Full text of "Janus"
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JANUS
AKCHlVES INTEfiNATIONAI^ES POUK VHlWTOIVLÉTKiAji
MÉDECUIK KT LA QÉOQBAPHIE MÉUICAIÆ.
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■''■■:. IV. i.
f .»^
STOOMDRUKKCRU „HOLLAND". BROUWERSQRACHT ISt, AMSIEROAM.
JANUS
ireilalalWi
ZSédactevirs ezi clief :
Prof. Dr. A. W. NIEUWENHUIS, LEYDE, Wittc Singcl No. 75.
Prof. Dr. E. C. VAN LEERSUM, LEYDE.
Dr. AoTAMi, Prof., Tokyo; Dr. D. A. Ferkandez-Garo t Nouvilas, Madrid; Dr. A.
Calmette, Dir. de Tlnstitut Pasteur, Lille ; Dr. Ch. Creiohtov, Londres ; Dr. L. Ck)MRiroE,
Barcelone; Dr. G. E. DaniSls, Amsterdam; Dr. A. Dayidsok, Prof., Edinbourg; Dr. Y.
Dekeffe, Prof., Gand; Dr. P. Doryeaux, Bibliothécaire, Paris; Dr. W. Ebsteik, Prof.,
Oottingue; Surgeon-General Sir Jos. Fayrer Bart., Londres; Dr. Modestiho del Gaisio,
Prof., Kaples ; Gol. J. Haoa, (Ret.) Ghcf du service méd. de Tarméo des Ind. orient holl., Batavia ;
Dr. A. Jacobi, Prof., New-York; Dr. A. Jouannessev, Prof., Christiania; Dr. J. Kermor-
OAKT, Insp. du service méd. des colonies frangaises, Paris; Dr. H. Kirchner, Prof., Gon-
seiller au Min. du Gulte, Berlin; Dr. Kitasato, Prof., Tokyo; Dr. R. Kobert, Prof.,
Rostock ; Dr. Patrick Manson, Prof., Londres ; Dr. J. E. Monjaras, Saint-Louis-Potosi,
Mexique; Dr. Max Neuburger, Prof., Ylenne; Dr. F. Baron Oefele, Bad-Neuenahr ; Dr.
J. L. Paoel, Prof., Berlin; Dr. J. F. Payne, Londres; Dr. Jul. Petersen, Prof., Gopen-
hagne; Dr. H. G. Rinoeliko, Amsterdam; Dr. L. Rogers, Galcutta; Sanitatsrath Dr.
B. ScHEUBE, Greiz; Dr. G. Stékoulis, Délégué des Pays-Bas au Gonseil International de
Santé, Gonstantinople ; (Ret.) Surg.-General Dr. Geo M. Stervberg, Washington; Dr. L.
Stieda, Prof., Konigsberg; Dr. K. Sudhoff, Prof., Leipzig; Dr. G. Treille, Insp. E. R.
én Serv. Méd. des Golonies, Yichy ; Dr. W. Waldeter, Prof., Berlin.
Onziéme Année.
Harlem. De Erven F. BOHN.
19 0 6.
CATALOGUEO
AUG 7 1907,
E. H. B.
TABLE DES MATIERES.
I. Auteurs.
Abelin 431
Alemaiin, A. . 622
Antonelli GioTanni 560
Arnould ..•..'..... 492
Baerman . * . . 434
Balland, A 548
Barker, Lewellys 379
Barber, M. A 126
Barrand, J. • 365
Basset-Smith, P. W 35
Bentmann 629
Birt, C 280
Bloch 494
Bloomberg, H. D 124
Borne, E. W. K. von dem . . . 664
Boycc, B 34
Branch, C. B 668
Brault, J 623
Bréaudat 490
Bunting, CH 627
Butin 488
B 548, 649
Cantlie, James 626
Cardwell, J. C 623
Caroll, James 221
Carter 376
Castellani, A 37, 127, 829
Cazamian 432
Celsus, A. C 616
Chalmers da Costa, J 619
ChaaTcaa, C 78
Churchman, J. W 618
Clark, F. C 622
Clarke, Tertius 79
Conghlin, Bobert £ 738
Coppola, N 274
Cropper, 1 281
Cruikshank, W. J 621
Daniels, C. £ 874
Dawson, Percy M 623
Delannay, Paul 176
Del Gaizo, M. . . 218, 660, 661, 662
Desai, V. G 281
Deutmann, A. A. F. M 666
Dian, G 483
Dill, Mc 378
Dobrschansky, M 179
Dock, G 621
Doorslaer, G. van 123
Dorveaux, P 373
Dudgeon, L. S 625
Ebstein, E 322
Ebstein, W 181, 240
Eder, M. D 624
Ehrhardt, 0 26
Everess Datton, 1 34
Farguharson Leys, 1 329
Fasbender, H 607
Fernandez de-Ybarra, A. M. . . 346
Fink, G. H 280, 281
Fisher, C. P 622
Fonahn, A. . 177
Friboes, W 486
Galloway, D. 1 280. 281
Garrison, F. H 623
Gautier, L 220
Geyl, A 263, 292
Giemsa, G 629
Gimlette, J. D 626
Gloague 432
Glogner, M 627
Goebel, C 627
Goodhue, E. S 377
Goyon, de 490
Graham, I. Campbell 37
Graham, W. A 36
Griffith, F 622
Gron, F 44
Gros, H. . . . 103, 4^, 433, 630
GrosfiUez 489
Grijns, G 437
Gunn, H 276
Gyory, T. von 27
VI
Haga, 1 25
Hagemann, E 333, 409
Halberstaedter 434
Hamilton Wright 328, 625
Hehewerth . .- 562
Helmholtz, H 432
Hervot 121. 487
Hettersdorf 629
Hirschberg, 1 272, 618
Hollånder, Eug 70
Houtum, G. van 433
Hofler, M 165
Isager, K 10, 63
Jeanselme, E 38, 627
Jelliffe, S. E 622
Johannessen, Axel 178
Juhling, J. . . . 420, 470, 523, 676
Kalbfleisch, K 27
Kandall, A 277
Kasseli C 16, 69
Keen, W. W 620
Kempf, E. J 622
Kermorgant, A. '. . . 488, 490, 492
Kiewit de Jonce, G. W. . . 435, 436
Kleinwachter, L 164
Krause, M 628
Kramer 628
Lachtin, M. J 314
Lahille, A 493
Lambert, G 493
Leboenf 491
Leersum, E. C. van 176, 196, 248,
381, 446, 601, 688
L., van 121, 371, 662
Lerne, Caramaria Fæs 667
Le Moal 491
Listing, L B 218
Logan, O. P 626
Luzatti, A 276
Mac Leod, I. M. H 36
Maddon, Frank C 626
Mageissen, A 561
Magnus, H 28, 30, 870, 374
Malcolm Watson 624
Manson, Patrick 35
Marie, A 123
Marki 627
Martin. G 494
Martin, M 628
Massey, A. Yale 625
Meige, Henry 374
Merveilleux 490
Meunier 129, 208
Mias 488
Montel 493
Morgan Coffin, 1 124
Morgenroth ; 628
o
Naegeli Akerblom .... 220, 365
Neisser, M 435
Neuburger, Max 324
Nieuwenhuis, A. W. ... 108, 145
N. 431-433, 488-491, 653.667, 627-630
Nrjland, A. H 644, 565
Oefele, F. von . . 139, 201, 268,
270. 481
Opitz, K ; ... 547
Ouwehand, CD 563
Pagel 27, 28. 41, 77, 78, 120, 121,
124, 175, 176, 219, 221, 222.
271, 324, 371, 372, 373, 375,
486, 486, 487, 647, 620-623
Pannetier 491
Paranhos. Ulysses 557
Pansier, P 1, 68, 122
Pergens, 26, 29, 30, 79, 119, 122,
123, 179, 218, 272, 325,
326, 360, 370, 374, 376, 626
Perrv, A 329
Phillips, L. P 329
Pillas, A 648
Powel Philipps, L. ..... . 281
Puschmann, Neuburger und Pågel 119
Quix, M 376, 626
Reber, B 272
Eeis, Wiktor 221
Beisner, George A 120
Bingeling, H. G. 30—40, 86—88,
128, 179—180, 228, 282, 830,
437, 494, 568, 630—631
Rivers, W. H. R 179
Rosenau, Dt 377
Ross, CH 280
Ross, Edw. H 329
Roswell Park 652
Rudler, Fernand 124
Rijnberk, van 223, 274, 276, 376,
483, 484. 485
Salm, A. 1 556
Sambon, Louis W 37
Barrailhé . 489
VII
Scharlieb, Mary A. D 557
Schafcr, H 89
Scheube 33, 34^38, 39, 82—87,
329, 330, 557, 623—626
Schonc, H 27
Scott, J 621
Scott, P 622
Simon. Max 371
Sohon, Fred ^ . 223
Sollied, P. Eavn 30
Solmi, Edmondo 549
Steiner, L 656
Steirischneider, Moritz 399
Stmnz, P 548
Tcmi, Camillo 624
Thémoin 433
Thomas, Ant. i 545
Todd, John L 34
Travers, E. A. 0 624
Treille,G. 79, 80—82, 125—127,
178, 179, 221, 224—227,
275—278 ,328, 376—379
True, H 122
Vaccari, A 375
Vogel, W. T. de 553
Vogeler, W. J 619
Walsh, J. J 619
Wellman, F. C. 225, 230, 281, 624, 628
Wellmann, Max 175
Wiederhold, I. A. T. . . . 553, 567
Westhoff, C. H. A 553
Wiedemann, A 278
Withington, E. 230, 273, 274, 327, 328
Witry. Th. 54, 285, 441, 497, 616—617
Wolf, Eug. 224
Wydenes Spaans, F 556
W 617
II. A.rtlcles.
Acute cardiac beri-beri, A fatal
case of . ; 329
Adainantios Eoraes, the physician
of a nation and a language . . 230
Aerzte im Moskoyitiscnen Beich,
Fremde 314
Akatama (endemische Neuritis) in
Angola 628
Altaeg3n?tische chirurgische Instru-
mente 481
Alten, Die — I Der Alcohol, II
Die Geisteskranken 89
TAmébiase intestinale, Pathologie de 81
American physician at the capture
of Washington in 1814, Éxpe-
riences of an 622
Amnésie posttyphique 556
Anatomie des Ghilen, Sieben Moher 371
Anémie de Porto Bico 226
Animal physiologie, Derelopment of 622
Annales dHygiéne et deMédecine
coloniales 488—494
Anopheles et Miasmes 102
Anopheles-muskieten in zeewater . 553
Antagonism of the church toscien-
tific progress. . 621
Anthrax-Oedem, Bosartiges . . . 625
Antidiabeticum 557
Aphthse tropicae, Bemerkungen zu
' Van der Scheers's 268
Association médicale des Iles Philip-
pines 276
Atmosphaerische Luft, Zu therapeu-
tischen Zwecken in Flasschen
abgezogene 164
Ausstellung der Geschichte der Me-
dizin in Kunst und Kunsthand-
irerk , ... 196
Barbier-chirurgien de Gerard Dow,
Un 375
Behandlung (Die) kranker und ge-
baerender Frauen im 16. und 17.
Jahrhundert .... 420, 470, 523
Bemerkung zu Janus '06. S. 120, . 270
Beri-beri 79
Beri-beri, Bazillus bei acutem . . 625
Beri-beri, Contribution å Tétude du 276
Beri-beri, Diskussion jiber die
Aetiologie u. Pathologie der . . 32
Beri-beri und Kritiken 625
Beri-beri im malayischen Halbinsel 625
Berlinef Klassikertexte . .... 27
Bienfaisance et assistance en Cochin-
chine 490
Bilharzia 275
Bilharzia-Krankheit 627
Bilharziose intestinale 493
Bond, The life of Thomas ... 621
VIII
Brillen und augenåhnliche Objekte
bei den Eskimos, Ueber . . . 626
Brillenglåsern, Uistorisches iiber
weniger gebrauchte Arten von . 376
Briihrsche Krankheit 35
Caelius Aurelianas, Maladies aigues
et maladies chroniques. Lo mé-
thodisme 129, 208
Cannoniére (La) le Capricorne dans
rOcéan Indien en 1904—05 . . 432
Celsus, A. C. Ueber die Arzneiwis-
senschaft 485
Celsas' acht Biicher iiber die Arznei-
wissenschaft 616—617
Chanca, of Seville, — Diego Al-
varez 345
Chemists in !N^orway in ancient
times. On the 30
Chimiste Dizé, le 548
Chininprophylaxie in Africa . 628—629
Choléra latent chez les pélerins
revenant de la Mecque .... 433
Choléra dans la province Tha'i-Bink 489
Choléra asiatique 40, 88, 128, 180,
228, 283, 331, 439, 495, 559, 631
Circulation, The Story of the Dis-
covery of tho 552
Ciinique d'ontre-mer 491
Compositions de Goya 123
Conjunctivitis auf Ceylon, Ansbruch
Yon akuter contagioser .... 329
Critériums pour Taptitude au serrice
dans la marine militaire Italienne 222
Cyaankalium en een antidotum. . 553
Décés et accidents surrenus en 1905
parmi les habitués des jeuz athlé-
tiques 378
Dengue, Considérations sur une
épidémie de 432
Denture de nos soldats, l'etat de la 25
Deux Arrets du Parlement régle-
mentant la Fharmacie au XV lieme
siécle 378
Distomiase pulmonaire obserré en
Cochinchine 493
Dutch physician in New- Amsterdam 622
Dysentene, Signification du Balan-
tidium coli dans la 81
Eau p<>table å. Manille 127
Egyptian archaeology, University of
California publications .... 120
Empoisonnement par les fruits du
papayer 126
Enfants å Saint Louis 490
TEscadre de TExtréme-Orient en
1903—06 431
European Medicine during the 18th
and 19th centuriep 622
Exorcismus im XIX. Jahrhundert. 285
Exposition historique, regardant la
médecine et les sciences naturelles 547
Fabrication et composition du Teon-
Fou, (chines. Bonnenkåse) . . . 494
Farmacia Veneta, del tempo della
Republica 483
Fiévre jaune 40, 88, 128, 180, 228,
283, 331, 439, 495, 569, 631
Fiérre jaune k Cuba 82
Fiévre jaune contractée durant le
jour 376
Fiévre jaune, Opinions anciennes
sur la 221
Fiévre jaune, Propbylaxie de la . 80
Fiévre jaune, Bapport sur des cel-
lules trouvées dans le sang de la 80
Fiévre de Malte, Transmission de la 226
Fiévre ondulante k Alger. . . . 623
Fiévre des Fhilippines, Une nouvelle 124
Filaria medinensis nella Colonia
Eritrea 274
Forgotten Worthy, A. ..... 344
Fortpflanzungsgeschwindigkeit det
Nervenreizung 322
Frambosia tropica an AfPen . . . 434
Frambosia tropica, Mitteilungen
iiber 37
France médicale (19—24) . . 272. 327
Geneeskundig Laboratorium te
Weltevreden 483
Genius epidemiens 561
Geschichte der Geburtshiilfe, Be-
merkungen um und iiber die 607 — 616
Geschichte der Medizin .... 324
Geschichte der Medizin, Handbuch
der 119
Geschichte der Medizin und der
Krankkeiten 370
Geschichte der Star^Operation . . 618
Gesundheit fiir Frauen auf den
Missionsgebieten, lUtschlage fiir
die Aufrechterhaltung der. . . 657
Gold-Headed Cane ...... 825
Graduation ceremony in Edinburgh 620
Guerre navale (La) russo-japonaise
en 1904-05 438
Guineawurm und seine Wirte . . 86
IX
'HtLemiixyg/monB amoebic abseess of
thø laja^ 627
Haematune tropicalo, Cas mortel d' 126
HawwL, champ dø raclierdhea scien-
tifiqu^s en médecine tropicale . 377
Historiscke pbarmac. medizin. Samm-
lUQg dea B. Beber 272
Hazliam Qf Uørooshire, I . . . 619
Hygi^e auz Fhilippines .... 378
Jiygién^ der alten Indier . . 374, 409
UypQotisehe Empfåoglichkeit der
ffegerra^se 657
Index-Catalogue of tbo Library
of tHe SurgeoQ-Qenerars Office
Tol X. M 121
rideptité du Médecin Aldebrandin
de Sienoe 645
l'lle de Saint Bartbélemy. . . . 48S
rile de Saint Martin 488
Inf ectioDskranltheit, Ein complicirter 629
InfectioA malariqae dana la Zone da
Capal de Panama 277
Infection mit Scbistosoma Japo-
nicum 626
Infection palustre et son traitement 431
lAaekt das .... aucb Saiigetbier
(den Menacben) aofallt .... 657
Icstitunt Faateur te Batavia, Ilde
Jaa^eralag van bet 555
Irisb Scbool of Mediciiie .... 619
Xarikator und Satire inder Medizin 77
£^oepokinricbtii^ in Batavia, 15de
Jaaryerslag van de ..... 554
Krankbeiten der fiaut, die tropiscbe 36
Kurierfreibeit, Die — und das
Becbt auf den eignen Korper . 30
l4irrey, Big?QQ 619
Larve du boarden, Infection causée
par la 126
LebeicongestioB. and Loberabscess . 628
Législation médieale åWasbington 178
Leonardo da Yinci e la teoria della
visioDe 549
Lepri^ in d,er altnorwegiscbeii Lite-
ratm^ Debe^ die altestea Spuren
d^T . 44
Lepra, Bali^towlogiAobe ondevzoe-
k^en over 434
Lépre (La) s^U Mavquises . . . 489
L^aeproben.in den Vereinigten Staa-
ten Kord-Am^rikaø : Sie Dyec-
Tafel 360
Library, building for a special . . 622
Library of ihe Surgeons Generals
Office 623
Luft in Scbiff^råumen ..... 6^9
Lupus en Algéric 623
Magendie, Biograpfay of Francois*. 621
Maladie du Sommeil au Congo. . 490
Maladie du Somme i I dans la Giii-
née fran^aiso 494
Maladies tropicales, Courant general
vers l'étude des. ...... 379
Maladies du pbarynx, Uistoire des 78
Malaria, Massnahmen um die —
aus zu rotten 624
Malaria, Thiocol bei 629
Malarialijders, Cbininebepalingen in
de urine van 435
Malaria-onderzoekingen .... 436
Malattie veneree a bordo delle navi
da guerra 275 .
Mal de mer . ' . 224
Mal de mer, envisagé comme cause
de ps^cbose aiguo . . . . . .179
Malta tever, The incubation period 280
Malta- Pieber, Infektions Modus bei 329
Materia medica - De • libri quinque
Pedanii Dioscuridia Anazarbei . 175
Médecioe å Geneve jusqu'a la fin
du 18ieme Siécle 220
Médecine et les médccins å* Saint-
Malo 1500—1820 121
Médecine tropicale, Societé Améri-
caine de 125, 278. 376
Medioal Library and Historical
Journal 620—623
Medical practice, Tbe trend of . . 622
Mediciniscbe Verhåltnisse unter
den Babau- und KSnja-Dajak
auf Borneo 108, 145
Mediciniscbes Gutacbten aus dem
XVIIL Jabrhundert . . ... 64
Mediterranean fe ver in Soutb-Afnca 280
Medizin im Koran, Die .... 547
Mediziniscbes aus dem Statutenbucb
dex Stadt Trier aus dem 16. Jabr-
bundert 497
Micbele Troja, Della vita e delle
opere di 218
Milztumcren in den Tropen . . . 627
Moeurs, coutumes et usages des
Natifs de Touest de l'Afrique . 328
Monde médical pari sien au 18iéme
siécle 176
Monts de cristal 491
Morgagni and Morgan 621
Morpbologie des Hématozoaires . 433
Moustiques en Airique occidentale
f£an9ai8e 491
Multiple, jBubcatane, hårde, fibreuze
geswellen , 656
Momie als Heilmittel 278
Nasenheilkande des Hieronymas
Fabricias aus Aqaapendente . 16, 69
Kéciologie : Dr. Wolff Becker . . 271
I^ervi encofalici, Ennameraaiobe e
signifioazioDe morfologica dei. . 660
!Nil&uleii (Farunkeln inAegypten) 626
Nodosités jaxta-articulaircs dans
rindo-Chine 627
ObserratioDs oculistiqaes, dans Tart
Italien 221
Ocularioram intcr Graecos Boma-
Bosque, B«pertorium 168
Ocalistik (Zur) des Isa Ben Ali and
des socenannten Canamosala . . 399
Oedéme ae Qainke, Casaistique de T 223
Ophthaltaologie h l'Ecole de Mont-
pellier 122
Organ-und Blut-thcrapie, Die . . 374
Orm og ormmidler ; nordiske, medi-
ciniske skrifter fra middclaldern 177
Ornithodoros moubata, Gcwohn-
heiten von 624
Otologie, Babylonischo . . . 139, 201
Paludisme, Frophylaxie der . . . 488
Pankreas diabetes 663
Faracelsus, der Ueberarzt. . . . 370
Fathologie et Uygiénc des iiidigénes
d'Algérie 623-624
Fathologie et thérapie des Yaws . 127
Fella^ra, Die geographische Ver-
breitung und Aetiologie der . . 37
Fest, Studien iiber .624
Feste bttbonique 39, 87, 127, 179,
227, 282, .330, 437, 494, 668, 630
Ffeil^ften aus deutsch Africa . . 628
Fhysiologischen Optik, Beitragzur 218
Fityriasis versicolor, die tropischo
Formen der 37
Foste consulaire de Battambang . 491
Fratique ophthalmologique de
Daviel 122
Frian (Yaws) in franzosischen Indo-
China . 38
Fromenade d*un Médecin atrarers
THistoire 366
Frotargol in de oogheelkunde . . 663
Furiiication des eaux de boissonet
destinées k Talimentation . . . 493
Quarantaines, Ck>nsidérations sur
les 377
Quinine during the Ciril War, The
use of 618
Becherches biochimiques sur l'eaa
potable de Saigon 490
Beukmeting bij £uropeanen en
inlanders 437
Rhino-phar^ngitis mutilans . 330, 667
Bichelieu, The head of Cardinal —
photographied . 622
Boonhuysenschen Geheimnisses, Die
Geschichte des 263, 292
Biickfallfiebers, Klinisches Bild des 624
Saint Fanthaléon médecin. . . . 124
Schifib- und Tropenhygiene . 627—630
Semmelweis' gesammelte Werke . 27
Senscs of the Todas, Obseryations
on the 179
Serum contra la fiévre k reohute . 226
Sphenomegalie, Zwei Falle fiebeir-
haft<?r (Eala-Azar). . . . . . 36
Spirochaetcn bij Framboesia tropica, 664
Sprne und chronische Darmlasionen 626
Staroperation nach Antyllos . . . 272
Steinschneider, Zum Geburtstago
von Moritz 41
Storfte in Soerabaya in 1906 . . 666
Swieten, Gérard ran, en qualit^ de
Censeur ... . . 381, 446, 601
Syphilis auf'A£Een, Uebertragung
der 434
Tetanus, Een interessant geyal yan 667
Tetanus traumaticus geheilt, durch
Seruminjection 628
Théories étiologiques du Goundou
et de TAinhum. . . . . '. . 226
Tinea imbricata in Brasilien. . . 667
Topographie médicale du canton du
Clos-Foulct et de Saint-Malo. . 487
ToBsicita di due plante indigene
Italiane usate come yeleno per i
pesci 376
Tropenmedizin, Die Fortschritte
des Jahres in der 34
Tropical Medicine, The Journal of
38, 82, 280, 329, 667, 624—626
Tuberculose in der Oesterr. Handels-
marine 627
Tuberculose chez les indigénes dans
les colonies francaises .... 492
Tuberculose dans les regions polaires 223
Tumeur fibreuse de Toreille . . . 630
Ulcéres tropicanx, Etiologie des . 275
Union in Medicina . . . . . . 622
XI
Yaiscination en Annam 492
Yariole et vaccinations dans le
Kant Oubangui 490
Vermga peruana 624
Vervrondmg, Gelnkkig y erloopende 556
Vie médicale d'antan 123
y olksmedizin, Ans der Dånischen 10, 63
Yolksmedizin, Die geschiohtliche
Entwioklang and fioziehangen
aur Kultur 28
Yolksmedizin, Die Tieropfer in der 165
Vorgeschichte und Aniange der
Chemie 548
Widalsche reactie en hare waarde
Toor de praktijk, Over de. . . 553
Wilde, Dr. Laurentius. . . . . 26
Windpocken und derer Verhaltniss
zu den Pocken ..... 182, 240
Wunderbrunnen ans dem Mittel-
alter . 441
Yaw's Syphilis P Ist 329
Zeckenfieber im Zambesi-Tale . . 35
Zeckenfiebers im ostlichen Teile
der Congo-Freistaates, Natur des 34
c^^V
i\
REPERTORIUM OCUDCrTORUM INTER GRAECOS
ROMANOSQUE
PAR LE DOCTEUR P. PANSIER, d*Avigfwn.
(SuiteO
Oribase (325-400). 0*(p$a?ifiiKÅ (manuscrit 446 du supplement grec de la
bibliothéque nationale de Paris) serait, d*apres Costomiris, son livre
perdu sur les maladies des yeux. Dans la belle edition de Daremberg
(oeuvres 4P0ribase texte grec en grande par tie inédii collationé sur les
manuscriis, Paris, 1851 — 1876, 6. vol. in 8^), soit dans la synopsis,
soit dans les euporistes, soit dans les collections médicales, on trouve
de nombreux paragraphes sur Toculistique.
Paccius Antiochus. Galien (1. IV, c. 8) cite plusieurs collyres de Paccii
ophialmogicu Scribonius Largus Tappelle Paccius Antiochus.
Faviks Laodiciensis. Galien dit de lui: Paptas LaodiciensiSy Autolyci
medicus^ multa in trichiasi tentahat (1. I, c. 10).
Papyriensis vide Sextus Placitus.
L. Terentius Paternus. Son cachet, trouvé å Entrain (Niévre), porte:
L(ucii) Terenti(i) Paterni Diallepidum. — L. Terenti Paterni Dias-
myrnen. — L. Terenti Paterni Melinum. — L. Terenti Paterni Diates-
seriu(m). (Espérandieu No. 60.)
L. Caemius Paternus. Son cachet, trouvé å Lyon, porte: L(ucii)Caemi(i)
Paterni Authemer(um) Lene Ex 0(vo), Acr(e) Ex A(qua). — L. Caemi
Paterni Stacton Ad (i(enas) S(cabras) Et Cl(aritatem). — L. Caemi
Paterni Crocod(es) Ad Aspritudin(em). — L. Caemi Paterni Chelid(onium)
Ad G6nar(um) Cica(trices). (Espérandieu No. 88.)
Patroclus vide Licinius Patroclus.
Pauunus. Son cachet, (cabinet des médailles å Paris) porte: Paulini
Diabsoricum. — Paulini Lene P(e)nic(i)l(lu)m. (Espérandieu No. 129.)
Paulus Aegineta, Paul d'Egine (Vllme siécle). Dans son é7riT0fiij<;
iarpiKHjg fiifiK'M Ittx^ le Illme livre traite des maladies des yeux; dans
le VIme on trouve décrites quelques operations de chirurgie oculaire ; le
Vllme renferrae des formules de collyre.
Pellarius. Cité par Aetius comme l'auteur d'un collyre (T. II,
S. III, 98).
1906. 1
Petrus Archiatros. Aetius dit de lui: Collyrium quod pr epar at Petrus
Archiatros et ipsi bonum testimonium proebet (T. II, S. III, iio.)
Phaedrus. Galien cite le collyrium P hædr i rhinon (1. IV, c. 7.)
Philagrius. Médecin alexandrinien, aurait vécu vers le IVme siécle, cité
par Aetius, Oribase et Razes. (collyrium Philagrii de quo ita scribit;
tertium meum est collyrium, Aetius T. II, S. III, 109.)
Valerius Phileros. Son cachet, trouvé å Saintes (Charente inf.), porte :
Val(erii) Philerotis Italic(um) Ad Diathes(es). — Val. Philerolis Cygnicum
Lene. (Revue épigraphique 1901, p. 150.)
Philes, ou Philetes. Cité par Celse å propos d'un coUyre : collyrium
PhiUtis (I. VI, c. 5.)
Philinus vide Junius Philinus.
Philogenes vide Coelius Philogenes.
Philologus. Médecin oculiste dont nous possédons Tépitaphe trouvée å
Durazzo(Italie) : Antonia M. L. Jucunda Sibi Et Philologo (vel Philo-
loco). Medico Oculario Conjugi Suo In Suo. (Corpus insc. Lat.
T. III, 614.)
Philon. Praticien, vivait sous Auguste. Il est cité par Celse comme
Tauteur d'un collyre (1. VI, c. VI, 5). On Tidentifierait avec Philon de
Tarse, cité par Galien.
Philotas. Médecin du temps d'Auguste dont Galien cité un collyre :
Philotae collyrium aphroditarium (1. IV, c. 8.)
Philoxenus. Chirurgien alexandrinien (vers 270 — 220 avant J. C.) cité
par Celse, et dont Galien nous conservé quelques collyre (1. IV, c. 7.)
Philumenus. Médecin grec dont on rencontre des fragments dans Oribase
et Aetius (de oculorum obscuratione Philumeni, T. II, S. I, 123). Au
T. IV, S. III, 5, de thimis et verrucis Philumeni, Philuméne raconte
quomodo uxor sua sanata fuerit d'une verruca aux parties sexuelles.
T. C. Philumenus. Son cachet, trouvé å Thouri (Cher), porte: T. C.
Philumeni Authemerum Ad Im(petum). (Espérandieu No. 177.)
Phronimus. Son cachet, trouvé å léna, porte : Phronimi Diapsor(icum)
Opobals(amum) Ad Clar(itatem). — Phronimi Diasmymes Post Impet(um)
Li(ppitudinis) Ex Ov(o). — Phronimi Euvodes Ad Asprit(udinem) Et
Cic(atrices). — Phronimi Penicil(le) Ad Omnem Lippit(udinem). (Espé-
randieu No. 73.)
S. PiENTUS Superstes. Sur une face d'un cachet trouvé å Bavai (Nord)
on lit: S(exti) Pienti Supers(titis ?) Euvod(es) Ad Gen(as) Re(tortas).
(Espérandieu No. 23.)
PiSTUS vide Terentius Pistus.
Pittalus. Médecin qui d'aprés Aristophane (in Acharnensibus) se serait
plus particuliérement occupé des maladies des yeux.
PiTANAEus vide Appolonius Pitanaeus.
Sextus Placitus Papyriensis (IV-Vme siéclc). De medicina animalium^
hesiiarum^ pecorutn ei avium //^^r, Numberg, 1538. Contient des notions
de matiére médicale oculaire.
Plinius Valerianus (IV-Vme siécle). Plinia medicina^ Romae 1509. Au
livre I on trouve des chapitres : ae oculorum doloreniy ad oculos suffusos
san^ine, ad lacrymas^ ad lippitudinesy ad caligincSy ad Utuomata^ ad
pilos^ ad maturandas aegylopas,
G. R. Plotinus. Son cachet, trouvé å Reims, porte: G. Ru(tilii ?) Plotini
Diasmyrnes Post Impet(um). — G. Ru. Plotini Diapsor(icum)
0(p)ob(alsamum) Ad Cla(ritatem) Oc(ulorum). (Espérandieu No. 150.)
Sextus PoLLEius SoLEMNis. En 1864, å Fontvielle prés de Saint Privat
(Haute-l.oire), on trouve un cachet et divers instrunents d'oculistique
et 18 médailles dont les plus récentes étaient de Galien (260-268). Sur
le cachet on lit : Sex(ti) Polle(ii) Sollem(nis) Chel(idonium) Ad Ca(ligi-
nem). — Sex. PoUe. Solle. Faeon Ad Lip(pitudinem). — Sex. PoUe.
So(l)lem. Diasra(yrnes) L(ene). — Sex, Polle. Solem. Haem(atitum) Ad
Asp(ritudinem). (DenefFe).
Sextus PoLLEius Calenus. Son cachet trouvé å Beauvais porte: Se(xti)
Po(lleii) Caleni Dialepidos Ad Veteres Cicatrices. — Se. Po. Caleni
Amie Stactum Opobals(amum) Ad Ci(catrices). (Espérandieu No. 28.)
PoLYDEUCUS. Cité par Alexandre de Tralles (Collyrium Polydeuci cog-
nomtnto quod sumus expertl).
PoLVTiBius vide Hirpidius Polytimus.
PoLYXENUS. Galien cite de lui un medicamen ad palpebras scabras (^.IV),
Pompeanus. Un cachet, trouvé å Niroes, porte sur une de ses faces:
Pompeani Paccianum. (Espérandieu No. 119.)
PoMPEius vide DiODOTUS Pompeius.
Q. Pompeius Graecinus. Ce nom se trouve sur deux cachets: i^. Cachet
trouvé å Ratisbonne: Q(uinti) Pompei(i) Graecini Coenon Ad Aspri-
t(udinem) Et Caligin(em). — Q. Pompei Graecini Diapsor(icum) Ad
Omnem Clar(itatem) Fac(iendam?) — Q. Pompei Graecini Dialepid(os)
Croc(odes) Ad Aspr(itudinem) Et Dia(theses). — Q. Pompei Grstecini
Euvodes Ad Aspritud(inem) Et Cicatric(es) Vet(eres).
2^. Cachet trouvé å Dalheim (Luxembourg) : Q(uinti) Pomp(eii) Graecin(i)
Evod(es) Ad Aspr(itudinera). — Q. Pomp. Graecin S Ad
Di(atheses). (Espérandieu No. 138 et 56.)
L. Pompeius Nigrinus. Son cachet trouvé, prés d'AUuy (Nievre), porte:
L(ucii) Pomp(eii) Nigrini Arpaston Ad Recent(es) Lippitudine(s) Odent(es)
Die(m) Ex Ovo. — L. Pomp Foos Ad Lippitudin(em) Ex Ovo.
(Espérandieu No. 3.)
!•
PoMPONius Bassus. Cité par Galien comme un oculiste distingué: Colfy-
rtum quo Bassus sodalts usus est (1. IV, c. 8). C'était done un con-
temporain et un camarade de Galien.
PouFEiNOS. Connu par un cachet d'oculistique å inscriprion grecque,
d'origine inconnue, qui se trouve au Musée de Pérouse (Italie) (Deneffe).
G. C. Primus, Son cachet, d'oculistique, trouvé å Cessey-sur:Tille (C6te-
d'Or) porte: G(aii) Cl(audii) Primi Turinum Ad Suppur(ationem)
Oculor(umj. — G. Cl. Primi Terentianu(m) Croc(odes) Ad Asprit(udines)
Et Ci(catrices). — G. C. Primi Diasmyrnes Post Impet(um) Lippitud(inis).
(Espérandieu No. 45.)
Theodorus Priscianus (IV-Vme siécle) dit aussi Octavius Horatianus.
Tratte de paihologie et de thérapeutique en quatre livres in collectio
Aldina medicorum antiquorum et Octavii Horatiani rerum medicarum
libri quatuor^ Ar gen t, 1532 in 8^ Contient outre le caput X de ocu-
lorum caussis, une recette ad oculorum equi dolorem,
Proclianus. Son cachet, trouvé å Bouguenais (Loire inférieure) porte:
Prociiani Diarhodon Ad L(ippitudinem). — Procliani Diagesam(ias) Ad
Lip(pitudinem). — Procliani Diasmyr(nes) Post Imp(etum). (Espéran-
dieu No. 38.) Marcel-rEmpirique cite une préparation Procliani medici,
Proculus. Deux cachets, trouvés å Neris (allier), portent sur leurs faces:
I er cachet: L(ucii) Jul(ii) Proculi Dianiysus Ad Diathesis. — L. Jul.
Proculi Diasmyrnes Post Imp(etum) Ex (ovo).
2me cachet : Proculi Cirron. — Proculi Stactum. — Proculi Dialep(idos)
Ad Aspr(itudinem). — Proculi Evodes Ad Volce. (Espérandieu
No. 115, 116.)
Ptolemaus. Aetius cite le coUyrium psoricum Ptolemai{T,llySAlly iio.)
On connait trois praticiens de ce nom:
i^. Ptolemaus chirurgus dont Celse cite une préparation, Galien et Aetius
un collyre (T. II, S. III, iio).
2®. Ptolemaus Euergeta dont Marcellus-Empiricus cité un stomaticon.
3®. Ptolémée Talexandrinien, qui vivait vers le Illme siécle avant J. C,
et a écrit sur la matiére médicale.
Ptolemaus Rex. Aetius cite le collyrium har mation y id est currus inscrip-
tum^ quo usus est Rex Ptolemaus (T. II, S. III, iio.)
PuBLius Aelius Theophiles vide Theophiles.
„ Flavius Martialis vide Martialis.
„ FuLvius CoTTA vide Fulvius Cotta.
„ Helius Facilis vide Helius Facilis.
„ Villa nus vide Villanus.
„ Vindex vide Vindex.
Pyramus. Galien cité de lui un collyre (1. IV, c. 8).
QuARTUs vide Latinus Quartus.
Q. C. QuiNTiLiANUS. Ce liom se retrouve sur trois cachets:
i^. Cachet d'origine inconnu, au musée de Gotha, portant sur une face :
Q(uinti) Carinini(i) Quintiliani Stact(um) Ad Omn(em) Claritat(ein).
2^. Cachet trouvé å Mayence : Q(uinti) Carmini(i) Quintiliani Penicil(le)
Le(ne) Ad Omn(em) Lipp(itudinem) Ex Ov(o). — Q. Carmini Quin-
tiliani Diaelep(idos) Crocodes Ad Asprit(udinem).
3^. Cachet trouvé å Saint Marcoulf (Manche) : Q(uinti) Caer(niinii ?)
Quintil^i)ani Diasmyrn(es). — Quintiliani Crocodes. — Quintiliani Stact(um)
Ad Cla(ritatem). — Quintiliani Dialepid(os). (Espérandieu No. 68, loo, 164.)
QuiNTUs Albius Vitalis vide Albius Vitalis.
„ Allius Thriptus vide Threptus.
„ Carminius Quintilianus vide Quintilianus.
„ Julius Muranus vide Muranus.
„ Julius Senis vide Senis.
„ Julius Taurus vide Taurus.
„ Lucius DiAMvsius vide Diamvsius.
„ Maetius Threptus vide Threptus.
„ PoMPEius DiODOTUs vide Pompeius Diodotus.
„ FoMPEius Graecinus vide Pompeius Graecinus.
„ Serenus Sammonicus vide Sammonicus.
„ Valerius Flavianus vide P'lavianus.
„ Valerius Sextus vide Valerius.
Rapilius Serapio. Simple fabricant d'yeux pour statues : son épitaphe,
trouvée å Rome, porte: M. Rapilius Serapio Hic Ab Ara Marmorea
OculoB Reposuit Statuis. (Spon, Miscellanea erudiiae aniiquiiaiis^ sectio
VI, p. 232, Lugdini 1685).
M. C. Rectus. Son cachet, trouvé å Fontaine-en-Sologne, porte: M(arci)
C{laudii) Recti Chloron. — M. C. Recti Diaglaucen. — M. C. Recti
Pelagium. — M. C. Recti Anicetum. (Espérandieu No. 64.)
Reginus. Son cachet trouvé å Alleriot (Saone-et-Loire), porte : Regini
Diasmyrnes Post Lippitudinem Ex Ovo Primum. (Espérandieu No. 2.)
T. F. Respectus. Son cachet, trouvé å Worms, porte : T(iti) Fl(avii)
Respecti Stactum Opobal(samum) Ad Claritatem, — T. FL Respecti
D(i)absor(icum) Opobals(amum) Ad Claritat(em). — T. Fl. Respecti
Diamisos.... (Espérandieu No. 191.)
Romanus. Son cachet, trouvé å Bavai (Nord), porte : Romani Le(ne .. . —
Romani Crocodes Ad Asp(ritudinem). — Romani Diapsoricum. (Espé-
randieu No. 24.)
G. Romanus Stephanus. Son cachet, trouvé å Villefranche-sur-Cher (Loir
et cher), porte : G(aii) Rom(ani) Stephan(i) Ad Recentes Cic(atrices).
— G. Rom. Stcphani Ad Diathesis Tol(leDdam). (Espérandieu
No. i88.)
S. RoikfANUS Symforus. iSon cachet, trouvé å Saint-Aubin-sur-Gallion
(Eure), porte: Sext(i) Rom(ani) Simfori Diarhodon. — Sex. Rom.
Symfori Anicet(um) Ad Diathe(ses). — Sext. Rom. Symfori Diamis(us)
Ad Diat(heses). (Espérandieu No. i6o.)
Rufus (commencement du lime siécle). Son traité de appelationibus
par Hum corporis contient Tanatomie de l'oeil (Liber I, c. 4, 5, 6, 22,
23, Liber II, c. 3, edition Daremberg, Rufus d'Ephése, ses oeuvres,
Paris 1879, "" ^^^' ^° ^\ Razes attribue å Rufus un traité sur les
makdies des yeux. De ce traité nous posséderions deux fragments (sur
le glaucåme et la cataracte) rapportés par Oribase (Syn. VIII, 49) et
Paul d'Egine (III, 23).
RuTiLius EuTHETUS. Sur son épitaphe trouvée å Rome, on lit : C. Rutilio
Eutheto Medico Oculario Vix(it) Ann{os) XLV Rutilia Myrine Patrono
Eidem Conjug(i). (Corpus insc. lat., T. VI, 9609).
RuTiLius vide Plotinus.
G. C. Sabinianus. Son cachet (cabinet des médailles) origine inconnue,
porte: G(aii) Cap(!) Sabiniani Diabsoricum Ad Calig(inem). — Sabiniani
Chelidon(ium) Ad Cla(ritatem). — G. Cap. Sabiniani Nardinum Ad
Impetum. — Sabiniani Chloron Ad Clar(itatem). (Espérandieu No. 66.)
G. S. Sabinianus. Son cachet, trouvé å Besan^on, porte: G(aii) Sat(?)
Sabiniani Diachera(tos) Le(ne). (Espérandieu No. 33.)
Lucius Tettius Sabinianus. Son cachet, trouvé å Aries en 1867 porte:
L(ucii) Tetti(i) Sabinia(ni) Anthem(erum) Ad Lipp(itudinem). — L(ucii)
Tetti(i) Sabinia(ni) Diacyl(ura) Ad Cal(iginem). — L(ucii) Tetti(i)
Sabinia(ni) Ad Lipp(itudinem). — L(ucii) Tetti(i) Sabinia(ni) ....
Hol.... Ad Dia(theses). (Revue épigraphique 1902 p. 231).
Sabinus. Son cachet, trouvé å Charbonnier (Puy-de-Dome), porte: Sabini
Col(lyrium). (Espérandieu No. 44.)
G. L. Sabinus. Son cachet, trouvé å Besangon, porte : G(aius) Luc(cius)
Sabin(us). (Espérandieu No. 31.)
M. J. Sabinus. Son cachet, trouvé å Contines (Tarn-et-Garonne), porte:
M(arci) Juli(i) Sabini Diasmyr(nes) Acre. — M. Juli Sabini Euvodes
Ad Dia(theses). — M. Juli Sabini Chloron Ad U(stiones). — M. Juli
Sabini Italic(um) Ad Cic(atrices). (Espérandieu No. 54.)
L. Saccius Menandrus. Son cachet, trouvé å Besan^on, porte : L(uccii)
Sacci(i) Menandr(i) Chelidonium Ad Cal(igines). — L. Sacci Menandri
Melinum Dealacr(imatorium). — L. Sacci Menandri Thalasseros
Delac(rimatorium). — L. Sacci Menan. Diasphoricum Ad Sc(abritiem).
(Espérandieu No. 32.)
Quintus Serenus Sammonicus (mort å Rome en 212). Il a laissé un
poérae medicinae praecepta saiuherrima en 11 15 vers. 35 vers traitent
de rhygiéne de Toeil (oculi dolorem mitigando).
Sanctus vide Urbicus Sanctus.
M. J. Satyrus. Son cachet, trouvé en Angleterre, porte : M(arci) Jul(ii)
Satyri Diasmyrnes Post Inipet(um) Lippit(udinis). — M. Jul. Satyri
Penicil(le) Lene Ex Ovo. — M. Jul. Satyri Dialepidos Ad Aspr(itudinem).
— M. Jul. Satyri Dialibanu(m) Ad Suppurat(iones). (Espérandieu No. 8).
SCHEMAEN EL TaIBUTA vide SiMEON.
ScRiBONius Largus. Vivait au premier siécle, fut médecin de Claude.
Dans son dt compositione medicameniorum on trouve un chapitre sur
les coUyres que Marcel-FEmpirique a inséré tout entier dans la chapitre
VIII de son de medicamenlis (Formule de i a 7, 19 et 20, 80, 82, 83,
129 ^ i53» 136)-
Secundus vide Julius Secundus.
S. J. Sedatus. Son cachet, trouvé å Londres, porte : Sex(ti) Jul(ii) Sedati
Crocodes Dialepidos. — Sex. Jul. Sedati Crocod(es) Paccian(um). —
Sex. Jul. Sedati Crocodes Ad Diathes(is). (Espérandieu No. 86.)
M. V. Sedulus. Son cachet, trouvé å Montcy-Saint-Pierre (Ardennes),
porte: M(arci) Val(erii) Seduli Diasmyrn(es) Post Imp(etum) Lip(pitu-
dinis) Ex 0(vo). — M. Val. Seduli Euvodes Ad Asprit(udines) Et
Cica(trices) Vet(eres). — M. Val. Seduli Penicil(lum) Le(ne) Ad Omne(m)
Lipp(itudinem) Ex 0(vo). (Espérandieu No. 104 bis Supp.)
Q. J. Senis. Un vase å collyre, au british museum de Londres, porte :
Q(uinti) Jul(ii) Senis Crocod(es) Ad Asp(ritudinem). (Espérandieu No. 107).
Sennius Matidianus. Un cachet, trouvé dans la foret de Compiégne,
porte sur Hine de ses faces : Sen(nii) Matidiani Diacholes. (Espérandieu
No. 52).
Sennius Virilis. Cachet d'origine inconnu, jadis å Orleans, portant :
Senni(i) Virilis Mixtum Ad Calig(inem). — Senni Virilis Diamysus Ad
Diathes(es). — Senni Virilis Crocodes Ad Asprit(udinem). — Senni
Virilis Lenementum Ad Omn(es) Li...? Q. S. (Espérandieu No. 123.)
G. Sentius. Son cachet, trouvé å Périgueux, porte: G(aii) Sent(ii?)
Diasm(yrnes). — G. Sent. Mixt(um). (Espérandieu No. 131.)
Serapio vide Rapilius Serapio.
Sergius. Ophtalmicus Babylonis^ dit Galien (1. IV, c. 8).
Servandus vide Martius Servandus.
Servilius Nomanus. Princeps civitafisy dit Pline. Il est Tinventeur de ce
reméde préservatif de la lippitudc qui consiste å porter suspendu au
cou un fragment de parchemin sur lesquel sont inscrites les deux lettres
P. et A. (Pline, 1. 28, 5.)
8
Septimus Soterichianus. Son cachet, trouvé au Bolard (Cote-d*or), porte :
Sept(imi) Soterichiani Pallad(ium) Ad Diathes(es). — Sept. Sotcrichiani
Diamys(us) Ad Vet(eres) Cicat(rices). (Espérandieu No, 37.)
Sestus vide Gallius Sestus.
Simeon Seth (Xlme siécle). Dans son Volumen de ahmenlorufn^ Lutetiae
1568 (texte latin et grec) ori trouve de courtes indications sur l'action
du lait, gengembre, menthastre & sur les yeux.
Severianus. Aetius cite un collyrium Severianum et un aridum Severiani,
(T. II, S. III, 98.)
Severus. Chiiurgien oculiste cité pour la premiere fois par Aetius (1. VII,
c. 27, et 30.)
Severus Assuetinus vide Assuetinus.
Severus Firmus vide Firmus.
Severus Stefan us vide Stefanus.
Sextus Antonius Attalus vide Attalus.
„ Flavius Basilius vide Basilius.
„ Julius Sedatus vide Sedatus.
„ Marcianus vide Marcianus.
„ PiENTUs Superstes vide Pientus.
„ PoLLEius Calenus vide Polleius Calenus.
„ Polleius Sollevnis vide Sollemnis.
„ Placitus vide Placitus.
„ Komanus Symforus vide Romanus.
„ Valerius vide Valerius.
SiLicius. Sur son épilaphe trouvée å Rome, on lit: Silicius Medicus Ab
Oculis. (Muratori DCCCCXXVII, 14.)
SiLius vide Barbarus Silius,
Simeon ou Schemaen El Taibuta. Moinc syrien qui cultivait la médecine
au Vllme siécle, cité par Razes å propos des aflfections oculaires.
(Pergens).
SoFANDER. Aetius cité de lui un collyre (L. VII, c. 77.)
S01.LEMNIS vide Polleius Sollemnis.
SoLON. Une face d'un cachet trouve å Grand (Vosges) en 1897 porte:
Ti(berii) Cl(au)di(i) Solonos Lene. (Revu« épigraphique 1901, p. 185.)
Solonos est-il nom de Tauteur du collyre? Un Solon frequemment cité
par Pline (L. XX, 86) est nommé par Galien å propos d'un medicament
contre les affections de oreilles.
SoLius vide Aurelianus.
„ vide Hermidius.
SoPHRONTUs. Myrepsus rapporte le collyrium Sophronii.
Soranus. Un collyrium Sorani est cité dans un manuscrit latin d'Oribas^
(Edition Daremberg T. V. p. * 874). Au témoignage de Cassius, ce
Soranus aurait vécu dans le lime siécle et serait Tauteur d'un traité
de oculo.
SosANDER. Galien cité de lui une compositio ad palpebras (L. IV).
SoTERicHiANUS vide Septimus Soterichianus.
Scvenis Stefanus. Un cachet, qui se trouve å Sienne, porte : Severi
Stefani Anicetum. (Espérandieu No. 174.)
Stephanus. Stephanns d' Athenes, vers le Vllme siécle florissait å Athenes
puis å Alexandrie. Auteur d'un oculare collyrium existant seulement
en latiiiy editum a Mathia Theodoro Melanelio cum collectaneis de
Melancholia, Antuerpiae apud Antonium Dumaeum, 1540 in 4^.
{La fin au prochain numéro,)
AUS DER DÅNISCHEN VOLKSMEDIZIN
VON Dr. kristen ISAGER, Ry Siaiion.
(Førtseizung.)
Feuer.
Vor einigen Jahren veranlasste mich bei einer Patientenuntersuchung eine
grosse, winkclfOrmige, iibrigens glatte und beinahe linienformige Narbe,
dem Patienten einige Fragen zu stellen, unter anderen fragte ich — ganz
zuiallig — von wem und wie die Lasion seiner Zeit behandelt worden
wåre. Der Patient erzahlte dann, dass er sich die Wunde am Ende der
1870. Jahre an einigen Glasscherben zugezogen hatte. Die Wunde hatte
so stark geblutet, dass im Hause allgemeines Entsetzen und Verwirrung
entstanden war, bis ein junges Mådchen, welches zugegen war, Affaire
genommen und einen Verband angelegt hatte. Sie nahm einige Stiicke
Leinwand, verbrannte sie bei einem angezundeten Lichte und legte sie
dann unmittelbar ai'f die Wunde, wo sie sie mit einigen Tuchern fest-
hielt. Der Verband wurde einige Tage liegen gelassen, wonach die
Wunde mit einer Salbe verbunden wurde, unter welcher sie reactionslos
und ohne årztlichen Beistand heilte.
Dass Leinwand in Bauemhåusem ein wohlbekannter Verbandstoff war,
ist nichts neues, es ist die Verbrennung im Lichte, die mein Staunen
erregte, weil sie an die Methode erinnerte, die Pasieur zum Sterilisieren
seiner Wattepfrdpfe gebrauchte. Wenn man auch davon ausgehen kann,
dass die — wie man hier vermuthen muss — gedankenlose Beruhrung mit
der Flamme keine Sterilitet schafite, so war es doch auffallend, daJss man
vor 30 Jahren in einera Bauernhause einen Verband benutzte, der doch
in etwas an den sterilen, trockenen Verband erinnert, den die Wissen-
schaft jetzt anerkennt. Ich forschte deshalb nach, was aus dem jungen
Mådchen geworden war, um, wenn mOglich, zu erfahren, woher sie die
Kenntniss zu dieser Wundbehandlung håbe, und ob sie mit der Verbrennung
der Leinwand irgend einen Gedanken verbunden hatte. Es gelang mir
dies alles sehr leicht. Das Mådchen, welches jetzt Lehrerin ist, hat mir
spater erzahlt, dass sie 'die Methode von ihrer Grossmutter, einer alten
Frau in Them (bei Silkeborg), gelernt hatte. Als Kind (in den 60. Jahren)
hatte sie oft ihre Grossmutter Wunden verbinden sehen. Die Låsionen,
die im Hause selbst oder in der nåchsten Umgegend entstanden waren,
wurden immer von der Grossmutter und auf diese Weise behandelt, sobald
es sich um Wunden handelte. Die alte Frau nahm gut ausgewaschene
ti
LeiDwand, welche sie zu diesem Zweck in einer Schublade verbarg,
steckte sie in die Kerzenflamme und legte sie dann auf die Wunde.
Selbst hatte die Mitteilerin die Methode nur bei der erwåhnten Gelegenheit
benutzt; ohne weiter daruber zu denken, griflf sie zu ihr, als die anderen
ratlos dastanden.
Selbst håbe ich diese Wundbehandlung spåter nicht gelroffen, aber ein
Kollega (Dr. Bjerregaard) hat mir spåter mitgeteilt, dass er alsKnabesie
von jiitischen Bauern beifrntzt gesehen hat. Noch kann erwåhnt werden, dass
in Bayern zufolge Lammer i i) ,,verbrannte Leinwand'' angewandt wird
als eines der vielen Volkswundmittel.
Weitere Verbreitung hat die Methode wahrscheinlich nicht gehabt, und
wird meines Wissens nicht erwåhnt in den dånischen Sammlungen von
Volksdenkmålem, aber das hier Er^åhnte zeigt auch mit Sicherheit, dass
sie practiziert worden ist.
Diese Form der Wundbehandlung tragt auch in sich selbst den Stempel
der Glaubwurdigkeit. In der alten volksthumlichen Kiltur treffen wir
håufig das Feuer, wo es gilt Krankheiten zu heilen, und es ist dann leicht
verståndlich, dass man, um es so gut wie mOglich zu machen, dahin
gelangte, die Leinwand, welche auf die Wunde geicgt werden soUte, mit
dem gegen alles BOse schirmenden Feuer in Beruhrung zu bringen. In
der volksthumlichen Benutzung alter sowie neuer Mittel herrscht kein streng
gefolgtes System, und ein Mittel, welches bei einer Krankheit flir gut
angeseheii wurde, ist auch, wie man sich leicht denken kaim, gegen andere
Leiden benutzt worden.
Es scheint besonders bei Hautkrankheiten gewesen zu sein, dass sich
das Feuer in der einen oder andem Form als Heilmittel lange gehalten hat.
Noch in den letzten Jahren haben hier in der Umgegend Patienten
mit „H6llenfeuer" (Herpes zoster) dadurch Heilung gesucht, dass sie mit
Feuerstein und Stahl haben Feuer uber sich schlagen lassen. Jetzt ist diese
Heilmethode wohl stark im Verschwinden, scheint aber fnlher sehr ver-
breitet gewesen zu sein und zu dem Aberglauben gehdrt zu haben, der
allgemein bekannt war. Am liebsten sollte sie von jemand ausgelibt werden,
der einen Namen trug, wie kein anderer im Dorfe. 2) Den entkleideten
Patienten Qber flammendes Feuer zu halten, ist gegen dieselbe
Krankheit benutzt worden. 3) Nach dem Volksglauben bekam man
HoUenfeuer, wenn man Leinen benutzte, auf welches der Abendthau
gefallen war ; war man hiermit unvorsichtig gewesen, so konnte dem Ungltick
1) Yolkflmedecin 1869. b. 196.
2) TMelt,
8) E. T. Kr.
12
vorgebeugt werden, wenn man einen Brand durch die Wåsche ftihrte,
ehe man sie anzog; andere spuckten durch sie in derselben Absicht.
Itn Worte H6llenfeuer liegt eine Andeutung davon, dass man vermulet
hat, die Krankheit håbe etwas mit dem Feuer zu thun. Sie brennt und
frisst sich fort wie eine Flamme, man sagt auch von einem Menschen,
welcher daran leidet, dass Feuer iiber ihn gefallen ist, und hierin ist
vielleicht der Grund zu suchen, dass sich das Feuer eben bei dieser
Krankheit so lange als Heilmittel gehalten hat. Doch ist es auch bis zur
letzten Zeit bei anderen Hautkrankheiten angewendet worden. Kinder mit
Eczem werden drei Abende nach einander iiber und unter Feuer gefiihrt,
Oder man schlågt Feuer iiber ihrer Wiege, drei Mal in die Lange und drei
Mal in die Quere. Gegen Gelbsucht, welche man wahrscheinlich fiir eine
Hautkrankheit gehalten hat, låsst man ein StOck glimmende Holzkohle
an einem Donnerstag Abend drei Mal zwischen Leibwasche und Kdrper
fallen, und wiederholt das Verfahren jeden Donnerstag Abend, bis die
Krankheit verschwindet.
Will man gegen irgend eine Krankheit segnen, so ist es gut, wåhrend
déssen den kranken Korpertheil iiber Feuer zu halten, und „kluge Frauen*'
haben ihre Patienten in den Schornstein gehoben, wåhrend sie gleichzeitig
auf dem Herd Feuer anziindeten. i)
Wie das Feuer als Schutz- und Heilmittel fur Menschen angewendet
wird, findet man es auch angewandt, wo es Haustiere gilt. Man wirft
Feuer iiber sie bei Krankheiten, halt einen Brand vor ihrem Maul, brennt
sie mit einer Kerze (welche, kann man hinzugefugt finden, auf einer Leiche
gestanden hat). Ist es Federvieh (Hiihner, die keine Eier legen woUen)
50 Schwingt man es uber ein Feuer. 2)
In Zeiten, wo besonderes Ungliick die Gegend trifft oder das Land
heimsucht, erwacht oft die Erinnerung an die alten Hiilfsmittel, und das
absterbende Vertrauen in sie kann dann neues Leben erhalten. Man
fallt auf den alten Kultus zuriick und sucht ihn so rein wie moglich
durchzufiihren, befreit von den Umgestal tungen, die Zeit und Schlendrian
mitgefiihrt haben. Die alte heidnische Sitte 3), zur Pestzeit das Vieh durchs
Feuer zu treiben, wurde unter feierlichen Formen in Nordeuropa in den
grossen Viehpestjahren im 18. und 19. Jahrhundert wieder aufgenommen.
Dazu konnte man nicht Stein und Stahl verwenden, noch weniger neuere
Mittel, die Feuer erzeugen konnten. Jeder Funke im Dorfe musste gelOscht
werden, und man suchte zuriick zu dem alten, heiligen Feuer, dass man
sich im eichenen Thurrahmen schlafen dachte. Durch Drehung eines
1) E, T, Kr,
2) E, T. Kr,
3) Wird schon b«i Opid erwåhnt (Gt-ondal: Follcefcro 96 u. 99).
13
Stack Holzes, welches am besten durch zwei junge, nackte Mlnner aus-
gefuhrt wurde, suchte man es zu wecken. Wares aufdiese WeisegeglUckt,
Feuer zu machen, so zundete man einen Scheiterhaufen in einem Hohlwege
an und trieb die Tiere hier hindurch, und vom Scheiterhaufen nahm
jederman einen Brand mit nach Hause, um das neue Herdfeuer anzufachen. i)
Auf vielen Gebieten, aber besonders in den Sitten, die mit Ackerbau,
der Pflege des Viehes, den hauslichen Arbeiten, mit allem dem zu thun
hatten, wovon das Gedeihen des Bauernstandes abhångig war, und wel-
ches ihm das tagliche Brot gab, treffen wir in einer nicht fernen Vorzeit
das Feuer als eine schiitzende und helfende Macht. Man tragt Feuer um
das Feld herum, wenn es von einem neuen Herrn in Besitz genommen
oder wenn es im Friihling wieder in Gebrauch genommen wird. Maii
legt einen Brand in das erste Fuder DGnger, welches ausgefahren wird,
und einer wird in den Korb gelegt, der die Saat birgt, ehe man zu såhen
anfångt. Man ziindet Feuer an, wenn man das Vieh im Friihjahr aus dem
Stall und im Hérbst, wenn man es wieder in ihn zurUck treibt, oder man
råuchert mit glimmender Holzkohle in einem Holzschuhe, oder man
begniigt sich endlich damit, dieselbe in die Stallthtir zu legen. Bevor die
jungen Ganse das Nest verlassen, nimmt man Feuerstein und Stahl und
schlågt Feuer rund um das Nest oder schiittelt sie in einem Siebe uber
einem Feuer. Martinitag mUssen alle die Gånse, die leben sollen, uber
Feuer gehalten werden, wenn sie spåter Gllick bringen sollen. Nach dem
Kaiben wird die erste Milch unter der Schiirze ins Haus getragen und
uber dem Herdfeuer geschwungen, oder [man tråufelt drei Tropfen der
ersten Milch auf einen Brand. Beim Bierbrauen soli man einen Braiid in
den Malz stecken. Die Fåsser, die gebraucht werden, wer.den tiber einem
Bauschchen brennenden Heidekrauts gew6lbt, und will man sehr vorsichtig
sein, so legt man drei Sttickchengliihende Holzkohle auf die Thiirschwelle,
Von einer Frau in WestjUtland wird erzahlt, dass sie vor wenigen Jahren
jedes Mal, ehe sie zu brauen anfing, einen Brand nahm, damit in die
Thur ging und ihn hin und her schwang, wåhrend sie gleichzeitig etwas
hersagte. Beim Buttem und åhnlichen Gelegenheiten, wo man etwas neues
anfing, trifft man åhnliche Sitten. 2) Bekannt ist es auch, dass das neuge-
borene Kind, so lange es noch nicht getauft war, beschiitzt werden
musste, ausser durch Gesangbuch und Stahl (Stopfnadel in den Wickel
gel^), durch Kerzenlichter, damit es nicht mit irgend einem unterirdi-
schen AbkCmmling vertauscht werde.
Wie man mit dem Feuer das Bedrohte zu schirmen und das Kranke
1) Meyer: Erw. Buch. Feilberg: I.
S) Hyltén CavaUius: Meyn: Thiele: E. T. Kr.: Feilhergx J, Kamp,
14
zu heilen suchte, so verfolgte man auch mit ihm dasjenige, von dem man
glaubte, dass es schaden konnte. Man wirft den Hexen Feuer nach, wie
denen, die in Verdacht sind, Unglfick bringen zu kOnnen. Dem Toten,
der auf den Friedhof gebracht wurde, wurden Feuer und Wasser nach-
geworfen (z. B. auf Bornholm) oder Feuer, Wasser und Asche (Deutsch-
land) um vorzubeugen, dass er spuke. i) In derselben Absicht war es
wohl, dass man gllihende Kohle unter das Bett des Sterbenden setzte,
wenn man, wie es hiess, „ihm den Todeskampf erleichtern woUte."
Nicht selten findet man das Feuer so angewandt, dass man, statt es
tiber oder um das zu schirmende Wesen zu fiihren, einige Haare von
diesem nimmt und in Beriihrung mit dem Feuer bringt. Wenn das Vieh
im Friihjahr auf die Weide getrieben wird, nimmt man von jedem ein paar
Haare, die dann entweder verbrannt oder zusammengebunden in den
Schornstein uber dem Herdfeuer angebracht werden. Hat man neues Vieh
in den Stall gefiihrt, so verfahrt man ebenso, damit es nicht verhext wird.
Gegen Krankheiten der Kiihe soli man einige Haare aus der Lende und
andere vom Rucken nehmen und sie dann verbrennen. Sind es kranke
Ferkel, so macht man es ebenso, fasst aber dann noch das Ferkel bei den
Beinen und schwingt es uber dem aufsteigenden Rauche. 2) Åhnliche
Heilmethoden haben sicher auch beim Menschen Anwendung gefundeu,
und sind mitunter gegliickt. Eine kleine Geschichte, die in meiner
Kindheit in der Umgegend von Viborg erzahlt wurde von einem Ereignis,
das sich dort vor wenigen Jahren zugetragen hatte, muss hier mitgenom-
men werden,
Ein Dienstjunge war eines Wintertags durch das Eis eines beim Hofe
liegenden Mergelgrabens gefallen. Er wurde schnell aufgezogen, gab aber
kein Lebenszeicben von sich, und alle Versuche, die die Hinzugekommenen
machten, ihn wieder zu sich zu bringen, schienen keinen Erfolg haben zu
sollen. Da kam, so erzåhlt man, die Hausfrau gelaufen, welche einige
Feuerkohlen mit sich hatte; sie riss schnell einige Haare vom Kopf des
Verungluckten, legte sie auf die Kohlen und hielt das Ganze dem Ver-
unglUckten unter die Nase, worauf er bald wieder zu atmen anfing.
Wenn dieses Ereignis den jungen aufmerksamen ZuhOrem erz&hlt wurde,
war es nicht um sie davon zu belehren, dass die Verbrennungsprodukte
des Haares eine incitirende Wirkung auf die Respiration haben kOnnten;
es wurde vielmehr als ein Beispiel angefuhrt, dass die alten Mittel doch
nkht iminer so schlecht waren. tJbrigens haben wohl weder der, der es
erzahlte, noch der, der das Mittel anwandte, eine Ahnung davon gehabt,
woher es stammte. Sie haben nur gewusst, dass es ein altes Mittel war.
1) E, T. Kr.
2) s. T. Kr.
IS
Diese Anwendung von Haar, es sei nun von Mensch oder Thier,
erinnert daran, dass man in Mythen und Abentheuern oft die Vorstellung
trifft, dass des Menschen Leben und Stårke besonders an sein Haar
gebunden ist, eine Vorstellung, die wohl auch die dunkle Grundlage der
aberglåubischen Vorsicht gewesen ist, mit der abgeschnittene oder ausge-
kåmmte Haare lange Zeit behandelt worden sind. Endlich ist in dem
Ereigniss auch etwas, was an eine Opferung erinnert; aber die eigentliche
Absicht jetzt herauszufinden ist wohl unmOglich.
Die Vorstellung vom Feuer als schtitzende und helfende Macht findet
man mehrmals in der Edda. Auch die Anwendung desselben gegen Krank-
heiten wird dort erwåhnt. „Feuer ist das beste gegen Krankheit". i) Will
man zum Urquell der Vorstellungen zurtickgehen, so deutet alles auf die
Feueranbetung eines primitiven Naturvolks. Das Studium dieses Kultus,
seine Form und Ausbreitung ist indessen nicht Sache des Arztes. Hier
haben wir nur die Absicht gehabt, zu zeigen, wie diese primitive Natur-
verehrung sich in der Volksmedizin und einigen ihr naheliegenden
Gebieten gehalten hat bis ganz in die Zeit unserer Vater.
1) Hdvamål 187.
{Schluss folgi.)
DIE NASENHEILKUNDE DES HIERONYMUS FABRICIUS AUS
AQUAPENDENTE.
[1537 — 1619 Prof. zu Padua.]
Ubcrsetzt und mit Anmerkungen versehen
VON Dr. CARL KASSEL, Posen.
Ueber die Entfernung von Nasenpolypen.
Ein Polyp ist uach Paulus i) Buch 6, Kap. 25 eine unnaturliche
Geschwulst, die innerhalb der Nase entsteht, und die ihren Namen
der Aehnlichkeit mit dem Meerpolypen verdankt ; ausserdem nennt man sie
so, weil sie aussieht wie dessen Fleisch; ferner weil sie sich mit ihrer
Umarmung wie jener an jedem, welcher ihn anfasst, råcht. So kommtes,
dass dieses Leiden die Nase verstopft und dabei Athmung und Sprache
erschwert. Zuweilen ist die Nasenathmung voUståndig verlegt, sodass die
Patienten gezwungen werden, Tags und Nachts durch den Mund zu
athmen, unter grosser Beschwerde und Qual flir das Leben. Celsus fiigt
hinzu, dass zuweilen der Polyp derart wåchsl, dass er nach der Kehle
kommt und die Kranken ersticken.
Albukasis 2 imd 3) sagte im 2. Buche, 24 Kapitel, dass diese Fleisch-
klumpen den vielfUssigen Skorpionen glichen. Die Geschwulst sieht aus
wie weisses Fleisch, ist weich und fUllt die Nase aus. Sie gleichen jedoch
nicht alle einander, sondern viele erscheinen wie FleischklUmpchen, die
mit einander verwachsen sind. Auch hångt eines am anderen, bald an
den Knorpeln festgewachsen, bald an den Nasenknochen, bald auch an
den ganz oben gelegenen schwammigen Teilen, (Albucasis II.) daher
stammt er hauptsåchlich von schleimiger Absonderung. Auch hat der
Polyp einige Venen, von denen er genåhrt wird. So ist es dann wahr-
scheinlich, dass er aus dem sehr schleimigen Blute entsteht, welches im
Gehim zurOckstrOmt und nach der Nase fliesst.4)
Nach Paulus und Albucasis giebt es mehrere Arten von Polypen, denn
zuweilen ist der Polyp hart, fest anhaftend, blåulich, schmerzhaft und, um
es mit einem Worte zu sagen, krebsartig. Und diesen kann man mit
keinen Instrumenten heilen, weil er durch die chirurgische Operation
gereizt wird. Man muss ihn vielmehr mit Lockmitteln an sich ziehen; 5)
oder wenn wir durch die Bitten der Kranken gezwungen werden, ihn zu
behandeln, so råt Paulus, den Polypen direkt mit dem Gluheisen anzu-
17
sengen. Dieses soli durch eine Kanule eingefiihrt werden, nachdem man
diese mit Leinwand umwickelt, welche mit kaltem Wein durchtrånkt ist,
damit nur der kranke Teil und kein anderer gebrannt wird. Wenn man
namlich in die Kanule das Gluheisen éinftihrt, wird sie sehr warm, ver-
ursacht Schmerz den benachbarten Teilen und verletzt die Nase.
Ein anderer Polyp ist weicher, schlaflf, weiss, schmerzlos, oben nur mit
Seinen Wurzeln angehåingt an die Nasenknorpel oder Knochen oder
schwammigen Teile; nach unten pendelt er. Er pendelt aber so, dass er
zuweilen aus der Nase austritt; manchmal zieht er sich wieder in sie
zuriick. Nach hinten geht er zuweilen in den Rachen und man kann ihn
im Rachen sehen. Offenbar giebt es unter den Polypen Unterschiede, was
ihre Beschaflfenheit und Behandlungsart betriflft, wie sie von Hippokrates
im 2. Buche seiner Krankheiten im Kapitel iiber die Polypen beschrieben
sind. Daher also gehen wir chirurgisch heilend vor, und zwar soli man
nach Celsus6) Buch 7, Kap. 10 mit einem scharfen, nach Art eines
Taschenmessers gebauten Instrumente in die Nase eingehen und den
Pol3rpen direkt vom Knochen losl6sen, dabei aber vorsichtig sein, damit
nicht der darunter liegende Knorpel verletzt werde, dessen Heilung dann
schwierig ist. Den abgeschnittenen Polypen soli man mit einem eisernen
Haken herausziehen ; dann fiihre man zusammengelegte Leinwand zur
Blutstillung ein; darauf reinige man die Wunde und endlich fiihre man
zur Heilung eine Feder ein, welche mit einem Narben bildenden Heil-
mittel 7) iiberzogen ist. Das ist die Lehre von Cekus von der chirur-
gischen Heilung des Polypen.
An der erwåhnten Stelle lehrt Paulus, man solle den Kranken auf
einen Sessel setzen, den Sonnenstrahlen zugewandt. Der Chirurg 6flfne
mit der linken Hånd die Nase und erweitere sie. Mit der rechten aber
schneide er mittelst eines eigens hinzu gemachten, nach Art eines Myrthen-
blattes geformten scharfen Messers ringsum den Polypen ab, indem man
die Schårfe des Messers dort aufsetzt, wo der Polyp mit der Nase ver-
wachsen ist. Nachher dreht man das Instrument um, und schafift mit dem
Handgrifif selbst den abgeschnittenen Polypen heraus. Dies wiederholt
man so oft, nåmlich das Schneiden und Herausnehmen, bis der ganze
Polyp entfernt ist. Wie ihr seht, besteht zwischen Paulus und Celsus nur
der Unterschied, dass Celsus zum Herausziehen der Polypen einen Haken
benutzt, Paulus den Handgriff eines Messers, der wohl einen stumpfen
Haken darstellt. Ferner bentitzt Celsus zum Bestreichen der Narbe die
Feder, Paulus aber kleine Bleirohren. Drittens verschmåht Celsus das
Gloheisen, Paulus aber braucht es, jedoch nur im Gewebe des Nasen-
polypen selbst.
Es ist ein Zeichen fur die voUståndige Entfemung des Polypen, dass
1906. 2
i8
die Nasenathmung, Inspiration und Exspiration, frei und ohne Hindemis
vor sich geht; dass die Stimme oder die Sprache wohltdnend ist; als
ferneres 2^ichen fuhren Paulus und Albucasis noch an, dass der Schleim
durch den Gaumen in den Schlund fliesst. 8) Denn dies ist ein Zeichen
daflir, dass jener Weg frei und durchgångig gemacht worden ist. Sind
nun diese Krscheinungcn nicht volistondig vorhanden, so ist das ein
Beweis dafiir, dass Polypenreste vorhanden sind und dass man noch etwas
zu ihrer Entfernung beginnen muss, sei es, dass ein wahrer Polyp oder
ein krebsiger bei der Brennung zurtickgeblieben ist. Ist die vorher beschrie-
bene Art, ihn zu entfernen, nicht mehr verwendbar, so lehrt in diesem
Falle Paulus und Albucasis, man solle einen mittelstarken Faden nehmen,
der wie ein Seil aussieht, an ihm an verschiedenen Stellen mehrere Knoten
anbringen, so dass zwischen den einzelnen Knoten ein Raum von einem
Querfinger oder auch wenjger liegt, so lehrt Albucasis. Ein solches Seil
ftihre man in die Nase bis zuni Gaumen, ziehe ihn zum Munde heraus
und zwar mit Hilfe einer an dem einen Ende gefensterten bleiernen oder
silbernen Sonde. Darauf fasst man mit der rechten und linken Hånd die
beiden Enden des Fadens, sowohl das, welches zur Nase als auch das,
welches zum Munde heraushangt, zieht abwechselnd an ihnen hin und
zuriick, bis die Polypenreste entfernt sind. Das ist die Behandlung des
Polypen bei Celsus und Paulus. 9)
Albukasis andert im gewissen Sinne diese Methode, indem er Buch 2,
Kapitel 14 sagt, den Polyp, das ist jenes Fleisch, miisse man erst mit
einem in die Nase eingefiihiten eisernen Haken herausziehen, dann vom
absclmeiden, wieviel man herausgezogen hat und dies miisse man so oft
fortsetzen, bis der ganze Polyp herausgenommen ist. Sind nun Reste
zurtickgeblieben, die man unmoglich mehr herausziehen kann, dann will
Albucasis, wie Celsus und Paulus, dass man mit einem schneidenden Instni-
mente, gleich wie mit einem Messer, eingeht, den Rest abschneidet und
mit einem eisernen Haken herauszieht. Diese Albucasische Operation ist die
beste, wenn der Polyp gross ist und man ihn aus der Nase herausziehen kann.
Ich werde es aber Euch nicht verschweigen, was ich Euch iiber die
Polypenbehandlung zu sagen håbe. Der von den Autoren vorgezeichnete
Weg ist gut, und ich verdamme ihn nicht. Aber in ihm selbst liegt eine
doppelte Gefahr, die ge\v6hnlich droht und eintritt. Erstens stOrt die
grosse Blutung die Operation, zvveitens stOrt das Anschneiden des Nasen-
knorpels. Diese doppelte Gefahr werdcn sicher alle bemerkt haben. Celsus
und Paulus und Albucasis u.s.w. Und sie empfehlen ja auch Mittel
dagegen. Besonders Celsus lehrt, dass der Knorpel nicht an seinem
unteren Teile verletzt werde, weil seine Heilung schwer ist. Gleichsam
als ob er uns zuriefe, es entstehe drinnen ein fast unheilbares GeschwUr.
19
Daher håbe ich ein ganz sicheres Instrument, das ich sehr oft nnd gluck-
lich gebraucht håbe, das zugleich schneidet, erfasst und herauszieht. Dås
sind doch die drei hauptsachlichsten Aufgaben bei diesem Falle. Aber
was das Wichtigere ist, es schneidet ausschliesslich den Polypen ab, und
verschont alle iibrigen Teile der Nase. Ausserdem fasst und zieht es ihn
heraus und erzeugt keine nennenswerte Blutung, weil es nur die in dem
Fleischklumpchen des Polypen zerstreuten Venen durchschneidet oder,
wenn das vorgeschobene Instrument ausweicht und den Polypen mit der
Wurzel von den Knorpeln abschneidet, deshalb keine so grosse Blutung
folgt, wie sie [folgen wurde, wenn die Venen der Knorpel angeschnitten
wurden, da i. die Venen der Polypen nicht so gross sind und von Natur
nicht so anhefcen wie die Venen der Knorpel. Und deshalb bewahretdie
Gestalt des beschriebenen Instrumentes im Gedåchtnis. Denn hiermit habé
ich stets jeden Polypen vollståndig geheilt, so, das> alle Patienten zu mir
sich fliichtcn in der sicheren Hoffnung auf Heilung.
Nach Entfernung des Polypen bleiben leicht noch Reste in der Nase.
Diese sind jedoch so gering, dass sie entweder von selbst austrockneh
oder sich aufzehren oder durch irgend ein Medikament, das man hinauf-
bringt beseitigt werden. Celsus tamponierte zunåchst mit zusammengelegter
Leinwand oder er bringt mit eineni Pinsel irgend ein blutstillendes Mittel
darauf. lo) Dann reinigt er die Wunde und bringt auf sie mit einer Feder
ein narbenbefCrderndes Mittel. Paulus verwendet eine seilåhnlich gedrehte
Leinwand, die er mit Mehl uberzieht, zur Beseitigung der Polypenreste.
Albucasis beniitzt die ågyptische Salbe. Beide empfehlen nachher bleierne
Kaniilen in die Nase einzuflihren, Celsus aber eine Feder mit Mitteln zum
Belegen der Narbe. Ich beniitze sowohl das eben beschriebene, dann aber
blase ich auch Pulver durch eine Kaniile ein. Aber ich treibe und stosse dais
Pulver in die Kanule mit einem Griffel, der am einen Ende einen Ring hat.
Wir k6nnen auch ein Instrument des Albukasis bentitzén, das eine
Kanule hat, die man in die Nase einfuhrt.
Dann soli jener am åusseren Ende gleichsam eine kleine Muschel
haben, eine ofFene oder eine geschlossene und in diese. soli man Pulver
bringen, welches nachher vom Patienten durch die Einathmung hinauf-
gezogen werden soli und ganz hinauf in die Nase gelangt. Und es ist
nicht zu furchten, dass das Pulver hinåuf ins Gehirn kommt wegen des
Abschlusses, der von den Resten der Polypen bewirkt wird, wenn es nur
geschickt und mit Mass aufgezogen wird. Dieses Instrument beniitzté Albu-
casis freilich auch, wenn er den Kopf durch Anziehen von Flussen reinigté.
Ueber das Instrument des Autors zur Polypenentfernung.
Zwei Dinge sind hier hervorzuheben : erstens, dass dieses mein ureigens-
20
tes dsemes Instrument alles das leistet, was vier Instrumente der Alten
schaffen, freilich zugleich Messer, Haken, Feder oder bleierne KanCde oder
Knotenfaden. Femer wird es klar sein, dass dieses mein Instrument
schnell, sicher und ohne Schmerz und ganz gefahrlos glQcklich operiert,
dass die von den Alten beschriebenen vier jedoch langsam, unter Qualen,
mit Gefahr und (iberhaupt sehr unglticklich >hre Aufgabe erftlllen; dass
deshalb hierdurch der chirurgische Eingriff unglticklich verlåuft und
gamicht zuzulåssen ist. Hieraus wird drittens zu folgem sein, dass uber-
haupt bei dieser Pol3rpehoperation alle -— se. bisherigen — Instrumente zu
verwerfen sind, dann aber auch die Operationsart der Alten. Euch rufe
ich als Richter auf !
Erstens behaupte ich, dass dieses Instrument allein alles leistet, was die
vier Instrumente der Alten leisten. . Vier Absichten hat man bei der
Polypen-Operation: den Pol3rpen erst anzuschneiden ; dann ihn zu fassen
und herauszuziehen dann die Reste, welche stehen geblieben sind, gleich-
falls abzutrennen und fortzunehmen ; dann fnr Vemarbung des geschwti-
rigen Sitzes der Polypen zu sorgen. Zum Anschneiden des Polypen
brauchten die Alten elA Messer. Wir fuhren aber dasselbe mit diesem
Instrument aus, welches eine Schårfe besitzt und daher schneidet, von
unten leichter und bequemer schneidet als ein Messer, weil dieses letztere
mit einer einzigen Scharfe schneidet, dieses unser Eiseninstrument aber
mit zweien; mit dem Messer kann man garnicht nach beiden Seiten
hinschneiden, sondem es schneidet eben wie alles, was eine långere
Schårfe hat; aber das doppelseitige Eisen schneidet wie eine Scheereund
wie alle anderen Instrumente, welche zu starken Schnitten geeignet sind.
Zur Ausftihrung der zweiten Absicht, nåmlich zum Fassen und heraus-
zieheti des abgeschnitlenen Polypen, brauchten die Alten einen Haken.
Unser Eisen jedoch fasst wie ein Haken und zieht gleichzeitig den Polypen
heraus. Es fasst nåmlich, indem es von entgegengesetzten Seiten wie eine
Scheere zum doppelten Schnitte kommt; es zieht den Polypen heraus,
unterstUtzt von der Hånd des Chirurgen; filnftens schneidet und zieht
das Eisen fast zu gleicher Zeit heraus. Diese ganz verschiedenartigen
Verrichtungen brmgen die Werkzeuge der Alten nicht fertig. Beachtet
nochmals, dass dieses Instrument ganz nach dem Belieben des Chirurgen
fasst, wenn es sanfter und schneidet, wenn es stårker zusammengedrtickt
wird. Das tut keines von den Uebrigen. Zum Zwecke der AusfUhrung
der dritten Absicht, d.h. zur Beseitigung der Reste des Polypen, branchen
die Alten den geknoteten Faden. Aber das Eisen rasirt mit seinem Ende
alle Reste vom Knochen ab. Das was ich mit dem Gefiihls- und GehOrs-
sinne festgestellt håbe, ein ubriggebliebenes Sttickchen Polyp, wird vom
Eisen von den schwammigen Knochen abrasiert und getrennt. Zum
21
vierten : zur Bedeckung der Narbe an der Stelle des abgetragenen Polypen
benutzten die Alten die Feder und die bleierne Kanule. Aber wir kdnnen
Heilmittel hineinblasen.
Jetzt muss zweitens vor Augen gefiihrt werden, dass die Instrumente
der Alten alles ungliicklich durchfuhren, dass aber unser eisernes mit
bestem Gliick operiere. Wer sieht nicht, dass wenn man ein Messer in
die Nase filbrt, einen ganz engen und dunklen Ort, man unmdglich den
Polypen allein anschneidet, da wir ja garnicht sehen, was zu schneiden
und was zu verschonen ist. Mag Celsus sagen, was er wolle, dass man
Vorsicht anwenden mOge, damit der Knorpel nicht verletzt werde, es ist
ja doch unausbleiblich, das er vom Messer verletzt wird. Mag Paulus
sagen, wieviel ihm beliebt, dass man den Patienten gegen die Sonnen-
strahlen hinsetzen miisse, dass das Nasenloch mit der linken Hånd
auseinander zu halten und zu erweitem sei : Da ja ein Polyp, der noch
oben in der Nase sitzt, wo er ståndig pendelt niemals zu [sehen ist, wissen
wir nicht, was wir mit dem Messer tun. Wenn wir nun den Knorpel
oder den innereo Teil der Nase unvorsichtig anschneiden, erzeugen wir
erstens unertrftglichen Schmerz. Dazu kommt die Blutung; drittens wird
eine Entzundung erregt werden; hieraus kann auch ein Brand entstehen mit
Gefahr des Todes.
Nichts hiervon kann unter unserem Eisen eintreten; denn seineSchårfe
ist nach innen gekrtimmt und kann nichts anderes einschneiden als den
Polypen. Mehr kann das Instrument nicht anschneiden, wenn es nicht
vorher die anzuschneidende Sache erfasst. Ich fasse aber, dann passen
wir auf, ob ein gefiihlloser Polyp oder ein sehr empfindlicher Teil der
Nase gefasst ist. Ausserdem kann das Messer beim unbedachten Schneiden
zu weit gehen; unser Eisen aber kann das nicht, weil die Schneiden
einander begegnen.
Das zweite Instrument der Alten war ein Haken, welcher unglUcklich
und langsam operiert, deshalb weil er weder fassen noch richtig heraus-
ziehen kann, was vom Chirurgen nicht gesehen wird. Ausserdem weil,
wenn der Haken heruntergezogen wird, er mit der Spitze die Seiten der
Nase verletzen kann. Aber unser Eisen erfasst schnell, sicher und schadlos
das Krankhafte und kann den ganzen Polypen herausziehen, sodass ich
einmal in Venedig einen ganzen Polypen auf einmal herau^riss.
Das dritte Instrument der Alten, ein knotiger Faden, der von der Nase
nach dem Rachen und durch den Mund ging, der dann, bald mit der
einen Hånd, bald mit der anderen hin und hergezogen, die Polypenreste
entfemt. Dieser Weg ist der unvollkommenste, schwierig und nicht ohne
Unbequemlichkeiten. Denn erstens ist es nicht leicht, die bleierne Nadel
von der Nase zum Rachen und vom Rachen durch den Mund zu f^hren,
22
noch ist es fiir den Patienten angenehm. Denn wenn man mit den
Fingern bloss die Zunge leicht herunterdruckt, dreht sich zuweilen der
Magen um und wird zum Brechen gereizt. Was also geschieht, wenn die
Nadel und das Seil in die Kehle kommt? Ferner heisst es nicht, einen
måchtigen Schmerz bereiten, die Knoten hin und her zu ziehen, zumal
wenn empfindliche Teile durch den scharfen Zug der Knoten gereizt
werden? Ausserdem, was ich gewiss, der ich die meisten Polypen chi-
rurgisch geheilt håbe, bezeugen kann, håbe ich niemals Polypenreste auf
dem AVege, der von der Nase zum Gaumen fuhrt, stehen bleiben gesehen ;
sondem alle hingen am schwammigen Knochen, der von dem erwåhnten
Wege weit entfemt ist. Knoten durch diese Gegend bewegen bedeutet
daher nichts anderes, als empfindsame KOrperstellen reizen. Unterdessen
aber sah ich, dass alle Polypen Reste zuriicklassen, die weiter oben
hangen. Unser Instrument dagegen entfemt mit seinem oberen, breiten
gekriimmten und schneidenden Ende, ohne MUhe von den obersten
Knochen alle Polypenreste ohne jede Belåstigung fiir die Nase. Zur
Untersuchung des Nasen ganges aber, der von der Nase zum Gaumen
fiihrt, wenn es vielleicht nOtig ist, ist das gekrummte Eisen geeignet.
Viertens bentitzten die Alten die Feder und die bleierne Kanole, mit
der sie Heilmittel fiir die Narbenbildung einfuhrten. Von uns aber ist
keins von diesen verwendet worden, weil da nur eine Reinigung mit
dunklem Weine, lo) zuweilen mit reinem, bald mit alaunhaltigem geholfen
hat. Und niemals sah ich nach Entfernung des Polypen Reste stehen
bleiben, die sich wieder entwickelten und gewachsen wåren.
Ich glaube dass dies der vorherigen Operation mit dem eisernen Instru-
ment zu verdanken ist, welches alle Polypenreste vemichtet und dass diese
nachher durch Fåulnis ausgetrocknet werden und zu Grunde gehen.
Schliesslich glaube ich, dass Ihr hieraus Euch selbst den Schluss ziehen
kOnnt, dass weder die Instrumente noch die Chirurgie der Alten zugelassen
werden diirfen bei der Abtragung der Polypen und dass sie zuriick-
zuweisen sind.
Siche Hippokr. 2, 11) iiber die Krankheiten, Kap. iiber den Polyp.
Ueber die Stinknase (Ozaena), das Nasengeschwur.
Bekanntlich kommen in der Nase Geschwure vor; aber nach Celsus
(Buch 6, Kap. 8.) nennt man nicht jedes Geschwur Ozaena, vielmehrnur
solche, welche mit starker Borkenbildung und liblem Geruch einher-
gehen. 12) Und auch Paulus berichtet (Buch 3, Kap. 24), dass Ozaena
ein fauliges Geschwiir sei, welches durch das Austreten scharfer Safte
entstehe. Und nach Celsus gibt es kaum ein Mittel gegen diese Geschwure.
Nach mcincr Mcinung ist tlics richtig wcgen ihrer bosartigen Bescliaffen-
23
heit, die bald in dem scharfen und unregelmåssigen Såflestrom, welcher
von der Leber und dem Kopf herkoramt oder auch in dem gallischen
Gifte 13) ihre Ursache hat; denn dieses pflegt sich zuweilen mit der
Ozaena zu verbinden. Bald aber liegt der Grund flir jene schwere Heil-
barkeit auch in der schlechten Natur des erkrankten Teiles, welche selbst
einen gesunden dorthin fliessenden Korpersaft verderben wiirde. Zur
Heilung kommt entweder die Anwendung von Medika menten in Betracht,
welche sowohl auf den Kopf, als auch auf die I^ber Rucksicht nehraen,
den Såftestrom und seine schlechte Zusammensetzung måssigen und ver-
bessern und, wenn es notig ist, mit einer Abkochung von Indischem
Holze reinigen nebst geeigneten lokalen Mitteln. Oder man muss, wenn
die Ozaena nicht heilt, zum chirurgischen Eingriffe schreiten. Celsus sagt,
er håbe bei den grossen Chirurgen keinen Weg angegeben gefunden, wie
man chirurgisch die Ozaena behandeln soli, wenn man ihr mit Medika-
menten nicht beikommt. Und er fiigt hinzu: nach meiner Meinung riihrt
das daher, weil ein Uebel selten geheilt wird, wenn die Behandlung selbst
mit grosser Qual verbunden ist. Und Celsus hat Recht, weil die Qualen
bei der Behandlung nicht angenehm sind und kaum ertragen werden;
hauptsachlich aber ist dies der Fall, wenn man einen so empfindlichen
Koqjerteil, wie es das Tnnern der Nase ist, peinigt, sei es durch einen
Schnitt oder durch Brennen. Dennoch erapfiehlt Celsus, wohl mehr indem
er anderen folgt, folgende zA'ei chirurgische Wege bei der Ozaena. Einige
Aerzte empfehlen ein irdenes ROhrchen, andere ein diinnes Rohrchen;
ich bevorzuge das irdene. Einige also empfehlen das irdene Rdhrchen
oder eine geschmeidige Schreibfeder in die Nase einzufuhren bis sie in
den Mund kommt, d.h. bis hinauf zu den Nasenbeinen^ Dann soli man
hierdurch ein gliihendes Eiscn bis in den Mund filhren, endlich die
gebrannte Stelle mit GrOnspaji oder Honig reinigen ; nach ihrer Reinigung
soli man das Geschwiir mit Lycium zur Heilung bringen. Dann empfiehlt
Celsus einen anderen chirurgischen Weg, den, wie ich glaube, niemand
gestatten wird. Er sagt, man soli die Nase von unten bisaufden Knochen
einschneiden, um hierdurch dann die erkrankte Stelle sehen und an sie
leichter das Gltiheisen heranbringen zu kOnnen. Dann soli man die Nase
nåhen und das gebrannte Geschwiir auf die erwåhnte Art heilen. Die
Naht aber bcstreiche man mit Silberglåtte oder einem anderen Klebmittel.
Soweit Celsus ! Sicher wird es niemand aushalten, die Nase sich bis auf
den Knochen durchschneiden zu lassen und nachher, nach Anbrennung
der Geschwiirsflåche, die Wunde nahen zu lassen, und selbst wenn ein
Patient es zugåbe, durfte ein kluger Chirurg die Operation weder zulassen
noch bei ihr helfen ; erstens weil der ganze Knorpel der Nasenfltigel
durchgeschnitten wird, nicht aber bloFS die Haut, dann aber auch, weil,
24
wenn man die Nase erweitert, man das Ozaenageschwtlr sehen und auch
brennen kann, dann aber auch durch Medikamente, die man darauf bringt,
heilen kann. Man schneidet also unnOtig ein. Daher empfehle ich Euch
eine zwar åhnliche aber bei weitem mildere chirurgische Behandlung der
Ozaena. Man fUhrt eine eiserne Kanule durch die Nase hinauf, welche
der Lange des Geschwurs entspricht, und die hohle Form der Nase
nachahrat. Hierdurch flihre man ein glubendes Eisen, welches jedoch nur
die Kanule berflhren darf. So erwårmt das Gliiheisen die Kantile und
diese die Nase und das Ozaenageschwur. Ich will aber nicht, dass die
Nase durch diese Wårme Schmerz empfinde, sondern dass der geschwurige
Teil ohne Schmerz nur erwarmt werde ohne Qual fur den Kranken. Hat
man das Geschwtlr genau gesehen, dann ist die Kaniile sofort von der
Nase zu entfemen und wieder einzufiihren. Und so oft ist die Prozedur
mit dem Gliiheisen, welches nur erwårmt, zu wiederholen, bis die behan-
delte Flåche geniigend ausgetrocknet erscheint. Durch diese 6fteren
Wiederholungen vollzieht sich allmåhlich die Erwårmung schmerzlos,
namlich durch Austrocknung und Kraftigung des erkrankten Teiles, durch
Verteilung der Safte und dadurch, dass es so das Geschwur zur Heilung
bringt; denn wenn das Gliiheisen austrocknet, zerteilt und kraftigt es.
Ausserdem aber zerst5rt es den Geschwiirsboden, nur nicht so kraftig wie
das schnell zum GlUhen gebrachte Eisen. Hat man dies dfters wiederholt,
muss man damit aufhoren, um beinahe dasselbe zu leisten, als das ein
Mal an das Geschwiir herangefiihrte Gliiheisen. Dieser Weg unterscheidet
sich von dem oben angefiihrten mehr oder weniger^ der das Gliiheisen
durch eine irdene Kaniile oder einen Schreibhalm einflihrt. Ausserdem
verstehe ich ja garnicht, wie ein gliihendes Eisen durch einen Schreibhalm
hindurchgeflihrt werden kann, ohne dass dieser verbrennt; es sei denn,
dass wir das Geschwiir durch den verbrannten Halm verbrennen woUen.
Doch lasst uns den Celsus erlåutern. Der alte Schreibhalm bestand
nicht aus einer Gånsefeder, wie der jetzige, sondern damals schrieben die
Alten mit einem geschmolzenen Rohr, wie jetzt noch die Griechen. Dass
dies den Tatsachen entspricht, sieht man bei Celsus selbst, der hie und
da die Feder erwåhnt nicht fiir das Schreibrohr, sondern einfach fQr
Feder. Dies erhellt namlich aus Kap. 8 und lo desselben Buches. Unter
den Schreibfedem giebt es namlich solche mit Knoten und glatte. Diese
Art der Hitzeeinwirkung an allen ausserordentlich empfindlichen Korper-
teilen kann bei Bedarf der Hitzewirkung als ein schmerzloser Ersatz
gelten. Mit ihm håbe ich die meisten derartigen Geschwtlre geheilt. Zur
Heilung von jener Erwårmung aber sind kiihlende und trocknende Mittel
anzuwenden, z.B. einfache Salbe, Bleiweis u.dgl.
(Fortselzung folgt)
QUELQUES DONNÉES CONCERNANT L'ÉTAT DE LA DKNTURE
DE NOS SOLDATS.
PAR LE COLONEL J. HAGA,
Chef du Service méd, de Partnée des Indes Orient, NeerL
Afin de pouvoir fixer å quel point un traitement régulier d*odon-
technie serait souhaitable, ou méme nécessaire å nos soldats, on
a établi . un examen å ce sujet dans les garnisons de Welievreden et de
Meesier Corfieiis,
En tout on a examiné : looo Européens et 1661 Indigénes (et Amboinéses).
La statihtique suivante indique les resultats de eet examen.
Nationalité.
Nombre
Nombre des dents
quantes
cariées.
les genciyes
normales.
Nombre des personnes
beaucoup 'unedenture
de dentine. compléte
et intacte.
Ayant des
dents
superilues.
Européens
Indigénes (et
Amboinéses)
1000
1661
2586
2548
2157
4812
648
713
266
987
"3
357
9
18
Du fait que 113 Européens et 357 Indigénes avaicnt une denture
compléte et en bon etat, résulte qu41 manque å chacun des fusiliers
européens Tun portant Tautre 2,9 dents et au fusilier indigéne ± 2 dents;
le soldat européen én posséde 2,4 de cariées; Tindigéne ± 3,7.
+ 1 1 % des Européens et ± 21 % des Indigénes ont la denture
compléte et en bon etat, en apparence.
65 \ des Européens ont les gencives normales et pas plus de 43 \
des Indigénes.
± 26,6 ®/o des Européens et + 59,4 % des Indigénes ont beaucoup
de dentine.
1 6,5 % des Indigénes avaient des dents limées.
Ainsi qu'en Autriche et en Baviére, ou Ton a déjå établi un traitement
d'odontechnie dans Tarmée, on a demandé cette année de la HoUande,
outre le materiel médical, des instruments odentechniques, afin de pouvoir
proceder å un commencement de traitement dans l'armée des Indes.
.RKVUK BTBLIOGRAPHIQUE.
T. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
A L L E M A G N E.
O. Ehbhardt. Dr. Laurentius Wilde, Leiharzt des Hcrzogs Albrecht,
und die Anfånge der medizinisclien Wissenschaft in Preussen. 1905.
Abhandliingen zur Geschichte der Medizin von Magnus, Neuburger
und SudhofF. Heft XIV. J. Korn Breslau.
»lusqu'en 1613 il n'y cnt pas de médecin ayant fait des etudes dans la rille
de Konigsberg; les barbiers, de bonnes femmes, celui qui Youlait exer9aient
Vart de guérir; le clergé ne manquait pas de pratiqucr; ainsi en 1518 on fit
quérir un moinc pour soigner des inalades å la Cour. Lorsque la sypbilis
apparut en 1499 a Konigsberg ces gens traitaient, et quand dans les comptes
on voit que tel „médecin" re^ut des honoraires, cela n'implique pas qu'il eut
étudié; cela indiqne que la personne n'était ni barbier, ni moine, ni d'un
metier connu. Quand nne personne fortunée était malade, on fit venir un
médecin veritable de Danzig. Le 21 février 1610 le pharmacien Hans Strell
fut nommé å Konigsberg; il débuta par une plainte au gouvernement contre
Tabsencc d'un médecin ayant étudié. Le 11 novembre 1513 Johann Horn,
docteur en médecine, devint méde«in du duc Albrecht; en 1516 Horn avait
changé de résidence. En 1518 le I>r. Heinrich Kobolt d'Ulm devint médecin
du duc; le Dr. Schiltlein pratiqua aussi en 1518. A la mort de Kobolt (1521)
le duc Albrecht chercha un autre médecin ; ce fut le Dr. Laurentius Wilde de
Nuremberg qui fut nommé en 1523; il avait fait ses etudes å Leipsic; le
serment de Wilde existe encore; Ehrhardt le reproduit en entier. Nous ne
pouvons entrer dans tons les détails ; mentionnons briévement Tamitié de
Wilde avec Crotus Eubianus, Paulus Speratus et Fredericus Fischer. Wilde
eut de beaux succ(>s comme praticien dans le traitement de la syphilis; il se
fit valoir surtout lors de la suette de 1529, quand il parvint k guérir le duc
et la duchessc. Wilde publia un traité Unterrirht von der neuen schwitzenden
KranJcheit in Preussen. 1529 Konigsberg 4o. Ce livre semble étre détruit dans
tous ses exemplaires. En 1633 Wilde se mit en voyage, visita Leipsic, etvint
chez Crotus å Hallo ; Wilde rentra dans le catholicisme et se mit au service
du cardinal de Salzbourg; en janvier ou février 1534 Wilde mourut. Le duc
Albrecht prit en 1532 le Dr. Basilius Axt (*1486; tl558); a partir de 1544
le duc avait d'antres docteurs pour traiter la Cour, tandisque Axt Taccompagnait
en voyage. Les documents reproduits sont lo) le serment de Wilde ; 2o)
rengagemont ot les conditions de Wilde ; 3o) une curieuse picce contenant les
27
griefs de maitre Peter, Talet de cfaambre du duc, contre les médecins, qai
lai avaient imposé sileDce quand il voalait se xnéler du traitement; maitre
Peter prétend qa'on le iaisait taire et que les médecins appiiqaaient des idées
émises par lui! Pebqsim.
Berliner Klassikertexte. Herausgegeben von der (xcneralrerwaltuDg
der Kgl. Museen zu Berlin Heft III. Griecliische Papyri medizi-
nischen und naturwissenschaftlichen Inhalts bearbeitet Ton K.
Kalbfleisch uiid H. Schonb. Mit 9 Lichtdraclitafeln. Berlin 1905.
Weidmannsche Bachhandlung p.p. 40 in 4o.
Die beiden, um die Erfosschung der ålteren medizinisehen Literaturgc-
schichte bezw. der griechisch-romischen Medizin so hochvcrdienten Ordinarien
der klassischen Philologie an den Universitåten Marburg und Konigsberg i.
Pr. baben ihren grossen Verdiensten mit den vorliegendcn Ausgaben ein
necea nicht zu unterschåtzendes hinzugefiigt. £s handelt sicli nm die mit
yielem philologischem Scharfsinn gelungene Entzifferung und Reproduktion
von etwa 11 griecbischen, auf die Medizin des 1.— 3. Jabrhunderts p. Chr.
bezuglicben Handschriftentexten, die im Besitz der Berliner Museen sich
befinden. Einige davon sind von Kalbfleiscb bercits bei friiheren Anlåssen
publiziert worden. Die Texte selbst sind von den Hej*ausgebern mit Einlei-
tungen und gelehrten Kommentaren, Parallelcitaten aus anderen, bekannten
Que lien u. a. verseben Es sind folgende:
Pap. 6934 u. 7094: Aus den pseudohippokratischen Briefen, bcarbe.'tet von
K. Kalbfleiscb; Pap. 7770 A. u. B. : Aus einer.anatomischen physiologischen
Schrift, bearbeitet von denselben; Pap. 9095: Behandlung einer Veratopfung,
desgleichen; Pap. 9764: Medizinischer Unterricht bearbeitet (wie alle folgen-
den) von H. Schone; Pap. 9015: Lehre der empiriscben Aerzte; Pap. 7763 u.
9776 : Medizinische Rezepte. Dazu noch einige nicht rein medizinipche Papyri.
Auf weitere Einzelbeiten will Eef. nicht eingehen, weil er glaubt, dass die
Spezialkollegen nicht saumen werden und diirfen, selbst niihere Einsicht in
die Scbåtze zu nehmen.
Pagel.
Semmeltceis' gesammelte Werke. Herausgegeben und zum Theil aus
dem Ungarischen iibersetzt von Dr, Tiberius von Gy'éry, Privatdo-
zent a. d. Universitat zu Budapest. Mit Unterstiitzung der Unga-
rischen Akademie der Wissenschaften. Mit dem Portrait von Sem-
melweis und einer Abbildung seines Grabmals. Jena 1905. Gustav
Fischer VII. 604 p.p. in gr. 8o.
Sef. kommt hiermit seinem Yersprechen [cfr. Janus X, 1905, p. 595] nach.
Es bedarf wohl in unseren Leserkreisen keiner grossen Worte, um das Ver-
dienst zu preisen, das sich unser hochverehrter Herr. Mitarbeiter Koll. v.
Gyory, Budapest, mit diesem seinem Werke um unsere Literatur und um
die Manen von Semmelweis crworben hat. Wer da weiss, dans Semmelweis'
28
grosse UDd beriihmte Monographie :. „Die Actiologie, der Begriff ond die
Frophylaxis des Kindbettfiebers'* Tom Jahre 1861, die naturgemåss die piéce
de résistance der vorliegenden Aasgabe auch dem Umfange nach (p. 95—426)
bildet, långst aus dem Buchhandel Terschwanden and damit auch dem Origi-
nalstadiam so gut wie entriickt oder doch fur dieses sehr crschwert ist, wer
die Priori tatsstreitigkei ten kennt, die in letzter Zeit daraaf aasgegangen sind,
Semmelweis' Ruhm zu achmålem, der wird mit besonderem Dank das Werk
anseres KoUegen y. G. begriissen, das ihm und namentlich den Yertretem
der jiingeren Generation gestattet, nunmebr selbst ein zuverlåssiges Bild von
Lehre and Leistungen eines der grossten Wohltater der Menschheit za ge-
winnen. y. G. hat iibrigens noch mehr getan. Er hat seiner Aasgabe (abgese*
hen yon einem glånzend gcschriebenen und genussreichen Vorwort) noch eioe
knrze, in lapidarem Stil geschriebene Biographie and mehrere Seiten gehalt-
reicher Anmerkungen hinzugefiigt, die yon seiner Kenntnis and Beherrschang
des literarhistorischen Materials Zeugnis ablegen. Mit diesor Aasgabe hat y.
G. erreicht, dass jedesmal, wenn das Lob yon Semmelweis erklingt, aach sein
Name ruhmyoll genannt werden wird. Fiir die grosse, mdhselige Arbeit, die
y. G. geleistet hat, ist das immerhin ein kostlicher Lohn. Dank gebahrt auch
der K. Ungarischen Akademie der Wissenschaften, die an dem Verdienst der
Aasgabe einen grossen Anteil besitzt, insofern sie in richtiger Erkenntnis yon
der Notwendigkeit der Neuausgabe, diese materiell gefordert hat. Ohne
diese Unterstiitzung hatte vielleicht y. G/s Arbeit nicht erscheinen konnen.
Somit haben auch die Vortreter der genannten hoben Korperschaft ihrem
grossen Landsmanne nachtraglich noch den gerechten Tribut an dessen Manen
gezollt und zur ErhaltuDg und Erneuerung seines Andenkens, so wie zur M5g-
lichkeit einer historischen Wertung seiner Priori tatsanspriiche nach Ejraften
beigetragen. Dass in die Ausgabe auch die ursprunglich ungarisch geschriebe-
nen Arbeiten yon Semmelweis in deutscher Uebersetzung aufgenommen sind,
yerpflichtet die dcutschen Vertreter der med. Geschichtswissenschaft dem
poljglotten Herausgeber gegeniiber ganz besonders.
Pagsl.
II. GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
ALLEMAGNE.
H. Magnus. Die Volksmedizin, ihre geschichtliche EnUcicJceJung und
ihre Beziekungen zur Kultur. 1905. Magnus, Neuburger, Sudhoff,
Abhandlungen zur Geschichte der Medizin. Heft XV, 112 pp. 8o.
J. Kern (M. Muller) Breslau.
Ce nouyeau trayail du fécond professeur de Breslau traite de la médecine
populaire, de son déyeloppement historique et de ses rapports ayec la caiture
des peuples. La médecine populaire a pris naissance des que Thomme a pu
apprécier la douleur et la combiner ayec le désir d*en étre priyé. Tout d'abord
29
cbacan aura pris soin de sa personne ; ceuz qui ne le poavaient pas, les enfants,
w seront adresses aa pére de famille et ainsi le chef de la famille prit le
r61e de guérissear. Quaod il ne parvenait pas å un resultat, il est k sapposer
qa'il ait appelé des coUégues et de lå provient, par des perfectionnements et
des errements saccessifs, Tart de guérir. Les prétres s'acoaparérent de lart
médical et au commencement et pendant assez longtemps on crut å. la faculté
de guérir inbérente au saoerdoce, sans qu'il eut acquis des notions médicales.
Lorsqu'on s'aper^ut des resultats négatifs trop fréquents les prétres se mirent
å étudier, les la'iques survinrent.
Magnus étudie la médecine populaire lors du regne des idées théurgiques,
des conoeptions natura-philosophiques, pendant le cbristianisme ; il parle des
liTres populaires, å commencer par Caton ; il passe au mélange de la médecine
et du cbristianisme, puis auz conditions qui ont favorisé et qui favorisent
encore la médecine populaire. Il étudie les remédes que Tétat allemand
devrait y apporter par une loi défendant Texercice illegal de Tart de guérir,
car de 1903 å 1904 la Prusse a subi une augmentation de 1144 cbarlatans !
ÅTec Urban (1902) il divise leurs procédés en trois catégories a) on emploie
Tune ou Tautre substance supposée étre ourative ; b) rien que des procédés
tbéurgiques; c) reunion des deux catégories. Le peuple attache une grande
importance aux phénoménes de la nature ; les saisons (oures du printemps ;
de mai), la lumiére (la lune!), les couleurs (le yert), les substances odorantes;
Tanalogie de la forme d'une plante et d'un organe (Agrimoine, Anagalleis pour
la tete; l'abrotanum, Tasperge pour les cheveux; Taconit pour les oreilles etc.).
On pensait que les qualités d'un organe d'un indiyidu pouvaient passer å un
autre (le ooeur d'un heros yaincu mange par le vainqueur, Tabsorption du sang
pour introduire une nouyelle yie), on s'attachait des animaux au corps pour
que la maladie y passat; Tauteur passe aux ex-yoto parmi lesquels une forme
moins connue, des clochettes en argent que les malades portent au cou pour
bannir par ce bruit les démons de la maladie (ile de Prinkipo pres Constan-
tinople, église greoque); k Maria-Zell on yend des images de la Vierge, grandeur
d'un timbre-poste, dont le malade en ayale d'une å trois suiyant lagrayitédu
caa. L*idée de lier et de délier est tres répandue ; on connait le procédé de
bannir une afiEection au moyen d'un clou enfoncé, procédé employé au 5me
siéole ayant notre ére pour bannir une peste de Bome (Liyius VII, 3.); c'est
de X'Etrurie que Tidée parrint k Bome. Les nombres 3, 9, 7, 4 (St. Irénée
Teatime k cause des points cardinaux), 8 (oulte de Neptune, de Thésée, comme
premier cube d'un nombre paire, comme chiffre double du premier carré
signifiant la stabilité et la foroe inébranlable de la diyinité; enfin l'usage
de Teau termine l'hiBtoire. Ayant de terminer Magnus rappelle que la médecine
populaire pourra s'exercer dans le sens de la Croix-Bouge eto. qui sous une
direction médicale rend d'utiles seryioes; ce qui est k combattre c'est Texploi-
tation du public par les charlatans et tout médecin doit y contribuer non
dans son intérét personnet, mais pour le bien de Thumanité.
Pebgens.
30
H. Maonus. Die Kurierfreiheit und das Recht aufden eignen K'orper.
(La libcrté de choisir un guérisseur et les droits qu'on posséde sur
le corps). 1905, M. Kern, Breslau 21 pp. 80.
Depuis le 21 juin 1869 tout le monde peut exercer la médecine en AUemagne,
mais il ne peut pas se di re médecin. Les charlatans ont pullnlé et les in-
eonvénients se sont fait sentir; les médecins tendent & faire int«rdire l'exercice
de l'art médical par les non-diplomés ; des voix pour et contre cette tendance
se sont fait entendre. L'état lui méme a pris quelques mesures contre le
charlatanisme et le resultat est qu'en 1902 il y eut en Prusse 4104 charlatans,
et en 1903 méme 6148, soit une augmentation de 1044 ! Magnus conclut
logiquement que les mesures prises ne sont pas les bonnes et que la positioa
de Tétat vis-å-vis des charlatans doit étre tout autre ; la seule mesure rationelle
est la défense du traitement par les charlatans au mojen d'une loi. Mais les
représentants en AUemagne, comme ailleurs, regardent piatot leurs intéréts
personnels que le bien du peuple et ils sont peu intentionnés de roter cette
loi. Parmi les voix qui s^opposent a une prohibition est celle de Fliigge {non
rhygiéniste, mais un politicien) qui dit qu'une telle loi serait la rupture avec
le conception que chacun a la disposition pleine et entiére de son corps, et
qu'il peut se &ire traiter par qui il veut. Magnus examine quels droits posaédc
rhomme et comment les religions, la jurisprudence aux différentes époqucs,
Tétat sont intervenus sans tenir grand compte de cette liberté; les assurances
contre les accidents, les lois de la fréquentation obligatoire des écoles, sur la
vaccination, le service militaire, Tinspcction des prostituées sont tous des
infractions å, la libre disposition du corps. On trouvera dans Tintéressante
brochure de Magnus beaucoup d'autres données et la littérature du sujet qu'il
traite. Nous pensons qu'aprés la lecture il n'j aura que peu de personnes qui
soutiendront encore Topinion que le public, inkapable de juger de l'art médical
et de ceux qui l'exercent, doive étre livre å Texploitation malsaine des charlatans.
Peroens.
REVUE DES PERIODIQUES.
HISTOIBB DE LÅ MÉDECINE.
Peter Ravn Sollied. On the chemisU in Norway in ancient times,
„Pharmacia,'' tidsskrift for Kemi og farmaci" edited by Eivind
Koren. Christiania 1905. No. 16—17.
In this treatise the author takes a rapid view of the history of chemistry
in Norway — the first ever published on that matter.
From the earliest times there are of course only few details, but the an-
cient Norwegiana especially araong the médical men and the clergymen were
not devoid of knowledges in physics.
31
Uere are to be mentioned the knowledgei of the aacients respecting metals
as well as the old popular medical receipts.
Stadies in chemistrj as well as in other physics had originally a practical
object either in smelting of ores and the reduction of the metals, which the
ore contains, in preparing ohemical medicines espeoially arcana. Both directions
are to be fonnd in the trumanels of alchemy. The endeavoar of finding the
philosopher*s stone and to use this stone as a uniyersal medicine as well as
the attempts of making gold and silyer.
Representatives of all these directions are to be found in Norway too.
Not till the 16th cent. we meet some chemists by name in the history of
Norway. The danish-norwegian king Chriåtian II (1513 — 15^) dealt with an
alchemist GUnther v. Lauichz, who became a superintendent of mines to
king James V of Scotland.
Spirits are first mentioned in Norway in a letter from 1531. Several of
the common kings during the union between Norway and Denmark interested
themselves for chemistry and chemists such as Frederic II (1559 — 158S),
Christian IV (1588—1648) and Frederic III (1648^1670), the two last
mentioned even devoted themselves to chemical studies.
Among the chemist« of that time are Peter Sorensen (Petrus Severini.
1542 — 1602), the celebrated partisan of Paracelsus^ physician to the king of
Denmark and Norway, the celebrated astronomer. Tycho Brahe (1546 — 1601)
and Peter Diderik Payngh, court-chemist at the court-laboratory at Copen-
hagen (1613).
At the university of Copenhagen, the only one at that time in Denmark
and Norway, the study of chemistry and pharmacology was introduced by
the celebrated professor Ole Borch (Olaus Borrichius), a prominent iatro-
chemist. Some of his fellow-labourers and pupils lived in Norway.
C. O. Krattenetein (a native of Germany^ who 1753 became professor of
experimental physics at the university of Copenhagen was however the first
who introduced theoretical and practical chemistry into the course of
instruction of the university, but not till 1788 there should be a special
„lector chymice''
Relating especially to Norwayt the working of mines dates from the begin-
ning of the 16th cent. and rises during the 17th and 18th cent. to a business
of very great importance; they were especially mines of silver, copper and iron,
which were taken up and at these mines worked of course men with know-
ledges in metallurgy; several of these men were foreigners.
. Towards the end of the 16th cent. we first meet with university physicians
and also with the first apothecary*« shop in Norway at Bergen, the largest
cify of that time not alone in Norway but in all Scandinavia.
Several of these ancient physicians were skilful chemists such as Otto Sper-
Ung (1602—1681) and Hane Ohen (1607—1684) and in Christiania the noted
scliolar Amhronus Rhodiue (1605—1696). Hane Seharff, who (about 1680)
was an apothecary and posscssed a great library, of which 70 — 80 works on
chemistry and alchemy.
32
At the end of the 17th cent. we ånd the first literarj active chemista in
Norwaj! Joachim Irgens M. D. (1644—1725) a physician at Tronhjem, who
published in 1688: Autoschediasma de Vitriolo and his cont^mporary : Henrik
Boneach M. D. (physician in Christiania and Kongsberg). In the library of
the Eoyal Academy of Science at Tronhjem the author has found an un-
printed treatise of Botuach: Tractatui chymicus de Lapide Philoeophico,
Besides the physicians there were in the 17th and 18th cent. not a few
apothecaries and clergymen occupied with chemical studies for instance
the famous missionary Sans Egede (1686-^1768), bishop of Greenland, who
tried to make gold in order to accomplish his missionary plans.
At tbe middle of the 18th cent. the studies of physics in Scandinavia con-
siderably improved ; the Eoyal Academy of Science at Tronhjem was founded
in 1760, and many a one especially clergymen devoted themselves to the
study of physics as Grunnerus, Strom, Pontoppidan a. o. To the same period
belongs the first author of agricultural chemistry : Peder Bandulf (1723 —
1776).
At Konsberg (with the still existing silvermines known from 1624) there
was in 1757 founded a school of mines with the first public chair of chemistry
in Nonoay. Among these teachers are to be mentioned professor J, R. Becher
(1715 — 1761) and professor P. Thorstetisen. Apothecary at Kongsberg N. Tych-
sen (1751—1804) was a skilful publisher and private teacher for apothecaries.
The school of mines was aboliahed, when the university in Christiania,
founded 1811, commenced its labour a few yoars later. The first professor
of chemistry and physics at the university was J. J, Keyser (1780 — 1847);
in 1839 chemistry and physics were separated and M, C J, Thaulow (1812 —
1850) became professor of chemistry. From 1872 there are two chairs of
chemistry; the celebrated Peter Waage (1833—1900) was professor here
from 1862.
The remaining public chemical laboratories in Norway are: At the Agri-
cultural High-School (Aas near Christiania), where H. A. Roserig (1827 — 1867)
had the chair of chemistry 1861 — 1867 ; at the technical schools of Tronh-
jem, Christiania and Bergen ; the agricultural laboratories at the same towns ;
the experimental fishinglaboratory at Bergen. At Tronhjem is a technological
university in course of erection.
Referated by the author.
GÉOGBAPHIE MÅDICJLLE.
Eine Diskussion iiber die Aetiologie u. Pathologie der Beri-beri.
Nach Brid. med. Joum, 1905. Oct. 28. S. 1095..
In der Sektion fur Pathologie der diesjåhrigen Versammlung der British
medical Association in Leicester fand eine Diskussion iiber die Aetiologie und
Pathologie der Beri-beri statt. Eroffnet wurde sie von Ramilton Wright,
33
der uber die Ergebnisse. seiner 6 jahrigen BeobacktuDgen berichtete.
I>ie Krankheit beginnt mit den Erscheinungen einer akuten Indigestion:
Uebelkeit, Appetitverlust, Widerwillen gegen feste Nahmng, manchmal
!Erbrechen, katarrhalische Diarrhoe, Frost und Hitzegefiihl. Nach 5 — 72
Standen stellen sich die bekannten nerrosen Erscheinungen ein. Bei der
Sektion Ton schweren, rasch todlich verlaufen en Fallen fand er die
Schleimhaut des Magens und des Darmes mit Schleim bedeekt, hyperamiscli
und mit punktformigen Blutungen gesprenkelt. Letzere konnen abwårts bis
zum Bectum vorkommen, dann zeigt die ganze Darmschleimhaut eine mehr
oder weniger ausgesprochene Uyperamie. In allen Fallen finden sich auf den
Kammen der Valvulae conniyentes punktformige Blutungen. .Die primare
Kette . der Mesenteraal-Driisen ist of t geschwoUen. Mikroskopisch bieten die
infizierten Teile der Magen-Darmwand die Zeichen einer akuten Entziindung
dar. Immer erscheint die Oberflåche der Schleimhaut nekrotisoh, und diese
ist hier mit oinem 4 — 9 /u langen, 1 — 1,05 /x breiten, an den Enden leioht
abgerundeten Bazillus infiltriert. In einem Fall fand sich dieser Bazillus
durch den ganzen Korper yerbreitet und ron zahlreichen anderen Organismen
begleitet. Wright halt die Gastro-duodenitis fiir die primare Lasion der
Krankheit und die Gegenwart des Bazillus in der affizierten Schleimhaut fur
bedeutungsvoll. Neben der Degeneration der peripheren Ner?en fand er in
allen Fallen mit Hilfe der NUslåchen Methode einen leichten Grad von
Chromatolysis in den trophischen Zellen alier affizierten Fasem. Wåhrend
die Gastro-duodenitis charakteristisch fiir das akut« Stadium der Krankheit
issty fehlt sie in den spaten Stadien. Nach Wrighfs Ansicht ist die Beri-beri
eine akute oder subakute Infektionskrankheit mit kurzer Inkubation und wird
durch einen spezifischen, noch nicht isolierten Mikroorganismus yerursacht.
Dieser wird auf irgendeine Weise in den Verdauungskanal eingefiihrt und
yeryielfaltigt sich hier besonders im Magen und Darmkanal. Dabei hildet
er ein Toxin, das resorbiert wird und die peripheren Endigungen zuerst der
Vagusaste fiir Magen und Herz und dann der andern zufiihrenden, abfiih-
renden und selbstandigen Neuronen in yerschiedener Ausdehnung und in
yerschiedenem Grade yergiftet, so Gruppen yon Symptomen heryorrufend,
die als akute perniziose Beri-beri, akute und subakute Beri-beri klassifiziert
werden konnen. Diese konnen in etwa 5 — 6 Wochen wieder zur Heilung
kommen, oder die yergifteten Neuronen genesen nur zum Teil, und in denen,
die dies nicht tun, entwickelt sich eine wahre Degeneration, die zéntralwårts
fortschreitet. Fiir diese persistierende Atrophie und die daraus resultierenden
Storungen schlagt er die Bezeichnung „Beri-beric residual paralysis" yor.
Ebenso wie durch eine Schleimhautoberflache kann der Toxinbildende
O^anismus auch durch eine Wunde aufgenommen werden. C. Hose sprach
sich dahin aus, dass nach seinen in Borneo gemachten Beo bachtungen die
Beri-beri durch schimmeligen fi«is yerursacht wird. Dieselbe kommt haufiger
in solchen tropischen und subtropischen Landern, die Eeis importieren, als
in solchen, in denen dieser in den ortlichen Anspriichen geniigenden Mengen
gebaut wird, yor.
1906. 3
34
JF. M. MoH iåxÅ bei einer ia der Londoner Schnle Mr Tvopemnediziii
genMcKW Sektion anoh eine Daodenikis nit Blutungea in der Leber. In
dieiem Falle w&r die Hyperamie des Darmkanals aber sicher die Folge der
dujck die bestehenden Herzverander ungen bedingten Storung. (Unter gleickea
Umstailden iat aie auch sokøn \ot langer Zeit vom Referenten gefunden wor-
dea.) O. M, Fink machte auf das Vorkommen der Beri-beri in Assam, wa
Yiei B4ia und Beisbier genosæn wird, aufmerksam.
J. 2*. Clarke wies dasauf kin, dass Wrigkt die Gastro-duodenitis nur ia
dioa akuten pernisiosen Fallen fand und niekt in den spaten Stadien, waa
dook der Fall sein miisste, wenn die Uerzveranderungen die Ursacke der-
selban waren. (Bei den darck Erschopfung mit oder okne interkurnøreodea
Krankkeiten au Grunde gekenden Beri-beri-Kranken åndet man bei der Sek-
tion nickt die scbweren HerzTeranderungen wie in den akuten pemiaioaen
Fallen und daker auck die venose Hyperamie des Darmkanals weniger
ausgesproeken. Bef.) Schbube.
73. Jahreåversammlnng der British medical Association in Leicester
27,^28. Juli 1905.
Sektion fiir Tropenkrankkeiten.
{Nach British medical Journal 1905, Nov, 11. 8. 1258.)
Eroffnet wurden die Verkandlungen dnrcb eine Rede des Vorsttzenden
Professor Robert Boyce, der sich ilber die Fortschritte des Jahres in der 7Vo-
penmedizin verbreitete. Am Eingange dersolben gedacbte er des traurigea
und plotzlicken Todes Dr. Dutton's, der mitten aus seinen erfolgreicken Ar-
beiten gerissen wurde und wesentlicken Anteil an einer der wicktigstén £nt-
deckungen des vergangenen Jabres, der Erforscbung des Zeckenfiebers, katte.
Nacb den Untersuebungen von Boså und Milne einerseits und Dutton und
Todd andererseits, wird dasselbe durch Spirocbaeten Terursacht, die durcb
Zecken iibertragen werden und in deren Korper einen gewissen Entwicke-
lungsprOzess durcbmacben. Boyce wies dabei auf die Wicktigkeit des Znsam-
menarbeitens des Mediziners und Zoologen bei der Erforscbung der parasita-
ren Tropenkrankkeiten bin.
Darauf verlas Ronald Boss ein Arbeit von J, Everess Dutton und Jokn
L. Todd ttber die Natur des Zeckenjiebers im bstlichen Teile des Congo^Frei-
staates. An demselben Tage (26. November 1904), an welchem im Britisk
medical Journal eine Arbeit von Boss und Milne iiber das Zeokenfieber
ersckien, in der sie nackwiesen, dass dies durcb eine Spirille verursacbt wird,
teilten Dutton und Todd mit, dass sie die gleicbe Entdeckung gemacht hat-
ten. Sie kamen bei ibren am Congo angestellten Cntersuchungen zu dem
Ergebnisse, dass das Zeckenfiebor ein Ruckfallfieber ist, das duroh eine Spi-
rille hervorgerufen wird, die hocbstwabrscbeinlicb identisch mit der Spiro-
cbaete Ohermeiers ist und durch den Biss der Pferdezeoke, Oraithod<waB
moubata, iibertragen werden kann. Das Zeckenfiebor besteht gewohnlioh ans
3 oder 4 Fieberanfallen von 3—4 tagiger Daner mit fieberfreien Zirischen-
raumen von 5 — 19 Tige Daner. Durch Zecken lasst sick die Kvaokkeit aol
AÆén ilbertragen (vai andere Tiere dagegen nioht), bogar noch 60—55 Tage
nachdem sick eistere infiziert faabten. In einem Yenuohe gelang die Ueber-
tragimg aach dnrch junge Zecken, die im LaboTatorinm aus von inficietten
Zecken gelegten Eiefn gezttohtet worden waren. Die Inkubationsdaner iiber-
Bcliratet nicht 1 Woche. Ueberstehen deis Zeekenfiobers yerleiht naoh Sir
Jokn Kirh Immunitat. Die Pferdezecke ist wahrscheinlich vom Orten her
durch die Araber naoh dem Congo-Freistaat gebracht wdrden und kommt
namentlich in deren Håusern vor. Sie wird hier im Staub nnd in den EitEen
des Lehmbodens and der Lehm- und Graswande, besonders in der Nahe dee
Uerdes, und auch im Dachstroh angetroffen. Ein Lieblingsaafenthalt von
ihtten sind die Betien und ihre Umgebung. Sie befallen die Menschén meist
bei Nacht oder wahrend des Schlafes. Sie sangen sich so mit Blut voU, dass
sie eine Groese von 12: 10: 7 mm erhingen. Nach dem Blutsaugen scheint
die Frnchtbarkeit der Weibchen vermehrt. Die Eier werden in Gruppen
gelegt, die an Weintraaben erinnern, und sind von glanzender, goldbrauner
I^be. Aus ihnen entmckeln sich 6ftissige, bewegungSlose Larven und aus
diesen Sfiissige Njmphen*
lAmk W, SafUboti wies darauf hin, dass das Zeckenfieber im Zambesi-Talé
(Taie-Krankheit), in Uganda und in T^ord-Persien (Miana*Erankheifc) wahr-
scheinlich ebenfalls Rdckfallfieber ist, das durch die zur Subfamilie dér
Argarinae gehorende Zecke Ornithodorus monbata, die in ihren Lebensgé-
trohnheiten sehr ahnlich der gewohnliohen Bettwanze ist, iibertrågen Wird,
nnd dass wahrscheinlich auch in anderen Landern, wie in Egypten, Indien,
Ghina, Europa, blutsaugende Akariden oder Insekten die Uebertr&ger des
Erftokfallfiebers bilden. Wahrscheinlich handelt es sich dabei um einé Anzahl
mehr oder weniger verschiedener Vafietåten oder selbst Species von Spirillen.
P. W. Bassett'Smiih sprach iiber BruhVsche Kranhheit mit huonderer B^
mehmng auf dié gefundenen Bluiverånderungen u, Vérbindung mit den Leiih'
man-Donovan'schen Karperehen.
Auf der voijåhrigen Versammlung regte Low bei der Diskussion tiber
£ala-azar und die Leishman'Donovan'scheH Korperchen an, auch bei der
Anamia splenica oder Briihrschen Krankheit nach letzteren zu suchen. 2 iia
Bojral Naval Hospital in Haslar beobachtete Falle dieser Krankheit gaben
hierzu Gelegenheit, es wurden aber keine gefunden.
Sir Patrick Manton trug Mittdlungen uher Ziæi Falle Jieberhafter Spke-
nomegalie {Kala-azar) und eine Hypothese vor. Bcide Falle stammten aus
Indien. In einem konnte festgestellt werden, dass die Inkubationsdauer nicht
mehr als 10 Tage betrug. Die Diagnose wurde durch Untersuchung des
durch Funktion gewonnenen Milz-und Leberblutes gemacht. Maneon machte
darauf aufmerksam, dass dieser Eingriff durchaus nicht ungefåhrlich ist:
nach Donowtn'e Statistik in den Berichten ans dem Madras Hospital kamen
in 170 Fallen 3 Todesfålle vor. Yielleicht ist die Leberpunktion weniger
gefåhrlieh als die Milzpunktion. In der Orientalbeule kommen dieselben
Korperchen wie bei Kala-azar vor. Wahrend letztere eine schwere, allge-
meine Krankheit ist, ist erstere eine leichte, ortliohe, deren Einimpfung
36
Immunitat verleiht.- Die Jaden von Bagdad wissen dies seit Grenerationeh
und pflegen sie, am ihr Aaf treten im Gesicbfc za Terhiiten, an wenigér an-
passenden Korperstellen einzuimpfen. Die Orientbeale kommt in Gregenden
Tor, wo das Kamel ein rorwiegendes Haas tier ist. Vielleicht yerhålt sioh
dieselbe zam Kala-azar wie die Schafpocken za den Pocken and hat bei ihr
die Viralenz aaf der Passage der Krankheitserreger dach das Kamel abge-
nommen. Wåre diese Annahme richtig, so konnte Einimpfang der Orientbeale
Schatz vor Kala-azar verleihen.
W* A, Graham sprach uber den Guineawurm UTid seine Wirte, wobei er
sich aaf seine in Gambaga im Hinterlande der Goldkuste gemachten Beo-
bachtangen statzte. Zanachst wies er aaf die Haafigkeit desselben bei den
eihgebornen Soldaten hin, deren Dienstfahigkeit sehr daronter leidet. In
Gambaga kommen die meisten Falle im Jani zar Bbobachtang, and est ist
anzanehmen, dass in diesem Monat aach das Maximam der Infektion der den
Zwischenwirt bildenden Oyklopen stattfindet. Næh Fedschenko's Untersa-
changen branchen die Embrjonen 5 Wochen za ihrer voUkommenen Ent-
wickelnng in den Cjklopen: im Juli oder Aagast wiirden sie demnach fahig
sein, den Menschen za infizieren, sodass die Entwickelangsperiode im Menschen
etwa 10 Monate daaert. Das Wasser wird in Gambaga aas nioht ammaaerten
Brannen geschopft, in welche die Neger bei der Wasserentnahme hineintre-
ten, sodass sie, wenn sie an der Gaineawarmkrankheit leiden, das Waaser
infizieren konnen. Aagast und September sind die Monate des grossten !Regenfalls.
Die Brannen sind dann voll, und die Cyklopea werden ans diesen weggespult
oder entgehen, da sie sich am Boden derselben aufzuhalten pflegen und bei
hohem Wasserstande die Schopfgefåsse diesen nicht erreichen, der Entnahme.
Samhon bezweifelt, trotzdem er die Analogie mit der Uncinaria duodenalis
nahe legt, dass die Embrjonen des Guineawurmes aach durch die Haut in
den menschlichen Korpér eindringen konnen. T, M. Sandwith bestatigte das
periodische Vorkommen der Krankheit : im egjptischen Sudan wird sie nur
in 1 — ^3 Monaten des Jahres beobachtet.
TF. Camegie Brown wies darauf hin, dass auf der Malaiischen Ualbinsel
die Krankheit nicht endemisch ist, obwohl viele Falle bei Eingewanderteh
gesehen werden. Eine Periodizitat oder grossere Haafigkeit zu bestimmter
Jahreszeit hat er nicht beobachtet.
Albert J, Chalmers beobachtete schon vor Jahren in Accra in Westafrika
die Periodizitat der Krankheit.
W. T. Bout, Claus Schilling und C F. Harford traten nach den in Sierra
Leone bezw. Deutsch- Westafrika und an den Ufern des Niger gemachten
Erfahrungen fiir die Trink wasser theorie ein.
J, M. H, Mac, Leod gab eine Uebersicht iiber die tropischen Krankheitén
der Haut, sie in 4 Gruppen, solche, die durch bekannte Parasiten verarsacht
werden, solche, die zweifellos parasitarer Natur, deren Erreger aber noch
nicht aufgefunden sind, solche, die vielleicht parasitaren Ursprungs sind, und
endlich solche, die nicht parasitåren Ursprungs sind, einteilend, ohne etwaa
neues zu bringen.
37
Auch der daraaffolgendo Vortrag ron F. M, Sandwith iiber Pinta war
nor eine Zasammenfassnng des iiber dies Leiden bekannteD.
Alio Casiellani sprach iiber die tropischen Formen der Pitifriatis verncolor,
die in den Tropen ansserordentlich hånfig ist. Nach seiner Ansicht mussen
▼ersehiedene Formen derselben nntersehieden werden. In Ceylon beobachtete
er 2 Typen : die P. nigra und die F. flava, letztere in 2 Varietatcn auftretend.
Dieselben werden durch verschiedene Mikrosporen-Arten hervorgerufen.
Hieran schlossen sich BemerJcungen iiber die geographische Verhreitung und
detiologie der Pellagra von Louis W, Sambon, Redner Hess die Geschichte
dieser Xrankheit, ihre geographische Verbreitung, die nach seiner Ansicht
in den tropischen und subtropischen Landern eine weit grossere ist, als jetzt
bekannt ist, und die verschiedenen Ansicbten, welche iiber ihre Aetiologie
aof gesteilt sind, B,eTue passieren. Die Frage nach letzterer halt er noch nicht
fiir gelost und die Maistheorie der Pellagra fiir nicht besser fnndiert als die
Reistheorie der Beri-beri. Die Maistheorie ist vorzugsweise eine italienische
Theorie. In Spanien hat sie nie viel Anhånger gehabt, unl die Pellagra Wird
dort noch jetzt als ein wahrer morbus miseriae angesehen. Der Mais ist
nicht, wie allgemein angenommen wird, aus Siidamerika nach Italien gebracht
worden, sondern um die Mitte des 16. Jahrhunderts aus Asien. Die Pellagra
ist also erst etwa 200 Jahre nach. déssen Einfiihrung doit zum ersten Male
aufgetreten. Sie fehlt in ausgedehnten Lånderstrecken, in denen viel Mais
gebaut und gegessen wird, wie in den Vereinigten Staaten von Nordamerika,
und kommt in Gegenden Tor, wo Mais nicht gebaut wird und nicht als
Volksnahrungsmittel dient. In letzterem Falle von Pseudo-Pellagra zu spre-
ehen ist unberechtigt. Femer ist die topographische Verbreitung der Krank-
heit in ihren endemischen Gebieten eine sehr ungleichc. Die Unterschiede
sind oft sehr ausgesprochen zwischen benachbarten Bezirken, obwohl die
Nahrung der betreff enden Bevolkerung keinen Unterschied zeigt. Gegen die
Maistheorie spricht auch die verschiedene Verbreitung in rerschiedenen
Perioden. In letzter Zeit hat sich die Erankheit in Italien allmahlich aus-
gebreitet, unabhångig von der Maiskultur. Sehr wichtig ist, dass die Pellagra
nicht ohne Unterschied alle, Feldarbeiter ergreift. Die Stadte in den Pellagra-
iBezirken bleiben Verschont. ^Wahrscheinlich kommen die Bauem auf den
Maisfeldern mit dem spezifischen Krankheitserreger in Beriihrung, mogli-
cherweiser durch Yermittelung eines stechenden Insektes. Die Wiederkehr
des Erythems und anderer Symptome dér Pellagra zu bestimmter Jahreszeit,
im Friihling, spricht nach Sambon's Ansicht fiir einen lebenden Organismus
and gegen eine toxische Substanz als Krankheitsursache.
J. Campbell Orakam machte Miiteilungen iiber Framboesia tropica ( Yatcs).
Diese ist bei Europftern sehr selten. Er beobachtete sie in Deli in Sumatra
bei einer 4jåhrigen Hollånderin und einer 6jåhrigen Deutschen, die von
ihrem javanischen Kindermådchen angesteckt worden waren. Beide Falle
trotften alier Behandlung und heilten erst nach der Kiickkehr der Kinder
nach Europa, wahrend bei Jayanern die Krankheit der Behandlung mit
Jodkalium und Quecksilber innerlich und Kupfersulfat åusserlich prompt zu
38
weicfaen pflegt. Die Rasse muss etwas hiermit eu hin haben. Die Javaner
auf den Tabakplantagen erkranken sogut wie alle, die Tamils eelten, die
Bergstamme (Battaks) oft, die Chinesen so selten, das« Graham sich keinen
Fall gesehen zu haben erinnert. Unter Europaern waren die erwahnton die
einaigen in seiner 23 jåhrigen Praxis.
Hierauf folgien Mitteilungen uber Prian (Yawé) im fraftxosueken Indo-
China Ton E, Jeantelme. Dieser verbreitete sich namentlich uber die Aeiin-
lichkeiten und Unterschiede zwischen Yaws und Syphilis, die er fur xwei
verschiedene Krankheiten halt. Die Eingebornen von Cambodja, Laos und
Siam behandeln iibrigens die Yaws erfolgreich mit Quecksilberråttehemngen.
ScHEUftB.
Sckluis volgi.
The Journal of Tropical Medicine,
In No. 7 (1. April) wird von O, Allardice Macdonald ein Fall von SU-
phanttasis der Kopfhamt bei einem 20-jabrigen Swahili ans Zanzibar beschrie-
ben und abgebildet. F, Breighton Wellman veroffentlicht einen Fall ton
MUck/allfieber mit Bemerkungen iiber dessen Vorhommen in den Tropen und
seine Beziehung ztim „Zeckenfieber** {Tick feter). Det Fall wurde bei einem
Banta in Angola in Westafrika beobachtet. Die Zecke Ornithodorus, durch
welche vielleicht die Uebertragung der Obermeierschen Spirillen erfolgt, ist
dort håufig und konimt wenigsten in 2 Arten, O. savigagi und O. moabata, vor.
Hierauf macht G. W, A. Lynch eine Mitteilung iiber das Vorkommen von
Filarien bei Fiji-Ineulanern nach Bluluntersuchungen, Von 608 untersuchten
Fallen zeigtcn 156 = 25.65% Filarien, und zwar nur einer Filaria perstans,
alle anderen F. nocturna. Die Embryonen der Letzteren warden bald zahl-
reicher nachts, bald zahlreicher tags, bald auch nachts und tags ohne Unter-
schied gefunden.
Zum Schluss berichtct Udalcom Wateon Uber die Wirkung der Drainagt
und anderen Massnahmen auf die Malaria von Klang in den verbUndeien
Malayischen Staaten.
No. 8 (15. April) beginnt mit einer Arbeit von T. C. MuglUton und G. D.
Freer uber eine unbeschriebene Form von Ulzeration dee Diekdarms, wahr-
eeheinlich amobischen Urepmngs, die in einigen Fallen zu Leherabiceu fuhrt,
Sie teilen 2 Falle mit, von denen der eine in Singapore, der andere in Fe-
nang beobachtet wurde und die beide, ersterer nach voransgegangener Ope-
ration, durch Darmblutungen zu Grunde gingen. Bei der Sektion fanden
sich im Coecnm und Colon ascendens einige runde oder ovale Oesehwure
mit erhabenen, etwas unterminierten Randern. In den Leberabscessen warden
Amoben gefunden, ob in den Darmgeschwiiren, ist nicht erwahnt. Wåhrend
des Lebens boten die Kranken dysenterische Erscheinungen dar.
A, B, Dalgetty berichtet uber einen verwickelten Fall, bei dem es sich um
einen Retroperitoneal-Abscess, kompliziert mit Malaria und vielleicht auch
pait Tvphus, handelte.
39
X. H, AåhUy^Emile empfiehlt die Bøhandlung von Malaria-FMer mit
iniramuekulåren Injektionen von Chinin. F, Breighton Welltnan macht aos
AngoU eine kune Mitteilung uber eine Form von Initiallaeion, die eich oft
SU ekroniåchen Geeckwuren entwickelt und in grossen filaaen besteht.
Den Schloss der Originalabhandlangen bildet eine Arbeit von William
A. Wijojfen Sakere iiber Tabet metenteriea und Ceylon sore mouth mit Diar-
rkoe. Er siekt diese beiden Krankheiten fdr identisch an and besprieht Diffe-
rential-diagnose, Behandlnng, Komplikationen, deren Behandlung und die
Seeultate seiner in der Hanptsache in der inneriichen Anwendang von Kar-
bobaiire beatehenden Behandlangsmethode. Schbubs.
EPIDEMIOLOGIE.
A. PnTB BUBOifiQUi. 1. Jafon, Sehimonoeeki, du 6 an 9 déc. 3 cæ
aoapecU (2). Hiogo, du 20 oct. au 16 noy. 5 (2). Osaka, du 27 oct. au 15 nov.
lo (10). 2. Ckine. Nioutckwang, du 11 an 17 oct. (2). S. Auetralie. Nouvelle
Mollande, Queensland. Townsville, depais le cas da 21 oct. pas de noaveaaz
eau. 4. Stratts-Settlements, Singapore, le 25 noT. 1. 5.Indesangla4sesorientales:
29 oct.-4 noT. 5-11 nov. 12-18 noY. 19-25 nov. 26 noT.-2 déc. 3-9 déc.
Indes entih>e» (3090) (2760) (2826) — — —
Bombay {Présid,) (1380) 1898(1426) 1565(1122) 1465(1059) 1438(1062)
„ {Ville) 16 (12) 7 (7) 12 (10) 12 (13)
6. Buseie. Gouvernement d^Astrackan, josqu'aa 13 déc. 519 (489), dont 227 (206)
dans les plaines Kkirgissiennes de Narym, 82 (30) dans le ler district mari-
time; 260 (253) dans le 2me district maritime. Du 13 aa 18 déc. 5 dans le
Sme district maritiwte. 7. Egypte. Alexandrie, du 9 au 15 déc. 1. Zanzibar,
josqo'aa 13 noy. 154 (128). Jasqa'au 30 nov. environ 24000 personnes ont été
traitéa ayec le propkylaeticum de Haffkine ; du 14 au 25 noy. O (O) ; le port
ent dédaré exempt de peste le 28 novembre. On continae å tuer des rats,
100 par joar; parmi les rats tues se troaraient encore plusieors rats pestiférés.
Da 24 noY. au 7 déc. on rattrapa 155 rats, dont 9 pestiférés. 9. Mogambique,
Ckinde, da 29 oet. au 4 nov. 4; du 5 aa 15 nor. 1 å 2 par joar; la maladie
se restreind å la partie anglaise. 10. Ile Maurice, du 17 aa 23 nov. 8 (6); du
24 au 30 nOY. 9 (6); da 1 au 7 déc. 3 (1). 11. Afrique méridionale, du 29 oct.
au 18 noT. sealement 1 cas (å Port Elizabeth) dans toate la Colonie. On
n^obserYe plus des rats et souris pestiférés. 12. BrésiL Bio de Janeiro, du
23 oct. au 19 noY. 48 (17). 13. Portugal. Ile de Madhre, d'apr^ une commu-
nication du 7 déc. on a obeerYé 6 cas suspects. Lisbonne, A bord du Yapeur
anglais „Oropeca" arriYé le 15 déc. de Valparaiso, de Buenos Aires et de
ports brésilliens on constata 3 marins malades de peste. Les 30 passagers
destinés pour Lisbonne n'ont été admis qu'åpr^s une quarantaine de 7 joars
dans le lazaret de ce port. Le Yapeur aYec ses malades a continué le Yoyage
pour Coranne et LiYerpooL
40
B. Cholbba åøiatiquk. 1. Iles Philippines. Jlfani^, pendant le mois d^oetobre
29 cas (27 décés>; dans les provinees environnantes dée le commeneement
jusqa'å la fin d'octobre 617 (439). 2. Iniles orientaler anglaiees. Calcutta, du
29 oct. au 4 noY. (42); du 5 au 11 nor. (33); du 12 au 18 nov. (74); du 19
au 25 noY. (86). 3. Buesie. Gouvemement de Lomza (Bassin de la Vistule), du
23 au 27 nov. 9 (3); du 28 noY. an 6 dée. 3. dont respect. 1. dans les districts
de Kqlno, de Lomza et d'Ostrow; du 7 au 17 dée. 18 (8), dont 4 (4) dans le
distr. de Lomza, 11 (4) dans le distr. de Maow et 3 dans ]e disiTiGt d* Oetrow ;
du 18 au 21 dée. 5 dans le distriet de Lomza. Gouvemement de Siedletz,
Wengrow, du 20 au 26 noT. 7 (2).
C. FiBVBB JAUKB. 1. Avgentine. Buenos Aires, jusqu'au 30 sept (57). 2.
Brésil. Bio de Janeiro, du 2 au 15 oct. 3 (2); du 16 au 22 oct. 2 (2); du 23
oct. au 5 noT. 10 (1); du 6 au 19 no7. 10 (5). 3. Cuba. Havane, du 17 au 29
nov. 15 (5); du 30 noT. au 13 dée. 12 (2); du 14 au 15 dée. 17 {l).Matanzas
(yille), le 25 nov. 1; Matanzas (province), du 8 au 13 dée. 4 (1); du 14 au
1,7 dée. 3 (0). Santa Clara (province), le 5 dée. 1. 4. JEcouador. Guayaquill,
du 25 oct. nu 7 nov. (4); du 8 au 14 nov. (2); du 15 au 26 nov. (3). h.EtaU
Unis d'Aniérique SeptentrionaU, Etat de Florida. Pensacola, du 10 au 16 nov.
1 (1); Etat de Louisiana, Nouvelle Orleans, du 17 au 22 nov. 3 (1); du 23
au 25 nov. 2; Etat de Mississippi, Vickshourg et environnage, du 10 au 29
nov. 3 (0). 6. Guatemala, Gualan, du 20 aout au 9 nov. (200, d'aprés unc
taxation). 7. Honduras anglaise, Belize, du 21 juillet au 30 nov. 1 (1). 8.
Honduras, Choloma, du 25 oct. au 21 nov. 1 (1); du 22 nov. au 2 dée. 2 (0).
Puerto-Cortez (environnage), du 4 oct. au 15 nov. 2 (0); du 16 au 21 nov. (1);
du 22 au 28 nov. 3 (1); du 29 nov. au 5 dée. 1 (0). San Pedro, (Eio Blanco
y compris), du 25 oct. au 15 nov. 3 (O); du 16 au 21 nov. 3 (1); du 22 nov.
au 5 dée. 2 (0). 9. Mexique. Tuxtepec, du 29 oct. au 4 nov. 3 (2); du 5 au
18 nov. 4 (3). Cordoba, du 29 oct. au 4 nov. 1 ; du 5 au 18 nov. 2 (1). Omealca,
du 29 oct. au 4 nov. (2). Tezonapa, du 29 oct. au 4 nov. 4; du 5 au 18 nov.
3 (1). Vera Cruz, du 5 au 11 nov. 1 (1); du 12 au 18 nov. 3 (3); du 19 au
25 nov. 1 (1). Tierra Bianca, du 29 oct. au 18 nov. 2 (1). Mexique (ville), du
25 nov. au 2 dée. 1 (1). Tehuantepec, du 10 sept. au 2 dée. 1 (0). Coatzacoalcos.
du 29 oct. au 9 dée. 1 (1). 10. Nicaragua. Managua, du 8 ao^t au 29 sept.
30. 11. Panama, Colon, du 12 oct. au 15 nov. 1 (1) ; du 16 au 28 nov. 2 (1).
Panama, (ville), du 1 au 15 nov. O (0).
(D'aprés les numéro's 2346 du „British Medical Journar*, 50, 51, 52 et 1
(1906) des „Yeroffentlichungen des Kaiserliclien Gesundheitsamtes" (Berlin) et
47—51 des „Public Health Beports" (Etats Unis d'Amérique sept.).)
Amsterdam, 9 janvier 1906. Binoblino.
ZUM 90. GEBURTSTAGE- VON MORITZ STEINSCHNEIDER.
(30. Marz 1906).
Am 30. Mårz d. J. vollendet der weltberiihmte Orientalist Moritz
Sieinschneider das neunzigste Jahr seines arbeitsreichen Lebens.
Dieses Ereignisses zu gedenken, hat auch die historisch-medizinische
Wissenschait allen Grund. Denn geråde ihr ist ein iiberwiegender Teil
von des Jubelgreises jetzt uber ein Halbjahrhundert alter Lebensarbeit
zugute gekommen. Nicht nur der sogenannten „jndischen Medizin", die
ja bekanntlich im Mittelalter eine gewisse Rolle gespielt hat, sondem
der Medizin und Naturwissenschaft des gesammUn Mittelalters, der arabi-
schen, wie der latinobarbarischen Periode. Was fiir diese Epochen an
literarischer Sammelarbeit von dem Jubilar geleistet worden ist, welcbe
Fiilie gelehrten Materials er in einer ebenso an Zahl wie an Umfang
uDtibersehbaren Schriftenreihe zusammengetragen hat, ist von sq.phåno-
menaler Bedeutung, dass im Rahmen eines kurzen Festartikels, wie der
vorliegende nur sein durfte, nicht im entferntesten davon ein Bild geliefert
werden kann. Wer sich von der Forschungsweise und Methodik Stein-
schneiders eine Vorstellung machen will, namentlich von dessen Tief-
grtindigkeit. und Weitschichtigkeit bei der Anlage historiscber Arbeiten
und Untersuchungen, der lese die jetzt iiber 4 Jahrzehnte alten VerOffent-
lichungen iiber Constantinus Africanus, tiber Donnolo, uber die Phar-
makologie und Toxikologie bei arabischen Schriftstellern u. a. Arbeiten,
die in ihrer Bedeutung von einem Virchow erkannt, durch Aufnahme in
dessen Archiv hier eine hervorragende Stelle fiir alle Ewigkeit erhalten
haben. Durch diese Steinschneiderschen Publikationen sich hindurch-
zulesen ist eine Aufgabe, vergleichbar der des Bergmanns, der in ein
Lab}rrinth von tiefeten und scheinbar unergriindlichen, verworrensten
Schachten und unterirdischen Gangen hinabsteigt, um hier Lichtung und
Wege zu schafien und aus den Erzadern das kostbare Metall au^zusondern.
Ein Material ist da au(gespeichert und zusammengestapelt, das fUr Gene-
rationen r von Forschem noch Quellenarbeit in Hulle und Fulle bietet,
auch in keiner Weise etwå veraltet ist, sondern im Gegenteil, frisch und
„aktuell". Wann und iwo jemand flir die noch viele Probleme darbietei^de
Medizin des Mittelalters Nachweise, namentlich handschritdiche,,sund
Quellenliteratur braucht — an Steinschneiders Arbeiten wird er einen
zuverlåssigen und nie versagenden Wegweiser finden. Diese Tatsache
wieder einmal zu wurdigen hatte Schreiber dieser Zeilem vor kurzem
1906. 4
4«
Anlass, ah Norman Moore, Arzt am St Bartholomews-Hospital in London,
fbr seine erste Fritz Partrick-Vorlcsung vom 14. November vor. J. John
Mirfeld, einen Autor aus dem 14. Jahrhundert, zum Gegenstand der
Dantellung gewihlt hatte (Brit Med. J. 1905 II p. 1332 ff.). Reinesder
bekannten grOsseren (und erst recht nattirlich der kleineren) LehrbQcher
der Geschichte erwåhnt Mirfeld; es woUte trotz eifrigsten Nachsuchens
nicht gdingen, eine Notiz fiber diesen Mann in der vorhandenen Literatur
zu ermitteln, bis endlich Steinschneider 's monumentales, von der Pariser
Academie des inscriptions preisgekrdntes Werk: „Die hebraischen Ueber-
setzungen des Mittelalters und die Juden als Dolmetscher" (Berlin 1893)
auf die Spur half und zu weiteren wichtigen Aufechlilssen iUhrte. Man
darf ohne Uebertreibung sagen: als Auskunftei nber mittelalterliche
Autoren sind Steinschneiders Werke das, was die des Plinius fur das
Altertum bedeuten — ein fbrmlicher Universalkatalog, eine unersch6pfliche
Fundgrube, und wie sehr dem Gelehrten das Material stets praesent ist,
bewies dem Schreiber dieser Zeilen eine Gelegenheit, die diesem zugleich
die Ehre der ersten pers()nlichen Bekanntschaft verscha£Fte, die zu suchen
ein GefUhl ehrerbietiger Scheu und der Gedanke an die Unnahbarkeit
des grossen, Jahrelang im stillen bewunderten Gelehrten verhindert hatten.
Wenige Minuten des ersten, durch den verstorbenen Privatdozenten der
Geschichte Loewenfeld auf die Initiative von Steinschneider selbst ver-
mittelten Zusammentrefifens in der Handschriften-abteilung der hiesigen
Kgl. Bibliothek hatten gentigt, um eine wichtige Anregung zu geben,
deren Frucht in einer kleinen Festschrift zu Virchow's 70. Geburtstage
(Chirurgie des Wilhelm Congeinna, Berlin 1891) vorliegt. Seitdem ist
Schreiber dieses unzahlige Male die Ehre und das Gluck vergOnnt
gewesen, die Rechte des Jubelgreises zu erfasscn und so manche Anregung
in wissenschaftlichen Fragen und zu wissenschaftlichen Arbeiten aus dem
unertchOpflichen Born seiner Weisheit zu erhalten. Fort und fort ist der
greise Jubilar mit ungeschwåchter, jugend-frischer Kraft literarisch tåtig.
Jeden Mittwoch Vormittags ausnahmslos, so weit UnpOsslichkeit nicht
hindert, ist der schlichte Gelehrte in der Kgl. Bibliothek anzutre£fen, wo
er seit Jahrzehnten als Hilfsarbeiter beschåftigt ist. Weit entfemt von
aller Gelehrteneitelkeit ist St.'s Wesen und PersOnlichkeit von einer
Einfechheit und Schlichtheit, die bei dem weltbertihmten Manne geradezu
Uberrascht. Freilich, åussere Wtirden diiicken ihn nicht, und darin steht er
weit abseits von dem Strebertum, dem leider auch die grosse, moderne
Gelehrten weit mehr und mehr verfållt. Zum 70. Geburtstag verlieh die
Preuss. Regierung ihm den Professortitel und ehrté damit mehr den
Titel als den Gelehrten, dessen Name schon an sich einen Ruhmestitel
bedeutet. Vor cinigen Jahrcii ist S. auch zum Korrespondierenden Mitglied
43
der Wiener Akademie emannt worden. Im iibrigen hat man seine Seelen-
ruhe durch Verleihung åusserer Auszeichnungen unseres Wissens nicht zu
storen versucht. Auch hierin steht S. fast intakt da, seine erhabenen
Wege sind von dieser Art von Ausserlichkeiten niemals gekreuzt worden.
Aber ein drei Menschenalter wåhrendes echtes Gelehrtenleben in stiller,
prunkloser Gedanken arbeit hat ihm die Vorsehung vergOnnt, ein Leben
das den Worten des Predigers (XI, 6) gerecht ge worden ist : Am Morgen
sae deine Saat und Abends lass deine Hånde nicht ruhen. — MOgen
diese Hånde noch lange, lange schreiblustig und schreibkråftig, der Geist
unserer Nestors noch frisch bleiben
ad centum et viginti annos 1
Pagel.
4«
Ober die Altesten spuren der lepra in der
altnorwegischen literatur
VON FREDRIK GRON, prakL Arzt, Kristiania.
Es ist eine naheliegende Frage, ob man nicht durch die altnorwegi-
sche Literatur, die Sagen und alten Gesetzbiicher Aufschliisse
iiber das Vorkommen des Aussatzes in Norwegen und auf Island in den
åltesten historischen 2^ten soUte erhalten kdnnen. Diese interessante
Frage ist bereits teilweise zum Gegenstand der Behandlung gemacht
worden seitens des dånischen Forschers, Professor Dr, Edvard Ehlers i),
der einzelne Sachen von bedeutendem Interesse ans Licht gebracht hat.
Indessen erheischen die von ihm mitgeteilten Aufschliisse eine ErgOnzimg,
weshalb hier in Kiirze einzelne neue Seiten der Frage erOrtert werden
sollen, wesentlich von den altnorwegischen Krankheitsnamen fur Lepra
ausgehend. Deren gibt es nåmlich mehrere.
Ebbe Herizberg behauptet nachdrUcklich, 2) dass „hOrundfair', welches
Wort von Fritzner in seinem WOrterbuch mit Impotenz tibersetzt wird, von
Rechtswegen „Spedalskhed" (Lepra) bezeichnen muss. Das Wort „hdrundfaU"
bedeutet eigentlich „Verfallen des Fleisches" (von hOrund — das Fleisch
am KOrper, aber auch = membrum virile), und Herizberg parallelisiert
eben das neuislåndische Wort fur Lepra, nåmlich holdsveiki, mit kdrund-
falL Dieses Wort holdsveiki kommt nun im Altnorwegischen nicht vor,
sondem enthålt als ersten Bestandteil das altnorveegische Wort hold —
Fleisch, wåhrend der letzte Teil mit veikr — schwach, weich zusammen -
hångt. In Konrad Gislasons dånisch-islåndischera W6rterbuch 3) wird
nun als Ubersetzung von „spedalskhed" sowohl dies Wort holdsveiki als
auch likprd aufgefuhrt, und diese beiden Worter werden also auf Island
gebraucht. Ohne hier Hertzbergs Argumentation anzufuhren, dass hdrund-
fall „Spedalskhed" bezeichnen muss, wollen wir nur darauf hindeuten,
dass die altnorwegische Sprache noch zwei andere WOrter besitzt, um
Aussatz zu bezeichnen, nåmlich mdldllusolt und likprd, 4) Von diesen
1) „Den spedalske syg^dom paa Island", Sonderabdnick der Hospitalstidende Ko. 40
und 41, 1893, sp. S. 8 f.
2) In „Glossar til Norges gamle love", Kristiania 1895, art hSrundfalL
3) Copenhagen 1851.
4) Bagegen gibt es im Altnorwegischen kein spiUUha oder fthnliches, wohingegen
das A(y. spilUr, J. Aasen hat sowohl „spitelsk" und „spillt" fUr aussatzig, dagegen bloa
6pill»ykja (oder spiUesykJa) fttr Aussatz.
45
bciden W6rtern låsst sich sagen, dass sie vermutlich von auswarts einge-
flihrt sind, nåmlich ersteres aus einem mittelalterlichen lateinischen Wort
tnalatus und letzteres aus dem Angelsåchsischen, in welcher Sprache ein
Aussatziger likpråwere hiess (altnorw. lik-prdr), Wåhrend sowohl mdldt-
iuséii als auch das Wort spillir — aussåtzig dem Spåt-Altnorwegischen ange-
hOrt, finden wir lik-prdr bereits im „Gulathingslov" Gesetzbuch (gesetzliche
Bestimmungen ftir das ndrdliche Norwegen) gebraucht. £s muss also sehr
friih aus dem Angelsachsischen ins Altnorwegische gekommen sein.
Hiernacb durfte es nicht unwahrscheinlich sein, dass wir geråde in dem
Worte hdrundfali die ålteste Bezeichnung der Sprache flir Au^satz besitzen.
Wir finden das Wort in zwei Gesetzparagraphen jn den alten norwegischen
Gesetzen gebraucht, namlich im „Gulatingslov" (Kapitel 51 des ålteren
„Gulatingslov") und im „Borgartings-christenret" (Kapitel 68 des ålteren B.).
Die erste dieser Verordnungen lautet: „pal ma skilia festarmal^ ef
horundfall kemr a annal lveggia'\ o : VerlObnis kann aufgehoben werden,
wenn einer der Beteiligten vom Aussatz betroffen wird." Die Krankheit
kann mit anderen Worten Scheidungsgrund sein. Der zweite Paragraph
stellt die Krankheit in eine Reihe mit „vitfirring" und „brottfall", o :
Geistesgestdrtheit und Fallsucht (Epilepsie). Ein anderer Gesetzparagraph
im „Gulatingslov" nennt Aussatz als den einzigsten kdrperlichen Grund,
um vom Kriegsdienst entbunden zu werden. Hier heisst es indessen
„likprair menn'', o; aussåtzige Måuna.
Das gewohnliche Wort ftir Aussatz im Altnorwegischen ist nun likprd.
Es ist jedoch auifallend, dass das Wort kaum in den gew6hnlichen Sagen,
weder in Snorres KOnigssagen noch in den islandischenhistorischen Sagen,
vorkommt. Dagegen wird es an zwei Stellen in dem bekannten Werk
„Speculum regale" oder „KOnigsspiegel" erwahnt, das bekanntlich von
einem norwegischen Geistlichen um das Jahr 1250 verfasst worden. Leider
enthålt diese vortreffliche Arbeit wenig oder jedenfalls nicht viel medi-
zinischer Art. Aber das Wenige, was sich darin findet, knupft sich geråde
an die Erwåhnung von likprd^ und da dieser Punkt unseres Wissens in
der medizinisch-historischen Literatur unseres Landes frtiher nicht hervor-
gehoben worden, verdienen die betreffenden Stellen im „Kdnigsspiegel"
eine nahere Besprechung.
Die erste Stelle, wo likprd genannt wird i), ist als Bezeichnung der
Krankheit, mit der Gott Hiob schlug: „Ok Sathanas laust sidan allan
likam hanns med likprå égurligri millum hviefils ok ilja", o\ und Satan
schlug spater seinen ganzen Leib mit furchtbarem Aussatz vom Scheitel
bis zur Fusssohle. Es mag von Interesse sein, hervor zuheben, dass der
1) KoDungmkuqq^jå, herausgegeben in Kristiaiiia 1848, Seite 82.
46
Verfasser des „KOnigsspiegels" die Krankheit Hiobs mit /i^/r^/ wiedergibt,
wenn man bedenkt, wie die Schilderung im Buch Hiob auf die verschie-
denste Weise gedeutet worden ist. So ist ja auch die Beschreibung dazu
benutzt worden, um die Existenz der Syphilis im Altertum zu beweisen.
Hierauf nåher einzugehen, wiirde jedoch zu weit fiihren i).
Von weit grOsserem Interesse in medizinischer Beziehung ist jedoch
die andere Stelle im „KOnigsspiegel", wo likprd erwåhnt wird. Denn hier
wird auch ein Mittel genannt, das gegen die Krankheit angewandt worden
zu sein scheint. £s ist dies im Kapitel XII, wo die Rede ist von Seetieren
im Meere bei Island. Dabei wird eine Walart genannt, die auf altnor-
wegisch reydr heisst : o : Rohrwal (balaenoptera musculus), zu den
Bartenwalen gehOrend. Nach einer Beschreibung des Tieres heisst es
weiter : .,Es wird auch gesagt, dass wenn ein Mensch dessen Samen
habhafl werden kOnnte, so dass er gewiss wusste, dass er von ihm (dem
Wal) und nicht von anderen Walen herruhre, so wurde solcher Same das
sicherste Heilmittel sein, sowohl filr die Augen als auch gegen Aussatz
imd Fieber sowie bei Kopfschmerzen und gegen alle Seuchen, von denen
die Menschen heimgesucht werden. Aber doch ist der Same anderer
VVale gut zu Heilmitteln, obschon er nicht so gut ist wie dieser."
Das Mittel, das hier unter anderm als gut gegen Aussatz erwahnt
wird, im ubrigen aber fast wie eine Panacee gert\hmt wird, heisst auf
altnorwegisch „hvals-auki", ein Wort, das Fritzner direkt mit Spermacet
ubersetzt. I^etztgenanntes Wort ist ja = sperma ceti und bedeutet direkt
ubersetzt Same des Walfisches, vermutlich auf einer falschen AufTassung
der Natur des Walrats beruhend. Dem altnorwegischen kvalsauki ent-
sprechend findet sich im Altdanischen das Wort hwals-éky^ das von
Henrik Harpestreng in seinem Arzneibuch genannt wird. Es erwåhnt 2) :
Amra oder hwaelsoky und empfiehlt es auf folgende Weise : „Es stårkt
den Magen und den Unterleib und alle Glieder, inwendig, und am
meisten bei alten Leuten und bei denen, die eine kalte Natur haben,
besonders im Winter". Wie man sieht, wird hier nichts von der Anwen-
dung des Mittels gegen Aussatz erwahnt, obgleich diese Krankheit
(altdånisch likwaerthing) an mehreren Stellen in Henrik Harpestrengs
Arzneibuch genannt wird. Es scheint daher, als ob wir es mit einem
spezifisch norwegisch-islandischem „Rezept" gegen Aussatz zu tun hatten.
Was indessen in dieser warmen Empfehlung des „hvalsauki" als Heil-
mittel im „KOnigsspiegel" aufifallend ist, ist der Umstand, dass speziell
1) Siehe hieraber Hæser, III, Seite 218 ff.
2) Henrik Harpestrengs dånisches Arzneibuch, aus dem 13. Jahrhundert, heraus-
gegeben Ton Chr. Molbech, Copenhagen, 1826, Seite 51.
47
der Same des Rohrwals empfohlen wird. Professor Guldberg hat Dun
bekanntlich in einer Abhandlimg „Die Waltiere des K6nigsspiegels" i)
versucht, die verschiedenen im K6nigsspiegel erwåhnten Waltiere nåher
zu bestimmen. £r bemerkt darin (iber „reydr" 2) : „Der R6ydr ist als
eine der grossen Finwalarten (Balaenoptera) zu deuten, entweder der
gewOhnliche Finwal, balaenoptera musculus, oder der Blauwal, balaenop-
tera sibbaldii, der grOsste aller jetzt lebenden Organismen". Mit andern
Worten, das altnorwegische reydr låsst sich nicht mit einer einzelnen Art
wiedergeben, sondem wenigstens mit zweien. Dies ist insofern von
Bedeutung in dieser Verbindmig, als sich Spermacet schwerlich bei einer
der erwåhnten Arten lindet. Dieser Stoff rtlhrt ja besonders vom Kaschelot,
physeter mocrocephalus, her. Doch soli er sich auch bei balaena roslrata
und bei einigen Delphinarten finden 3). Ob es indessen iiberhaupt bei
einer der unter dem altnorwegischen Namen reydr zusammengefassten
Walarten vorkommt, håbe ich nicht erfahren kOnnen, £s liesse sichdaher
denken, dass der Stofif, der im Altnorwegischen als hvalsauki bezeichnet
ist, gar nicht dem entspricht, was wir in der Jetztzeit Spermacet oder
Walrat nennen, sondem dass damit ein anderer Stoff gemeint ist.
£s verhålt sich freilich so, dass Cetaceum in frtiherer Zeit bedeutend
grOssere Verwendung als Heilmittel, sowohl åusserlich als innerlich, gehabt
hat, als in unserer Zeit. Es ist mir jedoch nicht gelungen, detaillierte
Aufschlasse hiertiber zu finden 4), zumal nicht, aus wdcher Zeit sich
dessen Anwendung datiert Seine Rolle in der Gegenwart ist, obschon
der Stoff ofiizinell in unserer letzten Pharmakop6e aufgeftlhrt ist, sehr
bescheiden. £s ist wesentlich ein Salbenkonstituens.
Es erscheint mir nicht unwahrscheinlich, dass der Stoff, worauf im
„Kdnigsspieger* hingedeutet wird, nicht Walrat, sondem eher Ambra ist.
Dieser Stoff, der bekanntlich ein Darmkonkrement vom Kaschelot 5) ist,
wird in einer Reihe verschiedener Gegenden der Erde vom Meere ans
Land gespiilt, damnter auch an den Kusten der Nord- und Ostsee. Es
war im Mittelalter ein iiberaus hoch geschåtztes und teuer bezahltes
Medikament, das dasselbe Schicksal erlitten hat wie so viele der Medi-
kamente des Mittelalters ttberhaupt, nåmlich in der Jetztzeit wesentlich
als Kosmetikum angewandt zu werden. Ambra wurde in derselben Weise
1) In Zoologisohe Annalen", 1. Heft. Ein Sonderabdruck der genannten Abhandlong
ist Ton Professor Ouldberg giitigst zar Yerfiigiing gesteUt worden.
S) L o. Beite 88.
3) Hammarsten: Fysiologisk Kemi, 2. Åuflage, S. 218.
4) Siehe s. B. Enlenburgs Realencyklopadle der gesammten Heilkunde, Art Cetaceum.
5) Ebendaselbst, Art. Ambra.
48
wie Mosehus i) gebraucht, und es wurde ihm eine stark incitierende
Wirkung zugeschrieben. Zur Stiitze der oben ausgesprochenen Behauptung,
dass das „hvalsauki" des Altnorwegischen wahrscheinlich auf diesen Stoff
abziehlt, dient nun auch der Umstand, dass Henrik Harpestreng^ wie
erwåhnt, von „Amra, hwalsOky" spricht, wo diese beiden Bezeichnungen
deutlicherweise Synonyme sind. Er fiigt hinzu: ^J^as ist am besten, was
fettig und fleckig ist". Létztercs Adjektiv passt ja nicht auf Spermacet
Es dtirfte wohl im allgemeinen anzunehmen sein, dass Aussatz eine im
Norden schon so zeitig wie zur Wikingezeit verbreitete Krankheit gewesen
ist. Ein sicherer Beweis hierfUr låsst sich wohl schwer fiihren, da das
vorliegende Material so spårlich ist. Doch wåre es denkbar, dass man der
Entscheidung der Frage auf sprachlichem Wege nåher kommen kOnnte.
Zur Stiitze der obengenannteti Behauptung scheinen jedoch besonders die
alten Gesetzesverordnungen im „Gulatings- und Borgartingslov" zu dienen,
da diese beiden erwiesenermassen, was grosse Teile betrifft, von sehr
hohem Alter sind. So erklart z. B. Finnur Jonsson 2) : „Von den alten
Gesetzen des Borgartings sind nur die „Christenretter" erhalten ;
diese stehen auf einer sehr alten Stufe und gehen zum grdssten Teil bis
ins II. Jahrhundert zuriick". Wénn nun die von Ebbe Herizberg auf-
gestellte, im Vorhergehenden erwåhnte Erklårung des Wortes horundfall
richtig ist -^ eine Auffassung, die auch Konrad Maurer teilte 3), — so
durfen wir mit Sicherheit davon ausgehen, dass die Krankheit „Spedalsk-
hed" in Norwegen sehr alt ist. Denn beide Gesetzparagraphen, worindas
Wort hdrundfall vorkommt, und die im Vorhergehenden erwåhnt worden
sind, gehOren urspriinglich dem åltesten norwegischen, weltlichen Eherecht
an, indem der betreffende Paragraph im „Borgartingslov" nach Konrad
Maurer augenscheinlich erst spåter iibergefuhrt worden ist. Was nun das
„Gulatingslov" angeht, so ist auch dieses in betreff grosser Teile von
sehr hohem Alter, einzeine Teile schreiben sich sogar aus der Zeit
Haakons des Gu ten her (im 10. Jahrh. n. Gh.) ; grosse Partien desselben
verdankt man Olaf dem Heiligen (im 11. Jahrhundert n. Ch.)4). Und
wie man erinnem wird, kommt geråde in diesem letztgenannten Gesetz
der unzweifelhafte Ausdruck „likpråir menn" fiir Aussatzige vor.
Ein ganz einfaches Raisonnement scheint es einleuchtend zu machen,
1) Dieser Stoff vird unzweifelhaft besprochen in einem islandischen Arzneibuch aus
dem 13. Jahrhundert, das in Konrad Gislasons: 44 Prober af oldnordisk Sprog og
Litteratur, Ejobenhavn 1860, S. 472 gedruckt ist.
2) Den oldnorske og oldislandske litteraturs historie, Kjobenhavn 1902, II, 2, side
1003—1005.
3) Norges gamle Love, glossaret, art. horundfall, Q.
4) Finnur Jonsson, 1. c*
49
dass die Existenz dieser Gesetzparagrapheti uberhaupt eine deutliche
Sprache von der Allgemeinheit der Krankheit redet. Es ist als Notwendig-
keit empfunden worden, in gewissen Punkten Verordnungen zu habeii,
wie man sich eventuell mit Riicksicht aiif die Krankheit verhalten sollte.
Hier muss jedoch natiirlich der Vorbehalt getroffen werden, dass, wenn
die alten Gesetze Krankheitsnamen gebrauchen, die wir mit Aussatz
iibersetzen, so durfen wir diese WOrter nicht ohne weiteres mit den ent-
sprcchenden Krankheitsbegriffen unserer eigenen Zeit identifizieren. Selbst-
verstandlich ist manches als likprd bezeichnet worden, was wir bei
unserer Kenntnis dieser Krankheit nicht so nennen wurden. Ein nåherer
Hinweis ist incjessen uberilussig.
Wie bereits friiher erwahnt, ist es auffallend, das likprd nicht in den
gewOhnlichen Sagen vorkommt, speziell nicht in den islåndischen histo-
rischen Sagen und in Snorres Kdnigssagen. Auch in keinem der Edda-
gedichte findet sich dies Wort. Wenn ich sage, dass dies auffallend ist, so
bedeutet dies, dass die altnorwegische Literatur keineswegs arm ist an
Krankheitsnamen uberhaupt, und es kommen geråde in den Sagen an
manchen Stellen Allusionen von medizinischem Interesse vor.
Indessen gibt es eine Klasse von Sagen, in denen likprd eine ziemlich
grosse Rolle spielt, nåmlich in den sogenannten Bischofssagen. „Biskupa-
sogur" ist der Name einer grossen Sammlung von Sagen, die das Leben
der islåndischen BischOfe vom Jahre 1056 — i33obehandelti). Diese Sagen
berichten nun in grosser Ausdehnung von den Wundem der Bischofe,
und dabei ist natiirlich oft die Rede von Heilungen von Krankheiten.
Sozusagen unfreiwillig werden dabei verschiedene charakteristische Ztige
von medizinischem Interesse 2) verraten. Unter diesen Heilungen finden
sich nun mehrere, die likprd angehen. An einzelnen Stellen finden sich
auch kUrzere Beschreibungen. So heisst es z. B. an einer Stelle folgender-
massen 3) : „Tj6rve hiess ein Mann ; er litt an einer schweren Krankheit
der Hånde. Sie wurden steif und aussåtzig so dass er keinen Finger aus-
strecken konnte, und diese Krankheit hatte 15 Jahre lang gedauert."
Nun wird er freilich mit Hil fe des Heiligen „geheilt"; aber dies ist von
geringerem Interesse in dieser Verbindung, da es wie alle andern Wunder
wohl als „pia fraus'' bezeichnet werden muss. An einer anderen Stelle in
derselben Sage4) wird erzåhlt, dass zu derselben Zeit, da das Begråbnis
des Bischofs Thorlak stattfand „die Leiche des armen Mannes, der aus-
1) Sie sind in zwei grossen Banden erschienen, Copenhagen 1858.
2) Zur Zeit bin ich mit diesem Gegenstand besohaftigt, der, wie ich hoife, ziemliches
Interesse ffir ansere ftlteste medizinische Geschiohte haben wird.
3) Biskupasqgur I, S. 115 (Bischof Thorlaks Sage; er starb 1186).
4) 8eite 11^,
50
såizig war, in die Kircbe kam, und der Bischof hatte ihn der Armut
entrissen und bis an seinen Todestag gei^egt". An einer dritten Stelle i)
heisst es: „Eine Frau hatte einen jungen Sohn, der £sist aussåtzig war,
und er wurde durch årztliche Behandlung etwas gebessert (altnorw.
aigjdrd = atgerdy siehe FrUzncr\ ausgenommen die Fiisse; die waren
ganz und gar schwach." Diese Beispiele liessen sich leicht vermehren.
Auch in mehreren aus dem Lateinischen tibersetzten Heiligensagen, wie
z. B. Hcilagra tnanna sogur 2), wird ,4ikpråir" s : Aussatiige genannt.
Aber diese abersetzten Sagen haben naturlich keine Bedeutung fur die
Frage von der Verbreitung der Lepra im Norden zu jenen Zeiten.
Wie kommen nun zu der Frage, ob man im.Altnorw^gischen eine
Krankheitsbezeichnung oder KpuiUie^^tschreibung bat, die in irgend
einem Grade auf SyphUuy^Sm%k)W^j^S^^9^\'g't^ was zur Beleuch-
tung der Frage herange^j^di werden kann, uA^^milich ungenQgend, um
daraus cntscheidende uiKllicl)%t^G^<^^s|^ w eiij«r jso schwierigen Sache
ziehen zu kOnnen. Da \^ aber trotzdem von,^imgem Interesse ftir die
vorliegende Frage zu sein l^heint^ Jii^ ^^ nk^fniher in der Literatur
hervorgehoben worden, glaub^'^n^^^n&Htleeine kiirzere Besprechung
verdienen. Die wichtigste Quelle ist der Islånder Svein Pdlsson (gest.
1 840), der in der islåndischen Zeitschrift „Félagsrft" fiir 17903) eine
systematische Sammlung islandischer Krankheitsnamen vorgenommen hat
mit dem Versuch, sie mit der Nomenklatur der gelehrten Medizin jener
Zeit zu identificieren.
In diesem Verzeichnis finden sich nun zwei Namen, nåmlich ,,Franzos"
und „sårasétt". IJber den ersteren wird bemerkt, dass die Krankheit
morbus Gallicus gleich ist, dass sie im stidlichen Lande (s : von Island)
„oza" genannt wird, und dass sie eine auslåndische Krankheit ist ; es wird
ferner auf sdraséit hingewiesen. Was dieses Wort betrifft, so ist zunåchst
zu bemerken, dass es in der altnorwegischen Sprache nicht vorkommt.
In Friizfurs WOrterbuch ist es nicht aufgefiihrt, auch Cleashy-Vigfussons
Dictionary hat dieses Wort nicht, wohl aber „sårasyki" oder „såraveiki",
die sich jedoch auch nicht in der altnorwegischen Sprache finden,
sondern in Finni Johannai: Historia ecclesiasticaIslandiae(Hafniae 1772)
vorkommen. Vigfusson iibersetzt es mit : a kind of scorbutic disease (?)
und ftigt hinzu : for a description of this illness see Hungrvaka (s : das
1) Seite 866.
2) HerauBgegeben von Ung^er, I, Seite 699.
8) Pindet aioh nioht in unserer Universitatsbibliothek, wurde aber durch giitige
Ycrmlttlung des Ilorm Oberbibliothekars Drolsum dem Yerfasser von der grossen Konigi.
Bibliothek in Copenhagen geliehen.
51 k
Leben der 5 ersten Skålholtbischdfe in den „Biskupasogur"). Auf diese
Beschreibung kommen wir unten zuriick.
Ziinåchst woUen wir nun wiedergeben, was „Félagsrlt" aber sdrasåit
bemerkt: „Sårasétt", sagen viele, soli dasselbe sein wie „Franzos", und
sie wollen damit beweisen, dass die Krankheit vor [unserer Zeit nach
Island eingefiihrt worden sei, und es låsst sich nicht leugnen, dass die
Leute im Nordlande sie „såraveiki" nannten ; aber nicht allein rechnet
Sira Odd (o: Verfasser eines islåndischen Arzneibuches) sdraveiki fiir
eine Art und Franzos fiir eine andere, sondern ich erinnere auch ausserdem
einige, von denen gesagt wurde, sie hatten sdraveiki^ und das war etwas
ganz anderes als Franzos, Ich darf daher sagen, dass die Krankheit,
welche die Alten sdraveiki nannten, und die bis vor kurzeni im Norden
so genannt wurde, nicht Franzos gewesenist, sondern eher irgend eine
Mischung von holds^^eikiiy^^id) und Scharbock (scorbutus tertii generis,
radesygé) oder Uberreste von alter DrUsenkrankheit (scrofulo) oder anderen
GeschwUren; zumal da diese Krankheiten ungefåhr in derselben Weise
wie Franzos vorgehen, sich von der einen Druse zur andem schleichen,
hier und dort auf die Beine ubergreifen und schliesslich in Fåulnis (fui
o: kaiter Brand) und schreckliche Geschwtire ausbrechen. So muss auch
sdrasåit gemeint sein in Bischof Thorlaks Sage von Jodis(siehe Kapitel 37).
Und was kann wohl Bischof Gissurs Krankheit ånders gewesen sein als
sdrasåit^ (Hungrvaka, Kapitel 7)."
So weit „Félagsrft". Wir werden nun hOren, wie die Erzåhlung lautet,
die von Jodis berichtet. Leider ist sie nur insofern von Bedeutung, als
sie einen Passus enthålt, der ganz eigentumlich ist. Der Bericht ist in der
Sage vom Bischof Thorlak i) enthalten und lautet folgendermassen :
Ein Weib hiess Jodis, welcher der heilige Bischof Thorlak das Verbot
auferlegt hatte, dem Gottesdienste beizuwohnen („pjénustu bann");
damach unterwarf sie sich ihm und brach das Verhåltnis ab, das er
getadelt hatte {skildisi vid sitt meinn, vergl. meinnkona^ o: Kebsweib).
Aber kurze Zeit darauf kam sie in ein Liebesverhåltnis zu einem andem
Manne (altnorw. pyddisi hana annar madr, von py da — einen freundlich
gesinnt machen, siehe Fritzner) und sie wurde durch ihn unheilbar krank
(„vanheir* im Texte bedeutet jedoch auch schwanger). Und da keine
Aussicht vorhanden war, dass ihre Krankheit gebessert werden wurde, so
verstiess er sie; sie erlitt dann viel Bdses und war oftmals infolge ihrer
Leiden dem Tode nahe. . . . (Es folgt nun eine lange Beschreibung,
wie sie „geheilt" wurde; dieser Bericht ist ohne Interesse.) ... Sie war
auch so diinn und schlank geworden, dass sie nicht mehr als 1^/2 Ellen
(nåmlich Tuch) um sich gebrauchte, friiher aber 4^/3 Ellen (!!)".
1) Bp. I, Seite 375.
s«
Schliesslich wollen wir die Punkte in der Erzåhlung der Bischofssagen
von Bischof Gizurr (starb 1118) wiedergeben, die von nosologischem
Interesse sind. Es heisst von ihm i) :
„Als Bischof Gizurr 75 Jahre alt geworden war, wurde er von so
grosser Krånklichkeit befallen, dass er nicht vom Bette aufstehen konnte,
und er war nicht im stande, sich auf die „Tingreise" (o : Rechtsversamm-
lung) zu begeben. . . . Aber die Krankheit nahm Uberhand bei Bischof
Gizurr, und wurde hart, heftig und beschwerlich, und es bildeten sich
grosse Geschwiire uber den ganzen Kdrper bis auf den Knochen, und
die Schmerzen verursachten ihm viel Beschwer. Aber als es ihn sehr
anzugreifen begann, und es den Leuten schien, dass sie hdren konnten,
dass seine Knochen bei Bewegungen klappertcn, trat die Hausmutter,
Steinunn, ans Bett und fragte u.s.w. . . . Schliesslich heisst es, dass er
zwdlf Tage vor der Columba messe (o : 28. Mai) starb.
Dies ist alles, was von seiner Krankheit selbst erzåhlt wird, und das
ist ja nicht viel, um eine Diagnose darauf zu bauen. AusdemZusammen-
hange ist ersichtlich, dass die Krankheit ca. i Jahr gedauert haben muss,
indem er im Sommer des Jahres 11 17 krank wurde und also am 28. Mai
1 1 18 starb. Das Wesentliche in der Krankheitsbeschreibung ist, dass „sich
grosse Geschwiire iiber seinen ganzen KOrper bildeten*'; dies kann
indessen ebenso gut auf Lepra passen. Indessen ist es auffallend, dass die
Bischofssage nicht selbst die Krankheit als /$k/rd bezeichnet, um so
mehr, als diese Krankheit in diesen Sagen oft genannt wird. Es muss
eher angenommen werden, dass es eine unbekannte Krankheitsform
gewesen ist, von der Bischof Gizurr angegriflfen worden war. Welche
Krankheit dies gewesen sein mag, låsst sich selbstverståndlich nicht
bestimmen.
Die oben wiedergegebene Geschichte von Jodis ist im Grunde in dieser
Verbindung nur interessant durch den Satz : „Kurze Zeit darauf kam sie
im ein Liebesverhaltnis zu einem andern Manne, und sie wurde unheilbar
krank durch ihn". Dass vanheil nåmlich hier nicht schwanger bezeichnen
kann, scheint daraus hervorzugehen, dass spåter nicht die Rede ist von
einer Entbindung oder dergleichen, wåhrend es im Gegenteil heisst, å^ss
„sie oftmals infolge ihrer Krankheit dem Tode nahe war". Wenn nun
diese Annahme richtig ist, sollte man den Bericht also dahin deuten
kdnnen, dass der Verfasser der Bischofssage eine Vorstellung von einem
„morbus sexualis" gehabt hat, ohne dass dies natiirlich Syphilis zu
bezeichnen braucht. Mehr darf man wohl schwerlich daraus folgem.
)) Bp. I, Seite 69,
53
£s muss nun schliesslich hervorgehoben werden, dass Schleissner i) an
zwei Stellen flir die Auffassung in die Schranke tritt, dass sårnsått
wirklich als Syphilis aufgefasst werden muss, gleichwie er auch die Frage
wegen des Vorkommens dfeser Krankheit auf Island zum Gegenstand
seiner Untersuchungen macht. Danach scheint es, dass Syphilis zweimal
epidemisch auf Island aufgetreten ist, nåmlich in den Jahren 1528 und
1756. In beiden Fallen ist die Krankheit als sårasåit bezeichnet worden,
gleichwie Antisyphilitika gegen die Krankheit angewandt wurden.
Zum Schluss diirfte es von Interesse sein zu bemerken, dass Professor
£>aa€ in einer historischen Abhandlung uber ,,Christofer Thronds6n
Rustung, hans SOn Enno og hans Datter Skottefruen" 2) folgendes
berichtet : Im Jahre 1 543 wurde eine dånische Flotte ausgerustet, um die
niederlåndischen Kusten anzugreifen. Man hat noch die Gesetze auf-
bewahrt, denen die Mannschaft auf diesem Zuge gehorchen sollte. „Die
Verordnungen, die gegeben wurden, um die Verbreitung der venerischen
Krankheii unter den Matrosen zu hindem, sind eine der ersien Spuren^
die man Yon dem Auftreten dieses schrecklichen tTbels im Norden
kennt". (Daae).
1) UUnd, undenog^ fra et lægeyidenskabeligt Synspunkt, Kjobenhavn 1849, Seite 2,
57 og 189.
2) Konk historisk Tideskrift 1872, Seite 113 ff.
EIN MEDIZINISCHES GUTACHTEN AUS DEM
XVIII. JAHRHUNDERT
MiTGETEiLT VON Dr. WITRY, Tr'ur.
Ein Gutachten der medizinischen Fakultat der ehemaligea Univer-
sitåt Trier libér einen kriminellen Abort mit KindstOtung oder
eine Totgeburt finden wir im alten Dekanatsbuch der Universitat. Es
wird jetzt in der Stadtbibliothek in Trier aufbewahrt. Der Text des
Gutachtpns lautet: „1766 den 20 mertz wurde die facultas medie, von
einem HochlObelichen churtrierischen Oberhof ersuchet iiber dass sub No.
inw. beygelegtes Factum ein responsum medicum zu erteilen.
Bericht der medizinischen Fakultat zu Trier uber dass von dem 22
Februarii 1766 von dem churfiirstlichen Oberhof zu Trier zugeschickte
Factum.
Er versammelte sich die Facultas medica in der Behaussung des Herm
Decan ; ehe und Befohr sie aber ihren Bericht abstatten wollten ersuchten
sie den Herm Leibchirurgen Moritz, er mOchte noch berichten und
aussagen, wie er die damahlige inquisitin befunden, als er sie in dem
Kerker visitirte. worliber dann selber folgendes ad protocollum diclirte:
„Dass er noch wohl 6 schritt von der inquisitin entfernt er in ansehung
des l^eibes gleich beym eintritt des Kerkers aussagte, sie wiirde vermuth-
lich schwanger seyn ; bey åusserlicher beriihrung aber des unterleibs, hatte
er diessen unterleib in gestalt und form gefunden, als einer person, die
welche zur ersten geburth schwanger gehet, denn derselben Leib KQgel
rund erhoben, mit angespannter haut und durch eine vorhergehende
geburth nicht relatiret zu seyn scheine. Nach Beriihrung des orificii uteri
empfande er einen cadaverosen geruch, wodurch er dann prognosticirte,
dass bald der abgang einer todten frucht erfolgen wurde, wie dann auch
in kurzem erfolget ist."
Da nun aus diesem Bericht des Herm Leib Chirurgi Moritz erhellet,
wie dass diejenige so Versicherten, dass die inquisitin gebohren hatte,
grob gefehlet, indem unmOglich ist, dass man die Mutter I>eer erkennen
und aussagen kann, die doch ein Kind von 5 bis 6 Monath bey sich
hat. Die (ein Wort undeutlich) ursachen, welche sie zu diesser irriger
meinung verleitet haben, seynd lang nicht hinlånglich eine vorhergehende
geburth zu versichern.
55
Dann wie vielfåltige exemplen haben wir nicht, dass auch Ledige und
Keusche weibsleuth milch in den brQsten haben ; auf die frag des medici
die hebam Solle durch dass orificium uteri intemum visitiren mit einem
finger, ob sie hierselbst keine resistentz gleich einem conings ay in der
Blaasse verspure worauf sie geantwortet, die mutter wåre zusammen-
gerunnsselety und wåre in ihrer ordentlicher Lage, wannalsso wahr wåre,
dass die Personn gebohren und annoch in ihren nachwehen und reini-
gungen gegangen, gleichwie dass factum versichert, so hatten sollen Kunst-
Verstandige wissen dass dass orificium nicht in runsselen zusammen
gezogen hatte konnen seyn, sondern leicht ein finger hatte konnen einge-
bracht werden. Die Zeichen des gebliiths so man im Leinen wand
gefiinden, bekråfiligen im geringsten keinen abortum dann mehrere
schwangere ihre reinigungen haben.
Ofters geschiehet auch, dass eine frau 4 bis 5 monat wohl traget, rund
und dick aufdringet, durch vieles aber sich såmmelendes gebllith ein
Bluthflus entstehet, dass Kind durch Vielheit des gebliiths ersterbet,
welches da es als dann Keine Nahrung mehr zu sich nehmet, dass hirzu
erforderliche geblUth in die Brtisten sich ergiesset; wie leicht kann dann
alsso geschehen, dass der bauch zuriick fallet, die brusten milch bekommen^
und sie von einem vorhergehenden bluthfluss noch einige iiberbleibsel
kdnnen versptiret werden.
£s concludiret also eine facultas medica, dass aus angefiihrten Zeichen
keine vorhergehende Geburth hatte k6nnen versichert declarirt werden;
benente facultas antwortet auf die 3 aufgeworfenen Fragen alsso :
Erstlich es kOnne zwar geschehen, dass eine Person eins von 2 Kinderen
verlihre und dass andere noch wohl tiber 20 Tåg ruckbleiben mag,
welches gleich bey abgang des ersteren nicht so bald erkennt werden
kann, weil dass abgehende gebliith die Mutter zusammen fallen macht,
nachdeme aber die rheinigungen gestillet, und sich die adere wiederum
anfuUen, so erscheinet auch die noch ruckgebliebene schwangerschafth,
welches aber von emer aufs HOchste 3 monathlicher schwangerschafth zu
verstehen wåre.
2tens ob die noch uberbleibende geburth per signa externa necessario
nicht erkentlich, wird beantwortet, dass solche signa necessario de gravi-
ditate convincentia in solchem casu nicht zu ergrunden wåren und
3tens iLonte in solchem casu die Letztere fUr etwelche zeit so verborgen
liegen, dass sie nicht versptiret werden kOnte.
In dem aber der facultati medie. Uberschickten facto, wo ein obwohl
welkes, doch grosses Kind von 5 bis 6 monathen vorhanden wåre, hatte
eine experte Hånd ein solches erfinden kOnen imd sollen.
Es ist diesses um so viel mehr gegrundet, dass der herr Leib-Chirurgus
5«
Moritz 21 Tåg nach der visitation (durch welche die inquisitin gébohren
zu haben declariret wurde) durch einzigen aagenschem sie schwanger
vermuthete, und desseo durch erstere bestadtung versicheret geworden, ja
welches die gleich darauf erfolgte geburth voUig bekiaftigte, es waren 21
Tåg eine gaar zu geringe Zeitfrist, in welcher ein bauch, der kiirzlich
als vollig leer und ohne Kind dem Richter ware angegeben worden, der
gestalten aufgedrungen wflre, dass auch das anblicken allein die schwanger-
schafth bezeugte, urkund dessen haben sich decanus, professores und
assessores unterschrieben so geschehen Trier den 12 mårtz 1766.
Bericht der Medicinischen Facultat (iber den vom April 1766 von dem
Churfursth. Oberhof zu Trier zugeschichten Casum. N. 2.
£s konte sich die Facultas medica nicht versammelen weilen der Her
Professor Settegast eine nothwendige Reiss thuen musste. Es liesse
derowegen ihm Herr Decanus den casum iiberschicken um seyn votum
in scriptis zu hinterlassen worauf er dann eigenhåndig folgendes von
sich gegeben.
Votum Infra Scripti.
Indeme nebst innerlichen Unruhen des sich iiber ihre schand quålend
und Krånkenden gemiiths genugsamme nattirliche ursachen vor handen
seynd, durch welche die frucht im mutter Leib håbe absterben kOnnen,
und die vorgebrachte argumenta Eines Lebenden foetus nicht nure nicht
hinlanglich sonder auch gegen oftermahlige experientiam zu wieder laufen
stat presumptio pro parte inquisita et suffragatur scientia medica dass die
inquisitin ein todtes zur Welt gebrachtes Kind ihre Ehr zu bedecken håbe
verbergen woUen ita judico.
Trier, den 30. Martii 1766,
A. F. Settegast Justit. med.
Demnach von einem hochlOblichen churtrierischen Oberhof die facultas
medica daselbst ersuchet worden in dem uberschickten casu die fragen
zu beantworten.
Erstlich ob juxta scientiam medicam nicht ånders zu schliessen sey,
dass gesagtes Kind todt gebohren si non. Es gestehen zwam unter-
schriebene dass das sub Litt A beykommende votum wohl praesumptive
gegriindet, ja dass die beygebrachte argumenta experientiae Oflfters zu
wiederlaufFen, unterschriebene erkennen weiters dass ein zartes und ent-
haubtes Kind 5 bis 6 Tag im wasser liegend in den lungen leicht eine
feilung håbe contrahiren konnen und alsso die lungen Blåtter, so gleich
nach der geburth im wasser wåren zu nieder gefunden, den 6ten Tag
obwohlen sie nie mahlen zum respiriren gedient geschwommen haben.
Im geringsten konnen aber beyde unterschriebene nicht urtheilen dass
huic praesumptioni suflfragetur scientia medica, indeme solcher in keiner
57
praesumption gegrilndet sondem Mittel genug an hånd gibt ex propriis
suis visceribus in dergleichen fallen grundsatz zu fassen, es lernet uns
obgemeldete scientia dass bey gebåhrenden sich solche zufall erreichenin
welchen nach gestalten sachen ein erfahrener medicus Kecklich åussagen
kann, es werde eine todte frucht erfolgen, in andern zufallen daran
zweifeln muss in andern eine lebendige der Mutter versprechen kann, da
nun in dem iiberschickten casus unterschiedliche ursachen angeflihret, so
nach gestalten, umstanden die erfolgte todte geburth zweiffelhafftig, und
nach deren umfang, grOsse, und daner dieselbe versichern kpnnen, so
kann auch juxta scientiam medicam kein sicherer Schlus gestattet werden,
es seye dann dass die inquisitin um diesse ursachen, zeichen nach allen
ihren umstanden, so wohl vor als nach der geburth sorgfåltig erfraget
werde, dann die beantwortung solcher fragen nothwendiger weiss erfordert
wird, um juxta scientiam medicam uber die zweite frag ein conclusum
zu geben, da aber nun die inquisitin auf solche art nicht kann erfraget
werden, als durch einen in diesser Kunst erfahrenen mann, wollen sich
derowegen unterschriebene dahin beziegen, dass der inquisitin vor dem
Richter durch den hem Leib-chirurgum Moritz, unseren wohl erfahrenen
und geschickten accoucheur solche fragen mOchten vorgehalten werden
in welchen klårlich die in medicina gekrdndete und bey todter geburth
vor und nach dem gebåhren vorzustellende zeichen enthalten seyn aus
welchen der inquisitin eigene åntworten hernåchst die 2te frag ob dann
juxta scientiam medicam glaublicher seye dass selbes todt gebohren, als
dass nach lebendiger geburth auf ein oder andere arth ums Leben
kommen seye desto sicherer kann beantwortet werden und hirdurch der
inquisitin nicht zu wehe der justice aber gemas geschehe urkund dessen
haben sich unterschrieben Trier, den Sten april 1766.
P. F. Leveling
praxcos professor
saluberrimae facult. p. t. decanus.
Henricus Palm. Joes. Nepomucenus Leveling saluberrimae facultat assessor.
1906.
REPERTORIUM OCULARIORUM INTER GRAECOS
ROMANOSQUE
PAR LE DOCTEUR P. PANSIER, tPAvignon.
(Pin.)
SixPHANUS vide RoMAKUs Stephanus.
Stollus Britannicus. C'était un celebre oculiste, dit Gallen (L. IV, c. 8).
Stratiota. Collyrii Siratioicic h4uc com^osiHo est (Aetius T. II,
S. III, iio).
Straton de Beryte. Galien cité de lui un collyre (L. IV).
SuLncius vide Hypnus Sulpicius.
SuPERSTES vide Pientus Superstes.
Symforus vide Romanus Symforus,
Syneros vel Synerotis. Colfyrium diasmyrnutn odoratum Synerotisy dit
Aetius (T. II, S. III, 109.)
Syrus vide Appolinatus Syrus.
Tacitus vide Munatius Tacitus.
M. Tarquinius Florentinus. Un cachet, trouvé å Bavai (Nord), porte :
M(arci) Tarq(inii) Floren(tini ?) Dialepidos. — M. Tarq. Floren. Peni-
cillum. — M. Tarq. Floren. Diasmymes. — M. Tarq. Flor. Diacisias.
(Espérandieu No. 25.)
Lucius Tarsensis. Donné par Galien et Aetius comme oculiste.
Taurus vide Junius Taurus.
Terentius Asthenes. Son épitaphe de Medicus Ocularius se trouverait,
d*apres. Espérandieu, dans le bulletin archéologique de 1893, p. 94.
Terentius vide Paternus Terentius.
Terentius Pistus. Medecin oculiste connu par son épitaphe. (in E.
Brizio, Pitiure et sepolcri scoperte suW EsquilinOy p. 35. no. 50 d'apres
Espérandieu.)
Thajaduros vide Thedoros.
T. C. Themison. Son cachet, trouvé en Hongrie porte : Tib(erii) Cl(audii)
Themisonis Lysipon(um) Ad Lac(rimas) Res(tringendas). — Ti. Cl.
Themison Diasm(yrnes) P(ost) Imp(etum) E Ov(o). — Tib. Cl. Thenai-
sonis Stac(tum) Ad Clari(tatem). — Tib. Cl. Themisonis Sphaerion
Po-(t) Imp(etum). (Espérandieu No. 123 bis).
59
F. Theon. Son cachet trouvé å Paris porte : Fl(avii) Theonis Ad Sic(cam)
Lip(pitxidinem) £t Claritatem. (Espérandieu No. 127.)
Theodoros OU Thajaduros. Médecin chrétien, antérieur k Bourzouih
(milieu du VIme siécle) auteur des pandectcu medicinae (perdues) ; cité
par Razes å propos des affections oculaires. (Pergens).
Theodorus vide Priscianus.
Theodotus. Il est cité par Celse (1, VI, c. VI, 8) et par Aetius (1. VII,
c. III) comme Tauteur de quelques collyres.
Theophiles Philaretus. Le ffiff\iop A de son ouvrage irepi rijg tov
a}fBpéTov KaTåUTKevjjg contient quelques pages Tepl åCpBaKfiCiy.
P. A. Theophiles. Son cachet, autrefois å Sienne, porte: P(ublii) Ael(ii)
Theophiletis Coenon Ad Clar(itatem). — P. Ael. Theophiletis Stactum
Ael(ianum). (Espérandieu l^o. 173.)
Theophilus. Aetius cite le colfyrium liquidum Theophili (T. II, S. III,
43) Myrqpsus, le coUyrium asyncreion Theophili Chirurgi. La citation
de Myrepsos se rapportcfak-elk å Theophilus Protospatanus, duVIIme
siécle, auteur de différents traités sur la médecine et l'anatomie?
Threptus vide Allius Threptus.
Threptus vide Maetius Threptus.
Thyson. Voici son histoire d'aprés une tablevotivedu templed'Epidaure;
0(^071/ 'Epfnoyeu^ rrat^ Å'i^ijq. Ouro? vrap virb Kvvb^ t&v Kard to Ixpby
Bsparevåfisyog tov^ årTiXKov^ uyiij^ irUjKBe.
Thyson d'Hermione enfant aveugle. En réve il fut léché par un des chiens
se trouvant dans le sanctuaire, et revint chez lui guéri.
(Baunack, studien auf dem Gebiete des griechischen und der Arischen
Sprachen, Band I, Th. I. Leipzig 1886).
TiBERius Sambinus? Un cachet, probablement (?) d'origine italienne
portait: Ti(berii) Samb(ini?) Lene Stact(um) Opo(balsamum) Cro(codes)
Mel(in)on. (Espérandieu No. 63.)
TiBERius Claudius Dl. vide Claudius Djl
„ Claudius Esychus vide Esychus.
„ Claudius Messor vide Messor.
„ Claudius Onesiphorus vide Onesiphorus.
„ Claudius Themison vide Themison.
„ Julius Clarus vide Clarus.
„ Sambinus vide Sambinus.
Titus. Son cachet, trouvé å Houtain-rEvéque (Belgique), porte: Titi
Crocodes Ad Aspritudinem Et Sycosis. — Titi Basilium Ad Claritatem
Opobalsam(um). (Espérandieu No. 72.)
Trrus Antistus Omullus vide Omullus.
„ Antonius vide Antonius.
6»
6o
TiTUS AssuBTiNnjs S£V£RUS vide Severus.
„ Attius Divdctus vide Divixtus.
„' Balbinus vide Balbinus.
„ Caius Philumenis vide Philumenis.
„ ClaudIus Appolinaris vide Appounaris.
„ Flavius Respectus vide Respectus.
„ Julius vide Julius.
„ Julius Attalus vide Attalus.
„ Julius Victor vide Victor.
„ Junianus vide Junlanus.
„ LoLius Fronimus vide Fronimus.
„ Martius Servandus vide Servandus.
Aelius Tryfon. Son cachet, trouvé å Collanges (Puy-de-D6me), porte:
(A)el(ii) Tiyfonis .... sus Ad Cicat(rices). — ... Li. Tryfonis . . . num
AD Ciar(itatem). — ... Li. Tryfonis Lasser(os) Ad Cla(ritatem). —
... Li. Tryfon . . . £pi(dos) Ad Asp(ritudinein). (Espérandieu No. 50.)
Tryphon. Chirurgien crétois dont Galien cite un meduamen ad ophtalmiam.
TuTiANUs vide Juventus Tutianus.
G. Ulpius vide U. Decimus.
M. Ulpius Heracles. Ce nom se retrouve sur deux cachets:
\^. Cachet trouvé å Nimégue: M(arci) Ulpi(i) Heracletis Stratioticum.
— M. Ulpi Heracl. Diarhodon Ad Imp(etum). — M. XJlpi Heracletis
Cynarium Ad Iinp(etum). — M. Ulpi Heracletis Talasseros A(d) . . .
2®. Cachet trouvé å Winseling, pres de Nimégue: Marci Ulpi(i) Heracletis
Melinum. — Marci Ulpi Heracletis Tipinum. — Marci Ulpi Heracletis
Diarices A(d) D(iatheses). — Marci Ulpi Heracletis Diamysus. (Espé-
randieu No. 117 et 190).
Urbicus vide Ingenius Urbicus.
M. Urbicus Sanctus. Ce nom se retrouve sur deux cachets trouvés å Mandeure :
ler cachet: M(arci) Urbic(i) Sancti Amethyst(iDum) Delac(rimatorium). —
M. Urbic. Sancti Melin(um) Delac(rimatorium) Op(obalsamum) Re . . .
2me cachet: M(arci) Urbici Sancti Coenon Al K(a)ligi(nem). — M.
Urbici Sanct(i) Stactum Ad Clant(atem). — M. Urbici Sancti Cy(onarium).
(Espérandieu No. 97 et 98.)
VALENTiNUS vide Valerius Valentinus.
Valerianus vide PliKius Valerianus.
Valerius Aper. D'apres une table votive trouvée dans le Tibre:
alfia å( åXsKpuåvog XsvitoO /lerå ikéXtrog ital xoKXCptov Tpi\f/a,i Kai éti rpeTg
iffiépag ivlxpivctt éri Toug å(p6a\fioug xai AvéfiT^&y mal éAj^^uØey Kai
6i
A Valerius Aper, soldat aveugle répondit le Dieu consulté, de meler le
sang d'un coq blanc avec du miel et d'en faire une pommade pour
s'en frotter Toeil pendant trois jours. Il recouvra la vue et vint remercier
le dieu devant le peuple.
(Gruter. De incrementis årtis medicae per expositionem aegrotorum in
vias publicas et templa, Lipsiae, 1749 in 4^.)
Q. Valerius Sextus. Son cachet, trouvé å Daspich (Moselle), porte:
Q(uinti) Valeri(i) Sexti Stactum Ad Caligines Opobalsamatum. (Espe-
randieu No. 57.)
G. Valerius Valentinus. Son cachet. trouvé dans le Bedforshire, porte
sur deux de ses faces: G(aii) Val(erii) Valentini Diaglauc(ium) Post
Imp(etum) Lip(pitudinis). — G. Val. Valentini Mixtum Ad Cl(aritatem).
(Espérandieu No. 175.)
Valerius Amandus vide Amandus.
„ Flavianus vide Flavianus.
„ Latinus vide Latinus.
„ Philjbrgs vide Phileros.
„ Sedulus vide Sedulus.
Varius Heliodorus vide Heliodorus.
G. Vassillujs. Son cachet, trouvé å Clermont-Ferrand, porte: G(aii)
Vassilli(i) Chelido(nium). (Espérandieu No. 47.)
Venxh^kus c. L. Aristocles. Medicus ou peut-étre fdber ocularius dont
Manni (p. 21) rapporte rinscription funéraire: C. Venuleio C. L.
Aristocle Oculario De Vico Corndi. Vix(it) Ann(os) XXXVIII.
Verecundus. Un fragment de cachet trouvé å Neris (Allier)en 1900,
porte : Verec .... Scabr .... Verecundi Stactum Ad Scabritiem.
(Revue épigraphique 1901 p. 185.)
Vespasianus. L'empereur Vcspasien n'a qu'un seul fait de pratique ocu-
laire å son actif. A Alexandrie il guérit uji aveugle en lui crachantsur
les yeux (Suétone, Vie de Vespasien, cap. VII. Tacite, hist. 1. IV,
c. 81.)
M. ViCELLius Herasistratrus. Son cachet, trouvé å La Hérie (Aisne),
porte: M(arci) Vicelli(i) Herasistrati Crocpdes. — M. Vicelli Herasistrati
Diapsori(cum). — Marci Nardi(num). — Marci C(h)elido(nium). (Espé-
randieu No. 71.)
Victor vide T. Julius Victor.
VicTORiNUS vide Attius Victorinus.
„ Natalinus vide Natalinus Victorinus.
L. P. Villanus. Son cachet, trouvé å Metz, porte: L(ucii) P(ublii?)
Villani Diasmyrn(es) Post I(m)p(etum) L(ippitudinis). — L. P. Villani
Dia ... — L. P. Villani Dialepid(os) Ad As(pritudines). — L. P. Villani
62
Leii(e) P(eDici]le) Ad Imp(etimi) Lipp(itadinis) £ L(acte). (Espéiandieu
No. 104.)
T. ViNDACius Ariovistus. Son cachet, trouyé å KeDchester (Herefords-
hire), porte: T(iti) Vi]idac(ii) Ariovisti ABicet(um). — T. Vindaci
Arioirist Nard(inum). — ... Vindac Ariovisti Choron. — T. Vindac.
Ariovisti... (Espérandieu No. 77.)
P. ViKDEX. Son cachety trouvé å Bordeaux, porte: P(ublii) Vindids
Diozsu(s). — P. Vin . . . Arpas . . . (Espérandieu No. 35.)
VntiLis vide Sennius Vmius.
L. Vntius Carpus vide Carpus.
VrrALio. Un cachet, trouvé å Bourges, porte sur une de ses huces:
(V)italion(is) Nectar(ium). (Espérandieu No. 40.)
ViTALK vide Albius Vitalis.
G. Vitalivs Amandio. Un cachet, trouvé å Daspich (Moselle), porte sur
une de ses faces : G(aii) Vitali(i) Amandionis Cloron. (Espérandieu
No. 57.)
M. ViTELLius Crescens. Sou cachet, trouvé en Angleterra^ porte : M(arci)
Vitel(lii) Cres(centis) Stact(um) Ad Clar(itatem). (Espérandieu No. 9.)
Caius Xanthus. Son cachet, trouvé en 1902 å Saalburg (AUemagne)
porte: C(aii) Xantbi Diamisus Ad Asp(ritudineni). — C. Xanthi
Penicille Ad Iin(petum). (Mittheilungen zur Geschichte der Medizin,
1902 p. 388).
ZoiLUS. Il est donne par Galien (L. IV, c. 8) u/ medicus ophiaimicus,
Alexandre de Tralles, Aetius citent de lui un coUyrium nardinum
(T. U, S. III, 123.)
Zoroastre. Pline ne sait å quelle époque placer sa ^buleuse existence.
Tradidit Zoroaster^ dit Mizaldus, anno toio oculos hujus dolores non
seniire qui calices rosarum antequam in flores expUccntur^ Icvi tactu
lustret^ iribusquc earum alabastrulis insum detergat^ relictts resis in
rosario paUntc, Antoine Mizaldus, médecin mort en 1598, sumommé
TEsculape francs, est aujourd'hui aussi oublié que ses soporifiques
oeuvres.
7x>ziiius. Galien (1. IV, c. 8) et Paul d'Egine citent de lui un collyre.
AUS DER DANISCHEN VOLKSMEDIZIN
VON Dr. kristen ISAGER, Ry Station.
(Schluss.)
Ein unbewusster Rest dieses Glaubens ist wohl auch die Ehrfurcht und
Forcfat, womit das Feuer, insbesondere das Herdfeuer aufgefasst worden
ist i). Selbst ein ganz unschuldiges Spielen mit ihm war eine Siinde,
welche mit einem gewissen unklaren Gra,uen betrachtet wurde. Jede Ver-
schmåhung des Feuers wurde vom Volksglauben mit Strafe verbunden,
olt so, dass die Strafe den K6rperteil traf, welcher besonders an der
Verschmåhung teilgenommen hatte. Das Kind, welches in ein Feueroder
ein Licht spuckte, bekam MundfåuTe. Der, der auf Feuer geharnt hatte,
konnte sich Nachts (iber nicht trocken halten, und warf man den Stuhl
kleiner Kinder aufs Feuer oder bloss in den Behålter fUr Asche, ehe selbst
der kleinste Funke gelOscht war, so bekam das Kind Darmkolik. Noch
jetzt erhalten die Kinder in manchen Håusem dieselben Warnungen, und
es ist nicht die reelle Gefkhrlichkeit des Feuers, welche sie diktiert. Die
in den Hånden der Kinder so gefkhrlichen Zundhdlzchen, haben sich ja
nie solcheu Respekt verschaffen konnen.
Mit der Feuerverehrung scheint auch in Verbindung zu stehen der
Volksglaube an die heilende Kraft der rottn Farbe.
Als Finsen 2), von einem physischen und physiologischen Raisonnement
ausgehend, seine Vermutung von dem Nutzen, gewisse Krankheiten mit
rotem Licht zu behandeln, aussprach, bemerkte er auch, dass åltere Aerzte
ihre Blatternpatienten in . rote Tucher gewickelt oder sie in Betten mit
rotem Vorhang behandelt hatten. Julius Petersen 3) wies dann nach, dass
die Behandlung ursprunglich aus der Volksmedizin stammte, und dass die
Aerzte des Mittelalters, welche sie aufgenommen hatten, sich den Nutzen
dadurch erklårt hatten, dass sie glaubten, die rote Farbe ziehe das Blut
an die Oberflåche und wirke dadurch ableitend auf ihnere Organe.
Einige Jahre vorher hatte Broberg £^ die Anwendung der roten Farbe
1> FéOberg.
2) Hospitalstldende 1893—94.
3) Kopper 1897.
4) Bidrag fraan vaar Folkemedicin 1878. S. 6—21.
64
in der Volksmedizin erwåhnt und Beispiele dafllr angefUhrt, dass der
Glaube an deren Nutzen noch rege sei unter den schwedischen Bauem,
wie an vielen anderen Orten Europas. Noch kann hinzugefUgt werden,
dass man in Steiermark nach Fossel i) bei Rotlauf und rotlaufahnlichen
EntzAndungen mit einem Stuckchen roten Flanell in der Tasche geht,
oder man bindet einen roten Zwim um den angegriflfcnen KOrpertheil.
Einen roten Zwim bindet man auch um den KOrpertheil, welcher Sitz
einer Geschwulst ist, damit sie sich nicht weiter ausbreiten soli. Bei uns
erwåhnen Feilberg und E. T. Kristensen die Anwendung roter Fetzen.
Noch vor 20 — 30 Jahren konnte man auch in der Umgegend von Viborg
Leute sehen mit einem roten wollenenen Zwim um das Handgelenk,
wenn sie an irgend einer Krankheit der Hånd litten.
Brobergs welcher derjenige ist, der die meisten Beispiele vom Vertrauen
des grossen Volkes auf rote Tucher und SchnQre gesammelt hat, mcint,
dass sie urspriinglich als ein Symbol des Feuers in Anwendung gebracht
worden sind, und erzåhlt, dass die rote Farbe, ein rotes Tuch an eine
Stange gebunden, in der heidnischen Vorzeit Gegenstand der Anbetung
gewesen ist. Wie es die roten Beeren sind, die dem Vogelbeerbaum die
Zauberkraft gegeben haben, so, meint er, ist es auch die feuerrote Farbe
der Paeonea, welche deren Kernen die schirmciide Macht gegeben hat.
Sie werden in Schweden, wie hier in der Umgegend, besonders gegen
Epilepsie und Zahnkrampfe angewandt. Der, der sie tragt, tragt die Farbe
des Feuers, obgleich in vermummter Gestalt, und stellt sich somit unter
den Schutz dieser Macht.
Erde«
Es geschah vor ca. 10 Jahren hier in der Nåhe, dass ein alter Kåthner
sein Bettzeug in die Erde grub und hier 24 Stunden liegen Hess, um es
von Ansteckungsstoflf zu reinigen. Als die 24 Stunden vergangen waren,
hahm er es wieder auf und benutzte es. Da seine Frau an der Schwind-
sucht gestorben war, hatte ich ihm den Rat gegeben, sein Bett im
Hospital desinficiren zu lassen; einige Zeit spåter h6rte ich zufålligerweise
von einem Nachbarn, wie er meinem Rat gefolgt war. Er gestand auch
gleich, als ich ihn fragte, dass er so gehandelt hatte, aber weshalb er
eigentlich so gehandelt hatte, konnte ich nicht ausHndig machen. Er sagte nur,
dass er nicht leisten k5nne, dass sein Bett „verdorben*' wiirde, und dass
„die Erde wohl das Kranke nehmen kOnne."
Die Leute hier wollen sonst diese Desinfectionsmethode nicht aneikennen,
1) Erw. Bttoh, 150—58.
65
und man weiss nichts davon, dass sie sonst angewendet wurde. Sie ist
also vidleicht von dem alten Mann fUr diesen Fall erfunden worden,
aber sollte dem auch so sein, so ist sie doch ein altes Mittel, welches
benutzt worden ist, um eine neue Anforderung zu erfUUen.
Der Glaube des alten Mannes, dass die Erde das Kranke nehmen
kOnne, wird schon im „Håvamål" angetroffen. i) Erde wird hier gleich-
zeitig mit Feuer besprochen, und im Volksglauben und in der Volks-
medizin werden diese Mittel auch gleichzeitig angewandt, und sie scheinen
sich gleich gut gehalten zu haben.
In der Wundbehandlung, gleichgtlltig ob man die Wunde selbst oder
das Instrument in Behandlung nahm, hat man, wie erwåhnt, die Erde in
Gebrauch gezogen, und ebenso ist sie benutzt worden bei „Edder", Dreck
und Kreuzotterbissen. C^egen Zahn- und Lendenschmerzen hat man Erde
auf die schmerzhaften Stellen gelegt; beim Wechselfieber sollte man sie
in einem Såckchen auf dem RUcken tragen u.s.w. a)
In dem jetzigen Volksglauben ist es håufig, obgleich nicht immer,
Friedhofserde, besonders von einem frischen Grab, di^ man benutzen soU.
Es ist doch leicht ersichtlich, dass die Forderung^ von „geweihter Erde"
eine relativ spåte Verbesserung einer alten heidnischen Sitte ist. Einige
Mal fordert man auch, dass die Erde von einem Kreuzweg herstamme, und
recfat håuhg wird verlangt, dass sie in einer Donnerstag Nacht schwei-
gend oder von einem nackten Menschen geholt werde; alles dies deutet auf
die heidnische Abstammung dieses Glaubens.
Gegen Krankheiten des Viehs wird das Mittel in derselben Weise
benutzt. Man bindet Erde auf die HOrner der KUhe, um deren Hals oder
schlågt sie damit auf den RUcken oder den Hinteren, was sich nach
dem Sitz der Krankheit richtet3). Man sieht im tåglichen Leben die
Erde auf eine Weise angewendet, die an die Anwendung des Feuert
erinnert. Man streut geweihte Erde in das Nest der Gånse, in die Krippen
der Ktihe und Pferde oder auf ihr Lager im Stall. Vor himdert Jahren
nahm der seelåndische Bauer, wenn er im Fruhjahr auf sein Feld kam,
mit seinem Saatkom eine Handvoll Erde und legte sie auf jeden Sack,
den er von sich stellte, wahrscheinlich um die Triebkraft der Samen zu
schiitzen 4). Sollte man ein Feuer Idschen, so warf man einige Handvoll
Erde in die Flammen, wålhrend man gleichzeitig im Kreiar um dasselbe
1) Yen 187 u. mehrere Stellen.
2) E. T. Kr.
3) E. T. Kr.
4) Junge: Den nord itfaiUndake Almne.
66
spazierte i). Die Vorstellung, dass Erde ein Schutzmittel g^CD alles Bdse
seiy hat junge Månner veranlassty Friedho&erde in die Tasche zu nehmeo,
wenn sie zur Session soUten, es soUte dies Freinummer geben 2).
Der Glaube . an Erde giebt sich auch in einer feierlichen Sitte kund,
die nech vor wenigen Jahren in katholischen Ddrfem Deutschlands anzu-
treffen war. Es wird erzåhlt, dass sich der Priester an gewissen Wall-
iahrtsorten — in diesem Falle alle seit der heidnischen Zeit heilige
Plåtze — beim Fruhlingsfeste unter einen Baum stellt, ond wåhrend
die Gemeinde im Kreis um ihn geht, wirft er Weihwasser auf sie und
Erde, die er von der Wurzel des Baumes aufsammelt 3).
Noch muss erinnert werden, dass die drei Handvoll Erde auf den Sarg
eine Sitte ist, die die christliche Kirche von der alten heidnischen Kultur
Roms tibemommen hat. Und wenn man dort Erde auf oder nach dem
Todten warf, ist es wohl in åhnlicher Absicht gewesen, als wenn man
noch in spåteren Zeiten bei uns ihm Feuer nachwarf.
Nicht selten sucht man dasjenige, was behandelt werden soli, mit der
Erde in innigere BerUhrung zu bringen, als dadurch geschehen kann,
dass man bloss etwas Erde darauf streut. In der Umgegend Viborgs ist
es Brauch gewesen, wenn alle andere Mittel ohne Nutzen angewandt waren,
das kranke Kind auf ein gepfltigtes Feld zu bringen. Wahrend die Sonne
untergeht, wird das Kind mit Erde tibergossen, so dass es einen Augen-
blick ganz verschwunden ist 4) oder man hat, wie es von vielen Seiten
erzahlt wird 5), Vertiefungen in die Erde gegraben, oder die Graber auf
dem Kirclihofe als solche benutzt, und den Kranken hineingelegt. Mit-
unter hat man ihn dann mit Brettem und Erde zugedeckt, uber ihn
hinweggépflUgt und darin gesåht. Andere haben die Wåsche des Kranken
vergraben, am liebsten an einem Donnerstag Abend, sie emen oder
mehrere Tage in der Erde liegen lassen, dann wieder aufgegraben und
sie dem Kranken wieder angezogen; ja, man hat sogar die Medizin des
Arztes vergraben, um ihr mehr Kraft zu geben, ehe man sie dem Patienten
gab. Ebenso hat man die Milch vergraben, wenn sie nicht normal
war, sie wieder ausgegraben und der Kuh zu trinken gegeben. Von hier
bis zu dem Gedanken, dass man durch Vergraben „kranke" Bettdecken
heilen k6nnte, ist der Sprung nicht weit, und es ist leicht verståndlicb,
dass unser Kåthner auf ihn verfiel. Die Methode ist nach dem
1) T%i>2ø: Dftnia lY.
2) E. T. Kr.
3) mffUr : Wald- und BaumkultuB 1894 S. 84.
4) JeM Kamp,
ft) E. T. Kr.
67
alten Gedankengang gebildet, wenn sie auch auf gr6ssere Originalit&t
keinen Anspruch machen kann.
Am meisten bekannt ist wohl die Ktte, Kranke durch einen Grassoden
von einem Kreuzweg oder einem Kirchhof zu flihren oder dm-ch den
Erdwally der den Garten umgab. Sie scheint grosse Verbréitung gehabt
zu haben und besonders bei Kindem mit Rachitis angewendet worden
zu sein. Bei dieser Krankheit soli sie noch vor wenigen Jahren hier in
der Gegend praktiziert worden sein.
£s ist in diese Behandlungsform ein neuer Moment hinzugekommen,
den K. Nyrop i) mit dem Wissen eines gelehrten Mannes und mit iesseln-
dem Scharfsinn behandelt hat. £r weist diese Durchkriechungskur in fast
allen primitiven Kulturen nach und sieht hierin, sowohl wenn sie durch
Grassoden, als wenn sie durch Båume vorgenommen wird, eine symbo-
lisierte Geburt. Es unterliegt indessen keinem Zweifel, dass Erde auch
ohne diesen Anhang von Symbolik vielfåltig als schirmendes und reini-
gendes Mittel Anwendung gefunden hat. Man kann wohl dieses als Beweis
betrachten^ dass die mutterliche, Leben und Nahrung spendende Erde, wie
das Feuer, einst Gegenstand eines Kultus gewesen ist, was die Mytholpgie
auch aus anderen Grtinden vermuten Iflsst. „In Gemeinschaft anbeten sie
Nerthus, die miitterliche Erde" erzåhlt schon Taciius 2) in seinem Buch
Germania.
„Je weiter wir in die Mythologie unseres Volkes eindringen, um
so unzulånglicher erscheint es, sich auf die Grenzen unserer Heimat
zu beschrånken. Der Gesichtskreis muss sich auf alle diejenigen
Volker erweitern, welche die Sprachverwandschaft als Glieder des
grossen germanischen Gesamtstammes erweist. Darunter nehmen
die Vdlker des skandinavischen Nordens die vorzUglichsie Stelle
eifiy und vieleSy was bei uns zersHUkeli und halb erloschen ist^
erscheint in ihren Denkmålern vdlliger und klarer.^*
F. Kauffmanni),
Vor kurzem hat Dr. M. Hdfter eine Darstellung der „altgermanischen
Heilkunde" 4) versucht. Auf Grundlage deutscher Volksmedizin, wozu er
selbst tuchtige Beitråge geliefert hat, Volkskunde und Litteratur des Alter-
1) K, Nyrop \ Kludetr&et Dania L
2) Ueb«rset2ttng von J7. F. Leféiii S. 157.
8) F. Kauffntann: Deutsche Mythologrie 1900 S. 22.
4) Handbach der Oetohiohte der Medizin, herausgegeb. Ton ilf. Neuhurgmr ond
J. Fagél 1901 H. 4.
68
tums giebt .er eine Uebersicht uber das Wissen und Kdnnen der alten
beriihmten Germanen auf dem Gebiete der Heilkunst, und er meint, dass
sie in Kr&utem, Steinen und Wortem ihre wichtigsten und am håufigsten
angewandten Mitte! besessen haben. Dass die nahen Stammverwandten, die
alten und nicht weniger berUhmten nordiscben Volker, dieselben Mittd
in ihrer Heilkunst benutzt haben, ist wohl sicher genug ; die Erinnerung
an sie ist auch in unserer Volksmedizin wohlbewahrt. BeschwOrungs- und
Zauberformeln haben sich lange unter der gemeinen dånischen BevOlke-
rung gehalten, und wenn auch die alten Gdttemamen, die in ihnen vor-
kamen, gewOhnlich mit christlichen vertauscht worden sind, so ist ihre
heidnische Abstammung doch deutlich genug. Ferner werden „Galler" i)
håufig in der Edda- und Sagenlitteratur erwahnt. Auch die heilende Kraft
der Hiinen- und Feuersteine und åhnlicher Steine ist bei uns bekannt,
und die Entstehung des Glaubens an diese Dinge, wie an Stahl und
Hufeisen, kann nur heidnisch sein. Dasselbe gilt wohl zum grossen Teil
von den Kråutem und Mumen, welche in grosser Menge als Volksmittd
Anwendung gefimden haben. Wenn es auch hier schwierig sein mag,
dasjenige auszuscheiden, was aus der Mdnchsmedizin, der Schulmedizin
spåterer Zeiten und Apothekerlehre stammt, so findet man doch vieles
in dem Vertrauen an die heilende Kraft gewisser Båume (Eiche, Esche,
Vogelbeerbaum u.s.w.) und Kråuter (besonders der stark riechenden), was
den Eindruck der Originalitåt macht.
Feuer und Erde erwahnt Hofter dagegen nicht, wohl deshalb, weiJ
diese Mittel, wie es scheint, in der jetzigen deutschen Volksmedizin nur
selten getroffen werden. In der dånischen Volksmedizin, wie in dem
dånischen Volksglauben iiberhaupt, spielen sie eine grosse Rolle. Der
oben erwåhnte Satz von einem Landsmann Hofters^ wird ihnen dann
vielleicht Recht geben, einen Platz in der gemeinschaftlichen altgermani-
schen Heilkunde zu fordem, soviel mehr, als sie ihr eigentlich zum Schmuck
gereichen.
Wenn auch die Anwendung von Feuer und Erde in den Formen, die
uns begegnen, gleich einen schrecklichen Eindruck machen, so gehdren
diese Mittel doch der Natur an, und das Vertrauen auf sie deutet darauf,
dass neben dem Grauen vor den råtselhaften und launischen Måchten
der Natur doch ein unklarer Glaube geherrscht hat, dass dieselbe Natur
auch helfen kdnne, wenn man mit ihr bloss in den richtigen Bund trat.
1) Zauberformel.
DIE NASENHEILKUNDE DES HIERONYMUS FABRICIUS AUS
AQUAPENDENTE.
[1537 — 1619 Prof. zu Padua.]
tJbersetzt und mit Anmerkungen versehen
VON Dr. CARL KASSEL, Posen.
(Schluss).
Ueber die Wunden der Nase und zuerst ueber die einfache
SCHNITTWUNDE DER NaSENHAUT.
Es handelt sich jetzt um die Wunden der Nase, wobei man zuerst
wissen muss, dass die Nase in ihrem oberen Teile aus Knochen, in ihrem
unteren aus Knorpel besteht. Daher kann bei Verwundung entweder nur
die Haut getroflfen werden oder zugleich mit der Haut die Knochen und
die Knorpel, hauptsachlich im unteren Teile, wo zuweilen der Knorpel
so heftig verwundet wird, dass der ganze Nasenvorsprung und ein Teil
des Fltigels abgeschnitten wird und abfållt. Das sind die Arten von
Verwundungen, welclie die Nase betreflfen.
Wenn nur die Haut, sei es in ihrem oberen oder unteren Teile verletzt
ist, muss man sich gånzlich der Naht en thaiten, man muss die Rander
aneinanderziehen und dann Klebstoff verwenden, damit keine Spuren der
Narbe zu sehen bleiben. Denn da die Nase von allen Teilen desGesich-
tes am meisten hervorragt, ist sie am meisten sichtbar. Daher pflegt die
Narbe an der Nase mehr in die Augen zu fallen, als die an anderen
KOrperteilen. Daher muss man bei einer derartigen Wunde ganz sicher
und ausschliesslich auf die SchOnheit Bedacht nehmen, was geschieht,
wenn die R&nder mit Leim aneinandergezogen werden. Zuweilen ist der
Schnitt so geringftigig, dass ganz schmale Leinenstreifen, mit Eiweiss
durchnåsst, fUrs erste genQgen. Zuweilen genUgen auch fiir die tibrige
Zeit ganz schmale Leinenstreifchen, mit etwas Wachssalbe bestrichen
und aufgelegt, wie es bei der Stirnwunde beschrieben ist. Hierbei lohnt
es sich, zur Narbenbildung weiche Heilmittel anzuwenden, wie ich sie
bei der Stirnwunde beschrieben håbe, damit die Narbe schOn werde und
den Augen kaum sichtbar.
Ueber die Wunde des Nasenbeins.
Trifit die Wunde die Nase in ihrem oberen Teile, und zwar mitVer-
letzung des Knochens, dann muss man wissen^ dass die Verwundung
70
mit einem Bruch einhergeht. r>aher muss man darauf Bedacht haben,
erst den Bruch einzurichten, dann die Wunde zu vereinigen.
Das erste geschieht dadurch, dass man ein eisernes oder hOlzemes
Spatel, welches bequem in die Nase hineingeht, einfuhrt. Von aussen
muss man mit den Fingem geråde drucken und die gebrochenen Kno-
chen einrichten. Ist auf diese Weise die Nase geråde gemacht, so mOssen
wir in die Nase eine Kaniile einfiihren, eine knOcheme, silbeme oder
eiserne, die aber nicht rund sein darf, sondem lieber flach, entsprechend
der HOhlung der inneren Nase. Diese KanQle soli so lang sein, dass sie
unten heraussieht und so fortgenommen werden kann. Sie kann allerdings
zuweilen auch aus einer Gansefeder bestehen, wenn nichts anderes zur
Hånd ist. Diese Kaniile leistet dreierlei. Erstens schtitzt sie den wieder
eingerichteten Bruch, schont ihn und verh&tet, dass die Knochen weiter
nach innen hervorbrechen. Dann erhålt sie die Athmung, solange sie
das Nasenloch breit ofTen erhalt. Dann gew&hrt sie einen offenen Durch-
gang fUr die aus dem Gehim herabkommenden Absonderungen, dann
aber auch fur die von hinten herabfliessenden Wundjauchen. Aber zu
merken ist, dass eine derartige KanOle nicht zu weit nach oben gefuhrt
werde, damit kein Niesen erregt werde, weil das Niesen das Zusammen-
wachsen des Bruches verhindert.
