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Full text of "Janus"

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JANUS 

AKCHlVES  INTEfiNATIONAI^ES  POUK  VHlWTOIVLÉTKiAji 
MÉDECUIK  KT  LA  QÉOQBAPHIE  MÉUICAIÆ. 


.4 


■''■■:.    IV. i. 


f  .»^ 


STOOMDRUKKCRU  „HOLLAND".  BROUWERSQRACHT  ISt,  AMSIEROAM. 


JANUS 

ireilalalWi 

ZSédactevirs  ezi  clief : 
Prof.  Dr.  A.  W.  NIEUWENHUIS,  LEYDE,  Wittc  Singcl  No.  75. 
Prof.  Dr.  E.  C.  VAN  LEERSUM,  LEYDE. 

Dr.  AoTAMi,  Prof.,  Tokyo;  Dr.  D.  A.  Ferkandez-Garo  t  Nouvilas,  Madrid;  Dr.  A. 
Calmette,  Dir.  de  Tlnstitut  Pasteur,  Lille ;  Dr.  Ch.  Creiohtov,  Londres ;  Dr.  L.  Ck)MRiroE, 
Barcelone;  Dr.  G.  E.  DaniSls,  Amsterdam;  Dr.  A.  Dayidsok,  Prof.,  Edinbourg;  Dr.  Y. 
Dekeffe,  Prof.,  Gand;  Dr.  P.  Doryeaux,  Bibliothécaire,  Paris;  Dr.  W.  Ebsteik,  Prof., 
Oottingue;  Surgeon-General  Sir  Jos.  Fayrer  Bart.,  Londres;  Dr.  Modestiho  del  Gaisio, 
Prof.,  Kaples ;  Gol.  J.  Haoa,  (Ret.)  Ghcf  du  service  méd.  de  Tarméo  des  Ind.  orient  holl.,  Batavia ; 
Dr.  A.  Jacobi,  Prof.,  New-York;  Dr.  A.  Jouannessev,  Prof.,  Christiania;  Dr.  J.  Kermor- 
OAKT,  Insp.  du  service  méd.  des  colonies  frangaises,  Paris;  Dr.  H.  Kirchner,  Prof.,  Gon- 
seiller  au  Min.  du  Gulte,  Berlin;  Dr.  Kitasato,  Prof.,  Tokyo;  Dr.  R.  Kobert,  Prof., 
Rostock ;  Dr.  Patrick  Manson,  Prof.,  Londres ;  Dr.  J.  E.  Monjaras,  Saint-Louis-Potosi, 
Mexique;  Dr.  Max  Neuburger,  Prof.,  Ylenne;  Dr.  F.  Baron  Oefele,  Bad-Neuenahr ;  Dr. 
J.  L.  Paoel,  Prof.,  Berlin;  Dr.  J.  F.  Payne,  Londres;  Dr.  Jul.  Petersen,  Prof.,  Gopen- 
hagne;  Dr.  H.  G.  Rinoeliko,  Amsterdam;  Dr.  L.  Rogers,  Galcutta;  Sanitatsrath  Dr. 
B.  ScHEUBE,  Greiz;  Dr.  G.  Stékoulis,  Délégué  des  Pays-Bas  au  Gonseil  International  de 
Santé,  Gonstantinople ;  (Ret.)  Surg.-General  Dr.  Geo  M.  Stervberg,  Washington;  Dr.  L. 
Stieda,  Prof.,  Konigsberg;  Dr.  K.  Sudhoff,  Prof.,  Leipzig;  Dr.  G.  Treille,  Insp.  E.  R. 
én  Serv.  Méd.  des  Golonies,  Yichy ;  Dr.  W.  Waldeter,  Prof.,  Berlin. 


Onziéme  Année. 


Harlem.    De  Erven  F.  BOHN. 


19  0  6. 


CATALOGUEO 

AUG   7   1907, 

E.  H.  B. 


TABLE  DES  MATIERES. 


I.    Auteurs. 


Abelin 431 

Alemaiin,  A.     . 622 

Antonelli  GioTanni 560 

Arnould   ..•..'.....  492 

Baerman  . *    .    .  434 

Balland,  A 548 

Barker,  Lewellys 379 

Barber,  M.  A 126 

Barrand,  J.  • 365 

Basset-Smith,  P.  W 35 

Bentmann 629 

Birt,  C 280 

Bloch 494 

Bloomberg,  H.  D 124 

Borne,  E.  W.  K.  von  dem    .     .    .  664 

Boycc,  B 34 

Branch,  C.  B 668 

Brault,  J 623 

Bréaudat 490 

Bunting,  CH 627 

Butin 488 

B 548,  649 

Cantlie,  James 626 

Cardwell,  J.  C 623 

Caroll,  James 221 

Carter 376 

Castellani,  A 37,  127,  829 

Cazamian 432 

Celsus,  A.  C 616 

Chalmers  da  Costa,  J 619 

ChaaTcaa,  C 78 

Churchman,  J.  W 618 

Clark,  F.  C 622 

Clarke,  Tertius 79 

Conghlin,  Bobert  £ 738 

Coppola,  N 274 

Cropper,  1 281 

Cruikshank,  W.  J 621 

Daniels,  C.  £ 874 

Dawson,  Percy  M 623 

Delannay,  Paul 176 

Del  Gaizo,  M. .    .     218,  660,  661,  662 


Desai,  V.  G 281 

Deutmann,  A.  A.  F.  M 666 

Dian,  G 483 

Dill,  Mc 378 

Dobrschansky,  M 179 

Dock,  G 621 

Doorslaer,  G.  van 123 

Dorveaux,  P 373 

Dudgeon,  L.  S 625 

Ebstein,  E 322 

Ebstein,  W 181,  240 

Eder,  M.  D 624 

Ehrhardt,  0 26 

Everess  Datton,  1 34 

Farguharson  Leys,  1 329 

Fasbender,  H 607 

Fernandez  de-Ybarra,  A.  M.     .    .  346 

Fink,  G.  H 280,  281 

Fisher,  C.  P 622 

Fonahn,  A.  . 177 

Friboes,  W 486 

Galloway,  D.  1 280.  281 

Garrison,  F.  H 623 

Gautier,  L 220 

Geyl,  A 263,  292 

Giemsa,  G 629 

Gimlette,  J.  D 626 

Gloague 432 

Glogner,  M 627 

Goebel,  C 627 

Goodhue,  E.  S 377 

Goyon,  de 490 

Graham,  I.  Campbell 37 

Graham,  W.  A 36 

Griffith,  F 622 

Gron,  F 44 

Gros,   H.      .    .    .     103,  4^,  433,  630 

GrosfiUez 489 

Grijns,  G 437 

Gunn,  H 276 

Gyory,  T.  von 27 


VI 


Haga,  1 25 

Hagemann,  E 333,  409 

Halberstaedter 434 

Hamilton  Wright 328,  625 

Hehewerth  .    .- 562 

Helmholtz,  H 432 

Hervot 121.  487 

Hettersdorf 629 

Hirschberg,  1 272,  618 

Hollånder,  Eug 70 

Houtum,  G.  van 433 

Hofler,  M 165 

Isager,  K 10,  63 

Jeanselme,  E 38,  627 

Jelliffe,  S.  E 622 

Johannessen,  Axel 178 

Juhling,  J.  .    .     .     420,  470,  523,  676 

Kalbfleisch,  K 27 

Kandall,  A 277 

Kasseli  C 16,  69 

Keen,  W.  W 620 

Kempf,  E.  J 622 

Kermorgant,  A.   '.    .     .    488,  490,  492 
Kiewit  de  Jonce,  G.  W.  .     .   435,  436 

Kleinwachter,  L 164 

Krause,  M 628 

Kramer 628 

Lachtin,  M.  J 314 

Lahille,  A 493 

Lambert,  G 493 

Leboenf 491 

Leersum,  E.  C.  van  176,  196,  248, 

381,  446,  601,  688 

L.,  van 121,  371,  662 

Lerne,  Caramaria  Fæs 667 

Le  Moal 491 

Listing,  L  B 218 

Logan,  O.  P 626 

Luzatti,  A 276 

Mac  Leod,  I.  M.  H 36 

Maddon,  Frank  C 626 

Mageissen,  A 561 

Magnus,  H 28,  30,  870,  374 

Malcolm  Watson 624 

Manson,  Patrick 35 

Marie,  A 123 

Marki 627 

Martin.  G 494 

Martin,  M 628 

Massey,  A.  Yale 625 

Meige,  Henry 374 


Merveilleux 490 

Meunier 129,  208 

Mias 488 

Montel 493 

Morgan  Coffin,  1 124 

Morgenroth  ; 628 

o 
Naegeli  Akerblom     ....   220,  365 

Neisser,  M 435 

Neuburger,  Max 324 

Nieuwenhuis,  A.  W.  ...  108,  145 
N.  431-433,  488-491,  653.667,  627-630 
Nrjland,  A.  H 644,  565 

Oefele,  F.  von .    .     139,  201,  268, 

270.  481 

Opitz,  K ;    ...  547 

Ouwehand,  CD 563 

Pagel  27,  28.  41,  77,  78,  120,  121, 
124,  175,  176,  219,  221,  222. 
271,  324,  371,  372,  373,  375, 
486,  486,  487,  647,  620-623 

Pannetier 491 

Paranhos.  Ulysses 557 

Pansier,  P 1,  68,  122 

Pergens,  26,  29,  30,  79,  119,  122, 
123,  179,  218,  272,  325, 
326,  360,  370,  374,  376,  626 

Perrv,  A 329 

Phillips,  L.  P 329 

Pillas,  A 648 

Powel  Philipps,  L.   .....    .  281 

Puschmann,  Neuburger  und  Pågel  119 

Quix,  M 376,  626 

Reber,  B 272 

Eeis,  Wiktor 221 

Beisner,  George  A 120 

Bingeling,  H.  G.    30—40,  86—88, 
128,  179—180,  228,  282,  830, 

437,  494,  568,  630—631 

Rivers,  W.  H.  R 179 

Rosenau,  Dt 377 

Ross,  CH 280 

Ross,  Edw.  H 329 

Roswell  Park 652 

Rudler,  Fernand 124 

Rijnberk,  van     223,  274,  276,  376, 

483,  484.  485 

Salm,  A.  1 556 

Sambon,  Louis  W 37 

Barrailhé .  489 


VII 


Scharlieb,  Mary  A.  D 557 

Schafcr,  H 89 

Scheube    33,   34^38,   39,   82—87, 

329,  330,  557,  623—626 

Schonc,  H 27 

Scott,  J 621 

Scott,  P 622 

Simon.  Max 371 

Sohon,  Fred ^  .  223 

Sollied,  P.  Eavn 30 

Solmi,  Edmondo 549 

Steiner,  L 656 

Steirischneider,  Moritz 399 

Stmnz,  P 548 

Tcmi,  Camillo 624 

Thémoin 433 

Thomas,  Ant.    i 545 

Todd,  John  L 34 

Travers,  E.  A.  0 624 


Treille,G.    79,     80—82,    125—127, 
178,  179,  221,  224—227, 

275—278 ,328,  376—379 
True,  H 122 

Vaccari,  A 375 

Vogel,  W.  T.  de 553 

Vogeler,  W.  J 619 

Walsh,  J.  J 619 

Wellman,  F.  C.  225,  230,  281,  624,  628 

Wellmann,  Max 175 

Wiederhold,  I.  A.  T.    .    .    .   553,  567 

Westhoff,  C.  H.  A 553 

Wiedemann,  A 278 

Withington,  E.   230,  273,  274,  327,  328 
Witry.  Th.  54,  285,  441,  497,  616—617 

Wolf,  Eug. 224 

Wydenes  Spaans,   F 556 

W 617 


II.    A.rtlcles. 


Acute    cardiac    beri-beri,   A   fatal 

case  of .     ; 329 

Adainantios   Eoraes,  the  physician 

of  a  nation  and  a  language    .    .  230 
Aerzte  im   Moskoyitiscnen  Beich, 

Fremde 314 

Akatama  (endemische  Neuritis)  in 

Angola 628 

Altaeg3n?tische  chirurgische  Instru- 

mente 481 

Alten,    Die   —  I  Der  Alcohol,  II 

Die  Geisteskranken 89 

TAmébiase  intestinale,  Pathologie  de    81 
American  physician  at  the  capture 

of   Washington   in   1814,    Éxpe- 

riences  of  an 622 

Amnésie  posttyphique 556 

Anatomie  des  Ghilen,  Sieben  Moher  371 

Anémie  de  Porto  Bico 226 

Animal  physiologie,  Derelopment  of  622 
Annales  dHygiéne  et  deMédecine 

coloniales 488—494 

Anopheles  et  Miasmes 102 

Anopheles-muskieten  in  zeewater  .  553 
Antagonism  of  the  church  toscien- 

tific  progress.    . 621 

Anthrax-Oedem,  Bosartiges    .    .    .  625 

Antidiabeticum 557 

Aphthse  tropicae,  Bemerkungen  zu 
'  Van  der  Scheers's 268 


Association  médicale  des  Iles  Philip- 
pines      276 

Atmosphaerische  Luft,  Zu  therapeu- 
tischen  Zwecken  in  Flasschen 
abgezogene 164 

Ausstellung  der  Geschichte  der  Me- 
dizin  in  Kunst  und  Kunsthand- 
irerk ,     ...  196 

Barbier-chirurgien  de  Gerard  Dow, 

Un 375 

Behandlung  (Die)  kranker  und  ge- 

baerender  Frauen  im  16.  und  17. 

Jahrhundert  ....  420,  470,  523 
Bemerkung  zu  Janus  '06.  S.  120,  .  270 

Beri-beri 79 

Beri-beri,  Bazillus  bei  acutem  .  .  625 
Beri-beri,  Contribution  å  Tétude  du  276 
Beri-beri,     Diskussion    jiber     die 

Aetiologie  u.  Pathologie  der  .    .    32 

Beri-beri  und  Kritiken 625 

Beri-beri  im  malayischen  Halbinsel  625 
Berlinef  Klassikertexte .  ....  27 
Bienfaisance  et  assistance  en  Cochin- 

chine 490 

Bilharzia 275 

Bilharzia-Krankheit 627 

Bilharziose  intestinale 493 

Bond,  The  life  of  Thomas     ...  621 


VIII 


Brillen  und  augenåhnliche  Objekte 
bei  den  Eskimos,  Ueber     .     .     .  626 

Brillenglåsern,  Uistorisches  iiber 
weniger  gebrauchte  Arten  von   .  376 

Briihrsche  Krankheit 35 

Caelius  Aurelianas,  Maladies  aigues 

et   maladies   chroniques.  Lo  mé- 

thodisme 129,  208 

Cannoniére  (La)  le  Capricorne  dans 

rOcéan  Indien  en  1904—05  .  .  432 
Celsus,  A.  C.  Ueber  die  Arzneiwis- 

senschaft 485 

Celsas'  acht  Biicher  iiber  die  Arznei- 

wissenschaft 616—617 

Chanca,   of   Seville,   —  Diego  Al- 

varez 345 

Chemists    in    !N^orway    in   ancient 

times.  On  the 30 

Chimiste  Dizé,  le 548 

Chininprophylaxie  in  Africa  .  628—629 
Choléra    latent    chez   les   pélerins 

revenant  de  la  Mecque  ....  433 
Choléra  dans  la  province  Tha'i-Bink  489 
Choléra  asiatique  40,  88,  128,  180, 

228,  283,  331,  439,  495,  559,  631 
Circulation,  The  Story  of  the  Dis- 

covery  of  tho 552 

Ciinique  d'ontre-mer 491 

Compositions  de  Goya 123 

Conjunctivitis  auf  Ceylon,  Ansbruch 

Yon  akuter  contagioser  ....  329 
Critériums  pour  Taptitude  au  serrice 

dans  la  marine  militaire  Italienne  222 
Cyaankalium  en  een  antidotum.  .  553 
Décés  et  accidents  surrenus  en  1905 

parmi  les  habitués  des  jeuz  athlé- 

tiques 378 

Dengue,    Considérations    sur    une 

épidémie  de 432 

Denture  de  nos  soldats,  l'etat  de  la    25 
Deux   Arrets  du  Parlement  régle- 
mentant  la  Fharmacie  au  XV lieme 

siécle 378 

Distomiase   pulmonaire  obserré  en 

Cochinchine 493 

Dutch  physician  in  New- Amsterdam  622 
Dysentene,  Signification  du  Balan- 
tidium  coli  dans  la 81 

Eau  p<>table  å.  Manille 127 

Egyptian  archaeology,  University  of 

California  publications  ....  120 
Empoisonnement  par  les  fruits  du 

papayer 126 


Enfants  å  Saint  Louis 490 

TEscadre  de    TExtréme-Orient  en 

1903—06 431 

European  Medicine  during  the  18th 

and  19th  centuriep 622 

Exorcismus  im  XIX.  Jahrhundert.  285 
Exposition  historique,  regardant  la 

médecine  et  les  sciences  naturelles  547 


Fabrication  et  composition  du  Teon- 

Fou,  (chines.  Bonnenkåse)  .  .  .  494 
Farmacia    Veneta,  del  tempo  della 

Republica 483 

Fiévre  jaune  40,  88,  128,  180,  228, 

283,  331,  439,  495,  569,  631 

Fiérre  jaune  k  Cuba 82 

Fiévre  jaune  contractée  durant  le 

jour 376 

Fiévre  jaune,    Opinions   anciennes 

sur  la 221 

Fiévre  jaune,  Propbylaxie  de  la   .    80 
Fiévre  jaune,  Bapport  sur  des  cel- 

lules  trouvées  dans  le  sang  de  la  80 
Fiévre  de  Malte,  Transmission  de  la  226 
Fiévre  ondulante  k  Alger.  .  .  .  623 
Fiévre  des  Fhilippines,  Une  nouvelle  124 
Filaria    medinensis    nella  Colonia 

Eritrea 274 

Forgotten  Worthy,  A.  .....  344 

Fortpflanzungsgeschwindigkeit   det 

Nervenreizung 322 

Frambosia  tropica  an  AfPen  .    .     .  434 
Frambosia     tropica,    Mitteilungen 

iiber 37 

France  médicale  (19—24)  .    .   272.  327 


Geneeskundig      Laboratorium      te 

Weltevreden 483 

Genius  epidemiens 561 

Geschichte   der  Geburtshiilfe,  Be- 

merkungen  um  und  iiber  die  607 — 616 
Geschichte  der  Medizin  ....  324 
Geschichte  der  Medizin,  Handbuch 

der 119 

Geschichte   der   Medizin   und  der 

Krankkeiten 370 

Geschichte  der  Star^Operation  .  .  618 
Gesundheit    fiir   Frauen  auf    den 

Missionsgebieten,  lUtschlage  fiir 

die  Aufrechterhaltung  der.    .    .  657 
Gold-Headed  Cane    ......  825 

Graduation  ceremony  in  Edinburgh  620 
Guerre  navale  (La)  russo-japonaise 

en  1904-05 438 

Guineawurm  und  seine  Wirte  .     .    86 


IX 


'HtLemiixyg/monB  amoebic  abseess  of 

thø  laja^ 627 

Haematune  tropicalo,  Cas  mortel  d'  126 
HawwL,  champ  dø  raclierdhea  scien- 

tifiqu^s  en  médecine  tropicale  .  377 
Historiscke  pbarmac.  medizin.  Samm- 

lUQg  dea  B.  Beber 272 

Hazliam  Qf  Uørooshire,  I  .  .  .  619 
Hygi^e  auz  Fhilippines  ....  378 
Jiygién^  der  alten  Indier  .  .  374,  409 
UypQotisehe    Empfåoglichkeit  der 

ffegerra^se 657 

Index-Catalogue    of    tbo    Library 

of  tHe   SurgeoQ-Qenerars  Office 

Tol  X.  M 121 

rideptité  du  Médecin  Aldebrandin 

de  Sienoe 645 

l'lle  de  Saint  Bartbélemy.    .    .    .  48S 

rile  de  Saint  Martin 488 

Inf ectioDskranltheit,  Ein  complicirter  629 
InfectioA  malariqae  dana  la  Zone  da 

Capal  de  Panama 277 

Infection    mit    Scbistosoma  Japo- 

nicum 626 

Infection  palustre  et  son  traitement  431 
lAaekt  das  ....   aucb   Saiigetbier 

(den  Menacben)  aofallt  ....  657 
Icstitunt  Faateur  te  Batavia,  Ilde 

Jaa^eralag  van  bet 555 

Irisb  Scbool  of  Mediciiie  ....  619 

Xarikator  und  Satire  inder  Medizin  77 
£^oepokinricbtii^  in  Batavia,   15de 

Jaaryerslag  van  de  .....  554 
Krankbeiten  der  fiaut,  die  tropiscbe  36 
Kurierfreibeit,    Die    —    und   das 

Becbt  auf  den  eignen  Korper    .    30 

l4irrey,  Big?QQ 619 

Larve  du  boarden,  Infection  causée 

par  la 126 

LebeicongestioB.  and  Loberabscess .  628 
Législation  médieale  åWasbington  178 
Leonardo  da  Yinci  e  la  teoria  della 

visioDe 549 

Lepri^  in  d,er  altnorwegiscbeii  Lite- 

ratm^  Debe^  die  altestea  Spuren 

d^T  . 44 

Lepra,   Bali^towlogiAobe  ondevzoe- 

k^en  over 434 

Lépre  (La)  s^U  Mavquises  .  .  .  489 
L^aeproben.in  den  Vereinigten  Staa- 

ten   Kord-Am^rikaø :    Sie  Dyec- 

Tafel 360 

Library,  building  for  a  special  .  .  622 
Library   of  ihe  Surgeons  Generals 

Office 623 


Luft  in  Scbiff^råumen  .....  6^9 
Lupus  en  Algéric 623 


Magendie,  Biograpfay  of  Francois*.  621 
Maladie  du  Sommeil  au  Congo.  .  490 
Maladie  du  Somme  i  I  dans  la  Giii- 

née  fran^aiso 494 

Maladies  tropicales,  Courant  general 

vers  l'étude  des.    ......  379 

Maladies  du  pbarynx,  Uistoire  des  78 
Malaria,   Massnahmen   um  die  — 

aus  zu  rotten 624 

Malaria,  Thiocol  bei 629 

Malarialijders,  Cbininebepalingen  in 

de  urine  van 435 

Malaria-onderzoekingen  ....  436 
Malattie  veneree  a  bordo  delle  navi 

da  guerra 275 . 

Mal  de  mer .  ' .  224 

Mal  de  mer,  envisagé  comme  cause 

de  ps^cbose  aiguo .    .    .    .    .     .179 

Malta  tever,  The  incubation  period  280 
Malta- Pieber,  Infektions  Modus  bei  329 
Materia  medica  -  De  •  libri  quinque 

Pedanii  Dioscuridia  Anazarbei  .  175 
Médecioe   å   Geneve  jusqu'a  la  fin 

du  18ieme  Siécle 220 

Médecine  et  les  médccins  å*  Saint- 

Malo  1500—1820 121 

Médecine  tropicale,  Societé  Améri- 

caine  de 125,  278.  376 

Medioal    Library    and    Historical 

Journal 620—623 

Medical  practice,  Tbe  trend  of .  .  622 
Mediciniscbe     Verhåltnisse    unter 

den    Babau-    und    KSnja-Dajak 

auf  Borneo 108,  145 

Mediciniscbes   Gutacbten  aus  dem 

XVIIL  Jabrhundert .  .  ...  64 
Mediterranean  fe  ver  in  Soutb-Afnca  280 
Medizin  im  Koran,  Die  ....  547 
Mediziniscbes  aus  dem  Statutenbucb 

dex  Stadt  Trier  aus  dem  16.  Jabr- 

bundert 497 

Micbele   Troja,   Della  vita  e  delle 

opere  di 218 

Milztumcren  in  den  Tropen  .  .  .  627 
Moeurs,    coutumes  et   usages   des 

Natifs  de  Touest  de  l'Afrique  .  328 
Monde  médical  pari  sien  au  18iéme 

siécle 176 

Monts  de  cristal 491 

Morgagni  and  Morgan 621 

Morpbologie  des  Hématozoaires  .  433 
Moustiques  en  Airique  occidentale 

f£an9ai8e 491 


Multiple,  jBubcatane,  hårde,  fibreuze 

geswellen  , 656 

Momie  als  Heilmittel 278 

Nasenheilkande    des    Hieronymas 

Fabricias  aus  Aqaapendente  .  16,  69 
Kéciologie :  Dr.  Wolff  Becker  .  .  271 
I^ervi  encofalici,  Ennameraaiobe  e 

signifioazioDe  morfologica  dei.    .  660 
!Nil&uleii  (Farunkeln  inAegypten)  626 
Nodosités    jaxta-articulaircs    dans 
rindo-Chine 627 

ObserratioDs  oculistiqaes,  dans  Tart 
Italien 221 

Ocularioram  intcr  Graecos  Boma- 
Bosque,  B«pertorium 168 

Ocalistik  (Zur)  des  Isa  Ben  Ali  and 
des  socenannten  Canamosala  .     .  399 

Oedéme  ae  Qainke,  Casaistique  de  T  223 

Ophthaltaologie  h  l'Ecole  de  Mont- 
pellier   122 

Organ-und  Blut-thcrapie,  Die    .    .  374 

Orm  og  ormmidler ;  nordiske,  medi- 
ciniske  skrifter  fra  middclaldern  177 

Ornithodoros  moubata,  Gcwohn- 
heiten  von 624 

Otologie,  Babylonischo .    .     .    139,  201 

Paludisme,  Frophylaxie  der  .    .    .  488 

Pankreas  diabetes 663 

Faracelsus,  der  Ueberarzt.    .    .    .  370 
Fathologie  et  Uygiénc  des  iiidigénes 

d'Algérie 623-624 

Fathologie  et  thérapie  des  Yaws  .  127 
Fella^ra,   Die  geographische  Ver- 

breitung  und  Aetiologie  der  .    .    37 

Fest,  Studien  iiber .624 

Feste    bttbonique  39,  87,  127,  179, 

227,  282,  .330,  437,  494,  668,  630 
Ffeil^ften  aus  deutsch  Africa  .  .  628 
Fhysiologischen  Optik,  Beitragzur  218 
Fityriasis   versicolor,  die  tropischo 

Formen  der 37 

Foste  consulaire  de  Battambang    .  491 
Fratique       ophthalmologique      de 

Daviel 122 

Frian  (Yaws)  in  franzosischen  Indo- 

China .    38 

Fromenade  d*un  Médecin  atrarers 

THistoire 366 

Frotargol  in  de  oogheelkunde   .    .  663 
Furiiication  des  eaux  de  boissonet 

destinées  k  Talimentation  .     .    .  493 

Quarantaines,  Ck>nsidérations  sur 
les 377 


Quinine  during  the  Ciril  War,  The 
use  of 618 

Becherches  biochimiques  sur  l'eaa 

potable  de  Saigon 490 

Beukmeting    bij    £uropeanen    en 

inlanders 437 

Rhino-phar^ngitis  mutilans  .  330,  667 
Bichelieu,  The  head  of  Cardinal  — 

photographied .  622 

Boonhuysenschen  Geheimnisses,  Die 

Geschichte  des 263,  292 

Biickfallfiebers,  Klinisches  Bild  des  624 

Saint  Fanthaléon  médecin.  .  .  .  124 
Schifib-  und  Tropenhygiene  .  627—630 
Semmelweis'  gesammelte  Werke  .  27 
Senscs   of  the  Todas,  Obseryations 

on  the 179 

Serum  contra  la  fiévre  k  reohute  .  226 
Sphenomegalie,   Zwei  Falle  fiebeir- 

haft<?r  (Eala-Azar).    .    .    .    .    .    36 

Spirochaetcn  bij  Framboesia  tropica,  664 
Sprne  und  chronische  Darmlasionen  626 
Staroperation  nach  Antyllos  .  .  .  272 
Steinschneider,    Zum   Geburtstago 

von  Moritz 41 

Storfte  in  Soerabaya  in  1906  .  .  666 
Swieten,  Gérard  ran,  en  qualit^  de 

Censeur  ...  .  .  381,  446,  601 
Syphilis  auf'A£Een,  Uebertragung 

der 434 

Tetanus,  Een  interessant  geyal  yan  667 

Tetanus  traumaticus  geheilt,  durch 
Seruminjection 628 

Théories  étiologiques  du  Goundou 
et  de  TAinhum.     .     .     .    .  '.    .  226 

Tinea  imbricata  in  Brasilien.    .    .  667 

Topographie  médicale  du  canton  du 
Clos-Foulct  et  de  Saint-Malo.    .  487 

ToBsicita  di  due  plante  indigene 
Italiane  usate  come  yeleno  per  i 
pesci 376 

Tropenmedizin,  Die  Fortschritte 
des  Jahres  in  der 34 

Tropical  Medicine,  The  Journal  of 

38,  82,  280,  329,  667,  624—626 

Tuberculose  in  der  Oesterr.  Handels- 
marine  627 

Tuberculose  chez  les  indigénes  dans 
les  colonies  francaises    ....  492 

Tuberculose  dans  les  regions  polaires  223 

Tumeur  fibreuse  de  Toreille  .    .    .  630 

Ulcéres  tropicanx,  Etiologie  des  .  275 
Union  in  Medicina   .    .    .    .    .    .  622 


XI 


Yaiscination  en  Annam 492 

Yariole    et    vaccinations    dans   le 

Kant  Oubangui 490 

Vermga  peruana 624 

Vervrondmg,  Gelnkkig  y erloopende  556 

Vie  médicale  d'antan 123 

y  olksmedizin,  Ans  der  Dånischen  10,  63 
Yolksmedizin,    Die    geschiohtliche 

Entwioklang    and    fioziehangen 

aur  Kultur 28 

Yolksmedizin,  Die  Tieropfer  in  der  165 
Vorgeschichte    und    Aniange    der 

Chemie 548 


Widalsche  reactie  en  hare  waarde 
Toor  de  praktijk,  Over  de.    .    .  553 

Wilde,  Dr.  Laurentius.    .    .    .    .    26 

Windpocken  und  derer  Verhaltniss 
zu  den  Pocken  .....    182,  240 

Wunderbrunnen  ans  dem  Mittel- 
alter .  441 

Yaw's  Syphilis  P  Ist 329 

Zeckenfieber  im  Zambesi-Tale   .    .    35 
Zeckenfiebers    im    ostlichen   Teile 
der  Congo-Freistaates,  Natur  des    34 


c^^V 


i\ 


REPERTORIUM  OCUDCrTORUM  INTER  GRAECOS 
ROMANOSQUE 

PAR  LE  DOCTEUR  P.  PANSIER,  d*Avigfwn. 


(SuiteO 


Oribase  (325-400).  0*(p$a?ifiiKÅ  (manuscrit  446  du  supplement  grec  de  la 
bibliothéque  nationale  de  Paris)  serait,  d*apres  Costomiris,  son  livre 
perdu  sur  les  maladies  des  yeux.  Dans  la  belle  edition  de  Daremberg 
(oeuvres  4P0ribase  texte  grec  en  grande  par  tie  inédii  collationé  sur  les 
manuscriis,  Paris,  1851 — 1876,  6.  vol.  in  8^),  soit  dans  la  synopsis, 
soit  dans  les  euporistes,  soit  dans  les  collections  médicales,  on  trouve 
de  nombreux  paragraphes  sur  Toculistique. 

Paccius  Antiochus.  Galien  (1.  IV,  c.  8)  cite  plusieurs  collyres  de  Paccii 
ophialmogicu  Scribonius  Largus  Tappelle  Paccius  Antiochus. 

Faviks  Laodiciensis.  Galien  dit  de  lui:  Paptas  LaodiciensiSy  Autolyci 
medicus^  multa  in  trichiasi  tentahat  (1.  I,  c.  10). 

Papyriensis  vide  Sextus  Placitus. 

L.  Terentius  Paternus.  Son  cachet,  trouvé  å  Entrain  (Niévre),  porte: 
L(ucii)  Terenti(i)  Paterni  Diallepidum.  —  L.  Terenti  Paterni  Dias- 
myrnen.  —  L.  Terenti  Paterni  Melinum.  —  L.  Terenti  Paterni  Diates- 
seriu(m).  (Espérandieu  No.  60.) 

L.  Caemius  Paternus.  Son  cachet,  trouvé  å  Lyon,  porte:  L(ucii)Caemi(i) 
Paterni  Authemer(um)  Lene  Ex  0(vo),  Acr(e)  Ex  A(qua).  —  L.  Caemi 
Paterni  Stacton  Ad  (i(enas)  S(cabras)  Et  Cl(aritatem).  —  L.  Caemi 
Paterni  Crocod(es)  Ad  Aspritudin(em).  —  L.  Caemi  Paterni  Chelid(onium) 
Ad  G6nar(um)  Cica(trices).  (Espérandieu  No.  88.) 

Patroclus  vide  Licinius  Patroclus. 

Pauunus.  Son  cachet,  (cabinet  des  médailles  å  Paris)  porte:  Paulini 
Diabsoricum.    —  Paulini  Lene  P(e)nic(i)l(lu)m.    (Espérandieu  No.  129.) 

Paulus  Aegineta,  Paul  d'Egine  (Vllme  siécle).  Dans  son  é7riT0fiij<; 
iarpiKHjg  fiifiK'M  Ittx^  le  Illme  livre  traite  des  maladies  des  yeux;  dans 
le  VIme  on  trouve  décrites  quelques  operations  de  chirurgie  oculaire ;  le 
Vllme  renferrae  des  formules  de  collyre. 

Pellarius.     Cité    par    Aetius    comme     l'auteur     d'un     collyre    (T.    II, 
S.  III,  98). 
1906.  1 


Petrus  Archiatros.  Aetius  dit  de  lui:  Collyrium  quod pr epar at  Petrus 
Archiatros  et  ipsi  bonum  testimonium  proebet  (T.  II,  S.  III,  iio.) 

Phaedrus.  Galien  cite  le  collyrium  P  hædr  i  rhinon  (1.  IV,  c.  7.) 

Philagrius.  Médecin  alexandrinien,  aurait  vécu  vers  le  IVme  siécle,  cité 
par  Aetius,  Oribase  et  Razes.  (collyrium  Philagrii  de  quo  ita  scribit; 
tertium  meum  est  collyrium,  Aetius  T.  II,  S.  III,  109.) 

Valerius  Phileros.  Son  cachet,  trouvé  å  Saintes  (Charente  inf.),  porte : 
Val(erii)  Philerotis  Italic(um)  Ad  Diathes(es).  —  Val.  Philerolis  Cygnicum 
Lene.  (Revue  épigraphique  1901,  p.  150.) 

Philes,  ou  Philetes.  Cité  par  Celse  å  propos  d'un  coUyre :  collyrium 
PhiUtis  (I.  VI,  c.  5.) 

Philinus  vide  Junius  Philinus. 

Philogenes  vide  Coelius  Philogenes. 

Philologus.  Médecin  oculiste  dont  nous  possédons  Tépitaphe  trouvée  å 
Durazzo(Italie) :  Antonia  M.  L.  Jucunda  Sibi  Et  Philologo  (vel  Philo- 
loco).  Medico  Oculario  Conjugi  Suo  In  Suo.  (Corpus  insc.  Lat. 
T.  III,  614.) 

Philon.  Praticien,  vivait  sous  Auguste.  Il  est  cité  par  Celse  comme 
Tauteur  d'un  collyre  (1.  VI,  c.  VI,  5).  On  Tidentifierait  avec  Philon  de 
Tarse,  cité  par  Galien. 

Philotas.  Médecin  du  temps  d'Auguste  dont  Galien  cité  un  collyre : 
Philotae  collyrium  aphroditarium  (1.  IV,  c.  8.) 

Philoxenus.  Chirurgien  alexandrinien  (vers  270 — 220  avant  J.  C.)  cité 
par  Celse,  et  dont  Galien  nous  conservé  quelques  collyre  (1.  IV,  c.  7.) 

Philumenus.  Médecin  grec  dont  on  rencontre  des  fragments  dans  Oribase 
et  Aetius  (de  oculorum  obscuratione  Philumeni,  T.  II,  S.  I,  123).  Au 
T.  IV,  S.  III,  5,  de  thimis  et  verrucis  Philumeni,  Philuméne  raconte 
quomodo  uxor  sua  sanata  fuerit  d'une  verruca  aux  parties  sexuelles. 

T.  C.  Philumenus.  Son  cachet,  trouvé  å  Thouri  (Cher),  porte:  T.  C. 
Philumeni  Authemerum  Ad  Im(petum).  (Espérandieu  No.  177.) 

Phronimus.  Son  cachet,  trouvé  å  léna,  porte :  Phronimi  Diapsor(icum) 
Opobals(amum)  Ad  Clar(itatem).  —  Phronimi  Diasmymes  Post  Impet(um) 
Li(ppitudinis)  Ex  Ov(o).  —  Phronimi  Euvodes  Ad  Asprit(udinem)  Et 
Cic(atrices).  —  Phronimi  Penicil(le)  Ad  Omnem  Lippit(udinem).  (Espé- 
randieu No.  73.) 

S.  PiENTUS  Superstes.  Sur  une  face  d'un  cachet  trouvé  å  Bavai  (Nord) 
on  lit:  S(exti)  Pienti  Supers(titis ?)  Euvod(es)  Ad  Gen(as)  Re(tortas). 
(Espérandieu  No.  23.) 

PiSTUS  vide  Terentius  Pistus. 

Pittalus.  Médecin  qui  d'aprés  Aristophane  (in  Acharnensibus)  se  serait 
plus  particuliérement  occupé  des  maladies  des  yeux. 


PiTANAEus  vide  Appolonius  Pitanaeus. 

Sextus  Placitus  Papyriensis  (IV-Vme  siéclc).  De  medicina  animalium^ 
hesiiarum^  pecorutn  ei  avium  //^^r,  Numberg,  1538.  Contient  des  notions 
de  matiére  médicale  oculaire. 

Plinius  Valerianus  (IV-Vme  siécle).  Plinia  medicina^  Romae  1509.  Au 
livre  I  on  trouve  des  chapitres :  ae  oculorum  doloreniy  ad  oculos  suffusos 
san^ine,  ad  lacrymas^  ad  lippitudinesy  ad  caligincSy  ad  Utuomata^  ad 
pilos^  ad  maturandas  aegylopas, 

G.  R.  Plotinus.  Son  cachet,  trouvé  å  Reims,  porte:  G.  Ru(tilii ?) Plotini 
Diasmyrnes  Post  Impet(um).  —  G.  Ru.  Plotini  Diapsor(icum) 
0(p)ob(alsamum)  Ad  Cla(ritatem)  Oc(ulorum).   (Espérandieu  No.  150.) 

Sextus  PoLLEius  SoLEMNis.  En  1864,  å  Fontvielle  prés  de  Saint  Privat 
(Haute-l.oire),  on  trouve  un  cachet  et  divers  instrunents  d'oculistique 
et  18  médailles  dont  les  plus  récentes  étaient  de  Galien  (260-268).  Sur 
le  cachet  on  lit :  Sex(ti)  Polle(ii)  Sollem(nis)  Chel(idonium)  Ad  Ca(ligi- 
nem).  —  Sex.  PoUe.  Solle.  Faeon  Ad  Lip(pitudinem).  —  Sex.  PoUe. 
So(l)lem.  Diasra(yrnes)  L(ene).  —  Sex,  Polle.  Solem.  Haem(atitum)  Ad 
Asp(ritudinem).  (DenefFe). 

Sextus  PoLLEius  Calenus.  Son  cachet  trouvé  å  Beauvais  porte:  Se(xti) 
Po(lleii)  Caleni  Dialepidos  Ad  Veteres  Cicatrices.  —  Se.  Po.  Caleni 
Amie   Stactum  Opobals(amum)   Ad  Ci(catrices).  (Espérandieu  No.  28.) 

PoLYDEUCUS.  Cité  par  Alexandre  de  Tralles  (Collyrium  Polydeuci  cog- 
nomtnto  quod  sumus  expertl). 

PoLVTiBius  vide  Hirpidius  Polytimus. 

PoLYXENUS.  Galien  cite  de  lui  un  medicamen  ad  palpebras  scabras  (^.IV), 

Pompeanus.  Un  cachet,  trouvé  å  Niroes,  porte  sur  une  de  ses  faces: 
Pompeani  Paccianum.  (Espérandieu  No.  119.) 

PoMPEius  vide  DiODOTUS  Pompeius. 

Q.  Pompeius  Graecinus.  Ce  nom  se  trouve  sur  deux  cachets:  i^.  Cachet 
trouvé  å  Ratisbonne:  Q(uinti)  Pompei(i)  Graecini  Coenon  Ad  Aspri- 
t(udinem)  Et  Caligin(em).  —  Q.  Pompei  Graecini  Diapsor(icum)  Ad 
Omnem  Clar(itatem)  Fac(iendam?)  —  Q.  Pompei  Graecini  Dialepid(os) 
Croc(odes)  Ad  Aspr(itudinem)  Et  Dia(theses).  —  Q.  Pompei  Grstecini 
Euvodes  Ad  Aspritud(inem)  Et  Cicatric(es)  Vet(eres). 

2^.    Cachet  trouvé  å  Dalheim  (Luxembourg) :  Q(uinti)  Pomp(eii)  Graecin(i) 

Evod(es)    Ad    Aspr(itudinera).    —   Q.    Pomp.    Graecin S   Ad 

Di(atheses).  (Espérandieu  No.  138  et  56.) 

L.  Pompeius  Nigrinus.  Son  cachet  trouvé,  prés  d'AUuy  (Nievre),  porte: 
L(ucii)  Pomp(eii)  Nigrini  Arpaston  Ad  Recent(es)  Lippitudine(s)  Odent(es) 

Die(m)  Ex  Ovo.  —  L.  Pomp Foos  Ad  Lippitudin(em)  Ex  Ovo. 

(Espérandieu  No.  3.) 

!• 


PoMPONius  Bassus.  Cité  par  Galien  comme  un  oculiste  distingué:  Colfy- 
rtum  quo  Bassus  sodalts  usus  est  (1.  IV,  c.  8).  C'était  done  un  con- 
temporain  et  un  camarade  de  Galien. 

PouFEiNOS.  Connu  par  un  cachet  d'oculistique  å  inscriprion  grecque, 
d'origine  inconnue,  qui  se  trouve  au  Musée  de  Pérouse  (Italie)  (Deneffe). 

G.  C.  Primus,  Son  cachet,  d'oculistique,  trouvé  å  Cessey-sur:Tille  (C6te- 
d'Or)  porte:  G(aii)  Cl(audii)  Primi  Turinum  Ad  Suppur(ationem) 
Oculor(umj.  —  G.  Cl.  Primi  Terentianu(m)  Croc(odes)  Ad  Asprit(udines) 
Et  Ci(catrices).  —  G.  C.  Primi  Diasmyrnes  Post  Impet(um)  Lippitud(inis). 
(Espérandieu  No.  45.) 

Theodorus  Priscianus  (IV-Vme  siécle)  dit  aussi  Octavius  Horatianus. 
Tratte  de  paihologie  et  de  thérapeutique  en  quatre  livres  in  collectio 
Aldina  medicorum  antiquorum  et  Octavii  Horatiani  rerum  medicarum 
libri  quatuor^  Ar  gen  t,  1532  in  8^  Contient  outre  le  caput  X  de  ocu- 
lorum  caussis,  une  recette  ad  oculorum  equi  dolorem, 

Proclianus.  Son  cachet,  trouvé  å  Bouguenais  (Loire  inférieure)  porte: 
Prociiani  Diarhodon  Ad  L(ippitudinem).  —  Procliani  Diagesam(ias)  Ad 
Lip(pitudinem).  —  Procliani  Diasmyr(nes)  Post  Imp(etum).  (Espéran- 
dieu No.  38.)  Marcel-rEmpirique  cite  une  préparation  Procliani  medici, 

Proculus.  Deux  cachets,  trouvés  å  Neris  (allier),  portent  sur  leurs  faces: 
I  er  cachet:  L(ucii)  Jul(ii)  Proculi  Dianiysus  Ad  Diathesis.  —  L.  Jul. 
Proculi  Diasmyrnes  Post  Imp(etum)  Ex  (ovo). 

2me  cachet :  Proculi  Cirron.  —  Proculi  Stactum.  —  Proculi  Dialep(idos) 
Ad  Aspr(itudinem).  —  Proculi  Evodes  Ad  Volce.  (Espérandieu 
No.  115,  116.) 

Ptolemaus.  Aetius  cite  le  coUyrium  psoricum  Ptolemai{T,llySAlly  iio.) 
On  connait  trois  praticiens  de  ce  nom: 

i^.  Ptolemaus  chirurgus  dont  Celse  cite  une  préparation,  Galien  et  Aetius 
un  collyre  (T.  II,  S.  III,  iio). 

2®.     Ptolemaus  Euergeta  dont  Marcellus-Empiricus  cité  un  stomaticon. 

3®.  Ptolémée  Talexandrinien,  qui  vivait  vers  le  Illme  siécle  avant  J.  C, 
et  a  écrit  sur  la  matiére  médicale. 

Ptolemaus  Rex.  Aetius  cite  le  collyrium  har  mation  y  id  est  currus  inscrip- 
tum^  quo  usus  est  Rex  Ptolemaus  (T.  II,  S.  III,  iio.) 

PuBLius  Aelius  Theophiles  vide  Theophiles. 
„        Flavius  Martialis  vide  Martialis. 
„        FuLvius  CoTTA  vide  Fulvius  Cotta. 
„        Helius  Facilis  vide  Helius  Facilis. 
„        Villa  nus  vide  Villanus. 
„        Vindex  vide  Vindex. 

Pyramus.  Galien  cité  de  lui  un  collyre  (1.  IV,  c.  8). 


QuARTUs  vide  Latinus  Quartus. 

Q.  C.  QuiNTiLiANUS.  Ce  liom  se  retrouve  sur  trois  cachets: 

i^.    Cachet  d'origine  inconnu,  au  musée  de  Gotha,  portant  sur  une  face : 

Q(uinti)  Carinini(i)  Quintiliani  Stact(um)  Ad  Omn(em)  Claritat(ein). 
2^.    Cachet   trouvé  å  Mayence :    Q(uinti)  Carmini(i)  Quintiliani  Penicil(le) 
Le(ne)    Ad    Omn(em)    Lipp(itudinem)    Ex  Ov(o).  —  Q.  Carmini  Quin- 
tiliani Diaelep(idos)  Crocodes  Ad  Asprit(udinem). 
3^.    Cachet   trouvé   å   Saint    Marcoulf  (Manche) :     Q(uinti)   Caer(niinii  ?) 
Quintil^i)ani  Diasmyrn(es). —  Quintiliani  Crocodes.  —  Quintiliani  Stact(um) 
Ad  Cla(ritatem).  —  Quintiliani  Dialepid(os).  (Espérandieu  No.  68,  loo,  164.) 
QuiNTUs  Albius  Vitalis  vide  Albius  Vitalis. 
„        Allius  Thriptus  vide  Threptus. 
„        Carminius  Quintilianus  vide  Quintilianus. 
„        Julius  Muranus  vide  Muranus. 
„        Julius  Senis  vide  Senis. 
„        Julius  Taurus  vide  Taurus. 
„        Lucius  DiAMvsius  vide  Diamvsius. 
„        Maetius  Threptus  vide  Threptus. 
„        PoMPEius  DiODOTUs  vide  Pompeius  Diodotus. 
„        FoMPEius  Graecinus  vide  Pompeius  Graecinus. 
„        Serenus  Sammonicus  vide  Sammonicus. 
„        Valerius  Flavianus  vide  P'lavianus. 
„        Valerius  Sextus  vide  Valerius. 
Rapilius   Serapio.   Simple    fabricant    d'yeux  pour  statues :  son  épitaphe, 
trouvée   å    Rome,    porte:   M.  Rapilius  Serapio  Hic  Ab  Ara  Marmorea 
OculoB  Reposuit  Statuis.  (Spon,  Miscellanea  erudiiae  aniiquiiaiis^  sectio 
VI,  p.  232,  Lugdini  1685). 
M.  C.  Rectus.  Son  cachet,  trouvé  å  Fontaine-en-Sologne,  porte:  M(arci) 
C{laudii)    Recti   Chloron.  —  M.  C.  Recti  Diaglaucen.  —  M.  C.  Recti 
Pelagium.  —  M.  C.  Recti  Anicetum.  (Espérandieu  No.  64.) 
Reginus.    Son   cachet   trouvé   å    Alleriot  (Saone-et-Loire),  porte :   Regini 
Diasmyrnes  Post  Lippitudinem  Ex  Ovo  Primum.  (Espérandieu  No.  2.) 
T.    F.    Respectus.    Son    cachet,    trouvé   å   Worms,  porte :  T(iti)  Fl(avii) 
Respecti   Stactum    Opobal(samum)    Ad   Claritatem,  —  T.  FL  Respecti 
D(i)absor(icum)   Opobals(amum)    Ad    Claritat(em).   —   T.  Fl.  Respecti 
Diamisos....  (Espérandieu  No.  191.) 
Romanus.  Son  cachet,  trouvé  å  Bavai  (Nord),  porte :  Romani  Le(ne .. .  — 
Romani  Crocodes  Ad  Asp(ritudinem).  —  Romani  Diapsoricum.  (Espé- 
randieu No.  24.) 
G.  Romanus  Stephanus.  Son  cachet,  trouvé  å  Villefranche-sur-Cher  (Loir 
et   cher),    porte :    G(aii)   Rom(ani)  Stephan(i)  Ad  Recentes  Cic(atrices). 


—  G.  Rom.  Stcphani  Ad  Diathesis  Tol(leDdam).  (Espérandieu 
No.  i88.) 

S.  RoikfANUS  Symforus.  iSon  cachet,  trouvé  å  Saint-Aubin-sur-Gallion 
(Eure),  porte:  Sext(i)  Rom(ani)  Simfori  Diarhodon.  —  Sex.  Rom. 
Symfori  Anicet(um)  Ad  Diathe(ses).  —  Sext.  Rom.  Symfori  Diamis(us) 
Ad  Diat(heses).  (Espérandieu  No.  i6o.) 

Rufus  (commencement  du  lime  siécle).  Son  traité  de  appelationibus 
par  Hum  corporis  contient  Tanatomie  de  l'oeil  (Liber  I,  c.  4,  5,  6,  22, 
23,  Liber  II,  c.  3,  edition  Daremberg,  Rufus  d'Ephése,  ses  oeuvres, 
Paris  1879,  ""  ^^^'  ^°  ^\  Razes  attribue  å  Rufus  un  traité  sur  les 
makdies  des  yeux.  De  ce  traité  nous  posséderions  deux  fragments  (sur 
le  glaucåme  et  la  cataracte)  rapportés  par  Oribase  (Syn.  VIII,  49)  et 
Paul  d'Egine  (III,  23). 

RuTiLius  EuTHETUS.  Sur  son  épitaphe  trouvée  å  Rome,  on  lit :  C.  Rutilio 
Eutheto  Medico  Oculario  Vix(it)  Ann{os)  XLV  Rutilia  Myrine  Patrono 
Eidem  Conjug(i).  (Corpus  insc.  lat.,  T.  VI,  9609). 

RuTiLius  vide  Plotinus. 

G.  C.  Sabinianus.  Son  cachet  (cabinet  des  médailles)  origine  inconnue, 
porte:  G(aii)  Cap(!)  Sabiniani  Diabsoricum  Ad Calig(inem).  —  Sabiniani 
Chelidon(ium)  Ad  Cla(ritatem).  —  G.  Cap.  Sabiniani  Nardinum  Ad 
Impetum.  —  Sabiniani  Chloron  Ad  Clar(itatem).  (Espérandieu  No.  66.) 

G.  S.  Sabinianus.  Son  cachet,  trouvé  å  Besan^on,  porte:  G(aii)  Sat(?) 
Sabiniani  Diachera(tos)  Le(ne).  (Espérandieu  No.  33.) 

Lucius  Tettius  Sabinianus.  Son  cachet,  trouvé  å  Aries  en  1867  porte: 
L(ucii)  Tetti(i)  Sabinia(ni)  Anthem(erum)  Ad  Lipp(itudinem).  —  L(ucii) 
Tetti(i)    Sabinia(ni)    Diacyl(ura)    Ad    Cal(iginem).    —    L(ucii)    Tetti(i) 

Sabinia(ni) Ad    Lipp(itudinem).  —  L(ucii)  Tetti(i)  Sabinia(ni) .... 

Hol....  Ad  Dia(theses).  (Revue  épigraphique  1902  p.  231). 

Sabinus.  Son  cachet,  trouvé  å  Charbonnier  (Puy-de-Dome),  porte:  Sabini 
Col(lyrium).  (Espérandieu  No.  44.) 

G.  L.  Sabinus.  Son  cachet,  trouvé  å  Besangon,  porte :  G(aius)  Luc(cius) 
Sabin(us).  (Espérandieu  No.  31.) 

M.  J.  Sabinus.  Son  cachet,  trouvé  å  Contines  (Tarn-et-Garonne),  porte: 
M(arci)  Juli(i)  Sabini  Diasmyr(nes)  Acre.  —  M.  Juli  Sabini  Euvodes 
Ad  Dia(theses).  —  M.  Juli  Sabini  Chloron  Ad  U(stiones).  —  M.  Juli 
Sabini  Italic(um)  Ad  Cic(atrices).  (Espérandieu  No.  54.) 

L.  Saccius  Menandrus.  Son  cachet,  trouvé  å  Besan^on,  porte :  L(uccii) 
Sacci(i)  Menandr(i)  Chelidonium  Ad  Cal(igines).  —  L.  Sacci  Menandri 
Melinum  Dealacr(imatorium).  —  L.  Sacci  Menandri  Thalasseros 
Delac(rimatorium).  —  L.  Sacci  Menan.  Diasphoricum  Ad  Sc(abritiem). 
(Espérandieu  No.  32.) 


Quintus  Serenus  Sammonicus  (mort  å  Rome  en  212).  Il  a  laissé  un 
poérae  medicinae  praecepta  saiuherrima  en  11 15  vers.  35  vers  traitent 
de  rhygiéne  de  Toeil  (oculi  dolorem  mitigando). 

Sanctus  vide  Urbicus  Sanctus. 

M.  J.  Satyrus.  Son  cachet,  trouvé  en  Angleterre,  porte :  M(arci)  Jul(ii) 
Satyri  Diasmyrnes  Post  Inipet(um)  Lippit(udinis).  —  M.  Jul.  Satyri 
Penicil(le)  Lene  Ex  Ovo.  —  M.  Jul.  Satyri  Dialepidos  Ad  Aspr(itudinem). 
—  M.  Jul.  Satyri  Dialibanu(m)  Ad  Suppurat(iones).  (Espérandieu  No.  8). 

SCHEMAEN   EL   TaIBUTA   vide   SiMEON. 

ScRiBONius  Largus.  Vivait  au  premier  siécle,  fut  médecin  de  Claude. 
Dans  son  dt  compositione  medicameniorum  on  trouve  un  chapitre  sur 
les  coUyres  que  Marcel-FEmpirique  a  inséré  tout  entier  dans  la  chapitre 
VIII  de  son  de  medicamenlis  (Formule  de  i  a  7,  19  et  20,  80,  82,  83, 

129  ^  i53»  136)- 

Secundus  vide  Julius  Secundus. 

S.  J.  Sedatus.  Son  cachet,  trouvé  å  Londres,  porte :  Sex(ti)  Jul(ii)  Sedati 
Crocodes  Dialepidos.  —  Sex.  Jul.  Sedati  Crocod(es)  Paccian(um).  — 
Sex.  Jul.  Sedati  Crocodes  Ad  Diathes(is).  (Espérandieu  No.  86.) 

M.  V.  Sedulus.  Son  cachet,  trouvé  å  Montcy-Saint-Pierre  (Ardennes), 
porte:  M(arci)  Val(erii)  Seduli  Diasmyrn(es)  Post  Imp(etum)  Lip(pitu- 
dinis)  Ex  0(vo).  —  M.  Val.  Seduli  Euvodes  Ad  Asprit(udines)  Et 
Cica(trices)  Vet(eres).  —  M.  Val.  Seduli  Penicil(lum)  Le(ne)  Ad  Omne(m) 
Lipp(itudinem)  Ex  0(vo).  (Espérandieu  No.  104  bis  Supp.) 

Q.  J.  Senis.  Un  vase  å  collyre,  au  british  museum  de  Londres,  porte : 
Q(uinti)  Jul(ii)  Senis  Crocod(es)  Ad  Asp(ritudinem).  (Espérandieu  No.  107). 

Sennius  Matidianus.  Un  cachet,  trouvé  dans  la  foret  de  Compiégne, 
porte  sur  Hine  de  ses  faces :  Sen(nii)  Matidiani  Diacholes.  (Espérandieu 
No.  52). 

Sennius  Virilis.  Cachet  d'origine  inconnu,  jadis  å  Orleans,  portant : 
Senni(i)  Virilis  Mixtum  Ad  Calig(inem).  —  Senni  Virilis  Diamysus  Ad 
Diathes(es).  —  Senni  Virilis  Crocodes  Ad  Asprit(udinem).  —  Senni 
Virilis  Lenementum  Ad  Omn(es)  Li...?  Q.  S.  (Espérandieu  No.  123.) 

G.  Sentius.  Son  cachet,  trouvé  å  Périgueux,  porte:  G(aii)  Sent(ii?) 
Diasm(yrnes).  —  G.  Sent.  Mixt(um).  (Espérandieu  No.  131.) 

Serapio  vide  Rapilius  Serapio. 

Sergius.  Ophtalmicus  Babylonis^  dit  Galien  (1.  IV,  c.  8). 

Servandus  vide  Martius  Servandus. 

Servilius  Nomanus.  Princeps  civitafisy  dit  Pline.  Il  est  Tinventeur  de  ce 
reméde  préservatif  de  la  lippitudc  qui  consiste  å  porter  suspendu  au 
cou  un  fragment  de  parchemin  sur  lesquel  sont  inscrites  les  deux  lettres 
P.  et  A.  (Pline,  1.  28,  5.) 


8 


Septimus  Soterichianus.  Son  cachet,  trouvé  au  Bolard  (Cote-d*or),  porte  : 
Sept(imi)  Soterichiani  Pallad(ium)  Ad  Diathes(es).  —  Sept.  Sotcrichiani 
Diamys(us)  Ad  Vet(eres)  Cicat(rices).  (Espérandieu  No,  37.) 
Sestus  vide  Gallius  Sestus. 

Simeon  Seth  (Xlme  siécle).  Dans  son   Volumen  de  ahmenlorufn^  Lutetiae 
1568   (texte  latin  et  grec)  ori  trouve  de  courtes  indications  sur  l'action 
du  lait,  gengembre,  menthastre  &  sur  les  yeux. 
Severianus.  Aetius  cite  un  collyrium  Severianum  et  un  aridum  Severiani, 

(T.  II,  S.  III,  98.) 
Severus.  Chiiurgien  oculiste  cité  pour  la  premiere  fois  par  Aetius  (1.  VII, 

c.  27,  et  30.) 
Severus  Assuetinus  vide  Assuetinus. 
Severus  Firmus  vide  Firmus. 
Severus  Stefan  us  vide  Stefanus. 
Sextus  Antonius  Attalus  vide  Attalus. 
„      Flavius  Basilius  vide  Basilius. 
„      Julius  Sedatus  vide  Sedatus. 
„      Marcianus  vide  Marcianus. 
„       PiENTUs  Superstes  vide  Pientus. 
„      PoLLEius  Calenus  vide  Polleius  Calenus. 
„      Polleius  Sollevnis  vide  Sollemnis. 
„      Placitus  vide  Placitus. 
„      Komanus  Symforus  vide  Romanus. 
„      Valerius  vide  Valerius. 
SiLicius.    Sur  son  épilaphe  trouvée  å  Rome,  on  lit:  Silicius  Medicus  Ab 

Oculis.  (Muratori  DCCCCXXVII,  14.) 
SiLius  vide  Barbarus  Silius, 

Simeon  ou  Schemaen  El  Taibuta.  Moinc  syrien  qui  cultivait  la  médecine 
au    Vllme    siécle,    cité   par    Razes    å    propos    des   aflfections  oculaires. 
(Pergens). 
SoFANDER.  Aetius  cité  de  lui  un  collyre  (L.  VII,  c.  77.) 
S01.LEMNIS  vide  Polleius  Sollemnis. 
SoLON.    Une    face    d'un   cachet  trouve  å  Grand  (Vosges)  en  1897  porte: 

Ti(berii)  Cl(au)di(i)  Solonos  Lene.  (Revu«  épigraphique  1901,  p.  185.) 
Solonos   est-il   nom    de    Tauteur  du  collyre?  Un  Solon  frequemment  cité 
par  Pline  (L.  XX,  86)  est  nommé  par  Galien  å  propos  d'un  medicament 
contre  les  affections  de  oreilles. 
SoLius  vide  Aurelianus. 

„       vide  Hermidius. 
SoPHRONTUs.  Myrepsus  rapporte  le  collyrium  Sophronii. 
Soranus.  Un  collyrium  Sorani  est  cité  dans  un  manuscrit  latin  d'Oribas^ 


(Edition  Daremberg  T.  V.  p.  *  874).  Au  témoignage  de  Cassius,  ce 
Soranus  aurait  vécu  dans  le  lime  siécle  et  serait  Tauteur  d'un  traité 
de  oculo. 

SosANDER.  Galien  cité  de  lui  une  compositio  ad  palpebras  (L.  IV). 

SoTERicHiANUS  vide  Septimus  Soterichianus. 

Scvenis  Stefanus.  Un  cachet,  qui  se  trouve  å  Sienne,  porte :  Severi 
Stefani  Anicetum.  (Espérandieu  No.  174.) 

Stephanus.  Stephanns  d' Athenes,  vers  le  Vllme  siécle  florissait  å  Athenes 
puis  å  Alexandrie.  Auteur  d'un  oculare  collyrium  existant  seulement 
en  latiiiy  editum  a  Mathia  Theodoro  Melanelio  cum  collectaneis  de 
Melancholia,  Antuerpiae  apud  Antonium  Dumaeum,  1540  in  4^. 

{La  fin  au  prochain  numéro,) 


AUS   DER   DÅNISCHEN   VOLKSMEDIZIN 
VON  Dr.  kristen  ISAGER,  Ry  Siaiion. 


(Førtseizung.) 
Feuer. 


Vor  einigen  Jahren  veranlasste  mich  bei  einer  Patientenuntersuchung  eine 
grosse,  winkclfOrmige,  iibrigens  glatte  und  beinahe  linienformige  Narbe, 
dem  Patienten  einige  Fragen  zu  stellen,  unter  anderen  fragte  ich  — ganz 
zuiallig  —  von  wem  und  wie  die  Lasion  seiner  Zeit  behandelt  worden 
wåre.  Der  Patient  erzahlte  dann,  dass  er  sich  die  Wunde  am  Ende  der 
1870.  Jahre  an  einigen  Glasscherben  zugezogen  hatte.  Die  Wunde  hatte 
so  stark  geblutet,  dass  im  Hause  allgemeines  Entsetzen  und  Verwirrung 
entstanden  war,  bis  ein  junges  Mådchen,  welches  zugegen  war,  Affaire 
genommen  und  einen  Verband  angelegt  hatte.  Sie  nahm  einige  Stiicke 
Leinwand,  verbrannte  sie  bei  einem  angezundeten  Lichte  und  legte  sie 
dann  unmittelbar  ai'f  die  Wunde,  wo  sie  sie  mit  einigen  Tuchern  fest- 
hielt.  Der  Verband  wurde  einige  Tage  liegen  gelassen,  wonach  die 
Wunde  mit  einer  Salbe  verbunden  wurde,  unter  welcher  sie  reactionslos 
und  ohne  årztlichen  Beistand  heilte. 

Dass  Leinwand  in  Bauemhåusem  ein  wohlbekannter  Verbandstoff  war, 
ist  nichts  neues,  es  ist  die  Verbrennung  im  Lichte,  die  mein  Staunen 
erregte,  weil  sie  an  die  Methode  erinnerte,  die  Pasieur  zum  Sterilisieren 
seiner  Wattepfrdpfe  gebrauchte.  Wenn  man  auch  davon  ausgehen  kann, 
dass  die  —  wie  man  hier  vermuthen  muss  —  gedankenlose  Beruhrung  mit 
der  Flamme  keine  Sterilitet  schafite,  so  war  es  doch  auffallend,  daJss  man 
vor  30  Jahren  in  einera  Bauernhause  einen  Verband  benutzte,  der  doch 
in  etwas  an  den  sterilen,  trockenen  Verband  erinnert,  den  die  Wissen- 
schaft  jetzt  anerkennt.  Ich  forschte  deshalb  nach,  was  aus  dem  jungen 
Mådchen  geworden  war,  um,  wenn  mOglich,  zu  erfahren,  woher  sie  die 
Kenntniss  zu  dieser  Wundbehandlung  håbe,  und  ob  sie  mit  der  Verbrennung 
der  Leinwand  irgend  einen  Gedanken  verbunden  hatte.  Es  gelang  mir 
dies  alles  sehr  leicht.  Das  Mådchen,  welches  jetzt  Lehrerin  ist,  hat  mir 
spater  erzahlt,  dass  sie  'die  Methode  von  ihrer  Grossmutter,  einer  alten 
Frau  in  Them  (bei  Silkeborg),  gelernt  hatte.  Als  Kind  (in  den  60.  Jahren) 
hatte  sie  oft  ihre  Grossmutter  Wunden  verbinden  sehen.  Die  Låsionen, 
die  im  Hause  selbst  oder  in  der  nåchsten  Umgegend  entstanden  waren, 
wurden  immer  von  der  Grossmutter  und  auf  diese  Weise  behandelt,  sobald 
es   sich   um   Wunden  handelte.    Die  alte  Frau  nahm  gut  ausgewaschene 


ti 


LeiDwand,  welche  sie  zu  diesem  Zweck  in  einer  Schublade  verbarg, 
steckte  sie  in  die  Kerzenflamme  und  legte  sie  dann  auf  die  Wunde. 
Selbst  hatte  die  Mitteilerin  die  Methode  nur  bei  der  erwåhnten  Gelegenheit 
benutzt;  ohne  weiter  daruber  zu  denken,  griflf  sie  zu  ihr,  als  die  anderen 
ratlos  dastanden. 

Selbst  håbe  ich  diese  Wundbehandlung  spåter  nicht  gelroffen,  aber  ein 
Kollega  (Dr.  Bjerregaard)  hat  mir  spåter  mitgeteilt,  dass  er  alsKnabesie 
von  jiitischen  Bauern  beifrntzt  gesehen  hat.  Noch  kann  erwåhnt  werden,  dass 
in  Bayern  zufolge  Lammer  i  i)  ,,verbrannte  Leinwand''  angewandt  wird 
als  eines  der  vielen  Volkswundmittel. 

Weitere  Verbreitung  hat  die  Methode  wahrscheinlich  nicht  gehabt,  und 
wird  meines  Wissens  nicht  erwåhnt  in  den  dånischen  Sammlungen  von 
Volksdenkmålem,  aber  das  hier  Er^åhnte  zeigt  auch  mit  Sicherheit,  dass 
sie  practiziert  worden  ist. 

Diese  Form  der  Wundbehandlung  tragt  auch  in  sich  selbst  den  Stempel 
der  Glaubwurdigkeit.  In  der  alten  volksthumlichen  Kiltur  treffen  wir 
håufig  das  Feuer,  wo  es  gilt  Krankheiten  zu  heilen,  und  es  ist  dann  leicht 
verståndlich,  dass  man,  um  es  so  gut  wie  mOglich  zu  machen,  dahin 
gelangte,  die  Leinwand,  welche  auf  die  Wunde  geicgt  werden  soUte,  mit 
dem  gegen  alles  BOse  schirmenden  Feuer  in  Beruhrung  zu  bringen.  In 
der  volksthumlichen  Benutzung  alter  sowie  neuer  Mittel  herrscht  kein  streng 
gefolgtes  System,  und  ein  Mittel,  welches  bei  einer  Krankheit  flir  gut 
angeseheii  wurde,  ist  auch,  wie  man  sich  leicht  denken  kaim,  gegen  andere 
Leiden  benutzt  worden. 

Es  scheint  besonders  bei  Hautkrankheiten  gewesen  zu  sein,  dass  sich 
das  Feuer  in  der  einen  oder  andem  Form  als  Heilmittel  lange  gehalten  hat. 

Noch  in  den  letzten  Jahren  haben  hier  in  der  Umgegend  Patienten 
mit  „H6llenfeuer"  (Herpes  zoster)  dadurch  Heilung  gesucht,  dass  sie  mit 
Feuerstein  und  Stahl  haben  Feuer  uber  sich  schlagen  lassen.  Jetzt  ist  diese 
Heilmethode  wohl  stark  im  Verschwinden,  scheint  aber  fnlher  sehr  ver- 
breitet  gewesen  zu  sein  und  zu  dem  Aberglauben  gehdrt  zu  haben,  der 
allgemein  bekannt  war.  Am  liebsten  sollte  sie  von  jemand  ausgelibt  werden, 
der  einen  Namen  trug,  wie  kein  anderer  im  Dorfe.  2)  Den  entkleideten 
Patienten  Qber  flammendes  Feuer  zu  halten,  ist  gegen  dieselbe 
Krankheit  benutzt  worden.  3)  Nach  dem  Volksglauben  bekam  man 
HoUenfeuer,  wenn  man  Leinen  benutzte,  auf  welches  der  Abendthau 
gefallen  war ;  war  man  hiermit  unvorsichtig  gewesen,  so  konnte  dem  Ungltick 


1)  Yolkflmedecin  1869.  b.  196. 

2)  TMelt, 

8)    E.  T.  Kr. 


12 


vorgebeugt  werden,  wenn  man  einen  Brand  durch  die  Wåsche  ftihrte, 
ehe  man  sie  anzog;  andere  spuckten  durch  sie  in  derselben  Absicht. 

Itn  Worte  H6llenfeuer  liegt  eine  Andeutung  davon,  dass  man  vermulet 
hat,  die  Krankheit  håbe  etwas  mit  dem  Feuer  zu  thun.  Sie  brennt  und 
frisst  sich  fort  wie  eine  Flamme,  man  sagt  auch  von  einem  Menschen, 
welcher  daran  leidet,  dass  Feuer  iiber  ihn  gefallen  ist,  und  hierin  ist 
vielleicht  der  Grund  zu  suchen,  dass  sich  das  Feuer  eben  bei  dieser 
Krankheit  so  lange  als  Heilmittel  gehalten  hat.  Doch  ist  es  auch  bis  zur 
letzten  Zeit  bei  anderen  Hautkrankheiten  angewendet  worden.  Kinder  mit 
Eczem  werden  drei  Abende  nach  einander  iiber  und  unter  Feuer  gefiihrt, 
Oder  man  schlågt  Feuer  iiber  ihrer  Wiege,  drei  Mal  in  die  Lange  und  drei 
Mal  in  die  Quere.  Gegen  Gelbsucht,  welche  man  wahrscheinlich  fiir  eine 
Hautkrankheit  gehalten  hat,  låsst  man  ein  StOck  glimmende  Holzkohle 
an  einem  Donnerstag  Abend  drei  Mal  zwischen  Leibwasche  und  Kdrper 
fallen,  und  wiederholt  das  Verfahren  jeden  Donnerstag  Abend,  bis  die 
Krankheit  verschwindet. 

Will  man  gegen  irgend  eine  Krankheit  segnen,  so  ist  es  gut,  wåhrend 
déssen  den  kranken  Korpertheil  iiber  Feuer  zu  halten,  und  „kluge  Frauen*' 
haben  ihre  Patienten  in  den  Schornstein  gehoben,  wåhrend  sie  gleichzeitig 
auf  dem  Herd  Feuer  anziindeten.  i) 

Wie  das  Feuer  als  Schutz-  und  Heilmittel  fur  Menschen  angewendet 
wird,  findet  man  es  auch  angewandt,  wo  es  Haustiere  gilt.  Man  wirft 
Feuer  iiber  sie  bei  Krankheiten,  halt  einen  Brand  vor  ihrem  Maul,  brennt 
sie  mit  einer  Kerze  (welche,  kann  man  hinzugefugt  finden,  auf  einer  Leiche 
gestanden  hat).  Ist  es  Federvieh  (Hiihner,  die  keine  Eier  legen  woUen) 
50  Schwingt  man  es  uber  ein  Feuer.  2) 

In  Zeiten,  wo  besonderes  Ungliick  die  Gegend  trifft  oder  das  Land 
heimsucht,  erwacht  oft  die  Erinnerung  an  die  alten  Hiilfsmittel,  und  das 
absterbende  Vertrauen  in  sie  kann  dann  neues  Leben  erhalten.  Man 
fallt  auf  den  alten  Kultus  zuriick  und  sucht  ihn  so  rein  wie  moglich 
durchzufiihren,  befreit  von  den  Umgestal tungen,  die  Zeit  und  Schlendrian 
mitgefiihrt  haben.  Die  alte  heidnische  Sitte  3),  zur  Pestzeit  das  Vieh  durchs 
Feuer  zu  treiben,  wurde  unter  feierlichen  Formen  in  Nordeuropa  in  den 
grossen  Viehpestjahren  im  18.  und  19.  Jahrhundert  wieder  aufgenommen. 
Dazu  konnte  man  nicht  Stein  und  Stahl  verwenden,  noch  weniger  neuere 
Mittel,  die  Feuer  erzeugen  konnten.  Jeder  Funke  im  Dorfe  musste  gelOscht 
werden,  und  man  suchte  zuriick  zu  dem  alten,  heiligen  Feuer,  dass  man 
sich   im   eichenen    Thurrahmen    schlafen    dachte.    Durch   Drehung    eines 

1)  E,  T,  Kr, 

2)  E,  T.  Kr, 

3)  Wird  schon  b«i  Opid  erwåhnt  (Gt-ondal:  Follcefcro  96  u.  99). 


13 

Stack  Holzes,  welches  am  besten  durch  zwei  junge,  nackte  Mlnner  aus- 
gefuhrt  wurde,  suchte  man  es  zu  wecken.  Wares  aufdiese  WeisegeglUckt, 
Feuer  zu  machen,  so  zundete  man  einen  Scheiterhaufen  in  einem  Hohlwege 
an  und  trieb  die  Tiere  hier  hindurch,  und  vom  Scheiterhaufen  nahm 
jederman  einen  Brand  mit  nach  Hause,  um  das  neue  Herdfeuer  anzufachen.  i) 

Auf  vielen  Gebieten,  aber  besonders  in  den  Sitten,  die  mit  Ackerbau, 
der  Pflege  des  Viehes,  den  hauslichen  Arbeiten,  mit  allem  dem  zu  thun 
hatten,  wovon  das  Gedeihen  des  Bauernstandes  abhångig  war,  und  wel- 
ches ihm  das  tagliche  Brot  gab,  treffen  wir  in  einer  nicht  fernen  Vorzeit 
das  Feuer  als  eine  schiitzende  und  helfende  Macht.  Man  tragt  Feuer  um 
das  Feld  herum,  wenn  es  von  einem  neuen  Herrn  in  Besitz  genommen 
oder  wenn  es  im  Friihling  wieder  in  Gebrauch  genommen  wird.  Maii 
legt  einen  Brand  in  das  erste  Fuder  DGnger,  welches  ausgefahren  wird, 
und  einer  wird  in  den  Korb  gelegt,  der  die  Saat  birgt,  ehe  man  zu  såhen 
anfångt.  Man  ziindet  Feuer  an,  wenn  man  das  Vieh  im  Friihjahr  aus  dem 
Stall  und  im  Hérbst,  wenn  man  es  wieder  in  ihn  zurUck  treibt,  oder  man 
råuchert  mit  glimmender  Holzkohle  in  einem  Holzschuhe,  oder  man 
begniigt  sich  endlich  damit,  dieselbe  in  die  Stallthtir  zu  legen.  Bevor  die 
jungen  Ganse  das  Nest  verlassen,  nimmt  man  Feuerstein  und  Stahl  und 
schlågt  Feuer  rund  um  das  Nest  oder  schiittelt  sie  in  einem  Siebe  uber 
einem  Feuer.  Martinitag  mUssen  alle  die  Gånse,  die  leben  sollen,  uber 
Feuer  gehalten  werden,  wenn  sie  spåter  Gllick  bringen  sollen.  Nach  dem 
Kaiben  wird  die  erste  Milch  unter  der  Schiirze  ins  Haus  getragen  und 
uber  dem  Herdfeuer  geschwungen,  oder  [man  tråufelt  drei  Tropfen  der 
ersten  Milch  auf  einen  Brand.  Beim  Bierbrauen  soli  man  einen  Braiid  in 
den  Malz  stecken.  Die  Fåsser,  die  gebraucht  werden,  wer.den  tiber  einem 
Bauschchen  brennenden  Heidekrauts  gew6lbt,  und  will  man  sehr  vorsichtig 
sein,  so  legt  man  drei  Sttickchengliihende  Holzkohle  auf  die  Thiirschwelle, 
Von  einer  Frau  in  WestjUtland  wird  erzahlt,  dass  sie  vor  wenigen  Jahren 
jedes  Mal,  ehe  sie  zu  brauen  anfing,  einen  Brand  nahm,  damit  in  die 
Thur  ging  und  ihn  hin  und  her  schwang,  wåhrend  sie  gleichzeitig  etwas 
hersagte.  Beim  Buttem  und  åhnlichen  Gelegenheiten,  wo  man  etwas  neues 
anfing,  trifft  man  åhnliche  Sitten.  2)  Bekannt  ist  es  auch,  dass  das  neuge- 
borene  Kind,  so  lange  es  noch  nicht  getauft  war,  beschiitzt  werden 
musste,  ausser  durch  Gesangbuch  und  Stahl  (Stopfnadel  in  den  Wickel 
gel^),  durch  Kerzenlichter,  damit  es  nicht  mit  irgend  einem  unterirdi- 
schen  AbkCmmling  vertauscht  werde. 

Wie   man  mit   dem  Feuer  das  Bedrohte  zu  schirmen  und  das  Kranke 


1)    Meyer:  Erw.  Buch.  Feilberg:  I. 

S)    Hyltén  CavaUius:  Meyn:  Thiele:  E.  T.  Kr.:  Feilhergx  J,  Kamp, 


14 

zu  heilen  suchte,  so  verfolgte  man  auch  mit  ihm  dasjenige,  von  dem  man 
glaubte,  dass  es  schaden  konnte.  Man  wirft  den  Hexen  Feuer  nach,  wie 
denen,  die  in  Verdacht  sind,  Unglfick  bringen  zu  kOnnen.  Dem  Toten, 
der  auf  den  Friedhof  gebracht  wurde,  wurden  Feuer  und  Wasser  nach- 
geworfen  (z.  B.  auf  Bornholm)  oder  Feuer,  Wasser  und  Asche  (Deutsch- 
land)  um  vorzubeugen,  dass  er  spuke.  i)  In  derselben  Absicht  war  es 
wohl,  dass  man  gllihende  Kohle  unter  das  Bett  des  Sterbenden  setzte, 
wenn  man,  wie  es  hiess,  „ihm  den  Todeskampf  erleichtern  woUte." 

Nicht  selten  findet  man  das  Feuer  so  angewandt,  dass  man,  statt  es 
tiber  oder  um  das  zu  schirmende  Wesen  zu  fiihren,  einige  Haare  von 
diesem  nimmt  und  in  Beriihrung  mit  dem  Feuer  bringt.  Wenn  das  Vieh 
im  Friihjahr  auf  die  Weide  getrieben  wird,  nimmt  man  von  jedem  ein  paar 
Haare,  die  dann  entweder  verbrannt  oder  zusammengebunden  in  den 
Schornstein  uber  dem  Herdfeuer  angebracht  werden.  Hat  man  neues  Vieh 
in  den  Stall  gefiihrt,  so  verfahrt  man  ebenso,  damit  es  nicht  verhext  wird. 
Gegen  Krankheiten  der  Kiihe  soli  man  einige  Haare  aus  der  Lende  und 
andere  vom  Rucken  nehmen  und  sie  dann  verbrennen.  Sind  es  kranke 
Ferkel,  so  macht  man  es  ebenso,  fasst  aber  dann  noch  das  Ferkel  bei  den 
Beinen  und  schwingt  es  uber  dem  aufsteigenden  Rauche.  2)  Åhnliche 
Heilmethoden  haben  sicher  auch  beim  Menschen  Anwendung  gefundeu, 
und  sind  mitunter  gegliickt.  Eine  kleine  Geschichte,  die  in  meiner 
Kindheit  in  der  Umgegend  von  Viborg  erzahlt  wurde  von  einem  Ereignis, 
das  sich  dort  vor  wenigen  Jahren  zugetragen  hatte,  muss  hier  mitgenom- 
men  werden, 

Ein  Dienstjunge  war  eines  Wintertags  durch  das  Eis  eines  beim  Hofe 
liegenden  Mergelgrabens  gefallen.  Er  wurde  schnell  aufgezogen,  gab  aber 
kein  Lebenszeicben  von  sich,  und  alle  Versuche,  die  die  Hinzugekommenen 
machten,  ihn  wieder  zu  sich  zu  bringen,  schienen  keinen  Erfolg  haben  zu 
sollen.  Da  kam,  so  erzåhlt  man,  die  Hausfrau  gelaufen,  welche  einige 
Feuerkohlen  mit  sich  hatte;  sie  riss  schnell  einige  Haare  vom  Kopf  des 
Verungluckten,  legte  sie  auf  die  Kohlen  und  hielt  das  Ganze  dem  Ver- 
unglUckten  unter  die  Nase,  worauf  er  bald  wieder  zu  atmen  anfing. 

Wenn  dieses  Ereignis  den  jungen  aufmerksamen  ZuhOrem  erz&hlt  wurde, 
war  es  nicht  um  sie  davon  zu  belehren,  dass  die  Verbrennungsprodukte 
des  Haares  eine  incitirende  Wirkung  auf  die  Respiration  haben  kOnnten; 
es  wurde  vielmehr  als  ein  Beispiel  angefuhrt,  dass  die  alten  Mittel  doch 
nkht  iminer  so  schlecht  waren.  tJbrigens  haben  wohl  weder  der,  der  es 
erzahlte,  noch  der,  der  das  Mittel  anwandte,  eine  Ahnung  davon  gehabt, 
woher  es  stammte.  Sie  haben  nur  gewusst,  dass  es  ein  altes  Mittel  war. 

1)  E,  T.  Kr. 

2)  s.  T.  Kr. 


IS 

Diese  Anwendung  von  Haar,  es  sei  nun  von  Mensch  oder  Thier, 
erinnert  daran,  dass  man  in  Mythen  und  Abentheuern  oft  die  Vorstellung 
trifft,  dass  des  Menschen  Leben  und  Stårke  besonders  an  sein  Haar 
gebunden  ist,  eine  Vorstellung,  die  wohl  auch  die  dunkle  Grundlage  der 
aberglåubischen  Vorsicht  gewesen  ist,  mit  der  abgeschnittene  oder  ausge- 
kåmmte  Haare  lange  Zeit  behandelt  worden  sind.  Endlich  ist  in  dem 
Ereigniss  auch  etwas,  was  an  eine  Opferung  erinnert;  aber  die  eigentliche 
Absicht  jetzt  herauszufinden  ist  wohl  unmOglich. 

Die  Vorstellung  vom  Feuer  als  schtitzende  und  helfende  Macht  findet 
man  mehrmals  in  der  Edda.  Auch  die  Anwendung  desselben  gegen  Krank- 
heiten  wird  dort  erwåhnt.  „Feuer  ist  das  beste  gegen  Krankheit".  i)  Will 
man  zum  Urquell  der  Vorstellungen  zurtickgehen,  so  deutet  alles  auf  die 
Feueranbetung  eines  primitiven  Naturvolks.  Das  Studium  dieses  Kultus, 
seine  Form  und  Ausbreitung  ist  indessen  nicht  Sache  des  Arztes.  Hier 
haben  wir  nur  die  Absicht  gehabt,  zu  zeigen,  wie  diese  primitive  Natur- 
verehrung  sich  in  der  Volksmedizin  und  einigen  ihr  naheliegenden 
Gebieten  gehalten  hat  bis  ganz  in  die  Zeit  unserer  Vater. 


1)    Hdvamål  187. 

{Schluss  folgi.) 


DIE  NASENHEILKUNDE  DES  HIERONYMUS  FABRICIUS  AUS 

AQUAPENDENTE. 

[1537 — 1619  Prof.  zu  Padua.] 

Ubcrsetzt   und    mit   Anmerkungen   versehen 
VON  Dr.  CARL  KASSEL,  Posen. 


Ueber  die  Entfernung  von  Nasenpolypen. 

Ein  Polyp  ist  uach  Paulus  i)  Buch  6,  Kap.  25  eine  unnaturliche 
Geschwulst,  die  innerhalb  der  Nase  entsteht,  und  die  ihren  Namen 
der  Aehnlichkeit  mit  dem  Meerpolypen  verdankt ;  ausserdem  nennt  man  sie 
so,  weil  sie  aussieht  wie  dessen  Fleisch;  ferner  weil  sie  sich  mit  ihrer 
Umarmung  wie  jener  an  jedem,  welcher  ihn  anfasst,  råcht.  So  kommtes, 
dass  dieses  Leiden  die  Nase  verstopft  und  dabei  Athmung  und  Sprache 
erschwert.  Zuweilen  ist  die  Nasenathmung  voUståndig  verlegt,  sodass  die 
Patienten  gezwungen  werden,  Tags  und  Nachts  durch  den  Mund  zu 
athmen,  unter  grosser  Beschwerde  und  Qual  flir  das  Leben.  Celsus  fiigt 
hinzu,  dass  zuweilen  der  Polyp  derart  wåchsl,  dass  er  nach  der  Kehle 
kommt  und  die  Kranken  ersticken. 

Albukasis  2  imd  3)  sagte  im  2.  Buche,  24  Kapitel,  dass  diese  Fleisch- 
klumpen  den  vielfUssigen  Skorpionen  glichen.  Die  Geschwulst  sieht  aus 
wie  weisses  Fleisch,  ist  weich  und  fUllt  die  Nase  aus.  Sie  gleichen  jedoch 
nicht  alle  einander,  sondern  viele  erscheinen  wie  FleischklUmpchen,  die 
mit  einander  verwachsen  sind.  Auch  hångt  eines  am  anderen,  bald  an 
den  Knorpeln  festgewachsen,  bald  an  den  Nasenknochen,  bald  auch  an 
den  ganz  oben  gelegenen  schwammigen  Teilen,  (Albucasis  II.)  daher 
stammt  er  hauptsåchlich  von  schleimiger  Absonderung.  Auch  hat  der 
Polyp  einige  Venen,  von  denen  er  genåhrt  wird.  So  ist  es  dann  wahr- 
scheinlich,  dass  er  aus  dem  sehr  schleimigen  Blute  entsteht,  welches  im 
Gehim  zurOckstrOmt  und  nach  der  Nase  fliesst.4) 

Nach  Paulus  und  Albucasis  giebt  es  mehrere  Arten  von  Polypen,  denn 
zuweilen  ist  der  Polyp  hart,  fest  anhaftend,  blåulich,  schmerzhaft  und,  um 
es  mit  einem  Worte  zu  sagen,  krebsartig.  Und  diesen  kann  man  mit 
keinen  Instrumenten  heilen,  weil  er  durch  die  chirurgische  Operation 
gereizt  wird.  Man  muss  ihn  vielmehr  mit  Lockmitteln  an  sich  ziehen;  5) 
oder  wenn  wir  durch  die  Bitten  der  Kranken  gezwungen  werden,  ihn  zu 
behandeln,    so    råt  Paulus,   den  Polypen  direkt  mit  dem  Gluheisen  anzu- 


17 

sengen.  Dieses  soli  durch  eine  Kanule  eingefiihrt  werden,  nachdem  man 
diese  mit  Leinwand  umwickelt,  welche  mit  kaltem  Wein  durchtrånkt  ist, 
damit  nur  der  kranke  Teil  und  kein  anderer  gebrannt  wird.  Wenn  man 
namlich  in  die  Kanule  das  Gluheisen  éinftihrt,  wird  sie  sehr  warm,  ver- 
ursacht  Schmerz  den  benachbarten  Teilen  und  verletzt  die  Nase. 

Ein  anderer  Polyp  ist  weicher,  schlaflf,  weiss,  schmerzlos,  oben  nur  mit 
Seinen  Wurzeln  angehåingt  an  die  Nasenknorpel  oder  Knochen  oder 
schwammigen  Teile;  nach  unten  pendelt  er.  Er  pendelt  aber  so,  dass  er 
zuweilen  aus  der  Nase  austritt;  manchmal  zieht  er  sich  wieder  in  sie 
zuriick.  Nach  hinten  geht  er  zuweilen  in  den  Rachen  und  man  kann  ihn 
im  Rachen  sehen.  Offenbar  giebt  es  unter  den  Polypen  Unterschiede,  was 
ihre  Beschaflfenheit  und  Behandlungsart  betriflft,  wie  sie  von  Hippokrates 
im  2.  Buche  seiner  Krankheiten  im  Kapitel  iiber  die  Polypen  beschrieben 
sind.  Daher  also  gehen  wir  chirurgisch  heilend  vor,  und  zwar  soli  man 
nach  Celsus6)  Buch  7,  Kap.  10  mit  einem  scharfen,  nach  Art  eines 
Taschenmessers  gebauten  Instrumente  in  die  Nase  eingehen  und  den 
Pol3rpen  direkt  vom  Knochen  losl6sen,  dabei  aber  vorsichtig  sein,  damit 
nicht  der  darunter  liegende  Knorpel  verletzt  werde,  dessen  Heilung  dann 
schwierig  ist.  Den  abgeschnittenen  Polypen  soli  man  mit  einem  eisernen 
Haken  herausziehen ;  dann  fiihre  man  zusammengelegte  Leinwand  zur 
Blutstillung  ein;  darauf  reinige  man  die  Wunde  und  endlich  fiihre  man 
zur  Heilung  eine  Feder  ein,  welche  mit  einem  Narben  bildenden  Heil- 
mittel  7)  iiberzogen  ist.  Das  ist  die  Lehre  von  Cekus  von  der  chirur- 
gischen  Heilung  des  Polypen. 

An  der  erwåhnten  Stelle  lehrt  Paulus,  man  solle  den  Kranken  auf 
einen  Sessel  setzen,  den  Sonnenstrahlen  zugewandt.  Der  Chirurg  6flfne 
mit  der  linken  Hånd  die  Nase  und  erweitere  sie.  Mit  der  rechten  aber 
schneide  er  mittelst  eines  eigens  hinzu  gemachten,  nach  Art  eines  Myrthen- 
blattes  geformten  scharfen  Messers  ringsum  den  Polypen  ab,  indem  man 
die  Schårfe  des  Messers  dort  aufsetzt,  wo  der  Polyp  mit  der  Nase  ver- 
wachsen  ist.  Nachher  dreht  man  das  Instrument  um,  und  schafift  mit  dem 
Handgrifif  selbst  den  abgeschnittenen  Polypen  heraus.  Dies  wiederholt 
man  so  oft,  nåmlich  das  Schneiden  und  Herausnehmen,  bis  der  ganze 
Polyp  entfernt  ist.  Wie  ihr  seht,  besteht  zwischen  Paulus  und  Celsus  nur 
der  Unterschied,  dass  Celsus  zum  Herausziehen  der  Polypen  einen  Haken 
benutzt,  Paulus  den  Handgriff  eines  Messers,  der  wohl  einen  stumpfen 
Haken  darstellt.  Ferner  bentitzt  Celsus  zum  Bestreichen  der  Narbe  die 
Feder,  Paulus  aber  kleine  Bleirohren.  Drittens  verschmåht  Celsus  das 
Gloheisen,  Paulus  aber  braucht  es,  jedoch  nur  im  Gewebe  des  Nasen- 
polypen  selbst. 

Es   ist   ein    Zeichen    fur  die  voUståndige  Entfemung  des  Polypen,  dass 

1906.  2 


i8 


die  Nasenathmung,  Inspiration  und  Exspiration,  frei  und  ohne  Hindemis 
vor  sich  geht;  dass  die  Stimme  oder  die  Sprache  wohltdnend  ist;  als 
ferneres  2^ichen  fuhren  Paulus  und  Albucasis  noch  an,  dass  der  Schleim 
durch  den  Gaumen  in  den  Schlund  fliesst.  8)  Denn  dies  ist  ein  Zeichen 
daflir,  dass  jener  Weg  frei  und  durchgångig  gemacht  worden  ist.  Sind 
nun  diese  Krscheinungcn  nicht  volistondig  vorhanden,  so  ist  das  ein 
Beweis  dafiir,  dass  Polypenreste  vorhanden  sind  und  dass  man  noch  etwas 
zu  ihrer  Entfernung  beginnen  muss,  sei  es,  dass  ein  wahrer  Polyp  oder 
ein  krebsiger  bei  der  Brennung  zurtickgeblieben  ist.  Ist  die  vorher  beschrie- 
bene  Art,  ihn  zu  entfernen,  nicht  mehr  verwendbar,  so  lehrt  in  diesem 
Falle  Paulus  und  Albucasis,  man  solle  einen  mittelstarken  Faden  nehmen, 
der  wie  ein  Seil  aussieht,  an  ihm  an  verschiedenen  Stellen  mehrere  Knoten 
anbringen,  so  dass  zwischen  den  einzelnen  Knoten  ein  Raum  von  einem 
Querfinger  oder  auch  wenjger  liegt,  so  lehrt  Albucasis.  Ein  solches  Seil 
ftihre  man  in  die  Nase  bis  zuni  Gaumen,  ziehe  ihn  zum  Munde  heraus 
und  zwar  mit  Hilfe  einer  an  dem  einen  Ende  gefensterten  bleiernen  oder 
silbernen  Sonde.  Darauf  fasst  man  mit  der  rechten  und  linken  Hånd  die 
beiden  Enden  des  Fadens,  sowohl  das,  welches  zur  Nase  als  auch  das, 
welches  zum  Munde  heraushangt,  zieht  abwechselnd  an  ihnen  hin  und 
zuriick,  bis  die  Polypenreste  entfernt  sind.  Das  ist  die  Behandlung  des 
Polypen  bei  Celsus  und  Paulus.  9) 

Albukasis  andert  im  gewissen  Sinne  diese  Methode,  indem  er  Buch  2, 
Kapitel  14  sagt,  den  Polyp,  das  ist  jenes  Fleisch,  miisse  man  erst  mit 
einem  in  die  Nase  eingefiihiten  eisernen  Haken  herausziehen,  dann  vom 
absclmeiden,  wieviel  man  herausgezogen  hat  und  dies  miisse  man  so  oft 
fortsetzen,  bis  der  ganze  Polyp  herausgenommen  ist.  Sind  nun  Reste 
zurtickgeblieben,  die  man  unmoglich  mehr  herausziehen  kann,  dann  will 
Albucasis,  wie  Celsus  und  Paulus,  dass  man  mit  einem  schneidenden  Instni- 
mente,  gleich  wie  mit  einem  Messer,  eingeht,  den  Rest  abschneidet  und 
mit  einem  eisernen  Haken  herauszieht.  Diese  Albucasische  Operation  ist  die 
beste,  wenn  der  Polyp  gross  ist  und  man  ihn  aus  der  Nase  herausziehen  kann. 

Ich  werde  es  aber  Euch  nicht  verschweigen,  was  ich  Euch  iiber  die 
Polypenbehandlung  zu  sagen  håbe.  Der  von  den  Autoren  vorgezeichnete 
Weg  ist  gut,  und  ich  verdamme  ihn  nicht.  Aber  in  ihm  selbst  liegt  eine 
doppelte  Gefahr,  die  ge\v6hnlich  droht  und  eintritt.  Erstens  stOrt  die 
grosse  Blutung  die  Operation,  zvveitens  stOrt  das  Anschneiden  des  Nasen- 
knorpels.  Diese  doppelte  Gefahr  werdcn  sicher  alle  bemerkt  haben.  Celsus 
und  Paulus  und  Albucasis  u.s.w.  Und  sie  empfehlen  ja  auch  Mittel 
dagegen.  Besonders  Celsus  lehrt,  dass  der  Knorpel  nicht  an  seinem 
unteren  Teile  verletzt  werde,  weil  seine  Heilung  schwer  ist.  Gleichsam 
als  ob  er  uns  zuriefe,  es  entstehe  drinnen  ein  fast  unheilbares  GeschwUr. 


19 

Daher  håbe  ich  ein  ganz  sicheres  Instrument,  das  ich  sehr  oft  nnd  gluck- 
lich  gebraucht  håbe,  das  zugleich  schneidet,  erfasst  und  herauszieht.  Dås 
sind  doch  die  drei  hauptsachlichsten  Aufgaben  bei  diesem  Falle.  Aber 
was  das  Wichtigere  ist,  es  schneidet  ausschliesslich  den  Polypen  ab,  und 
verschont  alle  iibrigen  Teile  der  Nase.  Ausserdem  fasst  und  zieht  es  ihn 
heraus  und  erzeugt  keine  nennenswerte  Blutung,  weil  es  nur  die  in  dem 
Fleischklumpchen  des  Polypen  zerstreuten  Venen  durchschneidet  oder, 
wenn  das  vorgeschobene  Instrument  ausweicht  und  den  Polypen  mit  der 
Wurzel  von  den  Knorpeln  abschneidet,  deshalb  keine  so  grosse  Blutung 
folgt,  wie  sie  [folgen  wurde,  wenn  die  Venen  der  Knorpel  angeschnitten 
wurden,  da  i.  die  Venen  der  Polypen  nicht  so  gross  sind  und  von  Natur 
nicht  so  anhefcen  wie  die  Venen  der  Knorpel.  Und  deshalb  bewahretdie 
Gestalt  des  beschriebenen  Instrumentes  im  Gedåchtnis.  Denn  hiermit  habé 
ich  stets  jeden  Polypen  vollståndig  geheilt,  so,  das>  alle  Patienten  zu  mir 
sich  fliichtcn  in  der  sicheren  Hoffnung  auf  Heilung. 

Nach  Entfernung  des  Polypen  bleiben  leicht  noch  Reste  in  der  Nase. 
Diese  sind  jedoch  so  gering,  dass  sie  entweder  von  selbst  austrockneh 
oder  sich  aufzehren  oder  durch  irgend  ein  Medikament,  das  man  hinauf- 
bringt  beseitigt  werden.  Celsus  tamponierte  zunåchst  mit  zusammengelegter 
Leinwand  oder  er  bringt  mit  eineni  Pinsel  irgend  ein  blutstillendes  Mittel 
darauf.  lo)  Dann  reinigt  er  die  Wunde  und  bringt  auf  sie  mit  einer  Feder 
ein  narbenbefCrderndes  Mittel.  Paulus  verwendet  eine  seilåhnlich  gedrehte 
Leinwand,  die  er  mit  Mehl  uberzieht,  zur  Beseitigung  der  Polypenreste. 
Albucasis  beniitzt  die  ågyptische  Salbe.  Beide  empfehlen  nachher  bleierne 
Kaniilen  in  die  Nase  einzuflihren,  Celsus  aber  eine  Feder  mit  Mitteln  zum 
Belegen  der  Narbe.  Ich  beniitze  sowohl  das  eben  beschriebene,  dann  aber 
blase  ich  auch  Pulver  durch  eine  Kaniile  ein.  Aber  ich  treibe  und  stosse  dais 
Pulver  in  die  Kanule  mit  einem  Griffel,  der  am  einen  Ende  einen  Ring  hat. 

Wir  k6nnen  auch  ein  Instrument  des  Albukasis  bentitzén,  das  eine 
Kanule  hat,  die  man  in  die  Nase  einfuhrt. 

Dann  soli  jener  am  åusseren  Ende  gleichsam  eine  kleine  Muschel 
haben,  eine  ofFene  oder  eine  geschlossene  und  in  diese.  soli  man  Pulver 
bringen,  welches  nachher  vom  Patienten  durch  die  Einathmung  hinauf- 
gezogen  werden  soli  und  ganz  hinauf  in  die  Nase  gelangt.  Und  es  ist 
nicht  zu  furchten,  dass  das  Pulver  hinåuf  ins  Gehirn  kommt  wegen  des 
Abschlusses,  der  von  den  Resten  der  Polypen  bewirkt  wird,  wenn  es  nur 
geschickt  und  mit  Mass  aufgezogen  wird.  Dieses  Instrument  beniitzté  Albu- 
casis freilich  auch,  wenn  er  den  Kopf  durch  Anziehen  von  Flussen  reinigté. 

Ueber  das  Instrument  des  Autors  zur  Polypenentfernung. 
Zwei  Dinge  sind  hier  hervorzuheben :  erstens,  dass  dieses  mein  ureigens- 


20 


tes  dsemes  Instrument  alles  das  leistet,  was  vier  Instrumente  der  Alten 
schaffen,  freilich  zugleich  Messer,  Haken,  Feder  oder  bleierne  KanCde  oder 
Knotenfaden.  Femer  wird  es  klar  sein,  dass  dieses  mein  Instrument 
schnell,  sicher  und  ohne  Schmerz  und  ganz  gefahrlos  glQcklich  operiert, 
dass  die  von  den  Alten  beschriebenen  vier  jedoch  langsam,  unter  Qualen, 
mit  Gefahr  und  (iberhaupt  sehr  unglticklich  >hre  Aufgabe  erftlllen;  dass 
deshalb  hierdurch  der  chirurgische  Eingriff  unglticklich  verlåuft  und 
gamicht  zuzulåssen  ist.  Hieraus  wird  drittens  zu  folgem  sein,  dass  uber- 
haupt  bei  dieser  Pol3rpehoperation  alle  -—  se.  bisherigen  —  Instrumente  zu 
verwerfen  sind,  dann  aber  auch  die  Operationsart  der  Alten.  Euch  rufe 
ich  als  Richter  auf ! 

Erstens  behaupte  ich,  dass  dieses  Instrument  allein  alles  leistet,  was  die 
vier  Instrumente  der  Alten  leisten. .  Vier  Absichten  hat  man  bei  der 
Polypen-Operation:  den  Pol3rpen  erst  anzuschneiden ;  dann  ihn  zu  fassen 
und  herauszuziehen  dann  die  Reste,  welche  stehen  geblieben  sind,  gleich- 
falls  abzutrennen  und  fortzunehmen ;  dann  fnr  Vemarbung  des  geschwti- 
rigen  Sitzes  der  Polypen  zu  sorgen.  Zum  Anschneiden  des  Polypen 
brauchten  die  Alten  elA  Messer.  Wir  fuhren  aber  dasselbe  mit  diesem 
Instrument  aus,  welches  eine  Schårfe  besitzt  und  daher  schneidet,  von 
unten  leichter  und  bequemer  schneidet  als  ein  Messer,  weil  dieses  letztere 
mit  einer  einzigen  Scharfe  schneidet,  dieses  unser  Eiseninstrument  aber 
mit  zweien;  mit  dem  Messer  kann  man  garnicht  nach  beiden  Seiten 
hinschneiden,  sondem  es  schneidet  eben  wie  alles,  was  eine  långere 
Schårfe  hat;  aber  das  doppelseitige  Eisen  schneidet  wie  eine  Scheereund 
wie  alle  anderen  Instrumente,  welche  zu  starken  Schnitten  geeignet  sind. 
Zur  Ausftihrung  der  zweiten  Absicht,  nåmlich  zum  Fassen  und  heraus- 
zieheti  des  abgeschnitlenen  Polypen,  brauchten  die  Alten  einen  Haken. 
Unser  Eisen  jedoch  fasst  wie  ein  Haken  und  zieht  gleichzeitig  den  Polypen 
heraus.  Es  fasst  nåmlich,  indem  es  von  entgegengesetzten  Seiten  wie  eine 
Scheere  zum  doppelten  Schnitte  kommt;  es  zieht  den  Polypen  heraus, 
unterstUtzt  von  der  Hånd  des  Chirurgen;  filnftens  schneidet  und  zieht 
das  Eisen  fast  zu  gleicher  Zeit  heraus.  Diese  ganz  verschiedenartigen 
Verrichtungen  brmgen  die  Werkzeuge  der  Alten  nicht  fertig.  Beachtet 
nochmals,  dass  dieses  Instrument  ganz  nach  dem  Belieben  des  Chirurgen 
fasst,  wenn  es  sanfter  und  schneidet,  wenn  es  stårker  zusammengedrtickt 
wird.  Das  tut  keines  von  den  Uebrigen.  Zum  Zwecke  der  AusfUhrung 
der  dritten  Absicht,  d.h.  zur  Beseitigung  der  Reste  des  Polypen,  branchen 
die  Alten  den  geknoteten  Faden.  Aber  das  Eisen  rasirt  mit  seinem  Ende 
alle  Reste  vom  Knochen  ab.  Das  was  ich  mit  dem  Gefiihls-  und  GehOrs- 
sinne  festgestellt  håbe,  ein  ubriggebliebenes  Sttickchen  Polyp,  wird  vom 
Eisen    von   den   schwammigen   Knochen   abrasiert   und   getrennt.    Zum 


21 


vierten :  zur  Bedeckung  der  Narbe  an  der  Stelle  des  abgetragenen  Polypen 
benutzten  die  Alten  die  Feder  und  die  bleierne  Kanule.  Aber  wir  kdnnen 
Heilmittel  hineinblasen. 

Jetzt  muss  zweitens  vor  Augen  gefiihrt  werden,  dass  die  Instrumente 
der  Alten  alles  ungliicklich  durchfuhren,  dass  aber  unser  eisernes  mit 
bestem  Gliick  operiere.  Wer  sieht  nicht,  dass  wenn  man  ein  Messer  in 
die  Nase  filbrt,  einen  ganz  engen  und  dunklen  Ort,  man  unmdglich  den 
Polypen  allein  anschneidet,  da  wir  ja  garnicht  sehen,  was  zu  schneiden 
und  was  zu  verschonen  ist.  Mag  Celsus  sagen,  was  er  wolle,  dass  man 
Vorsicht  anwenden  mOge,  damit  der  Knorpel  nicht  verletzt  werde,  es  ist 
ja  doch  unausbleiblich,  das  er  vom  Messer  verletzt  wird.  Mag  Paulus 
sagen,  wieviel  ihm  beliebt,  dass  man  den  Patienten  gegen  die  Sonnen- 
strahlen  hinsetzen  miisse,  dass  das  Nasenloch  mit  der  linken  Hånd 
auseinander  zu  halten  und  zu  erweitem  sei :  Da  ja  ein  Polyp,  der  noch 
oben  in  der  Nase  sitzt,  wo  er  ståndig  pendelt  niemals  zu  [sehen  ist,  wissen 
wir  nicht,  was  wir  mit  dem  Messer  tun.  Wenn  wir  nun  den  Knorpel 
oder  den  innereo  Teil  der  Nase  unvorsichtig  anschneiden,  erzeugen  wir 
erstens  unertrftglichen  Schmerz.  Dazu  kommt  die  Blutung;  drittens  wird 
eine  Entzundung  erregt  werden;  hieraus  kann  auch  ein  Brand  entstehen mit 
Gefahr  des  Todes. 

Nichts  hiervon  kann  unter  unserem  Eisen  eintreten;  denn  seineSchårfe 
ist  nach  innen  gekrtimmt  und  kann  nichts  anderes  einschneiden  als  den 
Polypen.  Mehr  kann  das  Instrument  nicht  anschneiden,  wenn  es  nicht 
vorher  die  anzuschneidende  Sache  erfasst.  Ich  fasse  aber,  dann  passen 
wir  auf,  ob  ein  gefiihlloser  Polyp  oder  ein  sehr  empfindlicher  Teil  der 
Nase  gefasst  ist.  Ausserdem  kann  das  Messer  beim  unbedachten  Schneiden 
zu  weit  gehen;  unser  Eisen  aber  kann  das  nicht,  weil  die  Schneiden 
einander  begegnen. 

Das  zweite  Instrument  der  Alten  war  ein  Haken,  welcher  unglUcklich 
und  langsam  operiert,  deshalb  weil  er  weder  fassen  noch  richtig  heraus- 
ziehen  kann,  was  vom  Chirurgen  nicht  gesehen  wird.  Ausserdem  weil, 
wenn  der  Haken  heruntergezogen  wird,  er  mit  der  Spitze  die  Seiten  der 
Nase  verletzen  kann.  Aber  unser  Eisen  erfasst  schnell,  sicher  und  schadlos 
das  Krankhafte  und  kann  den  ganzen  Polypen  herausziehen,  sodass  ich 
einmal  in  Venedig  einen  ganzen  Polypen  auf  einmal  herau^riss. 

Das  dritte  Instrument  der  Alten,  ein  knotiger  Faden,  der  von  der  Nase 
nach  dem  Rachen  und  durch  den  Mund  ging,  der  dann,  bald  mit  der 
einen  Hånd,  bald  mit  der  anderen  hin  und  hergezogen,  die  Polypenreste 
entfemt.  Dieser  Weg  ist  der  unvollkommenste,  schwierig  und  nicht  ohne 
Unbequemlichkeiten.  Denn  erstens  ist  es  nicht  leicht,  die  bleierne  Nadel 
von  der  Nase  zum  Rachen  und  vom  Rachen  durch  den  Mund  zu  f^hren, 


22 


noch  ist  es  fiir  den  Patienten  angenehm.  Denn  wenn  man  mit  den 
Fingern  bloss  die  Zunge  leicht  herunterdruckt,  dreht  sich  zuweilen  der 
Magen  um  und  wird  zum  Brechen  gereizt.  Was  also  geschieht,  wenn  die 
Nadel  und  das  Seil  in  die  Kehle  kommt?  Ferner  heisst  es  nicht,  einen 
måchtigen  Schmerz  bereiten,  die  Knoten  hin  und  her  zu  ziehen,  zumal 
wenn  empfindliche  Teile  durch  den  scharfen  Zug  der  Knoten  gereizt 
werden?  Ausserdem,  was  ich  gewiss,  der  ich  die  meisten  Polypen  chi- 
rurgisch  geheilt  håbe,  bezeugen  kann,  håbe  ich  niemals  Polypenreste  auf 
dem  AVege,  der  von  der  Nase  zum  Gaumen  fuhrt,  stehen  bleiben  gesehen ; 
sondem  alle  hingen  am  schwammigen  Knochen,  der  von  dem  erwåhnten 
Wege  weit  entfemt  ist.  Knoten  durch  diese  Gegend  bewegen  bedeutet 
daher  nichts  anderes,  als  empfindsame  KOrperstellen  reizen.  Unterdessen 
aber  sah  ich,  dass  alle  Polypen  Reste  zuriicklassen,  die  weiter  oben 
hangen.  Unser  Instrument  dagegen  entfemt  mit  seinem  oberen,  breiten 
gekriimmten  und  schneidenden  Ende,  ohne  MUhe  von  den  obersten 
Knochen  alle  Polypenreste  ohne  jede  Belåstigung  fiir  die  Nase.  Zur 
Untersuchung  des  Nasen  ganges  aber,  der  von  der  Nase  zum  Gaumen 
fiihrt,  wenn  es  vielleicht  nOtig  ist,  ist  das  gekrummte  Eisen  geeignet. 

Viertens  bentitzten  die  Alten  die  Feder  und  die  bleierne  Kanole,  mit 
der  sie  Heilmittel  fiir  die  Narbenbildung  einfuhrten.  Von  uns  aber  ist 
keins  von  diesen  verwendet  worden,  weil  da  nur  eine  Reinigung  mit 
dunklem  Weine,  lo)  zuweilen  mit  reinem,  bald  mit  alaunhaltigem  geholfen 
hat.  Und  niemals  sah  ich  nach  Entfernung  des  Polypen  Reste  stehen 
bleiben,  die  sich  wieder  entwickelten  und  gewachsen  wåren. 

Ich  glaube  dass  dies  der  vorherigen  Operation  mit  dem  eisernen  Instru- 
ment zu  verdanken  ist,  welches  alle  Polypenreste  vemichtet  und  dass  diese 
nachher  durch  Fåulnis  ausgetrocknet  werden  und  zu  Grunde  gehen. 
Schliesslich  glaube  ich,  dass  Ihr  hieraus  Euch  selbst  den  Schluss  ziehen 
kOnnt,  dass  weder  die  Instrumente  noch  die  Chirurgie  der  Alten  zugelassen 
werden  diirfen  bei  der  Abtragung  der  Polypen  und  dass  sie  zuriick- 
zuweisen  sind. 

Siche  Hippokr.  2,  11)  iiber  die  Krankheiten,  Kap.  iiber  den  Polyp. 

Ueber  die  Stinknase  (Ozaena),  das  Nasengeschwur. 

Bekanntlich  kommen  in  der  Nase  Geschwure  vor;  aber  nach  Celsus 
(Buch  6,  Kap.  8.)  nennt  man  nicht  jedes  Geschwur  Ozaena,  vielmehrnur 
solche,  welche  mit  starker  Borkenbildung  und  liblem  Geruch  einher- 
gehen.  12)  Und  auch  Paulus  berichtet  (Buch  3,  Kap.  24),  dass  Ozaena 
ein  fauliges  Geschwiir  sei,  welches  durch  das  Austreten  scharfer  Safte 
entstehe.  Und  nach  Celsus  gibt  es  kaum  ein  Mittel  gegen  diese  Geschwure. 
Nach   mcincr  Mcinung  ist  tlics  richtig  wcgen  ihrer  bosartigen  Bescliaffen- 


23 

heit,  die  bald  in  dem  scharfen  und  unregelmåssigen  Såflestrom,  welcher 
von  der  Leber  und  dem  Kopf  herkoramt  oder  auch  in  dem  gallischen 
Gifte  13)  ihre  Ursache  hat;  denn  dieses  pflegt  sich  zuweilen  mit  der 
Ozaena  zu  verbinden.  Bald  aber  liegt  der  Grund  flir  jene  schwere  Heil- 
barkeit  auch  in  der  schlechten  Natur  des  erkrankten  Teiles,  welche  selbst 
einen  gesunden  dorthin  fliessenden  Korpersaft  verderben  wiirde.  Zur 
Heilung  kommt  entweder  die  Anwendung  von  Medika menten  in  Betracht, 
welche  sowohl  auf  den  Kopf,  als  auch  auf  die  I^ber  Rucksicht  nehraen, 
den  Såftestrom  und  seine  schlechte  Zusammensetzung  måssigen  und  ver- 
bessern  und,  wenn  es  notig  ist,  mit  einer  Abkochung  von  Indischem 
Holze  reinigen  nebst  geeigneten  lokalen  Mitteln.  Oder  man  muss,  wenn 
die  Ozaena  nicht  heilt,  zum  chirurgischen  Eingriffe  schreiten.  Celsus  sagt, 
er  håbe  bei  den  grossen  Chirurgen  keinen  Weg  angegeben  gefunden,  wie 
man  chirurgisch  die  Ozaena  behandeln  soli,  wenn  man  ihr  mit  Medika- 
menten  nicht  beikommt.  Und  er  fiigt  hinzu:  nach  meiner  Meinung  riihrt 
das  daher,  weil  ein  Uebel  selten  geheilt  wird,  wenn  die  Behandlung  selbst 
mit  grosser  Qual  verbunden  ist.  Und  Celsus  hat  Recht,  weil  die  Qualen 
bei  der  Behandlung  nicht  angenehm  sind  und  kaum  ertragen  werden; 
hauptsachlich  aber  ist  dies  der  Fall,  wenn  man  einen  so  empfindlichen 
Koqjerteil,  wie  es  das  Tnnern  der  Nase  ist,  peinigt,  sei  es  durch  einen 
Schnitt  oder  durch  Brennen.  Dennoch  erapfiehlt  Celsus,  wohl  mehr  indem 
er  anderen  folgt,  folgende  zA'ei  chirurgische  Wege  bei  der  Ozaena.  Einige 
Aerzte  empfehlen  ein  irdenes  ROhrchen,  andere  ein  diinnes  Rohrchen; 
ich  bevorzuge  das  irdene.  Einige  also  empfehlen  das  irdene  Rdhrchen 
oder  eine  geschmeidige  Schreibfeder  in  die  Nase  einzufuhren  bis  sie  in 
den  Mund  kommt,  d.h.  bis  hinauf  zu  den  Nasenbeinen^  Dann  soli  man 
hierdurch  ein  gliihendes  Eiscn  bis  in  den  Mund  filhren,  endlich  die 
gebrannte  Stelle  mit  GrOnspaji  oder  Honig  reinigen ;  nach  ihrer  Reinigung 
soli  man  das  Geschwiir  mit  Lycium  zur  Heilung  bringen.  Dann  empfiehlt 
Celsus  einen  anderen  chirurgischen  Weg,  den,  wie  ich  glaube,  niemand 
gestatten  wird.  Er  sagt,  man  soli  die  Nase  von  unten  bisaufden  Knochen 
einschneiden,  um  hierdurch  dann  die  erkrankte  Stelle  sehen  und  an  sie 
leichter  das  Gltiheisen  heranbringen  zu  kOnnen.  Dann  soli  man  die  Nase 
nåhen  und  das  gebrannte  Geschwiir  auf  die  erwåhnte  Art  heilen.  Die 
Naht  aber  bcstreiche  man  mit  Silberglåtte  oder  einem  anderen  Klebmittel. 
Soweit  Celsus  !  Sicher  wird  es  niemand  aushalten,  die  Nase  sich  bis  auf 
den  Knochen  durchschneiden  zu  lassen  und  nachher,  nach  Anbrennung 
der  Geschwiirsflåche,  die  Wunde  nahen  zu  lassen,  und  selbst  wenn  ein 
Patient  es  zugåbe,  durfte  ein  kluger  Chirurg  die  Operation  weder  zulassen 
noch  bei  ihr  helfen ;  erstens  weil  der  ganze  Knorpel  der  Nasenfltigel 
durchgeschnitten   wird,   nicht  aber  bloFS  die  Haut,  dann  aber  auch,  weil, 


24 

wenn  man  die  Nase  erweitert,  man  das  Ozaenageschwtlr  sehen  und  auch 
brennen  kann,  dann  aber  auch  durch  Medikamente,  die  man  darauf  bringt, 
heilen  kann.  Man  schneidet  also  unnOtig  ein.  Daher  empfehle  ich  Euch 
eine  zwar  åhnliche  aber  bei  weitem  mildere  chirurgische  Behandlung  der 
Ozaena.  Man  fUhrt  eine  eiserne  Kanule  durch  die  Nase  hinauf,  welche 
der  Lange  des  Geschwurs  entspricht,  und  die  hohle  Form  der  Nase 
nachahrat.  Hierdurch  flihre  man  ein  glubendes  Eisen,  welches  jedoch  nur 
die  Kanule  berflhren  darf.  So  erwårmt  das  Gliiheisen  die  Kantile  und 
diese  die  Nase  und  das  Ozaenageschwur.  Ich  will  aber  nicht,  dass  die 
Nase  durch  diese  Wårme  Schmerz  empfinde,  sondern  dass  der  geschwurige 
Teil  ohne  Schmerz  nur  erwarmt  werde  ohne  Qual  fur  den  Kranken.  Hat 
man  das  Geschwtlr  genau  gesehen,  dann  ist  die  Kaniile  sofort  von  der 
Nase  zu  entfemen  und  wieder  einzufiihren.  Und  so  oft  ist  die  Prozedur 
mit  dem  Gliiheisen,  welches  nur  erwårmt,  zu  wiederholen,  bis  die  behan- 
delte  Flåche  geniigend  ausgetrocknet  erscheint.  Durch  diese  6fteren 
Wiederholungen  vollzieht  sich  allmåhlich  die  Erwårmung  schmerzlos, 
namlich  durch  Austrocknung  und  Kraftigung  des  erkrankten  Teiles,  durch 
Verteilung  der  Safte  und  dadurch,  dass  es  so  das  Geschwur  zur  Heilung 
bringt;  denn  wenn  das  Gliiheisen  austrocknet,  zerteilt  und  kraftigt  es. 
Ausserdem  aber  zerst5rt  es  den  Geschwiirsboden,  nur  nicht  so  kraftig  wie 
das  schnell  zum  GlUhen  gebrachte  Eisen.  Hat  man  dies  dfters  wiederholt, 
muss  man  damit  aufhoren,  um  beinahe  dasselbe  zu  leisten,  als  das  ein 
Mal  an  das  Geschwiir  herangefiihrte  Gliiheisen.  Dieser  Weg  unterscheidet 
sich  von  dem  oben  angefiihrten  mehr  oder  weniger^  der  das  Gliiheisen 
durch  eine  irdene  Kaniile  oder  einen  Schreibhalm  einflihrt.  Ausserdem 
verstehe  ich  ja  garnicht,  wie  ein  gliihendes  Eisen  durch  einen  Schreibhalm 
hindurchgeflihrt  werden  kann,  ohne  dass  dieser  verbrennt;  es  sei  denn, 
dass  wir  das  Geschwiir  durch  den  verbrannten  Halm  verbrennen  woUen. 
Doch  lasst  uns  den  Celsus  erlåutern.  Der  alte  Schreibhalm  bestand 
nicht  aus  einer  Gånsefeder,  wie  der  jetzige,  sondern  damals  schrieben  die 
Alten  mit  einem  geschmolzenen  Rohr,  wie  jetzt  noch  die  Griechen.  Dass 
dies  den  Tatsachen  entspricht,  sieht  man  bei  Celsus  selbst,  der  hie  und 
da  die  Feder  erwåhnt  nicht  fiir  das  Schreibrohr,  sondern  einfach  fQr 
Feder.  Dies  erhellt  namlich  aus  Kap.  8  und  lo  desselben  Buches.  Unter 
den  Schreibfedem  giebt  es  namlich  solche  mit  Knoten  und  glatte.  Diese 
Art  der  Hitzeeinwirkung  an  allen  ausserordentlich  empfindlichen  Korper- 
teilen  kann  bei  Bedarf  der  Hitzewirkung  als  ein  schmerzloser  Ersatz 
gelten.  Mit  ihm  håbe  ich  die  meisten  derartigen  Geschwtlre  geheilt.  Zur 
Heilung  von  jener  Erwårmung  aber  sind  kiihlende  und  trocknende  Mittel 
anzuwenden,  z.B.  einfache  Salbe,  Bleiweis  u.dgl. 

(Fortselzung  folgt) 


QUELQUES  DONNÉES  CONCERNANT  L'ÉTAT  DE  LA  DKNTURE 

DE  NOS  SOLDATS. 

PAR     LE     COLONEL     J.     HAGA, 

Chef  du  Service  méd,  de  Partnée  des  Indes  Orient,  NeerL 


Afin  de  pouvoir  fixer  å  quel  point  un  traitement  régulier  d*odon- 
technie  serait  souhaitable,  ou  méme  nécessaire  å  nos  soldats,  on 
a  établi .  un  examen  å  ce  sujet  dans  les  garnisons  de  Welievreden  et  de 
Meesier  Corfieiis, 

En  tout  on  a  examiné  :  looo  Européens  et  1661  Indigénes  (et  Amboinéses). 
La  statihtique  suivante  indique  les  resultats  de  eet  examen. 


Nationalité. 


Nombre 


Nombre  des  dents 


quantes 


cariées. 


les  genciyes 
normales. 


Nombre  des  personnes 

beaucoup  'unedenture 
de   dentine.    compléte 
et  intacte. 


Ayant  des 

dents 
superilues. 


Européens 
Indigénes  (et 
Amboinéses) 


1000 
1661 


2586 
2548 


2157 
4812 


648 
713 


266 

987 


"3 

357 


9 
18 


Du  fait  que  113  Européens  et  357  Indigénes  avaicnt  une  denture 
compléte  et  en  bon  etat,  résulte  qu41  manque  å  chacun  des  fusiliers 
européens  Tun  portant  Tautre  2,9  dents  et  au  fusilier  indigéne  ±  2  dents; 
le  soldat  européen  én  posséde  2,4  de  cariées;  Tindigéne  ±  3,7. 

+  1 1  %  des  Européens  et  ±  21  %  des  Indigénes  ont  la  denture 
compléte  et  en  bon  etat,  en  apparence. 

65  \  des  Européens  ont  les  gencives  normales  et  pas  plus  de  43  \ 
des  Indigénes. 

±  26,6  ®/o  des  Européens  et  +  59,4  %  des  Indigénes  ont  beaucoup 
de  dentine. 

1 6,5  %  des  Indigénes  avaient  des  dents  limées. 

Ainsi  qu'en  Autriche  et  en  Baviére,  ou  Ton  a  déjå  établi  un  traitement 
d'odontechnie  dans  Tarmée,  on  a  demandé  cette  année  de  la  HoUande, 
outre  le  materiel  médical,  des  instruments  odentechniques,  afin  de  pouvoir 
proceder  å  un  commencement  de  traitement  dans  l'armée  des  Indes. 


.RKVUK  BTBLIOGRAPHIQUE. 


T.     HISTOIRE  DE  LA  MEDECINE. 


A  L  L  E  M  A  G  N  E. 


O.  Ehbhardt.  Dr.  Laurentius  Wilde,  Leiharzt  des  Hcrzogs  Albrecht, 
und  die  Anfånge  der  medizinisclien  Wissenschaft  in  Preussen.  1905. 
Abhandliingen  zur  Geschichte  der  Medizin  von  Magnus,  Neuburger 
und  SudhofF.  Heft  XIV.  J.  Korn  Breslau. 
»lusqu'en  1613  il  n'y  cnt  pas  de  médecin  ayant  fait  des  etudes  dans  la  rille 
de  Konigsberg;  les  barbiers,  de  bonnes  femmes,  celui  qui  Youlait  exer9aient 
Vart  de  guérir;  le  clergé  ne  manquait  pas  de  pratiqucr;  ainsi  en  1518  on  fit 
quérir  un  moinc  pour  soigner  des  inalades  å  la  Cour.  Lorsque  la  sypbilis 
apparut  en  1499  a  Konigsberg  ces  gens  traitaient,  et  quand  dans  les  comptes 
on  voit  que  tel  „médecin"  re^ut  des  honoraires,  cela  n'implique  pas  qu'il  eut 
étudié;  cela  indiqne  que  la  personne  n'était  ni  barbier,  ni  moine,  ni  d'un 
metier  connu.  Quand  nne  personne  fortunée  était  malade,  on  fit  venir  un 
médecin  veritable  de  Danzig.  Le  21  février  1610  le  pharmacien  Hans  Strell 
fut  nommé  å  Konigsberg;  il  débuta  par  une  plainte  au  gouvernement  contre 
Tabsencc  d'un  médecin  ayant  étudié.  Le  11  novembre  1513  Johann  Horn, 
docteur  en  médecine,  devint  méde«in  du  duc  Albrecht;  en  1516  Horn  avait 
changé  de  résidence.  En  1518  le  I>r.  Heinrich  Kobolt  d'Ulm  devint  médecin 
du  duc;  le  Dr.  Schiltlein  pratiqua  aussi  en  1518.  A  la  mort  de  Kobolt (1521) 
le  duc  Albrecht  chercha  un  autre  médecin ;  ce  fut  le  Dr.  Laurentius  Wilde  de 
Nuremberg  qui  fut  nommé  en  1523;  il  avait  fait  ses  etudes  å  Leipsic;  le 
serment  de  Wilde  existe  encore;  Ehrhardt  le  reproduit  en  entier.  Nous  ne 
pouvons  entrer  dans  tons  les  détails ;  mentionnons  briévement  Tamitié  de 
Wilde  avec  Crotus  Eubianus,  Paulus  Speratus  et  Fredericus  Fischer.  Wilde 
eut  de  beaux  succ(>s  comme  praticien  dans  le  traitement  de  la  syphilis;  il  se 
fit  valoir  surtout  lors  de  la  suette  de  1529,  quand  il  parvint  k  guérir  le  duc 
et  la  duchessc.  Wilde  publia  un  traité  Unterrirht  von  der  neuen  schwitzenden 
KranJcheit  in  Preussen.  1529  Konigsberg  4o.  Ce  livre  semble  étre  détruit  dans 
tous  ses  exemplaires.  En  1633  Wilde  se  mit  en  voyage,  visita  Leipsic,  etvint 
chez  Crotus  å  Hallo ;  Wilde  rentra  dans  le  catholicisme  et  se  mit  au  service 
du  cardinal  de  Salzbourg;  en  janvier  ou  février  1534  Wilde  mourut.  Le  duc 
Albrecht  prit  en  1532  le  Dr.  Basilius  Axt  (*1486;  tl558);  a  partir  de  1544 
le  duc  avait  d'antres  docteurs  pour  traiter  la  Cour,  tandisque  Axt  Taccompagnait 
en  voyage.  Les  documents  reproduits  sont  lo)  le  serment  de  Wilde ;  2o) 
rengagemont  ot  les  conditions  de  Wilde ;  3o)  une  curieuse  picce  contenant  les 


27 

griefs  de  maitre  Peter,  Talet  de  cfaambre  du  duc,  contre  les  médecins,  qai 
lai  avaient  imposé  sileDce  quand  il  voalait  se  xnéler  du  traitement;  maitre 
Peter  prétend  qa'on  le  iaisait  taire  et  que  les  médecins  appiiqaaient  des  idées 
émises  par  lui!  Pebqsim. 

Berliner   Klassikertexte.    Herausgegeben    von  der  (xcneralrerwaltuDg 

der   Kgl.   Museen  zu  Berlin  Heft  III.  Griecliische  Papyri  medizi- 

nischen    und     naturwissenschaftlichen    Inhalts    bearbeitet   Ton    K. 

Kalbfleisch  uiid  H.  Schonb.  Mit  9  Lichtdraclitafeln.  Berlin  1905. 

Weidmannsche  Bachhandlung  p.p.  40  in  4o. 

Die    beiden,    um   die   Erfosschung   der   ålteren   medizinisehen   Literaturgc- 

schichte  bezw.  der  griechisch-romischen  Medizin  so  hochvcrdienten  Ordinarien 

der    klassischen    Philologie   an  den  Universitåten  Marburg  und  Konigsberg  i. 

Pr.   baben   ihren   grossen   Verdiensten   mit   den   vorliegendcn    Ausgaben   ein 

necea    nicht   zu   unterschåtzendes   hinzugefiigt.    £s    handelt   sicli   nm  die  mit 

yielem    philologischem    Scharfsinn    gelungene  Entzifferung  und  Reproduktion 

von    etwa    11    griecbischen,    auf  die  Medizin  des  1.— 3.  Jabrhunderts  p.  Chr. 

bezuglicben    Handschriftentexten,    die   im   Besitz    der    Berliner    Museen   sich 

befinden.   Einige   davon   sind   von   Kalbfleiscb   bercits  bei  friiheren  Anlåssen 

publiziert   worden.    Die    Texte   selbst  sind  von  den  Hej*ausgebern  mit  Einlei- 

tungen    und   gelehrten   Kommentaren,  Parallelcitaten  aus  anderen,  bekannten 

Que  lien  u.  a.  verseben  Es  sind  folgende: 

Pap.  6934  u.  7094:  Aus  den  pseudohippokratischen  Briefen,  bcarbe.'tet  von 
K.  Kalbfleiscb;  Pap.  7770  A.  u.  B. :  Aus  einer.anatomischen  physiologischen 
Schrift,  bearbeitet  von  denselben;  Pap.  9095:  Behandlung  einer  Veratopfung, 
desgleichen;  Pap.  9764:  Medizinischer  Unterricht  bearbeitet  (wie  alle  folgen- 
den)  von  H.  Schone;  Pap.  9015:  Lehre  der  empiriscben  Aerzte;  Pap.  7763  u. 
9776 :  Medizinische  Rezepte.  Dazu  noch  einige  nicht  rein  medizinipche  Papyri. 
Auf  weitere  Einzelbeiten  will  Eef.  nicht  eingehen,  weil  er  glaubt,  dass  die 
Spezialkollegen  nicht  saumen  werden  und  diirfen,  selbst  niihere  Einsicht  in 
die  Scbåtze  zu  nehmen. 

Pagel. 


Semmeltceis'  gesammelte    Werke.    Herausgegeben   und  zum  Theil  aus 
dem   Ungarischen  iibersetzt  von  Dr,  Tiberius  von  Gy'éry,  Privatdo- 
zent   a.    d.  Universitat  zu  Budapest.  Mit  Unterstiitzung  der  Unga- 
rischen Akademie  der  Wissenschaften.  Mit  dem  Portrait  von  Sem- 
melweis   und  einer  Abbildung  seines  Grabmals.  Jena  1905.  Gustav 
Fischer  VII.  604  p.p.  in  gr.  8o. 
Sef.  kommt  hiermit  seinem  Yersprechen  [cfr.  Janus  X,  1905,  p.  595]  nach. 
Es   bedarf    wohl   in  unseren  Leserkreisen  keiner  grossen  Worte,  um  das  Ver- 
dienst   zu   preisen,    das   sich   unser   hochverehrter  Herr.  Mitarbeiter  Koll.  v. 
Gyory,    Budapest,   mit   diesem   seinem    Werke   um  unsere  Literatur  und  um 
die    Manen   von  Semmelweis  crworben  hat.    Wer  da  weiss,  dans  Semmelweis' 


28 


grosse  UDd  beriihmte  Monographie :.  „Die  Actiologie,  der  Begriff  ond  die 
Frophylaxis  des  Kindbettfiebers'*  Tom  Jahre  1861,  die  naturgemåss  die  piéce 
de  résistance  der  vorliegenden  Aasgabe  auch  dem  Umfange  nach  (p.  95—426) 
bildet,  långst  aus  dem  Buchhandel  Terschwanden  and  damit  auch  dem  Origi- 
nalstadiam  so  gut  wie  entriickt  oder  doch  fur  dieses  sehr  crschwert  ist,  wer 
die  Priori tatsstreitigkei ten  kennt,  die  in  letzter  Zeit  daraaf  aasgegangen  sind, 
Semmelweis'  Ruhm  zu  achmålem,  der  wird  mit  besonderem  Dank  das  Werk 
anseres  KoUegen  y.  G.  begriissen,  das  ihm  und  namentlich  den  Yertretem 
der  jiingeren  Generation  gestattet,  nunmebr  selbst  ein  zuverlåssiges  Bild  von 
Lehre  and  Leistungen  eines  der  grossten  Wohltater  der  Menschheit  za  ge- 
winnen.  y.  G.  hat  iibrigens  noch  mehr  getan.  Er  hat  seiner  Aasgabe  (abgese* 
hen  yon  einem  glånzend  gcschriebenen  und  genussreichen  Vorwort)  noch  eioe 
knrze,  in  lapidarem  Stil  geschriebene  Biographie  and  mehrere  Seiten  gehalt- 
reicher  Anmerkungen  hinzugefiigt,  die  yon  seiner  Kenntnis  and  Beherrschang 
des  literarhistorischen  Materials  Zeugnis  ablegen.  Mit  diesor  Aasgabe  hat  y. 
G.  erreicht,  dass  jedesmal,  wenn  das  Lob  yon  Semmelweis  erklingt,  aach  sein 
Name  ruhmyoll  genannt  werden  wird.  Fiir  die  grosse,  mdhselige  Arbeit,  die 
y.  G.  geleistet  hat,  ist  das  immerhin  ein  kostlicher  Lohn.  Dank  gebahrt  auch 
der  K.  Ungarischen  Akademie  der  Wissenschaften,  die  an  dem  Verdienst  der 
Aasgabe  einen  grossen  Anteil  besitzt,  insofern  sie  in  richtiger  Erkenntnis  yon 
der  Notwendigkeit  der  Neuausgabe,  diese  materiell  gefordert  hat.  Ohne 
diese  Unterstiitzung  hatte  vielleicht  y.  G/s  Arbeit  nicht  erscheinen  konnen. 
Somit  haben  auch  die  Vortreter  der  genannten  hoben  Korperschaft  ihrem 
grossen  Landsmanne  nachtraglich  noch  den  gerechten  Tribut  an  dessen  Manen 
gezollt  und  zur  ErhaltuDg  und  Erneuerung  seines  Andenkens,  so  wie  zur  M5g- 
lichkeit  einer  historischen  Wertung  seiner  Priori tatsanspriiche  nach  Ejraften 
beigetragen.  Dass  in  die  Ausgabe  auch  die  ursprunglich  ungarisch  geschriebe- 
nen  Arbeiten  yon  Semmelweis  in  deutscher  Uebersetzung  aufgenommen  sind, 
yerpflichtet  die  dcutschen  Vertreter  der  med.  Geschichtswissenschaft  dem 
poljglotten  Herausgeber  gegeniiber  ganz  besonders. 

Pagsl. 


II.     GÉOGRAPHIE  MÉDICALE. 


ALLEMAGNE. 


H.  Magnus.    Die    Volksmedizin,  ihre  geschichtliche  EnUcicJceJung  und 

ihre   Beziekungen   zur  Kultur.    1905.  Magnus,  Neuburger,  Sudhoff, 

Abhandlungen   zur  Geschichte  der  Medizin.  Heft  XV,  112  pp.  8o. 

J.  Kern  (M.  Muller)  Breslau. 

Ce   nouyeau   trayail  du  fécond  professeur  de  Breslau  traite  de  la  médecine 

populaire,  de  son  déyeloppement  historique  et  de  ses  rapports  ayec  la  caiture 

des   peuples.    La   médecine   populaire  a  pris  naissance  des  que  Thomme  a  pu 

apprécier  la  douleur  et  la  combiner  ayec  le  désir  d*en  étre  priyé.  Tout  d'abord 


29 

cbacan  aura  pris  soin  de  sa  personne ;  ceuz  qui  ne  le  poavaient  pas,  les  enfants, 
w  seront  adresses  aa  pére  de  famille  et  ainsi  le  chef  de  la  famille  prit  le 
r61e  de  guérissear.  Quaod  il  ne  parvenait  pas  å  un  resultat,  il  est  k  sapposer 
qa'il  ait  appelé  des  coUégues  et  de  lå  provient,  par  des  perfectionnements  et 
des  errements  saccessifs,  Tart  de  guérir.  Les  prétres  s'acoaparérent  de  lart 
médical  et  au  commencement  et  pendant  assez  longtemps  on  crut  å.  la  faculté 
de  guérir  inbérente  au  saoerdoce,  sans  qu'il  eut  acquis  des  notions  médicales. 
Lorsqu'on  s'aper^ut  des  resultats  négatifs  trop  fréquents  les  prétres  se  mirent 
å  étudier,  les  la'iques  survinrent. 

Magnus  étudie  la  médecine  populaire  lors  du  regne  des  idées  théurgiques, 
des  conoeptions  natura-philosophiques,  pendant  le  cbristianisme ;  il  parle  des 
liTres  populaires,  å  commencer  par  Caton ;  il  passe  au  mélange  de  la  médecine 
et  du  cbristianisme,  puis  auz  conditions  qui  ont  favorisé  et  qui  favorisent 
encore  la  médecine  populaire.  Il  étudie  les  remédes  que  Tétat  allemand 
devrait  y  apporter  par  une  loi  défendant  Texercice  illegal  de  Tart  de  guérir, 
car  de  1903  å  1904  la  Prusse  a  subi  une  augmentation  de  1144  cbarlatans ! 
ÅTec  Urban  (1902)  il  divise  leurs  procédés  en  trois  catégories  a)  on  emploie 
Tune  ou  Tautre  substance  supposée  étre  ourative ;  b)  rien  que  des  procédés 
tbéurgiques;  c)  reunion  des  deux  catégories.  Le  peuple  attache  une  grande 
importance  aux  phénoménes  de  la  nature ;  les  saisons  (oures  du  printemps ; 
de  mai),  la  lumiére  (la  lune!),  les  couleurs  (le  yert),  les  substances  odorantes; 
Tanalogie  de  la  forme  d'une  plante  et  d'un  organe  (Agrimoine,  Anagalleis  pour 
la  tete;  l'abrotanum,  Tasperge  pour  les  cheveux;  Taconit  pour  les  oreilles  etc.). 
On  pensait  que  les  qualités  d'un  organe  d'un  indiyidu  pouvaient  passer  å  un 
autre  (le  ooeur  d'un  heros  yaincu  mange  par  le  vainqueur,  Tabsorption  du  sang 
pour  introduire  une  nouyelle  yie),  on  s'attachait  des  animaux  au  corps  pour 
que  la  maladie  y  passat;  Tauteur  passe  aux  ex-yoto  parmi  lesquels  une  forme 
moins  connue,  des  clochettes  en  argent  que  les  malades  portent  au  cou  pour 
bannir  par  ce  bruit  les  démons  de  la  maladie  (ile  de  Prinkipo  pres  Constan- 
tinople,  église  greoque);  k  Maria-Zell  on  yend  des  images  de  la  Vierge,  grandeur 
d'un  timbre-poste,  dont  le  malade  en  ayale  d'une  å  trois  suiyant  lagrayitédu 
caa.  L*idée  de  lier  et  de  délier  est  tres  répandue ;  on  connait  le  procédé  de 
bannir  une  afiEection  au  moyen  d'un  clou  enfoncé,  procédé  employé  au  5me 
siéole  ayant  notre  ére  pour  bannir  une  peste  de  Bome  (Liyius  VII,  3.);  c'est 
de  X'Etrurie  que  Tidée  parrint  k  Bome.  Les  nombres  3,  9,  7,  4  (St.  Irénée 
Teatime  k  cause  des  points  cardinaux),  8  (oulte  de  Neptune,  de  Thésée,  comme 
premier  cube  d'un  nombre  paire,  comme  chiffre  double  du  premier  carré 
signifiant  la  stabilité  et  la  foroe  inébranlable  de  la  diyinité;  enfin  l'usage 
de  Teau  termine  l'hiBtoire.  Ayant  de  terminer  Magnus  rappelle  que  la  médecine 
populaire  pourra  s'exercer  dans  le  sens  de  la  Croix-Bouge  eto.  qui  sous  une 
direction  médicale  rend  d'utiles  seryioes;  ce  qui  est  k  combattre  c'est  Texploi- 
tation  du  public  par  les  charlatans  et  tout  médecin  doit  y  contribuer  non 
dans  son  intérét  personnet,  mais  pour  le  bien  de  Thumanité. 

Pebgens. 


30 

H.  Maonus.  Die  Kurierfreiheit  und  das  Recht  aufden  eignen  K'orper. 

(La  libcrté  de  choisir  un  guérisseur  et  les  droits  qu'on  posséde  sur 

le  corps).  1905,  M.  Kern,  Breslau  21  pp.  80. 
Depuis  le  21  juin  1869  tout  le  monde  peut  exercer  la  médecine  en  AUemagne, 
mais  il  ne  peut  pas  se  di  re  médecin.  Les  charlatans  ont  pullnlé  et  les  in- 
eonvénients  se  sont  fait  sentir;  les  médecins  tendent  &  faire  int«rdire  l'exercice 
de  l'art  médical  par  les  non-diplomés ;  des  voix  pour  et  contre  cette  tendance 
se  sont  fait  entendre.  L'état  lui  méme  a  pris  quelques  mesures  contre  le 
charlatanisme  et  le  resultat  est  qu'en  1902  il  y  eut  en  Prusse  4104  charlatans, 
et  en  1903  méme  6148,  soit  une  augmentation  de  1044 !  Magnus  conclut 
logiquement  que  les  mesures  prises  ne  sont  pas  les  bonnes  et  que  la  positioa 
de  Tétat  vis-å-vis  des  charlatans  doit  étre  tout  autre ;  la  seule  mesure  rationelle 
est  la  défense  du  traitement  par  les  charlatans  au  mojen  d'une  loi.  Mais  les 
représentants  en  AUemagne,  comme  ailleurs,  regardent  piatot  leurs  intéréts 
personnels  que  le  bien  du  peuple  et  ils  sont  peu  intentionnés  de  roter  cette 
loi.  Parmi  les  voix  qui  s^opposent  a  une  prohibition  est  celle  de  Fliigge  {non 
rhygiéniste,  mais  un  politicien)  qui  dit  qu'une  telle  loi  serait  la  rupture  avec 
le  conception  que  chacun  a  la  disposition  pleine  et  entiére  de  son  corps,  et 
qu'il  peut  se  &ire  traiter  par  qui  il  veut.  Magnus  examine  quels  droits  posaédc 
rhomme  et  comment  les  religions,  la  jurisprudence  aux  différentes  époqucs, 
Tétat  sont  intervenus  sans  tenir  grand  compte  de  cette  liberté;  les  assurances 
contre  les  accidents,  les  lois  de  la  fréquentation  obligatoire  des  écoles,  sur  la 
vaccination,  le  service  militaire,  Tinspcction  des  prostituées  sont  tous  des 
infractions  å,  la  libre  disposition  du  corps.  On  trouvera  dans  Tintéressante 
brochure  de  Magnus  beaucoup  d'autres  données  et  la  littérature  du  sujet  qu'il 
traite.  Nous  pensons  qu'aprés  la  lecture  il  n'j  aura  que  peu  de  personnes  qui 
soutiendront  encore  Topinion  que  le  public,  inkapable  de  juger  de  l'art  médical 
et  de  ceux  qui  l'exercent,  doive  étre  livre  å  Texploitation  malsaine  des  charlatans. 

Peroens. 


REVUE     DES     PERIODIQUES. 


HISTOIBB   DE   LÅ   MÉDECINE. 


Peter   Ravn    Sollied.    On    the  chemisU  in  Norway  in  ancient  times, 
„Pharmacia,''    tidsskrift   for    Kemi    og   farmaci"   edited  by  Eivind 
Koren.    Christiania  1905.  No.  16—17. 
In    this  treatise   the  author  takes  a  rapid  view  of  the  history  of  chemistry 
in  Norway  —  the  first  ever  published  on  that  matter. 

From  the  earliest  times  there  are  of  course  only  few  details,  but  the  an- 
cient Norwegiana  especially  araong  the  médical  men  and  the  clergymen  were 
not  devoid  of  knowledges  in  physics. 


31 

Uere  are  to  be  mentioned  the  knowledgei  of  the  aacients  respecting  metals 
as  well  as  the  old  popular  medical  receipts. 

Stadies  in  chemistrj  as  well  as  in  other  physics  had  originally  a  practical 
object  either  in  smelting  of  ores  and  the  reduction  of  the  metals,  which  the 
ore  contains,  in  preparing  ohemical  medicines  espeoially  arcana.  Both  directions 
are  to  be  fonnd  in  the  trumanels  of  alchemy.  The  endeavoar  of  finding  the 
philosopher*s  stone  and  to  use  this  stone  as  a  uniyersal  medicine  as  well  as 
the  attempts  of  making  gold  and  silyer. 

Representatives  of  all  these  directions  are  to  be  found  in  Norway  too. 
Not  till  the  16th  cent.  we  meet  some  chemists  by  name  in  the  history  of 
Norway.  The  danish-norwegian  king  Chriåtian  II  (1513 — 15^)  dealt  with  an 
alchemist  GUnther  v.  Lauichz,  who  became  a  superintendent  of  mines  to 
king  James  V  of  Scotland. 

Spirits  are  first  mentioned  in  Norway  in  a  letter  from  1531.  Several  of 
the  common  kings  during  the  union  between  Norway  and  Denmark  interested 
themselves  for  chemistry  and  chemists  such  as  Frederic  II  (1559 — 158S), 
Christian  IV  (1588—1648)  and  Frederic  III  (1648^1670),  the  two  last 
mentioned  even  devoted  themselves  to  chemical  studies. 

Among  the  chemist«  of  that  time  are  Peter  Sorensen  (Petrus  Severini. 
1542 — 1602),  the  celebrated  partisan  of  Paracelsus^  physician  to  the  king  of 
Denmark  and  Norway,  the  celebrated  astronomer.  Tycho  Brahe  (1546 — 1601) 
and  Peter  Diderik  Payngh,  court-chemist  at  the  court-laboratory  at  Copen- 
hagen (1613). 

At  the  university  of  Copenhagen,  the  only  one  at  that  time  in  Denmark 
and  Norway,  the  study  of  chemistry  and  pharmacology  was  introduced  by 
the  celebrated  professor  Ole  Borch  (Olaus  Borrichius),  a  prominent  iatro- 
chemist.   Some  of  his  fellow-labourers  and  pupils  lived  in  Norway. 

C.  O.  Krattenetein  (a  native  of  Germany^  who  1753  became  professor  of 
experimental  physics  at  the  university  of  Copenhagen  was  however  the  first 
who  introduced  theoretical  and  practical  chemistry  into  the  course  of 
instruction  of  the  university,  but  not  till  1788  there  should  be  a  special 
„lector  chymice'' 

Relating  especially  to  Norwayt  the  working  of  mines  dates  from  the  begin- 
ning  of  the  16th  cent.  and  rises  during  the  17th  and  18th  cent.  to  a  business 
of  very  great  importance;  they  were  especially  mines  of  silver,  copper  and  iron, 
which  were  taken  up  and  at  these  mines  worked  of  course  men  with  know- 
ledges  in  metallurgy;  several  of  these  men  were  foreigners. 
.  Towards  the  end  of  the  16th  cent.  we  first  meet  with  university  physicians 
and  also  with  the  first  apothecary*«  shop  in  Norway  at  Bergen,  the  largest 
cify  of  that  time  not  alone  in  Norway  but  in  all  Scandinavia. 

Several  of  these  ancient  physicians  were  skilful  chemists  such  as  Otto  Sper- 
Ung  (1602—1681)  and  Hane  Ohen  (1607—1684)  and  in  Christiania  the  noted 
scliolar  Amhronus  Rhodiue  (1605—1696).  Hane  Seharff,  who  (about  1680) 
was  an  apothecary  and  posscssed  a  great  library,  of  which  70 — 80  works  on 
chemistry  and  alchemy. 


32 

At  the  end  of  the  17th  cent.  we  ånd  the  first  literarj  active  chemista  in 
Norwaj!  Joachim  Irgens  M.  D.  (1644—1725)  a  physician  at  Tronhjem,  who 
published  in  1688:  Autoschediasma  de  Vitriolo  and  his  cont^mporary :  Henrik 
Boneach  M.  D.  (physician  in  Christiania  and  Kongsberg).  In  the  library  of 
the  Eoyal  Academy  of  Science  at  Tronhjem  the  author  has  found  an  un- 
printed  treatise  of  Botuach:  Tractatui  chymicus  de  Lapide  Philoeophico, 

Besides  the  physicians  there  were  in  the  17th  and  18th  cent.  not  a  few 
apothecaries  and  clergymen  occupied  with  chemical  studies  for  instance 
the  famous  missionary  Sans  Egede  (1686-^1768),  bishop  of  Greenland,  who 
tried  to  make  gold  in  order  to  accomplish  his  missionary  plans. 

At  tbe  middle  of  the  18th  cent.  the  studies  of  physics  in  Scandinavia  con- 
siderably  improved ;  the  Eoyal  Academy  of  Science  at  Tronhjem  was  founded 
in  1760,  and  many  a  one  especially  clergymen  devoted  themselves  to  the 
study  of  physics  as  Grunnerus,  Strom,  Pontoppidan  a.  o.  To  the  same  period 
belongs  the  first  author  of  agricultural  chemistry :  Peder  Bandulf  (1723  — 
1776). 

At  Konsberg  (with  the  still  existing  silvermines  known  from  1624)  there 
was  in  1757  founded  a  school  of  mines  with  the  first  public  chair  of  chemistry 
in  Nonoay.  Among  these  teachers  are  to  be  mentioned  professor  J,  R.  Becher 
(1715 — 1761)  and  professor  P.  Thorstetisen.  Apothecary  at  Kongsberg  N.  Tych- 
sen (1751—1804)  was  a  skilful  publisher  and  private  teacher  for  apothecaries. 

The  school  of  mines  was  aboliahed,  when  the  university  in  Christiania, 
founded  1811,  commenced  its  labour  a  few  yoars  later.  The  first  professor 
of  chemistry  and  physics  at  the  university  was  J.  J,  Keyser  (1780 — 1847); 
in  1839  chemistry  and  physics  were  separated  and  M,  C  J,  Thaulow  (1812 — 
1850)  became  professor  of  chemistry.  From  1872  there  are  two  chairs  of 
chemistry;  the  celebrated  Peter  Waage  (1833—1900)  was  professor  here 
from  1862. 

The  remaining  public  chemical  laboratories  in  Norway  are:  At  the  Agri- 
cultural High-School  (Aas  near  Christiania),  where  H.  A.  Roserig  (1827 — 1867) 
had  the  chair  of  chemistry  1861 — 1867 ;  at  the  technical  schools  of  Tronh- 
jem, Christiania  and  Bergen ;  the  agricultural  laboratories  at  the  same  towns ; 
the  experimental  fishinglaboratory  at  Bergen.  At  Tronhjem  is  a  technological 
university  in  course  of  erection. 

Referated  by  the  author. 


GÉOGBAPHIE  MÅDICJLLE. 


Eine    Diskussion    iiber    die   Aetiologie   u.    Pathologie   der   Beri-beri. 

Nach  Brid.  med.  Joum,  1905.  Oct.  28.  S.  1095.. 

In   der   Sektion  fur  Pathologie  der  diesjåhrigen  Versammlung  der  British 

medical  Association  in  Leicester  fand  eine  Diskussion  iiber  die  Aetiologie  und 

Pathologie    der   Beri-beri   statt.    Eroffnet   wurde   sie    von   Ramilton   Wright, 


33 

der  uber  die  Ergebnisse.  seiner  6  jahrigen  BeobacktuDgen  berichtete. 
I>ie  Krankheit  beginnt  mit  den  Erscheinungen  einer  akuten  Indigestion: 
Uebelkeit,  Appetitverlust,  Widerwillen  gegen  feste  Nahmng,  manchmal 
!Erbrechen,  katarrhalische  Diarrhoe,  Frost  und  Hitzegefiihl.  Nach  5 — 72 
Standen  stellen  sich  die  bekannten  nerrosen  Erscheinungen  ein.  Bei  der 
Sektion  Ton  schweren,  rasch  todlich  verlaufen  en  Fallen  fand  er  die 
Schleimhaut  des  Magens  und  des  Darmes  mit  Schleim  bedeekt,  hyperamiscli 
und  mit  punktformigen  Blutungen  gesprenkelt.  Letzere  konnen  abwårts  bis 
zum  Bectum  vorkommen,  dann  zeigt  die  ganze  Darmschleimhaut  eine  mehr 
oder  weniger  ausgesprochene  Uyperamie.  In  allen  Fallen  finden  sich  auf  den 
Kammen  der  Valvulae  conniyentes  punktformige  Blutungen.  .Die  primare 
Kette .  der  Mesenteraal-Driisen  ist  of t  geschwoUen.  Mikroskopisch  bieten  die 
infizierten  Teile  der  Magen-Darmwand  die  Zeichen  einer  akuten  Entziindung 
dar.  Immer  erscheint  die  Oberflåche  der  Schleimhaut  nekrotisoh,  und  diese 
ist  hier  mit  oinem  4 — 9  /u  langen,  1 — 1,05  /x  breiten,  an  den  Enden  leioht 
abgerundeten  Bazillus  infiltriert.  In  einem  Fall  fand  sich  dieser  Bazillus 
durch  den  ganzen  Korper  yerbreitet  und  ron  zahlreichen  anderen  Organismen 
begleitet.  Wright  halt  die  Gastro-duodenitis  fiir  die  primare  Lasion  der 
Krankheit  und  die  Gegenwart  des  Bazillus  in  der  affizierten  Schleimhaut  fur 
bedeutungsvoll.  Neben  der  Degeneration  der  peripheren  Ner?en  fand  er  in 
allen  Fallen  mit  Hilfe  der  NUslåchen  Methode  einen  leichten  Grad  von 
Chromatolysis  in  den  trophischen  Zellen  alier  affizierten  Fasem.  Wåhrend 
die  Gastro-duodenitis  charakteristisch  fiir  das  akut«  Stadium  der  Krankheit 
issty  fehlt  sie  in  den  spaten  Stadien.  Nach  Wrighfs  Ansicht  ist  die  Beri-beri 
eine  akute  oder  subakute  Infektionskrankheit  mit  kurzer  Inkubation  und  wird 
durch  einen  spezifischen,  noch  nicht  isolierten  Mikroorganismus  yerursacht. 
Dieser  wird  auf  irgendeine  Weise  in  den  Verdauungskanal  eingefiihrt  und 
yeryielfaltigt  sich  hier  besonders  im  Magen  und  Darmkanal.  Dabei  hildet 
er  ein  Toxin,  das  resorbiert  wird  und  die  peripheren  Endigungen  zuerst  der 
Vagusaste  fiir  Magen  und  Herz  und  dann  der  andern  zufiihrenden,  abfiih- 
renden  und  selbstandigen  Neuronen  in  yerschiedener  Ausdehnung  und  in 
yerschiedenem  Grade  yergiftet,  so  Gruppen  yon  Symptomen  heryorrufend, 
die  als  akute  perniziose  Beri-beri,  akute  und  subakute  Beri-beri  klassifiziert 
werden  konnen.  Diese  konnen  in  etwa  5 — 6  Wochen  wieder  zur  Heilung 
kommen,  oder  die  yergifteten  Neuronen  genesen  nur  zum  Teil,  und  in  denen, 
die  dies  nicht  tun,  entwickelt  sich  eine  wahre  Degeneration,  die  zéntralwårts 
fortschreitet.  Fiir  diese  persistierende  Atrophie  und  die  daraus  resultierenden 
Storungen  schlagt  er  die  Bezeichnung  „Beri-beric  residual  paralysis"  yor. 
Ebenso  wie  durch  eine  Schleimhautoberflache  kann  der  Toxinbildende 
O^anismus  auch  durch  eine  Wunde  aufgenommen  werden.  C.  Hose  sprach 
sich  dahin  aus,  dass  nach  seinen  in  Borneo  gemachten  Beo  bachtungen  die 
Beri-beri  durch  schimmeligen  fi«is  yerursacht  wird.  Dieselbe  kommt  haufiger 
in  solchen  tropischen  und  subtropischen  Landern,  die  Eeis  importieren,  als 
in  solchen,  in  denen  dieser  in  den  ortlichen  Anspriichen  geniigenden  Mengen 
gebaut  wird,  yor. 

1906.  3 


34 

JF.  M.  MoH  iåxÅ  bei  einer  ia  der  Londoner  Schnle  Mr  Tvopemnediziii 
genMcKW  Sektion  anoh  eine  Daodenikis  nit  Blutungea  in  der  Leber.  In 
dieiem  Falle  w&r  die  Hyperamie  des  Darmkanals  aber  sicher  die  Folge  der 
dujck  die  bestehenden  Herzverander ungen  bedingten  Storung.  (Unter  gleickea 
Umstailden  iat  aie  auch  sokøn  \ot  langer  Zeit  vom  Referenten  gefunden  wor- 
dea.)  O.  M,  Fink  machte  auf  das  Vorkommen  der  Beri-beri  in  Assam,  wa 
Yiei  B4ia  und  Beisbier  genosæn  wird,  aufmerksam. 

J.  2*.  Clarke  wies  dasauf  kin,  dass  Wrigkt  die  Gastro-duodenitis  nur  ia 
dioa  akuten  pernisiosen  Fallen  fand  und  niekt  in  den  spaten  Stadien,  waa 
dook  der  Fall  sein  miisste,  wenn  die  Uerzveranderungen  die  Ursacke  der- 
selban  waren.  (Bei  den  darck  Erschopfung  mit  oder  okne  interkurnøreodea 
Krankkeiten  au  Grunde  gekenden  Beri-beri-Kranken  åndet  man  bei  der  Sek- 
tion nickt  die  scbweren  HerzTeranderungen  wie  in  den  akuten  pemiaioaen 
Fallen  und  daker  auck  die  venose  Hyperamie  des  Darmkanals  weniger 
ausgesproeken.  Bef.)  Schbube. 


73.  Jahreåversammlnng  der  British  medical  Association  in  Leicester 

27,^28.  Juli  1905. 

Sektion  fiir  Tropenkrankkeiten. 

{Nach  British  medical  Journal  1905,  Nov,  11.  8.  1258.) 

Eroffnet  wurden  die  Verkandlungen  dnrcb  eine  Rede  des  Vorsttzenden 
Professor  Robert  Boyce,  der  sich  ilber  die  Fortschritte  des  Jahres  in  der  7Vo- 
penmedizin  verbreitete.  Am  Eingange  dersolben  gedacbte  er  des  traurigea 
und  plotzlicken  Todes  Dr.  Dutton's,  der  mitten  aus  seinen  erfolgreicken  Ar- 
beiten  gerissen  wurde  und  wesentlicken  Anteil  an  einer  der  wicktigstén  £nt- 
deckungen  des  vergangenen  Jabres,  der  Erforscbung  des  Zeckenfiebers,  katte. 
Nacb  den  Untersuebungen  von  Boså  und  Milne  einerseits  und  Dutton  und 
Todd  andererseits,  wird  dasselbe  durch  Spirocbaeten  Terursacht,  die  durcb 
Zecken  iibertragen  werden  und  in  deren  Korper  einen  gewissen  Entwicke- 
lungsprOzess  durcbmacben.  Boyce  wies  dabei  auf  die  Wicktigkeit  des  Znsam- 
menarbeitens  des  Mediziners  und  Zoologen  bei  der  Erforscbung  der  parasita- 
ren Tropenkrankkeiten  bin. 

Darauf  verlas  Ronald  Boss  ein  Arbeit  von  J,  Everess  Dutton  und  Jokn 
L.  Todd  ttber  die  Natur  des  Zeckenjiebers  im  bstlichen  Teile  des  Congo^Frei- 
staates.  An  demselben  Tage  (26.  November  1904),  an  welchem  im  Britisk 
medical  Journal  eine  Arbeit  von  Boss  und  Milne  iiber  das  Zeokenfieber 
ersckien,  in  der  sie  nackwiesen,  dass  dies  durcb  eine  Spirille  verursacbt  wird, 
teilten  Dutton  und  Todd  mit,  dass  sie  die  gleicbe  Entdeckung  gemacht  hat- 
ten. Sie  kamen  bei  ibren  am  Congo  angestellten  Cntersuchungen  zu  dem 
Ergebnisse,  dass  das  Zeckenfiebor  ein  Ruckfallfieber  ist,  das  duroh  eine  Spi- 
rille hervorgerufen  wird,  die  hocbstwabrscbeinlicb  identisch  mit  der  Spiro- 
cbaete  Ohermeiers  ist  und  durch  den  Biss  der  Pferdezeoke,  Oraithod<waB 
moubata,  iibertragen  werden  kann.  Das  Zeckenfiebor  besteht  gewohnlioh  ans 
3  oder  4  Fieberanfallen  von  3—4  tagiger  Daner  mit  fieberfreien  Zirischen- 
raumen   von   5 — 19  Tige  Daner.    Durch  Zecken  lasst  sick  die  Kvaokkeit  aol 


AÆén  ilbertragen  (vai  andere  Tiere  dagegen  nioht),  bogar  noch  60—55  Tage 
nachdem  sick  eistere  infiziert  faabten.  In  einem  Yenuohe  gelang  die  Ueber- 
tragimg  aach  dnrch  junge  Zecken,  die  im  LaboTatorinm  aus  von  inficietten 
Zecken  gelegten  Eiefn  gezttohtet  worden  waren.  Die  Inkubationsdaner  iiber- 
Bcliratet  nicht  1  Woche.  Ueberstehen  deis  Zeekenfiobers  yerleiht  naoh  Sir 
Jokn  Kirh  Immunitat.  Die  Pferdezecke  ist  wahrscheinlich  vom  Orten  her 
durch  die  Araber  naoh  dem  Congo-Freistaat  gebracht  wdrden  und  kommt 
namentlich  in  deren  Håusern  vor.  Sie  wird  hier  im  Staub  nnd  in  den  EitEen 
des  Lehmbodens  and  der  Lehm-  und  Graswande,  besonders  in  der  Nahe  dee 
Uerdes,  und  auch  im  Dachstroh  angetroffen.  Ein  Lieblingsaafenthalt  von 
ihtten  sind  die  Betien  und  ihre  Umgebung.  Sie  befallen  die  Menschén  meist 
bei  Nacht  oder  wahrend  des  Schlafes.  Sie  sangen  sich  so  mit  Blut  voU,  dass 
sie  eine  Groese  von  12:  10:  7  mm  erhingen.  Nach  dem  Blutsaugen  scheint 
die  Frnchtbarkeit  der  Weibchen  vermehrt.  Die  Eier  werden  in  Gruppen 
gelegt,  die  an  Weintraaben  erinnern,  und  sind  von  glanzender,  goldbrauner 
I^be.  Aus  ihnen  entmckeln  sich  6ftissige,  bewegungSlose  Larven  und  aus 
diesen  Sfiissige  Njmphen* 

lAmk  W,  SafUboti  wies  darauf  hin,  dass  das  Zeckenfieber  im  Zambesi-Talé 
(Taie-Krankheit),  in  Uganda  und  in  T^ord-Persien  (Miana*Erankheifc)  wahr- 
scheinlich  ebenfalls  Rdckfallfieber  ist,  das  durch  die  zur  Subfamilie  dér 
Argarinae  gehorende  Zecke  Ornithodorus  monbata,  die  in  ihren  Lebensgé- 
trohnheiten  sehr  ahnlich  der  gewohnliohen  Bettwanze  ist,  iibertrågen  Wird, 
nnd  dass  wahrscheinlich  auch  in  anderen  Landern,  wie  in  Egypten,  Indien, 
Ghina,  Europa,  blutsaugende  Akariden  oder  Insekten  die  Uebertr&ger  des 
Erftokfallfiebers  bilden.  Wahrscheinlich  handelt  es  sich  dabei  um  einé  Anzahl 
mehr  oder  weniger  verschiedener  Vafietåten  oder  selbst  Species  von  Spirillen. 
P.  W.  Bassett'Smiih  sprach  iiber  BruhVsche  Kranhheit  mit  huonderer  B^ 
mehmng  auf  dié  gefundenen  Bluiverånderungen  u,  Vérbindung  mit  den  Leiih' 
man-Donovan'schen  Karperehen. 

Auf  der  voijåhrigen  Versammlung  regte  Low  bei  der  Diskussion  tiber 
£ala-azar  und  die  Leishman'Donovan'scheH  Korperchen  an,  auch  bei  der 
Anamia  splenica  oder  Briihrschen  Krankheit  nach  letzteren  zu  suchen.  2  iia 
Bojral  Naval  Hospital  in  Haslar  beobachtete  Falle  dieser  Krankheit  gaben 
hierzu  Gelegenheit,  es  wurden  aber  keine  gefunden. 

Sir  Patrick  Manton  trug  Mittdlungen  uher  Ziæi  Falle  Jieberhafter  Spke- 
nomegalie  {Kala-azar)  und  eine  Hypothese  vor.  Bcide  Falle  stammten  aus 
Indien.  In  einem  konnte  festgestellt  werden,  dass  die  Inkubationsdauer  nicht 
mehr  als  10  Tage  betrug.  Die  Diagnose  wurde  durch  Untersuchung  des 
durch  Funktion  gewonnenen  Milz-und  Leberblutes  gemacht.  Maneon  machte 
darauf  aufmerksam,  dass  dieser  Eingriff  durchaus  nicht  ungefåhrlich  ist: 
nach  Donowtn'e  Statistik  in  den  Berichten  ans  dem  Madras  Hospital  kamen 
in  170  Fallen  3  Todesfålle  vor.  Yielleicht  ist  die  Leberpunktion  weniger 
gefåhrlieh  als  die  Milzpunktion.  In  der  Orientalbeule  kommen  dieselben 
Korperchen  wie  bei  Kala-azar  vor.  Wahrend  letztere  eine  schwere,  allge- 
meine    Krankheit   ist,   ist   erstere   eine   leichte,   ortliohe,   deren   Einimpfung 


36 

Immunitat  verleiht.-  Die  Jaden  von  Bagdad  wissen  dies  seit  Grenerationeh 
und  pflegen  sie,  am  ihr  Aaf treten  im  Gesicbfc  za  Terhiiten,  an  wenigér  an- 
passenden  Korperstellen  einzuimpfen.  Die  Orientbeale  kommt  in  Gregenden 
Tor,  wo  das  Kamel  ein  rorwiegendes  Haas  tier  ist.  Vielleicht  yerhålt  sioh 
dieselbe  zam  Kala-azar  wie  die  Schafpocken  za  den  Pocken  and  hat  bei  ihr 
die  Viralenz  aaf  der  Passage  der  Krankheitserreger  dach  das  Kamel  abge- 
nommen.  Wåre  diese  Annahme  richtig,  so  konnte  Einimpfang  der  Orientbeale 
Schatz  vor  Kala-azar  verleihen. 