Nachdem der Bruch eingerichtet ist, mtissen die Wundrander bis zur
gegenseitigen Beriihrung aneinandergebracht werden, was zunåchst
mit schroalen, in Eiweiss getauchten Leinenstreifen geschieht und mit
Werg, spåter mit zusammenziehenden Heilmitteln. Es wird nicht ohne
Nutzen sein, diese trocken von aussen aufzustreuen, und zwar wegen des
Knochenbruches, welcher starkere Austrocknungsmittel verlangt.
Was die Narbe betrifft, so kOnnen nach Vereinigung der Knochen Mit-
tel aufgelegt werden, welche eine schOne Narbenbildung bewirken. Denn
wenn man sie feucht auflegt, um eine schOne Narbe zu erzielen, vor der
Vereinigung der Knochen, dann kann es geschehen, dass eine zu grosse
Knochennarbe darunter wåchst und dass die Wunde zu unfOrmig ist,
mehr durch die Art dieser als durch die der Narbe. Daher håbe ich
bei Verwundung der oberen Nase sehr wohl den weichen Klebemitteln
die festeren bevorzugt, z. B. Armenische Erde, Schlangenblut, zufeinstem
Staubmehl gestossen. Zuweilen, wenn der Bruch bedeuteud ist, legen wir
dieselben Medikamente, mit Eiweiss zur Honigdicke vermischt, auf, indem
wir innen die Kaniile selbst damit bestreichen. Aber wir miissen die
Kaniile mit ganz dunner Leinwand belegen, damit auf ihr das Medika-
ment festhaftet und nicht wegen der Glatte der Kanule sofort abfalle.
Geht die Wunde quer auf den Knochen, dann ist auch ein Verband
notwendig. Dies geschieht, indem man zunåchst von beiden Seiten zwei
n
Polster aus mehrfach zusammengelegten Leinen anlegt, die in dunklen
herben Wein getaucht und wieder ausgedrtickt sind. Darauf nimmt man
ein Bandchen, das in der Mitte ein Loch hat, durch welches kaum die
Nasenspitze hindurchgeht ; dieses zieht man nach hinten uber den Kopf
nach dem Hinterhaupt und binde es so fest. Dieses Bandchen muss fest
angebunden werden, damit es den Abfall der Nase verhindert. So wird
das eine Band ganz eng an die Grenze zwischen Nase und Oberlippe
gelegt und wird in åhnlicher Weise von hier aus noch hinaufgebunden,
wie das erste. Dabei wird es nOtig sein, damit die derartigen Bånder
fester haften, ein Band uber den Schlafen rundherumzulegen und dort
Qiit einem Faden die anderen Bander festhalten. Hiermit sind auch die
vorgelegten kleinen Kissen zu befestigen und anzuh&ngen. So heilt die
Nasenwunde, bei der ein Knochenbruch vorliegt.
Ueber die Wunde des Nasenknorpels.
Die Nasenwunde, welche in den Nasenknorpel dringt, erfordert dieselbe
Kanule; dann mOssen die Wundrander angezogen und mit Streifen be-
festigt werden. Auf sie kommen die oben angefuhrten Heilmittel.
Wenn aber der knorplige Teil der Nase im Ganzen abgeschnitten ist,
dann ist eine derartige Wunde unheilbar. Damit nun eine so grosse
Entstellung durch den Verlust der Nase im Gesicht nicht sichtbar bleibe,
hat die Kunst einen Ersatz fur die verlorene Nase erdacht. Und die
ersten, welche einen Nasenersatz verstanden haben, waren die Caiaber,
dann kam die Kunst zu den Aerzten von Bologna. Die Methode ist
aber so miihsam, schwer und langwierig, dass die, welche sich ihr un-
terzogen haben, wenn sie eine Reparatur der Nase wieder nOtig hatten,
sich ihr nicht mehr unterwarfen. Dies ist die Ausftihrung der Operation:
ein Nasenflugel wird angeschnitten. Dann wird ein Einschnitt in die
Haut des entsprechenden Armes gemacht, der grOsser ist als der Nasen^
defekt. Die Haut wird mm mit dem angeschnittenen NasenflUgel zusatp-
mengenåht, der Arm nachher an den Kopf befestigt, damit er sich nach
keiner Seite hin bewegen kann, weil, wenn er bewegt werden wUrde, ein
Zusammenwachsen nicht mdglich wåre. Nach erfolgtem Anw^chsen wer-
den wieder reichlich tiefe Einschnitte in die Nase gemacht, so dass das
rote Fleisch erscheint und nicht die Reste der Wunde zu sehen sind.
Dann wird der benachbarte Teil des^ Armes eingeschnitten und an die
Nase angelegt und mit ihr vemåht. Und dies so oft wiederholt ausge-
fiihrt, bis die ganze Nase mit Einschnitten versehen ist und die Armhaut
vollståndig vom Arme getrennt ist und mit der Nase verwachsen ist.
Yiele tadehnde Bemerkungen hatte ich bei dieset Behandlung anzufUhreHi
12
weim ich ' nicht wfisste, dåss hietttber ein Lehrer ein grosses Buch ver'*
Offentlicht håbe.
Anmerrungen.
I. (Paulus von Aegina entstammte der alexandrinischen Schule.
Er lebté in der zweiten Hålfte des 7. Jahrhuaderts, wahrscheinlich grOssten-
teils in Aegypten und Kleinasien und gehOrte zu den bedeutendsten
Aerzten der damaligen Zeit.
3. Albucasis, „Galen der Araber," „Fdrst der Aerzte," genannt, war
einer der Hauptvertreter der arabischen Chirurgie; stammt aus el Zahra
bei Cordova und lebte als Arzt in Cordova zu Ende des 10. bezw.
An&ng des 11. Jahrhunderts. Er lehnte sich vorwiegend an Paulus von
Aegina an.
5. Die Definition der Polypen ist bei Albucasis doch schårfer. Er
unterscheidet sehr wohl weiche, hellfarbige, schmerzlose von dunklen,
harten, schmerzhaften. Jene sind gutartig, diese sind krebsig.
Das Citat aus Albucasis ist im Text durch die Worte „Albucasis lib
II" abgegrenzt. In der Von mir benutzten lateinischen Uebersetzung des
Albucasis von Joh. Chånning, Oxonii M D G C LXXVIII finde ich von
dieser Topographie nichts.
4. Nach Hippocr. (de locis in homine Gap. III) fUhrt eine Ader vom
Scheitel nach der Nase und teilt sich am Nasenknorpel nach beiden
Seiten hin in Aeste.
5. Weder bei Albucasis noch bei Paulus ist dieses Mittel i^blandien-
tibus tantum lactare" erw&hnt, (blandientibus tantum lactandum).
6. Aulus, Cornelius Celsus, 20 — 30 v. Ch. bis 45 — 50 n. Ch. lehnte
sich vorwiegend an Hippokrates und AeUepiades an, der fraheste unter
den r6mischen siiztlichen Schrifbtellem.
7. Im Buche 3, Kap. 3 bespricht Hier. Fabr. die Behandlung der
Narben. Nach Polypenoperationen kommen wohl nur die in Betracht,
welche austrocknen und adstringieren (sioccant et camem densant):
trockene Charpie, Silberglåtte Ostreum, pulverisierte Muscheln, Ofenbruch
(Diphryges, d.i. der Rockstand nach Ausschmelzen von Kupfer, Zink etc.)^
Fichtenriilde, trockner Hårz, Stabwurz, Knochenasche, Iriswurzel, Dinten-
fisch, gebranntes Rinderhorn, u.s.w.
8. Albucasis, Buch 2, Kap. 24 operiert viel planvoUer, als es Fabricius
darstellt : mit Haken und d&nnem Messer entfemt er alles, was er fassen
kann. „Wenn aber Fltissigkeit nicht sich in dem Gaumen entleert, wie
es sein muss, dano wisse, dass im oiteren Teite des lockereR Knochenar
73
(se. Ossis ethmoidis), wohin beim Schneiden das Instrument nicht gelangt,
Fleisch gewachsen ist," Flir diese hochsitzenden Polypen wendet A. die
Fadenmethode an. Er låsst die Sonde, welche den Faden tragt, durch
den Inspirationsstrom ansaugen, (spiritum suum attrahat) bis er hoch oben
in die Nase und zum Rachen herauskommt, wie es die Knaben in der
Schule sehr oft treiben (saepissime vero eiusmodi faciunt pueri in scholis.)
Die Methode ist schon von Hippokrates beschrieben und wurde von
Voltolini wieder in seine Praxis aufgenommen. („Voltolini, die Krank-
heiten der Nase etc. Auflage 1888, Seite 308). Nur belasten H. u. V.
den Faden noch mit einem Schwamm, der durch Fåden, wie Hipp. sagt,
fest gemacht wird, sodass dieser Schwamm als Knoten aufzufassen ist,
der an Gr6sse die anderen Knoten des Fadens libertrifft.
9. Die Blutstillmittel des Celsus (V, I) sind : Eisenvitriol, roter
Atramentstein, Akaziensaft, Lycium mit Wasser, Weihrauch, Aloe, Gummi,
gebranntes Blei, Porree Blutkraut, Kimolische Erde oder Tftpferthon,
gelber Atramentstein, Kaites Wasser, Wein, Essig, Alaun, melische Erde,
Eisen- und Kupferhammerschlag.
10. Ueber den dunklen Wein schreibt Hier. v. Aquap. in seiner
Chinirgie, tiber die Wunden, Buch 2: man trånkt Schwamm oder Lein-
wand mit ihm, driickt jene aus und legt sie um die Wunde herum, haupt-
sachlich, wo der Saftestrom nach der Wunde gefUrchtet wird. So treibt
man namlich den Strom zuriick, der (kranke) Teil wird ausgetrocknet
mid gekråftigt. Zur kråftigeren Wirkung kochen wir Wegerich, Rosen
und im Winter Chamaemelon im Weine auf. Brauchen wir nochstarkere
Zusammenziehung (astrictio) so machen wir (mit dunklem Wein) eine
Aufkochung von Granatapfeln, von wilden Granatapfeln, Myrrhe und
Alaim. Chamaemelon, nach P. von Aegina Buch 7 auch Anthemis ge-
nannty ist ein gelind reizendes åusseres Mittel.
11. Ueber die Nasenpolypen spricht Hippokrates nur an wenigen
Stellen.
„Die Leiden," Kap. 5 (die Zitate aus Hippokrates gebe ich nach der
Yorzuglichen Uebersetzung von Dr. Robert Fuchs wieder.)
„Wenn sich in der Nase ein To\yp bildet, so entsteht eine Art Emphy-
sene (Abschwellung) und es ragt ein Tuma schråg aus der Nase hervor.
Der Polyp wird entfernt, indem man ihn vermittelst einer Schlinge aus
der Nase in den Mund herunterzieht, andere faulen unter Einwirkung
eines Arzneimittels ab. Der Polyp entsteht aber durch den Schleim..
(Dies sind die Krankheiten, welche vom Kopfe ausgehen). „Die Krank-
heiten" II Kap. 33 ff.
„Wenn ein Polyp in der Nase auftritt, so hångt er mitten aus den
Knorpelmassen faeraus, sowie ein 2^pfchen. Wenn dér Betreffende den
1906. 6
74
Athem auflstøsst, geht der Poljp nach aussen ond ist weich, wenn er
den Athem einzieht, geht der Polyp nach hinten. Patient hat eine ge-
ddmpfte Stimme, und wenn er schlaft, schnarcht er. Unter solchen
Umstanden schneide man ein Stiickchen Schwamm rund, forme daraus
ein Biillchen, umwickle es mit einem agyptischen Linnenfaden und mache
es (auf diese Weise) fest. Die Grdsse desselben aber sei so, dass es in
die Nasendffnung hineinpasst. Man binde das Schwåmmchen mit einem
vierfachen Faden fest; die Lange eines jeden derselben aber soU eine
Elle betragen. EKese Fåden vereinige man hierauf an dem einen
Ende, nehme einen diinnen Zinnstab, welcher an dem einen Ende
ein Oehr hat und stecke den Stab mit seiner Spitze (durch die Nase)
bis in den Mund. Nachdem man ihn erfasst hat, fiidle man den Faden
in das Oehr ein und ziehe solange (namlich an dem Zinnstabe), bis man
den Anfang (der Fåden) fassen kann. Darauf lege man einen Geisfuss
unter das „Zåpfchen," zerre in entgegengesetztem Sinne und ziehe so
lange, bis nian den Polyp herausgezogen hat. Nachdem man ihn aber
herausgezogen und das Blut zu fliessen aufgehOrt hat, wickle man um
eine Sonde trockne zu Charpie zerzupfte Leinwand. Im Uebrigen aber
koche man (Kupfer =) Bluthe in Honig auf, bestreiche die Charpie damit
und lege sie in die Nase. Wenn die Wunde bereits in Heilung Qbergeht,
mache man sich eine Bleistange, welche bis zur Wunde hinaufreicht,
bestreiche sie mit Honig und fiihre sie so lange ein, bis der Betreffende
wieder gesund geworden ist."
ElN ANDERER POLYP.
„Es Aillt sich die Nase mit Fleischstuckchen. Das Fleisch erscheint,
wenn man es anfQhlt, hart, und Patient vermag nicht durch die Nase zu
athmen. Unter solchen Umstanden rouss man eine Rdhre einfuhren und
mit drei oder vier Eisenstaben brennen. Nachdem man aber gebrannt
hat, lege man zerriebene schwarze Nieswurz in die Nase, und wenn das
Fleisch verfault und herausgefallen ist, bestreiche man Lein^vandcharpie
mit Honig. und mit (Kupfer =) Bltite und fuhre sie ein. Sobald aber die
Wunde in Heilung tibergeht, lege man das mit Honig bestrichene Blei
ein, bis Patient genesen ist."
ElN ANDERER POLYP.
Innen ragt aus dem Knorpel ein rundes Fleischstiick hervor; wenn
man es befuhlt, erscheint es weich. Unter solchen Umstanden nehme man
einen Schnenfaden, mache an demselben eine kleine Schlinge, wickle
einen dUnnen Faden dårum, hierauf stecke man das andere Fadenende
durch cHe Schlinge Iiindurch, wobei man eine grdssere Schlinge macht
7S
(als die andere war). Darauf flidele man das Ende der Schnur durch den
Zinnstab, lege alsdann die Schlinge in die Nase ein, lege die Schlinge
mit Hilfe einer mit einem Einschnitt versehenen Sonde um den Pol3rp
henim^ ziehe, sobald der Faden herumgelegt ist, den Stab nach dem
Munde durch, erfasse ihn und ziehe in der nåmlichen Weise, indem sich
die Schlinge dagegenstemmt. Nachdem man den Polyp herausgezogen
hat, behandle man den Patienten, wie den vorigen."
ElN ANDERER POLYP.
„Innen am Knorpel entlang wåchst aus irgend welcher Veranlassung
etwas Hartes, es hat das Aussehen von Fleisch; wenn man es aber
beruhrt, klingt es wie Stein. Unter solchen Umstånden spalte man die
Nase mit einem Messer, reinige sie und gebrauche dann das Gliiheisen.
Nachdem man das gethan, nåhe man die Nase wieder zu und heile die
Wunde durch Bestreichen mit der Salbe; man lege ein Stiick Zeug ein
und, wenn es ringsum faulig wird, streiche man die dem Honig beige-
mischte Kupferbliite auf. Die Heilung ftihre man aber mit Hilfe des
Bleistabes herbei."
Ein anderer.
„Es wachsen aus der Knorpelwand an der Spitze eine Art kleiner
Krebsgeschwiire schråg hervor. Alle diese muss man aber wegbrennen.
Nachdem man sie weggebrannt hat, streue man Nieswurz darauf. Anmer-
kungen zu den Kapitel „Ueber die Stinknase (Ozaena), das Nasengeschwur."
12. Celsus Aul. Com. grenzt den Begriff der Ozaena anatomisch scharf
ab. Im VI Buche, 8 Kap. spricht er allgemeinn von Verschwunmg in
der Nase. Dann fåhrt er fort: Dringen aber solche GeschwUre bis auf
den Knochen, haben sie mehrere Schorfe und einen widrigen Geruch,
diese Art der Krankheit nennen die Griechen å^atyay so kann dagegen
fast kein Mittel helfen. Nichts desto weniger kann man jedoch einiges
versuchen. Man schere z. B. die Kopf haare bis auf die Haut ab, mache
anhaltend heftige Reibungen und Begiessungen mit vielem warmem Was-
ser: ausserdem gehe der Kranke viel spazieren und ftihre eine massige
Diåt, mit Vermeidung scharfer und sehr nahrhafter Speisen. Hierauf
bringe man in die Nase selbst Honig mit einer geringen Quantitåt von
Terpentinharz. Dies verrichtet man mittelst einer mit Wolle umwickelten
Sonde. Der Kranke muss dann durch Anziehen des Athems diese Flus-
sigkeit so lang in die Nase ziehen, bis er den Geschmack davon im
Munde spurt. Hierbei l6sen sich die Schorfe, die man dann durch An-
wendung von Niesemitteln herausbefbrdert. Sind die Geschwure rein, so
6«
76
bringt man Dampfe von warmem Wasser daian = dann wendet man in
Wein gdostes Lycium an, oder Oelhefe oder Extrakt unreifer Trauben
oder den Saft der Miinze oder des Andoms oder Eisenvitriol, den man
gluhete und nachher zerrieb; = oder man reibt das Innere der Meerzwiebel
und setzt einer jeden der genannten Substanzen Honig zu. Zu den ubri-
gen Substanzen setzt man nur eine sehr geringe Quantitåt Honigs, zu
dem Eisenvitriol aber so viel, dass die Mischung eben finssig ist: zu der
Meerzwiebel kommt noch eine grOssere Quantitåt. Nim lunwickelt man
eine Sonde mit WoUe, taucht sie in das betreffende Mittel und bestreicht
damit die Geschwure. Hierauf nimmt man Charpie, wickdt sie zusammen,
giebt ihr eine langliche Form und bestreicht sie mit demselben Mittel,
dann bringt man sie in die Nase und befesdgt sie nach unten zu gelinde.
Dies muss im Winter und Frohjahr zweimal, im Sommer und Herbst
aber dreimal taglich vorgenommen werden."
Paulus von Aegina giebt Buch 3, Kap. 24 ein kompliziertes Recept
gegen die Ozflna an : gelber und roter Atramentstein, Myrrhe je 7 Drach-
men, Eisenvitriol 6 Drachmen, faseriger Alaun, Gallapfel, Kupferham-
merschlag je 4 Drachmen, runder Alaun 2 Drachmen, Weihrauch i
Drachme, i Sextarius Essig. Das Ganze wird in einem ehemen Gefass
gekocht. Hat es Honigkonsistenz erlangt, branche man es mit Charpie.
Ein anderes Rezept: Aus Griinspan und Kupferhammerschlag zu glei-
chen Teilen stelle ein trocknes Medikament her.
Nun iblgen noch zwei Vorschriften gegen den schlechten Genich aus
der Nase: Myrrhe, Akazie, Amom je eine Drachme, in Honig gekocht,
wird hoch in die Nase eingefuhrt und da befestigt.
Ferner: Amom, Myrrhe, trockne Rosen zu gleichen Teilen, hierzu
Nardensalbe. Mit der Mischung wird das Geschwiir eingestrichen.
In diesem Kapitel finden wir noch Rezepte gegen Nasengeschwure =
also auch P. v. Ae. trennt diese von der Ozaena« =
Hyppokrates „Die Krankheiten*' Kap. 10 „ . . . dass es vier Arten
Feuchtes gebe, welches dem Menschen schådige, Blut, Wasser, Schleim,
Galle und vier Quellen fur dieselben: vier Stellen aber, behaupte ich,
giebt es fiir sie, durch welches der Mensch sich van jedem einzelnen
reinigt, der Mund, die Nase, der After und die Urethra."
13. Die Syphilis wurde damals in Frankreich als morbus neapolitanus,
in Italien als morbus gallicus bezeichnet. Jedes dieser beiden Lander
wollte damit den geographischen Ursprung der Seuche bezeichnen.
Unter anderen Deutungen geht eine auch dahin, das Wort gallicus mit
dem angelsåchsischen gale, Geilheit, fleischliche Lust in Verbindung zu
bringen.
77
COMMUNICATION.
Une Exposition Internationale å Anvers est annoncée pour les mois
d'Avril et Mai 1906. La partie de la médecine et de Thygiéne y occupera
une place tres iraportante. Nous engageons fortément les fabricants å
participer å cette exposition, qiii est patronée ofHciellement et placée sous
la tres haute Présidence de S. A. R. Madame la Comtesse de Flandre.
Tous les renseignements peuvent étre demandés au Secrétariat, 26, rue
d'Arenberg Anvers, (Cercle Royal Artistique).
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MÉDECINE.
ALLEMAGNE.
EuGEN HoLLaMDEB, Chirurg in Berlin, Die Karikatur und Satire tn
der Medizin, Mediko-kanBthistoriscbe Stadie. Mit 10 farbigen Tafeln
und 223 Abbildungen im Texi. Stuttgart 1906. Verlag Ton Ferdinand
Enke. XV u. 354 hocb 4o .M. kart. geb. M. 27.
Es sind jetzt genau zwei Jabre verflossen (November 1903), als uns der
hiesige KoUege HoUander mit seinem grossen, mittlerweile zu einer gewissen
Beriihmtbeit gelangten Pracbtvrerk: „Die Medizin in der klassischen Malerei"
uberrascbte (ygl. Janas IX 1904 S. 239), und schon liegt von demselben Herrn
Verf. ein analoges Werk vor, das womoglicb in der Grandiositat seiner Anlage,
Beiner åusseren und inneren Ausstattung und nocb mebr mit dem Gegenstande,
den es bebandelt, das erste bei weitem zu iibertrumpfen bestimmt ist. Konnten
bel dem ersten Werk Prioritatsstreitigkeiten und Rivalitatsempfindlichkeiten
sicb namentlicb you franzosiscber Seite geltend machen, die allerdings vom
Verf. mit Erfolg zurtickgewiesen worden sind, so baben solcbe Anspriiebe bei
dem Torliegenden Werk keinen Platz. Denn es bietet in seiner Art etwas
durcbaus Neues. Allerdings ist es aucb die Kunst oder vielmebr ein Gebiet
der Kunst, mit dem H. sich in seinem neuesten Werk bescbåftigt, aber ein
mebr abseits liegendes, nåmlicb die Karikatur und Satire in der Medizin,
soweit sie in Bildern und Bildwerken zum Ausdruck kommt. Schou der
Gedanke an sich, geråde diese Seite zum Gegenstand literarischer Bearbeitung
zu macben, ist originell und legitimiert den Verf. als einen genialen, erfin-
deriscben Kopf. Wie viel mebr aber erft die Ansfiibrung! Studiert man nur
einige Seiten aus dem Buche, so muss man ebensosehr uber die grossartige.
78
packende Sprache des begleitenden Textes, wie iiber H.s kunst-, medizin- und
kulturlustorische Kenntnisse staunen. Vor allem verdient unsere bewundemde
Anerkennung die ausserordentlich geschickte Art, wie der Verf. den immerhin
sproden Stoff aus der grossen, weitschichtigen Literatur anfzuspiiren, zusammen-
zustellen und nach bestimmten Gresiclitpnnkten zu ordnen verstanden hat.
Dieses neue Werk bewåhrt seinen Verf. in noch bei weitem hoherem Grade
wie sein oben erwåhntes als Kunstkenner, zielbewussten Sammier und Kultur-
historiker ersten Eanges. Durch und dnrch geistvoll ist die Einleitung, in
der sich H. iiber das Wesen der Karikatur im allgemeinen åussert. Es folgt
das Kapitel: „Karikatur und Satire in bezug auf Medizin", in dem namentlich
das Beformationszeitalter eingehend beriicksichtigt ist. Wir bewundem das
feine kiinstlerische Empfinden H.s in der Beurteilung der Kulturverhaltnisse
jener Epoche, in der Auswahl der bezuglichen Dokumente und last not least
die Opferbereitschaft und Munifizenz, mit der er in der Lage war, sein Ziel
zu yerfolgen und seine kostspieligen I^eigungen zu befriedigen. Eine wahre
Geschichte årztlicher Kultur spiegelt das Kapitel „Die Karikatur der Fathologie"
(S. 79 — 164) wieder; Gicht, Infektionskrankheiten (Influenza, Cholera), JNervose
Affektionen, Graviditat, Parasitologie, Hydropathie — alle diese Gebiet« sind
mit tjpischen Eepråsentanten in Karikatur und Satire mehr onder weniger
reich vertreten. Vollends erregen unsere Aufmerksamkeit die auf denArztals
Mensch und als Stand (Honorarverhåltnisse etc.) bezuglichen Bilder. Auohder
tierische Magnetismus, die Grallsche Lehre, die Kuhpockenimpfung, die
Homoopathie sind bedacht. Den Schluss des Werkes bilden drei ganz besonders
interessante Abschnitte: Die Parasiten der Heilkunde, womit H die After-
médiziner und niederen Heilkiinstler meint, Månner wie Doktor Eisenbart,
die politisch medizinische Karikatur und Satire und die moderne medizinische
Karikatur.
H. hat mit diesem seinem neuesten Praohtwerk nicht nur sein erstes in
idealer Weise erganzt, sondem auch die historische Literatur mit einer weiteren
Gabe von monumentaler Bedeutung bereichert. Es unterliegt keinem Zweifel,
dass dieses neueste Gegenstiick zu dem ålteren Werk im Verein mit ihm dem
Verf. einen hervorragenden und dauernden Platz in der Literatur der
medizinischen Kulturgeschichte sichert. — Noch mehr fast als das vor zwei
Jahren erschienene Werk wird die „Karikatur und Satire in der Medizin"
das Entziicken der kunstfreudigen und kunstfreundlichen KoUegen erregen
und als iiberaus geschmackvoUe und passende Weihnachtsgabe in ihren Kreisen
weite Verbreitung finden. Paoel.
FRANCE.
C. Chatjvbau. Hiatoire des maladies du pharynx, t IV (1800—1875).
768 pp. 8o. Paris. J. B. Bailliére.
Von ChauTeau besitzen wir schon mehrere Aufsåtze iiber die Geschichte
des Pharynx bei Susruta, den Bjzantinern, Arabern, bei Paracelsus; ferner
79
die Huioire des maladies du pharynx iu drei Banden 1901 — 02 enchienén,
TTOsu der jetzige Band den yierten aasmacht. Die Geschichte hat venciiiedene
Stadien darohgemacht. Wie in dor friiheren Zeit, so ist aach im neanzehnten
Jahrliandert ein Bestreben Yorhanden gewesen, die Zahl der Krankheiten za
fixiren; Boerhaave, von Swieten u. a. hatten zu riel« Krankheitsbilder aaf-
g^eatellt, so isolierte Entzdndungen des Gaumens, der Faaces, der IJyala; die
Seaktion dagøen (Finel, Eostan, Roche et Sandras, Fachs u. a.) woUte nar
ehit Angina annehmen, welche jedoch nach den Umsti^nden etwas abweichen
konnte; am 1850 entstand daher wieder eine Gegen-Beaktion, welche viele
der modemen Krankheitstypen feststellte. Als Ursache, sogar der Diphtheritis,
^worde die Ealte, die feachte Laft angesehen, bis Bretonneaa die Ansteckang
spezieller betonte and Troasseaa feststellte, dass die Erkrankang bei jedem
Wetter, in jedem Orte entstehen kann. Bamberger liess die Tiefe des Prozesses
eine besondere Bedeatang entfalten; in Dentschland wurde der Unterschied
ab Croap and Diphtheritis lange behaaptet. Bretonneaa hatte schon nach-
gewiesen, dass die Pseado-membran darch mehrere Ursachen entstand, dass
jedoch die diphtheritische sich mehr aasbreitete and . ansteckend war. Es
worde dann der Soor, der Herpes pharyngis, Gabler's Baohenerysipel, Gan-
graena gat da von anterschieden ; man schenkte der Angina sjphilitica grossere
Beachtong; Chomel crkannte die Granalationen bei der chronischen Angina
catarrhalis. Die Komplikationen (Albnminarie, Lahmangen etc.) Eetropharyn-
gealabscesse, Glottisoedem warden besser stadiert. Man kam zar Erkenntnis,
dass nicht nar die Diphtheritis, sondern mehrere andere Erkrankangen
(Pharynx-erysipel, Gangraena etc.) aach Allgemeinleiden darstellen and als
solche aach todten konnen. Mit der Benatzang des Spiegels warden die ver-
borgenen Theile zaganglich. In Dentschland wurde die Angina epiglottica Ton
Sachse, die Ladwigsche Angina etc. entdeckt. Der Englånder Wade beschrieb
die Albaminarie bei der diphtheritischen Angina. Aator nimmt die Tersohie*
denen Krankheiten einzela geschichtlich and griindlich darch. Wenn nan
aach den franzosischen Autoren den Lowentheil zufållt, so muss das nicht
als Chaavinismas gedeutet werden ; in dieser Periode haben sie iiberhaupt Tiel
geleistet, and man bedenkci dass dem Auslånder fremde Litteratur weniger
erreichbar and schwieriger zu verstehen ist. Chauveau's -Werk ist eine schone
Arbeit, die keinem Fachmann fehlen darf.
Pbsgbns.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
GÅOOBAPHIB KBDICALB.
Béri'béri, par le Dr. Tebtius Clabke. Communication faite au congrés
de médecine de Portland (aoiit 1906). {Medieal Becord, no. du 16
sept. 1906, p. 479.)
L'auteur a observé le béri-béri k Perak, les diverses étiologies admises ne
paraiesent pas solides. Celle qui met en cause le riz offre des contradictions
8o
fréqnentes. Ainsi, le Dr. Clarke, qai avait å la fois an håpital et an dép6t
de Tagabonds, ou le regime alimentaire était le méme, oii le sol, l'air etl'eaa
ne présentaient aacane difféience, vit le béri-béri séyir dans l'hdpital et j
entrainer ane mortalité élevée, tandis qae dans le dép6t immédiatement yoisin, il
n*eat ni décés ni cas intériears. L*aatear pense qae la caase originelle de la
contagion da béri-béri reside dans le materiel de coachage. Car ancan infirmier
ne fat atteint, et les infirmiers avaient ane literie speciale. D*aatre part la
désinfection de la literie des malades arréta Tépidémie. On poayait soapconner
les panaises d'étre l'agent yectear da viras béri-bériqae. Mais la tentatire
d'inocaler des singes fut entiérement negative.
La disoassion qai a saivi cette commanication n'a pas éclairé beaacoap
Tobscarité qai regne dans Tétiologie da béri-béri. La théorie de Hamilton
Wright qai en fait ane entérite daodenale specifiqne avec la paralysie poar
conséqaence infectiease ne parait x>a8> toate sédaisante qa'elle soit, avoir rallié
Topinion de la majorité.
Il noas semble poartant qae Torigine infectiease intestinale a poar elle
beaacoap de bonnes raisons. G. Tbeillb.
Bapport pféliminaire sur des cellules trouvéa dans U sang de laji^re
jaune, avec considérations tonchant leur valeur étiologique et dimg^
nostique, par les Drs. O. L. Pothibb, Joseph Hame, F. H. Watson
et M. Coaret, de la Nouvelle-Orléans. (In Journal of American
medical Association). No. da 23 sept. 1905, p. 915.)
Ce travail tend å démontrer lexistence dans le sang de la fiévre jaune de
oellules parasites, ayant ane grandear double do celle d'un pneumocoque.
Ces cellules sont entiérement indépendantes, bien qu'& l'occasion on les
rencontre superposées å des globules rouges. Elles afiEectent plusieurs formes:
A petites arrondies, uniques ou disposées par paires; B en poire, avec an
noyau bien marqué, cootenant des grains de chromatine et un champ étroit
de protoplasme neutrophile; C en sphére, d'une taille approximative de celle
d'un microcyte; D en cellule plate, élargie, avec an protoplasme finement
granuleuz; plut6t rare.
Des figures accompagnent le tezte, ainsi que les procédés de coloration
Buivis par les auteurs.
Fait curieuz, les moustiques stegomyias nourris sur Thomme sain ou la
banane présentent ces mémes cellules. Quel r61e jouent-elles dans le fiévre
jauneP (That is the question).
G. Tbeilm.
Quelques points relatifs å la prophylaxie de la Jihvre jaune, (Editorial
article du Journal de Vassociation médicale américaine, no. du 80
sept. 1906, p. 704.)
L'A. rend compte d'un mémoire de m. m. J. Eosenau, Parker, Edward
Francis et Beyer, concernant leurs recherches å la Vera-Cru«.
8i
Le premier poinfc qai se degage de oette lectare, c'est que le Myxococcidium
Stegomyioe auquel Parker, Beyer et Pothier ayaient cm poavoir attribuer la
cause de la fiévre jaune, ne saarait étre considéré comme y ayaat ane part
aetiye. £n effet, les mouBtiqaes sains préwntent des corps panurites aemblables,
ooxnpoflés d'albumine.
Le seoond point» c'est qne la darée de rincabation de la fiévre janne
oscille entre cinq et six joors, tréi rarement plus. Geci est en oontradiction
avec la durée de douze joars, fizée par la oommission fran^aise de £io,de
Janeiro.
Le troiiiéme point, c'est que, ainsi que l'ont établi Beed et Agramonte,
les Tomissements et les cadavres des fiévrenx jaunes ne seraient pas contagieuz.
Enfin, il faudrait qae les maiUes des moustiquaires enssent le coefficient de
10 par ponce carré.
Le snjet demenre obscur. G. Tbeille*
Signification du Balantidium coli dans lu Dysenterie, Medical Becord-,
' no. da 4 nov. 1905, p. 742. Note éditoriale résamant un travail de
m. le Dr. B. P. Strong, directear da Laboratoire de Biologie de
Manille.
L'A. a réani 117 cas emprantés å la littératnre et å sa pratiqae, dans
lesqaels la présence da Balantidium Coli, dans la diarrhée et la dysenterie
des pays chaads lui parait étre en rapport de caasalité directe avec ces
inaladies. Il croit en outre qae tant qae le traitement n'est pas dirigé spéci-
fiqaement contre eet infasoire, le flax intestinal persiste. Il attribae la présence
da Balantidium eoH dans Tintestin des malades i l'ingestion de certains
aliments contaminés, comme par ezemple, å l'ingestion de viande de pore
insufSsamment caite. La question de savoir si le parasite peut étre caase des
ulcérations intestinales n'est pas absolament éclaircie.
n me sera sans doate permis, å l'ocoasion da travail de m. le Dr. B. P.
Strong, de rappeler qae je sais le premier å ayoir décoayert et signalé dans
les selles de certaines dysenteries asiatiqaes la présence da Balantidium Coli
(archiyes de médecine navale I, 1874).
G. Tbbillb.
Pathologie de VAmébiate inteitinale. (Journal of tke American Medical
Association, no. da 4 noyembre 1905, p. 1371.)
Soas ce titre, le joamal pablie un important travail de m. m. les Drs. G.
WooUey et W. E. Musgrave, illastré par de tres belles reproductions photo-
graphiqaes.
L'histoire des lésions bistologiqaes des alcérations amébiasiqaes da gros
intestin, le ar genese et leur processus sont tres soigneusement décrits.
C'eAt une contribution qui sera utile, notamment, k tous ceuz qui s'intéres-
sent a Tétiologie des dysenteries tropicales et subtropicales, oh. Tamibe est si
souyent en caase, notamment en Chine m^ridionale et auz Philippines.
Q. Tbbillb.
83
La fihort jaune å Cuba, Editorial da New- York medkal Journal,
no. da 18 norembre 1905, p. 1069.
On sait qae U fléyre jaane a repani a la Havane. Déjå on ayait signalé
qoelqaes oas sporadiqaes dans certaines loealités de rintériear, dans le coan
de Tannée 1904; et peat-étre d'aatres cas, ^ et la, s'étaient ils manifestes
antériearement Mais, dans des oonditions déterminées par on etat d*espiit
general, qaand l'opinion pnbliqae a accepté comme définitiyement réalisée la
disparition d'an fléaa josqae lå endémiqae, les statistiqaes de morbidité et
de mortalité sabissent fatalement Tinflaence de Toptimisme general. Dans les
pays å fiévre jaane, on sait combien parfois il est difficile de separer clini-
qaement certaines fi^vres bilieases de la fiéyre jaane proprement dite. £t
lorsqae, ane fois poar toates, on est d'accord poar proclamer la disparition
radicale de celle-ci, ce sont celles-lå qai en prennent facilement la place.
Il est dono probable que la fiérre jaane n'a pas éié complétement, radica-
lement éteinte å Caba. L'existence de cas sporadiqaes montre sarabondamment
qa'elle est encorQ préte å reparaitre et qa*elle peat, les circonstances y aidant,
sévir encore épidémiqaement.
Le New- York Medioal Joarnal espére qae les aatorités de Caba saoront
prendre toutes les mesares conyenables poar prévenir ce fléaa* Mais il fait
ici ane rémarqae jadiciease et qall est utile, croyons noas, de soaligner.
„Ce n'est, dit notre confrére, qae sar an optimisme extréme qae peat
ns'appayer la croyance qa'ane maladie infectiease peat étre totalement sap-
„primée, si Ton attache å oe mot le sens d'ane disparition étemeUe". La
sarTiyance de la yariole å la prophylaxie yaccinale le proaye. Les germes
infectieaz se prétent trop å la réyiyiscence poar qu*on paisse croire å lear
eztinction définitiye. G. Tbbilui.
Tke Journal of tropical Medicine.
No. 9 (1. Mai 1906) beginnt mit einer Arbeit yon William Hunter aber
das Vorkommen der Krankheiten in Hongkong, Pest, Cholera, Malaria, Beri-
beri, Dengae-Fieber, Pocken, Unterleibatyphas, Taberkulose, yenerische
Krankheiten, Diarrhoe, Dysenterie, Krankheiten der Eespirationsorgane, Leber-
abscesB, Lepra, Atherom and Arteriosklerose sind dort håafige, exanthematischer
Typhas, Blasensteinej Gallensteine, Cerebro-spinal-Meningitis, Masern, Schar-
lach, Spitzpocken, Diphtherie, Keachhusten, Eachitis and akater Gelenkrhea-
matismas dagegen seltene Krankheiten. Schwarzwasserfieber ist nie beobachtet
worden.
Leopold Hill teilt knrz einen Fall yon Spirillen-Fieber in Siidehina mit, den
zweiten, welchen er in Pakhoi beobachtete.
J, Cropper yerofiEentlicht eine Notiz uber eine Form von Malaria^ParasiteUt
die in und bei Jerusalem gefunden wurde, und zwar yorzugsweise bei Kindem.
Dieselbe besteht aus kleinen, elliptischen oder Melonensamen ahnlichen,
pigmentlosen Korperchen, die sich nicht selten multipel in den roten Blåt-
»3
korperehen fanden und in Trockenpraparaten sich nicht farben lieisen.
Verfasser glaabt, dase es sich am einen besonderen Parasiten handelt. Der
Fiebertjpns war meist quotidian, seltener tertian.
Zmn Scblass ieilt Isaeui W, Brewer kurz mit und bildet ab einen Fall von
kongenitaler Mahrodaktylitiå auf den Philippinen, der Daumen, Zeige-und
Mittelfinger der linken Hånd eines 15 jahrigen Philippino betraf.
In No. 10 (15. Mai) veroffentlichi Oeorge Femet eine Notiz uher Yaws, in
der er aaf eine Pariser These von Victor de Bochae aus dem Jahre .1868
anfmerksam macht, die eine gate Beschreibang der Krankbeit næh feinen
Beobachtangen in Neu-Oaledonien enthalt.
In den beiden folgenden Arbeiten, betitelt „Lepra und Chrietenheit" und
„JEinige Notizen uber die Fischtheorie der Leprd"', wendet sich Arthur Neve
gegen Hutchinson's FischtheoriCi mit der die in Indien gemachten Erfahrungen
nicfat im Einklang stehen.
No, 11 (1. Juni) enthalt eine Untereuchung uber dit Aetiologie und Fathologie
der JBeriberi von Hamilton Wright. Nach seinen auf der Malayischen Halbinsel
angestellten feobachtungen hat die geologische Formation nichts mit, 'dem
Vorkommen der Krankheit zn tun. Sie tritt besonders wåhrend des Nordost-
Monsuns, der sioh durch grosseren Ilegenfall und grossere allgemeine Feuehtig-
keit Tor dem Siidwestmonsun auszeichnet, auf. Er unterscheidet 3 Formen:
die akute perniziose JBeriberi^ welche immer todlich ist, die akute Beriberi,
welche 3 — 6 Wochen dauert und den Kranken gelahmt zuriicklasst, und die
„beriberi residual paralysis'', welche fortbesteht, wenn das spezifische Gift
aufgehort hat zu wirken. Die Inkubationsdauer betragt 10 — 15 Tage. Unter
Europaern ist sie fast unbekannt. Unter Malajen und Tamils kommt sie, wenn
diese unter ihren gewohnlichen Lebensbedingungen leben, selten ror, wenn
sie aber in einen Infektionsherd kommen, ebenso haafig wie bei Chinesen, die
das grosste Kontingent zu den Beriberikranken stellen. Die Frauen der
Terschiedenen Bassen sind in dem Masse fiir die Krankheit empfånglich, als
sie unter denselben Verhåltnissen leben, welche sie bei den Mannem hervor-
rufen. Was das Lebensalter betriSt, so ist das 2. und 3. Jahrzehnt am emp-
fånglichsten. Die Krankheit tritt Yorzugsweise in den Zinn- und Ooldminen
auf. Hat sie sich einmal in Instituten, wie Gføfangnissen, festgesetzt, so ist
sie nieht wieder auszurotten. Auf der Malayisohen Halbinsel ist die Beriberi
anscheinend eine Krankheit des Tieflands. In der Sambon-Zinnmine, die 700
oder 800 — 4200 Fuss hoch liegt, ist nie ein frischer Fall Yorgekommen. In
den Fischerdorfern langs der Kiiste ist die Krankheit unbekannt. Nach
Wrighfe Theorie konmit die Beriberi durch einen spezifischen, nooh nicht
entdeckten Organismus zu Stande, der in bestimmten Oertlichkeiten schlum-
mert, durch den Mund in den Korper Eingang findet, sich hier (besonders im
Magen und Duodenum) Yermehrt, eine ortliche Storung herYorruft und ein
Toxin bildet, das in die allgemeine Zirkulation gelangt, auf die peripheren
Endigungen der Neurone einwirkt und so eine bilaterale symmetrische Atrophie
erzeugt, wahrend schliesslich der Organismus wieder mit den Fæces nach
aussen abgeht, um wieder an Oertlichkeiten liegen zu bleiben. Gegen
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Wrighfs Theorie ist vor allem einsawenden, dass Magenbeschwerden zwar
haafige, aber darchaus nicht konstante Frdhsymptome der Beriberi bilden,
wenigstens nach den Beobachtangen des Eeferenten, und dass die Hyperamie
und Blatangen» welche man bei der Sektion an akater pernizioser Beriberi
Verstorbener im Darmkanal findet, Folgen der durch die Herzinsuffizienz
bedingten allgemeinen yenosen Stauung sind.
Daraaf folgt eine knrze Notiz uber einen Fall von Haematurie von Artku
F. Cole. Derselbe kam in Ningpo znr Beobachtung and betraf eine 40—45-
jahrige Frau, in deren Urin eigentdmliohe Embryonen gef anden warden.
No. 12 (15. Jani) enthalt zanachst zwei Arbeiten uber Pest Erstere, aaa
zwei Berichten von J, A. Maran und D. Milne bestehend, behandelt die
Put in dem Briti$eh-o$tafrikaniseken Protektorate, letztere, die Æ Campbell
Highet zam Yerfasser hat, die Peet in 8iam.
Daran schliesst sich die Fortsetzung von Wrighfs Untereuchung Uber die
Aetioloffie und Patkologie der Beriberi. Er erzahlt eingehend die Geschichte
der Krankheit in den Gefångnissen von Kwala Lumpor, die zum Teil schon
durch die Veroffentlichungen von Iravere bekannt ist, und zieht aua derselben
folgende Schlusse:
1. die Beriberi ist nnabhiingig ron der Nahrang als solcher;
2. das Gefångnis selbst ist ein Herd, in dem das Krankheitsgift erzeugt wird;
3. die Beriberi ist eine Inf ektionskrankheit ; Thesen, denen auch Beferent
▼oUkommen beistimmt.
No. 13. (1. Juli) enthalt Aasziige aas den Berichten der von der Admiralitdt,
dem Kriegeamte und der Zivilregierung von Malta zur Erforechung des Mittel"
meerfiebere emannten Kommission, und zwar Ralph W, Johnstone^s Berickt
uber die allgemeinen sanitåren Verhåltnisse der Malteser Inseln mit besonderer
Beziehung auf das Vorkommen des Mittelmeerjiebers daselbst, Aas demselbcn
sei folgendes herrorgehoben : Das am meisten befallene Alter ist das unter
25 Jahren. Am meisten erkranken Mannschaften mit weniger als ein Jahr
Dienstzeit. Die 8terblichkeit betrag in der Zeit ron 1894 — 1903 unter der
Ziyilbevolkerung Ton Malta, 8,9, von Gozo 8,4, im Heere 1897—1903 3,2,
in der Marine 1897 — 1901 nar 1,4%. Das Maximum der Erkrankungsfalle
fallt in den August, das Minimum in den Februar; Juli und August sind
die heissesten Monace, ersterer dabei der trockenste. Infektion durch die
Erkrete der Kranken kann mittels eingeatmeten oder verschluckten infizierten
Staubes, mittels beschmutzter Hånde oder mittels verunreinigter Speisen oder
Getranke erfolgen. Die Abortverhåltnisse liegen auf Malta sehr im argen.
Wasser scheint dagegen dort fast keine Bolle als Trager der Infektion zu spielen.
Darauf folgt eine Mitteilung ron G. H, Fink uber Katarakte, sekundåre
Katarakte und membranose Ti'ubungen des Olaskorpers,
Hamilton Wright handelt iiber die Klassifikation und Pathologie der Beri-
beri. Er unterscheidet 3 Formen: die akute perniziose, die akute und die
Bubaknte, von denen die ersteim allgemeinen der gleichnamigen des Eeferenten,
die zwei te der atrophischen und hydropischen und die dritte der rudimentaren
desselben entspricht, und nimmt ganz willkiirlich an, dass nach wenigen
8S
Wbchen das Krankheitsgift aas dem Korper eliminiert wird: er sprichl dann
Ton „beriberic residaal paralysis". Sodann beschreibt er die Yeranderangen,
welche er in den Nerven und deren Ursprungskemen gefanden, xmd die
Methoden, deren er sich bei seinén Untersuchungen bedient bat.
Zum Scbluss yeroffentlicbt D, Sommerville Versuche hexuglich der Giftiffkeit
des Dennjiziens Cyllin.
In No. 14 (15. Juli) yerbreitet sich T, C, Mugliston uber eine mogliche Art
der Vehertraguny der Lepra, Er yennatet in der Kratzmilbe die Ueber-
tragerin der Krankheit.
Hamilton Wright bespricbt die erfolgreiche Anwendung von Pråveniiv-
massregeln gegen die Beriheri. Nach der Einfuhrung der yon ihm yorgeschla-
genen hjgienischen Eef ormen im Gefångnis yon Kuala Lumpor, bestehend in
Beachaftigung der Grefangenen ausserhalb desselben, besserer Ventilation,
wiederbolter Desinfektion und Einnehmen der Mahlzeiten ausserhalb der
Zellen, yerschwand die Beriberi aus demselben nahezu ganz.
Darauf folgen zwei Berichte iiber den Ausbruch von CerehroepinaUMeningitiå
in Zungeru und Yola in Nord-Nigeria,
Schliesslich teilt G. H, Fink einen hartnåckigen Fall von Obstruktion des
Darms mit.
In No. 15. (1. August) berichtet A, Yale Massey iiber einen Fall von
Spirillosis in Portugiesisch- Westafrika.
Hieran schliesst sich eine Arbeit von P. N. Gerrard iiber die Abortiv-
hehandlung des Leberabscesses, eine Fmpfehlung fruhzeitiger Punktionen, In
einem Fall trat naoh mehreren kleinen Blutentziehungen duroh Aspiration
raseh Heilung ein.
S%r Bichard C. Temple handelt iiber einige administrative Massnahmen gegen
Malaria und Sehwindsucht in den Tropen.
In Ewei weiteren Arbeiten bespricbt G, A. Park Boss Ausrustung wnd
Hygiene auf Jtigdausjiugen und G. R, Falk die Kompression des Darmes
durch Bntzundung und Peritypheotis,
No. 16 (15. August) en thai t eine Arbeit yon Andreas Balfour iiber eine
Saemogregarine bei Saugetieren, H. Jaculi, die er bei der Wiistenratte (Jaoulus
Jacnlus) gefunden hat.
In No. 17 (1. Sept.) yeroffentlicht C. F. Branch Notixen aber Uneinaria
und andere Darmparasiten in Westindien, In St. Vincent fand er bei 66%
seiner der arbeitenden Klasse angehorenden Patienten Uneinaria und nur bei
6% keine Parasiten.
Der zweite Aufsatz hat J, Numa Bat zum Verfasser und behandelt die
Pathologie des Yaws-Knotchens, Da nach seinen und Pemet's Untersuchungen
die mit Krusten bedeckten Granulome durch yon aussen eingedrungene
Bakterien heryorgerufen werden, empfiehlt er prophylaktisch die Desinfektion
der Haut der Kranken.
In einer weiteren Arbeit beschaftigt sich G, J7. Fink mit der Aehnliehkeit
in der Natur einiger morpkologiseher Charaktere und Gewohnheiten von Insekten,
No. 18 (15. September) bringt Notizen uber einige Methoden, die von døn
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JSCelantan-Malayen hei der Bekandlung wm Puru oder Yaios angetoandt werden,
Ton John D. Oimlette, Eelantan ist ein Staat aaf der Malajischen Halbinsel,
der TOn einem einheimischen Eajah regiert wird. Frsmboesie ist hier wie in
den Yereinigten Malayischen Staaten lehr håafig. Von den Eingebornen werden
gégen dieselbe ånsserlich yerschiedene einheimische Pflanzen, namentlich Uarse,
femer Kapfersulfat, weisaer Arsenik und aach gelber Schwefelarsenik, Aealgar
und Gldhhitze, innerlich Aufgusse von yerschiedenen Wurzeln angewandt.
Syphilis wird fiir eine von Franiboesie ganz yerschiedene Erankheit angesehen
und mit andern Mitteln behandelt. In den Malayischen Staaten hat seit
Einf cihrung der Vaccination, mit der allerdings auch sonst eine Bessernng der
sanitaren Vérhaltnisse einherging, die Framboesie abgenommen.
Darauf folgt eine Arbeit yon L, JE. AtKley-Emile uber das 2kimhe9i'Ge$cJiwurf
welches nicht nur in Zambesia yorkommt, sondern weit yerbreitet in Ost- und
Siidafrika ist. Verfasser identifiziert es mit dem Mozambique-Geschwur,
Delagoa-Geschwiir, Ehodesia-Geschwiir, Natal-Geschwiir und Veldt-Geschwur.
Nach Seinen Beobachtungen wird es durch eine 5 mm lange und 2 mm dicke,
weisse Muscidenlarye, die yorn einen wenig abgesetzten Eopf und hinten 2
Stigmen tragt, und deren 11 Segmente unregelmassig mit nicht zahlreichen
Domchen besetzt sind, yerursacht. Die Beschreibung, welche er yon dem
Geschwiir, das zu ausgedehnter Nekrose fiihren kann, gibt, stimmt weder mit
der yon anderen Arten yon Myiasis noch mit der des Veldt-Geschwurs iiberein.
P. N. Oerrard macht eine Mitteilung uber die Wirkung von Pilokarpin
bei Beriberi {feuchter Form), die er in einem Falle beobachtete. Es scheint
ihm unbekannt zu sein, dass Pilokarpin schon yor 23 Jahren yon Baefs bei
Beriberi empfohlen worden ist.
Jamee Z. Maxwell behandelt die malignen Tumoren in SOd-Formoea. Unter
6000 Elranken beobachtete er 23 Falle yon Sarkom, 77 yon Ejirzinom und 5
yon »rodent ulcer". Nach seinen Erfahrungen sind Brust- und Gebarmutter-
krebse am haufigsten, Magen- und Darmkrebse, abgesehen yon Mastdarm-
krebsen, selten.
SCHSUBB.
EFIDEMIOLOGIE.
A. PssTS BXJBONIQUI. 1. Japon, Kobe; dés le commencement jusqu'au
30 noy. 53 (36); du 1 an 11 déc. 7 (4); du 12—26 déc. 20 (24). Oeaka; dés
le commencement jusqu'au 9 déc. 59 (44); du 10 au 22 déc. 63 (56). On a
pris des mesures eztraordinaires : on a nommé 6 fonctionnaires sanitaires
supérieurs, 90 médecins, 5 sécrétaires et 90 inspecteurs, en outre 360ouyriefs
s'occupent de k désinfection des habitations (40000) et 80 de la destruction
des rats. Le coneeil municipal de Kobe a yoté un crédit de 60000 yem pour
les mesiirea å. pnndre. La-maladie s'est déjå répandue dans quelques autres
endraits: å Tadotza, le 9 déc. 1 décés & bord d'une goelette arriyée d'Osaka;
a Sekimonoieki^ du 6 au 9 déc. 3 (2); du 10 au 20 déc. 2 ^1); å Katsouma,
ir
le 16 dée. (1) toyageur arriyé de Kobe; k Kisehiwada (pres d'Oiaka) 1. 2.
Ckine. Ntouichwang (occnpé par les Japonnais). Gr&ce aaz mesnres prises par
les Japonnais on n'a pas obserré d'aatres cas dås le 29 oct. En iotalité 10
décés, dont 2 Japonnais et 8 Chinois. Hong-Kong, da 17 au 23 déc. S (S);
du 24 déc. au 6 janrier 2 (2). 2. NouveUe Calédtmie, da 7 an 20 nov. 4. 4.
JLusiralie. Nouvelh Hollands, Qnmn$land, dés le 14 sept. pas de noaveaox
eas. 5. Straxtå-SettUménU, Singapore, le 3 janv. I. 6. Birma, du 19 aa 25 nov.
(76) ; da 26 nov. aa 2 dec. (84) ; da 17 au 23 dec. (77). 7. Indet anglaUes orientaleg:
19—26 nor. 26 nov.— 2 déc. 3— 9 dtfc. 10— 16 déc. 17— 28 déc.
(9075) (9247) (3170)
— — (720)
— — (639)
- (314)
— _ (400)
• - - • (761)
JutUi e»tihre$
(2886)
(2800)
Bombag (Présid.)
(1122)
(1069)
» (Ville)
—
—
Bemgah
(267)
(470)
le Pwtjab
(337)
(346)
Provimee* centrale*
(196)
(168)
, uuiet
(372)
(478)
Inde* eeittrale*
(121)
(73)
SaipHtana
(18)
(16)
Stukmir
(6)
(6)
Madira* (Prétid.)
(66)
(61)
My*ore (Etat)
(102)
(86)
(166)
(66)
(124)
8. Ferse, Prowkiee de Seiitan, DUtrict de MaUar. D'åprés ane depeche da 16
janyier 200—300 cas. 9. Afghanistan. Quelqaes cas de peste sar la frontiére
persane dans le Yoisinage de la yille persane Tarbeti-Scheich-I>jama. 10. Bussie.
Gouvemement d*A$trachan, Dans les plaines Xhirgissiennes de Narym, da 19
aa 26 déc. 1 ; dans le 2me district maritime, da 19 aa 25 déc. 1. Bécapita-
lation : dés le commencement (en octobre) jnsqn'aa 31 déc. on a observé dans
le Goayemefnent d'Astrachan 572 cas (641 décés), dont 229 (209) dans les
piainas Khirgissiennes de Naiym; 34 (30) dans le ler district maritime; 282
(276) dans le 2me district maritime et 27 (26) dans le district de Krasnoiarsk.
Le 2 janyier on a obseryé de noayeaa 1 cas de peste dans les plaines Khir-
gissienner de Narym et 1 dans le ler district maritime. 11. Bgypte, Alexandrie,
le 7 noy. 1. 12. Ile Maurice, da 8 aa 14 déc. 8 (7); da 16 aa 21 déc. 5 (3);
da 22 aa 28 déc. 2 (2) ; da 29 déc. aa 6 jany. 4 (4) ; da 6 aa 12 jany. 4 (3);
do 13 aa 19 jany. 1 (1). 13. Afrique méridionaU, Colonie du Cap (de Bonne
Espérance), da 19 noy. aa 23 déc. pas de cas dans toate la colonie. Sealement
& Port-Elisabeth on continae encore å attraper qaelqaes rats et soaris pesti«
férés. 14. Portugal, Mctdére, Funchal, D'aprés des commanications dans des
joarnaaz portagais on a constaté aa commencement de la seconde semaine de
janyier qaelqaes cas de peste et se trouyaient le 3 janyier 16 malades de
peste dans l'håpital. Depais le 6 janyier les mesares presorites par le Goayer-
nemeot caasérent de Topposition de la part de la popalation et des émeates.
15. Brésil Bahia, jasqa'aa 15 déc. 4 noayeaux cas, dont 2 décés. Bio de
Janeiro, da 20 noy. au 24 déc. 68 (31).
88
B. Cholébå åsiåtique. 1. Indes dnglaiået ortentales, Calcutta, da 26 dot.
au 2 déc. (102) ; da 3 au 9 déc. (86) ; da 10 aa 16 åéc. (61) ; da 17 aa 23
déo. (65); da 24 aa 30 déc. (64). 2. Busde. Ghuvemement de Plozk. Prasnyn,
da 4 aa 17 déc. 50; da 18 aa 29 déc. 21 (13). Atlawa, da 4 aa 17 déc. 11;
da 18 aa 29 déc. (1). Qouvemement de Siedletz, Wengrow, du 23 nov. aa 26
déc. 22 (10). Stoholow 1 cas saspect. Chuvememeni de Lomza, Distriet de Lamza,
da 22 au 30 déc. 4 (1) ; da 31 déc. aa a jany. 1 (O) ; da 4 aa 14 jany. 5 (1).
Distriet d^Oetrow, da 22 aa 30 déc. 1 (1); da 31 déc. aa 3 jaav. 3 (1). Disirict
de Makaw; da 31 déc. aa 3 jany. 1 (1) ; du 4 aa 14 janyier 1 (1). Du 15 aa
22 jany. pas de nouyeaux cas dans tout le Gouyemement de Lomza. Vanovie^
jusqu^au 18 déc. 9 (5) ; le 18 déc. 1 (1).
C. Fi^yEB JAUKB. 1. Sréeil. Bio de Janeiro, du 20 au 26 noy. 3 (2) ; da 27
noy. au 3 déc. 1 (1) ; du 4 au 10 dée. 7 (1). Sao Paulo, du 6 au 12 déc. (1).
2. Colombia. Baranguilla, du 28 noy. au 4 déc. 6 (4). Cartagena, du 17 au 23
déc. 1 (1). 3. Cuba. Havane, du 16 au 24 déc. 8 (3); du 25 au 29 déc. 2 (1);
du 30 déc. au 3 janyier 1 (1). Matanzas (proyince), du 18 au 22 déc. 1. 4.
JEcouador. Guayaquill, du 4 au 10 déc. (4). 5. Honduras, Ckoloma, du 3 au
12 déc. 2. Puerto-Cortez, du 6 aa 12 déc. 4 (1). San Pedro, du 6 au 12 déc.
4. 6. Mexique. Prov. ffOaxaca, Tuxtepec, du 19 noy. au 9 déc. 1 (1). Prov.
de Vera Cruz, Cordoba, du 19 noy. au 9 déc. 2; du 10 au 16 déc. 1 (3).
Orizaha, du 10 au 16 déc. 1. Tezonapa, du 19 noy. au 9 déc. 1 (1), du 10 au
16 déc. 1. Vera Crmz, du 24 au 30 déc. 1 (1). Prov, de Yueatan. Mérida, da
17 au 23 déc. 1 (1) ; da 24 au 30 déc. 2. 7. Nicaragua. Managua, du 10 aa
16 déc. (1). 8. Panama. Colon, du 8 au 14 déc. 1. 8. Btate- Unie d^Amériqw
eeptentrionale. Etat de Texas, Galveston, le 24 déc. 1 (de Hayane).
(D'aprés les numéro's 2349 — 2353 du „British Medical Journal", les naméroa
2—6 des „Veroffentlichungen des Xaiserlichen Gesundheitsamtes" (Bertin) et
les numéros 52 (1905)— 3 des „Public Health Reports" (Etats Unis.).)
Amsterdam, 9 féyr. 1906. BxHaBLnrø.
DIE ALTEN, DER ALCOHOL, UND DIE GEISTESKRANKEN
VON Dr. HEINRICH SCHÅFER.
Ass. ArzL a. d, der Hamburger Irrenansiali Friedrichsherg,
(Auszug aus Monumenta medica von demselben Verfasser. i)
I. DER ALCOHOL.
Belehrung (Abschrecrungsmethode).
Auch in andern Fallen wurden die Heloten åusserst hart und grau-
sam behandelt. Man zwang sie oft, sich mit Wein zu berauschen
und fuhrte sie dann in die Speisesale, um den jungen Leuten an ihnen
zu zeigen, wie schåndlich die Trunkenheit sei. Plutarch, Lykurg.
Die alten Spartaner zwangen an ihren Festen die Heloten, vielen
Wein zu trinken und fuhrten sie dann in die Speisezimmer, um an ihnen
den jungen Leuten zu zeigen, was Trunkenheit sei.
Plutarch, Demetrius.
Die Methode war praktisch.
Verbot fur die Frauen.
Er hielt sie 2) zur Zucht und Ehrbarkeit an, untersagte ihnen, sich
in fremde Dinge zu mischen und gew6hnte sie zur NUchternheit und
zum Schweigen, indem sie sich des Weines gånzlich enthalten mussten.
Plutarch, Numa.
Verbot for Kinder.
.... dass man z. B. hitzigen Naturen den Wein versagt, welchen
Plato den Kindem verbietet. Seneca, Abhandlungen.
Verbot fur einen Volksstamm.
Die Weineinfuhr ist bei ihnen 3) verboten, denn man wird dadurch
nach ihrer Meinung zum Ausdauern bei den Strapazen zu weich und
weibisch. Cåsar, Gallischer Krieg.
1) Hamburg, Gebr. Lttdeking, 1905.
2) Die Fraaen.
3) Bei den Sueven.
1905.
90
MiSSBILLIGUNG.
So zum Beispiel gilt es bei ihnen i) fur sehr anståndig, dass sie nach
Alter und Freundschaft haufenweis zusammenkommen zu Trinkgelagen,
Månner, Weiber und Kinder. Herodot.
NaCHTERNHEIT, ERSTES ErFORDERNIS.
„in erster Linie nun, Sokrates, kann man unmdglich einen gewohn-
heitsmåssigen Trinker zu einem gewissenhaften Menschen machen 2).
Denn der Rausch erzeugt Vergesslichkeit inbezug auf ErfUUung aller
Pflichten. Xenophon, Wirtschaftslehre.
Verlust des Haltes.
Leute, die nicht viel Wein ertragen kOnnen, und die wissen, dass sie
in der Trunkenheit frech und unartig werden, geben Befehl, da'^sjemand
von den Ihrigen sie rechtzeitig heimfiihre. Seneca Abhandiungen.
Saufkomment.
Mir nåmlich ist das, glaube ich, ganz klar geworden durch die Heil-
kunde, dass der Rausch den Leuten gar nachteilig ist, und ich mOchte
weder selbst gem zu weit gehen im Trinken, noch einen andern dazu
bereden, zumal, wenn man noch schwer ist vom vorigen Tage. — Wohl
denn, håbe Phådros, der Myrrhinusier, das Wort genommen, ich pflege
dir schon immer zu gehorchen, zumal wenn du etwas in die Heilkunde
Einschlagendes sagst; nun aber wollen es ja auch dir iibrigen. — Hier-
auf also wåren alle ilbereingckommen, es bei ihrem diesmaligen Zusam-
mensein nicht auf den Rausch anzulegen, sondem nur so zu trinken,
zum Vergnugen.
Nachdem nun dieses schon beschlossen ist, håbe Eryximachos 3) fort-
gefahren, dass jeder nur trinken soli, soviel er will und gar kein Zwang
stattfinden soli. Plato, Gastmahl.
Frinkerfamilie.
Hierbei muss ich noch einen Punkt erwåhnen, der indes von meinen
Vorgångern nicht Ubersehen worden ist, dass nåmlich diejenigen, welche
sich verheiraten, um Kinder zu bekommen, entweder gånzlich des Wein-
genusses sich enthalten mussen oder denselben nur måssig trinken dOrfen.
Denn diejenigen Kinder, welche von ihren Våtern in der Trunkenheit
gezeugt worden sind, ergeben sich dem Trunke und werden gewohn-
1) Bei den Kauniem.
2) Bei der Wahl yon AngesteUten and Bediensteten.
8) Ein Ant
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heitsmflssige S&ufer. Daher sagte auch Diogenes, als er einen ausgelas-
senen und toUen jungen Mann sah: „Junger Mann, dein Vater hat dich
wohl in der Trunkenheit gezeugt."
So viel von der Erzeugung; ich komme nun auf die Erziehung.
Plutarch, Kindererziehung.
Abstinenz.
Was der Mensch emstlich will, das kann er. Manche haben es fertig
gebracht, nie zu lachen, andere haben sich des Weins, jeden Getrånks
enthalten. Seneca, Abhandlungen.
Abstinenz und Takt.
Wenn du deinen KGrfer einfach gewOhnt hast, so prahle nicht damitl
Bist du ein Wassertrinker, so sprich davon nicht bei jedem Anlass!
Epiktet.
Die Alten waren doch feine Leute.
ZOTEREI.
Willst du also ein musikalisches und harmonisches Wesen sein, so
lass deine Seele nicht heraus, wenn sie beim Gelage vom Tau des Wei-
ncs benetzt ist; denn da wtirde sie beschmutzt werden. Epiktet.
Zeichen der Trunkenheit.
Endlich hat die Gewalt des Weines die Herzen durchdrungen,
Und die verteilete Glut sich ein in die Adem geschlichen,
Dann folgt Schwere der Glieder; der Gang wird schwankend, die Zunge
Lallet, es schwimmen die Augen, die Seel' ist selber betrunken.
Larm und Geschrei entsteht und Schluchzen und widrige Zanksucht.
Und was immer noch pflegt in dergleichen Fallen zu kommen.
Lucrez
Rechthaberei.
Beim Weine sprich nicht viel, um deine Bildung zu zeigen; denn du
wirst galliges Wesen zu Tage fOrdeml Epiktet.
Quantum.
Wer mehr als drei Glas getrunken hat, ist trunken; ist er nicht trun-
ken, so hat er doch das Mass nberschritten.
Epiktet.
Geisteskrankheit.
Die Spartaner selbst aber sagen: Nicht durch eine Gottheit wålre
Kleomenes rasend geworden, sondem durch den Umgang mit den
7»
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Skythen hatte er sich angewdhnt, ungemischten Wein zu trinken, und
davon w^e er rasend geworden. Herodot
Verbrechen.
Drei Reben tragt der Weinstock, die eine bringt die Lust, die andere
den Rauscb, die dritte die Freveltat. Epiktet
In vino veritas.
\ . . andere lassen sich beim Saufen delauern.
Xenophon, Sokrat.
Abstinent und Sykophant.
Der Niichteme i).
Weniger schrecklich sind die Piejaden mir, wenn zu dem Meer sie
Sinken und Wogengeråusch brullet am felsigen Riff,
Oder der Blitz in der flammenden I^uft, wie ich schlechte Gesellen
Ftircht' und des niichtemen Gasts wortebelauemdes Ohr.
Antipater von Sidon.
Temperenzler und Philosoph.
Ein andermal wird eine Spazierfahrt, eine Reise, eine Ortsverånderung
uns wieder neu beleben, oder eine gemeinschaftliche Mahlzeit und ein
etwas tieferer Trunk. Zuweilen darf es auch zu einem kleinen Rausche
kommen, doch so, dass wir nur untertauchen, nicht dass er uns ersåufe.
Das vertreibt die Sorgen und ruttelt den Menschen ein wenig durchei-
nander, ist auch gegen manche Krankheiten und gegen Schwermut gut.
Der Erfinder des Weines hat den Namen „Liber** erhalten, nicht wegen
der Ungebundenheit der Zunge, sondern weil er den den Geist befreit
von der Knechtschaft der Sorgen, ihn erhebt, belebt und ktihner macht
zu jedem Untemehmen. Aber wie bei der Freiheit, so ist auch bei dem
Weine das Masshalten nOtig. Man sagt, auch Solon und Arcesilaus haben
■ den Wein geliebt. Dem Cato hat man sogar Tnmkliebe vorgeworfen.
Ehe aber dies dem Cato zum Vorwurfe gereichen kann, wird im Gegen-
teil durch ihn dieser Fehler geadelt. Aber oft darf man das nicht tun,
dass nicht eine iible Gewohnheit daraus entstehe; hie und da mag es
gestattet sein, sich frei zu bewegen und ein wenig auszuschlagen, um
die schwermutige Ntichtemheit zu verscheuchen.
Seneca, Abhandlungen.
1) Leider alte ^ahrheit, dass gewisse Abstinente fau4e Biiider sind und den Alko-
holismus zur Ångeberei ausbeuten.
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LiCENZ.
Trost im Alter.
Weil ich bejahrt bin, verspotten die Weiber mich, halten den blaoken
Spiegel mir vor, um den Rest einstiger Jugend zu schaun.
Ob mir der Scheitel ergraut, ob schwarzes Gelock um das Haupt mir
Spielet, was kiimmert es mich, der ich dem Ziele so nah?
Aber mit kOstlichen Salben und lieblich duftenden Krånzen
Und mit des Bacchus Geschenk scheuch' ich der Sorgen GewOlk.
Palladas.
Satyre auf eine Potatrix.
Bacchus der Sorgenbrecher.
Reiche mir Wein! Das Gewolk der Trauer verscheuche Lyåus,
Wieder entzundend die Glut in der erstarrten Brust.
Palladas.
Die im Wein fa ss begrabene Myrtas.
Myrtas, welche vordem an der heiligen Kelter des Bacchus
Reichliche Becher geschdpft, nimmer mit- Wasser gemischt,
Deckt nicht dQrltiger Erde Geschenk; ein geraumiges Weinfass,
Froher Geniisse Symbol, ist ihr ergOtzliches Grab.
Ungenannter.
BERtlHMTR POTATOREN.
Doch der Peleide begann mit erbitterten Worten von neuem
Gegen des Atreus Sohn ; denn noch nicht ruht* er vom Zorne :
Trunkenbold, mit dem hundischen Blick, und dem Mute .des Hirsches !
Homer, Ilias,
Aber bei allen diesen politischen Geschaften und Unterhandlungen,
bei so vielen Beweisen von Klugheit und Beredsamkeit, zeigte er auf
der andern Seite auch eine ausserordentliche Schwelgerei in seiner Lebens-
art, ungeheure Ausschweifungen im Trunke.
Plutarch, Alcibiades.
Er war kein' schlechter Mann, nur låssig und dem Trunk
. Ergeben, schlief auch wohl in Lakedåmons Mauern,
Und liess zuweilen hier die Elpinike sitzen.
Plutarch, Kimon.
Gegen den Sokrates, ihr Månner, hilft mir das Kunststuck nichts;
denn soviel Einer nur will, trinkt der aus und wird deshalb doch nicht
berauscht, Plato, GaijtmahL
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Nur AgathoDy Aristophanes und Sokrates hatten allein noch gewacht
und aus einem grossen Becher nach rechts herum getrunken,
sie waren aber nicht recht gefolgt und schlåfrig geworden, und zuerst
w&re Aristophanes eingeschlafen, und, als es schon Tag geworden, auch
Agathon. Sokrates nun, nachdem er diese in den Schlaf gebracht, wåre
aufgestanden und weggegangen. Plato, Gastmahl.
Diser las nun ein an Cåsar geschriebenes Liebesbriefchen von seiner
Schwester Servilia, die von jenem verfflhrt und heftig in ihn verliebt
war; er warf es daher Cåsar wieder zu mit den Worten: Behalt es, du
Trunkenbold, und fuhr dann in seiner Rede weiter fort.
Plutarch, Cato min.
Mit der Zeit aber hielt er sich mehr ans Trinken, so dass er ott bis
zum Anbruch des Morgens beim Weine sass. Zur Ursache davon gaben
seine Freunde die Verwaltung und Besorgung der Offentlichen Geschåfte
an, womit Cato ganze Tage hinbråchte und also vom Studieren abge-
halten wUrde, veshalb er sich dann des Nachts und beim Trunke mit
Philosophen unterhielte. Als daher ein gewisser Memmius in einer
Gesellschaft sagte, Cato zeche ganze Nåchte durch, versetzte Cicero:
„Das sagst du aber nicht, dass er tagelang Wiirfel spielt?"
Plutarch, Cato min.
Unter solchem Bftrger, o Rom, was konntest Du fUrchten,
Sie, und den Feldherrn i), dem Wein immer die Zunge begrub?
Properz.
Um diese Anschuldigungen zusatbmenzustellen, hast du i), verrtickter
Mensch, so viele Tage lang in einem fremden Laudhause Redeiibungen
gehalten? Indessen du håltst, wie deine vertrauten Freunde wiederholt
behaupten, Redeiibungen, um den Wein verduDsten zu lassen, nicht um
den Geist zu schårfen. Cicero, Philipp. II.
Du i) hast, trotzdem du bei dieser deiner Kehle, bei dieser deiner
Lunge, bei dieser deiner gladiatorenhaften Festigkeit des ganzen Karpers
viel vertragst, auf der Hochzeit des Hippias so viel Wein gezecht, dass
du dich noch am andern Tage im Angesicht des rOmischen Volkes
tibergeben musstest. O wie scheusslich war nicht nur der Anblick des
Vorgangs, sondern auch die Kunde von demselben! Wenn dir dies
wdhrend der Mahlzeit bei deinen bekannten gewaltigen Bechem begeg-
1) Antonius,
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net ware, wer wtlrde es nicht fUr schimpflich halten? Nun aber hat
diescr in der Versammlung des rOmischen Volkes bei der Vornahme
einer amtlichen Handlung als Reiteroberst, fUr den schon das Aufstossen
unschicklich ware, sich ubergeben und seinen Schooss und das ganze
Tribunal mit nach Wein riechenden Speisestticken angeflillt. Doch dies
gehOrt, wie er selbst gesteht, zu seinen Unflatereien. Kommen wir zu
glånzenderen Taten. Cicero, Philipp, II.
II. DIE GEISTESKRANKHEITEN.
Die Alten hatten, dem Mystizismus des Mittelalters voraus, die patho-
logische Auffassung der Geisteskrankheiten, wenn sie dieselben auch nicht
als Gehimkrankheiten auffassten, da nach ihrer Ansicht der Verstand
seinen Sitz im Herzen hatte.
Cor sapit et pulmo loquitur, fel commovet ipas, splen videre facit,
cupit amare jecur. Simulation.
Wie meinst du wohl, wiirde das Urteil der Nachwelt ober Ulysses
ausgefallen sein, wenn er bei jener Verstellung geblieben wflre, tiber den
Helden, der trotz seiner grossen Knegstaten doch vom Ajax folgenden
Tadel hOren muss:
„Der Eid, zu dem er selbst den Vorschlag gab.
Er brach ihn, wie ihr wisset, er allein.
Er stellt sich rasend, um nicht mit zu ziehn,
Hått' Palamedes nicht mit klugem Blick
Die arge freche List des Manns durchschaut,
Fur ewig hiillte Trug den Treubruch ein."
Cicero, Pflichten.
GeISTESKRANKHEIT MACHTE STRAFFREI (UnZUREICHENDE FåHIGKEIT.)
Die Athener, die wegen des schweren und langwierigen Krieges mit
den Megarem der Insel Salamis mlide waren, hatten jetzt ein Gesetz
in Kraft treten lassen, dass niemand bei Todesstrafe mondlich oder
schriftlich auf die Eroberung dieser Insel antragen sollte. Solon war mit
dieser schimpflichen Anordnung sehr unzufrieden, und da er bemerkte,
dass eine Menge junger Leute nichts mehr wunschte, als den Krieg von
neuem anzufangen, aber jenes Gesetzes wegen sich nicht getraute, davon
zu sprechen, so stellte er sich wahnsinnig, und Hess durch seine Leute
in der Stadt aussprengen, dass er den Verstand verloren håbe. Indes
verfertigte er ein elegisches Gedlcht, lernte es auswendig, und sprang
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dann unversehens mit einem kleinen Hute bedeckt auf den Markt. Als
bald eine Menge Volks sich um ihn herum versammeltCy trat er aufeine
fDr Redner bestiramte ErhOhung und sang seine Elegie ab, wovon dies
der Anfang ist:
Seht! als Herold erschein' ich von Salamis reizenden Kusten,
Statt des gewdhnlichen Spruchs bring ich euch sch6nen Gesang.
Dies Gedicht ftlhrte den Titel Salamis, und besteht aus hundert liebli-
chen Versen. Als es abgesungen war, begannen Solons Freunde, es laut
zu loben, und Peisistratus besonders ermahnte die B Urger so nachdriick-
lich, dem Redner zu folgen, dass sie nun das Gesetz aufhoben, den
Krieg von neuem beschlossen, und Solon selbst zum Anfuhrer wåhlten.
Plutarch, Solon. Cicero, Pflichten.
Meton aber, es sei nun, dass er aus Grtlnden der Vemunft die Zukunft
fDrchtete, oder dass er etwas von der Wahrsagerkimst verstand, stellte
sich rasend, nahm eine brennende Fackel in die Hånd und ztindete
sein eigenes Haus an. Einige sagen, Meton håbe ohne sich einer ver-
steliten Raserei zu bedienen, des Nachts sein Haus in Brand gesteckt
und den andern Morgen das Volk flehentlich gebeten, seinen Sohn in
Rucksicht auf dieses grosse Ungluck vom Kriegsdienste zu entlassen.
Durch diesen seinen Mitburgem gespielten Betnig erhielt er, was er
wollte. Plutarch, Alcibiadus.
Als jetzt alles zu seiner Verhaftung bereit war, wurde noch eine Biir-
gerversammlung gehalten. Nikias i) trat auf, um dem Volke einen guten
Rat zu geben, aber mitten in seiner Rede warf er sich plOtzlich auf die
Erde. Nach einer kleinen Weile, da, wie natiirlich, alles stille und
erstaunt war, hob er den Kopf empor und drehte ihn nach allen Seiten
herum, mit zitternder, unvernehmlicher Stimme, die er nach und nach
starker und deutlicher hOren liess. Wie er das ganze Theater von stum-
mem Schauder ergriflfen . sah. warf er den Mantel von sich, zerriss das
Unterkleid, sprang halb nackt auf und lief nach dem Ausgange des
Theaters, indem er schrie, dass er von den Miittern verfolgt wiirde.
Niemand wagte es, aus Aberglauben, Hånd an ihn zu legen oder ihm
in den Weg zu treten, und da ihm als einem tollen, wahnsinnigen Men-
schen, den er in Reden und Bewegungen meisterlich vorzustellen wusste,
alles auswich, so erreichte er gliicklich das Stadttor. Seine Frau wusste
um diese List, und um sie ausfUhren zu helfen, warf sie sich erst mit
1) ParteifUhrer in Eugyiam (Sizilien), der es mit den Rdmern hielt und Ton der
Partei 4er Kartha^r gefangen ^nommen werden sollte.
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ihren Kindern flehentlich vor dem Tempel der GOttinnen nieder, stellte
sich dann, ihren Mann in der Irre aufisuch^n zu wollen und ging ohne
Hindemis zur Stadt hinaus. Plutarch, Marcellus.
Von Pisistratus, dem Tyrannen von Athen, erzåhlt man, ein betrun-
kener Gast håbe viel gescholten tiber seine Grausamkeit und es håbe
nicht an Leuten gefehlt, die geschtirt und ihre Dienste gegen den Mann
angeboten haben, Pisistratus aber håbe sich alles ruhig gefallen lassen
und håbe zu jenen gesagt, er ztirne diesem Manne sowenig, als wenn
einer mit verbundenen Augen auf ihn gestossen wåre.
Seneca, Abhandlungen.
GeISTESKRANKHEIT MACHTE GESCHåFTSUNFåHIG.
Daraus folgt, dass man Versprechen zuweilen brechen darf, auch ist
man nicht immer zur Rtickgabe anvertrauter Giiter verpflichtet. Jemand
hat dir bei gesunder Geistesverfassung ein Schwert zur Verwahrung Uber-
geben, im gestdrten Seelenzustand fordert er es zuriick. Es ware Sunde,
ihm den Willen zu tun, und es ist deine Pflicht, ihn das Schwert nicht
herauszugeben. Cicero, Pflichten.
Fehlen der Krankheitseinsicht bei Geisteskranken.
Sie beschwOren den Tod herab auf ihre Kinder, Armut auf sich selbst,
Untergang auf ihr Haus und sie wollen ihren Zorn nicht eiogestehen, so
wenig als die Tollen ihren Wahnsinn. Seneca, Abhandlungen.
Mens sana in corpore sano.
Juvenal.
Denn wer weiss nicht, dass selbst bei der Tåtigkeit, bei der man glaubt,
den K6rper am wenigsten notig zu haben, beim Denken, nicht wenige
bloss dårum in grosse Irrtumer verfallen, weil ihnen die Gesundheit ihres
K6rpcrs fehlt? Aber auch Vergesslichkeit, Schwermut, Verdrossenheit und
Wahnsinn fallen bei vielen infolge ihres vernachlåssigten KOrpers dergestalt
tiber das DenkvermOgen her, dass ihnen sogar das, was sie wissen, ver-
loren geht. Xenophon, Sokrates.
Moralischer Schwachsinn.
Denn was von den Gottern kommt, verdient unsere Ehrerbietung wegen
der Vortrefflichkeit, und was von den Menschen kommt, unsere Liebe
wegen der Verwandtschaft, die zwischen uns ist, manchmal verdient es
eine Art Mitleid wegen ihrer Unkenntnis des Guten und BOsen; sie sind
wie Blinde, oder so, als wenn jemand Weiss und Schwarz nicht von
einander zu unterscheid^n vermag, ^axc, Aur^l,
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UNFåHIGKEIT DER BiLDUNG HØHERER BeGRIFFE BEI SCHWACHSINN.
GlQcklich kann — weil ich nun schon weitschweifig geworden bin —
derjenige genannt werden, welcher, von der Vernunft geleitet, nichts mehr
wttnscht und nichts mehr fiirchtet. Steine und Tiere sind zwar auch frei
von Furcht und von Traurigkeit; glticklich wird sie aber niemand nennen,
weil ihnen das Bewusstsein des Glucks fehlt. Auf derselben Stufe stehen
Menschen, die infolge von Stumpfsinn und Mangel an Selbstbewusstsein
zum Vieh herabgesunken sind. Zwischen Vieh und Mensch ist insolchen
Fallen kein Unterschied ; dort ist gar keine Vernunft, hier eine verkehrte,
die zu ihrem eigenen Schaden wirkt. Glticklich kann niemand werden,
der keinen BegrifF von der Wahrheit hat: ein gltickliches Leben ist also
dasjenige, welches auf einem richtigen festen Urteil ruht und dabei unbe-
weglich bleibt. Seneca. Abhandlungen.
Selbstmord und Geisteskrankheit.
Der Epicuraer Dioder, der vor kurzem sich selber t6tete, sagen sie,
håbe nicht nach Epicurs Lehre gehandelt, indem er sich die Kehle durch-
fchnitt; die einen betrachten diese seine Tat als Wahnsmn, die anderen
als unbesonnenen Streich. Senca, Abhandlungen.
Epileptische Degeneration.
So wiitete Kambyses gegen sein eigenes Blut, entweder wegen des Apis
oder aus einem anderen Grunde, wie denn wohl die Menschen grosses
Ungluck zu fassen pflegt. Denn Kambyses soli von seiner Geburt an ein
schweres Gebrechen gehabt haben, das einige die heilige Krankheit
(Epilepsie) nennen. Est ist also auch wohl natiirlich, dass er auch an der
Seele nicht gesund war, da sein Leib an einer so schweren Krankheit litt.
Aber auch gegen die Gbrigen Perser wiitete er wie folgt: Er soUnåmlich
gesagt haben zu Prexaspes, der bei ihm in den grOssten Ehren stand und
brachte ihm die Botschaften hinein, und sein Sohn war Mundschenk beim
Kambyses, und das ist auch keine geringe Ehre — zu dem soli er gesagt
haben:
„Prexaspes, was halten wohl die Perser von mir? Was reden sie wohl
tlber mich?"
Der sprach: „Herr, sonst wirst du allgemein gelobt, nur dem Trunk,
sagen sie, wårst du zu sehr ergeben." Herodot.
Dementia senilis.
Man muss nicht allein den Gedanken erwågen, dass unser Leben sich
tåglich verzehrt und dass mit jedem Tag der Rest kleiner wird, sondern
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man muss auch bedenken, dass, kdnnte man selbst sein Dasein bis ins
hOchste Alter verlångern, es doch ungewiss ist, ob unsere Denkkraft immer
dieselbe geistige Fahigkeit behalten werde fiir jene Betrachtung, welche
die Grundlage itir die Wissenschaft der g6ttlichen und menschlichen Dinge
ist. In der Tat, wenn man in die Kindheit zu fallen anfangt, se behålt
man zwar das VermOgen zu atmen, zu verdauen, Vorstellungen und
Begierden zu haben, und dergleichen Wirkungen mehr; aber sich seiner
selbst zu bedienen, seine jedesmalige Pflicht ptinktlich zu beachten, die
Eindnicke genau zu zergliedem, zu prufen, wann es Zeit, aus diescm
Leben zu scheiden, kurz alles, was einen geUbten Verstand erfordert,
das ist in uns erloschen. Darum miissen wir eilen, nicht nur, weil wir
uns immer mehr dem Tode nåhem, sondem auch weil die Fassungskraft
und die Begriffe in uns olt schon vor dem Tode aufhCrei.
Marc. Aurel.
SmN£STåUSCHUNG.
Nichtsdestoweniger legten die Frauen eine Summe Geldes zusammen
und liessen noch eine zweite Bildsåule herstellen, welche nach ^der Erzåh-
lung der ROmer bei der Aufstellung im Tempel folgende Worte gespro-
chen haben soli: Ihr Frauen habt mich nach einem Gott gefålligen
Gebrauche geweiht.
Man erzahlt sogar, dass diese Stimme zweimal gehOrt worden sei und
sucht uns Dinge einzureden, die den nie geschehenen åhnlich undschwer
zu glauben sind. Dass man Bildsaulen hat schwitzen, Tranen vergiessen
und selbst einige dem Blute åhnliohe Tropfen von sich geben sehen,
ist eben nichts Unmdgliches. Denn Holz und Steine werden oft mit
einem Schimmel bedeckt, der Feuchtigkeit erzeugt, sie bekommen von
selbst Flecken, sie nehmen aus der sie umgebenden Luft allerhand Far-
ben an und uns hindert nichts zu glauben, dass der Gott dadurch zu-
weilen Anzeichen gebe. MOglich ist es auch, dass Bildsaulen einen dem
Aechzen oder Seufzen ahnlichen Ton hOren lassen, wenn sie Risse bekom-
men oder die inneren Teile sich von einander trennen. Dass hingegen
von einem unbeseelten Dinge eine artikulierte Stimme, eine so deutliche,
genaue und vernehmliche Sprache kommen soUte, lasst sich auf keine
Weise denken, da weder die Seele noch selbst der Gott ohne einen orga-
nischen KOrper, der mit den zum Reden erforderlichen Teilen versehen
ist, eine Stimme von sich geben und vemehmlich sprechen kann. Wenn
nun aber die Geschichte durch eine Menge giltiger Zeugen uns zum
Glauben nOtigt, so mnssen wir wohl eine gewisse Empfindung der Seele
annehmen, die der Einbildungskraft nicht unåhnlich ist und auf unsere
lOO
Siune ebenso wirkt, als wenn wir im Traume Dmge zu hOren und zu
sehen glauben, die wir doch nicht wirklich sehen und hdren.
Plutarch, Coriolan.
Halluzination und Wahnidee.
Gleichwohl geben die, welche dergleichen Dinge wegleugnen, den Grund
an, dass noch nie einem verstandigen Manne die Erscheinung eines Geistes
oder ein Gespenst vorgekommen sei, sondem dass nur Weiber, Kinder
und schwachsinnige Menschen entweder in einer Verirrung der Seele oder
bei einem kranklichen Zustande des KOrpers sich solchen leeren und
seltsamen Einbildungen uberliessen und den Aberglauben hegten, dass
em b6ser Genius sie begleitete. Plutarch, Dion.
HUMANITftT GEGEN GeISTESKRANKE.
Du weisst, dass Harpaste, die Nårrin meiner Frau, als eine Art Erblast
bei uns wohnt; ich fur meine Person bin solchen merkwiirdigen Geschopfen
abhold und wenn ich mich iiber einen Narren eilustigen will, branche
ich nicht weit zu gehen, ich lache iiber mich selbst. Diese verriickte
Person nun verlor rasch dass Augenlicht und — kaum glaublich, aber
dennoch wahr — sie weiss nicht, dass sie erblindet ist; sie verlangt
zuweilen von ihrem Aufseher, man mtlsse ausziehen und behauptet, das
Haus sei ganz finster geworden. Wir lachen uber sie und doch geht
es uns oft auch so, nicht wahr? Niemand weiss, dass er geizig ist, oder
genusssuchtig. . Seneca, Briefe.
Intoxicationspsychose.
„Unter keinen Umstånden; man miisste dann wohl auch Bilsenkraut
unter die wertvollen Kråuter rechnen, dessen Genuss Wahnsinn erzeugt."
Xenephon, Wirtschaftslehre.
FeINES PSYCHIATRISCHES VERSTåNDNIS DES SOKRATES.
Die Menge jedoch, sagte er, meine nicht, dass diejenigen wahnsinnig
seinen, die in Dingen irren, welche die meisten nicht wissen, sondem
nenne nur diejenigen wahnsinnig, welche in Dingen irren, die die meisten
wissen i). Denn wenn z. B. einer so gross zu sein glaube, dass er« sich
1) Sehr wertroUe SteUe, denn sie bewgt, dass Sokrates mit feinerem peycfaUtriBchen
Yentftndnis die Henge von danutU nnd — hent ilbemgte.
lOI
bflcke, wenn er durch das Stadttor gehe, oder wenn einer so stark zu
sein glaube, dass ei sich zutraue, Håuser daronzutragen 2), oder etwas
anderes zu unterDehmen, das offenbar unmdglich sei, den nenne man
wahnsinnig. Jene dagegen, welche nur in kleine Irrtumer verfallen, schienen
der Menge noch nicht wahnsinnig zu sein, sondem wie sie nur die starke
Begierde Verliebtheit nenne, so nenne sie auch nur den grossen Unver-
stand Wahnsinn. — Xenophon, Sokrates.
2) Dm klingt ganz naoh Paralyse.
ANOPHELES ET MIASMES
PAR LE Dr. H. gros (Rébevaly Alger.)
I Tn des jounaux de médecine frangais le plus important, la Presse
^ médicale, publiait récemment un article intitulé „mécanisme de
revolution du paludisme*' sous la signature de M. le Ray médecin des
troupes coloniales. Ce titre m'avait singoliérement alléché. Je pensais
trouver dans ce travail des données nouvelles capables d'éclaircir ce qui
reste encore d'obscur dans la question du paludisme. Je pensais y rencontrer
des ezpériences et des recherches originales. Ainsi suis-je contraint d'avouer
que la lecture de ce mémoire n'a pas été sans me causer une profonde
déception.
M. le Ray, comme tous les médecins, qui en France s'élévent contre la
doctrine anophéliénne, n'a fait que rééditer les objections sans une faites
å la théorie de la propagation exclusive du paludisme sans que ceux qui
les produisent aient jamais rien tenté pour en prouver le bien fonde.
Des expériences de Low et Sambon, répétées un peu partout avec des
resultats toujours positifs, on fait bon marché. Elles ont prouvé qu'il
suffisait, pour se proteger contre le paludisme, de se mettre stricteroent å
l'abri des piqiires de moustiques. Que peut-on demander de plus probant ?
n suffisait cependant pour démontrer que Low et Sambon ont été victimes
de leurs illusions, de repeter leur expérience dans les mémes conditions
de rigoureux isolement des moustiques et malgré ces précautions, de
contracter le paludisme en respirant les miasmes des marais.
A ces expériences, on n'oppose que des assertions gratuites. On invoquera
par exemple des faits d'ordre historique. On écrit, comme M. le Ray:
„Lorsqu'on se rappelle les épidémies de malaria, qui éclatérent å Bordeaux
„en 1805, å Toccasion du curage du Penque, å Paris en 181 1, quand on
„creusa le canal St. Martin et en 1840, quand on établit les fortifications
„autour de la capitale, on est for cement (!) amené å considérer comme
„négligesCble ou méme comme å peu pres seul le r61e qui a pu étre joué
„par les moustiques en pareille circonstance, on n'envisage plus que le
„&it primordial dont Timportance domine tout: le grand remouvement
„de terre ou de vase etc."
J'ai, je le confesse, comme la plupart de mes contemporains sans doute,
une bien vague idée de ce que pouvait étre le paludisme dans ces temps
déjå si éloignés de nous.
I03
. Pour m'en rendre tres approximativement compte, j'ai consulté le
manuel d'histoire et de géographie médicales de A. Hirsch. J'y ai lu
qu'å partir de 1557 — 58, date la plus éloignée dont nous soient parvenus
des documents certains sur le paludisme en Europe, une serie de grandes
pandémies traversent successivement ce continent. Ce sont celles de 167S
å i68a, 1718 å 1722, 1748 — 1750, 1770 — 1772, 1779 — 1783 et enfin
répidémie de 1806 å 181 2, qui frappa une grande partie de TEurope
septentrionale et occidentale.
£n interrogeant Thistoire, on voit que la plupart de ces épidémies
suivent ou accompagnent des periodes troublées et marquées par des
guerres civiles ou internationales. Il en est ainsi pour la periode de
1557 — 1558, colncidant en France avec les guerres de religion et suivant
les luttes contre Charles Quint, Philippe II et Marie Tudor, de celle de
1678 å 1682, faisant suite aux guerres entre la France, TAllemagne et
l'Angleterre, de celle de 1748 å 1750, qui suit la guerre de sept ans, de
celles de 1770 å 1772 et de 1779 ^ i7^3i ^^^ colncident avec une misere
extréme dans beaucoup d'Etats européens; enfin de celles de 1806 å 1812
qui accompagne les guerres de l'Empire. £st-il irrationnel de se demander
si d'un c6té les grands mouvements de troupes campées dans des pays
notoirement palustres, comme les Pays-Bas, qui furent fréquemment le
théåtre de ces guerres, si d'un autre coté Tabandon des travaux des
champs ne furent pas, pour une partie, causes de ces épidémies dont
rhistoire nous a laissé le souvenir. Quelques uns des grands travaux de
terrement, cités par M. le Ray, colncident précisément avec la derniére
épidemie. £st-il irrationnel d'admettre ainsi que parmi les terramirs occupés
å ces oeuvres, beaucoup portaient dans leur sang des hématozoaires? Ces
travaux n'ont-ils pas créé des gttes artificiels, oil se sont développés å
foison les anopheles qui, infectés par les ouvriers, ont å leur tour transmis
la maladie aux individus sains? N'avons nous pas vu dans la periode
contemporaine, exécuter k Paris (métropolitain) ou méme dans des villes
plus exposées au paludisme (Alger, entre autres travaux du port de
TAgha) etc. exécuter des travaux de terrassement non moins considérables,
sans que ces grands remuements de terre semblent avoir produit la moindre
épidemie de paludisme? Comment expliqeur que les adversaires de la
doctrine anophélienne, doivent remonter si loin dans le temps, alors que
les travaux publics ne sont pas de moindre importance aujourd'hui
qu'autrefois. Ainsi l'histoire, qui a d'ailleurs peu de valeur en pathologie,
est incapable de nous foumir un argument sérieux contre la doctrine
anophélienne.
La géographie vient encore bien moins au secours de la théorie des
miasmes. Si on l'étudie d'un peu pres on cesse complétement de compreudre
I04
comment on pouvait bien accorder Tune avec Tautre. On connait rimmu-
nité dont jouissent la Nouvelle Calédonie, les Iles de la Société, beaucoup
d'autres iles du Pacifique, vis å vis du paludisme. Les parties bons de ces
iles sont de vastes marécages, ou se passent d'actives fermentations
végétales. Les troupes en garnison å Tahiti y ont une santé meilleure
qu*en France et pourtant les casemes de Papecte sont édiiiées dans un
des endroits les plus humides de la ville (Papecte signiferait panier d'eau).
L'immunité dont jouit le Rio de la Plata est bien plus remarquable
encore. Elle orait singuliérement troublé les idées de nos prédécesseurs
dans la marine, tres imbus de la théorie des miasmes. „Les fiévres inter-
„mittentes sont complétement inconnues sur le littoral (de la Plata) et il
„est difficile d'indiquer å quelle cause il faut attribuer Tabsence de fiévres
,,intermittentes dans la Plata, absence que tous les médecins ont con-
,,statée .... ce pays offre cependant toutes les conditions géologiques
„propres au développement des fiévres å quinquina: ondulations du sol å
„peine sensibles débordements périodiques sur des vastes surfaces de
„terrains, marais et lagunes d'une grande étendue sur les bords des fleuves,
„forte elevation de la temperature de Tété". Dupont, i) Avant lui Boufiier
„écrivait ainsi: „Les nombreuses Iles du Parana sont couvertes d'une
„foule de marais qui se remplissent ou se vident avec Télévation ou
„l'abaissement des eaux de la riviére. Ces marais contiennent une enorme
„quantité de débris soit végétaux, soit animaux ; le fond en est généralement
„vaseux. Lorsque le niveau du fleuve baisse, une immence étendue de
„terrains marécageiu se trouve å découvert. Pourtant je n'ai pas observé
„un seul cas de fiévre intermittente et d'aprés les renseignements que
„j'ai pu me procurer, il paraitrait que cette affection est rare parmi les
„indigénes . . . ."
Des conditions telluriques tout opposées, mais alors accompagnées de
paludisme, qui d'aprés les théories en faveur n'eAt pas dd se montrer,
avaient non moins inquiété de bons esprits : „Il y a deux erreurs, disait
fJL, G>llin 3) qui ont généralement cours dans Topinion qu'on se fait de
„la campagne romaine; les uns la regardent comme sterile, inféconde;
„les autres la croient parsemée d'éaux stagnantes et de marécages. Contre
„cette prétendue stérilité, nous n'avons qu'å invoquer le souvenir de ceux
„qui ont parcouru cette campagne soit au printemps, soit en automne . . .
„aussi grande a été notre surprise dans les courses nombreuses que nous
1) Dupont. Kotes et obBervations sur la 06te oocidentale d*Amérique. H.MontpeUier 1868.
%) Bouffier. NouyeUes annales de la marine 1857 T XYm. 2e semestre.
8) Colin. Tralté des fiéTres Intermittentes. Paris 1870.
y,avons faites dans TAgro romano de constater non seulement Tabsence
„de tout marécage, mais encore Textréme sécheresse du sol."
L'exemple de TAlgérie cité par M. le Ray, å l'appui de sa thése est
des plus malheureux. Comment peut-on composer "les conditions actuelles
de la vie en Algérie avec la situation materielle des soldats et descolons
au debut de la conquéte ? £t d'ailleurs nous avons assisté en ces derniéres
années å des retours offensifs de la malaria que ne pouvaient expliquer de
grands bouleversements du sol. Nous l'avons vue réapparaitre dans les
regions les mieux cultivées et faire d'autant plus de victimes que Ton
pensait moins å elle. Nous savons que des colonnes en marche ont été
éprouvés par le paludisme, comme aux plus beaux jours de l'ére de la
fiévre. On efit pu enrégistrer de veritables désastres n'étaient la rapidité
des voies d'évacuation et la promptitude et Texcellence des secours.
L'épidémiologie du paludisme- vient encore å l'encontre de la théorie
des miasmes. Comment peut on expliquer å Taide de cette théorie cette
circonstance que le maximum d'intensité du paludisme tombe en Suéde
en avril-mai, å Leipzig, å Vienne, å Klaggenfurt en mai et juin i) tandis-
qu'en Algérie, c'est précisément pendant ces mois que Ton observe le
minimum de fiévres palustres? Pendant les mois d'aoiit, septembre, octobre
OU la malaria fait le plus de ravages, on note comme dans la campagne
romaine une sécheresse extréme qui exclue la possibilité de toute fermen-
tation végétale, Thumidité étant encore plus indispensable å ces fermen-
tations que la chaleur. C'est qu'en réalité cette saison coincide avec la
formation du plus grand nombre d'anopheles. Le relief tourmenté du sol
de TAlgérie explique cette circonstance. Jusqu'en mai les pluies torren-
tielles entrainent å la mer les oeufs que des femelles auraient eu l'impru-
dence de déposer å la surface des eaux. C'est ce que démontre clairement
la recherche des gltes å anopheles. Plus on s'y livre plus on constate une
corrélation parfaite entre les oscillations de la malaria et le nombre
des gltes.
En fait dans la génése d'une épidémie de paludisme trois facteurs ont
une influence considérable ; mais le premier prime les autres. Ce facteur,
c'est le nombre des individus infectés par Thématozoaire. S'il y atréspeu
OU point d'individus porteurs du parasite de Laveran, il n'y a pas de
paludisme. Les deux autres jouent un r61e secondaire quoique non
négligeable. Ce sont les conditions météorologiques qui favorisent la for-
mation des gites å anopheles et par suite leur facile multiplication et
finalement l'état du sol.
La désinfection du sang par la quinine réalise artificiellement la premiere
1) Hiraeh-Handbuoh der histor isch-geographischen Pathologie.
1905.
io6
condition; diminution du nombre des porteurs dliématozoaires. Elle n'a
pas peu contribué å rassainissemeDt de l'Algérie. „Le paludisme me
y^disent les vieux habitants de Rébeval n'est plus aujonrd'hui ce qu'il
„étSLit autrefots. En 1884, présque toutes les maisons étaieut fermées. Il
„était impossible de trouver quoique ce soit dans le Tillage. Les håtels
,,fermérent å deux reprises. A cette époque la quinine coutait i fr. 50 le
>,gramme et l'on payait 0,25 cent. de commission an voiturier pour
yil'apporter. Depuis que la quinine est å bon compte, an moindre malaise
y^nous en prenons un peu et nous n'avons plus la fiévre."
La prophylaxie quinique n'a pas du avoir une influence moindre dans
rassainissement de TEurope. Elle est en eflfet présque aussi vieille qne
rintroduction du quinquina dans la thérapeutique. Le comte de Bonfleval
et ses gens, qui usérent de ce moyen, se préservérent de la fiévre au
milieu des autres troupes qu'elle décimait pendant le siége de Belgrade
(17 1 7). Il fut une époque, que nous avons connue, ou l'on prescrivait en
France systématiquement le vin de quinquina å tous les enfuits. Ne fait-
on pas lå de la prophylaxie sans le savoir?
Quant å Tétat du sol et aux conditions météorologiques, il est bien
evident qu'un terrain humide favorisera la formation des gites et que
de grandes perturbations atmosphériques, de violents cataclysmes comme
les tremblements de terre, s'accompagneront d'abondantes précipitation,
d'inondations, de la formation de feutes et de cavanes qui multiplieront-
considérablement les foyers d'anopheles.
J'ai reproduit ici une photographie, qui montre comment des gites
peuvent se créer dans le lit de la riviére au mois de septembre sous
rinfluence de la sécheresse.
Loin d'apporter le trouble dans Tesprit des vieux coloniaux, la doctrine
anophélienne ne peut que lui donner le calme et la sérénité de la cer-
titude absolue.
Le paludisme, ne Toublions pas, peut reparaitre en Europe. Ceci se
produisait déjå dans les Pays-Bas od de divers cotés on a signalé une
rccrudescence du paludisme. Le paludisme est loin d'étre une maladie
exotique et le médecin qui exerce dans les pays tempérés est tenu de la
connattre tout aussi bien que le médecin colonial. Pour cette raison, nous
devions relever les assertions de M. le Ray, d'autant plus qu'elles étaient
produites dans un des journaux les plus sérieux.
Mais si nos vues sur Tétiologie du paludisme sont totalement différentes
dt'S sicnnes, si nous som mes entiérement convaincus de la vérité de la
doctrine anophélienne exclusive, nous sommes absolument d'accord avec
lui sur les conclusions. Comme lui, nous pensons que la bonne exécution
des travaux publics, le drainage et Tévacuation des ,»eaux sauvages".
I07
constituent le plus sur et le plus efficace fupcédé de lutte contre le palu-
disme. Toutes les autres méthodes, méme kl^ prophylaxie quinique, qui
dans Tétat actuel des choses a toutes nos préft^nces, ne sont que des
pis allers. Il suffit de la mauvaise volonté de qu^ues uns pour faire
tout avorter. La lutte contre le paludisme pour étre elBfiace, se réduit å
une question de législation sanitaire.
8»
DIE MEDICINISCHEN VERHÅLTNISSE UNTER DEN
BAHAU- UND KÉNJA-DAJAK AUF BORNEO
VON Prof. Dr. A. W. NIEUWENHUIS, Leiden.
Im Folgenden håbe ich Uebersicht uber die Resultale gegeben, zu
denen ich wåhrend meiner funfjahrigen Praxis (zwischen 1894
und 1900) unter den eingeborenen Dajakstammen Mittel-Borneo'sgelangtbin.
Aus der geringen BevOlkerungsdichte von Mittel-Borneo geht bereits
hervor, dass hier Zustande herrschen miissen, die einer normalen Ver-
mehrung der Menschen entgegenwirken. Die schådlichsten Faktoren, die
hier in Betracht kommen, sind erstens in den Verhåltnissen der Umgebung
selbst zu suchen, zweitens in dem Umstand, dass sich die BevOlkerung vor
den nachteiligen Einfliissen dieser Umgebung nicht zu schutzen weiss.
Ueble Gewohnheiten der Stamme, wie Kopfjågerei und Unsittlichkeit,
schådigen eine Vermehrung in weit geringerem Grade.
Die Entwicklung der Bahau und Kénja ist noch nicht so weit fort-
geschritten, dass sie Krankheiten mit eigenen, wirksamen Mitteln bekåmpfen
kOnnen ; bemerkenswert ist dagegen, dass sowohl bei Bahau als bei Kénja
in hohem Masse die Vorstellung herrscht, dass sich Krankheiten durch
diåtetische Mittel bekåmpfen lassen. Die Konstitution der Bahau unterstuzt
sie im Kampfe gegen Krankheiten nur wenig, daher haben sie unter
diesen wåhrend ih res ganzen Lebens mehr oder weniger zu leiden. Vor
allem sind es Malaria und venerische Krankheiten, Syphilis und Gonorrhoe,
welche die Lebenskraft der Eingeborenen untergraben. Die Malaria wirkt
schwåchend auf den Organismus, die venerischen Krankheiten verhindem
ausserdem eine stårkere Vermehrung.
Die Bewohner von Mittel-Borneo sind mittelgross und schmåchtig von
Gestalt, doch kommen auch schOn gebaute Kdrper bei ihnen vor, uber-
dies werden sie nicht durch Rhachitis uud Tuberkulose verunstaltet.
Sie gehOren zu einer Rasse mit schwarzem, glattem Haupthaar und
mittelmåssiger bis schwacher KOrperbehaarung. Obgleich einzelne Personen
auch welliges, bisweilen sogar krauses Haar besitzen und das Braun der
Haut auch sehr dunkel sein kann, håbe ich auch unter den Jågerståm men
im Innern der Insel nie Menschen mit Spuren des Negertypus (Negrito)
gesehen oder von ihnen sprechen h6ren.
Trotz ihres schmåchtigen Korperbaues besitzen die Bahau gut ent-
wickelte Muskeln, mit geringer Neigung zu Fettbildung, sowohl unter der
Haut als an einzelnen KOrperstellen. Wirklich fette Individuen sah ich
nie; die entstellenden Schmerbauche, die bei Europaern vorkomuen, fehlen
I09
bei ihnen gånzlich. Aiich findet man nur selten Personen mit Muskeln,
die von einer Fettschicht verdeckt sind; am ehesten kommt dies bei
erwach senen jungen Frauen vor.
Die Gesichtsform ist oval, håufig rund mit wenig vortretenden Backen-
knochen. Die Augenspalten, aus denen lebhafté, dunkelbraune Augen
hervorschauen, sind nur schwach gedfFnet ; Personen mit nach Mongolenart
schråg noch aussen verlaufenden Augenspalten sieht man nur selten, die
meisteu bemerkte ich unter den Kénjaståmmen von Apu Kajan (Ursprungs-
gebiet des Kajanflusses). Eine Hautfalte iiber dem inneren Augenwinkel
fehlt gånzlich.
Die im allgeraeinen platte Nase ist geråde; ihre Fliigel sind nicht
besonders breit. Individuen mit eingesttllpter oder mit stark gebogener
Nase kommen ebenfalls vor.
Der Mund ist nicht auffallend gross; es giebt selbst Frauen mit
hiibschem, kleinem Mund; auch sind die Lippen iiie sehr dick.
Die Bahau besitzen von Natur ein sehr gut entwickeltes Gebiss, sie
misshandeln es aber durch das in letzter Zeit Mode gewordene Absågen,
Ausfeilen und Durchbohren der Zahne. Caries und Missbildungen, die
durch Syphilis verursacht werden, sind haufig.
Ueber die Gliedmassen ist nur zu bemerken, dass sie zum K6rpcr in
guten Proportionen stehen; die Arme sind verhåltnissmassig etwas langer
als bei den Europåern. Die schOn gebildete, aber nicht schwere Muskulatur
weist niehr auf Geschmeidigkeit und Gewandtheit, als auf grosse Kraft.
Hånde und Fiisse sind stets klein und wohlgebildet, leiden aber viel
durch harte Feldarbeit, Verwundung und Krånkheit, so dass man bei
ålteren Leuten håufig Missbildungen antriflft. Bemerkenswert ist der grosse
Zwischenraum, der håufig zwischen der ersten und zweiten Zehe vorkommt.
Der Winkel, den diese beiden Zehen bilden, kann bis zu 60^ betragen.
Die Haut der Bahau und Kénja ist in der Jugend meist eher hellgelb
als braun, besonders ist dies bei Kindern, die der Sonne noch nicht
ausgesetzt gewesen, und bei jungen Mådchen, die sich bei der Feldarbeit
durch Kleider vor Sonnenbrand schiitzen, der Fall. Ganz allgemein wird
die spåtere dunkle Hautfarbe der Eingeborenen durch die Sonne bewirkt ;
ståndig bedeckte Kdrperteile, wie die Lendengegend der Månner und die
Beckengegend der Frauen, behalten daher stets ihren hellen Ton.
Trotz ihrer teilweisen Bedecklung ist die Haut der Eingeborenen in
Wirklichkeit doch allen Einfliissen d^r Witterung ausgesetzt, wodurch
sie ein grosses Wilderstandsvermogen erlangt hat. Chronische Hautent-
zundungen sieht man bei den Bahau nur selten, obgleich sie in Wald und
Feld zahlreichen Verwundungen ausgesetzt sind; nicht spezifische Bein-
geschwure, wie sie in Europa vorkonimen, sind bei ihnen ganz unbekannt.
IIO
Solange die Haut noch nicht von parasitåren Hautkrankheiten betroffen
ist, ertrågt sie lange Zeit Druck und Reibung, ohne darauf ånders als
mit leichter Rdtung zu reagieren. Auffallend resistent zeigt sich die Haut
der Frauen dem Einfluss der Gravidilåt und der lactation gegeniiber.
Die Frauen der Ot-Danum und Kantu' am Kapuas besitzen diese Wider-
standsfåhigkeit in noch hdherem Masse, aber auch bei den Frauen der
Bahau und Kénja beobachtete ich selbst bei hochgradiger Schwanger-
schaft nur selten Striae; auch erhalten die Frauen ihre fruheren Formen
nach der Entbindung vollstandig wieder zuriick. Ebenso lassen die Briiste
oft nur an den Warzen erkennen, dass eine Frau bereits genåhrt hat.
Bei meinem ersten Aufenthalt bei den Ot-Danum bewunderte ich die
schOne Gestalt einer jungen Frau, welche ihre zwei verschiedenaltrigen
Kinder gleichzeitig nåhrte. Am Mahakam hatte ich einst eine junge Frau,
die ich årztlich behandelte, lange Zeit fur kinderlos gehalten, bissieeines
Tages mit einer dreijåhrigen Tochter bei mir erschien und mir erzåhlte,
dass sie ein zweitens Kind bereits verloren håbe. Selbst wiederholte
Schwangerschaften hinterlassen bei den meisten Frauen wenig Spuren,
sowohl auf der Haut als in den Kdrperformen.
Dass die Bahau eine viel geringere momentane Muskelkraft als die
Europaer entwickeln, ist um so auffalliger, als sie von klein auf an Feld-
arbeit und Jagd gewOhnt sind und keine Lasttiere besitzen, so dass sie
auch im Tragen ståndig geiibt sind. Sie kdnnen z. B. nicht so schwere
Gewichte, wie ein ungeiibter, mittelstarker Europåer heben; auch tragen
sie bei grOsseren Entfemungen und schlechten Wegen nicht gern uber
20 — 25 kg. schwere Lasten auf dem Rucken. Bemerkenswert ist femer,
dass die Kråfte und die Ausdauer bereits bei 30 — 35 jåhrigen Månnern
abnehmen, daher uberlassen diese alle schwerere Arbeit auf der Reise
gem den 20 jåhrigen jungen Leuten.
Die Sinne sind bei der BevOlkerung von Mittel-Bomeo im allgemeinen
gut entwickelt. Beobachtungen hieriiber werden dadurch erschwert, dass
Krankheiten håufig das Seh- und EmpfindungsvermOgen beeintråchtigen.
Da nur ein sehr kleiner Teil der Bev6lkerung Augen besitzt, die weder
in jugendlichem noch in spåterem Alter einmal långere Zeit krank gewesen
sind und hiervon an der Cornea oder Conjunctiva noch Spuren aufweisen,
findet man bei ihnen begreiflicher Weisekein besonders scharfentwickeltes
SehvermOgen. Ueberdies haben die Eingeborenen zwischen und in ihren
Wåldern gar keine Gelegenheit, sich im Fernsehen zu iiben und ihre
Sehschårfe hierdurch zu entwickeln.
Der Farbensinn låsst bei den Bahau nichts zu wtinschen iibrig; dafiir
spricht in erster Linie ihr feines Gefiihl fur Farbenharmonie, das sich in
ihren schOnen Perlenarbeiten åu$sert, ferner, dass ihre Sprache nicht nur
III
flir alle vérschiedenen Farben, sondern auch flir deren Nuancen besondere
Bezeichnungen besitzt. Diese weichen in mancher Hinsicht von deiien der
Eiiropåer ab. So heisst in der Busang Sprache schwarz ^^tom toton^^ =
verbranntes Blau ; „ Tom gllnang'* = dunkelblau ; y^krotang^* = hellblau,
von dem sie an Perlen verschiedene Arten unterscheiden, je nach dem
Zweck, flir den sie diese bentitzen, z. B. : ^Jtroiang lawong'^ = hellblau
fur Kopfbånder. Gelb heisst y,njehang'' und heil rehbraun „njehang tebli
(gelbrot)", dunkel rehbraun und dunkelrot werden beide „//" genannt.
Weiss = puti; griin = nohom.
Das Tastvermdgen der normalen Haut ist bei den Bahau, vielleicht
wegen der dicken Epidermis, minder ausgebildet als bei Europåern. Ihre
blosse Haut hat fUr gewOhnlich eine niedrigere Temperatur als die der
Weissen, daher vertragen sie bei andauernder Anspannung und Hitze nur
schlecht eine stårkere Blutzufuhr und Transpiration und nehmen jede
Gelegenheit wahr, um sich zu baden
Auf Kitzel reagiert ihre ganze Haut weniger stark als die der Europåer,
wåhrend ihre Handflåchen und Fusssohlen wegen der Dicke der Schwielen
flir Kitzel ganz unempfindlich sind.
Die Bahau besitzen ein gut entwickeltes Gehor; an ihre mit primitiven
Mitteln hergestellten Musikinstrumente, wie Fl6te und klediy machen sie,
was Reinheit des Tones anlangt, grosse Ansprliche. Ihre Lieder erscheinen
auch einem europåischen Ohr melodisch. Ihre Gonge tOnen uns zu laut,
aber auch bei diesen bestimmt hauptsåchlich die Reinheit des Tones den
Wert des Instruments.
Ob der Geruchssinn bei den Bahau feiner ausgebildet ist als bei den
Europåem, wage ich weder aus der Tatsache, dass sie flir unangenehme
Geriiche, wie die von Leichen und Unrat, sehr empfindlich sind, noch
daraus, dass sie bei unbekannten Waldfruchten nach dem Geruch bestimmen,
ob sie giftig oder nicht giftig sind, zu entscheiden ; denn die erste Eigen-
schaft steht mit ihrer allgemeinen psychischen Uebereinpfindlichkeit in
Zusammenhang und die zweite beruht wahrscheinlich hauptsåchlich auf
Erfahrung und Uebung.
Die wohlriechenden Gråser, Blåtter und Bliiten, met denen sich junge
Manner und Mådchen fiir einander schmiicken, duften nach unserem
Geschmack nicht immer angenehm; die jungen Leute mussen eben mit
den Erzeugnissen ihrer Umgebung vorlieb nehmen. Die Bahau schåtzen
aber auch europåische Parftimerieen, die bei ihnen in schlecli tester Qualitåt
von den Malaien eingefiihrt werden. Dass auch die Nasen der Bahau
flir die vérschiedenen Sorten unserer Parftimerieen ein scharfes Unter-
scheidingsverrn6gen besitzen, erfuhr ich einst am Mendalam, als ich
einer Håuptlingstochter eine Fla.sche Eau de Cologne N^. 47ii schenkte.
112
Ihre Freundin, die sich gleich darauf ebenfalls eine Flasche erbat, suchte
ich mit etwas gewOnhnlicher Wasch- Eau de Cologne abzufertigen ; nachdem
die bciden aber zu Hause gemeinsam den Inhalt ihrer Flaschen gepruft
und verglichen hatten, kam die Freundin gleich wieder zuruck und
erklarte, dass ihre Eau de Cologne schlechter sei als die der Anderen.
Die Bahau sind sehr sensible Naturen und daher Gemiitsbewegungen
aller Art sehr zuganglich. Auch bei freudigen Erregungen steigen ihnen
Tranen in die Augen; einst sah ich eine Frau sogar bcim AnhOren eines
Grammophons weinen.
Schmerzen konnen sie nur sehr schwer ertragen, daher haben sie auch
mit jedem Leidenden, besonders wenn er zur Familie gehort, grosses
Mitleid. Sobald ein Kind oder ein Erwachs^ner auch nur scheinbar
emstlich krank ist, nehmen alle Angehdrigen an seinen Leiden so lebhaften
Anteil, dass sie ihre Arbeit auf dem Felde und im Hause ruhen lassen
und bei dem Kranken bleiben, auch wenn sie nicht helfen kOnnen. Dies
geschieht recht håufig, da die Bahau auch bei unbedeutenden Leiden
gleich nachgeben. Man muss daher im Verkehr mit den Eingeborenen
vor allem ihrer grossen Sensibilitat Rechnung tragen.
Wie leicht sie aus Ueberempfindlichkeit und heftiger Gemutsbewegung
bisweilen den Kopf verlieren kOnnen, mOgen folgende Beispiele zeigen. Als
sich der vornehme Håuptling Kwing Irang einst mit einem junge Manne,
namens Aran, im Walde befand, wurde er durch ein herabfallendes
Sttick Holz getroffen und begann ernstlich zu bluten. Obgleich die
beiden sich dicht beim Hause in einem wohlbekannten Walde befanden,
verirrte sich Aran, der Hilfe suchen ging, doch zwei Mal und verlor
dazu seinen Speer. Der Unfall, an dem er durchaus nicht Schuld war,
ging ihm so nahe, dass man ihn spåter nur mit Miihe dazu bringen
konnte, ins Haus zuriickzukehren. Er beruhigte sich erst am folgenden
Tage, nachdem er sich gut ausgeschlafen hatte.
Nachdem Bang Lawing, der jetzige Håuptling der Mahakam Kajan,
die Leiche seiner Mutter in der BerghOhle Batu Baung beigesetzt hatte,
trennte er sich von der Gesellschaft und lief stundenlang durch den pfad-
losen Wald nach Hause, statt mit den anderen den Fluss hinabzufahren.
Spåter konnte er nicht angeben, wie er nach Hause gelangt war.
Empfinden die Bahau Scham, so erroten sie oft bis tief auf die Brust.
Auch kann man sie vor ihrer Umgebung leicht in Verlegenheit {haé)
bringen. Ich benutzte diese Eigenschaft bei Mann und Frau ofters, um
sie zum Halten ihres Versprechens und zur PflichterfuUung zu bringen.
Auf diesem feinen Empfinden, das sich in der Furcht vor der Offentlichen
Meinung åussert, ist auch die adai (Gewohnheitsrecht) der Bahau haupt-
sachlich begrundet,
"3
Sie besitzen einen nihig h^iteren und wenig zu heftigen Aeusserungen
geneigten Cbarakter; sie Heben den Scherz und die Frdhlichkeit undsin-
gen und tanzen daher gem miteinander; auch åltere MMnner nehmen an
den Kriegståinzen Teil und an Festtagen sieht man auch alte Frauen mit
den jungen tanzen und singen. Zwar beångstigt sie der Glaube an die
Existenz zahkeicher, sehr b6ser Geister, er driickt sie aber nicht nieder.
Man hOrt sie auch zu Hause haufiger lachen als weinen. Da sie selbst
nie heftig werden, fldsst ihnen die Heftigkeit -anderer Angst ein.
Die Bewohner Borneos zeigen in bezug auf ihre Konstitution einige
Eigentumlichkeiten, die sich aus der Wirkung ihres Klimas auf viele
Generationen begreifen lassen. Diese Eigentumlichkeiten åussem sich in
der Art und Weise, wie sie auf verschiedene Arzneien reagieren, femer
in der grossen Vitalitåt ihrer Gewebe bei Verwundungen. Die Behandlung
von Malariakranken zeigte mir, dass Chinin eine sehr schnelle Wirkung
bei ihnen hervormft. Auch in den emstesten Fallen bin ich nur selten
gezwungen gewesen, mehr als i gr Chinin pro Tag und pro Mal zu
erteilen und selbst bei stark chronischen Malariakranken rief diese Dosis in
wenigen Tagen eine Besserung hervor. Auf meiner ersten Reisebeschrånkte
ich mich vorsichtshalber auf ^/g bis ^j^ gr pro Tag, als ich aber spåter keine
nachteiligen Folgen bemerkte, gab ich Erwachsenenstets i gr pro Tag.
Um den gleichen Effekt bei Europåern zu erzielen fand ich wåhrend des
Feldzuges auf der Insel Lombok selbst 3 gr pro Mal nicht immer geniigend.
Hieraus ersieht man, dass die Konstitution der Dajak bei der Be-
kampfung einer Infektion viel starker mitwirkt åls bei Europåem. Die
Beobachtung von Prof. R. Koch auf Neu- Guinea, dass erwachsene Ein-
geborene gegen eine Malariainfektion immun werden und dass diese nur
auf Kinder einwirke, stimmt mit der meinigen also teilweise uberein. Das
Verhalten der Dajak spricht gegen eine vollkommene Immunitåt der
Erwachsenen gegen Malariainfektion. Wie weiter unten ausgefiihrt werden
wird, konnte ich mich bereits iii Sambas, an der Westkuste, davon uber-
zeugen, dass beinahe såmtliche Kinder unter 10 Jahren eine geschwollene
Malariamilz zeigten, welche bei Erwachsenen zwar seltcner aber ebenfalls
zu finden war. Schon das håufige Vorkommen akuter und chronischer
Malaria bei Erwachsenen spricht gegen vollståndige Immunitåt.
Dass bei den Dajak in akuten und chronischen Fallen eine geringe
Dosis Chinin bereits eine so starke Wirkung erzielt, weist jedoch auf
eine partielle Immunitåt, die sie sich vielleicht durch die in der
Kindheit bestandenen Malariaanfalle erworben haben. Hierauf dcutet auch
die Tatsache, dass ich unter mehreren Tausend Patienten keinen einzigen
mit perniziOsen Erscheinungen, wie Coma, schweren Ictems, Nerven-
anfållen u. §. w. auf Malariaanfalle reagieren sah«
ri4
Die Wundheilung tritt bei den Bahau, wie schon erwåhnt, schneller
und vollkommener als bei Europåern ein ; hiervon konnte ich mich håufig
uberzeugen :
Einst brachte man mir einen Dajak, dem von einem Dorfgenossen, der ihn
auf der Jagd flir ein Wildschwein angesehen hatte, die Tibia iiber den KnOcheln
auf 4 cm Lange in Splitter zerschossen worden war. Als man mir den Mann
am achten Tage nach dem Unfall brachte, war die ganze grosse Wunde
in cine septisch infizierte Eiterhohle verwandelt, in welche die zersplit-
terten Enden der Tibia hineinragten ; die Kugel, die ich unter der Haut
an der anderen Seite hindurchfiihlte, entfernte ich mittelst eines Haut-
schnittes. Eine griindliche Desinfektion, die Fortnahme der losen Knochen-
splitter, eine Drainage und Applikation von Schienen zur Iramobilisierung
genugten, um den Mann inncrhalb kurzer Zeit kOrperlich wieder herzu-
stellen und das Bein, mit Verkiirzung um i cm, durch Bildung eines
grossen Callus, wieder brauchbar zu machen. Nach einem Jahr war von
einer Funktionsstorung nichts mehr zu spiiren.
Bei meinem ersten Besuch am Mendalamfluss hinterliess ich dort
eine zwolfjåhrige Patientin, die, nach einem syphilitischen Ulcus an der
Kniekehle, der einen Durchschnitt von lo cm und 2 cm Tiefe zeigte,
eine gut granulierte Wunde zuriickbehalten hatte. Ich hatte dem Måd-
chen eine JodkalilOsung zu Weiterem Gebrauch ubergeben und glaubte
sie, als ich mich bei meinem zweiten Besuch, 1% Jahre spåter, nach
ihr erkundigte, als ein Mådchen mit einem krummen Bein charakteri-
sieren zu mussen. Keiner kannte jedoch ein solches Mådchen. Zu meinem
Erstaunen sah ich die Kleine spåter mit einem ganz geraden, gutbeweg-
lichen Bein umhergehen, obgleich die ganze Kniekehle mit Narben
bedeckt war. Bei einem europåischen Kinde wåre das Resultat ein ganz
anderes gewesen, die Narbenbildung hatte zweifellos eine Kontraktur zur
Folge gehabt.
Bald nach Beginn einer Praxis unter den Stammen von Mitttel-Borneo
wird man gewahr, dass einzelne Krankheitsgruppen bei ihnen alle ubrigen
in den Hintergrund drången; es sind dies: Malaria, venerische Krank-
heiten (Syphilis und Gonorrhoe) und parasitåre Hautkrankheiten, welche
letztere auch auf den anderen Inseln des indischen Archipels verbreitet
sind. Eingeschleppte Infektionskrankheiten, wie Pocken und asiatische
Cholera, treten bei diesen in grosser Abgeschiedenheit wohnenden Stammen
nur selten in das allgemeine Krankheitsbild.
Unter den Bahau, die ein 250 m. ti. d. M. gelegenes Bergland bewohnen,
bestehen weitaus die meisten Patienten, die einem tåglich zur Behandlung
zugefuhrt werden, aus Malariakranken, Diese Erscheinung erklårt sich
"S
daraus, dass streng genommen alle auf den K6rper einwirkenden schåd-
lichen Einflusse das labile Gleichgewicht, in welchem sich viele Personen
zeitwcilig oder dauernd der Malariainfektion gegeniiber befinden, zerstOren
kOnnen. Da die Faktoren, welche ein Ausbrechen der Malaria veranlassen,
sebr mannigfaltig und zahlreich sind, ist das håufige Auftreten dieser
Krankheit bei den Dajak begreiflich. Nach meiner Erfahrung wird die
Malaria hauptsåchlich durch folgende Ursachen hervorgerufen : Ueber-
miidung, kaites Baden, Indigestion, Erkåltungen mit Rheumatismus und
Husten, Verwundungen, ferner durch andere Infektionen, wie Influenza
und Anthrax. Einen Beweis daftir, dass die genannten Faktoren wirklich
ein Ausbrechen des Fiebers veranlassen, indem sie den KOrper schwachen
und dadurch flir Malariainfektion empfanglich machen, fand ich darin,
dass es mir stets gliickte, das Fieber mit einer temporåren Dosis Chinin
bleibend zu vertreiben, wåhrend die urspriinglichen Krankheiten wie
Indigestion, Influenza u. s. w. unabhångig von der Malaria ihren normalen
Verlauf nahmen. Dass kaites Baden, besonders nach Erhitzung, sowohl
bei Bahau und Javanern als bei Europåern, innerhajb 6 Stunden einen
Malariaanfall zur Folge hat, beobachtete ich zu wiederholten Malen.
Einen anschaulichen Eindruck vom schwachenden Einfluss der Malaria
auf die BevOlkerung erhielt ich bei einer Untersuchung ihres Verbrei-
tungsbezirkes im Sultanat von Sambas an der Westkiiste Bomeos, wo ich
3 Jahre als Arzt tatig gewesen bin. Die Abwesenheit der Malaria in den
Morastgegenden langs der grossen Fliisse auch bei intensiver Bodenkultur,
wie Anlagen von Plantagen, und ihre Anwesenheit in einigen dichtbei
auf Sandboden gelegenen D6rfern hatte damals meine Aufmerksamkeit
erregt. Die Reisen, die ich zum Zweck von Impfinspektionen unternehmen
musste, fuhrten mich in die verschiedensten Teile des Sultanates und
gaben mir Gelegenheit, ungefåhr 3000 Kinder unter 10 Jahren zu unter-
suchen. Das Resultat dieser Beobachtungen war, dass alle Kinder aus
den Hugel- und Gebirgsgegenden Milz- und Lebertumoren, in diesem
Fall ein Zeichen chronischer Malariainfektion, besassen, wahrend die aus
den Morastebenen auf Meeresh6he nur da, wo der Boden sandhaltig war,
wie in der Dunengegend n6rdlich von Sambas und am Fuss allein-
stehender, aus den Moråsten hervorragender Berge, eine vergr5sserte Milz
zeigten. Die gleichen Beobachtungen sind iibrigens bereits an arderen
Orten gemacht worden, es ist z. B. bekannt, dass die Morastgegenden
bei Pontianak und Bandjarmasin auf Borneo und bei Palembang auf
Sumatra viel weniger durch Malaria zu leiden haben als die Hilgel- und
Gebirgslånder derselben Inseln.
Der gleiche Unterschied machte sich auch im Aussehen der BevOlkerung
bemerkbar, sobald ich Gelegenheit hatte, diejenige in Gegenden, welche
ii6
von Malaria infiziert waren, mit einer anderen in nichtinfizi^er Gegend
unter im tibrigen gleichen Umstånden zu vergleichen. Am meisten fiel
mir dies am TébSrau, einem Nebenfluss des kleinen Sambas, unweit der
Hauptstadt Sambas auf, wo zsrei von Malaien bewohnte DOrfer keine
Stunde von einander entfernt liegen ; das eine befindet sich auf einem
Morast, das andere auf einer 40 m hohen Hligelreihe. Unter 12 Kindem
des ersten Dorfes hatte i, unter 25 des zweiten hatten 20 eine harte Milz,
die unter dem Rippenbogen hervortrat. Letztere hatten ausserdem, wie
ihre Eltem, eine schwåchliche Konstitution und ein krankliches Aussehen,
im Gegensatz zum frischen, kråftigen Aussehen ihrer Nachbam im
Morastdorfe.
Uebereinstimmend mit diesen Beobachtungen lieferten die Statistiken des
Sultans von Sambas fur die Bewohner der Ebene gegenuber denen der
Hugel eine mittlere Lebensdauer im Verhåltnis 3:2 — ein sprechender
Beweis fiir den schadigenden Einfluss der Malaria auf die Lebenskraft der
BevOlkerung. Dass die gleichen Verhaltnisse auch in Mittel-Borneo herrschen,
davon håbe ich mich wåhrend eines beinahe 5 jåhrigen Aufenthaltes
inmitten der dortigen BevOlkerung, bei der ich zahllose Malariafalle
akuter und chronischer Art zu behandeln hatte, uberzeugen kOnnen. Bei
den dort herrschenden Zustånden sind die meisten Personen wahrend einer
långeren oder kttrzeren Lebensperiode fieberkrank, was auch auf die noch
urigeborenen Nachkommen von schwåchendem Einfluss sein muss.
Die verbreiteste Form, unter welcher die Malaria bei den Bahau auftritt,
ist die der Quotidiana intermittens, welche iiber kurz oder lang in die
der Quotiodiana remittens iibergeht. Viel seltener sind Falle, welche zur
Continua gehoren. Auch gab nur eine kleine Minderheit meiner Patienten
an, dass sie jeden 2, Tag einen Fieberanfall zu uberstehen hatte.
Charakteristisch fiir die Malaria der Bahau ist, dass die Kranken nach
einem Anfall nicht transpirieren, selbst wenn eine deutliche Intermission
eingetreten war. Erst wenn der Anfall durch Chinin voUstandig gehoben
worden, tritt Transpiration als Zeichen endgiiltiger Besserung ein. Sie
selbst wissen das auch sehr gut. Durch Malaria venirsachte plOtzliche
Todesfalle håbe ich nicht beobachtet; ebensowenig Falle sehr perniziOser
Art; die Malaria tragt in Mittel-Borneo stets den Charakter eines subakuten
oder chronischen Leidens.
Bei kleinen Kindem geht die letzte Malariaperiode in der Regel in eine
Continua mit oder ohne Diarrhoe iiber; bei alteren Personen treten gegen
das Ende hauptsachlich Erbrechen und Diarrhoe auf, wobei die Patienten
bei geringer Temperaturerhohung schnell abnehmcn und sterben. In der
Regel sind die Kranken im Beginn dieses Stadiums durch vorsichtiges
Verabfplgen von Laudanum und dann von Chinin noch zu retten.
117
Als gunstigsten 2^itpunkt fUr den tdglichen Gebrauch einer Dosis Chinin
erwies sich der, in welchem sich der Patient am wohlsten fuhlte und seine
Temperatur am niedrigsten war. Eine Verabreichung mehrerer Dosen Chinin
pro Tag in Fallen einer undeutlichen Intennission hatte selten guten Erfolg.
Falle von Malaria larvata beobachtete ich zwei Mal in Form von
periodisch auftretender Diarrhoe, die auch nach monatelanger Dauer durch
Chinin in kurzer Zeit kuriert werden konnte. Einmal wurde ein junger
Mann, der monatelang zu ångstlich gewesen war, um sich mir zu nåhern,
durch jeden Abend wiederkehrende Augenblutungen zu mir getrieben.
Da man ihm Blindbeit prophezeit hatte, entschloss er sich, wenn auch
voller Angst, zu mir zu kommen. Durch die Periodizitat der Blutungen
aufmerksam geworden, gab ich ihm 6 Stunden vor dem gewOhnlichen
Eiptritt der Blutungen i gr Chinin ein mit dem Resultat, dass die
Blutungen aufhOrten.
Als Beispiele flir den Verlauf und die Behandlung typischer Malaria-
falle unter den Bahau mdgen die folgenden dienen:
Auf meiner ersten Reise brachte man mir einen ii jahrigen Ulu Ajar-
Dajak, der das Jahr vorher so krank gewesen war, dass er sich nicht mehr
erheben konnte. Obgleich er augenblicklich nicht mehr so schwach war,
litt er doch sehr durch asthmatische Anffllle und schmerzhafteu Hurten.
Sein Kdrper war mager und unentwickelt, und zur Arbeit war er nicht
fåhig. Sein Thorax war der eines Emphysematikers, auch litt er stark an
Dyspnoe. Der obere Brustteil war stark erweitert und bei jedem Atemzuge
kontrahierten sich die beiden Stemocleido-mastoidei und verursachten
dabei ein Hervortreten ihrer Wulste unter der Haut. Die Herzdåmpfung
hatte sich bis auf die linke Seite des Sternum beschrånkt. Bei der Aus-
kultation war iiberall ein ROcheln zu vernehmen, das eine Entziindung
der Bronchien anzeigte. In der Herzgegend was kein anormales Geråusch
hdrbar, nur das diastolische Geråusch der Lungenarterie war lauter als
gewdhnlich. Die vergrOsserte Milz reichte bis auf 4^/2 cm unterhalb der
Rippen herab, die Leber bis auf 5^/2 cm. Anfangs erschien es mir sehr
schwierig, die Steningen der Respirationsorgane zu beseitigen, auch
fiirchtete ich, das Vertrauen der Eingeborenen, nach deren Ansicht die
Medizin alles und so schnell als mOglich heilen muss, zu verlieren. In
Anbetracht der Hypertrophie der Bauchorgane beschloss ich jedoch,
meinem Kranken i^/g gr Chinin einzugeben, eine Quantitat, die bitter
genug war, um eine suggestive Wirkung auszuiiben. Zu seinem Besten
trieb den Knaben die Neugier jeden Morgen nach meiner Hutte und so
konnte ich ihm tåglich seine Dosis verabfolgen.
Nach 10 Tagen erzåhlte der Knabe, dass die Atm ungsbexh werden
sich gebessert hatten, auch konnte ich mich selbst von dem giinstigen
ii8
Eitiflus der Behandlung iiberzeugen. Die Milz war nicht mehr fiihlbar;
die Leber hatte sich bis auf Fingersbreite unterhalb der Rippenbogens
zurtickgezogen ; die Auskultation ergab nur hie und da ein schwaches
Rasseln.
In der folgenden Periode eihielt der Patient seine Arznei nur in grossen
Zwischenråumen ; aber seine Lebenskråfte hatten bereits die Oberhand
gewonnen, so dass er kOrperlich vollstandig wiederhergestellt wurde. Nach
einigen Wochen war auch die Erweiterung der Thorax verschwunden, das
Spiel der Sterno-mastoide war beim Atmen nich mehr sichtbar; die
Herzdåmpfung war wieder normal und auch die Auskultation ergab
nichts Krankhaftes. Nur die asthmatischen Anfålle nachts hatten in dieser
Periode noch nicht v6llig aufgehOrt.
Einen anderen interessanten Malariafall bot mir ein 8 jåhriger Knabe,
der mir durch das enorme Volumen seines Bauches aufgefallen war. Die
Haut des Abdomens war infolge der starken Ausdehnung glonzend geworden
und der Leibesumfang betrug 78 cm. Die Anamnese ergab nur einige
Fieberanfalle. Der Knabe klagte augenblicklich nur iiber Atemnot, die
ihm Arbeit und Spiel unmOglich machte.
Die Untersuchung ergab eine Milz von erstaunlicher Gr6sse und Harte,
dié nach vom bis zum Nabel, nach unten bis zu 20 cm unterhalb des
Rippenbogens reichte. Auch die Leber war hart und 11 cm tiefer als
gew6hnlich fiihlbar; der obere Teil des Herzens hatte die normale Stellung
verloren und seine Spitze schlug im 3. Intercostalraume.
(Foriseizung folgL)
REYUE BIBLIOGRÅPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
PcscHMANN, Neuburosb Und Fagbl. Handbueh der Geschichte der
Medizin T. III. livr. 14 et 16 (fin.) 1965. Jena, G. Fischer pp.
661—1128.
Les derniers fasoicules da Handbach contiennent la fin de Thistoire de
Tophtalmologie de Sorstmann; les pp. 673 — 600 contiennent Thistoire de la
laiyngologie et de la rkinologie par P. Heimann; puis 601 — 728 Thistoire de
la psychiatrie de S. Komfeld; Flaczek aux pp. 729—782 donne Thistoire de
la médecine legale ; P. TL Muller et W. Frausnitz aux pp. 783—852 traitent
rhygiéne et la bactériologie ; la chirurgie et la médecine militaires, les
ambulances etc. sont traitées å partir du 16e siécle par A. Kohler;
Wegschneider 1) donne pp. 878—952 Tobstétrique et B. Kosemann la gynécologie
aux pp. 963 — 991 ; enfin Wolf Becher donne Thistoire des maladies des enfants,
pp. 992—1000, celle de la carriére médicale, pp. 1001—1022; dee håpitaux,
maternités, maisons de santé, sanatoria, pp. 1023 — 1041 ; celle de Tenseignement
des. diverses branches de la médecine, pp. 1042 — 1083.
£t maintenant que ce grand travail de 766 + 960 4- 1128 pages est terminé
on peut jeter un coup d'oeil sur son développement. Le plan oon^u par
Paschmann donnait aux différentes parties trop peu de pages pour pouvoir y
placer une histoire réellement satisfaisanto ; certains collaborateurs primitifs
ont renonce å la collaboration et ont édité leurs yolumes a part. Ohez certains
auteurs on aurait souhaité un déyeloppement bien plus étendu; ailleurs les
indications littéraires ont été omises, faute de place; dans d'autres parties les
données historiques sont suffisantes, ainsi que la littérature. L'éditeur d'ailleurs
a Tu que le déyeloppement deyait étre plus large que le plan primitif et ainsi
au lieu des dix livraisons annoncées d'abord on est paryenu å quinze fascicules.
On nous a pose plusieurs fois la question å qui l'ouyrage pouvait seryirP
Éyidemment ce n'est pas å ceux qui commencent Tétude de l'histoire de la
médecine ; ceux-ci prendront mienx les traités de Fagel ou de Schwalbe ; nous
pensons que celui qui a absorbé Tessentiel de ces liyres f era le mieux de prendre
pour rhistoire en general le traité de Haeser et de se seryir du traité de
P. K. et P. en question comme correctif et addendum å Haeser, car les
reeherches historiques et la science ont marché depuis cette époque.
Que le traité soit bien étudié et qu'une seconde edition plus étendue yoie
le jour dans un temps non trop éloigné 1
1) Un remaniement et extrait du grand t^aité de Fasbender 1905.
Pebgens.
I20
A M E R I Q U E.
University of Califm^ia publtcations Egyptian archeteology, Volamenl.
The Hearst medical Fapyras. Hieratic text in 17 facsimile piates in
collotype witk introdaction and Tocabalary by Gbobgb A. StBiskes.
Leipzig 1905. J. C. Hinrichs, 48 ^. in Aoyal-Format. M. 25.
Vorliegende Pnblikation ist fdr die Literaturgeschichte der altagyptischen
Medizin bochbedeutsam. Seit der Entdeckang resp. der Heraosgabe des
bertihmten Fapyros Ebers haben wir eine Veroffentlichung von åhnlicher
Dignitat noch nicht erhalten. Beisners kostbare Ausgabe stellt sich ihr, man
darf es sagen, wiirdig zar Seite. Es handelt sich um das erste Ergebnis der
grossen von Mrs. Phoebe Apperson Hearst im Interesse der Unirersitat Ton
Kalifornien Tor fdnf Jahren ansgerilsteten Expedition zu archåologischen
Stadien aaf ågyptischem Boden. Als die Expedition in Dér-el-Ballås weilte,
warde ihr im Frdhjahr 1901 von einem Bauern eine Eolle pråsentiert ond
anentgeltlich iiberlassen, die dieser angeblich schon zwei Jahre vorher in
einem Topf anter einem aasgegrabenen Haase gefanden haben woUte, ohne
sie inzwischen beachtet za haben. Die Rolle enthielt 18 Kolumnen resp.
Fragmente davon, jedenfalls ein Stilck aas einem Dokument, dessen Um&ng
sich nicht mehr bestimmen liess. Die Kolumnen vraren etwa 17,2 cm. breit
und 18—23 cm. lang, mit hieratischer Schrift beschrieben, die auf die Zeit
der 12. — 18. Djnastie oder auf die koptische Periode hinwiesen. Wenigstena
deuteten die Ausgrabungsergebnisse, die die Expedition bei den Hausem
erzielt hatte, auf die erwåhnte Periode hin. Reisner untersuehte den Papyrus
gemeinsam mit Borchardt und fand sofort eine Aehnlichkeit mit Pap. Ebers
heraus, was auoh Prof. Schåfer in Berlin beståtigte auf Grund eines Photo-
gramms von Tafel XI, von welcher Schåfer sofort eine Transkription und
Uebersetzung an den Hrsgbr. sandte. Die nåhere Priifung des Schriftstuckes
ergab nun im ganzen 269 Einzelverordnungen, Rezepte, Mittel, Beschworungs-
formeln u.8.w. bei allen moglichen Affektionen, des Kopfes, der Zahne, Knochen,
Haut, Verdauungsleiden, Krankheiten der Harnorgane, des Blutes und der
Blutgefasse, der Haare, der Finger, bei Knochenbriiuhen, Wunden u.8.w. Das
Manuskript .zeigte auffallende Anklånge an Papyrus Ebers, ohne jedoch eine
Doublette davon zu sein, wie Reisner im einzelnen duroh Vergleichung der
betreffenden Stellen nachweist. Einleitungsweise liefert Reisner noch eine
allgemeine Betrachtung iiber den Charakter der agyptischen Medizin, wie er
sich aus Papyrus Ebers und dem vorliegenden Hearst papyrus ergibt und
f ugt in einem besonderen Abschnitte einige moderne Volksmittelrezepte hinzu,
um eine Handhabe zum Yergleich zwischen der gegenwårtigen agyptischen
Medizin und derjenigen zu bieten, wie sie sich im Papyrus Ebers und Papyrus
Hearst darstellt. Aus dem letztgenannten liefert der Hrsgbr. einige Proben
Yon Beschworungsformeln in transkribierter Ursprache und englischer Ueber-
setzung daneben. Nun folgt (S. 8 — 13) ein Verzeichnis der einzelnen Rezepte
und Zaubermittel, die in dem Papyrus auf jeder einzelnen Tafel enthalten
sind, schliesslich ein sorgfaltiges Worterbuch, fiir dessen Zuyerlåssigkeit die
Mitarbeit des bekannten A egyptologen Prof. Sethe spricht, der auch die letzte
121
Korrektar des Textes besorgt hat. Natiirlich sind in dem „Vokabnlariam"
uberall die Transkriptionen and Uebersetzungen beigefdgt. Am Schluss f olgen
die 18'Tafeln der Urschrift in Phototypien. Die Ausgabe ist ausserlich elegant
aasgestattet und wird zweifellos in den Kreisen der A egyptologen wie der
Vertreter der Geschichte der Medizin die hochste Beachtang finden muraen.
Påobl.
IndeX'Catahgue of ihe Library of ihe Surgeon-OeneraVM Office, United
States Army. Second series. Vol X. M. — Mnikhodski. Washington,
Government printing Ofiice, 1905.
Diese grossartige und gediegene Arbeit des amerik. Surgeon-generars Office
ist, mit dem Erscheinen von Vol. X, dem Endziele wiederam am ein Betracht-
liches genåhert.
Die Bedaktion dieser Zeitschrift macht aof diesen Teil besonders gern
aafmerksam, da er nicht weniger als 44 Seiten jsnthalt, die der Literator der
Greschichte der Medizin gewidmet sind. y. L.
F R A N C E.
Hbbyot, (Médeoin en chef de THdtel-Diea å Saint Malo), La mede'
cine et les méiecins å Saint-Malo 1500—1820, Préface de M. Raphael
Blanchard. Rennes 1906. Librairie J. Plihon L. Hommaj. pp. 248 in Bo.
Wenn ein Mann, wie Prof. Blanchard, der hochverdiente erste Prasident
der franzosischen Gesellschaft fiir Geschichte der Medizin, sich daza herbei-
geiassen hat, das Yorliegende Bach mit einem glånzenden Vorwort einzaleit«n,
so diirfen wir aas dieser Tatsache allein schon vor der Durchsicht des Baches
far dieses ein gates Vorurteil gewinnen. Dieses wird bei der Lekture and
darch die Lekture in keiner Weise desavouiert. Man sieht, wir haben ein
Bach vor ans, das Beachtang verdient nicht bios, weil es einen schonen
Beitrag za dem grossen SLapitel der medizinischen Topographien dberhaapt
liefert, sondern auch weil es in seiner Art ein Muster einer Stadtgeschichte
der Medizin ist. Darum massen von der vorliegenden Publikation auch
dieJBDigen Kenntnis nehmen« denen an sich der Gegenstand wegen seines
vomehmlich nur lokalen Wertes gleichgiltig ist. Wir haben von Hervot ein
aosgezeichnetes Paradigma erhalten, wie eine Lokalgeschichte der Medizin
aossehen mass. Nicht auf Personen, auf das Biographische muss der Schwerpunkt
gelegt werden, sondern auf die Tatsachen. So beginnt denn das Buch gleich
mit einem Kapitel iiber die Seuchen der Stadt, dann kommt die SchUderung
der G^nossenschaften an die Reihe, die Confrérie de St. C6me etSt. Damien,
dann folgen die Hospitaler und ihre Geschichte (Hotel-Dieu, allgemeines
Hospital u. H6p. Rosais), das Rap. 4 handelt von der Entwickelung der
geriohtlichen Medizin in St. Malo, das Eap. 6 von dem Zustand der med.
Prftzis in der Stadt, sowohl dem festlåndischen Teil, wie dem am Wasser (in
der See) belegenen; endlich wird im Schlusskapitel 6 die Entwickelung der
Heilkunde in der Revolution speriode geschildert. Alle Angaben mussen als
dorchweg anthentisch gelten, da sie aus stadt. Arch en und originalen Ghro«
1906. 9
122
niken ond åhnliclien Dokamenten geschopft sind. Leider konnen wir einen
Ansziig an dieser Stelle nicht liefem, weil das su weit fahren wurde.
Wer die Details kennen lemen will and muss, der schreite zar Lekture des
Originalg, die an manchen Stellen Interessantes bietet.
Paosl.
P. Faksibb. La pratique ophtalmologique de Daviel {1735— 17ii).
1905. Annales d'ocalistiqae t. 134, p. 338—363.
Pansier hat ans dem Courrier éC Avignon, der damaligen Zeitang derganzen
Provence, alles reprodozirt, was aaf Jacques Daviel Bezug hat. Ab 1734 der
wissenschaftliche Charlatan Taylor langere Zeit in Marseille verweilte, scheint
Daviel die erste Anregung, vielleicht auch Unterricht von Taylor gehabt za
haben, um sich der Augenheil kunde zu widmen. Daviel war damals Demon-
strator der Anatomie in Marseille; der Courrier d^ Avignon, 4. Marz 1735,
enthalt eine Beklame von Daviel, welcher mehrere Augenoperationen mit
Gluck ausgefuhrt hat an Kranken, welche zu ihm kamen „depuis le déjNirt
de rOcculiste Anglais."
Seine drei ersten Operationen waren Pterygium- und Eataraktoperationen,
zuerst noch durch Depression; dem Artikel folgen mehrere Eeklame- Artikel,
20. und 24. Mai, 9. Dezember 1735; 18. Mai 1736. Am 29. Mai 1736 zeigter
seine Beise nach Portugal an ; er reist iiber Aix, Salon, Aries, Nimes, Mont-
pellier, Pesenas, Béziers, Narbonne, Castelnaudari, Carcassone, Toulouse,
Montauban, Castelsarasin, Agen, Castres, Bordeaux, Bayonne, St. Jean-de-Luz,
St. Sébastien, Victoria, Madrid.
20. November ging Daviel nach Lissabon, wo er 8. Dezember eintraf ; von
hier verreiste er 18. Februar 1737 iiber Cadix, Malaga, Grenada, Barcelona,
Aries etc. und kam 26. September in Marseille zuruck. Am 13. April 1738
ging er nach Paris iiber Aix, Avignon, Lyon etc., kam Anfang Juni dort
an und ging 7. September 1738 wieder nach Marseille. Marz 1741 war er in
Mailand.
Am 30 Jånner 1744 meldet er, dass er nicht mehr herumreisen wiirde; in
1746 verzog er nach Paris. In 1762 ging Daviel, von einer Lahmung der
Zunge ergriffen, nach Geneve, um sich unter Tronchin's Behandlung zu stellen.
Dort starb er am 3. September, 66. Jahre alt. Er hinterliess wol nur ein
geringes Vermogen, denn seine Wittwe quacksalbert : . . . Daviel . . . ålaissé
k sa veuve le secret d'une eau verte . . ., une eau blanche . . ., une pom-
made . . .; le prix est de 6 livres ... In 1773 verkaufte sie noch immer
diese Sachen, aber auch in halben Flaschen. Pansier's Artikel bringt einen
werthvoUen Beitrag zu DavieFs Lebensgeschichte.
PSROBNS.
H. Tbuc. L'évolution de Vophtalmologie å VEcole de Montpellier,
1905. Discours jprononcé å la seance de rentrée universitaire du 3
novembre. 8o., 25 pp.
Eine inhaltreiche Uebersicht der Schicksale der Augenheilkunde an der
Schule von Montpellier; im 12. Jabrhundert Alcoati, Zacharias, Bcuevenutus,
123
spater andere. Boissier de Saurages, MéjeaD, Pellier de Quengsy (f 1835);
YOD ab 1792, mit Ausnahme Pellier's und einigen anderen, ward die
Aagenheilkande in Montpellier eine Zeit lang von Unwissenden und Quack-
salbem betrieben ; so bekam der Brillenbåndler Philippe am 7. Mai 1843 von
der Faknltat den Titel von „ocaliste-opticien de la Faculté de Montpellier".
Delpech, Serre, die Pamard's n. a. gaben mehrere wissenschaftliohe Werke
heraas. Die Eede von True ist gezogen aus der nåchst erscheinenden Gesohichte
der Augenheilkunde in Montpellier, welche von True und Pansier bearbeitet
wird, anf welche wir nach dem Erscheinen zuriickkommen.
Pebgeks.
REVUE DES PERIODIQUES.
HI8T0IBE DE LA MåDECINE.
6. VAN DooBSLABB. Episode* de Ja vie médicale d'antan. Bulletin du
Cercle archéolog. littér. et artist, de Malines. 1905, vol. XV, 32 pp.
Der Autor, einer der wenigen belgischen Aerzte, welche die Geschichte der
Medizin erforschen, gibt uns in oben genanntem Artikel drei Abhandlungen.
Die erste betriff t einen Assoziationskontrakt zweier Chirurgen, Jan van den
Broeke und Roland Raduwaerts, vom 4. Mai 1471 in flåmisoher Sprache; es
handelt sich um Yertheilung des Netto- Honorars beider Parteien, wenn dasselbe
4 Stuber iibersteigt etc.; der Kontrakt wird in extenso wiedergegeben. Die
zweite Abhandlung ist ein Bruchstiick einer gerichtlichen Verhandlung aus
1613, wo der 64-jahrige Arzt Heinrich Coggeman vom Chirurgen Jan Beelaers
angegriffen und geschlagen worden war ; das Ende ist leider verloren gegangen«
Die dritte Abhandlung ist eine Polemik zwischen zwei Mechelener Aerzten
Arnold d'Ancre und Jan Vroesen 1663; der eine behauptete, dass Henri
Florent de Laurin an Skorbut zu Grunde ging, der andere, dass es eine
Obstructio intestinalis war. D'Ancre gab 1662 seine Concertationes daruber
heraus, wogegen Yroesen sein Xenium herausgab (1663), zwei seltene Bro-
churen von Broeckx zitirt mit vollem Titel (auch bei van Doorslaer); Autor
£and eine noch unbekannte Brochure daruber von d'Ancre, Xenium æenio
repositum . . . welcher unter dem Namen G. Plannaupsteus 1663 zu Mechelen
heraaskam.
Wir erinnern hier an die 1900 erschienene Arbeit von van Doorslaer,
Apeiyu historique sur la médecine et les médedns å Malines, wo nach lokalen
Quellen fleissig gearbeitet wurde.
Peboens.
Mabie, A., (Médecin en chef å Tasile de Villejuif), Sur quatre
compositions de Ooya (Académie San Femands). Nouv. iconogr. de
la Salpétrifere XVIII. 6. nov.-déc. 1905, p. 703—706.
Im AnschluBS an eine Publikation von Laignel-Lavastine in derselben Zeit*
124
Bchrift (1904, No. 1) wiirdigt Verf. einige andere Gemalde des bekannten
spanischen Kiinstlers. Drei Ton ihnen sind nach dem Katalog Yon P. Letort
(Paris 1877) beschrieben. Die Reproduktionen sind nicht so deutlick aosge-
&llen, wie bei den friiher yeroffentlichten Bildern, sodass man nor schwor
erkennen kann, um was es sich handelt. Man sieht Månner- und Fraaen-
gestalten in verscbiedenen Stellangen und Mienen. Mit der Medizin haben
die Gemalde kaum eine wesentliche Beziebung. Um diese zu ermitteln, muss
man die Phantasie stark arbeiten lassen. Dasselbe gibt auch vom 4. Bilde.
Der ganze Aufsatz lauft auf eine Verherrlichung der kunstlerischen Bedeutung
Ton Goya aus. Pågbl.
RuDLBB, Fbbnånd. (Médeciu-major du Ile Dragons), Saint- Panialéo»
médecin a propos d^une peinture murale de Flig lise de Chtehersch'
wikr (/Llsace), Nouv. iconogr. de la Salpétriére XVIII. No. 5,
Sept— Oct. 1906 p. 616—619.
Nach einer kurzen Einleitung ilber die hobe Verehrung der Katholischen
Eeligion im Elsass und den Kirchenbilderscbmuck daselbst im allgemeinen
schildert R. speziell ein yon ihm im Kirchenchor von Guberschwihr (einer
zwischen Ruffach und Kolmar im Elsass belegenen Ostschaft) entdecktes Wand-
Gemalde, das den Heiligen Pantaleon als Arzt darstellt. Der Hellige wird
hier vorgefuhrt, wie er bei seinen Reisen durch die Provinz vor einer Stadt
Ualt macht und die kranken Bewohner ihn konsultieren. R. giebt eine aos-
fuhrliche Lebensgeschichte des bekannten Martyrers, der um 303 unter den
romischen Kaisern Diocletian und Maximilianus lebte und dessen Gedenktag
auf den 27. Juni fallt. Die weiteren Daten sind in jeder Kirchengesehichto
zu finden und bedurfen an dieser Stelle keiner Rekapitulation. Pantaleon
erfreut sich beøonderer Verehrung im Elsass. R. zahlt im Anschluss daran
noch einige andere Heiligen-Aerzte auf und liefert damit ein brauchbares
Material zum Kapitel „Theologie in der Medizin", was dem Referenten zur
Erganzung der Daten in dessen „System einer Kulturgeschichte derMedizin"
besonders willkommen ist. In den Kirchenbiichem von Gueberschwihr und
alten Elsassischen Chroniken finden sich noch einige Notizen iiber die Wunder-
taten des Pantaleon, z. B. gelegentlich der Invasion der Schweden 1636 u. a.
Das Gemalde rtihrt von dem Maler Feuerstein her.
Paobl.
OBOOBAFHIE MBDICALB.
Une nouvelle Jthvre des Philippines par m. m. les Docteurs H. D.
Bloombbbg et J. Moboan Coffin, Premiers Lieutenants et Médecins-
Assistants de Tarmée, åManille. (Journal de rassociation américaine,
p. 1223, oct. 1905).
,Encore un type d*infection febrile tropicale distinct du paludisme.
1 25
Les autears rapportent deax cas de fiéVre, avec coarbe de températare
montant entre 39o et 40o jusqu'au 3e jour, et se terminant aussitot en Ijsis
durant les trois oa quatre jours snivants.
L'examen da sang vivant a montre Texistenee de protozoaires intraglobn-
laires, de 2.5 microns de long et de 1 mioron de large, affectant tant6t ane
forme globalaire tres réfringente, tantåi ane forme en faseau, et doués de
moayements rapides sar leurs deux axcs. Les recherches nocturnes ont décelé
qaelqaes formes en anneaux étroits.
Les tentatives les plus méthodiqnes pour colorer ces protozoaires
ont échoué.
Les aatears ajoutent qu'ils ont trouvé des formes immobiles, analogaes å
celles décrites déjå par Cropper (J. of tropical medicine may 1. 1905) et par
H. M. Smith (surgeon Generars report 1904) mais ils croient å des accidents
de préparation.
En resumé, pour ces auteurs, les hématozoaires observés dans ces deux cas
différent absolument „de la plasmodie malariale".
G. Tbbillb.
Melation cTun cai mortel d'hématurie tropicale (Blackwater fever) par
le Dr. F. Cbeiohton Wkllman, du Benguela, (West-Africa) in
Journal de Vassociation médicale américaine, 2 déc. 1905, p. 1736.
Il s'agit d'un ofBcier qui, atteint de dysenterie amibienno, eut alors an acces
de fiévre å urines noires. La spectroscopie révéla Toxykémoglobine dans
les urines.
L'examen microscopique du sang frais ne donna aucun resultat, mais celui
de préparations colorées permit de constater la présence de nd^ux parasitos
malariens, tous les deux tres petits et intraglobulaires".
C'est sans doute trop pcu pour affirmer que le paludisme eet la cause de
la fiévre å urines noires.
Aussi Tauteur se garde-t-il de conclure formellement dans ce sens. D'autant
mieux que sur 24 cas d'hématurie tropicale, il n'a trouvé que trois fois seule-
ment les parasites de la malaria.
Il conclut done que le caractére précis des relations qui existent entre le
paludisme et Thématurie tropicale n'a pas encore été démontré.
G. Tbeillb.
Société américaine de médecine tropicale. Reunion du 8 décembre 1905,
tenue å Philadelphie (compte rendu in New' York medical Journal,
no. du 13 janvier 1906, p. 109.)
Le colonel William C. Gorgas, chargé du service médical de la zone du
Canal de Panama, a donné lecture d*un mémoire sur les rapports des mous-
tiques et de la fiévre jaune dans Tlsthme. Il résulte de ce travail qne les
régles d'assainissement mises en pratique å la Havane paraissent avoir produit
les mémes resultats heureux å Panama.
136
Isolement des malades sous deø appareils de toile métallique; famigation
des chambres aa pyréthre, au soufre, etc. destruction des flaques d'eau servant
de gites aaz ategomjias et aax larres. En juin 1906, il j eat 67 cas defiévre
jaune, 40 en jaillet, 27 en aoåt, 7 en septembre, 3 en octobre, et O en novembre.
Maia le Colonel Grorgas estime qa'il font attendre deux mois poor étreassoré
que la fiévre janne est tont å &it disparae.
Bappelons, en effet, qu'en décembre 1905, on a obserré encore plos de 60
cas de fiévre janne å la Harane (medical Becord, 16 déc. '06, p. 986) et qne
la presse médicale ne croit pas k la disparition tant de fois annoncée officiel-
lement (medioal Beoord, 27 janv. '06, p. 146).
G. TUOLLB.
Cos cTinfeetion cauåé par la larve du bourdon. {Journal de Vasiodation
médicale amérieaine 9 déc. 1906, p. 1800.)
Le Dr. Boston, de Fhiladelphie, arait déjå trouvé dans ane aatopsie, chez
un enfant mort de convulsions, an parasite qne le Professear Stiles, de Was-
hington D. C. avait identifié avec le genre Erutali*.
Voici qae le Dr. Hanby, de Bessemer (Alabama), pablie å son toar une
observation compléte d'ane petite négresse de 18 mois, qui fat atteinte de
conyaisions, d'amaigrissement et d'accidents nerveaz, qui faillirent l'emporter.
Le Dr. Uanby, ayant administré le calomel et la santonine, Tenfant rendit
24 vers vivants. Ces parasites, longs d'environ 4 å 6 centimétres, larges de 2,
avaient ane tete en sa^oir garnie de deux petites cornes. La qaeae, effilée,
sttsceptible de s'engainer en telescope, était terminée par an bouqaet de cils.
Ils farent déterminés comme larves da boardon des fleurs Erutalis tenax.
Ces larves vi vent dans Teaa chargée de débris végétaax. L'enfant avait du
les avaler en buvant.
Cette observation est tres interessante.
G. Treillb.
Mnpoieonnement par let fruits du papayer par M. A. Barbes, pro-
fessear de bacteriologie et de pathologie å rUniversité de SLansas.
(U. S.), Lawrence. {Journal de V association amérieaine, 30 déc. 1906,
p. 2013.
L'auteur rapporte, qu'il a été empoisonné å plosieurs reprises, enmangeant
la palpe du fruit du papayor (Asimina triloba). Il oite les dates de ses aooi-
dents et les sympt6mes éprouvés, qui farent de l'urticaire, des battements de
tete, des nausées et des troubles intestinaux.
L'aatear suppose, que le fruit du papayer, qui a måri å terre et s'est gftté
par piaces, est susceptible de causer ces accidents. Mais il y a lieu aassi de
croire qu'il s'agit lå d'une réceptivité personnelle et accidentelle, car M. Barber
déclare, qu'il avait accoutumé de manger sans aucun inconvénient de oe fruit
depuis renfance.
127
L'auteur rapporte aussi des oas de méme genre observés par le Professeur
Haveawill, Fharmaoien de TUniverBité de Kansas, et par beaucoup d'antres.
Gertains pensent, qae la papaye a chair blanche est plus nocive qae la yariété
k ohair jaane.
Le fait eet interessant a faire connaitre aox médecins, qai ezcrcent dans les
pays ob le fniit da papayer sert de noarritore usaelle.
G. TUILLB.
L^eau potable å Manille {Iles Fhilippines). Correspondance parti-
cnliére du Medical Bøcordt no. du 30 décembre 1905, p. 1068.
On sait que le bnreaa d'hygiéne de Manille s'est depnis longtemps préoc-
cupé de la qaestion de Tean potable dans cette ville, en raison des relations
étroites, qui existent entre la qoalité de l'eaa des reservoirs publics et la
propagation da choléra.
Le mode de sterilisation de l'eaa est encore & troaver. £n effet, les essais
commencés depais plas d'une année avec le salfate de cuivre ont montre qae
les vibrions cholériqaes ne sont détraits qae par ane solation de 1 poar 150,000.
Or, å cette dose, la consommation continae de l'eaa devient an danger pablic
d^empoisonnement. De plas, cette proportion est capable d'arréter les fermen-
tations oxydantes dans les septics tanks ou sont dirigées les matiéres fécales
de la ville de Manille.
La sterilisation aa salfate de cuivre est done, — comme d'ailleurs c'était k
prévoir — absolument impratioable.
G. TSBILLB.
Paihologie et tkérapie des Yaws in NeuhTork medical Journal, 27
janv. 1906, p. 196.
O'est un resumé d'un travail du Dr. Aldo Castellani publié déjå par le
Journal of tropical medicine. L'auteur est d'avis que malgré toutes les ana«
logies dans la nature des lésions et dans l'efficacité du traitement, les Yaws
ne sont pas la Syphilis.
L'auteur y a trouvé un spirillum, qu'il propose d'appeler Spirockoeta per-
tenius ou encore pallidula. Il fait remarquer que le bacille de la tuberculose,
celui de la lépre, et les autres aoido-bacilles des corps grås sont morphologi-
quement identiques, et que, cependant, la lépre n'est pas la tuberculose.
Il estime que l'Iodure de potassium agit parfaitement sur les Yaws, mieux
méme que le mercure.
Mais, en somme, le traitement de cette maladie des noirs d'afrique est le
méme que celui de la syphilis.
G. Tbeills.
EPIDEMIOLOGIE.
A. Pbstb BUBOinQUB. 1. Japon, Schimonoseki, du 20 déc. au 12 janv. (6).
Kobe, dés le commencement jusqu'au 1 janv. 91 (69). Osaka, dés le commen-
oement jusqu'au 8 janv. 140. On présente au magistrat d'Osaka environ 3000 rats
7—13 janv.
14—20 i&nv.
5029 (4240)
(3938)
(666)
(616)
(1144)
(1056)
(1167)
(1076)
(632)
(619)
(338)
128
par jour. Le prix est augmenté de 6 å 7 „sen"* le rat. Formosa, Taipeh, le
30 nov. (1). 2. Chine. Hong-Kong, du 7 au 13 jany. 2 (2); du 21 au 27 janv.
1 (1). 3. Australie, NouvelhSollande. Australie occidentale, Perth, au milieu
du mois de janyier. 1. Nouvelle Calédonie, du 15 au 31 déc. quelques caa; 3
décés. 4. StraitS'Settlements, Singapore, du 16 au 19 janv. 3. 5. Birma. Rangoon,
pendant les mois de novembre et décembre 113 (110) et 98 (91). Mandala$f,
du 2 au 9 janv. (6). 6. Indes anglaises orientales:
24—30 déc. 31 déc— 6 jany.
Indes entih-es (3282) 5184 (4278)
Bomhay (PréM.) (802)
Bengale (1703)
Provinees Unies (1184)
le Ptmjab (563)
Provinces centrales
Bombay ( Ville), du 5 au 11 janyier 25 (20).
7. Perse, Province de Seistan. On constate déjå une diminution dans le nombre
des cas de peste (surtout des poumons). Le Gouyernement a prescrit des
mesures rigoureuses; des médecins russes et anglais assistent dans lescontrées
atteintes. 8. Bussie, Pendant le mois de janyier. Gouvernement d" Astrachan,
2me district maritime, Bodan 3. District Krasnojarsk, Ohshorowo 4. Krasny-
Jar, 2. 9. Egypte, Alexandrie, D'åprés une depeche du 1 mårs 1 décés. 10.
Afrique orientale anglaise, Nairobi, du 21 au 26 janyier 4 (2). 11. Ile Maurice,
du 20 au 26 janyier 1 (1); du 27 jany. au 1 féyr. 2 (1). 12. Afrique méri-
dionale anglaise, du 24 déc. au 27 janyier pas de cas. Seulement å Port-
Elisabeth on continue encore å attraper des rats pestiférés. 13. Brésil, Bio de
Janeiro, du 25 déc. au 14 jany. 25 (10).
B. Cholébå asiatique. 1. Indes orientales anglaises. Calcutta, du 31 déc.
au 6 jany. (72); du 7 au 13 jany. (61); du 14 au 20 jany. (43); du 21 au 27
jany. (44).
C. FisysB JAUKE. 1. Brésil, Bio de Janeiro, du 11 au 24 déc. 9 (9); du 25
déc. au 7 jany. 6 (2). 2. Cuba, Havane, du 4 au 16 jany. 2 (2) ; du 17 au 31
jany. 2 (2); du 1 au 2 féyr. 1; du 3 au 11 féyr. 1. Matanzas (proy.) le 5
féyr. 1 (1). 3. Ecouador, Quayaquill, du 11 au 17 déc. (6); du 18 au 31 déc.
(3) ; du 1 au 14 janyier 36 (5). 4. Honduras. El Paraiso, du 13 au 19 janv.
(1). 5. Mexique. Orizaba, du 17 déc. au 13 jany. (1). Vera Cruz, du 31 déc.
au 27 jany. 4 (3). Mérida, du 31 déc. au 20 jany. 2 (1). 6. Etats- Unis d'Amé-
rique septentrionale. Etat de Louisiana, Jefferson, le 28 janyier 1.
(D'aprés les numéro's 2354 — 55 — 56—57 du ,,British Medical JournaF', les
numéros 7 — 8 — 9 — 10 des „Veroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheits-
amtes" (Berlin) et les numéros 4—5 — 6 — 7 des „Public Health Reports"
(Etats Unis.).)
Amsterdam, 9 mårs 1906. EiKOELma.
CAELIUS AURELIANUS.
MALADIES AIGUES ET MALADIES CHRONIQUES.
LE MÉTHODISME.
PAR LE Dr. MEUNIER. (Ponioisé).
Parmi les andens auteurs, qu'on rencontre dans Thistoire de la Méde-
cine, Tun des plus curieux et des plus originaux est certainement
Caelius Aurelianus,
D'abord un certain mystére regne sur sa vie et sur Tépoque å laquelle
il a vécu. Les uns le font contemporain de Galien, d'autres prétendent,
qu'il vivait au Ve siécle. Ce qui est acquis c'est que dans la partie de
son oeuvre, qui nous est parvenue, il n'est jamais question de Galien; et
cependant lorsque notre auteur traite une question, il éxpose les opinions
de tous ses devanciers illustres Hippocrate, Dioclés, Erasistrate, Asclépiade
etc, et ne va pas plus loin que Thessalus ou ISoranus d'Ephése. Jamais
le nom de Galien n'est cité; ce qui donnerait å penser que Caelius
Aurelianus a vecu un peu avant Galien ou qu'il fut son contemporain. Il
nous semble done plus exact de le placer au Ile qu'au Ve siécle; quoiqu'il
en soit les huit livres, qui nous sont parvenus sous le titre d'afiections
aigoes (3 livres) et d'afiections chroniques (5 livres), sont trés-intéressants
å étudier, parce que leur mode d'exposition n'a rien d'antique et qu'ils
sont écrits å la fagon de nos livres modernes. L'auteur a-t-il une afiféction
å décrire, il commencera par la definition, puis passera å l'étiologie, å la
pathogénie, parfois å l'anatomie pathologique, décrira les sympt6mes,
qu'il appelle d'un autre nom, puis fera le diagnostic, surtout lediagnostic
differentiel, et enfin établira le traitement, son traitement, celui de la secte
Méthodique; ce qui ne l'empéchera pas de nous faire connaltre le traite-
ment des auteurs, qui l'ont précédé: dogmatiques, empiriques et métho-
diques, et d'en faire la critique : critique avisée et courtoise.
Puis, comme c'est un „barbare" — il est né en Numidie, å Crissa —
son latin, qui est bien dififérent de celui du siécle d' Auguste, a une saveur
particuliére faite d'expressions nouvelles, sinon de neologismes, tout au
moins de mots pris dans une acception un peu différente de leur acception
habituelle.
C'est ainsi qu'il décrit les maladies aigiies et les maladies chroniques
en employant des mots nouveaux passiones celeres^ passiones iardae afiec-
1906. 10
130
dots rapides, affections lentes; nous dirions aujourd'hui å marche rapide,
å marche lente.
Il ne veut pas employer le mot symptome en usage chez les faces, il
le remplace par une périphrase: ce qui suit, ce qui accompagne, ce qui
souffre — le pleurétique, le léthargique, le mélancolique.
Quant å la fiévre elle n'a rien d'essentiel; il n'y voit pas comme Galien
une entité; c'est la compagne la plus habituelle des affections aigues
yyfebres sunt acutis magis comites passionibus".
Mais tout en étant méthodique — et nous dirons plus loin cequ'était
le méthodisme — il n'est pas en désaccord avec les doctrines de la
coUection hippocratique, qui faisait de la nature le médecin des n^aladies. i)
Les maladies aigiies, dit-il d^ns le préambule des maladies chroniques,
guérissent d*elles-mémes soit par hasard soit par la nature ^yCeleres enim
vel aculae passiones etiam sponte solvuniur^ et nunc foriuna^ nunc natura
favente.^* .
C'est méme ce qui explique pourquoi certaines gens, des ignorants, ne
voulant pas voir de médecins, quand ils sont malades, rapportent la
guérison de certaines affections aigties soit å des incantations, soit å des
amulettes, soit å Tannonce par exemple d'une bonne ou d'une mauvaise
nouvelle, qui par — une modification de Torganisme ont pu en effet
chasser la maladie — „mutatione quadam corporis morbos excludunt".
Ces maladies du reste sont chassées naturellement du corps par un
flux de sueur, par un flux de sang par les narines, par un flux de ventre.
Ce sont les phénoménes critiques. Ce méthodique est done un naturiste.
D'ailleurs sa méthode s'applique surtout au traitement des maladies chro-
niques, qui réclament un médecin habile „medici peritiam poscunt" par-
ce qu'elles ne peuvent guérir ni par le hasard ou par le fait de la nature :
telles sont la goutte, la phtisie, l'élephantiasis.
Déjå avant lui Themison avait institué un traitement des affections
chroniques, ainsi que Thessalus; cependant c'est Soranus d'Ephése, qui le
premier nous a laissé sur le sujet tout un corps de doctrine, qu'il va
1) Doctrine, qui est reconnue vraie par les trayaux scientifiques oontemporains. Dans
une commanication faite dans la seance du 19 féyrier 1906 å la Soolété de Médeolna
interne de Berlin M. Goldscheider. ,,8*attache å démontrer qu*il existe réellement une
tendance de Vorganisme å lutter contre les affections qui Fatteigneqti enoore qu*il soit
diffioile parfois de sayoir si tel ou tel phénoméne qui détermine la midadie — la fléyre
par exemple — doit étre considéré comme un processus curatif ; cepepdant il n*est pas
douteux que de teis processus existent (formation d'antitoxines, production d^épanohements
susceptibles de détruire les microorganismes, qui leur ont donné naissance, eto.) aussi la
thérapeutique rationnelle doit^lle sUnspirer de cette tendance naturelle de l^organisme
et oheroher å la favoriser." (Semaine Médicale No. 9, 28 férr. 1906).
131
exposer; c^est ce qui a fait dire å Albert Haller dans sa „B^^liotheca
Chirurgica" „nous laissons Caelius Aurelianus avec Soranus, dont il a
latinisé les principes". i)
Assurément, comme l'exposé qui va suivre le prouvera, Caelius Aure-
lianus se montre dans son traité des maladies aigties et des maladies
chronic^ues disciple fidele de Soranus; mais cela ne Tempéchera pas
d'avoir son opinion personnelle; de citer d'autres auteurs que Soranus;
de n'étre pas toujours de son avis et d'en dire les raisdns.
Ce petit préambule n'a d'autre but que de donner une idée générale
de l'oeuvre, que nous allons analyser, et de montrer qu'il n'y a aucune
hérésie dans cette secte méthodique, contre laquelle Galien s'est si souvent
emporté et cela sans raison. Comme nous le verrons tout å l'heure, sion
laisse de coté tout ce qu'il y a d'excessif dans la generalisation de leur
formule doctrinale (strictum et laxum) — Formule vraie dans le fond — On
sera bien force de reconnattre, que les méthodiques dérivaient plut6t de
l'école hippocratique ; qu'ils étaient d'excellents médecins, de remarquables
praticiens.
Leurs idées sur la pathogéhie des maladies n'excluent pas d'autres idées
pathogéniques et leur lutte contre les maladies chroniques nous montre
de quelles ressources thérapeutiques disposaient déjå au Ile siécle de
notre ére les médecins romains aux prises avec une generation de neuras-
théniques et de décadents. Aussi faut-il douter de l'authenticité du propos
si souvent rapporté de Thessalus, qui prétendait enseigner å n'importe
qui la médecine en 6 mois. Pour arriver simpleroent å manier les diffé-
rentes cures préconisées par les méthodiques il fallait de Tart et du tact ;
il fallait aussi beaucoup de pratique.
Le mot de méthodisme évoque certains principes fondamentaux qui
sont: le diairiion c. a. de Tabstinence de trois jours au debut des maladies
aigues; le sirktum^ le laxum^ causes communes, points communs de toutes
les maladies indiquant, que dans le traitement il faut resserrer, ce qui est
relåché, et relåcher ce qui est resserré ; enfin dans les aflfections chroniques
les cycles résompiif et méiasyncritique qui redonnent de la force aux
malades et qui remettent le fonctionnement des pores en bon etat.
C*est lå seulement — si je puis m'exprimer ainsi — la facade du
méthodisme, faQade demiére laquelle se trouvent des médecins, d'excellents
praticiens, tres habiles dans Tart d'examiner les malades, de diagnostiquer
les maladies et tres ingénieUx dans la fagon de les soigner. J'ajouterai
qu'ils étaient tres instruits et de la science contemporaine et des travaux
1) Caeliviii AurelUnam oum Sorano relinquimua cujas praecepta latinizavit, (Acat.
L. II. C. 28).
10»
13«
de leurs prédécesseurs et qu'il est tout k fait injuste de les traiter, comme
Galien le fait, d'ignorants f^'dnes*' (asini Thessalu).
Du reste beaucoup de leurs expressions sont passées dans le language
médical et y sont restées: aasdeptique — atonie — adjuvants etc. expres-
sions, qu'on ne trouve ni dans Galien ni chez les Arabes.
l^ secte méthodiqiie s'inspirait d'Asclépiade (Ile siécle Av. J. C),
qui avait fait une revolution dans la médecine, et dont Toeuvre de Celse
est encore toute impregnée; mais ses préceptes avaient été formules par
Thémison (50 Av. J. C.) qui disait que les maladies avaient entre elles
certaines communautés, aoivijTijg^ certains points communs qu*il était
nécessaire de bien reconnaltre pour les bien soigner. Les maladies pour
lui consistaient dans le resserrement ou le relåchement ou un etat mixte
des poies, qui en santé devaient étre dans une tonicité convenable qu'il
appelait: evrovtA. £t cette conception de la santé était basée sur Fidée
qu'Asclépiade avait formulée au sujet de la nature de l'homme. Ayant
voulu tout changer, il ne pouvait étre de Tavis de Técole hippocratique ;
il reprit la théorie de Démocrite et d'Epicure prétendant, que le corps
humain est constitué par des corpuscules infiniment petits, des atomes,
se mouvant dans des méats, dans des pores. Quand ce mouvement se fait
librement et normalement c'est la santé; quand par le fait du resserre-
ment OU du relåchement des pores les atomes ne se meuvent plus
librement, la maladie arrive; et le but du médecin sera de remettre
les pores dans leur etat naturel; c'est pour cela qu'a été instituée la
médication du cycle métasyncritique. Cette doctrine, formulée par
Thémison, fut mise en pratique par Thessalus, elle fut surtout enseignée
par Soranus et rédigée par Caelius Aurelianus. En somme pourquoi
comme Galien s'éléver contre la doctrine des méthodiques? Le relå-
chement et le resserrement n'avaient rien que de reel: la constipation
et la diarrhée en sont la preuve. Le relåchement était soigné par les
astringents et le resserrement par des relåchants. C'est la doctrine
des contraires, doctrine hippocratique et galénique. Il était recommandé
de prescrire l'abstinence pendant trois jours dans les maladies aigQes.
Hippocrate avait aussi conseillé la prudence dans les premiers jours de
la maladie. Quant au traitement des maladies aigiies et des maladies
chroniques c'était une mise en formule de la diéte des anciens, (diéte
des gens en santé, diéte des gens malades). Mais tout cela était présenté
d'une certaine fa^on avec une „méthode" que le médecin de Pergame
ignorait. Il y a autrement de précision et de substance dans les deux
traités de Caelius Aurelianus que dans n'importe quelle oeuvre de Galien.
Si vous lisez tes ohapitres, qui traitent de la pleurésie ou de la pbtisie,
vous savez, ce que^ ' pensaient les médecins du Ile siécle de ces deux
*33
maladies, vous savez comment ils les traitaient, vous avez un tableau
vivant de ces deux afiections. Dans Galien rien de semblable. Des disser-
talions interminables le plus souvent sans conclusion. Rien qui ressemble
å Texposition claire et didactique de Caelius Aurelianus.
Voici d'ailleurs l'opinion de Sprengel: „Certainement aucun auteur de
l'antiquité n'a mieux exposé que lui le diagnostic de chaque maladie.
Personne n'a mieux exposé les signes des afiections, ni indiqué avec
plus de précision la difference, qui existe entre les phénoménes critiques et
symptomatiques/' (T. II. p. 38, Tråd. Jourdan).
Ces préliminaires étaient nécessaires avant d'entrer dans Tanalyse méme
de l'oeuvre de Caelius Aurelianus.
Nous commencerons par celle des maladies aigUes, non moins interes-
sante que celle des afiections chroniques, qui en est la partie la plus
originale.
Hippocrate et avant lui les Anciens (Veteres) décrivaient déjå quatre
maladies aigUes : La pleurésie, la péripneumonie, la phrénésie et la fiévre
ardente. Caelius Aurelianus décrit des afiections aigUes avec fiévre : la
phrénésie, la léthargie, la pleurésie et la péripneumonie et des afiections
aigues sans fiévre: l'angine, le cboléra etc. Notre intention n'est pas de
le suivre dans toutes ses descriptions ; pour donner une idée de sa fa^n
d'exposer Thistoire d'une affection aigtie nous prendrons comme exemple
„Za PUurési^^ qui peut étre considérée comme un type, que n'ont pas
surpassé nos traités modernes. L'affection pleurétique a pris son nom de
la partie du corps, qui soufire le plus — le c6té — que les grecs appellent
irTuupa. Elle est produite par les mémes causes antécédentes que les
autres afiections, mais plus volontiers cependant par un refroidissement
profond, par les habitudes d'intempérance, des exces vénériens ou des
exces de boisson, par une indigestion, un coup violent, l'action de sou-
lever un corps lourd, par une course rapide. Ces causes du reste n^entrai-
nent pas un traitement spécial. C'est en efiet malgré cela une méme
affection, quelle qu'en soit la cause, et susceptible d'un seul et méme
traitement. Aristote aurait le premier défini la pleurésie : la coction ou
la coagulation d'une matiére liquide.
AppoUonius (Mys), (146 Av. J. C.) définissait ainsi la pleurésie : ime
affection de courte durée aigue, qui se produit le long des membranes
des cdtes {vre^wHovru^} et dans leurs chairs (rouscles sousjacents), par-
fois aussi dans les parties du poumon, souvent sans gonfiement apparent
et accusée seulement par certains signes extérieurs.
Pour Asclépiade c'est „une fluxion temporaire d'humeur; fluxion aigQe
des parties internes du c6té avec fiévre et gonfiement."
Pour Soranus c'est „une douléur violente des parties intérieures du c6té
»34
avec fiévre aigOe, toux et production de liquide de qualiié variable.*^ Cette
affection est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes ; chez
les vieillards que chez les adultes et les jeunesgens; en hiver que pendant
les autres saisons. C'est une affection aigue — c'est lui qui parle —
rapide et violente et quelque fois constituée seulement par le resserrement
et parfois constituée par du relåchement comme Tindiquent la toux et
les crachats. Car chez les pleurétiques la diarrhée n'est pas considerée
comme un signe de la maladie, mais comme un accident qui témoigne
de sa violence.
Ceux, qui sont affectés de cette maladie, ont une petite fiévre aigUe
avec toux et douleur violente du c6té, douleur qui s'irradie jusqu'au
cou et å Tépaule, parfois jusqu'au bras: cette douleur est aiguillonnante,
pongitive, brulante, continuelle ou intermittente, fixe et persistant aux
mémes endroits; parfois mobile avec dyspnée; puis se produit une petite
toux séche, souvent accompagnée d'expectoration, d'abord mousseuse, puis
sanguinolente. A cela s'ajoute la difficulté de se coucher sur le coté, de
rinsomnie, de la sécheresse et de Taridité de la langue; de la torpeur
froide des articulations, de la rougeur des joues et des yeux, de la
diarrhée bilieuse: le malade urine souvent, peu å la fois, une urine
blanche: le pouls plus plein, plus rapide, comme fluctuant, indiquant par
son choc la compression. Le respiration est douloureuse et fréquente,
obtuse; il y a des sueurs froides å la face et au thorax, parfois du délire ;
la voix est stridente; il se produit dans. le gosier une résonnance profonde
une sorte de sifflement venant de la partie, qui est affectée ; il se produit
parfois des vomissements. Le décubitus est penible, désagiéable. Puis
viennent des crachats mousseux, puis sanieux, sanguinolents ; plus tard
avec les progrés de Tinflammation ils deviennent plus solides, plus tard
avec une teinte noiråtre« La respiration devient plus fréquente, la region
précordiale se gonfle; le pouls devient ou tres irrégulier ou tres faible;
ce qui indique que l'affection va se changer en péripneumonie ou aboutir
å un apostéme.
Ces différents sympt6mes, décrits avec beaucoup de détails, sont la
plupart encore vrais aujourd'hui; enfin on savait déjå qu'uhe pleurésie
pouvait s'accompagner de pneumonie (pleuro-pneumonie) ; quant å la
pleurésie purulente les médecins de la coUection hippocratique savaient
déjå tres biep et la diagQostiquer et la traiter par l'empyéme.
Quand il y a péripneumonie la douleur de c6té devient moins vive,
mais les joues deviennent rouges; (la rougeur de la pommette dans la
pneumonie est un signe moderne) Is^ physionomie prend un aspect d'an-
goisse et de tristesse, les yeux deviennent brulants. Chez ceux, qui vont
devenir empy^matiques, la douleur persiste au méme endroit, la toux
135
reste séche: il se produit des frissons irréguliers; il y a en plus de la
dyspnée; la douleur devient moins vive; le pouls est plus serré.
Puis il examine, quel est le lieu affecté dans la pleurésie „quis locus
in pleuriticis patitur."
Certains auteurs andens pensaient que c'était le poumon et parmieux:
Euryphon (contemporain d*Hippocrate) Evenor, Praxagoras, Philotime,
Hérophile. i) D'autres pensaient que c'était la membrane qui entoure les
c6tes et leiu: intérieur et qu'on appelle vt€^«x«*t«: Dioclés, Erasistrate,
Asclépiade et la plupart de leurs sectateurs. Les uns invoquant la toux,
Tabsence de gonflement; les autres prétendant que le poumon est insen-
sible et que pour qu'il y eut douleur de c6té, il fallait que la plévre fut
touchée. Pour lui c'est bien la plévre^ la membrane, qui entoure les cåtes
et les os, qui est le lieu affecté ; mais la pleurésie n'est pas seulement une
maladie de la plévre, une douleur de c6té, c'est une maladie de tout le corps
comme l'atteste la fiévre; or les fiévres indiquent une affection de tout
le corps ; cependant c'est la membrane vre^uKoyra qui souffre le plus, puis-
que c'est en elle que les douleurs sont localisées.
Passons maintenant au diagnostic differentiel: on peut confondre Taffec-
tion pleurétique avec une simple douleur de cdté (pleurodynie) avec un
absces collecté dans son intérieur (vomique, empyéme); avec Tasthme, le
catarrhe nasal, (coryza). Ces différentes affections s'en distinguent surtout
par Tabsence de fiévre ou pour les empyématiques par la marche de
la fiévre.
Quant au traitement il est tres longuement exposé, d'abord suivant les
préceptes de la secte méthodique, puis d*aprés Hippocrate, Diocles, Proxa-
goras, Asclépiade, Thémison, Héraclide de Tarente; c'est la revue de la
médication des pleurétiques dans une periode de 600 ans.
Examinons d'abord comment on doit traiter les pleurétiques d'aprés
les régles de la secte méthodique.
Les pleurétiques doivent étre couchés sur un lit doux, dans une chambre
suffisamment spacieuse claire et chaude, dans la position ou ils setrouve-
ront le mieux pour reposer; ils s'abstiendront de nourriture solide (cibi)
jusqu'au 3e jour (diatriton) å partir du debut de Taccés de fiévre; on
aura soin de leur frictionner les jointures avec la main chaude, tout douce-
ment Des applications chaudes seront faites sur la region douloureuse
avec des étoffes chaudes ou des laines fines imbibées d'huile douce et
chaude. Des fomentations legeres de la tete, des aines, des parties situées
sous le nombril seront faites également avec de Thuile chaude surtout
1) Les ancienne« descriptions de U pleurésie se rappoHent bien plus en effet k notre
pneumonie qu'å notre pleurésie.
136
quand il y aura indication å relever les forces du malade. S'il y a depres-
sion on ajoutera des cataplasmes de fleur de farine, de graine de lin, de
fernugrec cuits avec de Teau et de Thuile. La bouche sera nettoyée avec
de l'eau chaude modérément toutefois afin de ne pas provoquer par
rhumectation la production de crachats. Il føut laisser dormir le malade
et si le ventre est relåché il faudra y appliquer des cataplasmes émoUients.
Si la douleur est violente, s'il n'y a pas de flux de ventre, il conviendra
le troisiérae jour de faire la phlébotomie. S'il y a flux de ventre il faudra
la faire pendant le diatriton, car nous ne pouvons prédire, ce quidansla
suite dominera ou du resserrement ou du relåchement. Car souvent la
soustraction de sang, faite en méme temps que le flux de ventre, peut
amener au malade une tres grande depression de forces. Il faudra bien
faire attention, si le flux de ventre persévére jusqu'å la chute delafiévre,
si l'émission de l'urine améne de la douleur au périnée ou aux intestins.
Ce flux doit toujours étre consideré comme suspect. La phlébotomie sera
pratiquée au bras oppose au coté douloureux pour la raison, que nous
avons souvent donnée. Puis aprés une emission médiocre de sang, qui doit
seulement amener un tres leger relåchement, nous permettons au malade
de se reposer et pour le remonter nous lui faisons faire une onction douce,
avec fomentation de la bouche; puis pour calmer le trouble apporté
par la saignée nous donnons å manger une préparation faite avec de
l'huile douce et du miel pour que les liquides ne provoquent pas de cra-
chats et cela au commencement et dans l'accroissement de Taffection.
Nous donnons une bouillie claire, chaude sans sel ou du pain avec de
l'eau chaude. S'il y a flux de ventre nous donnons la bouillie plus épaisse
mais cependant chaude puis qu'elle va passer pres des parties enflammées ;
aprés nous laissons les malades dormir jusqu'au moment de l'accés de fiévre.
On peut user encore de ventouses ou séches ou scariflées au debut de
l'accés; au moment de la rémission on appliquera des éponges chaudes,
des cataplasmes émoUients fréquemment renouvelés.
Si la douleur, flxe sans changement, augmente le flux des liquides, il
faudra faire des onctions å cause de l'insomnie et de la mauvaise digestion.
Puis on remontera les malades par le suc de plantain soit seul soit associé
å l'acacia ou au suc de la ptisane, oii au préalable aura été cuit de
l'écorce de grenadier, ou de myrte ou du sycomore (rouge) ou des roses
OU de la noix de galle ou des substances semblables.
Car il faut savoir que ces médicaments mélangés de vertu astringent
par leur constriction exagérée provoquent nécessairement Tinflammation
des membranes; que la malignité de l'affection fait diflicilement ceder aux
médicaments adjuvants, qui aménent un peu de relåchement. Quand la
rémission est un peu longue å se faire, nous usons du clystére, quand le
137
relåchement a cessé; ou des cataplasmés ou des ventouses scarifiéesy
quand il y aura eu rémission de la douleur. Mais si la douleur est
disparue ou diminuée tout en conservant la marche des ascensions, que
le relåchement devient urgent, nous usons de Tonction, dont nous avons
parlé plus haut; mais défendons les applications chaudes, les cataplasmés;
et les scarifications, mais nous appliquons des dattes écrasées dans des
linges chauds.
Puis nous donnons de la boisson chaude en aussi petite quantité que
possible pour ne pas augmenter la production des crachats ou le flux du
ventre, car les inflammations sont adoucies par la tiédeur. Tout ce qui
est froid excite la toux. Ensuite ou donnera une petite påtée mais plus
épaisse ou une décoction de pain avec eau chaude bien passée. Si la toux
est tenace et qu'il y ait une rupture de veine avec emission de sang
par la bouche, nous donnerons du plantain å manger å la place de
légumes au moment de la rémission. Quant å ce qui sera donné pendant
la periode d'augment il sera nécessairement corrompu et engendrera de
Tacrimonie; les légumes surtout. Nous donnerons encore de la décoction
de coings. Et si nous y sommes forces pendant la periode d'augment,
qu'il y ait péril imminent nous donnerons de la posca (mélange de
vinaigre, d'eau et d'oeuf) sorte de lait de poule. Puis pendant la rémission
pour amener la resolution du liquide, de Teau pannée avec des dattes,
des coings qui par leur fraicheur redonneront de la couleur au sang;
enfin des bouillons, qui par leur chaleur adouciront la toux.
Si les forces du malade le permettent on donnera des aliments tous
les deux jours, jusqu'å la fin du déclin de l'affection. Si la faiblesse nous y
force avant le déclin de la maladie, il faudra donner des aliments tous
les jours.
Pendant la periode d'état quand les crachats s'adouciront et diminueront
qu'il n'y aura plus de sanie, plus de flux de ventre, il conviendra aprés
les cataplasmés et les applications chaudes, avant les aliments solides de
donner pendant deux ou trois jours du vin miellé : car il adoucit la toux
et rend la respiration plus facile, relåche la tenacité des liquides et nettoie
les parties d'od viennent les crachats. Nous donnons en outre des aliments
préparés au miel; l'épeautre, le pain de froment, Tamidon, la ptisane, le
pain miellé, l'oeuf frais. Dans le déclin de la maladie, s'il y a de la
diflSculté d'expectoration å cause de la débilité des forces ou de l'épais-
seur des liquides, il faudra ajouter du suc de fenugrec å du miel. Pen-
dant deux jours on donnera de la graine de fenugrec avec du miel ou
de la graine de lin, ou du jaune d'oeuf cuit broyé avec des noix fraiches
et mélé å du miel cuit : on pourra encore y ajouter des amandes améres.
Puis il faudra refeire le malade par une nourriture variée : bouillies, oeufe
13«
fraiS) cervelles de pore ou de mouton ou d'agneau cuites avec un peu
de sel ou des pieds de pore dans de la ptisane, ou du poulet ou du pigeon.
Trois OU quatre jours aprés la chute de la fiévre on donnera un bain :
mais on s'abstiendra de vin. Quant aux parties douloureuses on leur
appliquera des cérats d'huile douce, de baume de Chypre avec de la
farine de fenugrec, et du melilot broyé et criblé et mélangé avec des
graisses. On usera encore du diatessaron (cire, térébenthine, iris d'Illyrie,
poix å parties égales). Puis un ou deux jours aprés on donnera un bain,
puis du vin et on appliquera le malagma qu'on appelle Diachylon ou
Diamannae. Tel est le traitement de Soranus ; Erasistrate et Hérophile n*ont
rien dit sur les pleurétiques.
(La fin au prochain num/ro.)
BABYLONISCHE OTOLOGIE
VON Dr. F. von OEFELE, Bad-Neuenahr, Rheinpreussen.
Das Ohr heisst auf Babylonisch uznu entsprechend dem hebråischen .
Worte osen. Sein ideographisches Zeichen wird mit zwei schiefen,
einem senkrechten und einem wagrechten Keile geschrieben, was als
cursive Verånderung des gezeichneten Bildes eines Ohres betrachtet werden
muss. Der Zusatz von zwei kiirzeren senkrechten Keilen ergiebt den
Dualis. Wåhrend im ubrigen håufig die gleichwertigen assyrischen und
babylonischen Schriftzeichen stark von einander abweichen, ist das Zeichen
„Ohr" flir beide gleich. Doch kommt es in babylonischer Schrift auch
mit Abweichungen vor, wobei mit Ausnahme des senkrechten Keils die
drei ubrigen Keile wagrecht gezeichnet werden.
In Silbenschrift wird das erwåhnte Zeichen hauptsachlich mit den
Werten PI oder MI benutzt, so dass im Sumerischcn die Bezeichnung
flir Ohr pi gewesen sein wird. In sumerischer Schreibart wird das Ohr
auch ausfuhrlicher mit drei Zeichen als Glå-TUé-MI oder IS-KU-PI
geschrieben. Umgekehrt kommt das Ohr auch håufig in Texten in Silben-
schrift vor. Es sei nur als Beispiel ein Text in den Lesestucken von
Winckler- Abel erwåhnt, wo uz-na-a-Su fUr ),s e i n e b e i d e n O h r e n"
zu finden ist.
Symbolisch spielt das Ohr in der babylonischen Sprache eine wichtige
Rolle. Das Wort „Ohr" ist metaphorisch der gew6hnliche Ausdruck flir
„Ver s tand". Im Bibliotheksvermerk vieler Tafeln aus der Bibliothek
Sardanapals befindet sich unter den Vorzugen, deren sich der Kdnigliche
Bibliotheksherr ruhmt, dass ihm die Gfitter grosse Ohren verliehen hatten.
Da er damit ausdriicken will, dass er grossen Verstand besass, so besagt
die babylonische Redensart geråde das Gegenteil, was wir modem damit
sagen wiirden. Eine andere babylonische Redensart „die Ohren jemands
sind zu etwas hin" besagt, dass jemand seine Aufmerksamkeit aut etwas
richtet. Es sei hier noch ein Beispiel angefiuhrt. Im 2. Bande der Beitråge
zur Assyriologie hat Beiser die babylonischen Grenzsteininschriften be-
arbeitet, welche flir die Geschichte der Medicin insoferu von Wichtigkeit
sind, als sie in den verschiedenen Verfluchungsformeln die verschiedenen
kdrperlichen Gebrechen aufzahlen. Auf dem Grenzstein des Marduknadi-
nache um 11 06 v. Chr. finden wir neben sakku = dem Tauben noch
besonders la Éemé = den Gehorlosen aufgeflihrt. Letzteres besitzt
aus obiger Bedeutung der Ohren den Sinn des Verstandloseo.
140
Es liessen sich die allgemeinen Beispiele aus der vorliegenden babylo-
nischen Kultur noch weit vermehren und dadurch einige lehrreiche Ein-
blicke uber die Anschauung vom GehOrorgan bei den alten Babyloniem
und Assyrern geben. Doch hier interessieren uns vor allem die rein otolo-
gischen Texte, welche in Keilschrift^ erhalten sind. Zum Verståndnis
mancher Einzelheiten ist ein allgemeinef tJberblick notwendig. Auch
dieser soli und kann hier nicht gegeben Verden. Ich kann daiiir auf ein
kleines Heft von mir mit dem TiteP„Keilschriftmedicin" verweisen, das
aus dem Verlag von Hinrichs in I/eipzig um 60 Pfenninge bezogen
werden kann. Dasselbe giebt die Beziehungen zwischen babylonischer
Medicin und den westlichen Culturvdlkern. Ein weiteres Heft des gleichen
Titels ist bei J. U. Kern in Breslau erschienen und fur 4 Mark erhåltlich.
Dort lindet sich das Notige uber die Begriffe „Tafel," Tafelserie," „Tafel-
fragment" und Anderes, das ich hier als bekannt voraussetzen muss.
Die Stellung der Pathologie der Ohren im Rahmen der gesammten
Medicin ergiebt sich aus einem abgerundeten medicinischen Werke der
Bibliothek Sardanapals. Dasselbe beginnt mit den Worten : „Wenn
zum Haus eines Kranke n". Es ist eine Serie von 19 Keilschrift-
tafeln, welche auf jeder Seite nur eine Spalte enthålt, wOhrend andere
Texte in zwei bis drei Spalten auf jeder Seite angeordnet sind. Die
erwahnte 19, Tafelserie kann als medicinische Propaedeutik bezeichnet
werden. Die Zahlung der Tafeln durch die Bibliotheksvermerke zeigt eine
Unterteilung des Werkes in drei Teile, welche gesonderte Zahlungen der
zugehOrigen Tafeln nebenbei aufweist. Der mittere Teil umfasst Tafel 3
bis Tafel 14 einschliesslich.
Diese 12 Tafeln sind ein Werk, wie wir es modern fur die Heilkunde
nicht besitzen. Es ist ein Schliissel zur Bestimmung der Diagnosen und
Prognosen aus den beobachteten Symptomen. Die Symptome werden a
capite ad calcem aufgezåhlt und fiir jedes Symptom die complizierenden
Symptome angefiihrt. Dies geschieht mit wenig Ausnahmen in einer
einzigen Zeile, an deren Ende Diagnose oder Prognose oder beides steht.
Die Diagnose erfolgt aber nicht in modemem Sinne; sondem es werden
Krankheitsgruppen gebildet, welche nach ihrem inneren Zusammenhange
im babylonisch^m Sinne gemeinsame Ursache besitzen. Diese Gruppen
werden den sieben Planetargdttem und anderen Gottheiten zugeschrieben,
so dass wir von einer Hånd des Nergal (typhonische Krankheiten), Hånd
des Adad (Windkrankheiten), Hånd eines Ekimmu (daemonische Krank-
heiten) Hånd der IStar (Venus-Krankheiten) etc. hOren. Ich kann nur aus
der Halstafel ein paar Zeilen uber die Halsgeschwure wiedergeben. Dazu
sei bemerkt, dass Geschwur hier mit dem gleichen Worte im Babyloni-
schen (maxsu) bezeichnet ist, das an anderer Stelle fur die Ulceration
141
des t6tlich verlaufen den Mammacarcinoms beniitzt wird. „Wenn ein
Patient Geschwur im Hals (uncompliciert) hat, so ist es die Krankheit
der Hånd des Adad (Sturmgottes)." „Wenn ein Patient Geschwiire im
Hals hat und sein Thorax beisst ihn, so ist es die Krankheit der Hånd
der IStar (Venus) an seinen Hoden (?)" „Wenn ein Patient Geschwure im
Hals hat, das giftige Secret seiner Augen beisst ihn, Blut wird in seinen
Mund geworfen, seine Hånde und seine Ftisse schwellen (das letztere
Wort mir unbekannt ist gerathen), so ist fdr diesen Patienten schlimm
sein Zustand." In åhnlicher Weise enthålt eine vollstandige Tafel Hals-
symptome und ihre Complicationen. Wir sehen, dass wir es hier mit sehr
nQchterner hoch entwickelter Heilkunde zu thun haben, welche sich eines
Bestimmungsschliissels bediente, wie er flir botanische Exkursionsbticher
oder Insektenblicher im Gebrauch ist. Auch iiir die Ohren enthielt dies
Werk eine gleiche systematische Sammlung von Ohrensymptomen, welche
mit ihren Complikationen an den abrigen KOrperteilen zusammen gefasst
wurden, auf einer Tafel vereinigt. Sie bildete nach den ninivitischen
Bibliotheksvermerken die 6. Tafel unter den 12 Bestimmimgstabellen und
die 8. Tafel des gesammten 19 Tafelwerkes.
Nach åusseren Merkmalen ist zu erkennen, dass K 4080 im Britischen
Museum ein Stilck von ihr bildet. MOglicherweise kOnnte auch K 4083
zu ihr gehOren. Wahrscheinlich ist es damach, dass diese Ohrentafel bei
der ZerstOrung Ninive's in verhåltnismåssig kleine Stticke zerschlagen
wurde, sodass bei der Katalogisierung und bisher noch auf keinem der
Stacke so viel zusammenhångender Text erkannt wurde, dass der Cha-
rakter als Symptomatologie der Ohren festgestellt wérden konnte. Das
StUck K 4080 entspricht einer £cke der rechten Seite der ursprtinglichen
Tafel und besitzt eine HOhe von 5,4 cm und eine Breite von 4,4 cm.
Von der Rockseite der Tafel sind 19 Zeilen erhalten. Leider kann ich
von dem Inhalt dieser Zeilen, die natiirlich ganz besonderes otologisches
Interesse hatten, nichts mitteilen, da ich selbst weder Abschrift noch
Photographie derselben in Hånden håbe. Dieses Stuck ist schon in den
FOn&iger Jahren des vorigen Jahrhunderts ausgegraben. £s bedurfte ein
halbes Jahrhundert, bis nur soviel, als ich vorstehend mitteilte, von diesem
Stttck bekannt wurde.
Nur noch dies kann mitgeteilt werden, dass die einseitigen Symptome
der Ohren im alten Orient nicht fUr gleichwertig angesehen wurden. Es
wurden dårum die Symptome und Complikationen des rechten und linken
Ohies gesondert als etwas verschiedenes aufgeflihrt. Bei solchen Aufzah-
Inngen haben die Babylonier und ihre Schiller, die Assyrer, stets den
rechten KOrperteil vor dem linken genannt. Auch in dieser 8. resp. 6.
Tafel des Keilschriftwerkes begann nach einer Bemerkung auf dem Tafel-
142
fragment K 2949 der Text: „Wenn schmerzt das rechte Ohr eines
Mannes". Zum besseren Verståndnis der verschiedenen Physiologie des
rechten und linken Ohres in den Ansichten der Alten muss auf die
betreffende Stelle des Papyrus Ebers verwiesen werden. Ein sachliches
Eingehen darauf wurde uns von den babylonischen Belegen zur Otologie
auf die aegyptischen uberfiihren und das soli an dieser Stelle vermieden
werden.
In einem genissen Gegensatze zu dem besprochenen Handbuche
von 19 Tafeln stehen die weit umfassenderen therapeutischen Texte der
Kouyunjiksammlung. So viel bis jetzt bekannt ist, scheincn sie verhåltnis-
måssig einheitliches Format besessen zu haben. Sie waren vielléicht alle
zweispaltig niedergeschrieben ; d. h. sie besassen auf Vorder- und Riick-
seite im Ganzen vier Spalten. Vielléicht waren auch einzelne dreispaltig.
Auf keinen Fall waren sie einspaltig. Die Anordnung der angenommenen
vier Spalten i$t auf assyrischen Tafeln eine feststehende. Auf der Vorder-
seite steht links die erste und rechts die zweite Spalte. Nun wurde die
Tafel so umgeklappt, dass oben und unten auf der Ruckseite vertauscht
wurden, aber links und rechts die gleiche Seite behielt. Bei grOsserem
Papier pflegen wir dies niemals zu thun, aber wohl bei kleineren Karten.
MerkwUrdiger Weise folgten sich nun die beiden Spalten der Rtickseite
umgekehrt, als es auf der Vorderseite der Fall war, nåmlich von rechts
nach links. So steht die erste Zeile der dritten Spalte hinter der letzten
Zeile der zweiten Spalte und die letzte Zeile der vierten Spalte hinter der
ersten Zeile der ersten Spalte. Der Eigenttlmer oder Schreiber einer Tafel
oder beide setzen ihren Namen mit anderen Bemerkungen an den Schluss.
Was bei uns heute das Titelblatt einer Lieferungsausgabe einschliesslich
eines umfangreichen „ex libris" enthålt, nimmt in den assyrischen Tafeln
ungefahr die letzte Hålfte der vierten Spalte ein. Auch ist die Wdlbnng
von Vorderseite und Ruckseite etwas verschieden. Damach låsst sich meist
erkennen, welchen Spalten ein Tafelfragment angehOrt.
Von den Stik;:ken, welche bisher nach Anhalten aus dem Inhalt einer
Ohrenheilkunde zugewiesen werden kOnnen, enthålt leider keines die linke
obere Ecke in solchem Umfange, wie es z. B. inder 19 Tafelserie wieder-
holt der Fall ist, sodass wir den Bibliotheksvermerk mit Titel und Tafel-
nummer erkennen k6nnten. Damit wissen wir nicht, ob die Tafeln aber
Ohrenheilkunde eipe gesonderte kleine Serie oder einen Teil eines um&ts-
senden therapeutischen Handbuches gebildet haben. Ja wir wissen nicht
einmal, ob diese Stiicke zu einer oder mehreren Tafeln geh6rt haben.
Es kann nur manches vermutet werden. Da die Zahl der medicinischen
Stocke, welche noch keinem bestimmten therapeutischen Gebiete zuge-
wiesen werden k6nnen, weit grdsser ist als die zuweisbarén, so kann der
143
Bestand auf mehr als 30 Fragmente der Ohrenheilkiinde geschatzt werden
und diese wQrden als Bruchstticke von mindestens 3 Tafeln abstammen.
In den medicinischen Texten, welche ich einsehen konnte, liegen meist
mehrere Abschnitte von je einer oder wenigen Zeilen vor, welche durch
Querstriche schon åusserlich erkenntlich getrennt sind. Mehrere dieser
Abschnitte enthalten meist Recepttherapie mit Aufzahlung der einzelnen
empfohlenen Arzneidrogen, der ausftihrlichen Anweisung zur Zubereitung
und der An gabe der Anwendung« Dazwischen . finden sich Empfehlungen
diaetetisch-physikalischer Behandlung, aber auch splche fiir theurgische
Einwirkungen, wie wir weiter unten noch besprechen mussen. Die
Abschnitte mit nuchtemer Therapie im modemen Sinne schliessen meist
mit der Zusichenng zuverlåssigen Erfolgs.
Zwischen den Recepten findén sich fast in allen therapeutischen Texten
BeschwOrungen zur Krankenbehandlung eingestreut. Diese BeschwOrungen
besitzen dann meist einen Titel, welcher in gesonderter Zeile geschrieben
wird. Wir sehen hier aber das Gleiche wie beira Titelblatt der ganzen
Tafeln. Auch diese Titel einzelner Abschnitte werden unter diese Abschnitte
gesetzt. Bezold nennt solche Titelzeilen in seinem fUnfbåndigen Cataloge
der Sardanapalbibliothek Colophonzeilen und teilt sie, wo sie sich finden,
flir die einzelnen Stucke mit. Somit erfahren wir flir die Mehrzahl der
medicinischen Texte, welche uns nur aus dem Cataloge bekannt sind, nur
die tJberschriften der BeschwOrungen. Es kann dies an jenen Texten,
welche vollståndig vorliegen, erkannt werden. Wenn also ein Recepttext
20 Recepte und eine einzige BeschwOrung enthalten wUrde, so wurde
durch die Eigenart seiner Schreibung nur der Titel dieser einen Beschw6-
ning im Cataloge zu finden sein. Dies ermOglicht uns brauchbare Riick-
schlusse. Alle zugånglichen Recepttexte und zugehOrige Fragmente der
Kouyimjiksammlung sind pedantisch geordnet und streng schematisch
ausgearbeitet. Wo titellose Abschnitte von wenig 2^ilen durch Querstriche
abgetrennt werden und mit betitelten Krankheitsbeschwdrungen unter-
mischt sind, enthalten die titellosen Abschnitte Recepttherapie fur die
gleichen Erkrankungen, filr welche auch die BeschwOrungen empfohlen
werden. Diese BeschwOrungen gehOren oft enge mit den Recepten zu-
sammen, insofem sie teils beim Bereiten der Medicamente, teils bei der
Anwendung derselben, teils auch zu anderen Zeitpunkten nach Ansicht
der alten Babylonier und Assyrer Anwendung finden mussten, um erst
die richtige Wirkung der Arzneimittel entfalten zu lassen.
Mit diesen Htilfsmitteln låsst sich ungefåhr der Bestand der Sardanapal-
bibliothek an therapeutischen otologischen Texten ermessen. Ich h^be
mir dieselben, wie alle anderen medicinischen Keilschrifttexte, in einem
Zettelkatalog zusammengetragen. Von den Nummem otologischer Therapie
144
besitze ich speciell keine Abschrift oder Photographie, wie dies bei anderen
Texten teilweise der Fall ist Von den erkennbaren otologischen Texten
m6gén nun alle zugånglichen Notizen folgen. Vorausgeschickt soli noch
werden, dass sie alle in assyrischer Schrift geschrieben sind, ebenso wie
das fruher besprochene 19 Tafelwerk, wahrend sonst in dieser Bibliotbek
viele Texte auch in babylonischer Schrift voriiegen. Diese Einheitlichkeit
sowie die besprochene Einheitlichkeit als zweispaltige Niederschrift sind
mir Anhaltspunkte, nur eine einzige btologische Therapie im Bestand
der Kouyunjiksammlung anzunehmen, welcher alle folgenden Stocke und
noch mehr imerkannte Stiicke angehOren, sodass Duplikate und Triplikate
wie beim geburtshUlflichen 25 Tafelwerk nicht vorhanden sein dUrften.
{Fortsetzung folgt)
DIE MEDICINISCHEN VERHÅLTNISSE UNTER DEN
BAHAU- UND KÉNJA-DAJAK AUF BORNEO
VON Prop. Dr. A. W. NIEUWENHUIS, Leiden.
(Schluss.)
Am 4. Mårz begann ich, dem Patienten ^4 gr Chinin einzugeben; ich
hatte aber wenig Hofifnung, dass meine Behandlung auf derartig degene-
rierie Organe einen genugenden Einfluss haben kOnnte. Der kleine Wilde
besass indessen niehr Ausdauer, als die meisten zivilisierten Leute und
kam wåhrend eines Monats tåglich, um seinc bittere Arznei zu schlucken.
Am 4. April fiihlte er sich selbst gesund; seine Milz war bis auf 5 cm
weiter nach oben eingeschrumpft ; die I^ber war kaum noch unterhalb
der Kippen fuhlbar; das Herz schlug im 4. Intercostalraume.
Bei meiner Abreise am 28. April war die Milz als sehr harte, glatte
Geschwulst nur noch 9 cm unterhalb der Rippen flihlbar; die Leberwar
kaum bemerkbar und der Leibesumfang war auf 63 cm zuruckgegangen.
Der Knabe fUhlte sich ebenso wohl und munter wie seine Kameraden
und arbeitete schon seit einiger Zeit auf dem Felde.
Ein 3. Fall betraf einen ebenfalls 8 jåhrigen Patienten, der kOrperlich
sehr zurGckgeblicben war. Auch dieser Knabe hatte friiher Ofters Fieber-
anfålle durchgemacht ; augenblicklich litt er jedoch hauptsachlich an
Dyspnoe. Sein Bauch war geschwollen, die Milz bis 4 cm unterhalb der
Rippen fiihlbar und die Leber reichte 3 cm weit herab. Wåhrend 14
Tage erhielt auch dieser Kranke tåglich ^/^ gr Chinin, worauf seine
Organe den normalen Umfang zurtickgewannen und seine Gesundheit
voUstflndig wiederhergestellt wurde.
Ein 18 jåhriger Mann litt bereits seit 3 Monaten ståndig an Fieber-
anfallen, so dass er fast nicht mehr gehen konnte. Er weigerte sich
anfangs, die bittere Medizin zu nehmen und wåhrend einiger Wochen
sah' ich ihn taglich magerer werden. Als er endlich doch erschien, kon-
statierte ich bei ihm cine Leber, die bis auf 4 cm unterhalb der Rippen
herabreichte. Nach einem neuen Anfall gab ich ihm in zwei Malen i gr
Chinin und am folgenden Tage die gleiche Dosis. Die AnfåUe h6rten auf,
aber in Anbetracht der langen Dailer seiner Krankheit erschien mir eine
vOllige Wiederherstellung unwahrscheinlich, als er mir am dritten Tage
selbst eine weitere Behandlung Rir unnQtz erklårte. Zu meinem Erstaunen
war in der Tat eine rapide Besserung in seinem Zustande eingetrelen ;
1906. 11
X46
noch vor meiner Abreise erhielt er seine fruhere Gesundheit vOUig
wieder zuruck.
In Sambas war einst der Malaie, -der mir auf allen Inspektionsreizen
als Ftihrer diente, von der Malaria ergriflfen worden. Seine Familie rief*
mich erst nach einigen Tagen, als der Alte bereits dem Sterben nahe
war, zu Hilfe. Mit vieler MUhe gelang es mir, ihm in einem fieberfreien
Augenblick eine LOsung von i gr Chinin beizubringen. Am anderen Tage
sass der Patient bereits auf seiner Matratze. Obgleich seine Wiederher-
stellung nur langsam von statten ging, gelang sie doch vollståndig; nur
behielt die Milz in diesem Fall stets das vergrOsserte Volumen. Der Mann
hatte sein Leben lang als Fuhrer durch das ganze Sultanat gedient und
dabei stets an Fieber gelitteo.
. Nach der Malaria haben die venerischen Krankheiten auf das Wohl-
ergehen der Stamme von Mittel-Bomeo den verderblichsten Einfluss.
Obgleich ich unter den Eingeborenen am oberen Kapusas und oberen
Mahakam Syphilis und Gonorrhoe in hohem Masse verbreitet fand, gelang
es mir doch nicht, das dritte Leiden, Ulcus molle, welches mir wegen
der lokalen Schåden, die es verursachen kann, im Laufe einer jahrelangen
Praxis nicht hatte verborgen bleiben kOnnen, zu konstatieren.
Patienten mit syphilitischen Infektionen stellten sich dagegen taglich
bei mir ein und zwar ausschliesslich solche mit der tertiåren Form von
Haut- und Knochenkrankheiten. Trotzdem ich meine auf Syphilis behan-
delten Patienten nach Hunderten zåhlen kann, erinnere ich mich nicht,
jemals eine primåre Affektion oder ausschliesslich sekundåre Erscheinungen
beobachtet zu haben. Unter den Folgeerscheinungen der Infektion fehlten
bei den Patienten sekundåre Kehlleiden, Roseola, papulOse und andere
sekundåre Exanthemen, sowie Alopecia syphilitica. Condylomen an Mund
und Anus waren bei Erwachsenen sehr selten, eher noch bei kleinen
Kindem zu finden. Zweifellose Falle visceraler Syphilis kamen ebenfalls
selten in meine Behandlung. Sicher findet sich also unter den Bahau die
Form der Syphilis vor, welche man mangels eines besserea Namens
„endemische Syphilis" nennt. Diese Form der Syphilis fand ich bei den
Ulu-Ajar Dajak sUdlich vom oberen Kapuas und ndrdlich von ihnen
bei den Kajan; bei den Kajan am oberen Mahakam war sogar jede
Familie mit ihr behaftet. Durch Annahme einer ausschliesslich erblichen
Verbreitung bei den letzteren liesse sich hier das Auftreten der tertiåren
Erscheinungen als hereditåre Syphilis erklåren, ihr weniger håufiges Vor-
kommen bei den benachbarten Stammen jedoch macht diese Erklårung
wieder zweifelhaft; tlbrigeus hielt ich mich bei diesen Stammen nicht
lange genug auf, als dass mir nicht viele Falle entgangen sein kOnnten.
Vdllig unerklårt blieben aber nach dieser Auffassung die Syphiiisfålle,
U7
wie sie sich unter den Kénjaståmmen zeigten. Diese Falle trugen, abge-
sehen davon, dass ihr Einfluss auf die Knochen weniger verderblich
schien, den gleichen Charakter wie am Mahakam, ihre Verbreitung war
aber eine minder allgemeine, auch sah ich keine weiteren Krankheits-
erscheinungen bei den Familiengliedem, so dass von einer Verbreitung
durch Vererbung keine Rede sein konnte. Man muss daher annehmen,
dass sich die Syphilis unter den Bahau- und KSnjastammen von Person
auf Person Qbertragen lasst, ohne dass sie vorher primåre oder die gewOhn-
lichen sekundåren Affektionen veranlasst.
Diese eigenartige Erscheinungsform der Syphilis in Mittel-Bomeo stimmt
aberein mit dem, was Uber Tety von Madagaskar, Radesyge von Nor-
wegen, Spvokolon wåhrend der Zeit der griechischen Freiheitskriege
1830 — 1825, Belegh in Arabien (Palgrave) und die endemische Syphilis
in Litauen und Istrien bekannt ist. Dass es sich bei den Bahau in
der Tat um Syphilis handelte, bewiesen nicht nur die verschiedensten
Erscheinungsformen, sondern auch die Wirkungen einer therapeutischen
Behandlitog mit Jodkali- und Quecksilberpråparaten. Gleichwie man bei
obengenannten Endcmieen oft nur an eine Uebertragung durch ausser-
geschlechtlichen Verkehr denken konnte, wird man auch flir die Syphilis
der Bahau und Kénja die gleichen Ursachen anzunehmen gezwungen.
Das Lebensalter, in welchem luetische Anzeichen auftreten, giebt
durchaus keine Anhaltspunkte fCtt die hereditåre oder nicht hereditåre
Natur der Krankheit. Viele von luetischen Mattern geborene Kinder gaben
in den ersten Wochen durch Condylome, Nasen- und Ohrkrankheiten und
Ulcere der Haut den Beweis, infiziert worden zu sein; dagegen zeigten
sich ao— 30 Jahre alte Individuen mit tertiår Inetisehen Erscheinungen,
die eben aufbraten, ohne dass die Anamnese oder Spuren auf der Haut
eine frtihere Infektion anzeigten.
Die Syphilis åussert sich bei den Bahau am håufigsten als ^^råhuwaf*
(pra = Schmerz, huwat = KOrper), Schmerzen in den Gliedem, besonders
in Armen und Beinen. Diese Erscheinung geht einem lokalen Ausbnich
der Krankheit voraus, bleibt nach einer Behandlung bisweilen noch
bestehen und tritt bei Kindem und Erwachsenen gleich stark auf. Die
Gliederschmerzen sind oft von einem kachektischenAussehen des Patienten
begleitet. Bisweilen ist nur ein Glied, bisweilen sind alle Glieder geschwollen,
haufig aber auch keines. Meist ist das Kniegelenk angegriffen, dabei tritt
Schwellung der Bånder auf; Hydrops zeigt sich nicht håufig.
FQhrt die Schwellung auch zu Geschwurbildungen, was selten der Fall
ist, so veranlasst sie langdauernde Fistein; doch k6nnen durch Zerfall
und Neubildung von Knochen grosse Verånderungen mit Subluxation
stattfiiiden.
!!•
In einem ein^gen Falle beobachtete ich bei dnein Manne Jahre
andauernde Gliederschmerzen ohne begldtende lokale Abweichungen ;
der Patient sah etwas kachektisch aus und war arbeitsun£ihig, empfand
aber nach Gebrauch von Jodkali eine baldige Besserung seines Leidens.
Die Ubrigen Erscheinungen allgemeiner Art : Schlaf- imd Appetitlosigkeit,
Abmagerung und Schwåche mussen als Folgen der lokalen Leiden auf-
gelasst werden. Uebrigens fiel es mir auf, wie wenig Einfluss eine oft
jahrelange Anwesenheit einer ausgedebnten Entzundung auf das Allgemein-
beiinden der Patienten ubte.
Die Lokalsymptome bestanden hauptsachlich in tubero-ubserOsen Haut-
und Knochenentztindungen, derselben Art wie bei Europaem, nur ver-
anlassen sie bei den Bahau wegen der åusserst mangelhaften Behandlung,
die sie crfahren, bisweilen wahre Verwiistungen. Die Bahau nennen diese
Krankheit yjbak^^ und die Kdrperschmerzen „laui^
Vor allem werden die Knochen der Nase und des Palatum durum bei
ihnen angegriifen und zwar mit der gewOhnlichen Folge von Ozaena,
Sattelnase und Kommunikation der Nasen- und Mundhohle. In* hdherem
oder geringerem Grade werden auch alle ubrigen Knochen der Sitz osteo-
periostaler Entzundungen. Bemerkenswert ist die leichte Verletzbarkeit des
Gebisses, das oft so stark von Caries angegriifen wird, dass Manner und
Frauen bereits in jugendlichem Alter einen Teil ihrer Zåhne verloren
haben. Einige sind bereits mit 30 Jahren vOllig zahnlos. HurcinNSONsche
Zåhne konnte ich bei Erwachsenen, da sie ihre Zåhne absftgen, nicht
konstatieren, wohl aber bei der ersten Dentition der Kinder.
Unter den zahlreichen in Borneo herrschenden Augenkrankheiten
bemerkte ich nur hOchst selten luetische Keratitis und Iritis. Ob das sehr
håufige Vorkommen von Star einer luetischen Infektion zugeschrieben
werden muss, konnte ich, da sich mir keine Gelegenheit zur Behandlung
prågnanter Falle bot, nicht weiter untersuchen.
Håufig machte sich Syphilis an den Knochen des Thorax bemerkbar,
wo sie hauptsachlich periostale Wucherungen, Gummata, veranlasste,
welche bisweilen in Erweichungen libergingen und unter der Haut kalte
Abszesse bildeten oder auch aufbrachen und dann ausgedehnte Uizera-
tionen bewirkten. Auch oberflachliche Ulzera der Haut kommen vor, z. B.
an den Mammae. Zu den verbreitetsten Gummata gehOren die der obersten
Extremitåten, welche osteo-periostal, intramuskulår und in der Hautselbst
vorkommen. Wåhrend die periostalen Entzundungen fusiforme Geschwiilste
veranlassen, zeigen die Ulzera der Haut den typischen kraterformigen Bau
der ulzerierenden Gummata mit grauem Boden und der gleichen Neigung
zu halbmondfbrmiger Ansbreitung wie bei der europåischen Lues. Durch
ihren Uebergang auf Muskeln und Bånder verursachen diese Ulzera im
149
Lauf der Jahre oft tiefgreifende ZerstOrungen, die nach spontaner oder
durch Behandlung bewirkter Genesung, je nach ihrer Stellung, durch
Scfanimpfen und Zerstdren der Bånder Kontrakturen der Gliedmassen und
durch Verktirzung der Muskeln Kontrakturen der Hånde und Finger
nach sich ziehen.
An den unteren Extremitåten lokalisierten sich weitaus die meisten
Affektionen am Unterschenkel und zwar an der Tibia, welche Ofters
durch aktuelle oder bereits Uberstandene Periostitis bewirkte Verbildungeri
aufweist. Durch Fehlen geeigneter Behandlung dauert dieser Prozess oft
Jahre und geht dann auf Haut, Zellgewebe und Muskeln (iber und bildet,
falls Genesung eintritt, eine &ewebemasse, in der das subkutane Zellgewebe
und die Haut durch Narbengewebe ersetzt sind und die Muskeln, gleich-
wie an den Armen, atrophiert und verktirzt sind, so dass der Fuss einen
verkehrten Stand einnimmt und die Zehen nach oben und ruckwårts
gezogen werden.
Luetische Orchitis håbe ich niemals gesehen; vielleicht begaben sich
d;e betreffenden Kranken aus Schåmgefiihl nicht in meine Behandlung.
Selten ist es mir gegliickt, viszerale luetische Leiden mit Sicherheit zu
diagnostizieren. Syphilitische Degeneration der Leber, wobei diese ver-
grOssert, resistent, h6ckerig und empfindlich wird, beobachtete ich mehr-
mak. Nervenleiden, die auf Syphilis zurlickzuftihren waren, begegnete ich
nie, ebensowenig Tabetikern.
Von den gewOhnlichen tertiåren Hautausschlågen kamen mir nur wenige
Formen unter die Augen. In einem einzigen Falle von Rupia syphilitica,
in welchem Jodkalium wirkungslos blieb, hatte innerlicher Gebrauch von
Quecksilberpråparaten baldige Genesung zur Folge.
Die hereditåre Syphilis åussert sich bei Såuglingen in etwas anderer
Form. Diese leiden meist an Condylomen in und am Munde und am
Anus, luetischer Rhinitis, Otorrhoe und spåter an Missbildungen der
Zahne. Letztere zeigen nicht selten die HuTCHiNSONsche Form und bieten
der Caries, die sich in den Vertiefungen ihrer Oberflache festsetzt, einen
besonders gtinstigen Angriffspunkt ; daher brOckeln bereits bei sehr kleinen
Kindem die Schneidezahne ab. Die Condylomen um den Mund veran-
lassen durch Verwahrlosung håufig so tiefe Ulzerationen, dass viele das
ganze Leben hindurch davon Narben behalten. Entstehen derartige Leiden
einige Monate nach der Geburt des Kindes, so ziehen sie, wie auch
gleichartige Knochenentztindungen, das Allgemeinbefinden des Kindes
nicht emstlich in Mitleidenschaft. Die kleinen Patienten scheinen auch
nur wenig oder gar keinen Schmerz zu empfinden und, da kein Fieber
eintritt, bleiben Esslust und Schlaf erhalten. Auch bei den Kindem der
Bahau ist der supra-epiphysare Knorpel an den langen Knochen håufig
I50
der Sitz des 83rphilitischen Prozesses; der der Handknochcn erinnert dann
an eine Spina jventosa, der der Extremit&ten an eine GdenkentzOndimg.
Die |trotz starker SchweUung oft ungehinderte Beweglichkeit der Gdenke
bringt einen jedoch bald auf die richtige Spur.
Wåhrend Ulcus molle, wie erwåhnt, bei den Bahau nicht vorkommt,
i«t Gonorrhoe stark verbreitet. Unter den verhångnisvoUen Folgen dieser
Krankheit leidet besonders die BevOlkerung am oberen Kapuas, und zwar
weniger die Månner als die Frauen, die haufig uber nach der Heirat
aufgetretene Leucorrhoe und Metrorragie mit schmerzhaften Menses
klagten. Auch beobachtete ich heftige Conjuuctivitidesy welche sich hierauf
zuriickfi&hren liessen.
Am oberen Mahakam ist Gonorrhoe minder allgemein verbreitet, auch
fand ich bei den Månnem keine emsteren Komplikationen.
Von einer Malariainfektion unabhångige Intestinalleiden emster Art
treten bei den Bahau selten auf. Obgleich ihre Nahrungsmittel, besonders
von Kindem, in oft schwer verdaulicher Form genossen werden, sah ich
doch selten Falle von chronischen Bauchleiden. Die wichtigsten vegeta-
bilischen Nahrungsmittel, Reis und Bataten, werden gargekochtverzehrt;
Kinder essen sie jedoch auch roh; auch haben sie noch håufiger als die
Erwachsenen die Gewohnheit, alle Fruchtkeme, die kleiner als Pflaumen-
keme sind, mit hinunter zu schlucken. Stellen sich schlechte Folgen ein,
so Ubt ein Eccoproctikum oft eine sehr gute Wirkung aus. Derartige
Mittel sind auch in der Zeit von Reismangel sehr heilsam, wo neben
allerlei Surrogaten, wie Blåttem, bei den Mahakamståmmen hauptsåchlich
der wilde Sago als allgemeines Nahrungsmittel benutzt wird. Da der
feuchte Sago schnell verdirbt, treten in dieser Zeit zahlreiche Falle akuter
Darmleiden auf und da ausserdem das Allgemeinbefinden durch Nahrungs-
mangel stark leidet, sind viele Krankheitsfålle dann schwer zu kurieren.
Derartige Darmkrankheiten werden, wie viele andere, håufig durch
Malaria kompliziert; in solchen Fallen erreicht man anfangs mehr mit
Chinin als mit Calomel. Eine junge Frau hatte einst infolge Coprostase
dermassen durch heftige Kr&mpfe und Schlaf- und Appetitlosigkeit gelitten,
dass sie monatelang entkråflet darniederlag und zum Skelett abmagerte.
Ihre Familie, die bereits alle verfiigbaren Mittel der Bahau, Malaien und
Chinesen vergebens angewandt und die Kranke bereits aufgegeben hatte,
war nicht wenig erstaunt, als diese infolge kurze 2^it durchgefiihrter
Evakuierung genas und zu Kraften kam.
Unter den Intestinalwtlrmem sind Ascariden die håufigsten ; sie scheinen
jedoch keine emstlichen Stdrungen zu veranlassen.
Die Bahau sind ihrem rauhen Bergklima gegenfiber auflfallend emp-
findlich. Ihre schwache Kleidung schutzt sie von Kind an in nur sehr
geringem Masse vor dem Witterungswechsel. So lange warmes Wetter
herrscht, merkt man bei ihnen von rheumatischen Leiden nur wenig,
sobald aber Regen und Wind eintreten, vor denen sie in ihren Håusern
nur geringen Schutz finden, und vor allem, wenn sie in den nasskalten
Gebirgswåldem zu leben gezwungen sind, treten bei ihnen Lungen-
katarrhe und Gliederschmerzen leichter als bei den gut bekleideten
Europåem auf. Dazu stellt sich dann bald Malaria ein, welche das Leiden
verschlimmert.
Unter den weiteren internen Krankheiten der Bahau ist noch der Kropf
(im Busang kon) zu erwåhnen, der bei dem einen Stamme mehr b^idem
anderen minder verbreitet ist, bei keinem jedoch- gånzlich fehlt. Bei den
Frauen ist eine, wie es scheint, stets gleichmassig hypertrophierte Schild-
drtise ganz allgemein zu finden. Zwischen diesen leicht hypertrophierten
Schilddrusen und weit nach aussen hervorstehenden Kr6pfen findet man
alle Uebergange. Bei den grOsseren Formen ist die Hypertrophie nur
selten gleichmassig, in der Regel iiberragt die eine Hålfte bei weitem die
andere. Eine cystoide Degeneration der Schilddriise håbe ich selten kon-
statieren k6nnen. In wie weit diese Krankheit an der Entstehung der in
Mittel-Bomeo håufig vorkommenden psychisch und physisch schlecht
entwickelten Individuen Schuld tragt, låsst sich bei den Bahau, bei denen
Syphilis so hochgradig verbreitet ist, nicht feststellen.
Diese Hypertrophieen liessen sich leicht behandeln und oft håbe ich
mir mittels i gr Jodkalil5sung, welche ich Erwachsenen per Tag erteilte,
die Gunst der Frauen erworben, die die Schlankheit ihrer Halse mit
grosser Befriedigung wiederkehren sahen. Durch anhaltenden Jodkalige-
brauch nahmen auch bedeutende KrOpfe an Umfang ab.
Auch bei Mannem kamen einige ernstere Falle von Krdpfen vor, doch
im Ganzen weit seltcner als bei Frauen.
Wåhrend alle erwåhnten Krankheiten an der geringen Bcvolkerungs-
dichte von Mittel-Bomeo zum grossen Teil die Schuld tragen, Ubt die
Abwesenheit verschiedener anderer, flir gewOhnlich verbreiteter Leiden
wiederum einen gunstigen Einfluss auf die Vermehrung der Bewohner. So
håbe ich wåhrend meiner langjåhrigen Praxis unter den Behauståmmen
nie einen Fall von Tuberkulose, sei es der Lungen, Haut oder Knochen,
konstatieren k6nnen. Unter den Dajak, welche sich viel an der Kuste
aufhalten, glaube ich, ein einziges Mal Lungentuberkulose beobachtet zu
haben.
Femer glaube ich, mit Sicherheit die Abwesenheit von Rhachitis fest-
stellen zu k6nnen, da diese mir unter den Tausenden fast nackten Gestal-
ten, welche ich stets zu beobachten Gelegenheit hatte, sicher nirbt
entgangen wåre. Auch die typischen Verkriimmungen, die als Folge dieser
Krankheit auftreten, håbe ich bel den gut gebauten Bahau nie
bemerkt
Auch bin ich von der Abwesenheit oder dem sehr sdtenen Vorkommen
von maligneo Tumoren, Sarkom und Karzinom aberzeugt £in einziges
Mal erinnerte mich eine luetische Neubildung an Sarkom oder Karzinom,
aber die gQnstige Wirkung von Jodkali benahm bald alle Zweifel. Dagegen
kamen Fibrome, besonders Reloide der Narben, haufig vor. Ebenso
konstatierte ich zwei Mal an den Erscheinungen und durch objektive
Untersuchung Fibroide des Uterus.
Ansteckende Krankheiten emster Art kamen wåhrend meines Aufent-
haltes unter den Eingeborenen nicht vor; ihre Niederlassungen liegen in
grossen Abstånden von einander und von der Ktiste entfemt, so dass die
MOglichkeit einer Uebertragung von Infektionen gering ist. Aus Berichten
iiber eine Choleraepidemie, die in fniheren Jahren bei ihnen geherrscht
hatte, konnte ich ersehen, dass wenn einmal eine sehr^anstedcende Krank-
heit in ein Bahaudorf eingeschleppt wird, ein grosser Teil der Bewohner
ihr zum Opfer fkllt. Dies ist hauptsåchlich den bei ihnen herrschenden
hygienischen Zustanden zuzuschreiben, femer auch dem Umstand, dass
ihnen jeder Begriif vom Wesen dieser Krankheiten fehlt
In der Regel verhindert man ein vdlliges Aussterben des Dorfes
dadurch, dass alle Bewohner ausziehen und familienweise weit getrennt
von einander im Walde wohnen. D6rfer, die von der Krankheit noch
nicht ergriffen worden sind, erklåren sich flir /ø// (verboten) und schliessen
sich dadurch von den anderen DOrfem vOllig ab. Die Kénja am oberen Kajan
erzahlten mir, dass eine Pockenepidemie, die in einem ihrer grdssten
Stamme einst herrschte, eine enorme Sterblichkeit verursacht håbe.
Beriberi, die unter den malaiischen und dajakischen Buschprodukten-
suchem sehr haufig vorkommt, herrscht bei der ansåssigen Behau-bevOl-
kerung derselben Gegend nur selten. Bemerkenswert ist, dass die Huhner
in den Niederlassungen am mittleren Mahakam sehr unter Beriberi-
ahnlichen Lahmungserscheinungen leiden und haufig auch daran sterben.
Von der Influenza haben wir auf unseren Reisen mehrmals zu leiden gehabt
Als der Håuptling Kwing Irang uns 1897 vom Blu-u zum unteren Mahakam
geleitete, wurden wir Europåer bei unserer Ankunft in Udju Tépu inner-
halb zehn Tage alle von einem rhino-pharyngialen Katarrh befallen. Bei
meinem Reisegefåhrten v. Berchtold trat noch Fieber hinzu ; im ubrigen
waren die Erscheinungen nicht bcsorgniserregend. Von ungefåhr 100 unserer
Kajan entging beinahe keiner der Influenza. Wie gewOhnlich komplizierte sich
ihre Krankheit durch Hinzutritt von Malaria, die allerdings mit Chinin ver-
trieben werden konnte, aber der Katarrh und die Kopfschmerzen hielten vide
IS3
Tage an. Die Bewohner von Tépu waren bei unserer Ankunft zwar gesund,
waren aber zwd Monate vorher von der Influenza heimgesucht worden.
Auf unserer letzten Reise 1899 hatten wir weder in TSpu noch am
unteren Mahakam von der Influenza zu leiden; doch erkrankte ich mit
meinen Malaien und Kajan im April 1900 in Long Dého emstlich an
Influenza. Die Bewohner selbst hatten sich von der Influenza, welche
durch Ma^Suling und Dajak vom unteren Mahakam eingeschleppt worden
war, noch kaum erholt. Einige der unseren litten ausserdem schwer an
Afalaria, und der Husten dauerte tlber 3 Wochen« Selbst unsere Hunde
begannen zu husten.
Als der Hfluptling Kwing Irang spåter mit den Seinen unser Gepåck
den Mahakam hinunter nach Long Dého, einer Niederlassung am mittleren
Mahakam, geleitete und sich dort långere 2^it aufhalten musste,
wurden alle seine jungen Leute influenzakrank. Die Bote, welche von
Long Dého flussaufwårts gingen, brachten die Infektion auch den
Stammen am Oberlauf jedoch starben nur Alte und Kranke an
der Influenza. Die £ingeborenen furchten sich vor der Ankunft
Fremdcr, weil diese ihrer Meinung pach die yjbengefiy' die b6sen Geister,
welche die £rkåltungskrankheiten verursachen, mitbringen.
}eder Reisende, der zum ersten Mal mit den Dajak in Bertihrung
kommt, ist von dem unangenehmen Anblick, den ihre Hautkrankheiten
auf dem K6rper hervorrufen, betroffen. Vor allem ist es die Schuppen-
bildung der biossen Haut, welche dem Patienten ein so abschreckendes
Aussehen verleiht.
Es lassen sich 4 verschiedene Schuppenkrankheiten unterscheiden :
Pit3rriasis versicolor, Tinea circinata, Tinea imbricata und Tinea albigena,
von denen die beiden ersteren, oder doch sehr nahe verwandte Krank-
heiten, auch in Europa vorkommen. Diese 4 Hautkrankheiten, welche vor
allen anderen in Bomeo vorherrschen, werden durch verschiedene Arten
in der Haut lebender Pilze hervorgerufen.
Favus, der anderswo oft sehr verbreitet ist, beobachtete ich nie bei
den Bahau.
Pityriasis versicolor {panu der Malaien; litåk der Bahau) åussert sich
in Form heller, etwas erhabener Flecke, welche durch eine Infiltration
der Epidermis, durch welche die darunterliegende Pigmentschicht weniger
sichtbar wird, verursacht werden. Auf der pigmentlosen Haut der Europåer
macht sich die Infektion durch hellbraune Flecken bemerkbar.
Die Grdsse der Recken, welche panu oder litåk verursacht, variiert
zwischen der eines Stecknadelkopfes und einer Handflåche. Die Infektion
nimmt sehr verschiedene Dimensionen an; da sie bei den Bahau nur
'54
beim Transpirieren Jucken verursacht, wird sie nur selten behandelt
und verbreitet sich daher oft uber den grOssten Teil des Kdrpers.
Tinea circinata (kurab der Malaien; ki urip der Bahau) stimmt åusser-
lich am meisten mit Herpes tonsurans iiberein und zeigt sich in Form
runder Flecke, sehr verschiedener Gr6sse, welche alle aus einem Blåschen,
um welches sich konzentrisch gleichartige Blåschen gebildet haben, hervor-
gegangen sind. Durch Vertrocknen und Springen der Blåschen entiteht
Schuppenbildung, hauptsåchlich an der Peripherie. Tinea circinata befållt
vorzugsweise die SteUen, wo die Epidermis am wenigsten resistent ist.
Dass die Krankheit auch die Haare ergriff und dadurch eine teilweise
Kahlheit herbeifUhrte, beobachtete ich weder unter den Bahau noch unter
den KSnja.
Tinea imbricata {lusung der Malaien; ki Ian der Bahau), åussert sich
wie die vorige Infektion zuerst in kleinen Blåschen mit rotem Hof und
vergrOssert sich auch auf gleiche Weise, was sich besonders auf der zarten
Haut der Bahaukinder und auf der der Europaer gut verfolgen låsst.
Wåhrend jedoch die Haut im 2^ntrum des Infektionskreises bei Tinea
circinata nur wenig Spuren der Entziindung mehr aufweist, entsteht hier
bei Tinea imbricata eine zweite Eruption, die sich in zahlreichen, gleich
wcit entfemten, oft sehr zierlich gebogenen Linien bemerkbar macht. Die
Linien zeigen sich auf der Haut durch Schuppenbildung. Die Schuppen
kOnnen, besonders an Stellen mit dicker Epidermis, bis zu 2 cm lang
und 5 mm breit werden. Da die Bahau von dieser Hautkrankheit oft
ganz bedeckt sind, machen sie aus der Ferne eher einen weissen als einen
braunen Eindruck; in der Nåhe erscheinen sie wie mit Mehl bestreut.
Im (jegensatz zu Tinea circinata bildet sich Tinea imbricata haupt-
såchlich an den Hautstellen mit der dicksten Epidermis, so dass Gesåss
und Aussenseite von Armen und Beinen zuerst ergriffen werden, wåhrend
die AchselhOhlen, die Falten unter den BrQsten und die Leistengegend
zuletzt oder auch gar nicht infiziert werden, selbst wenn der ganze abrige
KOrper, ausser Handflåchen und Fusssohlen, welche niemals angegrififen
werden, mit der Krankheit bedeckt ist. Verschont bleiben ausserdem die
Nagel an Hånden und Ftissen und die Haare. Auch T. imbricata wird
durch einen Pilz, den Manson entdeckte, verursacht. Im Jahre 1897
gelang es mir in Batavia, diesen Pilz zu zuchten i).
Bei vielen Patienten fiel mir die starke Neigung dieser Hautkrankheit
zu symmetrischer Verbreitung auf, die sich selbst dann noch zeigt, wenn
die Krankheit bereits 20 — 30 Jahre bestanden hat. Da auch Tinea circinata
und Pityriasis versicolor bei den Bahau die gleiche Eigentumlichkeit
1) ArohiY. fOr Derm. u. Sypb. 1898.
zeigen und alle durch einen Pilz verursacht werden, kOnnen die Erschei-
nuDgen diescr Hautkrankheiten keinem nervosen Einfluss zugeschrieben
werden. Es kommt mir viel wahrscheinlicher vor, dass die ståndig unbe-
deckte Haut der Bahau ihre Epidermis und ihre Schweiss- und Fett-
drtisen, besonders am oberen KOrperteil, viel besser entwickeln kann als
die einer stets gleichmåssigen Temperatur ausgesetzte Haut der bekleideten
Europ&er. Da die Dicke der Epidermis und die Fett- uud Schweissse-
kretion, die flir den Ort der Entwicklung des Pilzes massgebend sind,
sich an verschiedenen Stellen der Haut verschieden, an symmetrischen
KOrperteilen jedoch gleich verhalten, bewirken sie ein symmetrisches
Auftreten dieser Krankheiten.
Nach langer Dauer von Tinea imbricata nimmt das Pigment unterder
infizierten Haut zu, so dass diese nach der Genesung russfarbig wird..
Eine europåische Haut zeigt bereits nach kurzer Krankheitsdauer eine
deutliche Pigmentansammlung In sehr verwahrlosten Fallen von lusung
erscheint die Haut der Eingeborenen bereits vor Eintritt der Genesung
blauschwarz.
Bei Anwesenheit anderer Krankheiten kann eine vorgeschrittene/»X2/;i^,
wie ich es bei Malaria und Rupia syphilitica beobachtete, plOtzlich heilen.
Tinea albigena {ki-ow der Bahau) zeigt im hohem Masse, wie sehr das
Vorkommen pathogener Pilze an besondere Eigenschaften der Haut •
gebunden ist; sie setzt sich namlich anfangs nur in den bei den Ein-
geborenen sehr dicken oberen Hautschichten der Handflåchen und Fuss-
sohlen fest. Erst nach langem Bestehen greift der Pilz auch die Nflgel
und die angrenzende Haut der Hånd- und Fussrucken an. Am aufifallend-
sten sind die Verånderungen, welche der Pilz in dem Rete Malpighii, in
dem sich die braunen Pigmente hauptsachlich befinden, zustande bringt.
Ohne dass, oberflåchlich gesehen, mit der Haut ernsthafte anatomische
Aenderungen vor sich gehen, verschwindet das Pigment voUstflndig und
regeneriert sich nach Genesung der Hautkrankheit nicht mehr, so dass Hand-
flåchen und Fusssohlen, so wie andere infizierte Stellen, ganz weiss erscheinen.
Nur ein einziges Mal sah ich auch auf Brust und Stim dergleichen
pigmentlose Flecken mit noch vorhandener HautentzUndung vorkommen.
Der Charakter der anatomischen Verånderungen, welche der Pilz her-
vonruft, hångt grOssten Teils von der Dicke der Epidermis, unter welcher
er sich entwickelt, ab. Auch diese Krankheit beginnt mit einer roten,
juckenden Schwellung, in deren Mitte sich eine kleine, mit heller Flussig-
keit geftiUte Blase befindet. Ist die Epidermis diinn, wie bei Kindem, so
springt sie, ist sie aber dick, wie bei den erwachsenen Eingeborenen, so
wird sie losgeldst und platzt erst dann, wenn die Blase einen grOsseren
Umfang erreicht hat. In emsteren Fallen wird der grOsste Teil der Epi-
IS«
dermis an den Fusssohlen abgestossen; in weniger emsten und in solchen,
die, wie es dfters geschieht, in ein chronisches Stadium abergehen, ist
die Epidermis bisweilen verdickt und trocken und veranlasst beim Gehen
die in Indien sehr beruchtigten Risse, oder sie ist dunn und ungleich
gebildet, so dass Hånde und Fusse beim Gebrauch schmerzen.
Diese Hautkrankheit ist bisher noch nicht beschrieben und wegen der
pigmentlosen Stellen, die sie nach der Genesung auf der Haut zunicklåsst,
sicher oft mit Vitiligo verwechselt worden; sie ist im ganzen indischen
Arcbipel verbreitet und kommt hie und da auch bei Europflem vor.
Wegen ebengenannter Eigenschaft nannte ich diese Pilzkrånkheit : Tinea
albigena; ich entdeckte den Pilz in einem subakuten Falle in den Schuppen
der Fusssohle. Wie der Pilz von Tinea imbricata zeigt sich auch dieser
haupts&chlich in Form langer Mycelfåden, bildet aber ein viel undichteres
Netzwerk als ersterer. Dieser Pilz scheint auf die gleiche Weise, wie der
von Tinea imbricata, kultiviert werden zu kOnnen.
Die genanuten vier parasitaren Hautkrankheiten der Bahau besitzen
alle die gemeinsame Eigenschaft, dass sie mit parasiticiden Mitteln schnell
zu kurieren sind. Die Genesungsdauer hångt, in noch hOherem Masse als
von der Krankheit selbst, von der Dicke der Epidermis an derbetreffen-
den Stelle, auf welche das Medikament einwirken muss, ab. Um das
Eindringen der wirksamen Bestandteile in die tieferen Hautschichten zu
befOrdem, beniitzte ich wåsserige LOsungen antiseptischer Mittel, z. B.
Sublimat oder eine ChrysarobinlOsung in Aether und Alkohol, welche ich
mittelst Mackintosch am Verdunsten verhinderte. Die besten Erfahrungen
machte ich jedoch beim Behandeln der Eingeborenen mit Jodtinktur, die
wegen der Fltichtigkeit des Jod tiefer als die beiden anderen in die Haut
eindringt. Eine wiederholte Anwendung dieser Mittel hat stets eine
bedeutende Besserung und håufig auch eine vdUige Genesung, selbst nach
jahrelangem Bestehen der Krankheit, zur Folge. Da, wo das Corium und
das Rete Malpighii blossliegen, sind parasiticide Salben von guter
Wirkung.
Ausser den ebengenai^nten Hautkrankheiten kommen unter den BahaU
noch Scabies und Framb6sia vor; letztere greift hauptsachlich Kinderan.
Nach der Genesung behalten die Patienten oft långere Zeit hindurch
heftige Gliederschmerzen, die jedoch nicht, wie die durch Syphilis verur-
sachten, nach Gebrauch von Jodkalium weichen.
An Augenkrankheiten kommen unter den Bahau hauptsachlich der Star
und granulOse Augenentziindungen vor. Diese sind stark verbreitet, und
obwohl sie nur bei langer Dauer von ernsthaften Låsionen der Comea
begleitet sind, findet man bei Erwachsenen doch stets Spuren einer noch
vorhandenen oder bereits tiberwundenen Entztindung der Conjunctiva, die
157
das Sehen h&ufig stark beeintrachtigt. In den ernstesten Fallen, die ich
bei Frauen beobachtete, kam es zu einer vollstandigen Obliteration der
obersten und untersten Bindehaut, so dass ein Schliessen des Auges ver-
hindert wurde; die Cornea war in diesen Fallen so angegriffen, dass das
Gesicht bedeutend geschwåcht wurde. Doch beobachtete ich nur zwei
Frauen, die nach einer uber zwanzig Jahre andauemden Augenentzundung
dadurch, dass die Homhaut sich in eine gelblich weisse Membran ver-
andert hatte, vollståndig erblindet waren.
Der Star tritt sowohl am Kapuas als am Mahakam bereits bei jungen
Leuten auffallend haufig auf. Ob hiermit andere verbreitete Krankheiten
im Zusammenhang stehen, håbe ich nicht ermitteln kOnnen.
Durch meine årztliche Praxis unter den Eingeborenen hatte ich mir
so viel Einfluss bei ihnen erworben, dass ich nicht zu viel sage, wenn
ich behaupte, dass meine zweimalige Durchquerung Borneos und der
Besuch bei den Kénja ohne meine Tåtigkeit als Arzt nicht ausfiihrbar
gewesen waren.
Da die Eingeborenen selbst keine oder doch nur fast wertlose Mittel
gegen Malaria und Syphilis besitzen und diese daher auch in leichten
Fallen oft tOtlich verlaufen, grenzt die Wirkung, welche Chinin, Jodkali
und Quecksilberpraparate hervorrufen, in den Augen der BevOlkerung an
das Wunderbare; Berucksichtigt man auch die Wirkung der Narkotika,
die den Schmerz momentan benehmen, so erscheint es begreiflich, dass
de Eingeborenen sich glQcklich schåtzten, einen weissen Wunderdoktor
in ihrer Mitte zu haben.
Wegen ihrer Scheu vor allem Unbekannten ftirchteten die Eingeborenen
auch anfangs einen mOglichen schlechten Ausgang der Kur. Daher war
es, besonders in der ersten Zeit, geboten, durch Narkotika, verbunden
mit den betreffenden Heilmitteln, auf das subjektive Empfinden der
Patienten einzuwirken« Da Chinin und Jodkali einen nicht oft im Stich
liessen, machten sie wahrend des Verlaufs der Krankheit einen sehr
erwUnschten Effekt.
Die Konstitution meiner Patienten kam mir oft zu Hilfe; ausserdem
achtete ich daraufj keine zu weit vorgeschrittene Krankheit ånders als
mit der Vorausbemerkung, dass meine Hilfe vielleicht nicht mehr aus-
reichend sein wflrde, zu behandeln. Nachdem ich gemerkt hatte, dass
auch weit vorgeschrittene Krankheiten bei vorsichtiger Behandlung eine
gute Wendung nehmen konnten, stieg mein Selbstvertrauen und spater
brauchte ich nur selten einen Kranken fur unheilbar zu erklflren.
Betrachlen wir nun, was die Bahau selbst Uber ihren KOrper denken
158
und wie sie ihre Krankheiten bekåmpfen, so stossen wir auf die selt-
samsten Vorstellungen. Dass diese mehr auf Phantasie als Beobachtung
beruhen, sehen wir daraus, dass sie auch von dem, was sie åusserlich an
ihrem KOrper wahrnehmen, nur unklare Begriffe haben. Bei méiner Ankunft
waren ihnen Herz- und Pulsschlag noch nicht bekannt, erst nachdem ich
einige Moaate unter ihnen praktiziert hatte, erfuhren sie, dass sie einen
Puls hatteii, an dem ich håufig den Grad ihrer Kfankheit beurteiien
konnte. Da sie im ubrigen gut zu beobachten im stande sind, kann man
hieraus schliessen, dass Herzleiden nur selten bei ihnen vorkommen.
Ausser einigen auf Beriberi beruhenden Fallen von Herzleiden erinnere
ich mich tatsflchlich keine anderen konstatiert zu haben.
Die Schlåge der Arteria abdominalis, die sie beim Betasten ihres Leibes
im Fall von Bauchschmerz ftihlten, wirkten auf sie sehr beunruhigend.
Immer und immer wieder wurde ich gefragt, ob das Klopfen nicht die
Ursache des Leidens sei. Als ich die Gesunden sich auf den Rticken
legen und auch sie das Klopfen der Arteria abdominalis fuhlen liess,
gerieten sie in grosses Erstaunen. Dagegen wissen alle Stamme, dass sie
als Folge der Malaria eine harte Geschwulst an der linken Seite besitzen.
Daher nennen die Dajak von Sambas die Malaria : demam hatu = Fieber
mit dem Stein; die Kajan am Mendalam nennen die geschwollene Milz:
kalong pra = Krankheitszeichen ; die Kajan am Mahakam bezeichnen
die Milz als ong eråm = KrankheitskOrper.
Von der Dauer einer normalen Schwångerschaft haben die Bahau nur
eine sehr mangelhafte Vorstellung; sie nehmen an, dass sie nur 4 — 5
Monate dauert, d. h. so lange, als sie die åusseren Veranderungen an
der Frau wahrnehmen kOnnen. Da mir diese Unwissenheit kaum glaublich
erschien, stellte ich in verschiedenen Gegenden hieruber Nachforschungen
an, aus denen ich merkte, dass die vielen Fehl- und Fruhgeburten sowie
die sehr verbreiteten Geschlechtskrankheitai der Frauen das ihre zu dieser
falschen Auffassung beigetragen haben. Dass zur Zeugung Testikel erfor-
derlich sind, wissen die Eingeborenen ebenfalls nicht, denn sie halten
ihre kast^-ierten Jagdhunde, denen die Weibchen nicht vollstflndig gleich-
giiltig sind, fUr zeugungsfflhig.
Alles Weisse, was sie am toten KOrper bemerken, wie Nerven, Sehnen
und Blutgefasse, nennen die Bahau „huwaf\ auch nehmen sie an, dass
in diesen die Kraft sitzt. Dass die Arterien der lebenden Menschen Blut
enthalten, ist ihnen nicht bekannt.
Von dem Verstande und dessen Sitz machen sich die Bahau eigenartige
Vorstellungen, die ich ganz zufållig kennen lemte.
Als ich mich auf meiner zweiten Reise einige Tage in Long Tépai,
einer Niederlassung am Mahakam, auf halten musste, suchte ich morgens
'59
nach meiner Ankunft einen alten Patienten, den Håuptling Bo Ibau, auf.
Der diirre Sonderling mit der Habichtsnase sass in seiner Kammer
und schnitzte einen SchwertgrifF aus Hirschhorn. Er war in fruheren
Jahren der beste Schnitzkunstler im Dorfe gewesen, hatte aber seiner
Augen wegen die Aibeit lange Zeit ruhen lassen mussen. Ich
traf ihn in guter Stimmung, da er mit Hilfe der Brille, die ich ihm
geschenkt hatte, wieder in der Nahe sehen und daher die geliebte
Schnitzarbeit wieder aufnehmen konnte. Ibau klagte, dass die jungen
Leute heutzutage nur schlechte Arbeit lieferten und fiigte hinzu: „sie
haben nichts in ihrem Bauche {djian hipun nun nun halam hutity
Ich glaubte ihn anfangs nicht gut zu verstehen und liess ihn die
Worte wiederholen; allmflhlich merkte ich aber, dass mein alter Freund
in der Tat mit dem Bauche zu denken glaubte. Auch erfuhr ich spåter,
dass alle Bahau und KSnja derselben Meinung sind.
Den Schlaf fassen die Bahau als den Zustand auf, in dem eine ihrer
beiden Seelen, die bruwa^ den KOrper zeitlich verUlsst. Der Traum
entsteht entweder dadurch, dass die Seele das Getraumte wirklich erlebt,
oder dass die Geister dem Schlåfer etwas zuflastem. Die Traume der
Priester sind besonders bedeutungsvoll. Von der Wohltat eines erquicken-
den Schlafes fiir Kranke haben sie keine Ahnung; wenn einer ernstlich
krank ist, verhindern sie ihn durch Schreien und Schtitteln am Einschlafen,
selbst wenn der Kranke den Schlaf sehnlichst wunscht.
Ihrer SchOpfungsgeschichte zufolge sind die Bahau aus unbelebter
Materie und zwar aus Baumrinde hervorgegangen. Das Leben
wird erst durch die beiden Seelen ^Jbruwa^^ und „/<?« luwa^^ in den
KOrper gebracht.
Alles, was die bruwa zum Entfliehen bringt, verursacht Krankheit. Da
die bruwa auf die gleiche Weise wie der Mensch denkt und empfindet,
kann sie durch alles, was diesen erschreckt, vertrieben werden, wodurch
der KOrper krank wird. Die Priester suchen daher, um einen Kranken
zu hellen, dessen entflohene Seele in den K6rper zuriickzulocken. Auf
dieser Vorstellung basieren im Grunde alle Heilmethoden der Priester.
Das Einfangen der Seele geschieht mit Hilfe der guten Geister aus dem
A^ Lagan^ der Vermittler zwischen HauptgOttem und Menschen.
Zum GlUck sind sie in ihrem Vertrauen auf die Hilfe der Geister
nicht so blind gewesen, dass sie den giinstigen oder unganstigen Einfluss
einiger Faktoren auf den Verlauf einer Krankheit nicht selbst bemerkten.
Hieraus hat sich bei ihnen ein sehr kompliziertes diåtetisches System
entwickelt, das neben den BeschwOrungen der dajung bei jeder Krank-
heit angewandt wird.
Im allgemeinen sucht man die Krankheit dadurch zu bekåmpfen, dses
i6o
man sich verschiedener Speisen, des Badens, schwerer Arbeit etc. enthult.
Ftir die verschiedenen Leiden bestehen auch verschiedene Vorschriftcn,
die man gegenwårtig unmdglich als Bussen auffassen kann; sie sind
teilweise auch so treffend gewåhH, dass sie aufpersOnlichen Beobach tungen
und Erfahrungen beruhen mnssen. Bei den Kajan am Mendalam gelten
folgende Vorschriften :
Verboten ist bei Diarrhoe: harter Reis, Zuckerrohrsaft, Bananen,
Klebreis, gekochte Bananen, kaites Wasser, einige Arten Fische, Baden
bei hohem d. h. kaltem Wasser; erlaubt sind: weich gekochter Reis und
gute Fische.
Verboten ist bei Fieber: kaites Wasser, Zuckerrohrsaft, Zucker, Geback
und Baden bei Hochwasser.
Verboten ist bei Husten: keladiy Zucker, Zuckerrohrsaft, ger6steter
Klebreis, Gurken, Ranchen, Betelkauen und schwere Arbeit.
Bei einer Knieentzundung verbietet man: Laufen, Treppensteigen,
trockenen und hart gekochten Reis, gedOrrten Fisch, Schweinefleisch,
£ier, Salz und essbare Baumbl&tter.
Berticksichtigt man, dass derartige Verordnungen bei den Malaien auf
Bomeo nur in sehr rudimentarer Form yorhanden und dass ein grosser
Teil dieser Vorschriften auch nach der Auffassung europåischer Aerzte
wirklich zweckmåssig ist, so erscheinen sie uns (Ur die Bahau um so
anerkennenswerter. Ueberdies sind diese diåtetischen Vorschriften in den
Verhåltnissen, in welchen die Dajak leben, beim Fehlen eigendicher
Heilmittel und bei der kråftigeren Konstitution ihrer Kranken viel wich-
tiger als bei den Europåern und deren gunstigeren Lebensumstånden.
Auch fUr Hautkrankheiten werden zahlreiche Verhaltungsmassregeln
angegeben und, da man fiir diese auch noch wirksame Arzneien besitzt,
sind die Bahau ebensogut als europaische Aerzte im stande, ihre parasi-
tåren Hautkrankheiten zu kurieren. Bei einer derartigen Kur darf nicht
gebadet, nicht transpiriert und nicht gekratzt werden ; auch darf der
Patient keine Stissigkeiten, keinen jungen Bambus, kcladi^ Farrenspitzen,
Salz, Schweinefleisch, spanischen Pfeffer und Mehl geniessen. Da die
Heilmittel in LOsung auf die Haut gestrichen werden, sind die 3 ersten
Vorschriften rationeil; das Verbot der Speisen jedoch ist nachteilig, da
es die ohnehin schon låstige Kur so sehr erschwert, dass nur sehr wenige
sich ihr mit genflgender Ausdauer unterwerfen. Der Erfolg ihrer Heil-
mittel ist h&ufig nur ein zeitweiliger, weil sie von der kontagiOsen Natur
dieser Kiankheiten keinen Begrifif haben und sich mit ihren eigenen
Kleidem, Liegmatten etc. immer wieder von neuem infizieren.
Die Verbotsbestimmungen bei Krankheiten kommen den Eingeborenen
so selbstverståndlich vor, dass sie mich, wenn ich ihnen eine Arznei gab,
i6i
iogleich fragten, was hli^ verboten, sei. Meine Vorschriften, welcher Art
sie auch wareii» wurden stets treu befolgt. Oft verbet ich das eme oder
andere nur, um das Vertrauen in meine Arzneien nicht wankend zu
machen. Von besonderer Bedeutung war dies in einigen Fallen, wo die
Befolgimg diatetischer Vorschriften von grOsserer Wichtigkeit als das
Einnehmen von Arzneien war; bei sehr kleinen Kindern konnte ich oft
nur anf diese Weise eingreifen.
Wahrend meines zweiten Aufenthaltes am Mendalam, in West-Bo kamen
dort innerhalb dreier Tage 3 F&lle sehr akuter choleraahnlicher Bauchkrank-
heit vor. Der erste, in Tandjong Kuda, verlief tOtlich, ohne dass ich den
Kranken sah. Am folgenden Tage erkrankte in meiner Nachbarschaft
cine Frau mit allen Choleraerscheinungen, doch half ich ihr mit einer
starken Dosis Laudanum den Anfall uberstehen. £in oder zwei Tage
daraaf rief man mich zu einem Manne in Tandjong Kuda, der an der
gleichen Krankheit litt. Auch bei ihm hatte Laudanum eine ausgezeich-
nete Wirkung, nur war ich gezwungen, ihn seinem Schicksal zu Qberlassen
mit dem Resultat, dass er 2 Tage spåter infolge des Genusses verschie-
dener gekochter Baumbl&tter einen Rtickfall bekam und starb. Da diese
Falle der Cholera sehr åhnlich waren, glaubte ich die Umgebung am
besten durch Regelung des Trinkwassergebrauchs zu schQtzen. Ich liess
daher mit Hilfe der beiden Håuptlinge Akam Ioau und Tiganc durch
die Priester eine grosse Beschwdrung abhalten, verbot fUr 4 Tage das
Trinken ungekochten Wassers und warnte sie vor den Flussbådem, die
ttbrigens in dem schnell strOmenden Wasser von geringerer Bedeutung
waren. Auch unreife Frtichte setzte ich auf die Verbotsliste und hatte die
Freude zu sehen, dass man sich sowohl in dem Dorfe Tandjong Kuda als in
Tandjong SLarang an die Vorschriften hielt und keine weiteren Krank-
heits&lle mehr vorkamen.
Der wichtigste Teil der BeschwOrung bestand darin, dass man die
bOsen Geister, als die Urheber der Krankheit, daran verhinderte, langs
den Bretterstegen, welche vom Fluss zum Hause Hihrten, zu den Be-
wohnern zu gelangen. Zu diesem Zwecke spannte man langs des Ufers
vor dem Hause und auch seitlich ungefkhr i m tiber dem Boden Rotang-
seile, an welche in Abstflnden von 2 m zur Abwehr b6ser Geister Blåtter von
dam lang (Aroideae sp.) gehångt wurden. An den Stellen, wo das Seil die Wege
zum Hause kreuzte, riclitete man zu beidea Seiten roh gearbeitete Figuren,
eine weibliche und eine månnliche, auf. Die Figuren besassen (ibertrieben
grosse Genitalien; der Mann eine nach Kajansitte perforierte glans penis
mit hOlzemem Stifte; Qberdies waren sie mit holzemen Speeren, Schwer-
tem mid Schilden als weiteren Abschreckungsmitteln bewaffnet. Zu meiner
Beruhigung willigten die FamiliengehOrigen darein, Kleidungsstilcke und
1906. 12
l62
Liegmatten der Verstorbenea zu veraichten. Da die (idai ihoen das
Verbrennen dieser Gegenstande verbietet, warfen sie diese, ohne mein
Wissen, in den Fluss.
Die einzigen nennenswerten Arzneien der Kajan werden gegen
Hautkrankheiten angewandt ; zwei derselben sind in der Tat sehr wirksam :
1. orokdp^ Blåtter von Cassia alata, die auch sonst im Archipel håufig
gegen Hautkrankheiten bentitzt werden.
2. njerobw hulan (im Busang) = minjak pulandjau (im Malaiischen),
ein schwarzes, nach Teer riechendes Oel, das aus dem schwarzen Kem-
holz eines gleichnamigen Baumes fliesst, der niu: auf Borneo einheimisch
zu sein scheint. Beim Stehen scheidet das Oel eine halbfliissige Masse ab,
die ianah filandjau heisst. Auf die Haut gebracht, venirsacht diese
tanah pélandjau eine Entzundung. Als man diese Masse einst unvermischt
auf die Leibeshaut eines Kindes strich, wurde diese so vdllig zerstOrt, dass
eine tiefe Wunde entstand. FOr den Gebrauch muss das Mittel mit
Zuckerrohrsaft vermischt werden.
Ein Individuum, das von Kopf bis zu Fuss mit lusung bedeckt ist,
kann in 14 — 20 Tagen genesen, falls es sich tUchtig mit tanah pilandjau
einreibt und das Baden vermeidet.
Die Kajan-Dajak reiben sich tåglich mit orokdp ein, wodurch sie
allmåhlich ihren lusung und in viel kUrzerer Zeit ihren Kurab verlieren.
Ein sehr wirksames, ftir die Kajan aber sehr kostbares Mittel ist Petroleum,
das, auf die erkrankte Haut gestrichen, binnen 8 Tagen eine Heilung
herbeifohrt.
Als weitere Behandlungsweisen von Entzundungen und Schmerzen sind
bei den Kajan SchrOpfen, Tåtowieren und Massieren tiblich. Die beiden
ersten werden besonders bei schmerzhaften Entzundungsgeschwttlsten
angewandt. Man entzieht das Blut, indem man mit einem spitzen Messer
eine grosse Anzahl kurzer Einschnitte ausfuhrt und die Blutung von
selbst aufh6ren lasst. Blutstillende Mittel lernte ich nicht kennen. Die
Ausfuhrung kleiner Tåtowierfiguren auf die entzUndete Stelle wirkt
wahrscheinlich in gleicher Weise wie die Blutentziehung.
Bei Leib- und Ruckenschmerzen wendet man vor allem Massage an,
die mehr in Kneten als in Reiben besteht. Mit der Massage uod dem
Blutentziehen befassqn sich hauptsachlich die Priester, die es in ihrer Kunst
bisweilen weit bringen.
Ftir Wunden kennen die Bahau keine Mittel; sie halten sie nur mit
Wasser und Kapok rein. Da sie emste Blutungen nicht zu stillen verstehen,
gehen die Leute håuiig an kleinen Wunden, z. B. auf dem Fussrticken,
zu, Grunde. Dagegen verstehen sie zerrissene Ohrlåppchen wieder anein-
ander wachsen zu lassen.
i63
Bei Entbindungen wird der Leib der Kreissenden mit den Handen
geknetet; andere Behandlungsweisen sind unbekannt. Heftige Blutungen
verlaufen, wenn sie nicht von selbst aufhOren, tOdlich.
Die Bahau wenden auch Dampfbader an; Sie iiillen ein Gefilss
mit heissem Wasser, fligen einige Blåtter hinzu und setzen den
Kranken, den sie mit Decken umwickeln, einige Zeit den heissen
Dåmpfen aus.
12*
ZU THERAPEUTISCHEN ZWECKEN IN FLASCHEN
ABGEZOGENE ATMOSPHÅRISCHE LUFT
VON Prof. Dr. LUDWIG KLEINWACHTER, CzernowiH.
In der vor kurzem erschienenen heurigen Faschings-Scherznummer
der „Mttnchener Ailgemeinen Nachrichten" findet sich im Inse-
ratenteile eine AnkUndigung, betreffend Lieferung von verschiedenen, in
Flaschen abgezogenen Liiften zu therapeutischen Zwecken. Geliefert wird,
je nach Verlangen, frische Gebirgs- oder Seeluft, Waldluft, Sommer- oder
Winterlttft, Stadt- oder Landluft, WOstenJuft u. d« m. Die Preise der unter-
schiedlichen Luftarten msA verschieden und richten sich im ailgemeinen
danach, ob die betrefiende Luftart schwerer oder leichter zu beschaflfen
ist Die Gebrauchsanweisung lautet dahin, die Flasche zu Ofihen und auf
den Tisch zu stellen. Das Fenster sei geschlossen, damit die Flaschenluft
nicht sofort durch dieses entweiche.
„Ais Witz recht gut" wird sich der Leser denken, ohne dass ihm aber
der Gedanke einfiel, dass dieser Vorschlag im Ernste gemacht, ja sogar
selbst ausgefUhrt wurde, so unglaublich dies auch klingen mag.
Der zweifelhafte Ruhm, auf den Gedanken gekommen zu sein, die
Ischler Luft in Flaschen abzuziehen. und in Versandt zu bringen, gebQhrt
dem Ischler Badearzt Dr. Franz Wirer^ Ritter von Eetttnback. Wirer^
der tats&chlich ak SchOpfer des Badeortes Ischl bezeichnet werden muss,
1771 zu Komeuburg in Nieder-Oesterreich geboren, erlangte, nachdem
er einige Jahre hindurch als Militttrarzt gedient, einen grossen Ruf als
Arzty sowie eine bedeutende Clientel in den hOchsten und allerhOchsten
Kreisen. Durch Griindung einer Soolbadeanstalt und anderer zu Curzwecken
dienenden Institutionen erwarb er sich unbestrittene Verdienste um den
Badeort Ischl. Geadelt und mit der WQrde einer Hofrates bekleidet,
segnete er 1844 das Zeitliche in Wien.
Wirer liess Flaschen mit Ischler Luft fUUen und sie dann nach Wien
senden, wo selbe ihre Abnehmer in den hOchsten Gesellschaftskreisen
fJEUiden. Mit Vorliebe fanden diese Flaschen ihre Verwendung bei den
Diners, bei denen sie geOffnet auf der Taiel standen, um den Genuss
der Tafelfreuden mit jenem der Gebirgsluft zu vereinen.
Nach Wirer's Tode scheint der Flaschen-Luft«Cultus sein baldiges
Ende gefunden zu haben, weil man von da an nichts mehr vor ihm
zu hOren bekommt.
Diese ff fr<r-Episode liefert neuerlich wieder den Beweis, dass selbst
das Widersinnigste leicht Anklang und Anerkennung findet.
DIE TIER-OPFER IN DER VOLKSMEDIZIN
VON Dr. M. HOFLER, Bad'Tdlz.
Herr Professor Dr. H. Magnus hat in seiner Abhandlung: „Die
Volksmedizin, ihre geschichtliche Entwicklung und ihre Bezieh-
ungen zur Kultur" in den Åbhandlungen zur Geschichte der Medizin,
1905, Heft XV, S. 77, den Satz aufgestellt:
„Auch zeigen die angeftihrten Beispiele, auf wie schwachen FQssen die
HoRer'sche Meinung, die Bluttherapie sei aus dem Kulte hervorgegangen,
steht. Denn was kOnnte wohl die Behandlung des Schwindels mit Gemsen-
blut, der Versuch L&hmungen mit Stierblut zu heilen u.s.w. fUr einen Sinn
haben, wenn die Darreichung des Blutes schlechtbin nur (!?) aus religiOsen
Vorstellungen sich entwickelt hatte, wie dies HOfler lehrt?''
Dieser Hauptsatz des hochgeehrten Herrn Professor Magnus soli voraus-
gestellt sein, weil er so zu sagen die Quintessenz der M/schen Opposition
ausmacht.
Nun wird Herr Professor Magnus doch sicher zugeben, dass Menschen-
opfer ehemals ein germanisches Seuchenmittel waren, und dass die friiheste
Therapie in der Volksmedizin eine antidåmonische war. Alles, wasdurch
Rrankheits-Damonen verursacht angenommen wurde, wurde u. a. auch
mit versOhnénden Kultmitteln behandelt, déh. mit dem blutigen Kultopfer
und dessen allmåhlichen zahllosen Stellvertretungen herab bis zur blutroten
Seide und bis zum Sargnagel (Vergl. Friedr. v. Duhn : Rot u. Tot
im Archiv f. Relig. Wissensch. IX, S. 3). Wollen wir ein Béispiel, die
Schwalbe, als volksmediziniscbes Mittel herausgreifen.
In jQhlings vorzaglicher Zusammenstellung : „Die Tiere in der deutschen
Volksmedizin alter und neuer Zeit" 1900 ist die Schwalbe unter 70 Ver-
wendungsarten dieses Vogels 20 mal als Mittel gegen die Epilepsie und
nur 5 mal als Augenmittel aufgefUhrt; 7 mal muss das Schwalbenbhit (oder
Herz) dabei verwendet werden; 11 mal ist die Schwalbe (und derenNest
oder Jungen) als Mittel gegen Halskrankheiten (Diphtherie) erwåhnt, also
nicfat die Scharfsichtigkeit der Schwalbe, wie Herr Professor Magnus meint,
ist der Hauptgrund zu ihrer Verwendung gewesen, sondem amh&ufigsten
der antidåmonische Effekt, welchen die Schwalbe als s}nnbolische Stell*
vertreterin der Taube oder des Haushuhns als Opfertier im Volksglauben
hatte. Dass aber die Taube und das Huhn ein solches antidamonisches
und volksmediziniscbes Opfertier waren, kann wohl niemand bezweifeln.
Gehen wir nun zu éinem anderen Beispiele iiber. Der Schwindel galt als
i66
Dåmonenwerk, (es giebt sogar ein besonderes „Schwindeltier*', das ein
solches Schwindel erzeugendes Dåmonenwesen ist); dårum wird er auch
mit Blut volksmedizinisch behandelt; denn Blut versdhnt die blutdurstigen
Geister, und zwar stammt es in diesem Falle von einem blutig erlegten
Jagdtiere, der Gemse, wobei die Schwindelfreiheit dieses Tieres vielleicht
seine Wahl beeinflusst haben kann.
Von 638 volksmedizinischen Verwendungen von V6geln (Jiihling l.c.)
treffen 430 (67 %) auf solche V6gel, die entweder gezucbtete Haustiere
sind (Huhn 141, Gans 93, Taube 65, Ente 19, Kapaau 33, Pfauio)oder
doch an das Haus gebunden sind (Storch 9, Schwalbe 70). Die åltesten
Opfertiere uberhaupt sind die schlachtbaren Haustiere ; die weitaus håufigsten
volksmedizinisch verwendeten Tiere sind auch wieder diese alten, in^ Hause
geztichteten Tiere. Dieser Parallelismus von Tieropferkult und Volksmedizin
entspringt aus der gleichen Wurzel. Von den 638 volksmedizinisch ver-
wendeten VOgeln uberhaupt sind 208 (33%) nicht an das menschliche
Haus gebunden ; aber davon sind 38 Geier, 24 Adler, 22 Kr&hen, 20 Reb-
hlihner, 12 Elstem, d.h. die Mehrzahl derselben ist wieder ein blutig
erlegtes Jagdtier, das in gewissen Zeiten und bei gewissen Kulturepochen
das Substitut Rir das voUe blutige Haustieropfer werden konnte. Das Reh
vertritt oft die Ziege, der Hirsch oft das Rind, der Geier das Huhn etc. Auch
bei den alten Griechen traten KrametsvOgel und anderes wildes und zahmes
(jeflcigel an die Stelle des fruher sehr kostbaren Hahns (Archiv f. Religions-
Wissensch. VII, 102); ebenso ersetzten dort die Vogel-Gebacke das Vogd-
opfer, namentlich bei den Adonbfesten des Friihjahrs (Theokrits Adonia-
zusen, XV, 117); auch die ROmer hatten ein solches Vogdgebild-Brot
Emeum (= rapA rb Spvtov) (Lobeck, Aglaophomos 1080 h.). Man sieht,
wie vielseitig die Ablosungsformen des Tieropfers damals schon waren.
An die Stelle des Huhnes trat das Huhnerei, an Stelle der Opfertaube die
Schwalbe mit ihren Jungen (Nest), an Stelle des Kindes dessen Blut oder
die kindliche HtiUe (Kleid, Kindsbalg, Gluckshaube, Sieghaube) etc.
Altgermianische, dem blutigen Opfer geweihte und zugelassene Tiere
waren das Pferd, das Rind, das Schwein, die Ziege (Bock) und das Huhn;
dies waren die concessa animalia des Tacitus (Germ. 9). Das Blut geråde
dieser Tiere (und deren Herz) wird auch am håufigsten in der Volks-
medizin verwendet. Das von der Kirche verbotene Pferdeblut wird durch
Eselblut ersetzt. Auch hier traten Hase, Hirsch, Fuchs und Wolf als blutig
erlegte Jagdtiere substituierend ein ; allerdings machten sich auch die Katze,
Hund und das Wiesel (Vorlåufer der Katze) auflfallend als Blutlieferanten
bemerkbar, eben weil auch sie Haustiere sind bzw. waren und als solche
auch die Stelle der Schlachttiere des Hauses im sog. Aberglauben uber-
nehmen konnten.
i67
Dass dicsc Haustiere als Opfertiere in Verwendung genommen waren,
ergibt sich auch aus der Tatsache, dass diese nåmlichen Tiere als volks-
ubliche, das voUe Opfer symbolisierende Gebildbrote zu gewissen Kultzeiten
auftreten. Bei Griechen, Egypter und RCmem wurden diese erwåhnten
Haustiere und auch der Hirsch als Gebildbrot oder als Totenmahlspeise
d.h. als Totenopfer bildlich wiedergegeben. Das Bediirfhis nach Substitution
des voUen blutigen Opfers durch stellvertretende Gebilde ist ebenso natlir-
lich wie deren Stellvertretung durch minderwertige Haustiere des Tierzlichters,
durch die blutig erlegten Jagdtiere des Jagers und zuletzt auch f^r den
am alten Blutglauben haftenden Volksheilkiinstler des ^ittelalters durch
die verschiedenen anderen Vert reter der mit rotem Blute ausgestatteten
Tierwelt. Dieser, wie der germanische Lachener, arbeitete mittelst des
Zauber-Nimbus, der seine Mittel umgab und der dem blutigen Opfer
besonders eigen war. In der christlichen Kirche dauerten nach dem judischen
Vorbilde des blutigen Opfers (Hahn, Taube etc.) im Tempel zu Jerusalem
namentlich in den griechischen und armenischen Gemeinden die blutigen
Tieropfer noch lange an und in manchen Gegenden der griechisch-
katholischen Kirche sind sie noch heute ublich. (Vergl, Les sacrifices
d'animaux dans Téglise chrétienne, von Salomon Reinach in TAnthropo-
logie 1903, XIV, No. I, S. 59.) Wir wollen hier die Ubrigen Substitutionen
des blutigen Tieropfers vorerst nicht weiter verfolgen, sondem uns mit der
Tatsache begniigen, dass die als Gebildbrote (Opfer) auftretenden Tierarten
ebenso håufig auch in der Volksmedizin als Blutlieferanten sich bemerkbar
machen, welcher Parallelismus nur auf die gemeinsame Quelle beider, auf
den Opferkult zuruckzufiihren ist.
Hier wie dort sehen wir Hirsch, Hase, Schwein, Pferd, Bock, Rind,
Huhn, Taube als die håufigst verwendeten Tierarten.
Die Tendenz zur AblSsung des vollen blutigen Opfers bis zum kummer-
lichsten Rudimente geht durch die Geschichte aller KulturvClker.
Selbstverstandlich kar.a man nicht jede Verwendung von Tierblut, noch
weniger von Tierteilen (Leber, Galle, Kot, Klaue, Haare etc.) auf das
Kultopfer zuruckfiihren ; einesteils spielt der Grundsatz pars prp toto hiebei
mit (Ei z.B. flir das Huhn), andernteils auch die Vorstellung von einer
åusseren Seele gegenuber der inneren im Blute oder Herzen angenommenen
Seele; oder das Blut ist die Materia peccans, die vertragen wird, oder es
ist das Blut eines elbischen Tieres, unter dessen Korperhulle ein D£lmon
steckt; andere Tiere geben solche Hiillen als Amulette ab, wobei die
Materia peccans in solche giftanziehende Objekte oder Tiere zurtickver-
setzt werden soli. Auch kann das Blut irgendwie zum Damonen verscheu-
chenden Apotropaeon werden.
Der Zusammenhang der volksmedizin ischen Verwendung eines Tieres
i68
mit dem Opferkulte ergibt sich aber nicht bloss aus dem bis jetzt ange-
gebenen allgemeinen Grtinden (antidåmonischer Zweck, Parallelismus dieser
Heiltiere mit den Tieropfersymbolen, Tendenz zur Abldsung der vollen
Opfers infolge religions-philosophischer Bestrebungen und volkswirtschaft-
lichen Zwangs); er ergibt sich aber aucli oft genug bei den speziellen
volksmedizinischen Verwendungen und zwar durch die verschiedenen
Ausftlhrungsbestimmungen, die hiebei mitgegeben werden; solche sind:
a) die Tdiun^sart.
Beim Menschen wird das Herz, „das lebendige Zuckfleisch" in den
Volkssagen hauijg genug herausgerissen ; ebenso wird es aus dem lebenden
TierkOrper, noch zappelnd und zuckend ehe das Tier verendet ist, heraus-
genommen (Juhling l.c. S. 210, 227, 230, 236, 238, 241, 245, 249, 253,
261, 263). Das Herzausreissen und Blutsaugen spielt in der Volkssage eine
håufige Rolle, die nur aus der Vorstellung von dem fllteren Opferkulte
hervorgegangen sein kann. Die Berggeister und Hexen verzehren solche
Herzen von Menschen und Menschenkindem (Sachs. Sagenbuch 210 ff^
Riczler, Hexen 201, Strack, Blutaberglaube 18, 19, 27, 28, 33, 76, 77,
78, 79 etc). Das Tierblut wird noch heiss, wann gegessen; bei denNor-
wegem ist das Tierherz ein volksmedizinisches Mittel gegen elbisches
Gewiirm und TroU-Dåmone (Fonahn). Das Bockblut muss aus der Mitte
„das mittelste Blut", d.h. aus dem Herzen des Tieres selbst stammen
(Juhling 259) oder aus der Gegend hin ter den Ohren (Nackenstich ?)
genommen séin (Balde, von Westermayer, Bd. II, 18). Bei den Sorben-
.Wenden wurde noch im letzten Viertel des 18. Jahrh. an verschiedenen
Orten ein mit Båndern geschmUckter Bock mit vergoldeten Hdrnem am
Jakobstage (herbstliches Emtefest) vom Kirchturme oder vom Rathause
herabgestlirzt ; sobald er unten ankam, stach man ihm das Blut ab, welches
gedorrt zum zauberhaft wirkenden volksmedizinischen Mittel gegen allerlei
Leiden (Blasenstein, Sexualsphåre; daher Bockopfer) Verwendung fand,
(Scheible, das Kloster, Band VII, IX; Friedreich, Symbolik 485) wie das
Blut des Hingerichteten i) gegen Epilepsie bekanntermassen noch verwendet
wird. Im Vlåmischen wird ein „lebendes Herz" (levend hert) in Gestalt
einer lebenden Henne, dort „Pilgrim" genannt, als Mittel gegen Epilepsie
in Kirchen geopfert (De Cock, Volksgeneeskunde 102, Volkskunde, Tijd-
schrift 1894, S. 42).
Wenn noch heute das „lebendige Opfer" in dem Volksbrauche und der
Volksmedizin andauert (R. Andree, Votivgaben, S. 147 ff.)» so ist auch dies
ein Beweis dafiir, wie hartnåckig aber unbewusst der Glaube an die grosse
1) '^ber die Substitution des Fleisehes eines durch Schwert, Strang oder Rad hinge-
richteten gesunden Menschen durch Fleisch des Rindes siehe: Tenzel, Medioina Diastatio«
(1759), S. 230.
169
Macht eines lebendig geschlachteten Tieres als blutigen Opfers noch haftet ;
wenn dabei das Volk heute am hflufigsten zum lebendén schwarzen Huhn
greift, so ist dabei einerseits die heute leichter gegebene Entsagungs-
mOglichkeit und anderseits die kirchliche Duldung des Vogelopfers gewiss
massgebend gewesen.
In der Uberwiegenden Mehrzahl dieser lebenden Opfergaben handeltes
sich um Heilversuche durch Abwendung der heiligen Krankheit (Epilepsie)
und åhnlicher damonistisch aufgefasster Krankheiten, wozu namentlich
die Låhroungen zu zåhlen sind. Abldsende Ausaitungen der ålteren volks-
ublichen d.h. vom Volksmediziner inscenierten Blutopfer sind sicherlich
die verschiedenen geopfertcn Blutkuchen (KUplØai/eg der alten Griechen),
die gegen die ungarische Krankheit 1685 empfohlenen Widder-Gehim-
kuchen (SchrOder, Med. chym. Apotheke), die mittelrheinischen Milzkuchen
in der Fastnachtszeit. Die Milz, die in den deutschen Volkssagen so oft
herausgeschnitten wird, ist ein geråde bei der germanischen Volksmedizin
sehr wichtiges Organ, das bei diesem Volke ganz besonders wertgeschåtzt
war, so dass der germanische Name „Milz'' sich sogar bei den romanischen
NachbarvOlkern einbiirgerte ; diese Rolle kann ebenfalls nu'r vom Opfer-
kulte sich ableiten. Das Tiroler Lamplbrot, ein Oster- oder Weinachts-.
gebåcky dessen Teig mit dem Blute eines wåhrend der Christmette, also
in einer wichtigen Kultzeit abgestochenen Lammes angeknetet ist, soUte
schttsssicher und kugelfest machen (Zingerle Sagen, 2, 670, 672). Dazu
gehOrt femer das allemanische Brot, das mit Taubenblut angemacht ist
und im 16. Jahrhundert gegen Vergift helfen soUte (AUemannia XXVII, 122).
Wer am Fastnachtmorgen, also in der Friihjahrszeit und ntichtem,
Blutwurst ist, der bleibt das ganze Jahr vor Rotlauf geschtitzt (Jtihling
187); womit soUte solcher Glauben ånders gedeutet werden kOnnen, als
mit dem alten Schweine- oder Eberopfer, das in der Friihjahrszeit fruchtbår,
schOn, und gesund (hautrein) erhalten sollte? Die VersOhnung der als
Krankheitsdåmonen auftretenden Totengeister durch das Blutopfer, welches
in den Kultzeiten magische Zauberkraft gab, war die ursprfinglichste
volksmedizinische Handlung.
„Alle chthonischen Wesen, chthonischen G6tter und Dåmonen, Heroen
und Tote, verlangen nach Blut; flir sie bleibt beim Tieropfer, wie in
Urzeiten natiirlich beim Menschenopfer, das Blut, das eigentlich und einzig
Begehrenswerte; denn Blut gibt Kraft, gibt Leben." (F. v. Duhn l.c. 22);
„Der Tote verlangt nach dem Leben, nach Blut; daher die Totenopfer
mit allen ihren unendlich abgestuften AblOsungsformen". (l.c. 3.) Die
Krankheitsdåmonen, die sich aus den Totengeistem ableiten, sind besonders
blutdtirstig ; sie trinken unter den verschiedensten Formen das Menschen-
blut ; selbst die Hexen verzehren das Menschen-Herz. Auch bei den Azteken
170
in Mexico schnitt man mit einem Obsidianmesser das Herz des Meoschen
aus der Brust, das den Anteil der Gotthqit bildete, wflhrend sich die
Priester mit Blut bespiengten und das Fieisch assen (Lippert, Kulturgesch.
II, 295). Das Idol des Wachstumg6tzen Huitzilopuhtli war aus Menschen-
blut mit Honig gemacht und di^ peruanischen Sonnenpriester bereiteten
zu dem Raymi-Feste aus Menschenblut ein Brot, welches ausschliesslich
nur von den Sonnen-£delingen von den Inkas und deren Freunden
verzehrt wurde. Schon ein Tropfen Blut aus dem Finger durch Einstich
gewonnen, galt bei den^altenUmbremalsOpfergabeandieHageldåmonen
(Blåtter fur hessische Volkskunde III, 66). Das Blut durch SchrOpfen aus
dem K6rper zweier Gatten in eine Pastete verbacken wurde im Spreewalde
1694 zum zauberhaft wirkenden Liebeskuchen, wie der Genuss des Kinder-
herzens des Etzels Liebe zu Krimhilde erwirken soUte. Noch verkostet
der Verliebte das Aderlassblut seiner Geliebten und das Hers einer Turtel-
taube wird in Brot verbacken ein Gegenliebe erzeugende^ MiUel (1. eod.
ni. 149); susses Blut lieben auch die elbischen Geister unter verschiedenen
Gestalten.
Der gtwcUisamen Todesart beim blutigen Kultopfer entspricht auch dav
lebendig Zerreissen, mit einem blutroten Faden Erwurgen, Eøcbiessen,
lebendig Begraben, zu Tod jagen, nach långerem Kampér t5ten, lebendig
Erschlagen, Kopfabschlagen, Kopfabschneiden, Zcnchneideny 2ciiisclren,
lebendig Verbrennen etc, welche gewaltsamen TodcMRten bei den ver-
schiedenste Heiltieren ausdriickliche Voiidhrift sind. Warmes rohes Tauben-
fieisch ist ein bekanntes Mittel giegea Epilepsie, das sicher das alte lebende
blutige Kultopfer ersetzen aeifte; wie auch das Balneum animale gegen
Gliederlåhmungen von Æeser Quelle abstammt Auch bei dieser volks-
medizinischen Behaiidlungsart tritt ein Wechsel im Schlachttiere ein; an
die Stelle des Haustieres (Rind, Katze, Hund) tritt in Rennes der Haus-
hahn, in dessen aufgeschnittenen Leib der gliederlahme Fuss gelegt wird«
Die Wahl des Hahnes ist hiebei ganz leicht erklårlich, da LéOimungea
als Dåmonenwerk gelten und der Seelenhahn ein dAmonenverscheuchendes
oder Seelengeister vers5hnendes Opfertier ist, dessen Geschrei schon zum
Elbenverdruss wird.
h) Die Farhe Oes lier es y welches Blut zu solchen Heilzwecken liefert,
ist føst ausnahmelos als schwarz vorgeschrieben, so beim Hahn, Esel, Hund
(auch einfarbig, nicht fleckig), Bock, Katze, Pferd, Rind, Lamm, Schwein
etc. einigemal auch ist die Farbe des volksmedizinisch verwendeten Tieres als
rot vorgeschrieben (Rot ist Totenkultfarbe, vergl. Rot und Tot von F.
von Duhn im Archiv f. Relig. Wissensch. IX, i fif.) (Schnecke, Schwein).
Das Blut zweier roter Tiere, die an einem Freitage(!) abgetan wurden,
emp&hl man (nach Jtihling. l.c. 342) bei den sog. trockenen Schlagen
X7I
(s. darter.Schlag in meinem Krankheitsnamenbuch, S. 375). Dasschwarze
Seelenhuhn gibt genUgend den antidåmonischen Opferzweck 9n, da ,es
diemals besonders den chthonischén Gottheiten geopfert wiirde „Unter der
£rde kralit ein anderer (Vogel), der russschwarze Hahn im Reich der
Hella" (Edda).
c) Die KuUzeit spielt natflrlich eine sehr wichtige Rolle; denn erst.sie
macht das alltågliche Schlachttier und dessen Substitution zum heilsamen
Kultmittel ; der am Freitag im Mårz, am Karf reitag, an einem Freitag etc.
„geschossene" Hase als Mittel gegen die Sch6ne (Erysipelas) isteinFriih-
jahrsopfer i) in der Jahreszeit, in der man die ,,Schdn und Stårke" trinkt
und die neue Lebenskraft, Hautversch6nerung und Fruchtbarkeit erhoflfen
låsst; hiebei sank das zuckende, lebende, blutende Hasenherz zum kiimmer-
lichen Rudimente (blutbefleckte Hasenwolle) herab;beidés sind aber Mittel
gegen die gleiche Hautkrankheit, die besonders im Lenz behandelt wird.
Sehr haufig ist der sog. Frauendreissiger die Zeit zum „Eintragen", also
nrcfit (Se KliltaiÉ. fitr Vers6hnung der Totengekter durch die blutigen
Opfertiere, sondem viehnekt zvm Sammeln der Gift anziehenden Fetisch-
tiere oder der als Anhångsel iPVfViendeten elbischen Tiere, die in dieser
Zeit hiefUr am geeignetsten angenomnHVL wurden. Solche Fetischtiere oder
fclBfaiJki TlBM.aiBA voa dem Kultopfertiei% zu trennen, was ja selbstver-
atftndiich ist. Diese unter die Kaimiwde des negiljven Zaubers (Frazer) sich
dnreihenden Tierarten stehen im Gegenaalm zu ^m positiven Zauber,
der durch Kultopfer, Tieropter und dessen Substitute kitatigt wird; diese
vcrsdhnen direkt und stimmen die Geister gOnstig, jene iLihuM \\\ und
vcrscheuchen oder ziehen das Gift an.
d) Die Wahl der Opfertierart hing nicht bloss von dem Huslichen
Znchtvorrate oder der Jahreszeit, sondem auch von dem kirchlichen^ Ein-
flusse aby welcher Lamm, Bock und Huhn als Opfer erlaubte, das Pfeide-*
blåt aber verbot (,,lebende" Pferde wuiden aber noch im iS.Jahrhundett
geopfert gegen Viehseuchen, J. Andree, Votivgaben, S. 148). Sobald einmal
der Weg der Abldsung und Stellvertretung des ursprunglich voUen Opfers
gegeben war, wurde auch die Wahl zur Qual ; der Heilzweck schrieb dann
bei Krankheiten der Sexualspåre (Penis, Testes, Hemia, Blase, Niere incl.
Blasensteine) haupts&chlich (gdle) BOcke oder Stierkålber vor, bei Krank-
heiten des NervensjTstems die die Totengeister vers6hnenden (oder ver-
scheuchenden) (roten, schwarzen) Huhner und Htihnerei, bei Hautleiden
die FrQfajahrsjagdtiere oder Vegetationstiere (Huhn, Hase).
Die Tierart deutete oft den Heil- und Opferzweck an.
1) Bel den KaUfornlern (i.thabMkeiiitamxn der Hupa) ist der erste FrflhUngslachs ein
«Medlzln'*, «m der Sippe znm Nahronc^Torrate su verhelfen durch seine Weihei (Arohir
1 BeUg. WisMiisolL. IX, 8. 117.)
172
Dflnische Sagen erzåhlen vom Genusse des rohen, wannen Bårenblutes
ak einem Stårkungsmittel (Saxo Gramat), wie beim Genusse des Blutes
des erlegten Feindes; das Bårenblut dienté aber ebenso als HautverschOne-
rungsmittei wie das Hasenblut (Jtihling, l.c. 3), weil beide Jagdtiere sind.
Der aite Wirksamkeitsglaube ist hier eben vom Hausopfertiere auf das
blutig erlegte Jagdtier abertragen. Der Genuss von Blut, der den Meuschen
als hdchstes Kultopfer galt, schwåchte sich in den verschiedensten Formen
und Tierarten ab. Noch im ii. Jahrh. musste aber der Genuss mensch-
lichen Blutes als Heilmittel kirchlich verboten werden (Lippert, Kultur-
gesch. I, 487). Ofters wird vorgeschrieben, dass das Tier nicht kastriert
sein diirfte, also ein in voUer Fruchtbarkeit stehendes Opfertier sein musste,
wie es sicher der ehemalige Opferkult erheischte, ehe die Kastration in
der Tierzucht ublich geworden war; 6fters ist das volksmedizinisch ver-
wcndete Tier eine Erstgeburt^
c) Geradezu charakteristisch fUr den Ursprung der Verwendung des
Tierherzens und Blutes aus dem Opferkulte ist der an diese Verwendung
gekntipfte sonstige Volksglauhen; denn der Genuss desselben verlieh sozu-
sagen gOttliche und tibernaturliche Kråfte (Unsichtbarkeit, Gabe in die
Zukunft zu schauen, das Schicksal im voraus zu wissen, denSchlafunddie
Traume der Menschen nach Art der elbischen Totengeister zu beeinflussen,
wåhrzusagen, Gltick beim Loosen (Spielen), die Sprache der Tiere zu verstehen,
Geistermusik zu hOren und Geister zu sehen, Unverwundbarkeit, Seuchenfestig-
keit etc. lauter Eigenschaften, die selbst dem kUmmerlichsten Herz- und Blut-
symbole \r0te5 Zucker^^r^gebåck z.B. (Liitolf, Sagen, S. 130) oder ein
Bannspruch in einem roten^ herzfdrmig ausgeschnittenen Wolllappen ein-
genåht (Alpenburg 358)] etc. zugesprochen werden. Diese an den Blut- und
Herzgenuss sich hafteuden Zauberkråfte sind nur vom Opferkulte abzuleiten;
dénn solche Krafte schrieb man den mit Menschenblut versOhnten Gott-
heiten und Dåmonen zu. Das Amt eines germanischen Zauberers, Arztes
und Priesters war wie bei allen primitiven Vdlkém identisch bis auf die
erlaubte Offentlichkeit bezw. verbotene Heimlichkeit der Betåtigung ihrer
VermittlerroUe, sie bpferten alle das Blut in der gleichen Absicht, um von
den mit Blut vers<>hnten Geistem magische oder (ibematarliche Folgen
und Wirkungen zu erreichen. Wenn beim heimlichen Zaubergeschåfte des
Heilkiinstlers an Stelle des håuslichen Schlachttieres ein anderes hausliches
Tier (Hund, Katze, Wiesel), an Stelle des schwarzen Haushuhn der erlegte
Habicht oder der Adler getreten war, so ist dies ganz wohl erklårlich;
erstreckte sich doch der gleiché medizinische Volksglaube selbst vom
Menschenblute und Menschenherz bis zu dem allerktimmerlichsten
Rudimente und Symbole des Tieropfers. Die Lucke also, welche Herr
Professor Magnus hier zwischen Opfertieren und allen (?) Tieren vorfinden
173
will, ist selbit durch leblose Tiersymbole, durch Zuckerlierzen und rote
herzibrmige Tuchlappen (Iberholt und kann aus allen Volkskunde-Blichern,
soweit es durch unsere Abhandlung noch nicht genttgend geschehen sein
sollte« immer noch ergånzt werden, jetzt und auch in femer Zukunft, da
dieser Aberglaube voraussichtlich noch lange existieren wird.
f) Manche andere Vorschrifien tei der volkÉmeditinischen Verwendung
der Tiere erinnem ebenfalls an das Kultopfer, so z.6. das Verzehrendes
Eselhcrzens (= Pferdeopfer) „unter freiem Himmel" (Jtihling 14) oder des
Bockblutes „nach voraufgegangenem Fasten" (1681) oder nach dem Genusse
Yon FastenOl gegen die Lungenentziindung, des „nilchtercn" Essen der
verschiedenen Tierblutarten etc
Das Fasten oder Ntichtembleiben war långst schon eine Kulthandlung,
ein uraltes Sflhneopfer zu Gunsten der Totengeister; diese Verbindung des
Fastenopfers mit dem Genusse von Tierblut spricht wieder deutlich genug
fUr den Ursprung des letzteren Mittels aus dem blutigen Kultopfer. Mag auch
der Eine oder Andere da und dort versucht haben, von dem Zwangedes
Ruites sich zu befreien, der Misserfolg brachte solche unglåubige Heil-
kunstler bald wieder zu dem hergebrachten Kultverfahren mit dem Glaubens-
nimbus zurQck, wenn sich auch hiebei die Tendenz zur årmlichen Substitution
immer mehr einschleichen musste. Dabei ist zu beriicksichtigen, dass in
frtiheren Zeiten die Schlachtung eines Haustieres Uberhaupt ein Opfer war,
das nur in gewissen festlichen Zeiten von den Wohlhabenden voUzogen
wurde, dass bis auf unsere Tage die grosse Masse des Volkes sich fast
ausschliesslich von Vegetabilien ernåhrte, dass das Fleisch nur 4 mal im
Jahre an den grossen Jahresfesten Qblich war, dass keine Fische, Schnecken
und kein Krebs oder Kr5te (Frosch) auf des Bauers Tbch kamen, dass
das Pferdefieisch aber ihm bekannt ist und dass ein Dorf das andere als
„Eselfresser" verspottete. Der Ersatz des teuren Haustieres durch das Jagdtier
und sonstiges biUiges Getier lag hiebei schon nahe genug auch in der
Volksmedizin ; er ist sogar dfters in den betr. Vorschriften ausdrucklich
ausgesprochen.
g) Auch die Besprengung oder Bestreichung der Wånde desHausesmit
dem Blute einer schwarzen Katze (gegen Zauberei), eines schwarzen
Hundes (gegen Epilepsie), mit dem Fette eines Wolfes „ne quid mali
medicamenti inferretur" (Jtihling l.c. 106, 77, Archiv f. Religions Wissensch.
VIII, 39) sind dem Opferbrauche entnommen.
H) Die Krankheitsari bezw. deren volksttimliche Namen, denn der
Namen d.h. die volksQbliche Aufiassung der Krankheitsursache beherrschte
die Therapie, naturliche Ursachen suchte man von jeber durch natfirliche
Mittel zu beseitigen; wo aber die Erkenntnis der nattirlichen Krankheits-
ursachen mangelte, wurden vom Volke tibematiirliche Ursachen angenommcn
174
und antidåmonische, die Totengeisler vers6hnende gestihnt, d.h. gesund-
machende Mittel (Kultmittel) versucht; dazu gehOrten neben den Mitteln
aus der SphSlre des Feuer- und Sonnenkultes und ausser dem beschwOrenden
Worte vor aliem das Blutopfer ; letzteres war sicher bei solchen antidåmo-
nischen Handlungen der Urmedizin die conditia sine qua non.
Ueber diese Krankheitsdåmonen håbe ich schon im Archiv f. Relig.
Wissensch. II, 86 gesprochen; dass solche Dåmonen hauptsachlich durch
Kultopfer bestimmter Tierarten, durch schwarz- und rotfarbige Kultobjekte
zu gewissen Schwårmzeiten der Geister an gewissen Orten unter Beobachtung
bestimmter Vorschriften beschwichtigt und versOhnt werden, ist eine
bekannte Erfahrungstatsache der Kulturgeschichte. Wir finden demnach
bei der speziellen Verwendung der Tiere in der Volksmedizin so viele
Parallelen und Analogien mit dem Opferkulte, dass der Gedanke, dass das
Blut der Tråger der Lebenskraft sei, und dass das Blut auch der Tiere
ein volksmedizinisches Heilmittel sei, ebenfalls vorwiegend der allgemein
bekannten Quelle, dem blutigen Kultopfer entsprungen sein muss. Damit
glaube ich bewiesen zu haben, dass meine in dem Vorworte zu Juhlings
Arbeit zuerst aufgestellte Meinung, dass die Bluttherapie zura grOssten
Teile, aber nicht immer, dem blutigen Opferkulte entstammt, durchauc
nicht auf so schwachen Fussen steht und durchaus kein Irrtum ist, wie
Herr Professor Magnus dies annehmen mochte.
Zum Schlusse verweise ich auf meine im Drucke befindliche Abhandlung
iiber „Das Herz als Gebildbrot" im Archiv f. Anthropologie 1906.
REYUE BIBLlIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Pedanii IHoicuridu Anazarbei de materia medica libri quinque. Edidit
Max Wbllmahv. Yolamen II, qao continentur libri III et lY.
Berolini MCM VI. Apad WeidmannoB, XXVL 339 pp. in 80. M. 14,—.
In eingeweihien Ereiaen war es långst bekannt, dase der um die Kenntnis
der antiken Geschichte der Medizin so rielfach rerdiénte Potsdamer Philologe
Max Wellmann an eiaer nenen Dioskarides-Ansgabe arbeitete. Auf Anregung
Ton Ulrich von Wilamonitz-Moellendorff und mit Unterstdtcung der Gk>ettinger
Akademie der Wissenscbaften erforschte Wellmann zam Teil aaf personlichen
Boisen in den Bibliotheken yon Italien, Oesterreich, Frankreich, Spanien und
Deutschland alle Torhandenen Handschriften des Dioskurides, um gegeniiber
der bisher modernsten und brauchbarsten Ausgabe Ton Sprengel, die sich
jedoch mittlerweile als vielfach liickenhaft und Terbesserungsbediirflig erwiesen
hatte, einen korrekteren, moglichst fehlerfreien Text herzustellen. Naohdem
W. in kleinen Veroffentlichungen meist im ,, Hermes" schon einige Ergebnisse
seiner Vorstudien bekannt gemacht hatte, liegt nunmebr die schon mit
Spannnng erwartete Ausgabe selbst vor, zunachst allerdings nur das 3. und 4.
Buoh. Dass W. vorlaufig mit diesem Teil hervorgctreten ist, liegt daran, dass
ihm die Pariser Handschrift 2179 hierffir den ebenso liickenlosen wie kor-
rekten und bequem zuganglichen Text geliefert hat. Der erste Band mit den
ubrigen 3. Biichem wird sobald als moglich nachfolgen. Einleitungsweise
Terbreitet sich der Herausgeber iiber die aus dem Altertum dberlieferten
Textredaktionen, die altere echte und die jiingere, etwa aus dem 3. — 4.Jahrh.
p. Chr. stammende alphabetische, die schon Oribasius kannte und yielfiich
benntate. Auf diese letztere geht auch ein Wiener Codex zuruck, der^Arche-
typuB** (d. h. die Urschrift und Vorlage) fiir den Eonstantinopeler und Neapo-
litanischen Kodex. W. erlautert im einzelnen noch naher die Unterschiede
zwischen den beiden Textrezensionen und zeigt das Abhångigkeitsverhaltnis,
das zwischen ihnen und den einzelnen, von ihm bisher ermittelten Hand-
schriften beiteht. Es folgt eine ausfiihrliche Beschreibung der eimeelnen
Codices selbst, zunachst der 16 der ålteren Fassung, namlich, des Pari«inu8
gr. 2179 (P), des Yenediger aus der Bibliotheca Marciana 273 (V), des Palatinus
77 (H), des Vindobonensis med. gr. XVI aus dem XY. Jahrhuadert (A), des
Ambrosianus C 102, des Escorialensis (E), des Vindobonensis lat. 16 (B), des
Parisinus gr. 2183 (P), des Matritensis palat. £eg. 44 (M), des Marcianus
Venetus 271 (V), des Ambrosianus L. 119, endlich der Parisini gr. 2182, 2224,
2186 und 2260.
176
Unier den Codioes der zweiten, and jongeren Besension beanspracht die
Besohreibang des bekannten, vor knrzem erst auf photogmpbisohem Wege in
Leiden neagedmckten Wiener, ebemals Oonstantinopeler Kodex (C.) einan
groBseren Baom, demnachst der ebemab in Neapel (N.), jetzt in Wien aaser-
rierte Vindobonensis suppL gr. 28.
Am brancbbarsten und wertTollsten erwiesen sich fiir die Zwecke Ton W/a
Ausgabe die Texte P., V. u. F., binter denen, de f olgenden mebr oder weniger
an Treue, Zuyerlåssigkeit and Vollståndigkeit lurucktreten, wenngleieb ai«
W, bei seiner Arboit ebenfalU gate Dienste geleistet baben. Aacb die latei-
niBobe Version (Di), die nacb dem Miinobener Codez 337 aas dem 9. Jahrh.
Ton T. M. Aaracher and H. Stadler in den Boman. Forfcbangen pabliaieti
worden ist, wird Ton W. gelobt, da sie naob einer besseren Vorlage gearbeitet
ist. Femer ist die Schrift des Dioskarides iftpi luvoptvr^v far den kritisehen
Teil Tom Hrsgeber berangezogen worden. Soweit die sebr grandliohe EinM-
tang. Aaf Binzelbeiten einzageben ist ebensowenig Sacbe des Beferenten wte
die genaaere kritiscbe Wdrdigang des Teztes. Daza feblen dem Beferenten
die erforderlicben Voraassetzongen. Aacb ist daa nene Werk erst za karse
Zeit in seinen Handen. Dass jedocb gegenuber dem Sprengelscben Tezt ein
gewaltiger Fortscbritt erreicbt ist, stebt aasser aller Frage. Das zeigt aneh
bei oberflacblicbem Yergleicb die Falle der Varianten and die Beicbbaltigkeit
des gelebrten Apparats selbst. Fiir die Korrektkeit des Teztes b&qgen ans der
Name des Autors and seine bisherigen Leistangen. Danacb dilrfen wir aacb
auf das neueste Produkt von W.'s Arbeitskraft und pbilologiscbem Genie
unbedingtes and grosses Vertrauen setzen. Das letzte Wort in dieser Ange-
legenbeit baben freilicb die Pbilologea, denen wir etwaige Emendanda heraas-
zaspiiren gem iiberlassen. Unseren Speeialkollegen wird and muas zan2chst
diese rorlaufige Anzeige genfigen, am sie zar scbleanigen Aatopsie der im
bekannten Weidmann'scben V erlage hergestellten and Yorzuglicb aosgestatteten
Edition zu ermuntern, auf die wir nacb Erscbeinen Ton Band I gem noeb
einmal zuriickkommen.
Pagbl.
F K A N C E.
Le Monde Médieal Pariiien au dtx-huitiléme ei^le par le Dr. Paitl
Dblåunat, ancien interne des b6pitaaz de Paris, etc. Deaziéme
Edition revue et augmentée. Paris, Jules Boasset, 1906.
Tbere is no doubt tbat tbis work belongs to one of the best, that bare
latelj been publisbed in Franoe. Time and plaee of action are „le siécle
galant" and „la Ville lumiére"; diamatis personae are, to mention onlj a
few of tbem, Bordeu, de la Mettrie, Sénac, Syloa. Moreorer tbe way, in
wbiob tEe writer bas treated tbe subject, deserres all praise. His entertainiog
stjle enables the reader to transfer himself witbout anj difficulty into tbat
period. We follow tbe student to tke lessons of a du Verney and a Winslow,
we imagine ourselves to be present at tbe ezaminations, wbere tbe student
177
hma to gire proo& o£ his ability, in front o£ a large aadience of learned
araminaton. We kear how de la Mettrie cynioally shows to his son the way
to become, as he ealls it, a great physician.
Ne tombes-point dans rerreur da Talgaire, qai pense qa* arec de l'anatomie,
de la botaniqae, de la chimie, de la phjsiqoe, des oonnaissanees chimrgicales,
on pant fure an bon praticien et an théiapeate éclairé; rappelea-yoos k oe
propos, qae M. Winslow, ayant disséqaé toate sa rie, implorait les secoars
d^Ea-haat, lorsqa'il arait ordonné deux oaces de manne, tant qa'il craignait
de Toir on porgatif si redoatable rompre qaelqa'une de ces iibrilles intes-
tinales, dont il sayait le nombre et la fragilité Appliqaes-Toos å la
mnsiqae, atile dans Tappréciation da rythme ^a pools .... etc. We are taken
to the Old Uospitals, where oar gnide (the readers of Janos know this) is so
well at home, and afterwards we find oarseWes at the ooart, where Fagon,
Chiooynean and Séaac are in fall power.
Then he permits ns to be present at the endless qaarrels between physi-
eians, sargeons and obstetricians, and of the learned diseassions, to whioh
bloodletting, Taccination and Mesmerism have gi^en rise.
What still inoreases the valye of this thoroagh stady and shows at the
same time that the aathor has in no way taken it lightly, is the detailed
bibliographie, of no less than 70 pages and last bat not least the chapter on
»le joamalisme médical."
No doabt thip seoond edition will be receired eqaally well by the pablic,
as the first edition was.
Yav Lbibsum.
NORVÉGE.
A. FoKAUK. Orm og ormmidler; nordiske, msdieimhe »hrifter fra
middelalderen, Videnskabsselskabets skrifter V. Math.-natar7. klasse
1905. Nr. 6. Christiania, in Kommission bei Jacob Dybwad. 43 S.
XiexikonoktaT.
In dieser neuen, sehr interessanten Arbeit sachtder junge, fleissige Verf asser,
indem er das specielle Thema: Warmer ond Warmmittel erwahlt hat, sa seigen»
wie das nordische Mittelalter den grossten Theil seines Wissens aas der
Medicin s&dlicher Lander geschopft hat ond fdgt seine Untersachongen der-
jenigen anderer Forscher aber die „Warmfrage" im Mittelalter andAltertum
Ton SAd-Earopa ond dem Orients hinsn. Man sieht, wie sowohl die altagyp-
tlBchen als babylonisch-assyrischen Aaffassangen von den Wurmkrankheiten
ond ihrer fiehandlang intermediar duroh koptische, griechische, talmudische,
aiabisehe, harbaro-lateinische, teilweise mittelenglische ond keltische Heilkunde
bis in die danische, schwedische, norwegische, selbst islandische Medicin
hinein gekommen sind. Gfølegentlich werden Parallelen aas der persischen,
indisdien and chinesisehen Litexmtar angef iihrt
Bemerkeniwert ist, dass der Bandwarm nicht in Schriften aas dem nordisohen
Mittelalter erwahnt wird. Der Spalwarm wird als ein grosses Exemplar
178
des Oxyuris aofgefmsst« Die Angaben ilber den Zahnworm kann man aua
Babjlonien bis nach Norden rerfolgen ; das beriihmte Medicament Terra sigillata
wird im Islandischen nachgewiesen.
Aus einer alphabetisohen Zusammenstellang von 129 „specifischen" nordi-
sohen Wurmmittel des Mittelalters mit ADfiibrung von Parallelbenennungen in
mebreren europaischen und oxientalischen Sprachen geht hervor, dass fast
sammtliche Mittel den Sddlandern im Mittelalter u. Alterfcum bekannt waren.
Als Beispiele dieser Mittel konnen angefuhrt werden: Artemisia-Artenp
Brie, Agrimonia eupatoria, AUiam-Arten, Apium graveolens, Atramentam
(Scbreiberfarve, ana der alten Aegypter), Agaricus albas, firanntwein, Ahamnas
frangnla, Sohwefel, Geam urbanom, Betonica, Castoreom, Cannabis, Geder,
Cominum cyminum, Coriandrum satiTum, Arum dracancnlns, Jomperos, IriSp
Galle (enfr. ohinesiscb : biongtan, Barengalle), Hjoscjamas, Flantago, Ligiuiiia
(„de nrina lyncis"), Lauras nobilis, Urina yin, MMoracus", Menta, Origanum,
Natron (altagyptisch : hesmen gegen den „Pend'*-Warm im Darmkanale), der
Worm selbst, Pfeffer, Qaecksilber, Bapbanus satiyus, Drosera, Boggen, Buta
graTeolens, „Sal ammoniacum", „Cedoaria", Senf NPolygonom", Bistorfc«,
Uelix- Arten, Weibraueb, Yerbena, Viola odorata, Hyssopus, Essig u. s. w.
AXBL JoHAVNBaSSN.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
OBOOBAPHIB MBDICALB.
Légulatian médioaU h Washington {New* Torh méd. Journal^ 87 janr.
1906, p. 198.
Dans les temps difficiles, qae traverse la profession médicale dans tooa le«
payi, il n^est pas inutilé de mentionner les tendanoes, qui se manifestent dana
le eorps médioal des Btati-Unis.
En ontre d'ane oampagne de presse, qai dure déjå depais plasieurs moia,
en rae d'assurer aux populations ane alimentation saine et exempte de sophia-
lications industrielles ou d'altérations commerciales, et aossi poor parrenir å
la suppression de la Tente au public des spécialités pbarmaoeutiques (noa-
trum's 6Til)» il £aut noter TeflEort tenté par le oonseil législatif de Tassociatioii
amérioaine pour organiser la médecine å Tétat de serrice public officiel.
Go eonseil a entrepris une action de propagande auprés du oongrds et de
ropinion publique, tendant å la création d'un ministére de la santé pubUque.
Ge Departement, å la tete duquel serait placé un médecin, centralis^rait, dana
le Gabinet du Président, tous les rouages sanitaires répartis aetuellement entre
les différents ministéres.
On préroit d'ailleurs que ce n'est pas dans la session aetuelle, tzop chargée
d'afluies, que le Gongrda poum s^oocuper de oe projet de Bill.
G. Tbbkli.
179
Le wmI de mer enmsttgé comme eauee de psjfehoåe aiffué, (Medieal
Beeofd, 27 janyier 1906, p. 141.)
Ce journal, å propos d'une obserTation publiée par M. Dobnohansky (dans
le Gentralblatt fdr NerTenheilkande aod Psjohiatrie dot. 1, 05) et oh l'auteur
impporte an caa de folie hallaoinatoire, qui dura sept mois et qui fut cansée
pftr le mal de mer, étudie et oommente la pathogénie des troables mentaaz, qai
■nryienneiit dans oes conditions.
n est piobable qne le mal de mer, en determinant des secoasses viseérales
et an troable profond des fonctions digestives, entraine par cela mdme ane
pertarbation métaboliqae dans les processos de la nutrition oellulaire.
Des déchets organiques, des toxines, peavent alors étre déversés dans la
eirealation sangaine et intoxiqaer les centres nerveaz. Cette ezplication, qai
noo« parait toat 21 fait sensée et suffisante, doit amener le médecin å décon-
Beiller les TOjages sar mer auz iodlTidas débilités et nerveuz, — å moins
toatefois, qa'ils ne soient ezempts du mal de mer.
6. Tbsillb.
W. H. S. BiYBBS. Observations on, the senees of the Todas 1905. The
Journal of Psychology, toI.* T, p. 321—396.
Autor, schon durch tiichtige Untersuéhungen iiber die Bewohner der Torres
Straits, der Aegypter etc. bekannt, hat in der jetzigen Arbeit seine Besultate
uber die Todas mitgetheilt. £s sind etifa 800 Todas am Nilgiris wohnhaft;
sie serfallen in zwei Abtheilungen, welch^ sich nicht vermischen, die Thårtårol
und die Teiyaliol; in ersterer is^ die Farb^nblindheit mehr yerbreitet. Biyers
untersuchte die Sehschårfe, das Farbenvemogen und die Benennungen, optische
T&uschungen, die Empfindlichkeit der Ha^t, der Zunge, der Ntae, des Ohres.
Da es nicht gut moglich ist, die Aufpahmen, welche z. B. fur die Farben bei
iiber 600 Personen vorgenommen wujrden, wieder zu geben, so sei den Interes-
senten das Original hestens anempfohlen.
Pbbobks.
EPIDEMIOLOGIE.
A. Pbstb bubokiqub. 1. Ja^mi, jusqu'å la fin du mois de janvier a Kobe
96 (73), å Osaka 146 (118). Formosa, pendant le mois de jany. 48 (38). 2.
Ckine anglaise. Æong-Kong, du 28 jany. an 3 féyr. 2 (2); du 4 au 10 févr.
6 (6); du 11 au 17 féyr. 6 (4); du 18 au 24 féyr. 12 (12). 3. Nouvelle Calé-
donie, du 17 noy. au 15 jany. 35 (10^; du 16 au 31 jany. 12 (quelques décés).
4. Australie occidentale, Perth, pendant le mois de jany. 2 et de féyr. 1.
Freemantle, du 1 au 15 féyr. 4 (2); du 16 au 24 féyr. 2. Oeraldson, du 16
aa 24 féyr. 4 (2). 5. Straits-Sett lements. Singapore, le 18 féyr. 1. 6. Birma,
du 21 au 27 jany. (136); du 28 jany. au 3 féyr. (116); du 4 au 10 féyr. (155) ;
da 11 au 17 féyr. (224); du 18 au 24 féyr. (244); du 26 féyr. au 3 mårs
(146). 7. Indee anglaises orientales:
i8o
31—27
28janT.aa
4—10
11—17
18-84
96 févr. aa
janT.
3féTr.
févr.
févr.
féTt.
Sman
Indes entih-es (3747)
(6042)
(6890)
(7362)
(8312)
(8770)
Bombay (PréM.) (707)
(788)
(817)
(940)
(1113)
(1186)
n {Ville), -
—
—
—
—
—
Benffale (896)
(1216)
(1080)
(2300)
(2930)
(2782)
Prwmceå Uniei (958)
(682)
(1549)
(1935)
(1871)
(1264)
le Funjah (381)
(682)
(705)
(866)
(1048)
(1080)
Koihmire —
(42)
(26)
—
—
(73)
Bajputana —
(15)
(10)
—
—
(29)
Hyderabad —
(67)
(49)
—
—
(78)
Madras (Présid.) —
(51)
(41)
—
—
(24)
Mye&re (Btat) —
(84)
(91)
—
—
(88)
Pravinoee centrales —
-^
—
(822)
(747)
(1078)
Prov, nordnmest —
—
—
—
—
(16)
Indes cmUrales —
—
—
—
—
(61)
8. Ile Maurice, du 2 aa 8 férr. 1 (1) ; du 9 au 16 févr. 1 (1) ; du 16 févr.
au 1 man O (0). 9. Afrique méridionale, du 28 janr. au 24 férr. aucun casni
parmi les hommes, ni parmi les rongeun. 10. Afrique orieniale anglaise.
Nairobi, le 12 févr. le port a été déclaré exempt de peste. 11. Mgypte. Alex-
andrie, du 17 au 23 mårs (1). 12. Perse. Prevince de Seistan, du 11 janv. aa
1 févr. 200 (190); du 26 févr. au 17 mara 40 (28). 13. Brésil Pemambueo.
du 26 au 31 janv. 1. Bahia, du 1 févr. au 8 mårs 34 (22). Para, du 1 au 19
mårs 3. Bio de Janeiro, du 22 janv. au 26 févr. 18 (6). 14. Pérou, du 21 au
31 janv. 21 (10) dans les villes de Choisica, de Linia, de MoUendo et de
Trujillo. 16. Chile. D'åprés une depeche du 2 févr. quelques cas k Iquique
et å Antofagasta.
B. Cholsba abutiqux. Indes orientales anglaises, Calcutta, du 28 janv. au
3 févr. (67); du 4 au 10 févr. (83); du 11 au 17 févr. (79) ; du 18 au 24 févr. (66).
C. FiivBB JAUNX. 1. BrésiL Bio de Janeiro, du 8 au 28 janv. 8 (6); du 29
janv. au 11 févr. 19 (6). 2. Cuba. Havane, du 12 au 17 févr. 1. 3. Beouador,
Ouayaquill, du 16 au 28 janv. 20 (12) ; du 29 janv. au 4 févr. (9) ; du 6 aa
18 févr. (17). 4. Honduras. Puerto Corieg, le 31 mårs 1. 6. Meæique. Mérida
(prov. de Tuoatan), du 21 janv. au 3 févr. 2 (2) ; du 4 au 24 févr. 1 ; du 25
févr. au 3 mårs 2. Vera Cruz (ville), du 28 janv. au 17 févr. 1. 6. Nicaragua^
Managua, du 17 au 30 déo. (1). 7. Panama. Boeas del Toro, le 21 février (1).
(D'åprés les numéros 2368—62 du „British Medical Journal*', les numéros
11—14 des M^eroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes" (Berlin)
et les numéros 8 — 12 des Ml^^hlic Health Beports" (Etats Unis d'Amérique
leptentr.).)
Amsterdam le 9 avril 1906. Bikobldvo.
ZUR GESCHICHTE DER WINDPOCKEN UND DEREN
VERHÅLTNIS ZU DEISf POCKEN.
Von WILHELM EBSTEIN, {fidttingen).
Ueber das Alter der Variola und der Varizellen ist viel diskutiert worden.
Jedenfalls muss, so weit wir es heut Ubersehen kOnnen, die Ansicht,
dass die echten Pocken in Indien und China als eine „uralte" Krankheit
anzusehen seien, als widerlegt erachtet werden. August Hirsch hat seine
friiheren gleichfalls dahin gehenden Angaben spflter modifiziert, so dass
er in der 2. Auflage seines Werkes i) das erste Auftreten der Pocken in
China in die Zeit von 1122-249 v. Chr. verlegt. In gleichem Sinne
spricht sich /. Orih 2) und ebenso auch J. Jolly 3) aus. Der letztere hat
dabei betont, dass die Pocken bei den åltesten indischen Autoren, so in
der Bowerhandschrift, dem friihesten sicher datierbaren Sanskritwerk iiber
Medizin, nicht erwåhnt werden, und ist der Ansicht, dass die oft geåusserte
Meinung, dass die Pocken viel fruher in Indien als in Arabien aufgetreten
seien, keineswegs begrtindet ist. A, Hirsch (1. c.) hebt hervor, dass die
Frage Uber das Alter der Blattern-Krankheit in afrikanischen Gebieten
sich jeder Beantwortung entziehe und dass auch auf europåischem Gebiet
sich die Pocken nicht tiber die nachchristliche Zeit zurQckverfolgen lassen.
In einer Fussnote hat Hirsch sich daher dahin (1. c.) ausgesprochen, dass
die von manchen Seiten aufgestellte Vermutung, es håbe sich bei der
im Jahre 428 v. Chr. aufgetretenen attischen Seuche (der Pest des Thuky-
dides) um eine Pockenepidemie gehandelt, wenig begrundet sei. Ich glaube
diese Hypothese, welche Koheri dahin modifiziert hatte, dass bei dieser
Seuche eine Pockenepidemie bei einer an latentem Ergotismus leidenden
BevOlkerung vorgelegen håbe, grtindlich widerlegt zu haben. 4) Warum
V. Fossel^) die Kobertsche Hypothese als eine geistvolle und vielfach
1) August Hirsch, Handbuch^der historisch-geogn^aphischen Medizin, 2. Aufl. 1. Abteilung
Seite 90. Stuttgart 1881.
2) J, Orihy Bemerkungen Qber das Alter der Pooken-Kenntnis in Indien und China.
Janus Y. Bd. 1900-S. 391 und 452.
3) J. Jolly, Medizin im Orundriss;] der indo-arischen Pliilologie und Altertumskunde
3. Bd., 10. Heft Strassburg 1901. Seite 93. sowie Janus Y. Band 1900 8. 577.
4) Ehstein, Die Pest des Thukydides (die attisohe Seuche). Stuttgart 1899. Seite 22 und
folgende. Derselbe: Nochmals die Pest des Thukydides. Deutsche med. Woohenschrifi,
1899, No. 86.
5) Victor Fossel, Die Geschiohte der epidemischen Krankheiten in Neuhurger und
Pagél^ Handbuch der Qeschiohte der Medizin Bd 2, Seite 752. Jena 1908.
1906. 13
xSs
bestrickende bezeichnet, hat er nicht angegeben. Die Geschichte der
Medizin soli die Wahrheit suchen wie die Geschichte Qberhaupt, undwie
diese wird daher auch der Geschichtsschreiber unserer Wissenschaft, wofern
er zu Hypothesen seine Zuflucht nehmea tnuss, lediglich solche aufstellen
durfen, welche sich auf einer gesunden Grundlage auf bauen lassen.
Aus diesen kurzen einleitenden Bemerkungen ergibt sich soviel, dass
die Pocken eine verhaltnismåssig junge Geschichte haben, deren fruheste
Spuren sich in Indien und China am weitesten zuriickverfolgen lassen.
Es fragt sich nun, "wenn wir die Geschichte der Windpocken ins Auge
fassen, wie weit deren Geschichte zuriickreicht, bz. ob wir bereits in den
vorhandenen åltesten Nachrichten Uber die Pocken in Indien Schilderungen
begegnen, die auf die Windpocken bezogen werden kOnnen.
I. Die aeltesten Nachrichten ueber die Windpocken.
Dieselben finden sich wohl sicher in der Beschreibung, welche J. folly
in seinem eben zitierten Buche uber die indische Medizin (Seite 93,
Abschnitt VI : Aeussere Krankheiten, § 66, Die Pocken) Qber die Geschichte
dieser Seuche gegeben hat und wo auch der Wasserpocken Erwåhnung
geschieht. Hier heisst es namlich: „Wenn sie (d. h. die Pocken) in der
Haut d. h. im Chylus sitzen, gleichen sie einem Wassertropfen, sind ^hr
harmlos und lassen, wenn sie platzen, Wasser ausstrOmen". Es istdanach
mindestens die Mdglichkeit nicht zu bestreiten, dass man in dieser
immerhin fernliegenden Zeit, welche jedenfalls in das erste Jahrtausend
unserer Zeitrechnung zuruckreicht, Hautefflorescenzen bei Besprechung
der Pocken erwåhnt hat, die unseren Windpocken gleichen. Auch in den
Schriften arabischer Aerzte wird derselben gedacht, namlich in der
Abhandlung des Rhazes Uber Variola und Morbilli i), Rhazes Todesjahr
wird auf 932n. Chr. angegeben, in welcher das XIV. Kapitel von den
schweren und milden Formen der geuannten beiden Krankheiten
handelt, wird betreffs der leichten Formen der Pocken folgendes
bemerkt. Zunåcht heisst es S. 71 sub. (3): „Wenn die Pockenpusteln
weiss, gross, getrennt, spårlich an Zahl sind, und leicht herauskommen,
und das Fieber ohne grosse Heftigkeit und Hitze, Qual und Aengstlich-
keit ist, und wofern die eben genannten Symptome sich gleich nach der
1) AhA Becr Mohammed Ib^Zocariyå Ar-RÅzf (common oalled Khaze$\ a treatise on
the Small-Pox and measles. Translated from the original arabio by W, A.. OreenhUl
London (Sydenham society) 1847. Ob die Mitteilungen Ton Rhazes jdngeren Datoma sind
als die aus der indischen Medizin, wird nach den Yon «7. Jb^/y (s. o.) ge&UBserien Bedeaken
gegen die Anaicht, daaa die Pocken in Indien viel frilher aufgetreten sind ala in Arabien,
vorlaufig dahin gestellt bleiben mttssen.
i83
ersten Eruption vermindern und gånzlich schwinden, nachdem dieselbe
voUendet ist, dann sind die Pocken am leichtesten heilbar und am
wenigsten gefåhrlich. Diesen zunåchst erscheinen die Pocken als gunstig,
welche weiss und gross, wenngleich sehr zahlreich und dicht an einander
stehend sind, wofem deren Ausbruch leicht ist, und sich die Kranken,
nachdem er erfolgt, von Hitze und Angst frei flihlen. Ferner wird S. 72
1. c. sub. 72 die interessante Bemerkung gemacht, dass wenn die Pustein
am ersten Tage erscheinen, an welchem der Kranke fiebert, der Krank-
heitsprozess schneller und rascher verlåuft. Aehnlichen^ aber nicht so
bestimmt formulierten Anschauungen begegnen wir bei Åvicenna i), geb.
980, gest. 1037. Hier wird (1. c.) pg. 292 und 293 bei der Betonung der ver-
schiedenen Farbe der Pockenpusteln hervorgehoben, dass sie umso
schlimmer seien, je dunkler gefarbt sie sind. Die weissen Pocken seien
die besseren, besonders wenn sie nicht sehr zahlreich sind. Es werden,
abgesehen von der Farbe der Pustein als prognostisch wichtige Momente,
eine ganze Reihe von Anhaltspunkten gegeben, woraus auf die grdssere
oder geringere Schwere der Erkrankung Ruckschliisse gemacht werden
kOnnen. Von Wasserpocken, die wie Kristalle glånzende Blåschen im-
ponieren und die wir in der indischen Beschreibung erwåhnt finden, ist
m der Schilderung der beiden eben genannten arabischen Aerzte nicht
die Rede.
2. Die Geschichtk der Windpocken bis zur Entdeckung der
schutzpockenimpfung.
Das Mittelalter scheint iiber die Windpocken nichts zu berichten. Erst
im 16. Jahrhundert erfahren wir und zwar, soweit ich es ubersehe, zunåchst
aus italienischen Quellen etwas mehr. Hier begegnen wir auch wiéder
den „cristalli" in der indischen Schilderung. Vidus ViaUts (Guido Guidi
1567) hebt hervor, dass einige Autoren bei der Variola ausser den in dem
Kapitel de variolis et morbillis seines Werkes 2) geschilderten zwei Alten
von Pustein noch „crystalli" annehmen, d. h. „quasdam veluti vesiculas
plenas aquae instar crystalli splendentes, quis cutis variys locis distinguitur :
has nunc vulgo nominat rauaglione. In quas non ita incurrmi^ols homines
sicut in variolas et morbillos, neq sub ipsis ita graviter affligunter, quam
ob rem non videntur tanq : tertia species morbillis et variolis hae pustulae
1) Avieennae Quarti libri canonig Fen prima de febribus. Nova editio. Patayii 1659,
pg. 289 — Tractatas 4, Cap. VI, de Variolis — .
2) Vidt Fidii, Florentixii årtis medicinalis T. II, Venctiis MDCXI pg. 491 (de curatione
generatim partis seound. lib. XIII, oap. Vi.
13*
i84
adjiciendae, sed satis est si ad phlyctaenas referatur". Etwas friiher als
das Werk des Vidius war das seines gleichfalls als Anatom ausgezeich-
neten Landsmannes /oh. PhiL Ingrassias (15 10-1580) i) erschienen, in
welchem er (pg. 194) nahezu die gleiche Schilderung der Erscheinungs-
formen der Pocken und Morbilli gibt. £s sei hier zunachst das angefUhrt,
was Ingrassias uber die „Crystalli" berichtet. Er sagt, dass dabei
„quaedam per universum corpus dispersae pustulae efflorescunt lupini
magnitudine, plus minus Ve, albae, ae instar crystalli resplendentes : quibus
deinde apertis. aquositas quaedam effluere uisa est ... . Verum crystallos
non aliud, quam phyctaenas, bullas Ve (Avicenna uesicas nuncupat) esse
opinor". Femer hebt Ingrassias die Gefahrlosigkeit dieser Formen im
Gegensatz zu den Pocken hervor. „Sunt hae minus periculosae et saepe
citra notabilem febrem infantes prehendunt". In Frånkreich schloss sich
Lazarus de la Riviére {Kiver tus j 1655 gestorben zu Montpellier) an die
eben vorgetragenen Anschauungen seiner beiden italienischen Fachgenossen
tiber die „crystalli** an und hat sogar die soeben zitierte Definition des
Vidius in seiner Arbeit de variolis et morbillis 2) wOrtlich angefiihrt. Indes
gibt RtveriuSy wie mir scheint, ein durchsichtigeres Bild iiber die Anschau-
ungen seiner Zeit betreffs der einschlågigen Verhåltnisse. Obgleich iiber
den Unterschied zwischen Variola und Morbillen keine voUståndige
Uebereinstimmung herrsche, sagt er, sei es doch im allgemeinen Sitte,
mit dem Worte „Variola" grassere, den Acnepusteln im Gesicht, welche
man fruher als „varus" bezeichnete, daher vielleicht der Name Variola, glei-
chendezu benennen, unter Morbillis aber woUte der damalige Sprachgebrauch
sehr kleine Pustein, gleichsam Rauhigkeiten der Haut, mit intensiver,
und zwar der erysipelatOsen vergleichbarer Rotung verstanden wissen. Die
Stellung der Morbilli neben der Variola im nosologischen System, welche
sich nicht nur durch das Mittelalter, sondern auch in die neuere Zeit
hineinzog, erscheint deshalb kaum befremdlich, weil noch im Beginn des
18. Jahrhunderts das Vorhandensein von Eiter im heutigen Sinne des
Worts keine Conditio sine qua non fur die Diagnose einer Pustula war.
In dem Blancardschta Lexicon medicum (Ausgabe von 1717) werden die
Pustulae als efHorescentiae bezeichnet, welche „materiem nimis viscidam"
enthalten, von Pus ist dabei nicht die Rede, Uberdies werden eben daselbst
die VariolaefHorescenzen nicht als pustulae sondern lediglich als ineinem
gewissen Stadium „eitemd" bezeichnet. Es hatte sich bis dahin in der
1) Joh. Phil, Ingrasaiae SicuU RochalbutenBis, de tumoribus praeter nataram (Yorrede
datiert Neapel 1552) Tractat. primi caput primum.
2) Lazari Biveriij Opera medica uni versa Franoofurti 1674 pg. 548. (Praxeos medie.
Liber XVII Cap 1. De febre pestilenti).
•85
Bedeutung des Wortes Pustula also seit Celsus Zeit, bei dem das Wort
zur Bezeichnung einer Blase oder eines Blåschens an der Haut oderauch
einer Blatler gebraucht wird, anscheinend gar nichts geåndert.
Riverius spricht sich betreffs des die Variola und die Morbilli
begleitenden Fiebers dahin aus, dass es mit Recht zu den bosartigen und
Pestilenzfiebem gezahlt werde, und fiigt hinzu: „cum epidemica et
contagiosa sit, plurimosque pueros, quibus praecipue solet accidere, de
medio toUat". Dass aber in jener Zeit in den Vorstellungen uber das, was
man Variola und Morbilli nennen soUe, keineswegs Einmutigkeit bestand,
ersehen wir aus der diesen Gegenstand i) besprechenden Abhandlung
meines alten schlesischen Landsmannes JD, Senneri (geb. 1572 und gest.
1657 an der Pest), welchem A. v. Haller so viele Lobspruche gespendet
hat. Senneri war bestrebt, statt der lateinischen Namen vielmehr die
cntsprechenden deutschen festzustellen. Betreifs der Masern, welche er
als die deutsche Bezeichnung fiir Morbilli erwåhnt, wird hervorgehoben,
dass es sich dabei um „maculas cute efliorescentes seu exigua rubra
tubercula" handle. Fiir Variola fiigt Senneri die deutschen Worte „die
Blattern und die Pocken" in die Nomenklatur ein, und nach ihm verstehen
die besseren Aerzte darunter pustulas illas eminentes, humore plenas et
quae plerumque suppurantur. Senneri sagt, wenn man iiber die Sache
einig sei, miisse man sich auch leicht iiber die Worte einigen konnen.
Die Hautefflorescenzen, welche Ingrassias als „crystalli" bezeichnet hat,
will Senneri^ sich auf dessen Definition beziehend, als Schafhlallern
oder als Windpocken bezeichnet wissen. Von ihnen unterscheidet 5^««^r/
noch die Sleinpocken als „tubercula quaedam parva, sine multa sanie,
sparsim nec copiose erumpentia, omnium fere minutissimae variolae,
quae paene citra febrem infantes invadunt, ut raio decumbant citissime
etiam sanantur".
Alle seine Vorgétnger iiberragt in dieser Frage, wenigstens was die
Verkoppelung der Variola mit den Morbillis anlangt, /. van Diemerbroek
(gest. 1674) in Utrecht. Er hat zwar auch eine Abhandlung: „de
Variolis und Morbillis" 2) geschrieben, jedoch hat er die ersteren getrennt
in einem besonderen Abschnitt, de variolis in specie, geschildert. Unseren
heutigen Vorstellungen riickt die Diemerbroeksche Definition der Variolae
schon um vieles naher als die der Aerzte vor ihm. Er beschreibt die
Variolae als „pustulae suppurantes, in summa cute erumpentes ae cons-
1) D. Senneri, De febribus, Franicofurti und Wittenbergae 1653, pg. 509 et geq. Lib.
IV, Cap. XII — de Yariolis und morbiUis — .
2) /. de Diemerbroek, Opera omnia anatomica et medica. Ultrajecti 1685 (De varioli
et morbUlis Iiber singularis Cap. II).
i86
picuae (raro internas partes occupantes) cum febre continua, a peculiari
maligna humorum fermentacea effervescentia ortae". Dann betont er,
dass die Variolae verschieden waren, wenngleich nur wenige Aerzte sich
daran erinnerten. Diemerbroek unterscheidet, abgesehen von grossen und
kleinen, zahlreichen und spårlichen, tief und oberflåchlich sitzenden u.s.w.
Pocken, dieselben nach ihrer Farbe, nach der Art ihres Ausbruchs u.s.w.
Als die håufigste Art bezeichnet er die grOsseren und eitrigen, welche in
seiner Heiraat schlechtweg als ^^de Pocken'^ bezeichnet werden. Femer
nennt er als besondere Abarten die sogenannten ^^ SieenpockctC^ d. h.
kleine Hockerchen ohne viel Eiter, welche spårlich an Zahl, ohne viel
Symptome zu machen, auf der Haut ausbrechen. Endlich erwåhnt
Diemerbroek die Windpocken, welche von einigen als Wasserpocken
bezeichnet werden und welche Diemerbroek in derselben Weise bescbreibt,
wie seine Vorganger, liber die wir bereits berichtet haben. Angesichts dicser
sehr sorgsam beachteten verschiedenen Arten der Pocken und ihrer
besonderen Abarten, muss es gewiss als bemerkenswert angesehen werden,
dass Th. Sydenham (1624-1689), ein beobachtender Praktiker ersten Ranges,
welchem wir so viele ausgezeichnete Beobachtungen iiber die Pocken
verdanken, von denen Boerhaave i) (geb. 1668, gest. 1738) sagt, dass
die Beschreibung so genau sei, dass sie wert sei, zehnmal gelesen zu
werden, uber die Varizellen, bz. uber deren epidemisches Auftreten,
offenbar keine Beobachtungen gemacht oder wenigstens daruber nichts
verOffentlicht hat. Ob die Stelle bei Sydenham gelegentiich der Besprc-
chung der einzelnen Pocken (Variolae interstinctae) 2) wobei er sagt, dass
er oft beobachtet håbe, dass, wenn bei einem Kinde, das abends von
einem epileptischen Anfall befallen worden war, gleich nachher die
Pocken ausbrachen, diese in Form von Blaschen auftreten, welche sehr
gross, gelind und von guter Art sind und selten zusammenfliessen, auf
Windpocken zu beziehen ist, wage ich nicht zu entscheiden, wenngleich
M, E. A. Neumann (Handbuch d. med. Klinik III i. Berlin 183 1 S.
660) dies tut. KMc\i\nvan Swie/ens {gb, 1700, gest. i772)Comraentarien 3),
in denen sich eine ausfUhrliche Schilderung der Pocken befindet, ist der
Varizellen keine Erwahnung getan. Bemerkenswert, weil mit den Beobach-
tungen so vieler Anderer im Widerspruch stehend, ist mir seine Mitteilung
erschienen, dass die am ersten Tage ausbrechenden Pocken dieschlimm-
1) Hermann Boerhaave, Grundsåtze der Diagnostik und Therapie. Deutsch von Levy
Manchen 1904 S. 208 § 1379.
2) Sydenham, Hedizinische -Werke. Deutsch von Mastalir. Bd. 1, .Wien 1786. S. 162,
Dritter Abschnit zweites HauptstQck.
3) Van Swieten, Praxis medica, sive Commentarrium in Aphorismos Henn. BoerhaaTe.
Pars. IV. Trajecti ad Rhenum. 1745., pg. 302, § 1365.
i87
sten sind, wåhrend die am 4. Tage ausbrechenden am mildesten sein
sollen. A. von Haen (1704-1776), welcher sich so lebhaft mit der
Pockenfrage beschåftigte und inbesondere die Inokulation der Menschen-
blattem bekåmpfte, i) hat uber die Windpocken keine Beobachtungen
mitgeteilt: £r unterschied verschiedene Grade der B6sartigkeit und
diskutierte die Frage, wie man die letztere mildem kOnne. Von besonderen
Abarten der Blattern, wie sie von fruheren Beobachtem, zuletzt von
von Diemerbroek geschildert worden waren, berichtet von Haen 2) nichts.
£r wUrde sie zweifelsohne doch wohl erwahnt haben, wenn er solche zu
Gesicht bekommen hatte.
In England fand eine leichtere Pockenform durch Richard Morton^ 3)
(gb. 1634, gest 1698), Arzt in London, den man in praktischer Begabung
Sydenham gleichgestellt hat und dem u. a. auch aus dem 17. und 18.
Jahrhundert das beste Werk tiber Phthisis zu verdanken ist, besondere
Beachtung. Morton belegte diese Pocken mit dem damals schon im Volke
ublichen Namen „chicken-pocks" und beschreibt dieselben folgender-
massen : ^quarum pustulae, utut solito majores, adn^odum rarae hic illic
spargantur, et post molestos Apparatus labores ad biduum vel triduum
exantiatos, Veneno critice et perfecte eliminato, unå nocte turgent, et
tertio die post citam Maturationem incrustare exarescunt, sine Febre, vel
alio quovis molesto Symptomate praeter Dolorem partium affectarum
inflammatorum, ad has prope accedunt Variolae quaecunque perfecte
discretae". Fur Morton waren also die chicken-pocks eine gewisse gut-
artige Pockenform. Diese Variola „benigna*' stand im Gegensatz zu der
Variola „maligna".
1) Cf. AnUm von Haen, Heilungsmethode in dem Kaiserl. Krankenhause in Wien.
Deutsche Ueben. Ton Dr. E. Platner, Leipzig. Bd. 1-1779-S. 118; Bd. 4-1782-3. 832;
Bd 5-1782-8. 397; Bd. 7-1783-8. 145; Bd. 8-1784-S. 9 und 461.
2) Ubrigens hat auch ^t<;. TulpiuSj Diemerbroeks bertlmter Landsmann und Zeitgenosse,
weloher in seinen Obsery. medie, edit noya. Amstelaedami 1652, Lib. lY. Cap. 51, pg.
879, die „Variolae epidemlcae" kurz aber ausserordentlioh treffend gesohUdert hat, der
Ton diesem geschilderten Pockenarten keine Erwahnung getan. Dasselbe gilt von dem
gleichzeltig lebenden Dftnen Th, Bartholin, Derselbe hat in der Historia 50 der Centuria
rv selner Historia anatomica (Hafniae 1657) gleichfalls eine Schilderung der Variolae
epidemlcae im Jahre 1656 geliefert, welche yon sehr genauer Naturbeobaohtung zeugt.
Als Curiosum mag eine Mitteilung Bartholins O- c* Historia 43, pg. 325. Anatome Yariolis
denati) hier erwahnt werden. Es handelt sich um ein „Infans nuper natus" welches
„Yariolis inficitur, quibus suffocatus interiit". Im Sektionsbericht heisst es „Panoreas
pustalis plenum".
8) R, Morton^ Tractatus de Fobribus iaflammatoriis uniyersalibus, pg. 38, Cap. TI, in
dessen Opera medica, Tom. 1, editio noyissim^, Qeneyae 1753.
i88
Im i8. Jahrhundert Irennte in Frankreich Haité \) im Jahre 1759 von
der Variola eine besondere Pockenfoim ab, welche er véroUtU ou petiU
vérole volante^ um sie von der erstern zu unterscheiden, genannt hat. Die
Bezeichnung der Varizellen als „petite vérole volante" ist ebenso wenig
wie die „picote folie" oder „picote gourde" — wie E. Brissau(i2)2ingiht
— auf eine bestimmte PersOnlichkeit zuruck zu fUhren, sondem es sind
vielmehr populare Krankheitsnamen. Brissaud verwirft ubrigens die erst-
genannte Bezeichnung, die er sogar als gefåhrlich ansieht, aus verschiedenen
Grtinden und zwar zunåchst deshalb, weil die Varizellen grundverschieden
von den echten Pocken sind, die allgemein den Namen petite vérole fiihren,
sowie ferner, weil die Personen, welche von den Varizellen befallen
werden, auf Grund der Bezeichnung: „petite vérole volante" glauben
kOnnen, dass sie durch deren Uberstehen gegen die Variola gefeit seien.
Solche Individuen, indem sie sich auf die Immunitat, welche jede uber-
standene Variola gegen ein Rezidiv gewåhrt, verlassen, halten nach dem
tJberstehen einer „petite vérole volante" eine Revaccination fiir iiberfiussig.
Die Bezeichnung „vérolette" wird von Brissaud nicht erwåhnt, ebenso-
wenig der Name: Haité, Die Varizellen als „picote gourde" im nosolo-
gischen System aufzufuhren, halt Brissaud fur durchaus unzutreffend,
weil das Wort „gourde" kalt oder fieberlos bedeute, und die Varizellen
besonders bei kleinen Kindern durchaus nicht absolut fieberlos verlaufen.
Dem Worte „picote folie" haftet etwas koraisches an, wie manchen anderen
populåren Krankheitsnamen, z. B. Mumps, Ziegenpeter, Zipperlein, Hexcn-
schuss. Ich verzichte auf die Anfiihrung verschiedener anderer Bezeich-
nungen, mit welchen die Varizellen belegt worden sind, welche zum Teil
etwas durchaus volkstumliches haben, woraus sich ergibt, dass man die
harmlosen Windpocken sehr wohl auch im Volke von den echten Pocken
zu unterscheiden wusste, lange bevor die gelehrten Aerzte die grund-
legenden Unterschiede zwischen beiden erkannt hatten.
Unter ihnen sei der als Forscher und Arzt gleich bedeutende W.
Jleberdenz) (171 1 — 1801), welchen C. A, Wunderlich mit Recht als
einen Praktiker feinster Beobachtung bezeichnete, zunåchst genannt. Er
wird gew5hnlich sogar als der erste angegeben, welcher die Variola und
1) HatU^ Thise de Paris 1759 zitiert naoh Jtf. E, A. Xaumantt^ Handbuch dermedizin.
Klinik III, Beriin 1831, pg. 660. Ich håbe das Bfiohleln von Hatte weder in der GSttinger
nooh der Berliner kgl. Bibliothek erhalten konnen. Ich vermisse dasselbe auch in dem
Literatunrerzeiohnis Ckamhards im Diotionn. encycl. dea ae. mediz. von Deehambå-e, Art. ;
Yaricelle.
2) E, Brissaud, Histoire des expressions populaires relatives å Tanatomie, a la physiologie
et k la médecine. Paris 1692. pg. 187.
8) Hehfrden, On the chicken-pox. Read of the College, Aug. M, 1767. Medieal trans-
actions, publiahed by the College of physicians in I^ondo^i. Vol. 1768, pg, 427,
189
die Varicellen als verschiedene Krankheitsprozesse hinstellte. Seine erste
Mittei]ung datiert, so viel ich weiss, aus dem Jahre 1767. Wenn auch
schon vor ihm die Windpocken, wie wir gesehen haben, wohl beachtet
worden sind, so hat Heberden nichtsdestoweniger hervorragende Ver-
dienste in dieser Beziehung. Heberden bezeichnet die Varicellen als chicken-
pox i) und meint, dass sie sich von den Schweinepocken (swine-pox)
lediglich durch den Namen unterscheiden ; er halt diese an und fur sich
so unbedeutende Affektion deshalb fur praktisch wichtig, weil sie mit
den wahren Pocken verwechselt werden kdnne, und weil die von den
chicken-pox Befallenen sich in der falschen Sicherheit wiegen, dass sie
dadurch vor der Erkrankung an Variola gefeit wåren. Als Hauptmerk-
male, wodurch sich beide Krankheiten von einander unterscheiden, hebt
Heberiien folgende beiden Punkte hervor, nåmlich^rj/^«// the appearence
on the second or third day from the eruption of that vesicle full of serum
upon the top of the pock und zweitens : the crust, which covers the pox
on the fiftht day ; at which time those of the small-pox are not at the
height of their suppuraticn. Die Inkubationsdauer schåtzt Heberden bei
den Windpocken, wie bei der Variola — auf Grund einer Beobachtung, die er
in einem Falle bei der Mutter zweier an Varicellen erkrankten Kinder
machen konnte -r- auf 8 bis 9 Tage. In vielen Fallen erfolgte der Aus-
bruch dieser Chicken-pox ohne alle vorausgehenden Krankheitserschei-
nungen, in anderen freilich bestehen im Beginn geringer Frostschauer,
Mattigkeit, Husten, unterbrochener Schlaf, herumziehende Schmmen,
Appetitverlust, und drei Tage lang anhaltende Fieberhaftigkeit, im wei-
teren Verlauf hatten die Kranken abgesehen von etwas Mattigkeit kaum
etwas zu leiden. An diese erste Mitteilung schliesst sich eine weitere
desselben Forschers, welche den Pockenprozess betrifft. In seinen Commen-
tariis 2) bespricht Heberden in einem besonderen Kapitel die Variola
(Cap. 95), wåhrend in dem folgenden de variolis pusillis gehandelt wird,
welche er als „chicken-pox" bezeichnet. In der knapp gehaltenen Dar-
stellung wird hervorgehoben, dass die letzteren von den ersteren durchaus
verschieden sind. Das Ueberstehen der Pocken schtitzt nicht vor den
chicken-pox, wåhrend das einmalige Ueberstehen der letzteren, vor einer
erneuten Erkrankung an denselben sichere. Heberden hat auf eine Schnitt-
wunde am Arm eines Individuums, welches die chicken-pox uberstanden
hatte, Eiter aus solchen Pustein iibertragen, ohne dass die Heilung der
1) Der ▼oUcsstStmlichen Bezeichnung „chioken-pox" begegnen wir in der Literatar schon
▼or HdferdtMf namlich bei Morton, welcher eine leichtere, wohl mit den Yarizellen
identiscbe Pockenart bo benannte (8.0.).
2) Heberdeti, Commentarii de morborum historia et curatione, recudi curavit S^ TA,
Soemmering. Francofurti ad Moenum 1804 pg. 332 se<^.
190
Wunde gehindert wurde, und ohne dass sonst ein Nachteil daraus fur den
Impfling entstand. Im allgemeinen wiederholt die zweite Publikation
Heherdens die in der ersten niedergelegten Beobachtungen. Bemerkenswert
ist der Schlusssatz, in welchem der Verfasser hervorhebt, dass diewahren
Pocken, wenn sie in spårlicher Zahl und getrennt von einander auftreten,
wie dies bei 'den chicken-pox stets der Fall ist, besonders dadurch gekenn-
zeichnet sind, dass die Variolapusteln nie vor dem vierten Tage hervor-
kommen, dass in ihren Spitzen am 2. oder 3. Tage niemals Fliissigkeit
ist und dass sie am 5. Tage keine Krusten zeigen.
Die ffeberden'scYitti Arbeiten iiber die Windpocken, welche auch heute
noch unsere voUste Beachtung verdienen, sind besonders auch deshalb
als grundlegende zu bezeichnen, weil sie durch den Nachweis, dass das
Ueberstehen der echten Pocken vor der Erkrankung an den Windpocken
nicht schatzt, eine scharfe Scheidung der echten von den Windpocken
bedingten. Es fielen diese Studien Heberdens in eine Zeit, in welcher
man sich durch die Einimpfung der Menschenblattern in Europa vor der
Erkrankung an denselben zu schutzen suchtei). Wir wissen, dass Hu/e-
land sein eigenes elf Wochen altes Kind, weil er fiirchtete, dasselbe anzu-
stecken, mit Pockengift impfte. Das Gift haftete nicht. Das Kind blieb
gesund. Es ist wohl anzunehmen, dass die Variolation ebensowenig wie
das Ueberstehen der Variola einen Schutz gegen die Erkrankung an
Windpocken zu gewåhren im stande ist. Dass tibrigens auch diese gegen
die echten Pocken keinen Schutz gewåhren, dafUr mOge als klassisches
Beispiel Goethe angefUhrt werden 2). In seiner Jugend ist er „weder von
Masem, noch Windblåttem und wie die Qu&lgeister derselben heissen
mOgen, verschont geblieben". Ausserdem aber befielen (um 1759) ^^
spåter auch die echten Pocken „mit ganz besonderer Heftigkeit" Inte-
ressant ist das, was bei dieser Gelegenheit Goethe Qber die damals oft
ausgefahrte Einimpfung der echten Pocken sagt „Sie ward bei uns noch
immer fur sehr problematisch angesehen, und ob sie gleich populåre
Schriftsteller empfohlen, so zauderten doch die deutschen Aerzte mit
1) Yergl. TT. EUttin^ Zur OesoMohte der PockeB-Impfung. D. antUche Praktiker Bd.
10-1897-No. 1 and 2. Die^frdhere Annahme, welchA sioh auch nooh in einigen Arbeiten
jCLngsten Datums flndet, dass die kCbistUohe Ueberimpfung der Menschenblattern, die Bogen.
Variolation, Bohon ror 2000 Jahren von den Chinesen und den Indem angewandt seL
um Schuts Yor den Pocken zu yerleihen, muss heut wohl aufgegeben werden. J. Jb2/jf
gibt in seiner eingangs zltierten indischen Medixin S. 95 an, dass in der ftlteren
indischen Literatnr Ton irgend welcher Impfung koine Spur lu entdecken ist und dass
das Ton anderer Seite erwahnte Sanskritcitat (8. 1. c. bei J, Jolly) fiber die Kuhpocken-
impfung offenbar eine moderne Falschung ist.
2) Qæthe^ Diohtung und Wahrheit, 1. Teil, 1. Buch, (Co/to*sche Bibliothek der Welt-
litteratur 20. Bd.^ 8. 85 ond 86).
191
einer Operation, welche der Natur vorzugreifen schien" i). Spekulierende
Englånder kamen daher aufs feste Land und inipften gegen ein ansehnliches
Honorar die Kinder solcher Personen, die sie wohlhabend und frei von
Vorurteil fanden. Die Mehrzahl jedoch war noch immer dem alten Unheil
ausgesetzt; die Krankheit wutete durch die Familien, tdtete und entstell-
te viele Kinder, und wenige Eltern wagten es, nach einem Mittel zu
greifen, dessen wahrscheinliche Hilfe doch schon durch den Erfolg
mannigfaltig bestltigt war/' Jedenfalls ersehen wir aus dieser Darstellung
Goethe% dass er und mit ihm wohl die gesamte gebildete Welt die
Windpocken als eine von den echten Pocken ganz verschiedene Krank-
heit angesehen haben. Furwahr niemand wåre es damals eingefallen,
wegen des Schutzes gegen die Windpocken jemanden den Gefahren der
Variolation auszusetzen. Dass aber die Variolation keineswegs immer die
echten Pocken er?eugte, ersehen wir an dem Beispiel des Kindes von
Hufelandy dessen ich eben gedacht håbe. Die Disposition fur die Variola
besitzt nicht jedermann, und es kann nicht nur ihfolge der Vaccination,
sondem auch infolge einer angebornen Immunitåt ein Individuum von
den Menschenblattern, wie von jeder anderen Infektionskrankheit, z, B.
auch von den Varizellen, verschont bleiben. Die Eigenart der Varizellen
wurde auch mehr und mehr anerkannt. Es sei hier der Uebersicht gedacht,
welche R. A. Vogel^ (geb. 1724, gest. 1774), Prof. in Gattingen, iii scinen
Vorlesungen 2) uber die verschiedenen Arten der Varizellen, die er auch
als Variolae spurlae, nothae (unechte) bezeichnet, gegeben hat. Er unter-
scheidet drei Arten derselben: i. die Wasser-, Wind-, guldenen Pocken,
Varicellae lymphaticae, aquosae, chicken-pox, petite vérole volante. Sie
treten als diskrete, den echten sehr åhnliche Pustein auf, sind bald kleiner,
bald grdsser, werden bereits am ersten Tage des Fiebers gebildet und am
3. Tage trocknen sie ein. Von da bis zum 7. Tage fallen die Borken
ab, sie enthalten eine dtinne, weissliche und schleimige Flttssigkeit.
2. Stein-, Spitz-, Hundspocken, zugespitzte (acuminatae) oder warzige
(verrucosae) Varizellen, rote Papeln ohne Fliissigkeit, trocknen ein, rågen
warzenartig uber die Haut und verschwinden nach 7 Tagen. 3. Schweins-
1) Wohl am lebhaftesten eiferte geg^en die Einimpfung der MensohenbUttern Å, von
HaeHj (s. o. die Literaturangaben). Wir ersehen aus GoetlWa Aeusserung, dass dieoflfent-
Uche Meinung ein anderes, weit weniger absprechendes Urteil Uber die Variolation hatte
wie von Hasn. Die „reisenden Englander" als Ausflbende dieaer Impfung sind nicht
befremdUoh, da ja die Variolation im Jahre 1721 durch die Ladtf Monttxgue \on Con%tAnr
tinopel nach England yerpflanzt worden war, und von dort aus auf den Kontinent weiter
yerbreitet wurde.
2) R. A, Vogel, Academicae praelectiones de cognoscendis et curandis praecipue oorpori«
hamani affectibus. Øottingae, 1772.
192
pocken, sic bilden meist nach einigen Fiebertagen dunkelrote, harte, ovale
von einetn roten Hofe utnschriebene, etwas grossere Knoten als die Variola.
Nach 2 oder 3 Tagen trocknen sie zu schwaizen Borken ein. Nachdem
bisweilen andere aufgeschossen sind, ist in 8 Tagen die Krankheit
gewOhnlich vollendet. Es besteht dann entweder einige Tage leichtes
Fieber oder keins. Vogel bemerkt dann, dass die falschen Pocken bisweilen
epidemisch auftreten, bisweilen nach Variola oder Masem folgen oder
ihnen voraufgehen und dass sie nie vor den wahren Pocken sichern. Mit
den wahren Pocken werden nach Vo,^el sie dann verwechselt, wenn sie
Narben hinterlassen. Das beim Beginn der Vanzellen auftretende Fieber ist
immer eintågig und milde. Alle Symptome sind von da an ertråglich,
eine Gefahr besteht nicht. Bisweilen quålt die Kranken heftiger Husten.
Selten treten Variola und Varizellen gleichzeitig auf, die letzteren ver-
schwinden dann zuerst. Joh. Peter Frank i) (gb. 1745, gest. 1822), von
1784 — 1785 Professor in GOttingeh, nahm in der Pockenfrage eine ganz
eigenartige Stellung ein, indem er die Variolae spuriae, wenngleich sie
mit den regel måssigen wie mit den unregelmflssigen oder anormalen Pocken
in vielen Fallen leicht verwechselt werden kOnnen, zu den Blasenaus-
schlagen (Pemphigus) rechnet. Er nimmt also einen pockenarUgen Pem-
phigus (Pemphigus varioloides) an und trennt denselben in zwei Gruppen.
Er unterscheidet einen blåschenar tigen Pemphigus^ welcher die VarkeUa
der Autoren, d. h. die Luft-, Wasser-, oder Kristallpocken umfasst und
den festen PemphiguSy der die falschen, warzigen, spitzen, trocknen,
harten, ovalen Pocken iu sich begreift. Was nun aber als die Hauptsache
erscheint, ist, dass J. P. Frank ausdriicklich hervorhebt, dass der Pem-
phigus varioloides einem spezifischen^ vom Pockcngifi verschiedenen
Ansteckungsstoff seine Ausbildung verdankt.
3. Die geschichte der Windpocken von der Entdeckung der
schutzpockenimpfung bis zur elnfuehrunc des
Reichsimffgesetzes im Deutschen Reich im Jahre 1874.
Die weltbewegende Entdeckung des englischen Arztes Edward fenner ,
die Vaccination oder Kuhpockenschutzimpfung^ im Jahre 1798 erhårtete
die Tatsache immer augenfalliger, dass je mehr unter dem Einfluss einer
regelmåssigen DurchfQhrung der Vaccination die Erkrankungen und die
Sterbefalle an Variola sich minderten, eine Verringerung der Zahl der
VarizellenfitUe nicht erweislich war. Ein in dieser Beziehung lehrreiches
1) Johan PeUr Frank. Spez. Pathologfe und Therapie. Au8 dem Lateinischen Ton
Øobemheim 3. Aufl. Bd. 1. § 329-S. ti% und § 358-8, 277,
»93
Beispiel liefert uns in dieser Beziehung eine briefliche Mitteilung von
Dr. John Murray \) vom 20/5 1833 vom Vorgebirge der guten Hoffnung,
In der Kapstadt wurden alle Kinder in einem sehr fnihen Alter geimpft.
Murray erinnert sich vor 30 Jahren einmal einen Fall von echten
Menschenblattern gesehen zu haben. Die Varizellen aber, ^fXoksit Murray
so genau beschreibt, dass Zweifel an der Richtigkeit seiner Diagnose
nicht auf kommen kdnnen/ herrschen dort 6fter sporadisch, aber auch
bisweilen epidemisch. An der Hånd solcher Erfahrungen und den von
der Geschichte gelieferten Anhaltspunkten, mUsste man die Sonderstellung
der Varizellen als erwiesen ansehen, indes ergaben sich in der Praxis
in einer Reihe von Fallen immer wieder diagnostische Schwierigkeiten,
welche die Entscheidung der Frage, ob in einem konkreten Falle echte
Pocken oder Windpocken vorlågen, stdrten. Die Ursachen dieser differentiell
diagnostischen Schwierigkeiten werden dadurch verstflndlich, dass die
Varizellen, sei es infolge gewisser Varietaten des Exantheros oder von
Komplikationen, einen schweren oder gar ungunstigen Verlauf nahmen.
Auf diese Weise wurde den Varizellen, einer ausnahmslos fiir unbedenklich
angesehenen Affektion, in der Form des Exanthems oder der Art des
Verlaufs der Stempel einer schweren Pockenerkrankung aufgedrUckt.
Solche Falle liessen auch bei den erfahrensten Aerztcn ab und zu Zweifel
an der sichercn Diagnostizierbarkeit der Varizellen auf kommen. Ichbeab-
sichtige auf den heutigen Stand der Lehre von den schweren Varizellen
nochmals zuriickzukommen, hier sei nur daran erinnert, dass bereits
fiuhzeitig die Komplikation der Varizellen mit Gangrån beschrieben wurde.
Willy Siokes hat schon imjahre 1807 Varizellenerkrankungeh beschrieben,
bei denen es zu ausgedehnter Hautgangr&n kam. Ring 2) hatte bereits
einige Jahre vorher einen Fall von konfluierenden Windpocken geschildert.
Indem durch solche und åhnliche Erfahrungen die Windpocken ihren
guten Ruf als einer absolut harmlosen Krankheit einbiissten, wurde man
angesichts solcher schweren Varizellenerkrankungen geneigt, dieselben den
echten Pocken anzureihen und an den fiir dié Varizellen aufgestellten
Unterscheidungsmerkmalen irre zu werden. Als Beweis sei hier an die
Stellung erinnert, welche der beruhmte Arzt E, Z. Heim (geb. 1747, gest!
1834) zu verschiedenen Zeiten zu der Varicellenfrage einnahm, indem ihn
besonders die Beobachtung eines Falles an der Richtigkeit seiner lang-
jahrigen Erfahrungen, die er in bestimmtester Weise formuliert hatte, irre
1) Iffifray, London mediz. Gaz. Part. 8, \^\, 1, Dez 21. 1833-Referai in Schmidts
Jahrbb. 1S34, zweiter Band S. 287. Referent: Scheidhauer, Berlin und Wien 1840.
2) Ring^ A case of confluent Cliicken-pox illustated by a coloured engraving. Mediz.
phjiical Journal 1805.
^94
madite, obwohl er dabei sub 5 (s. o.) hervorgehoben hatte, das die falschen
Pocken bisweilen schwerer als die echten sind. Heim i) war zu der
Øberzeugung gelangt, dass es mehrere Arten von falschen Pocken gibt,
und hatte auf Qrund seiner Erfabrungen eine Charakteristik derjenigen unter
ihnen, welche den wahren sehr åhneln, mitgeteilt und bei dieser Gelegenheit
folgende Punkte hervorgehoben. i. Die falschen Pocken befailen Kinder
und Erwachsene nur ein- selten zwei-oder dreimal, 3. weder die echten
Pocken noch die voUståndig verlaufenen Kuhpocken schiitzen vor den
&bchen, 3. die falschen Pocken, epidemisch oder sporadisch auftretend,
gehen den Epidemieen echter voran, ohne aber bei dem Eintritt dieser
aufzuhOren, 4. die falschen Pocken sind leichter ansteckend als die
echten. 5. Die falschen Pocken verdienen kaum den Namen einerRrank-
heit| in einzelnen Fallen sind sie aber schwerer als die echten. 6. Trotz
des zuweilen heftigen Fiebers vor und nach dem Ausbruch der falschen
Pocken haben sie nie ein sogenanntes Eiterungsfieber (febris secundaria). 7.
Das frOhe Eintrocknen der falschen Pockenpusteln ist keineswegs eis
charakteristisches Zeichen alier Arten falscher Pocken, es kdnnen daruber
6 bis la Tagen und mehr vergehen. Uebrigens enthalten die meisten
Eiilorescenzen lediglich nur eine lymphatischeFliissigkeit, welche hdchstens
in eine weisse perlfarbige Materie iibergeht. 8. Ebenso oft, ja noch Ofter
als die echten, hinterlassen sie Narben, am haufigsten an der Stim und
der Nase, und anscheinend besonders oft die mit starkem Fieber ver-
laufenden falschen Pocken. Sie sind indes nie so reichlich wie bei den
echten, 9) Es gibt Epidemieen falscher Pocken, bei welchen die den
echten gleichenden selten vorkommen, bei anderen ist das Umgekehrte
der FalL Es treten wahrscheinlich infolge des Zusammenfliessens mehrerer
Pocken bisweilen sehr bOsartige Geschwure auf.
Als Eigentttmlichkeiten der falschen Pocken erwåhnt ^<f»yy folgendes. i.
Mehrere Tage vor dem Fieber werden die Kinder trage, eigensinnig,
schlafen unruhig und sind appetitlos, 2. Gleichzeitig mit dem håufig
heftigeren Fieber als bei den gdinden echten Pocken erfolgen Uebelkeit,
Erbrechen, das Gesicht ist gedunsen, leichtes Irrereden, rote Augen,
Durst u,s,w, 3. Nachdem diese Erscheinungen zwei bis drei Tage bestanden
haben, erfolgt in den nåchsten 2 bis 3 Tagen zuerst ku Gesicht, dann
an den ttbrigen Teikn des K6rpen| der Ausbruch eines Ausschlages und
swar nicht nur an der Oberflflche des KOrpers, sondem auch inwendig
tm ganzen Halse und Munde und auf der Zunge, selbst sogar auf dem
1) UtiWy Ueber die'. Dlagnogiik der falschen Pocken mit Hin»ioht auf die MiierdingB
behaapteten eoliten Pocken naok Torang^egangener Vaccination. HonC$ Archiy flir med.
Brfahrong. Jalirg. 1809 (Jali und Åagast) Seite 188, abgedrukt in Heima yermisohten
medii. Schrifton heraaeg^g. yon A, Paeiseh, Leipiig 1836, Seite 111.
»95
Weissen des Auges, bei kleinen Mådchen an den inneren Partieen der
Geschlechtsteile, bei Knaben an der Glans penis und der Innenflache der
Vorhaut. Selbst die Fusssohlen und die Hohlhånde sind stark befallen.
Nach und nach erhebt sich meist dieser Ausschlag und ist ziemlich hart
anzufnhlen. Es bildet sich dabei ein KnOtchen, so dass diese Pocken von
den echten kaum zu unterscheiden sind. Sebr viele dieser Pustein erheben
sich mehr und mehr, werden rund, fUUen sich teils mit einer klaren, fast
durchsichtigen, teils auch mit einer weissen, undurchsichtigen Materie und
stehen auf etnem roten Grunde. Von der Dauer des FuUungsstadiums und
dem weiteren Schicksal dieser Pusteln, sowie von den dabei gelegentlich
sich entwickelnden geschwurigen Proaessen, war bereits die Rede.
{Schluss folgt:)
AUSSTELLUNG DER GESCHICHTE DER MEDIZIN IN
KUNST. UND KUNSTHANDWERK,
I MARS AU 8 AVRIL 1906.
Par Prof. Dr. K C. VAN LEERSUM, Lcyde,
Il s'est produit récemmént å Berlin un fait qui mérite presque d'étre
appelé un évéoement, fait rare, peut-étre unique jusqu'ici, tres
interessant pour ceux qui s'occupent de Thistoire de la médecine ; il s'y
est tenu une exposition de produits de l'art relatifs å la Médecine des
anciens temps.
Notre confrére de Berlin, ami de Tart, le docteur Eug. Hollander, a
réussi å réunir en tres peu de temps une précieuse coUection d'objets
historiques rares et de grande valeur, dont Texistence était inconnue ou
seulement soup^nnée.
C'est dans le Kaiser in- Friedrich Haus^ fratchement inauguré, que
l'exposition a été installée. Ceux qui ont eu le privilége d'examiner les
belles choses qui y étaient étalées, ne peuvent que s'étre sentis extréme-
ment reconnaissants au docteur Hollånder pour la jouissance qu'il leur
a procurée, et méme plus d'un visiteur sera rentré chez lui bien décidé
å suivre un si excellent exemple et å rechercher avec activité et persévé-
rance d'autres reliques encore, oubliées depuis longtemps dans quelque
recoin des instituts scientifiques ou des bibliothéques.
On regrettera sans doute que les objets formant la précieuse coUection
de Berlin aient été disperses depuis et que de cette exposition ne soit pas
née une institution å demeure. Qui sait cependant? L'exposition organisée
en 1899 å Arnhem a bien pu contenir en germe le musée historique
médico-pharmaceutique qui est un des omeraents de la „Venise du Nord."
Que ce que le docteur Daniels a fait å Amsterdam puisse servir d'exemple
au docteur Hollånder et Texciter å ne pas reposer jusqu'å ce que le musée
de Tart dans la médecine soit né dans „r Athenes de la Sprée'\ Lui-méme
est bien convaincu de Tutilité de la chose. Il écrit dans la préface du
catalogue de son exposition : „Il faut que ces coUections soient ou devien-
nent des moyens servant å l'enseignement de l'histoire. Les jeunes adeptes
de la médecine placeront d'une maniére bien plus vivante devant leur
imagination, par exemple un . Peter Camper, quand ils connaltront sa
signature et qu'ils auront vu ses terres-cuites et ses autres produits, que
s'ils doivent se contenter d'entendre dire par leur professeur, qui ne peut
197
ricn leur montrer, que c'est Camper qui a construit Tangle visuel et
inventé les semelles pour les pieds-plats". . . . „En méme temps cette le^n
de choses présenterait un Paroli au materialisme des disciples d'Esculape".
Il ne lui manquera certainement pas de collaborateurs. Voici ce que
dit Pagel, le champion infatigable de la médecine historique : „Il ne sera
peut-étre pas impossible de voir réalisés avant la fin de Tannée le voeu
qui se fait jour de tous cotés comme piwn desiderium^ du moment que
le Kuliusminislerium royal a bien voulu reserver dans le cadre de
r „Institut pour la médecine sociale" récemment fonde une modeste place
pour Tenseignement de l'histoire de la médecine, confié å Tauteur de ces
lignes. Si ce projet devait se realiser une fois, Texposition du docteur
Hollander aurait sans aucun doute servi å y pousser, pourrait méme en
devenir le point de départ, et cela ne serait pas le moindre de ses
mérites".
Les objets exposés ont été si nombreux et variés qu'il ne sérait
possible de signaler tout ce qui le mérite qu'en dépassant grandement
les limites de Tespace dont cette revue peut disposer; le catalogue forme
un assez fort volume, et, å mon grand regret, je dois me borner å appeler
l'attention sur un nombre restreint d'objets.
Le tout, soigneusement arrangé, avait été réparti entre sept groupes.
Le prémier était forme de peintures å Thuile, de portraits, d'aquarelles
et de dessins. L'académie „Kaiser Wilhelm" avait prété une importante
coUection de portraits; il y en avait de George Ernst Stahl, de Gerard
van Swieten, de Joh. Nath. Lieberkuhn. Il y avait méme deux portraits
de Boerhaave, Tun provenant de TAnatomie royale de Marbourg, Tautre
de THopital de TUniversité de Leyde.
Les écoles anciennes hollandaise et flamande étaient représentées par
de beaux tableaux de genre de Gerard Dou, de Terborch, de van Ostade,
de Teniers et de Breughel Tancien.
Deux portraits en particulier se signalaient å l'attention. L'un (du
Senckefibergisches Instiiut de Francfort) représentait un certain Andreas
Gninheide sur qui pour la premiere fois, pour autant qu'on le sait, fut
pratiquée la gastrotomie pour Textirpation d'un couteau, qu'il avait avalé,
et cela le 9 juillet 1635, å KOnigsberg en Prusse, par le docteur Daniel
Beckher. L'autre est d'un nommé Jan de Doodt, qui a pratiqué sur lui-
méxne l'opéralion de la pierre (I^boratoire „Boerhaave" å Leyde).
Une exposition qui se respecte doit avoir un clou ; celui de ce groupe a
été le beau portrait d' André Vésale, tres probablement, d'aprés le docteur
Daniels, peint par Jan van Calcar {VArt flamand ei hollandaise
An vers, 1905).
Il y ayait aussi dans ce groupe des dessins originaux du spirituel
1906. 14
I9S
caricaturiste Rowlandson (collection HoUånder), et, /df j/ ;*(?/ Zfaj/, quelques
objets précieux, prétés par la bibliothéque de rUniversité de Leyde (Dir. M.
le Dr. S. de Vries) å savoir les dessins originaux destinés å la .5/^/wz -A^fl/wra^
bien connue de Swammerdam, les dessins originaux pour le celebre
ouvrage d'Albinus TabuL sceleii et muse, corp, humanu de Thabile
Jan Wandelaar, et plusieurs dessins et esquisses de Tanatome Petrus Camper.
Le second groupe était consacré å Tart graphique. Ici les visiteurs
pouvaient examiner en grand nombre des gravures sur cuivre et sur bois,
ainsi que des ex-libris (collection Wilczek), et aussi les vignettes qui ont
servi å l'ouvrage médico-historique de Hollander, intitulé: Die Karikatur
und Satire in der Medizin,
Le troisiéme groupe, celui des arts plastiques, bronzes, céramique,
monnaies et médailles, attirait tout particuliérement l'attention par un
groupe en bronze, coulé en souvenir de Tintroduction en Allemagne de
la narcose du , chloroforne. L'anecdote suivante se rattache å eet objet
d'art. SchOnlein avait obtenu du roi la permission d'opérer de la cataracte
un ours aveugle. L'opération réussit parfaitement, mais ... le patient mourut ;
Tours ne se réveilla pas de son etat narcotique, et Thistoire amusa gran-
dement tout Berlin. Le sculpteur Wolff la reproduisit en bronze en un
groupe, OU les médecins qui avaient pris part å Topération figuraient sous
la forme d'animaux, SchGnlein en ours, et Paul Heyse composa une
legende en vers, dont voici la traduction: „L'ours n'est plus qu'un homme
mort, et la faute en est au chloroforme; une troupe médicale a traité
cette bete trop å la maniére des bommes; le renard pieure, les petits
ours se lamentent, le loup (Wolff) lui a érigé ce monument".
On pouvait encore admirer dans ce groupe une belle collection de
fayences, des plats å barbe, des vases d'apothicaires, diverses monnaies,
sceaux et médailles commémoratives, et la collection tres compléte de
thaiers de la peste et de médailles du choléra, appartenant au docteur
Pfeiffer de Weimar. Mentionnons encore trois terres cuites de Petrus Camper.
Quant au quatriéme groupe, ce sont surtout les chirurgiens qui pouvaient
s*y délecter. Il est vrai que le nombre des instruments exposés n'était
pas fort considérable, mais Ton pouvait cependant admirer plusieurs
échantillons d'excellents produits de la forge artistique et des instruments
de chirurgie fort bien travaillés. Les instruments anciens deviennent de
jour en jour plus rares; le sens historique faisant défaut, mainte piéce
interessante a été abandonnée å la rouille.
La grande habileté des anciens fabriquants d'instruments saute aux yeux
dans les membres artificiels qui étaicnt exposés et dont on pouvait admirer
le mécanisme ingénieux et solide. Mentionnons la „main de fer" deG6tz
von Berlicli ingen, remarquable en soi et historiquement interessante,
199
précieuse relique, que la famille de Berlichingen n^avait cédée que pour
un nombre restreint de jo urs.
Il y avait encore comme témoins des moeurs des anciens temps des
cein tures de chasteté, dont une était désignée par le catalogue comme
ayant été destinée å maintenir sur la route de la vertu un individu du
sexe masculin.
Le cinquiéme groupe contenait en nombre restreint des manuscrits
illustres, par exemple un magnifique Alexander Magnus : Horius Saniiatis
de herhisy du XVe siécle, un Theod, Cerviensis Episcopi chirurgiae^ du
XlVe siécle, et rAmbonse Cruydboek (la Flore d'Amboine) de Rumphius,
surnommé le „Pline des Indes". Le manuscrit de ce dernier ou vrage
mis sous les yeux des visiteurs n'est pas Toriginal méme écrit de la main
de Rumphius, lequel est perdu ; il fut expédié en 1692 pour la Hollande
par le navire le Waierland^ qui malheureusement fut coulé å fond par les
Fran^ais. \jt livre lui-méme subsista, gråce å la prudence du gouverneur
general Camphuys, qui en fit faire une copie avant qu'on ne Texpédiåt
pour l'Europe.
Si les manuscrits étaient peu norabreux, en revanche les livres imprimés
étaient représentés par toute une collection de beaux exemplaires. Qui ne
connait les beaux ou vrages anatomiques de Vésale, de Albin, de Petrus
Camper? Ils étaient exposés en nombre suffisant pour permettre desuivre
pas å pas le développement de Tillustration anatomique.
Nous ne pouvons mentionner qu'en passant les objets exposés dans le
sixiéme groupe, reserve aux instruments préhistoriques et aux instruments
romains. On i>eut se demander si les objets en silex qui s'y rencontraient
ont véritablement servi dans une intention chirurgicale. Quant aux Romains,
il y avait de quoi se faire quelque idée de leur art opératif. Un crochet
aigu omé de rubis, qui appartient au docteur Hollånder, est å juste titre
designe comme un unicum.
L'antiquarium royal de Berlin avait envoyé un grand nombre de lan-
cettes, de spatules, de pincettes et autres. On pouvait en outre voir dans
ce groupe une collection considérable de reproductions d'instruments
médicaux romains, faites pour Tinstitut de Thistoire de la médecine de
Leipzig, dont le professeur Sudhoff est directeur.
Dans le septiéme groupe enfin étaient exposées plusieurs photographies
du temple d'Amynos, qui a été exhumé et de l'Asklepion d' Athenes, puis
des photographies d'aprés des tableaux d'anciens matires.
Nous le répétons, nous n'avons ici pu mentionner que quelques uns des
objets les plus remarquables ; mais nous ne saurions terminer sans avoir
spécialement appelé l'attention sur le catalogue destiné å orienter les
visiteurs. C'est un ouvrage de valeur, digne souvenir d'une exposition de
14»
900
tous points réussie, anquel ont contribué avec talent li. K. Sudhoff^
(Medizin und Kunst. £in Wort der Einfuhning und Weihe; Malerei und
Geschichte der Medizin); W. A. Freund (Zdchnen und Medinn); L.
Pfeiflfer (Die Wittenberger Pesttaler; Die Choleramedaillen) et J. Pagel
(Zur Geschichte der medizinischen Illustrationen im Altertum und Middel-
alter). Ce sont des essais tres dignes d'étre lus.
BABYLONISCHE OTOLOGIE
VON Dr. F. von OEFELE, Bad-Neucnahr, Rheinpreussen.
(Schluss.)
Ein inneres Bruchstiick einer Tafel stellt K 10453 dar, das 5,1 cm.
hoch und 3,3 cm. breit ist. Es tragt auf der Vorderseite 1 1 Zeilen der
zweiten Spalte, aber keine erhaltenen Zeilen der entsprechenden dritten
Spalte als RQckseite. Zur ersten Zeile ist vom Schreiber zwischen die
Zeilen eine Bemerkung eingeschrieben, welche wahrscheinlich als cor-
rigierende Glosse aufzufassen ist. Ein Abschnitt beginnt: „Wenn einem
Patienten EntzCndung (geschrieben : Feuer) ins Innere (geschrieben : Herz)
seiner beiden Ohren gelangt . . ." Die nåchsten Worte sind weggebrochen.
Far diesen und die folgenden Texte sind zum grossen Teil nach einem
entsprechenden Ohrensymptome noch einige Symptome und dannRecept-
vorschriften gefolgt. Nach babylonischer Ausdrucksweise miissen wir an
doppelseitige Otitis media denken. Vom abrigen Inhalt ist vorlåufig nichts
weiter zugånglich. Nach der AnOrdnung, welche wir noch beim n&chsten
Stuck kennen lemen werden, und welche uns aus den frtiher erwåhnten
prognostischen Texten bekannt ist, schliesst sich die Heilkunde Ninives
enge dem Bilde an, das wir in der spateren hippokratischen Periode von
der Knidischen Schule erhalten. Soweit wir also hier die gåhnenden Lticken
UDserer Kenntnisse mit berechtigten Vermutungen ausflicken woUen, mtissen
wir dies an der Hånd von eingehenden Studien der Knidischen Medicin
thun. Dem entspricht auch die weitgehende Gliederung der Indicationen,
welche bei der gleichen Krankheit in Falle des Befallenseins beider Ohren
oder nur des rechten Ohrs oder nur des linken Ohres teilt. Die vermut-
liche Reihenfolge war rechtes Ohr, linkes Ohr und beide Ohren, welche
vermutlich in allen Tåfeln eingehalten wurde.
Ein anderes StUck aus [dem Innem einer Ohrentafel liegt in K 6661
?or, das 6 cm. hoch und 5,7 cm. breit ist. Es sind 13 Zeilen der ersten
und 15 Zeilen der zweiten Spalte, aber keine Zeilen der RQckseite erhalten.
Ein Abschnitt der zweiten Spalte beginnt: „Wenn im Innem der beiden
Ohren eines Patienten . . . ." und ein anderer Abschnitt: „Wenn das
rechte Ohr eines Patienten . . . ." Auch hier sind in beiden Fallen die
unmittelbar folgenden Worte weggebrochen. Der erste Abschnitt hildet
mit Wahrscheinlichkeit das Schlussglied eines dreiteOigen Kapitels und
der zweite Abschnitt wahrscheinlich das Anfangsglied des folgenden. Auch
202
in diesen beiden Fallen ist voraussichtlich nach Aufzahlung einiger
complicierender Symptome eine pharmakotherapeutische Anweisung gefolgt.
Einen Teil der rechten Hålfte einer Ohrentafd stellt K 9059 dar, das
7,6 cm. hoch und 5,1 cm. breit ist. Erste und vierte Spalte sind v6llig
verloren. Von der zweiten Spalte sind 10 Zeilen und auf deren Ruckseite
von der dritten Spalte Reste von ungefåhr 13 Zeilen erhalten. Entsprechend
den Vorbemerkungen sind von diesem Stdck zwei Beschwdrungstitel
bekannt, welche beide lauten : „Beschw6rung fiir einen Patienten, dessen
Ohren taub sind." Vermutlich 'sind diese Beschwdrungen nur pharma-
kotherapeutischen Abschnitten eingefugt.
Das grdsste zusammenhångende Stuck eines Ohrentextes stellt K 239
dar, als linkes oberes TafelstUck von 12,7 cm. Hohe und 10,5 cm. Breite.
Von der ersten Spalte sind 34 Zeilen von 8 Abschnitten erhalten, von
der zweiten Spalte nur einige Zeilenanfånge und auf der Ruckseite von
der vierten Spalte 34 Zeilenanfange in 6 Abschnitten. Die Abschnitte
sind am Beginn meist durch das babylonische Wort J^^/2/ als BeschwOrungen
kenntlich gemacht. Die 8. Zeile der ersten Spalte und die 25 Zeile der
vierten Spalte sind gleichlautende Uberschriften : „BeschwOrung, wenndie
beiden Ohren eines Patienten taub sind". Es ist zu bedauem, dass geråde
dieses grOsste StQck nach diesen ausseren Anhaltspunkten die wenigsten
Einblicke in babylonische Therapie von Ohrenkrankheiten zu geben
verspricht.
Von sieben weiteren Stiicken kann aus dem Inhalt nichts weiter mit-
geteilt werden, als dass es sich um Therapie von Ohrenerkrankungen
handelt.
Ein Sttick aus der Tafelmitte stellt K 10498 mit einer HOhe von 4,3
cm. und einer Breite von 4,1 cm. dar. Es sind nur auf einer Seite und
zwar Reste von 11 Zeilen der zweiten Spalte erhalten.
Entweder der oberen oder unteren Ecke der rechten Seite entspricht
K 10767 mit einer HOhe von 6,5 cm. und einer Breite von 3,2 cm. Die
erhaltenen Schriftreste geh6ren der zweiten und dritten Spalte an. Von
der einen sind 2, von der andern 6 Zeilen erhalten.
Ein Sttick aus der rechten Hålfte stellt K 11027 dar mit einer H6he
von 3,7 und einer Breite von 3,5 cm. Von der zweiten Spalte sind 9
Zeilen erhalten. Das Stuck ist durch die Hitzewirkung beim Brand des
KOnigspalastes in Ninive teilweise verglast.
Ein Sttick aus der Tafelmitte stellt K 11 788 mit einer Hdhe von 4,6
und einer Breite von 3,2 cm. dar. Auf einer Seite sind 14 Zeilen erhaltea.
Ein Sttick aus der Tafelmitte stellt K 119 16 mit einer H6he von 4,9
und einer Breite von 3,3 cm. dar. Nur auf einer Seite und zwar entweder
von der ersten oder vierten Spalte sind 11 Zeilen Schrift erhalten.
203
Wiederum em StUck aus einer Tafelmitte stellt K 13492 dar, miteiner
HOhe von 3,8 und einer Breite von 3,2 cm. Nur von der Vorderseite
ist Schrift erhalten und zwar von der ersten Spalte in 11 und von der
zweiten Spalte in 7 Zeilen.
Ein unterer Teil der Rtickseite ist Sm. 379 mit einer HOhe von 7,9
und einer Breite von 4,5 cm. Von der dritten Spalte sind 10 Zeilon
erhalten.
Dies wilrde im Ganzen schon vorlåufig 2 1 1 Zeilen otologischer Therapie
ergeben. Wenn auch die meisten Zeilen in der einen oder anderen Weise
verstummelt sind, so liesse sich doch daraus sicherlich ein klares Bild von
der altbabylonischen Therapie der Ohren gewinnen. Zum Studium wåre
aber eine Anwesenheit in Londen von einigen Wochen notig, flir welcbe
aber im Interesse von otiatrischen Texten niemand zu gewinnen ist.
Wir wåren damit an das Ende dessen gelangt, was sich heute tiber
Lehrbucher der Ohrenheilkunde sagen låsst. Es bleibt uns aber fur die
babylonische Ohrenheilkunde noch ein kleiner Text zu besprechen tibrig,
der uns mitten in die Ausiibung der Ohrenheilkunde fuhrt. Es ist eines
jener kleinen Tåfelchen, welche als wichtige Briefe dem Archive ein-
verleibt waren und mit der iibrigen Bibliothek Sardanapals zusammen
gefunden wurden. Seine Bezeichnung ist K 8509. Auch dies StQck wird
zum ersten Male von C. Bezold im Catalogue i) beschrieben und gleich-
zeitig ein Stuck des Textes reproduciert. Dasselbe ist 4,9 cm. hoch und
3,3 cm. breit. Da der Ziegelstein ein schweres Schreibmaterial flir den
Transport war, so schrieb man damals sehr kleines Brieflformat. Eine
vollståndige Publikation dieses Briefes in assyrischen Typen gab Harper 2)
heraus. Den Anfang des Textes in Keilschrift mit Ubersetzung håbe ich
im Janu^ publiciert. Am oberen Ende dieses Keilschriftbriefes ist ein
Stuck weggebrochen. Da auch beim Beschreiben der Riickseite der Briefe
die Tafel gesturzt wurde, wie ich oben flir die grossen Texte beschrieben
håbe, so ergiebt sich daraus, dass mit dem Anfange der Vorderseite auch
der Schluss der Rftckseite fehlt. Auch die untere Kante der Vorderseite
ist etwas verstossen, sodass aus vier Zeilen an letzterer Stelle mehrere
Zeichen fehlen.
Die Anfånge der Briefe enthalten stets in feststehenden conventionellen
Formeln eingehUllt den Namen oder die Bezeichnung des Adressaten und
des Absenders. Aus den erhaltenen Resten des abgebrochenen Anfangs
kdnnen wir noch so viel ersehen, dass es sich um den Brief an einen
1) Catalo^e. Vol. III. 1893. 5. 932.
2) Assyrian and Babylonian letters belonging to the K collectionofthe British Museum.
Vol. V. 1901. p. 500. No. 465.
204
AssyrerkOnig handelt. Vom Namen des Schreibers ist nichts erhaltén. Von
AssyrerkOnigen kann nach den Umstånden nur Asarhaddon oder sein
Sohn Assurbanipal (Sardanapal) in Betracht kommen. Der Briefschreiber
war des K6nigs behandelnder Arzt. Wir mtissen dabei in erster Linie
an den Arzt Aradnana denken, von dem auch die meisten anderen
årztlichen Briefe dieser Bibliothek stammen. Aradnana ist als Briefechreiber
von Briefen gesichert, in welchen er briefliche Auskunft bei åusserlichen
Verwundungen, bei Zahngeschwiir, traumatischen Nasen- und Augener-
krankungen erteilt. Wenn nach diesen Briefen schon bei der Person des
Kdnigs und der Kdniglichen Prinzen die verschiedensten Gebiete der
Heilkunde allerdings chirurgischen Charakters von einem und demselben
Arzte ausgetibt wurden, so ist zu vermuten, dass in Ninivc und jedenfalls
auch in Babylon und dem ganzen Gebiete der babylonischen Cultur
Specialårzte in modemem Sinne nicht vorhanden waren, also auch keine
speciellen Ohrenårzte. Dies muss hier besonders angefdhrt werden, da
geråde beim ersten Versuch der Lesung dieses verstummelten Briefes
durch ein Missverstandnis der Vermerk in Bezold's Catalogue gelangte,
es schriebe hier ein Laie an den kranken Konig. Dieser Laie sollte
angeblich einen Arzt empfehlen, der besonders in otologischer Therapie
erfolgreich sein sollte. Diese Auslegung des Inhalts ist bei nåherer Priifung
unhaltbar und auch von Bezold aufgegeben. Vielmehr hat mich Bezold
durch spåtere Briefe selbst bei der besseren Erklårung des Briefes
unterstUtzt,
Der vorliegende Brief enthålt aufder Vorderseite 12, aufdemUmschlags-
rande i, aui der Rlickseite 10 und am linken Rande 2 Zeilen Text.
Dieser Brief ist auch deshalb bemerkenswert, da er zu jenen vereinzelten
Texten gehOrt, in welchen einzelne Trennungszeichen aufbreten, welche
unseren modemen Interpunctionen entsprechen und die Vorlaufer derselbcn
waren.
Aus den erwåhnten Grunden war der Briefstil kurz und nicht allzu
angstlich in Einhaltung der Grammatik. Dies macht das Verstandnis von
Briefen oft schwierig. Fur sich allein betrachtet scheint eine verschiedene
Auffassung mancher Stellen mOglich, wozu manchmal auch die Vieldeu-
tigkeit mancher Keilschriftzeichen das ihrige beitrågt. Aber auch im
assyrischen Briefstil wie in allen anderen assyrischen Litteraturgattungen
herrschen ganz bestimmte Formeln und Regeln, welche wir erst durch
Vergleich mehrerer åhnlich aufgebauter Briefstticke richlig erkennen
kOnnen, Dieser Brief uber Ohrenheilkunde ist bei seiner VerstQmmelung
solchen Missverstandnissen ausgesetzt, wenn wir nicht åhnlichen Aufbau
von Parallelen in anderen Briefen und spnstiges Material zum Ver^leich^
heranziehen.
20S
Aus dem biblischén Buche Esther wissen wir, dass man sich ungerufen
oder ungefragt an den Kftnig in keiner Sache wenden durfte. Wer dies
wagte, selbst die Lieblingsfrauen des KOnigs nicht ausgenommen, galt bei
Ausbleibcn eines besonderen Gnadenwinkes des KOnigs als todesschuldig.
Es galt also schon eine unverlangte Belåstigung des KCnigs mit irgend
einer Angelegenheit als strafbare Majestatsbeleidigung. Aus Herodot wissen
wir, dass nur die Håupter von 6 bevorzugten Familien Zutritt beim
Rdnig ohne entsprechende Anmeldungen hatten. Das sind allerdings
Nachrichten aiis der Perserzeit. Solche Gesetze åndern sich im Orient
nicht innerhalb kurzer Zeit. Viel mehr sind die Gese!:ze am persischcn
Hofe meist altbabylonische tTberlieferung. Wir kOnnen dårum wohlbe-
griindet ein åhnliches Recht flir den assyrischen Hof annehmen. Irgend
ein Recht des orientalischen Unterthanen sich in irgend einer Sache
direkt an seinen KOnig zu wenden, hat niemals bestanden, Jeder Brief-
schreiber muss dårum zuerst seine Legitimation nachweisen, durchwelche
er veranlasst ist zu schreiben. Sind in dem Brefe mehrere Betreffe ver-
einigt, so muss diese Legitimation flir jeden Betreff gesondert erwiesen
werden. Somit stehen vor jedem Betreff einige entsprechende einleiteode
Worte. Eine Ausnahme scheinen nur amdiche Berichte von den hOchsten
Befehlshabem, Verwaltungsbeamten und Astrologen gemacht zu haben.
Ich will nur Ischtarschumeresch erwahnen. Er gehOrt zur ersten Rang-
klasse und sendet in der Briefformel dem KOnige nur „Gruss". Die
zweite Rangklasse muss „Gruss gar sehr" senden. Der Leibarzt Aradnana
gehOrt aber'erst zur dritten und niedrigsten Rangklasse der Hoffåhigen,
wesshalb er zu „Gruss gar sehr, gar sehr" in der Briefanrede verpflichtet
ist. Diese Untersuchung hat etwas von der speciellen Ohrenheilkunde
seitab gefiihrt, aber doch wohl auch einen Einblick erm6glicht, - welche
Stellung im Militårstaate Assyrien der einnahm, dem die Gnade zu Teil
wurde, das allerhOchste Ohr behandeln zu dflrfen.
Diese dritte Hofrangklasse fiihrt in den Briefen stets den Nachweis
des Gefragtseins. Es werden mit einem vorgesetzten „wa-a" d. h.
„n a m 1 i c h" die hauptsåchlichsten Worte einer KOniglichen Anfrage
wiederholt. Zuvor steht in der gebråuchlichsten Formel; „In Betreff der
Sache X, welche mir Y aufgetragen hat, nåmlich etc." Kleine Aende-
rungen, welche der jeweiligen Sachlage angepasst sind, sind hflufig und
finden sich auch in den Briefen von Aerzten. Doch ist bei Vergleich der
verschiedenen Briefe das, was sich gegenseitig entspricht, unschwer zu
erkennen. Durch diesen Vergleich verbessem sich auch einige Punkte
meiner fruheren Wiedergabe dieses Briefes. Unter Heranziehung dieses
Briefschemas lassen sich im vorliegenden Briefe zwei zusammengehCrige
Betreffe erkennen, deren zwei^er yon Zeile 7 der Ruckseite beginnt. Die§
2o6
ergiebt sich rein åusserlich. Doch zeigt der erste Betreff eine Unregel-
måssigkeit. Nach den ersten formelhaften Worten fehlt die wortlich ange-
fuhrte, mit ma-a eingeleitete Wiedergabe der Auffordening zur schriftlichen
Aeussening. An dessen Stelle steht ein Relativsatz, in welchem eine andere
Berufung auf die Verpflichtung zu schreiben enthalten war ; davon erscheint
allerdings das Verbum wegen einer unregelmåssigen Vokalisierung schwer
verståndlich.
Merkwurdiger Weise beziehen sich alle Briefe des Leibarztes Aradnana
auf Hiilfeleistungen im Gebiete der einfacheren Chirurgie oder Verwandten.
£s ist årztlich kaum glaublich, dass in allen diesen Fallen mit Einschluss
des Vorliegenden der Leibarzt stets an einem anderen Orte, wie der
KOnig weilte, und dass sich in allen diesen Fallen der KOnig mit einer
brieflichen Behandlung zufrieden gegeben hatte, wåhrend anderseits dem
erkrankten Generale Kuduru der Arzt Iqisamåia ungefahr 600 Kilometer
weit zur Behandlung nachgesandt wurde. Diese Briefe werden nur dann
verstandlich, wenn wir annehmen, dass der behandelnde Arzt imKonigs-
haus verpflichtet war, jede stattgefundene årztliche Beratung auch nochmals
schriftlich in Brieflform festzulegen, damit sie als Beleg dem Hausarchiv
des KOnigs einverleibt werden konnte. Damach liegt uns in K 8509 die
schriftliche Festlegung der Consultation bei einem assyrischen KOnige
und zwar vom zweiten Tage einer acuten Ohrenerkrankung vor.
Der zweite ganz kurz behandelte Betreff greift auf eine KOnigliche
Willensåusserung : „Ein Arzt soli zu mir gehen !" zuruck. Von den wenigen
Zeilen, welche hiezu gehoren, sind [leider, wie schon erwåhnt, mehrere
Worte weggebrochen, da sie auf den Rand und nahe an den Rand
geschrieben waren. Nach den zusammenhanglosen erhaltenen Zeichen
scheint diesem Arzt die Krankenpflege und die Bereitung der verordneten
Medicamente {ma^kUu = Arzneitrank) obgelegen zu haben.
Aus dem ersten Teile ersehen wir, dass der K6nig einen Tag belt-
lagerig war; der Briefschreiber ihn aber vom zweiten Tage an ambulant
zu behalideln wUnscht und dass eine Arzneiflussigkeit fiir die Behandlung
verwendet wurde. Bei der Verstummelung des Textes an dieser Stelle ist
nicht klar, ob die Flussigkeit innerlich oder local Verwendung fand.
Weitere verstiimmelte Verordnungen werden dem KOnige dringlich angeraten.
Es scheint auch schon damals dem Arzte schwer gefallen zu sein, in h6chsten
Kreisen die Befolgung der nStigen Verordnungen durchzusetzen.
Es ist wenig, was im Vorstehenden zur babylonischen Otologie beige-
bracht wurde; aber doch ist es schon erstaunlich viel, wenn wir bedenken,
dass es noch keine 10 Jahre her sind, dass alle ernsteren Forscher uberhaupt
eine Heilkunde bei den Babyloniern leugneten. Erstaunlich viel ist es
auch wenn wir bedenken, was die angedeuteten Nachweise bei grondlicher
207
Bearbeitung noch an Detailmaterial liefem werden. Es tibertrifft dies bei
weitem die Ausbeute an Ohrenheilkunde in den hippokratischen Schriften.
Wie es aber mit der Ohrenheilkunde steht, so steht es auch mit allen
£inzeldisciplinen. £s roangelt nicht an Material, es mangelt nur an
arbeitsfreudigen Forschern. Von oben herab werden solche Forscher aber
eher gezilchtigt als gezUclitet.
CAELIUS AURELIANUS.
MALADIES AIGUES ET MALADIES CHRONIQUES.
LE MÉTHODISME,
PAR LE Dr. MEUNIER. {Ponioise).
(Fin.)
Puis passant en revue les traitements des anciens auteurs, qui ont écrit
sur le traitement de la pleurésie, il en fait la critique d'aprés Soranus.
Hippocrate faisait contre la douleur des applications d'eau chaude, puis
pratiquait la saignée, donnait des clystéres et des purgatifs, préscrivait
la ptisane et les bouillies. Il n'approuve pas ces applications de cbaleur
humide, qui provoquent rinflammation et allument la fiévre; il reproche
å la bouillie d'augmenter le resserrement. La phlébotomie ne doit pas
étre pratiquée dans les mémes conditions et surtout il ne faut jamais tirer
du sang jusqu'å défaillance. Les purgatifs sont également contraires, ils
fatiguent Testomac et augmentent l'inflammation de la plévre.
Il fait les mémes reproches å Dioclés, qui pratiquait la phlébotomie et
donnait des médicaments cathartiques.
Praxagoras avait tort de donner au debut des astringents (poivre
absinthe dans du vin miellé) parce que ces médicaments augmentaient
rinflammation ; ainsi que applications chaudes et humides.
Asclépiade est blåmé dans la fagon, dont il conseille la saignée et aussi
pour administrer des clystéres, qui donnent de Tacrimonie.
Thémison eut un bon traitement des pleurétiques ; cependant il se trompe
quand le quatriéme jour il applique des cataplasmes ou des cérats. Il ne
faut appliquer les cérats que dans le déclin de la maladie.
Héraclide de Tarente fait usage du clystére des le second jour et le
3e OU 4e pratique la saignée: ces procédés augmentent rinflammation.
Pour lui le meilleur traitement est celui, qu'il a décrit d'aprés Soranus.
Il est tres „méthodique" plein de menus détails de prescription. En sub-
stance c*est un traitement des plus doux. Il ne faut pas augmenter
rinflammation de la plévre; il faut surtout ne pas débiliter le malade:
d'oii proscription des clystéres et des purgatifs ; d'oti aussi grande prudence
dans la pratique de la saignée.
La Péripneumonie est pour lui un resserrement violent et aigu du
poumon avec crachats, soif, fiévre rapide et aigtie. Pour Soranus c'est
tout le corps, qui est malade; mais c'est le poumon, qui est le plus
ao9
violemment touché. Pour Démétrius de la secte d'Hérophile la péri-
pneumonie était une inflammation totale du poumon ; s'il n'y avait qu*une
partie de prise c'était seulement de la pleurésie.
Le traitement de la péripneumonie se rapproche beaucoup de celui de
la pleurésie.
D*une fagon générale pour les méthodiques la fiévre est comprise dans
le relåchement (laxum) ; il en est qui peuvent étre produites par le resser-
rement (strictum); pour eux c*est Texception. Aussi sont-ils les adversaires
systématiques des purgatifs, qu'ils accusent de faire mal å Testomac et
de deprimer le systéme nerveux.
A propos de Vangine il rappelle la pratique hippocratique ou plutdt
cnidienne du „tubage". „Nititur enim immittere flstulam faucibus" quand
il y a menace de sufifocation. Il rappelle aussi les essais de division de la
tracbée artére, la laryngotomie, qu'il traite de fabuleux, Cependant å cette
époque Antyllus, dont il ne parle pas, pratiquait déjå la trachéotomie par
une section transversale (Cf. Paul d'Egine).
Il est un des premiers si non le premier auteur, qui ait donné une
description de Vhydrophohie^ qui est caractérisée par un grand désir avec
crainte de boire. La rage peut étre transmise par des chats; mais le
chien est Tanimal, quiladonneleplusfréquemment; il rapporte le cas d'une
jeune femme, qui gagna la rage d'un petit chat, qui Tavait mordue. Mulie-
rem in hydsophobicam passionem venisse cui facies fuerit leviter a parvulo
catulo lacessita. Il cite encore le cas d'une couturiére, qui en raccom-
modant une Chlamyde, qui avait été déchirée par des morsures de chien
enragé, devint elle-méme enragée au bout de trois jours. La rage peut
mettre un an avant de se manifester. La moyenne de l'incubation serait
pour lui de quarante jours.
C'est une afifection du corps, mais qui touche aussi Tåme comme chez
les furieux et les mélancoliques.
La rage est-elle une maladie nouvelle?
Pour lui Hippocrate en aurait parlé en décrivant les phrénétiques „qui
boivent peu". Cette description est un peu vague. Polybc est plus précis
quand il mentionne „ceux que fuient Teau'' et qui meurent rapidement.
Il finit de Tantale un hydrophobe: Tantale serait pour lui le roythe de
la rage. Done la maladie est connue depuis longtemps et n'est pas une
maladie nouvelle.
Nous arrivons aux maladies chroniques, qui sont longuement trattées
dans cinq livres, qui commencent par la description et le traitement de
U nCiphcUé€'\
Cette affection se traduit par une douleur violente ou de toute la tete
ou seulement d'une moitié de la tete, ce qui dans ce cas lui a fait donner
210
le nom d'hémicranie. Elle peut occuper la racine des yeux, Tocciput, le
cou avec irradiation le long de Tépine dorsale, s'accompagne aussi de
verlige, lorsque les malades veulent s'asseoir, avec obscurcissement de la
vue, xijJusée et vomissement de bile. Quand raflfection a toute sa violence,
les yeux sont rouges et proéminents, les paupiéres closes ou å moitié
closes, évitant la lumiére; il y a aussi du larmoiement ; une lassitude
générale, un dégout de tout, du tintement des oreilles avec dureté de
Touie. Puis des insomnies persistantes ou fréquentes, de la douleur des
denis et au oommeacement de Taccés quelques gouttes de sang viennent
par les narines; nous sommes en pleine neurasthénie ; rien d'étonnant å ce
que le traitement conseillé soit aussi compliqué.
Il present d'abord le séjour au lit dans une chambre médiocrement
froide et obscure, la tete un peu haute, le silence, le repos du corps et
de Tesprit et Tabstinence d'aliments solides jusqu'au 3e jour. Frictions
douces des jointures et fomentation de la tete avec huile froide et verte
å laquelle sont incorporées des substances calmantes; cataplasmes, laines
impregnées d*huile chaude; vessies demi-pleines d'huile chaude; petits
sacs (sachets) de graines chaudes sont la base du traitement general
et local.
Si la douleur devient plus forte, on pratiquera la saignée au bras du
coté oppose å la douleur (dans la migraine). On pourra aussi appliquer
des Ventouses séches ou scarifiées sur la tete préalablement rasée ou
encore des sangsues. S'il y a constipation on donnera un clystére. Au
déclin de Taccés applications de malagmas (diachylon) et de cérals
avec constitution d'une regime variée : cervelles de pores ou de chévre,
poissOns tendres, petits pigeons, petits poulets ; légumes : concombre,
mauve, bette å Teau ou å Thuile avec du garum. Avant les repas
gestation dans une litiére sans mouVement yioleiit, la tete un peu haute.
Puis promenade et frictions avec lavagé de la tete, parce que par le
mouvement le corps aura été relåché et agité par Touverture plus facile
des pores ; car il faut savoir, que le mouvement relåche ce qui est resserré
et facilite Texptilsion' des prodiiits excrémentiels „Æ/enim mo/u densa
laxanti&y et rcienta UnuanturJ*
Quand le déclin sera plus accusé on prescrira un baia.
. Dans un autre diatriton on donnera un peu de vin avec de Teåu.
Puis quand la douleur de tete sera calmée, pendant longtemps il
faudra faire oublier aux patients les heures du retour des acces; aussi
faut-il pendant un certain temps les laisser au repos. Il faut éviter tout
ce qui i)eut rappeler l'accés : la chaleur exagerée, l'indigestion, les plaisirs
vénériens. Tabus des boissons ou la trop longue mastication d'un aliment
dur ou préparé avec railinement, les parfums excitants, les bains trop
211
chauds, les cris violents, la colére, la constipation et surtout aprés le repos
la retention des gaz, qui peut donner une certaine oppression, quis'étend
jusqu'å la tete.
Dans le retour des acces le traitement sera le méme et dans Tintervalle
on aura recours å la gestation en chaise å porteur, puis aux promenades ;
on perraettra la lecture avant la promenade, la lecture å haute voix,
puis les exercices avec Tonction, qui remuent le corps et le guérissent :
on fera courir les malades avec leurs vétements ou nus aprés avoir été
oints. On les fera s'exercer å la lutte avec un professeur, qui leur comman-
dera certains exercices particuliers.
Nettoyage de la bouche, frictions des articulations, bains alterneront
les jours suivants. Quand le corps sera au repos on donnera de l'eau å
boire ; puis des aliments faciles å digérer, de valeur moyenne {fua-njv vAj^y).
Du vin leger en petite quantité. Et en mérae temps que nous alimentons,
nous ajoutons le délassement de Tesprit yyanimi laxatiol*^ que les Grecs
appellant ^iAx\)<Tiq\ plaisanteries, farces dosées avec art et moderation.
Mais tout cela n'est que le prélude ^^s cycles*' dont l'application per-
mettra de rendre définitivement le malade å la santé.
Ces cycles peuvent étre assimilés å ce que nous appelons aujourd'hui
des cures. Cures successives, qui n'ont pu gerraer et s'épanouir que dans
une civilisation vieillissante, chez des oisifs, que l'oisiveté avait menes
å l'interapérance puis å la neurasthénie. Nous n'étions plus aux temps de
la Rome antique, qui se passait de médecins. Il distinguait deux cycles
le cycle résomptif et le cycle métasyncritique.
Cycle résomptif . Le premier jour le malade était alimenté tres légérement
et ne buvait que de Teau; si méme il pouvait le supporter, on le faisait
s'abstenir de toute nourriture; le second jour on lui faisait faire quelques
mouvements et on Toignait d'huile: puis on Talimentait en lui donnant
seulement le tiers de ce qu'il avait Thabitude de manger et de bien digérer.
Parmi ces aliments nous donnons le pain leger et fermenté, puis des
oeufs, des légumes: bettes, concombres, mauves, endives, oignons, pois-
sons tendres; petits oiseaux: grives, becfigues; cervelles de pore, de chévre,
puis on ajoutera au tout de quelques jours un second tiers de la ration
habituelle avec grives, becfigues, pigeons, poulets; pour trois ou quatre
jours aprés le demier tiers de Talimentation habituelle : pain, puis animaux
des champs, liévre, chevreuil; puis du pore tendre å Teau ou plus élé-
gamment avec de Taneth et du sel; enfin du vin modérément avec de
l'eau. On combinera avec ce regime la gestation et les exercices.
C'était un regime des plus salubres pour les gens portes å Tintempérance.
Aprés le cycle résumptif on mettra en oeuvre le cycle métasyncritique qui
remettait en etat les pores et qu'on appliquait ou en partie ou complet.
212
Le premier jour abstinence d'aliments ; le second jour gestation modérée,
onction du corps et si la maladie le permet : bain ; pain le Vs de la ration
habituelle, aliments sales cuits, grilles, cåpres imbibés de moutarde, olives
nouvelles; éviter ce qui alourdit la tete: porreau, ail, champignon, vin;
puis ^u bout de quelques jours salaisons, cervelles et poissons. Puis un
second Vs ^^ pain: des légumes; cervelles et poissons tendres pendant trois
OU quatre jours. Nous arrivons å donner la ration de pain ordinaire avec
volatiles et viande de pore. Enfin si nous voulons faire des changements^
nous donnons le pain ^j^ pas ^j^ et k chaque fois institutuons un regime
de substances de qualité moyenne (oeufs, poissons, légumes) un regime
de volatiles, un regime d'animaux agrestes (liévre, chevreuil) un regime
de viande de pore. Cependant il faudra varier et donner certains jours
des aliments acres et sales (drimipbagia) par exemple du poisson tantot
de la sardine, tantdt du jeune thon — pour les substances de nutrition
moyenne: des grives, des becfigues, nourris de millet, des poulets, des
pigeonneaux; ne pas oublier les pommes, qui ne gonflent pas; pendant
le regime de la viande de pore on donnera aussi des légumes.
Enfin pour reniettre les choses en etat, quand on aura passé par la
drimyphagie on instituera le cycle du vomissemenl „erit alius adhibendus
solo ex votnitu^^ \ c'est une fa^on grossiére et primitive de laver Testomac.
I^e malade se fera d'abord vomir avec de Teau chaude de raifort;
puis se mettant les doigts dans la bouche il essaiera de rendre tout ce
qu*il a ingéré; par lå dessus il boira beaucoup d'eau pour laver Testomac
et éteindre les restes de l'inflammation et ayant provoqué un vomissement,
il boira de nouveau ; et cela trois ou quatre fois jusqu'å ce qu'il rende
une eau limpide. Aprés il se proménera un peu, puis il boira deux cyathes
d'eau chaude et on le couchera. A ces di£férentes cures il lEaut encore
joindre, ce qu'il appelle les adjuvants hcaux: raser la tete, puis y faire
des applications de poudre de nitre et la frotter ou £aiire des fumigations :
Ventouses au cou, au dos, å la tete. Onguents et frictions aux jambes,
å la poitrine, au dos, du cou aux fesses, le long de la colonne vertébrale.
Pour que le malade ne se refroidise pas, les frictions seront &ites par
deux personnes å la fois; on donnera ensuite un bain; on conseillera
encore de ces violentes aspersions d'eau que les Grecs appellant cata-
clysmes, d'eau chaude, puis froide (douche, douche écossaise); les eaux
naturelles, la natation, la navigation: par ces différents moyens „les pores
du corps s'ouvrent et chassent pour ainsi dire la matiére de Taffection et
lorsqu'elle est chassée une matiére nouvelle, naturelle lui succéde."
Il condamne les purgatifs, qui démolissent Testomac et font mal å tout
le systéme nerveux „^jp quibus siomachus inficitur et omnis nervositas
vi/iaiur^\ Il ne veut pas non plus des cautéres.
213
Aprés la céphalée des neurasthéniques et la migraine ordinaire avec
OU sans vertige, il décrit la migraine ophtalmique y^de Scotomadcis". Les
andens l'appelaient une petite épilepsie. Ceux, qui sont atteints de cette
affection, sont pris subitement d'obscurcissement de la vue, avec obnubila-
tion des sens et vertige, qui leur fait croire que tout se meut autour d'eux.
Puis ils voient devant eux des trainées semblables å des taches de marbres i);
avec lourdeur de tete, tintement d'oreilles, sueurs, etc.
Il distingue déjå Tépilepsie de Thystérie (suffocation de matrice) par la
présence d'écume å la bouche et aux narines, qui manque dans cette
(Jerniére affection. ,,Sed discernuntur quod in ultima accessionis parte,
per os atque nares spumarum fluore non afficiantur." Autrement il confond
les convulsions infantiles avec Tépilepsie, ce qui n'est pas tres éloigné de
Topinion de certains neuropathologistes contemporains.
Le traitement se rapproche beaucoup de celui de la céphalée: il
coDseille aussi la douche „aquarum illisio, qua patienter partes percussae
mutari cogantur" et Tusage de Thellebore; l'exposition au soleil (];Aia;<r/ff}
— Sole corpus iorrendum — la tete couverte.
Pour lui l'épilepsie est une afifection de resserrement, qui agit sur les
nerfe, sur le systéme nerveux; il faut done éviter tout ce qui peut aug-
menter le resserrement ; il faut aussi proscrire tous les médicaments bizarres
teis que sang de tortue, le coeur de liévre etdechameau; les médications
irrationnelles comme la castratioa: Eunuchismus vires ampufaty non
epiUpsiam sohiL*^ £t å eet égard affirme les principes de sa méthode :
Eienim neque ex occuUis causiSy quos graeci a^}j\ovg atrtag vocan/ ra/iones
ducuni^ neque ex cUiqua contagione sive ientatione^ ut Empirici volunt^
approbata in usum veneruni medicinae.^^ £n somme pour les méthodiques
Tusage rationnel des médicaments et des médications ne doit pas étre
base ni sur les causes occultes (dogmatisme) ni sur Texpérience (empi-
risme); il faut s'en rapporter aux points communs que presenten t les
maladies: le strictum^ le laxum et le mixium.
Il décrit la Manie^ qui se traduit par un dérangeinent des facultés men-
tales caractérisé soit par de la colére, soit par une gaieté soit par une
tristesse ou par des craintes exagérées. C'est une affection de tout le
systéme nerveux avec prédominance de la tete. „Paiitur autem omnis
nervositas . . • magis tamen caput,^'
La Mélancolie ou plutot Vhypocondrie est tres bien décrite avec son
désir et de vivre et de mourir, avec ces soup^ons, ses craintes d'embuches,
ses pieurs et ses murmures sans motif, puis ses alternances de tris-
tesse et de gaieté et aprés le repas le gonflement des hypocondres, la
sensation de froid aux articulations, les petites sueurs å la peau, les
1) /ntL^iMfxrfoa (Graece).
1906. 15
214
bmlures de Testomac, la iourdeur de la tete, la teinte verte et noiråtre
de la peau, ramaigrissement, la débilité, les éructations, etc.
Pour lui la mélancholie se distingue de la phrénésie par son siége:
la phrénésie å son siége dans le cerveau, la mélancholie vient de Testomac
(hypocondrie).
In ista principaliier siomackus patiiur^ in furiosis vero capui.
Dans la paraiysU, affection chronique, opposée å Vapoplexie^ affection
aigUe, il distingue la paralysie motrice et Ja paralysie sensitive, étudie les
différentes paralysies, conseille contre la paralysie de la vessie le cathété-
risme; contre la paralysie motrice la rééducation des mouvements. Pour
la face faire mouvoir les sourcils, les paupiéres; pour la langue „produ-
cendo utique conducendo" pour la parole faire prononcef ceftains mots
certaines exclamations ; pour les membres il décrit un appareil compose
d'une poulie å laquelle s'adaptaient les bandes, avec lesquelles on
soulevait ou on aidait å soulever le pied, la jambe, la cuisse du paralytique.
On usera aussi des différents cycles et des remédes adjuvants: l'expo-
sition au soleil, le corps oint d'une substance grasse; ou bien encore les
bains de sable au bord de la mer ; enfin Tusage des eaux thermales de
Padoue, de Veies, de Sinigaglia, du Brutium; les eaux Albulae pres de
Rome: enfin la douche.
„Item aquarum ruinis partes in passione constitutae sunt subjiciendae,
quus graeci Karcutkvcrfictg appellant, plurimum etenim earum percussiones
corporum faciunt mutationem."
Dans la douleur de dents, discutant Taction des remédes anodyns, il
prétend que ces médicaments n'enlevent pas la douleur, mais empéchent
seulement de la sentir. „Sensum, non dolorem auferentia."
Il décrit longuement les différentes hémorragies, qui peuvent se produire
par la bouche et discute leur diagnostic differentiel pour arriver å la phtisie.
D'une fa^n généraie c'est le vinaigre, qui est pour lui le meilleur des
hémostatiques en gargarisme, en coUutoire, en boisson parce qu'il a une
propriété avantageuse et glutinante „conducibilis atque glutinantis virtutis".
Quant å la phtisie „phthisica passio", appelée encore phioe^ parce
qu*elle améne une consomption du corps, elle est précédée le plus souvent
d'une petite toux déjå ancienne ou d'un catarrhe ou de ce qui a pu
déchirer les profondeurs du poumon; déchirure legere puis ulcération,
avec production de pus, qui ne séche pas. Parmi les symptémes: une
petite fiévre latente, qui souvent commence au déclin du jour et qui se
calme å Taurore comme le confirme une toux plus fréquente au commen-
cement et å la fin de la nuit ; toux accompagnée de crachats sanieux
plus petite d'abord chez ceux, qui ont eu auparavant une hémorragie; il
s*y mele un peu de salive. Chez ceux qui ont eu d'abord des crachats
215
sanglants (les Grecs disent atfiaKora) ces demiers déviennent feculents,
puis livides, blånes ejt purulents, doux ou sales: la voix est rauque ou
aigiie avec difficulté. de Tinspiration, les joues sont rouges et le reste du
corps d'une couleur de cendre; les yeux ont un aspect ntauvais, le corps
tout en tier s'amaigrit et des membres et du visage. Chez quelques uns
il se produit un sifflement. ou un råle du thorax, puis avec les progrés de
Tafiection de la sueur limitée aux parties supérieures jusqu'å Textrémité
de la poitrine; du dégout des aliments, une soif exagérée; chez certains
de la pesanteur du poumon ulceré, dont parfois des fibres sont rejetées
par les crachats; chez d'autres une douleur pongitive: le pouls est faible,
serré, puis formicant (fivpfiijKt^ovTa) les extrémités des doigts s'épaississent
«ft.les ongles se recourbent (/9i/Ta;(r/? des Grecs). Viennent ensuite le gon-
flem^ des pieds, des alternatives de froid et de chaleur au niveau des
jointuresj; le bout du nez pålit, les lobules de Toreilles déviennent froids.
Puis rafifectiéik s'aggravant^ il $e produit par le ventre un flux de matiéres
blanches et noi^ :digérées causé par la débilité des fonctions digestives
naturelles.
Il conseille comme tnÉdicaments la décoction de marrube ; puis le vin
scillitique additionné de ..nid, de gomme, de mélilot et de réglisse; le
diacodion (pavot)- la thériaq«i^ et le mithridat, qui ont une propriété
dess^chante et reconstituante it^e in semet habeni sucandi aique
recorporandi virluienC* puis il insisH surtout, ce qui peut redonner de la
force : les voyages en mer, la .lecture,* 1^ exercices de la voix aprés avoir
institué différents cycles.
Il mentionne dans les aifections- de l^å^mac Xoi dureté, la dureté
ligneuse duriiies^ ligneus sensus; la flatulence caiiacterisée par des eructa-
tions et le bruit de clapotement „sonusiin interioribiig liquidoriim tanquam
semi-pleni-foUiculi, errante vento per inania.*'
Parmi les médicaments employés citons Thiera- (ThémiMa), la thériaque
puis la natation, la douche, les eaux naturelles de Cutilie et de Nepi en
boisson et en bains, le^s exercices, la navigation,, etc.
A propos des affections du foie et des cholagogues il s'emporte eontre
la speciiicité des médicaments, pour lui : „Toutes les parties du cotps
sont communes, quand elles sont affectées de la méme maladie; et les
propriétés des. médicaments sont determinées non par la nature du lieu
affecté, mais par le gefire de Vaffe<iion^^ . .
Il étudie longuement Vhydrotisie^ qui peut survenir å la suite de cachexie ;
de fiévres lentes; de dureté ou de consistance pierreuse du foie, de la mte,
de l'estomac du péritoine, de la matrice (tumeurs); de dyspnée (affectidn
cardiaque) ; de flatulence de Testomac, du colon ; des aflections du ventre,
de la dysentérie ; mais qui le plus souvent vient „ex duritate jecoris". Il
15»
3l6
distingué Tascite de la tympanité. VasdUy qui est le gonflement du ventre,
est caractérisée par le son d'un liquide remué par les mouvements du
corps, son comparable å celui d'une outre demi-pleine d'ou son nom.
(otTMq veut dire outre). Par les changements de position le liquide se
déplace et est plus abondant dans les parties déclives et sur les c6te& Dans
la tympanité le gonilement du ventre est plus arrondi et est surtout
apparent å la region de l'estomac; quand on le frappe avec la paume
de la main il se &it une résonnance analogue å celle d*un tambour
(tympanon) d'ou son nom.
Il discute longuement dans le traitement Topportunité et lavaleurdela
paracentése, qui se faisait avec une sonde de femme et conclut en disant
„At vero paracentesis etiam per se plurimum medetur."
Chez les gens atteints d'affection de la hanche ou du musck psoas
(psoadici) il conseille les cautéres et la vésication: c'est une aifection
tenace, qui ressortit au resserrement „Etenim Ischiadica passio véhementi
atque difiiciU strictura confecta perspicitur."
Il décrit Varthritis^ puis la podagre qu'il traite par des scarificationSy
des ventouses séches ou scarifiées des sangsues; des applications de grande
consoude, des onguents, des cérats; puis la promenade, les exercices, les
balteres; et les différents cycles, Texposition au feu, au soleil, les bains
de sable, les eaux Albulae ou de Cutilie. Il discute toujours sur Toppor-
tunité du traitement, qui consiste å distinguer les laxatifs des astringents,
c'est aussi que la Phlébotomie emplit les parties malades, comme l'habi-
tude "du vin coupe les nerfs. Cum vinolentia nertws amputcty phUhotomia
patUntes itnpliat partes. Il ne faut done pas dans la goutte pratiquer la
phlébotomie au pied.
Le traité des maladies chroniques se termine par Tétude et le traitement
de la Polysarcie^ caractérisée par une producti<Mi exagérée de chak,
accompagnée de lenteur des mouvements, de lourdeur, de débilité et
d'essoufitement et de sueur å la suite d'une petite course au point que les
malades se sentent comme su£foqués et qu'ils ne peuvent porter que des
vétements légers.
Il y a deux modes de traitement : Tun qui consiste å empécher que ie
corps ne se nourrisse trop et qui a pour base une gestation rapide et
Tadministration des aliments peu nourrissants et en petite quantité ; Tautre
qui consiste å employer les différents cycles résumptifs.
Il insiste surtout sur les exercices nombreux et persévérants ; la course,
Téquitation, la lecture, la friction séclie, puis les différents exercices qui
se font dans les gymnases: puis l'exposition au soleil, å la flamme d'un
foyer, aux charbons, aux vapeurs séches, qui provoquent la sueur; les
bains chauds, qui relåchent beaucoup le corps et les bains froids, qui le
217
resserrent; les bains de sable au bord de la mer, la natation, les eaux
naturelles, les bains, auxquels, quand la sueur est arrivée, on ajoutc du
sel: sel ordinaire ou sel de saumure; puis la friction avec du nitre pile
(Zegma des Grecs),
En outre donner peu d'aliments solides, pas de liquide avant le repas
et peu pendant. Quelquefois du vinaustére; comme aliments de Tépeautre.
De l'amidon, du lait, des noix, de la cervelle, des oeufs; il défend les
poissons tendres et grås; conseille le pain froid et fermenté, des aliments
secs. „Specialiter siccus probandus est cibus." Des légumes, des poissons
durs, des plus secs, des oiseaux ou des animaux des champs: liévre et
chevreuil, enfin de la chair de pore, qui est depuis longtemps desséchée
dans du sel i). Ne donner qu'une sorte d'aliments et aprés qu'on ne
dorme pas. Il conseille encore le vomissement å jeun, la drimyphagie ;
puis les substances qui font uriner : l'asperge, le panais, Tache, le fenouil,
la carotte, la férule et ne veut ni de la saignée ni des purgatifs, ni des
clystéres, ni du vomissement vespéral, ni du coit avant le repos et aprés
le bain, conseillés par certains médecins: cette roédication conduit å la
cachexie.
De ce court exposé nous pouvons conclure :
1®. Que Toeuvre de Caelius Aurelianus est d'une tres grande importance
pour rhistoire de la médecine, puisque nous y trouvons la critique et
Texposé des idées et de la pratique des médecins les plus celebres depuis
Hippocrate jusqu'å Soranus d'Ephése c. a. d. depuis le siécle de Péricles
jusqu'å Trajan ou Hadrien, pendant une periode de 600 ans énviron.
3^. Que la secte méthodique a la premiere fait entrer dans l'étude et
le traitement des maladies un facteur nouveau, le systéme nerveux „ner-
vositas" qui a sous sa dépendance Tétat de santé par le maintien de la
tonicité de Veutanie ; et que dans le traitement il faudra surtout viser
å ne pas deprimer ce systéme nerveux.
3^ Que le premier, Caelius Aurelianus au Ile siécle de notre ére, a
écrit un tratte didactique å la fa^on des traités modernes; qu'il a aussi
le premier écrit sur les maladies chroniques, dont il n'était dans les
ouvrages antérieurs parlé qu'incidemment.
4^. Qu' enfin par le traitement méthodique de ces affections il nous a
laissé des documents tres précieux sur la fa^n, dont les médecins de
l'époque instituaient les regimes, et se servaient des agents physiques, qui
reviennent en honneur aujourd*hui : sports, frictions, exposition au soleil,
bains de sable etc. et de certaines pratiques thérapeutiques contemporaines
telles que le lavage de Testomac et la rééducation des mouvements,
1) Il ne nmble pas, que la yiande de moaton et de boeuf fut en usage & oette époqne
ohes lefl Bomains.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
J. B. LunjTG. Beitra^ mr pkysiologiåchem Optik, heraasgegeben tod
O. ScHWAU, 1905. Ottwald'f Klaniker der ezakten Wuaensehaften
No. 147. Leipzig, W. Engelmann, 58 pp. 1 Eildnis, 2 Tafln.
C'eft la reproduetion da trarail de Listiiig, pam en 1845 dans les Gottinger
Studien, areo remarqaes par' Schwarz, ane notice biographiqae et le portrait
de Listing. On ne lit pas assez ce trayail fondamental; Listing et Gaass sont
les promoiears de la diopiriqae da diz-neaTiéme siMe ; c*est dans leors tiaraox
qa'on troare l'emploi des termes ligne de yisée, points cardinaaz etc. On
ignore soayent qne ee qai passe en ophtalmologie comme „oeil rédait de
Donders"" se rencontre pp. 17 et 18 chez Listing. Ajontons qn'en demiére
analyse eet oeil fat indiqaé, plas oa moins, par Rwfgkem (tl695) (Opaseala
posth. t. I, prop. 31), qai prit ane seale sarface réfringente, pas de cristallin
^ Tintériear; son oeil artificiel était rempli d*eaa, an diaphragme représentait
riris; Toeil de Hayghens fat reprodait par Smith (1738) (éd. fran^. 1767, ti,
page 22, pi. IV, fig. 42); la comée aa point nodal mesare an qaart de la
longaear totale. Bef. ne posséde pas les oeavres de Hayghens; la figare de
Smith a ane longaear de 33 millimétres. L^édition de Schwarz permet a tout
ocaliste de se procarer poar ane bagatelle eet oaTrage qae chacan doit posséder.
PXBOBVS.
I T A L I E.
MoDBRTiNO DEL Gaizo, Professor der Geschichte der Medizin in
Neapel.
1. Della vita e delle opere ii Michele Troja, Memoria prims.
Estratto dagli Atti della E Accademia Medico-Chirargica di Napoli
Anno LU, 1898. Napoli 1898, pp. 67 in 8o.
2. Michele Troja e le opere di lui esaminate in rapporto al moot-
mento storico della fisiopatologia delle osea, Memoria seconda. Ebda.
Anno LUI. N. IV. Napoli 1900, pp. 73 in 8o.
3. Della vita e delle opere di Michele Troja, Memoria terza. Ebda
1905. N. II, pp. 69 in 8o.
In Torliegenden drei, eine Samme griindlichster Detailforschang bietenden
Abhandlangen ist ein grosses und gates Stiick der Lebensarbeit anseres be-
ruhmten Neapeler Medizinhistorikers niedergelegt. Sie betrifft den bekannten
219
Urheber denkwiirdiger UntersnchuDgeii iibor Knochenregeneration, den Erfinder
der elastischen Katheter und den ersten Dozenien der Ophthalmologie als
Sonderdisziplin. Die Abhandlungen 1 und 2 sind bereits in anserem „Janus"
(cfr. IV., 1899, p. 91 und V., 1900, p. 197) angezeigt; es muss auf diese
Keferate Terwiesen werden. Mit der nun hinzugekommenen „Memoria terza"
hat del G/s schone Studie einstweilen ihren Abschluss gefunden. Wåhrendin
den fruberen Veroffentlichungen Troja's Leistungen in der Physio- und
Pathofogie, sowie in der speziellen Pathologie gewiirdigt worden sind, soli
Dunmebr das Bild von Leben und Leistungen des grossen Meisters nocbnacb
anderer Seite gezeicbnet und damit vervollstandigt werden. Es h^ndelt sicb
in den 4 Eapiteln des Yorliegenden dritten und Scblussteiles : 1. Um die
Darstellung der Erfahrungen Troja's iiber den Tod durcb Aspbyxie nacb
seiner bezfiglicben, 1778 im Journal von Abt Rozier veroffentlicbten Scbrift,
wobei gleicbzeitig vergleichende Streiflicbter auf die Ergebnisse der Arbeiten
von Carminati (1777), Portal (1774), C. Bernard (1869—70) iiber denselben
Gegenstand fallen und eine ausgezeicbnete Inbaltsanalyse der erstgenannten
Scbrift T.*s geliefert wird. 2. Unterziebt del 6. die Verdienste T.'s um den
opbtbalmologiscben Universitåts-Unterricbt in Neapel (1779 — 1811) einer ein-
i;ebenden Betracbtung (pp. 18—30), wobei Vorlesungs-Kataloge und die oku-
listiscben Abbandlungen T/s selbst die erforderlicbe literariscbe Unterlage
bieten. 3. Bebandelt del G. in analoger Weise T.'s Leistungen aufdemGebiet
der Urologie (1785—1793) unter vergleichender Uebersicht iiber die ålteren,
scit Mariano Santo (1522) gewonnenen Erfabrungen und nnter Beriicksicbti-
gung der inneren Tberapie, fur welcbe Troja u. A. auch Mineralquellen von
i^'eapel und ans der Umgebung speziell als steinlosende Mittel empfoblen bat
(p. 30 — 39); endlicb ist 4. im Scblusskapitel T. aucb als eifriger Forderer der
Pockehimpfung in seinem Vaterlande zu seinem Aeebt gekommen (p. 39 — 46).
Mit Reebt bebt del G. die Tatsacbe hervor, dass IVoja eine Zeit lang Leiter
der ersten Pockenimpfungsanstalt in Sizilien gewesen ist. Es folgt nun der
gelebrte Apparat, der wie bei allen Arbeiten del G.'s sebr griindlieb ist und
diesmal den Umfang von 6 Seiten mit 108 Fussnoten erreicht. Schliesslicb
yerYollBtandigt der Autor seine Abbandlung nocb mit einigen DocumeUten
und Belegen, die z. T. den Briefwecbsel Troja's betreffen, aus dem einige
Proben mitgeteilt werden. Die Ftille der Einzelheiten und namentlicb von
solchen, die bisber in den biographiscben und bistoriscben Werken feblten,
ist gross. Leider ist es unmoglicb, sie im Ra,bmen dreser kurzen Anzeige
zusammenzustellen. Die drei Abhandlungen bilden ein abgescblossenes Ganze,
mit dem sicb der bocbverehrte Herr Verf asser ein bleibendes Verdienst nm
die Literaturgescbicbte uhscrer Wissenschaft erworben bat. Es séi fibrigens
nocb daran erinnert, dass del Gaizo ebenfalls im Jabre 1900 eine kleine, 15
Seiten lange Abbandlung uber die Experimente Troja's betreffend die Enocben-
regeneration in der „Bi^ista di fisica, matematica e scienze naturali" in Payia'
publiziert bat.
PiOEL.
220
S U I S S E.
La médeeine å Gemhfe juåqu^a la fia da XVlIIe sQele, ptr le
Dr. Lfiov Gautieb. (YoL in 4o de 696 p. aree 11 portnits lion
tezte MénL et Doc. de U Soc. d'hiit. et d'ftrehéol. de GfenéTe, rol.
XXX et tinge å purt. Jallien A Geoig et Gie., Genere 1906).
Pas Buch, die Art wie es entstanden ist, ceigt dem Medikolustoriker, Toa
welcher Bedeatang es ist, dass er sein Material so ordnet nnd siehtet, dass
anch næh seinem Tode dasselbe yerirendet werden kann, so dass die Gesdiiehte
der Medizin, die Menschheit, der Frnchte seiner Arbeit nioht yerlnstig geht
Dr. Gautier erzahlt in seiner Vorrede, dass schon Tor 40 Jahren Dr, André
Duval den Gedanken erfasste, die medicinische Geschiehte Genis den Epigonen
darzalegen, darch Dantellung der fiiognphie der Genfer Aerzte, Chimrgen,
Apotheker und der Verordnongen der Vorzeit Erkrankt, konnte Duvalnickt
das ndtige ArchiT and Qaellenstadiam zn Eude fahren, nnd iibemahm 1885
auf Seinen Wansch Dr. Gautier diese Arbeit, welche er jetzt, nach 20 Jahren,
beenden konnte. Daval entwarf den Plan des Greb&ndes, Dr, Gautier hst
allein den Ban aasgefuhrt, der vor ans steht. Grebarts-, Sterberegister, Kriminal-
processe, Testamente, Burgerrerzeichnisse, karz, alle Dokamente der Archiye
massten darchstobert werden, bis diese medicinische Monognphie einer kleinen
Bepublik rolbtandig war. Wenn ein pnktisoher Arzt eine solche Arbeit
darchfuhren kann, so zeagt^dies Ton Liebe zar Wissenschaft und grosser
Energie.
Genf hat, wie Grantier heryorhebt, eine vermittelnde Holle gespielt, da
wahrend der Ton ihm beschriebenen Zeit keine Uniyenitat Yorhanden war.
Aber, wie Genf als Haudelsstadt den Verkehr zaischen Fnnkreich, Dentsch-
land and Italien yermittelte, so vermittelte es aach den geistigen Verkehr.
War Bchon za Earls des Euhnen Zeit Genf ein Stapelpankt fiandrischcr
und englischer Waare, spater, unter der Eeformation, ein Zufluchisort yon
Protestanten aller Lander, so ging Hånd in Hånd mit dem kaufmiinnischen
Verkehr der wuienschaftliche. So wurde schon 1798 yon Odier die Impfung
mit der Jennerschen Lymphe empfohlen, nachdem 1750 der Chirurg Daniel
Guyot die Impfung mit dem Inhalt der Pockenhlattern, empfohlen hatte (172 L
duroh Ladj Montague— Wortley in England eingefuhrt). De Garro in Wien
impft 1799 seine drei Einder mit einem ihm yon Peanon in London gesandten
Faden, dor mit Euhpockenlymphe getrånkt war.
Eurpfusohertum, Verwertuog der Politik um låstige EoUegen los zu werden,
Gesundheitspolizei 1669, alles ist peinlich in diesem Werke yerzeichnet. Eine
Leiohenschau yom 5 Mai 1533, ein Reglement fur Leproserien yon 1466, ein
(naturgemass unyollstiindiges) Verzeichniss aller Aerste Genfs seit 1235, mit
Angabe ihrer eyentuellen Publioationen, ihres Lebenslaufes yeryollstandigt das
hcryorragende Werk.
Genf, 23/4, 06. Pa, Nabobli-A«:«B9U)X.
221
REVUE DES PÉRIODIQUES.
HI8T0I&E DB Lå MEDKCIirB.
Opiniofu andennet eur la fibwre jaune. (Editorial da Medical Beeord,
17 man 1906, p. 427).
Pen de nuiladies, dit l'aatear de Tarticle, ont motiyé plas qae la fiévre
jaune des discawions passionnées toachant Tétiologie, la transmissioD, le
traitement et la prophylaxie.
Dang ane conférence faite le 25 janvier 1906 devant les anciens éléves de
l'aniTersité de Maryland, le Dr. James Carroll a passé en revne les yieilles
épidémies de fiévre jaune de Baltimore. Ha rappelé que Nathaniel Potter,
disciple de Bush et devenu professeur k Tuniyersité de Maryland, ayait
soutenu des 179S que la fiéyre jaune n'était pas contagieuse, tout en faisant
remarquer qu'il était alors le seul k soutenir cette opinion. En 1797, méme
opinion manifestér par John Dayidge, de la méme Eoole. Enfin en 1794,
Drysdale faisait remarquer la multiplication des moustiques en temps d'épi*
démie, et en méme temps que la maladie, meurtriére dans la basse yille, sur
let bords de la riyiére de Baltimore, disparaissait et perdait rapidement toute
yirulence dans la haute yille.
En 1819 le Dr. Seese constatait enfin que seuls contractaient la fiéyre jaune
ceux qui entraient pendant la nuit dans les chambres des malades. Cela, dit
James Carroll, s*accorde absolument ayec ce que nous sayons des habitudes
da Siegomyia, qui ne se déplace qu*au crépuscule. Enfin, Tinfluence des yent«
ayait été reconnue, et on se Texplique encore par le yol des moustiques
emportés k distance.
En resumé, James Carroll, yoit des précurseurs dans les médecins quiexer-
^ent å Baltimore å la fin du 18e siécle, et oonclut que leurs idées furent
d'accord, cent ans ayant, ayec celles qui régnent aujourd'hu\ Mais lacritique
historique n*est pas toujours juste.
G. Trxillb.
Ebis, Wiktob. Oculiste å Léopol (Lemberg). Queiques observations
æulistifUes dans Vart italien. (Nouyelle iconogr. de la Salpétriére
XIX. 1., p. 120—127., jany.— féyrier 1906).
Der neue Jahrgang der ruhmlichst bekannten, von Charcot und seiner
Schale begrandeten Zeitschrift hat sein ausserliches Gewand etwas geandert.
Ans dem Titelblatt und einem „Ayertissement" erfahren wir, dass fortab die
Zeitschrift anter dem besonderen Patronat der Société de neurologie de Paris
erscheinen und sich der Mitarbeit einer Reihe yon Mitgliedern dieser
bedeu tenden Korperschaft su erfreuen haben wird. Im iibrigen ist die Zeit-
schrift ihrer Oewohnheit treu geblieben und bringt auch am Schluss des
yorliegenden Heftes einen (yon 2 Figurentafeln erlauterteB) schonen medisi-
nisch-kunsthistorischen Aufsatz. Er betrifft Beobachtungen iiber die Plastik
des menschlichen Auges an dep Gem^ld^ des Piccolo Alunno da Foling
222
Ton 1465, das die Kronung der Jungfrau zam Sujet hat. Auf diesem Gremalde
befinden sich auf einem reich vergoldetcn Grunde byzantinischen Stils die
Gestalten mehrerer Apostel, die W. im einzelnen beschreibt, um dann
anknupfend an den Ausspruch des bekannten Anatomen Zinn, eines Schulers
von Haller, aus dem Jahre 1784: „Bulbus 7isi bulbi feminae semper major
est, etsi femina virum statua forte aequet", eine Behauptung, die angeblich
auch von Soemmering 1801 beståtigt worden ist, in Ucbereinstimmung mit
den 1892 veroffentlichten Ansichten von Oreeff („Studien uber die Plastik des
menschlichen Auges etc/\ Arch. f . Anat. u. Fhysiol.), von Conze („ Darstellung
des menschlichen Auges in der antiken Sculptur" Sitzungsber. d. Akad. d.
Wissensch. zu Berlin), von Magnu* („Darstellung des Auges in der antiken
Plastik", Beitr. zur Eunstgeschichte ^9. F. XVII.) sowie Ton Schmidt-Bimpler
(„Das Auge und seine Vorstcllung in Sculptur und Malerei"') jene åltere
Lehre Yon Zinn zu widerlegen resp. ihre Unrichtigkeit nachzuweisen. Es
schliessen sich daran eingehende komparativ-kritische £rort«rungen iibcr
diesen Gegenstand, bezuglich deren auf das Original Terwiesen werden muss.
Sie betreffen hauptsaohlich Werke Ton Michelangelo. Von diesem grossen und
rielseitigen Eiinstler befinden sich in der Vaticana (Cod. 3211) noch eigen-
håndig geschriebene Dichtungen. Die 3 letzten Blåtter von ihnen en thai ten
eincn besonderen Abschnitt unter dem Titel : Secreta vera ad oculos mit
bemerkenswerten diagnostischen und therapeutischen Angaben. Nach W.
stammen sie aus den letzten Lebensjahren von Michelangelo. Einige Ausziige
daraus teilt W. mit. Cebrigens ist dieser Tractat des Michelangelo bereits von
dem verdienten Augenarzt Hofrat Berger in Miinchen (fl^. 3. 1901.) ver-
offentlicht worden. (Miinchen 1877).
Paobl.
aÉOGBAPHIE MÉDICALE.
Sur les critériums fournispar Vexamen somaiique, å Végard de Vaptitude
au service dans la marine militaire Italienne, par L, Sestini, Méd.
Mil. de la Mar. d'Italie. (Annali di Medieina navalc Anno XI,
1905, vol II f 6 pag. 473—661).
L*auteur a réuni nombre de données anthropométriques d'aspirants au service
militaire ; des gar^ons de . 16 k 19 ans. Il en conclue qu'il est illogique de
fixer des mesures et des rapports somatiques comme valenrs-limites appliquables
k tous les aspirants.^
On doit avant tout tenir compte de Våge des aspirants. Le rapport entre
la stature et la ciroonférence de la poi trine (stature: thorax) est ane valeur
trop variable et sans utilité pratique jusqu'å la 17me année. Le rapport entre
la stature, et le poids du corps (stature : poid) est de méme une donnée tres
variable å cause des nombreuses influences, en partie volontaires, qui peuvent
modifier le poid. Ce rapport ne devrait jamais servir comme critériom
d'aptitude. Puis il est tout å fait illogique de fixer des mesures-limites absolnes,
p. ex. ponr lo thorax, appliquables universellement å tous les aspirants; il
22$
ftmåndt fixer an minimum pour Tage de 15 ans et puis elever oe minimum
proportionellement pour les åges successiTes.
En suite doit-on tenir compte de la classe sociale des aspirants.
A ce propos TA. reléve qu'il faut avoir des exigences plus séréres pour
les gar^ons des classes sociales plus élevées, car: „quelqu'un qui pourrait
^representer un bon element s'il provint de la classe ouvriér^, représente un
»organisme moins bon s*il appartient å la classe aiséé". — L'A. déelare de
n'étze pas encore réussi k fixer les valeurs différentielles moyennes, appli-
quables auz différentes classes sociales.
Yåk Bijnbbse.
Catuistique de VOedbme de Quinke par E, del Vecchio, méd. mil.
de la R. Marine d'Italie. {Annali di Medicina navale. Anno XI
1906 vol II f 6. p. 661—670).
Il s'agit d'un méehanicien de la marine militaire d'Italie.
Anamnhe. Héridité; famille de la mere, saine; dans la famille du pére il est
oonstaté des cas d'apoplesie, de tuberculose et de maladies de coeur. Le p^re
est sain, la mere est tres nerreuse, souffre de fortes céphalées, a un vice
<»urdiaque. Fréres et soeurs plusjeunes, sains. «7i9tf Ji6 4^e. Constipation habituelle
frnYe, Céphalées habituellés. Précédente. Point de maladies graves. Point
d'infections vénéréennes, point de lues. Bepuis 10 ans le sujet souffre de vertiges,
et de convulsions, consécutives å des chagrins. Depuis 5 ans le sujet a observé
qu'entre deux acces de convulsions il se formait sur son corps des petites
tnméfactions édémateuses localisées, circonscrites, qui se formaient rapidement
pour disparaitre de la méme maniére, saus causer aucune souffrance.
Statut praesens^Le sujet se présente comme un individu normal. Organes
internes normaux. Le pouls est lent: 54 par minute. Point d'albumine dans
rurine.
Le sujet arriva k l'observation de TA, pendant un acces d*oedéme; s'étant
eoncbé le soir du 22 mårs 1903 parfaitement bien portant il se leva le
lendemain avec la moitié droite de la face fortement gonflée ; la levre supérieure
était devenue enorme, Tocil droit tout caché par la tum^faction de la joue
et de la region sous-palpébrale. Le lendemain la tuméfaction était entiérement
disparue.
£n se basant sur les données anamnestiques citées, l'A. penche pour la
diagnoøe d'Oedhne de Quinke.
Van Eijnbebk.
Tuberculose dans les regions polaires, Mérites thérapeutiques du climat
arctique. Evénements météorologiques d^une croisihre d*été, par FbjId,
SoHON D. N. Washington D. C. (Journal de V association méd, amé"
ricaine, 3 févr. 1906, p. 331).
L'auteur entreprend une tåcbe peu commode, car elle consiste å établir que
les terres arctiques du Groénland of&ent des ressources particuliérement
^Torables pour le traitement de certaines formes de tuberculose. L'esprit
224
n^est pas préparé k nne semblabie hypothése, nous devons le roconnaitre, et,
parmi tant d'essais qai ont été tentés ponr le- traitemeDt climatiqae de oette
redoutable maladie, nnl encore n'avait peut étre song^ k utiliser pour cette
fin les regions avoisinant le p61e.
Et cependant le doctenr Sohon apporte des arguments scientifiqnes å l'appai
de sa thése, et les arguments qu'il inyoque, les faila qu'il établit méthodi-
quement appellent une sérieuse considération.
Son .trarail est accompagné d'un diagramme inscriyant la,mesure de la
luminosité solaire, de la temperature, de l'humidité rolatire et des vents qui
ont régné durant sa croisiére du cap Breton (Sydney, Nova Scotia) jusqu'au
78o. N. au Greenland. Des photographies rendent Taspect des contrées arctiques,
et sQggérent des idées de grande transparencedeTair; au point de rue médieal,
il note trois caractéres principauz du elimat.
lo. L'atmosphére ne contient rien qui puisse ajouter å Tirritation des tissus,
ni engendrer des a^cidents pyogénes, ni causer un refroidissement ou un amoin-
drissement de la yitalité organique.
2o. L'air est tonique, pur, exempt de poussiéres et de microbes; il renforce
Tenergie organique par la continuité de l'action solaire.
So. Une tuberculose commen^ante peut étre arrétée dans un tres court
espace de temps, et toute chance de rechute est écartée par Taugmentation
des forces vitales, dans un milieu absolument pur.
Le mémoire de Sohon parait ayoir attiré beaucoup Tattention de nos con-
fréres américains. Il serait ayantageux pour Tétude de cette question que nos
confréres de Noryége et de SuMe pussent y apporter leur contribntion auto-
risée. Peut étre y a t-il lå une idée utile.
G. Tbeillx.
Mal de mer. Seasickness. (Editorial du Medical Beeord, 17 février
1906, p. 268).
L'article est consacré å une maladie qui, pour n'étre pas de la classe géné«
rale de celles dont la science médicale se préoccupe habituellement, n'en
constitue pas moins un obstacle social. Le mal de mer est capable, en e£Eet,
d'empéoher un nombre eonsidérable de personnes de Toyager soit pour leurs
affaires, soit pour leur plaisir. Et il y a un intéret evident å en rechercher
le rem^e.
Depuis quelques années, d'ailleurs, les etudes et les théories se sont multi-
pliées sur ce sujet tout d'actualité, et auquel le développement de toutes les
marines donne une importance croissante.
A c6té des moyens de constriction du yentre et du thoraz, préconisés par
certains auteurs, pour prévenir ou guérir le mal de mer, le docteur Wolf a
propose un procédé nouveau qui a paru dans le Deutsche medizinische Wochen-
schrift, du 18 janvier 1906, et le Medical Eecord appelle sur lui l'attention
du corps medical.
Le Dr. Engene Wolf préconise Tapplication sur le front de compresses
t^rempées dans de Teau 1^ 80o., par oonséquent tres chaude, et serrées yigou-
225
icatemeni antoor da cråne. Pendant Topération, le malade reste allonge a
plat, le corps degage de tout vétement, sans corset ni compression d'aucune
sorte. Pas d'aliment, seulement an pen d'eau, on du thé faible, sans lait
ni sucTe.
Le mal de mer étant caasé, d'aprés Wolf, par de Tanémie cerebrale, ces
moyens rétablissent la circulation du sang, et le mal de mer disparait
rapidement.
G. Tbeille.
Prohahilité cTun serum contre la Jiéere h rechute, (Editorial article,
New- York med. Journ., 17 février 1906, p. 356).
Dans la fiévre å rechute (relapsing fever) le spirochoeta obermeieri apparait
dans le sang au moment méme des acc^s, et disparait dans les intervalles. Le
sang des malades est infectant pour Thommé sain.
Derniérement Norris, Pappenbeimer et Ploumey, du Laboratoire patholo-
l^qae de TH^pital Belleyue ont étudié lo sang spirillaire cbez des rats blånes,
inoculés arec le sang d'un malade, et ils ont communiqué.leurs expériences å
la aociété des bactériolognes américains.
L*immanité est conférée par Finfection antérieure. Des spirochoétes injectés
ft des animaux sains, en méme temps quo de petites doses de serum de sang
spiroehoetal, ne se déreloppent pas ou sont retardés, suivant les doses.
Novy et Knapp, de Tuniversité de Michigan, ontobtenu des resultats encore
plus positifs. Le sang des rats injectés å plusieurs reprises avec des spirilles
donne un serum curatif.
Méme quand ce serum est injecté tardiTement, 24 heures aprés Tinfection
spirillaire, les spirochoétes ne poussent pas, et disparaissent.
On a Tespoir d*obtenir nn yeritable serum curatif pour Thomme.
G. Tbeillb.
Ctiiique des tkéories étiologiques du Goundou et de VAlnhum, par
F. C. Wbllhåk, médecin da Benguela, West-Africa. (Journal de
rassociatum mødicale amerieaine, No. du 3 mårs 1906, p. 636).
L^aatenr a obserré dans sa pratique de nombreux cas de Goundou (Big
nose, groø nez, ddg nose, nez de ehien) et d'ainhum (exér^ ou amputation
spoaiaaée def orteils). Il a été amené, par suite, k étudier l'étiologie de ces
affections, et & conoiore å ane origine différente de celle qui a cours, pour
eliacfuie dVUes, dans la médécine exotique.
Gommdou, Ce n'est pas ane suite des Yaws (Chalmers), ni an phénoméne
d^atayisma (Strachan), ni ane syj^hiltde (Friedrichsen), ni une malformation
eongéaitale dae å un délaut de jonction des os du nez å ceux du front (Keng),
ni enfin k la présence de certaines lanres dans le nez (Maclaud). Pour T Auteur,
ce sont des tumeurs hyperplasiques, d'origine périostique.
226
Ainhum. Ce ni'est; pas ane lésion 19pmmm (Zambaco) ni ane trophanéyrose
(ScheuVe), ce qui ne ferait qae recaler la diffié«lM^ 4tiologiqae ; ni non plag,
pour le méme motif, ane lésion sclérodermiqae simple fCtece et Despetits) oe
serait plat6t ane cicatrice de blessares, comme Ta indiqaé dk 8U.Ta Lima, et
aassi ^anson.
En réalité Tautear se rallie å cette étiologie, qai ne considére rAmlwR
qae comme ane cicatrice atrophiante et sectionnante des orteils blessés dans
la marche, chez les Negres qai ont toajoars les pi eds nas. Peat étre encore
doit on incriminer certains parasites de terre, comme lapa ce chiqae, par
ozemple.
6. Treills.
TransmisÉion de In fihire de Malte, (Editorial da New-Yorh méd.
Journ., No. du 3 mårs 1906, p. 461).
La fiévre de Malte est caasée, comme on le sait, par le Mierocoecus melu
tentis, et caractérisée par ane longae darée, coupée de rémissions apjrétiqaes,
par des saears, des doalears rhumatismales et par ane hypertrophie de la
rate. Cette fiévre regne å Malte ou l'on en observe 700 cas, en moyenne,
cliaque année. On Tobserve encore dans différentes villes da littoral de la
méditerranée (Barcelonne, Marseille, Genes, les iles Baléares, TAlgérie) ; elle
s'étend k Hong-Kong, a Cuba et aux Bermades. Le jour oh on observera
mieux, il est probable qu'on la découyrira dans beaucoup de localités tropicales.
Edward Ross pense que la théorie de Zammit qui soutient la transmission
par le lait n'est pas exacte, et que celle-ci s'effectue tres probablement par
un moustique. Il s'agirait alors de VAcartomyia Zamtniti dont la periode
larraire s'effectue dans Teau de mer et qu'on trouve dans tons les ports de
la méditerranée oii s'observe la fiévre de Malte. Mais la preure manque
jusqu'å. present.
6. Tbeillb.
Anémie de Porto Rico, (Editorial du Journal de V association medicale
amérieaine, No. du 10 mårs 1906, p. 727).
L'anémie de Porto Eico, si particuliérement alarmante, est caasée par
Tankyloøtome. Ce n'est done pas autre chose que Vundnariasis oa anhylos-
tomiaéis. Et il est certain qu'elle existe dans toutes les regions tropicales.
En Mars 1904 une commission fut nommée par les autorites américaines, å
Teffet d'étudier cette maladie, ses causes et son traitement. Son rapport préli-
minaire a été publié et comprend la periode qui va de juin å novembre 1905.