W*  A,  Graham  sprach  uber  den  Guineawurm  UTid  seine  Wirte,  wobei  er 
sich  aaf  seine  in  Gambaga  im  Hinterlande  der  Goldkuste  gemachten  Beo- 
bachtangen  statzte.  Zanachst  wies  er  aaf  die  Haafigkeit  desselben  bei  den 
eihgebornen  Soldaten  hin,  deren  Dienstfahigkeit  sehr  daronter  leidet.  In 
Gambaga  kommen  die  meisten  Falle  im  Jani  zar  Bbobachtang,  and  est  ist 
anzanehmen,  dass  in  diesem  Monat  aach  das  Maximam  der  Infektion  der  den 
Zwischenwirt  bildenden  Oyklopen  stattfindet.  Næh  Fedschenko's  Untersa- 
changen  branchen  die  Embrjonen  5  Wochen  za  ihrer  voUkommenen  Ent- 
wickelnng  in  den  Cjklopen:  im  Juli  oder  Aagast  wiirden  sie  demnach  fahig 
sein,  den  Menschen  za  infizieren,  sodass  die  Entwickelangsperiode  im  Menschen 
etwa  10  Monate  daaert.  Das  Wasser  wird  in  Gambaga  aas  nioht  ammaaerten 
Brannen  geschopft,  in  welche  die  Neger  bei  der  Wasserentnahme  hineintre- 
ten,  sodass  sie,  wenn  sie  an  der  Gaineawarmkrankheit  leiden,  das  Waaser 
infizieren  konnen.  Aagast  und  September  sind  die  Monate  des  grossten  !Regenfalls. 
Die  Brannen  sind  dann  voll,  und  die  Cyklopea  werden  ans  diesen  weggespult 
oder  entgehen,  da  sie  sich  am  Boden  derselben  aufzuhalten  pflegen  und  bei 
hohem  Wasserstande  die  Schopfgefåsse  diesen  nicht  erreichen,  der  Entnahme. 

Samhon  bezweifelt,  trotzdem  er  die  Analogie  mit  der  Uncinaria  duodenalis 
nahe  legt,  dass  die  Embrjonen  des  Guineawurmes  aach  durch  die  Haut  in 
den  menschlichen  Korpér  eindringen  konnen.  T,  M.  Sandwith  bestatigte  das 
periodische  Vorkommen  der  Krankheit :  im  egjptischen  Sudan  wird  sie  nur 
in  1 — ^3  Monaten  des  Jahres  beobachtet. 

TF.  Camegie  Brown  wies  darauf  hin,  dass  auf  der  Malaiischen  Ualbinsel 
die  Krankheit  nicht  endemisch  ist,  obwohl  viele  Falle  bei  Eingewanderteh 
gesehen  werden.  Eine  Periodizitat  oder  grossere  Haafigkeit  zu  bestimmter 
Jahreszeit  hat  er  nicht  beobachtet. 

Albert  J,  Chalmers  beobachtete  schon  vor  Jahren  in  Accra  in  Westafrika 
die  Periodizitat  der  Krankheit. 

W.  T.  Bout,  Claus  Schilling  und  C  F.  Harford  traten  nach  den  in  Sierra 
Leone  bezw.  Deutsch- Westafrika  und  an  den  Ufern  des  Niger  gemachten 
Erfahrungen  fiir  die  Trink wasser theorie  ein. 

J,  M.  H,  Mac,  Leod  gab  eine  Uebersicht  iiber  die  tropischen  Krankheitén 
der  Haut,  sie  in  4  Gruppen,  solche,  die  durch  bekannte  Parasiten  verarsacht 
werden,  solche,  die  zweifellos  parasitarer  Natur,  deren  Erreger  aber  noch 
nicht  aufgefunden  sind,  solche,  die  vielleicht  parasitaren  Ursprungs  sind,  und 
endlich  solche,  die  nicht  parasitåren  Ursprungs  sind,  einteilend,  ohne  etwaa 
neues  zu  bringen. 


37 

Auch  der  daraaffolgendo  Vortrag  ron  F.  M,  Sandwith  iiber  Pinta  war 
nor  eine  Zasammenfassnng  des  iiber  dies  Leiden  bekannteD. 

Alio  Casiellani  sprach  iiber  die  tropischen  Formen  der  Pitifriatis  verncolor, 
die  in  den  Tropen  ansserordentlich  hånfig  ist.  Nach  seiner  Ansicht  mussen 
▼ersehiedene  Formen  derselben  nntersehieden  werden.  In  Ceylon  beobachtete 
er  2  Typen :  die  P.  nigra  und  die  F.  flava,  letztere  in  2  Varietatcn  auftretend. 
Dieselben  werden  durch  verschiedene  Mikrosporen-Arten  hervorgerufen. 

Hieran  schlossen  sich  BemerJcungen  iiber  die  geographische  Verhreitung  und 
detiologie  der  Pellagra  von  Louis  W,  Sambon,  Redner  Hess  die  Geschichte 
dieser  Xrankheit,  ihre  geographische  Verbreitung,  die  nach  seiner  Ansicht 
in  den  tropischen  und  subtropischen  Landern  eine  weit  grossere  ist,  als  jetzt 
bekannt  ist,  und  die  verschiedenen  Ansicbten,  welche  iiber  ihre  Aetiologie 
aof gesteilt  sind,  B,eTue  passieren.  Die  Frage  nach  letzterer  halt  er  noch  nicht 
fiir  gelost  und  die  Maistheorie  der  Pellagra  fiir  nicht  besser  fnndiert  als  die 
Reistheorie  der  Beri-beri.  Die  Maistheorie  ist  vorzugsweise  eine  italienische 
Theorie.  In  Spanien  hat  sie  nie  viel  Anhånger  gehabt,  unl  die  Pellagra  Wird 
dort  noch  jetzt  als  ein  wahrer  morbus  miseriae  angesehen.  Der  Mais  ist 
nicht,  wie  allgemein  angenommen  wird,  aus  Siidamerika  nach  Italien  gebracht 
worden,  sondern  um  die  Mitte  des  16.  Jahrhunderts  aus  Asien.  Die  Pellagra 
ist  also  erst  etwa  200  Jahre  nach.  déssen  Einfiihrung  doit  zum  ersten  Male 
aufgetreten.  Sie  fehlt  in  ausgedehnten  Lånderstrecken,  in  denen  viel  Mais 
gebaut  und  gegessen  wird,  wie  in  den  Vereinigten  Staaten  von  Nordamerika, 
und  kommt  in  Gegenden  Tor,  wo  Mais  nicht  gebaut  wird  und  nicht  als 
Volksnahrungsmittel  dient.  In  letzterem  Falle  von  Pseudo-Pellagra  zu  spre- 
ehen  ist  unberechtigt.  Femer  ist  die  topographische  Verbreitung  der  Krank- 
heit  in  ihren  endemischen  Gebieten  eine  sehr  ungleichc.  Die  Unterschiede 
sind  oft  sehr  ausgesprochen  zwischen  benachbarten  Bezirken,  obwohl  die 
Nahrung  der  betreff enden  Bevolkerung  keinen  Unterschied  zeigt.  Gegen  die 
Maistheorie  spricht  auch  die  verschiedene  Verbreitung  in  rerschiedenen 
Perioden.  In  letzter  Zeit  hat  sich  die  Erankheit  in  Italien  allmahlich  aus- 
gebreitet,  unabhångig  von  der  Maiskultur.  Sehr  wichtig  ist,  dass  die  Pellagra 
nicht  ohne  Unterschied  alle,  Feldarbeiter  ergreift.  Die  Stadte  in  den  Pellagra- 
iBezirken  bleiben  Verschont.  ^Wahrscheinlich  kommen  die  Bauem  auf  den 
Maisfeldern  mit  dem  spezifischen  Krankheitserreger  in  Beriihrung,  mogli- 
cherweiser  durch  Yermittelung  eines  stechenden  Insektes.  Die  Wiederkehr 
des  Erythems  und  anderer  Symptome  dér  Pellagra  zu  bestimmter  Jahreszeit, 
im  Friihling,  spricht  nach  Sambon's  Ansicht  fiir  einen  lebenden  Organismus 
and  gegen  eine  toxische  Substanz  als  Krankheitsursache. 

J.  Campbell  Orakam  machte  Miiteilungen  iiber  Framboesia  tropica  ( Yatcs). 
Diese  ist  bei  Europftern  sehr  selten.  Er  beobachtete  sie  in  Deli  in  Sumatra 
bei  einer  4jåhrigen  Hollånderin  und  einer  6jåhrigen  Deutschen,  die  von 
ihrem  javanischen  Kindermådchen  angesteckt  worden  waren.  Beide  Falle 
trotften  alier  Behandlung  und  heilten  erst  nach  der  Kiickkehr  der  Kinder 
nach  Europa,  wahrend  bei  Jayanern  die  Krankheit  der  Behandlung  mit 
Jodkalium   und  Quecksilber  innerlich  und  Kupfersulfat  åusserlich  prompt  zu 


38 

weicfaen  pflegt.  Die  Rasse  muss  etwas  hiermit  eu  hin  haben.  Die  Javaner 
auf  den  Tabakplantagen  erkranken  sogut  wie  alle,  die  Tamils  eelten,  die 
Bergstamme  (Battaks)  oft,  die  Chinesen  so  selten,  das«  Graham  sich  keinen 
Fall  gesehen  zu  haben  erinnert.  Unter  Europaern  waren  die  erwahnton  die 
einaigen  in  seiner  23  jåhrigen  Praxis. 

Hierauf  folgien  Mitteilungen  uber  Prian  (Yawé)  im  fraftxosueken  Indo- 
China  Ton  E,  Jeantelme.  Dieser  verbreitete  sich  namentlich  uber  die  Aeiin- 
lichkeiten  und  Unterschiede  zwischen  Yaws  und  Syphilis,  die  er  fur  xwei 
verschiedene  Krankheiten  halt.  Die  Eingebornen  von  Cambodja,  Laos  und 
Siam   behandeln  iibrigens  die  Yaws  erfolgreich  mit  Quecksilberråttehemngen. 

ScHEUftB. 

Sckluis  volgi. 


The  Journal  of  Tropical  Medicine, 

In  No.  7  (1.  April)  wird  von  O,  Allardice  Macdonald  ein  Fall  von  SU- 
phanttasis  der  Kopfhamt  bei  einem  20-jabrigen  Swahili  ans  Zanzibar  beschrie- 
ben  und  abgebildet.  F,  Breighton  Wellman  veroffentlicht  einen  Fall  ton 
MUck/allfieber  mit  Bemerkungen  iiber  dessen  Vorhommen  in  den  Tropen  und 
seine  Beziehung  ztim  „Zeckenfieber**  {Tick  feter).  Det  Fall  wurde  bei  einem 
Banta  in  Angola  in  Westafrika  beobachtet.  Die  Zecke  Ornithodorus,  durch 
welche  vielleicht  die  Uebertragung  der  Obermeierschen  Spirillen  erfolgt,  ist 
dort  håufig  und  konimt  wenigsten  in  2  Arten,  O.  savigagi  und  O.  moabata,  vor. 

Hierauf  macht  G.  W,  A.  Lynch  eine  Mitteilung  iiber  das  Vorkommen  von 
Filarien  bei  Fiji-Ineulanern  nach  Bluluntersuchungen,  Von  608  untersuchten 
Fallen  zeigtcn  156  =  25.65%  Filarien,  und  zwar  nur  einer  Filaria  perstans, 
alle  anderen  F.  nocturna.  Die  Embryonen  der  Letzteren  warden  bald  zahl- 
reicher  nachts,  bald  zahlreicher  tags,  bald  auch  nachts  und  tags  ohne  Unter- 
schied  gefunden. 

Zum  Schluss  berichtct  Udalcom  Wateon  Uber  die  Wirkung  der  Drainagt 
und  anderen  Massnahmen  auf  die  Malaria  von  Klang  in  den  verbUndeien 
Malayischen  Staaten. 

No.  8  (15.  April)  beginnt  mit  einer  Arbeit  von  T.  C.  MuglUton  und  G.  D. 
Freer  uber  eine  unbeschriebene  Form  von  Ulzeration  dee  Diekdarms,  wahr- 
eeheinlich  amobischen  Urepmngs,  die  in  einigen  Fallen  zu  Leherabiceu  fuhrt, 
Sie  teilen  2  Falle  mit,  von  denen  der  eine  in  Singapore,  der  andere  in  Fe- 
nang  beobachtet  wurde  und  die  beide,  ersterer  nach  voransgegangener  Ope- 
ration, durch  Darmblutungen  zu  Grunde  gingen.  Bei  der  Sektion  fanden 
sich  im  Coecnm  und  Colon  ascendens  einige  runde  oder  ovale  Oesehwure 
mit  erhabenen,  etwas  unterminierten  Randern.  In  den  Leberabscessen  warden 
Amoben  gefunden,  ob  in  den  Darmgeschwiiren,  ist  nicht  erwahnt.  Wåhrend 
des  Lebens  boten  die  Kranken  dysenterische  Erscheinungen  dar. 

A,  B,  Dalgetty  berichtet  uber  einen  verwickelten  Fall,  bei  dem  es  sich  um 
einen  Retroperitoneal-Abscess,  kompliziert  mit  Malaria  und  vielleicht  auch 
pait  Tvphus,  handelte. 


39 

X.  H,  AåhUy^Emile  empfiehlt  die  Bøhandlung  von  Malaria-FMer  mit 
iniramuekulåren  Injektionen  von  Chinin.  F,  Breighton  Welltnan  macht  aos 
AngoU  eine  kune  Mitteilung  uber  eine  Form  von  Initiallaeion,  die  eich  oft 
SU  ekroniåchen  Geeckwuren  entwickelt  und  in  grossen  filaaen  besteht. 

Den  Schloss  der  Originalabhandlangen  bildet  eine  Arbeit  von  William 
A.  Wijojfen  Sakere  iiber  Tabet  metenteriea  und  Ceylon  sore  mouth  mit  Diar- 
rkoe.  Er  siekt  diese  beiden  Krankheiten  fdr  identisch  an  and  besprieht  Diffe- 
rential-diagnose,  Behandlnng,  Komplikationen,  deren  Behandlung  und  die 
Seeultate  seiner  in  der  Hanptsache  in  der  inneriichen  Anwendang  von  Kar- 
bobaiire  beatehenden  Behandlangsmethode.  Schbubs. 


EPIDEMIOLOGIE. 


A.  PnTB  BUBOifiQUi.  1.  Jafon,  Sehimonoeeki,  du  6  an  9  déc.  3  cæ 
aoapecU  (2).  Hiogo,  du  20  oct.  au  16  noy.  5  (2).  Osaka,  du  27  oct.  au  15  nov. 
lo  (10).  2.  Ckine.  Nioutckwang,  du  11  an  17  oct.  (2).  S.  Auetralie.  Nouvelle 
Mollande,  Queensland.  Townsville,  depais  le  cas  da  21  oct.  pas  de  noaveaaz 
eau.  4.  Stratts-Settlements,  Singapore,  le  25  noT.  1.  5.Indesangla4sesorientales: 

29  oct.-4  noT.  5-11  nov.  12-18  noY.  19-25  nov.  26  noT.-2  déc.    3-9  déc. 
Indes  entih>e»    (3090)        (2760)        (2826)  —  —  — 

Bombay  {Présid,)  (1380)  1898(1426)  1565(1122)  1465(1059)  1438(1062) 

„       {Ville)  16  (12)  7  (7)  12  (10)         12  (13) 

6.  Buseie.  Gouvernement  d^Astrackan,  josqu'aa  13  déc.  519  (489),  dont  227  (206) 
dans  les  plaines  Kkirgissiennes  de  Narym,  82  (30)  dans  le  ler  district  mari- 
time; 260  (253)  dans  le  2me  district  maritime.  Du  13  aa  18  déc.  5  dans  le 
Sme  district  maritiwte.  7.  Egypte.  Alexandrie,  du  9  au  15  déc.  1.  Zanzibar, 
josqo'aa  13  noy.  154  (128).  Jasqa'au  30  nov.  environ  24000  personnes  ont  été 
traitéa  ayec  le  propkylaeticum  de  Haffkine ;  du  14  au  25  noy.  O  (O) ;  le  port 
ent  dédaré  exempt  de  peste  le  28  novembre.  On  continae  å  tuer  des  rats, 
100  par  joar;  parmi  les  rats  tues  se  troaraient  encore  plusieors  rats  pestiférés. 
Da  24  noY.  au  7  déc.  on  rattrapa  155  rats,  dont  9  pestiférés.  9.  Mogambique, 
Ckinde,  da  29  oet.  au  4  nov.  4;  du  5  aa  15  nor.  1  å  2  par  joar;  la  maladie 
se  restreind  å  la  partie  anglaise.  10.  Ile  Maurice,  du  17  aa  23  nov.  8  (6);  du 
24  au  30  nOY.  9  (6);  da  1  au  7  déc.  3  (1).  11.  Afrique  méridionale,  du  29  oct. 
au  18  noT.  sealement  1  cas  (å  Port  Elizabeth)  dans  toate  la  Colonie.  On 
n^obserYe  plus  des  rats  et  souris  pestiférés.  12.  BrésiL  Bio  de  Janeiro,  du 
23  oct.  au  19  noY.  48  (17).  13.  Portugal.  Ile  de  Madhre,  d'apr^  une  commu- 
nication  du  7  déc.  on  a  obeerYé  6  cas  suspects.  Lisbonne,  A  bord  du  Yapeur 
anglais  „Oropeca"  arriYé  le  15  déc.  de  Valparaiso,  de  Buenos  Aires  et  de 
ports  brésilliens  on  constata  3  marins  malades  de  peste.  Les  30  passagers 
destinés  pour  Lisbonne  n'ont  été  admis  qu'åpr^s  une  quarantaine  de  7  joars 
dans  le  lazaret  de  ce  port.  Le  Yapeur  aYec  ses  malades  a  continué  le  Yoyage 
pour  Coranne  et  LiYerpooL 


40 

B.  Cholbba  åøiatiquk.  1.  Iles  Philippines.  Jlfani^,  pendant  le  mois  d^oetobre 
29  cas  (27  décés>;  dans  les  provinees  environnantes  dée  le  commeneement 
jusqa'å  la  fin  d'octobre  617  (439).  2.  Iniles  orientaler  anglaiees.  Calcutta,  du 
29  oct.  au  4  noY.  (42);  du  5  au  11  nor.  (33);  du  12  au  18  nov.  (74);  du  19 
au  25  noY.  (86).  3.  Buesie.  Gouvemement  de  Lomza  (Bassin  de  la  Vistule),  du 
23  au  27  nov.  9  (3);  du  28  noY.  an  6  dée.  3.  dont  respect.  1.  dans  les  districts 
de  Kqlno,  de  Lomza  et  d'Ostrow;  du  7  au  17  dée.  18  (8),  dont  4  (4)  dans  le 
distr.  de  Lomza,  11  (4)  dans  le  distr.  de  Maow  et  3  dans  ]e  disiTiGt  d* Oetrow ; 
du  18  au  21  dée.  5  dans  le  distriet  de  Lomza.  Gouvemement  de  Siedletz, 
Wengrow,  du  20  au  26  noT.  7  (2). 

C.  FiBVBB  JAUKB.  1.  Avgentine.  Buenos  Aires,  jusqu'au  30  sept  (57).  2. 
Brésil.  Bio  de  Janeiro,  du  2  au  15  oct.  3  (2);  du  16  au  22  oct.  2  (2);  du  23 
oct.  au  5  noT.  10  (1);  du  6  au  19  no7.  10  (5).  3.  Cuba.  Havane,  du  17  au  29 
nov.  15  (5);  du  30  noT.  au  13  dée.  12  (2);  du  14  au  15  dée.  17  {l).Matanzas 
(yille),  le  25  nov.  1;  Matanzas  (province),  du  8  au  13  dée.  4  (1);  du  14  au 
1,7  dée.  3  (0).  Santa  Clara  (province),  le  5  dée.  1.  4.  JEcouador.  Guayaquill, 
du  25  oct.  nu  7  nov.  (4);  du  8  au  14  nov.  (2);  du  15  au  26  nov.  (3).  h.EtaU 
Unis  d'Aniérique  SeptentrionaU,  Etat  de  Florida.  Pensacola,  du  10  au  16  nov. 
1  (1);  Etat  de  Louisiana,  Nouvelle  Orleans,  du  17  au  22  nov.  3  (1);  du  23 
au  25  nov.  2;  Etat  de  Mississippi,  Vickshourg  et  environnage,  du  10  au  29 
nov.  3  (0).  6.  Guatemala,  Gualan,  du  20  aout  au  9  nov.  (200,  d'aprés  unc 
taxation).  7.  Honduras  anglaise,  Belize,  du  21  juillet  au  30  nov.  1  (1).  8. 
Honduras,  Choloma,  du  25  oct.  au  21  nov.  1  (1);  du  22  nov.  au  2  dée.  2  (0). 
Puerto-Cortez  (environnage),  du  4  oct.  au  15  nov.  2  (0);  du  16  au  21  nov.  (1); 
du  22  au  28  nov.  3  (1);  du  29  nov.  au  5  dée.  1  (0).  San  Pedro,  (Eio  Blanco 
y  compris),  du  25  oct.  au  15  nov.  3  (O);  du  16  au  21  nov.  3  (1);  du  22  nov. 
au  5  dée.  2  (0).  9.  Mexique.  Tuxtepec,  du  29  oct.  au  4  nov.  3  (2);  du  5  au 
18  nov.  4  (3).  Cordoba,  du  29  oct.  au  4  nov.  1 ;  du  5  au  18  nov.  2  (1).  Omealca, 
du  29  oct.  au  4  nov.  (2).  Tezonapa,  du  29  oct.  au  4  nov.  4;  du  5  au  18  nov. 
3  (1).  Vera  Cruz,  du  5  au  11  nov.  1  (1);  du  12  au  18  nov.  3  (3);  du  19  au 
25  nov.  1  (1).  Tierra  Bianca,  du  29  oct.  au  18  nov.  2  (1).  Mexique  (ville),  du 
25  nov.  au  2  dée.  1  (1).  Tehuantepec,  du  10  sept.  au  2  dée.  1  (0).  Coatzacoalcos. 
du  29  oct.  au  9  dée.  1  (1).  10.  Nicaragua.  Managua,  du  8  ao^t  au  29  sept. 
30.  11.  Panama,  Colon,  du  12  oct.  au  15  nov.  1  (1) ;  du  16  au  28  nov.  2  (1). 
Panama,  (ville),  du  1  au  15  nov.  O  (0). 

(D'aprés  les  numéro's  2346  du  „British  Medical  Journar*,  50,  51,  52  et  1 
(1906)  des  „Yeroffentlichungen  des  Kaiserliclien  Gesundheitsamtes"  (Berlin)  et 
47—51  des  „Public  Health  Beports"  (Etats  Unis  d'Amérique  sept.).) 

Amsterdam,  9  janvier  1906.  Binoblino. 


ZUM  90.  GEBURTSTAGE-  VON  MORITZ  STEINSCHNEIDER. 

(30.  Marz  1906). 


Am  30.  Mårz  d.  J.  vollendet  der  weltberiihmte  Orientalist  Moritz 
Sieinschneider  das  neunzigste  Jahr  seines  arbeitsreichen  Lebens. 
Dieses  Ereignisses  zu  gedenken,  hat  auch  die  historisch-medizinische 
Wissenschait  allen  Grund.  Denn  geråde  ihr  ist  ein  iiberwiegender  Teil 
von  des  Jubelgreises  jetzt  uber  ein  Halbjahrhundert  alter  Lebensarbeit 
zugute  gekommen.  Nicht  nur  der  sogenannten  „jndischen  Medizin",  die 
ja  bekanntlich  im  Mittelalter  eine  gewisse  Rolle  gespielt  hat,  sondem 
der  Medizin  und  Naturwissenschaft  des  gesammUn  Mittelalters,  der  arabi- 
schen,  wie  der  latinobarbarischen  Periode.  Was  fiir  diese  Epochen  an 
literarischer  Sammelarbeit  von  dem  Jubilar  geleistet  worden  ist,  welcbe 
Fiilie  gelehrten  Materials  er  in  einer  ebenso  an  Zahl  wie  an  Umfang 
uDtibersehbaren  Schriftenreihe  zusammengetragen  hat,  ist  von  sq.phåno- 
menaler  Bedeutung,  dass  im  Rahmen  eines  kurzen  Festartikels,  wie  der 
vorliegende  nur  sein  durfte,  nicht  im  entferntesten  davon  ein  Bild  geliefert 
werden  kann.  Wer  sich  von  der  Forschungsweise  und  Methodik  Stein- 
schneiders eine  Vorstellung  machen  will,  namentlich  von  dessen  Tief- 
grtindigkeit.  und  Weitschichtigkeit  bei  der  Anlage  historiscber  Arbeiten 
und  Untersuchungen,  der  lese  die  jetzt  iiber  4  Jahrzehnte  alten  VerOffent- 
lichungen  iiber  Constantinus  Africanus,  tiber  Donnolo,  uber  die  Phar- 
makologie  und  Toxikologie  bei  arabischen  Schriftstellern  u.  a.  Arbeiten, 
die  in  ihrer  Bedeutung  von  einem  Virchow  erkannt,  durch  Aufnahme  in 
dessen  Archiv  hier  eine  hervorragende  Stelle  fiir  alle  Ewigkeit  erhalten 
haben.  Durch  diese  Steinschneiderschen  Publikationen  sich  hindurch- 
zulesen  ist  eine  Aufgabe,  vergleichbar  der  des  Bergmanns,  der  in  ein 
Lab}rrinth  von  tiefeten  und  scheinbar  unergriindlichen,  verworrensten 
Schachten  und  unterirdischen  Gangen  hinabsteigt,  um  hier  Lichtung  und 
Wege  zu  schafien  und  aus  den  Erzadern  das  kostbare  Metall  au^zusondern. 
Ein  Material  ist  da  au(gespeichert  und  zusammengestapelt,  das  fUr  Gene- 
rationen r  von  Forschem  noch  Quellenarbeit  in  Hulle  und  Fulle  bietet, 
auch  in  keiner  Weise  etwå  veraltet  ist,  sondern  im  Gegenteil,  frisch  und 
„aktuell".  Wann  und  iwo  jemand  flir  die  noch  viele  Probleme  darbietei^de 
Medizin  des  Mittelalters  Nachweise,  namentlich  handschritdiche,,sund 
Quellenliteratur  braucht  —  an  Steinschneiders  Arbeiten  wird  er  einen 
zuverlåssigen  und  nie  versagenden  Wegweiser  finden.  Diese  Tatsache 
wieder  einmal  zu  wurdigen  hatte  Schreiber  dieser  Zeilem  vor  kurzem 
1906.  4 


4« 

Anlass,  ah  Norman  Moore,  Arzt  am  St  Bartholomews-Hospital  in  London, 
fbr  seine  erste  Fritz  Partrick-Vorlcsung  vom  14.  November  vor.  J.  John 
Mirfeld,  einen  Autor  aus  dem  14.  Jahrhundert,  zum  Gegenstand  der 
Dantellung  gewihlt  hatte  (Brit  Med.  J.  1905  II  p.  1332  ff.).  Reinesder 
bekannten  grOsseren  (und  erst  recht  nattirlich  der  kleineren)  LehrbQcher 
der  Geschichte  erwåhnt  Mirfeld;  es  woUte  trotz  eifrigsten  Nachsuchens 
nicht  gdingen,  eine  Notiz  fiber  diesen  Mann  in  der  vorhandenen  Literatur 
zu  ermitteln,  bis  endlich  Steinschneider 's  monumentales,  von  der  Pariser 
Academie  des  inscriptions  preisgekrdntes  Werk:  „Die  hebraischen  Ueber- 
setzungen  des  Mittelalters  und  die  Juden  als  Dolmetscher"  (Berlin  1893) 
auf  die  Spur  half  und  zu  weiteren  wichtigen  Aufechlilssen  iUhrte.  Man 
darf  ohne  Uebertreibung  sagen:  als  Auskunftei  nber  mittelalterliche 
Autoren  sind  Steinschneiders  Werke  das,  was  die  des  Plinius  fur  das 
Altertum  bedeuten  —  ein  fbrmlicher  Universalkatalog,  eine  unersch6pfliche 
Fundgrube,  und  wie  sehr  dem  Gelehrten  das  Material  stets  praesent  ist, 
bewies  dem  Schreiber  dieser  Zeilen  eine  Gelegenheit,  die  diesem  zugleich 
die  Ehre  der  ersten  pers()nlichen  Bekanntschaft  verscha£Fte,  die  zu  suchen 
ein  GefUhl  ehrerbietiger  Scheu  und  der  Gedanke  an  die  Unnahbarkeit 
des  grossen,  Jahrelang  im  stillen  bewunderten  Gelehrten  verhindert  hatten. 
Wenige  Minuten  des  ersten,  durch  den  verstorbenen  Privatdozenten  der 
Geschichte  Loewenfeld  auf  die  Initiative  von  Steinschneider  selbst  ver- 
mittelten  Zusammentrefifens  in  der  Handschriften-abteilung  der  hiesigen 
Kgl.  Bibliothek  hatten  gentigt,  um  eine  wichtige  Anregung  zu  geben, 
deren  Frucht  in  einer  kleinen  Festschrift  zu  Virchow's  70.  Geburtstage 
(Chirurgie  des  Wilhelm  Congeinna,  Berlin  1891)  vorliegt.  Seitdem  ist 
Schreiber  dieses  unzahlige  Male  die  Ehre  und  das  Gluck  vergOnnt 
gewesen,  die  Rechte  des  Jubelgreises  zu  erfasscn  und  so  manche  Anregung 
in  wissenschaftlichen  Fragen  und  zu  wissenschaftlichen  Arbeiten  aus  dem 
unertchOpflichen  Born  seiner  Weisheit  zu  erhalten.  Fort  und  fort  ist  der 
greise  Jubilar  mit  ungeschwåchter,  jugend-frischer  Kraft  literarisch  tåtig. 
Jeden  Mittwoch  Vormittags  ausnahmslos,  so  weit  UnpOsslichkeit  nicht 
hindert,  ist  der  schlichte  Gelehrte  in  der  Kgl.  Bibliothek  anzutre£fen,  wo 
er  seit  Jahrzehnten  als  Hilfsarbeiter  beschåftigt  ist.  Weit  entfemt  von 
aller  Gelehrteneitelkeit  ist  St.'s  Wesen  und  PersOnlichkeit  von  einer 
Einfechheit  und  Schlichtheit,  die  bei  dem  weltbertihmten  Manne  geradezu 
Uberrascht.  Freilich,  åussere  Wtirden  diiicken  ihn  nicht,  und  darin  steht  er 
weit  abseits  von  dem  Strebertum,  dem  leider  auch  die  grosse,  moderne 
Gelehrten  weit  mehr  und  mehr  verfållt.  Zum  70.  Geburtstag  verlieh  die 
Preuss.  Regierung  ihm  den  Professortitel  und  ehrté  damit  mehr  den 
Titel  als  den  Gelehrten,  dessen  Name  schon  an  sich  einen  Ruhmestitel 
bedeutet.  Vor  cinigen  Jahrcii  ist  S.  auch  zum  Korrespondierenden  Mitglied 


43 

der  Wiener  Akademie  emannt  worden.  Im  iibrigen  hat  man  seine  Seelen- 
ruhe  durch  Verleihung  åusserer  Auszeichnungen  unseres  Wissens  nicht  zu 
storen  versucht.  Auch  hierin  steht  S.  fast  intakt  da,  seine  erhabenen 
Wege  sind  von  dieser  Art  von  Ausserlichkeiten  niemals  gekreuzt  worden. 
Aber  ein  drei  Menschenalter  wåhrendes  echtes  Gelehrtenleben  in  stiller, 
prunkloser  Gedanken arbeit  hat  ihm  die  Vorsehung  vergOnnt,  ein  Leben 
das  den  Worten  des  Predigers  (XI,  6)  gerecht  ge worden  ist :  Am  Morgen 
sae  deine  Saat  und  Abends  lass  deine  Hånde  nicht  ruhen.  —  MOgen 
diese  Hånde  noch  lange,  lange  schreiblustig  und  schreibkråftig,  der  Geist 
unserer  Nestors  noch  frisch  bleiben 

ad  centum  et  viginti  annos  1 

Pagel. 


4« 


Ober  die  Altesten  spuren  der  lepra  in  der 
altnorwegischen  literatur 

VON  FREDRIK  GRON,  prakL  Arzt,  Kristiania. 


Es  ist  eine  naheliegende  Frage,  ob  man  nicht  durch  die  altnorwegi- 
sche  Literatur,  die  Sagen  und  alten  Gesetzbiicher  Aufschliisse 
iiber  das  Vorkommen  des  Aussatzes  in  Norwegen  und  auf  Island  in  den 
åltesten  historischen  2^ten  soUte  erhalten  kdnnen.  Diese  interessante 
Frage  ist  bereits  teilweise  zum  Gegenstand  der  Behandlung  gemacht 
worden  seitens  des  dånischen  Forschers,  Professor  Dr,  Edvard  Ehlers  i), 
der  einzelne  Sachen  von  bedeutendem  Interesse  ans  Licht  gebracht  hat. 
Indessen  erheischen  die  von  ihm  mitgeteilten  Aufschliisse  eine  ErgOnzimg, 
weshalb  hier  in  Kiirze  einzelne  neue  Seiten  der  Frage  erOrtert  werden 
sollen,  wesentlich  von  den  altnorwegischen  Krankheitsnamen  fur  Lepra 
ausgehend.  Deren  gibt  es  nåmlich  mehrere. 

Ebbe  Herizberg  behauptet  nachdrUcklich,  2)  dass  „hOrundfair',  welches 
Wort  von  Fritzner  in  seinem  WOrterbuch  mit  Impotenz  tibersetzt  wird,  von 
Rechtswegen  „Spedalskhed"  (Lepra)  bezeichnen  muss.  Das  Wort  „hdrundfaU" 
bedeutet  eigentlich  „Verfallen  des  Fleisches"  (von  hOrund  —  das  Fleisch 
am  KOrper,  aber  auch  =  membrum  virile),  und  Herizberg  parallelisiert 
eben  das  neuislåndische  Wort  fur  Lepra,  nåmlich  holdsveiki,  mit  kdrund- 
falL  Dieses  Wort  holdsveiki  kommt  nun  im  Altnorwegischen  nicht  vor, 
sondem  enthålt  als  ersten  Bestandteil  das  altnorveegische  Wort  hold  — 
Fleisch,  wåhrend  der  letzte  Teil  mit  veikr  —  schwach,  weich  zusammen - 
hångt.  In  Konrad  Gislasons  dånisch-islåndischera  W6rterbuch  3)  wird 
nun  als  Ubersetzung  von  „spedalskhed"  sowohl  dies  Wort  holdsveiki  als 
auch  likprd  aufgefuhrt,  und  diese  beiden  Worter  werden  also  auf  Island 
gebraucht.  Ohne  hier  Hertzbergs  Argumentation  anzufuhren,  dass  hdrund- 
fall  „Spedalskhed"  bezeichnen  muss,  wollen  wir  nur  darauf  hindeuten, 
dass  die  altnorwegische  Sprache  noch  zwei  andere  WOrter  besitzt,  um 
Aussatz   zu    bezeichnen,    nåmlich    mdldllusolt  und  likprd,  4)  Von  diesen 


1)  „Den  spedalske  syg^dom  paa  Island",  Sonderabdnick  der  Hospitalstidende  Ko.  40 
und  41,  1893,  sp.  S.  8  f. 

2)  In  „Glossar  til  Norges  gamle  love",  Kristiania  1895,  art  hSrundfalL 

3)  Copenhagen  1851. 

4)  Bagegen  gibt  es  im  Altnorwegischen  kein  spiUUha  oder  fthnliches,  wohingegen 
das  A(y.  spilUr,  J.  Aasen  hat  sowohl  „spitelsk"  und  „spillt"  fUr  aussatzig,  dagegen  bloa 
6pill»ykja  (oder  spiUesykJa)  fttr  Aussatz. 


45 

bciden  W6rtern  låsst  sich  sagen,  dass  sie  vermutlich  von  auswarts  einge- 
flihrt  sind,  nåmlich  ersteres  aus  einem  mittelalterlichen  lateinischen  Wort 
tnalatus  und  letzteres  aus  dem  Angelsåchsischen,  in  welcher  Sprache  ein 
Aussatziger  likpråwere  hiess  (altnorw.  lik-prdr),  Wåhrend  sowohl  mdldt- 
iuséii  als  auch  das  Wort  spillir  —  aussåtzig  dem  Spåt-Altnorwegischen  ange- 
hOrt,  finden  wir  lik-prdr  bereits  im  „Gulathingslov"  Gesetzbuch  (gesetzliche 
Bestimmungen  ftir  das  ndrdliche  Norwegen)  gebraucht.  £s  muss  also  sehr 
friih  aus  dem  Angelsachsischen  ins  Altnorwegische  gekommen  sein. 
Hiernacb  durfte  es  nicht  unwahrscheinlich  sein,  dass  wir  geråde  in  dem 
Worte  hdrundfali  die  ålteste  Bezeichnung  der  Sprache  flir  Au^satz  besitzen. 
Wir  finden  das  Wort  in  zwei  Gesetzparagraphen  jn  den  alten  norwegischen 
Gesetzen  gebraucht,  namlich  im  „Gulatingslov"  (Kapitel  51  des  ålteren 
„Gulatingslov")  und  im  „Borgartings-christenret"  (Kapitel  68  des  ålteren  B.). 
Die  erste  dieser  Verordnungen  lautet:  „pal  ma  skilia  festarmal^  ef 
horundfall  kemr  a  annal lveggia'\  o :  VerlObnis  kann  aufgehoben  werden, 
wenn  einer  der  Beteiligten  vom  Aussatz  betroffen  wird."  Die  Krankheit 
kann  mit  anderen  Worten  Scheidungsgrund  sein.  Der  zweite  Paragraph 
stellt  die  Krankheit  in  eine  Reihe  mit  „vitfirring"  und  „brottfall",  o : 
Geistesgestdrtheit  und  Fallsucht  (Epilepsie).  Ein  anderer  Gesetzparagraph 
im  „Gulatingslov"  nennt  Aussatz  als  den  einzigsten  kdrperlichen  Grund, 
um  vom  Kriegsdienst  entbunden  zu  werden.  Hier  heisst  es  indessen 
„likprair  menn'',  o;  aussåtzige  Måuna. 

Das  gewohnliche  Wort  ftir  Aussatz  im  Altnorwegischen  ist  nun  likprd. 
Es  ist  jedoch  auifallend,  dass  das  Wort  kaum  in  den  gew6hnlichen  Sagen, 
weder  in  Snorres  KOnigssagen  noch  in  den  islandischenhistorischen  Sagen, 
vorkommt.  Dagegen  wird  es  an  zwei  Stellen  in  dem  bekannten  Werk 
„Speculum  regale"  oder  „KOnigsspiegel"  erwahnt,  das  bekanntlich  von 
einem  norwegischen  Geistlichen  um  das  Jahr  1250  verfasst  worden.  Leider 
enthålt  diese  vortreffliche  Arbeit  wenig  oder  jedenfalls  nicht  viel  medi- 
zinischer  Art.  Aber  das  Wenige,  was  sich  darin  findet,  knupft  sich  geråde 
an  die  Erwåhnung  von  likprd^  und  da  dieser  Punkt  unseres  Wissens  in 
der  medizinisch-historischen  Literatur  unseres  Landes  frtiher  nicht  hervor- 
gehoben  worden,  verdienen  die  betreffenden  Stellen  im  „Kdnigsspiegel" 
eine  nahere  Besprechung. 

Die  erste  Stelle,  wo  likprd  genannt  wird  i),  ist  als  Bezeichnung  der 
Krankheit,  mit  der  Gott  Hiob  schlug:  „Ok  Sathanas  laust  sidan  allan 
likam  hanns  med  likprå  égurligri  millum  hviefils  ok  ilja",  o\  und  Satan 
schlug  spater  seinen  ganzen  Leib  mit  furchtbarem  Aussatz  vom  Scheitel 
bis    zur   Fusssohle.    Es    mag    von  Interesse  sein,  hervor zuheben,  dass  der 


1)    KoDungmkuqq^jå,  herausgegeben  in  Kristiaiiia  1848,  Seite  82. 


46 

Verfasser  des  „KOnigsspiegels"  die  Krankheit  Hiobs  mit /i^/r^/ wiedergibt, 
wenn  man  bedenkt,  wie  die  Schilderung  im  Buch  Hiob  auf  die  verschie- 
denste  Weise  gedeutet  worden  ist.  So  ist  ja  auch  die  Beschreibung  dazu 
benutzt  worden,  um  die  Existenz  der  Syphilis  im  Altertum  zu  beweisen. 
Hierauf  nåher  einzugehen,  wiirde  jedoch  zu  weit  fiihren  i). 

Von  weit  grOsserem  Interesse  in  medizinischer  Beziehung  ist  jedoch 
die  andere  Stelle  im  „KOnigsspiegel",  wo  likprd  erwåhnt  wird.  Denn  hier 
wird  auch  ein  Mittel  genannt,  das  gegen  die  Krankheit  angewandt  worden 
zu  sein  scheint.  £s  ist  dies  im  Kapitel  XII,  wo  die  Rede  ist  von  Seetieren 
im  Meere  bei  Island.  Dabei  wird  eine  Walart  genannt,  die  auf  altnor- 
wegisch  reydr  heisst :  o :  Rohrwal  (balaenoptera  musculus),  zu  den 
Bartenwalen  gehOrend.  Nach  einer  Beschreibung  des  Tieres  heisst  es 
weiter :  .,Es  wird  auch  gesagt,  dass  wenn  ein  Mensch  dessen  Samen 
habhafl  werden  kOnnte,  so  dass  er  gewiss  wusste,  dass  er  von  ihm  (dem 
Wal)  und  nicht  von  anderen  Walen  herruhre,  so  wurde  solcher  Same  das 
sicherste  Heilmittel  sein,  sowohl  filr  die  Augen  als  auch  gegen  Aussatz 
imd  Fieber  sowie  bei  Kopfschmerzen  und  gegen  alle  Seuchen,  von  denen 
die  Menschen  heimgesucht  werden.  Aber  doch  ist  der  Same  anderer 
VVale  gut  zu  Heilmitteln,  obschon  er  nicht  so  gut  ist  wie  dieser." 

Das  Mittel,  das  hier  unter  anderm  als  gut  gegen  Aussatz  erwahnt 
wird,  im  ubrigen  aber  fast  wie  eine  Panacee  gert\hmt  wird,  heisst  auf 
altnorwegisch  „hvals-auki",  ein  Wort,  das  Fritzner  direkt  mit  Spermacet 
ubersetzt.  I^etztgenanntes  Wort  ist  ja  =  sperma  ceti  und  bedeutet  direkt 
ubersetzt  Same  des  Walfisches,  vermutlich  auf  einer  falschen  AufTassung 
der  Natur  des  Walrats  beruhend.  Dem  altnorwegischen  kvalsauki  ent- 
sprechend  findet  sich  im  Altdanischen  das  Wort  hwals-éky^  das  von 
Henrik  Harpestreng  in  seinem  Arzneibuch  genannt  wird.  Es  erwåhnt  2) : 
Amra  oder  hwaelsoky  und  empfiehlt  es  auf  folgende  Weise :  „Es  stårkt 
den  Magen  und  den  Unterleib  und  alle  Glieder,  inwendig,  und  am 
meisten  bei  alten  Leuten  und  bei  denen,  die  eine  kalte  Natur  haben, 
besonders  im  Winter".  Wie  man  sieht,  wird  hier  nichts  von  der  Anwen- 
dung  des  Mittels  gegen  Aussatz  erwahnt,  obgleich  diese  Krankheit 
(altdånisch  likwaerthing)  an  mehreren  Stellen  in  Henrik  Harpestrengs 
Arzneibuch  genannt  wird.  Es  scheint  daher,  als  ob  wir  es  mit  einem 
spezifisch  norwegisch-islandischem  „Rezept"  gegen  Aussatz  zu  tun  hatten. 

Was  indessen  in  dieser  warmen  Empfehlung  des  „hvalsauki"  als  Heil- 
mittel  im   „KOnigsspiegel"    aufifallend    ist,  ist  der  Umstand,  dass  speziell 


1)  Siehe  hieraber  Hæser,  III,  Seite  218  ff. 

2)  Henrik    Harpestrengs   dånisches   Arzneibuch,   aus   dem    13.   Jahrhundert,   heraus- 
gegeben  Ton  Chr.  Molbech,  Copenhagen,  1826,  Seite  51. 


47 

der  Same  des  Rohrwals  empfohlen  wird.  Professor  Guldberg  hat  Dun 
bekanntlich  in  einer  Abhandlimg  „Die  Waltiere  des  K6nigsspiegels"  i) 
versucht,  die  verschiedenen  im  K6nigsspiegel  erwåhnten  Waltiere  nåher 
zu  bestimmen.  £r  bemerkt  darin  (iber  „reydr"  2) :  „Der  R6ydr  ist  als 
eine  der  grossen  Finwalarten  (Balaenoptera)  zu  deuten,  entweder  der 
gewOhnliche  Finwal,  balaenoptera  musculus,  oder  der  Blauwal,  balaenop- 
tera sibbaldii,  der  grOsste  aller  jetzt  lebenden  Organismen".  Mit  andern 
Worten,  das  altnorwegische  reydr  låsst  sich  nicht  mit  einer  einzelnen  Art 
wiedergeben,  sondem  wenigstens  mit  zweien.  Dies  ist  insofern  von 
Bedeutung  in  dieser  Verbindmig,  als  sich  Spermacet  schwerlich  bei  einer 
der  erwåhnten  Arten  lindet.  Dieser  Stoff  rtlhrt  ja  besonders  vom  Kaschelot, 
physeter  mocrocephalus,  her.  Doch  soli  er  sich  auch  bei  balaena  roslrata 
und  bei  einigen  Delphinarten  finden  3).  Ob  es  indessen  iiberhaupt  bei 
einer  der  unter  dem  altnorwegischen  Namen  reydr  zusammengefassten 
Walarten  vorkommt,  håbe  ich  nicht  erfahren  kOnnen,  £s  liesse  sichdaher 
denken,  dass  der  Stofif,  der  im  Altnorwegischen  als  hvalsauki  bezeichnet 
ist,  gar  nicht  dem  entspricht,  was  wir  in  der  Jetztzeit  Spermacet  oder 
Walrat  nennen,  sondem  dass  damit  ein  anderer  Stoff  gemeint  ist. 

£s  verhålt  sich  freilich  so,  dass  Cetaceum  in  frtiherer  Zeit  bedeutend 
grOssere  Verwendung  als  Heilmittel,  sowohl  åusserlich  als  innerlich,  gehabt 
hat,  als  in  unserer  Zeit.  Es  ist  mir  jedoch  nicht  gelungen,  detaillierte 
Aufschlasse  hiertiber  zu  finden  4),  zumal  nicht,  aus  wdcher  Zeit  sich 
dessen  Anwendung  datiert  Seine  Rolle  in  der  Gegenwart  ist,  obschon 
der  Stoff  ofiizinell  in  unserer  letzten  Pharmakop6e  aufgeftlhrt  ist,  sehr 
bescheiden.  £s  ist  wesentlich  ein  Salbenkonstituens. 

Es  erscheint  mir  nicht  unwahrscheinlich,  dass  der  Stoff,  worauf  im 
„Kdnigsspieger*  hingedeutet  wird,  nicht  Walrat,  sondem  eher  Ambra  ist. 
Dieser  Stoff,  der  bekanntlich  ein  Darmkonkrement  vom  Kaschelot  5)  ist, 
wird  in  einer  Reihe  verschiedener  Gegenden  der  Erde  vom  Meere  ans 
Land  gespiilt,  damnter  auch  an  den  Kusten  der  Nord-  und  Ostsee.  Es 
war  im  Mittelalter  ein  iiberaus  hoch  geschåtztes  und  teuer  bezahltes 
Medikament,  das  dasselbe  Schicksal  erlitten  hat  wie  so  viele  der  Medi- 
kamente  des  Mittelalters  ttberhaupt,  nåmlich  in  der  Jetztzeit  wesentlich 
als  Kosmetikum  angewandt  zu  werden.  Ambra  wurde  in  derselben  Weise 


1)    In  Zoologisohe   Annalen",  1.  Heft.  Ein  Sonderabdruck  der  genannten  Abhandlong 
ist  Ton  Professor  Ouldberg  giitigst  zar  Yerfiigiing  gesteUt  worden. 
S)    L  o.  Beite  88. 

3)  Hammarsten:  Fysiologisk  Kemi,  2.  Åuflage,  S.  218. 

4)  Siehe  s.  B.  Enlenburgs  Realencyklopadle  der  gesammten  Heilkunde,  Art  Cetaceum. 

5)  Ebendaselbst,  Art.  Ambra. 


48 

wie  Mosehus  i)  gebraucht,  und  es  wurde  ihm  eine  stark  incitierende 
Wirkung  zugeschrieben.  Zur  Stiitze  der  oben  ausgesprochenen  Behauptung, 
dass  das  „hvalsauki"  des  Altnorwegischen  wahrscheinlich  auf  diesen  Stoff 
abziehlt,  dient  nun  auch  der  Umstand,  dass  Henrik  Harpestreng^  wie 
erwåhnt,  von  „Amra,  hwalsOky"  spricht,  wo  diese  beiden  Bezeichnungen 
deutlicherweise  Synonyme  sind.  Er  fiigt  hinzu:  ^J^as  ist  am  besten,  was 
fettig  und  fleckig  ist".  Létztercs  Adjektiv  passt  ja  nicht  auf  Spermacet 

Es  dtirfte  wohl  im  allgemeinen  anzunehmen  sein,  dass  Aussatz  eine  im 
Norden  schon  so  zeitig  wie  zur  Wikingezeit  verbreitete  Krankheit  gewesen 
ist.  Ein  sicherer  Beweis  hierfUr  låsst  sich  wohl  schwer  fiihren,  da  das 
vorliegende  Material  so  spårlich  ist.  Doch  wåre  es  denkbar,  dass  man  der 
Entscheidung  der  Frage  auf  sprachlichem  Wege  nåher  kommen  kOnnte. 
Zur  Stiitze  der  obengenannteti  Behauptung  scheinen  jedoch  besonders  die 
alten  Gesetzesverordnungen  im  „Gulatings-  und  Borgartingslov"  zu  dienen, 
da  diese  beiden  erwiesenermassen,  was  grosse  Teile  betrifft,  von  sehr 
hohem    Alter   sind.  So  erklart  z.  B.  Finnur  Jonsson  2) :    „Von  den  alten 

Gesetzen   des   Borgartings   sind  nur  die  „Christenretter"  erhalten ; 

diese  stehen  auf  einer  sehr  alten  Stufe  und  gehen  zum  grdssten  Teil  bis 
ins  II.  Jahrhundert  zuriick".  Wénn  nun  die  von  Ebbe  Herizberg  auf- 
gestellte,  im  Vorhergehenden  erwåhnte  Erklårung  des  Wortes  horundfall 
richtig  ist  -^  eine  Auffassung,  die  auch  Konrad  Maurer  teilte  3),  —  so 
durfen  wir  mit  Sicherheit  davon  ausgehen,  dass  die  Krankheit  „Spedalsk- 
hed" in  Norwegen  sehr  alt  ist.  Denn  beide  Gesetzparagraphen,  worindas 
Wort  hdrundfall  vorkommt,  und  die  im  Vorhergehenden  erwåhnt  worden 
sind,  gehOren  urspriinglich  dem  åltesten  norwegischen,  weltlichen  Eherecht 
an,  indem  der  betreffende  Paragraph  im  „Borgartingslov"  nach  Konrad 
Maurer  augenscheinlich  erst  spåter  iibergefuhrt  worden  ist.  Was  nun  das 
„Gulatingslov"  angeht,  so  ist  auch  dieses  in  betreff  grosser  Teile  von 
sehr  hohem  Alter,  einzeine  Teile  schreiben  sich  sogar  aus  der  Zeit 
Haakons  des  Gu  ten  her  (im  10.  Jahrh.  n.  Gh.) ;  grosse  Partien  desselben 
verdankt  man  Olaf  dem  Heiligen  (im  11.  Jahrhundert  n.  Ch.)4).  Und 
wie  man  erinnem  wird,  kommt  geråde  in  diesem  letztgenannten  Gesetz 
der  unzweifelhafte  Ausdruck  „likpråir  menn"  fiir  Aussatzige  vor. 

Ein    ganz  einfaches  Raisonnement  scheint  es  einleuchtend  zu  machen, 


1)  Dieser  Stoff  vird  unzweifelhaft  besprochen  in  einem  islandischen  Arzneibuch  aus 
dem  13.  Jahrhundert,  das  in  Konrad  Gislasons:  44  Prober  af  oldnordisk  Sprog  og 
Litteratur,  Ejobenhavn  1860,  S.  472  gedruckt  ist. 

2)  Den  oldnorske  og  oldislandske  litteraturs  historie,  Kjobenhavn  1902,  II,  2,  side 
1003—1005. 

3)  Norges  gamle  Love,  glossaret,  art.  horundfall,  Q. 

4)  Finnur  Jonsson,  1.  c* 


49 

dass  die  Existenz  dieser  Gesetzparagrapheti  uberhaupt  eine  deutliche 
Sprache  von  der  Allgemeinheit  der  Krankheit  redet.  Es  ist  als  Notwendig- 
keit  empfunden  worden,  in  gewissen  Punkten  Verordnungen  zu  habeii, 
wie  man  sich  eventuell  mit  Riicksicht  aiif  die  Krankheit  verhalten  sollte. 

Hier  muss  jedoch  natiirlich  der  Vorbehalt  getroffen  werden,  dass,  wenn 
die  alten  Gesetze  Krankheitsnamen  gebrauchen,  die  wir  mit  Aussatz 
iibersetzen,  so  durfen  wir  diese  WOrter  nicht  ohne  weiteres  mit  den  ent- 
sprcchenden  Krankheitsbegriffen  unserer  eigenen  Zeit  identifizieren.  Selbst- 
verstandlich  ist  manches  als  likprd  bezeichnet  worden,  was  wir  bei 
unserer  Kenntnis  dieser  Krankheit  nicht  so  nennen  wurden.  Ein  nåherer 
Hinweis  ist  incjessen  uberilussig. 

Wie  bereits  friiher  erwahnt,  ist  es  auffallend,  das  likprd  nicht  in  den 
gewOhnlichen  Sagen  vorkommt,  speziell  nicht  in  den  islåndischen  histo- 
rischen  Sagen  und  in  Snorres  Kdnigssagen.  Auch  in  keinem  der  Edda- 
gedichte  findet  sich  dies  Wort.  Wenn  ich  sage,  dass  dies  auffallend  ist,  so 
bedeutet  dies,  dass  die  altnorwegische  Literatur  keineswegs  arm  ist  an 
Krankheitsnamen  uberhaupt,  und  es  kommen  geråde  in  den  Sagen  an 
manchen  Stellen  Allusionen  von  medizinischem  Interesse  vor. 

Indessen  gibt  es  eine  Klasse  von  Sagen,  in  denen  likprd  eine  ziemlich 
grosse  Rolle  spielt,  nåmlich  in  den  sogenannten  Bischofssagen.  „Biskupa- 
sogur"  ist  der  Name  einer  grossen  Sammlung  von  Sagen,  die  das  Leben 
der  islåndischen  BischOfe  vom  Jahre  1056 — i33obehandelti).  Diese  Sagen 
berichten  nun  in  grosser  Ausdehnung  von  den  Wundem  der  Bischofe, 
und  dabei  ist  natiirlich  oft  die  Rede  von  Heilungen  von  Krankheiten. 
Sozusagen  unfreiwillig  werden  dabei  verschiedene  charakteristische  Ztige 
von  medizinischem  Interesse  2)  verraten.  Unter  diesen  Heilungen  finden 
sich  nun  mehrere,  die  likprd  angehen.  An  einzelnen  Stellen  finden  sich 
auch  kUrzere  Beschreibungen.  So  heisst  es  z.  B.  an  einer  Stelle  folgender- 
massen  3) :  „Tj6rve  hiess  ein  Mann ;  er  litt  an  einer  schweren  Krankheit 
der  Hånde.  Sie  wurden  steif  und  aussåtzig  so  dass  er  keinen  Finger  aus- 
strecken  konnte,  und  diese  Krankheit  hatte  15  Jahre  lang  gedauert." 
Nun  wird  er  freilich  mit  Hil  fe  des  Heiligen  „geheilt";  aber  dies  ist  von 
geringerem  Interesse  in  dieser  Verbindung,  da  es  wie  alle  andern  Wunder 
wohl  als  „pia  fraus''  bezeichnet  werden  muss.  An  einer  anderen  Stelle  in 
derselben  Sage4)  wird  erzåhlt,  dass  zu  derselben  Zeit,  da  das  Begråbnis 
des   Bischofs  Thorlak  stattfand  „die  Leiche  des  armen  Mannes,  der  aus- 


1)  Sie  sind  in  zwei  grossen  Banden  erschienen,  Copenhagen  1858. 

2)  Zur  Zeit  bin  ich  mit  diesem  Gegenstand  besohaftigt,  der,  wie  ich  hoife,  ziemliches 
Interesse  ffir  ansere  ftlteste  medizinische  Geschiohte  haben  wird. 

3)  Biskupasqgur  I,  S.  115  (Bischof  Thorlaks  Sage;  er  starb  1186). 

4)  8eite  11^, 


50 

såizig  war,  in  die  Kircbe  kam,  und  der  Bischof  hatte  ihn  der  Armut 
entrissen  und  bis  an  seinen  Todestag  gei^egt".  An  einer  dritten  Stelle  i) 
heisst  es:  „Eine  Frau  hatte  einen  jungen  Sohn,  der  £sist  aussåtzig  war, 
und  er  wurde  durch  årztliche  Behandlung  etwas  gebessert  (altnorw. 
aigjdrd  =  atgerdy  siehe  FrUzncr\  ausgenommen  die  Fiisse;  die  waren 
ganz  und  gar  schwach."  Diese  Beispiele  liessen  sich  leicht  vermehren. 
Auch  in  mehreren  aus  dem  Lateinischen  tibersetzten  Heiligensagen,  wie 
z.  B.  Hcilagra  tnanna  sogur  2),  wird  ,4ikpråir"  s :  Aussatiige  genannt. 
Aber  diese  abersetzten  Sagen  haben  naturlich  keine  Bedeutung  fur  die 
Frage  von  der  Verbreitung  der  Lepra  im  Norden  zu  jenen  Zeiten. 

Wie  kommen  nun  zu  der  Frage,  ob  man  im.Altnorw^gischen  eine 
Krankheitsbezeichnung  oder  KpuiUie^^tschreibung  bat,  die  in  irgend 
einem  Grade  auf  SyphUuy^Sm%k)W^j^S^^9^\'g't^  was  zur  Beleuch- 
tung  der  Frage  herange^j^di  werden  kann,  uA^^milich  ungenQgend,  um 
daraus  cntscheidende  uiKllicl)%t^G^<^^s|^ w eiij«r jso  schwierigen  Sache 
ziehen  zu  kOnnen.  Da  \^  aber  trotzdem  von,^imgem  Interesse  ftir  die 
vorliegende  Frage  zu  sein  l^heint^  Jii^  ^^  nk^fniher  in  der  Literatur 
hervorgehoben  worden,  glaub^'^n^^^n&Htleeine  kiirzere  Besprechung 
verdienen.  Die  wichtigste  Quelle  ist  der  Islånder  Svein  Pdlsson  (gest. 
1 840),  der  in  der  islåndischen  Zeitschrift  „Félagsrft"  fiir  17903)  eine 
systematische  Sammlung  islandischer  Krankheitsnamen  vorgenommen  hat 
mit  dem  Versuch,  sie  mit  der  Nomenklatur  der  gelehrten  Medizin  jener 
Zeit  zu  identificieren. 

In  diesem  Verzeichnis  finden  sich  nun  zwei  Namen,  nåmlich  ,,Franzos" 
und  „sårasétt".  IJber  den  ersteren  wird  bemerkt,  dass  die  Krankheit 
morbus  Gallicus  gleich  ist,  dass  sie  im  stidlichen  Lande  (s :  von  Island) 
„oza"  genannt  wird,  und  dass  sie  eine  auslåndische  Krankheit  ist ;  es  wird 
ferner  auf  sdraséit  hingewiesen.  Was  dieses  Wort  betrifft,  so  ist  zunåchst 
zu  bemerken,  dass  es  in  der  altnorwegischen  Sprache  nicht  vorkommt. 
In  Friizfurs  WOrterbuch  ist  es  nicht  aufgefiihrt,  auch  Cleashy-Vigfussons 
Dictionary  hat  dieses  Wort  nicht,  wohl  aber  „sårasyki"  oder  „såraveiki", 
die  sich  jedoch  auch  nicht  in  der  altnorwegischen  Sprache  finden, 
sondern  in  Finni  Johannai:  Historia  ecclesiasticaIslandiae(Hafniae  1772) 
vorkommen.  Vigfusson  iibersetzt  es  mit :  a  kind  of  scorbutic  disease  (?) 
und   ftigt   hinzu :  for  a  description  of  this  illness  see  Hungrvaka  (s :  das 


1)  Seite  866. 

2)  HerauBgegeben  von  Ung^er,  I,  Seite  699. 

8)  Pindet  aioh  nioht  in  unserer  Universitatsbibliothek,  wurde  aber  durch  giitige 
Ycrmlttlung  des  Ilorm  Oberbibliothekars  Drolsum  dem  Yerfasser  von  der  grossen  Konigi. 
Bibliothek  in  Copenhagen  geliehen. 


51  k 

Leben  der  5  ersten  Skålholtbischdfe  in  den  „Biskupasogur").  Auf  diese 
Beschreibung  kommen  wir  unten  zuriick. 

Ziinåchst  woUen  wir  nun  wiedergeben,  was  „Félagsrlt"  aber  sdrasåit 
bemerkt:  „Sårasétt",  sagen  viele,  soli  dasselbe  sein  wie  „Franzos",  und 
sie  wollen  damit  beweisen,  dass  die  Krankheit  vor  [unserer  Zeit  nach 
Island  eingefiihrt  worden  sei,  und  es  låsst  sich  nicht  leugnen,  dass  die 
Leute  im  Nordlande  sie  „såraveiki"  nannten ;  aber  nicht  allein  rechnet 
Sira  Odd  (o:  Verfasser  eines  islåndischen  Arzneibuches)  sdraveiki  fiir 
eine  Art  und  Franzos  fiir  eine  andere,  sondern  ich  erinnere  auch  ausserdem 
einige,  von  denen  gesagt  wurde,  sie  hatten  sdraveiki^  und  das  war  etwas 
ganz  anderes  als  Franzos,  Ich  darf  daher  sagen,  dass  die  Krankheit, 
welche  die  Alten  sdraveiki  nannten,  und  die  bis  vor  kurzeni  im  Norden 
so  genannt  wurde,  nicht  Franzos  gewesenist,  sondern  eher  irgend  eine 
Mischung  von  holds^^eikiiy^^id)  und  Scharbock  (scorbutus  tertii  generis, 
radesygé)  oder  Uberreste  von  alter  DrUsenkrankheit  (scrofulo)  oder  anderen 
GeschwUren;  zumal  da  diese  Krankheiten  ungefåhr  in  derselben  Weise 
wie  Franzos  vorgehen,  sich  von  der  einen  Druse  zur  andem  schleichen, 
hier  und  dort  auf  die  Beine  ubergreifen  und  schliesslich  in  Fåulnis  (fui 
o:  kaiter  Brand)  und  schreckliche  Geschwtire  ausbrechen.  So  muss  auch 
sdrasåit  gemeint  sein  in  Bischof  Thorlaks  Sage  von  Jodis(siehe  Kapitel  37). 
Und  was  kann  wohl  Bischof  Gissurs  Krankheit  ånders  gewesen  sein  als 
sdrasåit^  (Hungrvaka,  Kapitel  7)." 

So  weit  „Félagsrft".  Wir  werden  nun  hOren,  wie  die  Erzåhlung  lautet, 
die  von  Jodis  berichtet.  Leider  ist  sie  nur  insofern  von  Bedeutung,  als 
sie  einen  Passus  enthålt,  der  ganz  eigentumlich  ist.  Der  Bericht  ist  in  der 
Sage  vom  Bischof  Thorlak  i)  enthalten  und  lautet  folgendermassen : 

Ein  Weib  hiess  Jodis,  welcher  der  heilige  Bischof  Thorlak  das  Verbot 
auferlegt  hatte,  dem  Gottesdienste  beizuwohnen  („pjénustu  bann"); 
damach  unterwarf  sie  sich  ihm  und  brach  das  Verhåltnis  ab,  das  er 
getadelt  hatte  {skildisi  vid  sitt  meinn,  vergl.  meinnkona^  o:  Kebsweib). 
Aber  kurze  Zeit  darauf  kam  sie  in  ein  Liebesverhåltnis  zu  einem  andem 
Manne  (altnorw.  pyddisi  hana  annar  madr,  von  py  da  —  einen  freundlich 
gesinnt  machen,  siehe  Fritzner)  und  sie  wurde  durch  ihn  unheilbar  krank 
(„vanheir*  im  Texte  bedeutet  jedoch  auch  schwanger).  Und  da  keine 
Aussicht  vorhanden  war,  dass  ihre  Krankheit  gebessert  werden  wurde,  so 
verstiess  er  sie;  sie  erlitt  dann  viel  Bdses  und  war  oftmals  infolge  ihrer 
Leiden  dem  Tode  nahe.  .  .  .  (Es  folgt  nun  eine  lange  Beschreibung, 
wie  sie  „geheilt"  wurde;  dieser  Bericht  ist  ohne  Interesse.)  ...  Sie  war 
auch  so  diinn  und  schlank  geworden,  dass  sie  nicht  mehr  als  1^/2  Ellen 
(nåmlich  Tuch)  um  sich  gebrauchte,  friiher  aber  4^/3  Ellen  (!!)". 

1)    Bp.  I,  Seite  375. 


s« 

Schliesslich  wollen  wir  die  Punkte  in  der  Erzåhlung  der  Bischofssagen 
von  Bischof  Gizurr  (starb  1118)  wiedergeben,  die  von  nosologischem 
Interesse  sind.  Es  heisst  von  ihm  i) : 

„Als  Bischof  Gizurr  75  Jahre  alt  geworden  war,  wurde  er  von  so 
grosser  Krånklichkeit  befallen,  dass  er  nicht  vom  Bette  aufstehen  konnte, 
und  er  war  nicht  im  stande,  sich  auf  die  „Tingreise"  (o :  Rechtsversamm- 
lung)  zu  begeben.  .  .  .  Aber  die  Krankheit  nahm  Uberhand  bei  Bischof 
Gizurr,  und  wurde  hart,  heftig  und  beschwerlich,  und  es  bildeten  sich 
grosse  Geschwiire  uber  den  ganzen  Kdrper  bis  auf  den  Knochen,  und 
die  Schmerzen  verursachten  ihm  viel  Beschwer.  Aber  als  es  ihn  sehr 
anzugreifen  begann,  und  es  den  Leuten  schien,  dass  sie  hdren  konnten, 
dass  seine  Knochen  bei  Bewegungen  klappertcn,  trat  die  Hausmutter, 
Steinunn,  ans  Bett  und  fragte  u.s.w.  .  .  .  Schliesslich  heisst  es,  dass  er 
zwdlf  Tage  vor  der  Columba  messe  (o :  28.  Mai)  starb. 

Dies  ist  alles,  was  von  seiner  Krankheit  selbst  erzåhlt  wird,  und  das 
ist  ja  nicht  viel,  um  eine  Diagnose  darauf  zu  bauen.  AusdemZusammen- 
hange  ist  ersichtlich,  dass  die  Krankheit  ca.  i  Jahr  gedauert  haben  muss, 
indem  er  im  Sommer  des  Jahres  11 17  krank  wurde  und  also  am  28.  Mai 
1 1 18  starb.  Das  Wesentliche  in  der  Krankheitsbeschreibung  ist,  dass  „sich 
grosse  Geschwiire  iiber  seinen  ganzen  KOrper  bildeten*';  dies  kann 
indessen  ebenso  gut  auf  Lepra  passen.  Indessen  ist  es  auffallend,  dass  die 
Bischofssage  nicht  selbst  die  Krankheit  als  /$k/rd  bezeichnet,  um  so 
mehr,  als  diese  Krankheit  in  diesen  Sagen  oft  genannt  wird.  Es  muss 
eher  angenommen  werden,  dass  es  eine  unbekannte  Krankheitsform 
gewesen  ist,  von  der  Bischof  Gizurr  angegriflfen  worden  war.  Welche 
Krankheit  dies  gewesen  sein  mag,  låsst  sich  selbstverståndlich  nicht 
bestimmen. 

Die  oben  wiedergegebene  Geschichte  von  Jodis  ist  im  Grunde  in  dieser 
Verbindung  nur  interessant  durch  den  Satz :  „Kurze  Zeit  darauf  kam  sie 
im  ein  Liebesverhaltnis  zu  einem  andern  Manne,  und  sie  wurde  unheilbar 
krank  durch  ihn".  Dass  vanheil  nåmlich  hier  nicht  schwanger  bezeichnen 
kann,  scheint  daraus  hervorzugehen,  dass  spåter  nicht  die  Rede  ist  von 
einer  Entbindung  oder  dergleichen,  wåhrend  es  im  Gegenteil  heisst,  å^ss 
„sie  oftmals  infolge  ihrer  Krankheit  dem  Tode  nahe  war".  Wenn  nun 
diese  Annahme  richtig  ist,  sollte  man  den  Bericht  also  dahin  deuten 
kdnnen,  dass  der  Verfasser  der  Bischofssage  eine  Vorstellung  von  einem 
„morbus  sexualis"  gehabt  hat,  ohne  dass  dies  natiirlich  Syphilis  zu 
bezeichnen  braucht.  Mehr  darf  man  wohl  schwerlich  daraus  folgem. 


))    Bp.  I,  Seite  69, 


53 

£s  muss  nun  schliesslich  hervorgehoben  werden,  dass  Schleissner  i)  an 
zwei  Stellen  flir  die  Auffassung  in  die  Schranke  tritt,  dass  sårnsått 
wirklich  als  Syphilis  aufgefasst  werden  muss,  gleichwie  er  auch  die  Frage 
wegen  des  Vorkommens  dfeser  Krankheit  auf  Island  zum  Gegenstand 
seiner  Untersuchungen  macht.  Danach  scheint  es,  dass  Syphilis  zweimal 
epidemisch  auf  Island  aufgetreten  ist,  nåmlich  in  den  Jahren  1528  und 
1756.  In  beiden  Fallen  ist  die  Krankheit  als  sårasåit  bezeichnet  worden, 
gleichwie  Antisyphilitika  gegen  die  Krankheit  angewandt  wurden. 

Zum  Schluss  diirfte  es  von  Interesse  sein  zu  bemerken,  dass  Professor 
£>aa€  in  einer  historischen  Abhandlung  uber  ,,Christofer  Thronds6n 
Rustung,  hans  SOn  Enno  og  hans  Datter  Skottefruen"  2)  folgendes 
berichtet :  Im  Jahre  1 543  wurde  eine  dånische  Flotte  ausgerustet,  um  die 
niederlåndischen  Kusten  anzugreifen.  Man  hat  noch  die  Gesetze  auf- 
bewahrt,  denen  die  Mannschaft  auf  diesem  Zuge  gehorchen  sollte.  „Die 
Verordnungen,  die  gegeben  wurden,  um  die  Verbreitung  der  venerischen 
Krankheii  unter  den  Matrosen  zu  hindem,  sind  eine  der  ersien  Spuren^ 
die  man  Yon  dem  Auftreten  dieses  schrecklichen  tTbels  im  Norden 
kennt".  (Daae). 


1)  UUnd,   undenog^   fra  et  lægeyidenskabeligt  Synspunkt,  Kjobenhavn  1849,  Seite  2, 
57  og  189. 

2)  Konk  historisk  Tideskrift  1872,  Seite  113  ff. 


EIN  MEDIZINISCHES  GUTACHTEN  AUS  DEM 
XVIII.  JAHRHUNDERT 

MiTGETEiLT  VON  Dr.  WITRY,  Tr'ur. 


Ein  Gutachten  der  medizinischen  Fakultat  der  ehemaligea  Univer- 
sitåt  Trier  libér  einen  kriminellen  Abort  mit  KindstOtung  oder 
eine  Totgeburt  finden  wir  im  alten  Dekanatsbuch  der  Universitat.  Es 
wird  jetzt  in  der  Stadtbibliothek  in  Trier  aufbewahrt.  Der  Text  des 
Gutachtpns  lautet:  „1766  den  20  mertz  wurde  die  facultas  medie,  von 
einem  HochlObelichen  churtrierischen  Oberhof  ersuchet  iiber  dass  sub  No. 
inw.  beygelegtes  Factum  ein  responsum  medicum  zu  erteilen. 

Bericht  der  medizinischen  Fakultat  zu  Trier  uber  dass  von  dem  22 
Februarii  1766  von  dem  churfiirstlichen  Oberhof  zu  Trier  zugeschickte 
Factum. 

Er  versammelte  sich  die  Facultas  medica  in  der  Behaussung  des  Herm 
Decan ;  ehe  und  Befohr  sie  aber  ihren  Bericht  abstatten  wollten  ersuchten 
sie  den  Herm  Leibchirurgen  Moritz,  er  mOchte  noch  berichten  und 
aussagen,  wie  er  die  damahlige  inquisitin  befunden,  als  er  sie  in  dem 
Kerker  visitirte.  worliber  dann  selber  folgendes  ad  protocollum  diclirte: 
„Dass  er  noch  wohl  6  schritt  von  der  inquisitin  entfernt  er  in  ansehung 
des  l^eibes  gleich  beym  eintritt  des  Kerkers  aussagte,  sie  wiirde  vermuth- 
lich  schwanger  seyn ;  bey  åusserlicher  beriihrung  aber  des  unterleibs,  hatte 
er  diessen  unterleib  in  gestalt  und  form  gefunden,  als  einer  person,  die 
welche  zur  ersten  geburth  schwanger  gehet,  denn  derselben  Leib  KQgel 
rund  erhoben,  mit  angespannter  haut  und  durch  eine  vorhergehende 
geburth  nicht  relatiret  zu  seyn  scheine.  Nach  Beriihrung  des  orificii  uteri 
empfande  er  einen  cadaverosen  geruch,  wodurch  er  dann  prognosticirte, 
dass  bald  der  abgang  einer  todten  frucht  erfolgen  wurde,  wie  dann  auch 
in  kurzem  erfolget  ist." 

Da  nun  aus  diesem  Bericht  des  Herm  Leib  Chirurgi  Moritz  erhellet, 
wie  dass  diejenige  so  Versicherten,  dass  die  inquisitin  gebohren  hatte, 
grob  gefehlet,  indem  unmOglich  ist,  dass  man  die  Mutter  I>eer  erkennen 
und  aussagen  kann,  die  doch  ein  Kind  von  5  bis  6  Monath  bey  sich 
hat.  Die  (ein  Wort  undeutlich)  ursachen,  welche  sie  zu  diesser  irriger 
meinung  verleitet  haben,  seynd  lang  nicht  hinlånglich  eine  vorhergehende 
geburth  zu  versichern. 


55 

Dann  wie  vielfåltige  exemplen  haben  wir  nicht,  dass  auch  Ledige  und 
Keusche  weibsleuth  milch  in  den  brQsten  haben ;  auf  die  frag  des  medici 
die  hebam  Solle  durch  dass  orificium  uteri  intemum  visitiren  mit  einem 
finger,  ob  sie  hierselbst  keine  resistentz  gleich  einem  conings  ay  in  der 
Blaasse  verspure  worauf  sie  geantwortet,  die  mutter  wåre  zusammen- 
gerunnsselety  und  wåre  in  ihrer  ordentlicher  Lage,  wannalsso  wahr  wåre, 
dass  die  Personn  gebohren  und  annoch  in  ihren  nachwehen  und  reini- 
gungen  gegangen,  gleichwie  dass  factum  versichert,  so  hatten  sollen  Kunst- 
Verstandige  wissen  dass  dass  orificium  nicht  in  runsselen  zusammen 
gezogen  hatte  konnen  seyn,  sondern  leicht  ein  finger  hatte  konnen  einge- 
bracht  werden.  Die  Zeichen  des  gebliiths  so  man  im  Leinen  wand 
gefiinden,  bekråfiligen  im  geringsten  keinen  abortum  dann  mehrere 
schwangere  ihre  reinigungen  haben. 

Ofters  geschiehet  auch,  dass  eine  frau  4  bis  5  monat  wohl  traget,  rund 
und  dick  aufdringet,  durch  vieles  aber  sich  såmmelendes  gebllith  ein 
Bluthflus  entstehet,  dass  Kind  durch  Vielheit  des  gebliiths  ersterbet, 
welches  da  es  als  dann  Keine  Nahrung  mehr  zu  sich  nehmet,  dass  hirzu 
erforderliche  geblUth  in  die  Brtisten  sich  ergiesset;  wie  leicht  kann  dann 
alsso  geschehen,  dass  der  bauch  zuriick  fallet,  die  brusten  milch  bekommen^ 
und  sie  von  einem  vorhergehenden  bluthfluss  noch  einige  iiberbleibsel 
kdnnen  versptiret  werden. 

£s  concludiret  also  eine  facultas  medica,  dass  aus  angefiihrten  Zeichen 
keine  vorhergehende  Geburth  hatte  k6nnen  versichert  declarirt  werden; 
benente  facultas  antwortet  auf  die  3  aufgeworfenen  Fragen  alsso : 

Erstlich  es  kOnne  zwar  geschehen,  dass  eine  Person  eins  von  2  Kinderen 
verlihre  und  dass  andere  noch  wohl  tiber  20  Tåg  ruckbleiben  mag, 
welches  gleich  bey  abgang  des  ersteren  nicht  so  bald  erkennt  werden 
kann,  weil  dass  abgehende  gebliith  die  Mutter  zusammen  fallen  macht, 
nachdeme  aber  die  rheinigungen  gestillet,  und  sich  die  adere  wiederum 
anfuUen,  so  erscheinet  auch  die  noch  ruckgebliebene  schwangerschafth, 
welches  aber  von  emer  aufs  HOchste  3  monathlicher  schwangerschafth  zu 
verstehen  wåre. 

2tens  ob  die  noch  uberbleibende  geburth  per  signa  externa  necessario 
nicht  erkentlich,  wird  beantwortet,  dass  solche  signa  necessario  de  gravi- 
ditate  convincentia  in  solchem  casu  nicht  zu  ergrunden  wåren  und 

3tens  iLonte  in  solchem  casu  die  Letztere  fUr  etwelche  zeit  so  verborgen 
liegen,  dass  sie  nicht  versptiret  werden  kOnte. 

In  dem  aber  der  facultati  medie.  Uberschickten  facto,  wo  ein  obwohl 
welkes,  doch  grosses  Kind  von  5  bis  6  monathen  vorhanden  wåre,  hatte 
eine  experte  Hånd  ein  solches  erfinden  kOnen  imd  sollen. 

Es  ist  diesses  um  so  viel  mehr  gegrundet,  dass  der  herr  Leib-Chirurgus 


5« 

Moritz  21  Tåg  nach  der  visitation  (durch  welche  die  inquisitin  gébohren 
zu  haben  declariret  wurde)  durch  einzigen  aagenschem  sie  schwanger 
vermuthete,  und  desseo  durch  erstere  bestadtung  versicheret  geworden,  ja 
welches  die  gleich  darauf  erfolgte  geburth  voUig  bekiaftigte,  es  waren  21 
Tåg  eine  gaar  zu  geringe  Zeitfrist,  in  welcher  ein  bauch,  der  kiirzlich 
als  vollig  leer  und  ohne  Kind  dem  Richter  ware  angegeben  worden,  der 
gestalten  aufgedrungen  wflre,  dass  auch  das  anblicken  allein  die  schwanger- 
schafth  bezeugte,  urkund  dessen  haben  sich  decanus,  professores  und 
assessores  unterschrieben  so  geschehen  Trier  den  12  mårtz  1766. 

Bericht  der  Medicinischen  Facultat  (iber  den  vom  April  1766  von  dem 
Churfursth.  Oberhof  zu  Trier  zugeschichten  Casum.  N.  2. 

£s  konte  sich  die  Facultas  medica  nicht  versammelen  weilen  der  Her 
Professor  Settegast  eine  nothwendige  Reiss  thuen  musste.  Es  liesse 
derowegen  ihm  Herr  Decanus  den  casum  iiberschicken  um  seyn  votum 
in  scriptis  zu  hinterlassen  worauf  er  dann  eigenhåndig  folgendes  von 
sich  gegeben. 

Votum  Infra  Scripti. 

Indeme  nebst  innerlichen  Unruhen  des  sich  iiber  ihre  schand  quålend 
und  Krånkenden  gemiiths  genugsamme  nattirliche  ursachen  vor  handen 
seynd,  durch  welche  die  frucht  im  mutter  Leib  håbe  absterben  kOnnen, 
und  die  vorgebrachte  argumenta  Eines  Lebenden  foetus  nicht  nure  nicht 
hinlanglich  sonder  auch  gegen  oftermahlige  experientiam  zu  wieder  laufen 
stat  presumptio  pro  parte  inquisita  et  suffragatur  scientia  medica  dass  die 
inquisitin  ein  todtes  zur  Welt  gebrachtes  Kind  ihre  Ehr  zu  bedecken  håbe 
verbergen  woUen  ita  judico. 

Trier,  den  30.  Martii  1766, 

A.  F.  Settegast  Justit.  med. 

Demnach  von  einem  hochlOblichen  churtrierischen  Oberhof  die  facultas 
medica  daselbst  ersuchet  worden  in  dem  uberschickten  casu  die  fragen 
zu  beantworten. 

Erstlich  ob  juxta  scientiam  medicam  nicht  ånders  zu  schliessen  sey, 
dass  gesagtes  Kind  todt  gebohren  si  non.  Es  gestehen  zwam  unter- 
schriebene  dass  das  sub  Litt  A  beykommende  votum  wohl  praesumptive 
gegriindet,  ja  dass  die  beygebrachte  argumenta  experientiae  Oflfters  zu 
wiederlaufFen,  unterschriebene  erkennen  weiters  dass  ein  zartes  und  ent- 
haubtes  Kind  5  bis  6  Tag  im  wasser  liegend  in  den  lungen  leicht  eine 
feilung  håbe  contrahiren  konnen  und  alsso  die  lungen  Blåtter,  so  gleich 
nach  der  geburth  im  wasser  wåren  zu  nieder  gefunden,  den  6ten  Tag 
obwohlen  sie  nie  mahlen  zum  respiriren  gedient  geschwommen  haben. 

Im  geringsten  konnen  aber  beyde  unterschriebene  nicht  urtheilen  dass 
huic   praesumptioni   suflfragetur  scientia  medica,  indeme  solcher  in  keiner 


57 

praesumption  gegrilndet  sondem  Mittel  genug  an  hånd  gibt  ex  propriis 
suis  visceribus  in  dergleichen  fallen  grundsatz  zu  fassen,  es  lernet  uns 
obgemeldete  scientia  dass  bey  gebåhrenden  sich  solche  zufall  erreichenin 
welchen  nach  gestalten  sachen  ein  erfahrener  medicus  Kecklich  åussagen 
kann,  es  werde  eine  todte  frucht  erfolgen,  in  andern  zufallen  daran 
zweifeln  muss  in  andern  eine  lebendige  der  Mutter  versprechen  kann,  da 
nun  in  dem  iiberschickten  casus  unterschiedliche  ursachen  angeflihret,  so 
nach  gestalten,  umstanden  die  erfolgte  todte  geburth  zweiffelhafftig,  und 
nach  deren  umfang,  grOsse,  und  daner  dieselbe  versichern  kpnnen,  so 
kann  auch  juxta  scientiam  medicam  kein  sicherer  Schlus  gestattet  werden, 
es  seye  dann  dass  die  inquisitin  um  diesse  ursachen,  zeichen  nach  allen 
ihren  umstanden,  so  wohl  vor  als  nach  der  geburth  sorgfåltig  erfraget 
werde,  dann  die  beantwortung  solcher  fragen  nothwendiger  weiss  erfordert 
wird,  um  juxta  scientiam  medicam  uber  die  zweite  frag  ein  conclusum 
zu  geben,  da  aber  nun  die  inquisitin  auf  solche  art  nicht  kann  erfraget 
werden,  als  durch  einen  in  diesser  Kunst  erfahrenen  mann,  wollen  sich 
derowegen  unterschriebene  dahin  beziegen,  dass  der  inquisitin  vor  dem 
Richter  durch  den  hem  Leib-chirurgum  Moritz,  unseren  wohl  erfahrenen 
und  geschickten  accoucheur  solche  fragen  mOchten  vorgehalten  werden 
in  welchen  klårlich  die  in  medicina  gekrdndete  und  bey  todter  geburth 
vor  und  nach  dem  gebåhren  vorzustellende  zeichen  enthalten  seyn  aus 
welchen  der  inquisitin  eigene  åntworten  hernåchst  die  2te  frag  ob  dann 
juxta  scientiam  medicam  glaublicher  seye  dass  selbes  todt  gebohren,  als 
dass  nach  lebendiger  geburth  auf  ein  oder  andere  arth  ums  Leben 
kommen  seye  desto  sicherer  kann  beantwortet  werden  und  hirdurch  der 
inquisitin  nicht  zu  wehe  der  justice  aber  gemas  geschehe  urkund  dessen 
haben  sich  unterschrieben  Trier,  den  Sten  april  1766. 

P.  F.  Leveling 

praxcos  professor 

saluberrimae  facult.  p.  t.  decanus. 

Henricus  Palm.  Joes.  Nepomucenus  Leveling  saluberrimae  facultat  assessor. 


1906. 


REPERTORIUM  OCULARIORUM  INTER  GRAECOS 
ROMANOSQUE 

PAR  LE  DOCTEUR  P.  PANSIER,  tPAvignon. 


(Pin.) 

SixPHANUS  vide  RoMAKUs  Stephanus. 

Stollus  Britannicus.  C'était  un  celebre  oculiste,  dit  Gallen  (L.  IV,  c.  8). 

Stratiota.     Collyrii    Siratioicic    h4uc    com^osiHo    est    (Aetius    T.    II, 

S.  III,  iio). 
Straton  de  Beryte.  Galien  cité  de  lui  un  collyre  (L.  IV). 
SuLncius  vide  Hypnus  Sulpicius. 
SuPERSTES  vide  Pientus  Superstes. 
Symforus  vide  Romanus  Symforus, 
Syneros  vel   Synerotis.   Colfyrium  diasmyrnutn  odoratum  Synerotisy  dit 

Aetius  (T.  II,  S.  III,  109.) 
Syrus  vide  Appolinatus  Syrus. 
Tacitus  vide  Munatius  Tacitus. 
M.  Tarquinius  Florentinus.    Un  cachet,  trouvé  å  Bavai  (Nord),  porte : 

M(arci)   Tarq(inii)  Floren(tini  ?)  Dialepidos.  —  M.  Tarq.  Floren.  Peni- 

cillum.   —  M.  Tarq.  Floren.  Diasmymes.  —  M.  Tarq.  Flor.  Diacisias. 

(Espérandieu  No.  25.) 
Lucius  Tarsensis.  Donné  par  Galien  et  Aetius  comme  oculiste. 
Taurus  vide  Junius  Taurus. 
Terentius    Asthenes.    Son  épitaphe  de  Medicus  Ocularius  se  trouverait, 

d*apres.  Espérandieu,  dans  le  bulletin  archéologique  de  1893,  p.  94. 
Terentius  vide  Paternus  Terentius. 
Terentius   Pistus.    Medecin   oculiste   connu   par   son   épitaphe.  (in   E. 

Brizio,  Pitiure  et  sepolcri  scoperte  suW  EsquilinOy  p.  35.  no.  50  d'apres 

Espérandieu.) 
Thajaduros  vide  Thedoros. 
T.  C.  Themison.  Son  cachet,  trouvé  en  Hongrie  porte :  Tib(erii)  Cl(audii) 

Themisonis    Lysipon(um)    Ad    Lac(rimas)    Res(tringendas).   —    Ti.   Cl. 

Themison  Diasm(yrnes)  P(ost)  Imp(etum)  E  Ov(o).  —  Tib.  Cl.  Thenai- 

sonis   Stac(tum)   Ad    Clari(tatem).   —   Tib.    Cl.   Themisonis  Sphaerion 

Po-(t)  Imp(etum).  (Espérandieu  No.  123  bis). 


59 

F.  Theon.  Son  cachet  trouvé  å  Paris  porte :  Fl(avii)  Theonis  Ad  Sic(cam) 

Lip(pitxidinem)  £t  Claritatem.  (Espérandieu  No.  127.) 
Theodoros   OU   Thajaduros.    Médecin   chrétien,   antérieur  k  Bourzouih 

(milieu  du  VIme  siécle)  auteur  des  pandectcu  medicinae  (perdues) ;   cité 

par  Razes  å  propos  des  affections  oculaires.  (Pergens). 
Theodorus  vide  Priscianus. 
Theodotus.  Il  est  cité  par  Celse  (1,  VI,  c.  VI,  8)  et  par  Aetius  (1.  VII, 

c.  III)  comme  Tauteur  de  quelques  collyres. 
Theophiles   Philaretus.   Le   ffiff\iop   A    de   son   ouvrage   irepi  rijg  tov 

a}fBpéTov  KaTåUTKevjjg  contient  quelques  pages  Tepl  åCpBaKfiCiy. 
P.  A.  Theophiles.  Son  cachet,  autrefois  å  Sienne,  porte:   P(ublii)  Ael(ii) 

Theophiletis  Coenon  Ad  Clar(itatem).  —  P.  Ael.  Theophiletis  Stactum 

Ael(ianum).  (Espérandieu  l^o.  173.) 
Theophilus.    Aetius    cite   le  colfyrium  liquidum  Theophili  (T.  II,  S.  III, 

43)  Myrqpsus,  le  coUyrium  asyncreion  Theophili  Chirurgi.  La  citation 

de  Myrepsos  se  rapportcfak-elk  å  Theophilus  Protospatanus,  duVIIme 

siécle,  auteur  de  différents  traités  sur  la  médecine  et  l'anatomie? 
Threptus  vide  Allius  Threptus. 
Threptus  vide  Maetius  Threptus. 

Thyson.  Voici  son  histoire  d'aprés  une  tablevotivedu  templed'Epidaure; 
0(^071/   'Epfnoyeu^   rrat^   Å'i^ijq.    Ouro?   vrap    virb  Kvvb^  t&v  Kard  to  Ixpby 

Bsparevåfisyog  tov^  årTiXKov^  uyiij^  irUjKBe. 
Thyson  d'Hermione  enfant  aveugle.  En  réve  il  fut  léché  par  un  des  chiens 

se  trouvant  dans  le  sanctuaire,  et  revint  chez  lui  guéri. 
(Baunack,    studien   auf  dem    Gebiete  des  griechischen  und  der  Arischen 

Sprachen,  Band  I,  Th.  I.  Leipzig  1886). 
TiBERius   Sambinus?    Un    cachet,    probablement  (?)   d'origine   italienne 

portait:  Ti(berii)  Samb(ini?)  Lene  Stact(um)  Opo(balsamum)  Cro(codes) 

Mel(in)on.  (Espérandieu  No.  63.) 
TiBERius  Claudius  Dl.  vide  Claudius  Djl 
„        Claudius  Esychus  vide  Esychus. 
„        Claudius  Messor  vide  Messor. 
„        Claudius  Onesiphorus  vide  Onesiphorus. 
„        Claudius  Themison  vide  Themison. 
„        Julius  Clarus  vide  Clarus. 
„        Sambinus  vide  Sambinus. 
Titus.    Son   cachet,   trouvé   å   Houtain-rEvéque   (Belgique),    porte:  Titi 

Crocodes  Ad  Aspritudinem  Et  Sycosis.  —  Titi  Basilium  Ad  Claritatem 

Opobalsam(um).  (Espérandieu  No.  72.) 
Trrus  Antistus  Omullus  vide  Omullus. 

„      Antonius  vide  Antonius. 

6» 


6o 


TiTUS  AssuBTiNnjs  S£V£RUS  vide  Severus. 

„      Attius  Divdctus  vide  Divixtus. 

„'      Balbinus  vide  Balbinus. 

„      Caius  Philumenis  vide  Philumenis. 

„      ClaudIus  Appolinaris  vide  Appounaris. 

„      Flavius  Respectus  vide  Respectus. 

„      Julius  vide  Julius. 

„      Julius  Attalus  vide  Attalus. 

„      Julius  Victor  vide  Victor. 

„      Junianus  vide  Junlanus. 

„      LoLius  Fronimus  vide  Fronimus. 

„      Martius  Servandus  vide  Servandus. 
Aelius   Tryfon.   Son   cachet,   trouvé  å  Collanges  (Puy-de-D6me),  porte: 

(A)el(ii)  Tiyfonis    ....  sus  Ad  Cicat(rices).  —  ...  Li.  Tryfonis   . . .  num 

AD   Ciar(itatem).   —   ...  Li.   Tryfonis   Lasser(os)   Ad    Cla(ritatem).  — 

...  Li.   Tryfon . . .   £pi(dos)  Ad  Asp(ritudinein).    (Espérandieu  No.  50.) 
Tryphon.  Chirurgien  crétois  dont  Galien  cite  un  meduamen  ad ophtalmiam. 
TuTiANUs  vide  Juventus  Tutianus. 
G.  Ulpius  vide  U.  Decimus. 

M.  Ulpius  Heracles.  Ce  nom  se  retrouve  sur  deux  cachets: 
\^.   Cachet   trouvé   å   Nimégue:    M(arci)   Ulpi(i)  Heracletis  Stratioticum. 

—  M.   Ulpi  Heracl.  Diarhodon  Ad  Imp(etum).  —  M.  XJlpi  Heracletis 

Cynarium  Ad  Iinp(etum).  —  M.  Ulpi  Heracletis  Talasseros  A(d) . . . 
2®.  Cachet  trouvé  å  Winseling,  pres  de  Nimégue:  Marci  Ulpi(i)  Heracletis 

Melinum.  —  Marci  Ulpi  Heracletis  Tipinum.  —  Marci  Ulpi  Heracletis 

Diarices  A(d)   D(iatheses).  —  Marci  Ulpi  Heracletis  Diamysus.   (Espé- 
randieu No.  117  et  190). 
Urbicus  vide  Ingenius  Urbicus. 

M.  Urbicus  Sanctus.  Ce  nom  se  retrouve  sur  deux  cachets  trouvés  å  Mandeure : 
ler  cachet:  M(arci)  Urbic(i)  Sancti  Amethyst(iDum)  Delac(rimatorium). — 

M.   Urbic.   Sancti  Melin(um)  Delac(rimatorium)  Op(obalsamum)  Re . . . 
2me   cachet:    M(arci)    Urbici    Sancti   Coenon    Al   K(a)ligi(nem).   —    M. 

Urbici  Sanct(i)  Stactum  Ad  Clant(atem).  —  M.  Urbici  Sancti  Cy(onarium). 

(Espérandieu  No.  97  et  98.) 
VALENTiNUS  vide  Valerius  Valentinus. 
Valerianus  vide  PliKius  Valerianus. 
Valerius  Aper.  D'apres  une  table  votive  trouvée  dans  le  Tibre: 

alfia   å(  åXsKpuåvog  XsvitoO  /lerå  ikéXtrog  ital  xoKXCptov  Tpi\f/a,i  Kai  éti  rpeTg 
iffiépag    ivlxpivctt    éri   Toug    å(p6a\fioug    xai    AvéfiT^&y    mal    éAj^^uØey    Kai 


6i 


A  Valerius  Aper,  soldat  aveugle  répondit  le  Dieu  consulté,  de  meler  le 
sang  d'un  coq  blanc  avec  du  miel  et  d'en  faire  une  pommade  pour 
s'en  frotter  Toeil  pendant  trois  jours.  Il  recouvra  la  vue  et  vint  remercier 
le  dieu  devant  le  peuple. 

(Gruter.  De  incrementis  årtis  medicae  per  expositionem  aegrotorum  in 
vias  publicas  et  templa,  Lipsiae,  1749  in  4^.) 

Q.  Valerius  Sextus.  Son  cachet,  trouvé  å  Daspich  (Moselle),  porte: 
Q(uinti)  Valeri(i)  Sexti  Stactum  Ad  Caligines  Opobalsamatum.  (Espe- 
randieu  No.  57.) 

G.  Valerius  Valentinus.  Son  cachet.  trouvé  dans  le  Bedforshire,  porte 
sur  deux  de  ses  faces:  G(aii)  Val(erii)  Valentini  Diaglauc(ium)  Post 
Imp(etum)  Lip(pitudinis).  —  G.  Val.  Valentini  Mixtum  Ad  Cl(aritatem). 
(Espérandieu  No.  175.) 

Valerius  Amandus  vide  Amandus. 
„         Flavianus  vide  Flavianus. 
„         Latinus  vide  Latinus. 
„        Philjbrgs  vide  Phileros. 
„         Sedulus  vide  Sedulus. 

Varius  Heliodorus  vide  Heliodorus. 

G.  Vassillujs.  Son  cachet,  trouvé  å  Clermont-Ferrand,  porte:  G(aii) 
Vassilli(i)  Chelido(nium).  (Espérandieu  No.  47.) 

Venxh^kus  c.  L.  Aristocles.  Medicus  ou  peut-étre  fdber  ocularius  dont 
Manni  (p.  21)  rapporte  rinscription  funéraire:  C.  Venuleio  C.  L. 
Aristocle  Oculario  De  Vico  Corndi.  Vix(it)  Ann(os)  XXXVIII. 

Verecundus.  Un  fragment  de  cachet  trouvé  å  Neris  (Allier)en  1900, 
porte :  Verec ....  Scabr ....  Verecundi  Stactum  Ad  Scabritiem. 
(Revue  épigraphique  1901  p.  185.) 

Vespasianus.  L'empereur  Vcspasien  n'a  qu'un  seul  fait  de  pratique  ocu- 
laire  å  son  actif.  A  Alexandrie  il  guérit  uji  aveugle  en  lui  crachantsur 
les  yeux  (Suétone,  Vie  de  Vespasien,  cap.  VII.  Tacite,  hist.  1.  IV, 
c.  81.) 

M.  ViCELLius  Herasistratrus.  Son  cachet,  trouvé  å  La  Hérie  (Aisne), 
porte:  M(arci)  Vicelli(i)  Herasistrati  Crocpdes.  — M. Vicelli Herasistrati 
Diapsori(cum).  —  Marci  Nardi(num).  —  Marci  C(h)elido(nium).  (Espé- 
randieu No.  71.) 

Victor  vide  T.  Julius  Victor. 

VicTORiNUS  vide  Attius  Victorinus. 

„  Natalinus  vide  Natalinus  Victorinus. 

L.  P.  Villanus.  Son  cachet,  trouvé  å  Metz,  porte:  L(ucii)  P(ublii?) 
Villani  Diasmyrn(es)  Post  I(m)p(etum)  L(ippitudinis).  —  L.  P.  Villani 
Dia ...  —  L.  P.  Villani  Dialepid(os)  Ad  As(pritudines).  —  L.  P.  Villani 


62 


Leii(e)  P(eDici]le)  Ad  Imp(etimi)  Lipp(itadinis)  £  L(acte).  (Espéiandieu 

No.  104.) 
T.   ViNDACius   Ariovistus.  Son  cachet,  trouyé  å  KeDchester  (Herefords- 

hire),   porte:    T(iti)   Vi]idac(ii)   Ariovisti   ABicet(um).   —   T.   Vindaci 

Arioirist  Nard(inum).  —  ...   Vindac  Ariovisti  Choron.  —  T.  Vindac. 

Ariovisti...   (Espérandieu  No.  77.) 
P.   ViKDEX.    Son   cachety   trouvé  å   Bordeaux,   porte:   P(ublii)   Vindids 

Diozsu(s).  —  P.  Vin . . .   Arpas . . .   (Espérandieu  No.  35.) 
VntiLis  vide  Sennius  Vmius. 
L.  Vntius  Carpus  vide  Carpus. 
VrrALio.   Un   cachet,   trouvé   å   Bourges,   porte  sur   une   de   ses  huces: 

(V)italion(is)  Nectar(ium).  (Espérandieu  No.  40.) 
ViTALK  vide  Albius  Vitalis. 
G.  Vitalivs  Amandio.  Un  cachet,  trouvé  å  Daspich  (Moselle),  porte  sur 

une  de   ses   faces :   G(aii)   Vitali(i)   Amandionis   Cloron.  (Espérandieu 

No.  57.) 
M.  ViTELLius  Crescens.  Sou  cachet,  trouvé  en  Angleterra^  porte :  M(arci) 

Vitel(lii)   Cres(centis)   Stact(um)  Ad  Clar(itatem).  (Espérandieu  No.  9.) 
Caius  Xanthus.   Son   cachet,   trouvé  en   1902  å  Saalburg  (AUemagne) 

porte:    C(aii)    Xantbi    Diamisus    Ad   Asp(ritudineni).   —   C.   Xanthi 

Penicille   Ad  Iin(petum).   (Mittheilungen   zur   Geschichte  der  Medizin, 

1902  p.  388). 
ZoiLUS.   Il   est   donne   par  Galien  (L.  IV,  c.  8)  u/  medicus  ophiaimicus, 

Alexandre  de   Tralles,   Aetius   citent   de   lui   un  coUyrium  nardinum 

(T.  U,  S.  III,  123.) 
Zoroastre.   Pline   ne  sait  å  quelle  époque  placer  sa  ^buleuse  existence. 

Tradidit  Zoroaster^   dit   Mizaldus,   anno  toio  oculos  hujus  dolores  non 

seniire  qui  calices   rosarum  antequam  in  flores  expUccntur^  Icvi  tactu 

lustret^   iribusquc   earum   alabastrulis   insum  detergat^  relictts  resis  in 

rosario  paUntc,   Antoine  Mizaldus,  médecin  mort  en  1598,  sumommé 

TEsculape   francs,   est   aujourd'hui  aussi   oublié  que  ses  soporifiques 

oeuvres. 
7x>ziiius.  Galien  (1.  IV,  c.  8)  et  Paul  d'Egine  citent  de  lui  un  collyre. 


AUS   DER   DANISCHEN    VOLKSMEDIZIN 
VON  Dr.  kristen  ISAGER,  Ry  Station. 


(Schluss.) 


Ein  unbewusster  Rest  dieses  Glaubens  ist  wohl  auch  die  Ehrfurcht  und 
Forcfat,  womit  das  Feuer,  insbesondere  das  Herdfeuer  aufgefasst  worden 
ist  i).  Selbst  ein  ganz  unschuldiges  Spielen  mit  ihm  war  eine  Siinde, 
welche  mit  einem  gewissen  unklaren  Gra,uen  betrachtet  wurde.  Jede  Ver- 
schmåhung  des  Feuers  wurde  vom  Volksglauben  mit  Strafe  verbunden, 
olt  so,  dass  die  Strafe  den  K6rperteil  traf,  welcher  besonders  an  der 
Verschmåhung  teilgenommen  hatte.  Das  Kind,  welches  in  ein  Feueroder 
ein  Licht  spuckte,  bekam  MundfåuTe.  Der,  der  auf  Feuer  geharnt  hatte, 
konnte  sich  Nachts  (iber  nicht  trocken  halten,  und  warf  man  den  Stuhl 
kleiner  Kinder  aufs  Feuer  oder  bloss  in  den  Behålter  fUr  Asche,  ehe  selbst 
der  kleinste  Funke  gelOscht  war,  so  bekam  das  Kind  Darmkolik.  Noch 
jetzt  erhalten  die  Kinder  in  manchen  Håusem  dieselben  Warnungen,  und 
es  ist  nicht  die  reelle  Gefkhrlichkeit  des  Feuers,  welche  sie  diktiert.  Die 
in  den  Hånden  der  Kinder  so  gefkhrlichen  Zundhdlzchen,  haben  sich  ja 
nie  solcheu  Respekt  verschaffen  konnen. 

Mit  der  Feuerverehrung  scheint  auch  in  Verbindung  zu  stehen  der 
Volksglaube  an  die  heilende  Kraft  der  rottn  Farbe. 

Als  Finsen  2),  von  einem  physischen  und  physiologischen  Raisonnement 
ausgehend,  seine  Vermutung  von  dem  Nutzen,  gewisse  Krankheiten  mit 
rotem  Licht  zu  behandeln,  aussprach,  bemerkte  er  auch,  dass  åltere  Aerzte 
ihre  Blatternpatienten  in .  rote  Tucher  gewickelt  oder  sie  in  Betten  mit 
rotem  Vorhang  behandelt  hatten.  Julius  Petersen  3)  wies  dann  nach,  dass 
die  Behandlung  ursprunglich  aus  der  Volksmedizin  stammte,  und  dass  die 
Aerzte  des  Mittelalters,  welche  sie  aufgenommen  hatten,  sich  den  Nutzen 
dadurch  erklårt  hatten,  dass  sie  glaubten,  die  rote  Farbe  ziehe  das  Blut 
an  die  Oberflåche  und  wirke  dadurch  ableitend  auf  ihnere  Organe. 

Einige  Jahre  vorher  hatte  Broberg  £^  die  Anwendung  der  roten  Farbe 


1>  FéOberg. 

2)  Hospitalstldende  1893—94. 

3)  Kopper  1897. 

4)  Bidrag  fraan  vaar  Folkemedicin  1878.  S.  6—21. 


64 

in  der  Volksmedizin  erwåhnt  und  Beispiele  dafllr  angefUhrt,  dass  der 
Glaube  an  deren  Nutzen  noch  rege  sei  unter  den  schwedischen  Bauem, 
wie  an  vielen  anderen  Orten  Europas.  Noch  kann  hinzugefUgt  werden, 
dass  man  in  Steiermark  nach  Fossel  i)  bei  Rotlauf  und  rotlaufahnlichen 
EntzAndungen  mit  einem  Stuckchen  roten  Flanell  in  der  Tasche  geht, 
oder  man  bindet  einen  roten  Zwim  um  den  angegriflfcnen  KOrpertheil. 
Einen  roten  Zwim  bindet  man  auch  um  den  KOrpertheil,  welcher  Sitz 
einer  Geschwulst  ist,  damit  sie  sich  nicht  weiter  ausbreiten  soli.  Bei  uns 
erwåhnen  Feilberg  und  E.  T.  Kristensen  die  Anwendung  roter  Fetzen. 
Noch  vor  20 — 30  Jahren  konnte  man  auch  in  der  Umgegend  von  Viborg 
Leute  sehen  mit  einem  roten  wollenenen  Zwim  um  das  Handgelenk, 
wenn  sie  an  irgend  einer  Krankheit  der  Hånd  litten. 

Brobergs  welcher  derjenige  ist,  der  die  meisten  Beispiele  vom  Vertrauen 
des  grossen  Volkes  auf  rote  Tucher  und  SchnQre  gesammelt  hat,  mcint, 
dass  sie  urspriinglich  als  ein  Symbol  des  Feuers  in  Anwendung  gebracht 
worden  sind,  und  erzåhlt,  dass  die  rote  Farbe,  ein  rotes  Tuch  an  eine 
Stange  gebunden,  in  der  heidnischen  Vorzeit  Gegenstand  der  Anbetung 
gewesen  ist.  Wie  es  die  roten  Beeren  sind,  die  dem  Vogelbeerbaum  die 
Zauberkraft  gegeben  haben,  so,  meint  er,  ist  es  auch  die  feuerrote  Farbe 
der  Paeonea,  welche  deren  Kernen  die  schirmciide  Macht  gegeben  hat. 
Sie  werden  in  Schweden,  wie  hier  in  der  Umgegend,  besonders  gegen 
Epilepsie  und  Zahnkrampfe  angewandt.  Der,  der  sie  tragt,  tragt  die  Farbe 
des  Feuers,  obgleich  in  vermummter  Gestalt,  und  stellt  sich  somit  unter 
den  Schutz  dieser  Macht. 

Erde« 

Es  geschah  vor  ca.  10  Jahren  hier  in  der  Nåhe,  dass  ein  alter  Kåthner 
sein  Bettzeug  in  die  Erde  grub  und  hier  24  Stunden  liegen  Hess,  um  es 
von  Ansteckungsstoflf  zu  reinigen.  Als  die  24  Stunden  vergangen  waren, 
hahm  er  es  wieder  auf  und  benutzte  es.  Da  seine  Frau  an  der  Schwind- 
sucht  gestorben  war,  hatte  ich  ihm  den  Rat  gegeben,  sein  Bett  im 
Hospital  desinficiren  zu  lassen;  einige  Zeit  spåter  h6rte  ich  zufålligerweise 
von  einem  Nachbarn,  wie  er  meinem  Rat  gefolgt  war.  Er  gestand  auch 
gleich,  als  ich  ihn  fragte,  dass  er  so  gehandelt  hatte,  aber  weshalb  er 
eigentlich  so  gehandelt  hatte,  konnte  ich  nicht  ausHndig  machen.  Er  sagte  nur, 
dass  er  nicht  leisten  k5nne,  dass  sein  Bett  „verdorben*'  wiirde,  und  dass 
„die  Erde  wohl  das  Kranke  nehmen  kOnne." 

Die  Leute  hier  wollen  sonst  diese  Desinfectionsmethode  nicht  aneikennen, 


1)    Erw.  Bttoh,  150—58. 


65 

und  man  weiss  nichts  davon,  dass  sie  sonst  angewendet  wurde.  Sie  ist 
also  vidleicht  von  dem  alten  Mann  fUr  diesen  Fall  erfunden  worden, 
aber  sollte  dem  auch  so  sein,  so  ist  sie  doch  ein  altes  Mittel,  welches 
benutzt  worden  ist,  um  eine  neue  Anforderung  zu  erfUUen. 

Der  Glaube  des  alten  Mannes,  dass  die  Erde  das  Kranke  nehmen 
kOnne,  wird  schon  im  „Håvamål"  angetroffen.  i)  Erde  wird  hier  gleich- 
zeitig  mit  Feuer  besprochen,  und  im  Volksglauben  und  in  der  Volks- 
medizin  werden  diese  Mittel  auch  gleichzeitig  angewandt,  und  sie  scheinen 
sich  gleich  gut  gehalten  zu  haben. 

In  der  Wundbehandlung,  gleichgtlltig  ob  man  die  Wunde  selbst  oder 
das  Instrument  in  Behandlung  nahm,  hat  man,  wie  erwåhnt,  die  Erde  in 
Gebrauch  gezogen,  und  ebenso  ist  sie  benutzt  worden  bei  „Edder",  Dreck 
und  Kreuzotterbissen.  C^egen  Zahn-  und  Lendenschmerzen  hat  man  Erde 
auf  die  schmerzhaften  Stellen  gelegt;  beim  Wechselfieber  sollte  man  sie 
in  einem  Såckchen  auf  dem  RUcken  tragen  u.s.w.  a) 

In  dem  jetzigen  Volksglauben  ist  es  håufig,  obgleich  nicht  immer, 
Friedhofserde,  besonders  von  einem  frischen  Grab,  di^  man  benutzen  soU. 
Es  ist  doch  leicht  ersichtlich,  dass  die  Forderung^  von  „geweihter  Erde" 
eine  relativ  spåte  Verbesserung  einer  alten  heidnischen  Sitte  ist.  Einige 
Mal  fordert  man  auch,  dass  die  Erde  von  einem  Kreuzweg  herstamme,  und 
recfat  håuhg  wird  verlangt,  dass  sie  in  einer  Donnerstag  Nacht  schwei- 
gend  oder  von  einem  nackten  Menschen  geholt  werde;  alles  dies  deutet  auf 
die  heidnische  Abstammung  dieses  Glaubens. 

Gegen  Krankheiten  des  Viehs  wird  das  Mittel  in  derselben  Weise 
benutzt.  Man  bindet  Erde  auf  die  HOrner  der  KUhe,  um  deren  Hals  oder 
schlågt  sie  damit  auf  den  RUcken  oder  den  Hinteren,  was  sich  nach 
dem  Sitz  der  Krankheit  richtet3).  Man  sieht  im  tåglichen  Leben  die 
Erde  auf  eine  Weise  angewendet,  die  an  die  Anwendung  des  Feuert 
erinnert.  Man  streut  geweihte  Erde  in  das  Nest  der  Gånse,  in  die  Krippen 
der  Ktihe  und  Pferde  oder  auf  ihr  Lager  im  Stall.  Vor  himdert  Jahren 
nahm  der  seelåndische  Bauer,  wenn  er  im  Fruhjahr  auf  sein  Feld  kam, 
mit  seinem  Saatkom  eine  Handvoll  Erde  und  legte  sie  auf  jeden  Sack, 
den  er  von  sich  stellte,  wahrscheinlich  um  die  Triebkraft  der  Samen  zu 
schiitzen  4).  Sollte  man  ein  Feuer  Idschen,  so  warf  man  einige  Handvoll 
Erde   in   die   Flammen,  wålhrend  man  gleichzeitig  im  Kreiar  um  dasselbe 


1)  Yen  187  u.  mehrere  Stellen. 

2)  E.  T.  Kr. 

3)  E.  T.  Kr. 

4)  Junge:  Den  nord  itfaiUndake  Almne. 


66 


spazierte  i).  Die  Vorstellung,  dass  Erde  ein  Schutzmittel  g^CD  alles  Bdse 
seiy  hat  junge  Månner  veranlassty  Friedho&erde  in  die  Tasche  zu  nehmeo, 
wenn  sie  zur  Session  soUten,  es  soUte  dies  Freinummer  geben  2). 

Der  Glaube  .  an  Erde  giebt  sich  auch  in  einer  feierlichen  Sitte  kund, 
die  nech  vor  wenigen  Jahren  in  katholischen  Ddrfem  Deutschlands  anzu- 
treffen  war.  Es  wird  erzåhlt,  dass  sich  der  Priester  an  gewissen  Wall- 
iahrtsorten  —  in  diesem  Falle  alle  seit  der  heidnischen  Zeit  heilige 
Plåtze  —  beim  Fruhlingsfeste  unter  einen  Baum  stellt,  ond  wåhrend 
die  Gemeinde  im  Kreis  um  ihn  geht,  wirft  er  Weihwasser  auf  sie  und 
Erde,  die  er  von  der  Wurzel  des  Baumes  aufsammelt  3). 

Noch  muss  erinnert  werden,  dass  die  drei  Handvoll  Erde  auf  den  Sarg 
eine  Sitte  ist,  die  die  christliche  Kirche  von  der  alten  heidnischen  Kultur 
Roms  tibemommen  hat.  Und  wenn  man  dort  Erde  auf  oder  nach  dem 
Todten  warf,  ist  es  wohl  in  åhnlicher  Absicht  gewesen,  als  wenn  man 
noch  in  spåteren  Zeiten  bei  uns  ihm  Feuer  nachwarf. 

Nicht  selten  sucht  man  dasjenige,  was  behandelt  werden  soli,  mit  der 
Erde  in  innigere  BerUhrung  zu  bringen,  als  dadurch  geschehen  kann, 
dass  man  bloss  etwas  Erde  darauf  streut.  In  der  Umgegend  Viborgs  ist 
es  Brauch  gewesen,  wenn  alle  andere  Mittel  ohne  Nutzen  angewandt  waren, 
das  kranke  Kind  auf  ein  gepfltigtes  Feld  zu  bringen.  Wahrend  die  Sonne 
untergeht,  wird  das  Kind  mit  Erde  tibergossen,  so  dass  es  einen  Augen- 
blick  ganz  verschwunden  ist  4)  oder  man  hat,  wie  es  von  vielen  Seiten 
erzahlt  wird  5),  Vertiefungen  in  die  Erde  gegraben,  oder  die  Graber  auf 
dem  Kirclihofe  als  solche  benutzt,  und  den  Kranken  hineingelegt.  Mit- 
unter  hat  man  ihn  dann  mit  Brettem  und  Erde  zugedeckt,  uber  ihn 
hinweggépflUgt  und  darin  gesåht.  Andere  haben  die  Wåsche  des  Kranken 
vergraben,  am  liebsten  an  einem  Donnerstag  Abend,  sie  emen  oder 
mehrere  Tage  in  der  Erde  liegen  lassen,  dann  wieder  aufgegraben  und 
sie  dem  Kranken  wieder  angezogen;  ja,  man  hat  sogar  die  Medizin  des 
Arztes  vergraben,  um  ihr  mehr  Kraft  zu  geben,  ehe  man  sie  dem  Patienten 
gab.  Ebenso  hat  man  die  Milch  vergraben,  wenn  sie  nicht  normal 
war,  sie  wieder  ausgegraben  und  der  Kuh  zu  trinken  gegeben.  Von  hier 
bis  zu  dem  Gedanken,  dass  man  durch  Vergraben  „kranke"  Bettdecken 
heilen  k6nnte,  ist  der  Sprung  nicht  weit,  und  es  ist  leicht  verståndlicb, 
dass    unser    Kåthner    auf    ihn    verfiel.    Die    Methode    ist   nach   dem 


1)  T%i>2ø:  Dftnia  lY. 

2)  E.  T.  Kr. 

3)  mffUr :  Wald-  und  BaumkultuB  1894  S.  84. 

4)  JeM  Kamp, 
ft)  E.  T.  Kr. 


67 

alten  Gedankengang  gebildet,  wenn  sie  auch  auf  gr6ssere  Originalit&t 
keinen  Anspruch  machen  kann. 

Am  meisten  bekannt  ist  wohl  die  Ktte,  Kranke  durch  einen  Grassoden 
von  einem  Kreuzweg  oder  einem  Kirchhof  zu  flihren  oder  dm-ch  den 
Erdwally  der  den  Garten  umgab.  Sie  scheint  grosse  Verbréitung  gehabt 
zu  haben  und  besonders  bei  Kindem  mit  Rachitis  angewendet  worden 
zu  sein.  Bei  dieser  Krankheit  soli  sie  noch  vor  wenigen  Jahren  hier  in 
der  Gegend  praktiziert  worden  sein. 

£s  ist  in  diese  Behandlungsform  ein  neuer  Moment  hinzugekommen, 
den  K.  Nyrop  i)  mit  dem  Wissen  eines  gelehrten  Mannes  und  mit  iesseln- 
dem  Scharfsinn  behandelt  hat.  £r  weist  diese  Durchkriechungskur  in  fast 
allen  primitiven  Kulturen  nach  und  sieht  hierin,  sowohl  wenn  sie  durch 
Grassoden,  als  wenn  sie  durch  Båume  vorgenommen  wird,  eine  symbo- 
lisierte  Geburt.  Es  unterliegt  indessen  keinem  Zweifel,  dass  Erde  auch 
ohne  diesen  Anhang  von  Symbolik  vielfåltig  als  schirmendes  und  reini- 
gendes  Mittel  Anwendung  gefunden  hat.  Man  kann  wohl  dieses  als  Beweis 
betrachten^  dass  die  mutterliche,  Leben  und  Nahrung  spendende  Erde,  wie 
das  Feuer,  einst  Gegenstand  eines  Kultus  gewesen  ist,  was  die  Mytholpgie 
auch  aus  anderen  Grtinden  vermuten  Iflsst.  „In  Gemeinschaft  anbeten  sie 
Nerthus,  die  miitterliche  Erde"  erzåhlt  schon  Taciius  2)  in  seinem  Buch 
Germania. 


„Je  weiter  wir  in  die  Mythologie  unseres  Volkes  eindringen,  um 
so  unzulånglicher  erscheint  es,  sich  auf  die  Grenzen  unserer  Heimat 
zu  beschrånken.  Der  Gesichtskreis  muss  sich  auf  alle  diejenigen 
Volker  erweitern,  welche  die  Sprachverwandschaft  als  Glieder  des 
grossen  germanischen  Gesamtstammes  erweist.  Darunter  nehmen 
die  Vdlker  des  skandinavischen  Nordens  die  vorzUglichsie  Stelle 
eifiy  und  vieleSy  was  bei  uns  zersHUkeli  und  halb  erloschen  ist^ 
erscheint  in  ihren  Denkmålern  vdlliger  und  klarer.^* 

F.  Kauffmanni), 

Vor  kurzem  hat  Dr.  M.  Hdfter  eine  Darstellung  der  „altgermanischen 
Heilkunde"  4)  versucht.  Auf  Grundlage  deutscher  Volksmedizin,  wozu  er 
selbst  tuchtige  Beitråge  geliefert  hat,  Volkskunde  und  Litteratur  des  Alter- 


1)  K,  Nyrop  \  Kludetr&et  Dania  L 

2)  Ueb«rset2ttng  von  J7.  F.  Leféiii  S.  157. 

8)    F.  Kauffntann:  Deutsche  Mythologrie  1900  S.  22. 

4)    Handbach    der    Oetohiohte    der    Medizin,  herausgegeb.  Ton  ilf.   Neuhurgmr  ond 
J.  Fagél  1901  H.  4. 


68 


tums  giebt  .er  eine  Uebersicht  uber  das  Wissen  und  Kdnnen  der  alten 
beriihmten  Germanen  auf  dem  Gebiete  der  Heilkunst,  und  er  meint,  dass 
sie  in  Kr&utem,  Steinen  und  Wortem  ihre  wichtigsten  und  am  håufigsten 
angewandten  Mitte!  besessen  haben.  Dass  die  nahen  Stammverwandten,  die 
alten  und  nicht  weniger  berUhmten  nordiscben  Volker,  dieselben  Mittd 
in  ihrer  Heilkunst  benutzt  haben,  ist  wohl  sicher  genug ;  die  Erinnerung 
an  sie  ist  auch  in  unserer  Volksmedizin  wohlbewahrt.  BeschwOrungs-  und 
Zauberformeln  haben  sich  lange  unter  der  gemeinen  dånischen  BevOlke- 
rung  gehalten,  und  wenn  auch  die  alten  Gdttemamen,  die  in  ihnen  vor- 
kamen,  gewOhnlich  mit  christlichen  vertauscht  worden  sind,  so  ist  ihre 
heidnische  Abstammung  doch  deutlich  genug.  Ferner  werden  „Galler"  i) 
håufig  in  der  Edda-  und  Sagenlitteratur  erwahnt.  Auch  die  heilende  Kraft 
der  Hiinen-  und  Feuersteine  und  åhnlicher  Steine  ist  bei  uns  bekannt, 
und  die  Entstehung  des  Glaubens  an  diese  Dinge,  wie  an  Stahl  und 
Hufeisen,  kann  nur  heidnisch  sein.  Dasselbe  gilt  wohl  zum  grossen  Teil 
von  den  Kråutem  und  Mumen,  welche  in  grosser  Menge  als  Volksmittd 
Anwendung  gefimden  haben.  Wenn  es  auch  hier  schwierig  sein  mag, 
dasjenige  auszuscheiden,  was  aus  der  Mdnchsmedizin,  der  Schulmedizin 
spåterer  Zeiten  und  Apothekerlehre  stammt,  so  findet  man  doch  vieles 
in  dem  Vertrauen  an  die  heilende  Kraft  gewisser  Båume  (Eiche,  Esche, 
Vogelbeerbaum  u.s.w.)  und  Kråuter  (besonders  der  stark  riechenden),  was 
den  Eindruck  der  Originalitåt  macht. 

Feuer  und  Erde  erwahnt  Hofter  dagegen  nicht,  wohl  deshalb,  weiJ 
diese  Mittel,  wie  es  scheint,  in  der  jetzigen  deutschen  Volksmedizin  nur 
selten  getroffen  werden.  In  der  dånischen  Volksmedizin,  wie  in  dem 
dånischen  Volksglauben  iiberhaupt,  spielen  sie  eine  grosse  Rolle.  Der 
oben  erwåhnte  Satz  von  einem  Landsmann  Hofters^  wird  ihnen  dann 
vielleicht  Recht  geben,  einen  Platz  in  der  gemeinschaftlichen  altgermani- 
schen  Heilkunde  zu  fordem,  soviel  mehr,  als  sie  ihr  eigentlich  zum  Schmuck 
gereichen. 

Wenn  auch  die  Anwendung  von  Feuer  und  Erde  in  den  Formen,  die 
uns  begegnen,  gleich  einen  schrecklichen  Eindruck  machen,  so  gehdren 
diese  Mittel  doch  der  Natur  an,  und  das  Vertrauen  auf  sie  deutet  darauf, 
dass  neben  dem  Grauen  vor  den  råtselhaften  und  launischen  Måchten 
der  Natur  doch  ein  unklarer  Glaube  geherrscht  hat,  dass  dieselbe  Natur 
auch  helfen  kdnne,  wenn  man  mit  ihr  bloss  in  den  richtigen  Bund  trat. 


1)    Zauberformel. 


DIE  NASENHEILKUNDE  DES  HIERONYMUS  FABRICIUS  AUS 

AQUAPENDENTE. 

[1537 — 1619  Prof.  zu  Padua.] 

tJbersetzt   und   mit   Anmerkungen   versehen 
VON  Dr.  CARL  KASSEL,  Posen. 


(Schluss). 


Ueber  die  Wunden  der  Nase  und  zuerst  ueber  die  einfache 

SCHNITTWUNDE  DER   NaSENHAUT. 

Es  handelt  sich  jetzt  um  die  Wunden  der  Nase,  wobei  man  zuerst 
wissen  muss,  dass  die  Nase  in  ihrem  oberen  Teile  aus  Knochen,  in  ihrem 
unteren  aus  Knorpel  besteht.  Daher  kann  bei  Verwundung  entweder  nur 
die  Haut  getroflfen  werden  oder  zugleich  mit  der  Haut  die  Knochen  und 
die  Knorpel,  hauptsachlich  im  unteren  Teile,  wo  zuweilen  der  Knorpel 
so  heftig  verwundet  wird,  dass  der  ganze  Nasenvorsprung  und  ein  Teil 
des  Fltigels  abgeschnitten  wird  und  abfållt.  Das  sind  die  Arten  von 
Verwundungen,  welclie  die  Nase  betreflfen. 

Wenn  nur  die  Haut,  sei  es  in  ihrem  oberen  oder  unteren  Teile  verletzt 
ist,  muss  man  sich  gånzlich  der  Naht  en  thaiten,  man  muss  die  Rander 
aneinanderziehen  und  dann  Klebstoff  verwenden,  damit  keine  Spuren  der 
Narbe  zu  sehen  bleiben.  Denn  da  die  Nase  von  allen  Teilen  desGesich- 
tes  am  meisten  hervorragt,  ist  sie  am  meisten  sichtbar.  Daher  pflegt  die 
Narbe  an  der  Nase  mehr  in  die  Augen  zu  fallen,  als  die  an  anderen 
KOrperteilen.  Daher  muss  man  bei  einer  derartigen  Wunde  ganz  sicher 
und  ausschliesslich  auf  die  SchOnheit  Bedacht  nehmen,  was  geschieht, 
wenn  die  R&nder  mit  Leim  aneinandergezogen  werden.  Zuweilen  ist  der 
Schnitt  so  geringftigig,  dass  ganz  schmale  Leinenstreifen,  mit  Eiweiss 
durchnåsst,  fUrs  erste  genQgen.  Zuweilen  genUgen  auch  fiir  die  tibrige 
Zeit  ganz  schmale  Leinenstreifchen,  mit  etwas  Wachssalbe  bestrichen 
und  aufgelegt,  wie  es  bei  der  Stirnwunde  beschrieben  ist.  Hierbei  lohnt 
es  sich,  zur  Narbenbildung  weiche  Heilmittel  anzuwenden,  wie  ich  sie 
bei  der  Stirnwunde  beschrieben  håbe,  damit  die  Narbe  schOn  werde  und 
den  Augen  kaum  sichtbar. 

Ueber  die  Wunde  des  Nasenbeins. 

Trifit  die  Wunde  die  Nase  in  ihrem  oberen  Teile,  und  zwar  mitVer- 
letzung   des   Knochens,   dann   muss   man   wissen^   dass  die  Verwundung 


70 

mit  einem  Bruch  einhergeht.  r>aher  muss  man  darauf  Bedacht  haben, 
erst  den  Bruch  einzurichten,  dann  die  Wunde  zu  vereinigen. 

Das  erste  geschieht  dadurch,  dass  man  ein  eisernes  oder  hOlzemes 
Spatel,  welches  bequem  in  die  Nase  hineingeht,  einfuhrt.  Von  aussen 
muss  man  mit  den  Fingem  geråde  drucken  und  die  gebrochenen  Kno- 
chen  einrichten.  Ist  auf  diese  Weise  die  Nase  geråde  gemacht,  so  mOssen 
wir  in  die  Nase  eine  Kaniile  einfiihren,  eine  knOcheme,  silbeme  oder 
eiserne,  die  aber  nicht  rund  sein  darf,  sondem  lieber  flach,  entsprechend 
der  HOhlung  der  inneren  Nase.  Diese  KanQle  soli  so  lang  sein,  dass  sie 
unten  heraussieht  und  so  fortgenommen  werden  kann.  Sie  kann  allerdings 
zuweilen  auch  aus  einer  Gansefeder  bestehen,  wenn  nichts  anderes  zur 
Hånd  ist.  Diese  Kaniile  leistet  dreierlei.  Erstens  schtitzt  sie  den  wieder 
eingerichteten  Bruch,  schont  ihn  und  verh&tet,  dass  die  Knochen  weiter 
nach  innen  hervorbrechen.  Dann  erhålt  sie  die  Athmung,  solange  sie 
das  Nasenloch  breit  ofTen  erhalt.  Dann  gew&hrt  sie  einen  offenen  Durch- 
gang  fUr  die  aus  dem  Gehim  herabkommenden  Absonderungen,  dann 
aber  auch  fur  die  von  hinten  herabfliessenden  Wundjauchen.  Aber  zu 
merken  ist,  dass  eine  derartige  KanOle  nicht  zu  weit  nach  oben  gefuhrt 
werde,  damit  kein  Niesen  erregt  werde,  weil  das  Niesen  das  Zusammen- 
wachsen  des  Bruches  verhindert. 

Nachdem  der  Bruch  eingerichtet  ist,  mtissen  die  Wundrander  bis  zur 
gegenseitigen  Beriihrung  aneinandergebracht  werden,  was  zunåchst 
mit  schroalen,  in  Eiweiss  getauchten  Leinenstreifen  geschieht  und  mit 
Werg,  spåter  mit  zusammenziehenden  Heilmitteln.  Es  wird  nicht  ohne 
Nutzen  sein,  diese  trocken  von  aussen  aufzustreuen,  und  zwar  wegen  des 
Knochenbruches,  welcher  starkere  Austrocknungsmittel  verlangt. 

Was  die  Narbe  betrifft,  so  kOnnen  nach  Vereinigung  der  Knochen  Mit- 
tel  aufgelegt  werden,  welche  eine  schOne  Narbenbildung  bewirken.  Denn 
wenn  man  sie  feucht  auflegt,  um  eine  schOne  Narbe  zu  erzielen,  vor  der 
Vereinigung  der  Knochen,  dann  kann  es  geschehen,  dass  eine  zu  grosse 
Knochennarbe  darunter  wåchst  und  dass  die  Wunde  zu  unfOrmig  ist, 
mehr  durch  die  Art  dieser  als  durch  die  der  Narbe.  Daher  håbe  ich 
bei  Verwundung  der  oberen  Nase  sehr  wohl  den  weichen  Klebemitteln 
die  festeren  bevorzugt,  z.  B.  Armenische  Erde,  Schlangenblut,  zufeinstem 
Staubmehl  gestossen.  Zuweilen,  wenn  der  Bruch  bedeuteud  ist,  legen  wir 
dieselben  Medikamente,  mit  Eiweiss  zur  Honigdicke  vermischt,  auf,  indem 
wir  innen  die  Kaniile  selbst  damit  bestreichen.  Aber  wir  miissen  die 
Kaniile  mit  ganz  dunner  Leinwand  belegen,  damit  auf  ihr  das  Medika- 
ment festhaftet  und  nicht  wegen  der  Glatte  der  Kanule  sofort  abfalle. 

Geht  die  Wunde  quer  auf  den  Knochen,  dann  ist  auch  ein  Verband 
notwendig.    Dies   geschieht,  indem  man  zunåchst  von  beiden  Seiten  zwei 


n 

Polster  aus  mehrfach  zusammengelegten  Leinen  anlegt,  die  in  dunklen 
herben  Wein  getaucht  und  wieder  ausgedrtickt  sind.  Darauf  nimmt  man 
ein  Bandchen,  das  in  der  Mitte  ein  Loch  hat,  durch  welches  kaum  die 
Nasenspitze  hindurchgeht ;  dieses  zieht  man  nach  hinten  uber  den  Kopf 
nach  dem  Hinterhaupt  und  binde  es  so  fest.  Dieses  Bandchen  muss  fest 
angebunden  werden,  damit  es  den  Abfall  der  Nase  verhindert.  So  wird 
das  eine  Band  ganz  eng  an  die  Grenze  zwischen  Nase  und  Oberlippe 
gelegt  und  wird  in  åhnlicher  Weise  von  hier  aus  noch  hinaufgebunden, 
wie  das  erste.  Dabei  wird  es  nOtig  sein,  damit  die  derartigen  Bånder 
fester  haften,  ein  Band  uber  den  Schlafen  rundherumzulegen  und  dort 
Qiit  einem  Faden  die  anderen  Bander  festhalten.  Hiermit  sind  auch  die 
vorgelegten  kleinen  Kissen  zu  befestigen  und  anzuh&ngen.  So  heilt  die 
Nasenwunde,  bei  der  ein  Knochenbruch  vorliegt. 

Ueber  die  Wunde  des  Nasenknorpels. 

Die  Nasenwunde,  welche  in  den  Nasenknorpel  dringt,  erfordert  dieselbe 
Kanule;  dann  mOssen  die  Wundrander  angezogen  und  mit  Streifen  be- 
festigt  werden.   Auf  sie  kommen  die  oben  angefuhrten  Heilmittel. 

Wenn  aber  der  knorplige  Teil  der  Nase  im  Ganzen  abgeschnitten  ist, 
dann  ist  eine  derartige  Wunde  unheilbar.  Damit  nun  eine  so  grosse 
Entstellung  durch  den  Verlust  der  Nase  im  Gesicht  nicht  sichtbar  bleibe, 
hat  die  Kunst  einen  Ersatz  fur  die  verlorene  Nase  erdacht.  Und  die 
ersten,  welche  einen  Nasenersatz  verstanden  haben,  waren  die  Caiaber, 
dann  kam  die  Kunst  zu  den  Aerzten  von  Bologna.  Die  Methode  ist 
aber  so  miihsam,  schwer  und  langwierig,  dass  die,  welche  sich  ihr  un- 
terzogen  haben,  wenn  sie  eine  Reparatur  der  Nase  wieder  nOtig  hatten, 
sich  ihr  nicht  mehr  unterwarfen.  Dies  ist  die  Ausftihrung  der  Operation: 
ein  Nasenflugel  wird  angeschnitten.  Dann  wird  ein  Einschnitt  in  die 
Haut  des  entsprechenden  Armes  gemacht,  der  grOsser  ist  als  der  Nasen^ 
defekt.  Die  Haut  wird  mm  mit  dem  angeschnittenen  NasenflUgel  zusatp- 
mengenåht,  der  Arm  nachher  an  den  Kopf  befestigt,  damit  er  sich  nach 
keiner  Seite  hin  bewegen  kann,  weil,  wenn  er  bewegt  werden  wUrde,  ein 
Zusammenwachsen  nicht  mdglich  wåre.  Nach  erfolgtem  Anw^chsen  wer- 
den wieder  reichlich  tiefe  Einschnitte  in  die  Nase  gemacht,  so  dass  das 
rote  Fleisch  erscheint  und  nicht  die  Reste  der  Wunde  zu  sehen  sind. 
Dann  wird  der  benachbarte  Teil  des^  Armes  eingeschnitten  und  an  die 
Nase  angelegt  und  mit  ihr  vemåht.  Und  dies  so  oft  wiederholt  ausge- 
fiihrt,  bis  die  ganze  Nase  mit  Einschnitten  versehen  ist  und  die  Armhaut 
vollståndig  vom  Arme  getrennt  ist  und  mit  der  Nase  verwachsen  ist. 
Yiele  tadehnde  Bemerkungen  hatte  ich  bei  dieset  Behandlung  anzufUhreHi 


12 

weim   ich  '  nicht   wfisste,  dåss  hietttber  ein  Lehrer  ein  grosses  Buch  ver'* 
Offentlicht  håbe. 


Anmerrungen. 


I.  (Paulus  von  Aegina  entstammte  der  alexandrinischen  Schule. 
Er  lebté  in  der  zweiten  Hålfte  des  7.  Jahrhuaderts,  wahrscheinlich  grOssten- 
teils  in  Aegypten  und  Kleinasien  und  gehOrte  zu  den  bedeutendsten 
Aerzten  der  damaligen  Zeit. 

3.  Albucasis,  „Galen  der  Araber,"  „Fdrst  der  Aerzte,"  genannt,  war 
einer  der  Hauptvertreter  der  arabischen  Chirurgie;  stammt  aus  el  Zahra 
bei  Cordova  und  lebte  als  Arzt  in  Cordova  zu  Ende  des  10.  bezw. 
An&ng  des  11.  Jahrhunderts.  Er  lehnte  sich  vorwiegend  an  Paulus  von 
Aegina  an. 

5.  Die  Definition  der  Polypen  ist  bei  Albucasis  doch  schårfer.  Er 
unterscheidet  sehr  wohl  weiche,  hellfarbige,  schmerzlose  von  dunklen, 
harten,  schmerzhaften.  Jene  sind  gutartig,  diese  sind  krebsig. 

Das  Citat  aus  Albucasis  ist  im  Text  durch  die  Worte  „Albucasis  lib 
II"  abgegrenzt.  In  der  Von  mir  benutzten  lateinischen  Uebersetzung  des 
Albucasis  von  Joh.  Chånning,  Oxonii  M  D  G  C  LXXVIII  finde  ich  von 
dieser  Topographie  nichts. 

4.  Nach  Hippocr.  (de  locis  in  homine  Gap.  III)  fUhrt  eine  Ader  vom 
Scheitel  nach  der  Nase  und  teilt  sich  am  Nasenknorpel  nach  beiden 
Seiten  hin  in  Aeste. 

5.  Weder  bei  Albucasis  noch  bei  Paulus  ist  dieses  Mittel  i^blandien- 
tibus  tantum  lactare"  erw&hnt,  (blandientibus  tantum  lactandum). 

6.  Aulus,  Cornelius  Celsus,  20 — 30  v.  Ch.  bis  45 — 50  n.  Ch.  lehnte 
sich  vorwiegend  an  Hippokrates  und  AeUepiades  an,  der  fraheste  unter 
den  r6mischen  siiztlichen  Schrifbtellem. 

7.  Im  Buche  3,  Kap.  3  bespricht  Hier.  Fabr.  die  Behandlung  der 
Narben.  Nach  Polypenoperationen  kommen  wohl  nur  die  in  Betracht, 
welche  austrocknen  und  adstringieren  (sioccant  et  camem  densant): 
trockene  Charpie,  Silberglåtte  Ostreum,  pulverisierte  Muscheln,  Ofenbruch 
(Diphryges,  d.i.  der  Rockstand  nach  Ausschmelzen  von  Kupfer,  Zink  etc.)^ 
Fichtenriilde,  trockner  Hårz,  Stabwurz,  Knochenasche,  Iriswurzel,  Dinten- 
fisch,  gebranntes  Rinderhorn,  u.s.w. 

8.  Albucasis,  Buch  2,  Kap.  24  operiert  viel  planvoUer,  als  es  Fabricius 
darstellt :  mit  Haken  und  d&nnem  Messer  entfemt  er  alles,  was  er  fassen 
kann.  „Wenn  aber  Fltissigkeit  nicht  sich  in  dem  Gaumen  entleert,  wie 
es   sein   muss,  dano  wisse,  dass  im  oiteren  Teite  des  lockereR  Knochenar 


73 

(se.  Ossis  ethmoidis),  wohin  beim  Schneiden  das  Instrument  nicht  gelangt, 
Fleisch  gewachsen  ist,"  Flir  diese  hochsitzenden  Polypen  wendet  A.  die 
Fadenmethode  an.  Er  låsst  die  Sonde,  welche  den  Faden  tragt,  durch 
den  Inspirationsstrom  ansaugen,  (spiritum  suum  attrahat)  bis  er  hoch  oben 
in  die  Nase  und  zum  Rachen  herauskommt,  wie  es  die  Knaben  in  der 
Schule  sehr  oft  treiben  (saepissime  vero  eiusmodi  faciunt  pueri  in  scholis.) 

Die  Methode  ist  schon  von  Hippokrates  beschrieben  und  wurde  von 
Voltolini  wieder  in  seine  Praxis  aufgenommen.  („Voltolini,  die  Krank- 
heiten  der  Nase  etc.  Auflage  1888,  Seite  308).  Nur  belasten  H.  u.  V. 
den  Faden  noch  mit  einem  Schwamm,  der  durch  Fåden,  wie  Hipp.  sagt, 
fest  gemacht  wird,  sodass  dieser  Schwamm  als  Knoten  aufzufassen  ist, 
der  an  Gr6sse  die  anderen  Knoten  des  Fadens  libertrifft. 

9.  Die  Blutstillmittel  des  Celsus  (V,  I)  sind :  Eisenvitriol,  roter 
Atramentstein,  Akaziensaft,  Lycium  mit  Wasser,  Weihrauch,  Aloe,  Gummi, 
gebranntes  Blei,  Porree  Blutkraut,  Kimolische  Erde  oder  Tftpferthon, 
gelber  Atramentstein,  Kaites  Wasser,  Wein,  Essig,  Alaun,  melische  Erde, 
Eisen-  und  Kupferhammerschlag. 

10.  Ueber  den  dunklen  Wein  schreibt  Hier.  v.  Aquap.  in  seiner 
Chinirgie,  tiber  die  Wunden,  Buch  2:  man  trånkt  Schwamm  oder  Lein- 
wand  mit  ihm,  driickt  jene  aus  und  legt  sie  um  die  Wunde  herum,  haupt- 
sachlich,  wo  der  Saftestrom  nach  der  Wunde  gefUrchtet  wird.  So  treibt 
man  namlich  den  Strom  zuriick,  der  (kranke)  Teil  wird  ausgetrocknet 
mid  gekråftigt.  Zur  kråftigeren  Wirkung  kochen  wir  Wegerich,  Rosen 
und  im  Winter  Chamaemelon  im  Weine  auf.  Brauchen  wir  nochstarkere 
Zusammenziehung  (astrictio)  so  machen  wir  (mit  dunklem  Wein)  eine 
Aufkochung  von  Granatapfeln,  von  wilden  Granatapfeln,  Myrrhe  und 
Alaim.  Chamaemelon,  nach  P.  von  Aegina  Buch  7  auch  Anthemis  ge- 
nannty  ist  ein  gelind  reizendes  åusseres  Mittel. 

11.  Ueber  die  Nasenpolypen  spricht  Hippokrates  nur  an  wenigen 
Stellen. 

„Die  Leiden,"  Kap.  5  (die  Zitate  aus  Hippokrates  gebe  ich  nach  der 
Yorzuglichen  Uebersetzung  von  Dr.  Robert  Fuchs  wieder.) 

„Wenn  sich  in  der  Nase  ein  To\yp  bildet,  so  entsteht  eine  Art  Emphy- 
sene  (Abschwellung)  und  es  ragt  ein  Tuma  schråg  aus  der  Nase  hervor. 
Der  Polyp  wird  entfernt,  indem  man  ihn  vermittelst  einer  Schlinge  aus 
der  Nase  in  den  Mund  herunterzieht,  andere  faulen  unter  Einwirkung 
eines  Arzneimittels  ab.    Der  Polyp  entsteht  aber  durch  den  Schleim.. 

(Dies  sind  die  Krankheiten,  welche  vom  Kopfe  ausgehen).  „Die  Krank- 
heiten"  II  Kap.  33  ff. 

„Wenn  ein  Polyp  in  der  Nase  auftritt,  so  hångt  er  mitten  aus  den 
Knorpelmassen   faeraus,   sowie   ein   2^pfchen.   Wenn  dér  Betreffende  den 

1906.  6 


74 

Athem  auflstøsst,  geht  der  Poljp  nach  aussen  ond  ist  weich,  wenn  er 
den  Athem  einzieht,  geht  der  Polyp  nach  hinten.  Patient  hat  eine  ge- 
ddmpfte  Stimme,  und  wenn  er  schlaft,  schnarcht  er.  Unter  solchen 
Umstanden  schneide  man  ein  Stiickchen  Schwamm  rund,  forme  daraus 
ein  Biillchen,  umwickle  es  mit  einem  agyptischen  Linnenfaden  und  mache 
es  (auf  diese  Weise)  fest.  Die  Grdsse  desselben  aber  sei  so,  dass  es  in 
die  Nasendffnung  hineinpasst.  Man  binde  das  Schwåmmchen  mit  einem 
vierfachen  Faden  fest;  die  Lange  eines  jeden  derselben  aber  soU  eine 
Elle  betragen.  EKese  Fåden  vereinige  man  hierauf  an  dem  einen 
Ende,  nehme  einen  diinnen  Zinnstab,  welcher  an  dem  einen  Ende 
ein  Oehr  hat  und  stecke  den  Stab  mit  seiner  Spitze  (durch  die  Nase) 
bis  in  den  Mund.  Nachdem  man  ihn  erfasst  hat,  fiidle  man  den  Faden 
in  das  Oehr  ein  und  ziehe  solange  (namlich  an  dem  Zinnstabe),  bis  man 
den  Anfang  (der  Fåden)  fassen  kann.  Darauf  lege  man  einen  Geisfuss 
unter  das  „Zåpfchen,"  zerre  in  entgegengesetztem  Sinne  und  ziehe  so 
lange,  bis  nian  den  Polyp  herausgezogen  hat.  Nachdem  man  ihn  aber 
herausgezogen  und  das  Blut  zu  fliessen  aufgehOrt  hat,  wickle  man  um 
eine  Sonde  trockne  zu  Charpie  zerzupfte  Leinwand.  Im  Uebrigen  aber 
koche  man  (Kupfer  =)  Bluthe  in  Honig  auf,  bestreiche  die  Charpie  damit 
und  lege  sie  in  die  Nase.  Wenn  die  Wunde  bereits  in  Heilung  Qbergeht, 
mache  man  sich  eine  Bleistange,  welche  bis  zur  Wunde  hinaufreicht, 
bestreiche  sie  mit  Honig  und  fiihre  sie  so  lange  ein,  bis  der  Betreffende 
wieder  gesund  geworden  ist." 

ElN   ANDERER   POLYP. 

„Es  Aillt  sich  die  Nase  mit  Fleischstuckchen.  Das  Fleisch  erscheint, 
wenn  man  es  anfQhlt,  hart,  und  Patient  vermag  nicht  durch  die  Nase  zu 
athmen.  Unter  solchen  Umstanden  rouss  man  eine  Rdhre  einfuhren  und 
mit  drei  oder  vier  Eisenstaben  brennen.  Nachdem  man  aber  gebrannt 
hat,  lege  man  zerriebene  schwarze  Nieswurz  in  die  Nase,  und  wenn  das 
Fleisch  verfault  und  herausgefallen  ist,  bestreiche  man  Lein^vandcharpie 
mit  Honig.  und  mit  (Kupfer  =)  Bltite  und  fuhre  sie  ein.  Sobald  aber  die 
Wunde  in  Heilung  tibergeht,  lege  man  das  mit  Honig  bestrichene  Blei 
ein,  bis  Patient  genesen  ist." 

ElN   ANDERER   POLYP. 

Innen  ragt  aus  dem  Knorpel  ein  rundes  Fleischstiick  hervor;  wenn 
man  es  befuhlt,  erscheint  es  weich.  Unter  solchen  Umstanden  nehme  man 
einen  Schnenfaden,  mache  an  demselben  eine  kleine  Schlinge,  wickle 
einen  dUnnen  Faden  dårum,  hierauf  stecke  man  das  andere  Fadenende 
durch    cHe    Schlinge    Iiindurch,    wobei  man  eine  grdssere  Schlinge  macht 


7S 

(als  die  andere  war).  Darauf  flidele  man  das  Ende  der  Schnur  durch  den 
Zinnstab,  lege  alsdann  die  Schlinge  in  die  Nase  ein,  lege  die  Schlinge 
mit  Hilfe  einer  mit  einem  Einschnitt  versehenen  Sonde  um  den  Pol3rp 
henim^  ziehe,  sobald  der  Faden  herumgelegt  ist,  den  Stab  nach  dem 
Munde  durch,  erfasse  ihn  und  ziehe  in  der  nåmlichen  Weise,  indem  sich 
die  Schlinge  dagegenstemmt.  Nachdem  man  den  Polyp  herausgezogen 
hat,  behandle  man  den  Patienten,  wie  den  vorigen." 

ElN  ANDERER   POLYP. 

„Innen  am  Knorpel  entlang  wåchst  aus  irgend  welcher  Veranlassung 
etwas  Hartes,  es  hat  das  Aussehen  von  Fleisch;  wenn  man  es  aber 
beruhrt,  klingt  es  wie  Stein.  Unter  solchen  Umstånden  spalte  man  die 
Nase  mit  einem  Messer,  reinige  sie  und  gebrauche  dann  das  Gliiheisen. 
Nachdem  man  das  gethan,  nåhe  man  die  Nase  wieder  zu  und  heile  die 
Wunde  durch  Bestreichen  mit  der  Salbe;  man  lege  ein  Stiick  Zeug  ein 
und,  wenn  es  ringsum  faulig  wird,  streiche  man  die  dem  Honig  beige- 
mischte  Kupferbliite  auf.  Die  Heilung  ftihre  man  aber  mit  Hilfe  des 
Bleistabes  herbei." 

Ein  anderer. 

„Es  wachsen  aus  der  Knorpelwand  an  der  Spitze  eine  Art  kleiner 
Krebsgeschwiire  schråg  hervor.  Alle  diese  muss  man  aber  wegbrennen. 
Nachdem  man  sie  weggebrannt  hat,  streue  man  Nieswurz  darauf.  Anmer- 
kungen  zu  den  Kapitel  „Ueber  die  Stinknase  (Ozaena),  das  Nasengeschwur." 

12.  Celsus  Aul.  Com.  grenzt  den  Begriff  der  Ozaena  anatomisch  scharf 
ab.  Im  VI  Buche,  8  Kap.  spricht  er  allgemeinn  von  Verschwunmg  in 
der  Nase.  Dann  fåhrt  er  fort:  Dringen  aber  solche  GeschwUre  bis  auf 
den  Knochen,  haben  sie  mehrere  Schorfe  und  einen  widrigen  Geruch, 
diese  Art  der  Krankheit  nennen  die  Griechen  å^atyay  so  kann  dagegen 
fast  kein  Mittel  helfen.  Nichts  desto  weniger  kann  man  jedoch  einiges 
versuchen.  Man  schere  z.  B.  die  Kopf  haare  bis  auf  die  Haut  ab,  mache 
anhaltend  heftige  Reibungen  und  Begiessungen  mit  vielem  warmem  Was- 
ser:  ausserdem  gehe  der  Kranke  viel  spazieren  und  ftihre  eine  massige 
Diåt,  mit  Vermeidung  scharfer  und  sehr  nahrhafter  Speisen.  Hierauf 
bringe  man  in  die  Nase  selbst  Honig  mit  einer  geringen  Quantitåt  von 
Terpentinharz.  Dies  verrichtet  man  mittelst  einer  mit  Wolle  umwickelten 
Sonde.  Der  Kranke  muss  dann  durch  Anziehen  des  Athems  diese  Flus- 
sigkeit  so  lang  in  die  Nase  ziehen,  bis  er  den  Geschmack  davon  im 
Munde  spurt.  Hierbei  l6sen  sich  die  Schorfe,  die  man  dann  durch  An- 
wendung   von  Niesemitteln  herausbefbrdert.    Sind  die  Geschwure  rein,  so 

6« 


76 

bringt  man  Dampfe  von  warmem  Wasser  daian  =  dann  wendet  man  in 
Wein  gdostes  Lycium  an,  oder  Oelhefe  oder  Extrakt  unreifer  Trauben 
oder  den  Saft  der  Miinze  oder  des  Andoms  oder  Eisenvitriol,  den  man 
gluhete  und  nachher  zerrieb;  =  oder  man  reibt  das  Innere  der  Meerzwiebel 
und  setzt  einer  jeden  der  genannten  Substanzen  Honig  zu.  Zu  den  ubri- 
gen  Substanzen  setzt  man  nur  eine  sehr  geringe  Quantitåt  Honigs,  zu 
dem  Eisenvitriol  aber  so  viel,  dass  die  Mischung  eben  finssig  ist:  zu  der 
Meerzwiebel  kommt  noch  eine  grOssere  Quantitåt.  Nim  lunwickelt  man 
eine  Sonde  mit  WoUe,  taucht  sie  in  das  betreffende  Mittel  und  bestreicht 
damit  die  Geschwure.  Hierauf  nimmt  man  Charpie,  wickdt  sie  zusammen, 
giebt  ihr  eine  langliche  Form  und  bestreicht  sie  mit  demselben  Mittel, 
dann  bringt  man  sie  in  die  Nase  und  befesdgt  sie  nach  unten  zu  gelinde. 
Dies  muss  im  Winter  und  Frohjahr  zweimal,  im  Sommer  und  Herbst 
aber  dreimal  taglich  vorgenommen  werden." 

Paulus  von  Aegina  giebt  Buch  3,  Kap.  24  ein  kompliziertes  Recept 
gegen  die  Ozflna  an :  gelber  und  roter  Atramentstein,  Myrrhe  je  7  Drach- 
men,  Eisenvitriol  6  Drachmen,  faseriger  Alaun,  Gallapfel,  Kupferham- 
merschlag  je  4  Drachmen,  runder  Alaun  2  Drachmen,  Weihrauch  i 
Drachme,  i  Sextarius  Essig.  Das  Ganze  wird  in  einem  ehemen  Gefass 
gekocht.    Hat  es  Honigkonsistenz  erlangt,  branche  man  es  mit  Charpie. 

Ein  anderes  Rezept:  Aus  Griinspan  und  Kupferhammerschlag  zu  glei- 
chen  Teilen  stelle  ein  trocknes  Medikament  her. 

Nun  iblgen  noch  zwei  Vorschriften  gegen  den  schlechten  Genich  aus 
der  Nase:  Myrrhe,  Akazie,  Amom  je  eine  Drachme,  in  Honig  gekocht, 
wird  hoch  in  die  Nase  eingefuhrt  und  da  befestigt. 

Ferner:  Amom,  Myrrhe,  trockne  Rosen  zu  gleichen  Teilen,  hierzu 
Nardensalbe.    Mit  der  Mischung  wird  das  Geschwiir  eingestrichen. 

In  diesem  Kapitel  finden  wir  noch  Rezepte  gegen  Nasengeschwure  = 
also  auch  P.  v.  Ae.  trennt  diese  von  der  Ozaena«  = 

Hyppokrates  „Die  Krankheiten*'  Kap.  10  „  .  .  .  dass  es  vier  Arten 
Feuchtes  gebe,  welches  dem  Menschen  schådige,  Blut,  Wasser,  Schleim, 
Galle  und  vier  Quellen  fur  dieselben:  vier  Stellen  aber,  behaupte  ich, 
giebt  es  fiir  sie,  durch  welches  der  Mensch  sich  van  jedem  einzelnen 
reinigt,  der  Mund,  die  Nase,  der  After  und  die  Urethra." 

13.  Die  Syphilis  wurde  damals  in  Frankreich  als  morbus  neapolitanus, 
in  Italien  als  morbus  gallicus  bezeichnet.  Jedes  dieser  beiden  Lander 
wollte  damit  den  geographischen  Ursprung  der  Seuche  bezeichnen. 
Unter  anderen  Deutungen  geht  eine  auch  dahin,  das  Wort  gallicus  mit 
dem  angelsåchsischen  gale,  Geilheit,  fleischliche  Lust  in  Verbindung  zu 
bringen. 


77 

COMMUNICATION. 

Une  Exposition  Internationale  å  Anvers  est  annoncée  pour  les  mois 
d'Avril  et  Mai  1906.  La  partie  de  la  médecine  et  de  Thygiéne  y  occupera 
une  place  tres  iraportante.  Nous  engageons  fortément  les  fabricants  å 
participer  å  cette  exposition,  qiii  est  patronée  ofHciellement  et  placée  sous 
la  tres  haute  Présidence  de  S.  A.  R.  Madame  la  Comtesse  de  Flandre. 
Tous  les  renseignements  peuvent  étre  demandés  au  Secrétariat,  26,  rue 
d'Arenberg  Anvers,  (Cercle  Royal  Artistique). 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE. 


I.     HISTOIRE  DE  LA  MÉDECINE. 


ALLEMAGNE. 


EuGEN  HoLLaMDEB,  Chirurg  in  Berlin,  Die  Karikatur  und  Satire  tn 
der  Medizin,  Mediko-kanBthistoriscbe  Stadie.  Mit  10  farbigen  Tafeln 
und  223  Abbildungen  im  Texi.  Stuttgart  1906.  Verlag  Ton  Ferdinand 
Enke.  XV  u.  354  hocb  4o  .M.  kart.  geb.  M.  27. 
Es  sind  jetzt  genau  zwei  Jabre  verflossen  (November  1903),  als  uns  der 
hiesige  KoUege  HoUander  mit  seinem  grossen,  mittlerweile  zu  einer  gewissen 
Beriihmtbeit  gelangten  Pracbtvrerk:  „Die  Medizin  in  der  klassischen  Malerei" 
uberrascbte  (ygl.  Janas  IX  1904  S.  239),  und  schon  liegt  von  demselben  Herrn 
Verf.  ein  analoges  Werk  vor,  das  womoglicb  in  der  Grandiositat  seiner  Anlage, 
Beiner  åusseren  und  inneren  Ausstattung  und  nocb  mebr  mit  dem  Gegenstande, 
den  es  bebandelt,  das  erste  bei  weitem  zu  iibertrumpfen  bestimmt  ist.  Konnten 
bel  dem  ersten  Werk  Prioritatsstreitigkeiten  und  Rivalitatsempfindlichkeiten 
sicb  namentlicb  you  franzosiscber  Seite  geltend  machen,  die  allerdings  vom 
Verf.  mit  Erfolg  zurtickgewiesen  worden  sind,  so  baben  solcbe  Anspriiebe  bei 
dem  Torliegenden  Werk  keinen  Platz.  Denn  es  bietet  in  seiner  Art  etwas 
durcbaus  Neues.  Allerdings  ist  es  aucb  die  Kunst  oder  vielmebr  ein  Gebiet 
der  Kunst,  mit  dem  H.  sich  in  seinem  neuesten  Werk  bescbåftigt,  aber  ein 
mebr  abseits  liegendes,  nåmlicb  die  Karikatur  und  Satire  in  der  Medizin, 
soweit  sie  in  Bildern  und  Bildwerken  zum  Ausdruck  kommt.  Schou  der 
Gedanke  an  sich,  geråde  diese  Seite  zum  Gegenstand  literarischer  Bearbeitung 
zu  macben,  ist  originell  und  legitimiert  den  Verf.  als  einen  genialen,  erfin- 
deriscben  Kopf.  Wie  viel  mebr  aber  erft  die  Ansfiibrung!  Studiert  man  nur 
einige   Seiten   aus   dem  Buche,  so  muss  man  ebensosehr  uber  die  grossartige. 


78 

packende  Sprache  des  begleitenden  Textes,  wie  iiber  H.s  kunst-,  medizin-  und 
kulturlustorische  Kenntnisse  staunen.  Vor  allem  verdient  unsere  bewundemde 
Anerkennung  die  ausserordentlich  geschickte  Art,  wie  der  Verf.  den  immerhin 
sproden  Stoff  aus  der  grossen,  weitschichtigen  Literatur  anfzuspiiren,  zusammen- 
zustellen  und  nach  bestimmten  Gresiclitpnnkten  zu  ordnen  verstanden  hat. 
Dieses  neue  Werk  bewåhrt  seinen  Verf.  in  noch  bei  weitem  hoherem  Grade 
wie  sein  oben  erwåhntes  als  Kunstkenner,  zielbewussten  Sammier  und  Kultur- 
historiker ersten  Eanges.  Durch  und  dnrch  geistvoll  ist  die  Einleitung,  in 
der  sich  H.  iiber  das  Wesen  der  Karikatur  im  allgemeinen  åussert.  Es  folgt 
das  Kapitel:  „Karikatur  und  Satire  in  bezug  auf  Medizin",  in  dem  namentlich 
das  Beformationszeitalter  eingehend  beriicksichtigt  ist.  Wir  bewundem  das 
feine  kiinstlerische  Empfinden  H.s  in  der  Beurteilung  der  Kulturverhaltnisse 
jener  Epoche,  in  der  Auswahl  der  bezuglichen  Dokumente  und  last  not  least 
die  Opferbereitschaft  und  Munifizenz,  mit  der  er  in  der  Lage  war,  sein  Ziel 
zu  yerfolgen  und  seine  kostspieligen  I^eigungen  zu  befriedigen.  Eine  wahre 
Geschichte  årztlicher  Kultur  spiegelt  das  Kapitel  „Die  Karikatur  der  Fathologie" 
(S.  79 — 164)  wieder;  Gicht,  Infektionskrankheiten  (Influenza,  Cholera),  JNervose 
Affektionen,  Graviditat,  Parasitologie,  Hydropathie  —  alle  diese  Gebiet«  sind 
mit  tjpischen  Eepråsentanten  in  Karikatur  und  Satire  mehr  onder  weniger 
reich  vertreten.  Vollends  erregen  unsere  Aufmerksamkeit  die  auf  denArztals 
Mensch  und  als  Stand  (Honorarverhåltnisse  etc.)  bezuglichen  Bilder.  Auohder 
tierische  Magnetismus,  die  Grallsche  Lehre,  die  Kuhpockenimpfung,  die 
Homoopathie  sind  bedacht.  Den  Schluss  des  Werkes  bilden  drei  ganz  besonders 
interessante  Abschnitte:  Die  Parasiten  der  Heilkunde,  womit  H  die  After- 
médiziner  und  niederen  Heilkiinstler  meint,  Månner  wie  Doktor  Eisenbart, 
die  politisch  medizinische  Karikatur  und  Satire  und  die  moderne  medizinische 
Karikatur. 

H.  hat  mit  diesem  seinem  neuesten  Praohtwerk  nicht  nur  sein  erstes  in 
idealer  Weise  erganzt,  sondem  auch  die  historische  Literatur  mit  einer  weiteren 
Gabe  von  monumentaler  Bedeutung  bereichert.  Es  unterliegt  keinem  Zweifel, 
dass  dieses  neueste  Gegenstiick  zu  dem  ålteren  Werk  im  Verein  mit  ihm  dem 
Verf.  einen  hervorragenden  und  dauernden  Platz  in  der  Literatur  der 
medizinischen  Kulturgeschichte  sichert.  —  Noch  mehr  fast  als  das  vor  zwei 
Jahren  erschienene  Werk  wird  die  „Karikatur  und  Satire  in  der  Medizin" 
das  Entziicken  der  kunstfreudigen  und  kunstfreundlichen  KoUegen  erregen 
und  als  iiberaus  geschmackvoUe  und  passende  Weihnachtsgabe  in  ihren  Kreisen 
weite  Verbreitung  finden.  Paoel. 


FRANCE. 
C.  Chatjvbau.   Hiatoire  des  maladies  du  pharynx,  t  IV  (1800—1875). 
768  pp.  8o.  Paris.  J.  B.  Bailliére. 
Von    ChauTeau   besitzen   wir   schon  mehrere  Aufsåtze  iiber  die  Geschichte 
des   Pharynx   bei   Susruta,   den  Bjzantinern,  Arabern,  bei  Paracelsus;  ferner 


79 

die  Huioire  des  maladies  du  pharynx  iu  drei  Banden  1901 — 02  enchienén, 
TTOsu  der  jetzige  Band  den  yierten  aasmacht.  Die  Geschichte  hat  venciiiedene 
Stadien  darohgemacht.  Wie  in  dor  friiheren  Zeit,  so  ist  aach  im  neanzehnten 
Jahrliandert  ein  Bestreben  Yorhanden  gewesen,  die  Zahl  der  Krankheiten  za 
fixiren;  Boerhaave,  von  Swieten  u.  a.  hatten  zu  riel«  Krankheitsbilder  aaf- 
g^eatellt,  so  isolierte  Entzdndungen  des  Gaumens,  der  Faaces,  der  IJyala;  die 
Seaktion  dagøen  (Finel,  Eostan,  Roche  et  Sandras,  Fachs  u.  a.)  woUte  nar 
ehit  Angina  annehmen,  welche  jedoch  nach  den  Umsti^nden  etwas  abweichen 
konnte;  am  1850  entstand  daher  wieder  eine  Gegen-Beaktion,  welche  viele 
der  modemen  Krankheitstypen  feststellte.  Als  Ursache,  sogar  der  Diphtheritis, 
^worde  die  Ealte,  die  feachte  Laft  angesehen,  bis  Bretonneaa  die  Ansteckang 
spezieller  betonte  and  Troasseaa  feststellte,  dass  die  Erkrankang  bei  jedem 
Wetter,  in  jedem  Orte  entstehen  kann.  Bamberger  liess  die  Tiefe  des  Prozesses 
eine  besondere  Bedeatang  entfalten;  in  Dentschland  wurde  der  Unterschied 
ab  Croap  and  Diphtheritis  lange  behaaptet.  Bretonneaa  hatte  schon  nach- 
gewiesen,  dass  die  Pseado-membran  darch  mehrere  Ursachen  entstand,  dass 
jedoch  die  diphtheritische  sich  mehr  aasbreitete  and .  ansteckend  war.  Es 
worde  dann  der  Soor,  der  Herpes  pharyngis,  Gabler's  Baohenerysipel,  Gan- 
graena  gat  da  von  anterschieden ;  man  schenkte  der  Angina  sjphilitica  grossere 
Beachtong;  Chomel  crkannte  die  Granalationen  bei  der  chronischen  Angina 
catarrhalis.  Die  Komplikationen  (Albnminarie,  Lahmangen  etc.)  Eetropharyn- 
gealabscesse,  Glottisoedem  warden  besser  stadiert.  Man  kam  zar  Erkenntnis, 
dass  nicht  nar  die  Diphtheritis,  sondern  mehrere  andere  Erkrankangen 
(Pharynx-erysipel,  Gangraena  etc.)  aach  Allgemeinleiden  darstellen  and  als 
solche  aach  todten  konnen.  Mit  der  Benatzang  des  Spiegels  warden  die  ver- 
borgenen  Theile  zaganglich.  In  Dentschland  wurde  die  Angina  epiglottica  Ton 
Sachse,  die  Ladwigsche  Angina  etc.  entdeckt.  Der  Englånder  Wade  beschrieb 
die  Albaminarie  bei  der  diphtheritischen  Angina.  Aator  nimmt  die  Tersohie* 
denen  Krankheiten  einzela  geschichtlich  and  griindlich  darch.  Wenn  nan 
aach  den  franzosischen  Autoren  den  Lowentheil  zufållt,  so  muss  das  nicht 
als  Chaavinismas  gedeutet  werden ;  in  dieser  Periode  haben  sie  iiberhaupt  Tiel 
geleistet,  and  man  bedenkci  dass  dem  Auslånder  fremde  Litteratur  weniger 
erreichbar  and  schwieriger  zu  verstehen  ist.  Chauveau's  -Werk  ist  eine  schone 
Arbeit,  die  keinem  Fachmann  fehlen  darf. 