La commission a constaté que les indigénes contractent Tankylostome par
la peau, surtout par les pieds, ou la moindre blessure donne acces aux laryes
da sol, souillé par les matiéres fécales. C'est ce qui arrire snrtout dans les
plantations de café. Cette précision d'information étiologtque est fort inté«
ressante.
227
Comme prophjlaxie, la commission recommande le port de chanssares,
rétablissement de latrines' publiques, la déeinfeotion du sol.
Comme traitcment, c'est le thymol å petites doses qui réussit le mieux,
ainai que le beta-naphtol. Il 7 a lien de renoncer aux soi-disants spécifiques
ferrugineux, la médication' par le fer et ses composes ne servant h, rien, et
étant plutot nuisibles aux fonctions digestives.
G. Teeille.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
A. Pbstb buboniqub. 1. Japon. Kobe, du 31 janyier an 2 mårs 4 cas.
FomHua, en janyier 48 cas (38'décés), dont 19 (18) dans le district de Taipeh,
20 (13) dans le district d'Ensuiko, 9 (7) dans le district de Toroku. 2. Chiné.
Hang-Kong, du 25 an 31 mårs 27 (26) ; du 1 au 7 avril 24 (22) ; du 8 au 14
avril 21 (23) ; du 15 au 21 arril 24 (37). 3. Australie, Nouvelle Rollande,
Qutensldnd, Brisbane, le 6 mårs 1 ; du 7 au 24 mårs 0. Australie occidentale,
Perth, du 24 févr. au 3 mårs 2 (0); Geraldton, du 24 févr. au 3 mårs 2 (3);
du 4 au 17 mårs 2 (1); Fremantle, du 18 au 24 mårs 3 (1)'; Nouvelles Galles
du 8ud, Sydney, le 12 mårs 1. 4. Indes anglaises orientales:
4-10 mårs 11-17 mårs 18-24 mårs 25-31 mårs janv. févr. mårs
Indes entih'es 10665(9058) 13325(10722) (15464) (11823) — — —
Bombay {PréM.)
(1362)
(1498)
(1997)
(1961) (2999) (4500) (4842) *)
,. (Ville),
—
—
—
— — — (2546)
Bengale
(2623)
(4278)
(5302)
- (4892) (9156) (17618)t)
Calcutta
—
__
—
- - - (658)
Provinces Unies
(1897)
(3365)
(3978)
(5080) (5108) (7236) (13824)
Promnces centrales
(867)
(879)
(686)
(713) (1723) (3211) (3529)
Prov, nord'Ouest
(35)
(40)
—
— (185) (361) (39)
Hyderabad (Etaf)
(112)
(78)
—
— (467) (339) (318)
Mysore „
(82)
(89)
—
- - - (314)
Madras {distr.)
(30)
(42)
— .
- ~ - (157)
le Punjab
—
—
(2382)
— (2300) (3346) (10063)
Kashmire
—
—
—
- (107) (183) (481) §)
Bajpoutana
—
—
—
- (34) (45) (672)
Indes centrales
—
—
—
— (112) (120) (266)
Birma
(502)
(402)
(481)
(416) (554) (816) (1804)
6. Perse, la maladie sévit surtout dans quelques districts aux bords du lac de
Kaisar et dans quelques yillages situés a Test du lac. 6. Egypte, Alexandrie,
da 25 au 30 mårs 1 (0); du 31 mårs au 6 ayril O (1); District deBeniSouef,
du 25 au 30 mårs 1 (1) ; District de Dechneh, du 25 au 30 mårs 1 (1) ; du 31
mårs au 6 ayril 2 (2); du 7 au 13 ayril 11 (11); du 14 au 20 ayril 35 (34);
District de Menouf, du 25 au 30 mårs 1 (1); District de Tanta, du 25 au 30
228
mars 1 (1) ; du 31 mårs aa 6 avril O (O) ; da 7 au 13 ayril 4 (4); Dittriet d€
Damanhour, du 25 aa 30 mars I (1) ; DUtrict de Xeneh, da 25 aa 30 mars
5 (4) ; da 31 mars au 6 avril 11 (10) ; da 7 au 13 avril 2 (2). Port-Satd, da
31 man aa 6 avril 1 (1). Province de Minieh, Samalout (village), da 7 au 13
avril 9 (5), da 14 au 20 avril 14 (9). Waeta, du 14 au 20 avril 1 (1). 7. lU
Maurice, du 16 au 22 mars 2 (0) ; du 23 au 29 mars O (0). 8. Afrique méri-
dionale, Aucuu cas rapporté dans les semaines du 25 févr. au 10 mars. Dans
la Cdlonie du Cap (de Bonne Espérance) le demier cas de peste hnmaine
a été observé le 18 nov. 1905 a Port-Elizabeth et le demier cas de peste
parmi les rats on a coastaté le 22 janv. courant.
B. Oholbba åsutiqub. 1. Indei angtaUee orientales. Beiigale. Calcutta, du
25 févT. au 3 mars (50) ; du 4 au 10 mars (44) ; du 11 au 17 mars (32) ; du
18 au 24 mars (37). 2. Iles Philippinee, du 1 janv. au 24 févr. JfaatVe 28 (27),
dans les premncet 1331 (1017).
C. FiBYBiL JAUNB. 1. Brésil, Rio de Janeiro, 12— IS févr. 21 (3). 2. Ecouador,
Quagaquill, du 19 févr. au 4 mars 29 (16). 3. Ronduras. San Pedro, du 18
au 24 mars, quelques cas. 4. Mexique, Mérida, du 4 aa 10 mars 3 (0); du 11
au 17 mars 1 (1> ; du 18 mars au 10 avril 1. Oaxaca, du 11 au 17 mars 1 ;
du 18 au 24 mars 1 ; Tehuantepee, du 11 au 24 mars 1 ; Vera Cruz, du 18
févr. au 6 avril 1 (1). 5. Nicaragua. Managua, du 1 janv. au 17 févr. (2); du
18 févr. au 17 mars (1). 6. Pérou, Callao, le 4 mars 1 (1) å bord du yapeur
Colombia arrivé de Guayaquill.
(D'åprés les numéros 2363 — 66 du „British Medical Journar*, les numéros
15 — 18 des „Yeroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes" (Berlin)
et les numéros 12 — 16 des MPablic Health Reports" (Etats Unis d'Amérique
septentrionale).)
*) Doni 8 Européens.
f) Calcutta exclus.
§) Plusieura décés å Jamou parmi les militaires da detachement et les employés
du Palais.
Amsterdam le 9 mai 1906. BiNGBLiKa.
ADAMANTIOS KORAES,
THE PHYSICIAN OF A NATION AND A LANGUAGE,
BY Dr. E. WITHINGTON. Manorhier, England.
In the year 182 1 Europe lay in the depth of the reaction which
foUowed the struggle with the French Revolution and its wargod
offspring. Her rulers had patched up the shattered idol of divine right
by a solemn announcement of pious purposes, couched in highly scriptural
language, and had based thereon a s>caned "Holy Alliance" or Society
for the furtherance of paternal government in general, but particularly
for the suppression of all rebellious children.
Certain Italians and SpaniarJs, who presumptuously confused their
forms of paternal government with tyranny, had been, or were about to
be suppressed accordingly by the arms of Austria and France. The rulers
of those nations, together with the monarchs of Russia and Prussia, had
just renewed their pious compact, and the diplomatists of the Holy
Alliance were complacently repeating in various languages: *As it was
before the Revolution, it is now and ever shall be', when they were
alarmed by unwelcome intelligence.
A Nation, once supreme in glory, her name the synonym for valour,
for wisdom and for beauty, for centuries prostrate at the gate of Europe,
full of sores, the prey of dogs and every evil beast, had risen in arms
and flung herself with desperate heroism on the tormentors.
The statesmen of the Holy Alliance hastened to express a hopeful
prophecy that their good friend, the Sultan, would rapidly re-establish
his legitimate authorlty. They dared not (openly at least) assist its fulfil-
ment. Their hope, though apparently well justified, was disappointed.
Through six terrible years of disunion, disaster, treachery and massacre,
the remnants of a once heroic race fought on with something of the
spirit of their sires, and when in 1827 the diplomatically *'untoward
event" at Navarino struck off the last fetter, it was found that a new
nation stood erect, that the Holy Alliance had collapsed, and that Greece
had once again, though in Strange fashion, given the impulse of progress
to Europe.
If one of the youthful enthusiasts, whom love of past ideals or zeal for
future freedom impelled to join this glorious struggle, had successfully
besought the Genius of History to bring him as near as possible to the
1906. 16
230
source of that new power, whicfa so inspired a race of seeming slaves
and sycophants, the result would have astonished him in more ways
tfaan one.
For he would have found himself not amid the isles of the Aegean,
where rocks shook and waves heaved as the shattered fragments of the
Turkish battle-ships fell round the tossing bark of Constantine Kanaris,
nor yet beside the flamiog ruins of Mesoionghi, though blood more heroic
than that of its defenders was never shed on freedom's altar.
The spirit, which revived Hellas, was not in the fire or the earthquake,
and still less in those councils, where half savage chiefiains abused one
another in dialects of half intdligible Romaic.
He would, in all probability, (if that term is permissible) have been
transported to an ill-fumished attic of a poor house in a back street in
Paris, and have seen before him a wizened, feeble-looking old man in a
long out-of-date 'redingote' which made him look like a monk, though
he would have been indignant at the comparison.
'^He spoke willingly of his labour^ and still more willingly of his
sufferings". It might therefore not have been necessary for the Genius
to explain, that this was Dr. Coray, who had recently edited thePo/i/tcs
of Aristotle, and other classical works, particularly the Aeihiopics of Helio-
doms with emendations and notes admired even by leamed Germans;
that he had long supported himself by translating medical books, but
had been more than once at the point of starvation; that he had now
an income of about 2000 fi*ancs (£ 80) and considered himself wealthy,
but was much troubled by a weak chest, often spat blood, and suffered
severely from haemorrhoids.
What the supematural Guide would. have explained is, that this old
doctor, too sickly to practise his profession, was Adamantios Koraes, the
greatest man Greece had produced for two thousand years, the main
source of what was strongest and most permanent in her struggle for
freedom, the physician of a nation and a language, who had with scanty
means accomplished more than almost any member of the human race,
except one or two founders of great religions.
Lest any reader should think this an absurd exaggeration, it may be
well to add what the Genius of History actually has said by the mouths
of a sober-minded Ger man and an, ifpossible, still more sober Scotchman.
Hear first the great German historian, Gervinus:
„Adamantios Koraes of Smyrna, leaving medicine for philology, attrac-
ted the eyes of the whole cultured world to himself and Greece, when he
resolved to devote his life to the education of his countrymen
When the Church failed theni, when the Patiiarch Antbimos poured his
231
iced water oft ttfik enthusiasm in the shape of the Tatherly Admonition*
to obey the powers thafc were, natnely the Turics, whom Providence had
mercifuUy substituted for Gieek emperors of doubtful orthodoxy, patriots
who would neither be slaves nor robtcjrs fell back on the middle course
recommended by *that oracle of the Greefcs^-ILoraes'. He too, when French
arms seemed likely to invade Turkey, had blo\m the war-blast, but soen
sought another course, and declared there was no pbysic to heal the
wounds of Greece but the light of knowledge, and that it was his one
aim to inspire his younger countrymen with love of their anceslors, that
they might be the teachers of Hellas, and in due time, her law-gi«ers.
From the moment, when Koraes read at Paris the 'memoir* destined t(K
direct the eyes of the world to the rebirth of his fatherland, to the
outbreak of the revolt, when in the introduction to his Aristotle's Tolitics'
he exhorted his countrymen to concord, perseverance and self-restraint, it
was his coDStant endeavour to ingraft the doctrine, that the political
rebirth of Greece must be preceded by a spiritual rebirth, and that the
latter would surely bring the former in its train. It is this which makes
him differ from other heroes of independence in Switzerland, Holland, or
America, that he did not pass gradually from step to step, from protest
to revolution, from revolution to independence, but aimed from the first
at perfect freedom as the object of that coming struggle on which, as
he expressed it in Aeschylean language, all depended, 'Country and wife
and child, the temples and tombs of our fathers.' '* (Geschichte des 19
Jahrhunderts V. 75 AF.).
Our own historian, Finlay, was little given to praise anyone, least of
all a modem Greek, but this is what he says of Koraes :
'^ Koraes, a native of Chios, but who fixed his abode at Paris, was the
great popular reformer of the Greek system of instruction, the legislator
of the modem Greek language, and the most distinguished apostle of
religions toleration and national freedom. He was a firm opponent of the
orthodox bigotry, wliich would have enslaved Greece to Russia, and of
the Phanariot servility, which supported the Ottoman domination. His
residence in France protec£ed him from those, whose interésts he assailed,
and he was personally endowed with all the qualities, which gaveautho-
rity to his teaching. He was indifferent to wealth, honest and independent,
a sincere patriot and a profound scholar. Unlike his countrymen, the
Chiots, who are generally as remarkable for avidity as for industry, he
passed his life in independent poverty in order that he might consecrate
his whole time and the undivided strength of his mind to improve the
moral and political feelings of the Greeks. His efforts have not been
fruitless. He methodised the literary language of his countrymen, while
16»
232
he infused into their minds principles of true liberty and pure morality.
His influence on the men, who participated in the Greek revolution, was
so great, that no political history of Greece would be complete, which
omitted to name Adamantios Koraes as one of those, who contributed to
establish the national independence."
Hertzberg, the third important non-Greek historian of the "revolt",
classes Koraes with Capodistrias (also a member of the medical
profession) as one of the two Coryphaei of Hellenic independence, while
the judgment of his own countrymen has been expressed with great
copiousness and enthusiasm in the recently published biography by
Dionysios Thereianos.
Koraes was bom at Smyma 27th April 1748 and during most ofhis
iife he considered himself a native of that city. Finding, however, that
his fellow-citizens had little zeal for education beyond the moderate
amount, which might further their mercantile advantage, and none at all
for a revolution which might be commercially disastrous, he afterwards
tumed to the home of his family, the island of Chios. From this island
his iather, Johannes Koraes, had comé to Smyma, where he set up as a
merchant in a small way, and married the daughter of Adamantios
Rhysios, a man of education, who possessed a small library, which he
promised to whichever of his grandchildren got first through the school
curriculum. This curriculum consisted, according to our hero's accountof
it, rather of beating than of teaching, and his brother, Andrew, soon got
tired of it, and ran away, leaving Adamantios to win the library. By its
aid, and still more by that of Bernard Kuen chaplain to the Dutch
consulate, Koraes continued his education and gained a good acquain-
tance with I^tin, Italian, French and Hebrew.
In accordance with his father's wish, but much against his own,-he
then spent 6 years (1772 — 8) at Amsterdam as clerk and representative
of the Smpna firm. Neither his father's tråde nor his own health, however,
flourished, and he at length obtained permission to study medicine, the
only higher profession then open to a Greek^ who was not prepared to
apostatise from his religion or cringe before his rulers.
Assistcd by his old friend, Bernard Kuen, he was able to begin study
at Montpellier in 1782. The chief events of his Iife from this point are
described by himself in his letters, especially those to his friend Demetrius
Lotos, Protopsaltes or Precentor of the Greek cathedra! at Smyrna.
On arriving in France, he found the chief subject of conversation was
De Grasse's defeat by Rodney in the West Indies ; "Yet they say the
English are likely to sue for peace," This (he says) is due to their
stupendous national debt, which amounts to 252,000,000 pounds sterling.
«33
''Show this to your baker, when he next tells you, what you owe hinii
and perhaps he will have patience."
Koraes combined his medical with philological studies, and obtained
the friendship of Villoison, then the greatest Greek scholar in France, in
a manner he thus describes :
"Villoison sent me a present of five of his books. Do you know why?
Because I pointed out some mistakes in his notes! I swear this is true*
Anyone else would have become my mortal enemy, but such are the
European savants of the better class."
In July 1786, he took the degree of M.D. at Montpellier, atter defen-
ding a thesis on the Doctrine of Fever *^ Pyretologiae Synopsis*^ before
an assembly of 250 persons. In the letter announcing his success, hesays
he lacked but one thing of the happiness of Epaminondas, who attained
his highest wish in conquering the Lacedaemonians while his father and
mother were alive — His own parents had died a year or two previously.
''It is the custom on this day," he continues, ''to call after dinner on all
the professors to thank them for the trouble they have taken ; so, after
writing to you, I sent for my perruquier to put a little order into the
external derangement of my head, for at the thesis reading it is proper
to present oneself with dishevelled hair — and paid a round of calls.
All overwhelmed me with praises, and one of the principal professors
urged me to Iranslate "Hippocrates".
He spent two more years at Montpellier, engaged partly in such trans«
lations. On August loth 1786, he wrote Demetrius an account of Mont-
golAer balloons, which were then the sensation in France. "It only
requires the discovery of some way to guide them for men to navigate
air like water. Some think this impossible. Anyhow, the Lyons Academy
has offered a prize of 400 piastres for the discovery. England i$ much
embarrassed, and is in danger of losing Ireland as well as America. Th^
fall or decline of this kingdom would grieve me much, for England is
the only corner of Europe where they still keep liberty, truth, and free
speech, where flattery has no hold, where the poor can make head against
the oppression and spite of the rich, where = but Fve no more
paper, Good-night." Next day he continued the letter with an account of
the contest between Pitt and Fox on the subjcct of the Regency, and
the newspaper utterances on both sides. "See, my friend, what liberty is I
This holy liberty reigned also at Athens, but, having no journals, the
Athenians poured out their complaints on the stage."
The tendency to politics and philology, rather than to the practice of
his profession, for which his health also in part disqualified him, was
confirmed by his removal to Paris in 1788, and by the stirring scenes
234
which followed. He witnessed the whole of the Revolution, from the
charge of 'Royal Allemaod' before the Tuileries, }uly 12, 1789, when he
saw Prince Lambesc cut down an inoffensive old man ('Split his skuU,'
såys KoraeSy 'struck him with the flat of his sword/ say historians) till
he turned away from the scaffold on Januaiy 2ith 1793, and wrote thus
to his friend: '*I have never loved kings, and in this I resemble our
ancestors, but I mourtied for Louis XVI from the bottom of my heart,
and at the same time admired him for the courage he showed on this
terrible day. I madly love liberty, but I love justice also. Liberty without
jiistice is iiothing but pure brigandism. If I saw my worst enemy suffer
a vnrong nothing should prevent me from helping him."
'*Libert}% (he says elsewhere) has its hypocrites and fanatics, like
religion*' and he admits that he himself might be classed among the
latter. **The least restraint is veritable punishment for me, the least
obstacle to the free exercise of my faculties, physical or mental, a cruel
tyranny." He hated to appear before officials, and gives an amusing
account of his horror at being inscribed in the list of citizens. ''It was
bad enough to have to give my name &c , but to be weighed and
examined from head to foot like a prize ox, to have recorded in the
Fasti of the Republic' my eyes, my black eyebrows, my enormous
roouth — !" Yet he was no egoist. "I swear by the shade, of Socrates
that I fear and detest oppression, not for myself only. It is the same and
worse when I see others oppressed, especially when I cannot avenge them.
The memorable day of the pillage of the shops, I got a fever in the
evening for having had the foolish curiosity to go out to the Rue des
I/Ombards. Witness of such crying injustice, and enraged at my impotence
to take any of the rascals running about the streets laden with stolen
sugar and coflfee by the scruff of their necks, I felt at once in my body
the shivering precursive of fever."
''I am poor," he writes, '*but I care little for that, the only thing that
torments me is the fear, that my poverty may deprive me of my liberty.
I wish my enemies no greater ill ihan to be dependent on others all
their lives, while as to those of my friends, who find such a position
indifferent, I wish they might try it for a fortnight only,"
His disappointment at the issue of the Revolution was great. If the
most civilized of , nations, headed by men of education, ardent admirers
of antiquity, who named their children after Brutus, Timoleon, and
Epaminondas had produced this, what could his own countrymen hope
for? He became home-sick. In his walks by the Seine, he imaged to
himself the sea-shore of Smyrna and repeated the Homeric —
WoW^ti 'Lixupyyjs^ 'åXtyetroya royrorivAKToy.
235
"In the woods round Paris I thought ni)rself beside Bion composing
the epitaph of Adonis, and recited with tears those pathetic lines
Avoatfiévåt rXoKXfil^xg åvat ^pvfidvg åXAKyjTon
lltv^aKéoi^ yi^TETXog^ åvÅy^xKog.
His poverty increased, and his health declined. Translating medical
books is not a lucrative occupation at any time, still less during a Revo-
lution — In 1796 his capital was reduced to 12 francs, and he lived
some time on an ounce of bread a day, till he managed to get 600 francs
for a French version of Black 's *Sketch of the History of Medicine and
Surgery" while the aid of his friends saved his library.
"I am in want of everything," he wrote in the autumn of 1796, at
the approach of a winter, which will probably be the last of my life,*'
and he sent Demetrius Lotos a Greek epitaph for his tombstone. However,
he concluded that "to die of chagrin and disappointment would partake
of the cowardice of suicide" and that there was still work for him to do.
This work, to which he devoted the rest of his life, may be summed
up as foUows — to teach the Greeks their politicai position and raake
it known to Europe; to educate his countrymen, and to restore their
language. The estimates of competent judges regarding the final outcome
of his labours in these various directions have already been given; it
remains to attempt a brief account of the work itself.
His Beatitude, the Patriarch Anthimos, had also about this time under-
tåken to teach the Greeks their political position — a question upon
which their minds were becoming dangerously exercised, owing to the
disturbance caused by that European earthquake, the French Revolution.
He composed for this purpose the famous ^Fatherly AdmoniiiorC noticed
above, in which he exhorted his countrymen to maintain a reverent
submission to the Turks, the divinely appointed guardians of orthodoxy.
In 1799 there appeared an answer to this egregious production in the
form of a ^Fraternal Instruction' — 'AJsAcp/xjJf At^aa-Ka^ta — by Ada-
manlios Koraes, the first of a long series of writings, in which he insisted
on the doctrine that, while the Greeks might rightly c'aim a restoration
of liberty and nationality, these blessings could only be earned by a.long
process of education and self-discipline. The Revolution had acted on
him both as inspiration and warning. His countrymen must be roused to
liberty, and preserved from extravagances by a revival of the spirit of
antiquity.
- A few years later, indeed, when the arms of the French Republic
seemed likely to reach Turkey, he blew the war-trumpet, and published
a *Salpisma Polemisterion' which "contains some of the finest passages
236
in Modem Greek; passages indeed which are surpassed by few in any
language for their exalted patriotism and fervid eloquence" (Vincent &
Dickson. Handbook to Modern Greek. p. 218) and a war-song (^l'hoi fiov
(TVfjLTXTpi&rai which was much sung during the revolt.
But he soon reverted to his former ideal of gradual education. In 1802
he dedicated a translation of "Beccaria" to the lonian Republic, and in
the following year published a Memoir on the state of Greece, which
attracted much attention. In 1804, Napoleon commissioned him to make
a translation of the works of Strabo and in the same year there appeared
one of his most important productions, an edition of the Aeihiopics of
Heliodorus with Prolegomena on the state of the Greek language, and
the means of improving it.
Greece was then, in the language of one of her ablest scholars,
Eugenius, "without a language and polyglot at the same time — the
first on account of the corruption and imperfection of the dialects, the
second because, there being no grammatical or syntactical standard,
everyone spoke or composed according to the niles of his own fancy".
There were three attitudes towards the state of things; i. that of the
clergy, who were perfectly content. For those, who wished to study or
write about orthodox theology, was there not ecclesiastical Greek, and
what more was necessary or adviseable ? 2. that of the average patriot,
who held that his particular dialect of Roraaic — ofthePeloponnesus, of
the lonian islands, of Epirus, Thessaly, or Chios — might appropriately
become the universal tongue of Hellas ; and 3. that of a few scholars,
who wished to restore the language of Plato and Thucydides.
Koraes advocated a course opposed to all these. "The learned of a
nation (he said) are naturally the law-givers of the language the nation
speaks, but they are the law-givers of a democratic thing. To them
belongs the correction of the language, but the language itself is the
property of the whole nation, its sacred property." "At the same time"
he adds, "I think that if the scholar is bound to condescend to the
measure of the wood-carrier's comprehension, so also the wood-carrier
should make an effort to rise towards the comprehension of the language
spoken and written by the scholar, and so both meet in the middle of
the ladder."
He advocated, in short, the gradual purification of the language by
the exclusion of foreign words and expressions, and the substitution of
ancient ones so far as possible, without the hopeless attempt to restore
the inflectional and involved structure of classical Greek. Through
countless struggles with opponents on both sides he carried this system
to victory, a victory gained less by argument than by the example of his
237
own copious writings "which chartned and carried away his countryraen,
and which are distinguished as brilliant models of Modern Greek by an
expressive style and a happy combination ofpopular and classical elements
in grammar and vocabulary." (Hertzberg). As Prof. Clyde says in his
^^Romaic atui Modern Greek compared^\ "He showed how many elements
of Ancient Greek remained in the Romaic dialects, and how far they
might be restored to their ancient forms. If he did not give his coun-
trymen a language, he made them conscious of possessing one second to
none in Europe."
In 1803 he addressed an open letter to the people of Smyma urging
the foundation of a school and library there. Among other incentives he
remarks — „Do you know, my friends, that even in the two chambers
of the English Parliament there are few who have not some notion, more
or less, of Greek. With what a curse, then, has God smitten the unfortu-
nate Greeks, that they should have so neglected their hereditary possession !"
The Smymiotes sent him some figs, but were otherwise not very responsive.
About this time some wealthy Greek merchants, the brothers Zosimades,
asked him how, in his opinion, the regeneration of Greece could be best
hastened. He suggested the publication of a *Library' of ancient Greek
authors, with introductions and notes in Modern Greek — and they
oflfered to defray the expenses. It was thus that he commenced in 1805
the publication of his Biblioiheca Helienica^ which caused a great sen-
sation among his countrymen.
"Amid the general enthusiasm, which greeted the successive volumes,
might be heard the grumbling of the clergy, who mistook the foe of
superstition for an infidel, and the sneers of the pedants, who affected
the ^6te fiol Xexij/;^y susceptibility at the installation of Modern
Greek" (Clyde).
He began, much to the amazement of scholars, with the Varicus
His/or tes of Aelian, and the philosophic and historical fragments of
Heracleides of Pontus and Nicholas of Damascus; a sort of Tit- bits diet
for weak stomachs, chosen on the same principle, which made him publish
his epoch-making ProUgomena on the Greek language as introduction to
a romance written by a bishop, which would attrået the public, and
could hardly be suppressed by the clergy.
The second volume contained the orations of Isocrates, the great
advocate of Hellenic unity against the barbarian ; the "old man eloquent
whom that dishonest victory at Chaeronea fatal to liberty, killed with
report" and this was followed by the biographies of Plutarch, in several
volumes.
Meanwhile his fame as a scholar was increasing. He had gained a
238
prize of 5000 francs for a translation of the *Airs, Waters and Piaces o
Hippocrates, and was twice oflfered a Professorship, (one with a salary
of 6000 francs) which, however, he refused, as being likely to hinder his
work for his country.
The volumes of the Greek Library were interspersed with minor publi-
cations on philology and politics, afterwards collected into five volumes
of "Ar^xr«" or Miscellanies.
At the same time he studied Pestalozzi's method of educaticn with the
view of introducing it into Greece, and procured the establishment of a
school and library in the Island of Chios.
The news of the Greek revolt caused Koraes almost as much dismay
as it did the European statesmen. It had comé, he said, thirty years too
soon, and he anticipated scenes of bloodshed and disorder, which might
give *the antichristian Holy Alliance' a handle for interference. Heseems
to have thought that the next generation, fed on a diet such as he was
providing from Plato and Plutarch, Marcus Aurelius and Isocrates, would
have advanced to the great struggle for "country and wife and child,
the temples and tombs of their fathers" in fitting guise as did the ancient
Spartans.
— to the Dorian mood
Of flutes and soft recorders — such as raised
To height of noblest temper heroes old
Arming to battle, and instead of rage
Deliberate valour breathed firm and unmoved
With dread of death to flight or foul retreat.
To atone for the loss of a spectacle, magnificent indeed, but whicli
might never have been realised, and which he at least, could not have
seen, Koraes was privileged to behold Greece free and independent, and
to receive the solemn thanks of his countrymen unanimously roted by
the Panhellenic Congress at Troezen in 1827.
The Outlook, indeed, was not very promising. "Our condition, he
writes, *'is such that if an angel came from Heaven to rule us, we should
risk turning him into a devil." John Capodistrias, though an able and
amiable man, and a member of the medical profession to boot, was by
no means an angel. His ideals took the form not so much of schools
and libraries as of a strong fleet and army, with himself at their head
as a dictatorial Russian viceroy, and the aged physician, therefore, stirred
himself up once more, and published two pamphlets against him in the
form of dialogues.
This was his last efFort. He had written or edited about 50 volumes,
including 17 of the "Greek Library" made about 10 translations from
»39
modern medical books as pot boilers, and had further accumiilated notes
for an edition of Hippocrates, which, however, he did not live to
accomplish.
In March 1833, while reaching something from the floor as he sat on
his chair, the feeble old man slipped and fell to the ground. He received
a shock from which he gradually sank and died on the 6th April, afew
weeks before the completion of his 85th year. Just before he died he
uttered the words 'My Country' and then, turning his eyes towards a
bust of Demosthenes, said éxeTvog ^ro åyBpoorog 'that was a man.'
On his tombstone is the foUowing epitaph, composed by himself; —
AAAMANTIOS KOPAHS
XIOS
TnO HENHN MEN
ISA AE THI <I>TZAZHI M'EAAAAI
nE<WAHMENHN THN
THN nAPIZIHN
KEIMAI
''Adamantios Koraes of Chios, I He here in the land of the Parisians,
foreign indeed, but loved equally with Hellas, that bore me." — A French
hånd has added beneath it: —
"Ce noble en&nt des Grecs, évoquant leur genie,
Fit lever å sa voix un peuple de heros.
La France, O Coray, ta seconde patrie
Te garde avec orgueil dans la paix des tombeaux"*
His library was bequeathed to the Lyceum of Chios, which he had
helped to inaugurate, and his ''figure Socratique*', as a friend politely
described it, stands there sculptured in marble by Canova still waiting
for the barbarian to leave his fatherland.
ZUR GESCHICHTE DER WINDPOCKEN UND DEREN
VERHÅLTNIS ZU DEN POCKEN.
Von WILHELM EBSTEIN, {Gdttingen).
(SchlussJ
Es ist hier nicht der Ort, weder auf die Richtigkeit aller vorgetragenen
Behauptungen noch auf die Polemik einzugehen, welchesich an die vorstehende
Meinungsåusserung Heims ankniipfte, es sei deswegen auf seine einschlågigen
Mitteilungen i) verwiesen. Nur soviel sei bemerkt, dass schliesslich
Heim die von ihm vorgetragenen Anschauungen betreflfs der Mdglichkeit
einer diflferentiellen Diagnose zwischen Variola und Varizellen aus mannig-
fachen Grunden 2) nicht festgehalten hat. Besonders schien ihm gegen
den zuerst von ihm eingenommenen Standpunkt zu sprechen, dass die
Impfung eines Såuglings mit der Lymphe aus den Pocken eines
fruher vaccinierten Kindes, die er fur Windpocken halten zu dilrfen meinte,
eine nach seiner Ansicht echte Variola erzeugte, welcher der Impfiing
erlag. Abgesehen davon, dass die Eltern des Såuglings behaupteten, dass
derselbe bereits vor der Impfung angesteckt gewesen sein miisse, da in
der Nåhe Pocken grassierten, scheinen mir folgende zwei Punkte der
Heim^chtTL Auffassung dieses Falles nicht gunstig zu sein. Erstens ist es
durchaus nicht wahrscheinlich, dass das vaccinierte Kind, mit dessen
Pockeninhalt Heim den Såugling impfte, so bald nach der Vaccination
von Variola befallen worden ist. Ueberdies aber hat es zweitens nach
unseren heutigen Kenntnissen von den Varizellen gar nichts befremdliches,
dass ein Såugling von 8 — 9 Monaten denselben erliegen kann. Auch die
weiteren von Heim beigebrachten Grlinde scheinen mir nicht dazu angetan,
seine friiheren Beobachtungen umzustossen und zu beweisen, dass
die Varizellen eine selbståndige Krankheit nicht sind. Dagegen kann
freilich die Oberimpfbarkeit des Inhalts der Efflorescenzen daftir angefiihrt
1) Heim, Nooh zwei Worte uber das Vorkommen echtor Pocken nach vorangegangenen
echten Kuhpocken. Horn' s Arch. f. mcdiz. Erfahrung: 1811, Bd. 2, T. 269. Abgedrucktin
Heims yennischten medezin. Schriften,herau8gegeb. von ^.Pa«<9c7r, Leipzig 1436, Seite 153.
2) Heim. Meine jetzige Ansicht iiber den Einfluss der Schutzpocken auf Menschenblat-
tern. Arch. f. mediz. Erfahrung 1825, abgedr. in Heim's vermischten medizinischen
Sohriften, herausgegeb. yon A. Paeisch, Leipzig 1836, S. 175.
24t
werden, dass es sich hier weit eher um Variola als um Varizellen gehan-
delt hat, weil, was Heim selbst erprobt hatte und von anderen Beobach-
tern vielfach beståtigt worden ist i), der Inhalt der Varizellenblaschen
inoculabel ist. Indes auch diese Regel hat ihre Ausnahmen2).
Als der schroffste und einflussreichste Gegner der Sonderstellung der
Varizellen ist der verdienstvolle Wiener Dermatologe Prof. Ferdinand
Hebrai) anzusehen. Fiir ihn gibt es nicht zwei oder drei verschiedene,
sondern nur eine einzige Blatternkrankheit, die sich jedoch, åhnlich einer
anderen Krankheit, in verschiedenen Abstufungen zu erkennen gibt. Ftir
Hebra ist die Varicella nichts ånders als eine echte Pockenform, welche
sich lediglich durch die geringste Anzahl von Efflorescenzen und einen
gutartigen Verlauf, den steten Ausgang in Genesung, unterscheidet. Den
Standpunkt, welchen um die Mitte des 19. Jahrhunderts noch viele und
zwar hervorragende Aerzte in der Pockenfrage einnahmen, ersehen wir
beispielsweise aus der i. Ausgabe von Wunderlichs Handbuch der Patho-
logie und Therapie (Stuttgart 1854, 2. Bd. 1. Abteil, S. 494). Seine Acus-
serung verdient eine besondere Beachtung, weil ein Kliniker wie Wunder-
lich sich darin selbst der auch in Deutschland „sich immer mehr ver-
allgemeinemden" Ansicht anschloss, dass zwischen Variola und Varizellen
nur graduelle, aber keine wesentlichen Unterschiede bestehen. Er weist
darauf hin, dass man seit der Einfiihrung der Vaccination die modifizierte
Form, die sogen. Variolois {Willan\ kennen gelemt håbe. Wunderlich
tritt also dafUr ein, dass die verschiedenen Hauptformen und Grade der
Entwicklung der Pocken: Variola vera, Variolois und Varicella den
gleichen Ursprung haben. Ich brauche die Motivierung Wunderlichs
nicht weiter zu verfolgen, weil er in der zweiten Ausgabe seines Werkes
(1856, 4. Bd. S. 178 und 211) seine Ansicht wesentlich modifiziert hat.
Jedenfalls hatte bei Abfassung der ersten Auflage die Jennersche Ent-
deckung keinen ersichtlichen Einfluss auf die Anschauungen Wunderlichs
tiber die Beziehungen der Variola zu den Varizellen ausgeiibt. Ware dies
der Fall gewesen, so hatte ihm die Erfahrung, dass die Vaccination,
1) Tergl. VeUtr, Impfang der YarizeUenlymphe. ÅrohiT. der HeUkunde I, 8. 286.
1860, dMelbsi Tiel Literaturangaben, sowie h. Thomas, Die Speziflzit&t der Yarizellen.
Areh. d. HeUkande VIII, 8. 876. 1S67, Heubtter^ 1. o. S. 428.
2) J. Sieiner. (Compendium der Kinderkrankheiten, 2. Aufl. Leipzig 1873, S. 421)
bezeiehnet die Varizellen als eine ansteckende und Qberimpfbare Krankheit Erberichtet,
daas er wiederholt Impfungen mit Haftung yorgenommen, die Eruption erfolgte gewohn-
ieh am aohten Tage und war uber die gesammte Korperoberflache fast gleichzeitig
entstaaden.
8) Bebra, Haatkrankbeiten in Virehowå speo. Pathol. und Therapie, III. 1. Seite 161
Srlangen 1860.
242
ebenso wenig wie das Ueberstehen der echten Pockea einen Scfautz
gegen die Varizellen zu gewåhren scheinen, auf die richtige Fåhrte leiten
mQssen. Dass Varizellen vor einer spåteren Erkrankung an der Variola
nicht schutzten, haben wir nicht nur in der Zeit vpr der Vaccination an
dem Beispiele Goethes gesehen, sondem es ist auch nach der Entdeckung
derselfoen nicht gar selten beobachtet worden. Sieincr (1. c. S. 422) hat
wiederholt beobachtet, dass nicht geimpfte Kinder zuerst an Varizellen
mit raschem, gutartigen Verlauf und nach 10 — 14, bez. 21 Tagen an com-
plicierender Variola mit tOtlichem Ausgangt erkrankten. In einem Falle,
wo er mit Erfolg Varizellen iibergeimpft hatte, erkrankte das Kind nach
3 Wochen an echter Variola. C Tnngeli) berichtet, um nur einen
fewadiienen betre£fenden Beleg dafiir hier anzufuhren, dass bei einem
W&rter der chirurgischen Stetion« wo die Diagnose, ob Varizellen oder
Varioloiden vorlagen, wegen starker TrQbiing des Inhalts der Blåschen-
nicht ganz sicher war, alle Zweifel dadurch gehoben wurden, als er 9
Monate spåter an Variola erkrankte. TUngel bemerkt hierzu, dass
damit der Beweis der Nichtidentitat beider Kontagien gefUhrt wurde. Ich
will zam Beweis dafur, wie wenig auch trotz alledem um jene Zeit die
NichtidentUåi beider Kontagien anerkannt wurde, das Beispiel von Skoda
anfiihren, der in einem Reisebericht 2) hervorhebt, dass sich håufig Gelegen-
heit geboten håbe, sich von der Identitdt der Variola vera, Variolois und
Varizellen zu Uberzeugen, und dass in Wien wohl kein Arzt daran zweifle,
dass diese drei Krankheitsformen identisch seien. Skoda meint, dass alle
Aerzte diese ihm allein als richtig erscheinende Auffassung des Pocken-
prozesses adoptieren soliten«
4. Die Geschichte der Windpocken von i)em Deutschen Reichs-
IMPFGESETZ, VOM 8. ApRIL 1 874 BIS JETZT.
Die strenge DurchfUhrung des Reichsimpfgesetzes in Deutschland hat
zur Folge gehabt, dass Erkrankungen an Variola oder Variolois allmåhlich
zu recht grossen Seltenheiten bei uns geworden sind. Wåhrend vorher
Epidemieen der echten Pocken neben denen von Varizellen aufbaten,
fehlen jetzt die ersteren und es handelt sich gegenwårtig nur um En-
oder Epidemieen der letzteren. Man soUte nun meinen, dass, wenn die
Varizellen durch dasselbe Gift erzeugt wtlrden wie die Variola und die
Variolois, die rigorose Handhabung des Deutschen Reichsimpfgesetzes auch
1) C. TQmgéi, KUaitohe MitteUangen tob der medisinitoheii Åbtellttng des AUgemeliMii
Krankenluiiiie« in Hambnrg aaB dem Jahre 1858. Hamburg 1860. Seite 27.
2) Shoda, BayriBohes ftratlioheB InteUigenzblatt 1858. No. 83.
243
der epidemischen Ausbreitong der Varizellen und den hftufigen Einzel-
erkrankungen an denselben den Boden abgraben wtirde. Dies ist aber
nicht der Fall gewesen. Ferner wåre zu erwarten, dass, wofern Variola
und Yarioloiden durch das gleiche Gift veranlasst wiirden, wie die Vari-
zdlen — was immer wieder von mancher Seite behauptet war — echte oder
modifizierte Focken sich mit den Varizellenepidemieen vergesellschaften
wiirden. Dies ist aber auch nicht beobachtet worden, obwohl eine Isolie-
rung der an Varizellen Erkrankten nicht stattfindet, sondem diese Kranken
mit allen Menschen frei verkehren. £in treffliches Beispiel dafUr bietet
Basel, wo von Anfang Januar 1875 ^^ Ende 1879 die Varizellen ende-
misch herrschten i). In diesem 2^itraum wurdendort 510 Varizellenkranke
gemeldet und, da kein Meldezwang ftir diese Krankheit in Basel besteht,
ist anzunehmen, dass die Zahl der an Windpocken Erkrankten eine weit
grOssere war. Åusserdem wurden in dem erwåhnten Zeitraum 14 FiUle
von echten Pocken in Basel gemeldet. Von diesen waren zwei von auswårts
eingeschleppt und 12, welche såmtlich im letzten Quartal 1879 auftraten^
waren auf eine andere Infektionsquelle zurQckzufahren. Ihre Ausbreitung
liegt so klar vor, dass an ZusammengehOrigkeit dieser VariolafåUe mit
den endemischen Varizellen nicht gedacht werden kann. Indes hat auch
die UnmOglichkeit, das Varizellengift durch die Vaccination inihrerrein-
lichsten Durchfllhrung auszurotten oder auch nur zu verringern, nicht die
Hinfalligkeit der gegen die Spezifizitåt der Varizellen geltend gemachten
Einwande zu widerlegen vermocht. Kaposii) und M, Hay ^ sind mit
grosser Entschiedenheit ftir die Identitåt des Contagiums der Pocken und
der Varizellen eingetreten, und ein Dezennium spåter hat Hochsifi^er 4)
eine Beobachtung verOfientlicht, aus welcher sich „mit zwingender Logik"
ergeben soli, dass die harmlose Varizellenerkrankung eines Kindes zu
schwerer Erkrankung der Mutter an Variola Anlass gegebenhabe. Dieser
Fall betrifit einen zehnjåhrigen Gymnasiasten, in dessen Schulklasse die
Varizellen epidemisch herrschten. Derselbe erkrankte gleichfalls an Vari-
zellen, es waren nur spårliche wasserhelle Blåschen vorhanden. ZwOlf
1) A. Baader, Die Spezifisitat der Varizellen. Gorrespondenzbl. f. sohweizer Åerzte
1880. 10. Jahrgang 10, Ifo. 19 und 20.
2) M Kapoai. Pathologie und Therapio der Hautkrankheiton. Wien 1879. S. 220.
8) Jf. Hay. Impfarzt in Wien. Variola bel Frischimpfung. MitteUung des Vereins der
Åerzte in Niederdetreich, 1880, No. 5. (Bemerkt mag hier noch werden, dass andere
Aente In Wien, irelche ihr Krankenmatcrial dooh aus gleicher QueUe bezogen, wie
besonders J, Neumann (Lehrbuch der Hautkrankheiten, 1880, S. 137) sioh fOr die Sonder-
natar der Varizellen aussprachen.
4) C. Hoehtinger^ {Wien), Zur Identitatsfrage der Pooken und VarizeUen. Centralblatt
f. kUnisohe Medizin 1890. No. 43.
244
Tage spater erkrankten der åltere i3Jåhrige Bruder an Varizellen, die
Mutter beider, eine 4oj&hrige Dame, an Variola vera gravis. Das Fieber
dauerte bei der letzteren 12 Tage. Eine detaillierte Schiiderung des
Krankheitsverlaufes halt Hochsinger flir tiberflUssig. Dartiber lasst sich
freilich streiten. Indes was Hochsinger uber die Krankheit dieser 40
jåhrigen Dame anfUhrt, vertrågt sich ohne weiteres mit der Annahme,
dass auch sie von einer schweren Form von Varicellen befallen worden
ist. Dass auch bei Erwachsenen Varicellen vorkommen kOnnen, ergibt
sich aus den Mitteilungen von Sei/g.i). Seine Falle betreffen i. einen 20
jåhrigen Polytechniker, er war als Kind erfolgreich geimpft worden, er
erkrankte an Varicellen mit ganz typischem Verlauf,'nach dem Uberstehen
derselben wurde er wieder erfolgreich geimpft : 2. ein 2 1 jåhriges Frilulein,
3. einen 22jåhrigen Soldaten, welcher infolge der Verkennung der Krank-
heit in das Pockenhospital kam und daselbst von Pocken infiziert wurde,
sowie endlich einen 41 jåhrigen Mann, welcher in seinem 27. Lebensjahre
schon einmal Varicellen aberstanden haben soU.
Kann also auch das Alter der Patientin nicht dagegen angefiihrt
werden, dass sie ebenso wie ihre beiden SOhne an Varizellen erkrankt
gewesen ist, so muss es als kaum annehmbar angesehen werden, dass die
Dame, welche dreimal und das letzte Mal 5 Jahre vor der letzten, in
Rede stehenden Erkrankung mit Erfolg revacciniert worden war, an
Variola vera erkrankt sein sollte. Wie wir sp&ter noch sehen werden,
kdnnen die Varizellen åusserst unliebsame Erscheinungen veranlassen.
CUss2) bemerkt mit Recht, dass sogar in den leichtesten Fallen von
Varioloiden alle Efflorescenzen als kleine Eiterblåschen oder KnOtchen
abortiv zu Grunde gehen. Diese Varioloisformen stehen betreffs der
Geringftigigkeit und der Unvollkommenheit des Exanthems hinter den
Varizellen zurQck. Die Behauptung Hébra's und seiner Anhånger, dass
die Varizellen nichts anderes seien, als die leichteste Variolaform, ist
jedenfalis in dieser AUgemeinheit ausgesprochen durchaus unrichtig.
Auch in Frankreich haben sich eine Reihe von Stimmen dafilr erhoben^
dass Variola und Varizellen identisch sind. Z. Gahin^ hat das ein-
schlågige Material gesammelt und hat zur weiteren Stiitze desselben einen
eigenen Beitrag geliefert. Ich brauche nur auf den letzteren hier einzu-
gehen, und meiner Ansicht nach beweist er ebenso wenig wie die Mittei-
lungen seiner Gew&hrsmånner das, was er beweisen soU.
1) StiUt, YariceUen bei Erwaohaenen. Correspondensbl. f. Sohweiaer Aente 1888,
No. 9 bi8 11.
2) Clen, Studien fiber YarizeUen und ibr YerbftUniB sa Yarioloiden und Yariolen.
Wartemb. mediz. Gorrespond. BUtt, Bd. 34, 1864, 8. 209.
3) L, Galzin. Yariole et YariseUe. Thése de Paris. 1879. Ko. 818.
MS
Die von Gahin aufgewarfene Frage, ob e$ i&Ogiich ist, dass die Vari-
zeQen, gutartig wie sie sind, zu Variola entarten und die Ursache einer
mOrderischen Epidemie werden kOnnen, ist bereits auf Grund der Beo-
bachtungen von Murray (s. o.) und der ebenerwåhnten Mittéilungen'
von Baader in negativem Sinne beantwortet i). Gahin gibt nun an, dass
er gelegentlich einer in dem Gefångnis und Hospital von Montpellier
herrschenden kleinen Endemie von Variola und Variolois auch zwei Fålle
von Varizdlen beobachtet håbe und schliesst daraus auf die Identitet der
Variola, der Variolois und der Varicella. Sehen wir uns diese beiden Fålle
ariy so betrifit der erste einen in seiner Jugend mit Erfolg geimpften 26
jåhrigen Mann, welcher sich seit långerer Zeit in dem Hospital von Mont^
pellier auf hielt und sich daselbst infiziert hatte. Ich mOchte diese Iiifektioa
aber nicht wie Galzin fUr Varizellen sondem fUr Variolois halten uhd
zwar deswegen, weil erst am 4. Tage der Erkrankung der Aus'briicfa des
Exanthems erfolgte, wekhes ubrigens rasch und abortiv verlaufen ist.
Solche Falle sind bekannt und jeder, welcher eine grOssere Focken-
epidemie zu beobachten Gelegenheit hatte, wird besonders bei Vaccinierten,
aber gelegentlich auch bei nicht Geimpften solchen Varioloiden begegnet
sein. Der zweite Fall betrifit einen gleichfalls in seiner Kindheit geimpften
Studenten der Medizin. Wåhrend der erste Kranke sich standig im Hos-
pital, in welchem es (ibrigens um die Absperrung der Pockenkranken
schlecht bestellt war, aufhielt, besuchte der Student mir tåglich die
Pockenicraaken« In diesem Falle, bei dem tach eintågigen Initialsympto-
men sich das bereits nach 5 Tagen abgetrocknete lind im Stadium dér
Abschuppung befindliche Exanthem entwickelte, diirfte es sich woM um^
Varizellen gehandelt haben. Auch dieser Fall verlief gUnstig und schnelii
Ich meine aber- nicht, dass man åUs diesem einen Fall so Veitgeheédef
SchlQsse ziehen, d. h. daraus fblgeni darf, dass die Variola und die Vario-
lois durch dasselbe Gift wie die Varizellen veranlasst werden. Man dårf
1) Was aber •ndliob mit EntBohiedenheit fUr die tpéfeifleohe Yenehiedenheit der Viiri^-
celleB ond der 'Variola apricht, dafilr sind folgende Ten J. 'KWuh angegiribene Tataaohen'
geltend m maohen, namlioh: dase die geographisohe- Verbreitung^ der Variioella, i\%
stiindiger Krankhelteform, Tiel weiter reicht als die der Yariola, dase sie an einselnen
Pankteii der ErdoberflScbe, auf dem Caplande, den sCLdlicben Landérn Sddameril^, auf
dem AnstrattBohen Kontinent ii. a. scbon yor £inffibrnng>^ des Blattemgiftes bekanlii
gewesen ist, und dass sie aacb naobher, und gans unabbfingig Ton der innerbalb weitenth-^
logener Zeitr&ome wiederbolt erfolgten Einsobleppung ' der Yariola und Von der XS^r
f&brung der Yaooination, fortbestanden und nicbt selten epidemisob geberrscbt bat, obne
jemals den ibr eigentCLralicben milden Charakter des Krankbeitsverlaufés einzubilssen
(Vergl. hienu ^n^iMi ITtrttfA, Handbuoh der bistoriseb-geographiseben 'Medizin. 'Abitoil
2. Aafl. Stuttgart 1881. Seite 110). ,t ' > ^
1906. 17
24$
bei diesem Falle Galzins doch zum mindesten mit der MOglichkeit rechnen,
dass der Studiosus, welcher in der Jugend mit Erfolg geimpft worden
war, sich gegen die Pocken noch immun verhielt und sich irgendwo, da
er ja mit der Aussenwelt frei verkehrte, mit Varizellengift infiziert hat.
Dass die Varizellen durch ein von den echten Pocken verschiedenes Gift
erzeugt werden, ergibt sich (ibrigens auch aus den in meinen bisherigen
Darlegungen mitgeteilten kasuistischen Belegen, denen ich noch einen
weiteren, der mir von besonderem Interesse wegen seiner Eindeutigkeit zu
sein scheint, anschliessen wili. Der erste dieser Falle ist von A. d^Espmc
beschrieben« Ich entlehne ihn der Darstellung von Chambard (1. c). Es
handelt sich um ein Kind, das im Alter von zwei Monaten von Varizellen
befallen wurde, wahrend es sich am 25. Tage einer Variola befiuid. Der
Schluss ist einfach. Wenn Variola und Varizellen durch die gleiche
Ursache veranlasst wurden, hatte die Disposition zu den letzteren durch
die Erkrankung an der ersteren soweit getilgt sein mussen, dass sie der
Variola mindestens nicht auf dem Fusse folgten. Einen Beweis fiir die schon
angefiihrte Erfahrung, dass die Varizellen keinen Schutz gegen die Erkran-
kung an Variola bieten, ersehen wir aus der von dem vortrefflichen Kliniker
William Osler i) mitgeteilten Beobachtung, die nach seiner Ansicht beweisen
soli, dass ein Anfall von Varizellen vor dem Ausbruch von Variola nicht
schiitzen kann und dass, woriiber durchaus kein Zweifel bestehen k6nne,
zwischen der ersteren und der letzteren keinerlei Beziehungen bestehen.
Diese Beobachtung, welche jedenfalls unsere Beachtung verdient, rOhrt
von Sarkeyher. Sie betriflft einen 5 jåhrigen Knaben, welcher wegen Vari-
zellen in das Londoner St. Thomashospital aufgenommen worden war.
Es handelte sich um eine vesikulåre Eruption. Die Varizellendiagnose war
von Bennett und Bristowe gestellt worden. Der Knabe lag in einem auf
demselben Flur mit den Råumen, in welchen Pockenkranke behandelt
wurden, gelegenen Zimmer isoliert Bei seiner Entlassung wurde der Knabe
geimpft, wonach sich vier Impfpusteln mit ganz normalen Verlauf ent-
wickelten. Durch diese erfolgreiche Vaccination wird schon meiner Meinung
nach der Beweis gefahrt, dass die Varizellen durch ein anderes Gift als
die Variola erzeugt werden, sonst wQrde die Vaccine nicht gehaftet haben.
Was bei diesem Falle nicht eindeutig ist, ist der Umstand, dass bei dem
kleinen Patienten, welcher 8 Tage nach der Impfung fieberhaft erkrankt
war, beréits am nåchsten Tage auf der Haut Papeln erschienen, woraus
si<:h ein Anfall von wohlentwickelten Pocken mit sekundarem Fieber ent-
wickelte. Das Auftreten des Exanthems bei echten Pocken nach nur
i) Tf^tf/k^m 0»7er. The prineiples and praotioe.of medioine. 8. edition. EdUibarg^h md
London 1896, pflf. 74.
247
eintågigem Inittalstadium muss sehr auffållig erscheinen. Ein solches wird/
auch von OsUr^ als das GewOhnliche nur bei den Varizellen angenommen,
wåhrend bei den Pocken das Exanthem bekanntlich spåter auftritt. Dass
es sich bei dieser letzten Erkrankung des Kindes um Varizellen nicht
handeln konnte, bedarf keines Beweises. Wenn nun auch nach H. Cursch-
mann i) bei der Variolois die Dauer des Initialstadiums oft geringer zu
sein scheint als bei der Variola und zuweilen nur einen Tag betrageii
soli, so hat doch erstens Curschmann selbst dies nicht bestimmt auS^
gedruckt, wåhrend zweitens das Eiterungsfieber sogar gegen dieAnnahme
einer Variolois spricht. Ich halte imter diesen Umstanden flir nicht
unwahrscheinlich, dass in diesem Falle eine Vaccina generalUaia 2) vor-
gelegen hat.
Im allgemeinen und insbesondere auch seitens das Kaiserlich Deutschen
Reichsgesundheitamts 3) wird heut die Spezifizitflt der Windpocken ange-
nommen. Letzteres nimmt als bestimmt an, dass falsche (Variolois) und
wahre Pocken (Variola vera) dieselbe Krankheit sind, und dass einé
Uebertragung von den Varioloiden bei einer anderen Person Variola vera
hervorbringen und dass das Umgekehrte der Fall sein kann. „Dagegen"
heisst es weiter, „kennen wir in den sogenannten Windpocketi^ Wasser^
hlattern oder Varizellen eine besondere Ubertragbare Krankheil^ die
meist bei jungeren Kindern unter hOchstens leichtem Fieber mit einem
Blaschenausschlag auftritt, nahezu ausnahmslos in wenigen Tagen mit
Genesung endigt und mit der Blatlernseuche nichts zu thun hat." In
solchen Fallen, wie sie hier geschiidert ' werden, wird auch eine Ver-
wechslung der Varizellen mit Variola vera, geschweige denn mit Variolois
nicht wohl vorkommen. Nichts destoweniger verlangt das Deutsche Reich 4),
dass bei gehåuftem Auftreten der Pocken als pocken verdåchtige Erkran-
kungen auch Windpocken zu gelten haben und als solche zu behandeln
sind. So viel ich weiss, kOnnen auch zu Zeiten, in denen Pocken in den
hetrefifenden Orten, Provinzen u.s.w. Qberhaupt nicht vorkommen, Formen
von Varizellen auftreten, welche pocken verd£lch tig sind, und die selbst
von sehr erfahrenen Aerzten besonders bei fehlender oder unzureichendet
1) YergL H* Curåchmann. Die Pocken in ▼. ZiemssenB spex. Pathologie und Therapie
U, 8. Seite 411. 2. Aufl. Leipzig 1877.
8) Yergl. Karl Drøger, Yacoina generalisata. OSttinger Inaugaral-Diflsertation 1908
mit sahlreioben Literaturang^ben.
8) Blaitem und Sohutzimpfang. Bearb. im Kaiserl. Gesundheitsamt. 3. Au^. Berlin
1900, Seite 48.
4) Anweisung z. Bekampfong der Pooken. Featgestellt in der Sitzang de» Bandesrats
Tom 88. Januar 1904. Berlin 1906.
,17»
348
Kenntnis det Vorgeschichte im Moment nicht mit Sicherheit von der
Variola oder den Varioloiden unterschieden werden kOnnen. Vidleicht
wird dies dann mOglich werden, wenn wir einmal imstande sind, die
Krankheitserreger der Variola und der Variolois einerseits und der Vari-
zellen andererseits nachzuweisen. Das sind noch oiTene Fragen, und esist
der Beweis noch nicht erbracht, ob der Cyloryctes Variolae i) wirklich
der Krankheitserreger der Pocken und ob gleichfalls ein amOboider
Mikroparasit, wie ihn Z. Pfeiffer im Blascheninhalt und im Blut
demonstriert hat 2), die Varizellen veranlasst, wenngleich diese Annahmen
vor allen anderen eine gewisse Wahrscheinlichkeit zu haben scheinen. Die
Schutzpockei)impfung, wenngleich der unerreichte Typus flir die prophylak-
tische Behandlung einer der unheimlichsten Seuchen, leistet in diagnos-
tischer Beziehung nur dann etwas, wenn sie ein positives Resultat liefert.
Wenn der BlUschcn- oder Pustelinhalt der Efflorescenzen in geeigneter
Weise auf das Kalb verimpft, bei diesem Kuhpocken erzeugt, durfen wir
freilich annehmen, dass es sich bei dem betreiTenden Exanthem um
Variola, bz. Variolois handelt. Der negative Erfolg einer solchen Impfung
dagegen berechtigt keineswegs zu der Annahme, dass keine Variola oder
Variolois, sondern Varizellen vorliegen. Der Direktor des Kgl. Impfin-
stituts in Hannover, Herr Sanitalsrat Berger y hat mir im Anschluss an
zwei Sendungen von L)rmphe 3) aus den Efflorescenzen pockenverdachtiger
Individuen mitgeteilt, dass die Erfolglosigkeit des tibersandten Materials
auf dem KLalbe nicht als Beweis dafiir anzusehen ist, dass etwa Variola
oder Variolois nicht vorgelegen haben. „Der beste Stoflf versagt bisweilen
auf dem Kalbe" und schliesst mit den Worten : „sogar nicht selten." Was
die Impfung des Inhalts der Efflorescenzen der Varizellen aut gesunde
Individuen betrifft, so haftet sie (s. o.) offenbar schwer, wenn sie
gelingt, so entsteht, wie y. Steiner (1. c.) berichtet hat, gewOhnlich
am 8. Tage die Eruption gleichzeitig, und zwar tiber die gesamte Kdrper-
oberflåche. Wenn nun aber auch die genannten Impfungen immer erfolg-
reich w&ren, so wiirden sie ftir die Diagnose in pockenverdåchtigen Fallen
doch keine fUr die Praxis verwertbaren Ergebnisse liefern, weil die Sache
sich doch erst nach einer Reihe von Tagen entscheidet. Die Pocken-
verdåchtigkeit der Varizellen wird nun keineswegs dadurch bedingt, dass
1) 8. Literatar bei L. Pfeiiftr^ Behandlung und Prophylaxe der Blattem im Handb.
dér Therapie innerer Krankheiten Ton Penzoldt und Stinizing I. Bd., 3. Aufl. 8. 2S6 und
fT., Jena 1902, Bowie bei ComncilmaH eto. in : Studies on the fMithoIogy and on the etiology
of Variola an of Yaooinia Boston 1904.
2) Literatur siehe bei Huffueninf Varizellen, in Luharaeh-Ostaiagy Ergebnisse, IV. Jahrgang.
9) W\ hbsiem, Ueber poekenTerd&ehtige VarizeUen. MOnchen. med. Woohenschr. 1906,
Ko. 19.
^49
sich die Effloresceazen, die Blåschea- ev. nach vorhergehender KnOtchen-
bildung in erheblicher Zabl nicht nur auf der åusseren Haut sondem
auch auf den Schleimhåuten entwickeln. Solche Befunde ebenso wie die
Dellenbiidung, der fåchrige Bau und sogar die Konfluenz der Efflores«-
cenzen kommen bei den einfachen Varizellen gelegentlich zur Beobach-
tung, ohne dass deshalb der Fall bei mit Erfolg geimpften Kindem Und
bei Initialsymptomen von nicht mehr als 24 stdndiger Dauer als pocken-
verdåchtig zu bezeichnen ist. Anders gestaltet sich die Sache, wenn es
sich um Erwachsene handelt, da bei ihnen Varizellen doch relativ selten i)
auftreten. Hier muss eine besondere Vorsicht walten. Die diagnostisehen
Schwierigkeiten fUr eine rasche Diagnose treten auch bei Kindern auf,
von deren Vorgeschichte wir gar nicht oder ungeniigend unterrichtet sind
und insbesondere, wenn eine eitrige Umwandlung des Blåscheninhalts
oder brandige oder schwer phlegmonOse Prozesse auf der erkrankten Haut
oder schwere EntzUndungsprozesse der Schleimhåute auftreten. Was die
letzteren betrifft, so erinnere ich an den von /. Comhy 2) berichteten
Fall, welcher einen 35 Monate alten Knaben betraf, bei welchem die
Varizellen mit einer unter dem Bilde einer Stomatitis ulcerosa auftre-
tenden Mundaffektion vergesellschaftet waren. Beim Gebrauch von Kali
chloricum trat rasch Besserung ein. Im tibrigen verweise ich, um hier
nicht zu sehr in klinische Fragen einzugehen, auf meine bereits zitierte
Arbeit in der Mtinchener medizinischen Wochenschrift 1906, in welcher
ich einige eigene ErfahruDgen aber pockenverdachtige Varizellen mit-
geteilt håbe, und denen eine Reihe epikritischer Bemerkungen angereiht
worden sind. Bedeutungsvoll dtirften spåter voraussichtlich die lehrreichen
Beobachtungen werden, welche Johann Bokai'^^ liber das Auftreten des
Zosters und der Varizellen nach einander in 5 Ffillen mitgeteilt hat. Zur
Zeit sind sie wenigstens von historischem Interesse. Indessen soU auch
darauf hier nicht nåher eingegangen werden, ebensowenig auf die man-
cherlei anderen Komplikationen, welche sonst noch mit den Varizellen in
Zusammenhang gebracht worden sind. Nur ilber die Nephritis bei Vari-
zellen, bei denen iibrigens auch gelegentlich Albuminurie ohne nach-
weisbare Nephritis beobachtet wurde, mOgen einige Bemerkungen hinzu-
geftigt werden.
1) Yergl. die lehrreiohe Arbeit von Joh, Seiiz^ VariceUen bei Erwaohsenen im Cor«
respondenz. Blatt f. Soliweizer Aerzte, 18. Jahrgang (1888).
2) J. Comhy, Note sur TexantliéiDe de la yarioeUe. Progréa médical 1884, No. 89.
8) J. Bohai. Das Auftreten der Sobafblattem unter besonderen Umstftnden. 8. A. aui
dem Ungariscben Arch. filr Medizin 1892.
250
Unter den Komplikationen seitens der iiineren Organe bci den Vari-
cellen ist Nephritis^ auf welche wohl Henoch i) zuerst aufmerksam
gemacht hat, vielleicht die Enteressanteste. £s sind seitdem eine mflssige
Anzahl solcher Falle verOffentlicht. Osler (1. c.) sagt : „Nephritis may
occur". Immerhin ist diese Komplikation keine zu hflufige. P. Krause 2\
welcher aus den Journalen des Eppendorfer Krankenhauses aoo daselbst
beobacbtete Falle von Varicellen gesammelt hat, fand darunter nur einen
Fall von Nephritis. Die Zeit des Auftretens derselben ist verschieden. In
einem Falle von A. Hoffmann 3) trat sie bereits am 6. Tage, in den
Beobachtungen von Henoch am 8. bis 14. Tage und in der Beobachtung
von Cassel^) am 16. Tage auf. Das stimmt ungefahr auch mit dem ersten
Fail von Krause (1. c). Nu: gelegentlich treten Oedeme oder Hamaturie
auf, gewOhnlich verlauft die Nephritis ohne diese Symptome und endet
wie in den Fallen Henoch^ Hdgyes^ Hagenbach und in den beiden Fallen
von .Krause tdtlich. Man hat diese Nephritis als varicellosa bezeichnet
und diirfte wohl damit die Varicellen als causa morbi haben bezeichnen
wollen. Indem 5. Rosenstein 5) sagt, dass nach der leichtesten Infektion
mit „Pockengift", nach Varicellen, akute Nephritis aufbreten' kann, muss
man zunachst mit der Frage, ob nicht 5. Rosenstein unter „Pockengiff^
das Gift der Variola selbst verstanden wissen will, rechnen miissen, in
diesem Falle freilich wurde Rosenstein die ZugehOrigkeit der Varicellen
zu den Pocken annehmen und ihre Selbstandigkeit in Abrede stellen.
Bei allen bis jetzt vorliegenden Befunden hat man nur eine parenchyma-
tdse Nephritis gefunden, wobei auch die Glomeruli beteiligt sein k6nnen,
was der erste Fall bei Krause lehrt. In der zweiten Beobachtung, welche
Krause aus alten Krankenbeobachtungen des Eppendorfer Krankenhauses
mitteilt, konnten in Schnittpraparaten der Nieren Mikrokokken nach-
gewiesen werden. Krause hat die Neigung anzunehmen, dass es sich bei
dieser Nephritis streptococcica um eine infolge von allgemeiner Sepsis
entstandene Nephritis gehandelt håbe. Uebrigens ventiliert Krause noch
eine an<}ere Frage, narolich, ob es sich bei der im Verlaufe der Vari-
cellen auftretenden Nephritis ev. auch um die Folge einer der die Vari-
cellen haufig begleitenden anderen Komplikationen, besonders der Otitis
1) Henochy Berlin, klin. Woohenschr. 1884. No. 2.
2) KroHSé, Hdnoben. mediz. Woohensohr. 1901, S. 382, No. 40.
S) Jioffinann, Berl. klin Woohensohr. 1884, No. 84.
4) Casåel, Deatsch. mediz. Woohensohr. 1893, Seite 769.
5) S, BoaeHSteiHf die Pathologle und Theraple der Nierenkrankheiten, 4. Aufl. Berlin
1894, Seite 166.
25'
media, handeln kOnne. Das kann a priori nicht in Abrede gesteilt werden.
Da aber bei diesen Komplikationen, ebenso wie es far die Nephritis in
Anspnich gehommén wird, gleichfalls ein Abhångigkeitsverhåltnis von
den Våricellen anzuhehmén ist, wiirde es sich immerhin schliesslich doch
um Néphritiden handeln, die direkt oder iiidirekt mit dem Varicellengift
in kausalem ZUsammenhångé stehen. Soweit ich die Sache libersehe, scheint
mir die Nephritis nur bei komplizierten schwereren und besonders bei
den pockenverdåchtigen Varizellenerkrankungen vorzukommen.
Fruher galten die Windpocken fur eine durchaus harmlose Krankheit.
In der vom Kaiserl. Gesundheitsamt bearbeiteten Denkschrift (s. o. S. 23.)
wird bemerkt, dass die Windpocken nahezu ausnahmslos in wenigen
Tagen mit Genesung endigen. In dem W6rtchen „nahezu'^ liegt aber
freilich schon ein Vorbehalt. In der Anweisung zur Bekåmpfung der
Pocken vom 28/1 1904 § 23 wird verlangt, (s. auch oben S. 23.) dass
bei gehåuftem Auftreten der Pocken auch Windpocken als pockenver-
dåchtige Erkrankungen zu gelten haben. In der Zeit, aus der meine in
der Munchener medizin. Wochenschr. 1906 verdffcntlichten pockenver-
dachtigen Varizellenerkrankungen stammen, war iiberhaupt von keinen
Pockenerkrankungen in hiesiger Gegend die Rede. Hieraus ergibt sich
also, dass das Vorkommen von pockenverdåchtigen Varizellen nicht an
das gleichzeitige Aufbreten von gehåuften Pockenerkrankungen geknQpft
ist. Auch O. Vierordi i) ist es aufgefallen, dass sich in der neuesten
Zeit Beobachtungen von unangenehmen Vorkommnissen bei den Varizellen
mehren, und dass dieselben nicht nur schwélchliche und krankliche
kleinere Kinder betreffen. Vierordi hat eine kleine Epidemie beobachtet,
in welcher der Gesamtcharakter beztiglich des Allgemeinzustandes und
des Exanlhems ein intensiverer war und berichtet iiber da3 anderwårts
håufigere Auftreten einer komplizierenden Nephritis. Dass diese Falle aber
jemals der Ausgangspunkt von Variola oder von Varioloiden geworden
seien, davon spricht Vierordi nichts. Nichtsdestoweniger schliesse ich
mich der Meinung von Johannes Seitz (1. c.) an, welche dahin geht, dass,
wo die Diagnose „Varizellen der Erwachsexjen" gestellt wird, der Arzt
und die Gesundheitsbeh6rden sich des Falles genau so anzunehmen
haben, wie der Falle mit der Diagnose Pocken und zwar so lange, bis
durch den amdichen Arzt die Diagnose iiber allen Zweifel sichergestellt
ist Ich dehne diese Forderung von Seiiz auch auf alle pockenverdåch-
1) o. Vierordi, YarizeUen in Penzoldt und Stintzing, Handb. d. Therapie innerer
Krankheiten. 1. Bd., 3. Aufl. Jena 1902, Seite 206.
252
tigen Falle bei Kindem aus und zwar auch ausser der Zdt von Epidc-
mieep. Ich stimme endlich Seiiz durchaus bei, wenn er verlangt, dass
all^ z,weifelhalten Falle sofort sorglåltig zu isolieren, aber nicht ins Pocken-
spital zu bringen sind. Der Grund ist einleuchtend. £in an pockenver-
dåchtigen Varizellen, welche tatsåchlich Varizellen sind, leidender Mensch
darf natOrlich nicht den Gefahren einer Infektion mit Fockengift aus-
gesetzt werden.
DIE GESCHICHTE DES ROONHUYSSCHEN GEHEIMNISSES.
VON Dr. A. GEYL, Rijswijk.
Im Novemberheft (1905) dieser Zeitschrift hat Pergens, meine von
der Niederlandischen Gesellschaft fiir Heilkunde preisgekr6nte
Schrift besprechend, der Meinung Ausdruck gegeben, dass sie „mériterait
d'étre traduite en une langue plus répandue". Ich bin zwar nicht gesonnen,
dieser indirecten Einladung zu einer Uebersetzung meiner Arbeit selbst
Folge zu leisten: jedoch sind mir die Art und Weise, in der Pergens
sdber und namentlich die hollåndischen Kritiker sich ihrer Aufgabe
hiosichtlich der Besprechung meiner Abhandlung entledigt haben, Anlass
geworden, den Versuch anzutreten, eine ubersichtliche Darstellung der
von mir neu beleuchteten oder neu entdeckten und sichergestellten
Tatsachen zu geben. Als gewissenhafter Geschichtsschreiber hatte ich mir
die Verpflichtung auferlegt, meine Vorstellung, den wirklichen Tatbestand
des Roonhuyse'schen Geheimnisses betreflfend, Uberall dort, wo sie von
der in der Literatur gegebenen abweicht, mit im Texte angefiihrten
Documenten zu belegen. Jeder Leser soUte sich ein eignes Urteil ueber
den Wert meiner Behauptungen aufstellen k6nnen. Ich kann mich
aber der Vermutung nicht verwehren, dass ich, mehr speziell was
neme Kritiker anbelangt, meinen Zweck nur unvoUkommen, oder viel-
leicht gar nicht erreicht håbe. Die ueberreiche Fiille der Beweisstucke ist
ihnen for die Wertschatzung des Inhaltes hindernd in den Weg getreten.
Vor lauter Båumen haben sie den Wald nicht gesehen, oder besser
gesagt, sie haben das Kind mit dem Bade ausgeschiittet und nur desshalb
von den aus den Belegstucken gezogenen Schliissen ungenugende Kenntniss
erbalten, oder wenigstens gezeigty weil sie Ersteren selber nicht die nOthige
Aufmerksamkeit haben schenken woUen. Ich håbe ihnen in meinem Buche zu
viel geboten. Die Aufzahlung der Beweise flir die Richtigkeit der von
mir angefiihrten Tatsachen und Vorstellungen hatte ich mir und ihnen
ersparen oder diese wenigstens aus dem Texte bannen sollen; man hatte
sich zufrieden gegeben mit einer ausftihrlichen Auseinandersetzung, viel-
leicht mit einer flotten Erzahlung des von mir Gefundenen. Ich will jetzt
versuchen, dieser Auflfordening in der hier erforderlichen Ktirze, soweites
in meinem VermOgen ist, Gentige zu leisten.
Die Legende des Geheimnisses.
On ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu. Und so wurde
das Roonhuyse'sche Geheimniss in Holland eigentlich nie einer ein-
geheuden, kritischen Besprechung gewurdigt. Ohne eigene, selbståndige
254
Untersuchungen anzustellen, haben die hollåndischen sachverståndigen
Schriftsteller Alles geglaubt, was ihnen von sehr parteiischen Zeitgenossen
dér Roonhuysen und von wenig gewissenhaften, oberflåchlich lesenden
Geschichtsschreibern vorgefabelt worden ist. Wie einst der Staat in Dane-
mark, so sollte auch in der Amsterdamer medico-chirurgische Welt de« sieb-
und achtzehnten Jahrhunderts etwas faul gewesen sein. Die Geheim-
nissbesitzer und ihre Gehiilfen, welche duich ihre gesellschaftliche Lage
die medizinischen Zustånde jener Zeiten beherrschten, waren kaufmånnische
Geister, gewissenlose Schacher, denen ein dickgéfiiliter Geldbeutel
hdchstes Ziel, das Wohl ihrer Kranken Nebensache war. Diese Vonjtellung
jfindet sich in dieser krassen, und zwar in der krassesten mir bekannten
Form zuerst bei Fr. B. Osiander vor und ist von den spåteren Autoren
kritiklos der Nachwelt ueberliefert worden. Ich verweise u. a. nach von
Siebold, der auch an mehreren anderen Stellen seines bekannten Buches,
und namentlich wenn es hollåndische Gcburtshelfer gilt, sich wenig
selbståndig zeigt und Osiander nachschreibt, nach Schroder — Olshausen—
Veit und nach Ingerslew, dem jtingsten Geschichtsschreiber der Zange.
Es scheint desshalb geboten, das Urteil Osiander's einer nåiheren Priifung
zu unterziehen, desto mehr, als der Professor das uns beschåftigende
Problem sehr ausftthrlich erOrtert hat und eine Widerlegung der von ihm
vorgebrachten Tatsachen und Betrachtungen es ermOglicht, das wirklich
Vorgefallene an's Licht zu bringen und auch hinsichtlich seiner ethischen
und sozialen Bedeutung richtig zu stellen. Seine Angaben, welche an
zwei' verschiedenen Stellen seiner bekannten Geschichte der Geburtshiilfe
vorkommen und zwei absonderliche Phasen der Frage betreflfen, gebe
ich teilweise wOrllich wieder. Sie lauten folgendermaassen :
„Als ein Anhanger von dem Pråtendenten Jacob II. musste Chamber-
laine im Jahr 1688 aus England fliehen. Er kam nach Amsterdam, ubte
da die Entbindungskunst aus und verkaufte endlich im Jahr 1693 sein
Geheimniss um einen unbekannt hohen Preis an drey hollåndische Geburts-
helfer, Rooger Roonhuisen, Cornelius Boekelmann und Friedrich Ruysch,
welche nachher den schåndlichsten Missbrauch und Handel damit trieben.
Sie wendeten es nåmlich nicht nur oft zum Schein an, um die Belohnmig,
welche sie sich fur die Anwendung des Geheimnisses gewOhnlich bezahlen
liessen, damit zu gewinnen, sondem verkauften das Geheimniss wiederum
an andere, als ein Geheimniss, zu erstaunlich hohen Preisen, bedungen
sich auch wohl zuweilen die Helfte alles Gewinns, den sein Gebrauch
einbrachte, aus, und am Ende zeigte es sich doch, dass sie einem jeden
ein anderes Werkzeug, als das angebliche Geheimniss verkauft hatten,
damit, wenn ja einer einmal das Geheimniss verrathen sollte, das Publicum
daruber in Zweifel bliebe, welches das echte wåre."
»55
Fiigt ,mån hinzu, dass andre Schriftsteller, ich nenne Rigaudeaux, Levret,
Baudelocque, noch dazu die Behauptung aufstellten, dass die Besitzer des
Geheimnisses weder wissenschaffentlich noch moralisch ihrem Amte
gewachsen waren und nicht selten, aus Unwissenheit oder Geldgier, das
von ihnen befiirwortete Instrument irrtumlich hantirten oder unndthiger-
weise in Gebrauch zogen, dann ist noch immer nicht Alles und nicht
einmal das Schlimmste referirt. Osiander losst es vorkommen, als sei
„die eine Bekanntmachung der Zange um die andre'' der eigentliche
Grund gewesen flir die Anfrage, seitens der Geheimler des Gesetzes,
welches ihnen zeitlich, die den andren Chirurgen gegenuber so sehr
bevorzugte Lage geschenkt hat. „Die Besitzer des Geheimnisses waren
grossen Theils Glieder der in Amsterdam, s. g. Apothekergilde, oder des
vereinigten Amtes der Aerzte und Apotheker, oder des an andern Orten
s. g. Collegii mcdici et pharmaceutici, in welchem neben mehreren Aerzten
auch zwey Apotheker waren. Nun bestand aber noch eine Gilde der
Wundårzte, welche glaubte, dass es ihr allein zustande, die Geburtshelfer
zu prtifen und die Erlaubniss der Austibung der Entbindungskunst zu
ertheilen. Allein D. R6ell, ein Mann von Kopf und Intrigue, der Lehrer
der Anatomie und Geburtshtilfe und F. Ruysch's Nachfolger war, wusste
es dahin zu bringen, dass er zum Gildemeister oder Praeses sowohl bei
der Apotheker-Gilde als bei der Gilde der Wundarzte gewåhlt wurde.
Dieser, um die Geburtshelfer in seine und der Apotheker-Gilde Gewalt
zu bekommen und zu dem vorgesetzten Ziel des Accouchier- und Geheim-
nisses-Monopols hinzuleiten, gab d. i8 Jan. 1746 ein Pro memorie ein,
worin er vorstellte', wie diejenigen Geburtshelfer, welche aus den fran-
z6sischen Schulen in Frankreich nach Holland zunickkommen, unsaglichen
Schaden anrichten, schneiden, reissen und brechen, und die Kinder aus
Multerleibe mit Haken, wie Kabeljaw ausziehen und auf dem Boden
henimschleppen ; so håbe z. B ein Joh. de Bruyn einer Gebårenden die
vorgefallene Gebarmutter abgeschnitten, ein anderer einem Kinde den
Kopf abgerissen u. d. g. Da doch in Holland ein Geheimniss bestehe,
womit man die Kinder gllicklich zur Welt bringen kOnne und iiberhaupt
da die Entbindungskunst besser zu erlemen sei. Er bitte demnach, dass
man keinem Geburtshelfer in Amsterdam die Erlaubniss zum Entbinden
geben mOchte, bis sie bei der Apotheker-Gilde examiniert und ttlchtig
befunden worden seien. Darauf wurde dann beschlossen, dass kein
Geburtshelfer in Amsterdam und Utrecht die Entbindungskunst auszuuben,
noch dann Unterricht zu ertheilen, berechtigt sein sollte, der nicht vor
der Apotheker-Gilde sich zum Examen stellen und im Besitz des Geheim-
nisses der Herm Examinatoren sein wiirde : N. B. ! ! und den 31. Januar
1746 ward das saubere Gesez auch wirklich publicirt, und diejenigen
«S6
wurden mit Strafe bedroht, welche ohne die Erlaubniss der Apotheker-
Gilde Geburtshulfe leisten wurden. DarQber waren nun manche Aerzte
und Wundårzte hOchst aufgebracht, die zumal schon lange die Entbia-
dungskunst ausgelibt hatten. Einige kehrten sich nicht an das Gesez, und
entbanden vor wie nach; andere stellten sich zum Examen, konnten sich
aber nicht entschliessen, zur Stillung des Auri farnes der Herm Exami-
natoren 2000 bis 2500 hoU. Gulden (denn dies war der gewdhnliche
Preiss) fur ein långst errathenes Geheimniss darzubringen. Dann aber
wurden sfe abgewiesen, sie mochten auch noch so gut im Examen bestan-
den sein; dies begegnete z. B. einem Dr. ? Rathlauw, gegen dessen
Geschicklichkeit die geldgierigen Gildemeister durchaus nichts einwenden
konnten. De Bruyn wurde zwar nach Verånderung der Obrigkeit ia
Amsterdam von der Verbindlichkeit des Gesetzes freigesprochen ; und eia
anderer Geburtshdfer, Uilhoorn erhielt sogar ohne vorhergegangene
Befolgung des Gesetzes die Erlaubniss, practischen Unterricht in der
GeburtshQlfe zu ertheilen," (von letzterer Behauptung ist nicht ein einziges
Wort wahr, nicht nur erhielt er nicht die Erlaubniss Unterricht zu erteiien,
sondern auch jene zur Ausubung der praktischen Geburtshulfe blieb ihm
vorenthalten ; er starb schon im selben Jahre). „Aber schon im Junius
1749 wird aufs neue erkannt, dass die Proben und Prufungen derjenigen,
die Meister in der Entbindungskunst werden wollten, zwar von der Gilde
der Wundårzte zugleich geschehen soUte; von dieser aber soUten
nur zwei Glieder, von der Apotheker-Gilde hingegen drei Aerzte dabei
sein." Die Aerzte behielten also die Majoritåt der Stimmen und „die
meistea Geburtshelfer in Amsterdam, die nicht zu jener Prellgilde gehorten,
waren natiirlich h6chst aufgebracht iiber die Chicanen und einige ver-
unglimpften die Gilde durch Schriften dergestalt, dass weder der Rhein,
noch die Amstel, den angehflngten Schandflek je abwaschen wird."
Klarheit genug in diesen Zeilen, sollte ich meinen. Aber wie viel
Irrtum bei hOchstens einem Fiinkchen Wahrheit 1 Gleichwohl hat Jederman
diesen unsauberen Trank als ein Labsal genessen. Sogar die eigenen
HoUånder haben dem eriinderischen und malitiOsen Osianderi) ihr
1) Vor einig^er Zeit war ich im Besitze eines merkwfirdigen Bttchlein*8, welches der Autor
Ritgen als Donum Auctoris dem Osiander zugestellt hatte. Geråde onter der Widmung:
„Den um die Geburtshulfe hochverdienten Mannern: L. F. Boer, F. B. OsiaDder, E. v.
fliebold, E. Wenzel gewidmet", schrieb Osiander nachfolgende Worte: „der Verf. glaubte
mir eine Ehre zu erweisen, indem er mich zwischen diese Schacher kreusigte", w&hrend der
fiohn des in der Widmung genannten von Siebold, der bekannte Historiker, welcher
sp2ter das Bflchlein kaufte, daran hinzufiigte: Yorliegendes Buch ist das Dedioationa-
exemplar, welches Ritgen an Osiander schickte. Die vorstehende Bemerkung war der
Lohn, welcher Os. an R. zoUtc. Ich erstand das Buch in der Auction der Buchersamml.
Osiander's des Sohnes am 21 November 1855, der Ouriositat halber.
22,11,1856, V» Siebold.
257
Vcrtrauen nicht versagt. Letzteren aber trifFt der Vorwurf, dass er die von
ihm zu Rathe gezogenen originellen hollåndischen Quellen nicht nur
unvoUkommen, ja sogar schlecht verstanden, sondem auch oberflachlich
und nur teilweise gelescn oder durchblåttert hat. Er „hat Schweres
verschuldet, weil er leichtsinnig und von Vorurtheilen geblendet den
Pfiid der historischen Treue verlassen und Falsches oder wenigstens
Jrrthiimliches verbreitet hat".
Nach allem Gesagtem wird mir jetzt obliegen, in erster Stelle die
Entstellungen und Irrtiimer, die Erfindungen und falschen Angaben,
welche in die Literatur ihren Weg gefunden haben, des Nåheren in
Betracht zu ziehen und zu beleuchten, in zweiter, den wirklichen Sach-
verbalt und die Motive, welche dabei mitgespielt haben, wie sie sich mfr
an der Hånd des von mir bearbeiteten Materials entpuppt haben,
anzuzeigen. Spåter wird sich von selbst herausstellen, dass die Berichte,
sowohl tiber Ursprung und Alter des Geheimnisses als uber Bedeutung
und Rolle der Chirurgen-gilde und des Collegium medico-pharmaceuticum
mit seinem Dekane Wilhelm RoéU entweder ganz unzuverlåssig oder
absolut falsch sind. Erstere haben wir schlecht bewåhrten, von den
Gegnern des Geheimnisses ilberlieferten und von Osiander fiir seine
Darstellung zurecht geschnittenen Traditionen zu verdanken : letztere sind
ausschliesslich dem schOpferischen Geiste des GOttinger Professors, welcher
von den medizinischen Verhåltnissen in Holland ungentigende Kenntniss
genommen hat, aufzubiirden. Hier sei nur erwflhnt, dass Herr ROell sehr
wahrscheinlich pers6nlich nie eine Pro Memorie an die Regierung einge-
håndigt hat und dass die unter den auf dem Amsterdamer Archiv
aufgehobenenen Aktenstticken befindliche Adresse des gesammten Collegium
medicum an die stådtische Regierung, welche um eine Abånderung des
damals gdtenden, die Ausiibung der Entbindungskunst betreffenden
Gesetzes anhielt, nicht ein Jota enthålt von der Phrase, womit Osiander
die Anfrage begrtinden låsst. Vermutlich hat Letzterer Rathlauw
schlecht gelesen und falsch verstanden. Wenigstens kann man bei diesem
lesen und zwar in demselben Wortlaut, dessen sich unser Autor bedient,
dass die Besitzer des Geheimnisses den franz6sischen Geburtshelfern die
rohe und grobe Behandlung ihrer Gebårenden, dessen er Erwåhnung that,
Torwerfen wollten. Und auch dies ist nicht einmal ganz richtig. Es ist
nur behauptet worden, dass Grégoire in Paris „eingeklemmte K6pfe
in Lebendigen zerbricht; ob dies mit einem Haken oder einem andren
Instrumente geschieht, die Auskunft ist zerbrechen".
Ebenso unwahr ist es, dass einige Chirurgen „sich zum Examen stellten,
sich aber nicht entschliessen kOnnten, zur Stillung des Auri farnes der
Herm Examinatoren 2000 bis 2500 holl. Gulden (denn dies war der
2S8
gewOhnliche Preis) fur ein långst errathenes Geheimniss darzubringen".
So etwas ist nie passirt: die Mitglieder des Collegium haben von den
Friiflingen nie eine Centime mehr gefordert, als ihnen nach den geltenden
Gesetzen zukam. Schon der ganze Verlauf der Geschichte Rathlauw's
h&tte Osiander eines besseren belehren kOnnen. Weder von ihm noch von
Eckhart oder Boom, den einzigen Chirurgen y,welche sich unter dem
Gesetze des Jahres 1746 einer Prufung unterzogen haben'\ ist etwas
derartiges verOflfentlicht oder bekannt geworden. Sogar die Besitzer des
Geheimnisses haben sich mit geringeren Summen zufriedengestellt 500 —
1000 Gulden war der gewOhnliche Preis, i) wofUr sie ihr Instrument und
die Lehre von dessen Handhabung an Andre verkauften und es ist nie
Hei ihnen aufgekommen, sich noch dazu die Hålfte alles Gewinns, den
sein Gebrauch einbrachte, zu bedingen. Zwar hat spåter, in der letzten
Halfte des 18. Jahrhunderts, Albert Titsingh, der dem Roonhuyse'schen
Hebel treu geblieben war, sich ein derartiges Betragen zu Schulden kommen
lassen; aber die eigentliche Geschichte des Geheimnisses endet mit der
VerOfFentlichung des Geheimnisses im Jahre 1753 durch die Doctoren de
Visscher und van de PoU.
Meinerseits wird nattirlich nicht gelåugnet, dass die Herren Monopolisten
gute Finanziers gewesen sind. Wie schon gesagt, sie verkauften ihr
Instrument gegen einen guten Preis; auch liessen sie sich von den
Gebarenden, welche ihrer Htilfe bediu-ften, unter gewissen Umstanden
sehr gut bezahlen. Abraham Titsing erzahlt sogar, dass sie sich bis zu
f 1000 flir eine Entbinding zu fragen un terstanden. Demgegentiber steht,
dass sie nicht selten ihre Hulfe ganz unentgeltlich zu leisten gezwungen
waren. Sie hatten aber eine wirksamere Methode, ihre finanziellen Interessen
zu wahren. Sie hielten das Monopol wirklich geheim und gcstatteten
nur ausnahmsweise, ausserst selten, neuen Mitgliedem den Zutritt in ihren
Kreis. Es ist nicht unwahrscheinlich, dass Friedrich Ruysch, dem sich
Comelis Boekelman anschloss im Jahre 1693, mit Rogier Roonhuyse einen
Vertrag einging, die von ihnen gebrauchten Instrumente zur eventuellen
Hiilfe Gebdrender geheim zu halten und nur mit beiderseitiger Zustimmung
Anderen mitzuteilen. Ruysch trat nur als consultirender Arzt auf, wflhrend
Cornelius Boekelman, vorher dessen Vater Andries, der eigentliche. Praktik
kant war. Zuerst im Jahre 17 10 wurden zwei andere Personen, die
Chirurgen J. de Bruin und P. Plaatman, in das Geheimnis einge-
weiht. Bald darauf starb van Roonhuyse und wieder einige Zeit spater
1). Ein merkwardiges Licht wird noch auf diese Frage geworfen darch die B«merkiing
eiAøB {pøviMen J. B. R., eines Oegnera aus dem Lager der Chimrgen. Er sohreibt:
„Die Zange Levret's kostet 100 Pistolen, also den doppelten Preis des Boonhnyae^flchen
Monopols".
259
wurden Andriés Boekelmab Jr. und C. Plaatman die Nachfolger ihrer
Eltern. Endlich im beriichtigten Jahre 1746 hatte Amsterdam, ausser den
zwei letztgenannten Geburtshelfern (de Bruin war die Praxis verboten)
nur noch einen dritten Monopolist aufzuweisen, den schlauen und begabten
Albert Titsingh, Ein vierter, Dr. Tronchin, Mitglied des Collegium medico-
pharmaceuticum, hat aller Wahrscheinlichkeit nach die Geburtshtilfe nicht
praktisch ausgeubt. Des weiteren hatten sich noch der Chirurg v. Dieden
aus Utrecht und Dr. de Moor aus Gouda des Monopols bemåchtigt,
wåhrend Reinier Boom der erste und einzig gebliebene Z6gling des neuen
Regime war. Zuletzt ist es noch im Jahre 1752 — 53, einige Zeit vor
dem Erscheinen des bekannten Buches der Herren de Visscher und van
de Foll, den Doctoren Paulus und Gerardus de Wind aus Middelburg
mit vieler Mtihe gelungen, Teilhaber des Geheimnisses zu werden. Man
sieht, dass die Zahl der Geheimler in Amsterdam gleichzeitig nie mehr
als zwei bis vier betragen hat.
VergegenwsLrtigen wir uns jetzt, dass die Stadt in jenen Zeiten 200,000
Einwohner zahlte und dort also alljåhrlich ungefahr 6000 Kinder das
Licht der Welt erblickten, so dtirfen wir nicht, wie es Rigaudeaux und
Baudelocque getan, aus der Mittdlung de Bruin's, dass er durchschnitt-
lich jedes Jahr 40 Frauen mit dem Hebel entbunden hat, auf eine miss-
bråuchliche Anwendung des Instruments schliessen. Wir haben zu bedenken,
dass die Monopolisten, nach der einstimmigen Angabe aller Autoren, sehr
gesucht und gewollt waren und in nahezu allen ^chwierigen Fallen nicht
nur in Amsterdam, sondem auch in der Umgegend zu Rathe gezogen
wurden. Dabei kommt, dass Ruysch, der wohl als der eigentliche Lehrer
der Roonhuyser gelten mag, als ersten und hOchsten Grundsatz der I^hre
huldigte: non nocere und namentlich den Gebrauch der Instrumente, so
viel wie mOglich einschrånken. Wirklich, es besteht kein einziger
Grund flir die Annahme, dass der Hebel vielmals unnotigerweise, und
zwar Pecuniae Causa, angewendet worden ist. Ebensowenig hat der Vorwurf
Berechtigung, die Herren waren roh und unwissend und hatten desshalb
mehr Unheil gestiftet als Nutzen. Wire das der Fall gewesen, dann
hatte man sie nicht ueberall, und oft um sehr hohe Preise, zu Hiilfe
gerufen. Und Månner, wie z. B. P. de Wind, soUten nicht um denBesitz
des Instruments angehalten, Andre nicht um die Prioritat oder Origina-
litet der Erfindung gestritten und die Mehrzahl der Aerzte in Holland
und Viele im Auslande sich seiner, nach der Bekanntmachung durch
die Amsterdamer Doctoren, nicht unbedingt angenommen haben, wenn
nicht gvte und augenfallige Resultate ihm seinen grossen ^uf besorgt
hUtten. Ich gedenke also nur curiositåtshalber des Ausspruchs Baude-
locque's, die HoUånder hatten nie einen echt eingekeilten Kopf durch
26o
den Hebel retten oder befreien kOnnen } das Instrument sei zu dem dazu
nothwendigen EingrifF absolut ungeeignet. Schon Camper hat meines
Erachtens das Gegenteil bewiesen. Aber des Weiteren, wo die Tatsachen
eine solche beredte Sprache fiihren als in dieser Angelegenheit soUte man
theoretischen Ueberlegungen das Schweigen auferlegen.
Wie man sieht, die Monopolisten haben keine falsche MOnze ausgegeben
und die Htilfe suchenden Frauen weder betrogen noch schlecht oder
nicht-sachverståndig behandelt. Die Beschuldigung, als sollten sie „einem
Jeden ein andres Werkzeug als das angebliche Geheimniss verkauft haben^
damity wenn je einer einmal das Geheimniss verrathen soUte, das Publicum
dartiber in Zweifel bliebe, welche das echte sei," muss ebenfalls fallen
gelassen werden. Sie entbehrt jedes tatsåchlichen Grundes. Ein solches
Vorgehen wåre wirklich zu naiv und zu dumm gewesen. Die Verånde-
rungen, welche die Besitzer des verkauften Instruments ftir ndthig erachtet
hatten, wurden dem Kåufer ehrlich mitgeteilt; das ist noch jetzt zu
beweisen. Reinier Boom hat den beiden de Wind's, Andries Boekelman
dem Albert Titsingh und Letzterer dem dr. Tronchin und dem dr. de
Moor das von ihnen selbst abgeånderte und gebrauchte Instrument ohne
Zurackhaltung mitgeteilt und zu handhaben gelehrt. Zuletzt bedarf es
keiner nåheren AusfUhrung, dass man nicht nur in fraheren Zeit^ die
Herkunfl der verschiedenen Moditicationen des Hebels feststellen konnte,
aber dass man es noch jetzt zu thun im Stande ist.
Die eigentliche Gkschichte des Geheimnisses.
Bevor wir uns tiber die ethische und moralische Bedeutung des
Geheimnisses und seine spåteren Schicksale zu verståndigen versuchen,
woUen wir die Fragen nach seiner Art und Herkunft nåher in's Auge
fassen. Letztere sind zusammengehdrig und so innig mit einander ver-
kniipft, dass sie zusammen behandelt werden mtissen.
Die beiden Amsterdamer Doctoren de Visscher und van de Poll waren
die Ersten, welche mit gut beglaubigten lind gewåhrleisteten Berichten
Uber das Roonhuyse'sche Monopol in die Oeffentlichkeit traten. Dasf
Geheimniss bestande aus einem Hebel, einem platten, ståhlemen, leicht
S-f6rmig gebogenen, zum Gebrauch mit Heftpflaster, Leder oder Wolle
tibergezogenen Instrumente, das dazu diente, einen aus beliebigen Gdinden
im Beckenausgang aufgehaltenen oder eingekeilten Kopf durchzuhelfen
und in die Welt zu bringen. Rogier van Roonhuyse und Friedrich
Ruysch sollten es, etwa 60 Jahre vor dem Erschéinen ihres Buches, von
Hugh Chamberlen, der sich alsdann in Amsterdam auf hielt und dort
sogar Geburlshulfe lehrte, erhandelt haben. Mit Entschiedenheit
schlossen sie sich den AusfUhrungen der Anisterdamer Monopolisten
26l
Boékéiman, Plaatman und Albert Titsingh an, wdche, in Verbindung
mit ihrem Collegen van Die len aus Utrecht, die sogenannten £nt-
deckungen des Chirurgen Rathlauw und des Doctoren Schlichting
flir Schwindel erklårt hatten. Nicht die unbrauchbare und untaug-
liche Zange, deren Lob letztere Herren gesungen und wofUr sie
die Ehre, das langgesuchte Geheimniss zu sein, in Anspruch nahmen,
sondern der Hebel war das Werkzeug, dessen sich die Roonhuyser
jahrelang tagtåglich mit so glånzendem Erfolge bedient hatten.
Diese Vorstellung blieben sie noch immer aufrecht hålten gegeii
Rathlauw, als dieser bald daralif, vermutlich geholfen durch Abraham
Titsingh in einem anonymen Pamflet (Abbildiingen mit Text) fUr die
Richtigkeit seiner schon im Jahre 1747 gemachten Enthiillungen eintrat
und aufs Neue darzuthun versuchte, dass ein einziger Loffel der von
ihm bekannt gemachten Zange als Hebel gebraucht sehr gute
Dienste wiirde leisten kOnnen. Weder die ganze, noch die halbe Rath-
lauw'bche Zange hatte etwas mit dem Geheimniftse zu schafien, hie&s es.
Eingestehen musste man aber, dass der Hebel in den Hlknden der ver-
schiedenen Besitzer, namentlich der letzteren Zeit, bedeutehde Abåndé-
rungen erfahren hatte und zwar von der Art, dåss die vers^hiedenartig
gestaiteten Instrumente ihre eigene Anwendungsweise erheischten. Damit
wird nicht gesagt, dass den Roonhuysem jede Kenntniss einer Zange
volståndkg abging. Schon der Wortlaut der Beschreibung der Instrumente
aus dem versiegelten Såckchen, das die Doctoren aus dem Nachlass des
Monopol-sten de Bruin's gekauft hatten, lautet derart, dass dies nicht
ohne Weiteres behauptet werden darf. Es ist dort die Rede von „drei
differenten Instrumenten". Das kann heissen, drei gleich oder verschieden-
artig gestaltete Hebel, aber ebenso gut kann es bedeuten, dass neben
einem Hebel noch andere Instrumente vorgefunden wurden. Wesshalb
kOnnte nicht eine mehr oder wenig taugliche, von den Bcsitzern nicht '
mehr oder nur selten gebrauchte Zange darunter gewesen sein ? Diesé
Frage hat desto mehr Berechtigung, als die vier Geheimniss-Be^itzér in
ihrer gegen Rathlauw gerichteten Schrift zur GenOge dargethan haben,
dass sie sich der, an einen brauchbaren Forceps zu stelletiden Anforderungen
bewusst waren. So soUte das'Werkzeug des genannten Chirurgen schon
desshalb untauglich gewesen sein, weil es beim voKståndigeh Anein'åtider-
schlieséen der Griffe nothwendigerweise den Kopf zu stslrk zusammeh'
pressen musste. Und die Mitteilungen Rathlauw 's und Schlichting*s wéisén
in dieselbe Richtung hin. Ersterer erzåhlt, dass der im Jahre 1747 noch^
lebende Chirurg von der Swam vor ungef^hr 50 Jahren Bediehter des'
Rogier van Roonhuyse war, wdcher versprach, ihm das Geheimniss zu
lehren. Zwar war olt die Rede vom Instrumente und ei* bcfmerkte, dass
1906. 18
262
esy wenn gebiaucht, in der Nacht mit neuem Leder uberzogen, und,
damit es geheim bliebe, nur unter dem Schutz einer Bettdecke angelegt
wurde. Von dem versprochenen Unterricht kam aber nichts. Desshalb, als
einmal van Ropnhuyse, von einer Entbindung nach Hause gekommen, den
unerwarteten Bes>ich eines Biirgermeisters erhielt mid in der Eile séin
Geråth so schlecht verbarg, dass es leicht aufzufinden war, benuUte dieser
die Gelegenheit, um es schnell abzuzeichnen. Es war die Zange, weiche
von Rathlauw selbst in die Oeffentlichkeit gegeben ist. Auch wird noch
mitgeteilt, dass ein gewisser Chirurg, der im Jahre 173S im Hause
Boekelman's verkehrte, dort ein Instrument gesehen haben soUte, das
eine grosse Åhnlichkeit mit der von ihm publizirten Zange zeigte.
Desgleichen schreibt Dr. Schlicbting, dass er den von ihm bekånnt
gemachten Forceps zuerst bei dem Chirurgen Uwens sah, welch Letzterer
ihn wieder von dem Chirurgen Brederode bekommen hatte, wåbre*tf
dieser ihn vpn Ruysch und Ruysch selbst ihn von Roonhuyse oder dem
altern Boekelman urberaommen hatte. Des weiteren soUte éine zu
seiner Lebzeit von Rogier gebrauchte Zange noch in dessen Familie
auibewahrt werdep. Auch der Leydener Professor Albimis hat sich
geflussert, dass nach ihrer eigenen Aussage, eine ihm bekannte Dame
von einem Monopolisten mittelst eines sich aus zwei Håliten zusammen-
setzenden Werkzeuges behandelt sein soUte. Schwerer ^It noch in's Gewicht,
dass schon ihm Jahre 1677 die Zeitgenossen Ruysch's ihrer Ueberzeugung
Kund gaben, dass der stådtische „Vroeddocter" in schwierigen Geburts-
fallen, wenn der Kopf voranging, sich eines aus zwei Teilen zusammenge-
stellten Werkzeuges, einer Schraube, einer Art Zange bediente. Und
Ruysch selbst hiess seinem Assistenz-Arzt und Alter Ego dem stådtischen
„Vroedmeester" Andries Boekelman dem Aelteren, bei drohender Lebens-
gefahr der Mutter, den wegen Beckenenge und voUståndigen Wehen-
mangels in dem Ausgange aufgehaltenen Kopf eines schon langere Zeit
/o/en Kindes durchzuhelfen und in die Aussenwelt zu befOrdem. Die
Operation gelang, wie das meistens der Fall war und Ruysch schon in
vielen Fallen erfahren hatte, nach Wunsch, innerhalb sehr kurzer Zeit,
ohne Schwierigkeit und ohne Schaden ftlr die Mutter. Aus Allem, was die
Famphletisten, denen ich diese Besonderheiten entnehme, dariiber anfohren,
darf man schliessen, dass sie mit einem nicht scharfen, sondern stumpfen
und wie Boekelman andeutet, unschådlichen Werkzeuge angestellt worden
ist. Aus derselben Quelle geht noch hervor, dass ein derartiges Verfahren
auch dem damals noch jungen, erst seit 5 oder 6 Jahren zum Chiriirg
befOrderten Rogier van Roonhuyse nicht unbekanot war. Und weil er es
seit långerer Zeit Ubte und seine ge burtshulflichen Kenntnisse immer in
Verbindung mit dem Namen seines als Geburtshelfer sehr bekannten und
263
hochberuhmten Vaters angefUhrt und erklflrt werden, wird es wahrschein-
Kfilii« dass er diesem seine diesbezOgliche Wissenschaft zu verdanken hat.
Das soUte auch stimmen mit der von mehreren Autoren beftirworteten
Tradition, dftss schon Hendrik van Roonhuyse mit der Zange bekannt
war. Gewiss ist es^ dass er sich nicht in der ersten, sondern nur in der
zweiten Ausgabe sem«$ bekannten Buches, und zwar in ablehnender
Weise, uber den geburtshillSkhen Gebrauch des Speculum matris ausspricht.
Es ist also nicht von der Haud zu weisen, dass er zwisschen 1663 uUd
1672 gute Erfjaihrungen gemacht hat mit einem neuerfundenen oder vér-
besserten alten Instrumente, das dem gertigten Speculum an Tauglichkeit
ueberlegen war. Oder sollten wir sogar åtm Abraham Titsingh Glaubéh
zollen mussen und anerkennen, dass nicht åtx Hendrik van Roonhuyse
als Erster, sondern schon vor ihm Rogier van Betrenaer (sein Schwieger-
vater) und Peter Potgieter (sein Vorgånger als Examinator der Hebammen
und stådtischer Geburtshelfer) „die Gemelli gebrauchten". ? Letztere waren
auch „das Geheimniss seines i) Vaters und dessen Nachbars und 2Seitgenossen
Rogier." Dieser aber soli zuletzt die Zange im Stich gelassei^ baben.
Denn „die Gemelli sind Instrumente und das eigentliche Werkieug
Rogier's ist ein Instrument", ein Ldffel, wie Titsingh es des Ofteren nennl.
Aus .AUedem dtirfen wir, meines Erachtens, mit grosser Sicherbeit
schliessen, dass das eigentliche Roonhuyse'sche Geheimniss eine viel långere
Existenz gefiihrt hat als friiher allgemein angenommen wurde. Nicht
sechzig Jahre, wie die ersteren Schriftsteller versicherten, oder mehr als
70, wie zuerst Matthys v. d. Haage angab und spåter des Nåheren von
Kiestra und Israels hervorgehoben wurde, ist es alt geworden, sein érstér
An fang muss wahrischeinlich noch viel fruher als 1677, im Anfange des
17. Jahrhunderts verlegt werden. Und so viel steht fest, dass es mit der
Vaterschaft des Hugh Chamberlen's Sr. eine besondere Bewandniss hat.
Wir haben gesehen, dass Ruysch und Rogier van Roonhuyse, Beide
schon in den siebziger Jahren ein Instrument kannten iind gebrauchten,
um einen im Beckeneingang aufgehaltenen oder eingekeilten Kopf zu
befreien und zur Welt zu befdrdem. Sie hatten sich dadurch schon damals
einen so grossen Ruf erworben, dass in schwierigen Geburtsfållen ihre
HUlfe und Rath nicht nur in der Stadt selber, sondern auch weit tiber
deren Grenzen in Haarlem und andern Orten zugezogen wurdén. Alle
Berichte stimmen darin uberein,. dass diese Beliebtheit und BerUhmtheit
nie in*s Schwanken gerathen ist sondern im Laufe der Zeiten immer zuge-
noromen hat. So teilt z. B. Medicus Politicus mit, dass es derzeit in
Amsterdam schon geburtshlilfliche, wie sonst Augen, phren, u. s^ w.
1) Namentlioh des Abraham Titsingh'«.
18*
264
Specialitåten gab und erzåhlt er dann schmsUemder Weise von Rogier,
das§ dessen Anwesenheit von den gebarenden Frauen sogar der einer
Hebamme vorgezogen wurde i). Mithin wird keiner von Beiden im Jahre
1693 ^^ Bedurfniss gefuhlt haben, nach neuen Hiilfsmitteln zu fahnden,
wdche sie ihren Patientinneu und Collegen gegenUber in eine gunstigere
Lage zu versetzen im Stande gewesen wåren. Und sie haben auch nicht ihre
Neugier befriedigen woUen, aus dem einfachen Grunde, weil sie es nicht
konnten. Denn alle friiheren Angaben iiber den Aufenthalt Hugh Cham-
berlen's im Holland sind falsch. Hat schon Aveling nachgewiesen, dass
der Whigh Hugh Chamberlen Sr. seinem Patienten und KOnig nie in's
Exil gefolgt, sondem es (lir besser gehalten hat, in Londen zuriickzubleiben
und dort eine Landesbahk zu grtinden, um nadi dem Untergange dieses
finanziellen Untemehmens im Jahre 1799 nach dem Auslande, muth-
maasslich nach Schotland, zu fliichten und vielleicht erst spåter 170:1
nach Holland zu kommen. Ich selbst kann sogar letzterer Annahme lilcht
beipflichten. Ich glaube nicht, dass Hugh Chamberlen je in Holland
gewesen ist und gewiss hat er nie Unterricht gegeben. Seines Namens
wird nirgends Erwåhnung getan, weder in den Aktenstucken der Regie-
ning, des CoUégium medico-pharmaceuticum oder der Chirurgen-Gilde,
noch in Buchem, Broschiiren, Pamphleten, Journalen oder Handschriften.
Man wird unterrichtet iiber jeden, und namentlich fremdlåndischen
Quacksalber, Bruchschneider oder Operateur, der sich wåhrend ktirzerer
oder långerer Zeit in Amsterdam niedergelassen hat, allein von Hugh
Chamberlen hOrt man nichts. Der Medicus politicus, gleichzeitig eine
Fundgrube fur die medizinische Chronique scandaleuse jener Zeiten, der
auf alle VorfåUe und Ereignisse, alle medizinischen Verhåltnisse, welche
in jenen Tagen die Aufmerksamkeit auf sich zogen, Riicksicht nimmt,
erzåhlt uns Alles, was er von Ruysch und Roonhuyse hat erhaschen
kOnnen ; er verbreitet sich des Ausfiihrlichen ueber einen andren englischen
Quacksalber-Døctor, der derzeit in Schwang war und Febris quartana
genås ; aber atich bei ihm fehlt jede Anspielung auf die Person und
Wirksamkeit des Londoner Geburtshelfers, der sich eines Weltrufes erfreute
und mit den hervorragensten Medizinem jener Tage in Verbindung
gestanden und sich mehr als 18 Jahre (er lebte noch 1720) in Amster-
danti aufgehalten haben sollte. Nein, meiner Ueberzeugung nach war Hugh
Chamberlen Sr. nie in Holland gewesen. Und sehr wahrscheinlich hat manihn
1) DImt ist in der HoU&ndisohen Litoratur die ente Anspielunjp auf m&nnliohe Hiilfe-
leistung in normalen Geburtsfallen, w&hrend ich den Notiaen Heinrich Ruysoh*«. des
Sohnes Friedrich*s, entnehnie, dass schon im Anfan^ des 18. Jahrhnndertes anne Weiber
im stftdtischen Krankenhause ihre Niederkunft abwarteten und dem geburtshaiflichen
Unterricht dienstlich gemacht wurden.
265
verwechselt mit seiaem Sohne, dem Hugh Jr. der, als zwanzigjåhriger
Jungling nach Holland gekommen, am 30. October 1684 in Leiden
Student der Medizin wurde und sich ein gutesjahrspåter am 2. November.
1685 als Btirger der Stadt Amsterdam eintragen liess. Wie lange er sich
dort aufgehalten, kann ich nicht mit Bestimmtheit angeben. Ichweissnuri
dass er, 4 Jahre spater, am 16. October 1689 in Cambridge den Doctorgrad
erhielt. Die MOglichkeit ist also nicht ganz abzusprechen, dass die Mono-
polisten zur Wahrung oder Vervollkommnung ihres Geheimnisses mit ihm in
ein Bundoiss getreten sind. Aber achtend auf das Alter Hugh's und auf
den Charakter und die wissenschaffentliche und soziale Lage Ruysch's
und van Roonhuyse's, Beider, halte ich dies fiir sehr unwahrscheinliché
Desto mehr weil im Jahre 1690 die Hollandischen Uebersetzer des
Portal's, die Herren Dr. med. P. Guenellon und die Chirurgen und
Geburtshelfer G. v. Bortel und P. Verduyn erkl&ren, dass sie ihre
Kenntnisse der Chamberlen'schen Zange der Gefålligheit eines vomehmen,
englischen Doctoren und Geburtshelfers verdanken. £s ist mir immer
sehr merkwQrdig vorgekommen, dass es mir nie hat gelingen wollen^
trotzdem ich mir alle Mtihe gcgeben håbe die Res gestae dieser Herren
aus zeitgen(yssischen oder ihren eigenen Schriften aufdieSpurzu kommen^
etwas Besonderes tiber ihre geburtshilfliche Tatigkeit aufzufinden. Gefahrliche
Concurrenten der Roonhuyser sind sie wohl nie gewesen.
Aber noch eine andre Frage tut sich auf. Haben vielleicht in viel
frtiherer Zeit Heinrich van Roonhuyse und Friedrich Ruysch einem
andrer Chamberlen, z. B. dem vielbereisten Peter III (nach Aveling)
etwas zu verdanken gehabt? Hierauf kann man nur mit Vermutungen
antworten. Zweifelsohne hat sich der Peter zweimal im Haag aufgehalten.
Er hat dort in den Jahrcn 1664 — 1667 mit seiner Familie gewohnt und
auch spåter im Jahre 1666 in dieser Stadt (im Hotel Hof van Holland)
einige Zeit zugebracht. i) Aber nirgends ist auch nur mit einem einzigen
Worte die Rede von seinen besonderen geburtshilflichen Thåtigkeiten
oder Kenntnissen. AIs Arzt muss er sich mausestill [verhalten haben.
Die ProtocoUe des CoUegium medicum und der Chirurgen-Gilde schweigen
ganzlich tiber ihn. Wahrscheinlich ist es also nicht, dass der Heinrich
van Roonhuyse, der geråde in 1644 als junger Chirurg eine Studienreise
durch Europa antrat und auch Londen besuchte, m diesem Jahre allein
oder spåter im Jahre 1666 zusammen mit Ruysch, der in jener Zeit der
1) Auch RathlAQw ISsst Chamberlen im Haag naftreten; das kann aber weder
der Peter, noch der Hugh gewesen seln, vielleicht was es ein gewiraer DaniSl, der mit
einer Hollftndischen Fran yerheiratet war und wfthrend der 60. und 70. Jahre yiele
Kinder im Haag taufen liess. Mehr Besondcrheiten, die Chamberlen*s betreffend, sind
in meinem Buch zu flnden.
266
GebiutshQlfe noch ziemlich gleichgiiltig gegentiber gestanden haben soU,
dem Peter Chamberlen nåher getreten ist. Er hat sein Gehdmniss selbst
gefiinden oder, wenigstens in nuce von seinem Schwi^ervater geerbt.
Aber sollte dann Ruysch es von ihm erbalten haben? Nach genauer
und sorgfaltiger Abwågung der mir bekannten Tatsachen, welche dartun,
erstens, dass im Jahre 1677 Ruysch und Rogier van Roonhuyse einander
ab Concurrenten befehdeten, zweitens, dass die Freunde Ruysch's, welche
gleichzeitig die Freunde Rogier's waren, Ersterem rwar vorwarfen, er
verdanke dem Heinrich von Roonhuyse seine chirurgische Bildu^g, von
dessen geburtshulflichen Kenntnissen aber aussagen, er sei, was diese
anbelangt, einer Hebamme Dieuwers viel verschuldet und håbe iibrigens
selbst ein Mittel gefunden, mit dem er mit schmutzigen Hånden in kurzer
Zeit viel Geld verdienen kOnne; dies alles erwågend, glaube ich auch
diese Frage vemeinend beantworten zu mussen.
Wer ein wenig in der geburtshQlffichen Literatur jener Zeiten bewandert
ist, weiss, dass die Idee der Notwendigkeit, einen im Beckenausgang
^ufgehaltenen Kopf herausbefbrdern zu kdnnen, in der Luft schwebte.
Sie musste verkdrpert werden. Das haben die Chamberlen's in England
und mehrere Geburtshelfer in Holland getan. Ich håbe [schon darauf
hingewiesen, dass die Uebersetzer Portal's keine Erfinder waren und
fage hinzu, dæs auch Janssonius mitteilt, das ihm bekannte Geheimniss
von Paul Chamberlen erstanden zu haben. Aber die tibrigen Hollander,
und wenn ich Huwé gut interpretirt håbe, soli es Mehrere gegeben
haben, die von ihnen ih Anwendung gebrachten Instrumente selbståndig
erfanden. Ich will jetzt absehen von Franken und nur dem Comelis
Solingen, einem der besten Hollflndischen Geburtshelfer des 17. Jahr-
hunderts, den ihm gebuhrenden Platz einråumen. Er stellt sehr genau
und entschieden das von ihm erfundene unsch&dliche Werkzeug dem
schådlichen Haken gegentiber. Und nur der Zufall oder der Unwillen
seines Herausgebers oder Verlegers ist Schuld daran, dass uns sein
Instrument nicht in allen Besonderheiten uberliefert worden ist
Zusammenfassend komme ich zu dem Schluss, dass die Hollånder
selbståndig ein Instrument ausgedacht haben zur Herausbefbrderung des
im Beckeneingang eingekeilten Kopfes. Im ersten Anfang haben sie sich
wahrscheinlich einer elastischen, nicht gekreuzten Zange bedient, welche
zu unstark und wenig ausgebiidet war, um allen Anforderungen der Praxis
zu gentigen. Weil aber die mangelnde Kreuzung der L6ffel das Hantiren
beschwerlich machte und man bei der Operation des Ofteren mit einem
Loffel auskam, ist man von selbst auf die Idee des einzeln, aber stflrkeren
und besser zu handhabenden Hebels gekommen.
Fragt man mich zuletzt, wie denn eigentlich die von mir zur
26j
Schau gestellte, falsche Tradition hat entstehen kOnnen, so will ich in
erster Stelle hinweisen auf die schon iriiher von mir geilusserte Meinung,
dass man den Leidener Studenten Hugh Jr., der um die Zeit von 1688
in Amsterdam war, verwechselt hat mit dem englischen Hofarzt, Hugh Sr.,
dessen grosse Bekanntheit und BerQhmtheit durch die unglackliche Pariser
Entbindang des Jahres 1670 nicht gelitten, durch die Uebersetzung des
bekannten Mauriceau'schen Werkes aber nur zugenommen hatten. Zweitens
bemerke ich, dass der Chirurg Rogier van Roonhuyse im Jahre 1693 von
der Harderwyker Universitåt den Doctorhut geholt hatte und alsdann
seinem fraheren Vorgesetzten Prof. Ruysch ebenbiirtig geworden war. Sollte
es jetzt so unwahrscheinlich sein, dass erst in diesem Jahre zwischen den zwei
firiiheren Concurrenten das spåter bekannt gewordene Btindniss zn Stande
gekommen ist? Und wenn das wirklich der Fall gewesen, so kann man
sich leicht vorstellen, wie man, ausgehend von der Annahme, Ruysch
und Rogier vanRoonhuyse seien bei Chamberlen geschOpft, die Tatsachen
derart zugeschnitten hat, dass daraus die bekannte Legende entstanden ist.
{Schiuss folgtj.
BEMERKUNGEN ZV VAN DER SCHEER: APHTHAE TROPICAE,
Es liegt mir durch die Freundlichkeit von Collien Van der Scheer
ein Separatdruck uber Aphthae tropicae ans dem Handbuch der
Tropenkrankhetten vor. Van der Scheer hat fiix df Kotproben bet dieser
Erkrankung åtisserst dankenswerte Zahlen greben, welche Gesammtfett
und Procente der Fettspaltung nach Pro£ Friedr. Muller angeben. Ich
selbst la«e bei den vielen anderen notwendigen Untersuchungen diese
Bestimmungen nur ausnahmsweise machen und håbe dieselben auchnicht
in meine statistischen Vergleichstabdlen aus looo Kotanalysen aufge-
nommen. Ftir den Benutzer jenes Handbuchs ist aber eine entsprechende
Zutammenstellung zur Erkenntnis des Wertes der Zahlen von v. d. Scheer nOdg.
Froeentgelialt det Kotet
Analysen
ans der Praris
AnalysenYan der Scheer's
an Gesammtfett n. Miiller
Ton Oefelc
)'s versehiedene
bei
Aphthae tropieæ.
aaf Trockensubstanz ber.
ErkranknDgen amfiusend
6-8- %
1
8-10
1
10-12
6
12—14
8
14-16
10
16—18
10
18-20
16
20-22
12
22-24
21
24r-26
14
26-28
16
1
28 80
14
1
30-32
6
1
32-34
2
34—36
7
3
36-88
6
1
38-40
6
1
40-42
1
42-44
2
44-46
1
1
46-48
2
48-60
2
1
62-64
1
64—66
2
1
62—64
1
70-72
1
86—88
1
369
Die Norm fur den gesunden Menschen ist nach meiiien Untersuch-
ungen durchschnittlich 1 7 \, so dass sich daraus unverkennbar eine starke
Verschleuderung an aetherlOslichen Stoffen als charakteristisch flir die
Excremente bei Aphthae tropicae ergiebt.
Analysen Van der Scheer's
bei Aphthae tropicae
Piocente der Fettspaltong
Analysen
ans der Pnucia
nach Prof. Friedr. Muller
Ton
Oefele verschieden-
ster
Diagnosen
20-26%
1
26—30
2
30-36
1
36—40
1
40-46
8
46—60
13
60-66
9
66—60
6
60—66
2
66—70
6
70-76
8
76—80
3
86—90
1
96—100
1
Fur den gesunden Menschen ergiebt sich aus meinen Bestimmungen
52 % als Durchschnittswert und 45 bis 60 ^Jq als Grenze der Norm. Wir
ersehen durch Verwendiing dieser Vergleichstabellen nach gleicher Methode
bestimmter Zahlen ganz unzweifelhaft, dass bei Aphthae tropicae die
sogenannte Fettspaltung hochgradig verlåuft, dass aber die Spaltproducte
nicht resorbiert werden. Es ware sehr zu wQnschen, dass diese Unter-
suchungen Van der Scheer's sich fur die praktische diaetetische Berathung
von Aphthae tropicae verallgemeinern wiirden,
Bad'Ncuenahr^ Rheinpreussen. Oefele.
BEMERKUNG ZU JANUS 1906, Seite 120.
Mein verehrter Freund Professor Pagel hat den Pap)mis Heaist
besprochen. In seiher grossen Freude uber die neue Bereicherung
der Geschichte der Medicin durch einen abermaligen aegyptischen medi-
cinischen Papjmisfund hat er der Publikation ein grosses Loblied gesungen.
Meine Freude war im Anfeng sicherlich auch nicht geringer; aber schon
am zweiten Tage zeigte sich bei Beginn der genaueren Prufung Mangel
auf Mangel. Dass ich die Publikation fOr die schUchtesU halte, die je in
meinem Specialgebiete erschienen ist, begriinde ich Punkt fur Punkt in
den Mitteilungen der deutschen Gesellschaft fiir Geschichte der Medicin.
Ich bin iiberzeugt, dass auch College Pagel von seinem glånzenden Urteil
långst abgekommen ist. Er ist aber zu edel veranlagt, um jemandem weh
thun zu kOnnen. So låsst er also dem Hymnus, der dem Gehege der
Zåhne entronnen ist, seinen Lauf, Es wåre aber gegen die Interessen der
Medicohistorie, wenn in ihrem fuhrenden internationalen Organe ein so
unverdientes Lob unwidersprochen bliebe. College Fonahn in Kristiania
macht sich vielleicht an die muhvolle Arbeit, den Papyrus Hearst geniessbar
zu machen. Von Fonahn abgesehen, stelle ich die Frage : Ist ein einziger
Forscher der Medicingeschichte vorhanden, der mit der Publikation des
Papyrus Hearst in jetziger Gestalt irgend etwas zur Bereicherung der
Geschichte der Medicin anzufangen weiss? Wenn sich auch nur ein
einziger melden kann, will ich mein Urteil mildem, dass von philolo-
gischer Seite die Medicohistorie noch niemals so geringschåtzig behandelt
wurde, als in der Publikation des Papyrus Hearst. Die Publikation kommt
aus dem Lande des Arizona Kikers; somit ist sicher ein ungeschminktes
Wort nOtig, wenn es verstanden werden soli. In Amerika ist das Interesse
fur Geschichte der Medicin noch jung; aber es hat rasch Fortschritte
gemacht, die vielfach die alte Welt beschåmen kOnnen. Ein Freund der
jungen Saat muss diese vor Distein wahren, wo er kann.
Bad'Neuenahr^ Rheinpreussen. Oefele.
NÉCROLOGIE.
Dr. WOLFF BECHER,
né å FUehne (Pøsnanie) 6 måi 1862, mart å Berlin 29 avril iqo6.
C'est une perte douloureuse que nous avons å annoncer ici par la mort
de notre Confrére, ami et Collåborateur ci-dessus nommé. Attaché å la
rédaction de „Vossische Zeitung" å Berlin depuis 1S83, oh il commen^a
ses etudes médicales, il s'enthousiasma déjå comme étudiant des
travaux historiques et publia successivement dans le journal raentionné
sous la rubrique „Kunst, Wissenschaft und Literatur" non seulement les
biographies et nécrologies de presque tous les professeurs, agrégés ou
privat-docents des universités, surtout de l'Allemagne, mais encore nom-
breuses autres nouvelles sur les événements les plus importants concemant
les universités, l'histoire médicale et Thistoire des diverses parties de la
culture. }'en connais une riche coUection, spécialement des biographies et
nécrologies publiées par notre Confrére maintenant décédé dans la V. Z.,
collection, qui, mise en ordre alphabétique, ferait un grand volume de
la méme qualité et authenticité scientifique comme le „Lexicon biographique
etc." publié par Hirsch u. Gurlt, par moi etc. J'avoue, que quelques
notices de Becher ont été une source utile et précieuse pour mes travaux,
spécialement pour les biographies et les oeuvres de Virchow et Koch,
que B. a faits pour sujets de deux remarquables monographies (Berlin
1890 et 1891). Parmi ses publications historiques sont dignes de mention
les mémoires qu'il a contribuées au manuel de Puschmann sur l'histoire
des hdpitaux, de la profession médicale, de la pédiatrie etc.
Mons. B. était un érudit versé et profond, un investigateur de zéle
infatigable, un travailleur d'une accuratesse excellente, un homme modeste,
probe å tout égard. Il a fait beaucoup pour la propagation et Tapprobation
des etudes historiques pour Téducation professionelle et pour la vie
académique.
Sa mort prématurée est une plaie grave pour ses amis et les amis des
etudes historiques. Honneur å sa mémoire, qui sera étemelle.
Pagel.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
HISTOIBE DE LÅ HEDECINE.
HiBSCHBEBG, J. JDie Star-Operation nach Antyllos, 1906. CentralbL
fur Aughlkde, Bnd. XXX, p. 97—100.
C'est la tradaction da passage concernant Topération de la cataracte, par
Antyllos, que Ehazes nous a conservé dans le Hawi; la tradaction a étéfaite
sar la reprodaction photographique da texte arabe du Hawi, conaerré å
rEscurial. Il s'agit d*abord de la depression de la cataracte; onfin oe texte
arabe semble attribuer a Antyllos la mention de la succion, que Hirschberg
et d'autres auteurs prennent pour une ajoute de Ehazes.
Pebgeks.
Eebeb, B. Apotheker in Oenf, Seine Sammlung.
Wer ein Interesse hat fur die Geschichte der Pharmacie, der Medizin und
verwandten Fåchern kennt die Sammlungen Beber's. Im yorigen Jahre wurde
durch Pagel im Janus Bnd. X, S. 555 ff. eine Uebersicht daron gegeben. Die
Nummern 11, 15 (1905), 18, 19, 20 (1906) des Journal des Collectionneun
(Geneve) enthalten interessante Daten dariiber. Beber hat seit 1868 gesammelt
und tiichtig gesammelt; dass man ihn die ersten Jahren bespottelte, sogar als
„nicht ganz richtig im Kopfe" bezeichnete, wird nns nicht zu sehr yerwun-
dern; spater beneidete man Beber's Schatze; 1. Mai 1893 feierte ein inter-
nationales Komiiåt das 25 jåhrige Jubilaeum des Auftretens Beber's als Phar-
mazeut, zu gleicher Zeit auch das Jubilaeum seiner Sammlungen. In 1894 kam
Fliickiger zu Beber und blieb drei Tage bei ihm; Fiiickiger yeroCEentlichte
dann in der Apotheker-Zeitung 1894 No. 81 — 35 mehrere Artikeln betreffend
die historisehe pharmaceutisch-medicinische Sammlung dee Apothekers Burekkard
Beber in Genf. Pagel's oben genannter Artikel gieb der Inhalt der Sammlung
kurz wieder. Das Journal des CoUectionneurs enthålt yiele Abbildungen yon
Beber's Museum, yon schOnen pharmazeutischen Gefåssen aus yerschiedenen
Landern, Ansichten der Sammlung etc.
Pbbgbks.
La France Médicale (19—24).
No. 19 begins with extracts hj M. Bonde, chief of the Assistance puhlique
of Paris, from a forth-coming history of the domains administered by that
department. They comprise accounts of Sainte Perine, Les Menages and Les
Jneurahles. The two former arc asylums or alms houses for aged persons of
both sexes. They were instituted under Napoleon I and transferred to the
country under Napoleon III to make room for the extensiye rebuilding of
Paris during the second Empire. The first Paris hospital for incurables dates
from 1625 ; in 1802 another was established for men, the elder one being
273
oonfined to women. Both were removed into the country in 1869, the original
building being conrerted into the ''hdpital Laennee".
Ckaillou and Mac Aulffe pubiish a Note on d^Arcet's Memaire on the ase
of gelatine in the hopitals of S. Louis 1829 — 1839, and in varions other
prorineial hospitals. The reports were highly fayourable both as to the
redaetion of mortality and the saling of money, though, according to our
modem physiology the patients must have been partially starred.
Faidkerbe coneludes his acoount of mechanotherapeutics in fractures with
ilhutrations of Bonnet's apparatus for restoring the movement of the knee
joint, which, in spite of Zander, still forms one of the most valued instrur
ments in this department of surgery.
In No. 20. M. Bonde continues his extracts with accounts of the removal
of the H6tel-Dieu, the oldest hospital in Europe, and the alienation of other
domains of the Assistance publique under the second Empire.
L. de Hibier gives the original regulations of the Academy of Surgery
founded 1732, The fourth article is as foUows. — "Nothing being more useful
than a complet« history of surgery, which comprises not only all ancient
practices but also the origin of those which have replaced them and the
reasons for this preference, the Academy will endeavour to produce such a
work, and will commence by making a catalogue of all books ancient and
modem extracts from which may further the execution of this design".
The Editor relates how the horse belonging to the medical Faculty was
sold for food during the siege of Paris, realising over 1000 francs. A. Demmler
shows that the contagiousness of phthisis was recognised in the 18th century
in France, Spain, Portugal and Naples, and that severe edicts were issued
compelling notification of cases, and disinfeetion. The same note contains a
document from which we learn that, in 1535, the Parlement of Paris forbade
all French subjects to compose (!) print or sell any books on the science of
medicine which had not been seen and approved by three Doctors of the
Faculty.
No. 21 contains a long and interesting article by P. Delaunay in medical
officials in Paris during the 18th century. They were very numerous, and are
considered under the headings of physicians to the royal palaces and official
bodies, physicians to the hospitals, and parish doctors.
H. M. Fay discusses the origin of the term Chrestiaas anciently applied to
lepers in south west France and Navarre. He coneludes that it is derived from
Ckristianus, the poor wandering leper cut off from the world and the special
care of the Church representing the typical Christian.
No. 22, opens with a "Catalogue of the most remarkable objects in the
Anatomy Boom of the University of Leyden arranged in order by Gerard
Blanchen, 1701." Among the more curious are. — An oyster — shell weighing
more than 150 Ibs. — The skeleton of an ass bearing on its back a woman
who killed her daughters infant. — A man's bladder holding 16 pints of
water. Shoes of human skin. — The stone Aetites found in Egles' nests. —
A pot of Chinese beer. A loaf turned into stone.
274
H. M. Fay deiTcribes rarious ancient regolations and refeiences eonoerning
the Chrestiaas, and Paul Delaunay oonclades his aceounfc of Lepelletier de la
Sarthe, commenced in No. 18, with the remark thai, thongh he died in 1880,
oneywould think, on reading his works that he had been deceased 8incel830.
No. 2^. According to Verneuil, most important discoyeries or luminoiu
ideas from which we now profit belong not to the celebrities of the profession
but to men more or less ignored who lived far from the great centres and
nerer wore the professorial purpie. These he cailed "the little prophets of
surgerj." Such a little prophet as regards an^iseptics, was Augustin Belloste
(1654 — 1730) of whom H. Folet gives an interesting account. P. DorTeaax
publishes the preface to the Inrentorj of the Archives of the Paris merehant
Apothecaries the only doouments of that kind which escaped destruction during
the Commune, 1871, and M. Arone commenoes a translation of the chapter
on Scarlatina from Hirsch^s Handbook of Geographical and Historical Pathologj.
In No. 24, L. de Eibier relates an epidemic of syphilis at Pereyet in 1787
and discusses the prophylaxis and treatment of Venereal disease at the end
of the ancient Bégime.
E. Jeanselme describes a highly realistic phallic ceremony representiog
rebirth, known as the dance of the serpent and practised at Ifuang-Prabang.
M. Arone completes his translation. All the numbers contain, in addition to
the above, numerous reviews and eztracts from other periodicals of modico-
historical interest.
£. WiTHIKOTOK.
OÉOOBåPHIB hbdicale.
Della FiLÅRii. Mbdinensis nella Colonia Eritrea par le Dr. N.
CoppoLA. (Giomale medico del B. Esercito. Anno 64 fase. 2. 1906,
pag. 92—96.)
Vk. a été en 1895 pendant quelquen mois a Cåssala dans la colonie Italienne.
Il y a eu Toccasion d'observer 132 hommes de la garnison infectés de filaria.
Les Arabes appellent ce Ter Ertg^ les Abyssins Emum Baria (la maladie des
Baria) ; les peuplades Baria Tappellent Frendit, ou Farandit,
Le siége du ver, ou des vers, car plusieurs individus en avaient plus d'un, a été :
jambe 84 fois main 5 fois
face super, du pied 57 „ thoraz 8 «
cuisses 19 „ fesses 4 „
genouz 15 M scrotum .... 5 „
avant bras. ... 6 ^ doigts des pieds . 8 ^
bras 8 „ plante „ ^ • I w
périnum 1 fois.
L'A. conclue que la filaria pénétre par la peau, car cette hypothése ezpliqoe
pourquoi les jambes qui sont nues la plupart du temps, sont tellement plus
souvent le siége du ver que les autres parties du corps.
Van Ex^nbbrv.
275
. Sulla projilaåsi MU malatHe veneree a hardo delle navi da guerra^\
par le Dr« A. Luzzati, mé<L de la Mar. mil. d'Italie. {Annali di
medieima navale. Anno XII, 1906, Vol. I. / 2. pag. 160—171).
L*A. raeoBle ane tentative interessante de prophjlaxie antiyénérieDne faite par
Ini å^ børl da navire de gaerre „ Umbria" de la Marine Italienne. Il réassit
k pøfsaader la piapart de Téqaipage, marins et officiers, de se presenter aprés
•baqae coit å Tinfirmerie, ou on lear appliqaait un bandi^e d'oaatte imbae.
de. sablimé å I'I^/oq. S^ bandage qai embrassait le penis eniier da gland
josqa'å la racine, était fizé de maniére å poavoir rester en place pendant
toute ane noit. Le méat urinaire se tenait oavert [comiaentP] de maniéreqae
la solation antiseptiqae pÅt penetrer jasqae dans la fossette navieulaire.
Cette mesore, appliqaée d^ la moitié de Tan 1904, eat d'excellents résaltats,
comme Ton peat yoir de la statistiqae saivante reoeaillie dans Tannée 1906.
Bandage appliqaé k 532 bommes.
Cas d'infection vénérienne en toat 20 „
dont: a. ajant ea le bandage 3 „
b. n'ajant pas ea le bandage 17 „
Sar la totalité de 20 cas dlnfections (12 alc. yén. 5 alc. syph. 1 alc. sasp.
2 blenn.) il y a done le 86% de sajets qai n'ayaient pas ea le bandage et le
0,6 % de sajeta qai l'avaient en. Les résaltats de cette premiere tentative de
prophylaxie antiyénérienne pratiqae et praticable, semblent done satisfaisants.
Vån Eijnbbbk.
Eiiologie des uU^ree tropicaux, (Editorial da New- York med. Journal
7 ayril 1906, p. 721).
L'aatear passe en revne les diverses dermatoses alcéreases observées k
Manille, et qai sont dnes poar la piapart å la syphilis, k la lépre, ålataber-
caloee et aaz Yaws. En ontre des alcéres de cette classe, Eiohard P. Strong,
dans le No. de Janvier da Philippine Joarnal of science, a étudié 24 cas
d'alc^rations chroniqaes de la peau. 11 y distingae Talcére de Delhi ; solitaire,
de la largear d'an demi dollar, granaleaz et parulent ; d*aatres formes, égale-
ment solitaires, commen^ant par an point roage, bientot élargi, donloareux,
puis coavert d'ane croåte noire. La croåte tombe et fait place k ane ulcé-
ration phagédéniqne. C'est évidemment Tulcére déjå décrit soas le noms
d'alcére annamite en Cochinchine. Enfin il décrit des alcéres maltiples des
maina et des avant bras. Elles sont anto-inocnlables. La parasitologie parait
eonsister en corps ovales protozoairiens, semblables k cenx décrits par
Leishman — Donovan. Dans certaines formes l'antear décrit an bacille du groupe
proteuå, vivant en symbiose avec \e - 8taphyl4>coccu9 pyogenes aureue, Ce sont lå
des formes banales de pyodermite.
G. Tbbillb.
Bilhartia. Notes clyniqaes par Hbbbbbt Guiyn. (Journal de Vaseo-
eiation médieale américaine, 7 avril 1906, p. 1021).
On sait combien est répandae la Bilharziose, appelée encore hématarie
i76
endémiqae, maladie caaBée par an ven Mmfttode qni Tit dans le sang yeineux,
et qni fut découTert par Bilharz en 1851, en Egjpte. On la tronye répandae
sons les Tropiquei, et les Antilles paraissent particoliérement en dtre infectées.
Od l'a tronvée également anz Etats-IJnis, sar plnsiears points da territoire,
ei le Dr. Herbert Gann en rapporte deaz observations recneillies å San-
Francisco. Les malades dont il s'i^pt sont originaires de Porto- Aico, et ce
fait établit ane fois de plas qae eette ile est en qaelqae sorte an foyer
endémiqae poar la fiilbarsiose. L'aateur, aprés ane bibliographie qni résame
l'histoire de l'affection aa point de vae de son ezistence dans les Etats-Unis,
étadie le parasite, sa yie biologiqae en dehors de Thomme, ainsi qae son
mode de propagation dans Tespéce hamaine.
G. Tekillb.
Contribution å f etude du Béri-béri. (Medieal Netos, 14 ayril 1906,
p. 1116).
Ce Joamal signale ane étade da Dr. Uerzog parae dans le Thilippme
Joarn. of science, 1906, yol. 1, p. 169 et dans laqaelle Tautear, aprés avoir
rappelé qa*on observa de 75 å 80,000 cas de béri-béri dans Tarm^e Japonaise
en Mandchoorie, décrit an coccas qai a été isolé par Kokalo, médecin de
cette armée.
Le Dr. Herzog, qni appartient å Tlnstitat bactériologiqae de Manille, étadie
maintenant ce microbe aa point de yue étiologique.
G. Tbxillb.
Compte rendu de la Troinhne Seision annuelle de Voåe&eiation médieah
des Iles philippines. {Medieal Becord, 21 ayril 1906, p. 635).
L'organisation da mouyement medieal re^oit å Manille ane impalsion de
plas en plas énergiqne. Nos confréres des Fhilippines, en se réanissant en
association scientifiqae, ont fait plas poar les progrés de Tbygiéne coloniale
qn'an demi siécle d'étndes indiyidaelles n'anrait pa faire å ce point de yae.
Laboratoires de recberches, joarnaax de médecine, sociétés professionnelleø,
ce sont lå en efiPet des instruments de premiere valenr poar travailler, et
l'effort d'ane commnnauté est aatrement plus prodactif qae celai de qaolqaei
bonnes yolontés rédaites h l'isolement. Bon et salutaire ezemple donnéparleø
américains d, leurs yoisins des différentes nationalités coloniales;
La iroisiéme session qai s'est tenne å Manille le ler mårs demier a étndié
les conditions de Tapproyisionnement des Fhilippines en ean potable. Elle a
préconisé Tisolement des soarces captées, la défense de constraire dans lear
prérimétre ainsi qu'aa yoisinage des amenées. L'exittenoe des amibes, monades
et nombreaz microbes a été coDstatée dans la généralité des eaaz «aper-
ficielles. Aassi le Dr. Long a-t-il soatena qae les meilleares caox potables
deyaient étre emprantées, par des paits artésiens, å la nappe profonde.
D'an aatre c6té il a été constaté qae si l'eaa boaillie préseryait da ekoléra,
elle caasait néammoins des troables digestifs dont se plaignaient les populations.
Il faut done en yenir å approyisionner les agglomérations en ean potable
277
naturelle, mais captée å Tabri de toate soaillare, et loin des villes et yillages.
Un sjstéme de zones de défense contre tout danger de pollution doit aussi
étre adopté.
L'association a également étudié la mortalité inÆantile parmi les indigénes.
Le Dr. Edwin Shattuck a lu un trarail sur ce sujet, et appelé Tattention sur
la maniére primitire done était sectionné et lié le cordon chez les nouTeaux
nés. On sait, en effet, que dans toutes les colonies, le tétanos sévit sur les
nouTeaux nés, et qne c'est lå. une cause importante de mortalité infantile.
!Enfin le Dr. Charles Craig a lu un travail sur le paludisme. En sa qualité
de médecin militaire, de pathologiste et bactériologiste de Tarmée des Etats-
Unis, l'auteur a traité ce sujet avec toute la compétence qu'on lui connait, et
qa'ont consacrée åé}h de nombreux et estimes travaux.
Sa communication a embrassé Tétude du sol, des eanx courantes et stagnantes,
la fréquenee et la repartition des moustiques, Tétat de la vegetation, Tinfluence
des météores, Tinfection latente des populations indigénes, et enfin le traitement
du paludisme.
Tie jogement final de Craig est h retenir : „ti ne fant pas, dit-il en substance,
songer å débarrasser une contrée du paludisme, sans. avoir préalablement
traité par la quinine tous les habitants'\
6. Tbbillb.
Infection malarique de eertains villagei indighie* dans la zone du
Canal de JPanama, par Arthub Kbndall M. D. Chef du Labora-
toire d'Hygiéne de la Commission du Canal. {Journal de VAeeo-
ciation tnéd. américaine, 21 avril 1906, p. 1151).
C'est k une conclusion analogue k celle de Craig, médecin de Manille,
qu** arrive Tauteur k Panama. Une campagne contre le paludisme, dans une
contrée oh Ton opére pour la premiere fois, ne peut étre menée utilement
qa* autant qu'on aura fait une enquete minutieuse auprés de« habitants et
dans chaque maison.
Jje sommaire des operations ost le suivant, tel que Ta appliqué et développé
Tauteur dans ses propres recherches dans Tisthme.
lo. faits élémentaires ; proportion des habitants infectés anx immunitaires,
établie par la recherche dans le sang des parasites malariens.
2o. Types de parasites rencontrés.
3o. Comparaison des races, åges, sexes, professions, durées du séjour, immu-
nité des habitants.
4o. Determination des moustiques.
5o. EfFets de Timprégnation quinique.
D'apres ce sommaire, Tauteur a poursuivi son programme qui est, k pro-
prement parler, une etude de géographie médicale, spécialement appliquée au
paludisme endémique dans les populations riveraines du Canal. Cette etude,
qui n'est que commencée dans le no. du 21 avril, sera continuée dans les
BUiTants. On doit reconnaitre rcxcellence de la méthode, sans préjuger des
ré^ltats. G. Tbbulb.
1906. 19
278
Société amMeaine de médeeine tropicale, (Compte rendu de la 8e
réanion annaelle da 21 mårs 1906, in NeuhTork méd Joum., No.
du 21 avril 1906, p. 839).
Le Dr. Charles Wardell Stiles, du service de la marine, décrit an rers de
la famille des filaires, de 30 å 52 millimétres de long, tiré d'une ulcération
de la jambe chez un malade observé dans TEtat de Géorgie. Ce n^esfc pas
tout & fait une filaire, dit lauteur. £t est tres voisin d'un parasite troavé
chez des oiseaux de rAmérique méridionale. L^origine en est inconnue. La
maladie causée par le parasite est seulement chirurgicale, et n'est pas infectieose.
Le Dr. Colonel Grorgas rend compte du paludisme å Panama. Le drainage
da sol, l'asaéchement des marais, la quinine préventive ont, dit Taateor,
produit ane diminution rémarquable dans les fiévres paludéennes. Sar 22000
hommes employés dans les travaux, il n'y eut qae 22 p. mille dlnyalidés
joamellement. Dans les siz derniers mois, il a soigné dans les hopitaaz d'Ancon
1055 cas de paludisme qui ne donnérent que 5 décés. On compta 20 cas de
fiévrre hémoglobinurique avec 3 décés. Le Colonel Gorgas annonce que les
progrés sont sensibles et qu'on doit s'attendre å une amélioration oonsidérable
de la santé publique.
G. Trbillb.
Mumie ah Heilmittel, von Professor Dr. Alfbed Wibdbmanx, Bonn.
Zeitschrjft des Vereins fiir Eheinische und Westfaliscbe Volks-
kunde; 3. Jahrgang, 1906, erstes Heft.
Comme jusqu'ici il n'a pas été publié d'étude compléte sur la momie-médi-
cament, un extrait de Tintéressant travail du professeur Wiedemann sera sans
doute ici le bienvenu.
L'origine de Temploi de ce curieux médicament vaut d'étre signalée. On
sait que les anciens ont eu recours å Tasphalte dans un grand nombre de
maladies. Ce reméde est mentionné par Dioscoride, Pline, Celse, Galien et
d'autres auteurs, et aussi par Abou Mansour MouwafFah dans son Liber
fundamentarum pharmctcologiae (dont il y a une traduction dans les Hist.
Stud. de Kobert, III, p. 277). L'asphalte, chaude et séche au second degré,
y est appelée MÅmjaj ; elle délaie et raréfie, est salutaire pour les fractures
et les contusions, arrete l'épanchement du sang et dissipe les maux de tete si
on rintroduit dans le nez avec de Thuile de Zambac.
La meilleure momie — asphalte, bien entendu — se trouTait anciennement
dans une caveme pres d'£rragjan en Perse. Une seule fois par an on y
reoueillait pour le roi cette rare et précieuse matiére. Cependant les Arabes
décourrirent un autre moyen de se la procurer. Fouillant, å la recherche de
trésors, les anciennes sépultures de la yallée du Kil, ils y trouTérent les
cadayres des Égyptiens des époques passées, embaumés au moyen de Tasphalte,
et celle-ci, pensérent-ils, devait avoir été d'excellente qualité, puisque elle
avait pu conserver les cadavres intacts durant une longue suite de siécles. Ils
employérent alors les cadarres asphaltés å la place de l'asphalte elle-méme, et
peu ^ peu Timportance de celle-ci fut reléguée au second rang et c'est aa
279
oorps conservé qae Toti attribua la priDcipalé vertil. Géla ressort, par exemple,
d'ane rccette curieuse qui se trouve dans un commentaire de l'épopée d'Alez-
andre da poéte persan Wizåm; prenez, est-il dit, ane personne rouge de
chevenx, noarrissez-la de fruits jasqu'å. Tåge de trente ans, noyez-Ia alors dans
an vase en pierre rempli de mie! et d'aromates et fermez le vase ; en rouvrant
celai-ci au bout de cent Tingt ans, on trouvera le contenu entiéremcnt momifié.
Lea livres arabes firent connaitre å r£arope la momie en qaalité de reméde,
et celle-ci joait promptement d'ane telle Yogae qn'elle se fit rare, surtoat
lorsque Texportation en fut prohibée enÉgypte. Des marchands juif s éludérent
la défense en fabriquant secrétement des momies; Gui de la Fontaine yit en
1564 å Alexandrie chez un marchand un magasin rempli de cadavrespréparés;
on les arait remplis d 'asphal te et enveloppés iaxis des linges asphal tés. Les
m«.rcbands ne semblaient aucunement se préoccuper de Torigine des corps
ser Tant k leur commerce. Un tel négoce scandalisait grandement les Égyptiens,
qai avaient horreur de roir entre les mains de méprisables chrétiens la
dépouile mortelle des ancétres. On craignait en méme temps que ces chrétiens
ne fissent usage contre les habitants du pays du pouYoir magique résidant
dans les momies, et les autorites se Yirent obligées de prohiber Texportation.
Le commerce des momies rencontra un autre obstacle encore; les matelots
étaient persudés que la présence d'un cadavre å bord portait malheur et ils
refusaient les dangereux colis. L'ingéniosité des Occidentaux se raidit contre
CCS difficultés; on se décida å. fabriquer les momies. On eut des recettes
diverses. Mattioli, auteur d'un traité de botanique qui a été beaucoup lu,
proposait de traiter å Taloes, å. la myrrhe et au crocus les cadavres provenant
des hopitaux; les momies ainsi obtenues devaient étre un reméde souverain
contre les maux de tete, les paralysies et d'autres maladies.
Paracelse aussi s'est occupé de la préparation des momies. Il considérait
commo les meilleures celles provenant de suppliciés, par exemple de pendus,
morts sans maladie pouvant avoir corrompu le sang. Il donnait a cette espéce
de momies le nom de Mumia patibuU,
L^emploi des momies en qualité de médicament a eu des adversaires, par
exemple Ambroise Paré, mais on ne les écouta guéres; tout particuliérement
le pcuple y était obstinément attaché. Cela n'empéche pas que ce que Tonen
a dit n'ait été pas toujours exempt d'exagération. On a fait des confusions
ridicules. Un certain professeur Caspar Hofmann (1672—1648) d'Altorf
manifesta une horreur a£Freuse en apprenant qu'en Saxe la momie ne faisait
jamais défaut dans les festins, mais ce n 'était pas de momies qu'on lui avait
parlé en réalité, e'était d'une espéce de biére appelée mumme.
Puissent ces quelques détails servir k attirer l'attention sur l'important
article du professeur Wiedemann, acquisition considérable de notre littérature,
d'autant plus que ce travail est soigneusement documenté. Ceux qui s'occupent
de la médecine historique ont tout intérét å en prendre connaissance.
V. L.
28o
c. H. Boss, The ineubation period of Malta fever, {British Medical
JomnaU 1906. April 28. S. 971).
£in neucs Schiff yerliess am dO. Juni 1904 Portland und kam den 1. Juli
in Malta an. Am 2. wurde ein Heizer, der seine erste Eeise mach te, wegen
Schankers mit Bubo ins Marine-Hospital in Valetta gebracht. Am 19. kehrte
er aufs Schiff zuriick, und den folgenden Tag yerliess dies Malta. 2 Tage
spater erkrankte er mit Fieber, und am 5. Krankheitstage wurde durch die
Serumreaktion Malta-Fieber festgestellt. Die Inkubation kann in diesem Fall
nur zwiechen 2 und 19 Tagen betragen haben, sicher nicht långer.
SCHBUBl.
C. BiBT. Mediterrantan fever in South-Africa. {British Medical
Journal, 1906. April 28. S. 976).
Verfasser stellte in dem Laboratorium des Queen Alexandra Hospital in
Millbank durch Untersuchung von Blutproben von Kranken aus Fhilippolis
in der Orangeflusskolonie, bei denen Strachan Mittelmeerfieber diagnostiziert
hatte, mittelst der Serumreaktion und in einem Falle durch Nachweis des
Micrococcus melitensis im Blute selbst das Yorkommen dieser Krankheit in
Siidafrika ausser allem Zweifel.
SCHBUBB.
Ihe Journal of tropical Medieine,
No. 19 (2. Oktober 1905) bringt kurze Mitteilun^en von Frederick Creighton
Wellman, zuerst eine yorlåufige Mitteilung iiber ein im Blute einer afrikani-
schen Taube (Treron calya) gefundenes Trjpanosoma, dann eine kritische
Bemerkung uber Ainhum und Lepra, deren Zusammenhang er bezweifelt,
weiter einen Fall yon schwerer Epilepsie, einer in Angola håufigen Krankheit,
mit ausgedehnten Yerbrennungen infolge wiederholten Fallens ins Feuer,
endlich einen Fall von Gundu, den einzigen, welchen er bei einem Bantu in
Angola gesehen hat.
G, R. Fink yerbreitet sich uber das Verhdltnis gewisser mit Leukoeyten
sich innig vermischender und ihnen gleichender Korper in den fruhesten Stadien
von Krehshildung im menschlichen Korper,
Es folgen dann Bemerkungen iiber die Hygiene auf Jagdausfiugen und dis
Zåhne der Eingébomen aus einem Berichte der englisch-portugiesischen OrenZ'
kommission von Buia Biver den 7, Juli 1905.
Ein weiterer Aufsatz yon G, M. Fink behandelt die Wichtigkeit der Mem*
brana hyaloidea bei reifen Katarakten in Indien.
Den Schluss der Originalarbeiten bilden einige klinische Bemerkungen Uber
die Aetiologie von Spriie^ in denen sich der Verfasser, David J. GallowaytfvLT
die Kontagiositåt der Krankheit ausspricht unter Anfuhrung yon 9 einschlå-
gigen Fallen.
No. 20 (16. Oktober) beginnt mit der Rede, die George M. F. Nuttall zur
Eroffnung der 19. Session der Londoner Schule fiir Tropenmedizin gehalten
hat, und welchc iiber wissenschaftliche Forschung in der Medizin handelt.
28l
Im folgenden Aafsatz bespricht David J, Oalloway die Behandlung von
Sprue* Er empfiehlt warm die Milchdiat, der er nach 6—6 WocheD, wenn
BesseraDg eingetreten ist, Friichte, dann nach und nach mehlige NahrungM-
mittel, rohes Fleisch, Gemiise, Brot u. s. w. hinzufiigf. Von Medikamenten
gibt er zuerst Calomel und dann Chinosol als Darmantiseptikum.
JT. Mc. Gahey berichtet kurz iiber eine im Jahre 1905 in Yola, Nord-
Xigeria, beobachtete Epidemie von Cerebraspinal-Meningitis, die von dem
Auftreten Ton Fleckfieber begleitet war.
Die letzte Arbeit von G, H, Fink handelt Ton epidemUcher infektioser
Pneumonie, Pest und Influenza in Indien
No. 21 (1. Norember) enthålt eine toeitere Mitteilung uber eine in und in
der Nåhe von Jerusalem gefundene Form von Malaria-Parasiten von J. Cropper
(s« No. 9, 1. Mai). Verfasser beobachtete dort, wo die gewohnlichen Malaria-
Formen selten sind, eine eigentiimliche, unter dem Namen Syrisohes Fieber
bekannte Fieberform, bei der sich in den roten Blutkorpercben eigentiimliche
bcwegliche, Ton den gewohnlichen Malaria-Farasiten abweichende Gebilde
finden. Gefarbte Blutpraparate hat er nicht gemacht!
Alexander RoherUon berichtet iiber Krebs auf den Gilbert^Inseln. Er sah
auf Tarawa 4 Falle, Ton denen 2 den Uterus und je einer die Mamma nnd
die Unterlippe betraf.
William Hartigan teilt einen durch Typhus*Besiduen verdunkelien Fall
von tertiårer Sjfphilis mit.
F. C. Wellman veroffentlicht klcine Mitteilungen aus Angola, die sich auf
die dort rorkommenden Moskitoarten, die Håufigkeit von klimatischen Bubonen,
auf eine Epidemie von Keuchhusten, die Håufigkeit von Eropf auf dem
Hoehlande, das Vorkommen von Schlafkrankheit und die afrilanische Gift-
probe beziehen.
Der Anfang einer Arbeit von G. R. Fink Uber Pockenimpfung in Indien
macht den Schluss.
In No. 22 (15. November) setzt Wellman seine Mitteilungen aus Angola
fort, aus denen hervorgehoben werden moge, dass Tuberkulose auf demHoch-
land anbekannt ist und Myiasis haufig in Angola beobaohtet wird.
V. G. Desai bespricht die rationelle Behandlung ier Dysenterie. Er fordert,
dass der Anwendung von innerlichen Mitteln Darmausspulungen voraus-
geschickt werden, und empfiehlt hierzu warme Borsaurelosung mit Zusatzvon
etwas Natrinmbikarbonat. Von innerlichen Mitteln bevorzugt er die Wurzel-
rinde von Holarrhoena anti-dysenterica, einer siidindischen Fflanze, die mit
sauren Molken prapariert wird, dabei reine Milchdiåt. In snbaknten und
chronischen Fallen empfiehlt er Darmausspulungen mit Argentum nitricum.
Opium und Wismuth verwirft er.
Sodana folgt die Fortsetzung von Fink* s Arbeit iiber Pockenimpfung in Indien,
In No. 23 (1. Dezember) beschreibt Ulysses Paranhos eine neue Methode
fur die mikroskopische Diagnose von Tinea imbricata.
Llewellyn Powell Philipps empfiehlt Eucalyptus^Oel als Wurmmittel bei
Ankylostomiasis nach dem Vorgang von Hermann in Mons (Belgien),
282
F. C, Wellman beschreibt einen Fall von Ainhum in seinenfrukeren Séadien.
Dann folgen von demselben Yerfasser weitere Mitteilungen aua Angola, åie
das Fehlen gewisBer Krankheiten dort, die Dysenterie, eiDen Parasiten der
Zecken, das Schwarzwasserfieber, den Sandfloh und die tropischen Geschwnre
betreffen, eine Mitteilang iiber eine in Yaws-Papeln gefundeue Spiroehdte,
einen Fand, den er vor Veroffentlichung von CastellanVs Entdeeknng in
Ceylon gemacht hat, und iiber einen Fall von symmetrUeken, kangenden
Keloiden des Ohrs bei einem Banta-Mådchen.
Diesel be Nummer bringt noch den Schluss von Fink* 9 Arbeit iihetFoeken-
impfung in Indien,
No. 24 (15. Dezember) entbiilt einen Berickt iiber die Dengue-Epidemie in
Brithane im Jahre 1905 und eine vorliiufige Mitteilung von G. M. Giles uber
die Mundieile von Stechfiiegen,
SCHEUBB.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
A. Fbstb buboniqub. 1. Japon, Kohe, du 2 mårs au 14 avril 3 cas
(2 décés). Nagasaki, le 2 avril (1). Osaka, le 9 avril 1. Formosa, en février
94 (68), dont 14 (13), 60 (48), 8 (2), 7 (2), 4 (3), 1 (0) dans les districts de
Taipeh, d'Ensouiko, de Torokou, de Hozan, de Kagi et de Tainan. 2. Chine,
Amoy (quartier chinois), d'aprés une cominunication du 23 avril 2 — 3 cas par
jour. Canton, dans la derniére semaine d'avril 50 — 60 décés par jour. Hong-
Kong, du 22 au 28 avril 58 (51); du 29 avril au 5 mai 61 (58); du 6 au 12
mai 96 (89); du 13 au 19 mai 90 (83); du 20 au 26 mai 116 (116). 3. lUs
Philippines. Manile, du 1 nov. 1905 au 31 mårs 1906 (8). 4. Nouvelle Hollande.
Queensland. Brisbane, du 8 au 31 mårs aucun cas de peste ni parmi la popu-
lation, ni parmi les rongeurs; du 1 au 12 avril 1 cas de peste humaine et 1
cas de peste de rat. Rockhampton, du 6 au 12 avril 4 (1). 5. Indes angluises
orientales :
1-7 avril 8-14 avril 15-21 avril 22-28 avril 29 avril-5 mai
Indes entih'€s2d0^5 (19727) 18253(15582) 20478(17673) 17885(15663) 15892(13293)
Bombay/ (Présid.) (1889)
Bengale (8472)
Provinces Unies (3540)
le Punjab (4285)
Cachemire (101)
Rajputana ( 1 66)
Provinces centrales (597)
Indes „ (267)
Birma (310)
6. Perse, Province de Seistan. D'aprés une publication officielle russe on a
constaté du 12 mårs au 19 avril 920 cas de peste (794 décés). La maladie
s'est répandiie vers le nord parce c^ue les mesures prophylactiques durent
(1766)
(1914)
(2106)
(1690)
(8244)
(3618)
(2210)
(1108)
(3934)
(3812)
(2589)
(2127)
(6619)
(7493)
(8162)
(7921)
(285)
(226)
(196)
(167)
(89)
(193)
(120)
(67)
(304)
(169)
(73)
(40)
(153)
(124)
(69)
(33)
(220)
(186)
(149)
(141)
283
étre supprimées en coDséqaence des émeates de la popalace. 7. Empire ottoman,
JOjeddah, jasqa'aa 2 jain 8 (3). La maladie est transférée de Bombay par des
rats k bord d*an navire chargé de riz. 8. Egypte, da 21 au 27 avril 77 1)
(58); da 28 avril aa 4 mai 75 (53); da 5 aa 11 mai 25 2) (23); du 12 au 18
mai 23 (15); da 19 au 25 mai 15 (8); dont 42 (33); 30 (30); 12 (15); 8 (10);
1 (1) a Deehnehi 31 (22), 22 (4), 10 (5), 12 (4), 8 (3) å Samaloui; 2 (2); 2(1);
2 (2); — ; — å Tantah; 1 (1); — ; — ; — ; — a Naghamadi; 1 (0); 1 (1);
— ; — ; 5 (4) dans la province de Beni Souef; — ; 17 (14); — ; — ; — å
Giryeh; — ; 2 (2); — ; — ; — å Keneh; — ; — ; 1 (1); — : — dans le district
de Xotu; — ; — ; — ; 1 (1); 1 (1) kBebeh; —;—;—; 1(1); — k Port-Said ;
— ; (1); — ; — ; — au Caire. 9. Afrique méridionale, du 30 avril au 6 mai 5
rats et 16 souris pestiférés ont été trouvés morts dans un magasin aux bles å
Eatt-London. lO. Etate-Unis d*Amérique septentrionale. Etat de Delaware.
Beedy Itland (station de quarantaine) jusqu'au 11 avril 2 (1) parmi les marins
lascares k bord du vapeur Burrsfield arrivé de Bombay via Alger et Oran.
11. Brésil. Bio de Janeiro, du 26 mårs au 22 avril 5(1). 12. Paraguay
Atuncion, le 15 avril 2 (bactériologiquement constatés^. 13. Iles Sandtoich.
HoHolaulou, du 15 au 30 avril 3.
B. Cholsra asiatique. 1. Indee anglaises orientalet. Calcutta, du 25 au 31
mårs (31); du 1 au 7 avril (43); du 8 au 14 avril (48); du 15 au 21 avril
(86); du 22 au 28 avril (126). Moulmein, du 25 au 31 mårs (2); du 8 au 14
avril (1); du 15 au 21 avril (1); du 22 au 28 avril (2). StraiU-SettlemenU.
Singapore, du 23 janv. au 10 avril 19 (17); du 11 au 17 avril 24; du 18 au
24 avril 25 (25) ; du 25 avril au 1 mai 17 (17). Nibang Tihal (prov. de Wel-
lesley) pres de Pinang, jusqu'au 17 avril 59 (49). 2. Iles Philippines. Manile,
du 1 nov. 1905 au 31 mårs 1906 54 (52). Provinces, dans la méme periode
3161 (2396).
C. PiivRB JAUNE. 1. Brésil. Bio de Janeiro, du 19 févr. au 18 mårs 10(6);
du 19 mårs au 1 avril 6 (4); du 2 au 15 avril 5 (3); du 16 au 22 avril 1 (2).
2. Cuba. Province de Mataneas, du 5 févr. au 23 mai 3 (2). 3. Ecouador.
Ouayaquill, du 23 mårs au 7 avril (23); du 8 au 24 avril (17). 4. Honduras.
Choloma, du 7 au 21 avril 7 (1). 5. Meæique. Mérida (prov. de Yucatan) du
11 avril aa 11 mai 2 (2). 6. Panama. Colon, du 14 déc. au 22 mai 1 (1). 7.
Pérou. Callao, du 5 mårs aa 11 avril 5 (3).
(D'aprés les numéros 2370 — 71 du „British Medical Journal'', les numéros
19 — ^23 des „Veroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes" (Berlin)
et les numéros 17 — 21 des „Public Health B«ports" (Washington).)
Amsterdam le 11 jain 1906. Binoblino.
1) Dont 35 cas de poste pulmonairo
2) , 10 „ „ „
Sonnaire (Juin 1906.) Xh Année.
Dr. E. WiTHiNOTON, AdamaDtios Koraes, the physLcian of a nation and a
language, 229 — 239. — Wilhslh Ebstein, Zur Geschichte der Windpoeken
und deren Verhåltnis zu den Pocken, 240— 262. — Dr. A. Geyl, Die Geschichte
des Koonhujsschen Geheimnisses, 253 — 267. — Von Oefslb, Bemerkungen
zu Van der Scheer: aphthae tropicae, 268—269. — Von Obfelb, Bemerkung
zu Janus 1906, Seite 120, 270. — Paobl, Nécrologie, 271.
Bevue des Périodiques, 272—282. {Hist. de la méd„ 272—274.) J. Hirschlierg,
Die Star-Operation nach Antjllos, (Centralbl. fur Augenheilkunde, Bnd. XXX,
1906), ^72; B. Reber, Seine Sammlung, (Journal des CoUectionneurs)
(Geneve), 272; La France Médicale (19—24), 272—274.
(Géogr, médic,, 274—282.) Dr. N. Coppola, Della Filaria Medinensis nella
Colonia Eritrea, (Giornale medico del B. Esercito. Anno 54 fase. 2. 1906),
274 ; Dr. A. Luzzati, SuUa profilassi delle malattie veneree a bordo delle nari
da guerra, (Annali di medicina navale. Anno XII, 1906), 275; Etiologie des
ulcéres tropicauz, (New- York med. Journal, 7 avril 1906), 276 ; Herbert Gunn,
Bilharzia, (Journal de l'association médicale américaine, 7 avril 1906), 276—
276; Contribution å Tétude du Béri-béri, (Medical News, 14 avril 1906), 276;
Compte rendu de la Troisiéme Session annuelle de l'association médicale des
Iles philippines, (Medical Becord, 21 avril 1906), 276—277; Arthur Kendall,
Infection malarique de certains villages indigénes dans la zone du Canal de
Panama, (Journal de T Association méd. américaine, 21 avril 1906), 277 ; Société
américaine de médecine tropicale, (New- York méd. Journ., No. du 21 avril
1906), 278; Prof. Dr. Alfred Wiedemann, Mumie als Heilmittel, (Bonn. Zeit-
schrift des Vereins fiir Bheinische und Westfålische Volkskunde, 3. Jahrgang,
1906), 278—279; C. H. Ross, The incubation period of Malta fever, (British
Medical Journal, 1906, April 28), 280; C. Birt, Mediterranean fever in South-
Africa, (British Medical Journal, 1906, April 28), 280; The Journal of tropical
Médecine No. 19—24 1905, 280—282.
Épidémiologie, 282—283.
EIN CROSSER EXORCISMUS IM XIX. JAHRHUNDERT,
VON Dr. THEO. WITRY.
Im Mai 1842 nahm der Bischof Theodor Laurent von Luxemburg
den grossen Exorzismus bei einer jungen Lothringerin, namens
Katharina PfefFerkorn aus Villers, vor. Das Madchen war mit 16 Jahren
unter folgenden Umstånden erkrankt. Es diente bei BUrgerleuten in einem
benachbarten Stådtchen. Eines Tages kam eine Bettlerbande in's Haus.
Das Mådchen schickte sie fort und die erzQrnte Gesellschaft rief ihm
unter Fluchen die Verwunschung zu : „Der leibhaftige Teufel soli in dich
fahren!" Bei diesen Worten war es dem Mådchen „als ob ein Schwarm
Insekten ihm durch Mund und Nase in den K6rper eindringe." Die
Erk rankung zeigte sich auch sogleich bei ihr in furchterlichem Gri-
massenschneiden. Das dauerte einige Jahre. Eines Tages verfiel sie in
schwere Krdmpfe, so dass sie ihren Dienst verlassen musste. In diesen
Krampfen stiess sie gråssliche Schreie aus, schlug sich Brust und
Gesicht mil Fåusten und entwickelte eine derartige Muskelkraft, dass
sechs Mann sie kaum båndigen konnten. „Dazwischen redete sie in
lateinischer Sprache und warf den neugierigen Zuschauern ihre Siinden
vor." Man brachte sie in 's Hospital Bon-Secours nach Metz. Sie blieb
vier Monate dort, ohne dass eine Besserung eintrat. Dann intemirte man
sie in der Irrenanstalt Maréville-lez-Nancy. Sie blieb einige Monate dort
und wurde ruhig, so dass ihre Eltern sie nach Hause abholen konnten.
Doch die „Besessenheit durch den Teufel" fing bald von neuem wieder
an. Man brachte sie nun wieder nach Metz in's Hospital, und dort ver-
suchten die Jesuiten Simon und Chable sieben Monate lang sie mit
Exorcismen und Gebeten zu heilen. Eine Kommission von Metzer Årzten,
welche sie untersuchten, erklårten die Krankheit fur Dåmonomanie. „Wenn
die Jesuiten ihre Gebete iiber sie sprachen, verzog sie das Gesicht in
scheusslichster Weise. Die Zunge hing ihr lang aus dem Munde heraus,
die Augen standen starr offen: dabei heulte sie in verschiedenen Tier-
stimmen. Wenn Priester zu ihr kamen, wenn sie ein Kreuz, ein Reli-
quiariura oder sonst einen geweihten Gegenstand sah, verfiel sie in eine
unerhOrte Wut^ Dabei schrie sie immer: „Es hilft alles nichts. Es muss
einer mit einer hohen Mutze kommen um mich zu befreien." Man riet
ihr nun, zum Bischof Laurent zu gehen. Dabei soli nicht vergessen
werden, dasi tie la'einische Fragen ubersetzen konnte und manchmal
1906. 20
286
auch lateinisch beantwortete. Sie gab an von dreizehn Teufeln besessen
zu sein und nannte sie auch mit Namen.
Katharina Pfefferkom hatte schon 1838 eine Wallfahrt nach Luxemburg
gemacht, aber ohne Erfolg. Nun kam sie zum zweiten Male, wåhrend
der beriihmten „Muttergottesoktave der Trdsterin der Betrubten" zum
Luxemburger Bischofe.
Monseigneur Laurent schildert die erste Zusammenkunfl folgender-
massen: „Sie flog wie ein Pfeil auf mich zu und zeigte mir ein solch
grauenhaftes Teufelsgesicht, dass ich den Anblick nie vergessen werde.
Dabei stiess sie ein Brullen wie ein Ldwe aus. Ich machte das Zeichen
des Kreuzes tiber sie. Sie fiel zu Boden und wålzte sich in grasslichen
Kråmpfen und Zuckungen hin und her, indem sie mich immer mit ihrem
schrecklichen Gesichte anblickte. Ich Hess nun meine drei Vikare herein-
kommen und wir begannen mit dem Exorzismus. Sie wurde von einer
Ecke des Zimmers in die andere hin und hergeworfen und riss dabei die
drei Månner, welche kraftige Menschen war, mit sich. Die Zuckungen
und das BrUUen dauerten zwel Stunden an, bis wir mit der Litanei der
allerseeligsten Jungfrau begannen. Nun wurde sie nach und nach etwas
ruhiger."
Es war an einem Dienstage, Nachmittags ura fiinf Uhr, dass mit dem
grossen Exorzismus begonnen wurde. „Die Besessene hatte schon die
ganze Woche vorher tiber brennende Schmerzen im ganzen Kdrper,
besonders im Unterleib geklagt." Am bestimmtcn Tage konnte der
Bischof sich erst gegen acht Uhr zur Kirche begeben. Er schreibt daruber :
yyAls ich zur Kathedrale ging, hOrte ich schon von weitem die satanischen
Schreie der Besessenen und die Gebete der Priester. Satan hatte das arme
Mådchen mit ausgestreckten Beinen tiber die Komtiiunionbank hinwegin
den Chor hintiber geworfen, ohne dass ihr ein Unfall dabei passirt war.
Man band ihr die Hånde mit der Stola zusammen und schleppte sie so
vor den Altar. Drei Stunden lang hatte sie geschrieen und gebrtillt, bald
wie ein Wolf, bald mit einer Vogelstimme. Ich befahl Satan zu gehorchen
und nur auf meine Fragen zu antworten. Ich legte die Stola auf das
Haupt der Besessenen, und er gehorchte. Im Verfolg des Exorzismus
schlug ich Satan mit aller Kraft, so dass er sich drehte und wand. Auf
meine Fragen gestand er, dass das Madchen fiir die SOnden anderer
bussen niusse und auf weiteres intensiveres Drången willigte er ein, am
anderen Tage gegen neun Uhr Abends aus der Besessenen zu entweichen.
Dabei stiess er aber immer wilde Drohungen und Gotteslåsterungen aus,
besonders gegen „jenen Juden, der einst Essig und Wasser saufen musste."
Er drohte auch dem Mådchen alles IJble an, aber ich hiess sie die Nacht
mit der geweihten Stola umgurlct verbrinjen. So arbeitete ich zwei
287
StundeD. Auf die Verwtinschungen Satans rief ich der UnglUcklichen zu :
„Gehe in Frieden.'' Von dem Augenblicke an liess Satan sie in Ruhe.
Sie fiel gånzlich erschdpft auf einen Stuhl; das Gesicht war voUer Ruhe."
Der Bischof erzåhlte spåter, die Nacht, die er nach diesen Scenen
verbracht håbe, sei die schrecklichste seines Lebens gewesen.
Am nåchsten Morgen um sechs Uhr, nahm der Exorcismus seinen
Fortgang.
„Das Heulen, das Zahneknirschen, das Briillen begannen wieder von
neuem. Die Besessene konnte heute schon einige geweihte Worte aus-
sprechen. Satan wurde auch gezwungen, seinen Namen zu nennen. Es
klang wie „Erroro". Was seine Zahl anging, so gab er sie auf zehn an
im Anfange der Besessenheit ; spåter aber seien sie wie Miickenschwårme
in die Besessene eingefahren. Am vorigen Tage waren die BeschwOrungen
auch von Gurgeln und Rolpsen gefolgt gewesen. Ich glaube, dass da
viele Dåroonen ihren KOrper verlassen hatten. Ich befahl Satan aufzu-
stehen, sich zu setzen. Er gehorchte indem er die Zunge herausstreckte,
mit den Fåusten und Hånden um sich schlug und die Priester verspottete.
Ich hatte die Stola um den Hals der Kranken geschlungen ; Satan schnitt
schauerliche Grimassen und zog uns aus einer Ecke des Chores in die
andere. Dabei sah die Schwester der Besessenen, ein einfaches Mådchen,
wie eine grosse Spinne von der Besessenen fortkroch. Wir verdoppelten
unsere Gebete. Der Angelus låutete, und ich forderte Satan auf, von seinem
Opfer zu weichen „in abyssum, sine ullo strepitu, nocuniento aut vestigio
sul." Nach dem Angeluslåuten sagte die Besessene: „Wir mussen noch
drei „Gloria Patri etc." beten. Es geschah. Darnach frug ich sie: „Bist
du jetzt befreit vom Teufel?"
Sie antwortete: „Ja, Monseigneur !" Wir stimmten das Te Deum an.
Sie war vor dem Altar niedergekniet und, mit ausgestreckten Armen und
aufgelOsten Haaren betete sie mit lauter Stimme.*'
Die Heilung war keine vOUige. Denn sie hatte noch ofi AnfåUe. Spåter
ging sie dårum auch zum hig. Rock nach Trier wallfahren. Dort sollte
sie den BischOfen von Trier, Speier und Osnabriick vorgestellt werden.
Dabei woUte sie jedoch in einem neuen hyslerischen Anfall auf die drei
Pralaten lossttirzen, so dass diese sich nur mit knapper Mlihe noch aus
dem Zimmer retten konnten. Drei Tage vor ihrem Tode hatte sie eben-
falls noch eine schreckliche Krise.
In den eben geschilderten Auftritten haben wir ein interessantes Kultur-
bild aus nicht zu fern von uns liegender Zeit, wo der „grande hystérie"
die Gelegenheit geboten wird, sich im Pompe der Kirche auf der Btihne
zu produziren. Dass ein so intelligenter Mann wie Mgr. Laurent sich
bona fide dazu hergab, als aktiver Teilnehmer in diesem bewegten Drama
20*
288
mitzuwirken, kann nur durch psychische Kontagion erklårt werden. Jeden-
falls hat die „grande hystérie" die Gelegenheit dieses aussergewdhnlichen
Sich produzirens vOllig ausgenutzt. Felicien Rops, als Maler, und der
Benediktineroblate Huysmans, hatten dabei Studien machen kdnnen.
In Luxemburg selber wurde der Exorcismus scharf verurteilt und Mgr.
Laurent sehr tibel genommen. Ab beissender Satire daruber mangelte es
nicht. Erst voriges Jahr noch wurde aus dem Nachlasse des luxembur-
gischen Nationaldichlers de la Fontaine (Pseudonym : Dicks) cin urwuch-
siges Spottgedicht aus jenen Tagen auf die Teufelsaustreibung publizirt.
Es lautet in der moselfrånkischen Mundart:
D'DEIVELSAUSDREIVÉNG
FUM DICKS.
Wé é geziélt huot uochtzénghonnert
An zwé a féerzég,
Du huot 6 séch
Bei ons emol famés ferwonnert!
E Médchen aus dem Metzerland —
E ganzt onschOllécht Kand,
Wåt fromm nach Owens do gesiés,
Dåt war dén ånren Dåch besiés,
Besiés, besiés fum Deivel!
D6un war nu glat kén Zweivel!
Well d'huot an séngem Bauch geduddert .
O Mammé !
An och an séngem M6 !
Bål war et weis ewé gepuddert,
O Pappo !
Bål war et hol a bio!
T'weist d'Zann,
T'kléckt an d'Hånn.
O jé, wé héert én et brOlkn !
Et lést séch op de Buodem troUen !
T'ferkéert d'Aen, t'spréngt nammol op
A stéllt séch bei de Leit op d'Kopp!
A grosze Schrécken
An allen Ecken
Huot séch ferbrét
Fir all dåt Léd ! . . . .
Ma d'Letzeburger Land dåt håt
Zum Gléck e Beschof an der Stat,
Dé war dem Deivel fill ze lés;
Kéng Deivelerei war hini ze grészl
Dé sot gleich : „Bréngt mer hier an d'Kiréch,
„Bréngt no Néklds
„Dåt Fråménsch do. Ech sin iéch Birég,
„De Satan huot geschwenn seng Z6s!"
A mat Gewalt a stårker Muocht —
Well tViért séch bés
Mat Hånn a Fész —
G6f d'Médchen du an d'Kiréch bruocht.
Dé hélégst fun der Géschtléchkét,
Dé stelle séch gleich ronderem ;
Weiwåsser stong éng Méng beret,
An du erhiéft de Beschof d'Stdmm :
„Immundus spiritus, nu so,
„Bas du da wlrkléch do?"
O Mammo!
Der Deivel éntwert : „Rororo !"
An du séngt alles op Latein :
„T'as e Schwein! t'as e Schwein!
„£ muss eraus aus Gotteshaus
„Dén Héllenhond, dé Lads!"
Nu lauden d'Klacken all zu Håf,
De Weiråch dåmpt, d'Weiwåsser rent;
A wé de Beschof mat dem Staf
Nach d'Médchen ausgesént.
Du géf e fiérchterléche Knall
Mat ,yRororo'' am Widerhall,
E Schwiével- an e Péch gestank ....
Ma Gott sei Dank !
Der Deivel wor
Mat Haut an Hor
Nun aus dem drme Kand
An håt him nur de Låpp ferbrannt!
Dicks.
290
Ib diesem kOstlichen, urwQchsigen Gedichte hat der Nationaldichter
Dicks (Edmond de la Fontaine) die Teufelsaustreibung persiflirt, die
Anfangs der vierziger Jahre unter dem damaligen Bischof Laurent in der
Nikolauskirche zu Luxemburg vorgenommen wurde und die daroals viel
Staub bis iiber die Grenzen des Landes aufgewirbelt hatte.
In's Hochdeutsche umgesetzt lautet das Gedicht:
Als man gezahlt hat achtzehnhundert
Und zwei und vierzig
Da hat man sich
Bei uns mal sehr verwundert!
£in Mådchen aus dem Metzerland —
Ein ganz unschuldig Kind,
Das Abends fromm noch da gesessen,
Das war am andern Tag besessen,
Besessen, besessen vom .Teufel,
Und daran war kein Zweifel !
Denn's hat in seinem Bauch geduddert"
O Mamachen!
Und auch in seinem Magen!
Bald war es weiss als wie gepudert,
O Papachen I
Bald war es grau und blau.
Es weist die Zåhne,
Es ballt die Håndel
O je, wie laut hOrt man es briillenl
'S verdreht die Augen, 's springt pldtzlich auf
Und stellt sich bei den Leuten auf den Kopf !
Und grosser Schrecken
An allen Ecken
Hat sich verbreit't
Ob all dem Leid!
Doch's Luxemburger Land, das hatt*
Zum Gltick 'nen Bischof in der Stadt,
Der war dem Teufel viel zu los',
Keine Teuflerei war ihm zu gross.
Der sagte gleich: „Bringt's in die Kirch,
Bringt's nach St. Niklaus
Das Fraumensch da. Ich bin evich Burg'
Der Teufel hat bald seine Sauce!"
391
Und mit Gewalt und starker Macht —
Denn's wehrt sich b6s
Mit Hånd und FUss
Wurd's Mådchen in die Kirch gebracht.
Die heiligsten der Geistlichkeit
Die stellen sich gleich rundherum,
Weihwasser stand in Menge b'reit
Und nun erklang des Bischof's Stimm:
„Immundus spiritus, nun sag^
Bist du denn wirklich da?" ... .
O Mamachen
Der Teufel s^ntwortet: „Rororo!"
Und nun singt alles auf Latein :
„Er ist ein Schwein 1 Er ist ein Schwein 1
Es muss heraus aus Gottes Haus
Der H6llenhund, die Laus !"
Die Glocken låuten all zu Hauf,
Der Weihrauch dampft, Weihwasser regnet,
Und wie der Bischof mit dem Stab
Das Mådchen hat dann ausgesegnet,
Da gab*s 'n furchterlichen Knall
Mit „Rororo" im Widerhall,
'N Schwefel und 'n Pechgestank ....
Doch Gott sei Dank !
Der Teufel war
Mit Haut und Haar
Nun aus dem armen Kind
Und hatt' ihm nur das hintre Hemd verbrannt.
(Edmond de la Fontaine.)
DIE GESCHICHTE DES ROONHUYSE'SCHEN GEHEIMNISSES.
VON Dr. A. GEYL, Rijswijk.
(Schluss.)
FRIEDRICH RUYSCH
UND
Die soziale und ethische Bedeutung des Geheimnisses.
Zum guten Verståndnisse der Rolle, welche das CoUegium medicum
und die Chirurgen-Gilde in dieser ganzen Afiaire gespielt haben, ist es
notwendig, sich die Amsterdamer medizinischen Verhaltnisse, wie sie seit
dem Auftreten Ruysch's bestanden und sich weiter entwickelten, zu ver-
gegenwårtigen.
Schon lange hatte sich in Holland, wie iiberall anderwårts in den
Kulturstaaten des westlichen Europa's, die Ueberzeugung Bahn gebrochen
„dass die Chirurgie und Obstetrie, um der ihnen voranschreitenden
Medizin an Schritt und Tritt gleich zu kommen, anderer und besserer
Diener bedtirften als der oft rohen und unwissenden Empiriker, welche
ihnen zu Verfiigung standen. Letztere hatten selbe zuerst das Bediirfniss
grilndlicher Kenntnisse gefflhlt und bereits vor 1555, als Philips II ihnen
das Privileg gewahrte, Kdrper Executirter zu Unterrichtszwecken zu ver-
wenden, z. B. im Jahre 1550 im Orzelenconvent (Ursulinen kloster !)
Leichenuntersuchungen angestellt In den ersteren Zeiten wurden die
Sectionen und Uebungen von den Oberleuten der Gilde ausgefuhrt aber
bald nachher wurde ein sachverståndiger Lehrer eingesetzt. Der erst-
bekannte Praelector Anatomiae et Chirurgiae, der seiner Zeit beriihmtc
Doctor medicinae, Martinus Koster trat im Jahre 1578 sein Amt an. Ihm
fiel die Aufgabe zu den Chirurgen die Theorie ihrer Kunst beizubringen.
Mehr kOnntc er nicht und wird er auch nicht verlangt haben. Die Praxis
war ihm, wie allen seinen Nachfolgern bis auf Ruysch, eine Terra incog-
nita, welche zu betreten oder zu bearbeiten beinahe alle Mediziner jener
Tage flir unstatthaft hielten. Conringius gab ihre Meinung wieder, als er
in der Mitte des siebzehnten Jahrhunderts schrieb: Chirurgica itaque
peritia omnino in eo requiritur ; quamvis non sit opus, ut ipsemet manum suam
admoveat, quum hoc per alios aeque possit praestare. Plane quemadmodum
peritus architectus pleraque per ministros expedire solet, ipse vero opera
293
raro contingit". Wie jetzt die Pflegerin, so sbllte sich damals der Chirurg
unter der Hut und Obacht des Doctoren stellen. Seine Bildung, seine
tagliche Arbeit stempclten ihn zuna Diener und verdienten auch nichts
Besseres ; denn jedes Handwerk wurde verachtet und drlxkte das Gepråge
der Minderwertigkeit auf die Person, die es betrieb. Unter diesen
Umstånden konnten die eigenen Bestrebungen der Chirurgen, ihre gesell-
schaftliche und wissenschaflfentliche Lage zu heben, nur wenig Erfolg haben.
Die im Jahre 1497 ausgegebene Verordnung, welche vori jedem
Mitglied der Gilde, sei er Bartscherer oder Chirurg, die gleichen
Renntnisse erforderte, hatte 1552 einem andern G^setz^ Platz råumen
mussen, wobei die alten Barbiere, denen Bartschneideii und Aderlassen
(und kleine Chirurgie zu treiben?) gestattet war, wieder in ihre alten
Rechte eingesetzt wurden. Zugleicherzeit wurde den eigentlichen Chirurgen,
welche des Barbierexamen nicht bestanden hatten, zwar nicht, wie
Brouwer Ancher es vorkommen låsst, das Bartschnciden mit dessen
Anhang yerboten: verboten wurde nur das sich dem Publicum Ahzeigen,
das Aushången von Becken u. D. Auch dieser Zustand hielt nicht lange
an und schon am 30. Mai 1597 wurde eine neue Verordnung erlassen,
welche, wie Meyer es ausdruckt, eine mit Erlolg bestandene Farbier-priifung
inutil oder nutzlos machte. Nur wenn man auch das Chirurgen-examen
erfolgreich durchgemacht hatte, erhielt man die Erlautn'ss, selbståndig
aufzutreten: sonst musste man unter der Aufsicht uni dem Befehl eines
Meisters arbeiten. Die Folgen dieses Gesetzes blieben nicht aus. Bereits
ein paar Jahre spåter waren alle Mittglieder der Gilde, mit AUsnahme
eines Einzigen, der nur Chirurg war, zugleicherzeit Barbier und Chirurg.
Aber wenn auch Viele gerufen wurden, nur Wenige wurden auserkoren.
Trotz dieser bei Decret festgestellten Einheit des Standes waren und
blieben gute und volle Chirurgen in jenen Tagen seltsame Erscheinungen.
Hierzu gehOrten Rogier van Beerenaert und ein paar Andre, von deren
praktischen Tåtigkeit die besten Berichte vorliegen, Job. van Meekren,
Chirurg der Stadt und des Kranken hauses, der verdienstvolle Autor vieler
chirurgischen Krankengeschichten und zuletzt Heinrich van Roonhuyse,
der den besten Wundårzten seiner Zeit zur Seite gesteli t werden dart.
Die Mehrzahl aber, sowohl was ihre Bildung als was ihre Kenntnisse und
Pflichttreue anbelangt, iiberschrilt das gew5hnliche Niveau der fruheren
Zeiten nicht. Das sollte sich zeigen, als endlich der Mann in die
Erscheinung trat, der es als Praelector Anatomiae et Chirurgiae Ernst
nahm mit seinem Amte und dessen hohe Bedeulung voll durchschaute.
Der Haager Apotheker und Medicinae Doctor, Friedrich Ruysch, der
im Januar 1667 nach Amsterdam einberufen wurde, hatte, nebst Vielem
Andein, seinen zeitgendssischen academisch gebildeten Collegen
294
voraus, dass ihm seine pharmaceutischen und anatomischen Studien
gelehrt hatten, das Handwerk weder zu verachten noch zu scheuen,
sondern es hochzuhalten und, wenn n6tig, zu erlerncn. Schon bevor er
aus der Residenzstadt hinubersiedelte, hatte er sich mehr speziell mit der
Anatomie des weiblichen Geschlechtsapparats beschåftigt und unterhielt
er mit dem Heinrich van Roonhuyse freundschaflliche Beziehungen, welche
Zeugniss ablegten fur die Hochachtung, welche er fiir dessen chirurgische
und obstetrische Tåtigkeiten hegte. Ihm war es vollståndig klar, dass
sowohl die Wundarznei- als die Entbindungskunst nur von demjenigen
gekannt und verstanden werden kOnnte, der es nicht (ur infra dignitatem
medicam gehalten hatte, sie selbst praktisch und eigenhåndig zuerlemen.
Demgemåss versåumte er keine Gelegenheit, sich die for sein Lehranit
ndtigen Kenntnisse anzueignen. Wenn man gewissen Pamfletten Vertrauen
zoUen darf, so soli ihm Heinrich van Roonhuyse FQhrer in die Praxis
der Chirurgie gewesen sein und eine gewisse Hebamme, Frau Dieuwers,
ihn in das Handwerk der Obstetrie eingefohrt haben. Und nach dem
Tode V. Roonhuyse's wurde er auf sein eigenes Gesuch als dessen Nachfolger
ernannt. Jetzt, als Lchrer der Hebammen und stadtischer Geburtshelfer,
hatte er die ganze Geburtsholfe, derem operatieven Teil er schon als
Praelector Chirurgiae vorstehen musste, zu vertreten und legte er sich
erst rccht auf dié Ein- und Ausubung dieser Kunst. Wåhrend vier voller
Jahre, von 1672 bis 1676, hiess er die Hebammen seine Htilfe in allen
mchr oder weniger schwierigen Fallen heranziehen und bcendete er
per66nlich viele Geburteii. Spåterhin hatte er sich den Chirurgen Andries
Boekelman als Stellvertreter und Assistenten zugezogen und trat er selbst
nur als consultirender Arzt auf, unter dessen Aufsicht die von ihm not-
wendig erachteten Handgriffe und Operationen angestellt wurden. Auch
mit der Chirurgie hat er sich, wenigstens in den spåteren Zeiten, nur
als consultirender Arzt abgegeben.
Wahrend er sich so als tiichtiger Lehrer heran- und ausbildete, sann
er zugleicherzeit auf die Mittel, welche es ermOglichen sollten, die
Resultate zu erreichen, welche er von seiner Stellung und Tåtigkcit
erhoflfte und verlangte. Soviel wird ihm schon sofort klar geworden sein,
dass mit einem guten Unterrichte allein nicht auszukommen war. Es
musste gebrochen werden mit dem Schlendrian schlechter Gewohn-
heiten und eingeschlichener MissbrSuche; die geltenden Verordnungen
mussteti gehandhabt, verschårft und sogar in gewissen Hauptsachen
grQndlich abgeåndert werden. Ruysch wagte sich aber nicht sogleich
an die Verbessérung der verwirrten und verworrenen Verhåltnisse der
Chirurgen-Gilde heran, sondern versuchte zuerst seiner Aufgabe als
Reformator auf einem weniger mit Fussangeln und Klemmen besetzten Gebiete
295
gerecht zu werden. Auch in der Hebammenwell liesscn die Zustånde
sehr Vieles zu wlinschen ubrig. Auch hier wie in der Chirurgen- Gilde
stritten Unsitte, Mangel an Bildung, Charakter und Wisscn um den Vor-
rang. Diesen Grenzen zu setzen und ihrem verderblichen E-nfluss Einhalt
zu tun war der Zweck des bereits im Jahre 1668 erschienencn, scharfen
Edictes, wdches nicht nur der Praelector chirurg'aé sclbst nebst dem
Inspector Colleg. medie, als MQnzwardeiti der kOnf^gcn Hebammen
einsetzte, sondern auch sowohl an die Moralitåt und iBil lung nis nn die
Kenotnisse letzterer zeitgemåsse, wenigstens viel hOherc Anforderungen
stellte, als bisher der Fall gewesen war. Das Gesetz ging so weit, dass
sogar die agreierten Hebammen, damit sie nicht ihre'schon erwoibenen
Stellungen verlieren sollten, sich eine neue Prutung gefaUon lassen mUssten.
Und viei Jahre spåter hatte Ruysch, als er Nachfolger van Roonhuyse's
und Lehrér der Hebammen und stadtischer Geburtshelfcr gtworclcn war,
sein Ziel, Amsterdam geschickte und gewissenhafte Heb'åmnien zu sicherr,
vollends erreicht.
Wie schon gesagt, so bequem und schnell konntcn die Boslrcbungen
zur Hebung des Chirurgenstandes nicht in ErfUlIung gehcn.
Die Obrigkeit der Gilde setzte sich aus sechs Personen zuranimen,
deren zwei, der Vorsitzende oder Dechant und der Probcnicistcr oder
Examinator, alljåhrlich austraten. An ihre Stelle kamen als Dechant und
Examinator die zwei Aeltesten der sitzengebliebenen Mitglicdor/wahrend
als neue Mitglieder zwei beliébige Gildebrlider auftraten, wclche nach
einem von den vier letztgenannten Obrigkeitsleutcn angestclltcn Vorlrag,
von den Biirgemeistern gewåhlt waren. Die Herren konntcn nlso immer,
die nicht von ihnen erwiinschten CoUegen aus ihrcr Mi. te wchVeti. Und
es triflft zu, dass man in ihrer Gesellschaft jedes viertc Jahr mit kleinen
Ausnahmen dieselben Namen wiederkehren sah. Und weil es Gcwohnheit
war, dass der Magistrat sich nur dann in den eigenen Ha'ushalt der
Gilde einmischte, wenn er von der Obrigkeit selbst dazu cingeladen
wurde, schien es geradezu unmOglich, aut gewohntem gesetz! ichem Wege
die erwiinschten und erforderlichen Veranderungen der vorhandenen
Zustånde herbeigeftihrt zu bekommen. Dennoch waren diese allmåhlig
ganz unhaltbar geworden und wurden im Jahre 1673 noch bedenk*
lich verschlimmert durch ein Decret des Magistrats, welches nach
Meyer seinen Grund gefunden haben soli in einem schlecht placirten
MitleidsgefUhl dieses hohen CoUegium. Wåhrend des grossen Krieges
hatten sich viele Fremde und darunter nicht Wenige, welche ohne
Erwerbsmittel waren, in Amsterdam niedergelassen. Letztere in ihren
Bestrebungen, sich selbst zu unterhalten, zu stiitzen, wurde von der stad-
296
tischen Regierung verordnet, den Zutritt in die Gilde i) zu erleichtern
oder wenn nOtig ganz frei zu stellen. Die Folgen blieben nicht aus. Eine
Unmasse nicht nur auslåndischer, sondern auch eiaheimischer Landlåuter,
Operateure, Barbiere und sonstiger Quacksalber strOmte der Chinirgen-
gilde zu, naturlich meistens ohne Prufung und ohne Zahlung der gebuh-
renden Eintritts- und Jahrgelder. Bald sah man ein, dass dieser Ueberfloss
von Mitgliedern die alten rechtroåssigen und tuchtigen Chirurgen mit
dem finanziellen Untergang bedrohte. Das Uebel wurde gesteuert und das
verhångnissvolle Gesetz im Jahre 1675 aufgehoben. Die alten Decrete
wurden auf's Neue ausgerufen und geltend erklårt. Aber damit wurden
die schon in Amsterdam sess- und wohnhaften „Avonturierer, Quacksalber,
BOnhasen, u. s. w." nicht vertrieben oder aus ihrem Erwerbe gestossen,
die Gilde nicht befreit von den zahlreichen mindenvertigen Personen,
welche schon in frUheren Zeiten durch Missbrauch und Unsitte den
Zutritt bekommen und, was am schwersten in die Wage fållt, ebensowenig
die Zulassung solcher Elemente fOr die Zukunft verhindert. Nicht nur
dass die Obrigkeit, welche die Priifungcn regelte und ihnen vorstand,
ihrer Aufgabe nicht gewachsen war, sie hatte nicht einmal das Verlangen,
ihr gerecht zu werden. Diesen meist rohen und ungebildeten Praktikern
mangelte es an dem erforderlichen Wissen und der ndtigen Charakter-
festigkeit, sich als tUchtige und gewissenhafte Examinatoren gelten zu
lassen. Schon seit långerer Zeit war ihnen das Ehren- und Vertrauensamt,
wozu sie berufen, eine milchgebendc Kuh, welche ihnen zu Liebe ihre
guten Gabea spendete. Die Priiflinge, welche nicht mit dem Gelde oder
Mahlzeiten oder sonstigen wertvollen Sachen sparten, durften sich auf
ihre Nachgiebigkeit verlassen. Aber auch die eigentlichen Gildcgelder
selbe wurden nicht oder ungeniigénd verantwortet ; sie wurden nicht
selten zuruckgehalten oder verschwendet. Die Kasse war immer schlecht
gefilllt oder beinahe leer und die nothdUrftigen, kranken Gildebroder
warteten oft vefgebens auf die drei Gulden, welche die Gemeinschaft die
Verpflichtung hatte ihnen wochcntlich auszuzahlen. Diesem Zustande,
welcher jedom Fortschritt in den Weg trat, musste, es kostete was es
wollte, ein Ende bereitet werden, Desshalb nahm Ruysch endlich seinc
Zuflucht zu einem altbewahrten Recepte. Er rieth dem Magistrate von
der ublichen Géwohnheit, die neuen Oberleute aus den von den Sitzenden
vorgetragenen Gildebrtidern zu wåhlen, abzuweichen, damit neues Blut in
den alten Karper einverleibt werde. Seinem Einfluss glaube ich es
wenigstens zuschreiben zu dtirfen, dass die Biirgermeister noch im schon
genannten Jahre 1675, ohne zu achten auf den ihnen von der Gilde-
1) Wenn ich gpit interpretire, auch in die anderen Gilden.
297
Obrigkcit vorgelegten Vortrag, den tuchtigen Chirurgen und tapfern
Gehtklfen Ruysch's, den Andries Boekelman^ der schon im vorigen Jahre
unten auf der Liste gestanden hatte aber jetzt passirt worden war, als
Obermann in die Verwaltung einberiefen. EMeser war es, der in Verbindung
mit andren Gildebmdern und, wie aus allen Documenten hervorgeht, in
voller Beratung und Uebereinstimmung mit Ruysch, die stådtische Regie-
rung von der Unhaltbarkeit der damaligen Zustånde unten ichtete und
uberzeugte und die Mittel angab, sie grtindlich zu verbessern. Seinem
Worte wurde gehorcht und im folgenden Jahre erschien das Gesetz, das
benifen war, dem Amsterdamer Chirurgenstand den hohen Platz zu sichern,
den er in spåleren Jahren einnahm. Nicht nur wurde den Herren der
Obrigkeit auf 's Eindringlichste eingeschårft, dass sie ihr Amt treu und
ehrlich verwalten, sich keiner Nachgiebigkeit wider Priiflingen, oder
Verschwendung oder Entwendung der Gildegelder zu Schulden kommen
lassen sollten, auch die Oberaufsicht auf die Prufungen wurdé ihnen
entnommen und der Praelector Chirurgiae als Examinator tiber sie
gestellt. Dieser sollte nicht nur das erste Tentamen und das weitere
Examen von Anfang bis zu Ende beiwohnen, sondem auch „genau Acht
geben, dass nur ttichtige und geschickte, wardige Personen promovirt
wurden". Nebenbei wurde noch verordnet, dass auf dem Gildezimmer
zum Dienste des Unterrichtes ein gutes Instrumentarium eingerichtet und
gewisse chirurgische Bucher und alle chirurgischen Droguen und SimpliciSn
aufbewahrt und unterhalten werden soliten.
Der Reformator Ruysch hatte also auf alle Linien gesiegt : das weitere
Geschick der Amsterdamer Chirurgie und Obstetrie lag jetzt ganz in
seiner Hånd. Und er hat es zu Herzen genommen, ihm den besten Teil
seines Lebens gewidmet. Seinem Wirken und Lehren, seiner Ausdauer
und Energie ist es zu verdanken, dass die holUndische Hauptstadt am
Ende des 17. und im Anfange des 18. JahahundertesstolzaufdieTachtig-
keit seiner Wundårzte sein durfte. Viden Widerstand hat er uberwinden,
viele Gegner aus dem Wege schaifen mussen, bevor er sich ruhig an die
Arbeit setzen konnte. Und kein Wunder! Wie viele Traditionen hatte er
nicht beleidigt, wie viele persdnliche Interessen nicht verletzt! Hatte er,
ein hervorragender Doctor der Medizin, es nicht gewagt, sich sogar zu
riihmen, dass er „handtåtig", wie man es nannte, die Wundarznei- und
s^gar die Geburtskunde abte? War es nicht seine Meinung, die er offen
auisprach, dass die meisten Mediziner mit Unrecht ein grosses Wort
fiihrten tiber Fragen, die Chirurgie und Obstetrie betreffend, weil sie
nicht verstanden und erkannten, dass sogar das Urteil eines guten Chirurgen
in diesen Sachen hdher gesteilt werden sollte als das Ihrige? Solche
Ideen, solche Ausschweifungen mussten ein schlcchtes Geh5r finden. Denn
298
es war fruher wie jetzt; die Leute wollten gerne mehr sein als sie
tatsåchlich waren und es gab Mediziner, welche so wenig Selbstkenntniss
besassen, dass sie es wirklich auch glaubten.
Die schlimmsten Gegner ?iber waren die Besiegten, die Beiseitegc-
schaffenen, die Niedergeworfenen. Der junge Rogier van Roonhuyse hat
es tibel aufgenommen, dass Ruysch ihm nicht im Jahre 1672 die Stelle
seines Vaters iiberlasscn hatte. Zwar war er alsdanu kaum ein Jahr
Chirurg aber er durfte sich berufen auf seine damalige feste Absicht,
sich innerhalb kurzer Zeit das Doctordiplom zu erwerben.
Der Arzt des stådtischen Krankenhauses, Dr. Bonaventura van Dortroond,
der noch in den Jahren 1676—77 die durchschlagendsten Beweise gab,
von der Geburtsholfe uicht die elementarsten Kenntnisse zu besitzen,
sollte gegroUt haben, weil ihm das Amt eines stådtischen Geburtshelfers
vorweggenommen war: wåhrend der spåtere Leydener Professor, der
damals noch jugendliche Govart Bidlo, i) ein Erzintriguant, der gem im
Truben fischte, sich Letzterem, seinem G6nner anschloss und die
Klage fuhrte, dass Ruysch ihm den Andries Boekelman als ,yStads-
vroedmeester" vorgezogen hatte, ihm, der von sich selbst behauptete, er
håbe ein zur HerausbefOrderung des Koptes taugliches Speculum matricis
erfunden, der aber in Wirklichkeit nur dumme und widersinnige Meinungen
Uber allerhand geburtshiilfliche Fragen hatte und auskramte. Diesem
Trio reihte sich der reactionnåre Scholastiker, der Dr. medicus van
Lamsweerde an nebst der ganzen Meute unzufriedener, in ihren finanziellen .
Interessen uud ihrem Namen verletzten Oberleuten mit ihrem Anhange,
Jan Coenerding, dem Chirurgen nnd Theaterintendanten an der Spitze.
Diese Alle waren einig in ihrer Begierde und ihrem Entschluss, an
Ruysch Rache zu nehmen. Und sie crgriflfen die erste Gelegenheit, welche
sich darbot, seinen Namen in Verruf zu bringen. Auf die gehåssigste
und grObste Weise wurde er und sein Factotnm, Andries Boekelman
angegriffcn. Und da entbrannte ein Streit so leidenschaftlich und heftig,
so langedauernd und hartnåckig als nur erklårlich ist durch die grossen
und tief in 'ssoziale Leben eingreifenden Principien, welche beteiligt
waren. ^ Ruysch, der mit dem alten Schlendrian brechen, die
althergebrachten Anschauungen tiber die Unfehlbarheit der Doctoren
tiber den Haufen werfen wollte, der Wissen verlangte anstatt Eigen-
wahn, Selbstkenntniss anstatt Selbstuberhebung, der auf Ehrlichkdt,
Biederkeit und Pflichttreue drångte in der Verwaltung der Amter und
der Austibung der Praxis, hatte auf seiner Seite den Magistrat und Alles,
1) Sein Lehrer in der Chirurgie, kann ioh Dr. Krul mittéilen, war, seiner eigenen
AassHge gemåss, P. Uisen und seine Doctorthesen finden sich in den bekannten Collec-
ianea Blankaart's ab^^ruckt
299
was Namen fiihrte auf dem Gebiete des sozialen und wissenschaftlichen
Fortschritts. Als seine Gegner geberdeten sich Alle, welche aus Egoismus
oder tJberzeugung die alten Gebråuche und Einsetzungen in Schutz nahmen
oder verehrten und der neueren Wissenschaft mit ihren Consequenzen:
fem standen. Es wtirde mich jetzt zu weit vom Wege abfUhren, wenn
ich diesen Streit auch nur skizziren woUte. Ich wiU mich deshalb
beschrånken auf eine kurze Mitteilung desjenigen Teils, der, zum guten
Verståndniss des von mir behandelten Thema's, direct notwendig ist.
Wie ich schon fruher mit ein paar Worten erwåhnt håbe, hat Andries
Boekelman in Februar 1677, auf Rath und unter Aufsicht Ruysch's, bei
einer ålteren Primipara, welche ein absolut oder relativ verengtes Becken
hatte und wegen Drucks des sehr grossen, lange aufgebaltenen Kinds-
kopfs einen betråchtlichen Grad von Oedem des unteren Teils der Vagina
und der Slusseren Geschlechtsteile und deren Umgebung aufwies, den
Partus ohne Mtihe und ohne Schmerzensåusserungen von Seiten der<
Gebarenden innerhalb kurzer Zeit beenden kOnnen. Patientin wurde einigé
Tage spåter in das stådtische Krankenhaus Ubergefohrt und fiel dort in
die Hånde des Praelectors erbitterter Feinde, des Dr Bonaventura van
Dortmond und der beiden Chirurgen, Florianus und Hondecoeter, welche
sich als Oberleute blamirt hatten. Diese riefen tagtåglich mehrere
Collegen, Doctoren und Chirurgen, auch Hebammen zusammen, um
ihnen ad oculos zu zeigen, dass der grosse Ruysch der „stadsvroed-
dokter" oder wie man nach Zuiechtweisung gezwungen war zu berichtigen, >
dessen Gehtilfen, der Andries Boekelman mit einem scharfen!! Instru-
mente eine Parturiens derart misshandelt hatte, dass nachher eine Ruptura
perinei mit gleichzeitiger Fistula ani (ohne Zerreissung des Sphincters)
in die Erscheinung getreten war. Es fiel Boekelman nicht schwer, aus
eigner Literaturkenntniss und offenbar auch fussend auf die Erfahrungen
und Anweisungen Ruysch's, den Beweis zu ftihren, dass diese Anklage
wurzelte in Ncid und Eifersucht und Mangel an Fachkenntnisse. Die
mehr als eine Woche nach der Operation entdeckten Continuitåtstren-
nungen. fanden ihren Grund, teils in dem misslichen Zustande der
Genitalien vor dem Eingriff, teils in der vielleicht vorsAtzlich schlecht
vorgenommenen Behandlung der Wunde seitens der Krankenhaus-Aerzte.
Und gewiss hat bei der Entstehung der Fistula Ani und des spåteren
Verschlusses der Vagina Dummheit oder Absicht. oder Beide, ihr Spiel
gctrieben. Im Laufe der Debatte erbot sich Boekelman, seine Operations-
methode Offentlich in der Gegenwart auch seiner Gegner zu demonstriren, '
damit unwiderlegbar dargetan werden sollte, dass kein scharfes Instrument
in Anwendung gezogen worden war. Gelang ihm dieser Beweis, was von :
competenten, dazu berufenen und speziell eingesetzten Schiedsrichtem
300
entschieden werden sollte, so hatten die Herren Angreifer ihr Unrecht
Offentlich einzugestehen j anderenfalls, wenn der Beweis misslang, sosdlte
er nicht nur zugeben, schlecht operirt zu haben, sondem noch dazu den
stfldtischen Armen /300 auszahlen mtlssen. Dieses Anerbieten wurde
bespottet und verdåchtig gemacht, man nahm seine Zuflucht zu der
rettenden Civicane, man durfte nicht, man soUte nicht, man wollte nicht
kurz, man zog sich zurOck. Und so ist es gekommen, dass das von
Vielen so heiss ersehnte Instrument, eingekeiite Kindskdpfe zu
befreien, alsdann noch nicht speziell das Roonhuyse*sche Geheimniss und
vielléicht nur eine Abart davon, im Jahre 1678 noch nicht bekannt
gemacht worden ist. Dass die Clique der Krankenhausarzte nur Skandal
machen gewollt und Ruysch und Boekelman in dieser Affaire le beau
rdle gespielt haben, vnrd wohl Niemand bezwcifeln k6nnen. Und iiber-
haupt ist es eine ganz unrichtige und unwahre, von seinen Feindcn
herrthrende Vorstellung, welche Ruysch zwar nicht als eiuen Geizhals,
doch ah einen sehr geldgierigen Menschen darstellt. Aus allen mir
zugånglich gewesenen Quellen geht hervor, dass ihm Wissenschaft und
Unterricht uber Alles gingen und er Geldgeschåfte daruber vernachlassigte.
NatOrlich will ich damit nicht gesagt haben, dass er kein guter Finanzier
gewesen sei; er hatte sogar andre, mehr seiner Zeit entsprechende Ideen
hinsichtlich Eigentumsrechte als vielléicht die Meisten unser. Aber noch
einmal, all das Gerede, seine Geldgierde und seinen Geiz anbelangend,
entbehrt jedes tats&chlichen Bodens.
Als sich der Sturm gelegt hatte, schritt der Praelector ruhig weiter
auf dem einmal eingeschlagenen Pfad. Fnhrer war ihm zu jeder Zeit (auch
wenn wir seine letzten Lebensjahre nicht ausnehmen woUen) das hohe
Ziel, seiner Wissenschaft und seinem Unterricht zu leben und den
Amsterdamer Chirurgenstand sozial und wissenschaftlich zu der ihm
gebtihrenden Lage zu erheben. Dass er, eine starke und selbstbewusste
Personlichkeit, nicht immer schonend auftrat, oft unndtig verletzte und
das Wissen und K6nnen Anderer vielléicht nicht selten nicht hoch genug^
schåtzte, man kann es bedauern, aber daraus den Schluss ziehen zu
wollen, er håbe vielfach nur aus egolstischcn Trieben, um seine eigene
Stellung desto besser behaupten zu kdnnen, gehandelt, scheint mir durchaus
ungerechtfertigt. Und man darf nicht vergessen, dass die Nargier und
Neider nur ihren verdienten Lohn erhalten haben; so, z. B. der Govart
Bidlo, der hdchstens wert war, seine Schuhriemen zu hinden aber ein
Wort fUhrte, als wåre er sein Lehrer und nicht sein Schiller gewesen.
Am besten spricht fiir Ruysch die Tatsache, dass wåhrend der Zeit
seiner anregenden Wirksamkeit sich die Amsterdamer Chirurgcn des
besten Rufes erfreuten. Hoffmann mu<ss in erster Stelle an Amsterdam
gedacht haben, als er schrieb: Medicus nosse debet chirurgiam. Hollandia
veio optiman occasionem exhibet hane artem exactissime exercendis,
reperiuntur ibi chirurgi peritissimi, cum quibus conversare neminem
poenitebit Und weiter: Perigrinas academias salutatanis medicus, ante
omnia petat Hollandiam .... propter ehirurgiam et praxin firmius
stabiliendam. Ein solches Urteil, auf der Neige des 17. Jahrhunderts
ausgesprocheny soli vor allen andern Stådten HoUand's erste Kaufstadt
gegolten haben: Amsterdam, wohin Gelehrte aus aller Herren Landem
hiDubersiedelten, sich die an^omischen Schåtze, welche Ruysch
gesammelt hatte, mit eigenen Augen anzusehen und den Meister selbst
zu hOren, wo vide Chirurgen ihre Mussestunden wissenschafifentlich
pflegten, um spater die Doctorwtirde erlangen zu kOnnen und mehrere
Doctoren es nicht unter sich hielten, in den Chirurgenstand ein zu treten.
Und wie Meyer, der beste und berufenste Kenner der Geschichte der
Amsterdamer Chirurgengilde, im Jahre 1736 schrieb, „kOnnten noch die
ålteren Chirurgen seinn' Tage bezeugen, dass die lobliche Heilkunde
hier mit so vielem Glanz und Herrlichkeit gediehen war, als dies in
irgend einem andren Land oder Stadt hatte geschehen kOnnen : sogar wurden
▼on KOningen und Fttrsten die Amsterdamer Chirurgen aufgeboten, durch
ihre Kunst geholfen zu werden, wegen des grossen Rufles, welche Letztere
in dieser Republik erworben hatten".
Leider hatte Ruysch les défauts de ses qualités, und nåmentlich in seinem
hohem Alter hielt er sich noch immer fUr unentbehrlich. Als er ganz
allmåhlig fllter und alter wurde, wusste er nicht zeitig aus seinem
Amte zu scheiden und als ihm endlich die frflher ^trafif gehaltenen Zdgel
aus den Hiinden zu gleiten drohten, war die Gilde-Obrigkeit wieder
zugleicherzeit in die alten Fehler und Missbrftuche zurtickgefisdlen und
zeigte sich bald, dass der bdse Geist des Collegium medicum nur ein-
geschlafen gewescn und wieder ihren alten verderblichen Einfluss auf
die Chirurgen-Gilde gelten lassen wollte. Schon Beweis genug, dass
Dr. Wilhelm Rdell, der, wie man angiebt und ein paar sich im Gilde-
buche vorfindende Notizen dafzutun scheinen, gegen den Willen Ruysch's,
ihm im Jahre 1727 flir den Unterricht der Anatomi« und der Chirurgie
zur Seite gesteilt wurde und bestimmt war sein Nachfolger zu werden,
nicht verfUgte Uber die Eigenschaften, welche dem ålteren Praelector
seine ruhmvolle und segensreiche Tåtigkeit erm6glicht hatten.
IL
Der 1 72 1 an der Franeker Universitat promovirte ROell war vor
Allem Doctor der Medizin. Dieser Zweig der Heilkunde hatte seine volle
und ganze Sympathie. Fiir die Chirurgie fuhlte er, wenn er auch in einer
1906. 21
302
Bittschrift an die Obrigkeit das geråde Gegenteil behauptete, oSenbar
nichts. Sie war ihm das Mittel, die hOchste Sprosse der wissen-
schaffentlichen und sozialen Leiter zu ersteigen, aber zugleicherzeit
das Aschenbrodel, welches nur Dienstarbeit zu leisten vermochte und
der unausgesetzten und aufmerksamen Aufeicht und Ftihnmg seiner
academisch gebildeten Collegen dringend bedurfte. Die wissenschaffent-
lichen und sozialen Ndte, welche den Chirurgenstand bedrångten, hatten
von ihm keine Linderung oder Heilung zu erwarten. Im Gegenteil, dieser
Doctor vemachlåssigte den eigentlichen chirurgischen Unterricht und
verhielt sich gleichgiiltig oder kalt gegenuber den Standesbelangen der
Gilde. Eher missbrauchte er seine verantwortliche Stelle, um die Anmas-
sungen der Doctoren zu fordern. Und darunter waren Leute, die gerne
unterschrieben hatten, was Conringius verlangte, dass gesetzlich vorge-
schrieben werden sollte, nameotlich, dass der Chirurg nie selbstandig in
die Erscheinung treten, nie selbst die Notwendigkeit einer Operation
feststellen oder sie ohne Aufsicht vornehmen und sogar jedem Winkt
eines Doctoren zu gehorchen haben sollte.
Der Rdell selbst, der speziell dazu berufen war, dem Unvermdgen und
den Versaumnissen des 89Jåhrigen alten Praelectors abzuhelfen, nahm
sich jetzt nicht, was zu thun seine Pflicht war, der von Ruysch vemach-
låssigten und teilweise ganz unterlassenen Arbeit besonders an, sondern blieb
abseits vom praktischen Unterricht. Er stellte sich hauptsachlich zufrieden
mit dem Doctorenwerk, dem Anatomisiren und dem Examiniren ; und auch
das tat er nur zur Hålfte. Er protestirte wider die Unsitte und den Unfug der
Obrigkeit, welche sich gegen gute Zahlung bestechen Hess undUnwissen-
den nicht nur zu Chirurgen sondern auch zu Barbieren, Aderlassem, u.s.w.
befOrderte und Letzteren dazu (was durch das auch in diesem Au&atz
erwåhntes Decret d. J. 1549 strengstens verboten war) als Mitglieder der
Gilde installirte. Aber beim Protestiren blieb es: wirklich einzuschreiten
scheint er sogar nicht versucht zu haben. Die Gilde war in Balde iiber-
fiillt von minderwertigen, marktschreierischen Elementen, welche den
tiichtigen, berufenen Wundårzten das Brot streitig machten und nicht nur
flir deren kleinere Gesellschaft .sondern auch fiir die grdssere stådtische
Gemeinschaft eine wirkliche Gefahr darstellten. Wåhrend ROell dieses
Uebel ruhig fortwuchern Hess, hatte er schon im ersten Jahre seines Auf-
tretens, vielleicht damit recht deutlich hervorgehen sollte, dass er selbst sein
Amt als Lehrer der Chirurgie nicht Ernst nahm, den Magistraten den Rath
erteilt, ,.junge Leute, guter Hoffnung, protestantischer Religion, welche gute
Btirgschaft leisten kOnnten, dass sie sich spflterhin in Amsterdam niederlassen
und als Chirurg betåtigen sollten, auf Kosten der Gilde und der Regierung
nach Paris zu senden, um sich dorl in der Chirurgie auszubilden."
303
Wirklich, es hatte die grosse und umfassende Arbeit des Meisters ein
schlechtes und fruhzeitiges Ende genommen, wenn nicht einer seiner
berufensten und treuesten SchQler sich verpflichtet gefohlt hatte, als ihr
Huter und Schirmer in den Kampf zu treten. In jenen Tagen war der
von Ruysch und Boerhave, Beiden, hochgeschåtzte Chirurg Abraham
Titsingh ein guter Vierziger. Hochherzig und entschlossen, eifrig und
lehrbegierig, tatkrOftig und pflichttreu hatte er die Lehren des alten
Praelector's ganz in sich aufgenommen und war er die geeignete Person,
das vom Letzterem errichtete Gebåude vor dem drohenden Untergange zu
schutzen. Wie der Lehrer verlangte auch er von seinen CoUegen Wissen
und KOnnen, Pflichttreue, Ehrlichkeit und wenn es notig war, Hingebung.
Dabei in Mark und Bein ein Amsterdamer, achtete er es eine Schmach
flir seine Vaterstadt, dass die Mehrzahl der Chirurgen ihr Amt und ihren
Stand nicht hoch genug hielten, wåhrend die kiinftigen Collegen nach
dem Auslande ziehen mlissten, um dort ihre Ausbildung zu erlangen.
Das von ROeli angesuchte und am 20 Januar 1728 ausgerufene Gesetz
war ihm immer ein Dorn im Auge gewesen. Die Amsterdamer Heilkunde
hatte etwas Besseres verdient als das Testimonium impotentiae et igno-
rantiae, das man ihr angeh^gt hatte. Zu Hause kdnnte man ebenso gut,
wenn nicht besser, Chirurgie lehren und lemen als in Paris, aber man
sollte wollen. Und der Ausschlag gab ihm Recht. „Die drei nach Paris
geschickten jungen Leute wurden, hier zuriickgekehrt, derart befunden,
dass sie den Intentionen des Herm Magistrats nicht Gentige geleistet
hatten". (Meyer). Und kaum war Titsing Obermann geworden, Anfang
September 1721, und hatte er das Ohr der Regierung erreicht, als schon
am 20. desselben Monats das verrufene Gesetz widerrufen wurde. Damit
nicht zufrieden, versuchte er auch der Regierung die Ueberzeugung beizu-
bringen, dass der Unterricht des neubackenen Nachfolgers Ruysch's
dringend der Verbesserung und der Ergånzung bedurfte. Mit der Folge,
dass noch im selben Jahre oder im Anfange des folgenden Jahres „ver-
ordnet wurde ein Theatrum im Krankenhause zu bauen und der Chirurg
Ulhoom eingesetzt ward, um tiber Operationen zu lesen und diese an
dortiger Stelle in Cadaverisvorzunehmen". i) Zugleicherzeit schritt er ener-
1) Bei einem emeuerten und eingehenden Stadium der Kotulen der Amsterdamer
CoUegia medicum et chirurgicum hat sioh mir herausgestellt, dass diese teils von Banga,
teUfl Ton Titsingh selbst herruhrende YorsteUung auf schwaohen Fussen steht und
nicht ganzlich aufreoht erhaltcn werden darf. Zu allererst Titsingh und Ulhoom
scheinen elnander immer, wenn nicht feindlich, dennoch gegnerisch gegeniiber gestanden zu
haben. Zweitens hat sich Letzterer immer, ganzlich sua sponte, als Lehrer in den
VordergTund zu drangen versucht.
Schon seit ungefahr 1714 hatte er die Wundarzneilcunst getrieben und unterriohtet
ond am 26. Harz 17S0 sio!i die Erlaubniss crbet«n und auch erhalten, die Anatomieund
21*
304
gisch ein gegen den Machtmissbrauch der Gilde-Obrigkeit, welche die
besten PUtze des Theatrum anatomicum fiir ihre „vornehme Clientele
reservirte und dort zwei „Herren (Polizei) Diener hingestellt batte, damit
verhindert werden soUte, dass die Chirurgen oder deren Scbuler sie
besetzten." So etwas konnte nur stattfinden in Connivenz mit ROell, der
in 1730 Inspector Collegii medici geworden, fiir die chirurgischen Standes-
belangen kein Auge hatte. Nur ihm kam das Recht zu und nicht der
Obrigkeit oder der Polizei, im I^hrsaal die Ordnung zu handhaben und
die alten Bråuche und Sitten zu schtitzen. Er liess aber Letzteren schalten
und walten. Endlich mit dem Auftreten Titsingh's wurde die Polizei
heimgeschickt und der alte Zustand wieder hergestellt. Dabd blieb er,
und mit Recht, nicht stehen. Die durch und durch verdorbene und ver-
faulte Verwaltung der Gilde schrie laut um Verbesserung, umeinegrund-
liche Umgestaltung. Titsingh war der Mann, der die BQrgermeister von
deren unumgånglichen Notwendigkeit zu durchdringen wusste und von
ihnen auserkoren wurde, sie zur AusfUhrung kommen zu lassen.
Am 24. Januar 1732 „wurden seine f&nf Mitglieder der Obrigkeit,
Adriaan Verduin, Elias Huiser, Roelof Roelvink, Jan Koenerding und
Anthony Milaan wegen ihrer schlechten Direction aus ihren Aemtem
entsetzt" und des weiteren, mit drei Andren, Barend van Vijven, Theodoor
van Brederode und Isaac Hartmann fortan innominabel erklårt: item
verdammt das Betragen zweier anderer, schon verstorbener Oberleute
(Benjamin van Tongeren und Dirk Smit), kurz alier Derjenigen, welche
von Sept. 172 1 bis Sept, 1731 die Gilde verwaltet und beinahe ruinirt
haben." Man sieht's, seinen unwurdigen Collegen gegenuber kannte
Chirurgio SffentUoh im Btadtisohen Krankenhause zu lehren. Tier Jahre BpiUer, im Mane
de« Jahres 1724, reichte er elne Bittschrift ein, worin er fragte, dem Herm Professor
Ruysch zar Vomahme der anatomisohen und chirunnischen Demonttrationeii aaf dem
Theatrum anatomicum in der 8t Åntlioniswagfe als Oehftlfe beigfe^^ben bu werden. Ei
wurde ihm dies verweig^rt; die Inspectores Collegii medici erkUrten den Bargermeistem,
so etwas kame nur einem aoademisch gebildeten Dootor Medioinae su, obendrein ararder
Prof. Ruysch der ihm aufgedrftngten Assistenz noch g^r nioht bedfilrfUg, wie er nooh Im
▼ergangenen Winter des UeberflQssigen gezeigt hatte. Eine andre, mehr beseheldene
Bitte, welche keine vermeintUchen Doctorenrechte verletzte und im Mårz des Jahres 17S0
an die BUrg^rmeister gerichtet wurde, hatte einen bessem Erfolg. Noch im selbigen
Jahre wurde unter seiner personliohen Fdhrung der anatomische Schauplatz im Kranken-
hause, seinen Wfinschen gemåss, abgeåndert und yergrossert, wåhrend ein Erlass des
lOten Juli 17S1 ihm gestattete, offentlloh ohirurgische Operationen Torzunebmen. Daas
seine Demonstrationen und Operationen sehr gesucht waren, geht henror aus einer nenen
Bittschrift dat. Dec. 1784, worin es heisst, dasg das Theatrum im Krankenhause, welchea
nicht weniger als S k SOO Zuschauer fassen haben konnen sollte, zu klein geworden war
wegen des grossen Zuftusses der Chirurgen, derer Knechte und Lehrlinge und andrer
^Personen, welche die K%Wste und Wissenschaflen pflegten.
30S
Tilsingh kein Erbarmen; mit Rucksicht auf sie hatte er, der krallvolle
und starrsinnige Calvinist, die WOrter Nachsicht und Nachgiebigkeit aus
seiner Dictionnåre der christlichen Moral gestrichen.
£r selbst wurde beauftragt, dem Magistrat einen Antrag von lo Per-
sonen darzubieten, aus welcher Doppelzahl die benOtigten, f^nf neuen
Oberleute auserwåhlt wurden. Das auf diese Weise in die Erscheinung
getretene Collegium sollte nicht nur die begangenen Missbråuche und
Fehltritte des Naheren untersuchen und blosslegen, sondern auch einen
andren und bessern Zustand vorbereiten und einleiten. Das Resultat seiner
Bestrebungen wurde niedergelegt in der Verordnung, welche am 29. Januar
1733 ausgegeben wurde und alle friiher geltend gewesenen Decrete,
betreffend einer guten Fiihrung der finanziellen, wissenschaffentlichen und
anderen Standesbelange, erneuerte, ergånzte und verschårfte, dazu auch
die gewOhnlichen Mitglieder unter schårferer Controlle stellte und zuletzt
die fruher widersetzlich zugelassenen Barbiere gegen Entschådigung
aus der Gilde verbannte und auf den ihnen gebiihrenden Platz der
ordinåren Haarschneider oder Coiffeure zuruckwies.
Dieser Reorganisation folgte eine Periode stetigen Gedeibens und
relativer Ruhe nach innen und aussen. Zwar hatte der 1734 angetretene
Decanus, Dr. Hanedoes, das Uebergewicht und den Vorrang, welche die
Medicinae Doctores tiber die Chirurgen zu behaupten versuchten, noch
einmal offiziell feststellen und die friiher von Titsingh angeregte Einteilung
der Plåtze im Theatrum anatomicum zu Gunsten seiner Collegen abåndem
lassen, tibrigens zeigte sich aber an der Oberflache nichts Erwåhnenswertes
von dem innerlichen Streite, welche den Doctoren- und Chirurgenstand
entzweiten. Als aber endlich des Wilhelm Roéll's hochster Ehrgeiz
befriedigt und er als Decanus Collegii medici installirt worden war, wurde
seitens des Collegium nicht lange gezaudert mit dem Antritt des Versuchs,
die emporstrebenden und selbstbewussten Chirurgen, welche sich anzu-
massen wagten, die Meinung zu verkiinden, dass nur ihnen, und ihnen
ausschliesslich, nicht den nicht chirurgisch-gebildeten Doctoren dasRecht
zukam, die Chirurgie zu betreiben in ihrem ganzen und voUen Umfange
und daruber ein Urteil abzugeben, nieder zu drlicken und, wenn mOglich,
zu unterjochen. Eine Gelegenheit, und eine seltsam gute, war bald
gefunden.
Angeblich sollte der Chirurg, Johannes de Bruin, ein Roonhuyser,
gewiss der bravste und bescheidenste der Vieren, welche in der ersten
Hålfte der vierziger Jahre im Eesitze des Monopols waren, einer frisch
Entbundenen den Uterus mit Gewalt aus dem KOrper gerissen haben. Die
Frau was nattirlich verblutet. Die Untat konnte nicht und ist auch nie
bewiesen oder verfolgt worden. Der ungliickliche Geburtshelfer behauptete,
3o6
er håbe nichts Wciteres als ein abgerissenes liippchen der Vagina mit
der Schere weggeschnitten und Abraham Titsingh, der Doctor der Polizei
war und sich tiber die Sache unterrichten hatte lassen, scheint dieser Angabe
Glauben geschenkt zu haben. Dennoch wurde der Fall verallgemeinert
und der stadtischen Regierung und namentlich dem unstaten und zaghaften
SchdfTen Geelvinck, dessen Sohn zu jener Zeit an Pocken erkrankt war
und in Behandlung Eincs der Inspectores Collegii medici stand, in's Ohr
geraunt: liberhaupt seien die Amsterdamer Chirurgen einer gehorigen
und zeitgemåssen AusUbung der Praxis nicht fahig; dazu wåren sie nicht
angelegt und berufen; es gabe in ganz Amsterdam nur drei Personen,
Andries Boekelman, Gerrit Plaatman und Albert Titsingh, welche sich
speziell auf die Geburtshlilfe auch in den schwierigsten Fallen gut ver-
standen. Und damit nicht weitere Unfålle und Unheile, wie einer von de
Bruin angerichtet war, wieder Platz greifen soUten, ware es notwendig,
fortan allen dermaligen Amsterdamer Chirurgen die Ausiibung der Geburts-
hlilfe auf strengster Strafe zu untersagen, mit Ausnahme der obengenannten
drei Spezialisten, welche, als Besitzer des Roonhuyser Geheimnisses, das
Mittel kannten, einen eingekeilten Kindeskopf ohne Schaden fur die
Mutter und das Kind zu befreien und an die Aussenwelt zu befbrdern.
Ébenso wåre es notig, in Zukunft nur Diejenigen die Praxis der Geburts-
hlilfe zu gestatten, welche eine besondere Priifung mit Erfolg bestanden
und den Beweis geliefert hatten, das unentbehrliche segensreiche Geheim-
niss zu kennen.
Die persOnlichen Bestrebungen Titsingh's, das in Aussicht stehende
Gesetz ganz hintanzuhalten und die Bemiihungen der Mitglieder undAlt-
Mitglieder der Gilde- Verwaltung es derart abgeåndert in die Erscheinung
treten zu lassen, dass ihre Rechte nicht verletzt und die Priifungen von
den Oberleuten selbst abgehalten werden soliten, hatten keinen Erfolg.
Der Magistrat hatte sein Wort verpfandet, wie Geelvinck es ausdruckte,
er tnUsste jeizt den Inspectores den Gefallen tun, die Verordnung unver-
andert, wie Letztere es verlangt hatten, auszugeben. Spåter, als er auf's
Neue an die Regierung kam, konnte vielleicht von deren Einstellung die
Rede sein.