Pbsgbns. 

REVUE   DES   PÉRIODIQUES. 


GÅOOBAPHIB  KBDICALB. 


Béri'béri,  par  le  Dr.  Tebtius  Clabke.  Communication  faite  au  congrés 

de   médecine  de  Portland  (aoiit  1906).   {Medieal  Becord,  no.  du  16 

sept.  1906,  p.  479.) 

L'auteur   a  observé   le  béri-béri  k  Perak,  les  diverses  étiologies  admises  ne 

paraiesent   pas   solides.  Celle  qui  met  en  cause  le  riz  offre  des  contradictions 


8o 


fréqnentes.  Ainsi,  le  Dr.  Clarke,  qai  avait  å  la  fois  an  håpital  et  an  dép6t 
de  Tagabonds,  ou  le  regime  alimentaire  était  le  méme,  oii  le  sol,  l'air  etl'eaa 
ne  présentaient  aacane  difféience,  vit  le  béri-béri  séyir  dans  l'hdpital  et  j 
entrainer  ane  mortalité  élevée,  tandis  qae  dans  le  dép6t  immédiatement  yoisin,  il 
n*eat  ni  décés  ni  cas  intériears.  L*aatear  pense  qae  la  caase  originelle  de  la 
contagion  da  béri-béri  reside  dans  le  materiel  de  coachage.  Car  ancan  infirmier 
ne  fat  atteint,  et  les  infirmiers  avaient  ane  literie  speciale.  D*aatre  part  la 
désinfection  de  la  literie  des  malades  arréta  Tépidémie.  On  poayait  soapconner 
les  panaises  d'étre  l'agent  yectear  da  viras  béri-bériqae.  Mais  la  tentatire 
d'inocaler  des  singes  fut  entiérement  negative. 

La  disoassion  qai  a  saivi  cette  commanication  n'a  pas  éclairé  beaacoap 
Tobscarité  qai  regne  dans  Tétiologie  da  béri-béri.  La  théorie  de  Hamilton 
Wright  qai  en  fait  ane  entérite  daodenale  specifiqne  avec  la  paralysie  poar 
conséqaence  infectiease  ne  parait  x>a8>  toate  sédaisante  qa'elle  soit,  avoir  rallié 
Topinion  de  la  majorité. 

Il  noas  semble  poartant  qae  Torigine  infectiease  intestinale  a  poar  elle 
beaacoap  de  bonnes  raisons.  G.  Tbeillb. 


Bapport  pféliminaire  sur  des  cellules  trouvéa  dans  U  sang  de  laji^re 
jaune,  avec  considérations  tonchant  leur  valeur  étiologique  et  dimg^ 
nostique,  par  les  Drs.  O.  L.  Pothibb,  Joseph  Hame,  F.  H.  Watson 
et  M.  Coaret,  de  la  Nouvelle-Orléans.  (In  Journal  of  American 
medical  Association).  No.  da  23  sept.  1905,  p.  915.) 
Ce  travail  tend  å  démontrer  lexistence  dans  le  sang  de  la  fiévre  jaune  de 
oellules  parasites,  ayant  ane  grandear  double  do  celle  d'un  pneumocoque. 

Ces  cellules  sont  entiérement  indépendantes,  bien  qu'&  l'occasion  on  les 
rencontre  superposées  å  des  globules  rouges.  Elles  afiEectent  plusieurs  formes: 
A  petites  arrondies,  uniques  ou  disposées  par  paires;  B  en  poire,  avec  an 
noyau  bien  marqué,  cootenant  des  grains  de  chromatine  et  un  champ  étroit 
de  protoplasme  neutrophile;  C  en  sphére,  d'une  taille  approximative  de  celle 
d'un  microcyte;  D  en  cellule  plate,  élargie,  avec  an  protoplasme  finement 
granuleuz;  plut6t  rare. 

Des  figures  accompagnent  le  tezte,  ainsi  que  les  procédés  de  coloration 
Buivis  par  les  auteurs. 

Fait  curieuz,  les  moustiques  stegomyias  nourris  sur  Thomme  sain  ou  la 
banane  présentent  ces  mémes  cellules.  Quel  r61e  jouent-elles  dans  le  fiévre 
jauneP  (That  is  the  question). 

G.  Tbeilm. 


Quelques  points  relatifs  å  la  prophylaxie  de  la  Jihvre jaune,  (Editorial 
article    du   Journal   de   Vassociation  médicale  américaine,  no.  du  80 
sept.  1906,  p.  704.) 
L'A.   rend   compte   d'un   mémoire   de    m.  m.    J.  Eosenau,    Parker,  Edward 
Francis  et  Beyer,  concernant  leurs  recherches  å  la  Vera-Cru«. 


8i 


Le  premier  poinfc  qai  se  degage  de  oette  lectare,  c'est  que  le  Myxococcidium 
Stegomyioe  auquel  Parker,  Beyer  et  Pothier  ayaient  cm  poavoir  attribuer  la 
cause  de  la  fiévre  jaune,  ne  saarait  étre  considéré  comme  y  ayaat  ane  part 
aetiye.  £n  effet,  les  mouBtiqaes  sains  préwntent  des  corps  panurites  aemblables, 
ooxnpoflés  d'albumine. 

Le  seoond  point»  c'est  qne  la  darée  de  rincabation  de  la  fiévre  janne 
oscille  entre  cinq  et  six  joors,  tréi  rarement  plus.  Geci  est  en  oontradiction 
avec  la  durée  de  douze  joars,  fizée  par  la  oommission  fran^aise  de  £io,de 
Janeiro. 

Le  troiiiéme  point,  c'est  que,  ainsi  que  l'ont  établi  Beed  et  Agramonte, 
les  Tomissements  et  les  cadavres  des  fiévrenx  jaunes  ne  seraient  pas  contagieuz. 

Enfin,  il  faudrait  qae  les  maiUes  des  moustiquaires  enssent  le  coefficient  de 
10  par  ponce  carré. 

Le  snjet  demenre  obscur.  G.  Tbeille* 

Signification  du  Balantidium  coli  dans  lu  Dysenterie,  Medical  Becord-, 

'  no.  da  4  nov.  1905,  p.  742.  Note  éditoriale  résamant  un  travail  de 

m.   le   Dr.  B.  P.  Strong,  directear  da  Laboratoire  de  Biologie  de 

Manille. 

L'A.   a  réani   117   cas   emprantés  å   la   littératnre  et  å  sa  pratiqae,  dans 

lesqaels  la  présence  da   Balantidium  Coli,  dans  la  diarrhée  et  la  dysenterie 

des   pays   chaads   lui   parait  étre   en   rapport   de   caasalité   directe  avec  ces 

inaladies.   Il  croit  en  outre  qae  tant  qae  le  traitement  n'est  pas  dirigé  spéci- 

fiqaement  contre  eet  infasoire,  le  flax  intestinal  persiste.  Il  attribae  la  présence 

da   Balantidium  eoH  dans  Tintestin   des   malades   i   l'ingestion   de   certains 

aliments  contaminés,   comme  par  ezemple,   å   l'ingestion   de  viande  de  pore 

insufSsamment  caite.  La  question  de  savoir  si  le  parasite  peut  étre  caase  des 

ulcérations  intestinales  n'est  pas  absolament  éclaircie. 

n  me  sera  sans  doate  permis,  å  l'ocoasion  da  travail  de  m.  le  Dr.  B.  P. 
Strong,  de  rappeler  qae  je  sais  le  premier  å  ayoir  décoayert  et  signalé  dans 
les  selles  de  certaines  dysenteries  asiatiqaes  la  présence  da  Balantidium  Coli 
(archiyes  de  médecine  navale  I,  1874). 

G.  Tbbillb. 


Pathologie  de  VAmébiate  inteitinale.  (Journal  of  tke  American  Medical 
Association,  no.  da  4  noyembre  1905,  p.  1371.) 
Soas   ce  titre,  le  joamal  pablie  un  important  travail  de  m.  m.  les  Drs.  G. 
WooUey   et  W.  E.  Musgrave,  illastré  par  de  tres  belles  reproductions  photo- 
graphiqaes. 

L'histoire  des  lésions  bistologiqaes  des  alcérations  amébiasiqaes  da  gros 
intestin,  le  ar  genese  et  leur  processus  sont  tres  soigneusement  décrits. 

C'eAt  une  contribution  qui  sera  utile,  notamment,  k  tous  ceuz  qui  s'intéres- 
sent  a  Tétiologie  des  dysenteries  tropicales  et  subtropicales,  oh.  Tamibe  est  si 
souyent  en  caase,  notamment  en  Chine  m^ridionale  et  auz  Philippines. 

Q.  Tbbillb. 


83 


La  fihort  jaune  å  Cuba,  Editorial  da  New- York  medkal  Journal, 
no.  da  18  norembre  1905,  p.  1069. 

On  sait  qae  U  fléyre  jaane  a  repani  a  la  Havane.  Déjå  on  ayait  signalé 
qoelqaes  oas  sporadiqaes  dans  certaines  loealités  de  rintériear,  dans  le  coan 
de  Tannée  1904;  et  peat-étre  d'aatres  cas,  ^  et  la,  s'étaient  ils  manifestes 
antériearement  Mais,  dans  des  oonditions  déterminées  par  on  etat  d*espiit 
general,  qaand  l'opinion  pnbliqae  a  accepté  comme  définitiyement  réalisée  la 
disparition  d'an  fléaa  josqae  lå  endémiqae,  les  statistiqaes  de  morbidité  et 
de  mortalité  sabissent  fatalement  Tinflaence  de  Toptimisme  general.  Dans  les 
pays  å  fiévre  jaane,  on  sait  combien  parfois  il  est  difficile  de  separer  clini- 
qaement  certaines  fi^vres  bilieases  de  la  fiéyre  jaane  proprement  dite.  £t 
lorsqae,  ane  fois  poar  toates,  on  est  d'accord  poar  proclamer  la  disparition 
radicale  de  celle-ci,  ce  sont  celles-lå  qai  en  prennent  facilement  la  place. 

Il  est  dono  probable  que  la  fiérre  jaane  n'a  pas  éié  complétement,  radica- 
lement  éteinte  å  Caba.  L'existence  de  cas  sporadiqaes  montre  sarabondamment 
qa'elle  est  encorQ  préte  å  reparaitre  et  qa*elle  peat,  les  circonstances  y  aidant, 
sévir  encore  épidémiqaement. 

Le  New- York  Medioal  Joarnal  espére  qae  les  aatorités  de  Caba  saoront 
prendre  toutes  les  mesares  conyenables  poar  prévenir  ce  fléaa*  Mais  il  fait 
ici  ane  rémarqae  jadiciease  et  qall  est  utile,  croyons  noas,  de  soaligner. 

„Ce  n'est,  dit  notre  confrére,  qae  sar  an  optimisme  extréme  qae  peat 
ns'appayer  la  croyance  qa'ane  maladie  infectiease  peat  étre  totalement  sap- 
„primée,  si  Ton  attache  å  oe  mot  le  sens  d'ane  disparition  étemeUe".  La 
sarTiyance  de  la  yariole  å  la  prophylaxie  yaccinale  le  proaye.  Les  germes 
infectieaz  se  prétent  trop  å  la  réyiyiscence  poar  qu*on  paisse  croire  å  lear 
eztinction  définitiye.  G.  Tbbilui. 


Tke  Journal  of  tropical  Medicine. 

No.  9  (1.  Mai  1906)  beginnt  mit  einer  Arbeit  yon  William  Hunter  aber 
das  Vorkommen  der  Krankheiten  in  Hongkong,  Pest,  Cholera,  Malaria,  Beri- 
beri,  Dengae-Fieber,  Pocken,  Unterleibatyphas,  Taberkulose,  yenerische 
Krankheiten,  Diarrhoe,  Dysenterie,  Krankheiten  der  Eespirationsorgane,  Leber- 
abscesB,  Lepra,  Atherom  and  Arteriosklerose  sind  dort  håafige,  exanthematischer 
Typhas,  Blasensteinej  Gallensteine,  Cerebro-spinal-Meningitis,  Masern,  Schar- 
lach,  Spitzpocken,  Diphtherie,  Keachhusten,  Eachitis  and  akater  Gelenkrhea- 
matismas  dagegen  seltene  Krankheiten.  Schwarzwasserfieber  ist  nie  beobachtet 
worden. 

Leopold  Hill  teilt  knrz  einen  Fall  yon  Spirillen-Fieber  in  Siidehina  mit,  den 
zweiten,  welchen  er  in  Pakhoi  beobachtete. 

J,  Cropper  yerofiEentlicht  eine  Notiz  uber  eine  Form  von  Malaria^ParasiteUt 
die  in  und  bei  Jerusalem  gefunden  wurde,  und  zwar  yorzugsweise  bei  Kindem. 
Dieselbe  besteht  aus  kleinen,  elliptischen  oder  Melonensamen  ahnlichen, 
pigmentlosen   Korperchen,   die   sich   nicht   selten  multipel  in  den  roten  Blåt- 


»3 

korperehen  fanden  und  in  Trockenpraparaten  sich  nicht  farben  lieisen. 
Verfasser  glaabt,  dase  es  sich  am  einen  besonderen  Parasiten  handelt.  Der 
Fiebertjpns  war  meist  quotidian,  seltener  tertian. 

Zmn  Scblass  ieilt  Isaeui  W,  Brewer  kurz  mit  und  bildet  ab  einen  Fall  von 
kongenitaler  Mahrodaktylitiå  auf  den  Philippinen,  der  Daumen,  Zeige-und 
Mittelfinger  der  linken  Hånd  eines  15  jahrigen  Philippino  betraf. 

In  No.  10  (15.  Mai)  veroffentlichi  Oeorge  Femet  eine  Notiz  uher  Yaws,  in 
der  er  aaf  eine  Pariser  These  von  Victor  de  Bochae  aus  dem  Jahre  .1868 
anfmerksam  macht,  die  eine  gate  Beschreibang  der  Krankbeit  næh  feinen 
Beobachtangen  in  Neu-Oaledonien  enthalt. 

In  den  beiden  folgenden  Arbeiten,  betitelt  „Lepra  und  Chrietenheit"  und 
„JEinige  Notizen  uber  die  Fischtheorie  der  Leprd"',  wendet  sich  Arthur  Neve 
gegen  Hutchinson's  FischtheoriCi  mit  der  die  in  Indien  gemachten  Erfahrungen 
nicfat  im  Einklang  stehen. 

No,  11  (1.  Juni)  enthalt  eine  Untereuchung  uber  dit  Aetiologie  und  Fathologie 
der  JBeriberi  von  Hamilton  Wright.  Nach  seinen  auf  der  Malayischen  Halbinsel 
angestellten  feobachtungen  hat  die  geologische  Formation  nichts  mit, 'dem 
Vorkommen  der  Krankheit  zn  tun.  Sie  tritt  besonders  wåhrend  des  Nordost- 
Monsuns,  der  sioh  durch  grosseren  Ilegenfall  und  grossere  allgemeine  Feuehtig- 
keit  Tor  dem  Siidwestmonsun  auszeichnet,  auf.  Er  unterscheidet  3  Formen: 
die  akute  perniziose  JBeriberi^  welche  immer  todlich  ist,  die  akute  Beriberi, 
welche  3 — 6  Wochen  dauert  und  den  Kranken  gelahmt  zuriicklasst,  und  die 
„beriberi  residual  paralysis'',  welche  fortbesteht,  wenn  das  spezifische  Gift 
aufgehort  hat  zu  wirken.  Die  Inkubationsdauer  betragt  10 — 15  Tage.  Unter 
Europaern  ist  sie  fast  unbekannt.  Unter  Malajen  und  Tamils  kommt  sie,  wenn 
diese  unter  ihren  gewohnlichen  Lebensbedingungen  leben,  selten  ror,  wenn 
sie  aber  in  einen  Infektionsherd  kommen,  ebenso  haafig  wie  bei  Chinesen,  die 
das  grosste  Kontingent  zu  den  Beriberikranken  stellen.  Die  Frauen  der 
Terschiedenen  Bassen  sind  in  dem  Masse  fiir  die  Krankheit  empfånglich,  als 
sie  unter  denselben  Verhåltnissen  leben,  welche  sie  bei  den  Mannem  hervor- 
rufen.  Was  das  Lebensalter  betriSt,  so  ist  das  2.  und  3.  Jahrzehnt  am  emp- 
fånglichsten.  Die  Krankheit  tritt  Yorzugsweise  in  den  Zinn-  und  Ooldminen 
auf.  Hat  sie  sich  einmal  in  Instituten,  wie  Gføfangnissen,  festgesetzt,  so  ist 
sie  nieht  wieder  auszurotten.  Auf  der  Malayisohen  Halbinsel  ist  die  Beriberi 
anscheinend  eine  Krankheit  des  Tieflands.  In  der  Sambon-Zinnmine,  die  700 
oder  800 — 4200  Fuss  hoch  liegt,  ist  nie  ein  frischer  Fall  Yorgekommen.  In 
den  Fischerdorfern  langs  der  Kiiste  ist  die  Krankheit  unbekannt.  Nach 
Wrighfe  Theorie  konmit  die  Beriberi  durch  einen  spezifischen,  nooh  nicht 
entdeckten  Organismus  zu  Stande,  der  in  bestimmten  Oertlichkeiten  schlum- 
mert,  durch  den  Mund  in  den  Korper  Eingang  findet,  sich  hier  (besonders  im 
Magen  und  Duodenum)  Yermehrt,  eine  ortliche  Storung  herYorruft  und  ein 
Toxin  bildet,  das  in  die  allgemeine  Zirkulation  gelangt,  auf  die  peripheren 
Endigungen  der  Neurone  einwirkt  und  so  eine  bilaterale  symmetrische  Atrophie 
erzeugt,  wahrend  schliesslich  der  Organismus  wieder  mit  den  Fæces  nach 
aussen    abgeht,    um    wieder    an    Oertlichkeiten    liegen    zu   bleiben.   Gegen 


84 

Wrighfs  Theorie  ist  vor  allem  einsawenden,  dass  Magenbeschwerden  zwar 
haafige,  aber  darchaus  nicht  konstante  Frdhsymptome  der  Beriberi  bilden, 
wenigstens  nach  den  Beobachtangen  des  Eeferenten,  und  dass  die  Hyperamie 
und  Blatangen»  welche  man  bei  der  Sektion  an  akater  pernizioser  Beriberi 
Verstorbener  im  Darmkanal  findet,  Folgen  der  durch  die  Herzinsuffizienz 
bedingten  allgemeinen  yenosen  Stauung  sind. 

Daraaf  folgt  eine  knrze  Notiz  uber  einen  Fall  von  Haematurie  von  Artku 
F.  Cole.   Derselbe  kam  in  Ningpo  znr  Beobachtung  and  betraf  eine  40—45- 
jahrige  Frau,  in  deren  Urin  eigentdmliohe  Embryonen  gef anden  warden. 

No.  12  (15.  Jani)  enthalt  zanachst  zwei  Arbeiten  uber  Pest  Erstere,  aaa 
zwei  Berichten  von  J,  A.  Maran  und  D.  Milne  bestehend,  behandelt  die 
Put  in  dem  Briti$eh-o$tafrikaniseken  Protektorate,  letztere,  die  Æ  Campbell 
Highet  zam  Yerfasser  hat,  die  Peet  in  8iam. 

Daran  schliesst  sich  die  Fortsetzung  von  Wrighfs  Untereuchung  Uber  die 
Aetioloffie  und  Patkologie  der  Beriberi.  Er  erzahlt  eingehend  die  Geschichte 
der  Krankheit  in  den  Gefångnissen  von  Kwala  Lumpor,  die  zum  Teil  schon 
durch  die  Veroffentlichungen  von  Iravere  bekannt  ist,  und  zieht  aua  derselben 
folgende  Schlusse: 

1.  die  Beriberi  ist  nnabhiingig  ron  der  Nahrang  als  solcher; 

2.  das  Gefångnis  selbst  ist  ein  Herd,  in  dem  das  Krankheitsgift  erzeugt  wird; 

3.  die  Beriberi  ist  eine  Inf ektionskrankheit ;  Thesen,  denen  auch  Beferent 
▼oUkommen  beistimmt. 

No.  13.  (1.  Juli)  enthalt  Aasziige  aas  den  Berichten  der  von  der  Admiralitdt, 
dem  Kriegeamte  und  der  Zivilregierung  von  Malta  zur  Erforechung  des  Mittel" 
meerfiebere  emannten  Kommission,  und  zwar  Ralph  W,  Johnstone^s  Berickt 
uber  die  allgemeinen  sanitåren  Verhåltnisse  der  Malteser  Inseln  mit  besonderer 
Beziehung  auf  das  Vorkommen  des  Mittelmeerjiebers  daselbst,  Aas  demselbcn 
sei  folgendes  herrorgehoben :  Das  am  meisten  befallene  Alter  ist  das  unter 
25  Jahren.  Am  meisten  erkranken  Mannschaften  mit  weniger  als  ein  Jahr 
Dienstzeit.  Die  8terblichkeit  betrag  in  der  Zeit  ron  1894 — 1903  unter  der 
Ziyilbevolkerung  Ton  Malta,  8,9,  von  Gozo  8,4,  im  Heere  1897—1903  3,2, 
in  der  Marine  1897 — 1901  nar  1,4%.  Das  Maximum  der  Erkrankungsfalle 
fallt  in  den  August,  das  Minimum  in  den  Februar;  Juli  und  August  sind 
die  heissesten  Monace,  ersterer  dabei  der  trockenste.  Infektion  durch  die 
Erkrete  der  Kranken  kann  mittels  eingeatmeten  oder  verschluckten  infizierten 
Staubes,  mittels  beschmutzter  Hånde  oder  mittels  verunreinigter  Speisen  oder 
Getranke  erfolgen.  Die  Abortverhåltnisse  liegen  auf  Malta  sehr  im  argen. 
Wasser  scheint  dagegen  dort  fast  keine  Bolle  als  Trager  der  Infektion  zu  spielen. 

Darauf  folgt  eine  Mitteilung  ron  G.  H,  Fink  uber  Katarakte,  sekundåre 
Katarakte  und  membranose  Ti'ubungen  des  Olaskorpers, 

Hamilton  Wright  handelt  iiber  die  Klassifikation  und  Pathologie  der  Beri- 
beri. Er  unterscheidet  3  Formen:  die  akute  perniziose,  die  akute  und  die 
Bubaknte,  von  denen  die  ersteim  allgemeinen  der  gleichnamigen  des  Eeferenten, 
die  zwei  te  der  atrophischen  und  hydropischen  und  die  dritte  der  rudimentaren 
desselben    entspricht,   und   nimmt  ganz   willkiirlich   an,   dass   nach   wenigen 


8S 

Wbchen  das  Krankheitsgift  aas  dem  Korper  eliminiert  wird:  er  sprichl  dann 
Ton  „beriberic  residaal  paralysis".  Sodann  beschreibt  er  die  Yeranderangen, 
welche  er  in  den  Nerven  und  deren  Ursprungskemen  gefanden,  xmd  die 
Methoden,  deren  er  sich  bei  seinén  Untersuchungen  bedient  bat. 

Zum  Scbluss  yeroffentlicbt  D,  Sommerville  Versuche  hexuglich  der  Giftiffkeit 
des  Dennjiziens  Cyllin. 

In  No.  14  (15.  Juli)  yerbreitet  sich  T,  C,  Mugliston  uber  eine  mogliche  Art 
der  Vehertraguny  der  Lepra,  Er  yennatet  in  der  Kratzmilbe  die  Ueber- 
tragerin  der  Krankheit. 

Hamilton  Wright  bespricbt  die  erfolgreiche  Anwendung  von  Pråveniiv- 
massregeln  gegen  die  Beriheri.  Nach  der  Einfuhrung  der  yon  ihm  yorgeschla- 
genen  hjgienischen  Eef ormen  im  Gefångnis  yon  Kuala  Lumpor,  bestehend  in 
Beachaftigung  der  Grefangenen  ausserhalb  desselben,  besserer  Ventilation, 
wiederbolter  Desinfektion  und  Einnehmen  der  Mahlzeiten  ausserhalb  der 
Zellen,  yerschwand  die  Beriberi  aus  demselben  nahezu  ganz. 

Darauf  folgen  zwei  Berichte  iiber  den  Ausbruch  von  CerehroepinaUMeningitiå 
in    Zungeru  und    Yola   in   Nord-Nigeria, 

Schliesslich  teilt  G.  H,  Fink  einen  hartnåckigen  Fall  von  Obstruktion  des 
Darms  mit. 

In  No.  15.  (1.  August)  berichtet  A,  Yale  Massey  iiber  einen  Fall  von 
Spirillosis  in  Portugiesisch- Westafrika. 

Hieran  schliesst  sich  eine  Arbeit  von  P.  N.  Gerrard  iiber  die  Abortiv- 
hehandlung  des  Leberabscesses,  eine  Fmpfehlung  fruhzeitiger  Punktionen,  In 
einem  Fall  trat  naoh  mehreren  kleinen  Blutentziehungen  duroh  Aspiration 
raseh  Heilung  ein. 

S%r  Bichard  C.  Temple  handelt  iiber  einige  administrative  Massnahmen  gegen 
Malaria  und  Sehwindsucht  in  den  Tropen. 

In  Ewei  weiteren  Arbeiten  bespricbt  G,  A.  Park  Boss  Ausrustung  wnd 
Hygiene  auf  Jtigdausjiugen  und  G.  R,  Falk  die  Kompression  des  Darmes 
durch  Bntzundung  und  Peritypheotis, 

No.  16  (15.  August)  en  thai  t  eine  Arbeit  yon  Andreas  Balfour  iiber  eine 
Saemogregarine  bei  Saugetieren,  H.  Jaculi,  die  er  bei  der  Wiistenratte  (Jaoulus 
Jacnlus)  gefunden  hat. 

In  No.  17  (1.  Sept.)  yeroffentlicht  C.  F.  Branch  Notixen  aber  Uneinaria 
und  andere  Darmparasiten  in  Westindien,  In  St.  Vincent  fand  er  bei  66% 
seiner  der  arbeitenden  Klasse  angehorenden  Patienten  Uneinaria  und  nur  bei 
6%  keine  Parasiten. 

Der  zweite  Aufsatz  hat  J,  Numa  Bat  zum  Verfasser  und  behandelt  die 
Pathologie  des  Yaws-Knotchens,  Da  nach  seinen  und  Pemet's  Untersuchungen 
die  mit  Krusten  bedeckten  Granulome  durch  yon  aussen  eingedrungene 
Bakterien  heryorgerufen  werden,  empfiehlt  er  prophylaktisch  die  Desinfektion 
der  Haut  der  Kranken. 

In  einer  weiteren  Arbeit  beschaftigt  sich  G,  J7.  Fink  mit  der  Aehnliehkeit 
in  der  Natur  einiger  morpkologiseher  Charaktere  und  Gewohnheiten  von  Insekten, 

No.   18   (15.   September)   bringt  Notizen  uber  einige  Methoden,  die  von  døn 


86 


JSCelantan-Malayen  hei  der  Bekandlung  wm  Puru  oder  Yaios  angetoandt  werden, 
Ton  John  D.  Oimlette,  Eelantan  ist  ein  Staat  aaf  der  Malajischen  Halbinsel, 
der  TOn  einem  einheimischen  Eajah  regiert  wird.  Frsmboesie  ist  hier  wie  in 
den  Yereinigten  Malayischen  Staaten  lehr  håafig.  Von  den  Eingebornen  werden 
gégen  dieselbe  ånsserlich  yerschiedene  einheimische  Pflanzen,  namentlich  Uarse, 
femer  Kapfersulfat,  weisaer  Arsenik  und  aach  gelber  Schwefelarsenik,  Aealgar 
und  Gldhhitze,  innerlich  Aufgusse  von  yerschiedenen  Wurzeln  angewandt. 
Syphilis  wird  fiir  eine  von  Franiboesie  ganz  yerschiedene  Erankheit  angesehen 
und  mit  andern  Mitteln  behandelt.  In  den  Malayischen  Staaten  hat  seit 
Einf cihrung  der  Vaccination,  mit  der  allerdings  auch  sonst  eine  Bessernng  der 
sanitaren  Vérhaltnisse  einherging,  die  Framboesie  abgenommen. 

Darauf  folgt  eine  Arbeit  yon  L,  JE.  AtKley-Emile  uber  das  2kimhe9i'Ge$cJiwurf 
welches  nicht  nur  in  Zambesia  yorkommt,  sondern  weit  yerbreitet  in  Ost- und 
Siidafrika  ist.  Verfasser  identifiziert  es  mit  dem  Mozambique-Geschwur, 
Delagoa-Geschwiir,  Ehodesia-Geschwiir,  Natal-Geschwiir  und  Veldt-Geschwur. 
Nach  Seinen  Beobachtungen  wird  es  durch  eine  5  mm  lange  und  2  mm  dicke, 
weisse  Muscidenlarye,  die  yorn  einen  wenig  abgesetzten  Eopf  und  hinten  2 
Stigmen  tragt,  und  deren  11  Segmente  unregelmassig  mit  nicht  zahlreichen 
Domchen  besetzt  sind,  yerursacht.  Die  Beschreibung,  welche  er  yon  dem 
Geschwiir,  das  zu  ausgedehnter  Nekrose  fiihren  kann,  gibt,  stimmt  weder  mit 
der  yon  anderen  Arten  yon  Myiasis  noch  mit  der  des  Veldt-Geschwurs  iiberein. 

P.  N.  Oerrard  macht  eine  Mitteilung  uber  die  Wirkung  von  Pilokarpin 
bei  Beriberi  {feuchter  Form),  die  er  in  einem  Falle  beobachtete.  Es  scheint 
ihm  unbekannt  zu  sein,  dass  Pilokarpin  schon  yor  23  Jahren  yon  Baefs  bei 
Beriberi  empfohlen  worden  ist. 

Jamee  Z.  Maxwell  behandelt  die  malignen  Tumoren  in  SOd-Formoea.  Unter 
6000  Elranken  beobachtete  er  23  Falle  yon  Sarkom,  77  yon  Ejirzinom  und  5 
yon  »rodent  ulcer".  Nach  seinen  Erfahrungen  sind  Brust-  und  Gebarmutter- 
krebse  am  haufigsten,  Magen-  und  Darmkrebse,  abgesehen  yon  Mastdarm- 
krebsen,  selten. 

SCHSUBB. 


EFIDEMIOLOGIE. 


A.  PssTS  BXJBONIQUI.  1.  Japon,  Kobe;  dés  le  commencement  jusqu'au 
30  noy.  53  (36);  du  1  an  11  déc.  7  (4);  du  12—26  déc.  20  (24).  Oeaka;  dés 
le  commencement  jusqu'au  9  déc.  59  (44);  du  10  au  22  déc.  63  (56).  On  a 
pris  des  mesures  eztraordinaires :  on  a  nommé  6  fonctionnaires  sanitaires 
supérieurs,  90  médecins,  5  sécrétaires  et  90  inspecteurs,  en  outre  360ouyriefs 
s'occupent  de  k  désinfection  des  habitations  (40000)  et  80  de  la  destruction 
des  rats.  Le  coneeil  municipal  de  Kobe  a  yoté  un  crédit  de  60000  yem  pour 
les  mesiirea  å.  pnndre.  La-maladie  s'est  déjå  répandue  dans  quelques  autres 
endraits:  å  Tadotza,  le  9  déc.  1  décés  &  bord  d'une  goelette  arriyée  d'Osaka; 
a   Sekimonoieki^   du   6   au  9  déc.  3  (2);  du  10  au  20  déc.  2  ^1);  å  Katsouma, 


ir 

le  16  dée.  (1)  toyageur  arriyé  de  Kobe;  k  Kisehiwada  (pres  d'Oiaka)  1.  2. 
Ckine.  Ntouichwang  (occnpé  par  les  Japonnais).  Gr&ce  aaz  mesnres  prises  par 
les  Japonnais  on  n'a  pas  obserré  d'aatres  cas  dås  le  29  oct.  En  iotalité  10 
décés,  dont  2  Japonnais  et  8  Chinois.  Hong-Kong,  da  17  au  23  déc.  S  (S); 
du  24  déc.  au  6  janrier  2  (2).  2.  NouveUe  Calédtmie,  da  7  an  20  nov.  4.  4. 
JLusiralie.  Nouvelh  Hollands,  Qnmn$land,  dés  le  14  sept.  pas  de  noaveaox 
eas.  5.  Straxtå-SettUménU,  Singapore,  le  3  janv.  I.  6.  Birma,  du  19  aa  25  nov. 
(76) ;  da  26  nov.  aa  2  dec.  (84) ;  da  17  au  23  dec.  (77).  7.  Indet  anglaUes  orientaleg: 
19—26  nor.  26  nov.— 2  déc.  3— 9  dtfc.  10— 16  déc.  17— 28  déc. 

(9075)         (9247)  (3170) 

—  —  (720) 

—  —  (639) 
-               (314) 

—  _  (400) 
•     -               -        •       (761) 


JutUi  e»tihre$ 

(2886) 

(2800) 

Bombag  (Présid.) 

(1122) 

(1069) 

»        (Ville) 

— 

— 

Bemgah 

(267) 

(470) 

le  Pwtjab 

(337) 

(346) 

Provimee*  centrale* 

(196) 

(168) 

,         uuiet 

(372) 

(478) 

Inde*  eeittrale* 

(121) 

(73) 

SaipHtana 

(18) 

(16) 

Stukmir 

(6) 

(6) 

Madira*  (Prétid.) 

(66) 

(61) 

My*ore  (Etat) 

(102) 

(86) 

(166) 

(66) 

(124) 

8.  Ferse,  Prowkiee  de  Seiitan,  DUtrict  de  MaUar.  D'åprés  ane  depeche  da  16 
janyier  200—300  cas.  9.  Afghanistan.  Quelqaes  cas  de  peste  sar  la  frontiére 
persane  dans  le  Yoisinage  de  la  yille  persane  Tarbeti-Scheich-I>jama.  10.  Bussie. 
Gouvemement  d*A$trachan,  Dans  les  plaines  Xhirgissiennes  de  Narym,  da  19 
aa  26  déc.  1 ;  dans  le  2me  district  maritime,  da  19  aa  25  déc.  1.  Bécapita- 
lation :  dés  le  commencement  (en  octobre)  jnsqn'aa  31  déc.  on  a  observé  dans 
le  Goayemefnent  d'Astrachan  572  cas  (641  décés),  dont  229  (209)  dans  les 
piainas  Khirgissiennes  de  Naiym;  34  (30)  dans  le  ler  district  maritime;  282 
(276)  dans  le  2me  district  maritime  et  27  (26)  dans  le  district  de  Krasnoiarsk. 
Le  2  janyier  on  a  obseryé  de  noayeaa  1  cas  de  peste  dans  les  plaines  Khir- 
gissienner  de  Narym  et  1  dans  le  ler  district  maritime.  11.  Bgypte,  Alexandrie, 
le  7  noy.  1.  12.  Ile  Maurice,  da  8  aa  14  déc.  8  (7);  da  16  aa  21  déc.  5  (3); 
da  22  aa  28  déc.  2  (2) ;  da  29  déc.  aa  6  jany.  4  (4) ;  da  6  aa  12  jany.  4  (3); 
do  13  aa  19  jany.  1  (1).  13.  Afrique  méridionaU,  Colonie  du  Cap  (de  Bonne 
Espérance),  da  19  noy.  aa  23  déc.  pas  de  cas  dans  toate  la  colonie.  Sealement 
&  Port-Elisabeth  on  continae  encore  å  attraper  qaelqaes  rats  et  soaris  pesti« 
férés.  14.  Portugal,  Mctdére,  Funchal,  D'aprés  des  commanications  dans  des 
joarnaaz  portagais  on  a  constaté  aa  commencement  de  la  seconde  semaine  de 
janyier  qaelqaes  cas  de  peste  et  se  trouyaient  le  3  janyier  16  malades  de 
peste  dans  l'håpital.  Depais  le  6  janyier  les  mesares  presorites  par  le  Goayer- 
nemeot  caasérent  de  Topposition  de  la  part  de  la  popalation  et  des  émeates. 
15.  Brésil  Bahia,  jasqa'aa  15  déc.  4  noayeaux  cas,  dont  2  décés.  Bio  de 
Janeiro,  da  20  noy.  au  24  déc.  68  (31). 


88 


B.  Cholébå  åsiåtique.  1.  Indes  dnglaiået  ortentales,  Calcutta,  da  26  dot. 
au  2  déc.  (102) ;  da  3  au  9  déc.  (86) ;  da  10  aa  16  åéc.  (61) ;  da  17  aa  23 
déo.  (65);  da  24  aa  30  déc.  (64).  2.  Busde.  Ghuvemement  de  Plozk.  Prasnyn, 
da  4  aa  17  déc.  50;  da  18  aa  29  déc.  21  (13).  Atlawa,  da  4  aa  17  déc.  11; 
da  18  aa  29  déc.  (1).  Qouvemement  de  Siedletz,  Wengrow,  du  23  nov.  aa  26 
déc.  22  (10).  Stoholow  1  cas  saspect.  Chuvememeni  de  Lomza,  Distriet  de  Lamza, 
da  22  au  30  déc.  4  (1) ;  da  31  déc.  aa  a  jany.  1  (O) ;  da  4  aa  14  jany.  5  (1). 
Distriet  d^Oetrow,  da  22  aa  30  déc.  1  (1);  da  31  déc.  aa  3  jaav.  3  (1).  Disirict 
de  Makaw;  da  31  déc.  aa  3  jany.  1  (1) ;  du  4  aa  14  janyier  1  (1).  Du  15  aa 
22  jany.  pas  de  nouyeaux  cas  dans  tout  le  Gouyemement  de  Lomza.  Vanovie^ 
jusqu^au  18  déc.  9  (5) ;  le  18  déc.  1  (1). 

C.  Fi^yEB  JAUKB.  1.  Sréeil.  Bio  de  Janeiro,  du  20  au  26  noy.  3  (2) ;  da  27 
noy.  au  3  déc.  1  (1) ;  du  4  au  10  dée.  7  (1).  Sao  Paulo,  du  6  au  12  déc.  (1). 
2.  Colombia.  Baranguilla,  du  28  noy.  au  4  déc.  6  (4).  Cartagena,  du  17  au  23 
déc.  1  (1).  3.  Cuba.  Havane,  du  16  au  24  déc.  8  (3);  du  25  au  29  déc.  2  (1); 
du  30  déc.  au  3  janyier  1  (1).  Matanzas  (proyince),  du  18  au  22  déc.  1.  4. 
JEcouador.  Guayaquill,  du  4  au  10  déc.  (4).  5.  Honduras,  Ckoloma,  du  3  au 
12  déc.  2.  Puerto-Cortez,  du  6  aa  12  déc.  4  (1).  San  Pedro,  du  6  au  12  déc. 
4.  6.  Mexique.  Prov.  ffOaxaca,  Tuxtepec,  du  19  noy.  au  9  déc.  1  (1).  Prov. 
de  Vera  Cruz,  Cordoba,  du  19  noy.  au  9  déc.  2;  du  10  au  16  déc.  1  (3). 
Orizaha,  du  10  au  16  déc.  1.  Tezonapa,  du  19  noy.  au  9  déc.  1  (1),  du  10  au 

16  déc.  1.   Vera  Crmz,  du  24  au  30  déc.  1  (1).  Prov,  de  Yueatan.  Mérida,  da 

17  au  23  déc.  1  (1) ;  da  24  au  30  déc.  2.  7.  Nicaragua.  Managua,  du  10  aa 
16  déc.  (1).  8.  Panama.  Colon,  du  8  au  14  déc.  1.  8.  Btate-  Unie  d^Amériqw 
eeptentrionale.  Etat  de  Texas,  Galveston,  le  24  déc.  1  (de  Hayane). 

(D'aprés  les  numéro's  2349 — 2353  du  „British  Medical  Journal",  les  naméroa 
2—6  des  „Veroffentlichungen  des  Xaiserlichen  Gesundheitsamtes"  (Bertin)  et 
les  numéros  52  (1905)— 3  des  „Public  Health  Reports"  (Etats  Unis.).) 

Amsterdam,  9  féyr.  1906.  BxHaBLnrø. 


DIE  ALTEN,  DER  ALCOHOL,  UND  DIE  GEISTESKRANKEN 

VON  Dr.  HEINRICH  SCHÅFER. 

Ass.  ArzL  a.  d,  der  Hamburger  Irrenansiali  Friedrichsherg, 

(Auszug  aus  Monumenta  medica  von  demselben  Verfasser.  i) 


I.  DER  ALCOHOL. 

Belehrung  (Abschrecrungsmethode). 

Auch  in  andern  Fallen  wurden  die  Heloten  åusserst  hart  und  grau- 
sam  behandelt.  Man  zwang  sie  oft,  sich  mit  Wein  zu  berauschen 
und  fuhrte  sie  dann  in  die  Speisesale,  um  den  jungen  Leuten  an  ihnen 
zu  zeigen,  wie  schåndlich  die  Trunkenheit  sei.  Plutarch,  Lykurg. 

Die  alten  Spartaner  zwangen  an  ihren  Festen  die  Heloten,  vielen 
Wein  zu  trinken  und  fuhrten  sie  dann  in  die  Speisezimmer,  um  an  ihnen 
den  jungen  Leuten  zu  zeigen,  was  Trunkenheit  sei. 

Plutarch,  Demetrius. 
Die  Methode  war  praktisch. 

Verbot  fur  die  Frauen. 

Er  hielt  sie  2)  zur  Zucht  und  Ehrbarkeit  an,  untersagte  ihnen,  sich 
in  fremde  Dinge  zu  mischen  und  gew6hnte  sie  zur  NUchternheit  und 
zum  Schweigen,  indem  sie  sich  des  Weines  gånzlich  enthalten  mussten. 

Plutarch,  Numa. 

Verbot  for  Kinder. 
....  dass   man    z.    B.    hitzigen   Naturen   den  Wein  versagt,  welchen 
Plato  den  Kindem  verbietet.  Seneca,  Abhandlungen. 

Verbot  fur  einen  Volksstamm. 
Die   Weineinfuhr   ist   bei    ihnen  3)   verboten,  denn  man  wird  dadurch 
nach   ihrer   Meinung   zum    Ausdauern   bei   den  Strapazen  zu  weich  und 
weibisch.  Cåsar,  Gallischer  Krieg. 


1)  Hamburg,  Gebr.  Lttdeking,  1905. 

2)  Die  Fraaen. 

3)  Bei  den  Sueven. 

1905. 


90 

MiSSBILLIGUNG. 

So  zum  Beispiel  gilt  es  bei  ihnen  i)  fur  sehr  anståndig,  dass  sie  nach 
Alter  und  Freundschaft  haufenweis  zusammenkommen  zu  Trinkgelagen, 
Månner,  Weiber  und  Kinder.  Herodot. 

NaCHTERNHEIT,   ERSTES  ErFORDERNIS. 

„in  erster  Linie  nun,  Sokrates,  kann  man  unmdglich  einen  gewohn- 
heitsmåssigen  Trinker  zu  einem  gewissenhaften  Menschen  machen  2). 
Denn  der  Rausch  erzeugt  Vergesslichkeit  inbezug  auf  ErfUUung  aller 
Pflichten.  Xenophon,  Wirtschaftslehre. 

Verlust  des  Haltes. 
Leute,    die   nicht   viel  Wein  ertragen  kOnnen,  und  die  wissen,  dass  sie 
in  der  Trunkenheit  frech  und  unartig  werden,  geben  Befehl,  da'^sjemand 
von  den  Ihrigen  sie  rechtzeitig  heimfiihre.  Seneca  Abhandiungen. 

Saufkomment. 

Mir  nåmlich  ist  das,  glaube  ich,  ganz  klar  geworden  durch  die  Heil- 
kunde,  dass  der  Rausch  den  Leuten  gar  nachteilig  ist,  und  ich  mOchte 
weder  selbst  gem  zu  weit  gehen  im  Trinken,  noch  einen  andern  dazu 
bereden,  zumal,  wenn  man  noch  schwer  ist  vom  vorigen  Tage.  —  Wohl 
denn,  håbe  Phådros,  der  Myrrhinusier,  das  Wort  genommen,  ich  pflege 
dir  schon  immer  zu  gehorchen,  zumal  wenn  du  etwas  in  die  Heilkunde 
Einschlagendes  sagst;  nun  aber  wollen  es  ja  auch  dir  iibrigen.  —  Hier- 
auf  also  wåren  alle  ilbereingckommen,  es  bei  ihrem  diesmaligen  Zusam- 
mensein  nicht  auf  den  Rausch  anzulegen,  sondem  nur  so  zu  trinken, 
zum  Vergnugen. 

Nachdem  nun  dieses  schon  beschlossen  ist,  håbe  Eryximachos  3)  fort- 
gefahren,  dass  jeder  nur  trinken  soli,  soviel  er  will  und  gar  kein  Zwang 
stattfinden  soli.  Plato,  Gastmahl. 

Frinkerfamilie. 
Hierbei  muss  ich  noch  einen  Punkt  erwåhnen,  der  indes  von  meinen 
Vorgångern  nicht  Ubersehen  worden  ist,  dass  nåmlich  diejenigen,  welche 
sich  verheiraten,  um  Kinder  zu  bekommen,  entweder  gånzlich  des  Wein- 
genusses  sich  enthalten  mussen  oder  denselben  nur  måssig  trinken  dOrfen. 
Denn  diejenigen  Kinder,  welche  von  ihren  Våtern  in  der  Trunkenheit 
gezeugt   worden   sind,   ergeben    sich   dem  Trunke  und  werden  gewohn- 


1)  Bei  den  Kauniem. 

2)  Bei  der  Wahl  yon  AngesteUten  and  Bediensteten. 
8)    Ein  Ant 


91 

heitsmflssige  S&ufer.  Daher  sagte  auch  Diogenes,  als  er  einen  ausgelas- 
senen  und  toUen  jungen  Mann  sah:  „Junger  Mann,  dein  Vater  hat  dich 
wohl  in  der  Trunkenheit  gezeugt." 

So  viel  von  der  Erzeugung;  ich  komme  nun  auf  die  Erziehung. 

Plutarch,  Kindererziehung. 

Abstinenz. 
Was  der  Mensch  emstlich  will,  das  kann  er.    Manche  haben  es  fertig 
gebracht,    nie    zu   lachen,   andere  haben  sich  des  Weins,  jeden  Getrånks 
enthalten.  Seneca,  Abhandlungen. 

Abstinenz  und  Takt. 
Wenn  du  deinen  KGrfer  einfach  gewOhnt  hast,  so  prahle  nicht  damitl 
Bist  du  ein  Wassertrinker,  so  sprich  davon  nicht  bei  jedem  Anlass! 

Epiktet. 
Die  Alten  waren  doch  feine  Leute. 

ZOTEREI. 

Willst  du  also  ein  musikalisches  und  harmonisches  Wesen  sein,  so 
lass  deine  Seele  nicht  heraus,  wenn  sie  beim  Gelage  vom  Tau  des  Wei- 
ncs  benetzt  ist;  denn  da  wtirde  sie  beschmutzt  werden.  Epiktet. 

Zeichen  der  Trunkenheit. 
Endlich  hat  die  Gewalt  des  Weines  die  Herzen  durchdrungen, 
Und  die  verteilete  Glut  sich  ein  in  die  Adem  geschlichen, 
Dann  folgt  Schwere  der  Glieder;  der  Gang  wird  schwankend,  die  Zunge 
Lallet,  es  schwimmen  die  Augen,  die  Seel'  ist  selber  betrunken. 
Larm  und  Geschrei  entsteht  und  Schluchzen  und  widrige  Zanksucht. 
Und  was  immer  noch  pflegt  in  dergleichen  Fallen  zu  kommen. 

Lucrez 

Rechthaberei. 
Beim    Weine  sprich   nicht  viel,  um  deine  Bildung  zu  zeigen;  denn  du 
wirst  galliges  Wesen  zu  Tage  fOrdeml  Epiktet. 

Quantum. 
Wer   mehr  als  drei  Glas  getrunken  hat,  ist  trunken;  ist  er  nicht  trun- 
ken,  so  hat  er  doch  das  Mass  nberschritten. 

Epiktet. 

Geisteskrankheit. 
Die    Spartaner   selbst   aber   sagen:    Nicht   durch   eine   Gottheit   wålre 
Kleomenes    rasend    geworden,    sondem   durch   den    Umgang   mit   den 

7» 


92 

Skythen    hatte   er   sich   angewdhnt,    ungemischten  Wein  zu  trinken,  und 
davon  w^e  er  rasend  geworden.  Herodot 

Verbrechen. 

Drei    Reben  tragt  der  Weinstock,  die  eine  bringt  die  Lust,  die  andere 
den  Rauscb,  die  dritte  die  Freveltat.  Epiktet 

In  vino  veritas. 

\  .  .  andere  lassen  sich  beim  Saufen  delauern. 

Xenophon,  Sokrat. 

Abstinent  und  Sykophant. 
Der  Niichteme  i). 
Weniger  schrecklich  sind  die  Piejaden  mir,  wenn  zu  dem  Meer  sie 
Sinken  und  Wogengeråusch  brullet  am  felsigen  Riff, 
Oder  der  Blitz  in  der  flammenden  I^uft,  wie  ich  schlechte  Gesellen 
Ftircht'  und  des  niichtemen  Gasts  wortebelauemdes  Ohr. 

Antipater  von  Sidon. 

Temperenzler  und  Philosoph. 

Ein  andermal  wird  eine  Spazierfahrt,  eine  Reise,  eine  Ortsverånderung 
uns  wieder  neu  beleben,  oder  eine  gemeinschaftliche  Mahlzeit  und  ein 
etwas  tieferer  Trunk.  Zuweilen  darf  es  auch  zu  einem  kleinen  Rausche 
kommen,  doch  so,  dass  wir  nur  untertauchen,  nicht  dass  er  uns  ersåufe. 
Das  vertreibt  die  Sorgen  und  ruttelt  den  Menschen  ein  wenig  durchei- 
nander,  ist  auch  gegen  manche  Krankheiten  und  gegen  Schwermut  gut. 
Der  Erfinder  des  Weines  hat  den  Namen  „Liber**  erhalten,  nicht  wegen 
der  Ungebundenheit  der  Zunge,  sondern  weil  er  den  den  Geist  befreit 
von  der  Knechtschaft  der  Sorgen,  ihn  erhebt,  belebt  und  ktihner  macht 
zu  jedem  Untemehmen.  Aber  wie  bei  der  Freiheit,  so  ist  auch  bei  dem 
Weine  das  Masshalten  nOtig.  Man  sagt,  auch  Solon  und  Arcesilaus  haben 
■  den  Wein  geliebt.  Dem  Cato  hat  man  sogar  Tnmkliebe  vorgeworfen. 
Ehe  aber  dies  dem  Cato  zum  Vorwurfe  gereichen  kann,  wird  im  Gegen- 
teil  durch  ihn  dieser  Fehler  geadelt.  Aber  oft  darf  man  das  nicht  tun, 
dass  nicht  eine  iible  Gewohnheit  daraus  entstehe;  hie  und  da  mag  es 
gestattet  sein,  sich  frei  zu  bewegen  und  ein  wenig  auszuschlagen,  um 
die  schwermutige  Ntichtemheit  zu  verscheuchen. 

Seneca,  Abhandlungen. 


1)    Leider   alte  ^ahrheit,  dass   gewisse   Abstinente  fau4e  Biiider  sind  und  den  Alko- 
holismus  zur  Ångeberei  ausbeuten. 


93 

LiCENZ. 

Trost  im   Alter. 
Weil  ich  bejahrt  bin,  verspotten  die  Weiber  mich,  halten  den  blaoken 
Spiegel  mir  vor,  um  den  Rest  einstiger  Jugend  zu  schaun. 
Ob   mir  der  Scheitel  ergraut,  ob  schwarzes  Gelock  um  das  Haupt  mir 
Spielet,  was  kiimmert  es  mich,  der  ich  dem  Ziele  so  nah? 
Aber  mit  kOstlichen  Salben  und  lieblich  duftenden  Krånzen 
Und  mit  des  Bacchus  Geschenk  scheuch'  ich  der  Sorgen  GewOlk. 

Palladas. 

Satyre  auf  eine  Potatrix. 
Bacchus    der    Sorgenbrecher. 
Reiche  mir  Wein!  Das  Gewolk  der  Trauer  verscheuche  Lyåus, 
Wieder  entzundend  die  Glut  in  der  erstarrten  Brust. 

Palladas. 

Die   im    Wein  fa  ss   begrabene    Myrtas. 
Myrtas,  welche  vordem  an  der  heiligen  Kelter  des  Bacchus 
Reichliche  Becher  geschdpft,  nimmer  mit-  Wasser  gemischt, 
Deckt  nicht  dQrltiger  Erde  Geschenk;  ein  geraumiges  Weinfass, 
Froher  Geniisse  Symbol,  ist  ihr  ergOtzliches  Grab. 

Ungenannter. 

BERtlHMTR  POTATOREN. 

Doch  der  Peleide  begann  mit  erbitterten  Worten  von  neuem 
Gegen  des  Atreus  Sohn ;  denn  noch  nicht  ruht*  er  vom  Zorne : 
Trunkenbold,   mit   dem  hundischen  Blick,  und  dem  Mute  .des  Hirsches ! 

Homer,  Ilias, 

Aber  bei  allen  diesen  politischen  Geschaften  und  Unterhandlungen, 
bei  so  vielen  Beweisen  von  Klugheit  und  Beredsamkeit,  zeigte  er  auf 
der  andern  Seite  auch  eine  ausserordentliche  Schwelgerei  in  seiner  Lebens- 
art,  ungeheure  Ausschweifungen  im  Trunke. 

Plutarch,  Alcibiades. 

Er  war  kein'  schlechter  Mann,  nur  låssig  und  dem  Trunk 
.  Ergeben,  schlief  auch  wohl  in  Lakedåmons  Mauern, 
Und  liess  zuweilen  hier  die  Elpinike  sitzen. 

Plutarch,  Kimon. 

Gegen  den  Sokrates,  ihr  Månner,  hilft  mir  das  Kunststuck  nichts; 
denn  soviel  Einer  nur  will,  trinkt  der  aus  und  wird  deshalb  doch  nicht 
berauscht,  Plato,  GaijtmahL 


94 

Nur  AgathoDy  Aristophanes  und  Sokrates  hatten  allein  noch  gewacht 
und  aus  einem  grossen  Becher  nach  rechts  herum  getrunken, 

sie  waren  aber  nicht  recht  gefolgt  und  schlåfrig  geworden,  und  zuerst 
w&re  Aristophanes  eingeschlafen,  und,  als  es  schon  Tag  geworden,  auch 
Agathon.  Sokrates  nun,  nachdem  er  diese  in  den  Schlaf  gebracht,  wåre 
aufgestanden  und  weggegangen.  Plato,  Gastmahl. 

Diser  las  nun  ein  an  Cåsar  geschriebenes  Liebesbriefchen  von  seiner 
Schwester  Servilia,  die  von  jenem  verfflhrt  und  heftig  in  ihn  verliebt 
war;  er  warf  es  daher  Cåsar  wieder  zu  mit  den  Worten:  Behalt  es,  du 
Trunkenbold,  und  fuhr  dann  in  seiner  Rede  weiter  fort. 

Plutarch,  Cato  min. 

Mit  der  Zeit  aber  hielt  er  sich  mehr  ans  Trinken,  so  dass  er  ott  bis 
zum  Anbruch  des  Morgens  beim  Weine  sass.  Zur  Ursache  davon  gaben 
seine  Freunde  die  Verwaltung  und  Besorgung  der  Offentlichen  Geschåfte 
an,  womit  Cato  ganze  Tage  hinbråchte  und  also  vom  Studieren  abge- 
halten  wUrde,  veshalb  er  sich  dann  des  Nachts  und  beim  Trunke  mit 
Philosophen  unterhielte.  Als  daher  ein  gewisser  Memmius  in  einer 
Gesellschaft  sagte,  Cato  zeche  ganze  Nåchte  durch,  versetzte  Cicero: 
„Das  sagst  du  aber  nicht,  dass  er  tagelang  Wiirfel  spielt?" 

Plutarch,  Cato  min. 

Unter  solchem  Bftrger,  o  Rom,  was  konntest  Du  fUrchten, 
Sie,  und  den  Feldherrn  i),  dem  Wein  immer  die  Zunge  begrub? 

Properz. 

Um  diese  Anschuldigungen  zusatbmenzustellen,  hast  du  i),  verrtickter 
Mensch,  so  viele  Tage  lang  in  einem  fremden  Laudhause  Redeiibungen 
gehalten?  Indessen  du  håltst,  wie  deine  vertrauten  Freunde  wiederholt 
behaupten,  Redeiibungen,  um  den  Wein  verduDsten  zu  lassen,  nicht  um 
den  Geist  zu  schårfen.  Cicero,  Philipp.  II. 

Du  i)  hast,  trotzdem  du  bei  dieser  deiner  Kehle,  bei  dieser  deiner 
Lunge,  bei  dieser  deiner  gladiatorenhaften  Festigkeit  des  ganzen  Karpers 
viel  vertragst,  auf  der  Hochzeit  des  Hippias  so  viel  Wein  gezecht,  dass 
du  dich  noch  am  andern  Tage  im  Angesicht  des  rOmischen  Volkes 
tibergeben  musstest.  O  wie  scheusslich  war  nicht  nur  der  Anblick  des 
Vorgangs,  sondern  auch  die  Kunde  von  demselben!  Wenn  dir  dies 
wdhrend   der   Mahlzeit  bei  deinen  bekannten  gewaltigen  Bechem  begeg- 

1)    Antonius, 


95 

net  ware,  wer  wtlrde  es  nicht  fUr  schimpflich  halten?  Nun  aber  hat 
diescr  in  der  Versammlung  des  rOmischen  Volkes  bei  der  Vornahme 
einer  amtlichen  Handlung  als  Reiteroberst,  fUr  den  schon  das  Aufstossen 
unschicklich  ware,  sich  ubergeben  und  seinen  Schooss  und  das  ganze 
Tribunal  mit  nach  Wein  riechenden  Speisestticken  angeflillt.  Doch  dies 
gehOrt,  wie  er  selbst  gesteht,  zu  seinen  Unflatereien.  Kommen  wir  zu 
glånzenderen  Taten.  Cicero,  Philipp,  II. 


II.    DIE  GEISTESKRANKHEITEN. 

Die  Alten  hatten,  dem  Mystizismus  des  Mittelalters  voraus,  die  patho- 
logische  Auffassung  der  Geisteskrankheiten,  wenn  sie  dieselben  auch  nicht 
als  Gehimkrankheiten  auffassten,  da  nach  ihrer  Ansicht  der  Verstand 
seinen  Sitz  im  Herzen  hatte. 

Cor  sapit  et  pulmo  loquitur,  fel  commovet  ipas,  splen  videre  facit, 
cupit  amare  jecur.  Simulation. 

Wie  meinst  du  wohl,  wiirde  das  Urteil  der  Nachwelt  ober  Ulysses 
ausgefallen  sein,  wenn  er  bei  jener  Verstellung  geblieben  wflre,  tiber  den 
Helden,  der  trotz  seiner  grossen  Knegstaten  doch  vom  Ajax  folgenden 
Tadel  hOren  muss: 

„Der  Eid,  zu  dem  er  selbst  den  Vorschlag  gab. 
Er  brach  ihn,  wie  ihr  wisset,  er  allein. 
Er  stellt  sich  rasend,  um  nicht  mit  zu  ziehn, 
Hått'  Palamedes  nicht  mit  klugem  Blick 
Die  arge  freche  List  des  Manns  durchschaut, 
Fur  ewig  hiillte  Trug  den  Treubruch  ein." 

Cicero,  Pflichten. 

GeISTESKRANKHEIT   MACHTE   STRAFFREI   (UnZUREICHENDE  FåHIGKEIT.) 

Die  Athener,  die  wegen  des  schweren  und  langwierigen  Krieges  mit 
den  Megarem  der  Insel  Salamis  mlide  waren,  hatten  jetzt  ein  Gesetz 
in  Kraft  treten  lassen,  dass  niemand  bei  Todesstrafe  mondlich  oder 
schriftlich  auf  die  Eroberung  dieser  Insel  antragen  sollte.  Solon  war  mit 
dieser  schimpflichen  Anordnung  sehr  unzufrieden,  und  da  er  bemerkte, 
dass  eine  Menge  junger  Leute  nichts  mehr  wunschte,  als  den  Krieg  von 
neuem  anzufangen,  aber  jenes  Gesetzes  wegen  sich  nicht  getraute,  davon 
zu  sprechen,  so  stellte  er  sich  wahnsinnig,  und  Hess  durch  seine  Leute 
in  der  Stadt  aussprengen,  dass  er  den  Verstand  verloren  håbe.  Indes 
verfertigte   er   ein   elegisches   Gedlcht,    lernte    es  auswendig,  und  sprang 


96 

dann  unversehens  mit  einem  kleinen  Hute  bedeckt  auf  den  Markt.  Als 
bald  eine  Menge  Volks  sich  um  ihn  herum  versammeltCy  trat  er  aufeine 
fDr  Redner  bestiramte  ErhOhung  und  sang  seine  Elegie  ab,  wovon  dies 
der  Anfang  ist: 

Seht!  als  Herold  erschein'  ich  von  Salamis  reizenden  Kusten, 
Statt  des  gewdhnlichen  Spruchs  bring  ich  euch  sch6nen  Gesang. 
Dies  Gedicht  ftlhrte  den  Titel  Salamis,  und  besteht  aus  hundert  liebli- 
chen  Versen.  Als  es  abgesungen  war,  begannen  Solons  Freunde,  es  laut 
zu  loben,  und  Peisistratus  besonders  ermahnte  die  B Urger  so  nachdriick- 
lich,  dem  Redner  zu  folgen,  dass  sie  nun  das  Gesetz  aufhoben,  den 
Krieg   von   neuem    beschlossen,  und  Solon  selbst  zum  Anfuhrer  wåhlten. 

Plutarch,  Solon.  Cicero,  Pflichten. 

Meton  aber,  es  sei  nun,  dass  er  aus  Grtlnden  der  Vemunft  die  Zukunft 
fDrchtete,  oder  dass  er  etwas  von  der  Wahrsagerkimst  verstand,  stellte 
sich  rasend,  nahm  eine  brennende  Fackel  in  die  Hånd  und  ztindete 
sein  eigenes  Haus  an.  Einige  sagen,  Meton  håbe  ohne  sich  einer  ver- 
steliten Raserei  zu  bedienen,  des  Nachts  sein  Haus  in  Brand  gesteckt 
und  den  andern  Morgen  das  Volk  flehentlich  gebeten,  seinen  Sohn  in 
Rucksicht  auf  dieses  grosse  Ungluck  vom  Kriegsdienste  zu  entlassen. 
Durch  diesen  seinen  Mitburgem  gespielten  Betnig  erhielt  er,  was  er 
wollte.  Plutarch,  Alcibiadus. 

Als  jetzt  alles  zu  seiner  Verhaftung  bereit  war,  wurde  noch  eine  Biir- 
gerversammlung  gehalten.  Nikias  i)  trat  auf,  um  dem  Volke  einen  guten 
Rat  zu  geben,  aber  mitten  in  seiner  Rede  warf  er  sich  plOtzlich  auf  die 
Erde.  Nach  einer  kleinen  Weile,  da,  wie  natiirlich,  alles  stille  und 
erstaunt  war,  hob  er  den  Kopf  empor  und  drehte  ihn  nach  allen  Seiten 
herum,  mit  zitternder,  unvernehmlicher  Stimme,  die  er  nach  und  nach 
starker  und  deutlicher  hOren  liess.  Wie  er  das  ganze  Theater  von  stum- 
mem  Schauder  ergriflfen  .  sah.  warf  er  den  Mantel  von  sich,  zerriss  das 
Unterkleid,  sprang  halb  nackt  auf  und  lief  nach  dem  Ausgange  des 
Theaters,  indem  er  schrie,  dass  er  von  den  Miittern  verfolgt  wiirde. 
Niemand  wagte  es,  aus  Aberglauben,  Hånd  an  ihn  zu  legen  oder  ihm 
in  den  Weg  zu  treten,  und  da  ihm  als  einem  tollen,  wahnsinnigen  Men- 
schen,  den  er  in  Reden  und  Bewegungen  meisterlich  vorzustellen  wusste, 
alles  auswich,  so  erreichte  er  gliicklich  das  Stadttor.  Seine  Frau  wusste 
um   diese   List,    und   um   sie  ausfUhren  zu  helfen,  warf  sie  sich  erst  mit 


1)    ParteifUhrer  in   Eugyiam   (Sizilien),   der   es   mit  den   Rdmern  hielt  und  Ton  der 
Partei  4er  Kartha^r  gefangen  ^nommen  werden  sollte. 


97 

ihren  Kindern  flehentlich  vor  dem  Tempel  der  GOttinnen  nieder,  stellte 
sich  dann,  ihren  Mann  in  der  Irre  aufisuch^n  zu  wollen  und  ging  ohne 
Hindemis  zur  Stadt  hinaus.  Plutarch,  Marcellus. 

Von  Pisistratus,  dem  Tyrannen  von  Athen,  erzåhlt  man,  ein  betrun- 
kener  Gast  håbe  viel  gescholten  tiber  seine  Grausamkeit  und  es  håbe 
nicht  an  Leuten  gefehlt,  die  geschtirt  und  ihre  Dienste  gegen  den  Mann 
angeboten  haben,  Pisistratus  aber  håbe  sich  alles  ruhig  gefallen  lassen 
und  håbe  zu  jenen  gesagt,  er  ztirne  diesem  Manne  sowenig,  als  wenn 
einer  mit  verbundenen  Augen  auf  ihn  gestossen  wåre. 

Seneca,  Abhandlungen. 

GeISTESKRANKHEIT   MACHTE  GESCHåFTSUNFåHIG. 

Daraus  folgt,  dass  man  Versprechen  zuweilen  brechen  darf,  auch  ist 
man  nicht  immer  zur  Rtickgabe  anvertrauter  Giiter  verpflichtet.  Jemand 
hat  dir  bei  gesunder  Geistesverfassung  ein  Schwert  zur  Verwahrung  Uber- 
geben,  im  gestdrten  Seelenzustand  fordert  er  es  zuriick.  Es  ware  Sunde, 
ihm  den  Willen  zu  tun,  und  es  ist  deine  Pflicht,  ihn  das  Schwert  nicht 
herauszugeben.  Cicero,  Pflichten. 

Fehlen  der  Krankheitseinsicht  bei  Geisteskranken. 

Sie  beschwOren  den  Tod  herab  auf  ihre  Kinder,  Armut  auf  sich  selbst, 
Untergang  auf  ihr  Haus  und  sie  wollen  ihren  Zorn  nicht  eiogestehen,  so 
wenig  als  die  Tollen  ihren  Wahnsinn.  Seneca,  Abhandlungen. 

Mens  sana  in  corpore  sano. 

Juvenal. 
Denn  wer  weiss  nicht,  dass  selbst  bei  der  Tåtigkeit,  bei  der  man  glaubt, 
den  K6rper  am  wenigsten  notig  zu  haben,  beim  Denken,  nicht  wenige 
bloss  dårum  in  grosse  Irrtumer  verfallen,  weil  ihnen  die  Gesundheit  ihres 
K6rpcrs  fehlt?  Aber  auch  Vergesslichkeit,  Schwermut,  Verdrossenheit  und 
Wahnsinn  fallen  bei  vielen  infolge  ihres  vernachlåssigten  KOrpers  dergestalt 
tiber  das  DenkvermOgen  her,  dass  ihnen  sogar  das,  was  sie  wissen,  ver- 
loren  geht.  Xenophon,  Sokrates. 

Moralischer  Schwachsinn. 

Denn  was  von  den  Gottern  kommt,  verdient  unsere  Ehrerbietung  wegen 
der  Vortrefflichkeit,  und  was  von  den  Menschen  kommt,  unsere  Liebe 
wegen  der  Verwandtschaft,  die  zwischen  uns  ist,  manchmal  verdient  es 
eine  Art  Mitleid  wegen  ihrer  Unkenntnis  des  Guten  und  BOsen;  sie  sind 
wie  Blinde,  oder  so,  als  wenn  jemand  Weiss  und  Schwarz  nicht  von 
einander  zu  unterscheid^n  vermag,  ^axc,  Aur^l, 


98 

UNFåHIGKEIT  DER  BiLDUNG  HØHERER  BeGRIFFE  BEI  SCHWACHSINN. 

GlQcklich  kann  —  weil  ich  nun  schon  weitschweifig  geworden  bin  — 
derjenige  genannt  werden,  welcher,  von  der  Vernunft  geleitet,  nichts  mehr 
wttnscht  und  nichts  mehr  fiirchtet.  Steine  und  Tiere  sind  zwar  auch  frei 
von  Furcht  und  von  Traurigkeit;  glticklich  wird  sie  aber  niemand  nennen, 
weil  ihnen  das  Bewusstsein  des  Glucks  fehlt.  Auf  derselben  Stufe  stehen 
Menschen,  die  infolge  von  Stumpfsinn  und  Mangel  an  Selbstbewusstsein 
zum  Vieh  herabgesunken  sind.  Zwischen  Vieh  und  Mensch  ist  insolchen 
Fallen  kein  Unterschied ;  dort  ist  gar  keine  Vernunft,  hier  eine  verkehrte, 
die  zu  ihrem  eigenen  Schaden  wirkt.  Glticklich  kann  niemand  werden, 
der  keinen  BegrifF  von  der  Wahrheit  hat:  ein  gltickliches  Leben  ist  also 
dasjenige,  welches  auf  einem  richtigen  festen  Urteil  ruht  und  dabei  unbe- 
weglich  bleibt.  Seneca.  Abhandlungen. 

Selbstmord  und  Geisteskrankheit. 

Der  Epicuraer  Dioder,  der  vor  kurzem  sich  selber  t6tete,  sagen  sie, 
håbe  nicht  nach  Epicurs  Lehre  gehandelt,  indem  er  sich  die  Kehle  durch- 
fchnitt;  die  einen  betrachten  diese  seine  Tat  als  Wahnsmn,  die  anderen 
als  unbesonnenen  Streich.  Senca,  Abhandlungen. 

Epileptische  Degeneration. 

So  wiitete  Kambyses  gegen  sein  eigenes  Blut,  entweder  wegen  des  Apis 
oder  aus  einem  anderen  Grunde,  wie  denn  wohl  die  Menschen  grosses 
Ungluck  zu  fassen  pflegt.  Denn  Kambyses  soli  von  seiner  Geburt  an  ein 
schweres  Gebrechen  gehabt  haben,  das  einige  die  heilige  Krankheit 
(Epilepsie)  nennen.  Est  ist  also  auch  wohl  natiirlich,  dass  er  auch  an  der 
Seele  nicht  gesund  war,  da  sein  Leib  an  einer  so  schweren  Krankheit  litt. 
Aber  auch  gegen  die  Gbrigen  Perser  wiitete  er  wie  folgt:  Er  soUnåmlich 
gesagt  haben  zu  Prexaspes,  der  bei  ihm  in  den  grOssten  Ehren  stand  und 
brachte  ihm  die  Botschaften  hinein,  und  sein  Sohn  war  Mundschenk  beim 
Kambyses,  und  das  ist  auch  keine  geringe  Ehre  —  zu  dem  soli  er  gesagt 
haben: 

„Prexaspes,  was  halten  wohl  die  Perser  von  mir?  Was  reden  sie  wohl 
tlber  mich?" 

Der  sprach:  „Herr,  sonst  wirst  du  allgemein  gelobt,  nur  dem  Trunk, 
sagen  sie,  wårst  du  zu  sehr  ergeben."  Herodot. 

Dementia  senilis. 

Man  muss  nicht  allein  den  Gedanken  erwågen,  dass  unser  Leben  sich 
tåglich   verzehrt  und  dass  mit  jedem  Tag  der  Rest  kleiner  wird,  sondern 


99 

man  muss  auch  bedenken,  dass,  kdnnte  man  selbst  sein  Dasein  bis  ins 
hOchste  Alter  verlångern,  es  doch  ungewiss  ist,  ob  unsere  Denkkraft  immer 
dieselbe  geistige  Fahigkeit  behalten  werde  fiir  jene  Betrachtung,  welche 
die  Grundlage  itir  die  Wissenschaft  der  g6ttlichen  und  menschlichen  Dinge 
ist.  In  der  Tat,  wenn  man  in  die  Kindheit  zu  fallen  anfangt,  se  behålt 
man  zwar  das  VermOgen  zu  atmen,  zu  verdauen,  Vorstellungen  und 
Begierden  zu  haben,  und  dergleichen  Wirkungen  mehr;  aber  sich  seiner 
selbst  zu  bedienen,  seine  jedesmalige  Pflicht  ptinktlich  zu  beachten,  die 
Eindnicke  genau  zu  zergliedem,  zu  prufen,  wann  es  Zeit,  aus  diescm 
Leben  zu  scheiden,  kurz  alles,  was  einen  geUbten  Verstand  erfordert, 
das  ist  in  uns  erloschen.  Darum  miissen  wir  eilen,  nicht  nur,  weil  wir 
uns  immer  mehr  dem  Tode  nåhem,  sondem  auch  weil  die  Fassungskraft 
und  die  Begriffe  in  uns  olt  schon  vor  dem  Tode  aufhCrei. 

Marc.  Aurel. 

SmN£STåUSCHUNG. 

Nichtsdestoweniger  legten  die  Frauen  eine  Summe  Geldes  zusammen 
und  liessen  noch  eine  zweite  Bildsåule  herstellen,  welche  nach  ^der  Erzåh- 
lung  der  ROmer  bei  der  Aufstellung  im  Tempel  folgende  Worte  gespro- 
chen  haben  soli:  Ihr  Frauen  habt  mich  nach  einem  Gott  gefålligen 
Gebrauche  geweiht. 

Man  erzahlt  sogar,  dass  diese  Stimme  zweimal  gehOrt  worden  sei  und 
sucht  uns  Dinge  einzureden,  die  den  nie  geschehenen  åhnlich  undschwer 
zu  glauben  sind.  Dass  man  Bildsaulen  hat  schwitzen,  Tranen  vergiessen 
und  selbst  einige  dem  Blute  åhnliohe  Tropfen  von  sich  geben  sehen, 
ist  eben  nichts  Unmdgliches.  Denn  Holz  und  Steine  werden  oft  mit 
einem  Schimmel  bedeckt,  der  Feuchtigkeit  erzeugt,  sie  bekommen  von 
selbst  Flecken,  sie  nehmen  aus  der  sie  umgebenden  Luft  allerhand  Far- 
ben an  und  uns  hindert  nichts  zu  glauben,  dass  der  Gott  dadurch  zu- 
weilen  Anzeichen  gebe.  MOglich  ist  es  auch,  dass  Bildsaulen  einen  dem 
Aechzen  oder  Seufzen  ahnlichen  Ton  hOren  lassen,  wenn  sie  Risse  bekom- 
men oder  die  inneren  Teile  sich  von  einander  trennen.  Dass  hingegen 
von  einem  unbeseelten  Dinge  eine  artikulierte  Stimme,  eine  so  deutliche, 
genaue  und  vernehmliche  Sprache  kommen  soUte,  lasst  sich  auf  keine 
Weise  denken,  da  weder  die  Seele  noch  selbst  der  Gott  ohne  einen  orga- 
nischen  KOrper,  der  mit  den  zum  Reden  erforderlichen  Teilen  versehen 
ist,  eine  Stimme  von  sich  geben  und  vemehmlich  sprechen  kann.  Wenn 
nun  aber  die  Geschichte  durch  eine  Menge  giltiger  Zeugen  uns  zum 
Glauben  nOtigt,  so  mnssen  wir  wohl  eine  gewisse  Empfindung  der  Seele 
annehmen,    die   der   Einbildungskraft  nicht  unåhnlich  ist  und  auf  unsere 


lOO 

Siune  ebenso   wirkt,   als   wenn   wir  im  Traume  Dmge  zu  hOren  und  zu 
sehen  glauben,  die  wir  doch  nicht  wirklich  sehen  und  hdren. 

Plutarch,  Coriolan. 

Halluzination  und  Wahnidee. 

Gleichwohl  geben  die,  welche  dergleichen  Dinge  wegleugnen,  den  Grund 
an,  dass  noch  nie  einem  verstandigen  Manne  die  Erscheinung  eines  Geistes 
oder  ein  Gespenst  vorgekommen  sei,  sondem  dass  nur  Weiber,  Kinder 
und  schwachsinnige  Menschen  entweder  in  einer  Verirrung  der  Seele  oder 
bei  einem  kranklichen  Zustande  des  KOrpers  sich  solchen  leeren  und 
seltsamen  Einbildungen  uberliessen  und  den  Aberglauben  hegten,  dass 
em  b6ser  Genius  sie  begleitete.  Plutarch,  Dion. 

HUMANITftT  GEGEN   GeISTESKRANKE. 

Du  weisst,  dass  Harpaste,  die  Nårrin  meiner  Frau,  als  eine  Art  Erblast 
bei  uns  wohnt;  ich  fur  meine  Person  bin  solchen  merkwiirdigen  Geschopfen 
abhold  und  wenn  ich  mich  iiber  einen  Narren  eilustigen  will,  branche 
ich  nicht  weit  zu  gehen,  ich  lache  iiber  mich  selbst.  Diese  verriickte 
Person  nun  verlor  rasch  dass  Augenlicht  und  —  kaum  glaublich,  aber 
dennoch  wahr  —  sie  weiss  nicht,  dass  sie  erblindet  ist;  sie  verlangt 
zuweilen  von  ihrem  Aufseher,  man  mtlsse  ausziehen  und  behauptet,  das 
Haus  sei  ganz  finster  geworden.  Wir  lachen  uber  sie  und  doch  geht 
es  uns  oft  auch  so,  nicht  wahr?  Niemand  weiss,  dass  er  geizig  ist,  oder 
genusssuchtig.     .  Seneca,  Briefe. 

Intoxicationspsychose. 

„Unter  keinen  Umstånden;  man  miisste  dann  wohl  auch  Bilsenkraut 
unter  die  wertvollen  Kråuter  rechnen,  dessen  Genuss  Wahnsinn  erzeugt." 

Xenephon,  Wirtschaftslehre. 

FeINES  PSYCHIATRISCHES   VERSTåNDNIS  DES  SOKRATES. 

Die  Menge  jedoch,  sagte  er,  meine  nicht,  dass  diejenigen  wahnsinnig 
seinen,  die  in  Dingen  irren,  welche  die  meisten  nicht  wissen,  sondem 
nenne  nur  diejenigen  wahnsinnig,  welche  in  Dingen  irren,  die  die  meisten 
wissen  i).    Denn   wenn   z.    B.  einer  so  gross  zu  sein  glaube,  dass  er«  sich 


1)    Sehr  wertroUe  SteUe,  denn  sie  bewgt,  dass  Sokrates  mit  feinerem  peycfaUtriBchen 
Yentftndnis  die  Henge  von  danutU  nnd  —  hent  ilbemgte. 


lOI 


bflcke,  wenn  er  durch  das  Stadttor  gehe,  oder  wenn  einer  so  stark  zu 
sein  glaube,  dass  ei  sich  zutraue,  Håuser  daronzutragen  2),  oder  etwas 
anderes  zu  unterDehmen,  das  offenbar  unmdglich  sei,  den  nenne  man 
wahnsinnig.  Jene  dagegen,  welche  nur  in  kleine  Irrtumer  verfallen,  schienen 
der  Menge  noch  nicht  wahnsinnig  zu  sein,  sondem  wie  sie  nur  die  starke 
Begierde  Verliebtheit  nenne,  so  nenne  sie  auch  nur  den  grossen  Unver- 
stand  Wahnsinn.  —  Xenophon,  Sokrates. 


2)     Dm  klingt  ganz  naoh  Paralyse. 


ANOPHELES  ET  MIASMES 
PAR  LE  Dr.  H.  gros  (Rébevaly  Alger.) 


I  Tn   des  jounaux   de  médecine  frangais  le  plus  important,  la  Presse 

^  médicale,  publiait  récemment  un  article  intitulé  „mécanisme  de 
revolution  du  paludisme*'  sous  la  signature  de  M.  le  Ray  médecin  des 
troupes  coloniales.  Ce  titre  m'avait  singoliérement  alléché.  Je  pensais 
trouver  dans  ce  travail  des  données  nouvelles  capables  d'éclaircir  ce  qui 
reste  encore  d'obscur  dans  la  question  du  paludisme.  Je  pensais  y  rencontrer 
des  ezpériences  et  des  recherches  originales.  Ainsi  suis-je  contraint  d'avouer 
que  la  lecture  de  ce  mémoire  n'a  pas  été  sans  me  causer  une  profonde 
déception. 

M.  le  Ray,  comme  tous  les  médecins,  qui  en  France  s'élévent  contre  la 
doctrine  anophéliénne,  n'a  fait  que  rééditer  les  objections  sans  une  faites 
å  la  théorie  de  la  propagation  exclusive  du  paludisme  sans  que  ceux  qui 
les  produisent  aient  jamais  rien  tenté  pour  en  prouver  le  bien  fonde. 

Des  expériences  de  Low  et  Sambon,  répétées  un  peu  partout  avec  des 
resultats  toujours  positifs,  on  fait  bon  marché.  Elles  ont  prouvé  qu'il 
suffisait,  pour  se  proteger  contre  le  paludisme,  de  se  mettre  stricteroent  å 
l'abri  des  piqiires  de  moustiques.  Que  peut-on  demander  de  plus  probant  ? 
n  suffisait  cependant  pour  démontrer  que  Low  et  Sambon  ont  été  victimes 
de  leurs  illusions,  de  repeter  leur  expérience  dans  les  mémes  conditions 
de  rigoureux  isolement  des  moustiques  et  malgré  ces  précautions,  de 
contracter  le  paludisme  en  respirant  les  miasmes  des  marais. 

A  ces  expériences,  on  n'oppose  que  des  assertions  gratuites.  On  invoquera 
par  exemple  des  faits  d'ordre  historique.  On  écrit,  comme  M.  le  Ray: 
„Lorsqu'on  se  rappelle  les  épidémies  de  malaria,  qui  éclatérent  å  Bordeaux 
„en  1805,  å  Toccasion  du  curage  du  Penque,  å  Paris  en  181 1,  quand  on 
„creusa  le  canal  St.  Martin  et  en  1840,  quand  on  établit  les  fortifications 
„autour  de  la  capitale,  on  est  for  cement  (!)  amené  å  considérer  comme 
„négligesCble  ou  méme  comme  å  peu  pres  seul  le  r61e  qui  a  pu  étre  joué 
„par  les  moustiques  en  pareille  circonstance,  on  n'envisage  plus  que  le 
„&it  primordial  dont  Timportance  domine  tout:  le  grand  remouvement 
„de  terre  ou  de  vase  etc." 

J'ai,  je  le  confesse,  comme  la  plupart  de  mes  contemporains  sans  doute, 
une  bien  vague  idée  de  ce  que  pouvait  étre  le  paludisme  dans  ces  temps 
déjå  si  éloignés  de  nous. 


I03 

.  Pour  m'en  rendre  tres  approximativement  compte,  j'ai  consulté  le 
manuel  d'histoire  et  de  géographie  médicales  de  A.  Hirsch.  J'y  ai  lu 
qu'å  partir  de  1557 — 58,  date  la  plus  éloignée  dont  nous  soient  parvenus 
des  documents  certains  sur  le  paludisme  en  Europe,  une  serie  de  grandes 
pandémies  traversent  successivement  ce  continent.  Ce  sont  celles  de  167S 
å  i68a,  1718  å  1722,  1748 — 1750,  1770 — 1772,  1779 — 1783  et  enfin 
répidémie  de  1806  å  181 2,  qui  frappa  une  grande  partie  de  TEurope 
septentrionale  et  occidentale. 

£n  interrogeant  Thistoire,  on  voit  que  la  plupart  de  ces  épidémies 
suivent  ou  accompagnent  des  periodes  troublées  et  marquées  par  des 
guerres  civiles  ou  internationales.  Il  en  est  ainsi  pour  la  periode  de 
1557 — 1558,  colncidant  en  France  avec  les  guerres  de  religion  et  suivant 
les  luttes  contre  Charles  Quint,  Philippe  II  et  Marie  Tudor,  de  celle  de 
1678  å  1682,  faisant  suite  aux  guerres  entre  la  France,  TAllemagne  et 
l'Angleterre,  de  celle  de  1748  å  1750,  qui  suit  la  guerre  de  sept  ans,  de 
celles  de  1770  å  1772  et  de  1779  ^  i7^3i  ^^^  colncident  avec  une  misere 
extréme  dans  beaucoup  d'Etats  européens;  enfin  de  celles  de  1806  å  1812 
qui  accompagne  les  guerres  de  l'Empire.  £st-il  irrationnel  de  se  demander 
si  d'un  c6té  les  grands  mouvements  de  troupes  campées  dans  des  pays 
notoirement  palustres,  comme  les  Pays-Bas,  qui  furent  fréquemment  le 
théåtre  de  ces  guerres,  si  d'un  autre  coté  Tabandon  des  travaux  des 
champs  ne  furent  pas,  pour  une  partie,  causes  de  ces  épidémies  dont 
rhistoire  nous  a  laissé  le  souvenir.  Quelques  uns  des  grands  travaux  de 
terrement,  cités  par  M.  le  Ray,  colncident  précisément  avec  la  derniére 
épidemie.  £st-il  irrationnel  d'admettre  ainsi  que  parmi  les  terramirs  occupés 
å  ces  oeuvres,  beaucoup  portaient  dans  leur  sang  des  hématozoaires?  Ces 
travaux  n'ont-ils  pas  créé  des  gttes  artificiels,  oil  se  sont  développés  å 
foison  les  anopheles  qui,  infectés  par  les  ouvriers,  ont  å  leur  tour  transmis 
la  maladie  aux  individus  sains?  N'avons  nous  pas  vu  dans  la  periode 
contemporaine,  exécuter  k  Paris  (métropolitain)  ou  méme  dans  des  villes 
plus  exposées  au  paludisme  (Alger,  entre  autres  travaux  du  port  de 
TAgha)  etc.  exécuter  des  travaux  de  terrassement  non  moins  considérables, 
sans  que  ces  grands  remuements  de  terre  semblent  avoir  produit  la  moindre 
épidemie  de  paludisme?  Comment  expliqeur  que  les  adversaires  de  la 
doctrine  anophélienne,  doivent  remonter  si  loin  dans  le  temps,  alors  que 
les  travaux  publics  ne  sont  pas  de  moindre  importance  aujourd'hui 
qu'autrefois.  Ainsi  l'histoire,  qui  a  d'ailleurs  peu  de  valeur  en  pathologie, 
est  incapable  de  nous  foumir  un  argument  sérieux  contre  la  doctrine 
anophélienne. 

La  géographie  vient  encore  bien  moins  au  secours  de  la  théorie  des 
miasmes.  Si  on  l'étudie  d'un  peu  pres  on  cesse  complétement  de  compreudre 


I04 

comment  on  pouvait  bien  accorder  Tune  avec  Tautre.  On  connait  rimmu- 
nité  dont  jouissent  la  Nouvelle  Calédonie,  les  Iles  de  la  Société,  beaucoup 
d'autres  iles  du  Pacifique,  vis  å  vis  du  paludisme.  Les  parties  bons  de  ces 
iles  sont  de  vastes  marécages,  ou  se  passent  d'actives  fermentations 
végétales.  Les  troupes  en  garnison  å  Tahiti  y  ont  une  santé  meilleure 
qu*en  France  et  pourtant  les  casemes  de  Papecte  sont  édiiiées  dans  un 
des  endroits  les  plus  humides  de  la  ville  (Papecte  signiferait  panier  d'eau). 
L'immunité  dont  jouit  le  Rio  de  la  Plata  est  bien  plus  remarquable 
encore.  Elle  orait  singuliérement  troublé  les  idées  de  nos  prédécesseurs 
dans  la  marine,  tres  imbus  de  la  théorie  des  miasmes.  „Les  fiévres  inter- 
„mittentes  sont  complétement  inconnues  sur  le  littoral  (de  la  Plata)  et  il 
„est  difficile  d'indiquer  å  quelle  cause  il  faut  attribuer  Tabsence  de  fiévres 
,,intermittentes  dans  la  Plata,  absence  que  tous  les  médecins  ont  con- 
,,statée ....  ce  pays  offre  cependant  toutes  les  conditions  géologiques 
„propres  au  développement  des  fiévres  å  quinquina:  ondulations  du  sol  å 
„peine  sensibles  débordements  périodiques  sur  des  vastes  surfaces  de 
„terrains,  marais  et  lagunes  d'une  grande  étendue  sur  les  bords  des  fleuves, 
„forte  elevation  de  la  temperature  de  Tété".  Dupont,  i)  Avant  lui  Boufiier 
„écrivait  ainsi:  „Les  nombreuses  Iles  du  Parana  sont  couvertes  d'une 
„foule  de  marais  qui  se  remplissent  ou  se  vident  avec  Télévation  ou 
„l'abaissement  des  eaux  de  la  riviére.  Ces  marais  contiennent  une  enorme 
„quantité  de  débris  soit  végétaux,  soit  animaux ;  le  fond  en  est  généralement 
„vaseux.  Lorsque  le  niveau  du  fleuve  baisse,  une  immence  étendue  de 
„terrains  marécageiu  se  trouve  å  découvert.  Pourtant  je  n'ai  pas  observé 
„un  seul  cas  de  fiévre  intermittente  et  d'aprés  les  renseignements  que 
„j'ai  pu  me  procurer,  il  paraitrait  que  cette  affection  est  rare  parmi  les 
„indigénes . . . ." 

Des  conditions  telluriques  tout  opposées,  mais  alors  accompagnées  de 
paludisme,  qui  d'aprés  les  théories  en  faveur  n'eAt  pas  dd  se  montrer, 
avaient  non  moins  inquiété  de  bons  esprits :  „Il  y  a  deux  erreurs,  disait 
fJL,  G>llin  3)  qui  ont  généralement  cours  dans  Topinion  qu'on  se  fait  de 
„la  campagne  romaine;  les  uns  la  regardent  comme  sterile,  inféconde; 
„les  autres  la  croient  parsemée  d'éaux  stagnantes  et  de  marécages.  Contre 
„cette  prétendue  stérilité,  nous  n'avons  qu'å  invoquer  le  souvenir  de  ceux 
„qui  ont  parcouru  cette  campagne  soit  au  printemps,  soit  en  automne . . . 
„aussi  grande  a  été  notre  surprise  dans  les  courses  nombreuses  que  nous 


1)    Dupont.  Kotes  et  obBervations  sur  la  06te  oocidentale  d*Amérique.  H.MontpeUier  1868. 
%)    Bouffier.  NouyeUes  annales  de  la  marine  1857  T  XYm.  2e  semestre. 
8)    Colin.  Tralté  des  fiéTres  Intermittentes.  Paris  1870. 


y,avons  faites  dans  TAgro  romano  de  constater  non  seulement  Tabsence 
„de  tout  marécage,  mais  encore  Textréme  sécheresse  du  sol." 

L'exemple  de  TAlgérie  cité  par  M.  le  Ray,  å  l'appui  de  sa  thése  est 
des  plus  malheureux.  Comment  peut-on  composer  "les  conditions  actuelles 
de  la  vie  en  Algérie  avec  la  situation  materielle  des  soldats  et  descolons 
au  debut  de  la  conquéte  ?  £t  d'ailleurs  nous  avons  assisté  en  ces  derniéres 
années  å  des  retours  offensifs  de  la  malaria  que  ne  pouvaient  expliquer  de 
grands  bouleversements  du  sol.  Nous  l'avons  vue  réapparaitre  dans  les 
regions  les  mieux  cultivées  et  faire  d'autant  plus  de  victimes  que  Ton 
pensait  moins  å  elle.  Nous  savons  que  des  colonnes  en  marche  ont  été 
éprouvés  par  le  paludisme,  comme  aux  plus  beaux  jours  de  l'ére  de  la 
fiévre.  On  efit  pu  enrégistrer  de  veritables  désastres  n'étaient  la  rapidité 
des  voies  d'évacuation  et  la  promptitude  et  Texcellence  des  secours. 

L'épidémiologie  du  paludisme-  vient  encore  å  l'encontre  de  la  théorie 
des  miasmes.  Comment  peut  on  expliquer  å  Taide  de  cette  théorie  cette 
circonstance  que  le  maximum  d'intensité  du  paludisme  tombe  en  Suéde 
en  avril-mai,  å  Leipzig,  å  Vienne,  å  Klaggenfurt  en  mai  et  juin  i)  tandis- 
qu'en  Algérie,  c'est  précisément  pendant  ces  mois  que  Ton  observe  le 
minimum  de  fiévres  palustres?  Pendant  les  mois  d'aoiit,  septembre,  octobre 
OU  la  malaria  fait  le  plus  de  ravages,  on  note  comme  dans  la  campagne 
romaine  une  sécheresse  extréme  qui  exclue  la  possibilité  de  toute  fermen- 
tation végétale,  Thumidité  étant  encore  plus  indispensable  å  ces  fermen- 
tations que  la  chaleur.  C'est  qu'en  réalité  cette  saison  coincide  avec  la 
formation  du  plus  grand  nombre  d'anopheles.  Le  relief  tourmenté  du  sol 
de  TAlgérie  explique  cette  circonstance.  Jusqu'en  mai  les  pluies  torren- 
tielles  entrainent  å  la  mer  les  oeufs  que  des  femelles  auraient  eu  l'impru- 
dence  de  déposer  å  la  surface  des  eaux.  C'est  ce  que  démontre  clairement 
la  recherche  des  gltes  å  anopheles.  Plus  on  s'y  livre  plus  on  constate  une 
corrélation  parfaite  entre  les  oscillations  de  la  malaria  et  le  nombre 
des  gltes. 

En  fait  dans  la  génése  d'une  épidémie  de  paludisme  trois  facteurs  ont 
une  influence  considérable ;  mais  le  premier  prime  les  autres.  Ce  facteur, 
c'est  le  nombre  des  individus  infectés  par  Thématozoaire.  S'il  y  atréspeu 
OU  point  d'individus  porteurs  du  parasite  de  Laveran,  il  n'y  a  pas  de 
paludisme.  Les  deux  autres  jouent  un  r61e  secondaire  quoique  non 
négligeable.  Ce  sont  les  conditions  météorologiques  qui  favorisent  la  for- 
mation des  gites  å  anopheles  et  par  suite  leur  facile  multiplication  et 
finalement  l'état  du  sol. 

La  désinfection  du  sang  par  la  quinine  réalise  artificiellement  la  premiere 


1)    Hiraeh-Handbuoh  der  histor isch-geographischen  Pathologie. 
1905. 


io6 


condition;  diminution  du  nombre  des  porteurs  dliématozoaires.  Elle  n'a 
pas  peu  contribué  å  rassainissemeDt  de  l'Algérie.  „Le  paludisme  me 
y^disent  les  vieux  habitants  de  Rébeval  n'est  plus  aujonrd'hui  ce  qu'il 
„étSLit  autrefots.  En  1884,  présque  toutes  les  maisons  étaieut  fermées.  Il 
„était  impossible  de  trouver  quoique  ce  soit  dans  le  Tillage.  Les  håtels 
,,fermérent  å  deux  reprises.  A  cette  époque  la  quinine  coutait  i  fr.  50  le 
>,gramme  et  l'on  payait  0,25  cent.  de  commission  an  voiturier  pour 
yil'apporter.  Depuis  que  la  quinine  est  å  bon  compte,  an  moindre  malaise 
y^nous  en  prenons  un  peu  et  nous  n'avons  plus  la  fiévre." 

La  prophylaxie  quinique  n'a  pas  du  avoir  une  influence  moindre  dans 
rassainissement  de  TEurope.  Elle  est  en  eflfet  présque  aussi  vieille  qne 
rintroduction  du  quinquina  dans  la  thérapeutique.  Le  comte  de  Bonfleval 
et  ses  gens,  qui  usérent  de  ce  moyen,  se  préservérent  de  la  fiévre  au 
milieu  des  autres  troupes  qu'elle  décimait  pendant  le  siége  de  Belgrade 
(17 1 7).  Il  fut  une  époque,  que  nous  avons  connue,  ou  l'on  prescrivait  en 
France  systématiquement  le  vin  de  quinquina  å  tous  les  enfuits.  Ne  fait- 
on  pas  lå  de  la  prophylaxie  sans  le  savoir? 

Quant  å  Tétat  du  sol  et  aux  conditions  météorologiques,  il  est  bien 
evident  qu'un  terrain  humide  favorisera  la  formation  des  gites  et  que 
de  grandes  perturbations  atmosphériques,  de  violents  cataclysmes  comme 
les  tremblements  de  terre,  s'accompagneront  d'abondantes  précipitation, 
d'inondations,  de  la  formation  de  feutes  et  de  cavanes  qui  multiplieront- 
considérablement  les  foyers  d'anopheles. 

J'ai  reproduit  ici  une  photographie,  qui  montre  comment  des  gites 
peuvent  se  créer  dans  le  lit  de  la  riviére  au  mois  de  septembre  sous 
rinfluence  de  la  sécheresse. 

Loin  d'apporter  le  trouble  dans  Tesprit  des  vieux  coloniaux,  la  doctrine 
anophélienne  ne  peut  que  lui  donner  le  calme  et  la  sérénité  de  la  cer- 
titude  absolue. 

Le  paludisme,  ne  Toublions  pas,  peut  reparaitre  en  Europe.  Ceci  se 
produisait  déjå  dans  les  Pays-Bas  od  de  divers  cotés  on  a  signalé  une 
rccrudescence  du  paludisme.  Le  paludisme  est  loin  d'étre  une  maladie 
exotique  et  le  médecin  qui  exerce  dans  les  pays  tempérés  est  tenu  de  la 
connattre  tout  aussi  bien  que  le  médecin  colonial.  Pour  cette  raison,  nous 
devions  relever  les  assertions  de  M.  le  Ray,  d'autant  plus  qu'elles  étaient 
produites  dans  un  des  journaux  les  plus  sérieux. 

Mais  si  nos  vues  sur  Tétiologie  du  paludisme  sont  totalement  différentes 
dt'S  sicnnes,  si  nous  som  mes  entiérement  convaincus  de  la  vérité  de  la 
doctrine  anophélienne  exclusive,  nous  sommes  absolument  d'accord  avec 
lui  sur  les  conclusions.  Comme  lui,  nous  pensons  que  la  bonne  exécution 
des   travaux   publics,    le   drainage   et  Tévacuation   des   ,»eaux  sauvages". 


I07 

constituent  le  plus  sur  et  le  plus  efficace  fupcédé  de  lutte  contre  le  palu- 
disme.  Toutes  les  autres  méthodes,  méme  kl^  prophylaxie  quinique,  qui 
dans  Tétat  actuel  des  choses  a  toutes  nos  préft^nces,  ne  sont  que  des 
pis  allers.  Il  suffit  de  la  mauvaise  volonté  de  qu^ues  uns  pour  faire 
tout  avorter.  La  lutte  contre  le  paludisme  pour  étre  elBfiace,  se  réduit  å 
une  question  de  législation  sanitaire. 


8» 


DIE  MEDICINISCHEN  VERHÅLTNISSE  UNTER  DEN 
BAHAU-  UND  KÉNJA-DAJAK  AUF  BORNEO 

VON   Prof.    Dr.   A.   W.   NIEUWENHUIS,   Leiden. 


Im  Folgenden  håbe  ich  Uebersicht  uber  die  Resultale  gegeben,  zu 
denen  ich  wåhrend  meiner  funfjahrigen  Praxis  (zwischen  1894 
und  1900)  unter  den  eingeborenen  Dajakstammen  Mittel-Borneo'sgelangtbin. 

Aus  der  geringen  BevOlkerungsdichte  von  Mittel-Borneo  geht  bereits 
hervor,  dass  hier  Zustande  herrschen  miissen,  die  einer  normalen  Ver- 
mehrung  der  Menschen  entgegenwirken.  Die  schådlichsten  Faktoren,  die 
hier  in  Betracht  kommen,  sind  erstens  in  den  Verhåltnissen  der  Umgebung 
selbst  zu  suchen,  zweitens  in  dem  Umstand,  dass  sich  die  BevOlkerung  vor 
den  nachteiligen  Einfliissen  dieser  Umgebung  nicht  zu  schutzen  weiss. 
Ueble  Gewohnheiten  der  Stamme,  wie  Kopfjågerei  und  Unsittlichkeit, 
schådigen  eine  Vermehrung  in  weit  geringerem  Grade. 

Die  Entwicklung  der  Bahau  und  Kénja  ist  noch  nicht  so  weit  fort- 
geschritten,  dass  sie  Krankheiten  mit  eigenen,  wirksamen  Mitteln  bekåmpfen 
kOnnen ;  bemerkenswert  ist  dagegen,  dass  sowohl  bei  Bahau  als  bei  Kénja 
in  hohem  Masse  die  Vorstellung  herrscht,  dass  sich  Krankheiten  durch 
diåtetische  Mittel  bekåmpfen  lassen.  Die  Konstitution  der  Bahau  unterstuzt 
sie  im  Kampfe  gegen  Krankheiten  nur  wenig,  daher  haben  sie  unter 
diesen  wåhrend  ih  res  ganzen  Lebens  mehr  oder  weniger  zu  leiden.  Vor 
allem  sind  es  Malaria  und  venerische  Krankheiten,  Syphilis  und  Gonorrhoe, 
welche  die  Lebenskraft  der  Eingeborenen  untergraben.  Die  Malaria  wirkt 
schwåchend  auf  den  Organismus,  die  venerischen  Krankheiten  verhindem 
ausserdem  eine  stårkere  Vermehrung. 

Die  Bewohner  von  Mittel-Borneo  sind  mittelgross  und  schmåchtig  von 
Gestalt,  doch  kommen  auch  schOn  gebaute  Kdrper  bei  ihnen  vor,  uber- 
dies  werden  sie  nicht  durch  Rhachitis  uud  Tuberkulose  verunstaltet. 

Sie  gehOren  zu  einer  Rasse  mit  schwarzem,  glattem  Haupthaar  und 
mittelmåssiger  bis  schwacher  KOrperbehaarung.  Obgleich  einzelne  Personen 
auch  welliges,  bisweilen  sogar  krauses  Haar  besitzen  und  das  Braun  der 
Haut  auch  sehr  dunkel  sein  kann,  håbe  ich  auch  unter  den  Jågerståm men 
im  Innern  der  Insel  nie  Menschen  mit  Spuren  des  Negertypus  (Negrito) 
gesehen  oder  von  ihnen  sprechen  h6ren. 

Trotz  ihres  schmåchtigen  Korperbaues  besitzen  die  Bahau  gut  ent- 
wickelte  Muskeln,  mit  geringer  Neigung  zu  Fettbildung,  sowohl  unter  der 
Haut  als  an  einzelnen  KOrperstellen.  Wirklich  fette  Individuen  sah  ich 
nie;  die  entstellenden  Schmerbauche,  die  bei  Europaern  vorkomuen,  fehlen 


I09 

bei  ihnen  gånzlich.  Aiich  findet  man  nur  selten  Personen  mit  Muskeln, 
die  von  einer  Fettschicht  verdeckt  sind;  am  ehesten  kommt  dies  bei 
erwach senen  jungen  Frauen  vor. 

Die  Gesichtsform  ist  oval,  håufig  rund  mit  wenig  vortretenden  Backen- 
knochen.  Die  Augenspalten,  aus  denen  lebhafté,  dunkelbraune  Augen 
hervorschauen,  sind  nur  schwach  gedfFnet ;  Personen  mit  nach  Mongolenart 
schråg  noch  aussen  verlaufenden  Augenspalten  sieht  man  nur  selten,  die 
meisteu  bemerkte  ich  unter  den  Kénjaståmmen  von  Apu  Kajan  (Ursprungs- 
gebiet  des  Kajanflusses).  Eine  Hautfalte  iiber  dem  inneren  Augenwinkel 
fehlt  gånzlich. 

Die  im  allgeraeinen  platte  Nase  ist  geråde;  ihre  Fliigel  sind  nicht 
besonders  breit.  Individuen  mit  eingesttllpter  oder  mit  stark  gebogener 
Nase  kommen  ebenfalls  vor. 

Der  Mund  ist  nicht  auffallend  gross;  es  giebt  selbst  Frauen  mit 
hiibschem,  kleinem  Mund;  auch  sind  die  Lippen  iiie  sehr  dick. 

Die  Bahau  besitzen  von  Natur  ein  sehr  gut  entwickeltes  Gebiss,  sie 
misshandeln  es  aber  durch  das  in  letzter  Zeit  Mode  gewordene  Absågen, 
Ausfeilen  und  Durchbohren  der  Zahne.  Caries  und  Missbildungen,  die 
durch  Syphilis  verursacht  werden,  sind  haufig. 

Ueber  die  Gliedmassen  ist  nur  zu  bemerken,  dass  sie  zum  K6rpcr  in 
guten  Proportionen  stehen;  die  Arme  sind  verhåltnissmassig  etwas  langer 
als  bei  den  Europåern.  Die  schOn  gebildete,  aber  nicht  schwere  Muskulatur 
weist    niehr   auf  Geschmeidigkeit  und  Gewandtheit,  als  auf  grosse  Kraft. 

Hånde  und  Fiisse  sind  stets  klein  und  wohlgebildet,  leiden  aber  viel 
durch  harte  Feldarbeit,  Verwundung  und  Krånkheit,  so  dass  man  bei 
ålteren  Leuten  håufig  Missbildungen  antriflft.  Bemerkenswert  ist  der  grosse 
Zwischenraum,  der  håufig  zwischen  der  ersten  und  zweiten  Zehe  vorkommt. 
Der    Winkel,    den   diese  beiden  Zehen  bilden,  kann  bis  zu  60^  betragen. 

Die  Haut  der  Bahau  und  Kénja  ist  in  der  Jugend  meist  eher  hellgelb 
als  braun,  besonders  ist  dies  bei  Kindern,  die  der  Sonne  noch  nicht 
ausgesetzt  gewesen,  und  bei  jungen  Mådchen,  die  sich  bei  der  Feldarbeit 
durch  Kleider  vor  Sonnenbrand  schiitzen,  der  Fall.  Ganz  allgemein  wird 
die  spåtere  dunkle  Hautfarbe  der  Eingeborenen  durch  die  Sonne  bewirkt ; 
ståndig  bedeckte  Kdrperteile,  wie  die  Lendengegend  der  Månner  und  die 
Beckengegend  der  Frauen,  behalten  daher  stets  ihren  hellen  Ton. 

Trotz  ihrer  teilweisen  Bedecklung  ist  die  Haut  der  Eingeborenen  in 
Wirklichkeit  doch  allen  Einfliissen  d^r  Witterung  ausgesetzt,  wodurch 
sie  ein  grosses  Wilderstandsvermogen  erlangt  hat.  Chronische  Hautent- 
zundungen  sieht  man  bei  den  Bahau  nur  selten,  obgleich  sie  in  Wald  und 
Feld  zahlreichen  Verwundungen  ausgesetzt  sind;  nicht  spezifische  Bein- 
geschwure,  wie  sie  in  Europa  vorkonimen,  sind  bei  ihnen  ganz  unbekannt. 


IIO 


Solange  die  Haut  noch  nicht  von  parasitåren  Hautkrankheiten  betroffen 
ist,  ertrågt  sie  lange  Zeit  Druck  und  Reibung,  ohne  darauf  ånders  als 
mit  leichter  Rdtung  zu  reagieren.  Auffallend  resistent  zeigt  sich  die  Haut 
der  Frauen  dem  Einfluss  der  Gravidilåt  und  der  lactation  gegeniiber. 
Die  Frauen  der  Ot-Danum  und  Kantu'  am  Kapuas  besitzen  diese  Wider- 
standsfåhigkeit  in  noch  hdherem  Masse,  aber  auch  bei  den  Frauen  der 
Bahau  und  Kénja  beobachtete  ich  selbst  bei  hochgradiger  Schwanger- 
schaft  nur  selten  Striae;  auch  erhalten  die  Frauen  ihre  fruheren  Formen 
nach  der  Entbindung  vollstandig  wieder  zuriick.  Ebenso  lassen  die  Briiste 
oft  nur  an  den  Warzen  erkennen,  dass  eine  Frau  bereits  genåhrt  hat. 
Bei  meinem  ersten  Aufenthalt  bei  den  Ot-Danum  bewunderte  ich  die 
schOne  Gestalt  einer  jungen  Frau,  welche  ihre  zwei  verschiedenaltrigen 
Kinder  gleichzeitig  nåhrte.  Am  Mahakam  hatte  ich  einst  eine  junge  Frau, 
die  ich  årztlich  behandelte,  lange  Zeit  fur  kinderlos  gehalten,  bissieeines 
Tages  mit  einer  dreijåhrigen  Tochter  bei  mir  erschien  und  mir  erzåhlte, 
dass  sie  ein  zweitens  Kind  bereits  verloren  håbe.  Selbst  wiederholte 
Schwangerschaften  hinterlassen  bei  den  meisten  Frauen  wenig  Spuren, 
sowohl  auf  der  Haut  als  in  den  Kdrperformen. 

Dass  die  Bahau  eine  viel  geringere  momentane  Muskelkraft  als  die 
Europaer  entwickeln,  ist  um  so  auffalliger,  als  sie  von  klein  auf  an  Feld- 
arbeit  und  Jagd  gewOhnt  sind  und  keine  Lasttiere  besitzen,  so  dass  sie 
auch  im  Tragen  ståndig  geiibt  sind.  Sie  kdnnen  z.  B.  nicht  so  schwere 
Gewichte,  wie  ein  ungeiibter,  mittelstarker  Europåer  heben;  auch  tragen 
sie  bei  grOsseren  Entfemungen  und  schlechten  Wegen  nicht  gern  uber 
20 — 25  kg.  schwere  Lasten  auf  dem  Rucken.  Bemerkenswert  ist  femer, 
dass  die  Kråfte  und  die  Ausdauer  bereits  bei  30 — 35  jåhrigen  Månnern 
abnehmen,  daher  uberlassen  diese  alle  schwerere  Arbeit  auf  der  Reise 
gem  den  20  jåhrigen  jungen  Leuten. 

Die  Sinne  sind  bei  der  BevOlkerung  von  Mittel-Bomeo  im  allgemeinen 
gut  entwickelt.  Beobachtungen  hieriiber  werden  dadurch  erschwert,  dass 
Krankheiten  håufig  das  Seh-  und  EmpfindungsvermOgen  beeintråchtigen. 
Da  nur  ein  sehr  kleiner  Teil  der  Bev6lkerung  Augen  besitzt,  die  weder 
in  jugendlichem  noch  in  spåterem  Alter  einmal  långere  Zeit  krank  gewesen 
sind  und  hiervon  an  der  Cornea  oder  Conjunctiva  noch  Spuren  aufweisen, 
findet  man  bei  ihnen  begreiflicher  Weisekein  besonders  scharfentwickeltes 
SehvermOgen.  Ueberdies  haben  die  Eingeborenen  zwischen  und  in  ihren 
Wåldern  gar  keine  Gelegenheit,  sich  im  Fernsehen  zu  iiben  und  ihre 
Sehschårfe  hierdurch  zu  entwickeln. 

Der  Farbensinn  låsst  bei  den  Bahau  nichts  zu  wtinschen  iibrig;  dafiir 
spricht  in  erster  Linie  ihr  feines  Gefiihl  fur  Farbenharmonie,  das  sich  in 
ihren   schOnen  Perlenarbeiten  åu$sert,  ferner,  dass  ihre  Sprache  nicht  nur 


III 


flir  alle  vérschiedenen  Farben,  sondern  auch  flir  deren  Nuancen  besondere 
Bezeichnungen  besitzt.  Diese  weichen  in  mancher  Hinsicht  von  deiien  der 
Eiiropåer  ab.  So  heisst  in  der  Busang  Sprache  schwarz  ^^tom  toton^^  = 
verbranntes  Blau ;  „  Tom  gllnang'*  =  dunkelblau ;  y^krotang^*  =  hellblau, 
von  dem  sie  an  Perlen  verschiedene  Arten  unterscheiden,  je  nach  dem 
Zweck,  flir  den  sie  diese  bentitzen,  z.  B. :  ^Jtroiang  lawong'^  =  hellblau 
fur  Kopfbånder.  Gelb  heisst  y,njehang''  und  heil  rehbraun  „njehang  tebli 
(gelbrot)",  dunkel  rehbraun  und  dunkelrot  werden  beide  „//"  genannt. 
Weiss  =  puti;  griin  =  nohom. 

Das  Tastvermdgen  der  normalen  Haut  ist  bei  den  Bahau,  vielleicht 
wegen  der  dicken  Epidermis,  minder  ausgebildet  als  bei  Europåern.  Ihre 
blosse  Haut  hat  fUr  gewOhnlich  eine  niedrigere  Temperatur  als  die  der 
Weissen,  daher  vertragen  sie  bei  andauernder  Anspannung  und  Hitze  nur 
schlecht  eine  stårkere  Blutzufuhr  und  Transpiration  und  nehmen  jede 
Gelegenheit  wahr,  um  sich  zu  baden 

Auf  Kitzel  reagiert  ihre  ganze  Haut  weniger  stark  als  die  der  Europåer, 
wåhrend  ihre  Handflåchen  und  Fusssohlen  wegen  der  Dicke  der  Schwielen 
flir  Kitzel  ganz  unempfindlich  sind. 

Die  Bahau  besitzen  ein  gut  entwickeltes  Gehor;  an  ihre  mit  primitiven 
Mitteln  hergestellten  Musikinstrumente,  wie  Fl6te  und  klediy  machen  sie, 
was  Reinheit  des  Tones  anlangt,  grosse  Ansprliche.  Ihre  Lieder  erscheinen 
auch  einem  europåischen  Ohr  melodisch.  Ihre  Gonge  tOnen  uns  zu  laut, 
aber  auch  bei  diesen  bestimmt  hauptsåchlich  die  Reinheit  des  Tones  den 
Wert  des  Instruments. 

Ob  der  Geruchssinn  bei  den  Bahau  feiner  ausgebildet  ist  als  bei  den 
Europåem,  wage  ich  weder  aus  der  Tatsache,  dass  sie  flir  unangenehme 
Geriiche,  wie  die  von  Leichen  und  Unrat,  sehr  empfindlich  sind,  noch 
daraus,  dass  sie  bei  unbekannten  Waldfruchten  nach  dem  Geruch  bestimmen, 
ob  sie  giftig  oder  nicht  giftig  sind,  zu  entscheiden ;  denn  die  erste  Eigen- 
schaft  steht  mit  ihrer  allgemeinen  psychischen  Uebereinpfindlichkeit  in 
Zusammenhang  und  die  zweite  beruht  wahrscheinlich  hauptsåchlich  auf 
Erfahrung  und  Uebung. 

Die  wohlriechenden  Gråser,  Blåtter  und  Bliiten,  met  denen  sich  junge 
Manner  und  Mådchen  fiir  einander  schmiicken,  duften  nach  unserem 
Geschmack  nicht  immer  angenehm;  die  jungen  Leute  mussen  eben  mit 
den  Erzeugnissen  ihrer  Umgebung  vorlieb  nehmen.  Die  Bahau  schåtzen 
aber  auch  europåische  Parftimerieen,  die  bei  ihnen  in  schlecli tester  Qualitåt 
von  den  Malaien  eingefiihrt  werden.  Dass  auch  die  Nasen  der  Bahau 
flir  die  vérschiedenen  Sorten  unserer  Parftimerieen  ein  scharfes  Unter- 
scheidingsverrn6gen  besitzen,  erfuhr  ich  einst  am  Mendalam,  als  ich 
einer  Håuptlingstochter  eine  Fla.sche  Eau  de  Cologne  N^.  47ii  schenkte. 


112 


Ihre  Freundin,  die  sich  gleich  darauf  ebenfalls  eine  Flasche  erbat,  suchte 
ich  mit  etwas  gewOnhnlicher  Wasch- Eau  de  Cologne  abzufertigen ;  nachdem 
die  bciden  aber  zu  Hause  gemeinsam  den  Inhalt  ihrer  Flaschen  gepruft 
und  verglichen  hatten,  kam  die  Freundin  gleich  wieder  zuruck  und 
erklarte,  dass  ihre  Eau  de  Cologne  schlechter  sei  als  die  der  Anderen. 

Die  Bahau  sind  sehr  sensible  Naturen  und  daher  Gemiitsbewegungen 
aller  Art  sehr  zuganglich.  Auch  bei  freudigen  Erregungen  steigen  ihnen 
Tranen  in  die  Augen;  einst  sah  ich  eine  Frau  sogar  bcim  AnhOren  eines 
Grammophons  weinen. 

Schmerzen  konnen  sie  nur  sehr  schwer  ertragen,  daher  haben  sie  auch 
mit  jedem  Leidenden,  besonders  wenn  er  zur  Familie  gehort,  grosses 
Mitleid.  Sobald  ein  Kind  oder  ein  Erwachs^ner  auch  nur  scheinbar 
emstlich  krank  ist,  nehmen  alle  Angehdrigen  an  seinen  Leiden  so  lebhaften 
Anteil,  dass  sie  ihre  Arbeit  auf  dem  Felde  und  im  Hause  ruhen  lassen 
und  bei  dem  Kranken  bleiben,  auch  wenn  sie  nicht  helfen  kOnnen.  Dies 
geschieht  recht  håufig,  da  die  Bahau  auch  bei  unbedeutenden  Leiden 
gleich  nachgeben.  Man  muss  daher  im  Verkehr  mit  den  Eingeborenen 
vor  allem  ihrer  grossen  Sensibilitat  Rechnung  tragen. 

Wie  leicht  sie  aus  Ueberempfindlichkeit  und  heftiger  Gemutsbewegung 
bisweilen  den  Kopf  verlieren  kOnnen,  mOgen  folgende  Beispiele  zeigen.  Als 
sich  der  vornehme  Håuptling  Kwing  Irang  einst  mit  einem  junge  Manne, 
namens  Aran,  im  Walde  befand,  wurde  er  durch  ein  herabfallendes 
Sttick  Holz  getroffen  und  begann  ernstlich  zu  bluten.  Obgleich  die 
beiden  sich  dicht  beim  Hause  in  einem  wohlbekannten  Walde  befanden, 
verirrte  sich  Aran,  der  Hilfe  suchen  ging,  doch  zwei  Mal  und  verlor 
dazu  seinen  Speer.  Der  Unfall,  an  dem  er  durchaus  nicht  Schuld  war, 
ging  ihm  so  nahe,  dass  man  ihn  spåter  nur  mit  Miihe  dazu  bringen 
konnte,  ins  Haus  zuriickzukehren.  Er  beruhigte  sich  erst  am  folgenden 
Tage,  nachdem  er  sich  gut  ausgeschlafen  hatte. 

Nachdem  Bang  Lawing,  der  jetzige  Håuptling  der  Mahakam  Kajan, 
die  Leiche  seiner  Mutter  in  der  BerghOhle  Batu  Baung  beigesetzt  hatte, 
trennte  er  sich  von  der  Gesellschaft  und  lief  stundenlang  durch  den  pfad- 
losen  Wald  nach  Hause,  statt  mit  den  anderen  den  Fluss  hinabzufahren. 
Spåter  konnte  er  nicht  angeben,  wie  er  nach  Hause  gelangt  war. 

Empfinden  die  Bahau  Scham,  so  erroten  sie  oft  bis  tief  auf  die  Brust. 
Auch  kann  man  sie  vor  ihrer  Umgebung  leicht  in  Verlegenheit  {haé) 
bringen.  Ich  benutzte  diese  Eigenschaft  bei  Mann  und  Frau  ofters,  um 
sie  zum  Halten  ihres  Versprechens  und  zur  PflichterfuUung  zu  bringen. 
Auf  diesem  feinen  Empfinden,  das  sich  in  der  Furcht  vor  der  Offentlichen 
Meinung  åussert,  ist  auch  die  adai  (Gewohnheitsrecht)  der  Bahau  haupt- 
sachlich  begrundet, 


"3 

Sie  besitzen  einen  nihig  h^iteren  und  wenig  zu  heftigen  Aeusserungen 
geneigten  Cbarakter;  sie  Heben  den  Scherz  und  die  Frdhlichkeit  undsin- 
gen  und  tanzen  daher  gem  miteinander;  auch  åltere  MMnner  nehmen  an 
den  Kriegståinzen  Teil  und  an  Festtagen  sieht  man  auch  alte  Frauen  mit 
den  jungen  tanzen  und  singen.  Zwar  beångstigt  sie  der  Glaube  an  die 
Existenz  zahkeicher,  sehr  b6ser  Geister,  er  driickt  sie  aber  nicht  nieder. 
Man  hOrt  sie  auch  zu  Hause  haufiger  lachen  als  weinen.  Da  sie  selbst 
nie  heftig  werden,  fldsst  ihnen  die  Heftigkeit  -anderer  Angst  ein. 

Die  Bewohner  Borneos  zeigen  in  bezug  auf  ihre  Konstitution  einige 
Eigentumlichkeiten,  die  sich  aus  der  Wirkung  ihres  Klimas  auf  viele 
Generationen  begreifen  lassen.  Diese  Eigentumlichkeiten  åussem  sich  in 
der  Art  und  Weise,  wie  sie  auf  verschiedene  Arzneien  reagieren,  femer 
in  der  grossen  Vitalitåt  ihrer  Gewebe  bei  Verwundungen.  Die  Behandlung 
von  Malariakranken  zeigte  mir,  dass  Chinin  eine  sehr  schnelle  Wirkung 
bei  ihnen  hervormft.  Auch  in  den  emstesten  Fallen  bin  ich  nur  selten 
gezwungen  gewesen,  mehr  als  i  gr  Chinin  pro  Tag  und  pro  Mal  zu 
erteilen  und  selbst  bei  stark  chronischen  Malariakranken  rief  diese  Dosis  in 
wenigen  Tagen  eine  Besserung  hervor.  Auf  meiner  ersten  Reisebeschrånkte 
ich  mich  vorsichtshalber  auf  ^/g  bis  ^j^  gr  pro  Tag,  als  ich  aber  spåter  keine 
nachteiligen  Folgen  bemerkte,  gab  ich  Erwachsenenstets  i  gr  pro  Tag. 
Um  den  gleichen  Effekt  bei  Europåern  zu  erzielen  fand  ich  wåhrend  des 
Feldzuges  auf  der  Insel  Lombok  selbst  3  gr  pro  Mal  nicht  immer  geniigend. 

Hieraus  ersieht  man,  dass  die  Konstitution  der  Dajak  bei  der  Be- 
kampfung  einer  Infektion  viel  starker  mitwirkt  åls  bei  Europåem.  Die 
Beobachtung  von  Prof.  R.  Koch  auf  Neu- Guinea,  dass  erwachsene  Ein- 
geborene  gegen  eine  Malariainfektion  immun  werden  und  dass  diese  nur 
auf  Kinder  einwirke,  stimmt  mit  der  meinigen  also  teilweise  uberein.  Das 
Verhalten  der  Dajak  spricht  gegen  eine  vollkommene  Immunitåt  der 
Erwachsenen  gegen  Malariainfektion.  Wie  weiter  unten  ausgefiihrt  werden 
wird,  konnte  ich  mich  bereits  iii  Sambas,  an  der  Westkuste,  davon  uber- 
zeugen,  dass  beinahe  såmtliche  Kinder  unter  10  Jahren  eine  geschwollene 
Malariamilz  zeigten,  welche  bei  Erwachsenen  zwar  seltcner  aber  ebenfalls 
zu  finden  war.  Schon  das  håufige  Vorkommen  akuter  und  chronischer 
Malaria  bei  Erwachsenen  spricht  gegen  vollståndige  Immunitåt. 
Dass  bei  den  Dajak  in  akuten  und  chronischen  Fallen  eine  geringe 
Dosis  Chinin  bereits  eine  so  starke  Wirkung  erzielt,  weist  jedoch  auf 
eine  partielle  Immunitåt,  die  sie  sich  vielleicht  durch  die  in  der 
Kindheit  bestandenen  Malariaanfalle  erworben  haben.  Hierauf  dcutet  auch 
die  Tatsache,  dass  ich  unter  mehreren  Tausend  Patienten  keinen  einzigen 
mit  perniziOsen  Erscheinungen,  wie  Coma,  schweren  Ictems,  Nerven- 
anfållen  u.  §.  w.  auf  Malariaanfalle  reagieren  sah« 


ri4 

Die  Wundheilung  tritt  bei  den  Bahau,  wie  schon  erwåhnt,  schneller 
und  vollkommener  als  bei  Europåern  ein ;  hiervon  konnte  ich  mich  håufig 
uberzeugen : 

Einst  brachte  man  mir  einen  Dajak,  dem  von  einem  Dorfgenossen,  der  ihn 
auf  der  Jagd  flir  ein  Wildschwein  angesehen  hatte,  die  Tibia  iiber  den  KnOcheln 
auf  4  cm  Lange  in  Splitter  zerschossen  worden  war.  Als  man  mir  den  Mann 
am  achten  Tage  nach  dem  Unfall  brachte,  war  die  ganze  grosse  Wunde 
in  cine  septisch  infizierte  Eiterhohle  verwandelt,  in  welche  die  zersplit- 
terten  Enden  der  Tibia  hineinragten ;  die  Kugel,  die  ich  unter  der  Haut 
an  der  anderen  Seite  hindurchfiihlte,  entfernte  ich  mittelst  eines  Haut- 
schnittes.  Eine  griindliche  Desinfektion,  die  Fortnahme  der  losen  Knochen- 
splitter,  eine  Drainage  und  Applikation  von  Schienen  zur  Iramobilisierung 
genugten,  um  den  Mann  inncrhalb  kurzer  Zeit  kOrperlich  wieder  herzu- 
stellen  und  das  Bein,  mit  Verkiirzung  um  i  cm,  durch  Bildung  eines 
grossen  Callus,  wieder  brauchbar  zu  machen.  Nach  einem  Jahr  war  von 
einer  Funktionsstorung  nichts  mehr  zu  spiiren. 

Bei  meinem  ersten  Besuch  am  Mendalamfluss  hinterliess  ich  dort 
eine  zwolfjåhrige  Patientin,  die,  nach  einem  syphilitischen  Ulcus  an  der 
Kniekehle,  der  einen  Durchschnitt  von  lo  cm  und  2  cm  Tiefe  zeigte, 
eine  gut  granulierte  Wunde  zuriickbehalten  hatte.  Ich  hatte  dem  Måd- 
chen  eine  JodkalilOsung  zu  Weiterem  Gebrauch  ubergeben  und  glaubte 
sie,  als  ich  mich  bei  meinem  zweiten  Besuch,  1%  Jahre  spåter,  nach 
ihr  erkundigte,  als  ein  Mådchen  mit  einem  krummen  Bein  charakteri- 
sieren  zu  mussen.  Keiner  kannte  jedoch  ein  solches  Mådchen.  Zu  meinem 
Erstaunen  sah  ich  die  Kleine  spåter  mit  einem  ganz  geraden,  gutbeweg- 
lichen  Bein  umhergehen,  obgleich  die  ganze  Kniekehle  mit  Narben 
bedeckt  war.  Bei  einem  europåischen  Kinde  wåre  das  Resultat  ein  ganz 
anderes  gewesen,  die  Narbenbildung  hatte  zweifellos  eine  Kontraktur  zur 
Folge  gehabt. 

Bald  nach  Beginn  einer  Praxis  unter  den  Stammen  von  Mitttel-Borneo 
wird  man  gewahr,  dass  einzelne  Krankheitsgruppen  bei  ihnen  alle  ubrigen 
in  den  Hintergrund  drången;  es  sind  dies:  Malaria,  venerische  Krank- 
heiten  (Syphilis  und  Gonorrhoe)  und  parasitåre  Hautkrankheiten,  welche 
letztere  auch  auf  den  anderen  Inseln  des  indischen  Archipels  verbreitet 
sind.  Eingeschleppte  Infektionskrankheiten,  wie  Pocken  und  asiatische 
Cholera,  treten  bei  diesen  in  grosser  Abgeschiedenheit  wohnenden  Stammen 
nur  selten  in  das  allgemeine  Krankheitsbild. 

Unter  den  Bahau,  die  ein  250  m.  ti.  d.  M.  gelegenes  Bergland  bewohnen, 
bestehen  weitaus  die  meisten  Patienten,  die  einem  tåglich  zur  Behandlung 
zugefuhrt    werden,    aus    Malariakranken,    Diese    Erscheinung  erklårt  sich 


"S 

daraus,  dass  streng  genommen  alle  auf  den  K6rper  einwirkenden  schåd- 
lichen  Einflusse  das  labile  Gleichgewicht,  in  welchem  sich  viele  Personen 
zeitwcilig  oder  dauernd  der  Malariainfektion  gegeniiber  befinden,  zerstOren 
kOnnen.  Da  die  Faktoren,  welche  ein  Ausbrechen  der  Malaria  veranlassen, 
sebr  mannigfaltig  und  zahlreich  sind,  ist  das  håufige  Auftreten  dieser 
Krankheit  bei  den  Dajak  begreiflich.  Nach  meiner  Erfahrung  wird  die 
Malaria  hauptsåchlich  durch  folgende  Ursachen  hervorgerufen :  Ueber- 
miidung,  kaites  Baden,  Indigestion,  Erkåltungen  mit  Rheumatismus  und 
Husten,  Verwundungen,  ferner  durch  andere  Infektionen,  wie  Influenza 
und  Anthrax.  Einen  Beweis  daftir,  dass  die  genannten  Faktoren  wirklich 
ein  Ausbrechen  des  Fiebers  veranlassen,  indem  sie  den  KOrper  schwachen 
und  dadurch  flir  Malariainfektion  empfanglich  machen,  fand  ich  darin, 
dass  es  mir  stets  gliickte,  das  Fieber  mit  einer  temporåren  Dosis  Chinin 
bleibend  zu  vertreiben,  wåhrend  die  urspriinglichen  Krankheiten  wie 
Indigestion,  Influenza  u.  s.  w.  unabhångig  von  der  Malaria  ihren  normalen 
Verlauf  nahmen.  Dass  kaites  Baden,  besonders  nach  Erhitzung,  sowohl 
bei  Bahau  und  Javanern  als  bei  Europåern,  innerhajb  6  Stunden  einen 
Malariaanfall  zur  Folge  hat,  beobachtete  ich  zu  wiederholten  Malen. 

Einen  anschaulichen  Eindruck  vom  schwachenden  Einfluss  der  Malaria 
auf  die  BevOlkerung  erhielt  ich  bei  einer  Untersuchung  ihres  Verbrei- 
tungsbezirkes  im  Sultanat  von  Sambas  an  der  Westkiiste  Bomeos,  wo  ich 
3  Jahre  als  Arzt  tatig  gewesen  bin.  Die  Abwesenheit  der  Malaria  in  den 
Morastgegenden  langs  der  grossen  Fliisse  auch  bei  intensiver  Bodenkultur, 
wie  Anlagen  von  Plantagen,  und  ihre  Anwesenheit  in  einigen  dichtbei 
auf  Sandboden  gelegenen  D6rfern  hatte  damals  meine  Aufmerksamkeit 
erregt.  Die  Reisen,  die  ich  zum  Zweck  von  Impfinspektionen  unternehmen 
musste,  fuhrten  mich  in  die  verschiedensten  Teile  des  Sultanates  und 
gaben  mir  Gelegenheit,  ungefåhr  3000  Kinder  unter  10  Jahren  zu  unter- 
suchen.  Das  Resultat  dieser  Beobachtungen  war,  dass  alle  Kinder  aus 
den  Hugel-  und  Gebirgsgegenden  Milz-  und  Lebertumoren,  in  diesem 
Fall  ein  Zeichen  chronischer  Malariainfektion,  besassen,  wahrend  die  aus 
den  Morastebenen  auf  Meeresh6he  nur  da,  wo  der  Boden  sandhaltig  war, 
wie  in  der  Dunengegend  n6rdlich  von  Sambas  und  am  Fuss  allein- 
stehender,  aus  den  Moråsten  hervorragender  Berge,  eine  vergr5sserte  Milz 
zeigten.  Die  gleichen  Beobachtungen  sind  iibrigens  bereits  an  arderen 
Orten  gemacht  worden,  es  ist  z.  B.  bekannt,  dass  die  Morastgegenden 
bei  Pontianak  und  Bandjarmasin  auf  Borneo  und  bei  Palembang  auf 
Sumatra  viel  weniger  durch  Malaria  zu  leiden  haben  als  die  Hilgel-  und 
Gebirgslånder  derselben  Inseln. 

Der  gleiche  Unterschied  machte  sich  auch  im  Aussehen  der  BevOlkerung 
bemerkbar,    sobald   ich  Gelegenheit  hatte,  diejenige  in  Gegenden,  welche 


ii6 


von  Malaria  infiziert  waren,  mit  einer  anderen  in  nichtinfizi^er  Gegend 
unter  im  tibrigen  gleichen  Umstånden  zu  vergleichen.  Am  meisten  fiel 
mir  dies  am  TébSrau,  einem  Nebenfluss  des  kleinen  Sambas,  unweit  der 
Hauptstadt  Sambas  auf,  wo  zsrei  von  Malaien  bewohnte  DOrfer  keine 
Stunde  von  einander  entfernt  liegen ;  das  eine  befindet  sich  auf  einem 
Morast,  das  andere  auf  einer  40  m  hohen  Hligelreihe.  Unter  12  Kindem 
des  ersten  Dorfes  hatte  i,  unter  25  des  zweiten  hatten  20  eine  harte  Milz, 
die  unter  dem  Rippenbogen  hervortrat.  Letztere  hatten  ausserdem,  wie 
ihre  Eltem,  eine  schwåchliche  Konstitution  und  ein  krankliches  Aussehen, 
im  Gegensatz  zum  frischen,  kråftigen  Aussehen  ihrer  Nachbam  im 
Morastdorfe. 

Uebereinstimmend  mit  diesen  Beobachtungen  lieferten  die  Statistiken  des 
Sultans  von  Sambas  fur  die  Bewohner  der  Ebene  gegenuber  denen  der 
Hugel  eine  mittlere  Lebensdauer  im  Verhåltnis  3:2  —  ein  sprechender 
Beweis  fiir  den  schadigenden  Einfluss  der  Malaria  auf  die  Lebenskraft  der 
BevOlkerung.  Dass  die  gleichen  Verhaltnisse  auch  in  Mittel-Borneo  herrschen, 
davon  håbe  ich  mich  wåhrend  eines  beinahe  5  jåhrigen  Aufenthaltes 
inmitten  der  dortigen  BevOlkerung,  bei  der  ich  zahllose  Malariafalle 
akuter  und  chronischer  Art  zu  behandeln  hatte,  uberzeugen  kOnnen.  Bei 
den  dort  herrschenden  Zustånden  sind  die  meisten  Personen  wahrend  einer 
långeren  oder  kttrzeren  Lebensperiode  fieberkrank,  was  auch  auf  die  noch 
urigeborenen  Nachkommen  von  schwåchendem  Einfluss  sein  muss. 

Die  verbreiteste  Form,  unter  welcher  die  Malaria  bei  den  Bahau  auftritt, 
ist  die  der  Quotidiana  intermittens,  welche  iiber  kurz  oder  lang  in  die 
der  Quotiodiana  remittens  iibergeht.  Viel  seltener  sind  Falle,  welche  zur 
Continua  gehoren.  Auch  gab  nur  eine  kleine  Minderheit  meiner  Patienten 
an,  dass  sie  jeden  2,  Tag  einen  Fieberanfall  zu  uberstehen  hatte. 

Charakteristisch  fiir  die  Malaria  der  Bahau  ist,  dass  die  Kranken  nach 
einem  Anfall  nicht  transpirieren,  selbst  wenn  eine  deutliche  Intermission 
eingetreten  war.  Erst  wenn  der  Anfall  durch  Chinin  voUstandig  gehoben 
worden,  tritt  Transpiration  als  Zeichen  endgiiltiger  Besserung  ein.  Sie 
selbst  wissen  das  auch  sehr  gut.  Durch  Malaria  venirsachte  plOtzliche 
Todesfalle  håbe  ich  nicht  beobachtet;  ebensowenig  Falle  sehr  perniziOser 
Art;  die  Malaria  tragt  in  Mittel-Borneo  stets  den  Charakter  eines  subakuten 
oder  chronischen  Leidens. 

Bei  kleinen  Kindem  geht  die  letzte  Malariaperiode  in  der  Regel  in  eine 
Continua  mit  oder  ohne  Diarrhoe  iiber;  bei  alteren  Personen  treten  gegen 
das  Ende  hauptsachlich  Erbrechen  und  Diarrhoe  auf,  wobei  die  Patienten 
bei  geringer  Temperaturerhohung  schnell  abnehmcn  und  sterben.  In  der 
Regel  sind  die  Kranken  im  Beginn  dieses  Stadiums  durch  vorsichtiges 
Verabfplgen  von  Laudanum  und  dann  von  Chinin  noch  zu  retten. 


117 

Als  gunstigsten  2^itpunkt  fUr  den  tdglichen  Gebrauch  einer  Dosis  Chinin 
erwies  sich  der,  in  welchem  sich  der  Patient  am  wohlsten  fuhlte  und  seine 
Temperatur  am  niedrigsten  war.  Eine  Verabreichung  mehrerer  Dosen  Chinin 
pro  Tag  in  Fallen  einer  undeutlichen  Intennission  hatte  selten  guten  Erfolg. 

Falle  von  Malaria  larvata  beobachtete  ich  zwei  Mal  in  Form  von 
periodisch  auftretender  Diarrhoe,  die  auch  nach  monatelanger  Dauer  durch 
Chinin  in  kurzer  Zeit  kuriert  werden  konnte.  Einmal  wurde  ein  junger 
Mann,  der  monatelang  zu  ångstlich  gewesen  war,  um  sich  mir  zu  nåhern, 
durch  jeden  Abend  wiederkehrende  Augenblutungen  zu  mir  getrieben. 
Da  man  ihm  Blindbeit  prophezeit  hatte,  entschloss  er  sich,  wenn  auch 
voller  Angst,  zu  mir  zu  kommen.  Durch  die  Periodizitat  der  Blutungen 
aufmerksam  geworden,  gab  ich  ihm  6  Stunden  vor  dem  gewOhnlichen 
Eiptritt  der  Blutungen  i  gr  Chinin  ein  mit  dem  Resultat,  dass  die 
Blutungen  aufhOrten. 

Als  Beispiele  flir  den  Verlauf  und  die  Behandlung  typischer  Malaria- 
falle unter  den  Bahau  mdgen  die  folgenden  dienen: 

Auf  meiner  ersten  Reise  brachte  man  mir  einen  ii  jahrigen  Ulu  Ajar- 
Dajak,  der  das  Jahr  vorher  so  krank  gewesen  war,  dass  er  sich  nicht  mehr 
erheben  konnte.  Obgleich  er  augenblicklich  nicht  mehr  so  schwach  war, 
litt  er  doch  sehr  durch  asthmatische  Anffllle  und  schmerzhafteu  Hurten. 
Sein  Kdrper  war  mager  und  unentwickelt,  und  zur  Arbeit  war  er  nicht 
fåhig.  Sein  Thorax  war  der  eines  Emphysematikers,  auch  litt  er  stark  an 
Dyspnoe.  Der  obere  Brustteil  war  stark  erweitert  und  bei  jedem  Atemzuge 
kontrahierten  sich  die  beiden  Stemocleido-mastoidei  und  verursachten 
dabei  ein  Hervortreten  ihrer  Wulste  unter  der  Haut.  Die  Herzdåmpfung 
hatte  sich  bis  auf  die  linke  Seite  des  Sternum  beschrånkt.  Bei  der  Aus- 
kultation  war  iiberall  ein  ROcheln  zu  vernehmen,  das  eine  Entziindung 
der  Bronchien  anzeigte.  In  der  Herzgegend  was  kein  anormales  Geråusch 
hdrbar,  nur  das  diastolische  Geråusch  der  Lungenarterie  war  lauter  als 
gewdhnlich.  Die  vergrOsserte  Milz  reichte  bis  auf  4^/2  cm  unterhalb  der 
Rippen  herab,  die  Leber  bis  auf  5^/2  cm.  Anfangs  erschien  es  mir  sehr 
schwierig,  die  Steningen  der  Respirationsorgane  zu  beseitigen,  auch 
fiirchtete  ich,  das  Vertrauen  der  Eingeborenen,  nach  deren  Ansicht  die 
Medizin  alles  und  so  schnell  als  mOglich  heilen  muss,  zu  verlieren.  In 
Anbetracht  der  Hypertrophie  der  Bauchorgane  beschloss  ich  jedoch, 
meinem  Kranken  i^/g  gr  Chinin  einzugeben,  eine  Quantitat,  die  bitter 
genug  war,  um  eine  suggestive  Wirkung  auszuiiben.  Zu  seinem  Besten 
trieb  den  Knaben  die  Neugier  jeden  Morgen  nach  meiner  Hutte  und  so 
konnte  ich  ihm  tåglich  seine  Dosis  verabfolgen. 

Nach  10  Tagen  erzåhlte  der  Knabe,  dass  die  Atm  ungsbexh werden 
sich   gebessert    hatten,    auch    konnte   ich  mich  selbst  von  dem  giinstigen 


ii8 


Eitiflus  der  Behandlung  iiberzeugen.  Die  Milz  war  nicht  mehr  fiihlbar; 
die  Leber  hatte  sich  bis  auf  Fingersbreite  unterhalb  der  Rippenbogens 
zurtickgezogen ;  die  Auskultation  ergab  nur  hie  und  da  ein  schwaches 
Rasseln. 

In  der  folgenden  Periode  eihielt  der  Patient  seine  Arznei  nur  in  grossen 
Zwischenråumen ;  aber  seine  Lebenskråfte  hatten  bereits  die  Oberhand 
gewonnen,  so  dass  er  kOrperlich  vollstandig  wiederhergestellt  wurde.  Nach 
einigen  Wochen  war  auch  die  Erweiterung  der  Thorax  verschwunden,  das 
Spiel  der  Sterno-mastoide  war  beim  Atmen  nich  mehr  sichtbar;  die 
Herzdåmpfung  war  wieder  normal  und  auch  die  Auskultation  ergab 
nichts  Krankhaftes.  Nur  die  asthmatischen  Anfålle  nachts  hatten  in  dieser 
Periode  noch  nicht  v6llig  aufgehOrt. 

Einen  anderen  interessanten  Malariafall  bot  mir  ein  8  jåhriger  Knabe, 
der  mir  durch  das  enorme  Volumen  seines  Bauches  aufgefallen  war.  Die 
Haut  des  Abdomens  war  infolge  der  starken  Ausdehnung  glonzend  geworden 
und  der  Leibesumfang  betrug  78  cm.  Die  Anamnese  ergab  nur  einige 
Fieberanfalle.  Der  Knabe  klagte  augenblicklich  nur  iiber  Atemnot,  die 
ihm  Arbeit  und  Spiel  unmOglich  machte. 

Die  Untersuchung  ergab  eine  Milz  von  erstaunlicher  Gr6sse  und  Harte, 
dié  nach  vom  bis  zum  Nabel,  nach  unten  bis  zu  20  cm  unterhalb  des 
Rippenbogens  reichte.  Auch  die  Leber  war  hart  und  11  cm  tiefer  als 
gew6hnlich  fiihlbar;  der  obere  Teil  des  Herzens  hatte  die  normale  Stellung 
verloren  und  seine  Spitze  schlug  im  3.  Intercostalraume. 

(Foriseizung  folgL) 


REYUE  BIBLIOGRÅPHIQUE. 


I.     HISTOIRE  DE  LA  MEDECINE. 


ALLEMAGNE. 


PcscHMANN,  Neuburosb  Und  Fagbl.  Handbueh  der  Geschichte  der 
Medizin  T.  III.  livr.  14  et  16  (fin.)  1965.  Jena,  G.  Fischer  pp. 
661—1128. 

Les  derniers  fasoicules  da  Handbach  contiennent  la  fin  de  Thistoire  de 
Tophtalmologie  de  Sorstmann;  les  pp.  673 — 600  contiennent  Thistoire  de  la 
laiyngologie  et  de  la  rkinologie  par  P.  Heimann;  puis  601 — 728  Thistoire  de 
la  psychiatrie  de  S.  Komfeld;  Flaczek  aux  pp.  729—782  donne  Thistoire  de 
la  médecine  legale ;  P.  TL  Muller  et  W.  Frausnitz  aux  pp.  783—852  traitent 
rhygiéne  et  la  bactériologie ;  la  chirurgie  et  la  médecine  militaires,  les 
ambulances  etc.  sont  traitées  å  partir  du  16e  siécle  par  A.  Kohler; 
Wegschneider  1)  donne  pp.  878—952  Tobstétrique  et  B.  Kosemann  la  gynécologie 
aux  pp.  963 — 991 ;  enfin  Wolf  Becher  donne  Thistoire  des  maladies  des  enfants, 
pp.  992—1000,  celle  de  la  carriére  médicale,  pp.  1001—1022;  dee  håpitaux, 
maternités,  maisons  de  santé,  sanatoria,  pp.  1023 — 1041 ;  celle  de  Tenseignement 
des. diverses  branches  de  la  médecine,  pp.  1042 — 1083. 

£t  maintenant  que  ce  grand  travail  de  766  +  960  4-  1128  pages  est  terminé 
on  peut  jeter  un  coup  d'oeil  sur  son  développement.  Le  plan  oon^u  par 
Paschmann  donnait  aux  différentes  parties  trop  peu  de  pages  pour  pouvoir  y 
placer  une  histoire  réellement  satisfaisanto ;  certains  collaborateurs  primitifs 
ont  renonce  å  la  collaboration  et  ont  édité  leurs  yolumes  a  part.  Ohez  certains 
auteurs  on  aurait  souhaité  un  déyeloppement  bien  plus  étendu;  ailleurs  les 
indications  littéraires  ont  été  omises,  faute  de  place;  dans  d'autres  parties  les 
données  historiques  sont  suffisantes,  ainsi  que  la  littérature.  L'éditeur  d'ailleurs 
a  Tu  que  le  déyeloppement  deyait  étre  plus  large  que  le  plan  primitif  et  ainsi 
au  lieu  des  dix  livraisons  annoncées  d'abord  on  est  paryenu  å  quinze  fascicules. 

On   nous   a   pose  plusieurs  fois  la  question  å  qui  l'ouyrage  pouvait  seryirP 

Éyidemment  ce  n'est  pas  å  ceux  qui  commencent  Tétude  de  l'histoire  de  la 
médecine ;  ceux-ci  prendront  mienx  les  traités  de  Fagel  ou  de  Schwalbe ;  nous 
pensons  que  celui  qui  a  absorbé  Tessentiel  de  ces  liyres  f  era  le  mieux  de  prendre 
pour  rhistoire  en  general  le  traité  de  Haeser  et  de  se  seryir  du  traité  de 
P.  K.  et  P.  en  question  comme  correctif  et  addendum  å  Haeser,  car  les 
reeherches  historiques  et  la  science  ont  marché  depuis  cette  époque. 

Que  le  traité  soit  bien  étudié  et  qu'une  seconde  edition  plus  étendue  yoie 
le  jour  dans  un  temps  non  trop  éloigné  1 


1)    Un  remaniement  et  extrait  du  grand  t^aité  de  Fasbender  1905. 

Pebgens. 


I20 

A  M  E  R  I  Q  U  E. 

University  of  Califm^ia  publtcations  Egyptian  archeteology,  Volamenl. 
The  Hearst  medical  Fapyras.  Hieratic  text  in  17  facsimile  piates  in 
collotype  witk  introdaction  and  Tocabalary  by  Gbobgb  A.  StBiskes. 
Leipzig  1905.  J.  C.  Hinrichs,  48  ^.  in  Aoyal-Format.  M.  25. 
Vorliegende  Pnblikation  ist  fdr  die  Literaturgeschichte  der  altagyptischen 
Medizin  bochbedeutsam.  Seit  der  Entdeckang  resp.  der  Heraosgabe  des 
bertihmten  Fapyros  Ebers  haben  wir  eine  Veroffentlichung  von  åhnlicher 
Dignitat  noch  nicht  erhalten.  Beisners  kostbare  Ausgabe  stellt  sich  ihr,  man 
darf  es  sagen,  wiirdig  zar  Seite.  Es  handelt  sich  um  das  erste  Ergebnis  der 
grossen  von  Mrs.  Phoebe  Apperson  Hearst  im  Interesse  der  Unirersitat  Ton 
Kalifornien  Tor  fdnf  Jahren  ansgerilsteten  Expedition  zu  archåologischen 
Stadien  aaf  ågyptischem  Boden.  Als  die  Expedition  in  Dér-el-Ballås  weilte, 
warde  ihr  im  Frdhjahr  1901  von  einem  Bauern  eine  Eolle  pråsentiert  ond 
anentgeltlich  iiberlassen,  die  dieser  angeblich  schon  zwei  Jahre  vorher  in 
einem  Topf  anter  einem  aasgegrabenen  Haase  gefanden  haben  woUte,  ohne 
sie  inzwischen  beachtet  za  haben.  Die  Rolle  enthielt  18  Kolumnen  resp. 
Fragmente  davon,  jedenfalls  ein  Stilck  aas  einem  Dokument,  dessen  Um&ng 
sich  nicht  mehr  bestimmen  liess.  Die  Kolumnen  vraren  etwa  17,2  cm.  breit 
und  18—23  cm.  lang,  mit  hieratischer  Schrift  beschrieben,  die  auf  die  Zeit 
der  12. — 18.  Djnastie  oder  auf  die  koptische  Periode  hinwiesen.  Wenigstena 
deuteten  die  Ausgrabungsergebnisse,  die  die  Expedition  bei  den  Hausem 
erzielt  hatte,  auf  die  erwåhnte  Periode  hin.  Reisner  untersuehte  den  Papyrus 
gemeinsam  mit  Borchardt  und  fand  sofort  eine  Aehnlichkeit  mit  Pap.  Ebers 
heraus,  was  auoh  Prof.  Schåfer  in  Berlin  beståtigte  auf  Grund  eines  Photo- 
gramms  von  Tafel  XI,  von  welcher  Schåfer  sofort  eine  Transkription  und 
Uebersetzung  an  den  Hrsgbr.  sandte.  Die  nåhere  Priifung  des  Schriftstuckes 
ergab  nun  im  ganzen  269  Einzelverordnungen,  Rezepte,  Mittel,  Beschworungs- 
formeln  u.8.w.  bei  allen  moglichen  Affektionen,  des  Kopfes,  der  Zahne,  Knochen, 
Haut,  Verdauungsleiden,  Krankheiten  der  Harnorgane,  des  Blutes  und  der 
Blutgefasse,  der  Haare,  der  Finger,  bei  Knochenbriiuhen,  Wunden  u.8.w.  Das 
Manuskript  .zeigte  auffallende  Anklånge  an  Papyrus  Ebers,  ohne  jedoch  eine 
Doublette  davon  zu  sein,  wie  Reisner  im  einzelnen  duroh  Vergleichung  der 
betreffenden  Stellen  nachweist.  Einleitungsweise  liefert  Reisner  noch  eine 
allgemeine  Betrachtung  iiber  den  Charakter  der  agyptischen  Medizin,  wie  er 
sich  aus  Papyrus  Ebers  und  dem  vorliegenden  Hearst  papyrus  ergibt  und 
f ugt  in  einem  besonderen  Abschnitte  einige  moderne  Volksmittelrezepte  hinzu, 
um  eine  Handhabe  zum  Yergleich  zwischen  der  gegenwårtigen  agyptischen 
Medizin  und  derjenigen  zu  bieten,  wie  sie  sich  im  Papyrus  Ebers  und  Papyrus 
Hearst  darstellt.  Aus  dem  letztgenannten  liefert  der  Hrsgbr.  einige  Proben 
Yon  Beschworungsformeln  in  transkribierter  Ursprache  und  englischer  Ueber- 
setzung daneben.  Nun  folgt  (S.  8 — 13)  ein  Verzeichnis  der  einzelnen  Rezepte 
und  Zaubermittel,  die  in  dem  Papyrus  auf  jeder  einzelnen  Tafel  enthalten 
sind,  schliesslich  ein  sorgfaltiges  Worterbuch,  fiir  dessen  Zuyerlåssigkeit  die 
Mitarbeit  des  bekannten  A egyptologen  Prof.  Sethe  spricht,  der  auch  die  letzte 


121 


Korrektar  des  Textes  besorgt  hat.  Natiirlich  sind  in  dem  „Vokabnlariam" 
uberall  die  Transkriptionen  and  Uebersetzungen  beigefdgt.  Am  Schluss  f olgen 
die  18'Tafeln  der  Urschrift  in  Phototypien.  Die  Ausgabe  ist  ausserlich  elegant 
aasgestattet  und  wird  zweifellos  in  den  Kreisen  der  A egyptologen  wie  der 
Vertreter   der   Geschichte  der  Medizin  die  hochste  Beachtang  finden  muraen. 

Påobl. 

IndeX'Catahgue  of  ihe  Library  of  ihe  Surgeon-OeneraVM  Office,  United 

States  Army.  Second  series.  Vol  X.  M.  —  Mnikhodski.  Washington, 

Government  printing  Ofiice,  1905. 

Diese  grossartige  und  gediegene  Arbeit  des  amerik.  Surgeon-generars  Office 

ist,  mit  dem  Erscheinen  von  Vol.  X,  dem  Endziele  wiederam  am  ein  Betracht- 

liches  genåhert. 

Die  Bedaktion  dieser  Zeitschrift  macht  aof  diesen  Teil  besonders  gern 
aafmerksam,  da  er  nicht  weniger  als  44  Seiten  jsnthalt,  die  der  Literator  der 
Greschichte  der  Medizin  gewidmet  sind.  y.  L. 


F  R  A  N  C  E. 


Hbbyot,  (Médeoin  en  chef  de  THdtel-Diea  å  Saint  Malo),  La  mede' 
cine  et  les  méiecins  å  Saint-Malo  1500—1820,  Préface  de  M.  Raphael 
Blanchard.  Rennes  1906.  Librairie  J.  Plihon  L.  Hommaj.  pp.  248  in  Bo. 
Wenn  ein  Mann,  wie  Prof.  Blanchard,  der  hochverdiente  erste  Prasident 
der  franzosischen  Gesellschaft  fiir  Geschichte  der  Medizin,  sich  daza  herbei- 
geiassen  hat,  das  Yorliegende  Bach  mit  einem  glånzenden  Vorwort  einzaleit«n, 
so  diirfen  wir  aas  dieser  Tatsache  allein  schon  vor  der  Durchsicht  des  Baches 
far  dieses  ein  gates  Vorurteil  gewinnen.  Dieses  wird  bei  der  Lekture  and 
darch  die  Lekture  in  keiner  Weise  desavouiert.  Man  sieht,  wir  haben  ein 
Bach  vor  ans,  das  Beachtang  verdient  nicht  bios,  weil  es  einen  schonen 
Beitrag  za  dem  grossen  SLapitel  der  medizinischen  Topographien  dberhaapt 
liefert,  sondern  auch  weil  es  in  seiner  Art  ein  Muster  einer  Stadtgeschichte 
der  Medizin  ist.  Darum  massen  von  der  vorliegenden  Publikation  auch 
dieJBDigen  Kenntnis  nehmen«  denen  an  sich  der  Gegenstand  wegen  seines 
vomehmlich  nur  lokalen  Wertes  gleichgiltig  ist.  Wir  haben  von  Hervot  ein 
aosgezeichnetes  Paradigma  erhalten,  wie  eine  Lokalgeschichte  der  Medizin 
aossehen  mass.  Nicht  auf  Personen,  auf  das  Biographische  muss  der  Schwerpunkt 
gelegt  werden,  sondern  auf  die  Tatsachen.  So  beginnt  denn  das  Buch  gleich 
mit  einem  Kapitel  iiber  die  Seuchen  der  Stadt,  dann  kommt  die  SchUderung 
der  G^nossenschaften  an  die  Reihe,  die  Confrérie  de  St.  C6me  etSt.  Damien, 
dann  folgen  die  Hospitaler  und  ihre  Geschichte  (Hotel-Dieu,  allgemeines 
Hospital  u.  H6p.  Rosais),  das  Rap.  4  handelt  von  der  Entwickelung  der 
geriohtlichen  Medizin  in  St.  Malo,  das  Eap.  6  von  dem  Zustand  der  med. 
Prftzis  in  der  Stadt,  sowohl  dem  festlåndischen  Teil,  wie  dem  am  Wasser  (in 
der  See)  belegenen;  endlich  wird  im  Schlusskapitel  6  die  Entwickelung  der 
Heilkunde  in  der  Revolution speriode  geschildert.  Alle  Angaben  mussen  als 
dorchweg  anthentisch  gelten,  da  sie  aus  stadt.  Arch  en  und  originalen  Ghro« 
1906.  9 


122 


niken  ond  åhnliclien  Dokamenten  geschopft  sind.  Leider  konnen  wir  einen 
Ansziig  an  dieser  Stelle  nicht  liefem,  weil  das  su  weit  fahren  wurde. 
Wer  die  Details  kennen  lemen  will  and  muss,  der  schreite  zar  Lekture  des 
Originalg,  die  an  manchen  Stellen  Interessantes  bietet. 

Paosl. 

P.  Faksibb.  La  pratique  ophtalmologique  de  Daviel  {1735— 17ii). 
1905.  Annales  d'ocalistiqae  t.  134,  p.  338—363. 

Pansier  hat  ans  dem  Courrier  éC Avignon,  der  damaligen  Zeitang  derganzen 
Provence,  alles  reprodozirt,  was  aaf  Jacques  Daviel  Bezug  hat.  Ab  1734  der 
wissenschaftliche  Charlatan  Taylor  langere  Zeit  in  Marseille  verweilte,  scheint 
Daviel  die  erste  Anregung,  vielleicht  auch  Unterricht  von  Taylor  gehabt  za 
haben,  um  sich  der  Augenheil kunde  zu  widmen.  Daviel  war  damals  Demon- 
strator der  Anatomie  in  Marseille;  der  Courrier  d^ Avignon,  4.  Marz  1735, 
enthalt  eine  Beklame  von  Daviel,  welcher  mehrere  Augenoperationen  mit 
Gluck  ausgefuhrt  hat  an  Kranken,  welche  zu  ihm  kamen  „depuis  le  déjNirt 
de  rOcculiste  Anglais." 

Seine  drei  ersten  Operationen  waren  Pterygium-  und  Eataraktoperationen, 
zuerst  noch  durch  Depression;  dem  Artikel  folgen  mehrere  Eeklame- Artikel, 
20.  und  24.  Mai,  9.  Dezember  1735;  18.  Mai  1736.  Am  29.  Mai  1736  zeigter 
seine  Beise  nach  Portugal  an ;  er  reist  iiber  Aix,  Salon,  Aries,  Nimes,  Mont- 
pellier, Pesenas,  Béziers,  Narbonne,  Castelnaudari,  Carcassone,  Toulouse, 
Montauban,  Castelsarasin,  Agen,  Castres,  Bordeaux,  Bayonne,  St.  Jean-de-Luz, 
St.  Sébastien,  Victoria,  Madrid. 

20.  November  ging  Daviel  nach  Lissabon,  wo  er  8.  Dezember  eintraf ;  von 
hier  verreiste  er  18.  Februar  1737  iiber  Cadix,  Malaga,  Grenada,  Barcelona, 
Aries  etc.  und  kam  26.  September  in  Marseille  zuruck.  Am  13.  April  1738 
ging  er  nach  Paris  iiber  Aix,  Avignon,  Lyon  etc.,  kam  Anfang  Juni  dort 
an  und  ging  7.  September  1738  wieder  nach  Marseille.  Marz  1741  war  er  in 
Mailand. 

Am  30  Jånner  1744  meldet  er,  dass  er  nicht  mehr  herumreisen  wiirde;  in 
1746  verzog  er  nach  Paris.  In  1762  ging  Daviel,  von  einer  Lahmung  der 
Zunge  ergriffen,  nach  Geneve,  um  sich  unter  Tronchin's  Behandlung  zu  stellen. 
Dort  starb  er  am  3.  September,  66.  Jahre  alt.  Er  hinterliess  wol  nur  ein 
geringes  Vermogen,  denn  seine  Wittwe  quacksalbert :  .  .  .  Daviel  .  .  .  ålaissé 
k  sa  veuve  le  secret  d'une  eau  verte  .  .  .,  une  eau  blanche  .  .  .,  une  pom- 
made  .  .  .;  le  prix  est  de  6  livres  ...  In  1773  verkaufte  sie  noch  immer 
diese  Sachen,  aber  auch  in  halben  Flaschen.  Pansier's  Artikel  bringt  einen 
werthvoUen  Beitrag  zu  DavieFs  Lebensgeschichte. 

PSROBNS. 

H.    Tbuc.    L'évolution   de   Vophtalmologie   å   VEcole  de   Montpellier, 

1905.    Discours  jprononcé  å  la  seance  de  rentrée  universitaire  du  3 

novembre.  8o.,  25  pp. 

Eine   inhaltreiche   Uebersicht   der   Schicksale   der   Augenheilkunde   an  der 

Schule  von  Montpellier;  im  12.  Jabrhundert  Alcoati,  Zacharias,  Bcuevenutus, 


123 

spater  andere.  Boissier  de  Saurages,  MéjeaD,  Pellier  de  Quengsy  (f  1835); 
YOD  ab  1792,  mit  Ausnahme  Pellier's  und  einigen  anderen,  ward  die 
Aagenheilkande  in  Montpellier  eine  Zeit  lang  von  Unwissenden  und  Quack- 
salbem  betrieben ;  so  bekam  der  Brillenbåndler  Philippe  am  7.  Mai  1843  von 
der  Faknltat  den  Titel  von  „ocaliste-opticien  de  la  Faculté  de  Montpellier". 
Delpech,  Serre,  die  Pamard's  n.  a.  gaben  mehrere  wissenschaftliohe  Werke 
heraas.  Die  Eede  von  True  ist  gezogen  aus  der  nåchst  erscheinenden  Gesohichte 
der  Augenheilkunde  in  Montpellier,  welche  von  True  und  Pansier  bearbeitet 
wird,  anf  welche  wir  nach  dem  Erscheinen  zuriickkommen. 

Pebgeks. 


REVUE    DES    PERIODIQUES. 


HI8T0IBE  DE   LA  MåDECINE. 


6.  VAN  DooBSLABB.   Episode*  de  Ja  vie  médicale  d'antan.   Bulletin  du 
Cercle  archéolog.  littér.  et  artist,  de  Malines.  1905,  vol.  XV,  32  pp. 

Der  Autor,  einer  der  wenigen  belgischen  Aerzte,  welche  die  Geschichte  der 
Medizin  erforschen,  gibt  uns  in  oben  genanntem  Artikel  drei  Abhandlungen. 
Die  erste  betriff t  einen  Assoziationskontrakt  zweier  Chirurgen,  Jan  van  den 
Broeke  und  Roland  Raduwaerts,  vom  4.  Mai  1471  in  flåmisoher  Sprache;  es 
handelt  sich  um  Yertheilung  des  Netto- Honorars  beider  Parteien,  wenn  dasselbe 
4  Stuber  iibersteigt  etc.;  der  Kontrakt  wird  in  extenso  wiedergegeben.  Die 
zweite  Abhandlung  ist  ein  Bruchstiick  einer  gerichtlichen  Verhandlung  aus 
1613,  wo  der  64-jahrige  Arzt  Heinrich  Coggeman  vom  Chirurgen  Jan  Beelaers 
angegriffen  und  geschlagen  worden  war ;  das  Ende  ist  leider  verloren  gegangen« 
Die  dritte  Abhandlung  ist  eine  Polemik  zwischen  zwei  Mechelener  Aerzten 
Arnold  d'Ancre  und  Jan  Vroesen  1663;  der  eine  behauptete,  dass  Henri 
Florent  de  Laurin  an  Skorbut  zu  Grunde  ging,  der  andere,  dass  es  eine 
Obstructio  intestinalis  war.  D'Ancre  gab  1662  seine  Concertationes  daruber 
heraus,  wogegen  Yroesen  sein  Xenium  herausgab  (1663),  zwei  seltene  Bro- 
churen von  Broeckx  zitirt  mit  vollem  Titel  (auch  bei  van  Doorslaer);  Autor 
£and  eine  noch  unbekannte  Brochure  daruber  von  d'Ancre,  Xenium  æenio 
repositum  .  .  .  welcher  unter  dem  Namen  G.  Plannaupsteus  1663  zu  Mechelen 
heraaskam. 

Wir  erinnern  hier  an  die  1900  erschienene  Arbeit  von  van  Doorslaer, 
Apeiyu  historique  sur  la  médecine  et  les  médedns  å  Malines,  wo  nach  lokalen 
Quellen  fleissig  gearbeitet  wurde. 

Peboens. 


Mabie,   A.,    (Médecin    en   chef   å   Tasile   de    Villejuif),    Sur  quatre 
compositions  de   Ooya  (Académie  San  Femands).  Nouv.  iconogr.  de 
la  Salpétrifere  XVIII.  6.  nov.-déc.  1905,  p.  703—706. 
Im  AnschluBS  an  eine  Publikation  von  Laignel-Lavastine  in  derselben  Zeit* 


124 

Bchrift  (1904,  No.  1)  wiirdigt  Verf.  einige  andere  Gemalde  des  bekannten 
spanischen  Kiinstlers.  Drei  Ton  ihnen  sind  nach  dem  Katalog  Yon  P.  Letort 
(Paris  1877)  beschrieben.  Die  Reproduktionen  sind  nicht  so  deutlick  aosge- 
&llen,  wie  bei  den  friiher  yeroffentlichten  Bildern,  sodass  man  nor  schwor 
erkennen  kann,  um  was  es  sich  handelt.  Man  sieht  Månner-  und  Fraaen- 
gestalten  in  verscbiedenen  Stellangen  und  Mienen.  Mit  der  Medizin  haben 
die  Gemalde  kaum  eine  wesentliche  Beziebung.  Um  diese  zu  ermitteln,  muss 
man  die  Phantasie  stark  arbeiten  lassen.  Dasselbe  gibt  auch  vom  4.  Bilde. 
Der  ganze  Aufsatz  lauft  auf  eine  Verherrlichung  der  kunstlerischen  Bedeutung 
Ton  Goya  aus.  Pågbl. 


RuDLBB,  Fbbnånd.  (Médeciu-major  du  Ile  Dragons),  Saint- Panialéo» 
médecin  a  propos  d^une  peinture  murale  de  Flig  lise  de  Chtehersch' 
wikr  (/Llsace),  Nouv.  iconogr.  de  la  Salpétriére  XVIII.  No.  5, 
Sept— Oct.  1906  p.  616—619. 
Nach  einer  kurzen  Einleitung  ilber  die  hobe  Verehrung  der  Katholischen 
Eeligion  im  Elsass  und  den  Kirchenbilderscbmuck  daselbst  im  allgemeinen 
schildert  R.  speziell  ein  yon  ihm  im  Kirchenchor  von  Guberschwihr  (einer 
zwischen  Ruffach  und  Kolmar  im  Elsass  belegenen  Ostschaft)  entdecktes  Wand- 
Gemalde,  das  den  Heiligen  Pantaleon  als  Arzt  darstellt.  Der  Hellige  wird 
hier  vorgefuhrt,  wie  er  bei  seinen  Reisen  durch  die  Provinz  vor  einer  Stadt 
Ualt  macht  und  die  kranken  Bewohner  ihn  konsultieren.  R.  giebt  eine  aos- 
fuhrliche  Lebensgeschichte  des  bekannten  Martyrers,  der  um  303  unter  den 
romischen  Kaisern  Diocletian  und  Maximilianus  lebte  und  dessen  Gedenktag 
auf  den  27.  Juni  fallt.  Die  weiteren  Daten  sind  in  jeder  Kirchengesehichto 
zu  finden  und  bedurfen  an  dieser  Stelle  keiner  Rekapitulation.  Pantaleon 
erfreut  sich  beøonderer  Verehrung  im  Elsass.  R.  zahlt  im  Anschluss  daran 
noch  einige  andere  Heiligen-Aerzte  auf  und  liefert  damit  ein  brauchbares 
Material  zum  Kapitel  „Theologie  in  der  Medizin",  was  dem  Referenten  zur 
Erganzung  der  Daten  in  dessen  „System  einer  Kulturgeschichte  derMedizin" 
besonders  willkommen  ist.  In  den  Kirchenbiichem  von  Gueberschwihr  und 
alten  Elsassischen  Chroniken  finden  sich  noch  einige  Notizen  iiber  die  Wunder- 
taten  des  Pantaleon,  z.  B.  gelegentlich  der  Invasion  der  Schweden  1636  u.  a. 
Das  Gemalde  rtihrt  von  dem  Maler  Feuerstein  her. 

Paobl. 


OBOOBAFHIE   MBDICALB. 


Une   nouvelle  Jthvre  des   Philippines  par   m.  m.  les  Docteurs  H.  D. 
Bloombbbg  et  J.  Moboan  Coffin,  Premiers  Lieutenants  et  Médecins- 
Assistants  de  Tarmée,  åManille.  (Journal  de  rassociation  américaine, 
p.  1223,  oct.  1905). 
,Encore  un  type  d*infection  febrile  tropicale  distinct  du  paludisme. 


1 25 

Les  autears  rapportent  deax  cas  de  fiéVre,  avec  coarbe  de  températare 
montant  entre  39o  et  40o  jusqu'au  3e  jour,  et  se  terminant  aussitot  en  Ijsis 
durant  les  trois  oa  quatre  jours  snivants. 

L'examen  da  sang  vivant  a  montre  Texistenee  de  protozoaires  intraglobn- 
laires,  de  2.5  microns  de  long  et  de  1  mioron  de  large,  affectant  tant6t  ane 
forme  globalaire  tres  réfringente,  tantåi  ane  forme  en  faseau,  et  doués  de 
moayements  rapides  sar  leurs  deux  axcs.  Les  recherches  nocturnes  ont  décelé 
qaelqaes  formes  en  anneaux  étroits. 

Les  tentatives  les  plus  méthodiqnes  pour  colorer  ces  protozoaires 
ont  échoué. 

Les  aatears  ajoutent  qu'ils  ont  trouvé  des  formes  immobiles,  analogaes  å 
celles  décrites  déjå  par  Cropper  (J.  of  tropical  medicine  may  1.  1905)  et  par 
H.  M.  Smith  (surgeon  Generars  report  1904)  mais  ils  croient  å  des  accidents 
de  préparation. 

En  resumé,  pour  ces  auteurs,  les  hématozoaires  observés  dans  ces  deux  cas 
différent  absolument  „de  la  plasmodie  malariale". 

G.  Tbbillb. 


Melation  cTun  cai  mortel  d'hématurie  tropicale  (Blackwater  fever)  par 

le   Dr.   F.  Cbeiohton    Wkllman,   du   Benguela,    (West-Africa)  in 

Journal   de    Vassociation    médicale  américaine,  2  déc.  1905,  p.  1736. 

Il  s'agit  d'un  ofBcier  qui,  atteint  de  dysenterie  amibienno,  eut  alors  an  acces 

de   fiévre   å   urines   noires.    La   spectroscopie    révéla  Toxykémoglobine   dans 

les  urines. 

L'examen  microscopique  du  sang  frais  ne  donna  aucun  resultat,  mais  celui 
de  préparations  colorées  permit  de  constater  la  présence  de  nd^ux  parasitos 
malariens,  tous  les  deux  tres  petits  et  intraglobulaires". 

C'est  sans  doute  trop  pcu  pour  affirmer  que  le  paludisme  eet  la  cause  de 
la  fiévre  å  urines  noires. 

Aussi  Tauteur  se  garde-t-il  de  conclure  formellement  dans  ce  sens.  D'autant 
mieux  que  sur  24  cas  d'hématurie  tropicale,  il  n'a  trouvé  que  trois  fois  seule- 
ment  les  parasites  de  la  malaria. 

Il  conclut  done  que  le  caractére  précis  des  relations  qui  existent  entre  le 
paludisme  et  Thématurie  tropicale  n'a  pas  encore  été  démontré. 

G.  Tbeillb. 


Société  américaine  de  médecine  tropicale.  Reunion  du  8  décembre  1905, 

tenue  å  Philadelphie  (compte  rendu  in  New'  York  medical  Journal, 

no.  du  13  janvier  1906,  p.  109.) 

Le   colonel   William   C.   Gorgas,   chargé  du  service  médical  de  la  zone  du 

Canal   de   Panama,  a  donné  lecture  d*un  mémoire  sur  les  rapports  des  mous- 

tiques   et   de   la  fiévre  jaune   dans  Tlsthme.  Il  résulte  de  ce  travail  qne  les 

régles  d'assainissement  mises  en  pratique  å  la  Havane  paraissent  avoir  produit 

les  mémes  resultats  heureux  å  Panama. 


136 

Isolement  des  malades  sous  deø  appareils  de  toile  métallique;  famigation 
des  chambres  aa  pyréthre,  au  soufre,  etc.  destruction  des  flaques  d'eau  servant 
de  gites  aaz  ategomjias  et  aax  larres.  En  juin  1906,  il  j  eat  67  cas  defiévre 
jaune,  40  en  jaillet,  27  en  aoåt,  7  en  septembre,  3  en  octobre,  et  O  en  novembre. 
Maia  le  Colonel  Grorgas  estime  qa'il  font  attendre  deux  mois  poor  étreassoré 
que  la  fiévre  janne  est  tont  å  &it  disparae. 

Bappelons,  en  effet,  qu'en  décembre  1905,  on  a  obserré  encore  plos  de  60 
cas  de  fiévre  janne  å  la  Harane  (medical  Becord,  16  déc.  '06,  p.  986)  et  qne 
la  presse  médicale  ne  croit  pas  k  la  disparition  tant  de  fois  annoncée  officiel- 
lement  (medioal  Beoord,  27  janv.  '06,  p.  146). 

G.  TUOLLB. 


Cos  cTinfeetion  cauåé  par  la  larve  du  bourdon.  {Journal  de  Vasiodation 
médicale  amérieaine  9  déc.  1906,  p.  1800.) 

Le  Dr.  Boston,  de  Fhiladelphie,  arait  déjå  trouvé  dans  ane  aatopsie,  chez 
un  enfant  mort  de  convulsions,  an  parasite  qne  le  Professear  Stiles,  de  Was- 
hington D.  C.  avait  identifié  avec  le  genre  Erutali*. 

Voici  qae  le  Dr.  Hanby,  de  Bessemer  (Alabama),  pablie  å  son  toar  une 
observation  compléte  d'ane  petite  négresse  de  18  mois,  qui  fat  atteinte  de 
conyaisions,  d'amaigrissement  et  d'accidents  nerveaz,  qui  faillirent  l'emporter. 

Le  Dr.  Uanby,  ayant  administré  le  calomel  et  la  santonine,  Tenfant  rendit 
24  vers  vivants.  Ces  parasites,  longs  d'environ  4  å  6  centimétres,  larges  de  2, 
avaient  ane  tete  en  sa^oir  garnie  de  deux  petites  cornes.  La  qaeae,  effilée, 
sttsceptible   de  s'engainer  en  telescope,  était  terminée  par  an  bouqaet  de  cils. 

Ils  farent  déterminés  comme  larves  da  boardon  des  fleurs  Erutalis  tenax. 
Ces  larves  vi  vent  dans  Teaa  chargée  de  débris  végétaax.  L'enfant  avait  du 
les  avaler  en  buvant. 

Cette  observation  est  tres  interessante. 

G.  Treillb. 


Mnpoieonnement  par   let  fruits  du  papayer  par  M.  A.  Barbes,  pro- 
fessear de  bacteriologie  et  de  pathologie  å  rUniversité  de  SLansas. 
(U.  S.),  Lawrence.  {Journal  de  V association  amérieaine,  30  déc.  1906, 
p.  2013. 
L'auteur  rapporte,  qu'il  a  été  empoisonné  å  plosieurs  reprises,  enmangeant 
la   palpe  du  fruit  du  papayor  (Asimina  triloba).  Il  oite  les  dates  de  ses  aooi- 
dents  et  les  sympt6mes  éprouvés,  qui  farent  de  l'urticaire,  des  battements  de 
tete,  des  nausées  et  des  troubles  intestinaux. 

L'aatear  suppose,  que  le  fruit  du  papayer,  qui  a  måri  å  terre  et  s'est  gftté 
par  piaces,  est  susceptible  de  causer  ces  accidents.  Mais  il  y  a  lieu  aassi  de 
croire  qu'il  s'agit  lå  d'une  réceptivité  personnelle  et  accidentelle,  car  M.  Barber 
déclare,  qu'il  avait  accoutumé  de  manger  sans  aucun  inconvénient  de  oe  fruit 
depuis  renfance. 


127 

L'auteur  rapporte  aussi  des  oas  de  méme  genre  observés  par  le  Professeur 
Haveawill,  Fharmaoien  de  TUniverBité  de  Kansas,  et  par  beaucoup  d'antres. 
Gertains  pensent,  qae  la  papaye  a  chair  blanche  est  plus  nocive  qae  la  yariété 
k  ohair  jaane. 

Le  fait  eet  interessant  a  faire  connaitre  aox  médecins,  qai  ezcrcent  dans  les 
pays  ob  le  fniit  da  papayer  sert  de  noarritore  usaelle. 

G.  TUILLB. 


L^eau  potable  å  Manille  {Iles  Fhilippines).  Correspondance  parti- 
cnliére  du  Medical  Bøcordt  no.  du  30  décembre  1905,  p.  1068. 

On  sait  que  le  bnreaa  d'hygiéne  de  Manille  s'est  depnis  longtemps  préoc- 
cupé  de  la  qaestion  de  Tean  potable  dans  cette  ville,  en  raison  des  relations 
étroites,  qui  existent  entre  la  qoalité  de  l'eaa  des  reservoirs  publics  et  la 
propagation  da  choléra. 

Le  mode  de  sterilisation  de  l'eaa  est  encore  &  troaver.  £n  effet,  les  essais 
commencés  depais  plas  d'une  année  avec  le  salfate  de  cuivre  ont  montre  qae 
les  vibrions  cholériqaes  ne  sont  détraits  qae  par  ane  solation  de  1  poar  150,000. 
Or,  å  cette  dose,  la  consommation  continae  de  l'eaa  devient  an  danger  pablic 
d^empoisonnement.  De  plas,  cette  proportion  est  capable  d'arréter  les  fermen- 
tations oxydantes  dans  les  septics  tanks  ou  sont  dirigées  les  matiéres  fécales 
de  la  ville  de  Manille. 

La  sterilisation  aa  salfate  de  cuivre  est  done,  —  comme  d'ailleurs  c'était  k 
prévoir  —  absolument  impratioable. 

G.   TSBILLB. 


Paihologie  et   tkérapie  des    Yaws  in  NeuhTork  medical  Journal,  27 
janv.  1906,  p.  196. 

O'est  un  resumé  d'un  travail  du  Dr.  Aldo  Castellani  publié  déjå  par  le 
Journal  of  tropical  medicine.  L'auteur  est  d'avis  que  malgré  toutes  les  ana« 
logies  dans  la  nature  des  lésions  et  dans  l'efficacité  du  traitement,  les  Yaws 
ne  sont  pas  la  Syphilis. 

L'auteur  y  a  trouvé  un  spirillum,  qu'il  propose  d'appeler  Spirockoeta  per- 
tenius  ou  encore  pallidula.  Il  fait  remarquer  que  le  bacille  de  la  tuberculose, 
celui  de  la  lépre,  et  les  autres  aoido-bacilles  des  corps  grås  sont  morphologi- 
quement  identiques,  et  que,  cependant,  la  lépre  n'est  pas  la  tuberculose. 

Il  estime  que  l'Iodure  de  potassium  agit  parfaitement  sur  les  Yaws,  mieux 
méme  que  le  mercure. 

Mais,  en  somme,  le  traitement  de  cette  maladie  des  noirs  d'afrique  est  le 
méme  que  celui  de  la  syphilis. 

G.  Tbeills. 


EPIDEMIOLOGIE. 


A.  Pbstb  BUBOinQUB.  1.  Japon,  Schimonoseki,  du  20  déc.  au  12  janv.  (6). 
Kobe,  dés  le  commencement  jusqu'au  1  janv.  91  (69).  Osaka,  dés  le  commen- 
oement  jusqu'au  8  janv.  140.  On  présente  au  magistrat  d'Osaka  environ  3000  rats 


7—13  janv. 

14—20  i&nv. 

5029  (4240) 

(3938) 

(666) 

(616) 

(1144) 

(1056) 

(1167) 

(1076) 

(632) 

(619) 

(338) 

128 


par  jour.  Le  prix  est  augmenté  de  6  å  7  „sen"*  le  rat.  Formosa,  Taipeh,  le 
30  nov.  (1).  2.  Chine.  Hong-Kong,  du  7  au  13  jany.  2  (2);  du  21  au  27  janv. 
1  (1).  3.  Australie,  NouvelhSollande.  Australie  occidentale,  Perth,  au  milieu 
du  mois  de  janyier.  1.  Nouvelle  Calédonie,  du  15  au  31  déc.  quelques  caa;  3 
décés.  4.  StraitS'Settlements,  Singapore,  du  16  au  19  janv.  3. 5.  Birma.  Rangoon, 
pendant  les  mois  de  novembre  et  décembre  113  (110)  et  98  (91).  Mandala$f, 
du  2  au  9  janv.  (6).  6.  Indes  anglaises  orientales: 

24—30  déc.  31  déc— 6  jany. 
Indes  entih-es  (3282)  5184  (4278) 

Bomhay  (PréM.)  (802) 

Bengale  (1703) 

Provinees   Unies  (1184) 

le  Ptmjab  (563) 

Provinces  centrales 
Bombay  ( Ville),  du  5  au  11  janyier  25  (20). 

7.  Perse,  Province  de  Seistan.  On  constate  déjå  une  diminution  dans  le  nombre 
des  cas  de  peste  (surtout  des  poumons).  Le  Gouyernement  a  prescrit  des 
mesures  rigoureuses;  des  médecins  russes  et  anglais  assistent  dans  lescontrées 
atteintes.  8.  Bussie,  Pendant  le  mois  de  janyier.  Gouvernement  d" Astrachan, 
2me  district  maritime,  Bodan  3.  District  Krasnojarsk,  Ohshorowo  4.  Krasny- 
Jar,  2.  9.  Egypte,  Alexandrie,  D'åprés  une  depeche  du  1  mårs  1  décés.  10. 
Afrique  orientale  anglaise,  Nairobi,  du  21  au  26  janyier  4  (2).  11.  Ile  Maurice, 
du  20  au  26  janyier  1  (1);  du  27  jany.  au  1  féyr.  2  (1).  12.  Afrique  méri- 
dionale  anglaise,  du  24  déc.  au  27  janyier  pas  de  cas.  Seulement  å  Port- 
Elisabeth  on  continue  encore  å  attraper  des  rats  pestiférés.  13.  Brésil,  Bio  de 
Janeiro,  du  25  déc.  au  14  jany.  25  (10). 

B.  Cholébå  asiatique.  1.  Indes  orientales  anglaises.  Calcutta,  du  31  déc. 
au  6  jany.  (72);  du  7  au  13  jany.  (61);  du  14  au  20  jany.  (43);  du  21  au  27 
jany.  (44). 

C.  FisysB  JAUKE.  1.  Brésil,  Bio  de  Janeiro,  du  11  au  24  déc.  9  (9);  du  25 
déc.  au  7  jany.  6  (2).  2.  Cuba,  Havane,  du  4  au  16  jany.  2  (2) ;  du  17  au  31 
jany.  2  (2);  du  1  au  2  féyr.  1;  du  3  au  11  féyr.  1.  Matanzas  (proy.)  le  5 
féyr.  1  (1).  3.  Ecouador,  Quayaquill,  du  11  au  17  déc.  (6);  du  18  au  31  déc. 
(3) ;  du  1  au  14  janyier  36  (5).  4.  Honduras.  El  Paraiso,  du  13  au  19  janv. 
(1).  5.  Mexique.  Orizaba,  du  17  déc.  au  13  jany.  (1).  Vera  Cruz,  du  31  déc. 
au  27  jany.  4  (3).  Mérida,  du  31  déc.  au  20  jany.  2  (1).  6.  Etats-  Unis  d'Amé- 
rique  septentrionale.  Etat  de  Louisiana,  Jefferson,  le  28  janyier  1. 

(D'aprés  les  numéro's  2354 — 55 — 56—57  du  ,,British  Medical  JournaF',  les 
numéros  7 — 8 — 9 — 10  des  „Veroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheits- 
amtes"  (Berlin)  et  les  numéros  4—5 — 6 — 7  des  „Public  Health  Reports" 
(Etats  Unis.).) 

Amsterdam,  9  mårs  1906.  EiKOELma. 


CAELIUS  AURELIANUS. 

MALADIES  AIGUES  ET  MALADIES  CHRONIQUES. 

LE  MÉTHODISME. 

PAR  LE  Dr.  MEUNIER.  (Ponioisé). 


Parmi  les  andens  auteurs,  qu'on  rencontre  dans  Thistoire  de  la  Méde- 
cine,  Tun  des  plus  curieux  et  des  plus  originaux  est  certainement 
Caelius  Aurelianus, 

D'abord  un  certain  mystére  regne  sur  sa  vie  et  sur  Tépoque  å  laquelle 
il  a  vécu.  Les  uns  le  font  contemporain  de  Galien,  d'autres  prétendent, 
qu'il  vivait  au  Ve  siécle.  Ce  qui  est  acquis  c'est  que  dans  la  partie  de 
son  oeuvre,  qui  nous  est  parvenue,  il  n'est  jamais  question  de  Galien;  et 
cependant  lorsque  notre  auteur  traite  une  question,  il  éxpose  les  opinions 
de  tous  ses  devanciers  illustres  Hippocrate,  Dioclés,  Erasistrate,  Asclépiade 
etc,  et  ne  va  pas  plus  loin  que  Thessalus  ou  ISoranus  d'Ephése.  Jamais 
le  nom  de  Galien  n'est  cité;  ce  qui  donnerait  å  penser  que  Caelius 
Aurelianus  a  vecu  un  peu  avant  Galien  ou  qu'il  fut  son  contemporain.  Il 
nous  semble  done  plus  exact  de  le  placer  au  Ile  qu'au  Ve  siécle;  quoiqu'il 
en  soit  les  huit  livres,  qui  nous  sont  parvenus  sous  le  titre  d'afiections 
aigoes  (3  livres)  et  d'afiections  chroniques  (5  livres),  sont  trés-intéressants 
å  étudier,  parce  que  leur  mode  d'exposition  n'a  rien  d'antique  et  qu'ils 
sont  écrits  å  la  fagon  de  nos  livres  modernes.  L'auteur  a-t-il  une  afiféction 
å  décrire,  il  commencera  par  la  definition,  puis  passera  å  l'étiologie,  å  la 
pathogénie,  parfois  å  l'anatomie  pathologique,  décrira  les  sympt6mes, 
qu'il  appelle  d'un  autre  nom,  puis  fera  le  diagnostic,  surtout  lediagnostic 
differentiel,  et  enfin  établira  le  traitement,  son  traitement,  celui  de  la  secte 
Méthodique;  ce  qui  ne  l'empéchera  pas  de  nous  faire  connaltre  le  traite- 
ment des  auteurs,  qui  l'ont  précédé:  dogmatiques,  empiriques  et  métho- 
diques,  et  d'en  faire  la  critique :  critique  avisée  et  courtoise. 

Puis,  comme  c'est  un  „barbare"  —  il  est  né  en  Numidie,  å  Crissa  — 
son  latin,  qui  est  bien  dififérent  de  celui  du  siécle  d' Auguste,  a  une  saveur 
particuliére  faite  d'expressions  nouvelles,  sinon  de  neologismes,  tout  au 
moins  de  mots  pris  dans  une  acception  un  peu  différente  de  leur  acception 
habituelle. 

C'est  ainsi  qu'il  décrit  les  maladies  aigiies  et  les  maladies  chroniques 
en  employant  des  mots  nouveaux  passiones  celeres^  passiones  iardae  afiec- 

1906.  10 


130 

dots  rapides,  affections  lentes;  nous  dirions  aujourd'hui  å  marche  rapide, 
å  marche  lente. 

Il  ne  veut  pas  employer  le  mot  symptome  en  usage  chez  les  faces,  il 
le  remplace  par  une  périphrase:  ce  qui  suit,  ce  qui  accompagne,  ce  qui 
souffre  —  le  pleurétique,  le  léthargique,  le  mélancolique. 

Quant  å  la  fiévre  elle  n'a  rien  d'essentiel;  il  n'y  voit  pas  comme  Galien 
une  entité;  c'est  la  compagne  la  plus  habituelle  des  affections  aigues 
yyfebres  sunt  acutis  magis  comites  passionibus". 

Mais  tout  en  étant  méthodique  —  et  nous  dirons  plus  loin  cequ'était 
le  méthodisme  —  il  n'est  pas  en  désaccord  avec  les  doctrines  de  la 
coUection  hippocratique,  qui  faisait  de  la  nature  le  médecin  des  n^aladies.  i) 

Les  maladies  aigiies,  dit-il  d^ns  le  préambule  des  maladies  chroniques, 
guérissent  d*elles-mémes  soit  par  hasard  soit  par  la  nature  ^yCeleres  enim 
vel  aculae  passiones  etiam  sponte  solvuniur^  et  nunc  foriuna^  nunc  natura 
favente.^*    . 

C'est  méme  ce  qui  explique  pourquoi  certaines  gens,  des  ignorants,  ne 
voulant  pas  voir  de  médecins,  quand  ils  sont  malades,  rapportent  la 
guérison  de  certaines  affections  aigties  soit  å  des  incantations,  soit  å  des 
amulettes,  soit  å  Tannonce  par  exemple  d'une  bonne  ou  d'une  mauvaise 
nouvelle,  qui  par  —  une  modification  de  Torganisme  ont  pu  en  effet 
chasser  la   maladie  —  „mutatione   quadam  corporis  morbos  excludunt". 

Ces  maladies  du  reste  sont  chassées  naturellement  du  corps  par  un 
flux  de  sueur,  par  un  flux  de  sang  par  les  narines,  par  un  flux  de  ventre. 

Ce  sont  les  phénoménes  critiques.  Ce  méthodique  est  done  un  naturiste. 
D'ailleurs  sa  méthode  s'applique  surtout  au  traitement  des  maladies  chro- 
niques,  qui  réclament  un  médecin  habile  „medici  peritiam  poscunt"  par- 
ce  qu'elles  ne  peuvent  guérir  ni  par  le  hasard  ou  par  le  fait  de  la  nature : 
telles  sont  la  goutte,  la  phtisie,  l'élephantiasis. 

Déjå  avant  lui  Themison  avait  institué  un  traitement  des  affections 
chroniques,  ainsi  que  Thessalus;  cependant  c'est  Soranus  d'Ephése,  qui  le 
premier   nous   a   laissé   sur   le   sujet   tout  un  corps  de  doctrine,  qu'il  va 


1)  Doctrine,  qui  est  reconnue  vraie  par  les  trayaux  scientifiques  oontemporains.  Dans 
une  commanication  faite  dans  la  seance  du  19  féyrier  1906  å  la  Soolété  de  Médeolna 
interne  de  Berlin  M.  Goldscheider.  ,,8*attache  å  démontrer  qu*il  existe  réellement  une 
tendance  de  Vorganisme  å  lutter  contre  les  affections  qui  Fatteigneqti  enoore  qu*il  soit 
diffioile  parfois  de  sayoir  si  tel  ou  tel  phénoméne  qui  détermine  la  midadie  —  la  fléyre 
par  exemple  —  doit  étre  considéré  comme  un  processus  curatif ;  cepepdant  il  n*est  pas 
douteux  que  de  teis  processus  existent  (formation  d'antitoxines,  production  d^épanohements 
susceptibles  de  détruire  les  microorganismes,  qui  leur  ont  donné  naissance,  eto.)  aussi  la 
thérapeutique  rationnelle  doit^lle  sUnspirer  de  cette  tendance  naturelle  de  l^organisme 
et  oheroher  å  la  favoriser."  (Semaine  Médicale  No.  9,  28  férr.  1906). 


131 

exposer;  c^est  ce  qui  a  fait  dire  å  Albert  Haller  dans  sa  „B^^liotheca 
Chirurgica"  „nous  laissons  Caelius  Aurelianus  avec  Soranus,  dont  il  a 
latinisé  les  principes".  i) 

Assurément,  comme  l'exposé  qui  va  suivre  le  prouvera,  Caelius  Aure- 
lianus se  montre  dans  son  traité  des  maladies  aigties  et  des  maladies 
chronic^ues  disciple  fidele  de  Soranus;  mais  cela  ne  Tempéchera  pas 
d'avoir  son  opinion  personnelle;  de  citer  d'autres  auteurs  que  Soranus; 
de  n'étre  pas  toujours  de  son  avis  et  d'en  dire  les  raisdns. 

Ce  petit  préambule  n'a  d'autre  but  que  de  donner  une  idée  générale 
de  l'oeuvre,  que  nous  allons  analyser,  et  de  montrer  qu'il  n'y  a  aucune 
hérésie  dans  cette  secte  méthodique,  contre  laquelle  Galien  s'est  si  souvent 
emporté  et  cela  sans  raison.  Comme  nous  le  verrons  tout  å  l'heure,  sion 
laisse  de  coté  tout  ce  qu'il  y  a  d'excessif  dans  la  generalisation  de  leur 
formule  doctrinale  (strictum  et  laxum)  —  Formule  vraie  dans  le  fond  —  On 
sera  bien  force  de  reconnattre,  que  les  méthodiques  dérivaient  plut6t  de 
l'école  hippocratique ;  qu'ils  étaient  d'excellents  médecins,  de  remarquables 
praticiens. 

Leurs  idées  sur  la  pathogéhie  des  maladies  n'excluent  pas  d'autres  idées 
pathogéniques  et  leur  lutte  contre  les  maladies  chroniques  nous  montre 
de  quelles  ressources  thérapeutiques  disposaient  déjå  au  Ile  siécle  de 
notre  ére  les  médecins  romains  aux  prises  avec  une  generation  de  neuras- 
théniques  et  de  décadents.  Aussi  faut-il  douter  de  l'authenticité  du  propos 
si  souvent  rapporté  de  Thessalus,  qui  prétendait  enseigner  å  n'importe 
qui  la  médecine  en  6  mois.  Pour  arriver  simpleroent  å  manier  les  diffé- 
rentes  cures  préconisées  par  les  méthodiques  il  fallait  de  Tart  et  du  tact ; 
il  fallait  aussi  beaucoup  de  pratique. 

Le  mot  de  méthodisme  évoque  certains  principes  fondamentaux  qui 
sont:  le  diairiion  c.  a.  de  Tabstinence  de  trois  jours  au  debut  des  maladies 
aigues;  le  sirktum^  le  laxum^  causes  communes,  points  communs  de  toutes 
les  maladies  indiquant,  que  dans  le  traitement  il  faut  resserrer,  ce  qui  est 
relåché,  et  relåcher  ce  qui  est  resserré ;  enfin  dans  les  aflfections  chroniques 
les  cycles  résompiif  et  méiasyncritique  qui  redonnent  de  la  force  aux 
malades  et  qui  remettent  le  fonctionnement  des  pores  en  bon  etat. 

C*est  lå  seulement  —  si  je  puis  m'exprimer  ainsi  —  la  facade  du 
méthodisme,  faQade  demiére  laquelle  se  trouvent  des  médecins,  d'excellents 
praticiens,  tres  habiles  dans  Tart  d'examiner  les  malades,  de  diagnostiquer 
les  maladies  et  tres  ingénieUx  dans  la  fagon  de  les  soigner.  J'ajouterai 
qu'ils   étaient  tres  instruits  et  de  la  science  contemporaine  et  des  travaux 


1)    Caeliviii   AurelUnam   oum   Sorano  relinquimua  cujas   praecepta  latinizavit,  (Acat. 
L.  II.  C.  28). 

10» 


13« 

de  leurs  prédécesseurs  et  qu'il  est  tout  k  fait  injuste  de  les  traiter,  comme 
Galien  le  fait,  d'ignorants  f^'dnes*'  (asini  Thessalu). 

Du  reste  beaucoup  de  leurs  expressions  sont  passées  dans  le  language 
médical  et  y  sont  restées:  aasdeptique  —  atonie  —  adjuvants  etc.  expres- 
sions, qu'on  ne  trouve  ni  dans  Galien  ni  chez  les  Arabes. 

l^  secte  méthodiqiie  s'inspirait  d'Asclépiade  (Ile  siécle  Av.  J.  C), 
qui  avait  fait  une  revolution  dans  la  médecine,  et  dont  Toeuvre  de  Celse 
est  encore  toute  impregnée;  mais  ses  préceptes  avaient  été  formules  par 
Thémison  (50  Av.  J.  C.)  qui  disait  que  les  maladies  avaient  entre  elles 
certaines  communautés,  aoivijTijg^  certains  points  communs  qu*il  était 
nécessaire  de  bien  reconnaltre  pour  les  bien  soigner.  Les  maladies  pour 
lui  consistaient  dans  le  resserrement  ou  le  relåchement  ou  un  etat  mixte 
des  poies,  qui  en  santé  devaient  étre  dans  une  tonicité  convenable  qu'il 
appelait:  evrovtA.  £t  cette  conception  de  la  santé  était  basée  sur  Fidée 
qu'Asclépiade  avait  formulée  au  sujet  de  la  nature  de  l'homme.  Ayant 
voulu  tout  changer,  il  ne  pouvait  étre  de  Tavis  de  Técole  hippocratique ; 
il  reprit  la  théorie  de  Démocrite  et  d'Epicure  prétendant,  que  le  corps 
humain  est  constitué  par  des  corpuscules  infiniment  petits,  des  atomes, 
se  mouvant  dans  des  méats,  dans  des  pores.  Quand  ce  mouvement  se  fait 
librement  et  normalement  c'est  la  santé;  quand  par  le  fait  du  resserre- 
ment OU  du  relåchement  des  pores  les  atomes  ne  se  meuvent  plus 
librement,  la  maladie  arrive;  et  le  but  du  médecin  sera  de  remettre 
les  pores  dans  leur  etat  naturel;  c'est  pour  cela  qu'a  été  instituée  la 
médication  du  cycle  métasyncritique.  Cette  doctrine,  formulée  par 
Thémison,  fut  mise  en  pratique  par  Thessalus,  elle  fut  surtout  enseignée 
par  Soranus  et  rédigée  par  Caelius  Aurelianus.  En  somme  pourquoi 
comme  Galien  s'éléver  contre  la  doctrine  des  méthodiques?  Le  relå- 
chement et  le  resserrement  n'avaient  rien  que  de  reel:  la  constipation 
et  la  diarrhée  en  sont  la  preuve.  Le  relåchement  était  soigné  par  les 
astringents  et  le  resserrement  par  des  relåchants.  C'est  la  doctrine 
des  contraires,  doctrine  hippocratique  et  galénique.  Il  était  recommandé 
de  prescrire  l'abstinence  pendant  trois  jours  dans  les  maladies  aigQes. 
Hippocrate  avait  aussi  conseillé  la  prudence  dans  les  premiers  jours  de 
la  maladie.  Quant  au  traitement  des  maladies  aigiies  et  des  maladies 
chroniques  c'était  une  mise  en  formule  de  la  diéte  des  anciens,  (diéte 
des  gens  en  santé,  diéte  des  gens  malades).  Mais  tout  cela  était  présenté 
d'une  certaine  fa^on  avec  une  „méthode"  que  le  médecin  de  Pergame 
ignorait.  Il  y  a  autrement  de  précision  et  de  substance  dans  les  deux 
traités  de  Caelius  Aurelianus  que  dans  n'importe  quelle  oeuvre  de  Galien. 
Si  vous  lisez  tes  ohapitres,  qui  traitent  de  la  pleurésie  ou  de  la  pbtisie, 
vous   savez,    ce   que^ '  pensaient   les   médecins   du   Ile  siécle  de  ces  deux 


*33 

maladies,  vous  savez  comment  ils  les  traitaient,  vous  avez  un  tableau 
vivant  de  ces  deux  afiections.  Dans  Galien  rien  de  semblable.  Des  disser- 
talions  interminables  le  plus  souvent  sans  conclusion.  Rien  qui  ressemble 
å  Texposition  claire  et  didactique  de  Caelius  Aurelianus. 

Voici  d'ailleurs  l'opinion  de  Sprengel:  „Certainement  aucun  auteur  de 
l'antiquité  n'a  mieux  exposé  que  lui  le  diagnostic  de  chaque  maladie. 
Personne  n'a  mieux  exposé  les  signes  des  afiections,  ni  indiqué  avec 
plus  de  précision  la  difference,  qui  existe  entre  les  phénoménes  critiques  et 
symptomatiques/'  (T.  II.  p.  38,  Tråd.  Jourdan). 

Ces  préliminaires  étaient  nécessaires  avant  d'entrer  dans  Tanalyse  méme 
de  l'oeuvre  de  Caelius  Aurelianus. 

Nous  commencerons  par  celle  des  maladies  aigUes,  non  moins  interes- 
sante que  celle  des  afiections  chroniques,  qui  en  est  la  partie  la  plus 
originale. 

Hippocrate  et  avant  lui  les  Anciens  (Veteres)  décrivaient  déjå  quatre 
maladies  aigUes :  La  pleurésie,  la  péripneumonie,  la  phrénésie  et  la  fiévre 
ardente.  Caelius  Aurelianus  décrit  des  afiections  aigUes  avec  fiévre :  la 
phrénésie,  la  léthargie,  la  pleurésie  et  la  péripneumonie  et  des  afiections 
aigues  sans  fiévre:  l'angine,  le  cboléra  etc.  Notre  intention  n'est  pas  de 
le  suivre  dans  toutes  ses  descriptions ;  pour  donner  une  idée  de  sa  fa^n 
d'exposer  Thistoire  d'une  affection  aigtie  nous  prendrons  comme  exemple 
„Za  PUurési^^  qui  peut  étre  considérée  comme  un  type,  que  n'ont  pas 
surpassé  nos  traités  modernes.  L'affection  pleurétique  a  pris  son  nom  de 
la  partie  du  corps,  qui  soufire  le  plus  —  le  c6té  —  que  les  grecs  appellent 
irTuupa.  Elle  est  produite  par  les  mémes  causes  antécédentes  que  les 
autres  afiections,  mais  plus  volontiers  cependant  par  un  refroidissement 
profond,  par  les  habitudes  d'intempérance,  des  exces  vénériens  ou  des 
exces  de  boisson,  par  une  indigestion,  un  coup  violent,  l'action  de  sou- 
lever un  corps  lourd,  par  une  course  rapide.  Ces  causes  du  reste  n^entrai- 
nent  pas  un  traitement  spécial.  C'est  en  efiet  malgré  cela  une  méme 
affection,  quelle  qu'en  soit  la  cause,  et  susceptible  d'un  seul  et  méme 
traitement.  Aristote  aurait  le  premier  défini  la  pleurésie :  la  coction  ou 
la  coagulation  d'une  matiére  liquide. 

AppoUonius  (Mys),  (146  Av.  J.  C.)  définissait  ainsi  la  pleurésie :  ime 
affection  de  courte  durée  aigue,  qui  se  produit  le  long  des  membranes 
des  cdtes  {vre^wHovru^}  et  dans  leurs  chairs  (rouscles  sousjacents),  par- 
fois  aussi  dans  les  parties  du  poumon,  souvent  sans  gonfiement  apparent 
et  accusée  seulement  par  certains  signes  extérieurs. 

Pour  Asclépiade  c'est  „une  fluxion  temporaire  d'humeur;  fluxion  aigQe 
des  parties  internes  du  c6té  avec  fiévre  et  gonfiement." 

Pour  Soranus  c'est  „une  douléur  violente  des  parties  intérieures  du  c6té 


»34 

avec  fiévre  aigOe,  toux  et  production  de  liquide  de  qualiié  variable.*^  Cette 
affection  est  plus  fréquente  chez  les  hommes  que  chez  les  femmes ;  chez 
les  vieillards  que  chez  les  adultes  et  les  jeunesgens;  en  hiver  que  pendant 
les  autres  saisons.  C'est  une  affection  aigue  —  c'est  lui  qui  parle  — 
rapide  et  violente  et  quelque  fois  constituée  seulement  par  le  resserrement 
et  parfois  constituée  par  du  relåchement  comme  Tindiquent  la  toux  et 
les  crachats.  Car  chez  les  pleurétiques  la  diarrhée  n'est  pas  considerée 
comme  un  signe  de  la  maladie,  mais  comme  un  accident  qui  témoigne 
de  sa  violence. 

Ceux,  qui  sont  affectés  de  cette  maladie,  ont  une  petite  fiévre  aigUe 
avec  toux  et  douleur  violente  du  c6té,  douleur  qui  s'irradie  jusqu'au 
cou  et  å  Tépaule,  parfois  jusqu'au  bras:  cette  douleur  est  aiguillonnante, 
pongitive,  brulante,  continuelle  ou  intermittente,  fixe  et  persistant  aux 
mémes  endroits;  parfois  mobile  avec  dyspnée;  puis  se  produit  une  petite 
toux  séche,  souvent  accompagnée  d'expectoration,  d'abord  mousseuse,  puis 
sanguinolente.  A  cela  s'ajoute  la  difficulté  de  se  coucher  sur  le  coté,  de 
rinsomnie,  de  la  sécheresse  et  de  Taridité  de  la  langue;  de  la  torpeur 
froide  des  articulations,  de  la  rougeur  des  joues  et  des  yeux,  de  la 
diarrhée  bilieuse:  le  malade  urine  souvent,  peu  å  la  fois,  une  urine 
blanche:  le  pouls  plus  plein,  plus  rapide,  comme  fluctuant,  indiquant  par 
son  choc  la  compression.  Le  respiration  est  douloureuse  et  fréquente, 
obtuse;  il  y  a  des  sueurs  froides  å  la  face  et  au  thorax,  parfois  du  délire ; 
la  voix  est  stridente;  il  se  produit  dans.  le  gosier  une  résonnance  profonde 
une  sorte  de  sifflement  venant  de  la  partie,  qui  est  affectée ;  il  se  produit 
parfois  des  vomissements.  Le  décubitus  est  penible,  désagiéable.  Puis 
viennent  des  crachats  mousseux,  puis  sanieux,  sanguinolents ;  plus  tard 
avec  les  progrés  de  Tinflammation  ils  deviennent  plus  solides,  plus  tard 
avec  une  teinte  noiråtre«  La  respiration  devient  plus  fréquente,  la  region 
précordiale  se  gonfle;  le  pouls  devient  ou  tres  irrégulier  ou  tres  faible; 
ce  qui  indique  que  l'affection  va  se  changer  en  péripneumonie  ou  aboutir 
å  un  apostéme. 

Ces  différents  sympt6mes,  décrits  avec  beaucoup  de  détails,  sont  la 
plupart  encore  vrais  aujourd'hui;  enfin  on  savait  déjå  qu'uhe  pleurésie 
pouvait  s'accompagner  de  pneumonie  (pleuro-pneumonie) ;  quant  å  la 
pleurésie  purulente  les  médecins  de  la  coUection  hippocratique  savaient 
déjå  tres  biep  et  la  diagQostiquer  et  la  traiter  par  l'empyéme. 

Quand  il  y  a  péripneumonie  la  douleur  de  c6té  devient  moins  vive, 
mais  les  joues  deviennent  rouges;  (la  rougeur  de  la  pommette  dans  la 
pneumonie  est  un  signe  moderne)  Is^  physionomie  prend  un  aspect  d'an- 
goisse  et  de  tristesse,  les  yeux  deviennent  brulants.  Chez  ceux,  qui  vont 
devenir  empy^matiques,   la   douleur   persiste  au   méme   endroit,  la  toux 


135 

reste  séche:  il  se  produit  des  frissons  irréguliers;  il  y  a  en  plus  de  la 
dyspnée;  la  douleur  devient  moins  vive;  le  pouls  est  plus  serré. 

Puis  il  examine,  quel  est  le  lieu  affecté  dans  la  pleurésie  „quis  locus 
in  pleuriticis  patitur." 

Certains  auteurs  andens  pensaient  que  c'était  le  poumon  et  parmieux: 
Euryphon  (contemporain  d*Hippocrate)  Evenor,  Praxagoras,  Philotime, 
Hérophile.  i)  D'autres  pensaient  que  c'était  la  membrane  qui  entoure  les 
c6tes  et  leiu:  intérieur  et  qu'on  appelle  vt€^«x«*t«:  Dioclés,  Erasistrate, 
Asclépiade  et  la  plupart  de  leurs  sectateurs.  Les  uns  invoquant  la  toux, 
Tabsence  de  gonflement;  les  autres  prétendant  que  le  poumon  est  insen- 
sible  et  que  pour  qu'il  y  eut  douleur  de  c6té,  il  fallait  que  la  plévre  fut 
touchée.  Pour  lui  c'est  bien  la  plévre^  la  membrane,  qui  entoure  les  cåtes 
et  les  os,  qui  est  le  lieu  affecté ;  mais  la  pleurésie  n'est  pas  seulement  une 
maladie  de  la  plévre,  une  douleur  de  c6té,  c'est  une  maladie  de  tout  le  corps 
comme  l'atteste  la  fiévre;  or  les  fiévres  indiquent  une  affection  de  tout 
le  corps ;  cependant  c'est  la  membrane  vre^uKoyra  qui  souffre  le  plus,  puis- 
que  c'est  en  elle  que  les  douleurs  sont  localisées. 

Passons  maintenant  au  diagnostic  differentiel:  on  peut confondre Taffec- 
tion  pleurétique  avec  une  simple  douleur  de  cdté  (pleurodynie)  avec  un 
absces  collecté  dans  son  intérieur  (vomique,  empyéme);  avec  Tasthme,  le 
catarrhe  nasal,  (coryza).  Ces  différentes  affections  s'en  distinguent  surtout 
par  Tabsence  de  fiévre  ou  pour  les  empyématiques  par  la  marche  de 
la  fiévre. 

Quant  au  traitement  il  est  tres  longuement  exposé,  d'abord  suivant  les 
préceptes  de  la  secte  méthodique,  puis  d*aprés  Hippocrate,  Diocles,  Proxa- 
goras,  Asclépiade,  Thémison,  Héraclide  de  Tarente;  c'est  la  revue  de  la 
médication  des  pleurétiques  dans  une  periode  de  600  ans. 

Examinons  d'abord  comment  on  doit  traiter  les  pleurétiques  d'aprés 
les  régles  de  la  secte  méthodique. 

Les  pleurétiques  doivent  étre  couchés  sur  un  lit  doux,  dans  une  chambre 
suffisamment  spacieuse  claire  et  chaude,  dans  la  position  ou  ils  setrouve- 
ront  le  mieux  pour  reposer;  ils  s'abstiendront  de  nourriture  solide  (cibi) 
jusqu'au  3e  jour  (diatriton)  å  partir  du  debut  de  Taccés  de  fiévre;  on 
aura  soin  de  leur  frictionner  les  jointures  avec  la  main  chaude,  tout  douce- 
ment  Des  applications  chaudes  seront  faites  sur  la  region  douloureuse 
avec  des  étoffes  chaudes  ou  des  laines  fines  imbibées  d'huile  douce  et 
chaude.  Des  fomentations  legeres  de  la  tete,  des  aines,  des  parties  situées 
sous   le   nombril   seront   faites   également  avec  de  Thuile  chaude  surtout 


1)    Les  ancienne«  descriptions  de  U  pleurésie  se  rappoHent  bien  plus  en  effet  k  notre 
pneumonie  qu'å  notre  pleurésie. 


136 

quand  il  y  aura  indication  å  relever  les  forces  du  malade.  S'il  y  a  depres- 
sion on  ajoutera  des  cataplasmes  de  fleur  de  farine,  de  graine  de  lin,  de 
fernugrec  cuits  avec  de  Teau  et  de  Thuile.  La  bouche  sera  nettoyée  avec 
de  l'eau  chaude  modérément  toutefois  afin  de  ne  pas  provoquer  par 
rhumectation  la  production  de  crachats.  Il  føut  laisser  dormir  le  malade 
et  si  le  ventre  est  relåché  il  faudra  y  appliquer  des  cataplasmes  émoUients. 
Si  la  douleur  est  violente,  s'il  n'y  a  pas  de  flux  de  ventre,  il  conviendra 
le  troisiérae  jour  de  faire  la  phlébotomie.  S'il  y  a  flux  de  ventre  il  faudra 
la  faire  pendant  le  diatriton,  car  nous  ne  pouvons  prédire,  ce  quidansla 
suite  dominera  ou  du  resserrement  ou  du  relåchement.  Car  souvent  la 
soustraction  de  sang,  faite  en  méme  temps  que  le  flux  de  ventre,  peut 
amener  au  malade  une  tres  grande  depression  de  forces.  Il  faudra  bien 
faire  attention,  si  le  flux  de  ventre  persévére  jusqu'å  la  chute  delafiévre, 
si  l'émission  de  l'urine  améne  de  la  douleur  au  périnée  ou  aux  intestins. 
Ce  flux  doit  toujours  étre  consideré  comme  suspect.  La  phlébotomie  sera 
pratiquée  au  bras  oppose  au  coté  douloureux  pour  la  raison,  que  nous 
avons  souvent  donnée.  Puis  aprés  une  emission  médiocre  de  sang,  qui  doit 
seulement  amener  un  tres  leger  relåchement,  nous  permettons  au  malade 
de  se  reposer  et  pour  le  remonter  nous  lui  faisons  faire  une  onction  douce, 
avec  fomentation  de  la  bouche;  puis  pour  calmer  le  trouble  apporté 
par  la  saignée  nous  donnons  å  manger  une  préparation  faite  avec  de 
l'huile  douce  et  du  miel  pour  que  les  liquides  ne  provoquent  pas  de  cra- 
chats et  cela  au  commencement  et  dans  l'accroissement  de  Taffection. 
Nous  donnons  une  bouillie  claire,  chaude  sans  sel  ou  du  pain  avec  de 
l'eau  chaude.  S'il  y  a  flux  de  ventre  nous  donnons  la  bouillie  plus  épaisse 
mais  cependant  chaude  puis  qu'elle  va  passer  pres  des  parties  enflammées ; 
aprés  nous  laissons  les  malades  dormir  jusqu'au  moment  de  l'accés  de  fiévre. 

On  peut  user  encore  de  ventouses  ou  séches  ou  scariflées  au  debut  de 
l'accés;  au  moment  de  la  rémission  on  appliquera  des  éponges  chaudes, 
des  cataplasmes  émoUients  fréquemment  renouvelés. 

Si  la  douleur,  flxe  sans  changement,  augmente  le  flux  des  liquides,  il 
faudra  faire  des  onctions  å  cause  de  l'insomnie  et  de  la  mauvaise  digestion. 
Puis  on  remontera  les  malades  par  le  suc  de  plantain  soit  seul  soit  associé 
å  l'acacia  ou  au  suc  de  la  ptisane,  oii  au  préalable  aura  été  cuit  de 
l'écorce  de  grenadier,  ou  de  myrte  ou  du  sycomore  (rouge)  ou  des  roses 
OU  de  la  noix  de  galle  ou  des  substances  semblables. 

Car  il  faut  savoir  que  ces  médicaments  mélangés  de  vertu  astringent 
par  leur  constriction  exagérée  provoquent  nécessairement  Tinflammation 
des  membranes;  que  la  malignité  de  l'affection  fait  diflicilement  ceder  aux 
médicaments  adjuvants,  qui  aménent  un  peu  de  relåchement.  Quand  la 
rémission  est  un  peu  longue  å  se  faire,  nous  usons  du  clystére,  quand  le 


137 

relåchement  a  cessé;  ou  des  cataplasmés  ou  des  ventouses  scarifiéesy 
quand  il  y  aura  eu  rémission  de  la  douleur.  Mais  si  la  douleur  est 
disparue  ou  diminuée  tout  en  conservant  la  marche  des  ascensions,  que 
le  relåchement  devient  urgent,  nous  usons  de  Tonction,  dont  nous  avons 
parlé  plus  haut;  mais  défendons  les  applications  chaudes,  les  cataplasmés; 
et  les  scarifications,  mais  nous  appliquons  des  dattes  écrasées  dans  des 
linges  chauds. 

Puis  nous  donnons  de  la  boisson  chaude  en  aussi  petite  quantité  que 
possible  pour  ne  pas  augmenter  la  production  des  crachats  ou  le  flux  du 
ventre,  car  les  inflammations  sont  adoucies  par  la  tiédeur.  Tout  ce  qui 
est  froid  excite  la  toux.  Ensuite  ou  donnera  une  petite  påtée  mais  plus 
épaisse  ou  une  décoction  de  pain  avec  eau  chaude  bien  passée.  Si  la  toux 
est  tenace  et  qu'il  y  ait  une  rupture  de  veine  avec  emission  de  sang 
par  la  bouche,  nous  donnerons  du  plantain  å  manger  å  la  place  de 
légumes  au  moment  de  la  rémission.  Quant  å  ce  qui  sera  donné  pendant 
la  periode  d'augment  il  sera  nécessairement  corrompu  et  engendrera  de 
Tacrimonie;  les  légumes  surtout.  Nous  donnerons  encore  de  la  décoction 
de  coings.  Et  si  nous  y  sommes  forces  pendant  la  periode  d'augment, 
qu'il  y  ait  péril  imminent  nous  donnerons  de  la  posca  (mélange  de 
vinaigre,  d'eau  et  d'oeuf)  sorte  de  lait  de  poule.  Puis  pendant  la  rémission 
pour  amener  la  resolution  du  liquide,  de  Teau  pannée  avec  des  dattes, 
des  coings  qui  par  leur  fraicheur  redonneront  de  la  couleur  au  sang; 
enfin  des  bouillons,  qui  par  leur  chaleur  adouciront  la  toux. 

Si  les  forces  du  malade  le  permettent  on  donnera  des  aliments  tous 
les  deux  jours,  jusqu'å  la  fin  du  déclin  de  l'affection.  Si  la  faiblesse  nous  y 
force  avant  le  déclin  de  la  maladie,  il  faudra  donner  des  aliments  tous 
les  jours. 

Pendant  la  periode  d'état  quand  les  crachats  s'adouciront  et  diminueront 
qu'il  n'y  aura  plus  de  sanie,  plus  de  flux  de  ventre,  il  conviendra  aprés 
les  cataplasmés  et  les  applications  chaudes,  avant  les  aliments  solides  de 
donner  pendant  deux  ou  trois  jours  du  vin  miellé :  car  il  adoucit  la  toux 
et  rend  la  respiration  plus  facile,  relåche  la  tenacité  des  liquides  et  nettoie 
les  parties  d'od  viennent  les  crachats.  Nous  donnons  en  outre  des  aliments 
préparés  au  miel;  l'épeautre,  le  pain  de  froment,  Tamidon,  la  ptisane,  le 
pain  miellé,  l'oeuf  frais.  Dans  le  déclin  de  la  maladie,  s'il  y  a  de  la 
diflSculté  d'expectoration  å  cause  de  la  débilité  des  forces  ou  de  l'épais- 
seur  des  liquides,  il  faudra  ajouter  du  suc  de  fenugrec  å  du  miel.  Pen- 
dant deux  jours  on  donnera  de  la  graine  de  fenugrec  avec  du  miel  ou 
de  la  graine  de  lin,  ou  du  jaune  d'oeuf  cuit  broyé  avec  des  noix  fraiches 
et  mélé  å  du  miel  cuit :  on  pourra  encore  y  ajouter  des  amandes  améres. 
Puis  il  faudra  refeire  le  malade  par  une  nourriture  variée :  bouillies,  oeufe 


13« 

fraiS)  cervelles  de  pore  ou  de  mouton  ou  d'agneau  cuites  avec  un  peu 
de  sel  ou  des  pieds  de  pore  dans  de  la  ptisane,  ou  du  poulet  ou  du  pigeon. 
Trois  OU  quatre  jours  aprés  la  chute  de  la  fiévre  on  donnera  un  bain : 
mais  on  s'abstiendra  de  vin.  Quant  aux  parties  douloureuses  on  leur 
appliquera  des  cérats  d'huile  douce,  de  baume  de  Chypre  avec  de  la 
farine  de  fenugrec,  et  du  melilot  broyé  et  criblé  et  mélangé  avec  des 
graisses.  On  usera  encore  du  diatessaron  (cire,  térébenthine,  iris  d'Illyrie, 
poix  å  parties  égales).  Puis  un  ou  deux  jours  aprés  on  donnera  un  bain, 
puis  du  vin  et  on  appliquera  le  malagma  qu'on  appelle  Diachylon  ou 
Diamannae.  Tel  est  le  traitement  de  Soranus ;  Erasistrate  et  Hérophile  n*ont 
rien  dit  sur  les  pleurétiques. 

(La  fin  au  prochain  num/ro.) 


BABYLONISCHE  OTOLOGIE 
VON  Dr.  F.  von  OEFELE,  Bad-Neuenahr,  Rheinpreussen. 


Das  Ohr  heisst  auf  Babylonisch  uznu  entsprechend  dem  hebråischen  . 
Worte  osen.  Sein  ideographisches  Zeichen  wird  mit  zwei  schiefen, 
einem  senkrechten  und  einem  wagrechten  Keile  geschrieben,  was  als 
cursive  Verånderung  des  gezeichneten  Bildes  eines  Ohres  betrachtet  werden 
muss.  Der  Zusatz  von  zwei  kiirzeren  senkrechten  Keilen  ergiebt  den 
Dualis.  Wåhrend  im  ubrigen  håufig  die  gleichwertigen  assyrischen  und 
babylonischen  Schriftzeichen  stark  von  einander  abweichen,  ist  das  Zeichen 
„Ohr"  flir  beide  gleich.  Doch  kommt  es  in  babylonischer  Schrift  auch 
mit  Abweichungen  vor,  wobei  mit  Ausnahme  des  senkrechten  Keils  die 
drei  ubrigen  Keile  wagrecht  gezeichnet  werden. 

In  Silbenschrift  wird  das  erwåhnte  Zeichen  hauptsachlich  mit  den 
Werten  PI  oder  MI  benutzt,  so  dass  im  Sumerischcn  die  Bezeichnung 
flir  Ohr  pi  gewesen  sein  wird.  In  sumerischer  Schreibart  wird  das  Ohr 
auch  ausfuhrlicher  mit  drei  Zeichen  als  Glå-TUé-MI  oder  IS-KU-PI 
geschrieben.  Umgekehrt  kommt  das  Ohr  auch  håufig  in  Texten  in  Silben- 
schrift vor.  Es  sei  nur  als  Beispiel  ein  Text  in  den  Lesestucken  von 
Winckler- Abel  erwåhnt,  wo  uz-na-a-Su  fUr  ),s  e  i  n  e  b  e  i  d  e  n  O  h  r  e  n" 
zu  finden  ist. 

Symbolisch  spielt  das  Ohr  in  der  babylonischen  Sprache  eine  wichtige 
Rolle.  Das  Wort  „Ohr"  ist  metaphorisch  der  gew6hnliche  Ausdruck  flir 
„Ver  s  tand".  Im  Bibliotheksvermerk  vieler  Tafeln  aus  der  Bibliothek 
Sardanapals  befindet  sich  unter  den  Vorzugen,  deren  sich  der  Kdnigliche 
Bibliotheksherr  ruhmt,  dass  ihm  die  Gfitter  grosse  Ohren  verliehen  hatten. 
Da  er  damit  ausdriicken  will,  dass  er  grossen  Verstand  besass,  so  besagt 
die  babylonische  Redensart  geråde  das  Gegenteil,  was  wir  modem  damit 
sagen  wiirden.  Eine  andere  babylonische  Redensart  „die  Ohren  jemands 
sind  zu  etwas  hin"  besagt,  dass  jemand  seine  Aufmerksamkeit  aut  etwas 
richtet.  Es  sei  hier  noch  ein  Beispiel  angefiuhrt.  Im  2.  Bande  der  Beitråge 
zur  Assyriologie  hat  Beiser  die  babylonischen  Grenzsteininschriften  be- 
arbeitet,  welche  flir  die  Geschichte  der  Medicin  insoferu  von  Wichtigkeit 
sind,  als  sie  in  den  verschiedenen  Verfluchungsformeln  die  verschiedenen 
kdrperlichen  Gebrechen  aufzahlen.  Auf  dem  Grenzstein  des  Marduknadi- 
nache  um  11 06  v.  Chr.  finden  wir  neben  sakku  =  dem  Tauben  noch 
besonders  la  Éemé  =  den  Gehorlosen  aufgeflihrt.  Letzteres  besitzt 
aus  obiger  Bedeutung  der  Ohren  den  Sinn  des   Verstandloseo. 


140 

Es  liessen  sich  die  allgemeinen  Beispiele  aus  der  vorliegenden  babylo- 
nischen  Kultur  noch  weit  vermehren  und  dadurch  einige  lehrreiche  Ein- 
blicke  uber  die  Anschauung  vom  GehOrorgan  bei  den  alten  Babyloniem 
und  Assyrern  geben.  Doch  hier  interessieren  uns  vor  allem  die  rein  otolo- 
gischen  Texte,  welche  in  Keilschrift^  erhalten  sind.  Zum  Verståndnis 
mancher  Einzelheiten  ist  ein  allgemeinef  tJberblick  notwendig.  Auch 
dieser  soli  und  kann  hier  nicht  gegeben  Verden.  Ich  kann  daiiir  auf  ein 
kleines  Heft  von  mir  mit  dem  TiteP„Keilschriftmedicin"  verweisen,  das 
aus  dem  Verlag  von  Hinrichs  in  I/eipzig  um  60  Pfenninge  bezogen 
werden  kann.  Dasselbe  giebt  die  Beziehungen  zwischen  babylonischer 
Medicin  und  den  westlichen  Culturvdlkern.  Ein  weiteres  Heft  des  gleichen 
Titels  ist  bei  J.  U.  Kern  in  Breslau  erschienen  und  fur  4  Mark  erhåltlich. 
Dort  lindet  sich  das  Notige  uber  die  Begriffe  „Tafel,"  Tafelserie,"  „Tafel- 
fragment"  und  Anderes,  das  ich  hier  als  bekannt  voraussetzen  muss. 

Die  Stellung  der  Pathologie  der  Ohren  im  Rahmen  der  gesammten 
Medicin  ergiebt  sich  aus  einem  abgerundeten  medicinischen  Werke  der 
Bibliothek  Sardanapals.  Dasselbe  beginnt  mit  den  Worten :  „Wenn 
zum  Haus  eines  Kranke  n".  Es  ist  eine  Serie  von  19  Keilschrift- 
tafeln,  welche  auf  jeder  Seite  nur  eine  Spalte  enthålt,  wOhrend  andere 
Texte  in  zwei  bis  drei  Spalten  auf  jeder  Seite  angeordnet  sind.  Die 
erwahnte  19,  Tafelserie  kann  als  medicinische  Propaedeutik  bezeichnet 
werden.  Die  Zahlung  der  Tafeln  durch  die  Bibliotheksvermerke  zeigt  eine 
Unterteilung  des  Werkes  in  drei  Teile,  welche  gesonderte  Zahlungen  der 
zugehOrigen  Tafeln  nebenbei  aufweist.  Der  mittere  Teil  umfasst  Tafel  3 
bis  Tafel  14  einschliesslich. 

Diese  12  Tafeln  sind  ein  Werk,  wie  wir  es  modern  fur  die  Heilkunde 
nicht  besitzen.  Es  ist  ein  Schliissel  zur  Bestimmung  der  Diagnosen  und 
Prognosen  aus  den  beobachteten  Symptomen.  Die  Symptome  werden  a 
capite  ad  calcem  aufgezåhlt  und  fiir  jedes  Symptom  die  complizierenden 
Symptome  angefiihrt.  Dies  geschieht  mit  wenig  Ausnahmen  in  einer 
einzigen  Zeile,  an  deren  Ende  Diagnose  oder  Prognose  oder  beides  steht. 
Die  Diagnose  erfolgt  aber  nicht  in  modemem  Sinne;  sondem  es  werden 
Krankheitsgruppen  gebildet,  welche  nach  ihrem  inneren  Zusammenhange 
im  babylonisch^m  Sinne  gemeinsame  Ursache  besitzen.  Diese  Gruppen 
werden  den  sieben  Planetargdttem  und  anderen  Gottheiten  zugeschrieben, 
so  dass  wir  von  einer  Hånd  des  Nergal  (typhonische  Krankheiten),  Hånd 
des  Adad  (Windkrankheiten),  Hånd  eines  Ekimmu  (daemonische  Krank- 
heiten) Hånd  der  IStar  (Venus-Krankheiten)  etc.  hOren.  Ich  kann  nur  aus 
der  Halstafel  ein  paar  Zeilen  uber  die  Halsgeschwure  wiedergeben.  Dazu 
sei  bemerkt,  dass  Geschwur  hier  mit  dem  gleichen  Worte  im  Babyloni- 
schen   (maxsu)   bezeichnet   ist,    das   an  anderer  Stelle  fur  die  Ulceration 


141 

des  t6tlich  verlaufen  den  Mammacarcinoms  beniitzt  wird.  „Wenn  ein 
Patient  Geschwur  im  Hals  (uncompliciert)  hat,  so  ist  es  die  Krankheit 
der  Hånd  des  Adad  (Sturmgottes)."  „Wenn  ein  Patient  Geschwiire  im 
Hals  hat  und  sein  Thorax  beisst  ihn,  so  ist  es  die  Krankheit  der  Hånd 
der  IStar  (Venus)  an  seinen  Hoden  (?)"  „Wenn  ein  Patient  Geschwure  im 
Hals  hat,  das  giftige  Secret  seiner  Augen  beisst  ihn,  Blut  wird  in  seinen 
Mund  geworfen,  seine  Hånde  und  seine  Ftisse  schwellen  (das  letztere 
Wort  mir  unbekannt  ist  gerathen),  so  ist  fdr  diesen  Patienten  schlimm 
sein  Zustand."  In  åhnlicher  Weise  enthålt  eine  vollstandige  Tafel  Hals- 
symptome  und  ihre  Complicationen.  Wir  sehen,  dass  wir  es  hier  mit  sehr 
nQchterner  hoch  entwickelter  Heilkunde  zu  thun  haben,  welche  sich  eines 
Bestimmungsschliissels  bediente,  wie  er  flir  botanische  Exkursionsbticher 
oder  Insektenblicher  im  Gebrauch  ist.  Auch  iiir  die  Ohren  enthielt  dies 
Werk  eine  gleiche  systematische  Sammlung  von  Ohrensymptomen,  welche 
mit  ihren  Complikationen  an  den  abrigen  KOrperteilen  zusammen  gefasst 
wurden,  auf  einer  Tafel  vereinigt.  Sie  bildete  nach  den  ninivitischen 
Bibliotheksvermerken  die  6.  Tafel  unter  den  12  Bestimmimgstabellen  und 
die  8.  Tafel  des  gesammten  19  Tafelwerkes. 

Nach  åusseren  Merkmalen  ist  zu  erkennen,  dass  K  4080  im  Britischen 
Museum  ein  Stilck  von  ihr  bildet.  MOglicherweise  kOnnte  auch  K  4083 
zu  ihr  gehOren.  Wahrscheinlich  ist  es  damach,  dass  diese  Ohrentafel  bei 
der  ZerstOrung  Ninive's  in  verhåltnismåssig  kleine  Stticke  zerschlagen 
wurde,  sodass  bei  der  Katalogisierung  und  bisher  noch  auf  keinem  der 
Stacke  so  viel  zusammenhångender  Text  erkannt  wurde,  dass  der  Cha- 
rakter  als  Symptomatologie  der  Ohren  festgestellt  wérden  konnte.  Das 
StUck  K  4080  entspricht  einer  £cke  der  rechten  Seite  der  ursprtinglichen 
Tafel  und  besitzt  eine  HOhe  von  5,4  cm  und  eine  Breite  von  4,4  cm. 
Von  der  Rockseite  der  Tafel  sind  19  Zeilen  erhalten.  Leider  kann  ich 
von  dem  Inhalt  dieser  Zeilen,  die  natiirlich  ganz  besonderes  otologisches 
Interesse  hatten,  nichts  mitteilen,  da  ich  selbst  weder  Abschrift  noch 
Photographie  derselben  in  Hånden  håbe.  Dieses  Stuck  ist  schon  in  den 
FOn&iger  Jahren  des  vorigen  Jahrhunderts  ausgegraben.  £s  bedurfte  ein 
halbes  Jahrhundert,  bis  nur  soviel,  als  ich  vorstehend  mitteilte,  von  diesem 
Stttck  bekannt  wurde. 

Nur  noch  dies  kann  mitgeteilt  werden,  dass  die  einseitigen  Symptome 
der  Ohren  im  alten  Orient  nicht  fUr  gleichwertig  angesehen  wurden.  Es 
wurden  dårum  die  Symptome  und  Complikationen  des  rechten  und  linken 
Ohies  gesondert  als  etwas  verschiedenes  aufgeflihrt.  Bei  solchen  Aufzah- 
Inngen  haben  die  Babylonier  und  ihre  Schiller,  die  Assyrer,  stets  den 
rechten  KOrperteil  vor  dem  linken  genannt.  Auch  in  dieser  8.  resp.  6. 
Tafel  des  Keilschriftwerkes  begann  nach  einer  Bemerkung  auf  dem  Tafel- 


142 

fragment  K  2949  der  Text:  „Wenn  schmerzt  das  rechte  Ohr  eines 
Mannes".  Zum  besseren  Verståndnis  der  verschiedenen  Physiologie  des 
rechten  und  linken  Ohres  in  den  Ansichten  der  Alten  muss  auf  die 
betreffende  Stelle  des  Papyrus  Ebers  verwiesen  werden.  Ein  sachliches 
Eingehen  darauf  wurde  uns  von  den  babylonischen  Belegen  zur  Otologie 
auf  die  aegyptischen  uberfiihren  und  das  soli  an  dieser  Stelle  vermieden 
werden. 

In  einem  genissen  Gegensatze  zu  dem  besprochenen  Handbuche 
von  19  Tafeln  stehen  die  weit  umfassenderen  therapeutischen  Texte  der 
Kouyunjiksammlung.  So  viel  bis  jetzt  bekannt  ist,  scheincn  sie  verhåltnis- 
måssig  einheitliches  Format  besessen  zu  haben.  Sie  waren  vielléicht  alle 
zweispaltig  niedergeschrieben ;  d.  h.  sie  besassen  auf  Vorder-  und  Riick- 
seite  im  Ganzen  vier  Spalten.  Vielléicht  waren  auch  einzelne  dreispaltig. 
Auf  keinen  Fall  waren  sie  einspaltig.  Die  Anordnung  der  angenommenen 
vier  Spalten  i$t  auf  assyrischen  Tafeln  eine  feststehende.  Auf  der  Vorder- 
seite  steht  links  die  erste  und  rechts  die  zweite  Spalte.  Nun  wurde  die 
Tafel  so  umgeklappt,  dass  oben  und  unten  auf  der  Ruckseite  vertauscht 
wurden,  aber  links  und  rechts  die  gleiche  Seite  behielt.  Bei  grOsserem 
Papier  pflegen  wir  dies  niemals  zu  thun,  aber  wohl  bei  kleineren  Karten. 
MerkwUrdiger  Weise  folgten  sich  nun  die  beiden  Spalten  der  Rtickseite 
umgekehrt,  als  es  auf  der  Vorderseite  der  Fall  war,  nåmlich  von  rechts 
nach  links.  So  steht  die  erste  Zeile  der  dritten  Spalte  hinter  der  letzten 
Zeile  der  zweiten  Spalte  und  die  letzte  Zeile  der  vierten  Spalte  hinter  der 
ersten  Zeile  der  ersten  Spalte.  Der  Eigenttlmer  oder  Schreiber  einer  Tafel 
oder  beide  setzen  ihren  Namen  mit  anderen  Bemerkungen  an  den  Schluss. 
Was  bei  uns  heute  das  Titelblatt  einer  Lieferungsausgabe  einschliesslich 
eines  umfangreichen  „ex  libris"  enthålt,  nimmt  in  den  assyrischen  Tafeln 
ungefahr  die  letzte  Hålfte  der  vierten  Spalte  ein.  Auch  ist  die  Wdlbnng 
von  Vorderseite  und  Ruckseite  etwas  verschieden.  Damach  låsst  sich  meist 
erkennen,  welchen  Spalten  ein  Tafelfragment  angehOrt. 

Von  den  Stik;:ken,  welche  bisher  nach  Anhalten  aus  dem  Inhalt  einer 
Ohrenheilkunde  zugewiesen  werden  kOnnen,  enthålt  leider  keines  die  linke 
obere  Ecke  in  solchem  Umfange,  wie  es  z.  B.  inder  19 Tafelserie wieder- 
holt  der  Fall  ist,  sodass  wir  den  Bibliotheksvermerk  mit  Titel  und  Tafel- 
nummer  erkennen  k6nnten.  Damit  wissen  wir  nicht,  ob  die  Tafeln  aber 
Ohrenheilkunde  eipe  gesonderte  kleine  Serie  oder  einen  Teil  eines  um&ts- 
senden  therapeutischen  Handbuches  gebildet  haben.  Ja  wir  wissen  nicht 
einmal,  ob  diese  Stiicke  zu  einer  oder  mehreren  Tafeln  geh6rt  haben. 
Es  kann  nur  manches  vermutet  werden.  Da  die  Zahl  der  medicinischen 
Stocke,  welche  noch  keinem  bestimmten  therapeutischen  Gebiete  zuge- 
wiesen werden  k6nnen,  weit  grdsser  ist  als  die  zuweisbarén,  so  kann  der 


143 

Bestand  auf  mehr  als  30  Fragmente  der  Ohrenheilkiinde  geschatzt  werden 
und   diese  wQrden  als  Bruchstticke  von  mindestens  3  Tafeln  abstammen. 

In  den  medicinischen  Texten,  welche  ich  einsehen  konnte,  liegen  meist 
mehrere  Abschnitte  von  je  einer  oder  wenigen  Zeilen  vor,  welche  durch 
Querstriche  schon  åusserlich  erkenntlich  getrennt  sind.  Mehrere  dieser 
Abschnitte  enthalten  meist  Recepttherapie  mit  Aufzahlung  der  einzelnen 
empfohlenen  Arzneidrogen,  der  ausftihrlichen  Anweisung  zur  Zubereitung 
und  der  An  gabe  der  Anwendung«  Dazwischen .  finden  sich  Empfehlungen 
diaetetisch-physikalischer  Behandlung,  aber  auch  splche  fiir  theurgische 
Einwirkungen,  wie  wir  weiter  unten  noch  besprechen  mussen.  Die 
Abschnitte  mit  nuchtemer  Therapie  im  modemen  Sinne  schliessen  meist 
mit  der  Zusichenng  zuverlåssigen  Erfolgs. 

Zwischen  den  Recepten  findén  sich  fast  in  allen  therapeutischen  Texten 
BeschwOrungen  zur  Krankenbehandlung  eingestreut.  Diese  BeschwOrungen 
besitzen  dann  meist  einen  Titel,  welcher  in  gesonderter  Zeile  geschrieben 
wird.  Wir  sehen  hier  aber  das  Gleiche  wie  beira  Titelblatt  der  ganzen 
Tafeln.  Auch  diese  Titel  einzelner  Abschnitte  werden  unter  diese  Abschnitte 
gesetzt.  Bezold  nennt  solche  Titelzeilen  in  seinem  fUnfbåndigen  Cataloge 
der  Sardanapalbibliothek  Colophonzeilen  und  teilt  sie,  wo  sie  sich  finden, 
flir  die  einzelnen  Stucke  mit.  Somit  erfahren  wir  flir  die  Mehrzahl  der 
medicinischen  Texte,  welche  uns  nur  aus  dem  Cataloge  bekannt  sind,  nur 
die  tJberschriften  der  BeschwOrungen.  Es  kann  dies  an  jenen  Texten, 
welche  vollståndig  vorliegen,  erkannt  werden.  Wenn  also  ein  Recepttext 
20  Recepte  und  eine  einzige  BeschwOrung  enthalten  wUrde,  so  wurde 
durch  die  Eigenart  seiner  Schreibung  nur  der  Titel  dieser  einen  Beschw6- 
ning  im  Cataloge  zu  finden  sein.  Dies  ermOglicht  uns  brauchbare  Riick- 
schlusse.  Alle  zugånglichen  Recepttexte  und  zugehOrige  Fragmente  der 
Kouyimjiksammlung  sind  pedantisch  geordnet  und  streng  schematisch 
ausgearbeitet.  Wo  titellose  Abschnitte  von  wenig  2^ilen  durch  Querstriche 
abgetrennt  werden  und  mit  betitelten  Krankheitsbeschwdrungen  unter- 
mischt  sind,  enthalten  die  titellosen  Abschnitte  Recepttherapie  fur  die 
gleichen  Erkrankungen,  filr  welche  auch  die  BeschwOrungen  empfohlen 
werden.  Diese  BeschwOrungen  gehOren  oft  enge  mit  den  Recepten  zu- 
sammen,  insofem  sie  teils  beim  Bereiten  der  Medicamente,  teils  bei  der 
Anwendung  derselben,  teils  auch  zu  anderen  Zeitpunkten  nach  Ansicht 
der  alten  Babylonier  und  Assyrer  Anwendung  finden  mussten,  um  erst 
die  richtige  Wirkung  der  Arzneimittel  entfalten  zu  lassen. 

Mit  diesen  Htilfsmitteln  låsst  sich  ungefåhr  der  Bestand  der  Sardanapal- 
bibliothek an  therapeutischen  otologischen  Texten  ermessen.  Ich  h^be 
mir  dieselben,  wie  alle  anderen  medicinischen  Keilschrifttexte,  in  einem 
Zettelkatalog  zusammengetragen.  Von  den  Nummem  otologischer  Therapie 


144 

besitze  ich  speciell  keine  Abschrift  oder  Photographie,  wie  dies  bei  anderen 
Texten  teilweise  der  Fall  ist  Von  den  erkennbaren  otologischen  Texten 
m6gén  nun  alle  zugånglichen  Notizen  folgen.  Vorausgeschickt  soli  noch 
werden,  dass  sie  alle  in  assyrischer  Schrift  geschrieben  sind,  ebenso  wie 
das  fruher  besprochene  19  Tafelwerk,  wahrend  sonst  in  dieser  Bibliotbek 
viele  Texte  auch  in  babylonischer  Schrift  voriiegen.  Diese  Einheitlichkeit 
sowie  die  besprochene  Einheitlichkeit  als  zweispaltige  Niederschrift  sind 
mir  Anhaltspunkte,  nur  eine  einzige  btologische  Therapie  im  Bestand 
der  Kouyunjiksammlung  anzunehmen,  welcher  alle  folgenden  Stocke  und 
noch  mehr  imerkannte  Stiicke  angehOren,  sodass  Duplikate  und  Triplikate 
wie  beim  geburtshUlflichen  25  Tafelwerk  nicht  vorhanden  sein  dUrften. 

{Fortsetzung  folgt) 


DIE  MEDICINISCHEN  VERHÅLTNISSE  UNTER  DEN 
BAHAU-  UND  KÉNJA-DAJAK  AUF  BORNEO 

VON    Prop.    Dr.    A.    W.   NIEUWENHUIS,    Leiden. 


(Schluss.) 


Am  4.  Mårz  begann  ich,  dem  Patienten  ^4  gr  Chinin  einzugeben;  ich 
hatte  aber  wenig  Hofifnung,  dass  meine  Behandlung  auf  derartig  degene- 
rierie  Organe  einen  genugenden  Einfluss  haben  kOnnte.  Der  kleine  Wilde 
besass  indessen  niehr  Ausdauer,  als  die  meisten  zivilisierten  Leute  und 
kam  wåhrend  eines  Monats  tåglich,  um  seinc  bittere  Arznei  zu  schlucken. 

Am  4.  April  fiihlte  er  sich  selbst  gesund;  seine  Milz  war  bis  auf  5  cm 
weiter  nach  oben  eingeschrumpft ;  die  I^ber  war  kaum  noch  unterhalb 
der  Kippen  fuhlbar;  das  Herz  schlug  im  4.  Intercostalraume. 

Bei  meiner  Abreise  am  28.  April  war  die  Milz  als  sehr  harte,  glatte 
Geschwulst  nur  noch  9  cm  unterhalb  der  Rippen  flihlbar;  die  Leberwar 
kaum  bemerkbar  und  der  Leibesumfang  war  auf  63  cm  zuruckgegangen. 
Der  Knabe  fUhlte  sich  ebenso  wohl  und  munter  wie  seine  Kameraden 
und  arbeitete  schon  seit  einiger  Zeit  auf  dem  Felde. 

Ein  3.  Fall  betraf  einen  ebenfalls  8  jåhrigen  Patienten,  der  kOrperlich 
sehr  zurGckgeblicben  war.  Auch  dieser  Knabe  hatte  friiher  Ofters  Fieber- 
anfålle  durchgemacht ;  augenblicklich  litt  er  jedoch  hauptsachlich  an 
Dyspnoe.  Sein  Bauch  war  geschwollen,  die  Milz  bis  4  cm  unterhalb  der 
Rippen  fiihlbar  und  die  Leber  reichte  3  cm  weit  herab.  Wåhrend  14 
Tage  erhielt  auch  dieser  Kranke  tåglich  ^/^  gr  Chinin,  worauf  seine 
Organe  den  normalen  Umfang  zurtickgewannen  und  seine  Gesundheit 
voUstflndig  wiederhergestellt  wurde. 

Ein  18  jåhriger  Mann  litt  bereits  seit  3  Monaten  ståndig  an  Fieber- 
anfallen,  so  dass  er  fast  nicht  mehr  gehen  konnte.  Er  weigerte  sich 
anfangs,  die  bittere  Medizin  zu  nehmen  und  wåhrend  einiger  Wochen 
sah'  ich  ihn  taglich  magerer  werden.  Als  er  endlich  doch  erschien,  kon- 
statierte  ich  bei  ihm  cine  Leber,  die  bis  auf  4  cm  unterhalb  der  Rippen 
herabreichte.  Nach  einem  neuen  Anfall  gab  ich  ihm  in  zwei  Malen  i  gr 
Chinin  und  am  folgenden  Tage  die  gleiche  Dosis.  Die  AnfåUe  h6rten  auf, 
aber  in  Anbetracht  der  langen  Dailer  seiner  Krankheit  erschien  mir  eine 
vOllige  Wiederherstellung  unwahrscheinlich,  als  er  mir  am  dritten  Tage 
selbst  eine  weitere  Behandlung  Rir  unnQtz  erklårte.  Zu  meinem  Erstaunen 
war   in    der   Tat  eine   rapide  Besserung  in  seinem  Zustande  eingetrelen ; 

1906.  11 


X46 

noch    vor    meiner    Abreise   erhielt   er   seine   fruhere   Gesundheit   vOUig 
wieder  zuruck. 

In  Sambas  war  einst  der  Malaie,  -der  mir  auf  allen  Inspektionsreizen 
als  Ftihrer  diente,  von  der  Malaria  ergriflfen  worden.  Seine  Familie  rief* 
mich  erst  nach  einigen  Tagen,  als  der  Alte  bereits  dem  Sterben  nahe 
war,  zu  Hilfe.  Mit  vieler  MUhe  gelang  es  mir,  ihm  in  einem  fieberfreien 
Augenblick  eine  LOsung  von  i  gr  Chinin  beizubringen.  Am  anderen  Tage 
sass  der  Patient  bereits  auf  seiner  Matratze.  Obgleich  seine  Wiederher- 
stellung  nur  langsam  von  statten  ging,  gelang  sie  doch  vollståndig;  nur 
behielt  die  Milz  in  diesem  Fall  stets  das  vergrOsserte  Volumen.  Der  Mann 
hatte  sein  Leben  lang  als  Fuhrer  durch  das  ganze  Sultanat  gedient  und 
dabei  stets  an  Fieber  gelitteo. 

.    Nach    der   Malaria   haben  die  venerischen  Krankheiten  auf  das  Wohl- 
ergehen  der  Stamme  von  Mittel-Bomeo  den  verderblichsten  Einfluss. 

Obgleich  ich  unter  den  Eingeborenen  am  oberen  Kapusas  und  oberen 
Mahakam  Syphilis  und  Gonorrhoe  in  hohem  Masse  verbreitet  fand,  gelang 
es  mir  doch  nicht,  das  dritte  Leiden,  Ulcus  molle,  welches  mir  wegen 
der  lokalen  Schåden,  die  es  verursachen  kann,  im  Laufe  einer  jahrelangen 
Praxis  nicht  hatte  verborgen  bleiben  kOnnen,  zu  konstatieren. 

Patienten  mit  syphilitischen  Infektionen  stellten  sich  dagegen  taglich 
bei  mir  ein  und  zwar  ausschliesslich  solche  mit  der  tertiåren  Form  von 
Haut-  und  Knochenkrankheiten.  Trotzdem  ich  meine  auf  Syphilis  behan- 
delten  Patienten  nach  Hunderten  zåhlen  kann,  erinnere  ich  mich  nicht, 
jemals  eine  primåre  Affektion  oder  ausschliesslich  sekundåre  Erscheinungen 
beobachtet  zu  haben.  Unter  den  Folgeerscheinungen  der  Infektion  fehlten 
bei  den  Patienten  sekundåre  Kehlleiden,  Roseola,  papulOse  und  andere 
sekundåre  Exanthemen,  sowie  Alopecia  syphilitica.  Condylomen  an  Mund 
und  Anus  waren  bei  Erwachsenen  sehr  selten,  eher  noch  bei  kleinen 
Kindem  zu  finden.  Zweifellose  Falle  visceraler  Syphilis  kamen  ebenfalls 
selten  in  meine  Behandlung.  Sicher  findet  sich  also  unter  den  Bahau  die 
Form  der  Syphilis  vor,  welche  man  mangels  eines  besserea  Namens 
„endemische  Syphilis"  nennt.  Diese  Form  der  Syphilis  fand  ich  bei  den 
Ulu-Ajar  Dajak  sUdlich  vom  oberen  Kapuas  und  ndrdlich  von  ihnen 
bei  den  Kajan;  bei  den  Kajan  am  oberen  Mahakam  war  sogar  jede 
Familie  mit  ihr  behaftet.  Durch  Annahme  einer  ausschliesslich  erblichen 
Verbreitung  bei  den  letzteren  liesse  sich  hier  das  Auftreten  der  tertiåren 
Erscheinungen  als  hereditåre  Syphilis  erklåren,  ihr  weniger  håufiges  Vor- 
kommen bei  den  benachbarten  Stammen  jedoch  macht  diese  Erklårung 
wieder  zweifelhaft;  tlbrigeus  hielt  ich  mich  bei  diesen  Stammen  nicht 
lange   genug   auf,  als  dass  mir  nicht  viele  Falle  entgangen  sein  kOnnten. 

Vdllig   unerklårt   blieben  aber  nach  dieser  Auffassung  die  Syphiiisfålle, 


U7 

wie  sie  sich  unter  den  Kénjaståmmen  zeigten.  Diese  Falle  trugen,  abge- 
sehen  davon,  dass  ihr  Einfluss  auf  die  Knochen  weniger  verderblich 
schien,  den  gleichen  Charakter  wie  am  Mahakam,  ihre  Verbreitung  war 
aber  eine  minder  allgemeine,  auch  sah  ich  keine  weiteren  Krankheits- 
erscheinungen  bei  den  Familiengliedem,  so  dass  von  einer  Verbreitung 
durch  Vererbung  keine  Rede  sein  konnte.  Man  muss  daher  annehmen, 
dass  sich  die  Syphilis  unter  den  Bahau-  und  KSnjastammen  von  Person 
auf  Person  Qbertragen  lasst,  ohne  dass  sie  vorher  primåre  oder  die  gewOhn- 
lichen  sekundåren  Affektionen  veranlasst. 

Diese  eigenartige  Erscheinungsform  der  Syphilis  in  Mittel-Bomeo  stimmt 
aberein  mit  dem,  was  Uber  Tety  von  Madagaskar,  Radesyge  von  Nor- 
wegen,  Spvokolon  wåhrend  der  Zeit  der  griechischen  Freiheitskriege 
1830 — 1825,  Belegh  in  Arabien  (Palgrave)  und  die  endemische  Syphilis 
in  Litauen  und  Istrien  bekannt  ist.  Dass  es  sich  bei  den  Bahau  in 
der  Tat  um  Syphilis  handelte,  bewiesen  nicht  nur  die  verschiedensten 
Erscheinungsformen,  sondern  auch  die  Wirkungen  einer  therapeutischen 
Behandlitog  mit  Jodkali-  und  Quecksilberpråparaten.  Gleichwie  man  bei 
obengenannten  Endcmieen  oft  nur  an  eine  Uebertragung  durch  ausser- 
geschlechtlichen  Verkehr  denken  konnte,  wird  man  auch  flir  die  Syphilis 
der  Bahau  und  Kénja  die  gleichen  Ursachen  anzunehmen  gezwungen. 

Das  Lebensalter,  in  welchem  luetische  Anzeichen  auftreten,  giebt 
durchaus  keine  Anhaltspunkte  fCtt  die  hereditåre  oder  nicht  hereditåre 
Natur  der  Krankheit.  Viele  von  luetischen  Mattern  geborene  Kinder  gaben 
in  den  ersten  Wochen  durch  Condylome,  Nasen-  und  Ohrkrankheiten  und 
Ulcere  der  Haut  den  Beweis,  infiziert  worden  zu  sein;  dagegen  zeigten 
sich  ao— 30  Jahre  alte  Individuen  mit  tertiår  Inetisehen  Erscheinungen, 
die  eben  aufbraten,  ohne  dass  die  Anamnese  oder  Spuren  auf  der  Haut 
eine  frtihere  Infektion  anzeigten. 

Die  Syphilis  åussert  sich  bei  den  Bahau  am  håufigsten  als  ^^råhuwaf* 
(pra  =  Schmerz,  huwat  =  KOrper),  Schmerzen  in  den  Gliedem,  besonders 
in  Armen  und  Beinen.  Diese  Erscheinung  geht  einem  lokalen  Ausbnich 
der  Krankheit  voraus,  bleibt  nach  einer  Behandlung  bisweilen  noch 
bestehen  und  tritt  bei  Kindem  und  Erwachsenen  gleich  stark  auf.  Die 
Gliederschmerzen  sind  oft  von  einem  kachektischenAussehen  des  Patienten 
begleitet.  Bisweilen  ist  nur  ein  Glied,  bisweilen  sind  alle  Glieder  geschwollen, 
haufig  aber  auch  keines.  Meist  ist  das  Kniegelenk  angegriffen,  dabei  tritt 
Schwellung  der  Bånder  auf;  Hydrops  zeigt  sich  nicht  håufig. 

FQhrt  die  Schwellung  auch  zu  Geschwurbildungen,  was  selten  der  Fall 
ist,  so  veranlasst  sie  langdauernde  Fistein;  doch  k6nnen  durch  Zerfall 
und  Neubildung  von  Knochen  grosse  Verånderungen  mit  Subluxation 
stattfiiiden. 

!!• 


In  einem  ein^gen  Falle  beobachtete  ich  bei  dnein  Manne  Jahre 
andauernde  Gliederschmerzen  ohne  begldtende  lokale  Abweichungen ; 
der  Patient  sah  etwas  kachektisch  aus  und  war  arbeitsun£ihig,  empfand 
aber   nach  Gebrauch  von  Jodkali  eine  baldige  Besserung  seines  Leidens. 

Die  Ubrigen  Erscheinungen  allgemeiner  Art :  Schlaf- imd  Appetitlosigkeit, 
Abmagerung  und  Schwåche  mussen  als  Folgen  der  lokalen  Leiden  auf- 
gelasst  werden.  Uebrigens  fiel  es  mir  auf,  wie  wenig  Einfluss  eine  oft 
jahrelange  Anwesenheit  einer  ausgedebnten  Entzundung  auf  das  Allgemein- 
beiinden  der  Patienten  ubte. 

Die  Lokalsymptome  bestanden  hauptsachlich  in  tubero-ubserOsen  Haut- 
und  Knochenentztindungen,  derselben  Art  wie  bei  Europaem,  nur  ver- 
anlassen  sie  bei  den  Bahau  wegen  der  åusserst  mangelhaften  Behandlung, 
die  sie  crfahren,  bisweilen  wahre  Verwiistungen.  Die  Bahau  nennen  diese 
Krankheit  yjbak^^  und  die  Kdrperschmerzen  „laui^ 

Vor  allem  werden  die  Knochen  der  Nase  und  des  Palatum  durum  bei 
ihnen  angegriifen  und  zwar  mit  der  gewOhnlichen  Folge  von  Ozaena, 
Sattelnase  und  Kommunikation  der  Nasen-  und  Mundhohle.  In*  hdherem 
oder  geringerem  Grade  werden  auch  alle  ubrigen  Knochen  der  Sitz  osteo- 
periostaler  Entzundungen.  Bemerkenswert  ist  die  leichte  Verletzbarkeit  des 
Gebisses,  das  oft  so  stark  von  Caries  angegriifen  wird,  dass  Manner  und 
Frauen  bereits  in  jugendlichem  Alter  einen  Teil  ihrer  Zåhne  verloren 
haben.  Einige  sind  bereits  mit  30  Jahren  vOllig  zahnlos.  HurcinNSONsche 
Zåhne  konnte  ich  bei  Erwachsenen,  da  sie  ihre  Zåhne  absftgen,  nicht 
konstatieren,  wohl  aber  bei  der  ersten  Dentition  der  Kinder. 

Unter  den  zahlreichen  in  Borneo  herrschenden  Augenkrankheiten 
bemerkte  ich  nur  hOchst  selten  luetische  Keratitis  und  Iritis.  Ob  das  sehr 
håufige  Vorkommen  von  Star  einer  luetischen  Infektion  zugeschrieben 
werden  muss,  konnte  ich,  da  sich  mir  keine  Gelegenheit  zur  Behandlung 
prågnanter  Falle  bot,  nicht  weiter  untersuchen. 

Håufig  machte  sich  Syphilis  an  den  Knochen  des  Thorax  bemerkbar, 
wo  sie  hauptsachlich  periostale  Wucherungen,  Gummata,  veranlasste, 
welche  bisweilen  in  Erweichungen  libergingen  und  unter  der  Haut  kalte 
Abszesse  bildeten  oder  auch  aufbrachen  und  dann  ausgedehnte  Uizera- 
tionen  bewirkten.  Auch  oberflachliche  Ulzera  der  Haut  kommen  vor,  z.  B. 
an  den  Mammae.  Zu  den  verbreitetsten  Gummata  gehOren  die  der  obersten 
Extremitåten,  welche  osteo-periostal,  intramuskulår  und  in  der  Hautselbst 
vorkommen.  Wåhrend  die  periostalen  Entzundungen  fusiforme  Geschwiilste 
veranlassen,  zeigen  die  Ulzera  der  Haut  den  typischen  kraterformigen  Bau 
der  ulzerierenden  Gummata  mit  grauem  Boden  und  der  gleichen  Neigung 
zu  halbmondfbrmiger  Ansbreitung  wie  bei  der  europåischen  Lues.  Durch 
ihren    Uebergang   auf  Muskeln  und  Bånder  verursachen  diese  Ulzera  im 


149 

Lauf  der  Jahre  oft  tiefgreifende  ZerstOrungen,  die  nach  spontaner  oder 
durch  Behandlung  bewirkter  Genesung,  je  nach  ihrer  Stellung,  durch 
Scfanimpfen  und  Zerstdren  der  Bånder  Kontrakturen  der  Gliedmassen  und 
durch  Verktirzung  der  Muskeln  Kontrakturen  der  Hånde  und  Finger 
nach  sich  ziehen. 

An  den  unteren  Extremitåten  lokalisierten  sich  weitaus  die  meisten 
Affektionen  am  Unterschenkel  und  zwar  an  der  Tibia,  welche  Ofters 
durch  aktuelle  oder  bereits  Uberstandene  Periostitis  bewirkte  Verbildungeri 
aufweist.  Durch  Fehlen  geeigneter  Behandlung  dauert  dieser  Prozess  oft 
Jahre  und  geht  dann  auf  Haut,  Zellgewebe  und  Muskeln  (iber  und  bildet, 
falls  Genesung  eintritt,  eine  &ewebemasse,  in  der  das  subkutane  Zellgewebe 
und  die  Haut  durch  Narbengewebe  ersetzt  sind  und  die  Muskeln,  gleich- 
wie  an  den  Armen,  atrophiert  und  verktirzt  sind,  so  dass  der  Fuss  einen 
verkehrten  Stand  einnimmt  und  die  Zehen  nach  oben  und  ruckwårts 
gezogen  werden. 

Luetische  Orchitis  håbe  ich  niemals  gesehen;  vielleicht  begaben  sich 
d;e   betreffenden   Kranken   aus  Schåmgefiihl  nicht  in  meine  Behandlung. 

Selten  ist  es  mir  gegliickt,  viszerale  luetische  Leiden  mit  Sicherheit  zu 
diagnostizieren.  Syphilitische  Degeneration  der  Leber,  wobei  diese  ver- 
grOssert,  resistent,  h6ckerig  und  empfindlich  wird,  beobachtete  ich  mehr- 
mak.  Nervenleiden,  die  auf  Syphilis  zurlickzuftihren  waren,  begegnete  ich 
nie,  ebensowenig  Tabetikern. 

Von  den  gewOhnlichen  tertiåren  Hautausschlågen  kamen  mir  nur  wenige 
Formen  unter  die  Augen.  In  einem  einzigen  Falle  von  Rupia  syphilitica, 
in  welchem  Jodkalium  wirkungslos  blieb,  hatte  innerlicher  Gebrauch  von 
Quecksilberpråparaten  baldige  Genesung  zur  Folge. 

Die  hereditåre  Syphilis  åussert  sich  bei  Såuglingen  in  etwas  anderer 
Form.  Diese  leiden  meist  an  Condylomen  in  und  am  Munde  und  am 
Anus,  luetischer  Rhinitis,  Otorrhoe  und  spåter  an  Missbildungen  der 
Zahne.  Letztere  zeigen  nicht  selten  die  HuTCHiNSONsche  Form  und  bieten 
der  Caries,  die  sich  in  den  Vertiefungen  ihrer  Oberflache  festsetzt,  einen 
besonders  gtinstigen  Angriffspunkt ;  daher  brOckeln  bereits  bei  sehr  kleinen 
Kindem  die  Schneidezahne  ab.  Die  Condylomen  um  den  Mund  veran- 
lassen  durch  Verwahrlosung  håufig  so  tiefe  Ulzerationen,  dass  viele  das 
ganze  Leben  hindurch  davon  Narben  behalten.  Entstehen  derartige  Leiden 
einige  Monate  nach  der  Geburt  des  Kindes,  so  ziehen  sie,  wie  auch 
gleichartige  Knochenentztindungen,  das  Allgemeinbefinden  des  Kindes 
nicht  emstlich  in  Mitleidenschaft.  Die  kleinen  Patienten  scheinen  auch 
nur  wenig  oder  gar  keinen  Schmerz  zu  empfinden  und,  da  kein  Fieber 
eintritt,  bleiben  Esslust  und  Schlaf  erhalten.  Auch  bei  den  Kindem  der 
Bahau    ist   der   supra-epiphysare  Knorpel  an  den  langen  Knochen  håufig 


I50 

der  Sitz  des  83rphilitischen  Prozesses;  der  der  Handknochcn  erinnert  dann 
an  eine  Spina  jventosa,  der  der  Extremit&ten  an  eine  GdenkentzOndimg. 
Die  |trotz  starker  SchweUung  oft  ungehinderte  Beweglichkeit  der  Gdenke 
bringt  einen  jedoch  bald  auf  die  richtige  Spur. 

Wåhrend  Ulcus  molle,  wie  erwåhnt,  bei  den  Bahau  nicht  vorkommt, 
i«t  Gonorrhoe  stark  verbreitet.  Unter  den  verhångnisvoUen  Folgen  dieser 
Krankheit  leidet  besonders  die  BevOlkerung  am  oberen  Kapuas,  und  zwar 
weniger  die  Månner  als  die  Frauen,  die  haufig  uber  nach  der  Heirat 
aufgetretene  Leucorrhoe  und  Metrorragie  mit  schmerzhaften  Menses 
klagten.  Auch  beobachtete  ich  heftige  Conjuuctivitidesy  welche  sich  hierauf 
zuriickfi&hren  liessen. 

Am  oberen  Mahakam  ist  Gonorrhoe  minder  allgemein  verbreitet,  auch 
fand  ich  bei  den  Månnem  keine  emsteren  Komplikationen. 

Von  einer  Malariainfektion  unabhångige  Intestinalleiden  emster  Art 
treten  bei  den  Bahau  selten  auf.  Obgleich  ihre  Nahrungsmittel,  besonders 
von  Kindem,  in  oft  schwer  verdaulicher  Form  genossen  werden,  sah  ich 
doch  selten  Falle  von  chronischen  Bauchleiden.  Die  wichtigsten  vegeta- 
bilischen  Nahrungsmittel,  Reis  und  Bataten,  werden  gargekochtverzehrt; 
Kinder  essen  sie  jedoch  auch  roh;  auch  haben  sie  noch  håufiger  als  die 
Erwachsenen  die  Gewohnheit,  alle  Fruchtkeme,  die  kleiner  als  Pflaumen- 
keme  sind,  mit  hinunter  zu  schlucken.  Stellen  sich  schlechte  Folgen  ein, 
so  Ubt  ein  Eccoproctikum  oft  eine  sehr  gute  Wirkung  aus.  Derartige 
Mittel  sind  auch  in  der  Zeit  von  Reismangel  sehr  heilsam,  wo  neben 
allerlei  Surrogaten,  wie  Blåttem,  bei  den  Mahakamståmmen  hauptsåchlich 
der  wilde  Sago  als  allgemeines  Nahrungsmittel  benutzt  wird.  Da  der 
feuchte  Sago  schnell  verdirbt,  treten  in  dieser  Zeit  zahlreiche  Falle  akuter 
Darmleiden  auf  und  da  ausserdem  das  Allgemeinbefinden  durch  Nahrungs- 
mangel   stark  leidet,  sind  viele  Krankheitsfålle  dann  schwer  zu  kurieren. 

Derartige  Darmkrankheiten  werden,  wie  viele  andere,  håufig  durch 
Malaria  kompliziert;  in  solchen  Fallen  erreicht  man  anfangs  mehr  mit 
Chinin  als  mit  Calomel.  Eine  junge  Frau  hatte  einst  infolge  Coprostase 
dermassen  durch  heftige  Kr&mpfe  und  Schlaf- und  Appetitlosigkeit  gelitten, 
dass  sie  monatelang  entkråflet  darniederlag  und  zum  Skelett  abmagerte. 
Ihre  Familie,  die  bereits  alle  verfiigbaren  Mittel  der  Bahau,  Malaien  und 
Chinesen  vergebens  angewandt  und  die  Kranke  bereits  aufgegeben  hatte, 
war  nicht  wenig  erstaunt,  als  diese  infolge  kurze  2^it  durchgefiihrter 
Evakuierung  genas  und  zu  Kraften  kam. 

Unter  den  Intestinalwtlrmem  sind  Ascariden  die  håufigsten ;  sie  scheinen 
jedoch  keine  emstlichen  Stdrungen  zu  veranlassen. 

Die   Bahau   sind   ihrem   rauhen   Bergklima  gegenfiber  auflfallend  emp- 


findlich.  Ihre  schwache  Kleidung  schutzt  sie  von  Kind  an  in  nur  sehr 
geringem  Masse  vor  dem  Witterungswechsel.  So  lange  warmes  Wetter 
herrscht,  merkt  man  bei  ihnen  von  rheumatischen  Leiden  nur  wenig, 
sobald  aber  Regen  und  Wind  eintreten,  vor  denen  sie  in  ihren  Håusern 
nur  geringen  Schutz  finden,  und  vor  allem,  wenn  sie  in  den  nasskalten 
Gebirgswåldem  zu  leben  gezwungen  sind,  treten  bei  ihnen  Lungen- 
katarrhe  und  Gliederschmerzen  leichter  als  bei  den  gut  bekleideten 
Europåem  auf.  Dazu  stellt  sich  dann  bald  Malaria  ein,  welche  das  Leiden 
verschlimmert. 

Unter  den  weiteren  internen  Krankheiten  der  Bahau  ist  noch  der  Kropf 
(im  Busang  kon)  zu  erwåhnen,  der  bei  dem  einen  Stamme  mehr  b^idem 
anderen  minder  verbreitet  ist,  bei  keinem  jedoch-  gånzlich  fehlt.  Bei  den 
Frauen  ist  eine,  wie  es  scheint,  stets  gleichmassig  hypertrophierte  Schild- 
drtise  ganz  allgemein  zu  finden.  Zwischen  diesen  leicht  hypertrophierten 
Schilddrusen  und  weit  nach  aussen  hervorstehenden  Kr6pfen  findet  man 
alle  Uebergange.  Bei  den  grOsseren  Formen  ist  die  Hypertrophie  nur 
selten  gleichmassig,  in  der  Regel  iiberragt  die  eine  Hålfte  bei  weitem  die 
andere.  Eine  cystoide  Degeneration  der  Schilddriise  håbe  ich  selten  kon- 
statieren  k6nnen.  In  wie  weit  diese  Krankheit  an  der  Entstehung  der  in 
Mittel-Bomeo  håufig  vorkommenden  psychisch  und  physisch  schlecht 
entwickelten  Individuen  Schuld  tragt,  låsst  sich  bei  den  Bahau,  bei  denen 
Syphilis  so  hochgradig  verbreitet  ist,  nicht  feststellen. 

Diese  Hypertrophieen  liessen  sich  leicht  behandeln  und  oft  håbe  ich 
mir  mittels  i  gr  Jodkalil5sung,  welche  ich  Erwachsenen  per  Tag  erteilte, 
die  Gunst  der  Frauen  erworben,  die  die  Schlankheit  ihrer  Halse  mit 
grosser  Befriedigung  wiederkehren  sahen.  Durch  anhaltenden  Jodkalige- 
brauch  nahmen  auch  bedeutende  KrOpfe  an  Umfang  ab. 

Auch  bei  Mannem  kamen  einige  ernstere  Falle  von  Krdpfen  vor,  doch 
im  Ganzen  weit  seltcner  als  bei  Frauen. 

Wåhrend  alle  erwåhnten  Krankheiten  an  der  geringen  Bcvolkerungs- 
dichte  von  Mittel-Bomeo  zum  grossen  Teil  die  Schuld  tragen,  Ubt  die 
Abwesenheit  verschiedener  anderer,  flir  gewOhnlich  verbreiteter  Leiden 
wiederum  einen  gunstigen  Einfluss  auf  die  Vermehrung  der  Bewohner.  So 
håbe  ich  wåhrend  meiner  langjåhrigen  Praxis  unter  den  Behauståmmen 
nie  einen  Fall  von  Tuberkulose,  sei  es  der  Lungen,  Haut  oder  Knochen, 
konstatieren  k6nnen.  Unter  den  Dajak,  welche  sich  viel  an  der  Kuste 
aufhalten,  glaube  ich,  ein  einziges  Mal  Lungentuberkulose  beobachtet  zu 
haben. 

Femer  glaube  ich,  mit  Sicherheit  die  Abwesenheit  von  Rhachitis  fest- 
stellen zu  k6nnen,  da  diese  mir  unter  den  Tausenden  fast  nackten  Gestal- 
ten,   welche    ich   stets   zu   beobachten    Gelegenheit   hatte,   sicher   nirbt 


entgangen  wåre.  Auch  die  typischen  Verkriimmungen,  die  als  Folge  dieser 
Krankheit  auftreten,  håbe  ich  bel  den  gut  gebauten  Bahau  nie 
bemerkt 

Auch  bin  ich  von  der  Abwesenheit  oder  dem  sehr  sdtenen  Vorkommen 
von  maligneo  Tumoren,  Sarkom  und  Karzinom  aberzeugt  £in  einziges 
Mal  erinnerte  mich  eine  luetische  Neubildung  an  Sarkom  oder  Karzinom, 
aber  die  gQnstige  Wirkung  von  Jodkali  benahm  bald  alle  Zweifel.  Dagegen 
kamen  Fibrome,  besonders  Reloide  der  Narben,  haufig  vor.  Ebenso 
konstatierte  ich  zwei  Mal  an  den  Erscheinungen  und  durch  objektive 
Untersuchung  Fibroide  des  Uterus. 

Ansteckende  Krankheiten  emster  Art  kamen  wåhrend  meines  Aufent- 
haltes  unter  den  Eingeborenen  nicht  vor;  ihre  Niederlassungen  liegen  in 
grossen  Abstånden  von  einander  und  von  der  Ktiste  entfemt,  so  dass  die 
MOglichkeit  einer  Uebertragung  von  Infektionen  gering  ist.  Aus  Berichten 
iiber  eine  Choleraepidemie,  die  in  fniheren  Jahren  bei  ihnen  geherrscht 
hatte,  konnte  ich  ersehen,  dass  wenn  einmal  eine  sehr^anstedcende  Krank- 
heit  in  ein  Bahaudorf  eingeschleppt  wird,  ein  grosser  Teil  der  Bewohner 
ihr  zum  Opfer  fkllt.  Dies  ist  hauptsåchlich  den  bei  ihnen  herrschenden 
hygienischen  Zustanden  zuzuschreiben,  femer  auch  dem  Umstand,  dass 
ihnen  jeder  Begriif  vom  Wesen  dieser  Krankheiten  fehlt 

In  der  Regel  verhindert  man  ein  vdlliges  Aussterben  des  Dorfes 
dadurch,  dass  alle  Bewohner  ausziehen  und  familienweise  weit  getrennt 
von  einander  im  Walde  wohnen.  D6rfer,  die  von  der  Krankheit  noch 
nicht  ergriffen  worden  sind,  erklåren  sich  flir  /ø// (verboten)  und  schliessen 
sich  dadurch  von  den  anderen  DOrfem  vOllig  ab.  Die  Kénja  am  oberen  Kajan 
erzahlten  mir,  dass  eine  Pockenepidemie,  die  in  einem  ihrer  grdssten 
Stamme  einst  herrschte,  eine  enorme  Sterblichkeit  verursacht  håbe. 

Beriberi,  die  unter  den  malaiischen  und  dajakischen  Buschprodukten- 
suchem  sehr  haufig  vorkommt,  herrscht  bei  der  ansåssigen  Behau-bevOl- 
kerung  derselben  Gegend  nur  selten.  Bemerkenswert  ist,  dass  die  Huhner 
in  den  Niederlassungen  am  mittleren  Mahakam  sehr  unter  Beriberi- 
ahnlichen  Lahmungserscheinungen  leiden  und  haufig  auch  daran  sterben. 

Von  der  Influenza  haben  wir  auf  unseren  Reisen  mehrmals  zu  leiden  gehabt 
Als  der  Håuptling  Kwing  Irang  uns  1897  vom  Blu-u  zum  unteren  Mahakam 
geleitete,  wurden  wir  Europåer  bei  unserer  Ankunft  in  Udju  Tépu  inner- 
halb  zehn  Tage  alle  von  einem  rhino-pharyngialen  Katarrh  befallen.  Bei 
meinem  Reisegefåhrten  v.  Berchtold  trat  noch  Fieber  hinzu ;  im  ubrigen 
waren  die  Erscheinungen  nicht  bcsorgniserregend.  Von  ungefåhr  100  unserer 
Kajan  entging  beinahe  keiner  der  Influenza.  Wie  gewOhnlich  komplizierte  sich 
ihre  Krankheit  durch  Hinzutritt  von  Malaria,  die  allerdings  mit  Chinin  ver- 
trieben  werden  konnte,  aber  der  Katarrh  und  die  Kopfschmerzen  hielten  vide 


IS3 

Tage  an.  Die  Bewohner  von  Tépu  waren  bei  unserer  Ankunft  zwar  gesund, 
waren   aber   zwd  Monate  vorher  von  der  Influenza  heimgesucht  worden. 

Auf  unserer  letzten  Reise  1899  hatten  wir  weder  in  TSpu  noch  am 
unteren  Mahakam  von  der  Influenza  zu  leiden;  doch  erkrankte  ich  mit 
meinen  Malaien  und  Kajan  im  April  1900  in  Long  Dého  emstlich  an 
Influenza.  Die  Bewohner  selbst  hatten  sich  von  der  Influenza,  welche 
durch  Ma^Suling  und  Dajak  vom  unteren  Mahakam  eingeschleppt  worden 
war,  noch  kaum  erholt.  Einige  der  unseren  litten  ausserdem  schwer  an 
Afalaria,  und  der  Husten  dauerte  tlber  3  Wochen«  Selbst  unsere  Hunde 
begannen  zu  husten. 

Als  der  Hfluptling  Kwing  Irang  spåter  mit  den  Seinen  unser  Gepåck 
den  Mahakam  hinunter  nach  Long  Dého,  einer  Niederlassung  am  mittleren 
Mahakam,  geleitete  und  sich  dort  långere  2^it  aufhalten  musste, 
wurden  alle  seine  jungen  Leute  influenzakrank.  Die  Bote,  welche  von 
Long  Dého  flussaufwårts  gingen,  brachten  die  Infektion  auch  den 
Stammen  am  Oberlauf  jedoch  starben  nur  Alte  und  Kranke  an 
der  Influenza.  Die  £ingeborenen  furchten  sich  vor  der  Ankunft 
Fremdcr,  weil  diese  ihrer  Meinung  pach  die  yjbengefiy'  die  b6sen  Geister, 
welche  die  £rkåltungskrankheiten  verursachen,  mitbringen. 

}eder  Reisende,  der  zum  ersten  Mal  mit  den  Dajak  in  Bertihrung 
kommt,  ist  von  dem  unangenehmen  Anblick,  den  ihre  Hautkrankheiten 
auf  dem  K6rper  hervorrufen,  betroffen.  Vor  allem  ist  es  die  Schuppen- 
bildung  der  biossen  Haut,  welche  dem  Patienten  ein  so  abschreckendes 
Aussehen  verleiht. 

Es  lassen  sich  4  verschiedene  Schuppenkrankheiten  unterscheiden : 
Pit3rriasis  versicolor,  Tinea  circinata,  Tinea  imbricata  und  Tinea  albigena, 
von  denen  die  beiden  ersteren,  oder  doch  sehr  nahe  verwandte  Krank- 
heiten,  auch  in  Europa  vorkommen.  Diese  4  Hautkrankheiten,  welche  vor 
allen  anderen  in  Bomeo  vorherrschen,  werden  durch  verschiedene  Arten 
in  der  Haut  lebender  Pilze  hervorgerufen. 

Favus,  der  anderswo  oft  sehr  verbreitet  ist,  beobachtete  ich  nie  bei 
den  Bahau. 

Pityriasis  versicolor  {panu  der  Malaien;  litåk  der  Bahau)  åussert  sich 
in  Form  heller,  etwas  erhabener  Flecke,  welche  durch  eine  Infiltration 
der  Epidermis,  durch  welche  die  darunterliegende  Pigmentschicht  weniger 
sichtbar  wird,  verursacht  werden.  Auf  der  pigmentlosen  Haut  der  Europåer 
macht  sich  die  Infektion  durch  hellbraune  Flecken  bemerkbar. 

Die  Grdsse  der  Recken,  welche  panu  oder  litåk  verursacht,  variiert 
zwischen  der  eines  Stecknadelkopfes  und  einer  Handflåche.  Die  Infektion 
nimmt   sehr   verschiedene   Dimensionen   an;   da   sie  bei  den  Bahau  nur 


'54 

beim  Transpirieren  Jucken  verursacht,  wird  sie  nur  selten  behandelt 
und    verbreitet    sich    daher   oft    uber   den   grOssten   Teil   des   Kdrpers. 

Tinea  circinata  (kurab  der  Malaien;  ki  urip  der  Bahau)  stimmt  åusser- 
lich  am  meisten  mit  Herpes  tonsurans  iiberein  und  zeigt  sich  in  Form 
runder  Flecke,  sehr  verschiedener  Gr6sse,  welche  alle  aus  einem  Blåschen, 
um  welches  sich  konzentrisch  gleichartige  Blåschen  gebildet  haben,  hervor- 
gegangen  sind.  Durch  Vertrocknen  und  Springen  der  Blåschen  entiteht 
Schuppenbildung,  hauptsåchlich  an  der  Peripherie.  Tinea  circinata  befållt 
vorzugsweise  die  SteUen,  wo  die  Epidermis  am  wenigsten  resistent  ist. 
Dass  die  Krankheit  auch  die  Haare  ergriff  und  dadurch  eine  teilweise 
Kahlheit  herbeifUhrte,  beobachtete  ich  weder  unter  den  Bahau  noch  unter 
den  KSnja. 

Tinea  imbricata  {lusung  der  Malaien;  ki  Ian  der  Bahau),  åussert  sich 
wie  die  vorige  Infektion  zuerst  in  kleinen  Blåschen  mit  rotem  Hof  und 
vergrOssert  sich  auch  auf  gleiche  Weise,  was  sich  besonders  auf  der  zarten 
Haut  der  Bahaukinder  und  auf  der  der  Europaer  gut  verfolgen  låsst. 
Wåhrend  jedoch  die  Haut  im  2^ntrum  des  Infektionskreises  bei  Tinea 
circinata  nur  wenig  Spuren  der  Entziindung  mehr  aufweist,  entsteht  hier 
bei  Tinea  imbricata  eine  zweite  Eruption,  die  sich  in  zahlreichen,  gleich 
wcit  entfemten,  oft  sehr  zierlich  gebogenen  Linien  bemerkbar  macht.  Die 
Linien  zeigen  sich  auf  der  Haut  durch  Schuppenbildung.  Die  Schuppen 
kOnnen,  besonders  an  Stellen  mit  dicker  Epidermis,  bis  zu  2  cm  lang 
und  5  mm  breit  werden.  Da  die  Bahau  von  dieser  Hautkrankheit  oft 
ganz  bedeckt  sind,  machen  sie  aus  der  Ferne  eher  einen  weissen  als  einen 
braunen  Eindruck;  in  der  Nåhe  erscheinen  sie  wie  mit  Mehl  bestreut. 

Im  (jegensatz  zu  Tinea  circinata  bildet  sich  Tinea  imbricata  haupt- 
såchlich an  den  Hautstellen  mit  der  dicksten  Epidermis,  so  dass  Gesåss 
und  Aussenseite  von  Armen  und  Beinen  zuerst  ergriffen  werden,  wåhrend 
die  AchselhOhlen,  die  Falten  unter  den  BrQsten  und  die  Leistengegend 
zuletzt  oder  auch  gar  nicht  infiziert  werden,  selbst  wenn  der  ganze  abrige 
KOrper,  ausser  Handflåchen  und  Fusssohlen,  welche  niemals  angegrififen 
werden,  mit  der  Krankheit  bedeckt  ist.  Verschont  bleiben  ausserdem  die 
Nagel  an  Hånden  und  Ftissen  und  die  Haare.  Auch  T.  imbricata  wird 
durch  einen  Pilz,  den  Manson  entdeckte,  verursacht.  Im  Jahre  1897 
gelang  es  mir  in  Batavia,  diesen  Pilz  zu  zuchten  i). 

Bei  vielen  Patienten  fiel  mir  die  starke  Neigung  dieser  Hautkrankheit 
zu  symmetrischer  Verbreitung  auf,  die  sich  selbst  dann  noch  zeigt,  wenn 
die  Krankheit  bereits  20 — 30  Jahre  bestanden  hat.  Da  auch  Tinea  circinata 
und   Pityriasis   versicolor   bei   den    Bahau   die   gleiche   Eigentumlichkeit 


1)    ArohiY.  fOr  Derm.  u.  Sypb.  1898. 


zeigen  und  alle  durch  einen  Pilz  verursacht  werden,  kOnnen  die  Erschei- 
nuDgen  diescr  Hautkrankheiten  keinem  nervosen  Einfluss  zugeschrieben 
werden.  Es  kommt  mir  viel  wahrscheinlicher  vor,  dass  die  ståndig  unbe- 
deckte  Haut  der  Bahau  ihre  Epidermis  und  ihre  Schweiss-  und  Fett- 
drtisen,  besonders  am  oberen  KOrperteil,  viel  besser  entwickeln  kann  als 
die  einer  stets  gleichmåssigen  Temperatur  ausgesetzte  Haut  der  bekleideten 
Europ&er.  Da  die  Dicke  der  Epidermis  und  die  Fett-  uud  Schweissse- 
kretion,  die  flir  den  Ort  der  Entwicklung  des  Pilzes  massgebend  sind, 
sich  an  verschiedenen  Stellen  der  Haut  verschieden,  an  symmetrischen 
KOrperteilen  jedoch  gleich  verhalten,  bewirken  sie  ein  symmetrisches 
Auftreten  dieser  Krankheiten. 

Nach  langer  Dauer  von  Tinea  imbricata  nimmt  das  Pigment  unterder 
infizierten  Haut  zu,  so  dass  diese  nach  der  Genesung  russfarbig  wird.. 
Eine  europåische  Haut  zeigt  bereits  nach  kurzer  Krankheitsdauer  eine 
deutliche  Pigmentansammlung  In  sehr  verwahrlosten  Fallen  von  lusung 
erscheint  die  Haut  der  Eingeborenen  bereits  vor  Eintritt  der  Genesung 
blauschwarz. 

Bei  Anwesenheit  anderer  Krankheiten  kann  eine  vorgeschrittene/»X2/;i^, 
wie  ich  es  bei  Malaria  und  Rupia  syphilitica  beobachtete,  plOtzlich  heilen. 

Tinea  albigena  {ki-ow  der  Bahau)  zeigt  im  hohem  Masse,  wie  sehr  das 
Vorkommen  pathogener  Pilze  an  besondere  Eigenschaften  der  Haut  • 
gebunden  ist;  sie  setzt  sich  namlich  anfangs  nur  in  den  bei  den  Ein- 
geborenen sehr  dicken  oberen  Hautschichten  der  Handflåchen  und  Fuss- 
sohlen  fest.  Erst  nach  langem  Bestehen  greift  der  Pilz  auch  die  Nflgel 
und  die  angrenzende  Haut  der  Hånd-  und  Fussrucken  an.  Am  aufifallend- 
sten  sind  die  Verånderungen,  welche  der  Pilz  in  dem  Rete  Malpighii,  in 
dem  sich  die  braunen  Pigmente  hauptsachlich  befinden,  zustande  bringt. 
Ohne  dass,  oberflåchlich  gesehen,  mit  der  Haut  ernsthafte  anatomische 
Aenderungen  vor  sich  gehen,  verschwindet  das  Pigment  voUstflndig  und 
regeneriert  sich  nach  Genesung  der  Hautkrankheit  nicht  mehr,  so  dass  Hand- 
flåchen und  Fusssohlen,  so  wie  andere  infizierte  Stellen,  ganz  weiss  erscheinen. 
Nur  ein  einziges  Mal  sah  ich  auch  auf  Brust  und  Stim  dergleichen 
pigmentlose  Flecken  mit  noch  vorhandener  HautentzUndung  vorkommen. 

Der  Charakter  der  anatomischen  Verånderungen,  welche  der  Pilz  her- 
vonruft,  hångt  grOssten  Teils  von  der  Dicke  der  Epidermis,  unter  welcher 
er  sich  entwickelt,  ab.  Auch  diese  Krankheit  beginnt  mit  einer  roten, 
juckenden  Schwellung,  in  deren  Mitte  sich  eine  kleine,  mit  heller  Flussig- 
keit  geftiUte  Blase  befindet.  Ist  die  Epidermis  diinn,  wie  bei  Kindem,  so 
springt  sie,  ist  sie  aber  dick,  wie  bei  den  erwachsenen  Eingeborenen,  so 
wird  sie  losgeldst  und  platzt  erst  dann,  wenn  die  Blase  einen  grOsseren 
Umfang   erreicht  hat.  In  emsteren  Fallen  wird  der  grOsste  Teil  der  Epi- 


IS« 

dermis  an  den  Fusssohlen  abgestossen;  in  weniger  emsten  und  in  solchen, 
die,  wie  es  dfters  geschieht,  in  ein  chronisches  Stadium  abergehen,  ist 
die  Epidermis  bisweilen  verdickt  und  trocken  und  veranlasst  beim  Gehen 
die  in  Indien  sehr  beruchtigten  Risse,  oder  sie  ist  dunn  und  ungleich 
gebildet,  so  dass  Hånde  und  Fusse  beim  Gebrauch  schmerzen. 

Diese  Hautkrankheit  ist  bisher  noch  nicht  beschrieben  und  wegen  der 
pigmentlosen  Stellen,  die  sie  nach  der  Genesung  auf  der  Haut  zunicklåsst, 
sicher  oft  mit  Vitiligo  verwechselt  worden;  sie  ist  im  ganzen  indischen 
Arcbipel  verbreitet  und  kommt  hie  und  da  auch  bei  Europflem  vor. 
Wegen  ebengenannter  Eigenschaft  nannte  ich  diese  Pilzkrånkheit :  Tinea 
albigena;  ich  entdeckte  den  Pilz  in  einem  subakuten  Falle  in  den  Schuppen 
der  Fusssohle.  Wie  der  Pilz  von  Tinea  imbricata  zeigt  sich  auch  dieser 
haupts&chlich  in  Form  langer  Mycelfåden,  bildet  aber  ein  viel  undichteres 
Netzwerk  als  ersterer.  Dieser  Pilz  scheint  auf  die  gleiche  Weise,  wie  der 
von  Tinea  imbricata,  kultiviert  werden  zu  kOnnen. 

Die  genanuten  vier  parasitaren  Hautkrankheiten  der  Bahau  besitzen 
alle  die  gemeinsame  Eigenschaft,  dass  sie  mit  parasiticiden  Mitteln  schnell 
zu  kurieren  sind.  Die  Genesungsdauer  hångt,  in  noch  hOherem  Masse  als 
von  der  Krankheit  selbst,  von  der  Dicke  der  Epidermis  an  derbetreffen- 
den  Stelle,  auf  welche  das  Medikament  einwirken  muss,  ab.  Um  das 
Eindringen  der  wirksamen  Bestandteile  in  die  tieferen  Hautschichten  zu 
befOrdem,  beniitzte  ich  wåsserige  LOsungen  antiseptischer  Mittel,  z.  B. 
Sublimat  oder  eine  ChrysarobinlOsung  in  Aether  und  Alkohol,  welche  ich 
mittelst  Mackintosch  am  Verdunsten  verhinderte.  Die  besten  Erfahrungen 
machte  ich  jedoch  beim  Behandeln  der  Eingeborenen  mit  Jodtinktur,  die 
wegen  der  Fltichtigkeit  des  Jod  tiefer  als  die  beiden  anderen  in  die  Haut 
eindringt.  Eine  wiederholte  Anwendung  dieser  Mittel  hat  stets  eine 
bedeutende  Besserung  und  håufig  auch  eine  vdUige  Genesung,  selbst  nach 
jahrelangem  Bestehen  der  Krankheit,  zur  Folge.  Da,  wo  das  Corium  und 
das  Rete  Malpighii  blossliegen,  sind  parasiticide  Salben  von  guter 
Wirkung. 

Ausser  den  ebengenai^nten  Hautkrankheiten  kommen  unter  den  BahaU 
noch  Scabies  und  Framb6sia  vor;  letztere  greift  hauptsachlich  Kinderan. 
Nach  der  Genesung  behalten  die  Patienten  oft  långere  Zeit  hindurch 
heftige  Gliederschmerzen,  die  jedoch  nicht,  wie  die  durch  Syphilis  verur- 
sachten,  nach  Gebrauch  von  Jodkalium  weichen. 

An  Augenkrankheiten  kommen  unter  den  Bahau  hauptsachlich  der  Star 
und  granulOse  Augenentziindungen  vor.  Diese  sind  stark  verbreitet,  und 
obwohl  sie  nur  bei  langer  Dauer  von  ernsthaften  Låsionen  der  Comea 
begleitet  sind,  findet  man  bei  Erwachsenen  doch  stets  Spuren  einer  noch 
vorhandenen  oder  bereits  tiberwundenen  Entztindung  der  Conjunctiva,  die 


157 

das  Sehen  h&ufig  stark  beeintrachtigt.  In  den  ernstesten  Fallen,  die  ich 
bei  Frauen  beobachtete,  kam  es  zu  einer  vollstandigen  Obliteration  der 
obersten  und  untersten  Bindehaut,  so  dass  ein  Schliessen  des  Auges  ver- 
hindert  wurde;  die  Cornea  war  in  diesen  Fallen  so  angegriffen,  dass  das 
Gesicht  bedeutend  geschwåcht  wurde.  Doch  beobachtete  ich  nur  zwei 
Frauen,  die  nach  einer  uber  zwanzig  Jahre  andauemden  Augenentzundung 
dadurch,  dass  die  Homhaut  sich  in  eine  gelblich  weisse  Membran  ver- 
andert  hatte,  vollståndig  erblindet  waren. 

Der  Star  tritt  sowohl  am  Kapuas  als  am  Mahakam  bereits  bei  jungen 
Leuten  auffallend  haufig  auf.  Ob  hiermit  andere  verbreitete  Krankheiten 
im  Zusammenhang  stehen,  håbe  ich  nicht  ermitteln  kOnnen. 

Durch  meine  årztliche  Praxis  unter  den  Eingeborenen  hatte  ich  mir 
so  viel  Einfluss  bei  ihnen  erworben,  dass  ich  nicht  zu  viel  sage,  wenn 
ich  behaupte,  dass  meine  zweimalige  Durchquerung  Borneos  und  der 
Besuch  bei  den  Kénja  ohne  meine  Tåtigkeit  als  Arzt  nicht  ausfiihrbar 
gewesen  waren. 

Da  die  Eingeborenen  selbst  keine  oder  doch  nur  fast  wertlose  Mittel 
gegen  Malaria  und  Syphilis  besitzen  und  diese  daher  auch  in  leichten 
Fallen  oft  tOtlich  verlaufen,  grenzt  die  Wirkung,  welche  Chinin,  Jodkali 
und  Quecksilberpraparate  hervorrufen,  in  den  Augen  der  BevOlkerung  an 
das  Wunderbare;  Berucksichtigt  man  auch  die  Wirkung  der  Narkotika, 
die  den  Schmerz  momentan  benehmen,  so  erscheint  es  begreiflich,  dass 
de  Eingeborenen  sich  glQcklich  schåtzten,  einen  weissen  Wunderdoktor 
in  ihrer  Mitte  zu  haben. 

Wegen  ihrer  Scheu  vor  allem  Unbekannten  ftirchteten  die  Eingeborenen 
auch  anfangs  einen  mOglichen  schlechten  Ausgang  der  Kur.  Daher  war 
es,  besonders  in  der  ersten  Zeit,  geboten,  durch  Narkotika,  verbunden 
mit  den  betreffenden  Heilmitteln,  auf  das  subjektive  Empfinden  der 
Patienten  einzuwirken«  Da  Chinin  und  Jodkali  einen  nicht  oft  im  Stich 
liessen,  machten  sie  wahrend  des  Verlaufs  der  Krankheit  einen  sehr 
erwUnschten  Effekt. 

Die  Konstitution  meiner  Patienten  kam  mir  oft  zu  Hilfe;  ausserdem 
achtete  ich  daraufj  keine  zu  weit  vorgeschrittene  Krankheit  ånders  als 
mit  der  Vorausbemerkung,  dass  meine  Hilfe  vielleicht  nicht  mehr  aus- 
reichend  sein  wflrde,  zu  behandeln.  Nachdem  ich  gemerkt  hatte,  dass 
auch  weit  vorgeschrittene  Krankheiten  bei  vorsichtiger  Behandlung  eine 
gute  Wendung  nehmen  konnten,  stieg  mein  Selbstvertrauen  und  spater 
brauchte  ich  nur  selten  einen  Kranken  fur  unheilbar  zu  erklflren. 

Betrachlen   wir   nun,  was  die  Bahau  selbst  Uber  ihren  KOrper  denken 


158 

und  wie  sie  ihre  Krankheiten  bekåmpfen,  so  stossen  wir  auf  die  selt- 
samsten  Vorstellungen.  Dass  diese  mehr  auf  Phantasie  als  Beobachtung 
beruhen,  sehen  wir  daraus,  dass  sie  auch  von  dem,  was  sie  åusserlich  an 
ihrem  KOrper  wahrnehmen,  nur  unklare  Begriffe  haben.  Bei  méiner  Ankunft 
waren  ihnen  Herz-  und  Pulsschlag  noch  nicht  bekannt,  erst  nachdem  ich 
einige  Moaate  unter  ihnen  praktiziert  hatte,  erfuhren  sie,  dass  sie  einen 
Puls  hatteii,  an  dem  ich  håufig  den  Grad  ihrer  Kfankheit  beurteiien 
konnte.  Da  sie  im  ubrigen  gut  zu  beobachten  im  stande  sind,  kann  man 
hieraus  schliessen,  dass  Herzleiden  nur  selten  bei  ihnen  vorkommen. 
Ausser  einigen  auf  Beriberi  beruhenden  Fallen  von  Herzleiden  erinnere 
ich  mich  tatsflchlich  keine  anderen  konstatiert  zu  haben. 

Die  Schlåge  der  Arteria  abdominalis,  die  sie  beim  Betasten  ihres  Leibes 
im  Fall  von  Bauchschmerz  ftihlten,  wirkten  auf  sie  sehr  beunruhigend. 
Immer  und  immer  wieder  wurde  ich  gefragt,  ob  das  Klopfen  nicht  die 
Ursache  des  Leidens  sei.  Als  ich  die  Gesunden  sich  auf  den  Rticken 
legen  und  auch  sie  das  Klopfen  der  Arteria  abdominalis  fuhlen  liess, 
gerieten  sie  in  grosses  Erstaunen.  Dagegen  wissen  alle  Stamme,  dass  sie 
als  Folge  der  Malaria  eine  harte  Geschwulst  an  der  linken  Seite  besitzen. 
Daher  nennen  die  Dajak  von  Sambas  die  Malaria :  demam  hatu  =  Fieber 
mit  dem  Stein;  die  Kajan  am  Mendalam  nennen  die  geschwollene  Milz: 
kalong  pra  =  Krankheitszeichen ;  die  Kajan  am  Mahakam  bezeichnen 
die  Milz  als  ong  eråm  =  KrankheitskOrper. 

Von  der  Dauer  einer  normalen  Schwångerschaft  haben  die  Bahau  nur 
eine  sehr  mangelhafte  Vorstellung;  sie  nehmen  an,  dass  sie  nur  4 — 5 
Monate  dauert,  d.  h.  so  lange,  als  sie  die  åusseren  Veranderungen  an 
der  Frau  wahrnehmen  kOnnen.  Da  mir  diese  Unwissenheit  kaum  glaublich 
erschien,  stellte  ich  in  verschiedenen  Gegenden  hieruber  Nachforschungen 
an,  aus  denen  ich  merkte,  dass  die  vielen  Fehl-  und  Fruhgeburten  sowie 
die  sehr  verbreiteten  Geschlechtskrankheitai  der  Frauen  das  ihre  zu  dieser 
falschen  Auffassung  beigetragen  haben.  Dass  zur  Zeugung  Testikel  erfor- 
derlich  sind,  wissen  die  Eingeborenen  ebenfalls  nicht,  denn  sie  halten 
ihre  kast^-ierten  Jagdhunde,  denen  die  Weibchen  nicht  vollstflndig  gleich- 
giiltig  sind,  fUr  zeugungsfflhig. 

Alles  Weisse,  was  sie  am  toten  KOrper  bemerken,  wie  Nerven,  Sehnen 
und  Blutgefasse,  nennen  die  Bahau  „huwaf\  auch  nehmen  sie  an,  dass 
in  diesen  die  Kraft  sitzt.  Dass  die  Arterien  der  lebenden  Menschen  Blut 
enthalten,  ist  ihnen  nicht  bekannt. 

Von  dem  Verstande  und  dessen  Sitz  machen  sich  die  Bahau  eigenartige 
Vorstellungen,  die  ich  ganz  zufållig  kennen  lemte. 

Als  ich  mich  auf  meiner  zweiten  Reise  einige  Tage  in  Long  Tépai, 
einer  Niederlassung  am  Mahakam,  auf  halten  musste,  suchte  ich  morgens 


'59 

nach  meiner  Ankunft  einen  alten  Patienten,  den  Håuptling  Bo  Ibau,  auf. 
Der  diirre  Sonderling  mit  der  Habichtsnase  sass  in  seiner  Kammer 
und  schnitzte  einen  SchwertgrifF  aus  Hirschhorn.  Er  war  in  fruheren 
Jahren  der  beste  Schnitzkunstler  im  Dorfe  gewesen,  hatte  aber  seiner 
Augen  wegen  die  Aibeit  lange  Zeit  ruhen  lassen  mussen.  Ich 
traf  ihn  in  guter  Stimmung,  da  er  mit  Hilfe  der  Brille,  die  ich  ihm 
geschenkt  hatte,  wieder  in  der  Nahe  sehen  und  daher  die  geliebte 
Schnitzarbeit  wieder  aufnehmen  konnte.  Ibau  klagte,  dass  die  jungen 
Leute  heutzutage  nur  schlechte  Arbeit  lieferten  und  fiigte  hinzu:  „sie 
haben  nichts  in  ihrem  Bauche  {djian  hipun  nun  nun  halam  hutity 
Ich  glaubte  ihn  anfangs  nicht  gut  zu  verstehen  und  liess  ihn  die 
Worte  wiederholen;  allmflhlich  merkte  ich  aber,  dass  mein  alter  Freund 
in  der  Tat  mit  dem  Bauche  zu  denken  glaubte.  Auch  erfuhr  ich  spåter, 
dass  alle  Bahau  und  KSnja  derselben  Meinung  sind. 

Den  Schlaf  fassen  die  Bahau  als  den  Zustand  auf,  in  dem  eine  ihrer 
beiden  Seelen,  die  bruwa^  den  KOrper  zeitlich  verUlsst.  Der  Traum 
entsteht  entweder  dadurch,  dass  die  Seele  das  Getraumte  wirklich  erlebt, 
oder  dass  die  Geister  dem  Schlåfer  etwas  zuflastem.  Die  Traume  der 
Priester  sind  besonders  bedeutungsvoll.  Von  der  Wohltat  eines  erquicken- 
den  Schlafes  fiir  Kranke  haben  sie  keine  Ahnung;  wenn  einer  ernstlich 
krank  ist,  verhindern  sie  ihn  durch  Schreien  und  Schtitteln  am  Einschlafen, 
selbst  wenn  der  Kranke  den  Schlaf  sehnlichst  wunscht. 

Ihrer  SchOpfungsgeschichte  zufolge  sind  die  Bahau  aus  unbelebter 
Materie  und  zwar  aus  Baumrinde  hervorgegangen.  Das  Leben 
wird  erst  durch  die  beiden  Seelen  ^Jbruwa^^  und  „/<?«  luwa^^  in  den 
KOrper  gebracht. 

Alles,  was  die  bruwa  zum  Entfliehen  bringt,  verursacht  Krankheit.  Da 
die  bruwa  auf  die  gleiche  Weise  wie  der  Mensch  denkt  und  empfindet, 
kann  sie  durch  alles,  was  diesen  erschreckt,  vertrieben  werden,  wodurch 
der  KOrper  krank  wird.  Die  Priester  suchen  daher,  um  einen  Kranken 
zu  hellen,  dessen  entflohene  Seele  in  den  K6rper  zuriickzulocken.  Auf 
dieser  Vorstellung  basieren  im  Grunde  alle  Heilmethoden  der  Priester. 
Das  Einfangen  der  Seele  geschieht  mit  Hilfe  der  guten  Geister  aus  dem 
A^  Lagan^  der  Vermittler  zwischen  HauptgOttem  und  Menschen. 

Zum  GlUck  sind  sie  in  ihrem  Vertrauen  auf  die  Hilfe  der  Geister 
nicht  so  blind  gewesen,  dass  sie  den  giinstigen  oder  unganstigen  Einfluss 
einiger  Faktoren  auf  den  Verlauf  einer  Krankheit  nicht  selbst  bemerkten. 
Hieraus  hat  sich  bei  ihnen  ein  sehr  kompliziertes  diåtetisches  System 
entwickelt,  das  neben  den  BeschwOrungen  der  dajung  bei  jeder  Krank- 
heit angewandt  wird. 

Im  allgemeinen  sucht  man  die  Krankheit  dadurch  zu  bekåmpfen,  dses 


i6o 


man  sich  verschiedener  Speisen,  des  Badens,  schwerer  Arbeit  etc.  enthult. 
Ftir  die  verschiedenen  Leiden  bestehen  auch  verschiedene  Vorschriftcn, 
die  man  gegenwårtig  unmdglich  als  Bussen  auffassen  kann;  sie  sind 
teilweise  auch  so  treffend  gewåhH,  dass  sie  aufpersOnlichen  Beobach  tungen 
und  Erfahrungen  beruhen  mnssen.  Bei  den  Kajan  am  Mendalam  gelten 
folgende  Vorschriften : 

Verboten  ist  bei  Diarrhoe:  harter  Reis,  Zuckerrohrsaft,  Bananen, 
Klebreis,  gekochte  Bananen,  kaites  Wasser,  einige  Arten  Fische,  Baden 
bei  hohem  d.  h.  kaltem  Wasser;  erlaubt  sind:  weich  gekochter  Reis  und 
gute  Fische. 

Verboten  ist  bei  Fieber:  kaites  Wasser,  Zuckerrohrsaft,  Zucker,  Geback 
und  Baden  bei  Hochwasser. 

Verboten  ist  bei  Husten:  keladiy  Zucker,  Zuckerrohrsaft,  ger6steter 
Klebreis,  Gurken,  Ranchen,  Betelkauen  und  schwere  Arbeit. 

Bei  einer  Knieentzundung  verbietet  man:  Laufen,  Treppensteigen, 
trockenen  und  hart  gekochten  Reis,  gedOrrten  Fisch,  Schweinefleisch, 
£ier,  Salz  und  essbare  Baumbl&tter. 

Berticksichtigt  man,  dass  derartige  Verordnungen  bei  den  Malaien  auf 
Bomeo  nur  in  sehr  rudimentarer  Form  yorhanden  und  dass  ein  grosser 
Teil  dieser  Vorschriften  auch  nach  der  Auffassung  europåischer  Aerzte 
wirklich  zweckmåssig  ist,  so  erscheinen  sie  uns  (Ur  die  Bahau  um  so 
anerkennenswerter.  Ueberdies  sind  diese  diåtetischen  Vorschriften  in  den 
Verhåltnissen,  in  welchen  die  Dajak  leben,  beim  Fehlen  eigendicher 
Heilmittel  und  bei  der  kråftigeren  Konstitution  ihrer  Kranken  viel  wich- 
tiger  als  bei  den  Europåern  und  deren  gunstigeren  Lebensumstånden. 

Auch  fUr  Hautkrankheiten  werden  zahlreiche  Verhaltungsmassregeln 
angegeben  und,  da  man  fiir  diese  auch  noch  wirksame  Arzneien  besitzt, 
sind  die  Bahau  ebensogut  als  europaische  Aerzte  im  stande,  ihre  parasi- 
tåren Hautkrankheiten  zu  kurieren.  Bei  einer  derartigen  Kur  darf  nicht 
gebadet,  nicht  transpiriert  und  nicht  gekratzt  werden ;  auch  darf  der 
Patient  keine  Stissigkeiten,  keinen  jungen  Bambus,  kcladi^  Farrenspitzen, 
Salz,  Schweinefleisch,  spanischen  Pfeffer  und  Mehl  geniessen.  Da  die 
Heilmittel  in  LOsung  auf  die  Haut  gestrichen  werden,  sind  die  3  ersten 
Vorschriften  rationeil;  das  Verbot  der  Speisen  jedoch  ist  nachteilig,  da 
es  die  ohnehin  schon  låstige  Kur  so  sehr  erschwert,  dass  nur  sehr  wenige 
sich  ihr  mit  genflgender  Ausdauer  unterwerfen.  Der  Erfolg  ihrer  Heil- 
mittel ist  h&ufig  nur  ein  zeitweiliger,  weil  sie  von  der  kontagiOsen  Natur 
dieser  Kiankheiten  keinen  Begrifif  haben  und  sich  mit  ihren  eigenen 
Kleidem,  Liegmatten  etc.  immer  wieder  von  neuem  infizieren. 

Die  Verbotsbestimmungen  bei  Krankheiten  kommen  den  Eingeborenen 
so  selbstverståndlich  vor,  dass  sie  mich,  wenn  ich  ihnen  eine  Arznei  gab, 


i6i 


iogleich  fragten,  was  hli^  verboten,  sei.  Meine  Vorschriften,  welcher  Art 
sie  auch  wareii»  wurden  stets  treu  befolgt.  Oft  verbet  ich  das  eme  oder 
andere  nur,  um  das  Vertrauen  in  meine  Arzneien  nicht  wankend  zu 
machen.  Von  besonderer  Bedeutung  war  dies  in  einigen  Fallen,  wo  die 
Befolgimg  diatetischer  Vorschriften  von  grOsserer  Wichtigkeit  als  das 
Einnehmen  von  Arzneien  war;  bei  sehr  kleinen  Kindern  konnte  ich  oft 
nur  anf  diese  Weise  eingreifen. 

Wahrend  meines  zweiten  Aufenthaltes  am  Mendalam,  in  West-Bo  kamen 
dort  innerhalb  dreier  Tage  3  F&lle  sehr  akuter  choleraahnlicher  Bauchkrank- 
heit  vor.  Der  erste,  in  Tandjong  Kuda,  verlief  tOtlich,  ohne  dass  ich  den 
Kranken  sah.  Am  folgenden  Tage  erkrankte  in  meiner  Nachbarschaft 
cine  Frau  mit  allen  Choleraerscheinungen,  doch  half  ich  ihr  mit  einer 
starken  Dosis  Laudanum  den  Anfall  uberstehen.  £in  oder  zwei  Tage 
daraaf  rief  man  mich  zu  einem  Manne  in  Tandjong  Kuda,  der  an  der 
gleichen  Krankheit  litt.  Auch  bei  ihm  hatte  Laudanum  eine  ausgezeich- 
nete  Wirkung,  nur  war  ich  gezwungen,  ihn  seinem  Schicksal  zu  Qberlassen 
mit  dem  Resultat,  dass  er  2  Tage  spåter  infolge  des  Genusses  verschie- 
dener  gekochter  Baumbl&tter  einen  Rtickfall  bekam  und  starb.  Da  diese 
Falle  der  Cholera  sehr  åhnlich  waren,  glaubte  ich  die  Umgebung  am 
besten  durch  Regelung  des  Trinkwassergebrauchs  zu  schQtzen.  Ich  liess 
daher  mit  Hilfe  der  beiden  Håuptlinge  Akam  Ioau  und  Tiganc  durch 
die  Priester  eine  grosse  Beschwdrung  abhalten,  verbot  fUr  4  Tage  das 
Trinken  ungekochten  Wassers  und  warnte  sie  vor  den  Flussbådem,  die 
ttbrigens  in  dem  schnell  strOmenden  Wasser  von  geringerer  Bedeutung 
waren.  Auch  unreife  Frtichte  setzte  ich  auf  die  Verbotsliste  und  hatte  die 
Freude  zu  sehen,  dass  man  sich  sowohl  in  dem  Dorfe  Tandjong  Kuda  als  in 
Tandjong  SLarang  an  die  Vorschriften  hielt  und  keine  weiteren  Krank- 
heits&lle  mehr  vorkamen. 

Der  wichtigste  Teil  der  BeschwOrung  bestand  darin,  dass  man  die 
bOsen  Geister,  als  die  Urheber  der  Krankheit,  daran  verhinderte,  langs 
den  Bretterstegen,  welche  vom  Fluss  zum  Hause  Hihrten,  zu  den  Be- 
wohnern  zu  gelangen.  Zu  diesem  Zwecke  spannte  man  langs  des  Ufers 
vor  dem  Hause  und  auch  seitlich  ungefkhr  i  m  tiber  dem  Boden  Rotang- 
seile,  an  welche  in  Abstflnden  von  2  m  zur  Abwehr  b6ser  Geister  Blåtter  von 
dam  lang  (Aroideae  sp.)  gehångt  wurden.  An  den  Stellen,  wo  das  Seil  die  Wege 
zum  Hause  kreuzte,  riclitete  man  zu  beidea  Seiten  roh  gearbeitete  Figuren, 
eine  weibliche  und  eine  månnliche,  auf.  Die  Figuren  besassen  (ibertrieben 
grosse  Genitalien;  der  Mann  eine  nach  Kajansitte  perforierte  glans  penis 
mit  hOlzemem  Stifte;  Qberdies  waren  sie  mit  holzemen  Speeren,  Schwer- 
tem  mid  Schilden  als  weiteren  Abschreckungsmitteln  bewaffnet.  Zu  meiner 
Beruhigung   willigten    die  FamiliengehOrigen  darein,  Kleidungsstilcke  und 

1906.  12 


l62 


Liegmatten  der  Verstorbenea  zu  veraichten.  Da  die  (idai  ihoen  das 
Verbrennen  dieser  Gegenstande  verbietet,  warfen  sie  diese,  ohne  mein 
Wissen,  in  den  Fluss. 

Die  einzigen  nennenswerten  Arzneien  der  Kajan  werden  gegen 
Hautkrankheiten  angewandt ;  zwei  derselben  sind  in  der  Tat  sehr  wirksam : 

1.  orokdp^  Blåtter  von  Cassia  alata,  die  auch  sonst  im  Archipel  håufig 
gegen  Hautkrankheiten  bentitzt  werden. 

2.  njerobw  hulan  (im  Busang)  =  minjak  pulandjau  (im  Malaiischen), 
ein  schwarzes,  nach  Teer  riechendes  Oel,  das  aus  dem  schwarzen  Kem- 
holz  eines  gleichnamigen  Baumes  fliesst,  der  niu:  auf  Borneo  einheimisch 
zu  sein  scheint.  Beim  Stehen  scheidet  das  Oel  eine  halbfliissige  Masse  ab, 
die  ianah  filandjau  heisst.  Auf  die  Haut  gebracht,  venirsacht  diese 
tanah  pélandjau  eine  Entzundung.  Als  man  diese  Masse  einst  unvermischt 
auf  die  Leibeshaut  eines  Kindes  strich,  wurde  diese  so  vdllig  zerstOrt,  dass 
eine  tiefe  Wunde  entstand.  FOr  den  Gebrauch  muss  das  Mittel  mit 
Zuckerrohrsaft  vermischt  werden. 

Ein  Individuum,  das  von  Kopf  bis  zu  Fuss  mit  lusung  bedeckt  ist, 
kann  in  14 — 20  Tagen  genesen,  falls  es  sich  tUchtig  mit  tanah  pilandjau 
einreibt  und  das  Baden  vermeidet. 

Die  Kajan-Dajak  reiben  sich  tåglich  mit  orokdp  ein,  wodurch  sie 
allmåhlich  ihren  lusung  und  in  viel  kUrzerer  Zeit  ihren  Kurab  verlieren. 
Ein  sehr  wirksames,  ftir  die  Kajan  aber  sehr  kostbares  Mittel  ist  Petroleum, 
das,  auf  die  erkrankte  Haut  gestrichen,  binnen  8  Tagen  eine  Heilung 
herbeifohrt. 

Als  weitere  Behandlungsweisen  von  Entzundungen  und  Schmerzen  sind 
bei  den  Kajan  SchrOpfen,  Tåtowieren  und  Massieren  tiblich.  Die  beiden 
ersten  werden  besonders  bei  schmerzhaften  Entzundungsgeschwttlsten 
angewandt.  Man  entzieht  das  Blut,  indem  man  mit  einem  spitzen  Messer 
eine  grosse  Anzahl  kurzer  Einschnitte  ausfuhrt  und  die  Blutung  von 
selbst  aufh6ren  lasst.  Blutstillende  Mittel  lernte  ich  nicht  kennen.  Die 
Ausfuhrung  kleiner  Tåtowierfiguren  auf  die  entzUndete  Stelle  wirkt 
wahrscheinlich  in  gleicher  Weise  wie  die  Blutentziehung. 

Bei  Leib-  und  Ruckenschmerzen  wendet  man  vor  allem  Massage  an, 
die  mehr  in  Kneten  als  in  Reiben  besteht.  Mit  der  Massage  uod  dem 
Blutentziehen  befassqn  sich  hauptsachlich  die  Priester,  die  es  in  ihrer  Kunst 
bisweilen  weit  bringen. 

Ftir  Wunden  kennen  die  Bahau  keine  Mittel;  sie  halten  sie  nur  mit 
Wasser  und  Kapok  rein.  Da  sie  emste  Blutungen  nicht  zu  stillen  verstehen, 
gehen  die  Leute  håuiig  an  kleinen  Wunden,  z.  B.  auf  dem  Fussrticken, 
zu,  Grunde.  Dagegen  verstehen  sie  zerrissene  Ohrlåppchen  wieder  anein- 
ander  wachsen  zu  lassen. 


i63 

Bei    Entbindungen    wird    der   Leib    der   Kreissenden  mit  den  Handen 

geknetet;  andere  Behandlungsweisen  sind  unbekannt.  Heftige  Blutungen 
verlaufen,  wenn  sie  nicht  von  selbst  aufhOren,  tOdlich. 

Die    Bahau    wenden    auch    Dampfbader   an;   Sie  iiillen   ein   Gefilss 

mit    heissem     Wasser,     fligen    einige    Blåtter    hinzu  und    setzen   den 

Kranken,  den  sie  mit  Decken  umwickeln,  einige  Zeit  den  heissen 
Dåmpfen  aus. 


12* 


ZU  THERAPEUTISCHEN  ZWECKEN  IN  FLASCHEN 
ABGEZOGENE  ATMOSPHÅRISCHE  LUFT 

VON  Prof.  Dr.  LUDWIG  KLEINWACHTER,  CzernowiH. 


In  der  vor  kurzem  erschienenen  heurigen  Faschings-Scherznummer 
der  „Mttnchener  Ailgemeinen  Nachrichten"  findet  sich  im  Inse- 
ratenteile  eine  AnkUndigung,  betreffend  Lieferung  von  verschiedenen,  in 
Flaschen  abgezogenen  Liiften  zu  therapeutischen  Zwecken.  Geliefert  wird, 
je  nach  Verlangen,  frische  Gebirgs-  oder  Seeluft,  Waldluft,  Sommer- oder 
Winterlttft,  Stadt-  oder  Landluft,  WOstenJuft  u.  d«  m.  Die  Preise  der  unter- 
schiedlichen  Luftarten  msA  verschieden  und  richten  sich  im  ailgemeinen 
danach,  ob  die  betrefiende  Luftart  schwerer  oder  leichter  zu  beschaflfen 
ist  Die  Gebrauchsanweisung  lautet  dahin,  die  Flasche  zu  Ofihen  und  auf 
den  Tisch  zu  stellen.  Das  Fenster  sei  geschlossen,  damit  die  Flaschenluft 
nicht  sofort  durch  dieses  entweiche. 

„Ais  Witz  recht  gut"  wird  sich  der  Leser  denken,  ohne  dass  ihm  aber 
der  Gedanke  einfiel,  dass  dieser  Vorschlag  im  Ernste  gemacht,  ja  sogar 
selbst  ausgefUhrt  wurde,  so  unglaublich  dies  auch  klingen  mag. 

Der  zweifelhafte  Ruhm,  auf  den  Gedanken  gekommen  zu  sein,  die 
Ischler  Luft  in  Flaschen  abzuziehen.  und  in  Versandt  zu  bringen,  gebQhrt 
dem  Ischler  Badearzt  Dr.  Franz  Wirer^  Ritter  von  Eetttnback.  Wirer^ 
der  tats&chlich  ak  SchOpfer  des  Badeortes  Ischl  bezeichnet  werden  muss, 
1771  zu  Komeuburg  in  Nieder-Oesterreich  geboren,  erlangte,  nachdem 
er  einige  Jahre  hindurch  als  Militttrarzt  gedient,  einen  grossen  Ruf  als 
Arzty  sowie  eine  bedeutende  Clientel  in  den  hOchsten  und  allerhOchsten 
Kreisen.  Durch  Griindung  einer  Soolbadeanstalt  und  anderer  zu  Curzwecken 
dienenden  Institutionen  erwarb  er  sich  unbestrittene  Verdienste  um  den 
Badeort  Ischl.  Geadelt  und  mit  der  WQrde  einer  Hofrates  bekleidet, 
segnete  er  1844  das  Zeitliche  in  Wien. 

Wirer  liess  Flaschen  mit  Ischler  Luft  fUUen  und  sie  dann  nach  Wien 
senden,  wo  selbe  ihre  Abnehmer  in  den  hOchsten  Gesellschaftskreisen 
fJEUiden.  Mit  Vorliebe  fanden  diese  Flaschen  ihre  Verwendung  bei  den 
Diners,  bei  denen  sie  geOffnet  auf  der  Taiel  standen,  um  den  Genuss 
der  Tafelfreuden  mit  jenem  der  Gebirgsluft  zu  vereinen. 

Nach  Wirer's  Tode  scheint  der  Flaschen-Luft«Cultus  sein  baldiges 
Ende  gefunden  zu  haben,  weil  man  von  da  an  nichts  mehr  vor  ihm 
zu  hOren  bekommt. 

Diese  ff  fr<r-Episode  liefert  neuerlich  wieder  den  Beweis,  dass  selbst 
das  Widersinnigste  leicht  Anklang  und  Anerkennung  findet. 


DIE  TIER-OPFER  IN  DER  VOLKSMEDIZIN 
VON  Dr.  M.  HOFLER,  Bad'Tdlz. 


Herr  Professor  Dr.  H.  Magnus  hat  in  seiner  Abhandlung:  „Die 
Volksmedizin,  ihre  geschichtliche  Entwicklung  und  ihre  Bezieh- 
ungen  zur  Kultur"  in  den  Åbhandlungen  zur  Geschichte  der  Medizin, 
1905,  Heft  XV,  S.  77,  den  Satz  aufgestellt: 

„Auch  zeigen  die  angeftihrten  Beispiele,  auf  wie  schwachen  FQssen  die 
HoRer'sche  Meinung,  die  Bluttherapie  sei  aus  dem  Kulte  hervorgegangen, 
steht.  Denn  was  kOnnte  wohl  die  Behandlung  des  Schwindels  mit  Gemsen- 
blut,  der  Versuch  L&hmungen  mit  Stierblut  zu  heilen  u.s.w.  fUr  einen  Sinn 
haben,  wenn  die  Darreichung  des  Blutes  schlechtbin  nur  (!?)  aus  religiOsen 
Vorstellungen  sich  entwickelt  hatte,  wie  dies  HOfler  lehrt?'' 

Dieser  Hauptsatz  des  hochgeehrten  Herrn  Professor  Magnus  soli  voraus- 
gestellt  sein,  weil  er  so  zu  sagen  die  Quintessenz  der  M/schen  Opposition 
ausmacht. 

Nun  wird  Herr  Professor  Magnus  doch  sicher  zugeben,  dass  Menschen- 
opfer  ehemals  ein  germanisches  Seuchenmittel  waren,  und  dass  die  friiheste 
Therapie  in  der  Volksmedizin  eine  antidåmonische  war.  Alles,  wasdurch 
Rrankheits-Damonen  verursacht  angenommen  wurde,  wurde  u.  a.  auch 
mit  versOhnénden  Kultmitteln  behandelt,  déh.  mit  dem  blutigen  Kultopfer 
und  dessen  allmåhlichen  zahllosen  Stellvertretungen  herab  bis  zur  blutroten 
Seide  und  bis  zum  Sargnagel  (Vergl.  Friedr.  v.  Duhn :  Rot  u.  Tot 
im  Archiv  f.  Relig.  Wissensch.  IX,  S.  3).  Wollen  wir  ein  Béispiel,  die 
Schwalbe,  als  volksmediziniscbes  Mittel  herausgreifen. 

In  jQhlings  vorzaglicher  Zusammenstellung :  „Die  Tiere  in  der  deutschen 
Volksmedizin  alter  und  neuer  Zeit"  1900  ist  die  Schwalbe  unter  70  Ver- 
wendungsarten  dieses  Vogels  20  mal  als  Mittel  gegen  die  Epilepsie  und 
nur  5  mal  als  Augenmittel  aufgefUhrt;  7  mal  muss  das  Schwalbenbhit  (oder 
Herz)  dabei  verwendet  werden;  11  mal  ist  die  Schwalbe  (und  derenNest 
oder  Jungen)  als  Mittel  gegen  Halskrankheiten  (Diphtherie)  erwåhnt,  also 
nicfat  die  Scharfsichtigkeit  der  Schwalbe,  wie  Herr  Professor  Magnus  meint, 
ist  der  Hauptgrund  zu  ihrer  Verwendung  gewesen,  sondem  amh&ufigsten 
der  antidåmonische  Effekt,  welchen  die  Schwalbe  als  s}nnbolische  Stell* 
vertreterin  der  Taube  oder  des  Haushuhns  als  Opfertier  im  Volksglauben 
hatte.  Dass  aber  die  Taube  und  das  Huhn  ein  solches  antidamonisches 
und  volksmediziniscbes  Opfertier  waren,  kann  wohl  niemand  bezweifeln. 
Gehen  wir  nun  zu  éinem  anderen  Beispiele  iiber.   Der  Schwindel  galt  als 


i66 


Dåmonenwerk,  (es  giebt  sogar  ein  besonderes  „Schwindeltier*',  das  ein 
solches  Schwindel  erzeugendes  Dåmonenwesen  ist);  dårum  wird  er  auch 
mit  Blut  volksmedizinisch  behandelt;  denn  Blut  versdhnt  die  blutdurstigen 
Geister,  und  zwar  stammt  es  in  diesem  Falle  von  einem  blutig  erlegten 
Jagdtiere,  der  Gemse,  wobei  die  Schwindelfreiheit  dieses  Tieres  vielleicht 
seine  Wahl  beeinflusst  haben  kann. 

Von  638  volksmedizinischen  Verwendungen  von  V6geln  (Jiihling  l.c.) 
treffen  430  (67  %)  auf  solche  V6gel,  die  entweder  gezucbtete  Haustiere 
sind  (Huhn  141,  Gans  93,  Taube  65,  Ente  19,  Kapaau  33,  Pfauio)oder 
doch  an  das  Haus  gebunden  sind  (Storch  9,  Schwalbe  70).  Die  åltesten 
Opfertiere  uberhaupt  sind  die  schlachtbaren  Haustiere ;  die  weitaus  håufigsten 
volksmedizinisch  verwendeten  Tiere  sind  auch  wieder  diese  alten,  in^  Hause 
geztichteten  Tiere.  Dieser  Parallelismus  von  Tieropferkult  und  Volksmedizin 
entspringt  aus  der  gleichen  Wurzel.  Von  den  638  volksmedizinisch  ver- 
wendeten VOgeln  uberhaupt  sind  208  (33%)  nicht  an  das  menschliche 
Haus  gebunden ;  aber  davon  sind  38  Geier,  24  Adler,  22  Kr&hen,  20  Reb- 
hlihner,  12  Elstem,  d.h.  die  Mehrzahl  derselben  ist  wieder  ein  blutig 
erlegtes  Jagdtier,  das  in  gewissen  Zeiten  und  bei  gewissen  Kulturepochen 
das  Substitut  Rir  das  voUe  blutige  Haustieropfer  werden  konnte.  Das  Reh 
vertritt  oft  die  Ziege,  der  Hirsch  oft  das  Rind,  der  Geier  das  Huhn  etc.  Auch 
bei  den  alten  Griechen  traten  KrametsvOgel  und  anderes  wildes  und  zahmes 
(jeflcigel  an  die  Stelle  des  fruher  sehr  kostbaren  Hahns  (Archiv  f.  Religions- 
Wissensch.  VII,  102);  ebenso  ersetzten  dort  die  Vogel-Gebacke  das  Vogd- 
opfer,  namentlich  bei  den  Adonbfesten  des  Friihjahrs  (Theokrits  Adonia- 
zusen,  XV,  117);  auch  die  ROmer  hatten  ein  solches  Vogdgebild-Brot 
Emeum  (=  rapA  rb  Spvtov)  (Lobeck,  Aglaophomos  1080  h.).  Man  sieht, 
wie  vielseitig  die  Ablosungsformen  des  Tieropfers  damals  schon  waren. 
An  die  Stelle  des  Huhnes  trat  das  Huhnerei,  an  Stelle  der  Opfertaube  die 
Schwalbe  mit  ihren  Jungen  (Nest),  an  Stelle  des  Kindes  dessen  Blut  oder 
die  kindliche  HtiUe  (Kleid,  Kindsbalg,  Gluckshaube,  Sieghaube)  etc. 

Altgermianische,  dem  blutigen  Opfer  geweihte  und  zugelassene  Tiere 
waren  das  Pferd,  das  Rind,  das  Schwein,  die  Ziege  (Bock)  und  das  Huhn; 
dies  waren  die  concessa  animalia  des  Tacitus  (Germ.  9).  Das  Blut  geråde 
dieser  Tiere  (und  deren  Herz)  wird  auch  am  håufigsten  in  der  Volks- 
medizin verwendet.  Das  von  der  Kirche  verbotene  Pferdeblut  wird  durch 
Eselblut  ersetzt.  Auch  hier  traten  Hase,  Hirsch,  Fuchs  und  Wolf  als  blutig 
erlegte  Jagdtiere  substituierend  ein ;  allerdings  machten  sich  auch  die  Katze, 
Hund  und  das  Wiesel  (Vorlåufer  der  Katze)  auflfallend  als  Blutlieferanten 
bemerkbar,  eben  weil  auch  sie  Haustiere  sind  bzw.  waren  und  als  solche 
auch  die  Stelle  der  Schlachttiere  des  Hauses  im  sog.  Aberglauben  uber- 
nehmen  konnten. 


i67 

Dass  dicsc  Haustiere  als  Opfertiere  in  Verwendung  genommen  waren, 
ergibt  sich  auch  aus  der  Tatsache,  dass  diese  nåmlichen  Tiere  als  volks- 
ubliche,  das  voUe  Opfer  symbolisierende  Gebildbrote  zu  gewissen  Kultzeiten 
auftreten.  Bei  Griechen,  Egypter  und  RCmem  wurden  diese  erwåhnten 
Haustiere  und  auch  der  Hirsch  als  Gebildbrot  oder  als  Totenmahlspeise 
d.h.  als  Totenopfer  bildlich  wiedergegeben.  Das  Bediirfhis  nach  Substitution 
des  voUen  blutigen  Opfers  durch  stellvertretende  Gebilde  ist  ebenso  natlir- 
lich  wie  deren  Stellvertretung  durch  minderwertige  Haustiere  des  Tierzlichters, 
durch  die  blutig  erlegten  Jagdtiere  des  Jagers  und  zuletzt  auch  f^r  den 
am  alten  Blutglauben  haftenden  Volksheilkiinstler  des  ^ittelalters  durch 
die  verschiedenen  anderen  Vert reter  der  mit  rotem  Blute  ausgestatteten 
Tierwelt.  Dieser,  wie  der  germanische  Lachener,  arbeitete  mittelst  des 
Zauber-Nimbus,  der  seine  Mittel  umgab  und  der  dem  blutigen  Opfer 
besonders  eigen  war.  In  der  christlichen  Kirche  dauerten  nach  dem  judischen 
Vorbilde  des  blutigen  Opfers  (Hahn,  Taube  etc.)  im  Tempel  zu  Jerusalem 
namentlich  in  den  griechischen  und  armenischen  Gemeinden  die  blutigen 
Tieropfer  noch  lange  an  und  in  manchen  Gegenden  der  griechisch- 
katholischen  Kirche  sind  sie  noch  heute  ublich.  (Vergl,  Les  sacrifices 
d'animaux  dans  Téglise  chrétienne,  von  Salomon  Reinach  in  TAnthropo- 
logie  1903,  XIV,  No.  I,  S.  59.)  Wir  wollen  hier  die  Ubrigen  Substitutionen 
des  blutigen  Tieropfers  vorerst  nicht  weiter  verfolgen,  sondem  uns  mit  der 
Tatsache  begniigen,  dass  die  als  Gebildbrote  (Opfer)  auftretenden  Tierarten 
ebenso  håufig  auch  in  der  Volksmedizin  als  Blutlieferanten  sich  bemerkbar 
machen,  welcher  Parallelismus  nur  auf  die  gemeinsame  Quelle  beider,  auf 
den  Opferkult  zuruckzufiihren  ist. 

Hier  wie  dort  sehen  wir  Hirsch,  Hase,  Schwein,  Pferd,  Bock,  Rind, 
Huhn,  Taube  als  die  håufigst  verwendeten  Tierarten. 

Die  Tendenz  zur  AblSsung  des  vollen  blutigen  Opfers  bis  zum  kummer- 
lichsten  Rudimente  geht  durch  die  Geschichte  aller  KulturvClker. 

Selbstverstandlich  kar.a  man  nicht  jede  Verwendung  von  Tierblut,  noch 
weniger  von  Tierteilen  (Leber,  Galle,  Kot,  Klaue,  Haare  etc.)  auf  das 
Kultopfer  zuruckfiihren ;  einesteils  spielt  der  Grundsatz  pars  prp  toto  hiebei 
mit  (Ei  z.B.  flir  das  Huhn),  andernteils  auch  die  Vorstellung  von  einer 
åusseren  Seele  gegenuber  der  inneren  im  Blute  oder  Herzen  angenommenen 
Seele;  oder  das  Blut  ist  die  Materia  peccans,  die  vertragen  wird,  oder  es 
ist  das  Blut  eines  elbischen  Tieres,  unter  dessen  Korperhulle  ein  D£lmon 
steckt;  andere  Tiere  geben  solche  Hiillen  als  Amulette  ab,  wobei  die 
Materia  peccans  in  solche  giftanziehende  Objekte  oder  Tiere  zurtickver- 
setzt  werden  soli.  Auch  kann  das  Blut  irgendwie  zum  Damonen  verscheu- 
chenden  Apotropaeon  werden. 

Der   Zusammenhang   der  volksmedizin ischen  Verwendung  eines  Tieres 


i68 


mit  dem  Opferkulte  ergibt  sich  aber  nicht  bloss  aus  dem  bis  jetzt  ange- 
gebenen  allgemeinen  Grtinden  (antidåmonischer  Zweck,  Parallelismus  dieser 
Heiltiere  mit  den  Tieropfersymbolen,  Tendenz  zur  Abldsung  der  vollen 
Opfers  infolge  religions-philosophischer  Bestrebungen  und  volkswirtschaft- 
lichen  Zwangs);  er  ergibt  sich  aber  aucli  oft  genug  bei  den  speziellen 
volksmedizinischen  Verwendungen  und  zwar  durch  die  verschiedenen 
Ausftlhrungsbestimmungen,  die  hiebei  mitgegeben  werden;  solche  sind: 
a)  die  Tdiun^sart. 