Und so wurde am 31. Januar 1746 verordnet, dass fortan jedweder
Chirurg, der Geburtshulfe treiben wollte, jedweder, mit Ausnahme der
drei von dem Magistrat dazu „qualificirten" Personen, mit Erfolg eine
von dem Praelector chirurgiae und den Inspectores Collegii medici vor-
zunehmende Priifung abgelegt haben musste. Sogar den Hebammen
wurde strengstens untersagt, einen nicht qualificirten Arzt zur HtJlfe
einzuladen. Die Gilde-Obrigkeit blieb protestiren und nahm den Entschluss,
das Chirurgendiplom abzuåndem und in Zukunft dem Satze „die Chirurgie
307
frei und ohne jedwedes Hinderniss åusuben zu diirfen" die Worte folgen
zu lassen: „exempt (ausserhalb) der Entbindung schwangerer Frauen."
So behielt man sich seine Rechte vor und versprach nicht mehr als man
hal ten konnte. Des Weiteren hatten sich die Chirurgen unter einander
verstanden, sich unter diesen Umstånden nie zum geburtshulflichen Examen
anzuzeigen. Nur Drei unter ihnen gingen ihres eigenen Weges. Reinier
Boom, der einzige Candidat, der gut ausschlug und in den Kreis der
Monopolisten Zutritt bekam, war, leichte aber spasshafte Ironie des
Geschicks! ein friiherer SchQler des aus seinem Amte entsetzten Joannes
de Bruin. David Eckhart, ein Schiller des naseweisen und eingebildeten
Dr. Schlichting und Jan Pieter Rathlau^, der am meisten von sich hatten
reden lassen, wurden Beide zuruckgewiesen, Letzterer angeblich wegen seiner
Unbekanntheit mit dem Roonhuyser L6ffel oder Hebel. Uebrigens ist keine
einzige Klage laut geworden und gewiss ist nie und auf keinerlei Weise
von Geld-Erpressen die Rede gewesen. Zuletzt ist es sogar dem Rathlauw
durch ein an der Utrechter Universitåt abgestattetes Examen und die
Vorlegung einer ihm von dem berlihmten Haager Doctoren van Velsen
bekannt gemachten Zange gelungen, das Gemiith des hohen Magistrates
zu rUhren und ihn zu Uberzeugen, dass er ohne Gefahr fur seine kUnfiigen
Paiientinnen zur obstetrischen Praxis zugelassen werden kdnnte. Am 24.
April 1747 erhielt er die Erlaubniss, sich innerhalb der Gerichtsbarkeit
der Stadt Amsterdam als qualifizirter Geburtshelfer zu gerieren. Ihm ist
von seinen Gildebrddern nie verziehen worden, dass er sich selbst die
Erniedrigung eines geburtshulflichen Examens, und noch dazu durch die
Inspectores CoUegii medici, welche, den Tronchin ausgenommen, nicht
einmal selbst das Geheimniss kannten, nicht zu ersparen gewoUt hat
Die Chirurgen selben fuhren fort, dem Gesetz einen energischen
Widerstand entgegenzusetzen. Abraham Titsingh tat wieder den
ersten Schritt.
Der Zufall hatte es beschickt, dass der schon friiher erwåhnte, junge
Lieve Geelvinck, Sohn des Schdffen, einen Schlag von seinem Pferde
bekommend, sich eine complicirte Fractur der linken Tibia zuzog und
von Abraham behandelt wurde. Als er im Januar 1747 geheilt entlassen
worden war, wollte der Vater, jetzt erster BQrgermeister, seinehi Arzte
einen Sack Gtilden (/ 600) als Honorar verehren. Titsingh verwei-
gerte es, dieses Geld in Empfang zu nehmen und rief dem Burgermeister
sein friiheres Geltibde ins Gedachtniss. Nunmehr, wåhrend der AllerhOchste
dem Geelvinck erfahren lassen hatte, dass sein Sohn ebensogut derHiilfe
eines Chirurgen als der eines Doctoren bedlirftig werden konnte, forderte
er nichts weiteres, als „Wiederherstellung seiner selbst und seiner Gilde-
briider in ihre Ehre, gesetzlich erlangte Rechte und chirurgisches Amt
3o8
(d. h. das Recht es voHstandig mit Eintdilttss der GehartahiOle atisaben
zu dtirfen.) Der Magistmt hielt sich taub.
Eine im gleichen Stnne verfasste Bittschrifty eingereicht von alten
Schiilera Ruysch's, mit dem im Jahre 1687 befdrderten Chinirgen Adrian
Teuneman an der Spitze, hatte kein besseres Resultat. Desshalb teilte
Titsingh seinen CoUegen mit, dass er unter diesen Umstanden die ihm
zugedachte Candidatur eines Obermanns abzulehnen sich gezwungen sah.
Dennoch wurde er vorgetragen ond am 5 September 1748 von den
BUrgermeistem „de novo eligirt". niese ehrenvolie Erwahlung tat ihn
sich auf's Neue an die stadtische Regieruog richten. Er betonte ausdrQck-
lich, dass die Verordnung alte Rechte verletzte, also widersetzlich und
unrechtfertig wåre. Die Untat de Bruin's wåre nicht bewiesen und muth-
maasslich fålschlich tiberliefert worden und keinesfalls wåre es erlaubt sie
unterschiedslos allen Chinirgen auf den Hals zu laden. Nur Einer, nament-
lich der Praelector ROell, hatte in dieser Sache Schuld, weil er, zwei
Herren dienend, die Chirurgengilde im Stiche gelassen hatte und dem
DoctorencoUegium beigetreten war. Mdchte seine Bitte um Widerrufung
des Gesetzes nicht bewilligt werden kOnnen, so bftte er um Entlassung
aus seinem Amte. Entgegen dem Wunsche des Herm Hassdaar, der
sogar schon dieser letzteren Bitte gewillfahrt hatte, bat ihn der erste
Btirgermeister van Cellen spåter persOnlich, der Gilde seine Dienste als
Obermann nicht entziehen zu woUen. Ehrerbietig fiigte er sich diesem
von 80 hoher Stelle koramenden Gesuche. Aber bald riihrte er sich
wieder. Am i. October wurde von der Obrigkeit, einen guten Monat
spåter von den gewOhnlichen Mitgliedem der Gilde ein Bittschreiben
eingehåndigt, jetzt nicht långer mit der einzigen Bitte um Wiederherstel-
lung der alten Rechte, sondem auch um Erneuerung und Verschårfiing
und bessere Handhabung der ganzen Verordnung. Unter vielen andem
Sachen verlangte man, dass den Doctoren und Apothekem die Austibung
der chirurgischen Praxis strengstens untersagt und nur den GildebrQdem
freigestellt werden soUte. Vielleicht wåren auch diese Schriften ohne
Erfolg geblieben, wenn nicht zugleicherzeit eine von Andries Boekelman
vorgenommene, ungltickliche Entbindung die Aufmerksamkeit des Magis-
trats auf die Fehlbarkeit auch der Monopolisten gelenkt hatte. Gleich
darauf „wurde von dem Balcone des Rathhauses vorgelesen, dass die
Privilegién und Vorrechte der Chirurgengilde fortan geschtitzt und
geschirmt werden sollten". Die Gilde-Obrigkeit erhielt den Bericht, bald
sei ein Decret zu erwarten, das das geburtshulfliche Examén zwar nicht
abstelien, aber es den Collegium medicum entnehmen und der Gilde-
Obrigkeit beauftragen soUte, wåhrend dem Joannes de Bruin und dem
Titsingh ohne vorherige Priifung die geburtshulfliche Praxis ausizuaben
309
gestattet wurde. PUnktlich drei Jahre nach dem Erscheinen des alten,
wurde das neue Ciesetz ausgeruien. Der 31. Januar 1749 entsprach aber
nicht ganz den gehegten Erwartungen : er brachte mehr und weniger als
versprochen war und namentlich dem unermQdlichen Vorkdrnj^er der
Gilde-Rechte eine EntUluschung. Zwar war den Medizinem und Apo-
thekem fortan die freie Ausabung der wundflrztlichen Praxis auf Strå fe
verboten, aber die Chirurgen nitissten flir die Abhaltung des gcburts-
htilflichen Examens die Mediziner neben' sich dulden. Der Praeiector
chinirgiae nebst zwei Mitgliedern sowohl des CoUegium medicum als der
Gilde-Obrigkeit soUte die Aufeicht darliber fUhren. Hierbei hat man zu
beachten, dass der nach alter Sitte fur die ganze Dauer seines Lebens
als Decanus coUeg. medie, emannte ROell schon im Dlenstjahre 1747 — 48,
allem Anscheine nach durch eine Bittschrift mehrerer Chirurgen, wcjrin seine
Absetzung verlangt wurde und namentlich auch durch die AusfUhrungen
Titsingh's und Teuneman's hinsichtlich der Pflichten eines Praeiector Chi-
nirgiae, gezwungen worden war, aus dem so geliebten Amte zurUckzutreten.
Desungeachtet blieb Abraham grollen und der Meinung zugetan, dass
ihm und der Gilde ein grosses Unrecht geschehen war und legte bald
darauf sein Amt als Obermann nieder.
Joannes de Bruin dagegen setzte sich wieder dankbar .an seine
fruhere Arbeit, welche er bis auf einige Tage vor seinem Tode am 23.
Januar 1753 stetig und ununterbrochen fprtgesetzt hat. Wie schon mit-
geteilt worden, wurde das von seinen Erben erkaufte Roonhuyser Geheim-
niss noch im selben Jahre von den Doctoren de Visscher und van de
Poll verOffenUicht.
III.
Es waren die Mitglieder des Collegium medicum, welche demiPu]>licum
Burgschaft leisteten Hir die Richtigkeit und Genauigkeit der >oii den
beiden Doctoren vorgebrachten EnthtiUungen. Endlich waren den Inspec-
tores die Augen aufgegangen uber den Fehltritt, den sie begangen durch
ihr parteiisches Auftreten zu Gunsten der Monopolisten. Dazu angestellt,
die Wtirde und das Ansehen ihres Standes hochzuhalten, hatten sie Peide
in Verruf und Gefahr gebracht. Die gQnstige Aufnahme des Buchcs der
beiden Doctoren, welches im Allgemeinen von Laien und Fachmånnem
herzlich begrusst wurde, war ihnen eine heilsnme Wamung und der
Mahnruf, welchen der Professor Joannes Oosterdijk Schacht am 26. Mårz
1753 in der Aula der Utrechter Universitåt ertGnen liess, gmg nicht an
ihren Ohren vorbei. In dieser Rede wurde zuerst laut ausgesprochen, dass
jede Geheimnisskråmerei seitens des Mediziners ihn und seinen Stand
entehrt und jedweder Diener der Heilkunde sittlich verpflichtet sei, alle
3TO
seine Kenntnisse, selbst erfundene und von Andren erlangte, im Dienste
nicht nur seiner elgenen Kranken sondern der ganzen Menschheit zu
stcUen.
Das Collegium konnte wieder frei aufathraen, als der Alp des fruheren
Vergehens von ihm weggenomnien war und zwei seiner am meisten compro-
mittirten Mitglieder nach dem Auslande gezogen waren. Der Dr.
Tronchin, der als einziger Kenner des Geheimnisses, der bevorzugte
Rathgeber in gerichtl'c'i-geburtshulflichen Sachen war und z. B. ein
Gutachten abgegeben Iiatte, worin er ein unverzeihliches Auftreten des
Reinier Boom gutzusprechen versucht hatte, siedelte schon im Jahre 1754
nach Geneve Uber, wåhrend der rånkevolle Praelector Wilhelm Rocll
ein Jahr spåter Amsterdam den Rucken zukehrte. i)
Die Doctoren hatten eine gu te Lection bekommen und nie hat meines
Wissens ihnen das Standesvorurteil wieder den schlechteti Streich gespielt,
ihren guten Namen zu wagen.
Von den zwei Geheimlern waren der Andries Boekelman schon im
Jahre 1750, der Cornelis Plaatman Ende 1753 oder Anfangs 1754 gestorben.
Die zwei Uebriggebliebenen bekehrten sich nicht. Der Reinier Boom ist
im Marze 1757 gestorben, der schlaue Albert Titsingh im hohen Alter;
er hat bis auf seinen Tod seinen Platz als sehr gcsuchter Geheimniss-
besitzer zu behauptcn gewusst.
Nach allem Angeflihrten darf als festgestellt angenommen werden, dass
es nicht in erster Inslanz die Geldesinteressen waren, welche die Hand-
lungcn der Roonhuyser und namentlich ihrer Schutzherren und G<Jnner
beslimmten oder beeinflusslen. Das Collegium medicum hat sich alleinig
und alisschliesslich durch Standesvorurteile leiten lassen. Desshalb stcllte
es sich auf die Seite der Roonhuyser oder besser gesagt, hat es sich diese
klcine Gruppe von Monopolisten an seine Seite gezogen. Nur um die
bevorzugte soziale Stellung der Doctoren, den Chirurgen gegenuber, zu
handhaben und ihr in Zukunft einen noch festeren Boden zu sichern, ist
es so wenig wåhlerisch gewesen in den Mitteln, um seinen Zweck zu erreichen.
Das war ein Fehler, aber Einer, welcher nicht die Verunglimpfung ver-
diente, welche dem Collegium zu Teil geworden ist.
Der damalige Decanus, Roell, hatte vielleicht noch dazu einen persOn-
lichen Grund, welcher darauf hinstrebte, den ihm abgeneigten und ihm
selbst unsympathischen Titsingh zu treffen.
Dagegen steht die Sache mit den Monopolisten ein wenig ånders. Diese
1) Auoh diese Angabe Banga's hat sich mir spatcrhin als unrichtig erwiesen. Ich
håbe wenigstens fcststeUen kunnen, dass RoéU, welcher wegen andauernder Er&nk-
Uchkeit als Professor entlassen wordcn war, noch am 8. >farz 1757 einer Zasammenkunft
des Collegium medicum beiwohnte.
3"
haben das Bundniss mit dem CoUegium angetreten, damit sie desto besser
ihren besonderen finanziellen Belangen dienen konnten, ohne Acht zu
geben auf den Schaden, welcher dadurch dem Wohl und Ansehen der
Gilde hinzugefiigt wurde. Gewiss ist es zu bedauern, dass die Roonhuyser
der spateren Zeit an Wissen und Charakter hinter ihren VorgSngem
stanclen. Letzteren, Heinrich van Roonhuyse und dessen Sohn Rogier,
Ruysch, Andries Boekelman Sr. mit seinem Sohne Cornslis, P. Plaatman
waren tQchtige, hervorragende Praktiker von unverdachtigera Rufe. Nur
von Rogier van Roonhuyse wird angegeben, dass er sich allzu gut
belohnen liess und den Armen seine Hiilfe ungerne oder gar nicht
spenden wollte. Andries Boekelman Jr. und Gerrit Plaatman, denen das
Geheimniss durch Erbschaft zugefallen war und nicht durch die aus-
le-ende Wahl der ersten FUhrer, waren zwar gute und geschulte Prak-
tiker, aber rohe und ungebildete, das Mittelmass nicht ilberschreitende
Leute, welche sich aber von Unehrlichkeit und Schwindel immer fem
gehalten haben. Sie forderten in gewissen Fallen hohe Preise fur die zu
leistenden Dienste, aber demgegenliber steht, dass sie meistenteilsgezwun-
gen waren, gegen mittelgrosse oder niedrige LOhne und nicht selten um
Gotteswillen zu arbeiten.
Uebrigens hielten sie ihr Instrument und die betreffende Operations-
methode in derselben peinlichen Weise geheim, wie alle ihre Vorgånger.
Wir haben schon gehOrt, dass Ruysch und Boekelman ihren guten Namen
als Operateure mehr achteten åls der besondere Besitz eines Werkzeugs,
das sie, wie ihré Gegner hOhnten, in den Stand setzen soUte, innerhalb
kurzer Zeit mit schmutzigen Hårtiden grobes Geld zu gewinnen. Aber
Verheimlichung eines Heilmittels, welcher Art es auch sein mochte,
entsprach ganz dem damaligen Zeitgeiste und war gang und gabe unter
den Medizinern aller KulturvOlker. Man war stolz auf den Besitz eines
cigenen, selbst gefundenen oder erfundenen Mittels und ruhmte sich dessen.
Jedenfalls hielt man es flir ganz naturlich, auch dieses, sei es durch eigenen
Geist oder durch Geld errungene Gut zum eigenen Heil und Nutzen
anzuwenden.
Avding hat voUkommen Recht, wenn er schreibt: „It is not fair to
judge members of our profession, who lived two hundred years ago, by
the code of ethics, which medical men now accept". Sogar Smellie war
nocb der Meinung, dass in seiner 2^it jedwe ler bedeutende Mediziner
sein eigenes Geheimniss hatte. Und ich for mich wiisste mit Sicherheit
keinen Hollånder des 17. oder 18. Jahrhunderts zu nennen, der sich von
der besonderen Reclame eines Geheimmittels ganz frei gehalten hatte. Noch
im Jabre 1787 wurde in Rotterdam durch die stådtische Regierung ein
Decret ausgegeben, wobei den Doctoren der Verkauf von Medicamenten
3»«
verboten wurde, mit alleiniger Ausnahme eines wirklichen Arcanum oder
Geheimnisses, ohne dass es aber erlaubt sei, dies missbråuchlich in Anwen-
dung zu ziehen.
Das Uebel war allgemein tiber alle Låiider verbreitet und nicht auf
die Dii minores beschrånkt. Zum Beweise will ich nur ein paar schlageade
Beispiele anAihren.
In den Akten der Vorbteher des St Bartholomeus-Spitales findet sich
eine Notiz, welche dartut, dass der grosse Harvey bei seiner Emennung
als Arzt dieser Stiftui^g die Bedingung machte: „That the Apothecaiy
keep secrett and doe not disclose what the doctor prescribeth nor the
prescripts he useth but to such as in the Drs. absence may supply ia his
place and that wiih the Doctors approba^on*'. Und bei Norman Moore
lese ich noch von ihm : „His prescriptions were written in a book, which
was kept locked up."
„Der Geheimrath Muzel hat, als er im Jahre 1772 seinen eigenenSohn
in der Berliner Charité an's Krankenbett fiihrte, diesem zuvor das aus-
drUckliche GclObniss abgenommen, er soUe Niemandem, sogar nicht seinem
besten Freunde, je etwas von dem zu erlernenden Methodus mcdeadi
mitteilen."
Wahrend der bekannte Heinrich van Deventcr, welcher, was Charaktcr
und Mpralitflt anbelangt, einer der hochstehenden Månner seiner Zeitwar
und dazu der Geburtshulfe die wissenschaffentliche Methode geschenkt
hat, schreibt „dass ich bis jetzt alle Errungenschaften meiner Kunst den
Lesem ofFen kund getan håbs, und darait weiter fortfahren will, aber mit
der Ausnahme, dass ich fur meine eigcnen Kinder, als meine nåchsten
Er ben, behalle die Kcnntniss mehrerer chemischer Praparate nebst der
grOndlichen Wissenschaft und praktischen Behaudlung allerhan der Krank-
hafter Gestalten des KOrpers, um sie sicher^ gefahrlos^ hequem undschnell
wicderherzustellfn^ wofiir ich nicht um meiner Wurdigkeits-willen ein
besondercs Talent von Gott als eine Gabe erhaltcn håbe."
Wie man sieht, wurde die Geheimlerei oflen bcsprochen und einge-
sta^den und 6ffentlich getrieben. Man sah eben in jener 2^it dieser
Uebeltat die Stinde nicht an. Und desshalb verdient die Geheimhaltung
des Hebels den Tadel nicht, welche die dogmatischen Moralisten ihr
noch heute zollen m6chten.
Meines Erachtens war es ein weit gr6 serer Fehler, dass die HoUånder
jener Zeitcn ihre getragene Wasche auf dffentlichem Markte ausgestellt
und herumgetragen haben. Aber auch hier sehe ich wieder kein Ver-
brechen, nur eine unverzeihliche Dummheit. Und vom ethischen Stand-
punkte aus, scheint es mir viel bedenklicher, dass die Zuschauer, die
Historiker, nur Aufmerksamkeit gehabt fur die schmutzigen Flecken,
3^3
unzertrennliche Gefahrten jeder anstrengenden Lohnarbeit und die Lein-
wand selbe ganz ausser Acht gelassen haben. Letztere rein und sauber,
von allem Schmutze befreit zur Ansicht zu bekommen, dazu brauchte man
wirklich das viele Wasser vom Rhein und Amstel nicht. Jedem, der
begabt mit etwas Sinn fiir historische Kritik und historische Treue,
mit gutem Willem und Gewissenhafligkeit an die Tatsachen herantritt,
wird es sofort klar, dass die Roonhuyser zwar ihre finanziellen Interessen
nicht vemachlåssigten und sich dessen als echte Kinder ihrer Zeit nicht
schåmten, sondem auch anderer, weniger egoistischer Triebfedem wegen,
die geburtshtilfliche Wissenschaft und Praxis nicht ohne Erfolg tibten und
(brderten.
Zum Schlusse glaube ich es aussprechen zu dtirfen, dass es hOchste
Zeit ist, dass in Balde die letzten Spuren der bis hiehei- vorgetragenen
Mythe des Roonhuyse'schen Geheimnisses aus der Literatur verschwinde
und darin einer mehr den Tatsachen entsprechenden Vorstellung Platz
eingeråumt werde.
ERRATUM:
Nach Angabe des Verfassers ist auf Seite 264 Zeile 12 statt „Landes-
bank" zu lesen „I^nderbink", auf Seite 266 Zeile 7 statt „Freunde" zu
lesen „Feinde". Red.
FREMDE AERZTE IM MOSKOVITISCHEN REICH,
{Jstoritscheski Westnik^ »9oS> 7«)
VON M. J. LACHTIN.
Bis zum XVII. Jahrhun'dert behauptete Russiand eine isolirte Stdlung,
da keine Ueberlieferungen der antiken Welt es mit den westlich-
europåischen Machten verbanden. Der Verkehr mit dem Westen trug
einen mehr zufalligen Charakter, und belief sich auf ausserordentliche
Gesandschaften ; auf einige Eheschliessungen russischer Princessinen
(Knieshna) mit fremdlandischen Fursten; sowie auf einige Handelsvertrflge.
Erst nach Beendigung des Interregnums und der Thronbesteigung durch das
Haus Romanof, begann ein regelrechter Verkehr zwischen Russiand und
den Staaten Europas. Es war eine Zeit der Vorarbeit fiir die gewaitigen
Reformen Peters des Grossen. Die von Byzanz iiberlieferten Ideale des
MOnchtums verloren allmålig ihre Bedeutung fUr die Gemuter, es erwachte
das Bedtirfniss einer freien Entwickelung und es begann ein Kampf
zwischen den Verteidigern der altrussischen Tradition und den Anhångern
westeuropåischer Bildung. Der Zwiespalt ergriff im Laufe der Teit alle
Stande und die Aenderungen in den Lebensanschauungen und Erschei-
nungen der Kultur im Zarenreiche traten ziemlich unvermittelt zu Tage.
Unaufhaltsam bemåchtigte sich der fremdlåndische Einfiuss der denkenden
Geister. Auch Zar Alexej Michailovitsch war von der allgemeinen Stromung
geleitet. Er war der erste unter den moskovitischen Zaren, welcher aus-
låndisches Gewand anlegte, und in seinem Palast kamen Mobel und
Tapeten nach deutschem und polnischen Vorbild zur Anwendung; die
Ublichen Verzierungen in Holz wurden durch Rococoornamente verdrångt.
Die Gemåcher der Bojaren wurden mit Bildem geschmuckt, von „perspek-
tivischer" Darstellung. Auf Veranlassung und unter Mitwirkung des
Bojaren Matwejef, eines Lieblings des Zaren Alexej und Verehrers euro-
piiischer Sitten, wurden in Moskau theatralische Vorstellungen veranstaltet.
Es war von grosser Bedeutung, dass die Zarin und ihre TOchter ihre
Gemilcher (Terem) verliessen, um den Vorstellungen personlich beizu-
wohnen. Die Zarewna Sophia, welche eine Schulerin des gelehrten
MOnchs Simeon Polozki war, widmete ihre freie 2^it der schrift-
stellerischen Tfltigkeit, und Ubersetzte Molliére's „Le Médécin malgré
lui", welches im Terem aufgefuhrt wurde. Infolge der Annåherung an
den Westen kamen nun auslåndische Teciinikery Kaufleute und Hånd-
315
werker nach Russiand ; auch blieb sie nicht ohne Einfluss auf die £nt-
wickelung der Heilkunde in diesem Reiche. Viele auslondische Åerzte
unternahmen die Reise, als die »,unaussprechliche Giite des Zaren den
Auslåndem gegenuber" allgemein bekannt wurde. Bereits unter Zar Michail
Fedorovitsch waren so viele Aerzte in Moskau, dass die Regierung unter
den anzustellenden Aerzten eine Wahl traf. In einer Gramota von 1640
heisst es : „der Zar hat viele Aerzte, Hulfsarzte und Apotheker". Indirekte
Angaben finden sich in andern Documenten, so in einem Schreiben des
Archimandriten Dionisij an den Zaren Alexy, von 1653 : „schon långer
als ein Jahr bin ich nun krank, mein gnådiger Fiirst; es kamen zu mir
Aerzte aller fr. I-Åuder, die in Moskau wohnen, doch halfen sie mir nicht
in meinem Leiden und keiner konnte meine Krankheit ergrunden.
Es ist hier ein fremder Arzt, Andrej, der noch nicht bei mir war
und naich nicht sah. Gnådiger Herr und Zar, A. M., Selbstherrscher uber
alle Gross-, Klein- und Weiss-Russen, erweise die Gnade Deinem Seelsorger,
Deiner Gesundheit willen, und lass den Arzt Andrej 2 — 3 mal zu
mir kommen, um meine Krankheit festzustellen und die Behandlungsweise
anzuorden, auf dass ich nicht den Leiden unterliege." Aus der ange-
fuhrten Stelle ist zu ersehen, dass in der ersten Hålfte des 17. Jahr-
hunderts die hOheren Beamten des Moskovitischen Reiches die MOglichkeit
hatten, sich an die Aerzte zu wenden, zu denen sie am meisten Vertrauen
hatten. Bei der Berufung fremder Aerzte in den russischen Dienst wandte sich
die Regierung an die Vermittelung in Russiand lebender Auslånder, oder
im Auslande lebender Russen. Der Augenarzt Ivan Molgam war 1656
auf diese Weise durch den Kaufmann Peter Miclaef berufen worden. Zur
selben Zeit wurde der auslåndische Arzt Ivan Gebdan beauftragt, einen
„guten, erfahrenen Arzt" in England zu engagiren (Roman Tiu), Samuel
Collins wurde vom russischen Gesandten am englischen Hof auf-
gefordert, nach Russiand zu kommen und reiste mit ihm zusammen
(1663). Die Aerzte Sebastian Ressler, Rudolf Ottorson, Otto Eimers,
Joachim Egendorf und Johann-Friedrich wurden in Dienst nach
Moskau aufgefordert durch den, aus Hamburg gebiirtigen, Wilhelm
Gordsen, welcher zu diesem Zweck in's Ausland løyS beordert war.
1667 erhielt der Lubecker Burger u. Kaufmann ^Gast) Jagan Thanhorn
den Auftrag, „den Arzt Jagan (Johann) „Kasteria" kennen zu lernen,
und zu erfahren, ob er wirklich ein Arzt sei, wo, er die Heilkunde studirt
håbe, etwa in einer Akademie, ob er ein Diplom besitze; wenn dieses
alles der Fall war, soUte er den Doctor Kasterius, aus Kaiserlichem Lande,
in den Dienst des Zaren berufen und ihm einen Geleitbrief auf den Weg
mitgeben. Wenn aber es nicht sicher bekannt war, ob er wirklich ein
Arzt und an einer Akademie gewesen war, sollte Thanhorn ihn nicht
3i6
auffordern, sondern einen andern, gutai, gelduten und eriiahrenen Arzt;
und wen er aus Deutschem Lande nach Moskau seodet, soU er dem
grossen Zaren berichten.** Der betreffende Arzt musste im allgemeinen
i^von kiarem Verstande und gutem Sinne sein, ein kluger, guter und
gelehrter Mann'\ Vide Aerzte in Russiand waren aus der Zahl der
Kriegsgefangenen, (wie auch andere Vertreter des årztlichen Standes);
ihre dienstliche Stellung unterschied sich in nichts von freigeworbenen
Aerzten. Einige unter ihnen wurden spater einflussreiche Persdnlichkeiten
bei Hofe. TMejenigen Aerzte, wekhe das Anerbieten der russischeo
Regierung annahmen, untemahraen die Reise nach Russiand mit ihrer
ganzen Familie und nahmen zuweilen eine ganze Anzahl Dienstboten
mit. ^Der aus Hamburg gebilrtige (Amburtschenin) Arzt Jahan Markus
kam nach Russiand, 1667, mit Frau und Kindem." Jahan Kusterius
(1662) brachte ausser seiner Familie (bestehend aus seiner Frau und fiinf
Kindem), einen „unterrichteten" Lehrer, i) drei Stubenmådchen, zwei
Diener und einen ,ySchatzmeister" mit. Ein jeder Medicinalbeamte, der
die AufTorderung der russischen Regierung angenommen hatte, erhielt
ein Geleitschreiben, a) sowohl zur freien Durchreise bis Moskau, als auch
zur freien RUckkehr in die Heimath, wenn dieser Wunsch ausgesprochen
wurde. FQr die Reise von der Grenze bis nach Moskau wurden Reisegeld
ausgesetzt und kostenfrei Wagen zur Verfugung gestellt, in derselben
Weise, wie den Hauptleuten. Im ganzen wurden fUr eine Person, flir den
Transport von „Arzneien, BUchem und Kleider" 8 — 20 Fuhrwerke
gegeben. Collins erhielt zum Beispiei fiir seine Reise von Novgorod bis
Moskau 20 schnelle Wagen (jamskia podvody), 15 Lastwagen und 5
Berittene; fCtt den Unterhalt der Familie und der Mannschaft war «o
Altyn pro Tag festgesetzt ; auf dem Weg wurden noch a Kruscki Wein,
2 Eimer Bier und i Eimer Meth verabfolgt. Die iSahl der an Collins
gestellten Fuhrwerke erwies sich ab zu gering, er miethete daher noch
einige derselben, und, nach Moskau zurQckgekehrt, ersuchte er um Zuruck-
erstattimg der Auslagen. Der fremdlflndische Arzt hatte sich in Moskau
zunflchst in der Gesandtenbehdrde (Possolski Prikas) einzuiiaden, welche
den Auslåndem vorstand, darauf in der Medicinalbehdrde, dem Ort des
anzutretenden Dienstes. Hier legte er sein Diplom und seine Empfdilungs-
briefe vor, von Stadten, Aerztecollegien und sdbst gekrOnten Håuptem.
Bei der Rucker in die Heimath "wurden von der moskovitischen Regierung
den auslåndischen Aerzten auch lobende Atteste ausgestellt. In diesen
Attesten wurde der tadelfreie und gewissenhafle Dienst der betr^fenden
Pers6nlichkeiten hervorgehob^. Die fremdlandischen Aerzte legten grosseo
1) Dm liMens und Schretbens Kundigen.
2) BegleitMhreibeii, OpMsniya GnuBoftA.
3^7
Werth auf die Bescheinigungen der Russischen Regierung, und es erschien
als ein hartes Urteil, wenn die Verabfolgung einer solchen ausgeschlagen
wurde. Hatte der nach Russiand gekommené Arzt gedruckte Werke, so
legte er dieselben auch der Medicinalbehdrde vor. Alsdann mussten die
fremden Mediciner ihr curriculum vitae mittheilen. Die erhaltenen biogra-
phischen Daten zeigen, dass viele von den nach Russiand gekommenen
Aerzten zu den gelehrtesten Mannern ihrer Zeit gehOrten. So war Dr.
Johann Boehlau (genannt Belof ) Professor an der Dorpater Universitat.
Johann Rosenburg war der Autor mehrerer medicinischer Arbeiten, welche
ihm eine ehrenvolle Beruhmtheit in Europa erwarben.
Nicht unbekannt waren in ihrer Heimath Johann Thanhom, Artemii Dii,
Attamon Gramon^ Andrej Engelhardt, Lavrentii Blumentrost und Andere. Sie
hatten alle Zeugnisse der besten Universitåten jener Zeit. Unter den auslMn-
dischen Aerzten waren viele, welche ihr ganzes Leben lang von einem Hof
zum andem zogen, getrieben von dem Wunsche, „bei KOnigen und Kurftir-
sten ihr Gltick zu suchen." Wenn die Ausl&nder „unbekannte Leute" waren,
keine Diplome bei sich Itihrten, und niemand tiber sie Seiner Majestålt
dem Zaren berichtet hatte, so unterwarf sie die Medicinalbeh5rde einer
Priifung. Als Examinator fungirte irgend einer von den frOher in den
Russischen Dienst eingetretenen Aerzten, zuweilen waren auch 2 und
mehr Fxaminatoren. Es sind die Berichte erhalten iiber die PrQfung des
franzOsischen Apothekers Philippe Briot fUr den Grad eines Arztes und
Apothekers, des schottlslndischen Arztes Johann Bock, des Apothekers
Georg Gossenius und Anderer. Das Examen Bock's bietet grosses Interesse ;
da derselbe weder die deutsche noch die lateinische Sprache kannte, so
£and die Prufung tinter HQlfe eines Dolmetschers statt. Die Antworten
des Aspiranten befriedigten den Examinator nicht, daher wurde beschlossen,
ihn versuchsweise zur Armenpraxis zuzulassen. Die Wurde eines Doctors
der Medicin wurde nicht selten durch einen Ukas des Zaren erteilt, als
besondere Gnade flir eine gluckliche Heilung. Der Arzt Thungadon,
wurde (da er kein Doctordiplom hatte) zum Unterdoctor (podoctur)
emannt, in Anbetracht „seiner geleisteten Dienste und gelieferten Arz-
neien" (1667). Der polnische Jude Gaden trat als Barbier in russischen
Dienst (1659), wurde ebenso zuerst Unterdoctor und erlangte dann die
Wurde eines Doctors der Medicin. Ebenso wurde dem deutschen Arzt
Sigismund Sommer (1694) diese Wurde (eines Arztes) verliehen. Wenn
ein Arzt in russischen Dienst eintrat, musste er einen Eid leisten, wobei
er, ausser dem Eid der Treue, schw5ren musste, „seinen Herrn (den
Zaren) weder durch Speise noch Trank umzubringen, noch giftige Stoffe
und Krauter (in irgend etwas) darzureichen, noch Anderen ein solches zu
befehlen". Nach geleistetem Eid wurden einige Aerzte zu einer Audienz bei
1906. 22
3i8
dem Zaren zugelassen; so Michail Gramon, der 1667 nach Russland kam.
Die auslåndischen Aerzte behandelten fast ausschliesslich die Mitglieder der
Familie des Zaren. Wenn niemand unter denselben krank war, so fuhrten die
Herren Aerzte ein mlissiges Leben. Wenn jemand von der Regiening sie
nach ihrer Beschåftigung frug, so erhielt er stets die stereotype Antwort :
„wir erforschen die Btlcher, um die Gesundheit seiner Majestat des Zaren
zu wahren.*' Erst nachher trat in den Kreis ihrer Tåtigkeit die Behandlang
der Bojaren, welche |dem Hof nahestanden. Bei der Einfachheit der
Gebråuche jener Zeit und der Stellung, welche den Aerzten in der Nåhe
der Familie des Zaren zukam, konnte sich ein jeder Bojar mit einer
Bittschrift an den Zaren wenden, „ihm die Gnade zu erteilen, und ihm
den Meister (Arzt) und die Heilmittel (aus der Medicinalbehdrde)
zuzusenden." Es gab auch Falle, dass der Zar einem erkrankten
Bojaren den Arzt zuschickte, dieser aber untertånigst bat, sich nicht von
einem Arzt von „jenseits des Meeres'^ behandeln lassen zu mussen, sondem
von einem Naturheilkundigen. Zur Behandlung der Bojaren wurden Aerzte
nicht selten in die angrenzenden Stadte geschickt. So wurde nach Rjasan,
zum Bojaren-Fiirsten Romodanovsky, Doctor Blumentrost, sowie der Arzt
Ostrovsky mit den Arzneien gesandt, in Schlitten, mit Dolmetschem.
Die auslåndischen Aerzte fuhrten ein wohlhabendes I^ben und waren
sehr geehrt. Die von ihnen bezogenen Honorare waren hoch und wurden
durch Uebereinkommen festgesetzt. Joann Boehlau erhielt (1657) 250
Rubel Gehalt und 72 Rb. Tischgeld im Monat, also im Jahr 11 14
Rubel. Iwan Gramon resp. 220 und 60 Rb., d. h. jåhrlich 940 Rb. ;
Andrej Engelhardt (1665) ebenfalls 940 Rb. im Jahr, u. s. w.
Die Diåte nder Aerzte waren hoher als die aller andem Beamten jener
Zeit; so erhielt der FUrst Jacob Kudenetovitsch Tscherkassky den hdchsten
Betrag mit nur 850 Rb. im Jahr. Ende des XVII. Jahrhunderts wurden
die Diaten der Aerzte etwas geringer, wegen gr6sseren Angebotes. Zu
jener Zeit gab es schon Aerzte, die etwas mehr als 100 Rb. erhielten.
So bekam (1667) Ivan Gramon jåhrlich nur 105 Rb. 45 Rb. Gehalt, und
5 Rb. monatlich Tischgeld. InbetrefF der Kenntnisse standen viele der
auslåndischen Aerzte nicht hOher als die russischen. Sie studirten die
Medicin wie ein Handwerk, nur praktisch, besassen keine theoretische
Vorbildung, und einige unter ihnen waren sogar Analphabeten.
Ausser an Geld erhielten die Aerzte in natura: Holz, Heu etc. Unter
Alexej Michailowitsch wurde zum Beispiel einem Arzt geliefert: soFuder
Holz und 12 Fuder Heu. Nicht selten wurden die Aerzte mit Geschenken
bedacht: an Geld, Gegenstanden, Esswaren u. s w., und zwar bei
Gelegenheit der Durchreise, des Namenstages der Zarin, bei grossen
Festen, einer glucklichen Cur. Dem Artemii Dii wurden bei seiner
3^9
Heimreise, 1635, Zobelfelle fiHr 300 Rb. mitgegeben, Wildelinus
Sibdisty 1642, fur 350 Rb., Joann Boehlan (1653) auch fiir 350 Rb.
Samoil Collins, 1662, erhielt bei seiner Abreise aus der sibirischen
BehOrde 40 Zobelfelle zu 100 Rb., 80 Felle zu 80 Rb. und 40 Felle zu
40 Rb. £inige Aerzte wurden mit Immobilien versehen. So erhielt der
Arzt Artemii Dii, unter Michail Fédorovitsch, ein bei Moskau gelegenes
Landgut und ein Haus im Centrum der Hauptstadt (Ujinskia worota).
Samuil Collins wurde ein Haus zur VerfUgung gestellt (Jansskija worota)
bis zu seiner Abreise ,,jenseits des Meeres"; dieses Haus wurde vom
,^uslåndischen Kaufmann" Artemij Artemief fur 2800 Rb. (in Zobel)
gekauft. Far Remonte hatte Collins ca. 205 Rb. ausgegeben, die ihmbei
der Abreise erstattet wurden. Andrej Engelhardt verkaufte das ihm ver-
liehene Haus (Twerskaja) als er Moskau verliess und „nahm das Geld
mit". Dr. Jahan Rosenburg verkaufte sein Haus fiir 1900 Rb. Ftir die
Bedienung der Aerzte wurden meistens kriegsgefangene Auslånder
bestimmt. So wurden Samuil Collins zugeteilt: der gefangene Auslånder
Tomasko Bruns, welcher spåter zum Leutenant bef6rdert wurde, und der
,,£nglånder Wilimka Pers, in Polen gefangen*'. Dem Dr. A. Fngelhardt
wurden zur Bedienung gegeben, die „Str&flinge aus der Råuberbehorde
Petnischka Leschtschinski und Martinko Tokarskoj.*' Der erste von beiden
war ein Pole, der zweite „ein Deutscher preussischen Landes*'; beide
waren bei Tschemigow in Gefangenschaft geraten. Wenn ein Arzt auf
eigene Gefahr hin eine Reise nach Russiand unternahm, so erwartete ihn
hier durchaus nicht immer ein freundlicher Empfang. 1640 kam nach
Putiol der in „Spanischen Landen geborene, Doctur Antonii Andrikos",
und bat, ihn in russischen Dienst aufzunehmen. Der Statthalter von Putiol
hatte einen solchen Fall nicht vorgesehn und wandte sich wegen Instruc-
tionen nach Moskau, von wo er den Bescheid erhielt, der Betreffende
solle nach der lithauischen Richtung zurtickkehren, von wo er
gekommen war.
In demselben Ukas wurde dem Stadthalter von Putivl vorgeschrieben,
Maassregeln zu treffen, dass der Auslflnder unbeschadet die Grenze
erreiche. Ein gleiches Schicksal ereilte 1624 den hollflndischen Arzt
Damius, welcher auf eigenes Risico nach Archangelsk gekommen war.
Er wurde in seine Heimath zurUckgebracht, obgleich der Prinz von Oranien
den Zaren Michail Fedorowitsch ftir ihn gebeten hatte. 1627 wurden
in russischen Dienst aufgenommen der Arzt Andrej Kaufmann und der
Apotheker Georg Krivey. Die russische Regierung entliess auch zuweilen
bereits in russischen Dienst eingetretene Aerzte; man kOnnte eine Reihe
derselben anftihren welche, meistens aus unbedeutenden Veranlassungen,
ihres Dienstes enthoben wurden. Da die russische Regierung der „Gesell-
22«
320
schaft" (BevOlkening) grosses Misstrauen entgegénbrachte, umgab sie sich
ihrer Sicherheit wegen mit einem System von Spionage. Nicht nurzuden
Auslåndern, sondern auch zu allen russischen Beamten wurden Diener der
BehOrde der Geheimen EMnge beordert, um iiber alles, was gesprochen
oder untemommen wurde, zu berichten. Wegen ihren nahen Beziehungen
zu der Familie des Zaren, waren die auslåndischen Aerzte einer verst&rkten
Ueberwachung unterworfen. Unter welchen Umstånden die Tåtigkeit der
Aerzte statt fand zeigt folgender charakteristischer Fall, welcher vom
Osterreichischen Gesandten Meyerberg mitgeteilt ist Eines Tages crkiankte
der ihn begleitende Italiener Calvucci und woUte, wegen medicinischer
Htilfe, sich an seinen Landsmann, einen italienischen Arzt wenden. Er
konnte die Erfttllung seines Wunsches nicht erreichen, imd es wurde ihm
bestandig ein englischer Arzt zugesandt. Spåter erfuhr Meyerberg den
Grund, weswegen der italienische Arzt ihm nicht zugesandt i^erden konnte.
Letzterer hatte einen polnischen Magnaten behandelt, und ihm den Rat
erteilt, Kremortartar einzunehmen. Der bei dieser Unterhaltung anwesende
Polizeibeamte verfehlte nicht, der BehOrde fiir Geheime Dinge Bericht zu
erstatten, dass der seiner Aufsicht anvertraute Arzt eine långere Unter-
handlung mit einem Polen ttber krimische Tataren gehabt håbe. Der
ungluckliche Italiener wurde sofort verhaftet und in's Gefångniss gebracht,
aus welchem er auch dann nicht befreit wurde, nachdem sich das Miss-
verståndniss aufgeklåhrt hatte. (W. Richter). Wåhrend ihres Urlaubes
erhielten die Aerzte keinen Gehalt, und die Behauptung von Novombergskij,
„dass die auslåndischen Mediciner ihren Gehalt sogar wåhrend des Urlaubes
bezogen" stimmt nicht mit den neueren dokumentalen Forschungen
tiberein. So ersuchte Ivan Molgarn, als er fur einige Zeit in's Ausland
beurlaubt war, ihm das Gehalt und Kostgeld zu erhalten; doch wurde
es ihm abgeschlagen aus dem Grunde, „weil auch die anderen Aerzte,
HUlfsårzte und Apotheker, welche frtiher, fQr einige Zeit, nach ihrer
Heimat gereist waren, keinen Kronsgehalt bekamen, da sie nacheigenem
GutdUnken reisten. Wenn aber einem Arzt, der in die Heimath reiste,
besondere Auftråge erteilt wurden, z. B., einen russischen Gesandten als
Dolmetscher zu begleiten, so wurde seiner in Russiand verbliebenen
Familie „Kostgeld" ausgezahlt.
Viele auslåndische Aerzte setzten, in ihre Heimath zurQckgekehrt, ihre
Beziehungen zu der russischen Regierung fort, indem sie Auftråge der-
selben, inbetreff Einkaufs von Arzneimitteln, der Aufforderung von
Auslåndern, ausfUhrten. Als Ivan Molgarn Russiand verliess, trug er seine
Dienste der russischen Regierung an, um verschiedene Handwerker
anzuwerben : „wenn Du, hoher Herr, Leute nOtig hast, welche Silber und
Golderz gewinnen, so werde ich mit meinem Vater solche Leute fUr
3«!
Deine herrliche Gnaden nach Moskau berufen." Auch Samuil Collins bot
seine Dienstc beim Verlassen Russiands der russischen Regierung an:
jyWenn es Dir, grosser Zaij genehm ist, in Engelland Apothekerwaren
zu kaufen, oder wegen eines andem Gesch&ftes filr Deine Hoheit, bin
ich mit Freuden bereit, ich Dein Diener (Cholop), fiir Deine Zarische
Gnade zu dienen und zu arbeiten." £inige Aerzte wurden mit diploma-
tischen Missionen betraut. Auf diese Weise waren die auslåndischen
Aerzte nicht nur die ersten Vertreter der rationellen Medicin in Russiand,
sondem sie trugen auch zur Annåberung Russiands an den Westen bei.
OBER die FORTPFIANZUNGSGESCHWINDIGKErr DER
NERVENREIZUNG.
MiTGETEiLT VON Dr. ERICH EBSTEIN {Berlin).
Unter obigem Titel hatte Hermann von Helmholtz am 15. Januar
1850 seinem Freunde du Bois-Reymond eine kurze Mitteilung mit
der Bitte Ubersandt, dieselbe der Physikalischen Gesellschaft vorzulegen
und in ihren Akten als Prioritatswahrung zu deponieren.
Welch grosses Aufsehen diese Arbeit des jungen Professors erregte, mag
in Leo Kdnigsberger^s Biographie von Helmholtz (Band r. Braunschweig
1902, S. 1 10 ff.) nachgelesen werden. Ausser den anerkennendcn Schreiben,
die er von Johannes Mtiller und von A. v. Humboldt erhielt, teilte er
seine Entdeckung am 29. Mårz 1850 seinem Vater mit, der sich, wie
KOnigsberger bemerkt, die Resultate dieser Untersuchung nur schwer
klar zu machen vermochte (1. c. S. 121.).
Von demselben Tage ist ein bisher unbekannt gebliebener Brief von
Helmholtz datiert, den ich der Liebenswiirdigkeit des Herm Robert Remak
in Berlin verdanke.
Koenigsberg d. 29. 3. 50.
Verehrter Onkel,
ich erlaube mir, durch die Zeilen Ihnen meine GlQckwtinsche zu Ihrem
allgemein gefeierten Geburtstage zu libersenden. Sein Sie versichert, dass
die Dankbarkeit fiir das Gute, was Sie mir und meiner Frau erwiesen
haben, treulich in unserm Herzen fortlebt. Wir leben hierselbst sehr
glUcklich, wenn auch KOnigsberg selbst geråde keinen grossen Beitragzu
unserem Glticke liefert. Bisher haben mich die Vorbereitungen flir die
zum ersten Male zu haltenden Vorlesungen anhaltend beschåftigt, und
nur in den Ferien behielt ich Musse zu eigenen Arbeiten. Da mir die
Tante Ulrich aus Ihrem Briefe mittheilte, dass Sie sich fUr meine jetzigen
Versuche interessieren, so will ich Ihnen gleichzeitig mittheilen, dass ich
jetzt auch schon eine Reihe analoger Versuche am Menschen angestellt
håbe, aus denen hervorgeht, dass die Geschwindigheit der Fortpflanzung
der Nervenreizung im Menschen etwa 150 bis 180 Fuss in der Secunde
323
betragt, so dass eine Nachricht vom grossen Zehen etwa nach V30 Sekunde
im Gehim ankommt. Ich gehe jetzt damit um, die Sachen zur detail-
lierten VerOffentlichung fertig zu machen.
In Ergebenheit
Jhr H. HELMHOLTZ.
Die bertihmte hier angezogene Arbeit erschien unter dem Titel :
„Messungen Uber den zeitlichen Verlauf der Zuckung animalischer
Muskeln und die Fortpflanzungsgeschwindigkeit der Reizung in den
Nerven." Physikal. Gesellschaft zu Berlin am 19. Juli 1850. Mullers
Archiv.
REYUE BIBUOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Nbububosb, Max, (Prof. e. o. der med. Geschichte a. d. Univ. Wien),
Geåchichte der Medizin. Zwei Bånde. Band I. Stattgart 1906. Fer^
dinand Enke YIII. 408 in gr. 80. M. 9.
„Wo yiel ist, kommt mehr hin" — fast scheint sich dies triviale Wort
gegenwårtig aach an der Greflchiclitsliteratar anserer Wissenschaft zn bewahren.
Es iflt nicht mehr die bekannte Dnplizitat der Falle, nm die es sioh handelt;
es liegt yiel mehr schon eine Triplixitat ror, wenn man bedenkt, dass inner-
halb eines Jahres drei Geschichtswerke aof dem Flan herrorgetreten sind.
Das eine, das gross angelegte von Foschmann, war noch nicht beendigt, da
ersohien das kleinste dieser drei, daqenige Ton Schwalbe, und non hat anch
anser Freand Neuburger, der Mitherausgeber von Faschmann, sein eigenes
Buoh, das mittlere zwischen diesem ond dem von Sohwalbe, allerdings erstin
dem ersten von zwei geplanten Banden. Wenn das nicht embarras derichesse
ist, dann giebt es uberhanpt keinen.
Aber der Historiker der Botanik Meyer hat recht, wenn er angefahr sagt,
Geschichte der Medizin musse immer wieder von Zeit za Zeit am — resp.
nea geschrieben werden, wenn sie sich ihrer „Idee" (d. h. wohl dem Ideal
der Vollkommenheit) nåhem soUe, und yon diesem Gresichtspankte aos
yerstehen and wdrdigen wir aach den vorliegenden „Neuburger", den wir
gem, auch wenn er zeitlich wohl noch nicht geråde einem wirklidien
Bedurfnis entspraoh (vielleicht nur fur den Herrn Verleger), und mit auf-
richtiger Freude akzeptieren. Es ist ein gutet Buch, was N. geschaffen, wieder
einmal ein „echter Neubui^er'*, woyon wir ja schon Typen genug kennen,
ingestalt klassischer Monographien und Beden. Glanzender, eleganter Stil und
philosophische Denkertiefe haben sich auch in diesem Buche die Hånd
gereioht und ein klassisches Werk geschaffen, das ubrigens nicht bios den
Arzt, sondem auch den gebildeten Laien und den Kulturhistoriker befriedigen
wird. Der Fachhistoriker froilich wird mit einem gewissen Schmerz manche
Literaturhinweise, besonders solche aus der jungsten Zeit yermissen. Vielleicht
entsohliesst sich Verf. diesem yon ihm selbst empfundenen und laut Yorrede
ausdrilcklich beabsichtigten Mangel doch noch durch einen kleinen
Nachtrag am Schluss des zweiten Bandes abzuhelfen. Es wird das om so mehr
erforderlich sein, als Verf. seinem Frinzip untreu geworden ist und nicht »ter
die wichtigste Literatur, wie er ankiindigte, sondem auch manchen nebensach-
lichen Hinweis gebracht hat. Eef. will auf die einzelnen Teile des Baches
nicht naher eingehen. Wahrhaft klassische Fartieen sind die die Hippokratische
3*5
ond Oalenische Medizin betreffenden Kapitel. Mit dem leteteren ist der
Torliegende Band abgesohloBsen. Sehr ausfohrlieh, aber ganz dem gegenwårtigen
Stande anserer Kenntninke entiprechend, ist die Medizin der Primitiy- and
der orientalischen Kaltanrolker abgehandelt. Verf. hat hier mit bewandems-
wertem Fleiss das Torhandene literarisehe Material gesammelt and yerwertet.-
Wenn Band II in ahnlich nmfassender Ankge gehalten sein soli, wie der
bisher Torliegende Teil, so wird er sehr Tolaminos werden mdssen. Diese
Aassieht sehreckt ans nicht. Denn was Neaborger bietet» ist immer verloekend,
und Ton Eostbarkeiten and schonen Genassen kann man bekanntlich nie gmiag
bekommen. Aber wir fiirchten, das Werk wird daroh seinen Umfang kostspielig
werden and damit wird anch sein bachhandlerisoher Erfolg in Frage gestellt.
Das ist das einaige Bedenken, was Ret diesem neaesten „Neabarger" gegen-
uber za aassem hat. Um so mehr ist der Wonsch bereehtigt, dass T. I. einen
reissenden Absatz finden moge. Der Erfiillang dieøes Wansches sind wir sioher.
Fågxl.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
HISTOIBE DB LÅ MÉDBCINB.
The Symposium of ihe Gold-JIeaded Cane. J^naary 29, 1906. The
Johns Hopkins Historical Clab, Ballet, of the Johns IJopkins
Hospital, vol. XVII, No. 182, p. 162—169.
Mc. Cbab. Riitory of the Gold-Headed Cane. Ibid. p. 162.
OsLBB, John Badcliffe, Ibid. p. 163.
Futchbb, Matthew Baillie. Ibid. p. 165.
CusHiHa, The Holdere of the Oold-Headed Cane ae Book-Collectore,
Ibid. p. 166.
Le College of Physicians de Londres contient entre aatres trésors celaiqai
est oonnu comme „Canne & pomme en or". Cette canne apparat enyiron en
1689 et passa pendant cent irente-siz ans par les mains de médecins londoniens
en renom, Badcliffe, Mead, Aekew, les deaz Pitcaim, Baillie. Le Hyre conna
comme „the Gold-Headed Cane'' représente la canne comme donnant ane
biographie et des détails sar ses possessears; ce livre anonyme fat écrit par
Dr. W. Macmichael (1784—1839) et pablié en 1827; une seconde edition
parat en 1828; ane troisiéme, aagmentée, vit le joar en 1884 par les soins
de William Mank. John RadcHffe (1650—1714) est conna d'abord par la
canne, pnis parce qu'il ne pablia jamais rien, enfin par des fondations. Il
était consalté soavent par le roi et par la reine, personnages soavent
désagréables å traiter; aassi lorsqae la reine le fit appeler å son lit de mort,
Badcliffe répondit „qn'il ne poavait venir". Aaz malades atteints de la variole
il donnait de Fair et des raff raichissant« ; il combattit tonjoars le charlatanisme.
Sa fortane passa å des institntions scientifiqaes ; parmi ces legs mentionnons
200,000 francs ponr la fondation d'ane bibliothéqae ; il existe encore les
Badcliffe Infirmary et Observatory. Biehard Mead (1673—1754) était
grand collectionnear de livres, gravares, peintures, monnaies, joyaax, de
3«<
■lAnaBcritø orientaoz, grecs, latins; en 1702 parat son a mechanieal Aecouu
øf Poisoui, Bur le Tenin des serpents ; en 1704 de Imperio Soli* ae Lunae i»
Corpara Humana; en 1720 porut son Diseouråe eanceming Festilential Con-
tagiwn, dans leqael il insista sur la natare contagiense de la peste, soarent
oombattae alors; en 1747 il pnblia de Variolit et MorbilUe; signalons encore
son Mediea Sacra 1749, qni traite de la médecine biblique. La demeore de
Mead était un vrai musée ; & sa mort ses collections, la Bibliotkeca Meadiana,
farent vendues par Tentremise de Samuel Baker; la vente dara ringt-hnit
joars; les priz atteints soDt dérisoires en comparaison de ceuz d'aajoard'hai ;
l'éd. princ. de la bible latine de 1462 rapporta 700 francs, l'éd. princ. de Fline,
Nat. Hist. 1469, seulement 400 frcs.; en revanche TEpitome de Vésale (1543)
rapporta 216 frcs.; le tout monta å 400,000 francs. A sa mort la canne passa
å Anthony Aeketc (1722 — 1774), connn sartoat par sa splendide coUeetion de
olassiqnes. A sa mort Baker et Leigh vendirent la bibliothéque le 12 février
1776 et dix-neuf jours sui vants; ]e catalogae x>orte le titre Bibliotkeca Aeke-
viana sive Catalogus Librorum Rarissimorum Antonii Askew, M, D. Farmi
les acquérears on trouve Wm. Hunter, le British Museum etc. Les livres
atteignirent des priz plus élevés qu'å la vente de Mead; ainsi le Ciceron
d'Olivet payé k la vente Mead 367,60 frcs. par Askew, alla å sa propre vente
k 922,60 frcs. Aprés la mort d' Askew la canne passa å William Pitcaim
(1711—1791), qui la remit å son neveu David Fiteaim (1749—1804), attachés
tous deux au St. Bartholomews Hospital. Aprés les Pitcairn Matthew Baillie
(1761—1823) en fut le propriétaire ; dans ces temps la canne cessa d'étre
Tornement nécessaire du médecin; aossi aprés la mort de Baillie sa veuve la
présenta au College of Physicians en 1826. Baillie avait pour mere Dorothaea,
la soeur de John et William Hunter; ce demier lui laissa son musée et
son amphithéatre d'anatomie, ou Baillie et Cruickshank donnérent bientot
leurs cours. Baillie coUectionna et prépara plus de 1000 spécimens d'anatomie
pathologique; en 1796 apparut son ^The Morbid Anatomy of Same of the
Most Important Parts of the Human Body\ ouvrage qui fit époque et auqael
il igouta en 1799 un atlas ^A Series of Engravings . . .", exécutés par M. Clift.
A partir de 1799 Baillie n'enseigna plus; il devint le médecin consultant le
plus recherché de Londres. Il mourat de phthisie le 23 septembre 1823.
C'est avec Baillie que se termine Thistoire de la canne, premiere et seconde
editions ; dans la troisiéme on trouve encore des détails sur plusieurs célébrités
postérieures du College of Physicians et une notice sur des portraits et des
bustes de oette institution.
Pbbobns.
La France Médieale {1—6).
M. Delaonay begins the fifty second year of this journal with an account
of Peffault de la Tour (1716—1811) a <*charming and gay" physician but
terrible to his friends through his habit of sending them verses, and demanding
testimonials. He at length gained the post of physician to the Royal military
øchool of La Fléche (1764—1776) where he distinguished himself by his aeal
327
for fluiitation and inocalation. £. J. Hamy déøcribes a bast of Joseph Dombey^
pbysician, nataralist and explorer, in the miueam of Måcon, and A. Marie
discosses some engraTings of Goya from a medical itand-point.
In No. 2, the A. Préyost commences an aoooant of the conditions of medical
itady onder the Directory and Consalate. Candidates for this career had to
b? between 16 and 30, and were expected to combine with love of liberty,
liatred of tyrants and entire deyotion to the Eepublic, irreproachable morals,
the confidence of their fellow citizens and a soul open to the sweet sentiments
of hnmanity. The examiners are instructed to prefer not him who knows
more bat him who knows better; and who endowed with good judgment and
those rare qaalities which indicate genius will have more aptitude forgaining
those profoand aoquirements which the practice of the healing art demands/*
The translation of the chapter on scarlatina from Hirsch's Geographical and
Historical Pathology is completed and P. Delaunay gives an interesting review
of Dr. Hamy's recently pnblished biography of Joseph Dombey. Prof. Blån-
chard describes an old speculum, said to have belonged to a convent of listers
of St. Clare, which he has presented to the ''Société Fran^aise d'Histoire de
la Médecine".
In No. 3. A. Prévost eontinnes his account of the medical „éléves de la
Fatrie" and gives a list of their classification at the end of the year V.
The reqairements of the armies made it impossible to carry out the pro-
posed course of instruction and many students were called to active service
after a few months instruction in anatomy and surgery. Louis de Bibier
pablishes the statutes of the surgeons of Kiom in Auvergne in the XVIIIth
Century. Aspirants for that dignity had to undergo five examinations and
perform a "chef d'oeuvre", unless they confined their practice to the country, in
which case they were only required to pass two examinations.
In No. 4. L. de Hi bier supplements his former account of pbysicians and
surgeons enobled under the Empire by a list of Le* anohlis de V Anden
Bégime. He does not mention Jacques Coitier the notorious physician of Louis
XI, from which crafty monarch he extracted many honours and riches.
L. Le Pileur contributes some bibliographic notes on two early writers on
Syphilis, Francesco Lopez de Villalobos the Spanish poet physician to Charles
V and Philip II and the more famous Frenchman, Jean Fernel physician to
Henri IL The editor Dr. A. Prieur continues a reriew of Delaunay's recent
work on Le monde medical Parisien au XVIIIe siécle, and M. Delaunay
himself gives a short historical note on artificial eyes.
No. 6 opens with an interresting correspondence between Guy Patin and a
maitre Jean Bineteau in which the redoubtable opponent of antimony and
the "chemists" found a worthy antagonist. M. Delaunay joins with this an
account of Bineteau and his book "La Saignée réformée". A. Prévost continues
his account of medical stadies under the Directory and Consulate, and gives
details of the general examination of the year IV. Most of the candidates
are marked F or T F that is Faibles or Trhs Ifaibles. There is also a short
biography of the recently deceased médecin inspecteur general Leon Colin,
3»8
and a list of his nameroas writings, most of whioh are upon epidemiologj.
In No. 6, Leon Mac-Auliffe pablishes a note on Pierre Logeais. Sargeon
Major of Cavalrj (1735 — 1738) who has left in manoscript a list of medica-
ments given to officers of the Gramont Cavalry regiment mainly for tbe
cnre of venereal disease. There is also an interesting appendix describing the
dnties of army surgeons in the hospitals. The continnation of the accoant of
medical stadies under the Directory shows that grave disorders arose ascribed
partly to former priests of doubtful civism, great nnmbers of whom became
medical students, and partly to the limited time allowcd. <'The memory of
the students was crammed, their hånds were rapidly exercised and they were
then sent to oomplete their apprenticement on the field of battle."
Besides the articles here mentioned, each number contains, as usual, nume-
rous reyiews and extracts of medioo-historioal interest.
E. WiTHUrOTOK.
OÉOOBÅPHIB MÅDICALB.
Moeurs, coutume$ et usages det natift de VOuett de VAfrique et leure
rapports avec les maladies tnentaleSf d'aprés Wbllman, Médecin
d*Angola. (New- York méd., 21 ayril 1906, p. 842).
Bésumé interessant qui nous apprend :
lo. Que les indigénes consomment beaucoup de biére de mai's, et souvent
s'enivrent avec ; qu'ils consomment aussi de Teau de vie, ou plutåt du yin de
palme (comme dans prosque toute TAfrique tropioale). Il faut y joindre le
rhum qui est maintenant d'un usage courant, et qui pousse å Talcoolisme rapide.
2o. Que le tabac å priser Temporto sur le tabac k furner dans la consom-
mation; qu'il n'est jamais chiqué.
3o. Que le haschisch (cannabis sativa) est fumé par un certain nombre
de natifs;
4o. Que la noix de Eola (Sterculia acuminata) est d'un usage si general,
que créoles et indigénes la considérent comme indispensable å Tacclimatation,
au point que le dicton est populaire:
„Qui ne mange la Eola"
„Ne peut vivre en Angola!''
5o. Que l'écorce de O. Kapilangau (Burkea africana) est måchée générale-
ment, mais sert aussi comme aphrodisiaque aux femmes, qui se Tintroduisent
dans le vagin.
Malgré tous ces exces nuisiblcs, les maladies mentales sont rares en Angola.
Les rares cas constatés ont été imputés, sans preuves d'ailleurs dit Wellman,
å la fumée du Haschisch.
6. Tbbills.
Hamilton Wbioht. A fatal case of acute cardiae beri-beru (British
medical Journal 1906. May 12. S. 1905.)
In einem in London bei einem indischen Matrosen zur Beobach tung und
Sektion gekommenen Falle von akuter cardialer Beri-beri fand Ver&sser
329
Nekrose der Schleimhaat des Magené und Ddodenams and in der nekrotiBoheii
Schleimhaut einen fiazillug, der dem yon ihm frdher aaf der Malåyischen
Halbinsel in Fallen aknfcer fieri-beri gefandenén glich. Denselben Bazillås
konnte er auoh ans Inhalt und Schleimhaat des Magens and Daodenanis
snehten, wahrend Blut and Leber sich steril rerhielten. Die der Arbeit bei-
gegebenea Abbildangen sind léider flehr mangelhåft, aaf der, welohe die
Bazillen in der Schleimhaat darstellen soli, ist absolat nichts zvl sehen.
SCHBUBB.
Ike Journal of tropical Medicine,
In No. 1 (1. Jannar 1906) behandelt znnåchst Aldo Castellani die Frage:
Isi Tawt Syphiliå? Er rerneint dieselbe. Die klinischen Symptome —
die tortiaren Erscheinangen erwahnt er mit keinem Worte — die geogra-
phische Yerbreitnng and die pathologische Hbtologie — die angefiihrton
Unterschiede sind nach Ansicht des Referenten keine dnrchgreifenden —
sprechen nach seiner Meinung dagegen. Die zaerst Ton ihm in Yaws-Papeln
gefandenén Spiroohaeton halt er, obwohl sie morphologisch von der Spirochaete
pallida nicht zc anterscheiden sind, fiir biologisch rerschieden.
Sodann wird Ton P. N. Gerrard dn einfacker und billiger Pendelapparat
fSr Leiåhman- und andere Fdrbungen beschrieben and abgebildet.
No. 2 (16. Jannar) bringt znerst einen Aafsatz yon W, Rartigan iiber
iauglicke und untauglicÅe Pereonen fur den Aufenthalt in toarmen Klimaten.
Dann behandelt Edward H. Boee die Frage iee Infektionemodue hei Malta-
Fieher. Aaf Grand yon Speknlationen and sehr primitiyen, an sich and anderen
Personen angestellten Versnchen kommt er zn dem Schlosse, dass die Ueber-
tragnng dieser Krankheit dnrch Insekten erfolgt, obwohl es experimentell
nicht gelang, dnrch Stiche yon Moskitos, die yorher Blnt yon Kranken gesangt
hatten, Malta-Fieber zn erzeagen.
A. J. B. Duprey bespricht die Maehitowurmtr von Trinidad und ihrewahre
Natur. Es handelt sich bei denselben nach seiner Ansicht nm Laryen yon
Dermatobia noxialis. Er glaabt abweichend yon der allgemeinen Annahme,
dass yon dieser die Eier nicht anf die B^nt yon Tieren and Menschen,
sondem anf die Blatter and Zweige yon Banmen gelegt werden and, wenn
dieselben dnrch den Wald streifen, znfallig anf sie gelangen.
In dem folgenden let Malta-Fieber Malta eigentumlieh 1 betitelten Anfsatze
teilt LlevoelUfn P. Phillipe 6 yon ihm in Cairo beobachtete Falle mit
ond erwahnt, dass aach in Port Said die Erankheit herrscht.
No. 3 (1. Febrnar) bringt den Schlnss yon F. C. Wellman's Mitteilungen
aui Angola and eine Skizze der Put nach Beobaehtungen in Britiech-Oeta/rika
yon Jamee A, Hara/n.
Ansserdem beriohten Allen Perry and Aldo Castellani aber einen Auehrueh
wn akuter kontagioeer Conjunetivitie auf Ceylon^ bei der im Sekreto der Kæh-
Weekewmhe Bazillås gefanden warde.
No. 4 (15. Febraar) enthålt einen Aafsatz yon Jamee Farquhareon Leye
betitolt Bhino-pharyngitie mutilane (destruierende ulceroee Bkino^haryngitie)
330
mm ProbUm ier tro^Håekm Paikologie. Ferl kilt die deiiraiømiden Geachwai«
det Bachens, det Gaamens and der Naae, weldie aiu einielnen Yaws-Landeni,
wie Bominicft, F^i-IiiMln, beøchiieben woiden sind, ond die er selbøt anl
Oeimm (Polynesien) beobachtei hat, nicht for Manifestationen der Taws oder
einer anderen konstitntionellen Kmnkheit (Taberknlose, Syphilis, Lepra),
iondem far eine besondere ortliche Krankheit anbekannten Ursprongs. £r
findet eine Stfttse far seine Ansicht namentiich darin, dass diese Affektion
nieht in allen Yaws-Landem yorkommt. Daza ist za bemerken, dass aber
tertiare Erseheinangen der Taws fiberhaapt nar aas bestimmten Yaws-Landem
berichtet wird.
In No. 5 (1. Mars) gibt Philip Bon eine Sobilderang des Zeekenjiéten
Ton Uganda.
No. 6 (16. Mare) enthiilt eine Arbeit von Andrew Balfour Oher eiae Haemo-
gregarine bei Saugetieren (U. jacoli oder U. balfonri) und einigø Notizem Ober
Trgpanoåomiant im englisek^aggpHiehen Sudan.
SCHSUBS.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
A. Fbstk buboviqub. 1. Japon. Kobe, da 16 avril aa 14 mai 20 (17). Oåaka,
da 22 arrii aa 4 mai 7 (6). Da 1 aa 16 mai qaelqaes cas k Nischinamiga
(pres d'Osaka); å Awaji (pres de Kobe) et å iTotfroya (pres d'Osaka). ^otsiom,
en mårs 204 (167), dont respect. 77 (47), 66 (49), 27 (11), 22 (23), 12(7), 10(9)
et 1 (1) dans les districts de Xagi, de Torokon, d^Ensoaiko, de Uozan, de
Taina'n, de Taipeh et de Kiloang. En ayrii 800 (002) dont respect. 613 (396),
72 (48), 69 (49). 68 (4S), » (46), 24 (18> et 4 (4) dans les districU de Kagi,
de Hosan, de Tainan, d'Ensoaiko, de Torokoa, de Taipeh et de Biaritsoa.
2. Ckine, Swatow, pendant le mois d'avril plasiears déeés. Song-Kong, da 27
mai aa 2 jain 73 (72); da 3 aa 9 jain 51 {4S). Z, Australie. Nouvelle Mollande.
QutMtland, Brisbane, da 16 aa 21 ayril 2 (1); da 22 aa 28 ayril O (O); da
29 avril aa 4 mai 1 (1); da 6 aa 11 mai O (0). Pendant ces qoatre semaines
on n'a pas observé des rats et des soaris pestiférés. Boekkampton, da 8 aa
U ayril 4 (1); da 16 aa 21 ayril 4 (4); da 22 aa 28 ayril O (O); da 29 ayril
aa 6 mai O (0). On a continné d'attraper qaelqaes rats infectés. Nomvellee
Galles du 8ud. Sgdneg, da 7 aa 10 mai 1 (1). Australie oeeidentale. Perth, da
21 aa 27 mai (1). 4. Siam. Bangkok, da 26 aa 31 mårs 6(4); pendant le mois
d'ayril on n'a obseryé aaoan cas. 6. Indes anglaises orientales:
10—16 mai
17-
-83 mai
24— 30 mai
Indes mUbres
18807 (11414)
18061
. (11783)
8684 (7660)
Bombag (Présid.)
(1371)
(1002)
(721)
Bengale
(828)
(422)
(90)
Provkues Unies
(918)
(1271)
(861)
le Punjab
(7896)
(9248)
(«87(>)
x^aehewHre
(218)
(280)
(189)
Birmø
(126)
(96)
(69)
331
6. Empire ottoman. JOjeddah, da 28 mai aa 3 jain 13 (7); da 4 aa 10 jain
8 (9); da 11 aa 17 jain 7 (7). la Mecqut, le 8 jain 1. Candirah, da 11 aa 17
jain (1). 7. Egypte, da 26 mai aa 1 jain 14 (8) (dont 1 cas de peste palmo-
naire); da 2 aa 8 jain 10 (9) (dont 4 cas de peste palmonaire) ; da 9 aa 15
jain 9 (8); da 16 aa 22 jain 3 (2); dont 9 (4). 4 (3), — (— ), — (— ) a
Samahut-, 2 (1), 1 (-), 1 (2), - (-) ^ PorUSaidx 1 (1), - (-), - (1), 1(1)
& Tantahi 1 (1), - (-), - (-), - (-) k Girgeh; 1 (-), 2 (3), 6 (2), 1 (1)
k Åleæandrie; - (1), - {-\ - (-). - (-) ^ ^eneh; - (-). 3 (3), 3 (3),
- (— ) å Deeknek; — (— ), — (— ). — (— ), 1 (— ) k Bebek, 8. Brétil. Bahia,
da 25 mårs au 11 mai 24 (14). Bio de Jatieiro, da 23 avril aa 27 mai 2 (1).
9. Chile. Tina del Mar (bains de mer pres de Yalparaiso), le 10 mai 13 (3).
Valparaiso, le 14 mii, qaelqoes cas.
B. Cholbba asutiqub. 1. Calcutta, da 29 avril aa 5 mai (89); da 6 aa 12
mai (42); da 13 aa 19 mai (37); da 20 aa 26 mai (25). 2. Birma Moulmain,
da 6 aa 12 mai (1). 3. Straite-Settlemente. Pinang, le 30 ayril 1 (indigéne
arriTé das contrées contaminées). Nibong Tibal (proT. de Wellesley), da 10
ayril an 11 mai 107 (81); déclaré exempt de oontamination. Dietrict de Kouran
(proT. de Perak), da 9 aa 12 mai 64 (34). Singapore, da 2 aa 8 mai 25 (22);
da 9 aa 15 mai 24 (18); da 16 aa 22 mai 14 (16); da 23 aa 29 mai 5 (4).
4 Siam. Bangkok, da 3 férrier aa 14 avril 224 (198).
C. FiXTBB JAUNB. 1. Brétil, Pemambuco, da 15 aa 30 ayril (2); Bio de
Janeiro, du 23 ayril aa 13 mai 4 (3). 2. Cæta Bica, le 20 jain 1. 3. Cuba.
Havane, da 18 féyrier aa 7 jain 1; da 8 aa 12 juin 1 (1); da 13 aa 21 join
2. 3. Ecouador. Quayaquill, da 25 au 30 ayril (59). 4. Etate Unisd^AmMque
teptentrionale. Etat de Miisietippi. Station de quarantaine du Qolfe (de
Mexiqae), da 30 mai aa 6 jain 3 (0), 2k bord da yapear MWhitehall" arriyé
de Colon. 5. Honduras. Choloma, da 22 ayril aa 13 mai encore des cas.
Pimientt^ da 4 aa 9 jain 11. 6. Mexique Prov. de Vera CruM. CoaUaeoalcot,
le 26 mai 1 (1). Prov. de Yucatan. Mérida, le 12 mai 1; da 13 aa 19 mai
2 (1); du 20 au 26 mai 1 ; du 27 mai aa 2 juin (1). 7. Saint-Domingue. La
Vega, le 9 jain qaelqaes cas.
(D'aprés le naméro 2373 du ^British Medical Journal", les naméro8 24 — 27
des MYeroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes" (Berlin) et les
Duméros 22—25 des „Public Health Keports" (Washington).)
Amsterdam, le 9 jnillet 1906. Binoblino.
SiiMire (Jiillet 188B.) XI« Aiiii.
Dr. Thbo. Witbt, Ein Grosser Exorcismas im XIX. Jahrhandert, 235—291.
— Dr. A. Gkyl, Die Geschichte des Boonhayse'schen Gføheimnisses, 292—313.
•— M. J. Låchtik, Fremde Aente im Moskontischen Beioh, 314—321. —
Dr. EsiCH Ebstbdt, Ueber die Fortpflanznngageaohwindigkeit der Nerren-
reisang, 322—323.
Bevue libliograpkique. (Hist de la méd., 324 — 325.) lYeuburgeri Max,
Gesohichte der Medixin, 324—325.
Betme det Périodiques, 325—330. (Hist de la méd., 325—328.) The Sjm-
ponom ot the Gold-Headed Cane, Ball. of the Johns Hopkins Hosp., toI.
XVn. 325—326; La France Médicale (1—6). 326—328.
(Q^o^. medie., 328—330.) Wellman, Moeors, coatumeB et osageB des natifs
de rOnest de TAfriqae et leurs rapports arec les maladies mentales, (New-
York med., 21 avril 1906), 328; Hamilton Wright, A HM case of acate
cardiao beri-beri. (British medical Journal 1906. Maj 12), 328—329; The
Journal of tropioal Medicine, 329—330.
Épidémiologie, 330—331.
ZUR HYGIENE DER ALTEN INDER, i)
VON Dr. E. HAGEMANN, Bonn ajR,
Die indische Kultur ist eine der åltesten, denn bei seinem Eindringen
in die vorderindische Halbinsel im Beginne des 2. vorchrist-
lichen Jahrtausends brachte das Kulturvolk der Arya aus seiner Urheimat,
dem Gebirgslande im Nordosten des Kaspischen Meeres (nach Max
Dunckers Annahme) bereits eine ausgebildete Sprache und manche tech-
nischen Fertigkeiten z. B. die Kunst des Spinnens und Webens, sowie die
der Bearbeitung von Metallen mit.
Seine Sprache, das Sanskrit, ist ein selbståndig entwickelter Zweig der
alten arischen Ursprache, den zu treiben, es — nach der Aussprache des
beriihmten Sprachforschers Max Muller — einer Zeitdauer von Jahr-
tausenden bedurfte.
Zur Zeit Alexanders des Grossen war das ganze Panjab, in dem die
Arya sich zuerst sesshaft machten, schon ein hochkultiviertes Land mit
sorgfaltigem Ackerbau, starker Viehzucht, gut erhaltenen Landstrassen,
geordnelen staatlichen Einrichtungen und zahlreichen Stådten.
Megasthenes 2) sagt, dass deren Zahl in dem måchtigen Ganges-Reiche
der Prakya (Prasier) so gross sei, dass er sie nicht angeben konne, und
Strabo 3) bat berichtet, dass in dem nicht so grossen Reiche des Porus,
der gegen Alexander kåmpfte, sich 300 Stådte befunden hatten.
Da nun die Sorge fiir die Gesundheitspflege der Gradmesser flir die
Kultur zu sein pflegt, war zu erwarten, dass schon in friiher Vergangen-
heit die Inder sich mit der Hygiene beschåftigt haben und wir finden
dies beståtigt, wenn wir ihre Geschichte verfolgen.
Darsasthra 4), der Herrscher im Reiche von Ayodya (Oude) im 5. vor-
christlichen Jahrhunderte schon war bemiiht um das Gesundheitswohl
seiner Untertanen, Tschandragupta, wahrscheinlich ein Usurpator, der
KOnig des grossen Prakya-Reiches, der die im Altertum bedeutendste
1) Yergl. Janus, Mai 1904.
2) Megasthenea Indica ed £. Å. Schwanbeek Bonn 1846 Fragment 26. Der Arzt
Megasthenefl berichtet als Augenzeuge, da er sich nicht lange nach Alexander's Tode
eine Reihe von Jahren als Gesandter des Seleucus Nicator bei Tshandragupta, dem
Konige des Prakya-Reiches, aafbielt. Er hinterliess wertrolle Nachrichten Aber das alte
Indien in seinem Werke : „Indica", von dem jetzt nur noch Bruchstflcke vorhanden sind.
3) Strabo Geographica. Lib.XV, C. I, 29.
4) Yen Bohlen. Das alte Indien 1889, B. II, S. 47 p.p.
1906. 23
334
Stadt Indiens, Palibothra i), eroberte und zu seiner Hauptstadt machte
gegen Ende des 4. Jahrhunderts, schuf eine Reihe sanitarer Einrichtungen.
Der gefeierte A^ka von Magadha, welcher den Buddhismus zur Staats-
religion in seinem Lande maclite, erbaute Krankenhåuser flir Menschen
und Tiere und Asyle fur Sieche und Greise 2) im 3. Jahrhunderte vor
Christo.
Er sowohl, wie der ira letzen vorchristl. Jahrhundert lebende,
bekannte Gdnner der Kunste und Wissenschaften, Vikramaditya, Hess
durch besondere Siaatsbeamie aus dem [Irztlichen Stande dauernd den
Gesundheidszustand des Landes Uberwachen.
In der i. (vedischen) Geschichtsperiode der arischen Inder, als sie
noch ihre heimatlichen Gottheiten Indra, Varuna und Agni verehrten
und sich zunåchst nach Besiegung der Urbewohner 5) im Nordwesten
Indiens, dem Panjab sesshaft gemacht hatten, bestanden bei ihnen noch
keine Kasten 4). Sie besassen auch noch keine 1 empel, aber heilige Hymnen,
die durch Tradition unter den Priestern (Rishi's) sich fortpflanzten.
Viele derselben sind in dem wohl schon um die Mitte des 2. Jahr-
tausends vor Christo entstandenen Rig- Veda enthalten, den wir noch jetzt
besitzen.
In diesem so alten Werke finden sich schon hygienische Vorstellungen.
Fleissige Bewegung in freier Luft unter dem Einflusse der Winde und
håufiges kaites Baden wird als gesundheitstårkend und leben verlångemd
empfohlen 5).
Bemerkenswert ist, dass schon in diesem Werke ein årztlkher Stand
erwåhnt und als notwendig zur Erhaltung der Gesundheit erklart wird.
1) Arrian Indica Cap. 10. Strabo a. a. O. Lib. XV, C. I, 86. Strabo berichtet, daas
das ebenso g^rosse als reicho Palibothra am Ganges, dort, wo der Bonus in denaelben
mQndet, die Gestalt eines Rechteckes von 80 Stadien Lange und 15 Stadien Breite hatte
und mit einem tiefen wasserreichen Graben und einer Mauer mit 64 Toren umgeben war.
Die RuTnen der Stadt, die im Sanskrit „Pataliputra" heisst, befinden sioh nooh jetit
bei der Stadt Patna.
2) Hirsohberg („Um die Erde" 1S94, S. 454) nennt A^ka den Constantin der Buddha-
Lehre und sagt, dass das 2. seiner 14 in Felsen g^meisselten Staatsgebote gelautet håbe:
„Aerztliche lIQlfe ist fQr Menschen und Tiere lu besohaffen. Die Landstraasen sind mit
„Baumen und Brunnen zu versehen."
8) Herodot Histor. lib. UI, C. 90 und 98 — Diodor Bibliotheca hiatorica Ub. H,
C. 89 — Plinius Histor. natural. lib. XVI. C. 17 — schildern diese Ureinwohner als
eine andtre Rasse mit Negertypus und auf einer niedrigen Kulturstufe stehend, mit
kransen, schwarzcn Haaren, eingedriickter Kasenwurzel, starken Backenknochon nad
vorspringendem Unterkierer.
4) Nach Forbigår stammt das Wort: „Kaste" aus dem Portugisischen und beseiohnet
dort eigentlich „Rasse" bei Tieren z. B. bei Pferden. Das Sanskritwort heisst: ,y«tya'\
Diodor nennt sie: fii^r, Strabo: ysviac Plinius: „genera".
5) Haser Lehrbuch d. Geschichte der Medizin, 1875, B. I, 8. 10 und 15.
335
Von besonderer Bedeutung fur die indische Hygiené war die 2. (brahma-
nische) Geschichtsperiode, in der die alten Gottheiten raehr zurucktreten
und der heiligen Trimurti den Platz råumen mussten.
In ihr bildete sich das noch heute bestehende K^stenwesen heraus,
deren oberste, brahmanische mit ausserordentlichen Vorrechten hochtiber
allen anderen — ausgenommen die aus den Kschetria entnommenen
Kdnige 1) — steht, (iberall die Richter im Lande stellt und die heiligen
Veden ausdeutet.
In diese Periode, die mit dem 8. Jahrhunderte v. Chr. beginnt, setzt
die indische Tradition das Leben und Wirken Manu's des Gesetzgebers,
der fur die indische Kultur wichtigsten Persdnlichkeit.
Aeltere Indologen behaupten, dass er im Beginne des 8. vorchristlichen
Jahrhunderts gelebt hat, lones und Chézy setzen sein Wirken vor Beginn
des 5ten.
Neuere Forschungen haben indessen seine persOnliche Existenz in
Zweifel gezogen und angenommen, dass das beriihmte Gesetzbuch, welches
ihm zugeschrieben wird, „Manava-Dharma-^astra" 2), das ein hochent-
wickeltes Hygiene-System enthålt, nicht die Arbeit einer einzelnen Person,
sondem die der Brahmanen-Schule der Manavas sei, die den Namen des
mythischen Urmenschen der Arier als den des Verfassersangegeben hatten.
Ich bin deshalb ausser Stande, etwas Sicheres Uber Manu*s Lebenszeit
anzugeben und will auf das dariiber ausfuhrlich Vorgebrachte in den
Annales du Musée Gumet hinweisen.
Da diese Gesetze noch zu Megasthenes Zeiten 3) nicht niedergeschrieben
waren, sondem durch miindliche Tradition unter den Brahmanen fort-
gepflanzt wurden, ist anzunehmen, dass manche Verånderungen der
ursprUnglichen Abfassung im Laufe der Zeit eingetreten sind.
Im Grunde sind es aber doch „die Gesetze Manu's" geblieben und sie
haben das Fundament gelegt fur das religi6se und staatliche Leben des
indischen Volkes, so dass Manu als der indische Kulturstifter bestehen bleibt.
Sie haben ihre Geltung behalten bis auf den heutigen Tag, die in ihnen
1) Der KSnig wurde zwar nioht aas der Brahmanen, sondem aus der Kriegerkaste
genommen, da ihm die LandesYerteidigung oblag, stand aber naoh altindisoher Lehre
fl6«r qIUh Menschen; Mann (Oesetzbuch lib. VII, 8) nennt ihn eine „grosse Gottheit in
menschlicher Oestalt erscheinend." Ihm gehorte alles Land ausser dem Tempelgute.
Trotzdem war auch er Yon einem stftndigen, ans Brahmanen bestehenden Rate umgeben,
dessen EinflClssen er sich nicht entzlehen konnte, wie wir bei Strabo'Geographica lib.
XV, C. I, 40, Diodor lib. II, 1. 41 und Plinius lib. YI, 1. 19 lesen.
SJ Manava Dharma 9<^8tra. Les lois de Manou, exposé's par Brlghou, traduit du
Sanscrit par G. Btréhly. Paris 1893, Préfaoe pag. Y— XXIIL
8) Strabo Geographica lib. XY, C. 2, 58 und 68.
28*
336
vorgeschriebene strenge Kasten-Einteilung des Volkes ist geblieben, ebenso
die Lehre von der Gotterdréiheit Brahma, Vischnu und Siva. i)
Wir haben uns hier nur mit den socialhygienischen Geloten in dem
Gesetzbuch Manu's zu beschåftigen, miissen aber auch die Gesetze
Yagnavalkya's 2) in Betracht ziehen, der in den ersten Jahrhunderten
unserer Zeitrechnung gelebt hat, da er nåchst Manu fiir Indiens Kultur-
leben von der grOssten Bedeutung war und sich zu Manu ganz åhnlich
verbalt, wie bei den Chinesen Meng-tse zu Kong-fu-tse.
Als weiser Menschenkenner kleidete Manu seine hygienischen Gebote
in ein religidses Gewand und stellte sie direkt als gOttliche Gebote hin,
weil er wusste, dass er dadurch allein in jenen weit zuruckliegenden
Zeiten ihnen Befolgung sichern wurde.
Nossig 3) sagt, dass Manu die hygienischen Bestim mungen „aus v6lker-
padagogischen Grunden vielfach maskiert" und z. B. das Wort „rW«"
fur ^^esund'* gesetzt håbe. Streng befiehlt er seine Satzungen zunåchst
nur den Bahmanen, in denen er ein bcsonders gesundes Geschlecht
heranziichten wollte, allen Uebrigen zum Vorbilde.
Den anderen Kasten empfiehlt er sie dringend zur Nachachlung, indem
er wiederholt betont, dass hierdurch sowohl das leibliche Wohlsein, aho
die Gesuftdhcity als das Heil der Seele im kunftigen Leben gesichert iilirde.
Ausser Stande, hier die ganze Fiille der hygienischen Gebote Manu's
anzufiihren, werde ich mich bemiihen, diejenigen, die mir besonders
wichtig erschienen, zu bringen,
Zunåchst handelt es sich um die Nahrungsmittel-Hygiene.
Manu war ersichtlich bestrebt, sein Volk von dem Genusse alier der
Nahrungsstoffe abzuhalten, die er nicht fur bekdmmlich hielt.
Da er selbst die vegeta rianische Lebensweise fur die gesunderte hielt,
hat er diese^ den Brahmanen unbedingt anbefohlen, sie aber auch allen
Uebrigen als die beste hingestellt:
„Der Brahmane4) darf nicht Knoblauch Zwiebeln, Chalotten
„Champignons und Pflanzen, die, im Schmutze wachsen, geniessen."
„Das 10te Baumharz, das von selbst oder aus Einschnitten hervor-
„quillt und die Milch einer Kuh, die vor kurzem gekalbt hat, muss
„sorgfåltig gemieden werden."
1) Wuttke (Geschichte des Heidentums, B. II, S. 802) deutet die Namen; nErhabener,
Durchdringender, Vcriiichtender/* von Bohlen a. a. O. B. I, 8. 213 sagt, ihre allegorische
Bedeutung sel; „Sonne oder Entstehen, Wasser oder Erhaltuug, Feuer oder Yergeben."
8) Yagnayalkya's Gesetzbuch herausgegeben von A. Stenzler. 1849.
8) Nossig EinfQhrung in das Studium der eozialen Hygiene 1894, S. 11.
4) Manu Gesetze Ub. V, 5, C, 8, 9.
337
„Desgleichen die Milch einer briinsligeii Kuh, oder einer solchen,
„die ihr Kalb verloren hat, die Milch einer Kamelstiite, eines Ein-
„hufers, eines Schafes, alier wilden Tiere ausser dem Buffel, Frauen-
„milch (?) und alle in Såurung ubergegangenen Flussigkeilen."
„Von gcsåuerlen Fliissigheiten darf jedoch saiire Milch i) und alles
„mit derselben Zubereitete genossen werden: ebenso ExtraktivstofFe
„aus Pflanzen und Wurzeln und aus reinen Fruchten."
„Man soli sich (des Fleisches) der Raubtiere 2) enthalten sowie
„der Vogel, die in bewohnten Ortschaften nisten, der schon von den
„Veden verbotenen Einhufer, des Vogels Tittibha (?), des Sperlings,
„des Wasserhuhns, des Flamingo's, der Gans, des Haushuhns, der
„Drossel, des Birkhuhns, der Kråhe, des Papagei's, des Griinspecht's,
„der Vogel, die init den Krallen zerreissen, derjenigen, die mit dem
„Schnabel aufspiessen, der SchwimmvOgel, des Kiebitzes, des Meer-
„tauchers und aller fischefressenden VOgel, sowohl im frischen als
„im gedorrten Zustande."
„Nicht geniessen darf man den Reihcr, den Marabut, den Råben,
„die Bachstclze, das Hausschx/ein und alle Fische, ausgenommcn den
„Weis und den Karpfen 3), wenn sie in Streifen geschnitten und zur
„Opfergabe fiir die Gdtter und die Manen bestiramt sind.*'
„Man soli keine einsam-lebenden und unbekannten VOgel 4) ge-
„niessen, auch keine Tiere mit 5 Zehen; nur das Stachelschwein,
„der Igel, der Gavial, das Rhinozeros sind unter den fUnfzehigen
„Tieren zum Genuss gestattet; gestattet sind auch die Tiere, die
„nur in einem Kiefer Zåhne haben, jédoch nicht das Kamel."
Ungleich kurzer fasst diese Bestimmungen Yagnavalkya 5) zusammen,
wenn er lehrt:
„Ftir den Genusse verboten ist das Fleisch aller Raubtiere, der
„Vogel, die in bewohnten Orten nisten, der Tiere, die nicht gespaltene
„Hufe haben, der zahmen Schweine; ebenso Speisen, die in Såuerung
„ubergegangen sind ausser saurer Milch, ferner der Knoblauch, die
„Zwiebeln, die Pilze, die Milch des Kamels, der Einhufer, der
„Waldtiere und des Schafes."
Es folgen nun bei Manu Bestimmungen tiber den Genuss von Fleisch-
speisen uud iiber den Wert der Enthaltung von denselben.
1)
Manu lib. V, 10.
2)
Manu lib. V, 11, 12, 13, 14.
S)
Manu lib. Y, 16.
4)
Manu lib. Y, 17, 18.
5)
YagnaTalkya's Gesetze lib. I, 167 p. p.
33«
„Man darf Fleischspeisen i) essen, wenn sie zum Opfer geweiht
„sind .... oder wenn das Leben in Gefahr ist."
„Wer sogar tåglich das Fleisch reiner lebender Wesen isst, deren
„Genuss Uberhaupt erlaubt ist, begeht keine Siinde, dcnn der
„SchOpfer hat ebensowohl Wesen erschaffen, die bestimmt sind,
„gegessen zu werden als solche, die sie essen."
„Wer nicht, mit Vernachlassigung der Gebote — wie ein Vamp)rr2) —
„das Fleisch verschlingt, ist beliebt in dieser Welt und wird nicht
„von Krankheiten heimgestuht; dem Brahmanen aber ist direkt
^yjeder Fleischgenuss verboien''
„In Erwågung der Herkunft des Fleischesj), das man sich nur
„durch den Mord von Tieren verschaffen kann, muss der Brahmane
„sich unbedingt des Fleischgenusses enthalten."
„Es liegt keine Siinde 4) darin, Fleisch zu essen, spirituose Getrånke
„zu trinken und sich in den (durch die Veden) erlaubten Fallen dem
„Geschlechtsgenusse hinzugeben, denn dies alles ist ein Naturtrieb
„beim Menschen, aber die Enthaltung von allen diesen Freuden
„sichert (im Jenseits) hohe Belohnung."
Aehnlich aussert sich Yagnavalkya:
„Wer Fleisch isst 5), um sein Leben zu erhalten, begeht keine
„Sunde; aber die Enthaltung alles Fleischgenusses ist besonders
„lobenswerth".
Bei Letzterem finden sich bereits Bestimmungen liber den Verkaufvon
Nahrungsmitteln und Strafandrohungen fiir denjenigen, der verdorbene
oder verf ålschte Waare verkauft, die in Geldbusse, Stockschlågen oder
Leibesstrafen bestehen, z. B. :
„Wer verdorbenes Fleisch 6) verkauft, soli die hOchste Strafe
„zahlen, oder es sollen ihra 3 Figerglieder abgeschnitten werden."
Jedes Uebermass im Nahrungsgenusse verbietet Manu; der Menschsoll
genugsam und måssig sein. und nur das zu seiner Existenz Erforderliche
zusichnehmen.
„Wer glucklich sein will,?) muss voUståndige Geniigsamkeit suchen
„und seine Begierden bezahmen, denn das Gliick hat zur Wurzel
„die Gentigsamkeit, das Unglack die Begehrlichkeit."
1)
Manu lib. Y, 27 und 80.
2)
Manu Ub. V, 50.
3)
Manu lib. V, 49.
4)
Manu lib. V, 56.
6)
Tagnavalkja Ub. II, 179.
6)
Ya^avalkya lib. II, 297,
7)
Manu lib. IV, 12.
339
„Der Brahmane i) soli sein tagliches Brod mit Andacht geniessen
„und es nicht geringschåtzen ; er soli sich bei seinem Anblicke
„freuen und nur ebensoviel tåglich zu erhalten wiinschen, denn die
„Nahrung, die man mit Andacht geniesst, verleiht Kraft und Mann-
„haftigkeit, solche, die man geniesst, ohne sie zu wiirdigen, zerstdrt
„beides."
„Vdllerei 2) ist ein Laster, schådigt die Gesundheit, verkurzt das
„Leben und hindert den Eintritt in den Himmel."
In noch hOherem Maasse verponen beide Gezetsgeber jeden Exzess im
Genusse geistiger Getrånke, da ihnen bekannt war, dass ihr Volk dazu
hinneigte.
Manu erklårt Trunkenheit fur eine Schande, die den Eingang in den
Himmel Indra's hindert ; er verbielet deshal b den Brahmanen jedes gds-
/i^e Geirånk und bedroht die Trunkenheit mit harten Strafen.
Wir finden bei ihm die Worte:
„Fur ein Weib 3) ist der Trunk die Quelle der Ehrlosigkeit."
„Der Saufer 4) ist als ein Hauptsiinder anzusehen \ er soli durch
„ein Brandmal auf der Stim gezeichnet werden."
„Wenn der Brahma'5), der im Kdrper des Brahmanen wohnt, im
„Alkohol ertr^nkt wirJ, sinkt der Brahmane auf die Stufe des Sudra
„herab,"
Grausam klingt die (von Manu) dem Brahmanen, der sich berauscht
hat, zudiktierte Strafe:
„Wenn ein Brahmane 6) sich berauscht hat, soli er kochend-hei^sen
„Urin einer Kuh, oder kochendes Wasser, oder kochende Milch,
„oder siedende Butter hinuntertrinken. Stirbt er davon, so erlangt er
„Reinigung."
„Es giebt 3 Sorten 7) von Branntwein : aus Zucker, aus Reis und
„aus Fruchten. Jede einzelne derselben und alle 3 zusammen sind
„dem Brahmanen verboten."
„Verkåufer von Branntwein sollen schleunigst aus dem Orte
„getrieben werden."
Ausfuhrliche Vorsch riften finden sich flir die sexuelle Hygiene^ die
»)
IUbu Ub. U, 64 and 65.
8)
Xuitt Ub. U, 67.
»)
Xun Ub. X, 13.
*)
Hun Ub. IX, S35.
»)
Hana Ub. XI, 88.
«)
Kanu Ub. XI, 92 - TagnaTalkys Ub. III, 253,
1)
Han« Ub. XI, »6 und 225.
340
zunachst wieder fur die Brahmanen gelten und sowohl zur Erzielung
eines gesunden Nachwuchses als zur Reinerhaltung der Kaste dienen
soUten.
Auf der hochsten Erkenntnissstufe war nach der indischen Priester-
lehre : dass alles Irdische nicht des Bestehens wert ist, von Manu den
Brahmanen im reiferen Alter ein COlibatleben vorgeschrieben, injiingerem
aber zur Pflicht gemacht, ft^r den Fortbestand ihrer Kaste zu sorgen und
ihnen dabei eingeschårft, dass sie die Gattin nicht aus Sinnenlust, sondeni
zum Zwecke der Kindererzeugung heimfuhren sollen.
Eine solche Ehe wird als etwas Notwendiges und als ein hobes sitt-
liches Institut hingestellt, das keusch gehalten werden muss, wenn es
Seinen wahren Zweck erfiillen soli.
Den Frauen wird zur ersten Pflicht gemacht, Treue dem Gatten zu
halten und strenge Selbstzucht zu iibcn.
Manu bestim mt, dass nur ganz gesunden Personen das Eingehen der
Ehe gestattet werden soli, damit Aussicht auf einen gesunden Nachwuchs
vorhanden ist.
„Frauen, i) die im Hause eingeschlossen und von Wåchtem
„bewacht sind, sind nicht behiitet; nur die Frau ist behutet, diesich
„selbst bewacht."
„Durch Untreue 2) gegen den Gatten erwirbt sich die Frau Ver-
„achtung in dieser Welt, sie wird von ekelhaften Krankheiten befallen
„und aus dem Schosse eines Schakals wiedergeboren."
„Ein Vater, 3) der seine Tochter nicht rechtzeitig in die Ehe giebt,
„handelt stråflich."
Viel schårfer noch lautet dieses Gebot bei Yagnavalkya:
„Ein Vater, 4) der seine Tochter nicht in die Ehe giebt, macht
„sich schuldig der Totung einer Leibesfrucht bei jeder monatlichen
„Reinigung."
Fur den Brahmanen, der vor dem Eingehen der Ehe sorgfåltig auf
seine Gesundheit und Zeugungsf åhigkeit (?) gepriift werden soli, 5) ist die
Wahl der Gattin so genau vorgeschrieben, dass man fast bedauern mOchte,
dass ahnliche hygienische Gebote nicht noch gegenwårtig vorhanden sind !
Nach Beendigung seiner Lehrzeit soli der Brahmane seine Frau aus
der gleichen Kaste wåhlen.
1) Manu lib. IX, 12.
2) Manu lib. IX, 30.
3) Manu lib. IX, 5.
4) Yagnavalkya lib. I, 64.
5) Yagnavalkya lib. I, 55.
34T
Dieselbe i) darf nicht bis zura 6. Grade mit der Familie seiner Mutter
und gar nicht mit der seines Vaters verwandt sein, auch wenn ihre
Familie mit alier Art von Glucksgutem gesegnet ist.
Sie darf auch nicht aus einer Familie stammen, in der Håmorrhoidal-
leiden, Epilepcie oder Aussatz herrschen. 2)
Das Mådchen selbst darf nicht krånklich, zu stark oder zu schwach
behaart sein, keine roten Augen haben, nicht stammeln oder ein iiber-
zahliges Glied haben.
„Das Mådchen, 3) welches er heiratet, muss einen ganz wohl-
„gebildcten Korper, den Gang eines Flamingo, weiches Haar, kleine
„Zåhne und zierlich gebaute Gliedmassen besitzen."
Wåhrend der Dauer der Periode 4) darf der Brahmane sich seiner Frau
nicht nåhern, auch nicht in demselben Bette mit ihr schlafen :
Yagnavalkya's Gebot lautet:
„Der Brahmane 5) soli seine Gattin nur aus einer grossen Familie
„von Vedakundigen heiraten, die durch 18 weise Månner beriihmt
„ist; aber nicht aus einer solchen, die an erblichen Krankheiten
„Icidet, auch wenn dieselbe beruhmt und wohl begiitert ist."
Bei keinem der alten Kulturvolker ist das Gundprinzip der korperlichen
Reinheit in solchem Grade durchgcfiihrt wie bci den Indern. Wir finden
deshalb bei Manu sehr zahlreiche Bestimmungen fur Reinigungsmassregeln,
unter denen namentlich Mundspulungen, Waschungen des Gesichts und
der Hånde hervortreten,
Auch diese Bestimmungen sind zunåchst fur die Brahmanen gegeben,
deren Beispiele die Uebrigen folgen sollen. Ich lasse einige dieser Gebote
folgen :
„Die blose BeruhrungO) eines Tschandala verunreinigt den Brah-
„manen, er muss sogleich ein Reinigungsbad nehmen."
„Vor dem Gebete, 7) vor und nach dem Essen und nach dem
„Schlafe miissen die Hånde gewaschen und der Mund ausgeplilt
„werden. Auch nach jedem Niessen, Ausspeien und Erbrechen muss
„eine Mundspiilung erfolgen."
1) Manu lib. IV, 4.
2) Manu lib. III, 5, 6, 7, 8.
3) Manu lib. UI, 10.
4) Manu lib. IV, 30.
5) Tagnavalkya, lib. I, 54.
6) Manu lib. Y, 85. Nach Lassen (Indisohe Altertumskunde, B. I. S. 407) ist ein
Tschandala der Abkommling eines Sudra und einer Frau aus der Brahmanenkaste. Die
Tsehandala's waren kastenlos, verachtet und gemieden. Manu (lib. X, 10) nennt sie „die
Terworfensten unter allen Mensohen."
7) Manu lib. Y, 145.
342
Nach Ausleerung des Stuhlganges i) und des Urins miissen die Hånde
gewaschen, die KOrperOffnungen gereinigt und der Mund gesptilt werden.
Nach jedem Beischlafe muss ein Bad folgen.
^Man soU taglich 2) baden in Fliissen, Seen, Wassergråben und in
„den heiligen Teichen" (die sich bei jedem Tempel befanden).
Den Brahmanen werden noch besondere Reinigungen anbefohlen nach
Beriihrung einer Frau, die kUrzlich geboren hat und eines Leichnams
(der „unrein" nach indischen Begriffen ist).
Sie sollen stets reine, weisse Kleidung tragen und den kleinsten Fleck,
der durch Aufspritzen darauf entstanden ist, sofort abwaschen.
„Ihre Haare sollen kurz, Bart und Nagel rein sein" lehrt Yagnavalkya
im Paragraph 136 seines i. Buches. Ueber die Reinigungsmassregeln und
Ceremonien, die der Brahmane nach Beriihrung eines Leichnams vorzu-
nehmen hat, handeln allein 45 Paragraphen von den 169 des 5. Buches
von Manu's Gesetzen.
Im Wesentlichen bestehen dieselben in Bådern, Waschungen, Fasten
und Gebeten.
Als Beispiele seien folgende Gebote genannt:
„Wenn ein Kind, 3) das noch nicht 2 Jahre alt war, stirbt, sollen
„die Eltem es in reiner Erde ausserhalb des Ortes begraben, ohne
„séihe Gebeine zu sammeln (da es nicht verbrannt wird). Sie sollen
„sich reinigen durch ein Bad und 3 tågiges Fasten ohne Darbringun^
„von Opfern."
,iWenn man einem Leichcnzuge gefolgt ist, 4) sei der Tote ein
„Verwandter oder ein Fremder, soli man mit der Kleidung baden'* p. p.
Dass der KOnig eine Ausnahmestellung allen andern Menschen gegen-
iiber einnimmt, zeigt sich schon in dem Ausspruche Manu's5) dass er
sich uberhaupt nicht verunreinigen kann^ „detin er sitzt auf Indra's
„strahlendem Throne."
Damit das Reinigungsmittel, nåmlich das Wasser, nicht selbst verun-
reinigt werde, befiehlt Manu:
„Weder Excremente 6) noch Urin, noch Speichel oder sonst irgend
„etwas Schmutziges darf man in das Wasser schUtten."
1) Manu lib. Y, 138.
8) Manu lib. lY, 203.
8) Manu lib. Y, 68 und 69.
4) Manu lib. Y, 103.
6) Manu lib. Y, 93.
6) Manu lib. lY, 56. Manu macht die treffliche Bemerkun^^ O^^- ^f 105) dass das
Wasser sioh durch sein Dahinstromen reinigt. Dies klingt, als ob man in einera modemen
Lehrbuohe der Uygiene liest
543
Beide Geselzgeber waren bestrebt, den Brahmanen von Jugend auf die
Pflicht zur Bezahmung aller Begierden und Leidenschaften, zum Mass-
halten in allen Dingen, zum Ertragen von Entbehrungen und zum Gleich-
mute im Gllick und Ungltick einzuschårfen. Sie deuten dabei stets an,
dass die anderen Kasten sich auch hierin die Priesterkaste zum Vorbilde
nehmen sollten.
Ausdrucklich beiiehlt Manu:
„Der Brahmanenschufer i) enthalte sich des Honigs, des Fleisches,
„der Wohlgeriiche, der Umarmung der Frauen, des Genusses gesåuerter
,,Substanze und der Tddtung eines lebenden Wesens. Er trageweder
„Schuhe noch Schirm ; er bezOhme die Sinnenlust, den Zorn und die
„Habgier, er vermeide Ltige und Verleumdung, sowie Misshandlung
„eines Anderen und enthalte sich des Singens, Spielens und Tanzens
„sowie des GlUcksspieles."
Kurzer fasst dies Yagnavalkya, wenn er lehrt : 2)
„Die Sinnenschar zugelnd, Liebe und Hass aufgebend, die Furcht
„vor den Wesen von sich werfend wird der Zweimalgeborene
„unsterblich,"
Aus solchen Lehren wird ersichtlich, dass die beiden Weisen den Ein-
fluss des Geistes auf den KOrper von der hochsten Bedeutung hielten 3)
und die Grundlehren der Ethik zur Basis des Hygiene machten.
Die Annahme Wuttke's und von Bohlen's;4) dass nach der Lehre der
Brahmanen die Diaetetik der Seele nicht allein das Wichtigste flir das
Seelenheit, sondern auch flir die leibliche Gesundheit sei, wird schon
durch Strabo bestatigt, der crzåhlt, dass nach den I^ehren der indischen
Weisen Måssigkeit im Genusse der Speisen, Vermeiden aller geistigen
Getrånke, Fliehen der Umarmung der Frauen und Masshalten in allen
Dingen nicht nur die Seele zufrieden, sondern auch den Leib gesund
erhålt und dass das Unterlassen dieser Tugenden die Seele unglticklich
und den Leib krank macht. 5)
1) Hanu lib. U, 177, 178.
2) TftgnaTalkya lib. lU, 66.
Zweimalgeborene sind die Brahmanen Kscbetria^s und Weisobya's, denen die Veden
erklirt werden und aie dnrch einen anserer Taufe vergleichbaren Akt, der duroh einen
Brahmanen vorgenommen wird, erst die gnstigt Gébnrt erlangen. Die Sudra^s, denen die
Yeden nicht erklart werden diirfen, heissen deshalb „Einmalgeborene".
Siehe Manu lib. II, 169. Yagnavalkya lib. I, 39. Weber Indische Studien B. I, S. 400.
3) Nosig a.a. O. S. 16.
4) Wuttke a.a. O. B. II, S. 453. Von Bohlen a.a. O. B. I, S. 517-
5) Strabo a, a. O. Lib. XV, 62, 64, 65 und 68.
344
^Krankheit gilt deshalb ftir den Brahmanen als ein Beweis, dass
„er sich versundigt hat; er sieht sic ftir eine Schande an und um
„sich zu entsuhnen, bereitet er sich selbst den Scheiterhaufen und
„verbrennt sich auf demselben, ohne sich zu ruhren."
Als Beispiel einer solchen Auffassung fuhrt Strabo dann den Brahmanen
Kalanos an, der Alexander auf dessen Wunsch auf seinem Riickmarsche
von Indien begleitete und als er sich in Folge der ungewohnten Tafel-
gDusse an des KOnigs schwelgerischer Hofhaltung krank ftihlte, sich in
Pasargadae einen Scheiterhaufen — trotz Alexander's Bitten — errichtete
und sich auf demselben verbrennen liess. i)
Eine Anzahl hygienischer Ratschlåge findet sich auch in den alten
Indischen Hausregeln^ die aus der Volkserfahrung hervorgegangen sind.
Sie betreffen insbesondere die Kindespflege in den ersten Lebensjahren
und wahrend der Zeil des Unterrichts, die spåtere Lebensweise des
Vedenkundigen, das Verhalten auf Reisen und den Bau des Hauses.
Als Beispiele fiihre ich einige Såtze aus den Hausregeln des A^valayana
und des Paråskara 2) an :
„Dem Kinde3) soli gleich nach der Geburt in einem goldenen
„LOffel zerlassene Bulter mit Goldstaub gemischt eingegeben werden."
„Am 10. Tage 4) nach der Geburt soli die Wdchnerin aufatehen."
„Im 7. Lebensmonate, 5) wenn die Ernåhrung durch die Mutter-
„brust aufgehort hat, soli das Kind Reis mit Milch oder mit Honig
„erhalten; daneben eine Briihe von Rebhuhn- oder Ziegenfleisch."
In den ersten 8 Jahren erhalten die Kinder keinen Unterricht; sie
sollen sich im Freien herumtummcln und Kinderspiele spielen, damit der
Kdrper sich frei cntwickeln kann.
1) Mogasthcnos (Indioa Fragen 34) erzahlt dicse Geschiohte freUich wcsentlich anden !
Naoh ihm war Kalauos ein zQg^eUoser (a/.^/a7roc) Mensch, der Yergnugen an dem
dppi^n Leben an Ålexander^s Hofe gefundcn hatte, durch dasselbe aber schliesslich
erkrankte und sioh nun aus Scham vor sich selbst verbrannt hatte.
Dies sei aber nichi nach der Lehre der indischen Weisen gcschehen und Kalanos
werde deshalb getadelt.
2) Afvalayana's Indische Hausregeln und Paraskara^s Indische Hausregeln ubersetzt
von Stenzler 1865 resp. 1878.
3) A^valayana lib. I, 5. Butter galt als besonderes Rcinigui^gsmittcl bei den alten
Indern, Gold und Silber als etwas der Gesundheit besonders zutragliches.
4) Paråskara lib. I, 17.
5) Paråskara lib. I, 19.
{Schliiss folgt)
A FORGOTTEN WORTHY,
Dr. DIEGO ALVAREZ CHANCA, OF SEVILLE, Spain,
By
A. M. FERNANDEZ DE YBARRA, A. B,, M.D,, of New-York Ciiy.
With Christopher Columbus, on his second voyage of discovery to
America, in the year 1493, there came Dr. Diego Alvarez Chanca,
a distinguished practitioner of much learning and professional skill, who
held the position of Physician-in-Ordinary to the King and Queen of
Castille and Aragon, and had attended their first-born child, Princess
Isabella (who afterwards became Queen of Portugal) during a serious
illness the year before. He was a native of the city of Seville, and had
been especially appointed by the Spanish monarch to accompany that
expedition, not only on account of its great political and commercial
importance, but also because amongst the 1,500 persons, who came over
from Europe to Araerica in that fleet, were several distinguished personages
and a large number of aristocratic young gentlemen, restless and daring
warriors, who had done excellent service in the war just ended against
the Moois.
That expedition was altogqther different from the one sent out the
previous year in quest of a new passage to the Indies, Instead of the
three small caravels, carrying only 120 persons, which accomplished the
most transcendental event in the history of humanity — the discovery of
the New World — this one was a fleet of three great galleons or carracks
and fourteen caravels of different sizes. It was well provided with all the
requisites for the establishment of a permanent settlement in the land
that had been discovered the year before. Even 20 horses for as many
lancers (which played a most terrorizing influence among the American
indians) were also on board those vessels.
On the arrival at the island of Hispaniola or Santo Domingo, — where
the year before Columbus had left 38 men in an improvised fortress
constructed wiih the remains of the caravel Sanfa Maria, wrecked on
the reefs of the shore — Dr. Chanca wrote, in the Spanish language of
the fifteenth century, his famous letter addressed to the Municipal Council
or CahiUio of his native city, which is unquestionably THE FIRST
WRITTEN DOCUMENT ABOUT THE FLORA, THE FAUNA, THE
346
ETHNOLOGY AND THE ANTHROPOLOGY OF AMERICA, i) Of
such important historical docuraent I will quote several paragraphs to
show the acconiplishments of this forgotten niember of our profession.
As an able practitioner of inedicine, he saved the life of Christopher
Columbus, who suffered a very dangerous attack of typhus fever, on one
occasion, and pernicious malaria fevers on another occasion, as well
as the lifes of many Spanish hidalgos, who were at the point ofdeathas
victims of disease during their stay at the island of Hispaniola or Haiti^
as the aborigines called it.
Dr. Chanca's letter was written at the port of Isabella during the last
days of January 1494, left that port on the 2d. day of February, in care
of Don Antonio de Torres, commander of the twelve vessels sent back
by Columbus to Spain with the news of the discoveries, and arrived
there April 8, 1494.
On his return to Spain Dr. Chanca published in Spanish in the year
1506 a treatise on The ireaiment øf pleurisy (Para curar el mal de
cosladojy and a commentatorial work in Latin, criticising the book
entitled De conservanda juventuie el retardanaa seneclute^ whose author
was another celebrated Spanish physician named Dr. Arnaldo de Villanova.
The title of this second work of Dr. Chanca is Comentum novum in
parabolis divi Artialdi de Villanova^ which was printed in Seville the
year 15 14.
Here now follow some scattered paragraphs, translated by me from
the original Spanish letter of Dr. Diego Alvarez Chanca to the municipal
authorities of the city of Seville, considered by competent judges to be
a most remarkable document, and the best description of the first part
01 the second voyage of Christopher Columbus to America. I have added
a few explanatory notes, geographical and historical remarks:
„Since the occurrences, which I relate in private letters to other persons,
are not bf such general interest as those, which are contained in this
epistle, I have resolved to give you a complete narrative of the events of
our voyage, as well as to treat of the other matters,- which form the
subject of my petition to you.
The news I have to communicate are as foUows:
The expedition, which their Catholic Majesties sent, by divine permission,
from Spain to the Indies under the command of Christopher Columbus,
admiral of the ocean, left Cadiz on the 25th. day of September, in the
1) On the 5th. day of Maroh of the present year I delirered a lecture on this subject
before the Biologlcal Section of the New York Aoademy of Sciences, at the American
Museum of Natural History of that metropoUs.
347
year 1493, with wind and weather favorable for the voyage. This wind
lasted two days, during which time we managed to make nearly fifty
leagues. The weather then changiug, we made little or no progress for
the next two days; it pleased God however, after this to restore us fine
weather, so that in two days more we reached the island of Great Canary.
Here we put into harbor, which we were obliged to do to repair one of
the ships, that made a great deal of water. We remained all that day,
and on the foUowing set sail again, but were several times becalmed, so
that four or five days more past before we reached the island ofGomera.
We had to remain at Gomera one day to lay in our stores of meat,
wood, and as much water to drink as we could stow, preparatory for
the long voyage, that we expected to make withoutseeing land. i) Thusit
happened that through the delay at these two ports, and being calmed
the day after leaving Gomera, we spent nineteen or twenty days before
we arrived to the island of Ferro 2). After this we had, by the goodness
of God, a return to fine weather, more continuous than any fleet ever
enjoyed during so long a voyage; so that leaving Ferro on the thirteenth
day of October, within twenty days we came in sight of land, but we
should have seen it in fourteen or fifteen days, if the ship "Capitana" 3)
had been as good a sailer as the other vessels, for many times the others
had to shorten sail, becausc they were leaving us much behind. During
all this time we had great fortune, for throughout the voyage wc
encountered no storm, with the exception of one on St. Simon'^ eve,
which for four hours put us in considerable danger4).
On the first Sunday after All Saints' day, namely, the 3d,of November,
1) In that island of Oomera Columbus embarked eight pigs, buUs, cows and caWes,
■heep and g'oats, fowls and pigeons, seeds of oranges, lemons, bergamots, citrons,
pomegranates, dates, grapes, olives, melons, and otber European fruits, a« well as all
kinds of orchard and garden vegeiables. All tbese were the orlgin of tbeir species in
the New World. The expedition likewise oarried implements of husbandry, sbipped
before learing Spain.
2) This is the southwestemmost of the gronp of the Canary Islands, formerly cailed
the Fortunate Islands, and is named in Bpanish Hierro.
S) That Tessel was a galleon of 400 tons' burden, that earried the Admiral'« flag,
and in which Dr. Chanoa made the trip.
4) They believed themselves in much peril, — as they eertainly were in such a sndden
and flerce storm, aooompanied by heavy rain, rapid lightning and great pealsofthunder,
wbieh are so frequent in the tropics — until they beheld several of tbose lambent flamés
caUed by sailors ^'St. Elmo*s tapers," playing about the tops of the masts, and glidding
along the rigging, which are oocasionally seen about tempest-tossed vessels during a
highly electrical state of the atmosphere. The sailors oonsider that phenomenon as of
good (
348
about dawn, a pilot of the ship "Capitana" cried out : "The reward, I
see land !*' i)
The joy of the people was so great, that it was wonderful to hear
their cries and exclamations of pleasure; and they had good reason to
be delighted, for they had become so wearied of bad living, and of
working the water out of the leaky ships, that all sighed most anxiously
for land. The pilots of the fleet reckoned on that day, that between the
time of leaving the island of Ferro and first reaching land we had made
eight hundred leagues ; 2) others said se ven hundred and eighty, so that
the difference was not great, and three hundred more between Ferro and
Cadiz, made in all eleven hundred leagues. 3) I do not, therefore, feel
now as one, who had not seen enough water.
On the morning of the aforesaid Sunday we saw lying before us an
island, and soon on the right hånd another appeared. The first washigh
and mountainous on the side nearest to us ; the other was flat and very
thickly wooded. As soon as the light of day became brighter other islands
began to appear on the right and on the left of us, so that that day
there were six of them to be seen lying in different directions, and most
of them of considerable size.
Thi§ island of Marigalante is filled with an astonishing thick growth
of wood; that variety of trees being unknown to us, some ofthem bearing
fruit and some others fiowers. It was surprising to see that, and indeed
every spot was covered with verdure.
We found there a tree, whose leaf had the finest smell of cloves, that
I have ever met with ; it was in shape like a laurelleaf, but not so
large : I think it was really a species of laurel 4). There were wild fruits
of various kinds, some of which our men, not very prudently, tasted ; and
upon only touching them with their tongues, their mouths and checks
became swollen, and they suffered such a great heat and pain that they
seemed by their actions as if they were mad, and felt obliged to resort
to cooling applications to ease the pain and disconfort. 5)
1) The Spanish gOTemment had offered a reward in monej to the first person, who
would see lund in this Yoyage. '
2) That is to say 2,400 Spanish n^iles, or abont 2,057 English miles.
3) 3,300 Spanish miles, equivalent to about 2,829 English miles.
4) Probably it was the Kalmia angustifoha or "Laurier des Montagnes^', as it is
cailed in the French West India islands.
5) I believe those poisonous fruits were a species of small apple called in Spanish
mamanillo, or, in English, manchineel-tree (the Hippomane inandnella) which is still to
be found in the West India islands. The fruit of the manchineel-tree produoes stmiUr
349
These islanders appear to us to be more civilized than those who had
hitherto been seen, for although all Indians have houses made of straw,
yet the dwellings of these people are constructed in a much saperior
fashion, better stocked with provisions, and exhibit more evidence of
industry both on the part of the men and of the women. They had a
considerable quantity of cotton, already spun and prepared for spinning,
and many cotton blankets so well woven as to be in no way inferior to
those similar ones made in our country, i)
We were able to distinguish which of the women were natives of this
Island and which captives, by the distinction that a Caribbee woman
wore on each leg two bands or rings of woven cotton, one fastened
around the knee and the other around the ankle, by this means making
the caives of their legs look big and the above-mentioned parts small,
which I imagine they do, because they believe this sort of adornment
makes them pretty and graceful : by that peculiarity we distinguish them.
These captive women told us, that the Caribbee men use them with
such cruelty as would scarcely be believed ; and that they eat the children,
which they bear to them, only bringing up those, which they have by
their n^tive wives. Such of their male enemies as they can take away
alive, they bring here to their homes to make a feast of them, and those,
who are killed in battle, they eat up after the fighting is over. They
claim the flesh of man is so good to eat, that nothing like it can be
compared to it in the world; and this is pretty evident, for of the human
bones we found in their houses every thing, that could be gnawed, had
already been gnawed, so that nothing else remained of them but what
was too hard to be eaten. In one of the houses we went in we found
the neck of a man undergoing the process of cooking in a pot, prepa-
ratory for eating it. 2)
effeets to thoie here described by Dr. Chanoa. and alao Tomiting and purging. Tha
shadow cait by the foliage of this wild tree raises a bUster upon the skin. the same at
the fftiac (Rhus tnetopium), which is a wild shrub, very abundant in the AntiUes. On the
sonthem ooast of Cuba, 85 miles Weit by North from the city of Santiago, there is a
large town cailed Manzanillo, in which neighborhood many of those trees exiited at the
time of its foundalion, and to his faet that city owes its name.
1) Those Caribbee Indians possessed also the art of making household utensils of
elay, which they baked in kilns like thé potten of Europe.
2) Mr. Justin Winsor, the accomplished Ubrarian ofHanrard College, in his CAn'«^>pA^
ColumbuSy referring to the Caribbee Indians, makes tlie foUowing interesting remarks :
"The contiguity of these two races, the fieroe Carib and the timid tribes of the more
northem Islands (the Luoayans) has long puzzled the ethnologist. Irring indulged in
1906. 24
350
The habits of these Caribbees are beastly.
There are three islands : this one, on which we are, is cailed by the
natives Turugueira ; i) the other, which was the first we saw, is naraed
Cayre, 2) and the third Ayay. 3) There is a general resemblance aroong
the natives of these three islands, as if they were of the same lineage.
They do no harm to one another, but each and all of them wage war
against the inhabitants of other neighboring islands, and for this purpose
sometimes they go as far as a hundred and fifty leagues in their canoes, 4)
which are a narrow kind of boats each made out of a single trunk of a
tree. Their arms are arrows, in place of iron weapons, and as they have
no iron, some of them point their arrows with a sharpened piece of
tortoise-shell, and others make their arrow heads of fish spines, which
are naturally barbed like coarse saws. These arms are dangerous weapons
only to nak ed people like the Indians, causing death or severe injur)%
but to men of our nation they are not much to be feared. 5)
When the Caribbees take any boys as prisoners of war, they cut off
their male organs, fatten them until they grow up to manhood andthen,
aome rambliDg' notions of the origin of the Carib, derived from observations of the early
students of the obscure relations of the American peoples. Larger inquiries and more
scientiflo observations has since Irving^^s time been given to the subject, still without
briuging the question to recognizable bearings. The craniolog^ of the Caribs is scantily
known, and there is much yet to be divulged. The race in its purity has long been
extinct. Lucien de Rosny, in an anthropological study of the Antilles published by the
French Society of Ethnology in 1886, has amassed considerable data for futnre
deductions."
1) This was the island of Guadeloupe, named by Columbus Nueatra Senora de la
Guadalupe in remembrance of the famous sanctuary of Our Lady of Guadeloupe, in the
province of Extremadura, Spain.
2) This was the island of Dominica j so called by Columbus from having been
discovered on a Sunday {Dies Dominica). It is 29 miles long and 13 miles in its greatest
breadth, situated at 150. 25* North lati tude and 610. 15* West from Greenwich obserratory,
in England. It has an area of 291 square miles.
3) This must have been the island now known as Martinique, though Dr. Chanea
does not mention in his letter having been there. It is situated SO miles South by ITest
of the island of Dominica and 20 miles North from the island of 8t. Lucia.
4) That is 450 Spanish miles or about 376 English miles, whioh means as far as
Puerto Rico, Santo Domingo and Cuba to the North, and Trinidad, Curacao and the
coast of South America to the South.
5) Dr. Chanea did not know at that date, that those arrow points of the Caribbees
were poisoned with the juice of a plant, probably the inspissated sap of the manchineel-
tree. The death afterwards of a Spanish sailor caused by the wound of one of those
arrows, received in a fight with these Indians, and whioh penetrat^d through his buckler
ond strabbed bim in the side, proved that that weapon was not so barmless.
35^
when they wish to niake a great feast, they kill and eat them up, fox
they say the flesh of boys and women is not good to eat. Three of those
boys thus mutilated came fleeing to us, when we visited the houses, i)
The difference between these Caribbees and the other Indians, with
respect to dress, consists in wearing their hair very long, while the othei:s
have it clipt irregularly; also because they engrave their heads with
inumerable cross-like marks and different devices, each according to his
fancy; and they make those marks with sharpened bamboo-sticks. AU
bf them, both the Caribbee and the other Indians, are beardless, so that
it is a marvellous thing to find one of these men with a beard. Thi
Caribbees, whom we have taken prisoners, have their eyes and eyebrows
stained circularly around, which I think they do for ostentation and also
because it gives them a ferocious appearance.
H«re ahnost terminales the group of islands, which on the side toward
Spain had not been seen before by the Admiral, 2) although we regard
as a matter of certainty, that there is land more than forty leagues beyond
1) Herr Alexander yon Humboldt, in bis Personal narrative of travéls to thé
tquinoctial regions of Amenca^ speaking about tbe Caribbees, makes the following
instructlTe observations : ''Reproaches addressed to the natives on the abominable praotice
which we here discuss, produce no eflect, it is as if a Brahmin, trayelling in Europe,
were to reproach us with the habit of feeding on the flesh of animals. In the eyes of
the Indian of tho Ouaiaia, the Cbernviohaena was a being entirely different from himself ;
and one whom he thought it was no more mgust to kiU, than the jaguars of the forest.
It was merely from a sense of propriety that, whilst he remained in the mission, he
wonld only eat the same food as the Fathers. The natires, if they return to their tribe
{irse al fnoHte)^ or find themselves pressed by hunger, soon resume their old habits of
anthropophagy. And why should we be so muoh astonished at this inconstancy in the
tribes of the Orinooo, when we are reminded, by terrible and wellascertained examples,
of what has passed among civilized nations in times of great scaroity? In Egypt, in the
thirteenth oentury, the habit of eating human flesh pervaded all classes of society ;
extraordinary snares were spread for physicians in particular. They were cailed to attend
persons, who pretended to be sick, but who were only hungry; and it was not in order
to be consulted, but devoured. An historian of great veraeity, Abd-allatif, has related
how a practice, which at first inspired dread and horror, soon ocoasioned not even tl^
•lightest surprise."
2) Dr. Chanca refers here to the island called by the aborigines Borinquenij which is
the island we know to-day as Puerto Bioo and named by Columbus „San Juan Bautista"
(S/. John the Baptist), The date of its disoovery was Saturday, November 16,1493. Here
ended the Caribbee islands, the acoount of whose fierce and savage inhabitants was
reoeived with eager curiosity by the learned of Europe.
24»
35«
the southermost of these newly discovered Islands, i) We believe this to
be the case because two days before we saw the first island, 2) we had
observed some birds called "rabihorcados," which are marine birds of
prey, that do not sit or sleep upon the water, making circumvolutions
high up in the air at the close of evening, with the object of taking
their reckoning of where they are and flying after that in a straight line
towards land to sleep. 3) These birds could not have been going to spend
the night at more than twelve or fifteen leagues' distance from where
they were, because it was already late in the evening, and the directioo
they took in their flight was toward the South. From all this we conduded
there was land in that direction still undiscovered ; but we did not go in
search of it because it would have taken us out of our intended route.
I hope that in a few more voyages it will be discovered. 4)
The country is very remarkable, and contains a vast number of large
rivers and extensive chains of mountains, with broad, open valle3rs, and
the mountains are very high. It does not look as if the grass is ever out
throughout the whole year, I do not thmk that they have any winter
here, for at Christmas we found many bird-nests, some containing the
young birds and the others the egg. No four-footed animal has ever been
seen in this, nor in any of the other islands, except some dogs of various
colorSy as in our own country, but in shape and size like lap- dogs. Of
wild, ferocious beasts, there are none. 5)
I came near forgetting another four-footed little animal, in the color
of its hatr, size, and fur, like a rabbit, but with long tail and feet
similar to those of a rat. 6) These animals climb up the trees, and
1) It il tnily admirftble bow nearly ezåot was tiilg caloulatioii of Dr. Ckaiioa, for the
ooBfi|MirfttlToly large ialand of Trinidad, and tbe Nortli ooait of Yeneiaela, are abont that
dtitanoe firom Martinique, the southemmost of thoae juat diacoTored islanda.
t) The island of Dominica.
8) They were frifale or man-o'-war birds {TachfpeieB aquila),, a peonliarity of vhich
is that they perseeute and conpel the maeh larger marine birds eojnmon peiioaai
(Policami« ottoerotabia) to throw up what they liaTe swaliowed, and eat it tliemselTes.
4) Ånd that land was in faot diaooTered, as predieted by the leamed autlior of this
important hktorical doonment, in the very next Toyage of Columbus. On the Slat day
of July, 1498, he disooTered the island of Trinidad, and caugfai a glipse of terrs firma
at the delta of the Orinooo riTer.
5) The eayman and the erooodUe are the most dangerous animak found.
6) This animal is the huiia or /m/Ai, as it is oalled in Spanish, a sort of mountslD
rat aliU plentiftel in those Islands. There are two distinct varieties: one, large in sise,
oalled juHa comga (Copr^mya JVmmMri), and the other, small in sise, named jutia
carahaK (Capt-utMø^ Pocyt).
353
maoy of our men, who have eaten them, say their taste is very good. i)
Tnere are maoy snakes, small in size, also lizards, but not so niany,
for the Indians consider them as great a luxury as we do pheasants.
These lizards are of the same size as ours, but different in shape.
In a small adjacent island, close by a harbor which we named '*Monte
Cristo," where we stayed several days, 2) our men saw an enormous kind
of Hzard, which they said was as large around the body as a calf, and
the tail shaped like a lance. 3) They often went out to kill it, but bulky
as it was it disappeared in the thicket and got into the sea, so that they
could not catch it.
There are, both in this and in the other islands, an infinite number
of birds like those we have in our country, 4) and many others such as
we had never seen. 5) No kind of domestic fowl has been found here,
with the exception of some ducks in the houses of the island of
Turuqueira. 6) Those ducks were in size larger than the ones we have in
Spain, though smaller than geese, very pretty, with flat crest, and most
of them. as white as snow, but some also black.
Fish is abundant here, an article of food we were in great need, for
our provision of* meat was running short, and it is a singular kind of
1) The present poor couirtry people of those Islands roMt »nd eat them the jarae as
Httle pigs, and their taste is really good. During the recent stmggle for independence in
Cuba, the patriot soldiers were oompelled, on aooount of the soarcity and poor qualityof
their armament, together with laok of ammunitions of war, to live in the woods, and
there they kiUed almost all the jutfas to provide themséWes with food.
S) This small island is cailed now Cahras or Goat Island.
8) An alligator, whloh is the oorrupted English word from the Spanish él lagwi^
{Attigator hieiug).
4) The expeditionists had not yet had time to examine dooely all those birds, bat
they thought them to be faloons, royal herons (in Spanish cailed parxas)^ kites (whieh
really were kestrels, and the name in Spanish is cerHicaiot), sandpipers, widgeonS) qnails,
woodoocks, partridges, turtle-doTCs, nightingales, mockin^-birds, goldfinche«, thmshes,
iwallows, crows, screeoh-owls, and bats. ,
5) Å few of those birds, the Spaniards hat not seen before, were: the guctragvéo, a
bird of prey similar to tne sparrow-hawk ; the turkey-buzsard {eath<»rte8 aura), which is
called in Gaba aura tifloM, in Mexico zopUoie, in Central America limpia-mnndOj and in
Peni gaUinaxa; the ffaUiHU^a, very muoh Hke the %xA^ {8c6lopax gaUi^ago)', Ibe /TameNeo
or flamiMgo, which is a cormption of that Spanish word; the earpmiero, it species of
woodpecker ; tiie jtaUo and the toti, two species of blaekbirds, the one larger than the
other, the toti resembling very closely the daw , the magiio, which is something likt the
chaftnch; flie cardettal, a subfamily of the Frangillidae (Cal^inalis VirginioHtitf) ; the
møripoea or butterflybird, on account of its beautiful colors; the tomeguitt, etc, ete.
6) As already explained, the old island of Turuqueira is Guadeloupe.
354
fish,' i) more wholesome than those we have in Spain. The climate does
not allow the fish to be kept from one day to another, for all animal
food speedily becomes unwholesome on account of the great heat and
dampness.
Large quantities of vegetables have been planted, and they certainly
attain a more luxuriant growth here in eight days than they would in
Spain in twenty.
We are frequently visited here by a great numberoflndiansaccompanied
by their cactqucs^ 2) who are their captains or chiefs, and many women.
They all come loaded with ages^ 3) a sort of turnip, very excellent food,
which they cook and prepare in various ways. This food is very nutritious,
and has proved of the greatest benefit to us all after the privations we
endured when at sea, which in truth were more severe than man ever
sufTered.
When these Indians wish to appear fuUdressed, both men and women
paint themselves, some black, others white and red, and different com-
binations of colors, in so many devices that the effect is very laughable ;
they also shave some parts of their heads, and in other parts of it wear
long tufts of matted hair, which give them an indescribably ridiciilous
appearance. In short, whatever would be looked upon in our country as
characteristic of a madman, is here regarded by the most prominent
Indians as a mark of distinction.
The little time, that we have spent on land, has been so much occupied
■ 1) Åmon^ those fishes not encottntered in Spain I may mention par^fo, Uhranehoj
rohahy rahirrubiaf bonaciy cabrilla, chema^ jurél, roneo^ cajizote, mojarra, guavina^ viajaca^
eto. There were also, as in Spain,- salmon, salmet, sardine, shad. sea-bream, bonilo, striped
bass, common carp, Hoander, perch, haddook, lobster, sea-orab, shrimp, oister, dam, etc:
2) The indigenotts tribes of the great Åntilles cailed their king or ruler cacique^ mnd
this word has been adopted in the Spanish language, like the other Indlån words hamacoj
haUyy bohhf eohucoy boJHcOy eto. In some oases the modem meaning of those words is
different from what it formerly was. For instance: cacique is used now to sarcastically
ioall the political boss of a village, town, city, district or province.
8) This farinaoeous root is the yuca^ cailed in English yncca or Adam's needle, slao
known as Barbadoes nut, a flbrous tuber, very esculent, of which there are in the Wesl
Indies two well known kinds, the sweet {Yucea glwioaa) B,nå ihe 90ur {Tucea fUameHtosa\
this Tast ene 'being • cathartic and some what poisonous. It oontains a large quantitj of
staroh, which is obtained from the juice of the gprated yucca, and from the fibrous
residue is prepared the cambe or cassava (a corruption of the Spanish word) in the
shape of very large, round and thin sort of craokers, cailed in Spanish tot-ias de casitbe.
This kind of Indian bread is still made in Cuba, Puerto Rico, Santo Domingo, eto.
355
in seeking for a place to establish the setllement, i) and in providing
ourselves with things we needed, 2) that we have had Uttle opportunity
of becoming acquainted with the natural productions of the soil. In spite
of this drawback, we have already seen many raarvellous things. For
instance : trees bearing wool, of a sufficiently fine quality (according to
the opinion of those, who are acquainted with that industrial art) to be
woven into good cloth. 3) And of this kind of trees there are so many,
that we might load all our vessels with wool, though it is somewhat
difficult to gather it because these trees are very thorny, but sometneans
can easily be found to evercome that difficulty.
There are also cotton trees as large as peach trees, which all the year
round produce cotton, and in abundance. 4)
We found other trees, which produce wax, as good both in color and
smell as bees-wax, and equally useful for buming ; indeed, with very
lit tie difference between the one and the other. 5)
There is a vast number of trees, which yield surprisingly fine turpentine. 6)
J) They found at last a convenient place for the purpose. It was on the shore of a
good bay, on the North coast, on high ground, with two rivers of potable water near
by, and the back part well closed by the thick growth of an im passable forest that
protected it from being set on fire by the Indians on a night attack. There was commenced
the building of the first Christian town of the New World, to which Columbus gave the
Tery appropriate name ot Isabella, his great protectress. The ruins of the stone buildings
in a Bolitary waste constitute today the relic of that historical spot.
2) The principal of those things needed were fresh vegetables and fish. The vegetable
gardens planted by .the expeditionists were speedily clothed in green, producing plenti-
fully onions and pumpkins, radishes and beets. Sugar*cane, the first ever planted in
American soil, and brought by those colonizcrs from the Canary Islands, had also been
sown, and came up splendidly. Some com was planted too, and grew luxuriantly.
3) The tree to which Dr. Chanca refers here is called ceiba in Spanish, pojot in the
French West India Islands, and "fl ve-leavod silk-cotton-tree'' in English (Botnbax ctiba,
Lin.). It grows to an immense size, is beautiful in appearance, and has its seeds enveloped
in a cottony substance, light as feathcr, which fly in the air to a great distance.
4) Probably the species known now as Sea Island cotton, still to be found wild in
some localities of Cuba, Puerto Rico and Santo Domingo. All varieties of Gossypimn
require a dry and sandy soil, and generally the plant flourishes most luxuriantly near
' the sea-coast
5) This tree is the wax-palm {CeroxyloH Andtcofa), the stem of which is covered with
a secrction consisting of two thirds resin and one third wax.
6) One of those trees, besides the many varieties of pine-trees (^enus Pinutt), was
called by the native Indians hoho or jobo (Spondias lutea or Décafidrie pentagynie\ which
is the «*mombain" with yellow fruit of the French botanists, a bulky tree belonging to
the Terebinthaceae family, very abundant in the Antilles and resembling some what
the cedar.
356
Tar is found in abundance, of very good quality too. i)
We discovered trees which, in my opinion, bear nutmegs, but at present
without fruit on them, and I say so because the bark tastes and smells
like nutmegs. 2)
I saw one root of ginger, which an Indian was carrying around his
neck. 3)
Thcre is aloes too, though not of the same kind that we are
acquainted with in Spain, but neverlheless a species of aloes that we
doctors use. 4)
A sort of cinnamon has likewise been found, but, to speak truthfully,
it is noth of such a fine quality as the one we have in Spain; or,
perhaps, this is so because now it is not the proper season to gather it,
or the soil, in which it was found growing in this vicinity is not well
adapted. 5)
We have also seen here some yellow mirabolans. 6) At this season they
are lying under the trees, and as the ground is very damp they are all
rotten, and have a very bitter taste, due, in my opinion, to their state
of decomposition ; but the flavor of those parts which in spite of that
have remained sound, is the same as that of the genuine mirabolan«
There is, besides, very good kind of mastic. 7)
In our present position, we are in the neighborhood of many mines of
gold, not any one of which, we are told, is more than twenty or twenty
^ve leagues off. The Indians say that some of them are in Niti, a place
in the possession of Caonabé, that Indian king, who killed the Christians ; 8)
1) More oorrectly asphalt or mineral piftcfa, of which there are seyeral lakes in the
ÅntyUes, notably the one in the island of Trinidad, near the Tillag^ called La Brea. It
is about 8 miles in circnmference.
2) A speoies of MffriHiea^ bat certainly not the Mfft'Utka mosehaUt of the Molnoea
Islands. Probably it was the tree called by the native Indians eaumanåy whose leave«
hare a smell like that of fennel, the bark has a sweet taste, and in general appearaace
resembles the nutmeg tree.
S) Truly this mast have been the dry, wrinkled rhizome of the gingerplant (Zittziber
offMnaliå)^ so abundant in Jamaica.
4) The speoies oaUed Barbadoes aloes {Aloes hepatiea), which is still considered of an
inferior quality to Aloes Socotrina,
5) That was probably the wild American cinnamon {Keetandra einnamomoides) or the
white cinnamon of Winter (Candla alba),
6) They most likely were the frait of the MyrahoUuws eUrino of Gartner.
7) A Taluable resin exading from the mastio-tree (Pistacia lenticus).
8) This Indian chief was a Caribbee by birth and ruled oTer the proyince of
Hispaniola called by the aborigines Mangana, in which were the mountains named Cibao.
He was the warrior, who killed the 38 men left by Columbus in that island on his first
▼oyage of discovery to America.
357
other mines are located in another place called Cibao, which, if it please
God, we sball see with our own eyes before many days have passed ;
indeed, we sbould go there at once, were it not because we have so many
tbings to attend to tbat tbere are not enough men among us to do it at
present. And this is in consequence of one third of our people having
fallen sick witbin four or five days after we landed here, which misfortune
I think has happened principally on account of the toil and privations
of tbe journey, to which must be added the variablenessoftbeclimate; i)
but I trust in our Lord to be able to restore all the sick to health. 3)
None of the natives of all these islands we have vi^ited possess any
iron. They have, however, many impleraents, also hatchets and axes, all
made of stone, which are so handsome and well finished tbat it is a
wonder how they can contrive to make them without employing iron.
Their principal food consists of a sort of bread made of the root of a
herb, half way belween a tree and grass, 3) and the agé^ which I have
already described as being like tbe turnip, and a very good food certainly
it is. They use, to season it, a vegetable called tf^/, 4) which they also
employ to give a sharp taste to the fish and such birds as they can
manage to catcb, of the infinite variety there are in this island, dishes
all of them tbat they prepare in different ways.
They have, besides, a kind of grain, in appearance like bazelnuts,
very good to eat. 5)
They eat all the snakes, lizards, spiders, and worms tbat they find
1) The oliniAte suddenly changes in those West India islands from very hot and dry
to comparatirely oool and very damp, due to long-continued rain.
2) Columbus himself was also sick with malaria fever for several weeks, after haying
reooTered a little from his dangerous malady, which I have ventured to diagnose as
typhus or "ship fever" in my monograph on The MedicalHlstorif of Christopher Columhus^
read before the First Pan-Åmerican Medical Congress, and pablisbed in English In "The
Journal of the American Medical Association" for May 5, 1894. It has also been published,
in other languages.
3) I think Dr. Chanca alludes here to the maize or Indian oorn (Zea mnry^), of which
the aboriginea of Hayti made a kind of bread.
4) Red pepper, called ehiii in Mexico {Capsicnm fruiescens).
5) It was not a grain, but the pnlmiche (in Spanish), wbich is the smaU nat of the
royal palm-tree, growing in bunches like the fruit of the date palm. It is very much
ased in Cuba, Puerto Rico, Santo Domingo and the other West India islands to fatten
pigs with. Very likely the Indians ate it as food, and from that faet Dr. Chanca got his
notion of its being a grain. Really, that nut looks very much like a haiel-nat or avellana.
358
upon the ground, so that, according to my judgment, their beastiality is
greater than that of any other beast on tlie face of the earth.
The Admiral had at one time determined to leave the search for the
mines until he had first dispatched the ships, that were to return to Spain,
on account of the great sickness, which had prevailed among our men, i)
but afterwards he resolved to send two detachraents under the command
of two captains, one to Cibao, 2) and the other to Niti, 3) piaces where,
as I have already stated, Caonabé lived and ruled. These two detachments
in effect departed, and one of them returned on the Iwenlieth of the
month, while the other did so on the following day. The party, that went
to Cibao, saw gold in so many piaces, that one scarcely dåres state the
faet, for in truth they founded it in more than fifty brooks and rivers,
as weU as upon their banks; so that the captain said any body who
wished to seek for gold throughout that province, would find as much
as he wanted. He brought with him specimens from the different parts,
that is to say, from the sand of the rivers and its banks. 4)
It is generally believed, that by digging as we know how, the gold
will be found in greater compact masses, for the Indians neither know
how to dig nor have they the means of digging the ground more than
to a hand's depth.
The other captain, who went to the place called Niti, returned also
with news of a great quantity of gold in three or four localities,of which
he likewise brought specimens with him. 5)
1) The expeditionistg in great number were Buffering from malaria fevcrs, about one
third of them, as Dr. Chanca states. That disease was in those days very little known,
and muoh less its prevention and treatment The miraculous pulvis fehrifugus orbis
americaui^ also cailed with the names of '^The jesuits* powders** and ''The countess*«
powders" (hs poloos de la conéem), were not yet known to Europeans. The existence,
and the wonderfully curatire virtue, of the mysterious '^quinquina" (a corniption of the
indigenous PeruTian word khta-kina, which signiiies the bark par excellence^ and was
the remedy that saved the lives of Charles II. of England, Louis XIV. of Franee, and
Friedrich the Great of Oermany, were then at that time only known to the aborigines
of the undiscoyered kingdom of Peni.
2) In the Lucayan language, that word meant '^stone mountain."
3) The fertile valley afterward called by the Spaniards la vega real,
4) One of those specimens was a nugget that weighed nine ounces.
5) Those specimens of gold from the valley called Niti were fewer in number and of
less Talue than the ones brought out from the mountains of Cibao. The captain of those
two small detachments of Spanish soldiers were two brave young hidalgroes, one named
Alonso de Ojcda, who started with only flfteen soldiers, and the other captain was
Gines de GorbaUn, who was sent back to Hpain by Columbus right after his return
from this expedition to Niti, as a witness of the marvelous richness of Hispaniola. He
took away with him to Spain the large nugget of gold weighing nine ouuæs.
359
Thus, surely, their Highnesses the King and Queen may henceforth
regard themselves as the most prosperous and weahhy sovereigns on earth,
because never yet, since the creation of this world, has such a thing been
seen or read of. On Ihe return of the ships on the next voyage, they
certainly will be able to carry back such a quantity of gold as will fill
with amazement all who hear of it.
Here I think I shall do well to break ofF my narrative. And I believc
that those who do not know me, and hear of these things, that I relate
to you, may consider me prolix an J somewhat an exaggerator, but God
is my witness that I have not exceeded by one iota the bounds of
truth."
DIE ERSTEN LESEPROBEN IN DEN VEREINIGTEN STAATEN
NORD-AMERIKAS; DIE DYER-TAFEL,
VON Dr. ed. PERGENS, Maeseyck {Belgien.)
In den Recker c hes sur Pcuuité visuelle 1906 Annales d'oculistiqoe,
Bnd. 135, pag. 402 war ich noch nicht in der Lage einzelne
Détails iiber Dyer's Test-Types an zu geben und diese zu reproduziren.
Nach G. M. Gould, The Discovery of Astigmatism and Eyestrain;^
1902, American Medicine, vol. IV, No. 16 pag. 618 — 622 hat Bumstead
1863, Americ, Medie. Times^ vol. VII, pag. 203 — 205 Dyer's Test
beschrieben. Bumstead's Artikel war mir leider nicht zugånglich. Ich
selber sah Dyer's Sehproben zuerst zitirt von Sands, 1865, Trans. Am.
Ophtb. Scc.y Meeting 2, pag. 47.
Von Dyer's Proben wurden nur wenige Exemplare gedruckt und privatim
verbréitet. Wie es mit den meisten Séhprobentafeln geschieht, wurden
diese aufgeklebt, benutzt und nachdem sie zu schmutzig geworden
waren, meistens weggeworfen und durch inzwischen von anderen Autoren
erschienenen ersetzt; man dachte nicht daran, dass diese spåter ein
historisches Interesse beanspruchen wurden ; wie die ersten Giraud-
Teulon'schen Tafeln von 1862 ist die Dyer'sche nahezu unaufllindbar.
Verschiedene meiner ophthalmologischen amerikanischen Freunde und
Korrespondenten hatten sich viele Muhe gegeben, ein Exemplar aufzu-
treiben, aber ohne Resultat. Als ich die Hoffnung bereits aufgegeben
hatte, kam ein sehr willkommenes Schreiben von Dr. Ch. Williams aus
Boston, welcher meldete, dass er bei Dr. B. Joy Jeff ries ein Exemplar
vorgefunden hatte, es in natiirlicher GrOsse photographisch wiedergeben
liess, und mir diese Reproduktion zusandte. Da kam mit gleicher Post
ein Brief von Dr. B. Joy Jeffries, welcher unterstehende Daten uber
Dix' Messungen enthielt, und die Meldung, dass er nach Dr. Williams'
Besuch ein zweites Exemplar von Dyer's Test-Types bei sich aufgefunden
hatte, und mir eines fiir meine Bibliothek dedizirte. So befinde ich mich
heute in der Lage Nachstehendes zu berichten, indem ich zu gleicher
Zeit die Gelegenheit benutze, den Herren Kollegen, welche sich so viele
Muhe gaben, meincn aufrichtigen Dank zu bezeugen.
In Europa war vor der Erfindung der Leseproben durch Kuchler
(1835 — 1843), sowie noch raehrere Jahre spåter, bei den Augenarzten
verschieden grosser Druck im Gebraucli, welcher ein Jeder aus Buchern,
Zeitungen etc , herausschnitt und je noch seiner Ansicht und nach dem
36 1
ihm vorliegeoden Material zusammenstellte. Als Jaeger (1S54) zuerst
seiner Arbeit „liber Staar und Staaroperationen" Sehproben beigegeben
hatte, kam von diesen letzteren 1857 einezweite Auflage als „Schriftscalen"
heraus, einzeln kauflich und nicht wie die erste nur im Zusammenhang
mit der Staarbrochure. 1858/59 studirte Dr, B. Joy Jeffries aus Boston
in Wien bei Arlt und Jaeger und brachte dann die Jaeger'schen Schrift-
skalen mit nach Boston. Sein Vater Dr. John Jeffries, welcher 1827 in
Boston das erste Augenhospital grtindete, hatte u. a. als SchulerDr. fohn
H, Dix in die Augenheilkunde ausgebildet; Dr. Dix praktizirte dann
auch viele Jahre als Augenarzt in Boston. Als nun B. Joy Jeffries ihm
die Jaeger'schen Schriftscalen vorzeigte, machte Dix die Bemerkung, dass
er selber schon seit vielen Jahren den Druck des Boston Directory bei
der Messung der Sehschårfe benutzte. Das Boston Directory ist eine
jåhrlich erscheinende Publikation mit Druck von sehr verschiedener
GrOsse. Dix stand demnach fur Araerika auf einem Standpunkt zwischen
J. Chevallier (1815), welcher verlangt, dass man von allgemein bekannten
Drucktexten Gebrauch machen soli, und Ktichler, welcher 1835 privatim,
1843 6ffentlich, verschieden grosse Sehproben herausgab.
Es m6ge hier eine biographische Skizze von Ezra Dyer gegeben werden,
grOsstentheils nach der Beschreibung in den Transact. Americ. Ophth.
Soc., vol. IV, pag. 407, wo auch sein Bildniss wiedergegeben wurdq.
£zRA DvER war 17 Oktober 1836 zu Boston, Mass., geboren, ward
1859 med. doctor und ging dann nach Europa. Nach dreimonatlicher
Beschåftigung im Rotunda Hospital zu Dublin, ging er nach Bonn,
erlernte die deutsche Sprache und kam nach Wien, wo er bei von Arlt
Augenheilkunde studirte; ftir dieses Fach bekam er in Wien eine solche
Sympathie, dass er den Entschluss fasste, sich ausschliesslich der Augen-
heilkunde zu widmen. Dyer blieb bis Herbst 1860 bei Arlt, ging dann
mit einem Empfehlungsschreiben von Arlt zu von Graefe; freundlich
aufgenommen, wurde Dyer dort Praktikant. Im Friihjahr 1861 verbrachte
Dyer einige Monate in London am Moorfields' Hospital, besuchte in
Paris Sichel und Desmarres, und kam nach Utrecht, wo er mehrere
Wochen bei Donders und Snellen verblieb. Hier h5rte er von den Seh-
proben mit Buchstaben unter einem Funf-Minuten-Winkel gesehen, welche
Donders angefertigt hatte, und von deren bevorstehender Verbesserung
durch Snellen, welcher beabsichtigte, die Buchstaben in der Weise anzu-
fertigen, dass såmmtliche Striche eine Minute breit erscheinen in der
passenden Enftemung. Dyer woUte den Winter wieder in Berlin zubringen ;
die Krånklichkeit von Graefe*s veranlasste ihn jedoch November 1861
heimwårts zu kehren. Dyer liess sich in Philadelphia nieder, wo er sich
schnell eine bedeutende Privat- und Spitalpraxis erwarb. i86a liess
3^2
er die unterstehende Sehprobentafel dnicken, welche nicht in den Handel
kam; er schenkte einige Exemplare seinen Freunden, unter welchen
dasjenige, welches Dr. B. Joy Jeffries mir zusandte und welches uber
vierzig Jahre in seinen Untersuchungsråumen aufgehångt war. Dyer war
einer der ersten amerikanischen Aerzte, welcher zylindrische Glaser
verschrieb; er versuchte auch eine farbige Tafel herzustellen zur Unter-
suchung des Astigmatismus. In 1865 sprach er in der Americ. Ophth.
Soc. uber Asthenopie unabhångig von Hypermetropie, wogegen er
Uebungen der Augen vorschlug, ein Verfahren in Amerika als „Dyerizing"
bekannt. 1866 schrieb er uber Bruch der Linse beim Erhången.
1873 gab das Befinden eines Familienmitgliedes die Veranlassung, dass
Dyer nach Pittsburgh itbersiedelte, wo er ebenfalls eine gute Beschåftigung
fand. Im Herbst 1879 glitt er aus und erlitt dabei eine Ruptur der
Bånder am Kniegelenk ; er hatte nachher nie mehr einen festen Gang.
1880 erlitt er einen Bruch des rechten Femurs mit Luxation des Huft-
gelenkes; er war sechs Monate bettlågerig und blieb ziemlich schwach.
Zwei Jahre spåter entstand ein Spinalleiden. Dyer zog 1883 nach Newport,
R. I., in der Hoffnung, dass ein milderes Klima ihm Hiilfe bringen
wtirde. Und es trat ein besseres Befinden ein; 1884 demonstrirte er
der Amer. Ophth. Soc. sein neues Perimeter. Im Winter 1886/7 wurde
er schwåcher, frdstelte und suchte Florida's wårmeres Klima auf ; in St.
Augustine angekommen, fiihlte er sich schlechter und wiinschte wieder
heimwårts zu kehren. Auf dem Dampfer begab er sich zu Bett, konnte
keine Nahrung bei sich behalten und verschied dort aiA 9 Februar 1887.
Dyer's Lesetafel war mir, ausserhalb den obengenannten Zitaten, noch
durch J. Green, 1903, Trans. Am. Ophth. Soc., Meeting 39, vol. X, pag.
19* uud Ibid. 1905, Meeting 41, vol. X, pag. 647 bekannt. Green gab
darin an, dass Dyer's Tafel einige Monate vor Snellen's Letterproeven
gedruckt war, und dass Dyer ihm selber mitgetheilt hatte, dass er die
Idee in Utrecht empfangen hatte. Green giebt femer an, dass Dyer's
Tafel aus zwei Arten von Buchstaben besteht, erstens solchen, die in
Araerika „gothic" genannt werden, was mit unserer ANTIQUA uber-
einstimmt, dann der andere Theil, welcher als AEGYPTISCHE Buchstaben
bekannt ist. Dyer's Tafel misst 65 X 33 Centimeter.
Wenn man beistehende Tafel betrachtet so fållt dabei auf i^ die
Reihenfolge, welche hier for C, LXXX, LX, L, XL, XXX und XX Fuss
eingerichtet ist.
»<^. Auch flir grdssere Buchstaben hat Dyer sich nicht mit einer einzigen
begnilgt, sondern sofort vier genommen.
30. Der Gebrauch der Striche von einer Minute ist in consequenter
Weise durchgefuhrt ; so hat das A einen Horizontalstrich von einer
363
Minute, wåhrend Snellen (1862) fur diesen Strich ausnahmsweise eine
halbe Minute hat.
B- . ^1 ^1 4^ Die Mischung von antiqua-
^^ ^j 1^ C und aegyptischen Buchstaben ist
keine sehr gluckliche, um so mehr
als dadurch eine unm5gliche
__ — - - _ ^^ hybride Form hervorgerufen wurde
£1 J V I J3 LXXX fur das F, am Schluss der Zeile
XL, und am Anfang der Zeile
XXX. Hier ist das F unten und
T y "T T "T U V LX *^ unserer linken oben aegyptisch,
wåhrend an unserer rechlen oben
und in der Mitte das F eine
JDNPEMVI L antiqua-Form besitzt.
Von den Buchstaben des Alpha-
bets hat Dyer nicht gebraucht:
j p 2 L X B H r XL C, G, K, O, Q, R, S, W. Man
darf hierin den Beweis sehen, dass
Dyer nicht einfach das in Utrecht
FLDNJUHSX XXX GehOrte ausfohrte, sondem dass
er den Werth der Buchstaben
persOnlich ånders schatzte. So
findet man bei Snellen (1862)
DvER's Test (186,). V, der . ausgeschlossen : I J M, Q, W X;
li-.- Tx- 1 nian sieht dass beide nur m der
naturi. GrOsse. Die rOmischen t- , . ^ ,,.,,.
,,.^ , 1. T^- . j Exclusion von Q und W uberem-
Zmern geben die Distanz der »^ . .
^ . . ,7 . „ stimmen. Dyer scheint schon
Origmalien m Fuss. , ^ , i . j i^. ,
geahnt zu haben, dass das Erken-
nen der Oeffnung von C, G gegenuber O, nicht mit der Messung der
anderen Buchstaben nbereinstimmle; die Exklusion des S als schwer zu
erkennender Buchståbe ist ganz rationell. Auch die Reihenfolge der Gr6sse
ist bei Dyer etwas ånders; die Dimension fUr 200 Fuss Distanz fdhrt
Dyer nicht ; die Snellen'sche Reihenfolge ist CC, C, LXX, L, XL, XXX,
XX; demnach von der oben angegebenen Dyer'schen theilweise ver-
schieden. Dyer's Tafel enthålt 52 einzelne Buchstaben, welche neben-
stehend angedeutet werden; die begleitende Ziffer bedeutet wie oft der
Buchstabe vorkommt : Ai ; B3 ; D3 ; E3 ; F2 ; Hs ; I5 ; J4 ; L5 ; M2 ;
N3 ; P3 ; T3 ; U2 ; V2 ; X3 ; Yi ; Z2. Nach der Frequenz geordnet
erscheinen HIL 5 mal; J 4 mal; B, D, E, N, P, T, X 3 mal; F, M,
U, V, Z 2 mal ; AY i mal. Von diesen 18 Buchstaben formen hat Dyer
II Formen als Antiqua abgebildet: A, H, M, N, P, T, U, V, X, Y,Z;
3^4
6 Formen als aegyptische : B, D, E, I, J, L; i Form Hybride : F.
Warum hat Dyer einzelne Buchstaben ia der einen Form ausgefuhrt,
andere in der anderen ? Sicher hatte er einen Zweck dabei ; dass er nicht
einfach nach vorhandenen Mustern arbeitete, beweist das hybride F. Ich
glaube, dass Dyer die am leichtesten erkennbaren Buchstaben, durch die
aegyptische Form erschvveren woUte, was thatsftchlich bei E, I, J, L
geschieht; bei B, ein schwerer zu erkennenen Buchstabe, hatten die Apices
wegbleiben kOnnen, wie es fur P geschah ; hier denke ich, dass die
Verwechselung, welche hei den Prufungen liåufig zwischen B und £
vorkommt, die Ursache dieser Form von B sein kann; auch erschweren
die Apices das Erkennen von B nicht, und for D erleichtem sie die
Unterscheidung vom O, welch Letzeres bei Dyer jedoch nicht vorkommt
Fur die Antiqua-Buchstaben sind jedoch auch leicht erkennbare Formen
konstruirt H, T, U, welche in aegyptischer Form schwerer zu erkennen
wåren; damals kannte man den Unterschied noch weniger als jetzt. Unsere
Messungen von Dyer's Buchstaben ergaben die in der Tabelle angege-
benen Daten.
Hohe der
Breite des
Breite der Bachstaben,
Far die
EntfernnnK
Bachsteben
mm.
Striches
mm.
topogrmphiseh ii«eh der Tafel;
in mm.
C
43
8,5—9
43 35 43 35
LXXX
33>5
6.5
34 26 34 20 54
LX
2S.S
5
2S; 2o; 25; 15,5; 25,5; 20; 2S,!
L
",3
4.5
von 12,75 l>Js 22 mm.
XL
17,2
3.6
von 14,3 bis 17,8 mm.
XXX
»3.5
2,75
von 8 bis 14 mm.
XX
9
2,1
von 6 bb 9,5 mm.
Man wird bemerken, dass Dyer's Buchstaben und die korrespondirenden
Snellen'schen nicht die nåhmliche Hohe besitzen; Snellen's Buchstaben
sind flir Entfemungen in Pariser Fuss (32,484 cm.), Dyer's Buchstaben
flir den englischen Fuss (30,479 cm.) berechnet ; letztere miissen daher
etwas kleiner ausfallen.
Green's Test (1866 — 68) scheint dann in Amerika mehr in Gebraoch
gekommen zu sein, daneben die europaischen Sorten; allmåhlich entstand
dann eine enorme Anzahl von Sehproben, welche anderswo beschrieben
werden.
REYUE BIBLIOGRÅPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
PSEUDO-HISTOBIK !
Promenade d'un Midecin a iravers VHistoire. Par Je Dr. J. Båbbåud
Paris 1906. (T. B. de Budeval Éd,) t. Nabgbli-Åkbrblom, Privat-
Docent, Genf.
In den letzten Jahrcn beachåftigen sich die Aerzte immer mehr mit
Gnehichte der Medicin, medizinischer Oeschichte, mit Diagnæen der Krank'
keiten langet veretorhener Fureien auf Grund der Angahen von GeechichU-
sckreibemy denen leider nicbt immer Glauben geschenkt werden darf.
Einfache „Promenades''' (Spaziergange) eines Arztes in der Gescbichte werden
zu einer „Bummelei", wenn man filob auf oberflacblicbe Scbwatzerei eines
beliebigen Komantikers stiitzt, obne irgend etvras yon der Zeitgescbicbte, der
Caltur des Yolkes zu wissen, zu welchem ein Fdrst gehorte, obne den Wert
des eventuellen Autors scbåtzen zu konnen. Die Zeiten, wo jede logiscbe,
pbysiologiscbe Erklårung eines Neuerers einfacb dadurcb widerlegt wurde,
dass man sagte : „Galen sagt das Gregenteil, also tritt man nicbt auf Dis-
cnssion ein," soUtcn yerscbwunden sein, sind es aber nicbt.
Wenn ein Autor, aucb ein Arzt, Feuilletonartikel scbreiben will, mitvoller
Unterscbrift, so sagt niemand etwas dagegen; denn das ist ja sein volles
Rccbt. Bebauptet er aber in der Yorrede, das dem berilbmten Caban^s
gewidmete Opus zeige, dass des Mediciners Auge wie mit X Strablen alles
durcbblicke, so darf man mit historiscber Lupe die Angaben betracbten.
Wenn Barraud das erste Kapitel, Saint-Hilairs, Evéque de Poiiierå
(903—372) betitelt („Noiu avons )$crit ce cbapitre en sourenir des bons
moments passés k Poitiers''), so gibt er grossmutig dem H. Hilarius 6 Jabre
zu seinem Leben (f 366). Leider vermiscbt er aucb die Beligionsdiscnssionen
dieaes St. Hilarius (y. Poi tiers!) mit Constantinus, romiscbem Eaiser, mit den
Meinangsyerscbiedenbeiten, die der 401 gehorene Hilariue def Heilige, prit
429 Bieehof von Aries, mit Leo dem Grossen (I) Papst hatte. Sein (S. 21 bei
Barraud) Tod 372 wird mit Becbt als telepatbiscb yorgezeigt, da der Biscbof
6 Jabre vorker tot warl Secbs Jahre nctch dem Toie denselhen vorkerzusagen
dazu braucbt es Ueilige — oder gewisse Gescbicbtsf orscber ! !
Kapitel II. La Prostitution au Temfs d'Isabeau de Bavih^.
Der Titel sagt wiederum, was das bose Deutscbland yerubt bat. Isabeau
yon Bayern bat den Krieg mit England fortgefubrt, ibren Mann wabnsinnig
gemacht, weil sie ibn mit seinem, ibr gleicbaltrigen Bruder, dem Herzog yon
Orleans, betrog u. s. w.
Die Gewåkrsmånner Dr. Barrauds sind Brantdme (1527—1614), der eine
1906. 25
366
sehr pikannte und amusante Chronique scandalivse mit BeriicksichtigUDg der
Ahnen schrieht und Balzac, der cca 18B0 seino ,,Conteå df*6fatiqties" verofiFent-
lichte! Die Authenticitat der Angaben enUpricht Datiirlich den Opern „la
Granddnchesse de Gerolstein", oder der „jBolle Helene". Jemand, der (S. 39
V. Barraud) ein „portrait admirable" des Prinzen von Orleans von Balzac
anfiihrt, ist nicht als historisch dokumentirt zu betraehten. Die „sehone,
junge Herzogin Valentine v. Mailand", war 5 Jahre alter als der Herzog v.
Orleans. (Trotz S. 38 v. Barraud). Seite 39—40 låsst Barraud „Isabella 14
jåhrig" sein, „als sie Karl VI heiratetc." Sie war beinahe 16 jålirig, 2 Jahre
alter als ^der beinahe gleichaltrige Herzog v. Orleans, (geb. 1371, verm. 1389
mit Valentine Galeazzo geb. 1366!). Barraud schreibt (Pag. 43):
„Lorsqne Isabeau de Bavierc out fait son entrée å Paris, lors de son
mariage, entrée magnifiqne ou fut étalé un luxe extmvagant, la Cour se
rendit, le 2 mai 1389, ii l'abbaye de St. Denis." Daan war also Isabeau 20
jåhrig ! !
Die Unsittlichkeit war allgemein, wenn man iVii/wr/t>Aite*7 darunter versteht.
Damals badeten beide Geschlechter nackt miieinander im gleichen Bade, wie
heute noch die Japaner. Et eaeteris paribus 1 Dass lieute der von Amerika
importierte „Cake-Walk", der Panser — Tuncsiscbe „Danse du Ventre"
den mittelalt«rlichen Tiinzen voUkomilicn gleichwertig sind, dafiir haben wir
genug Beweise in Abbildungen !
Die Unsittlichkeit in den Klostern sagt uns nichts weiteres ; altbekannte
Sachen in alter Form.
„Babelais Hygiéniste et Thérapeute" ist dem Mediqohistoriker wohlbekannt.
Wenn S. 87 angemerkt wird, Eabelais hatte die Vaginaluntersuchung gekannt,
so kennt man viel aeltere Skuli)tnren (so in Breslau), wo eine Hebamme die
Sache sehr genau ausfiihrt.
„Quelques mots sur Fran^ois II" p. 99 — 111 sagen uns gar nichts Neues,
im Gegenteil. Denn dem Autor entgeht vollkommen, dass Potiquct schon 1894
(maladie et mort de Fran^ois II, Paris) nachgewiesen hat, dass Franz II von
Kijidheit an eine Ohrciterung hatte in Folge adenoider Wucherungen, (Siehe
Beriehte der venetianischen Gesandten, wo wir die tjpische Krankengeschichte
und Symptomatologie eines an Adenoiden Leidenden finden). Die moderne
Therapie ist nicht (S. 110) „impuissante", machtlos, gegcntiber Gehirnabscessen
nach Otitis, im Gegenteil hat die Otiatrie geråde auf diosem Gebiete Enormes
geleistct !
Seite 115—37. „La Petite Vérole d'Elisabet de France Beine d'Eapagne."
S. 116. Zuerst verlobt mit dem aeltcm Sohne Heinrich VIII von England,
sah sie ihren V^erlobten vor der Hochzeit sterben. Eduard VI war åereinzige
verlobungsfåhige Sohn Heinrichs, und seine sogenannte Braut bei seinem
Tode 8 jilhrig! Von der Liehe zwischen Elisabeth und ihrem Stiefsohne Don
Carlos zu sprechen, zu sagen „ist sie wirklich die Heroin von Schillers Drama
gewesen", (»S 134) ist wirklich uberfliissig, denn auch Schillers „Don Carlos"
ist ja nur eine poétische Fiction. Ob sie „wahrscheinlich" phthisisch gewesen
ci, ist problematisch. Jodenfalls erfahren wir bei Barraud nichts.
3^7
Une Yisite a la „Cour des Miracles" S. 141—51 ist als Feailletonartikel
ganz leserlich. Wer „Notre- Dame" von Victor Hugo gelesen, erfåhrt nichts
Nenes. „La naissanee d'un Eoi'' (Ludwig XIII) ist die Wiedergabe des
Berichtes einer Hebamme gedruekt 1626, mit Schilderung der Eeliqnien die
aofgestellt wurden etc. Schilderung des Neuge borenen.
„Christine de Snede et Bourdelot'^ S. 177 — 201 zeigen, dass ein oberjlåcklicher
Autor oherfldchlieh consvltiert, g ar nicht coniroliert, d^n Excerpisten dazu
verleitet, vollkommen vnwahre Oeschichte zu sckreiben. Solche Arbeiten sind
nachher vollkommen unhrauchhar, Wenn Barraud beweisen will, dasa Christine
von Schweden unzurechnungsfåhig war, schlecht geloitet von dem franzosischen
Charlatan Bourdelot, so muss man ihm B^cht geben. Ob sie Hermaphrodit
war, ist schwer zu beweisen und zu widerlegen.
Jedenfalls muss man von Beginn an gegen die Ansicht protestieren, dass
Arvede Barine, der Autor von „Princesses et grandes dames'", der fiir seine
„Portraits de femmes" von der „Académie frani^isé* preisgekront wurde, als
Autoritat in historischer Beziehung ernst zu nehmen sei!
Herr Barine, der sehr viel in Geschichte, medicinischer Geschichte, Cultur-
geachichte herumpfuscht (oder „pfuschte"' P) hat ja auch Goethes Mutter
verewigt (Bourgeois et Gens de peu; la Famille Goethe" p. 63—128) und da
låsst er Gothe sagen:
„Je tie ns de mon pére la stature, la conduite grave, de ma mere Tenjoue-
ment et le goiit des contes".
Wie ånders wiirde dem Fransosen eine richtige Uebersetzung von Goethes
neckischer Xenie erscheinen;
„Vom Vater hab' ich die Statur
Des Lebens ernstes Fiihren,
Vom Miitterchen die Frohnatur
Und Lust zu fabulieren.
Urahnherr war der Schoniten hold.
Das spuckt so hin und wieder,
(Jrahnfrau liebte Schmuck und Gold
Das zuckt wohl duroh die Glieder/' n.s.w.
Barine findet auch (pag. 85 seines Buches „Bourgeois d*autrefois)'' die Autoren
wiissten nicht genau, ob Molken „ein erfrischender Thee (tisane) oder ein
Schonheitsmittel seien, wenn nicht gar ein Kåse!"
Gestiitzt auf diesen Autor nun macht Barraud eine prachtige Schilderung
Ton Schweden im Gegensatz zu Christine. Christine „eine Konigin wurdig in
Versailles zu thronen, welche die Gemålde, Statuen, Medaillen, den Konig-
lichen Luxus und Prunk liebt, die verschiedene Sprachen beherrscht" muss
sich mit einem „wilden, nebligen, unfruchtbaren, kaiten Lande" begniigen,
„das von den halbwilden (a peine dégrossis) Nachkommen der Hunnen oder
Wisigoten" bewohnt wurde. (Ethnographisch ist diese Descendenztheorie
hochst interessant). Ich kann ihr nur die Merkwiirdigkeit zur Seite stellen,
welche sich in einer Eeisebeschreibung eines Franzosen des XVIII Jahr-
hunderts findet. „£n allant vers Hambourg, on traverse un pajs aride, appelé
25*
368
la „Liiueburger Heide", peuplé par des oaius sauvage5, appelés Heidsehnucks.
Die iinHchiildigeii Zwergncrbafe der Liiiieburger Heide wiirden so fur den
PariHer zu centralafrikani<c*heii Pygmaen nmgeHtempelt !)
Und so war denn „in Schweden die Fnwis^enheit beinahe absolut: „Die
BurgerM*haft war nicht reich geniig um zu lernen, und hatte auch gar kein
fiediirfniH.« darnach, der Adel hier wie anderwarts betrachtete den l'nterricht
mit Verachtung. £ine einzige Schule (£'*ole) existierte in Tpnala, und welcbe
Schule!" So hatte lange Zeit die medi<*ini8che Facultåt in Tpnala nur einen
Professor, der fiir die Anzahl der Schiiler Tollkommen gentigte.
Die Herrenhåuser, aus Holz und Lehm gelmut, wei^s getiim-ht, euthielten
mit der Axt hergestellte Mobel, beini Essen wurden Tiic-her iiber die Tisohe
t^espannt, 'damit keine Spinnen in die Geriehte fielen, das Hauptrergniigen
waren Trinkgelage, bei denen man sii;h scbliesslich die Glaser an den Kopf
warf und am JBoden hcrumbalgte. Dassen>e Schauspiel am Hofe wie in der
Winkelkneipe. Auch Bischofe nahraen an den Gelagon teil. 1) (Barraud, S.
186- 88 naeh Barine).'
Man konnte wirklich Mitleid mit Christine haV)en, wenn nur der l()<ie. Teil
dieser Schilderung wahr wiire.
AU»r, wie hatte in einem solcheu Lande Gustav Adolf ein Heer aufstellen
konnen, welches sich durch seine Manneszucht im Beginn des dreissigjahrigen
Rrieges vorteilhaft auszeichnete, selhst vor den franzosisehen Truppen ; wie
hatten die, dem angeblieh „unwissendon", schwedischen Adel entsprungenen
Hirhwedischen Heerfiihrer und Politiker, Oxenstierna, Horn, Baner, Torstenson,
Wrangel, Admiral Fleming u. s. w. erfolgreich mit dem schlauen Eiehelieu es
in Politik aufnehmen konnen!" Das kleine, von „Halbwilden" Iwwohnte Land
Sohweden war in ganz andern V^erhåltnisscn, als man glauben machen will.
WM\ wurde der Postdienst genau reguliert. Bolen waren vereidigte Hof-
bauern, die hsen tmd fdnkreihen konnen mussten. 1638 werdeu in Stockholm
ein Stadtarzt, in Outergotland ein Provinzial-Arzt ernannt, in jeder iStadt
bestanden Apotheken mit gcnauør Kontrole, he^timmUr Taxe ! 1040 wurdeu
Waisenhauser und Fnvafidenhauser eingeriehtet. also ein Jahr heror dies in
Frankreioh geschah!
1637 waren in Dpsala 1000 Studenten I 1630 hatte Gustav Adolf das
(rymnasium za Dorpat gegriindet, 1632 zur Universitåt erhoben. 1610 wurde
die Universitat in Abo eroflFnet, welche 1641 an die :iOO Studentt^n mit 11
PiHifessoren zahlte. Dass dies nicht Folge der Bildang der „Halbwilden" im
8l)jahrigen Kriege war, konnen wir daraus ersehen, dass 1623 ein Gymnasium
in Vesteras, 1621) in Strengnås errichtet wurde, denen solche in Skara, Vexji«,
Stockholm uiui Viborg folgten. Um 1630 schrieb der Reichshistoriograph
liunteMs sogar in Norrland, der damals ni»rdlichsten Provinz Schweden, konne
jedermann lesen. Ob der franzosische Bauer vor der Revolution el^ensoviel
wusste y
Dabei bostanden Waffenfabriken, (teschiitzgiessereien, schon zu Gustaf
Adolf«* /eiton eine Fapierfahnk in Upsala, Tuchfabriken. Cnd Oxenstjerna
frihrl'^ dl.' L. dt rlndiistric aus Ku^sland ein, die Lcineweberei aus Deutschland.
3^9
Eisen- und Stahldrahtziehereicn bestanden schon langst, eine Glasfabriek seit
1641, also alles als Christine minderjahrig war I 1640 fdhrte das unfruchtbare
Laud 127,rHX) Tonnen ans, und zwar meistens Getreide!
Das Einzige, und doch das VVichtigste, was in Christinens Gescbichte zu
erzåhlen Atichtig ware, iibersieht Barraud vollkonimen. Es ist nåmlicb, dass,
hauptsacblioh durch franzosischen Einfluss, (^hristine sich heimlich zum Katho-
lizisnuis bokchrte, was sie in Widersprucli mit dem ganzen Lande brachte! Nicht
umsonst war Bourdelot von Papst Trban VIII mit einer Pfriiude versehen
TTordcn, und von Mazarin empfohlen I
Von Interesse fiir den Medicohistoriker ist vielleicht „Ihi Apothicaire au
temps du Grand-Boi", eine feuilletonittische Beschreibung des Lebenslaufes
eines Apothckerlehrlings des XVII Jahrhunderts. (8. 178—205). „De quoi est
mort Mozart" das Sehlusskajiitel des Bucbes zeigt hochstens, dass es schwierig
oder leiebt ist, aus beliebigen Lebensbescbreibungen ein Bild der Erauken-
gescliicbte und der letzten Krankheit irgend einer Beriibmtbeit zu entwerfen.
Seite 243 finden wir den „deutscben Arzt" dessen Nationalitåt uuzweifelhaft
ist, aber dessen Wissen bodeutend unter demjenigen der franzosischer Kollegen
Rtoht, und der fiir den Durst „Rhabarber und Wein verscbreibt." Naturlicb
stirbt Mozarts Mutter und zwar wabrscbeinlich au Herzkrankbeit ! Heute
stirbt in den meisten l'ranzosischen Tageszeitungen jeder bervorragende Person-
lichkeit an „Bupture d'anérvysme", seit Gambettas Zeit. Mozart selbst stirbt
S. 255 an Nepbritis, da er rascb abgcmagert war, Erstickungsanfalle, OLn-
macbten hatte, und in den letzten lagen Hånde und Fiisse anschwolleu, eine
Art Paralyse sieh zeigte. Als Kinl, 6jabrig, hatte er Scarlatina gehabt ! Aber,
bis zu seiner letzten Krankheit, kein Anzeichen von Nepbritis? Die Diagnose
scheint mir vorlaufig sehr unsicher.
Es ist meines Erachtens sehr bedauerlicb, wenn talentvolle Mediciner, wie
Barraud, medicohistorische Titel fiir ihre Arbeiten verwenden. Denn fiir den
Forscher ist es oft schwierig, sogar grobe Febler zu entdecken, und leider
haben sehr viele Autoren einen unverdientt^n bistorischen Nimbus, weil eine
Arbeit von irgend cinem Institute preisgekront wurde. Geråde die „Académie
Fran^aise" pråmirt vol 1 kommen gehaltlose Arbeiten, gestiitzt auf Empfehlung
irgend eines Mitgliedcs. Obgleich folgender Passus keinem historiscben Werke
entstammt, mochte ich ibn doch tiefer hangen :
In seincm Konian, „Les Justes", von der Académie Frau^aise gekront, mit
dem Monthyonpreise ausgezeichnet, (dem Tugendpreise) in IV. Auflage 1899
scbreibt ein Herr Champol ]>ag. 48.
„Nul ne perfionnijidit mieuj- vetie dualHé de la hruie et du .doux poete qui
constitue l'ANemand T'
Und so mochte ich jedeu Medicohihtoriker waruen, eine Arbeit als Quelle
zu beniitzen, die sicb auf nationalistisch preisgekronte Autoren beruft.
37<5
ALLEMAGNE.
H. Maonus. Paracehu9, der TJeherarzt, Eine Eri ti sehe Studie. (Para-
celse, le sur-inédecin ; etude critique) 1906. (AhhandL zur GeachichU
der Mediz,f von Magnus, Neuhurger und Sudhoff, Heft XVI. 15 pp.
Breslau, J. Kern.)
Faracelse ne fut pas apprécié unif ormément ; dans les derniers temps Tencens
ne lui fit pas défaut. Magnus veut préciser la position que Faracelse doit
occuper, d'aprés Texamen critique objectif de ses oeuvres et d'aprés la part
qu'il prit au mouvement scientifique de son époque. Nous pouvons resumer
Tappréciation de Magnus dans les phrases suivantes. Faracelse reconnut les
défauts capitaux de la médecine d'alors, la non-obserration de la nature,
l'étude des livres avec les idées spéculatives ; il se crut le réformateur et
méprisa les anciens, connus alors surtout par des traductions faites sur des
textes arabes corrompus ; il voulut tenir un compte exclusif de ce qu'enseigno
la nature; mais ici il dévia et prit une nature artificielle; il imagina larchée,
la signaturs des drogues d'origine végétalc, la trinité des elements et crut
déduire tout cela de son observation de la nature; en réalité c'étaient des
spéculations scholastiques ; il crut que les écrits anciens ne cont^naient que
des absurdités, causes de Tétat médiocre de la médecine d'alors; en réalité
la théosophie scholastique en portait la responsabilité ; au lieu d'étudier l'ana-
tomie il enseigne que comme la Divinité le corps posséde sa Trinité: soufre,
mercure, sel; la generation, la digestion et la nutrition sont tout å fait
fantaisistes ; il en arrive å mépriser les symptomes diagnostiques. En un mot
Faracelse connut le mauvais etat de la médecine et des sciences de son époque,
mais il ne parvint pas å en connaitre les vraies causes ; sa haine aveugle
contre tout ce qui exista produisit chez lui une tendance a tout détruire;
mais il no put le remplacer par des idées meilleures. On ne pcut, dit Magnus,
le mettre en rapport avec les méthodes modernes, sauf pour sa conception de
considérer la vie organique au point de vue chimique; pour cette partie il
est le réformateur, quoique les spéculations ne manquent pas. La sympatliie
qu'on éprouve pour Faracelse n'est pas due å ses conceptions médicales; c'est
celle qu'on éprouve pour celui qui lutte contre les limites qui sont tracées
autour des connaissances å. une époque donnée.
Fbbobks.
Geschichte der Medicin und der Krankheiten, unter Mitwirkung der
Herren Frivat-Docenten DDr. Von Gyory (Budapest), Strunz
(Briinn) und A. Fonabn (Kristiania) so wie der Herren DDr. J. Bloch,
Faul Diergart, J. Leist, G. Mamlock, H. Michel, J. Freuss (Berlin),
Johann Lachs (Krakau), bearbeitct von Frof. Dr. J. Fagbl in Berlin.
La rédaction de notre Bcvue a re^u par les soins bienvcillants de notre
collaboratenr M. le professeur Fagel, uii exemplaire tiré a part de Taper^u
bibliograph^qne qui porte le titre ci-dessus, et qui a paru dans le Jahrbericht
der gesammten Medicin de Virchow, Bd. I, 190o.
371
Ce travail se recommande tout seul. Cette nomenelature bibliographiqae ne
remplit pas moins de 80 pages, ce qui certes donne une idée de l'actiyité
productive qui r^gne actucllement dans le doraaine do la médecine historiqne.
Tous cenx qui éfcudient Thistoire souscriront aux remerciements que nous
adressoDs å notre coliéguo Pagel et a son consciencieux état-major pour le
travail aussi utile que fastidioux å. exécuter que nous leur devons.
V. L.
Simon, Max, Dr. med., Sleben BUcher Anatomie des Galen, 'AvaTo/Acxav
Zum ersten Male veroffentlicht nach den Handschriften einer arabischen
Uebersetzung des 9. Jahrliunderts n. Clir., ins Deutsche iibertragen und
kommentiert. Band I. Arabischer Text. Einleitung zum Sprachgebraucb,
Glossar. Mit 2 Faesimile Tafeln. LXXXI, 362 pp. in gr. 8o. Band II. Deut-
scher Text, Kommentar, Einleitung zur Anatomie dos Galen. Sacli- und Namen-
rcgister. LXVIII. 366 pp. in 8o. Leipzig 1906. J. C. Hinrichs'sche Vorlag«-
buehhandlung. Preis: M. 45; gebunden M. 62; einzeln: Bd. L M. 27; geb.
M. 30,60; Bd. II. M. 24; geb. M. 27,60.
Wiederum hat Eeferent die grosso Freude, cine dem Umfang und Inhalt
nach gleich ausgezcichnete, historisch-mcdizinische Erscheinung aus dem
bekanntcn Verlage an dieser Stelle anzuzeigen, dem wir nun innerhalb der
letzten drei Jahre drei hochwichtige Publikationen verdanken: von Kiichler
uber aasyrisch-babylonische Mcdizin, (1904) von G. A. Eeisncr den Hearst
Papyrus aus ågyptischcr Medizin (1905), endlich das vorliegcnde, jiingste und
monumentale Werk von Max Simon, das uns tcils in die antike, teils in die
arabische Mcdizin fuhrt. Der Autor ist uns nicht ganz unbckannt. Er hat
bereits 1903 scino Visitenkarte in den Kreiscn der Medizingeschichtsvertreter
und Aerzte abgegeben und zwar als Kritiker der bekannten Publikation von
P. de Koning iiber drei Texte aus der arabischen Anatomie (Leiden 1903).
Aus der in der Deutschen Mediziniscben Wochenschaft (No. 32 um 6. August
p. 575) veroffentlicbten Kritik leuclitete sofort jedem Kundigcn ein, dass Max
Simon kein Unberufener auf dem betrcffenden Felde ist. Dass er mit so
grossen Entwiirfen und Planen sich trug, deren Frucht wir in vorliegenden
zwei Banden bewundern diirfcn, ja viclleicht damals schon stark iiber die
Yorbereitungsarbeiten hinausgelangt war, konnte man nicht ahnen, und der
Verf. selbst hat es damals noch weise und bcscheiden verschwiegen. Nun
haben wir diese grossc Arbcit vor uns, und Eef. darf angesichts ihrer aus-
rufcn : Obstupui. Es ist cine imponicrcnde und voUendetc Leistung, auf dem
speziellen Gebiet der Galenforschung jcdenfalis die beste, umfassendste und
gelungenste, die uns das letzte Jahrzchnt gebracht hat. So sehr wir auch
glauben durtten, iiber Galen als Anatomen vollstandig unterrichtet zu sein —
dass das doch nicht geniigcnd der Fall war, und dass wir nicht in allen
Punkten klar gesehen haben, zcigt uns Simons fruchtbare Arbeit nur zu
deutlich. Simon, in der Schule von Georg Hoffmann und Mark Lidzbarski zu
einem tiichtigen Arabisteu hcrangobildet, und bei dem unvergesslichen Karl
\
372
Weigert medizinisch geschult, hat den glucklichen Gedanken gehabt und
durchfiihren konnen, die noch erhaltenen arabischen Versionen von Galens in
der Uebenchrift genannten anatomischen Biichern zur Ergånzang der yer-
loren gegangenen griedbischen Teile heranzaziehen. Nan ist der Ban ToUstaodig
rekonstraiert nnd das Material m einer wirklich zarerlåssigen und erschop-
fenden Wiirdigung von Gttlens anatomischen Leistangen herbeigeschafft and
liegt uns so vor, dass iiuch der des Arabischen Unkundige sich davon ein
treues Bild machen kann. Zvl der letzten Kategorie der Anarabisten gehort
Bef. leider, und er mass um Yerzeihung bitten, dass er es wagt, hier ein
Werk anznzeigen, dessen erster Band sich seiner Lekture so gut wie gånzlich
entzieht, bis auf die bibliographische Einleitang, in wclcher S. genaue Aus-
kunft aber seine Quellon, die Londoner and Oxforder Handschriften ertcilti
(p. IX — XV). Er mass daher fur die iibrigen Teile, die einleitenden Eror-
terungen iiber den Sprachgebrauch (p. XVII— XLI V), zar Charakteristik der
arabischen Uebersetzang (p. XLIX), endlich iiber den Tezt selbst, za welchem
p. L— LXXX der noch im griechisohen Original erhaltene Abschnitt jazt-
apponiert ist, und uber das angefilgte arabisoh-griechisch-deutsche Glosaar
(p. 333 — 362), sowie iiber die beiden Facsimiletafeln einem Arabisten Ton
Fach, vielleicht dem KoUegen de Koning das Wort nolens volens liberlasscn.
Desto mehr darf Band II das Urteil des Bef. beansprachen, weil mit diesem
Band II ein kostbarer, f Ur die Gesohichte der med. Pragmatik ein Bcitng
allerersten Ranges geliefert worden ist. Die Art, wie sich in der Einleitung
der Herausgeber iiber die Anatomie des Galen verbreitet, uber Galens
Bedeutung als Frosektor, Vivisektor und Experimentator, als Theoretiker und
Praktiker der Anatomie, iiber den Stand der anatomische Kenntnisse bei
Galen, dessen Zeitgenossen, Vorgångern und Nachfolgem (p. V— LII) isteine
von so griindlicher und tiefer Kenntnis zeugende, die Darstellung enthålt
soviele neue Gesichtspunkte and ist so eigenartig, dass sie fiir dieses spezielle
Kapitel des Galenforschung als sensationell za bezeichnen ist. Die ålteren
beztiglichen Darstellungen sind durch S.'s Einleitang bei weitem iiberholt,
z. T. iiberfliissig geworden. Das erscheint begreiflich, wenn man bedenkt, dass
die Forscher fruher fiir die Beurteilung der anatomischen Kenntnisse Galens
z. T. auf zerstreute Bemerkungen in den nicht rein anatomischen Schriften
angewiesen waren. S.'s Analyse dagegen beruht auf der Betrachtang des
in wesentlichen Stiicken erganzten anatomischen Galen (s. v. v.), sodass wir
doch dank seiner Arbeit erheblich besser jetzt Bescheid wissen. Diese besscre
Informationsmoglichkeit hat S. auch durch seine eingehende Inhalt8anal3r8e
der letzten sieben Biicher geschaffen (Bd. II, p. LII — LIV), worin auch dio
neaen und wichtigen, auf das spezielle Verdienstkonto Gtilens kommenden
Errungenschaften knapp resumiert worden sind. Was die Uebersetzung selbst
anlangt, so hat S. eine sehr verstandige Trcnnung vorgenommen, indem er
die Uebersetzung des noch griechisch erhaltenen Fragments der avare/tcxai
*yx«t/"J»*»< der Einleitung (p. LV — LXVIlI) iiberwiesen hat und dann
p. 1 — 241 die deutsche Uebertragung des arabischen Textes folgen Hess. Vom
Kommentar will ich gar nicht erst reden. Er enthålt eine so driickende Fulle
^
373
ron spraohlicben und saohlichen Notizen, dass der blosse Versach dayon eine
Anschaaang zu geben, an dem hier zu gebote stoheaden Baum sobeitem
mass. Verf. Terdient wegen der grossen Grundliohkeit, mit welcher er ein
weitscbichtiges gelehrtcs Material herangezogen bat, rolle Eewanderung,
uneiDgeschrankte Ånerkennnng. Seine Vorrede datierfc aus Bom vom 31. Mårz
J. Er bat Band I seinem Freande und Arzt Karl Sick in Hamburg and
Band II dem Andenken seines „teuren Lebrers Karl Weigert, welcber der
anatomiscben Forscbung neue Wego zeigte" gewidmet.
SoTiel zar Kennzeicbnung eines Werks, das selbst bei oberflåcblicber
Betracbtung, obne Weitcres das Geprage einer monumentalen Scbopfung
erkennen lasst und in der Literatur nicbt spurlos untcrgeben, jedenfalls nicbt
so leicbt verdrangt werden wird. Die Historiker der Medizin werden ihre
Werke in dem betreff enden Abscbnitt umarbeiten miissen.
Faoel.
F K A N C E.
DevLX Arrets du Parlement réglementant la Pharmacie au XVIme
siécle publiés par le Doctcur Paul Dobtbaux, Bibliotbécaire å
TEcolo supérieure de Pharmacie de TUniversité de Paris. Dyon
Imprimerie Jacquet et Floret. 1906.
Dieses 55 Seiten zåhlende Biichlcin ist ein sebr interessanter Beitrag zur
Gescbicbte der Pharmacie in Paris. Der Verein der Meister Apotbeker in
Paris wurde damals nicbt allein regirt durcb seine koniglicb octroyirten
Statuten, docb ausserdem durcb Arreste des Parlaments. Zwei dieser letzteren
haben mehr als ein Jabrhundert als Gesetze Geltung gebabt.
Das erste ist am 3. August 1536 unter der Begierung von Franz I
publicirt, das zweite datirt vom 29. Juli 1559» kuns naob dem Auftreten ron
Franz IL
Das erste war das Besultat einer Prozessyerbandlun^ zwischen den Pariser
Meistern geschworener Gewurzhåndler und Apotheker und den Briidern des
Klosters der Heiligen Genorera, welcbe bebaupteten, das Becht zu haben, als
Inspector aufzutreten, bei den in ihrer Jurisdiction wohnenden Gewiirzhåndlern
und Apotbckern. Es kommt nicbt vor in den Archiircn der Apotbeker, aber
wurde scbon im Jabre 1705 durcb De?amare, in seinem Traité de la Police,
publicirt, und spater durcb A, Laugier, Victor Duruy und A.PhilUppeVoxz,
docb sebr unrollkommen besprochen.
Das andere war die Folge eines Prozesses, welchen die jungeren Meister
Apotbeker, unter Leitung von Francis Orégoire und Nicolas Houel, gegen
den ålteren Behorde des Vereins, wegen der Mannichfachen durcb diesen
gemacbten Fehler, angefangen hatten. Obscbon dieses Arrest in zwei band-
schriftlicben Ex. in den Archiven der Apotbeker zu finden ist, ist es nie
ausgegeben, und den Geschicbtsscbreibern der Pharmacie vollig unbekannt
geblieben. Dies veranlasste Dorveaux, beide im Druck zu veroffentlicben,
und der Bedaction dbes Janus zuzuschicken ; das erste nach der Ausgabe von
374
Delamare, das zweite mit neaem, an die zwei einander corrigirenden HSS.
entlehntem, Texte, und mit verbesserten Namen der darin erwåhnten Apotheker.
Im ganzen ist es ein, unscrem geschåtzten Mit«rbeiter wiirdiger, geschichi-
licher Beitrag.
Db. c. E. Daniels.
REVUE DES PERIODIQUES.
UISTOIRE DE LA MEBECINE.
H. Magnus. Die Organ- und Blut'Therapic. Ein Kapitel aus der
Geschicbte der Arzneimittellcbre. (L'organotbérapie et celle du
sang) 1906. (AbhandL tur Gesch. der Mediz., von Magnw, Neuburgcr
und Sudhoff, Heft XVII, 70 pp. Breslau, J. Korn.)
Les anciens écrits cbinois, le Papyrus Ebers employaient pr. p. le foie, le
sperme, le sang, etc. On croyait que Tcmploi par ingestion etc. d'un organc
pouvait guérir eet organe cbez un malade; Pline recommandc des dents
d'hyéne contre Todontalgic ; bientåt on prit cos organcs cbez des animaux qui
font un usage mieux aecentué de eet organe; la patte du liévre, bon coureur,
servait contre lo podagra; les yeux d'animaux a excellente vue contre les
affections oculaires; les cendres de donts de cbien contre unc dentition anor-
male; puis les cendres du cervcau d'un cbien contre la morsure du cliien
enragé; les sources de Pline, comme on le sait, remontent å unc époque
antérieure å lui. L'organotbérapie, dit Magnus, telle qu'on la pratique aetucl-
lement prend son origine des idées spéculatives analogues; pour une
partie do ces produits Télément spéeulatif a été éliminé ensuite eta fait place
h des recbercbes réellement scientifiques, comme pour l'adrénalinc; parfois,
comme pour la spermine, on est allé plus loin et le produit animal a été
remplacé par des composes cbimiques. En réalité on devra convcnir qu un
bon nombre de ces préparations organo-tbérapiques modernes n'occupent pts
un rang bien supérieur k celui do Tancienne organo-tbérapie ; souvent les
affirmations de Tin ven tour ou du fabricant constituent la seule partie actire
de ces préparations ; la pbarmacopée allemande n'a admise que le serum anti-
dipbtbéritique et la tuberculine. Magnus donne des listes qui mettent en
series paralléles les produits organo-tbérapiques modernes, et ceux employés
au moyen åge et dans Tantiquité. Quoique ces listes soient incomplétes, le
nombre des extraits est tres grand. Le travail de Magnus renferme encore de
nombreuses données, pour lesquelles nous renvoyons st Toriginal ; le style
agréablo et la forte documentation constituent un attrait de plus du tres
interessant traité.
Peboens.
Meige, Henrt. Un barbier-rhirurglen de Gérard Dow. (Collection
Leopold Favre, å Geneve). Nouv. iconogr. de la Salpétriere XJX.
3. Mai-Juin, p. 293—296 uebst Bildertafel.
Unser bocbverebrter Herr Kollege, der woblbekannte Redakteur der Nouv.
375
iconogr. Meige, liefert hier wiederam eine Probe von seiner klassischen Art,
Gemålde mit medizinischen Sujets fiir die „Paihographie" zu rerwerten. Es
handelt sich um eine Photographie nach einem Gomalde aus der an alten
Bildern sehr reichlialtigcn Sammlung des Hrn. L. Favro aus Genf. M. yerweist
die Darstellung mit Recht in das Gebiet des Volkschirurgie, in das auch
friiher von ihm bereits beschriebene Gemålde gehoren, wie die Eopfsteinzieher,
Fusskurcn, Liebeskrankheit, Dentisten, Urologen u. s. w. Das yorliegende Bild
weist inbczug auf die Gestalten, die Umgebung, die Staffage und den Gegen-
stand selbst manche Aehnlichkeit mit den friiher publizierten auf. M. halt
das Bild ftir sehr beachtenswert wegen der Treue, mit der die Scene repro-
duziert ist. Instrumonte und der pharmazeutische Apparat u. manches Andere
deuten auf die niederlåndischo Herkunft. Die von M. gclieferte Analyse
konnen wir hier im cinzelnen nicht verfolgen. Sie ist im Original nachzulesen.
Paoel.
Ed. Peboens. Historisches iiber iceniger gebratichie Arten von Brillen-
glåsern (Historical notes on rarer prescribed Spectacles) 1906.
{Klinisehe MonatshL fiir Augenheilkunde, Bnd. 44, 1. pag. 605.)
The so-called Perspective- Spectacles of vOn Stellwag (periscopfc glasses of
greater thickness with negative focus) have been invented 1788 by John Stack.
I»ochromatic Spectacles (white' focussed glasses, with applied coloured glasscs
of uniform thickness) were in use bcfore 1841 ; Lerebours invented the soldering
without Canada-balsam. Periscopic isochromatic lenscs date from 1879, as they
were invented by Ponti. Franklin- Spectacles, with the inferiør segment inclined
so as to procure the right position for the near sight, are the invention of
Elkington (bcfore 1841). The so-called „verres application", „Glaser neuer
Schleifart, konvcx", or „Loring glasses'" (a piano-cylinder, or piano-plan glass
with a smaller convex segment pasted up) were communicated by E. Loring
(1871). Their concave representatives „verres å facet tes'* (concave glasses with
the peripherieal parts graund thinner) were invented by J. Green (1889) for
biconcave, plano-concave and periscopic lenses. The plano-concave form is
cider, as Pergcns oncountered it in Scheiner's Eosa Ursina (1626). Convex
glasses to help Short Sighted were indicated 1681 by Eobert Hooke.
M. Quix.
6É0GBAPHIE MÉDICALE.
„Sul la tossicitå di due piante indigene italiane usate come veleno per
i pcsci: Oenanthe crocata X. e Daphne Gnidium X." par le Dr. A.
Vaccabi, méd. mil. de la B. Marine de gucire d'Italie. (Annali di
Medicina navale. Anno XII, 1906, vol. 1, fase. 3, p. 289—297.)
Observation regardant Tusage de poisons végétaux dans la péche dans Tile
de Sardaigne. Les ruissaux et les torrents de la province de Gallura (pointe
septcntrionale de l'ile) abbondent de truitcs et d'anguilles. Les påtres font
habitaellent la péche a Taide de petits filets, mais quand ils ont besoin de
beancoup de poissons ou quand Teau est tres profonde, ils empoisonnent un
376
trait de raisseau, k Taide de plantes rénimeuses. Dans le dialecte local cela
s'appelle luå (abbréviatif de luare, infinitif Terbal) de lua, nom générique
pour plante vénimease.
Le poison est fourni par deux plantes indigénes; iineombelHfere, VOenantke
crocata, qu'ils appellent cngciottf, et une daphnacéc, la Daphne gnkUum^ en
dialecte: pateddu. L'apprétcment du poison est tres primitif. Vn certain
nombre de racines, la seule partie de la plante qu'ils usent, coupécs et broyées,
se conservent dans un petit sac pendant ^^ — 1 journée, puis elles sont jettes
å Teau-. Dans un quart d'heure, et souvent plus vite, les poissons paraissent
å la surface, tres agités, et comme asphyxiés. 8urtout les anguilles semblent
étre sensibles a ces poisons. La Daphne semble agir plus énergiquemcnt qne
rOenanthe.
Van Rijnbebe.
Fihite jaune contractée durant le jour. (Medical Record, 28 atril
1906, p. 683).
Ce journal public un articlo du Dr. Carter, Directeur des Hopitaui da
Canal de Panama, å Ancon, dans lequel Tautcur établit métliodiquement
qu6 lo Stegomyia peut parfaitement piquer et infccter Thomnie durant Is
journée. C'est surtout pendant la matinée, dans les appartements, qu'a Heu la
contamination. Mais en fait, le Dr. Carter estime qu'il n'existe aurun moment
de sécurité k Tégard do Tinfcetion par le Stegomyia. Cette opinion nourelle
ne concordo pas avec les données re^ues, d'aprés lesqucUes il ny aurait rien
å craindre de la piqåre des moustiques durant la journée, attendu que le
Stegomyia ne se nourrirait que la nuit. Mais les faits apiK)rté8 par le Dr.
Carter paraissent bien établis.
G. Treille.
Société américaine de médecine tropicah,
Cette société a été fondée en 1903, sous l'active impulsion du Dr. Thomas
H. Fonton, de Philadelpbie. Elle vicnt de publier le premier volume de *vs
travaux (Vol. I, 1904—1906). Cet ouvrage comprend les reglements de la
Société, la liste de ses membres, et les principaux méraoires qui ont été lus
dans les seances. Nous y trouvons une Revue étiologiquc de la Fierre jaune
par James Carroll ; une etude de D. Joseph Mc. Ferland sur les corps de
Leishman-Donovan ; de P. Creighton Wellman, sur la ^vre å rechuie; du
méme auteur une etude sur les maladies tropicales obscrvées en Angola; du
Dr. Seneca Egbert, un mémoire sur le canal de Panama (avec photogravures)
du Dr. Joseph Mc. Ferland, sur le méme sujet, et enfin un travail du Dr.
Eoland Curtin, sur les conditions médicales dans l'Isthme de Panama.
Le „Janus'* a déjå rendu compte de la plupart de ces travaux. Mais il
conTient de les rappcler aujourd'hui, å, Toccasion de la publication faite par
la Société de médecine tropicale des Etats-Unis. C'est, en effet, la prcuTe de
rimportance sans cesse grandissante qu'ont prise les etudes de médecine
377
coloniale dans le corps médical de la grande Bépubliqne Américaine, impor-
tance également sentie, et depuis longtemps déjå, en France, en HoUande, en
Angleterre et en Allemagne.
G. Tbeillb.
Hatcaif champ de recherches scientifiques en médecine tropicale, par le
Dt, E. s. Goodhub, {in Journal of the American medical Asso-
ciation) No. da 26 mai 1906, p. 1583.
Dans line lecture faite å. la Société médicale d'Hawa'i, le Dr. Goodhae a
préconisc la fondation d'une école de Médecine tropicale & Honolulu, en se
basant Rur la nécessité d'observer et de pratiqaer dans les foyers mémes des
maladies tropieales pour arriver å en connattre mieux la nature.
D'aceord avec le Dr. Flexner, de la Société pathologique de New- York,
lautciir estime que la dysenterie par exemple, d'une étiologie encore si obscure,
gagnerait å étrc étudiée d'une maniére permanente aux pays chauds.
En Hawai, la matiére médicale est abondante. La dysenterie, l'ankylosto-
miase, ]a bilharziose, la peste bubonique, la filariose, le choléra et le béri-
béri, bien que nés dans des foyers éloignés, ont été apportés dans les Iles
Hawai, et y constituent aujonrd'hui des foyers endémiques.
Mais il y a plus. On observe lå eertains bubons tropicaux ou des formes de
méningites qui peuvent étro confondus, les premiers avec la pest«, les secondes
avec la méningite cérebrospinale, et qui, cependant en difiPérent.
En d'autrcs termes, les tropiques dénaturent certaines entités morbides, et
la elinique n'est pas fixée sur les changements apportés par le climat. C^est
pourquoi l'anteur estime qu'il est utile aux progrés de science de fonder une
école de médecine tropicale å Hawai.
G. Treille.
Considérations sur les quarantaines, d^aprhs le point de vue actuel, et
sur leurs rapports avec la santé publique, pa^ le Dr. JIosbnau, de
Washington D. C. (Journal de Va^sociation médicale americaine,
No. du 2 juin 1906, p. 1667.)
L auteur étudie le caractére des quarantaines å. la lumiére des faits récemment
ai'cpiis dans la science épidémiologique. O'est d'abord un historique de la
qiiestion. Il rappelle cc qu' étaient les quarantaines, comparables jadis å des
prinons, å des pénitentiers ou å des maisons de detention pour crimes ou
délit8. Ces quarantaines, d'abord maritimes, furent ensuite pratiquées sur terre,
eonire les bommes et les choses du commerce.
La découverte des voies de contage, et notamment les lefons tirées de
lexpérience dans la derniére épidémie de fi^vre jaone å la Nouvelle Orleans,
ont fait abandonner les pratiques oppressives des anciennes quarantaines.
L'auteur, qui fut envoyé en mission å la Nouvelle Orleans, montre par des
exemples, que le stegomyia fasciata est l'uniqae mode de propagation, et que
la seule lutte å faire doit étre dirigée contre le moustique. Il rappelle les
missions fran^aises de Eio -de- Janeiro, les expériences de Marchoux et Simond,
de rinstitut Pasteur de Paris, il se réf^re aux travaux de Eeed, Carroll et
378
Agramonte, médecins américains, et conclut que désormais la police sanitaire
maritime n'a plus å se préoceuper que de détruire å bord des nayires les
rats et les moustiques, et å isoler les malades. Imniédiatement apr^s ces
operations, les navires pearent étre admis dans les ports et ik la libre pratique.
6. TSEILLB.
Déc^ et accidenU survenus en 1905 parmi les hahitués des jeux
athUtiques, par Robert E. Couqhlin M. D. Brooklyn N. Y.
L'auteur publie sous ce titre, dans le Medieal Eecord du 2 juin 1906, un
article fort interessant et qui contient des indieations qui peuvent étre utilisées
ausai bien dans les pays chauds que dans les pays tempérés ou froids.
Il passe successivement en revue les morts accidentelles dues au football,
au baseball, å Téquitation, å la boxe, au gymnase, au golf, å la bicyclette, au
polo, etc. etc. Il note le caractére des aceidents traumatiques, aussi bien que
les maladies coniractées ou aggravées par les exercices de force: pneumonies,
méningites, tuberculose pulmonaire, néphrite, appendicite, fiéTre typhoide
etc. etc. ; maladies favorisées par le surmenage physique, et l'épuisement des
forces organiques.
Il est certain que tout exercico violent qui dépasse la mesnre, estunecauæ
prédisposante de maladie. C'est ainsi que Tabus du football et de la chasse,
dans les pays chauds, sous les tropiques, arrive å rendre le corps accessible
aux germes infectieux, de méme que les autres exercices de force dont on
abuse dans certains pays d'Europe préparent å des maladies graves et méme
mortelles.
En resumé, les jeux athlétiques prédisposeni aux maladies du coenr, aux
infections pneumococciques et tuberculenses; l'åge moyen des athlétes, en
Amérique, est inférieur å celui des individus qui Tivent normalement. Enfin
Tauteur conclut : que l'idée que les jeux de force developpent Tenergie et
forment Thomme, est plut6t propre, quand elle est mise en pratique jusqn^å
Tabus, å le précipiter dans la tombe.
G. Tbeillb.
Hygihne aux Philippines,
(Le Medieal Record, No. du 2 juin 1906, p. 889) publie ane lettre de son
correspondant ordinaire qui rend compte de Tassemblée de la société médicale
de Manille d'avril 1906.
Le Dr. Mc. Dill a lu des observations d'oii il résulte que la tuberculose
chirurgicale, si fréquente aux Etats Unis, est rare aux Philippines. Cela était
déjå connu des médecins anglais aux Indes, des médecins Hollandais å
Batavia, et des médecins Fran^ais en Indochine; il ny a done lå rien de
nouveau.
L'intérét de la commnnication du Dr. Mc. Dill est plutdt dans une obser-
vation d'ouverture de Tappendice coecal, en vue de pratiquer le lavage du
colon dans un cas de diarrhée chronique ou sprue. Cette operation, que Tauteur
croit étre la premiere, n'a d ailleurs pas été favorable.
379
Le Dr. Balph. Edwards, du Bureau des Sciences, a inoculé le préventif
anticholérique de Sfcronff, sur environ 6000 sujets. Béaction légére, peu de
fiéTre, un peu d'anorexie. Deux jours aprés, retour complet å Tétat normal.
L*auteur croit que cette inoculation a contribué å diminuer Tactivité chole-
rique dans les vi Hages, mais il n'apporte aucun resultat décisif.
AusMi l'opinion générale de Tassemblée eet que Tinoculation préventive
ne saurait remplacer les moyens hygieniques ordinaires, dans l'état actuel
des choses.
G. Tbeiile.
Cfiurant general vers T etude des maladies tropicales, in Journal ofthe
am, riéd. auociation, 16 juin 06, p. 1809.
Sous le titre encore plus expressif de „the assault on tropical diseases" le
Dr. Lewellys Barker, de Baltimore U. S., a publié un important article sur
les maladies tropicales, dont la plupart de nos confréres d'Amérique ont donné
des compte rendus.
L'auteur part de cette observation que la médecinc tropicale a éveillé
Tintérét universel, en raison de Texpansion coloniale. Pour les américains,
la possession des Pliilippines a été la circonstance decisive qui les a amenés
a explorer le champ de la science oli déjå, depuis plus d'un siécle, Hollandais,
Anglais et Fran^ais avaient largement moissonné. Il est, en effet, bors de
doute, qu'il existe une pathologie tropicale du plus haut intérét, et il scmble
méme que les découvertes qui y ont été déjå faites sont de nature a éclairer
la pathologie générale et å réagir sur Tétude des maladies des regions
temperées. C est ainsi que nous profitons, dans nos pays d'Europe ou d'Amérique
de l'étude faite dans les Tropiques du paludisme, du oholéra, de la peste et
de la fiévre jaune.
Aussi toutes les Ecoles se portent elles avec håte å l'étude des maladies
exotiques. Les praticiens aux mémes, ne peuvent plus s'en désintéresser, car
des qoantités oroissautes de maladies tropicales sont importées dans les regions
temperées, soit å Tétat encore aigu, soit a Tétat chronique. Dans tous les cas,
les germes sont facilement introduits en Euro})e et en Amérique, gråce å la
fréquence et & la rapidité des relations maritimes. L'aire de distribution
géographique des maladies tropicales tend done k s'étendre, et il devient de
plus en plus nécessaire de les faire entrer dans l'enseignement de lamédecine
générale. C'est ce qu' établit le Dr. Barker; c'est ce que nous méme n'avons
cessé de proclamer depuis quinze ans.
G. Tbbillb.
Sonniire (Aint 1806.) Xh hm.
Dr. E. Hagemann, Zur Hygiene der Alten Inder, 333—344. — A. M.
Fbbnandez de Ybabba, A Forgotten Worthy, Dr. Diego Alvarez Chanca, of
Seville, 346—369. — Dr. Ed. Pbbobns, Die ersten Leseproben in den
Vereinigten Staaten Nord-Amerika's ; die Dyer-Tafel, 360 — 364.
Bevue Uhliographique. (Hist. de la méd., 365—374.) Dr. J. Barrand,
Promenade d'un Médecin å. trarers THistoire, 366—369 ; U. Magnos, Paracelsos,
der Ueberarzt, (Abhandl. zur Geschichte der Mediz., Heft XVI), 370; Dr. J.
Pagel, Geschichte der Medicin und der Krankheiten, 370—371 ; Dr. Max, Simon.
Sieben fiiicher Anatomie des Gralen, 371 — 373; Paul Dorveaux, Deux Arrets
du Parlement réglementant la Pharmacie au XYIme siéele, 373 — 374.
Eevue des Périodiques, 374—379. {Hist, de la méd., 374—375.) H. Magnus,
Die Organ- und Blut-Therapie, (Abhandl. zur Gesch. der Mediz., Heft XV^II),
374; Henry Meige, Un barbier-chirurgien de Gérard Dow, (Nouv. iconogr.
de la Salpétriére XIX. 3. Mai— Juin), 374—376; Ed. Pergens, Historisches
iiber weniger gebrauchte Arten von Brillenglåsern, (Xlicische Monatsbl. fdr
Angenheilknnde, Bnd. 44), 376.
(Géogr, médic,, 376 — 379.) Dr. A. Vaccari, „SuUa tossicitå di due piante
indigene italiane usate come veleno per i pesoi : Oenanthe crocata L. e Daphne
Gnidium L." (Annali di Medicina navale, Anno XII, 1906, vol. 1, fase. 3.),
376—376 ; Dr. Carter, Fiévre jaune contractée durant le jour, (Medical Becord, 28
avril 1906), 376; Société américaine de médecine tropieale, 376—377; Dr. E.
S. Groodhue, Hawai, champ de recherches scientifiques en médecine tropieale,
(Journal of the American medical Association, No. du 26 mai 1906), 377;
Dr. Kosenau, Considérations sur les quarantaines, d'aprés le point de vue
actuel, et sur leurs rapports avec la santé publique, (Journal de l'association
médicale américaine, No. du 2 juin 1906), 377 — 378; Bobert E. Conghlin,
Décés et accidents surrenus en 1906 parmi les habit ués des jeux athlétiqnes,
378 ; Hygiéne aux Philippines, (Le Medical B«cord, No. du 2 juin 1906),
378—379 ; Courant general rers Tétude des maladies tropicales, (Journal of
the am. méd. association, 16 juin 1906), 379.
GÉRARD VAN SWIETEN EN QUALITE DE CENSEUR.
D±DIÉ å MON AMI £T MAITRE VÉNÉRÉ M. LE PROF. PEKELHARING.
PAR
E. C. VAN LEERSUM.
Gérard van Swieten est bien connu pour le r61e important qu'il a
joué dans les milieux scientifiques de la capitale de rAutriche sous
le regne de rimpératrice Marie Therese. C'est å lui que fut dAe la reor-
ganisation de l'enseignement supérieur &oik data pour Tantique université
de Vienne une ére nouvelle de vie puissante. Préfet de la bibliothéque
imperiale, il réussit å faire de cette celebre institution un etablissement
scientifique de premier rang. L'impératrice appréciait tres haut les mérites
de son médecin ordinaire; elle lui témoignait une veritable amitié et une
confiance sans bornes et le combla d'honneurs.
On sait tout cela; mais van Swieten s'est rendu tres méritoire d'une
autre maniére encore.
Il a rendu å sa seconde patrie des services signalés sur un terrain tres
spécial, celui de la censure; ici son grand mérite consiste k avoir, non
sans peine et sans luttes, arraché aux Jésuites cette importante branche
de l'administration.
Van Swieten, avec sa culture si étendue et si variée et son activité
dévorante, a ainsi occupé une place si considérable dans le développement
de la civilisation d'un grand empire qu'il appelle nécessairement l'attention
de l'historien. Je crois pour cela pouvoir compter sur Tintérét de nos
lecteurs en leur donnant quelques détails au sujet d'un manuscrit remar-
quable de la main de van Swieten.
Ce précieux document, que la bibliothique imperiale de Vienne a le
bonheur de posséder, a ceci de tres particulier et de vraiment curieux,
qu'il est en partie écrit au moyen de signes sténographiques d'un systéme
depuis longtemps hers d'usage. Pendant extrémement longtemps on n'a
pas SU lire cette écriture, si bien que notre manuscrit est resté absolument
un /ivre ferme, Aug. Foumier, å qui nous sommes redevables d'une
excellente etude de l'activité de van Swieten en qualité de censeur, dit
du manuscrit en question qu*il est écrit „in einer Geheimschrift, deren
Entzifferung bisher noch nicht gegliickt ist und eingehende Beschåftigung
und Zeitaufwand erfordert." i)
1) Gerhard van Swieten als GeiMor. Naoh arehlvftlisohen QneUeB. Siteangiberlohteii
dar KaU. Akademi« der WiBsensohaften. in Wien. PhU. hist Clasie. Bd. S4. 1877, 8.S87ff.
1906. S6
382
Plus tard on a découvert que cette soi-disante écriture secréte était
sténographique du systéme appelé, en partie å tort, celui de Charles Aloys
Ramsay. Ramsay a vécu en Ecosse vers la fin du dix-septiéme siécle ; il
a fait de la chimie et de la médecine et a donné une traduction latine
d'un ouvrage de J. Kunkel sur kt chimie ; il est cependant surtout coimu
pour sa Tacheographia, qui a beaucoup de rapports avec la tachigraphie
de Thomas Shelton, parue vers le milieu du dix-septiéme siécle. Le
systéme de Ramsay est une adaptation de la tachigraphie, non seulement
au latin, mais aussi au fran^ais et å l'allemand. Je ne sache pas qu*ilait
été adapté au hollandais.
C'est ce qu'on appelle un systéme géométrique, ce qui signifie quilest
compose entiérement de figures géométriques, de lignes droites disposées de
diverses maniéres, de cercles et de segments de cercles. Quelques-uns des
systémes actuellement en usage appartiennent å cette classe, par exemple
celui de Somerhausen-Steger, employé par les sténographes des Etats
Généraux eii Hollande, et celui de Pitman-de Haan. Des figures speciales
servent de signes pour certains groupements de consonnes qui se présentent
souvent, ainsi que pour les prépositions, les conjonctions, les pronoms,les
préfixes et les suffixes. 1/u qui suit une consonne est indiqué par un
trait tracé å travers la consonne ; pour le reste, les voyelles sont indiquées
par la position de la seconde consonne par rapport å la premiere, plus
haut, plus reculée. Si Técrivain ne s'est pas strictement conformé å la
régle en plagant ses consonnes, le déchiffrement devient assez difficile,
surtout s'il s'agit d'une langue étrangére. Pour de plus amples détails
relativement au systéme de Ramsay, je me permets de renvoyer å PansU-
nographikotiy herausgegehen von H. Krieg und Dr, Zeibig^ I. Bd. 1869,
et å la reproduction de la Tacheographia de Ramsay (1678), publiée
par TAkad. Stenographen-Verein d'aprés Stolze-Schrey, å Berlin.
On savait depuis longtemps que van Swieten était tres versé dans la
sténographie. Burton dit de lux^ådin^sonÅccouniofthelifeandwrUingsof
Boerha(a)ve^ Londres, 1743 : „By adapting shorthand to the Latin language,
he took the dictata almost verbatim."
Voici en outre le témoignagé d'un contemporain de van Swieten,
Baldinger, qui écrivait : „Swieten befliss sich in Boerha(a)vens Lehrstunden
„der Ramsayschen Geschwindschreibekunst, wodurch er sich eine solcbe
„Fertigkeit im Geschwindschreiben erwarb, dass er noch jetzt vermi^end
„ist, die Rede eines jeglichen sogleich vOllig nach zu schreiben. Diesem
„Hilfsmittel haben wir es zu verdanken, dass uns Swieten Boerha(a)vens
„eigene Erklarungen uber seine praktischen Lehrsatze hat aufbehalten
„kOnnen" {Biographien jetzt lebender Aertzte i, i, 1768, S. 4).
M. le docteur S. G. de Vries, directeur de la bibliothéque de Tuniversité
383
de Leyde cite encore le témoignage d'un autre contemporain de van
Swieten, le professeur de médeciDe Max StoU, qui de plus était Tami du
savant i). Stoll s'exprimait comme suit en 1782 : „Solebat Swietenius
,,aegrotantis nomen ignoto charactere praemittere historiae morbi, Crypto-
»,graphia et Tacheographia Ramsayana usus" 2).
Ajoutons que le catologue de la bibliothéque privée de van Swieten se
trouve dans la bibliothéque imperiale, et qu'il en ressort qu'il doit avoir
possédé un exemplaire, probablement latin, de la Tacheographia.
J'ai eu récemment la preuve que le systéme de Ramsay était pratiqué
en Hollande. En effet, mon assistant, M. de Feyfer, a trouvé å la bibliothéque
de l'université de Leyde, dans un cahier du cours d*Albinus, quelques
pages d'écriture sténographique, systéme Ramsay, latin, tracées évidemment
par une main exercée.
I^ mérite d'avoir presque entiérement déchiffré une seule page du manuscrit
de van Swieten revient å A. Junge 3). A Mentz a porte son attention
sur quelques signes restés incompris dans cette page 4).
Convaincu qu'il devait se trouver dans le manuscrit d'intéressants détails,
de nature å mettre mieux en lumiére les faits et gestes de van Swieten
en qualité de censeur, je me suis mis å l'oeuvre pour déchiffrer le mysté-
rieux écrit d'un bout å Tautre.
Cette tåche m'attirait tout particuliérement en ma qualité de Hollandais,
parce que les Pays-Bas ont å s'acquitter d'une dette envers la mémoire
de van Swieten. C*est lui qui aurait du succeder å Boerhaave, mais
rintolérance ecclésiastique qui a régné dans la République des Provinces-
Unies aprés qu'elles eurent conquis leur indépendance ne l'a pas permis,
parce qu'il était catholique ; il a du renoncer å la chaire qui lui revenait
å l'université de Leyde.
J'ai ici å remplir un devoir agréable ; c'est d'adresser mes vifs remercie-
ments å mon frére, M. P. van Leersum, directeur des plantations de Quinquina
du gouvernement å Bandong, Java, pour la générosité avec laquelle il
m'a mis å méme d'entrer en possession d'une excellente reproduction
1) Qevlengfelde pen, gew|jd aan de belangen van stonographie en maohinesohrift, lOe
jaargang, 1901, Nos. 10, 11 et 12.
2) Qer. L. B. van Swieten*, Constitutiones epidemicae et morbi potlsBimum Lugduni
BataTorum observati, ex ejusdem adveraariis edidit IfaximUianus StoU (Viennae 1782)
Editio noYiflaima, Coloniae AUobrogum, 1788. Praefatio, p. 2.
3) Oerard van Swieten als Stenograph, Arohiv fUr Stenographie, heranagegeben yon
Dr. KuH DewiBcheit, 63er Jahrgang, 1901. No. 1, 8. 13. A eet artlcle «8t jointe ane
reproduction de la page en question.
4) Arcb. f. ^tenogr. 55er Jhrg. 1903. S. 53.
20*
384
photographique du manuscrit, laquelle a été faite par M. S. Schramm,
photographe de la cour å Vienne. J'éprouve aussi beaucoup de gratitude
pour l'aide que j'ai re^ue de la Société provinciale des Arts et des
Sciences d'Utrecht, et j'adresse mes remerciements å M. le Hofrat
Dr. Jos. Ritter von Karabacek, directeur de la bibliothéque royale
imperiale de Vienne, pour avoir autorisé la reproduction photographique du
manuscrit.
Le manuscrit en question a pour titre: Supplemcnium Ubrarum
Prohibitorum (sign. No. 11934) et comprend 518 pages, hautes de 35
centimétres et larges de 2214, dont seulements 319 ont été utilisées.
Chaque page est divisée verticalement en deux colonnes, dans Tuue
desquelles, celle de gauche, sont transcrits en caractéres latins les titres
des ouvrages censurés \ en face de chaque titre, dans la colonne de droite,
van Swieten a inscrit en écriture sténographique ses remarques au sujet
de ces ouvrages.
Les titres des ouvrages auxquels van Swieten refusait son approbation
sont barres transversalement ; de plus, le mot damnatur a été ajouté en
caractéres latins, du moins dans le plus grand nombre des cas de rejet.
Les jugements portent sur 3120 ouvrages, dont les titres sont ranges
par ordre alphabétique. Il n'y en a pas moins de 595 que le damnatur
stigmat ise, et Ton peut se faire par lå une idée de Thygiéne intellectuelle
å laquelle on voulait astreindre les bons sujets de lagrande impératrice
Marie Therese.
Van Swieten a travaillé å la censure jusqu'å la fin de sa vie. Le 18
juin 1 77 1 il écrivait ce qui suit au sujet d'un ouvrage paru en 177 1.
Quandt legit;
nil invenit nisi pagina 170 ubi docetur quod
imperator(?) censuraverit (?) scripta Moser
Cependant il faut remarquer, ce qui ressort de la note marginale, que
van Swieten n'avait pas lu lui>méme eet ouvrage, mais qu'il avait chargé
J. G. Quandt de cette tåche.
3^5
Jusqu'å present on avait cm que les notes sténographiques de van
Swieten n'étaient pas toutes rédigées en latin et qu'il y en avait quelques
unes en hollandais. A. Junge l'affiTme sur Tautorité de Foumier, quoique
la page qu'il a déchiffrée ne contienne que du latin et par conséquent
n'apporte aucune lumiére sur ce point.
Quant å moi, je me suis'assuré que le manuscrit ne contient point de
notes rédigées en hollandais, d'ou il résulte que je dois désappointer ceux
qui espéraient que Ton en tirerait quelque instruction relativement å
rhistoire de la sténographie dans les Pays-Bas.
Lorsque van Swieten se sert pour ses notes d'une autre langue que la
latine, il écrit en caractéres ordinaires. Il en est de méme lorsqu'il transcrit
des noms propres hollandais, Catz, van Effen, (écrivains hollandais), ou
parle d'ouvrages hollandais.
^ 9^^*r-
'•\ \PS
-r'AY
/ V ^^»-
fM- ^^^
Batava lingna scriptam opus ; legi 106 paginas ;
taediosus lecta liber sed bona moralia håbet.
Il est interessant de constater par ce manuscrit que van Swieten possé-
dait å fond l'art de la sténographie. Nulle part on ne découvre quelque
symptåme d'hésitation dans Técriture. Il s'est bien ici et lå permis cer-
taines libertés, mais il n*y a pas de vraies fautes. Parfois on trouve un
mélange assez curieux de latin avec de l'écriture sténographique.
1 et 2 tom: håbet comoedias, quae liberiores 8aiit.
tomo 8tio pariter et pessima qaaedam; Tide pagina 90.
386
t : 4 paTiter comoedias håbet saspectag, tom : Y melior est, tom : 6 est
Josef Andrews, tom: 7 Tom Jones ita et 8 tom:
et 9 tom : 10 et 11 Amalia tom : XII pag : 76 78
in fine est iter uljssiponense, qaod iam in
lingua germanica damnatam est.
damnator
4 primi tomi et ultimos
damnantnr.
Il faut noter que ce manuscrit est l'unique document en écriture
sténographique que nous possédions de van Swieten. Tous les papiersqui
sont restés de lui, traités de médecine et autres, sont écrits en caractéres
courants, et Ton est amené å se demander pourquoi il a eu recours å
Técriture sténographique dans le cas spécial de notre manuscrit. Il ne l'a
certainement pas fait pour gagner du temps, car dans ce cas il aurait
aussi transcrit en écriture abrégée les longs titres des ouvrages
qui passaient å son tribunal ; il ne pouvait pas craindre d'étre embarrassé
pour lire sa propre tachigraphie. La chose s'explique par la maniére
dont la „Bticher-Censur-Hofkommission" était composée et je dois entrer
dans quelques détails å ce sujet i).
Lorsque van Swieten arriva å Vienne, la censure se trouvait entiérement
entre les mains des Jésuites, Ceux-ci s'acquittaient si mal de leur tåche
qu'ils n'avaient pas pu empécher la circulation sur une grande échelle
d'écrits immoraux ou aussi hostiles au gouvemement, par exemple des
„Lettres d'un Seigneur Hollandais å un de ses amis," dans lesquelles la
personne méme de la souveraine n'était pas épargnée. On sentit lanéces-
sité de reorganiser la censure, et Timpératrice chargea de rediger un
projet le „Directorium in Publicis et Cameralibus," corps gouvemementaJ
central. Le Directorium proposa aiors de diviser les livres en classes, dont
chacune serait attribuée å un censeur spécial; l'on jugeait que lesjésuites
pourraient conserver la censure des ouvrages de philosophie et dethéo-
logie, que Ton pourrait charger deux raembres de la faculté de droit de
la revision des livres juridiques, et Ton recommandait pour celle des
écrits historiques et politiques les professeurs Boeck, Riegger et Juste ;
enfin, le Protomedicus (van Swieten) s'étant déclaré disposé å prendre pour
son compte les livres de médecine, le Directorium jugeait „unnothig,
diesfalls eine andere Vorsehung zu machen".
1) Le IWre de Fournier que nous avons déjå cité renferme des renseignemenis inté-
ressants sur la censure autrichiene. A consulter aussi Willibald MuUer, Gerard ran
Swieten. Biographischer Beitrag zur Geschichte der Auf klårung in Oesterreich. Wien, 1883,
et A. Wiesner, Denkwilrdigkeiten der Oesterreichischen Censur. Stuttgart, 1847.
387
L'impératrice demanda Tavis de van Swieien au sujet de cette réponse^
preuve, comme Fournier le fait justement remarquer, de la haute faveur
dont le médecin ordinaire jouissait auprés de son auguste maitresse. Van
Swieten exprima des vues qui ne furent pas du gout des péres Jésuites,
qui soutinrent contre lui une lutte opiniåtre. Il s'y montra fidele sujet de
sa souveraine, oppose å Texistence d'un imperium in imperio. Les péres,
disait-il å Marie Therese, se laissaient beaucoup trop influencer par leur
propre intérét; en outre, il estimait mauvais de charger des gens „von
problematischer Befahigung und unm5glichen Grundsåtzen" i) d'une
tåche réclamant absolument une culture scientifique.
Van Swieten ne réussit toutefois pas å faire exclure les péres entiéremenf;
de la commission, car ils restérent en possession de la censure des livres
„allgeméinen Inhalts" et des ouvrages théologiques. Cela n'empécha pas
qu'il ne remportåt un avantage considérable en ce qu'il obtint de l'impéra-
trice l'autorisation de prendre pour son compte les livres de philosophie.
Il ne s'en tint pas lå, mais continua la lutte, car les péres lui foumirent
par leur attitude au sein de la commission mainte occasion de protester
avec une énergie qui produisait son effet sur l'esprit de Timpératrice.