Beim  Menschen  wird  das  Herz,  „das  lebendige  Zuckfleisch"  in  den 
Volkssagen  hauijg  genug  herausgerissen ;  ebenso  wird  es  aus  dem  lebenden 
TierkOrper,  noch  zappelnd  und  zuckend  ehe  das  Tier  verendet  ist,  heraus- 
genommen  (Juhling  l.c.  S.  210,  227,  230,  236,  238,  241,  245,  249,  253, 
261,  263).  Das  Herzausreissen  und  Blutsaugen  spielt  in  der  Volkssage  eine 
håufige  Rolle,  die  nur  aus  der  Vorstellung  von  dem  fllteren  Opferkulte 
hervorgegangen  sein  kann.  Die  Berggeister  und  Hexen  verzehren  solche 
Herzen  von  Menschen  und  Menschenkindem  (Sachs.  Sagenbuch  210  ff^ 
Riczler,  Hexen  201,  Strack,  Blutaberglaube  18,  19,  27,  28,  33,  76,  77, 
78,  79  etc).  Das  Tierblut  wird  noch  heiss,  wann  gegessen;  bei  denNor- 
wegem  ist  das  Tierherz  ein  volksmedizinisches  Mittel  gegen  elbisches 
Gewiirm  und  TroU-Dåmone  (Fonahn).  Das  Bockblut  muss  aus  der  Mitte 
„das  mittelste  Blut",  d.h.  aus  dem  Herzen  des  Tieres  selbst  stammen 
(Juhling  259)  oder  aus  der  Gegend  hin  ter  den  Ohren  (Nackenstich  ?) 
genommen  séin  (Balde,  von  Westermayer,  Bd.  II,  18).  Bei  den  Sorben- 
.Wenden  wurde  noch  im  letzten  Viertel  des  18.  Jahrh.  an  verschiedenen 
Orten  ein  mit  Båndern  geschmUckter  Bock  mit  vergoldeten  Hdrnem  am 
Jakobstage  (herbstliches  Emtefest)  vom  Kirchturme  oder  vom  Rathause 
herabgestlirzt ;  sobald  er  unten  ankam,  stach  man  ihm  das  Blut  ab,  welches 
gedorrt  zum  zauberhaft  wirkenden  volksmedizinischen  Mittel  gegen  allerlei 
Leiden  (Blasenstein,  Sexualsphåre;  daher  Bockopfer)  Verwendung  fand, 
(Scheible,  das  Kloster,  Band  VII,  IX;  Friedreich,  Symbolik  485)  wie  das 
Blut  des  Hingerichteten  i)  gegen  Epilepsie  bekanntermassen  noch  verwendet 
wird.  Im  Vlåmischen  wird  ein  „lebendes  Herz"  (levend  hert)  in  Gestalt 
einer  lebenden  Henne,  dort  „Pilgrim"  genannt,  als  Mittel  gegen  Epilepsie 
in  Kirchen  geopfert  (De  Cock,  Volksgeneeskunde  102,  Volkskunde,  Tijd- 
schrift  1894,  S.  42). 

Wenn  noch  heute  das  „lebendige  Opfer"  in  dem  Volksbrauche  und  der 
Volksmedizin  andauert  (R.  Andree,  Votivgaben,  S.  147  ff.)»  so  ist  auch  dies 
ein  Beweis  dafiir,  wie  hartnåckig  aber  unbewusst  der  Glaube  an  die  grosse 


1)  '^ber  die  Substitution  des  Fleisehes  eines  durch  Schwert,  Strang  oder  Rad  hinge- 
richteten gesunden  Menschen  durch  Fleisch  des  Rindes  siehe:  Tenzel,  Medioina  Diastatio« 
(1759),  S.  230. 


169 

Macht  eines  lebendig  geschlachteten  Tieres  als  blutigen  Opfers  noch  haftet ; 
wenn  dabei  das  Volk  heute  am  hflufigsten  zum  lebendén  schwarzen  Huhn 
greift,  so  ist  dabei  einerseits  die  heute  leichter  gegebene  Entsagungs- 
mOglichkeit  und  anderseits  die  kirchliche  Duldung  des  Vogelopfers  gewiss 
massgebend  gewesen. 

In  der  Uberwiegenden  Mehrzahl  dieser  lebenden  Opfergaben  handeltes 
sich  um  Heilversuche  durch  Abwendung  der  heiligen  Krankheit  (Epilepsie) 
und  åhnlicher  damonistisch  aufgefasster  Krankheiten,  wozu  namentlich 
die  Låhroungen  zu  zåhlen  sind.  Abldsende  Ausaitungen  der  ålteren  volks- 
ublichen  d.h.  vom  Volksmediziner  inscenierten  Blutopfer  sind  sicherlich 
die  verschiedenen  geopfertcn  Blutkuchen  (KUplØai/eg  der  alten  Griechen), 
die  gegen  die  ungarische  Krankheit  1685  empfohlenen  Widder-Gehim- 
kuchen  (SchrOder,  Med.  chym.  Apotheke),  die  mittelrheinischen  Milzkuchen 
in  der  Fastnachtszeit.  Die  Milz,  die  in  den  deutschen  Volkssagen  so  oft 
herausgeschnitten  wird,  ist  ein  geråde  bei  der  germanischen  Volksmedizin 
sehr  wichtiges  Organ,  das  bei  diesem  Volke  ganz  besonders  wertgeschåtzt 
war,  so  dass  der  germanische  Name  „Milz''  sich  sogar  bei  den  romanischen 
NachbarvOlkern  einbiirgerte ;  diese  Rolle  kann  ebenfalls  nu'r  vom  Opfer- 
kulte  sich  ableiten.  Das  Tiroler  Lamplbrot,  ein  Oster-  oder  Weinachts-. 
gebåcky  dessen  Teig  mit  dem  Blute  eines  wåhrend  der  Christmette,  also 
in  einer  wichtigen  Kultzeit  abgestochenen  Lammes  angeknetet  ist,  soUte 
schttsssicher  und  kugelfest  machen  (Zingerle  Sagen,  2,  670,  672).  Dazu 
gehOrt  femer  das  allemanische  Brot,  das  mit  Taubenblut  angemacht  ist 
und  im  16.  Jahrhundert  gegen  Vergift  helfen  soUte  (AUemannia  XXVII,  122). 

Wer  am  Fastnachtmorgen,  also  in  der  Friihjahrszeit  und  ntichtem, 
Blutwurst  ist,  der  bleibt  das  ganze  Jahr  vor  Rotlauf  geschtitzt  (Jtihling 
187);  womit  soUte  solcher  Glauben  ånders  gedeutet  werden  kOnnen,  als 
mit  dem  alten  Schweine-  oder  Eberopfer,  das  in  der  Friihjahrszeit  fruchtbår, 
schOn,  und  gesund  (hautrein)  erhalten  sollte?  Die  VersOhnung  der  als 
Krankheitsdåmonen  auftretenden  Totengeister  durch  das  Blutopfer,  welches 
in  den  Kultzeiten  magische  Zauberkraft  gab,  war  die  ursprfinglichste 
volksmedizinische  Handlung. 

„Alle  chthonischen  Wesen,  chthonischen  G6tter  und  Dåmonen,  Heroen 
und  Tote,  verlangen  nach  Blut;  flir  sie  bleibt  beim  Tieropfer,  wie  in 
Urzeiten  natiirlich  beim  Menschenopfer,  das  Blut,  das  eigentlich  und  einzig 
Begehrenswerte;  denn  Blut  gibt  Kraft,  gibt  Leben."  (F.  v.  Duhn  l.c.  22); 
„Der  Tote  verlangt  nach  dem  Leben,  nach  Blut;  daher  die  Totenopfer 
mit  allen  ihren  unendlich  abgestuften  AblOsungsformen".  (l.c.  3.)  Die 
Krankheitsdåmonen,  die  sich  aus  den  Totengeistem  ableiten,  sind  besonders 
blutdtirstig ;  sie  trinken  unter  den  verschiedensten  Formen  das  Menschen- 
blut ;  selbst  die  Hexen  verzehren  das  Menschen-Herz.  Auch  bei  den  Azteken 


170 

in  Mexico  schnitt  man  mit  einem  Obsidianmesser  das  Herz  des  Meoschen 
aus  der  Brust,  das  den  Anteil  der  Gotthqit  bildete,  wflhrend  sich  die 
Priester  mit  Blut  bespiengten  und  das  Fieisch  assen  (Lippert,  Kulturgesch. 
II,  295).  Das  Idol  des  Wachstumg6tzen  Huitzilopuhtli  war  aus  Menschen- 
blut  mit  Honig  gemacht  und  di^  peruanischen  Sonnenpriester  bereiteten 
zu  dem  Raymi-Feste  aus  Menschenblut  ein  Brot,  welches  ausschliesslich 
nur  von  den  Sonnen-£delingen  von  den  Inkas  und  deren  Freunden 
verzehrt  wurde.  Schon  ein  Tropfen  Blut  aus  dem  Finger  durch  Einstich 
gewonnen,  galt  bei  den^altenUmbremalsOpfergabeandieHageldåmonen 
(Blåtter  fur  hessische  Volkskunde  III,  66).  Das  Blut  durch  SchrOpfen  aus 
dem  K6rper  zweier  Gatten  in  eine  Pastete  verbacken  wurde  im  Spreewalde 
1694  zum  zauberhaft  wirkenden  Liebeskuchen,  wie  der  Genuss  des  Kinder- 
herzens  des  Etzels  Liebe  zu  Krimhilde  erwirken  soUte.  Noch  verkostet 
der  Verliebte  das  Aderlassblut  seiner  Geliebten  und  das  Hers  einer  Turtel- 
taube  wird  in  Brot  verbacken  ein  Gegenliebe  erzeugende^  MiUel  (1.  eod. 
ni.  149);  susses  Blut  lieben  auch  die  elbischen  Geister  unter  verschiedenen 
Gestalten. 

Der  gtwcUisamen  Todesart  beim  blutigen  Kultopfer  entspricht  auch  dav 
lebendig  Zerreissen,  mit  einem  blutroten  Faden  Erwurgen,  Eøcbiessen, 
lebendig  Begraben,  zu  Tod  jagen,  nach  långerem  Kampér  t5ten,  lebendig 
Erschlagen,  Kopfabschlagen,  Kopfabschneiden,  Zcnchneideny  2ciiisclren, 
lebendig  Verbrennen  etc,  welche  gewaltsamen  TodcMRten  bei  den  ver- 
schiedenste  Heiltieren  ausdriickliche  Voiidhrift  sind.  Warmes  rohes  Tauben- 
fieisch  ist  ein  bekanntes  Mittel  giegea  Epilepsie,  das  sicher  das  alte  lebende 
blutige  Kultopfer  ersetzen  aeifte;  wie  auch  das  Balneum  animale  gegen 
Gliederlåhmungen  von  Æeser  Quelle  abstammt  Auch  bei  dieser  volks- 
medizinischen  Behaiidlungsart  tritt  ein  Wechsel  im  Schlachttiere  ein;  an 
die  Stelle  des  Haustieres  (Rind,  Katze,  Hund)  tritt  in  Rennes  der  Haus- 
hahn,  in  dessen  aufgeschnittenen  Leib  der  gliederlahme  Fuss  gelegt  wird« 
Die  Wahl  des  Hahnes  ist  hiebei  ganz  leicht  erklårlich,  da  LéOimungea 
als  Dåmonenwerk  gelten  und  der  Seelenhahn  ein  dAmonenverscheuchendes 
oder  Seelengeister  vers5hnendes  Opfertier  ist,  dessen  Geschrei  schon  zum 
Elbenverdruss  wird. 

h)  Die  Farhe  Oes  lier  es y  welches  Blut  zu  solchen  Heilzwecken  liefert, 
ist  føst  ausnahmelos  als  schwarz  vorgeschrieben,  so  beim  Hahn,  Esel,  Hund 
(auch  einfarbig,  nicht  fleckig),  Bock,  Katze,  Pferd,  Rind,  Lamm,  Schwein 
etc.  einigemal  auch  ist  die  Farbe  des  volksmedizinisch  verwendeten  Tieres  als 
rot  vorgeschrieben  (Rot  ist  Totenkultfarbe,  vergl.  Rot  und  Tot  von  F. 
von  Duhn  im  Archiv  f.  Relig.  Wissensch.  IX,  i  fif.)  (Schnecke,  Schwein). 
Das  Blut  zweier  roter  Tiere,  die  an  einem  Freitage(!)  abgetan  wurden, 
emp&hl   man   (nach  Jtihling.   l.c.  342)  bei  den  sog.  trockenen  Schlagen 


X7I 

(s.  darter.Schlag  in  meinem  Krankheitsnamenbuch,  S.  375).  Dasschwarze 
Seelenhuhn  gibt  genUgend  den  antidåmonischen  Opferzweck  9n,  da  ,es 
diemals  besonders  den  chthonischén  Gottheiten  geopfert  wiirde  „Unter  der 
£rde  kralit  ein  anderer  (Vogel),  der  russschwarze  Hahn  im  Reich  der 
Hella"  (Edda). 

c)  Die  KuUzeit  spielt  natflrlich  eine  sehr  wichtige  Rolle;  denn  erst.sie 
macht  das  alltågliche  Schlachttier  und  dessen  Substitution  zum  heilsamen 
Kultmittel ;  der  am  Freitag  im  Mårz,  am  Karf reitag,  an  einem  Freitag  etc. 
„geschossene"  Hase  als  Mittel  gegen  die  Sch6ne  (Erysipelas)  isteinFriih- 
jahrsopfer  i)  in  der  Jahreszeit,  in  der  man  die  ,,Schdn  und  Stårke"  trinkt 
und  die  neue  Lebenskraft,  Hautversch6nerung  und  Fruchtbarkeit  erhoflfen 
låsst;  hiebei  sank  das  zuckende,  lebende,  blutende  Hasenherz  zum  kiimmer- 
lichen  Rudimente  (blutbefleckte  Hasenwolle)  herab;beidés  sind  aber  Mittel 
gegen  die  gleiche  Hautkrankheit,  die  besonders  im  Lenz  behandelt  wird. 

Sehr  haufig  ist  der  sog.  Frauendreissiger  die  Zeit  zum  „Eintragen",  also 
nrcfit  (Se  KliltaiÉ.  fitr  Vers6hnung  der  Totengekter  durch  die  blutigen 
Opfertiere,  sondem  viehnekt  zvm  Sammeln  der  Gift  anziehenden  Fetisch- 
tiere  oder  der  als  Anhångsel  iPVfViendeten  elbischen  Tiere,  die  in  dieser 
Zeit  hiefUr  am  geeignetsten  angenomnHVL  wurden.  Solche  Fetischtiere  oder 
fclBfaiJki  TlBM.aiBA  voa  dem  Kultopfertiei%  zu  trennen,  was  ja  selbstver- 
atftndiich  ist.  Diese  unter  die  Kaimiwde  des  negiljven  Zaubers  (Frazer)  sich 
dnreihenden  Tierarten  stehen  im  Gegenaalm  zu  ^m  positiven  Zauber, 
der  durch  Kultopfer,  Tieropter  und  dessen  Substitute  kitatigt  wird;  diese 
vcrsdhnen  direkt  und  stimmen  die  Geister  gOnstig,  jene  iLihuM  \\\  und 
vcrscheuchen  oder  ziehen  das  Gift  an. 

d)  Die  Wahl  der  Opfertierart  hing  nicht  bloss  von  dem  Huslichen 
Znchtvorrate  oder  der  Jahreszeit,  sondem  auch  von  dem  kirchlichen^  Ein- 
flusse  aby  welcher  Lamm,  Bock  und  Huhn  als  Opfer  erlaubte,  das  Pfeide-* 
blåt  aber  verbot  (,,lebende"  Pferde  wuiden  aber  noch  im  iS.Jahrhundett 
geopfert  gegen  Viehseuchen,  J.  Andree,  Votivgaben,  S.  148).  Sobald  einmal 
der  Weg  der  Abldsung  und  Stellvertretung  des  ursprunglich  voUen  Opfers 
gegeben  war,  wurde  auch  die  Wahl  zur  Qual ;  der  Heilzweck  schrieb  dann 
bei  Krankheiten  der  Sexualspåre  (Penis,  Testes,  Hemia,  Blase,  Niere  incl. 
Blasensteine)  haupts&chlich  (gdle)  BOcke  oder  Stierkålber  vor,  bei  Krank- 
heiten des  NervensjTstems  die  die  Totengeister  vers6hnenden  (oder  ver- 
scheuchenden)  (roten,  schwarzen)  Huhner  und  Htihnerei,  bei  Hautleiden 
die  FrQfajahrsjagdtiere  oder  Vegetationstiere  (Huhn,  Hase). 

Die  Tierart  deutete  oft  den  Heil-  und  Opferzweck  an. 


1)  Bel  den  KaUfornlern  (i.thabMkeiiitamxn  der  Hupa)  ist  der  erste  FrflhUngslachs  ein 
«Medlzln'*,  «m  der  Sippe  znm  Nahronc^Torrate  su  verhelfen  durch  seine  Weihei  (Arohir 
1  BeUg.  WisMiisolL.  IX,  8.  117.) 


172 

Dflnische  Sagen  erzåhlen  vom  Genusse  des  rohen,  wannen  Bårenblutes 
ak  einem  Stårkungsmittel  (Saxo  Gramat),  wie  beim  Genusse  des  Blutes 
des  erlegten  Feindes;  das  Bårenblut  dienté  aber  ebenso  als  HautverschOne- 
rungsmittei  wie  das  Hasenblut  (Jtihling,  l.c.  3),  weil  beide  Jagdtiere  sind. 
Der  aite  Wirksamkeitsglaube  ist  hier  eben  vom  Hausopfertiere  auf  das 
blutig  erlegte  Jagdtier  abertragen.  Der  Genuss  von  Blut,  der  den  Meuschen 
als  hdchstes  Kultopfer  galt,  schwåchte  sich  in  den  verschiedensten  Formen 
und  Tierarten  ab.  Noch  im  ii.  Jahrh.  musste  aber  der  Genuss  mensch- 
lichen  Blutes  als  Heilmittel  kirchlich  verboten  werden  (Lippert,  Kultur- 
gesch.  I,  487).  Ofters  wird  vorgeschrieben,  dass  das  Tier  nicht  kastriert 
sein  diirfte,  also  ein  in  voUer  Fruchtbarkeit  stehendes  Opfertier  sein  musste, 
wie  es  sicher  der  ehemalige  Opferkult  erheischte,  ehe  die  Kastration  in 
der  Tierzucht  ublich  geworden  war;  6fters  ist  das  volksmedizinisch  ver- 
wcndete  Tier  eine  Erstgeburt^ 

c)  Geradezu  charakteristisch  fUr  den  Ursprung  der  Verwendung  des 
Tierherzens  und  Blutes  aus  dem  Opferkulte  ist  der  an  diese  Verwendung 
gekntipfte  sonstige  Volksglauhen;  denn  der  Genuss  desselben  verlieh  sozu- 
sagen  gOttliche  und  tibernaturliche  Kråfte  (Unsichtbarkeit,  Gabe  in  die 
Zukunft  zu  schauen,  das  Schicksal  im  voraus  zu  wissen,  denSchlafunddie 
Traume  der  Menschen  nach  Art  der  elbischen  Totengeister  zu  beeinflussen, 
wåhrzusagen,  Gltick  beim  Loosen  (Spielen),  die  Sprache  der  Tiere  zu  verstehen, 
Geistermusik  zu  hOren  und  Geister  zu  sehen,  Unverwundbarkeit,  Seuchenfestig- 
keit  etc.  lauter  Eigenschaften,  die  selbst  dem  kUmmerlichsten  Herz-  und  Blut- 
symbole  \r0te5  Zucker^^r^gebåck  z.B.  (Liitolf,  Sagen,  S.  130)  oder  ein 
Bannspruch  in  einem  roten^  herzfdrmig  ausgeschnittenen  Wolllappen  ein- 
genåht  (Alpenburg  358)]  etc.  zugesprochen  werden.  Diese  an  den  Blut-  und 
Herzgenuss  sich  hafteuden  Zauberkråfte  sind  nur  vom  Opferkulte  abzuleiten; 
dénn  solche  Krafte  schrieb  man  den  mit  Menschenblut  versOhnten  Gott- 
heiten  und  Dåmonen  zu.  Das  Amt  eines  germanischen  Zauberers,  Arztes 
und  Priesters  war  wie  bei  allen  primitiven  Vdlkém  identisch  bis  auf  die 
erlaubte  Offentlichkeit  bezw.  verbotene  Heimlichkeit  der  Betåtigung  ihrer 
VermittlerroUe,  sie  bpferten  alle  das  Blut  in  der  gleichen  Absicht,  um  von 
den  mit  Blut  vers<>hnten  Geistem  magische  oder  (ibematarliche  Folgen 
und  Wirkungen  zu  erreichen.  Wenn  beim  heimlichen  Zaubergeschåfte  des 
Heilkiinstlers  an  Stelle  des  håuslichen  Schlachttieres  ein  anderes  hausliches 
Tier  (Hund,  Katze,  Wiesel),  an  Stelle  des  schwarzen  Haushuhn  der  erlegte 
Habicht  oder  der  Adler  getreten  war,  so  ist  dies  ganz  wohl  erklårlich; 
erstreckte  sich  doch  der  gleiché  medizinische  Volksglaube  selbst  vom 
Menschenblute  und  Menschenherz  bis  zu  dem  allerktimmerlichsten 
Rudimente  und  Symbole  des  Tieropfers.  Die  Lucke  also,  welche  Herr 
Professor  Magnus  hier  zwischen  Opfertieren  und  allen  (?)  Tieren  vorfinden 


173 

will,  ist  selbit  durch  leblose  Tiersymbole,  durch  Zuckerlierzen  und  rote 
herzibrmige  Tuchlappen  (Iberholt  und  kann  aus  allen  Volkskunde-Blichern, 
soweit  es  durch  unsere  Abhandlung  noch  nicht  genttgend  geschehen  sein 
sollte«  immer  noch  ergånzt  werden,  jetzt  und  auch  in  femer  Zukunft,  da 
dieser  Aberglaube  voraussichtlich  noch  lange  existieren  wird. 

f)  Manche  andere  Vorschrifien  tei  der  volkÉmeditinischen  Verwendung 
der  Tiere  erinnem  ebenfalls  an  das  Kultopfer,  so  z.6.  das  Verzehrendes 
Eselhcrzens  (=  Pferdeopfer)  „unter  freiem  Himmel"  (Jtihling  14)  oder  des 
Bockblutes  „nach  voraufgegangenem  Fasten"  (1681)  oder  nach  dem  Genusse 
Yon  FastenOl  gegen  die  Lungenentziindung,  des  „nilchtercn"  Essen  der 
verschiedenen  Tierblutarten  etc 

Das  Fasten  oder  Ntichtembleiben  war  långst  schon  eine  Kulthandlung, 
ein  uraltes  Sflhneopfer  zu  Gunsten  der  Totengeister;  diese  Verbindung  des 
Fastenopfers  mit  dem  Genusse  von  Tierblut  spricht  wieder  deutlich  genug 
fUr  den  Ursprung  des  letzteren  Mittels  aus  dem  blutigen  Kultopfer.  Mag  auch 
der  Eine  oder  Andere  da  und  dort  versucht  haben,  von  dem  Zwangedes 
Ruites  sich  zu  befreien,  der  Misserfolg  brachte  solche  unglåubige  Heil- 
kunstler  bald  wieder  zu  dem  hergebrachten  Kultverfahren  mit  dem  Glaubens- 
nimbus  zurQck,  wenn  sich  auch  hiebei  die  Tendenz  zur  årmlichen  Substitution 
immer  mehr  einschleichen  musste.  Dabei  ist  zu  beriicksichtigen,  dass  in 
frtiheren  Zeiten  die  Schlachtung  eines  Haustieres  Uberhaupt  ein  Opfer  war, 
das  nur  in  gewissen  festlichen  Zeiten  von  den  Wohlhabenden  voUzogen 
wurde,  dass  bis  auf  unsere  Tage  die  grosse  Masse  des  Volkes  sich  fast 
ausschliesslich  von  Vegetabilien  ernåhrte,  dass  das  Fleisch  nur  4  mal  im 
Jahre  an  den  grossen  Jahresfesten  Qblich  war,  dass  keine  Fische,  Schnecken 
und  kein  Krebs  oder  Kr5te  (Frosch)  auf  des  Bauers  Tbch  kamen,  dass 
das  Pferdefieisch  aber  ihm  bekannt  ist  und  dass  ein  Dorf  das  andere  als 
„Eselfresser"  verspottete.  Der  Ersatz  des  teuren  Haustieres  durch  das  Jagdtier 
und  sonstiges  biUiges  Getier  lag  hiebei  schon  nahe  genug  auch  in  der 
Volksmedizin ;  er  ist  sogar  dfters  in  den  betr.  Vorschriften  ausdrucklich 
ausgesprochen. 

g)  Auch  die  Besprengung  oder  Bestreichung  der  Wånde  desHausesmit 
dem  Blute  einer  schwarzen  Katze  (gegen  Zauberei),  eines  schwarzen 
Hundes  (gegen  Epilepsie),  mit  dem  Fette  eines  Wolfes  „ne  quid  mali 
medicamenti  inferretur"  (Jtihling  l.c.  106,  77,  Archiv  f.  Religions  Wissensch. 
VIII,  39)  sind  dem  Opferbrauche  entnommen. 

H)  Die  Krankheitsari  bezw.  deren  volksttimliche  Namen,  denn  der 
Namen  d.h.  die  volksQbliche  Aufiassung  der  Krankheitsursache  beherrschte 
die  Therapie,  naturliche  Ursachen  suchte  man  von  jeber  durch  natfirliche 
Mittel  zu  beseitigen;  wo  aber  die  Erkenntnis  der  nattirlichen  Krankheits- 
ursachen  mangelte,  wurden  vom  Volke  tibematiirliche  Ursachen  angenommcn 


174 

und  antidåmonische,  die  Totengeisler  vers6hnende  gestihnt,  d.h.  gesund- 
machende  Mittel  (Kultmittel)  versucht;  dazu  gehOrten  neben  den  Mitteln 
aus  der  SphSlre  des  Feuer-  und  Sonnenkultes  und  ausser  dem  beschwOrenden 
Worte  vor  aliem  das  Blutopfer ;  letzteres  war  sicher  bei  solchen  antidåmo- 
nischen  Handlungen  der  Urmedizin  die  conditia  sine  qua  non. 

Ueber  diese  Krankheitsdåmonen  håbe  ich  schon  im  Archiv  f.  Relig. 
Wissensch.  II,  86  gesprochen;  dass  solche  Dåmonen  hauptsachlich  durch 
Kultopfer  bestimmter  Tierarten,  durch  schwarz- und  rotfarbige  Kultobjekte 
zu  gewissen  Schwårmzeiten  der  Geister  an  gewissen  Orten  unter  Beobachtung 
bestimmter  Vorschriften  beschwichtigt  und  versOhnt  werden,  ist  eine 
bekannte  Erfahrungstatsache  der  Kulturgeschichte.  Wir  finden  demnach 
bei  der  speziellen  Verwendung  der  Tiere  in  der  Volksmedizin  so  viele 
Parallelen  und  Analogien  mit  dem  Opferkulte,  dass  der  Gedanke,  dass  das 
Blut  der  Tråger  der  Lebenskraft  sei,  und  dass  das  Blut  auch  der  Tiere 
ein  volksmedizinisches  Heilmittel  sei,  ebenfalls  vorwiegend  der  allgemein 
bekannten  Quelle,  dem  blutigen  Kultopfer  entsprungen  sein  muss.  Damit 
glaube  ich  bewiesen  zu  haben,  dass  meine  in  dem  Vorworte  zu  Juhlings 
Arbeit  zuerst  aufgestellte  Meinung,  dass  die  Bluttherapie  zura  grOssten 
Teile,  aber  nicht  immer,  dem  blutigen  Opferkulte  entstammt,  durchauc 
nicht  auf  so  schwachen  Fussen  steht  und  durchaus  kein  Irrtum  ist,  wie 
Herr  Professor  Magnus  dies  annehmen  mochte. 

Zum  Schlusse  verweise  ich  auf  meine  im  Drucke  befindliche  Abhandlung 
iiber  „Das  Herz  als  Gebildbrot"  im  Archiv  f.  Anthropologie  1906. 


REYUE  BIBLlIOGRAPHIQUE. 


I.     HISTOIRE  DE  LA  MEDECINE. 


ALLEMAGNE. 


Pedanii  IHoicuridu  Anazarbei  de  materia  medica  libri  quinque.  Edidit 
Max  Wbllmahv.  Yolamen  II,  qao  continentur  libri  III  et  lY. 
Berolini  MCM VI.  Apad  WeidmannoB,  XXVL  339  pp.  in  80.  M.  14,—. 
In  eingeweihien  Ereiaen  war  es  långst  bekannt,  dase  der  um  die  Kenntnis 
der  antiken  Geschichte  der  Medizin  so  rielfach  rerdiénte  Potsdamer  Philologe 
Max  Wellmann  an  eiaer  nenen  Dioskarides-Ansgabe  arbeitete.  Auf  Anregung 
Ton  Ulrich  von  Wilamonitz-Moellendorff  und  mit  Unterstdtcung  der  Gk>ettinger 
Akademie  der  Wissenscbaften  erforschte  Wellmann  zam  Teil  aaf  personlichen 
Boisen  in  den  Bibliotheken  yon  Italien,  Oesterreich,  Frankreich,  Spanien  und 
Deutschland  alle  Torhandenen  Handschriften  des  Dioskurides,  um  gegeniiber 
der  bisher  modernsten  und  brauchbarsten  Ausgabe  Ton  Sprengel,  die  sich 
jedoch  mittlerweile  als  vielfach  liickenhaft  und  Terbesserungsbediirflig  erwiesen 
hatte,  einen  korrekteren,  moglichst  fehlerfreien  Text  herzustellen.  Naohdem 
W.  in  kleinen  Veroffentlichungen  meist  im  ,,  Hermes"  schon  einige  Ergebnisse 
seiner  Vorstudien  bekannt  gemacht  hatte,  liegt  nunmebr  die  schon  mit 
Spannnng  erwartete  Ausgabe  selbst  vor,  zunachst  allerdings  nur  das  3.  und  4. 
Buoh.  Dass  W.  vorlaufig  mit  diesem  Teil  hervorgctreten  ist,  liegt  daran,  dass 
ihm  die  Pariser  Handschrift  2179  hierffir  den  ebenso  liickenlosen  wie  kor- 
rekten  und  bequem  zuganglichen  Text  geliefert  hat.  Der  erste  Band  mit  den 
ubrigen  3.  Biichem  wird  sobald  als  moglich  nachfolgen.  Einleitungsweise 
Terbreitet  sich  der  Herausgeber  iiber  die  aus  dem  Altertum  dberlieferten 
Textredaktionen,  die  altere  echte  und  die  jiingere,  etwa  aus  dem  3. — 4.Jahrh. 
p.  Chr.  stammende  alphabetische,  die  schon  Oribasius  kannte  und  yielfiich 
benntate.  Auf  diese  letztere  geht  auch  ein  Wiener  Codex  zuruck,  der^Arche- 
typuB**  (d.  h.  die  Urschrift  und  Vorlage)  fiir  den  Eonstantinopeler  und  Neapo- 
litanischen  Kodex.  W.  erlautert  im  einzelnen  noch  naher  die  Unterschiede 
zwischen  den  beiden  Textrezensionen  und  zeigt  das  Abhångigkeitsverhaltnis, 
das  zwischen  ihnen  und  den  einzelnen,  von  ihm  bisher  ermittelten  Hand- 
schriften beiteht.  Es  folgt  eine  ausfiihrliche  Beschreibung  der  eimeelnen 
Codices  selbst,  zunachst  der  16  der  ålteren  Fassung,  namlich,  des  Pari«inu8 
gr.  2179  (P),  des  Yenediger  aus  der  Bibliotheca  Marciana  273  (V),  des  Palatinus 
77  (H),  des  Vindobonensis  med.  gr.  XVI  aus  dem  XY.  Jahrhuadert  (A),  des 
Ambrosianus  C  102,  des  Escorialensis  (E),  des  Vindobonensis  lat.  16  (B),  des 
Parisinus  gr.  2183  (P),  des  Matritensis  palat.  £eg.  44  (M),  des  Marcianus 
Venetus  271  (V),  des  Ambrosianus  L.  119,  endlich  der  Parisini  gr.  2182, 2224, 
2186  und  2260. 


176 

Unier  den  Codioes  der  zweiten,  and  jongeren  Besension  beanspracht  die 
Besohreibang  des  bekannten,  vor  knrzem  erst  auf  photogmpbisohem  Wege  in 
Leiden  neagedmckten  Wiener,  ebemals  Oonstantinopeler  Kodex  (C.)  einan 
groBseren  Baom,  demnachst  der  ebemab  in  Neapel  (N.),  jetzt  in  Wien  aaser- 
rierte  Vindobonensis  suppL  gr.  28. 

Am  brancbbarsten  und  wertTollsten  erwiesen  sich  fiir  die  Zwecke  Ton  W/a 
Ausgabe  die  Texte  P.,  V.  u.  F.,  binter  denen,  de  f olgenden  mebr  oder  weniger 
an  Treue,  Zuyerlåssigkeit  and  Vollståndigkeit  lurucktreten,  wenngleieb  ai« 
W,  bei  seiner  Arboit  ebenfalU  gate  Dienste  geleistet  baben.  Aacb  die  latei- 
niBobe  Version  (Di),  die  nacb  dem  Miinobener  Codez  337  aas  dem  9.  Jahrh. 
Ton  T.  M.  Aaracher  and  H.  Stadler  in  den  Boman.  Forfcbangen  pabliaieti 
worden  ist,  wird  Ton  W.  gelobt,  da  sie  naob  einer  besseren  Vorlage  gearbeitet 
ist.  Femer  ist  die  Schrift  des  Dioskarides  iftpi  luvoptvr^v  far  den  kritisehen 
Teil  Tom  Hrsgeber  berangezogen  worden.  Soweit  die  sebr  grandliohe  EinM- 
tang.  Aaf  Binzelbeiten  einzageben  ist  ebensowenig  Sacbe  des  Beferenten  wte 
die  genaaere  kritiscbe  Wdrdigang  des  Teztes.  Daza  feblen  dem  Beferenten 
die  erforderlicben  Voraassetzongen.  Aacb  ist  daa  nene  Werk  erst  za  karse 
Zeit  in  seinen  Handen.  Dass  jedocb  gegenuber  dem  Sprengelscben  Tezt  ein 
gewaltiger  Fortscbritt  erreicbt  ist,  stebt  aasser  aller  Frage.  Das  zeigt  aneh 
bei  oberflacblicbem  Yergleicb  die  Falle  der  Varianten  and  die  Beicbbaltigkeit 
des  gelebrten  Apparats  selbst.  Fiir  die  Korrektkeit  des  Teztes  b&qgen  ans  der 
Name  des  Autors  and  seine  bisherigen  Leistangen.  Danacb  dilrfen  wir  aacb 
auf  das  neueste  Produkt  von  W.'s  Arbeitskraft  und  pbilologiscbem  Genie 
unbedingtes  and  grosses  Vertrauen  setzen.  Das  letzte  Wort  in  dieser  Ange- 
legenbeit  baben  freilicb  die  Pbilologea,  denen  wir  etwaige  Emendanda  heraas- 
zaspiiren  gem  iiberlassen.  Unseren  Speeialkollegen  wird  and  muas  zan2chst 
diese  rorlaufige  Anzeige  genfigen,  am  sie  zar  scbleanigen  Aatopsie  der  im 
bekannten  Weidmann'scben  V  erlage  hergestellten  and  Yorzuglicb  aosgestatteten 
Edition  zu  ermuntern,  auf  die  wir  nacb  Erscbeinen  Ton  Band  I  gem  noeb 
einmal  zuriickkommen. 

Pagbl. 


F  K  A  N  C  E. 


Le   Monde  Médieal  Pariiien  au  dtx-huitiléme  ei^le  par  le  Dr.  Paitl 

Dblåunat,   ancien   interne   des   b6pitaaz  de  Paris,  etc.  Deaziéme 

Edition  revue  et  augmentée.  Paris,  Jules  Boasset,  1906. 

Tbere   is  no   doubt  tbat   tbis  work  belongs  to  one  of  the  best,  that  bare 

latelj  been  publisbed  in   Franoe.  Time  and  plaee  of  action  are  „le  siécle 

galant"   and   „la   Ville  lumiére";   diamatis  personae  are,  to  mention  onlj  a 

few   of  tbem,   Bordeu,   de   la   Mettrie,   Sénac,   Syloa.  Moreorer  tbe  way,  in 

wbiob  tEe  writer  bas  treated  tbe  subject,  deserres  all  praise.  His  entertainiog 

stjle  enables   the   reader  to  transfer  himself  witbout  anj  difficulty  into  tbat 

period.  We  follow  tbe  student  to  tke  lessons  of  a  du  Verney  and  a  Winslow, 

we  imagine  ourselves  to   be  present  at  tbe  ezaminations,  wbere  tbe  student 


177 

hma  to  gire  proo&  o£  his  ability,  in  front  o£  a  large  aadience  of  learned 
araminaton.  We  kear  how  de  la  Mettrie  cynioally  shows  to  his  son  the  way 
to  become,  as  he  ealls  it,  a  great  physician. 

Ne  tombes-point  dans  rerreur  da  Talgaire,  qai  pense  qa*  arec  de  l'anatomie, 
de  la  botaniqae,  de  la  chimie,  de  la  phjsiqoe,  des  oonnaissanees  chimrgicales, 
on  pant  fure  an  bon  praticien  et  an  théiapeate  éclairé;  rappelea-yoos  k  oe 
propos,  qae  M.  Winslow,  ayant  disséqaé  toate  sa  rie,  implorait  les  secoars 
d^Ea-haat,  lorsqa'il  arait  ordonné  deux  oaces  de  manne,  tant  qa'il  craignait 
de  Toir  on   porgatif  si  redoatable  rompre  qaelqa'une  de  ces  iibrilles  intes- 

tinales,   dont   il   sayait   le   nombre   et   la  fragilité Appliqaes-Toos  å  la 

mnsiqae,  atile  dans  Tappréciation  da  rythme  ^a  pools ....  etc.  We  are  taken 
to  the  Old  Uospitals,  where  oar  gnide  (the  readers  of  Janos  know  this)  is  so 
well  at  home,  and  afterwards  we  find  oarseWes  at  the  ooart,  where  Fagon, 
Chiooynean  and  Séaac  are  in  fall  power. 

Then  he  permits  ns  to  be  present  at  the  endless  qaarrels  between  physi- 
eians,  sargeons  and  obstetricians,  and  of  the  learned  diseassions,  to  whioh 
bloodletting,  Taccination  and  Mesmerism  have  gi^en  rise. 

What  still  inoreases  the  valye  of  this  thoroagh  stady  and  shows  at  the 
same  time  that  the  aathor  has  in  no  way  taken  it  lightly,  is  the  detailed 
bibliographie,  of  no  less  than  70  pages  and  last  bat  not  least  the  chapter  on 
»le  joamalisme  médical." 

No  doabt  thip  seoond  edition  will  be  receired  eqaally  well  by  the  pablic, 
as  the  first  edition  was. 

Yav  Lbibsum. 


NORVÉGE. 

A.  FoKAUK.    Orm  og  ormmidler;   nordiske,   msdieimhe  »hrifter  fra 

middelalderen,  Videnskabsselskabets  skrifter  V.  Math.-natar7.  klasse 

1905.  Nr.  6.  Christiania,  in  Kommission  bei  Jacob  Dybwad.  43  S. 

XiexikonoktaT. 

In  dieser  neuen,  sehr  interessanten  Arbeit  sachtder  junge,  fleissige  Verf  asser, 

indem  er  das  specielle  Thema:  Warmer  ond  Warmmittel  erwahlt  hat,  sa  seigen» 

wie  das  nordische  Mittelalter  den  grossten   Theil  seines   Wissens  aas  der 

Medicin  s&dlicher  Lander  geschopft  hat  ond  fdgt  seine  Untersachongen  der- 

jenigen  anderer  Forscher  aber  die  „Warmfrage"  im  Mittelalter  andAltertum 

Ton  SAd-Earopa  ond  dem  Orients  hinsn.  Man  sieht,  wie  sowohl  die  altagyp- 

tlBchen   als   babylonisch-assyrischen   Aaffassangen   von  den  Wurmkrankheiten 

ond  ihrer   fiehandlang  intermediar  duroh  koptische,  griechische,  talmudische, 

aiabisehe,  harbaro-lateinische,  teilweise  mittelenglische  ond  keltische  Heilkunde 

bis    in    die  danische,  schwedische,  norwegische,   selbst  islandische  Medicin 

hinein  gekommen  sind.   Gfølegentlich  werden  Parallelen  aas  der  persischen, 

indisdien  and  chinesisehen  Litexmtar  angef iihrt 

Bemerkeniwert  ist,  dass  der  Bandwarm  nicht  in  Schriften  aas  dem  nordisohen 
Mittelalter  erwahnt  wird.    Der  Spalwarm   wird  als  ein  grosses  Exemplar 


178 

des  Oxyuris  aofgefmsst«  Die  Angaben  ilber  den  Zahnworm  kann  man  aua 
Babjlonien  bis  nach  Norden  rerfolgen ;  das  beriihmte  Medicament  Terra  sigillata 
wird  im  Islandischen  nachgewiesen. 

Aus  einer  alphabetisohen  Zusammenstellang  von  129  „specifischen"  nordi- 
sohen  Wurmmittel  des  Mittelalters  mit  ADfiibrung  von  Parallelbenennungen  in 
mebreren  europaischen  und  oxientalischen  Sprachen  geht  hervor,  dass  fast 
sammtliche  Mittel  den  Sddlandern  im  Mittelalter  u.  Alterfcum  bekannt  waren. 

Als  Beispiele  dieser  Mittel  konnen  angefuhrt  werden:  Artemisia-Artenp 
Brie,  Agrimonia  eupatoria,  AUiam-Arten,  Apium  graveolens,  Atramentam 
(Scbreiberfarve,  ana  der  alten  Aegypter),  Agaricus  albas,  firanntwein,  Ahamnas 
frangnla,  Sohwefel,  Geam  urbanom,  Betonica,  Castoreom,  Cannabis,  Geder, 
Cominum  cyminum,  Coriandrum  satiTum,  Arum  dracancnlns,  Jomperos,  IriSp 
Galle  (enfr.  ohinesiscb :  biongtan,  Barengalle),  Hjoscjamas,  Flantago,  Ligiuiiia 
(„de  nrina  lyncis"),  Lauras  nobilis,  Urina  yin,  MMoracus",  Menta,  Origanum, 
Natron  (altagyptisch :  hesmen  gegen  den  „Pend'*-Warm  im  Darmkanale),  der 
Worm  selbst,  Pfeffer,  Qaecksilber,  Bapbanus  satiyus,  Drosera,  Boggen,  Buta 
graTeolens,  „Sal  ammoniacum",  „Cedoaria",  Senf  NPolygonom",  Bistorfc«, 
Uelix- Arten,  Weibraueb,  Yerbena,  Viola  odorata,  Hyssopus,  Essig  u.  s.  w. 

AXBL  JoHAVNBaSSN. 


REVUE   DES   PÉRIODIQUES. 


OBOOBAPHIB   MBDICALB. 


Légulatian  médioaU  h  Washington  {New*  Torh  méd.  Journal^  87  janr. 
1906,  p.  198. 

Dans  les  temps  difficiles,  qae  traverse  la  profession  médicale  dans  tooa  le« 
payi,  il  n^est  pas  inutilé  de  mentionner  les  tendanoes,  qui  se  manifestent  dana 
le  eorps  médioal  des  Btati-Unis. 

En  ontre  d'ane  oampagne  de  presse,  qai  dure  déjå  depais  plasieurs  moia, 
en  rae  d'assurer  aux  populations  ane  alimentation  saine  et  exempte  de  sophia- 
lications  industrielles  ou  d'altérations  commerciales,  et  aossi  poor  parrenir  å 
la  suppression  de  la  Tente  au  public  des  spécialités  pbarmaoeutiques  (noa- 
trum's  6Til)»  il  £aut  noter  TeflEort  tenté  par  le  oonseil  législatif  de  Tassociatioii 
amérioaine  pour  organiser  la  médecine  å  Tétat  de  serrice  public  officiel. 

Go  eonseil  a  entrepris  une  action  de  propagande  auprés  du  oongrds  et  de 
ropinion  publique,  tendant  å  la  création  d'un  ministére  de  la  santé  pubUque. 
Ge  Departement,  å  la  tete  duquel  serait  placé  un  médecin,  centralis^rait,  dana 
le  Gabinet  du  Président,  tous  les  rouages  sanitaires  répartis  aetuellement  entre 
les  différents  ministéres. 

On  préroit  d'ailleurs  que  ce  n'est  pas  dans  la  session  aetuelle,  tzop  chargée 
d'afluies,  que  le  Gongrda  poum  s^oocuper  de  oe  projet  de  Bill. 

G.  Tbbkli. 


179 

Le  wmI  de  mer  enmsttgé  comme  eauee  de  psjfehoåe  aiffué,  (Medieal 
Beeofd,  27  janyier  1906,  p.  141.) 

Ce  journal,  å  propos  d'une  obserTation  publiée  par  M.  Dobnohansky  (dans 
le  Gentralblatt  fdr  NerTenheilkande  aod  Psjohiatrie  dot.  1,  05)  et  oh  l'auteur 
impporte  an  caa  de  folie  hallaoinatoire,  qui  dura  sept  mois  et  qui  fut  cansée 
pftr  le  mal  de  mer,  étudie  et  oommente  la  pathogénie  des  troables  mentaaz,  qai 
■nryienneiit  dans  oes  conditions. 

n  est  piobable  qne  le  mal  de  mer,  en  determinant  des  secoasses  viseérales 
et  an  troable  profond  des  fonctions  digestives,  entraine  par  cela  mdme  ane 
pertarbation  métaboliqae  dans  les  processos  de  la  nutrition  oellulaire. 

Des  déchets  organiques,  des  toxines,  peavent  alors  étre  déversés  dans  la 
eirealation  sangaine  et  intoxiqaer  les  centres  nerveaz.  Cette  ezplication,  qai 
noo«  parait  toat  21  fait  sensée  et  suffisante,  doit  amener  le  médecin  å  décon- 
Beiller  les  TOjages  sar  mer  auz  iodlTidas  débilités  et  nerveuz,  —  å  moins 
toatefois,  qa'ils  ne  soient  ezempts  du  mal  de  mer. 

6.  Tbsillb. 


W.  H.  S.  BiYBBS.  Observations  on,  the  senees  of  the  Todas  1905.  The 
Journal  of  Psychology,  toI.*  T,  p.  321—396. 
Autor,  schon  durch  tiichtige  Untersuéhungen  iiber  die  Bewohner  der  Torres 
Straits,  der  Aegypter  etc.  bekannt,  hat  in  der  jetzigen  Arbeit  seine  Besultate 
uber  die  Todas  mitgetheilt.  £s  sind  etifa  800  Todas  am  Nilgiris  wohnhaft; 
sie  serfallen  in  zwei  Abtheilungen,  welch^  sich  nicht  vermischen,  die  Thårtårol 
und  die  Teiyaliol;  in  ersterer  is^  die  Farb^nblindheit  mehr  yerbreitet.  Biyers 
untersuchte  die  Sehschårfe,  das  Farbenvemogen  und  die  Benennungen,  optische 
T&uschungen,  die  Empfindlichkeit  der  Ha^t,  der  Zunge,  der  Ntae,  des  Ohres. 
Da  es  nicht  gut  moglich  ist,  die  Aufpahmen,  welche  z.  B.  fur  die  Farben  bei 
iiber  600  Personen  vorgenommen  wujrden,  wieder  zu  geben,  so  sei  den  Interes- 
senten das  Original  hestens  anempfohlen. 

Pbbobks. 


EPIDEMIOLOGIE. 


A.  Pbstb  bubokiqub.  1.  Ja^mi,  jusqu'å  la  fin  du  mois  de  janvier  a  Kobe 
96  (73),  å  Osaka  146  (118).  Formosa,  pendant  le  mois  de  jany.  48  (38).  2. 
Ckine  anglaise.  Æong-Kong,  du  28  jany.  an  3  féyr.  2  (2);  du  4  au  10  févr. 
6  (6);  du  11  au  17  féyr.  6  (4);  du  18  au  24  féyr.  12  (12).  3.  Nouvelle  Calé- 
donie,  du  17  noy.  au  15  jany.  35  (10^;  du  16  au  31  jany.  12  (quelques  décés). 
4.  Australie  occidentale,  Perth,  pendant  le  mois  de  jany.  2  et  de  féyr.  1. 
Freemantle,  du  1  au  15  féyr.  4  (2);  du  16  au  24  féyr.  2.  Oeraldson,  du  16 
aa  24  féyr.  4  (2).  5.  Straits-Sett lements.  Singapore,  le  18  féyr.  1.  6.  Birma, 
du  21  au  27  jany.  (136);  du  28  jany.  au  3  féyr.  (116);  du  4  au  10  féyr.  (155) ; 
da  11  au  17  féyr.  (224);  du  18  au  24  féyr.  (244);  du  26  féyr.  au  3  mårs 
(146).  7.  Indee  anglaises  orientales: 


i8o 


31—27 

28janT.aa 

4—10 

11—17 

18-84 

96  févr.  aa 

janT. 

3féTr. 

févr. 

févr. 

féTt. 

Sman 

Indes  entih-es      (3747) 

(6042) 

(6890) 

(7362) 

(8312) 

(8770) 

Bombay  (PréM.)  (707) 

(788) 

(817) 

(940) 

(1113) 

(1186) 

n       {Ville),      - 

— 

— 

— 

— 

— 

Benffale                 (896) 

(1216) 

(1080) 

(2300) 

(2930) 

(2782) 

Prwmceå  Uniei  (958) 

(682) 

(1549) 

(1935) 

(1871) 

(1264) 

le  Funjah             (381) 

(682) 

(705) 

(866) 

(1048) 

(1080) 

Koihmire                — 

(42) 

(26) 

— 

— 

(73) 

Bajputana               — 

(15) 

(10) 

— 

— 

(29) 

Hyderabad              — 

(67) 

(49) 

— 

— 

(78) 

Madras  (Présid.)    — 

(51) 

(41) 

— 

— 

(24) 

Mye&re  (Btat)         — 

(84) 

(91) 

— 

— 

(88) 

Pravinoee  centrales — 

-^ 

— 

(822) 

(747) 

(1078) 

Prov,  nordnmest     — 

— 

— 

— 

— 

(16) 

Indes  cmUrales        — 

— 

— 

— 

— 

(61) 

8.  Ile  Maurice,  du  2  aa  8  férr.  1  (1) ;  du  9  au  16  févr.  1  (1) ;  du  16  févr. 
au  1  man  O  (0).  9.  Afrique  méridionale,  du  28  janr.  au  24  férr.  aucun  casni 
parmi  les  hommes,  ni  parmi  les  rongeun.  10.  Afrique  orieniale  anglaise. 
Nairobi,  le  12  févr.  le  port  a  été  déclaré  exempt  de  peste.  11.  Mgypte.  Alex- 
andrie,  du  17  au  23  mårs  (1).  12.  Perse.  Prevince  de  Seistan,  du  11  janv.  aa 
1  févr.  200  (190);  du  26  févr.  au  17  mara  40  (28).  13.  Brésil  Pemambueo. 
du  26  au  31  janv.  1.  Bahia,  du  1  févr.  au  8  mårs  34  (22).  Para,  du  1  au  19 
mårs  3.  Bio  de  Janeiro,  du  22  janv.  au  26  févr.  18  (6).  14.  Pérou,  du  21  au 
31  janv.  21  (10)  dans  les  villes  de  Choisica,  de  Linia,  de  MoUendo  et  de 
Trujillo.  16.  Chile.  D'åprés  une  depeche  du  2  févr.  quelques  cas  k  Iquique 
et  å  Antofagasta. 

B.  Cholsba  abutiqux.  Indes  orientales  anglaises,  Calcutta,  du  28  janv.  au 
3  févr.  (67);  du  4  au  10  févr.  (83);  du  11  au  17  févr.  (79) ;  du  18  au  24  févr.  (66). 

C.  FiivBB  JAUNX.  1.  BrésiL  Bio  de  Janeiro,  du  8  au  28  janv.  8  (6);  du  29 
janv.  au  11  févr.  19  (6).  2.  Cuba.  Havane,  du  12  au  17  févr.  1.  3.  Beouador, 
Ouayaquill,  du  16  au  28  janv.  20  (12) ;  du  29  janv.  au  4  févr.  (9) ;  du  6  aa 
18  févr.  (17).  4.  Honduras.  Puerto  Corieg,  le  31  mårs  1.  6.  Meæique.  Mérida 
(prov.  de  Tuoatan),  du  21  janv.  au  3  févr.  2  (2) ;  du  4  au  24  févr.  1 ;  du  25 
févr.  au  3  mårs  2.  Vera  Cruz  (ville),  du  28  janv.  au  17  févr.  1. 6.  Nicaragua^ 
Managua,  du  17  au  30  déo.  (1).  7.  Panama.  Boeas  del  Toro,  le  21  février  (1). 

(D'åprés  les  numéros  2368—62  du  „British  Medical  Journal*',  les  numéros 
11—14  des  M^eroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes"  (Berlin) 
et  les  numéros  8 — 12  des  Ml^^hlic  Health  Beports"  (Etats  Unis  d'Amérique 
leptentr.).) 

Amsterdam  le  9  avril  1906.  Bikobldvo. 


ZUR  GESCHICHTE  DER  WINDPOCKEN  UND  DEREN 
VERHÅLTNIS  ZU  DEISf  POCKEN. 

Von    WILHELM    EBSTEIN,   {fidttingen). 


Ueber  das  Alter  der  Variola  und  der  Varizellen  ist  viel  diskutiert  worden. 
Jedenfalls  muss,  so  weit  wir  es  heut  Ubersehen  kOnnen,  die  Ansicht, 
dass  die  echten  Pocken  in  Indien  und  China  als  eine  „uralte"  Krankheit 
anzusehen  seien,  als  widerlegt  erachtet  werden.  August  Hirsch  hat  seine 
friiheren  gleichfalls  dahin  gehenden  Angaben  spflter  modifiziert,  so  dass 
er  in  der  2.  Auflage  seines  Werkes  i)  das  erste  Auftreten  der  Pocken  in 
China  in  die  Zeit  von  1122-249  v.  Chr.  verlegt.  In  gleichem  Sinne 
spricht  sich  /.  Orih  2)  und  ebenso  auch  J.  Jolly  3)  aus.  Der  letztere  hat 
dabei  betont,  dass  die  Pocken  bei  den  åltesten  indischen  Autoren,  so  in 
der  Bowerhandschrift,  dem  friihesten  sicher  datierbaren  Sanskritwerk  iiber 
Medizin,  nicht  erwåhnt  werden,  und  ist  der  Ansicht,  dass  die  oft  geåusserte 
Meinung,  dass  die  Pocken  viel  fruher  in  Indien  als  in  Arabien  aufgetreten 
seien,  keineswegs  begrtindet  ist.  A,  Hirsch  (1.  c.)  hebt  hervor,  dass  die 
Frage  Uber  das  Alter  der  Blattern-Krankheit  in  afrikanischen  Gebieten 
sich  jeder  Beantwortung  entziehe  und  dass  auch  auf  europåischem  Gebiet 
sich  die  Pocken  nicht  tiber  die  nachchristliche  Zeit  zurQckverfolgen  lassen. 
In  einer  Fussnote  hat  Hirsch  sich  daher  dahin  (1.  c.)  ausgesprochen,  dass 
die  von  manchen  Seiten  aufgestellte  Vermutung,  es  håbe  sich  bei  der 
im  Jahre  428  v.  Chr.  aufgetretenen  attischen  Seuche  (der  Pest  des  Thuky- 
dides)  um  eine  Pockenepidemie  gehandelt,  wenig  begrundet  sei.  Ich  glaube 
diese  Hypothese,  welche  Koheri  dahin  modifiziert  hatte,  dass  bei  dieser 
Seuche  eine  Pockenepidemie  bei  einer  an  latentem  Ergotismus  leidenden 
BevOlkerung  vorgelegen  håbe,  grtindlich  widerlegt  zu  haben.  4)  Warum 
V.    Fossel^)   die  Kobertsche  Hypothese  als  eine  geistvolle  und  vielfach 


1)  August  Hirsch,  Handbuch^der  historisch-geogn^aphischen  Medizin,  2.  Aufl.  1.  Abteilung 
Seite  90.  Stuttgart  1881. 

2)  J,  Orihy  Bemerkungen  Qber  das  Alter  der  Pooken-Kenntnis  in  Indien  und  China. 
Janus  Y.  Bd.  1900-S.  391  und  452. 

3)  J.  Jolly,  Medizin  im  Orundriss;]  der  indo-arischen  Pliilologie  und  Altertumskunde 
3.  Bd.,  10.  Heft  Strassburg  1901.  Seite  93.  sowie  Janus  Y.  Band  1900  8.  577. 

4)  Ehstein,  Die  Pest  des  Thukydides  (die  attisohe  Seuche).  Stuttgart  1899.  Seite  22  und 
folgende.  Derselbe:  Nochmals  die  Pest  des  Thukydides.  Deutsche  med.  Woohenschrifi, 
1899,  No.  86. 

5)  Victor  Fossel,  Die  Geschiohte  der  epidemischen  Krankheiten  in  Neuhurger  und 
Pagél^  Handbuch  der  Qeschiohte  der  Medizin  Bd  2,  Seite  752.  Jena  1908. 

1906.  13 


xSs 


bestrickende  bezeichnet,  hat  er  nicht  angegeben.  Die  Geschichte  der 
Medizin  soli  die  Wahrheit  suchen  wie  die  Geschichte  Qberhaupt,  undwie 
diese  wird  daher  auch  der  Geschichtsschreiber  unserer  Wissenschaft,  wofern 
er  zu  Hypothesen  seine  Zuflucht  nehmea  tnuss,  lediglich  solche  aufstellen 
durfen,  welche  sich  auf  einer  gesunden  Grundlage  auf  bauen  lassen. 

Aus  diesen  kurzen  einleitenden  Bemerkungen  ergibt  sich  soviel,  dass 
die  Pocken  eine  verhaltnismåssig  junge  Geschichte  haben,  deren  fruheste 
Spuren  sich  in  Indien  und  China  am  weitesten  zuriickverfolgen  lassen. 
Es  fragt  sich  nun,  "wenn  wir  die  Geschichte  der  Windpocken  ins  Auge 
fassen,  wie  weit  deren  Geschichte  zuriickreicht,  bz.  ob  wir  bereits  in  den 
vorhandenen  åltesten  Nachrichten  Uber  die  Pocken  in  Indien  Schilderungen 
begegnen,  die  auf  die  Windpocken  bezogen  werden  kOnnen. 

I.  Die  aeltesten  Nachrichten  ueber  die  Windpocken. 

Dieselben  finden  sich  wohl  sicher  in  der  Beschreibung,  welche  J.  folly 
in  seinem  eben  zitierten  Buche  uber  die  indische  Medizin  (Seite  93, 
Abschnitt  VI :  Aeussere  Krankheiten,  §  66,  Die  Pocken)  Qber  die  Geschichte 
dieser  Seuche  gegeben  hat  und  wo  auch  der  Wasserpocken  Erwåhnung 
geschieht.  Hier  heisst  es  namlich:  „Wenn  sie  (d.  h.  die  Pocken)  in  der 
Haut  d.  h.  im  Chylus  sitzen,  gleichen  sie  einem  Wassertropfen,  sind  ^hr 
harmlos  und  lassen,  wenn  sie  platzen,  Wasser  ausstrOmen".  Es  istdanach 
mindestens  die  Mdglichkeit  nicht  zu  bestreiten,  dass  man  in  dieser 
immerhin  fernliegenden  Zeit,  welche  jedenfalls  in  das  erste  Jahrtausend 
unserer  Zeitrechnung  zuruckreicht,  Hautefflorescenzen  bei  Besprechung 
der  Pocken  erwåhnt  hat,  die  unseren  Windpocken  gleichen.  Auch  in  den 
Schriften  arabischer  Aerzte  wird  derselben  gedacht,  namlich  in  der 
Abhandlung  des  Rhazes  Uber  Variola  und  Morbilli  i),  Rhazes  Todesjahr 
wird  auf  932n.  Chr.  angegeben,  in  welcher  das  XIV.  Kapitel  von  den 
schweren  und  milden  Formen  der  geuannten  beiden  Krankheiten 
handelt,  wird  betreffs  der  leichten  Formen  der  Pocken  folgendes 
bemerkt.  Zunåcht  heisst  es  S.  71  sub.  (3):  „Wenn  die  Pockenpusteln 
weiss,  gross,  getrennt,  spårlich  an  Zahl  sind,  und  leicht  herauskommen, 
und  das  Fieber  ohne  grosse  Heftigkeit  und  Hitze,  Qual  und  Aengstlich- 
keit   ist,  und  wofern  die  eben  genannten  Symptome  sich  gleich  nach  der 


1)  AhA  Becr  Mohammed  Ib^Zocariyå  Ar-RÅzf  (common  oalled  Khaze$\  a  treatise  on 
the  Small-Pox  and  measles.  Translated  from  the  original  arabio  by  W,  A..  OreenhUl 
London  (Sydenham  society)  1847.  Ob  die  Mitteilungen  Ton  Rhazes  jdngeren  Datoma  sind 
als  die  aus  der  indischen  Medizin,  wird  nach  den  Yon  «7.  Jb^/y  (s.  o.)  ge&UBserien  Bedeaken 
gegen  die  Anaicht,  daaa  die  Pocken  in  Indien  viel  frilher  aufgetreten  sind  ala  in  Arabien, 
vorlaufig  dahin  gestellt  bleiben  mttssen. 


i83 

ersten  Eruption  vermindern  und  gånzlich  schwinden,  nachdem  dieselbe 
voUendet  ist,  dann  sind  die  Pocken  am  leichtesten  heilbar  und  am 
wenigsten  gefåhrlich.  Diesen  zunåchst  erscheinen  die  Pocken  als  gunstig, 
welche  weiss  und  gross,  wenngleich  sehr  zahlreich  und  dicht  an  einander 
stehend  sind,  wofem  deren  Ausbruch  leicht  ist,  und  sich  die  Kranken, 
nachdem  er  erfolgt,  von  Hitze  und  Angst  frei  flihlen.  Ferner  wird  S.  72 
1.  c.  sub.  72  die  interessante  Bemerkung  gemacht,  dass  wenn  die  Pustein 
am  ersten  Tage  erscheinen,  an  welchem  der  Kranke  fiebert,  der  Krank- 
heitsprozess  schneller  und  rascher  verlåuft.  Aehnlichen^  aber  nicht  so 
bestimmt  formulierten  Anschauungen  begegnen  wir  bei  Åvicenna  i),  geb. 
980,  gest.  1037.  Hier  wird  (1.  c.)  pg.  292  und  293  bei  der  Betonung  der  ver- 
schiedenen  Farbe  der  Pockenpusteln  hervorgehoben,  dass  sie  umso 
schlimmer  seien,  je  dunkler  gefarbt  sie  sind.  Die  weissen  Pocken  seien 
die  besseren,  besonders  wenn  sie  nicht  sehr  zahlreich  sind.  Es  werden, 
abgesehen  von  der  Farbe  der  Pustein  als  prognostisch  wichtige  Momente, 
eine  ganze  Reihe  von  Anhaltspunkten  gegeben,  woraus  auf  die  grdssere 
oder  geringere  Schwere  der  Erkrankung  Ruckschliisse  gemacht  werden 
kOnnen.  Von  Wasserpocken,  die  wie  Kristalle  glånzende  Blåschen  im- 
ponieren  und  die  wir  in  der  indischen  Beschreibung  erwåhnt  finden,  ist 
m  der  Schilderung  der  beiden  eben  genannten  arabischen  Aerzte  nicht 
die  Rede. 

2.  Die  Geschichtk  der  Windpocken  bis  zur  Entdeckung  der 
schutzpockenimpfung. 

Das  Mittelalter  scheint  iiber  die  Windpocken  nichts  zu  berichten.  Erst 
im  16.  Jahrhundert  erfahren  wir  und  zwar,  soweit  ich  es  ubersehe,  zunåchst 
aus  italienischen  Quellen  etwas  mehr.  Hier  begegnen  wir  auch  wiéder 
den  „cristalli"  in  der  indischen  Schilderung.  Vidus  ViaUts  (Guido  Guidi 
1567)  hebt  hervor,  dass  einige  Autoren  bei  der  Variola  ausser  den  in  dem 
Kapitel  de  variolis  et  morbillis  seines  Werkes  2)  geschilderten  zwei  Alten 
von  Pustein  noch  „crystalli"  annehmen,  d.  h.  „quasdam  veluti  vesiculas 
plenas  aquae  instar  crystalli  splendentes,  quis  cutis  variys  locis  distinguitur : 
has  nunc  vulgo  nominat  rauaglione.  In  quas  non  ita  incurrmi^ols  homines 
sicut  in  variolas  et  morbillos,  neq  sub  ipsis  ita  graviter  affligunter,  quam 
ob  rem  non  videntur  tanq :  tertia  species  morbillis  et  variolis  hae  pustulae 


1)  Avieennae   Quarti   libri   canonig  Fen   prima  de  febribus.  Nova  editio.  Patayii  1659, 
pg.  289  —  Tractatas  4,  Cap.  VI,  de  Variolis  — . 

2)  Vidt   Fidii,  Florentixii  årtis  medicinalis  T.  II,  Venctiis  MDCXI  pg.  491  (de  curatione 
generatim  partis  seound.  lib.  XIII,  oap.  Vi. 

13* 


i84 

adjiciendae,  sed  satis  est  si  ad  phlyctaenas  referatur".  Etwas  friiher  als 
das  Werk  des  Vidius  war  das  seines  gleichfalls  als  Anatom  ausgezeich- 
neten  Landsmannes  /oh.  PhiL  Ingrassias  (15 10-1580)  i)  erschienen,  in 
welchem  er  (pg.  194)  nahezu  die  gleiche  Schilderung  der  Erscheinungs- 
formen  der  Pocken  und  Morbilli  gibt.  £s  sei  hier  zunachst  das  angefUhrt, 
was  Ingrassias  uber  die  „Crystalli"  berichtet.  Er  sagt,  dass  dabei 
„quaedam  per  universum  corpus  dispersae  pustulae  efflorescunt  lupini 
magnitudine,  plus  minus  Ve,  albae,  ae  instar  crystalli  resplendentes :  quibus 
deinde  apertis.  aquositas  quaedam  effluere  uisa  est ... .  Verum  crystallos 
non  aliud,  quam  phyctaenas,  bullas  Ve  (Avicenna  uesicas  nuncupat)  esse 
opinor".  Femer  hebt  Ingrassias  die  Gefahrlosigkeit  dieser  Formen  im 
Gegensatz  zu  den  Pocken  hervor.  „Sunt  hae  minus  periculosae  et  saepe 
citra  notabilem  febrem  infantes  prehendunt".  In  Frånkreich  schloss  sich 
Lazarus  de  la  Riviére  {Kiver tus j  1655  gestorben  zu  Montpellier)  an  die 
eben  vorgetragenen  Anschauungen  seiner  beiden  italienischen  Fachgenossen 
tiber  die  „crystalli**  an  und  hat  sogar  die  soeben  zitierte  Definition  des 
Vidius  in  seiner  Arbeit  de  variolis  et  morbillis  2)  wOrtlich  angefiihrt.  Indes 
gibt  RtveriuSy  wie  mir  scheint,  ein  durchsichtigeres  Bild  iiber  die  Anschau- 
ungen seiner  Zeit  betreffs  der  einschlågigen  Verhåltnisse.  Obgleich  iiber 
den  Unterschied  zwischen  Variola  und  Morbillen  keine  voUståndige 
Uebereinstimmung  herrsche,  sagt  er,  sei  es  doch  im  allgemeinen  Sitte, 
mit  dem  Worte  „Variola"  grassere,  den  Acnepusteln  im  Gesicht,  welche 
man  fruher  als  „varus"  bezeichnete,  daher  vielleicht  der  Name  Variola,  glei- 
chendezu  benennen,  unter  Morbillis  aber  woUte  der  damalige  Sprachgebrauch 
sehr  kleine  Pustein,  gleichsam  Rauhigkeiten  der  Haut,  mit  intensiver, 
und  zwar  der  erysipelatOsen  vergleichbarer  Rotung  verstanden  wissen.  Die 
Stellung  der  Morbilli  neben  der  Variola  im  nosologischen  System,  welche 
sich  nicht  nur  durch  das  Mittelalter,  sondern  auch  in  die  neuere  Zeit 
hineinzog,  erscheint  deshalb  kaum  befremdlich,  weil  noch  im  Beginn  des 
18.  Jahrhunderts  das  Vorhandensein  von  Eiter  im  heutigen  Sinne  des 
Worts  keine  Conditio  sine  qua  non  fur  die  Diagnose  einer  Pustula  war. 
In  dem  Blancardschta  Lexicon  medicum  (Ausgabe  von  1717)  werden  die 
Pustulae  als  efHorescentiae  bezeichnet,  welche  „materiem  nimis  viscidam" 
enthalten,  von  Pus  ist  dabei  nicht  die  Rede,  Uberdies  werden  eben  daselbst 
die  VariolaefHorescenzen  nicht  als  pustulae  sondern  lediglich  als  ineinem 
gewissen   Stadium    „eitemd"    bezeichnet.    Es   hatte  sich  bis  dahin  in  der 


1)  Joh.  Phil,  Ingrasaiae  SicuU  RochalbutenBis,  de  tumoribus  praeter  nataram  (Yorrede 
datiert  Neapel  1552)  Tractat.  primi  caput  primum. 

2)  Lazari  Biveriij   Opera  medica  uni versa  Franoofurti  1674  pg.  548.  (Praxeos  medie. 
Liber  XVII  Cap  1.  De  febre  pestilenti). 


•85 

Bedeutung  des  Wortes  Pustula  also  seit  Celsus  Zeit,  bei  dem  das  Wort 
zur  Bezeichnung  einer  Blase  oder  eines  Blåschens  an  der  Haut  oderauch 
einer  Blatler  gebraucht  wird,  anscheinend  gar  nichts  geåndert. 

Riverius  spricht  sich  betreffs  des  die  Variola  und  die  Morbilli 
begleitenden  Fiebers  dahin  aus,  dass  es  mit  Recht  zu  den  bosartigen  und 
Pestilenzfiebem  gezahlt  werde,  und  fiigt  hinzu:  „cum  epidemica  et 
contagiosa  sit,  plurimosque  pueros,  quibus  praecipue  solet  accidere,  de 
medio  toUat".  Dass  aber  in  jener  Zeit  in  den  Vorstellungen  uber  das,  was 
man  Variola  und  Morbilli  nennen  soUe,  keineswegs  Einmutigkeit  bestand, 
ersehen  wir  aus  der  diesen  Gegenstand  i)  besprechenden  Abhandlung 
meines  alten  schlesischen  Landsmannes  JD,  Senneri  (geb.  1572  und  gest. 
1657  an  der  Pest),  welchem  A.  v.  Haller  so  viele  Lobspruche  gespendet 
hat.  Senneri  war  bestrebt,  statt  der  lateinischen  Namen  vielmehr  die 
cntsprechenden  deutschen  festzustellen.  Betreifs  der  Masern,  welche  er 
als  die  deutsche  Bezeichnung  fiir  Morbilli  erwåhnt,  wird  hervorgehoben, 
dass  es  sich  dabei  um  „maculas  cute  efliorescentes  seu  exigua  rubra 
tubercula"  handle.  Fiir  Variola  fiigt  Senneri  die  deutschen  Worte  „die 
Blattern  und  die  Pocken"  in  die  Nomenklatur  ein,  und  nach  ihm  verstehen 
die  besseren  Aerzte  darunter  pustulas  illas  eminentes,  humore  plenas  et 
quae  plerumque  suppurantur.  Senneri  sagt,  wenn  man  iiber  die  Sache 
einig  sei,  miisse  man  sich  auch  leicht  iiber  die  Worte  einigen  konnen. 
Die  Hautefflorescenzen,  welche  Ingrassias  als  „crystalli"  bezeichnet  hat, 
will  Senneri^  sich  auf  dessen  Definition  beziehend,  als  Schafhlallern 
oder  als  Windpocken  bezeichnet  wissen.  Von  ihnen  unterscheidet  5^««^r/ 
noch  die  Sleinpocken  als  „tubercula  quaedam  parva,  sine  multa  sanie, 
sparsim  nec  copiose  erumpentia,  omnium  fere  minutissimae  variolae, 
quae  paene  citra  febrem  infantes  invadunt,  ut  raio  decumbant  citissime 
etiam  sanantur". 

Alle  seine  Vorgétnger  iiberragt  in  dieser  Frage,  wenigstens  was  die 
Verkoppelung  der  Variola  mit  den  Morbillis  anlangt,  /.  van  Diemerbroek 
(gest.  1674)  in  Utrecht.  Er  hat  zwar  auch  eine  Abhandlung:  „de 
Variolis  und  Morbillis"  2)  geschrieben,  jedoch  hat  er  die  ersteren  getrennt 
in  einem  besonderen  Abschnitt,  de  variolis  in  specie,  geschildert.  Unseren 
heutigen  Vorstellungen  riickt  die  Diemerbroeksche  Definition  der  Variolae 
schon  um  vieles  naher  als  die  der  Aerzte  vor  ihm.  Er  beschreibt  die 
Variolae   als  „pustulae  suppurantes,  in  summa  cute  erumpentes  ae  cons- 


1)  D.   Senneri,  De   febribus,  Franicofurti  und  Wittenbergae  1653,  pg.  509  et  geq.  Lib. 
IV,  Cap.  XII  —  de  Yariolis  und  morbiUis  — . 

2)  /.  de  Diemerbroek,   Opera   omnia   anatomica   et  medica.  Ultrajecti  1685  (De  varioli 
et  morbUlis  Iiber  singularis  Cap.  II). 


i86 


picuae  (raro  internas  partes  occupantes)  cum  febre  continua,  a  peculiari 
maligna  humorum  fermentacea  effervescentia  ortae".  Dann  betont  er, 
dass  die  Variolae  verschieden  waren,  wenngleich  nur  wenige  Aerzte  sich 
daran  erinnerten.  Diemerbroek  unterscheidet,  abgesehen  von  grossen  und 
kleinen,  zahlreichen  und  spårlichen,  tief  und  oberflåchlich  sitzenden  u.s.w. 
Pocken,  dieselben  nach  ihrer  Farbe,  nach  der  Art  ihres  Ausbruchs  u.s.w. 
Als  die  håufigste  Art  bezeichnet  er  die  grOsseren  und  eitrigen,  welche  in 
seiner  Heiraat  schlechtweg  als  ^^de  Pocken'^  bezeichnet  werden.  Femer 
nennt  er  als  besondere  Abarten  die  sogenannten  ^^  SieenpockctC^  d.  h. 
kleine  Hockerchen  ohne  viel  Eiter,  welche  spårlich  an  Zahl,  ohne  viel 
Symptome  zu  machen,  auf  der  Haut  ausbrechen.  Endlich  erwåhnt 
Diemerbroek  die  Windpocken,  welche  von  einigen  als  Wasserpocken 
bezeichnet  werden  und  welche  Diemerbroek  in  derselben  Weise  bescbreibt, 
wie  seine  Vorganger,  liber  die  wir  bereits  berichtet  haben.  Angesichts  dicser 
sehr  sorgsam  beachteten  verschiedenen  Arten  der  Pocken  und  ihrer 
besonderen  Abarten,  muss  es  gewiss  als  bemerkenswert  angesehen  werden, 
dass  Th.  Sydenham  (1624-1689),  ein  beobachtender  Praktiker  ersten  Ranges, 
welchem  wir  so  viele  ausgezeichnete  Beobachtungen  iiber  die  Pocken 
verdanken,  von  denen  Boerhaave  i)  (geb.  1668,  gest.  1738)  sagt,  dass 
die  Beschreibung  so  genau  sei,  dass  sie  wert  sei,  zehnmal  gelesen  zu 
werden,  uber  die  Varizellen,  bz.  uber  deren  epidemisches  Auftreten, 
offenbar  keine  Beobachtungen  gemacht  oder  wenigstens  daruber  nichts 
verOffentlicht  hat.  Ob  die  Stelle  bei  Sydenham  gelegentiich  der  Besprc- 
chung  der  einzelnen  Pocken  (Variolae  interstinctae)  2)  wobei  er  sagt,  dass 
er  oft  beobachtet  håbe,  dass,  wenn  bei  einem  Kinde,  das  abends  von 
einem  epileptischen  Anfall  befallen  worden  war,  gleich  nachher  die 
Pocken  ausbrachen,  diese  in  Form  von  Blaschen  auftreten,  welche  sehr 
gross,  gelind  und  von  guter  Art  sind  und  selten  zusammenfliessen,  auf 
Windpocken  zu  beziehen  ist,  wage  ich  nicht  zu  entscheiden,  wenngleich 
M,  E.  A.  Neumann  (Handbuch  d.  med.  Klinik  III  i.  Berlin  183 1  S. 
660)  dies  tut.  KMc\i\nvan  Swie/ens  {gb,  1700,  gest.  i772)Comraentarien  3), 
in  denen  sich  eine  ausfUhrliche  Schilderung  der  Pocken  befindet,  ist  der 
Varizellen  keine  Erwahnung  getan.  Bemerkenswert,  weil  mit  den  Beobach- 
tungen so  vieler  Anderer  im  Widerspruch  stehend,  ist  mir  seine  Mitteilung 
erschienen,  dass  die  am  ersten  Tage  ausbrechenden  Pocken  dieschlimm- 


1)  Hermann  Boerhaave,   Grundsåtze   der  Diagnostik  und  Therapie.  Deutsch  von  Levy 
Manchen  1904  S.  208  §  1379. 

2)  Sydenham,  Hedizinische  -Werke.   Deutsch  von  Mastalir.  Bd.  1,  .Wien  1786.  S.  162, 
Dritter  Abschnit  zweites  HauptstQck. 

3)  Van  Swieten,  Praxis  medica,  sive  Commentarrium  in  Aphorismos  Henn.  BoerhaaTe. 
Pars.  IV.  Trajecti  ad  Rhenum.  1745.,  pg.  302,  §  1365. 


i87 

sten  sind,  wåhrend  die  am  4.  Tage  ausbrechenden  am  mildesten  sein 
sollen.  A.  von  Haen  (1704-1776),  welcher  sich  so  lebhaft  mit  der 
Pockenfrage  beschåftigte  und  inbesondere  die  Inokulation  der  Menschen- 
blattem  bekåmpfte,  i)  hat  uber  die  Windpocken  keine  Beobachtungen 
mitgeteilt:  £r  unterschied  verschiedene  Grade  der  B6sartigkeit  und 
diskutierte  die  Frage,  wie  man  die  letztere  mildem  kOnne.  Von  besonderen 
Abarten  der  Blattern,  wie  sie  von  fruheren  Beobachtem,  zuletzt  von 
von  Diemerbroek  geschildert  worden  waren,  berichtet  von  Haen  2)  nichts. 
£r  wUrde  sie  zweifelsohne  doch  wohl  erwahnt  haben,  wenn  er  solche  zu 
Gesicht  bekommen  hatte. 

In  England  fand  eine  leichtere  Pockenform  durch  Richard  Morton^  3) 
(gb.  1634,  gest  1698),  Arzt  in  London,  den  man  in  praktischer  Begabung 
Sydenham  gleichgestellt  hat  und  dem  u.  a.  auch  aus  dem  17.  und  18. 
Jahrhundert  das  beste  Werk  tiber  Phthisis  zu  verdanken  ist,  besondere 
Beachtung.  Morton  belegte  diese  Pocken  mit  dem  damals  schon  im  Volke 
ublichen  Namen  „chicken-pocks"  und  beschreibt  dieselben  folgender- 
massen :  ^quarum  pustulae,  utut  solito  majores,  adn^odum  rarae  hic  illic 
spargantur,  et  post  molestos  Apparatus  labores  ad  biduum  vel  triduum 
exantiatos,  Veneno  critice  et  perfecte  eliminato,  unå  nocte  turgent,  et 
tertio  die  post  citam  Maturationem  incrustare  exarescunt,  sine  Febre,  vel 
alio  quovis  molesto  Symptomate  praeter  Dolorem  partium  affectarum 
inflammatorum,  ad  has  prope  accedunt  Variolae  quaecunque  perfecte 
discretae".  Fur  Morton  waren  also  die  chicken-pocks  eine  gewisse  gut- 
artige Pockenform.  Diese  Variola  „benigna*'  stand  im  Gegensatz  zu  der 
Variola  „maligna". 


1)  Cf.  AnUm  von  Haen,  Heilungsmethode  in  dem  Kaiserl.  Krankenhause  in  Wien. 
Deutsche  Ueben.  Ton  Dr.  E.  Platner,  Leipzig.  Bd.  1-1779-S.  118;  Bd.  4-1782-3.  832; 
Bd  5-1782-8.  397;  Bd.  7-1783-8.  145;  Bd.  8-1784-S.  9  und  461. 

2)  Ubrigens  hat  auch  ^t<;.  TulpiuSj  Diemerbroeks  bertlmter  Landsmann  und  Zeitgenosse, 
weloher  in  seinen  Obsery.  medie,  edit  noya.  Amstelaedami  1652,  Lib.  lY.  Cap.  51,  pg. 
879,  die  „Variolae  epidemlcae"  kurz  aber  ausserordentlioh  treffend  gesohUdert  hat,  der 
Ton  diesem  geschilderten  Pockenarten  keine  Erwahnung  getan.  Dasselbe  gilt  von  dem 
gleichzeltig  lebenden  Dftnen  Th,  Bartholin,  Derselbe  hat  in  der  Historia  50  der  Centuria 
rv  selner  Historia  anatomica  (Hafniae  1657)  gleichfalls  eine  Schilderung  der  Variolae 
epidemlcae  im  Jahre  1656  geliefert,  welche  yon  sehr  genauer  Naturbeobaohtung  zeugt. 
Als  Curiosum  mag  eine  Mitteilung  Bartholins  O-  c*  Historia  43,  pg.  325.  Anatome  Yariolis 
denati)  hier  erwahnt  werden.  Es  handelt  sich  um  ein  „Infans  nuper  natus"  welches 
„Yariolis  inficitur,  quibus  suffocatus  interiit".  Im  Sektionsbericht  heisst  es  „Panoreas 
pustalis  plenum". 

8)  R,  Morton^  Tractatus  de  Fobribus  iaflammatoriis  uniyersalibus,  pg.  38,  Cap.  TI,  in 
dessen  Opera  medica,  Tom.  1,  editio  noyissim^,  Qeneyae  1753. 


i88 


Im  i8.  Jahrhundert  Irennte  in  Frankreich  Haité  \)  im  Jahre  1759  von 
der  Variola  eine  besondere  Pockenfoim  ab,  welche  er  véroUtU  ou  petiU 
vérole  volante^  um  sie  von  der  erstern  zu  unterscheiden,  genannt  hat.  Die 
Bezeichnung  der  Varizellen  als  „petite  vérole  volante"  ist  ebenso  wenig 
wie  die  „picote  folie"  oder  „picote  gourde"  —  wie  E.  Brissau(i2)2ingiht 
—  auf  eine  bestimmte  PersOnlichkeit  zuruck  zu  fUhren,  sondem  es  sind 
vielmehr  populare  Krankheitsnamen.  Brissaud  verwirft  ubrigens  die  erst- 
genannte  Bezeichnung,  die  er  sogar  als  gefåhrlich  ansieht,  aus  verschiedenen 
Grtinden  und  zwar  zunåchst  deshalb,  weil  die  Varizellen  grundverschieden 
von  den  echten  Pocken  sind,  die  allgemein  den  Namen  petite  vérole  fiihren, 
sowie  ferner,  weil  die  Personen,  welche  von  den  Varizellen  befallen 
werden,  auf  Grund  der  Bezeichnung:  „petite  vérole  volante"  glauben 
kOnnen,  dass  sie  durch  deren  Uberstehen  gegen  die  Variola  gefeit  seien. 
Solche  Individuen,  indem  sie  sich  auf  die  Immunitat,  welche  jede  uber- 
standene  Variola  gegen  ein  Rezidiv  gewåhrt,  verlassen,  halten  nach  dem 
tJberstehen  einer  „petite  vérole  volante"  eine  Revaccination  fiir  iiberfiussig. 
Die  Bezeichnung  „vérolette"  wird  von  Brissaud  nicht  erwåhnt,  ebenso- 
wenig  der  Name:  Haité,  Die  Varizellen  als  „picote  gourde"  im  nosolo- 
gischen  System  aufzufuhren,  halt  Brissaud  fur  durchaus  unzutreffend, 
weil  das  Wort  „gourde"  kalt  oder  fieberlos  bedeute,  und  die  Varizellen 
besonders  bei  kleinen  Kindern  durchaus  nicht  absolut  fieberlos  verlaufen. 
Dem  Worte  „picote  folie"  haftet  etwas  koraisches  an,  wie  manchen  anderen 
populåren  Krankheitsnamen,  z.  B.  Mumps,  Ziegenpeter,  Zipperlein,  Hexcn- 
schuss.  Ich  verzichte  auf  die  Anfiihrung  verschiedener  anderer  Bezeich- 
nungen,  mit  welchen  die  Varizellen  belegt  worden  sind,  welche  zum  Teil 
etwas  durchaus  volkstumliches  haben,  woraus  sich  ergibt,  dass  man  die 
harmlosen  Windpocken  sehr  wohl  auch  im  Volke  von  den  echten  Pocken 
zu  unterscheiden  wusste,  lange  bevor  die  gelehrten  Aerzte  die  grund- 
legenden Unterschiede  zwischen  beiden  erkannt  hatten. 

Unter  ihnen  sei  der  als  Forscher  und  Arzt  gleich  bedeutende  W. 
Jleberdenz)  (171 1 — 1801),  welchen  C.  A,  Wunderlich  mit  Recht  als 
einen  Praktiker  feinster  Beobachtung  bezeichnete,  zunåchst  genannt.  Er 
wird  gew5hnlich  sogar  als  der  erste  angegeben,  welcher  die  Variola  und 


1)  HatU^  Thise  de  Paris  1759  zitiert  naoh  Jtf.  E,  A.  Xaumantt^  Handbuch  dermedizin. 
Klinik  III,  Beriin  1831,  pg.  660.  Ich  håbe  das  Bfiohleln  von  Hatte  weder  in  der  GSttinger 
nooh  der  Berliner  kgl.  Bibliothek  erhalten  konnen.  Ich  vermisse  dasselbe  auch  in  dem 
Literatunrerzeiohnis  Ckamhards  im  Diotionn.  encycl.  dea  ae.  mediz.  von  Deehambå-e,  Art. ; 
Yaricelle. 

2)  E,  Brissaud,  Histoire  des  expressions  populaires  relatives  å  Tanatomie,  a  la  physiologie 
et  k  la  médecine.  Paris  1692.  pg.  187. 

8)  Hehfrden,  On  the  chicken-pox.  Read  of  the  College,  Aug.  M,  1767.  Medieal  trans- 
actions,  publiahed  by  the  College  of  physicians  in  I^ondo^i.  Vol.  1768,  pg,  427, 


189 

die  Varicellen  als  verschiedene  Krankheitsprozesse  hinstellte.  Seine  erste 
Mittei]ung  datiert,  so  viel  ich  weiss,  aus  dem  Jahre  1767.  Wenn  auch 
schon  vor  ihm  die  Windpocken,  wie  wir  gesehen  haben,  wohl  beachtet 
worden  sind,  so  hat  Heberden  nichtsdestoweniger  hervorragende  Ver- 
dienste  in  dieser  Beziehung.  Heberden  bezeichnet  die  Varicellen  als  chicken- 
pox  i)  und  meint,  dass  sie  sich  von  den  Schweinepocken  (swine-pox) 
lediglich  durch  den  Namen  unterscheiden ;  er  halt  diese  an  und  fur  sich 
so  unbedeutende  Affektion  deshalb  fur  praktisch  wichtig,  weil  sie  mit 
den  wahren  Pocken  verwechselt  werden  kdnne,  und  weil  die  von  den 
chicken-pox  Befallenen  sich  in  der  falschen  Sicherheit  wiegen,  dass  sie 
dadurch  vor  der  Erkrankung  an  Variola  gefeit  wåren.  Als  Hauptmerk- 
male,  wodurch  sich  beide  Krankheiten  von  einander  unterscheiden,  hebt 
Heberiien  folgende  beiden  Punkte  hervor,  nåmlich^rj/^«//  the  appearence 
on  the  second  or  third  day  from  the  eruption  of  that  vesicle  full  of  serum 
upon  the  top  of  the  pock  und  zweitens :  the  crust,  which  covers  the  pox 
on  the  fiftht  day ;  at  which  time  those  of  the  small-pox  are  not  at  the 
height  of  their  suppuraticn.  Die  Inkubationsdauer  schåtzt  Heberden  bei 
den  Windpocken,  wie  bei  der  Variola  —  auf  Grund  einer  Beobachtung,  die  er 
in  einem  Falle  bei  der  Mutter  zweier  an  Varicellen  erkrankten  Kinder 
machen  konnte  -r-  auf  8  bis  9  Tage.  In  vielen  Fallen  erfolgte  der  Aus- 
bruch  dieser  Chicken-pox  ohne  alle  vorausgehenden  Krankheitserschei- 
nungen,  in  anderen  freilich  bestehen  im  Beginn  geringer  Frostschauer, 
Mattigkeit,  Husten,  unterbrochener  Schlaf,  herumziehende  Schmmen, 
Appetitverlust,  und  drei  Tage  lang  anhaltende  Fieberhaftigkeit,  im  wei- 
teren  Verlauf  hatten  die  Kranken  abgesehen  von  etwas  Mattigkeit  kaum 
etwas  zu  leiden.  An  diese  erste  Mitteilung  schliesst  sich  eine  weitere 
desselben  Forschers,  welche  den  Pockenprozess  betrifft.  In  seinen  Commen- 
tariis  2)  bespricht  Heberden  in  einem  besonderen  Kapitel  die  Variola 
(Cap.  95),  wåhrend  in  dem  folgenden  de  variolis  pusillis  gehandelt  wird, 
welche  er  als  „chicken-pox"  bezeichnet.  In  der  knapp  gehaltenen  Dar- 
stellung  wird  hervorgehoben,  dass  die  letzteren  von  den  ersteren  durchaus 
verschieden  sind.  Das  Ueberstehen  der  Pocken  schtitzt  nicht  vor  den 
chicken-pox,  wåhrend  das  einmalige  Ueberstehen  der  letzteren,  vor  einer 
erneuten  Erkrankung  an  denselben  sichere.  Heberden  hat  auf  eine  Schnitt- 
wunde  am  Arm  eines  Individuums,  welches  die  chicken-pox  uberstanden 
hatte,    Eiter   aus   solchen  Pustein  iibertragen,  ohne  dass  die  Heilung  der 


1)  Der  ▼oUcsstStmlichen  Bezeichnung  „chioken-pox"  begegnen  wir  in  der  Literatar  schon 
▼or  HdferdtMf  namlich  bei  Morton,  welcher  eine  leichtere,  wohl  mit  den  Yarizellen 
identiscbe  Pockenart  bo  benannte  (8.0.). 

2)  Heberdeti,  Commentarii  de  morborum  historia  et  curatione,  recudi  curavit  S^  TA, 
Soemmering.  Francofurti  ad  Moenum  1804  pg.  332  se<^. 


190 

Wunde  gehindert  wurde,  und  ohne  dass  sonst  ein  Nachteil  daraus  fur  den 
Impfling  entstand.  Im  allgemeinen  wiederholt  die  zweite  Publikation 
Heherdens  die  in  der  ersten  niedergelegten  Beobachtungen.  Bemerkenswert 
ist  der  Schlusssatz,  in  welchem  der  Verfasser  hervorhebt,  dass  diewahren 
Pocken,  wenn  sie  in  spårlicher  Zahl  und  getrennt  von  einander  auftreten, 
wie  dies  bei  'den  chicken-pox  stets  der  Fall  ist,  besonders  dadurch  gekenn- 
zeichnet  sind,  dass  die  Variolapusteln  nie  vor  dem  vierten  Tage  hervor- 
kommen,  dass  in  ihren  Spitzen  am  2.  oder  3.  Tage  niemals  Fliissigkeit 
ist  und  dass  sie  am  5.  Tage  keine  Krusten  zeigen. 

Die  ffeberden'scYitti  Arbeiten  iiber  die  Windpocken,  welche  auch  heute 
noch  unsere  voUste  Beachtung  verdienen,  sind  besonders  auch  deshalb 
als  grundlegende  zu  bezeichnen,  weil  sie  durch  den  Nachweis,  dass  das 
Ueberstehen  der  echten  Pocken  vor  der  Erkrankung  an  den  Windpocken 
nicht  schatzt,  eine  scharfe  Scheidung  der  echten  von  den  Windpocken 
bedingten.  Es  fielen  diese  Studien  Heberdens  in  eine  Zeit,  in  welcher 
man  sich  durch  die  Einimpfung  der  Menschenblattern  in  Europa  vor  der 
Erkrankung  an  denselben  zu  schutzen  suchtei).  Wir  wissen,  dass  Hu/e- 
land  sein  eigenes  elf  Wochen  altes  Kind,  weil  er  fiirchtete,  dasselbe  anzu- 
stecken,  mit  Pockengift  impfte.  Das  Gift  haftete  nicht.  Das  Kind  blieb 
gesund.  Es  ist  wohl  anzunehmen,  dass  die  Variolation  ebensowenig  wie 
das  Ueberstehen  der  Variola  einen  Schutz  gegen  die  Erkrankung  an 
Windpocken  zu  gewåhren  im  stande  ist.  Dass  tibrigens  auch  diese  gegen 
die  echten  Pocken  keinen  Schutz  gewåhren,  dafUr  mOge  als  klassisches 
Beispiel  Goethe  angefUhrt  werden  2).  In  seiner  Jugend  ist  er  „weder  von 
Masem,  noch  Windblåttem  und  wie  die  Qu&lgeister  derselben  heissen 
mOgen,  verschont  geblieben".  Ausserdem  aber  befielen  (um  1759)  ^^ 
spåter  auch  die  echten  Pocken  „mit  ganz  besonderer  Heftigkeit"  Inte- 
ressant ist  das,  was  bei  dieser  Gelegenheit  Goethe  Qber  die  damals  oft 
ausgefahrte  Einimpfung  der  echten  Pocken  sagt  „Sie  ward  bei  uns  noch 
immer  fur  sehr  problematisch  angesehen,  und  ob  sie  gleich  populåre 
Schriftsteller  empfohlen,   so   zauderten   doch   die   deutschen   Aerzte   mit 


1)  Yergl.  TT.  EUttin^  Zur  OesoMohte  der  PockeB-Impfung.  D.  antUche  Praktiker  Bd. 
10-1897-No.  1  and  2.  Die^frdhere  Annahme,  welchA  sioh  auch  nooh  in  einigen  Arbeiten 
jCLngsten  Datums  flndet,  dass  die  kCbistUohe  Ueberimpfung  der  Menschenblattern,  die  Bogen. 
Variolation,  Bohon  ror  2000  Jahren  von  den  Chinesen  und  den  Indem  angewandt  seL 
um  Schuts  Yor  den  Pocken  zu  yerleihen,  muss  heut  wohl  aufgegeben  werden.  J.  Jb2/jf 
gibt  in  seiner  eingangs  zltierten  indischen  Medixin  S.  95  an,  dass  in  der  ftlteren 
indischen  Literatnr  Ton  irgend  welcher  Impfung  koine  Spur  lu  entdecken  ist  und  dass 
das  Ton  anderer  Seite  erwahnte  Sanskritcitat  (8.  1.  c.  bei  J,  Jolly)  fiber  die  Kuhpocken- 
impfung  offenbar  eine  moderne  Falschung  ist. 

2)  Qæthe^  Diohtung  und  Wahrheit,  1.  Teil,  1.  Buch,  (Co/to*sche  Bibliothek  der  Welt- 
litteratur  20.  Bd.^  8.  85  ond  86). 


191 

einer  Operation,  welche  der  Natur  vorzugreifen  schien"  i).  Spekulierende 
Englånder  kamen  daher  aufs  feste  Land  und  inipften  gegen  ein  ansehnliches 
Honorar  die  Kinder  solcher  Personen,  die  sie  wohlhabend  und  frei  von 
Vorurteil  fanden.  Die  Mehrzahl  jedoch  war  noch  immer  dem  alten  Unheil 
ausgesetzt;  die  Krankheit  wutete  durch  die  Familien,  tdtete  und  entstell- 
te  viele  Kinder,  und  wenige  Eltern  wagten  es,  nach  einem  Mittel  zu 
greifen,  dessen  wahrscheinliche  Hilfe  doch  schon  durch  den  Erfolg 
mannigfaltig  bestltigt  war/'  Jedenfalls  ersehen  wir  aus  dieser  Darstellung 
Goethe%  dass  er  und  mit  ihm  wohl  die  gesamte  gebildete  Welt  die 
Windpocken  als  eine  von  den  echten  Pocken  ganz  verschiedene  Krank- 
heit angesehen  haben.  Furwahr  niemand  wåre  es  damals  eingefallen, 
wegen  des  Schutzes  gegen  die  Windpocken  jemanden  den  Gefahren  der 
Variolation  auszusetzen.  Dass  aber  die  Variolation  keineswegs  immer  die 
echten  Pocken  er?eugte,  ersehen  wir  an  dem  Beispiel  des  Kindes  von 
Hufelandy  dessen  ich  eben  gedacht  håbe.  Die  Disposition  fur  die  Variola 
besitzt  nicht  jedermann,  und  es  kann  nicht  nur  ihfolge  der  Vaccination, 
sondem  auch  infolge  einer  angebornen  Immunitåt  ein  Individuum  von 
den  Menschenblattern,  wie  von  jeder  anderen  Infektionskrankheit,  z,  B. 
auch  von  den  Varizellen,  verschont  bleiben.  Die  Eigenart  der  Varizellen 
wurde  auch  mehr  und  mehr  anerkannt.  Es  sei  hier  der  Uebersicht  gedacht, 
welche  R.  A.  Vogel^  (geb.  1724,  gest.  1774),  Prof.  in  Gattingen,  iii  scinen 
Vorlesungen  2)  uber  die  verschiedenen  Arten  der  Varizellen,  die  er  auch 
als  Variolae  spurlae,  nothae  (unechte)  bezeichnet,  gegeben  hat.  Er  unter- 
scheidet  drei  Arten  derselben:  i.  die  Wasser-,  Wind-,  guldenen  Pocken, 
Varicellae  lymphaticae,  aquosae,  chicken-pox,  petite  vérole  volante.  Sie 
treten  als  diskrete,  den  echten  sehr  åhnliche  Pustein  auf,  sind  bald  kleiner, 
bald  grdsser,  werden  bereits  am  ersten  Tage  des  Fiebers  gebildet  und  am 
3.  Tage  trocknen  sie  ein.  Von  da  bis  zum  7.  Tage  fallen  die  Borken 
ab,  sie  enthalten  eine  dtinne,  weissliche  und  schleimige  Flttssigkeit. 
2.  Stein-,  Spitz-,  Hundspocken,  zugespitzte  (acuminatae)  oder  warzige 
(verrucosae)  Varizellen,  rote  Papeln  ohne  Fliissigkeit,  trocknen  ein,  rågen 
warzenartig  uber  die  Haut  und  verschwinden  nach  7  Tagen.  3.  Schweins- 


1)  Wohl  am  lebhaftesten  eiferte  geg^en  die  Einimpfung  der  MensohenbUttern  Å,  von 
HaeHj  (s.  o.  die  Literaturangaben).  Wir  ersehen  aus  GoetlWa  Aeusserung,  dass  dieoflfent- 
Uche  Meinung  ein  anderes,  weit  weniger  absprechendes  Urteil  Uber  die  Variolation  hatte 
wie  von  Hasn.  Die  „reisenden  Englander"  als  Ausflbende  dieaer  Impfung  sind  nicht 
befremdUoh,  da  ja  die  Variolation  im  Jahre  1721  durch  die  Ladtf  Monttxgue  \on  Con%tAnr 
tinopel  nach  England  yerpflanzt  worden  war,  und  von  dort  aus  auf  den  Kontinent  weiter 
yerbreitet  wurde. 

2)  R.  A,  Vogel,  Academicae  praelectiones  de  cognoscendis  et  curandis  praecipue  oorpori« 
hamani  affectibus.  Øottingae,  1772. 


192 

pocken,  sic  bilden  meist  nach  einigen  Fiebertagen  dunkelrote,  harte,  ovale 
von  einetn  roten  Hofe  utnschriebene,  etwas  grossere  Knoten  als  die  Variola. 
Nach  2  oder  3  Tagen  trocknen  sie  zu  schwaizen  Borken  ein.  Nachdem 
bisweilen  andere  aufgeschossen  sind,  ist  in  8  Tagen  die  Krankheit 
gewOhnlich  vollendet.  Es  besteht  dann  entweder  einige  Tage  leichtes 
Fieber  oder  keins.  Vogel  bemerkt  dann,  dass  die  falschen  Pocken  bisweilen 
epidemisch  auftreten,  bisweilen  nach  Variola  oder  Masem  folgen  oder 
ihnen  voraufgehen  und  dass  sie  nie  vor  den  wahren  Pocken  sichern.  Mit 
den  wahren  Pocken  werden  nach  Vo,^el  sie  dann  verwechselt,  wenn  sie 
Narben  hinterlassen.  Das  beim  Beginn  der  Vanzellen  auftretende  Fieber  ist 
immer  eintågig  und  milde.  Alle  Symptome  sind  von  da  an  ertråglich, 
eine  Gefahr  besteht  nicht.  Bisweilen  quålt  die  Kranken  heftiger  Husten. 
Selten  treten  Variola  und  Varizellen  gleichzeitig  auf,  die  letzteren  ver- 
schwinden  dann  zuerst.  Joh.  Peter  Frank  i)  (gb.  1745,  gest.  1822),  von 
1784 — 1785  Professor  in  GOttingeh,  nahm  in  der  Pockenfrage  eine  ganz 
eigenartige  Stellung  ein,  indem  er  die  Variolae  spuriae,  wenngleich  sie 
mit  den  regel måssigen  wie  mit  den  unregelmflssigen  oder  anormalen  Pocken 
in  vielen  Fallen  leicht  verwechselt  werden  kOnnen,  zu  den  Blasenaus- 
schlagen  (Pemphigus)  rechnet.  Er  nimmt  also  einen  pockenarUgen  Pem- 
phigus  (Pemphigus  varioloides)  an  und  trennt  denselben  in  zwei  Gruppen. 
Er  unterscheidet  einen  blåschenar tigen  Pemphigus^  welcher  die  VarkeUa 
der  Autoren,  d.  h.  die  Luft-,  Wasser-,  oder  Kristallpocken  umfasst  und 
den  festen  PemphiguSy  der  die  falschen,  warzigen,  spitzen,  trocknen, 
harten,  ovalen  Pocken  iu  sich  begreift.  Was  nun  aber  als  die  Hauptsache 
erscheint,  ist,  dass  J.  P.  Frank  ausdriicklich  hervorhebt,  dass  der  Pem- 
phigus varioloides  einem  spezifischen^  vom  Pockcngifi  verschiedenen 
Ansteckungsstoff  seine  Ausbildung  verdankt. 

3.  Die  geschichte  der  Windpocken  von  der  Entdeckung  der 

schutzpockenimpfung  bis  zur  elnfuehrunc  des 

Reichsimffgesetzes  im  Deutschen  Reich  im  Jahre  1874. 

Die  weltbewegende  Entdeckung  des  englischen  Arztes  Edward  fenner , 
die  Vaccination  oder  Kuhpockenschutzimpfung^  im  Jahre  1798  erhårtete 
die  Tatsache  immer  augenfalliger,  dass  je  mehr  unter  dem  Einfluss  einer 
regelmåssigen  DurchfQhrung  der  Vaccination  die  Erkrankungen  und  die 
Sterbefalle  an  Variola  sich  minderten,  eine  Verringerung  der  Zahl  der 
VarizellenfitUe   nicht   erweislich  war.    Ein  in  dieser  Beziehung  lehrreiches 


1)   Johan  PeUr  Frank.   Spez.   Pathologfe   und   Therapie.   Au8  dem  Lateinischen  Ton 
Øobemheim  3.  Aufl.  Bd.  1.  §  329-S.  ti%  und  §  358-8,  277, 


»93 

Beispiel  liefert  uns  in  dieser  Beziehung  eine  briefliche  Mitteilung  von 
Dr.  John  Murray  \)  vom  20/5  1833  vom  Vorgebirge  der  guten  Hoffnung, 
In  der  Kapstadt  wurden  alle  Kinder  in  einem  sehr  fnihen  Alter  geimpft. 
Murray  erinnert  sich  vor  30  Jahren  einmal  einen  Fall  von  echten 
Menschenblattern  gesehen  zu  haben.  Die  Varizellen  aber,  ^fXoksit  Murray 
so  genau  beschreibt,  dass  Zweifel  an  der  Richtigkeit  seiner  Diagnose 
nicht  auf kommen  kdnnen/  herrschen  dort  6fter  sporadisch,  aber  auch 
bisweilen  epidemisch.  An  der  Hånd  solcher  Erfahrungen  und  den  von 
der  Geschichte  gelieferten  Anhaltspunkten,  mUsste  man  die  Sonderstellung 
der  Varizellen  als  erwiesen  ansehen,  indes  ergaben  sich  in  der  Praxis 
in  einer  Reihe  von  Fallen  immer  wieder  diagnostische  Schwierigkeiten, 
welche  die  Entscheidung  der  Frage,  ob  in  einem  konkreten  Falle  echte 
Pocken  oder  Windpocken  vorlågen,  stdrten.  Die  Ursachen  dieser  differentiell 
diagnostischen  Schwierigkeiten  werden  dadurch  verstflndlich,  dass  die 
Varizellen,  sei  es  infolge  gewisser  Varietaten  des  Exantheros  oder  von 
Komplikationen,  einen  schweren  oder  gar  ungunstigen  Verlauf  nahmen. 
Auf  diese  Weise  wurde  den  Varizellen,  einer  ausnahmslos  fiir  unbedenklich 
angesehenen  Affektion,  in  der  Form  des  Exanthems  oder  der  Art  des 
Verlaufs  der  Stempel  einer  schweren  Pockenerkrankung  aufgedrUckt. 
Solche  Falle  liessen  auch  bei  den  erfahrensten  Aerztcn  ab  und  zu  Zweifel 
an  der  sichercn  Diagnostizierbarkeit  der  Varizellen  auf  kommen.  Ichbeab- 
sichtige  auf  den  heutigen  Stand  der  Lehre  von  den  schweren  Varizellen 
nochmals  zuriickzukommen,  hier  sei  nur  daran  erinnert,  dass  bereits 
fiuhzeitig  die  Komplikation  der  Varizellen  mit  Gangrån  beschrieben  wurde. 
Willy  Siokes  hat  schon  imjahre  1807  Varizellenerkrankungeh  beschrieben, 
bei  denen  es  zu  ausgedehnter  Hautgangr&n  kam.  Ring  2)  hatte  bereits 
einige  Jahre  vorher  einen  Fall  von  konfluierenden  Windpocken  geschildert. 
Indem  durch  solche  und  åhnliche  Erfahrungen  die  Windpocken  ihren 
guten  Ruf  als  einer  absolut  harmlosen  Krankheit  einbiissten,  wurde  man 
angesichts  solcher  schweren  Varizellenerkrankungen  geneigt,  dieselben  den 
echten  Pocken  anzureihen  und  an  den  fiir  dié  Varizellen  aufgestellten 
Unterscheidungsmerkmalen  irre  zu  werden.  Als  Beweis  sei  hier  an  die 
Stellung  erinnert,  welche  der  beruhmte  Arzt  E,  Z.  Heim  (geb.  1747,  gest! 
1834)  zu  verschiedenen  Zeiten  zu  der  Varicellenfrage  einnahm,  indem  ihn 
besonders  die  Beobachtung  eines  Falles  an  der  Richtigkeit  seiner  lang- 
jahrigen  Erfahrungen,  die  er  in  bestimmtester  Weise  formuliert  hatte,  irre 


1)  Iffifray,   London   mediz.   Gaz.  Part.   8,   \^\,   1,  Dez  21.  1833-Referai  in  Schmidts 
Jahrbb.  1S34,  zweiter  Band  S.  287.  Referent:  Scheidhauer,  Berlin  und  Wien  1840. 

2)  Ring^  A  case   of  confluent  Cliicken-pox  illustated  by  a  coloured  engraving.  Mediz. 
phjiical  Journal  1805. 


^94 

madite,  obwohl  er  dabei  sub  5  (s.  o.)  hervorgehoben  hatte,  das  die  falschen 
Pocken  bisweilen  schwerer  als  die  echten  sind.  Heim  i)  war  zu  der 
Øberzeugung  gelangt,  dass  es  mehrere  Arten  von  falschen  Pocken  gibt, 
und  hatte  auf  Qrund  seiner  Erfabrungen  eine  Charakteristik  derjenigen  unter 
ihnen,  welche  den  wahren  sehr  åhneln,  mitgeteilt  und  bei  dieser  Gelegenheit 
folgende  Punkte  hervorgehoben.  i.  Die  falschen  Pocken  befailen  Kinder 
und  Erwachsene  nur  ein-  selten  zwei-oder  dreimal,  3.  weder  die  echten 
Pocken  noch  die  voUståndig  verlaufenen  Kuhpocken  schiitzen  vor  den 
&bchen,  3.  die  falschen  Pocken,  epidemisch  oder  sporadisch  auftretend, 
gehen  den  Epidemieen  echter  voran,  ohne  aber  bei  dem  Eintritt  dieser 
aufzuhOren,  4.  die  falschen  Pocken  sind  leichter  ansteckend  als  die 
echten.  5.  Die  falschen  Pocken  verdienen  kaum  den  Namen  einerRrank- 
heit|  in  einzelnen  Fallen  sind  sie  aber  schwerer  als  die  echten.  6.  Trotz 
des  zuweilen  heftigen  Fiebers  vor  und  nach  dem  Ausbruch  der  falschen 
Pocken  haben  sie  nie  ein  sogenanntes  Eiterungsfieber  (febris  secundaria).  7. 
Das  frOhe  Eintrocknen  der  falschen  Pockenpusteln  ist  keineswegs  eis 
charakteristisches  Zeichen  alier  Arten  falscher  Pocken,  es  kdnnen  daruber 
6  bis  la  Tagen  und  mehr  vergehen.  Uebrigens  enthalten  die  meisten 
Eiilorescenzen  lediglich  nur  eine  lymphatischeFliissigkeit,  welche  hdchstens 
in  eine  weisse  perlfarbige  Materie  iibergeht.  8.  Ebenso  oft,  ja  noch  Ofter 
als  die  echten,  hinterlassen  sie  Narben,  am  haufigsten  an  der  Stim  und 
der  Nase,  und  anscheinend  besonders  oft  die  mit  starkem  Fieber  ver- 
laufenden  falschen  Pocken.  Sie  sind  indes  nie  so  reichlich  wie  bei  den 
echten,  9)  Es  gibt  Epidemieen  falscher  Pocken,  bei  welchen  die  den 
echten  gleichenden  selten  vorkommen,  bei  anderen  ist  das  Umgekehrte 
der  FalL  Es  treten  wahrscheinlich  infolge  des  Zusammenfliessens  mehrerer 
Pocken  bisweilen  sehr  bOsartige  Geschwure  auf. 

Als  Eigentttmlichkeiten  der  falschen  Pocken  erwåhnt  ^<f»yy  folgendes.  i. 
Mehrere  Tage  vor  dem  Fieber  werden  die  Kinder  trage,  eigensinnig, 
schlafen  unruhig  und  sind  appetitlos,  2.  Gleichzeitig  mit  dem  håufig 
heftigeren  Fieber  als  bei  den  gdinden  echten  Pocken  erfolgen  Uebelkeit, 
Erbrechen,  das  Gesicht  ist  gedunsen,  leichtes  Irrereden,  rote  Augen, 
Durst  u,s,w,  3.  Nachdem  diese  Erscheinungen  zwei  bis  drei  Tage  bestanden 
haben,  erfolgt  in  den  nåchsten  2  bis  3  Tagen  zuerst  ku  Gesicht,  dann 
an  den  ttbrigen  Teikn  des  K6rpen|  der  Ausbruch  eines  Ausschlages  und 
swar  nicht  nur  an  der  Oberflflche  des  KOrpers,  sondem  auch  inwendig 
tm   ganzen   Halse  und  Munde  und  auf  der  Zunge,  selbst  sogar  auf  dem 


1)  UtiWy  Ueber  die'.  Dlagnogiik  der  falschen  Pocken  mit  Hin»ioht  auf  die  MiierdingB 
behaapteten  eoliten  Pocken  naok  Torang^egangener  Vaccination.  HonC$  Archiy  flir  med. 
Brfahrong.  Jalirg.  1809  (Jali  und  Åagast)  Seite  188,  abgedrukt  in  Heima  yermisohten 
medii.  Schrifton  heraaeg^g.  yon  A,  Paeiseh,  Leipiig  1836,  Seite  111. 


»95 

Weissen  des  Auges,  bei  kleinen  Mådchen  an  den  inneren  Partieen  der 
Geschlechtsteile,  bei  Knaben  an  der  Glans  penis  und  der  Innenflache  der 
Vorhaut.  Selbst  die  Fusssohlen  und  die  Hohlhånde  sind  stark  befallen. 
Nach  und  nach  erhebt  sich  meist  dieser  Ausschlag  und  ist  ziemlich  hart 
anzufnhlen.  Es  bildet  sich  dabei  ein  KnOtchen,  so  dass  diese  Pocken  von 
den  echten  kaum  zu  unterscheiden  sind.  Sebr  viele  dieser  Pustein  erheben 
sich  mehr  und  mehr,  werden  rund,  fUUen  sich  teils  mit  einer  klaren,  fast 
durchsichtigen,  teils  auch  mit  einer  weissen,  undurchsichtigen  Materie  und 
stehen  auf  etnem  roten  Grunde.  Von  der  Dauer  des  FuUungsstadiums  und 
dem  weiteren  Schicksal  dieser  Pusteln,  sowie  von  den  dabei  gelegentlich 
sich  entwickelnden  geschwurigen  Proaessen,  war  bereits  die  Rede. 

{Schluss  folgt:) 


AUSSTELLUNG  DER  GESCHICHTE  DER  MEDIZIN  IN 
KUNST.  UND  KUNSTHANDWERK, 

I    MARS  AU   8  AVRIL    1906. 

Par  Prof.  Dr.  K  C.  VAN  LEERSUM,  Lcyde, 


Il  s'est  produit  récemmént  å  Berlin  un  fait  qui  mérite  presque  d'étre 
appelé  un  évéoement,  fait  rare,  peut-étre  unique  jusqu'ici,  tres 
interessant  pour  ceux  qui  s'occupent  de  Thistoire  de  la  médecine ;  il  s'y 
est  tenu  une  exposition  de  produits  de  l'art  relatifs  å  la  Médecine  des 
anciens  temps. 

Notre  confrére  de  Berlin,  ami  de  Tart,  le  docteur  Eug.  Hollander,  a 
réussi  å  réunir  en  tres  peu  de  temps  une  précieuse  coUection  d'objets 
historiques  rares  et  de  grande  valeur,  dont  Texistence  était  inconnue  ou 
seulement  soup^nnée. 

C'est  dans  le  Kaiser in- Friedrich  Haus^  fratchement  inauguré,  que 
l'exposition  a  été  installée.  Ceux  qui  ont  eu  le  privilége  d'examiner  les 
belles  choses  qui  y  étaient  étalées,  ne  peuvent  que  s'étre  sentis  extréme- 
ment  reconnaissants  au  docteur  Hollånder  pour  la  jouissance  qu'il  leur 
a  procurée,  et  méme  plus  d'un  visiteur  sera  rentré  chez  lui  bien  décidé 
å  suivre  un  si  excellent  exemple  et  å  rechercher  avec  activité  et  persévé- 
rance  d'autres  reliques  encore,  oubliées  depuis  longtemps  dans  quelque 
recoin  des  instituts  scientifiques  ou  des  bibliothéques. 

On  regrettera  sans  doute  que  les  objets  formant  la  précieuse  coUection 
de  Berlin  aient  été  disperses  depuis  et  que  de  cette  exposition  ne  soit  pas 
née  une  institution  å  demeure.  Qui  sait  cependant?  L'exposition  organisée 
en  1899  å  Arnhem  a  bien  pu  contenir  en  germe  le  musée  historique 
médico-pharmaceutique  qui  est  un  des  omeraents  de  la  „Venise  du  Nord." 
Que  ce  que  le  docteur  Daniels  a  fait  å  Amsterdam  puisse  servir  d'exemple 
au  docteur  Hollånder  et  Texciter  å  ne  pas  reposer  jusqu'å  ce  que  le  musée 
de  Tart  dans  la  médecine  soit  né  dans  „r Athenes  de  la  Sprée'\  Lui-méme 
est  bien  convaincu  de  Tutilité  de  la  chose.  Il  écrit  dans  la  préface  du 
catalogue  de  son  exposition :  „Il  faut  que  ces  coUections  soient  ou  devien- 
nent  des  moyens  servant  å  l'enseignement  de  l'histoire.  Les  jeunes  adeptes 
de  la  médecine  placeront  d'une  maniére  bien  plus  vivante  devant  leur 
imagination,  par  exemple  un .  Peter  Camper,  quand  ils  connaltront  sa 
signature  et  qu'ils  auront  vu  ses  terres-cuites  et  ses  autres  produits,  que 
s'ils  doivent  se  contenter  d'entendre  dire  par  leur  professeur,  qui  ne  peut 


197 

ricn  leur  montrer,  que  c'est  Camper  qui  a  construit  Tangle  visuel  et 
inventé  les  semelles  pour  les  pieds-plats". . . .  „En  méme  temps  cette  le^n 
de  choses  présenterait  un  Paroli  au  materialisme  des  disciples  d'Esculape". 

Il  ne  lui  manquera  certainement  pas  de  collaborateurs.  Voici  ce  que 
dit  Pagel,  le  champion  infatigable  de  la  médecine  historique :  „Il  ne  sera 
peut-étre  pas  impossible  de  voir  réalisés  avant  la  fin  de  Tannée  le  voeu 
qui  se  fait  jour  de  tous  cotés  comme  piwn  desiderium^  du  moment  que 
le  Kuliusminislerium  royal  a  bien  voulu  reserver  dans  le  cadre  de 
r „Institut  pour  la  médecine  sociale"  récemment  fonde  une  modeste  place 
pour  Tenseignement  de  l'histoire  de  la  médecine,  confié  å  Tauteur  de  ces 
lignes.  Si  ce  projet  devait  se  realiser  une  fois,  Texposition  du  docteur 
Hollander  aurait  sans  aucun  doute  servi  å  y  pousser,  pourrait  méme  en 
devenir  le  point  de  départ,  et  cela  ne  serait  pas  le  moindre  de  ses 
mérites". 

Les  objets  exposés  ont  été  si  nombreux  et  variés  qu'il  ne  sérait 
possible  de  signaler  tout  ce  qui  le  mérite  qu'en  dépassant  grandement 
les  limites  de  Tespace  dont  cette  revue  peut  disposer;  le  catalogue  forme 
un  assez  fort  volume,  et,  å  mon  grand  regret,  je  dois  me  borner  å  appeler 
l'attention  sur  un  nombre  restreint  d'objets. 

Le  tout,  soigneusement  arrangé,  avait  été  réparti  entre  sept  groupes. 

Le  prémier  était  forme  de  peintures  å  Thuile,  de  portraits,  d'aquarelles 
et  de  dessins.  L'académie  „Kaiser  Wilhelm"  avait  prété  une  importante 
coUection  de  portraits;  il  y  en  avait  de  George  Ernst  Stahl,  de  Gerard 
van  Swieten,  de  Joh.  Nath.  Lieberkuhn.  Il  y  avait  méme  deux  portraits 
de  Boerhaave,  Tun  provenant  de  TAnatomie  royale  de  Marbourg,  Tautre 
de  THopital  de  TUniversité  de  Leyde. 

Les  écoles  anciennes  hollandaise  et  flamande  étaient  représentées  par 
de  beaux  tableaux  de  genre  de  Gerard  Dou,  de  Terborch,  de  van  Ostade, 
de  Teniers  et  de  Breughel  Tancien. 

Deux  portraits  en  particulier  se  signalaient  å  l'attention.  L'un  (du 
Senckefibergisches  Instiiut  de  Francfort)  représentait  un  certain  Andreas 
Gninheide  sur  qui  pour  la  premiere  fois,  pour  autant  qu'on  le  sait,  fut 
pratiquée  la  gastrotomie  pour  Textirpation  d'un  couteau,  qu'il  avait  avalé, 
et  cela  le  9  juillet  1635,  å  KOnigsberg  en  Prusse,  par  le  docteur  Daniel 
Beckher.  L'autre  est  d'un  nommé  Jan  de  Doodt,  qui  a  pratiqué  sur  lui- 
méxne  l'opéralion  de  la  pierre  (I^boratoire  „Boerhaave"  å  Leyde). 

Une  exposition  qui  se  respecte  doit  avoir  un  clou ;  celui  de  ce  groupe  a 
été  le  beau  portrait  d' André  Vésale,  tres  probablement,  d'aprés  le  docteur 
Daniels,  peint  par  Jan  van  Calcar  {VArt  flamand  ei  hollandaise 
An  vers,  1905). 

Il   y   ayait   aussi   dans   ce   groupe   des   dessins   originaux  du  spirituel 

1906.  14 


I9S 

caricaturiste  Rowlandson  (collection  HoUånder),  et,  /df j/ ;*(?/ Zfaj/,  quelques 
objets  précieux,  prétés  par  la  bibliothéque  de  rUniversité  de  Leyde  (Dir.  M. 
le  Dr.  S.  de  Vries)  å  savoir  les  dessins  originaux  destinés  å  la  .5/^/wz -A^fl/wra^ 
bien  connue  de  Swammerdam,  les  dessins  originaux  pour  le  celebre 
ouvrage  d'Albinus  TabuL  sceleii  et  muse,  corp,  humanu  de  Thabile 
Jan  Wandelaar,  et  plusieurs  dessins  et  esquisses  de  Tanatome  Petrus  Camper. 

Le  second  groupe  était  consacré  å  Tart  graphique.  Ici  les  visiteurs 
pouvaient  examiner  en  grand  nombre  des  gravures  sur  cuivre  et  sur  bois, 
ainsi  que  des  ex-libris  (collection  Wilczek),  et  aussi  les  vignettes  qui  ont 
servi  å  l'ouvrage  médico-historique  de  Hollander,  intitulé:  Die  Karikatur 
und  Satire  in  der  Medizin, 

Le  troisiéme  groupe,  celui  des  arts  plastiques,  bronzes,  céramique, 
monnaies  et  médailles,  attirait  tout  particuliérement  l'attention  par  un 
groupe  en  bronze,  coulé  en  souvenir  de  Tintroduction  en  Allemagne  de 
la  narcose  du ,  chloroforne.  L'anecdote  suivante  se  rattache  å  eet  objet 
d'art.  SchOnlein  avait  obtenu  du  roi  la  permission  d'opérer  de  la  cataracte 
un  ours  aveugle.  L'opération  réussit  parfaitement,  mais  ...  le  patient  mourut ; 
Tours  ne  se  réveilla  pas  de  son  etat  narcotique,  et  Thistoire  amusa  gran- 
dement tout  Berlin.  Le  sculpteur  Wolff  la  reproduisit  en  bronze  en  un 
groupe,  OU  les  médecins  qui  avaient  pris  part  å  Topération  figuraient  sous 
la  forme  d'animaux,  SchGnlein  en  ours,  et  Paul  Heyse  composa  une 
legende  en  vers,  dont  voici  la  traduction:  „L'ours  n'est  plus  qu'un  homme 
mort,  et  la  faute  en  est  au  chloroforme;  une  troupe  médicale  a  traité 
cette  bete  trop  å  la  maniére  des  bommes;  le  renard  pieure,  les  petits 
ours  se  lamentent,  le  loup  (Wolff)  lui  a  érigé  ce  monument". 

On  pouvait  encore  admirer  dans  ce  groupe  une  belle  collection  de 
fayences,  des  plats  å  barbe,  des  vases  d'apothicaires,  diverses  monnaies, 
sceaux  et  médailles  commémoratives,  et  la  collection  tres  compléte  de 
thaiers  de  la  peste  et  de  médailles  du  choléra,  appartenant  au  docteur 
Pfeiffer  de  Weimar.  Mentionnons  encore  trois  terres  cuites  de  Petrus  Camper. 

Quant  au  quatriéme  groupe,  ce  sont  surtout  les  chirurgiens  qui  pouvaient 
s*y  délecter.  Il  est  vrai  que  le  nombre  des  instruments  exposés  n'était 
pas  fort  considérable,  mais  Ton  pouvait  cependant  admirer  plusieurs 
échantillons  d'excellents  produits  de  la  forge  artistique  et  des  instruments 
de  chirurgie  fort  bien  travaillés.  Les  instruments  anciens  deviennent  de 
jour  en  jour  plus  rares;  le  sens  historique  faisant  défaut,  mainte  piéce 
interessante  a  été  abandonnée  å  la  rouille. 

La  grande  habileté  des  anciens  fabriquants  d'instruments  saute  aux  yeux 
dans  les  membres  artificiels  qui  étaicnt  exposés  et  dont  on  pouvait  admirer 
le  mécanisme  ingénieux  et  solide.  Mentionnons  la  „main  de  fer"  deG6tz 
von     Berlicli ingen,     remarquable    en    soi    et    historiquement    interessante, 


199 

précieuse   relique,    que  la  famille  de  Berlichingen  n^avait  cédée  que  pour 
un  nombre  restreint  de  jo  urs. 

Il  y  avait  encore  comme  témoins  des  moeurs  des  anciens  temps  des 
cein tures  de  chasteté,  dont  une  était  désignée  par  le  catalogue  comme 
ayant  été  destinée  å  maintenir  sur  la  route  de  la  vertu  un  individu  du 
sexe  masculin. 

Le  cinquiéme  groupe  contenait  en  nombre  restreint  des  manuscrits 
illustres,  par  exemple  un  magnifique  Alexander  Magnus :  Horius  Saniiatis 
de  herhisy  du  XVe  siécle,  un  Theod,  Cerviensis  Episcopi  chirurgiae^  du 
XlVe  siécle,  et  rAmbonse  Cruydboek  (la  Flore  d'Amboine)  de  Rumphius, 
surnommé  le  „Pline  des  Indes".  Le  manuscrit  de  ce  dernier  ou vrage 
mis  sous  les  yeux  des  visiteurs  n'est  pas  Toriginal  méme  écrit  de  la  main 
de  Rumphius,  lequel  est  perdu ;  il  fut  expédié  en  1692  pour  la  Hollande 
par  le  navire  le  Waierland^  qui  malheureusement  fut  coulé  å  fond  par  les 
Fran^ais.  \jt  livre  lui-méme  subsista,  gråce  å  la  prudence  du  gouverneur 
general  Camphuys,  qui  en  fit  faire  une  copie  avant  qu'on  ne  Texpédiåt 
pour  l'Europe. 

Si  les  manuscrits  étaient  peu  norabreux,  en  revanche  les  livres  imprimés 
étaient  représentés  par  toute  une  collection  de  beaux  exemplaires.  Qui  ne 
connait  les  beaux  ou  vrages  anatomiques  de  Vésale,  de  Albin,  de  Petrus 
Camper?  Ils  étaient  exposés  en  nombre  suffisant  pour  permettre  desuivre 
pas  å  pas  le  développement  de  Tillustration  anatomique. 

Nous  ne  pouvons  mentionner  qu'en  passant  les  objets  exposés  dans  le 
sixiéme  groupe,  reserve  aux  instruments  préhistoriques  et  aux  instruments 
romains.  On  i>eut  se  demander  si  les  objets  en  silex  qui  s'y  rencontraient 
ont  véritablement  servi  dans  une  intention  chirurgicale.  Quant  aux  Romains, 
il  y  avait  de  quoi  se  faire  quelque  idée  de  leur  art  opératif.  Un  crochet 
aigu  omé  de  rubis,  qui  appartient  au  docteur  Hollånder,  est  å  juste  titre 
designe  comme  un  unicum. 

L'antiquarium  royal  de  Berlin  avait  envoyé  un  grand  nombre  de  lan- 
cettes, de  spatules,  de  pincettes  et  autres.  On  pouvait  en  outre  voir  dans 
ce  groupe  une  collection  considérable  de  reproductions  d'instruments 
médicaux  romains,  faites  pour  Tinstitut  de  Thistoire  de  la  médecine  de 
Leipzig,  dont  le  professeur  Sudhoff  est  directeur. 

Dans  le  septiéme  groupe  enfin  étaient  exposées  plusieurs  photographies 
du  temple  d'Amynos,  qui  a  été  exhumé  et  de  l'Asklepion  d' Athenes,  puis 
des  photographies  d'aprés  des  tableaux  d'anciens  matires. 

Nous  le  répétons,  nous  n'avons  ici  pu  mentionner  que  quelques  uns  des 
objets  les  plus  remarquables ;  mais  nous  ne  saurions  terminer  sans  avoir 
spécialement  appelé  l'attention  sur  le  catalogue  destiné  å  orienter  les 
visiteurs.   C'est   un  ouvrage  de  valeur,  digne  souvenir  d'une  exposition  de 

14» 


900 


tous  points  réussie,  anquel  ont  contribué  avec  talent  li.  K.  Sudhoff^ 
(Medizin  und  Kunst.  £in  Wort  der  Einfuhning  und  Weihe;  Malerei  und 
Geschichte  der  Medizin);  W.  A.  Freund  (Zdchnen  und  Medinn);  L. 
Pfeiflfer  (Die  Wittenberger  Pesttaler;  Die  Choleramedaillen)  et  J.  Pagel 
(Zur  Geschichte  der  medizinischen  Illustrationen  im  Altertum  und  Middel- 
alter).  Ce  sont  des  essais  tres  dignes  d'étre  lus. 


BABYLONISCHE  OTOLOGIE 
VON  Dr.  F.  von  OEFELE,  Bad-Neucnahr,  Rheinpreussen. 


(Schluss.) 


Ein  inneres  Bruchstiick  einer  Tafel  stellt  K  10453  dar,  das  5,1  cm. 
hoch  und  3,3  cm.  breit  ist.  Es  tragt  auf  der  Vorderseite  1 1  Zeilen  der 
zweiten  Spalte,  aber  keine  erhaltenen  Zeilen  der  entsprechenden  dritten 
Spalte  als  RQckseite.  Zur  ersten  Zeile  ist  vom  Schreiber  zwischen  die 
Zeilen  eine  Bemerkung  eingeschrieben,  welche  wahrscheinlich  als  cor- 
rigierende  Glosse  aufzufassen  ist.  Ein  Abschnitt  beginnt:  „Wenn  einem 
Patienten  EntzCndung  (geschrieben :  Feuer)  ins  Innere  (geschrieben :  Herz) 
seiner  beiden  Ohren  gelangt  .  .  ."  Die  nåchsten  Worte  sind  weggebrochen. 
Far  diesen  und  die  folgenden  Texte  sind  zum  grossen  Teil  nach  einem 
entsprechenden  Ohrensymptome  noch  einige  Symptome  und  dannRecept- 
vorschriften  gefolgt.  Nach  babylonischer  Ausdrucksweise  miissen  wir  an 
doppelseitige  Otitis  media  denken.  Vom  abrigen  Inhalt  ist  vorlåufig  nichts 
weiter  zugånglich.  Nach  der  AnOrdnung,  welche  wir  noch  beim  n&chsten 
Stuck  kennen  lemen  werden,  und  welche  uns  aus  den  frtiher  erwåhnten 
prognostischen  Texten  bekannt  ist,  schliesst  sich  die  Heilkunde  Ninives 
enge  dem  Bilde  an,  das  wir  in  der  spateren  hippokratischen  Periode  von 
der  Knidischen  Schule  erhalten.  Soweit  wir  also  hier  die  gåhnenden  Lticken 
UDserer  Kenntnisse  mit  berechtigten  Vermutungen  ausflicken  woUen,  mtissen 
wir  dies  an  der  Hånd  von  eingehenden  Studien  der  Knidischen  Medicin 
thun.  Dem  entspricht  auch  die  weitgehende  Gliederung  der  Indicationen, 
welche  bei  der  gleichen  Krankheit  in  Falle  des  Befallenseins  beider  Ohren 
oder  nur  des  rechten  Ohrs  oder  nur  des  linken  Ohres  teilt.  Die  vermut- 
liche  Reihenfolge  war  rechtes  Ohr,  linkes  Ohr  und  beide  Ohren,  welche 
vermutlich  in  allen  Tåfeln  eingehalten  wurde. 

Ein  anderes  StUck  aus  [dem  Innem  einer  Ohrentafel  liegt  in  K  6661 
?or,  das  6  cm.  hoch  und  5,7  cm.  breit  ist.  Es  sind  13  Zeilen  der  ersten 
und  15  Zeilen  der  zweiten  Spalte,  aber  keine  Zeilen  der  RQckseite  erhalten. 
Ein  Abschnitt  der  zweiten  Spalte  beginnt:  „Wenn  im  Innem  der  beiden 
Ohren  eines  Patienten  .  .  .  ."  und  ein  anderer  Abschnitt:  „Wenn  das 
rechte  Ohr  eines  Patienten  .  .  .  ."  Auch  hier  sind  in  beiden  Fallen  die 
unmittelbar  folgenden  Worte  weggebrochen.  Der  erste  Abschnitt  hildet 
mit  Wahrscheinlichkeit  das  Schlussglied  eines  dreiteOigen  Kapitels  und 
der  zweite  Abschnitt  wahrscheinlich  das  Anfangsglied  des  folgenden.  Auch 


202 


in    diesen    beiden    Fallen    ist   voraussichtlich   nach    Aufzahlung   einiger 
complicierender  Symptome  eine  pharmakotherapeutische  Anweisung  gefolgt. 

Einen  Teil  der  rechten  Hålfte  einer  Ohrentafd  stellt  K  9059  dar,  das 
7,6  cm.  hoch  und  5,1  cm.  breit  ist.  Erste  und  vierte  Spalte  sind  v6llig 
verloren.  Von  der  zweiten  Spalte  sind  10  Zeilen  und  auf  deren  Ruckseite 
von  der  dritten  Spalte  Reste  von  ungefåhr  13  Zeilen  erhalten.  Entsprechend 
den  Vorbemerkungen  sind  von  diesem  Stdck  zwei  Beschwdrungstitel 
bekannt,  welche  beide  lauten :  „Beschw6rung  fiir  einen  Patienten,  dessen 
Ohren  taub  sind."  Vermutlich  'sind  diese  Beschwdrungen  nur  pharma- 
kotherapeutischen  Abschnitten  eingefugt. 

Das  grdsste  zusammenhångende  Stuck  eines  Ohrentextes  stellt  K  239 
dar,  als  linkes  oberes  TafelstUck  von  12,7  cm.  Hohe  und  10,5  cm.  Breite. 
Von  der  ersten  Spalte  sind  34  Zeilen  von  8  Abschnitten  erhalten,  von 
der  zweiten  Spalte  nur  einige  Zeilenanfånge  und  auf  der  Ruckseite  von 
der  vierten  Spalte  34  Zeilenanfange  in  6  Abschnitten.  Die  Abschnitte 
sind  am  Beginn  meist  durch  das  babylonische  Wort  J^^/2/ als  BeschwOrungen 
kenntlich  gemacht.  Die  8.  Zeile  der  ersten  Spalte  und  die  25  Zeile  der 
vierten  Spalte  sind  gleichlautende  Uberschriften :  „BeschwOrung,  wenndie 
beiden  Ohren  eines  Patienten  taub  sind".  Es  ist  zu  bedauem,  dass  geråde 
dieses  grOsste  StQck  nach  diesen  ausseren  Anhaltspunkten  die  wenigsten 
Einblicke  in  babylonische  Therapie  von  Ohrenkrankheiten  zu  geben 
verspricht. 

Von  sieben  weiteren  Stiicken  kann  aus  dem  Inhalt  nichts  weiter  mit- 
geteilt  werden,  als  dass  es  sich  um  Therapie  von  Ohrenerkrankungen 
handelt. 

Ein  Sttick  aus  der  Tafelmitte  stellt  K  10498  mit  einer  HOhe  von  4,3 
cm.  und  einer  Breite  von  4,1  cm.  dar.  Es  sind  nur  auf  einer  Seite  und 
zwar  Reste  von  11  Zeilen  der  zweiten  Spalte  erhalten. 

Entweder  der  oberen  oder  unteren  Ecke  der  rechten  Seite  entspricht 
K  10767  mit  einer  HOhe  von  6,5  cm.  und  einer  Breite  von  3,2  cm.  Die 
erhaltenen  Schriftreste  geh6ren  der  zweiten  und  dritten  Spalte  an.  Von 
der  einen  sind  2,  von  der  andern  6  Zeilen  erhalten. 

Ein  Sttick  aus  der  rechten  Hålfte  stellt  K  11027  dar  mit  einer  H6he 
von  3,7  und  einer  Breite  von  3,5  cm.  Von  der  zweiten  Spalte  sind  9 
Zeilen  erhalten.  Das  Stuck  ist  durch  die  Hitzewirkung  beim  Brand  des 
KOnigspalastes  in  Ninive  teilweise  verglast. 

Ein  Sttick  aus  der  Tafelmitte  stellt  K  11 788  mit  einer  Hdhe  von  4,6 
und  einer  Breite  von  3,2  cm.  dar.  Auf  einer  Seite  sind  14  Zeilen  erhaltea. 

Ein  Sttick  aus  der  Tafelmitte  stellt  K  119 16  mit  einer  H6he  von  4,9 
und  einer  Breite  von  3,3  cm.  dar.  Nur  auf  einer  Seite  und  zwar  entweder 
von  der  ersten  oder  vierten  Spalte  sind  11  Zeilen  Schrift  erhalten. 


203 

Wiederum  em  StUck  aus  einer  Tafelmitte  stellt  K  13492  dar,  miteiner 
HOhe  von  3,8  und  einer  Breite  von  3,2  cm.  Nur  von  der  Vorderseite 
ist  Schrift  erhalten  und  zwar  von  der  ersten  Spalte  in  11  und  von  der 
zweiten  Spalte  in  7  Zeilen. 

Ein  unterer  Teil  der  Rtickseite  ist  Sm.  379  mit  einer  HOhe  von  7,9 
und  einer  Breite  von  4,5  cm.  Von  der  dritten  Spalte  sind  10  Zeilon 
erhalten. 

Dies  wilrde  im  Ganzen  schon  vorlåufig  2 1 1  Zeilen  otologischer  Therapie 
ergeben.  Wenn  auch  die  meisten  Zeilen  in  der  einen  oder  anderen  Weise 
verstummelt  sind,  so  liesse  sich  doch  daraus  sicherlich  ein  klares  Bild  von 
der  altbabylonischen  Therapie  der  Ohren  gewinnen.  Zum  Studium  wåre 
aber  eine  Anwesenheit  in  Londen  von  einigen  Wochen  notig,  flir  welcbe 
aber  im  Interesse  von  otiatrischen  Texten  niemand  zu  gewinnen  ist. 

Wir  wåren  damit  an  das  Ende  dessen  gelangt,  was  sich  heute  tiber 
Lehrbucher  der  Ohrenheilkunde  sagen  låsst.  Es  bleibt  uns  aber  fur  die 
babylonische  Ohrenheilkunde  noch  ein  kleiner  Text  zu  besprechen  tibrig, 
der  uns  mitten  in  die  Ausiibung  der  Ohrenheilkunde  fuhrt.  Es  ist  eines 
jener  kleinen  Tåfelchen,  welche  als  wichtige  Briefe  dem  Archive  ein- 
verleibt  waren  und  mit  der  iibrigen  Bibliothek  Sardanapals  zusammen 
gefunden  wurden.  Seine  Bezeichnung  ist  K  8509.  Auch  dies  StQck  wird 
zum  ersten  Male  von  C.  Bezold  im  Catalogue  i)  beschrieben  und  gleich- 
zeitig  ein  Stuck  des  Textes  reproduciert.  Dasselbe  ist  4,9  cm.  hoch  und 
3,3  cm.  breit.  Da  der  Ziegelstein  ein  schweres  Schreibmaterial  flir  den 
Transport  war,  so  schrieb  man  damals  sehr  kleines  Brieflformat.  Eine 
vollståndige  Publikation  dieses  Briefes  in  assyrischen  Typen  gab  Harper  2) 
heraus.  Den  Anfang  des  Textes  in  Keilschrift  mit  Ubersetzung  håbe  ich 
im  Janu^  publiciert.  Am  oberen  Ende  dieses  Keilschriftbriefes  ist  ein 
Stuck  weggebrochen.  Da  auch  beim  Beschreiben  der  Riickseite  der  Briefe 
die  Tafel  gesturzt  wurde,  wie  ich  oben  flir  die  grossen  Texte  beschrieben 
håbe,  so  ergiebt  sich  daraus,  dass  mit  dem  Anfange  der  Vorderseite  auch 
der  Schluss  der  Rftckseite  fehlt.  Auch  die  untere  Kante  der  Vorderseite 
ist  etwas  verstossen,  sodass  aus  vier  Zeilen  an  letzterer  Stelle  mehrere 
Zeichen  fehlen. 

Die  Anfånge  der  Briefe  enthalten  stets  in  feststehenden  conventionellen 
Formeln  eingehUllt  den  Namen  oder  die  Bezeichnung  des  Adressaten  und 
des  Absenders.  Aus  den  erhaltenen  Resten  des  abgebrochenen  Anfangs 
kdnnen   wir   noch   so   viel    ersehen,  dass  es  sich  um  den  Brief  an  einen 


1)  Catalo^e.  Vol.  III.  1893.  5.  932. 

2)  Assyrian  and  Babylonian  letters  belonging  to  the  K  collectionofthe  British  Museum. 
Vol.  V.  1901.  p.  500.  No.  465. 


204 

AssyrerkOnig  handelt.  Vom  Namen  des  Schreibers  ist  nichts  erhaltén.  Von 
AssyrerkOnigen  kann  nach  den  Umstånden  nur  Asarhaddon  oder  sein 
Sohn  Assurbanipal  (Sardanapal)  in  Betracht  kommen.  Der  Briefschreiber 
war  des  K6nigs  behandelnder  Arzt.  Wir  mtissen  dabei  in  erster  Linie 
an  den  Arzt  Aradnana  denken,  von  dem  auch  die  meisten  anderen 
årztlichen  Briefe  dieser  Bibliothek  stammen.  Aradnana  ist  als  Briefechreiber 
von  Briefen  gesichert,  in  welchen  er  briefliche  Auskunft  bei  åusserlichen 
Verwundungen,  bei  Zahngeschwiir,  traumatischen  Nasen-  und  Augener- 
krankungen  erteilt.  Wenn  nach  diesen  Briefen  schon  bei  der  Person  des 
Kdnigs  und  der  Kdniglichen  Prinzen  die  verschiedensten  Gebiete  der 
Heilkunde  allerdings  chirurgischen  Charakters  von  einem  und  demselben 
Arzte  ausgetibt  wurden,  so  ist  zu  vermuten,  dass  in  Ninivc  und  jedenfalls 
auch  in  Babylon  und  dem  ganzen  Gebiete  der  babylonischen  Cultur 
Specialårzte  in  modemem  Sinne  nicht  vorhanden  waren,  also  auch  keine 
speciellen  Ohrenårzte.  Dies  muss  hier  besonders  angefdhrt  werden,  da 
geråde  beim  ersten  Versuch  der  Lesung  dieses  verstummelten  Briefes 
durch  ein  Missverstandnis  der  Vermerk  in  Bezold's  Catalogue  gelangte, 
es  schriebe  hier  ein  Laie  an  den  kranken  Konig.  Dieser  Laie  sollte 
angeblich  einen  Arzt  empfehlen,  der  besonders  in  otologischer  Therapie 
erfolgreich  sein  sollte.  Diese  Auslegung  des  Inhalts  ist  bei  nåherer  Priifung 
unhaltbar  und  auch  von  Bezold  aufgegeben.  Vielmehr  hat  mich  Bezold 
durch  spåtere  Briefe  selbst  bei  der  besseren  Erklårung  des  Briefes 
unterstUtzt, 

Der  vorliegende  Brief  enthålt  aufder  Vorderseite  12,  aufdemUmschlags- 
rande  i,  aui  der  Rlickseite  10  und  am  linken  Rande  2  Zeilen  Text. 
Dieser  Brief  ist  auch  deshalb  bemerkenswert,  da  er  zu  jenen  vereinzelten 
Texten  gehOrt,  in  welchen  einzelne  Trennungszeichen  aufbreten,  welche 
unseren  modemen  Interpunctionen  entsprechen  und  die  Vorlaufer  derselbcn 
waren. 

Aus  den  erwåhnten  Grunden  war  der  Briefstil  kurz  und  nicht  allzu 
angstlich  in  Einhaltung  der  Grammatik.  Dies  macht  das  Verstandnis  von 
Briefen  oft  schwierig.  Fur  sich  allein  betrachtet  scheint  eine  verschiedene 
Auffassung  mancher  Stellen  mOglich,  wozu  manchmal  auch  die  Vieldeu- 
tigkeit  mancher  Keilschriftzeichen  das  ihrige  beitrågt.  Aber  auch  im 
assyrischen  Briefstil  wie  in  allen  anderen  assyrischen  Litteraturgattungen 
herrschen  ganz  bestimmte  Formeln  und  Regeln,  welche  wir  erst  durch 
Vergleich  mehrerer  åhnlich  aufgebauter  Briefstticke  richlig  erkennen 
kOnnen,  Dieser  Brief  uber  Ohrenheilkunde  ist  bei  seiner  VerstQmmelung 
solchen  Missverstandnissen  ausgesetzt,  wenn  wir  nicht  åhnlichen  Aufbau 
von  Parallelen  in  anderen  Briefen  und  spnstiges  Material  zum  Ver^leich^ 
heranziehen. 


20S 

Aus  dem  biblischén  Buche  Esther  wissen  wir,  dass  man  sich  ungerufen 
oder  ungefragt  an  den  Kftnig  in  keiner  Sache  wenden  durfte.  Wer  dies 
wagte,  selbst  die  Lieblingsfrauen  des  KOnigs  nicht  ausgenommen,  galt  bei 
Ausbleibcn  eines  besonderen  Gnadenwinkes  des  KOnigs  als  todesschuldig. 
Es  galt  also  schon  eine  unverlangte  Belåstigung  des  KCnigs  mit  irgend 
einer  Angelegenheit  als  strafbare  Majestatsbeleidigung.  Aus  Herodot  wissen 
wir,  dass  nur  die  Håupter  von  6  bevorzugten  Familien  Zutritt  beim 
Rdnig  ohne  entsprechende  Anmeldungen  hatten.  Das  sind  allerdings 
Nachrichten  aiis  der  Perserzeit.  Solche  Gesetze  åndern  sich  im  Orient 
nicht  innerhalb  kurzer  Zeit.  Viel  mehr  sind  die  Gese!:ze  am  persischcn 
Hofe  meist  altbabylonische  tTberlieferung.  Wir  kOnnen  dårum  wohlbe- 
griindet  ein  åhnliches  Recht  flir  den  assyrischen  Hof  annehmen.  Irgend 
ein  Recht  des  orientalischen  Unterthanen  sich  in  irgend  einer  Sache 
direkt  an  seinen  KOnig  zu  wenden,  hat  niemals  bestanden,  Jeder  Brief- 
schreiber  muss  dårum  zuerst  seine  Legitimation  nachweisen,  durchwelche 
er  veranlasst  ist  zu  schreiben.  Sind  in  dem  Brefe  mehrere  Betreffe  ver- 
einigt,  so  muss  diese  Legitimation  flir  jeden  Betreff  gesondert  erwiesen 
werden.  Somit  stehen  vor  jedem  Betreff  einige  entsprechende  einleiteode 
Worte.  Eine  Ausnahme  scheinen  nur  amdiche  Berichte  von  den  hOchsten 
Befehlshabem,  Verwaltungsbeamten  und  Astrologen  gemacht  zu  haben. 
Ich  will  nur  Ischtarschumeresch  erwahnen.  Er  gehOrt  zur  ersten  Rang- 
klasse und  sendet  in  der  Briefformel  dem  KOnige  nur  „Gruss".  Die 
zweite  Rangklasse  muss  „Gruss  gar  sehr"  senden.  Der  Leibarzt  Aradnana 
gehOrt  aber'erst  zur  dritten  und  niedrigsten  Rangklasse  der  Hoffåhigen, 
wesshalb  er  zu  „Gruss  gar  sehr,  gar  sehr"  in  der  Briefanrede  verpflichtet 
ist.  Diese  Untersuchung  hat  etwas  von  der  speciellen  Ohrenheilkunde 
seitab  gefiihrt,  aber  doch  wohl  auch  einen  Einblick  erm6glicht,  -  welche 
Stellung  im  Militårstaate  Assyrien  der  einnahm,  dem  die  Gnade  zu  Teil 
wurde,  das  allerhOchste  Ohr  behandeln  zu  dflrfen. 

Diese  dritte  Hofrangklasse  fiihrt  in  den  Briefen  stets  den  Nachweis 
des  Gefragtseins.  Es  werden  mit  einem  vorgesetzten  „wa-a"  d.  h. 
„n  a  m  1  i  c  h"  die  hauptsåchlichsten  Worte  einer  KOniglichen  Anfrage 
wiederholt.  Zuvor  steht  in  der  gebråuchlichsten  Formel;  „In  Betreff  der 
Sache  X,  welche  mir  Y  aufgetragen  hat,  nåmlich  etc."  Kleine  Aende- 
rungen,  welche  der  jeweiligen  Sachlage  angepasst  sind,  sind  hflufig  und 
finden  sich  auch  in  den  Briefen  von  Aerzten.  Doch  ist  bei  Vergleich  der 
verschiedenen  Briefe  das,  was  sich  gegenseitig  entspricht,  unschwer  zu 
erkennen.  Durch  diesen  Vergleich  verbessem  sich  auch  einige  Punkte 
meiner  fruheren  Wiedergabe  dieses  Briefes.  Unter  Heranziehung  dieses 
Briefschemas  lassen  sich  im  vorliegenden  Briefe  zwei  zusammengehCrige 
Betreffe  erkennen,  deren  zwei^er  yon  Zeile  7  der  Ruckseite  beginnt.  Die§ 


2o6 


ergiebt  sich  rein  åusserlich.  Doch  zeigt  der  erste  Betreff  eine  Unregel- 
måssigkeit.  Nach  den  ersten  formelhaften  Worten  fehlt  die  wortlich  ange- 
fuhrte,  mit  ma-a  eingeleitete  Wiedergabe  der  Auffordening  zur  schriftlichen 
Aeussening.  An  dessen  Stelle  steht  ein  Relativsatz,  in  welchem  eine  andere 
Berufung  auf  die  Verpflichtung  zu  schreiben  enthalten  war ;  davon  erscheint 
allerdings  das  Verbum  wegen  einer  unregelmåssigen  Vokalisierung  schwer 
verståndlich. 

Merkwurdiger  Weise  beziehen  sich  alle  Briefe  des  Leibarztes  Aradnana 
auf  Hiilfeleistungen  im  Gebiete  der  einfacheren  Chirurgie  oder  Verwandten. 
£s  ist  årztlich  kaum  glaublich,  dass  in  allen  diesen  Fallen  mit  Einschluss 
des  Vorliegenden  der  Leibarzt  stets  an  einem  anderen  Orte,  wie  der 
KOnig  weilte,  und  dass  sich  in  allen  diesen  Fallen  der  KOnig  mit  einer 
brieflichen  Behandlung  zufrieden  gegeben  hatte,  wåhrend  anderseits  dem 
erkrankten  Generale  Kuduru  der  Arzt  Iqisamåia  ungefahr  600  Kilometer 
weit  zur  Behandlung  nachgesandt  wurde.  Diese  Briefe  werden  nur  dann 
verstandlich,  wenn  wir  annehmen,  dass  der  behandelnde  Arzt  imKonigs- 
haus  verpflichtet  war,  jede  stattgefundene  årztliche  Beratung  auch  nochmals 
schriftlich  in  Brieflform  festzulegen,  damit  sie  als  Beleg  dem  Hausarchiv 
des  KOnigs  einverleibt  werden  konnte.  Damach  liegt  uns  in  K  8509  die 
schriftliche  Festlegung  der  Consultation  bei  einem  assyrischen  KOnige 
und  zwar  vom  zweiten  Tage  einer  acuten  Ohrenerkrankung  vor. 

Der  zweite  ganz  kurz  behandelte  Betreff  greift  auf  eine  KOnigliche 
Willensåusserung :  „Ein  Arzt  soli  zu  mir  gehen !"  zuruck.  Von  den  wenigen 
Zeilen,  welche  hiezu  gehoren,  sind  [leider,  wie  schon  erwåhnt,  mehrere 
Worte  weggebrochen,  da  sie  auf  den  Rand  und  nahe  an  den  Rand 
geschrieben  waren.  Nach  den  zusammenhanglosen  erhaltenen  Zeichen 
scheint  diesem  Arzt  die  Krankenpflege  und  die  Bereitung  der  verordneten 
Medicamente  {ma^kUu  =  Arzneitrank)  obgelegen  zu  haben. 

Aus  dem  ersten  Teile  ersehen  wir,  dass  der  K6nig  einen  Tag  belt- 
lagerig  war;  der  Briefschreiber  ihn  aber  vom  zweiten  Tage  an  ambulant 
zu  behalideln  wUnscht  und  dass  eine  Arzneiflussigkeit  fiir  die  Behandlung 
verwendet  wurde.  Bei  der  Verstummelung  des  Textes  an  dieser  Stelle  ist 
nicht  klar,  ob  die  Flussigkeit  innerlich  oder  local  Verwendung  fand. 
Weitere  verstiimmelte  Verordnungen  werden  dem  KOnige  dringlich  angeraten. 
Es  scheint  auch  schon  damals  dem  Arzte  schwer  gefallen  zu  sein,  in  h6chsten 
Kreisen  die  Befolgung  der  nStigen  Verordnungen  durchzusetzen. 

Es  ist  wenig,  was  im  Vorstehenden  zur  babylonischen  Otologie  beige- 
bracht  wurde;  aber  doch  ist  es  schon  erstaunlich  viel,  wenn  wir  bedenken, 
dass  es  noch  keine  10  Jahre  her  sind,  dass  alle  ernsteren  Forscher  uberhaupt 
eine  Heilkunde  bei  den  Babyloniern  leugneten.  Erstaunlich  viel  ist  es 
auch  wenn  wir  bedenken,  was  die  angedeuteten  Nachweise  bei  grondlicher 


207 


Bearbeitung  noch  an  Detailmaterial  liefem  werden.  Es  tibertrifft  dies  bei 
weitem  die  Ausbeute  an  Ohrenheilkunde  in  den  hippokratischen  Schriften. 
Wie  es  aber  mit  der  Ohrenheilkunde  steht,  so  steht  es  auch  mit  allen 
£inzeldisciplinen.  £s  roangelt  nicht  an  Material,  es  mangelt  nur  an 
arbeitsfreudigen  Forschern.  Von  oben  herab  werden  solche  Forscher  aber 
eher  gezilchtigt  als  gezUclitet. 


CAELIUS  AURELIANUS. 

MALADIES  AIGUES  ET  MALADIES  CHRONIQUES. 

LE  MÉTHODISME, 

PAR  LE  Dr.  MEUNIER.  {Ponioise). 


(Fin.) 

Puis  passant  en  revue  les  traitements  des  anciens  auteurs,  qui  ont  écrit 
sur  le  traitement  de  la  pleurésie,  il  en  fait  la  critique  d'aprés  Soranus. 

Hippocrate  faisait  contre  la  douleur  des  applications  d'eau  chaude,  puis 
pratiquait  la  saignée,  donnait  des  clystéres  et  des  purgatifs,  préscrivait 
la  ptisane  et  les  bouillies.  Il  n'approuve  pas  ces  applications  de  cbaleur 
humide,  qui  provoquent  rinflammation  et  allument  la  fiévre;  il  reproche 
å  la  bouillie  d'augmenter  le  resserrement.  La  phlébotomie  ne  doit  pas 
étre  pratiquée  dans  les  mémes  conditions  et  surtout  il  ne  faut  jamais  tirer 
du  sang  jusqu'å  défaillance.  Les  purgatifs  sont  également  contraires,  ils 
fatiguent  Testomac  et  augmentent  l'inflammation  de  la  plévre. 

Il  fait  les  mémes  reproches  å  Dioclés,  qui  pratiquait  la  phlébotomie  et 
donnait  des  médicaments  cathartiques. 

Praxagoras  avait  tort  de  donner  au  debut  des  astringents  (poivre 
absinthe  dans  du  vin  miellé)  parce  que  ces  médicaments  augmentaient 
rinflammation ;  ainsi  que  applications  chaudes  et  humides. 

Asclépiade  est  blåmé  dans  la  fagon,  dont  il  conseille  la  saignée  et  aussi 
pour  administrer  des  clystéres,  qui  donnent  de  Tacrimonie. 

Thémison  eut  un  bon  traitement  des  pleurétiques ;  cependant  il  se  trompe 
quand  le  quatriéme  jour  il  applique  des  cataplasmes  ou  des  cérats.  Il  ne 
faut  appliquer  les  cérats  que  dans  le  déclin  de  la  maladie. 

Héraclide  de  Tarente  fait  usage  du  clystére  des  le  second  jour  et  le 
3e   OU    4e  pratique  la  saignée:  ces  procédés  augmentent  rinflammation. 

Pour  lui  le  meilleur  traitement  est  celui,  qu'il  a  décrit  d'aprés  Soranus. 
Il  est  tres  „méthodique"  plein  de  menus  détails  de  prescription.  En  sub- 
stance  c*est  un  traitement  des  plus  doux.  Il  ne  faut  pas  augmenter 
rinflammation  de  la  plévre;  il  faut  surtout  ne  pas  débiliter  le  malade: 
d'oii  proscription  des  clystéres  et  des  purgatifs ;  d'oti  aussi  grande  prudence 
dans  la  pratique  de  la  saignée. 

La  Péripneumonie  est  pour  lui  un  resserrement  violent  et  aigu  du 
poumon  avec  crachats,  soif,  fiévre  rapide  et  aigtie.  Pour  Soranus  c'est 
tout   le   corps,    qui   est   malade;    mais   c'est   le  poumon,  qui  est  le  plus 


ao9 

violemment  touché.  Pour  Démétrius  de  la  secte  d'Hérophile  la  péri- 
pneumonie  était  une  inflammation  totale  du  poumon ;  s'il  n'y  avait  qu*une 
partie  de  prise  c'était  seulement  de  la  pleurésie. 

Le  traitement  de  la  péripneumonie  se  rapproche  beaucoup  de  celui  de 
la  pleurésie. 

D*une  fagon  générale  pour  les  méthodiques  la  fiévre  est  comprise  dans 
le  relåchement  (laxum) ;  il  en  est  qui  peuvent  étre  produites  par  le  resser- 
rement  (strictum);  pour  eux  c*est  Texception.  Aussi  sont-ils  les  adversaires 
systématiques  des  purgatifs,  qu'ils  accusent  de  faire  mal  å  Testomac  et 
de  deprimer  le  systéme  nerveux. 

A  propos  de  Vangine  il  rappelle  la  pratique  hippocratique  ou  plutdt 
cnidienne  du  „tubage".  „Nititur  enim  immittere  flstulam  faucibus"  quand 
il  y  a  menace  de  sufifocation.  Il  rappelle  aussi  les  essais  de  division  de  la 
tracbée  artére,  la  laryngotomie,  qu'il  traite  de  fabuleux,  Cependant  å  cette 
époque  Antyllus,  dont  il  ne  parle  pas,  pratiquait  déjå  la  trachéotomie  par 
une  section  transversale  (Cf.  Paul  d'Egine). 

Il  est  un  des  premiers  si  non  le  premier  auteur,  qui  ait  donné  une 
description  de  Vhydrophohie^  qui  est  caractérisée  par  un  grand  désir  avec 
crainte  de  boire.  La  rage  peut  étre  transmise  par  des  chats;  mais  le 
chien  est  Tanimal,  quiladonneleplusfréquemment;  il  rapporte  le  cas  d'une 
jeune  femme,  qui  gagna  la  rage  d'un  petit  chat,  qui  Tavait  mordue.  Mulie- 
rem  in  hydsophobicam  passionem  venisse  cui  facies  fuerit  leviter  a  parvulo 
catulo  lacessita.  Il  cite  encore  le  cas  d'une  couturiére,  qui  en  raccom- 
modant  une  Chlamyde,  qui  avait  été  déchirée  par  des  morsures  de  chien 
enragé,  devint  elle-méme  enragée  au  bout  de  trois  jours.  La  rage  peut 
mettre  un  an  avant  de  se  manifester.  La  moyenne  de  l'incubation  serait 
pour  lui  de  quarante  jours. 

C'est  une  afifection  du  corps,  mais  qui  touche  aussi  Tåme  comme  chez 
les  furieux  et  les  mélancoliques. 

La  rage  est-elle  une  maladie  nouvelle? 

Pour  lui  Hippocrate  en  aurait  parlé  en  décrivant  les  phrénétiques  „qui 
boivent  peu".  Cette  description  est  un  peu  vague.  Polybc  est  plus  précis 
quand  il  mentionne  „ceux  que  fuient  Teau''  et  qui  meurent  rapidement. 
Il  finit  de  Tantale  un  hydrophobe:  Tantale  serait  pour  lui  le  roythe  de 
la  rage.  Done  la  maladie  est  connue  depuis  longtemps  et  n'est  pas  une 
maladie  nouvelle. 

Nous  arrivons  aux  maladies  chroniques,  qui  sont  longuement  trattées 
dans  cinq  livres,  qui  commencent  par  la  description  et  le  traitement  de 
U  nCiphcUé€'\ 

Cette  affection  se  traduit  par  une  douleur  violente  ou  de  toute  la  tete 
ou  seulement  d'une  moitié  de  la  tete,  ce  qui  dans  ce  cas  lui  a  fait  donner 


210 


le  nom  d'hémicranie.  Elle  peut  occuper  la  racine  des  yeux,  Tocciput,  le 
cou  avec  irradiation  le  long  de  Tépine  dorsale,  s'accompagne  aussi  de 
verlige,  lorsque  les  malades  veulent  s'asseoir,  avec  obscurcissement  de  la 
vue,  xijJusée  et  vomissement  de  bile.  Quand  raflfection  a  toute  sa  violence, 
les  yeux  sont  rouges  et  proéminents,  les  paupiéres  closes  ou  å  moitié 
closes,  évitant  la  lumiére;  il  y  a  aussi  du  larmoiement ;  une  lassitude 
générale,  un  dégout  de  tout,  du  tintement  des  oreilles  avec  dureté  de 
Touie.  Puis  des  insomnies  persistantes  ou  fréquentes,  de  la  douleur  des 
denis  et  au  oommeacement  de  Taccés  quelques  gouttes  de  sang  viennent 
par  les  narines;  nous  sommes  en  pleine  neurasthénie ;  rien  d'étonnant  å  ce 
que  le  traitement  conseillé  soit  aussi  compliqué. 

Il  present  d'abord  le  séjour  au  lit  dans  une  chambre  médiocrement 
froide  et  obscure,  la  tete  un  peu  haute,  le  silence,  le  repos  du  corps  et 
de  Tesprit  et  Tabstinence  d'aliments  solides  jusqu'au  3e  jour.  Frictions 
douces  des  jointures  et  fomentation  de  la  tete  avec  huile  froide  et  verte 
å  laquelle  sont  incorporées  des  substances  calmantes;  cataplasmes,  laines 
impregnées  d*huile  chaude;  vessies  demi-pleines  d'huile  chaude;  petits 
sacs  (sachets)  de  graines  chaudes  sont  la  base  du  traitement  general 
et  local. 

Si  la  douleur  devient  plus  forte,  on  pratiquera  la  saignée  au  bras  du 
coté  oppose  å  la  douleur  (dans  la  migraine).  On  pourra  aussi  appliquer 
des  Ventouses  séches  ou  scarifiées  sur  la  tete  préalablement  rasée  ou 
encore  des  sangsues.  S'il  y  a  constipation  on  donnera  un  clystére.  Au 
déclin  de  Taccés  applications  de  malagmas  (diachylon)  et  de  cérals 
avec  constitution  d'une  regime  variée :  cervelles  de  pores  ou  de  chévre, 
poissOns  tendres,  petits  pigeons,  petits  poulets ;  légumes :  concombre, 
mauve,  bette  å  Teau  ou  å  Thuile  avec  du  garum.  Avant  les  repas 
gestation  dans  une  litiére  sans  mouVement  yioleiit,  la  tete  un  peu  haute. 
Puis  promenade  et  frictions  avec  lavagé  de  la  tete,  parce  que  par  le 
mouvement  le  corps  aura  été  relåché  et  agité  par  Touverture  plus  facile 
des  pores ;  car  il  faut  savoir,  que  le  mouvement  relåche  ce  qui  est  resserré 
et  facilite  Texptilsion'  des  prodiiits  excrémentiels  „Æ/enim  mo/u  densa 
laxanti&y  et  rcienta  UnuanturJ* 

Quand  le  déclin  sera  plus  accusé  on  prescrira  un  baia. 
.  Dans  un  autre  diatriton  on  donnera  un  peu  de  vin  avec  de  Teåu. 

Puis  quand  la  douleur  de  tete  sera  calmée,  pendant  longtemps  il 
faudra  faire  oublier  aux  patients  les  heures  du  retour  des  acces;  aussi 
faut-il  pendant  un  certain  temps  les  laisser  au  repos.  Il  faut  éviter  tout 
ce  qui  i)eut  rappeler  l'accés :  la  chaleur  exagerée,  l'indigestion,  les  plaisirs 
vénériens.  Tabus  des  boissons  ou  la  trop  longue  mastication  d'un  aliment 
dur   ou    préparé   avec    railinement,    les  parfums  excitants,  les  bains  trop 


211 


chauds,  les  cris  violents,  la  colére,  la  constipation  et  surtout  aprés  le  repos 
la  retention  des  gaz,  qui  peut  donner  une  certaine  oppression,  quis'étend 
jusqu'å  la  tete. 

Dans  le  retour  des  acces  le  traitement  sera  le  méme  et  dans  Tintervalle 
on  aura  recours  å  la  gestation  en  chaise  å  porteur,  puis  aux  promenades ; 
on  perraettra  la  lecture  avant  la  promenade,  la  lecture  å  haute  voix, 
puis  les  exercices  avec  Tonction,  qui  remuent  le  corps  et  le  guérissent : 
on  fera  courir  les  malades  avec  leurs  vétements  ou  nus  aprés  avoir  été 
oints.  On  les  fera  s'exercer  å  la  lutte  avec  un  professeur,  qui  leur  comman- 
dera  certains  exercices  particuliers. 

Nettoyage  de  la  bouche,  frictions  des  articulations,  bains  alterneront 
les  jours  suivants.  Quand  le  corps  sera  au  repos  on  donnera  de  l'eau  å 
boire ;  puis  des  aliments  faciles  å  digérer,  de  valeur  moyenne  {fua-njv  vAj^y). 
Du  vin  leger  en  petite  quantité.  Et  en  mérae  temps  que  nous  alimentons, 
nous  ajoutons  le  délassement  de  Tesprit  yyanimi  laxatiol*^  que  les  Grecs 
appellant  ^iAx\)<Tiq\  plaisanteries,  farces  dosées  avec  art  et  moderation. 
Mais  tout  cela  n'est  que  le  prélude  ^^s  cycles*'  dont  l'application  per- 
mettra  de  rendre  définitivement  le  malade  å  la  santé. 

Ces  cycles  peuvent  étre  assimilés  å  ce  que  nous  appelons  aujourd'hui 
des  cures.  Cures  successives,  qui  n'ont  pu  gerraer  et  s'épanouir  que  dans 
une  civilisation  vieillissante,  chez  des  oisifs,  que  l'oisiveté  avait  menes 
å  l'interapérance  puis  å  la  neurasthénie.  Nous  n'étions  plus  aux  temps  de 
la  Rome  antique,  qui  se  passait  de  médecins.  Il  distinguait  deux  cycles 
le  cycle  résomptif  et  le  cycle  métasyncritique. 

Cycle  résomptif .  Le  premier  jour  le  malade  était  alimenté  tres  légérement 
et  ne  buvait  que  de  Teau;  si  méme  il  pouvait  le  supporter,  on  le  faisait 
s'abstenir  de  toute  nourriture;  le  second  jour  on  lui  faisait  faire  quelques 
mouvements  et  on  Toignait  d'huile:  puis  on  Talimentait  en  lui  donnant 
seulement  le  tiers  de  ce  qu'il  avait  Thabitude  de  manger  et  de  bien  digérer. 
Parmi  ces  aliments  nous  donnons  le  pain  leger  et  fermenté,  puis  des 
oeufs,  des  légumes:  bettes,  concombres,  mauves,  endives,  oignons,  pois- 
sons  tendres;  petits  oiseaux:  grives,  becfigues;  cervelles  de  pore,  de  chévre, 
puis  on  ajoutera  au  tout  de  quelques  jours  un  second  tiers  de  la  ration 
habituelle  avec  grives,  becfigues,  pigeons,  poulets;  pour  trois  ou  quatre 
jours  aprés  le  demier  tiers  de  Talimentation  habituelle :  pain,  puis  animaux 
des  champs,  liévre,  chevreuil;  puis  du  pore  tendre  å  Teau  ou  plus  élé- 
gamment  avec  de  Taneth  et  du  sel;  enfin  du  vin  modérément  avec  de 
l'eau.  On  combinera  avec  ce  regime  la  gestation  et  les  exercices. 

C'était  un  regime  des  plus  salubres  pour  les  gens  portes  å  Tintempérance. 
Aprés  le  cycle  résumptif  on  mettra  en  oeuvre  le  cycle  métasyncritique  qui 
remettait    en  etat  les  pores  et  qu'on  appliquait  ou  en  partie  ou  complet. 


212 


Le  premier  jour  abstinence  d'aliments ;  le  second  jour  gestation  modérée, 
onction  du  corps  et  si  la  maladie  le  permet :  bain ;  pain  le  Vs  de  la  ration 
habituelle,  aliments  sales  cuits,  grilles,  cåpres  imbibés  de  moutarde,  olives 
nouvelles;  éviter  ce  qui  alourdit  la  tete:  porreau,  ail,  champignon,  vin; 
puis  ^u  bout  de  quelques  jours  salaisons,  cervelles  et  poissons.  Puis  un 
second  Vs  ^^  pain:  des  légumes;  cervelles  et  poissons  tendres  pendant  trois 
OU  quatre  jours.  Nous  arrivons  å  donner  la  ration  de  pain  ordinaire  avec 
volatiles  et  viande  de  pore.  Enfin  si  nous  voulons  faire  des  changements^ 
nous  donnons  le  pain  ^j^  pas  ^j^  et  k  chaque  fois  institutuons  un  regime 
de  substances  de  qualité  moyenne  (oeufs,  poissons,  légumes)  un  regime 
de  volatiles,  un  regime  d'animaux  agrestes  (liévre,  chevreuil)  un  regime 
de  viande  de  pore.  Cependant  il  faudra  varier  et  donner  certains  jours 
des  aliments  acres  et  sales  (drimipbagia)  par  exemple  du  poisson  tantot 
de  la  sardine,  tantdt  du  jeune  thon  —  pour  les  substances  de  nutrition 
moyenne:  des  grives,  des  becfigues,  nourris  de  millet,  des  poulets,  des 
pigeonneaux;  ne  pas  oublier  les  pommes,  qui  ne  gonflent  pas;  pendant 
le  regime  de  la  viande  de  pore  on  donnera  aussi  des  légumes. 

Enfin  pour  reniettre  les  choses  en  etat,  quand  on  aura  passé  par  la 
drimyphagie  on  instituera  le  cycle  du  vomissemenl  „erit  alius  adhibendus 
solo  ex  votnitu^^  \  c'est  une  fa^on  grossiére  et  primitive  de  laver  Testomac. 

I^e  malade  se  fera  d'abord  vomir  avec  de  Teau  chaude  de  raifort; 
puis  se  mettant  les  doigts  dans  la  bouche  il  essaiera  de  rendre  tout  ce 
qu*il  a  ingéré;  par  lå  dessus  il  boira  beaucoup  d'eau  pour  laver  Testomac 
et  éteindre  les  restes  de  l'inflammation  et  ayant  provoqué  un  vomissement, 
il  boira  de  nouveau ;  et  cela  trois  ou  quatre  fois  jusqu'å  ce  qu'il  rende 
une  eau  limpide.  Aprés  il  se  proménera  un  peu,  puis  il  boira  deux  cyathes 
d'eau  chaude  et  on  le  couchera.  A  ces  di£férentes  cures  il  lEaut  encore 
joindre,  ce  qu'il  appelle  les  adjuvants  hcaux:  raser  la  tete,  puis  y  faire 
des  applications  de  poudre  de  nitre  et  la  frotter  ou  £aiire  des  fumigations : 
Ventouses  au  cou,  au  dos,  å  la  tete.  Onguents  et  frictions  aux  jambes, 
å  la  poitrine,  au  dos,  du  cou  aux  fesses,  le  long  de  la  colonne  vertébrale. 
Pour  que  le  malade  ne  se  refroidise  pas,  les  frictions  seront  &ites  par 
deux  personnes  å  la  fois;  on  donnera  ensuite  un  bain;  on  conseillera 
encore  de  ces  violentes  aspersions  d'eau  que  les  Grecs  appellant  cata- 
clysmes,  d'eau  chaude,  puis  froide  (douche,  douche  écossaise);  les  eaux 
naturelles,  la  natation,  la  navigation:  par  ces  différents  moyens  „les pores 
du  corps  s'ouvrent  et  chassent  pour  ainsi  dire  la  matiére  de  Taffection  et 
lorsqu'elle  est  chassée  une  matiére  nouvelle,  naturelle  lui  succéde." 

Il  condamne  les  purgatifs,  qui  démolissent  Testomac  et  font  mal  å  tout 
le  systéme  nerveux  „^jp  quibus  siomachus  inficitur  et  omnis  nervositas 
vi/iaiur^\  Il  ne  veut  pas  non  plus  des  cautéres. 


213 

Aprés  la  céphalée  des  neurasthéniques  et  la  migraine  ordinaire  avec 
OU  sans  vertige,  il  décrit  la  migraine  ophtalmique  y^de  Scotomadcis".  Les 
andens  l'appelaient  une  petite  épilepsie.  Ceux,  qui  sont  atteints  de  cette 
affection,  sont  pris  subitement  d'obscurcissement  de  la  vue,  avec  obnubila- 
tion  des  sens  et  vertige,  qui  leur  fait  croire  que  tout  se  meut  autour  d'eux. 
Puis  ils  voient  devant  eux  des  trainées  semblables  å  des  taches  de  marbres  i); 
avec  lourdeur  de  tete,  tintement  d'oreilles,  sueurs,  etc. 

Il  distingue  déjå  Tépilepsie  de  Thystérie  (suffocation  de  matrice)  par  la 
présence  d'écume  å  la  bouche  et  aux  narines,  qui  manque  dans  cette 
(Jerniére  affection.  ,,Sed  discernuntur  quod  in  ultima  accessionis  parte, 
per  os  atque  nares  spumarum  fluore  non  afficiantur."  Autrement  il  confond 
les  convulsions  infantiles  avec  Tépilepsie,  ce  qui  n'est  pas  tres  éloigné  de 
Topinion  de  certains  neuropathologistes  contemporains. 

Le  traitement  se  rapproche  beaucoup  de  celui  de  la  céphalée:  il 
coDseille  aussi  la  douche  „aquarum  illisio,  qua  patienter  partes  percussae 
mutari  cogantur"  et  Tusage  de  Thellebore;  l'exposition  au  soleil  (];Aia;<r/ff} 
—  Sole  corpus  iorrendum  —  la  tete  couverte. 

Pour  lui  l'épilepsie  est  une  afifection  de  resserrement,  qui  agit  sur  les 
nerfe,  sur  le  systéme  nerveux;  il  faut  done  éviter  tout  ce  qui  peut  aug- 
menter  le  resserrement ;  il  faut  aussi  proscrire  tous  les  médicaments  bizarres 
teis  que  sang  de  tortue,  le  coeur  de  liévre  etdechameau;  les  médications 
irrationnelles  comme  la  castratioa:  Eunuchismus  vires  ampufaty  non 
epiUpsiam  sohiL*^  £t  å  eet  égard  affirme  les  principes  de  sa  méthode : 
Eienim  neque  ex  occuUis  causiSy  quos  graeci  a^}j\ovg  atrtag  vocan/  ra/iones 
ducuni^  neque  ex  cUiqua  contagione  sive  ientatione^  ut  Empirici  volunt^ 
approbata  in  usum  veneruni  medicinae.^^  £n  somme  pour  les  méthodiques 
Tusage  rationnel  des  médicaments  et  des  médications  ne  doit  pas  étre 
base  ni  sur  les  causes  occultes  (dogmatisme)  ni  sur  Texpérience  (empi- 
risme); il  faut  s'en  rapporter  aux  points  communs  que  presenten t  les 
maladies:  le  strictum^  le  laxum  et  le  mixium. 

Il  décrit  la  Manie^  qui  se  traduit  par  un  dérangeinent  des  facultés  men- 
tales caractérisé  soit  par  de  la  colére,  soit  par  une  gaieté  soit  par  une 
tristesse  ou  par  des  craintes  exagérées.  C'est  une  affection  de  tout  le 
systéme  nerveux  avec  prédominance  de  la  tete.  „Paiitur  autem  omnis 
nervositas . .  •   magis  tamen  caput,^' 

La  Mélancolie  ou  plutot  Vhypocondrie  est  tres  bien  décrite  avec  son 
désir  et  de  vivre  et  de  mourir,  avec  ces  soup^ons,  ses  craintes  d'embuches, 
ses  pieurs  et  ses  murmures  sans  motif,  puis  ses  alternances  de  tris- 
tesse et  de  gaieté  et  aprés  le  repas  le  gonflement  des  hypocondres,  la 
sensation   de   froid   aux   articulations,   les   petites   sueurs   å   la  peau,  les 

1)    /ntL^iMfxrfoa  (Graece). 

1906.  15 


214 

bmlures  de  Testomac,  la  iourdeur  de  la  tete,  la  teinte  verte  et  noiråtre 
de  la  peau,  ramaigrissement,  la  débilité,  les  éructations,  etc. 

Pour  lui  la  mélancholie  se  distingue  de  la  phrénésie  par  son  siége: 
la  phrénésie  å  son  siége  dans  le  cerveau,  la  mélancholie  vient  de  Testomac 
(hypocondrie). 

In  ista  principaliier  siomackus  patiiur^  in  furiosis  vero  capui. 

Dans  la  paraiysU,  affection  chronique,  opposée  å  Vapoplexie^  affection 
aigUe,  il  distingue  la  paralysie  motrice  et  Ja  paralysie  sensitive,  étudie  les 
différentes  paralysies,  conseille  contre  la  paralysie  de  la  vessie  le  cathété- 
risme;  contre  la  paralysie  motrice  la  rééducation  des  mouvements.  Pour 
la  face  faire  mouvoir  les  sourcils,  les  paupiéres;  pour  la  langue  „produ- 
cendo  utique  conducendo"  pour  la  parole  faire  prononcef  ceftains  mots 
certaines  exclamations ;  pour  les  membres  il  décrit  un  appareil  compose 
d'une  poulie  å  laquelle  s'adaptaient  les  bandes,  avec  lesquelles  on 
soulevait  ou  on  aidait  å  soulever  le  pied,  la  jambe,  la  cuisse  du  paralytique. 

On  usera  aussi  des  différents  cycles  et  des  remédes  adjuvants:  l'expo- 
sition  au  soleil,  le  corps  oint  d'une  substance  grasse;  ou  bien  encore  les 
bains  de  sable  au  bord  de  la  mer ;  enfin  Tusage  des  eaux  thermales  de 
Padoue,  de  Veies,  de  Sinigaglia,  du  Brutium;  les  eaux  Albulae  pres  de 
Rome:  enfin  la  douche. 

„Item  aquarum  ruinis  partes  in  passione  constitutae  sunt  subjiciendae, 
quus  graeci  Karcutkvcrfictg  appellant,  plurimum  etenim  earum  percussiones 
corporum  faciunt  mutationem." 

Dans  la  douleur  de  dents,  discutant  Taction  des  remédes  anodyns,  il 
prétend  que  ces  médicaments  n'enlevent  pas  la  douleur,  mais  empéchent 
seulement  de  la  sentir.  „Sensum,  non  dolorem  auferentia." 

Il  décrit  longuement  les  différentes  hémorragies,  qui  peuvent  se  produire 
par  la  bouche  et  discute  leur  diagnostic  differentiel  pour  arriver  å  la  phtisie. 

D'une  fa^n  généraie  c'est  le  vinaigre,  qui  est  pour  lui  le  meilleur  des 
hémostatiques  en  gargarisme,  en  coUutoire,  en  boisson  parce  qu'il  a  une 
propriété  avantageuse  et  glutinante  „conducibilis  atque  glutinantis  virtutis". 

Quant  å  la  phtisie  „phthisica  passio",  appelée  encore  phioe^  parce 
qu*elle  améne  une  consomption  du  corps,  elle  est  précédée  le  plus  souvent 
d'une  petite  toux  déjå  ancienne  ou  d'un  catarrhe  ou  de  ce  qui  a  pu 
déchirer  les  profondeurs  du  poumon;  déchirure  legere  puis  ulcération, 
avec  production  de  pus,  qui  ne  séche  pas.  Parmi  les  symptémes:  une 
petite  fiévre  latente,  qui  souvent  commence  au  déclin  du  jour  et  qui  se 
calme  å  Taurore  comme  le  confirme  une  toux  plus  fréquente  au  commen- 
cement  et  å  la  fin  de  la  nuit ;  toux  accompagnée  de  crachats  sanieux 
plus  petite  d'abord  chez  ceux,  qui  ont  eu  auparavant  une  hémorragie;  il 
s*y   mele   un    peu    de  salive.  Chez  ceux  qui  ont  eu  d'abord  des  crachats 


215 

sanglants  (les  Grecs  disent  atfiaKora)  ces  demiers  déviennent  feculents, 
puis  livides,  blånes  ejt  purulents,  doux  ou  sales:  la  voix  est  rauque  ou 
aigiie  avec  difficulté.  de  Tinspiration,  les  joues  sont  rouges  et  le  reste  du 
corps  d'une  couleur  de  cendre;  les  yeux  ont  un  aspect  ntauvais,  le  corps 
tout  en  tier  s'amaigrit  et  des  membres  et  du  visage.  Chez  quelques  uns 
il  se  produit  un  sifflement.  ou  un  råle  du  thorax,  puis  avec  les  progrés  de 
Tafiection  de  la  sueur  limitée  aux  parties  supérieures  jusqu'å  Textrémité 
de  la  poitrine;  du  dégout  des  aliments,  une  soif  exagérée;  chez  certains 
de  la  pesanteur  du  poumon  ulceré,  dont  parfois  des  fibres  sont  rejetées 
par  les  crachats;  chez  d'autres  une  douleur  pongitive:  le  pouls  est  faible, 
serré,  puis  formicant  (fivpfiijKt^ovTa)  les  extrémités  des  doigts  s'épaississent 
«ft.les  ongles  se  recourbent  (/9i/Ta;(r/?  des  Grecs).  Viennent  ensuite  le  gon- 
flem^  des  pieds,  des  alternatives  de  froid  et  de  chaleur  au  niveau  des 
jointuresj;  le  bout  du  nez  pålit,  les  lobules  de  Toreilles  déviennent  froids. 
Puis  rafifectiéik  s'aggravant^  il  $e  produit  par  le  ventre  un  flux  de  matiéres 
blanches  et  noi^  :digérées  causé  par  la  débilité  des  fonctions  digestives 
naturelles. 

Il  conseille  comme  tnÉdicaments  la  décoction  de  marrube ;  puis  le  vin 
scillitique  additionné  de  ..nid,  de  gomme,  de  mélilot  et  de  réglisse;  le 
diacodion  (pavot)-  la  thériaq«i^  et  le  mithridat,  qui  ont  une  propriété 
dess^chante  et  reconstituante  it^e  in  semet  habeni  sucandi  aique 
recorporandi  virluienC*  puis  il  insisH  surtout,  ce  qui  peut  redonner  de  la 
force :  les  voyages  en  mer,  la  .lecture,*  1^  exercices  de  la  voix  aprés  avoir 
institué  différents  cycles. 

Il  mentionne  dans  les  aifections-  de  l^å^mac  Xoi  dureté,  la  dureté 
ligneuse  duriiies^  ligneus  sensus;  la  flatulence  caiiacterisée  par  des  eructa- 
tions  et  le  bruit  de  clapotement  „sonusiin  interioribiig  liquidoriim  tanquam 
semi-pleni-foUiculi,  errante  vento  per  inania.*' 

Parmi  les  médicaments  employés  citons  Thiera-  (ThémiMa),  la  thériaque 
puis  la  natation,  la  douche,  les  eaux  naturelles  de  Cutilie  et  de  Nepi  en 
boisson  et  en  bains,  le^s  exercices,  la  navigation,,  etc. 

A  propos  des  affections  du  foie  et  des  cholagogues  il  s'emporte  eontre 
la  speciiicité  des  médicaments,  pour  lui :  „Toutes  les  parties  du  cotps 
sont  communes,  quand  elles  sont  affectées  de  la  méme  maladie;  et  les 
propriétés  des.  médicaments  sont  determinées  non  par  la  nature  du  lieu 
affecté,  mais  par  le  gefire  de  Vaffe<iion^^    .     . 

Il  étudie  longuement  Vhydrotisie^  qui  peut  survenir  å  la  suite  de  cachexie ; 
de  fiévres  lentes;  de  dureté  ou  de  consistance  pierreuse  du  foie,  de  la  mte, 
de  l'estomac  du  péritoine,  de  la  matrice  (tumeurs);  de  dyspnée  (affectidn 
cardiaque) ;  de  flatulence  de  Testomac,  du  colon ;  des  aflections  du  ventre, 
de  la  dysentérie ;  mais  qui  le  plus  souvent  vient  „ex  duritate  jecoris".   Il 

15» 


3l6 


distingué  Tascite  de  la  tympanité.  VasdUy  qui  est  le  gonflement  du  ventre, 
est  caractérisée  par  le  son  d'un  liquide  remué  par  les  mouvements  du 
corps,  son  comparable  å  celui  d'une  outre  demi-pleine  d'ou  son  nom. 
(otTMq  veut  dire  outre).  Par  les  changements  de  position  le  liquide  se 
déplace  et  est  plus  abondant  dans  les  parties  déclives  et  sur  les  c6te&  Dans 
la  tympanité  le  gonilement  du  ventre  est  plus  arrondi  et  est  surtout 
apparent  å  la  region  de  l'estomac;  quand  on  le  frappe  avec  la  paume 
de  la  main  il  se  &it  une  résonnance  analogue  å  celle  d*un  tambour 
(tympanon)  d'ou  son  nom. 

Il  discute  longuement  dans  le  traitement  Topportunité  et  lavaleurdela 
paracentése,  qui  se  faisait  avec  une  sonde  de  femme  et  conclut  en  disant 
„At  vero  paracentesis  etiam  per  se  plurimum  medetur." 

Chez  les  gens  atteints  d'affection  de  la  hanche  ou  du  musck  psoas 
(psoadici)  il  conseille  les  cautéres  et  la  vésication:  c'est  une  aifection 
tenace,  qui  ressortit  au  resserrement  „Etenim  Ischiadica  passio  véhementi 
atque  difiiciU  strictura  confecta  perspicitur." 

Il  décrit  Varthritis^  puis  la  podagre  qu'il  traite  par  des  scarificationSy 
des  ventouses  séches  ou  scarifiées  des  sangsues;  des  applications  de  grande 
consoude,  des  onguents,  des  cérats;  puis  la  promenade,  les  exercices,  les 
balteres;  et  les  différents  cycles,  Texposition  au  feu,  au  soleil,  les  bains 
de  sable,  les  eaux  Albulae  ou  de  Cutilie.  Il  discute  toujours  sur  Toppor- 
tunité  du  traitement,  qui  consiste  å  distinguer  les  laxatifs  des  astringents, 
c'est  aussi  que  la  Phlébotomie  emplit  les  parties  malades,  comme  l'habi- 
tude  "du  vin  coupe  les  nerfs.  Cum  vinolentia  nertws  amputcty  phUhotomia 
patUntes  itnpliat  partes.  Il  ne  faut  done  pas  dans  la  goutte  pratiquer  la 
phlébotomie  au  pied. 

Le  traité  des  maladies  chroniques  se  termine  par  Tétude  et  le  traitement 
de  la  Polysarcie^  caractérisée  par  une  producti<Mi  exagérée  de  chak, 
accompagnée  de  lenteur  des  mouvements,  de  lourdeur,  de  débilité  et 
d'essoufitement  et  de  sueur  å  la  suite  d'une  petite  course  au  point  que  les 
malades  se  sentent  comme  su£foqués  et  qu'ils  ne  peuvent  porter  que  des 
vétements  légers. 

Il  y  a  deux  modes  de  traitement :  Tun  qui  consiste  å  empécher  que  ie 
corps  ne  se  nourrisse  trop  et  qui  a  pour  base  une  gestation  rapide  et 
Tadministration  des  aliments  peu  nourrissants  et  en  petite  quantité ;  Tautre 
qui  consiste  å  employer  les  différents  cycles  résumptifs. 

Il  insiste  surtout  sur  les  exercices  nombreux  et  persévérants ;  la  course, 
Téquitation,  la  lecture,  la  friction  séclie,  puis  les  différents  exercices  qui 
se  font  dans  les  gymnases:  puis  l'exposition  au  soleil,  å  la  flamme  d'un 
foyer,  aux  charbons,  aux  vapeurs  séches,  qui  provoquent  la  sueur;  les 
bains   chauds,  qui  relåchent  beaucoup  le  corps  et  les  bains  froids,  qui  le 


217 

resserrent;  les  bains  de  sable  au  bord  de  la  mer,  la  natation,  les  eaux 
naturelles,  les  bains,  auxquels,  quand  la  sueur  est  arrivée,  on  ajoutc  du 
sel:  sel  ordinaire  ou  sel  de  saumure;  puis  la  friction  avec  du  nitre  pile 
(Zegma  des  Grecs), 

En  outre  donner  peu  d'aliments  solides,  pas  de  liquide  avant  le  repas 
et  peu  pendant.  Quelquefois  du  vinaustére;  comme  aliments  de  Tépeautre. 
De  l'amidon,  du  lait,  des  noix,  de  la  cervelle,  des  oeufs;  il  défend  les 
poissons  tendres  et  grås;  conseille  le  pain  froid  et  fermenté,  des  aliments 
secs.  „Specialiter  siccus  probandus  est  cibus."  Des  légumes,  des  poissons 
durs,  des  plus  secs,  des  oiseaux  ou  des  animaux  des  champs:  liévre  et 
chevreuil,  enfin  de  la  chair  de  pore,  qui  est  depuis  longtemps  desséchée 
dans  du  sel  i).  Ne  donner  qu'une  sorte  d'aliments  et  aprés  qu'on  ne 
dorme  pas.  Il  conseille  encore  le  vomissement  å  jeun,  la  drimyphagie ; 
puis  les  substances  qui  font  uriner :  l'asperge,  le  panais,  Tache,  le  fenouil, 
la  carotte,  la  férule  et  ne  veut  ni  de  la  saignée  ni  des  purgatifs,  ni  des 
clystéres,  ni  du  vomissement  vespéral,  ni  du  coit  avant  le  repos  et  aprés 
le  bain,  conseillés  par  certains  médecins:  cette  roédication  conduit  å  la 
cachexie. 

De  ce  court  exposé  nous  pouvons  conclure : 

1®.  Que  Toeuvre  de  Caelius  Aurelianus  est  d'une  tres  grande  importance 
pour  rhistoire  de  la  médecine,  puisque  nous  y  trouvons  la  critique  et 
Texposé  des  idées  et  de  la  pratique  des  médecins  les  plus  celebres  depuis 
Hippocrate  jusqu'å  Soranus  d'Ephése  c.  a.  d.  depuis  le  siécle  de  Péricles 
jusqu'å  Trajan  ou  Hadrien,  pendant  une  periode  de  600  ans  énviron. 

3^.  Que  la  secte  méthodique  a  la  premiere  fait  entrer  dans  l'étude  et 
le  traitement  des  maladies  un  facteur  nouveau,  le  systéme  nerveux  „ner- 
vositas"  qui  a  sous  sa  dépendance  Tétat  de  santé  par  le  maintien  de  la 
tonicité  de  Veutanie ;  et  que  dans  le  traitement  il  faudra  surtout  viser 
å  ne  pas  deprimer  ce  systéme  nerveux. 

3^  Que  le  premier,  Caelius  Aurelianus  au  Ile  siécle  de  notre  ére,  a 
écrit  un  tratte  didactique  å  la  fa^on  des  traités  modernes;  qu'il  a  aussi 
le  premier  écrit  sur  les  maladies  chroniques,  dont  il  n'était  dans  les 
ouvrages  antérieurs  parlé  qu'incidemment. 

4^.  Qu'  enfin  par  le  traitement  méthodique  de  ces  affections  il  nous  a 
laissé  des  documents  tres  précieux  sur  la  fa^n,  dont  les  médecins  de 
l'époque  instituaient  les  regimes,  et  se  servaient  des  agents  physiques,  qui 
reviennent  en  honneur  aujourd*hui :  sports,  frictions,  exposition  au  soleil, 
bains  de  sable  etc.  et  de  certaines  pratiques  thérapeutiques  contemporaines 
telles  que  le  lavage  de  Testomac  et  la  rééducation  des  mouvements, 

1)  Il  ne  nmble  pas,  que  la  yiande  de  moaton  et  de  boeuf  fut  en  usage  &  oette  époqne 
ohes  lefl  Bomains. 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE. 


I.     HISTOIRE  DE  LA  MEDECINE. 


ALLEMAGNE. 


J.  B.  LunjTG.  Beitra^  mr  pkysiologiåchem  Optik,  heraasgegeben  tod 
O.  ScHWAU,  1905.  Ottwald'f  Klaniker  der  ezakten  Wuaensehaften 
No.  147.  Leipzig,  W.  Engelmann,  58  pp.  1  Eildnis,  2  Tafln. 
C'eft  la  reproduetion  da  trarail  de  Listiiig,  pam  en  1845  dans  les  Gottinger 
Studien,  areo  remarqaes  par' Schwarz,  ane  notice  biographiqae  et  le  portrait 
de  Listing.  On  ne  lit  pas  assez  ce  trayail  fondamental;  Listing  et  Gaass  sont 
les  promoiears  de  la  diopiriqae  da  diz-neaTiéme  siMe ;  c*est  dans  leors  tiaraox 
qa'on  troare  l'emploi  des  termes  ligne  de  yisée,  points  cardinaaz  etc.  On 
ignore  soayent  qne  ee  qai  passe  en  ophtalmologie  comme  „oeil  rédait  de 
Donders""  se  rencontre  pp.  17  et  18  chez  Listing.  Ajontons  qn'en  demiére 
analyse  eet  oeil  fat  indiqaé,  plas  oa  moins,  par  Rwfgkem  (tl695)  (Opaseala 
posth.  t.  I,  prop.  31),  qai  prit  ane  seale  sarface  réfringente,  pas  de  cristallin 
^  Tintériear;  son  oeil  artificiel  était  rempli  d*eaa,  an  diaphragme  représentait 
riris;  Toeil  de  Hayghens  fat  reprodait  par  Smith  (1738)  (éd.  fran^.  1767, ti, 
page  22,  pi.  IV,  fig.  42);  la  comée  aa  point  nodal  mesare  an  qaart  de  la 
longaear  totale.  Bef.  ne  posséde  pas  les  oeavres  de  Hayghens;  la  figare  de 
Smith  a  ane  longaear  de  33  millimétres.  L^édition  de  Schwarz  permet  a  tout 
ocaliste  de  se  procarer  poar  ane  bagatelle  eet  oaTrage  qae  chacan  doit  posséder. 

PXBOBVS. 


I  T  A  L  I  E. 


MoDBRTiNO   DEL   Gaizo,   Professor   der   Geschichte   der   Medizin   in 
Neapel. 

1.  Della  vita  e  delle  opere  ii  Michele  Troja,  Memoria  prims. 
Estratto  dagli  Atti  della  E  Accademia  Medico-Chirargica  di  Napoli 
Anno  LU,  1898.  Napoli  1898,  pp.  67  in  8o. 

2.  Michele  Troja  e  le  opere  di  lui  esaminate  in  rapporto  al  moot- 
mento  storico  della  fisiopatologia  delle  osea,  Memoria  seconda.  Ebda. 
Anno  LUI.  N.  IV.  Napoli  1900,  pp.  73  in  8o. 

3.  Della  vita  e  delle  opere  di  Michele  Troja,  Memoria  terza.  Ebda 
1905.  N.  II,  pp.  69  in  8o. 

In  Torliegenden  drei,  eine  Samme  griindlichster  Detailforschang  bietenden 
Abhandlangen  ist  ein  grosses  und  gates  Stiick  der  Lebensarbeit  anseres  be- 
ruhmten  Neapeler  Medizinhistorikers  niedergelegt.  Sie  betrifft  den  bekannten 


219 

Urheber  denkwiirdiger  UntersnchuDgeii  iibor  Knochenregeneration,  den  Erfinder 
der  elastischen  Katheter  und  den  ersten  Dozenien  der  Ophthalmologie  als 
Sonderdisziplin.  Die  Abhandlungen  1  und  2  sind  bereits  in  anserem  „Janus" 
(cfr.  IV.,  1899,  p.  91  und  V.,  1900,  p.  197)  angezeigt;  es  muss  auf  diese 
Keferate  Terwiesen  werden.  Mit  der  nun  hinzugekommenen  „Memoria  terza" 
hat  del  G/s  schone  Studie  einstweilen  ihren  Abschluss  gefunden.  Wåhrendin 
den  fruberen  Veroffentlichungen  Troja's  Leistungen  in  der  Physio-  und 
Pathofogie,  sowie  in  der  speziellen  Pathologie  gewiirdigt  worden  sind,  soli 
Dunmebr  das  Bild  von  Leben  und  Leistungen  des  grossen  Meisters  nocbnacb 
anderer  Seite  gezeicbnet  und  damit  vervollstandigt  werden.  Es  h^ndelt  sicb 
in  den  4  Eapiteln  des  Yorliegenden  dritten  und  Scblussteiles :  1.  Um  die 
Darstellung  der  Erfahrungen  Troja's  iiber  den  Tod  durcb  Aspbyxie  nacb 
seiner  bezfiglicben,  1778  im  Journal  von  Abt  Rozier  veroffentlicbten  Scbrift, 
wobei  gleicbzeitig  vergleichende  Streiflicbter  auf  die  Ergebnisse  der  Arbeiten 
von  Carminati  (1777),  Portal  (1774),  C.  Bernard  (1869—70)  iiber  denselben 
Gegenstand  fallen  und  eine  ausgezeicbnete  Inbaltsanalyse  der  erstgenannten 
Scbrift  T.*s  geliefert  wird.  2.  Unterziebt  del  6.  die  Verdienste  T.'s  um  den 
opbtbalmologiscben  Universitåts-Unterricbt  in  Neapel  (1779 — 1811)  einer  ein- 
i;ebenden  Betracbtung  (pp.  18—30),  wobei  Vorlesungs-Kataloge  und  die  oku- 
listiscben  Abbandlungen  T/s  selbst  die  erforderlicbe  literariscbe  Unterlage 
bieten.  3.  Bebandelt  del  G.  in  analoger  Weise  T.'s  Leistungen  aufdemGebiet 
der  Urologie  (1785—1793)  unter  vergleichender  Uebersicht  iiber  die  ålteren, 
scit  Mariano  Santo  (1522)  gewonnenen  Erfabrungen  und  nnter  Beriicksicbti- 
gung  der  inneren  Tberapie,  fur  welcbe  Troja  u.  A.  auch  Mineralquellen  von 
i^'eapel  und  ans  der  Umgebung  speziell  als  steinlosende  Mittel  empfoblen  bat 
(p.  30 — 39);  endlicb  ist  4.  im  Scblusskapitel  T.  aucb  als  eifriger  Forderer  der 
Pockehimpfung  in  seinem  Vaterlande  zu  seinem  Aeebt  gekommen  (p.  39 — 46). 
Mit  Reebt  bebt  del  G.  die  Tatsacbe  hervor,  dass  IVoja  eine  Zeit  lang  Leiter 
der  ersten  Pockenimpfungsanstalt  in  Sizilien  gewesen  ist.  Es  folgt  nun  der 
gelebrte  Apparat,  der  wie  bei  allen  Arbeiten  del  G.'s  sebr  griindlieb  ist  und 
diesmal  den  Umfang  von  6  Seiten  mit  108  Fussnoten  erreicht.  Schliesslicb 
yerYollBtandigt  der  Autor  seine  Abbandlung  nocb  mit  einigen  DocumeUten 
und  Belegen,  die  z.  T.  den  Briefwecbsel  Troja's  betreffen,  aus  dem  einige 
Proben  mitgeteilt  werden.  Die  Ftille  der  Einzelheiten  und  namentlicb  von 
solchen,  die  bisber  in  den  biographiscben  und  bistoriscben  Werken  feblten, 
ist  gross.  Leider  ist  es  unmoglicb,  sie  im  Ra,bmen  dreser  kurzen  Anzeige 
zusammenzustellen.  Die  drei  Abhandlungen  bilden  ein  abgescblossenes  Ganze, 
mit  dem  sicb  der  bocbverehrte  Herr  Verf  asser  ein  bleibendes  Verdienst  nm 
die  Literaturgescbicbte  uhscrer  Wissenschaft  erworben  bat.  Es  séi  fibrigens 
nocb  daran  erinnert,  dass  del  Gaizo  ebenfalls  im  Jabre  1900  eine  kleine,  15 
Seiten  lange  Abbandlung  uber  die  Experimente  Troja's  betreffend  die  Enocben- 
regeneration  in  der  „Bi^ista  di  fisica,  matematica  e  scienze  naturali"  in  Payia' 
publiziert  bat. 

PiOEL. 


220 


S  U  I  S  S  E. 


La    médeeine  å   Gemhfe  juåqu^a   la  fia  da  XVlIIe  sQele,  ptr  le 

Dr.  Lfiov   Gautieb.   (YoL   in  4o  de  696  p.  aree  11  portnits  lion 

tezte  MénL  et  Doc.  de  U  Soc.  d'hiit.  et  d'ftrehéol.  de  GfenéTe,  rol. 

XXX  et  tinge  å  purt.  Jallien  A  Geoig  et  Gie.,  Genere  1906). 

Pas   Buch,  die  Art  wie  es  entstanden  ist,  ceigt  dem  Medikolustoriker,  Toa 

welcher  Bedeatang  es  ist,  dass  er  sein  Material  so  ordnet  nnd  siehtet,  dass 

anch  næh  seinem  Tode  dasselbe  yerirendet  werden  kann,  so  dass  die  Gesdiiehte 

der  Medizin,  die  Menschheit,  der  Frnchte  seiner  Arbeit  nioht  yerlnstig  geht 

Dr.  Gautier  erzahlt  in  seiner  Vorrede,  dass  schon  Tor  40  Jahren  Dr,  André 

Duval  den  Gedanken  erfasste,  die  medicinische  Geschiehte  Genis  den  Epigonen 

darzalegen,  darch  Dantellung  der  fiiognphie  der  Genfer  Aerzte,  Chimrgen, 

Apotheker  und  der  Verordnongen  der  Vorzeit  Erkrankt,  konnte  Duvalnickt 

das  ndtige  ArchiT  and  Qaellenstadiam  zn  Eude  fahren,  nnd  iibemahm  1885 

auf  Seinen  Wansch  Dr.  Gautier  diese  Arbeit,  welche  er  jetzt,  nach  20  Jahren, 

beenden   konnte.   Daval  entwarf  den  Plan   des   Greb&ndes,  Dr,  Gautier  hst 

allein  den  Ban  aasgefuhrt,  der  vor  ans  steht.  Grebarts-,  Sterberegister,  Kriminal- 

processe,   Testamente,  Burgerrerzeichnisse,  karz,  alle  Dokamente  der  Archiye 

massten  darchstobert  werden,  bis  diese  medicinische  Monognphie  einer  kleinen 

Bepublik  rolbtandig   war.   Wenn   ein  pnktisoher  Arzt  eine   solche  Arbeit 

darchfuhren   kann,   so  zeagt^dies   Ton   Liebe  zar   Wissenschaft  und  grosser 

Energie. 

Genf  hat,  wie  Grantier  heryorhebt,  eine  vermittelnde  Holle  gespielt,  da 
wahrend  der  Ton  ihm  beschriebenen  Zeit  keine  Uniyenitat  Yorhanden  war. 
Aber,  wie  Genf  als  Haudelsstadt  den  Verkehr  zaischen  Fnnkreich,  Dentsch- 
land  and  Italien  yermittelte,  so  vermittelte  es  aach  den  geistigen  Verkehr. 
War  Bchon  za  Earls  des  Euhnen  Zeit  Genf  ein  Stapelpankt  fiandrischcr 
und  englischer  Waare,  spater,  unter  der  Eeformation,  ein  Zufluchisort  yon 
Protestanten  aller  Lander,  so  ging  Hånd  in  Hånd  mit  dem  kaufmiinnischen 
Verkehr  der  wuienschaftliche.  So  wurde  schon  1798  yon  Odier  die  Impfung 
mit  der  Jennerschen  Lymphe  empfohlen,  nachdem  1750  der  Chirurg  Daniel 
Guyot  die  Impfung  mit  dem  Inhalt  der  Pockenhlattern,  empfohlen  hatte  (172 L 
duroh  Ladj  Montague— Wortley  in  England  eingefuhrt).  De  Garro  in  Wien 
impft  1799  seine  drei  Einder  mit  einem  ihm  yon  Peanon  in  London  gesandten 
Faden,  dor  mit  Euhpockenlymphe  getrånkt  war. 

Eurpfusohertum,  Verwertuog  der  Politik  um  låstige  EoUegen  los  zu  werden, 
Gesundheitspolizei  1669,  alles  ist  peinlich  in  diesem  Werke  yerzeichnet.  Eine 
Leiohenschau  yom  5  Mai  1533,  ein  Reglement  fur  Leproserien  yon  1466,  ein 
(naturgemass  unyollstiindiges)  Verzeichniss  aller  Aerste  Genfs  seit  1235,  mit 
Angabe  ihrer  eyentuellen  Publioationen,  ihres  Lebenslaufes  yeryollstandigt  das 
hcryorragende  Werk. 

Genf,  23/4,  06.  Pa,  Nabobli-A«:«B9U)X. 


221 


REVUE   DES   PÉRIODIQUES. 


HI8T0I&E   DB  Lå  MEDKCIirB. 


Opiniofu  andennet  eur  la  fibwre  jaune.  (Editorial  da  Medical  Beeord, 
17  man  1906,  p.  427). 

Pen  de  nuiladies,  dit  l'aatear  de  Tarticle,  ont  motiyé  plas  qae  la  fiévre 
jaune  des  discawions  passionnées  toachant  Tétiologie,  la  transmissioD,  le 
traitement  et  la  prophylaxie. 

Dang  ane  conférence  faite  le  25  janvier  1906  devant  les  anciens  éléves  de 
l'aniTersité  de  Maryland,  le  Dr.  James  Carroll  a  passé  en  revne  les  yieilles 
épidémies  de  fiévre  jaune  de  Baltimore.  Ha  rappelé  que  Nathaniel  Potter, 
disciple  de  Bush  et  devenu  professeur  k  Tuniyersité  de  Maryland,  ayait 
soutenu  des  179S  que  la  fiéyre  jaune  n'était  pas  contagieuse,  tout  en  faisant 
remarquer  qu'il  était  alors  le  seul  k  soutenir  cette  opinion.  En  1797,  méme 
opinion  manifestér  par  John  Dayidge,  de  la  méme  Eoole.  Enfin  en  1794, 
Drysdale  faisait  remarquer  la  multiplication  des  moustiques  en  temps  d'épi* 
démie,  et  en  méme  temps  que  la  maladie,  meurtriére  dans  la  basse  yille,  sur 
let  bords  de  la  riyiére  de  Baltimore,  disparaissait  et  perdait  rapidement  toute 
yirulence  dans  la  haute  yille. 

En  1819  le  Dr.  Seese  constatait  enfin  que  seuls  contractaient  la  fiéyre  jaune 
ceux  qui  entraient  pendant  la  nuit  dans  les  chambres  des  malades.  Cela,  dit 
James  Carroll,  s*accorde  absolument  ayec  ce  que  nous  sayons  des  habitudes 
da  Siegomyia,  qui  ne  se  déplace  qu*au  crépuscule.  Enfin,  Tinfluence  des  yent« 
ayait  été  reconnue,  et  on  se  Texplique  encore  par  le  yol  des  moustiques 
emportés  k  distance. 

En  resumé,  James  Carroll,  yoit  des  précurseurs  dans  les  médecins  quiexer- 
^ent  å  Baltimore  å  la  fin  du  18e  siécle,  et  oonclut  que  leurs  idées  furent 
d'accord,  cent  ans  ayant,  ayec  celles  qui  régnent  aujourd'hu\  Mais  lacritique 
historique  n*est  pas  toujours  juste. 

G.  Trxillb. 


Ebis,    Wiktob.   Oculiste  å  Léopol  (Lemberg).   Queiques  observations 
æulistifUes  dans  Vart  italien.   (Nouyelle  iconogr.  de  la  Salpétriére 
XIX.  1.,  p.  120—127.,  jany.— féyrier  1906). 
Der   neue  Jahrgang  der  ruhmlichst  bekannten,   von  Charcot   und  seiner 
Schale   begrandeten  Zeitschrift  hat  sein  ausserliches  Gewand  etwas  geandert. 
Ans  dem  Titelblatt  und  einem  „Ayertissement"  erfahren  wir,  dass  fortab  die 
Zeitschrift  anter  dem  besonderen  Patronat  der  Société  de  neurologie  de  Paris 
erscheinen    und    sich    der    Mitarbeit    einer   Reihe   yon   Mitgliedern   dieser 
bedeu tenden  Korperschaft  su   erfreuen  haben  wird.  Im  iibrigen  ist  die  Zeit- 
schrift ihrer  Oewohnheit  treu   geblieben   und   bringt  auch  am  Schluss  des 
yorliegenden   Heftes  einen  (yon  2  Figurentafeln  erlauterteB)  schonen  medisi- 
nisch-kunsthistorischen   Aufsatz.   Er   betrifft   Beobachtungen  iiber  die  Plastik 
des   menschlichen   Auges   an   dep   Gem^ld^   des  Piccolo  Alunno  da  Foling 


222 


Ton  1465,  das  die  Kronung  der  Jungfrau  zam  Sujet  hat.  Auf  diesem  Gremalde 
befinden  sich  auf  einem  reich  vergoldetcn  Grunde  byzantinischen  Stils  die 
Gestalten  mehrerer  Apostel,  die  W.  im  einzelnen  beschreibt,  um  dann 
anknupfend  an  den  Ausspruch  des  bekannten  Anatomen  Zinn,  eines  Schulers 
von  Haller,  aus  dem  Jahre  1784:  „Bulbus  7isi  bulbi  feminae  semper  major 
est,  etsi  femina  virum  statua  forte  aequet",  eine  Behauptung,  die  angeblich 
auch  von  Soemmering  1801  beståtigt  worden  ist,  in  Ucbereinstimmung  mit 
den  1892  veroffentlichten  Ansichten  von  Oreeff  („Studien  uber  die  Plastik  des 
menschlichen  Auges  etc/\  Arch.  f .  Anat.  u.  Fhysiol.),  von  Conze  („  Darstellung 
des  menschlichen  Auges  in  der  antiken  Sculptur"  Sitzungsber.  d.  Akad.  d. 
Wissensch.  zu  Berlin),  von  Magnu*  („Darstellung  des  Auges  in  der  antiken 
Plastik",  Beitr.  zur  Eunstgeschichte  ^9.  F.  XVII.)  sowie  Ton  Schmidt-Bimpler 
(„Das  Auge  und  seine  Vorstcllung  in  Sculptur  und  Malerei"')  jene  åltere 
Lehre  Yon  Zinn  zu  widerlegen  resp.  ihre  Unrichtigkeit  nachzuweisen.  Es 
schliessen  sich  daran  eingehende  komparativ-kritische  £rort«rungen  iibcr 
diesen  Gegenstand,  bezuglich  deren  auf  das  Original  Terwiesen  werden  muss. 
Sie  betreffen  hauptsaohlich  Werke  Ton  Michelangelo.  Von  diesem  grossen  und 
rielseitigen  Eiinstler  befinden  sich  in  der  Vaticana  (Cod.  3211)  noch  eigen- 
håndig  geschriebene  Dichtungen.  Die  3  letzten  Blåtter  von  ihnen  en  thai  ten 
eincn  besonderen  Abschnitt  unter  dem  Titel :  Secreta  vera  ad  oculos  mit 
bemerkenswerten  diagnostischen  und  therapeutischen  Angaben.  Nach  W. 
stammen  sie  aus  den  letzten  Lebensjahren  von  Michelangelo.  Einige  Ausziige 
daraus  teilt  W.  mit.  Cebrigens  ist  dieser  Tractat  des  Michelangelo  bereits  von 
dem  verdienten  Augenarzt  Hofrat  Berger  in  Miinchen  (fl^.  3.  1901.)  ver- 
offentlicht  worden.  (Miinchen  1877). 

Paobl. 


aÉOGBAPHIE   MÉDICALE. 


Sur  les  critériums  fournispar  Vexamen  somaiique,  å  Végard  de  Vaptitude 

au   service  dans  la  marine  militaire  Italienne,  par  L,  Sestini,  Méd. 

Mil.   de   la   Mar.  d'Italie.   (Annali  di  Medieina  navalc  Anno  XI, 

1905,  vol  II  f  6  pag.  473—661). 

L*auteur  a  réuni  nombre  de  données  anthropométriques  d'aspirants  au  service 

militaire ;   des   gar^ons   de .  16    k  19  ans.   Il  en  conclue  qu'il  est  illogique  de 

fixer  des  mesures  et  des  rapports  somatiques  comme  valenrs-limites  appliquables 

k  tous  les  aspirants.^ 

On  doit  avant  tout  tenir  compte  de  Våge  des  aspirants.  Le  rapport  entre 
la  stature  et  la  ciroonférence  de  la  poi trine  (stature:  thorax)  est  ane  valeur 
trop  variable  et  sans  utilité  pratique  jusqu'å  la  17me  année.  Le  rapport  entre 
la  stature,  et  le  poids  du  corps  (stature :  poid)  est  de  méme  une  donnée  tres 
variable  å  cause  des  nombreuses  influences,  en  partie  volontaires,  qui  peuvent 
modifier  le  poid.  Ce  rapport  ne  devrait  jamais  servir  comme  critériom 
d'aptitude.  Puis  il  est  tout  å  fait  illogique  de  fixer  des  mesures-limites  absolnes, 
p.   ex.   ponr   lo   thorax,   appliquables  universellement  å  tous  les  aspirants;  il 


22$ 

ftmåndt  fixer   an  minimum  pour  Tage  de  15  ans  et  puis  elever  oe  minimum 
proportionellement  pour  les  åges  successiTes. 

En  suite  doit-on  tenir  compte  de  la  classe  sociale  des  aspirants. 

A  ce  propos  TA.  reléve  qu'il  faut  avoir  des  exigences  plus  séréres  pour 
les  gar^ons  des  classes  sociales  plus  élevées,  car:  „quelqu'un  qui  pourrait 
^representer  un  bon  element  s'il  provint  de  la  classe  ouvriér^,  représente  un 
»organisme  moins  bon  s*il  appartient  å  la  classe  aiséé".  —  L'A.  déelare  de 
n'étze  pas  encore  réussi  k  fixer  les  valeurs  différentielles  moyennes,  appli- 
quables  auz  différentes  classes  sociales. 

Yåk  Bijnbbse. 


Catuistique  de  VOedbme  de  Quinke  par  E,  del  Vecchio,  méd.  mil. 
de  la  R.  Marine  d'Italie.  {Annali  di  Medicina  navale.  Anno  XI 
1906  vol  II  f  6.  p.  661—670). 

Il  s'agit  d'un  méehanicien  de  la  marine  militaire  d'Italie. 

Anamnhe.  Héridité;  famille  de  la  mere,  saine;  dans  la  famille  du  pére  il  est 
oonstaté  des  cas  d'apoplesie,  de  tuberculose  et  de  maladies  de  coeur.  Le  p^re 
est  sain,  la  mere  est  tres  nerreuse,  souffre  de  fortes  céphalées,  a  un  vice 
<»urdiaque.  Fréres  et  soeurs  plusjeunes,  sains.  «7i9tf Ji6  4^e.  Constipation  habituelle 
frnYe,  Céphalées  habituellés.  Précédente.  Point  de  maladies  graves.  Point 
d'infections  vénéréennes,  point  de  lues.  Bepuis  10  ans  le  sujet  souffre  de  vertiges, 
et  de  convulsions,  consécutives  å  des  chagrins.  Depuis  5  ans  le  sujet  a  observé 
qu'entre  deux  acces  de  convulsions  il  se  formait  sur  son  corps  des  petites 
tnméfactions  édémateuses  localisées,  circonscrites,  qui  se  formaient  rapidement 
pour  disparaitre  de  la  méme  maniére,  saus  causer  aucune  souffrance. 

Statut  praesens^Le  sujet  se  présente  comme  un  individu  normal.  Organes 
internes  normaux.  Le  pouls  est  lent:  54  par  minute.  Point  d'albumine  dans 
rurine. 

Le  sujet  arriva  k  l'observation  de  TA,  pendant  un  acces  d*oedéme;  s'étant 
eoncbé  le  soir  du  22  mårs  1903  parfaitement  bien  portant  il  se  leva  le 
lendemain  avec  la  moitié  droite  de  la  face  fortement  gonflée ;  la  levre  supérieure 
était  devenue  enorme,  Tocil  droit  tout  caché  par  la  tum^faction  de  la  joue 
et  de  la  region  sous-palpébrale.  Le  lendemain  la  tuméfaction  était  entiérement 
disparue. 

£n  se  basant  sur  les  données  anamnestiques  citées,  l'A.  penche  pour  la 
diagnoøe  d'Oedhne  de  Quinke. 

Van  Eijnbebk. 


Tuberculose  dans  les  regions  polaires,  Mérites  thérapeutiques  du  climat 

arctique.  Evénements  météorologiques  d^une  croisihre  d*été,  par  FbjId, 

SoHON  D.  N.   Washington  D.  C.  (Journal  de  V association  méd,  amé" 

ricaine,  3  févr.  1906,  p.  331). 

L'auteur  entreprend  une  tåcbe  peu  commode,  car  elle  consiste  å  établir  que 

les    terres    arctiques   du   Groénland  of&ent   des   ressources  particuliérement 

^Torables   pour   le   traitement   de   certaines  formes   de  tuberculose.  L'esprit 


224 

n^est  pas  préparé  k  nne  semblabie  hypothése,  nous  devons  le  roconnaitre,  et, 
parmi  tant  d'essais  qai  ont  été  tentés  ponr  le-  traitemeDt  climatiqae  de  oette 
redoutable  maladie,  nnl  encore  n'avait  peut  étre  song^  k  utiliser  pour  cette 
fin  les  regions  avoisinant  le  p61e. 

Et  cependant  le  doctenr  Sohon  apporte  des  arguments  scientifiqnes  å  l'appai 
de  sa  thése,  et  les  arguments  qu'il  inyoque,  les  faila  qu'il  établit  méthodi- 
quement  appellent  une  sérieuse  considération. 

Son  .trarail  est  accompagné  d'un  diagramme  inscriyant  la,mesure  de  la 
luminosité  solaire,  de  la  temperature,  de  l'humidité  rolatire  et  des  vents  qui 
ont  régné  durant  sa  croisiére  du  cap  Breton  (Sydney,  Nova  Scotia)  jusqu'au 
78o.  N.  au  Greenland.  Des  photographies  rendent  Taspect  des  contrées  arctiques, 
et  sQggérent  des  idées  de  grande  transparencedeTair;  au  point  de  rue  médieal, 
il  note  trois  caractéres  principauz  du  elimat. 

lo.  L'atmosphére  ne  contient  rien  qui  puisse  ajouter  å  Tirritation  des  tissus, 
ni  engendrer  des  a^cidents  pyogénes,  ni  causer  un  refroidissement  ou  un  amoin- 
drissement  de  la  yitalité  organique. 

2o.  L'air  est  tonique,  pur,  exempt  de  poussiéres  et  de  microbes;  il  renforce 
Tenergie  organique  par  la  continuité  de  l'action  solaire. 

So.  Une  tuberculose  commen^ante  peut  étre  arrétée  dans  un  tres  court 
espace  de  temps,  et  toute  chance  de  rechute  est  écartée  par  Taugmentation 
des  forces  vitales,  dans  un  milieu  absolument  pur. 

Le  mémoire  de  Sohon  parait  ayoir  attiré  beaucoup  Tattention  de  nos  con- 
fréres  américains.  Il  serait  ayantageux  pour  Tétude  de  cette  question  que  nos 
confréres  de  Noryége  et  de  SuMe  pussent  y  apporter  leur  contribntion  auto- 
risée.  Peut  étre  y  a  t-il  lå  une  idée  utile. 

G.  Tbeillx. 


Mal  de  mer.  Seasickness.  (Editorial  du  Medical  Beeord,  17  février 
1906,  p.  268). 

L'article  est  consacré  å  une  maladie  qui,  pour  n'étre  pas  de  la  classe  géné« 
rale  de  celles  dont  la  science  médicale  se  préoccupe  habituellement,  n'en 
constitue  pas  moins  un  obstacle  social.  Le  mal  de  mer  est  capable,  en  e£Eet, 
d'empéoher  un  nombre  eonsidérable  de  personnes  de  Toyager  soit  pour  leurs 
affaires,  soit  pour  leur  plaisir.  Et  il  y  a  un  intéret  evident  å  en  rechercher 
le  rem^e. 

Depuis  quelques  années,  d'ailleurs,  les  etudes  et  les  théories  se  sont  multi- 
pliées  sur  ce  sujet  tout  d'actualité,  et  auquel  le  développement  de  toutes  les 
marines  donne  une  importance  croissante. 

A  c6té  des  moyens  de  constriction  du  yentre  et  du  thoraz,  préconisés  par 
certains  auteurs,  pour  prévenir  ou  guérir  le  mal  de  mer,  le  docteur  Wolf  a 
propose  un  procédé  nouveau  qui  a  paru  dans  le  Deutsche  medizinische  Wochen- 
schrift,  du  18  janvier  1906,  et  le  Medical  Eecord  appelle  sur  lui  l'attention 
du  corps  medical. 

Le  Dr.  Engene  Wolf  préconise  Tapplication  sur  le  front  de  compresses 
t^rempées   dans   de  Teau  1^  80o.,  par  oonséquent  tres  chaude,  et  serrées  yigou- 


225 

icatemeni  antoor  da  cråne.  Pendant  Topération,  le  malade  reste  allonge  a 
plat,  le  corps  degage  de  tout  vétement,  sans  corset  ni  compression  d'aucune 
sorte.  Pas  d'aliment,  seulement  an  pen  d'eau,  on  du  thé  faible,  sans  lait 
ni  sucTe. 

Le  mal  de  mer  étant  caasé,  d'aprés  Wolf,  par  de  Tanémie  cerebrale,  ces 
moyens  rétablissent  la  circulation  du  sang,  et  le  mal  de  mer  disparait 
rapidement. 

G.  Tbeille. 


Prohahilité  cTun  serum   contre  la  Jiéere  h  rechute,   (Editorial  article, 
New- York  med.  Journ.,  17  février  1906,  p.  356). 

Dans  la  fiévre  å  rechute  (relapsing  fever)  le  spirochoeta  obermeieri  apparait 
dans  le  sang  au  moment  méme  des  acc^s,  et  disparait  dans  les  intervalles.  Le 
sang  des  malades  est  infectant  pour  Thommé  sain. 

Derniérement  Norris,  Pappenbeimer  et  Ploumey,  du  Laboratoire  patholo- 
l^qae  de  TH^pital  Belleyue  ont  étudié  lo  sang  spirillaire  cbez  des  rats  blånes, 
inoculés  arec  le  sang  d'un  malade,  et  ils  ont  communiqué.leurs  expériences  å 
la  aociété  des  bactériolognes  américains. 

L*immanité  est  conférée  par  Finfection  antérieure.  Des  spirochoétes  injectés 
ft  des  animaux  sains,  en  méme  temps  quo  de  petites  doses  de  serum  de  sang 
spiroehoetal,  ne  se  déreloppent  pas  ou  sont  retardés,  suivant  les  doses. 

Novy  et  Knapp,  de  Tuniversité  de  Michigan,  ontobtenu  des  resultats  encore 
plus  positifs.  Le  sang  des  rats  injectés  å  plusieurs  reprises  avec  des  spirilles 
donne  un  serum  curatif. 

Méme  quand  ce  serum  est  injecté  tardiTement,  24  heures  aprés  Tinfection 
spirillaire,  les  spirochoétes  ne  poussent  pas,  et  disparaissent. 

On  a  Tespoir  d*obtenir  nn  yeritable  serum  curatif  pour  Thomme. 

G.  Tbeillb. 


Ctiiique  des   tkéories  étiologiques  du    Goundou  et  de  VAlnhum,  par 

F.  C.  Wbllhåk,  médecin   da  Benguela,  West-Africa.   (Journal  de 

rassociatum  mødicale  amerieaine,  No.  du  3  mårs  1906,  p.  636). 

L^aatenr  a  obserré   dans  sa  pratique   de  nombreux  cas  de  Goundou  (Big 

nose,   groø  nez,  ddg  nose,  nez  de  ehien)  et  d'ainhum  (exér^  ou  amputation 

spoaiaaée  def  orteils).  Il  a  été  amené,  par  suite,  k  étudier  l'étiologie  de  ces 

affections,   et  &  conoiore   å  ane  origine  différente  de  celle  qui  a  cours,  pour 

eliacfuie  dVUes,  dans  la  médécine  exotique. 

Gommdou,  Ce  n'est  pas  ane  suite  des  Yaws  (Chalmers),  ni  an  phénoméne 
d^atayisma  (Strachan),  ni  ane  syj^hiltde  (Friedrichsen),  ni  une  malformation 
eongéaitale  dae  å  un  délaut  de  jonction  des  os  du  nez  å  ceux  du  front  (Keng), 
ni  enfin  k  la  présence  de  certaines  lanres  dans  le  nez  (Maclaud).  Pour  T  Auteur, 
ce  sont  des  tumeurs  hyperplasiques,  d'origine  périostique. 


226 


Ainhum.  Ce  ni'est;  pas  ane  lésion  19pmmm  (Zambaco)  ni  ane  trophanéyrose 
(ScheuVe),  ce  qui  ne  ferait  qae  recaler  la  diffié«lM^  4tiologiqae ;  ni  non  plag, 
pour  le  méme  motif,  ane  lésion  sclérodermiqae  simple  fCtece  et  Despetits)  oe 
serait  plat6t  ane  cicatrice  de  blessares,  comme  Ta  indiqaé  dk  8U.Ta  Lima,  et 
aassi  ^anson. 

En  réalité  Tautear  se  rallie  å  cette  étiologie,  qai  ne  considére  rAmlwR 
qae  comme  ane  cicatrice  atrophiante  et  sectionnante  des  orteils  blessés  dans 
la  marche,  chez  les  Negres  qai  ont  toajoars  les  pi  eds  nas.  Peat  étre  encore 
doit  on  incriminer  certains  parasites  de  terre,  comme  lapa  ce  chiqae,  par 
ozemple. 

6.  Treills. 


TransmisÉion  de   In  fihire  de   Malte,   (Editorial   da  New-Yorh  méd. 
Journ.,  No.  du  3  mårs  1906,  p.  461). 

La  fiévre  de  Malte  est  caasée,  comme  on  le  sait,  par  le  Mierocoecus  melu 
tentis,  et  caractérisée  par  ane  longae  darée,  coupée  de  rémissions  apjrétiqaes, 
par  des  saears,  des  doalears  rhumatismales  et  par  ane  hypertrophie  de  la 
rate.  Cette  fiévre  regne  å  Malte  ou  l'on  en  observe  700  cas,  en  moyenne, 
cliaque  année.  On  Tobserve  encore  dans  différentes  villes  da  littoral  de  la 
méditerranée  (Barcelonne,  Marseille,  Genes,  les  iles  Baléares,  TAlgérie) ;  elle 
s'étend  k  Hong-Kong,  a  Cuba  et  aux  Bermades.  Le  jour  oh  on  observera 
mieux,  il  est  probable  qu'on  la  découyrira  dans  beaucoup  de  localités  tropicales. 

Edward  Ross  pense  que  la  théorie  de  Zammit  qui  soutient  la  transmission 
par  le  lait  n'est  pas  exacte,  et  que  celle-ci  s'effectue  tres  probablement  par 
un  moustique.  Il  s'agirait  alors  de  VAcartomyia  Zamtniti  dont  la  periode 
larraire  s'effectue  dans  Teau  de  mer  et  qu'on  trouve  dans  tons  les  ports  de 
la  méditerranée  oii  s'observe  la  fiévre  de  Malte.  Mais  la  preure  manque 
jusqu'å.  present. 

6.  Tbeillb. 


Anémie  de  Porto  Rico,  (Editorial  du  Journal  de  V association  medicale 
amérieaine,  No.  du  10  mårs  1906,  p.  727). 

L'anémie  de  Porto  Eico,  si  particuliérement  alarmante,  est  caasée  par 
Tankyloøtome.  Ce  n'est  done  pas  autre  chose  que  Vundnariasis  oa  anhylos- 
tomiaéis.  Et  il  est  certain  qu'elle  existe  dans  toutes  les  regions  tropicales. 

En  Mars  1904  une  commission  fut  nommée  par  les  autorites  américaines,  å 
Teffet  d'étudier  cette  maladie,  ses  causes  et  son  traitement.  Son  rapport  préli- 
minaire  a  été  publié  et  comprend  la  periode  qui  va  de  juin  å  novembre  1905. 

La  commission  a  constaté  que  les  indigénes  contractent  Tankylostome  par 
la  peau,  surtout  par  les  pieds,  ou  la  moindre  blessure  donne  acces  aux  laryes 
da  sol,  souillé  par  les  matiéres  fécales.  C'est  ce  qui  arrire  snrtout  dans  les 
plantations  de  café.  Cette  précision  d'information  étiologtque  est  fort  inté« 
ressante. 


227 

Comme  prophjlaxie,  la  commission  recommande  le  port  de  chanssares, 
rétablissement  de  latrines' publiques,  la  déeinfeotion  du  sol. 

Comme  traitcment,  c'est  le  thymol  å  petites  doses  qui  réussit  le  mieux, 
ainai  que  le  beta-naphtol.  Il  7  a  lien  de  renoncer  aux  soi-disants  spécifiques 
ferrugineux,  la  médication'  par  le  fer  et  ses  composes  ne  servant  h,  rien,  et 
étant  plutot  nuisibles  aux  fonctions  digestives. 

G.  Teeille. 


ÉPIDÉMIOLOGIE. 


A.  Pbstb  buboniqub.  1.  Japon.  Kobe,  du  31  janyier  an  2  mårs  4  cas. 
FomHua,  en  janyier  48  cas  (38'décés),  dont  19  (18)  dans  le  district  de  Taipeh, 
20  (13)  dans  le  district  d'Ensuiko,  9  (7)  dans  le  district  de  Toroku.  2.  Chiné. 
Hang-Kong,  du  25  an  31  mårs  27  (26) ;  du  1  au  7  avril  24  (22) ;  du  8  au  14 
avril  21  (23) ;  du  15  au  21  arril  24  (37).  3.  Australie,  Nouvelle  Rollande, 
Qutensldnd,  Brisbane,  le  6  mårs  1 ;  du  7  au  24  mårs  0.  Australie  occidentale, 
Perth,  du  24  févr.  au  3  mårs  2  (0);  Geraldton,  du  24  févr.  au  3  mårs  2  (3); 
du  4  au  17  mårs  2  (1);  Fremantle,  du  18  au  24  mårs  3  (1)';  Nouvelles  Galles 
du  8ud,  Sydney,  le  12  mårs  1.  4.  Indes  anglaises  orientales: 

4-10  mårs    11-17  mårs  18-24  mårs  25-31  mårs  janv.  févr.  mårs 
Indes  entih'es    10665(9058)  13325(10722)  (15464)      (11823)      —      —        — 


Bombay  {PréM.) 

(1362) 

(1498) 

(1997) 

(1961)  (2999)  (4500)  (4842)  *) 

,.       (Ville), 

— 

— 

— 

—       —       —      (2546) 

Bengale 

(2623) 

(4278) 

(5302) 

-    (4892)  (9156)  (17618)t) 

Calcutta 

— 

__ 

— 

-       -       -      (658) 

Provinces  Unies 

(1897) 

(3365) 

(3978) 

(5080)  (5108)  (7236)  (13824) 

Promnces  centrales 

(867) 

(879) 

(686) 

(713)  (1723)  (3211)  (3529) 

Prov,  nord'Ouest 

(35) 

(40) 

— 

—      (185)  (361)    (39) 

Hyderabad  (Etaf) 

(112) 

(78) 

— 

—      (467)  (339)  (318) 

Mysore              „ 

(82) 

(89) 

— 

-        -       -      (314) 

Madras  {distr.) 

(30) 

(42) 

— . 

-        ~       -      (157) 

le  Punjab 

— 

— 

(2382) 

—    (2300)  (3346)  (10063) 

Kashmire 

— 

— 

— 

-     (107)    (183)    (481)  §) 

Bajpoutana 

— 

— 

— 

-      (34)     (45)     (672) 

Indes  centrales 

— 

— 

— 

—     (112)   (120)    (266) 

Birma 

(502) 

(402) 

(481) 

(416)   (554)    (816)    (1804) 

6.  Perse,  la  maladie  sévit  surtout  dans  quelques  districts  aux  bords  du  lac  de 
Kaisar  et  dans  quelques  yillages  situés  a  Test  du  lac.  6.  Egypte,  Alexandrie, 
da  25  au  30  mårs  1  (0);  du  31  mårs  au  6  ayril  O  (1);  District  deBeniSouef, 
du  25  au  30  mårs  1  (1) ;  District  de  Dechneh,  du  25  au  30  mårs  1  (1) ;  du  31 
mårs  au  6  ayril  2  (2);  du  7  au  13  ayril  11  (11);  du  14  au  20  ayril  35  (34); 
District  de  Menouf,  du  25  au  30  mårs  1  (1);  District  de  Tanta,  du  25  au  30 


228 


mars  1  (1) ;  du  31  mårs  aa  6  avril  O  (O) ;  da  7  au  13  ayril  4  (4);  Dittriet  d€ 
Damanhour,  du  25  aa  30  mars  I  (1) ;  DUtrict  de  Xeneh,  da  25  aa  30  mars 
5  (4) ;  da  31  mars  au  6  avril  11  (10) ;  da  7  au  13  avril  2  (2).  Port-Satd,  da 
31  man  aa  6  avril  1  (1).  Province  de  Minieh,  Samalout  (village),  da  7  au  13 
avril  9  (5),  da  14  au  20  avril  14  (9).  Waeta,  du  14  au  20  avril  1  (1).  7.  lU 
Maurice,  du  16  au  22  mars  2  (0) ;  du  23  au  29  mars  O  (0).  8.  Afrique  méri- 
dionale,  Aucuu  cas  rapporté  dans  les  semaines  du  25  févr.  au  10  mars.  Dans 
la  Cdlonie  du  Cap  (de  Bonne  Espérance)  le  demier  cas  de  peste  hnmaine 
a  été  observé  le  18  nov.  1905  a  Port-Elizabeth  et  le  demier  cas  de  peste 
parmi  les  rats  on  a  coastaté  le  22  janv.  courant. 

B.  Oholbba  åsutiqub.  1.  Indei  angtaUee  orientales.  Beiigale.  Calcutta,  du 
25  févT.  au  3  mars  (50) ;  du  4  au  10  mars  (44) ;  du  11  au  17  mars  (32) ;  du 
18  au  24  mars  (37).  2.  Iles  Philippinee,  du  1  janv.  au  24  févr.  JfaatVe  28  (27), 
dans  les  premncet  1331  (1017). 

C.  FiBYBiL  JAUNB.  1.  Brésil,  Rio  de  Janeiro,  12— IS  févr.  21  (3).  2.  Ecouador, 
Quagaquill,  du  19  févr.  au  4  mars  29  (16).  3.  Ronduras.  San  Pedro,  du  18 
au  24  mars,  quelques  cas.  4.  Mexique,  Mérida,  du  4  aa  10  mars  3  (0);  du  11 
au  17  mars  1  (1> ;  du  18  mars  au  10  avril  1.  Oaxaca,  du  11  au  17  mars  1 ; 
du  18  au  24  mars  1 ;  Tehuantepee,  du  11  au  24  mars  1 ;  Vera  Cruz,  du  18 
févr.  au  6  avril  1  (1).  5.  Nicaragua.  Managua,  du  1  janv.  au  17  févr.  (2);  du 
18  févr.  au  17  mars  (1).  6.  Pérou,  Callao,  le  4  mars  1  (1)  å  bord  du  yapeur 
Colombia  arrivé  de  Guayaquill. 

(D'åprés  les  numéros  2363 — 66  du  „British  Medical  Journar*,  les  numéros 
15 — 18  des  „Yeroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes"  (Berlin) 
et  les  numéros  12 — 16  des  MPablic  Health  Reports"  (Etats  Unis  d'Amérique 
septentrionale).) 


*)    Doni  8  Européens. 
f)    Calcutta  exclus. 

§)    Plusieura   décés   å   Jamou   parmi   les   militaires  da   detachement  et   les  employés 
du  Palais. 
Amsterdam  le  9  mai  1906.  BiNGBLiKa. 


ADAMANTIOS  KORAES, 
THE  PHYSICIAN  OF  A  NATION  AND  A  LANGUAGE, 

BY  Dr.  E.  WITHINGTON.  Manorhier,  England. 


In  the  year  182 1  Europe  lay  in  the  depth  of  the  reaction  which 
foUowed  the  struggle  with  the  French  Revolution  and  its  wargod 
offspring.  Her  rulers  had  patched  up  the  shattered  idol  of  divine  right 
by  a  solemn  announcement  of  pious  purposes,  couched  in  highly  scriptural 
language,  and  had  based  thereon  a  s>caned  "Holy  Alliance"  or  Society 
for  the  furtherance  of  paternal  government  in  general,  but  particularly 
for  the  suppression  of  all  rebellious  children. 

Certain  Italians  and  SpaniarJs,  who  presumptuously  confused  their 
forms  of  paternal  government  with  tyranny,  had  been,  or  were  about  to 
be  suppressed  accordingly  by  the  arms  of  Austria  and  France.  The  rulers 
of  those  nations,  together  with  the  monarchs  of  Russia  and  Prussia,  had 
just  renewed  their  pious  compact,  and  the  diplomatists  of  the  Holy 
Alliance  were  complacently  repeating  in  various  languages:  *As  it  was 
before  the  Revolution,  it  is  now  and  ever  shall  be',  when  they  were 
alarmed  by  unwelcome  intelligence. 

A  Nation,  once  supreme  in  glory,  her  name  the  synonym  for  valour, 
for  wisdom  and  for  beauty,  for  centuries  prostrate  at  the  gate  of  Europe, 
full  of  sores,  the  prey  of  dogs  and  every  evil  beast,  had  risen  in  arms 
and  flung  herself  with  desperate  heroism  on  the  tormentors. 

The  statesmen  of  the  Holy  Alliance  hastened  to  express  a  hopeful 
prophecy  that  their  good  friend,  the  Sultan,  would  rapidly  re-establish 
his  legitimate  authorlty.  They  dared  not  (openly  at  least)  assist  its  fulfil- 
ment.  Their  hope,  though  apparently  well  justified,  was  disappointed. 
Through  six  terrible  years  of  disunion,  disaster,  treachery  and  massacre, 
the  remnants  of  a  once  heroic  race  fought  on  with  something  of  the 
spirit  of  their  sires,  and  when  in  1827  the  diplomatically  *'untoward 
event"  at  Navarino  struck  off  the  last  fetter,  it  was  found  that  a  new 
nation  stood  erect,  that  the  Holy  Alliance  had  collapsed,  and  that  Greece 
had  once  again,  though  in  Strange  fashion,  given  the  impulse  of  progress 
to  Europe. 

If  one  of  the  youthful  enthusiasts,  whom  love  of  past  ideals  or  zeal  for 
future  freedom  impelled  to  join  this  glorious  struggle,  had  successfully 
besought    the   Genius  of  History  to  bring  him  as  near  as  possible  to  the 

1906.  16 


230 

source  of  that  new  power,  whicfa  so  inspired  a  race  of  seeming  slaves 
and  sycophants,  the  result  would  have  astonished  him  in  more  ways 
tfaan  one. 

For  he  would  have  found  himself  not  amid  the  isles  of  the  Aegean, 
where  rocks  shook  and  waves  heaved  as  the  shattered  fragments  of  the 
Turkish  battle-ships  fell  round  the  tossing  bark  of  Constantine  Kanaris, 
nor  yet  beside  the  flamiog  ruins  of  Mesoionghi,  though  blood  more  heroic 
than  that  of  its  defenders  was  never  shed  on  freedom's  altar. 

The  spirit,  which  revived  Hellas,  was  not  in  the  fire  or  the  earthquake, 
and  still  less  in  those  councils,  where  half  savage  chiefiains  abused  one 
another  in  dialects  of  half  intdligible  Romaic. 

He  would,  in  all  probability,  (if  that  term  is  permissible)  have  been 
transported  to  an  ill-fumished  attic  of  a  poor  house  in  a  back  street  in 
Paris,  and  have  seen  before  him  a  wizened,  feeble-looking  old  man  in  a 
long  out-of-date  'redingote'  which  made  him  look  like  a  monk,  though 
he  would  have  been  indignant  at  the  comparison. 

'^He  spoke  willingly  of  his  labour^  and  still  more  willingly  of  his 
sufferings".  It  might  therefore  not  have  been  necessary  for  the  Genius 
to  explain,  that  this  was  Dr.  Coray,  who  had  recently  edited  thePo/i/tcs 
of  Aristotle,  and  other  classical  works,  particularly  the  Aeihiopics  of  Helio- 
doms  with  emendations  and  notes  admired  even  by  leamed  Germans; 
that  he  had  long  supported  himself  by  translating  medical  books,  but 
had  been  more  than  once  at  the  point  of  starvation;  that  he  had  now 
an  income  of  about  2000  fi*ancs  (£  80)  and  considered  himself  wealthy, 
but  was  much  troubled  by  a  weak  chest,  often  spat  blood,  and  suffered 
severely  from  haemorrhoids. 

What  the  supematural  Guide  would.  have  explained  is,  that  this  old 
doctor,  too  sickly  to  practise  his  profession,  was  Adamantios  Koraes,  the 
greatest  man  Greece  had  produced  for  two  thousand  years,  the  main 
source  of  what  was  strongest  and  most  permanent  in  her  struggle  for 
freedom,  the  physician  of  a  nation  and  a  language,  who  had  with  scanty 
means  accomplished  more  than  almost  any  member  of  the  human  race, 
except  one  or  two  founders  of  great  religions. 

Lest  any  reader  should  think  this  an  absurd  exaggeration,  it  may  be 
well  to  add  what  the  Genius  of  History  actually  has  said  by  the  mouths 
of  a  sober-minded  Ger  man  and  an,  ifpossible,  still  more  sober  Scotchman. 

Hear  first  the  great  German  historian,  Gervinus: 

„Adamantios  Koraes  of  Smyrna,  leaving  medicine  for  philology,  attrac- 
ted  the  eyes  of  the  whole  cultured  world  to  himself  and  Greece,  when  he 

resolved  to  devote  his  life  to  the  education  of  his  countrymen 

When    the  Church  failed  theni,  when  the  Patiiarch  Antbimos  poured  his 


231 

iced  water  oft  ttfik  enthusiasm  in  the  shape  of  the  Tatherly  Admonition* 
to  obey  the  powers  thafc  were,  natnely  the  Turics,  whom  Providence  had 
mercifuUy  substituted  for  Gieek  emperors  of  doubtful  orthodoxy,  patriots 
who  would  neither  be  slaves  nor  robtcjrs  fell  back  on  the  middle  course 
recommended  by  *that  oracle  of  the  Greefcs^-ILoraes'.  He  too,  when  French 
arms  seemed  likely  to  invade  Turkey,  had  blo\m  the  war-blast,  but  soen 
sought  another  course,  and  declared  there  was  no  pbysic  to  heal  the 
wounds  of  Greece  but  the  light  of  knowledge,  and  that  it  was  his  one 
aim  to  inspire  his  younger  countrymen  with  love  of  their  anceslors,  that 
they  might  be  the  teachers  of  Hellas,  and  in  due  time,  her  law-gi«ers. 
From  the  moment,  when  Koraes  read  at  Paris  the  'memoir*  destined  t(K 
direct  the  eyes  of  the  world  to  the  rebirth  of  his  fatherland,  to  the 
outbreak  of  the  revolt,  when  in  the  introduction  to  his  Aristotle's  Tolitics' 
he  exhorted  his  countrymen  to  concord,  perseverance  and  self-restraint,  it 
was  his  coDStant  endeavour  to  ingraft  the  doctrine,  that  the  political 
rebirth  of  Greece  must  be  preceded  by  a  spiritual  rebirth,  and  that  the 
latter  would  surely  bring  the  former  in  its  train.  It  is  this  which  makes 
him  differ  from  other  heroes  of  independence  in  Switzerland,  Holland,  or 
America,  that  he  did  not  pass  gradually  from  step  to  step,  from  protest 
to  revolution,  from  revolution  to  independence,  but  aimed  from  the  first 
at  perfect  freedom  as  the  object  of  that  coming  struggle  on  which,  as 
he  expressed  it  in  Aeschylean  language,  all  depended,  'Country  and  wife 
and  child,  the  temples  and  tombs  of  our  fathers.'  '*  (Geschichte  des  19 
Jahrhunderts  V.  75  AF.). 

Our  own  historian,  Finlay,  was  little  given  to  praise  anyone,  least  of 
all  a  modem  Greek,  but  this  is  what  he  says  of  Koraes : 

'^  Koraes,  a  native  of  Chios,  but  who  fixed  his  abode  at  Paris,  was  the 
great  popular  reformer  of  the  Greek  system  of  instruction,  the  legislator 
of  the  modem  Greek  language,  and  the  most  distinguished  apostle  of 
religions  toleration  and  national  freedom.  He  was  a  firm  opponent  of  the 
orthodox  bigotry,  wliich  would  have  enslaved  Greece  to  Russia,  and  of 
the  Phanariot  servility,  which  supported  the  Ottoman  domination.  His 
residence  in  France  protec£ed  him  from  those,  whose  interésts  he  assailed, 
and  he  was  personally  endowed  with  all  the  qualities,  which  gaveautho- 
rity  to  his  teaching.  He  was  indifferent  to  wealth,  honest  and  independent, 
a  sincere  patriot  and  a  profound  scholar.  Unlike  his  countrymen,  the 
Chiots,  who  are  generally  as  remarkable  for  avidity  as  for  industry,  he 
passed  his  life  in  independent  poverty  in  order  that  he  might  consecrate 
his  whole  time  and  the  undivided  strength  of  his  mind  to  improve  the 
moral  and  political  feelings  of  the  Greeks.  His  efforts  have  not  been 
fruitless.   He   methodised   the  literary  language  of  his  countrymen,  while 

16» 


232 

he  infused  into  their  minds  principles  of  true  liberty  and  pure  morality. 
His  influence  on  the  men,  who  participated  in  the  Greek  revolution,  was 
so  great,  that  no  political  history  of  Greece  would  be  complete,  which 
omitted  to  name  Adamantios  Koraes  as  one  of  those,  who  contributed  to 
establish  the  national  independence." 

Hertzberg,  the  third  important  non-Greek  historian  of  the  "revolt", 
classes  Koraes  with  Capodistrias  (also  a  member  of  the  medical 
profession)  as  one  of  the  two  Coryphaei  of  Hellenic  independence,  while 
the  judgment  of  his  own  countrymen  has  been  expressed  with  great 
copiousness  and  enthusiasm  in  the  recently  published  biography  by 
Dionysios  Thereianos. 

Koraes  was  bom  at  Smyma  27th  April  1748  and  during  most  ofhis 
iife  he  considered  himself  a  native  of  that  city.  Finding,  however,  that 
his  fellow-citizens  had  little  zeal  for  education  beyond  the  moderate 
amount,  which  might  further  their  mercantile  advantage,  and  none  at  all 
for  a  revolution  which  might  be  commercially  disastrous,  he  afterwards 
tumed  to  the  home  of  his  family,  the  island  of  Chios.  From  this  island 
his  iather,  Johannes  Koraes,  had  comé  to  Smyma,  where  he  set  up  as  a 
merchant  in  a  small  way,  and  married  the  daughter  of  Adamantios 
Rhysios,  a  man  of  education,  who  possessed  a  small  library,  which  he 
promised  to  whichever  of  his  grandchildren  got  first  through  the  school 
curriculum.  This  curriculum  consisted,  according  to  our  hero's  accountof 
it,  rather  of  beating  than  of  teaching,  and  his  brother,  Andrew,  soon  got 
tired  of  it,  and  ran  away,  leaving  Adamantios  to  win  the  library.  By  its 
aid,  and  still  more  by  that  of  Bernard  Kuen  chaplain  to  the  Dutch 
consulate,  Koraes  continued  his  education  and  gained  a  good  acquain- 
tance  with  I^tin,  Italian,  French  and  Hebrew. 

In  accordance  with  his  father's  wish,  but  much  against  his  own,-he 
then  spent  6  years  (1772 — 8)  at  Amsterdam  as  clerk  and  representative 
of  the  Smpna  firm.  Neither  his  father's  tråde  nor  his  own  health,  however, 
flourished,  and  he  at  length  obtained  permission  to  study  medicine,  the 
only  higher  profession  then  open  to  a  Greek^  who  was  not  prepared  to 
apostatise  from  his  religion  or  cringe  before  his  rulers. 

Assistcd  by  his  old  friend,  Bernard  Kuen,  he  was  able  to  begin  study 
at  Montpellier  in  1782.  The  chief  events  of  his  Iife  from  this  point  are 
described  by  himself  in  his  letters,  especially  those  to  his  friend  Demetrius 
Lotos,  Protopsaltes  or  Precentor  of  the  Greek  cathedra!  at  Smyrna. 

On  arriving  in  France,  he  found  the  chief  subject  of  conversation  was 
De  Grasse's  defeat  by  Rodney  in  the  West  Indies ;  "Yet  they  say  the 
English  are  likely  to  sue  for  peace,"  This  (he  says)  is  due  to  their 
stupendous  national  debt,  which  amounts  to  252,000,000  pounds  sterling. 


«33 

''Show  this  to  your  baker,  when  he  next  tells  you,  what  you  owe  hinii 
and  perhaps  he  will  have  patience." 

Koraes  combined  his  medical  with  philological  studies,  and  obtained 
the  friendship  of  Villoison,  then  the  greatest  Greek  scholar  in  France,  in 
a  manner  he  thus  describes : 

"Villoison  sent  me  a  present  of  five  of  his  books.  Do  you  know  why? 
Because  I  pointed  out  some  mistakes  in  his  notes!  I  swear  this  is  true* 
Anyone  else  would  have  become  my  mortal  enemy,  but  such  are  the 
European  savants  of  the  better  class." 

In  July  1786,  he  took  the  degree  of  M.D.  at  Montpellier,  atter  defen- 
ding  a  thesis  on  the  Doctrine  of  Fever  *^ Pyretologiae  Synopsis*^  before 
an  assembly  of  250  persons.  In  the  letter  announcing  his  success,  hesays 
he  lacked  but  one  thing  of  the  happiness  of  Epaminondas,  who  attained 
his  highest  wish  in  conquering  the  Lacedaemonians  while  his  father  and 
mother  were  alive  —  His  own  parents  had  died  a  year  or  two  previously. 
''It  is  the  custom  on  this  day,"  he  continues,  ''to  call  after  dinner  on  all 
the  professors  to  thank  them  for  the  trouble  they  have  taken ;  so,  after 
writing  to  you,  I  sent  for  my  perruquier  to  put  a  little  order  into  the 
external  derangement  of  my  head,  for  at  the  thesis  reading  it  is  proper 
to  present  oneself  with  dishevelled  hair  —  and  paid  a  round  of  calls. 
All  overwhelmed  me  with  praises,  and  one  of  the  principal  professors 
urged  me  to  Iranslate  "Hippocrates". 

He  spent  two  more  years  at  Montpellier,  engaged  partly  in  such  trans« 
lations.  On  August  loth  1786,  he  wrote  Demetrius  an  account  of  Mont- 
golAer  balloons,  which  were  then  the  sensation  in  France.  "It  only 
requires  the  discovery  of  some  way  to  guide  them  for  men  to  navigate 
air  like  water.  Some  think  this  impossible.  Anyhow,  the  Lyons  Academy 
has  offered  a  prize  of  400  piastres  for  the  discovery.  England  i$  much 
embarrassed,  and  is  in  danger  of  losing  Ireland  as  well  as  America.  Th^ 
fall  or  decline  of  this  kingdom  would  grieve  me  much,  for  England  is 
the  only  corner  of  Europe  where  they  still  keep  liberty,  truth,  and  free 
speech,  where  flattery  has  no  hold,  where  the  poor  can  make  head  against 

the   oppression   and  spite  of  the  rich,  where  = but  Fve  no  more 

paper,  Good-night."  Next  day  he  continued  the  letter  with  an  account  of 
the  contest  between  Pitt  and  Fox  on  the  subjcct  of  the  Regency,  and 
the  newspaper  utterances  on  both  sides.  "See,  my  friend,  what  liberty  is  I 
This  holy  liberty  reigned  also  at  Athens,  but,  having  no  journals,  the 
Athenians  poured  out  their  complaints  on  the  stage." 

The  tendency  to  politics  and  philology,  rather  than  to  the  practice  of 
his  profession,  for  which  his  health  also  in  part  disqualified  him,  was 
confirmed   by   his   removal  to  Paris  in  1788,  and  by  the  stirring  scenes 


234 

which  followed.  He  witnessed  the  whole  of  the  Revolution,  from  the 
charge  of  'Royal  Allemaod'  before  the  Tuileries,  }uly  12,  1789,  when  he 
saw  Prince  Lambesc  cut  down  an  inoffensive  old  man  ('Split  his  skuU,' 
såys  KoraeSy  'struck  him  with  the  flat  of  his  sword/  say  historians)  till 
he  turned  away  from  the  scaffold  on  Januaiy  2ith  1793,  and  wrote  thus 
to  his  friend:  '*I  have  never  loved  kings,  and  in  this  I  resemble  our 
ancestors,  but  I  mourtied  for  Louis  XVI  from  the  bottom  of  my  heart, 
and  at  the  same  time  admired  him  for  the  courage  he  showed  on  this 
terrible  day.  I  madly  love  liberty,  but  I  love  justice  also.  Liberty  without 
jiistice  is  iiothing  but  pure  brigandism.  If  I  saw  my  worst  enemy  suffer 
a  vnrong  nothing  should  prevent  me  from  helping  him." 

'*Libert}%  (he  says  elsewhere)  has  its  hypocrites  and  fanatics,  like 
religion*'  and  he  admits  that  he  himself  might  be  classed  among  the 
latter.  **The  least  restraint  is  veritable  punishment  for  me,  the  least 
obstacle  to  the  free  exercise  of  my  faculties,  physical  or  mental,  a  cruel 
tyranny."  He  hated  to  appear  before  officials,  and  gives  an  amusing 
account  of  his  horror  at  being  inscribed  in  the  list  of  citizens.  ''It  was 
bad  enough  to  have  to  give  my  name  &c ,  but  to  be  weighed  and 
examined  from  head  to  foot  like  a  prize  ox,  to  have  recorded  in  the 
Fasti  of  the  Republic'  my  eyes,  my  black  eyebrows,  my  enormous 
roouth  — !"  Yet  he  was  no  egoist.  "I  swear  by  the  shade,  of  Socrates 
that  I  fear  and  detest  oppression,  not  for  myself  only.  It  is  the  same  and 
worse  when  I  see  others  oppressed,  especially  when  I  cannot  avenge  them. 
The  memorable  day  of  the  pillage  of  the  shops,  I  got  a  fever  in  the 
evening  for  having  had  the  foolish  curiosity  to  go  out  to  the  Rue  des 
I/Ombards.  Witness  of  such  crying  injustice,  and  enraged  at  my  impotence 
to  take  any  of  the  rascals  running  about  the  streets  laden  with  stolen 
sugar  and  coflfee  by  the  scruff  of  their  necks,  I  felt  at  once  in  my  body 
the  shivering  precursive  of  fever." 

''I  am  poor,"  he  writes,  '*but  I  care  little  for  that,  the  only  thing  that 
torments  me  is  the  fear,  that  my  poverty  may  deprive  me  of  my  liberty. 
I  wish  my  enemies  no  greater  ill  ihan  to  be  dependent  on  others  all 
their  lives,  while  as  to  those  of  my  friends,  who  find  such  a  position 
indifferent,  I  wish  they  might  try  it  for  a  fortnight  only," 

His  disappointment  at  the  issue  of  the  Revolution  was  great.  If  the 
most  civilized  of ,  nations,  headed  by  men  of  education,  ardent  admirers 
of  antiquity,  who  named  their  children  after  Brutus,  Timoleon,  and 
Epaminondas  had  produced  this,  what  could  his  own  countrymen  hope 
for?  He  became  home-sick.  In  his  walks  by  the  Seine,  he  imaged  to 
himself  the  sea-shore  of  Smyrna  and  repeated  the  Homeric  — 
WoW^ti  'Lixupyyjs^  'åXtyetroya  royrorivAKToy. 


235 

"In  the  woods  round  Paris  I  thought  ni)rself  beside  Bion  composing 
the  epitaph  of  Adonis,  and  recited  with  tears  those  pathetic  lines 

Avoatfiévåt  rXoKXfil^xg  åvat  ^pvfidvg  åXAKyjTon 
lltv^aKéoi^  yi^TETXog^  åvÅy^xKog. 

His  poverty  increased,  and  his  health  declined.  Translating  medical 
books  is  not  a  lucrative  occupation  at  any  time,  still  less  during  a  Revo- 
lution —  In  1796  his  capital  was  reduced  to  12  francs,  and  he  lived 
some  time  on  an  ounce  of  bread  a  day,  till  he  managed  to  get  600  francs 
for  a  French  version  of  Black 's  *Sketch  of  the  History  of  Medicine  and 
Surgery"  while  the  aid  of  his  friends  saved  his  library. 

"I  am  in  want  of  everything,"  he  wrote  in  the  autumn  of  1796,  at 
the  approach  of  a  winter,  which  will  probably  be  the  last  of  my  life,*' 
and  he  sent  Demetrius  Lotos  a  Greek  epitaph  for  his  tombstone.  However, 
he  concluded  that  "to  die  of  chagrin  and  disappointment  would  partake 
of  the  cowardice  of  suicide"  and  that  there  was  still  work  for  him  to  do. 

This  work,  to  which  he  devoted  the  rest  of  his  life,  may  be  summed 
up  as  foUows  —  to  teach  the  Greeks  their  politicai  position  and  raake 
it  known  to  Europe;  to  educate  his  countrymen,  and  to  restore  their 
language.  The  estimates  of  competent  judges  regarding  the  final  outcome 
of  his  labours  in  these  various  directions  have  already  been  given;  it 
remains  to  attempt  a  brief  account  of  the  work  itself. 

His  Beatitude,  the  Patriarch  Anthimos,  had  also  about  this  time  under- 
tåken  to  teach  the  Greeks  their  political  position  —  a  question  upon 
which  their  minds  were  becoming  dangerously  exercised,  owing  to  the 
disturbance  caused  by  that  European  earthquake,  the  French  Revolution. 
He  composed  for  this  purpose  the  famous  ^Fatherly  AdmoniiiorC  noticed 
above,  in  which  he  exhorted  his  countrymen  to  maintain  a  reverent 
submission  to  the  Turks,  the  divinely  appointed  guardians  of  orthodoxy. 
In  1799  there  appeared  an  answer  to  this  egregious  production  in  the 
form  of  a  ^Fraternal  Instruction'  —  'AJsAcp/xjJf  At^aa-Ka^ta  —  by  Ada- 
manlios  Koraes,  the  first  of  a  long  series  of  writings,  in  which  he  insisted 
on  the  doctrine  that,  while  the  Greeks  might  rightly  c'aim  a  restoration 
of  liberty  and  nationality,  these  blessings  could  only  be  earned  by  a.long 
process  of  education  and  self-discipline.  The  Revolution  had  acted  on 
him  both  as  inspiration  and  warning.  His  countrymen  must  be  roused  to 
liberty,  and  preserved  from  extravagances  by  a  revival  of  the  spirit  of 
antiquity. 

-  A  few  years  later,  indeed,  when  the  arms  of  the  French  Republic 
seemed  likely  to  reach  Turkey,  he  blew  the  war-trumpet,  and  published 
a   *Salpisma  Polemisterion'    which    "contains   some  of  the  finest  passages 


236 

in  Modem  Greek;  passages  indeed  which  are  surpassed  by  few  in  any 
language  for  their  exalted  patriotism  and  fervid  eloquence"  (Vincent  & 
Dickson.  Handbook  to  Modern  Greek.  p.  218)  and  a  war-song  (^l'hoi  fiov 
(TVfjLTXTpi&rai  which  was  much  sung  during  the  revolt. 

But  he  soon  reverted  to  his  former  ideal  of  gradual  education.  In  1802 
he  dedicated  a  translation  of  "Beccaria"  to  the  lonian  Republic,  and  in 
the  following  year  published  a  Memoir  on  the  state  of  Greece,  which 
attracted  much  attention.  In  1804,  Napoleon  commissioned  him  to  make 
a  translation  of  the  works  of  Strabo  and  in  the  same  year  there  appeared 
one  of  his  most  important  productions,  an  edition  of  the  Aeihiopics  of 
Heliodorus  with  Prolegomena  on  the  state  of  the  Greek  language,  and 
the  means  of  improving  it. 

Greece  was  then,  in  the  language  of  one  of  her  ablest  scholars, 
Eugenius,  "without  a  language  and  polyglot  at  the  same  time  —  the 
first  on  account  of  the  corruption  and  imperfection  of  the  dialects,  the 
second  because,  there  being  no  grammatical  or  syntactical  standard, 
everyone  spoke  or  composed  according  to  the  niles  of  his  own  fancy". 
There  were  three  attitudes  towards  the  state  of  things;  i.  that  of  the 
clergy,  who  were  perfectly  content.  For  those,  who  wished  to  study  or 
write  about  orthodox  theology,  was  there  not  ecclesiastical  Greek,  and 
what  more  was  necessary  or  adviseable  ?  2.  that  of  the  average  patriot, 
who  held  that  his  particular  dialect  of  Roraaic  —  ofthePeloponnesus,  of 
the  lonian  islands,  of  Epirus,  Thessaly,  or  Chios  —  might  appropriately 
become  the  universal  tongue  of  Hellas ;  and  3.  that  of  a  few  scholars, 
who  wished  to  restore  the  language  of  Plato  and  Thucydides. 

Koraes  advocated  a  course  opposed  to  all  these.  "The  learned  of  a 
nation  (he  said)  are  naturally  the  law-givers  of  the  language  the  nation 
speaks,  but  they  are  the  law-givers  of  a  democratic  thing.  To  them 
belongs  the  correction  of  the  language,  but  the  language  itself  is  the 
property  of  the  whole  nation,  its  sacred  property."  "At  the  same  time" 
he  adds,  "I  think  that  if  the  scholar  is  bound  to  condescend  to  the 
measure  of  the  wood-carrier's  comprehension,  so  also  the  wood-carrier 
should  make  an  effort  to  rise  towards  the  comprehension  of  the  language 
spoken  and  written  by  the  scholar,  and  so  both  meet  in  the  middle  of 
the  ladder." 

He  advocated,  in  short,  the  gradual  purification  of  the  language  by 
the  exclusion  of  foreign  words  and  expressions,  and  the  substitution  of 
ancient  ones  so  far  as  possible,  without  the  hopeless  attempt  to  restore 
the  inflectional  and  involved  structure  of  classical  Greek.  Through 
countless  struggles  with  opponents  on  both  sides  he  carried  this  system 
to  victory,  a  victory  gained  less  by  argument  than  by  the  example  of  his 


237 

own  copious  writings  "which  chartned  and  carried  away  his  countryraen, 
and  which  are  distinguished  as  brilliant  models  of  Modern  Greek  by  an 
expressive  style  and  a  happy  combination  ofpopular  and  classical  elements 
in  grammar  and  vocabulary."  (Hertzberg).  As  Prof.  Clyde  says  in  his 
^^Romaic  atui  Modern  Greek  compared^\  "He  showed  how  many  elements 
of  Ancient  Greek  remained  in  the  Romaic  dialects,  and  how  far  they 
might  be  restored  to  their  ancient  forms.  If  he  did  not  give  his  coun- 
trymen  a  language,  he  made  them  conscious  of  possessing  one  second  to 
none  in  Europe." 

In  1803  he  addressed  an  open  letter  to  the  people  of  Smyma  urging 
the  foundation  of  a  school  and  library  there.  Among  other  incentives  he 
remarks  —  „Do  you  know,  my  friends,  that  even  in  the  two  chambers 
of  the  English  Parliament  there  are  few  who  have  not  some  notion,  more 
or  less,  of  Greek.  With  what  a  curse,  then,  has  God  smitten  the  unfortu- 
nate  Greeks,  that  they  should  have  so  neglected  their  hereditary  possession !" 
The  Smymiotes  sent  him  some  figs,  but  were  otherwise  not  very  responsive. 

About  this  time  some  wealthy  Greek  merchants,  the  brothers  Zosimades, 
asked  him  how,  in  his  opinion,  the  regeneration  of  Greece  could  be  best 
hastened.  He  suggested  the  publication  of  a  *Library'  of  ancient  Greek 
authors,  with  introductions  and  notes  in  Modern  Greek  —  and  they 
oflfered  to  defray  the  expenses.  It  was  thus  that  he  commenced  in  1805 
the  publication  of  his  Biblioiheca  Helienica^  which  caused  a  great  sen- 
sation among  his  countrymen. 

"Amid  the  general  enthusiasm,  which  greeted  the  successive  volumes, 
might  be  heard  the  grumbling  of  the  clergy,  who  mistook  the  foe  of 
superstition  for  an  infidel,  and  the  sneers  of  the  pedants,  who  affected 
the  ^6te  fiol  Xexij/;^y  susceptibility  at  the  installation  of  Modern 
Greek"  (Clyde). 

He  began,  much  to  the  amazement  of  scholars,  with  the  Varicus 
His/or  tes  of  Aelian,  and  the  philosophic  and  historical  fragments  of 
Heracleides  of  Pontus  and  Nicholas  of  Damascus;  a  sort  of  Tit- bits  diet 
for  weak  stomachs,  chosen  on  the  same  principle,  which  made  him  publish 
his  epoch-making  ProUgomena  on  the  Greek  language  as  introduction  to 
a  romance  written  by  a  bishop,  which  would  attrået  the  public,  and 
could  hardly  be  suppressed  by  the  clergy. 

The  second  volume  contained  the  orations  of  Isocrates,  the  great 
advocate  of  Hellenic  unity  against  the  barbarian ;  the  "old  man  eloquent 
whom  that  dishonest  victory  at  Chaeronea  fatal  to  liberty,  killed  with 
report"  and  this  was  followed  by  the  biographies  of  Plutarch,  in  several 
volumes. 

Meanwhile   his   fame   as   a   scholar  was  increasing.  He  had  gained  a 


238 

prize  of  5000  francs  for  a  translation  of  the  *Airs,  Waters  and  Piaces  o 
Hippocrates,  and  was  twice  oflfered  a  Professorship,  (one  with  a  salary 
of  6000  francs)  which,  however,  he  refused,  as  being  likely  to  hinder  his 
work  for  his  country. 

The  volumes  of  the  Greek  Library  were  interspersed  with  minor  publi- 
cations  on  philology  and  politics,  afterwards  collected  into  five  volumes 
of  "Ar^xr«"  or  Miscellanies. 

At  the  same  time  he  studied  Pestalozzi's  method  of  educaticn  with  the 
view  of  introducing  it  into  Greece,  and  procured  the  establishment  of  a 
school  and  library  in  the  Island  of  Chios. 

The  news  of  the  Greek  revolt  caused  Koraes  almost  as  much  dismay 
as  it  did  the  European  statesmen.  It  had  comé,  he  said,  thirty  years  too 
soon,  and  he  anticipated  scenes  of  bloodshed  and  disorder,  which  might 
give  *the  antichristian  Holy  Alliance'  a  handle  for  interference.  Heseems 
to  have  thought  that  the  next  generation,  fed  on  a  diet  such  as  he  was 
providing  from  Plato  and  Plutarch,  Marcus  Aurelius  and  Isocrates,  would 
have  advanced  to  the  great  struggle  for  "country  and  wife  and  child, 
the  temples  and  tombs  of  their  fathers"  in  fitting  guise  as  did  the  ancient 
Spartans. 

—  to  the  Dorian  mood 
Of  flutes  and  soft  recorders  —  such  as  raised 
To  height  of  noblest  temper  heroes  old 
Arming  to  battle,  and  instead  of  rage 
Deliberate  valour  breathed  firm  and  unmoved 
With  dread  of  death  to  flight  or  foul  retreat. 

To  atone  for  the  loss  of  a  spectacle,  magnificent  indeed,  but  whicli 
might  never  have  been  realised,  and  which  he  at  least,  could  not  have 
seen,  Koraes  was  privileged  to  behold  Greece  free  and  independent,  and 
to  receive  the  solemn  thanks  of  his  countrymen  unanimously  roted  by 
the  Panhellenic  Congress  at  Troezen  in  1827. 

The  Outlook,  indeed,  was  not  very  promising.  "Our  condition,  he 
writes,  *'is  such  that  if  an  angel  came  from  Heaven  to  rule  us,  we  should 
risk  turning  him  into  a  devil."  John  Capodistrias,  though  an  able  and 
amiable  man,  and  a  member  of  the  medical  profession  to  boot,  was  by 
no  means  an  angel.  His  ideals  took  the  form  not  so  much  of  schools 
and  libraries  as  of  a  strong  fleet  and  army,  with  himself  at  their  head 
as  a  dictatorial  Russian  viceroy,  and  the  aged  physician,  therefore,  stirred 
himself  up  once  more,  and  published  two  pamphlets  against  him  in  the 
form  of  dialogues. 

This  was  his  last  efFort.  He  had  written  or  edited  about  50  volumes, 
including    17    of  the    "Greek  Library"  made  about  10  translations  from 


»39 

modern  medical  books  as  pot  boilers,  and  had  further  accumiilated  notes 
for  an  edition  of  Hippocrates,  which,  however,  he  did  not  live  to 
accomplish. 

In   March  1833,  while  reaching  something  from  the  floor  as  he  sat  on 
his  chair,  the  feeble  old  man  slipped  and  fell  to  the  ground.  He  received 
a  shock  from  which  he  gradually  sank  and  died  on  the  6th  April,  afew 
weeks   before   the   completion   of  his  85th  year.  Just  before  he  died  he 
uttered   the   words    'My   Country'   and    then,  turning  his  eyes  towards  a 
bust  of  Demosthenes,  said  éxeTvog  ^ro  åyBpoorog  'that  was  a  man.' 
On    his   tombstone   is  the  foUowing  epitaph,  composed  by  himself;  — 
AAAMANTIOS  KOPAHS 
XIOS 
TnO  HENHN  MEN 
ISA  AE  THI  <I>TZAZHI  M'EAAAAI 
nE<WAHMENHN  THN 
THN  nAPIZIHN 
KEIMAI 
''Adamantios   Koraes  of  Chios,  I  He  here  in  the  land  of  the  Parisians, 
foreign  indeed,  but  loved  equally  with  Hellas,  that  bore  me."  —  A  French 
hånd  has  added  beneath  it:  — 

"Ce  noble  en&nt  des  Grecs,  évoquant  leur  genie, 
Fit  lever  å  sa  voix  un  peuple  de  heros. 
La  France,  O  Coray,  ta  seconde  patrie 
Te  garde  avec  orgueil  dans  la  paix  des  tombeaux"* 
His   library   was   bequeathed   to  the  Lyceum  of  Chios,  which  he  had 
helped   to   inaugurate,   and   his   ''figure  Socratique*',  as  a  friend  politely 
described   it,   stands   there  sculptured  in  marble  by  Canova  still  waiting 
for  the  barbarian  to  leave  his  fatherland. 


ZUR  GESCHICHTE  DER  WINDPOCKEN  UND  DEREN 
VERHÅLTNIS  ZU  DEN  POCKEN. 

Von    WILHELM    EBSTEIN,   {Gdttingen). 


(SchlussJ 


Es  ist  hier  nicht  der  Ort,  weder  auf  die  Richtigkeit  aller  vorgetragenen 
Behauptungen  noch  auf  die  Polemik  einzugehen,  welchesich  an  die  vorstehende 
Meinungsåusserung  Heims  ankniipfte,  es  sei  deswegen  auf  seine  einschlågigen 
Mitteilungen  i)  verwiesen.  Nur  soviel  sei  bemerkt,  dass  schliesslich 
Heim  die  von  ihm  vorgetragenen  Anschauungen  betreflfs  der  Mdglichkeit 
einer  diflferentiellen  Diagnose  zwischen  Variola  und  Varizellen  aus  mannig- 
fachen  Grunden  2)  nicht  festgehalten  hat.  Besonders  schien  ihm  gegen 
den  zuerst  von  ihm  eingenommenen  Standpunkt  zu  sprechen,  dass  die 
Impfung  eines  Såuglings  mit  der  Lymphe  aus  den  Pocken  eines 
fruher  vaccinierten  Kindes,  die  er  fur  Windpocken  halten  zu  dilrfen  meinte, 
eine  nach  seiner  Ansicht  echte  Variola  erzeugte,  welcher  der  Impfiing 
erlag.  Abgesehen  davon,  dass  die  Eltern  des  Såuglings  behaupteten,  dass 
derselbe  bereits  vor  der  Impfung  angesteckt  gewesen  sein  miisse,  da  in 
der  Nåhe  Pocken  grassierten,  scheinen  mir  folgende  zwei  Punkte  der 
Heim^chtTL  Auffassung  dieses  Falles  nicht  gunstig  zu  sein.  Erstens  ist  es 
durchaus  nicht  wahrscheinlich,  dass  das  vaccinierte  Kind,  mit  dessen 
Pockeninhalt  Heim  den  Såugling  impfte,  so  bald  nach  der  Vaccination 
von  Variola  befallen  worden  ist.  Ueberdies  aber  hat  es  zweitens  nach 
unseren  heutigen  Kenntnissen  von  den  Varizellen  gar  nichts  befremdliches, 
dass  ein  Såugling  von  8 — 9  Monaten  denselben  erliegen  kann.  Auch  die 
weiteren  von  Heim  beigebrachten  Grlinde  scheinen  mir  nicht  dazu  angetan, 
seine  friiheren  Beobachtungen  umzustossen  und  zu  beweisen,  dass 
die  Varizellen  eine  selbståndige  Krankheit  nicht  sind.  Dagegen  kann 
freilich  die  Oberimpfbarkeit  des  Inhalts  der  Efflorescenzen  daftir  angefiihrt 


1)  Heim,  Nooh  zwei  Worte  uber  das  Vorkommen  echtor  Pocken  nach  vorangegangenen 
echten  Kuhpocken.  Horn' s  Arch.  f.  mcdiz.  Erfahrung:  1811,  Bd.  2,  T.  269.  Abgedrucktin 
Heims  yennischten  medezin.  Schriften,herau8gegeb.  von  ^.Pa«<9c7r,  Leipzig  1436,  Seite  153. 

2)  Heim.  Meine  jetzige  Ansicht  iiber  den  Einfluss  der  Schutzpocken  auf  Menschenblat- 
tern.  Arch.  f.  mediz.  Erfahrung  1825,  abgedr.  in  Heim's  vermischten  medizinischen 
Sohriften,  herausgegeb.  yon  A.  Paeisch,  Leipzig  1836,  S.  175. 


24t 

werden,  dass  es  sich  hier  weit  eher  um  Variola  als  um  Varizellen  gehan- 
delt  hat,  weil,  was  Heim  selbst  erprobt  hatte  und  von  anderen  Beobach- 
tern  vielfach  beståtigt  worden  ist  i),  der  Inhalt  der  Varizellenblaschen 
inoculabel  ist.  Indes  auch  diese  Regel  hat  ihre  Ausnahmen2). 

Als  der  schroffste  und  einflussreichste  Gegner  der  Sonderstellung  der 
Varizellen  ist  der  verdienstvolle  Wiener  Dermatologe  Prof.  Ferdinand 
Hebrai)  anzusehen.  Fiir  ihn  gibt  es  nicht  zwei  oder  drei  verschiedene, 
sondern  nur  eine  einzige  Blatternkrankheit,  die  sich  jedoch,  åhnlich  einer 
anderen  Krankheit,  in  verschiedenen  Abstufungen  zu  erkennen  gibt.  Ftir 
Hebra  ist  die  Varicella  nichts  ånders  als  eine  echte  Pockenform,  welche 
sich  lediglich  durch  die  geringste  Anzahl  von  Efflorescenzen  und  einen 
gutartigen  Verlauf,  den  steten  Ausgang  in  Genesung,  unterscheidet.  Den 
Standpunkt,  welchen  um  die  Mitte  des  19.  Jahrhunderts  noch  viele  und 
zwar  hervorragende  Aerzte  in  der  Pockenfrage  einnahmen,  ersehen  wir 
beispielsweise  aus  der  i.  Ausgabe  von  Wunderlichs  Handbuch  der  Patho- 
logie  und  Therapie  (Stuttgart  1854,  2.  Bd.  1.  Abteil,  S.  494).  Seine  Acus- 
serung  verdient  eine  besondere  Beachtung,  weil  ein  Kliniker  wie  Wunder- 
lich  sich  darin  selbst  der  auch  in  Deutschland  „sich  immer  mehr  ver- 
allgemeinemden"  Ansicht  anschloss,  dass  zwischen  Variola  und  Varizellen 
nur  graduelle,  aber  keine  wesentlichen  Unterschiede  bestehen.  Er  weist 
darauf  hin,  dass  man  seit  der  Einfiihrung  der  Vaccination  die  modifizierte 
Form,  die  sogen.  Variolois  {Willan\  kennen  gelemt  håbe.  Wunderlich 
tritt  also  dafUr  ein,  dass  die  verschiedenen  Hauptformen  und  Grade  der 
Entwicklung  der  Pocken:  Variola  vera,  Variolois  und  Varicella  den 
gleichen  Ursprung  haben.  Ich  brauche  die  Motivierung  Wunderlichs 
nicht  weiter  zu  verfolgen,  weil  er  in  der  zweiten  Ausgabe  seines  Werkes 
(1856,  4.  Bd.  S.  178  und  211)  seine  Ansicht  wesentlich  modifiziert  hat. 
Jedenfalls  hatte  bei  Abfassung  der  ersten  Auflage  die  Jennersche  Ent- 
deckung  keinen  ersichtlichen  Einfluss  auf  die  Anschauungen  Wunderlichs 
tiber  die  Beziehungen  der  Variola  zu  den  Varizellen  ausgeiibt.  Ware  dies 
der   Fall   gewesen,   so   hatte   ihm   die   Erfahrung,  dass  die  Vaccination, 


1)  Tergl.  VeUtr,  Impfang  der  YarizeUenlymphe.  ÅrohiT.  der  HeUkunde  I,  8.  286. 
1860,  dMelbsi  Tiel  Literaturangaben,  sowie  h.  Thomas,  Die  Speziflzit&t  der  Yarizellen. 
Areh.  d.  HeUkande  VIII,  8.  876.  1S67,  Heubtter^  1.  o.  S.  428. 

2)  J.  Sieiner.  (Compendium  der  Kinderkrankheiten,  2.  Aufl.  Leipzig  1873,  S.  421) 
bezeiehnet  die  Varizellen  als  eine  ansteckende  und  Qberimpfbare  Krankheit  Erberichtet, 
daas  er  wiederholt  Impfungen  mit  Haftung  yorgenommen,  die  Eruption  erfolgte  gewohn- 
ieh  am  aohten  Tage  und  war  uber  die  gesammte  Korperoberflache  fast  gleichzeitig 
entstaaden. 

8)    Bebra,  Haatkrankbeiten  in  Virehowå  speo.  Pathol.  und  Therapie,  III.  1.  Seite  161 
Srlangen  1860. 


242 

ebenso  wenig  wie  das  Ueberstehen  der  echten  Pockea  einen  Scfautz 
gegen  die  Varizellen  zu  gewåhren  scheinen,  auf  die  richtige  Fåhrte  leiten 
mQssen.  Dass  Varizellen  vor  einer  spåteren  Erkrankung  an  der  Variola 
nicht  schutzten,  haben  wir  nicht  nur  in  der  Zeit  vpr  der  Vaccination  an 
dem  Beispiele  Goethes  gesehen,  sondem  es  ist  auch  nach  der  Entdeckung 
derselfoen  nicht  gar  selten  beobachtet  worden.  Sieincr  (1.  c.  S.  422)  hat 
wiederholt  beobachtet,  dass  nicht  geimpfte  Kinder  zuerst  an  Varizellen 
mit  raschem,  gutartigen  Verlauf  und  nach  10 — 14,  bez.  21  Tagen  an  com- 
plicierender  Variola  mit  tOtlichem  Ausgangt  erkrankten.  In  einem  Falle, 
wo  er  mit  Erfolg  Varizellen  iibergeimpft  hatte,  erkrankte  das  Kind  nach 
3  Wochen  an  echter  Variola.  C  Tnngeli)  berichtet,  um  nur  einen 
fewadiienen  betre£fenden  Beleg  dafiir  hier  anzufuhren,  dass  bei  einem 
W&rter  der  chirurgischen  Stetion«  wo  die  Diagnose,  ob  Varizellen  oder 
Varioloiden  vorlagen,  wegen  starker  TrQbiing  des  Inhalts  der  Blåschen- 
nicht  ganz  sicher  war,  alle  Zweifel  dadurch  gehoben  wurden,  als  er  9 
Monate  spåter  an  Variola  erkrankte.  TUngel  bemerkt  hierzu,  dass 
damit  der  Beweis  der  Nichtidentitat  beider  Kontagien  gefUhrt  wurde.  Ich 
will  zam  Beweis  dafur,  wie  wenig  auch  trotz  alledem  um  jene  Zeit  die 
NichtidentUåi  beider  Kontagien  anerkannt  wurde,  das  Beispiel  von  Skoda 
anfiihren,  der  in  einem  Reisebericht  2)  hervorhebt,  dass  sich  håufig  Gelegen- 
heit  geboten  håbe,  sich  von  der  Identitdt  der  Variola  vera,  Variolois  und 
Varizellen  zu  Uberzeugen,  und  dass  in  Wien  wohl  kein  Arzt  daran  zweifle, 
dass  diese  drei  Krankheitsformen  identisch  seien.  Skoda  meint,  dass  alle 
Aerzte  diese  ihm  allein  als  richtig  erscheinende  Auffassung  des  Pocken- 
prozesses  adoptieren  soliten« 

4.  Die  Geschichte  der  Windpocken  von  i)em  Deutschen  Reichs- 

IMPFGESETZ,  VOM  8.    ApRIL    1 874  BIS  JETZT. 

Die  strenge  DurchfUhrung  des  Reichsimpfgesetzes  in  Deutschland  hat 
zur  Folge  gehabt,  dass  Erkrankungen  an  Variola  oder  Variolois  allmåhlich 
zu  recht  grossen  Seltenheiten  bei  uns  geworden  sind.  Wåhrend  vorher 
Epidemieen  der  echten  Pocken  neben  denen  von  Varizellen  aufbaten, 
fehlen  jetzt  die  ersteren  und  es  handelt  sich  gegenwårtig  nur  um  En- 
oder  Epidemieen  der  letzteren.  Man  soUte  nun  meinen,  dass,  wenn  die 
Varizellen  durch  dasselbe  Gift  erzeugt  wtlrden  wie  die  Variola  und  die 
Variolois,  die  rigorose  Handhabung  des  Deutschen  Reichsimpfgesetzes  auch 


1)  C.  TQmgéi,  KUaitohe  MitteUangen  tob  der  medisinitoheii  Åbtellttng  des  AUgemeliMii 
Krankenluiiiie«  in  Hambnrg  aaB  dem  Jahre  1858.  Hamburg  1860.  Seite  27. 

2)  Shoda,  BayriBohes  ftratlioheB  InteUigenzblatt  1858.  No.  83. 


243 

der  epidemischen  Ausbreitong  der  Varizellen  und  den  hftufigen  Einzel- 
erkrankungen  an  denselben  den  Boden  abgraben  wtirde.  Dies  ist  aber 
nicht  der  Fall  gewesen.  Ferner  wåre  zu  erwarten,  dass,  wofern  Variola 
und  Yarioloiden  durch  das  gleiche  Gift  veranlasst  wiirden,  wie  die  Vari- 
zdlen  —  was  immer  wieder  von  mancher  Seite  behauptet  war  —  echte  oder 
modifizierte  Focken  sich  mit  den  Varizellenepidemieen  vergesellschaften 
wiirden.  Dies  ist  aber  auch  nicht  beobachtet  worden,  obwohl  eine  Isolie- 
rung  der  an  Varizellen  Erkrankten  nicht  stattfindet,  sondem  diese  Kranken 
mit  allen  Menschen  frei  verkehren.  £in  treffliches  Beispiel  dafUr  bietet 
Basel,  wo  von  Anfang  Januar  1875  ^^  Ende  1879  die  Varizellen  ende- 
misch  herrschten  i).  In  diesem  2^itraum  wurdendort  510  Varizellenkranke 
gemeldet  und,  da  kein  Meldezwang  ftir  diese  Krankheit  in  Basel  besteht, 
ist  anzunehmen,  dass  die  Zahl  der  an  Windpocken  Erkrankten  eine  weit 
grOssere  war.  Åusserdem  wurden  in  dem  erwåhnten  Zeitraum  14  FiUle 
von  echten  Pocken  in  Basel  gemeldet.  Von  diesen  waren  zwei  von  auswårts 
eingeschleppt  und  12,  welche  såmtlich  im  letzten  Quartal  1879  auftraten^ 
waren  auf  eine  andere  Infektionsquelle  zurQckzufahren.  Ihre  Ausbreitung 
liegt  so  klar  vor,  dass  an  ZusammengehOrigkeit  dieser  VariolafåUe  mit 
den  endemischen  Varizellen  nicht  gedacht  werden  kann.  Indes  hat  auch 
die  UnmOglichkeit,  das  Varizellengift  durch  die  Vaccination  inihrerrein- 
lichsten  Durchfllhrung  auszurotten  oder  auch  nur  zu  verringern,  nicht  die 
Hinfalligkeit  der  gegen  die  Spezifizitåt  der  Varizellen  geltend  gemachten 
Einwande  zu  widerlegen  vermocht.  Kaposii)  und  M,  Hay  ^  sind  mit 
grosser  Entschiedenheit  ftir  die  Identitåt  des  Contagiums  der  Pocken  und 
der  Varizellen  eingetreten,  und  ein  Dezennium  spåter  hat  Hochsifi^er  4) 
eine  Beobachtung  verOfientlicht,  aus  welcher  sich  „mit  zwingender  Logik" 
ergeben  soli,  dass  die  harmlose  Varizellenerkrankung  eines  Kindes  zu 
schwerer  Erkrankung  der  Mutter  an  Variola  Anlass  gegebenhabe.  Dieser 
Fall  betrifit  einen  zehnjåhrigen  Gymnasiasten,  in  dessen  Schulklasse  die 
Varizellen  epidemisch  herrschten.  Derselbe  erkrankte  gleichfalls  an  Vari- 
zellen,  es   waren   nur   spårliche   wasserhelle   Blåschen  vorhanden.   ZwOlf 


1)  A.  Baader,  Die  Spezifisitat  der  Varizellen.  Gorrespondenzbl.  f.  sohweizer  Åerzte 
1880.  10.  Jahrgang  10,  Ifo.  19  und  20. 

2)  M  Kapoai.  Pathologie  und  Therapio  der  Hautkrankheiton.  Wien  1879.  S.  220. 

8)  Jf.  Hay.  Impfarzt  in  Wien.  Variola  bel  Frischimpfung.  MitteUung  des  Vereins  der 
Åerzte  in  Niederdetreich,  1880,  No.  5.  (Bemerkt  mag  hier  noch  werden,  dass  andere 
Aente  In  Wien,  irelche  ihr  Krankenmatcrial  dooh  aus  gleicher  QueUe  bezogen,  wie 
besonders  J,  Neumann  (Lehrbuch  der  Hautkrankheiten,  1880,  S.  137)  sioh  fOr  die  Sonder- 
natar  der  Varizellen  aussprachen. 

4)  C.  Hoehtinger^  {Wien),  Zur  Identitatsfrage  der  Pooken  und  VarizeUen.  Centralblatt 
f.  kUnisohe  Medizin  1890.  No.  43. 


244 

Tage  spater  erkrankten  der  åltere  i3Jåhrige  Bruder  an  Varizellen,  die 
Mutter  beider,  eine  4oj&hrige  Dame,  an  Variola  vera  gravis.  Das  Fieber 
dauerte  bei  der  letzteren  12  Tage.  Eine  detaillierte  Schiiderung  des 
Krankheitsverlaufes  halt  Hochsinger  flir  tiberflUssig.  Dartiber  lasst  sich 
freilich  streiten.  Indes  was  Hochsinger  uber  die  Krankheit  dieser  40 
jåhrigen  Dame  anfUhrt,  vertrågt  sich  ohne  weiteres  mit  der  Annahme, 
dass  auch  sie  von  einer  schweren  Form  von  Varicellen  befallen  worden 
ist.  Dass  auch  bei  Erwachsenen  Varicellen  vorkommen  kOnnen,  ergibt 
sich  aus  den  Mitteilungen  von  Sei/g.i).  Seine  Falle  betreffen  i.  einen  20 
jåhrigen  Polytechniker,  er  war  als  Kind  erfolgreich  geimpft  worden,  er 
erkrankte  an  Varicellen  mit  ganz  typischem  Verlauf,'nach  dem  Uberstehen 
derselben  wurde  er  wieder  erfolgreich  geimpft :  2.  ein  2 1  jåhriges  Frilulein, 
3.  einen  22jåhrigen  Soldaten,  welcher  infolge  der  Verkennung  der  Krank- 
heit in  das  Pockenhospital  kam  und  daselbst  von  Pocken  infiziert  wurde, 
sowie  endlich  einen  41  jåhrigen  Mann,  welcher  in  seinem  27.  Lebensjahre 
schon  einmal  Varicellen  aberstanden  haben  soU. 

Kann  also  auch  das  Alter  der  Patientin  nicht  dagegen  angefiihrt 
werden,  dass  sie  ebenso  wie  ihre  beiden  SOhne  an  Varizellen  erkrankt 
gewesen  ist,  so  muss  es  als  kaum  annehmbar  angesehen  werden,  dass  die 
Dame,  welche  dreimal  und  das  letzte  Mal  5  Jahre  vor  der  letzten,  in 
Rede  stehenden  Erkrankung  mit  Erfolg  revacciniert  worden  war,  an 
Variola  vera  erkrankt  sein  sollte.  Wie  wir  sp&ter  noch  sehen  werden, 
kdnnen  die  Varizellen  åusserst  unliebsame  Erscheinungen  veranlassen. 
CUss2)  bemerkt  mit  Recht,  dass  sogar  in  den  leichtesten  Fallen  von 
Varioloiden  alle  Efflorescenzen  als  kleine  Eiterblåschen  oder  KnOtchen 
abortiv  zu  Grunde  gehen.  Diese  Varioloisformen  stehen  betreffs  der 
Geringftigigkeit  und  der  Unvollkommenheit  des  Exanthems  hinter  den 
Varizellen  zurQck.  Die  Behauptung  Hébra's  und  seiner  Anhånger,  dass 
die  Varizellen  nichts  anderes  seien,  als  die  leichteste  Variolaform,  ist 
jedenfalis  in  dieser  AUgemeinheit  ausgesprochen  durchaus  unrichtig. 

Auch  in  Frankreich  haben  sich  eine  Reihe  von  Stimmen  dafilr  erhoben^ 
dass  Variola  und  Varizellen  identisch  sind.  Z.  Gahin^  hat  das  ein- 
schlågige  Material  gesammelt  und  hat  zur  weiteren  Stiitze  desselben  einen 
eigenen  Beitrag  geliefert.  Ich  brauche  nur  auf  den  letzteren  hier  einzu- 
gehen,  und  meiner  Ansicht  nach  beweist  er  ebenso  wenig  wie  die  Mittei- 
lungen seiner  Gew&hrsmånner  das,  was  er  beweisen  soU. 


1)  StiUt,    YariceUen   bei  Erwaohaenen.   Correspondensbl.  f.   Sohweiaer  Aente    1888, 
No.  9  bi8  11. 

2)  Clen,  Studien  fiber  YarizeUen   und  ibr  YerbftUniB  sa  Yarioloiden  und  Yariolen. 
Wartemb.  mediz.  Gorrespond.  BUtt,  Bd.  34,  1864,  8.  209. 

3)  L,  Galzin.  Yariole  et  YariseUe.  Thése  de  Paris.  1879.  Ko.  818. 


MS 

Die  von  Gahin  aufgewarfene  Frage,  ob  e$  i&Ogiich  ist,  dass  die  Vari- 
zeQen,  gutartig  wie  sie  sind,  zu  Variola  entarten  und  die  Ursache  einer 
mOrderischen  Epidemie  werden  kOnnen,  ist  bereits  auf  Grund  der  Beo- 
bachtungen  von  Murray  (s.  o.)  und  der  ebenerwåhnten  Mittéilungen' 
von  Baader  in  negativem  Sinne  beantwortet  i).  Gahin  gibt  nun  an,  dass 
er  gelegentlich  einer  in  dem  Gefångnis  und  Hospital  von  Montpellier 
herrschenden  kleinen  Endemie  von  Variola  und  Variolois  auch  zwei  Fålle 
von  Varizdlen  beobachtet  håbe  und  schliesst  daraus  auf  die  Identitet  der 
Variola,  der  Variolois  und  der  Varicella.  Sehen  wir  uns  diese  beiden  Fålle 
ariy  so  betrifit  der  erste  einen  in  seiner  Jugend  mit  Erfolg  geimpften  26 
jåhrigen  Mann,  welcher  sich  seit  långerer  Zeit  in  dem  Hospital  von  Mont^ 
pellier  auf hielt  und  sich  daselbst  infiziert  hatte.  Ich  mOchte  diese Iiifektioa 
aber  nicht  wie  Galzin  fUr  Varizellen  sondem  fUr  Variolois  halten  uhd 
zwar  deswegen,  weil  erst  am  4.  Tage  der  Erkrankung  der  Aus'briicfa  des 
Exanthems  erfolgte,  wekhes  ubrigens  rasch  und  abortiv  verlaufen  ist. 
Solche  Falle  sind  bekannt  und  jeder,  welcher  eine  grOssere  Focken- 
epidemie  zu  beobachten  Gelegenheit  hatte,  wird  besonders  bei  Vaccinierten, 
aber  gelegentlich  auch  bei  nicht  Geimpften  solchen  Varioloiden  begegnet 
sein.  Der  zweite  Fall  betrifit  einen  gleichfalls  in  seiner  Kindheit  geimpften 
Studenten  der  Medizin.  Wåhrend  der  erste  Kranke  sich  standig  im  Hos- 
pital, in  welchem  es  (ibrigens  um  die  Absperrung  der  Pockenkranken 
schlecht  bestellt  war,  aufhielt,  besuchte  der  Student  mir  tåglich  die 
Pockenicraaken«  In  diesem  Falle,  bei  dem  tach  eintågigen  Initialsympto- 
men  sich  das  bereits  nach  5  Tagen  abgetrocknete  lind  im  Stadium  dér 
Abschuppung  befindliche  Exanthem  entwickelte,  diirfte  es  sich  woM  um^ 
Varizellen  gehandelt  haben.  Auch  dieser  Fall  verlief  gUnstig  und  schnelii 
Ich  meine  aber-  nicht,  dass  man  åUs  diesem  einen  Fall  so  Veitgeheédef 
SchlQsse  ziehen,  d.  h.  daraus  fblgeni  darf,  dass  die  Variola  und  die  Vario- 
lois durch  dasselbe  Gift  wie  die  Varizellen  veranlasst  werden.    Man  dårf 


1)  Was  aber  •ndliob  mit  EntBohiedenheit  fUr  die  tpéfeifleohe  Yenehiedenheit  der  Viiri^- 
celleB  ond  der 'Variola  apricht,  dafilr  sind  folgende  Ten  J.  'KWuh  angegiribene  Tataaohen' 
geltend  m  maohen,  namlioh:  dase  die  geographisohe-  Verbreitung^  der  Variioella,  i\% 
stiindiger  Krankhelteform,  Tiel  weiter  reicht  als  die  der  Yariola,  dase  sie  an  einselnen 
Pankteii  der  ErdoberflScbe,  auf  dem  Caplande,  den  sCLdlicben  Landérn  Sddameril^,  auf 
dem  AnstrattBohen  Kontinent  ii.  a.  scbon  yor  £inffibrnng>^  des  Blattemgiftes  bekanlii 
gewesen  ist,  und  dass  sie  aacb  naobher,  und  gans  unabbfingig  Ton  der  innerbalb  weitenth-^ 
logener  Zeitr&ome  wiederbolt  erfolgten  Einsobleppung '  der  Yariola  und  Von  der  XS^r 
f&brung  der  Yaooination,  fortbestanden  und  nicbt  selten  epidemisob  geberrscbt  bat,  obne 
jemals  den  ibr  eigentCLralicben  milden  Charakter  des  Krankbeitsverlaufés  einzubilssen 
(Vergl.  hienu  ^n^iMi  ITtrttfA,  Handbuoh  der  bistoriseb-geographiseben 'Medizin. 'Abitoil 
2.  Aafl.  Stuttgart  1881.  Seite  110).  ,t  '       >       ^ 

1906.  17 


24$ 

bei  diesem  Falle  Galzins  doch  zum  mindesten  mit  der  MOglichkeit  rechnen, 
dass  der  Studiosus,  welcher  in  der  Jugend  mit  Erfolg  geimpft  worden 
war,  sich  gegen  die  Pocken  noch  immun  verhielt  und  sich  irgendwo,  da 
er  ja  mit  der  Aussenwelt  frei  verkehrte,  mit  Varizellengift  infiziert  hat. 
Dass  die  Varizellen  durch  ein  von  den  echten  Pocken  verschiedenes  Gift 
erzeugt  werden,  ergibt  sich  (ibrigens  auch  aus  den  in  meinen  bisherigen 
Darlegungen  mitgeteilten  kasuistischen  Belegen,  denen  ich  noch  einen 
weiteren,  der  mir  von  besonderem  Interesse  wegen  seiner  Eindeutigkeit  zu 
sein  scheint,  anschliessen  wili.  Der  erste  dieser  Falle  ist  von  A.  d^Espmc 
beschrieben«  Ich  entlehne  ihn  der  Darstellung  von  Chambard  (1.  c).  Es 
handelt  sich  um  ein  Kind,  das  im  Alter  von  zwei  Monaten  von  Varizellen 
befallen  wurde,  wahrend  es  sich  am  25.  Tage  einer  Variola  befiuid.  Der 
Schluss  ist  einfach.  Wenn  Variola  und  Varizellen  durch  die  gleiche 
Ursache  veranlasst  wurden,  hatte  die  Disposition  zu  den  letzteren  durch 
die  Erkrankung  an  der  ersteren  soweit  getilgt  sein  mussen,  dass  sie  der 
Variola  mindestens  nicht  auf  dem  Fusse  folgten.  Einen  Beweis  fiir  die  schon 
angefiihrte  Erfahrung,  dass  die  Varizellen  keinen  Schutz  gegen  die  Erkran- 
kung an  Variola  bieten,  ersehen  wir  aus  der  von  dem  vortrefflichen  Kliniker 
William  Osler  i)  mitgeteilten  Beobachtung,  die  nach  seiner  Ansicht  beweisen 
soli,  dass  ein  Anfall  von  Varizellen  vor  dem  Ausbruch  von  Variola  nicht 
schiitzen  kann  und  dass,  woriiber  durchaus  kein  Zweifel  bestehen  k6nne, 
zwischen  der  ersteren  und  der  letzteren  keinerlei  Beziehungen  bestehen. 
Diese  Beobachtung,  welche  jedenfalls  unsere  Beachtung  verdient,  rOhrt 
von  Sarkeyher.  Sie  betriflft  einen  5  jåhrigen  Knaben,  welcher  wegen  Vari- 
zellen in  das  Londoner  St.  Thomashospital  aufgenommen  worden  war. 
Es  handelte  sich  um  eine  vesikulåre  Eruption.  Die  Varizellendiagnose  war 
von  Bennett  und  Bristowe  gestellt  worden.  Der  Knabe  lag  in  einem  auf 
demselben  Flur  mit  den  Råumen,  in  welchen  Pockenkranke  behandelt 
wurden,  gelegenen  Zimmer  isoliert  Bei  seiner  Entlassung  wurde  der  Knabe 
geimpft,  wonach  sich  vier  Impfpusteln  mit  ganz  normalen  Verlauf  ent- 
wickelten.  Durch  diese  erfolgreiche  Vaccination  wird  schon  meiner  Meinung 
nach  der  Beweis  gefahrt,  dass  die  Varizellen  durch  ein  anderes  Gift  als 
die  Variola  erzeugt  werden,  sonst  wQrde  die  Vaccine  nicht  gehaftet  haben. 
Was  bei  diesem  Falle  nicht  eindeutig  ist,  ist  der  Umstand,  dass  bei  dem 
kleinen  Patienten,  welcher  8  Tage  nach  der  Impfung  fieberhaft  erkrankt 
war,  beréits  am  nåchsten  Tage  auf  der  Haut  Papeln  erschienen,  woraus 
si<:h  ein  Anfall  von  wohlentwickelten  Pocken  mit  sekundarem  Fieber  ent- 
wickelte.   Das   Auftreten   des   Exanthems   bei   echten   Pocken    nach  nur 


i)     Tf^tf/k^m  0»7er.   The  prineiples  and  praotioe.of  medioine.  8.  edition.  EdUibarg^h  md 
London  1896,  pflf.  74. 


247 

eintågigem  Inittalstadium  muss  sehr  auffållig  erscheinen.  Ein  solches  wird/ 
auch  von  OsUr^  als  das  GewOhnliche  nur  bei  den  Varizellen  angenommen, 
wåhrend  bei  den  Pocken  das  Exanthem  bekanntlich  spåter  auftritt.  Dass 
es  sich  bei  dieser  letzten  Erkrankung  des  Kindes  um  Varizellen  nicht 
handeln  konnte,  bedarf  keines  Beweises.  Wenn  nun  auch  nach  H.  Cursch- 
mann  i)  bei  der  Variolois  die  Dauer  des  Initialstadiums  oft  geringer  zu 
sein  scheint  als  bei  der  Variola  und  zuweilen  nur  einen  Tag  betrageii 
soli,  so  hat  doch  erstens  Curschmann  selbst  dies  nicht  bestimmt  auS^ 
gedruckt,  wåhrend  zweitens  das  Eiterungsfieber  sogar  gegen  dieAnnahme 
einer  Variolois  spricht.  Ich  halte  imter  diesen  Umstanden  flir  nicht 
unwahrscheinlich,  dass  in  diesem  Falle  eine  Vaccina  generalUaia  2)  vor- 
gelegen  hat. 

Im  allgemeinen  und  insbesondere  auch  seitens  das  Kaiserlich  Deutschen 
Reichsgesundheitamts  3)  wird  heut  die  Spezifizitflt  der  Windpocken  ange- 
nommen.  Letzteres  nimmt  als  bestimmt  an,  dass  falsche  (Variolois)  und 
wahre  Pocken  (Variola  vera)  dieselbe  Krankheit  sind,  und  dass  einé 
Uebertragung  von  den  Varioloiden  bei  einer  anderen  Person  Variola  vera 
hervorbringen  und  dass  das  Umgekehrte  der  Fall  sein  kann.  „Dagegen" 
heisst  es  weiter,  „kennen  wir  in  den  sogenannten  Windpocketi^  Wasser^ 
hlattern  oder  Varizellen  eine  besondere  Ubertragbare  Krankheil^  die 
meist  bei  jungeren  Kindern  unter  hOchstens  leichtem  Fieber  mit  einem 
Blaschenausschlag  auftritt,  nahezu  ausnahmslos  in  wenigen  Tagen  mit 
Genesung  endigt  und  mit  der  Blatlernseuche  nichts  zu  thun  hat."  In 
solchen  Fallen,  wie  sie  hier  geschiidert '  werden,  wird  auch  eine  Ver- 
wechslung  der  Varizellen  mit  Variola  vera,  geschweige  denn  mit  Variolois 
nicht  wohl  vorkommen.  Nichts  destoweniger  verlangt  das  Deutsche  Reich  4), 
dass  bei  gehåuftem  Auftreten  der  Pocken  als  pocken verdåchtige  Erkran- 
kungen  auch  Windpocken  zu  gelten  haben  und  als  solche  zu  behandeln 
sind.  So  viel  ich  weiss,  kOnnen  auch  zu  Zeiten,  in  denen  Pocken  in  den 
hetrefifenden  Orten,  Provinzen  u.s.w.  Qberhaupt  nicht  vorkommen,  Formen 
von  Varizellen  auftreten,  welche  pocken  verd£lch tig  sind,  und  die  selbst 
von  sehr  erfahrenen  Aerzten  besonders  bei  fehlender  oder  unzureichendet 


1)  YergL  H*  Curåchmann.  Die  Pocken  in  ▼.  ZiemssenB  spex.  Pathologie  und  Therapie 
U,  8.  Seite  411.  2.  Aufl.  Leipzig  1877. 

8)  Yergl.  Karl  Drøger,  Yacoina  generalisata.  OSttinger  Inaugaral-Diflsertation  1908 
mit  sahlreioben  Literaturang^ben. 

8)  Blaitem  und  Sohutzimpfang.  Bearb.  im  Kaiserl.  Gesundheitsamt.  3.  Au^.  Berlin 
1900,  Seite  48. 

4)  Anweisung  z.  Bekampfong  der  Pooken.  Featgestellt  in  der  Sitzang  de»  Bandesrats 
Tom  88.  Januar  1904.  Berlin  1906. 

,17» 


348 

Kenntnis  det  Vorgeschichte  im  Moment  nicht  mit  Sicherheit  von  der 
Variola  oder  den  Varioloiden  unterschieden  werden  kOnnen.  Vidleicht 
wird  dies  dann  mOglich  werden,  wenn  wir  einmal  imstande  sind,  die 
Krankheitserreger  der  Variola  und  der  Variolois  einerseits  und  der  Vari- 
zellen  andererseits  nachzuweisen.  Das  sind  noch  oiTene  Fragen,  und  esist 
der  Beweis  noch  nicht  erbracht,  ob  der  Cyloryctes  Variolae  i)  wirklich 
der  Krankheitserreger  der  Pocken  und  ob  gleichfalls  ein  amOboider 
Mikroparasit,  wie  ihn  Z.  Pfeiffer  im  Blascheninhalt  und  im  Blut 
demonstriert  hat  2),  die  Varizellen  veranlasst,  wenngleich  diese  Annahmen 
vor  allen  anderen  eine  gewisse  Wahrscheinlichkeit  zu  haben  scheinen.  Die 
Schutzpockei)impfung,  wenngleich  der  unerreichte  Typus  flir  die  prophylak- 
tische  Behandlung  einer  der  unheimlichsten  Seuchen,  leistet  in  diagnos- 
tischer  Beziehung  nur  dann  etwas,  wenn  sie  ein  positives  Resultat  liefert. 
Wenn  der  BlUschcn-  oder  Pustelinhalt  der  Efflorescenzen  in  geeigneter 
Weise  auf  das  Kalb  verimpft,  bei  diesem  Kuhpocken  erzeugt,  durfen  wir 
freilich  annehmen,  dass  es  sich  bei  dem  betreiTenden  Exanthem  um 
Variola,  bz.  Variolois  handelt.  Der  negative  Erfolg  einer  solchen  Impfung 
dagegen  berechtigt  keineswegs  zu  der  Annahme,  dass  keine  Variola  oder 
Variolois,  sondern  Varizellen  vorliegen.  Der  Direktor  des  Kgl.  Impfin- 
stituts  in  Hannover,  Herr  Sanitalsrat  Berger y  hat  mir  im  Anschluss  an 
zwei  Sendungen  von  L)rmphe  3)  aus  den  Efflorescenzen  pockenverdachtiger 
Individuen  mitgeteilt,  dass  die  Erfolglosigkeit  des  tibersandten  Materials 
auf  dem  KLalbe  nicht  als  Beweis  dafiir  anzusehen  ist,  dass  etwa  Variola 
oder  Variolois  nicht  vorgelegen  haben.  „Der  beste  Stoflf  versagt  bisweilen 
auf  dem  Kalbe"  und  schliesst  mit  den  Worten :  „sogar  nicht  selten."  Was 
die  Impfung  des  Inhalts  der  Efflorescenzen  der  Varizellen  aut  gesunde 
Individuen  betrifft,  so  haftet  sie  (s.  o.)  offenbar  schwer,  wenn  sie 
gelingt,  so  entsteht,  wie  y.  Steiner  (1.  c.)  berichtet  hat,  gewOhnlich 
am  8.  Tage  die  Eruption  gleichzeitig,  und  zwar  tiber  die  gesamte  Kdrper- 
oberflåche.  Wenn  nun  aber  auch  die  genannten  Impfungen  immer  erfolg- 
reich  w&ren,  so  wiirden  sie  ftir  die  Diagnose  in  pockenverdåchtigen  Fallen 
doch  keine  fUr  die  Praxis  verwertbaren  Ergebnisse  liefern,  weil  die  Sache 
sich  doch  erst  nach  einer  Reihe  von  Tagen  entscheidet.  Die  Pocken- 
verdåchtigkeit  der  Varizellen  wird  nun  keineswegs  dadurch  bedingt,  dass 


1)  8.  Literatar  bei  L.  Pfeiiftr^  Behandlung  und  Prophylaxe  der  Blattem  im  Handb. 
dér  Therapie  innerer  Krankheiten  Ton  Penzoldt  und  Stinizing  I.  Bd.,  3.  Aufl.  8.  2S6  und 
fT.,  Jena  1902,  Bowie  bei  ComncilmaH  eto.  in :  Studies  on  the  fMithoIogy  and  on  the  etiology 
of  Variola  an  of  Yaooinia  Boston  1904. 

2)  Literatur  siehe  bei  Huffueninf  Varizellen,  in  Luharaeh-Ostaiagy  Ergebnisse,  IV.  Jahrgang. 
9)     W\  hbsiem,  Ueber  poekenTerd&ehtige  VarizeUen.  MOnchen.  med.  Woohenschr.  1906, 

Ko.  19. 


^49 

sich  die  Effloresceazen,  die  Blåschea-  ev.  nach  vorhergehender  KnOtchen- 
bildung  in  erheblicher  Zabl  nicht  nur  auf  der  åusseren  Haut  sondem 
auch  auf  den  Schleimhåuten  entwickeln.  Solche  Befunde  ebenso  wie  die 
Dellenbiidung,  der  fåchrige  Bau  und  sogar  die  Konfluenz  der  Efflores«- 
cenzen  kommen  bei  den  einfachen  Varizellen  gelegentlich  zur  Beobach- 
tung,  ohne  dass  deshalb  der  Fall  bei  mit  Erfolg  geimpften  Kindem  Und 
bei  Initialsymptomen  von  nicht  mehr  als  24  stdndiger  Dauer  als  pocken- 
verdåchtig  zu  bezeichnen  ist.  Anders  gestaltet  sich  die  Sache,  wenn  es 
sich  um  Erwachsene  handelt,  da  bei  ihnen  Varizellen  doch  relativ  selten  i) 
auftreten.  Hier  muss  eine  besondere  Vorsicht  walten.  Die  diagnostisehen 
Schwierigkeiten  fUr  eine  rasche  Diagnose  treten  auch  bei  Kindern  auf, 
von  deren  Vorgeschichte  wir  gar  nicht  oder  ungeniigend  unterrichtet  sind 
und  insbesondere,  wenn  eine  eitrige  Umwandlung  des  Blåscheninhalts 
oder  brandige  oder  schwer  phlegmonOse  Prozesse  auf  der  erkrankten  Haut 
oder  schwere  EntzUndungsprozesse  der  Schleimhåute  auftreten.  Was  die 
letzteren  betrifft,  so  erinnere  ich  an  den  von  /.  Comhy  2)  berichteten 
Fall,  welcher  einen  35  Monate  alten  Knaben  betraf,  bei  welchem  die 
Varizellen  mit  einer  unter  dem  Bilde  einer  Stomatitis  ulcerosa  auftre- 
tenden  Mundaffektion  vergesellschaftet  waren.  Beim  Gebrauch  von  Kali 
chloricum  trat  rasch  Besserung  ein.  Im  tibrigen  verweise  ich,  um  hier 
nicht  zu  sehr  in  klinische  Fragen  einzugehen,  auf  meine  bereits  zitierte 
Arbeit  in  der  Mtinchener  medizinischen  Wochenschrift  1906,  in  welcher 
ich  einige  eigene  ErfahruDgen  aber  pockenverdachtige  Varizellen  mit- 
geteilt  håbe,  und  denen  eine  Reihe  epikritischer  Bemerkungen  angereiht 
worden  sind.  Bedeutungsvoll  dtirften  spåter  voraussichtlich  die  lehrreichen 
Beobachtungen  werden,  welche  Johann  Bokai'^^  liber  das  Auftreten  des 
Zosters  und  der  Varizellen  nach  einander  in  5  Ffillen  mitgeteilt  hat.  Zur 
Zeit  sind  sie  wenigstens  von  historischem  Interesse.  Indessen  soU  auch 
darauf  hier  nicht  nåher  eingegangen  werden,  ebensowenig  auf  die  man- 
cherlei  anderen  Komplikationen,  welche  sonst  noch  mit  den  Varizellen  in 
Zusammenhang  gebracht  worden  sind.  Nur  ilber  die  Nephritis  bei  Vari- 
zellen, bei  denen  iibrigens  auch  gelegentlich  Albuminurie  ohne  nach- 
weisbare  Nephritis  beobachtet  wurde,  mOgen  einige  Bemerkungen  hinzu- 
geftigt  werden. 


1)  Yergl.  die  lehrreiohe  Arbeit  von  Joh,  Seiiz^  VariceUen  bei  Erwaohsenen  im  Cor« 
respondenz.  Blatt  f.  Soliweizer  Aerzte,  18.  Jahrgang  (1888). 

2)  J.  Comhy,  Note  sur  TexantliéiDe  de  la  yarioeUe.  Progréa  médical  1884,  No.  89. 

8)    J.  Bohai.  Das  Auftreten  der  Sobafblattem  unter  besonderen  Umstftnden.  8.  A.  aui 
dem  Ungariscben  Arch.  filr  Medizin  1892. 


250 

Unter  den  Komplikationen  seitens  der  iiineren  Organe  bci  den  Vari- 
cellen  ist  Nephritis^  auf  welche  wohl  Henoch  i)  zuerst  aufmerksam 
gemacht  hat,  vielleicht  die  Enteressanteste.  £s  sind  seitdem  eine  mflssige 
Anzahl  solcher  Falle  verOffentlicht.  Osler  (1.  c.)  sagt :  „Nephritis  may 
occur".  Immerhin  ist  diese  Komplikation  keine  zu  hflufige.  P.  Krause  2\ 
welcher  aus  den  Journalen  des  Eppendorfer  Krankenhauses  aoo  daselbst 
beobacbtete  Falle  von  Varicellen  gesammelt  hat,  fand  darunter  nur  einen 
Fall  von  Nephritis.  Die  Zeit  des  Auftretens  derselben  ist  verschieden.  In 
einem  Falle  von  A.  Hoffmann  3)  trat  sie  bereits  am  6.  Tage,  in  den 
Beobachtungen  von  Henoch  am  8.  bis  14.  Tage  und  in  der  Beobachtung 
von  Cassel^)  am  16.  Tage  auf.  Das  stimmt  ungefahr  auch  mit  dem  ersten 
Fail  von  Krause  (1.  c).  Nu:  gelegentlich  treten  Oedeme  oder  Hamaturie 
auf,  gewOhnlich  verlauft  die  Nephritis  ohne  diese  Symptome  und  endet 
wie  in  den  Fallen  Henoch^  Hdgyes^  Hagenbach  und  in  den  beiden  Fallen 
von  .Krause  tdtlich.  Man  hat  diese  Nephritis  als  varicellosa  bezeichnet 
und  diirfte  wohl  damit  die  Varicellen  als  causa  morbi  haben  bezeichnen 
wollen.  Indem  5.  Rosenstein  5)  sagt,  dass  nach  der  leichtesten  Infektion 
mit  „Pockengift",  nach  Varicellen,  akute  Nephritis  aufbreten' kann,  muss 
man  zunachst  mit  der  Frage,  ob  nicht  5.  Rosenstein  unter  „Pockengiff^ 
das  Gift  der  Variola  selbst  verstanden  wissen  will,  rechnen  miissen,  in 
diesem  Falle  freilich  wurde  Rosenstein  die  ZugehOrigkeit  der  Varicellen 
zu  den  Pocken  annehmen  und  ihre  Selbstandigkeit  in  Abrede  stellen. 
Bei  allen  bis  jetzt  vorliegenden  Befunden  hat  man  nur  eine  parenchyma- 
tdse  Nephritis  gefunden,  wobei  auch  die  Glomeruli  beteiligt  sein  k6nnen, 
was  der  erste  Fall  bei  Krause  lehrt.  In  der  zweiten  Beobachtung,  welche 
Krause  aus  alten  Krankenbeobachtungen  des  Eppendorfer  Krankenhauses 
mitteilt,  konnten  in  Schnittpraparaten  der  Nieren  Mikrokokken  nach- 
gewiesen  werden.  Krause  hat  die  Neigung  anzunehmen,  dass  es  sich  bei 
dieser  Nephritis  streptococcica  um  eine  infolge  von  allgemeiner  Sepsis 
entstandene  Nephritis  gehandelt  håbe.  Uebrigens  ventiliert  Krause  noch 
eine  an<}ere  Frage,  narolich,  ob  es  sich  bei  der  im  Verlaufe  der  Vari- 
cellen auftretenden  Nephritis  ev.  auch  um  die  Folge  einer  der  die  Vari- 
cellen  haufig   begleitenden  anderen  Komplikationen,  besonders  der  Otitis 


1)  Henochy  Berlin,  klin.  Woohenschr.  1884.  No.  2. 

2)  KroHSé,  Hdnoben.  mediz.  Woohensohr.  1901,  S.  382,  No.  40. 
S)    Jioffinann,  Berl.  klin   Woohensohr.  1884,  No.  84. 

4)  Casåel,  Deatsch.  mediz.  Woohensohr.  1893,  Seite  769. 

5)  S,  BoaeHSteiHf  die   Pathologle  und  Theraple  der  Nierenkrankheiten,  4.  Aufl.  Berlin 
1894,  Seite  166. 


25' 

media,  handeln  kOnne.  Das  kann  a  priori  nicht  in  Abrede  gesteilt  werden. 
Da  aber  bei  diesen  Komplikationen,  ebenso  wie  es  far  die  Nephritis  in 
Anspnich  gehommén  wird,  gleichfalls  ein  Abhångigkeitsverhåltnis  von 
den  Våricellen  anzuhehmén  ist,  wiirde  es  sich  immerhin  schliesslich  doch 
um  Néphritiden  handeln,  die  direkt  oder  iiidirekt  mit  dem  Varicellengift 
in  kausalem  ZUsammenhångé  stehen.  Soweit  ich  die  Sache  libersehe,  scheint 
mir  die  Nephritis  nur  bei  komplizierten  schwereren  und  besonders  bei 
den  pockenverdåchtigen  Varizellenerkrankungen  vorzukommen. 

Fruher  galten  die  Windpocken  fur  eine  durchaus  harmlose  Krankheit. 
In  der  vom  Kaiserl.  Gesundheitsamt  bearbeiteten  Denkschrift  (s.  o.  S.  23.) 
wird  bemerkt,  dass  die  Windpocken  nahezu  ausnahmslos  in  wenigen 
Tagen  mit  Genesung  endigen.  In  dem  W6rtchen  „nahezu'^  liegt  aber 
freilich  schon  ein  Vorbehalt.  In  der  Anweisung  zur  Bekåmpfung  der 
Pocken  vom  28/1  1904  §  23  wird  verlangt,  (s.  auch  oben  S.  23.)  dass 
bei  gehåuftem  Auftreten  der  Pocken  auch  Windpocken  als  pockenver- 
dåchtige  Erkrankungen  zu  gelten  haben.  In  der  Zeit,  aus  der  meine  in 
der  Munchener  medizin.  Wochenschr.  1906  verdffcntlichten  pockenver- 
dachtigen  Varizellenerkrankungen  stammen,  war  iiberhaupt  von  keinen 
Pockenerkrankungen  in  hiesiger  Gegend  die  Rede.  Hieraus  ergibt  sich 
also,  dass  das  Vorkommen  von  pockenverdåchtigen  Varizellen  nicht  an 
das  gleichzeitige  Aufbreten  von  gehåuften  Pockenerkrankungen  geknQpft 
ist.  Auch  O.  Vierordi  i)  ist  es  aufgefallen,  dass  sich  in  der  neuesten 
Zeit  Beobachtungen  von  unangenehmen  Vorkommnissen  bei  den  Varizellen 
mehren,  und  dass  dieselben  nicht  nur  schwélchliche  und  krankliche 
kleinere  Kinder  betreffen.  Vierordi  hat  eine  kleine  Epidemie  beobachtet, 
in  welcher  der  Gesamtcharakter  beztiglich  des  Allgemeinzustandes  und 
des  Exanlhems  ein  intensiverer  war  und  berichtet  iiber  da3  anderwårts 
håufigere  Auftreten  einer  komplizierenden  Nephritis.  Dass  diese  Falle  aber 
jemals  der  Ausgangspunkt  von  Variola  oder  von  Varioloiden  geworden 
seien,  davon  spricht  Vierordi  nichts.  Nichtsdestoweniger  schliesse  ich 
mich  der  Meinung  von  Johannes  Seitz  (1.  c.)  an,  welche  dahin  geht,  dass, 
wo  die  Diagnose  „Varizellen  der  Erwachsexjen"  gestellt  wird,  der  Arzt 
und  die  Gesundheitsbeh6rden  sich  des  Falles  genau  so  anzunehmen 
haben,  wie  der  Falle  mit  der  Diagnose  Pocken  und  zwar  so  lange,  bis 
durch  den  amdichen  Arzt  die  Diagnose  iiber  allen  Zweifel  sichergestellt 
ist    Ich   dehne   diese  Forderung  von  Seiiz  auch  auf  alle  pockenverdåch- 


1)   o.  Vierordi,   YarizeUen   in   Penzoldt   und   Stintzing,   Handb.   d.   Therapie   innerer 
Krankheiten.  1.  Bd.,  3.  Aufl.  Jena  1902,  Seite  206. 


252 

tigen  Falle  bei  Kindem  aus  und  zwar  auch  ausser  der  Zdt  von  Epidc- 
mieep.  Ich  stimme  endlich  Seiiz  durchaus  bei,  wenn  er  verlangt,  dass 
all^  z,weifelhalten  Falle  sofort  sorglåltig  zu  isolieren,  aber  nicht  ins  Pocken- 
spital  zu  bringen  sind.  Der  Grund  ist  einleuchtend.  £in  an  pockenver- 
dåchtigen  Varizellen,  welche  tatsåchlich  Varizellen  sind,  leidender  Mensch 
darf  natOrlich  nicht  den  Gefahren  einer  Infektion  mit  Fockengift  aus- 
gesetzt  werden. 


DIE  GESCHICHTE  DES  ROONHUYSSCHEN  GEHEIMNISSES. 
VON  Dr.  A.  GEYL,  Rijswijk. 


Im  Novemberheft  (1905)  dieser  Zeitschrift  hat  Pergens,  meine  von 
der  Niederlandischen  Gesellschaft  fiir  Heilkunde  preisgekr6nte 
Schrift  besprechend,  der  Meinung  Ausdruck  gegeben,  dass  sie  „mériterait 
d'étre  traduite  en  une  langue  plus  répandue".  Ich  bin  zwar  nicht  gesonnen, 
dieser  indirecten  Einladung  zu  einer  Uebersetzung  meiner  Arbeit  selbst 
Folge  zu  leisten:  jedoch  sind  mir  die  Art  und  Weise,  in  der  Pergens 
sdber  und  namentlich  die  hollåndischen  Kritiker  sich  ihrer  Aufgabe 
hiosichtlich  der  Besprechung  meiner  Abhandlung  entledigt  haben,  Anlass 
geworden,  den  Versuch  anzutreten,  eine  ubersichtliche  Darstellung  der 
von  mir  neu  beleuchteten  oder  neu  entdeckten  und  sichergestellten 
Tatsachen  zu  geben.  Als  gewissenhafter  Geschichtsschreiber  hatte  ich  mir 
die  Verpflichtung  auferlegt,  meine  Vorstellung,  den  wirklichen  Tatbestand 
des  Roonhuyse'schen  Geheimnisses  betreflfend,  Uberall  dort,  wo  sie  von 
der  in  der  Literatur  gegebenen  abweicht,  mit  im  Texte  angefiihrten 
Documenten  zu  belegen.  Jeder  Leser  soUte  sich  ein  eignes  Urteil  ueber 
den  Wert  meiner  Behauptungen  aufstellen  k6nnen.  Ich  kann  mich 
aber  der  Vermutung  nicht  verwehren,  dass  ich,  mehr  speziell  was 
neme  Kritiker  anbelangt,  meinen  Zweck  nur  unvoUkommen,  oder  viel- 
leicht  gar  nicht  erreicht  håbe.  Die  ueberreiche  Fiille  der  Beweisstucke  ist 
ihnen  for  die  Wertschatzung  des  Inhaltes  hindernd  in  den  Weg  getreten. 
Vor  lauter  Båumen  haben  sie  den  Wald  nicht  gesehen,  oder  besser 
gesagt,  sie  haben  das  Kind  mit  dem  Bade  ausgeschiittet  und  nur  desshalb 
von  den  aus  den  Belegstucken  gezogenen  Schliissen  ungenugende  Kenntniss 
erbalten,  oder  wenigstens  gezeigty  weil  sie  Ersteren  selber  nicht  die  nOthige 
Aufmerksamkeit  haben  schenken  woUen.  Ich  håbe  ihnen  in  meinem  Buche  zu 
viel  geboten.  Die  Aufzahlung  der  Beweise  flir  die  Richtigkeit  der  von 
mir  angefiihrten  Tatsachen  und  Vorstellungen  hatte  ich  mir  und  ihnen 
ersparen  oder  diese  wenigstens  aus  dem  Texte  bannen  sollen;  man  hatte 
sich  zufrieden  gegeben  mit  einer  ausftihrlichen  Auseinandersetzung,  viel- 
leicht  mit  einer  flotten  Erzahlung  des  von  mir  Gefundenen.  Ich  will  jetzt 
versuchen,  dieser  Auflfordening  in  der  hier  erforderlichen  Ktirze,  soweites 
in  meinem  VermOgen  ist,  Gentige  zu  leisten. 

Die  Legende  des  Geheimnisses. 

On  ne  parle  pas  de  corde  dans  la  maison  d'un  pendu.  Und  so  wurde 
das  Roonhuyse'sche  Geheimniss  in  Holland  eigentlich  nie  einer  ein- 
geheuden,  kritischen   Besprechung   gewurdigt.    Ohne  eigene,  selbståndige 


254 

Untersuchungen  anzustellen,  haben  die  hollåndischen  sachverståndigen 
Schriftsteller  Alles  geglaubt,  was  ihnen  von  sehr  parteiischen  Zeitgenossen 
dér  Roonhuysen  und  von  wenig  gewissenhaften,  oberflåchlich  lesenden 
Geschichtsschreibern  vorgefabelt  worden  ist.  Wie  einst  der  Staat  in  Dane- 
mark, so  sollte  auch  in  der  Amsterdamer  medico-chirurgische  Welt  de«  sieb- 
und  achtzehnten  Jahrhunderts  etwas  faul  gewesen  sein.  Die  Geheim- 
nissbesitzer  und  ihre  Gehiilfen,  welche  duich  ihre  gesellschaftliche  Lage 
die  medizinischen  Zustånde  jener  Zeiten  beherrschten,  waren  kaufmånnische 
Geister,  gewissenlose  Schacher,  denen  ein  dickgéfiiliter  Geldbeutel 
hdchstes  Ziel,  das  Wohl  ihrer  Kranken  Nebensache  war.  Diese  Vonjtellung 
jfindet  sich  in  dieser  krassen,  und  zwar  in  der  krassesten  mir  bekannten 
Form  zuerst  bei  Fr.  B.  Osiander  vor  und  ist  von  den  spåteren  Autoren 
kritiklos  der  Nachwelt  ueberliefert  worden.  Ich  verweise  u.  a.  nach  von 
Siebold,  der  auch  an  mehreren  anderen  Stellen  seines  bekannten  Buches, 
und  namentlich  wenn  es  hollåndische  Gcburtshelfer  gilt,  sich  wenig 
selbståndig  zeigt  und  Osiander  nachschreibt,  nach  Schroder — Olshausen— 
Veit  und  nach  Ingerslew,  dem  jtingsten  Geschichtsschreiber  der  Zange. 

Es  scheint  desshalb  geboten,  das  Urteil  Osiander's  einer  nåiheren  Priifung 
zu  unterziehen,  desto  mehr,  als  der  Professor  das  uns  beschåftigende 
Problem  sehr  ausftthrlich  erOrtert  hat  und  eine  Widerlegung  der  von  ihm 
vorgebrachten  Tatsachen  und  Betrachtungen  es  ermOglicht,  das  wirklich 
Vorgefallene  an's  Licht  zu  bringen  und  auch  hinsichtlich  seiner  ethischen 
und  sozialen  Bedeutung  richtig  zu  stellen.  Seine  Angaben,  welche  an 
zwei'  verschiedenen  Stellen  seiner  bekannten  Geschichte  der  Geburtshiilfe 
vorkommen  und  zwei  absonderliche  Phasen  der  Frage  betreflfen,  gebe 
ich  teilweise  wOrllich  wieder.  Sie  lauten  folgendermaassen : 

„Als  ein  Anhanger  von  dem  Pråtendenten  Jacob  II.  musste  Chamber- 
laine  im  Jahr  1688  aus  England  fliehen.  Er  kam  nach  Amsterdam,  ubte 
da  die  Entbindungskunst  aus  und  verkaufte  endlich  im  Jahr  1693  sein 
Geheimniss  um  einen  unbekannt  hohen  Preis  an  drey  hollåndische  Geburts- 
helfer,  Rooger  Roonhuisen,  Cornelius  Boekelmann  und  Friedrich  Ruysch, 
welche  nachher  den  schåndlichsten  Missbrauch  und  Handel  damit  trieben. 
Sie  wendeten  es  nåmlich  nicht  nur  oft  zum  Schein  an,  um  die  Belohnmig, 
welche  sie  sich  fur  die  Anwendung  des  Geheimnisses  gewOhnlich  bezahlen 
liessen,  damit  zu  gewinnen,  sondem  verkauften  das  Geheimniss  wiederum 
an  andere,  als  ein  Geheimniss,  zu  erstaunlich  hohen  Preisen,  bedungen 
sich  auch  wohl  zuweilen  die  Helfte  alles  Gewinns,  den  sein  Gebrauch 
einbrachte,  aus,  und  am  Ende  zeigte  es  sich  doch,  dass  sie  einem  jeden 
ein  anderes  Werkzeug,  als  das  angebliche  Geheimniss  verkauft  hatten, 
damit,  wenn  ja  einer  einmal  das  Geheimniss  verrathen  sollte,  das  Publicum 
daruber  in  Zweifel  bliebe,  welches  das  echte  wåre." 