Il fut nommé en 1759 président de la commission de censeurs. Le
„Hofschematismus" de 1763 énumére les membres suivants : Simon Ambros
von Stock, chahtre du Domstift et doyen de St. Pierre, président de la
faculté de théologie ; Johann Peter Simen, chanoine, président „des Studii
Logici, Metaphysici et Ethici"; Carl Anton Martini, professeur en droit
naturel et pour les Institutions; Joh. Aigner, J. U. Dr. et „Obrist-Hof-
Marschallischen Gerichts- Assessor" ; P. Nicolaus Muszka, Soc. Jesu ; Johann
Theodor von Gontier. „Herr Gerhard Freiherr van Swieten, Kaysl. K6nigl.
Rath und Protomedicus, Bibliothecae Caesareae Praefectus, deme pro
oensura mixta und zur lesung der hierbey»håuffig Vorkommenden Bucher
die custodes Bibliothecae zugegeben, und untergeordnet seyn, fiihret dabey
das Praesidium."
On comprend maintenant que van Swieten avait mille motifs de se tenir
sur ses gardes å l'égard de certains de ses collégues, et il eut recours å
Part sténographique, qu'il possédait si bien, pour garder pour lui ce qu'il
pensait des livres soumis å sa censure. Fournier ne fait done pascomplé-
tement fausse route quand il parle d'une écriture secrete.
Il vaut la peine de feuilleter le manuscrit, méme sans avoiF la clef du
systéme sténographique employé par van Swieten, car on y trouve comme
une coUection d'échantillons de la littérature du i7e et du i8e siéclp.
Toutes les branches de la science y sont représentées. Ce quePohappe-
1) Des gens de compétence douteuse et de principes impossibles.
3«
lait „Materies mixta" remplit des pages entiéres. Dans une lettre å sa
majesté, du a4 février 1772, i) (Quelques remarques sur la censure des
livres) van Swieten dit:
„Mais celuy, ou ceux, qui sont chargez de la censure du „materies
,,mixta," de tous les Romans, Poésies, historiettes, chansons etc. etc. qui
,^ppartiennent a aucune des quatre facultés, ont la charge la plus difiicile
„de la censure et la plus taedieuse."
„Quel travail pour un homme de lettres, de devoir employer une benne
»,portion de sa vie a la lecture des livres, non seulement inutiles, mais
„souvent tres vilains, scandaleux, impies, et dont il est bien aise, que rien
ne reste dans sa memoire.
„]t scais trop par expericnce le desagrement et la peine d'un tel travail
„et je crois que les censeurs de cette classe meritent une recompense
„proportionelle a une telle peine".
On ne s*étonnera pas que van Swieten, homme de moeurs austéres ait
accolé un impitoyable damna/ur k la plupart des écrits de cette classe.
Voici les ritres de deux ouvrages de cette catégorie annotés
par lui :
(Jljjjn.^(rn.S^oyiu^ej, v^ft4 ^
J*y reléve ce couplet:
La Méprise.
Les Chirurgiens sont de grands sots,
De pretendre connottre
Tous les symptomes et les maux
Que l'Amour seul fait naitr« :
Dés qu'ils vous ont pique le bras,
Ce Dieux rit de leur peine.
Et leur dit: Innocens, plus bas,
Ce n'est point lå la veine.
Ce n'est pas lå la citation la plus équivoque que j'eusse pu faire, et je
ne surprendrai personne en traduisant la note de van Swieten :
per totom impadicissimus, saivie da damnataur.
1) Fournier Ta reproduite.
389
L'Fglise était attaquée dans de non nioins nombreux écrits, lesquels
ne pouvaient trouver gråce aux yeux du croyant van Swieten. Voici un titre :
On attribue eet ouvrage å Voltaire; eii tout cas, il ne pouvait que
scandaliser les catholiques. On y trouve les aventures d'un jeune couple
indou, qui entre en contact d*une maniére fort désagréable avec deux
prétres catholiques romains, Fa Tutto et Fa Molto. En outre TÉglise y
est tournée en ridicule. Dans une lettre (pages 10 et 11, signalés par van
Swieten) Amabed écrit å Shastasid, „grand brame de Maduré" : „Ce qu'il
m'a le plus surpris, c'est qu'ils (les chrétiens) comptent les lemps depuis
„la création de leur monde, tout autrement que nous. Mon docteur
„European m'a montre un de ses almanachs sacrés, par le quel ses compa-
„triotes sont å present dans Tannée de leur création 5552, ou dans Tannée
„6244, OU bien dans Tannée 6940, comme on le voudra. Cette bizarrerie
m*a surpris." Shastasid répond : „Je puis te jurer qu'on n'a jamais connu
„son Adam, ni son Noé dans aucune partie di monde, tous récens
„qu'ils sont".
Parvenu å Rome, Amabed fait la connaissance d*un ,;grand po€te ; son
nom est Messer Ariosto, il n'aime pas les moines, voici comme il parle d'eux :
„Non sa quel che sia amor, mon sa che vaglia
La caritade; e quindi avien che i frati
Sono si ingorda & si crudel canaglia.
Cela veut dire en indien :
Modermen sebar eso
La te ben sofa meso" i).
1) Ce Boi-disant indien a sans doute un sens mais je n'ai pas pa deviner ce que
cela flignSfie.
39«
Van Swieten met en note:
Ridet sacras litteras pagina ii, 14, 30, 36, 39, 55, 56.
damnatur«
Tout en guerre qu'il était avec les Jésuites, il ne tolérait cependant pas
qu*on les attaquåt
Voltaire n'avait pas de faible pour van Swieten. Il écrivait : „Et pour
„empécher qu'il n*entre quelque pensée en contrebande dans la sacrée
„ville imperiale, commeltons spécialement le premier médecin de sa
„hautesse, né dans un raarais de TOccident septentrional ; lequel médecin
„ayant déjå tué quatre personnes augustes de famille ottomane, est interesse
„plus que personne å prévenir toute inlroduction de connaissances dans
„le pays" (Oeuvres compl. 46, p. dZ),
Voltaire a encore déversé sa'bile dans les vers suivants :
Un certain charlatan, qui s'est mis en crédit,
Prétend, qu*å son exemple, on n'ait jamais d'esprit.
Tu n'y parviendras pas, apostat d'Hippocrate :
Tu guérirais plutét les vapeurs de ma rate.
Va, cesse de vexer les vivans et les morts;
Tyran de ma pensée, assassin de mon corps,
Tu peux bien empécher les malades de vivre,
Tu peux les tuer tous, mais non pas un bon livre.
Tu les brules, Jéråme; et de ces condamnés
La flamm«, en m'éclairant, noircit ton vilain nez.
(Epitre au roi de Danemarck Christian VII. sur la liberté de la presse
accordée dans tous ses Etats, 177 1. Oeuvres compl. 13, p. 236).
Voltaire est ici d'une injustice criante. Les deux exemples qui suivent
démontrent que van Swieten n'était pas aveuglé par le préjugé quand il
avait å juger des productions du celebre écrivain :
391
'aZ-f^i^is^r^ ^n ^^ \>0 ^' ' "^"^ '^'^ "^^ "^
legi totum.
utilis et bonus liber est.
in lingua gallica admissi sunt; legi tamcn et
versionem hane integram et nil mali inveni.
Il est vrai que d'autres productions de Voltaire ne trouvércnt pas gråce :
26 paginarum opusculum impium omnino
pagina 9, 10, 14, 23. damnatur.
Rousseau figure å plusieurs reprises dans le raanuscrit. Tout ne fut
pas condamné :
Optimus moralis liber qui nil mali habct.
— V- AK"^
legi totum
nil mali håbet.
39«
Plusieurs publications du philosophe genevois furent roises å Tindex:
/i^^'^^j^^^\y6v "^^^
f t ^ f*V'5*"** p-«^.Hf^<* Olj-.v'* o«*« ''t'iJJ
i'Tf.t^^- ^'t.« • x"^V tT^' c^-^r" \^'^
tom. 1. 299 nimis tenera usqae ad 309.
2 et 3 tomum Quandt legit et invenit yirtatem spirare tamen tomo 3
p. 144 credebat deismum sapere sed non inveni, Terum a pagina
197 ad 223 suicidiam defenait, sequente epistola 224
quoddam remedium dat contra hane opinionem sed pagina 232 aactor
afiirmat si morbo dolentes sint incurabiles quod liceat se ipsum ....
et 240 romanos laudat.
t: 4 Quandt legit et credidit satis utilem esse uti et 5tum sed 179
et sequentibus in religionem invehitur et imprimis 189, 195.
t : 6 pag : 90 in caelibatum invehitur. 13o de gratia. 138, 162, 173,
175, 176, 221, 231 ecclesiam catholicam aggreditnr. Damnatar
A gauche on lit:
illa admittitur
håbet aestimationem publieam hine admittitur.
D'autres célébrités encore figurent dans le manuscrit
fv,ijU«^- Tte-rCOn. {y£7~c/>* O. tåLU
393
Quandt legit.
Sant oomoediae mediocres quaedam et malae et
nnica bona.
l^il tamen continent censara digQum.
Qoandt legit.
Bomanensis fabala qaae utilis esse potest
et nil mali håbet.
Voici un titre å c6té duquel le „damnatur" a lieu de surprendre:
Q^k
I
q'^^U'^"^^"^^''
Pagina 17. 19 nimis tenera 23. 81.
sed a pagina 67 incipiendo impia håbet de
amando; contorte docet hippias ibi materialismaoi; in nota tamen 67 monet
se in 20 tomo haec refntatnrum esse
Tide et paginam 84, 94, imprimis 98.
damnatur.
Van Swieten a certainetnent été beaucoup trop sévére pour Wielaiid.
Tout ce qui a un parfum de superstition est impitoyablement mis å
rindex :
Lj^i' /itl^ </H>|^ '£/>.*
9aA^^>^^^^
håbet superstitiosa 23, 43, 63, 71, 73,
stnltuB liber. damnatur.
L'astrologie a le méme destin :
I
^1* Air,
nr< ^-»r- ^"^rH-^
Nngas alchymistioas medioinM misoet nngator.
394
Il existe une tradition, d'aprés laquelle van Swieten aurait effectué un
grand déblaiement parmi les livres d'astrologie qui se trouvaient dans la
bibliothéque imperiale i). Foumier en parle dans une note de ia page
44 de son livre, ou il dit:
„Bekannt sind die Autodafés von alchymistischen und åhnlichen Biichem,
„von denen er — es waren mehrere tausend Bande, darunter seltene und
„geschatzte Exemplare — die Hofbibliothek reinigte." L'un des premiers
biographes de van Swieten, Rautenstrauch, s'exprime comme suit: „Es ist
„wahr, die Literatur zahlte ihre „Verbesserung" eben so theuer, als die
„Medicin. Van Swieten machte den Anfang seiner Umschdpfung damit,
„dass er etliche tausend Bande in der kaiserlichen Hofbibliothek, deren
„unumschrånkter Vorsteher er war, ausschub und ohne Barmherzigkeit
„verbrannte. Diese Btlcher enthielten die bertlhmten Werke der Raimunds,
„der Alberts, der Theophraste, der Jakob BOhme und anderer merk-
„wtlrdiger Schwårmer in allerlei Fåchern. Dem Beispiele der Hofbibliothek
„liess er die Bibliothek der Universitåt folgen. Alles, was die Tincturder
„Sophisterey, der Alchymie, der Geisterwissenschaft, der Scharlatanerey
„trug, musste ohne Gnade an die Ufer des Cocytus wandem. Man
„veranschlagt die Zahl der Bucher und Handschriften, welche unter der
„strengen Regierung van Swieten's ausgerottet worden, auf ober 20,000,
„Die Alchymisten sagen, dass ihr Werth unwiederbringlich und unermesslich
„sei. Vergebens heulte der gekrånkte Aberglaube laut, vergebens fiillte
„er alle Winkel mit seinen Klagen an, vergebens fiel die Scharlatanerey
„in Verzweifelung, vergebens hingen sich einige ihrer Anhånger, Alchy-
„misten und Jesuiten, auf. Van Swieten verfolgte die Unwissenheit, deren
„erklårter Feind er war, ohne Ermtldung. Er machte Jagd auf alle Gold-
„macher, Sectirer, Schatzgråber, Quacksalber und ihre Scharlatans. Er
„zerst5rte ihre Oefen, verbrannte ihre Bacher und jagte sie aus dem Lande.
„Hekatomben von Schriften wurden dem Dienste der Vernunft angeziindet.
„Niemals hat die Schwårmerey der Alchymisten eine terriblere Katastrophe
„gehabt, als in Oesterreich."
Lorsque parut le livre de Rautenstrauch, le fils de van Swieten,
Gottfried, écrivit å une feuille viennoise pour réfuter cette accusation,
mais cela ne servit de rien 2). On ne préta aucune attention au dementi
de Gottfried et Thistoire continua de circuler. Cependant le manuscrit
nous donne la preuve que van Swieten, malgré son aversion de Talchymie,
n'a point cru devoir placer å l'index tous les ouvrages qui s'y rapportaient.
1) Yoyez Willibald MuUer. Gerard van Swieten. Wien, 1883.
2) WUUbald MaUer, ouvrage oité, page 111.
395
30 paginarum li hellas alchymisticiis
nuga mala.
Le „damnatur" manque ici, de mérae que dans eet exemple-ci:
-^-«
u/' o''^^-- /--^Af^^r
iter mendaoiis plenum et nuga alchjmistica.
Mes lecteurs auront sans doute remarqué que quelques unes des notes
de van Swieten commencent par les mots : „Quandt legit". Le fait que
van Swieten, de méme que quiconque écrit sténographiquement, se permet
parfois certaines libertés, a été cause que j*ai du me mettre Tesprit
passablement å la torture avant de découvrir qu'il y a ici un nom propre.
Van Swieten ne Ta pas toujours écrit de la mémemaniére; c'est quelque-
fois ^anij ailleurs guani ou quan^^ rarement quand.
r%^ ♦""1' ^r*^" p ^.1"
Le personnage ainsi designe est Johann Gottfried Quandt, de qui von
Mosel dit i) que c'était „ein der franz6sischen Literatur und Geschichte
„kundiger Mann, der seine Kenntnisse auch durch Reisen in Frankreich
„und England vermehrt hatte (lequel) vom i Mai 1758 zum zweiten
„Custos (de la bibliothéque imperiale) ernannt wurde '.
En poursuivant mon examen, je me suis assuré que van Swieten se
faisait seconder par des aides. C'est ainsi que j'ai trouvé å cdté du
titre „Les Amts rivaux, histoire anglaise par M. de Sacy, amsterd. 1747
in 80. vidi et edit. german. Leipz. 1769, 80" cette note-ci:
Uxor2) cum Gontier legerunt et nil mali inTener(unt).
1) GeBcliiohte der K. K. Hofbibliothek zu Wien. 1835.
2) La femme de yan Swieten.
396
Van Swieten se permet aussi des libertés dans sa maniére d'écrire le
nom de Gontier, par exemple dans i^ vt^^ guaniier,
Johann Theodor von Gontier était membre de la commission de
censure. Dans sa „Geschichte der Wiener Theatercensur" i), C. Glossy
nous apprend qu*il s'occupait surtout de la littérature fran9aise.
Un autre nom qui revient fréquemment est celui de Collar C^^ v%t ^
Adam Franz Kollar von Keresztén, fils d'un gentilhomme hoDgrois,
naquit le 15 avril 1723 et s'affila en 1738 å l'ordre de Jesus, dont il
sortit en 1748. „Als Ursache seines Austrittes aus dem Orden", écrit
C. von Wurzbach (Biographisches Lexicon des Kaiserthums Oesterreich),
„bezeichnet K. vornehmlich den Umstand, sich ohne Rockhalt ganz den
„wissenschafdichen Arbeiten, fUr die er sich wåhrend seiner Studien schoD
„vorbereitet hatte, widmen zu kOnnen". 11 y avait certainement aulre
chose lå-dessous, puisque van Swieten, qui n'aimait pas les Jésuites, s'inté-
ressa å lui. Notre auteur dit en effet plus loin : y,Bevor er aber diesen
„Schritt that, vertraute er sich van Swieten, dem damaligen Praefecten
„der Hofbibliothek an, den er auch bat, da seine Studien eine Ver-
„wendung ermOglichten, sich far ihn bei der Kaiserin um eine Anstellung
„an der Bibliothek zu verwenden. K. wurde nun am 10. Juni 1748 an
„des verstorbenen Desiderius Franceschi Stelle als erster Scriptor bei der Hof-
„bibliothek angestellt, Schon im folgenden Jahre am 12. Mårz wurde er
zweiter Custos und zwar an Spannagel's Stelle, der gestorben war, und
„im Jahre 1758 als erster Custos Forlosia's Nachfolger".
Von Mosel dit que Kollar quitta l'ordre des Jésuites å la demande
instante de son pére.
C'est ce méme Kollar qui, å la demande de van Swieten, donnait des
le^ons de grec aux étudiants.
Van Swieten avait un faible pour le grec, et cela donna une fois lieu
å un incident amusant, que je prends la liberté de rapporter, parce qu*il
est peu connu. Il faut savoir qu*il exigeait de son fils de correspondre
avec lui en grec. Un jour Gottfried envoya å son pére, pour Gerard
M^rman, la copie d'un manuscrit de Theodoras Hermopolita, et y
joignit une lettre en grec, dans laquelle il lui demandait de Targentpour
payer ses le^ons d*équitation ; par inadvertance, van Swieten envoya la
lettre avec le manuscrit å Meerman, et celui- ci la fit imprimer å la
suite du codex å titre de fragment inexplicable. Voicicommentilenparle:
1) J«hrb. der GrUlpaner-OeseUsohaft, YU, 1897, S. 266 A 48.
397
„¥in\s operis Theodori Hermopolitae. initium sit petitionis jam quidem
„concessae, sed nirsus negatae. Concesseras tnihi artem equestrem
„exerccre; propter pensicmetn, ut videtur, iniquam negavisti. Siquidem
„pensio remissa sit, sed non credideris, neque ego, mentitus fuero : pensio
„non remissa, neque tamen non persoluta. Solvi ego pensionem, et solri
„ex pecunia mea, hoc est, ex pecunia quam matris et tua manumissio
„aliquando praebuit. Ut ne male feras, admodum precor; sed sine potius
„fructus pecuniae meae me percipere, hoc est artem equestrem ultra
„exercere. Hoc spero, neque vanas fore spes, persuadet finis operis
„Theodori Hermopolitae".
Le manuscrit mentionne aussi un Martines, dont von Mosel dit:
„Joseph von Martines, ein in den morgenlandischen Sprachen sowohl,
„als in der englischen, franzOsischen, italienischen und spanischen wohl-
„bewanderter Mann, wurde am ii. September, und zwar — wic das
„hierwegeft an van Swieten crlassene Decret lautet — in der, bis dahin
„nicht Qblich gewesenen £igenschaft eines ,Adjunctus Bibliothecaé
„Caesareae Regiae in denen orientalischen Sprachen' angestellt^'.
J'ai déjå dit que le manuscrit mentionne environ 3120 ouvrages, dont
595 ont été mis å l'index par van Swieten. On a de la peine å s'imaginer
qu*un homme aussi chargé d'occupations que lui ait encore trouvé le
temps de prendre personnellement connaissance du contenu d'au moins
21 81 ouvrages. Il ne s'acquittait pas de cette tåche å la légére; on s*en
apergoit au grand nombre de renvois, dans lesquels il signale les pages
OU se trouvent les passages incriminés. Un titre innocent ne lui imposait
pas; il feuilletait pourtant le livre, témoin:
Theoretisch praktische grammatica der
FranzOsischen und Italienischen
Sprache, etc. francf. und Leipzig 1770. 8®.
avec la note:
Percurri et nil mali inveni.
La méfiance était dans ce temps-lå assez de mise, car souvent on intro-
duisait des livres obscénes sous les titres les plus inoffensifs.
Quant aux livres que van Swieten a chargé d'autres que lui-méme
d'examiner, la part du lion en est échue å Quandt; il lui en fut dévolu
761 ; von Gontier en eut 113, Collar 24, Mme van Swieten 15, Forlosia
(Nicolaus, premier Custos) 10 et Martines 2; un certain Hes(s) et un
certain Ocollar (probablement Collar) en eurent chacun un. 7 ont été
lus en collaboration par Mme van Swieten et von Gontier, 2 par van
Swieten et von Gontier, un par van Swieten et sa femme et un par van
Swieten, Quandt et von Gontier. Van Swieten note au sujet de quelques
ouvrages qu'il les a transmis aux théologiens et aux metaphysiciens, et au
1906. 27
398
sujet d'un nombre restreint, qu'il les a achetés poar la bibliothéque.
Il y aurait bien d'autres choses interessantes å relever au sujet de ce
curieux manuscrit et j'avoue que c'est tentant, mais cela prendrait trop
de place. Toutefois j'aurai tout lieu de. me consoler si j'ai réussi å reveiller
assez d'intérét pour que je puisse donner suite au désir que j*ai de publier
intégralement le manuscrit. J'ai cependant encore quelque chose å dire
ici. La littérature du lye et du i8e siécle relative å la médecine et aux
sciences naturelles est largement représentée parmi les livres qui fiirent
souniis å la censure de van Swieten et certainement les lecteurs dejanus
doivent désirer savoir ce qu'il pensait de cette sorte d'ouvrages. Cest
pourquoi je ne crois pas faire une chose inutile en donnant une liste
des ouvrages de médecine et d'histoire naturelle mentionnés dans le
manuscrit, en y joignant la^ traduction des notes sténographiques de van
Swieten, sans laquelle Ténumération des ouvrages serait sans intérét De
plus, comme il nous importe avant tout de comparer la critique de notre
censeur avec notre propre maniére d'envisager cette littérature, il fellait
donner quelques détails caractéristiques sur les ouvrages énumérés, tout
spécialement reproduire les passages vises par van Swieten. Cela met nos
lecteurs å méme de se faire une idée du contenu des livres en question,
dont un grand nombre sont rares et de difficile acces.
J'ai de vifs remerciements å adresser å Messieurs les directeurs de la
bibliothéque imperiale royale de Vienne, de la bibliothéque royale de Berlin
et de la bibliothéque royale de la Haye, pour la prévenance extraordinaire
qu'ils ont mise å me venir en aide pour trouver les livres et en prendre
connaissance. Il serait en méme temps ingrat de ma part de ne pas
exprimer ma reconnaissance å M. le Dr. P. C, Molhuysen, conscrvateur
de la bibliothéque de l'université de Leyde, sans le secours duqud je ne
serais sans doute pas parvenu å presque complétement déchiffrer les
notes sténographiques.
{A suivre)
ZUR OCULISTIK DES ISA BEN ALI (9. JAHRH.)
UND DES SOGENANNTEN CANAMUSALI
VON MORITZ STEINSCHNEIDER (Berlin).
In der Abteilung B meiner Abhandlung „Die europaischen Ueber-
setzungen aus dem Arabischen" u. s. w. in den Sitzungsberichten
der Wiener Akademie Bd. 151 (1905), worin ich Alles zu sammeln
suchte, was bis zur Mitte des 17. Jahrh. direkt aus dem Arabischen in
europaische Sprachen ubersetzt worden, fehlt seltsamer Weise (S. 28)
*Isa ben Ali, nber welchen ich vor 35 Jahren in Virchows Archiv (Die
toxicologischen Schriften der Araber bis Ende des XII. Jahrh., Berlin
1871, Sonderabdruck aus Bd. 52 S, 373) Allerlei gesammelt håbe ;
Veranlassung und Zweck der gegenwårtigen Notiz ist aber nicht die
blosse Ausfiillung jener I^licke, sondem die ErOrterung einiger Angaben,
welche mir erst ktirzlich bekannt geworden und durch weitere BerQck-
sichtigung zu abschliessenden Resultaten geiiihrt werden. Als Laie in der
Medizin selbst werde ich mich innerhalb des Gebiets der Literatur-
g€5chichie halten mtissen, auch Wiederholungen aus Quellen vermeiden,
welche Gelehrten von Fach leicht zugflnzlich sind, so dass fUr den sich
Interessierenden die einfache Hinweisung gendgt.
I,
Die Colleciio ophihalmologUa veterum auciørum^ herausgegeben von
P. Pansier in Avignon (Paris 1903) enthålt in fase. III: „Epistola Hiesu
fiHi Haly de cognitione infirraitatum oculorum sive Memoriale oculariorum
quod compilavit Ali ben Issa" i), und zwar in zwei parallel gedruckten
lateinischen Uebersetzungen, auf deren Verschiedenheit ich bald zuriick-
komme.
Der franzOsischen Einleitung des Herausgebers (p. 189 — 93), in welcher
Manches zu berichtigen und zu ergånzen ist 2), entnehme ich die flir die
lateinischen Uebersetzungen wichtigsten Daten.
Ms. 1399 nouv. fonds lat. der Pariser Nationalbibliothek, geschr. 1428,
enthålt eine Uebersetzung, welche der Herausgeber schon auf dem Titel-
1) Das doppelte s bezeiohnet den soharfen Laut des arabiaohen BuobBtaben, wie
in romanischen Spraoben im Ånlaut. 'Isa ist der arabisobe Name fttr Jesus.
2) So s. B. ist der bei Leclerc (bier p. 190) erwftbnte angebl. Yerf. eines Baebes Aber das
Planispbaerium siober niobt der OooUst.
27«
400
blatt „traduction hebralco-latine" im Gegensatz zur anderen, der arabo-
latine bezeichnet. Die Annahme, dass diese Uebersetzung aus einer
hebråischen stamme, beide von Juden herruhrend, begrundet Hr. P. durch
Anfuhrung von 6 Stellen, worin hebraische Namen fur Krankheiten oder
Steine angegeben werden. Leider werden diese Beispiele kurz, abgerissen
mid ohne nahere Bezeichnung ihres Platzes im Texte hingestellt; der
kleine und enge Druck des letzteren gestattet aber meinen in letzter Zeit
geschwåchten Augen nicht, sie im Zusammenhange zu prufen, da mir
alle sehr verdåchtig sind. Ich kenne weder eine Krankheit, die hebraisch
effore i), afra^ denela heisst, noch einen Stein cauas oder sene (arab.
cenag); Blut soli hebraisch mara heissen!
Flir die vorliegende Frage oder Schwierigkeit gibt es einen sehr åhn-
lichen Fall. In der lateinischen Bearbeitung der Tiergeschichte von
Michael Scotus (13. Jahrh.) findet man eine Krankheit des Knies, be-
zeichnet durch ein Wort haddaicey welches in der Copie hebraice geworden
ist. Wustenfeld stiitzt sich unter Anderem darauf, um zu beweisen, dass
Scotus aus dem Hebråischen ubersetzt håbe. Ich håbe nachgewiesen (die
hebr. Uebersetz. des Mittelalt. Berlin 1893 S. 479), dass das umstrittene
Wort das arabische al-Dåira (Ad-daira) sei. 2) Ich vermute auch in
unserém Fall um so eher etwas Aehnliches, als bisher eine Erwåhnung
des 'Isa ben Ali oder seiner Oculistik in der hebråischen Literatur so
ganz und gar nicht zu finden ist, dass ich selbst die lateinische Ueber-
setzung ausser Acht lassen konnte. Es darf auch darauf hingewiesen
werden, dass der lateinische Verfasser des angebl. Canamusaii de Baldach
diesen selbst zum Uebersetzer aus dem Hebråischen und Chaldåischen
macht 3). Hat man doch auf Grund eines einzigen falsch gelesenen Wortes
bis auf unsere Zeit angenommen, der alte Arzt Moschion håbe aus jadi-
schen Quellen geschopft, die niemals existiert haben, bis Valentin Rose
die richtige Lesart bewies. Nicht zu gedenken der langen Reihe von
vermeintlich hebråischen Autoren und Schriften, die ihr Dasein falschen
Vermutungen oder wissentlichen Unterschiebungen auf allen Gebieten
des Wissens verdanken, also eine unbewusste oder bewusste Tendenz
verraten und der Kritik strengere Argumente abfordem. Eine Uebersetzung
aus dem Hebråischen mtisste wohl irgendwie auch sprachlich sich verraten,
und hier ist die Entdeckung durch die parallele Uebersetzung erleichtert,
1) Db Ofidim^ Bealen? dafiir wird in der Bibel Ttehoriw geleseo nnd fSr Hiaior-
rhoiden ^braiieht.
2) Yergl. auob Hyrtl, Das Arabische und Hebr&iscbe in der Anatomie, Wien 1879 S. 8.
9) Die hebr. Uebers. S. 66», Hirschberg, Ammar b. AH, BerUn 1905, 8. 10, s. onten H.
40I
flir mich leider durch die. erwåhnte Beschafifenheit des Drucks unaus-
fuhrbar. i)
Ich mOchte noch einen auffallenden Umstand hervorheben. In der
Einleitung kommt der Name lohanniiius mit dem Prftdicat „cognominati'*
oder „expositi" vor. Johannitius ist eine Wiedergabe des arabischen
Namens Honein; es scheint noch nicht ermittelt, zu welcher Zeit diese
Substitution zuer&t eingefUhrt wurde. 2)
Natnen und Zeit des lateinischen Uebersetzers waren bisher unbekannt,
keine der 3 von P. benutzten mss., keine der Ausgaben (1497, 1499,
i5o<^> iSo^j 1513) "ennt ihn. P. 192 erwåhnt Hr. Pansier ein ms. der
Prager Universitat, das er nicht in Handen gehabt hat ; dieses ms. enthålt
nach Jos. Truhlar (Catalogus Codd. Ms. latin. Biblioth. Univ. Pragensis, T. I,
Prag, 1905, N. 839 f. 35): „Jesse fil. Haly lib. de aegritudinibus oculorum
respondendo ad hoc" etc. Als Anfang gibt Truhlar nur die Worte:
„Plura Jesu"; ich håbe in der Zeitschrift fiiir Hebr. Bibliogr. (Berlin
1906, S. 60) flir „Plura" vorgeschlagen „Prologus" ; beide Uebersetzungen
habcn „Proemium" ohne Namen; ich vermute also jetzt: „Epistola"; das
Wort Plura ist jedenfalls eine falsch aufgefasste Abbreviatur. Der Titel
entspricht den mss., welche mit den alten Ausgaben iibereinstimmen und
jedenfalls aus dem Arabischen stammen. Das ms. gibt ferner an, dass
das Buch iibersetzt sei von Dominico fratre praedic. auf Verlangen des
Ruiinus de Alexandria.
Diese Namen sind in ihrer Verbindung mit einander nicht ganz unbe-
kannt, bediirfen aber noch weiterer Nachforschung. Die Erfurter Handschr.
Amplon. 276 Fol. enthålt Johannicii quaestiones medicae, tibersetzt von
Rufinus Alexandrinus (d. h. aus Alessandria in Italien) in Murcia (um
1 1 68) mit Hilfe seines Lehrers Dominicus ord. praedicat. Marothiim
(aus Marocho)3). Ich fragte (Europ. Uebersetz. S. 75) ob unter „Quae-
stiones" die Einleitung in Galen's Heilkunst in erotematischer Form
gemeint sei, die mit dem Namen HoneirCs im arabischen Original, in
hebråischer und lateinischer Uebersetzung erhalten ist (woriiber ausfiihrlich
in: Die Hebr. Uebersetz. S. 711)4).
1) Zoin Yerzeichnis der Heilmittel nnd dem „Glossaire" des Heraus^. ware eine
Benutzung meines Yerzeichnisses von 2000 Heilmitteln in der Wiener Zeitschr. filr die
Kunde des Morgeni. 1899, angebracht gewesen. Meinen Artikel kennt auoh Hr. P. Qugues
nicht (Les noms arabes dans Berapion etc., Journ. Asiat. 1905, t. Y, p. 473 ss.).
2) Leclerc, Hist. de la médecine arabc, Paris 1876 I, 500, findet den blossen Namen
fGr den angebl. Lehrer mit Recht auffallig.
3) Die Deutung de Namen gehort Yal. Rose, im Hermes YIII, 336.
4) Honein verfasste auch eine erotematische Oculistik, worCiber Hirschberg Nftheres
ermittelt hat. Eine Beziehang auf dieselbe in einer allgemeinen Phrase der hebr. Ueber-
Betxung des Ammar (S. 26, A. Sa) kann ich nicht geniigend begriindet finden.
402
Wenn der arabische Isa schon 1168 in Spanien lateinisch Qbersetzt
und wohl auch bald verbreitet war, da sich raehrere mss. erhalten haben,
so wird die Annalime einer lateinischen Uebersetzung aus dem Hebråischen
noch mehr an Wahrscheinlichkeit verlieren.
Ich frage schliesslich : kann nicht die unbeendete Uebersetzung ein
weiterer Versuch, oder gar eine stilistische Umformung der ålteren sein?
An dieses Problem der Oculistik sei es gestaltet, allerlei den Verfasser
Betreflfendes anzuknupfen, also den Artikel in Virchows Archiv (LU. 372)
mehrfach zu ergånzen, um so eher als Hr. Pansier nicht tiber Leclerc
hinaustgekommen ist i).
Die Namen "Isa und Ali stehen nach der EigentQmlichkeit arabischer
Beinamen, welche im personlichen und hOflichen Verkehr den Vornamen
verdrången, in engster Verbindung 2). Jeder 'Isa heisst abu (oder ibn)
Ali, jeder Ali heisst abu (oder ibn) Isa. Dieser Umstand scheint schon
in den arabischen Quellen Unsicherheit iiber den Namen syrischer Christen
veranlasst zu haben, geschweige bei unseren Literaturhistorikem.
Von ålteren arabischen Quellen ist in letzter Zeit das WOrterbuch des
Kiftr von Lippert (Leipzig 1903) edirt. S. 247 wird vom Augenarzt
Isa ibn Ali ausser dem oculistischen Memoriale noch ein Buch der
Nutzen (plur), welche man aus den Gliedern der Tiere ziehen kann,
erwåhnt.
Die Autorschaft dieses Buches, das zur aberglåubischen Medicin gehort
und schon dårum die Kritik herausfordert, ist sonst nicht hinlånglich
bezeugt; es muss auch von anderen gleich- oder åhnlichbetitelten unter-
schieden werden. Die Untersuchung fuhrt weiter als vorauszusehen war,
und wenn sie auch nicht die Miihe durch einen sicheren Erfolg belohnt,
so ist sie um so lehrreicher in Bezug auf die Beschaffenheit der Quellen,
die geråde hier zu den besten gehOren.
Den Namen Isa b. Ali tragt keines der bekannten mss., betitelt:
„Nutzen der Lebewesen"; vielmehr sind einige anonym^ andere, mit
geringer Variante im Titel, nennen den Verf. ausdrucklich AH hen 'Isa
u. s. w. (s. unten) oder einen andern Autor, im letzten Falle in der Tat
ein verschiedenes Werk enthaltend. Brockelmann (Gesch. d. arab. Lit.,
Berlin 1898, I. 233 n. 8) unter Ali b. Isa b. Ali (auf diesen komme ich
zuruck) erwåhnt ms. Gotha 67 2, „åhnlich Wien" u. s. w. Diese Anfuhrung
åhnlicher mss. ist dem Catalog von Pertsch entnommen, wo sie wohl am
1) Auch Brockelmann, Gesch. d. arab. Lit. I (1898) 8. 286 n. 12, kennt jenen
Artikel nicht
2) Ein 'Isa b. Ali schrieb schon Mitte des VIII. Jahrh. fOir oder an den bekannten
Abd Allah ibn al-Mukafa'a (Fihrist I, 118); aber leteteren s. Brockelmann I, 151.
403
Platz ist, nicht in einer Literaturgeschichte. Was bieten die mss. respective
die Cataloge? Ich ordne sie nach den Bibliotheken alphabetisch.
Berlin y Catalog Ahlwardt V, 505 n. 6240: Verf. Ali b. Isa der
Heilkundige (der Heilkunde Beflissene) ohne weitere Angabe, also auch
ohne Hinweis auf die Notiz iiber dasselbe ms. in Virchows Archiv Bdl
374, wo einc bessere und eine schlechtere Conjectur uber 2 Namen,
auf die ich zurQckkomme. Brock, erwslhnt dieses ms. nicht.
Boduiana, Karschuni (d. i. in s)iischen Lettern), Catalog von Uri p. 23 n. 137^
anonyniy Titel: Manafi al-'Heiwanat. Pusey (in den Nachtrågen zu Uri, t. II,
567) bemerkt, der Verf. dieses Compendiums heisse bei Hadji Khalfa unter
diesem Titel Zein al-Din Muhammed ben al-Husein aus Mossul, Hanifit
(gestorben 425 H., begann 18. Dezember 1324). Flugels Ausgabe des
H. Kh. VI, 140 n. 12995: M. al-Heiwan (ebenso die orientalische
Ausgabe II, 332), erwåhnt ein anonymes Compendium und die Anfangs-
worte desselben, womit das Oxforder ms. zu vergleichen wåre. Das
Bodleianische ms. des H. Kh., wdches in den erwåhnten Nachtrågen benutzt
ist, bietet nicht selten auflfallende, nicht selten minder richtige Varianten
zu den beiden Ausgaben. Den erwåhnten Zein al-Din finde ich im Autoren-
register des H. Kh. uberhaupt nicht.
Escurial 894 (Catal. Casiri I, 318) ist geschrieben und wahrscheinlich
auch verfasst 1354 von Ali ben Muhammed ibn al-Fath ibn alDarahim
aus Mossul i), ohne Zweifel identisch mit Taj (Tadj) al-Din u. s. w. im
Autorenregister von H. Kh. VII, 1236 n. 8710, gestorben 1360/1, nach
den letzten Stellen (VI, 293 u. s. w.). Die weitlåufigen Mitteilungen Casiris
stimmen auch gar nicht zu dem Werke von Ali ben Isa.
Gotha 672 (Catalog Pertsch I, 122), zuletzt defect, aber betriigeriscH
erganzt, nennt als Verfasser Ali ben Isa ben Ali der Heilkundige".
Pertsch bemerkt: „Wenn dieser identisch ist mit dem Verfasser der
Augenheilkunde, so lebte er um 300 H."
Wien (Fltigels Catalog. II, 352 n. 1431 2)Tit.: M. al-*Heiwanat, wie ms.
Bodl.) ist anonymy aber nach der Beschreibung unzweifelhafl identisch
mit ms. Berlin und Gotha, so dass nur ms. Bodl. zweifelhafV, event.
Escurial ausgeschlossen bleibt.
Wer ist jener Ali ? Bei Brockelmann I, 233 Hest man : „Ali b. Isa b.
Ali war ein Schaler des Ishaq b. Hunein und Leibarzt des Chalifen
al-Mutamid (870 — 92)." Als Quellen werden angegeben: Fihrist (von
al-Nadim, her. von Flugel, Leipz. 187 1/2) 284; Us. (ibn abi Oseibia,
Gesch. der Aerzte, her. v. Aug. Muller, Konigsberg 1884)1, 203; Wiisten-
feld, Gesch. d. arab. Aerzte u. s. w., Gdttingen 1840, Cap. 97 (S. 39), „der
1) Itt es Zufall, dass wir dieser SUidt wiederholt beg«gnen?
404
ihn mit dem Augenarzt *Isa ben AH zusammenwirft", Leclerc [Histetc.]
1 1 303-
Bei genauerer Priifung stellt sich eine Reihe von falschen Combina-
tionen heraus, die teilweise in Leclercs ungenauer Darstellung des Sach-
verhalts begrttndet sind. Zunåchst aber ist der Namen des angeblichen
Lehrers eine iri-tiimliche Umstellung von Honein ben Ishak, der aberals
Lehrer des Isa b. Ali'', Verf. des Buches vom Nutzen u. s. w. im Fihrist
S. 397 vorkommt, vielleicht schon da vom Oculisten heriibergenommen,
der mit seinem Buche im Fihrist gar nicht vorkommt. Leclerc hat diese
Stelle ohne Angabe der Seitenzahl mitgeteilt. Auch der aus Fihrist S. 284
citirte Ali ben Isa ist nicht ein Arzt oder Naturforscher, sondem der
Astrolabenverfertiger, daher auch al-Asturlabi genannt, allerdings ein
Zeitgenosse, aber nicht ein Schiller Honeins, dessen Uebersetzertfltigkeit
sich nicht auf Mathematik im engeren Sinne erstreckte, wie die seines
Sohnes Ishak i).
Brockelmann's Citat aus ibn abi Oseibia ist mindestens ungenau, denn
S. ao3 steht nicht Ali b. Isa, sondem Isa b. Ali; die Stelle ist auch
schon von FlUgel Fihrist II, 143 zu S. 297 mitgeteilt; Wustenfeld sah
kritischer als seine beiden Kritiker. Nachdem 4bn abi Oseibia 1. c. im
VIII Cap., das in einigen mss. fehlt, cwie schon Leclerc hervorhebt 3), von
'Isa die Oculistik und das Buch der .Gifte erwahnt hat, nennt er S. 347
(X 46) unter „Ali b. 'Isa, auch 'Isa b. Ali genannt", als Augenarzt
u»d Verfasser der Oculistik 3). Wiistenfeld, der nur einen Auszug von ibn
abi Oseibia benutzen konnte, kam zur Identitåtsvermutung im Register
S. 137 (vgl. S. 134). Im Text (K. 97. Isa . . . oder Ali . . .) nimmt er aus
der letzten Stelle nur die Oculistik auf, allerdings doppelt (n. 2 Epistola)
und identificirt den Lexicographen Isa ben Ali, .der den Honein seinen
Lehrer nennt. Hingegen fehlt eigentlich bei Wiistenfeld der Verf. des
Buches der Gifte und des Nutzens der Tiere gånzlich ! Wenn also Leclerc
(I> 303) behauptet, al-Kifti begehe „dieselbe Confusion wie Wustenfeld",
so beweist diese Behauptung die eigene, kaum begreifliche Verwirrung
1) Ueber den AstrolabenTerfcrtiger geniige hier eine Verweisung auf Yirohow*« ArehiT
52, S. 354, nioht benntzt von Såter, die Mathematiker u. s. w. S. 13. Im Index des Fihrist
II, 246 Col. 1, ist 285 zu streiohen, wo der Sohn Ahmed vorkommt Einen Astrologen
'Isa i^Helssehen" im Latein.) b. Ali widerlegt die Introdactio Alcabitil (Zeitsehr. f.
Mftthematik XTI, 361, vgl. ms. Bodl. Uri 453, Keub. 2081 (Zeitsehr. D. M. G. 47, 8. 351, bei
Såter, Haehtrag, 8. 165 zu N. 132).
2) Allerdings in Yerbindung mil dem Citat aus Wiistenfeld p. 1S4, wo ein naokter
Namen t Etwas besser argumentirt Leolere I, 500.
8) Das Tode^jahr 400 (und einige Jahre) d. H. (Yirch. Arch. 5S S. 873) passi aller-
dings nicht ftlr einen Sohaier Honeins wie Leclerc I, 500 riohtig bemerkt; dat Datom
scheint wertlos.
405
des Sachverhalts. (Ueber seine sonstige Animositåt gegen Wustenfeld s. des
letzteren Abhandlung: Die Uebersetzungen arabischer Werke (aus dem
20. Bande der Abhandl. der K. Gesellsch.) Gottingen 1877, 4^. S. i, a;
s. auch Hirschberg, Atnmar, S. 11, A. XVII.)
Wir haben gesehen, dass 3 mss. den Verfasser des Buches Uber den
Nutzen der Tiere Ali b. 'Isa nennen, dessen Zeit nicht festgestellt
ist; es liegt kein sachlicher Grund vor, dafur 'Isa b. Ali zu setzen und
den Oculisten zu identificiren, diesen mit abu '1-Kasim 'Isa b. (abu
'i'Hasan) Ali b. Isa b. Daud ibn al-Djarra'h in Bagdad (gest. looi) i),
liegt ebenfalls kein Grund vor, und das Thema vom Nutzen der Tiere war
ein beliebtes; in der Mitte des X. Jahrh. verfasste ein Buch desselben Titels
der syrische Christ ' Uboid Allah ben Djibril aus der beruhmten Familie
Bakht-Jeschu, in einem arabischen ms. der Pariser Bibliothek erhalten
(Brockelmann I, 336 |n. 11 = S. 483 n. 4). Als Verfasser eines Buches
uber den Nutzen der Tiere wird auch "Isa ben al-Hikam (VIII Jahrh.)
genannt: s. die Quellen in Virchow's Archiv Bd. 124. (1991)8.487
(wonach das Register in Z. D. M. G. Bd. 50, S. 393 zu ergången ist).
Al-Kifti S. 249 erwahnt das Buch nicht.
Hadji Khalfa VI, 140, No. 12992, erwåhnt ein Buch, betitelt : „Nutzen
der Glieder der Lebewesen von Muhammed b. Sald al-Dibadji (gest.
1212/3). Verwandt ist auch das Buch iiber „Proprietates" von 60 Tieren,
welches dem beruhmten Razi beigelegt wird.
Das Buch des Ali b. Tsa nennt in dem Vorworte als Quellen 4
Autoren, wovon 2 sicher Demokrates und Hippokrates, einer (Harir)
wahrscheinlich Hermes ; einer ist noch nicht sicher \ auf den Anfangs-
buchstaben (Elif) folgen in dem nicht vocalisirten arabischen Texte die
Consonanten flnds; ich conjicirte Asklepias (Aeskulap); Ahlwardt setzt in
Parenthese das arabische Wort Uklidas^ Euklid, der doch wohl nicht
gemeint sein kann 2). Hermes kann fiir alles MOgliche, insbesondere fur
Aberglåubisches, als Quelle citirt werden. In meiner Zusammenstellung
von angeblichen Schriften des Hermes in arabischen Quellen 3), welche
vorzugsweise astrologischen Inhalts zu sein scheinen, findet sich allerdings
kein Titel, der einen hier entsprechenden Inhalt verriete. AUein auf dem
1) Yirch. Arch. 52, 8. 372; Fihrist S. 129, II, 109 zu S. 244, A. 2. Ffir den Vater, den
Wezir Isa b. Ali, verfasste Rhazes (al-Razi) ein Buch: de virtutibus, Yirch. Arch. 57,
8. 120; Kim, Index S. 471. Im Register Z.D.H.G. Bd. 50, S. 89S, fehlt der Beiname
abu l-Kasim bei Isa b. AU.
2) Nachtraglich bemerke ich, dass ibn abi Oseibia einen Artikel Hermes in den Art.
Asklibios einschaltet, s. Z. D. M. G. Bd. 50, S. 188.
3) Z.D.M.a. Bd. 50, S. 187 ff.; lu der Stelle bei ibn abi Oseibia I, 9, Z. 5, Tfl.
Pietscbmann, Hermea Tritm. (1875) S. 46.
4o6
Gebiete des Aberglaubens darf man methodische Anfordeningen nicht
stellen. — Demokraies (oder Demokrit) ist bei den Arabern ebenfaUs ein —
ich mdchte sagen: Universalnamen geworden, der wiederum insbesondere
fur Aerzte und Alchemisten håufig citirt wird. Eine gr6ssere Anzahl von
Citaten ist an 4 Stellen meiner Pariser Preisschrift ($30, 34, 40, 140) i)
und im Register S. 393 gesammelt, wo geråde % 34 fehlt, d. i. Virchow's
Archiv Bd. 124, S. 487, 488, wo ich die Schrift des Ali b. Isaerwåhne.
Dem. erscheint auch in den Ausztigen aus griechischen Autoren des
Arabers al-Ja'kubi (um 872), welche der, leider so jung der Wissenschalt
entrissene, Klamroth in Hamburg in der Z. D. M. G. mitteilte; s. Bd. 41,
S. 419 ilber Eigenschaften von Tieren am Menschen. In der von
Dieterici grossenteils bearbeiteten Encyklopadie der ungenau sogenannten
Lauteren (richtiger: „Echten") Bruder (X. Jahrh.) durfte dieses Thema
aus dem pseudo-aristotelischen „Secretum secretorura" stammen, welches
wir nur in arabischen Quellen und deren Uebersetzungen keimen (s. den
Artikel : Die Lauteren Brtlder, in der Zeitschr. Hebr. Bibliographie XIII,
1873, S. 14, dazu S. 104: Pseudo-Razi, Physiognomia C. III; Catalog
Mulla Firuz p. 199, VIII, 48; R. FOrster, Die Physiognomik der Griechen
S. 7 ; Die hebr. Uebersetzungen S. 254 und zu Demokrit daselbst S. 288
Anm., 995 n. 22, 1012, Z. 5).
Ein nåheres Studium dieser vielfach verzweigten arabischen Quellen
durfte flir die åltere Literatur- und Culturgeschichte nicht ohne Nutzen
sein, namentlich wenn die Kenntnis des Arabischen mit Sachkenntnis in
einer oder zwei Personen sich verbindet.
Was wissen wir von 'Isa, der lange Zeit als Vertreter der arabischen
Oculistik galt ? Namen, Zeitalter, Uebersetzungen, sonstige Schriften stossen
auf Zweifely deren Beseitigung durch neue Quellen oder durchgreifende
Argumentation nur noch etwa von einem Fachhistoriker zu erwarten ist,
der vom hdheren Gesichtspunkt der Gesamtgeschichte dem Einzelnea
die besondere Stelle anzuweiscn vermag.
II.
Einigermassen gunstiger fiir die Kritik scheint mir jeM die Frage nach
dem angeblichen arabischen Augenarzt, der sich Alcanamusali aus Bagdad
nennt, sich zugespitzt zu haben, nåmlich vom schtichtemen Zweifel zur
klihnen Negation. Wenn ich hier als „advocatus diaboli"aufVernichtung
und zwar nach „kurzem Prozess'* antrage, so geschieht es auf Grund
eines rechtlichen Axioms, welches leider in der historischen Kritik aus
verschiedenen, hier nicht zu erdrtemden Motiven, noch gewaltige und
1) § 140 ist Z.D.V.O. Bd. 50, S.S61, wo noch hinzuzafagen ist: AUegoriae Sapientum
(alohemistisch) u. XVI: medicus Demooritas. Di« Europ, Uebereeti B, S. 72.
407
mflchtige, offene oder versteckte, Gegner zu bekåmpfen hat. Im Rechte
gilt der langst (sogar im Talmud) formulirte Grundsatz: „Wer an einen
Anderen eine Forderung stellt, der hat den Beweis ihrer Berechtigung zu
liefem," nicht der Beanspruchte den Beweis der Unrechtmåssigkeit. Wer
Tatsachen als solche vorbringt, fordert Vertrauen, guten Glauben oder
selbst Ueberzeugung ; er muss beweisen, dass er sie verdicnt. Es gibt
aber gelehrte Anwalte von Unterschiebungen, Falschungen und verdåch-
tigen Angaben, welche vom Unglåubigen den Beweis der Falschheit ver-
langen, welcher geråde in wichtigen Fallen unmoglich ist. Fiat applicatio \
Das IV. Heft der Collectio ophthalmologica enthalt: Magistri David
Artnenici compilatio ' in libros de oculorum curationibus Accanamosali
{sic) i) de Baldach. Publié pour la premiere fois par P, Pansier d'Avignon,
Paris 1904. Die letzte An gabe rechtfertigt Hr. P. in seiner kurzen Ein-
leitung (p. VIII) damit, dass die ersten, jetzt seltenen Ausgaben 2) sehr
incorrect seien, die seinige durch Benutzung zweier mss. erst brauchbar
sei. Man soUte meinen, das war auf dem Titel durch ein Wort (etwa :
„correctement" oder dergl.) anzudeuten 3).
Hr. P. sieht in David Armenus einen Compilator in Italien im XIII.
Jahrh., gegen Ledere (I, 533), der eine Uebersetzung aus dem Arabischen
des abu '1-Kasim 'Amtnar u. s. w. (in Aegypten XI. Jahrh.) annahm.
Zunachst bemerke ich, dass ein ms. in Padua (angeftihrt von Wiisten-
fdd) die Lesart David Humenus hat. In einer Sammlung ophthalmolo-
gischer Schriften, fruher ms. des Fiirsten B. Boncompagni 4), welche wohl
die sorgfaltige Prufung eines Fachmanns verdiente, ist der Namen des
David gar nicht erwåhnt; was in ms, Wolfenbiittel Aug. 2594^ (?) ange-
geben sei, kann ich jetzt nicht mitteilen, da ich eine falsche ZifFer notirt
håbe und ein Register zum Catalog noch fehlt. Ich håbe schon frQher in
„dem Armenier" David eine Entlehnung vermutet (Die hebr. Uebersetz.
des Mittelalt. S. 669, vgl. Die Europ. Uebersetz. A, S. 12),
In Alcanamusali håbe auch ich (1865, also vor Leclerc) den Namen
(abu '1-Kasim) Ammar erkannt, und durfte, nachdem Leclerc Beziehungen
zwischen dem arabischen Ammar und dem lateinischen Canamusali
gefunden zu haben behauptete, nur an eine abweichende Pearbeitung
1) Die Yerdoppelung des o ist weder arabisch nooh lateinisch.
2) 1497, 1499, 1500.
8) Hirschberg, Ammar, S. 14, A. XXV, findet die Ausg. 1500 hier und da besser als
den Text Pansiers. — Zu p. VIII bemerke ich, dass „lo prophéte" zu einem fehlenden
Namen des Taters gehort und hebraTsch K*3^n eine abbrevirte Eulogie ist; s. Zunz.
Litgesch. S. 355; mein Yeneichnis der Handschr. in Berlin, S. 44, Am. 2.
4) Catalogo da Enr. Narducci *Roma 892 n. 501, p. 295. Wer dieses ms. der
hdcbst bedauerliohen auctionellen Zersplitterung dieser hochst kostbaren Sammlung (ein
Opfer der Wissenschaft an die Politik) erworben babe, ist mir nnbekannt.
4o8
denkeo. Inzwischen hat Prof. Hirschberg schon in seiner Abhandlung:
Die Augenheilkunde des ibn Sina (Berlin 1902, S. 171) nachgewiesen,
dass der latein. Canamusali nicht eine Bearbeitung des Ammar sei. In
einer vorubergebenden Besprechung (Ammar, S. 16 — 14) bezeichnet er
das Buch als ein „Machwerk", weist eine plumpe Fålschung nach und
schliesst mit den Worten : „Canamusali ist abgethan"; ich fuge hinzu : b<isia i
Ich frage aber weiter: Wer ist der Fålscher^ wer hat dem Araber
Behauptungen und CitaU untergeschoben, auf die ich nåher eingehe, z. B.
dass er aus hebråischen und chaldåischen Quellen gesammdt håbe (vgl.
oben S. 2).
Es ist schoti mehrfach bemerkt worden, dass literarische Fålschungen
sich meist durch gehåufle Anfiihrung von Autoritåten verraten, beidenen
es nicht auf Anachronismen und dergl. ankommt. Ftir Can. genugt der
Prolog zum II. Buche, der in der neuen Ausgabe (p. i5)nochinstructiver
ist als in der alten (bei Hirschberg, S. 19):
Ego collegi et translatavi [dieses Wort hat nur die neue Ausgabe]
de libris [friiher: dictis] philosophorum, scil. Galieni, Ypokratis,
Almansoris, Johannis Daraasceni et a magistris Maometti de arabis
(sic) et Johannis Notensis et Mamuti Arach (arab.).
Der Araber will also aus arabischen Schriften gesammelt und uberseizi
haben, nåmlich Almansor, so heisst Razi's Werk an Alman'sur in latei-
nischen Quellen; „Joh. Damascenus" ist, wie ich vor einem halben Jahr-
hundert nachgewiesen håbe, eine SchOpfung des unkritischen Constantinus
Africanus, dessen gerapigra empfohlen wird (p. 36, Z. 15). \5thti Johannes
Notensis weiss ich nichts heranzubringen, wage also nicht die Conjectur
Metensis (aus Metz). Die ganze ungeordnete Zusammenwurfelung von
Namen riihrt nicht von einem Kenner arabischer Literatur her. Ich muss
es jiingeren Augen uberlassen, Sachliches zu beanstanden, z. B. conchuli
Saneti Jacohi (p. 24, Z, 4).
Fur alles Dieses hatten wir den lateinischen Verfasser verantwortlich zu
machen, der David Hemenus oder Armenus heissen soli. Warum aber
bei diesem Namen stehen bleiben? Wo so viel Falsches und Erdichtetes
vorliegt, sollte nicht auch der angebliche Uebersetzer aus dem Arabischen
eine Erdichtung sein? David ist nicht „abgethan", aber wenn sonstkeine
Spur von ihm aufgefunden wird, auf den „Aussterbeetat" zu setzen.
Berlin im Juli 1906.
ZUR HYGIENE DER ALTEN INDER,
VON Dr. E. HAGEMANN, Bonn ajÅ.
(Schluss.)
„Im Alter von 8 Jahren i) konimt der Sohn des Brahmanen, im
„Alter von lo der des Kschetria, im Alter von 12 der des VVeischya
„zum Lehrer. Ihm werden die Haare geschnitten, er erhålt Gtirtel
„und Stab und ist nun ein „Lernender*\
„Nach Auf h6r der Lehrzeit (die beim Brahmanen fUr jeden Veda
„12 Jahre wåhrt) erfolgt die Lossprechung durch den Lehrer und
„das Weihebad im Flusse, Der Jungling bezw. junge Mann ist nun
„ein ^yGehadeter*^ 2) und hat nach der Regel der Brahmanen (Manu
„lib, II, 177 p.p.) zu leben."
Er kehrt in sein Haus zurtick, oder erbauet sich ein neues, nimmt die
Gattin, begrundet die Familie und fiihrt spflter ein Colibatleben.
Nach seinem Tode wird seine Leiche verbrannt. 3)
Die Bestimmung hieruber lautet:
„Nachdem der Tod 4) eingetreten ist, wird die Leiche auf einem
„mit Rindern bespannten Wagen zur Verbrennungsstatte gefahren."
„Diese soli erhOht liegen, abschOssig nach allen Seiten."
„Nach der Verbrennung 5) wird eine Grube gegraben zur Aufnahme
„der gesammelten Gebeinreste. Diese werden darin in einem Metall-
„Gefåsse beigesetzt und die Grube mit Erde ausgefuUt und uberdeckt."
Fur die Auswahl der Baustelle eines Hauses wird anempfohlen:
„Zur Baustelle 6) fUr ein Haus soli eine Erde ausgewahlt werden,
„die nicht salzhaltig und mit Baumen oder Stråuchem beatanden ist."
1) Paråskara, Ub. II, 2.
S) Paråskara, lib. II, 81.
8) Stensler (Akadem. Festrede in BresUii an 92. Mftn 1885) »agt, dam in den ålteeten
Zeiten die Inder ihre Toten mcht. yerbrannten, sondern hegry^ben «nd dau erat spater
die Leichenyerbrennung anfgekommen ist, dass aber, selbst als diese schon Branch wurde,
die Wittwen noch nicht mit der Leiche des Gatten verbrannt wurden. £s sei noch nicht
festgestellt, wimn diner Modus entstanden wire.
Dass er aber auch schon zlemlich alt ist und zur Zeit Alexanders des Groseen flblich
war, erhent aus einer Nachricbt Strabo's (Geographica lib. XY, C. 1, 34 und C. II, 62).
4) A^yalayana, Ub. lY, 1.
5) Agvalayana, lib. lY, 5.
) A^yalayana, Ub. U, 7.
4IO
„Befinden sich darauf Pflanzen mit Domen oder mit Milchsaft, so
„sollen sie mit den Wurzeln entfernt werden."
Dass im alten Indien schon von Seiten des Staates Fursorge flir das
Offentliche Wohl und auch speziell flir das Gesundheitswohl getragen
wurde, haben Megasthenes, Arrian und Strabo i) uns uberiiefert.
Sie berichten, dass in den indischen Reichen besondere Staatsbeamte
angestellt waren, welche die Aufeicht iiber die Krankenpflege, uber die
Sorge fiir Arme und Sieche, iiber gute Aufnahme der Reisenden, uber
das Begråbnisswesen und die Instandhaltung der Offentlichen Landstrassen
(if/5%oyrej), uber die Regulierung der Flusslaufe, das Schleusenwesen in
den Kanålen und richtige Bewåserung der Låndereien behufs guten Frucht-
ertrages {ayop6vofJioi\ sowie Gber eine das Gesundheitswohl nicht gefahr-
dende Ausfuhrung des Gewerbebetriebes, uber richtiges Gewicht beim
Verkaufe der Nahrungsmittel, iiber deren Giite und Reinheit und iiber
die Reinhaltung der Wasserbehålter (åarvyofioi) zu fiihren und dem
KOnige dariiber zu berichten hatten, damit er Uebertretungen der Bestim-
mungen bestrafen konnte.
Arrian behauptet sogar, dass diese Aufseher ihrer Wichtigkeit wegen
eine besondere (die 6te) Kaste gebildet hatten.
Die alten Inder lebten als Vegetarianer und die von Manu den Brah-
manen anbefohlene 2) und allen Uebrigen angeratene Pflanzenkost umfasste
Getreide mit den daraus hergestellten Backwaaren, Reis, verschiedene
Gemiise, besonders Hiilsenfruchte, sowie Baumfruchte. Das Hauptnahrungs-
mittel, der Reis wurde als Brei, mit Wasser oder Milch bereitet, genossen.
Fleisch wurde nur seiten genossen mit Ausnahme der im Nordwesten des
Landes lebenden Bergbewohner, die es taglich zu essen pflegten. 3)
Das gowOhnliche Getrånk der Inder war Wasser oder Reiswasser ; auch
Milch wurde viel getrunken, die von Manu den Brahmanen gestattet ist.
Daneben wurde — abgesehen von den Brahmanen, denen jedes spiritudse
Getr&nk verboten war, Traubenwein (surå) und Obstwein, 4) besonders aus
Aepfeln bereitetet (mai-reya) und zwar rekhlich^ wie Curtius im Gegen-
satze zu Strabo 5) berichtet, getrunken sowie ein aus Reis bereiteter Rum.
Gem scheint auch eine Mischung aus 5 Ingredienzien : Wasser, Zitronen-
saft, Zuckersaft, Gewurz und Rum aus Reis hergestellt, getrunken su sein. 4)
1) Megasthenes 1. o. Frag^in* 26. Arrian 1. c. Cap. 12. Strabo 1. c Ub. XY, C. II, 49—51.
2) Y. Boblen a.a. O, B. II, S. 168.
8) Arrian Indiea, Cap. 17 und Anabasis, lib. III, C. 8.
4) PliniuB Historia naturalis, lib. XIY, 1. 16.
5) Curtius Rufus de bello. Alexandri Mag^i, lib. YIII, I. 9 sag^: vinnm, cupis Indis
largus est usus.
Strabo dagegpen behauptet, (Qeographica, lib. XY, C. II, 52) die Inder h&tten wenig
Weln getrunken und seien deshalb so gesund gewesen.
411
Die Inder nannten sie „panja" nach der Sanscritbezeichnung for die
Zahl „5" (wovon unser Wort „Punsch" herstammen soU).
Fragen wir nun, was neben der Erfahrung der indischen Weisen
årztliches Wissen fiir die Hygiene geleistet hat, so finden wir auch hier
viel Schåtzbares.
In mehreren grossen årztlichen Werken ist dies neben dem specifisch
Medizinischen enthalten, die den Namen Ayur-Veda's (Wissenschaft des
Lebens) tragen und teils in gebundener Rede (sloka) teils in Prosa
geschrieben sind.
Ich nenne einen solchen Ayur-Veda von Atreya, von Cåraka und von
Siisnita.
Vom Erstgenannten existieren nur noch Bruchstucke bei den Erklarem ;
auch wird neuerdings behauptct, das Werk sei nicht von Atreya selbst,
sondem seinem LieblingschUler Hårita verfasst.
Cåraka's Werk ist erst zum Teil herausgegeben.
Das fUr uns wichtigste ist Sdsruta's Ayur-Veda, welches das Gesammt-
gebiet der Heilkunde umfasst, mehrfach herausgegeben ist imd in voll-
ståndiger lateinischer Uebersetzung durch den verdienstvoUen Franz Hessler
erschienen ist i)
Est ist mir nicht m6glich, die Zeit, in der Cåraka und SAsruta lebten
und wirkten, anzugeben, da zu grosse Meinungsverschiedenheiten dartiber
unter den Orientalisten bestehen. Ich verweise auf die ausfuhrlichen Dar-
legungen Haeser's (Gesch. der Medizin B. I, S. 15 — 18) und J. Bloch's
(Gesch. d. Medizin von Neuburger und Pagel 1902, B, I, S. 120 — 135)
und begnuge mich mit einigen Bemerkungen sub linea 2)
1) SAftrutM Ayar-VedM. «Id nt medloinae syttenut tuneoe primam ex Sansorite in
vlatinam Mnnonem Tertit'* p.p. Dr. FranzlBous HeMler ErUngae 1 845-— 1854. Wenn
aach die Uebenetsung næh das Sansoritisten A. Weber Ausspniolie yielfaoh nicht gaax
richtig isfc und die Yergleiohung einzelner Ton Heseler fibenetster Stellen mit deren
Uebenetning doroh Stensier seigt, dass der weniger des Sansorit hundige Hessler sieh
snweilen geirrt hat, s. B. bei der rom Steinsohnitte handelnde Stelle, die Hessler als die
sseetio alta** hinstellt, wfthrend der Urtext den seitliehen Schnitt dureh den Damm
besehreibt, sind wir doch dem fleissigen Arste, der einen Teil seines Lebens der Ueber-
letmng gewidmet und mit nioht naohlassendem Fieisse gearbeitet hat, fOr seine mOheyolle
Arbeit sn grossem Danke rerpflichtet
2) Kaoh indiseher Priestersage ist der Yerfasser Ton Siksmta's Ayar-Yoda kein
Oeringerer als Brahma selbst, der das Werk sohon vor ErschaiAing der Mensohen
TcrCssst hal Er ttbergab es dem Qhandanra (Halbgotte) DhanTåntari, dem indischen
Aesknlap.
Ans Erbarmen mit der leiémden Menschheit stieg dieser sp&ter Tom Himmel herab
nnd herrsohte als irdischer K5nig DiTodesa in Ka^L
Er Tersammelte nm sich sine Scfaaar lembegieriger Rishi*s (Priester) und teUte seinem
LiebUngssehfller Såsruta, dem Sohne der BCUserk5nigs Yisramltra das ganae, Ton ihai
412
Sftsruta's Ayur-Veda besteht aus 6 Sthana's, von denen flir die Hygiene
namentlich in Betracht kommen der t, (Sutrasthana) und der3.(Sarirasthana).
bie Brahmanenårzte machten im Allgemeinen die Diåtetik zur Basis
Belbst behufs leiohterer Erlernung abgekfirzte Werk mit. Die Abfagsviig des Werket
f&Ut hiernach vdr jede irdisohe Zeftrechiiun^ !
So weit der Mythas.
Aeltere Indologien, denen Hessler beistimmt, nehmen an, dasa Cåraka und der 2:eitlieh
etwas jCLngere SAsruta im 8. Yorchristlichen Jahrhunderte lebten, Lassen meint, daas sie
im 6., Wise, dass sie in der Zeit zwisoben dem 9. und 8., jcdenfalls vor Be^nne des 2.
gelebt haben, da in dem (hochst wabrscheiBlieh) im 2. Torehristllcben Jahrhunderte
entstandenen indischen Nationalepos „Mahabårata" beider Aerzte Erw&hnung getohieht.
Hierbei ist aber wieder zu bedenken, dass dies Werk allmahlig und zu reoht yerschie-
denen Zeiten sioh entwiokelt hat
Stenzler und J. Bloch meinen, dass das Wirken beider Aerzte in die ersten Zeiten der
christlichen Aera fallt.
Am weitesten aber geht E. Haas: „Ueber den Ursprung der indiaohen Medlzin mit
„besonderem Bezug auf Såsruta." (Zeitschrift der morgenlandiscfaen Qesellschaft y. 1876
Bd XXV, S. 617—670), indem er behauptet, ein von einem Arzte Siisruta Yerfasstes
Original werk existiere gar nicht.
Er bestreitet aberhaupt der indischen Medizin jede Originalit&t, erklart die unter dem
Namen C&raka*s und SAsruta's yorhandenen Sanskritschriften fur spfitere Ifachahmungen
grieohischer Muster und sagt, SAsruta's Ayur-Veda sei etwa im 15. Jahrhunderte nnserer
Zeitreohnung fertiggestellt.
Er sttltzt sich darauf, dass manohe Stellen des Werkes eine auffallende Aehnliohkeit
mit hippokratischen Aussprdchen bieten z. B. die Schilderung der Torzeichen des nahenden
Todes ferner auf den Satz, dass Feuer das sioherste Heilmittel sei, da naoh seiaer
Anwendung keine Bezidive eintrftten und auf die Tatsache, dass bet SAsruta ebenso wie
bei Hippoorates die Begriffe ,Wunde" und „Gesohwdr nioht getrennt, sondeni beid«
durch dasselbe Wort ausgedriickt werden.
Den Namen „SAsruta" will er herleiten Ton Bukråt, dem arabischen Kamen dos
Hippocrates „K^^i" ▼on „Kos*\ „Diyodesa** Ton d^cvec^V^; (J. Bloch a.a. C. 1, B. t21).
Er hat aber nicht in Betracht gezogen, dass sich bel SAsruta die Besehreibung der
plastischen Operationen (Nasen- und Lippenbildung) und der Staaroperation, die ScMl-
derung des Diabetes (mit tUstem Urin, wobei der Befallene an Erschopfdng stirht und
Oeschwftre nioht heilen wollen) findet, woTon in der klassischen griechisoheB Medtzin
noch keine Rede iat und dass die 800 bel SCisruta genannten Heilpflanzea éhirchtég
asiaiischen Urspmnges sind.
Bald nach Erseheinen der Haas'schen Arbeit koniite auch A. SiiUer den Beireb
erbringen, dass ein Werk SAsruta's tats&ohlich sohon im Jahre 910 naeh Christo Torhaiiideii
war und es wurde ferner an einer Ruine in dem 7rfittmerfelde bei Agkor ia Garabo^
eine sehr alte Inschrlft gefunden in der rCLhmend des Arztes Såsrula gedaoht isl
Von entscheidender Bedeutung war indessen die AuiBndung eines alten, auf BliHem
▼on Birkenbast in spftierem Sanskrit niedergpeschriebenen mediiinisohen Werkes, des
Bogenannten „Bower-Manuskript^s, welohes der englische Leutenant Bower Ton indlsehen
HSndlern erwarb, (die es ia einem lufldieht yerschlossenen OefSsse vater eiaem bud-
dhistisohen Denkmale in den Ruinen Toa Mingal im ehineslsohea Turkesfaa geftinden
hatten). Dieses Werk wurde dem Sanskritforsoher Hdmle in Oalcaita zur Batziirerung
llbergeben und er stellte fest, dass dasselbe im &. oder 6. Jahrhunderte naierer 2elt-
4T3
ihrer ganzen Behandlung; sie hielten nicht viel von stark wirkenden
Arzneien, da sie glaubten, dass diese viel Schådliches enthielten i)
Nach ihrer Lehre, die åhnlich der der ågyptischen Priester ist, entstehen
die meisten Krankheiten aus Anhåufung von Nåhrstoffen im K6rper. Sie
glaubten aber auch, dass sich im Blute Unreinlichkeiten ansammeliiy die
von Zeit zu Zeit durch Blutentlerungen entfemt werden mtissen, wenn
nicht Entztindungskrankheiten entstehen sollen.
Sie empfahlen deshalb wOchendich ein Brechmittel, monatlich ein Abftihr-
mittel und einmal im Jahre wenigstens einen Aderlass«
Susruta beschreibt nun genau die Ausftihrung desselben2) an verschie-
denen Kdrperstellen und sagt, dass er nur dann bei Brahmanen und bei
dem Rajah unterbleiben k6nne, wenn diese widerstrebten, da man sie in
keinem Falle erziirnen dlirfe.
Von den Brech- und Abfifihrmitteln, deren Gebrauch dem Entstehen
von Krankheiten vorbeugen soli, empfiehlt er die milde-wirkenden, damit
das Mittel selbst nicht schade und zwar besonders Vangneria spinosa
und Asclepias acida als Brechmittel, Convolvulus Turpethum, Terminalia
Chebula und Oleum Ricini als Abflihrmittel. 3)
Bemerkenswert sind seine hygienischen Ratschlåge f^r Wahl der
Nahrungsmittel, Båder, Schwangerschaftspilege, Geburt, Wochenbett und
allgemeine Regelung der Lebensweise, die zur Erhaltung der Gesundheit
dienen soli.
Sie sind so beschaffen, dass man an ihnen die hohe Einsicht des alten
indischen Arztes erkennen kann und schon der Satz, dass richtige Leben»-
ordnung das Wichtigste in der Tåtigkeit des Arztes bildet, kennzeichnet
seinen geistigen Standpunkt. 4)
Ich flihre jetzt einige seiner allgemeinen diatetischen Lehren an :
„Der Mensch soli niemals sehr warme und sehr kalte Speisen
„genicssen." 5)
„Er soli nie bis zur vollen Sattigung essen, nicht bei Tage (schlafen)
„und niemals auf dem biossen Erdboden schlafen.**
„Er soli sich htiten vor dem Aufenthalte im Freien bei starker
„Hitze und starker Kålte."
reohnnn^ entstMiden ist In dem Werke werden Sflen die Aente CAraka und SAimta
erwUmt nnd ihre Sohriften als sehr alle raedizlnisobe Werke bezeielinet. (J. Blooh in
Kettbarger nnd Pagel. Bd. I, 8. 129).
Nacli diesem Funde werden wtr wohl die Haas'schen Behauptnngen ad aeta legen kSnnen.
1) Strabo a. a. O. lib. XV, C. U, 60.
2) Sdsruta Sthana III, C. 8.
8) Mømta Sthana I, Cap. 44 und 46.
4) Sånmta »Ihana TI, Cap. 40.
5) SAsruta Sthana I, Cap. 46.
1906. 28
414
„Kompakte und fette Speisen soli er nur wåhrend der kobleren
„Jahreszeit geniessen."
„Unniittelbar vor dem Essen soli er nur wenig, wåhrend desselben
„gar nicht, nach demselben nach Bedurfnis trinken."
„Er soli håufig und zwar vor dem Essen baden und sich mOglichst
„viel im Waldesschatten aufhalten."
Als empfehlenswerte pflanzlichc Nahrungsmittd nennt S(^sruta den Reis,
der nahrhaft und dabei leicht verdaulich ist, Knoblaiich, i) dem er lebens •
verlångerende Wirkungen zuschreibt, Gerste Weizen, Sesam, die Friichte
der Tamarinde, Granatåpfel, Gurken, Feigen, Inwger und Zitronen.
Von Fleischsorten empiiehlt er Rind, Ziege, Antilope, Schaf, Wildschwetn,
Rebhuhn, Wachtel, Gans, Pfau, SchildkrOte.
Als Getrånke råt er Wasser, Reiswasser, Milch und in geringen Quan-
titåten Wein und Rum aus Reis bereitet an.
Flir das Geschlechtsleben gibt er eine Reihe von Vorschriften. 2)
Nach denselben soli z. B. sowohl der Mann als das Mådchen, das er
heiraten will, frei von Krankheiten sein.
Das beste Heiratsalter fur den Mann ist das 25., ftir das Mådchen das
13. Jahr (in dem in Indien die Menstruation schon geregelt ist.)
Wåhrend der Dauer der Menses soli absolut kein Beischlaf stattfinden,
da die Frau wåhrend dieser Zeit „unrein", also der Coltus flir den Mann
schadlich ist, auch weil er dann nicht seinen Zweck erfUllt, „denn wie
„ein in den Strom geworfener Gegenstand dem Strome folgt, so wirdder
„ergrossene Same durch das fliessende Blut herausgespult."
Susruta's hygienische Ratschlåge fiir die Schwangerschaft, Geburt,
Wochenbett und erste Kinderpflege sind grossenteils so beschaffen, dass
sie ihren Platz in einem modemen I^hrbuche der Hygiene ausfullen
kOnnten : 3)
Wåhrend der Dauer der Schwangerschaft wird am besten der Coltus
gar nicht vollzogen, damit das Gebårorgan nicht gereizt wird.
„Der Arzt soli den eigenartigen Schwangerschaftsgelusten nicht ent-
gegentreten um nicht das Gedeihen der Frucht zu schådigen. (Hessler
ubersetzt „ne foetum vexet")4)
1) SAsruta ibidem. Hier ist ein Gegensatz zwisohen BAeruta's und Hanu's Lehren
vorhanden, da Manu Knoblauch den Brahmanen direkt untersa^ (Ub. Y, 5). Das Yerbot
des Letzteren scheint daher aus anderen als sanitaren Orfinden erfolgt zu sein; auch
ftohrieb SAsruta filr die Gesamtheit, Manu znnåchst fQr die Brahmanen.
2) Sasruta Sthana III, 1. 10.
3) SAsruta Sthana III, 1. 10.
4) Dieselbe Ansicht aussert Tagnavalkya (li^* ^t 79). „Duroh Kioht^fewahrung der
„Qeiaste erleidet die Fruoht Schaden, Yerunstaltung oder Absterben ; man soU der Frau
..desbalb gewahren, was sie wflnsoht."
415
Die Schwangere soli vor Aufregungen behtitet werden, stets reine
Kleidung tragen, keine hasslichen Gegenstande anschauen, leichtverdau-
liche Kost geniessen und bisweilen ein mildes Abftlhrmittel einnehmen.
Vor Ende des 9. Schwangerschaftsmonats soli sich die Schwangere in
das Gebårhaus begeben.
Das Geburtszimmer soli geråumig und gut besonnt sein.
,3eim Beginne der Geburt lege sich die Frau mit gelockerter
„Kleidung auf das breite, mit Polstem aus Kamelhaaren bedeckte
^Gehårhettr
4 mutige und erfahrene Frauen (einen besonderen Hebammenstand
kennt St!tsruta nicht) leisten Beistand bei der Geburt. Sie mussen kurz-
heschnitiene Nagel haben und die Gebarende anfangs wenigy nach dem
Durchschneiden des Kopfes aber kraftig mitpressen lassen.
Die Austreibung der Nachgeburt soli durch Reiben des Unterleibes
bewirkt werden. Ist dies erfolglos, so soli ein Arsi mit sorgfåltig
gereinigter und eingefetteter Hånd, deren Nagel kurz beschnitten sind,
in die Geburtsteile eingehen und die Placenta entfernen.
Alsdann wird die Frau gereinigt und in ein frisches Bett gelegt.
In den ersten Tagen erhalt die WOchnerin als Nahrung nur eine
Abkochung von Reis mit Milch oder Wasser; dann Brtihe aus Rebhuhn-
fleisch mit Reis oder Gerste.
Am 10. Tage verlåsst sie das Bett, bleibt aber im Hause.
Nach Ablauf von 14. Tagen kaftn sie leichte, gewOhnliche Kost
geniessen.
6 Wochen nach der Niederkunft hat die „Unreinheit" der WOchnerin
aufgehdrt ; sie erhålt ein warmes Bad, darf ausgehen und in gewohnter
Weise leben.
Das neugeborene Kind i) soli mit kaltem Wasser besprengt werden
(damit tiefe AtemzUge erfolgen) Mundh5hle und Leib sollen gereinigt,
die Nabelschnur 8 Finger weit von Nabel unterbunden, abgeschnitten und
das unterbundene Ende neben dem Halse befestigt werden.
Darauf soli das Kind ein warmes Bad erhalten in dem vorher gltihendes
Gold odes Silber abgelOscht ist.3)
„In den ersten Tagen erhalte das Kind nicht die Muttermilch,
„die noch „unrein" von der Geburt her ist."
Das Kind kann ubrigens als AbfUhrmittel eine Handvoll der Mutter-
milch mit Goldstaub und Honig oder Butter vermischt erhalten.
1) Sdsnitft Sthana III, 1. 10.
2) Hetsler dbenetzt: „aaro arg^ntoTe oBto". Hier leig^ lich wieder das von den
Indeni fiber die gUnstige Wirkung der Edelmetalle fOr die Gesundheit Qeglaubte.
28*
4i6
Kann die Mutter ihr Kind nicht selbst nåhren, so soli eine Amme aus
derselben Kaste genommen werden.
Die Untersuchung derselben auf ihre Brauchbarkeit muss ein Arzt i)
vornehmen.
Die Amme darf weder zu alt, noch zu jung, nicht kr&nklich oder
abgemagert und nicht zommutig sein; sie soli vielmehr von gutem Aus-
sehen, gesund und kraftig und freundlichen Wesens sein, gut gestaltete
Brustwarzen haben u. s. w.
„Beim Saugen soli sie darauf achten, dass die Brust nicht auf die
„NasenlOcher des Kindes driickt, damit es nicht erstickt."
Die Amme darf keine schwere Arbeit verrichten und sich dabei nicht
anstrengen ; sie muss reichliche, aber leicht-verdauliche Kost erhalten und
darf nicht aufgeregt werden.
Arzneien, die fiir das Kind bestimmt sind, sollen von der Amme ein-
genommen (werden), oder beim Saugen auf die Brust gestrichen werden.
Die Zeit der Emåhrung durch die Brust soli 6 Monate dauem ; vom
7. Monate an soli das Kind Kuh- oder Ziegenmilch erhalten bis zum
Ende des i. Lebensjahres.
Im 2. und 3. Jahre soli die Nahrung aus einer Abkochung von Reis in
Milch bestehen, alsdann fast ausschliesslich aus Reisbrei.
Die Kinder sollen andauemd mit liebevoller Sorgfalt beobachtet, stets
gut gereinigt und gepilegt werden.
In der ersten Lebenszeit sollen sie nicht sitzen, sondem liegen und
mftglichst viel schlafen, sich auch stets in reiner Luft befinden.
Wenn ansteckende Krankheiten im Orte herrschen, sollen sie aus
demselben entfemt, oder vom Verkehre mit anderen Personen abge-
schlossen werden.
In der alten indischen Literatur existieren eine Anzahl arztlicher
Schriften uber Diåtetik (Pathyapathya). J. Bloch 2) hat eine Reihe von
Bestimmungen aus denselben angeflihrt, von denen hier folgende genannt
werden :
Bei den wiederholten taglichen Waschungen des Gesichts muss etwas
Oel in die Nasenlocher getråufelt und der ganze KOrper einmal tåglich
einschliesslich Haar und Bart mit Oel eingerieben werden.
2 Mahlzeiten sind einzunehmen, die erste Vormittags zwischen 9 und
13 Uhr, die zweite Nachmittags zwischen 7 und 10 Uhr.
Das tågliche Bad soU 7*or dem Mittagessen genommen werden.
1) Diese Unterauchang ist eine bo genaue, dags sie nooh hente fCUtig sein kSnnte.
2) J. Bloch (Handbuoh d. Oeschiohte d. MedisiB tob Nevlmrger ond Pagel »SM, IB.,
S. 141—143).
417
Haare, Bart und Nagel mussen reingehalten und an jedem 5. Tage
geschnitten werden.
Essschussein aus Edelmetallen sind flir die Gesundheit fOrderlich :
Ein Durstiger soli vor dem Essen, ein Hungeriger nach demselben
trinken.
Nach dem Essen soli ausser der Mundsptilung ein Zahnstocher gebraucht
(werden), die Zunge mit einem Spatel aus Gold oder Silber abgerieben
und die Zahne mit einer Zahnbiirste (aus den Zweigen von Ficus indica
oder Acacia racemosa) und mit einem Zahnpulver aus Salz, Pfeffer und
Betelnuss gereinigt werden.
Nach der Mahlzeit soli man eine kurze Wegstrecke langsam gehen und
sich dann, ohne zu schlafen, 1/2 Stunde hinlegen, „da dies die Verdauung
befordert."
Dann soli Gymnastik und Massage i) vorgenommen werden, „wodurch
„Blut und Haut gereinigt und das Gemiit erfrischt wird."
Das Tragen von stets reinen Kleidern, welches schon Manu befohlen
hat, ist dcshalb notwendig, „weil durch unsaubere Kleidung leicht Haut-
„krankheiten entstehen.''
In diesen Schriften uber Diatetik wird auch bereits der Gebraucb. von
HeilqtulUn (die sich namentlich im Gebiete des Himalya befanden) und
von Seebådern zur Erhaltung der Gesundheit empfohlen.
Auch scheint schon in fruher Zeit auf das Klima in gesundheitlicher
Hinsicht Wert gelegt zu sein. 2)
Wir kOnnen aus diesem allem ersehen, zu welcher HChe sich bereits
die Kenntniss der Hygiene im alten Indien erhoben hatte !
Aus Manu's Gesetzbuche geht hervor, dass den alten Indern schon
der Aussatz in seinen knoUigen Form „kushta'* (Manu, lib. III) bekannt
war und dass bei ihnen die strenge Absonderung der Erkrankten von
den Gesunden als das einzige hygienische Schutzmittel gegen die Weiterr
verbreitung der Krankheit galt.
1) Massage mittels Knetungen und Reibungen war in Indien seit den altesten Zeiten
im Oebrauohe und wurde als besonders nfitzlich angesehen, wie Hegasthenes (Indioa
Fragm. 27) und Strabo (Geographica lib. XV, 1. II, 64 und 55) berichten. Letzterer sagt ;
„Unter den Leibesflbungen schatzen sie am meisten das Reiben und sie reiben
.den Kdrper sowohl aaf andere Weise als durch Bestreichen mit kurzen Rundståben
„((rxuTaAi^wv) aus Ebenholz."
„Der Kdnig wird, wåhrend er den Gcrichtsverhandlungen beiwohnt, Ton 4 umihn
„iierumstelienden Reibem gerieben."
2) J. Bloch (Handb. d. Gesch. d. Medizin v. l^euburger u. Pagel, B. I, ^. 148) oannt
3 Klimate : Anupa eine flache und feuchte, lungala, eine hilgelige und tnx^ne Gegjend,
Jlisra ein Gemisch aus beiden. Dies wird im AUgemeinen als das bekommlichste gehalten,
da ea weder 39^ h«ie« und trocken, noch zu kalt und feucht ist.
4iS
Dass sie aber schon im hohem AUerturoe die Inokulation als Schutz-
mittel gegen das Umsichgreifen der Blattem gekannt haben, mochte ich
trotz der bestimmten Behauptung bedeutender medizinischer Historiker wie
Hecker und Hirsch i) doch noch in Zweifel ziehen !
Hecker sagt, dass das Variolationsverfahren des Brahmanen von nicht
zu berechnendem Alter und der Dienst der Pockengdttin, die unter den
Namen : „Mariatale", „Guti-ka-takurani" und „Patragali" vorkomme,
schon im 3. vorchristlichen Jahrtausende vorgeschrieben gewesen sei.
Wenn um diese Zeit aber schon eine PockengOttin existierte, miissten
ja die Pocken vor derselben bekannt gewesen sein, also schon långer als
2000 Jahre vor Christi Geburt.
Als Beweis flir das hohe Alter des Vorkommens der Krankheit in
Indien werden auch 2 Stellen aus Sdsruta's Ayur-Veda 2) herangezogen,
in deren einer das Leiden „Vispothaka" in der anderen „Masurika"
genannt wird.
Aber schon Haser 3) sagt, dass diese sogenannten Bdegstellen durchaus
nicht mit Sicherheit auf die Menschenblattem zu beziehen sind und die
beiden ganz verschiedenen Namen wohl eher auf verschiedene Krank-
heiten hindeuten.
Ausserdem gehOrt die verschieden benannte „PockengOttin" ledigUch
zu den Fabelwesen des Trimurti-Cultus und ihre Verehrung ist mythicher
Natur !
In der indischen Literatur lindet sich aber auch sonst keine einzige
sichere Belegstelle flir ein so frUhes Vorkommen der Blattem im Lande;
vielmehr sprechen verschiedene Nachrichten daftir, dass sie erst auf ihrem
Seuchenzuge von Arabien nach Osten im 6. nachchristlichen Jahrhunderte
in die vorderindische Halbinsel eingedrungen sind und deshalb das in
der Inokulation bestehende Schutzmittel gegen ihre Verbreitung erst nach
dieser Zeit aufgekommen ist.
Es ist nicht unwahrscheinlich, dass die Variolation erst nach ihrer
Erfindung in China durch den Arzt Go-mei-schan etwa um das Jahr
1000 nach Christo in Indien Eingang fand.
1) Heoher Gesohichte der neueren Heilkunde 1889, S. 181 pp. Hirsoh Historiach-
geosrraphisohe Pftthologie 1881, B. I, S. 90.
S) In Hessler*B Uebenetzung des Såsnita, B. I, S. 197 und 198 Uutet die eine Stelle:
.tumores febriles a sanguine bileque orti alicubi aut ubique in oorpore memorati, qtii
„puBtnlae sunt" die andere:
„Maoulae aestu et febre eflTectae el pustulae in membris el ore."
8) Hftser a.a. O. B. III, 1881, 8. 21.
4) Nach ihrem heftigen Ausbruche im Heere Abreha^s bei der Belagening Ton Mekka
419
Nåchst den Chinesen sind aber die Inder die Ersten gewesen, die sie
vornahmen und zwar in einer ungleich schonenderen und rationelleren
Form als die Chinesen. i)
So viel tiber die indische Hygiene !
Werfen wir nun am Schlusse dieser Betrachtung einen Blick zuriick auf
die hygienischen Gebote Manu's und Yagnavalkya's, gedenken wir der
hygienischen Ratschlåge S(isruta*s und der Aerzte, die speziell tiber Diåtetik
geschrieben haben und erinnern wie uns dessen, war alte griechische
Autoren 2) tiber die hygienischen Massnahmen der Inder berichten, so
werden wir tiberrascht durch die Schårfe des Denkens dieses alten Kultur-
volkes, das durch elgene Verstandesarbeit und aufmerksame Natur-
beobachtung so Schåtzbares ftir die Gesundheitspfiege in fruher Vergangen-
keit geleistet und sich selbst dadurch ein schOnes Denkmal geistigen
KOnnens schon in einer sehr fruhen Periode der Weltgeschichte gesetzt hat.
Jene Gebote und Ratschlåge haben auch den beabsichtigten Erfolg gehåbt.
Verbunden mit der strengen Abschliessung des Volkes gegen fremde
Nationen und gegen die durch Vermischung mit solchen entstehenden
zersetzenden Einfltisse haben sie die arischen Inder bis auf den heutigen
Tag trotz aller vcrheerenden Stiirme, die im Lauife der Jahrhunderte tiber
ihr Land hinbrausten, als ein grosses, ziemlich gesundes, genugsames und
tåtiges Volk zu erhalten vermocht und gewåhren ihnen noch weiter
flir eine nicht absehbare Zeit die Aussicht auf ethnisches Fortbestehen.
1) Durch seichte Einschnitte in den Oberarm, in die BaumwoUenfaden gedrCLckt
wurden, an welchen sich angetrockneter, 1 Jahr alter Eiter aus Impfpocken befand,
wahrend in China getrocknete Schorfe von echten Pockenpusteln in die Nasenlooher
gestockt wurden.
2) Megasthenes Indlca Fragm. 36. Strabo Geographica lib. XV, C. I, 34 und G. II, 53.
Beide sagen, dass die Inder wegen ilirer guten gesundheitlichen Einrichtungen und ihrer
massigen Lebensweise ein langlebiges, wenig von Krankheiten heimgesuchtes Volk waren.
DIE BEHANDLUNG
KRANKER UND GEBAERENDER FRAUEN
IM i6. UND 17. JAHRHUNDERT.
NaCH HaNDSCHRIFTEN der KdNlGL. OFFTL. BiBLIOTHEK ZU DrESDEN.
Vom J. JUHLING.
Erczeoey Buch von vilen bewerten stucken menschlicher gebrecheoy
in nothen niiczliche zu gebrauchen. Durch die Fraw Stadthaiterin
Margaretha von Pcmickau czusammen bracht vnd beschrieben. 1560.
I. Vor du giffiigen geschwUre^ die man oder weib an heimlichen
Ortern haben. Eichenn laub gesottenn vnnd sich dariiber so warm, als
man es erleidenn kan gebehet, inn einem fasse wol vermacht. cap. XXI.
a. Wen eitu Frau€ dit milch irtukt oder ein brusi schwert. Nim dn
handuol malcz mehl, eine grossen (prossen ?) semmel, zween lofiel uoU
iMcktXy Vogenutzten saffran, also vil man mit vir iingem ergreifien magk.
Rossen wasser vnnd susser milch raum (Rahm), vnnd von dreyen eyem
das weisse, mache ein prey daraus vnnd streiche es vf ein tuch vnnd
lege es vf die brust, bis es derre wert, streich ånders darauff, es hilft.
Auch also Vf die rothen augen gdeget, wenn sie sitzenn vnnd viel blut
strimen han in wendig.
Nuss laub in wasser gesotten, hilft auch Zum trucken der milch,
3. Welcher frauen oder Junckfrauen die brUste schweren. Die nehme
vf ein mehl das weysse von dreyen eyern, vnnd darczu einenn Idffel uol
HutZucker, vnnd mache ein pfiasler daraus mit hanff werck, lege es vf
die wehetagenn der brust, so wird es reif vnnd gehet aus, Vnnd heilet
aus dem grundte. Wan ein pilaster derre ist, so lege ein ånders vnnd
frisches auf.
4. Vor den flus der weiber. Nim weiss vnnd rothe Corellenn, Jdes
eines reinischen Gulden schwer oder beides ein quentlein schwer, mache
das zu puluer^ mische es vnnd teile es in drey teil, nem es vfdreymahl,
eines morgens anczuhebenn, volgende Abents der Anderteil, Vnnd damach
den volgenden morgenn das dritte teil, nutze es in rottenn warmen wein,
Vnnd so du nicht wein hast, nim bier, so wirstu gesundt. cap. XXIV.
5. Wetne die mutter aufstehet. Der nehme j quentlein galgen, j quentlein
isafran, schneide das klein, vnnd koche es in bier, wie man kleine fische
4« I
wolt siedenn, trinck das, vnnd nim wermut, binde sie in ein tuchlein,
lege die vnter den nabel auf denn bauch. es hilft.
Item wermut ihn schos, auch ein sack vonn wachokfer beer, vnnd
wermut gemacht, hilft ser wol, hilft auch vor das primmen im Uibe*
cap. XXV.
(Ist alles Aussgeschrieben ?) fol. i.
Der Durchleuchtigstenn Hochgepomnenn Fiirstin Vnnd Frauenn Anna,
gepomne aus K6niglichen Stham Dennmargk, Hertzogin Vnnd Curfiirs-
tinn Zu Sachsenn, Langrefiinn in Diiringenn, Margreffin Zu meissen Vnnd
Burkgreffinn zu Madeburgk, meiner genedigstenn Frauenn.
Mspt. B 20I.
Durchleuchtigist Hochgepomne Curfiirstinn, genedigiste Frau, raein
demutiges gepitt Zu got, A. £. F. D. Vnd derselbigen Hernn gemall,
Jlingin hernn Vnd Frculichinn gessuntliches, langwirgfis^ gluckseliges
Lebens Zu Vornn. genedigiste Frau, Weill ich arme Wittfrau in erfarung
komenn, Wil E. C. F. D. eine libhabernn ist, Aller guter kunstenn, Vnnd
armen leuten disselbigen gem miltiglichen mitdeilett, So Vberschicke ich
E. C. F. D. ein kleines Puchlein, darinnenn Vil SchOner Bewerter Kunst
ist, Dan ich Von Vir Vnd zwantzig jaren meines alters pis auff das Lxiij
jar, mit Vil krancken leuten Vmbgegangen Vni Von Vilen alten erfarnen
Doctorossin gelernnett Vnd erfaren håbe, ich auch Selbst schreibcn Vnnd
lessen kann, Vnnd nun pis in das^chs Vnd Zwentzigiste iar eine wittfraue
pinn, im Vorgangenen Krieg zu grossenn Schadenn komenn.
Weil mich denn Vnsser Liber gott alsso mit einer ser hefftigenn Kraiick-
heitt angegriffenn, das ich E. C. F. D. hulffe begere Vnd pilen mus,
Wie Solches mein Vnvermiigenn Vnnd geprechenn, allen meinen Nacht-
parenn in Zwickau, Vnnd Denen ich Sonst auff den lande bekannt,
Wisslich ist, gelanget der Wegen an E. C. F. D. mein demutiges, Vnd
Vmb gottes willen, mein Fielichts pitten, E. C. F. D. woUe mich armes
Vorlassennes altes weib, mit einer genedigenn Steiier, Nach E. C. F. D.
genedigsten willenn Vnd wolgefallenn, genedigist Vorsefien låssenn, Wie
dan Zu E. C. F. D. mein Vndherdeniges Vorthrauen ist, das Vmb
E. C. F. D. langwiriges gesuntliches leben, Vnd gluckliche regierung
gegen Vnssern liben gott, threulichen Zuerpitten, Will ich alle Zeit
Vnvordrossenn Vnd willigk erfunden werdenn, Bitt genedigist antwortt.
Datum Montag Nach Katharinnen Lxiij.
E. C. F. D.
Vntherdenige Vnd
gehorssame
Katharina wemerin
Wittfrau. (ffol. 2/3).
433
IVan ein weib nichi Kinder dregtt^ Soli man netnen Malissra Kraut
j Lott, soli es klein hackenn, Vnd sols in j pfiint geklerrenn Zucker thun,
Vebern feuer geprekeltt wie gnin krautt, in eine puchsse gethan, sowirtt
eine latquerge daraus, Vnd wan man padett, so Soli sie nemen einer
Kastanichen gros, soli es essenn, Vnd sol einen Drunck malissen Wasser
thun, das sol sie thun ein Virtel jar nach dem anderan, Wan sieinspatt
gehett, sol in 14 Dagen ein mal padenn, Darnach sol mann nemen eine
gutte hånt Voll Malisse, Soli daran gissen ij kannen elixir, Sol dieDopff
zu Kleibenn, sols halb lassen einsiden, Vnter der Sturtzen lassen kalt
werdenn, darnach alle Mrøgenn, Vnd Åbent ein Senff digelein Dar Von
gedruncken einen Monden langk, Vnd wan ein Dranck aus ist, sol man
einen andernn Sidenn, Darnach soli man nemen leinett, Vnnd soli Zwen
Seck Machenn, einen, einer halben ein preit, den andem ij Viertel preit.
Sol das weib messenn, wie preit sie Vber den rucken ist, sol man in
die Secklein Malisse Kraut thun, sol es Vein Vnter nehen, wie manns in
der apodccken macht, darnach die secke in Wasser gesotten, eine Virtel
Stunde, soli es darnach in ein drucken duch schlagenn, sol das preit
hinden auff den rticken legenn, den schmalen auff den pauch, das er
nicht weiter gehe, pis auff den nabell Vnnd sol die frau in ein pat legen
gar gleich, das ir der kopff nur ein wenig hoch leit, sol ir die seck
auflegenn, so lasse Vir Stunden gar still ligen auffm ruckenn, mus sich
nicht regenn, das sol sie acht dage nach ein ander tun, wo sie aber nicht
so lang Nach ein ander ligen kundt, sol sie einen dag abwechsseln, Vnd
palde wider anheben, pesser wers, sie detz nach ein ander, hat Vil
weiber Von adel Vnnd andem geholffen mit gottes hiilffe. fol. 13/14.
Wan ein Weib Vorwarhst wirti mit einem kinde^ Sol man nemen
piwergeil dll, Vnd soli ein punt machen, wie die Zepffelein eines fingers
langk, das sol man mit piwergeil schmierenn, Vnd ir in die mutter
legenn, Vnd sol die mutter Vor erst ein richtenn, wie das eine geschickte
Wehe frau woll weis, wie sie in thun soli, Vnd sol nemen perenschmalis,
soli ir hindenn in die lenden einer hånt preitt darmitt schmierenn Vnnd
die frau lassenn in einen pande gehenn, p«f einen halben iar, pis pesser
Wirtt. fol. 14.
So ein weyb thode kinder hatt^ So nemet Ku KoUy der in meyen feltt,
leget in in die sonne, last in drucken werden, darnach nemet einStuckel
darvon, Vnd reuchertt die frau alle åbent Vnnd morgen, thutz einen
monden lang, ist ein bewertt Stuck, hat mit gottes hulff Vil geholffen.
fol. 14.
Wan Eine Wochnerinn pluity Sol man ir das geplut nicht Zu ser
gehen lassenn, sonderlich wan das geplntt klar ist, dan wan mans zu ser
gehen lest, so krigett man gem die wassersucht, sol man nemen rotc
4*3
seiden (Faden), sol ir die finger dar mit pindeti^ ein weil auff, das ander
wider zu, Vnd soli nemen ein oli haut (Aalhaul)y sol ir die dicke an
peinen mit pinden, Vnd imer runder gepunden, wan es sath ist, wan die
frau in eine onmacht felt, sol man nemen warmen VVein essigk, Vnd sol
ein duchlein darein thun, Vnd sol sie auff die leber legenn, Nemett ein
papier, Vnd Von einem schuch das dber leder einen rimen dar Von
geschnitten, ins papier gewickeltt, die frau darmit gerauchtt^ des gleichen
ist es auch k6stlich, Vor die onmacht, sol auch nemenn Weissen aitstein,
sol sie auch darmit reuchemn des gleichen soli man Zuganiienfiwergeil
rihren. fol. 15.
Wan Ein Weib ir gerechtikeitt gar Zu Ser halty Sol man sie auch
pindenn an henden Vnnd fiissen, Wie die wOchnerinn, Vnd sol nemen
Mussiikaienoll^ sol ir den nahel darmit schmiern^ Vnd sol Zunder prennen,
sol in ausleschenn, Vnnd sol ir den in den nabell pindenn, Soli ir eine
gute Mandel milch machen, Zu drincken^ Es heist ein kraut schnabel
kraut {Siorchschndbel)^ hat schnebelein wie ein storch, ^ntmtn Johanns
plumeny die innen ein wenig weisgels habenn, sol sie klein stossenn, in
einen MOrsser, soli sie ein wenig feiicht Machenn, mit Meseran (Majoran T)
Wasser, sols der perschon an die fiisse pinden, Vnten an die solen, daran
Lassen, pis es gar mistig wirtt, damach ånders auff gelegt, ist ein bewertt
stuck. fol. 15.
So aber das nicht helffen Wollte^ so nemett j Lotttormentill(?)wurtzell,
Lass sie rein waschen, last sie drucken werden Vnnd stosts in einen
morsser, giss daran j nossel rotenn Wein, klewetz ^klebet) das diipffeleyn
Zu, last es halb ein sidenn, last es kalt Vnter der Sturtzen werden, gebetz
der perschon iij leffel Vol warm, pis sie ausgedruncken, sol ir anhengen
karnelichen Kdrner^ Vnd lasts anhangen Zinober, Vnd Vmb die hennde
pindenn. fol. 16.
Wan Eine Schwanger Frau ire gerechtikeitt hat, ist nicht gutt^^^cXl
man die frau niderlegenn, Vnnd nicht gehen lassen, soli sie mit Mussz-
katenn oli schmiern, die puls adernn, an henden Vnnd ftissen, Vnd sol
ir Veber Zogene Mandell Zu essenn gebenn, sol ir mandel milch Zu
drincken gebenn, sol nemen Wye folgett
I Aechteleinn (?) Mallvasir
I q Negelein,
I q Zimett rinnde,
I q Musszkaten plumenn,
I q Musszkatenn,
I q Zittwer, Sollt es schneiden, Vnnd sol es in den Mallvasir thun,
sols nur lassen auff Sidenn, sol nemen gey/mtzten p/ejfer kuchenn^ sAs
Zwo hende preitt, Wie eine runde scheibe, kleiiie kerblein darein schnei-
4*4
deDn, Vnd sol ein klein schwemlein Demenn, Ynd sols in den tnalY&sir
thun, Vnd denn pfeffer kuchenn damit schmtrenn, Vnd sol die dQchlein
eindauchenn, die frau eine hånt preitt Vmb den Nabel dannit schmiren,
sol den pfeffer kuchen darauff legen, alle drei Stunden einmal gewermett,
Zeucht das kint in der muter Widerum auff. Mer soli man nemen kraussc
munlz Wasser, sol es wermen, sol es hinden milten auff den rucken
legenn, eine hantt preitt, pis Vorgehett. fol. i6.
Watt eine Jungfrau ire gerechiikeUi nichi hati^ Sol man nemen roien
pepper^ sol in Vnter sich streuffen iij lot schwer, damacb sol man nemen
ij lott Von roien weidenrtj das rote abgeschabett, ij lott lorbemn, ij lott
schalen von gensse fUssenn das gele, j lott wachalterper, ij rote Mirr^ in
einen neuen dopff gethan, daran gegossen iij kannen pir, den dopff
Zugeklebt, halb lassen ein Siden, abentz, Vnd morgens einen Monden
lanng dar Von gednincken.
Mer sol Nemen pol eine gutte hånt Voll
ij Lott Weisse ingwer,
j Lot kalmes
j Lot gålgenntt
In (einen) reinen neden dopff gethan, eine kanne reinischen wein daran
gethan, den dopff Zugeklebt, Vnd halb eingesottenn, Vnter der Sturtzen
lassen kalt werden, darnach des abentz Vnd morgenns einen Monden
lang darVon gedruncken, nemett rettigk Vnnd schabett in rein, reibett
in auff ein reibetssen, ein wasser daraus geprent, das eine kanne Wirtt,
darnach ij Lott Zucker darein gethan, einen Monden darVon gedruncken. fol. 17.
Schlusswort: Wie Wole ich E. C. F. G. geschriben håbe, wie mans
mit den weibem Solte halten in alier misse gepurit, Vnd so sonderlich
wie man die Wehe Weiwer fragen soli, wie man sie annemen WoUet,
håbe ich besorget E, C. F. G. mochte ein Beschwerlikeit daran haben,
So es aber E. C. F. G. gefellig, Vnd haben Wollte, so Wil ich E. C. F. G.
Von hertzen gernn Nach meinen h6chsten Verstant Vnd Vermiigen auch
Zuschreibenn, Vnnd thue E. C. F. G. Sampt der selbigen herm gemahl,
herrichen Vnd freulichen den liben gott in Schutz Vnd schirm auffsaller
dreulichste Bevelenn.
Manuskript B 178.
Ordnung vnd Artznei vor die Schwangem Weiber.
Schwangern Ordtnung Wie sich dieselben trOsten, vndt sunst mitallem
sich verhalten sollen, dessgleichen vor nie gesehen, auch Jn Vnderthcnig-
sten vertrawen gestelt, vnd dedicirtt der
Durchlauchtigsten Hochgebomen FUrstin vndt Frawen Frawen ANNA
Geboin aussn Kunigelichtm Stamb Zur Dennetnarckh^ Hertzogin vndt
4«S
Churfiirstin Zue Sachsen, Landgreuin Jn Thuringen, Marggreuin Zue
Meissen, Burggreuin Zu Magdenburg.
Mey : Gnedigst : Frawen
Durch
Andre Langner von Magdenburg
Dresen
I 5 7 I
28. Junij fol. j.
Geistliche Artzney fUr Schwangere.
Durchlanchtigste, Hochgeborne Kunigin, Gnedigste Frawe, vndt Chur-
fiirstin, Was Erkundigung der Heimblichkeit In Naturen belangtt, rauss
ein yeder gelertter selbs bekennen, das die Heiden viel hitziger, viel
fieissiger sein, gottes Werckh nachtzudenken, viidt Zue erwregen, als wir
Christen selber — Dan den Obersten aller Weltweissen anizuetziehen, als
er das Firmament besichtigtt, wie es so mit schOnen Vntzeligen steroen,
vndt mit dem Tåglichen vndt Nachtlichen licht so herlich getziertt, vndt
seine gevrisse bewegung håb, das so Einer Ein Nadel nemb, vndt die als
Gnomonem vf ettwas stecktt, vndt den schatten als baldt mit der Dinten
merckhtt, so wirdt er vbers Jar hemach den selben schatten bei der
Nadell wieder finden, das nitt das geringste dran feilet, so gewiss helt
das grosse Werckh das Firmament sambt den planeten seinen lauf, drob
der Heide heiftig betruebt, sich Verwundertt, vnnd mit seufftzen ausser
gefahren mit diesen Wortten, vndt gesagtt : Ach der du ein Einigs Wesen
bist, vber alles Wesen, Erbarm dicli meiner.
Es ist eine schone Rede, vndt Ja viel von Einem Heiden geredt, das
er aoss anleittung seiner vemunfftt so tief aussgegrilbeltt, das ein Einigs
wesen sein muss, das solch gross Vnbegreifflichs werckh als gewiss bewege,
Regiere vndt Erhalte Zu nntz aller menscfaen, vndt aller ander Creaturen.
Ist nitt ein gross Wunder Werckh Gottes, das er tag vndt nacht geordt-
nett, bey dem Sunnenschein vnsere gescheiile verrichten, vndt In dessen
abwesen, widerumb Ruben sollen. Ist nitt woll geordtnett, das das Jar In
vier Theill Zertheillt, ein Yeder Termin seine besundere Vmbwechsslung
hatt, vndt Wan solche Yerenderung nitt Vff einander folgtten, Wie
kundten die Menschen vndt ander Creatum dauren. Wan der Winter
stets wert, was wolten wir machen, wan wir stets Sumer helten, wie lang
wolten wirs treiben, das also die Zeitt seine VerEnderung haben muss,
sols ånders dn bestandt mit atten sachen haben. Die Heydea haben
solchs nitt allein bedacht, vndt fleissig erwogen^ sondem seindt fort
geschritten, sich vrabgesehen mit grosse verwunderung, was sich hier
Vndten In den Irdischen Dingen begibt, das so mancherley Craft In
wunderbarlichen gewechsen, als kreuttem, Edelgestein ist, drumb der Heid
4^6
nit Vnrecht sagtt: Deus in natura nihil frustra condidit, das ist: Gott,
vndt die Natur hatt nichts vergebens erschaffen.
Wan die Heyden die Rechte Erkendtnuss Gottes gehabt hetten, wie
fro solten sie gewesen sein, wie solten sie die Wunderwerckh Gottes
gelobt haben, das wir Christen uns billich schemen, Ja anspeien solten,
das wir so schlefrich sein, vndt wissen das alles von Gott kumb nichts
mit forcht, die Wunder vndt geschdpf Gottes erwegen, vndt weil vns
gemein worden, nichts achten, In windt schlahen, druber hin lauffeD,
vndt Gott nie recht drumb danckhen.
Wir Christen miissen Ja bekennen, das was oben, vndten vndt neben
vns ist, alles von Gott sey, der alles Regiere, sein almechtigkeitt am
himmel sehen lest, seine Crafft hier vndten In Irdischen Dingen so
wunderbarlich verstecktt nitt ohn vrsach ein wunderlicher Gott genent
wirdt. Dan ist das nit ein Wunder, das Gott der Herr vber alles geschOpfif,
Ime ein Menschen ausserwelett, mit dem er gémeinschafft, vndt mit dem
er Zue thun haben will, auch Zu verbindung beider seits gemfith, den
Menschen Zum Lehnmann macht, vndt setzet vber sein gantz geschOpff,
vndt vber alle lebendige Creatum.
Ob gott der Her seinen willen volbracht, vndt mit dem Einigen Men-
schen Im Anfang wol Zue friden, so hatt Ime doch wol gefallen, auch
dem Menschen ein gehiilffen Zu erweckenn, das er auch gesellschaft hatt,
die ein figur vndt exempel der gemeinscha£ft Gottes gegen den Menschen,
Zwischen solcher Zwayer Personen sein sol.
Was wer es, wan Adam vndt Eua schOn noch mitt herlichem gaben,
vndt guetern belehnt worden, vndt die baide. Personen Einander noch so
lieb hetten, so die Erstifftung nit mitt frucht des leibs gesegnet worden
wer, vndt keine Erben verhanden, dardurch, vndt damit beider Eheleut
gemuth vndt Hertz, erst recht Zue samb verknupift, vndt Ver Einigtt,
das sie von Einander nitt lassen kunden.
. Ein frume Haussmutter ist Zwar vnuerdrossen Zue allen Sachen, Es
ist ir nichts Zue schwer, sy mag alles dulden vndt leyden, sy lest Ir den
Eestand gefallen, kinder hatt sy auch gern, aber selbs kinder mit angst
tragen, vndt sorgen gewinnen, dunckt Ir Am aller beschwerlichsten Zue
sein, sunst wer sy mit allem Zuefriden.
Es ist aber Gottes vnwandelbar wil, vndt Eins male gentzlich beschlossne
meynung, welche so lang die Welt stehett, nie kan noch mag widemilfen,
yiel weniger nichtig, noch vmbgestossen werden, das ein Mensch von
Gott, durch das Ehelich Werckh, vndt vermischung beeder Eltern samen
erschaffen, ertzeugtt, mit schmertzen geboren, vndt ein Ewigs wesen von
dem lebendigen Athem Gottes bekhomen soli. Gott dem Hem wer ein
schlechte miihe, das menschlich geschlecht durch ander mittell Zue meeren
4^7
gleich dem Exempel Adam nach, den er auss Einem Erden Closs ertz-
eugett, vndt wie In der schrift stehett, auch wol kinder auss steine
erwecken kundt, so wil er nitt, sundern es gefelt Ime diese Weisse, dass
er nimbt heed^r Eltern samen^ als vid als ein Welsche nuss gross^ wans
viel ist, vndt auss demselben macht er Ime ein Ebenbild, das ein leben-
digen Athem hat. Zue dem so mOcht auch Gott der Her, als baldt das
Edich werckh vndt Vermischung beschehen Im Nur Einen vollkomen
menschen erschaffen, wie mit Adam geschehen. Aber er wil nitt, sunder
es gefelt Ime, mit solcher Formirung lo Monat Zuezubringen.
Als Im j Monat verwandelt sich der ElUrn ZtusatnbgefuegUer samh
In blueL
Im 2 Monat fangen sich an Zue formieren die furnembsten glidern
des gantzen Menschlichen COrpers, als das Hirn, Hertz, Leber vndt der Magen.
Im 3 Monat formieren sich alle andere glidern^ vndt wachssen schir
auf den $ Monat, also dan, oder kurtz Zuuor die frucht den lebendigen
Athem bekhomen, vndt sich vernemen lest.
Von den 5 Monat bis auf den 10 Monat wechst der gantze C&rper
mitt allen seynen glidern, vndt bekumbt ein Yeglichs glidt, nach seinér
artt sein gebiirliche sterckh vndt herttung.
Ein schwangere erkennt nimmer mer die grosse Ehr, die gott der
AUmechtig ir gunnet dan gleicher Weisse, wie Gott will, das das Manlich
geschlecht die Christliche kirch durch das Ehelich werckh bawen, gleicher
gestaitt wil er auch, das das weiblich geschlecht eben durch dasselbig
mittell, den angefangen baw erhalten vndt fortbringen soli, das nitt ein
gerings an ein weibsbildt gelegen, vndt sunderlich lieblich Zuebedencken,
wie Gott der Eheleute Natur vnderscheidett, vnndt Endertt, In dem Man
wil er einen lOwen muth, vndt der tauglich sey Zue allerhandt arbeitt
vndt vnruhe. Aber Im weibsbildt temperiert er die Natur, die was senffter
ist, etwas zarter, nitt so heflftig, vndt die was vbersehen kan, vndt nach
geben, dan so Ein weib dem Man durch auss gleich sein soli, mit dem
gemtith, bewegung vndt Zom, so wurde sy gewiss nitt viel kinder fortt-
bnngen.
Wo man vndt weib Im Ehestandt sich wollen begehen, sich messig
halten, Eins das ander nitt vbermuede, vndt nitt vrsach Zue Einigem
Zuefall, der die Empfengknuss bindere, gebenn, wird die Christliche
Kirch sunder Zweyffel woU gemertt. Derowegen wie kan ein schwangere
gott den hern, ein grdssem Gottesdienst leisten, dan wan sy Ime sein
kirche allhie In der welt hilfft bawen, vndt des Sathans Reich hilift
Zerstdren.
Ob sy schon weiss, das der Sathan diesen Werckh hartt Zuesetze, vndt
lieber sehe, das Mutter vndt kindt mitteinander bliebe, so glaubt sy
428
gewiss, wouer(n) sy In Irem Christenthumb recht gegriindett, das der
Sathan mitt diesem werckh nichts Zue schaffen hatt, nichts stifften, auch
hierzu nit das geringste hindern kan. Dan sy weiss, das gott viel mech-
tiger ist dan £r, vndt behuett sy durch seyne liebe Engeln, schiitzet sy
vndt volbringett was In Ir angefangen, ob sy schon kdne Engeln mit
sichtlichen Augen, neben Ir stehen sihett, Gott den hem macht sy Ein
freud, so ein kindt geboren wirdt, dardurch sein Reich gemertt, dem
Andern thuett sy Einen grossen verdriess, dan sy Zerreist Ime sein Reich,
Ist sy nun Eine Rechte Christin, so furchtt sy sich nitt, dan sy verlest
sich auf Iren beystandt, der Her vber alles ist, vndt Zuegepieten, wie
mag sy In Iren notten kleinmuetig sein, weil sy ein solchen starcken
beystandt hatt, der durch sy sein kirchen sambiet.
Das solchs waar sey, vndt das Gott will, vndt bey solchem werckh
sey, hatt sy kein andern trost, so gedenckhe vndt trOste sy sich mit der
gehortten Stim Gottes, so durch den Mundt des Priesters gangen, do sy
beede fiir dem Altar eingesegnet, vndt gesagt : Weib, wan du schwanger
wirst, wii ich dir schmertzen schaffen, vndt mit schmertzen soltu deine
kinder geberen, Solche schmertzen kombt Ja nit ohne alles gefehr. Oder
auss Menschlicher anleittung, sundern von Gott selbs, als er selber spncht,
Ich wil dir schmertzen schaffen, das Ja Ein Ewiger wahrhafitiger, Gett-
licher Mundt geredt, das Ja In Ewig Zeitt nitt Hegen kan, vndt die Armen
weiberichen selbs bekennen mUssen, das solchs von dem hem kumb.
Welche wil nun solchs widerfechtten, das solche schmertzen nitt ein
wartzeichen sey, der gegenwartt Gottes, das er nitt halffe seine kirche
durch diesen weg Zuepilanzen, vndt Zue bawen, ob er schon nit sichtiglich
Zuebegreiffen, so ist er In diesem Einigen stuckh, fVan die Fruchi sein
Ersie welli, so Im MuUer leibe gehaht^ ver lassen sol^ so ihuet sich das
SchUfss auf vndt schleussi sich als baldl nach der geburil wider Zue^ das
' kein ariz, weil die welil gestanden^ nie nitt mitt einiger kunst, oder
mittel weder i^ffnen noch schliessen kan. Ja wol mer. Es ist noeh kein
lebelang keiner \Yemals gewesen, der Zum wenigsten hatt vrsachen
antzeigen kUnden, auff wie es mit solcher offnung vndt schliessung
Zuegehe^ das woU Zueverwundem stehett, vber diese 2 Meisterstuckb, das
er In solchem werckh, Ein vemunfftigs Ebenbildt, auss einem geringen
anfang Im Mutter leibe erschaffen, auch do das Zue seiner geburenden grdsse
erwachssen, von Mutter leibe als seiner ersten weltt dorfh wir leben, durch
Eine Eleynen(?) aussgang furdertt, das ja Ein schwangere die gegenwart
gottes aldo selbs Empiindt vndt betzeugett, das Gott wunderlicher weisse
den Menschen In Irem leibe ertzeugett, die geburt selbs furdertt, sein
kirch daduTch Zu bawen.
Bey solcher Geburtt als ein besunder geheimnuss Gottes, sein % Personen,
429
als die gantze Gottheit, die In Ir wurckett, das keiner Creatur Zuethun
muglich. Damach das arme weiblein, so Ein Vbrigs leiden muss.
Warumb ist nun dan Ein frumme Matrone vndt Schwangere so
vertzagt, warumb schreitt sy so hesslich, warumb gefellt sy sich so vbell,
weil die dreyfalttigkeitt selbs do Entgegen ist, treulich beystehett, vndt
hiilfft vnuersehens, do keine hiilffe Zue hoffen gewesen, Sy ist vber die
massen traurig, vndt hartt betruebtt, do sy sich billich hert^lich erfrewen
soltt, das sy durch das werckh der geburtt Gott Zue Ere dienet, seine
kirche hilfft bawen. In welchem Dienst nitt allein Gott Ehrtt, sunder
auch allhie fur der Welt Ihrem liebem Eegeuoss Eine grosse Ehr vndt
Zier ist, das sy mit Ire fruchtt demselben sein geschlechtt erhaltt, fleissig
auftzeucht.
Ein Vernunnffttige Weibs Person begibtt sich nit In den Ehestandt
(der WoU m6cht Weestandt genentt sein) vmb furwitz, geltt, oder guets
halben, sunder sy bedenktt, wie Gottes Ehr vndt seiner kirchen Wolfartt
gesuchtt, vndt doneben auch, wie sy Iren Eegenoss sein geschlechtt
pflantze vndt fortbringe, domit er nach seinem todt håbe, der In seine
fussstapffen trett.
Es wer Ja Ein kalts Ding vmb den Eestandt, wo nitt Leibs Erben
vorhanden, es kan auch kein Rec hf se kaffen liebe sein^ wo kinder manglen ^
was kan ein Weibsbildt fur ein herlichers gepreng haben, vndt treiben,
dan wan sy am tisch Irem lieben Eeegenoss seine naturliche leibs Erben
an seine seitten setzett. Oder sihett sunst in freuden Vmbher lauffen,
frisch vndt gesundt, vndt ohne mångell, sich Immer dieses guetten
gewissen trdstet, gott geb, Wie es sunst Zuegehett, Wolan ich bin for,
das Gott der her mich mit furcht gesegnet, vndt mein Eegenoss mir kein
Vnfruchtbarkeitt auffzuerOcken nitt feindselig werden kan, weil ich Erben
halben das meinig gethon, halss vndt bauch, leib vndt leben dran gesetztt,
doch werden ettliche vnbescheidene mans Personen woll erfunden, ob ein
fhimmes weiblin heusslich ist, viel gefahr, vndt Vnruhe kinderhalben
aussstehen muss, thuett alles was sy nur thun soli, dennoch vnwerdt halten,
des last sy sich nitt anfechten, vndt bedenktt gar Eben, In welchen
Christlichen vndt seligen standte sy sei, wie kinder zeugen, vndt gebern,
nitt Menschen, sunder Gottes werckh sey. Es beclagtt sich gleich woll
manche, das die kinder seer hartt, vndt sauer amkhomen, Eyner mer als
der Ander, Wollen alles gerne dulden, vndt ertragen, wan nur doch die
grosse schmertzen vndt gefahr nit doneben wer, die Muntze nemen sie
gem ein, aber das Widergeben treibtt den angstschweiss auss, vndt wan
die geburtt so leicht ankemb als die Empfengcknuss, so wer der Ehestandt
gar vnwerdt, vndt wurden die kinder auch nimer mer so lieb sein, was
Eynem sauer ankumbtt, das helt man werd, was aber gemein, vndt leicht
1906. 29
43<5
ftiikumbtt, das ist vnachtsamb, vndt solt dieser Sachen anfang vndt
furdernuss menscblichem thun mer als Gott selbs Zueschreiben. Drumb
hatt Gott recht gethan, das er die geburtt mit scbmertzen vergållt, nitt
det Meynung, das er das arm weiblicb geschlecht gar verterben, sunder
das er dasselbig damit, vndt durch solche scbmertzen Zum Gebett, vndt
Zue allen Christlichen Tugentt verursachen will, Der Her spricbt selber,
Ein schwanger, wan sy geberen sol, so ist sy traurig, dan Ir stundt ist
kommen, Aber so baldt das kind gebom, denckhtt sy nitt mer an die
Angst, fur freude, das der Mensch Zur Welt gebom ist. Ein soichs Weib
ist nitt fast vngleich einer Person so Irem Richter auss Vngehorsamb
strefflich worden, Es grauset Ime, vndt gehen die haar gen berge, wan
er seine stundte waiss, aldo er vor stehen soli, dan seine Zeitt ist kommen,
So baldt aber der Tag hin ist, vndt der Richter, mit Eliner gnedigen
strafF begegnett, vndt vberstandten so frewett er sich von hertzen, das er
das Vrthel voltzogen, vndt sein straflf Erlitten, Gleicher Weisse hatt sich
Ein schwangere Zue trdsten, vndt gedencktt die sundt ist do, undtwegen
der sQndt, ist dem gantzen weiblichen geschlecht, kein aussgenommen
Zue straffe auferlegt, weil die weltt stehett, das die Mutter Ire kinder mit
scbmertzen gewinnet, vndt bringen soli, so baldt sy die gebom, so
vergisst sy aller angst, vndt frewett sich von hertzen, das sy gott dem
hem, sein vnwandelbaren Willen vndt Vrthel, so alle WeibsPersonen der
sunden halbér vferlegtt, hab erfullt, vergneugt vndt Ire straif vberstanden,
kunden kaum das Endt der 6 Wochen erwartten, so begern sy ein ånders.
{Fortsefzung folgi).
REVUE DES PERIODIQUES,
OÉOGBAPHIB XÉDIGÅLB.
Abblik. rHicadre de rExtréme-Orieni en 1903—1906. Archiyei de
Médecine Nayale. Januar 1906.
Verfasser erwåhnt die wichtigsien Ereigntsse aa£ medicinischem Gføbiet,
welche in dieser Zeit an Bord der franzosischen Kriegsschiffe in Ost- Asien
Yorkamen. Bemerkenswert ist eine kleinere Choleraepidemie an Bord des
Gaeydoo, welche im Anfang durch strenge Isolierung der Kranken und durch
Absperrung der Spitals Ton den iibrigen Schiffsraumen bekampft werden konnte.
Nachdem ein Mann gestorben war und die iibrigen bereits im Beconyalescenz-
stadium verkefarten, konnten diese dem Sanitatsposten Nha-bé in Cochinchina
ubergeben und die SchifiEsråume in der Nahe des Spitals nebst diesem griind-
lich desinficiert werden, ohne dass weitere Cfaolerafålle Torkamen.
Eine Epidemie, welche in Baigon als Dengue aufgefasst wird, suchte die
Bemannung verschiedener Schiffe heim. Dr. Abelin fand aber den Sjmptomen-
complex nicht fiir Dengue beweisend und zweifelt, ob hier nicht Tielmehr
eine Grippe Yorlag, deren pathognomonische Symptome zwar ebensowenig in
allen Fallen Torfaanden waren. Obschon ein grosser Teil der Mannschaft er-
griffen wurde, erlag nur Einer der Infection.
Unter den weiter erwåhnten besonderen Krankheitsf allen sind vier Ver-
wundete des russischen Eriegsschiffes Askold am beachtenswertesten.
Die ausftthrlichen Betrachtungen iiber Hilfeleistung an Verwundeten an Bord
wahrend einer Schlacht werden im Original nachgelesen werden mussen.
N.
H. Gbos. VInfection paluetre et eon traitement Idem.
Die Abhandlung wird in dieser Lieferung rerfolgt, darin werden die bekannten
Methoden der Malariapflege in den Tropen ausfuhrlich erortert und die yer-
schLedenen Chininpraparate besprochen. Dem salzsauren Chinin in LosungsoU
der grosste curatir^ Wert den Malariaorganismen gegeniiber zukommen
und eine Dose von einem Gramm zwei Mal des Tages, in Zwischenraumen
Ton 12 Stunden genommen, den Anfordcrungen der verschiedensten Falle
entsprechen.
Schwarzwasserfieber ist Dr. Gros in Algerien sehr seltenbegegnet; ermeint,
die germanische Bace und der Gebraueh von deutschem Chinin konnten vielleicht
zum Ausbruch dieser Form Ton Malaria disponieren. Die symptomatischen
Behandelungsweisen folgen und ihre Besprechung wird in der Februarnummer
fortgesetzt; zum Schluss wird der Prophylaze der Malaria ein ausfiihrliches
Kapitel gewidmet, in welchem die Biickståndigkeit der franzoeischen Aerzte
Yom Verfasser angegriffen und sehr betrauert wird. Unsere jetiigen Kentnisse
432
Ton der Aetiologie der Malaria and die Mittel am diese Kraukheit im Grossen
zvL bekampfen und privatim za vorkommen, werden dann bis in Einzelheiten
Torgeftihrt.
Gloaoub. La cannoniére le Capricorne dan* V Ocean Indien en 1904 —
1905. Mårzlieferang. Idem.
Verschiedene medicinisch wichtige Dateu iiber die Håfen des indischen
Oceans werden hier mitgetcilt und einigen Bemerkungen uber Malaria an
Bord des ScbifiEes gemacht und darunter die diirftigenResnltateeiner Prophj-
laxe mittelst einer tiiglichen Dose von 0.30 Gramm Chinin (Sulfas P) erwåhnt.
Schliesslich yergleicbt Verfasser die „Prophylaxie coloniale" der Englånder,
Deutschen und Franzosen, welche er in den besucbten Håfen studicren konnte.
Am meisten riibmt er die Massregeln, welche die Deutschen in Dar-es-Salåm
zur Bekåmpfung der Malaria ergriffen haben. !^ach seinen Untersuchungen
glaubt er sich bercchtigt, die folgenden Urteile iiber die von den genannten
Vol kern angewandten Methoden zu fallen:
En resumé la conception anglaise de la prophylaxie coloniale se resume en
cette idée, que TEuropéen doit pratiquer Thygiéne individuelle å Texclusion
de rhygiéne générale et se créer ainsi des conditions d'existcnce telle, que la
▼ie soit poar lui possible dans un milieu, qui est et reste éminemment infecté.
En resumé les Allemands pratiquent la prophylaxie générale et cherchent
å améliorer par tous les moyens la constitution médicale de leurs colonies.
La conception franf aise parait encore floue . . . Sans doute nous (les Fran^ais)
sommes encore bien loin d'avoir Torganisation sanitaire de l'Est Africain
allemand; mais ces tentatives encore timides de relevement de la salubrité de
Madagascar n'en sont pas moins intéressants et comportcront sans doute des
conséquences inestimables dans quelques années, quand ces mesures se géné-
raliseront å Tile entiére.
N.
Cazåmian. Considérations sur une épidémie de Dengue. April, idem.
Die Mannschaft des Eersaint wurdc von Juli bis September 1905 von dieser
Epidemie ergrifien als dieser Kriegsdampfer von Nordon kommcnd in Saigon
sich aufhielt. Von 150 Månnern erkrankten 115, keiner erlag der Infection,
obschon ernste Complicationen nicht fehlten. Die Erscheinungen, unter welchen
die Epidemie auftrat, werden ausfuhrlich geschildert und verschiedene Fieber-
curven bci typischem - und atypischem Verlauf der Erankheit beigegeben.
Bemorkenswert ist der Zweifel des Verfassers iiber die Art der Erankheit,
welche er, wie ublich in Saigon, Dengue genannt hat; seine Beobachtungen
wåhrend dieser Epidemie boten ihm aber keinen Grund, um sie nicht der
Grippe zuzuzåhlen. Die Ausfiihrungen uber diese Frage sind im Original
nachzulesen.
N.
433
- - Thxmout. La guerre navale ruåå<hjaponaiie en 1904 — 1905. A^rU.
IdexD.
Eine franzosische Yerhandlung iiber die Betrachtnngen, welche der japani-
sche GeneralB-Arzt Dr. Shigemichi Suzaki im „Joomal of the Association of
Military Surgeons of the United States" iiber die Ereignisse anf medicinischem
Gebiet in der japaniieben FJotte yeroffentlicht hat. Im ersten Teil wird die
Behandlang der Verwundeten beschrieben, im zweiten Teil die hygienischen
Massregeln, welche den Gesnndheitszustand der ErieginAnnschaft aufrecht
erhielten.
THfiiioiif. Le Choléra latent chez lee pélerine^ revenant de la Mecque,
April. Idem.
Eine Uebersetznng ans the Lancet Tom 6 Dec. 1905, in welcher die Beo-
bachtangen an sechs im Spital zu El Tor verstorbenen Pilgern ans Mekka
erwåhnt werden, in deren Darmsecretionen man Vibrionen fand, welche von
Choleravibrionen nicht zu nnterscheiden waren und auch im Gesundheitsamt
in Berlin als solche bezeichnet wnrden. Doch waren keine Erscheinungen,
welche anf Cholera hindenteten, bei den Kranken beobachtet worden. Da
anch die Anamnesen fur Cholera keine Anhaltspankte lieferten, miissen diese
Vibrionen sehr lange im Darmkanal existiert haben.
N.
H. Gbos. Notee additionelles. Morphologie det Hématotoaites, Juli
Idem.
In diesem Aafsatz anssert der Verfasser seine Meinang dber die Bedeutung der
Terschiedenen Formen der Malariaparasieten, welche man im Blute von Fieber-
kranken und scheinbar gesunden Personen vorfindet und iiber das Verhaltniss,
in welchem sie zu den verschiedenen Fieberformen stehen. Er bestreitet die
Auffassung gewisser Forscher in mehreren Einzelheiten und zeigt die grosse
Unsicherheit an, welche auf diesem Gebiet noch unter ihnen herrscht.
N.
Mededeelingen uit het Geneeekundig Laboratorium te Weltevreden,
Java. 2e Serie A. No. 7. 2e Serie B. No. 6. 1906.
Ans dem Laboratorium fiir medicinische Untersuchungen in Batavia werden
in diesem Buch die Arbeiten, welche dort wåhrend des Jahres 1905 und 1906
ausgefiihrt worden sind, yeroffentlicht. Da das Institut der menschiichen
und der veterinaren Medicin nutzbar gemacht wird, tindet man hier eine
Serie A fiir die Untersuchungen der ersteren und eine Serie B fiir die der
zweiten Art vor. Serie A. enthålt :
G. VAK HouTUM. BaJeteriologiecKe ondenoeJcingen over Lepra.
Dies ist eine Arbeit, welche eine friihere des Verfassers iiber in Ceylon
aus leprosem Gewebe geziichtete Bacillen, im Journal of Fathology und
434
Bsobtrioleiny 1002 TeroffaQtUcht, nioht niur ergaazt, sondorQ aaek bericktigt.
Die Verhandlang besteht aus drei Teilen; im ersten werden die fraher in
Gejlon gewonnenen Ergebnisse erwahnt und dabei angegeben, warum Verfaaser
damaU glaubte, die Erreger der Lepra wirklich geaiicktet sa haben.
Im zweiten Teil erfakren wir die Erfolge der in Batavia weifcer gefnkrten
'Untersnckangen, Die zam Teil nocb zweifelkaft gebliebenon Eigensckaften
der geziickteten Bacillen, welcke durck die sckwierigen Verkaltnisse, in
welcken auf Ceylon gearbeitet werden musste, nickt genau stadiert werden
konnten, gaben za dieser erganzenden Arbeit den Anlass. Ei ergab
sick dabei, dass die geziickteten Bacillen versckiedene Eigensckaften
besassen, welcke die Bacillen von Hanssen nickt zeigten. Neben yersckie-
denen wenigcr beweisenden Eigensckaften besassen die Bacillen Ton
Van Hoatum erstens die Sensibilitat Såuren gegeniiber, durck welcke sie
entfilrbt werden, zweitens die Sensibilitat fiir menscklickes normales Serum,
das die Bacillen zum Sckwellen bringt und totet und drittens gelang die
Zucktung dieser Bacillen aus Saften, einer normalen Haut entnommen, nack-
dem sie sick auck auf Java wieder aus Hautsaften von 18 Leprosen katten
ziiokten lassen. Hierdnrok sak sick Yerfasser gezwungen, seine frukere Ueber-
zeugung, die Leprebacillen you Hanssen auf kunstlicken Nakrboden zum
Wacksen gebrackt zu kåben, fallen zu lassen.
Der dritte Teil ist aussckliesslick einer ausftikrlicken Yerkandlung uber
Serumreaction im AUgemeinen und iiber diese Bacillen gewidmet. Sie zeigt mit
wie Tielem Ernst die Dntersuckungen mit den besseren Hilfsmitteln dieses
Laboratoriums weiter gefiikrt wurden, auck nackdem sckon die Sickerkeit
erkalten war, dass diese Bacillen nickt die gesuckten waren.
Basbhann und Hålbebstasdtbk. ^xperimemieUe Venucke iiber
Frambosia tropiea an Affen,
Diese Aerzte, welcke die von Prof. Dr. M. Neisser veranstalteten Unter-
suokungen iiber Sypkilis an Affen in Batavia weiterfiikren, veroffentlioken
kier einen kurz gefassten Berickt iiber ikre Impf ungen von Frambosia tropica
auf versckiedene AfiEenarten. Daneben wurde auf dieselben Tiere auck Lues
geimpft. Sie kamen dabei zu den folgenden Sckliissen:
lo. Die Frambosie ist vom Menscken auf kokere und niedere AfEen und
von Affen zum Affen iibertragbar.
2o. Lues und Frambosie konnen neben einander bei demselben Tiereizeugt
werden und zwar kaftete die Frambosieimpfung nock, nackdem die luetisck^
Primarlåsion bereits ausgebildet war.
(Die ausfilkrlicke Mitteilung wird in der Deutscken Mediciniscken Wocken-
sckrift ersckeinen).
Prof. M. NsissiR, Dr. Babbmann und Dr. Holbbbstabdtbb. Ver-
suche imr Ueb&rtragung der Sypkilis au/ Affen.
Diese Versucke, welcke bezweckten, durck diese Uebertragung wiektige
Fragen die Sypkilis betreffend zu losen, wurden an Orang-Utans aua Boraea
4i5
ond Gibbons aas Jara ond Bornea als hdhére Affenairton und an Mac/ådu^
cjnomolgos, — nemestrinus und — niger als niedere Affenartren ausjj^éfahre.
Als Ausgangsmaterial wurde menschliche Lues benutkt; die Uebertra^ung
geschah, indem das betréfEende Tier an der zu impfenden Stelle scarificiert
und Primaraffecte, Condylomata lats, Plaques muqueuses oder pfitnilre
Inguinaldrusen eingerieben wurden. Die hoheren Affen zeigten sich an ihrer
ganzen Haut infioierbar, die niederen nur an den Augenbrauen, den Lidrån-
dern und dem Penis.
Der weitere Yerlauf war folgender: Die Wunden heilten in den nachstea
Tagen vollstandig ab und erst nach einer Incubationszeit; yon mindestens zwei
Wochen traten die characteristischen primaren Erscheinungen an der Impf-
stelle auf, indem diese sich infiltrierte und eine blaurote Farbe annahm.
Nach ein bis zwei Wochen war diese £ruption wieder geheiJt. Die Incu-
bationszeit schwankt zwischen 16—65 Tagen. Auch tertiare Producte (die
Wand eines geschlossenen Gumma's) gaben positieve Eesultate.
Primare Driisen wurden nur bei hoheren Affen beobachtet, luetische
£xantheme nur bei einzelnen Gibbons. £s treten bei diesen ausgebreitete
papulose Eruptionen im Gesicht und am Bauch, circinose Herde an Handteliern
und Fusssohlen und Plaques an den Schleimhauten auf. Bei einer Zahl von
niederen Affen erscheinen nach dem Primaraffect ortliche Kecidive an den
Terheilten Impfstellen. Auoh die (Jebertragungen Ton Tier zu Tier gelangen.
Um zu untersuehen, wo sich das Virus im Eorper des Tieres befindet, wurden
Organe auf dieselbe Weise kutan verimpft. Milz» £noohenmark, Hoden und
Driisen niederer Affen erwiesen sich als infectionsfahig und die Lues also
auch bei ihnen generalisiert. Durch åhnliche Impfungen stellte man fest, dass
diaes am fruhesten nach 54 Tagen geschehen war. ImmunisierungSTcrsuche
werden noch fortgesetzt.
(Die ausfiihrliche Mitteilung wird in der Deutschen Medicinischen Woohen-
sohrift erscheinen.)
G. W. KiBWiBT DB JoxoB. Ckintne'bepalingen in de urine tan malario'
lijder*,
Um eine experimentelle Grundlage fur die Beantwortung der Frage, welche
Art der Chininprophjlaxe die beste sei, zu erhalten, hat Yerfasser nachzu-
weisen yersucht, ob die Behauptung Mariani's, dass der Chiningehalt des
Blutes bei taglichem Ghiningebrauch in den ersten Tagen steigt, richtig sei.
Fande eine solche Aecumulation im Blnte statt^ so wiirde eine Prophylaxe
dureh tagliche Darreichung kleiner Chinindosen zu preferiren sein. In der
Yoraussetzung, dass die im Urin ausgeschiedene Chininmenge dem Gehalt des
Bhfttes proportional ist, wurde sie taglich bestimmt.
Die Ton Kleine etwas yeranderte Methode von Hagen znm Nachweis der
Chininsalze im Urin zeigte sich fiir die Tropen am besten geeignet; um den
Urin 84 Stunden sauer zu erhalten, mussten einige Vorsichtsmassregeln an-
gewandt werden. Funfzehn Malariapatienten verschiedener Eace behamen
wShreod mehrerer Tage taglich 1 Grsmm Mur. Chin. und dabei zeigte e» sicb,
436
dass die Menge des ausgeschiedenen ChininB sehr wechselnd war. Zwar ergab
sich bei Einzelnen ein Ansteigen in den enten Tagen, aber dieae Zonahme
war nicht sehr gross und nicht regelmåssig. Næh dem Ergebniss dieser Ver-
snohe findet Verf asser deishalb keinen Grand, sich zu Gunsten einer taglicben
oder mehrtagigen prophylactischen Chinindose anszasprechen.
G. W. RiBWiXT DB JoNOS. VcTålag hetreffende malaria^ondtrxoehingen.
Der Verfasser, der Direlitor des Institntes ist, in dem die in Batavia nea
angekommenen jangen Aenste in die tropischen Krankheiten und die Art der
Xrankenpflege eingeweiht werden, hat 1906 begonnen, auch die Malaria-
Terhaltnisse unter der KilstenbeTolkerung in der Nahe von Bataria su
stadieren. Dieser erfreuliche Yersuch, um mit den medicinischen Verhalt-
nissen unter der einheimischen BeTolkerung bekannt sn werden und vielleieht
einigen der jungen Aerzte Interesse in dieses noch so wenig bearbeitete
Gebiet einsuflossen, wurde durch Berichte von heftigen Malariaepidemien
veranlasst. Mit den Zoglingen besuchte der Verfasser erst Pasilian, eine
Niederlassung in den Eustenniederangen, westlich von Batavia. Da sie sich
bestrebten, die seit Monaten stark vom Fieber heimgesuchte Bevolkerung, welcher
die Gegenwart der Europaer unheimlich war, nioht zu beunrahigen, wurde
nar der schwer kranke Teil der Bevolkerung und einige sehr anåmiach aus-
sehende Personen untersucht und bei angstlichen Frauen und Kindem kéine
Blutuntersuchung gemacht. In & verschiedenen Porfern wurden 58 Personen
and von diesen 46 auf eine vergrosserte Milz untersucht, welche man bei 38
&nd ; von den 68 zeigten 41 ausgesprochene Anamie. Blutsproben wurden von
31 Personen genommen ; man fand in 11 Tertiana-, in 6 Tropica-, in 4
Tertiana- und Tropica- und in 6 Tertiana- oder Tropicaparasieten.
Wie es in den Trox)en so oft der Fall ist, wurde das Krankheit^bild
unter der Bevolkerung ganz von der Malaria beherrscht. Obschon ein grosser
Teil krank danieder lag oder eben hergestellt war und mehrere Personen schon
gestorben waren, [so zeigten sich doch hier keine schwer Kranken, welche an
acuten, perniciosen Formen des Fiebers litten und unter den vielen Verstorbenen
war keiner gewesen, der innerhalb weniger Tage unter diesen Erscheinungen
zu Grunde gegangen war. Sie erkrankten alle an im Laufe von einigen
Monaten immer wiederkehrenden MalariaanfåUen, magerten immer mehr ab
und starben. Die Morbiditat und Mortalitat herrsohten unter den Kindern
bis zu 16 Jahren am starksten, dann folgten die jungen, verheirateten
Frauen; die erwachsenen, ålteren Personen litten unter der Malaria am
wenigsten.
Die zwolf Forscher blieben drei Nåchte in dieser Gegend; 6 von ihnen
gebrauchten Moskitonetze und prophylactisch Chinin und doch erkrankten
drei an Malaria tropica nach einer Incubationszeit von 6 — 12 Tagen, ein
vierter bekam ebenfalls Fieber.
Auch ostlich von Batavia wurde eine Untersuehung unter der Kusten-
bevolkerung veranstaltet. Hier priifte man 183 Personen auf Malaria and
obschon viele nicht krank zu sein schienen, besassen 88% eine oft sehr stark
437
YergTosserte Milz, 42% ein anamisohes Aeassere und tod 90 Kranken war
die £lutuntersachung in 49 Fallen potdtiv. Anopheles konnte in beiden
Gegenden gesammelt werden.
Schliesslich werden die Massregeln, wclche anter dieser Beyolkerung zur
Verbesserung dieser Malariaseuche genommen werden konnten, auBfiihrlich
erortert.
Bei einer andren Gelegenbeit untersucbte Vcrfasser ein Dorf in der Stadt
Batavia, von Malaien und Cbinesen bewohnt; dort fand er in normalen Ver-
båltnissen unter 63 Personen 38% anåmiscb, 70% mit vergrosserter Milz, von
22 wurde das Blut antersucht und 13 Mal ein positieves Eesultat erhalten.
In Tandjong Priok, dem Uafen von Batavia, wurde unter 129 erwacbsenen
Personen bei 69% eine vergrosscrte Milz gefunden.
Wenn die Zabl der untersuchten Personen aucb nocb gering ist, zeigen uns
diese Ergebnisse docb, wie eine einlieimiscbe Bevolkerung sicb in einer
Malariagegend dieser Krankbeit gegeniiber verbal ti Unter der Bevolkerung
der Hiigel- und Gebirgsgegend von Borneo fand icb åbnlicbe Verbaltnisse.
G. Gbijns. Reukmetingen hij Europeanen en Inlanékrs,^ ^
, Mit dieser Untersucbung iiber die Gerucbestarke der £)ingeborencn von
Java im Vergleicb zu der der Europaer setzt Verf asser die Eeibe der pbysio-
logiscben Unter^ucbungen, mit denen dieses mediciniscbe Institut sicb bekannt
gemacbt bat, fort. Als Versucbspersonen wurden gebildete eingeborene
Zoglinge der Scbule fur einbeimiscbe Aerzte und gebildete Europåer, Aerzte,
gewåblt. Die Eiecbstoffe, welcbe als Probe dionten, waren Essigsåure, Pbenol
und Ammoniak. Bei dieser Untersucbung wurden die von Professor Zwaarde-
maker in Utrecbt zu diesem Zweck zusammengestellten Instrumente beniitzt ;
sie werden nebst der Art ibres Gebraucbes in der A^erhandlung aus-
fiihrlicb bescbrieben. Die viclen Untcrsucbungszablen und Tabellen konnen
hier scbwerlicb aufgenommen werden; die Ergebnisse zcigten aber, dass
uDgeacbtet der starken, individuellen Scbwankungen der Gerucbssinn der
Malaien fiir die genannten BiecbstofEe eine zweimal grossere Sebårfe als der
der Europåer besass.
Von den sebr zablreicben kleincren bygieniscben und pathalogiscben Unter-
sucbungen, welcbe in diesem Laboratorium gemacbt werden, sind ausfiibrlicb
erwåbnt : eine bacteriologiscbe von Brunnen bei Oengaran in Mittcl-Java und
vom Trinkwasser des Gymnasiums in Batavia; ausserdem nocb ein Fall, wo
Bacterium Coli und Bacterium Lactis als Ursacbe einer Masto'iditis und
éines Epiduralabsccsscs gefunden wurden und eine Bcstimmung des curatieven
Wertes neuer Cbinin-Pastillen aus der Cbininfabrik in Bandung, Java.
N.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
A. Peste bubonique. 1. Japon, Kobe, du 15 mai au 14 juin 15 (9) ; du 15
au 30 juin 11 ; du 1 au 15 juillet 1. Amagasaki (pres d'Osaka), du 15 mai au
14 juin 1 (1). Otake (pres d'Osaka), du 15 mai au 14 juin 1 (1). Kishwada
438
(poft d'eatrepåt poar le coion), du 15 mai aa L4 JQin 6 (6). Ile cTAwajip da
16 maÅ åXL 14 jain 6 (4). Sehimoniåski, du 18 au 19 mai 2 (2); du 20 au 30
mai 2 (1). Oåaka^ du 15 au 30 juin 1. Waka^ama, d^&prés une communication
du 16 juillet piusieurs oas, Hatnanaka^ 1 (1). Formosa, dans le mois de mai
1044 (791) dont 396 (292); 369 (293); 102 (74); 81 (53); 45 (38); 34 (27);
13 (10); 4 (2); O (2> a Hozau, Eagi, Tainau, Ensouiko, Taipeli, Torokou,
fiioriteott, Ako, Kilouoi;. i>ans le mois de juin 605 (516) dont 290 (246),
100 (98), 71 (63), 68 (60), 50 (23), 9 (5), 8 (8), 6 (II) k Hozan, Taipeb, Tainan,
£a^i, £nBouiko, fichoka, BioriUou, Torokou et 4 (d) en autres district«. 2.
Chine, Amoy, d'aprés une communication du 28 mai en mojenne 12 cas par
jour terminant pour la pluralii'é £atal. Hong-Kong, du 10 au 16 juin 57 (45);
du 17 au 23 juin 34 (31); du 24 au 30 juin 21 (18); du 1 au 7 juillet 12(7);
du 8 au 14 juillet 14 (14); du 15 au 21 juillet 7 (5); du 22 au 28 juillet
5 (6); du 29 juillet au 4 aoåt 5 (4); du 5 au 11 aout 2 (2). 3. Iles Philip-
pines, Manile, pendant les mois d'arril, mai et juin (2). 4. Australie, Nouvelle
Mollande. Qtieensland, Brisbane, du 13 au 19 mai 1 ; du 20 mai au 16 juin 1 ;
du 17 au 20 juin 1 (1); du 21 juin au 7 juillet (4). Bockkatnpton, du 13 au
19 mai 1; du 20 mai au 7 juillet (4). Australie occidentale, Freemantle, du 27
mai au 2 juin 1; du 3 au 9 juin 1 (1). Nouvelles»Galles du Sud. Sydney, du
11 au 25 juin 4 (2); du 26 au 30 juin (3). 5. Indes orientales anglaises:
1-6 7-13 17-23 24-30 1-7 8-14 16-21
juin juin juin juin juillet juillet juillet
Indes entiéres 7888 (7024) 3597 (3446) (952) (769) (536) (326) (896)
Bomhay (Présid.) (437) (316) (169) (151) (149) (168) (209)
„ (VilU)*) - - _ -^ - _ _
U Punjab (6152) (2811) (533) (302) (166) (100) (38)
Provinces unies (166) (85) (11) (14) (7) (9) (14)
BengaU (90) (86) (30) (36) (30) (27) (14)
Bwma (82) (II3) (167) (225) (270)du8.21jl.(480)
Mysore (Etat) — —-._-— (16) (45)
6. Perse, Seistan, du commencement jusqu'au 8 avril 663 (483). Nassirahaå,
du 13 au 23 avril (28). Rassein Ahad, du 13 au 23 avril (84); au bout du
mois d'avril 7 — 8 décés par jour. La maladie se répand lentement mais con-
tiouellement dans la direction de Chorassan, 7. Empire ottoman. Djeddah, du
18 au 24 juin 11 (12); du 25 juin au 1 juillet 3 (7); du 2 au 8 juillet 5 (5);
du 9 au 15 juillet 9 (9); du 16 au 22 juillet 11 (II); du 23 au 27 juillet
5 (5); du 28 juillet jusqu'au 23 aout pas de nouveaux cas. la Mecque, du 10
au 11 juillet 2 (2). Trébisonde, du 6 au 18 aoåt 9 (4) parmi les prisonniers.
On a observé une mortalité considérable parmi les rats du prison. Adalia^
le 26 aoåt on rapporte 2 cas suspects. 8. Egypte, du 23 au 29 juin 2; du 30
juin au 6 juillet 14 (12); du 7 au 13 juillet 5 (I); du 14 au 20 juillet 3 (2);
du 21 au 27 juillet 10 (8); du 28 juillet au 3 aoåt 8 (6); du 4 au 10 aodt
14 (10); du 11 au 17 aoåt 9 (5); du 18 au 24 aout 11 (6), répartis ainsi:
«) D« ^0 aw 26 juiUet 39 (d9); 4u «7 juillet »v t aoåt M i^).
439
Alexandrie, 1; 4 (8); 6 (1); 2 (1); 6 (2); S (4); 9 (6); 3 (2); 8 (8),
Samalout, 1; --; — ; — ; — ; — ; — ; — ; — .
Tema, -; 9 (8); -; — ; -; — ; -; ~; — .
Bebeh, _; 1 (1); _; -; -; -; -; -; -.
ParUSatd -; -; -; 1(1); -; -; -; 2; -.
Suez, -; -; -; -; 4 (1); 4 (2); 6 (4); 8 (2); 8 (8).
Tantal, -;-; -; -; -; -; -; 1(1); -.
9. Ile Maurice, da 22 mårs au 14 juillet 1 (1) ; da 15 jaillet aa 1 aoM 1 (1);
da 2 aa 8 aoAt 1 (1); da 9 aa 15 aoåt 8 (2). 10. A/rique méridionale. Paade
cas de peste hamaine jaøqa'aa 28 juillet. Le 9 jain on a trouvé quelqaes
Boaris et rats pestiférés k JSast-London; da 10 juin aa 7 jaillet sealement
deux. l>a 8 aa 28 jaillet des rats et soaris pestiférés å EaeULondan et å
Æing-Williametotim; le 19 jaillet ane soaris pestiféréc å Part^Elixahetk. 11.
Brétil, Bio de Janeiro, da 28 mai aa 24 jain 5 (2); da 25 jain aa 22 jaillet
6 (2). Bakia, da 12 mai au 80 juin 15 (8). Campoi, le 21 aoAt qaelques cas
de peste.
B. CHOlnéSA isiATiQUB. 1. Chinc, Sang-Kong, da 29 avril aa 5 mai 1. 2.
Iles Philippineå, Manile, da 16 aa 29 jain 58 (58) ; da 80 jain aa 1 jaillet
88. Dans les provincee, da 1 ayril aa 2 jain 982 (675). 8. Straits-Settlements,
Singapore, da 80 mai aa 5 jain 2 (8); du 6 aa 12 jain (8). 4. Indes orientales
anglaiees. Calcutta, da 27 mai aa 2 jain (41) ; du 8 au 9 juin (88) ; du 10 au
16 jain (28); du 17 au 28 juin (81); du 24 au 80 juin (28); du 1 au 7 juillet
(18); du 8 au 14 juillet (8); du 15 au 21 juillet (14); du 22 au 28 juillet (5).
Moulmein, du 7 au 21 juillet (2).
C. FiiTBB JAUNS. 1. Bréeil. Para, du 1 au 80 aTril (89). Bio de Janeiro,
du 25 juin au 1 juillet 1 (1). 2. Costa Bica, Limon, du 20 au 25 juin 1.
8. C«^. Havane, le 15 aoAt 1 ; prov. de Matanzas, du 1 au 2 aoAt 1 (1) ;
du 3 au 14 aoiit 1 (a bord du yapeur „Miguel de Penillo«'" arriyé de Hayane.
4. Beouador. Guayaquill, du 1 au 80 juin 88 (10) ; du 1 au 14 juillet 9 (8).
5. Honduras, Ceiba, du 21 au 28 juillet plusieurs cas. Pimienta, du 11 au 15
juin 18; du 16 juin au 5 juillet 1. 6. Meæique, Prov, de Yucatan. Mérida^
du 10 au 16 juin 2 (2) ; du 17 au 80 juin 25 (16) ; dn 1 au 7 juillet 7 (4) ;
du 8 au 14 jaillet 5 (8) ; du 15 au 21 juillet 9 (4) ; du 22 au 28 juliet 12 (7);
du 29 juillet au 4 aoAt 6 (2). Prov. de Vera Cruz. Vera Cruz, le 28 juillet
1 ; du 24 au 28 juillet 1 (1) & bord du yapeur „Simaloa" arriyé de Yucatan.
Tierra Bianca, le 12 aoåt 1. 7. Pérau. Callao, du 27 mai au 2 juin (1) k
bord du yapeur „Chile" arriyé d'Amon.
(D'aprés les numéros 2876, 2879 et 2882 du „British Medical Joarnar*,
28 — 86 des „Yeroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes" (Berlin)
et 26—84 des „Public Health Beports" (Etats Unis d'Amérique septentrionale).)
Amsterdam, le 10 septembre 1906. Bnraxuve.
SiMiire (Septenbre 1968.) Xh Auée.
E. C. VAN Lbbbsum, Gérard van Swieten en qnalité de censeur, 3S1— 398.
— Moritz Steinschneidbr, Zar Oculistik des 'Isa ben Ali (9. Jahrh.) und
des sogenannten Canamusali, 399 — 408. — Dr. E. Hagemann, Zur Hygiene
der Alten Inder, 409-^19. — J. Juhlino, Die Behandlung Kranker and
Gebarender Frauen im 16. und 17. Jahrhandert, 420—430.
Bevue des Fériodiques. (Géogr, médic., 431—437.) Abelin, TEscadre de
rExtréme-Orient en 1903-1906, Arohivos de Médecine Navale, Januar 1906,
431; U. Gros, l'Infection palustre efc son traitement, Idem. 431— 432 ; Gloagne;
La cannoniére le Capricorne dans TOcéan Indien en 1904—1905, Marzlieferung.
Idem, 432; Cazamian, Considérations sur une épidémie de Dengue, April,
Idem, 432; Thémoin. La guerre navale russo-japonaise en 1904—1905, April,
Idem, 433; Thémoin, Le Choléra latekit chez les pélerins, revenant de la
Mecque, April, Idem, 433; H. Gros, Notes additionelles. Morphologie des
Hématozoaires, Juli, Idem, 433; Mededeelingen uit het Geneeskundig Labo-
ratorium te Weltevreden, Java. 2e Serie A. No. 7. 2e Serie B. No. 5, 1906,
433—434; Baermann und Halberstaedter, Experimentelle Versuche iiber
Frambosia tropica an Affen, 434; Prof. M. Neisser, Dr. Baermann und Dr.
Holberstaedter, Versuche zur Uebertragung der Syphilis auf Affen, 434— 435;
G. W. Kiewiet de Jonge, Chinine-be palingen in de urine van malaria-lijders,
435—436; G. W. Kiewiet de Jonge, Verslag betreffende malaria-onderzoe-
kingen, 436 — 437 ; G. Grijns, Reukmetingen bij Europeanen en Inlanders, 437.
Épidémiologie, 437—439.
EIN WUNDERBRUNNEN AUS DEM
MITTELALTER BEI TRIER
VON Dr. T. WITRY, Trier.
In der Limburger Chronik bei Hontheim: Prodromus Histor.
Diplomat. Trevirens, befindet sich die folgende Beschreibung eines
Wunderbrunnens aus dem siebzehnten Jahrhundert :
Im Jahre 1601 kam von Metz aus Zeitung in unsere Lande, es sei
nicht weit von benannter Stadt durch einen Juden ein Brunnen aufge-
funden und gepriift worden, dessen Wasser getrunken alle innerlichen
gebrechen heile, und, åusserlich gebraucht, alle Mangel vertreibe.
Im darauffolgenden Jahre ward ein åhnlicher zu Saar-Union gepriesen,
dessen Wasser nach Coblenz, Mainz und Frankfurt versendet und Teurer
als Wein verkauft wurde. Ein gewisser Hermann I^iedenschraitt von
Camberg zog hin um geheilt zu werden und kehrte wieder, nachdem er
vergebens viel Geld verzehrt hatte.
Ein dritter Heilbrunnen ward im Jahre 1603 im Erzstifte, eine Meile
von Trier, unterhalb Schweich, auf folgende Weise beriihmt:
Ein Mann aus dem Dorfe Schweich, der „råudige Hånde" hatte, kam
zur Herbstzeit des Jahres 1602 von ungefåhr zu dem Brunnen, um daran
zu trinken. Da das Laub bereits von den Baumen fiel und den Brunnen
beinahe ganz bedeckte, so streckte er seine råudigen Hånde aus und
schob das Laub bei seite, um gehOrig trinken zu kOnnen.
Es trank sich darauf satt und ging seiner Strassen. Sobald die Hånd
von selbst trocken war, empfand er Linderung des Schmerzens; er ging
deshalb dfter zum Brunnen, trank davon, wusch sich die Hånde und
genas cndlich vdllig.
So stand die Sache bis geg^n Ostern des Jahres 1603, da ward ein
anderer in dem Dorfe krank. Dieser schickte den erwåhnter massen
gesund gewordenen Mann um Geld zu einem Wahrsager. Er sollte dem
Wahrsager eine ihm mitgegebene Flasche Weines, flir welche er von
demselben ein Wasser empfangen sollte, iiberreichen. Ausserdem erhielt
er flir sich selbst Brot und Fleisch in einem Sacke.
Der Bote, der den Wahrsager nicht sonderlich achtete, ass das Brot
und das Fleisch, trank die Flasche Wein aus und fiillte sie an dem
1906. 30
442
obgenannten Brunnen. Dann kehrte er nach Hause zuriick. Als die zur
Wiederkehr erforderliche Zeit verstrichen war, iiberreichte er dem Patienten
den Trank, als ob er ihn vom Wahrsager erhalten hatte, und hiess ihn
denselben nach Bescheidenheit trinken, so viel ihm beliebe. Nicht lange
nachher ■ ward der Kranke gesund. Da ofFenharte der Bote die erste wie
die zweite Heiltugend des Brunnens.
Nun begann der Zulauf zu ihm.
Ein Lahmer, Naraens Peter, welcher vergebens zu Saar-Union gewesen
war, brauchte ebenfalls dieses VVasser und befand sich wohl dabei. Weil
er aber klliglich logen und schwatzen konnte, so machte er sich und
den Brunnen dadurch beriihmt, dass er ausgab : Ein Engel, der ihm im
Schlafe erschienen, håbe ihm des Brunnens Kraft offenbaret, nebst
der Art und Weise, wie man sich dessen heilsamlich bedienen
soUe. Dafur bekam er von den Leichtglaubigen Geschenke und sah
den Schimpf nicht an, wie der Chronikschreiber sagt, der ihm daraus
erwachsen wiirde.
Es passirte zur selben Zeit jemand aus der Wetterau durch Limburg,
der sich ebenfalls wegen Gebrechlichkeit zum Schweicher Brunnen bcgab.
Junker Wilhelm von Walderdorf gab diesem ein Geschenk, dass er, wenn
er wieder vorbeikame, ihm ansagen und berichten soUe, wie es ihm
ergangen. Der kam gesund zuruck und lobte den Brunnen. Da, fåhrt der
Chronikschreiber fort, machte ich mich auf die Fahrt, weil der Brunnen
den Erbrochenen (Ulcera cruris) sonderlich heilsam und nutzlich sein
soli. Ich steckte 35 Gulden, die zu Camberg auf dem Zehnten erwonnen
waren, zu mir und legte noch 10 Gulden dazu, so dass es 45
Gulden waren.
Nach einer achttågigen Reise kam ich zu dem Brunnen, am 23. August.
Ich erkannte von Stund an des Volkes Aberglauben und Eitelkeit, durfte
es jedoch nicht kiihnlich heraussagen ; denn jedermann hielt den Brunnen
for heilig, die Trierer ausgenommen, welche nichts darauf hielten. Es war
ein schdnes, klares Wetter; fast allenthalben waren schon reife Trauben
zu sehen ; lustig fuhr man auf und ab, und emsig strOmten die dem
Brunnen zu, welche schOpften um zu verkaufen. Viele Schiffe kamen an
mit Blinden und Lahmen und auch solchen, „die Anliegen hatten, wovon
zu melden nicht dienlich ist", absonderlich aus den Kl6stern sowohl
Manns- als Weibspersonen. Viele derselben hatten tJberdruss am
Klosterleben und waren schwer zu bereden zu ihrem Gelubde zuriick-
zukehren. Eines Tages wurden mehr als 200 Geistliche und Nonnen von
dem Rhcine, der Mosel und Lahn und aus den iJindern und Stadten
Julich, K6ln und Mainz an dem Brunnen gesehen. Die Nacht bet ein
seltsames Schauspiel dar. Auf dem Felde, am Walde und auf den Ackern
443
um den Brunnen herum leuchteten in den Marketender- und Kramer-
hutten so viele Feuer „als zu Moses Zeiten in den Laubhiitten mochten
gesehen worden sein. Von Neuss, Koln und Bonn waren Kramer hin-
gezogen in der Absicht sich bei dem Brunnen hauslich niederzulassen
und Kråmerei zu treiben. Finer „zåunte sich ein fein Håuslein fast artig",
dass es auf viele Jahre bestehen moge. Das Holz wurde jedermann aus
dem nachsten Walde „verglich" vergunstiget ; auch fiihrten die Bauern
ganze Båume zu Hauf, auf dass es den Gåsten an Holz nicht mangeln
m6chte. Alles zur Leibesnotdurft gehOrige war im tJberfluss vorhanden,
aber sehr Teuer, den Wein ausgenommen ; den Hess man im Dorfe holen,
das Quart zu 4^/2 Albus, und das war guter Wein.
Die Burger der Stadt Trier bemerkten Aufschlag absonderlich am Brot,
wesshalb sie den Brunnengåsten nicht grade gunstig gesinnt waren. Da
Brotfiihrer und Backer das Brot auf das Gewicht lieiem mussten, so fand
sich, dass Sand unter das Mehl gemischt war, so dass das Brot schwer
aber ungeniessbar wurde.
Alte Weiber gingen bei dem Brunnen herum zu den Gebrechlichen
und legten jedem als Busse eine gewisse Anzahl Vater-Unser und Ave
Maria auf. Derselben Busse und Torheit machten sich auch einige schlechte
Priester teilhaftig, als ob es von Gott befohlen und hoch nOtig wåre so
was an dem Brunnen zu tun und sonst an keinem Orte. WoUte sich
desshalb einer einen oder zwei Tage entfernen, so gab er einem
andem Geld, dass der ihm mittlerweile die Busse an dem Brunnen
ausrichte.
Der Pastor, ein schlichter, ehrlicher, ungelehrter Mann, handelte im
Einverståndnisse mit dem Schultheiss und Dorfschulmeister. Sie setzten
ein ProtokoU auf, worin alle, die „sich Gesundheit bedankten" mit Namen
und Zunamen'samt ihrem Gebrechen eingetragen wurdea. Dieses ProtokoU
hat der Herr offizial D. Bartholomåus Bodogenius, Licentiat zu Trier,
eigenhåndig unterschrieben und authentisirt, so dass es in Kdln gedruckt
herauskam, wodurch der Zulauf nur noch grosser wurde. £s fand sich
nachher, dass hier viel Betrug obwaltete, und dass sich viele hatten ein-
schreiben lassen, die keineswegs gesund worden waren. „So ward dann
der einfåltige Pastor zuerst, darnach andere mehr betrogen. Es hat
obgenannten Offizial die Unterschrift spåter sehr gereuet."
Tag und Nacht war der Brunnen verschlossen, so dass nur diejenigen
daraus sch6pfen konnten, welchen es der Schultheiss gegen Geschenke
gestattete. «
Der Brunnen floss in welschnussdickem Strahl aus zwei Messingrohren.
Wer jedoch Wasser haben woUte, musste wohl eine Viertelstunde warten.
Die, welche ganze Fåsser haben wollten, mussten bis in die tiefe Nacht
30»
444
warten, wo sich alles Volk entfernt hatte und ein jeder zur Ruhe gegangen
war, ånders wåren sie erdruckt worden.
Die Reichen, welche mehr Geld hatten, lagen im Dorfe, und zahlten
viel fQr Bett und Zimmer. Die Armen aber lagen im Felde unter Laub-
hutten. Zog ebiier ab, so verkaufte er seine Hutte einem anderen. Es war
auch ein Almosenstock bei dem Brunnen errichtet, worin taglich ein
grosses Geld gelegt wurde, das des Sonntags unter die notdiirftigen
Kranken, Lahmen und Elenden verteilt wurde.
Es fahren eine Menge Schiffe auf der Mosel mit Gesunden und Kranken;
bisweilen wurden auf einem Schiffe 70, 80 ja 150 gezahlt. Den Schiffer-
lohn erhob der Schiffer nicht auf dem Lande sondem auf dem Wasser,
sobald er eine Stunde . gefahren war, dass keiner ihm entlaufen konnte.
Wer des anderen Tages, wenn der Schiffmann rief, kam, der wurde
aufgenommen; blieb einer aus, so galt das gleich, denn der Lohn war
bezahlt.
Die Schiffleute, Gark6che, Marketender, Backer, Metzger Und Gasthalter
hatten viel Arbeit und grossen Nutzen. Es gab auch in Trier Teuerung
in den Fåssem kleinerer Gattung, deren viele gefiillt in die Niederlande
gefiihrt und um viel Geld verkauft wurden.
Ein seltsames Ding war es, dass keiner den anderen wamte, sondem
wer sich nur immer ohne allen Nutzen ausgebeutelt hatte und durch Not
nach Hause getrieben ward, der schwieg still und gab andere Ursachen
an, so dass unter Hunderten nicht zehn waren, die die Torheit des
Volkes oder den Schwindel mit dem Brunnen offenbaret hatten.
Auch wurde der Brunnen nicht ånders als der heilige Brunnen genannt.
Viele grosse Leute und Herren haben sich der Torheit teilhaftig gemacht,
weshalb es in der ersten 2^it nicht sicher war, etwas gegen die Sache
zu sagen.
So hat unter anderen der Hcrzog Johann Wilhelm, der letzte des
Stammes und Namens von Jtllich, Kleve und Berg, „vergebens Verstand"
bei dem Brunnen gesucht.
Die Strassenråuber der Umgebung liessen sich auch ileissig in der
Umgegend des Brunnens sehen in der Hoffnung einige feiste Åbte und
Prålaten zu erwischen.
Auch sollte eine Kapelle dariiber erbaut werden, wozu schon einer
100 Reichstaler gestiftet hatte.
Die Arzte im Trier hatten das Wasser nach der Kunst destillirt und
gepruft. Sie sagte^, es håbe eine zusammenziehende Kraft, weil es iiber
Alaun und Goldadern fliesse und liessen es daher passiren. Andere sagten,
es sei wohl heilsam gewesen, „so lange es in der Minirung gestanden
håbe'' und nicht ausgelaufen sei; da es aber erOffnet und eo^sig aos-
445
geschOpft worden sei, håbe es notwendig die Kraft verlieren mussen;
auch sei es unvernilnftig, dasselbe innerlich und zu allen Gebrechen zu
gebrauchen.
Hier endet der Bericht der Limburger Chronik tiber den Wunder-
brunnen in Schweich. Es war ein gewOhnlicher Eisensauerling, wie man
sie viel an der Mittelmosel findet, aber man sieht, wie die Mirakel-
brunnen zu allen Zeiten auf gleiche Weise zu stande kommen.
GÉRARD VAN SWIETEN EN QUALITE DE CENSEUR.
DÉDIÉ å MON AMI ST MAITRE VÉNÉRÉ M. LE PROF. PEKELHARTNG.
PAR
E. C. VAN LEERSUM.
(SuiteO
Liste d'un certain nombre de titres d'ouvrages relatifs å la médicine,
aux Sciences naturelles et å la philosophie, mentionnés dans le Supplemenium
Librorum Prohibiiorum de van Swieten (Ms, No. 11934 de la Bibliothéque
imp. roy. de Vienne), accompagnés des notes que van Swieten y a jointes.
Kleine Abhandlungen einiger
gelehrten in Schweden iiber ver-
schiedenen in die physic chemie i)
etc : i band aus dem Schwedischen
ctc: Copenhage und Leipzig 1766.
8^. 2 ten und lester band Leipzig
1768, 80.
1) Und Mineralolie laufende Materien.
Cet ou vrage se trouve dans la
(B. C. V.) 26. W. 73.
Apo/hekery Catechismus etc : von
theophil Schulze, stud. Pharm.
2te auflage 1763. 8^.
Kayser, Vollstånd. Bucher-Lexicon.
Bonus et utilis Iiber.
bibliothéque imp. roy. de Vienne.
Bonus Iiber est.
Giusto Ascanagelfiy il parosismo
deli ipocondria, aliena mala
edoctus etc: in Napoli 1765 in 8<^.
Auteur : Sciugliaga, Stefano.
1754, 80, sign. 48. H. 59.
Håbet aestimationem publicam
Percurri titulos ....
Nil mali inveni.
Ad B. C. V. l'édition Venezia.
La Formule håbet aestwiationem publicam ^ souvent employée par van
wieten, vise Tapprobation et le privilége du Roi. Il a écrit å c6té de
„Institutions Leibnitiennes" : aestimaiione publica mtmitus hine admissm^
et å c6té de „Songes physiques, å Paris, 8^ 1763, avec approbation et
privilége", il a écrit: aestimaiionem non inveni.
447
Abhandlung von dem gebrauche
der AUen i) ihre geliebte zu
schlagen aus dem frantzoesische 2)
Berlin. 1766, 8«.
Pagina 33. 67-70. 79.
In genera coUigit obscoena ex
auctoribus, hine
damnatur.
Vorberichfc des Verf assers wegen der Gelegenheit zu dieser Abhandlung.
Der Gesellschaft war hinterbracht worden, wie die Wahl der Abhandlungen
welche in dem ersten Bande derselben 3) anzutreffen sind, so wenig bej
1) fumehmlich der Griechen und Romer (Hugo Hayn, BibUotheoa germanonim
erotica 2e Aufl. 1885).
2) aberætEt und mit einigen Anmerkungen vehrmehret (von Johann, Carl, Conrad Oelriechs).
Irae mistua abundat amor. Ovid. Heroid. ep. YI.
B. C. y. Sign. 434. 713 B. nouvelle Edition titul.: „Qebrauch der Alten, ctc. Biblioth.
Reg. Berol. (B. R. B.) Sign. Q 121.
3) Der yollstandige Titel dicsor besonderen und in Deutschland weinig bekannten
Schrift, ist: Memoires de PAcademie des Sciences, Inscriptions,
belles Lettres, beaux Arts et c. Nouvellement etablié & Troyes en Cham-
pagne, T. I. II. A Troyes chez le Libraire de TAcademie. Et se trouve å Paris, MDCC
LYI 80. Aus denen in diesen Memoires abgehandelten Materien und der Art der
Ansfiihrung derselben, scheinet es nicht undeutlich dasz die ganze Schrift eine Satyre
auf gewisse Akademien der Wissenschaftcn seyn sollo, und dasz es mit einer solchen
Akademie zu Tmyes eine blosze Erdichtung sey; obschon es im Avertissement gleioh
nach dem Titelblatt heiszt, dasz sie bis Anfang des 1745sten Jahre bestanden håbe.
Ersteres vermuthen auch die Verfasser des Journal encyclopedique T. III. P. II.
woselbst man a. d. 08: 66. S. einen Auszug aus diesen Memoires tindet. Von dem
Verfasser derselben sind mir zwey, Andre le Fevre und Grosiey, Advocaten zu Troyes^
bekannt geworden ; welche der beruhmte Ilerr F o r m e y in der von ihm vermehrt und
verbessert herausgegebenen Schrift : La France litteraire. ou Dictionnaire
des auteurs Frangois vivans. A Berlin. 1757, 80. a.d. 177 und 188 S. nennet.
Yermuthlioh ist der letztere derselbe, welcher unter dem Nahmen zweyer Schweden die
Observations de deux GcntilshommesSuedoissurritalie, etsur
les Italiens. 1765. 12/iio herausgebeben hat, deren Yorfasser, in den Greifsivaldischen
netten critischen Nachrkhten vom 1766x^«i Jahre im228ten St.a.d.llS S.Grosley von Troyes
genannt wird. Uebrigens errinerc ich, dasz gegenwartige sehr curieuse Abhandlung, dessen
XJebersetzung hier mit einigen neuen Anmerkungen geliefert wird, in dem 2ten B.
gedaohter Memoires a. d. 40 — 145 8. stehe, und den Titel håbe : Dissertation
sur rUaage de battre sa Maitresse, auch dasz sie aus elgenen Schriften
vom medicinischen Gebrauch der Schlåge, dahin inbesondere Georg Gottl, Richters
Disser t. de medicina piagos a, Georg Frank von Frankenan, Disser t. de
alapis 8. colaphis, Sam, Stryck DIbr. de alapa gehoren und aus denen
von dem Nutzen der Schlage bey Liebeswerken, als: Thorn, Bartholins,^ Johann Heinr,
Meiboms und Heinr, Meiboms zutiaromengedruckten Briefen deusu flagrorum in
re medica et venere a, lumboruraque et renum officio (daher schon
der heil. Hieronymus gesagt : Diaboli virtua in lumbis est) auch Hieron. Brnckners
Abhandlung de divortio propter coitum flagris pro 11 o en n dum, in Dessen
Decision! b. mat imonial. im 243ten Cap. sehr hatte verroehret, und crliiutert
werden konnen.
448
Hofleaten, als hej dem FraaenEimmer Bey&ll gefanden katte. Daliero trag
sie einem darcb sein galantes Wesen soDøt sclion bekanntem Mitgliede der
Akademie aaf, aus den Alterthumem eine Materie hervor za. sachen, die
geschickt sey, un8 mit dem liebenswiirdigsten Theile unter den Mensehea
wieder aus zu sohnen. Dieser schlag eine Abhandlung von dem Gebraaclie,
seine Geliebte (Maitresse) zu schlagen, Tor. Sie fanden diesen Vorseklag nnrer-
glcichlich und er wnrde von der Gesellschaft einstimmig genehmigt. Ber
Verfasser hat auch in der bald folgenden Abhandlung diesen unsem Endzweck
auf eine ganz ausnehmendc Art zu erreichen gewuszt ; so dasz wir zu behaup-
ten uns unterfangen, dasz er durch die Art, wie Ton ihm, diese Materie aus-
gefiihrct worden, dem Stucke selbst einen neuen Werth zugezogen. Materiem
superat opus.
I^es passages vises par van Swieten sont les suivants:
C)? Id. orr. Dcswegcn hat Ovidiu$ dem Frauenzimmer schon gerathen, ihre Liebhaber
am. lib. 6 ^u kratzen 13), besonders wennsie sich einbilden, schon zu seyn. Aus eben dieser
T. e()5 Ursache crfordert Antonius, in einem Gemålde, welches er von einer voll-
Au«on.ep.77. jjommcnen Gebietherin seines Herzens machet, unter anderen Eigenschaften
auch diese, dasz sie verstehen miisse, Schlåge zu bekommen, und auch ans-
zutheilen 14), und dasz wenn sie zuvor fein abgepriigelt worden, sie sodann
hingehe und ihren Liebhaber umarme. Und hierin ist auch der Grund zu su-
Propert. chen, woher es gekommen, dasz Propertiut in die Cjtnihia so sterblich ver-
li b. 3. el. 6. \i^\yi gewesen, und dasz er auszer sie sonst keine geliebet 16). Sie war zwar
lib. 4. el. 8. ^U 16) und gar nicht hubsch 17) : allein sie schlug ihn 18).
Es ist Niemand, sogar die Lacedåmonier nicht ausgeschlossen, welche dieser
Wahrheit nicht empfunden haben sol te. Diese bildeten dahero die Liebesgottin
mit einer Sturmhaube auf dem Kopfe, und eine Lanze in der Hånd ab 19), um
damit auzuzeigen, dasz ihre grosste Annehmlichkeiten in denen kåmpfen
bestehen, welche sie erreget.
Les chiffres 13 — 18 sont les renvois de notes que, pour abréger, nous
ne reproduisons pas.
P. 32—33. Laciantz erzehlet uns hievon følgendes. Zu der zeit, als die Lacedåmonier
Laet. de Meszina belagert gehabt hatten, wåren die Einwohner dieser Stadt heimlich
fals. Kel. c. entwichen, um nach Lacediimon zu gehen und solches auszupliinderD, als
woselbst sonst Niemand als nur die Weiber zuriickgeblieben waren. Diese
vertheidigten sich heldenmiithig, und jagten die Einwohner aus Meszina in
die Flucht. Indessen hatten die Lacedåmonier sich auch auf den W^ gemachet
um Lacedåmon zu Hiilfe zu kommen. Dieser ihre Weiber, welche nach erfoch-
tenem Siege, ihren Mannern entgegen giengen, wurden gewahr, dass man
Hie flir Feinde hielte, und sich dazu anschickte, mit ihnen ein Treffen
zu wagen, deshalb sie sich ganz nackend auskleideten. Hieran erkannten
ihre Månner sie sogleich, und vergniigten sich mit ihnen in der ersten
Hitze, fio bewafnet sie auch waren, ohne dass jemand vorhero erst
untersuchte, ob er mit seiner, oder mit eines andern seiner Frauen zu thnn
hatte ; et aspectu in libidinem concitati, siout erant
449
K lib. 1
I.
57-70.
wi.1.4.
armati permisti sdnt atiquepromiscnetnecenimyacabat
disccrnerc. Dieserwegcn ist es auch gescbehcn, sagt dieser Schrift-
steller ferner, dasz man, zum Andenken die»er That, der bewafneten.
Liebesgottin eine Statue aufgericbtet babe. Der Muthmaszung des Lactantius,
ist zwar sinnreicb ; allein die Wabrbeit, wie icb scbon gesaget babe, bestebet
darin, dass diese bewafnete Liebesgottin ein bloszcs Sinnbild war.
Propertius batte hiebey einen sonderbabren Einfall. Er bildete sicb ein,
dass es ror einen Dich ter sicb nicht sobicke, seine Geliebte zu scblagen. Wie
meineydig du ancb bist, sagte er zu Cynthia; so will icb dir deine kleider
docb nicbt zerreissen : Icb will in meinem Zorn weder deine Tbiire aufspren-
gen, noch deinen Haarputz in Unordnung bringen, und meine Finger sollen
dadarcb, dass icb dicb bart anfasse, dir keine blaue Mable macben. Icb iiber-
lasse dergleicben Arten von Streit denenjenigen, deren Haupt mit keinem
Epheukrauze gezieret ist.
Bej dieser so scbon en Zårtlicbkeit fehlte es glcicb in der ersten JNacbt, da
er bey seiner Geliebten scblief, gar wenig, dass er sie nicbt gescblagen båtte.
Es ist wabr, dass sie einen ganz sonderbabren Eigcnsinn gebabt. Sie batte
anfanglicb die kleine Lampe ausloscben wollon, wclcbe zur Seiten seines
Bcttes brannte, und um sicb biernåcbst denen Liebkosungen ibres Lieb-
babers zu entzieben, so batte sie sicb in ibrem langen Sock eingewickelt
und den Eand des Bettes eingenommen. Proper Him bat, maulte, und
endigte damit, dass er sicb entzurntøt Wenn ihr es nicbt wisset, sagte er zu
Cjfnthia, so bin icb bereit, es eucb zu lebren, dass icb bey meinem Vcrgniigen
gerne bell sehen mag. VVerdet ibr nocb darauf bcsteben wollen, in eurem
Rock zu scblafen, so wird dieser die Gewalt mciner Hiinde empfinden ; und
wenn ibr micb nocb woiter zum Zorn bringen werdet, so werde icb eucb in
die Umstånde setzen, dass ihr euer Mutter die blaue Mable auf euren Armen
werdet zeigen konnen.
Wie denn auch die weiber ibren Månnern. Indessen findet man docb
bey den Herodotm eine ganz sonderbabre Ausnabme. Dies sind seine Worte :
Die Volker, welcbe mit denen Maciern grånzen, sind die Gindamer, Dieser
ihre Weiber tragen, wie man saget, auf ibren Xleidern so viele Riemen von
Leder, als oft sie mit einer Mannsperson zu thun gebabt baben, und dieje-
nigen Weiber, welcbe an solcbe zahl andern iiberlegen sind, werden fiir die
allergeacbtesten angesehen, weil sie eine grossere Anzahl Von Liebbabern
gebabt baben.
Wenn man die Lederne Riemen bey Seite sctzt, so schicket sicb dieser
Gebrauch gewiss fur die gesittesten Jahrbunderte.
P. Pauli M2iT\z.Q - As/ensis etc.
etc, Psychologia, sive motuum
animalium et reciprocorura machi-
nae animalis theoria inedica etc:
Venet. 1764 in 4^
Theologi legerunt et invene-
runt illum scripsisse utcapucinum
omne satis stulto. idem et ego de
medicis rebus iudico, hine tolerari
poterit.
450
Le P, André traité sur rhomme
selon les differentes merveilles,
qui le composent: Yverdon en 2
tomes in 8^ 1766.
Utilis et profundae scientiae
liber est.
Avec approbation (sign. Marchand) et Privilége du Roi. Auteur: Yves
Maria André. (Quérard, Superchéries literaires) Professeur Royal des
Mathématiques, de TAcademie Royale des Belles Lettres de Caen.
B. R. B. Nn. 2302.
Cet ouvrage est forme d'une suite de „Discours", par exemple sur le
corps humain, sur Tårne, sur la liberté, sur les passions, sur les sens, sur
la raison, sur la nature des idées, etc.
Les „Discours" sont précédés d'un „Eloge historique du R. P. André",
dont voici le commencement :
Yves André, naquit å Ch&tcaalin, petite ville de la Basse-Bretagne, pres de
Quimper, le 22 Mai 1675, d'une famille honnéte et considerée. Il avoit un
oncle, Avocat du Roi au Présidial de cette dcrniere ville. Ce fat-lå qu'il fit
ses premieres etudes d'humanités et de pliilosophie, aprés lesquelles Tamoiir
de la retraite et le gout de travail Tattirérent chez les Jésuites. Il y fut recu
le 13 Decembro 1693. Dés ce moment il se regarda comme entiérement con/Is-
qué a Dieu et a la Religion, C'étoicnt ses expressions; et cette idée si juste
de l'état rcligieax formå dans lui lo plan, et consacra, pour ainsi-dire, tons
les momcns do soixante-dix ann(^es d'une vie laborieuse.
D. Francesco Alherli educazione
physica e morali etc: etc: contra
i principi del signor Rousseau di
genevra 1767. 8*^ tom: i.
Continet ille tomus duopaites;
Gontier legit. nil mali håbet;
utilis liber.
Causa efficiens motus Astrorum
ex principiis pyrotechniae naturalis
etc: derivata a quodam specu-
hitore naturae. gedani 1769. 8<^.
Nugax delirantis philosophi
libellus, qui motum solis ex
montibus igniyomis solis explicai
ut in pyrobolis rite versatilis
affixis fit.
Auteur: Kylian (Kyllian), Jacob, (Quérard, Superch. lit.)
451
Anaxagoras von occident phy-
sicalische und politische Betrach-
tungen iiber die Erzeugung der
menschen und bevOlkerung der
Landen. Smima i) etc: 1769, 8^.
Utilis Iiber est, multa bona
habens.
47 vult concubitum raenstruarum
tempore optimum esse, hine repu-
g(n)at scripturae.
62 quaedam in favorem polyga-
miae håbet, sed refutat.
65 concubinatum licitum vult.
1) WeUer, Fingirte Dnickorte, designe „Breslau".
Auteur: Justi, Johann, Heinrich, Gottlieb.
P. 46—47
Da nach dem ersten Uauptstuck cin Blatreicher Zustand der Gebåhrmutter
za der Fruchtbarkeit nothwendig erfordcrt wird : so mass man schliessen, dass
die monatliche Aeinigung der Weiber diejenigo Zcit scy, in wclcher die
Empfångniss am leichtesten geschiehct. In der That scheinot diese Zeit auch
von der Natur zam Zcugungswerke hauptsachlich bestimmt zu seyn, weil
sio dem wciblichen Gescblecht zu dieser Zeit mehr Begierden eingepflanzet
hat und die Erfabrung lehret aucb, dasz unmittelbar nach der monatlicben
Beinigung die meisten Kinder empfangen werden.
Wenn dem also ist, so sollte man den Abscbeu, den die meisten Månner
zu solcher Zeit vor der Beywobnung ihrer Weiber haben, auf alle Art zu
Tcrmeiden sucben ; und eine zum Vortbeil der Bevolkerung eingerichtete
Beligion konnte dieses am besten bowerk stel 1 igen, wenn sie ein Keligions-
gesetz daraus macbte. Indessen fand docb in der jiidischen Religion geråde
das Gegentbeil statt, davon die Ursacben vermutblicb in dem heiszen Climaj
welcbes die Israeliten bewohnten, zu sucben sind ; weil wabrscbeinlicb aus
einem solcben Beyschlaf Kranckheiten an den Geburtsgliedern zu befiircbten
waren, den man in dieser Gegend sebr ausgesctzet war, und wesbalb die
Bescbneidung bey den Egyptiern, Arabern und allen andern Volkem dieses
Erdstricbs scbon von den alleraltesten Zeiten her, und wabrscbeinlicb lange
vor Abrahams Zeiten eingefiibret worden ist, wenn wir ånders dem Herodotus
glauben diirfen, der in dieser 8acbe meines Eracbtens ein ganz unverdåcbtiger
Zeuge ist.
P. 62. Icb håbe oben den Grundsatz angenommen, dasz das Zeugungsvermogen
der Menschen auf alle moglicbe Art genutzet werden muss, wenn sich die
Menschen scbleunig vermebren sollen.
Hieraus scbeinet nun zu folgen, da<{z eine Staat, dem die Bevolkerung am
Herzen ligt, die Vielweiberey erlauben muszte. So bald ein Weib schwanger
i^t, so wird aller Beyschlaf unniitze angewendet, und der månnlicbe Saame auf
eine liederlicbe Weise verscbiittet. Icb kann mich so gar nicht iiberreden,
dass ein Mann, so bald sich das Kind zu regen anfångt, und mitbin die
45«
Schwangerschaft unf^ezweifelt ist, seincm Weibe ohne Siinde ferner beywohnen
koDne. Gott, wclcher die unniitze Vcrschiittuiig des månnliehen Saamens an
dem O n a n auf eine so crschreckliche Art gestraf^ hat, kann gewiss an
solchcn Beyschlaf keinen Gefallen haben. Man hat Beyspiele, dasz ein einzi-
ger MaDQ mit einem einzigen Weibe, zwolf, funfzehn bis achtzehn Kinder
gezeaget hat; und mit zwey Weibern nach einander hat ein einziger Mann
noch znweilen vier und zwanzig bis dreyszig Kinder gezeuget. Wenn ein
solcher Ddann daneben noch zwey oder drey andere Weiber gehabt, und wåhrender
Schwangerschaft seines Weibcs seinen Saamen nicht unnutze verschiittet hatte,
so wiirde er gewiss hundert Kinder gezeuget haben. AUcin, ohngeachtet dieser
starken Grunde glaube ich doch nicht, dasz die Vielweiberey als eine allge
meine Regel anzunehmen und einzuf iihren ist. Hier sind noch andere Grunde,
die mir w ich tiger scheinen.
P. 63. Die Erfahrung lehret wenigsten in Europa, dasz in einem ganzen Lande
Knaben und IMiigdlein, ziemlich in gleicher Anzahl geboren werden. Nur in
Asien verhålt sich dio Sache ånders.
In Bandam werden wohl dreymal mehr Mågdlein als Knaben gebohren, und
in der grossen Tartarey werden zwey bis dreymal mehr Knaben als Mågdlein
erzeuget. In einem Lande also, wo Knaben und Mågdlein in gleicher Anzahl
geboren werden, kann die Vielweiberey nicht statt finden, ohne ein vicl
grosseres Uebel zu verursachen.
Wenn die Vornehmen und Eeichen viele Weiber haben, die sie allemal zum
Werkzeugen ihrer Pracht machen, und nach ihrem Stande und Gutern vcr-
mehren werden, so ist dio unausbleibliche Folge, dasz viele Arme gar kein
Weib erlangen konnen, und sich des Heyrathens ganzlich begehen mussen.
Diese also wiirden auf die argsten Ausschweifungen verfallen, und ihre Saa-
men auf noch viel schandlichere Art verschiitten.
P. 65. Indessen ist es eine ganz andere Sache, wenn zwar in einem Lande Knaben
und Mågdlein in gleicher Anzahl geboren werden ; die Mannspersonen aber
sich durch den Krieg, durch die Schiffarth, durch die Auswanderung, durcli
die Schwelgerey und andere Ursachen so sehr vermindern, dasz eine grosse
Menge Weibspersonen, uud zuwcilen der dritte Theil unverheyrathet bleibcn
miissen. Ein solcher Zustand, der durch die Zåhlung der Unterthanen nach
den Jahren ihres Alters und nach ihrem ledigen oder verheyratheten Stande
leicht zu erforschen ist, kann der Bevolkerung nicht ånders als sehr nacb-
theilig seyn ; und eine weise Regierung hat in solchem Falle allerdings Grund
und Ursache, zwar nicht die Vielweiberey, sondern den beståndigen Concu-
binat zu erlauben.
Einen alten husaren obristen
Artzney miUcl in alle krankheyd
der pferden, Francf: und I^eipz.
sine anno, 8^^
Kayser. VollstandBucherlexicon.
Håbet superstitiosa 23. 43. 63.
71. 73.
Stultus liber.
Damnatur.
453
Bewahrte Arzney-Miiiel flir das
rindvieh, Schweine etc: in 8^.
(ICarlsruhe 1777).
Kayser.
Periculosa etnoxia håbet plura.
Damnatur.
Kurzer Beytrag zu einen ver-
nunftigen Erlernung der Wissen-
schaf^en, etc. etc. Langensalza
1770, 8«.
Kayser.
Quandt legit.
Nil mali håbet.
P. Nicol. Burkhaeusers : I.
theoria corporis naturalis, principiis
Boscmnchii conformata etc. etc.
Wirceburgi, 1770, 8^.
Kayser.
Est liber philosophicus qui
sententiam Boscovich tuetur. tuto
leg i potest.
Zwey vortreffliche und nochnie
in druck gewesene Chymische
bucher. i. des etc. antonii de
abbatia etc. 1759. in 8^.
Stultus liber sacris abutitur 53,
hine damnatur.
contemnitur in consessu.
Auteur : Antonius de Abbatia. Tit. : Drey vortreffliche und noch nie
ira Druck gewesene chymische Blicher, Hamburg, 1670, 8^.
Kayser.
Joan : Samuel : Carl ichno-
graphia praxeos clinicae etc. etc.
budingae 1722. 8^.
Facile admittitur non multae
frugis liber. Risi dum vidi pag! 2 1
in febri maligna petechiali aphtes
nigras .... dum tuto velum in
ore detinetur.
Claudf Chevalier dissertation
physico-medicale etc. a Paris
1758, in 80.
Quérard.
Turpissimus agyrta et qui
nugacia sua arcana venalia offert
publico.
Damnatur.
454
Potest tolerari facile; nil mali
håbet.
Integrura legi.
Caracteres des Medecins etc.i)
d'apres Penelope de feu M. de
La Mettrie. Par X X X D. en
M. etc. 2).
A Paris 3) 1760, 80. '
Auctor est Limbourg4).
1) Ou ridéo de oe quMls sont oommunément et celle de ce qu*ils devroient étre.
2) Admonere voluimuB, non mordere; prodesse, non laedere ; consalere moribus hominnm
non officere. Erasm.
3) Aux dopens de la Compagnie«
4) Jean Philippe de L., né au comniencement du ]8o uiécle dans la proTince deLiége,
mort (. Liége vers 1768. 11 fut promu docteur å runiversit^ de Leyde sur la défense d'ane
thése intitulée ^I^iss* sur les eaux de Spa". Il s'établit k Spa et y publia plusieun écrits
sur les eaux de cette station balnéalre.
L'auteur explique comme suit dans la préface pourquoi il a écrit ces
„caractéres" :
„Cct ouTTage (c.å..d. : L'ouvrage de Penelope par Julien Offraj de la Mettrie),
réduit å ce qu'il contient de plus essentiel, ne donnant que Tidée du yice
sans designer les vicieux, et purifié de quelqaes an tres défauts trop frappans,
en sera sÅrement plus propre å parvenir a son veritable but, qui est d'étre
utile au genre humain : c'est ce que jc me snis propose en faisant ces carsc-
téres, qui pour la plus grande partie, ne sont que Tabregé de Penelope, dans
lesquels je ne me suis pas toujours assujeti aux pensées, ni au style de
l'Auteur. Plus attentif å mon objet que desireux d'étre exactement plagiaire,
je me suis donné la liberté de changer, de retrancher, d'ajouter méme, suirant
mes idées et å proportion de mon loisir, dont j'avoué au surplus den'aToir
pas fait grande dépense k cette occasion.''
Par ses manipulations l'auteur a réussi å faire qu'il ne reståt guéresdu
spirituel écrit de la Mettrie qu'une satyre anodine de la „Faculté" å
laquelle van Swieten n'eut pas de peine å accorder son approbation.
Nous en donnerons Téchantillon suivant, tiré du chapitre X, qui traite
de rUiiliié (U la Musique^ de la Sculpiure et de la Peinture:
, graces au glorieux Solano, eet Hippocrate Espagnol, on a fait
des découvertes sur le pouls, qui serviront å rendre le Médecin plus habile
charlatan ; lorsque le pouls bat deux fois de suite, qu'il fait t€u:, tac, ou poor
parler, comme il convient å un Musicien, ut, ut, nos Anciens l'ont nommé
Dicrote ; un autre pouls plus fréquent et plus connu, cVst Tintermittent ;
il est egal ou inégal. Un pouls nouveau, récemment découvert par Solano,
c'est celui qu'il nomme inciduus, qu'on nommeroit mieux ascendant ; il consiste
en 2, 3, 4 tons qui se suivent, en montant peut étre jusqu'å Vociave, tons
455
par degrés Tun sar Tautre, ensorte que le socond ton est plus haué que le
premier, le troisiéme plus que le deuxiéme, etc.; ainsi des autres, ou le poals
monte, comme les notet de la Musique ; ut, re, mi, fa, sol, etc, en donnent
une juste idée; le dicrote est ut, ut, ou mi, mi; rintermittent représente un
tremblant, une pause, ou une extase musicale ; mais d'ordinaire le pouls ne
chante que des airs naturels, sur diverses clés, selon le tempéramment et la
nation, tant6t vif, leste, alerte; tantåt mou, lent; uniforme, ou variable,
quelquefois vébément, langoureux, enfin toujours différent suivant les circon-
stances.
Tel est le Clavecin du pouls, au moyen duquel Solano a été presque De'ifié
par sa Nation : le pouls est-il dicrote, il annonce une bémorrbagie comme
par miracle; la dureté et la renitence des batt^mens d'un c6té Tassurent que
rhémorrbagie se sera de ce c6té lå; le pouls ascendant, présageoit la crise
par les sueurs.
Les choses sont prises plus au sérieux dans la seconde partie de eet
opuscule; elle contient une sorte de morale médicale, ou Ton donne aux
gens de Tart maint conseil digne d'étre pris en considération.
„Dans cette Partie il s'agit de defaire sérieusement la Toile, quon a ourdie
dans la Premiere".
L'auteur émet sur les qualités qui doivent distinguer le bon médecin
les mémes vues que celles exprimées plus tard par Ringseis, en ces termes :
Quiconque ne se connoit pas en Phjsionomie de malade, ou de maladie, de
mort, OU de mourant; quiconque ne peut pas prévoir dans un grand nombre
de cas bien marqués les événemens sinistres, ou favorables, en un mot, qui
n*a point de genic, s'entend celui de l'art (car on nait médecin aussi bien
que poete) est mal appellé å la Médecine'\
Mr. Cos/e junior observations
pratiques sur les maladies vene-
riennes, a Berlin 1760, 8^. est
editio 1769 aeque spurca vide
pag. 146.
Satis immodeste describit mala
venerea sed praeterea pagina 91
et sequentibus sodomiam apertisse-
me describit^ binc
damnatur.
Bibliothéque de Tuniversité de Leyde (B, L. B.) 624 G 30.
Voici le titre complet:
Traité de la Vérole et de toutes les Maladies vénériennes, ou Ton
publie les moyens de guérir tous ceux qui en sont attaqués. Par Mr. Coste,
junior, Chirurgien ordinaire de sa Majesté le Roi de Prusse, et Corres-
pondant de TAcadémie Royale de Cbirurgie de Paris.
456
Nouvelle Edition corrigée et beaucoup augmentée, å Berlin, 1769, chez
George Jacques Decker, Imprimeur du Roi.
Dans la préface Tauteur dit que la premiere edition „fut imprimée en
1760, par un homme qui ne savait pas un mot de francais; il s'y trouva
tant de fautes, que je ne croyais pas qu'on put jamais l'entendre". A la
page 146 de Tédition de 1769, dont parle van Swieten, on lit se qui suit :
Vingt-cinquiéme observation.
Un coureur fut tenté d'éprouver la difference qu'il y avoit entre le plaisir
que procure la jouissance d'ane fille et celni que Ton gout« avec un giton.
Il s'adressa pour son coup d'essai å un joli gar^on, qui avoit déjå serri å
beaucoup d'autres. Notre novice fut bien aurpris quelques jours aprés cette
belle expedition de se voir toute Tétendue du prépuce couverte de petits
chancres véroliques qui augmenterent avec une rapidité extraordinaire.
Ayant demandé å son compagnon ce que cela signifioit, on se moequa de lui,
et on lui dit de bassiner ces ulcéres avec de Teau et de l'eau de vie parties
égales, OU méme avec de l'urine. La verge bientåt s'enflamma, et la fiévrefut
violente. Ce gar^on honteux de sa sottise, rougit cent fois en avouant å son
maitre ce dont il étoit question; et Ton me chargea de le guérir, jamais
vérole ne m'a donné plus de peine."
Les chapitres 26 et 27 traitent aussi de cas d'infection syphilitique
résultée d'accouplements contre nature; il en est parlé scientifiquement,
si bien que nous som mes fort étonnés de ce que van Swieten ait placé
eet ouvrage å Tindex, d'autant plus que Coste, comme on peut le voir
å la page 149, n'a aucunement negligé de stigmatiser la pédérastie.
La sagacité qui semble étre le partage des gens d'esprit, a bien éclairé les
bommes sur les moyens de se procurer les commodités de la vie, elle les
a guides dans le raffinement du plaisir ; mais il s^agissoit de lenr suggerer
aussi les moyens de débarasser la volupté des craintes du repentir, surtout
depuis la découverte de l'Amérique nous a valu les trésors et la vérole;
et c*est ce que la plus recherchée de toutes les ruses n'a pas encore pu
effectuer. Depuis la fatale époque que je viens de citer, les bommes ayant
trouvé que le commerce des femmes les exposoit å des maladies dangereases
et souvent funestes ils ont cru pouvoir se procurer des plaisirs sans dangers
et ils ont cherché å éviter le mortel poison du Vagin des femmes vérolées,
en se plongeant dans Tanus de ceux qui le prétent ou le louent; mais avec
cette confiance ils ont donné sur un écueil plus redontable encore que celni
qu'ils vouloient éviter.
Il est possible aussi que van Swieten ait été conduit å condammer ce
livre par un passage ou la HoUande était désignée comme un pays dont
es babitants s*étaient adonnés largement å la pédérastie. Ce n'était pas
457
vrai et les sentiments patriotiques de van Swieten n'ont pu qu'étre vive-
ment froissées.
„La destmction de Sodome n'a pas empéché que depais ce terns lå
josqn'aajoard'hai, toutes les nations de la terre n'ayent eu des sujets lirrés
aa sale amusement dont je parle ici. L'Italie qui depuis la raine de Tempire
romain a tant changé de face å toos égards, n'a cependant jamais pu se
de£aire de Tamoar des gitons. L'ordonnance toate recente que le Boi de
Naples vient d'exposer aux yeax de TEurope, dans laquelle il dit queTamoar
anti-physiqae, devenu presque universel dans 'ses etats,- doit étre puni de
mort, est une preuve que les habitndes qui tiennent å la nature du climat,
ne se perdent que tres rarement; il n*en est pas de méme quand elles ne sont
quo de fantaisie, elles ne tiennent pas longtems contre la répugnance du
terrein qui n'est pas popre a les favoriser: la Hollande nous en foumit un
ezemple frappant. Il y a 30 ans que ce petit etat marécageux et malsain,
manqua d^étre boulversé par Topiniåtreté de ses habitans, qui pour la plus
part s*étoient livres å Tamonr anti-physique ; magistrats, négooians, sénatenrs,
soldats, matelots, ecclésiastiques, artisans, tous étoient devenu Sodomites;
c*étoit une fureur. Les bourreanx en exécutérent un grand nombre en place
public, et cela mit un frein å ce désordre. Il y a douze ans qu^un acte du
parlement de Londres fut passé pour désormais condamner aux galéres
quioonqne seroit convaincn de Sodomie.
Algemeiner etc. haus und Reise
CaUnder etc. von uranophilo etc.
Berlin 1733 8^.
B. R. B. Oz 3243.
Superstitiosa 27. 218. 235.
chiromantie 394.
Damnatur.
Allgemeiner, sehr Curieuser und immerwåhrender HautZ' und Reise'
CaUnder, oder Oeconomisch- und einem jeden niitzliches Hauez- und Sand-
Buck, worinnen gehandelt wird
I. Von denen Calender-sachen, Planeten, derselben Aspecten, Gewittern
und andern Influentien, wie auch
II. Von den Monaths-Tabellen, welche zeigen, was in jeden Monat so wohl
beym Caiender als Hauswesen, das gantze Jahr hindurch zu observiren,
und von den alten und neuen angemercket worden : bey welchen
III. Noch allerhand niitziiche und nothige Materien so zur Oeconomie
gehoren, zu befinden, auch wie man einen Caiender niitzlich gebranchen soU,
angewiesen wird.
Heraus gegeben von
Uranophilo.
Voritzt aufs neue iibersehen, verbessert, und mit dem
IV. Theile, worinnen allerhand theils curieuse, theils hochst niitzUohe
Materien enthalten, vermehret durch
1906. 31
45«
I%arsandøm.
Berlin, 1733. Za fiDdcn hej Ambrosius Haade.
p. 27. In Erwehlung des Schropffens und Aderlassens hat man, auf die gen e-
r a 1 i a zu sehen : Auf des Menschen Alter, Complexion, Jahrs-zeit, und ob ein
schoner heller Tag sey : Es wåre dann periculum in mora, da es heis-
set : Noth hat kein Geboth. 2. Betrachtet man des Monds Configuration
mit der 0. Und zwar fiir junge Leute gut Aderlassen, wenn der ^ im Zuneh
men ; fur alte aber, wenn er im Abnehmen sich befindet. 3. ist zu c o n s i-
der ir en das Zeichen, darinn der ^ seinen Lauff hat, ratione com-
plezionis des Menschen : denn die Sanguinischen konnen zur Aderlassen,
der 2) sey gleich im welchem Zeiehen er woUe ; aber die c h o 1 e r i c i sollen
lassen, wenn der J) ist im agmJC. Fiir die Phlegmaticos sind diese
beyde gut. <Y* und ^ ; und denen Melancholicis sind diese bejde
dienlich : ^ und xz* Wenn nur |^ oder J zur Zeit des Aderlassens nicht
darinnen sind : weil man 4. allemahl dahin zu sehen hat, dass der ^ Ton den
bosen Planeten ]^ und ^j* nicht verletzet, sondern von dem giitigen f^^ und
^ Boulagiret werde ; die iibrigen S i g n a ^uQ im und ^ sind dem
Aderlassen hinderlich und schådlich. 5. Absonderlich hat man sich aach in
acht zu nehmen, dass zur Zeit des Aderlassens der ^ nicht in den jenigen
Zeiehen sey, so das Glied beherrschet, daran man Aderlassen will. Was aber
ein jedes zeiehen fUr Glieder beherrsche, ist aus folgenden zu ersehen :
10. V* hat innen das Haupt, ^ den Halsz und !Nacken, U die Schultern
Armen, und Hånde, g^ die Brust, Q den Kiieken und Seiten, tip den Baueh
^ die Lenden und Nabel, ttt ^^^ Schmehrbauch, Scham und Hintem,
^ die HiifFten, Uinterbacken und Schenckel, JJ die Eniescheiben und 'Knie,
xz die Beine, Schienbeine und Waden, ^ die Fersen und Fusse.
p. 218. Frognosticon aus dem Lauff der Sonnen und des Monds.
3 Wenn die Sonne im Stier ist, nemlich zwischen den 20. A p r i 1 i s und 21.
M a i i, so wird der Gebohrne venerisch, halt viel auf Traume, Galanterie,
M u 8 i c, Spiel, Lust und Uofflichkeit, courtoisiret, tantzet und reiaet
gerne. Seine Kranekheiten sind am Halse, als die Bråune und Geschwulst an
den Mandeln, Mund-Fåule, Zahn-schmertzen, und Abfallen des Zåpffleins.
Wer zwischen den 8. und 16. Maji gebohren ist, der bekommt Jus vitae et
necis iiber andere. Er hat sich aber fiir Wunden am Kopffe, oder Haupt-
Kranekheiten, oder wenigstens Kopff-schmertzen zu huten. Wer von 12. bis
18. Maji gebohren wird, der hat grossen Anstosz an den Augen zu
befiirchten.
p. 225. XXI. Traum-Biichlein.
3. Aepffel, so gut sind, essen, praesagiret gut Gliick, sonderlich zu
heyrathen ; sind sio herbf^ oder unreiff, so denten sie auf Zwang und
Traurigkeit.
8. Bart haben, so breit ist, praesagiret Starcke; So er lang ist, Gewalt
und riihmliche Thaten: Einer Wittwen, dass sie heyrathen werde: Einem
Eheweibe, dass ihr Mann sterben mochte.
459
p. 393, 394, 395.
14. Satz.
Von der Chiromantie und Physiognomie.
Die Chiromantie ist eine Wisschenschafft aus den Linien und Bergen
der Hånde von eines Menschen Gesundheit und Kranckheit, Leben und Tod,
Glilck und Ungluck muthmaszlich ein Urtheil zu fallen. Ob solche Wissen-
schafft, Grund håbe, oder nicht, will ich voritzt nicht untersuchen. Mann
musz aber zuforderst die Linien und Berge der Hånd kennen lernen, woman
daraus von obgedachten dingen ein Urtheil fiillen will. Dazu wird folgende
Figur dienen, welche man sich wohl bekannt machen muss.
Die Linie, welche mit 1) bezeichnet ist, heisset die Lebens- oder Hert-
zens-Linie.
2) Ist die' Naturalis oder Haupt-Linie.
3) Die Tisch- Linie.
4) Die Magen- Lungen- und Leber- Linie.
5) Saturnina o<j^r Glucks-Linie.
6) Die Milch-Strassé.
7) Cingulum Veneris, der Liebes-Giirtel.
8) Die £hren-Linie.
9) Die Heyraths-Linie.
10) Heisset Hascetta.
11) Heisset Restrictae.
12) Linia Martis oder Soror vitalis.
a) Ist der V e n u s-Berg.
b) Ist der Berg Jupiters.
c) Der Berg Saturni.
d) Der Sonnen-Betg.
e) Der Berg Mercurii.
g) Der Berg des Monds.
fff) Der Berg oder Cavea Martis.
hh) Heisset der Tisch.
kkk) Ist der Triangel,
mm) Werdea Bami profectionis genant.
Suit une description détaillée des lignes et des propriétés qui s*y
rapportent; par exemple:
Von dem Berge oder Cavea Martis.
Wenn diese Cavea Martis rein ist. und keine bose Zeichen hat, bedeutet
es Gliick im^Eriege. wie auch inStudio Politico und M e d i o o.
M. d. Cheseaux discours philo-
sophique sur la physique et
Thistoire naturelle a Paris 1762,
8®. vidi et edit. german. augspurg
1762.
Auteur: Cheseaux, I. B.
Quérard.
Bonus liber qui legi meretur.
31«
460
Le Conservateur de la santé,
etc. par monsr. le Begue de Presle
a la haye, et sé trouve a Paris
1763, 80.
Quérard.
B. R. B. li 942.
Utilis liber. håbet aestimati-
onem publicam. a pagina 310 ad
335 de poUutionibus et venere
sanitati saepe noxiis agit ubi forte
maiorem cautelam desiderassem.
Le Conservateur de la Santé ou Avis sur les dangers qu'il iniporte
å chacun d'éviter, pour se conserver en bonne santé et prolonger sa vie.
Par M. le Begue de Presle^ Docteur-Regent de la Faculté de Médecine
de Paris, et censeur Royal.
Medicina fuit, res scire nocentes,
Quo sibi mortales å re laedente caverent.
Yverdon,. MDGCLXIIL Hebenstreit.
Voici.le texte de Tapprobation:
Approbation de M. do J u s s i e a. D o c t e u r-B egent de la
R^ culté de Médecine de Paris, Demonstratenr des
B^l antes au Jardin- du Bo i, et Membre des Academies
d%s Sciences de Paris, Londres, etc.
J'ai lu, par ordre de Monseignenr le Chancelier, nn Manuscrit intitalé, le
Conservateur de la Santé, o 11 Avis sur les Dangers, etc.
TAuténr expose en détail et avec beauconp de soin, les differentes causes qui
pen vent alterer la Santé : il enseigne en méme- terns les moyens de se garantir
de ces canses, les effets qu'elles produisent et comment il fant y remedier
eet ouvrage m'a^pam interessant, et je juge qu'il merite d'étre imprimé.
A Paris, ce 28 Septembre 1762. De Jussien.
Les passages vises par van Swieten sont les suivants:
Dangers des plaisirs de Tamour.-
Dangers des mariages ou les époux sont trop jeunes.
Dangers de marier ensemble des personnes dont les åges sont dispropor-
tionnés.
Dangers de Tacte vénérien pour les gens åges.
Dangers de l'acte vénérien, relatifs au moment de Tacte.
Dangers de la Manstupration.
Dangers de la manstnpr. pour les femmes.
Dangers des pollutions nocturnes.
La matiére de ces chapitres y est traitée fort délicatement.
461
Begue de Presle, Achille, Guillame de, né å Pithiviers pres d'Orléans
fut promu docteur en 1760 å Paris et mourut dans cette ville en 1807.
Outre son eubiotique il a écrit plusieurs ouvrages de science populaire.
Clavicula hermeticae scientiae
ab hyperboreo quodam horis sub-
secivis calamo consignata 1732.
Marpurgi 1746 in 4°.
Ftinftes und sechtes hundert
neuer Chymischer versuche und
Erfahrungen ctc. von D. M,
Leipzig 1767, 8<>. (priores non vidi).
Il Caffé Tedesco sine titulo in
4^ håbet pag. 624 vidi et edit.
german. in 8^. 1769.
Der Caffetist^ cin lobgedichte
auf dem Caffé etc. 1768, in 4O.
Gesammelte nachrichten von
ComeUn francf. und Leipz. 1744,
in 80.
Die Wunder gottes in der natur
und erscheinung der Cometen oder
etc. francf. und Leipzig, 1744, 8^.
Kayser.
Michael du Crest kleine schriften
von den Thermomelern und
Barometem etc. etc. dritte auf-
lage aus dem Franzdsische i) etc.
augsburg 1770, 8<^.
1) Tråd. p. J. Chr. T h e n n.
Bibi. de TUniv. d'Utrecht. Phys. et Chem. Oct. no. 391.
Cours d'histoire naturelle, ou 1 Admisi facile quia ulilis videtur,
tableau de la nature etc. a Paris
1770. Sept tomes, 8^.
Auteurs: Hennebert, L B. Fr. et Beaurieu, G. G. de.
Quérard.
20 paginarum opusculum; nil
nisi nugas alchymisticas continet,
hine contemnitiu-.
Nil mali inveni, quaedam satis
curiosa sunt.
Est scriptum periodicum quod
mihi satis bonum videbatur, sed
quia theologica quaedam håbet ad
illos remisi.
Opusculum 16 paginarum, non
sunt tamen paginae numeratae;
facile potest admitti.
Nil mali håbet, sed cometarum
motum explicat.
Contemtum meretur non con-
demnationem.
Bonus et utilis liber.
462
Percurri, nil mali inveni.
Johan Daniel Denso fortgesezte
beytrage zur naturkunde etc. 7-12
stuck Berlin 1765 8^ (prioresnon
vidi).
Tit. : Monatliche Beytrflge, etc. 12 part., 1752- 1766
B. R. B. Le. 6590, 91.
Håbet aestimationem publicam;
nil mali continet.
Lettre de M. Deroml DelisU
a mr. Bertrand sur les polypesde
Teau douce, i) A Paris 1756, 8^. 2).
1) Contenant ane nouveUe maniére d*enYisager les manoeaYres, U génératioii et la
nature des Polypes d'eau douce.
2) ÅTeo approbation (signée Macquer).
B. C. V. 26. Z. 49.
Dissertation sur un nouyeau
remede antivenerien vegetal a
Paris 1765, 80.
Auteur: Le Velnos.
Quérard.
Dialo^ues entre le Lord Schaftes-
bury et Locke etc. sur l'education
des enfants etc. Yverdon 1766, 8^.
B. R. B. Nd 540. (1765)
Discours sur la sensibilité etc.
a Avignon et se trouve a Paris
1768, 80.
Auteur: Le Riqué,
Quérard.
Von dem Erdcorptrn der
Planeten und des gestirnten him-
mels Einwohner etc. etc. 1770,80.
sine nomine auctoris et loci.
Remedium iactatur(?) arcanum
contra luem.
Quandt legit.
Nil mali invenit.
Legi totum, Nil mali håbet;
30 paginarum opusculum.
Quandt legit.
Pagina 6, 7, 94(?) 118, 121-126,
137, H3» 152-160-
Remisi ad theologos qui
damnarunt.
Damnatur.
Mechanisme de PElectricité et
de l'univers par M. J. C. F. de
la Perrierre, chevalier, seigneurde
Roiffé, a Paris 1765, 2 tomes 80.
Håbet aestimationem publicam.
De rebus physicis agit.
463
Auteur: La Perriére de Roiffé, Jacques, Charles, Fran^oi
B. C. V. B.E. 5 R. 86.
JOEdtication philosophique de
la jeunesse etc. i) tom. 2. (i non
vidi) a Amsterdam: et a Paris
1767, in 12^
1) OU rart de rélever dans les soiencds hamaines.
Auteur: Fabbé de La Mothe Fénélon (Quérard).
B. R. B. liTe. 846.
Remisi ad metaphysicos.
Percurri; nil mali håbet.
Non inutilis liber.
Nil mali håbet.
Joh. Christ. Polykarp Erxlehen
etc. anfangsgrunden der natur-
geschichte etc. gOttingen und
gotha 1768, 8^. tom. 2.
B. C. V. (Ed. 1782) 44. Mm. 37.
D. Johann Peter Eberhards etc.
versuch eines neuen Entwurfs der
thiergeschichte etc. 2) Halle
1768, 80.
2) Nebat einem Anhang von einigen seltenen und noch wenig beschriebenen Thieren.
Kayser.
B. R. B. Lk. 4034.
Il s'agit des animaux rares suivants:
Das Halbkaningen Tom Kap. (Cavia Capensis). Der malabarische gepanzerte
Ameisenfresser (Alnngu). Das Aethiopische wilde Scbwein (Aper aethiopicus).
Das Nashorn mit zwei Hornern auf der Nase. Der menscblicbe Priapus ans
der Nordsee (priapus bnmanus). Der Kraken (Microcosmus.)
Der neue Emil oder von der
erziehung nach bewåhrte grund-
såtzen. a teneris etc. Erlangen
1768, 80.
Kayser.
Quandt legit.
Optima håbet educationis prin-
cipia et nil mali.
Experiences physiques et chy-
miques sur plusieurs matieres
relatives au commerce et aux Arts.
Ouvrage de mr. Lewis, traduit par
monsr. de Puisieux, Paris 1768 in
80. trois vol. in 88.
Pulcher et utilis liber.
464
Avec approbation (signe: Remond de Sainte-Albine) et privil^e da
Roi (signe: le Begue).
Quérard.
B. R. B.: Oo 5312.
Erdcorpern der Planeten, vide
per errorem in D.
Nagello i) de medici rationali
di Zefirele tomaso Bovio etc. in
Padova 1626, V^.
Remisi ad theologos qui dam-
naverunt.
. Pag. 68, 69, 77, 124, 182, 183.
Damnatur.
Continet iactantias vani cuius-
dam medici Bovii sed cetenim
nil mali.
Ex sequente tractatu aperit
quod non sit medicus sed miles
fuerit.
1) Contra
B. c. V. Ed. Verona, 1601, 80. »ep. E. 45(3).
B. R. B. la 368.
Fulminty de medici putatitii
rationali di Zefirielle thomaso
Bovio, 8^. sine titulo.
Gratiolem, flores antimoniae V
+
cum auro, lathyri radices etc.
laudat omnes reliquos medicos
spernit iure, operam dederat
dein perigrinationibus, pagina 123
nugatur, 162 etiam circum astro-
logiam.
Est liber philosophicus qui
tantum capita scientiarum enume-
rat, et hine inde percurrendo nil
mali inveni.
B. C. V. * 69. E. 45.
B. R. B.: la 368. 4.
Carl FrUdrich Fldgels Ein-
leitung in die Erfindungskunst
Breslau und Leipzig, 1760, 8°.
R. C. V. Sa. 21. H. 25.
B. R. B. 6171.
Voici, pour donner une idée de l'esprit dans lequel ce livre a été
écrit, quelques théses tirées du paragraphe 2:
Also heiszt Erfinden im weitlåuftigern Verstande etwas nnbekantes bekant
machen.
AIbo heiszt Erfinden im genauerm Verstfrnde (i^us etwus bekannteø etwas
465
aobekanntes herleiten. Es hebxt also Brfiaden in noch geDaoerm Ventande,
wenn man aus einer bekanten Saohe etwas unbekantes aus eignen Kraften defl
Nachdenkens herleitet.
Es heiszt also im genansten Vers tande etwas erfinden, wenn man der erste
ist, der etwas unbekantes bekant macht.
§ 4. Es sind in dem Begriffe des Erfindes, welcher (§ 2) entwickelt worden,
4 Merkmale enthalten:
1) Das Unbekante das man erfindet.
2) Das Bekante, dareh Hiilfe deszen man etwas erfindet.
3) Die Herleitang des Bekanten ans dem Unbekanten.
4) Das man ans eignen Bemiihungen erfindet.
La thése qui suit nous fait connaltre le jugement que Tauteur portait
sur Spinosa:
4) Das Unbekante, was man erfindet, kan entweder eine Warheit oder eine
Unwarheit sejn.
Daher entstehen die Systeme der Irtiimer. Spinoza, dem so manche neaere
Freigeister trozzig naehbeten, ist ein Muster davon.
Er erfand Dinge aus falschen Vordersatzen, oder aus waren Vordersatzen
schlosz er nach einer Logik, welche die Freigeister aus eigner Willkilr unter
sieh eingefiihrt haben, die aber ein Ton Vorurteilen gereinigter Yerstand
niemals vor die natiirliche ansehen wird.
Tacbygraphie.
Die Zeichen der Tacbygraphie heiszen biszweilen Noten, Abbreviaturen, aueh
Siglae. Diese Kunst war bei den Romem sehr hoch kommen, man konte so
geschwind nachschreiben, als vor Gcrichte geredet wurde. Daher hatten sie
Aetuarios, welohe offentliche Acten in dergleichen Zeichen schrieben; welche
von diesen Noten Notarii oder auch Exceptores genent wurden.
Bei den Gelehrten hieszen diese Geschwiddschreiber Secretarii. Diejenigen
aber, die diese kurzen Zeichen in gewonliche Worter abschrieben, hieszen
liibrarii und Antiquarii. Diese Zeichen werden auch Tironianae genent, von
dem Freigelasznen des Cicero, dem Tiro. Sie sollen sich uber fiinf tausend
erstreckt haben.
I. V. Gerding med. D. etc.
tinctura particularis oder chijl
verbesserende tinctur etc. 1761,
sine loco. i)
1) Konigsberg. Kayur.
Eines kleines^^ji^m/i^^iVx-cabinet
flir den, der sein eigner medicus
seyn will ,etc. francf. und Leipz.
1762, in 8<>.
Agyrta est qui suas nugas pretio
vendere cupit vide paginam 34.
Damnatur.
Pagina 10 periculosum pro
remedium; 20, superstitiosa
cum in reliquis nugatur tantum ;
hine contemnitur non damnatur.
"1
466
Zufållige naturgemåse gedanken
von der gewissheyt der edle chy-
und alchemie etc. rosenkreutzers
orden etc. Wolffenbuttel 1762, 8^.
Kayser.
Legi ; 30 paginarum opusculum
nil iitilis håbet.
Zufållige naturgemåse gedanken
von der gewissheyt deredlen chy-
und alchymie etc. etc. Wolffen-
buttel 1762, 8<>.
Kayser.
30 paginarum libellus, alchy-
misticae nugae merae.
I. D. Grauens heterodoxe satze Nil mali håbet sed vix quid
aus der artzneygelertheyt. Erstes utilis; vult contradjcere omnibus,
stuk francf. und Leipz. 1763, 8®. i)
— Abhandlungen von den wund-
raitteln uberhaupt. Lemgo 1763
in 80.
— Von derErweichendemittelen.2)
1) Auteur: Grau, Johann, Daniel.
2) Lemgo, 1765. 80.
Kayser.
B. R. B. Im 7160.
Johann David Grauens, der weltweisheid und arzneygelahrheit Doctors
aaf der hoben Schule za G^ttingen. Abhandluhg von den Erwcichmitteln
zam Gebrauche der Aerzte und Heilårzte Tcrfasset und mit einer Vorrede
Yon der Nothwendigkeit und Niitzlichkoit der philosophischen Erkentnisze
in der Arzneygelahrheit begleitet.
Lemgo, in der Meyerschen Buchbandlnng 1765.
Application des doctrines iatromathématiquies å l'art de guérir.
Georg Jacob Gladhach i) be-
schreibung von den kranckheiten
die von einer kleidung entspringen
etc. 2) francf. am mayn 1763, 8^
1) Welohe vor der kalte nicht genugsam bewahret.
2) Ord. pract. zu Franckfurt.
B. C. V. ♦ 70 K. 409.
B. R. B. la 371.
lam in latina lingua editus fuit
ille libellus; nil mali håbet.
467
L'inverse de ce que préchent les NaiurdrzU actuels. L'air froid cause
un grand nombre de maladies. Il euléve au corps de la chaleur (des
parcelles de feu), épaissit le sang et produit des engorgements et des
obstructions. De lå ressort la conclusion qu'il faut porter des vétements
chauds.
Sammlung von mehr als acht-
hundert theils poetischen, theils
scherzhaften Gesundheiten etc.
kiel 1763, 8«.
Poétische GesutidheiUn zum er-
laubten gebrauch des weins i) 8^.
1761.
1) Narnberg, 1761, 80.
Kayser.
B. R. B. Yl 5343 (Francfort 1 758).
Pag. 6. 7. 8. 19. 20. 24^ 26. 28.
30. 38. 39. 42. 46. 50. 91.
Damnatur.
Pag. 9. 10. II. 13. 14.20.28.32.
33- 42.
Damnatur.
P. 9. Trink Wein und erwirb,
8aaf Wasser und verdirb.
Besser Wein getrnnken und erworben,
Als Wasser gesoffen und verdorben.
Ach, wårest du, mein Schatz, das Glas und ich der Wein,
So wiirdest du um micb, ich aber in dir seyn.
P. 20. Auf unserer Mutter Wunsch, und unserer Vatter Bitte,
Was Adam gerne that, und Éra willig litte.
P. 28. Der Baum, der alle Monat bluht,
Und den man nie genug besieht.
Neue ^^undheiten bei dem
voUen glase 1764, 8^
Gedanken einesHypochondristen
1765, 80.2).
2) Chemnitz. 1766.
Kayser.
Glossarium melitturgicum oder
bienen-worterbuch etc. Bremen
1765, 80.
B. R. B. Ox 1 1 600.
Pag. 16. 17. 26.
Satyra 55
inelegans.
Damnatur,
paginarum non
Nil mali håbet.
468
Joh. gotl. GUditsch vermischte
Physic.-botan.-oeconom. abhand.
erster theil. Halle 1765, 8«.
3 tom. 1767.
iJ. C. V. * 44. K. 4.
B. R. B. Lf. 16390.
Utilis liber est.
Primum tomum iam admissum
ei-se credo. Agit de cultura fiorum
hiemali tempore et nil mali håbet.
Joh. August Grotian etc. Phy-
sicalischer Winterbelustigungen i)
2ter theil etc. Nordhausen 1766,
8«. a).
1) Mit Hyacinten, JonquiUen, Tazxeten, Tulipanen, Nelken und Levkojen, etc.
B. R. B. Ow. 26240.
Kayser.
2) 2 Aaflage.
Samlung von gtsundheiien zum
unschuldigen gebrauch und Zeit-
vertreib gewidmet.
francf. und Leipz. 1767, 8®.
Kurze nachricht von den me-
tallischen Glassern von den
vitrification des golds in . . . etc.
Leipzig 1767 in 8^.
Ueber åitgeschuhfe der mensch-
heit, Let us, since etc. i und 2
band francf. und Leipzig 1764, 8^.
Multa legi, reliqua percurri;
videntur tolerari facile posse.
Sunt experimenta
dubiae fidei.
chemica
Quandt legit.
Solidum opus est. Aprotestante
scriptum; durior tamen in religi-
onem nostram.
Tom. I. 224 et in notis 325.
Tom. 2. 158. 159. 160. 178.
179. 180. 184. 185, 207. 211.
Retineatur.
Utilis liber est
bibliotheca retinui.
quem pro
D. Johann gottlieb GUditschs
etc. vermischte nachrichten aus
der artzneywissenschaft, kråuter-
lehre und oecon. Leipz. 1768, 8®.
erster theil.
B. C. V. (mit dem Titel: „Bemerkungen" in den „Vermischten
Abhandlungen" enthalten. Leipz. 1765- 176 7 8^. 3 Bd.) *44. K. 4.
469
Johan David Granens etc. ab-
handlung von der lebendigen Kraft
des menschlichen corpers, i theil,
Lemgo 1768, 80.
Kayser.
Est liber physiologicus in quo
nil mali suspicor.
Jo. Aug. Phil. Gesner etc.
sammlung von beobachtungen aus
der arzneygelahrheyd. Nordlingen
1769 8<>. tom 2 est in S. samm-
lung etc.
B. R. B. I 3358.
Kayser.
Nil mali håbet; cicutae quasdam
fallacis curas håbet.
Legi partern libri satis ingeniosi
quem pro. bibliotheca emi.
Gehurge abhandlung von der
nrsprung der, und die darinnen
befindlichen Erzadem etc. etc.
I^ipzig 1770, 8^
Auteur: Delius, Christoph, Traugott B. C. V. 26. T. 87
B. R. B. Mq. 853.
Le Guide du Fermier, ou in-
structions, pour elever, nourriretc.
les bétes a comes les brébis etc.
traduit de TAnglois i) de la 4e
edit. Paris 1770, 8®. 2 vol.
]) Par Jo«. P. FrmwM,
Auteur: Young, Arthur. B. C. V. 26. W. 37.
Bonus et utilis liber est.
Bemardi Grant o. s. B. Prae-
lectiones Encyclopedicae in physi-
cam experimentalem et historiam
naturalem. Erfordiae 1770, 8^.
Non adeo perfectum in phy
sica opus quo multa nieliora dantur,
adulatione plenum; tamen tolcrari
potesi.
{Å suivre)
DIE BEHANDLUNG
KRANKER UND GEBAERENDER FRAUEN
IM i6. UND 17. JAHRHUNDERT.
NaCH HaNDSCHRIFTEN der K6NIGL. 6FFTL. BiBLIOTHEK ZU DrESDEN.
Von J. JUHLING.
{ForUetzung,)
Die WeibsPersonen sein hoch Zue lobeD, so In solchem fall muDttcr
vndt behertz sein, mer als ander, so neben Ir stehen, vndt aufwartten,
nit erschreckhen, noch kleinrouetig sein, den sy wissen, was da geschicht
vndt verrichtt wirdt, vndt glauben nach der leer S. Paulj, das, wan auch
Gott der Her, mit solchem mittell, alls sich bissweilen Zuetregtt, sy
abforderen, vndt Iren mundt schliessen wollt, das sy Rechtt vndt Chmt-
lich verscheiden, als dan die wortte lautten, das ein weib, souér(n) sy
den glauben hatt, durch kinder gebern kan selig werden. Was will sich
nuhn Ein schwanger weib Zeihen, warumb fiirchtet sy sich| was lest
sy Ir grausen, fur dieser speisse, da es nit ånders sein kan, vndt weill
die gantze dreyfaltigkeit selbs gegenwerttig, selbs mitt vndt bey diesem
handell ist, vndt wisse, das sy In Einen seeligen Standt sey. Es gereiche
Zum leben oder Zum todt, Stirbtt sy, so stirbtt sy dem Hem, bleibtt
sy lebendig, vndt Yemer sy kinder gibtt, Ye mer, Ehr sy fur Gott, vndt
der weltt hatt als dan mit der heiligen schrifftt genugsan Zuebeweissen.