»55 

Fiigt  ,mån  hinzu,  dass  andre  Schriftsteller,  ich  nenne  Rigaudeaux,  Levret, 
Baudelocque,  noch  dazu  die  Behauptung  aufstellten,  dass  die  Besitzer  des 
Geheimnisses  weder  wissenschaffentlich  noch  moralisch  ihrem  Amte 
gewachsen  waren  und  nicht  selten,  aus  Unwissenheit  oder  Geldgier,  das 
von  ihnen  befiirwortete  Instrument  irrtumlich  hantirten  oder  unndthiger- 
weise  in  Gebrauch  zogen,  dann  ist  noch  immer  nicht  Alles  und  nicht 
einmal  das  Schlimmste  referirt.  Osiander  losst  es  vorkommen,  als  sei 
„die  eine  Bekanntmachung  der  Zange  um  die  andre''  der  eigentliche 
Grund  gewesen  flir  die  Anfrage,  seitens  der  Geheimler  des  Gesetzes, 
welches  ihnen  zeitlich,  die  den  andren  Chirurgen  gegenuber  so  sehr 
bevorzugte  Lage  geschenkt  hat.  „Die  Besitzer  des  Geheimnisses  waren 
grossen  Theils  Glieder  der  in  Amsterdam,  s.  g.  Apothekergilde,  oder  des 
vereinigten  Amtes  der  Aerzte  und  Apotheker,  oder  des  an  andern  Orten 
s.  g.  Collegii  mcdici  et  pharmaceutici,  in  welchem  neben  mehreren  Aerzten 
auch  zwey  Apotheker  waren.  Nun  bestand  aber  noch  eine  Gilde  der 
Wundårzte,  welche  glaubte,  dass  es  ihr  allein  zustande,  die  Geburtshelfer 
zu  prtifen  und  die  Erlaubniss  der  Austibung  der  Entbindungskunst  zu 
ertheilen.  Allein  D.  R6ell,  ein  Mann  von  Kopf  und  Intrigue,  der  Lehrer 
der  Anatomie  und  Geburtshtilfe  und  F.  Ruysch's  Nachfolger  war,  wusste 
es  dahin  zu  bringen,  dass  er  zum  Gildemeister  oder  Praeses  sowohl  bei 
der  Apotheker-Gilde  als  bei  der  Gilde  der  Wundarzte  gewåhlt  wurde. 
Dieser,  um  die  Geburtshelfer  in  seine  und  der  Apotheker-Gilde  Gewalt 
zu  bekommen  und  zu  dem  vorgesetzten  Ziel  des  Accouchier- und  Geheim- 
nisses-Monopols  hinzuleiten,  gab  d.  i8  Jan.  1746  ein  Pro  memorie  ein, 
worin  er  vorstellte',  wie  diejenigen  Geburtshelfer,  welche  aus  den  fran- 
z6sischen  Schulen  in  Frankreich  nach  Holland  zunickkommen,  unsaglichen 
Schaden  anrichten,  schneiden,  reissen  und  brechen,  und  die  Kinder  aus 
Multerleibe  mit  Haken,  wie  Kabeljaw  ausziehen  und  auf  dem  Boden 
henimschleppen ;  so  håbe  z.  B  ein  Joh.  de  Bruyn  einer  Gebårenden  die 
vorgefallene  Gebarmutter  abgeschnitten,  ein  anderer  einem  Kinde  den 
Kopf  abgerissen  u.  d.  g.  Da  doch  in  Holland  ein  Geheimniss  bestehe, 
womit  man  die  Kinder  gllicklich  zur  Welt  bringen  kOnne  und  iiberhaupt 
da  die  Entbindungskunst  besser  zu  erlemen  sei.  Er  bitte  demnach,  dass 
man  keinem  Geburtshelfer  in  Amsterdam  die  Erlaubniss  zum  Entbinden 
geben  mOchte,  bis  sie  bei  der  Apotheker-Gilde  examiniert  und  ttlchtig 
befunden  worden  seien.  Darauf  wurde  dann  beschlossen,  dass  kein 
Geburtshelfer  in  Amsterdam  und  Utrecht  die  Entbindungskunst  auszuuben, 
noch  dann  Unterricht  zu  ertheilen,  berechtigt  sein  sollte,  der  nicht  vor 
der  Apotheker-Gilde  sich  zum  Examen  stellen  und  im  Besitz  des  Geheim- 
nisses der  Herm  Examinatoren  sein  wiirde :  N.  B. ! !  und  den  31.  Januar 
1746   ward   das  saubere   Gesez   auch   wirklich  publicirt,  und  diejenigen 


«S6 

wurden  mit  Strafe  bedroht,  welche  ohne  die  Erlaubniss  der  Apotheker- 
Gilde  Geburtshulfe  leisten  wurden.  DarQber  waren  nun  manche  Aerzte 
und  Wundårzte  hOchst  aufgebracht,  die  zumal  schon  lange  die  Entbia- 
dungskunst  ausgelibt  hatten.  Einige  kehrten  sich  nicht  an  das  Gesez,  und 
entbanden  vor  wie  nach;  andere  stellten  sich  zum  Examen,  konnten  sich 
aber  nicht  entschliessen,  zur  Stillung  des  Auri  farnes  der  Herm  Exami- 
natoren  2000  bis  2500  hoU.  Gulden  (denn  dies  war  der  gewdhnliche 
Preiss)  fur  ein  långst  errathenes  Geheimniss  darzubringen.  Dann  aber 
wurden  sfe  abgewiesen,  sie  mochten  auch  noch  so  gut  im  Examen  bestan- 
den sein;  dies  begegnete  z.  B.  einem  Dr.  ?  Rathlauw,  gegen  dessen 
Geschicklichkeit  die  geldgierigen  Gildemeister  durchaus  nichts  einwenden 
konnten.  De  Bruyn  wurde  zwar  nach  Verånderung  der  Obrigkeit  ia 
Amsterdam  von  der  Verbindlichkeit  des  Gesetzes  freigesprochen ;  und  eia 
anderer  Geburtshdfer,  Uilhoorn  erhielt  sogar  ohne  vorhergegangene 
Befolgung  des  Gesetzes  die  Erlaubniss,  practischen  Unterricht  in  der 
GeburtshQlfe  zu  ertheilen,"  (von  letzterer  Behauptung  ist  nicht  ein  einziges 
Wort  wahr,  nicht  nur  erhielt  er  nicht  die  Erlaubniss  Unterricht  zu  erteiien, 
sondern  auch  jene  zur  Ausubung  der  praktischen  Geburtshulfe  blieb  ihm 
vorenthalten ;  er  starb  schon  im  selben  Jahre).  „Aber  schon  im  Junius 
1749  wird  aufs  neue  erkannt,  dass  die  Proben  und  Prufungen  derjenigen, 
die  Meister  in  der  Entbindungskunst  werden  wollten,  zwar  von  der  Gilde 
der  Wundårzte  zugleich  geschehen  soUte;  von  dieser  aber  soUten 
nur  zwei  Glieder,  von  der  Apotheker-Gilde  hingegen  drei  Aerzte  dabei 
sein."  Die  Aerzte  behielten  also  die  Majoritåt  der  Stimmen  und  „die 
meistea  Geburtshelfer  in  Amsterdam,  die  nicht  zu  jener  Prellgilde  gehorten, 
waren  natiirlich  h6chst  aufgebracht  iiber  die  Chicanen  und  einige  ver- 
unglimpften  die  Gilde  durch  Schriften  dergestalt,  dass  weder  der  Rhein, 
noch  die  Amstel,  den  angehflngten  Schandflek  je  abwaschen  wird." 

Klarheit  genug  in  diesen  Zeilen,  sollte  ich  meinen.  Aber  wie  viel 
Irrtum  bei  hOchstens  einem  Fiinkchen  Wahrheit  1  Gleichwohl  hat  Jederman 
diesen  unsauberen  Trank  als  ein  Labsal  genessen.  Sogar  die  eigenen 
HoUånder    haben    dem    eriinderischen    und    malitiOsen   Osianderi)    ihr 

1)  Vor  einig^er  Zeit  war  ich  im  Besitze  eines  merkwfirdigen  Bttchlein*8,  welches  der  Autor 
Ritgen  als  Donum  Auctoris  dem  Osiander  zugestellt  hatte.  Geråde  onter  der  Widmung: 
„Den  um  die  Geburtshulfe  hochverdienten  Mannern:  L.  F.  Boer,  F.  B.  OsiaDder,  E.  v. 
fliebold,  E.  Wenzel  gewidmet",  schrieb  Osiander  nachfolgende  Worte:  „der  Verf.  glaubte 
mir  eine  Ehre  zu  erweisen,  indem  er  mich  zwischen  diese  Schacher  kreusigte",  w&hrend  der 
fiohn  des  in  der  Widmung  genannten  von  Siebold,  der  bekannte  Historiker,  welcher 
sp2ter  das  Bflchlein  kaufte,  daran  hinzufiigte:  Yorliegendes  Buch  ist  das  Dedioationa- 
exemplar,  welches  Ritgen  an  Osiander  schickte.  Die  vorstehende  Bemerkung  war  der 
Lohn,  welcher  Os.  an  R.  zoUtc.  Ich  erstand  das  Buch  in  der  Auction  der  Buchersamml. 
Osiander's  des  Sohnes  am  21  November  1855,  der  Ouriositat  halber. 

22,11,1856,  V»  Siebold. 


257 

Vcrtrauen  nicht  versagt.  Letzteren  aber  trifFt  der  Vorwurf,  dass  er  die  von 
ihm  zu  Rathe  gezogenen  originellen  hollåndischen  Quellen  nicht  nur 
unvoUkommen,  ja  sogar  schlecht  verstanden,  sondem  auch  oberflachlich 
und  nur  teilweise  gelescn  oder  durchblåttert  hat.  Er  „hat  Schweres 
verschuldet,  weil  er  leichtsinnig  und  von  Vorurtheilen  geblendet  den 
Pfiid  der  historischen  Treue  verlassen  und  Falsches  oder  wenigstens 
Jrrthiimliches  verbreitet  hat". 

Nach  allem  Gesagtem  wird  mir  jetzt  obliegen,  in  erster  Stelle  die 
Entstellungen  und  Irrtiimer,  die  Erfindungen  und  falschen  Angaben, 
welche  in  die  Literatur  ihren  Weg  gefunden  haben,  des  Nåheren  in 
Betracht  zu  ziehen  und  zu  beleuchten,  in  zweiter,  den  wirklichen  Sach- 
verbalt  und  die  Motive,  welche  dabei  mitgespielt  haben,  wie  sie  sich  mfr 
an  der  Hånd  des  von  mir  bearbeiteten  Materials  entpuppt  haben, 
anzuzeigen.  Spåter  wird  sich  von  selbst  herausstellen,  dass  die  Berichte, 
sowohl  tiber  Ursprung  und  Alter  des  Geheimnisses  als  uber  Bedeutung 
und  Rolle  der  Chirurgen-gilde  und  des  Collegium  medico-pharmaceuticum 
mit  seinem  Dekane  Wilhelm  RoéU  entweder  ganz  unzuverlåssig  oder 
absolut  falsch  sind.  Erstere  haben  wir  schlecht  bewåhrten,  von  den 
Gegnern  des  Geheimnisses  ilberlieferten  und  von  Osiander  fiir  seine 
Darstellung  zurecht  geschnittenen  Traditionen  zu  verdanken :  letztere  sind 
ausschliesslich  dem  schOpferischen  Geiste  des  GOttinger  Professors,  welcher 
von  den  medizinischen  Verhåltnissen  in  Holland  ungentigende  Kenntniss 
genommen  hat,  aufzubiirden.  Hier  sei  nur  erwflhnt,  dass  Herr  ROell  sehr 
wahrscheinlich  pers6nlich  nie  eine  Pro  Memorie  an  die  Regierung  einge- 
håndigt  hat  und  dass  die  unter  den  auf  dem  Amsterdamer  Archiv 
aufgehobenenen  Aktenstticken  befindliche  Adresse  des  gesammten  Collegium 
medicum  an  die  stådtische  Regierung,  welche  um  eine  Abånderung  des 
damals  gdtenden,  die  Ausiibung  der  Entbindungskunst  betreffenden 
Gesetzes  anhielt,  nicht  ein  Jota  enthålt  von  der  Phrase,  womit  Osiander 
die  Anfrage  begrtinden  låsst.  Vermutlich  hat  Letzterer  Rathlauw 
schlecht  gelesen  und  falsch  verstanden.  Wenigstens  kann  man  bei  diesem 
lesen  und  zwar  in  demselben  Wortlaut,  dessen  sich  unser  Autor  bedient, 
dass  die  Besitzer  des  Geheimnisses  den  franz6sischen  Geburtshelfern  die 
rohe  und  grobe  Behandlung  ihrer  Gebårenden,  dessen  er  Erwåhnung  that, 
Torwerfen  wollten.  Und  auch  dies  ist  nicht  einmal  ganz  richtig.  Es  ist 
nur  behauptet  worden,  dass  Grégoire  in  Paris  „eingeklemmte  K6pfe 
in  Lebendigen  zerbricht;  ob  dies  mit  einem  Haken  oder  einem  andren 
Instrumente  geschieht,  die  Auskunft  ist  zerbrechen". 

Ebenso  unwahr  ist  es,  dass  einige  Chirurgen  „sich  zum  Examen  stellten, 
sich  aber  nicht  entschliessen  kOnnten,  zur  Stillung  des  Auri  farnes  der 
Herm    Examinatoren    2000   bis    2500   holl.   Gulden   (denn  dies  war  der 


2S8 

gewOhnliche  Preis)  fur  ein  långst  errathenes  Geheimniss  darzubringen". 
So  etwas  ist  nie  passirt:  die  Mitglieder  des  Collegium  haben  von  den 
Friiflingen  nie  eine  Centime  mehr  gefordert,  als  ihnen  nach  den  geltenden 
Gesetzen  zukam.  Schon  der  ganze  Verlauf  der  Geschichte  Rathlauw's 
h&tte  Osiander  eines  besseren  belehren  kOnnen.  Weder  von  ihm  noch  von 
Eckhart  oder  Boom,  den  einzigen  Chirurgen  y,welche  sich  unter  dem 
Gesetze  des  Jahres  1746  einer  Prufung  unterzogen  haben'\  ist  etwas 
derartiges  verOflfentlicht  oder  bekannt  geworden.  Sogar  die  Besitzer  des 
Geheimnisses  haben  sich  mit  geringeren  Summen  zufriedengestellt  500 — 
1000  Gulden  war  der  gewOhnliche  Preis,  i)  wofUr  sie  ihr  Instrument  und 
die  Lehre  von  dessen  Handhabung  an  Andre  verkauften  und  es  ist  nie 
Hei  ihnen  aufgekommen,  sich  noch  dazu  die  Hålfte  alles  Gewinns,  den 
sein  Gebrauch  einbrachte,  zu  bedingen.  Zwar  hat  spåter,  in  der  letzten 
Halfte  des  18.  Jahrhunderts,  Albert  Titsingh,  der  dem  Roonhuyse'schen 
Hebel  treu  geblieben  war,  sich  ein  derartiges  Betragen  zu  Schulden  kommen 
lassen;  aber  die  eigentliche  Geschichte  des  Geheimnisses  endet  mit  der 
VerOfFentlichung  des  Geheimnisses  im  Jahre  1753  durch  die  Doctoren  de 
Visscher  und  van  de  PoU. 

Meinerseits  wird  nattirlich  nicht  gelåugnet,  dass  die  Herren  Monopolisten 
gute  Finanziers  gewesen  sind.  Wie  schon  gesagt,  sie  verkauften  ihr 
Instrument  gegen  einen  guten  Preis;  auch  liessen  sie  sich  von  den 
Gebarenden,  welche  ihrer  Htilfe  bediu-ften,  unter  gewissen  Umstanden 
sehr  gut  bezahlen.  Abraham  Titsing  erzahlt  sogar,  dass  sie  sich  bis  zu 
f  1000  flir  eine  Entbinding  zu  fragen  un terstanden.  Demgegentiber  steht, 
dass  sie  nicht  selten  ihre  Hulfe  ganz  unentgeltlich  zu  leisten  gezwungen 
waren.  Sie  hatten  aber  eine  wirksamere  Methode,  ihre  finanziellen  Interessen 
zu  wahren.  Sie  hielten  das  Monopol  wirklich  geheim  und  gcstatteten 
nur  ausnahmsweise,  ausserst  selten,  neuen  Mitgliedem  den  Zutritt  in  ihren 
Kreis.  Es  ist  nicht  unwahrscheinlich,  dass  Friedrich  Ruysch,  dem  sich 
Comelis  Boekelman  anschloss  im  Jahre  1693,  mit  Rogier  Roonhuyse  einen 
Vertrag  einging,  die  von  ihnen  gebrauchten  Instrumente  zur  eventuellen 
Hiilfe  Gebdrender  geheim  zu  halten  und  nur  mit  beiderseitiger  Zustimmung 
Anderen  mitzuteilen.  Ruysch  trat  nur  als  consultirender  Arzt  auf,  wflhrend 
Cornelius  Boekelman,  vorher  dessen  Vater  Andries,  der  eigentliche.  Praktik 
kant  war.  Zuerst  im  Jahre  17 10  wurden  zwei  andere  Personen,  die 
Chirurgen  J.  de  Bruin  und  P.  Plaatman,  in  das  Geheimnis  einge- 
weiht.    Bald   darauf  starb   van  Roonhuyse  und  wieder  einige  Zeit  spater 


1).  Ein  merkwardiges  Licht  wird  noch  auf  diese  Frage  geworfen  darch  die  B«merkiing 
eiAøB  {pøviMen  J.  B.  R.,  eines  Oegnera  aus  dem  Lager  der  Chimrgen.  Er  sohreibt: 
„Die  Zange  Levret's  kostet  100  Pistolen,  also  den  doppelten  Preis  des  Boonhnyae^flchen 
Monopols". 


259 

wurden  Andriés  Boekelmab  Jr.  und  C.  Plaatman  die  Nachfolger  ihrer 
Eltern.  Endlich  im  beriichtigten  Jahre  1746  hatte  Amsterdam,  ausser  den 
zwei  letztgenannten  Geburtshelfern  (de  Bruin  war  die  Praxis  verboten) 
nur  noch  einen  dritten  Monopolist  aufzuweisen,  den  schlauen  und  begabten 
Albert  Titsingh,  Ein  vierter,  Dr.  Tronchin,  Mitglied  des  Collegium  medico- 
pharmaceuticum,  hat  aller  Wahrscheinlichkeit  nach  die  Geburtshtilfe  nicht 
praktisch  ausgeubt.  Des  weiteren  hatten  sich  noch  der  Chirurg  v.  Dieden 
aus  Utrecht  und  Dr.  de  Moor  aus  Gouda  des  Monopols  bemåchtigt, 
wåhrend  Reinier  Boom  der  erste  und  einzig  gebliebene  Z6gling  des  neuen 
Regime  war.  Zuletzt  ist  es  noch  im  Jahre  1752 — 53,  einige  Zeit  vor 
dem  Erscheinen  des  bekannten  Buches  der  Herren  de  Visscher  und  van 
de  Foll,  den  Doctoren  Paulus  und  Gerardus  de  Wind  aus  Middelburg 
mit  vieler  Mtihe  gelungen,  Teilhaber  des  Geheimnisses  zu  werden.  Man 
sieht,  dass  die  Zahl  der  Geheimler  in  Amsterdam  gleichzeitig  nie  mehr 
als  zwei  bis  vier  betragen  hat. 

VergegenwsLrtigen  wir  uns  jetzt,  dass  die  Stadt  in  jenen  Zeiten  200,000 
Einwohner  zahlte  und  dort  also  alljåhrlich  ungefahr  6000  Kinder  das 
Licht  der  Welt  erblickten,  so  dtirfen  wir  nicht,  wie  es  Rigaudeaux  und 
Baudelocque  getan,  aus  der  Mittdlung  de  Bruin's,  dass  er  durchschnitt- 
lich  jedes  Jahr  40  Frauen  mit  dem  Hebel  entbunden  hat,  auf  eine  miss- 
bråuchliche  Anwendung  des  Instruments  schliessen.  Wir  haben  zu  bedenken, 
dass  die  Monopolisten,  nach  der  einstimmigen  Angabe  aller  Autoren,  sehr 
gesucht  und  gewollt  waren  und  in  nahezu  allen  ^chwierigen  Fallen  nicht 
nur  in  Amsterdam,  sondem  auch  in  der  Umgegend  zu  Rathe  gezogen 
wurden.  Dabei  kommt,  dass  Ruysch,  der  wohl  als  der  eigentliche  Lehrer 
der  Roonhuyser  gelten  mag,  als  ersten  und  hOchsten  Grundsatz  der  I^hre 
huldigte:  non  nocere  und  namentlich  den  Gebrauch  der  Instrumente,  so 
viel  wie  mOglich  einschrånken.  Wirklich,  es  besteht  kein  einziger 
Grund  flir  die  Annahme,  dass  der  Hebel  vielmals  unnotigerweise,  und 
zwar  Pecuniae  Causa,  angewendet  worden  ist.  Ebensowenig  hat  der  Vorwurf 
Berechtigung,  die  Herren  waren  roh  und  unwissend  und  hatten  desshalb 
mehr  Unheil  gestiftet  als  Nutzen.  Wire  das  der  Fall  gewesen,  dann 
hatte  man  sie  nicht  ueberall,  und  oft  um  sehr  hohe  Preise,  zu  Hiilfe 
gerufen.  Und  Månner,  wie  z.  B.  P.  de  Wind,  soUten  nicht  um  denBesitz 
des  Instruments  angehalten,  Andre  nicht  um  die  Prioritat  oder  Origina- 
litet der  Erfindung  gestritten  und  die  Mehrzahl  der  Aerzte  in  Holland 
und  Viele  im  Auslande  sich  seiner,  nach  der  Bekanntmachung  durch 
die  Amsterdamer  Doctoren,  nicht  unbedingt  angenommen  haben,  wenn 
nicht  gvte  und  augenfallige  Resultate  ihm  seinen  grossen  ^uf  besorgt 
hUtten.  Ich  gedenke  also  nur  curiositåtshalber  des  Ausspruchs  Baude- 
locque's,    die   HoUånder    hatten    nie  einen  echt  eingekeilten  Kopf  durch 


26o 


den  Hebel  retten  oder  befreien  kOnnen }  das  Instrument  sei  zu  dem  dazu 
nothwendigen  EingrifF  absolut  ungeeignet.  Schon  Camper  hat  meines 
Erachtens  das  Gegenteil  bewiesen.  Aber  des  Weiteren,  wo  die  Tatsachen 
eine  solche  beredte  Sprache  fiihren  als  in  dieser  Angelegenheit  soUte  man 
theoretischen  Ueberlegungen  das  Schweigen  auferlegen. 

Wie  man  sieht,  die  Monopolisten  haben  keine  falsche  MOnze  ausgegeben 
und  die  Htilfe  suchenden  Frauen  weder  betrogen  noch  schlecht  oder 
nicht-sachverståndig  behandelt.  Die  Beschuldigung,  als  sollten  sie  „einem 
Jeden  ein  andres  Werkzeug  als  das  angebliche  Geheimniss  verkauft  haben^ 
damity  wenn  je  einer  einmal  das  Geheimniss  verrathen  soUte,  das  Publicum 
dartiber  in  Zweifel  bliebe,  welche  das  echte  sei,"  muss  ebenfalls  fallen 
gelassen  werden.  Sie  entbehrt  jedes  tatsåchlichen  Grundes.  Ein  solches 
Vorgehen  wåre  wirklich  zu  naiv  und  zu  dumm  gewesen.  Die  Verånde- 
rungen,  welche  die  Besitzer  des  verkauften  Instruments  ftir  ndthig  erachtet 
hatten,  wurden  dem  Kåufer  ehrlich  mitgeteilt;  das  ist  noch  jetzt  zu 
beweisen.  Reinier  Boom  hat  den  beiden  de  Wind's,  Andries  Boekelman 
dem  Albert  Titsingh  und  Letzterer  dem  dr.  Tronchin  und  dem  dr.  de 
Moor  das  von  ihnen  selbst  abgeånderte  und  gebrauchte  Instrument  ohne 
Zurackhaltung  mitgeteilt  und  zu  handhaben  gelehrt.  Zuletzt  bedarf  es 
keiner  nåheren  AusfUhrung,  dass  man  nicht  nur  in  fraheren  Zeit^  die 
Herkunfl  der  verschiedenen  Moditicationen  des  Hebels  feststellen  konnte, 
aber  dass  man  es  noch  jetzt  zu  thun  im  Stande  ist. 

Die  eigentliche  Gkschichte  des  Geheimnisses. 

Bevor  wir  uns  tiber  die  ethische  und  moralische  Bedeutung  des 
Geheimnisses  und  seine  spåteren  Schicksale  zu  verståndigen  versuchen, 
woUen  wir  die  Fragen  nach  seiner  Art  und  Herkunft  nåher  in's  Auge 
fassen.  Letztere  sind  zusammengehdrig  und  so  innig  mit  einander  ver- 
kniipft,  dass  sie  zusammen  behandelt  werden  mtissen. 

Die  beiden  Amsterdamer  Doctoren  de  Visscher  und  van  de  Poll  waren 
die  Ersten,  welche  mit  gut  beglaubigten  lind  gewåhrleisteten  Berichten 
Uber  das  Roonhuyse'sche  Monopol  in  die  Oeffentlichkeit  traten.  Dasf 
Geheimniss  bestande  aus  einem  Hebel,  einem  platten,  ståhlemen,  leicht 
S-f6rmig  gebogenen,  zum  Gebrauch  mit  Heftpflaster,  Leder  oder  Wolle 
tibergezogenen  Instrumente,  das  dazu  diente,  einen  aus  beliebigen  Gdinden 
im  Beckenausgang  aufgehaltenen  oder  eingekeilten  Kopf  durchzuhelfen 
und  in  die  Welt  zu  bringen.  Rogier  van  Roonhuyse  und  Friedrich 
Ruysch  sollten  es,  etwa  60  Jahre  vor  dem  Erschéinen  ihres  Buches,  von 
Hugh  Chamberlen,  der  sich  alsdann  in  Amsterdam  auf hielt  und  dort 
sogar  Geburlshulfe  lehrte,  erhandelt  haben.  Mit  Entschiedenheit 
schlossen     sie    sich    den    AusfUhrungen    der    Anisterdamer    Monopolisten 


26l 


Boékéiman,  Plaatman  und  Albert  Titsingh  an,  wdche,  in  Verbindung 
mit  ihrem  Collegen  van  Die  len  aus  Utrecht,  die  sogenannten  £nt- 
deckungen  des  Chirurgen  Rathlauw  und  des  Doctoren  Schlichting 
flir  Schwindel  erklårt  hatten.  Nicht  die  unbrauchbare  und  untaug- 
liche  Zange,  deren  Lob  letztere  Herren  gesungen  und  wofUr  sie 
die  Ehre,  das  langgesuchte  Geheimniss  zu  sein,  in  Anspruch  nahmen, 
sondern  der  Hebel  war  das  Werkzeug,  dessen  sich  die  Roonhuyser 
jahrelang  tagtåglich  mit  so  glånzendem  Erfolge  bedient  hatten. 
Diese  Vorstellung  blieben  sie  noch  immer  aufrecht  hålten  gegeii 
Rathlauw,  als  dieser  bald  daralif,  vermutlich  geholfen  durch  Abraham 
Titsingh  in  einem  anonymen  Pamflet  (Abbildiingen  mit  Text)  fUr  die 
Richtigkeit  seiner  schon  im  Jahre  1747  gemachten  Enthiillungen  eintrat 
und  aufs  Neue  darzuthun  versuchte,  dass  ein  einziger  Loffel  der  von 
ihm  bekannt  gemachten  Zange  als  Hebel  gebraucht  sehr  gute 
Dienste  wiirde  leisten  kOnnen.  Weder  die  ganze,  noch  die  halbe  Rath- 
lauw'bche  Zange  hatte  etwas  mit  dem  Geheimniftse  zu  schafien,  hie&s  es. 
Eingestehen  musste  man  aber,  dass  der  Hebel  in  den  Hlknden  der  ver- 
schiedenen  Besitzer,  namentlich  der  letzteren  Zeit,  bedeutehde  Abåndé- 
rungen  erfahren  hatte  und  zwar  von  der  Art,  dåss  die  vers^hiedenartig 
gestaiteten  Instrumente  ihre  eigene  Anwendungsweise  erheischten.  Damit 
wird  nicht  gesagt,  dass  den  Roonhuysem  jede  Kenntniss  einer  Zange 
volståndkg  abging.  Schon  der  Wortlaut  der  Beschreibung  der  Instrumente 
aus  dem  versiegelten  Såckchen,  das  die  Doctoren  aus  dem  Nachlass  des 
Monopol-sten  de  Bruin's  gekauft  hatten,  lautet  derart,  dass  dies  nicht 
ohne  Weiteres  behauptet  werden  darf.  Es  ist  dort  die  Rede  von  „drei 
differenten  Instrumenten".  Das  kann  heissen,  drei  gleich  oder  verschieden- 
artig  gestaltete  Hebel,  aber  ebenso  gut  kann  es  bedeuten,  dass  neben 
einem  Hebel  noch  andere  Instrumente  vorgefunden  wurden.  Wesshalb 
kOnnte  nicht  eine  mehr  oder  wenig  taugliche,  von  den  Bcsitzern  nicht ' 
mehr  oder  nur  selten  gebrauchte  Zange  darunter  gewesen  sein  ?  Diesé 
Frage  hat  desto  mehr  Berechtigung,  als  die  vier  Geheimniss-Be^itzér  in 
ihrer  gegen  Rathlauw  gerichteten  Schrift  zur  GenOge  dargethan  haben, 
dass  sie  sich  der,  an  einen  brauchbaren  Forceps  zu  stelletiden  Anforderungen 
bewusst  waren.  So  soUte  das'Werkzeug  des  genannten  Chirurgen  schon 
desshalb  untauglich  gewesen  sein,  weil  es  beim  voKståndigeh  Anein'åtider- 
schlieséen  der  Griffe  nothwendigerweise  den  Kopf  zu  stslrk  zusammeh' 
pressen  musste.  Und  die  Mitteilungen  Rathlauw 's  und  Schlichting*s  wéisén 
in  dieselbe  Richtung  hin.  Ersterer  erzåhlt,  dass  der  im  Jahre  1747  noch^ 
lebende  Chirurg  von  der  Swam  vor  ungef^hr  50  Jahren  Bediehter  des' 
Rogier  van  Roonhuyse  war,  wdcher  versprach,  ihm  das  Geheimniss  zu 
lehren.  Zwar  war  olt  die  Rede  vom  Instrumente  und  ei*  bcfmerkte,  dass 
1906.  18 


262 


esy  wenn  gebiaucht,  in  der  Nacht  mit  neuem  Leder  uberzogen,  und, 
damit  es  geheim  bliebe,  nur  unter  dem  Schutz  einer  Bettdecke  angelegt 
wurde.  Von  dem  versprochenen  Unterricht  kam  aber  nichts.  Desshalb,  als 
einmal  van  Ropnhuyse,  von  einer  Entbindung  nach  Hause  gekommen,  den 
unerwarteten  Bes>ich  eines  Biirgermeisters  erhielt  mid  in  der  Eile  séin 
Geråth  so  schlecht  verbarg,  dass  es  leicht  aufzufinden  war,  benuUte  dieser 
die  Gelegenheit,  um  es  schnell  abzuzeichnen.  Es  war  die  Zange,  weiche 
von  Rathlauw  selbst  in  die  Oeffentlichkeit  gegeben  ist.  Auch  wird  noch 
mitgeteilt,  dass  ein  gewisser  Chirurg,  der  im  Jahre  173S  im  Hause 
Boekelman's  verkehrte,  dort  ein  Instrument  gesehen  haben  soUte,  das 
eine  grosse  Åhnlichkeit  mit  der  von  ihm  publizirten  Zange  zeigte. 

Desgleichen  schreibt  Dr.  Schlicbting,  dass  er  den  von  ihm  bekånnt 
gemachten  Forceps  zuerst  bei  dem  Chirurgen  Uwens  sah,  welch  Letzterer 
ihn  wieder  von  dem  Chirurgen  Brederode  bekommen  hatte,  wåbre*tf 
dieser  ihn  vpn  Ruysch  und  Ruysch  selbst  ihn  von  Roonhuyse  oder  dem 
altern  Boekelman  urberaommen  hatte.  Des  weiteren  soUte  éine  zu 
seiner  Lebzeit  von  Rogier  gebrauchte  Zange  noch  in  dessen  Familie 
auibewahrt  werdep.  Auch  der  Leydener  Professor  Albimis  hat  sich 
geflussert,  dass  nach  ihrer  eigenen  Aussage,  eine  ihm  bekannte  Dame 
von  einem  Monopolisten  mittelst  eines  sich  aus  zwei  Håliten  zusammen- 
setzenden  Werkzeuges  behandelt  sein  soUte.  Schwerer  ^It  noch  in's  Gewicht, 
dass  schon  ihm  Jahre  1677  die  Zeitgenossen  Ruysch's  ihrer  Ueberzeugung 
Kund  gaben,  dass  der  stådtische  „Vroeddocter"  in  schwierigen  Geburts- 
fallen,  wenn  der  Kopf  voranging,  sich  eines  aus  zwei  Teilen  zusammenge- 
stellten  Werkzeuges,  einer  Schraube,  einer  Art  Zange  bediente.  Und 
Ruysch  selbst  hiess  seinem  Assistenz-Arzt  und  Alter  Ego  dem  stådtischen 
„Vroedmeester"  Andries  Boekelman  dem  Aelteren,  bei  drohender  Lebens- 
gefahr  der  Mutter,  den  wegen  Beckenenge  und  voUståndigen  Wehen- 
mangels  in  dem  Ausgange  aufgehaltenen  Kopf  eines  schon  langere  Zeit 
/o/en  Kindes  durchzuhelfen  und  in  die  Aussenwelt  zu  befOrdem.  Die 
Operation  gelang,  wie  das  meistens  der  Fall  war  und  Ruysch  schon  in 
vielen  Fallen  erfahren  hatte,  nach  Wunsch,  innerhalb  sehr  kurzer  Zeit, 
ohne  Schwierigkeit  und  ohne  Schaden  ftlr  die  Mutter.  Aus  Allem,  was  die 
Famphletisten,  denen  ich  diese  Besonderheiten  entnehme,  dariiber  anfohren, 
darf  man  schliessen,  dass  sie  mit  einem  nicht  scharfen,  sondern  stumpfen 
und  wie  Boekelman  andeutet,  unschådlichen  Werkzeuge  angestellt  worden 
ist.  Aus  derselben  Quelle  geht  noch  hervor,  dass  ein  derartiges  Verfahren 
auch  dem  damals  noch  jungen,  erst  seit  5  oder  6  Jahren  zum  Chiriirg 
befOrderten  Rogier  van  Roonhuyse  nicht  unbekanot  war.  Und  weil  er  es 
seit  långerer  Zeit  Ubte  und  seine  ge  burtshulflichen  Kenntnisse  immer  in 
Verbindung  mit  dem  Namen  seines  als  Geburtshelfer  sehr  bekannten  und 


263 

hochberuhmten  Vaters  angefUhrt  und  erklflrt  werden,  wird  es  wahrschein- 
Kfilii«  dass  er  diesem  seine  diesbezOgliche  Wissenschaft  zu  verdanken  hat. 
Das  soUte  auch  stimmen  mit  der  von  mehreren  Autoren  beftirworteten 
Tradition,  dftss  schon  Hendrik  van  Roonhuyse  mit  der  Zange  bekannt 
war.  Gewiss  ist  es^  dass  er  sich  nicht  in  der  ersten,  sondern  nur  in  der 
zweiten  Ausgabe  sem«$  bekannten  Buches,  und  zwar  in  ablehnender 
Weise,  uber  den  geburtshillSkhen  Gebrauch  des  Speculum  matris  ausspricht. 
Es  ist  also  nicht  von  der  Haud  zu  weisen,  dass  er  zwisschen  1663  uUd 
1672  gute  Erfjaihrungen  gemacht  hat  mit  einem  neuerfundenen  oder  vér- 
besserten  alten  Instrumente,  das  dem  gertigten  Speculum  an  Tauglichkeit 
ueberlegen  war.  Oder  sollten  wir  sogar  åtm  Abraham  Titsingh  Glaubéh 
zollen  mussen  und  anerkennen,  dass  nicht  åtx  Hendrik  van  Roonhuyse 
als  Erster,  sondern  schon  vor  ihm  Rogier  van  Betrenaer  (sein  Schwieger- 
vater)  und  Peter  Potgieter  (sein  Vorgånger  als  Examinator  der  Hebammen 
und  stådtischer  Geburtshelfer)  „die  Gemelli  gebrauchten".  ?  Letztere  waren 
auch  „das  Geheimniss  seines  i)  Vaters  und  dessen  Nachbars  und  2Seitgenossen 
Rogier."  Dieser  aber  soli  zuletzt  die  Zange  im  Stich  gelassei^  baben. 
Denn  „die  Gemelli  sind  Instrumente  und  das  eigentliche  Werkieug 
Rogier's  ist  ein  Instrument",  ein  Ldffel,  wie  Titsingh  es  des  Ofteren  nennl. 
Aus  .AUedem  dtirfen  wir,  meines  Erachtens,  mit  grosser  Sicherbeit 
schliessen,  dass  das  eigentliche  Roonhuyse'sche  Geheimniss  eine  viel  långere 
Existenz  gefiihrt  hat  als  friiher  allgemein  angenommen  wurde.  Nicht 
sechzig  Jahre,  wie  die  ersteren  Schriftsteller  versicherten,  oder  mehr  als 
70,  wie  zuerst  Matthys  v.  d.  Haage  angab  und  spåter  des  Nåheren  von 
Kiestra  und  Israels  hervorgehoben  wurde,  ist  es  alt  geworden,  sein  érstér 
An  fang  muss  wahrischeinlich  noch  viel  fruher  als  1677,  im  Anfange  des 
17.  Jahrhunderts  verlegt  werden.  Und  so  viel  steht  fest,  dass  es  mit  der 
Vaterschaft  des  Hugh  Chamberlen's  Sr.  eine  besondere  Bewandniss  hat. 
Wir  haben  gesehen,  dass  Ruysch  und  Rogier  van  Roonhuyse,  Beide 
schon  in  den  siebziger  Jahren  ein  Instrument  kannten  iind  gebrauchten, 
um  einen  im  Beckeneingang  aufgehaltenen  oder  eingekeilten  Kopf  zu 
befreien  und  zur  Welt  zu  befdrdem.  Sie  hatten  sich  dadurch  schon  damals 
einen  so  grossen  Ruf  erworben,  dass  in  schwierigen  Geburtsfållen  ihre 
HUlfe  und  Rath  nicht  nur  in  der  Stadt  selber,  sondern  auch  weit  tiber 
deren  Grenzen  in  Haarlem  und  andern  Orten  zugezogen  wurdén.  Alle 
Berichte  stimmen  darin  uberein,.  dass  diese  Beliebtheit  und  BerUhmtheit 
nie  in*s  Schwanken  gerathen  ist  sondern  im  Laufe  der  Zeiten  immer  zuge- 
noromen  hat.  So  teilt  z.  B.  Medicus  Politicus  mit,  dass  es  derzeit  in 
Amsterdam    schon   geburtshlilfliche,    wie   sonst   Augen,   phren,    u.  s^  w. 


1)    Namentlioh  des  Abraham  Titsingh'«. 

18* 


264 

Specialitåten  gab  und  erzåhlt  er  dann  schmsUemder  Weise  von  Rogier, 
das§  dessen  Anwesenheit  von  den  gebarenden  Frauen  sogar  der  einer 
Hebamme  vorgezogen  wurde  i).  Mithin  wird  keiner  von  Beiden  im  Jahre 
1693  ^^  Bedurfniss  gefuhlt  haben,  nach  neuen  Hiilfsmitteln  zu  fahnden, 
wdche  sie  ihren  Patientinneu  und  Collegen  gegenUber  in  eine  gunstigere 
Lage  zu  versetzen  im  Stande  gewesen  wåren.  Und  sie  haben  auch  nicht  ihre 
Neugier  befriedigen  woUen,  aus  dem  einfachen  Grunde,  weil  sie  es  nicht 
konnten.  Denn  alle  friiheren  Angaben  iiber  den  Aufenthalt  Hugh  Cham- 
berlen's  im  Holland  sind  falsch.  Hat  schon  Aveling  nachgewiesen,  dass 
der  Whigh  Hugh  Chamberlen  Sr.  seinem  Patienten  und  KOnig  nie  in's 
Exil  gefolgt,  sondem  es  (lir  besser  gehalten  hat,  in  Londen  zuriickzubleiben 
und  dort  eine  Landesbahk  zu  grtinden,  um  nadi  dem  Untergange  dieses 
finanziellen  Untemehmens  im  Jahre  1799  nach  dem  Auslande,  muth- 
maasslich  nach  Schotland,  zu  fliichten  und  vielleicht  erst  spåter  170:1 
nach  Holland  zu  kommen.  Ich  selbst  kann  sogar  letzterer  Annahme  lilcht 
beipflichten.  Ich  glaube  nicht,  dass  Hugh  Chamberlen  je  in  Holland 
gewesen  ist  und  gewiss  hat  er  nie  Unterricht  gegeben.  Seines  Namens 
wird  nirgends  Erwåhnung  getan,  weder  in  den  Aktenstucken  der  Regie- 
ning,  des  CoUégium  medico-pharmaceuticum  oder  der  Chirurgen-Gilde, 
noch  in  Buchem,  Broschiiren,  Pamphleten,  Journalen  oder  Handschriften. 
Man  wird  unterrichtet  iiber  jeden,  und  namentlich  fremdlåndischen 
Quacksalber,  Bruchschneider  oder  Operateur,  der  sich  wåhrend  ktirzerer 
oder  långerer  Zeit  in  Amsterdam  niedergelassen  hat,  allein  von  Hugh 
Chamberlen  hOrt  man  nichts.  Der  Medicus  politicus,  gleichzeitig  eine 
Fundgrube  fur  die  medizinische  Chronique  scandaleuse  jener  Zeiten,  der 
auf  alle  VorfåUe  und  Ereignisse,  alle  medizinischen  Verhåltnisse,  welche 
in  jenen  Tagen  die  Aufmerksamkeit  auf  sich  zogen,  Riicksicht  nimmt, 
erzåhlt  uns  Alles,  was  er  von  Ruysch  und  Roonhuyse  hat  erhaschen 
kOnnen ;  er  verbreitet  sich  des  Ausfiihrlichen  ueber  einen  andren  englischen 
Quacksalber-Døctor,  der  derzeit  in  Schwang  war  und  Febris  quartana 
genås ;  aber  atich  bei  ihm  fehlt  jede  Anspielung  auf  die  Person  und 
Wirksamkeit  des  Londoner  Geburtshelfers,  der  sich  eines  Weltrufes  erfreute 
und  mit  den  hervorragensten  Medizinem  jener  Tage  in  Verbindung 
gestanden  und  sich  mehr  als  18  Jahre  (er  lebte  noch  1720)  in  Amster- 
danti  aufgehalten  haben  sollte.  Nein,  meiner  Ueberzeugung  nach  war  Hugh 
Chamberlen  Sr.  nie  in  Holland  gewesen.  Und  sehr  wahrscheinlich  hat  manihn 


1)  DImt  ist  in  der  HoU&ndisohen  Litoratur  die  ente  Anspielunjp  auf  m&nnliohe  Hiilfe- 
leistung  in  normalen  Geburtsfallen,  w&hrend  ich  den  Notiaen  Heinrich  Ruysoh*«.  des 
Sohnes  Friedrich*s,  entnehnie,  dass  schon  im  Anfan^  des  18.  Jahrhnndertes  anne  Weiber 
im  stftdtischen  Krankenhause  ihre  Niederkunft  abwarteten  und  dem  geburtshaiflichen 
Unterricht  dienstlich  gemacht  wurden. 


265 

verwechselt  mit  seiaem  Sohne,  dem  Hugh  Jr.  der,  als  zwanzigjåhriger 
Jungling  nach  Holland  gekommen,  am  30.  October  1684  in  Leiden 
Student  der  Medizin  wurde  und  sich  ein  gutesjahrspåter  am  2.  November. 
1685  als  Btirger  der  Stadt  Amsterdam  eintragen  liess.  Wie  lange  er  sich 
dort  aufgehalten,  kann  ich  nicht  mit  Bestimmtheit  angeben.  Ichweissnuri 
dass  er,  4  Jahre  spater,  am  16.  October  1689  in  Cambridge  den  Doctorgrad 
erhielt.  Die  MOglichkeit  ist  also  nicht  ganz  abzusprechen,  dass  die  Mono- 
polisten zur  Wahrung  oder  Vervollkommnung  ihres  Geheimnisses  mit  ihm  in 
ein  Bundoiss  getreten  sind.  Aber  achtend  auf  das  Alter  Hugh's  und  auf 
den  Charakter  und  die  wissenschaffentliche  und  soziale  Lage  Ruysch's 
und  van  Roonhuyse's,  Beider,  halte  ich  dies  fiir  sehr  unwahrscheinliché 
Desto  mehr  weil  im  Jahre  1690  die  Hollandischen  Uebersetzer  des 
Portal's,  die  Herren  Dr.  med.  P.  Guenellon  und  die  Chirurgen  und 
Geburtshelfer  G.  v.  Bortel  und  P.  Verduyn  erkl&ren,  dass  sie  ihre 
Kenntnisse  der  Chamberlen'schen  Zange  der  Gefålligheit  eines  vomehmen, 
englischen  Doctoren  und  Geburtshelfers  verdanken.  £s  ist  mir  immer 
sehr  merkwQrdig  vorgekommen,  dass  es  mir  nie  hat  gelingen  wollen^ 
trotzdem  ich  mir  alle  Mtihe  gcgeben  håbe  die  Res  gestae  dieser  Herren 
aus  zeitgen(yssischen  oder  ihren  eigenen  Schriften  aufdieSpurzu  kommen^ 
etwas  Besonderes  tiber  ihre  geburtshilfliche  Tatigkeit  aufzufinden.  Gefahrliche 
Concurrenten  der  Roonhuyser  sind  sie  wohl  nie  gewesen. 

Aber  noch  eine  andre  Frage  tut  sich  auf.  Haben  vielleicht  in  viel 
frtiherer  Zeit  Heinrich  van  Roonhuyse  und  Friedrich  Ruysch  einem 
andrer  Chamberlen,  z.  B.  dem  vielbereisten  Peter  III  (nach  Aveling) 
etwas  zu  verdanken  gehabt?  Hierauf  kann  man  nur  mit  Vermutungen 
antworten.  Zweifelsohne  hat  sich  der  Peter  zweimal  im  Haag  aufgehalten. 
Er  hat  dort  in  den  Jahrcn  1664 — 1667  mit  seiner  Familie  gewohnt  und 
auch  spåter  im  Jahre  1666  in  dieser  Stadt  (im  Hotel  Hof  van  Holland) 
einige  Zeit  zugebracht.  i)  Aber  nirgends  ist  auch  nur  mit  einem  einzigen 
Worte  die  Rede  von  seinen  besonderen  geburtshilflichen  Thåtigkeiten 
oder  Kenntnissen.  AIs  Arzt  muss  er  sich  mausestill  [verhalten  haben. 
Die  ProtocoUe  des  CoUegium  medicum  und  der  Chirurgen-Gilde  schweigen 
ganzlich  tiber  ihn.  Wahrscheinlich  ist  es  also  nicht,  dass  der  Heinrich 
van  Roonhuyse,  der  geråde  in  1644  als  junger  Chirurg  eine  Studienreise 
durch  Europa  antrat  und  auch  Londen  besuchte,  m  diesem  Jahre  allein 
oder  spåter  im  Jahre  1666  zusammen  mit  Ruysch,  der  in  jener  Zeit  der 


1)  Auch  RathlAQw  ISsst  Chamberlen  im  Haag  naftreten;  das  kann  aber  weder 
der  Peter,  noch  der  Hugh  gewesen  seln,  vielleicht  was  es  ein  gewiraer  DaniSl,  der  mit 
einer  Hollftndischen  Fran  yerheiratet  war  und  wfthrend  der  60.  und  70.  Jahre  yiele 
Kinder  im  Haag  taufen  liess.  Mehr  Besondcrheiten,  die  Chamberlen*s  betreffend,  sind 
in  meinem  Buch  zu  flnden. 


266 


GebiutshQlfe  noch  ziemlich  gleichgiiltig  gegentiber  gestanden  haben  soU, 
dem  Peter  Chamberlen  nåher  getreten  ist.  Er  hat  sein  Gehdmniss  selbst 
gefiinden  oder,  wenigstens  in  nuce  von  seinem  Schwi^ervater  geerbt. 
Aber  sollte  dann  Ruysch  es  von  ihm  erbalten  haben?  Nach  genauer 
und  sorgfaltiger  Abwågung  der  mir  bekannten  Tatsachen,  welche  dartun, 
erstens,  dass  im  Jahre  1677  Ruysch  und  Rogier  van  Roonhuyse  einander 
ab  Concurrenten  befehdeten,  zweitens,  dass  die  Freunde  Ruysch's,  welche 
gleichzeitig  die  Freunde  Rogier's  waren,  Ersterem  rwar  vorwarfen,  er 
verdanke  dem  Heinrich  von  Roonhuyse  seine  chirurgische  Bildu^g,  von 
dessen  geburtshulflichen  Kenntnissen  aber  aussagen,  er  sei,  was  diese 
anbelangt,  einer  Hebamme  Dieuwers  viel  verschuldet  und  håbe  iibrigens 
selbst  ein  Mittel  gefunden,  mit  dem  er  mit  schmutzigen  Hånden  in  kurzer 
Zeit  viel  Geld  verdienen  kOnne;  dies  alles  erwågend,  glaube  ich  auch 
diese  Frage  vemeinend  beantworten  zu  mussen. 

Wer  ein  wenig  in  der  geburtshQlffichen  Literatur  jener  Zeiten  bewandert 
ist,  weiss,  dass  die  Idee  der  Notwendigkeit,  einen  im  Beckenausgang 
^ufgehaltenen  Kopf  herausbefbrdern  zu  kdnnen,  in  der  Luft  schwebte. 
Sie  musste  verkdrpert  werden.  Das  haben  die  Chamberlen's  in  England 
und  mehrere  Geburtshelfer  in  Holland  getan.  Ich  håbe  [schon  darauf 
hingewiesen,  dass  die  Uebersetzer  Portal's  keine  Erfinder  waren  und 
fage  hinzu,  dæs  auch  Janssonius  mitteilt,  das  ihm  bekannte  Geheimniss 
von  Paul  Chamberlen  erstanden  zu  haben.  Aber  die  tibrigen  Hollander, 
und  wenn  ich  Huwé  gut  interpretirt  håbe,  soli  es  Mehrere  gegeben 
haben,  die  von  ihnen  ih  Anwendung  gebrachten  Instrumente  selbståndig 
erfanden.  Ich  will  jetzt  absehen  von  Franken  und  nur  dem  Comelis 
Solingen,  einem  der  besten  Hollflndischen  Geburtshelfer  des  17.  Jahr- 
hunderts,  den  ihm  gebuhrenden  Platz  einråumen.  Er  stellt  sehr  genau 
und  entschieden  das  von  ihm  erfundene  unsch&dliche  Werkzeug  dem 
schådlichen  Haken  gegentiber.  Und  nur  der  Zufall  oder  der  Unwillen 
seines  Herausgebers  oder  Verlegers  ist  Schuld  daran,  dass  uns  sein 
Instrument  nicht  in  allen  Besonderheiten  uberliefert  worden  ist 

Zusammenfassend  komme  ich  zu  dem  Schluss,  dass  die  Hollånder 
selbståndig  ein  Instrument  ausgedacht  haben  zur  Herausbefbrderung  des 
im  Beckeneingang  eingekeilten  Kopfes.  Im  ersten  Anfang  haben  sie  sich 
wahrscheinlich  einer  elastischen,  nicht  gekreuzten  Zange  bedient,  welche 
zu  unstark  und  wenig  ausgebiidet  war,  um  allen  Anforderungen  der  Praxis 
zu  gentigen.  Weil  aber  die  mangelnde  Kreuzung  der  L6ffel  das  Hantiren 
beschwerlich  machte  und  man  bei  der  Operation  des  Ofteren  mit  einem 
Loffel  auskam,  ist  man  von  selbst  auf  die  Idee  des  einzeln,  aber  stflrkeren 
und  besser  zu  handhabenden  Hebels  gekommen. 

Fragt    man    mich    zuletzt,    wie    denn    eigentlich   die    von   mir    zur 


26j 

Schau  gestellte,  falsche  Tradition  hat  entstehen  kOnnen,  so  will  ich  in 
erster  Stelle  hinweisen  auf  die  schon  iriiher  von  mir  geilusserte  Meinung, 
dass  man  den  Leidener  Studenten  Hugh  Jr.,  der  um  die  Zeit  von  1688 
in  Amsterdam  war,  verwechselt  hat  mit  dem  englischen  Hofarzt,  Hugh  Sr., 
dessen  grosse  Bekanntheit  und  BerQhmtheit  durch  die  unglackliche  Pariser 
Entbindang  des  Jahres  1670  nicht  gelitten,  durch  die  Uebersetzung  des 
bekannten  Mauriceau'schen  Werkes  aber  nur  zugenommen  hatten.  Zweitens 
bemerke  ich,  dass  der  Chirurg  Rogier  van  Roonhuyse  im  Jahre  1693  von 
der  Harderwyker  Universitåt  den  Doctorhut  geholt  hatte  und  alsdann 
seinem  fraheren  Vorgesetzten  Prof.  Ruysch  ebenbiirtig  geworden  war.  Sollte 
es  jetzt  so  unwahrscheinlich  sein,  dass  erst  in  diesem  Jahre  zwischen  den  zwei 
firiiheren  Concurrenten  das  spåter  bekannt  gewordene  Btindniss  zn  Stande 
gekommen  ist?  Und  wenn  das  wirklich  der  Fall  gewesen,  so  kann  man 
sich  leicht  vorstellen,  wie  man,  ausgehend  von  der  Annahme,  Ruysch 
und  Rogier  vanRoonhuyse  seien  bei  Chamberlen  geschOpft,  die  Tatsachen 
derart  zugeschnitten  hat,  dass  daraus  die  bekannte  Legende  entstanden  ist. 

{Schiuss  folgtj. 


BEMERKUNGEN  ZV  VAN  DER  SCHEER:  APHTHAE  TROPICAE, 


Es  liegt  mir  durch  die  Freundlichkeit  von  Collien  Van  der  Scheer 
ein  Separatdruck  uber  Aphthae  tropicae  ans  dem  Handbuch  der 
Tropenkrankhetten  vor.  Van  der  Scheer  hat  fiix  df  Kotproben  bet  dieser 
Erkrankung  åtisserst  dankenswerte  Zahlen  greben,  welche  Gesammtfett 
und  Procente  der  Fettspaltung  nach  Pro£  Friedr.  Muller  angeben.  Ich 
selbst  la«e  bei  den  vielen  anderen  notwendigen  Untersuchungen  diese 
Bestimmungen  nur  ausnahmsweise  machen  und  håbe  dieselben  auchnicht 
in  meine  statistischen  Vergleichstabdlen  aus  looo  Kotanalysen  aufge- 
nommen.  Ftir  den  Benutzer  jenes  Handbuchs  ist  aber  eine  entsprechende 
Zutammenstellung  zur  Erkenntnis  des  Wertes  der  Zahlen  von  v.  d.  Scheer  nOdg. 


Froeentgelialt  det  Kotet 

Analysen 

ans  der  Praris 

AnalysenYan  der  Scheer's 

an  Gesammtfett  n.  Miiller 

Ton  Oefelc 

)'s  versehiedene 

bei 

Aphthae  tropieæ. 

aaf  Trockensubstanz  ber. 

ErkranknDgen  amfiusend 

6-8-  % 

1 

8-10 

1 

10-12 

6 

12—14 

8 

14-16 

10 

16—18 

10 

18-20 

16 

20-22 

12 

22-24 

21 

24r-26 

14 

26-28 

16 

1 

28    80 

14 

1 

30-32 

6 

1 

32-34 

2 

34—36 

7 

3 

36-88 

6 

1 

38-40 

6 

1 

40-42 

1 

42-44 

2 

44-46 

1 

1 

46-48 

2 

48-60 

2 

1 

62-64 

1 

64—66 

2 

1 

62—64 

1 

70-72 

1 

86—88 

1 

369 

Die  Norm  fur  den  gesunden  Menschen  ist  nach  meiiien  Untersuch- 
ungen  durchschnittlich  1 7  \,  so  dass  sich  daraus  unverkennbar  eine  starke 
Verschleuderung  an  aetherlOslichen  Stoffen  als  charakteristisch  flir  die 
Excremente  bei  Aphthae  tropicae  ergiebt. 

Analysen  Van  der  Scheer's 
bei  Aphthae  tropicae 


Piocente  der  Fettspaltong 

Analysen 

ans  der  Pnucia 

nach  Prof.  Friedr.  Muller 

Ton 

Oefele  verschieden- 

ster 

Diagnosen 

20-26% 

1 

26—30 

2 

30-36 

1 

36—40 

1 

40-46 

8 

46—60 

13 

60-66 

9 

66—60 

6 

60—66 

2 

66—70 

6 

70-76 

8 

76—80 

3 

86—90 

1 

96—100 

1 

Fur  den  gesunden  Menschen  ergiebt  sich  aus  meinen  Bestimmungen 
52  %  als  Durchschnittswert  und  45  bis  60  ^Jq  als  Grenze  der  Norm.  Wir 
ersehen  durch  Verwendiing  dieser  Vergleichstabellen  nach  gleicher  Methode 
bestimmter  Zahlen  ganz  unzweifelhaft,  dass  bei  Aphthae  tropicae  die 
sogenannte  Fettspaltung  hochgradig  verlåuft,  dass  aber  die  Spaltproducte 
nicht  resorbiert  werden.  Es  ware  sehr  zu  wQnschen,  dass  diese  Unter- 
suchungen  Van  der  Scheer's  sich  fur  die  praktische  diaetetische  Berathung 
von  Aphthae  tropicae  verallgemeinern  wiirden, 

Bad'Ncuenahr^  Rheinpreussen.  Oefele. 


BEMERKUNG  ZU  JANUS  1906,  Seite  120. 


Mein  verehrter  Freund  Professor  Pagel  hat  den  Pap)mis  Heaist 
besprochen.  In  seiher  grossen  Freude  uber  die  neue  Bereicherung 
der  Geschichte  der  Medicin  durch  einen  abermaligen  aegyptischen  medi- 
cinischen  Papjmisfund  hat  er  der  Publikation  ein  grosses  Loblied  gesungen. 
Meine  Freude  war  im  Anfeng  sicherlich  auch  nicht  geringer;  aber  schon 
am  zweiten  Tage  zeigte  sich  bei  Beginn  der  genaueren  Prufung  Mangel 
auf  Mangel.  Dass  ich  die  Publikation  fOr  die  schUchtesU  halte,  die  je  in 
meinem  Specialgebiete  erschienen  ist,  begriinde  ich  Punkt  fur  Punkt  in 
den  Mitteilungen  der  deutschen  Gesellschaft  fiir  Geschichte  der  Medicin. 
Ich  bin  iiberzeugt,  dass  auch  College  Pagel  von  seinem  glånzenden  Urteil 
långst  abgekommen  ist.  Er  ist  aber  zu  edel  veranlagt,  um  jemandem  weh 
thun  zu  kOnnen.  So  låsst  er  also  dem  Hymnus,  der  dem  Gehege  der 
Zåhne  entronnen  ist,  seinen  Lauf,  Es  wåre  aber  gegen  die  Interessen  der 
Medicohistorie,  wenn  in  ihrem  fuhrenden  internationalen  Organe  ein  so 
unverdientes  Lob  unwidersprochen  bliebe.  College  Fonahn  in  Kristiania 
macht  sich  vielleicht  an  die  muhvolle  Arbeit,  den  Papyrus  Hearst  geniessbar 
zu  machen.  Von  Fonahn  abgesehen,  stelle  ich  die  Frage :  Ist  ein  einziger 
Forscher  der  Medicingeschichte  vorhanden,  der  mit  der  Publikation  des 
Papyrus  Hearst  in  jetziger  Gestalt  irgend  etwas  zur  Bereicherung  der 
Geschichte  der  Medicin  anzufangen  weiss?  Wenn  sich  auch  nur  ein 
einziger  melden  kann,  will  ich  mein  Urteil  mildem,  dass  von  philolo- 
gischer  Seite  die  Medicohistorie  noch  niemals  so  geringschåtzig  behandelt 
wurde,  als  in  der  Publikation  des  Papyrus  Hearst.  Die  Publikation  kommt 
aus  dem  Lande  des  Arizona  Kikers;  somit  ist  sicher  ein  ungeschminktes 
Wort  nOtig,  wenn  es  verstanden  werden  soli.  In  Amerika  ist  das  Interesse 
fur  Geschichte  der  Medicin  noch  jung;  aber  es  hat  rasch  Fortschritte 
gemacht,  die  vielfach  die  alte  Welt  beschåmen  kOnnen.  Ein  Freund  der 
jungen  Saat  muss  diese  vor  Distein  wahren,  wo  er  kann. 

Bad'Neuenahr^  Rheinpreussen.  Oefele. 


NÉCROLOGIE. 


Dr.  WOLFF  BECHER, 
né  å  FUehne  (Pøsnanie)  6  måi  1862,  mart  å  Berlin  29  avril  iqo6. 

C'est  une  perte  douloureuse  que  nous  avons  å  annoncer  ici  par  la  mort 
de  notre  Confrére,  ami  et  Collåborateur  ci-dessus  nommé.  Attaché  å  la 
rédaction  de  „Vossische  Zeitung"  å  Berlin  depuis  1S83,  oh  il  commen^a 
ses  etudes  médicales,  il  s'enthousiasma  déjå  comme  étudiant  des 
travaux  historiques  et  publia  successivement  dans  le  journal  raentionné 
sous  la  rubrique  „Kunst,  Wissenschaft  und  Literatur"  non  seulement  les 
biographies  et  nécrologies  de  presque  tous  les  professeurs,  agrégés  ou 
privat-docents  des  universités,  surtout  de  l'Allemagne,  mais  encore  nom- 
breuses  autres  nouvelles  sur  les  événements  les  plus  importants  concemant 
les  universités,  l'histoire  médicale  et  Thistoire  des  diverses  parties  de  la 
culture.  }'en  connais  une  riche  coUection,  spécialement  des  biographies  et 
nécrologies  publiées  par  notre  Confrére  maintenant  décédé  dans  la  V.  Z., 
collection,  qui,  mise  en  ordre  alphabétique,  ferait  un  grand  volume  de 
la  méme  qualité  et  authenticité  scientifique  comme  le  „Lexicon  biographique 
etc."  publié  par  Hirsch  u.  Gurlt,  par  moi  etc.  J'avoue,  que  quelques 
notices  de  Becher  ont  été  une  source  utile  et  précieuse  pour  mes  travaux, 
spécialement  pour  les  biographies  et  les  oeuvres  de  Virchow  et  Koch, 
que  B.  a  faits  pour  sujets  de  deux  remarquables  monographies  (Berlin 
1890  et  1891).  Parmi  ses  publications  historiques  sont  dignes  de  mention 
les  mémoires  qu'il  a  contribuées  au  manuel  de  Puschmann  sur  l'histoire 
des  hdpitaux,  de  la  profession  médicale,  de  la  pédiatrie  etc. 

Mons.  B.  était  un  érudit  versé  et  profond,  un  investigateur  de  zéle 
infatigable,  un  travailleur  d'une  accuratesse  excellente,  un  homme  modeste, 
probe  å  tout  égard.  Il  a  fait  beaucoup  pour  la  propagation  et  Tapprobation 
des  etudes  historiques  pour  Téducation  professionelle  et  pour  la  vie 
académique. 

Sa  mort  prématurée  est  une  plaie  grave  pour  ses  amis  et  les  amis  des 
etudes  historiques.  Honneur  å  sa  mémoire,  qui  sera  étemelle. 

Pagel. 


REVUE   DES   PÉRIODIQUES. 


HISTOIBE   DE   LÅ   HEDECINE. 


HiBSCHBEBG,  J.  JDie  Star-Operation  nach  Antyllos,  1906.  CentralbL 
fur  Aughlkde,  Bnd.  XXX,  p.  97—100. 
C'est  la  tradaction  da  passage  concernant  Topération  de  la  cataracte,  par 
Antyllos,  que  Ehazes  nous  a  conservé  dans  le  Hawi;  la  tradaction  a  étéfaite 
sar  la  reprodaction  photographique  da  texte  arabe  du  Hawi,  conaerré  å 
rEscurial.  Il  s'agit  d*abord  de  la  depression  de  la  cataracte;  onfin  oe  texte 
arabe  semble  attribuer  a  Antyllos  la  mention  de  la  succion,  que  Hirschberg 
et  d'autres  auteurs  prennent  pour  une  ajoute  de  Ehazes. 

Pebgeks. 


Eebeb,  B.  Apotheker  in  Oenf,  Seine  Sammlung. 
Wer  ein  Interesse  hat  fur  die  Geschichte  der  Pharmacie,  der  Medizin  und 
verwandten  Fåchern  kennt  die  Sammlungen  Beber's.  Im  yorigen  Jahre  wurde 
durch  Pagel  im  Janus  Bnd.  X,  S.  555  ff.  eine  Uebersicht  daron  gegeben.  Die 
Nummern  11,  15  (1905),  18,  19,  20  (1906)  des  Journal  des  Collectionneun 
(Geneve)  enthalten  interessante  Daten  dariiber.  Beber  hat  seit  1868  gesammelt 
und  tiichtig  gesammelt;  dass  man  ihn  die  ersten  Jahren  bespottelte,  sogar  als 
„nicht  ganz  richtig  im  Kopfe"  bezeichnete,  wird  nns  nicht  zu  sehr  yerwun- 
dern;  spater  beneidete  man  Beber's  Schatze;  1.  Mai  1893  feierte  ein  inter- 
nationales Komiiåt  das  25  jåhrige  Jubilaeum  des  Auftretens  Beber's  als  Phar- 
mazeut,  zu  gleicher  Zeit  auch  das  Jubilaeum  seiner  Sammlungen.  In  1894  kam 
Fliickiger  zu  Beber  und  blieb  drei  Tage  bei  ihm;  Fiiickiger  yeroCEentlichte 
dann  in  der  Apotheker-Zeitung  1894  No.  81 — 35  mehrere  Artikeln  betreffend 
die  historisehe  pharmaceutisch-medicinische  Sammlung  dee  Apothekers  Burekkard 
Beber  in  Genf.  Pagel's  oben  genannter  Artikel  gieb  der  Inhalt  der  Sammlung 
kurz  wieder.  Das  Journal  des  CoUectionneurs  enthålt  yiele  Abbildungen  yon 
Beber's  Museum,  yon  schOnen  pharmazeutischen  Gefåssen  aus  yerschiedenen 
Landern,  Ansichten  der  Sammlung  etc. 

Pbbgbks. 


La  France  Médicale  (19—24). 
No.  19  begins  with  extracts  hj  M.  Bonde,  chief  of  the  Assistance  puhlique 
of  Paris,  from  a  forth-coming  history  of  the  domains  administered  by  that 
department.  They  comprise  accounts  of  Sainte  Perine,  Les  Menages  and  Les 
Jneurahles.  The  two  former  arc  asylums  or  alms  houses  for  aged  persons  of 
both  sexes.  They  were  instituted  under  Napoleon  I  and  transferred  to  the 
country  under  Napoleon  III  to  make  room  for  the  extensiye  rebuilding  of 
Paris  during  the  second  Empire.  The  first  Paris  hospital  for  incurables  dates 
from   1625 ;   in   1802  another   was   established   for  men,  the  elder  one  being 


273 

oonfined  to  women.  Both  were  removed  into  the  country  in  1869,  the  original 
building  being  conrerted  into  the  ''hdpital  Laennee". 

Ckaillou  and  Mac  Aulffe  pubiish  a  Note  on  d^Arcet's  Memaire  on  the  ase 
of  gelatine  in  the  hopitals  of  S.  Louis  1829 — 1839,  and  in  varions  other 
prorineial  hospitals.  The  reports  were  highly  fayourable  both  as  to  the 
redaetion  of  mortality  and  the  saling  of  money,  though,  according  to  our 
modem  physiology  the  patients  must  have  been  partially  starred. 

Faidkerbe  coneludes  his  acoount  of  mechanotherapeutics  in  fractures  with 
ilhutrations  of  Bonnet's  apparatus  for  restoring  the  movement  of  the  knee 
joint,  which,  in  spite  of  Zander,  still  forms  one  of  the  most  valued  instrur 
ments  in  this  department  of  surgery. 

In  No.  20.  M.  Bonde  continues  his  extracts  with  accounts  of  the  removal 
of  the  H6tel-Dieu,  the  oldest  hospital  in  Europe,  and  the  alienation  of  other 
domains  of  the  Assistance  publique  under  the  second  Empire. 

L.  de  Hibier  gives  the  original  regulations  of  the  Academy  of  Surgery 
founded  1732,  The  fourth  article  is  as  foUows.  —  "Nothing  being  more  useful 
than  a  complet«  history  of  surgery,  which  comprises  not  only  all  ancient 
practices  but  also  the  origin  of  those  which  have  replaced  them  and  the 
reasons  for  this  preference,  the  Academy  will  endeavour  to  produce  such  a 
work,  and  will  commence  by  making  a  catalogue  of  all  books  ancient  and 
modem  extracts  from  which  may  further  the  execution  of  this  design". 

The  Editor  relates  how  the  horse  belonging  to  the  medical  Faculty  was 
sold  for  food  during  the  siege  of  Paris,  realising  over  1000  francs.  A.  Demmler 
shows  that  the  contagiousness  of  phthisis  was  recognised  in  the  18th  century 
in  France,  Spain,  Portugal  and  Naples,  and  that  severe  edicts  were  issued 
compelling  notification  of  cases,  and  disinfeetion.  The  same  note  contains  a 
document  from  which  we  learn  that,  in  1535,  the  Parlement  of  Paris  forbade 
all  French  subjects  to  compose  (!)  print  or  sell  any  books  on  the  science  of 
medicine  which  had  not  been  seen  and  approved  by  three  Doctors  of  the 
Faculty. 

No.  21  contains  a  long  and  interesting  article  by  P.  Delaunay  in  medical 
officials  in  Paris  during  the  18th  century.  They  were  very  numerous,  and  are 
considered  under  the  headings  of  physicians  to  the  royal  palaces  and  official 
bodies,  physicians  to  the  hospitals,  and  parish  doctors. 

H.  M.  Fay  discusses  the  origin  of  the  term  Chrestiaas  anciently  applied  to 
lepers  in  south  west  France  and  Navarre.  He  coneludes  that  it  is  derived  from 
Ckristianus,  the  poor  wandering  leper  cut  off  from  the  world  and  the  special 
care  of  the  Church  representing  the  typical  Christian. 

No.  22,  opens  with  a  "Catalogue  of  the  most  remarkable  objects  in  the 
Anatomy  Boom  of  the  University  of  Leyden  arranged  in  order  by  Gerard 
Blanchen,  1701."  Among  the  more  curious  are.  —  An  oyster  —  shell  weighing 
more  than  150  Ibs.  —  The  skeleton  of  an  ass  bearing  on  its  back  a  woman 
who  killed  her  daughters  infant.  —  A  man's  bladder  holding  16  pints  of 
water.  Shoes  of  human  skin.  —  The  stone  Aetites  found  in  Egles'  nests.  — 
A  pot  of  Chinese  beer.  A  loaf  turned  into  stone. 


274 

H.  M.  Fay  deiTcribes  rarious  ancient  regolations  and  refeiences  eonoerning 
the  Chrestiaas,  and  Paul  Delaunay  oonclades  his  aceounfc  of  Lepelletier  de  la 
Sarthe,  commenced  in  No.  18,  with  the  remark  thai,  thongh  he  died  in  1880, 
oneywould  think,  on  reading  his  works  that  he  had  been  deceased  8incel830. 

No.  2^.  According  to  Verneuil,  most  important  discoyeries  or  luminoiu 
ideas  from  which  we  now  profit  belong  not  to  the  celebrities  of  the  profession 
but  to  men  more  or  less  ignored  who  lived  far  from  the  great  centres  and 
nerer  wore  the  professorial  purpie.  These  he  cailed  "the  little  prophets  of 
surgerj."  Such  a  little  prophet  as  regards  an^iseptics,  was  Augustin  Belloste 
(1654 — 1730)  of  whom  H.  Folet  gives  an  interesting  account.  P.  DorTeaax 
publishes  the  preface  to  the  Inrentorj  of  the  Archives  of  the  Paris  merehant 
Apothecaries  the  only  doouments  of  that  kind  which  escaped  destruction  during 
the  Commune,  1871,  and  M.  Arone  commenoes  a  translation  of  the  chapter 
on  Scarlatina  from  Hirsch^s  Handbook  of  Geographical  and  Historical  Pathologj. 

In  No.  24,  L.  de  Eibier  relates  an  epidemic  of  syphilis  at  Pereyet  in  1787 
and  discusses  the  prophylaxis  and  treatment  of  Venereal  disease  at  the  end 
of  the  ancient  Bégime. 

E.  Jeanselme  describes  a  highly  realistic  phallic  ceremony  representiog 
rebirth,  known  as  the  dance  of  the  serpent  and  practised  at  Ifuang-Prabang. 
M.  Arone  completes  his  translation.  All  the  numbers  contain,  in  addition  to 
the  above,  numerous  reviews  and  eztracts  from  other  periodicals  of  modico- 
historical  interest. 

£.   WiTHIKOTOK. 


OÉOOBåPHIB  hbdicale. 


Della    FiLÅRii.   Mbdinensis   nella   Colonia   Eritrea   par   le   Dr.  N. 

CoppoLA.   (Giomale  medico  del  B.  Esercito.  Anno  64  fase.  2.  1906, 

pag.  92—96.) 

Vk.  a  été  en  1895  pendant  quelquen  mois  a  Cåssala  dans  la  colonie  Italienne. 

Il  y  a  eu  Toccasion  d'observer  132  hommes  de  la  garnison  infectés  de  filaria. 

Les  Arabes  appellent  ce  Ter  Ertg^  les  Abyssins  Emum  Baria  (la  maladie  des 

Baria) ;  les  peuplades  Baria  Tappellent  Frendit,  ou  Farandit, 

Le  siége  du  ver,  ou  des  vers,  car  plusieurs  individus  en  avaient  plus  d'un,  a  été : 

jambe 84  fois  main 5  fois 

face  super,  du  pied    57    „  thoraz 8    « 

cuisses 19    „  fesses 4    „ 

genouz 15    M  scrotum     ....    5    „ 

avant  bras.    ...      6    ^  doigts  des  pieds     .    8    ^ 

bras 8    „  plante   „        ^        •    I    w 

périnum 1  fois. 

L'A.  conclue  que  la  filaria  pénétre  par  la  peau,  car  cette  hypothése  ezpliqoe 
pourquoi  les  jambes  qui  sont  nues  la  plupart  du  temps,  sont  tellement  plus 
souvent  le  siége  du  ver  que  les  autres  parties  du  corps. 

Van  Ex^nbbrv. 


275 

.  Sulla  projilaåsi  MU  malatHe  veneree  a  hardo  delle  navi  da  guerra^\ 

par  le   Dr«  A.  Luzzati,  mé<L  de  la  Mar.  mil.  d'Italie.  {Annali  di 

medieima  navale.  Anno  XII,  1906,  Vol.  I.  /  2.  pag.  160—171). 

L*A.  raeoBle  ane  tentative  interessante  de  prophjlaxie  antiyénérieDne  faite  par 

Ini  å^  børl  da  navire  de  gaerre  „  Umbria"  de  la  Marine  Italienne.   Il  réassit 

k  pøfsaader  la  piapart  de  Téqaipage,  marins  et  officiers,  de  se  presenter  aprés 

•baqae   coit  å  Tinfirmerie,  ou  on  lear  appliqaait  un  bandi^e  d'oaatte  imbae. 

de.  sablimé   å  I'I^/oq.  S^  bandage  qai  embrassait  le  penis  eniier  da  gland 

josqa'å   la  racine,   était  fizé   de   maniére   å  poavoir  rester  en  place  pendant 

toute  ane  noit.  Le  méat  urinaire  se  tenait  oavert  [comiaentP]  de  maniéreqae 

la  solation  antiseptiqae  pÅt  penetrer  jasqae  dans  la  fossette  navieulaire. 

Cette  mesore,  appliqaée  d^  la  moitié  de  Tan  1904,  eat  d'excellents  résaltats, 
comme   Ton   peat  yoir  de  la  statistiqae  saivante  reoeaillie  dans  Tannée  1906. 

Bandage  appliqaé  k 532  bommes. 

Cas  d'infection  vénérienne  en  toat 20        „ 

dont:  a.  ajant  ea  le  bandage 3        „ 

b.  n'ajant  pas  ea  le  bandage 17        „ 

Sar  la  totalité  de  20  cas  dlnfections  (12  alc.  yén.  5  alc.  syph.  1  alc.  sasp. 
2  blenn.)  il  y  a  done  le  86%  de  sajets  qai  n'ayaient  pas  ea  le  bandage  et  le 
0,6  %  de  sajeta  qai  l'avaient  en.  Les  résaltats  de  cette  premiere  tentative  de 
prophylaxie  antiyénérienne  pratiqae  et  praticable,  semblent  done  satisfaisants. 

Vån  Eijnbbbk. 

Eiiologie  des  uU^ree  tropicaux,  (Editorial  da  New- York  med.  Journal 
7  ayril  1906,  p.  721). 
L'aatear  passe  en  revne  les  diverses  dermatoses  alcéreases  observées  k 
Manille,  et  qai  sont  dnes  poar  la  piapart  å  la  syphilis,  k  la  lépre,  ålataber- 
caloee  et  aaz  Yaws.  En  ontre  des  alcéres  de  cette  classe,  Eiohard  P.  Strong, 
dans  le  No.  de  Janvier  da  Philippine  Joarnal  of  science,  a  étudié  24  cas 
d'alc^rations  chroniqaes  de  la  peau.  11  y  distingae  Talcére  de  Delhi ;  solitaire, 
de  la  largear  d'an  demi  dollar,  granaleaz  et  parulent ;  d*aatres  formes,  égale- 
ment  solitaires,  commen^ant  par  an  point  roage,  bientot  élargi,  donloareux, 
puis  coavert  d'ane  croåte  noire.  La  croåte  tombe  et  fait  place  k  ane  ulcé- 
ration  phagédéniqne.  C'est  évidemment  Tulcére  déjå  décrit  soas  le  noms 
d'alcére  annamite  en  Cochinchine.  Enfin  il  décrit  des  alcéres  maltiples  des 
maina  et  des  avant  bras.  Elles  sont  anto-inocnlables.  La  parasitologie  parait 
eonsister  en  corps  ovales  protozoairiens,  semblables  k  cenx  décrits  par 
Leishman — Donovan.  Dans  certaines  formes  l'antear  décrit  an  bacille  du  groupe 
proteuå,  vivant  en  symbiose  avec  \e  -  8taphyl4>coccu9  pyogenes  aureue,  Ce  sont  lå 
des  formes  banales  de  pyodermite. 

G.  Tbbillb. 


Bilhartia.  Notes   clyniqaes   par  Hbbbbbt  Guiyn.  (Journal  de  Vaseo- 
eiation  médieale  américaine,  7  avril  1906,  p.  1021). 
On  sait  combien   est  répandae   la   Bilharziose,   appelée  encore  hématarie 


i76 

endémiqae,  maladie  caaBée  par  an  ven  Mmfttode  qni  Tit  dans  le  sang  yeineux, 
et  qni  fut  découTert  par  Bilharz  en  1851,  en  Egjpte.  On  la  tronye  répandae 
sons  les  Tropiquei,  et  les  Antilles  paraissent  particoliérement  en  dtre  infectées. 
Od  l'a  tronvée  également  anz  Etats-IJnis,  sar  plnsiears  points  da  territoire, 
ei  le  Dr.  Herbert  Gann  en  rapporte  deaz  observations  recneillies  å  San- 
Francisco.  Les  malades  dont  il  s'i^pt  sont  originaires  de  Porto- Aico,  et  ce 
fait  établit  ane  fois  de  plas  qae  eette  ile  est  en  qaelqae  sorte  an  foyer 
endémiqae  poar  la  fiilbarsiose.  L'aateur,  aprés  ane  bibliographie  qni  résame 
l'histoire  de  l'affection  aa  point  de  vae  de  son  ezistence  dans  les  Etats-Unis, 
étadie  le  parasite,  sa  yie  biologiqae  en  dehors  de  Thomme,  ainsi  qae  son 
mode  de  propagation  dans  Tespéce  hamaine. 

G.  Tekillb. 


Contribution  å  f etude  du  Béri-béri.  (Medieal  Netos,  14  ayril  1906, 
p.  1116). 
Ce  Joamal  signale  ane  étade  da  Dr.  Uerzog  parae  dans  le  Thilippme 
Joarn.  of  science,  1906,  yol.  1,  p.  169  et  dans  laqaelle  Tautear,  aprés  avoir 
rappelé  qa*on  observa  de  75  å  80,000  cas  de  béri-béri  dans  Tarm^e  Japonaise 
en  Mandchoorie,  décrit  an  coccas  qai  a  été  isolé  par  Kokalo,  médecin  de 
cette  armée. 

Le  Dr.  Herzog,  qni  appartient  å  Tlnstitat  bactériologiqae  de  Manille,  étadie 
maintenant  ce  microbe  aa  point  de  yue  étiologique. 

G.  Tbxillb. 


Compte  rendu  de  la  Troinhne  Seision  annuelle  de  Voåe&eiation  médieah 
des  Iles  philippines.  {Medieal  Becord,  21  ayril  1906,  p.  635). 

L'organisation  da  mouyement  medieal  re^oit  å  Manille  ane  impalsion  de 
plas  en  plas  énergiqne.  Nos  confréres  des  Fhilippines,  en  se  réanissant  en 
association  scientifiqae,  ont  fait  plas  poar  les  progrés  de  Tbygiéne  coloniale 
qn'an  demi  siécle  d'étndes  indiyidaelles  n'anrait  pa  faire  å  ce  point  de  yae. 
Laboratoires  de  recberches,  joarnaax  de  médecine,  sociétés  professionnelleø, 
ce  sont  lå  en  efiPet  des  instruments  de  premiere  valenr  poar  travailler,  et 
l'effort  d'ane  commnnauté  est  aatrement  plus  prodactif  qae  celai  de  qaolqaei 
bonnes  yolontés  rédaites  h  l'isolement.  Bon  et  salutaire  ezemple  donnéparleø 
américains  d,  leurs  yoisins  des  différentes  nationalités  coloniales; 

La  iroisiéme  session  qai  s'est  tenne  å  Manille  le  ler  mårs  demier  a  étndié 
les  conditions  de  Tapproyisionnement  des  Fhilippines  en  ean  potable.  Elle  a 
préconisé  Tisolement  des  soarces  captées,  la  défense  de  constraire  dans  lear 
prérimétre  ainsi  qu'aa  yoisinage  des  amenées.  L'exittenoe  des  amibes,  monades 
et  nombreaz  microbes  a  été  coDstatée  dans  la  généralité  des  eaaz  «aper- 
ficielles.  Aassi  le  Dr.  Long  a-t-il  soatena  qae  les  meilleares  caox  potables 
deyaient  étre  emprantées,  par  des  paits  artésiens,  å  la  nappe  profonde. 

D'an  aatre  c6té  il  a  été  constaté  qae  si  l'eaa  boaillie  préseryait  da  ekoléra, 
elle  caasait  néammoins  des  troables  digestifs  dont  se  plaignaient  les  populations. 
Il   faut   done   en   yenir   å  approyisionner   les  agglomérations  en  ean  potable 


277 

naturelle,  mais  captée  å  Tabri  de  toate  soaillare,  et  loin  des  villes  et  yillages. 
Un  sjstéme  de  zones  de  défense  contre  tout  danger  de  pollution  doit  aussi 
étre  adopté. 

L'association  a  également  étudié  la  mortalité  inÆantile  parmi  les  indigénes. 
Le  Dr.  Edwin  Shattuck  a  lu  un  trarail  sur  ce  sujet,  et  appelé  Tattention  sur 
la  maniére  primitire  done  était  sectionné  et  lié  le  cordon  chez  les  nouTeaux 
nés.  On  sait,  en  effet,  que  dans  toutes  les  colonies,  le  tétanos  sévit  sur  les 
nouTeaux  nés,  et  qne  c'est  lå.  une  cause  importante  de  mortalité  infantile. 

!Enfin  le  Dr.  Charles  Craig  a  lu  un  travail  sur  le  paludisme.  En  sa  qualité 
de  médecin  militaire,  de  pathologiste  et  bactériologiste  de  Tarmée  des  Etats- 
Unis,  l'auteur  a  traité  ce  sujet  avec  toute  la  compétence  qu'on  lui  connait,  et 
qa'ont  consacrée  åé}h  de  nombreux  et  estimes  travaux. 

Sa  communication  a  embrassé  Tétude  du  sol,  des  eanx  courantes  et  stagnantes, 
la  fréquenee  et  la  repartition  des  moustiques,  Tétat  de  la  vegetation,  Tinfluence 
des  météores,  Tinfection  latente  des  populations  indigénes,  et  enfin  le  traitement 
du  paludisme. 

Tie  jogement  final  de  Craig  est  h  retenir :  „ti  ne  fant  pas,  dit-il  en  substance, 
songer  å  débarrasser  une  contrée  du  paludisme,  sans.  avoir  préalablement 
traité  par  la  quinine  tous  les  habitants'\ 

6.  Tbbillb. 


Infection  malarique  de  eertains  villagei  indighie*  dans  la  zone  du 
Canal  de  JPanama,  par  Arthub  Kbndall  M.  D.  Chef  du  Labora- 
toire  d'Hygiéne  de  la  Commission  du  Canal.  {Journal  de  VAeeo- 
ciation  tnéd.  américaine,  21  avril  1906,  p.  1151). 

C'est  k  une  conclusion  analogue  k  celle  de  Craig,  médecin  de  Manille, 
qu**  arrive  Tauteur  k  Panama.  Une  campagne  contre  le  paludisme,  dans  une 
contrée  oh  Ton  opére  pour  la  premiere  fois,  ne  peut  étre  menée  utilement 
qa*  autant  qu'on  aura  fait  une  enquete  minutieuse  auprés  de«  habitants  et 
dans  chaque  maison. 

Jje  sommaire  des  operations  ost  le  suivant,  tel  que  Ta  appliqué  et  développé 
Tauteur  dans  ses  propres  recherches  dans  Tisthme. 

lo.  faits  élémentaires ;  proportion  des  habitants  infectés  anx  immunitaires, 
établie  par  la  recherche  dans  le  sang  des  parasites  malariens. 

2o.  Types  de  parasites  rencontrés. 

3o.  Comparaison  des  races,  åges,  sexes,  professions,  durées  du  séjour,  immu- 
nité  des  habitants. 

4o.  Determination  des  moustiques. 

5o.  EfFets  de  Timprégnation  quinique. 

D'apres  ce  sommaire,  Tauteur  a  poursuivi  son  programme  qui  est,  k  pro- 
prement  parler,  une  etude  de  géographie  médicale,  spécialement  appliquée  au 
paludisme  endémique  dans  les  populations  riveraines  du  Canal.  Cette  etude, 
qui  n'est  que  commencée  dans  le  no.  du  21  avril,  sera  continuée  dans  les 
BUiTants.  On  doit  reconnaitre  rcxcellence  de  la  méthode,  sans  préjuger  des 
ré^ltats.  G.  Tbbulb. 

1906.  19 


278 

Société  amMeaine  de  médeeine   tropicale,   (Compte  rendu   de   la  8e 

réanion   annaelle  da  21  mårs  1906,  in  NeuhTork  méd  Joum.,  No. 

du  21  avril  1906,  p.  839). 

Le   Dr.  Charles  Wardell  Stiles,  du  service  de  la  marine,  décrit  an  rers  de 

la  famille   des  filaires,  de  30  å  52  millimétres  de  long,  tiré  d'une  ulcération 

de   la  jambe  chez   un  malade   observé   dans  TEtat  de  Géorgie.  Ce  n^esfc  pas 

tout   &   fait   une   filaire,    dit   lauteur.  £t  est  tres  voisin  d'un  parasite  troavé 

chez   des  oiseaux   de   rAmérique  méridionale.  L^origine  en  est  inconnue.  La 

maladie  causée  par  le  parasite  est  seulement  chirurgicale,  et  n'est  pas  infectieose. 

Le   Dr.  Colonel  Grorgas  rend  compte  du  paludisme  å  Panama.  Le  drainage 

da   sol,   l'asaéchement   des   marais,   la   quinine   préventive   ont,   dit  Taateor, 

produit  ane  diminution  rémarquable  dans  les  fiévres  paludéennes.  Sar  22000 

hommes  employés  dans   les   travaux,   il   n'y   eut  qae  22  p.  mille  dlnyalidés 

joamellement.  Dans  les  siz  derniers  mois,  il  a  soigné  dans  les  hopitaaz  d'Ancon 

1055   cas   de  paludisme  qui  ne  donnérent  que  5  décés.  On  compta  20  cas  de 

fiévrre   hémoglobinurique   avec   3   décés.   Le   Colonel  Gorgas  annonce  que  les 

progrés  sont  sensibles  et  qu'on  doit  s'attendre  å  une  amélioration  oonsidérable 

de  la  santé  publique. 

G.  Trbillb. 


Mumie  ah  Heilmittel,  von  Professor  Dr.  Alfbed  Wibdbmanx,  Bonn. 
Zeitschrjft  des  Vereins  fiir  Eheinische  und  Westfaliscbe  Volks- 
kunde;  3.  Jahrgang,  1906,  erstes  Heft. 

Comme  jusqu'ici  il  n'a  pas  été  publié  d'étude  compléte  sur  la  momie-médi- 
cament,  un  extrait  de  Tintéressant  travail  du  professeur  Wiedemann  sera  sans 
doute  ici  le  bienvenu. 

L'origine  de  Temploi  de  ce  curieux  médicament  vaut  d'étre  signalée.  On 
sait  que  les  anciens  ont  eu  recours  å  Tasphalte  dans  un  grand  nombre  de 
maladies.  Ce  reméde  est  mentionné  par  Dioscoride,  Pline,  Celse,  Galien  et 
d'autres  auteurs,  et  aussi  par  Abou  Mansour  MouwafFah  dans  son  Liber 
fundamentarum  pharmctcologiae  (dont  il  y  a  une  traduction  dans  les  Hist. 
Stud.  de  Kobert,  III,  p.  277).  L'asphalte,  chaude  et  séche  au  second  degré, 
y  est  appelée  MÅmjaj ;  elle  délaie  et  raréfie,  est  salutaire  pour  les  fractures 
et  les  contusions,  arrete  l'épanchement  du  sang  et  dissipe  les  maux  de  tete  si 
on  rintroduit  dans  le  nez  avec  de  Thuile  de  Zambac. 

La  meilleure  momie  —  asphalte,  bien  entendu  —  se  trouTait  anciennement 
dans  une  caveme  pres  d'£rragjan  en  Perse.  Une  seule  fois  par  an  on  y 
reoueillait  pour  le  roi  cette  rare  et  précieuse  matiére.  Cependant  les  Arabes 
décourrirent  un  autre  moyen  de  se  la  procurer.  Fouillant,  å  la  recherche  de 
trésors,  les  anciennes  sépultures  de  la  yallée  du  Kil,  ils  y  trouTérent  les 
cadayres  des  Égyptiens  des  époques  passées,  embaumés  au  moyen  de  Tasphalte, 
et  celle-ci,  pensérent-ils,  devait  avoir  été  d'excellente  qualité,  puisque  elle 
avait  pu  conserver  les  cadavres  intacts  durant  une  longue  suite  de  siécles.  Ils 
employérent  alors  les  cadarres  asphaltés  å  la  place  de  l'asphalte  elle-méme,  et 
peu   ^  peu   Timportance   de   celle-ci   fut  reléguée  au  second  rang  et  c'est  aa 


279 

oorps  conservé  qae  Toti  attribua  la  priDcipalé  vertil.  Géla  ressort,  par  exemple, 
d'ane  rccette  curieuse  qui  se  trouve  dans  un  commentaire  de  l'épopée  d'Alez- 
andre  da  poéte  persan  Wizåm;  prenez,  est-il  dit,  ane  personne  rouge  de 
chevenx,  noarrissez-la  de  fruits  jasqu'å.  Tåge  de  trente  ans,  noyez-Ia  alors  dans 
an  vase  en  pierre  rempli  de  mie!  et  d'aromates  et  fermez  le  vase ;  en  rouvrant 
celai-ci  au  bout  de  cent  Tingt  ans,  on  trouvera  le  contenu  entiéremcnt  momifié. 

Lea  livres  arabes  firent  connaitre  å  r£arope  la  momie  en  qaalité  de  reméde, 
et  celle-ci  joait  promptement  d'ane  telle  Yogae  qn'elle  se  fit  rare,  surtoat 
lorsque  Texportation  en  fut  prohibée  enÉgypte.  Des  marchands  juif s  éludérent 
la  défense  en  fabriquant  secrétement  des  momies;  Gui  de  la  Fontaine  yit  en 
1564  å  Alexandrie  chez  un  marchand  un  magasin  rempli  de  cadavrespréparés; 
on  les  arait  remplis  d 'asphal te  et  enveloppés  iaxis  des  linges  asphal tés.  Les 
m«.rcbands  ne  semblaient  aucunement  se  préoccuper  de  Torigine  des  corps 
ser  Tant  k  leur  commerce.  Un  tel  négoce  scandalisait  grandement  les  Égyptiens, 
qai  avaient  horreur  de  roir  entre  les  mains  de  méprisables  chrétiens  la 
dépouile  mortelle  des  ancétres.  On  craignait  en  méme  temps  que  ces  chrétiens 
ne  fissent  usage  contre  les  habitants  du  pays  du  pouYoir  magique  résidant 
dans  les  momies,  et  les  autorites  se  Yirent  obligées  de  prohiber  Texportation. 
Le  commerce  des  momies  rencontra  un  autre  obstacle  encore;  les  matelots 
étaient  persudés  que  la  présence  d'un  cadavre  å  bord  portait  malheur  et  ils 
refusaient  les  dangereux  colis.  L'ingéniosité  des  Occidentaux  se  raidit  contre 
CCS  difficultés;  on  se  décida  å.  fabriquer  les  momies.  On  eut  des  recettes 
diverses.  Mattioli,  auteur  d'un  traité  de  botanique  qui  a  été  beaucoup  lu, 
proposait  de  traiter  å  Taloes,  å.  la  myrrhe  et  au  crocus  les  cadavres  provenant 
des  hopitaux;  les  momies  ainsi  obtenues  devaient  étre  un  reméde  souverain 
contre  les  maux  de  tete,  les  paralysies  et  d'autres  maladies. 

Paracelse  aussi  s'est  occupé  de  la  préparation  des  momies.  Il  considérait 
commo  les  meilleures  celles  provenant  de  suppliciés,  par  exemple  de  pendus, 
morts  sans  maladie  pouvant  avoir  corrompu  le  sang.  Il  donnait  a  cette  espéce 
de  momies  le  nom  de  Mumia  patibuU, 

L^emploi  des  momies  en  qualité  de  médicament  a  eu  des  adversaires,  par 
exemple  Ambroise  Paré,  mais  on  ne  les  écouta  guéres;  tout  particuliérement 
le  pcuple  y  était  obstinément  attaché.  Cela  n'empéche  pas  que  ce  que  Tonen 
a  dit  n'ait  été  pas  toujours  exempt  d'exagération.  On  a  fait  des  confusions 
ridicules.  Un  certain  professeur  Caspar  Hofmann  (1672—1648)  d'Altorf 
manifesta  une  horreur  a£Freuse  en  apprenant  qu'en  Saxe  la  momie  ne  faisait 
jamais  défaut  dans  les  festins,  mais  ce  n 'était  pas  de  momies  qu'on  lui  avait 
parlé  en  réalité,  e'était  d'une  espéce  de  biére  appelée  mumme. 

Puissent  ces  quelques  détails  servir  k  attirer  l'attention  sur  l'important 
article  du  professeur  Wiedemann,  acquisition  considérable  de  notre  littérature, 
d'autant  plus  que  ce  travail  est  soigneusement  documenté.  Ceux  qui  s'occupent 
de  la  médecine  historique  ont  tout  intérét  å  en  prendre  connaissance. 

V.  L. 


28o 


c.  H.  Boss,  The  ineubation  period  of  Malta  fever,  {British  Medical 
JomnaU  1906.  April  28.  S.  971). 
£in  neucs  Schiff  yerliess  am  dO.  Juni  1904  Portland  und  kam  den  1.  Juli 
in  Malta  an.  Am  2.  wurde  ein  Heizer,  der  seine  erste  Eeise  mach  te,  wegen 
Schankers  mit  Bubo  ins  Marine-Hospital  in  Valetta  gebracht.  Am  19.  kehrte 
er  aufs  Schiff  zuriick,  und  den  folgenden  Tag  yerliess  dies  Malta.  2  Tage 
spater  erkrankte  er  mit  Fieber,  und  am  5.  Krankheitstage  wurde  durch  die 
Serumreaktion  Malta-Fieber  festgestellt.  Die  Inkubation  kann  in  diesem  Fall 
nur  zwiechen  2  und  19  Tagen  betragen  haben,  sicher  nicht  långer. 

SCHBUBl. 


C.  BiBT.  Mediterrantan  fever  in  South-Africa.  {British  Medical 
Journal,  1906.  April  28.  S.  976). 
Verfasser  stellte  in  dem  Laboratorium  des  Queen  Alexandra  Hospital  in 
Millbank  durch  Untersuchung  von  Blutproben  von  Kranken  aus  Fhilippolis 
in  der  Orangeflusskolonie,  bei  denen  Strachan  Mittelmeerfieber  diagnostiziert 
hatte,  mittelst  der  Serumreaktion  und  in  einem  Falle  durch  Nachweis  des 
Micrococcus  melitensis  im  Blute  selbst  das  Yorkommen  dieser  Krankheit  in 
Siidafrika  ausser  allem  Zweifel. 

SCHBUBB. 


Ihe  Journal  of  tropical  Medieine, 

No.  19  (2.  Oktober  1905)  bringt  kurze  Mitteilun^en  von  Frederick  Creighton 
Wellman,  zuerst  eine  yorlåufige  Mitteilung  iiber  ein  im  Blute  einer  afrikani- 
schen  Taube  (Treron  calya)  gefundenes  Trjpanosoma,  dann  eine  kritische 
Bemerkung  uber  Ainhum  und  Lepra,  deren  Zusammenhang  er  bezweifelt, 
weiter  einen  Fall  yon  schwerer  Epilepsie,  einer  in  Angola  håufigen  Krankheit, 
mit  ausgedehnten  Yerbrennungen  infolge  wiederholten  Fallens  ins  Feuer, 
endlich  einen  Fall  von  Gundu,  den  einzigen,  welchen  er  bei  einem  Bantu  in 
Angola  gesehen  hat. 

G,  R.  Fink  yerbreitet  sich  uber  das  Verhdltnis  gewisser  mit  Leukoeyten 
sich  innig  vermischender  und  ihnen  gleichender  Korper  in  den  fruhesten  Stadien 
von  Krehshildung  im  menschlichen  Korper, 

Es  folgen  dann  Bemerkungen  iiber  die  Hygiene  auf  Jagdausfiugen  und  dis 
Zåhne  der  Eingébomen  aus  einem  Berichte  der  englisch-portugiesischen  OrenZ' 
kommission  von  Buia  Biver  den  7,  Juli  1905. 

Ein  weiterer  Aufsatz  yon  G,  M.  Fink  behandelt  die  Wichtigkeit  der  Mem* 
brana  hyaloidea  bei  reifen  Katarakten  in  Indien. 

Den  Schluss  der  Originalarbeiten  bilden  einige  klinische  Bemerkungen  Uber 
die  Aetiologie  von  Spriie^  in  denen  sich  der  Verfasser,  David  J.  GallowaytfvLT 
die  Kontagiositåt  der  Krankheit  ausspricht  unter  Anfuhrung  yon  9  einschlå- 
gigen  Fallen. 

No.  20  (16.  Oktober)  beginnt  mit  der  Rede,  die  George  M.  F.  Nuttall  zur 
Eroffnung  der  19.  Session  der  Londoner  Schule  fiir  Tropenmedizin  gehalten 
hat,  und  welchc  iiber  wissenschaftliche  Forschung  in  der  Medizin  handelt. 


28l 


Im  folgenden  Aafsatz  bespricht  David  J,  Oalloway  die  Behandlung  von 
Sprue*  Er  empfiehlt  warm  die  Milchdiat,  der  er  nach  6—6  WocheD,  wenn 
BesseraDg  eingetreten  ist,  Friichte,  dann  nach  und  nach  mehlige  NahrungM- 
mittel,  rohes  Fleisch,  Gemiise,  Brot  u.  s.  w.  hinzufiigf.  Von  Medikamenten 
gibt  er  zuerst  Calomel  und  dann  Chinosol  als  Darmantiseptikum. 

JT.  Mc.  Gahey  berichtet  kurz  iiber  eine  im  Jahre  1905  in  Yola,  Nord- 
Xigeria,  beobachtete  Epidemie  von  Cerebraspinal-Meningitis,  die  von  dem 
Auftreten  Ton  Fleckfieber  begleitet  war. 

Die  letzte  Arbeit  von  G,  H,  Fink  handelt  Ton  epidemUcher  infektioser 
Pneumonie,  Pest  und  Influenza  in  Indien 

No.  21  (1.  Norember)  enthålt  eine  toeitere  Mitteilung  uber  eine  in  und  in 
der  Nåhe  von  Jerusalem  gefundene  Form  von  Malaria-Parasiten  von  J.  Cropper 
(s«  No.  9,  1.  Mai).  Verfasser  beobachtete  dort,  wo  die  gewohnlichen  Malaria- 
Formen  selten  sind,  eine  eigentiimliche,  unter  dem  Namen  Syrisohes  Fieber 
bekannte  Fieberform,  bei  der  sich  in  den  roten  Blutkorpercben  eigentiimliche 
bcwegliche,  Ton  den  gewohnlichen  Malaria-Farasiten  abweichende  Gebilde 
finden.  Gefarbte  Blutpraparate  hat  er  nicht  gemacht! 

Alexander  RoherUon  berichtet  iiber  Krebs  auf  den  Gilbert^Inseln.  Er  sah 
auf  Tarawa  4  Falle,  Ton  denen  2  den  Uterus  und  je  einer  die  Mamma  nnd 
die  Unterlippe  betraf. 

William  Hartigan  teilt  einen  durch  Typhus*Besiduen  verdunkelien  Fall 
von  tertiårer  Sjfphilis  mit. 

F.  C.  Wellman  veroffentlicht  klcine  Mitteilungen  aus  Angola,  die  sich  auf 
die  dort  rorkommenden  Moskitoarten,  die  Håufigkeit  von  klimatischen  Bubonen, 
auf  eine  Epidemie  von  Keuchhusten,  die  Håufigkeit  von  Eropf  auf  dem 
Hoehlande,  das  Vorkommen  von  Schlafkrankheit  und  die  afrilanische  Gift- 
probe  beziehen. 

Der  Anfang  einer  Arbeit  von  G.  R.  Fink  Uber  Pockenimpfung  in  Indien 
macht  den  Schluss. 

In  No.  22  (15.  November)  setzt  Wellman  seine  Mitteilungen  aus  Angola 
fort,  aus  denen  hervorgehoben  werden  moge,  dass  Tuberkulose  auf  demHoch- 
land  anbekannt  ist  und  Myiasis  haufig  in  Angola  beobaohtet  wird. 

V.  G.  Desai  bespricht  die  rationelle  Behandlung  ier  Dysenterie.  Er  fordert, 
dass  der  Anwendung  von  innerlichen  Mitteln  Darmausspulungen  voraus- 
geschickt  werden,  und  empfiehlt  hierzu  warme  Borsaurelosung  mit  Zusatzvon 
etwas  Natrinmbikarbonat.  Von  innerlichen  Mitteln  bevorzugt  er  die  Wurzel- 
rinde  von  Holarrhoena  anti-dysenterica,  einer  siidindischen  Fflanze,  die  mit 
sauren  Molken  prapariert  wird,  dabei  reine  Milchdiåt.  In  snbaknten  und 
chronischen  Fallen  empfiehlt  er  Darmausspulungen  mit  Argentum  nitricum. 
Opium  und  Wismuth  verwirft  er. 

Sodana  folgt  die  Fortsetzung  von  Fink* s  Arbeit  iiber  Pockenimpfung  in  Indien, 

In  No.  23  (1.  Dezember)  beschreibt  Ulysses  Paranhos  eine  neue  Methode 
fur  die  mikroskopische  Diagnose  von  Tinea  imbricata. 

Llewellyn  Powell  Philipps  empfiehlt  Eucalyptus^Oel  als  Wurmmittel  bei 
Ankylostomiasis  nach  dem  Vorgang  von  Hermann  in  Mons  (Belgien), 


282 


F.  C,  Wellman  beschreibt  einen  Fall  von  Ainhum  in  seinenfrukeren  Séadien. 

Dann  folgen  von  demselben  Yerfasser  weitere  Mitteilungen  aua  Angola,  åie 
das  Fehlen  gewisBer  Krankheiten  dort,  die  Dysenterie,  eiDen  Parasiten  der 
Zecken,  das  Schwarzwasserfieber,  den  Sandfloh  und  die  tropischen  Geschwnre 
betreffen,  eine  Mitteilang  iiber  eine  in  Yaws-Papeln  gefundeue  Spiroehdte, 
einen  Fand,  den  er  vor  Veroffentlichung  von  CastellanVs  Entdeeknng  in 
Ceylon  gemacht  hat,  und  iiber  einen  Fall  von  symmetrUeken,  kangenden 
Keloiden  des  Ohrs  bei  einem  Banta-Mådchen. 

Diesel be  Nummer  bringt  noch  den  Schluss  von  Fink* 9  Arbeit  iihetFoeken- 
impfung  in  Indien, 

No.  24  (15.  Dezember)  entbiilt  einen  Berickt  iiber  die  Dengue-Epidemie  in 
Brithane  im  Jahre  1905  und  eine  vorliiufige  Mitteilung  von  G.  M.  Giles  uber 
die  Mundieile  von  Stechfiiegen, 

SCHEUBB. 


ÉPIDÉMIOLOGIE. 


A.  Fbstb  buboniqub.  1.  Japon,  Kohe,  du  2  mårs  au  14  avril  3  cas 
(2  décés).  Nagasaki,  le  2  avril  (1).  Osaka,  le  9  avril  1.  Formosa,  en  février 
94  (68),  dont  14  (13),  60  (48),  8  (2),  7  (2),  4  (3),  1  (0)  dans  les  districts  de 
Taipeh,  d'Ensouiko,  de  Torokou,  de  Hozan,  de  Kagi  et  de  Tainan.  2.  Chine, 
Amoy  (quartier  chinois),  d'aprés  une  cominunication  du  23  avril  2 — 3  cas  par 
jour.  Canton,  dans  la  derniére  semaine  d'avril  50 — 60  décés  par  jour.  Hong- 
Kong,  du  22  au  28  avril  58  (51);  du  29  avril  au  5  mai  61  (58);  du  6  au  12 
mai  96  (89);  du  13  au  19  mai  90  (83);  du  20  au  26  mai  116  (116).  3.  lUs 
Philippines.  Manile,  du  1  nov.  1905  au  31  mårs  1906  (8).  4.  Nouvelle  Hollande. 
Queensland.  Brisbane,  du  8  au  31  mårs  aucun  cas  de  peste  ni  parmi  la  popu- 
lation, ni  parmi  les  rongeurs;  du  1  au  12  avril  1  cas  de  peste  humaine  et  1 
cas  de  peste  de  rat.  Rockhampton,  du  6  au  12  avril  4  (1).  5.  Indes  angluises 
orientales  : 

1-7  avril  8-14  avril  15-21  avril  22-28  avril  29  avril-5  mai 
Indes  entih'€s2d0^5  (19727)  18253(15582)  20478(17673)  17885(15663)  15892(13293) 
Bombay/  (Présid.)  (1889) 
Bengale  (8472) 

Provinces   Unies        (3540) 
le  Punjab  (4285) 

Cachemire  (101) 

Rajputana  ( 1 66) 

Provinces  centrales    (597) 
Indes  „  (267) 

Birma  (310) 

6.  Perse,  Province  de  Seistan.  D'aprés  une  publication  officielle  russe  on  a 
constaté  du  12  mårs  au  19  avril  920  cas  de  peste  (794  décés).  La  maladie 
s'est   répandiie   vers   le   nord   parce   c^ue  les  mesures  prophylactiques  durent 


(1766) 

(1914) 

(2106) 

(1690) 

(8244) 

(3618) 

(2210) 

(1108) 

(3934) 

(3812) 

(2589) 

(2127) 

(6619) 

(7493) 

(8162) 

(7921) 

(285) 

(226) 

(196) 

(167) 

(89) 

(193) 

(120) 

(67) 

(304) 

(169) 

(73) 

(40) 

(153) 

(124) 

(69) 

(33) 

(220) 

(186) 

(149) 

(141) 

283 

étre  supprimées  en  coDséqaence  des  émeates  de  la  popalace.  7.  Empire  ottoman, 
JOjeddah,  jasqa'aa  2  jain  8  (3).  La  maladie  est  transférée  de  Bombay  par  des 
rats  k  bord  d*an  navire  chargé  de  riz.  8.  Egypte,  da  21  au  27  avril  77  1) 
(58);  da  28  avril  aa  4  mai  75  (53);  da  5  aa  11  mai  25  2)  (23);  du  12  au  18 
mai  23  (15);   da  19  au  25  mai  15  (8);  dont  42  (33);  30  (30);  12  (15);  8  (10); 

1  (1)  a  Deehnehi  31  (22),  22  (4),  10  (5),  12  (4),  8  (3)  å  Samaloui;  2  (2);  2(1); 

2  (2);  — ;  —  å  Tantah;  1  (1);  — ;  — ;  — ;  —  a  Naghamadi;  1  (0);  1  (1); 
— ;  — ;  5  (4)  dans  la  province  de  Beni  Souef;  — ;  17  (14);  — ;  — ;  —  å 
Giryeh;  — ;  2  (2);  — ;  — ;  —  å  Keneh;  — ;  — ;  1  (1);  — :  —  dans  le  district 
de  Xotu;  — ;  — ;  — ;  1  (1);  1  (1)  kBebeh;  —;—;—;  1(1);  —  k  Port-Said ; 
— ;  (1);  — ;  — ;  —  au  Caire.  9.  Afrique  méridionale,  du  30  avril  au  6  mai  5 
rats  et  16  souris  pestiférés  ont  été  trouvés  morts  dans  un  magasin  aux  bles  å 
Eatt-London.  lO.  Etate-Unis  d*Amérique  septentrionale.  Etat  de  Delaware. 
Beedy  Itland  (station  de  quarantaine)  jusqu'au  11  avril  2  (1)  parmi  les  marins 
lascares  k  bord  du  vapeur  Burrsfield  arrivé  de  Bombay  via  Alger  et  Oran. 
11.  Brésil.  Bio  de  Janeiro,  du  26  mårs  au  22  avril  5(1).  12.  Paraguay 
Atuncion,  le  15  avril  2  (bactériologiquement  constatés^.  13.  Iles  Sandtoich. 
HoHolaulou,  du  15  au  30  avril  3. 

B.  Cholsra  asiatique.  1.  Indee  anglaises  orientalet.  Calcutta,  du  25  au  31 
mårs  (31);  du  1  au  7  avril  (43);  du  8  au  14  avril  (48);  du  15  au  21  avril 
(86);  du  22  au  28  avril  (126).  Moulmein,  du  25  au  31  mårs  (2);  du  8  au  14 
avril  (1);  du  15  au  21  avril  (1);  du  22  au  28  avril  (2).  StraiU-SettlemenU. 
Singapore,  du  23  janv.  au  10  avril  19  (17);  du  11  au  17  avril  24;  du  18  au 
24  avril  25  (25) ;  du  25  avril  au  1  mai  17  (17).  Nibang  Tihal  (prov.  de  Wel- 
lesley)  pres  de  Pinang,  jusqu'au  17  avril  59  (49).  2.  Iles  Philippines.  Manile, 
du  1  nov.  1905  au  31  mårs  1906  54  (52).  Provinces,  dans  la  méme  periode 
3161  (2396). 

C.  PiivRB  JAUNE.  1.  Brésil.  Bio  de  Janeiro,  du  19  févr.  au  18  mårs  10(6); 
du  19  mårs  au  1  avril  6  (4);  du  2  au  15  avril  5  (3);  du  16  au  22  avril  1  (2). 
2.  Cuba.  Province  de  Mataneas,  du  5  févr.  au  23  mai  3  (2).  3.  Ecouador. 
Ouayaquill,  du  23  mårs  au  7  avril  (23);  du  8  au  24  avril  (17).  4.  Honduras. 
Choloma,  du  7  au  21  avril  7  (1).  5.  Meæique.  Mérida  (prov.  de  Yucatan)  du 
11  avril  aa  11  mai  2  (2).  6.  Panama.  Colon,  du  14  déc.  au  22  mai  1  (1).  7. 
Pérou.  Callao,  du  5  mårs  aa  11  avril  5  (3). 

(D'aprés  les  numéros  2370 — 71  du  „British  Medical  Journal'',  les  numéros 
19 — ^23  des  „Veroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes"  (Berlin) 
et  les  numéros  17 — 21  des  „Public  Health  B«ports"  (Washington).) 

Amsterdam  le  11  jain  1906.  Binoblino. 


1)  Dont  35  cas  de  poste  pulmonairo 

2)  ,      10     „      „        „ 


Sonnaire  (Juin  1906.)  Xh  Année. 

Dr.  E.  WiTHiNOTON,  AdamaDtios  Koraes,  the  physLcian  of  a  nation  and  a 
language,  229 — 239.  —  Wilhslh  Ebstein,  Zur  Geschichte  der  Windpoeken 
und  deren  Verhåltnis  zu  den  Pocken,  240— 262.  —  Dr.  A.  Geyl,  Die  Geschichte 
des  Koonhujsschen  Geheimnisses,  253 — 267.  —  Von  Oefslb,  Bemerkungen 
zu  Van  der  Scheer:  aphthae  tropicae,  268—269.  —  Von  Obfelb,  Bemerkung 
zu   Janus    1906,    Seite    120,   270.   —   Paobl,   Nécrologie,   271. 

Bevue  des  Périodiques,  272—282.  {Hist.  de  la  méd„  272—274.)  J.  Hirschlierg, 
Die  Star-Operation  nach  Antjllos,  (Centralbl.  fur  Augenheilkunde,  Bnd.  XXX, 
1906),  ^72;  B.  Reber,  Seine  Sammlung,  (Journal  des  CoUectionneurs) 
(Geneve),  272;  La  France  Médicale  (19—24),  272—274. 

(Géogr,  médic,,  274—282.)  Dr.  N.  Coppola,  Della  Filaria  Medinensis  nella 
Colonia  Eritrea,  (Giornale  medico  del  B.  Esercito.  Anno  54  fase.  2.  1906), 
274 ;  Dr.  A.  Luzzati,  SuUa  profilassi  delle  malattie  veneree  a  bordo  delle  nari 
da  guerra,  (Annali  di  medicina  navale.  Anno  XII,  1906),  275;  Etiologie  des 
ulcéres  tropicauz,  (New- York  med.  Journal,  7  avril  1906),  276 ;  Herbert  Gunn, 
Bilharzia,  (Journal  de  l'association  médicale  américaine,  7  avril  1906),  276— 
276;  Contribution  å  Tétude  du  Béri-béri,  (Medical  News,  14  avril  1906),  276; 
Compte  rendu  de  la  Troisiéme  Session  annuelle  de  l'association  médicale  des 
Iles  philippines,  (Medical  Becord,  21  avril  1906),  276—277;  Arthur  Kendall, 
Infection  malarique  de  certains  villages  indigénes  dans  la  zone  du  Canal  de 
Panama,  (Journal  de  T Association  méd.  américaine,  21  avril  1906),  277 ;  Société 
américaine  de  médecine  tropicale,  (New- York  méd.  Journ.,  No.  du  21  avril 
1906),  278;  Prof.  Dr.  Alfred  Wiedemann,  Mumie  als  Heilmittel,  (Bonn.  Zeit- 
schrift  des  Vereins  fiir  Bheinische  und  Westfålische  Volkskunde,  3.  Jahrgang, 
1906),  278—279;  C.  H.  Ross,  The  incubation  period  of  Malta  fever,  (British 
Medical  Journal,  1906,  April  28),  280;  C.  Birt,  Mediterranean  fever  in  South- 
Africa,  (British  Medical  Journal,  1906,  April  28),  280;  The  Journal  of  tropical 
Médecine  No.  19—24  1905,  280—282. 

Épidémiologie,  282—283. 


EIN  CROSSER  EXORCISMUS  IM  XIX.  JAHRHUNDERT, 
VON  Dr.  THEO.  WITRY. 


Im   Mai   1842   nahm  der  Bischof  Theodor  Laurent  von  Luxemburg 
den    grossen    Exorzismus   bei   einer   jungen   Lothringerin,  namens 
Katharina   PfefFerkorn  aus  Villers,  vor.  Das  Madchen  war  mit  16  Jahren 
unter  folgenden  Umstånden  erkrankt.  Es  diente  bei  BUrgerleuten  in  einem 
benachbarten   Stådtchen.    Eines   Tages  kam  eine  Bettlerbande  in's  Haus. 
Das   Mådchen    schickte   sie    fort   und   die  erzQrnte  Gesellschaft  rief  ihm 
unter  Fluchen  die  Verwunschung  zu :  „Der  leibhaftige  Teufel  soli  in  dich 
fahren!"    Bei  diesen  Worten  war  es  dem  Mådchen  „als  ob  ein  Schwarm 
Insekten    ihm   durch    Mund   und   Nase    in   den  K6rper  eindringe."  Die 
Erk rankung   zeigte   sich   auch   sogleich    bei   ihr   in    furchterlichem    Gri- 
massenschneiden.    Das   dauerte    einige   Jahre.    Eines  Tages  verfiel  sie  in 
schwere   Krdmpfe,    so    dass    sie  ihren  Dienst  verlassen  musste.  In  diesen 
Krampfen     stiess     sie     gråssliche     Schreie    aus,    schlug   sich   Brust   und 
Gesicht   mil    Fåusten    und   entwickelte   eine   derartige    Muskelkraft,  dass 
sechs   Mann    sie   kaum    båndigen   konnten.     „Dazwischen   redete   sie   in 
lateinischer   Sprache    und    warf  den  neugierigen  Zuschauern  ihre  Siinden 
vor."    Man    brachte   sie   in 's    Hospital  Bon-Secours  nach  Metz.  Sie  blieb 
vier  Monate  dort,  ohne  dass  eine  Besserung  eintrat.  Dann  intemirte  man 
sie  in  der  Irrenanstalt  Maréville-lez-Nancy.  Sie  blieb  einige  Monate  dort 
und   wurde    ruhig,   so  dass  ihre  Eltern  sie  nach  Hause  abholen  konnten. 
Doch   die    „Besessenheit  durch  den  Teufel"  fing  bald  von  neuem  wieder 
an.   Man   brachte  sie  nun  wieder  nach  Metz  in's  Hospital,  und  dort  ver- 
suchten   die   Jesuiten   Simon   und    Chable   sieben    Monate   lang   sie   mit 
Exorcismen  und  Gebeten  zu  heilen.  Eine  Kommission  von  Metzer  Årzten, 
welche  sie  untersuchten,  erklårten  die  Krankheit  fur  Dåmonomanie.  „Wenn 
die  Jesuiten    ihre   Gebete    iiber   sie   sprachen,  verzog  sie  das  Gesicht  in 
scheusslichster    Weise.    Die  Zunge  hing  ihr  lang  aus  dem  Munde  heraus, 
die   Augen    standen    starr   offen:   dabei  heulte  sie  in  verschiedenen  Tier- 
stimmen.    Wenn    Priester   zu   ihr    kamen,    wenn  sie  ein  Kreuz,  ein  Reli- 
quiariura    oder    sonst  einen  geweihten  Gegenstand  sah,  verfiel  sie  in  eine 
unerhOrte    Wut^   Dabei  schrie  sie  immer:    „Es  hilft  alles  nichts.  Es  muss 
einer   mit  einer   hohen   Mutze  kommen  um  mich  zu  befreien."  Man  riet 
ihr  nun,    zum    Bischof  Laurent    zu    gehen.    Dabei    soli    nicht   vergessen 
werden,    dasi    tie    la'einische    Fragen    ubersetzen    konnte    und  manchmal 
1906.  20 


286 


auch   lateinisch   beantwortete.   Sie  gab  an  von  dreizehn  Teufeln  besessen 
zu  sein  und  nannte  sie  auch  mit  Namen. 

Katharina  Pfefferkom  hatte  schon  1838  eine  Wallfahrt  nach  Luxemburg 
gemacht,  aber  ohne  Erfolg.  Nun  kam  sie  zum  zweiten  Male,  wåhrend 
der  beriihmten  „Muttergottesoktave  der  Trdsterin  der  Betrubten"  zum 
Luxemburger  Bischofe. 

Monseigneur  Laurent  schildert  die  erste  Zusammenkunfl  folgender- 
massen:  „Sie  flog  wie  ein  Pfeil  auf  mich  zu  und  zeigte  mir  ein  solch 
grauenhaftes  Teufelsgesicht,  dass  ich  den  Anblick  nie  vergessen  werde. 
Dabei  stiess  sie  ein  Brullen  wie  ein  Ldwe  aus.  Ich  machte  das  Zeichen 
des  Kreuzes  tiber  sie.  Sie  fiel  zu  Boden  und  wålzte  sich  in  grasslichen 
Kråmpfen  und  Zuckungen  hin  und  her,  indem  sie  mich  immer  mit  ihrem 
schrecklichen  Gesichte  anblickte.  Ich  Hess  nun  meine  drei  Vikare  herein- 
kommen  und  wir  begannen  mit  dem  Exorzismus.  Sie  wurde  von  einer 
Ecke  des  Zimmers  in  die  andere  hin  und  hergeworfen  und  riss  dabei  die 
drei  Månner,  welche  kraftige  Menschen  war,  mit  sich.  Die  Zuckungen 
und  das  BrUUen  dauerten  zwel  Stunden  an,  bis  wir  mit  der  Litanei  der 
allerseeligsten  Jungfrau  begannen.  Nun  wurde  sie  nach  und  nach  etwas 
ruhiger." 

Es  war  an  einem  Dienstage,  Nachmittags  ura  fiinf  Uhr,  dass  mit  dem 
grossen  Exorzismus  begonnen  wurde.  „Die  Besessene  hatte  schon  die 
ganze  Woche  vorher  tiber  brennende  Schmerzen  im  ganzen  Kdrper, 
besonders  im  Unterleib  geklagt."  Am  bestimmtcn  Tage  konnte  der 
Bischof  sich  erst  gegen  acht  Uhr  zur  Kirche  begeben.  Er  schreibt  daruber : 
yyAls  ich  zur  Kathedrale  ging,  hOrte  ich  schon  von  weitem  die  satanischen 
Schreie  der  Besessenen  und  die  Gebete  der  Priester.  Satan  hatte  das  arme 
Mådchen  mit  ausgestreckten  Beinen  tiber  die  Komtiiunionbank  hinwegin 
den  Chor  hintiber  geworfen,  ohne  dass  ihr  ein  Unfall  dabei  passirt  war. 
Man  band  ihr  die  Hånde  mit  der  Stola  zusammen  und  schleppte  sie  so 
vor  den  Altar.  Drei  Stunden  lang  hatte  sie  geschrieen  und  gebrtillt,  bald 
wie  ein  Wolf,  bald  mit  einer  Vogelstimme.  Ich  befahl  Satan  zu  gehorchen 
und  nur  auf  meine  Fragen  zu  antworten.  Ich  legte  die  Stola  auf  das 
Haupt  der  Besessenen,  und  er  gehorchte.  Im  Verfolg  des  Exorzismus 
schlug  ich  Satan  mit  aller  Kraft,  so  dass  er  sich  drehte  und  wand.  Auf 
meine  Fragen  gestand  er,  dass  das  Madchen  fiir  die  SOnden  anderer 
bussen  niusse  und  auf  weiteres  intensiveres  Drången  willigte  er  ein,  am 
anderen  Tage  gegen  neun  Uhr  Abends  aus  der  Besessenen  zu  entweichen. 
Dabei  stiess  er  aber  immer  wilde  Drohungen  und  Gotteslåsterungen  aus, 
besonders  gegen  „jenen  Juden,  der  einst  Essig  und  Wasser  saufen  musste." 
Er  drohte  auch  dem  Mådchen  alles  IJble  an,  aber  ich  hiess  sie  die  Nacht 
mit   der   geweihten    Stola   umgurlct    verbrinjen.     So   arbeitete   ich   zwei 


287 

StundeD.  Auf  die  Verwtinschungen  Satans  rief  ich  der  UnglUcklichen  zu : 
„Gehe  in  Frieden.''  Von  dem  Augenblicke  an  liess  Satan  sie  in  Ruhe. 
Sie  fiel  gånzlich  erschdpft  auf  einen  Stuhl;  das  Gesicht  war  voUer  Ruhe." 

Der  Bischof  erzåhlte  spåter,  die  Nacht,  die  er  nach  diesen  Scenen 
verbracht  håbe,  sei  die  schrecklichste  seines  Lebens  gewesen. 

Am  nåchsten  Morgen  um  sechs  Uhr,  nahm  der  Exorcismus  seinen 
Fortgang. 

„Das  Heulen,  das  Zahneknirschen,  das  Briillen  begannen  wieder  von 
neuem.  Die  Besessene  konnte  heute  schon  einige  geweihte  Worte  aus- 
sprechen.  Satan  wurde  auch  gezwungen,  seinen  Namen  zu  nennen.  Es 
klang  wie  „Erroro".  Was  seine  Zahl  anging,  so  gab  er  sie  auf  zehn  an 
im  Anfange  der  Besessenheit ;  spåter  aber  seien  sie  wie  Miickenschwårme 
in  die  Besessene  eingefahren.  Am  vorigen  Tage  waren  die  BeschwOrungen 
auch  von  Gurgeln  und  Rolpsen  gefolgt  gewesen.  Ich  glaube,  dass  da 
viele  Dåroonen  ihren  KOrper  verlassen  hatten.  Ich  befahl  Satan  aufzu- 
stehen,  sich  zu  setzen.  Er  gehorchte  indem  er  die  Zunge  herausstreckte, 
mit  den  Fåusten  und  Hånden  um  sich  schlug  und  die  Priester  verspottete. 
Ich  hatte  die  Stola  um  den  Hals  der  Kranken  geschlungen ;  Satan  schnitt 
schauerliche  Grimassen  und  zog  uns  aus  einer  Ecke  des  Chores  in  die 
andere.  Dabei  sah  die  Schwester  der  Besessenen,  ein  einfaches  Mådchen, 
wie  eine  grosse  Spinne  von  der  Besessenen  fortkroch.  Wir  verdoppelten 
unsere  Gebete.  Der  Angelus  låutete,  und  ich  forderte  Satan  auf,  von  seinem 
Opfer  zu  weichen  „in  abyssum,  sine  ullo  strepitu,  nocuniento  aut  vestigio 
sul."  Nach  dem  Angeluslåuten  sagte  die  Besessene:  „Wir  mussen  noch 
drei  „Gloria  Patri  etc."  beten.  Es  geschah.  Darnach  frug  ich  sie:  „Bist 
du  jetzt  befreit  vom  Teufel?" 

Sie  antwortete:  „Ja,  Monseigneur !"  Wir  stimmten  das  Te  Deum  an. 
Sie  war  vor  dem  Altar  niedergekniet  und,  mit  ausgestreckten  Armen  und 
aufgelOsten  Haaren  betete  sie  mit  lauter  Stimme.*' 

Die  Heilung  war  keine  vOUige.  Denn  sie  hatte  noch  ofi  AnfåUe.  Spåter 
ging  sie  dårum  auch  zum  hig.  Rock  nach  Trier  wallfahren.  Dort  sollte 
sie  den  BischOfen  von  Trier,  Speier  und  Osnabriick  vorgestellt  werden. 
Dabei  woUte  sie  jedoch  in  einem  neuen  hyslerischen  Anfall  auf  die  drei 
Pralaten  lossttirzen,  so  dass  diese  sich  nur  mit  knapper  Mlihe  noch  aus 
dem  Zimmer  retten  konnten.  Drei  Tage  vor  ihrem  Tode  hatte  sie  eben- 
falls  noch  eine  schreckliche  Krise. 

In  den  eben  geschilderten  Auftritten  haben  wir  ein  interessantes  Kultur- 
bild  aus  nicht  zu  fern  von  uns  liegender  Zeit,  wo  der  „grande  hystérie" 
die  Gelegenheit  geboten  wird,  sich  im  Pompe  der  Kirche  auf  der  Btihne 
zu  produziren.  Dass  ein  so  intelligenter  Mann  wie  Mgr.  Laurent  sich 
bona  fide  dazu  hergab,  als  aktiver  Teilnehmer  in  diesem  bewegten  Drama 

20* 


288 


mitzuwirken,  kann  nur  durch  psychische  Kontagion  erklårt  werden.  Jeden- 
falls  hat  die  „grande  hystérie"  die  Gelegenheit  dieses  aussergewdhnlichen 
Sich  produzirens  vOllig  ausgenutzt.  Felicien  Rops,  als  Maler,  und  der 
Benediktineroblate  Huysmans,  hatten  dabei  Studien  machen  kdnnen. 

In  Luxemburg  selber  wurde  der  Exorcismus  scharf  verurteilt  und  Mgr. 
Laurent  sehr  tibel  genommen.  Ab  beissender  Satire  daruber  mangelte  es 
nicht.  Erst  voriges  Jahr  noch  wurde  aus  dem  Nachlasse  des  luxembur- 
gischen  Nationaldichlers  de  la  Fontaine  (Pseudonym :  Dicks)  cin  urwuch- 
siges  Spottgedicht  aus  jenen  Tagen  auf  die  Teufelsaustreibung  publizirt. 
Es  lautet  in  der  moselfrånkischen  Mundart: 

D'DEIVELSAUSDREIVÉNG 
FUM  DICKS. 


Wé  é  geziélt  huot  uochtzénghonnert 

An  zwé  a  féerzég, 

Du  huot  6  séch 

Bei  ons  emol  famés  ferwonnert! 

E  Médchen  aus  dem  Metzerland  — 

E  ganzt  onschOllécht  Kand, 

Wåt  fromm  nach  Owens  do  gesiés, 

Dåt  war  dén  ånren  Dåch  besiés, 

Besiés,  besiés  fum  Deivel! 

D6un  war  nu  glat  kén  Zweivel! 

Well  d'huot  an  séngem  Bauch  geduddert . 

O  Mammé  ! 
An  och  an  séngem  M6 ! 
Bål  war  et  weis  ewé  gepuddert, 

O  Pappo ! 
Bål  war  et  hol  a  bio! 
T'weist  d'Zann, 
T'kléckt  an  d'Hånn. 
O  jé,  wé  héert  én  et  brOlkn ! 
Et  lést  séch  op  de  Buodem  troUen  ! 
T'ferkéert  d'Aen,  t'spréngt  nammol  op 
A  stéllt  séch  bei  de  Leit  op  d'Kopp! 
A  grosze  Schrécken 
An  allen  Ecken 
Huot  séch  ferbrét 
Fir  all  dåt  Léd  ! . . . . 


Ma  d'Letzeburger  Land  dåt  håt 

Zum  Gléck  e  Beschof  an  der  Stat, 

Dé  war  dem  Deivel  fill  ze  lés; 

Kéng  Deivelerei  war  hini  ze  grészl 

Dé  sot  gleich  :  „Bréngt  mer  hier  an  d'Kiréch, 

„Bréngt  no  Néklds 

„Dåt  Fråménsch  do.  Ech  sin  iéch  Birég, 

„De  Satan  huot  geschwenn  seng  Z6s!" 

A  mat  Gewalt  a  stårker  Muocht  — 

Well  tViért  séch  bés 

Mat  Hånn  a  Fész  — 

G6f  d'Médchen  du  an  d'Kiréch  bruocht. 

Dé  hélégst  fun  der  Géschtléchkét, 
Dé  stelle  séch  gleich  ronderem ; 
Weiwåsser  stong  éng  Méng  beret, 
An  du  erhiéft  de  Beschof  d'Stdmm : 

„Immundus  spiritus,  nu  so, 

„Bas  du  da  wlrkléch  do?" 

O  Mammo! 
Der  Deivel  éntwert :  „Rororo  !" 

An  du  séngt  alles  op  Latein : 
„T'as  e  Schwein!  t'as  e  Schwein! 
„£  muss  eraus  aus  Gotteshaus 
„Dén  Héllenhond,  dé  Lads!" 

Nu  lauden  d'Klacken  all  zu  Håf, 

De  Weiråch  dåmpt,  d'Weiwåsser  rent; 

A  wé  de  Beschof  mat  dem  Staf 

Nach  d'Médchen  ausgesént. 

Du  géf  e  fiérchterléche  Knall 

Mat  ,yRororo''  am  Widerhall, 

E  Schwiével-  an  e  Péch  gestank .... 

Ma  Gott  sei  Dank ! 

Der  Deivel  wor 

Mat  Haut  an  Hor 

Nun  aus  dem  drme  Kand 

An  håt  him  nur  de  Låpp  ferbrannt! 

Dicks. 


290 

Ib  diesem  kOstlichen,  urwQchsigen  Gedichte  hat  der  Nationaldichter 
Dicks  (Edmond  de  la  Fontaine)  die  Teufelsaustreibung  persiflirt,  die 
Anfangs  der  vierziger  Jahre  unter  dem  damaligen  Bischof  Laurent  in  der 
Nikolauskirche  zu  Luxemburg  vorgenommen  wurde  und  die  daroals  viel 
Staub  bis  iiber  die  Grenzen  des  Landes  aufgewirbelt  hatte. 

In's  Hochdeutsche  umgesetzt  lautet  das  Gedicht: 
Als  man  gezahlt  hat  achtzehnhundert 
Und  zwei  und  vierzig 
Da  hat  man  sich 
Bei  uns  mal  sehr  verwundert! 

£in  Mådchen  aus  dem  Metzerland  — 

Ein  ganz  unschuldig  Kind, 

Das  Abends  fromm  noch  da  gesessen, 

Das  war  am  andern  Tag  besessen, 

Besessen,  besessen  vom  .Teufel, 

Und  daran  war  kein  Zweifel ! 

Denn's  hat  in  seinem  Bauch  geduddert" 

O  Mamachen! 
Und  auch  in  seinem  Magen! 
Bald  war  es  weiss  als  wie  gepudert, 

O  Papachen  I 
Bald  war  es  grau  und  blau. 
Es  weist  die  Zåhne, 
Es  ballt  die  Håndel 
O  je,  wie  laut  hOrt  man  es  briillenl 
'S  verdreht  die  Augen,  's  springt  pldtzlich  auf 
Und  stellt  sich  bei  den  Leuten  auf  den  Kopf ! 
Und  grosser  Schrecken 
An  allen  Ecken 
Hat  sich  verbreit't 
Ob  all  dem  Leid! 

Doch's  Luxemburger  Land,  das  hatt* 
Zum  Gltick  'nen  Bischof  in  der  Stadt, 
Der  war  dem  Teufel  viel  zu  los', 
Keine  Teuflerei  war  ihm  zu  gross. 
Der  sagte  gleich:  „Bringt's  in  die  Kirch, 
Bringt's  nach  St.  Niklaus 
Das  Fraumensch  da.  Ich  bin  evich  Burg' 
Der  Teufel  hat  bald  seine  Sauce!" 


391 

Und  mit  Gewalt  und  starker  Macht  — 

Denn's  wehrt  sich  b6s 

Mit  Hånd  und  FUss 

Wurd's  Mådchen  in  die  Kirch  gebracht. 

Die  heiligsten  der  Geistlichkeit 
Die  stellen  sich  gleich  rundherum, 
Weihwasser  stand  in  Menge  b'reit 
Und  nun  erklang  des  Bischof's  Stimm: 

„Immundus  spiritus,  nun  sag^ 

Bist  du  denn  wirklich  da?" ... . 
O  Mamachen 
Der  Teufel  s^ntwortet:  „Rororo!" 

Und  nun  singt  alles  auf  Latein : 

„Er  ist  ein  Schwein  1  Er  ist  ein  Schwein  1 

Es  muss  heraus  aus  Gottes  Haus 

Der  H6llenhund,  die  Laus !" 

Die  Glocken  låuten  all  zu  Hauf, 

Der  Weihrauch  dampft,  Weihwasser  regnet, 

Und  wie  der  Bischof  mit  dem  Stab 

Das  Mådchen  hat  dann  ausgesegnet, 

Da  gab*s  'n  furchterlichen  Knall 

Mit  „Rororo"  im  Widerhall, 

'N  Schwefel  und  'n  Pechgestank .... 

Doch  Gott  sei  Dank ! 

Der  Teufel  war 

Mit  Haut  und  Haar 

Nun  aus  dem  armen  Kind 

Und  hatt'  ihm  nur  das  hintre  Hemd  verbrannt. 

(Edmond  de  la  Fontaine.) 


DIE  GESCHICHTE  DES  ROONHUYSE'SCHEN  GEHEIMNISSES. 
VON  Dr.  A.  GEYL,  Rijswijk. 


(Schluss.) 


FRIEDRICH  RUYSCH 

UND 

Die  soziale  und  ethische  Bedeutung  des  Geheimnisses. 


Zum  guten  Verståndnisse  der  Rolle,  welche  das  CoUegium  medicum 
und  die  Chirurgen-Gilde  in  dieser  ganzen  Afiaire  gespielt  haben,  ist  es 
notwendig,  sich  die  Amsterdamer  medizinischen  Verhaltnisse,  wie  sie  seit 
dem  Auftreten  Ruysch's  bestanden  und  sich  weiter  entwickelten,  zu  ver- 
gegenwårtigen. 

Schon  lange  hatte  sich  in  Holland,  wie  iiberall  anderwårts  in  den 
Kulturstaaten  des  westlichen  Europa's,  die  Ueberzeugung  Bahn  gebrochen 
„dass  die  Chirurgie  und  Obstetrie,  um  der  ihnen  voranschreitenden 
Medizin  an  Schritt  und  Tritt  gleich  zu  kommen,  anderer  und  besserer 
Diener  bedtirften  als  der  oft  rohen  und  unwissenden  Empiriker,  welche 
ihnen  zu  Verfiigung  standen.  Letztere  hatten  selbe  zuerst  das  Bediirfniss 
grilndlicher  Kenntnisse  gefflhlt  und  bereits  vor  1555,  als  Philips  II  ihnen 
das  Privileg  gewahrte,  Kdrper  Executirter  zu  Unterrichtszwecken  zu  ver- 
wenden,  z.  B.  im  Jahre  1550  im  Orzelenconvent  (Ursulinen kloster !) 
Leichenuntersuchungen  angestellt  In  den  ersteren  Zeiten  wurden  die 
Sectionen  und  Uebungen  von  den  Oberleuten  der  Gilde  ausgefuhrt  aber 
bald  nachher  wurde  ein  sachverståndiger  Lehrer  eingesetzt.  Der  erst- 
bekannte  Praelector  Anatomiae  et  Chirurgiae,  der  seiner  Zeit  beriihmtc 
Doctor  medicinae,  Martinus  Koster  trat  im  Jahre  1578  sein  Amt  an.  Ihm 
fiel  die  Aufgabe  zu  den  Chirurgen  die  Theorie  ihrer  Kunst  beizubringen. 
Mehr  kOnntc  er  nicht  und  wird  er  auch  nicht  verlangt  haben.  Die  Praxis 
war  ihm,  wie  allen  seinen  Nachfolgern  bis  auf  Ruysch,  eine  Terra  incog- 
nita,  welche  zu  betreten  oder  zu  bearbeiten  beinahe  alle  Mediziner  jener 
Tage  flir  unstatthaft  hielten.  Conringius  gab  ihre  Meinung  wieder,  als  er 
in  der  Mitte  des  siebzehnten  Jahrhunderts  schrieb:  Chirurgica  itaque 
peritia  omnino  in  eo  requiritur ;  quamvis  non  sit  opus,  ut  ipsemet  manum  suam 
admoveat,  quum  hoc  per  alios  aeque  possit  praestare.  Plane  quemadmodum 
peritus  architectus  pleraque  per  ministros  expedire  solet,  ipse  vero  opera 


293 

raro  contingit".  Wie  jetzt  die  Pflegerin,  so  sbllte  sich  damals  der  Chirurg 
unter  der  Hut  und  Obacht  des  Doctoren  stellen.  Seine  Bildung,  seine 
tagliche  Arbeit  stempclten  ihn  zuna  Diener  und  verdienten  auch  nichts 
Besseres ;  denn  jedes  Handwerk  wurde  verachtet  und  drlxkte  das  Gepråge 
der  Minderwertigkeit  auf  die  Person,  die  es  betrieb.  Unter  diesen 
Umstånden  konnten  die  eigenen  Bestrebungen  der  Chirurgen,  ihre  gesell- 
schaftliche  und  wissenschaflfentliche  Lage  zu  heben,  nur  wenig  Erfolg  haben. 

Die  im  Jahre  1497  ausgegebene  Verordnung,  welche  vori  jedem 
Mitglied  der  Gilde,  sei  er  Bartscherer  oder  Chirurg,  die  gleichen 
Renntnisse  erforderte,  hatte  1552  einem  andern  G^setz^  Platz  råumen 
mussen,  wobei  die  alten  Barbiere,  denen  Bartschneideii  und  Aderlassen 
(und  kleine  Chirurgie  zu  treiben?)  gestattet  war,  wieder  in  ihre  alten 
Rechte  eingesetzt  wurden.  Zugleicherzeit  wurde  den  eigentlichen  Chirurgen, 
welche  des  Barbierexamen  nicht  bestanden  hatten,  zwar  nicht,  wie 
Brouwer  Ancher  es  vorkommen  låsst,  das  Bartschnciden  mit  dessen 
Anhang  yerboten:  verboten  wurde  nur  das  sich  dem  Publicum  Ahzeigen, 
das  Aushången  von  Becken  u.  D.  Auch  dieser  Zustand  hielt  nicht  lange 
an  und  schon  am  30.  Mai  1597  wurde  eine  neue  Verordnung  erlassen, 
welche,  wie  Meyer  es  ausdruckt,  eine  mit  Erlolg  bestandene  Farbier-priifung 
inutil  oder  nutzlos  machte.  Nur  wenn  man  auch  das  Chirurgen-examen 
erfolgreich  durchgemacht  hatte,  erhielt  man  die  Erlautn'ss,  selbståndig 
aufzutreten:  sonst  musste  man  unter  der  Aufsicht  uni  dem  Befehl  eines 
Meisters  arbeiten.  Die  Folgen  dieses  Gesetzes  blieben  nicht  aus.  Bereits 
ein  paar  Jahre  spåter  waren  alle  Mittglieder  der  Gilde,  mit  AUsnahme 
eines  Einzigen,  der  nur  Chirurg  war,  zugleicherzeit  Barbier  und  Chirurg. 
Aber  wenn  auch  Viele  gerufen  wurden,  nur  Wenige  wurden  auserkoren. 
Trotz  dieser  bei  Decret  festgestellten  Einheit  des  Standes  waren  und 
blieben  gute  und  volle  Chirurgen  in  jenen  Tagen  seltsame  Erscheinungen. 
Hierzu  gehOrten  Rogier  van  Beerenaert  und  ein  paar  Andre,  von  deren 
praktischen  Tåtigkeit  die  besten  Berichte  vorliegen,  Job.  van  Meekren, 
Chirurg  der  Stadt  und  des  Kranken hauses,  der  verdienstvolle  Autor  vieler 
chirurgischen  Krankengeschichten  und  zuletzt  Heinrich  van  Roonhuyse, 
der  den  besten  Wundårzten  seiner  Zeit  zur  Seite  gesteli t  werden  dart. 
Die  Mehrzahl  aber,  sowohl  was  ihre  Bildung  als  was  ihre  Kenntnisse  und 
Pflichttreue  anbelangt,  iiberschrilt  das  gew5hnliche  Niveau  der  fruheren 
Zeiten  nicht.  Das  sollte  sich  zeigen,  als  endlich  der  Mann  in  die 
Erscheinung  trat,  der  es  als  Praelector  Anatomiae  et  Chirurgiae  Ernst 
nahm    mit   seinem    Amte  und  dessen  hohe  Bedeulung  voll  durchschaute. 

Der  Haager  Apotheker  und  Medicinae  Doctor,  Friedrich  Ruysch,  der 
im  Januar  1667  nach  Amsterdam  einberufen  wurde,  hatte,  nebst  Vielem 
Andein,      seinen      zeitgendssischen      academisch     gebildeten     Collegen 


294 

voraus,  dass  ihm  seine  pharmaceutischen  und  anatomischen  Studien 
gelehrt  hatten,  das  Handwerk  weder  zu  verachten  noch  zu  scheuen, 
sondern  es  hochzuhalten  und,  wenn  n6tig,  zu  erlerncn.  Schon  bevor  er 
aus  der  Residenzstadt  hinubersiedelte,  hatte  er  sich  mehr  speziell  mit  der 
Anatomie  des  weiblichen  Geschlechtsapparats  beschåftigt  und  unterhielt 
er  mit  dem  Heinrich  van  Roonhuyse  freundschaflliche  Beziehungen,  welche 
Zeugniss  ablegten  fur  die  Hochachtung,  welche  er  fiir  dessen  chirurgische 
und  obstetrische  Tåtigkeiten  hegte.  Ihm  war  es  vollståndig  klar,  dass 
sowohl  die  Wundarznei-  als  die  Entbindungskunst  nur  von  demjenigen 
gekannt  und  verstanden  werden  kOnnte,  der  es  nicht  (ur  infra  dignitatem 
medicam  gehalten  hatte,  sie  selbst  praktisch  und  eigenhåndig  zuerlemen. 
Demgemåss  versåumte  er  keine  Gelegenheit,  sich  die  for  sein  Lehranit 
ndtigen  Kenntnisse  anzueignen.  Wenn  man  gewissen  Pamfletten  Vertrauen 
zoUen  darf,  so  soli  ihm  Heinrich  van  Roonhuyse  FQhrer  in  die  Praxis 
der  Chirurgie  gewesen  sein  und  eine  gewisse  Hebamme,  Frau  Dieuwers, 
ihn  in  das  Handwerk  der  Obstetrie  eingefohrt  haben.  Und  nach  dem 
Tode  V.  Roonhuyse's  wurde  er  auf  sein  eigenes  Gesuch  als  dessen  Nachfolger 
ernannt.  Jetzt,  als  Lchrer  der  Hebammen  und  stadtischer  Geburtshelfer, 
hatte  er  die  ganze  Geburtsholfe,  derem  operatieven  Teil  er  schon  als 
Praelector  Chirurgiae  vorstehen  musste,  zu  vertreten  und  legte  er  sich 
erst  rccht  auf  dié  Ein-  und  Ausubung  dieser  Kunst.  Wåhrend  vier  voller 
Jahre,  von  1672  bis  1676,  hiess  er  die  Hebammen  seine  Htilfe  in  allen 
mchr  oder  weniger  schwierigen  Fallen  heranziehen  und  bcendete  er 
per66nlich  viele  Geburteii.  Spåterhin  hatte  er  sich  den  Chirurgen  Andries 
Boekelman  als  Stellvertreter  und  Assistenten  zugezogen  und  trat  er  selbst 
nur  als  consultirender  Arzt  auf,  unter  dessen  Aufsicht  die  von  ihm  not- 
wendig  erachteten  Handgriffe  und  Operationen  angestellt  wurden.  Auch 
mit  der  Chirurgie  hat  er  sich,  wenigstens  in  den  spåteren  Zeiten,  nur 
als  consultirender  Arzt  abgegeben. 

Wahrend  er  sich  so  als  tiichtiger  Lehrer  heran-  und  ausbildete,  sann 
er  zugleicherzeit  auf  die  Mittel,  welche  es  ermOglichen  sollten,  die 
Resultate  zu  erreichen,  welche  er  von  seiner  Stellung  und  Tåtigkcit 
erhoflfte  und  verlangte.  Soviel  wird  ihm  schon  sofort  klar  geworden  sein, 
dass  mit  einem  guten  Unterrichte  allein  nicht  auszukommen  war.  Es 
musste  gebrochen  werden  mit  dem  Schlendrian  schlechter  Gewohn- 
heiten  und  eingeschlichener  MissbrSuche;  die  geltenden  Verordnungen 
mussteti  gehandhabt,  verschårft  und  sogar  in  gewissen  Hauptsachen 
grQndlich  abgeåndert  werden.  Ruysch  wagte  sich  aber  nicht  sogleich 
an  die  Verbessérung  der  verwirrten  und  verworrenen  Verhåltnisse  der 
Chirurgen-Gilde  heran,  sondern  versuchte  zuerst  seiner  Aufgabe  als 
Reformator  auf  einem  weniger  mit  Fussangeln  und  Klemmen  besetzten  Gebiete 


295 

gerecht  zu  werden.  Auch  in  der  Hebammenwell  liesscn  die  Zustånde 
sehr  Vieles  zu  wlinschen  ubrig.  Auch  hier  wie  in  der  Chirurgen- Gilde 
stritten  Unsitte,  Mangel  an  Bildung,  Charakter  und  Wisscn  um  den  Vor- 
rang.  Diesen  Grenzen  zu  setzen  und  ihrem  verderblichen  E-nfluss  Einhalt 
zu  tun  war  der  Zweck  des  bereits  im  Jahre  1668  erschienencn,  scharfen 
Edictes,  wdches  nicht  nur  der  Praelector  chirurg'aé  sclbst  nebst  dem 
Inspector  Colleg.  medie,  als  MQnzwardeiti  der  kOnf^gcn  Hebammen 
einsetzte,  sondern  auch  sowohl  an  die  Moralitåt  und  iBil  lung  nis  nn  die 
Kenotnisse  letzterer  zeitgemåsse,  wenigstens  viel  hOherc  Anforderungen 
stellte,  als  bisher  der  Fall  gewesen  war.  Das  Gesetz  ging  so  weit,  dass 
sogar  die  agreierten  Hebammen,  damit  sie  nicht  ihre'schon  erwoibenen 
Stellungen  verlieren  sollten,  sich  eine  neue  Prutung  gefaUon  lassen  mUssten. 
Und  viei  Jahre  spåter  hatte  Ruysch,  als  er  Nachfolger  van  Roonhuyse's 
und  Lehrér  der  Hebammen  und  stadtischer  Geburtshelfcr  gtworclcn  war, 
sein  Ziel,  Amsterdam  geschickte  und  gewissenhafte  Heb'åmnien  zu  sicherr, 
vollends  erreicht. 

Wie  schon  gesagt,  so  bequem  und  schnell  konntcn  die  Boslrcbungen 
zur  Hebung  des  Chirurgenstandes  nicht  in  ErfUlIung  gehcn. 

Die  Obrigkeit  der  Gilde  setzte  sich  aus  sechs  Personen  zuranimen, 
deren  zwei,  der  Vorsitzende  oder  Dechant  und  der  Probcnicistcr  oder 
Examinator,  alljåhrlich  austraten.  An  ihre  Stelle  kamen  als  Dechant  und 
Examinator  die  zwei  Aeltesten  der  sitzengebliebenen  Mitglicdor/wahrend 
als  neue  Mitglieder  zwei  beliébige  Gildebrlider  auftraten,  wclche  nach 
einem  von  den  vier  letztgenannten  Obrigkeitsleutcn  angestclltcn  Vorlrag, 
von  den  Biirgemeistern  gewåhlt  waren.  Die  Herren  konntcn  nlso  immer, 
die  nicht  von  ihnen  erwiinschten  CoUegen  aus  ihrcr  Mi. te  wchVeti.  Und 
es  triflft  zu,  dass  man  in  ihrer  Gesellschaft  jedes  viertc  Jahr  mit  kleinen 
Ausnahmen  dieselben  Namen  wiederkehren  sah.  Und  weil  es  Gcwohnheit 
war,  dass  der  Magistrat  sich  nur  dann  in  den  eigenen  Ha'ushalt  der 
Gilde  einmischte,  wenn  er  von  der  Obrigkeit  selbst  dazu  cingeladen 
wurde,  schien  es  geradezu  unmOglich,  aut  gewohntem  gesetz! ichem  Wege 
die  erwiinschten  und  erforderlichen  Veranderungen  der  vorhandenen 
Zustånde  herbeigeftihrt  zu  bekommen.  Dennoch  waren  diese  allmåhlig 
ganz  unhaltbar  geworden  und  wurden  im  Jahre  1673  noch  bedenk* 
lich  verschlimmert  durch  ein  Decret  des  Magistrats,  welches  nach 
Meyer  seinen  Grund  gefunden  haben  soli  in  einem  schlecht  placirten 
MitleidsgefUhl  dieses  hohen  CoUegium.  Wåhrend  des  grossen  Krieges 
hatten  sich  viele  Fremde  und  darunter  nicht  Wenige,  welche  ohne 
Erwerbsmittel  waren,  in  Amsterdam  niedergelassen.  Letztere  in  ihren 
Bestrebungen,  sich  selbst  zu  unterhalten,  zu  stiitzen,  wurde  von  der  stad- 


296 

tischen  Regierung  verordnet,  den  Zutritt  in  die  Gilde  i)  zu  erleichtern 
oder  wenn  nOtig  ganz  frei  zu  stellen.  Die  Folgen  blieben  nicht  aus.  Eine 
Unmasse  nicht  nur  auslåndischer,  sondern  auch  eiaheimischer  Landlåuter, 
Operateure,  Barbiere  und  sonstiger  Quacksalber  strOmte  der  Chinirgen- 
gilde  zu,  naturlich  meistens  ohne  Prufung  und  ohne  Zahlung  der  gebuh- 
renden  Eintritts-  und  Jahrgelder.  Bald  sah  man  ein,  dass  dieser  Ueberfloss 
von  Mitgliedern  die  alten  rechtroåssigen  und  tuchtigen  Chirurgen  mit 
dem  finanziellen  Untergang  bedrohte.  Das  Uebel  wurde  gesteuert  und  das 
verhångnissvolle  Gesetz  im  Jahre  1675  aufgehoben.  Die  alten  Decrete 
wurden  auf's  Neue  ausgerufen  und  geltend  erklårt.  Aber  damit  wurden 
die  schon  in  Amsterdam  sess-  und  wohnhaften  „Avonturierer,  Quacksalber, 
BOnhasen,  u.  s.  w."  nicht  vertrieben  oder  aus  ihrem  Erwerbe  gestossen, 
die  Gilde  nicht  befreit  von  den  zahlreichen  mindenvertigen  Personen, 
welche  schon  in  frUheren  Zeiten  durch  Missbrauch  und  Unsitte  den 
Zutritt  bekommen  und,  was  am  schwersten  in  die  Wage  fållt,  ebensowenig 
die  Zulassung  solcher  Elemente  fOr  die  Zukunft  verhindert.  Nicht  nur 
dass  die  Obrigkeit,  welche  die  Priifungcn  regelte  und  ihnen  vorstand, 
ihrer  Aufgabe  nicht  gewachsen  war,  sie  hatte  nicht  einmal  das  Verlangen, 
ihr  gerecht  zu  werden.  Diesen  meist  rohen  und  ungebildeten  Praktikern 
mangelte  es  an  dem  erforderlichen  Wissen  und  der  ndtigen  Charakter- 
festigkeit,  sich  als  tUchtige  und  gewissenhafte  Examinatoren  gelten  zu 
lassen.  Schon  seit  långerer  Zeit  war  ihnen  das  Ehren-  und  Vertrauensamt, 
wozu  sie  berufen,  eine  milchgebendc  Kuh,  welche  ihnen  zu  Liebe  ihre 
guten  Gabea  spendete.  Die  Priiflinge,  welche  nicht  mit  dem  Gelde  oder 
Mahlzeiten  oder  sonstigen  wertvollen  Sachen  sparten,  durften  sich  auf 
ihre  Nachgiebigkeit  verlassen.  Aber  auch  die  eigentlichen  Gildcgelder 
selbe  wurden  nicht  oder  ungeniigénd  verantwortet ;  sie  wurden  nicht 
selten  zuruckgehalten  oder  verschwendet.  Die  Kasse  war  immer  schlecht 
gefilllt  oder  beinahe  leer  und  die  nothdUrftigen,  kranken  Gildebroder 
warteten  oft  vefgebens  auf  die  drei  Gulden,  welche  die  Gemeinschaft  die 
Verpflichtung  hatte  ihnen  wochcntlich  auszuzahlen.  Diesem  Zustande, 
welcher  jedom  Fortschritt  in  den  Weg  trat,  musste,  es  kostete  was  es 
wollte,  ein  Ende  bereitet  werden,  Desshalb  nahm  Ruysch  endlich  seinc 
Zuflucht  zu  einem  altbewahrten  Recepte.  Er  rieth  dem  Magistrate  von 
der  ublichen  Géwohnheit,  die  neuen  Oberleute  aus  den  von  den  Sitzenden 
vorgetragenen  Gildebrtidern  zu  wåhlen,  abzuweichen,  damit  neues  Blut  in 
den  alten  Karper  einverleibt  werde.  Seinem  Einfluss  glaube  ich  es 
wenigstens  zuschreiben  zu  dtirfen,  dass  die  Biirgermeister  noch  im  schon 
genannten   Jahre    1675,    ohne   zu    achten    auf  den  ihnen  von  der  Gilde- 


1)    Wenn  ich  gpit  interpretire,  auch  in  die  anderen  Gilden. 


297 

Obrigkcit  vorgelegten  Vortrag,  den  tuchtigen  Chirurgen  und  tapfern 
Gehtklfen  Ruysch's,  den  Andries  Boekelman^  der  schon  im  vorigen  Jahre 
unten  auf  der  Liste  gestanden  hatte  aber  jetzt  passirt  worden  war,  als 
Obermann  in  die  Verwaltung  einberiefen.  EMeser  war  es,  der  in  Verbindung 
mit  andren  Gildebmdern  und,  wie  aus  allen  Documenten  hervorgeht,  in 
voller  Beratung  und  Uebereinstimmung  mit  Ruysch,  die  stådtische  Regie- 
rung  von  der  Unhaltbarkeit  der  damaligen  Zustånde  unten ichtete  und 
uberzeugte  und  die  Mittel  angab,  sie  grtindlich  zu  verbessern.  Seinem 
Worte  wurde  gehorcht  und  im  folgenden  Jahre  erschien  das  Gesetz,  das 
benifen  war,  dem  Amsterdamer  Chirurgenstand  den  hohen  Platz  zu  sichern, 
den  er  in  spåleren  Jahren  einnahm.  Nicht  nur  wurde  den  Herren  der 
Obrigkeit  auf 's  Eindringlichste  eingeschårft,  dass  sie  ihr  Amt  treu  und 
ehrlich  verwalten,  sich  keiner  Nachgiebigkeit  wider  Priiflingen,  oder 
Verschwendung  oder  Entwendung  der  Gildegelder  zu  Schulden  kommen 
lassen  sollten,  auch  die  Oberaufsicht  auf  die  Prufungen  wurdé  ihnen 
entnommen  und  der  Praelector  Chirurgiae  als  Examinator  tiber  sie 
gestellt.  Dieser  sollte  nicht  nur  das  erste  Tentamen  und  das  weitere 
Examen  von  Anfang  bis  zu  Ende  beiwohnen,  sondem  auch  „genau  Acht 
geben,  dass  nur  ttichtige  und  geschickte,  wardige  Personen  promovirt 
wurden".  Nebenbei  wurde  noch  verordnet,  dass  auf  dem  Gildezimmer 
zum  Dienste  des  Unterrichtes  ein  gutes  Instrumentarium  eingerichtet  und 
gewisse  chirurgische  Bucher  und  alle  chirurgischen  Droguen  und  SimpliciSn 
aufbewahrt  und  unterhalten  werden  soliten. 

Der  Reformator  Ruysch  hatte  also  auf  alle  Linien  gesiegt :  das  weitere 
Geschick  der  Amsterdamer  Chirurgie  und  Obstetrie  lag  jetzt  ganz  in 
seiner  Hånd.  Und  er  hat  es  zu  Herzen  genommen,  ihm  den  besten  Teil 
seines  Lebens  gewidmet.  Seinem  Wirken  und  Lehren,  seiner  Ausdauer 
und  Energie  ist  es  zu  verdanken,  dass  die  holUndische  Hauptstadt  am 
Ende  des  17.  und  im  Anfange  des  18.  JahahundertesstolzaufdieTachtig- 
keit  seiner  Wundårzte  sein  durfte.  Viden  Widerstand  hat  er  uberwinden, 
viele  Gegner  aus  dem  Wege  schaifen  mussen,  bevor  er  sich  ruhig  an  die 
Arbeit  setzen  konnte.  Und  kein  Wunder!  Wie  viele  Traditionen  hatte  er 
nicht  beleidigt,  wie  viele  persdnliche  Interessen  nicht  verletzt!  Hatte  er, 
ein  hervorragender  Doctor  der  Medizin,  es  nicht  gewagt,  sich  sogar  zu 
riihmen,  dass  er  „handtåtig",  wie  man  es  nannte,  die  Wundarznei-  und 
s^gar  die  Geburtskunde  abte?  War  es  nicht  seine  Meinung,  die  er  offen 
auisprach,  dass  die  meisten  Mediziner  mit  Unrecht  ein  grosses  Wort 
fiihrten  tiber  Fragen,  die  Chirurgie  und  Obstetrie  betreffend,  weil  sie 
nicht  verstanden  und  erkannten,  dass  sogar  das  Urteil  eines  guten  Chirurgen 
in  diesen  Sachen  hdher  gesteilt  werden  sollte  als  das  Ihrige?  Solche 
Ideen,  solche  Ausschweifungen  mussten  ein  schlcchtes  Geh5r  finden.  Denn 


298 

es  war  fruher  wie  jetzt;  die  Leute  wollten  gerne  mehr  sein  als  sie 
tatsåchlich  waren  und  es  gab  Mediziner,  welche  so  wenig  Selbstkenntniss 
besassen,  dass  sie  es  wirklich  auch  glaubten. 

Die  schlimmsten  Gegner  ?iber  waren  die  Besiegten,  die  Beiseitegc- 
schaffenen,  die  Niedergeworfenen.  Der  junge  Rogier  van  Roonhuyse  hat 
es  tibel  aufgenommen,  dass  Ruysch  ihm  nicht  im  Jahre  1672  die  Stelle 
seines  Vaters  iiberlasscn  hatte.  Zwar  war  er  alsdanu  kaum  ein  Jahr 
Chirurg  aber  er  durfte  sich  berufen  auf  seine  damalige  feste  Absicht, 
sich  innerhalb  kurzer  Zeit  das  Doctordiplom  zu  erwerben. 

Der  Arzt  des  stådtischen  Krankenhauses,  Dr.  Bonaventura  van  Dortroond, 
der  noch  in  den  Jahren  1676—77  die  durchschlagendsten  Beweise  gab, 
von  der  Geburtsholfe  uicht  die  elementarsten  Kenntnisse  zu  besitzen, 
sollte  gegroUt  haben,  weil  ihm  das  Amt  eines  stådtischen  Geburtshelfers 
vorweggenommen  war:  wåhrend  der  spåtere  Leydener  Professor,  der 
damals  noch  jugendliche  Govart  Bidlo,  i)  ein  Erzintriguant,  der  gem  im 
Truben  fischte,  sich  Letzterem,  seinem  G6nner  anschloss  und  die 
Klage  fuhrte,  dass  Ruysch  ihm  den  Andries  Boekelman  als  ,yStads- 
vroedmeester"  vorgezogen  hatte,  ihm,  der  von  sich  selbst  behauptete,  er 
håbe  ein  zur  HerausbefOrderung  des  Koptes  taugliches  Speculum  matricis 
erfunden,  der  aber  in  Wirklichkeit  nur  dumme  und  widersinnige  Meinungen 
Uber  allerhand  geburtshiilfliche  Fragen  hatte  und  auskramte.  Diesem 
Trio  reihte  sich  der  reactionnåre  Scholastiker,  der  Dr.  medicus  van 
Lamsweerde  an  nebst  der  ganzen  Meute  unzufriedener,  in  ihren  finanziellen  . 
Interessen  uud  ihrem  Namen  verletzten  Oberleuten  mit  ihrem  Anhange, 
Jan  Coenerding,  dem  Chirurgen  nnd  Theaterintendanten  an  der  Spitze. 
Diese  Alle  waren  einig  in  ihrer  Begierde  und  ihrem  Entschluss,  an 
Ruysch  Rache  zu  nehmen.  Und  sie  crgriflfen  die  erste  Gelegenheit,  welche 
sich  darbot,  seinen  Namen  in  Verruf  zu  bringen.  Auf  die  gehåssigste 
und  grObste  Weise  wurde  er  und  sein  Factotnm,  Andries  Boekelman 
angegriffcn.  Und  da  entbrannte  ein  Streit  so  leidenschaftlich  und  heftig, 
so  langedauernd  und  hartnåckig  als  nur  erklårlich  ist  durch  die  grossen 
und  tief  in  'ssoziale  Leben  eingreifenden  Principien,  welche  beteiligt 
waren.  ^  Ruysch,  der  mit  dem  alten  Schlendrian  brechen,  die 
althergebrachten  Anschauungen  tiber  die  Unfehlbarheit  der  Doctoren 
tiber  den  Haufen  werfen  wollte,  der  Wissen  verlangte  anstatt  Eigen- 
wahn,  Selbstkenntniss  anstatt  Selbstuberhebung,  der  auf  Ehrlichkdt, 
Biederkeit  und  Pflichttreue  drångte  in  der  Verwaltung  der  Amter  und 
der  Austibung  der  Praxis,  hatte  auf  seiner  Seite  den  Magistrat  und  Alles, 

1)  Sein  Lehrer  in  der  Chirurgie,  kann  ioh  Dr.  Krul  mittéilen,  war,  seiner  eigenen 
AassHge  gemåss,  P.  Uisen  und  seine  Doctorthesen  finden  sich  in  den  bekannten  Collec- 
ianea  Blankaart's  ab^^ruckt 


299 

was  Namen  fiihrte  auf  dem  Gebiete  des  sozialen  und  wissenschaftlichen 
Fortschritts.  Als  seine  Gegner  geberdeten  sich  Alle,  welche  aus  Egoismus 
oder  tJberzeugung  die  alten  Gebråuche  und  Einsetzungen  in  Schutz  nahmen 
oder  verehrten  und  der  neueren  Wissenschaft  mit  ihren  Consequenzen: 
fem  standen.  Es  wtirde  mich  jetzt  zu  weit  vom  Wege  abfUhren,  wenn 
ich  diesen  Streit  auch  nur  skizziren  woUte.  Ich  wiU  mich  deshalb 
beschrånken  auf  eine  kurze  Mitteilung  desjenigen  Teils,  der,  zum  guten 
Verståndniss  des  von  mir  behandelten  Thema's,  direct  notwendig  ist. 
Wie  ich  schon  fruher  mit  ein  paar  Worten  erwåhnt  håbe,  hat  Andries 
Boekelman  in  Februar  1677,  auf  Rath  und  unter  Aufsicht  Ruysch's,  bei 
einer  ålteren  Primipara,  welche  ein  absolut  oder  relativ  verengtes  Becken 
hatte  und  wegen  Drucks  des  sehr  grossen,  lange  aufgebaltenen  Kinds- 
kopfs  einen  betråchtlichen  Grad  von  Oedem  des  unteren  Teils  der  Vagina 
und  der  Slusseren  Geschlechtsteile  und  deren  Umgebung  aufwies,  den 
Partus  ohne  Mtihe  und  ohne  Schmerzensåusserungen  von  Seiten  der< 
Gebarenden  innerhalb  kurzer  Zeit  beenden  kOnnen.  Patientin  wurde  einigé 
Tage  spåter  in  das  stådtische  Krankenhaus  Ubergefohrt  und  fiel  dort  in 
die  Hånde  des  Praelectors  erbitterter  Feinde,  des  Dr  Bonaventura  van 
Dortmond  und  der  beiden  Chirurgen,  Florianus  und  Hondecoeter,  welche 
sich  als  Oberleute  blamirt  hatten.  Diese  riefen  tagtåglich  mehrere 
Collegen,  Doctoren  und  Chirurgen,  auch  Hebammen  zusammen,  um 
ihnen  ad  oculos  zu  zeigen,  dass  der  grosse  Ruysch  der  „stadsvroed- 
dokter"  oder  wie  man  nach  Zuiechtweisung  gezwungen  war  zu  berichtigen,  > 
dessen  Gehtilfen,  der  Andries  Boekelman  mit  einem  scharfen!!  Instru- 
mente  eine  Parturiens  derart  misshandelt  hatte,  dass  nachher  eine  Ruptura 
perinei  mit  gleichzeitiger  Fistula  ani  (ohne  Zerreissung  des  Sphincters) 
in  die  Erscheinung  getreten  war.  Es  fiel  Boekelman  nicht  schwer,  aus 
eigner  Literaturkenntniss  und  offenbar  auch  fussend  auf  die  Erfahrungen 
und  Anweisungen  Ruysch's,  den  Beweis  zu  ftihren,  dass  diese  Anklage 
wurzelte  in  Ncid  und  Eifersucht  und  Mangel  an  Fachkenntnisse.  Die 
mehr  als  eine  Woche  nach  der  Operation  entdeckten  Continuitåtstren- 
nungen.  fanden  ihren  Grund,  teils  in  dem  misslichen  Zustande  der 
Genitalien  vor  dem  Eingriff,  teils  in  der  vielleicht  vorsAtzlich  schlecht 
vorgenommenen  Behandlung  der  Wunde  seitens  der  Krankenhaus-Aerzte. 
Und  gewiss  hat  bei  der  Entstehung  der  Fistula  Ani  und  des  spåteren 
Verschlusses  der  Vagina  Dummheit  oder  Absicht.  oder  Beide,  ihr  Spiel 
gctrieben.  Im  Laufe  der  Debatte  erbot  sich  Boekelman,  seine  Operations- 
methode  Offentlich  in  der  Gegenwart  auch  seiner  Gegner  zu  demonstriren, ' 
damit  unwiderlegbar  dargetan  werden  sollte,  dass  kein  scharfes  Instrument 
in  Anwendung  gezogen  worden  war.  Gelang  ihm  dieser  Beweis,  was  von  : 
competenten,    dazu    berufenen   und   speziell   eingesetzten   Schiedsrichtem 


300 

entschieden  werden  sollte,  so  hatten  die  Herren  Angreifer  ihr  Unrecht 
Offentlich  einzugestehen  j  anderenfalls,  wenn  der  Beweis  misslang,  sosdlte 
er  nicht  nur  zugeben,  schlecht  operirt  zu  haben,  sondem  noch  dazu  den 
stfldtischen  Armen  /300  auszahlen  mtlssen.  Dieses  Anerbieten  wurde 
bespottet  und  verdåchtig  gemacht,  man  nahm  seine  Zuflucht  zu  der 
rettenden  Civicane,  man  durfte  nicht,  man  soUte  nicht,  man  wollte  nicht 
kurz,  man  zog  sich  zurOck.  Und  so  ist  es  gekommen,  dass  das  von 
Vielen  so  heiss  ersehnte  Instrument,  eingekeiite  Kindskdpfe  zu 
befreien,  alsdann  noch  nicht  speziell  das  Roonhuyse*sche  Geheimniss  und 
vielléicht  nur  eine  Abart  davon,  im  Jahre  1678  noch  nicht  bekannt 
gemacht  worden  ist.  Dass  die  Clique  der  Krankenhausarzte  nur  Skandal 
machen  gewollt  und  Ruysch  und  Boekelman  in  dieser  Affaire  le  beau 
rdle  gespielt  haben,  vnrd  wohl  Niemand  bezwcifeln  k6nnen.  Und  iiber- 
haupt  ist  es  eine  ganz  unrichtige  und  unwahre,  von  seinen  Feindcn 
herrthrende  Vorstellung,  welche  Ruysch  zwar  nicht  als  eiuen  Geizhals, 
doch  ah  einen  sehr  geldgierigen  Menschen  darstellt.  Aus  allen  mir 
zugånglich  gewesenen  Quellen  geht  hervor,  dass  ihm  Wissenschaft  und 
Unterricht  uber  Alles  gingen  und  er  Geldgeschåfte  daruber  vernachlassigte. 
NatOrlich  will  ich  damit  nicht  gesagt  haben,  dass  er  kein  guter  Finanzier 
gewesen  sei;  er  hatte  sogar  andre,  mehr  seiner  Zeit  entsprechende  Ideen 
hinsichtlich  Eigentumsrechte  als  vielléicht  die  Meisten  unser.  Aber  noch 
einmal,  all  das  Gerede,  seine  Geldgierde  und  seinen  Geiz  anbelangend, 
entbehrt  jedes  tats&chlichen  Bodens. 