Kan auch nit vnderlassen Zum beschluss, diss mit heran Zue setzen,
das In Im selber lieblich vndt lustig ist, das Ein schwangere^ so baldt
sy das kindt geborn, ob sy schon ein Recht besitzett, oder sunst nit
gewisen wird, dennoch fiach der stim des kinds erraihen soli, das doch
nit Eilet vndt nit viel gehort werden, obs ein sun oder Etn Tochter sey^
So baldt die fruchtt Zur welt kumbt, hab man vleisige achtung auf die
stime des kinds. Gehet der kaal siets auf ein E, so ist gewiss tin
Megdleiny Gekett aber der haal auf ein A, so ist gewiss ein sun. Es
ist furwar ein besunder geheimbnuss In solcher stimb, oder schreyen, dor
In ein Yeglichs kindt sein ankunft seines gleichen geschlechts beweynet,
vndt beschreyett, dan E Eua, A Adam bedeut. Die kinder heben an, von
Mutter leibe, solchen Iren Innerlichen standt Zue beweynen, das sy so
nackendt vndt Elendt Zue dieser Weltt geborn werden, vndt wieder mit
471
Elendt dauon mussen. Hetten sich vnsere ersten Eltern gehorsamlich
gehalten, so weren wir alle noch Im Paradeyss, vndt hetten diss Elendts
nitt gedurfftt.
Solchs geheimbnuss, vndt solches beschreyen kan ein Mutter nitt
vergessen, so oft sy die stim Ires kindts hOrtt, Oder das seugett vndt
Zuegleich danebn verwundern muss, wie gott der her so wunderlich
geordnett, das ein Kind durch das saugen, mit vndt durch die milch
seiner Mutter AfFecten, art vndt natur an sich neme, vndt derselben
nachschlecht, wie es auch die Erfarung mit sich bringtt, vndt keinswegs,
Zuuerweissen stehett, das offt mancher frumen Mutter kindt, durch
vnreine, vnkeusche seugammen abwendig gemacht, seiner Naturlichen
Mutter Afifecten vndt EigenschafFt vorlassen, vndt der itz seugenden artt
vndt Natur an sich nemen muss. Drumb woll auftzuesehen, so Ein Mutter
Ir Eigen kindt nitt seugen kan, das sy dennoch mit Einer ttichtigen,
frumen Thugentsamen seugamen sich vertrawen soli. Gott verleihe allen
Schwangem, Seugenden, vndt der Fruchtt sein Gottliche Gnad, vndt
gedeihen Zue Leib vndt Seel. Amen. fol. 2 — 12.
Secundina^ das ist^ die AfuUr Gehurtt Zue furdern.
Nembt Poley ein handtvoll, vndt siedt das Woll In Ein mass weins,
trinckhtt hieruon baldt nach der geburtt, vndt so lang bis die Ander
geburtt gehett.
Nota. Die Hebammen sollen sich, mit furderung diese Ander geburtt,
keinswegs saumen, dan es ist gefahr dobey, das die kindbetterin entweder
In gefehrliche kranckheitt geretht, Oder so die Ander geburtt bleibtt, so
faults auch, die Mutter verschwillt, vndt sy thuet den mundt druber Zue.
Drumb ist hie aufifsehens von notten.
Was Kindtbettere sambi der Frucht Retn vndt gesundl behaitie.
Die Mutter soli offt Fenchelwasser trincken, Oder offt Fenchel essen,
das Reinigtt, macht gesundt, vndt Reinigtt die Milch, dauon das Kindt
sein Vfenthaltung hatt.
Warttet sich die Mutter woll, so ist die Milch ohn mengell vndt
bleibtt die fruchtt gesundt.
Noia, Es ist kein Edlers gewechss, das allen glidern des gantzen
menschen, auch schwangern dienet, als Fenchel. fol. 13.
Weltliche vndt Bewertte Artzney fUr schwangere.
1. Wie die Geburtt Zue furdern vndt an M. C. G. vnderthanen x
bewertt worden.
2. Wie die ander geburtt, secundina genannt Zue gewinnen.
3. Was einer kindtbetterin sambt der frucht diene, beeden Zur Reinigung
vndt gesundtheitt.
472
4- Wie Ein kmdtbetterin nach aussgang Ir Zeitt sich purgirn, vDdt
sich Wider Zur Empfengcknuss bereitten soli.
Wan ein schwangere vorgehende geistliche artzeney vndt ertzelte
vmbstende behertzigen, ist nit muglich, sy wirdt getrost seyn, vndt gerne
Zue Irenci Marterbett ein kriechen, dem hern sein gebiihr also Zue opffern,
weils Ja nitt ånders sein kan, vndt damit sy auch desto freidiger Zum
handel werd, sol man Ir auch Zur huUf kommen roitt ettlichen mittel, so
von Gott dartzu verordnett sein, doch mit bescheidenheitt, dan etliche
Weiber hierin Zum thcill auss vnuerstandt seer gefehrlich handeln, geben
den Schwangern ein, das die fruchi nur boldt ahireibe^ vndt von ir
kumb^ Geben Wermuttwein Zue trinckhen vtidt baldt schmiren sy Iren
gantzen leib mit bjUr^ dorin Iiolwurtz^ vndt andere kart trettende Dingt
gesotten^ dartzu ich gar nitt Rathe^ aass vrsachen, das wie ofift geschichtt,
Ein Mutter von Glidem klein, Zartt vndt subtill ist, vndt ein starck,
feist, Wolleibig Kindt hatt, vndt der aussgang der Mutter Zumall Eng,
vndt vnferttig, kan sich leichtlich begeben, das die frucht stecken bleibtt,
Eins das Andere bindere, das beederseits gefahr, vndt nachtheill helt Zue
besorgen. Drumb wame ich vndt bitte Ein Yeglichs, sy wolle hierin
guett auffsehen haben, vndt Zueschauen, das sy Erfarne folge, vndt wisse
rechty was sy gebrauchen will, vndt Recht branche, was man Recht lemett.
Wan man die Ewige Wolf ar tt an Eine schwangere verdienen soUiy
wuste ich bey verlust meyner Eren^ kein besser mittell Zur f urderung
der geburtti so sicher Zue gebrauchen^ als diese 2 volgende stuckh^ so
schlecht antzesehen^ aber warhaffttig bewertt^ vndt ohne schadte Zue
gebrauchen^ als 1 mit dem CamUlenoly vfidt Zum 2 mit der Hirschwamb
lerui bolitus genanntt.
Das i Stuckh. Vom CamillenOll.
Ich hab volgenden, vndt benenntten Personen geratten, wan sy Emp-
finden, das Ire stunde gewiss vorhandten, sollen sy als baldt Zur handt,
ein saltzier(?) mitt einem guetten theil Camillndls haben, den Daunienin
das CamillenOll tuncken, wol netzen, vndt die R6hr der Mutter Inwendig wol
netzen, vndt die R6hr der Mutter Inwendig domit wol Reiben, itz mit dera
Rechten Daumen, itz mitt dem lincken, wie das die gelegenheitt geben will.
Zum 2., wan sy also mit dem Daumen Inwendig gerieben, so netze sy
als baldt Ir handt in demselbigen Camillndll, vndt schmier den gantzen
leib vberall bis zum schamb.
Vrsachen solens schmirens.
I. Von solchem schmiren, wirdt das geåder werckh Inwendig der
Mutter, vndt ausswendig am leibe fein angefeucht vndt erquickt, das
sichs desto besser dehnen lest, vndt nachgibt, wans gespant wirdt, vndt
so dass nitt geschmirt wurde, so muss sich das geader werckh mit gewaltt
473
spannen vnit dehnen lassen, drob dem arraen Weibe mechtig Wee
geschicht, auch ofFt das geåder werckh Zerreist.
Nota. Zum 2. Begibt sich oflft, das ein schwangere, so Ir Zeitt do
ist, Zuegleich gross Krimmen am leibe hatt, das Ir mer anficht, den Ir
obliegende nolt, fur solchs Krimmen nichts besser, nichts gewissers,
nichts Edleres, als solche schmirung mit Camillenoll, das der Mutter vndt
dem kindte nutzlich ist.
Das II. Stuckh. Vom Hirssschwamb.
Wan Ein schwanger sich wie itze gelerntt, mit dem Camillenoll vberall
schmirtt hatt, sol sy als baldt nemen Hirssschwamb Einer Erbsen gross,
den In Mundt halten, vndt kewen, bis er von Speichel erweicht wirdt.
Vndt wan der Hirssschwamb vom Speichell weich worden, so beisse sy
denselben Hirssschwamb mitten vonEinander, vf 2 stuckhlein.
Das Eine halbe theill, behallt sy stets Im Munde, vndt kewe dran.
Mitt dem anderen halben theill, Reibe sy stets Iren Nabell, Reibe
vndt kewe Zuegleich vndt solang, bis das kindt von Ir kumbt.
Nota. Nota. Nota.
Wan die Mutter Irer burde Entledigtt, soli sy von stundt an, vberall
den gebrauchtten Hirssschwamb hinweg werffen.
Auch sunst nitt Ehe brauchen, sy wisse dan gewiss, das Ire stundte
gewiss vorhanden, Oder das kindt klopife fur der thiir, vndt beger Zum
aussgange Auss vrsachen, das Hirssschwamb treibtt die frucht vndt
furderetts, Es sey Zeittig oder Vntzeittig.
Ist die fruchtt Zeittig, so ist Hirssschwamb gar guett vndt sicher Zue
gebrauchen, doneben sol man das schmirn mit Camillenoll auch nit ver-
gessen, das leichtertt die geburtt.
Wo Aber noch Vnzeittig wer, dartzu wil ich nichtz Rathen, noch das
man diese mittel dartzue gebrauchen soltt.
Zeugin so diese 2 Vorgehende miiiell^ mit dem Camillenoll vndt hirss-
schwamb Zur fur der ung der gehurt gehrauchtt vndt bewertt befunden,
1. Dorothea, Stachsen Freundts, burgers vndt fleischers Zue Radebergs
hausfraw, welcher Ir lebelang hart mitt kindern gangen, vndt allzeit, wie
bericht wer, drey gantze tag darff mit Zuebringen.
Diese ist, gott lob. In 2^2 stunden hiermitt ferttig wordenn: vndt
schickte itzo Zugleich Iren Mann, so er kundtschafft geben musste.
2. Walpurgis Endress Geintzsch Malers vndt seigermachers hausfraw^
hintter M. G. Herin Hoffmtihl an der Freiburgische strasse gelegen, diese
hatt das 4 kindt gebracht, so feist, als der ander keins, drob sich alle
verwundertt, Zue diesem feisten kindt hatt sy mein mittel auch gebraucht.
In 2 stunden ferttig worden, Gott lob, sy leben alle noch vndt sein frisch
vndt gesundt.
Id06. 32
474
Wie <Ut KindtbeiUrin fuuh der geburii sich wider Zur Empfengcknuss
geschickh machen sollen:
Zum I
Nemb sy Betonienbletter
Bingelkrautt
Attich.
Yeglichs 2 welsche Nusse gross, siedt das mit Ineinander Id guetten
wein, trinckhtt abends vndt Morgens dauon, das Reinigett die Mutter wie
ein Spiegell.
Zum IL
Nembtt Mirrhen
Harstrang.
£ins souill als des Andern, machts Zue Puluer vndt macht vndtenEin
Rauch dauon, sy soli druber stehen, das der Rauch nitt aussweiche: \Vo
der Man an seiner Natur nit Zue wåsserich oder sunst Mangelhafftig so
wirdt sy schwanger werden.
FINIS.
LAUSVNI et TRIN.
Andre Langner. fol. 13 18.
Ordtnung^ diirch welche Milt el die Schwanger e an schenkeln vndt
Fussen^ ohn alle nachtheill Zue hennemen^ dass sie niit auffbrechen^ vndt
bewerliy In vnderthenigstem vertrawen offenbartL
Der Durchlauchtigsten, Hochgebomen Furstin vndt Frawen, Frawen
ANNA, Geborne vom Kiiniglichem Stamb Zue Dennemarckh, Hertzogin
vndt Churfiirstin Zue Sachsen, Landtgreuin Zue Thuringen, Marggreuin
Zue Meissen vndt Burggreuin Zue Magdeburg, Meiner Gnedigsten Churf.
j vndt Frawen.
! Durch
I Andre Langner von Magdenburg itz.
Hennebergisch Zue Sull (Suhl)
Dresen
1571-
Mense Julii.
Na4a, Die Eilffte stundt vor Mitternachtt, Oder vor Mittag, ist die
Ungluckseligste Zeitt, die wir durchs gantze Jar haben, dorin sol kein
Mensch was anfangen, das hausshaltung Oder Artzneyen belangtt, darauff
geben nur vleissig achtung Alle Doctores, Balbierer, Felttscherer, stein
Schneider, schenkelstumpffer, Ja alle, so mitt der Medicina vtnbgehen
I w5llen, sy werdens mitt Iren grossen schaden befinden, das, was In
diser Zeitt furgenommen, gar kein, Oder schlechtten forttgang hab.
Dan vmb 11 vhr ist Gott der Her verrathenn vndt vmb 11 Uhr vor
475
Mittag ist sein leyden am hOchsten gestanden, das die gantze Natur^Im
Himmel vndt auf Erden getrawertt hatt, Derenwegen solche Zeitt, billich
trawrich vndt heilig Zuehalten, hierin nichts furnemes, es ist doch wenig
glticks dobey.
Bewertte Mittell
Flir geschwUlsl, In Schenckeln
vndt Ftissen.
Sommers Zeitten Zue gebrauchenn.
1. Man nemb den safft von Vntzeittigen schlehen^ mischett denselben
mitt Eichenlaubwasser, also das das wasser halb minder sey, dan des
safTts, Ruhrets wol durcheinander.
2. Darnach schmirtt den Mangelhafiftigen ortt, es bessert sich augen-
scheinlich. Dan Schlehensafft ist das aller beste vndt bewerttste Mittel
fur allerley schwulst, Es sei Inwendig oder ausswendig.
Oder noch besser
Wintters Zeitten Zue gebrauchenn
1. Man nemb Schlehensafft pul : 2 Welsche NOsse gross
Wegerich pul : i Wel : Nus : gross
Eichenlaub pul : i W. Nuss gross
Biberfeti 2 W. Nuss gross.
BaumboU (BaumOl) 3 W. Nuss gross.
2. Thuen diese stuckh In ein saubere tuglein, vf ein gemach kolfeurlin,
lasts bey einer viertell stunde sieden, wer do will, der thue ein wenig
wachss dortzue, damits was dicker werde. Zue Salben Werckh brauche
ich gar kein wachss, auss vrsachen, wan man schmirtt, vndt das wachss
erkallt, so slopffts vndt hinderts das die salben nitt recht hinein durch
poros, das ist schweissldcher khomen kan, vndt die Cura was langsamer
von staat gehett.
3. Mit dieser salben, sol man den Mangelhafftigen ortt offtt, vndt wol
schmiren, von Ime selber lassen truckhen werden, der schwulst wirdt sich
baldt setzen, es sey von fallen, schlagen, stossen, oder Vnmessiger
vnkeuscheitt, so frue Im abnemen des MondeS geschichtt, das >grossen
schaden bringtt, alle glider erkrenckett vndt schwellendt machetti^^Drumb
Eheleutte Zue warmen Eewerckh nitt Zue pflegen, dan mit dem Zueneramen
des Mondts, vndt drauf geruhett, wollen sy ånders gesundt bleiben vndt
Ehre (ehe) es Zeitt ist, nit gar erlahmen.
(folgt : Erlernung der 5 stucken, so Zue dieser salben genommen
1. Schlehensafft. 2. Wegrich. 3. Eichenlaub. 4. Biberfett* 5. BaumbOll.)
*) Biberfett, kumbt nur dem geaderwerckh Zue hftlff, das nitt von flussen
angeta^ werd, woll wiirdig, das mans In Eren haltten. Dan es ist kein
ding vf Erden, so gewiss vndt bewertt, allerley Mengel des gantzen
a2*
476
geaderwerckhs Im gantzen Menschlichen Cdrper Zue wenden, als Biber-
fett, wil man dieses sterckhen vndt besser furdern, so geb man dem
'Biberfett ein Zuesatz von Balsamb, das durchtringtt gar geschwindt.
(Verner volgtt wan diese salben, von gewalttigen herabsinckenden
Flussen, gehindertt, Langsamer von Staat gienge, wie der salben Zue
hulffe Zue komen, wie der schwulst, an ftissen vndt schenckhelln, mit
Vorthel leichtlichen, ohn nachtheill Zue benemen, vndt nitt auff brechen,
das am gehen seer hinderlich ist.
Manuskript 1. 3b.
Deutsciies Arzneibuch in 38 Capiteln.
Æin gan^z crnstlich guett be%verit puluer einem schwangern Weib
diss Zu gebrauchenn^ die sich vnd ihr Kind/ vor der schwerenn hinfal-
lenden seuch hefahrenn^ Oder Auch Andern ihre Kindtlein mit der
Kranckheit beschwertt vnd vil Kummerss An ihnen sehenn, Auch wol
gar sterbenn, sich vnd ihre Kindt Inn mutterleib Zurettenn, dieses puluer
trucknett auss alle wåsserichte vnd bose feuchtigkeitt des gehirns, heltt
AufF die bOsse Zuoeigungenn zum Zorhn vnd erschrockenn, der Vrsachen
die kranckheit herfliesenn, es stercktt mutter vnd hertz des Kindts vnd
Alle naturliche KrefiFte, dieses Receptt hat Fursl Rudolpf Von Anhai/i
Von des Keisserss Maximiliani UibArtzt^ der gar ein berumpier Doclor
gewessenn^ mif grossem gesckenck erlangti vnd Fortter Fursi Ernsts
von Ankckltt gemahl gebenn^ so die Furstin soichen puluer grosenn rkum
gegebeny vnd ettlichen Weibern darmit gekolffen hatt,
Nimb Eichene mistein die zwischen den frauwen tagenn gSiV auff die
letzte des mondenn abgeschniddenn vnnd nitt vff die Erdenn gelegtt
werdenn, dann wenn dasselb vom stam geschniddenn vnd den Wasenn
berurtt, entfallt Ihme alle Krafft, den dz erdtrich entzindett (entzieht) die
Krafftt Aun sich, Mann mag auch den mistell Im Mertzenn schneiddenn,
auff die letzte des monden. Nimb des misteis der Allemechst an der
eichenn gestandenn, vnd nit sprosser, Vnd lass denn Klein feilenn, nimb
dessenn j lothy beonien kOmer, die geschelett vnd gestossenn seindt j
loth, auch beonien rosenn, der roettwm, vnd weissenn, Jedes j loth,
Beonienn wurtzel j loth, diss AUes Im altenn mondt abgenommenn vnd
die wurtzell zwischenn denn frauwenn tagenn Im altenn mondenn gegra-
benn, rechtschafifen elendts Klauwenn, klein gefeilett j loth, roette neuwe
vngenutzte Coralleon, klein gestossenn j loth, linden bluette ij quinttenn,
Lilium ConualUum bluemen ij quinttenn, linden Samen vonn altenn
linden«, Im Michaelis mondtenn Auff die letzte abgenommen sindt, roette
Karplein j loth, Cowebenn ij quinttenn, hirsch hertzlein, zwischen den
Frauwenn tagenn gefaogenn j loth, klein gefeilet, hirschhornn des ersten
477
wurffs Klein gefeilet j loth, Osterlucey j quinttenn, Zederholtz j quinttenn,
bibergeill j quintten, Vngerisch geschlagenn blåt goldt, eines halben
vngerischen gulden schwer, die Ding ein Jedes besonnder gantz klein
gemacht Vndt Zusamniengethan, darnach mit xx sehr groser perlin die
an gewicht (?) quintten wiegenn, die lass weit lochenn, thue die an einen
dicken Draht, vndt ruhr die alsso zue, Nimb ein semmelkrum, reibe die
auflf einem reib eissenn gar klein, nimb Eyes weiss, Vnd lauendell wasser,
rure es woll vnd mache ein teig darauss, der dick vnd starck ist, schlage
den teig vber die perlein alss ein guett messer ruck dick, lege die auff
ein Kolfeuwer, lass sie woll erhitzenn, vnd den teig hartt werdenn,
darnach wirff sie(in) gemein lauendel wasser, vnd Kuele sie ab, vnd wo
der teig will abfallenn, so habt acht, vnd machs wieder vber, vnd wirff
die perlein wieder auff die Kolenn, vnd wenn sie aber heiss seindt, so wirff
sie wieder Inns lauendel wasser vndt zum drittenn mahl auch alsso
darnach nimb die perlein auss dem teig, vndt stosse die gantz klein,
alda nimb die Obgeschriebene stucke Alle zu denn perlein, Vnndl thue
In ein gar klein rein vndt glatt reibdopfflein, Vnd reibe dz alles wol
durch ein ander, vndt thue dartzue ij loth Zucker Candich, der gar auffs
kleinest gestossenn ist, reibs gar wol zusammen, dass sich dz goldt gar
verreibt, thue es Inn eine wollverwartte buchsenn dt soli alsso gebraucht
werdenn.
Wan ein weib gewiss weiss^ dass sie ein lehendiges kindt ge fuleli Vnd
auff denn nechstenn Monden darnach Ihre fuelung neuw wirdt, so soli
die frauw auff denn tag, wenn der Mondte neuwe ist, des puluerss j
quinttenn mit drey bissenn gebradenen Opfelnn nuchtern einessenn, vndt
iij stundt darauff fastenn auff denn Andem vnd drittenn morgenn nechst
dem neuwen mandtenn auch alsso, auff dz volgende neuwe vx vnd die
nechste ij morgenn darnach auch gleicher weiss, wen der mondt voll ist,
auch die nechstenn Zwen morgenn darnach, vnd allermassen auch alsso
auff dz letzte neuwe Viertell, dartzue alle mahl auff denn tag, wenn des
neuwes oder voll am mondenn Ist dz puluer vnd auch volgendt die
ersten ij morgen soli eingenommenn werdenn wie geschrieben.
Solches soli die schwangere frauwe alle die volgende mondenn biss
zur Zeitt der gepurtt Vleissig gebrauchenn, dass sie alle mondenn dz
puluer xij mondten gebrauch, doch dermassenn, wie berichtt, wann die
Zeitt da ist, vnd die kindt schmertzen da sein, so soli das weib des
puluers einnehmenn j quinttenn mit lindenn bluett wasser, vnd soli der
frauwen des eichenn mispels, der Zu rechtter Zeitt geschniddenn vnd
gcspaltenn ist, alss ij finger breitt, obenn an den lincken Arm bindenn,
Innwendig vnder denn Arm auff die mauss gantz fest, vnd vx tag stetz
liegenn lassenn, Vnpd ajsso vnder denn eichenn mispelnn Kindt geberenn.
478
vnd wenn dz Kindt soli zur weldt geborenn werdenn, so soli die frauwe
wiedervmb dieses puluerss j quintten mit lindenn bluett wasser vnd darin
ein Erbess gross ein hornn gethann — Zue ihr nehmenn. So ein weib
dieses mit Vleiss gebrauchett, so wirdt der Almechtige Gott auch sein
giiad darzue gebenn, dass die schreckliche plag, mutter vnd kindt nimmer
mehr beruren wirdt.
Das ist an etlichen Weibem gewisslich bewertt, vndt so ein Weib
dz puluer mit denn Opfelnn nitt gem einnehmen mag, so mag sie das voll
nelckenn, Zucker oder rossennmarein bluemen Zucker auif drey bissenn
einnehmen, das puluer mag sonst auch gebrauchtt werdenn, vor dieser
kranckheitt einem Altenn j quinttenn, einem kindt halb so viell mit
linden bluet wasser eingebenn, wenn die krankheitt weg ist, auch allemahl
gebenn, den tag vor dem neuwenn Mondenn, auch auff alle neuwe
Vierttell alsso.
Ich weiss gar viell Kinder, die es geholffenn hatt, Ist gewisslich. Gott
der Almechtig gebe seine gnadt vnd Krafft vorthann darzue. Amen.
cap. XXXI. 304.
Ein Ausserwellt sehr gueti Aqua uitacy des berumpten D. Kalbey
Viéltnalss den Mattlossen Vnd schwangeren Frauwen gegeben.
Nimb viij Ib gebranden wein, der vj mahl distillieret ist, vnd rechtschaffenen
Ingwer, Nelcken, ledes j Ib Zimmetrinden, Musscatennuss, Jedes viij lotb,
rdmischen Kummell, weisen Weyrauch, muscaten, Jedes j loth, Violen
Zucker, Rosen Zucker, Rosata Noaelky da pulær ails der Apotecken,
Also genannt, Jedes ij loth, Jungfrauwhonig % løtfa, safft voo granat
opfelnn viij loth, fenchell wasser eine guete nossdl, Stf^mn, ligonBi alaes,
Jedes j loth, galgant, langen pfeffer, Jedes j quintten, Spicaiiaide&, der
besten boragen blumen(borago), jedes j loth, Selben(Salbei) TonnentSkmi,
Augentrost, Wegerich, Bethonien, Isopp, Camillenblumen, Quendell,
schaffszungen, Violen Krautt, diese viiij Kreutter sollen Alle gruen sein,
vnd der Safft ausgedruckt vonn einem Jedcn ein nossell, Vnd die Wurtz
klein geschnidden, vnd die ding Alle zusammen vermischt, die wurtzen
aber vnd das trucken ist, muss zuvor ix tag vnd nacht In gebranndtem
Wein gestanden sein, Darnach thue die Safft vnd blumen darzue, vnd
distilliere dz auf sanfftem feuwer. In balneo Mariae vnd verware es, dass
kein rauch herausser gehet, vnd thue darzue viij loth des besten Venedi-
schen tiriacks, Zuschlage dz woll, Inn den abgedistillierten Aqua uitae,
Verbinde es fest, Vnd setze es an eine verwartte stadt, dz mag also
gebraucht werden.
Einem Weib Inn Kindts nothenn gib ein loffell voU mitt so viell poley
479
wasser, wen die Zeitt vnd hartte noth der gepurtt da ist, dz fordertt die
wehe vnd gepurtt. cap. XXXVII, 360 ff.
Ein ander Krefftig sterckwasser, wirdi genannt ein balsam der Vnge-
bornen Kindter,
Dieses edle Krefftigke sterckwasser ist durch gottes KrafiFt der tugendt
offtmalss erfunden, besonder an einem hochberumpten weib von hochem
standt, seine Krafftt durch gottes des Almechtigenn hilff bewiesen, die viell
todte Kindter geboren, darfur, ihr nichts dan dieses geholfFenn, dass sie
nach diesem geprauch alle ihre Kindterlein frisch vnd gesundt Zu Weltt
gcbracht hatt, derowegen sie auch anderen Bekummerten Weibern darmitt
gedienett gewesen, die inn grosen Vnfallen sich vndt ihre Kindtlein nechst
gott hiermitt erettet, darumb habenn sie diesem wasser den nahmen dz
balssam der vngebornen Kinder gebenn, vnd wirdt noch vff diesen tag
vonn erlichen frommen verstendigen weibern, diesem wasser, so sie dessen
Kraflft genugsam erkandt, dieser nahme gantz pillich Zuegachtet, diese
Verzeichnuss hatt die fUrstinn vonn poger n(Pay em?) die Zeitt auff
rochlitz der frauwen vonn schonnbergk auss gnaden lassen abcopieren ist
warhafftig vnd bewertt, dz mache alsso.
Nimb musscaten nuss, Muscaten blumen, Nelcken, Zimmetrinden,
weisen Ingwer der schon ist, Coweben, Pariss Korner, Zittwen ein Jedes
iij loth, galgann ij loth, diese wurtzell schneidde gantz mechtig Klein,
nimb Vonn den roetten voUen nelcken, die roette bletterlein j ft cf. S. 9., linden
bluetlein j Ib, salbey bletter, Creutz salben die besten, fenchell Krautt,
feldt Kummell, eissen Krautt, lauendell ein Jedes vj loth, Krauss muntzen
iij loth.
Diese Kreutter schneidde vnd schabe gantz Klein, nimb bethonien
wurtzell, Bethonien bletter, vndt gruen eichene mispelnn Im Abnehmen
des monden geschnidden, Jedes iiij loth, nimb ein grosse hartte Semmell,
Zu brich die Inn iiij theill, die beschriebene stuck vermische Alle
Zusammen vnd thue die Inn ein Zinnern gefess, vnd geuss iiij Kannen
Maluassier darauff, vnd ver mache dz gantz woll, das kein rauch rauss gehett,
Vnd vergrabe dz Inn ein Keller, vnd lass es iij woch^n stehenn, vnd
wen die iij wochen morgen Alle hinwegk seindt, vnd auss der erden
nemen wilt, so nimb Alss heutt frue j gantz Ib frisch aussgelessene vnd
geschelltie Mandell Kernn, schneidde die gantz Klein, Vnd stosse sie Inn
ei&eB moTsell, geuss darauff ein nossell weiss voUe rosenn wasser vnd
j nossell Ochssen Zuogen blumen wasser, vnd lass es den tag vnd die
nadit stehenn vnd weichenn, nimb j tt) hartt gedertt maltz, Zustosse dz
grOblich, vnd geuss darauff j nossell erdbeer wasser, Vnd j nossell Lilij
Conuallij wasser vnd lass es auch die tag vnd nacht stehenn, vnd wen
480
du die Kanne auss der erdenn genommenn hast, so lass die mandeln
gantz klein reiben niitt dem wasser darinnen sie gestanden, dass sie gantz
klein werden wie saltz, vnd ein suppen werdten. Darnach thue die in
einen neawen dopfF, Vnd thue mit dem wasser dz maltz drein, dass
gestanden darzue, vnd zuquirle dz woU, dass es gantz dun wie ein milch
wirdt, ist des wassers nitt genung darin die mandeln vnd maltz geweichet
haben, so nimb des Maluassiers darzue, der AuflfderWurtze vnd Kreuttern
gestanden ist, vnd wenss gantz woll Zuschlagen ist, so thue es Zu den
Kreuttern, Vnd wurtz, vermische dz woll durch einander vnd thue darzue
j Vb reinen abgeleutterten Honig, der rechtschaffen guet ist.
Das3 Aliles thue Inn ein helm vnd distilliere es gantz sanfFt, trucken
nitt Inn wasser, noch Inn durchgezogenen rorlin, sondern Inn sandt,
Verware dz gantz woll, dass keiii geruch daruon Khommen mag, so hastu
dz erste wasser Zu dem edlen balssam der Kinder.
Darnach nimb ein Altten Kaphaun, Vonn drey oder vier Jaren, binde
den am halss fest Zue, vnd hange Inen auff, dass er frey hengett, vnd
wen er erstickt vnd todt ist, so lass ihmen die federn abropffenn wie
einer ganss, vnd lass kein wasser auff ihnn Kohmraen, schneidde ihn
auff vnd wirff hinweg alles wz vnrein an ihme ist, hatt er feistes, so
machs rein ab, vnd wirtfs hinwegk, Zuschneidde den Klein Inn einen
grossenn glessernn topflf vnd geuss J Kannen Maluasier darauff, vnd dz
bluett, dz geronnen ist Zutreibe woll Inn Maluasier, Vnd geuss darzue
ein Kannen Boragenn Krautt wasser, j Kannen fenchell wasser, j
Kannen eissen Krautt wasser, vnd j Kannen Salbey wasser. WirfF i
diese volgende stuck darzue, nemlich frische dattelnn ohne die Kernn,
iiij loth, Kleine vnd grosse rosin, vnd musscaten Jedes iiij loth, Nelcken,
Zimmetrindenn, Ingwer, Zittwer, Coweben, pariss Korner, Jedes j loth,
Saffrann, j loth, rossen Zucker viij loth, die wurtz vnd dattein Zuschneidt etc.
Gebrauch dieses wassers vndt wan ein weib des wassers Im Kreischenn
offtmals trinckt, die hat naturlichen Wehe, stercket mutter vnd Kindt,
vndt furderett dz Kindt der gepurtt, dan es gibtt zur Arbeit stercke,vnd
Krafft mitt gottes hilff vnd Gnaden, dz ist gewiss vnd trefflich.
cap. XXXVII, 368.
Cardobenedicten wasser, — Dass wasser mitt baumwoUen dahingelegU,
Verstelltt der frauwen fluss. i
Dass wasser mitt warmem Wein gedruncken, legett dz reissen der '
heffemutter, vnd treibet der frauwen seuch. j
cap. XXXVIII, 375. I
{For/se/zunj^ folgt).
ALTAEGYPTISCHE CHIRURGISCHE
INSTRUMENTE
VON
VON OEFEl>E, Bad-Neuenahr, Rheinpreussen,
Wuthend bin ich iiber meinen Freund und Schulkanieraden, den
Professor flir Aegyptologie in Philadelphia W. Max Muller. Er ist
unbestritten einer der bedeutendsten Aegyptologen, welche leben. Da ich
mich vornehmlich mit der Medicin des alten Aegy piens und Mesopotamiens
beschåfiige, wird jeder I^eser beurteilen kOnnen, dass mir also einesolche
alte Schulfreundscliaft vom grossten Wert war. Ich håbe Muller stets flir
die Wichiigkeit der Medico historie interessiert und von ihm auch viele
der wertvoUsten Notizen empfangen, wie unter anderem aus manchem
Citat in Puschmann's Handbuch hervorgeht. Aber jetzt hat Muller etwas
gethan, was in mir das Gefuhl uberschåumender Wut hervorbrachte. Vor
6 Jahren war das erste aegyptische chirurgische Instrumentarium aus dem
Alterlume gefunden worden. Ich bekam kurze Notizen von mehreren
Seiten, die es gesehen hatten. Jecle weitere Spur war aber verloren, als
ein mir unbekannt gebliebener englisch sprcchender Tourist in Aegypten
dieses Unikum fur 50 Pfund Sterling erwarb. Einen entsprechenden Wert
hatte das Instrumentarium ja unzweifelhaft. Aber wåre es ein Fachmann
gewcsen, so hatte er doch niemals dem eingeborenen Håndler den vollen
Wert von looo Mark bezahlt, sondern hatte ganz entsprechend abge-
handelt; denn aus erster Haud kauft doch niemand um solche Preise.
Der weitere Verlauf zeigt, dass es kein Fachmann gewesen sein kann;
denn fur die Wissenschaft und fiir die Geschichte der Medicin ist der
Fund voUståndig verschollen. Es ist dies ein unersetzlicher Verlust. Nun
sah mein Freund Muller im September 1906 bei Luxor (Theben) im
Besitz eines einfachen An tiquita ten håndlers wiederum ein chirurgisches
Instrumentarium, das ich nach der Beschreibung in die rOmische Kaiserzeit
Aegyptens datiere, Muller aber weit alter ansetzt. Muller hofFte nach
Mitteilung an mich den Preis auf 3 Pfund Sterling herabhandeln zu
konnen. Die dringendsten und eiligsten Aufforderungen, den Fund unter
allen Umstanden der Wissenschaft zu retten, waren vergeblich. Das
Leipziger medico-historische Institut hatte zugesagt, den nOtigen Preis zu
bezahlen. Mullers Sparsamkeit hat bewirkt, dass das Fundstuck in die
482
Hånde eines Berufshåndlers, der aus Grunden officieller Stellung noch
dazu Verschweigung seines Namens fordert, ttbergegangen ist. Dieser
Handler legt allerdings grossen Wert darauf, mich zu iiberzeugen, dass
diese 12 chirurgischen Instrumente alter als die rOmische Kaiserzeit sind.
Er verlangt alle moglichen Sicherheiten und Discre tionen, unter denen
er mir die Stucke — er wechselt in der Angabe der StOckzahl, da mir
Muller von 1 2 Slticken, der Håndler nur von 1 1 Stucken mitteilen liess —
zur Ansicht einsenden will, damit ich raein Urteil iiber das Alter comgieren
kann. Nur durch Ubetnahme dieser Priifung kann ich mir die MOglichkeit
einer Beschreibung for die Fachgenossen erwerben. SoUten dann auch
diese Stucke in der unzugånglichen Raritåtenkammer eines Millionårs fur
die Wissenschaft dauernd untergehen, so wird vvenigslens die Beschreibung
vorhanden sein. Vielleicht wird es aber durch diese Mitteilung, alsFlucht
in die Oeffentlichkeit, doch noch moglich, diese flir die Geschichte der
Medicin untaxierbaren Stucke einem offentlichen Museum zuzufuhren.
Obgleich die Redaction die in diesem StUck besprochene Angelegenheit
nicht ganzlich beurteilen kann, glaubte sie doch, es auf Verantwortung
ihres eifrigen Mitarbeiters aiifnehmen zu miissen. Sie hofft, das dieaerdie
Muhe nicht scheuen wird, eine Beschreibung dieser kilereasaatenSsLinnking
zum Nutzen unserer Wissenschaft zu veroffentlidien.
REYUE BIBLIOGRAPHIQUE.
T. HISTOIRE DE LA MÉDECINE.
I T A L I E.
„Cenni storici sulla Farmacia Vetieta del tempo della Mepubhlica**
VIme partie, par G. Dian. Lecturc faite k r„AtcDeo Vencto" dans
la seance du 26 Avril 1906. Vénisc 1906.
L' Auteur commence par rappeler le grand intérét que le gouvernement de
la Képublique de Vénise a toujours démontré pour les Industries, dont
quelques unes ont existé depuis un temps immémorial dans la Ville des
Lagunes. Il y avait å Vénise les laboratoires peut-6tre les plus ancicns de
TEurope pour la fabrication de l'alun, du borax, du einabre, du savon, de
différentes couleurs et teintures, de la cire et du sublime corrosif. Dans TArsénal
existait un grand laboratoire pour la production du salpe tre pour la poudre
å canon, si nécessaire »pour la conservation des forteresses."
Puis l'A. s'occupe de quelques expertises chimiques et médico-légales
exécutées dans la moitié du 18me siécle par ordre du Gouvernement de la
République. Ces expertises étaient généralement confiées a un pharmacien de
renom ; TA. en rappelle six exécutées par Gian-Jacopo, fils du celebre Gian-
Girolamo Zannichelli (f 1729), tous deux pharmaciens a IVnseigne de THercule
d'Or å S. Fosca. 1. Kelation sur la cire de Vénise, adrcssée aux Ginq Sages
da Commerce. 2. Relation sur la cire d'Espagne. 3. Kelation sur la poudre
de Flandre fabriquée å Vénise. 4. Relation sur les cordes de chanvre, si elles
ae coQservent mieux goudronnées ou non. 5. Analyse d'un liqnide suspecte ;
mappmmé de wmtenir du sublime oorrosif , ou bien des substances araénioales.
6. Analyie d'ime kostie ømpoisomiée.
La premiere analyeøy datée du 12 Mai 17S5 regarde la question, „pomquoi
certaines Toiehes de cire ane fois allumées se fondaient si vite*^. Il était
chose connue a cette époque que la cire, dite viérge, jaune, produite réellement
par les abeilles, était souvent adulléréc avec de la graisse jaune de boeuf. La
relation cite å ce propos deux oeuvres franfaises: Tune anonyme intitulée
„Secret concernants les arU et les metiers^', Tautre V„Histoire générale des
drogues'* par Pomet, publiée vers Fan 1688. Celå étant connu, Tanalyse pouvait
étre limitée å la rechercbc do la graisse. Gian-Jacopo Zannichelli, aidé par
Giovanni Battista Albrizzi „profcsseur honoraire et intendant de la chimie et
de la pharmacie å Tenseigne de TAutriiche d'or sur le Font des Bonnettiers"
se mit done å Toeuvre. Il avait re^u du Magistrat deux morceaiix de torches ;
il en prit une certaine quantité et la fit bouitlir dans Talcohol. Aprés le
refroidissement, la cire veritable était couchée sur le fond du matras („^a^Eo/o'')
tandisque la graisse surnageait a la surface. Ayant décanté la graisse,
484
Gian-Jacopo filtra lalcohol contcnant la cire et le destilla. Il receaillit an
résidu de résines et d'impropretés. Pour la question principale, la décoarerte
de la graisse expliquait suffisamment pourqaoi les torckes fondaient si vite.
L'A. rappelle å propos de cette analyse que la fabrication de la cire était
réglée par le Gouvememcnt depuis des siécles. 13 n décret du Grand Conseii
du 23 Noyembre 1328, ordonne déjå que la cire des torches soit pure et qae
la méche soit faite de bonne ouate; il ordonne en outre que chaque fabricant
cachette avec son sceau ses propres produits. Un autre décret du 5 Juin 1438
ordonne qu'il soit déposé chez le Magistrat de la Justice une empreinte du
sceau de chaque fabricant.
Je passe sous silence la deuxi^me analyse sur la cire d'Espagne, et j^arrive
a celle sur la poudre de Flandre, c'est å dire la poudre d'amidon. La production
de cette poudre représentait un commcrce important å Vénisc, ou on en
consommait énormement et surtout dans Taristocratie ; les gentilhommes en
blanchissaient la perruque et les nobles dames leur tonpet. Originairement
oette poudre était importée de Flandre, mais quand Tindustrie locale se mitå
rimiter, le „Magistrat de la Santé"' s'occupa å plusieurs reprises de la production
de Tamidon pour en connaitre la qualité. Gian-Jacopo chargé de l'analyse,
commence sa relation par rappeler eomment doit étre faite la vraie poudre
de Flandre. Elle ne doit étre que de l'amidon tout pur, obtenu de la farine
de /roment. Il reléve en passant que la poudre dite de Chypre ne différe de celle
di te de Flandre que parce qu'ello est obtenue de riz pur. Oelå établi il passo
å Tanalyse des échantillons des produits locaux. Il résulta qu a rébullition
prolongée de trois onces de poudre dans dix litres d'eau, une partie se trans-
forma en colle, tandisqu'nne autre partie se réunit au fond du rase. Cette
partie avait |Une odeur &cre, et grin^it sous les dents comme une poudre de
plåtre OU de chaux. L'analyse séche donna des resultats semblablcs. Trois
onces de poudre, réduites en cendre au dessus d'un „feu de troisiéme degré",
donnérent un corps incombustible, blanchatre, d'odeur acre, qui grin^it sous
les dents. La vraie poudre de Flandre ne donna jamais de semblables résidos.
Aprés ce rapport le Gouvernement ordonna aux fabricants d'améliorer leurs
produits.
La quatriéme analyse nous apprend que les cordes de chanvre peuvent
résister pendant des siécles, par leurs propres qualités, sans étre goudronnées.
La cinquiéme analyse a pour objet un liquide soup^nné de contenir des
matiéres arsénicales ou du sublime corrosif. Pour dissoudro ces doutes, Gian-
Jacopo déposa dans le liquide une monnaie d'or pur et Ty laissa toute une
nuit. Comme il ne se formå point de précipité blanc, il en conclua que le
liquide ne contenait point de substance mercuriale. Pour la recherche de
Tarsénic il laissa une lame d'argent dans le liquide, et comme la lame resta
luisante il exclut de méme la présence d^arsénic. Le „papier bleu pour
l'exploration" ne changea point de couleur dans le liquide suspecte; il ne
contenait done point d'acides. La présence d^une poudre précipitée au fond
du liquide fournissa enfin au savant analyste un renseignement positif: il
s'agissait d^antimoine calciné avec du nitre, et la liqueur n'était qu*un mélange
48S
„d'eau seconde de cbaax et d'antimoine calciné" c'est å dire du Mstibium
diaphoreticam", un reméde usé en chirurgie comme desaéchant.
La demiére analyse est la plus interessante. Il s'agissait d'une hostie
empoisonnée ou plat6t de quelques fragments attachés å un monchoir. La
relation ne 'dit pas dans quelles circonstances ces fragments d'hostie avaient
été receuillis; le Gouvernement et la Justice aimaient å cacher d'un mystére
jaloux et impénétrable ses voies ténébreuses. Mais Tobjet donné, il est facile
de s'imaginer quelque obscur drame d'église.
Quoi qu*il en fåt, les fragments d*hoøtie fÅrent soumis a Texamen de
Zannichelli. Si naives qu'elles nous puissent paraitre il est pourtant sår qne
les expérienees exécutées par le consciencieux pharmaoien a THercule d'Or,
contiennent en genne le méme principe du »Thierexperiment" qui forme la
base de la médecine judiciaire actuelle. £n effet, comme la premiere épreave
faite pour rechercher avec une subtile lame d'or la présence de mercure dans
les fragments d'hostie fut negative, Gian-Jacopo, pour avoir une preuve encore
plus decisive, recourut å une antre expérience. Il mit quatre poux vivants
sar les fragments d^hostie, car, comme Ta écrit Tillustre Silvestro Battai dans
son t^Traité des Sjfmpatkies et des aniipathieti*' au chapitre »^ Animalium
antipaikia cum mineralibue'* : » Argeutum vitmm vænenum est vermUms et
poediculis.'* Exasiinés å la loupe aprés vingt-quatre heures, les quatre poux
apparurent encore vivants et n'avaient pas changé de couleur. Il fut done
exclu définitivement qu'il påt y avoir du mercure dans Thostie. Pour vérifier
s'il y avait de Tarsénic, Zannichelli se basa sur un autre renseignement de
Battai, oontenu dans le chapitre ^De mineralium s^mpatkid*^ ou il est écrit
„Arsenicum fusum metalliSf ea praeservat a rubigine,*^ Il pla^ done quatre
fragments de Thostie, sur quatre lames de cuivre bruni, tres minces. Les
ayant échaufEées il oonatata qu^aux points ou il y avait eu les fragments d'hostie,
le cuivre était devenu Inisant, ce qui, suivant Gian-Jacopo, ne pat étre avenu
que par efFet des effluves de Tarsénic contenu dans l'hostie.
Vån Bijnbbbk.
ALLE MAGNE.
AuLUS CoBNBLms Cblsus ilber die Årzneiwissenschaft in acht Biichern.
Uebersetzt und erklårt von JSduard Seheller. Zweite Auflage. Nach
der Textausgabe von Daremherg neu durchgesehen von Walter
Frieboes, bisherigem Assistenten am Institut fiir Pharmakologie
und physiologische Chemie su Bostock. Mit einem Vorwort von
Professor Dr. B. Robert zu Bostock. Mit einem Bildnis, 26 Text-
figuren und 4 Tafeln. Braunschweig 1906. Friedrich Vieweg und
Sohn XL. 862 pp. in 80.
Zwei Menschenalter d. h. sechzig Jahre waren am 20. Mai d. J. verflossen,
seildem der Braunschweigische Stabsarzt Eduard Scheller die Vorrede zn
seiner beriikmten, deutschcn Celsus Ausgabe niederschrieb. Genau 30 Jahre
d. h. ein Menschenalter ist seit der Publikation der nicht minder wertvoUen,
436
franzosischen Colsus-Ausgabe durcli den Militårarzt Vedrénes Tergangen.
Inzwischon hat die auf diesen romischen Enzyklopadisten beziigliche Forschung
nicht ger uh t ; eine italienische Ausgabe ist u. A. als deren Ergebniss herror-
ge tre ten, und es erscheint nur zu begreiflich, dass mittlerweile die beiden
vorerwåhnten Editionen zumteil schon veraltet sind und das Bedurfnis nach
einer Erneuerung speziell des Schellerschen Werks umsomehr sich geltend
macht, als dieses bereits in die Kategorie der libri rari geriickt ist. Es muss
daher als ein durchaus gliicklicher Gedanke des ebensosehr um die Fharmako-
Toxikologie, wie um die Geschichte der Medizin verdienten E4>stocker Gelehrten
freudig willkommen geheissen werden, dass er seinen langjåhrigen getreaen
Schiller nnd Amanuensis, den ebenfalls nun schon durch zahlreiche and
wertvolle Publikationen bekannt gewordenen Kollegen Frieboes angeregt hat,
einen Scheller redivivus herzustellen. Er liegt nnnmehr ingestalt des in der
Titeliiberschrift bezeichneten stattlichen Bandes vor uns, und wenn auch der
bei spateren Auflagen im allgemeinen ubliche Zusatz „erweiterte, verbesserte
oder vermehrte resp. umgearbeitete" vermieden ist, so zeigt doch schon das
oberflåchliche Studium des „Eobert-Frieboes", dass, wie es ja auch in der
Natur der Sache liegt, wir tatsachlich einen so gut wie ganzlich neoen,
formell wie inhaltlich durchaus geånderten, umgearbeiteten nicht bios modem
aufgeputzten, sondern auch im Wesen der Sache griindlich und zeitgemass
umgestalteten emeuerten deutschen Celsus vor uns haben, eine Celsus-Ueber-
setzung und Erlåuterung, die ganz auf der Hohe der Gegenwart steht nnd
iiberdies gegeniiber dem alten schlichten, prunklosen Scheller noch durch seine
exzellente åussere Ausstattung mit Bildern und Tafeln nicht wenig imponiert,
Bodass dies Frachtwerk nicht nur die Bezeichnnng als opus Celsi, sondern
auch als opus celsum verdient. Gehen wir nun nåher auf den Inhalt ein, so
ist das ganze, yon Sobert als dem Spiritus rector mit einer Skizze iiber die
medizinischen Anschauungen des Celsus eingeleitote Werk in zwei Hauptteile
gegliedert 1. den Text der Uebersetzung selbst, der im ganzen sich an seinen
A^orgånger anlehnt, jedoch in vielen Funkten wichtige Verbesserungen und
Zusåtze zeigt, nicht nur solche, wie sie die Wahl des Darembergschen Textes
zur Grundlage der UeberseUung erforderlich machte, sondern auch selbstandige
aufgrund sehr verstandiger eigener Konjekturen vorgenommene Aendemngen.
Es sind von dem Herausgeber auch mehrere, in der Neuzeit an das Licht
gebrachte Handschriften benutzt worden; ebenso ist die Kapiteleinteilang
nach Daremborg gewåhlt. Als eine bemerkenswerte Acnderung ist femer za
yerzeichnen, dass Koll. Frieboes eine grosse Reiho von Fnssnoten ans der
Scheller'schen Ausgabe fortgelassen resp. gektirzt und in den Kommentar-
Anhang des 2. Teiles verwiesen hat, wo sie erheblich erweitert und in grosserer,
namentlich sachlicher Ausfiihrlichkeit wieder erscheinen. Dieser zweite p.479
beginnende Teil zeichnet sich namentlich durch die Keichhaltigkeit der pbar-
makologischen Bemerkungen aus. Hier nimmt ein ganzes Kapitel mit aas-
schliesslich pharmakologinchem Inhalt als Erlauterungen zu Buch Y 132
Seiten (pp. 577—708) ein, und Frieboes zeigt sich hier als echter Schiiler
Koberts in vollcm Glanz. Wir mochten diesen Teil sal vis ceteris als einen
487
der werttvoUsten des Ganzen bezeichnen. Auch fiir die ubrigen Bucher hat
Frieboes die Ergebnisse der neuere Forschang verwertet. So sind in dem
Kapitel der Augenkrankheiten Abbildungen aus Hirschbergs' and Magnus'
beziiglichen Darstellungen entlehnt; die Frakturen und Luxationen sind durch
die Figuren aus der bekannten Schone'schen Ausgabe von dem Kommentar
des Apollonius von Kitium zu Hippokrates prachtig illustriert. Ja selbstganz
moderne Bilder, wie solche aus dem anat. Atlas Yon Toldt beizugeben, hat
Frieboes mit Becht kein Bedenken getragen, wie denn uberhaupt einzelne
Teile den Eindruck machen, dass Fr. bestrebt gewesen ist, eine vollstandige
komparative Darstellung der med. Geschichte zu liefem und die Ausgabe
nicht nur fiir den medizin-beflissenen Studierenden, sondern auch fiir den
gebildeten Laien (Philologen etc.) brauchbar zu machen. Es ist aus dieser
Cel BUS- Ausgabe direkt ein Lehrbuch der gesammten alten und neuen prag-
matischen Medizin entstanden. Die Tafelabbildungen erinnern an diejenigen
der Vedrénes'schen Ausgabe. Das ganze Werk ist das Ergebnis rastlosen,
bewundemswerten Fieisses, und der Autor, den wir hiermit aus diesem Anlass
begliiekwunschen durfen, hat sich mit seiner Schopfung einen dauemden Flatz
in der Celsus-Literatur gesichert.
Pågbl.
REVUE DES PERIODIQUES.
HISTOIBE DE LA MÉDBGINB.
Hbbvot. Mémoire 9ur la iopographie médicale du Canton du Clos-
Poulet et de la ville de Saint-Malo 1787 (Manuscrit du Doeteur
Chifoliau). (Extrait de VHermine, Bevue artistique et litéraire de
Bretagne). Bennes 1906, pp. 26 in 8o.
Eine schone Ergånzung zu einer friiheren, hier ebenfalls (XI. mårs p. 121)
angezeigten Arbeit iiber die Medizin und medizinische Topographie von St. Malo.
Bei seinen Studien iiber diesen Gegenstand ermittelte H. die vorliegende
Abhandlung von Dr. Chifoliau. Einleitungsweise macht H. darauf aufmerksam,
dais Chifoliau kein ganz unbekannter Autor isi, sondern einen lokalen Buf
ab Entdecker mehrerer Mineralquellen besitzt, auch sich um die genauere
Kenntnis und Analyse verschiedener alterer Brunnen verdient gemacht
hat, was ihm den Ehrentitel eines Intendanten der Mineralquellen von Dinan
und Clofi-Poulet verschafFte. Seine hauptsachlichsten Arbeiten fallen in die
Jahre 1780 bis 1787, und zu ihnen gehort auch die im Titel bezeichnete
Abhandlung, welche der Société Boyale de médecine am 27. Februar 1787
unterbreitet wurde, wie das von Albert Prieur, Generalsekretær der Société
fran^ise d'histoire de la médecine, in don Archiven der Bibliothek der
Pariser med. Facultat aufgofundene Protokoll beweist. H. schickt dem Wieder-
abdruck der betre£Fenden Abhandlung eine Inhaltsanalyse nebst einigen
erlautemden Bemerkungen voraus. Das „Mémoire" selbst ist nioht kleinj es
4^8
hat einen Umfång von iiber 18 DruckBeitén, trotzdem H. den Anfang, der
sioh auf die Geschichte von Clos-Poulet bezieht und nichts Neues bringt,
fortgelassen hat.
Paoel.
aEOORÅPHIE MEDICALE.
Annales d'hygi^ne et de médecine coloniales. Januar- -Februar — Mårz-
lieferung 1906.
Mit einem sehr kurzen aber wichtigen Stiick fångt diese Lieferung an,
nåmlich mit einem Decret des Fresidenten der franzosischen Republik, dessen
erster Artikel lautet:
Le Gouverneur general de Madagascar est autorisé å prendre, par voie
d'arréte toutes les dispositions nécessaires pour que les sels de quinine soient
mis å la disposition de tous et au plus bas prix possible.
Diesen Beschluss wird jeder mit Freuden begrtissen, der in der Hilfe, welche
den £ingeborenen auf medicinischem Gebiet geleistet wird, einen der wichtigsten
Factoren zur ethischen Eechtfertigung der europåischen Vorherrschaft in
den Tropen sieht.
BuTiif. Vile de Saint Barthélemy.
Eine knrze geographisch-climatologische und raedicinische Verhandlnng uber
diese Insel. Auf medicinischem Gebiet wird nur erwåhnt, dass endemische
Malaria nicht vorkommt; nervose Erkrankungen als Folgen von Alcoholismns
und Heiraten mit nahen Blutsverwandten sollen die Bevolkening am meisten
heimsuchen. Die haufige Entwicklung earcinomatoser Neubildungen wird als
eine Aeusserung der schlechten Ernåhrung der Bevolkerung aufgefasst. V^ene-
rische Krankheiten herrschen unter den Eingeborenen in hohem Grade.
Mias. Vile de Saint Martin.
Diese Skizze ist noch kiirzer als die vorige; der Gegensatz der medi-
cinischen Angaben in beiden, obeehon sie tob einer Bevolkerung stammen,
welche in climatologisch, hjgieniseh und social ganz åhnlichen Vcrhåltnissen
auf benachbarten Inseln wohnt, beriihrt den Leser sehr eigentiimlieh. Hier
herrscht Malaria stark unter der Bevolkerung; renerische Krankheiten sollen
selten sein und der Alcoholismus iibt beinahe keinen schleehten Einflnss auf
die Beyolkemng aus.
A. EuKOBGANT. Prophyloxie du paludisme.
In einer aosfuhrlichen Verhandlnng beweist Verfasser mittelst der Morbt-
ditats- and Mortalitatsziffern der franzosischen Truppen in den Kolonien
und in Frankreich selbat, welche Yerheerungen die Malaria unter dieaen
yerursacht. Er zeigt sich dabei als ein Anhanger der Anophelestheorie, welche
dieses Inseet als aussehliesslichen Verbreiter der Malaria annimmt, und tritt
der unter den Franzosen vorherrschende Meinung iiber tellurische Einfltisse
bei dieser 'Verbreitung energisch entgegen.
489
Die Eigensohaften, Entwicklang and Lebensweise Ton Anopheles werden
aasfuhrlich erortert and die folgenden Vorsichtsmassregeln zar Verhiitang
der Malaria aagegeben : A. Gaérir toas les paladéens, earopéens oa indigénes,
afin de sapprimer les foyers d'infectioQj qa'ils constituent ; B. détraire les
moustiqaes; C. proteger les individas sains centre les piqiires de ces insectes.
Eine Dosis yoq 25 å. 30 Centigramm Chiuin pro Tag, nach schwåchenden
Momenten zweimal des Tages, ersclieint dem Verfasser als das beste Schatzmittel.
Bei der Behandlung von Fieberkranken mass eine Monate daaernde Chinincar
eingehalten werden. Die inficiertcn Eingeborenen bilden fur die Earopaer
eine grosse Gefahr and an ihren Kindern kann man dureh Blutant^rsuohang
and Milzpalpation am besten die Malariaverhåltnisse einer Gegend bearteilen.
Die Abtotang der Larven des Insectes soli eher ais die sehr schwierige
Vernichtung des geflugelten Insectes zur Hebang der Gesundheit einer Gegend
fuhren; die Art, in welcher man zu diesem Zweck am Senegal vorgeht,
wird beschrieben.
Wo dies nicht ausfubrbar ist, soli man die Insecten darch Abschlass
der Turen und Fenster mittelst Metallgaze verhindern, in das Haus einzu-
dringen und sich auf diese Weise gegen Stiche schiitzen.
Sabbailhé. Rapport sur Vépidémie de choléra de laprovince TKai-BinJc,
Es handelt sicb hier um eine zweimonatliche Epidemie unter Annamiten.
106 Personen wurden mit Erscheinungen, welche nur zum Teil der Cholera
zugeschrieben werden konnten, in's Spital anfgenommen. Der Verfasser meint,
dass die einheimischen Arzneien, welche die Kranken vor der Aufnahme
geschluckt hatten, diese anormalen Krankheitszeichen verursachteten. Bemer-
kenswert sind die Resultate, welche durch ein curatives Verfahren mittelst
Seraminjectionen erhalten wurden. Aus Mangel an Instrumenten war man
gezwangen, die Patienten im ersten Monat medicamentoa zu behandeln und
von 60 Kranken starben 64%. Im zweiten Monat konnten Serumeinsprit-
zungen gemacht werden und da verlor man von 38 Patienten nur 13 also 34 %.
Den Schluss der Verhandlung hildet eine ausfiihrliche Angabe iibcr die
Zusammenstellung und den Gebrauch einer sehr zusammengesetzten anna-
mitischen Arznei gegen Cholera nebst interessanten Erorterungen von einge-
borenen und eurojmischen Aerzten iiber seinen Nutzen. Diese Epidemie herrschte
hauptsachlich in jenen Gegenden, welche im Jahr zuvor von einem Typhon
verwustet wurden, was der Verfasser als einen ursachlichen Grund fiir das
heftige Auftreten dieser Epidemie auffasst.
Gbosfillbz. La l^pre aux Marquises.
Die Marquesas Inseln im grossen Ocean sind stark von Lepra inficirt;
eine Statistik zeigt uns, dass 2.70% der Bevolkerung lepros ist, ein Verhåltniss,
das sich noch gunstig von dem auf den benachbarten Loyalty Inseln unter-
seheidet, da hier ein Sechstel der Bevolkerung von 1200 Seelen als lepros
bezeiohnet wird. Kurze allgemeine Bemerkungen Uber diese Krankheit ent-
werfen ein trauriges Bild von der Existenz dieser Insulaner.
1906. 33
490
Oeuvres de bienfauance et d'tissistance, créé$ en Coehinchine,
Unter der Bemerknng, dass sich seit 1902 ein grosser Au&chwang in der
Verbesserang and Stiftung von Gebaaden zar Verpflegang von kilfsbedarftigen
Eingeborenen zeigt, giebt ans diese Abhandlang eine Aafzahlang Ton diesen
I Hansern in den verschiedenen Teilen des Landes. Diese 70 Hospitaler, £nt-
I bindangsanstalten, Waisenhauser u. s. w. werden Yon der Begiemng, Ton
I Privatleaten oder Missionåren unterhalten and bilden eine grosse Stutse im
Kampf gegen die Krankheiten unter der annamitischen BeTolkerung, haupt-
sachlich gegen die enorme Sterblichkeit der Kinder, welche in der Stadt
Cholon aaf 66% berechnet worden ist.
Bbéaudåt. Mecherche* biochimiques sur Veau de Valimentation de la
ville de Saigon,
Eine aasfuhrliche Untersuchung iiber das Trinkwasser der Stadt Saigon,
das eine grosse Quantitiit Nitrite und viele redacierende Microorganismen
enthalt. Verfaaser zeigt die Schådlichkeit eines solchen Trinkwassers fiir die
Gesandheit an, giebt Anweisungen, wie man dieses Wasser gebrauchen soli
nnd meint, dass man in Cochinchina fliessendes Wasser, welches fortwåhrend
eine gunstige chemische Zusammenstellang zeigt, zar Erhaltung guten Trink-
wassers verwenden soli.
Db Goyon. Variole et vaccinatione dans le Haut Oubangui,
Obschon Pocken in diesen Gegenden endemisch herrschen und anter der
Bevolkerung eine grosse Mortalitåt verursachen, ist es bis jetzt nicht gelungen,
Impfstoff in diese weit (dOOO E. M.) von der Riis te entfernten Lander einzu-
fiihren. Zwar werden immer wieder Sendungen von Impfstoff aus Frankreich
geschickt, aber die lange Daner der Eeise und die grosse Hitze Temichten
die Virulenz desselben vollkommen. Verbesserang wåre nar darch Caltivierang
des Impfstoffes in Brazzaville am Congo zu erwarten.
A. Kbbmoboånt. Notes sur la maladie du sommeil au Congo.
In dicsem Aufsatz werden einige Merkmale dieser Erankhcit und ihre
immer grosser werdende Yerbreitung am Congo erwåhnt. Um eine bessere
Einsicht in die jetzigen Ycrhaltnisse, diese Erankheit betreffend, zu gewinnen,
hat die Eegierung am Congo Fragebogen unter die Earojner rerbreiten
lassen und hofft dadurch richtige Daten zu erhalten und spater publicieren
zu konnen.
Mbbvbilleux. Notes démogra^hiques et proteetion de Venfauct h Saint
Louis (Sénégat),
Die hohen Sterbeziffern, welche das kindliche Alter in Saint Louis aufweist,
sind Drsache, dass hier Torschiedene Massregeln, durch welohe man dieser
Eindersterblichkeit entgegentreten konnte, angegeben werden.
491
Clinique éToutre'iner,
Casnistische Mittheilangen iiber die Operation eines sehr grossen Blasensteins
bei einem 14jåhrigen eingeborenen Jungen in Cochinchina und sechs Oyario-
tomieen bei annamitischen Franen.
Annafes d^Jlf/giéne et de Médecine coloniales.
April— Mai — Jani-Liefemng 1906.
LsBOBUF. Les Monts de Cristal {HauUComo).
Allgemein gefasste geographische und climatologische Beschreibung der mit
dichten, tropischen Wåldern bedeckten Gebirgskette, welche den franzosischen
Congo Yon Norden nach Silden durchzieht, und Erwåhnnng der Negerstamme,
welche dieses Hochland bewohnen. Nachher folgen einige Bemerkungen fiber
Wunden, welche durch Waffen der Eingeborenen verursacht wurden.
Påknetieb. Poste consulaire de Bat tambang.
Eine etwas ausfiihriichere medicinische Verhandlnng dber diesen Posten,
der in der sud-ostlichen Proyinz von Siam gelegen ist. Verf asser giebt eine
Beschreibung von den medicinisch wichtigen geographischen und climatologi-
schen Verhåltnissen, von der Bevolkerung und von den Erankheiten, unter
welchen diese am meisten leidet. Endemisch sind Malaria, Dysenterie und
Tenerische Krankheiten.
Lb Moål. Etude sur les moustiques en Afi ique occidentale fran^aise
(Bole pathogénique-Prophi/laxie),
Diese wichtige Verhandlnng enthalt die Ergebnisse eines Auftrags, welcher
dem Verfaaser rom General-Gouverneur der westafrikanischen franzosischen
Kolonien erteilt wurde. Zweck dieses Auftrags war, eine Einsicht in die
hjgienischen und endemischen Verhåltnisse dieser Gegenden, speciell mit
Beriicksichtigung der bei Malaria und Gelbfieber so wichtigen Miicken, au
erhalten. Die Art und Weise, in welcher diese gesucht und untersucht
wurden, wird im Anfang beschrieben.
In den verschiedenen Landern wurde das Vorkommen von Malaria nach-
gespiirt, und zwar wurden Infectionszeichen nicht bei den so mobilen
Europaern, sondem richtiger Weise nur bei der sesshaften einheimischen
Bevolkerung gesucht. Unter dieser waren es die kleinen Kinder, bei
welchen die zwei fur Malaria pathognomonischen Zeichen : eine geschwollene
Milz und Malariaparasieten im Blut am meisten gefunden wurden. Das
Finden von Blutparasieten wurde fiir die Verbreitung der Malaria haupt-
sachlich in Betracht gezogen, jedoch wurde bei der Untersuchung auch
beachtet, dass weder die Abwesenheit von Blutparaiiieten noch eine vergrosserte
Milz in allen Fallen Schliisse auf Infection des Organismns zu ziehen gestatten.
Dieser Teil der Arbeit enthalt wichtige Angaben iiber die Veranderlichkeit
dieses „index endémiqne malariquo" wåhrend der verschiedenen Perioden
eines Jahres.
492
Bei der Aufzahlung der verschiedenen Formea der Blatparasieten werden
die ErgebniHse der Untersuchangen mehr in allgemeinen Ziigen angegeben
und nur zum Teil mit den Fundorten zosammen. Zum Scfaluss der Blut-
unt^rsuchung wird die folgende fiemerkang gemacht: „D'une fa^on génénle
l'examen du sang des enfants indigénes est bien plus interessant qne celui des
Européens impaludés au point de vue de Tétudc des hématozoaires dans leurs
transformations morphologiques.
Ausfuhrlicher sind die Erorterungen iiber die in diesen Teilen von Afrika
Torkommenden Muekenarten und ihre biologischen Eigenschaften. Die Ano-
phelcsarten werden in dieser Hinsicht sehr eingehend behandelt, auck Stegomya
fasciata, welche die Verbreiterin des Gelbfiebers sein soli, scheint den ihr
gewidmeten Seiten nach ein Hauptobject der Untersuchungen gewesen za
sein. Die Culex- und Mansoniaarten ebenso verschiedcne andere werden
oberflåchlicher erwåbnt.
Die prophylactischen Massregeln bilden den Scblnss. Die bekannten Versuche,
um die Malaria zu bekåmpfen, werden hier besprochenj auch wird angegeben,
wie man aaf Grund dieser Untersuchungen oinen Sanitatsdienst am Senegal
einrichten wird.
Kebmobgant. La iuberculose dans les colonies fran^aiset et plus
particulih'ement chez les indightes, Eapport présenté au Congrés de
la tuberculose en Octobro 1906.
In diesom Stiick wird der Versuch gemacht, der hochst wichtigen Frage
uber die Verbreitung der Tuberculose nåh«r zu kommen, indem die Ergebnisse,
welche Untersuchungen in den verschiedenen franzosischcn Kolonien gelicbrt
haben, veroffentlicht werden.
Die Angaben iiber das Vorkommen und die Zunahme der Tuberculose unter
den Eingeborenen sind mcistens sehr kurz gefasst und zum Teil aus von 60 Jakren
her stammenden Mitteikingen und Missionsberichten zusammengestellt
Wenn man ausserdem die medicinischen Yerhåltnisse in den Kolonien in
Betracht zieht, wo die Aerzte nur cinen sehr kleinen Teil der einheimischen
Bevolkerung zu beobachten im Stande sind, so muss es verfriiht genannt
werden, um aus åhnlichen Angaben Schlusse ziehcn zu woUen, wie es hier
geschieht, betreffs: influence de la race, influence du changement de milieu,
professions, conditions sociales, hérédité, con tagion, influences phtisiogénes,
maladies favorisantes, influence du climat et hygiéne.
Abnould. Hiåtoire de Ja vaccination en Annam,
Im Jahre 1903 wurde in Annam die Schutzimpfung gegen Pocken cinge-
fuhrt und in den verschiedenen Frovinzen des Landes organisirt, damit die
einheimische Bevolkerung durch europåische Aerzte geimpft werden konnte.
Die Impfung durch einheimische Vaccinatenrc hatte bis dahin nicht zu den
gewiinschten Besultaten gefiihrt. Die Einrichtung dieses Dienstes wird ein-
gehend beschrieben und die wichtige Frage, wie man in den Tropen den
49J
Impf stiC^ am bestea iibør grossD DisUnzen yerschiekjøn koxuite, eben&lls behandelt.
Obschon man von Sa'igon und Hanoi aus den frisch^n Impfstoff versandte,
waren die Eesultate der Aufbewahrung nicht immer befriedigend. Die Erfolge
der Impfung in den drei ersten Jahrea werden yom Verfasaar sebr ger^bml,
venn aucb nocb yieles, wie bcgreiflich, zu yerbessern iibrig bkibt.
Zum Scbluss sagt der Autor gewiss mit Eecbt in besug auf dLø Frage der
besten Impfweise unter den Eingeborenen : Le probléme est enfin d'autaai
plus interessant å discuter, que la vaccine comme d'ailleurs tovdt ce qui
a trait aux services sanitaires, constitue un des moyens de penetration pacifique
les plus såres des masses indigénes.
MoNTEL. Une observation de Distomiase pulmonaire en Cochinchine,
CaBuistiscbe Mitteilung iiber Distomum, Ascaris und Taenia unter den
Eingeborenen von Cocbincbina.
Abel Lahille. La Bilharziose intestinale,
Zwei Falle von Diarrhoea, durch Bilharzia haematobia verursacbt.
Gabbibl Lambbbt. De la purijieation des eaux de boisson et nouveau
procédé chimique de puHfication totale et rapide des eaux, destinées
å r alimentation,
Ein ncues Verfabren, um in kurzer Zeit eine grossere Menge Wasser jeder
Art durcb cbemische Mittel in gutes Trinkwasser umzusetzen, wird hier
veroffentlicbt. Verf asser macbte seine ersten Versucbe am Senegal und wurd«
nachher in Stand gesetzt, sein Verfabren im Institut Fasteur in Lille weiter
auszubilden und es eingebend cbemiscb, bacteriologiscb und pbysiologiscb zu
priifen, da eine scbnelle Bescbafihing von gutem Trinkwasser aus jedem Wasser,
das zur Verfiigung stebt, fiir die Truppen in don Kolonien åusserst wicbtig
ist. Es zeigte sicb, dass jede Quantitåt stark verunreinigten Wasser s in gutes
Trinkwasser umgesetzt werden kann, indem man Fermanganas kalicus und
Sulfas Manganicus in bestimmten Mengen nacb einander dem Wasser zufiigt.
Um ein scbnelles Absetzen des Niederscblags zu bewirken, kann man einige
Tropfen einer Eisensalzlosung binzusetzen.
Mit ziemlicb reinem Wasser muss man 3 Oentigramm Fermanganas kalieos
pro Liter gut mischen und 10 Minuten stehen lassen; fiir sehr untaogliobes
Wasser gebraucbt man 6 Centigramme. Nacbher wird dieselbe Menge Sulfas
manganicus zugefiigt und durch Biibren in Losung gebracbt. Mit der Eiiieii-
losang zusammen hat der Niederschlag sich nacb zebn Minuten gesenkt und
kann man das Wasser nacb einfacber Filtriernng zum Trinken und zn anderen
Zwecken gebraucben. Nacb Angaben des Verfassers ist das Wasser jetst
steriel und enthålt aucb keiqe der Gesundbeit scbådlicben Snbstanzen, selbøt
wenn man das Verfahren nicht ganz genau befolgt, wie es sich aul Marsohen
leioht ereignen kann.
494
Bloch. Quelques moU sur la fahrieation et la eompoiition du Twu-
Fou (chinesUcher Bohtienkååé),
Dieses aus den Bohnen Ton Glycina hispida hergestellte Nahrungsmittel wird
in China und Japan hauptsachlich darch die armere Bevdlkemng gegessen.
Die Herstellnng and die Ergebnisse der Untersuchnngen iiber seine Zasanunen-
Btellang werden in diesem Stiiek beschrieben. Der Teon-Foa bildet eine yiel
Stickstoff enthaltende Speise, welche fiir die Emåhrang von Trappen in Ost-
Asien yielleicht niitzlich sein konnte.
6. Mabtin. Mdladie du åommeiL Trypanasomiasu animaUs et Teé-teé
dans la Guinée fran^ise.
Die Schlafkrankheit der Neger ist hier allgemein aber in wenig zahlreiehen
Fallen unter der Beyolkerung yerbreitet. Es werden Terschiedene Krankfaeitsfalle
beschrieben und eine kleine Karte, welche die Verbreitung angiebt, hinzn-
gefiigt. Die Eingeborenen nennen die Krankheit Sogolo.
Aach die Trypanosomiasis anter den Tieren wird aogefiihrt, die Parasieten
im Blut beschrieben und angezeigt, dass der tsé-tsé (Gloasina palpalis and
Olossina morsitans) im ganzen Lande vorkommt.
N.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
A. Festb buboniqub. 1. Japon, du 3 au 10 juillet å SckitnoniseJn (et
Nischinaka) 3 (2); du 16 juillet au 15 aout å Osaka 11; å Wakayama 42;
k Atcaji, (ile) 1; å Tokouschima 1. 2. Chine. Hong-Kong^ du 13 au 19 aout
3 (2). Amoy, des le 15 aout 2 par jour. 3. Ausiralie, Nouvelle Hollande.
Queensland, Brisbane, du 21 juin au 4 aout pas de cas de peste humaine. On
n'a attrapé qu'une petite quantit^ de rats pestiférés. Cairns, du 15 au 21
juillet 1 cas. Nouvelles Galles du 8ud, Sifdnei/, du 7 au 23 juillet 3 (1).
Australie meridionale, Adelaide^ le 12 juillet 1 cas & bord d*un „mail-steamef \
4. Indes anglaises orientales:
22-28
29juillet-
5-11
12-18
19—25
26 aoåt-
2-8
juillet
4aoiit
aoåt
aodt
aoAt
1 sept.
sept.
Indes entih-es (562)
(738)
(936)
(1451)
(2113)
(2522)
(3134)
Bambay (Présid.) (262)
—
(387)
(879)
(12S8)
(1388)
(1860)
Bengale (19)
• —
(21)
(70)
(97)
(116)
(83)
Proffinces unies (16)
- —
(49)
(109)
(164)
(49)
(163)
le Punjab (11)
—
—
—
—
—
(362)
Prov. centrales (1)
—
(58)
(99)
(109)
(190)
(362)
Indes , (2)
—
(0)
W
(197)
(303)
—
Madras (Présid,) (6)
—
—
(8)
(100)
(9)
(10)
Mysore (Etat) (37)
—
(82)
-_
—
—
—
Birma (208)
—
(187)
(182)
(132)
(112)
(92)
On a aussi rapporté des cas de peste parmi les singes et les chats dans
deux districts des provinces unies. On rapporte plusieurs cas de bétes sauvages
495
troavées mortes de peste dans les fårets. 5. Perte. Pravinee de SeUtan, dans
les semaines da o mai au 22 jaiu (45), (67), (140), (47), (87), (32) et (28), dont
k Hauein Ahad (30), (57), (45), (32), (17), (13). Da 14 aa 21 jaillet 5 (2) å
Ncuåirahad, 6. Empire ottoman, Adalia, da 24 aout aa 15 sept. 6 (3). 7.
Egypté, dans les trois semaines da 25 aout au 14 septembre å Alexandrie
3 (4). 3 (2), 4 (1); å 8uez, (1), 4 (2). 4 (2); å Beni Souef -^ (-), - (-),
1 (1). 8. lU Maurice, du 2 au 8 aoåt 1 (1); du 9 au 15 aoåt 3 (2); du 16
au 22 aoåt 6 (4); du 23 aoåt au 6 sept. 13 (13); du 7 au 13 sept. 11 (7); du
14 au 20 sept. 13 (7) ; du 21 au 27 sept. 16 (10). 9. Afrique méridionah, du
8 jaillet au 8 sept. pas de cas de peste humaine. On a attrapé des rats et
soaris pestiférés å East-London, King-Williamstow^n et Port-Elizabeth. 10.
Brétil. Campoe, jusqu'au 21 aoåt (8), du 22 au 28 aoåt (3). Bio de Janeiro,
du 23 jaillet aa 26 aoåt 11 (5).
B. Cholbbå asiatiqub. 1. Chine. Hong-Kong, du 1 au 7 juillet 1. 2. Iles
Pkilippines, Manile, dans le mois de juillet 394 (354). Provineee, dans le mois
de jaillet 2199 (1591). 3. Indes anglaises orientales. Calcutta, du 29 juillet au
4 aoåt (6); du 5 au 11 aoåt (8); du 12 au 18 aoåt (14); du 19 au 25 aoåt (15).
C. FiBYRB JAUNB. 1. Brésil. Para, du 1 ayril au 31 mai 29 (39). Bio de
Janeiro, du 1 au 29 juillet 2 (1); du 30 juillet au 12 aoåt 1 (1). 2. Coeta
Bica, Limon, du 26 juin au 12 sept. 2. 3. Cuba. Havatie, le 25 aoåt 2; du
26 aoåt au 5 sept 3 (1) ; du 6 au 10 sept. 1. Matanzae (proy.) du 15 au 31
aoåt 2. 4. Etate Unit d'Amérique teptentrionale. Etat de Louisiana. New*
Ihéria, le 19 aoåt 1. 5. Guatemala. Qualan, le 24 aoåt 2 (1). 6. Mexique.
Vera Cruz (ville), du 23 juillet au 20 aoåt 2 (1); du 21 au 25 aoåt 1; du
26 aoåt au 3 sept. 1. Provinee de Yucatan. Mérida, du 5 au 11 aoåt 8 (3);
du 12 au 18 aoåt 6 (3); du 19 au 25 aoåt 4 (2); du 26 aoåt au 1 sept. 4(3).
Progreso, du 4 au 11 aoåt 1 (1). Valladolid, du 26 aoåt au 1 sept. 3 (1).
Provinee d^Oaxaea. TuxUpec, du 26 aoåt au 1 sept. 10 (6).
(D'aprés les numéros 2385, et 2388 du MBritish Medical Journar*, les
numéroB 37 — 40 des „Yeroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes"
(Berlin) et les numéros 35—38 des M^ublic Health Reports" (Washington).)
Amsterdam, le 10 octobre 1906. Ringblino.
Soniaire (Betsfnt MN.) XK AMie.
Dr. T. WiTBY, Ein WuDderbrannen aas dem Mittelalter bei Trier, 441—445.
— £. C. YAN Lbsrsum, Gérard van Swieten.on qaalité de censeur, 446— 469.
— J. JilHLiNO, Die BehandluDg Xranker und Gebarender Frauen im 16.
und 17. Jakrbundert, 470 — 480. — Vok OefblSi Altaegyptische Chirurgiacho
In.strumente, 481 — 482.
Bepue bibliofffaphiqne. (Hut de la méd., 489—487.) G. Dian, ^Cenni storiei
Mik f afBmei« YemUi del tempo delta Bepubblica" Ylnie psrtie, 26 Avril
1906, 483—485; Aulus Cornelius Celsus, Die AMneiwissenschaft, ZweiteAufl.,
Re9ue des Périodiqueé, 487— 4M. (lEut de la méd., 487—488.) Hefrot,
M^Apoim Bftf k to]»ogfÉpbie anédieale da Cantoit du Clos-Poulet et de la rille
der 8fli«t.Mak> 1787, 487—488.
(CféoffTø médic,, 488— 4M^) Annal«8 d'kygiéne et de médecine eoloniales,
JÉWiar— Febrtiaf— Måfz^ielerung 1906, 488; Butiii, File de Saint SaHbéltfny,
486;^ låxt»f rile de Saint Maftid, 488; A. fiermoTgant, Pro^ylaxie da pala-
cKsDio, 488—489^ SaimiHié, Sapfort 9^f répidénrie de ckoléra de la prerinea
TlMi-B»ftk, 489; GrdB^Ilez, La Idpre aux MiK^mses, 489; OeuTres de bien-
faiiJBiMd et d'assistMiee, eréés ett Cockil^kine, 490; Bréaudat, Bechercfies
btocktnfMpie» iuff Téau 4e Talilbentvtioii de k ville deSaigon, 490; DeGoyon,
Ycvi^e «l tåceiftfltioM dafts le Hatt Oubaagiii, 490; A. Eenaorgant, Not«B
stir k M»kdi€ d«i MCBmeH au Congo, 400; Merreilleux, Notes déuK^raphiqaes
et p^oteetioni de TealaAee å Sfttui Lo«is (Senegal), 490; CHnique d'outre-mer,
491; Annales d'kygié^ ét de Médeeine coloftiailes. April — Mai — Jmii-Lieferasg
1906, Lekoefif, Lee Monts de Cristal (Uant-CoAio), 491 ; Fasnetier, Poste
coMttkm de SattambaAig, 491 ; Le Mo«l, Étode sur les movstiqiies en Afriqae
ocfeiéøHtfl4e ånm^i^se (S61e patkog^A^tie-Piopkykxie), 491—493; Kennorgant,
'La t«vliemik>Be dans les colonies fran^aises et plot porticulidremeftt ebez les
indigénes, 492; Arnould, Histoire de k vaccination en Annam, 492—493;
Montel, Une observation de Distomiase pulmonaire en Cockinckine, 493 ; Abel
Lakille, La Bilkarziose intestinale, 493 ; Gabriel Lambert, De k purification
des eaux de boisson et nouveau procédé ckimique de purification totale et
rapide des eaux, destinées å Talimentation, 493 ; Block, Quelques mots sar la
fabrioation et la composition du Teou-Fou (ckinesiscker Boknenkase), 494;
G. Martin, Maladie du sommeil. Trypanosomiasis animales et Tsé-tsé dans 1&
Guinée fran^aise, 494.
Épidémiologie, 494—495.
MEDIZINISCHES AUS DEM STATUTENBUCH
DER STADT TRIER
AUS DEM XVI. JAHRHUNDERT.
MiTGETEiLT VON Dr. WITRY, {Trier.)
Professor Wyttenbach hat im Jahre 1836 ein Statutenbuch der Stadt
Trier aus dem sechzehnten Jahrhundert verOffentlicht, dem wir
folgende fiir die Geschichte der Medizin interessante Vorschriften ent-
nehmen :
Badsiuhet^meister,
Er soli die Badstuben mit einem guten erfahrnen Schrepfer und
ehrlichen Gesindt versehen.
Geilermeister oder Bettelvogt,
Wenn fremde Bettier sich in die Stadt einschleichen und sich deren
etliche widerlegten und widersetzen wiirden, so solle er sie in's Narren-
oder Hundshåuschen einsetzen.
Da aber uberaus arme, bresthafte Kranke auslåndische oder fremde
einkåmen, solle mit denen bescheydentlich gehandelt werden, gutlich
ansprechen, ihnen alsdann einen oder etliche Tag erlauben oder in's
Hospital nach Erforderung, erfindung und Gelegenheit derer Sachen ein-
weisen, jedoch nit vor Ansprechung des Hospitalsmeisters und gutdunken
und Gutachten desselben handeln.
Handierer oder Handwercksleuthe.
Gleichwie der Mensch zu Unterhalt seines Lebens viel und mancherley
vonnOten also sind auch verschiedenerley Handierungen und Handvverkes
wie ....
Zu Erhaltung der Gesundheit : Medici, Apotheker, Schcrer, Wundårzte.
Heh Ammen.
Ehe man Heb Ammen annehme und beeydige, solle man zuvorderst
sich erkundigen, ob sie der Sachen etwas erfahren, ob sie auch eines
guten Geriichts und leimunths sind, nicht dem Wein zu viel zugetan,
ehrlichen und zuchtigens Lebens und Wesens.
Sollen dabey auch zu mehrer Versicherung, wie an vielen anderen
Oerthern gebråuchlich, durch erfahrene Weiber oder matronen und
roedicos examiniret und auf etliche secreta und Probstlicke ausgemahnet
und gefragt werden, damit nicht durch ihre Unerfahrenheit Unglock und
1906. 34
49«
Versaumnus entstehen mdgten, denn ziemlich grosse Gefahr bey derley
Sachen zu erwarthen ist.
Wann sie dann bestehen, angenommen und beeydiget werden, solle
ihnen alsdann allerhand bey ihren geleisteten Eydten vorgehalteu werden,
als nehmlich kleine Kinder leichtlich zu empfangen oder zur Geburth zu
verhelffen von leichten Persohnen, so nicht gewisse Ehemånner, weder
heimlich noch offentlich, er werde denn der rechte wissendliche Vatter
oder Thåther von der Persohn ernennt und erklåret.
Sollen die heimlichkeiten der Weiber nicht leichtfertig, spottlich und
unrechtlich oflfenbahren, dieselben verschweigen und hieriiber behutsam seyn.
Auch fleissig acht nehmen, da in solchen Sachen etwas Unordentlidies,
verdachtiges, gefahrliches, Gottloses und stråfliches vorfiele, dasselbige
sollen sie der Obrigkeit in allen Geheim vorbringen und zu erkennen
geben; werden die Obrigkeit sodann wohl wissen was vorzunehmen.
Bissweilen in Nothfållen oder gefåhrlichen Sachen, da die Heb Ammen
alle bey einander berufen, ihren besten Rath zusammen tragen und je
eine der anderen Beystand zu leisten, damit der bekrånkter und beschwehrter
Gebåhreren verholfen werden mOgte und nicht eine Hebamme dieandere
beneiden, verachten, schånden oder schmåhen und also die Nothleidende
um derley Ursachen, dass man sie nicht zuerst gerufen, in Fahren stecken
bleibe, bey hOchster Strafe.
Ordnung in sterbenden lufts Zeiten,
Gleichwie die Absonderung und meidung dero Gemeinschaft von denen,
die mit dem Gift der Pestilenz begriffen, heilsam und gut, also ist auch
nicht minder geraten, dass alle Ursachen, so die bluthmuthige erschrecken
mOgen, daraus auch nicht wenige beflecket werden und als dårum hat
ein ehrsamer Rath vor gut und ratsam angesehen, in den Anfangen
Wiederstand zu thun und ordnung zu gcbe.
Dieweil auch das vornehmste remedium et dictum medicorum contra
pestem ist cito, longe, tarde, Zeithlich auf einer Seithe, weit davon und
langsam zu, aber uns're Furcht vor der gerechten Hånd Gottes, solle
auch nicht zu gross sein, als wenn man Gottes Hånd entfliehen wolte
und die armen Kranke gantz und gar verlassen durch Kleinmiithigkeit ;
ist auch unchristlich und stråflich vor Gott, derowegen wann sich solche
giftige luft ereignet ist auch heilsamlich und gut, dass jeder Burger
sonderlich die so dumpfige und ungesunde Håuser haben jederweil des
Abends und des Morgens ihre Hausser wohl mit Wachhdlder berauchen,
welcher Rauch und Dampf die Giftigkeit der Luft verzehren Tut, damit
es weniger bei den Menschen schade, jedoch zuvorderst bey Gott dem
Allmåchtigen um Abwendung solchen Ubels und Ungluckes getreulich
bitten.
499
Mehr Zuvorkommung solchen Ungluckes, sollen keine in die Stadt
eingelassen werden, die von Oerthern herkommen, da die sterbende luft
gegieret, viel weniger Kranke so mit dem giftigen UnglUck verhafft
einflihren lassen bey hdchster willktihrlicher Strafe eines ehrsamen Raths.
Und solle demnach zum ersten, ohne jedoch Gottes Ehre zu vermindem,
dass heilige Sakrament unseres Herm Leichnams ohne die Schelle zu
hdren zu denen Kranken getragen werden.
Item so ein Mensch verschieden, die thuren und Laden des Hauses
zubleiben und nicht also zu Erschreckung derer gesunden, die tode
leichname herfur gesetzt werden.
Item das gewohnliche Nachfolgen der Aemter oder Burger und Nachbarn
zum Grabe, die Zeit durch, unterweg bleibe und eingestellet werden und
solle Niemand mit zu gehen getr ungen oder derohalben gestraft werden.
Es sollen auch die Nachbarn oder Amtsbnider, alsdann die abgestor-
benen nicht zu Grabe Tragen, sondem solches geschehen lassen durch
diejenigen, so dazu verordnet sind, die Engelbruder, dergleichen sollen
auch die gewOhnliche Schenke derer Nachbarn, abseyn.
Item, dass mit den Begångnussen dero Abgestorbenen biss zu bequamer
Zeit, dero sechs Wochen verzogen werde da es aber ehe angestellt, solle
Niemandt alsdann in des abgestorbenen Behausung erfordert werden, wie
auch rathsam, dass die Nachbarn soviel mdglich die Behausunge scheuen
und nicht darinnen gehen.
Es solle auch des Schreckens halber, wenn der abgestorbene begraben
wird, kein geleith der Klocken geschehen.
Item sollen die Toden Laden in den Schreiners hflusern gemacht, bey
der Nacht und nicht bey Tage tiber die Strassen dahin getragen werden
und solle auch kein Grab, noch jemand begraben werden es geschehe
dann vor Tag oder des Abends nach sechs Uhren bey Straf FL 5 aury;
damit diess also gehalten werde, sollen die KlOster die KirchhOfe den
Tag iiber zu halten bei ebenmåssiger Strafe.
Es solle auch Niemand dero abgestorbenen oder Kranken In Zehn
oder Gesellschaften, noch sonsten anzeigen, der oder jener ist krankoder
gestorben dadurch allerhand Gefahr und SchrOcken erfolgen bey Peen Fl. i.
Und sollen diejenigen so Kranck gewesen wenn sie schon nunwohlauf
sind nicht binnend sechs oder sieben Wochen unter das gemeine Volck,
noch zu strassen, noch in die gemeine Badstube thun bey straf 5 Fl. aury.
Item dass der abgestorbenen gebrauchte Kleidung besonders Wollene
Tucher nicht angegriffen, hin und wieder geschleift, Offentlich verkauft,
angetragen und gebraucht werden, dass auch desselbigen Leinwandt so
die Reinigung behubig in dem Haus geschehen.
Item dass die Brttder und Siistem mit der Wartung bey denKrancken
34«
500
gebiihrlichen Fleiss anwenden und sich von den gesunden, so viel mOglich,
abgesondert, auch des Bettlens vor den Håusern alsdann enthalten sollen.
Es soli auch der Burger sich htithen, das Horn der Beissen oder
sonsten Unfiath in die offene Strassen zu schtitten sondern insonderheiten
zu den Zeiten, sauber und rein halten, auch keinen Mist in der Strassen
liegen sondern im Haus aufladen oder aber aus dem Haus in den Schadel
oder Wagen tragen bey Straf Zwey FL aury.
Man will einen jeden Burger auch gewarnet haben ihr håuser und
gemåcher sauber zu halten, Unflat, Mist, sonderlich Gåntz Enten,
Schweinsmist auszuschaffen.
Es sollen auch alle Burger oder Burgersche so bey des Mangelts
krancken baussend der Stadt gewesen zum wenigsten sechs oder sieben
Wochen sich baussend der Stadt halten bey willkuhrlicher Straf.
Und damit nicht leichtlich Burgershåuser mit den pestilenzischen Giflft
entztindet, soli ein ehrsaraer Rath sonderliche abgesonderte Hauser und
Wohnungen fertig machen lassen damit wenn jemandes Burgers Gesind
die Kranckheit anstOsse daselbsten hingethan und ihnen gewarth wiirde,
aber alle Notdurft soli aus seiner Meisters oder herschaften Behausungen
dargestellt werden.
GÉRARD VAN SWIETEN EN QUALITE DE CENSEUR,
DÉDIÉ å MON AMI ST MAITRE VÉNÉRÉ M. LE PROF. PEKELHARING.
PAR
E. C. VAN LEERSUM.
(Suite,)
Wohlversiichter Heil- und Wimd-
arzt flir mann und pferd elc. etc.
Von anonymo. Schwabach 1760. 8^.
Håbet hine inde quaedam
superstitiosa sed meretur, vide
paginam 28, potius contemni quam
condemnari.
Nil mali håbet.
Joh. Nicol. J%///i)medicinische
gedanken uber den 147 und 149
artikel etc. 2) der peinlichen hals-
gerichts ordnung 3) in 4^. francf.
und leipz. 1761.
1 ) Der Arzneigelartheit Doctor, Hochfurstl. Hessendarmstådisch-Hanau-Lichtenbergischer
Hofratb, Stabs und HofmcdicuSf wie auoh der teutschen GeseUscbaft zu Jcna, Mitglicd.
2) Der Rom. Kayserl. und des HeU. Romiscbcn Reichs.
3) Die Qerichtliche Beeicbtigung und Erofnung mit Gewalt ums Leben Gebracbter
Menschen, betreffend.
B. R. B. Kr. 6525.
Kayser.
Art. CXLVII. So einer geschlagcn wird, und iiber etliche Zeit darnach
fitiirbe, also dasz zweitelich wåre, ob er der goklagten Streich haiben, gestorben
wåre oder niclit, in solchen Fallen mogen beide Teil (wie von Weisung
gesezt ist) Kundschaft zur SacLe, dienstlich stellen, und sollen dock sonder-
lich die Wundårzt, der Sach verstiindig, und andere Personen, die da w is sen,
wie sich der Gestorbene nach dem {Sclilagen und Humor gehalten hab, zu
Zeugen gebraucht werden, mit Anzeigung wie lang der Gestorbene nach den
Streichen gelebt håbe, und in solchen Urteilen, die Urteiler bei den Eechts-
verstandigen, und an Enden und Orten, wie zu End dieser Unser Ordnuug
angezcigt, Raths pflegen:
Art. CXLIX. Und damit dann in obgemeldcn Fallen, gebiirhlich Ermessung
und Erkåndnus solcher unterschiedlichen Verwundung halb, nach der Begråbnus
des Entleibten desto minder Mangel sey, sol der Richter, samt zweyen
Schopfen, dem Gerichtschreiber und einem oder mehr Wundårzten (so man
die habeu, v^^å solches geschehen kan) die dann zuvor beeydigt werden sollen,
502
denselben toden Corper, Tor der Begråbnas mit Fleis besichtigen, ond alle
scine empfangene Wunden, Schlag, Aufwerff, wie der ein Jedes fanden und
ennessen wiirde, mit Fleiss merken und verzeichnen lassen.
Dans eet opuscule l'auteur piaide en faveur de Tautopsie des cadavres.
Juvenis 15 annorum opusculum
non inelegans.
Johann ROttiger Salomo Holde-
freunds etc. gedanken uber die
Sonne etc. 1761 Quedlenburg in 8<^.
Kayser.
De VHomme et de la repro- Defendit Buffon quod nuUo modo
duction des differens individus atheus sit et optime de Deo
etc. i) a paris 1761. 8<*. loquatur; ceterum de modulis
interioribus nugatur.
1) OuTrage qui peut servir d^Introdaction et de défense \k THistoire naturelle des
Animanx par M. de Buffon.
Auteur: Panckoucke, Charles, Joseph (le fils).
Quérard.
B. R. B. La 1780.
P. 131. On doit s^avoir gré å, Jf. åe Buffon, d'avoir, bien établi cette
chaine (qae tous les étres forment et qui descend par dégrés, de Tanimal le
plus compose, å celai qui Test moins [p. 126]) dans son oavrage, puisqn'on
en tire la preuve la plus éclatante, de la plus importante de toutes les yerité).
Qaels regrets doivent avoir ceux qui n'ont cherché dans son livre qae
Tathéisme, et qui ont cru l'y decouvnrP Qaand on n'entend point un Auteur,
et qu'on est jaloux de sa reputation, il est aisé de lui faire tenir un langage
étranger; et ceuz qui regardent son ou vrage comme contraire k la révélation,
se trompent également, s'ils prétendent tirer quelqnes conséquences de ce que
rhomme est le premier chainon des animaux, car il n'est ici question que de
rhomme matérieP".
Kleine ^ai//-apothek vor das
Frauenzimmer, worinn viele rare
Kunststucke etc, tUbingen 1761. 8^.
Kayser.
Entftirung der preiswiirdigsten
Helena von Amsterdam, sampt
einer beschreibung einer schOnen
Hermapkroditen bazel 1683. 8^.
Percurri indicem; nil mali
håbet .... tameu liber est.
Quandt legit.
123. 204. 237.
in 2 do fabula 104 et pagina 98.
503
Dans le Ms. le titre est barre transversalement mais le „damnatur" manque.
Z. E. Hirschel etc. betrachtung
ob die wiirkung des mercurii
sublimati corrosivi etc. gegriindet
sey nebst einer erwahnung der
Cicuta. Berlin 1763, in 8^.
B. C. V. 70 Cc. 196.
Leichtc und bewahrte Haus-
tnedicamenien flir den burger
etc. etc. Ulm. 1764. 8^.
Invehitur parum in usum mer-
curii sublimati sed stulte satis
idem de cicuti marum (?) est.
Nil mali håbet nec multum bona
sed et meminit auctor mercurii
sublimati usum in lue venerea.
George Beuermann tid) ver- Nil mali håbet; utilis potius
mischte bemerckungen etc. 2) der liber.
auslibenden artzney wissenschaft
crster band. Coppenh. und Leipz.
1765. 80. 2 band 1767. 8«.
1) Doktor und Professor der Arzneigelahrheit zu Coppenhagen.
2) Und Untersuohungen.
Bibi. Lugd. Bat. 616. C. 11.
Dans le second volume, å la page loi, se trouve la description de la
maniére dont on éloigna une sonde en plomb restée par accident dans
la vessie. C'est lå un cas assez curieux pour qu'il vaille la peine de
reproduire ce passage in extenso :
. . . „Le Dran 1) scheinet der erste gewesen zu sein, der dieses bei einem
Menschen ausgeaebet. Anfånglich zweifelte man sehr an der Moglichkeit
dieser Erfahring, und hielt selbiges vor eine Erdichtung ; allein im Jahr 1750
kam von dem Herrn Vermalles, der mit dem Herrn Le Dran eine Correspon-
denz unterhielt, ein Brief zum Yorschein, worinn er die Historie dieser Erfah-
rung zuversichtlich erzåhlet, dabei das Mittel verschweiget. woduroh dasselbe
veirichtet wird. Da man diesem nun noch nicht volligen Glauben bei messen
wollte, so erschien endlich in eben demselben Jahr ein Biichlein, worinn
Le Dran diese Erfahrung selbst beschreibet.
Der Herr von Foinsable, gewesener Gouverneur zu Martinique, ist es,
woran er sie ausgenebet.
Dieser Herr ist verschiedene Jahre mit einem Gcschwiire in dem Halse
der Harnblase beunruhiget gewesen, dieses frasz endlich die Harnrohre durch,
and Hess nach dessen Zuheilung eine so grosse Narbe zuriick, woduroh die
1) Henri Frangois Le Dran, né 13 Oct. 1685.
5^4
Harnrohre fast gånzlich an dem Orte des Geschwiirea zusammengesclinaret
wurde, und er gezwungen ward, mit cinem bleiernen Specillo oder Sucher
dieselbe zu erweitcrn. Den 6ten Merz 1749 aber zerbrach dasselbe, und der
dritte Theil der Sucliers, der ungcfchr drei und einen halben Finger lang,
wie auch fast seebs Qucntlein oder Dracbma schwer war, Terblieb in der
Blase zuriick, den Hest aber bekam er wieder heraus.
Den achten Tag darnacb reisete der Herr von Poinsable naeh Fntnkreicb,
um sich dieserbalb Eaths zu erholen. Er eonsultirte deshalb scbriftlicli viele
gelebrte Månner in England, und wie er in Paris angelanget war, zog er
daselbst aucb rerscbiedcnc zu Eatbe.
Die Unruhe, die er sich wegen des Stiickes vom Blei machte, wahr ihm
weit bcschwerlicher. als die Unbequemlichkeiten, dieihmdasseJbe verureachte;
dahero die meistcn ihn curirten, dasselbe so lange in der Blase zuriick zu
lassen, bis es ihm mehrere Unbequemlichkeiten verursachte, da es alsdann
durch die Operation ausgeschnitten werden konnte. Dieser Meinung trat der
Herr Le Dran anfånglich selbst bei ; wie er aber nachhcro die Sache reiflicher
bei sich erwcgte, so glaubte er endlich, den Patienten ohne Operation zu
heilen, ia in dieser Meinung wurde er gar schr gestarket, weil es nur ewt
drei Monate in der Blase gewesen, und also noch mit keinem Stein umzogen
scin konnte. Er stellte deswegen mit seinem Schwiegersohn, dem Herm
Laloverte, verschiedeno Versuche vergebens an, endlich gelung es ihnen, dass
sie durch eine gewisse Menge zubereitetes lebendiges Quecksilber das Blei
so diinne und Hiessend machen konnten, wie das lebendige Quecksilber zu
sein pflegt: da sie nun dieses verschiedene mal versuchet, so glaubte er auch
im Stande zu sein dieses bei dem Herm von Poinsable auszuueben.
Er zog deswegen noch die Herren Veraye, Castra und Lalovett zu Bathe,
und beschlosz mit selbigen bei den Thieren zuerst Versuche anzustellen. Er
stach dahero zwecn Eseln erst ein Stiick durch die Harnrohre in die Blase,
spriitzete hierauf sein Quecksilber hinein, und in zween Tage war dasselbe
aufgeloset.
Wie sie die Esel offneten, so trafen sie ihre Blasen gesund und frisch au,
ohne im geringsten angegriffen zu sein.
Hierauf beschlossen sie zu versuchen, of dieses ebenso gliicklich bei einem
Mcnschen auszuueben sei und das Queksilber dabei ebenso gut und ohne
Schade der Blase ein und auszubringen ware.
Sie beredeten dahero jemand, vor Geld bei sich den Versuch anstellen ru
lassen.
Der Herr von Poinsable nahm diesen Menschen in seinem Hause auf, und
man brachte ihm dasselbst, durch eine silberne Bohre, die am Ende offen
war, ein Stiickgen Blei in die Blase, welches drei und einen halben Finger
lang war, und ein Quentgen wog, denn der Raum der Eohre, wodurcb es
gestochen wurde, fasste nicht mehr in sich.
Nachdem dieses geschehen war, hat er vier Unzen Quecksilber hinein
gelassen, welches zwei Stunden darauf mit dem Urin wieder ausgeflossen
waren. Den folgenden Tag hat er wieder ebcn so viel Quecksilber in die Blase
sos
gegossen, welches der Eerl nach acht Standen gleichfalls wieder aasgelassen.
Das filei war hiedurch zum Theil, aber nicht gånzlicli aufgeloset worden,
und das unauf geloste Sttick kam in Gestalt einer Nadel zugleich mit dem
letzten Quecksilber heraus, wog aber nar fanfzehn Gran, mithio hatte es
iiber zwei Theile Ton seinem Gewichte verloren, das iibrige war durch die
sogenannte Amalgamation von dem Qaecksilber aufgeloset und eingezogen
worden.
Da man nun mehrere Versuche anstellete, so bemerkte man zuletzt, das es
ganz aufgeloset mit dem Quecksilber wic.der herror kam, ohne dass dem
Menschen, wobei man diese Versuche gemacht, nach hero das geringste Uebel
empf anden oder bekommen. Hierauf hat sich endlich der Herr von Poinsable
dieser Heilart auch unterworfen, und ist hiedurch zu seinem grossten Ver-
gniigen endlich von seinem Stiiek Blei gånzlich befreiet worden.
Wenn der Herr Le Dran nichts ånders in der Wundarznei gemacht halte,
so verdienet er deswegen allein schon von iedem geehret zu werden, da es
ein Mittel zu sein scheinet, wodurch man auch ans anderen Hohlungen das
Blei sicher und ohne Schaden heraus bringen kann.
Curieuse Haus-apothec etc. etc.
francf. an Mayn 1700. 8^.
B. R. B. Im 90.
Håbet superstitiosa 44 et seq.
85, 87, 89, 95, etc. 103, 243, 272,
praeterea nil nisi nugas håbet.
Damnatur.
Curieuse, Neue, seltene, leichte, wohlfeile; gewisso, bcwehrte, niitzliche,
nothige, ergotzliche und Verwunderungswiirdige Hauss-Apothee, Wie man
durch seine eigne bey sich håbende Mittel, als dem Blut, dem Urin, Hinter-
und Ohren-Dreck, Speichel und andren nattirlichen geringen Mitteln, seine
Gesundheit erhalten, fast alle sonst Tor incurabol gehaltene Kranckheiten,
Podagra, Chiragra, Festilentz, Zahn-Wehe, Ficber und dergleichen
mehr heilen, und sein . Leben, Termitteist Gottes Gnadc, nicht verkiirtzen,
sonder n erwiinschtem Wohlstand conserviren moge und konne.
Alles zur Ehre und Lob Gottes, und einem jeden Menschon,
Tom Hochsten bisz zum Niedrigsten, zu mercklichen Nutzcn und Dienst, au£E
vielfalliges Begehren in Druck gegeben.
Von einem Liebhaber der Medicin.
Franckfurth am Mayn, In Verlegung Friedrich Knochens, Druckts Peter
Begereisz 1699.
Voilå une pharmacie nauséabonde qui rivalise avec celle de Paulini en
louanges enthousiastes pour toutes sortes de choses dégou tantes. Corame
écbantillon nous reproduisons un morceau rime, tiré du deuxiéme chapitre,
qui est intitulé „von den Wunder-Curen in H. GOttliche Schrift":
5o6
„Der Mensch, das Ebenbild, ist Gott selbst angenehm,
„Hftt Tier und zwantzig Stiick zur Artzeney bequem,
„Boin, Marck, die Uirnschal samt derselben Mooss ist gut,
„Das Fleisch und Fett, die Haut, Haar, Ham, Him, Hertz und Blut,
„Die Gall, die Milch, der Eoth, der Scliweiss und auch der Stein,
„Das gelbe Schmaltz, so in den Ohren pflegt zu seyen,
„Die Nagel, Speicbel, aucb die Nacbgeburt ist gut,
„Der Helm, der Saamen, und menstruosisches Blut.
P. 44. Kan man doch einem Menschen, der mehr als ein Stein-Wurff oder
Biichsen-Scbuss entfernet, Blattern am Hintorgesasse macben, wann man i o
sein warmes Ezcrement ein gliiendes Eisen stecket oder warme Aschen
darauff streuet, welcbes aucb Pfeffer tbun solle. Dieses bat der biesige Dom-
Sobul Collega, Nicolaus Båbr, in seiner Ascben Apothec beobacbtet,
da er also setzet:
De nocte si nequissimus
Et nebulo yilissimus
Cacavit ante fores
Favilla sterous utito
Dediscet ille mores.
P. 86. Vor die verlorne Mannbeit.
Ein Impotens lasse sein Urin einem friscben unbedungenen gekaufft«n
Hecbt in Mund, und werffe ibn wieder in ein fliessendes Wasser, und gcbe
du dem Wasser binau£P, so wirstu nebst deiner Frau wieder erfreuet.
P. 87. Zu erkennen, an welcbem unter Ebleuten der Mangel der Unfrucbt-
barkeit seye.
.... oder.
Besprenge jedes Ham auiT zwey Lattig-blåtter, welcbes am scbnellsten
trucknet, an demselbigen ist der Mangel.
P. 96, Menscben-kotb vor die Geelsucbt.
Wann ein Geelsiicbtiger seinen Eotb essen kan, wird er innerbalb dreyen
Tagen darvon befreyet.
P. 103. Der Nagel Nutzen in der Wassersucbt.
Dabero baben die Nagel ibren Nutzen; sie purgieren, wann man sie, bevorab
einem Wassersucbtigen, auff den Nabel bindet, miissen aber iiber eine Stunde
lang nicbt darauff lassen, sonsten ist die Wirckung zustarck.
P. 243. Wer den Kaiten Pissen bat, macbt einen Knoden ins Hembd.
P. 272. ParTon (l'action d'une pierre d'aimant) scbreibet Marbodeus.
Conciliare potest uxoribus ipsa maritos, etc. zu teutscb also:
Es kan die Månner aucb zu ibren Weibem fugen,
Und macbt, dass Weiber treu bey ibre Månnem liegen,
Dann welcber Mann sein Weib nicbt meynet treu zu seyn,
507
Der leg' ihr onters flaupt im Schlaffen diesen Stein.
So wird sie wann sie keusch, aach sclilaffend um i ha fallen,
Die aber heimlich buhlt, musz ausz dem Bette prallen,
Als stiesse man sie raoss, dieweil ein Stanck entsteht.
Der ihre Tilck entdeckt, and aass dem Steine geht.
Kurtzgefasser unterricht von etc.
Hornvieh seucke etc. von D. I.
S. A. landsch. Phys. etc. nebst
etc. der kornwurmer etc. Basel
1763. 8^.
Legi totum. nil mali håbet.
Hylaire par un Metaphysicien
Amsterdam 1767, 8^.
Est parodia Belisarii sed non
mala et tota virutem spirat pagina
103 et docet
carnes porcinas quia sanitati nocent
et 216 monachorum nimiam
multitudinem carpit.
Freyhem: von Hupsch etc. die
schådlichen ackermause etc. zu
vertilgen COlln am rhein 1767. 8®.
Auteur: Hupsch, Johann, Wilhelm, Carl, Freiherr v.
Kayser.
Ridiculus auctor cicutam tanquam
venenatissimam plantam describit
quae certe noceret his muribus.
Hylaire par un metaphysicien
avec la censure de la sorbonne etc.
Leipzig 1768. 8^. adest et versio
germanica ejusdem anni.
Est elegans parodia scripti
Belisarii domini Marmontel ubi
legitur in praefatione quod (?)
parlementum. prohibuerit omnem
deliberationem ut rariorem ....
caput XV Ee'isarii theologi se
ridiculos reddiderunt. hine proposi-
tiones XXXVI regerunt ad XV
et mitiore modo hine rem tracta-
verunt.
Dolendum est qu(od?) Voltaire
epistolas addiderint et alia 232,
244, 259, 262, 264, 266, 270.
Damnatur.
Auteur : Marchand, Jean, Henri.
Quérard.
So8
Reflexions sur les Hermaphro-
aiies^ relativement a Annegrand
jean etc. a Avignon et se vend a
Lyon 1765. 8^
Auteur : C h a m p e a.
Quérard.
D. Leon Elias Hirschel briefe
iiber verscheidene gegenstånde etc.
der Artzneywissenschaft. Berlin
1768. erster theil. 2 theil 1769.
Kayser.
D. Joh. Christoph Henckel etc.
einige neuendeckte chemisch phy-
sikalische Wahrheiten etc. Leipzig
1769 1). 80.
1) 1760.
Kayser.
D. Leon Elias /^*r j^^^/gedanken
von der Starrsucht oder Catalepsis
etc. Berlin 1769. 8°.
B. C. V. ^70. J. 52.
Henrici Hoogcveen Ludicra,
accedit Theod. Hoogeveen historia
morbi domestici. Delphis 1770. 8^.
C C Z. Hirschfeld, Prof. und
seer. des academischen Curatel
colleg, zu Kiel. Lubeck 1770. 8®.
vom guten gesmach der philosophie.
Histoire generale des dogmes,
et des opinions philosophiques etc.
tirée du dictonnaire encyclope-
dique etc. tom. i, 2, 3, aLondres
1769. 80.
Est erudita de hermaphroditis
historia quae demonstrat non dari
viros tales qui nempe utriusque
sexus munere fungi possint.
Lcgi; videtur se ipsum iactare
ceterum nihil mali håbet nec
multum utilis.
Nugatur de vitriolo.
Transire potest.
Potest facile tolare (tolerari).
Legi totum.
Satis bonus
håbet.
poeta; nil raali
Legi totum.
Utilis Iiber, nil mali håbet.
Quandt legit.
t. I, 104, 105, 108, 109, 221,
222, 227 comparee avec 219,331,
33^> 341-
t. 2, 136, 137, 148, 166.
t. 3. 83, 87, 96, 178, 181, 214,
215, 264, 307, 308, 346. totum (?)
articulum(?) 393 et 400; miilta
periculosa habentur; hine
damnatur.
5^9
Auteur : D i d e r o t, D. Oeuvres complétes, Encycl. Vol. i — 3.
B. R. B. N k. 904.
/. H, Lambert cosmologische
briefen ueber die Einrichtung des
Weltbauens. Augspurg 1761. 8®.
B. C. V. 65. W. 19.
B. R. B. Ol. 15217.
De lumine, cometis, stellis fixis
etc. agit.
Nil mali inveni.
Leitres interessantes sur les
medecins de profession, utile aux
ecclesiastiques, qui veulent s'appli-
quer å la medicine etc. 2 tomes
avignon 1759. ^^•
Auteur: Rome d'Ardéne, P. J. P.
Quérard.
Letires physiques, contenant
etc. a Paris 1763. 8<^.
Die traurige Lohn unzuchtiger
Liebe junger Leute etc. etc. ausdera
frantzOsischer. Venedig 1765. 8^.
1 Nititur praeferre antiquitatem,
nobilitatem årtis et quod abomne
tempore licitum fuit- sacerdotibus
artem exercere.
2 Errat in multis circum studium
medicum ; tamen in hoc laudandum
quod omne gratis faciendum vult.
Aestimatione publica munita
sunt.
Nil mali håbet.
Impudica.
Pag. 96 etc. 102, 113;
in a bonus videbatur.
Damnatur.
Leitres de mons. D * * * a son
ami etc. sur les nouveaux amuse-
ments des Eaux de Spa. Amster-
dam, 1763. 80.
Louvet, maladie du bétail etc.
par mr. J, F. Reinier etc. a
Lausanne 1762. 8®.
Mr. Lacour de grave disser-
tation contre le prejugé sur la
guerison de la goute. Amsterd.
1763. 8^.
Carpunt medicum Limbourg
frigidae hae literae sed nil mali
habent et nil utilis.
Nil mali håbet; utilis potius
liber.
Promittit arcanum se possidere
quod podagram curat, tolerari
potest.
S'o
Petites Lettres sur de grands
philosophes. 8^. avec Texamen du
fils naturel.
Auteur : P a 1 j s s o t, Charles.
Quérard.
Der Landarzis eine medicini-
sche Wochenschrift francf. und
Leipz. in 8®. 1769.
Ed. Peter Ernst Wilde.
Gontier legit.
Nil mali håbet ; est critica filii
naturalis Diderot.
Percurri et videtur mihi bonus
et tuto admitti posse.
Institutions Leibni/iennes ou
precis de la monadologie fungar
vice cotis i) a Lyon 1768. 8^.
1) Horatius, A. P. 304.
Avec approbation (signe Dupuy) et Privilége du Roi.
Auteur : S i g o r g n e, Pierre
B. C. V. 71. Zz. 10.
De philosophia leibnitiana agit.
obscurus liber aestimatione publica
munitus, hine admissus.
Lettres a une Princesse d'Alle-
magne sur divers sujets de physique
et de philosophie a saint Peters-
bourg 1768. 2 tomes in Z^,
Tomum i percurri et pro scientia
physica utilis liber satis est, sed
tomum 2dum continet (?) multa quae
a theologis videri debent, hine ad
illos remisi.
Auteur : E u 1 e r, Leonard.
B. C. V. l'Ed. Paris 1802. 8^. 2 Vol. (sign. B. E. 2 W. 82) et la
tråd. allemand. Leipzig 1773 — 1780. 2 Thi, in i Bd. (sign. 46. 378. B.)
Le second volumé contient en particulier les lettres suivantes:
Von der Natur der Geister. Vod der gegenseitigen Verbinduug der Seele
und des Korpers. Betrach tungen iiber den Zustand der Seelen naeh dem Tode.
Un)^tandleriche Betrach tangen iiber den Ursprung und die Zulassang des
Boson und der Sunde in der Welt, etc.
Johann Christoph Mayers ver-
nunftige gedanken von den geregt-
samen des frauenzimmers philo-
sophische wissenschaften zu erler-
nen etc. regensburg 1758. 8^
Kayser.
Quandt legit.
Nil contra mores vel religionem
håbet garrulum caeterumque et
taediosum.
511
Kurtze beschreibung der Mandra-
gorac oder alraun wurtzel, des
fahrenkrauts etc. vom keinen
membro des collegii curiosorum
in Deutschland. Cosmopoli 1703. 8<^.
(Weller: „Fingirte Druckorte" ne connait pas eet ouvrage),
B. R. B. B. Diez, 7581 (Prag 1702).
Primo improbat has nugas;
postea pagina 42 plures super-
stitiosas herbas laudat uti et 48.
Damnatur.
M. Jean Maria maitre en chi-
rurgie de la ville de Lyon disser-
tation sur les vapeurs, pertes
blanches etc. a Lyon 1759. ^°'
Paul Wilhelm Meerheim eines
obersachsischen chymici reise-
beschreibung etc. Erlangen und
Leipzich 1753 in 8^
Scioli chirurgi et garruli stultum
opus ; nil boni håbet nec quid mali.
Iter mendaciis plenum et nuga
alchymistica.
Irapudica, pagina 12 contra
aeternitatem 21, 69, 116, 130.
Damnatur
Mr. de la Méirie etc. les char-
latans demasqués, ou pluton ven-
geur de la société de Medicine,
comedie Ironique en trois actes
in Prose. A paris et gene ve 1762. 8^.
Auteur: Offray de la Metrie, Julian,
B. C. V. 74. Y. 157.
C'est ane Nouveaaté bizare, qui mérite d'amuser le Public, qu'an Docteur-
régent de la Facalté de Paris ait t&ché, depuis le premier iDstant qa'il a
été introduit dans ce Corps, de dénigrer ses Confreres, et de démasquer dans
divers ouvrages lear Charlatanerie.
Clef raisonnée des Personnes representées dans cette Comédie.
Boadinau Doyen (Mr, Bourdélin) Somnambule (MolviC)^ Gresillon {JB[elvet%wt\
Jannisse (Marcot), Sayantasse {Astruc), Maqni (Boyer), Muscadin {Sidobré),
Bavaroise (Procope), Sot-en-Cour {Bouillac), Vardaux (Pouce), La Tulipe
(Fafconet), Don Qnichotte, arec ane épée soas sa Bobbe (Dionis), Chat-Uaant,
criminel de léze facalté (La Metrie), Platon Jage autre Maqui, Valére,
Amt de Chat-huant, Crispin, Valet de Chat-huant, St. Jean, Portier de la
Faculté.
La Scene est aax Ecoles de Médecine de Paris, Bae des Bacheries.
M. J, Mackenzie etc. histoire
de la Santé etc. 2 tomes. Liege
1762 in 8°. traduit de TAnglois.
B. C. V. »70. J. 57.
Utiliter potest legi.
512
D. Caroli Musikant Prof. Med. Potest admitti; hine inde quae-
chyrurgische und Physicalische dam håbet sed quae non sufficient
Waagschaale der Venus seuche ut damnetur,
etc. etc. Hamburg 1708. 8^.
Opera Omnia. Bibi. de TUniv. d'Utrecht. Medici fol. No. 142,
Melancho ob es besser sey
heyrathen, oder Ledig bleiben.
etc. hall 1722. 8<>.
Melanges de physique et de
Morale contenant Textrait de
rhomrae physique et moral etc.
nouvelle Edition etc. Paris 1763.
80.
Auteur : La C a z e. Louis de,
B. C. V. ♦48. K. 44.
Friedrich casimirs Mrdicus etc,
geschichte periodischer Kranck-
heiten en>tes un zwytes buch.
Carlsruhe 1764. 8^. samlung von
beobachtungen etc. zwevten band.
Zurich 1766. 8<>.
B. C. V. 70. Cc. 42.
B. R, B. If. 3475.
Impudica 168 nontamenpenitus
absurda; adeo, cuminreliquisnon
multum mali sit, transire potest.
Håbet aestimationem publicam.
Totum tamen legi sed nil mali
inveni sed et nihil utilis: nugatur
de came diaphragmatis unde
omnem physiologiamexplicarevult
Percurri nec quid mali inveni.
Est collectio non semper cura
iudicio facta sed nil mali håbet.
I
Melanges d'histoire naturelle
par M. A. D. avocat au parlement
et au cours de Lyon. !
A Lwn 1763. 8**. tom. i — 2. {
Auteur: Alléon Dulac, J. L.
R C V. (Compl. en 6 Vol. 1763 — 1765) *44. L 96.
R R. B. Lf. 16341.
Aestimationem publicam håbet
et percurrendo nil mali inveoi.
D» in schweren und verw-irten
Kranckheiten etc. Meaicusy oder
grundlicher unterricht wie etc.
consilia Mc\i:ca etc. zweyter theil
(i non vidi).
Erturt 1765. S'^
Percurri: nil mali håbet.
513
Ferdinand Martini spuhre zum
begriffe von den erschutterung des
hirns. Koppenh. und Leipz. 1764. 8^.
Kayser.
Nouveaux Melanges philosophi-
ques, historiques, critiques etc. etc.
1765. 8^. 2 tomes, tertius tomus
est similis vide pag. 32, 37, 40, 41.
Voltaire?
B. R. B. Ag. 3076.
T. II. Contient THistoire abregée
Memoires sur les abus dans les
mariages etc. par Tauteur de la
physique de l'histoire.
Amsterd. et se vend a Paris
1766. 80.
Auteur : P i c h o n, Thomas, Jean.
Quérard.
D. lo. car. vilelmi Moehsen
etc. etc. de medicis equestri dig-
nitate ornatis specim : i. Norimb.
1767. 40.
B. R. B. Libri impr. c. not ms. 29. 4.
A comparative view ofthe State
and faculties of Man wit those of
te animal world. Third edit.
London 1766. 8^.
Nouveaux Melanges philosophi-
ques, historiques, critiques, etc. etc.
quatrieme partie (priores non vidi)
1767. 80.
Voltaire?
B. R. B. Ag, 3076.
1906.
Obscurus auctor, nil utilis habere
videtur.
Pessimus liber håbet omnia
mala quae habentur in philosophie
de rhistoire et multo peiora.
Tom. I, 21, 22, 26, 29,30,35,
40, 41, 44, 45, 46 innotis5o, 77.
Tom. 2, 46, 47, 52, 53, 77.
Damnatur.
de la mort de Jean Calas.
Utilis libellus.
Nil mali håbet.
Quandt legit.
Auctor optime ratiocinatur.
Nil mali invenit.
A Voltaire scriptum opus solito
more reddit historiam sacram 78.
P^g- 235 de tolerantia quaedam
håbet minus bona item et mala
håbet. 242, 245, 253, 258.
272 aeternitatem mundi defendit
Damnatur.
35
5«4
Vti\t\ Joh, Wilh, MamUAetwas
U\t UntuUmit^r, <\cr Knmt in tnedi-
( ImIm litMi hricfcn Quedlinburg
17A7. H".
Kwy««r.
M. Thoophilc Salomon AcM^za
\\\vi\U\ l*ortUKiiiN ctc. de Teduca-
tlun i\vn cnfiintN tant physique,
{\\\v nu)rrtlc a Oopininhague et
Lvip^ig 1769 in 8".
Nil mali invenL
Bonus et utilus liber tam in
parte pliysica quam morali.
l.ctUx* \\\\ Dootcur M<fty etc.
M\r Ion gcuntM Patagons a Bruxelles
1707, «'\
Quandt legit.
Nil mali invenit.
Håbet aestimationem publicam
Percurri; utilis mihi videtur.
Mr/^9Nx^.\' inlcn\ssiU\s et curieux
OU rtUivg^ d*histoiiv naturelle
u\ovrtlc» civile* iH^litiquc de TasJe,
l\-\Oujut^» ramcriquc et les tenes
\^vl<oiv>t i\ l\uis i7ftck in S'\ ^m
\\ IV >l. K. tv ^
A\\v A^^\\ivK^txvM^ el jyiviU^ du n>i v^?^- GuettanL)
\uUhu ^ RouNselot de Surg>\ Jacques, Philibert.
IVv::iTi. EsJ c:iriasns et ctilis
,:>er c jec: pro bcboocbeca emL
<\\- ^\^
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1 S
ovss.t*': ^.xx.T cv^\ .':. < Arrmcac 5s rx:cccs «ssst
S'S
Observations sur la nature et les
procedés de quelques liqueurs etc.
par mr. Onfroy etc. paris 1765. in 8<^.
Nil mali håbet.
Phystkalische belustigungen
27 — 28 stuk berlin 1756. in 8®.
(reliquis non vidi) 29.
(Berlin 1750— i7S7-)
Legi. nil mali håbet.
Edit. : Christlob. Mylius und Abr. Gotthelf K å s t n e r.
Kayser. '
B. R.B. Le. 6582.
La 29e piéce est la traduction allemande de la thése inaugurale défendue
å Leyde en 1739 par NathaiXael Lieberkuhn: „Von der Valvel. des
Grimdarms und dem Nutzen des wurmfOrmigen Fortsatzes".
§48.
In dem wurmformigen Forsatze befinden sioh sehr viele zusammengesetzte,
aus Blaschen bestehenden Glandeln, (§ 46) ja man findet dieselben meist fast
gaoz damit angefullet. Diese Glandeln werden also eine Feuchtigkeit und
zwar eine betraehtliche Menge absondern (§ 47) welche sich mit den Un-
reinigkeiten, die im Grande des Blinddarms hangen bleiben, vermischen wird;
und sie diinner macher; was sie aber diinne gemacht hat, wird sie mit sich
wegfiihren, weil sie immer vermehret wird, bis daAz eine genagsame Qnantitat
Ton Unreinigkeiten bis zn den Valveln des Grimmdarms gekommen ist welche
diese weiter fortreiben. Also werden die Unreinigkeiten nicht im Grunde des
Blinddarms bleiben konnen, noch ihnen schaden thun.
Respondet titulo, hine admit-
titur.
Physicalische und oeconomische
Patriot oder etc. i) z theil, i
quartal. Hamburg 1756. 4^. 3
quartal bonus, 4 quarti bonus,
2 theils, I quartal 1757. 2 quartal,
3 quartal, 4 quart. 3 theils, i
quartal, 2 quartaal, 3 quartaal,
4 quartaal.
1) Bemerkungen und Nachrichten aus der Naturhietorie, der aUgemeinen HaushaltungB-
kunst und der Handlungswissensohaft.
Ed. : Johann, August U n z e r.
Kayser.
35«
5i6
La premiere livraison contient une dissertation que Ton peut appeler
up to daUy car elle traite des tremblements de terre, en particulier de
celui de Lisbonne en 1755.
Der lustige P AilosopAus welcher
mancherley laccherliche und etc.
etc. 2) von F. : I. R. I. U. P.
Rintelen 1715. 8<>.
Damnatur.
Pagina 158 unguentum armorum
describet 168 purgatorium ridet 182
congregalionem . . . narrat 202 .. .
284, 289, 334, 345, 370, 378,
379, 501, 58^-
2) Erg^etzende Fragten u. Antworten, Qespråche und Distinctiones, so wol in die
Philosophie. als Jurisprudentz und Medecin lauffend, vorbringet. Allen emst-
haflften catonischen Gemdthern zu einer Aufmunterung zur FrSligkeit dargestellt und
mit einem Register versehen.
Auteur : Rottmann, Friedrich, Julius.
B. R. B, Yv. 921.
Kayser.
Cet ouvrage raconte les aventures de Pantophilus, jeune homme d'esprit
quasi-philosophique. Préface :
.... Gleichwie aber Derjenige, so sich dieser edlen Weissheit (la
Fhilosophie) bescheidentlich ergiebt, und mit ihr yernuofftig umgehet, billig
zu loben; aløo ist im Gegentheil Derselbe nicbt genugsam zu tadeb, welcher
diese sonderbare Wissenschaft misbrauchet, sie zu unniitzen Dingen anwendet,
und vermoge derselben in solchen Sachen griibelfc, darinnen nichts zu griibeln
ist. Dergleichen Leute aber thun gewiss vergebliche Arbeit, indem mit ihren
unniitzen Schul-Gezsncke und nichtigon Grillen JNiemand gedienet noch
geholffen wird, sondem gerathen offters durch ihre gar zu spitzige DUtinc-
tionen und Subdutictionen, dahin, dass man solche Fhilosophie billig phy, loge
Vieh! nennet.
.... is finden sich auch noch heute zu Tage ebenfals einige, welche der-
gleiohen Sophisten nicht wol dulden und yertragen konnen, und sie Tielmehr
Ton ihren nichtigen Grillen abzumahnen sucben. Ein solches untorstehet sich
nun auch gegenwårtiger Lustiger PAt7o«opAu« welcher allen jungen Studirenden
Yorzustellen und bey zubringen brachtet das unniitze Wesen und die nichts-
wehrten Subtilitaten fahren zu lassen
La conversation, å Toccasion d'un duel, se porte sur une Schwerdi-
Salbe^ onguent de sabre.
P. 158. ,,Man macht nemlich eine Salbe von nachgesetzten Ingredientien:
Schmeer von einem wilden Eber, Schmeer von einem gemeinen Eber, Båren-
Schmaltz von einem Månnlein, jedes ein halb Pfund, reingemachter gedorreter
und pulyerisirter Begenwiirmer drey halbe Eyer-Sohaalen yoU, so viel als
517
yiof welsche ^iisse gross Moosø vom Todten-Kopff, 4 Loth Blutstein, 6 Loth
roth klein geschabefc Sandel-holtz, 6 Loth Badicis cansolidae majorU, Dieses
alles wird mit etwas Wein yermisschet, und eine Salbe daraus gemacht. Wann
DUQ einer yervi'undet wordeD, und man das Gewehr haben kan, womit die
Wunde Terursachet, auch gewiss iat, an welchem Orte, und wie woit solche
Waffen ins Fleisch gegangen, so schmieret man diese Salbe an den Ort auf
das Eisen, und zwar also, dass, wo es ein Hieb, man herunterwerts von dem
Aucken naeh der Schneide zu, wo es aber ein Stooss, man Tor oben herab
nach der Spitze zu, Schmiere und Salbe, sonst wird es oben heilen, und
unten offen bleiben Wann man nun die WafiEen geschmieret, muss
man solche mit einem reinen leinen Tuchlein Terbinden, und an einen saubern
Ort legen, da es weder zu warm noch zu kalt ist, da weder Wind noch
Staub dazu kommen kan, sonst fiihlets der Patient gleich in der Wunde,
dahero der Artzt dem Erancken so offt Schmertzen machen kan, als er nur
will; ....
Un Monsieur Vielwlnd par le des choses extraordinaires qu'il a vues
dans ses voyages; ainsi il mentionne: 3 Ein Stlick von den Feigen-Blatt,
womit sich die Eva bedecket.
P. 168. 28. Etwas von dem Gelde, so Judas Maccabaus zur Seel-Messe
nach Jerusalem geschicket, aber vom Feinde aufgefangen, welches unschåtzbar
gehalten wird, weilen man denen Xetzern das Fegefeuer damit beweisen kan.
Il est parlé dans le chapitre XIX de Ja beauté de quelques femmes
mentionnées dans la bible.
P. 202. Uberdem so lieset man auch nicht, dass die Eebecca wegen ihrer
Schonheit so viel Anfechtungen gehabt, wie die Sara, dann nach dieser haben
auch Konige getrachtet. Eleibet also meines Erachtens die Sara die Schonste
unter den Weibern, so zu der Zeit gelebet haben. Heute zu Tage aber ist
es eine gar schwere Frage wegen der Schonsten Weibes-Person, indem nun-
mehro die Welt mit Schonen und wolgestalten Bildern angefiillet ist, dasz
man nicht mehr weisz, welcher man das Lob der Schonheit beylegen soli.
Ja es gehet roritzo denen Mannes-Leuten wie jenem Miinch, so zwischen dem
Herm Christo und der Jungfrau Marien gestanden uud iiberlaut ausgeruffen:
Sto in medio, qvo me vertam, nescio.
Cap. XLVIII.
„Dann e r s 1 1 i c h ist ja ausgemacht, dass Gott, nachdem er in sechs Tagen
Himmel und Erden und alles was darinnen ist, gemacht und in Ordnung
gesetzet, von der fernern Erschaffung ruhe, einfolglich heute zu Tage keine
Seelen mehr schaffe und hervorbringe. Zum andern wiirde folgen, das?
wenn Gott die Seelen der Kinder erschaffte, er denen Hurern und Ehebrechem
behiilflich und gunstig ware, indem Er solchen unrechtmassigen Eindem
eine Seele mittheilete, welches doch nicht zu behaupten stehet.
S«8
Dissertationes de laudibus effec-
tibus Podagrae^ quas sub aus-
piciis magni et per orbem nolis-
simi etc. claudii experti etc. chro-
nicon notat 1715. in 4^
Kayser.
Facetus liber est podagiicos
ridens et tabulis cupreis enig-
inaticis ludis(?), nil mali håbet.
Comel. Pleierus medicus
criticus-astrologiis etc. noribergae
1627. in \2^,
Nugis astrologicis medicinam
miscet nugator.
Damnatur.
La Fhysionomie humaine de
Jean baptiste Forta neapolitain.
etc. 1660.
B. C. V. TEdition: Hannoverae. 1593. 8«. ♦44. I. 90.
Bibi. Lugd. Bat, 619. G. 21.
Leviter percurrij nil mali vide-
tur habere.
De Humana physiognomonia Joannis Baptistae Portae Neapolitani. Libri IIII;
Qui ab eztimis, quae in hominnm corporibus conspiciuntor signis, ita eomm
nataras, mores et consilia (egregiis ad vivam expressis Iconihus) demonstrant,
ut intimos animi recessos penetrare videantur.
Omnibus omnium ordinum Studiosis lecta ntiles, maximeque iucundi.
Nunc ab innumeris mendis, quibus passim Neapolitana scatebat editio,
emendati, primumq; in Germania in lucem edite.
Cum duplici Serum et Verborum Indice longe locupletissimo
MDXCin
Hanoviae
Apud Guilielmum Antonium, impensis Petri Fischeri Fr.
Giambatista della P. était un noble et riche Napolitain qui entreprit
de longs voyages, afin de completer ses connaissances en histoire naturelle.
Dans la premiere edition de sa „Magia naturalis sive de miraculis rerum
naturalium" (ouvrage qui a été traduit méme en arabe) il décrit une
espéce de chambre obscure sans lentille. Déjå Leonardo da Vinci men-
tionne une cbambre obscure de ce genre; elle aurait été inventée par le
bénédictin Dom Panunce. Porta mentionne une lentille dans son edition
de 1539.
Porta a écrit des drames en outre de ses ouvrages relatifs aux sciences
naturelles.
Les fréres Didot écrivent:
5^9
„Tout en profitaDt des observations d'Arisfcote, de Folémon et d'Adamantius,
Forta a déployé tant de sagacité dans ses propres recherches, qu'il peut passer
pour le veritable fondateur de la phjsiognomie; mais il s'est borne å parler
des difiEerencos de chaque par tie du corps et å indiqaer les signes qui décélent
le caractére des individus; le c6té original de la sjstéme est la comparaison
des physionomies hnmaines å celles des animaux.
(Nouv. biogr. générale, publ. p. Firmin Didot fréres T. 39. p. 841).
Quandt legit et nil mali invenit.
Legi nec quid mali inveni, potius
bonus est.
Curieux traité de la Phisionomie
a paris 1696. 8^.
B. R. B. Na 4376.
Der nach medicinischen lehr-
såtzen etc. P ferde-Arzi etc. dritte
auflage. Leipzig. 1757. 8<*.
Kayser.
Pomme i) Essai sur les affections Balnea tepida frigida copiam
vaporeuses des deux sexes etc. 2) : aquae commendat in hystericis et
a paris. 1760. 8®. hypochondriacis ; cetenim nil mali
håbet.
1) Docteur en Médecine de TUniversité de Montpellier, Médecln Consultant du Roi.
2) Oii Ton a tåché de joindre å une théorie solide une pratique sAre, fonde eur des
obsenrations.
Troisiéme Edition, revue, corrlgée et augmentée.
A Lyon, Chez Benoit Duplain, MDCCLXVII.
Avec Approbation et PriTilege du Roi.
Bibi. Lugd. Bat. 626. G. 18.
Pierre Fomme, né å Aries en 1735, est Tinventeur d'une nouvelle
méthode pour traiter les „Vapeurs". Le commencement de son premier
chapitre nous dit ce qu'il entend par vapeurs. On y lit:
„J'appelle affection vaporeuse, cette affection générale ou particuliere da
genre nerveux, qui en produit l'irritabilité et le racornissenjent. Elle est
apellés hystérique chez les femmes, parce que les Anciens regardoient les
differens dérangemens de Tuterus comme Tunique cause de ces maladies. On
Tappelle hypocondriaque chez les hommcs, ou mélancholique, parce que les
mémes Auteurs en. ont assigné la cause dans les hypocondres, et dans les
yisceres du bas- ventre.
L'énumération des symptomcs des alfcctions vaporeuses est aussi vague
qu*elle est étendue: le protée dans sos mctamorphoses, suivant Texpression
de Sydenham, et le caméléon sous ses différentes couleurs, n'expriment que
foiblement leur varieté et leur bizarrerie.
Poni' me Tøndre plus dair et plus intelligible, je reprends U matiére,
et je dis que la canse prochaine et immédiate des affections raporeaaes doit
étre attribuée au racornissemeiit da genre nerreaz. Si le terme choqae par
sa noaveaaté, et que Ton exige de moi ane ezplication qui le caractérise
plus parfaitement, je dirai que la sécberesse des membranes et des nerfs
forme elle-méme ce racornissement, qui seul produit tons les differens symp-
tomes de )a maladie que j'attaque, Pour exprimer ma penøéc avec plus d'énergie,
je me serrirai d'une comparaison palpable: qu'on imagine un parchemin
trempé, mou, et flexible: (teis doivent étre les nerfs dans leur etat naturel).
Les Fbysiologistes savent que les tujaux excrétoires des différentes glandes,
dispersées 9a et lå, séparent du sang le suc qui arrose le tissu des nerfs,
pour entretenir leur souplesse naturelle, et cette flexibilité qui les rend
propres a exécuter librement leurs functions: par un défaut de ee suc, le
parchemin se roidit; et par une sécberesse totale, il se racornit. Tel est Tétat
des nerfs dans le cas dont il s'agit. Youloir les rétablir dans leur premiere
situation, c'est leur rendre Fbumide dont ils sont dépourvus. C'est de cette
fa^on que je prétends triompber de la cause que j'assigne: la plus inréterée
pourroit-elle y résisterP (Préface p. 20).
Oure des Affections vaporeuses.
Ayant trouvé la veritable cause des affections vaporeuses, on la détruin
surement en s'écartant avec soin de la route ordinaire. Loin de tendre le
systéme nerveux par des remedes forts et violens, nous ferons nos efforts poor
le relåcber en employant les contraires. C'est de cette fa^n que nous rétabli-
rons le ressort des solides, que leur ton deviendra régulier, et que les fluidas
qui les animent, dépouillés de leur vice, entretiendront Tbarmonie qui doit
toujour regner entr'eux, Les délayans et les bumectans me parroissent les plas
propres et méme les seuls nécessaires k remplir mon objet; je veux dire, les
bains domestiques simples, composes, tiedes, froids; le pédiluve, les lavemens
rafraicbissans, ceux d'eau commune froide, et méme å la glace, suivant les
cas et la saison; (p. 48-49).
Le vers suivants ont été dédiés å Pomme:
A votre bienfaiteur souriez, vaporeux:
Ses écrits, ses conseils, sont pour vous des oracles;
Moribonds espérez, palissez envieux,
Ses cures, ses succes sont autant de miracles,
' (P. Delaunay, Le monde médical Parisien au dix-buitiéme siécle. Paris, 1906).
Conatur Newtonium conciliare
cum Cartesio.
Ceterum nil mali håbet.
Aimé Henri Paulian S. L Pro-
fesseur de Physique au college
d' Avignon traité de paix entre
descartes et Newton etc. i) a
Avignon 1763. 3 tom. in 8^.
1) Precedé des vies littéraires de ces deux Chefs de la Physique moderne.
5*1
Quérard.
B. R. B. NI. 10964.
D. Johann Pauli medicin ische
richter der todschlage etc. Leipzig
1764. 80.
Kayser.
De lethalitate vulnerum agit.
Christ. Frans Paulini heiisame
Dreckapotheken francf. und Leipz.
1748. 80.
Contemnitur stultus liber.
La nouvelle Physique celeste et
terrestre a la portée de tout le
monde par M. I. C. F. de la
Perriere etc. a Paris 1 766. 3 tom.
in 80
Novum systema physicum per-
lustravi nec quid mali videtur
habere praeterea håbet et aesti-
mationem publicam.
Avec approbation (signe : Montearville) et privilege du Roi (signe le Begue).
Auteur: La Perriere de Roiffé, Jacques, Charles, Fran^ois de.
B. C. V. 72. Cc. 8.
B. R. B. Oh. 6133.
Pefisées sur Tinterpretion de la
nature 1754. 8^.
Obscurus liber sed qui mihi
innoxius videtur.
Auteur: D ide rot, D.
Oeuvres complétes. Philosophie. Vol. i.
B. R.B. Mv. 971 1.
L'abbé PonseUt la nature dans
la formation du tonnerre, et la
reproduction des étres vivantsetc.
2 parties in 8^. Paris 1766.
Håbet aestimationem publicam
et utilis videtur.
Percurri leviter.
Avec approbation du censeur royal: Montecarville et privilege du Roi,
signe Le Begue.
B. C. V. •44. Am. 108.
B. R. B. Le 3320.
52«
Jean Purcell Dr. en Medecine
traité sur toutes sortes de colique
a Paris 1767. 8«.
Farrago sed hine inde male
ratiocinatur nugator 126 etc. de
usu lienis ; ceterum nil mali håbet
B. C. V. (Ed. Allem.: „Von der Kolik" tråd. p. Johann, August,
Philipp Gesner. NOrdlingen. 1775. 8^. nach der zweiten englischen
Ausgabe). 58. Mm. 10.
Usages de la rate. Jo conclas, de la description que je Tiens donner de la
rate, que ses usages sont, lo. De donner de la consistance au sang, pour le
garantir de la dissolution, de la désunion et de la destruction, qu'une diyision
constante et une fermentation non interrompue, ne manqueroient pas do
causer en 'pen de temps, ainsi qu'on en a tu un exemple dans les fiérreB
hectiques; 2o. A disposer le sang, par le mojen de la consistance qa'il
aequiert, 'k se separer do la bile dans le foie; et peut-étre 3o. å servir comme
d'un reservoir ou d*un lieu de retraire au saug, dans le cas oii il ponrroit
crever les yaisseaux å Toccasion des mouvemens violens et des contractions
qui arrivent dans le corps,
Plaidoijer pour et centre J. J.
Rousseau et le Docteur D. Hume
etc. etc.
a Londres et se trouve aLyon.
a Paris etc. 1768. 8«
Bibi. Lugd. Bat. 703. F. 4.
Discours sur la PhysiogncmU et
Legi, bonus
mali håbet.
liber est qui nil
Quandt legit.
Multa verba håbet sed nil mali
invenit.
les avantages des connaisances
Physionomiques. Par Dom Pernety
etc. Berlin 1769. 8«.
Auteur: Pernety, Anton, Joseph. B. C. V. l'Edit allem.: „Versuch
einer Physiognomie". Dresden. 1781 — 1785. %^, 3 Bd. ^31. E. 25.
B. R. B. Nn. 1 1684.
F. 18. La Phjsionomio est un tableau vivant, tres expressif, oii la Nature,
développe, et présente å. nos yeux les yrais traits, que caractérisent chaque
bomme en particulier. Exemte d'int^rét, et d'ignorance elle exprime teujours
le yrai, et le fait percer å travers cette couleur emprnntée de la dissimulation,
CO masque de la fourberie, sous lequel Tart s'efforce envain de cecacher. Aux
yeux d'un homme ordinaire, accoutumé å étre dupe des apparences, ce masqae
en impose, et fait illusion. Aux yeux d'un simple observateur, c'est un noage
leger; Mais pour un homme né physionomiste, ce masque n'est qu'unevapeur
subtile, qui se dissipe å Tapproche des rayons lumineux du flambeau de la
Nature. En s'evanouissant, elle laisse voir le vrai dans tout son éclat. C'est
une ombre dans le tablean, qui fait valoir les clairs.
(A suivre)
DIE BEHANDLUNG
KRANKER UND GEBAERENDER FRAUEN
IM i6. UND 17. JAHRHUNDERT.
NaCH HaNDSCHRIFTEN der K6NIGL, OFFTL. BiBLIOTHEK ZU DrESDEN.
Von J. JUHLING.
{Fortseizung^
Manuser. C. 451.
Artznei Buch von der Weiber Krankheit vnd gebrechen. fol. i.
ein schenn nucztlich vnnd bewert / erczenhei buch darinen
beschribenn / der fraun / furnemlich kranckheitten / so sich oft schwerlich
zutragenn mit gottes hielfe / zu wenden durch Mumen hainniti mansz-
feldishe / kindermutter / anno 1561. fol. 2.
Erstlich vonn der weiber kranckheit / dise stucke zu / gebrauchenn /
so der fraun ihre kranckAei/ vers/ofi// J^node/oc/i gestosenn mit dem krsLUt j
im wein / vnnd gedruncken bringt der fraun ire zeit /
ein / anderes
nim leinsamen / ein pflaster daraus gemacht vnnd auf denn bauch
geleget / bringt der fraun ihre krankheit
Vor denn flusz der fraun so der zu ser,
Nim roU rosenn vnnd wein esickt seudt es in einem newen topfe ein /
das es dicke wirt / schmiers auf ein tuch / lege es auf denn bauch vnder
denn nabel / es hilfl nechst gott.
Wenn eine fraue / ihre zeit zu ser hati \
so sal sie saurhampft esenn / vnnd sal wein dazu trinkenn / damach
schlehenn saft gebraucht so verstopfts die zeit / oder ti ink rosenn waser
alleine / vnnd koche wegebreit mit worczelnn / in bir oder wein / vnnd
darvon gedruncken.
Wenn eine fraue ire zeit zu seher hat
nim waser vonn hirshkplhenn gebrant ehe sie alt wirt / das wasser gib
ihr irgent iij lofel fol / wils nicht helfen / gib ihr vber zwen stunden /
aber so viel und also nach einander bis es hilft
ein ånders
nim wegebreit des spiczigen / mache saft daraus / necze ein tuchlein
vnnd leges (fol. 5) der fraun auf ihre scham / so oft es trocken wirt
necze es wider ein.
524
einn ånders
nim esels mist \ brene denn zu bolfer / stose denn klein / das due in
ein tuchlein / vnd seud es in bir / damach trucke es durch vnndmaches
mit butter / trincke darvon / abenczt vnd morgens auf iedes mal zwene
lofel fol doch das es warra ist.
wenn eine frau tre zeit nicht hat
nim rotte glock rosenn j schneid das weise abe / vnnd seudt es in
rotten wein trinckt darvon
ein ånders
i>im etcAen taub / daraus gebat / vnnd behe dich darmite / vonn vnten auf
diser hirnach geschribene tranck macht die fraun frochbar j vnnd
bringet in ire zeit recht,
nim lang ertber kraut, melisa langen felt kumel / dosten / ides eine
hantfol dise vier kreuter / thue in einen topft, geus ein foll stubigenn /
wasser oder wein darauf, låse es halb einsiden / trinck abenczt vnnd
morgens / ein halbe dopflein / wol warm gemacht / mit einem bislein
butter / so werdet ir befinden / das euch diser tranckt wirt nuczlich sein,
darvonn trincke xiiij tage wenn dichs nicht hilft / so mache ein ånders
wie folget
grosze kleten savien gebraucht / stopft rotten / flus / vnnd der fraun
zeit, muskattenus oft gessen stopft auch den flus
wenn eine fraue ihre zeit nicht hat (fol. 4)
So nim ein halb lot gestosenn krebesaugen ein halb lot weisen achstein
/ vor ein halben n grosen / weis lilien wasser vnnd also getruncken.
ein ånders
die nelbleter (Negel-, Nagel-, Gewurznelken) mit mirren vermischt / vnnd
geleget auf der fraun bauch / bringet der fraun zeit /
ein ånders
diptam wurczel \ darvonn gedruncken / fordert der fraun zeit /
ein ånders
allent wurczel in wein gesotten vnnd zucker darvber gethann / furdert
der fraun zeit
ein ånders
die neme golt worczt \ gedruncken mit warmen wein / bringet die zeit
wenn eine fraue ihre zeit zu seher hatt
nim einer schlangen haut / welche sich selbst hat ghen lasenn / auf
denn nabel gebunden / des tages ein oder zwo oder drei stunden / wen es
ihr gefelt.
ein ånders
nim dorre hollunder bleter j in einem rotten wein geleget / zwo oder
^rJ
52S
drei nacht / vnnd ausgedruckt / das selbe des tages ein mhal oder etlichs
getruncken / ein lofel vol oder zweie nach eines gefallenn
wenn eine frawe oder iungfer ihre rechte zeit nichi hat,
nim wolfes Ubernn iiij eine fuchs lunge eine muscate / muscaten blumen
zimtrinde, diser zwei iglichs zwei lot / damach nelicken ingwer /igliches
j lot oder ein kwinten, dise solnn wal gedert vnnd klein gestosen vnnd
(fol. 5) gesibet werdenn, dazu sal man nach sovil zuckter nehmen / als das
obgeschribenne / alles ist / vnnd mit einander vol vormischen / solch vor-
mischt bulver / sal die woche ein kwinten iij gebraucht werdenn / also
das kwintlein auf drei teil teillenn / vnnd der selben drittenteil eines auf
ein mal genuczet / dises sal eine fraue gebrauchen / wann ire zeit vor
vber ist / vnnd sulches so oft gebrauchen bis sich ire mutter zu rechte felt.
ein ånders.
nim rote korelUnn \ vnnd hirsch hornn stose es vnnd giebs ibr zu
trincken / im wein es hilft gewis wiels gott /
nun følget weiter wie sich die fraun halten so leu / wie volget nach
einer idenn schwacheit
itum wann ein weib nicht gebernn oder ein tot kint bei ir hatt
so nemet eine hantfol vorgis mein nicht vnnd ein wenicht gott vorgis
koches mit bir oder mit wein / oder mit wasser / wormit sie es gern
tringt / vnnd wens gekocht ist / so gebet es der fraun zu trincken /.
Wann einem weibe die mutter gesuncken ist.
so nim schmale weide windenn die sich vmb das kornn windenn / ein
wenick meusorichen i) vnnd ein klein hantlichenn vol beuschigenn / darauf
geus eine kane bir oder wein, vnd låse es zwene kwernfinger einsidenn /
trinck des abens vnnd morgens einen warmen trunckt / wenn due denn
tranckt anhebest zu trincken / so mustue dich behenn / vber disenn nach
volgendenn krautch ein mal oder zwei des tages / frue vnnd abenczt (fol. 6).
erstlich nim koniges kerczenn / wilde banemige(?) farnkraut / vnser
libenn frauwen Dhawe / weiber krieg(?) / weissenn stein Klee / vnser
libenn fraun peifus / des kleinen / diser neunerlei vonn kreutemn nemet
ides eine gutte hanntfol kochs in wasser / vnnd behe dich darvber sulches
thue iij tage nach einander / darnach nim schlehen saft / darein tuncke
einen schwam vnnd thu denn in die geburt, das ihr die mutter fein hinauf
helfet / so nim in hinweck wasche in fein rein aus den schwam / das
thue auf denn morgen wider also / solches mustu thun solange bis dirs
die mutter hinauf hebt vnnd wann du keinen man hast / so las denn
schwam tag vnnd nacht darinen /
wann aber die muter einem weibe gar gesuncken were
1) MAaødhrohen (Mauaohr) = Rap{Ui£cheD, Feldsalat = VAlerianeUa oUftoria.
5^6
so nimm warm brott j wie es aus dem ofenn komet / lege ein stucke
hinden auf in das schlos und auf eine iegliche seite bei dem nabel rauf /
auch ein fein breit stuck auf denn bauch / vnnd ein breit stucke auf den
nabel vnnd lege dich fein gleich in das bette.
Wan einem weibe die muter unrein ist
so nim ein lott muter negelein \ kweczsche die ein wenig / mache ein
secklein einer inwendigen hånt breit / vnder nehe es das die negelein nicht
vnder einander fallen / darauf geus ein nosel weins / das las die hellte
einsidenn denn topf kleibe feste zu / des morgens frue in dem bette / so
nim das secklein / vnnd lege es fur die geburt / also warm als du es
erleiden kanst wann es kalt wirt / so mache es wider warm vnnd tuncke
es wider in das topflein / vnnd lege es wider fur / bis solange es wert.
wan dus furiegest / so zeuge die beine fein zu dir / vnnd wann du
linden blut kanst krigen so kochs mit einem nosel wein / las es eines
glides tief einsieden / das selbiche trincke einen gutten trunck warm / so
du aber lindenblute nicht kanst bekomen / so trinck lindenblut wasser /
sulches gebrauch ein tag oder vier / fol. 7.
ein ånders
so nim titla vnnd thu sie in ein secklein koches vnnd gebt es ir zu
trincken so warm als du es erleidenn kanft.
Wann die afterburde nicht vonn einem weibe gehenn wil
so koche gott vorgiss mit bir oder mit wein koche es vnnd gebt es ir
zu trincken / oder gebt ir rauten wasser.
Wann eine fraue die kinder nicht vertragen kann
so nimm lebendige krebse vnnd thue sie in einenn nauen topf / tecke
sie abenn feste zu / secze sie also in einen backofen / las sie gar durre
werdenn damach zerstos sie im einem morsel vnnd sibe sie dorch ein
siblein / nimbs die woche iiij mal auf einen morgen eine meser spicze
darnach mandelkernn abgezogen ein geweicht in malvasier vnnd alle tage
eine ader vier gegesenn /
wann einem weibe sehr vbel ist im leibe
nim eine hantvol dosten \ eine hantvol kamilnnblumen / vnnd geus eine
gutte kandel wein darauf / las es zweier finger breit einsidenn darnach
mache einen newen zigelstein gar glunent / geus vonn disenn kreutern
darauf 7 vnnd behe sie darmite / vonn vndenn auf alle tage so lange der
wein weret
wann einem weibe die mutter vber sich steiget
nim knobeloch \ mit kraut mit allem / leges auf koUen reuchre dich
darmite vonn vnden auf /
wenn einem weibe seher vbel ist wan sie schwanger gehet
so sal sie nemen alle morgen ein bissigenn eingemachte rote rosenn \
vnnd die selben esenn vnnd denn andern morgen warmeh pfeferkuchen /
(fol. 8.)
ein ånders
einn mandel kernn ader zehenn / eingeweicht / inn malvasier / ese des
morgens / eine ader iij wenn sie die mandelnn gesenn hatt / so nehme
sie denn selbigenn malvasier / vnnd lege eine semel krome drein / wann
sie sich des abenczt leget / so lege sie es auf denn nabel
wenn ein weib schwanger ist vnnd rise sie ser im leibe
koche eine hantfol eriherkraui mit wein låse es die helfte einsidenn /
mache es sues mit honick / las es mit einkochen / trinck davonn abents
vnnd morgens / wens auch seher reist so sult irs trinckenn /
wenn ein weib schwanger ist vnnd das kindt hete sich so gar bei ir
gesennckl
so nemet eine halbe muskatta \ las sie fein bratenn vber kolichenn /
vnnd wenn sie gebratten so tauche sie inn hcMiick vnnd ese sie warm /
ein ånders
nim eine rinde vom broi las sie wol behenn vnnd damach geus bier
esigt darauf / strawe darauf gestosene neligkenn vnnd lege es fein warm
auf denn nabel /
wenn einn weib schwanger vnnd die frucht nicht recht lieget in mutter leib /
so behe sie mit koniges kerczen \ vonn vndenn auf / so findet sich das
kint zu recht /
ein ånders
nim rebhunder federnn aus dem schwanczt leges auf einn eisenn brenne
es zu bolfer nim darzu biber geel als zwue erbes gros / vnnd gebet es
dem weibe zu trincken / in wcisenn lieligenn wasser oder in eisenn
kraut wasser
wenn eine fraun wehe wirt zum kinde \ (fol. 9.)
nim denn totter vonn einem frischen ehi \ vnnd eine gancze muskatte /
reibe sie klein thue es darein vnnd rure es durch einander / backe ein
kuchlein daraus / wie sunst einen andern / eiger kuchen das ese sie warm.
wenn eine weib nicht weis ob sie schwanger ist
die trincke eine tag oder iij abenczt vnnd des morgens ein trunck ertber
wcuser / ist sie nicht schwanger / so findet sich ihre zeit wider / ist sie
dann schwanger / so stercktes die frucht /
wann eine fraue denn widden (f) krebes in brustenn hatt /
nim eine venedische glose scheube \ das es auch recht venedisch glas
ist / zu stose es klein vnnd sibe es klein durch ein siblein / darnach nim
honick vnnd weissen mehl / thue das zuriebene glas darvnder / vnnd
mache also eine halbe daraus darmite bestreige die locher sunderlich das
naue loch / ob es auch gleich / in denn schadenn komdt / es schat
S«8
nicht so komt der wurm heraus gekrochcn \ oft das oft lebendidik (!)
welcher fraue die bruste schwerm
schwertel wurczel inn wein gesotenn vnnd davonn getnincken / nimpt
das schwerm der bruste / denn fraun /
was den fraun die milch in brustenn vormheri /
dilUnn samenn vnnd das kraut in linsenn brue gesottenn oft genuczet/
mehert vnnd bringet den fraun die milch
ein ånders
mereitg samen mit honick gestosenn vnnd gebraucht / bringet viel milich
wann eine fraue nicht gebernn magt
so seudt holwurczt mit wein / vnnd bestreige denn bauch mitbaumohl
sie genest zu handt (fol. lo.)
vor die dode geburt
denn rauch vonn sckwefel \ vonn vnten auf zu der fraue gelasenn /
ein ånders
trinck von kamilnnblumen sie genest zu handt
was die fraun frochtbar maeht
meister wurcul / darzu thue malisenn vnnd beifus solches koche mit
wasser vnnd getruncken abenczt vnnd morgens / fein warm
ein ånders
dormettile gesotten im wein darvon getrungkenn ese sie mit irrem gemhal
zu schickenn hat
so der fraun ihre mutter auf stost gegenn dem herc%en
mit dem ohl vonn biter mandel kemn bestreige vnder dem nabel
wann eine fraue die kinder nicht wol vertragen kann
so nim ein lotl oder drei muskaten / ein lofel fol honick / machs wann
stose die muskaten klein vnnd due es darein / nim sovil fenchgel als da
muskatten sein / vnnd wenns gestosen ist / damach nim ein lofel fol gutt
malczt / stose es in einem morsd / blase die hulsenn ein wenickt weckt/
damåch thue es auch darann / wil es zu dick werdenn so nim nach ein
wenickt honick / las das nicht zu heis werdenn / das es nur ein wenickt
warm wirt / rur es wol durcheinander damach sal die schwanger fraue /
die die kinder nicht wol vertragen kann / alle tage eine meser spicze fol
esenn / weil es wert / damach mache ein ånders
wann einem weibe die mutter vber sich steiget
seut meusoriehen i) mit hier oder mit wein gebt es der fraue zu tnncken.
Vor kranckheii der mutter.
kardeivenedickten kraut im wein gesoten / (fol. ii.) warm getrunken,
bringet auch frauliche krankheit
die mutter zu recht bringen
1) YatoriaiwHa oUtorift.
529
nim grune nelhleier \ geleget auf der fraue scharae / bringet ir die mutter
zu recht
vann der nach gehurt
wann eine fraue vonn irer geburt her nicht wol gereiniget wehre / die
neme goi vorges vnnd side sie inn wein / vnad thue honick darzu vnnd
trincke es / es hilft der zeit vnnd der nach geburt /
(ksten kraut vor hertigkeit der mutter
es seint wilde oder gutte tosten / nim sie vnnd seudt sie mit wein /
vnnd vermische es mit baumohl mit einem tuch geleget / vor die scham /
benimt die hertigkeit der mutter reingget sie bringet ihre zeit /
vor dU nach gehurdt
gelbe feiligen in wasser gesotten / vnnd getruncken treibet aus die andere
geburt / auch die dode geburt schwangere weiber fulen vonn disenn blumen
nicht trinckten / dan in kindes not / da fordert es die geburt / bringet in
ire zeit kulet die hiczige mutter / vnnd mit honick vermischet heilet das
wunden whe /
vor die hicze denn weibern so kinder felnn
nim saudistelnn wasser mit wenick feilsaft vormenget / gibs der fraue
zu trincken
wann sich das kint bei einer fraun gesenckt
die neme benedicktum wurczel eine oder sechs rein geschabt / vnnd in
wein gekocht / darvon drei tage getruncken / nach eioander / des lages
iij mal es hilft
wann einer fraun dte mutter for g hat / (fol. 12.)
so sal mann nemen kaczen muncze i) / darzu roten beifus / auch lor-
bernn / eine oder zehen / koche dieselbenn mit wein / vnnd wasche es
damite es vorghet darnach sal man nemen kwiten kernn vnnd die selbenn
einweichen / vnnd wenn es^dickte wirt / so mus sich die fraue damite
schmirn wie sie sich gewaschen hat /
item nemet rote rosenn / die auf denn domern wachsenn / dere sie
vnnd reibe sie klein / dazu due gebrant hirsch hornn / klein gestosen /
vnnd wann sie sich gewaschen vnnd geschmirt hatt sal sie das darein
straun / darnach hebs auf / so hoch ir kenet tut es solange ir kunt ader
wolt / nemet schmalczt das vonn einer berin ist schmirt auch hinden im
schlos / vnnd forne vnder dem nabel
ein badt darzu
nim wegebreit \ einen gutten arm vol / felt boli einen gutten armfol /
wilde bonenche / einen gutten teil tosten / tille mit der wurczel / mit
lacker belman (?) kocht es vnder dem kraut einen gutten theil kaczen
munczt / malisa /
1) Katzenminze = Nepeta oataria L.
1906. 36
530
wann sich das kint so gar gesencki
nemet penedicklutn wurczel \ legt sie in wein drinck ein tag ader iij
davonn so zeucht es zurecht /
aus ireihnng der todcn gehurt
nim diptann pnlvers mit beifus saft gemengt daraus gemacht / zapfenn
vnnd in die gemecht geleget treibet die tode geburt aus / auch die andere
geburt vnnd das buschelein (Beuschlein)
so eirur fraun die mutier erkalt ader vber geworfenn were auch so
ihre naturliche zeit ausen blibe
nim holei \ krausemuncze / oder kornn muncze / roten beifus / wilden
hopfenn / vnnd kamilen blumen ieglichs / eine hantfol / dise kreutter
gethann in eiuen reinen naun topf / darauf gegosen eine kane wasser /
låse es einsiden eine stunde / als dan secze das wasser vnder einhalbenn
stul oder gemach stuel vnnd låse denn dampf der fraun in das gemechte
ghenn / damach nim den driten teil (fol. 13) einer kann weins vonn einer
kwarten / vnnd thue darein ein cardamane aus der apateckenn / der da
sauber vnnd rein ist/ vnnd auf das aller helse (?) vnnd kleinste gestosen vnnd
als fil als du mit iij finger erhebst oder ergreifest / auch sovil ungestosen
safem darein krome eine krome brodes vnnd las ein wenick einsidenn /
disen tranck sal die fraue zu sich neme weil sie auf dem stule siczt /
nu følgen nach viel seer gutte siucke so eine fraue \ ire zeit zu seer
hat womite solches zu stellen
nim taschen kraut \ stose es vnnd lege es hindenn auf die lenden
schlenn saft sal gemacht werdenn / wenn sie nicht gar reif seint vnnd
getruncken
ein pflaster gemacht vonn leber kraudt \ vnnd vor die scham geleget /
musskaten nues gesenn es hilft wol
itum breitten wegebreit daraus waser gebrant ein duchlein darein
gedaucht / vnnd vor die scham geleget / so es trucken wirt / wider
eingeneczt
ein zepflein gemacht vonn trachen blutsaft \ vnnd daschen kraut saft/
vnnd in die scham eine gancze nacht geleget / benimt den flus
schwangere weiber oder wochnerin nuczlich zu gebrauchen zum heubt
gott vorgis im trincken geleget / dinstlich vor dem husten \ vnnd SsXdem
magen gutt / der nicht wol daue dinet einer kindbetterin / wol vor die
wehe tagen des heubs
oder
nim wermeten wieblichen i) / die lege in ein tuchlein mit rosenn vnnd
pferschenn waser / besprenget leges einer wochnerin auf die stim dinet
vor die wehetagen / des haubtes
1) WenuutBpitzohen.
531
ein ånders
nim milch mit dem rom / schlahe darein iiij eyer låse es auf sidenn /
vnnd kalt werdenn tue es darnach in ein tuchlein / lege es der wochnerin
auf die stirnn / ist gut vor die wehtagen des heubs
ein kostlicher tranck vor den hlut gangk \ so es einer fraun sere vnrichtig
gegangenn (fol. 14.)
roUe rosenn \ breit wechrich desthel kraut / ohsenn zungen /wasserein
ides ij lott
itum das gelbe sehmlein / mit denn biumlein auf der rotten rosenn \
anteria genant i) / vnnd breit wechrich samen / de corallis / bouisten (?) /
rote gedorte rosenn / auserlesene zimtrinden / iedes ein kwintlein gedistelirt
mit einen altenn kaphann 2) / onne die fetigkeit / vnnd die fuse zu kleinen
stucken zu hauen
so einer fraun die mutter auf steiget
nim kaczen muncze / die biumlein / seudts in guttem wein / las halb
einsiedenn / gib der fraun einen gutten trunck davonn zu trincken / das
stilt die mutter
ein ånders
nim hihergeil \ thue in ein seidenn tuchlein mach ein schnurlein
darann / vnnd las der fraunn in die geburt / zeucht die mutter vnter
sich die kaczen munczt am hals gehenckt das der Rauch / teglich darzu
kompt, es hilft /
so einer fraun die mutter auf steigt
nim krausemuncze \ binde die in ein tuchlein stecks in die geburt es hilf
wann einc fraue tre zeit zu sehr hatt
so nim denn kot vonn einem geschniten schwein so warm in ein tuchlein
gebunden / vnnd der vor die geburt geleget es hilft /
wenn eine fraiv iii kindes not arhet
so nim neun banenchenn korner Q) vnnd krebs augen / vnnd stose das
vndereinander / vnnd gibs der fraun in wein oder bir / ist ir auch gutt
wann einem der schlag rurt / das er sprach los ist / nur der korner auch
neunn eingenumen
wann einer fraun die af er burde nicht volgenn wil \ so das kint
genesen ist \
so nim meister wurczel \ vnnd stoses zu bulfer vnnd necze ein finger
drein vnnd thue das pulfer darauf vnnd halt ir inen dagegen (fol. 15)
so eine fraue in kindes not gearbet I vnnd ir die geburt zu schwulnn were /
so nim rotten beifus vnnd las in gutten wein heis werdenn / vnnd lege
es ir warm als sie es erleidenn kann / so vergehet die geschwulst /
1) Anthericum Liliag^o oder ramoBumP die beide offlzinell waren.
2) Kapaan.
36*
S32
zu reinigen der mutter
ir sult nemen fenchel \ vnnd kochet das in bir w^nn ir aber nicht ser
hiczik seidt / so solt irs in weinn kochenn / vnnd denn topf feste zu
kleibenn vnnd solt davonn drincken / abenczt vnnd morgenczt iiij wocheon
lang alle tage / darnach solet ir auch nemen wacholder behr / vnnd solet
davonn esen alle tage iiij wochen lang / auf ein mahl ein oder zwu / oder
wievil ir wolet / ir sollet auch neheraen bibergeil \ vnnd solet in legenn
in eine kanne / vnnd bir darauf gisen vnnd darvon trincken / vnud der
bibergeil / sal alle tage in der kannen ligent bleiben / vnnd alles was ir
tringket dise iiij wochen langt das solet ir von dem biebergeil trincken
wann eine fraue ihre zeit nicht hat
so nim schos wurczt / vnnd seudt sie vnnd las den dampft zu ir so
reinget sie die mutter / vnnd fordert die zeit
for denn blut gangk
so nim eine muskatte \ vnnd sovil hechtzenn \ stose es zu bulfer geus
daran einen kleinen trunck rotten wein / das gibe der krancken zu trincken
abenczt vnnd morgenczt
wider den verechttichen flus der fraun
nim reis vnnd rote korallen \ ein iegliches eines reinischenn guldenn
schwer / oder ides eines kwentles schwer / macht das zu bulfer / mische
es vnnd teile es in drei teil / nim es auf iij mahl / eines morgens ann
zuheben / darnach auf den selbenn åbent vnnd wider auf den morgen
nucze es in warmen rotten wein / vnnd so du nicht wein hast nim bir
es hilft (fol. 1 6)
rezept fur die vnfnuhtharn weiber / das sie fruchtbar werdenn
erstlich
nim melisem wasser xxiiij lott
gelb feil wasser xviij lott
rosemaria wasser xij lott
lauch wasser vj lott
spes dia margareton sedum ammenam (?) . . . ij lot
siter montenn(?) j lot
basilienn samen spicinardie ides iij quinten
os de corde lorui j lot
ampra grisi / elati ides funf gersten korner schwer / was zu puluem ist das
werde gebulferdt / vnnd in balne maria geseczt einen naturlichen tagk /
dan wcrde es in balnea maria gedistelirt in sanften feur vnnd werde dann
wol verstopft / vnnd behalten zum brauch / gebrauch diser wasser morgens
vnnd abenczt iedes mhal ij oder iij lot vnnd solches etliche wochen
gethann / wu man aber dis wasser nicht gehabenn kann mag man dise
533
obgenantten kreutter in wein siedenn vnnd die selbigenn gebrauchcn wie
oben vermeldt / (fol. 17)
(fol. 18 unbeschrieben)
ein vorzeichnis (Unn weihern schwanger zu werdenn
so eine fraue mit keiner leichter burgaczionn wie vormals anngezeigt /
ist burgirt / sal sie folgent disenn tranck siden / eine hantfol / rosemaria \
eine gutte hantfol melisa / eine kalerihen(?) / eine hantfol fenchel / eine
hantfol meirann darvnter ein wenig bolei / darzu sal man nemen ein lot
muskatten blumen / vier lot zimtrinden zwei lot kardemumen j pfunt kleine
rosinen vnnd ein firtel eines pfundes zuckker / so man aber bonenien
zucker / rosamarin zucker / melisenn zucker / barragen zucker / oder
meiran zucker haben kann sal man den selben nemen / ein kwinten helfen
bein / darauf sal man gisen iij kamen wein der gutt ist / davon sal man
eine kanne einsiden / das zwei kanen bleibenn / vonn dem tranck / sal
man alle morgen / nach eines iden vermogen einen gutten trunck trincken /
vnnd solches ein manat langt / so aber des trancks nicht gnungsam ist
sal man nach wie anngezeichent / bereitten vnnd davonn trincken
einn dampf vonn vnden auf wie folget (?)
beifus / rosamarian / melisenn / hermlichen / wegrich kraut mayeran ein
wenick bolei / felt komel solches alles in wein gesotten / vnnd als dann
den dampft vonn vnden auf / gelasen zu abenczt eine halbe stunde ehe
man wil zu bette gehen darnach sal man nemen waser des lebens ein
wenick muskaten blumen / oh le / malvasir ein wenick darein gethann /
denn leib des morgens waim bestrigen / vnnd eine weile darauf geruhrt
damach denn tranckt wie obenn verzeighent / eingenomen
twr die kalie seiche gelbe lilienn
Icorus (?) heiss vnnd truckenn im andern grad die wurczel kreftikger
denn das kraut oder die blumen / gleich dem safran gel /
die wurczel knotig vnnd krum / ausswendig rott farbenn / vnnd hatt
einen scharfen geruch die wurczel gesotten mit wasser vnnd getruncken
es hilft (fol. 19)
(ffol. 20 u. 21 frei bis auf Riickseite von 2t.)
wann einer frann \ die muiler verrucki is/ j es sei auf welcher seite
es wole /
so nim geschabt \ hirshornn \ lorbernn pleter iczlichs j quinten nim
denn driten teil eines quentleins puluers / vnnd gibe es der fraun / zu
trincken die mutter kumpt / wider / ann irhe statt / nim auch bibergeil
ein halbes kwintQl^ daryndqr / (fol. 21)
534
vor kranckheU der mutkr
cardewenedicktam kraut gesotten / im wein vnnd getruncken / bringet
aueh freulihe kranckheit wider
wa?in ein mensch nichi harmen magk
nim piUrzilgenn kraut vnnd polei stosse es durcheinander, darnach
drucke es durch ein duch gibe es dem krancken ein lofel ful oder zwene
zu trincken /
wem der Harnn schneidet oder eiter mit gehet
nim ein halb lott anfiis korner \ oder ein lot mit guttem reinischen
wein / gesoten / die helfte oder denn driten teil / auch mustu den topf
fest vermachen / das kein dampf raus kompt / darvonn sal der krancke
abenczt vnnd morgend eine gutten trunck trincken
vor das weise der fraun \
vorgis mein nicht kraudt vnnd samen im waser gesotenn / dcnn dampf
der fraun vonn vnten auf zu ir gelasen / vortreibet es (fol. 22)
das buch frotulae (Crotulae)
register vber die bucher drotulae
zum erstenn die vorrede vonn drotulann / was sie beweget / hat dis
buch zu samelnn
das erste capittel
saget vonn des menschen annfang / vnnd wie vonn man vnnd weiben
kinder geboren werdenn
das ander kapittel
saget wie die fraun kleine vnnd gar wenig hicze habenn / vnnd die
mener grose hicze vnnd wie eine andere temperirt gleichen stick (?) sein
zu gebernn /
das d ritte capittel
saget das gar vil vnnd mancherlei gebrechenn geschenn denn fraun /
wenn sie ire blumen nicht zu rechter zeit haben / als sie dan habenn suJnn
das vierde capittel
saget wenn die fraun / ire zeit zuvil habenn vnnd die guldenn pforte
zu feuchte ist / (fol. 22)
das funft capittel
saget wie man die guldene port / vonn allen bosen feuchtigkeiten /
reinigen sal
das sechste capittel
saget welchenn (Monat ?) zwischenn man vnnd weib die begir / ara
begirlichsten ist
535
das sibende capittel
saget wie man ein weib die gulden porth machen soli / als were sie
eine reine maget
das achte capittel
saget vonn eczliche gebrechen / vnnd wehe tagenn der mutter /
das neundt capittel
saget vonn eczliche gebrechenn der mutter / wenn sie sich beweget vonn
ire rechten stell wie man das wenden sal
das zehende capittel
saget wie die mutter / zu weilen schwer gewinet wie mann das wendenn sal
das neunde (!!) kapitell
saget wie man die fraun bereiten / das sie gebirt / vnnd kinder gewinnet /
das zwolfte capittel
saget wie die frucht / inn mutter leibe liget vnnd gestalt sei
das dreizende capittel
saget wie man erkennen sal / ob eine fraue schwanger sei oder nicht
das vierzehendt capittel
saget wie man denn fraun sal zu hulfe komen / das sie leichtlich
gebernn /
das funfzehende capittel
saget wie zu zeitten ein knol fleisch in der mutter wachse (fol. 23)
das sechzehende capittel
lernnet wie man die fruchte vonn der fraun treibet / vnnd auch die
secundina /
das sibenzehende capittel
saget vonn wehtagenn des mutter / nach der geburt
das achzende capittel
lernet die verborgene stucke
das neun zehende capittel
lernet wie man die iungen kinder halten sal
das zwanzigste /
saget wie man die fraun ziernn vnnd schenn (schOn) machen sal /
das einvnndzwanczigste /
saget wie man das har abthun sal vnnd wo man die nicht habenn wil
das zweivnndzwanczigstc /
lernet wie die fraun lindt ann irm leibe werdenn
das dreivnndzwanczigste /
lernet wie man der fraun angesichte / sol schenn machen vnnd zhirnn
das viervnndzwanczigste /
saget vonn der fraun / die schmeckenn vnnd bisen (?) wie man das
vortreiben sal
536
das funfvnndzwanczigste
saget vonn denn schmeckenden adem / iin munde vnnd nasenn /
das sechsvnndzwanczigste vnnd leczte
saget vonn allenn gebrechenn der Zenne /
die vorredc frotula vnnd was sie beweget hat / dis buch zu samelnn /
durchiauchter / hochgebomner furst / als ewer furstlich / gnade / geschaft
vnnd gebetten hat / das buch albeti / mangeni (!) / das man nenet sccreta
mulierum / das ist die geheim der fraun (fol. 24) / zu deudsch / das ist
nun wol verdeudscht nach dem text / vnnd geordenter glos / vnnd saget
das gar wenig hulfe / darmite man denn fraun / ann ihrenn geheim vnnd
seuchen / muge geratten / dardurch / hatt frotula alles gesaget/das denn
fraun / nicht mag an irnn geheimen stettenn / vbls geschenn / darbei wir
nun denselbonn gebrechen / vnnd dadel / ann weibern wenden miigenn /
dann es seindt gar wil keusche vnnd schamhaftiger weiber / vnnd iung-
fraun / ehe sie es die menner lissenn wissen / irnn gebrechen ehe leidenn
sie grose not / als ich dann viel vnnd oft gesehenn vnnd erfarnn håbe /
ehe die fraun ihre geheim woltenn entdeckenn / vnnd den nienem
sagenn / ehe lidenn sie todliche schraerczen / darvmb ist wol bilich das
frotula / dies buch erdacht hat / denn viel fraun / dadurch getrost werdenn /
in allen gebrechenn / der gestalt vnnd farbe / vnnd was tadel / die fraun /
habenn / mugenn / die selben werdenn alle gewendt / mit der lehre /
trotula / als dan hemach gar gewaltiglich gemeldt vnnd beschriben wirt
hier hebt sich ann der ware text vnnd die heimliche glose / trutula / des
buchs / vnnd darein gezogenn / die geheim macrobi gilbertini vnnd musar (?)
da gott der meher / vnnd schofer aller dinge / inn dem anfanck / der
welt / alle nattur / vnnd eigenlich im sein geschlechte / beschuf / da
wirdiget es das menschliche geschlecbt / mit hoher wirde / vber alle sein
geschopf / vnnd gab ihnen / vorstendigen vnnd vernunft / vnnd frein eigenn
willen / vnnd wolt da bei menschlichen geschlecht / durch ihre gebomne
kinder / merunge / das sie ewiglich bei im blibenn vnuergencklich / darvmb
erschuf gott zwei menschliche geschlecht manne vnnd fraun / vnnd aus
innen gebornnen wirde / ir gleiche / inn leiblicher wirckung so macht er
die natur vnnd compilexionn / des / manes warm / vnnd trucken / vnnd
das des mannes hicze / vnnd truckenheit / nicht zuvil wirde wolt er die fraun
kalt vnnd feucht habenn / das sie des manes hicze / vnnd truckenheit /
damit brechte in / ein gleich temporament / auch das kalt vnnd minder
kraft hette denn hicze / dem manne gebenn (fol. 25) die grose hicze vnnd
kraft / vnnd wirckung / weil nun die frauen / krenker natur / sein den
die mener / so werden sie ofter krenker / in der geburt der liben kinder
vnnd vor der scham wegenn j dur fen sie eine kranckheii ann iretm geheim j
537
einen arczt nkhi sagenn / solch gros leit vnnd leiden / hat mich trotu-
haum (!) beweget / in zu schreibenn / ratten vnnd helfenn / vnnd alle
gebrechen tadel vnnd vngestalt der fraun rait kunstliche arczenei / zu
hulfe komen vnnd die werdenn dann das beste ans ziehenn / aus disem
buch hipok rates / galleni vnnd andern kunstreichen / arczen / darvmb
wiel ich sagenn / vnnd lernen / am ersten dier vrsach / solcher geheim
kranckheit / damach dir zeigenn / wie man solcbes erkenen sol/darnach
die hulfe vnnd rat wie man inen zu hulfe mit arczenei kome vnnd solches
inen werden sal
das ander e kapittel
weil nun gesaget ist das denn fraun nicht viel hiecze vnnd kraft sei /
das sie niogenn ihre bose feuchtigkeit / vnnd vberige materi / verzernn /
vnnd verdauen / vnnd auch ihre blodickeit / nicht sovil wehe vnnd arbeith /
leiden mag / das sie solche feuchtigkeit / mit dem schweis austreiben vnnd
verzehrnn mugen / als dann die hiecze vnnd arbeit thut / in dem mane /
darvmb hat die natur / im gegebenn ein klein arm vnd volkoraenen
reinickeit / oder reinigung / vnnd wan sie dieselben / blumen volkomlich
haben / so seindt sie deste gesunder / wen sie aber des mangels oder dadel
habenn / so mugen sie nicht gesundt sein doch einn meher als die andere /
nach dem sie viel oder wenig weiser boser dempfe vnnd feuchtigkeit /
habenn. die reinigung heisenn die naturlichen meister blumen vnnd blueth /
wann die beume sondern ire blumen nicht fruchte / tragen / also auch
werden die fraun beraubt irer fruchte wenn sie ire blumen nicht haben
die selben / blumen gestehen vnnd komen den fraun alle manet / oft
vnwisentlich als oft die natur beschwert wirt / aus der vberfltissigen
feuchtigkeit / so oft entlehrt sie sich / vnnd treibet aus die feuchtigkeit
diser reinigung / geschicht gewonlich xxx iar ehe oder spatter / nach den
sie ist kalt oder warm vnnd weret gewonlich / auf funftzick iar (fol. 26) /
ist sie aber mager / vnnd hatt viel hiecze / so werdt es zu weilen / Lx
oder Lxx iar oder ehr*. wann die blume zu rechter zeit vnnd masen komen /
so reiniget es die fraun / vnnd behelt sie vor vil kranckheit / ist aber die
blume zuvil oder zu wenick / so komen davonn vil kranckheiten als
vnlust / vndauen viel schwindels /' grumen / vnnd begerung vnnuczlicher
speise vnnd gewonlich komen davon heubt wehe es komen davonn viel
wasersucht / die rhur vnnd mancherlei grose sichtumb / das geschicht also
wann die fraun / viel dicker vnnd schleimiger feuchtigkeit haben / vnnd
die adernn enge sein / vnnd die fraun zarter vnnd suptiler natur / so mogen
die blumen / nicht redlich komen noch flisen / vrsach / galenus
spricht wenn die fraun wolgespeist werden / vnnd wenick vbung vnnd
arbeit habenn / so samelt sich der feuchtigkeit / viel vnnd habenn die ihre
blumen / nicht fast / so mugen sie die lange kranckheit nicht ertragen /
538
es gesdiicht aber das die blumen der fraun / nicht komen darvmb das
sie sich stedes aneinander kern / als so die nase / fast blutet oderfleust/
wann aber die verstopfung / der blumen geschicht vonn zom / schrecken
furcht oder der gleichen / so komen ohnne zweifel davonn grose kranck-
heit / darvmb so wende es bei zeiten / als hemach gelemet wirt /
das drite kapitel
hat die fraun gcbrechen vnnd mangel irer blumen / vnnd sie ist mager
vnnd hiczigt so låse ir auf denn fusen / die rosenn ader dach das der
monden volgestalt sei / erstlich auf dem einen fus / vnnd zeug so vielals
die complexionn vnnd natur erleiden magk / item merke das du in aller
arczenei in lasung vnnd farbung auf merken habest / auf die kraft des
menschenn / das es nicht zu fast gekrenckt werde / galenus saget von einer
die irer blumen / mangelung acht monet / vnnd were am leibe vorzert
(fol. 27) vnnd kraftlos worden / er lies ir am ersten tage auf eineo fus
vnnd zog ir daraus vber ein pfunt blut / am driten tage lies er ir aber
am ersten fus vnnd zoge daraus xxj lot blutes / also wart sie in drein
tagenn gesund vnnd kam wider zu irer naturlichen farbe. ist dann der
fraun der leib verstopft / so gib ir bilnn oder tranck zu denn stullen als
folget damach gibe ir kreftigung / vnnd bade sie wolgemut \ munczen
kaczen munczt(!) sefenden kandel krauds / das bringt denn fraun ihre
zeit gar balt / itum nach dem bade gibe ir zu trincken diatesteronn (?)
eines guldeu schwer die dieatesterann (?) macht man also / nim munczen /
mirra / enczian / lang holwurczel lorber eines so vil als des andem / das
seudt in so viel zwirch meher / in honig / das zuvor wol gescheumt sei
mische es wol / behalt es ein ganczt iar so ist es gutt / die fraun mag
auch abenczt vnnd morgens konfeckt aus der abedecken (Apotheke) /das
heiset gehaledornn (?) als gros als einn haselnus gebrauchen /
galenus saget du salt sidenn inn wein / archinesia (?) i) / das ist himcl
kornn \ oder heifus I vnnd trincke denn wein nuchtemn / er bringei der
fraun ire blumen \ itum reppida \ das ist kaczenn munczt die bringet
denn fraun ire zeit / item reppitdia gesotten inn wein vnnd denn wein
gedruncken er bringet die blumen / itum seudt repida vnnd lege es denn
vber denn nabel / oder lenndenn als warm / sie bringet die blumen / itum
seudt reppida vnnd denn bauch durch ein' lochrichten stul behenn in die
gulden pforten / sie bringet die / blumen itum Aimel kornn I salvei j vfddit
mit walschlein (?) / sefFen bein (?) melisa / tille / anis potennia / die kreutter
alle oder etliche daraus / gesotenn / vnnd einn sack mit gezaufter woUel
darein geduncket / warm / vnnd vber denn leib / gedeckt / bringet die
blumen
1) Artexnisia.
539
nim kanen fus / heist zu lattein / f hamula atuta (?) / das ist sehrling /
bibergHl \ peifiis seffenn benn mirenn / contauri / salvei / itlichs gleich /
vnnd daraus ein bulver / das sal die fraun geniseim abenczt vnnd morgens /
ein mhal / ein (fol. 28) kwintlein ' mit wein / das inne gesotten sei ardu-
mesia (!) vnnd so die mutter so gar hartte wer j so mach ein zepflein
eines fingers dicke / vnnd necze es in ochsen gallenn \ vnnd sprenge
darauf mirren / vnnd sefFenben / bletter vnnd bulver vnnd thues in die
guldene portenn es bringt die blu men
itum knobeloch stro gesotten in wasser vnnd denn dampf entpfangenn
durch ein ror in die guldene porten es bringet die blumen
itum knobloch ertbeher vnnd nus gesotten zu einer salbenn / vnnd gesenn
bringt im harm denn fraun ire blumen
itum saft vonn feigenn \ vnnd das weis vonn einem ei das vnder-
einander / gemengt vnnd wol gedoret / damach gethann in die guldene
pforten / das bringet denn fraun die blumen
itum casia bingene (?) / das ist in der abeteckenn damach inn wein
gesotenn / vnnd getrunckenn bringet denn fraun ire blumen gar schenn /
wann die materi zu dicke ist
itum assa vetida das ist teufels dreck / pfefer vnnd rairhenn / gleich
viel / gebulvert / vnnd getruncken / das bringet die blumen der fraun gar
vast / vnnd sal sie nuchternn mit warmen duchernn reibenn / damach
des obgemeltenn buluers abenczt vnnd morgens j kvventen schwer inn
warraen wein trincken
itum wermut in honnig wasser gesotten vnnd inn die guldene porthen
gethann / bringet die blumen \ itum bolet / vnnd sein waser / getruncken /
bringet denn fraun ihre blumen
itum spickanardi in die guldene porthen oder gesotenn / vnnd getruncken /
es bringet die blumen
itum beide holwurczt bringet die blumen vnnd zwiewelnn gestosenn /
vnnd gesotten vnnd getruncken
itum welche fraun oft bonenien oder davonn drincket / die gewint \ ire
blumen gar schenn (fol. 29)
itum saft vonn feigenn vnnd das weise eines ais gemischt vnnd darein
wolgedert vnnd gethann inn die guldene porthen das bringet denn fraun
ire wochenn vnnd blumen
itum worgas (!) in wein gesotenn bringet die blumen
itum die stengel vnnd bleter in wein gesotenn vnnd getrunckenn bringet
die blumen
itum calamus gemischt zu alles kreutrich so die blumen bringen sterckt
sie gar fast vnnd macht ire wirckung kreftiger
(fol. 30 ist beschnitten u. nur einseitig beschrieben)
540
Uum wasser das da fleust aus eifier eichenn so man ein loch hinein
borret / genosenn / oder woUe darein gedunckt / vnnd in die guldene
port gethann / das hringet hlumen gar halt
Uum bilgen wurczel \ gesalbet / init lorel / vnnd in die guldene porth
gethann / hringet fast denn fraun tre kranckheit j ohnne schadenn /
itum wole geneczt / inn dem saft des krauttes koniaures \ vnnd in die
guldene porth gethann hringet denn fraun ire wochenn
itum haldriann wurczel in wein gesotten vnnd gedruncken / bringet
denn fraun ire hlumen
hochgeborner furst e.f g. sollen nicht achttenn / das dies capittel vonn
der fraun blumen zu bringen zu lang wirt / dann aller fraun gesundheit /
liget darann das mercke e.f g. darbei wann die materei (materei) der blumen
ganczt zehe / vnnd grob sei so sinket / sie die selbe grobe materei / irm
die glider / vnnd neralich in die fues / vnnd wirt daraus das potagra cirrogra /
vnnd das vergieft vnnd des gleichen ist aber die mutter zwischen dick vnnd
dunn / schwrer vnnd leicht so bleibet sie in ihr selber / so wirt daraus die waser-
sucht / oder bleibet sie inn der mutter so wirt daraus / mala matrix /das
heisenn / die fraun wasserkalb / ist aber / die materi suptil vnnd leicht
ist als von colora / so steiget sie inn das heubt vnnd machet die vnsinig /
vnnd mancherlei sichtumb / als ob sie besesenn werrnn / vnnd das geschicht
gerne denn fraun / in denn kindt betten / wenn sie nicht wolgereinget /
wordenn
ich wolt das alle fraun zu der zeit wiczick wernn / vnnd sich hiltenn \
vnnd bereitteten nun håbe ich obenn geschribenn / vonn viel (e)zimplicis /
das seindt eincztliche stucke die den fraun ganczt nuczt / vnnd gut sein /
ire blumen zu bringen
nun wiel ich schreibenn die grosenn genuczt recebt / als siropes / pulver /
vnnd latwerge / die dann darzu dinen / vnnd gut sein / das habenn die
weisen meister gethann / dann (fol. 31) es schreibet anitenna (?) / in seinem
ersten buch / in der vierden seiden im andemn capittel / das eczliche
erczenei einem menschen hielft / vnnd einem andern nicht /auch schreibt
er darbei / das einer in der kranckheit / die arczenei oft verwandelnn sal /
das was gemein ist / das gewonnet die natur / vnnd thut keine wirckung mehr
itum die zeichenn wann die fraun ihre zeit oder hlumen verliernn j
sein ganczt ofennbar zum erstenn seind ire augen waserfarb / sie habenn
grunen (grimmen) vmb denn nabel vnnd vmb denn bauch / sie habenn
vnlust zu esenn vnnd bebegerm (!) (begehren) fast vngewonliche speise /
ihr harnn ist gleich einer rohenn fleisch bru / vnnd dieselben fraun seindt
fast geneiget der wasersucht
nun hebe ich an die reczbt
nun seindt eczliche krtutter \ der man in der apedeckten \ nicht recht
541
weis / SU nemen dar vmb wiel ich sie nehnen j wie man de inn des
apedecken pfleget zu nehenn \
nira die wurczel vonn blumen ^Igenn holc%( das ist lobstuckel wurczel \
kaczen muncze / connlekuictta (?) / rauthten / iczlichs einn kwinttenn seudt
das in wein / vnnd trincke in warm / abenczt vnnd morgens / es bringet
die blumen
itum seud sefenben j ebbigwurczt i) / fenchel wurczel petterzilgen (peter-
silien-) wurczel / kaczen munczt / trinckt denn mit wein
i/um einen tampf geraacht / mit kamilnn \ fenchel / tillenn / rot munc-
zenn / neselnn iglichs ein hantfol / gesotten / der tampf bringet die blumen
itum auf duchern gelasenn / mit kopfenn ist auch fast gutt vnnd bringet
die blumen
itum die rosenn adern zu denn fues gelasenn bringet die blumen
itum allen fraun die nicht wol ihre blumen habenn \ ist alles lasenn
mit kopfen oder sonst auf denn adern verbotten \ vber halb dem gurtel
(fol. 32)
itum aber eine pasterei das sein die zapenn die man den einthut denn
fraun der wil ich etlich schreibenn als dann crotula lauter gelert hat
itum mach ein zappen von der wurczt heist mala rerre (terra?) / oder
panis portinus sol die eusernn rinden aber schelnn vnnd thues inn die
guldene porthen / es bringet denn fraun die blumen
itum dipten sefenbein pulegi rot munczt / die wurczt alle gesottenn /
vnnd gegebenn zu trinken in wein / darine gesotten cicrifera magna(?) /
das bringet den fraun ire blumen gar bald itum xiij euferbi die vor in
mandel oli lang geweicht ist gedruncken in wein das bringet die blumen
itum seudt verbenam x lott vnnd x lott negelein in wein / bies es halb
einside das gibe der fraun zu trinckenn wan sie zu beth gath sie gewint
ire blumen
itum aber eines das gar kreftigt ist nim armoricam galbanum salpinum
vnnd mische das mit ziriacam vnnd mach daraus ein bosarei(?) thue es
inn die guldene porthenn das bringt die blumen
itum vber alle dingk nim gilgenn wurcz vnnd zerstos die vnnd zur
mische die mit lorel / vnnd wickel es zu samen in ein gezauste wol vnnd
thue es in die guldene porthenn es bringet die blumen gar baldt
itum ein zepfiein zu machenn vonn der wurczel heist mala terra / oder
pannis portinus (fol. 34) / sal die ausemn rindenn abschelnn / vnnd thue
es inn die guldene porthen / es bringet die blumen (cfr. oben!)
itum mach eines das sehr kostlich ist nim armoniatum j galblumen /
salbinumb / vnnd misch das in ziriacum vnnd mache daraus posterei vnnd
thue das in die guldene porthen / es bringet die blumen / (cfr. oben)
1) Eppich, Epheu.
542
itum vber alle dingk nim gilgen wurczel zerstose die vnnd vemische die
mit / lorel / vnnd wurcke es zusammen / inn ein gezauste wolle / vnnd
thue es in die guldene porthen es bringet die bliimen
iium aber ein ånders / nm das kraudt stabiasi i) vnnd zerstos das zu
bulfer / misch darvnter / gleich als viel / seudt reckt (siede recht) / misch
darvnder ochsenn galnn \ vnnd das alles in ein leinen secklein eines fingers
breid oder gros vnnd in die gulden port gethann / vnnd las es vber nacht
darinen / es bringet die blumen der fraun /
itum nach ein ander geheim / die gallenus beschreibenn hatt / das der
fraun ihre blumen bringet / (lat. Schulrezept, fur Volkskunde wertlos.)
das vierde capUel sagei wen die fraun zuuil blumen habenn vnftd die
guldene pforte zu feuchte ist
ipocrates schreibt inn seinen funften buch das die fraun / so gar ire
blumen nicht habenn viel vnnd mancherlei kranckheiten / habenn / vnnd
viel sichtagen / darvon vberkomen / die weil aber nun gesaget ist wie
man die fraun / zu blumen bringen sal / darmite sie vor sichtumb behut
werden so ist auch wol not wen sie ire blumen zufil haben / wie man
das wenden sal / auf das die (fol. 35) bei irer gesundheit bleibenn / vnnd
ir loblich werckt das ist kinder gebemn volbringenn mogen /
zum erstenn ist zu sagenn \ vonn was vrsachenn die fraun zuviel \
habenn darnach wie man das wenden sal
die erste vrsache wenn denn fraun ihrer blumen zuser flisen / ist wan
die adern inn der mutter zu weit sein \ oder wenn die selbigenn adern
aus brechen \ das saltu an den rossen also erkennen \ seint sie rot vnnd
nicht gemischt mit andem zeigenn / vnnd schleuniger / feuchtigkeit / fo
ist es die rechte vrsache /
die ander vrsache ist / wann das weib zu gar vol geblules das magestn
(magst du) also erkenen
wenn sie fole adern hatt / so ist das die vrsach das sie inn voUer lust /
inn gutter speise vnnd tranck gelebet hatt / so ist es vonn vbrigen blute
das gutt ist vnnd zuuil /
die dritte vrsache wenn fraun ihr blut fast vermischt ist / mit rotter
colera / die macht das blut so hitzig / das die mutter das nicht erhalten kann /
vnnd reist als dan die adern / auf vnnd komen bose feuchtigkeit / darvonn /
als vnlust / wassersucht / vnnd des ganczen leibes abnemung vnnd verzerung /
itum es geschiht auch das die blumen \ weise farbe habenn / vnnd
schleimigk sein \ das ist wann viel flecken / darein vermischt ist / vnnd
man die fluse lange wehrenn / so komen darvon viel sigtagen / vnnd fast
bose kranckheiten
1) BoabioBiP
543
tum sonst sein gar viel vrsachenn / davonn die fluse fast komen / die
mag man wol vnter dem verstan vnnd raercken / wiewol kein gebrechenn •
maggeheilt werdenn / man weis dann seine rechte vrsach / das ist nun
genug /
Hum der fluss vonn vbrigen hlut j sø sal man denn fraun lasen / vber-
halb I der gurUl auf den henden vnnd armen / vnnd las als viel bluts
vonn ir als sie erleiden mag / so zeucht sich das blutvbersich / die/ra«
sal auck esenn speise die da wenick hlut machei \ als spinas (Spinat) weis
ger sten / mandel ger sten brot \ sie mag auch wol fleisch vnndjisch esenn \
aus steinnigten waser
itum sie magt auch wol kopfe seczen / vberhalb der gurthel / (fol. 36)
itum es lernet auch hipokrates / das sie wol mag kopfe seczen vnder
die brust /
itum sie mag auch wol kopfe seczen auserhalb der gurtel /
itum ist flus sehr mit colera vermischet so sal die fraun alle hiczige
speise meidenn auch wein vnnd / man sal sie burgirn / mit erczenein /
die das blut purgirn / vnnd die colera / aus treibenn / wenn aber die
flegma oder melangcolica / oder ander bose feuchtigkeit / vrsach sein /
des flus so sol man folgen diser leher / hipocrates / schreibt in seinem
funflen buch / wenn die blumen zuvil ist / so secze grose kopfe / vnnden
ann die wurczel / der bruste / vnnd schrefe sie nicht / eczliche sprechen /
das die kopfe solnn so gros sein / das ir die bruste gar darein ghenn / das
ist hipocratus / meinung / wenn er spricht secze die grosen kopfe
itum darnach constrictann \ das ist verstopfung / in die guldene pforten /
saft vonn wegericht vj lot drachen blut / beltorman(?) munige(?) das ist
in der apetecken / iczlichs ein lot / mische das / vnd thue es in die
guldene porten /
itum saft vonn neselnn wol ausgedruckt gemischt mit balearmena (?)
in die guldene porten gethann verstopft die blumen /
itum ein pflaster zu machen / welches die blumen verstopft / nim
mastix \ drachen blut / weirrach gumi / boloarmiei (?) buluer / das alles
gar klein vnnd nim essick / vnnd eir klar / vnnd misch das bulver darein /
vnnd macht ein pflaster auf die nierren / vnnd lege eines forne auf die
scham / das andere hinden / es verstopft die blumen /
ein ander pflaster
nim fliden vonn isenn (?) / vnnd stos sie gar wol mische esigt darvnter /
der da gut ist vnnd rosenn waser gleich viel / seudt es bis es trucken
wirt darnach nim hirsshorrn j das da gebrandt ist vnnd buluer gem acht /
so schwer / darnach nim buluer vonn eichen / kupelnn / als viel / ir
beide / sein eingeweicht / das mische alles zu samen / vnnd macheeinen
teig daraus / vonn wechricht saft / vnnd thue es in vier teil / das ein
544
teil mache zu zepflein (fol. 37) vnnd thue es inn die guldene porten /die
andem teil mische mit esick vnnd eiger klar / vnnd mache daraus zwei
pflaster eines forne auf die scham das andere hinden auf die lenden / es
verstopfl die blumen
Uum ein andir pulver \ das die blumen fast verstopft / nim schwarczt
wurczel \ alle soUnn vonn schuen blau iuch \ oder scharlach pflockam \
vnnd fule darmite einen topft / brenes es zu bulver / dises bolfcr / saltue
durch ein rohr der fraun in die guldene portenn blasenn / es verstopft
den flus der fraun gar balt /
itum ein klein seckelein / ein gefult eines fingers dicke \ mU rosenn \
tnasiix \ boloarmeno / drachenn blut / vnnd schwarczt wurczel / alles
wol gebuluert vnnd in die gulten porte gethan verstelt die blumen
itum wenn der blumen zuuil / vnnd lange gewert hatt / so gieb der
fraun / zu trincken portinlaio mit dem kraudt / oder necze eine gezauste
woUe darein / vnnd thue es in die guldene porth ten / es verstelt die blumen
serapia schreibt das spica vonn natur / vnnd sundeme eigenschail / ^
blumen stelnn \ die meister sprechenn / es sei die spica / die auf denn
bergenn wechst
itum virga pastores das ist wilde karten / die stelnn die blumen / alle-
zeit nur gesotten vnnd gedrunckenn.
{Fortsetzung folgi).
LIDENTITÉ DU MÉDHCIN ALDEBRANDIN
DE SIENNE
PAR ANTOINE THOMAS.
Dans son recent mémoire intitulé : De Cexpansion de la lan^te
fran^aise en lialie^ lu devant le Congrés international des sciences
historiques de Rome en 1903, M. Paul Meyer a parlé avec quelque détail
de la „compilation médicale en quatre livres, rédigée en fran^ais par un
médecin florentin ou siennois appelé Aldebrand ou Hallebrandin", i)
compilation dont pres de vingt manuscrits nous sont parvenus 2) et qui a
été imprimée å Tépoque ou Timprimerie était encore au berceau (vers
1480). Mais sur la personnalité méme de Tauteur, il n'a connu aucun
document qui permette de faire la critique des renseignements contra-
dictoires que fournissent les prologues des manuscrits. Nous en somracs
done encore aujourdui au point ou nous a laissés Littré lorsqu'il a
consacré å celui qu'il appelle „Alebrand de Florence" une notice bien
séche et bien superficielle dans le tome XXI de V Histoire'liticraire de
la France^ paru en 1847 : nous ne savons ni le vrai nom ni la vraie
patrie du premier médecin qui a osé employer la langue vulgaire, et, ce
qui est plus facheux encore, nous ignorons quelles circonstances Tamenérent
å choisir le fran^ais plutot que son idiome maternel, que ce fCit le
siennois ou le florentin.
Un heureux hasard m'a fait rencontrer, voici déjå plusieurs années, un
jalon biographique de premiere importance que je n'hésite pas å rapporter
å notre auteur et dont le lecteur appréciera lui-méme le caractére. Je
Temprunte å une publication de M. Tabbé Lalore, parue en 1890, le
cartulaire de Moutieramey, qui forme le tome VIII de sa tres précieus:e
Collection des principaux cartulaire s du dioccse de Troyes, Le no. 428
de ce cartulaire est ainsi con^u (page (379) :
„Magister et fratres hospitalis sancti Anthonii Viennensis diocesis" recon-
naissent que „magister Åldobrandinus de Senis, physicus, Trecis commorans"
lear a légué par testament „domam suam si tam Trecis in vico Sancti Abrahe
cum ipsius domus pertinenciis quibuscamque . . . que sunt sub dominio et
justicia religiosoram viroram abbatis et conventus Monasterii Arremarensis,
qui, cum domum cam pertinentiis per priorem Sancti Johannis de Castello,
1) Atti del Cottgresso . , . ^ vol. IV (Storia deUe letterature), p. 79-80.
2) J^en connais 17, dont quclques-uns m'ont été obligeamment indiqués par M. P*
M«yep: Paris, Bibi. Nat., fr. 1288, 2021, 2022, 12323, 14822; nouv. acq. fr. 6539. — Paris,
Arsenal 2510, 2511, 2814, 2872. — Korne, Yatican, Reg. 1256, 1334, 1451 (fragment). —
LoHdres, British Museum, Sloane 24B5, 2806. — Oxford, Bodl. 179. — Ashburnham^
Barrois 265 (vendu en 1901). — La compilation a été traduite en italien et Ton en eon-
naft deux versions différentes, Tune par Zucchero Bencivenni, Tautre par un anonyme.
1906. 37
546
utendo jare sao, saisiri feciasent , . /*. Les AntoniDs ayant donné „L Ub. tar/'^
Tabbaye de Moatieramey accorde „qaod nos domum cum pertinenciis sais sub
eoram dominio et josticia tenebimus et possidebimas imperpetuum paeifiee,
mediantibns .11. sol. tor. qaos singalis annis imperpetaum, in festo Beati
jElemigii in capite octobris, priori Sancti Johannis in signum recognitioDis
dominii et justicie reddere et solvere tenebimur apad Trecas, promitientes
qaod a domino papa Tel alio quocamqae non impetrabimos nec etiam pro-
enrabimas qaod i bi sit collcgium sen construatur oratorium Tel capclla msi
de speciali mandato et licentia religiosomm Arremarensium et quod non sit
de dominio et jasticia oorum dicta domns cum pertinenciis . . . Batum apad
Sanctum Anthonium in nostro generali capitulo die sabbati post AscensioDem
Domini anno Domini Mo CCo LXXXo septimo." (Original scellé.)
Ainsi, en 1287 ou tres peu de temps avant, mourut å Troyes un
médecin qui habitait cette ville, qui y possédait une maison située rue
Saint-Abraham, et qui légua par testament cette maison aux religieux de
Saint- Antoine de Viennois : ce médecin est nonimé en latin Aidobrandinus
de Senis, Comment ne pas l'identifier avec Tauteur de notre compilation,
qui est appelé „maistre Halebrandis de Seenne" par le ms. Bibi. nat. fn
1288, „maistre Halebrandis de Scenne" par le ms. Vatic. Reg. 1334,
„maistre Halebrandit de Saenne" par le ms. Bodley 179, „maistre
Aldebrandins de Scienne" par le ms. Sloane 2435, ') »»maistre Aldebrandins
de Sciane" par le ms. Arsenal 2510?
Qu'un médecin italien originaire de Sienne soit venu s'établir å Troyes,
y ait fait fortune et y soit mort, c'est ce qui ne surprendra aucun érudit
au courant des relations de la ville de Troyes, Tun des quatre siéges, et
non le moindre, des celebres foires de Champagne, avec les marchands
italiens. Si les archives communales de Troyes étaient bien fournies pour
la seconde moitié du Xllle siécle, il y aurait chance d'y trouver d'aulres
traces de Texistence de mattre Aldebrandin de Sienne; mais il n'en est
rien, å ce qu'il semble 2). En tout cas, son testament a du étre conservé
par les religieux de Saint- Antoine de Viennois dont il aétéle bienfaiteur;
il se retrouvera peut-étre un jour ou l'autre.
1) Gommanieation de M. P. Meyer; c*e8t sans doute par suite d*mie errenr typogrs-
pbique qae la le^n publée dans le mémoire auquel j^ai fait aliasion porte Ålåobnmi^
et Biennt.
2) Botttiot, dans son Higtoh-e dø Trones (1870), t. I, p. 374, a écrit: ,Les fréqaentes
relations entre Tltalie et Troyes déterminérent certaines families originaires d*aa delå dn
Alpes å fixer leur demcure . . ." Et, apres avoir parlé de Colin de Crémone, il ajoute,
sans donner de reference: „Parmi les bienfaitenrs de la maison des Antonius on nonnne
Aldobrandini, médecin, originaire de Genes et habitant de Troyes; »ETidemment, Gén»
est dii å une distraction de l'auteur qui a eonnu d^une maniére ou de Taatre Tacte de
1287 analyse par Tabbé Lalore.
UNE EXPOSmON HISTORIQUE, REOARDANT
LA MÉDECINE ET LES SCIENCES NATURELLES.
Les sessions du Congrés des Sciences naturelles et de
la Médecine auront Heu å Leyde en Avril 1907. M. le
professeur van Leersum a Tintention d'organiser å cette
occasion une exposition, ou toutes sortes d'objets, employés
par les médecins et les naturalistes aux temps passés,
seront admis. Il espére donner ainsi une idée des instru-
ments de nos confréres d'autrefois et constater, lesquels
ont été conservés jusqu'å nos jours.
REYUE BIBLIOaRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MÉDECINE.
ALLEMAGNE.
Opitz, Kabl/ Dr. med., Die Medizin im Koran. Stuttgart 1906.
VIII. 92 in 80. M. 3.
Dies, dem Referenten gewidmete Biichelchen ist eine recht willkommone
Ergånzungsgabe zii der Literatur iiber die Medizin in Bibel und Talmud.
Wåhrend diese bekanntlich Legion ist, hat man dem mcdizinischen Inhalt
des Koran, in Deutschland wcnigstens, bisher geringere Anfmerksamkeit
geschenkt. Aus begreiflichcn Grunden, die fiir den Kenner der Yerhåltnisse
auf der Hånd liegen, vor allem wohl, weil der Koran tatsåchlich eine ver-
haltnismåssig geringe Ausbeute fiir die Medizin bietet. Das zeigt sich deutlich
an den zwei ålteren, von der Medizin des Koran handelnden, dem Bef.
bekannten Schriften von Desberger (1831) und Perron (1860). Geråde desbalb
aber war eine Darlegung des medizinischen Inhalts aus der islamischen Bibel
fur die deutsche Literatur iiberaus wilnschenswert. In dem vorliegenden
Bdchelchen von O. ist die literarische Liicke nunmehr ausgefiillt, und Kef.
kann mit Freuden dem Verf. das Lob spenden, dass er seine Aufgabe recht
verstandig erfasst und gelost hat. Lobenswert ist vor allem, dass Verf. zunåchst
eine allgemeine kulturhistorische Einleitung iiber das Milieu vorausschickt,
aos dem der Islam sich heraus entwickelt hat, ferner, dass er nicht auf die
Medizin im engeren Sinne d. h. Pathologie and Therapie sich besch rankt,
37*
548
sondern die Hygiene and GesnndheitBgesetze ins Bereich seiner Studien mit
hinein gezogen hat. Bof. glaubt O.'s Stadie als griindlich und erschopfend
hinstellen zu diirfen, umsomehr als es aach an komparatiycn Betrachtungen
dber die bezuglichen Verhåltnisse nach Bibel and Talmud nicht fehlt.
Uebrigens war die Arbeit nicht leicht. Denn abgesehen von sprachlichen
Schwierigkeiten, die fiir O. natiirlich nicht vorhanden waren, ist die Durchsicbt
des Koran auf seine medizinischen Lehren dadurch erschwert, dass die
bezuglichen Bemerkungen durchaus nicht systematisch zusammengefaist,
sondern an den verschicdenst^n Stellen des Koran sehr versteckt und zerstreut
sich finden. Ihre Ermittelung fordert eino gute Kenntnis des Inhaltes and
Beherrschung des Stoffes. O. hat sich auch nicht auf den Koran bescbrankt,
sondern die iibrige islamiscbe Theologio beriicksichtigt. Dankenswert ist ein
Verzeichnis der angefiihrten Koranverse u. ein gu tes Sachregist^r. Die
Gelehrsamkeit des Verf. 's geht au s seinen 157 Anmerkungen herror. Die
Literaturgeschichte des Koran hat mit der Schrift von O. einen sehr nutz-
lichen und wertvollen Beitrag erhalten.
Påobl.
Dr. F. Stbunz. Ueber die Vorgeschichte und die dnfdnge der Chemie,
Leipzig und Wien E Deuticke.
Diese Arbeit enthalt eine kurze Einleitung in die Geschichte der Chemie
des Altertums. Sie grundet sich auf dem Studium aller antiken Verf asser, in
deren Schriften Mittheilungen chemischen Inhalts vorkommen, und von den
zahlreichen Werken und Abhandlungen, die bis heute dariiber erschienen sind.
Sie gibt weiter eine Uebersicht der Quellen fiir die Geschichte der Chemie,
und kurze Betrachtungen iiber den Einfluss, den die HandelsbcziehuDgen and
Handelswege im Altertum auf die Verbreitung und Entwicklung der Chemie
geiibt haben. Im letzten Abschnitt werden die chemischen Grundlagen der
Metallurgie behandelt, und wird eine Uebersicht unserer heutigen Kenntniase
iibor das Vorkommen und die Bereitung der Metalle, Gold, Silber, Kupfer,
Eisen, Blei, Zink, Quecksilber im Altertum gegeben. Dieser Abschnitt ist
nicht allein belaugreich fiir den Leser, sondern eignet sich noch mehr, nm
bei vorkommender Gelegenheit nachgeschlagen zu werden. Am Ende des
Biichleins fijidet man ein ausfiihrliches Verzeichniss der Litteratur, welches
ungefahr 350 Titel von Abhandlungen und grosseren Werken umfasst. £io
Gesammtbild der Entwickelung der Chemie im Altertum hofft der Verfasser
noch im Laufe dieses Jahres zu veroffentlichen.
B.
FRANCK.
A. Pillås et A. Ballai^d. Le Chimiste IHzé, Paris, Balliéres et
fils. 1906.
Am Ende des 18. Jahrhunderts (1789) haben Lehlanc und Dizé die hochst
wichtige Entdeckung gemacht und fabrikmassig zur Ausf uhrung gebracht, nm
aus Kochsalz Natruimkarbonat (Soda) zu bereiten. Diese Entdeckung ist nicht
549
allein fiir Frankroich vod grossem Interesse gewesen, sondern ihre M^ethode
der SodabereituDg ist in allen Landern befolgt und fiir die Entwicklung der
chemischen Grossindustrie von hochster Bedeutung geworden. Im folgenden
Jahrhundert ist jedoeh der Name von Dizé als Mitentdecker allmåblich in
den Hintergrund gerathen. Die Metliode wurde meistens allein Lehlanc zuge-
schrieben. Jetzt hat ein Enkel von Dizé^ A. Fillas, fiiographien, Lobreden,
Beriehte, Familienaufzeichnungen und Briefe gesammelt und abgedruekt,
welche sich auf das Leben und die Arbeiten von Dizé beziehen, besonders auf
die lTnter:inchungen, welche zu der Eutdeckung der Sodabereitung gefiihrt
baben. Der Gang dieser Untersuch ungen wird genau in all seinen Fhascn
bescbrieben. Daraus gibt sich nach Fillcis, dass die Ehre der Entdeckung
nicht allein dem Chirurgen und Chemiker Leblanc, sondern ebenso, dem
theoretisch und praktisch gebildeten Chemiker Dizé zukommt, wenn auch
Lehlanc zuerst die Untersucbung veranlasst hat.
Ausf iihrlich wird die traurige Geschichte der Fabrik zu Saint-Denis erzåhlt.
Zwei Jahre nach der Stiftung, im Jahre 1793, wurde sie durch das Comité
du salut public sequestrirt, nachdem man den Herzog von Orleans, der das
Kapital gegeben hatte und (durch seinen Stellverbreter Shee) Teilhaber war,
hingerichtet hatte. Die Fabrikation musste dadurch unterbrochen werden.
Lehlanc und Dizé sahen sich von allen Vortheilen ihrer Bntdeckung und der
schon bliihcnden Fabrikation beraubt; denn ihre Methode wurde durch das
C. d. 8. p. publicirt, und das Sequester dauerte 12 Jahre. Lehlanc, in grosse
Armuth geraten, nahm sich aus Verzweiflung das Leben (1806). Dizé sah sich
allmåblich auch von der Ehre der Entdeckung beraubt, denn sein Name als
Mitentdecker geriet in Vergessenheit. Doch ergab er sich in sein Schicksal
und publicirtc spåter noch manehe chcmische Untersucbung, z. B. iiber die
Conservierung des Fleisches. 1823 wurde er Mitglied der „Académie de
Médecine" und starb im Alter von 88 Jahren (1852).
B.
I T A L I E.
SoLMi Edmondo, Leonardo da Vind e la teoria della visicne, (Mémoire
publié dans les „Atti e Memorie della B. Accademia Virgilianadi
Maniova^') Mantova 1905.
L'oeuvre de Leonard a récemment attiré un groupe de studieux italiens, et
en Florence, ancien centre intellectuel des beaux arts et des sciences, et patrie
de ce grand bomme, il y a eu des conférences sur son oeuvre. Ce mouvement
historique s'est succédé en autres villes, et en Mantuc, siége d'une Académie
dediée å Virgile, le Prof. Edmond Solmi a lu trois mémoires sur Leonard.
Entre eux a spécialement importance pour nos Iccteurs, médecins et biolo-
gistes, le troisiéme „Leonardo da Vinn e la teoria della vistone'\ Le Prof.
Solmi partagc ce mémoire en 4 chapitros:
1. La natura della luce e la teoria delle ondulazioni ;
2. Sruttura e funzioni delV occhio ;
550
3. Salle sensazioni e percezioni visive; \
4. Alcuni fenomeni del coloie,
Leonard, inventeur de la cbambro obscarc, et élevé a Tétude de VaLnsiomie,
fut le premier å coDdaire la science å retenir comme siége de la vue non
plus lo cristallin, mais cette partie de Toeil dans laquoUe se représente Tima^e
comme dans la chambre obscure „^a fronte del nervo ottico^\ Il préparait dans
le XV siécle, tout ce que, au commencement du XVII siécle, on apprit
définitivement par Keppler.
Le Prof. Solmi mentionne la pensée de Haller sur les anciens anatomistes,
qui ayant derant cux presque toujours Toeil des poissons, pauvre d'humeur
aqueusc, indiquercnt la présencc de deux seuls moyens dioptriques, le cristallin
et rhumeur vitrée. Leonard, peut-étro mene par Berengario de Carpi, reconnait
dans Toeil la présence de Tbumeur aqueuse.
Dans un des codes de Leonard il est écrit: „La spera vitrea e meisa nel
mezzo deir oechio per dirizzare le spezie che sHntersecano d^ntro allo ^racolo
della pupilla*\ Une analogue pensée attira Sanctorius Sanctorius (principes dn
XVII sifeclc) en concevoir que Toeil fonctionne comme cbambre obscure, mais
quo l'image, renvercée par la lentille du cristallin, soit redressé par
l'bumeur vitrée. Dans un des mes ouvrages sur Sanctorius [Voir Dbl
Gaizo Modestik o, Alcune conoscenze di Santorio Saniario tut fenomeni
della visione; Napoli 1892; Mémoire publié dans les „Atti delh
Accademia Pontaniana"'}, jo démontrai la filiation de cette idée erronée de
Sanctorius par les constructions faites, spécialement par les enseignements de
Keppler, de combination de lentilles, de sorte qu' on avait dans le champ de
l'oculaire déjå droite l'image vue avec Tobjectif (lunetto terresfte). Je fait
mention ici de mon ouvrage, parce qu' il y a une page d'histoire comparée
sur les periodes historiques de la doctrine de la vision. Aprés la publication
de Solmi je crois enfin qu'il fAt necessaire å. préciser si Sanctorius eåt pu avoir
médiatement eonnaissance des idées de Leonard. J'avise, que la cbambre
obscure, construite par Leonard, avait le for dégarné de lentille, ce qui ne
perraettait pas, en comparant l'oeil å celle maehine, de faire entendre le vrai
office du cristallin. Au contraire, au temps de Sanctorius, eet appafeil était
complet; déjå la lentille figurait dans les livres des derniéres vingt années
du XVI siécle : garnic de lentille était la cbambre obscure décrit« par Jérome
Cardano.
Le Prof. Solmi dans son ouvrage étudio les sources originales, spécialement
celles divulguées par les connaisseurs les plus connus de Toeuvre si varié de
Leonard : Havaisson, Richter, Sabacbnikoff, Piumati.
M. Del Gaizo (Naples).
Antonblli GiovANHi, Enumerazione e significazione morfologica dei
nervi encefalici, Lezione inaugurale. (Extrait de la „Gazzetta
internazionale di Medicina"), Napoli 1906.
La parole du Prof J. Antonelli, qui de sept lustres ensoigne Tanatomie dans
la Faculté do Modccine et de Ghirurgie de TDniversité de Naples, c'cst
55»
rexpression d*ane profonde doctrine. Il donne an essai notable, soos Taspect
hiatoriqae et scientifiqne, et présenie le mode de comme analyser le mouve-
ment progressif do la science, poor former le jugement si on peut qaitter les
anciennes doctrines et les substituer avec des nouvelles.
Il parle, avant tout, des deux plus connues des anciennes classifications des
nerfs du cråne: celle de Thomas Willis (1664), qui distingua 10 couples de
nerfs encephaliques, et celle de Vich d'Azyr et de Sommering (1778), qui
distingua 12 couples des nerfs. Cette derniére olassifioation fut acceuiUie par les
anatomistes, avec tel jugement d'assuranoe^ qu'ils lui assignérent l'habit de
Taphorisme, selon les vers connus, rapportés par UyrtL:
Nervorum capitis ducit olfactoriuå agmen. Sucædit cement, oculoåqve
movens, patientque, trifidus, abdueens, facialii, <icu*tieus, inde QlosåO'
phar^ngaeuiy deinceps vagus, atque recu^rrene* Bis seni ut fiant, hgpoglouo
clauditur agmen.
Aujourd'hui domine le tentatif de substituer å la classification de
Sommering une autre. Ils sont poussés spécialement de la grande
découverte de Ch. Bell sur les deux racines des nerfs de Tépine. Les nerfs
encephaliques devraient étre distribués de maniére qu'å un couple de nerfs
encephaliques ventraux corresponde, comme un couple jumelle, ce dorsal.
Et les tentatifs pour eet entrelacement datent au delå d*un demi-siécle. Mais
il y a des nerfs encephaliques ventraux qui se diraient nerfs å soi, parce qu'il
n'est pas possible de trouver les nerfs encephaliques dorsaux qu'y puissent
correspondre. D'autre part, dans les nerfs de Tépine, la racine ventrale est
racine de mouvement, et la dorsale de sens. Au contraire dans les nerfs
encephaliques dorsaux reparait et en mode tres notable l'élément moteur
centrifuge La fine structure des nerfs encephaliques, leur mission physiolo-
gique, et lassemblage des etudes faites soit par Balfour et Kapfer, soit par
Tiirck et par Mistichelli [sur le se compliquer de la structure intime de la
partie intérieure de Taxe qui de moelle épiniére devient encephale] sont teis
elements de fait de réduire les analogies entre les syzygies des nerfs ence-
phaliques avec celles des nerfs de l'épine. Pour ren forcer les tentatifs de la
nouTelle classification, il aidait la connaissance des points de rapport de chaque
syzygie des nerfs encephaliques, la présence de ganglions et la reconnaissance
de la structure vertebrale du cråne.
Le Prof; Antonelli, riche en moderne cuUure morphologique et embryologique,
entre courageusement dans le labyrinthe de la doctrioe proposéc par Goethe,
Ocken et Owen, sur le contenu du cråne d*une serie de vertébrés. Il fait la revue
de toutes les etudes qui tour å tour réduirent la probabilité de cette
doctrine, ou la forti fiérent, ou lui assignérent d'autres confins. Il nomme,
les recherches d'uno part de Huxley et de Gegenbaur, et d'autre part de
Balfour et de Yan-Wijhe; celles radicales de l'Ahlborn (1884), et ensuite
celles de Platt, de Killiam et de Dohrn d*une part, et de Tautre de Froriep
et de Babl.
Sans doute les récentes connaissanceK sur les neurones font beaucoup changer
Tentité morphologique de quelques nerfs encephaliques. Dans les nerfs
552
olfactifs les vrais nerfs ou les neurones terminals seraient les filets olfactifs, et
dans les nerfs optiques les vrais neurones périfériques se rédoisont aux granules
de la rétine.
Avant tout ce monde nouveau, dont l'organisation des parties attend
encore le législateur, il n'est pas conrenable, so.ns le point de vue didaetiqne,
de changer Tancienne classification de Sommering. Et le Prof. Antonelli la
conserve.
Je mc permets d'ajouter nn mot. Nous sonimes aujourd'hui au contrairedu
XVI si^cle. Dans ce siécle Vésalius, en renoncant rudement å Tanatomie de
GalénuR, renonca å Tanatomie comparée. Notre Italic, avec Eustachins et
Fallopius, mit les justes confins. Aujourd'hui, dans les écoles de médecine, il
7 a un continuel effort de renforcer l'anatomie philosophique, sous la forme
d^anatomie comparée proprement dite, de morphologie et d'embryologie. Nous
sommes sur la voie de perdre de vue l'anatomie humaine descriptive comme
fondement absolu de la culture médicale. Le nouveau recours historique rend
riche la parole du maitre, mais rend pauvre la main du médecin, et ne fortifie
pas les sens de celui qui a pour mission la clinique.
L'Anatomie humaine descriptive, lauatomie topografique et chirurgicalei avec
I anatomie pathologique, représentent spécialement la vraie richesse du futur
cultivateur de Tart salutaire.
M. Del Gaizo (Naples).
REVUE DES PÉRIODIQUES.
HI8T0IRE DE LA MÉDECINB.
The Story of the Ducovert^ of the Circulation, A study of the Times
and Labors of William Harvey. Being the Doctorate Adress
delivered at the Annual Commencement of the Medical Department
of the University of Chicago, (Rush Medical College), June 13, 1906.
By RoswELL Pabk, M. D. LL. D., Buffalo, N. Y. (Reprint from
Buffalo Medical Journal^ August, 1906.)
Exposé scientifique populaire de l'histoire de la découverté de la circulation
du sang. L'auteur a eu Thcureuso pensée d'éclairer son sujet en donnant å
ses auditeurs une courte esquisse des circonstances politiques et de Tétat dans
lequel se trouvaient les sciences naturelles å l'époque de Harvey, et celasans
aucun doute a grandement contribué å convaincre ses auditeurs de TimmcDse
importance pour le monde tout entier de la découverté de Harvey.
V. L.
OEOGRAPHIE MECJCALE.
Geneeskundig Tijdschrift voor Nederlandsch-Indié.
Lieferung I. 1906.
Hehewebth. Ooer de Widahche reactie en hare waarde voor depraktijk.
Das Agglutinationsplianomeh von Widal wird in dicser Verhandlung ein-
553
gehend besprochen ; die V^erschiedenlieiten der Erscheinungen bei vielen
Typhasfållen, die Vcrdunnangcn der Sera, welche man zur Auslosung des
PhånomeDs gebrauchen soli, die Vorziige der microscopischen und macros-
copischen Beobachtung, die Eigentiimlichkeiten der caltivirten Typhusståmme,
die Dauer des Processes, die verschiedenen Aasfiihrangen des Versuches,
welche alle fiir den Wert des Widarschen Fkånomens in einem bestimmten
Krankheitsfall sehr wichtig sind, finden ausfiihrliclie £rdrtening. Um beim
Versuch diescn yielen Factoren Eechnung tragen zu konncn, soli derselbe
Beobachter immer auf dieselbe Weise vorgehen; eine fiir die Tropen brauch-
bare Methode, wie man sio im Laboratorium in Batavia anwendet, wird
angegeben. Nachdem der Verfasser nocli auf die Schwierigkeiten, welche
durch das Agglutinationsvermogen verschiedener Sera nicht nur bei Typhus
sondern auch bei anderen Kranklieiten hingewiesen hat, kommt er zu dem
Schluss, dass der Nutzen des WidaFschen Phånomens fiir die Praxis zwar
durch diese wechselnden Erscheinungen beeintråchtigt wird, dass es aber noch
immer ein nutzliehes diagnostisches Hilfsmittel bildet, welches in zweifelhaf ten
Erankhcitsfållen wichtige Dienste leisten kann.
Idem. Lieferung II.
C. 1), OuwBHAND. Pankreas'diabetes,
Eine AufiEiihrung der Eesultate, welche bis jetzt durch anatomische LFnter-
such ungen und durch Versuche iiber die Bolle, welche das Pancreas bei
gewissen Formen von Diabetes spielt, erhalten worden sind.
C. H. A. Westhopf. Protargol in de oogheelkunde.
Eine Empfehlung von Protargolgebrauch in der Augenhcilkunde, worin die
moglichen Versehen, wodurch die indischen Arzte diesea vorziigliche Mittel
ofters wenig schåtzen, angegeben werden. Erstens soli man nur das Protargol
Ton Fr. Bayer anwenden, zweitens eine Losung nur mit kaltem W asser
anfertigen und drittens nie eine alte Losung gebrauchen.
J. A. T. WiEDEBHOLD. Cifaankalium en een antidotum.
Casuistischo Mitteilung einer schweren Vergiftung mit Cyankalium, bei
welcher Einspritzungen mit Atropinelosung schnell Eettung brachte.
W. T. DE Vogel. Anophelesmtiskieten in zeewater.
Die vielen Malariafålle unter der javanischen Bevolkerung an Stellen, wo
Anopheles nur Seewasser zur Entwickelung vorfindet, veranlassten den Ver-
fasser, zu untersuchen, ob man auch fiir Java wie fiir Italien annehmen darf,
dass diese Miickenart sich im Meereswasser mit 2% Na Cl. nicht entwickeln
kann. Er fand:
lo. Anopheles legt noch in W asser mit 7,6 % Salzgehalt Eier, wenn diese
Eier sich auch wcniger entwickeln, je hoher der Salzgehalt steigt.
2o. Die Eier entwickeln sich noch zu Larven in einer Losung von 6,76 % Na Cl.
3o. Wenn das Wasser sehr langsam eingedampft wurde, blieben die Larven
noch in Wasser mit 8,74% Na Cl am Leben. . .
354
4o. Wexui die £ier urspriinglich in Wasser mit 6,76% Na Cl gel«gt worden
waren, wuchsen die aas diesea cntstaadenen Larven nocli zu Mticken aus,
als der Salzgehalt langsam bis 7,6 % stieg.
5o. Larren, welche aus artesisckem Wasser in Meereswasser von 2,54 % Na Cl.
gebraeht wnrden, starben alle, mit Ausnahme von donen, welche schon 10 Tage
alt, also erwachsen waren. Dieses war aucb der Fall, wenn sie aus dem
Meereswasser in artesiscbes Wasser gesetzt wurden. Einen plotzlicben Wecbscl
ibres Milieus vertragen die Larven also nicbt.
Die Anopbeles, mit denen experimentirt wurdc, waren Anopbeles vagas
(Donite) und Anopbeles claviger am meisten åbnlicb.
Es zeigt sieb also, dass sicb einzelne Anopbelesarten auf Java im Meeres-
wasser und in Tiimpeln mit vcrdampfendem Meereswasser sebr gut ent-
wickeln konnen.
E. W. K. VON DEM Borne. Ovei* het voorkomen van spirocha^ten bij
Framhoesia trapica.
Verfasscr konnte die Bebauptnng Castellani's, dass es ibm gelungen
sei, im Blut von Framboesiakrankon Spirocbaeten zu Rnden, durcb die
Ergebnissc seiner eigenen Untcrsncbungon bestatigen.
Er fand in 9 von 11 Fallen von Framboesia tropica Spirochaeta pallida,
wenn er die ausgepresste Fliissigkeit der Efflorescenzen åbnlicb wie Blut auf
Malariaparasieten untersucbte und mit Leisbman's Farbstoff tingirte oder die
Fliissigkeit friscb untersucbte.
A. H. Nuland. 15e Jaarverslag van de Lands hoepokinrichiing in
Batavia,
Der Direktor des Instituts, welcbes den in niederlåndiscb Indien notigen
Impfstoff liefert, erwåbnt in diesem Stiick die Ereignisse des Jabres 1906. Die
Cultivierung des Impfsto£Ps begegnete wåbrend dieser Periode wenig Scbwierig-
keiten, erstens weil man nur Kålber einer Miscbrasse, aus europåiscben und
einbeimiscben Bindern als Vaccineproducenten zu gebraucben im Stande war
und zweitens weil es in diesem Jabr gelang, bei dem Impfstoff, welcber durcb
den Einfluss einzelner Kålber seine Yirulenz verloren batte, durcb Impfen auf
Kanincben die friibere Virulenz wieder berzustellen. Das Firoplasma parvum
und Firoplasma bigeminum, welche im Blut der Binder in Batavia viel vor-
kommen, iibtcn auf diesen Virulenzverlust des Impfstoffs keinen Einfluss aus.
Tegminescbutzverbånde wurden bei den geimpften Kålbern erprobt ; anfangs
lieferten sie eine ftir die geimpfte Bauobflåche vorzuglich scbiitzende
Bedeckung, abor sie losten siob nach ungefåbr 24 Stunden, was vielleicbt
klimatiscben Einfliissen zuzuscbreiben ist.
Man verwandte 374 Kålber in diesem Jabr zur Production von 6296 Gram
Impfstoff, also 14,16 Gramm pro Kalb. Diese Quantitåt ist et was geringer
als die des vorhergebenden Jabres, da der Impfstoff schon nach 4 oder 4!4
Tage gesammelt wurde, um ibn sebr virulent zu erbalten. Er wurde in 7429
Sendutigcn nach verscbicdenen Teilen des Archipels gescbickt, wofiir man 22097
555
Glasstafeln, 27085 flosse und 1853 kleine Glasrohrchen beniitzte. Dieser ImpfstofiE
geniigte fiir 1489703 Impfaugen.
Obschon die Impfresultate im AUgemeiDen rechtbefriedigendwaren, bussten
einzelne Yaecinestamme ihre Virulenz schneller wie andere eio. Durch eine
yerbesserte Versandtmethode oder eine andere Art der Zubereitung des Impfstoffs
hofft man diesem in Zukunft vorbeugen zu konnen. Bis jetzt war es nicht
moglich, fiir den ganzen indischen Archipel geniigend Impfstoff zu producieren,
um nnr Ljmphe vom K.alb zu verwenden, aber man hofft dies spater zu erreichen.
Eine Vergrosserung des Instituts in Batavia steht bevor, wodurch man dieses
Ziel in nåchster Zeit wenigstens fiir die 80,000,000 Einwohner von Java und
Madura zu erreichen gedenkt.
Fdr den Versandt auf Java und Madura wurde die Lymphe mit 5 bis 9
Teilen einer Mischung von Glycerine und Wasser (S. G, 1|182) rerdiinnt, fiir
grossere Entfernungen aber mit 3 Teilen. l)ie verschiedenen Lympføn wurden
dureh Frobeimpfungen auf Kinder alle unt^rsucht, bevor sie vcrschickt
wurden ; diese ergaben bei 128 europåischen Kindem in 100 % der Falle
einen guten Erfolg, bei 50 schon friiher geimpften Europåern in 64 % ; auch
bei jayanischen Kindern gelangen fast alle.
In den Gegenden Ton Java und Madura, wo animalische Lymphe zur
Verfiigung gestelit werden konnte, wurde 282832 Mal geimpft, und von diesen
Fallen die Besultate bei 244461 controllirt und dabei 227903, also bei 80 % gelungene
Impfungen gefunden. Von 601636 Bevaccinationen wurden 492215 controllirt und
unter diesen 275658 also 56% gute Erfolge erzielt. In den Gegenden, wo
teils mit humanisirter Lymphe teils mit animalischer Lymphe geimpft werden
musste, waren sie unter 64043 vaccinandi in 67,84% und unter 151361
revaccinandi in 29,64 % giinstig.
Anlåsslioh dieser Besultate wird schliesslich bemcrkt, dass sie noch viel
besser sein wiirden, wenn die Behandlung des Impfstoffes seitens der zum
Teil ungeschickten einheimischen Vaccinateure besser wåre. Durch die
Einrichtung eines Impfcursuses in Batavia hofft man diese Mangel besei tigen
zu konnen.
A. H. Nuland. Ile Jaarverslag van het Instituut Pasteur,
In diesem Institut werden ausschliesslich Babiespatienten behandelt; im
Jahre 1905 unter warf en sich 528 Personen einer vollståndigen Kur, von diesen
waren 220 Europaer und 318 Eingeborenen. Weitaus die meisten Patienten
stammten ans Java, aber auch in Sumatra und Oelebes ist Babies seiteinigen
Jahren eingefiihrt worden ; von diesen Inseln und von Penang kamen mehrerc
Kranken zur Behandlung nach Batavia.
Da die zur Ausrottung des Babies erlassenen Decrete in der indischen
Gemeinschaft schwer durchzufiihren sind, bleibt die Zahl der gebissenen
Personen sehr hoch.
Von den 220 behandelten Europåern starb keiner, von den 318 Eingeborenen
11; 7 von diesen aber innerhalb der Zcit, welche fiir eine geniigende Wirkung
der Cur gegen Babies notig erachtet wird. Auch in friiheren Jahren starben
556
mehr Eingeborene als Europaer. Die Kran kheitsgeschich ten von den II an
Hundswuth gcstorbcnen Eingeborcnen aind beigegeben worden.
Ausgeschnittene Narben der Bisswundeu wurden zwolf Mal auf Eaninchen
geimpft, ohne aber jemals Kabics za verursachen. Ijahmungen entwickelteii
sicb wåhrend der Behandlung zweimal, konnten aber durch Unterbrechung
der Einspritzungen genesen werden.
Das ganglien plexiforme des nervus vagus wurde bei 66 Seetionen auf
Tieren, welche an Babies verendet waren, auf die dieser Krankbeit eigentiim-
lichen Yerånderungen untersucht und diese 47 Malgefunden. Das Yorkommcn
von Negri'schen Eorpcrchen im Gchiru konnte man bei 62 Untersuchungen
42 Mal feststollen.
N.
Lieferung 4. 1906.
A. J. Salm. Een geval van Amnesie posttyphique,
Beschreibung cines Falles von psycbiscber Storung nacb dem Ucbcrstehen
von Typbus. Ein javaniscbcr Soldat erkrankte an Typbus, war im Verlauf
der Erkrankung sebr erregt und litt an „confusion mentale'' und leichte
Delirien. Sechs Mona te nacb seiner Herstellung entwickelt43 sich eine progres-
sleve Amnesie in der Form von amnésie de fixation, amnésie lacunaire und
amnésie crépusculaire.
A. J. Salm. Een zeer gelukkig verhopende verwanding.
Einem Malaien wurde auf 10 m. Distanz mit einem 6 m.m. Gewehr der
Baucb durcbschossen. Die Einscbussoffnung lag unter dem recbten Bippen-
bogen, 7 c.m. von der Medianlinie, die Ausscbnssoffnung in der Lendengegend
recbts vom Ruckgrad. Die localen Erscheinungen waren sebr gering, der
Mann fieberte nur wåhrend der ersten neun Tage und konnte nach einem
Monat genesen entlassen werden.
F. WiJDENBB Spaans. De sierfte in Soerahaja in 1903,
Diese kleine Statistik iiber die Mortalitåtsverbåltuisse in Surabaja verdient
der Seltenheit guter Sterbcziffern au s den Tropen wegen Beachtung. In dieser
Grossstadt von Java starben wåhrend des Jahres 1905 von 97000 Eingeborcnen
36 %, von 14564 Chincsen 30 ^/qq, von 2485 Arabern 37,4 %, von 8880 Europaem
(Halbblut darunter einbegriffen) 22 ^/qo- Die Sterbeziffern verschiedener Monat4j
aus den 210 kampong (Dorfer), aus welchen Surabaja besteht, werden in Listen
hinzugefiigt.
L. Steineb. Over multipele, suhcutane, hurdey Jihreuze gezwelhn,
Eine Verhandlung iiber multiple, subcutane Fibrome, welche unter den
Eingeborenen von Ost-Asien oft beweglich unter der Haut gefunden werden.
Sie werden am meisten in der Nåhe von Knochenvorspriingen gebildet, kommen
aber auch an anderen Stellen ofters vor. Die Ursachen der Entsteh ung dieser
Tumoren sind unbekannt.
A. A. F. M. Deutmann. Een interessant geval van tetanu^.
Casuistische Mitteilung eines Falles von Tetanus nach einer Verwundung
557
einer grossen Zehe, welche anfangs mit Erde rerunreinigt wurde. Obschon
dem elfjiihrigen Knaben prophjlactisch 10 cm. Serum antitetanicum eingespritzt
worden waren, entwickelte sich nach 12 Tagen Tetanus mit relativ leichten
Erscheinungen, welche mittelst dreicr Injectionen dieses Serums geheilt werden
konnten. Ein gleicbzeitig entstandenes Exanthem und leicbte Gelenkentziin-
dungen sebreibt der Verf asser der toxischen Wirkung des Serums zu.
J. A. F. WiEDEBHOLD. Sen antidiaheticum,
Obschon erst an neun Diabetikern mit sehr guten Erfolgen untersucht,
wird die Wirkung der Knolle von Ipomoea mammosa (maiaisch bidara upas)
jetzt schon véroffentlicht, um weitere Versuchen anzuregen. Bei den meisten
Patienten Terschwand der Zucker unter Verbesserung des Allgemeinbefindens,
auch wenn keine Diåt eingehalten wurde, innerhalb einiger Monate.
N.
T^he Jowmal of iropical Midicine.
In No. 7 (2. April 1906) berichtet F. C. Wellman uber ein halhflugliges
Insekt, das hlutsaugenden Arthinypoden nachstelU und gelegentlxch auch Sdugetiere
(den Menschen) anfdllt Dies Insekt, von den Bantu Angolas Ochindundu
genannt, das zoologisch noch nicht genau bestimmt ist, gehort zur Familie
der Beduviidae. Es lebt von Zecken, und zwar Ornithodoros moubata, irtdem
es diese fångt und mittels seines machtigen Biissels aussaugt.
Eine weitere Arbeit von Ernest E. Austen behandelt Pferdefliegen {Taba-
nidæ) und Krankheiten,
G. M, Oiles bespricht die Anatomie der Stechjliegen der Oenera Stomoays
und Glossina.
In dem letzten Artikel verbreitet sich C W, Braneh iiber die hypnotische
Empfånglichkeit der Negerrasee,
No. 8 (16. April) bringt zuerst einen Aufsatz ron Erntat E. Austen iiber
ein dem Verbreiter des menschlichen Zeckenfiehers feindliches Insekt in Angola.
Es ist dies der obcn erwahnte, von Welltnann gefundene Kåfer, den Austen
als Phonergates bicoloripes Stål. bestimmt hat.
Ferner gibt Mary A, D, Scharlieb Eatschlåge fur die Aufrechterhaltung
dtr Oesundheit fur Frauen auf dem Missionsgebiete, und B, H. Bremridge
bespricht einige auffallende Tatsachen hinsichtlich einer Stadt des Ostens
(Bangkok).
No. 9 (1. Mai) beginnt mit einer Mitteilung iiber Tinea imbricata in
Brasilien von Ulysses Paranhos und Caramurie Paes Lerne. In Brasilien
kommt dies Leiden in den Staaten 6oaz, Matto Grosso, Minas Geraes und
Såo Paulo vor und ist anscheinend im Zunehmen begriffen. Es befallt alle
Eassen. Verf asser fanden stets in den Schuppen den von TW5o;i(ieatt beschrie-
benen Parasi ten. Es werden mehrere Farbungsmethoden angegeben. Die
Eingebomen wenden gegen das Leiden die Ainde der Wurzel von Ocalia
perdiceps an, welche Verfasser auch sehr wirksam und allen anderen Mitteln
iiberlegen fanden.
SS8
Dann folgen Moskito-Notizen Ton G. M. GUles,
In No. 10 (15. Mai) gibt T, D. Gimlette eine Darstellang det Puru der
MalayUchen HaUnmel, das mit der Framboesia tropica identisch und aof der
Malayiscben Halbinsel stark verbreitet ist. Eingeflocbten sind inieressante
Bemerkungen uber die Lebensweise der Malayen.
Dann folgt die Fortsetznng von Gilei Anatomie der StechJUegen der CUnera
Stomoxys und Olossina.
C. B. Branch kommt nocbmals aof die von Leys in der Nmnmer vom 15.
Februar beschriebene Bhino-fharyngitis mutilans zurtick, die er zur Syphilis
recbnet. Er bekennt sicb zu der Ansicbt von der Identitat der Sjpkilis and
der Framboesie und stellt sicb vor, dass vielleicht die verscbiedenen Formen
beider dadurcb zu Stande kommen, dass gleicbzeitig mit der Spirocbaeta
pallida nocb verscbiedene andere Spirocbaeten wirksam sind.
No. 11 (1. Juni) entbålt Mitteilungen uber die Krankheiten, welche in SSd-
Sglhet, Indien, angetroffen werden, von A, B. Dalgetty und die Fortsetzungen
von Gilee' Anatomie der Stcchjliegen der Genera Stomoxys und Glassina und
von CHmlette'i Puru der Malayiechen Halhineel.
In Ko. 12 (15. Juni) bericbtet Jamei Cantlie iiber 5 Falle von subphreni-
eehem Abeeest.
Sodann folgen die Forteetzung von CHles' Anatomie der Steehjliegen der
Genera Stomoxys und Gloseina und der Scbluss von Gimlette' s Puru der
Malayischen Halbinsel, in dem aucb Mitteilungen iiber die Bebandlungsweise
der Eingebornen gemacbt werden.
SCHBUBB.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
A. Pbstb buboniqub. 1. Japon. Osaka, le 17 sept. 2. Wokoyame, jusqa'aa
18 sept. 83. Formosa, au mois de juillet 122 (122) dont dans les provinccs
I de Hozan, de Taipeht de Painan, d* Ensouiko, de Kagi, de Biaritsou, de Skokaf
I d'Aka et de Kilovng 68 (48), 31 (30), 17 (24), 6 (7), 4 (3), 3 (4), (3), 2 (2) et
I 1 (1). 2. Chine, Hong-Kong, ån 20 an 2o aovLtl. S, S éraits-Settiements, Singapore,
I le 10 septembre 1. 4. Australie. Nouvelle-Hollande. Queensland. Cairns, du
I 26 aout au 1 sept. 2; du 2 au 8 sept. 2; du 9 au 15 sept. 2. Brisbane, des
le 20 juin aucun cas. 5. Itides anglaises 'orientales :
du 9—16 sept. du 16—22 sept. du 23—29 aept.
Indet entHre*
(8816)
(4925)
(6626)
Somhay (Prétid.)
(2267)
(2918)
(2950)
Bengale
(114)
(69)
(71)
Provinee* uniet
(176)
(148)
(204)
le Punjab
(81)
(96)
(145)
Cashmire
(6)
(6)
(9)
Inde* centrales
(466)
(787)
(1494)
Provineet centrales
(470)
(667)
(644)
559
MaAnu {Présid.) (14) (20) (19)
M^sore (Etat) (143) (134) (127)
Birma (91) (99) (62)
6. Perse. Frovince de Seistan, du 2 au 18 aoiit (2). 7. Empire ottoman. Adalia,
du 16 au 23 septembre 3; du 26 au 29 septembre 3 (1). 8. Egypie, du 15 au
21 sept. 11 (4); du 22 au 28 sept. 6 (3); du 29 sept. au 5 oct. 17 (11); du 6
BU 12 oct. 5 (5); du 13 au 19 oct. 6 (2); du 20 au 26 oct. 10 (6) dout
k Alexandrie
3;
2 (1);
5(1);
4(3);
3;
3(2).
k Suez
8(4);
4(2);
12 (10);
1(2);
2(1);
4 (2).
å Mtnieh
—
~
—
—
1 (1);
.
å PorUSaU
—
—
—
—
2(2).
k Tantah
—
—
—
—
—
1(0).
Des cas solitaires ont été rapportés pour les provinces å'Agnout, Menouriek
et Behera. 9. Ile Maurice^ du 28 sept. au 4 oct. 22 (15); du 5 au 11 oct.
24 (19) ; du 12 au 18 oct. 28 (21). 10. Afrique méridionah, du 8 juillet au 22
sept. pas de cas de peste humaine. Du 9 au 22 sept. on n'a pas trouvé des
animaux pestiférés. 11. Brésil. Bahia, daus les mois de juillet au sept. 11 (6).
Bio de Janeiro, du 27 aout au 23 sept. 34 (7). A Campos et Nitheroy quel-
ques cas.
B. Cholébå asiatiqub. 1. Japon. Moji, le 24 oct. 2 cas (a bord d'un
yapeur). 2. Iles Philippines. Manile, au mois d'aout 242 (192). Provinces, au
mois d'aoåt 1910 (1480). 3. Ind^ anglaises orientales. Calcutta, du 26 aoiit an
1 sept. (6); du 2 au 8 sept. (9); du 9 au 15 sept. (15).
C. FiÉVRE JAUNE. 1. Brésil. Para, du 1 au 30 juin (26). 2. Costa Rica
Limon, du 13 au 25 sept. 1 (2). 3. Cuba. Havane, du 11 au 24 sept. 1 (1);
du 25 au 29 sept. 5 (1); du 30 sept. au 5 oct. 1; du 6 au 16 oct. 7; du 17
au 19 oct. 7 (1). Guines, le 13 oct. (1). Province de Santa Clara, du 22 sept.
au 2 oct. 1 (1); du 3 au 13 oct. 5 (2). 4. Ecouador. Guayaquill, du 15 juillet
au 31 aout (9); du 1 au 15 sept. (2). 5. Etats Unis d* Amérique septentrionale.
Etat de Georgia. Station de quarantaine atlantique méridionale, le 24 sept.
1 cas å bord du rapeur espagnol „Habana"' arrivé de Havane. 6. Guatemala.
Gualan, du 25 aoiit au 2 oct. 4. 7. Mexique. Prov. d'Oaxaca. Tuxtepec, du 2
an 8 sept. 4 (4); du 9 au 15 sept. (1); du 16 au 22 sept. 1 (1); du 23 au 29
sept. 1 ; du 30 sept. au 6 oct. 1 (1). Prov. de Vera Cruz. Tierra Bianca, du
12 aoåt au 22 sept. 1. Vera Cruz (ville), du 4 au 8 sept. 2; du 9 au 15 sept.
(1); du 16 au 22 sept. 1 ; du 23 au 29 sept. (1). Prov. de Yvcatan.
Mérida, du 2 au 6 sept. 5 (1); du 9 au 15 sept. (3); du 16 au 22 sept. 3(2);
du 23 au 29 sept. 4 (4); du 30 sept. au 6 oct. 4 (4). 8. Nicaragua. Managua,
du 2 au 8 sept. 1.
(D'aprés les numéros 39—43 des „Public Health Beports" (Washington),
le numéro 2391 du „British Medical Journal", et les numéros 41 — 46 des
„Yeroffentlichungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes" (Berlin).)
Amsterdam, le 10 nov. 1906. Binoblivo.
Sonmaire (Novenbre 1906.) Xh Aniée.
Dr. WiTBT, Medizinischcs aus dem Statutenbach der Stadt Trier aus dom
XVI. Jahrhundert, 497—500. — E. C. van Lbebsdm, Gérard van Swieten en
qualité de censear, 501—522. — J. JiiHLiNO, Die Behandlung kranker und
gebårender Frauen im 16. und 17. Jahrhundert, 523— 54k — Astoixe
Thomas, L'identité du Médecin Aldebrandin de Sienne, 545—546.
Une Exposition Historique, regardant la Médecine et les Sciences Naturelles, 547.
Bevue bibliographique. (Hist. de la méd., 547—552.) Opitz, Karl, Dr. med.,
Die Medizin im Koran, 547 — 648; Dr. F. Strunz, Ueber die Vorgeschichte
und die Anfånge der Chemie, 548 ; A. Pillas et A. Balland, Lo Chimiste Dizé,
548—549; Solmi Edmondo, Leonardo da Vinci e la teoria della visione,
(Atti e Memorie dclla B. Accademia Yirgiliana di Mantova), 549—550;
Antonelli Giovanni, Enumerazione e significazione morfologica dei ner?i
encefalici. Lezione inaugurale, 550 — 552.
Revue des Périodiques, 552 — 558. (Hist. de la méd., 552.) William Harvey,
The Story of the Discovery of the Circulation, (Bu£Ealo Medical Journal,
August, 1906), 552.
(Oéogr. médic, 552—558.) Geneeskundig Tijdschrift voor Nederlandsch-Indie,
Lieferung I, 1906. Hehewerth, Over de Widalsche reactie en hare waarde voor
de praktijk, 552-553; Idem, Lieferung IL C. D. Ouwehand, Pankreas-diabetes,
553 ; C. H. A. Westhoff, Protargol in do oogheelkunde, 553 ; J. A. T. Wieder-
hold, Cyaankalium en een antidotum, 553; W. T. de Vogel, Anopbelcs-
muskieten in zeewater, 553 — 554; E. W. K. von dem Borne, Over hot voor-
komen van spirochaeten bij Framboesia tropica, 554; A. H. Nijland, 15c
Jaarverslag van de Lands koepokinrichting in Batavia, 554— 555; A. H. Nijland,
Ile Jaarverslag van bet Instituut Pasteur, 555—556; Lieferung 4, 1906. A.J.
Salm, Een geval van Amnesie posttyphique, 556; A. J. Salm, Een zeer
gelukkig verloopende vcrwonding, 556 ; F. Wijdenes Spaans, De sterfte in
Soerabaja in 1905, 556 ; L. Steiner, Over multipele, subcutane, hardfe, fibreiize
gezwellen, 556; A. A. F. M. Deutmann, Een interessant geval van tetanus,
556—557 ; J. A. F. Wiederhold, Een antidiabeticum, 557 ; The Journal of tropieal
Medicine, 557—558.
Épidémiologie, 558—569.
GENIUS EPIDEMICUS
VON Dr. A. MAGELSSEN, Christiania.
ElNLEITUNG.
Nicht ganz selten erinnert uns der eine oder andere Verfasser noch
an das alte Wort: „Constitutio epidemica", eine Benennung, mit
der man in fruherer Zeit den Gedanken an das veranderliche Auftreten
der Krankheiten verband, an ihr gegenseitiges Verhåltnis zu einander, an
ihre inneren und åusseren Ursachen u. s. w. Wenn eine oder die andere
Krankheit eine stårkere Ausbreitung gewonnen oder ihren Charakter
veråndert hat oder dergleichen, so kommt es also nocb vor, dass man,
um diese Erscheinung zu erklåren, seine Zuflucht zu der alten Vorstellung
von der Constitutio epidemica nimnit, wenn es auch nur „gelegentlich"
geschieht und man sich sozusagen beinahe daruber schåmt.
Denn nach der Meinung vieler kann das Wort Constitutio epidemica
ungefåhr dem Aberglauben und der unklåren Denkweise fruherer Zeiten
gleichgestellt werden; eift Ueberrest aus der spekulierenden und philoso-
phierenden Zeit der Medizin, den das wissenschaftliche Zeitalter der
Bakteriologie schon långst und mit Recht der Vergessenheit iibergeben hat.
Aber da der Gedanke an die Constitutio epidemica eine gewisse Neigung
zu haben scheinl, ofters aufs neue aufzutauchen, und kiirzlich wieder von
einem hochangesehenen Gelehrten hervorgeholt wurde, den wir Professor
B. nennen kOnnen (indem der Name des Veifassers und der Zeitschrift
hier unwesentlich sind), scheint es nicht unberechtigt, demselben einige
kurze Bemerkungen zu widmen. Und da die Aeusserungen des Herrn
Professors B. typisch, orientierend und sachlich sind, so sind sie als
Ausgangspunkt fur diese kleine Abhandlung gewåhlt worden.
Herr Professor B. sagt u. a. :
„Mit dem Zeitalter der Mikroben verschwand die Rede von der
Constitutio epidemica. Die Anschauung wurde allgemein, dass die Ursache
einer epidemischen Krankheit mit dem Studium ihres spezifischen Virus
zusammenfållt. Es schien das einzig Rationelle zu sein, jede einzelne
Infektionskrankheit isoliert fiir sich zu betrachten, denn jede Krankheit
hatte ja ihr eigenes Virus."
In dieser Betrachtungsweise sind auch alle Aerzte der letzten 20 — 30
Jahre erzogen worden. Sie haben im Zeitalter der Bakterien gelebt und
1906. 38
1
562
ihre Ausbildung in demselben erhalten. Aller ntfedizinischer Unterricht in
dieser Zeit ist basiert gewesen auf der naturlichen Voraussetzung von
Mikroorganismen, als der Ursache nicht allein der epidemischen, sondem
auch vieler oder der meisten endemischen Krankheiten.
Wåhrend man anfanglich nichts davon h6ren wollte, dass es einer
sogenannten „Disposition" fUr eine Krankheit bediirfe, wenn nur Bakterien
anwesend waren, hat man in den letzten Jahren allerdings die Mdglich-
keit oder Wahrscheinlichkeit einer solchen wieder eingeråumt. Herr
Professor B. schildert diesen Umschlag in folgender Weise:
„In der letzten 2^it ist hierin eine Aenderung eingetreten. Man ha/
langs/ eingesehen, dass die Kenntnis der Aetiologie einer Infektions-
krankheit bei weitem nicht durch den Nachweis der spezifischen Mikrobe
erschOpft ist, sondern dass manche verwickdte Verhaltnisse hier mit-
wirken, innerhalb sowohl als ausserhalb des Organismus; besondere
Dispositionen flir eine Krankheit sowie auch Eigentiimlichkeiten in den
klimatischen Verhåltnissen, im Erdboden u. s. w."
Und er fiigt hinzu:
nEs ist mdglich, dass die Zeit bald gekommen sein dUr/te, um auch
das Studium der Ursachen au/s neue wieder aufzunehmen^ welche die
Schwankungen in dem Auftreten der epidemischen Krankheiten uberhaupt
bedingen; kurz, den Begriff Constitutio epidemica oder Genius epidemiens
einer erneuten Forschung zn unterziehen; mit erweiterten Kenntnissen,
neuen Ausgangspunkten und hoflfentlich auch mit besseren Ergebnissen."
Man wird hier mit einer gewissen Berechtigung die Frage aufwerfen
kdnnen : Was mag es fiir „verwickelte Verhaltnisse", „innerhalb und
ausserhalb des Organismus" geben? Worin bestehen „die besonderen
Dispositionen"? was ist mit „Eigentiimlichkeiten in klimatischen Verhålt-
nissen, im Erdboden u. s. w." gemeint? Wo sind „die erweiterten Kennt-
nisse, die neuen Ausgangspunkte, die hoffentlich bessere Ergebnisse
bringen werden"? Wer wird uns Antwort darauf geben, wer wird uns
etwas dartiber sagen?
Und wenn der Gedanke ausgesprochen wird, dass „///V Zeit bald
gekommen sein d1irfte'\ um auch das Studium dieser Dinge aufe neue
aufzunehmen, so wird man sich jedenfalls der vielen und grossen Schwierig-
keiten bewusst sein miissen, die sich hindemd in den Weg stellen werden.
Vielleicht wird man auch mit Lauheit und Interessenlosigkeit zu kåmpfen
haben bei denen, die notwendiger Weise den Untersuchungen ihre Stutzc
zu Teil werden lassen mussten.
Aber ander erseits, von einem wissenschafllichen Standpunkt aus gesehen,
wurde es eine schone Au/gabe sein, Ernst damit zu machen und die
563
Forschungen iiber die Constitutio epidemica wieder aufzunehmen und es
sich klar vor Augen zu stellen als eiti Ziei, das des Nachstrebens wert
ist. Und obgleich die Zeit sicher noch keineswegs gunstig dafiir ist, so
k6nnte man vielleicht dennoch diesem Ziel ein gutes Stuck nåher kommen,
wenn mehrere sich hier vereinigen wurden ; ein Verfahren, welches jetzl
ja auch in der Medizin ziemlich allgemein ist; denn es kann wohl kein
Zweifel dariiber bestehen, dass in mehreren Richtungen „erweiterte Kennt-
nisse" vorhanden sind. Der WilUy diese zu gebrauchen, sowie die
ArbeitsmetJioden koromen daher hauptsachlich in Frage,
Was die Arbeitsmethoden anbelangt, so kOnnte man beispielsweise mit
den von Professor B. angegebenen, ausserordentlich korrekten Ausgangs-
punkten beginnen und demnach zuerst anfangen mit der Behandlung der
von ihm erwahnten „verwickelten
Verhaeltnisse innerhalb des Organismus,
der erweiterien Kenninisse und den besonderen Dispositionen,^^
Ueber diese Themata wlirden unsere medizinischen Autoritaten uns
ohne Schwierigkeit die besten Uebersichten geben konnen. Es liegt in
der Natur der Sache und der Entwickelung, dass in den verflossenen
30 Jahren, dem Zeitalter der Bakteriologie, ein grosser Schatz „erweiterter
Kenntnisse" gesammelt worden ist, unter denen also ausschliesslich und
speziell diejenigen hervorzuheben sein werden, die zu einem neuen und
besseren Verståndnis der Constitutio epidemica dienen kOnnten. Aehnliches
kann wohl von unserer jetzigen Kenntnis der besonderen Dispositionen
gesagt werden, die doch auch friiher mit dem grSssten Interesse umfasst
wurden. In Verbindung mit den Dispositionen wird man auch eine
Erklårung geben kOnnen beztiglich der ^^vielen verwickellen Verhålinisse
innerhalb des Organismus^\ in welche die Forschungen der letzten Jahre
einen Einblick gestatteten; alles selbstredend mit dem speziellen Ziel vor
Augen, um dadurch nur zur Beleuchtung der Constitutio epidemica
beizutragen.
Gleichzeitig werden andere sich die Aufgabe stellen kOnnen, Aufschlusse
tiber die librigen von Professor B. angedeuteten Momente zu geben,
namlich „die verwickelten
Verhaeltnisse ausserhalb des Organismus,
EigentUmlichkeiten in klimaiischen Verhåltnissen^ im Erdboden u.s,w,*
Der Erdboden. Auch beztiglich des Erdbodens vermute ich, dass die
Bakteriologen uns viele wertvoUe Aufschliisse gebracht haben, die sie
ohne zu grosse Schwierigkeiten werden sammeln und unter dem Gesichts-
punkt des Genius epidemicus darstellen kdnnen. Mit grosser Stårke wurde
bekanntlich seiner Zeit der Einfluss des Erdbodens von Pettenkofer
38*
5^4
verfochten, speziell mit Bezug auf Typhus. Seine Argumente fapden
indessen wenig Anklang unter den Bakteriologen. Wenn man jetzt den
Erdboden wieder von einem åhnlichen åtiologischen Standpunkt aus
betrachten und die begrabene Anschauung wieder ins I^ben zurucknifen
will, so wird man dadurch Pettenkofers Andenken ehren.
Das Klima, Das Klima ist ja zu allen Zeiten als bestimmend fiir das
Auftreten vieler Krankheiten erkannt worden. Man weiss mit voUståndiger
Sicherheit, jetzt wie frtiher, dass tropische Klimate die Entwickelung einer
tropischen Vegetation und tropischer Krankheiten begiinstigen; wåhrend
die kålteren Klimate eine spårlichere Vegetation und Krankheiten eines
anderen Charakters bedingen, u. s. w. Aber dies hat nichts mit den Krank-
heitsfluktuationen oder mit der Sache: Constitulio cpidemica zu schaflfen;
ich glaube daher, dass „das Klima*' als Forschungsgegenstand bei einem
Anlass wie dem vorliegenden wegfallen sollte. Das Klima ist nåmlich in
allen Landern — in der historischen Zeit — immer ungefåhr gleich
geblieben ; so hat z. B. Deutschlands Klima in dem letzten Jahrtausend
kaum nachweisbare Verånderungen erfahren. Aber die Krankheiten kommen
und gehen, nehmen zu und ab, in stetem Wechsel, in kaiten wie in
warmen Klimaten; und cinen Faktor, der wie das Klima sich nicht
veråndert, wird man wohl unmOglich als Ursache der stetigen und håufigen
Veranderungen in dem Wesen und dem Auftreten der Krankheiten ansehen
kOnnen. Durch die Untersuchungen des Klimas erhalten wir freilich
verschiedene Aufschlusse iiber einige endemische Krankheiten, aber durch
dieselben erfahren wir nichts uber Constitutio epidemica oder Genius
epidemicus.
Unbekannle Faktoren, Herr Professor B. erwåhnt auch, dass man
friiher annahm, dass „viele verschiedene, aber im Zusammenhang wirkende
unbekannte Faktoren" zu dem wechselnden Auftreten der Krankheiten
beitrugen. Eine Untersuchung unbekannter Faktoren ist indessen besondere
schwierig, denn wenn deren Existenz uberhaupt zweifelhaft ist, wenn keine
Beobachtungen derselben vorliegen, und wenn man ihre Namen, ihr
Wesen oder ihre Eigenschaften nicht kennt, so konnen sie fiirs erste bei
der Untersuchung der Ursachen der Constitutio epidemica kaum in
Betracht kommen.
Icli bin indessen geneigt zu glauben, dass man zu den vorstehend
genannten Forschungsgegenstånden noch einen anderen hinzufiigen sollte,
nåmlich :
Das WelUr, Denn es gibt — ausser den von Professor B. erwåhnten —
andere Elemente, deren V^orhandensein wir tåglich fiihlen und deren
Natur wir kcnnen, deren Wesen und Veranderungen Gegenctand genauer
und langwieriger Beobachtungen gewesen sind, und deren Fluktuationen
565
in vieler Beziehung in unmittelbarer Verbindung mit den Fluktuationen
der Krankheiten zu stehen scheinen. Es sind die verschiedenen meieorolo-
gischen Elemenie in ihrem unaufhorlichen Wechsel, so wie sie unter der
gemeinsamen Benennung: dU Wiiierttng zusammengefasst werden. Wes-
halb solite man wobl geråde diese Elemente unbeachtet lassen, die so
nahe vor der Hånd liegen; weshalb wil man sie nichi einmal nennen
unter den moglichen Ursachen der Constitutio epidemica?
Es ist allerdings klug, nicht im voraus durch die grossen Schwierig-
keiten abschrecken zu wollen; aber dennoch muss gesagt werden, dass
man kaum wird umhin kOnnen, auch auf die Witterung Riicksicht zu
nehmen, sofern man es mit der Erforschung der åusseren Ursachen der
Krankheiten ernst meint.
Die Geschichte der Forschungen.
Um indesstn die Ursachen des eigentiimlichen Schweigens uber einen
so wichtigen Punkt besser verstehen zu kOnnen, muss man an dieser
Stelle die Geschichte dieser Forschungen in moglichster Kiirze in die
Erinnerung zurt\ckrufen j denn auch diese Sache hat ihre Geschichte.
Einer oder der andere kOnnte sonst leicht zu der Auffassung gelangen,
dass die Menschheit erst jetzt daran denkt, sich in Bewegung zu setzen,
um den Zusammcnhang zwischen den åusseren Einfllissen und den biolo-
gischen und pathologischen Phånomenen zu finden.
So verhålt es sich indessen nicht. Im Gegenteil, so lange denkende
Menschen auf unserer Erde gewohnt haben, ebenso lange hat man wahr-
scheinlicher Weise geglaubt, dass åussere Kråfie mitwirken bei dem Ab-
und Zunehmen der Krankheiten, bei dem Auftreten und Verschwinden
der Epidemien u s. w. Schon Hippokraies lehrte, dass Lnfi^ Wasser^
Weiier^ Klima und Erdbodcn auf das Auftreten der Krankheiten Einfluss
haben. Pricster und Laien unter den alten heidnischen Volkern sahen
dagegen in den Epidemien ein Zeichen von dem Zorn der Goiter^ weil
sie sich die verschiedenartige Heftigkeit und den Charakter der Krank-
heiten nicht in anderer Weise erklaren konnten. Und selbst nach dem
AufhOren des Heidentums fuhr man fort, den merkwurdigen Wechsel
der Krankheiten nnt einem gdUlichen Namen zu bezeichnen, der noch
heute unter uns zu hOren ist : Genius Epidemiens, Spater veranderte man
diesen Namen zu dem mehr unpersonlich klingenden : Constiitilio epidemica^
womit man freilich besonders die åusseren, kosmischen und meteorolo-
gischen Eiufliisse auf die Bevolkcrung bestimmter zu betonen dachte,
ohne dass man indessen hierdurch der Sache selbst nåher kam.
Schliesslich fand man, dass alle diese Unwissenheit, mitten in der
Blutezeit aller Wissenschaft*n, im neunzehnten Jahrhundert, unertråglich
566
wurde. Man beschloss, die Sache vollståndig wissenschafdich in Angriff
zu nehmen uild ging daher in allen Låndern daran, staiistische Bureaus
und. meieorologische ObservaiorUn zu errichten, in der festen Ueberzeugung,
dass man damit den Dingen wohl auf den Grund kommen werde. Alle
Meteorologen, Statistiker und Hygieniker der ganzen Welt vereinigten
sich jetzt zu dieser Arbeit ! Und noch viele andere mit ihnen ; denn man
kann wohl sagen, dass ungefahr jedermann, der sich flir Biologie, Medizin
und Statistik interessierte, mehr oder weniger versucht hat, des Ratsels
LOsung zu finden. Aber alles vergeblich ! Was man auf der einen Seite
zu finden glaubte, wurde von einer andercn Seite widerlegt; einmal war
das Gegenseitigkeitsverhåltnis so, ein anderes Mal ganz entgegengesetzt,
und sofem Ursache und Wirkung iiberhaupt zu erkennen waren, standen
sie in keinerlei annehmbarem Verhåltnis zu einander. Das ganze lOste
sich daher schliesslich in Wirrwarr, Enttauschung und Missmut auf. Die
Meteorologie und die Statistik wurden, jedenfalls in dieser Beziehung, zu
einer grossen Eniiåuschungy welche dort kein oder wenig Licht brachte,
wo man demselben mit so grossen Erwartungen entgegengesehen und die
Sache mit so grossen Geldopfern ins Werk gesetzt hatte.
Man wurde schliesslich durch die Widerspriiche und die Resultat-
losigkeit der Forschungen erschlafft, bei der man so viel eingesetzt hatte,
und womit so viele Gelehrte sich so lange und so vergeblich beschåftigt
hatten, bis sie nur Konfusion vor Augen sahen. Man war bis zu einem
Punkt gekommen, wo es den Anschein hatte, dass die menschliche
Forschung genOtigt sein werde. Halt zu machen. Die Vergleichung der
medizinisch-biologischen und der physikalisch-meteorologischen Statistik
war daher schon auf derii besten Wege, der LdcherlichkeU anheim-
zufallen. Der Glaube an die Mdglichkeii der Vergleichung und mit ihr
auch der Glaube an den Einftuss der Wil ler ung waren verschwunden ; ^
man spoUeie darUber ; und als zu diesem Zeitpunkt in der Welt der
Wissenschaft ein neues Licht zu letuhien begann^ beeilte man sich, das
verhasste alte Joch abzuschutteln, um sich mit Begeisterung der neuen
Lehre in die Arme zu werfen.
Es war die Aera der Bakterien ^ die hervorbrach und alle durch ihre
unerhorten und grossartigen Entdeckungen blendete. Jetzt verstand man
denn auch pl6tzlich die Ursache aller fiiiheren Niederlagenundlrrtiimer!
Allerdings hatte man auch lange vor dieser Zeit das Vorhandensein von
allerlei festen und fliichtigen, unsichtbaren und spezifischen Krankheits-
erregern angenommen ! Aber es war doch eine ganz andere Sache, sie
mit eigenen Augen zu sehen, sie zu kultivieren, ihre Virulenz zu steigera
und zu vermindern u. s. w. Kein Wunder also, dass man jubelte, ungefåhr
wie der Junge im Marchen, als er den Teufel in die Nuss hineingenarrt
567
hatte : Jetzt hab' ich dich, jetzt hab' ich dich 1 Es waren also die Bakterien,
die an allem Schuld trugen, und die die wirklichenKrankheitsteufel waren!
Es ist indessen ein Gesetz, welches sich in der Geschichte der Medizin
stets wiederholt hat, dass jede neue auftauchende raedizinische Schule in
ihrcr ausgeprågtesten Form nur eine gewisse Zeit ihre Herrschaft zu
behaupten vermocht hat. So auch hier.
Nachdem die Bakteriologie jetzt seit etwa dreissig Jahren ein strenges
und unbeschrånktes Regiment geftihrt hat, — ubrigens nur einc kurze
Zeit im Vergleich mit der, in welcher der Genius epidemicus geherrscht
hat, welche dem Alter des ganzen Menschengeschlechts entspricht —
entdeckt man indessen, dass der Teufel doch noch nicht mit allen seinen
Eigenschaften in die Nuss eingetreten ist, und dass es nicht in allen
Teilen ganz so gegangen ist, wie man es sich gedacht hatte. Man hatte
erwartet, dass die Kenntnis der Bakterien, die Isolation und Desinfektion
u. s. w. die Krankheitsfluktuationen abschaffen wiirden : Aber man ist
hiervon noch soweit entfernt, dass je/z/ sogar im elgenen Lager der
Bakteriologen eingeråumt wird, (vergl. „Man hat långst eingesehen u.s.w."),
dass die Krankheiten ihren Verlauf nehmen^ jetzt wie frUher^ und neben
den Bakterien, neben Isolation und Desinfektion noch ettvas anderes
vorhanden sein muss^ was auf den Verlauf der Krankheiten einwirkt.
Wir sehen, dass man, um sich den råtselhaften Wechseln der Krank-
heiten erklaren zu kOnnen, seine Gedanken wieder zu den tausendjahrigen
Vorstellungen zuriickkchren låsst, — dem Genius epidemicus und der
Constitutio epidemica der Alten — d.h. zu „den vielen verwickelten
Verhaltnissen innerhalb sowohl als ausserhalb des Organismus."
Der Umschlag ist gekommen, wenn auch die meisten noch nicht ganz
aufmerksam darauf geworden sind.
Die vorstehend geschilderte Geschichte der Forschungen ist vielleicht
eine der wichtigsten Ursachen, dass man die Witterung nicht unter den
Gegenstånden zu nennen gewunscht hat, die hinsichtlich der Constitutio
epidemica erforscht zu werden verdienen.
Es gibt wohl mehrere Grlinde, so z. B. den, dass auch die Erw^gungen
und Erfahrungen der neueren Zeit nicht mehr auf einen Zusammenhang
zwischen Wetter und Krankheit hinweisen, wie man fruher glaubte.
Welche Verhindung sollte wohl aberhaupt zwischen dem menschlichen
Xdrper und dem Wetter bestehen? Der menschliche KOrper, — so wie
wir denselben kennen ternen in den Anatomiesalen, auf dem Sektionstisch,
am Krankenbett, durch das Reagensglas und unter dem Mikroskop; —
was in aller Welt hat der mit dem Wetter zu schaffen?
Wenn gleichwohl oben gesagt wurde, dass man nicht wird umhin
56S
kdnnen, die Wittening unter den Forschungsgegenstånden eiDzubegreifeo,
so ist man selbstredend verpflichtet. Grunde dafiir anzugeben. Und da es
scheinen k6nnte, dass diese Grunde den Anschauungen der wedizinischeo
Lehrbiicher tiber den Menschen ziemlich fem liegen, so roiissen sie
anølnglich vieHeicht lieber aus einem allgemeineren und weiteren Gesichts-
kreis geholt werden, z. B. aus dem biologischin, Denn, alles in Betracht
gezogeu, kdnnten moglicherweise doch die Krankheiten des Menschen
und ihre Fluktuationen nicht als etwas for sich isoliertes, ja nicht einmal
als etwas ausschliesslich pathologisches angesehen werden, sondem nur
als einen Teil såmtlicher anderen biologischen Phanomene auf Erden,
und das menschliche Leben im Zusammenhang mit allem anderen Leben
gesehen werden. Um den Einfluss des Wetters auf die Krankheits-
bewegungen zu verstehen, ist es hier am Platze, an den Einfluss desselben
auf die Lcbensbewegungen im allgemeinen zu erinneren.
Lebensirritamente,
erschaffende^ erhaliende und zerstorende Kråfte,
ÅlUs Leben ist Bewegung. Jedoch, unter Leben verstehen wir z. B.
nicht die unveranderlich gleichmåssigen Bewegungen der Himmelskorper
oder die mechanisch regelmassigen der Maschinen. Was wir Leben auf
der Erde nennen besteht immer aus einer mehr oder weniger ungkich-
måssigen Bewegung oder Tåtigkeit m^hr selbs/dndig er Vi esitn. Die Lebens-
funktionen nehmen zu und ab, sie wechseln oder fluktuieren, stossweise
und pulsierend, håufig in einer etwas unregelmåssigen Weise. Das Leben
ist nåmlich gleichzeitig selbståndig und unselbståndigy abhångig und
unabhåingig.
Denn die Bedingungen for jede Lebenståtigkeit, sowohl bei Pflanzen
als bei Tieren, werden hauptsåchlich von zwei Dingen bestimrat: auf
der einen Seite von dem KOrperbau oder der Konsiiiutian des lebenden
Organismus, — seiner verschiedenen Festigkeit und Volikommenheit — ,
und auf der anderen Seite von der l'mgebung, in welcher derselbe lebt.
Es ist ja auch die AufTassung der modemen Wissenschaft, dass alle
lebenden Wesen, um zu bestehen, in ihre Umgebungen passen und sich
nach denselben richten miissen; ihre Lebenskraft, Tåtigkeit, Fruchtbarkeit
u.s.w. sind von der mehr oder weniger giinstigen BeschafTenheit der
Umgebung abhångig und wechseln mit derselben. Wenn die Umgebung
sich åndert, so werden auch die darin lebenden Wesen in grCsserem oder
geringerem Grad da von betroffen und verandert. Die Evolutionslehre^^
uns, dass dies, durch sehr lange Zeilraume, die Ursache der Verånderung
der Arien ist.
Aber hier ist die Absichty einen Schriti weiier zu gehen und darauf
S<59
auftnerksam zu machen^ dass etwas åhniiches iåglich geråde vor unseren
Åiigen vor sich gehi, Indem die Verånderungen der Umgebung Verånde-
rungen der Lebensfunktionen und Lebensåusserungen bewirken, ist es
also die Um^ebung^ die zura grossen Teil dem Leben seine Form gibt,
dem Leben sein Geprage aufdrtickt \ uns den ewigen Wechsel der Lebens-
åusserungen, sowie den Karapf, die Unruhe und das wechselnde Schicksal
des J>ebens erklårt. Konnten wir die uns umgebenden Kråfte kcntrollieren
und beobachten^ dann wurden wir zum Teil dazu kommen, das Schicksal
selbst, die Lebensfiihrung, zu begreifen. Wir ^viirden dann vielleicht
lernen, uns einen grossen Teil der Lebensråtsel auf rein maihemaiischem
Wege zu erklåren.
Mit Bezug auf den Wechsel der Lebensåusserungen fragt man beispiels-
weise oft, ohne eine befriedigende Erklarung dafiir geben zu kOnnen:
Was ist die Ursache der vielen verschiedenen biologischen Fluktuationen,
wie z. B. der bald guten, bald schlechten Jahre fiir den Landwirt, des
wechselnden Verhaltnisses der Erzeugnisse der Erde, der verschiedenen
Resultate der Jagd und der Fischerei, den periodischen Verheerungen
durch schådliche Insekten, derstets wechselnden Zahl der Geburten und
Eheschliessungen, dem Auftreten und Verschwinden von Epidemien, der
Zu- und Abnahme der Sterblichkeit, der verschiedenen BOs- und Gutartig-
keit der Krankheiten, der Disposition und der Immunitat, der verschiedenen
Zusammensetzung des Blu tes und des Serums, der wechselnden Schwåche,
Stårke und Widerstandskraft des Organismus, der vielen verschiedenen
physiologischen Sch wankungen, z. B. der Kdrpertemperatur, der verschie-
denen Schårfe der Sinne u. s. w. u. s. w. ?
Alle werden freilich einig sein iiber den Einfluss der Umgebung, was
die Evolutionslehre angeht. Ausserhalb derselben werden sich wohl manche
zweifelnd verhalten ; im besonderen nimmt die Einigkeit ab, wenn die
Frage aufgeworfen wird, was es denn ist in unserer Umgebung, was sich
veråndert, und ob man nachweisen kOnne, dass die Veranderungen in
der Umgebung enlsprechende Veranderungen des vegetabilischen und
tierischen Lebens zur Folge haben. Nicht am wenigsten werden die Aerzte
protesiieren: — Besteht etwas, was sich um uns bewegt? Gibt es ausser-
halb uns etwas von Bedeutung, was sich stets veråndert? Scheint nicht
dieselbe Sonne immer iiber uns, und sind nicht die physischen Lebens-
bedingungen, wie der Erdboden, das Wasser und die Luft, zu allen
Zeiten ungefahr die gleichen?
Es kann anfanglich wenig nutzen, denen, die so fragen, zu antworten,,
dass in Wirklichkeit doch eine Bewegung, iiberall um uns, vor sich geht.
Sie werden kaum darauf horen, wenn man ihnen sagt, dass die kosmische
Welt ausserhalb uns und die physikalischen Kråfte um uns sich in einer
570
unauf hOrlichen Bewegung befinden. Man muss sie jedenfalls erst daran
erinnern, dass es sich folgendermassen verhålt: — DU Sonm stiirzt mit
ungeheueren Geschwindigkeit durch den Weltraum vorwårts, das ganze
Planetensystem mit sich ziehend. Sie rotiert, gleichwie die Planeten, mit
schwindelhafter Schnelligkeit um ihre eigene Achse; ihr Inneres sowohl
als ihre Oberflache befinden sich im gewaltigsten Aufruhr, wirft Sonnen-
fackeln von unerhOrten Dimensionen aus und bildet Sonnenflecken io
stark wechselnder GrOsse und 2^hl.
Auch unser Weltkdrfer, die Er de, ist der Sitz åhnlicher, wenn auch
weniger heftiger Unruhe. Auch die Erde fåhrt mit schwindelnder Fahrt
durch den Weltraum, im Gefolge der Sonne, um die Wette — in stels
wechselnder Weise — mit den vielen Obrigen Planeten, die zum Sonnen-
system geh6ren. Auch die Erde dreht sich unaufh6rlich um ihre eigene
Achse und ist, wenn auch in geringem Grad, Naturrevolutionen ausge-
setzt; aber vor allen Dingen ist ihr Luftmeer in einer unaufhaltsamen
Bewegung. Es besteht ein unauf horlicher Wechsel von Licht und
Dunkelheit, von Luftstrdmungen, Luftdruck, Wolken, des Elektrizitats-
verhåltnisses, von Niederschlag und Temperatur, der in vieler Beziehuncr
eine Analogie — wie auch teilweise eine Folge — der weit gewaltigeren
Bewegungen auf der Sonne ist.
Nach dem Gesagten wird man gewiss als richtig einraumen miissen, dass
diese Bewegungen selbstverståndlich vor sich gehen. Weise jetzt nach,
sagt man aber, dass diese Bewegungen der Sonne, der Erde und des
Luftmeeres auf die Leben sverhåltnisse auf (Jer Erde einwirken! Nun,
nichts ist leichter als das: Entstehen denn nicht Vegetation und Frucht-
barkeit unter dem Einfluss von Regen und Wårme? Wird nicht mancher
Lebenskeim durch Kålte und Trockenheit zerstOrt? Wird nicht das
Samenkorn vom Winde fortgefohrt, und rufen nicht Cykione und Erdbeben
Ungllick und Tod hervor? Aber vor allem: Wenn die Erde sich um
ihre Achse dreht, d. h., wenn die Dunkelheit der Nacht dem Tage und
dem Sonnenlicht weicht, wird dann nicht jedesmal tausendfach neaes
Leben und neue Tatigkeit erweckt? — Und wenn die Jahreszeiieft*
wechseln wåhrend des Laufes der Erde um die Sonne, dann sehen wir
wohl, wie das I^eben im gleichen Verhaltnis erwacht, keimt, bltiht und
danach welkt, stirbt oder in den Ruhezustand tibergeht, sowohl bei den
Pflanzen als auch bei Tieren in aller ihrer bunten Mannigialtigkeit.
Hier haben wir Beispiele genug von den Lebensincitamenten oder
J/ebensirritamenten, die in einer in hohem Grade auflfalligen und unwider-
legbaren Weise ihren Einfluss auf alles Lebende austiben, und wer wird
wohl daran zweifeln, dass auch der Mensch davon beeinflusst wird?
Da aber der Mensch eine so wunderbar vollkommene Konstitution
571
hat, so stirbt er nicht bereits Abends, wie die Eintagsiiiege, oder im
Herbst, wie die einjåhrigen Pflanzen, oder fållt in den Winterschlaf, wie
der Bår. Es gibt indessen viele Beispiele daftlr, dass sowohl die Einfltisse
der Tageszeiten als der Jahreszeiten auf den Menschen einwirken. Viele
seiner physiologischen Funktionen schwingen im Laufe des TageSy z. B.
die Arbeitskraft, die Schårfe der Sinne, die Menge der Sekrete und die
Zeit ihrer Wirkung, ferner die verschiedene Hohe der KOrpertemperatur,
das Bediirfnis nach Ruhe u. s. w. Ebenso im Laufe des Jahres : Gemiits-
stimmung, Arbeitskraft, Generationsfåhigkeit, Zusammensetzung des Blutes
und des Serums, Empfanglichkeit fiir Krankheiten, in den verschiedenen
Jahreszeiten: eine leichtere Rekonvaleszens im Fruhjahr und Sommer
u. s. w. u. s. w.
Aber da eine derartige biologische Grundanschauung nicht in den
medizinischen Elementar-Unterricht aufgenommen worden ist, so kommt
sie auch nur so selten in den medizinischen Erwågungen zum Vorschein.
Dies ist denn auch die natUrlichste Erklårung dafiir, dass die Aerzte
unscres Zeitalters nicht an den Einfiuss des Wettcrs glauben. Weil diese
Anschauung nicht doziert wird, bemerken sie nicht, dass der Einfiuss der
Wiiterung ganz åhnlicher Art sein muss wie der Einfluss des Tages und
der Jahreszeiten, indem die Faktoren, die Lebensirritamente, hier ganz
dieselben sind : eine Zu- und Abnahme des Sonnenlichts, der Feuchtigkeit,
des Luftdruckes, der Temperatur u. s. w. Man ist auch nicht darauf
aufmerksam geworden, dass die Verånderungen des Wetters sogar yiel
eingrdfender sein konnen, weil sie oft plGtzlicher sind, heftiger, iiber-
raschender, teils anhaltender, teils håufiger und sich in einer verschieden-
artigen und anderen Weise wiederholen, als die typischen Verånderungen
des Tages und des Jahres, denen der Organismus angepasst und an die
er gewohnt ist. Man denkt auch nicht daran, dass diese Lebensirritamente
die Fåhigkeit besitzen, das Wacl-stum und das Leben der schwåcheren
Organismen hald zu fdrdern, baid zu hindern, bals zu zer sidren und dass
sie, mit anderen Worten, sich jeden Augenbltck, auch heut zu Tage^ als
erschaffende, auf haltende und vernichiende Kråfie offenbareny und deshalb
wahrscheinlich auch die Fahigkeii besitzen, auf die f einer en organisch-
chemischen Reaktionen im menschlichen Korper, im Bluf, in den Saften
und Nerven fiebern etnzuwirken. Daher bleibt ihnen auch die Constitutio
epidemica unverståndlich, wenn sie sehen, dass grosse Verånderungen des
Gesundheitszustandes in jeder beliebigen Jahreszeit auftreten k6nnen; —
man gibt keine Obacht auf das Wetter, versteht seine Wirkungsart nicht
und bedenkt nicht, dass der Einfiuss desselben håufig stårker ist als
derjenige der Jahreszeiten.
572
Neue Forschungsmethoden
und ihre vorlåufigen Ergebnisse,
Man wird vielleicht denken : — Das iiber das Leben, die Lebens-
irritamente und das Wetter Gesagte klingt recht schCn; aber was kann
es ntltzen, selbst die gesunde Verniinfi auf seiner Seite zu haben, wenn
die Wissenschafi nicht einen Zu<?ammenhang zwischen Wetter und Krank-
heit nachtveisen kann?
Hierauf muss geantwortet werden: — Die Wissenschaft kann wohl,
aber sie will nicht. Die \Vi scnschaft hat nåralich, wenigstens vorlåufig,
keine Zeit, diesen Fragen einen Gedanken zu opfern. Es sind keine
Anzeichen vorhanden, dass die Wissenschaft sich hiermit in der nåchsten
Zukunft zu befassen gedenkt; — die 2ieit hierfur ist mit anderen Worten
noch nicht gekommen.
Hoffnung ist allerdings vorhanden, wenn ein angesehener Verfasserwie
Professor B. „gelegentlich" andeutet, dass die Wiederaufnahme dieser
Forschungen wiinschenswert sei. Aber damit ist wenig gewonnen, sofern
in wissenschaftlichen Kreisen im allgemeinen seine Meinung nicht
geteilt wird.
Eins ist sicher: Sollte die Frage gefOrdert werden, so musste es von
nenen Ausgangspunkten aus und dur ch neue Forschungsmethoden geschehen;
denn die allen haben sich als unzureichend erwiesen. Ebenfalls wlirde,
wie Herr Professor Siormer 2iM^ftx\y€\xiZusammc7iarheitenmit Physikern
und Maihemalikern hier von grosser Bedeutung sein. i)
Obgleich ich wohl weiss, dass unter den gegenwartigen Verhåltnissen
kein Gewicht darauf gelegt werden kann, will ich doch als Abschluss
dieses Artikels erwåhnen, dass ich selbst, nach bescheidenem Vermogen,
seit etwa 25 Jahren mit Untersuchungen uber den Einfluss des Wetters
auf Krankheiten beschåftigt gewesen bin, sowie, dass ich dabei vorallera
neue Gesichispunkte und neue Arbeiismethoden angwandt håbe. Es liegt
nicht in meiner Absicht, die Leser mit einer Wiedergabe dieser neuen
1) Erklarung des Herrn Dr. Carl Stoi-met-y Professor der hoheren Mathematik an der
Universitåt zu Christiania:
„Die origineHen Untersuchungsmethoden Mageissens haben mich Icbhaft an entsprechende
neue Methoden der hdheren MaOuwatik crinnert, die Qberall in den Wissenscbaften, in
wclchen sie bisher angewandt wurden (z. B. Mechanik, Astronomie, Physik und Chemie),
solche Wundencerke gemacht haben. Dr. Mageissen hat hier ein Gebiet betreten, dessen sich
die Forschung der Zukunft gewiss annehmen wird. Durch Zusammenarheiien mit iiathf-
maiikern und Fhysikern wflrde man hier icichiige Dinge ei-reichen konnen, so dass man
die Naiurgesetze^ von dencn diese Erscheinungen abhången, besser erkennen konnte.
Dr. Magelssens Arbeit ist ein Vorlaufer fflr diese Riohtang, und man wird sich ihrer sicher-
lich erinnern, wenn die Statistik einmal Aber den gegenwartigen Stillstand hinaus kommt
Christiania d. 1. Mai 1906. Carl Stormer.
573
Forschungsmethoden hier zu belåstigen, wenn jedoch Herr Professor B.
den Ausspruch tut, dass neue Forschungsmethoden wiinschenswert sind,
so wird es mir wohl nicht verlibelt werden, wenn ich bei einem solchen
Anlass bemerke, dass Verdffenilichungen uber neue Ausganf^spunkie und
neue Arbeiismeihoden bereiis seit einer Reihe von Jahren vorgelegen
habeny wenn sie selbstredend auch nur einen sehr beschrånkten Leserkreis
gehabt haben. i)
SoUte ich in KUrze den Hauptinhalt der ftinf Hefte „Wetter und
Krankheit" wiedergeben, so dUrfte es am besten wie folgt geschehen:
Die neuen Forschungsmethoden zeigen, dass die Kurven fur die
Variationen der bioiogischen wie der medizinisch-pathologischen Erschei-
nungen nichts anderes sind als eine etwas modifizierie Wieder holung der
WHterungsvariationen (vergl. die Kurvenzeichnungen in „Wetter und
Krankheit*', Heft 1—5, Fig. 1—82).
Durch denselben ist man ira Stande, die fur jede Krankheit speciellen
meteorologischen Ursachen auszusondern und mathematisch nachzuweisen,
wie das Aussehen, die Zahl und die H6he der biologisch-pathologischen
Kurvenschwankungen von cntsprechenden meteorologischen Kurven-
schwankungen gebildet werden. Die Kurven zeigen, wie Disposition und
Immunitåt von den chemisch-physikalischen Elementarkråften abhangig sind.
Dasselbe kann auch in anderer Weise ausgedriickt werden, z.B. wie folgt :
Die vorgenommenen Untersuchungen scheinen darauf hinzudeuten, dass
das Leben eine Folge^ eine Wiederholung^€\Vi^ Kt\ Spiegelbild^tx dusseren
Kråfte ist, die den Organismus umgeben ; — vom Organismus aufge-
nommen^ bearbeiiei und zuriickgegeben — sei es bei Menschen, Tieren
oder Pflanzen. Das Leben ist eine noiwendige Folge der LebensmOglich-
keiten, der Lebensbedingungen, der Lebensir ritamente. Die Fakioren der
Witter ung besitzen die Fåhigkeit zu schaffen^zuerhaltenundzuzersioren,
Will man nicht glauben, dass Gott persdnlich und pl6tzlich z. B. das
Auge geschaflfen hat, so muss er es haben entstehen lassen als eine
notwendige Folge der Schwingungen der Lichtstrahlen, Ebenso wahrschein-
lich als dass die Schwingungen der Lichtstrahlen das Auge geschaffen
haben, die Schallwellen das Ohr u. s w. u. s. w. ebenso wahrscheinlich
stehen das Gesch6pf, der Mensch, die Tiere und Pflanzen, noch heute in
enger Verbindung mit den åusseren Naturkraften. Und am allermeisten
1) A. MageUsen : „Wetter und Krankheit", 5 Hefte, Friedlander A Sohn, Carlstrasse 11,
Berlin, und „Ueber die Abhangigkeit der Krankheiten von der Witterung", G. Thieme,
Leipzig.
574
musseo sie auf das Geschdpf einwirken, wenn es schwacb oder geschwåcht
ist ; z. B. in der ersten Jugend, im Alter, oder nach einem åusserlichen
Schaden oder unter Hunger, Not und Armut. Bei der Fiage nach den
Ursachen der CansiiMio epidemica wird es daher etne unumgangliche
Notwendigkeit sein, auch Rticksicht zu nehmen auf die åusseren schaff enden ^
erhalienden und zerstorenden NcUurkråfte^ die sich uns offenbaren in
den versckiedenen Elemenien der WiUerung,
Man wird nicht umhin k5nnen, zu denken, dass die Bildung von
Phagocyten {Meischnikoff) oder die chemisch-zymotischen Processe
(EhrlicH) im Blote und im Serum eben mittelst dieser meteorologischen
Elementarkr&fte bald gefbrdert, bald gehemmt werden, und dass somit
die Natur selbst im Grossen immer dasselbe ausgefQhrt hat und ktinftig
ansfiihren wird, was die Kunst und die Wissenschaft der letzten Jahre
bestrebt waren im Kleinen nachzuahmen. £s låsst sich deshalb denken,
dass die Wissenschaft keine Gefahr laufen wurde, falls die Bakteriologie
auf die Existenz und die Natur dieser åusseren Kråfte Rucksicht nehmen
woUte.
Die beigefijgte Kurvenzeichnung liefert ein Beispiel der in „Wetter und
Krankheit" befolgten Untersuchungsweise. Man bemerkt, wie das Wetter
— hier die Lufttemperatur des Winterhalbjahres der verschiedenen Jahre
von 1860 — 1890 in Christiania — unter der neuen Berechnungsart in
ungeahnt schOner Weise nach und nach bestimmtere Formen annimmt,
und wie die Temperaturkurve allmåhlich die Erklarung dafur gibt, warum
die Krankheitskurve eben diese Schwankungen und eben diese Form
darstellt. Man hat hier ein sehr schtoes Beispiel fiar die schaffende Kraft
des Weiters^ und man beobachtet, wie die Sckdpfung — hier die Krank-
heitskurve oder die Krankheitsdisposition — nur eine Nachahmung des
Bildes ihres Schdpfers wird.
575
Die johrliche Mitteltemperatur
des Winterhalbjahres
Die Krankheitskurve
(Scharlachfieber)
Die Summe der Temp. zweier Jahre
Die Krankheitskurve
Die Mittelsumme der Temp.
zweier Jahre
Die Krankheitskurve
Die Summe der Temp. dreier Jahre
Die Krankheitskurve
Die Mittelsumme der Temp.
dreier Jahre
Die Krankheitskurve
Die Summe der Temp, von*4 Jahren
Die Krankheitskurve
EHe Mittelsumme der Temp.
von 4 Jahren
Die ausgeglichene Krankheitskurve
Ausgleichung der Temp.
von 4 Jahren
Die ausgeglichene Krankheitskurve
7I3p 7p Sp fn
Kx^^:
ym^:
DIE BEHANDLUNG
KRANKER UND GEBAERENDER FRAUEN
IM i6. UND 17. JAHRHUNDERT.
Nach Handschriften der KdNiGL. Offtl. Bibliothek zu Dresden.
Von J. JUHLING.
{Forisetzung)
item dis krauth gebulvert / vnnd in die gulden porthen gethann / mit
seiner eigenschaft verstelt es die bluraen
itum cerandus schreibet, das weiche eyer gesoten vnnd aus getruncken /
verstelt die blumen
item rasies schreibt / das hasenn drecki etc. (C 514, XI)
itum hefen vonn weissenn wein \ auf ein tuch gepflastert / vnnd auf
die scham / es verstelt die blumen. fol. 38.
itum ein zappenn gemacht vonn gallen rongam alaunn trackenn bludt
bolearmene mastix vnnd muminia schlenn saft athanasia wol gemischt
mit wegerich saft vnnd gemacht ein zappenn denn die fraue wol leiden
mag in die porthen / verstopft die blumen
itum einer meulin huf auf kolnn geleget vnnd die scham damit
bereucht / das der dampft in die gulden porthenn wol gang mag der
dampft verstopft die blumen doch so mag darnach die fraue in einem
ganczen manat nit schwanger werden
itum ein ander bereithung die blumen gar fast verstopft recipe balansie
spulie mirtillorum copulas gladium coriris casta novum gleich vil das
alles seudt in waser oder in cisternn waser / wan das wol gesotten seiso
empfahe die fraue das in die gulden pforte durch ein locherigen stul so
sie es aufs alier wermste erleidenn mag / vnnd so es laue wirt so nemb
die fraue zwene schwamen vnnd necze sie beide darein vnnd lege ein auf
die lendenn denn andern auf die scham / darnach stos die selbenn gesotten
kreuter gar wol / vnnd mach daraus zweie pilaster / das eine auf die
lendenn / das andere auf die scham / das verstopft die blumen ann allen
zweifel
itum sachinechia (?) gemischt mit saft ronn dem kraudt pettersilie das
ist funf bladt dass alle morgen getrunken vorstelet die blume / vnnd wer
577
der saft vnlustig zu trincken so seudt das kraudt in wein vond gibe damit
athanasia zu drinckenn / athanasia fint naan in der apedecken
itum mach auch der nasen ein zappen vnnd thue ir in die golden
porthen so verstopft es die blumen
itum wan die blumen zuuil sein vnnd lang gewerdt haben / so gib der
fraue zu drincken poriulata dem kraut / ader necze ein gezauste woll
darcin vnnd thue es inn die gulden porthen es vorstelt die blume
itum die mitel schelf vonn der aichen gepuluert vnnd der gegebenn
ein kwinten in wechrich waser vorstelt die blumen
itum aUni gebrandt vnnd in ein secklein gethann in die gulden porthenn
vorstelet die blume
itum der saft von dem kraut spica thut des gleichenn eingesalbet ader
gedruncken ader mit einer erczenei gemischt die auch darzu dienen als
oben oft geschribenn ist.
itum der saft vonn dem kraudt / buchshrat getruncken es hilft / oder
dies kraut zermalnn vnnd auf die lendenn / vnnd scham gepiiastert vorstelt
die blumenn / fol. 40.
itum hauswurczel / in wein getruncken / vorstelt
itum gallenus schreibet / das kraut cauda eguina gesoten inn wein vnnd
getruncken es vorstelczt
VIJ. nim viij lot wachs iandam / iiij lot harczt ij lot weisen weirach /
sarax / kalamita / fennum greckum rotte rosenn / mirtillum / ieglichs ein
lott mach daraus ein pflaster / vnnd leges hinden auf die lendenn /
wolherab vnnd låse es so lange ligenn bies die blumen verstehenn / dies
pflaster ist fast edel / vnnd stercket die mutter / dan es truckent die
feuchtigkeit / welche vrsach / ist der nicht berung
itum ein kostlich salbenn die blumen zu vortreibenn der selbenn nuczt
findet / man hernach
nim die fnilei schalnn vonn denn kastanien die mitel schale vonn
eichelnn / vnnd auch des eigbaums vnnd auch mirtallum candea ekuina /
gallenn romani / oder eichopfel dure furbollenn (?) vnzeitig mespelnn die
wurczel / vonn schel kraut die bleter vonn wilden krieg bonnen / dis
alles stos grob / vnnd låses wol sidenn / in wechrich waser / darnach
nim viij lot wachs ij lot / oli mitril / das zerlas vndereinander / vnnd
geus es inn das vorgesottenne waser das alles wol durch ein duch
geseiget / vnnd zermisches gar wol / vnnd thue waser vonn dem wachs
vnnd geus ein frisch waser wider daran vnnd zermische es aber also/das
thu acht mal in dem gesotten waser / darnach nim die rindcn oder
schalnn / vonn kastanien / ein teil bulfer vonn ochsenn bein mit tillen
samen / kern vonn denn saurn augstbirnen / gleich viel jeglichs / ein
halb teil / mache daraus gar ein suptil / bulfer / des bulfers nim ij
1906. 39
S?8
troplein / vonn augstein j lot das stos gar klein / vnnd mische es in das
vorige waser vnnd mache daraus eine salbe / mit der salbenn saltu dich
schmirenn vmb die lende denn nabel auch sichernn / zwischenn denn
beinen gar oft vnnd las es ann ir trucken, fol. 41.
itum gar ein kostlicher trank die blumen zuvor stelnn / wenn esgleich
zehenn jar gewjhrt nim wechrich waser j ochsen zungen waser / melisen
waser / ittlichs j lot dure weinbher die klein ij lot muskatenn nus / j
kwinten / rosenn anderthalb kwinten grosenn welschen komel ij qui
vnnd das du in die waser / ynnd låse vber nacht stehenn / des morgenns
seige es vnnd gibe es ihr abenczt vnnd morgens / daruon zu trincken /
es verstelt die blumen
IX. itum haselnus schalnn \ gar klein zerstosenn vnnd des bulfers /
getruncken mit fast kaltenn waser es verstopft die blumen /
itum der saft vonn wickenn kraudt getruncken vorstelt auch die blumen,
das funfie kapUieL
X. saget wie mann die gulden porthen von allen bosenn feuchtig-
keiten / reinigen / sal vnnd sie trucken vnnd enge machen /
nhu følget das funfte capitel vnnd lernet wie man die guldene pforte
vonn aller bosenn feuchtigkeit / reinigen sal / vnnd auch bereiten sal /
das solche feuchtigkeit / nicht leicht empfangen werdenn / vnnd sie
druckenn vnnd eng machen davonn dann die fraue so wol gestalt das
kein man / von ir nim mer meher vnlust gewine oder empfange /
was vor groser nuczt vnnd fromen denn fraunn vnnd mane / daraus
folget / das ist zu ofenbar vileicht etliche gedenken mugen / das solches
durch andre sachen geschehe / so ist es dach alleine geschribenn / das
die guiden porthen rein vnnd sauber bleibet / vnnd auch keine sunder-
lichen / schleim vnnd vnreinickeit darneben bleibet davonn fraun vnnd
man / grose vnlust entstet. gleuhe du mir gutter man \ das keine dinge
dem leibe schedlicher ist \ denn das ehliche werck wen es mit vnlust
geschicht / darvmb solnn die fraun mit allem fleis die muter rein halten
so wirt sie desto geschickter zu empfangenn /
itum eine kostliche salbe wie man die mutter vnnd gulden porthen zu
rechter zeit magt enge gemacht / das sie nicht vnflat vnnd bose feuchtig-
keit empfangen / noch ir in behaft / fol. 42.
itum aber eine kostliche zubereitung vnnd waschung damit die guldene
porthenn / so enge und wol bereith wird auch keine vbrige feuchtigkeit
enlstehe / als were sie eine reine jungfer /
nimm romischenn gallenn vj Ib nantum / das ist kamil / hemn lillien
bleter cipri halausor das sein die buluer vonn margram opelnn die rinden
vonn magram / rinden von maulber beumen die mitel rinden vonn
579
kastanien vnnd eigelnn itlichs j lot / seudt das gar wol in regen waser
oder cistern waser / damit soUu. die guldenn porth gar oft reinwaschenn / .
alwege aber mus das warm seinn vnnd håbe dan ein leinen tuch vnnd
necze das inn ein warm waser / vnnd halt es in die gulden porthen
solange du es erleidenn kanst vnnd wasche dich dan abe / so du das oft
thun wirst / so wirstu ehe fertig werdenn.
wenn dich nun duncket das es genung sei vnnd wol drucken vnnd
keine feuchtigkeit mer lindest so hore auf / vnnd halt dich recht mit
esenn vnnd trinken, keme es ader das sulche feuchtigkeit wider kem /
du werest schwanger oder nicht / so hebe diese sache wider ann vnnd
thue wie vor / wan du aber schwanger bist / so ist es nicht not das du
die sache thust dan irgent ein mal in der wochen dan es ist der mutter
sehr guth vnnd helt die frucht inn leibe
(folgt auf fol. 4S) :
itum kegen denn tage oder ehe / wann der man mit dir wiel frolich
sein / so sthe auf vnnd håbe ein gutt / rosenn waser / darein biesenn
zerlasenn sei / vnnd wasche dich gar wol / vnnd dunckene diesalbeaus/
mit einem linden tuchlein / das macht vnslaubliche / vnnd ist eine grose
hulfe / kinder zu empf hann /
das sechste capitiel
ist eine frage vnnd leher / ob der man oder die fraue am begierig-
stenn were
die weil nun gesaget ist vonn dem lust / des manes / vnnd der fraun/
salt ir wisen / das die natarliche meister / nicht gleich davonn halten /
dan etliche philosophia sprechen das der man groser lust håbe in der
min dann die fraue vnnd habenn des viel vrsach als dann inn dem buch /
gilbertini geschriben steht / die andernn meister / inn der natthur / vnnd
erczenei sprechen / das die fraun grosere lust inn der min habenn dan
die mener vnnd bewernn / das auch mit viel vrsachen / als aber solche
zwispalt / zwischen denn meistern / zu athennis / war geschach / einn
gross wunder / das geschribenn ist / inn liebro / borcij de cosalacione
philoseniae (!) / in naturlichen / kunsten, der hies cristus / der selbe ginge
eines tages inn seinen garten vnnd alda zwo schlangen / die vermischt
warnn vnnd er hatte ein stab inn der handt mit dem schied er sie vonn
einander / als er aber solches that ist er in einer schonen fraun gestalt
verwandelt wurdenn / mit aller gestalt vnnd behilde gleichwol / seine
kunst
das deuchte die meister inn der schule gros wunder / cristus bleib gar
einn schon weib / (fol. 45) / vnnd pflegt aller weiblichen werck siebenn
39^
gai^pz^r jar damach ging^ er wider inn fienn gartenn ^ ein weib / vnd
fand aber zwo schlangenn mit einander / der mine pflegenn / das sich
sqhied er al>er mal vonn einander / vnnd alles balde das geschach / da
•werdt er wider zu einem rechteu naturlichen mane / vnnd treibehemach
alle naturliche vnnd menliche werckt mit fraun / das erschoU gar balt /
inn der schul / vnnd auch vmb das gancze lånt / athenis / zu der zeit
wert eine zwitragt vnder denn hohenn racistern / nemlich der man oder
die fraue / n\ehr lust vnnd freude darczu hette inn der min. christus(!)
wari; berufen vor allen meistern / die frage wart im aufgeleget er spiach
weil ich die werck dér fraun / vnnd manen / so lange versucht håbe /
SQ wiel ich nach aller warheit bekennen / auf mein eit / das der fraun
lust v^nd wolthun / viel mehr vnnd groser ist denn der mener / vnnil
beweret das mit gar viel vrsachen / das die meister alle genuge / daran
hatten / die vrsach aber alle werden inn dem buch / gilbertini / hernach
ausgel^gt / i^ach aller notorft / denn inn den selbigen buch wirt bewerdt
was lust vnnd libc wolthun machet / zwischenn fraun / vnnd mann dach
allein in der ehe vnnd sonnst nicht wie dann darin lauter berurt wirdt.
das sibende capitel
leret wie man einer fraue die guldene porthen machen sol / als were
sie eine reine maget
nim drachenhlut zimer kolnn die rinde vnd schalnn vonn margram /
oppeln / allaun / mastix gallen itczlichs ij lot / mach alles zu kleinen
bulfer / das bulfer lege eines teils in wegrich saft oder waser / vnnd låse
es warm werden vnnd wasche die guldene porthen so bist du enge dan
eine reine maget
itum wiltu blui darinne findenn / so nim eine blater vonn einer daubenn
vnnd thue das blettcrlein in die guldenen porthen / vnnd so der man
ann dich wil / so bricht die blater damit bleibestu eine reine maget
fol. 46.
itum etliche weise fraun die gem wird vnnd ehre ann iren I^inderu
sehenn / die dan ire keuscheit verlornn habenn / die nemen ij oder iij
egelnn vnn'l seczen die ir vornn an die guldene porthen so bleiben sie
hengen darnach ziehen sich die egelein ab / so wirdt das lochl^in eine
kleine ruflein gewinen / vnnd wen dan der man wil mit dir der min
pflegen / so reibet er die ruflein abe / vnnd gbet dan das blut h^eraus /
so wirdt der man fro / vnnd die maudt (maid) bleibt bei ehrpn sie
durfen sie wol j oder ij tage zuuor anseczen / ehe der man bei ir ligen sal
hochgeborner furst, g. h., acht nicht das diese dinge grob sein dann
drotula hat das darvmb geschribenn das manch weib bei trewcn und
ehern bleibt / darvonn wirdt hernach meher geschribenn / fol. 47
58i
nun gar ein mercklich stuck das einer fraue ale vnlust / vnnd andere
vnlustige feuchligkeit vorgehet / vnnd das die guldene pforden nach aller
lust gestalt wirst / als ob noch eine reine jungfrau were / nim manlkhen
weirauch \ aber holczt gallie musskaten / das findt man in der apodecke . /
zerpress es giebes dure rote rosenn / mitrilenn / die rinde von magram
gebrandt hirschornn / scheiblichte holwurczt itlichs drei quinten / mache
daraus gar ein supthil bulfer / vnnd låse die fraue die guldene porthen
gar wol waschen mit lauge die mit aschenn gemacht sei darnach nim
das suptil pulver / vnnd thue es in die guldene porthen vnnd låse es
darinnen bis du brunczen vvilst / das buluer thue solange darein bis die
guldene porthen gar drucken ist /
nun folget eine kunst wie man die guldene porthen / vnnd fraun ann
min vnnd libe zu machen an menern
nim das wdse vonn zehenn cienm \ vnnd temperir das gar wol mit
waser / darin gesotten sei polei in das trucke ein leinen duch vnnd thues
drei oder virmal inn die guldene porth / vnnd ehe du bei den mane
schlafen wilt / so du das alles von dir darnach magstu wider anfhan /
du solt auch die porten seher wol waschen mit einem warmen waser
ilum ni mm buluer von vndern vnnd obern r inden vonn maulberbaume \
vnnd thue das in guldene porthenn / es druckent vnnd enget sie fast /
XIJ itum es komet auch wol das die guldene porthen ann denn
frauen so enge werden / das die mener nicht hinein komcn / vnnd
geschwelnn / darvon dann denn fraun gar wehe geschicht / das saltu also
wenden nim bolei vnnd papelnn / die beide in waser / vnnd die fraue
sol im waser siczen / vnnd sich sunst damit waschen vnnd bedempfen /
es seine auch sunst gar viel stucke / damite man die fraun rein vnnd
lustig machet die gehorn inn das buch gilbertini
das achte capittel saget vonn etHche gebrechen vnnd wetagen det
mutter /
vorbas ist zu sagen vonn etlichenn gebrechen vnnd wetagen der mutter /
tnnd erst die sufotatione matricis / das ist so die mutter vbersich steiget /
vnnd das herczt ersticken wil / das kompt darvonn wenn die fraun ire blumen
nicht alle manet habenn / oder ir natur zufil worden ist / vnnd gernn
durch vermischung des manes / aus werhenn / vnnd die fur schara nicht
darf gesellschaft treiben mit irm mane / so bewegt sich die mutter vber
sich / vnnd druckt die brust / vnnd herczt mit irem kaltenn dampf das
sie nicht wol athem kan habenn / vnnd lieget dann als wehr sie todt /
es werdenn bis weilenn die fraun fur todt begrabenn / als dann galenus
gar lauter schreibet / darauf saltu merckenn / gehet ir der schanm zum
munde hcraus vnnd das mans ihr abwischet / vnnd wider kompt so ist
5^2
es die mutter / die fraue zeuch irenn adenn hoch / vnnd hebet die brust
auf-/ vnnd tuht das so lange bis sie keinen athem mer hett / vnnd der
bulst (Puls) vnbefindlich ist / die nase wirdt ir krum vnnd der mundt
fahl vnnd ihre farbe verbleicht vnnd liget das als wehre sie dot / wenn
es also geschicht / so sol man die fraue nicht ehe begrabenn du hast
dann zuuor versncht das auicenas leher der da schreibett inn seinem buch
vnnd spricht / also siehe auf die fraue / das ir weder zu warm noch zu
kalt sei / vnnd zause eine wolle gar klein vnnd dune vnnd lege ir ein
wenick fur die nase / vnnd siehe ob sie die wolle rurt / wo nicht so ist
zubesorgen das sie doth ist /
noch eines nlm ein glas mit lauterm waser / vnnd secze es der fraue
auf das hercze grublein rurt sich das waser so ist das lebenn bei ir wenn
das nicht ist so ret auicena gleich / das man sie in Lxxiij stunden nicht
begraben sol wenn sich aber wider waser nach wolle rurt so sprechen
die doktores man sol sie begraben. wann sich nun das waser auf der
fraue brust ruret oder wole / so ist das lebenn vorhandenn / als dan nim
grobe leinen ducher / vnnd der fraun arm vnnd ellebogen bis auf die
handt wol damite reibenn vnnd die beine bis auf die knie / auch ehe du
sie aber reibest / saltu die arme vnnd bein mit lorol oder camillen ol schmiren /
wan die muter vher sich gehet so halt ir etwas stinckens fur die
nasenn / vnnd wan sie vnder sich gehei \ so du denn selbennvbel schmagk
zu der gulden porihenn vnnd wol schmeckent fut die nasenn
itum inn dem wetagenn ist auch gut getruncken ein qu(art) vonn denn
bleler n belanien \ vnnd gebuluert in bolei waser / fol. 49
itum schlenn saft ist auch gutt zu drinckenn /
itum auicena schreibet das mairan ohl gutt sei in dise zeit / das man
die muter damite salbe
itum wir haben ein stuck gar oft versucht / wan die mutter veruckt ist/
oder vil feuchtigkeit in ir hat / vnnd sie fast bleich so gebet ir ein queuten
algorius wol gebuluert vonn honnig das waser dar in gesotten vnnd wein /
itum ich håbe gar oft ein gewise kunst / gar oft versucht das man denn
fraun etliche har abschneidet vnnd verbrenne / vnnd las denn rauch zur
nasenn einghenn / sie wirdt bald aufstehen das haben wir oft versucht
vnnd alzeit war erfunden
itum iustinianus / der grose arczt lehert das man denn welschenn kumel
vast roste vnnd puluer / vnnd der fraun gebenn j quentten zu drincken
in wein wenn die fraue wil zu bette gehenn es hilft gar wol / •
itum cirastus sagt auch wer die wurczel lubsluckel wol siede vnnd
zerstos vnnd mische sie mit schmalczt vonn otemn vnnd binde es auf
denn nabel es vertreibet viel wehtage / der mutter /
itum paradana maior / das ist gros huflolh wer sich leget auf das bios
583
heupt / vnnd bindt es darauflf so zeucht sich die mutter vber sich bindst
dus aber auf die solnn so zeucht es die mutter vnder sich nach dem
richte du dich alle zeit, wea es not ist
itum es geschicht auch das die weiber sunst mancherlei gebrechen vnnd
krauckheit habenn / das sie auch vntwisenn sein / aber allenn die
suficacion ist vast schedlich / denn die mutter kompt ann die stete do
die bese giftige materi liget / vnnd wo es nicht vonn ihnenn gehet so
sterbenn sie gewonlichen daran /
das neunde capittel saget wenn sich die mutter beweget vonn ire
rechten stadt / darvon dann gros wetagen vnnd leit kompt wie man
das wendenn sal / fol. 50
itum die mutter gewint auch alle andere gebrechen das sie sich vonn
irer rechten stat keret vnnd / wendet / sich vnter sich / oder in die
rechte vnnd lingke seiten / das geschicht darvmb / wenn die adernn
gefult sein / mit viel feuchtigkeit oder das sie vor der kaldet ist als vonn
siczen auf kaiten steinen / oder das der kalte wind in die mutter gehet /
vnnd sie verruckt wirt / von dem komen die fraun / grose wehetagen /
also magstu erkennen vonn was vrsachen das sei
itum sinkt die mutter / vnder sich / das mag die hebam greifenn /
aber wol sehenn / ist aber das sich die mutter / leget in die rechte seiten
oder lincken / das fult man / beider geschwulst der selbenn / seitten
dabei dann wehe vnnd stechenn sein dach inn aller verkerung / der
mutter es sei auf welches / orth es sei / so leuft allweg das heubt wehe
mit / auch stechenn vnnd schmerczen inn lendcnn vnnd niernn / vnnd
. auch in hals vnnd schuldern vnnd armen nemlich ann dem ort / da die
mutter liget / das ist vmd denn nabel / die augen werden auch trube
vnnd dunckel / vnnd gar groser vnlust kompt inn den magen / also das
die fraue / der also ist / nicht wolmag da vonn inn verkerung vnnd wirkung /
der mutter / sein die blumen verborgen denn fraun sol man also zu
hulfe komen / nim papelnn \ veil krauth \ berntaczen vnnd darein sol
sie siczen / vnnd wol badenn / darnach nim iiij lot lein ohl eine weille
darnach / lege die fraue auf denn rucken / vnnd hebe ir eine gute
freundin die beine wol auf vnnd strecke sie fein geråde / darnach so.legt
sich die mutter / ann ire rechte stat / ists dan die feuchtigkeit / so burgir
sie mit tillen von benedicten / darnach seudt negelein / muscatenn lignum /
alles inn wein vnnd las den tampf so warm in die gulten porthen als du
es erleiden magst
itum wan der fraun ihre mutter verruckt ist es sei auf welche seitten
es wole so nim geschabt hirshornn / losbern bleter / itlichs ein kwinten
darvonn gieb der fraun nurt einen drittea teil / in wein zu. trincken die
mutter kompt an ihre rechte stat fol. 51
584
ist aber das die mutter aus gehet / so mache ir einen solchenndampf/
nim galli rom, rindenn das seinst cubelnn vonn eichenn margram scbalen
rote rosenn / murtillen seudt das in regen waser oder cisternn waser
vnnnd dempfe die fraue darmit gar ofte die mutter bleibt ann irer rechten stat /
itum nim warnun hamerschlag vonn einem schmide vnnd geus darauf
wein / vnnd denn dampf las ir in die mutter gehenn /
itum ist denn die fraue verstopft / so gib ir ein klein klister mit viel /
rotter papelnn es wolle / so nim geschabt hirshomn / lorbemn bleter /
itlichs eine quentlein davonn gib der fraun nur ein dritendeil in weinn
zu drincken / die mutter kompt an ire rechte stadt /
itum die mutter wirdt zu weilnn erhitzet vnnd gewindt so gros zuckenn /
das die fraue kaum erleiden kann / der hilf also nim appioium ein Ib
ganse schmalczt iij Ib weis wachs iiij Ib oleum roseum ij lott eir klar
vonn ij eirnn / fraun milch iiij lot dis alles mische / vnnd thue es ein
teil in die mutter / mit einer sirunge / das ist ein kleines clistir / secklein /
darmite arczenei die mutter /
das zehend capittel saget wie die muter zu weilen geschwur
gewindet vnnd durchel(?) wirdt wie man das wenden sol /
es wachsen auch zu weilenn denn fraun geschwUr in der mutter vonn
mancherlei farbenn / ist das geschwur geller farb j so ist die vrsachc
von colera / ist aber das geschwolnn \ vnnd hårdt so ist es flegma / ist
es aber hleifarb \ so ist es melacolica / ist es aber rot farb so ist es
von bludt /
itum zuweilen wachsenn auch geschwulst von wundenn schlegenn und
vallen / das sich die blumen davonn solange verstopft /
itum is die geschwulst von hicziger feuchtigkeit so ist gar grose schmer-
czenn dabei / vnnd ieuft alzeit ein hitzigk fieber mit dem harm / ist
schwarcze farbe / ist aber die geschwulst von kaiter feuchtigkeit / so ist
auch gar grose schmerczenn dabei vnnd wehe in denn lendenn vnd
dichenn vnnd dieselbe fraue kan ir waser nicht wol von ir lasen / das
waser ist obenn gar feist vnd dicke vnnd ist obenn bleifarbig / fol. 52
itum diese wehtage am leibe zeucht wu die geschwur sein / du solt
aber wisen das inn allenn geschwtir der mutter oder sunst inn leibe /
alwege die fiber / sie seinn klein oder gros mit laufen /
itum du solt nemen nacht schatlen \ hauswUrczel portulack / vnnd
mach ein pflaster daraus / vnnd lege das auf die lendenn / vnnd zwischen
die guldene porthen / vnnd des stulgangs / du solis aber balt zum ersten
thun / wendu die geschwur empfindest / itum nim bappeln leinsat / fenum
grekum vnnd seud die wol vnnd thue darzu butter vnnd rosenn / ol f
vnnd mache ein pflaster daraus vnnd lege es auf die lendenn / damach
mache ein zepflein vnnd thues es in die mutter / nim railliotum fenum
585
grecutn / leinsat vnnd balpeinn / zerstos das / vnnd seudt es mit nater
schmalczt / nimm darzu rosenn oh] vnnd veil ohl daraus mach ein zepflein
nim gar einklein vnnd dunn seidenn duchlein thue es in die guldene
porthen / auch magstu darvnder legenn ein pilaster
itum veil kraut seudt mit bemdaczen (BArentatzen) bappeln vnnd
oberkrauth / vnnd las die fraue gar oft dartnne badenn / vnnd die
guldene porthenn damit waschen ist dan die hicze so gros, so salbe sie
rait bappeln /
itum galenus sagt das die frauen ire geschwer in der mutter haben /
fast nuczt vnnd gut sein / das sie sich badenn / in einem traser / dass
da warm sei in welchem spica gesotten das hilft die mutter fast wol
itum paulus lehret eine erczenei zu der mutter die da hart ist zu
schwulnn / oder sonnst viel windt vnd feuchtigkeit in ir ist
nim das marck von einem kalbe / vnnd das feiste vonn einem kaphann /
murm menckel (?) / dachs schmalczt itzlichs ij lot hirsch marck aus den
beinen / ganse schmalczt / hannen schmalczt itzlichs iij lot dis alles stos
vnnd mische mit fraun milch / vnnd rosenn ohl / das wirf ein theil inn
die mutter mit einer spritzen / aus der salbe mache ein zepflein vnnd
thue es in die guldene porth
itum ist die geschwulst oder geschwur vonn boser grober feuchtigkeit /
so nim femmb grecum leinsat meiboti / rauten / seud das zu waser vnnd
wirf es in die mutter mit einer spruczen / vnnd vonn dem vbrigen
supstanczt mach ein pflaster / vnnd lege es hinden vnnd forne vber /
vnnd es wird wohltun vnnd das wehe vertreiben fol. 53
itum die fraue sol suptile speise esenn die fast gewurczt sei vnnd wenn
das geschwur ausghet so mustus gar oft mit honick waser waschen/ vnd
gemischt mit gersten waser / wenn das geschenn ist so necze ein duchlein
in rosenn waser. vnnd thue es in guldne porthen / damach nim das
bulfer vnnd thue es auch in die gulden porthen das heilt vonn
grundt aus
nim jiSanum / gumi arabicum / dragantum aloes glat boltarmani /
mastix iczlichs i lot / bleiweis vj lot dis alles boluer vnnd thue es in
die wundenn / das geschwurs / were aber das geschwur tief so mische es
mit rosenn waser / vnnd salbe einen zapemi / darmite vnnd thue in die
guldne porthen das er dicT wunde berur so heilt es gar schonn /
itum wenn die mutter fast yuckt / wie dann gewonlich geschicht / so
das geschwur balt heilet so mache dise salbe / damit salbe die guldene
porthen vnnd mutter / so ferne es die hebaro erlangen kann
nim weis von eiren \ rosenn ohle gelb blei wcis vnnd gampfer / mische
die alle vnder dnander gar wol / vnnd stos in einem morsel durch
einander / das es alles wol gemischt ist / vnnd heis die hebam di€
S^6
guldene portheo vnnd mutter damit gar wol waschenn / oder salbeon
so verget der fraun das zucken
. itum we^rden die adernn aber faul vnnd fast verstopft / so nim draehen
Nu/ I mirra / bolei armeni / weirach / lang wurczel dis alles seudt vnnd
wirfs in die guldene pforten mit einer siringa (spritze) / oder necz én
zapen damit vnnd thue es hinein bis in die wundenn / fol. 54
itum wenn der fraun die mutter niderfelt / so bereuche die fraue mit
ochsenxungen kraudt vnd sie las denn dampf inn die gulden porthenn /
die mutter koropt wider ann ire rechte stat
dds eilfU capiiiel
lernet wie mann die fraue bereitten sol vnnd das is das schonest
capittel /
itum etliche weiber gar hart. darnider komen / vnnd als baldt ann der
geburt sterbenn / das alles in dem capittel zu wenden ist /
ilum es seindi etliche weibér kurczt vnnd nicht geschUki \ das sie
empfahenn magenn / etliche so gar dune vnnd mager \ oder sogarfeisil
wenn die feiste das fleisch beschleust / vnod dringet denn mundt / der
mutter / das der same des manes nicht darein magk komen /
itum etliche weiber habenn so linde vnnd schlipprige mutter \ wenn
der samen darein vergosen wirt / das er nicht mag darinen etliche mener
hoben so katten samen / das die muter die naturliche nicht dawen kann/
vnnd gewircket werde / auf das kleine Icinder werden / wie wol sie
geschickt ist / aber des manes natur ist vngeschickt dazu /
zum gebernn / zum erstenn ein gut stuck zu der geberung mm die mutter
mit samt der ganczen scham \ eines hasenn \ vnd dåre sie vnnd machs
zu buluer / vnnd giebi dem manne zu drincken inn gutten wein / so wirt
sie schwanger / eines knabens / des gleichen sol auch die fraue tun vnnd
das selbige buluer trincken auf die selbe nacht / ehe sie zu bettegehenn
spile sie irhnn harm beide drincken \ vnnd bei einander schlafen / vnnd
so es miichlich were / so sol der man seinen samen so lange verzhinn /
bies die fraue auch bereit ist / des gleichenn sol die frau auch tun /
komen dan die samen vnnd natur zu gleich / so wirt die fraue schwanger /
es were dan so ander grose irung dabei ankem
itum aber ein stuck zu -der geberung die frau sol nemenn / eine
gezauste woUe / vnnd sol die eine stundte / inn esels milch \ legen
damach die wole so nas vnnd feucht auf den nabel bindenn / vnnd bei
dem mane das chliche werck treiben / sie wirt balt schwanger dis aber
sal geschenn wenn die mutter rein ist fol. 56
itum die alltenn vnnd weisen habenn geschriben wann eine oft vnnd
dick bereucht mit ochsenn koth so wirt sie balt schwanger diser ranch
sterckt die mutter / .. ,
S87
das zwolfte capittel saget wie / die friichte in mutter leibe ligenn /
galienus spricht das die frucht liget in mutter leib / eingebunden /
gleich wie die frucht ann einem baum / die ist am erstenn gar kranck
vnnd schwach / vnnd felt vonn leichter bewegung abe / also ist auch
die frucht im leibe gar schwach / darvmb sol man der fraun zum erstenn
gar wol pflegenn / als hernach geschriben stehet
iium so die schwanger fram eiwas esenn wolt oder trinckenn \ das
etwas vngesundes hedeut / das sal man ir gebenn / als kreide kolnn j
iein I vnnd dergleichenn / darmit sie die lust buesenn mugen /
aber es ist zu besorgen / ehe die rechte zeit kome / das sie sterbe /
vnnd man sal ir geringe vnnd dauliche speise (reichen)
itum die fraue sol sich hutten vor groser arbeit vnnd vor tanc^en
vnnd springenn / vnnd hochsteigenn oder vmblaufenn / oder der gleichen /
vnnd furnemlich die erstenn vier wochenn /
itum es ist der fraun / nach liebung oder lasenn oder der gleichen /
itum das mag sie / wol tun inn denn erstenn iij oder vj monten / sonst
ist grose sorge dabei dann nach der zeit / begert das kindt ann das
liecht zu komen /
itum nach dem sechstenn mantet sol man die fraun badcnn / auf das
ir leib linde werde vnnd nach denn acht monat so sich die zeit nahdt /
so sal man sie oft badenn / vnnd denn bauch lindenn / die lendenn
vnnd auch das dich zwischen denn beinen / gar ofte salbenn / mit
warmen ohl / auch mit kamilnn / vnnd rosenn ohl zusamen gemischt /
itum die fraw sol sich hutten vorzornn vnnd vnmuth / auch for all^m
dem das die blumen treibt als da ist alandt / senf munczt knoblocli /
rauten / zwiebelnn / das alles sol sie meiden / fol. ^7
itum die fraw sol oft nemen sterckung / vnnd connfeckt / als diamar-
garitum elecuarium / degeminis / manus. Christen / perlatti vnn4 de^
gleichen
itum gewindt die fraue die blumen / zu welcher zeit es webr inn d^r
nacht so sol mann die selbenn vertreibenn / wie oben geméitj-,
itum so die frau vnlust gewint zu der speise so soli man irenn magen
sterckeun / mit einem kwentten / latwerge / vnnd confeckt / vnnd* soi
ir warme tucher auf denn bauch vnnd nåbel légenn / vnnd sie so warm
halten /
itum da die fraue zuuil stuelgang / gewinne sol man ir gebenii /
kwitten / vnnd viel brante vnnd wenig brue / vnnd sol sie in giiter
stil / haltenn / das sie nicht wol vmbgehe / dan grose bewegung / macht
viel stuele . .
{Foriselsuni. folgf)^
GÉRARD VAN SWIETEN EN QUALITE DE CENSEUR.
DÉDIÉ å MON AMI ST MaItRE VÉNÉRÉ M. LE PROF. PEKELHARING.
PAR
E. C. VAN lÆERSUM.
mnO
Le Pornographey ou ideé d'un
honneste homme sur un projet de
reglement pour les prostituées etci)
a Londres et a la Haye 1769. 8®
Quandt legit.
Subjectum ex se lascivum cum
de ordinando lupanari agat ; håbet
tamen quaedam attentione digoa.
69* S4, 85, 150, 206, 213, 288,
224, 303, 305* 3io»'3"i3i3>3iS-
3^6, 323. 366.
Damnatur.
Auteur: Bestif de la Bretonne. Nicolas, Edme.
B. C, V. CP 4. Er. gall. 16.
1) Propre å préTenir le« Malhevrs qm'occAsionne le PnbUoUme des Femmes; ayec des
Kotes bifltoriques et JuBtlfieatites. Prenez le moindre mal pour un bien.
Machiaveli Lirre du Prince, cap. XXI.
Idées nnguliéreø. *
Préface de l'Editear.
. . . • L'ouTrtge compose de onze Lettres, se trouve di vise en cinq
parties, ou §§. Dans le Premier, on ayoue la nécessité de tolerer les
Prostitaées dans la Capitalo et les autres grandes villes d'un Royaame.
Le Second renferme un détail des inconyéniens inséparables de la Pro-
stitution, méme, en suirant le Plan tracé. On parle ensuite de ceuz qui
raccoxhpagaent aajourd'hui, et le Lecteur conviendra qa'ils sont effrayans.
On pfopose k feméde dans le TVoisi^me % qni contient le Reglement. On
y Tens qn'une Maison pnbliqne, bien administi^, qni rassemblerait toates
ees mallwareuses, le scaadaW de la sociéié, povrrait se soatenir par elle-méme;
diminuer Tabus que la sagesse des Loiz tolére.sans amener aucun des ineonTé-
niens qu'une reforme d'un autre genre occasionnerait; et contribaer au
rétablissemeni de la décence et de Thonnéteté publiqae» dont il semble qne
les moeurs s'éloignent insensiblement.
Le § IVme répond aux Objections; éclaircit, étend quelqaes Articles.
Dans le Vme on récapitule la Recette et la Dépense.
C^est par eev cinq §§, que" Ton prouve la proposition, Que TEtabliBsement,
outre Tavantage que les hommea en retireront pour conserrer lenr santé.
84.
^i^rs biens, et ^éi^e leara mpeurs, peut ei^pore étre Qtile d*UQe ftVitr^
mimiére.
. . . . Je conclns delå, qae la Frpstitutiop e^t ua m(il, <}ai en foit é?iter
an plus grand.
Effectivement, dans Tétat actuel de nos moeurs, eti dans an siécle ou le
nombre des Célibataires est si fort; angmenté; ou l'o^ voit inéme cen^ qui
soul engagés dans le mariage farmer )e projeet crimiBel de ne Tivre que
pour eax, et craindre de se donner une postérité; ou lea Eocléaiaatiques oat
si peu Tesprit de leur etat (parce qu'e^ éffet il est pea d'hom^^es c^ui
paissent lavoir) quelle e^^ la verta qai po^irrait se soutenir contre une foule
d'ennemis interesses k la détruireP
Examinpns maintenant la foule de dangers que nous ériterons, en i\ous
exposant a q^atre inconvéniens, qui existent, méme aujourd'hui, indépen-
damment de vjlotl Projet.
Int. L'affreuse maladie que la Prostitution étend et
propage sans interraption, sans discontinuité.
11^^. Une fpule de jei/a.es {iUes^ presque toutes jol i es,
les inieux faites et les inieux coi^stituées d^ la nation,
Bont perdues pour la patrie.
IlJnt. Les endroits de débauche, disperses comme ils
le sont parn\i ^oua, font aouTeit »aiife, pauf cefta^ipes
famwes, le déasei« et rocci^sioii 4^ ye^xr s'j Hyret jk
rinfåqie pa«c|ii^Bt au libertim^ge, qu'eUes ^^uaiieøt p%»
écouté, sa^s la faeiU^é de le aatisfaire. (X^ jen^^s fiUea^
trop dominées par lo goåt de la parure, sédaiten p%?
Tappåt du gain;; quelquefois entrainées par le tempe-
rament, j Yont perdre leur innocencQ et leur santé; des
parens honnétes, mais inattentifs, deviennent ^insi (es
dapes de la confiance qu'ils ont ei\ leurs enfant s.
lY^t. Toas les desordrea fégnent oidiBaiiement dan%
leslieuxdeProstitution.
|ie Wi^ sei^ait moius grawl, si Von ne fesait qu'j si^iyre l^ ]pa;acliant å^ la
nature: Qiais Ton poa,rr9it juresque i^egarder commfi sages^ oenx qvd s>i\
tiena^ 14- P.'^iiUeurs cette ro^le oi^tarelle ^fi semt pas la^ plus, silre;. ^^
malgré lui, l'homme est contraint de se Ut^^ ^ ^ goA^ diéprayés. XI es|
assuré de ne pas trouver de résistance, les filles devant préférer toutes les
maniéres, k celle qui les expose aux mémes dangers qae les kommes et k
85. cehii qui leur est particulier, et qu'e>les rédontent si fovl, k k grossease. Il
n^est done aucun genre de degradation que ces ma^keureuses ne sabisaeat : oq
les Toit se livrer, k ce qui leur ré^ugne le ^1^, soit j^lt injérét, soit |^r la
cj^aiipte cl'étre maltraitées, ce q^o^ \ea plju^ in|&m/^s Qompl^isan^^es ne leur font;
pa3 toojours évitet. J^'amiOur, ce seotim^nt divin, qu^e Tfitre supiréme feit
Soo
Admini-
atrateun.
GouTer-
nantes.
Sujets
re^Toir.
Seciet.
naltte dans lés coeu^, poiir y répandre ane donce ivresse, qai nous fasse
saporter les miseres de la Tie, et nous console dans la triste attente de li
moi^t; Tamour, dis-je, lorsqu'il n'est pas joint å Testime, fait de rhomme un
animal féroce; ....
Projet de Reglement
vPour les Filles Publiques, en conséquence de Tétablissement de Par^iMntoii«!),
sous la protection du Gouyemement.
IV. Il j aura, pour régir tout Parthénion, un eonseil, compose de
douze citoyens rempli de probité, qui auront été honorés de TEcherinage
dans la yille de Paris; du Capitoulat, ou de la qualité de Maire dans les
autres grandes villes: ils auront audessous d'eux, pour gouvemer Tintériear
de la maison, des femmes, dont la jeunesse å la rérité se sera passée dans le
desordre; inais en qui Ton aura reconnu de la capacité, de la douceur, et qai
n*auront aueun des défauts incompatibles avec la place qu'on leur fera
occuper
VI. Les jeunes filles qui se pf ésenteront, lorsque Tfitablissement sera en pied,
devront étre re^uos sans informations sur leur famille: bien loin delå il sen
expréssément défendu par les Administrateurs, auz GouTemantes de s'en
instruire, et aux filles de le^nfier méme å leurs compagnes: mais on sen
eztrémement scrupuleux sur Texamen de leur santé.
Azile du VII. Le Parthénion sera- un azile inviolable : les parens ne pourront en
Partbénion. retirer leur fiUe malgré elle: ils ne pourront méme lui parler» si elle le
refuse: et dans le cas ok ils s'introduiraient dans la maison» sous le prétezte
de la demander comme une fiUe, on les fera sortir dés qu*elle les aon
reconnus.
Ghoix de XII. Aussitåt qu'un bomme sera dans le corridor designe par son Billet,
rbomme. une Gouvemante le oonduira dans un cabinet obscur; elle lérera une pelite
couldsse, l'bomme examinera par cette ouverture toutes les jeunes filles da
premier ou du second c6té du corridor, rassambléés dans la salle commane
qai leur est propre: il fera connaitre å la Gouvernante celle qa*il
cboisit
Cboix de XIII. Lorsqu'nne fille sera cboisie, et que la Gouvemante Taura conduite
la fille. & la chambre qu'elle & coutume d'occuper, la fille, avant d'entrer, jouira da
méme privilége que Tbomme qui l'a demandée; .... et si elle refuse d'entrer,
il Sera obligé de faire un autre choix,
Pag. 150. XXXIV. Maladies Yénériennes.
Yisiteuses. On aum la plus grande attention å préserver les filles de Thorrible maladie
qui rend eet Etablissement si desirable: on oboisera parmi les filles dans
1) Ila^&iviev, GoBolave virginum oa paellaran.. Ce mot parattra sans
doate mal appliqu^: mais oeux qui conviendraient d^avantage, X^UopvotovMiov des GreoSt
le Lupanar des LatiaB, le B. . . . des Fran^ais, auraient pa blesser les oreUles déiioates.
S9t
qui råge et le goåt des plaisirs disparaissent, celles qai auront toujoars le
mieux rempli lears devoira, et qui seront les plus intelligentes, pour visiter
les bommes qui se présenteront.
Christian Frans Paullini flagel-
lum salutisy das ist curieuse i)
schlagen alherhandea) krankheiten.
etc. 3) francf: an may 1698. %^,
Auctor ille solet scribere libros
stultos, sic et ille est ; sed a pagina
108 — 128 docet quomodo per
flagra concubitus excitari ' possit ;
hine
damnatur.
1) Bk^fthlung, wie mit
2) Bchwere, langweilige und fast unheylbare
3) Ofit, bold und wohl curiret worden. Durch und duroh mit allerley annehmlichen
nnd lustigen Histonen, Selbsteignen {Anmerckungen, auch andern feinen Merokwilrdig-
keiten, bewahrt und erlautert Yon Kristian Franti Paullini.
Bibi. Lugd. Bat. 628 F 16.
P. 111 (Kap. von tragen Beyschlaff.)
Zu Liibeck war vor wenig Jahren ein Kåsekramer, in der Miihl-stra^sen
wohnend, so, wegen begangenen Ehebruchs, bey der Obrigkeit verklagt, die
Stadt raumen solte. Die Metze aber, mit der er zugehalten hatte, gieng zu
den Gerichts-Uerrn, und thåt eine Yorbitte seinthalben bey ihnen, mit Erzah-
lung, wie filut-saur ihm alle Gange worden waren. Denn er ja niehts
vermocht, wenn sie ihn nicbt zu vor erbarmlieh abgepriigelt hatte. Der Eerl
wolte es anfangs, aus Seham und Vermeidung des Hohns, nicht allerdings
gestehn, doch auf ernstlichers fiefragen, konte ers nicht ableugnen. (Meibom,
de usu flagror. in re Vener. p. II. seqq.)
La PogofWiomie^ ou Tart d'ap-
prendre a se raser soi-mesme etc. i)
a Paris 1769. 8^
B. R. B. Os. 10250.
Est utilis liber et nmltå bcna
håbet pro instrumentis chirurgicis.
1) Åveo la Maniére de connottre toutes sortes de Pierres propres å affiler tous les
outils Oli instrum^ns, et les moyens de preparer les culrs pour repasser les rasOirs, la
maniére d*en faire de trés-bons; sul vi d*une Observation importante sur la Saiguée.
Par J. J. Perret, Mattre et Marohand Coutelier, anoien Juré-Gsrde.
▲veo Approbation et Privilége du Roi.
Chapitre Til.
Méthode pour apprendre & se raser aveo le r*a s o i r & r a b o t. (aveo flg).
Cbapitre X.
Observation sur la saignée, dont il résulte un moyen sAr pour prévenir eertains dangers
qui proviennent quelquefois de cette operation, en faisant voir quelle importance il y a
d^avoir ohaoun ses lanættes, tant sur terre qae sur mer.
59«
Comme la possibilité du traosfert d*ime maladie d'une personne å
Tautre $ubsiste, quelque scrupuleux que le chirurgien puisse étre dans
robservation des régles de la propreté, Tauteur propose que chaque malade
ait sa lancette å lui.
P. Gottfried Profe et. ZufaUige
gedan^Lea voa der Erziehung.
Hamburg 1770. 4<>.
Kay ser.
La Philosophie de la nature
nunquam aliud etc. 1) Paris 1770.
3 tom. in 8^.
Pag. i2y 13 nominat quaedam
papalia(?) quomodo ipsi non piacent
ceterum bonus liber.
Multa bona håbet, deum probat,
contra atheos insurgit, animam
immortalem probat, revelationem
probat et credit; tamen, cum de
lege naturali varia håbet theo-
logis et iurisconsultis legendum.
1) Natur«, aliud Sapientia dioit. (Juyenal. ^tyr. &, XIY, 921.)
Auteur : Delisle de Salis, Jean, Baptiste, Claude.
B. C. V. 71. Zz. 13.
L'Auteur a placé dans son troisiéme voIuqk un morceau curieux, qu'il
appelle un „ilrame raisoonable'^ ; il met en scene les personnages suivants,
aociété mdUe, Newton, un Albino ou Negre l^nc, un Homme- marin ^
Utte Huitre. Il s'explique dans ks termes suivants :
Pag. 203. £n résamant tons les principes qui sont épars dans le Drame
WiKMioahk •& 4a«i les eosMaoKlaires, on p#iil coachire.
i^ue tout éti# senuble a iui» espéce de laison en partage.
Que la raison des bétes ne dérive point de la matiére, mais d'un prinoipe
intelligent.
Que ce prinoipe peut périr ou étre immortel, sans que la Seligion soit
Q«» la itisoa d9 rhonne paroU d'miM aalnxe différenie et d'mi ordre
Lmftniiaanl sap^riewr k oeUe des bitttes, qa^elle géoiéialjfle ses idées qu'elle
s'éléve jusqn' å Die«, et qvVlle eonaoifc le pvix de la Tevla.
I. I. Rousseau les avantages
et les disavantages des sciences et
des arts etc, etc. nouvelle éditon
en 2 tomes in 8<^ a Londres aux
depens de la compagnie.
Gontier legit et optimum invenit.
593
George Rothe etc. Kurtzer Liber satis bonus, scriptus ideo
begriff der naturlehre i) etc. ut pueris in scholis instilletur
Zweyte verbesserte auflage. Leipz. sensim cognitio rerum naturalium.
gOrlitz 1757. 80.
1) Zum Gebrauch der Anfanger aus den neuesten Entdeckungen der Naturforsoher
zuBammen getragen.
Kayser,
B. R. B. Le 3578, (6e Ed.).
I. Capitel. Von der Welt.
Dasz die Welt von Bwigkeit her gewesen sej, haben zwar viele heid-
nische Weltweisen Torgegeben; erleuchtete Christen aber wissen ans der
heiligen schrift, dasz Gott sie im Anfange der Zeit erschaffen, und bis jetzo
ohngefehr 6756 Jahre in ihrem Weson erhalten håbe; dasz sie aber auch
endlich in einer von Gott bestimmten, uns ab«r unbekannten Zeit, ein Ende
nehmen werde.
Itinerariura veridicum est quod
ex multis lods cognovi a lutherano
scriptum sed nihil raali contra
fidem vel bonos mores håbet;
meretur legi.
Vix quid utilis håbet sed nil
mal i.
Johann Peter Reicharts etc.
Zwanzigjahrige Wanderschaft und
reisen in West- und Ost-Indien
etc. Onolzbach 1755. in 8^^.
Bibi. Lugd. Bat. 465 G. 3.
D. Christ. tobias Ephraim
Reinhards etc. satyrische abhand-
lung von den krankheiten der
frauensperzonen etc. i) durch ihrqn
putz und anzug etc. 2) Glogau
und Leipzig 1756 8<^. 2 theil 1757 8^.
1) Welohe sie sich.
2) Zuziehen. Horat. — Ridendo dicere Tersuum Quid yetat? (Sat. I, 1, 24.)
Bibi. Lugd. Bat 1443 G. 32.
P. 18 Man låszt sich von einem falschen Vorurtheile verblenden, wenu
man glaubt*. dasz diejenigen Jungfern, welche sehr weiche Bruste hatten,
gemeiniglich Schaden an ihrer Jungferschaft gelitten haben miiszten. Dieser
Voruitheil, ob es schon nicht allemal ohne Grund seyn mag, suchen die
Fraaenzimmer ihren Liebhabern zu benehmen, und geben sich daher alle
ersinnliche Miihe, ihre weichen und schlappen Bruste hart zn machen, damit
sie sich auszer allen Verdacht ihrer vielleicht zerrissenen und durchlocherten
jungfraulichen Tugend setzen mochten.
P. 80 Ich sollte daf iir halten dasz die Frauenspersonen weit besser thun
wiirden, weichen an gewissen Theile ihres Korpers eine auszerordentliche
Hitze zar Plage zu werden pflegt, wenn sie sich, wie die Hiiner, welche
briiten woUen, aber doch nicht sollen, in das kalte Wasser tauchen lieszen,
1906. 40
594
ich bin gut
Erfolge Beyn.
P. 182.
dafdr, dieses Torgeschlagene Hiilfsmittel wird Yon besserm
Auf Olorinden.
Clorinde striickt, spinnt, neht auch nicht,
Sie kauft kein £orn, kein Holz, kein Licht,
Sie wårmt und nåhrfc sich blosz mit Fleische,
Das tagendsame Kind! die Keuschel
Ici, et dans d'autres cas encore, van Swieten a hésité et a fini par
conclure qiril ne fallait pas condamner. Aprés avoir écrit le damnatur ^
il Ta biffé.
Wunderbare morgen- und
abend-landische Reisen oder
zweyer vertraute freunde gluks
und ungluksfalle Langensaltza
1750. 8^.
Johan Friedrich Rubel medi-
cinische abhandlung wie man in
denen Krankheiten aus den urin,
schweisz und aus den stulgang
etc. Augsburg 1756. 8^.
Kayser
Bernhardi Wilhelm Rddder med.
doctor etc. grundliche beschreibung
des zu Driburg in hochstifte Pader-
bom gelegene gesund- und Stahl-
brunnen etc. Driburg und Han-
nover 1757. 8®.
Rosarius philosophorum sine
titulo. In 8<>.
. Bibi. Lugd. Bat.
Der aus dem Reiche der wissen-
schaften wohlversuchte Referen-
darius oder auserlesene samlungen
etc. vierter band 7 und 8 theil erhal-
tend etc. (reliquos non vidi. Augs-
burg 1757. in 40 vidi 9. 10 theil.
Stultus liber håbet bona; loca
impudica 188, 199.
Damnatur.
Nil mali nec multum bona håbet ;
plurium similium tractatuum (?)
germanica lingua scriptorum
auctor est ille homo, qui ceterum
non multum valet, uti vidi hic
Vindobonae.
Nil mali håbet, tantum fontem
medicatum et eius usum describens.
Nuga alchymistica.
In illis quae meam classem
spectant nil mali inveni sed cum
et theologica multa habeat, ad
theologos remisi.
Similis.
Auteur : Maschenbauer, Johann, Andreas, Erdmann. B. C. V. B.
K 6 M. 47.
595
Outre ce qui concerne les sciences naturelles, on trouve ici les chapitres
suivants :
Von der Gliikseligkeit wider die, welche keinen Gott glaubS.
Von der Hexerei.
Merkwurdiges Exempel und Beweisthum von der Ungerechtigkeit und
Grausamkeit der ehemaligen Hexen-processes,
Abhandelung von dem J^os/ im
getreyde von einigen Rdtlen und
Carfangel etc. Zurich 1758. 8^.
Ross artzeneybuch etc. samtt
einem Anhange etc. Berlin 1748. 8®.
Kayser.
Nachrichters oder nutzliches und
aufrichtiges J?^xj'-artzney buchlein
etc. etc. von einem Scharffrichter
Johannes Deigendesch, Tubingen
1744. 8^-
Kayser.
Nil mali håbet; de morbis triticae
etc. agit.
Superstitiosus.
229, 83, 261, 247, 248, 133,
135, 136.
Damnatur.
Superstitiosa.
100, 102, 198, 191. 153.
Damnatur.
Dionysii Rohertson etc. Pferd-
arzneykunst etc. Francf. und Leipz.
1759. In 8«.
B. C. V. (rEdit. Stuttgart 1753.) *48. X. 16
Bonus et utilis liber in sua
specie.
Anciennes Relations des Indes
et de la Chine, de deux voyageurs
mahometans etc. 1) traduites de
Tarabe Paris 17 18. In 4®.
1) qui y allerent dans le neuvléme siede.
Bibi. Lugd. Bat. 841. F 16.
Christ. tobiae Ephraim Rein-
hard ^\.z. febris miliar: etc. carmina
1658. 8^. glogoviae.
Bibi. Lugd. Bat. 625, C. 27.
Editus ex manuscripto octingen-
torum annorum antiquitatis ; håbet
praeterea aestimationem publicam
hine facile admittitur.
Misera carmina sunt et håbet
epigrammata ubi paginae 5, 11,
14 minus pudica.
Christiani Tobiae Ephraim i?««Atfr^
Camentia Lusati Medicinae et Chirurgiae Doctoris nec non Physici
Saganensis Febris miliaris pupuraiae^ Libri tres.
40»
59^
Avec eet appendice:
Melacrispi Petraeo-saxonis Epigrammata, quae cxstant omnia.
Vis Epigramma tuum placeat, fac insit acetum,
Cum sale, fac breaitas gratiaque insit ei.
Vel.
Fac, epigramma tuum sit mel, sal, sel, et acetum.
Sit tribulus, sit apis, fac epigramma tuum.
Pag. 5. In Sybillam.
Coroua deponit cemus frondosa quotannis,
Vtitur hoc quoqne mas more, Sybilla, tuusi'
Non ita: nam quocunque die, mirabile risu!
Surgunt Comuto cornua fronte noua.
Pag. 11.
Pag. 14.
In Vrsulam.
Pellibus Trsinis antiquns Teuto iacebat,
Incubet Tt tibi Tis, Vrsula, Teuto nouus?
Ad Medicum.
Quid facies si te formosa puella yocabit,
Intermittentis, quam tenet acre gelu?
Explorare manus pulsum fortasse studebis?
Falleris ! haud pulsum sueseit habere manus.
At tibi si curae sunt pulsus, tange si nist ram
Mammilam, pulsum laeua papilla dabit. 1)
1) CeUus, Cor natura musculosuin, sub siniateriore pectore salit.
£st morale opusculum quod nil
mali håbet.
Sunt ejusdem farinae ae reliqua
eius opuscula raptim scripta nec
utilis.
I. F. /^a/ec le petit mentor
philosophique etc. Amst. 1758. 8®.
Johann Friedirch IfiiM med.
dr. etc. raerkwurdigkeiten aus dem
reich der natur etc. francf. und
Leipz. 1762. 8^.
Ad. B. C. V. Sign. 70. C. c. 197.
B. R. B. 7344.
En fait de cas remarquable-;, on trouve ici „une Physicalische Abhandelung
von einer Ehe-Frau, welche 53 Kinder zur Welt gebohren."
D. Christ. lob. Ephram J^^in-
kardi physici apud saganos,
Medicus Poeta pars prima de
fluore albo etc. glogoviae 1762 in 4^.
Kayser.
Misera carmina nec utilis liber,
cum nil mali habeat, admittitur.
597
Abentheuerliche ^«.f^-beschrei- Quandt legit.
bung nach der bronnen cur bey Vide 44, 45, 49, 82, 204, 205,
der Stadt Rimbach etc. t) durch 309, 310, 450, etc.
celindo 1737. S^- Leipzig. Damnatur.
Kayser.
B. R. B. Yv 2991.
1) In vielen seltsamen Begebcnheiten bey Gebrauch derselben.
Celindo, docieur en droit, est hypocondriaque et son médecin Tenvoie
å Rimbach. Il se met en route avec Tétudiant Risander, „ein lustiges
Weltkind".
Le passage suivant suffira amplement å faira comprendre dans quel
esprit ce petit ouvrage a été con^u. Il est question d'une femme et Ton
en dit:
P. 49 : Sie ist niclit eben wie des Alexanders sein Fferd, B u c e-
p li a 1 u s, gcartet, welches niemand ånders, als seinen eigenen Hernn aufsitzen
liesz; sondern sie erwciset sicb in diesem Stiicko etwas sanfftmuthiger.
Gebrauch der Berg und wiin-
schel Rulhe etc: von fendiviro
Leipzig 1763. 8^.
Reflexions sur la theorie et la
pratique de Teducation contre les
principes de Mr. Rousseau par le
P. G. B. Turin 1763. In Z\
Auteur: Gerd il, Giacinto, Sigismondo, Cardinale.
B. C. V. Opere. Milano 1827. Vol. 4. 60. E. 86. Ed
De virgula delineatoria stultus
satis libelliis sed videtur transire
posse.
Håbet aestimationem publicam.
Legi partern, videtur optimus liber
qui impugnat pessima dograata
Rousseau.
Ital.
Wolfg. Thomas Rauencic. Ge-
danken von dem nutzeii und der
Nothwendigkeit einer medicinischen
policeyordnung in einera Staat.
Zweyte etc. auflage ulm. 1764. 8^.
Kayser.
Rabelleau idee generale des
choses physiques, morales etc.
il se ravale en soi etc. Amsterd.
et se trouve a Paris 1766. 8^.
I. B. Rohitut vue philosophique
de la gradation naturelle des for-
mes de Testre, ou les Essais de
la nature, qui apprend a faire
rhomme, a amsterd: 1768 8^
Nil mali håbet.
Bonus liber qui legi meretui.
Quandt legit.
Nil noxium in se håbet nisi
quis velit inde ducere consequen-
tias periculosas.
598
Chris, tobiae Ephraim Reinhard
etc. febris miliaris pupuratae lib iij
glogoviae 1768. 8®.
Ineptus(?) poeta.
Håbet epigrammata annexa ob
quae damnetur.
Pag. 4, 5, 6, 7, II, 12, 14.
Datnnatur.
Carmen infacetum
mali håbet.
quod nil
Est pulcher et utilis liber qui
håbet aestitnationem publicam.
Chris, tobiea Ephraim Reinhard
de febribus intermittentibus etc.
glogoviae 1768. 8^.
Mr. L'abbé Richard histoire
naturelle de l'air et des meteores
en six volumes in 8® Paris 1770.
Approbation (signée Capperonnier) et privilége du Roi (signe le Begue.)
B. C. V. 58. K. 39.
B. R. B. Mz. 5358.
J'ai lu, par ordre de Monseigneur le Chancelier, l'Histoire Naturelle de
l'Air et des Météores. Cet ou vrage interessant, qui présente les connoisances
les plus variées, promet un grand succes. On y fait usage des découyertes de
la Physique moderne, pour conduire agréablement le lecteur dans toutes les
parties du monde, dont il a le plaisir d*apprécier les produotions, les usages
et les moeurs. Le celebre Auteur de THistoire Naturelle n a eu besoin, pour
remplir son objet, que de traiter la Theorie de la Terro; M. TAbbé Bichard
embrasse le systéme general des effcts de TAir et des Météores, sur le globe
terrestre, de sorte que son ouvrage ponrroit étre regardé comme la suite de
celui de M. de Buffon. Fait a Paris, le 5 Septembre 1769. Capperonnier.
Håbet aestimatonem publicam.
Utilis liber qui nil mali håbet.
Mr. Reisser l'ainé, Allemand
tailleur pour femme a Lyon, avis
important au sexe, ou Essai sur
les corps a baleines etc. a Lyon
et a Paris 1770. 8^,
Quérard.
Recherches sur quelqus points
d'histoire de la medicine etc. i)
concemant å l'inoculation 2) tom.
I a Liege et se trouve a Paris
1764. 80.
1) qui peuvent avoir rapport å TArrét de la Grand^chambre du Parlement de Paris,
2) et qai paroissent favorables å la tolerance de cette operation.
Auteur: Bordeu, Theophile.
Quérard.
B. R. B. K.O. S420.'
Efegi multa, percurri totum, et
videtur facile admitti posse.
599
Johann Friedrich Schreibern
kurze dog zulångliche anweisung
zur Erkentnis und cur der vor-
nehmsten krankheiten etc. Leipzig
1756 in 8^.
Kayser.
Vermischte Schrtften aus der
Naturwissenschaft, chymie, und
arzeneigelahrheit. Erstes Stuck
Francf. an der oder 1756. In 8^.
Kayser.
Nil mali håbet.
Secundum methodum Berhelia
morbos tractat sed imperfecte.
Admiltitur, nil mali håbet.
Sammlung auserlesene Wahr-
nehmungen aus der Arzney-wissen-
schaft ctc. aus dem Franzdsichen.
Ersten ban.l (håbet sex theocatules)
Francf. und Leipz. 8^. 1757. 2
band 1758, 3 band 1759, 5 band
1 76 1, 6 band 1702.
Kayser.
9 Tom.
B. R. B. I. 310.
Sammlung einiger kleine, von
beruhmten Aerzten in lateinischer
Sprache herausgegeben Schrifflen
etc. Erfurt 1757. 8«.
Sinccri renati saemtliche philo-
sophische und chymische Schrifften
als etc. Leipz. und Breslau 1741. 8^.
Kayser.
Des Englischcn grafens von
S * * * etc. Santlung einiger rarer
etc. arcana in welchcn die Kunst
gold zu machen etc. von W. G.
L. D. Braunschweig 1731. 8^.
Legi, nil mali håbet
De chirurgiae origine, fatis etc.
agit.
Nil mali håbet.
A pagina 103-120 statutaordinis
rosarum crucis håbet.
144 iniuriosa in theologiam 146
stulte de trinitate i6t, 178, 211,
2i9> 253, 261, 325 BOhm alle-
gat 341.
Damnatur.
Nuga alchymistica pro magna
parte, tamen quaedam non inutilia
adsunt.
6oo
Johann Storchen nOthiger unter- Bonus liber videtur,
richti) von Fleck und hitzigen
fiebem. Eisenach 1758. 8^.
1) Wie man sich bey grassirenden Fleck- und Hitzigen Fiebern zu verhalten hai
Damit man selbst nicht mehr, als die Krankheit an und vor fuch, Ursachc an seinem
Sterben und Yerderben werde, sondern vielmehr seinem yerniinftigen Medioo eineo
sichem Weg zu einer glficklichen Cur bahne.
B. C. V. 76. D. 23.
Pag. 28. Das beste Præservativ und Verwahrungsmittel fiir solcher Krankheit
ist, wenn man deren Grassirung als einen fiusswecker betrachtet, sich. in ein
wahres Christenthum stellet, und durch andåchtiges Gebeth sich taglich dem
lieben Gott befiehlet; . . .
Collectio est quae bona håbet
et nugas plures longum; admitti
potest.
Neu erofFnete Schatzkamer
verschiedener Natur- und Kunst-
wunder etc. von I. U. M. Nurn-
berg in 8<^. sine anno.
B. C. V. 75. H. 41.
B. R. B. Os. 1 1 189.
Neu-eroffnete Schatz-Eammer verschiedener Natur- und Kunst- Wunder
Worinnen Alles was in dieser Welt wunderbares ersunnen worden, Neben
denen vornehmsten Natur- und Artzney- Seh- Hor- Feur- Bergwerck- Stein-
Wasser und Mathematischen Kunsten enthalten sein. Dem geneigten Leserzu
beliebiger Zeit-Verkiirtzung an Tag gegeben, von J. U. M. (1689).
Joh. Friedrich Schiitzens etc.
abhandlung vom dem nutzen und
Schaden der Salat etc. Leipzig
1758. 4^.
Kayser.
Joannis Henrici a Schoven der
unter dem unerfahrnen Leib
medico glucklich curirte Printz
oder etc. etc. francfurt 1744. 8^.
Kayser.
M. J. M. Schwimmers Kurtz-
weiliger und physicalischer Zeit-
vertreiber etc. Jena und Leipzig
1676. 80.
Kayser.
Farrago est cum eruditione
mixta, de aceteriis(?) et lactucis
agit.
Nugax inutilis libellus, ceterum
nil mali håbet.
Stultus liber est qui multa
physica conalur explicare sed ad-
modum infeliciter.
6oi
D. Samuel Schaarschmidis etc.
theoretische und practische ab-
handlung von venerischen Krank-
heiten zum zweytemahl ausgegeben
von kurella Berlin 1759. ^^'
Kayser.
M. Saverien histoire des philo-
sophes modernes avec leurs por-
traits etc. i partie contenant Thistoire
des metaphysiciens Paris 1760.
grand 4^.
Quérard.
Vernunftigen gedanken vom
Siudiren des schonen geslechts.
Francf. und Leipzig 1766. 8^.
Auteur : E r x 1 e b e n, Dorothea,
Kayser.
Histoire des SingeSy et autres
animaux curieux etc. a Paris 1752.
Auteur : A 1 1 e t z, Pons. Aug.
Quérard. Barbier.
Joh. Gottlieb Schåffers etc.
haus- und reiseapotheke. Regens-
burg 1760. 8^.
Kayser.
Laurens Johann X^zm^X Suckoivs
etc. entwurf einer naturlehre Jena
1760. 80.
Kayser.
B. R. B. Mv. 4762.
De Splenis usu, morboque
Splenico ad illustrem werlhofium
liber et^. 1761. 8^. In fine legitur,
guelpherbyti impressum esse.
De la Santc ouvrage utile a
(out le monde etc. Paris 1762. 8^.
Barbier.
Auteur : TAbbé. J a c q u i n , Arm.,
De morbo venereo agit et eius
symptomata et curam describit
imprimis ex astruc et aliis,
ceterum nil håbet mali.
Nil quidera inveni sed remisi
ad theologos.
Multis probare nititur studia
etiam mulieribus conducere, cete-
rum nil mali håbet.
Christiane.
Håbet aestimationem publicam.
Leviter lustravi, nil mali inveni.
Agyrtarum modovenaliamedica-
menta cum pretiis proponit; hine
damnatur.
Percurri ; hine inde physica traclat
et nil mali inveni.
Vult splenam et hepar suo caiore
coquere cibos ; dein nugatur de
monadibus, facile admitti potest
inutilis liber.
Legi; nil mali håbet et qui-
busdam utilis esse potest, Hatet
aestimationem publicam.
Pierre. B. C. V. 76. H. 8.
1 76 j avec approbation et privilege.
Ineptus liber sed nil mali håbet.
602
Chapitre X. Des dangers auxquel on s'expose, qaand on fait des remmes
sans nécessité.
De la saigoée de précaution.
Des médccines de précaution.
Des layemens pris en santé.
Songes physiques a Paris. 8^. j Aestimationem non inveni.
Obscurus et ineptus liber est qui
vult .... effecti explicare per
fugam impedimenti actionum sed
nil mali håbet et in homine ....
agnoscit.
Auteur : Moreau de Saint Elier, Louis, Malo.
Quérard.
Dr. Fried. Josef Wilh. Schrøder
von der fysicalischen theori der
Empfindungen Schmerzen etc. i)
Quedlinburg 1764. 8<^.
1) Und Scbmerzstillenden Mittel, an den Herrn Dr. Joh. Pet. Eberhard.
Kayser.
B. R. B. Ky. 8680.
P. 47. „Dieses ist die wahre allgemeine boschaffenheit des schmerzens and aller
empfindungen, welche sich durch alle erfahrungen bey genauer untersuchung
bestaettigen wird. Ein den norvenkraeften proportionirter eindruck eines
dicht an den filhlenden nerven anliegenden gegenstandes, welcher den nerven
anhaltend zum wiederstande anstrenget, macht den schtnerz; ....
. . . ich sage, dass fast alle materiellen dinge, die das geftihl nahe beruhren
ein gegenstand des schmerzens scyn, .... dass ein korper am so naeher und
dichter dem nerven anliege und ursache des schmerzens sey, je zarter er ist.
Die reizenden salze also, nicht die fressenden scharf giftigen, ferner die
vesten zaehen und wcichen zarten dinge und die spitzigcn feinen werden
eher als grobe sachen dies gefiihl erregen, da die groben dehnenden scharfen
nnd fressenden ohnedenn leicht durch ihren druek und gewaltthaetigkeit das
gleichgewicht der nervenkraefte gegen sie aufheben, und die nerven nie
unmittelbar bey einen schmerzen sondern allzeit mittolbar und von fernen
beruhren.
P. 105. Man nimmt schiesz pulver und thut davon ein paar theelofFel vol
in ein leinwand oder beutelchen, das man oben zubindet und in brandtwein
einweichet; einige nehmen noch kiichensalz dazu. danach zundet man den
brandtwein, worin das beutelchen lieget, an, und laesst den fliichtigen geist
davon drum herum abbrennen, das eingeweichte beutelchen, welches dem
scbmerzstillenden vom brandtwein vermehrten schwefel mit zuriickgebliebenen
salzichten reizen enthaelt, legt man an den schmerzhaften zahn in den mund,
so lange, bis der schmerz vergangen und laesset solches ein haeafiges wasser
6o3
ziehen, welches man ausspejet. Sollte dieses ja in einigen foellcn sogleicli
nicht helfen wollen, so hat man es nur za wiederhohlen, bis dor sohmerzende
gegenstand mit dem nerven ervreicht nnd jener weggespuhlet worden. man
kann aus hinlaenglichen grunden yersichert seyn, dass, wann ein iall sich
eraeagnen sollte, wo dieses mittel nicht hiilfe, man ansser der zerstohmng
des nerven kein anderes finden wird; es waer dann die gednld, das allgemeine
letzte mittel derjenigen aerzte, die weiter nichts zu rathen wissen.
R. P. Odilone Schreger etc. Stultus liber sed iiil mali håbet.
Speism€\&\.^x oder nutzliker unter-
richt von Essen und Drinken etc.
munchen und Stadt am hoff.
1766 80.
Kayser.
B. R. B. Oq. 7425.
Speiss'Meister, oder Nuizlicher Unterricht von Sssen und TVinciEren, was und
wie man nemlich zu Erhaltung und zu Yerlångemng seiner Gesundheit Essen
und Trincken solle. Nebst rielen untergemengten Haus- Mit tein, zu Unter-
schiedlichen Zustånden, und nebst andern lustigen Sachen zur Aufmunterung
cines melancholischen Gemiiths.
Aus Liehe des Ndchsten zusamm getragen, und zum Drnck befordert.
Von B, P. Odilone Schreger, in dem befreyten Benediotiner-Closter zu
Ensdorff in der Obern Pfatz, unweit Amburg, Subpriore. Gum Facul-
tate Superiorum Munchen und Stadt am Uof, Verlegts Johann Urban
Gastl. Buchh. 1766.
Opuscule insignifiant, oti il est question de régles relatives å la tabel
et OU Ton décrit plusieurs aliments et boissons. L'auteur préconise le
„thé allemand", c*est-å-dire une infusion de véronique, qu'il préfére au
thé de Chine.
11 semble avoir été assez crédule, du moins il cite Texemple peu vraisem-
blable suivant de Tabus du tabac:
„Zu Leiden in Holland hat man einen Corper eines Ubelthåters anatomiret
oder zergliedert, als man dessen Kopff eroffnete, hat man gefunden, dasz nicht
allein die Nasen-Erospel, sondern auch das forderste Grehirn Kohlschwartz
und rertrocknet ware. Hierinn konnen sich diejenine, die all zu håuffig Taback
ranchen, spieglen.
Christ. Fred. Daniel. Schubari
die Baadcur, ulm 1766. 8^.
Zauberein.
Ulm. 1766. 8«.
Kayser.
22 paginarum opusculum;
47 paginarum vix intelligibilia
opuscula.
Nil mali håbet.
6o4
Den Bau von Sieinkohlen mit
eine vorrede von herrn hofraths
medicus. Mannheim 1768. 8<>.
Sammlung von versch ledenen
raren sympatheistchen, magne-
tischen und andere curen etc. etc.
von M. H. altona 1768. in 8^.
Schwaben zur artsneygelehrheit
und naturkunde vide gesner in
suppl.
Salz zur Brunnencur etc. etc.
von * Hans Spaarhachs Nickel
1769. 8«.
M. Gottlieb Schlegel etc. von
den ersten grundsaetzen in der
Weltweisheit etc. etc. Riga 1770. 8^.
Kayser.
I. g. Sulzer kurzer begriff der
wisseiischaften etc. etc. i) zweyte
auflage francf. und Leipzig i759.8<*.
Utilis liber.
Pag. 4, 5, 8, 16, 17, 20, 21
22, 24, 48, ludicra superstitiosa
noxia 225 periculosum et noxium
remedium. Damnatur.
Admissus.
Facetus liber quem facile admisi.
Quant legit.
Nil mali invenit.
Quandt legit.
Pagina 213, 271.
Sed nullo modo videtur dam-
nationem mereri.
1) Und sndern Theile der Gelehrsamkeit
Kayser.
B. R. B. A.S686.
Die weitlåuftigkeit der theologischen Wissenschaft kommt vomehmlich
aas folgenden Ursachen :
P. 213. § 261. Zweytens sind die gottliche Lehren der heiligen Schrift
theils aus Unverstand und Unerfahrenheit in der heiligen Sprache, theibaus
Vorurtheilen und vielleieht aus bosem Vorsaz, so mannigfaltig versteilt und
verkehrt worden, dasz es sehr schwcr ist, die unverfålschte Wahrheii unter
dem grossen Uaufen der Irrthiimer heraus zu suchen, und noch achwerer
diese reine Wahrheit andern einleuchtend zu machen. Man muss ofto dem
Ursprung des Irrthums bis an seine erste Quelle nachsptihren, um seinc Natur
einzusehen und ihn zu widerlegen. Hiezu kommt auch, dass sowol dio
gooffenbarte Religion iiberhanpt, als einige besondere Lehren, listige und
scharfsinnige Gegncr gehabt, welche allen moglichen Wiz und die groeste
Gelehrsamheit angewendet haben die Wahrheit zweifelhaft zu machen, oder
zu versteken. Wenn man diese Feinde nicht nur bestreiten sondem auch
ueberwinden soli, so muss man mit starkern Waffen, als die ihrigen sind,
fechten. £s ist hieraus abzunehmen, dass die theologische Grelehrsamheit Ton
weitlåuftigen Umfange sey. Ja es ist beynahe kein Theil der Gelehrsamkeit,
6o5
ans welchem dieser nicht einige Uiilfe zu nehmen håbe. Vornehmlicb aber
sind die Sprachen, die Historie, die Chronologio und die Philosophie ihr
ganz unentbehrlich, ungeachtet Bie nicht als Theile derselben konnen angesehen
"werden.
Tom. I est in g. gesnersamml.
admissus et in tonio 2^ nil mali
mveni.
Admittitur.
Sammiun^ von beobachtungen
ans der Arzneygelahrheit und
naturkunde zweiter band (I non
vidi) Nordlingen 1770.
D. Jo. Aug. Phil. Gesner.
B. R. B. 1.3358.
Sarcone hr. michåe!, geschichte
der Krankheiten, die durch das
1764 Jahr in Neapel sind
beobachtet werden etc. 1770. 8^.
B. C. V. II. L. 12.
B. R. B. Ib. 1 7091.
HerrD Michael Sarcone, M. D. Obersten, Spithalarzies bey dem Schweize-
rischen Begiment von Jauch in Kenpel. Geschichte der Krankheiten, die durch
das ganze Jahr 1764 in Neapel sind beobachtet worden. Aus dem Italienischen
iibersctzt durch D. J. Th. Schmid von Bellikon. 1770. 3 Thle.
Excellente description de la grave épidémie de typhus qui régna en
1764 & Naples et en Sicile. Cet ouvrage décrit aussi les mesures hygiéniques
prises alors par le gouvernement :
Verordnung, welche Se Majeståt der Koning, durch die mit glånzender
Scharfsicht von Sr. Excell. D. Giovanni di Goyzueta dirigirte Segretaria di
Azienda, zu geben beliebten.
Une note jointe å ce qui est dit aux pages 104 et 105 se rapporte å
van Swicten. Voici ce passage avec la note å laquelle nous faisons allusion.
„Wenn man die Geschichte der Krankheiten von Schlimmer Art liest, so
erstaunt man zu sehen, wie die Aerzte den Muth gehabt haben, den bestandigen
Cbarackter des Fiebers auf die SchneUigkeit und Geschwindigkeit des Pulses
zu bestimmen und einzuschrånken 1), da in derselben sehr oft von ausserst
aufrichtigen und wackcrn Månnern ist angemerckt worden, dass die Pulse,
anstatt in jene Geschwindigkeit und Menge zu yerfallen, worein sie in hitzigen
Entziindungsfiebern verf allen, sich entweder nur sehr wcnig oder gar nicht
Ton dem natiirlichen Zustande entfernen, oder ausserordentlich langsam und
selten werden, oder eine nicht geringe Zeit iiber unterdriickt bleiben, oder
mehr oder weniger abwechselend beobachted werden.
1) Der hochgelehrte Herr Van Sivieten hat sich so sehr auf diese Hypothese Terlassen
daaz er es fQr unndtz g^ehalten hat die Geg^enwartder Verletzungder LebenBverricbtuiigen
amit zu Terbinden.
6o6
Naturliche Ursachen von den
mannigfaltigen gefaehrlichkeiten
der menslichen 'wohnungen auf
dem Erdboden. Leipzig 1768. 8<>.
Kayser.
Moijs: Anton Verneji, equitis
torquati etc. de re physica, in
usum adolescentum Lusitanorum.
Tom. I, 2, aui duas partes
håbet :
tom 3. In 80. Romae 1769 8^
Bonus et utilis liber.
Håbet aestimationem publicam,
hine admisi.
ERRATUM :
Lisez å page 393, demiére ligne : „astrologicas", au lieu de „alchymisticas".
REYUJS BIBLIOGRÅPHIQUE.
l. HISTOIRE DE LA MÉDECINE.
ALLEMAGNE.
BEMEEKUNGEN
UM CTND UEBER DIE „GESCHICHTE DER GEBURTSHUELFE''
VON Dr. Hbinbich Fasbendeb, a,o. Prof. der Mediz. ajd. Univ. zu Berlin.
Jena. Verlag von Gast. Fischer, 1906,
VON Db. A. GEYL.
Es klingt fast unglaublich, aber wahr ist es, dass noch im zwanzigsten
Jahrhundert von niemand Geringerem als dem bekannten Biologen Hans
Driesch geriihmt worden ist, dass er „iiber historische Elemente in den
eigentlichen Natnrwissenschaften stcts sehr abweisend geurtheilt håbe nnd
noch urtheile". Ein derartiger Aussprnch darf nur erwartet werden von
Einem, der sieh des nai'ven Eingestandnisses nicht schcut, dass er „um dnrchaus
nnbefangen zu bleiben, kein einziges grosseres Kompendium der Medizin bei
Seinen Studien benutzt (hat)'\ Uat hier dem Wahrheitsbesitzer, dem dogmati-
schen Gelehrt«n nicht der Muth gefehlt, seine felsenfeste Ueberzeugung der
Fenerprobe eines Zusammenstosses der Meinungen auszusetzenP Gliicklicher-
weise liegt hier eine Ausnahme vor, welche, wenn nicht alle Zeichen triigerisch
sind, wenig Anklang und Beifall finden wird. Die grosse Mehrzahl der
Forscher auf dem Gebiete der medizinischen und naturhistorischen Wissen-
schaften fiirchtet nicht nur den Einfluss fremder Meinung nicht, sondern
will vielmehr, wenn irgend moglich, die selbstgewonnene daran prilfen. Und
es ist eine rarissima avis, welche in der Jetztzeit die grosse Bedeutung der
geschichtlichen Forschung fiir ihren besonderen Wissenszweig nicht voll- und
instandig anerkennt und einsieht. Ueberall in allen cultivirten Landern ist
das Interesse an historischen Untersuchungen rege ge worden. Auch die
Obstetrie und Gjrnåkologie erfreuen sich dieser allgemeinen Teilnahme. Davon
legen ein beredtes Zeugnis ab nicht nur die historischen Uebersichten, welche
fast jeder Autor einer grosseren Arbeit seiner eigentlichen Darstellung voran-
gehen låsst, sondern auch die rein-geschichtlichen Arbeiten selber, welche in
Dissertationen, Zeitschriftsartikeln, Brochuren und sogar Uandbiichern nieder-
gelegt werden.
Bis vor kurzer Zeit war man fest uberzeugt, dass das v. Siebold'sche Buch,
„ein Versuch einer Geschichte der Geburtshulfe" ein klåssisches Werk war, das
hochstens erweitert, in den angefiihrten Tatsachen aber nicht berichtigt und
gewiss nie iibertroffen werden konnte. Deshalb fiihlte man nicht das Bediirfnis,
das schon von dem Gottinger Professor behandelte Material einer neuen
6oS
BearbeituDg zu unterzielien. So iibergab noch im Jahre 1893 F. J. Herrgott
Seinen „Essai d'une histoire de robstetricie par Ed. Casp. Jac. de Siebold,
traduit de T Allemand avec additions, figures et an appendice" der Oeffent-
lichkeit und wurdé noch in diesem Jahrhundert das urspriinglichc v. Sicbold*sche
Buch wieder in zweiter» deutscher und unveranderter Ausgabe aufgelegt.
Letzterem folgte bald eine ,,Ge8chichte der Geburtshiilfe der ^N^eozeit, zngleich
als dritter Band des „Versuches einer Geschichte der Geburtshiilfe" ron
Eduard Yon Siebold/' von Prof. Kudol£ Dohm. Hat sich Herrgott in seinem
Anhange bemiiht.. die Haoptpunkte aus der Geschichte der neueren Gebarta-
hulfe bis auf 1890 in funf sehr lesenswerten Monographien zusammenzufassen,
Dohrn hat sich bei seiner Bearbeitung des neuon Materials enger dem Plane
des Meisters angeschlossen, dessen Buch aber nur bis auf das Jahr 1880
fortgefiihrt.
Ebenso im Jahre 1903,1) yielleicht etwas friiher als die Dohrn'sche Sclirift,
jedenfalls noch vor der Herausgabe der zweiten Ausgabe des schon genannten
„Yersuchs", erschien vom Altmeister F. yon Winckel in seinem Handbuck
der Geburtshiilfe der erste Teil des „Ein Ueberblick ueber die Geschichte
der Gynaekologie Ton den aeltesten Zeiten bis zum Ende des XIX. Jahr-
hunderts," eine Arboit, welche sich offenbar wahrcnd des Schreibens stårker
ausgedehnt hat als ursprunglich beachsichtigt wurde und eine Fiille wertvoller
biographischer Notizen und mehrere Uebersichten aus der Entwicklung der
Geburtshiilfe bringt, welche das grosse Verdienst besitzen, in Uebereinstimmung
zu sein mit den Untersuchungen und Eesultaten der neueren Forseher
(Fasbender, y. Oefele, Curatulo, u. s. w.). Im Allgemeinen wird aber an yon
Siebold's „geradezu klassischer Darstellung'* weder geriittelt noch geriihrt.
Desgleichen yerfåhrt Fasbender. Die angeblich unerschiitterliche Autoritat
y. Siebold's wird auch yon ihm in seiner grossen und grossartigen, melir als
1000 Seiten enthaltenden Arbeit, womit er Anfangs dieses Jahres in die
OefPentlichkeit trat, nicht beanstandet.
Wer sich an ein Werk yon so grossem Umfange und solcher Bedeutung
und Tragweite als das Fasbendersche, an eine Gesammtgeschichte der Geburts-
hiilfe heranwagt, kann nur Wertyolles liefern, wenn er, schon eine långere
Lebenszeit hinter sich habend, tiber eine kolossale Belesenheit und entspre-
chende Erfahrung yerfiigt, grosse Ausdauer und scharfcn kritischen Geist
besitzt und ihm dazu eine nie sich leugnende Liebe und immer waehe
Zuneigung zu seinem speziellen Wissenszweig nicht abgehen.
Und Wertyolles hat Fasbender geliefert. Mit bewunderenswcrtem Fieisse
hat er Altes und Neues zusammengetragen und zusammengelesen. Was die
Schriftsteller des Altertums und der spåteren Zeiten bis auf das 19. Jahr-
hundert anbetrifft, so hat er sich nicht zufriedengestellt mit einer Wiedergabe
der Befunde und Ansichten anderer, friiherer Geschichtsforscher, sondern in
sehr, sehr yielen Fallen die Autoren jener Zeiten einer elgenen, selbstandigen
1) Auch erschien im selben Jahre in Berlin die „Geschichte der Qyn&kolo^ie" Kosa-
mann's, welche mir aher leider nicht zu^anglioh gewesen ist.
6o9
Bearbeitnng nnierzogen. So ist es ihm moglich geworden, viel Al tes zn
berichtigen and Neues hinzazufiigen und auf mehrere altbekannte Saohen
besseTcs Licht zu werfen. Dass die Neuzeit, welche er selbst mit- und durch-
gemacht hat, sich seines besonderen Interesses erfreut hat, davon legt jedes
Thema, dem eine mehr oder weniger monographische Bearbeitung zu Teil
geworden ist, hinreichendes Zeugniss ab. Die Sachkenntniss, welche hier und
namentlich in der deutschen Literatar zu Tage tritt, ist geradezu Terbliiffend
und beneidenswert.
Gewisa, er hat ein Buch geschri?ben, das alle Ånerkennung und Bewunderung
Yerdient, ein leserliches Buch, das von Jedermann zu Bathe gezogen rerdieht
zu werden, der sich noch in dem Labjrinth der Geschichte seiner Wissenschaft
zarecht finden muss und von !Niemandem ungelesen gelassen werden darf, der
sich schon selbstandig damit befasst hat. Es hatte keinen Sinn, dies des
Nåheren und Detaillirten an Beispielen und Citaten zu bel egen : ich kann nur
rathen, das Buch selbst zu lesen und man wird sich bald ueberzeugen, dass
ich kein Wort zu viel behauptet håbe.
Ob denn dieser Geschichte keine Fehler anhaften P Aber, naturlich ! Vielleicht
hatte eine andre Einteilung des Stoffes es moglich gemacht, viele jetzt vor-
kommenden Wiederholungen zu vermeiden. Vielleicht ist es dem Yerfasser
nicht ueberall gelungcn, ueber das lautcre Beferiren hinausznkommen und
war es nicht gut gesehen, so oft auf seine bekannte kritische Studie
ueber die Hippokratischen Schriften hinzuweisen und so wenig Sachliches
daraus mitznteilen. Auch kann ich mich der Bemerkung nicht enthalten
dass die echte histoirc contemporainc, wie sie hier nicht selten vorgebracht
wird, eher in der historischen Uebersicht einer Monographie als in der
Gesammtgeschichte eines Wissenszweigs zu Uause ist. Aber das sind Fleckchen
von ganz untergeordneter Bedeutung und die folgenden Zeilen wåren nicht
geschrieben worden, wenn nicht meine Meinung ueber die Anforderungen,
welche die Jetztzeit eine'r Geschicht^f der Gebnrtshiilfe zu stellen hat, offenbar
mit derjenigen Fasbender's in grossem Widerspruche stande. Meines Ermessens
und Erachtens hat unser Yerfasser das Leistungsvermogen und die Arbeits-
kraft des Einzolnen zu hoch angeschlagen.
Der vielumfassende und vielseitige, von verschiedenartigen Yolkcrn und
Zeitaltern stammende nur noch teilweise untersuchte und bekannte Stoff
erfordert nebst einer klaren und gclåufigen Darstellungsweise, eine griindliche
und selbstandigc Dnrch- und Verarbeitung des ganzen zugåDglichen Materials
und eine Yollståndigkeit, kritische Beleuchtung und sachgemåsse Auswahl in
der Wiedergabe der Tatsachen, welchen wenigstens vorlåufig der Einzelne
noch kein Genuge leisten kann. Schon Dohrn hat dies anerkannt und z. B.
die Geburtshiilfe von Schwedcn und Finnland dem Prof. Heinricius, diejenige
Amerika's dem Dr. Williams von Baltimore anvertraut.
Und so liegt es auf der Hånd, dass es sogar Fasbender nicht gelingen
konnte, eine ganz voUendeto, abgeschlossene, eine in gewissem Sinne einem
ideellen Massstabe entsprechende Geschichte darzustellen. Zu allererst ist fest-
zustellen, dass er s'ch wiederholt in der Bedeutung und Tragweite seiner
1906. 41
6io
eigenen Forschungen and Befunde tanscht. Zweitens leiden Viele seioer
AasfahruDgen und Darstellungen an UnYollstandigkeit and Ungenauigkeit.
Dies alles wird sofort erklårlich, wenn man ueberlegt, daas er, allein,
anmoglich das ganze, riesige Material hat bewaltigen konnen, dass erdesslialb
notwendigerweise Yieles, und darunter nichfc selten Wichtiges und Wissens-
wertes ungelesen gelassen hat und folglich nicht kennt oder beriihrt, dass er
ueber Tieles Andre zwar schreibt, aber es nicht aus eigener Untersuchung
kennt, sondern es von verschiedentlichen Autoren uebernommen hat. Nament-
lich diente ihm von Siebold oftmals zum Fiihrer. Dieser Autoritat rerdient
aber die hohe Aehtung nicht, welche ihr bis auf heuto gezollt worden ist.
Zweifelsohne hat dieser eine fiir seine Zeit mustergiltige Arbeit geliefert.
Aber es ist leicht nachzuweisen dass auch er nicht Alles, woriiber er schreibt,
selbst gelesen hat und nicht W eniges nur aus der zweiten Uand oder Ton
Horensagen hat, z. B. wie ich anderwårts des Nåheren angezeigt håbe, aeine
Mitteilungen ueber das Boonhuysische Geheimniss und eigentlich ueber den
ganzen uebrigen Teil der hollåndischen Geburtshiilfe. Auch hat ihm sein
Bestreben, die Geschichte an den Namen einiger hervorragender Personen zu
knupfen und zu demonstriren, Tielmals auf Irrwege gefiihrt. Wenigsteiia
bediirfen seine Ausfuhrungen und Behauptungen hinsichtlich der Leistungen
und deren Bedeutung von Månnern wie z. B. Guillemeau, Mauriceau,
T. Deventer, Leyret, Baudeloque u. s. w. einer vielfaltigen Correctur. Fugt
man hinzu, dass, wie ich schon im Jahre 1894 des starkeren betont håbe, der
Geschichtsschreiber die Bedeutung historischer Schriften und sonstiger Leis-
tungen fiir die Entwicklung seines Wissenszweigs nur dann mit einiger
AuBsicht auf Bichtigkeit feststellen kann, wenn er letzteren nicht „d'aprés
leur date'', sondern im Lichte der jetzt bekannten Wissensehaft zu wuidigen
Tersucht, so leuchtet es Ton selbst ein, dass es vorlåufig, in unserer Zeit, dem
Einzelnen noch nicht znsteht, eine Geschichte der Geburtshiilfe zu schreiben,
welche hohen, ich gestehe in gewissem Sinne ideellen, aber doch im
Grunde reehtmåssigen Anforderungen entspricht. Die vielen unumgangliehen
Vorarbeiten, welche noch urbar- und abgemacht werden miissen, beyor man
ein, wenn auch nur anniiherend richtiges Bild der Entwicklung unserer
Wissensehaft zum Vorschein wird bringen konnen, bediirfen der Mithiilfe
mehrerer Forscher, welche, Riicksicht nehmend auf das schon Bekannte, sieh
bequémen wollen, die Geschichte ihres eigenen Landes oder Yolkes oder einen
grosseren oder kleineren Teil davon ganz selbstandig zu bearbeiten. Meines
Eraoiitens hat die Jetztzeit es als ihre erste und grosste Aufgabe zu bétrachten,
ein Handbuch der Geschichte der Geburtshiilfe unter Mitwirkung yerschie-
dener Autoren in's Licht zu bringeui welches das Gesammtmaterial, woraus
sich spater eine, hohen wissenschaffentlichen Bediirfnissen und Anspruchen
entsprechende Geschichte zusammenstellen lassen wird, beherbergt und, in
Beih und Glicd geordnet, in die Erscheinung bringt.
Zum Belege, dass meine Bedenken hinsichtlich der grossen Ltickon, welche
unser heutiges Wissen und al so auch dasjenige Fasbender's noch anfznweisen
hat, keine lauteren Chimåren sind sondern in den Tatsachen wurzeln, will
6ii
ich aaf Grund grossenteils eigener und auch fremder NacLforschungen, welche
aber alle von mir personlich controUirt worden sind, einige Mangel und
UnTollkommenheiten hervorheben, welcbe mir in dem ans bescbåftigenden
Bache aufgefallen sind. Dazu greife ich aas den zahlreichen Aufzeichnangen,
welche ich beim Lesen gemacht habc, nar Einige heraas. Sie konnen in
mehrere Categorin untergebracht werden und zeigen :
lo. dass die von Fasbender selbst- gefundenen und vorgetragenen Verån-
derangen und Verbesserungen nicht immer einen abschliessenden Charakter
tragen oder eine definitive Losung darstellen, 2o. dass es mehrere wichtige
Sachen giebl, welche zu einer richtigen Wertschatzung der Entwicklung
anserer W issen schaft darchaus anen tbehrl ich sind, von ihm stber mit keinem
Worte erwåhnt werden, 3o. dass er, teilweise in Anschluss an von Siebold,
das Yerdienst mehrerer Personen entweder zu hoch oder zu niedrig anschlågt
und auf diese, wie auch auf andre Art dem Irrtum, als sollte die Geschichte
von einigen beriihmten Personlichkeiten getragen und gemacht werden,
Vorschub leist'et, wcnigstens nur schwach oder eigentlich gar nicht entgegen>
tritt, 4o. dass er picht immer dem Eaiser giebt, was diesem mit Fug und
Eecht zukommt und z. B, vieles von dem Besten und Wesentlichsten, was
die Hollånder zur Geschichte der Geburtshiilfe beigetragen haben, nicht
mitteilt oder verkehrt vorstellt.
Und jetzt zur Sache.
Auf Seite 36 wird von Fasbender mitgeteilt, dass schon Soranus von
Ephesus den Sitz des Mutterkuchens ausschliesslich im Grunde der Gebår-
mutter verlegt, „eine Anschauung, welche schon im 16. Jahrhundert von
Aranzio zuerst modifizirt, so doch erst im 17. Jahrhundert von Johann van
Hoorn bestimmt zunickgewiesen worden ist." Mit andren Worten wird auf
Seite 112 und 18S genau dasselbe wieder holt. Noch in den Zeiten des
Pionis war „die Angabe Aranzio's ueber den Placentarsitz von keinem
Gebartskelfcr beachtet worden." Er hat aber iibersehen, dass schon Yesalius,
also vor Aranzio, geschrieben hat: „Nexum istum non semper in eadem uteri
sede occurrere ; verum modo in dextro, modo in sinistro latere, sed posterius
fere quam anterius magis," wåhrend C. Solingen, im Jahre 1684, lange vor
Johann van Hoorn, bemerkt hatte : „Die langwierige und viclfåltige Erfahrnng
hat uns gelehrt, dass die Nachgeburt das eine Mal ganz niedrig in dieser
Seite, das andre Mal etwas hoher mehr nach vom oder nach hinten und
endlich auf einer der genannten Arten m der andren Seite, und nicht immer
hoch im Grunde der Gebårmutter gelegcn oder angeheftet ist.'^ Hier wird
also deutlich und unumwunden ausgesprochen, dass der Sitz des Mutterkuchens
ein sehr unbestandiger sei und diese Anschauung ist fiir die Hollånder nie
mehr gånzlich verloren gegangen und wurde z. B. auch immer von Buysch
gehuldigt.
Wenn Fasbender auf S. 132 hervorhebt, dass noch im 17. Jahrhundert die
Geburtsstiihle einige Male ersetzt wurden „in der Weise, dass die Gebårende
auf dem Schosse einer andren Frau niederkam," so hat er gewiss Eecht, aber
nicht hierin, dass diese „Schootsters'* zum ersten Male seit Soranus wieder
41*
6l2
bei Cornelis Solingen erwahnt werden. Denn sclion bei Petras Foreetas wird,
anliisslieh einer von ihm vorgestandenen Entbindang aus dem Jahre 1549,
notirt nSed cauda cam oase sacro articulata est, at extra moreri possit, ad
ani et uteri amplifieationem. Qaam ob caasam malieres non debent inniti illa
parlfe, sed lambis Tel cozis, yel debent sustentari yiris fortioribas per brachia.
Nostrae Delphenses obstetrices habent malieres fortes ad sastentionem desti-
natas, at praegnantes in sina sedeant, Tel potios libere sustineantar, ut sic
lacilias parere possint. Nam cam sedent Tel decambunt, illius ossis (at recte
qaoqae Bondeletias dicebat) amplificatio impeditar."
Man siekt, schon seit langerer Zeit wasste man ToUkommen genaa, dass
das os coccjgis, wenn ihm keine Hindernisse in den Weg treten, wahrend
and darch die Entbindang spontan zuruckweichen kann. Joabert and Hildanas
weisen daraaf hin (siehe Solingen) and Guillemeaa and alle seine Nachfolger
rechnen damit in Bezng aaf die durch die Frau wahrend der Wendang ein-
zahal tande Lage. Sie stellen das Steissbein frei Ton der Unterlage, damit es
aieht gedriickt werde. Z«rar meinte man nicht immer damit ausreichen zvl
konnen und wasste sich dann za helfen, wie es Ererard tat „der zaerst das
Zaruekdrangen des Steissbeins cmpfahr* (Fasbender) aber es nicht zuerst zur
Ansftihrang brachte, denn die Methode war, wie er selbst za yerstehen giebt,
schon damals allgemein verbreitet. Auch Solingen, gewiss seiner Zeit der beste
Kenner des pathologischen Beckens, Tcrwendete sie. Zwar rieth er, Tom Eectam
aos das Steissbein zuriickzadrangen (Fasbender), aber zagleieherzeit wamte er
nachdriicklich Tor einem za rohen Verfahren, wodurch das Steissbein GJefohr
laafen soUte. Eine Verletzang diescs fieines braacht 1,2 oder 3 Monate za
ibrer Heilang. Aber diesem Zariickdrangen warde in seinem operatiTen
Arsenale nar wenig Platz eingeraamt. Ganz ånders also als es mit der Ton Tan
DeTenter aasgebildeten Methode geschah, deren Wirksamheit, wie ich schon
Iriiher des iireiteren in's Licht gestellt håbe, teils aaf mechanischen, einen
grosseren Teil des Genitalschlauchs treffendcn Iteizen, teils aaf Suggestion
beråbte. Und wenn ich aach Fasbender beipflicbten mass, dass „der Ton Tan
DeTenter so eindringlich, wenn aach bedingangsweise, empfohleno Handgriff,
dem wir in dei ersten Hålfte des 18. Jahrhunderts and weiter besonders aaeh
in der englischen Gebnrtshiilfe Ticlfach begegnen, aaf die Praxis in grosser
Aosdehnung Ton schlimmster Einwirkang gewesen ist'*, so tue ich es nar mit
der ausdraCklichen fiemerkung, dass diese t. DeTenter *sche Lehre in Holland
selbst nar wenig oder gar kein Anklang gefunden hat. Im Gegenteil, man ist
ihr immer ablehnend entgegengetreten.
Dasselbe gilt Ton seiner, sein ganzes geburtshtilfliches Denken beherrschenden
Thcorie der Schieflage der schwangeren Gebarmutter, einer Abwciehang,
welche sehon lange bekannt und namentlich Ton beinahe allen hollandisehen
Schriftstellern, welche Tor Tan DcTcnter gcschrieben haben, genannt and
besprochen worden war. Fiir t. d. Sterren (1682) hat sie eine antergeordnete
Bedcntung und soli sie immer secandårer Art sein. Eine primiire Arterkennt
er nicht an ; sie wird Torarsacht durch eine Terkehrte Kindeslage. Das geråde
Gegenteil wird Ton Tan DeTenter behauptet. Schon in seinem „Dageraet"*
6i3
BUtcht er Front gegen diese Auffassang und verwiift sie ganzlicfa, Qatiirlieh
ohne Namen zu nennen ; denn nicht Dur, dass er, wie Levret schreibt, „De oite
dans aucun endroit les bonnes choses, qu'il a tirées des acconchenrs £ran9ai8'\
er stcllt sogar die Argamcnte seiner Gegner als sein eignes geistiges £igeiitam
vor. Er ofiPenbart und verkiindct die primåre Schieflage als das neue Licht,
das vorbestimmt sei, in zukiinftiger Zeit das Dunkel der Geburtskunde zn
erhellen. Unsre Hol lander haben eigentlich von dieser hochgepriesenen
Leuchte nie etwas wissen wollen. Selbst Denys, einer der wenigen J«Bger
des Meistcrs, hati hre Bedeutung au£ selir bescheidene Biaasse zuriiekgedraiigt.
Und von dem Einflusse Boeres, wovon Fasbender spricbt in Bezug auf den
Untergang der Lelire v. Deventer*s, ist wenigøtens in Holland nichts zu
bemerken.
Aiich iiber den Unt^^rricbt und die soziale Lage der Hebammen und der
„Vroedmeestcrs"' hat Fasbender (pag. 78 und 245 et seqq.) nicht das letzte
Wort gesprochcn. Er hat nicht einmal Kenntniss genommen von der schonen
Arbcit de Meycr's und kennt auch meine Beitrage hinsichtlich dieser Fragen
nicht. Und so konnt« er schreiben : Wir dtirfen in einem berechtigten nationalen
Gcfiihle betonen, dass die im Jahre li52zuEegensbarger8chieneae^(96afflMeJl-
o/*<f;t«n^, durch welche ein wichtiger Schritt fiir den Beginn einer Entwickluog
des Hebammenwesens geschah, €ie ergte ist, die skil |:€«c]|iehtlleli naich-
wcisen l&sst« Erst spåter begognen wir in andren Liindern åhnlichen Beatre-
bungen. „Eino Fiirsorgo in Bezug auf die Ausbildung fiadet sicli in diesem
Schriftstiick nicht." Erst die dritte, im Jahre 1555 in Druek hevau^egebene
Ordnung „schreibt cine Prufung vor^
Dem ist entgegenzu halten, dass aus den de Meyer'schen Mitteilungen hervor-
geht, dass es sclion im Anfange des 14. Jahrhunderts in Briigge {»rivelegirte
Hebammen gab, welche allein und mit Ausschluss von Andjen zu der Fraus
boreehtigt waren und in allen Fragen gerichtlich-medizioisdier Art (Viol,
Schwangerschaft nnd Entbindung betreffend) zu Batbe gezogen wurdes; dass
aus den Jahren 1485 — 86 Documente vorliegen, welche dartun, dass nur
diejenigen Prauen zur geburtshiilllichen Praxis zugelassen werden, welche
zuvor, im Boisein zweicr Schoffen und eines Gerichtsschreibers, mit gutea
Ausschlag eine Priifung von drei Hebammen durchstanden hatten; dass im
Jahre 1509 die alten Dccreto erneuert und verschårit wurden und im Jahre
1551 nebst andren Sachen festgestellt wurde, dass di« kiinftige Hebammeeine
dreijåhrige Lehrzeit hinter sich haben miisste und von „des médecins instruits"
examinirt werden sollte. Auch seine Berichte iiber die Dienste, welche Staat
und Eirche von der Hebamme fordertcn, hatten mit Frucbt benutzt werden
konnen, wåhrcnd desgleichen meine eigencn Mitteilungen, welche hierhervor-
zuhcben zu viel Eaum in Anspruch nehmen wiirde, ihre allgemeine Bedeutung
besitzen. Ich kann aber nicht umhin, mit ein paar Worten darauf hinzuweisen,
da«s trotz der gesetzlichen Verordnungcn, welche in jeder Stadt gange und
gabe waren, die geburtshulflichen Zustånde in Holland, wie iiborall ander-
wårts, nichts weniger als befriodigend waren und dass vielleicht deshalb schon
am Ende des 17. Jahrhunderts in Amsterdam die ersten månnliehen Geburts-
6i4
helfer aaftaachten, welche sich schnell iiber Holland verbrei teten. Ihre Lage
und Bef agnisse wurden zuerst in Amsterdam im Jahre 1747 geseizlich geregelt.
Dase sie sehr gesucht waren, lasst sich aus verschiedenen Docu menten naeh-
weisen, ob sie sich aber jener fieliebtheit ertreut haben, welche den fran-
zosischen Spezialitaten zu Teil wurde, glaube ich verneinen zu diirfen. Leiztere
waren namcntlich, wie Adriaan yan Solingen es ausdriickt, „nicht selten so
iiberladen von Arbeii, dass sie gezwungen waren,* sich Bediente anzunehmen,
welche man Frévots nannte, und ohne gesetzliche Anstellung, bei gemeinen
Len ten ihre Stelle vertraten." Wie viel (Jnfug durch diese Herren getrieben
wurde, låsst sich kaum beschreiben, beinahe eben so Tiel als durch die Laod-
streicher, die Scharfrichter und sonstigen Quacksalber mit ihren weiblichen
Gehiilfen, welche sich in Holland und anderwårts 1) in mehr oder weniger
schwierigen Fallen an die Stelle der Hebammen zu drången wussten.
Es ist auch nicht ganz wahr, dass von Trotula ab (S. 88 bei F.) bis zum
ersten Drittel des 18. Jahrhunderts (S. 232) des Dammstiitzens nirgendwo
Erwåhnung getan wird. Ebenso wie sich ihre Art, den zerrissenen Damm
durch die Naht zu rereinigen, erhalten hat (z. B. in den hoUandischen
Uebersetzungen des Boesslin'schen Buches wird geraten, mit der Operation
bis znr Abschwellung der åusseren Genitalien zu warten), so ist ihre Methode
den Damm zu stiitzen nie ganzlich Tcrloren gegangen. Guillemeau z. B.
berichtet ueber die Entbindung einer Frau, welche friiher wegen eines
yeral teten Dammr isses glilcklich von ihm operirt worden war. „Mai s devenant
grosse, proche de la cicatrice, lorsqu'elle estoit en so travail pour accoucher,
il se fit une nouvelle fente, laquelle toutefois ne donne iusques au tron du
siége et fondement, ajant esté fort dextrement soulagée et doucement traictée
par la sage-femme.*' Und dass die B>oonhuyser das Dammstutzen kannten, håbe
ich schon friiher angegeben.
Ebenfalls ist es nicht ganz richtig, wonn Mauriceau die Ehro zngeteilt
wird,' als erster „die richtige Erkenntniss der Bedeutnng des Placentarkre is-
laufes fiir die foetale Hespiration" gehabt zu haben. Schon Guillemeau wusste,
dass „renfant estant enfermé en la matrice, Torifice estant bouché par le dit
arriére-fais, ne respire plus par les arteres de la mere, 2) sera tost suffoqué
faute d'ajde'' etc. und ich kann noch hinzufiigen, dass die von Fasbender
nicht genannten Hollånder Swammerdam, Stalpart y. d. Wiel, Buysch-
Boekelman, v. d. Sterren und yiele Andre sehr wertyolle Sachen iiber die
Hespiration und die Ernåhrung des Foetus, iiber den ersten Atemzug und die
gerichtlich-medizinischo Bedeutung der Lungenprobe horvorgebracht und
yeroffentlicht haben.
1) Goris behauptet, dass „wie die Schornstcinfeger aus Savoyen, so die Quacksalber
aus Deutschland kamen."
2) Aa anderer Stelle (S. 261) heisst es: „LVnfant estant en danger, pour la grade
compression qu*il faut de tordre le col et de se priver de la respiratio, encores quUl ne
respire que par les arteres de la mere: Mais comme Tarrierefois peut estre destaché,
il ne respire plus que par sa bouche etc.
6iS
Auch die Angaben Fasbender's ueber die erste Erkennfcniss der anatomischen
Verhåltntsse bei Placenta praevia bediirfen der VerTollBtandignng. Ich erinnere
an meine Ausfuhrnngcn in dicser Zeitschrift, woraas hervorgeht, dass nicht
nur Portal, sondcrn auch cine hollåndidche Hebamme, Schrader, diese friih-
zeitig und selbståndig erkannt hat. Dos weiteren kann ich noch mitteilen,
dass die ^otizen des Ruysch Jr. auf Portal, welcho ich in einem sich auf
der Bibliothek der Niederlåndischen Gesellschaft zur Deforderung der Heil-
kunde befindlichen Exemplar des Portal's entdeckt håbe, adsweisen, dass sein
Vater, Friedrich Euysch, der Meinung zugetan war, die Placenta konne wenn
auch nur sehr selten, im unteren Uterinsegmente befestigt sein, mache aber
auch dann nur Symptomc, wenn sie, gelost von der Wand, frei vor dem
Ostium zu liegen kommt, cbenso wie jede andre Placenta, welche losgelost
wird. Er hat also den cigentlichen Mechanismus der Blutung nicht erkannt.
Dasselbe kann man von Guillemeau sagen. Bei ihm heisst es (S. 243), dass,
wenn der Torliegende Mutterkuchen teilweise aus dem Ostium lierauskommt,
„elle ne doit estre tiréc par force, d'autat que Varrierefais souuent nest separé
des parois de la matrice et en la tirant vous attirez le diet arrierefais et par
conséquent la matrice ou portion d^icelle'\ Diese Stelle ist bis jetzt, glaube ich,
von Jedermann iibersehen worden.
Wenn dagegen Fasbendor auf S. 134 behauptet: „Hier ist zum ersten Male
dio fi«tentio plac. aus Striktur der aus (zu fester) Adhårenz gegenubergestellt,"
so wird Guillemeau zu viel Ehre bewieson. In der Hollandischen Uebersetzung
des Hobammenbuchs Jacob Kueff's durch Martin Everaert, and zwar einer
Ausgabe, welche nicht vom Jahre 1640 (siche Fasbender S. 122) sondern vom
Jahre 1591 datirt, werden z. B. nebst anderen følgende Ursachen fiir das
Zuriickbleiben der Placenta angefiihrt: „wenn sie fest-gewachsen ist" und
„wenn der Eingang und Ausgang der Gebårmutter zusammengezogen wird."
Spåter betont auch Buyseh, aber mit genaueren anatomischen Angaben,
denselben Untorschied. Ueberhaupt wird Letzterer von Fasbender vernach-
låssigt. Und doch hatten dessen viele und gewissenhaften Arbeiten uber den
Ban der Placenta und Einicmbranen eine ausfuhrliche Behandlung gefordert.
Und scliliesslich hat sich Fasbendor ganzlich irre fiihren lassen durch seine
liickenhaften Konntnisse der hollandischen Literatur, wenn er die falsche
Angabe macht, dass „Fredrik Buyseh beziiglich der Behandlung der Nach-
geburtsperiode ein absolut expectatives Vorhalten empfahl". Wenn ergewusst
hatte, dass Buyseh um seine Methode, die Placenta mit dem Finger zu
durchbohren, damit sie desto bequcmer losgelost werden konnte, annehmlich
zu machen, das Bild des Zugledcrs gebrauchte, womit die Enaben Steino aus
dem Boden herauszuziehen versuchen, hatte er sich wohl vor diesem Irrtum
gehiitet.
Auch die Verdienste Guillemeau's um die Behandlung der Nachgeburts-
periode sind unvollståudig wieder^egoben. Man braucht die betreffenden
Passus in „l'heureux accouchement" nur zu lesen, um sich zu iiberzeugen,
dass seine Therapie derjenigen der Bourgeoise in keinem einzigen Punkte
nachsteht. Die manuelle Entfernung ist auch ihm ein Ultimum Bemedium.
6i6
Und was die Behauptung anbetrifft, dass die Genannte die Erete war, weLche,
„wenn der Austritt des Eumpfes nach der Geburt »ogert, das Eingehen mil;
dem Finger in die vordere oder hintere Achselhohle behufs Vornahme der
Extraction, ausdrucklieh empfiehlt," (S. 158), so stelle icb ihr die bestimmte
Vorschrift Guiliemeau's gegeniiber, welche lautet (S. 170 rheureux accou-
chement): „Et comme la teste se presentera pour sorter, la receura en la
prenant doucement entre les deux mains, laquelle sortie et les trachées
aogmentant å la femme, tirera dextrement les espaules, en coalant ses doigts
au dessoubs des aisselles, etc. Vergleiche auch S. 249, wo es heisst: „La teste
de Tenfant tirée dehors, le crochet sera oste d'icelle, puis le chirurgien le
plus dextremet qu*il pourra, coulera ses doigts soubs les aisselles de Tenfant,
pour luy tircr les espaules et le restc du corps/'
Wie hier Bourgeoise dem Guillemeau nachåhmte, so tat es Mauriceau, als
er den nach ihm genannten Handgriff zur Extraction des nachfolgenden
Kopfes beschrieb. Im Jahre 1894 håbe ich selbst und vor zwei Jahren bat
Michaelis in einer Berliner Dissertation des Nåheren nachgewiesen, dass der
Schiller Paré's unter gewissen Umstiinden den nachfolgenden Kopf in die
Aussenwelt zog, „tenaot le corps d^une main et de Tautre, en mettant le doigt
dans la bouche de Tenfant,"' S. 257 du „l'heureux accouchement," wåhrend
mehrere Krankengeschichten Fortal's, z. B. No. 18 den Beweis darbringen,
dass auch dieser franzosische Geburtshelfer schon vor der Erscheinung des
bekannten Mauriceau'schen Buchs im Jahre 1666 und 67 den sogenannten
Mauriceau'schen Handgriff gelegentlich iibte.
Zur Mitteilung, dass die franzosische Hebamme, le Boursier du Coudraj in
der Mitte des 18. Jahrhunderts „zu Unterrichtszvfecken ein Phantom mit
Puppe construirte und von Ort zu Ort zog, um an diescm Apparate geburts-
hiilflich zu unterweisen,*' gehorte cine Andre, namentlich, dass, wie in der
Vorrede seines bekannten „Siphra und Pua"* zu lesen ist, schon vor dem Jahre
1715 der schwedische Geburtshelfer van Hoorn die Gewohnheit hatte, seinen
Schiilerinnen „die zubereiteten weiblichen Teile, wie auch das Becken, zu
zeigen und dazu aus dunnem und weichem Leder ein angefiilltes, mit Glied-
maassen versehenes Kind construirte, womit er alle Handgriffe und haupt-
såchlich die Wendung demonstrirto'', wåhrend in Holland lange vor 1750
Phantom und Puppe gu te Bekannte waren. Ich glaube aber annehmen
zu miissen, dass sie ursprunglich in Frankreich erfunden worden sind.
(ForUetzung folgL)
Au LUS CoBNELius Celsus. Ueher die Arzneiwisicnschaft in acht Buchern.
Uebersetzt und erklårt von Eduard Scheller. Zweite Auflage. Nach
der Textausgabe von Daromberg neu durchgesehen von Walther
Friboes. Verlag von Friedrich Vieweg und Sohn, Braunschweig
1906. pg. 862.
L'oeuvre de Celse est bien le Laroussc médical romain, écrit sons le regne
de Tibére, perdu ensuite, rctrouvé par le pape Nicolas V et publié å Florence
en 1478. C'est par Celse que nous connaissons la médecine grecque de sept
si^cles, sur tout la chirurgie alcxandrine. Ce Cicéron parmi les médecins, si
6i7
toutefois il était médecin, a écrit son encjclopédie dans un stjle classique;
il nous a transmis une foule de termes techniques, qui sont encore aujoiird'hui
employés. En lisant Celse nous trouvons que la médecine de son temps était
assez avancée et que nombre d'idées et d'opérations sont restées les mémes
jusqu'å nous.
Ses connais&anccs dans l'nnatomio du cråne et de Tutérus p. ex. sont tres
précises. Il distingno clairement les nerfs et les tendons et obserre qu'il y a
du sang qui jaillit d'une artérc entamée. L'hydrothérapie cst chaudement
recommandée par lui, mnis il ne déteste pas les vins en cas d'affaiblissement
et pendant la réconvalescence. Les phthisiques trouvaient cliez Celse un regime
tres rationnel : Séjour en Egyptc, suralimentation, repos absolu, hydrothénipie,
åiéto lactée. En cas de vomisscments incoercibles Celse a déjå prescrit des
lavements nutritifs. En pbarmacothérapie nous trouvons une foule de^rogues,
souvent tres, tres bizarres (crottes de chat, sang humain etc). La plnpart
sont tirées du regne végétal, vu que la cbimie ne faisait par encore tank de
réclame alors. Comme encore do nos temps, il employait la scilla mariiima
en cas d'hydropisie.
La vcntouse et la saigncc Taidaient principalement dans la médecine interne;
il faisait déja la ponction de Tascite. Il savait que les maladies mentales
étaient des maladies du cerveau rebelles å la médication, et qu^un regime
végétarien est une bonno cure pour Tépilepsie. Les maladies de Testomac et
les parasites intestinaux sont aussi traités cbez lui.
Son temps était favorable pour Tétude des maladies aro-jénitales : blennor-
rhagie, cbancre, fics c to.
Les termes techniques: Area Celsi et Kerion Celsi perpétaent son nom
dans rhistoire des maladies cutanées. Comme chirurgien il est Téléve d'Hippo-
crate. Il opere des tumeurs malignes, connait les sondes, les pinces, les
pincettes, les bandages herniaires etc; il fait des ligatures, pratique Thernio-
tomie, fait des amputations, des operations plastiques (nez, levres, penis etc.)
parle longuement des luxations et des fractures et y employe déjå Textcnsion.
Ses connaissances de la science obstétricale sont vastes. Il y décrit Taccou-
chement force.
En otiatrio il connait la seringue auriculaire et fait de l'otoplastique. Ces
operations se faisaient souvent sur des esclaves libérés qui avaient porte
auparavant une chalne ou de lourds anneaux aux oreilles. Celse parle déjå
du dangcr des maladies d'oreilles pour le cerveau. Il pratique la tonsillotomie
et son art dentaire est tres avance.
Plus de quarante maladies dos yenx sont citées dans son traité d'oculistique.
Il connait la cataracte et fait Textraction totale de la lentille.
On voit que Celse possédait k fond la science médicale de son temps.
Mais ce qui fait surtout la valeur du livre de Friboes, ce sont les 800 pages
de commentaires : oeuvre classique et épuisante, veritable histoire de la
médecine antique, oeuvre de patience, de labeur et d'érudition enorme.
On peut le recommander au médecin, au linguiste et å Thistorien. Cbacon
en sera tres satisfait. Dr. W.
6]8
REVUE DES PÉRIODIQUES.
HI8TOIBE DE LA MEDECIHE.
J. HiBSCHBEKG. Zur Geschichte der Star-OjDeration {Låtwsuioh). 1906
Centralbl. fiir AogenheilkuDde, vol. XXX, pag. 133.
L'histoire des scienccs renferme des uoms de personnages qui n^ont jamais
oxisté et qui ne yeulent disparaitre; tel est rioéFitabie Basile A^ alentin, tel
est Lathjrion. Hirschberg a examiné å la bibliothéqae nationale de Paris le
MS. latin No. 6912, la traduction du Hawi par Farrag. On sait qae les anteors
sur rhistoire de Tophtalmologie ont placé Latyrion (qnelques-uns disent
Satyrion) les uns au premier, les autrcs „avant le neuvieme siécle" de notre
ére. Le* MS. porte Calityrion dixit. Le mot Cati tyrion est xar* Irftloit, ee qui
se rapporto au traité d'Hippocrate, ou plutot au commentaire de Galien, car
le codex arabe Escur. 806, Col. 158v porte Galinusfiqatiiriun. La traduction
totale du passage sVntend done ainsi: Galien dit dans son „c&binet du
médecin": Voici, Topérateur fixera la cataracte au-dessous de Taiguille pendant
quelquc temps å Tendroit, auquel il veut la deprimer, jusqu'å ce quVUe
adhere å eet endroit.
Pebobks.
J. W. Chubchman. The Use of Quinine during the C'wil War. 1906.
Bulletin of the Johns Hopkins Hospital, vol. XVII, No. 183, p. 175.
Aprés le café, les cathartiqncs et les munitions, le whiskey et la quininc
étaient les substances les plus employées pendant la guerre ciyile. Dans æs
temps Tabus de la quinine régnait en maitre; cette snbstance serrait contro
les affections les plus Tariées; aussi vers 1S40 les publications sur la quinine
abondent. £n Florido la malaria régnait et attaquait ceux qui y séjouméreut ;
le premier signe était la cutaneo-hepatic sympathy du Dr. James Johnson, une
augmentation de la perspiration eutanée et une hypersecrétion de bile riciée.
Puis survinrent un malaise, une digestion difficile, une irritabilité du
caractére, la paleur, la langueur, la tendance aux congestions veineuses; enfin
survint Tattaque de fiévre avec les deux symptomes constants, douleur å
rhypochondrc droit (attribuée la congcstion hépatique) et urine rouge foncé
en petite quantité. Enfin les symptomes du paludisme persistérent aprés que
la fiévre eåt cessé. Les saignées furent abondonnées rapidement å cause des
mauvais resultats; les cathartiques avec la quinine donnérent de bons resultats;
des doses de calomel de 0,65 ^ 1,3 grammes, suivies d'huile de ricin étaient
données souvent; Teau de Tamarinde était bue et bien supportée, tandis que
les limonades au citron causaient des douleurs et des vomissements. Les
rapports sur l'utilité de la quinine provenaient surtout de Fort White et Fort
E.ing. Le chirurgien Porter obtint de beaux resultats, en administrant des
doses de 0,65 a 1 gramme de sul fa te de quinine, comme aniidote certain de
la malaria. La quinine fut encorc employée contre la dysentérie et plus encore
6i9
contre les camp feverst qui étaient le tjphus exanthématique, la fiévre typho'ide,
les fiévres remitt^ntes, quotidienDe, tierce, quarte etc. ; on confondait enoore
le terme de typho-maJariay créé par Woodward en 1862, n'était guére
favorable aux divisions å* établir. Des détails de chiffres, d^impåts sar Timpor-
tation de la quinine, sur les fabricants américains qai en avaient le monopole,
etc. termincnt Tétude de M. Chiirchman.
Pbboess.
W. J. VooELKB. John Huxham of Devonshire (1692^1768), 1906
Johns Hopkins Hospital Bulletin, vol. XVII, No. 186, p. 308— 311.
John Huxham semble étre né a Totness, Devonshire, en 1692 ou environs ;
il fit ses etudes mcdieales å, Leydo en 17 L5; ses ressources insufiisantes
Tobligerent å quittor cette ville; il alla å Eheims, ou il fut re^u docteur en
médecino. Eetourné en Angleterre il s'établit k Totness, puis å Plymouth, ou
malgré certains cfforts moins recommandables la clientéle était lente å venir;
mais ello vint enfin et vint bien. Huxham fut marié deux fois; Tarticlo de
Vogeler reproduit son portrait. En 1723 on trouve une publication de Huxham
dans les Philosophical Transactions ; en 1731 il édita ses Ohservaiiones de Aere
et morhis epidemicis, 2 vol , (2de éd. 1752, un troisiéme volume posthume en
1770) ; en 1739 parut son ouvrage Essay on Fevers, dont des rééditions
parurent en 1750, '57, *64, '67, '69, *82, et des traductions en latin, allcmand,
portugais etc. Mentionnons encore son de Scorhuto (1776, con^u en 1747), de
morbo coHco Domnoniensi (1752) (coliques plombiques dans le Devonshire,
provenant de la dissolution du plomb des presses par le cidre ; Huxham
découvrit les rapports des coliques et de Tarrivéo du cidre, mais George Bnker
(1767) reconnut lo plomb). En 1755 parut son Medical and Chymical Obser-
vations upon Antimony, dont le Huxham 's Antimonial Wine a subsisté quelque
temps. En 1757 il édita son On the malignant, ulcerous sore throat (il con-
fondit la diphthérie et l'anginc scarlatineuse ; il reconnut la paralysie du
voile du palais). Flusiours Communications de Huxham se renoontrent dans
les Philosophical Transactions. Ses oeuvres complétes parurent en 1764, puis
on 1773, une troisiéme fois en 1829 (partie des Scriptorum classicorum de
Praxi mcdica nonnullorum opera collccta).
Peboens.
J. Chalhebs da Costa. Baron Larrey: a Sketch, 1906. Johns Hopkins
Hospital Bulletin, vol. XVII, No. 184, p. 195—215.
Esquisse détaillée de Dominique Larrey, avec poitrait et reproductions de
figures. Comme Larrey et son oeuvre sont connus de ceux qui font une etude
speciale de Thistoiro de la chirurgie, l'article tres détaillé de da Costa peut
servir & ceux qui désirent un aper9u plus rapide.
Pebobns.
J. J. Walsh. The Iri^h School of Medicine, 1906. Johns Hopkins
Hospit. Bullet. vol. XVII, No. 186, p. 301—308.
In diesem Artikel bespricht Walsh die Vcrdienste der drei Leuchten der
620
Irischen Medizin za Dublin in der eraten Hålfte des neunzehnten Jahr-
handerts : Grayes, Stokes, Corrigan. Eobebt Gbåves (es gibt zwei Aerzte
R. Grares, lo. einer 1763—1849; 2o. Robert James Graves, 1797—1853;
Letzterer ist der benifamte Dabliner Kliniker Ton welchem hier die Rede ist.
Ref.) wurde 1818 Baccalaureas der Medizin zu Dublin; er ging fiir mehrere
Monate nach London und war dann drei Jahre in Berlin, Gottingen, Wien,
CopenUagoti, Paris, Italien, Edinburgh ; in letzterer Stadt befreundete sich
Graves mit Stokes und Corrigan. Graves betonte die Notliwendigkeit von
geschulten Pflegerinnen; bei Kindcrn mit Magen- Darmkatarrh lehrte er die
Enthaltung von Milch. Graves und Stokes lehrten die Abhartung des Tuber-
kulosen, die Ueberernåhrung ; die Ueberbevolkerung der Stadte, der Missbrauch
von Alkohol waren Graves als Faktoren der Tuberkulose bekannt; Ab-
waschuDgen mit Wasser, Essig oder Alkohol wurden anempfohlen. Den
Fiebernden gab er stimulirende Mittel, statt der sonst vorgescbriebenen
schwåchendcn Diåt. Man^ennt die Prioritåt von Graves vor der Basedow'schen
Krankheit (und die von Flojani vor Graves). William Stokks (1804—1878),
nachdem er zuerst in Dublin studirt hatte, blieb långere Zeit zu Glasgow,
dann zu Edinburgh ; hier gab er sein Biichlein iiber Stethoskopie heraus. Oben
sind seine und Gravos' Ansichten iiber Tuberkulose mitgeteilt; auch wolltcn
diese, dass ein spezieller klinischer Unterricht gegeben wurde, statt der theoreti-
schen Erorterungen. Stokes, sehr bewandert in der Diagnose von Lungen- und
Herzleiden, warnt vor der Tendcnz, mehr zu diagnostizieren als moglich ist.
DoMiNic John Cobbiqan (1802—1880) ist bekannt durch den Corrigan'scben
Puls und das Corrigan'sclie Herzleiden (Aorten-insufiicenz). Die Herzklappen
an der Aorta konnen, sagt Corrigan, folgendo Zustånde vorweisen, bei welchen
Blut in die Kammer zunicklåuft: lo. partieller Schwund mit Hohlranmen in
den Klappen; 2o. ein oder mehr Klappen konnen abgebrochen sein; 3o. oder
an die Aortenwand festgewachsen oder einwårts gekriimmt sein ; 4o. die
Klappen an und fiir sich f unktionniren gut, aber eine Aortendilatation, welcho
bis daran reicht, macht, dass die Klappen sich nicht im Centrum beriihren.
Auch unterschied er den Typhus abdominalis und den T. exanthematieus ; sein
Wcrk iiber die chronischc Pneumonie oder Cirrhosis der Lunge, wie Corrigan
sie nannte, verdient alle Anerkennung. Walsh hebt das Factum hervor, dass
die Entdeckungen in diesen, wie in viclen anderen Fallen, von Månnern unter
35 Jahren gemacht wurden.
Pebqens.
Medical Library and Ristorical Journal. Vol. IV, N. I, March 1906
enthålt folgende Abhandlungen :
1. Keen^ W. W., M. D., L. L. D., Professor of Surgery, Jefferson Medical
College, Philadelphia, Pa, schildert die Zercmonio der feierlichen Promotion
mit einer Skizze einiger neueren festlichen Veranstaltungen zu Ehren von
Chirurgen und chirurgischen Korperschaftcn („The graduation ceremony tciih
an account of some modern surgical celébrations\ p. 1 — 14), wobei er als
Hauptquelle zur Information einen im Juli 1904 an der Universitat zu
62T
Sdinbnrgh gebaftenen ausgezeichneten Vortrag Yon Professor der Anatomie
l>r. J. Canningham bcnutzt hat.
2. Scott, J. Alison, M. D., Adjuncfc Professor of clinical medicine, Univer-
sity of Pennsylrania, Physician to the Pennsylvania Hospital, Philadelphia,
Pa, zeichnet eine Lebensskizze des bekannten Klinikers und Ghirargen Thomas
Bond 1712-1772 {„A sketch of the Ufe of Thomas Bond, clinician and
9urgeon\ p. 14 — 41). Die sehr griindliche, mit zwei Bildnissen von Bond
aasgestattcte Arbeit diente als Vortrag in der Historischen Sektion des College
of Physicians, Philadelphia, und ist gleichzeitig im U ni versity of Pennsylvania
Medical Bulletin yeroffentlicht worden.
3. Dock, George, M. U., Ann Arbor, Mich. berichtet iiber die Erzahlung,
wonach angeblich bei einem Besuchc, den John Morgan aus Philadelphia,
Begrunder der medizinischen Faknltiit der Pennsylvania Universitåt, dem
beriihmten Morgagni in Padua abstattete, dieser seinem Gast ein Exemplar
seines Werks „de sedibns et causis morbornm'' dediziert und in dem Dedika-
tionsvermerk auf die Aehnlichkeit beider Namen (von John Morgan und Joh.
Bapt. Morgagni) angespielt håbe („The alhged dedication of Morgagni recog-
nizing Einship to John Morgan\ p. 41 — 44). Als ålteste Quelle dieser Erzah-
lung galt bisher allgemein eine Mitteilung im Philadelphia Journal of the
Medical and Physical Sciences 1820, Vol. I, pp. 439 — 442. Durch einen
Hinweis des Herausgebers von „Medical Library and Historical Jonrnar*
wurde D. auf eine åltere Quelle gefiihrt, nåmlich auf einen Artikel von
Benjamin Bush (nicht Buschcnberger, ein Druckfohler, den D. Korrigiert) in
„The American Museum or Bepository of ancient and modern fugitive picces
etc". Vol. V, 1789. Rush behauptet danach, die beziigliche Einzeichnung von
Morgagni auf einem „blank leaf of a copy of his works" håbe gelautet :
„Affini suo, medico praeclarissimo, Johanni Morgan, donat auctor".
Naeh Dulles und Kuschenbcrger ist dieser angebliche Dedikationsvermerk
nicht in dieser Weise erfolgt, sondern er lautet in dem beziiglichon von
Morgan dem Coll. of Phys. 1788 oder 1789 uberlassenen zweibåndigen Exem-
plar ganz einfach: „Viro Experientissimo et Humanissimo. D. D. Joanni
Morgan Auctor" (Vol. I) und „Viro de Be Anatomica bene mcrito. Do. Dr.
Joanni Morgan auctor'' (Vol. II). D. will die Moglichkeit ofFenlassen, dass
trotzdem noch ein weisses Blatt mit der anderen Fassung existiert håbe und
inzwischen verschwnnden sei.
4. Dawson, Percy M., M. D., Associate Professor of Physiology, Johns
Hopkins University, Baltimore, M. D., beginnt eine sehr eingehende quellen-
måssige Biographie von Fran^ois Magendie („4 hiography of Fran^ois
Magendie*'' mit dessen Bildnis, p. 46 — 56).
6. Cruikshank, William J., M. D., Brooklyn, New- York, vergffentlicht
einen auch kulturhistorisch hochinteressanten Aufsats iiber den Gegensatz
zwischen der Kirche und dem Fortschritt der W issen schaften im Mittelalter,
wol>ei -Verf. sich auf eine friihere, ungefåhr den gleiehen Gegenstand betref-
fende Polemik mit Dr. James J. Walsh (cfr. Vol. IV, p. 184—248) bezieht
(„The antagonism of the church to sdentific progress during the tniddle ages:
622
the facU of the case, and a reply to the criliciim of Ih, James J. WaUK\
p. 66 — 85). Eef. hofft bei einer anderen Gelegenheit auf diese sehr gehalt-
reichen Ausfdhrungen zariickkommen zu diirfen.
6. Kempf, E. J., M. D., bringt den Schluss einer in Vol. III, p. 241
begonnenen Abhandlang iiber die Fortsch ritte der curopåischen Medizin im
18. — 19. Jahrhundert („European medicine: a resume ofmediealprogressduring
the eighteenth and nineteenth centuries*\ p. 86— 100). Der Aufsatz ist lesenswert,
wenn er auch dem Kcnner nichts Neues bringt.
7. Cardwell, Jolin C, M. D., Lecturer on Phjsiology, Long Island College
Hospital, and Director of the Department of Phjsiology, Hoagland Laboratoiy,
Brooklyn, New- York, veroffentlicht einen weiteren Abschnitt (VI)seinergT08s
angelegten Entirickelangsgeschichte der Tierphysiologie {„The development of
animal physiology'*, p. 101 — 107). Der vorliegende Abschnitt handelt von dem
bekannten Botaniker und Schiller des Aristoteles: Theophrast.
8. Fisher, Charles Perry, Librarian of the College of Physicians of Phila-
delphia, Philadelphia, Pennsylvania, stellt einige Forderungen anf beziiglich
der inneren Einrichtung von Spezialbibliotheken („Some points in the interiør
arrangement and construction of a building for a special library"*, p. 107 — 112).
Die folgenden Abhandlungen sind Gedåchtnisschrifton fiir James Eead Cladwick
^t 1906) von John W. Farlero, Clarence J. Blake, James Gregory Mvmford
(pp. 113 — 122), Vereinsberichte, Biicherbesprechangen und Bedactionelles.
Pagsl.
Medical Library and Ristorical Journal, Vol. IV, N. 2, June 1906,
Brooklyn (herausgegeben von E. T. Huntington) enthålt folgende
Artikel :
1. Jelliffe, Smith Ely, M. D., NeW*York City, schildert einige meist auf
die kunsthistorisch-medizinischen Sammlungen in Holland beziiglichen Beo-
bachtungen {„The Dutch physician in New Amsterdum and his colleagues at
home"*, p. 146 — 161) mit 8 Abbildungen.
2. Clark, Franklin C, M. D., Providence, R. J., verbreitet sich iiber ver-
schiedene Standesf rågen {„The trend of medieal practice" p, 162 — 183).
3. Qriffith, Fredric, M. D., New- York City, erlautert die Abbildung des
Schådels von Cardinal Kichelieu {„A photograph of the head of Cardinal
Bichelieu taken two hundred and fifty years after death", p. 184 — 185).
4. Allemann, Albert, M. D., Army Medical Museum, Washington, D.C.,
berichtet iiber die kriegschirurgischen Erfahrnngen des Dr. Ewel bei der
Besetzung von Washington durch die Englånder im Jahre 1814 {„Experiences
of an American physician at the capture of Washington by the British in
18U'\ p. 186—187).
6. Scott, Peter, M. D., Brooklyn — New- York, behandelt die fiir Amerika
zeitgemasse Frage der Verschmelzung der verschiedenen Bichtungen in der
Medizin („On union in medicine, With some reflections on the present state of
homoeopathy and homOeopathic Literature" , p. 189 — 197).
623
6. Dawton, Percy M. (confer supra) bringt die Fortsetzang der Biographie
Ton Magendie (p. 198 — 206 mit dem Medaillonbiidnis).
7. Cardwell, John C. (confer sapra) setzt die Entwickelungsgeschichto der
Tierphysiologie fort. Der Torliegende Abschnitt (p. 206—210) bezielit sichanf
die peripatetische Schule nnd die Anliangcr des Praxagorns.
8. Garrisojif Fielding H., Assistant Librarian, Siirgeon-Generars office,
Washington, D. C, liefert eine Skizze der Bibliothek der Medizinal-abteilung
im Kriegsministerium („A sketch of the library of the Surgeon-Qenerah offiee*\
p. 211—216).
Den Schluss des Heftes bilden Borichte iiber Vereinsvcrhandl ungen und
redaktionelle Beroerkungen.
Herrn Albert Tracy Huntington, dem hochverdienten Herausgeber des
ausgezeichneten Amerikanischen Journals ftir Gescbichte, Bibliographie und
Bibliothekswesen der Medizin, schulden und erstatten wir innigsten Dankfur
die giitigo Ueberlassung seiner Zeitschrift zu Bericbtsz\recken mit den
Wiinschen: Vi rat, crescat, floreat und vivat secpiens.
Paoel.
OEOORAFHIE HEDICALE.
J. Bbault. La Jiévre ondulante a Alger, Arcb. gén. de méd. 1903.
No. 46. S. 2881.
A^erfasser beobacbtete in Algier 3 Falle, die klinisch ganz dem Krankbcits-
bilde des Mittelmeerfiebers entsprachen, in denen aber die Serumreaktion —
in 2 Fallen, im %. wurde sie nicht angestellt — auf Mitte) meerfieber ebenso
wie auf Typbus negativ ausfiel.
SCHBUBE.
J. Bbault. Le lupus chez les indighnes musulmans d'AlgMe, S.-A.
aus Compt. rend. du Congrés des Soe, savant. en 1905, Sciences.
Neben Hautsypbilis kommt bei den Einge bornen Algeriens auch Haut-
tuberkulose håu6g vor, inbesondere Lupus in allen seinen Varietaten. In die
dermatologiscbe Klinik wurden in den 21 Jahren 1883—1904 68 Falle von
Lupus aufgenommen, von denen 37 Eingeborne, 21 Europaer betraf en. Ein
Fall von Hautsyphilis und 4 von Hauttuberkulose sind abgebildet.
* SCHEUBB.
J. Bbault. Pathologie et Hygihne des indighnes mvsulmans d'Algérie,
Alger, Adolphe Jourdan 1906. 200 S.
Im ersten, die Pathologie behandelnden Teile, der 5/6 des Buchcs ansmacht,
werden die Cbarakteristica der Krankheiten, welcbe die Eingebomen Algeriens
befallen, und die Art, in der diese auf dieselben reagieren, besprochen. Das
erste Kapitel handelt von den allgemeinen Krankbeiten, das zweite von den
624
OrganVrankhéiten, nnter denén die Haut- and Tenerischen Xranklieiten den
grossten Eanm einnehmen. Das dritte Kapitel ist der Fauna, soweit sie in
der Pathologie eine Eolle spielt, gewidmet; es finden hier die schadlicben
Tiere, die Tiere, welche als Zwiscbenwirte nnd Krankheitsiibertrager in
Betracht kommen, die tierischen Parasiten und die Intoxikationen tivri&chen
Ursprungs, Besprecbung. Im vierten Kapitel werden die Intoxikationen pflanz-
lichen Urspriings, im fiinften die durch Wårme und Lieht hervorgerofenen
Storungen, die chirurgischen Erankbeiten und die Geburtshilfe erortert. Der
zweite Teil bescbåftigt sicli mit den Hanptpunkten der speziellen Hygiene.
Zablreicbe Fieberkurven und Abbildungen, deren Ausfubrung allerdinfi^
teilweise zu wunscben iibrig låsst, sind in den Text eingestreut. Besonders
interessant sind die Bilder der schweren Syphil isformen. In erster Linie fiir
Studenten bestimmt, hildet das Werk zugleich einen wertvollen Bcitrag zur
geograpbischen Pathologie.
SCHEUBE.
Ihe Journal cif tropical Medicine.
No. 13 (2. Juli) enthålt einen weiteren Bericht uher Massnahmen, die 1901
getroffen worden sind, «m die Malaria in Klang nnd Port Swettenham in
Selangor in den Vereinigten Malayischen Staaien auszurotfen, von £, A, O.
Travert und Malcolm Watson sowie die Fortsetzung von Q^M Anatomie der
Stechfliegen der Ghnera Stomoxys und Glosnna.
In No. 14 (16. Juli) bandelt M. D. Eder iiber Verruga peruana. Sicb
stiitzend auf die Untersucbungen von Tamayoy der im Blnte von fiebernden
Verruga-Kranken einen znr Paratyphus-Gruppe gchorenden Bacillns fand,
nimmt er an, dass es sich beim Verruga-Fieber um eine sekundåre Infektion
mit Typbus handelt. Nach seiner Ansicht ist Verruga nichts anderes aU
Framboesie, die in einem Distrikt von Peru vorkommt, wo Typbus endemiscb
ist, sodass beide Krankbeiten oft bei demselben Individuum gefunden werden.
Durch ausgedehnte Untersucbungen mit der Serumreaktion, die bis jetzt nock
nicht vorgenommen worden zu sein scheinen, wiirde sich Eders Annahme
leicht auf ihre Hicbtigkeit prufen lassen.
F. C. Wellman veroffentlicht eine kurzo Mitteilung uber die Geufohnheifm
von Omithodoroe moubata,
Dann gibt V. O. Desai auf Grund von 500 von ihm beobachteten Fallen
ein kUnisches Bild des BOckfallfiehers. Den Schluss der Originalarbeiten
hildet die Fortsetzung von Giles' Anatomie der Stechfliegen der Genera StomoTys
und Glosåina.
No. 16 (1. August) bringt Studien iiber Pest von Camillo Terni. Wegender
Unsicherheit der Serumtberapie empfiehlt Verfasser warm die Exstirpation
des BuboB. Bei 642 im Pesthospital in Rio de Janeiro in den Jahren 1900
nnd 1901 auf diese Weise behandelten Kranken betrug die Sterblichkeit
10—15%, wåhrend sie bei Serumbehandlung zwischen 25—50% schwankte.
Hierauf folgt der Sohluss von Giles* Anatomie der Stechfliegen der Genera
Stomoxys und Glossina,
625
No. 16 (16. Aagust) begiant mit einem Aufsatze von Hamilton Wright
iiber Beriberi, eiiie nochmalige Darstellung und Erwiderung au/ einige
Kritihen, Er entwickelt nochmals seine bekannte Ansioht iiber das Wesen
der Beriberi und entgegnet auf die namentlich Ton Daniels and Hunter and
Kock gegen dieselbe erhobenen Einweodungen. Obwobl diese als bereohtigt
anzuerkennen sind, kann sioh doch auck Eeferent Wrigkt's Annahme nicbt
anscliliesseB. Wenn aach bei vielen Beriberi-Kranken Erscheinungen eines
Magen- and Darmkatarrhs als Prodromal- oder Initialsymptome beobachtet
werden, fehlen sie doch nach des Beferenten Beobachtungen bei der gréssten
Mehrzahl derselben. Aach miisste man, wenn die Beriberi, wie Wfight annimmt,
Ton eincr primaren Gastro-Daodenitis aasgeht, zweifellos erwarten, dass Iktenis
eine håafige Erscheinung bei dieser Krankheit ist. Beferent hat jedoch niemals
Gelbsucht dabei beobachtet, und es ist ihm aach aas der Litteratur niohts
iiber das Vorkommen derselben bei Beriberi bekannt, aach Wright erwahnt sie
nicht. J)ie Uyperamie, Blutungen und odematosen Schwellungen des Mag^n- und
I)annkai\als, welche man namentlich bei der Sektion von an der akuten
perniziosen Form Verstorbenen iindet, sind nach den Beobachtungen des
Beferenten Zeichen der allgemeinen venosen Stauung und eine Folge der ror
dem Tode bestandenen Herzinsufficienz. Kiinftige Untersucher werden
natilrlich ganz besonders auf den Magen- und Darmbefund ihr Augenmerk
zu richten haben, selbstrerstandlich unier Beriicksichtigung des Erankheits-
stadiums, in dem die Patienten der Krankheit erlegen sind. Wright macht
allen Untersuchern vor ihm, unter denen er auch Beferenten nénnt, den
Vorwurf, den Sektionsbefund nicht in Beziehung zu den zur Zeit des Todes
bestandenen klinischen Erscheinungen gebracht zu haben, ein Yorwurf, der
Yon keiner grossen Litteratur-Kenntnis des Yerfassers zeugt.
Sodann bcrichtet A. Yale Maeeeff iiber einen Fall you boeartigem Anthrar-
Oedem in ZentralafriJca bei einem Schwarzen. Es bestand keine Pustel, aber
in den geschwollenen Ljmphdriisen wurden nach dem Tode zahlreiche Anthrax-
Bazillen gefunden.
In No. 17 (1. September) beschreibt Leonard 8, Dudgeon den Bazillue,
welchen Hamilton Wright in 2 Fallen von akuter Beriberi aus dem Duodenum
und den Fæces erhielt. Er war obligat anaerob, erwies sich bei Meerschwein-
chen und Mausen als nicht pathogen und wurde von dem Serum Ton Beri-
beri-Eranken nicht agglutiniert, hat also wahrscheinlich niit dieser Erankheit
nichts zu tun.
Ueber Beriberi^ sehimmligen Beis und das Vorkommen von Beriberi im
Distrikt Soko (Malayische Halbinsel) handelt John D. Oimlette, Cnter den
chinesischen Minenarbeitern trat die Beriberi am starksten in den Monaten
auf, in denen am meisten alter Beis von ihnen genossen wurde. Da sich die
Angabeu nur auf 1 Jahr beziehen und andere wichtige Momente, wie
Witterungs- und Wohnungsyerhaltnisse, nicht beriicksichtigt wordeh sind,
lassen sich aus den Beobachtungen schwerlioh so weitgehende Schlusse ziehen,
als Verfaseer es tut.
No. 18 (15. September) enthalt eine Arbeit des Herausgebers des Joamal
1906. 4S
626
of ttopicål Medicine Jamei Cantlie Uber Sprue und ekroniscke Darmlåsionen,
iii der er warm fiir die Fleischdiat in Form von fieef steak, rohexn Fleiscli-
fiaft, Rindsgallérte und spater zerstossenem Fleisch bei Sprue eintritt. Die
Milchdiftt vetwirft er, råt aber bei Fleischdiat alle 3 — 4 Tage einen Milchtag
ein2u&ehalten. Einen øolchen wochentlich einmal empfiehlt er auch naeh
erfolgter Heiiung. Fiir Darmausspulungen fand er am besten erwårmtes
Sééwasser. £r weist ferner daraufhin, dass die Verbindung zwischen Flexura
sigmoidea und Béctum, welche normal schon rerengert ist åhnlich dem Pjloins
zwiscnen Mie^^eh und Duodenum, bei chronischen Darmaffektionen sehrhanfig
dér Sitz von Strikturen ist, die mit Sonden, welche unter der Fuhrung des
Spiegels eingefilhrt werden miissen, zu behandeln sind.
No. 19 (1. Oktober) beginnt mit einem Aufsatze Ton Frank Cole Maddon
iiber Nilheulen. Mit diesem Namen werden in Aegypten in den heissen
Monaten, besonders wahrend des feuchten Wetters gegen Ende des Sommers,
namen tlich bei Europåem håufig vorkommende, durch die Heftiglvit der
Entziindung cbarakterisierte Furunkel bezeichnet. Verfasser scheint sie fur
e.ne spezifische Erkrankung anzusehen. Sie sind nach der Ansicht des Befe-
renten mit den auch in anderen warmen Låndern haufig beobachtet^n
Furiinkeln identisch. Simmers wies in ihncn den Staphylococcus pyogenes
aureus næh (wie dies schon fruher JF*. Plehn getan hat. Beferent).
O. P. Logan berichtet uber drei Falle von Infektion mit Sckiåtotoma
japonicum bei Ckinesen, die er in Ghangteh in der Frorinz Hunan beobachtcte.
Zwei stammten aus dieser Frovinz, der dritte ans der Prorinz Anhuei.
In dem letzten Aufsatze, betitelt die HåmogregaHne der Såugeiiere (J7.
Balfouri) und einige Notizen Uber Ratten, teilt J. Burton Cleland mit, dass
er bei einer Wanderratte (Mus decumanus) das Yon Balfour beim Murmeltier
entdeckte Leukocytozoon gefunden håbe. Schbcbb.
E. Ferobns. Ueber Brillen und augenåknlieke Objehte bei d^n Eihimos,
1906. Centralblatt fur Augenhoilkunde, vol. 30, p. 253.
The spectacles of the Eskimos aro used for the protection of the eycs
against wind, snow, cold; a stcnopeic opening allows the vision. Autor
distinguishes four forms ; one consists of a single piece of wood fitting to the
face with a stenopcic horizontal slit before each eye; a second form is a
piece of bone with a round opening before each eye; the third was a piece
of bone with horisontal slits and ornaments on the exterior surface; the
fourth form approaches of our goggles ; each eye has a distinct wooden goggle
with horizontal slit; those for both eyes have two small cords through the
nasal ends; some of these spectacles were blackened on the inner side; all
have an opening at the temporal side with the scope to be fixed by cords bonnd
behind.
The eyelike objects consists of a white disc with a convex blue comea in
the centre ; the Eskimos of Colville Biver, Alaska, wear these in an incision
made an each side below the lower lips; they make at distance animpression
as il thiey had four eyes. M. Qnix.
6a7
Arekiv fwr Sckifft" und Tropmhyifiene.
No. 1. 1906.
C. GosBSL. Zur pathologiscken Anatomie der Bilkargia'Krankkeit.
In this trostise, which is illustrated wiih eight piates, ihe antor give§irom
a pathological aDafcomical point of Tiew his opinioB about differeat «pnttom%
of a new Bilharzia disease, dcscribed by Sekenbe, Slanchard, Yamagiwa
and Looss being caused by Bilharzia japonicum. He makes clear, that these
symptoms may also be obserred in some cases of the Bilharzia haematobia
disease. In this way he explains the characteristics of tumors of the in testinum,
of the lirer and of the bladdcr.
M. E. Jeakbelme. Des nodosité* juxta-articulmires obåervée» tur le§
indighnes de la presquile Indo^Chinmie,
Among the nations, which inhabit the French possessions of sonth-eaøtem
Asia (and the Malay Archipclago. Aec.) many individnals bear subcutaneoas
fibrous tumors, wbich have not yet been described. These nodules are chiefly
found on the osseous protuberances of the body and on the articolations of
the limbs. Often they are situated on the malleolus extemus, the eztemal
surface of the knee, on the sacrum and the elbow. They seem to owe their
origin to the frottation of these parts on the woodcn or bambufloor, on whioh
these pcople are used to sit or lay in a rccumbent way. A descriptioo is
gi ren of the macroscopical and microscopical examination of suck a tumor,
which was taken from* the body of a native of Madagascar.
M. Glogneb. TJeher Mihtumoren in den Tropen.
In eight cases sudden death occurred by rupture of an enlarged spleen in
Semarang, Java. This rupture had been caused by insignificant slaps and such
forces more; the splenic tumor originated in malarial infection. Because even
a single slap with the hånd on such an degenerated organ may be foUowed
by death, these cases are of great importance from a judiciary point of riew.
Mabel. Die Tuberculose in der osterreicAischen Handelemarine und
deren Bekdmpfung,
In this article the faet is stated, that tuberculosis occurs as frequently
among the sailors of the Austrian men of war and of the mercantile Tessels
as is the case among the inhabitants of the city of Triest.
Idem. No. 3.
C. H. BuNTiNO. Haematogenous amoehic aheces of the lung,
This absces of the lung was dfscoyercd, whcn the postmortem examinatioh
of a negro was made, about whose previous sickness rery little was known.
It appeared, that this man had dicd of chronie, amoebic colitis, an amoebic
absces in the dome of the right lole of the liver and in the apex of the
right lung. Frobably this suppuration had been caused by haematogenous
transmission of the amoebae as an embolus in a pulmonary vesael from the
thrombi, found in the hepatip veins or from the liverabsoes itself.
628
F. C. Wbllman. Angola (West Afrika) XJeher Akatama (endemisehe
peripkere Neuriiit), Mue Xrankkeit dei Hinierlxind^ von Angola,
The author publisheg a ihort treatiøe of this disease in order to indace
his colleagues to inrestigate the oocarrence of this oeoritis in other coantries.
He describes the sjmptomatology and refera to hia former publicatione in the
Journal of Tropioal Medecine of Sept. 1 1903 and April 16 1904.
Idem. No. 4.
M. Mabtik. Ein Fall wm Heilung einet I^tanut traumaticut durck
Seruminjeetitm,
Cases of tetanna traumaticoa are not rare in Togo. Till now they all ended
in .death, but a yoang negress coald be cured by administering two
hjpodermatio injeotioni of antitoxin (200 anities) and 10 m gr. of morphium.
Thoogh this patient had shown all symtoms of a bad cas qf tetanns, she
recoTered entirely in fonr weeks. After these two injectiona no specifio treat-
ment has been applied anymore.
M. Ebåusb. Ueher P/eilgiftø aus den deuUeken Kolonien Afrikae,
The chimical and pharmacological properties of the dartpoisons from the
German kolonies in Africa were examined laat years by Dr. firieger and the
author. The poiaonous parts of these substances consist in glyoosides ; in West-
Africa it is strophantine, in other regions of this continent these glucoeides
are cailed abessinine and acocantherine. The tribes, who use these poisonous
arrows, extract these poisons from different kinds of piants, which all belong
to the apooynee.
These three poisons are physically and chimically the same as digitaline
from digitalis purpurea.
An antidote is not known, but the animal, on which the ezperiment was
made, oould often be restored to health by the injection of diastase immediately
after that of the glucoside; the animals died in a short time, when diastase
was not administered.
It is said, that in South- West Africa a toxalbumine is used by thenatires,
who get it from the larya of diamphidia locusta. This toxalbumine seems
however to originate in the microorganisms, which Utc on this insect.
KsaMBB. Die Lebereongestion, ihre Beseitigung und Untereekeidung
vom Leberahecei.
In Gførmany congestion of the liver seems to occur yery seldom and therefore
it is not treated in manuals extensively. Therefore the author describes this
disease in detail, as he lias seen some cases with patients, who came from
the German colonies. In his opinion a strictly held diet will cure all cases of
uncomplicated congestion of the liver.
Idem. No. 5.
MoBGBNBOTH. Erfakrungen Uber die Ckininpropkglaxe hei der eudiceit-
afrikaniåcken Sckutztmppe ane dem Jahre 1904 — '05.
In the German colonies of South-west Africa the quinine-prophylaxis against
629
malaria has been instituted in the years 1904 and 1905. Tlie qainine wa
giren in tabloids, containing 1 gram of mnrias quinini or 1^ gram of eaqainine,
wben a soldier coaid not endure the efifects o£ qninine. This dose was
diminisbed to 4^ gram, wben toxio symptoms followed.
Evcry dose of qainine was administercd on the 6tb and 7tb day in tbe
evening, bui many soldiers tried to escape from tbese propbylactic measnres.
In general tbe results were very satisfactory : from May 1904 till Marcb 1905
only few cases of malarial infection were treated. Buring tbe two following
montbs tkey reacbed boweyer a bigb number again; probably tbe care for
tbe propbylaxis, wbicb bad to be maintained rigouroosly among tbe German
troops, bad somewbat relaxed.
Tbese experiments sbow, tbat tbe best propbylaxis agaicsfc malaria will be
to take a dose of 1 gram of murias quinini in tbe morning of every 6tb and
7tb day; in tbe soutbern parts of tbe country every 8tb and 9tb day migbt
suffice. Tbese measures sbould be takeu erery year, wben tbe anopbeles
appear and the daily temperature becomes very hot.
6. 61BM8A. Irrespirable Luft in Schifftråumen,
The sudden deaths of persons, wbo descend into tbe cargoroom of sbips,
wben this bas been closed a long time, f. i. during a seavoyage, has lea4 to
tbe examination of tbe causes of tbese misfortunes. Tbe general conviction
bas been till now, tbat tbe accumulation of too great a qnantity of carbonic
acid must be imputed of tbese evil effects.
To resolve this question tbe inrestigation of tbe air in long closed sbips
and tbe influence of different kinds of cargo oould not be used, tbe cargorooms
of tbe Ycssels usually being opened, before tbey entered tbe barbour of
Hamburgb. Tberefore investigations in tbe labooatory bad to be instituted
instead of these, but tbey gave important results as to tbe solution of tbe
question. It was stated, tbat different kinds of cargo as manure, maiz and
linseed-cako absorbed a good deal of tbe oxygen of tbe air in a closed room;
probably tbe rarcfaction of tbe oxygen in tbe cargorooms is tbe cbief cause
of sudden deaths on entering them, before tbey have been thoroughly aircd.
Idem. 1^0. 6.
BsNTHANN. Beohachtungen uber Thiocol als Chininersatz bfi Malaria,
Tbe Italian pbysician Folidoro having found, tbat this new medicin was a
▼ery effectiv drug against malarial fever, it was administcred again in 18
cases in tbe Intitute for tropical diseases in Hamburgb. Tbese were all acute
infections, but no influence of tbe thiocol on them couid be observed. Probably
Folidoro has experimented on chronio cases, many of wbicb are cured or
ameliorated by bygienic measures only.
Hettebsdosf. JSin komplizierter Fait einer Infectumskrankheit in
Kamerun.
Tbe morbid bistory of an obscure case of ferer, wbicb seemed to be a
specific infection of some unknown kind.
H. Gbos. Tumeur fibrtuse du pavillon de roreille,
A description of the fibrous tumors« which derellop aftor the ps&rforations
o£ the ear with the nattves of Ålgiere. The microscopical examination skows,
that tbese tumors arc formed by a hjpertrophj of the fibrous tu»ue and the
cartilage of the ear.
N.
ÉPIDÉMIOLOGIE.
A. Feste bubokique. 1. Japon, Kobe, le 30 sept. 1 (1). Osaka, du 15sept.
au 15 oct. 33 (23). Wakajfama, jusqu'au 15 oct. 3. Schimonoseki, le 23 sept.
(1). Yamaga, le 6 oct. (1). Saseho, le 23 oct. (1). Formosa, du 1 au 23 aoåt 7
(12), dont 2 (2) dans les districts de Taipeh et Tainan, 2 (6) dans le district
de Hozan, — (2) dans le district d'EnsouiJco, et 1 ( — ) dans le district do
Kiloung, 2. Australie, Nouvelle Hollande. Queensland. Cairns, les deux cas
suspects rapportés pour la semaine du 3 au 15 sept. prouvaient d'étre des cas
de peste. Du 16 sept. au 6 oct. pas de nouveauz cas. Nouvelles Galles du Sud.
Sifdney, du 1 au 7 oct. (1). 3. Nouvelle Calédonie. A la fin du mois de sept.
(2); 4. Indes angl^iises orientales:
du 30 sept. — 6 oct.
7—13 oct.
14—20 oct.
21—27 oct.
Indes entiéres
7301 (5832)
6278 (4760)
7426 (6216)
7167 (5230)
Bombay (Prisid.)
(3112)
(3267)
(2692)
(2796)
Bengale
(48)
(34)
(35)
(48)
Provinces unies
(505)
(280)
(2058)
(331)
le Punjab
(282)
(298)
—
(660)
Indes centrales
(1438)
(1280)
—
(725)
Provinces centrales
(505)
(597)
—
(413)
Madras (Présid.)
(12)
(10)
(H)
(17)
Mysore (Etat)
(137)
(208)
(134)
(142)
Birma
(60)
(56)
(69)
(80)
Bengale oriental et Assam —
—
—
(462)
Bajpoutana
—
—
(1)
(8)
Cashmire
—
—
(6)
(10)
Bombay (Ville), du 19 au 25 oct. (31); du 26 oct. au 1 nov. (19). Calcutta,
du 30 sept. au 6 oct. (9) ; du 7 au 13 oct. (11) ; du 14 au 20 oct. (7). Dans
la ville et le quartier européen de Pouna le 19 oct. (57), du 20 au 21 oct.
(78), le 24 oct. (57), le 25 oct. (52), lo 26 oct. (48), du 27 au 28 oct. (74).
Plusieurs Européens ont été infectés; le quartier européen est infesté de rats
pcstiférés. 5. Empire ottoman, Beirout, le 12 nov. 2. 6. Bussie, District
Akschinsk (Transbaikalie) Abagaitoui, du 27 sept. au 19 oct. (6) 1). Manchauria
(village), du 22 au 26 oct. (2)2). 7. Avtriche. Trieste, Le 8 nov. on a trans-
porté å THåpital des malades infectieux un matelot du vapeur autrichien
1) Suspeots.
2) Peste pulmonairc.
6$l
„Calypso*' Bouffrant d'une maladio suspectc, qai se proavaifc d'étro pest«. Le
yapeur fit exclasivement le seryico entre Trieste et Yenise et avait ou dans
sa cargaison des marchandises récemment envoyées des Indes, comme da coton
et de la jate. -On a pris toutes les mesures prescrites et on n'a pas constaté
d'autres cas. 8. Egypte, da 27 oct. aa 2 nov. 10 (6); du 3 au 9 nov. 5 (3);
du 10 au 16 nov. 5 (2); du 17 au 23 nov. 9 (7)» dont 4 (4), 2 (1), 1 (— ) et
3 (2) k Alejrandrie; 1 (1), 1 (1), 1 (1), - (-) k Suez; 6 (~), 1 {-). 1 (^).
— (— ) dans le district de Samalout; — (— ), 1 (1), I (1), — (—) k Port Said ;
— (— )» — (— ). 1 (1). 2 (1) dans le district de Tantah; — (— ), — (— ),
— ( — ), 4 (4) dans le district de Girgeh. 9. Ile Maurice^ du 19 au 25 oct.
25 (20); du 26 oct. au 1 nov. 25 (19); du 2 au 8 nov. 37 (28); du 9 au 15
nov. 52 (30). 10. Afriqtte méridionale, du 18 juillet au 20 oct. pas de cas do
peste. Du 23 sopt. au 20 oct. on n*a pas trouvé des rats et souris pestiférés.
11. Br&til. Catnpos, du 24 sept. au 21 oct. quelquos cas solitaires. Bio de
Janeiro, du 24 sept. au 21 oct. 37 (14).
B. Cholérå åsiatk^ue. 1. Indee anglaises orientalet, Calcutta, du 16 au
29 sept. (44) ; du 30 sept. au 6 oct. (20), du 7 au 13 oct. (28), du 14 au 20
oct. (7). Ceylan, d'aprés une communieation du 15 oct. la maladie sé vi t surtout
dans les districts de Yatiyantota, d'Ouva et de BadouUa. D'aprés une com-
munieation du 2 nov. la maladie ne se répand pas. Colombo est exempt de
peste. 2. Ilet Philippines, pendant le mois do sept. Manile 77 (63) ; Provincee
784 (632).
C. FiÉVBE JAUNB. 1. BrésiL Bio de Janeiro, du 13 aoilt au 30 sept. 1 (1),
du 1 au 14 oct. 1 (1). 2. Coeta Bica. Limon, du 26 sept. au 12 oct. 1 cas a
bord du vapeur « Prince Waldemar'' arrivé de Cartagena (Colombia). 3. Cuba.
Province de Havane. Havane (ville), du 20 au 30 oct. 6; du 31 oct. au 6 nov.
9 (1) ; da 7 au 13 nov. 3. Nueva Paz (ville) le 6 nov. 1 ; Matanzae (prov.),
du 3 oct. au 7 nov. 1; Santa Clara (prov.), du 14 au 25 oct. 1 (1); du 26 au
31 oct. 2 (1); du 1 au 12 nov. 3. 4. Ecouador, Guayaquill, du 16 sept. au 7
oct. (5) ; du 8 au 14 oct. 3. 6. Merique. Prov, de Yttcatan. Mérida, du 7 au
16 oct. 2; du 17 au 20 oct. 1. 6. iVtcaro^iMr. Ifana^tca, du 9 8ept.au 13 oct. (1).
(D'aprés les numéros 2393 et 2396 du „British Medieal Journal"; les
numéros 46—49 des „Yeroffentlicfaungen des Kaiserlichen Gesundheitsamtes"
et les numéros 44—46 des „Public Health Keports" (Washington).)
Amsterdam, le 11 déc. 1906. Ringblino.
SoiHBire (Deceibre 1908.) Xh Aniée.
Bevue bihliograpkique, {Rist, de la méd., 607—617.) Dr. A. Geyl, Bemer-
kangen um und iiber die „GegGliichte der Gebartshiilfe", 607-^616; Aalus
Cornelias Celsus, Ueber die Arzneiwissenschaft in acht Biichern, 616 — 617.
Bevue des PéAodiques, 618—630. {Hist de la méd., 618—623.) J. Hirdchberg.
Zar Geschichte der Star-Operation (Lathyrion), 1906, Centralbl. filr Aagen-
heilkande, toI. XXX, 618; J. W. Charchman, The Use of Qainine during
the Civil War, 1906, Bulletin of the Johns Hopkins Hospital, vol. JtVII,
No. 183, 618—619; W. J. Vogeler, John Huxham of De vonshire (1692— 1768),
1906, Johns Hopkins Hospital Bulletin, vol. XVII, No. 186, 619; J.Chalmers
da Costa, Baron Larrey : a Sketch, 1906, Johns Hopkins Hospital Bulletin,
vol. XVII, No. 184, 619 ; J. J. Walsh, The Irish School of Medicine, 1906,
Johns Hopkins Hospit. Bullet. vol. XVII, No. 186, 619—620 ; Medical Library
and HisV)rical Journal, Vol. IV, N. 1, March 1906, 620-622; Medical
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aus den deutschen Kolonien Afrikas, 628; Kramer, Die Lebercongestion, ihre
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Schiffsraumen, 629; Idem, No. 6, Bentmann, Beobachtungen iiber Thiocol als
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de Toreille, 630.
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