Als  sich  der  Sturm  gelegt  hatte,  schritt  der  Praelector  ruhig  weiter 
auf  dem  einmal  eingeschlagenen  Pfad.  Fnhrer  war  ihm  zu  jeder  Zeit  (auch 
wenn  wir  seine  letzten  Lebensjahre  nicht  ausnehmen  woUen)  das  hohe 
Ziel,  seiner  Wissenschaft  und  seinem  Unterricht  zu  leben  und  den 
Amsterdamer  Chirurgenstand  sozial  und  wissenschaftlich  zu  der  ihm 
gebtihrenden  Lage  zu  erheben.  Dass  er,  eine  starke  und  selbstbewusste 
Personlichkeit,  nicht  immer  schonend  auftrat,  oft  unndtig  verletzte  und 
das  Wissen  und  K6nnen  Anderer  vielléicht  nicht  selten  nicht  hoch  genug^ 
schåtzte,  man  kann  es  bedauern,  aber  daraus  den  Schluss  ziehen  zu 
wollen,  er  håbe  vielfach  nur  aus  egolstischcn  Trieben,  um  seine  eigene 
Stellung  desto  besser  behaupten  zu  kdnnen,  gehandelt,  scheint  mir  durchaus 
ungerechtfertigt.  Und  man  darf  nicht  vergessen,  dass  die  Nargier  und 
Neider  nur  ihren  verdienten  Lohn  erhalten  haben;  so,  z.  B.  der  Govart 
Bidlo,  der  hdchstens  wert  war,  seine  Schuhriemen  zu  hinden  aber  ein 
Wort  fUhrte,  als  wåre  er  sein  Lehrer  und  nicht  sein  Schiller  gewesen. 
Am  besten  spricht  fiir  Ruysch  die  Tatsache,  dass  wåhrend  der  Zeit 
seiner  anregenden  Wirksamkeit  sich  die  Amsterdamer  Chirurgcn  des 
besten    Rufes   erfreuten.    Hoffmann    mu<ss  in    erster  Stelle  an  Amsterdam 


gedacht  haben,  als  er  schrieb:  Medicus  nosse  debet  chirurgiam.  Hollandia 
veio  optiman  occasionem  exhibet  hane  artem  exactissime  exercendis, 
reperiuntur  ibi  chirurgi  peritissimi,  cum  quibus  conversare  neminem 
poenitebit  Und  weiter:  Perigrinas  academias  salutatanis  medicus,  ante 
omnia  petat  Hollandiam ....  propter  ehirurgiam  et  praxin  firmius 
stabiliendam.  Ein  solches  Urteil,  auf  der  Neige  des  17.  Jahrhunderts 
ausgesprocheny  soli  vor  allen  andern  Stådten  HoUand's  erste  Kaufstadt 
gegolten  haben:  Amsterdam,  wohin  Gelehrte  aus  aller  Herren  Landem 
hiDubersiedelten,  sich  die  an^omischen  Schåtze,  welche  Ruysch 
gesammelt  hatte,  mit  eigenen  Augen  anzusehen  und  den  Meister  selbst 
zu  hOren,  wo  vide  Chirurgen  ihre  Mussestunden  wissenschafifentlich 
pflegten,  um  spater  die  Doctorwtirde  erlangen  zu  kOnnen  und  mehrere 
Doctoren  es  nicht  unter  sich  hielten,  in  den  Chirurgenstand  ein  zu  treten. 

Und  wie  Meyer,  der  beste  und  berufenste  Kenner  der  Geschichte  der 
Amsterdamer  Chirurgengilde,  im  Jahre  1736  schrieb,  „kOnnten  noch  die 
ålteren  Chirurgen  seinn'  Tage  bezeugen,  dass  die  lobliche  Heilkunde 
hier  mit  so  vielem  Glanz  und  Herrlichkeit  gediehen  war,  als  dies  in 
irgend  einem  andren  Land  oder  Stadt  hatte  geschehen  kOnnen :  sogar  wurden 
▼on  KOningen  und  Fttrsten  die  Amsterdamer  Chirurgen  aufgeboten,  durch 
ihre  Kunst  geholfen  zu  werden,  wegen  des  grossen  Rufles,  welche  Letztere 
in  dieser  Republik  erworben  hatten". 

Leider  hatte  Ruysch  les  défauts  de  ses  qualités,  und  nåmentlich  in  seinem 
hohem  Alter  hielt  er  sich  noch  immer  fUr  unentbehrlich.  Als  er  ganz 
allmåhlig  fllter  und  alter  wurde,  wusste  er  nicht  zeitig  aus  seinem 
Amte  zu  scheiden  und  als  ihm  endlich  die  frflher  ^trafif  gehaltenen  Zdgel 
aus  den  Hiinden  zu  gleiten  drohten,  war  die  Gilde-Obrigkeit  wieder 
zugleicherzeit  in  die  alten  Fehler  und  Missbrftuche  zurtickgefisdlen  und 
zeigte  sich  bald,  dass  der  bdse  Geist  des  Collegium  medicum  nur  ein- 
geschlafen  gewescn  und  wieder  ihren  alten  verderblichen  Einfluss  auf 
die  Chirurgen-Gilde  gelten  lassen  wollte.  Schon  Beweis  genug,  dass 
Dr.  Wilhelm  Rdell,  der,  wie  man  angiebt  und  ein  paar  sich  im  Gilde- 
buche  vorfindende  Notizen  dafzutun  scheinen,  gegen  den  Willen  Ruysch's, 
ihm  im  Jahre  1727  flir  den  Unterricht  der  Anatomi«  und  der  Chirurgie 
zur  Seite  gesteilt  wurde  und  bestimmt  war  sein  Nachfolger  zu  werden, 
nicht  verfUgte  Uber  die  Eigenschaften,  welche  dem  ålteren  Praelector 
seine  ruhmvolle  und  segensreiche  Tåtigkeit  erm6glicht  hatten. 

IL 

Der  1 72 1  an  der  Franeker  Universitat  promovirte  ROell  war  vor 
Allem  Doctor  der  Medizin.  Dieser  Zweig  der  Heilkunde  hatte  seine  volle 
und  ganze  Sympathie.  Fiir  die  Chirurgie  fuhlte  er,  wenn  er  auch  in  einer 

1906.  21 


302 

Bittschrift  an  die  Obrigkeit  das  geråde  Gegenteil  behauptete,  oSenbar 
nichts.  Sie  war  ihm  das  Mittel,  die  hOchste  Sprosse  der  wissen- 
schaffentlichen  und  sozialen  Leiter  zu  ersteigen,  aber  zugleicherzeit 
das  Aschenbrodel,  welches  nur  Dienstarbeit  zu  leisten  vermochte  und 
der  unausgesetzten  und  aufmerksamen  Aufeicht  und  Ftihnmg  seiner 
academisch  gebildeten  Collegen  dringend  bedurfte.  Die  wissenschaffent- 
lichen  und  sozialen  Ndte,  welche  den  Chirurgenstand  bedrångten,  hatten 
von  ihm  keine  Linderung  oder  Heilung  zu  erwarten.  Im  Gegenteil,  dieser 
Doctor  vemachlåssigte  den  eigentlichen  chirurgischen  Unterricht  und 
verhielt  sich  gleichgiiltig  oder  kalt  gegenuber  den  Standesbelangen  der 
Gilde.  Eher  missbrauchte  er  seine  verantwortliche  Stelle,  um  die  Anmas- 
sungen  der  Doctoren  zu  fordern.  Und  darunter  waren  Leute,  die  gerne 
unterschrieben  hatten,  was  Conringius  verlangte,  dass  gesetzlich  vorge- 
schrieben  werden  sollte,  nameotlich,  dass  der  Chirurg  nie  selbstandig  in 
die  Erscheinung  treten,  nie  selbst  die  Notwendigkeit  einer  Operation 
feststellen  oder  sie  ohne  Aufsicht  vornehmen  und  sogar  jedem  Winkt 
eines  Doctoren  zu  gehorchen  haben  sollte. 

Der  Rdell  selbst,  der  speziell  dazu  berufen  war,  dem  Unvermdgen  und 
den  Versaumnissen  des  89Jåhrigen  alten  Praelectors  abzuhelfen,  nahm 
sich  jetzt  nicht,  was  zu  thun  seine  Pflicht  war,  der  von  Ruysch  vemach- 
låssigten  und  teilweise  ganz  unterlassenen  Arbeit  besonders  an,  sondern  blieb 
abseits  vom  praktischen  Unterricht.  Er  stellte  sich  hauptsachlich  zufrieden 
mit  dem  Doctorenwerk,  dem  Anatomisiren  und  dem  Examiniren ;  und  auch 
das  tat  er  nur  zur  Hålfte.  Er  protestirte  wider  die  Unsitte  und  den  Unfug  der 
Obrigkeit,  welche  sich  gegen  gute  Zahlung  bestechen  Hess  undUnwissen- 
den  nicht  nur  zu  Chirurgen  sondern  auch  zu  Barbieren,  Aderlassem,  u.s.w. 
befOrderte  und  Letzteren  dazu  (was  durch  das  auch  in  diesem  Au&atz 
erwåhntes  Decret  d.  J.  1549  strengstens  verboten  war)  als  Mitglieder  der 
Gilde  installirte.  Aber  beim  Protestiren  blieb  es:  wirklich  einzuschreiten 
scheint  er  sogar  nicht  versucht  zu  haben.  Die  Gilde  war  in  Balde  iiber- 
fiillt  von  minderwertigen,  marktschreierischen  Elementen,  welche  den 
tiichtigen,  berufenen  Wundårzten  das  Brot  streitig  machten  und  nicht  nur 
flir  deren  kleinere  Gesellschaft  .sondern  auch  fiir  die  grdssere  stådtische 
Gemeinschaft  eine  wirkliche  Gefahr  darstellten.  Wåhrend  ROell  dieses 
Uebel  ruhig  fortwuchern  Hess,  hatte  er  schon  im  ersten  Jahre  seines  Auf- 
tretens,  vielleicht  damit  recht  deutlich  hervorgehen  sollte,  dass  er  selbst  sein 
Amt  als  Lehrer  der  Chirurgie  nicht  Ernst  nahm,  den  Magistraten  den  Rath 
erteilt,  ,.junge  Leute,  guter  Hoffnung,  protestantischer  Religion,  welche  gute 
Btirgschaft  leisten  kOnnten,  dass  sie  sich  spflterhin  in  Amsterdam  niederlassen 
und  als  Chirurg  betåtigen  sollten,  auf  Kosten  der  Gilde  und  der  Regierung 
nach  Paris  zu  senden,  um  sich  dorl  in  der  Chirurgie  auszubilden." 


303 

Wirklich,  es  hatte  die  grosse  und  umfassende  Arbeit  des  Meisters  ein 
schlechtes  und  fruhzeitiges  Ende  genommen,  wenn  nicht  einer  seiner 
berufensten  und  treuesten  SchQler  sich  verpflichtet  gefohlt  hatte,  als  ihr 
Huter  und  Schirmer  in  den  Kampf  zu  treten.  In  jenen  Tagen  war  der 
von  Ruysch  und  Boerhave,  Beiden,  hochgeschåtzte  Chirurg  Abraham 
Titsingh  ein  guter  Vierziger.  Hochherzig  und  entschlossen,  eifrig  und 
lehrbegierig,  tatkrOftig  und  pflichttreu  hatte  er  die  Lehren  des  alten 
Praelector's  ganz  in  sich  aufgenommen  und  war  er  die  geeignete  Person, 
das  vom  Letzterem  errichtete  Gebåude  vor  dem  drohenden  Untergange  zu 
schutzen.  Wie  der  Lehrer  verlangte  auch  er  von  seinen  CoUegen  Wissen 
und  KOnnen,  Pflichttreue,  Ehrlichkeit  und  wenn  es  notig  war,  Hingebung. 

Dabei  in  Mark  und  Bein  ein  Amsterdamer,  achtete  er  es  eine  Schmach 
flir  seine  Vaterstadt,  dass  die  Mehrzahl  der  Chirurgen  ihr  Amt  und  ihren 
Stand  nicht  hoch  genug  hielten,  wåhrend  die  kiinftigen  Collegen  nach 
dem  Auslande  ziehen  mlissten,  um  dort  ihre  Ausbildung  zu  erlangen. 
Das  von  ROeli  angesuchte  und  am  20  Januar  1728  ausgerufene  Gesetz 
war  ihm  immer  ein  Dorn  im  Auge  gewesen.  Die  Amsterdamer  Heilkunde 
hatte  etwas  Besseres  verdient  als  das  Testimonium  impotentiae  et  igno- 
rantiae,  das  man  ihr  angeh^gt  hatte.  Zu  Hause  kdnnte  man  ebenso  gut, 
wenn  nicht  besser,  Chirurgie  lehren  und  lemen  als  in  Paris,  aber  man 
sollte  wollen.  Und  der  Ausschlag  gab  ihm  Recht.  „Die  drei  nach  Paris 
geschickten  jungen  Leute  wurden,  hier  zuriickgekehrt,  derart  befunden, 
dass  sie  den  Intentionen  des  Herm  Magistrats  nicht  Gentige  geleistet 
hatten".  (Meyer).  Und  kaum  war  Titsing  Obermann  geworden,  Anfang 
September  1721,  und  hatte  er  das  Ohr  der  Regierung  erreicht,  als  schon 
am  20.  desselben  Monats  das  verrufene  Gesetz  widerrufen  wurde.  Damit 
nicht  zufrieden,  versuchte  er  auch  der  Regierung  die  Ueberzeugung  beizu- 
bringen,  dass  der  Unterricht  des  neubackenen  Nachfolgers  Ruysch's 
dringend  der  Verbesserung  und  der  Ergånzung  bedurfte.  Mit  der  Folge, 
dass  noch  im  selben  Jahre  oder  im  Anfange  des  folgenden  Jahres  „ver- 
ordnet  wurde  ein  Theatrum  im  Krankenhause  zu  bauen  und  der  Chirurg 
Ulhoom  eingesetzt  ward,  um  tiber  Operationen  zu  lesen  und  diese  an 
dortiger  Stelle  in  Cadaverisvorzunehmen".  i)  Zugleicherzeit  schritt  er  ener- 


1)  Bei  einem  emeuerten  und  eingehenden  Stadium  der  Kotulen  der  Amsterdamer 
CoUegia  medicum  et  chirurgicum  hat  sioh  mir  herausgestellt,  dass  diese  teils  von  Banga, 
teUfl  Ton  Titsingh  selbst  herruhrende  YorsteUung  auf  schwaohen  Fussen  steht  und 
nicht  ganzlich  aufreoht  erhaltcn  werden  darf.  Zu  allererst  Titsingh  und  Ulhoom 
scheinen  elnander  immer,  wenn  nicht  feindlich,  dennoch  gegnerisch  gegeniiber  gestanden  zu 
haben.  Zweitens  hat  sich  Letzterer  immer,  ganzlich  sua  sponte,  als  Lehrer  in  den 
VordergTund  zu  drangen  versucht. 

Schon  seit  ungefahr  1714  hatte  er  die  Wundarzneilcunst  getrieben  und  unterriohtet 
ond  am  26.  Harz  17S0  sio!i  die  Erlaubniss  crbet«n  und  auch  erhalten,  die  Anatomieund 

21* 


304 

gisch  ein  gegen  den  Machtmissbrauch  der  Gilde-Obrigkeit,  welche  die 
besten  PUtze  des  Theatrum  anatomicum  fiir  ihre  „vornehme  Clientele 
reservirte  und  dort  zwei  „Herren  (Polizei)  Diener  hingestellt  batte,  damit 
verhindert  werden  soUte,  dass  die  Chirurgen  oder  deren  Scbuler  sie 
besetzten."  So  etwas  konnte  nur  stattfinden  in  Connivenz  mit  ROell,  der 
in  1730  Inspector  Collegii  medici  geworden,  fiir  die  chirurgischen  Standes- 
belangen  kein  Auge  hatte.  Nur  ihm  kam  das  Recht  zu  und  nicht  der 
Obrigkeit  oder  der  Polizei,  im  I^hrsaal  die  Ordnung  zu  handhaben  und 
die  alten  Bråuche  und  Sitten  zu  schtitzen.  Er  liess  aber  Letzteren  schalten 
und  walten.  Endlich  mit  dem  Auftreten  Titsingh's  wurde  die  Polizei 
heimgeschickt  und  der  alte  Zustand  wieder  hergestellt.  Dabd  blieb  er, 
und  mit  Recht,  nicht  stehen.  Die  durch  und  durch  verdorbene  und  ver- 
faulte  Verwaltung  der  Gilde  schrie  laut  um  Verbesserung,  umeinegrund- 
liche  Umgestaltung.  Titsingh  war  der  Mann,  der  die  BQrgermeister  von 
deren  unumgånglichen  Notwendigkeit  zu  durchdringen  wusste  und  von 
ihnen  auserkoren  wurde,  sie  zur  AusfUhrung  kommen  zu  lassen. 

Am  24.  Januar  1732  „wurden  seine  f&nf  Mitglieder  der  Obrigkeit, 
Adriaan  Verduin,  Elias  Huiser,  Roelof  Roelvink,  Jan  Koenerding  und 
Anthony  Milaan  wegen  ihrer  schlechten  Direction  aus  ihren  Aemtem 
entsetzt"  und  des  weiteren,  mit  drei  Andren,  Barend  van  Vijven,  Theodoor 
van  Brederode  und  Isaac  Hartmann  fortan  innominabel  erklårt:  item 
verdammt  das  Betragen  zweier  anderer,  schon  verstorbener  Oberleute 
(Benjamin  van  Tongeren  und  Dirk  Smit),  kurz  alier  Derjenigen,  welche 
von  Sept.  172 1  bis  Sept,  1731  die  Gilde  verwaltet  und  beinahe  ruinirt 
haben."    Man    sieht's,    seinen    unwurdigen    Collegen   gegenuber   kannte 


Chirurgio  SffentUoh  im  Btadtisohen  Krankenhause  zu  lehren.  Tier  Jahre  BpiUer,  im  Mane 
de«  Jahres  1724,  reichte  er  elne  Bittschrift  ein,  worin  er  fragte,  dem  Herm  Professor 
Ruysch  zar  Vomahme  der  anatomisohen  und  chirunnischen  Demonttrationeii  aaf  dem 
Theatrum  anatomicum  in  der  8t  Åntlioniswagfe  als  Oehftlfe  beigfe^^ben  bu  werden.  Ei 
wurde  ihm  dies  verweig^rt;  die  Inspectores  Collegii  medici  erkUrten  den  Bargermeistem, 
so  etwas  kame  nur  einem  aoademisch  gebildeten  Dootor  Medioinae  su,  obendrein  ararder 
Prof.  Ruysch  der  ihm  aufgedrftngten  Assistenz  noch  g^r  nioht  bedfilrfUg,  wie  er  nooh  Im 
▼ergangenen  Winter  des  UeberflQssigen  gezeigt  hatte.  Eine  andre,  mehr  beseheldene 
Bitte,  welche  keine  vermeintUchen  Doctorenrechte  verletzte  und  im  Mårz  des  Jahres  17S0 
an  die  BUrg^rmeister  gerichtet  wurde,  hatte  einen  bessem  Erfolg.  Noch  im  selbigen 
Jahre  wurde  unter  seiner  personliohen  Fdhrung  der  anatomische  Schauplatz  im  Kranken- 
hause, seinen  Wfinschen  gemåss,  abgeåndert  und  yergrossert,  wåhrend  ein  Erlass  des 
lOten  Juli  17S1  ihm  gestattete,  offentlloh  ohirurgische  Operationen  Torzunebmen.  Daas 
seine  Demonstrationen  und  Operationen  sehr  gesucht  waren,  geht  henror  aus  einer  nenen 
Bittschrift  dat.  Dec.  1784,  worin  es  heisst,  dasg  das  Theatrum  im  Krankenhause,  welchea 
nicht  weniger  als  S  k  SOO  Zuschauer  fassen  haben  konnen  sollte,  zu  klein  geworden  war 
wegen  des  grossen  Zuftusses  der  Chirurgen,  derer  Knechte  und  Lehrlinge  und  andrer 
^Personen,  welche  die  K%Wste  und  Wissenschaflen  pflegten. 


30S 

Tilsingh  kein  Erbarmen;  mit  Rucksicht  auf  sie  hatte  er,  der  krallvolle 
und  starrsinnige  Calvinist,  die  WOrter  Nachsicht  und  Nachgiebigkeit  aus 
seiner  Dictionnåre  der  christlichen  Moral  gestrichen. 

£r  selbst  wurde  beauftragt,  dem  Magistrat  einen  Antrag  von  lo  Per- 
sonen darzubieten,  aus  welcher  Doppelzahl  die  benOtigten,  f^nf  neuen 
Oberleute  auserwåhlt  wurden.  Das  auf  diese  Weise  in  die  Erscheinung 
getretene  Collegium  sollte  nicht  nur  die  begangenen  Missbråuche  und 
Fehltritte  des  Naheren  untersuchen  und  blosslegen,  sondern  auch  einen 
andren  und  bessern  Zustand  vorbereiten  und  einleiten.  Das  Resultat  seiner 
Bestrebungen  wurde  niedergelegt  in  der  Verordnung,  welche  am  29.  Januar 
1733  ausgegeben  wurde  und  alle  friiher  geltend  gewesenen  Decrete, 
betreffend  einer  guten  Fiihrung  der  finanziellen,  wissenschaffentlichen  und 
anderen  Standesbelange,  erneuerte,  ergånzte  und  verschårfte,  dazu  auch 
die  gewOhnlichen  Mitglieder  unter  schårferer  Controlle  stellte  und  zuletzt 
die  fruher  widersetzlich  zugelassenen  Barbiere  gegen  Entschådigung 
aus  der  Gilde  verbannte  und  auf  den  ihnen  gebiihrenden  Platz  der 
ordinåren  Haarschneider  oder  Coiffeure  zuruckwies. 

Dieser  Reorganisation  folgte  eine  Periode  stetigen  Gedeibens  und 
relativer  Ruhe  nach  innen  und  aussen.  Zwar  hatte  der  1734  angetretene 
Decanus,  Dr.  Hanedoes,  das  Uebergewicht  und  den  Vorrang,  welche  die 
Medicinae  Doctores  tiber  die  Chirurgen  zu  behaupten  versuchten,  noch 
einmal  offiziell  feststellen  und  die  friiher  von  Titsingh  angeregte  Einteilung 
der  Plåtze  im  Theatrum  anatomicum  zu  Gunsten  seiner  Collegen  abåndem 
lassen,  tibrigens  zeigte  sich  aber  an  der  Oberflache  nichts  Erwåhnenswertes 
von  dem  innerlichen  Streite,  welche  den  Doctoren-  und  Chirurgenstand 
entzweiten.  Als  aber  endlich  des  Wilhelm  Roéll's  hochster  Ehrgeiz 
befriedigt  und  er  als  Decanus  Collegii  medici  installirt  worden  war,  wurde 
seitens  des  Collegium  nicht  lange  gezaudert  mit  dem  Antritt  des  Versuchs, 
die  emporstrebenden  und  selbstbewussten  Chirurgen,  welche  sich  anzu- 
massen  wagten,  die  Meinung  zu  verkiinden,  dass  nur  ihnen,  und  ihnen 
ausschliesslich,  nicht  den  nicht  chirurgisch-gebildeten  Doctoren  dasRecht 
zukam,  die  Chirurgie  zu  betreiben  in  ihrem  ganzen  und  voUen  Umfange 
und  daruber  ein  Urteil  abzugeben,  nieder  zu  drlicken  und,  wenn  mOglich, 
zu  unterjochen.  Eine  Gelegenheit,  und  eine  seltsam  gute,  war  bald 
gefunden. 

Angeblich  sollte  der  Chirurg,  Johannes  de  Bruin,  ein  Roonhuyser, 
gewiss  der  bravste  und  bescheidenste  der  Vieren,  welche  in  der  ersten 
Hålfte  der  vierziger  Jahre  im  Eesitze  des  Monopols  waren,  einer  frisch 
Entbundenen  den  Uterus  mit  Gewalt  aus  dem  KOrper  gerissen  haben.  Die 
Frau  was  nattirlich  verblutet.  Die  Untat  konnte  nicht  und  ist  auch  nie 
bewiesen  oder  verfolgt  worden.  Der  ungliickliche  Geburtshelfer  behauptete, 


3o6 

er  håbe  nichts  Wciteres  als  ein  abgerissenes  liippchen  der  Vagina  mit 
der  Schere  weggeschnitten  und  Abraham  Titsingh,  der  Doctor  der  Polizei 
war  und  sich  tiber  die  Sache  unterrichten  hatte  lassen,  scheint  dieser  Angabe 
Glauben  geschenkt  zu  haben.  Dennoch  wurde  der  Fall  verallgemeinert 
und  der  stadtischen  Regierung  und  namentlich  dem  unstaten  und  zaghaften 
SchdfTen  Geelvinck,  dessen  Sohn  zu  jener  Zeit  an  Pocken  erkrankt  war 
und  in  Behandlung  Eincs  der  Inspectores  Collegii  medici  stand,  in's  Ohr 
geraunt:  liberhaupt  seien  die  Amsterdamer  Chirurgen  einer  gehorigen 
und  zeitgemåssen  AusUbung  der  Praxis  nicht  fahig;  dazu  wåren  sie  nicht 
angelegt  und  berufen;  es  gabe  in  ganz  Amsterdam  nur  drei  Personen, 
Andries  Boekelman,  Gerrit  Plaatman  und  Albert  Titsingh,  welche  sich 
speziell  auf  die  Geburtshlilfe  auch  in  den  schwierigsten  Fallen  gut  ver- 
standen. Und  damit  nicht  weitere  Unfålle  und  Unheile,  wie  einer  von  de 
Bruin  angerichtet  war,  wieder  Platz  greifen  soUten,  ware  es  notwendig, 
fortan  allen  dermaligen  Amsterdamer  Chirurgen  die  Ausiibung  der  Geburts- 
hlilfe auf  strengster  Strafe  zu  untersagen,  mit  Ausnahme  der  obengenannten 
drei  Spezialisten,  welche,  als  Besitzer  des  Roonhuyser  Geheimnisses,  das 
Mittel  kannten,  einen  eingekeilten  Kindeskopf  ohne  Schaden  fur  die 
Mutter  und  das  Kind  zu  befreien  und  an  die  Aussenwelt  zu  befbrdern. 
Ébenso  wåre  es  notig,  in  Zukunft  nur  Diejenigen  die  Praxis  der  Geburts- 
hlilfe zu  gestatten,  welche  eine  besondere  Priifung  mit  Erfolg  bestanden 
und  den  Beweis  geliefert  hatten,  das  unentbehrliche  segensreiche  Geheim- 
niss  zu  kennen. 

Die  persOnlichen  Bestrebungen  Titsingh's,  das  in  Aussicht  stehende 
Gesetz  ganz  hintanzuhalten  und  die  Bemiihungen  der  Mitglieder  undAlt- 
Mitglieder  der  Gilde- Verwaltung  es  derart  abgeåndert  in  die  Erscheinung 
treten  zu  lassen,  dass  ihre  Rechte  nicht  verletzt  und  die  Priifungen  von 
den  Oberleuten  selbst  abgehalten  werden  soliten,  hatten  keinen  Erfolg. 
Der  Magistrat  hatte  sein  Wort  verpfandet,  wie  Geelvinck  es  ausdruckte, 
er  tnUsste  jeizt  den  Inspectores  den  Gefallen  tun,  die  Verordnung  unver- 
andert,  wie  Letztere  es  verlangt  hatten,  auszugeben.  Spåter,  als  er  auf's 
Neue  an  die  Regierung  kam,  konnte  vielleicht  von  deren  Einstellung  die 
Rede  sein. 

Und  so  wurde  am  31.  Januar  1746  verordnet,  dass  fortan  jedweder 
Chirurg,  der  Geburtshulfe  treiben  wollte,  jedweder,  mit  Ausnahme  der 
drei  von  dem  Magistrat  dazu  „qualificirten"  Personen,  mit  Erfolg  eine 
von  dem  Praelector  chirurgiae  und  den  Inspectores  Collegii  medici  vor- 
zunehmende  Priifung  abgelegt  haben  musste.  Sogar  den  Hebammen 
wurde  strengstens  untersagt,  einen  nicht  qualificirten  Arzt  zur  HtJlfe 
einzuladen.  Die  Gilde-Obrigkeit  blieb  protestiren  und  nahm  den  Entschluss, 
das  Chirurgendiplom  abzuåndem  und  in  Zukunft  dem  Satze  „die  Chirurgie 


307 

frei  und  ohne  jedwedes  Hinderniss  åusuben  zu  diirfen"  die  Worte  folgen 
zu  lassen:  „exempt  (ausserhalb)  der  Entbindung  schwangerer  Frauen." 
So  behielt  man  sich  seine  Rechte  vor  und  versprach  nicht  mehr  als  man 
hal  ten  konnte.  Des  Weiteren  hatten  sich  die  Chirurgen  unter  einander 
verstanden,  sich  unter  diesen  Umstånden  nie  zum  geburtshulflichen  Examen 
anzuzeigen.  Nur  Drei  unter  ihnen  gingen  ihres  eigenen  Weges.  Reinier 
Boom,  der  einzige  Candidat,  der  gut  ausschlug  und  in  den  Kreis  der 
Monopolisten  Zutritt  bekam,  war,  leichte  aber  spasshafte  Ironie  des 
Geschicks!  ein  friiherer  SchQler  des  aus  seinem  Amte  entsetzten  Joannes 
de  Bruin.  David  Eckhart,  ein  Schiller  des  naseweisen  und  eingebildeten 
Dr.  Schlichting  und  Jan  Pieter  Rathlau^,  der  am  meisten  von  sich  hatten 
reden  lassen,  wurden  Beide  zuruckgewiesen,  Letzterer  angeblich  wegen  seiner 
Unbekanntheit  mit  dem  Roonhuyser  L6ffel  oder  Hebel.  Uebrigens  ist  keine 
einzige  Klage  laut  geworden  und  gewiss  ist  nie  und  auf  keinerlei  Weise 
von  Geld-Erpressen  die  Rede  gewesen.  Zuletzt  ist  es  sogar  dem  Rathlauw 
durch  ein  an  der  Utrechter  Universitåt  abgestattetes  Examen  und  die 
Vorlegung  einer  ihm  von  dem  berlihmten  Haager  Doctoren  van  Velsen 
bekannt  gemachten  Zange  gelungen,  das  Gemiith  des  hohen  Magistrates 
zu  rUhren  und  ihn  zu  Uberzeugen,  dass  er  ohne  Gefahr  fur  seine  kUnfiigen 
Paiientinnen  zur  obstetrischen  Praxis  zugelassen  werden  kdnnte.  Am  24. 
April  1747  erhielt  er  die  Erlaubniss,  sich  innerhalb  der  Gerichtsbarkeit 
der  Stadt  Amsterdam  als  qualifizirter  Geburtshelfer  zu  gerieren.  Ihm  ist 
von  seinen  Gildebrddern  nie  verziehen  worden,  dass  er  sich  selbst  die 
Erniedrigung  eines  geburtshulflichen  Examens,  und  noch  dazu  durch  die 
Inspectores  CoUegii  medici,  welche,  den  Tronchin  ausgenommen,  nicht 
einmal  selbst  das  Geheimniss  kannten,  nicht  zu  ersparen  gewoUt  hat 

Die  Chirurgen  selben  fuhren  fort,  dem  Gesetz  einen  energischen 
Widerstand  entgegenzusetzen.  Abraham  Titsingh  tat  wieder  den 
ersten  Schritt. 

Der  Zufall  hatte  es  beschickt,  dass  der  schon  friiher  erwåhnte,  junge 
Lieve  Geelvinck,  Sohn  des  Schdffen,  einen  Schlag  von  seinem  Pferde 
bekommend,  sich  eine  complicirte  Fractur  der  linken  Tibia  zuzog  und 
von  Abraham  behandelt  wurde.  Als  er  im  Januar  1747  geheilt  entlassen 
worden  war,  wollte  der  Vater,  jetzt  erster  BQrgermeister,  seinehi  Arzte 
einen  Sack  Gtilden  (/  600)  als  Honorar  verehren.  Titsingh  verwei- 
gerte  es,  dieses  Geld  in  Empfang  zu  nehmen  und  rief  dem  Burgermeister 
sein  friiheres  Geltibde  ins  Gedachtniss.  Nunmehr,  wåhrend  der  AllerhOchste 
dem  Geelvinck  erfahren  lassen  hatte,  dass  sein  Sohn  ebensogut  derHiilfe 
eines  Chirurgen  als  der  eines  Doctoren  bedlirftig  werden  konnte,  forderte 
er  nichts  weiteres,  als  „Wiederherstellung  seiner  selbst  und  seiner  Gilde- 
briider   in   ihre   Ehre,   gesetzlich   erlangte  Rechte  und  chirurgisches  Amt 


3o8 

(d.  h.   das  Recht  es  voHstandig  mit  Eintdilttss  der  GehartahiOle  atisaben 

zu  dtirfen.)  Der  Magistmt  hielt  sich  taub. 

Eine  im  gleichen  Stnne  verfasste  Bittschrifty  eingereicht  von  alten 
Schiilera  Ruysch's,  mit  dem  im  Jahre  1687  befdrderten  Chinirgen  Adrian 
Teuneman  an  der  Spitze,  hatte  kein  besseres  Resultat.  Desshalb  teilte 
Titsingh  seinen  CoUegen  mit,  dass  er  unter  diesen  Umstanden  die  ihm 
zugedachte  Candidatur  eines  Obermanns  abzulehnen  sich  gezwungen  sah. 
Dennoch  wurde  er  vorgetragen  ond  am  5  September  1748  von  den 
BUrgermeistem  „de  novo  eligirt".  niese  ehrenvolie  Erwahlung  tat  ihn 
sich  auf's  Neue  an  die  stadtische  Regieruog  richten.  Er  betonte  ausdrQck- 
lich,  dass  die  Verordnung  alte  Rechte  verletzte,  also  widersetzlich  und 
unrechtfertig  wåre.  Die  Untat  de  Bruin's  wåre  nicht  bewiesen  und  muth- 
maasslich  fålschlich  tiberliefert  worden  und  keinesfalls  wåre  es  erlaubt  sie 
unterschiedslos  allen  Chinirgen  auf  den  Hals  zu  laden.  Nur  Einer,  nament- 
lich  der  Praelector  ROell,  hatte  in  dieser  Sache  Schuld,  weil  er,  zwei 
Herren  dienend,  die  Chirurgengilde  im  Stiche  gelassen  hatte  und  dem 
DoctorencoUegium  beigetreten  war.  Mdchte  seine  Bitte  um  Widerrufung 
des  Gesetzes  nicht  bewilligt  werden  kOnnen,  so  bftte  er  um  Entlassung 
aus  seinem  Amte.  Entgegen  dem  Wunsche  des  Herm  Hassdaar,  der 
sogar  schon  dieser  letzteren  Bitte  gewillfahrt  hatte,  bat  ihn  der  erste 
Btirgermeister  van  Cellen  spåter  persOnlich,  der  Gilde  seine  Dienste  als 
Obermann  nicht  entziehen  zu  woUen.  Ehrerbietig  fiigte  er  sich  diesem 
von  80  hoher  Stelle  koramenden  Gesuche.  Aber  bald  riihrte  er  sich 
wieder.  Am  i.  October  wurde  von  der  Obrigkeit,  einen  guten  Monat 
spåter  von  den  gewOhnlichen  Mitgliedem  der  Gilde  ein  Bittschreiben 
eingehåndigt,  jetzt  nicht  långer  mit  der  einzigen  Bitte  um  Wiederherstel- 
lung  der  alten  Rechte,  sondem  auch  um  Erneuerung  und  Verschårfiing 
und  bessere  Handhabung  der  ganzen  Verordnung.  Unter  vielen  andem 
Sachen  verlangte  man,  dass  den  Doctoren  und  Apothekem  die  Austibung 
der  chirurgischen  Praxis  strengstens  untersagt  und  nur  den  GildebrQdem 
freigestellt  werden  soUte.  Vielleicht  wåren  auch  diese  Schriften  ohne 
Erfolg  geblieben,  wenn  nicht  zugleicherzeit  eine  von  Andries  Boekelman 
vorgenommene,  ungltickliche  Entbindung  die  Aufmerksamkeit  des  Magis- 
trats auf  die  Fehlbarkeit  auch  der  Monopolisten  gelenkt  hatte.  Gleich 
darauf  „wurde  von  dem  Balcone  des  Rathhauses  vorgelesen,  dass  die 
Privilegién  und  Vorrechte  der  Chirurgengilde  fortan  geschtitzt  und 
geschirmt  werden  sollten".  Die  Gilde-Obrigkeit  erhielt  den  Bericht,  bald 
sei  ein  Decret  zu  erwarten,  das  das  geburtshulfliche  Examén  zwar  nicht 
abstelien,  aber  es  den  Collegium  medicum  entnehmen  und  der  Gilde- 
Obrigkeit  beauftragen  soUte,  wåhrend  dem  Joannes  de  Bruin  und  dem 
Titsingh  ohne   vorherige   Priifung   die   geburtshulfliche  Praxis  ausizuaben 


309 

gestattet  wurde.  PUnktlich  drei  Jahre  nach  dem  Erscheinen  des  alten, 
wurde  das  neue  Ciesetz  ausgeruien.  Der  31.  Januar  1749  entsprach  aber 
nicht  ganz  den  gehegten  Erwartungen :  er  brachte  mehr  und  weniger  als 
versprochen  war  und  namentlich  dem  unermQdlichen  Vorkdrnj^er  der 
Gilde-Rechte  eine  EntUluschung.  Zwar  war  den  Medizinem  und  Apo- 
thekem  fortan  die  freie  Ausabung  der  wundflrztlichen  Praxis  auf  Strå  fe 
verboten,  aber  die  Chirurgen  nitissten  flir  die  Abhaltung  des  gcburts- 
htilflichen  Examens  die  Mediziner  neben'  sich  dulden.  Der  Praeiector 
chinirgiae  nebst  zwei  Mitgliedern  sowohl  des  CoUegium  medicum  als  der 
Gilde-Obrigkeit  soUte  die  Aufeicht  darliber  fUhren.  Hierbei  hat  man  zu 
beachten,  dass  der  nach  alter  Sitte  fur  die  ganze  Dauer  seines  Lebens 
als  Decanus  coUeg.  medie,  emannte  ROell  schon  im  Dlenstjahre  1747 — 48, 
allem  Anscheine  nach  durch  eine  Bittschrift  mehrerer  Chirurgen,  wcjrin  seine 
Absetzung  verlangt  wurde  und  namentlich  auch  durch  die  AusfUhrungen 
Titsingh's  und  Teuneman's  hinsichtlich  der  Pflichten  eines  Praeiector  Chi- 
nirgiae, gezwungen  worden  war,  aus  dem  so  geliebten  Amte  zurUckzutreten. 
Desungeachtet  blieb  Abraham  grollen  und  der  Meinung  zugetan,  dass 
ihm  und  der  Gilde  ein  grosses  Unrecht  geschehen  war  und  legte  bald 
darauf  sein  Amt  als  Obermann  nieder. 

Joannes  de  Bruin  dagegen  setzte  sich  wieder  dankbar  .an  seine 
fruhere  Arbeit,  welche  er  bis  auf  einige  Tage  vor  seinem  Tode  am  23. 
Januar  1753  stetig  und  ununterbrochen  fprtgesetzt  hat.  Wie  schon  mit- 
geteilt  worden,  wurde  das  von  seinen  Erben  erkaufte  Roonhuyser  Geheim- 
niss  noch  im  selben  Jahre  von  den  Doctoren  de  Visscher  und  van  de 
Poll  verOffenUicht. 

III. 

Es  waren  die  Mitglieder  des  Collegium  medicum,  welche  demiPu]>licum 
Burgschaft  leisteten  Hir  die  Richtigkeit  und  Genauigkeit  der  >oii  den 
beiden  Doctoren  vorgebrachten  EnthtiUungen.  Endlich  waren  den  Inspec- 
tores  die  Augen  aufgegangen  uber  den  Fehltritt,  den  sie  begangen  durch 
ihr  parteiisches  Auftreten  zu  Gunsten  der  Monopolisten.  Dazu  angestellt, 
die  Wtirde  und  das  Ansehen  ihres  Standes  hochzuhalten,  hatten  sie  Peide 
in  Verruf  und  Gefahr  gebracht.  Die  gQnstige  Aufnahme  des  Buchcs  der 
beiden  Doctoren,  welches  im  Allgemeinen  von  Laien  und  Fachmånnem 
herzlich  begrusst  wurde,  war  ihnen  eine  heilsnme  Wamung  und  der 
Mahnruf,  welchen  der  Professor  Joannes  Oosterdijk  Schacht  am  26.  Mårz 
1753  in  der  Aula  der  Utrechter  Universitåt  ertGnen  liess,  gmg  nicht  an 
ihren  Ohren  vorbei.  In  dieser  Rede  wurde  zuerst  laut  ausgesprochen,  dass 
jede  Geheimnisskråmerei  seitens  des  Mediziners  ihn  und  seinen  Stand 
entehrt   und  jedweder   Diener  der  Heilkunde  sittlich  verpflichtet  sei,  alle 


3TO 

seine  Kenntnisse,  selbst  erfundene  und  von  Andren  erlangte,  im  Dienste 
nicht  nur  seiner  elgenen  Kranken  sondern  der  ganzen  Menschheit  zu 
stcUen. 

Das  Collegium  konnte  wieder  frei  aufathraen,  als  der  Alp  des  fruheren 
Vergehens  von  ihm  weggenomnien  war  und  zwei  seiner  am  meisten  compro- 
mittirten  Mitglieder  nach  dem  Auslande  gezogen  waren.  Der  Dr. 
Tronchin,  der  als  einziger  Kenner  des  Geheimnisses,  der  bevorzugte 
Rathgeber  in  gerichtl'c'i-geburtshulflichen  Sachen  war  und  z.  B.  ein 
Gutachten  abgegeben  Iiatte,  worin  er  ein  unverzeihliches  Auftreten  des 
Reinier  Boom  gutzusprechen  versucht  hatte,  siedelte  schon  im  Jahre  1754 
nach  Geneve  Uber,  wåhrend  der  rånkevolle  Praelector  Wilhelm  Rocll 
ein  Jahr  spåter  Amsterdam  den  Rucken  zukehrte.  i) 

Die  Doctoren  hatten  eine  gu  te  Lection  bekommen  und  nie  hat  meines 
Wissens  ihnen  das  Standesvorurteil  wieder  den  schlechteti  Streich  gespielt, 
ihren  guten  Namen  zu  wagen. 

Von  den  zwei  Geheimlern  waren  der  Andries  Boekelman  schon  im 
Jahre  1750,  der  Cornelis  Plaatman  Ende  1753  oder  Anfangs  1754  gestorben. 
Die  zwei  Uebriggebliebenen  bekehrten  sich  nicht.  Der  Reinier  Boom  ist 
im  Marze  1757  gestorben,  der  schlaue  Albert  Titsingh  im  hohen  Alter; 
er  hat  bis  auf  seinen  Tod  seinen  Platz  als  sehr  gcsuchter  Geheimniss- 
besitzer  zu  behauptcn  gewusst. 

Nach  allem  Angeflihrten  darf  als  festgestellt  angenommen  werden,  dass 
es  nicht  in  erster  Inslanz  die  Geldesinteressen  waren,  welche  die  Hand- 
lungcn  der  Roonhuyser  und  namentlich  ihrer  Schutzherren  und  G<Jnner 
beslimmten  oder  beeinflusslen.  Das  Collegium  medicum  hat  sich  alleinig 
und  alisschliesslich  durch  Standesvorurteile  leiten  lassen.  Desshalb  stcllte 
es  sich  auf  die  Seite  der  Roonhuyser  oder  besser  gesagt,  hat  es  sich  diese 
klcine  Gruppe  von  Monopolisten  an  seine  Seite  gezogen.  Nur  um  die 
bevorzugte  soziale  Stellung  der  Doctoren,  den  Chirurgen  gegenuber,  zu 
handhaben  und  ihr  in  Zukunft  einen  noch  festeren  Boden  zu  sichern,  ist 
es  so  wenig  wåhlerisch  gewesen  in  den  Mitteln,  um  seinen  Zweck  zu  erreichen. 
Das  war  ein  Fehler,  aber  Einer,  welcher  nicht  die  Verunglimpfung  ver- 
diente,  welche  dem  Collegium  zu  Teil  geworden  ist. 

Der  damalige  Decanus,  Roell,  hatte  vielleicht  noch  dazu  einen  persOn- 
lichen  Grund,  welcher  darauf  hinstrebte,  den  ihm  abgeneigten  und  ihm 
selbst  unsympathischen  Titsingh  zu  treffen. 

Dagegen  steht  die  Sache  mit  den  Monopolisten  ein  wenig  ånders.  Diese 


1)  Auoh  diese  Angabe  Banga's  hat  sich  mir  spatcrhin  als  unrichtig  erwiesen.  Ich 
håbe  wenigstens  fcststeUen  kunnen,  dass  RoéU,  welcher  wegen  andauernder  Er&nk- 
Uchkeit  als  Professor  entlassen  wordcn  war,  noch  am  8.  >farz  1757  einer  Zasammenkunft 
des  Collegium  medicum  beiwohnte. 


3" 

haben  das  Bundniss  mit  dem  CoUegium  angetreten,  damit  sie  desto  besser 
ihren  besonderen  finanziellen  Belangen  dienen  konnten,  ohne  Acht  zu 
geben  auf  den  Schaden,  welcher  dadurch  dem  Wohl  und  Ansehen  der 
Gilde  hinzugefiigt  wurde.  Gewiss  ist  es  zu  bedauern,  dass  die  Roonhuyser 
der  spateren  Zeit  an  Wissen  und  Charakter  hinter  ihren  VorgSngem 
stanclen.  Letzteren,  Heinrich  van  Roonhuyse  und  dessen  Sohn  Rogier, 
Ruysch,  Andries  Boekelman  Sr.  mit  seinem  Sohne  Cornslis,  P.  Plaatman 
waren  tQchtige,  hervorragende  Praktiker  von  unverdachtigera  Rufe.  Nur 
von  Rogier  van  Roonhuyse  wird  angegeben,  dass  er  sich  allzu  gut 
belohnen  liess  und  den  Armen  seine  Hiilfe  ungerne  oder  gar  nicht 
spenden  wollte.  Andries  Boekelman  Jr.  und  Gerrit  Plaatman,  denen  das 
Geheimniss  durch  Erbschaft  zugefallen  war  und  nicht  durch  die  aus- 
le-ende  Wahl  der  ersten  FUhrer,  waren  zwar  gute  und  geschulte  Prak- 
tiker, aber  rohe  und  ungebildete,  das  Mittelmass  nicht  ilberschreitende 
Leute,  welche  sich  aber  von  Unehrlichkeit  und  Schwindel  immer  fem 
gehalten  haben.  Sie  forderten  in  gewissen  Fallen  hohe  Preise  fur  die  zu 
leistenden  Dienste,  aber  demgegenliber  steht,  dass  sie  meistenteilsgezwun- 
gen  waren,  gegen  mittelgrosse  oder  niedrige  LOhne  und  nicht  selten  um 
Gotteswillen  zu  arbeiten. 

Uebrigens  hielten  sie  ihr  Instrument  und  die  betreffende  Operations- 
methode  in  derselben  peinlichen  Weise  geheim,  wie  alle  ihre  Vorgånger. 
Wir  haben  schon  gehOrt,  dass  Ruysch  und  Boekelman  ihren  guten  Namen 
als  Operateure  mehr  achteten  åls  der  besondere  Besitz  eines  Werkzeugs, 
das  sie,  wie  ihré  Gegner  hOhnten,  in  den  Stand  setzen  soUte,  innerhalb 
kurzer  Zeit  mit  schmutzigen  Hårtiden  grobes  Geld  zu  gewinnen.  Aber 
Verheimlichung  eines  Heilmittels,  welcher  Art  es  auch  sein  mochte, 
entsprach  ganz  dem  damaligen  Zeitgeiste  und  war  gang  und  gabe  unter 
den  Medizinern  aller  KulturvOlker.  Man  war  stolz  auf  den  Besitz  eines 
cigenen,  selbst  gefundenen  oder  erfundenen  Mittels  und  ruhmte  sich  dessen. 
Jedenfalls  hielt  man  es  flir  ganz  naturlich,  auch  dieses,  sei  es  durch  eigenen 
Geist  oder  durch  Geld  errungene  Gut  zum  eigenen  Heil  und  Nutzen 
anzuwenden. 

Avding  hat  voUkommen  Recht,  wenn  er  schreibt:  „It  is  not  fair  to 
judge  members  of  our  profession,  who  lived  two  hundred  years  ago,  by 
the  code  of  ethics,  which  medical  men  now  accept".  Sogar  Smellie  war 
nocb  der  Meinung,  dass  in  seiner  2^it  jedwe  ler  bedeutende  Mediziner 
sein  eigenes  Geheimniss  hatte.  Und  ich  for  mich  wiisste  mit  Sicherheit 
keinen  Hollånder  des  17.  oder  18.  Jahrhunderts  zu  nennen,  der  sich  von 
der  besonderen  Reclame  eines  Geheimmittels  ganz  frei  gehalten  hatte.  Noch 
im  Jabre  1787  wurde  in  Rotterdam  durch  die  stådtische  Regierung  ein 
Decret  ausgegeben,  wobei  den  Doctoren  der  Verkauf  von  Medicamenten 


3»« 

verboten  wurde,  mit  alleiniger  Ausnahme  eines  wirklichen  Arcanum  oder 
Geheimnisses,  ohne  dass  es  aber  erlaubt  sei,  dies  missbråuchlich  in  Anwen- 
dung  zu  ziehen. 

Das  Uebel  war  allgemein  tiber  alle  Låiider  verbreitet  und  nicht  auf 
die  Dii  minores  beschrånkt.  Zum  Beweise  will  ich  nur  ein  paar  schlageade 
Beispiele  anAihren. 

In  den  Akten  der  Vorbteher  des  St  Bartholomeus-Spitales  findet  sich 
eine  Notiz,  welche  dartut,  dass  der  grosse  Harvey  bei  seiner  Emennung 
als  Arzt  dieser  Stiftui^g  die  Bedingung  machte:  „That  the  Apothecaiy 
keep  secrett  and  doe  not  disclose  what  the  doctor  prescribeth  nor  the 
prescripts  he  useth  but  to  such  as  in  the  Drs.  absence  may  supply  ia  his 
place  and  that  wiih  the  Doctors  approba^on*'.  Und  bei  Norman  Moore 
lese  ich  noch  von  ihm :  „His  prescriptions  were  written  in  a  book,  which 
was  kept  locked  up." 

„Der  Geheimrath  Muzel  hat,  als  er  im  Jahre  1772  seinen  eigenenSohn 
in  der  Berliner  Charité  an's  Krankenbett  fiihrte,  diesem  zuvor  das  aus- 
drUckliche  GclObniss  abgenommen,  er  soUe  Niemandem,  sogar  nicht  seinem 
besten  Freunde,  je  etwas  von  dem  zu  erlernenden  Methodus  mcdeadi 
mitteilen." 

Wahrend  der  bekannte  Heinrich  van  Deventcr,  welcher,  was  Charaktcr 
und  Mpralitflt  anbelangt,  einer  der  hochstehenden  Månner  seiner  Zeitwar 
und  dazu  der  Geburtshulfe  die  wissenschaffentliche  Methode  geschenkt 
hat,  schreibt  „dass  ich  bis  jetzt  alle  Errungenschaften  meiner  Kunst  den 
Lesem  ofFen  kund  getan  håbs, und  darait  weiter  fortfahren  will,  aber  mit 
der  Ausnahme,  dass  ich  fur  meine  eigcnen  Kinder,  als  meine  nåchsten 
Er  ben,  behalle  die  Kcnntniss  mehrerer  chemischer  Praparate  nebst  der 
grOndlichen  Wissenschaft  und  praktischen  Behaudlung  allerhan  der  Krank- 
hafter  Gestalten  des  KOrpers,  um  sie  sicher^  gefahrlos^  hequem  undschnell 
wicderherzustellfn^  wofiir  ich  nicht  um  meiner  Wurdigkeits-willen  ein 
besondercs  Talent  von  Gott  als  eine  Gabe  erhaltcn  håbe." 

Wie  man  sieht,  wurde  die  Geheimlerei  oflen  bcsprochen  und  einge- 
sta^den  und  6ffentlich  getrieben.  Man  sah  eben  in  jener  2^it  dieser 
Uebeltat  die  Stinde  nicht  an.  Und  desshalb  verdient  die  Geheimhaltung 
des  Hebels  den  Tadel  nicht,  welche  die  dogmatischen  Moralisten  ihr 
noch  heute  zollen  m6chten. 

Meines  Erachtens  war  es  ein  weit  gr6  serer  Fehler,  dass  die  HoUånder 
jener  Zeitcn  ihre  getragene  Wasche  auf  dffentlichem  Markte  ausgestellt 
und  herumgetragen  haben.  Aber  auch  hier  sehe  ich  wieder  kein  Ver- 
brechen,  nur  eine  unverzeihliche  Dummheit.  Und  vom  ethischen  Stand- 
punkte  aus,  scheint  es  mir  viel  bedenklicher,  dass  die  Zuschauer,  die 
Historiker,    nur    Aufmerksamkeit    gehabt    fur   die   schmutzigen    Flecken, 


3^3 

unzertrennliche  Gefahrten  jeder  anstrengenden  Lohnarbeit  und  die  Lein- 
wand  selbe  ganz  ausser  Acht  gelassen  haben.  Letztere  rein  und  sauber, 
von  allem  Schmutze  befreit  zur  Ansicht  zu  bekommen,  dazu  brauchte  man 
wirklich  das  viele  Wasser  vom  Rhein  und  Amstel  nicht.  Jedem,  der 
begabt  mit  etwas  Sinn  fiir  historische  Kritik  und  historische  Treue, 
mit  gutem  Willem  und  Gewissenhafligkeit  an  die  Tatsachen  herantritt, 
wird  es  sofort  klar,  dass  die  Roonhuyser  zwar  ihre  finanziellen  Interessen 
nicht  vemachlåssigten  und  sich  dessen  als  echte  Kinder  ihrer  Zeit  nicht 
schåmten,  sondem  auch  anderer,  weniger  egoistischer  Triebfedem  wegen, 
die  geburtshtilfliche  Wissenschaft  und  Praxis  nicht  ohne  Erfolg  tibten  und 
(brderten. 

Zum  Schlusse  glaube  ich  es  aussprechen  zu  dtirfen,  dass  es  hOchste 
Zeit  ist,  dass  in  Balde  die  letzten  Spuren  der  bis  hiehei-  vorgetragenen 
Mythe  des  Roonhuyse'schen  Geheimnisses  aus  der  Literatur  verschwinde 
und  darin  einer  mehr  den  Tatsachen  entsprechenden  Vorstellung  Platz 
eingeråumt  werde. 


ERRATUM: 

Nach  Angabe  des  Verfassers  ist  auf  Seite  264  Zeile  12  statt  „Landes- 
bank"  zu  lesen  „I^nderbink",  auf  Seite  266  Zeile  7  statt  „Freunde"  zu 
lesen  „Feinde".  Red. 


FREMDE  AERZTE  IM  MOSKOVITISCHEN  REICH, 

{Jstoritscheski  Westnik^  »9oS>  7«) 

VON  M.  J.  LACHTIN. 


Bis  zum  XVII.  Jahrhun'dert  behauptete  Russiand  eine  isolirte  Stdlung, 
da  keine  Ueberlieferungen  der  antiken  Welt  es  mit  den  westlich- 
europåischen  Machten  verbanden.  Der  Verkehr  mit  dem  Westen  trug 
einen  mehr  zufalligen  Charakter,  und  belief  sich  auf  ausserordentliche 
Gesandschaften ;  auf  einige  Eheschliessungen  russischer  Princessinen 
(Knieshna)  mit  fremdlandischen  Fursten;  sowie  auf  einige  Handelsvertrflge. 
Erst  nach  Beendigung  des  Interregnums  und  der  Thronbesteigung  durch  das 
Haus  Romanof,  begann  ein  regelrechter  Verkehr  zwischen  Russiand  und 
den  Staaten  Europas.  Es  war  eine  Zeit  der  Vorarbeit  fiir  die  gewaitigen 
Reformen  Peters  des  Grossen.  Die  von  Byzanz  iiberlieferten  Ideale  des 
MOnchtums  verloren  allmålig  ihre  Bedeutung  fUr  die  Gemuter,  es  erwachte 
das  Bedtirfniss  einer  freien  Entwickelung  und  es  begann  ein  Kampf 
zwischen  den  Verteidigern  der  altrussischen  Tradition  und  den  Anhångern 
westeuropåischer  Bildung.  Der  Zwiespalt  ergriff  im  Laufe  der  Teit  alle 
Stande  und  die  Aenderungen  in  den  Lebensanschauungen  und  Erschei- 
nungen  der  Kultur  im  Zarenreiche  traten  ziemlich  unvermittelt  zu  Tage. 
Unaufhaltsam  bemåchtigte  sich  der  fremdlåndische  Einfiuss  der  denkenden 
Geister.  Auch  Zar  Alexej  Michailovitsch  war  von  der  allgemeinen  Stromung 
geleitet.  Er  war  der  erste  unter  den  moskovitischen  Zaren,  welcher  aus- 
låndisches  Gewand  anlegte,  und  in  seinem  Palast  kamen  Mobel  und 
Tapeten  nach  deutschem  und  polnischen  Vorbild  zur  Anwendung;  die 
Ublichen  Verzierungen  in  Holz  wurden  durch  Rococoornamente  verdrångt. 
Die  Gemåcher  der  Bojaren  wurden  mit  Bildem  geschmuckt,  von  „perspek- 
tivischer"  Darstellung.  Auf  Veranlassung  und  unter  Mitwirkung  des 
Bojaren  Matwejef,  eines  Lieblings  des  Zaren  Alexej  und  Verehrers  euro- 
piiischer  Sitten,  wurden  in  Moskau  theatralische  Vorstellungen  veranstaltet. 
Es  war  von  grosser  Bedeutung,  dass  die  Zarin  und  ihre  TOchter  ihre 
Gemilcher  (Terem)  verliessen,  um  den  Vorstellungen  personlich  beizu- 
wohnen.  Die  Zarewna  Sophia,  welche  eine  Schulerin  des  gelehrten 
MOnchs  Simeon  Polozki  war,  widmete  ihre  freie  2^it  der  schrift- 
stellerischen  Tfltigkeit,  und  Ubersetzte  Molliére's  „Le  Médécin  malgré 
lui",  welches  im  Terem  aufgefuhrt  wurde.  Infolge  der  Annåherung  an 
den    Westen    kamen    nun  auslåndische   Teciinikery  Kaufleute  und  Hånd- 


315 

werker  nach  Russiand ;  auch  blieb  sie  nicht  ohne  Einfluss  auf  die  £nt- 
wickelung  der  Heilkunde  in  diesem  Reiche.  Viele  auslondische  Åerzte 
unternahmen  die  Reise,  als  die  »,unaussprechliche  Giite  des  Zaren  den 
Auslåndem  gegenuber"  allgemein  bekannt  wurde.  Bereits  unter  Zar  Michail 
Fedorovitsch  waren  so  viele  Aerzte  in  Moskau,  dass  die  Regierung  unter 
den  anzustellenden  Aerzten  eine  Wahl  traf.  In  einer  Gramota  von  1640 
heisst  es :  „der  Zar  hat  viele  Aerzte,  Hulfsarzte  und  Apotheker".  Indirekte 
Angaben  finden  sich  in  andern  Documenten,  so  in  einem  Schreiben  des 
Archimandriten  Dionisij  an  den  Zaren  Alexy,  von  1653 :  „schon  långer 
als  ein  Jahr  bin  ich  nun  krank,  mein  gnådiger  Fiirst;  es  kamen  zu  mir 
Aerzte  aller  fr.  I-Åuder,  die  in  Moskau  wohnen,  doch  halfen  sie  mir  nicht 
in  meinem  Leiden  und  keiner  konnte  meine  Krankheit  ergrunden. 
Es  ist  hier  ein  fremder  Arzt,  Andrej,  der  noch  nicht  bei  mir  war 
und  naich  nicht  sah.  Gnådiger  Herr  und  Zar,  A.  M.,  Selbstherrscher  uber 
alle  Gross-,  Klein-  und  Weiss-Russen,  erweise  die  Gnade  Deinem  Seelsorger, 
Deiner  Gesundheit  willen,  und  lass  den  Arzt  Andrej  2 — 3  mal  zu 
mir  kommen,  um  meine  Krankheit  festzustellen  und  die  Behandlungsweise 
anzuorden,  auf  dass  ich  nicht  den  Leiden  unterliege."  Aus  der  ange- 
fuhrten  Stelle  ist  zu  ersehen,  dass  in  der  ersten  Hålfte  des  17.  Jahr- 
hunderts  die  hOheren  Beamten  des  Moskovitischen  Reiches  die  MOglichkeit 
hatten,  sich  an  die  Aerzte  zu  wenden,  zu  denen  sie  am  meisten  Vertrauen 
hatten.  Bei  der  Berufung  fremder  Aerzte  in  den  russischen  Dienst  wandte  sich 
die  Regierung  an  die  Vermittelung  in  Russiand  lebender  Auslånder,  oder 
im  Auslande  lebender  Russen.  Der  Augenarzt  Ivan  Molgam  war  1656 
auf  diese  Weise  durch  den  Kaufmann  Peter  Miclaef  berufen  worden.  Zur 
selben  Zeit  wurde  der  auslåndische  Arzt  Ivan  Gebdan  beauftragt,  einen 
„guten,  erfahrenen  Arzt"  in  England  zu  engagiren  (Roman  Tiu),  Samuel 
Collins  wurde  vom  russischen  Gesandten  am  englischen  Hof  auf- 
gefordert,  nach  Russiand  zu  kommen  und  reiste  mit  ihm  zusammen 
(1663).  Die  Aerzte  Sebastian  Ressler,  Rudolf  Ottorson,  Otto  Eimers, 
Joachim  Egendorf  und  Johann-Friedrich  wurden  in  Dienst  nach 
Moskau  aufgefordert  durch  den,  aus  Hamburg  gebiirtigen,  Wilhelm 
Gordsen,  welcher  zu  diesem  Zweck  in's  Ausland  løyS  beordert  war. 
1667  erhielt  der  Lubecker  Burger  u.  Kaufmann  ^Gast)  Jagan  Thanhorn 
den  Auftrag,  „den  Arzt  Jagan  (Johann)  „Kasteria"  kennen  zu  lernen, 
und  zu  erfahren,  ob  er  wirklich  ein  Arzt  sei,  wo,  er  die  Heilkunde  studirt 
håbe,  etwa  in  einer  Akademie,  ob  er  ein  Diplom  besitze;  wenn  dieses 
alles  der  Fall  war,  soUte  er  den  Doctor  Kasterius,  aus  Kaiserlichem  Lande, 
in  den  Dienst  des  Zaren  berufen  und  ihm  einen  Geleitbrief  auf  den  Weg 
mitgeben.  Wenn  aber  es  nicht  sicher  bekannt  war,  ob  er  wirklich  ein 
Arzt    und    an    einer    Akademie    gewesen    war,  sollte  Thanhorn  ihn  nicht 


3i6 

auffordern,  sondern  einen  andern,  gutai,  gelduten  und  eriiahrenen  Arzt; 
und  wen  er  aus  Deutschem  Lande  nach  Moskau  seodet,  soU  er  dem 
grossen  Zaren  berichten.**  Der  betreffende  Arzt  musste  im  allgemeinen 
i^von  kiarem  Verstande  und  gutem  Sinne  sein,  ein  kluger,  guter  und 
gelehrter  Mann'\  Vide  Aerzte  in  Russiand  waren  aus  der  Zahl  der 
Kriegsgefangenen,  (wie  auch  andere  Vertreter  des  årztlichen  Standes); 
ihre  dienstliche  Stellung  unterschied  sich  in  nichts  von  freigeworbenen 
Aerzten.  Einige  unter  ihnen  wurden  spater  einflussreiche  Persdnlichkeiten 
bei  Hofe.  TMejenigen  Aerzte,  wekhe  das  Anerbieten  der  russischeo 
Regierung  annahmen,  untemahraen  die  Reise  nach  Russiand  mit  ihrer 
ganzen  Familie  und  nahmen  zuweilen  eine  ganze  Anzahl  Dienstboten 
mit.  ^Der  aus  Hamburg  gebilrtige  (Amburtschenin)  Arzt  Jahan  Markus 
kam  nach  Russiand,  1667,  mit  Frau  und  Kindem."  Jahan  Kusterius 
(1662)  brachte  ausser  seiner  Familie  (bestehend  aus  seiner  Frau  und  fiinf 
Kindem),  einen  „unterrichteten"  Lehrer,  i)  drei  Stubenmådchen,  zwei 
Diener  und  einen  ,ySchatzmeister"  mit.  Ein  jeder  Medicinalbeamte,  der 
die  AufTorderung  der  russischen  Regierung  angenommen  hatte,  erhielt 
ein  Geleitschreiben,  a)  sowohl  zur  freien  Durchreise  bis  Moskau,  als  auch 
zur  freien  RUckkehr  in  die  Heimath,  wenn  dieser  Wunsch  ausgesprochen 
wurde.  FQr  die  Reise  von  der  Grenze  bis  nach  Moskau  wurden  Reisegeld 
ausgesetzt  und  kostenfrei  Wagen  zur  Verfugung  gestellt,  in  derselben 
Weise,  wie  den  Hauptleuten.  Im  ganzen  wurden  fUr  eine  Person,  flir  den 
Transport  von  „Arzneien,  BUchem  und  Kleider"  8 — 20  Fuhrwerke 
gegeben.  Collins  erhielt  zum  Beispiei  fiir  seine  Reise  von  Novgorod  bis 
Moskau  20  schnelle  Wagen  (jamskia  podvody),  15  Lastwagen  und  5 
Berittene;  fCtt  den  Unterhalt  der  Familie  und  der  Mannschaft  war  «o 
Altyn  pro  Tag  festgesetzt ;  auf  dem  Weg  wurden  noch  a  Kruscki  Wein, 
2  Eimer  Bier  und  i  Eimer  Meth  verabfolgt.  Die  iSahl  der  an  Collins 
gestellten  Fuhrwerke  erwies  sich  ab  zu  gering,  er  miethete  daher  noch 
einige  derselben,  und,  nach  Moskau  zurQckgekehrt,  ersuchte  er  um  Zuruck- 
erstattimg  der  Auslagen.  Der  fremdlflndische  Arzt  hatte  sich  in  Moskau 
zunflchst  in  der  Gesandtenbehdrde  (Possolski  Prikas)  einzuiiaden,  welche 
den  Auslåndem  vorstand,  darauf  in  der  Medicinalbehdrde,  dem  Ort  des 
anzutretenden  Dienstes.  Hier  legte  er  sein  Diplom  und  seine  Empfdilungs- 
briefe  vor,  von  Stadten,  Aerztecollegien  und  sdbst  gekrOnten  Håuptem. 
Bei  der  Rucker  in  die  Heimath  "wurden  von  der  moskovitischen  Regierung 
den  auslåndischen  Aerzten  auch  lobende  Atteste  ausgestellt.  In  diesen 
Attesten  wurde  der  tadelfreie  und  gewissenhafle  Dienst  der  betr^fenden 
Pers6nlichkeiten  hervorgehob^.  Die  fremdlandischen  Aerzte  legten  grosseo 

1)  Dm  liMens  und  Schretbens  Kundigen. 

2)  BegleitMhreibeii,  OpMsniya  GnuBoftA. 


3^7 

Werth  auf  die  Bescheinigungen  der  Russischen  Regierung,  und  es  erschien 
als  ein  hartes  Urteil,  wenn  die  Verabfolgung  einer  solchen  ausgeschlagen 
wurde.  Hatte  der  nach  Russiand  gekommené  Arzt  gedruckte  Werke,  so 
legte  er  dieselben  auch  der  Medicinalbehdrde  vor.  Alsdann  mussten  die 
fremden  Mediciner  ihr  curriculum  vitae  mittheilen.  Die  erhaltenen  biogra- 
phischen  Daten  zeigen,  dass  viele  von  den  nach  Russiand  gekommenen 
Aerzten  zu  den  gelehrtesten  Mannern  ihrer  Zeit  gehOrten.  So  war  Dr. 
Johann  Boehlau  (genannt  Belof )  Professor  an  der  Dorpater  Universitat. 
Johann  Rosenburg  war  der  Autor  mehrerer  medicinischer  Arbeiten,  welche 
ihm  eine  ehrenvolle  Beruhmtheit  in  Europa  erwarben. 

Nicht  unbekannt  waren  in  ihrer  Heimath  Johann  Thanhom,  Artemii  Dii, 
Attamon  Gramon^  Andrej  Engelhardt,  Lavrentii  Blumentrost  und  Andere.  Sie 
hatten  alle  Zeugnisse  der  besten  Universitåten  jener  Zeit.  Unter  den  auslMn- 
dischen  Aerzten  waren  viele,  welche  ihr  ganzes  Leben  lang  von  einem  Hof 
zum  andem  zogen,  getrieben  von  dem  Wunsche,  „bei  KOnigen  und  Kurftir- 
sten  ihr  Gltick  zu  suchen."  Wenn  die  Ausl&nder  „unbekannte  Leute"  waren, 
keine  Diplome  bei  sich  Itihrten,  und  niemand  tiber  sie  Seiner  Majestålt 
dem  Zaren  berichtet  hatte,  so  unterwarf  sie  die  Medicinalbeh5rde  einer 
Priifung.  Als  Examinator  fungirte  irgend  einer  von  den  frOher  in  den 
Russischen  Dienst  eingetretenen  Aerzten,  zuweilen  waren  auch  2  und 
mehr  Fxaminatoren.  Es  sind  die  Berichte  erhalten  iiber  die  PrQfung  des 
franzOsischen  Apothekers  Philippe  Briot  fUr  den  Grad  eines  Arztes  und 
Apothekers,  des  schottlslndischen  Arztes  Johann  Bock,  des  Apothekers 
Georg  Gossenius  und  Anderer.  Das  Examen  Bock's  bietet  grosses  Interesse ; 
da  derselbe  weder  die  deutsche  noch  die  lateinische  Sprache  kannte,  so 
£and  die  Prufung  tinter  HQlfe  eines  Dolmetschers  statt.  Die  Antworten 
des  Aspiranten  befriedigten  den  Examinator  nicht,  daher  wurde  beschlossen, 
ihn  versuchsweise  zur  Armenpraxis  zuzulassen.  Die  Wurde  eines  Doctors 
der  Medicin  wurde  nicht  selten  durch  einen  Ukas  des  Zaren  erteilt,  als 
besondere  Gnade  flir  eine  gluckliche  Heilung.  Der  Arzt  Thungadon, 
wurde  (da  er  kein  Doctordiplom  hatte)  zum  Unterdoctor  (podoctur) 
emannt,  in  Anbetracht  „seiner  geleisteten  Dienste  und  gelieferten  Arz- 
neien"  (1667).  Der  polnische  Jude  Gaden  trat  als  Barbier  in  russischen 
Dienst  (1659),  wurde  ebenso  zuerst  Unterdoctor  und  erlangte  dann  die 
Wurde  eines  Doctors  der  Medicin.  Ebenso  wurde  dem  deutschen  Arzt 
Sigismund  Sommer  (1694)  diese  Wurde  (eines  Arztes)  verliehen.  Wenn 
ein  Arzt  in  russischen  Dienst  eintrat,  musste  er  einen  Eid  leisten,  wobei 
er,  ausser  dem  Eid  der  Treue,  schw5ren  musste,  „seinen  Herrn  (den 
Zaren)  weder  durch  Speise  noch  Trank  umzubringen,  noch  giftige  Stoffe 
und  Krauter  (in  irgend  etwas)  darzureichen,  noch  Anderen  ein  solches  zu 
befehlen".  Nach  geleistetem  Eid  wurden  einige  Aerzte  zu  einer  Audienz  bei 

1906.  22 


3i8 

dem  Zaren  zugelassen;  so  Michail  Gramon,  der  1667  nach  Russland  kam. 
Die  auslåndischen  Aerzte  behandelten  fast  ausschliesslich  die  Mitglieder  der 
Familie  des  Zaren.  Wenn  niemand  unter  denselben  krank  war,  so  fuhrten  die 
Herren  Aerzte  ein  mlissiges  Leben.  Wenn  jemand  von  der  Regiening  sie 
nach  ihrer  Beschåftigung  frug,  so  erhielt  er  stets  die  stereotype  Antwort : 
„wir  erforschen  die  Btlcher,  um  die  Gesundheit  seiner  Majestat  des  Zaren 
zu  wahren.*'  Erst  nachher  trat  in  den  Kreis  ihrer  Tåtigkeit  die  Behandlang 
der  Bojaren,  welche  |dem  Hof  nahestanden.  Bei  der  Einfachheit  der 
Gebråuche  jener  Zeit  und  der  Stellung,  welche  den  Aerzten  in  der  Nåhe 
der  Familie  des  Zaren  zukam,  konnte  sich  ein  jeder  Bojar  mit  einer 
Bittschrift  an  den  Zaren  wenden,  „ihm  die  Gnade  zu  erteilen,  und  ihm 
den  Meister  (Arzt)  und  die  Heilmittel  (aus  der  Medicinalbehdrde) 
zuzusenden."  Es  gab  auch  Falle,  dass  der  Zar  einem  erkrankten 
Bojaren  den  Arzt  zuschickte,  dieser  aber  untertånigst  bat,  sich  nicht  von 
einem  Arzt  von  „jenseits  des  Meeres'^  behandeln  lassen  zu  mussen,  sondem 
von  einem  Naturheilkundigen.  Zur  Behandlung  der  Bojaren  wurden  Aerzte 
nicht  selten  in  die  angrenzenden  Stadte  geschickt.  So  wurde  nach  Rjasan, 
zum  Bojaren-Fiirsten  Romodanovsky,  Doctor  Blumentrost,  sowie  der  Arzt 
Ostrovsky   mit   den    Arzneien    gesandt,   in   Schlitten,  mit  Dolmetschem. 

Die  auslåndischen  Aerzte  fuhrten  ein  wohlhabendes  I^ben  und  waren 
sehr  geehrt.  Die  von  ihnen  bezogenen  Honorare  waren  hoch  und  wurden 
durch  Uebereinkommen  festgesetzt.  Joann  Boehlau  erhielt  (1657)  250 
Rubel  Gehalt  und  72  Rb.  Tischgeld  im  Monat,  also  im  Jahr  11 14 
Rubel.  Iwan  Gramon  resp.  220  und  60  Rb.,  d.  h.  jåhrlich  940  Rb. ; 
Andrej  Engelhardt  (1665)  ebenfalls  940  Rb.  im  Jahr,  u.  s.  w. 

Die  Diåte  nder  Aerzte  waren  hoher  als  die  aller  andem  Beamten  jener 
Zeit;  so  erhielt  der  FUrst  Jacob  Kudenetovitsch  Tscherkassky  den  hdchsten 
Betrag  mit  nur  850  Rb.  im  Jahr.  Ende  des  XVII.  Jahrhunderts  wurden 
die  Diaten  der  Aerzte  etwas  geringer,  wegen  gr6sseren  Angebotes.  Zu 
jener  Zeit  gab  es  schon  Aerzte,  die  etwas  mehr  als  100  Rb.  erhielten. 
So  bekam  (1667)  Ivan  Gramon  jåhrlich  nur  105  Rb.  45  Rb.  Gehalt,  und 
5  Rb.  monatlich  Tischgeld.  InbetrefF  der  Kenntnisse  standen  viele  der 
auslåndischen  Aerzte  nicht  hOher  als  die  russischen.  Sie  studirten  die 
Medicin  wie  ein  Handwerk,  nur  praktisch,  besassen  keine  theoretische 
Vorbildung,  und  einige  unter  ihnen  waren  sogar  Analphabeten. 

Ausser  an  Geld  erhielten  die  Aerzte  in  natura:  Holz,  Heu  etc.  Unter 
Alexej  Michailowitsch  wurde  zum  Beispiel  einem  Arzt  geliefert:  soFuder 
Holz  und  12  Fuder  Heu.  Nicht  selten  wurden  die  Aerzte  mit  Geschenken 
bedacht:  an  Geld,  Gegenstanden,  Esswaren  u.  s  w.,  und  zwar  bei 
Gelegenheit  der  Durchreise,  des  Namenstages  der  Zarin,  bei  grossen 
Festen,    einer    glucklichen    Cur.    Dem    Artemii   Dii   wurden   bei   seiner 


3^9 

Heimreise,  1635,  Zobelfelle  fiHr  300  Rb.  mitgegeben,  Wildelinus 
Sibdisty  1642,  fur  350  Rb.,  Joann  Boehlan  (1653)  auch  fiir  350  Rb. 
Samoil  Collins,  1662,  erhielt  bei  seiner  Abreise  aus  der  sibirischen 
BehOrde  40  Zobelfelle  zu  100  Rb.,  80  Felle  zu  80  Rb.  und  40  Felle  zu 
40  Rb.  £inige  Aerzte  wurden  mit  Immobilien  versehen.  So  erhielt  der 
Arzt  Artemii  Dii,  unter  Michail  Fédorovitsch,  ein  bei  Moskau  gelegenes 
Landgut  und  ein  Haus  im  Centrum  der  Hauptstadt  (Ujinskia  worota). 
Samuil  Collins  wurde  ein  Haus  zur  VerfUgung  gestellt  (Jansskija  worota) 
bis  zu  seiner  Abreise  ,,jenseits  des  Meeres";  dieses  Haus  wurde  vom 
,^uslåndischen  Kaufmann"  Artemij  Artemief  fur  2800  Rb.  (in  Zobel) 
gekauft.  Far  Remonte  hatte  Collins  ca.  205  Rb.  ausgegeben,  die  ihmbei 
der  Abreise  erstattet  wurden.  Andrej  Engelhardt  verkaufte  das  ihm  ver- 
liehene  Haus  (Twerskaja)  als  er  Moskau  verliess  und  „nahm  das  Geld 
mit".  Dr.  Jahan  Rosenburg  verkaufte  sein  Haus  fiir  1900  Rb.  Ftir  die 
Bedienung  der  Aerzte  wurden  meistens  kriegsgefangene  Auslånder 
bestimmt.  So  wurden  Samuil  Collins  zugeteilt:  der  gefangene  Auslånder 
Tomasko  Bruns,  welcher  spåter  zum  Leutenant  bef6rdert  wurde,  und  der 
,,£nglånder  Wilimka  Pers,  in  Polen  gefangen*'.  Dem  Dr.  A.  Fngelhardt 
wurden  zur  Bedienung  gegeben,  die  „Str&flinge  aus  der  Råuberbehorde 
Petnischka  Leschtschinski  und  Martinko  Tokarskoj.*'  Der  erste  von  beiden 
war  ein  Pole,  der  zweite  „ein  Deutscher  preussischen  Landes*';  beide 
waren  bei  Tschemigow  in  Gefangenschaft  geraten.  Wenn  ein  Arzt  auf 
eigene  Gefahr  hin  eine  Reise  nach  Russiand  unternahm,  so  erwartete  ihn 
hier  durchaus  nicht  immer  ein  freundlicher  Empfang.  1640  kam  nach 
Putiol  der  in  „Spanischen  Landen  geborene,  Doctur  Antonii  Andrikos", 
und  bat,  ihn  in  russischen  Dienst  aufzunehmen.  Der  Statthalter  von  Putiol 
hatte  einen  solchen  Fall  nicht  vorgesehn  und  wandte  sich  wegen  Instruc- 
tionen  nach  Moskau,  von  wo  er  den  Bescheid  erhielt,  der  Betreffende 
solle  nach  der  lithauischen  Richtung  zurtickkehren,  von  wo  er 
gekommen  war. 

In  demselben  Ukas  wurde  dem  Stadthalter  von  Putivl  vorgeschrieben, 
Maassregeln  zu  treffen,  dass  der  Auslflnder  unbeschadet  die  Grenze 
erreiche.  Ein  gleiches  Schicksal  ereilte  1624  den  hollflndischen  Arzt 
Damius,  welcher  auf  eigenes  Risico  nach  Archangelsk  gekommen  war. 
Er  wurde  in  seine  Heimath  zurUckgebracht,  obgleich  der  Prinz  von  Oranien 
den  Zaren  Michail  Fedorowitsch  ftir  ihn  gebeten  hatte.  1627  wurden 
in  russischen  Dienst  aufgenommen  der  Arzt  Andrej  Kaufmann  und  der 
Apotheker  Georg  Krivey.  Die  russische  Regierung  entliess  auch  zuweilen 
bereits  in  russischen  Dienst  eingetretene  Aerzte;  man  kOnnte  eine  Reihe 
derselben  anftihren  welche,  meistens  aus  unbedeutenden  Veranlassungen, 
ihres  Dienstes  enthoben  wurden.  Da  die  russische  Regierung  der  „Gesell- 

22« 


320 

schaft"  (BevOlkening)  grosses  Misstrauen  entgegénbrachte,  umgab  sie  sich 
ihrer  Sicherheit  wegen  mit  einem  System  von  Spionage.  Nicht  nurzuden 
Auslåndern,  sondern  auch  zu  allen  russischen  Beamten  wurden  Diener  der 
BehOrde  der  Geheimen  EMnge  beordert,  um  iiber  alles,  was  gesprochen 
oder  untemommen  wurde,  zu  berichten.  Wegen  ihren  nahen  Beziehungen 
zu  der  Familie  des  Zaren,  waren  die  auslåndischen  Aerzte  einer  verst&rkten 
Ueberwachung  unterworfen.  Unter  welchen  Umstånden  die  Tåtigkeit  der 
Aerzte  statt  fand  zeigt  folgender  charakteristischer  Fall,  welcher  vom 
Osterreichischen  Gesandten  Meyerberg  mitgeteilt  ist  Eines  Tages  crkiankte 
der  ihn  begleitende  Italiener  Calvucci  und  woUte,  wegen  medicinischer 
Htilfe,  sich  an  seinen  Landsmann,  einen  italienischen  Arzt  wenden.  Er 
konnte  die  Erfttllung  seines  Wunsches  nicht  erreichen,  imd  es  wurde  ihm 
bestandig  ein  englischer  Arzt  zugesandt.  Spåter  erfuhr  Meyerberg  den 
Grund,  weswegen  der  italienische  Arzt  ihm  nicht  zugesandt  i^erden  konnte. 
Letzterer  hatte  einen  polnischen  Magnaten  behandelt,  und  ihm  den  Rat 
erteilt,  Kremortartar  einzunehmen.  Der  bei  dieser  Unterhaltung  anwesende 
Polizeibeamte  verfehlte  nicht,  der  BehOrde  fiir  Geheime  Dinge  Bericht  zu 
erstatten,  dass  der  seiner  Aufsicht  anvertraute  Arzt  eine  långere  Unter- 
handlung  mit  einem  Polen  ttber  krimische  Tataren  gehabt  håbe.  Der 
ungluckliche  Italiener  wurde  sofort  verhaftet  und  in's  Gefångniss  gebracht, 
aus  welchem  er  auch  dann  nicht  befreit  wurde,  nachdem  sich  das  Miss- 
verståndniss  aufgeklåhrt  hatte.  (W.  Richter).  Wåhrend  ihres  Urlaubes 
erhielten  die  Aerzte  keinen  Gehalt,  und  die  Behauptung  von  Novombergskij, 
„dass  die  auslåndischen  Mediciner  ihren  Gehalt  sogar  wåhrend  des  Urlaubes 
bezogen"  stimmt  nicht  mit  den  neueren  dokumentalen  Forschungen 
tiberein.  So  ersuchte  Ivan  Molgarn,  als  er  fur  einige  Zeit  in's  Ausland 
beurlaubt  war,  ihm  das  Gehalt  und  Kostgeld  zu  erhalten;  doch  wurde 
es  ihm  abgeschlagen  aus  dem  Grunde,  „weil  auch  die  anderen  Aerzte, 
HUlfsårzte  und  Apotheker,  welche  frtiher,  fQr  einige  Zeit,  nach  ihrer 
Heimat  gereist  waren,  keinen  Kronsgehalt  bekamen,  da  sie  nacheigenem 
GutdUnken  reisten.  Wenn  aber  einem  Arzt,  der  in  die  Heimath  reiste, 
besondere  Auftråge  erteilt  wurden,  z.  B.,  einen  russischen  Gesandten  als 
Dolmetscher  zu  begleiten,  so  wurde  seiner  in  Russiand  verbliebenen 
Familie  „Kostgeld"  ausgezahlt. 

Viele  auslåndische  Aerzte  setzten,  in  ihre  Heimath  zurQckgekehrt,  ihre 
Beziehungen  zu  der  russischen  Regierung  fort,  indem  sie  Auftråge  der- 
selben,  inbetreff  Einkaufs  von  Arzneimitteln,  der  Aufforderung  von 
Auslåndern,  ausfUhrten.  Als  Ivan  Molgarn  Russiand  verliess,  trug  er  seine 
Dienste  der  russischen  Regierung  an,  um  verschiedene  Handwerker 
anzuwerben :  „wenn  Du,  hoher  Herr,  Leute  nOtig  hast,  welche  Silber  und 
Golderz   gewinnen,   so   werde   ich   mit   meinem   Vater   solche  Leute  fUr 


3«! 

Deine  herrliche  Gnaden  nach  Moskau  berufen."  Auch  Samuil  Collins  bot 
seine  Dienstc  beim  Verlassen  Russiands  der  russischen  Regierung  an: 
jyWenn  es  Dir,  grosser  Zaij  genehm  ist,  in  Engelland  Apothekerwaren 
zu  kaufen,  oder  wegen  eines  andem  Gesch&ftes  filr  Deine  Hoheit,  bin 
ich  mit  Freuden  bereit,  ich  Dein  Diener  (Cholop),  fiir  Deine  Zarische 
Gnade  zu  dienen  und  zu  arbeiten."  £inige  Aerzte  wurden  mit  diploma- 
tischen  Missionen  betraut.  Auf  diese  Weise  waren  die  auslåndischen 
Aerzte  nicht  nur  die  ersten  Vertreter  der  rationellen  Medicin  in  Russiand, 
sondem  sie   trugen  auch  zur  Annåberung  Russiands  an  den  Westen  bei. 


OBER  die  FORTPFIANZUNGSGESCHWINDIGKErr  DER 
NERVENREIZUNG. 

MiTGETEiLT  VON  Dr.  ERICH  EBSTEIN  {Berlin). 


Unter  obigem  Titel  hatte  Hermann  von  Helmholtz  am  15.  Januar 
1850  seinem  Freunde  du  Bois-Reymond  eine  kurze  Mitteilung  mit 
der  Bitte  Ubersandt,  dieselbe  der  Physikalischen  Gesellschaft  vorzulegen 
und  in  ihren  Akten  als  Prioritatswahrung  zu  deponieren. 

Welch  grosses  Aufsehen  diese  Arbeit  des  jungen  Professors  erregte,  mag 
in  Leo  Kdnigsberger^s  Biographie  von  Helmholtz  (Band  r.  Braunschweig 
1902,  S.  1 10  ff.)  nachgelesen  werden.  Ausser  den  anerkennendcn  Schreiben, 
die  er  von  Johannes  Mtiller  und  von  A.  v.  Humboldt  erhielt,  teilte  er 
seine  Entdeckung  am  29.  Mårz  1850  seinem  Vater  mit,  der  sich,  wie 
KOnigsberger  bemerkt,  die  Resultate  dieser  Untersuchung  nur  schwer 
klar  zu  machen  vermochte  (1.  c.  S.  121.). 

Von  demselben  Tage  ist  ein  bisher  unbekannt  gebliebener  Brief  von 
Helmholtz  datiert,  den  ich  der  Liebenswiirdigkeit  des  Herm  Robert  Remak 
in  Berlin  verdanke. 

Koenigsberg  d.  29.  3.  50. 
Verehrter  Onkel, 

ich  erlaube  mir,  durch  die  Zeilen  Ihnen  meine  GlQckwtinsche  zu  Ihrem 
allgemein  gefeierten  Geburtstage  zu  libersenden.  Sein  Sie  versichert,  dass 
die  Dankbarkeit  fiir  das  Gute,  was  Sie  mir  und  meiner  Frau  erwiesen 
haben,  treulich  in  unserm  Herzen  fortlebt.  Wir  leben  hierselbst  sehr 
glUcklich,  wenn  auch  KOnigsberg  selbst  geråde  keinen  grossen  Beitragzu 
unserem  Glticke  liefert.  Bisher  haben  mich  die  Vorbereitungen  flir  die 
zum  ersten  Male  zu  haltenden  Vorlesungen  anhaltend  beschåftigt,  und 
nur  in  den  Ferien  behielt  ich  Musse  zu  eigenen  Arbeiten.  Da  mir  die 
Tante  Ulrich  aus  Ihrem  Briefe  mittheilte,  dass  Sie  sich  fUr  meine  jetzigen 
Versuche  interessieren,  so  will  ich  Ihnen  gleichzeitig  mittheilen,  dass  ich 
jetzt  auch  schon  eine  Reihe  analoger  Versuche  am  Menschen  angestellt 
håbe,  aus  denen  hervorgeht,  dass  die  Geschwindigheit  der  Fortpflanzung 
der   Nervenreizung  im  Menschen  etwa  150  bis  180  Fuss  in  der  Secunde 


323 

betragt,  so  dass  eine  Nachricht  vom  grossen  Zehen  etwa  nach  V30  Sekunde 
im  Gehim  ankommt.  Ich  gehe  jetzt  damit  um,  die  Sachen  zur  detail- 
lierten  VerOffentlichung  fertig  zu  machen. 

In  Ergebenheit 

Jhr  H.  HELMHOLTZ. 

Die  bertihmte  hier  angezogene  Arbeit  erschien  unter  dem  Titel : 
„Messungen  Uber  den  zeitlichen  Verlauf  der  Zuckung  animalischer 
Muskeln  und  die  Fortpflanzungsgeschwindigkeit  der  Reizung  in  den 
Nerven."  Physikal.  Gesellschaft  zu  Berlin  am  19.  Juli  1850.  Mullers 
Archiv. 


REYUE  BIBUOGRAPHIQUE. 


I.     HISTOIRE  DE  LA  MEDECINE. 


ALLEMAGNE. 


Nbububosb,  Max,  (Prof.  e.  o.  der  med.  Geschichte  a.  d.  Univ.  Wien), 
Geåchichte  der  Medizin.  Zwei  Bånde.  Band  I.  Stattgart  1906.  Fer^ 
dinand  Enke  YIII.  408  in  gr.  80.  M.  9. 

„Wo  yiel  ist,  kommt  mehr  hin"  —  fast  scheint  sich  dies  triviale  Wort 
gegenwårtig  aach  an  der  Greflchiclitsliteratar  anserer  Wissenschaft  zn  bewahren. 
Es  iflt  nicht  mehr  die  bekannte  Dnplizitat  der  Falle,  nm  die  es  sioh  handelt; 
es  liegt  yiel  mehr  schon  eine  Triplixitat  ror,  wenn  man  bedenkt,  dass  inner- 
halb  eines  Jahres  drei  Geschichtswerke  aof  dem  Flan  herrorgetreten  sind. 
Das  eine,  das  gross  angelegte  von  Foschmann,  war  noch  nicht  beendigt,  da 
ersohien  das  kleinste  dieser  drei,  daqenige  Ton  Schwalbe,  und  non  hat  anch 
anser  Freand  Neuburger,  der  Mitherausgeber  von  Faschmann,  sein  eigenes 
Buoh,  das  mittlere  zwischen  diesem  ond  dem  von  Sohwalbe,  allerdings  erstin 
dem  ersten  von  zwei  geplanten  Banden.  Wenn  das  nicht  embarras  derichesse 
ist,  dann  giebt  es  uberhanpt  keinen. 

Aber  der  Historiker  der  Botanik  Meyer  hat  recht,  wenn  er  angefahr  sagt, 
Geschichte  der  Medizin  musse  immer  wieder  von  Zeit  za  Zeit  am  —  resp. 
nea  geschrieben  werden,  wenn  sie  sich  ihrer  „Idee"  (d.  h.  wohl  dem  Ideal 
der  Vollkommenheit)  nåhem  soUe,  und  yon  diesem  Gresichtspankte  aos 
yerstehen  and  wdrdigen  wir  aach  den  vorliegenden  „Neuburger",  den  wir 
gem,  auch  wenn  er  zeitlich  wohl  noch  nicht  geråde  einem  wirklidien 
Bedurfnis  entspraoh  (vielleicht  nur  fur  den  Herrn  Verleger),  und  mit  auf- 
richtiger  Freude  akzeptieren.  Es  ist  ein  gutet  Buch,  was  N.  geschaffen,  wieder 
einmal  ein  „echter  Neubui^er'*,  woyon  wir  ja  schon  Typen  genug  kennen, 
ingestalt  klassischer  Monographien  und  Beden.  Glanzender,  eleganter  Stil  und 
philosophische  Denkertiefe  haben  sich  auch  in  diesem  Buche  die  Hånd 
gereioht  und  ein  klassisches  Werk  geschaffen,  das  ubrigens  nicht  bios  den 
Arzt,  sondem  auch  den  gebildeten  Laien  und  den  Kulturhistoriker  befriedigen 
wird.  Der  Fachhistoriker  froilich  wird  mit  einem  gewissen  Schmerz  manche 
Literaturhinweise,  besonders  solche  aus  der  jungsten  Zeit  yermissen.  Vielleicht 
entsohliesst  sich  Verf.  diesem  yon  ihm  selbst  empfundenen  und  laut  Yorrede 
ausdrilcklich  beabsichtigten  Mangel  doch  noch  durch  einen  kleinen 
Nachtrag  am  Schluss  des  zweiten  Bandes  abzuhelfen.  Es  wird  das  om  so  mehr 
erforderlich  sein,  als  Verf.  seinem  Frinzip  untreu  geworden  ist  und  nicht  »ter 
die  wichtigste  Literatur,  wie  er  ankiindigte,  sondem  auch  manchen  nebensach- 
lichen  Hinweis  gebracht  hat.  Eef.  will  auf  die  einzelnen  Teile  des  Baches 
nicht  naher  eingehen.  Wahrhaft  klassische  Fartieen  sind  die  die  Hippokratische 


3*5 

ond  Oalenische  Medizin  betreffenden  Kapitel.  Mit  dem  leteteren  ist  der 
Torliegende  Band  abgesohloBsen.  Sehr  ausfohrlieh,  aber  ganz  dem  gegenwårtigen 
Stande  anserer  Kenntninke  entiprechend,  ist  die  Medizin  der  Primitiy-  and 
der  orientalischen  Kaltanrolker  abgehandelt.  Verf.  hat  hier  mit  bewandems- 
wertem  Fleiss  das  Torhandene  literarisehe  Material  gesammelt  and  yerwertet.- 
Wenn  Band  II  in  ahnlich  nmfassender  Ankge  gehalten  sein  soli,  wie  der 
bisher  Torliegende  Teil,  so  wird  er  sehr  Tolaminos  werden  mdssen.  Diese 
Aassieht  sehreckt  ans  nicht.  Denn  was  Neaborger  bietet»  ist  immer  verloekend, 
und  Ton  Eostbarkeiten  and  schonen  Genassen  kann  man  bekanntlich  nie  gmiag 
bekommen.  Aber  wir  fiirchten,  das  Werk  wird  daroh  seinen  Umfang  kostspielig 
werden  and  damit  wird  anch  sein  bachhandlerisoher  Erfolg  in  Frage  gestellt. 
Das  ist  das  einaige  Bedenken,  was  Ret  diesem  neaesten  „Neabarger"  gegen- 
uber  za  aassem  hat.  Um  so  mehr  ist  der  Wonsch  bereehtigt,  dass  T.  I.  einen 
reissenden  Absatz  finden  moge.  Der  Erfiillang  dieøes  Wansches  sind  wir  sioher. 

Fågxl. 

REVUE   DES   PÉRIODIQUES. 

HISTOIBE   DB  LÅ  MÉDBCINB. 


The  Symposium  of  ihe   Gold-JIeaded   Cane.   J^naary  29,  1906.  The 

Johns    Hopkins  Historical   Clab,   Ballet,   of  the   Johns   IJopkins 

Hospital,  vol.  XVII,  No.  182,  p.  162—169. 

Mc.  Cbab.  Riitory  of  the  Gold-Headed  Cane.  Ibid.  p.  162. 

OsLBB,  John  Badcliffe,  Ibid.  p.  163. 

Futchbb,  Matthew  Baillie.  Ibid.  p.  165. 

CusHiHa,  The  Holdere  of  the  Oold-Headed  Cane  ae  Book-Collectore, 

Ibid.  p.  166. 
Le  College  of  Physicians  de  Londres  contient  entre  aatres  trésors  celaiqai 
est  oonnu  comme  „Canne  &  pomme  en  or".  Cette  canne  apparat  enyiron  en 
1689  et  passa  pendant  cent  irente-siz  ans  par  les  mains  de  médecins  londoniens 
en  renom,  Badcliffe,  Mead,  Aekew,  les  deaz  Pitcaim,  Baillie.  Le  Hyre  conna 
comme  „the  Gold-Headed  Cane''  représente  la  canne  comme  donnant  ane 
biographie  et  des  détails  sar  ses  possessears;  ce  livre  anonyme  fat  écrit  par 
Dr.  W.  Macmichael  (1784—1839)  et  pablié  en  1827;  une  seconde  edition 
parat  en  1828;  ane  troisiéme,  aagmentée,  vit  le  joar  en  1884  par  les  soins 
de  William  Mank.  John  RadcHffe  (1650—1714)  est  conna  d'abord  par  la 
canne,  pnis  parce  qu'il  ne  pablia  jamais  rien,  enfin  par  des  fondations.  Il 
était  consalté  soavent  par  le  roi  et  par  la  reine,  personnages  soavent 
désagréables  å  traiter;  aassi  lorsqae  la  reine  le  fit  appeler  å  son  lit  de  mort, 
Badcliffe  répondit  „qn'il  ne  poavait  venir".  Aaz  malades  atteints  de  la  variole 
il  donnait  de  Fair  et  des  raff raichissant« ;  il  combattit  tonjoars  le  charlatanisme. 
Sa  fortane  passa  å  des  institntions  scientifiqaes ;  parmi  ces  legs  mentionnons 
200,000  francs  ponr  la  fondation  d'ane  bibliothéqae ;  il  existe  encore  les 
Badcliffe  Infirmary  et  Observatory.  Biehard  Mead  (1673—1754)  était 
grand    collectionnear    de    livres,  gravares,   peintures,   monnaies,  joyaax,   de 


3«< 

■lAnaBcritø  orientaoz,  grecs,  latins;  en  1702  parat  son  a  mechanieal  Aecouu 
øf  Poisoui,  Bur  le  Tenin  des  serpents ;  en  1704  de  Imperio  Soli*  ae  Lunae  i» 
Corpara  Humana;  en  1720  porut  son  Diseouråe  eanceming  Festilential  Con- 
tagiwn,  dans  leqael  il  insista  sur  la  natare  contagiense  de  la  peste,  soarent 
oombattae  alors;  en  1747  il  pnblia  de  Variolit  et  MorbilUe;  signalons  encore 
son  Mediea  Sacra  1749,  qni  traite  de  la  médecine  biblique.  La  demeore  de 
Mead  était  un  vrai  musée ;  &  sa  mort  ses  collections,  la  Bibliotkeca  Meadiana, 
farent  vendues  par  Tentremise  de  Samuel  Baker;  la  vente  dara  ringt-hnit 
joars;  les  priz  atteints  soDt  dérisoires  en  comparaison  de  ceuz  d'aajoard'hai ; 
l'éd.  princ.  de  la  bible  latine  de  1462  rapporta  700  francs,  l'éd.  princ.  de  Fline, 
Nat.  Hist.  1469,  seulement  400  frcs.;  en  revanche  TEpitome  de  Vésale  (1543) 
rapporta  216  frcs.;  le  tout  monta  å  400,000  francs.  A  sa  mort  la  canne  passa 
å  Anthony  Aeketc  (1722 — 1774),  connn  sartoat  par  sa  splendide  coUeetion  de 
olassiqnes.  A  sa  mort  Baker  et  Leigh  vendirent  la  bibliothéque  le  12  février 
1776  et  dix-neuf  jours  sui vants;  ]e  catalogae  x>orte  le  titre  Bibliotkeca  Aeke- 
viana  sive  Catalogus  Librorum  Rarissimorum  Antonii  Askew,  M,  D.  Farmi 
les  acquérears  on  trouve  Wm.  Hunter,  le  British  Museum  etc.  Les  livres 
atteignirent  des  priz  plus  élevés  qu'å  la  vente  de  Mead;  ainsi  le  Ciceron 
d'Olivet  payé  k  la  vente  Mead  367,60  frcs.  par  Askew,  alla  å  sa  propre  vente 
k  922,60  frcs.  Aprés  la  mort  d' Askew  la  canne  passa  å  William  Pitcaim 
(1711—1791),  qui  la  remit  å  son  neveu  David  Fiteaim  (1749—1804),  attachés 
tous  deux  au  St.  Bartholomews  Hospital.  Aprés  les  Pitcairn  Matthew  Baillie 
(1761—1823)  en  fut  le  propriétaire ;  dans  ces  temps  la  canne  cessa  d'étre 
Tornement  nécessaire  du  médecin;  aossi  aprés  la  mort  de  Baillie  sa  veuve  la 
présenta  au  College  of  Physicians  en  1826.  Baillie  avait  pour  mere  Dorothaea, 
la  soeur  de  John  et  William  Hunter;  ce  demier  lui  laissa  son  musée  et 
son  amphithéatre  d'anatomie,  ou  Baillie  et  Cruickshank  donnérent  bientot 
leurs  cours.  Baillie  coUectionna  et  prépara  plus  de  1000  spécimens  d'anatomie 
pathologique;  en  1796  apparut  son  ^The  Morbid  Anatomy  of  Same  of  the 
Most  Important  Parts  of  the  Human  Body\  ouvrage  qui  fit  époque  et  auqael 
il  igouta  en  1799  un  atlas  ^A  Series  of  Engravings  . . .",  exécutés  par  M.  Clift. 
A  partir  de  1799  Baillie  n'enseigna  plus;  il  devint  le  médecin  consultant  le 
plus  recherché  de  Londres.  Il  mourat  de  phthisie  le  23  septembre  1823. 
C'est  avec  Baillie  que  se  termine  Thistoire  de  la  canne,  premiere  et  seconde 
editions ;  dans  la  troisiéme  on  trouve  encore  des  détails  sur  plusieurs  célébrités 
postérieures  du  College  of  Physicians  et  une  notice  sur  des  portraits  et  des 
bustes  de  oette  institution. 

Pbbobns. 


La  France  Médieale  {1—6). 
M.  Delaonay  begins  the  fifty  second  year  of  this  journal  with  an  account 
of  Peffault  de  la  Tour  (1716—1811)  a  <*charming  and  gay"  physician  but 
terrible  to  his  friends  through  his  habit  of  sending  them  verses,  and  demanding 
testimonials.  He  at  length  gained  the  post  of  physician  to  the  Royal  military 
øchool  of  La  Fléche  (1764—1776)  where  he  distinguished  himself  by  his  aeal 


327 

for  fluiitation  and  inocalation.  £.  J.  Hamy  déøcribes  a  bast  of  Joseph  Dombey^ 
pbysician,  nataralist  and  explorer,  in  the  miueam  of  Måcon,  and  A.  Marie 
discosses  some  engraTings  of  Goya  from  a  medical  itand-point. 

In  No.  2,  the  A.  Préyost  commences  an  aoooant  of  the  conditions  of  medical 
itady  onder  the  Directory  and  Consalate.  Candidates  for  this  career  had  to 
b?  between  16  and  30,  and  were  expected  to  combine  with  love  of  liberty, 
liatred  of  tyrants  and  entire  deyotion  to  the  Eepublic,  irreproachable  morals, 
the  confidence  of  their  fellow  citizens  and  a  soul  open  to  the  sweet  sentiments 
of  hnmanity.  The  examiners  are  instructed  to  prefer  not  him  who  knows 
more  bat  him  who  knows  better;  and  who  endowed  with  good  judgment  and 
those  rare  qaalities  which  indicate  genius  will  have  more  aptitude  forgaining 
those  profoand  aoquirements  which  the  practice  of  the  healing  art  demands/* 

The  translation  of  the  chapter  on  scarlatina  from  Hirsch's  Geographical  and 
Historical  Pathology  is  completed  and  P.  Delaunay  gives  an  interesting  review 
of  Dr.  Hamy's  recently  pnblished  biography  of  Joseph  Dombey.  Prof.  Blån- 
chard  describes  an  old  speculum,  said  to  have  belonged  to  a  convent  of  listers 
of  St.  Clare,  which  he  has  presented  to  the  ''Société  Fran^aise  d'Histoire  de 
la  Médecine". 

In  No.  3.  A.  Prévost  eontinnes  his  account  of  the  medical  „éléves  de  la 
Fatrie"  and  gives  a  list  of  their  classification  at  the  end  of  the  year  V. 

The  reqairements  of  the  armies  made  it  impossible  to  carry  out  the  pro- 
posed  course  of  instruction  and  many  students  were  called  to  active  service 
after  a  few  months  instruction  in  anatomy  and  surgery.  Louis  de  Bibier 
pablishes  the  statutes  of  the  surgeons  of  Kiom  in  Auvergne  in  the  XVIIIth 
Century.  Aspirants  for  that  dignity  had  to  undergo  five  examinations  and 
perform  a  "chef  d'oeuvre",  unless  they  confined  their  practice  to  the  country,  in 
which  case  they  were  only  required  to  pass  two  examinations. 

In  No.  4.  L.  de  Hi  bier  supplements  his  former  account  of  pbysicians  and 
surgeons  enobled  under  the  Empire  by  a  list  of  Le*  anohlis  de  V Anden 
Bégime.  He  does  not  mention  Jacques  Coitier  the  notorious  physician  of  Louis 
XI,  from  which  crafty  monarch  he  extracted  many  honours  and  riches. 
L.  Le  Pileur  contributes  some  bibliographic  notes  on  two  early  writers  on 
Syphilis,  Francesco  Lopez  de  Villalobos  the  Spanish  poet  physician  to  Charles 
V  and  Philip  II  and  the  more  famous  Frenchman,  Jean  Fernel  physician  to 
Henri  IL  The  editor  Dr.  A.  Prieur  continues  a  reriew  of  Delaunay's  recent 
work  on  Le  monde  medical  Parisien  au  XVIIIe  siécle,  and  M.  Delaunay 
himself  gives  a  short  historical  note  on  artificial  eyes. 

No.  6  opens  with  an  interresting  correspondence  between  Guy  Patin  and  a 
maitre  Jean  Bineteau  in  which  the  redoubtable  opponent  of  antimony  and 
the  "chemists"  found  a  worthy  antagonist.  M.  Delaunay  joins  with  this  an 
account  of  Bineteau  and  his  book  "La  Saignée  réformée".  A.  Prévost  continues 
his  account  of  medical  stadies  under  the  Directory  and  Consulate,  and  gives 
details  of  the  general  examination  of  the  year  IV.  Most  of  the  candidates 
are  marked  F  or  T  F  that  is  Faibles  or  Trhs  Ifaibles.  There  is  also  a  short 
biography  of  the   recently   deceased  médecin  inspecteur  general  Leon  Colin, 


3»8 

and  a  list  of  his  nameroas  writings,  most  of  whioh  are  upon  epidemiologj. 

In  No.  6,  Leon  Mac-Auliffe  pablishes  a  note  on  Pierre  Logeais.  Sargeon 
Major  of  Cavalrj  (1735 — 1738)  who  has  left  in  manoscript  a  list  of  medica- 
ments  given  to  officers  of  the  Gramont  Cavalry  regiment  mainly  for  tbe 
cnre  of  venereal  disease.  There  is  also  an  interesting  appendix  describing  the 
dnties  of  army  surgeons  in  the  hospitals.  The  continnation  of  the  accoant  of 
medical  stadies  under  the  Directory  shows  that  grave  disorders  arose  ascribed 
partly  to  former  priests  of  doubtful  civism,  great  nnmbers  of  whom  became 
medical  students,  and  partly  to  the  limited  time  allowcd.  <'The  memory  of 
the  students  was  crammed,  their  hånds  were  rapidly  exercised  and  they  were 
then  sent  to  oomplete  their  apprenticement  on  the  field  of  battle." 

Besides  the  articles  here  mentioned,  each  number  contains,  as  usual,  nume- 
rous  reyiews  and  extracts  of  medioo-historioal  interest. 

E.  WiTHUrOTOK. 
OÉOOBÅPHIB  MÅDICALB. 


Moeurs,  coutume$  et  usages  det  natift  de  VOuett  de  VAfrique  et  leure 
rapports  avec   les   maladies  tnentaleSf   d'aprés  Wbllman,    Médecin 
d*Angola.  (New- York  méd.,  21  ayril  1906,  p.  842). 
Bésumé  interessant  qui  nous  apprend : 

lo.  Que  les  indigénes  consomment  beaucoup  de  biére  de  mai's,  et  souvent 
s'enivrent  avec ;  qu'ils  consomment  aussi  de  Teau  de  vie,  ou  plutåt  du  yin  de 
palme  (comme  dans  prosque  toute  TAfrique  tropioale).  Il  faut  y  joindre  le 
rhum  qui  est  maintenant  d'un  usage  courant,  et  qui  pousse  å  Talcoolisme  rapide. 
2o.  Que  le  tabac  å  priser  Temporto  sur  le  tabac  k  furner  dans  la  consom- 
mation;  qu'il  n'est  jamais  chiqué. 

3o.  Que  le  haschisch  (cannabis  sativa)  est  fumé  par  un  certain  nombre 
de  natifs; 

4o.  Que  la  noix  de  Eola  (Sterculia  acuminata)  est  d'un  usage  si  general, 
que  créoles  et  indigénes  la  considérent  comme  indispensable  å  Tacclimatation, 
au  point  que  le  dicton  est  populaire: 

„Qui  ne  mange  la  Eola" 
„Ne  peut  vivre  en  Angola!'' 
5o.   Que  l'écorce  de  O.  Kapilangau  (Burkea  africana)  est  måchée  générale- 
ment,   mais  sert  aussi  comme  aphrodisiaque  aux  femmes,  qui  se  Tintroduisent 
dans  le  vagin. 

Malgré  tous  ces  exces  nuisiblcs,  les  maladies  mentales  sont  rares  en  Angola. 
Les  rares  cas  constatés  ont  été  imputés,  sans  preuves  d'ailleurs  dit  Wellman, 
å  la  fumée  du  Haschisch. 

6.  Tbbills. 


Hamilton   Wbioht.   A  fatal  case  of  acute  cardiae  beri-beru  (British 
medical  Journal  1906.  May  12.  S.  1905.) 
In   einem   in   London   bei  einem  indischen  Matrosen  zur  Beobach  tung  und 
Sektion    gekommenen   Falle   von   akuter  cardialer   Beri-beri   fand    Ver&sser 


329 

Nekrose  der  Schleimhaat  des  Magené  und  Ddodenams  and  in  der  nekrotiBoheii 
Schleimhaut  einen  fiazillug,  der  dem  yon  ihm  frdher  aaf  der  Malåyischen 
Halbinsel  in  Fallen  aknfcer  fieri-beri  gefandenén  glich.  Denselben  Bazillås 
konnte  er  auoh  ans  Inhalt  und  Schleimhaat  des  Magens  and  Daodenanis 
snehten,  wahrend  Blut  and  Leber  sich  steril  rerhielten.  Die  der  Arbeit  bei- 
gegebenea  Abbildangen  sind  léider  flehr  mangelhåft,  aaf  der,  welohe  die 
Bazillen  in  der  Schleimhaat  darstellen  soli,  ist  absolat  nichts  zvl  sehen. 

SCHBUBB. 


Ike  Journal  of  tropical  Medicine, 

In  No.  1  (1.  Jannar  1906)  behandelt  znnåchst  Aldo  Castellani  die  Frage: 
Isi  Tawt  Syphiliå?  Er  rerneint  dieselbe.  Die  klinischen  Symptome  — 
die  tortiaren  Erscheinangen  erwahnt  er  mit  keinem  Worte  —  die  geogra- 
phische  Yerbreitnng  and  die  pathologische  Hbtologie  —  die  angefiihrton 
Unterschiede  sind  nach  Ansicht  des  Referenten  keine  dnrchgreifenden  — 
sprechen  nach  seiner  Meinung  dagegen.  Die  zaerst  Ton  ihm  in  Yaws-Papeln 
gefandenén  Spiroohaeton  halt  er,  obwohl  sie  morphologisch  von  der  Spirochaete 
pallida   nicht  zc  anterscheiden  sind,  fiir  biologisch  rerschieden. 

Sodann  wird  Ton  P.  N.  Gerrard  dn  einfacker  und  billiger  Pendelapparat 
fSr  Leiåhman-  und  andere  Fdrbungen  beschrieben  and  abgebildet. 

No.  2  (16.  Jannar)  bringt  znerst  einen  Aafsatz  yon  W,  Rartigan  iiber 
iauglicke   und  untauglicÅe  Pereonen  fur  den  Aufenthalt  in  toarmen  Klimaten. 

Dann  behandelt  Edward  H.  Boee  die  Frage  iee  Infektionemodue  hei  Malta- 
Fieher.  Aaf  Grand  yon  Speknlationen  and  sehr  primitiyen,  an  sich  and  anderen 
Personen  angestellten  Versnchen  kommt  er  zn  dem  Schlosse,  dass  die  Ueber- 
tragnng  dieser  Krankheit  dnrch  Insekten  erfolgt,  obwohl  es  experimentell 
nicht  gelang,  dnrch  Stiche  yon  Moskitos,  die  yorher  Blnt  yon  Kranken  gesangt 
hatten,  Malta-Fieber  zn  erzeagen. 

A.  J.  B.  Duprey  bespricht  die  Maehitowurmtr  von  Trinidad  und  ihrewahre 
Natur.  Es  handelt  sich  bei  denselben  nach  seiner  Ansicht  nm  Laryen  yon 
Dermatobia  noxialis.  Er  glaabt  abweichend  yon  der  allgemeinen  Annahme, 
dass  yon  dieser  die  Eier  nicht  anf  die  B^nt  yon  Tieren  and  Menschen, 
sondem  anf  die  Blatter  and  Zweige  yon  Banmen  gelegt  werden  and,  wenn 
dieselben  dnrch  den  Wald  streifen,  znfallig  anf  sie  gelangen. 

In  dem  folgenden  let  Malta-Fieber  Malta  eigentumlieh  1  betitelten  Anfsatze 
teilt  LlevoelUfn  P.  Phillipe  6  yon  ihm  in  Cairo  beobachtete  Falle  mit 
ond  erwahnt,  dass  aach  in  Port  Said  die  Erankheit  herrscht. 

No.  3  (1.  Febrnar)  bringt  den  Schlnss  yon  F.  C.  Wellman's  Mitteilungen 
aui  Angola  and  eine  Skizze  der  Put  nach  Beobaehtungen  in  Britiech-Oeta/rika 
yon  Jamee  A,  Hara/n. 

Ansserdem  beriohten  Allen  Perry  and  Aldo  Castellani  aber  einen  Auehrueh 
wn  akuter  kontagioeer  Conjunetivitie  auf  Ceylon^  bei  der  im  Sekreto  der  Kæh- 
Weekewmhe  Bazillås  gefanden  warde. 

No.  4  (15.  Febraar)  enthålt  einen  Aafsatz  yon  Jamee  Farquhareon  Leye 
betitolt   Bhino-pharyngitie  mutilane  (destruierende  ulceroee  Bkino^haryngitie) 


330 

mm  ProbUm  ier  tro^Håekm  Paikologie.  Ferl  kilt  die  deiiraiømiden  Geachwai« 
det  Bachens,  det  Gaamens  and  der  Naae,  weldie  aiu  einielnen  Yaws-Landeni, 
wie  Bominicft,  F^i-IiiMln,  beøchiieben  woiden  sind,  ond  die  er  selbøt  anl 
Oeimm  (Polynesien)  beobachtei  hat,  nicht  for  Manifestationen  der  Taws  oder 
einer  anderen  konstitntionellen  Kmnkheit  (Taberknlose,  Syphilis,  Lepra), 
iondem  far  eine  besondere  ortliche  Krankheit  anbekannten  Ursprongs.  £r 
findet  eine  Stfttse  far  seine  Ansicht  namentiich  darin,  dass  diese  Affektion 
nieht  in  allen  Yaws-Landem  yorkommt.  Daza  ist  za  bemerken,  dass  aber 
tertiare  Erseheinangen  der  Taws  fiberhaapt  nar  aas  bestimmten  Yaws-Landem 
berichtet  wird. 

In  No.  5  (1.  Mars)  gibt  Philip  Bon  eine  Sobilderang  des  Zeekenjiéten 
Ton  Uganda. 

No.  6  (16.  Mare)  enthiilt  eine  Arbeit  von  Andrew  Balfour  Oher  eiae  Haemo- 
gregarine  bei  Saugetieren  (U.  jacoli  oder  U.  balfonri)  und  einigø  Notizem  Ober 
Trgpanoåomiant  im  englisek^aggpHiehen  Sudan. 

SCHSUBS. 


ÉPIDÉMIOLOGIE. 


A.  Fbstk  buboviqub.  1.  Japon.  Kobe,  da  16  avril  aa  14  mai  20  (17).  Oåaka, 
da  22  arrii  aa  4  mai  7  (6).  Da  1  aa  16  mai  qaelqaes  cas  k  Nischinamiga 
(pres  d'Osaka);  å  Awaji  (pres  de  Kobe)  et  å  iTotfroya  (pres  d'Osaka).  ^otsiom, 
en  mårs  204  (167),  dont  respect.  77  (47),  66  (49),  27  (11),  22  (23),  12(7),  10(9) 
et  1  (1)  dans  les  districts  de  Xagi,  de  Torokon,  d^Ensoaiko,  de  Uozan,  de 
Taina'n,  de  Taipeh  et  de  Kiloang.  En  ayrii  800  (002)  dont  respect.  613  (396), 
72  (48),  69  (49).  68  (4S),  »  (46),  24  (18>  et  4  (4)  dans  les  districU  de  Kagi, 
de  Hosan,  de  Tainan,  d'Ensoaiko,  de  Torokoa,  de  Taipeh  et  de  Biaritsoa. 
2.  Ckine,  Swatow,  pendant  le  mois  d'avril  plasiears  déeés.  Song-Kong,  da  27 
mai  aa  2  jain  73  (72);  da  3  aa  9  jain  51  {4S).  Z,  Australie.  Nouvelle  Mollande. 
QutMtland,  Brisbane,  da  16  aa  21  ayril  2  (1);  da  22  aa  28  ayril  O  (O);  da 
29  avril  aa  4  mai  1  (1);  da  6  aa  11  mai  O  (0).  Pendant  ces  qoatre  semaines 
on  n'a  pas  observé  des  rats  et  des  soaris  pestiférés.  Boekkampton,  da  8  aa 
U  ayril  4  (1);  da  16  aa  21  ayril  4  (4);  da  22  aa  28  ayril  O  (O);  da  29  ayril 
aa  6  mai  O  (0).  On  a  continné  d'attraper  qaelqaes  rats  infectés.  Nomvellee 
Galles  du  8ud.  Sgdneg,  da  7  aa  10  mai  1  (1).  Australie  oeeidentale.  Perth,  da 
21  aa  27  mai  (1).  4.  Siam.  Bangkok,  da  26  aa  31  mårs  6(4);  pendant  le  mois 
d'ayril  on  n'a  obseryé  aaoan  cas.  6.  Indes  anglaises  orientales: 


10—16  mai 

17- 

-83  mai 

24— 30  mai 

Indes  mUbres 

18807  (11414) 

18061 

.  (11783) 

8684  (7660) 

Bombag  (Présid.) 

(1371) 

(1002) 

(721) 

Bengale 

(828) 

(422) 

(90) 

Provkues  Unies 

(918) 

(1271) 

(861) 

le  Punjab 

(7896) 

(9248) 

(«87(>) 

x^aehewHre 

(218) 

(280) 

(189) 

Birmø 

(126) 

(96) 

(69) 

331 

6.  Empire  ottoman.  JOjeddah,  da  28  mai  aa  3  jain  13  (7);  da  4  aa  10  jain 
8  (9);  da  11  aa  17  jain  7  (7).  la  Mecqut,  le  8  jain  1.  Candirah,  da  11  aa  17 
jain  (1).  7.  Egypte,  da  26  mai  aa  1  jain  14  (8)  (dont  1  cas  de  peste  palmo- 
naire);  da  2  aa  8  jain  10  (9)  (dont  4  cas  de  peste  palmonaire) ;  da  9  aa  15 
jain  9  (8);  da  16  aa  22  jain  3  (2);  dont  9  (4).  4  (3),  —  (— ),  —  (— )  a 
Samahut-,  2  (1),  1  (-),  1  (2),  -  (-)  ^  PorUSaidx  1  (1),  -  (-),  -  (1),  1(1) 
&  Tantahi  1  (1),  -  (-),  -  (-),  -  (-)  k  Girgeh;  1  (-),  2  (3),  6  (2),  1  (1) 
k  Åleæandrie;  -  (1),  -  {-\  -  (-).  -  (-)  ^  ^eneh;  -  (-).  3  (3),  3  (3), 
-  (— )  å  Deeknek;  —  (— ),  —  (— ).  —  (— ),  1  (— )  k  Bebek,  8.  Brétil.  Bahia, 
da  25  mårs  au  11  mai  24  (14).  Bio  de  Jatieiro,  da  23  avril  aa  27  mai  2  (1). 
9.  Chile.  Tina  del  Mar  (bains  de  mer  pres  de  Yalparaiso),  le  10  mai  13  (3). 
Valparaiso,  le  14  mii,  qaelqoes  cas. 

B.  Cholbba  asutiqub.  1.  Calcutta,  da  29  avril  aa  5  mai  (89);  da  6  aa  12 
mai  (42);  da  13  aa  19  mai  (37);  da  20  aa  26  mai  (25).  2.  Birma  Moulmain, 
da  6  aa  12  mai  (1).  3.  Straite-Settlemente.  Pinang,  le  30  ayril  1  (indigéne 
arriTé  das  contrées  contaminées).  Nibong  Tibal  (proT.  de  Wellesley),  da  10 
ayril  an  11  mai  107  (81);  déclaré  exempt  de  oontamination.  Dietrict  de  Kouran 
(proT.  de  Perak),  da  9  aa  12  mai  64  (34).  Singapore,  da  2  aa  8  mai  25  (22); 
da  9  aa  15  mai  24  (18);  da  16  aa  22  mai  14  (16);  da  23  aa  29  mai  5  (4). 
4  Siam.  Bangkok,  da  3  férrier  aa  14  avril  224  (198). 

C.  FiXTBB  JAUNB.  1.  Brétil,  Pemambuco,  da  15  aa  30  ayril  (2);  Bio  de 
Janeiro,  du  23  ayril  aa  13  mai  4  (3).  2.  Cæta  Bica,  le  20  jain  1.  3.  Cuba. 
Havane,  da  18  féyrier  aa  7  jain  1;  da  8  aa  12  juin  1  (1);  da  13  aa  21  join 
2.  3.  Ecouador.  Quayaquill,  da  25  au  30  ayril  (59).  4.  Etate  Unisd^AmMque 
teptentrionale.  Etat  de  Miisietippi.  Station  de  quarantaine  du  Qolfe  (de 
Mexiqae),  da  30  mai  aa  6  jain  3  (0),  2k  bord  da  yapear  MWhitehall"  arriyé 
de  Colon.  5.  Honduras.  Choloma,  da  22  ayril  aa  13  mai  encore  des  cas. 
Pimientt^  da  4  aa  9  jain  11.  6.  Mexique  Prov.  de  Vera  CruM.  CoaUaeoalcot, 
le  26  mai  1  (1).  Prov.  de  Yucatan.  Mérida,  le  12  mai  1;  da  13  aa  19  mai 
2  (1);  du  20  au  26  mai  1 ;  du  27  mai  aa  2  juin  (1).  7.  Saint-Domingue.  La 
Vega,  le  9  jain  qaelqaes  cas. 

(D'aprés  le  naméro  2373  du  ^British  Medical  Journal",  les  naméro8  24 — 27 
des  MYeroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes"  (Berlin)  et  les 
Duméros  22—25  des  „Public  Health  Keports"  (Washington).) 

Amsterdam,  le  9  jnillet  1906.  Binoblino. 


SiiMire  (Jiillet  188B.)  XI«  Aiiii. 

Dr.  Thbo.  Witbt,  Ein  Grosser  Exorcismas  im  XIX.  Jahrhandert,  235—291. 
—  Dr.  A.  Gkyl,  Die  Geschichte  des  Boonhayse'schen  Gføheimnisses,  292—313. 
•—  M.  J.  Låchtik,  Fremde  Aente  im  Moskontischen  Beioh,  314—321.  — 
Dr.  EsiCH  Ebstbdt,  Ueber  die  Fortpflanznngageaohwindigkeit  der  Nerren- 
reisang,  322—323. 

Bevue  libliograpkique.  (Hist  de  la  méd.,  324 — 325.)  lYeuburgeri  Max, 
Gesohichte  der  Medixin,  324—325. 

Betme  det  Périodiques,  325—330.  (Hist  de  la  méd.,  325—328.)  The  Sjm- 
ponom  ot  the  Gold-Headed  Cane,  Ball.  of  the  Johns  Hopkins  Hosp.,  toI. 
XVn.  325—326;  La  France  Médicale  (1—6).  326—328. 

(Q^o^.  medie.,  328—330.)  Wellman,  Moeors,  coatumeB  et  osageB  des  natifs 
de  rOnest  de  TAfriqae  et  leurs  rapports  arec  les  maladies  mentales,  (New- 
York  med.,  21  avril  1906),  328;  Hamilton  Wright,  A  HM  case  of  acate 
cardiao  beri-beri.  (British  medical  Journal  1906.  Maj  12),  328—329;  The 
Journal  of  tropioal  Medicine,  329—330. 

Épidémiologie,  330—331. 


ZUR  HYGIENE  DER  ALTEN  INDER,  i) 
VON  Dr.  E.  HAGEMANN,  Bonn  ajR, 


Die  indische  Kultur  ist  eine  der  åltesten,  denn  bei  seinem  Eindringen 
in  die  vorderindische  Halbinsel  im  Beginne  des  2.  vorchrist- 
lichen  Jahrtausends  brachte  das  Kulturvolk  der  Arya  aus  seiner  Urheimat, 
dem  Gebirgslande  im  Nordosten  des  Kaspischen  Meeres  (nach  Max 
Dunckers  Annahme)  bereits  eine  ausgebildete  Sprache  und  manche  tech- 
nischen  Fertigkeiten  z.  B.  die  Kunst  des  Spinnens  und  Webens,  sowie  die 
der  Bearbeitung  von  Metallen  mit. 

Seine  Sprache,  das  Sanskrit,  ist  ein  selbståndig  entwickelter  Zweig  der 
alten  arischen  Ursprache,  den  zu  treiben,  es  —  nach  der  Aussprache  des 
beriihmten  Sprachforschers  Max  Muller  —  einer  Zeitdauer  von  Jahr- 
tausenden  bedurfte. 

Zur  Zeit  Alexanders  des  Grossen  war  das  ganze  Panjab,  in  dem  die 
Arya  sich  zuerst  sesshaft  machten,  schon  ein  hochkultiviertes  Land  mit 
sorgfaltigem  Ackerbau,  starker  Viehzucht,  gut  erhaltenen  Landstrassen, 
geordnelen  staatlichen  Einrichtungen  und  zahlreichen  Stådten. 

Megasthenes  2)  sagt,  dass  deren  Zahl  in  dem  måchtigen  Ganges-Reiche 
der  Prakya  (Prasier)  so  gross  sei,  dass  er  sie  nicht  angeben  konne,  und 
Strabo  3)  bat  berichtet,  dass  in  dem  nicht  so  grossen  Reiche  des  Porus, 
der  gegen  Alexander  kåmpfte,  sich  300  Stådte  befunden  hatten. 

Da  nun  die  Sorge  fiir  die  Gesundheitspflege  der  Gradmesser  flir  die 
Kultur  zu  sein  pflegt,  war  zu  erwarten,  dass  schon  in  friiher  Vergangen- 
heit  die  Inder  sich  mit  der  Hygiene  beschåftigt  haben  und  wir  finden 
dies  beståtigt,  wenn  wir  ihre  Geschichte  verfolgen. 

Darsasthra  4),  der  Herrscher  im  Reiche  von  Ayodya  (Oude)  im  5.  vor- 
christlichen  Jahrhunderte  schon  war  bemiiht  um  das  Gesundheitswohl 
seiner  Untertanen,  Tschandragupta,  wahrscheinlich  ein  Usurpator,  der 
KOnig    des   grossen    Prakya-Reiches,    der   die   im  Altertum  bedeutendste 


1)  Yergl.  Janus,  Mai  1904. 

2)  Megasthenea  Indica  ed  £.  Å.  Schwanbeek  Bonn  1846  Fragment  26.  Der  Arzt 
Megasthenefl  berichtet  als  Augenzeuge,  da  er  sich  nicht  lange  nach  Alexander's  Tode 
eine  Reihe  von  Jahren  als  Gesandter  des  Seleucus  Nicator  bei  Tshandragupta,  dem 
Konige  des  Prakya-Reiches,  aafbielt.  Er  hinterliess  wertrolle  Nachrichten  Aber  das  alte 
Indien  in  seinem  Werke :  „Indica",  von  dem  jetzt  nur  noch  Bruchstflcke  vorhanden  sind. 

3)  Strabo  Geographica.  Lib.XV,  C.  I,  29. 

4)  Yen  Bohlen.  Das  alte  Indien  1889,  B.  II,  S.  47  p.p. 

1906.  23 


334 

Stadt  Indiens,  Palibothra  i),  eroberte  und  zu  seiner  Hauptstadt  machte 
gegen  Ende  des  4.  Jahrhunderts,  schuf  eine  Reihe  sanitarer  Einrichtungen. 

Der  gefeierte  A^ka  von  Magadha,  welcher  den  Buddhismus  zur  Staats- 
religion  in  seinem  Lande  maclite,  erbaute  Krankenhåuser  flir  Menschen 
und  Tiere  und  Asyle  fur  Sieche  und  Greise  2)  im  3.  Jahrhunderte  vor 
Christo. 

Er  sowohl,  wie  der  ira  letzen  vorchristl.  Jahrhundert  lebende, 
bekannte  Gdnner  der  Kunste  und  Wissenschaften,  Vikramaditya,  Hess 
durch  besondere  Siaatsbeamie  aus  dem  [Irztlichen  Stande  dauernd  den 
Gesundheidszustand  des  Landes  Uberwachen. 

In  der  i.  (vedischen)  Geschichtsperiode  der  arischen  Inder,  als  sie 
noch  ihre  heimatlichen  Gottheiten  Indra,  Varuna  und  Agni  verehrten 
und  sich  zunåchst  nach  Besiegung  der  Urbewohner  5)  im  Nordwesten 
Indiens,  dem  Panjab  sesshaft  gemacht  hatten,  bestanden  bei  ihnen  noch 
keine  Kasten  4).  Sie  besassen  auch  noch  keine  1  empel,  aber  heilige  Hymnen, 
die  durch  Tradition  unter  den  Priestern  (Rishi's)  sich  fortpflanzten. 

Viele  derselben  sind  in  dem  wohl  schon  um  die  Mitte  des  2.  Jahr- 
tausends  vor  Christo  entstandenen  Rig- Veda  enthalten,  den  wir  noch  jetzt 
besitzen. 

In  diesem  so  alten  Werke  finden  sich  schon  hygienische  Vorstellungen. 

Fleissige  Bewegung  in  freier  Luft  unter  dem  Einflusse  der  Winde  und 
håufiges  kaites  Baden  wird  als  gesundheitstårkend  und  leben verlångemd 
empfohlen  5). 

Bemerkenswert  ist,  dass  schon  in  diesem  Werke  ein  årztlkher  Stand 
erwåhnt    und   als  notwendig  zur  Erhaltung  der  Gesundheit  erklart  wird. 

1)  Arrian  Indica  Cap.  10.  Strabo  a.  a.  O.  Lib.  XV,  C.  I,  86.  Strabo  berichtet,  daas 
das  ebenso  g^rosse  als  reicho  Palibothra  am  Ganges,  dort,  wo  der  Bonus  in  denaelben 
mQndet,  die  Gestalt  eines  Rechteckes  von  80  Stadien  Lange  und  15  Stadien  Breite  hatte 
und  mit  einem  tiefen  wasserreichen  Graben  und  einer  Mauer  mit  64  Toren  umgeben  war. 

Die  RuTnen  der  Stadt,  die  im  Sanskrit  „Pataliputra"  heisst,  befinden  sioh  nooh  jetit 
bei  der  Stadt  Patna. 

2)  Hirsohberg  („Um  die  Erde"  1S94,  S.  454)  nennt  A^ka  den  Constantin  der  Buddha- 
Lehre  und  sagt,  dass  das  2.  seiner  14  in  Felsen  g^meisselten  Staatsgebote  gelautet  håbe: 
„Aerztliche  lIQlfe  ist  fQr  Menschen  und  Tiere  lu  besohaffen.  Die  Landstraasen  sind  mit 
„Baumen  und  Brunnen  zu  versehen." 

8)  Herodot  Histor.  lib.  UI,  C.  90  und  98  —  Diodor  Bibliotheca  hiatorica  Ub.  H, 
C.  89  —  Plinius  Histor.  natural.  lib.  XVI.  C.  17  —  schildern  diese  Ureinwohner  als 
eine  andtre  Rasse  mit  Negertypus  und  auf  einer  niedrigen  Kulturstufe  stehend,  mit 
kransen,  schwarzcn  Haaren,  eingedriickter  Kasenwurzel,  starken  Backenknochon  nad 
vorspringendem  Unterkierer. 

4)  Nach  Forbigår  stammt  das  Wort:  „Kaste"  aus  dem  Portugisischen  und  beseiohnet 
dort  eigentlich  „Rasse"  bei  Tieren  z.  B.  bei  Pferden.  Das  Sanskritwort  heisst:  ,y«tya'\ 
Diodor  nennt  sie:  fii^r,  Strabo:  ysviac  Plinius:  „genera". 

5)  Haser  Lehrbuch  d.  Geschichte  der  Medizin,  1875,  B.  I,  8.  10  und  15. 


335 

Von  besonderer  Bedeutung  fur  die  indische  Hygiené  war  die  2.  (brahma- 
nische)  Geschichtsperiode,  in  der  die  alten  Gottheiten  raehr  zurucktreten 
und  der  heiligen  Trimurti  den  Platz  råumen  mussten. 

In  ihr  bildete  sich  das  noch  heute  bestehende  K^stenwesen  heraus, 
deren  oberste,  brahmanische  mit  ausserordentlichen  Vorrechten  hochtiber 
allen  anderen  —  ausgenommen  die  aus  den  Kschetria  entnommenen 
Kdnige  1)  —  steht,  (iberall  die  Richter  im  Lande  stellt  und  die  heiligen 
Veden  ausdeutet. 

In  diese  Periode,  die  mit  dem  8.  Jahrhunderte  v.  Chr.  beginnt,  setzt 
die  indische  Tradition  das  Leben  und  Wirken  Manu's  des  Gesetzgebers, 
der  fur  die  indische  Kultur  wichtigsten  Persdnlichkeit. 

Aeltere  Indologen  behaupten,  dass  er  im  Beginne  des  8.  vorchristlichen 
Jahrhunderts  gelebt  hat,  lones  und  Chézy  setzen  sein  Wirken  vor  Beginn 
des  5ten. 

Neuere  Forschungen  haben  indessen  seine  persOnliche  Existenz  in 
Zweifel  gezogen  und  angenommen,  dass  das  beriihmte  Gesetzbuch,  welches 
ihm  zugeschrieben  wird,  „Manava-Dharma-^astra"  2),  das  ein  hochent- 
wickeltes  Hygiene-System  enthålt,  nicht  die  Arbeit  einer  einzelnen  Person, 
sondem  die  der  Brahmanen-Schule  der  Manavas  sei,  die  den  Namen  des 
mythischen  Urmenschen  der  Arier  als  den  des  Verfassersangegeben  hatten. 

Ich  bin  deshalb  ausser  Stande,  etwas  Sicheres  Uber  Manu*s  Lebenszeit 
anzugeben  und  will  auf  das  dariiber  ausfuhrlich  Vorgebrachte  in  den 
Annales  du  Musée  Gumet  hinweisen. 

Da  diese  Gesetze  noch  zu  Megasthenes  Zeiten  3)  nicht  niedergeschrieben 
waren,  sondem  durch  miindliche  Tradition  unter  den  Brahmanen  fort- 
gepflanzt  wurden,  ist  anzunehmen,  dass  manche  Verånderungen  der 
ursprUnglichen  Abfassung  im  Laufe  der  Zeit  eingetreten  sind. 

Im  Grunde  sind  es  aber  doch  „die  Gesetze  Manu's"  geblieben  und  sie 
haben  das  Fundament  gelegt  fur  das  religi6se  und  staatliche  Leben  des 
indischen  Volkes,  so  dass  Manu  als  der  indische  Kulturstifter  bestehen  bleibt. 

Sie  haben  ihre  Geltung  behalten  bis  auf  den  heutigen  Tag,  die  in  ihnen 


1)  Der  KSnig  wurde  zwar  nioht  aas  der  Brahmanen,  sondem  aus  der  Kriegerkaste 
genommen,  da  ihm  die  LandesYerteidigung  oblag,  stand  aber  naoh  altindisoher  Lehre 
fl6«r  qIUh  Menschen;  Mann  (Oesetzbuch  lib.  VII,  8)  nennt  ihn  eine  „grosse  Gottheit  in 
menschlicher  Oestalt  erscheinend."  Ihm  gehorte  alles  Land  ausser  dem  Tempelgute. 
Trotzdem  war  auch  er  Yon  einem  stftndigen,  ans  Brahmanen  bestehenden  Rate  umgeben, 
dessen  EinflClssen  er  sich  nicht  entzlehen  konnte,  wie  wir  bei  Strabo'Geographica  lib. 
XV,  C.  I,  40,  Diodor  lib.  II,  1.  41  und  Plinius  lib.  YI,  1.  19  lesen. 

SJ  Manava  Dharma  9<^8tra.  Les  lois  de  Manou,  exposé's  par  Brlghou,  traduit  du 
Sanscrit  par  G.  Btréhly.  Paris  1893,  Préfaoe  pag.  Y— XXIIL 

8)    Strabo  Geographica  lib.  XY,  C.  2,  58  und  68. 

28* 


336 

vorgeschriebene  strenge  Kasten-Einteilung  des  Volkes  ist  geblieben,  ebenso 
die  Lehre  von  der  Gotterdréiheit  Brahma,  Vischnu  und  Siva.  i) 

Wir  haben  uns  hier  nur  mit  den  socialhygienischen  Geloten  in  dem 
Gesetzbuch  Manu's  zu  beschåftigen,  miissen  aber  auch  die  Gesetze 
Yagnavalkya's  2)  in  Betracht  ziehen,  der  in  den  ersten  Jahrhunderten 
unserer  Zeitrechnung  gelebt  hat,  da  er  nåchst  Manu  fiir  Indiens  Kultur- 
leben von  der  grOssten  Bedeutung  war  und  sich  zu  Manu  ganz  åhnlich 
verbalt,  wie  bei  den  Chinesen  Meng-tse  zu  Kong-fu-tse. 

Als  weiser  Menschenkenner  kleidete  Manu  seine  hygienischen  Gebote 
in  ein  religidses  Gewand  und  stellte  sie  direkt  als  gOttliche  Gebote  hin, 
weil  er  wusste,  dass  er  dadurch  allein  in  jenen  weit  zuruckliegenden 
Zeiten  ihnen  Befolgung  sichern  wurde. 

Nossig  3)  sagt,  dass  Manu  die  hygienischen  Bestim mungen  „aus  v6lker- 
padagogischen  Grunden  vielfach  maskiert"  und  z.  B.  das  Wort  „rW«" 
fur  ^^esund'*  gesetzt  håbe.  Streng  befiehlt  er  seine  Satzungen  zunåchst 
nur  den  Bahmanen,  in  denen  er  ein  bcsonders  gesundes  Geschlecht 
heranziichten  wollte,  allen  Uebrigen  zum  Vorbilde. 

Den  anderen  Kasten  empfiehlt  er  sie  dringend  zur  Nachachlung,  indem 
er  wiederholt  betont,  dass  hierdurch  sowohl  das  leibliche  Wohlsein,  aho 
die  Gesuftdhcity  als  das  Heil  der  Seele  im  kunftigen  Leben  gesichert  iilirde. 

Ausser  Stande,  hier  die  ganze  Fiille  der  hygienischen  Gebote  Manu's 
anzufiihren,  werde  ich  mich  bemiihen,  diejenigen,  die  mir  besonders 
wichtig  erschienen,  zu  bringen, 

Zunåchst  handelt  es  sich  um  die  Nahrungsmittel-Hygiene. 

Manu  war  ersichtlich  bestrebt,  sein  Volk  von  dem  Genusse  alier  der 
Nahrungsstoffe  abzuhalten,  die  er  nicht  fur  bekdmmlich  hielt. 

Da  er  selbst  die  vegeta rianische  Lebensweise  fur  die  gesunderte  hielt, 
hat  er  diese^  den  Brahmanen  unbedingt  anbefohlen,  sie  aber  auch  allen 
Uebrigen  als  die  beste  hingestellt: 

„Der     Brahmane4)    darf    nicht    Knoblauch    Zwiebeln,    Chalotten 

„Champignons  und  Pflanzen,  die,  im  Schmutze  wachsen,  geniessen." 

„Das  10te  Baumharz,  das  von  selbst  oder  aus  Einschnitten  hervor- 

„quillt   und  die  Milch  einer  Kuh,  die  vor  kurzem  gekalbt  hat,  muss 

„sorgfåltig  gemieden  werden." 


1)  Wuttke  (Geschichte  des  Heidentums,  B.  II,  S.  802)  deutet  die  Namen;  nErhabener, 
Durchdringender,  Vcriiichtender/*  von  Bohlen  a.  a.  O.  B.  I,  8.  213  sagt,  ihre  allegorische 
Bedeutung   sel;    „Sonne   oder  Entstehen,  Wasser  oder  Erhaltuug,  Feuer  oder  Yergeben." 

8)    Yagnayalkya's  Gesetzbuch  herausgegeben  von  A.  Stenzler.  1849. 

8)    Nossig  EinfQhrung  in  das  Studium  der  eozialen  Hygiene  1894,  S.  11. 

4)     Manu  Gesetze  Ub.  V,  5,  C,  8,  9. 


337 

„Desgleichen  die  Milch  einer  briinsligeii  Kuh,  oder  einer  solchen, 
„die  ihr  Kalb  verloren  hat,  die  Milch  einer  Kamelstiite,  eines  Ein- 
„hufers,  eines  Schafes,  alier  wilden  Tiere  ausser  dem  Buffel,  Frauen- 
„milch  (?)  und  alle  in  Såurung  ubergegangenen  Flussigkeilen." 

„Von  gcsåuerlen  Fliissigheiten  darf  jedoch  saiire  Milch  i)  und  alles 
„mit  derselben  Zubereitete  genossen  werden:  ebenso  ExtraktivstofFe 
„aus  Pflanzen  und  Wurzeln  und  aus  reinen  Fruchten." 

„Man  soli  sich  (des  Fleisches)  der  Raubtiere  2)  enthalten  sowie 
„der  Vogel,  die  in  bewohnten  Ortschaften  nisten,  der  schon  von  den 
„Veden  verbotenen  Einhufer,  des  Vogels  Tittibha  (?),  des  Sperlings, 
„des  Wasserhuhns,  des  Flamingo's,  der  Gans,  des  Haushuhns,  der 
„Drossel,  des  Birkhuhns,  der  Kråhe,  des  Papagei's,  des  Griinspecht's, 
„der  Vogel,  die  init  den  Krallen  zerreissen,  derjenigen,  die  mit  dem 
„Schnabel  aufspiessen,  der  SchwimmvOgel,  des  Kiebitzes,  des  Meer- 
„tauchers  und  aller  fischefressenden  VOgel,  sowohl  im  frischen  als 
„im  gedorrten  Zustande." 

„Nicht  geniessen  darf  man  den  Reihcr,  den  Marabut,  den  Råben, 
„die  Bachstclze,  das  Hausschx/ein  und  alle  Fische,  ausgenommcn  den 
„Weis  und  den  Karpfen  3),  wenn  sie  in  Streifen  geschnitten  und  zur 
„Opfergabe  fiir  die  Gdtter  und  die  Manen  bestiramt  sind.*' 

„Man  soli  keine  einsam-lebenden  und  unbekannten  VOgel  4)  ge- 
„niessen,  auch  keine  Tiere  mit  5  Zehen;  nur  das  Stachelschwein, 
„der  Igel,  der  Gavial,  das  Rhinozeros  sind  unter  den  fUnfzehigen 
„Tieren  zum  Genuss  gestattet;  gestattet  sind  auch  die  Tiere,  die 
„nur  in  einem  Kiefer  Zåhne  haben,  jédoch  nicht  das  Kamel." 
Ungleich  kurzer  fasst  diese  Bestimmungen  Yagnavalkya  5)  zusammen, 
wenn  er  lehrt: 

„Ftir  den  Genusse  verboten  ist  das  Fleisch  aller  Raubtiere,  der 
„Vogel,  die  in  bewohnten  Orten  nisten,  der  Tiere,  die  nicht  gespaltene 
„Hufe  haben,  der  zahmen  Schweine;  ebenso  Speisen,  die  in  Såuerung 
„ubergegangen  sind  ausser  saurer  Milch,  ferner  der  Knoblauch,  die 
„Zwiebeln,  die  Pilze,  die  Milch  des  Kamels,  der  Einhufer,  der 
„Waldtiere  und  des  Schafes." 
Es  folgen  nun  bei  Manu  Bestimmungen  tiber  den  Genuss  von  Fleisch- 
speisen  uud  iiber  den  Wert  der  Enthaltung  von  denselben. 


1) 

Manu  lib.  V,  10. 

2) 

Manu  lib.  V,  11,  12,  13,  14. 

S) 

Manu  lib.  Y,  16. 

4) 

Manu  lib.  Y,  17,  18. 

5) 

YagnaTalkya's  Gesetze  lib.  I,  167  p.  p. 

33« 

„Man  darf  Fleischspeisen  i)  essen,  wenn  sie  zum  Opfer  geweiht 
„sind ....  oder  wenn  das  Leben  in  Gefahr  ist." 

„Wer  sogar  tåglich  das  Fleisch  reiner  lebender  Wesen  isst,  deren 
„Genuss  Uberhaupt  erlaubt  ist,  begeht  keine  Siinde,  dcnn  der 
„SchOpfer  hat  ebensowohl  Wesen  erschaffen,  die  bestimmt  sind, 
„gegessen  zu  werden  als  solche,  die  sie  essen." 

„Wer  nicht,  mit  Vernachlassigung  der  Gebote  —  wie  ein  Vamp)rr2)  — 
„das  Fleisch  verschlingt,  ist  beliebt  in  dieser  Welt  und  wird  nicht 
„von  Krankheiten  heimgestuht;  dem  Brahmanen  aber  ist  direkt 
^yjeder  Fleischgenuss  verboien'' 

„In  Erwågung  der  Herkunft  des  Fleischesj),  das  man  sich  nur 
„durch  den  Mord  von  Tieren  verschaffen  kann,  muss  der  Brahmane 
„sich  unbedingt  des  Fleischgenusses  enthalten." 

„Es  liegt  keine  Siinde  4)  darin,  Fleisch  zu  essen,  spirituose  Getrånke 
„zu  trinken  und  sich  in  den  (durch  die  Veden)  erlaubten  Fallen  dem 
„Geschlechtsgenusse  hinzugeben,  denn  dies  alles  ist  ein  Naturtrieb 
„beim  Menschen,  aber  die  Enthaltung  von  allen  diesen  Freuden 
„sichert  (im  Jenseits)  hohe  Belohnung." 
Aehnlich  aussert  sich  Yagnavalkya: 

„Wer   Fleisch   isst  5),    um   sein    Leben   zu  erhalten,   begeht  keine 

„Sunde;    aber    die   Enthaltung   alles   Fleischgenusses   ist   besonders 

„lobenswerth". 

Bei  Letzterem  finden  sich  bereits  Bestimmungen  liber  den  Verkaufvon 

Nahrungsmitteln    und   Strafandrohungen   fiir   denjenigen,   der  verdorbene 

oder    verf ålschte    Waare   verkauft,   die   in  Geldbusse,  Stockschlågen  oder 

Leibesstrafen  bestehen,  z.  B. : 

„Wer    verdorbenes    Fleisch  6)    verkauft,   soli   die   hOchste   Strafe 
„zahlen,  oder  es  sollen  ihra  3  Figerglieder  abgeschnitten  werden." 
Jedes  Uebermass  im  Nahrungsgenusse  verbietet  Manu;  der  Menschsoll 
genugsam    und   måssig  sein. und  nur  das  zu  seiner  Existenz  Erforderliche 
zusichnehmen. 

„Wer  glucklich  sein  will,?)  muss  voUståndige  Geniigsamkeit  suchen 
„und  seine  Begierden  bezahmen,  denn  das  Gliick  hat  zur  Wurzel 
„die  Gentigsamkeit,  das  Unglack  die  Begehrlichkeit." 


1) 

Manu  lib.  Y,  27  und  80. 

2) 

Manu  Ub.  V,  50. 

3) 

Manu  lib.  V,  49. 

4) 

Manu  lib.  V,  56. 

6) 

Tagnavalkja  Ub.  II,  179. 

6) 

Ya^avalkya  lib.  II,  297, 

7) 

Manu  lib.  IV,  12. 

339 

„Der  Brahmane  i)  soli  sein  tagliches  Brod  mit  Andacht  geniessen 
„und  es  nicht  geringschåtzen ;  er  soli  sich  bei  seinem  Anblicke 
„freuen  und  nur  ebensoviel  tåglich  zu  erhalten  wiinschen,  denn  die 
„Nahrung,  die  man  mit  Andacht  geniesst,  verleiht  Kraft  und  Mann- 
„haftigkeit,  solche,  die  man  geniesst,  ohne  sie  zu  wiirdigen,  zerstdrt 
„beides." 

„Vdllerei  2)   ist   ein   Laster,  schådigt  die  Gesundheit,  verkurzt  das 
„Leben  und  hindert  den  Eintritt  in  den  Himmel." 
In    noch  hOherem  Maasse  verponen  beide  Gezetsgeber  jeden  Exzess  im 
Genusse   geistiger   Getrånke,    da  ihnen  bekannt  war,  dass  ihr  Volk  dazu 
hinneigte. 

Manu   erklårt   Trunkenheit   fur  eine  Schande,  die  den  Eingang  in  den 
Himmel  Indra's  hindert ;  er  verbielet  deshal b  den  Brahmanen  jedes  gds- 
/i^e  Geirånk  und  bedroht  die  Trunkenheit  mit  harten  Strafen. 
Wir  finden  bei  ihm  die  Worte: 

„Fur  ein  Weib  3)  ist  der  Trunk  die  Quelle  der  Ehrlosigkeit." 
„Der   Saufer  4)   ist   als  ein  Hauptsiinder  anzusehen  \  er  soli  durch 
„ein  Brandmal  auf  der  Stim  gezeichnet  werden." 

„Wenn    der  Brahma'5),  der  im  Kdrper  des  Brahmanen  wohnt,  im 
„Alkohol  ertr^nkt  wirJ,  sinkt  der  Brahmane  auf  die  Stufe  des  Sudra 
„herab," 
Grausam    klingt   die   (von    Manu)  dem  Brahmanen,  der  sich  berauscht 
hat,  zudiktierte  Strafe: 

„Wenn  ein  Brahmane  6)  sich  berauscht  hat,  soli  er  kochend-hei^sen 
„Urin  einer  Kuh,  oder  kochendes  Wasser,  oder  kochende  Milch, 
„oder  siedende  Butter  hinuntertrinken.  Stirbt  er  davon,  so  erlangt  er 
„Reinigung." 

„Es  giebt  3  Sorten  7)  von  Branntwein :  aus  Zucker,  aus  Reis  und 
„aus  Fruchten.  Jede  einzelne  derselben  und  alle  3  zusammen  sind 
„dem  Brahmanen  verboten." 

„Verkåufer    von    Branntwein    sollen    schleunigst   aus   dem   Orte 
„getrieben  werden." 
Ausfuhrliche    Vorsch riften    finden    sich    flir   die   sexuelle   Hygiene^  die 


») 

IUbu  Ub.  U,  64  and  65. 

8) 

Xuitt  Ub.  U,  67. 

») 

Xun  Ub.  X,  13. 

*) 

Hun  Ub.  IX,  S35. 

») 

Hana  Ub.  XI,  88. 

«) 

Kanu  Ub.  XI,  92  -  TagnaTalkys  Ub.  III,  253, 

1) 

Han«  Ub.  XI,  »6  und  225. 

340 

zunachst  wieder  fur  die  Brahmanen  gelten  und  sowohl  zur  Erzielung 
eines  gesunden  Nachwuchses  als  zur  Reinerhaltung  der  Kaste  dienen 
soUten. 

Auf  der  hochsten  Erkenntnissstufe  war  nach  der  indischen  Priester- 
lehre :  dass  alles  Irdische  nicht  des  Bestehens  wert  ist,  von  Manu  den 
Brahmanen  im  reiferen  Alter  ein  COlibatleben  vorgeschrieben,  injiingerem 
aber  zur  Pflicht  gemacht,  ft^r  den  Fortbestand  ihrer  Kaste  zu  sorgen  und 
ihnen  dabei  eingeschårft,  dass  sie  die  Gattin  nicht  aus  Sinnenlust,  sondeni 
zum  Zwecke  der  Kindererzeugung  heimfuhren  sollen. 

Eine  solche  Ehe  wird  als  etwas  Notwendiges  und  als  ein  hobes  sitt- 
liches  Institut  hingestellt,  das  keusch  gehalten  werden  muss,  wenn  es 
Seinen  wahren  Zweck  erfiillen  soli. 

Den  Frauen  wird  zur  ersten  Pflicht  gemacht,  Treue  dem  Gatten  zu 
halten  und  strenge  Selbstzucht  zu  iibcn. 

Manu  bestim mt,  dass  nur  ganz  gesunden  Personen  das  Eingehen  der 
Ehe  gestattet  werden  soli,  damit  Aussicht  auf  einen  gesunden  Nachwuchs 
vorhanden  ist. 

„Frauen,  i)  die  im  Hause  eingeschlossen  und  von  Wåchtem 
„bewacht  sind,  sind  nicht  behiitet;  nur  die  Frau  ist  behutet,  diesich 
„selbst  bewacht." 

„Durch  Untreue  2)  gegen  den  Gatten  erwirbt  sich  die  Frau  Ver- 
„achtung  in  dieser  Welt,  sie  wird  von  ekelhaften  Krankheiten  befallen 
„und  aus  dem  Schosse  eines  Schakals  wiedergeboren." 

„Ein  Vater,  3)  der  seine  Tochter  nicht  rechtzeitig  in  die  Ehe  giebt, 
„handelt  stråflich." 
Viel  schårfer  noch  lautet  dieses  Gebot  bei  Yagnavalkya: 

„Ein    Vater,  4)   der   seine  Tochter  nicht  in  die  Ehe  giebt,  macht 

„sich    schuldig    der  Totung  einer  Leibesfrucht  bei  jeder  monatlichen 

„Reinigung." 

Fur   den    Brahmanen,    der  vor  dem    Eingehen  der  Ehe  sorgfåltig  auf 

seine  Gesundheit  und  Zeugungsf åhigkeit  (?)  gepriift  werden  soli,  5)  ist  die 

Wahl  der  Gattin  so  genau  vorgeschrieben,  dass  man  fast  bedauern  mOchte, 

dass  ahnliche  hygienische  Gebote  nicht  noch  gegenwårtig  vorhanden  sind ! 

Nach    Beendigung    seiner    Lehrzeit   soli    der  Brahmane  seine  Frau  aus 

der  gleichen  Kaste  wåhlen. 


1)  Manu  lib.  IX,  12. 

2)  Manu  lib.  IX,  30. 

3)  Manu  lib.  IX,  5. 

4)  Yagnavalkya  lib.  I,  64. 

5)  Yagnavalkya  lib.  I,  55. 


34T 

Dieselbe  i)  darf  nicht  bis  zura  6.  Grade  mit  der  Familie  seiner  Mutter 
und  gar  nicht  mit  der  seines  Vaters  verwandt  sein,  auch  wenn  ihre 
Familie  mit  alier  Art  von  Glucksgutem  gesegnet  ist. 

Sie  darf  auch  nicht  aus  einer  Familie  stammen,  in  der  Håmorrhoidal- 
leiden,  Epilepcie  oder  Aussatz  herrschen.  2) 

Das  Mådchen  selbst  darf  nicht  krånklich,  zu  stark  oder  zu  schwach 
behaart  sein,  keine  roten  Augen  haben,  nicht  stammeln  oder  ein  iiber- 
zahliges  Glied  haben. 

„Das    Mådchen,  3)   welches   er   heiratet,    muss   einen    ganz   wohl- 
„gebildcten  Korper,  den  Gang  eines  Flamingo,  weiches  Haar,  kleine 
„Zåhne  und  zierlich  gebaute  Gliedmassen  besitzen." 
Wåhrend  der  Dauer  der  Periode  4)  darf  der  Brahmane  sich  seiner  Frau 
nicht  nåhern,  auch  nicht  in  demselben  Bette  mit  ihr  schlafen : 
Yagnavalkya's  Gebot  lautet: 

„Der  Brahmane  5)  soli  seine  Gattin  nur  aus  einer  grossen  Familie 

„von    Vedakundigen    heiraten,   die  durch  18  weise  Månner  beriihmt 

„ist;   aber   nicht   aus   einer   solchen,    die   an  erblichen  Krankheiten 

„Icidet,  auch  wenn  dieselbe  beruhmt  und  wohl  begiitert  ist." 

Bei  keinem  der  alten  Kulturvolker  ist  das  Gundprinzip  der  korperlichen 

Reinheit  in  solchem  Grade  durchgcfiihrt  wie  bci  den  Indern.  Wir  finden 

deshalb  bei  Manu  sehr  zahlreiche  Bestimmungen  fur  Reinigungsmassregeln, 

unter    denen   namentlich    Mundspulungen,  Waschungen  des  Gesichts  und 

der  Hånde  hervortreten, 

Auch  diese  Bestimmungen  sind  zunåchst  fur  die  Brahmanen  gegeben, 
deren  Beispiele  die  Uebrigen  folgen  sollen.  Ich  lasse  einige  dieser  Gebote 
folgen : 

„Die  blose  BeruhrungO)  eines  Tschandala  verunreinigt  den  Brah- 
„manen,  er  muss  sogleich  ein  Reinigungsbad  nehmen." 

„Vor  dem  Gebete,  7)  vor  und  nach  dem  Essen  und  nach  dem 
„Schlafe  miissen  die  Hånde  gewaschen  und  der  Mund  ausgeplilt 
„werden.  Auch  nach  jedem  Niessen,  Ausspeien  und  Erbrechen  muss 
„eine  Mundspiilung  erfolgen." 


1)  Manu  lib.  IV,  4. 

2)  Manu  lib.  III,  5,  6,  7,  8. 

3)  Manu  lib.  UI,  10. 

4)  Manu  lib.  IV,  30. 

5)  Tagnavalkya,  lib.  I,  54. 

6)  Manu  lib.  Y,  85.  Nach  Lassen  (Indisohe  Altertumskunde,  B.  I.  S.  407)  ist  ein 
Tschandala  der  Abkommling  eines  Sudra  und  einer  Frau  aus  der  Brahmanenkaste.  Die 
Tsehandala's  waren  kastenlos,  verachtet  und  gemieden.  Manu  (lib.  X,  10)  nennt  sie  „die 
Terworfensten  unter  allen  Mensohen." 

7)  Manu  lib.  Y,  145. 


342 

Nach  Ausleerung  des  Stuhlganges  i)  und  des  Urins  miissen  die  Hånde 
gewaschen,  die  KOrperOffnungen  gereinigt  und  der  Mund  gesptilt  werden. 
Nach  jedem  Beischlafe  muss  ein  Bad  folgen. 

^Man  soU  taglich  2)  baden  in  Fliissen,  Seen,  Wassergråben  und  in 
„den  heiligen  Teichen"  (die  sich  bei  jedem  Tempel  befanden). 
Den  Brahmanen  werden  noch  besondere  Reinigungen  anbefohlen  nach 
Beriihrung   einer   Frau,   die    kUrzlich   geboren    hat  und  eines  Leichnams 
(der  „unrein"  nach  indischen  Begriffen  ist). 

Sie  sollen  stets  reine,  weisse  Kleidung  tragen  und  den  kleinsten  Fleck, 
der  durch  Aufspritzen  darauf  entstanden  ist,  sofort  abwaschen. 

„Ihre  Haare  sollen  kurz,  Bart  und  Nagel  rein  sein"  lehrt  Yagnavalkya 
im  Paragraph  136  seines  i.  Buches.  Ueber  die  Reinigungsmassregeln  und 
Ceremonien,  die  der  Brahmane  nach  Beriihrung  eines  Leichnams  vorzu- 
nehmen  hat,  handeln  allein  45  Paragraphen  von  den  169  des  5.  Buches 
von  Manu's  Gesetzen. 

Im  Wesentlichen  bestehen  dieselben  in  Bådern,  Waschungen,  Fasten 
und  Gebeten. 

Als  Beispiele  seien  folgende  Gebote  genannt: 

„Wenn  ein  Kind,  3)  das  noch  nicht  2  Jahre  alt  war,  stirbt,  sollen 
„die  Eltem  es  in  reiner  Erde  ausserhalb  des  Ortes  begraben,  ohne 
„séihe  Gebeine  zu  sammeln  (da  es  nicht  verbrannt  wird).  Sie  sollen 
„sich  reinigen  durch  ein  Bad  und  3  tågiges  Fasten  ohne  Darbringun^ 
„von  Opfern." 

,iWenn    man   einem   Leichcnzuge   gefolgt   ist,  4)   sei  der  Tote  ein 

„Verwandter  oder  ein  Fremder,  soli  man  mit  der  Kleidung  baden'*  p.  p. 

Dass  der  KOnig  eine  Ausnahmestellung  allen  andern  Menschen  gegen- 

iiber   einnimmt,    zeigt   sich    schon   in  dem  Ausspruche  Manu's5)  dass  er 

sich   uberhaupt  nicht  verunreinigen   kann^    „detin    er    sitzt   auf   Indra's 

„strahlendem  Throne." 

Damit  das  Reinigungsmittel,  nåmlich  das  Wasser,  nicht  selbst  verun- 
reinigt  werde,  befiehlt  Manu: 

„Weder  Excremente  6)  noch  Urin,  noch  Speichel  oder  sonst  irgend 
„etwas  Schmutziges  darf  man  in  das  Wasser  schUtten." 


1)    Manu  lib.  Y,  138. 

8)    Manu  lib.  lY,  203. 

8)    Manu  lib.  Y,  68  und  69. 

4)    Manu  lib.  Y,  103. 

6)    Manu  lib.  Y,  93. 

6)  Manu  lib.  lY,  56.  Manu  macht  die  treffliche  Bemerkun^^  O^^-  ^f  105)  dass  das 
Wasser  sioh  durch  sein  Dahinstromen  reinigt.  Dies  klingt,  als  ob  man  in  einera  modemen 
Lehrbuohe  der  Uygiene  liest 


543 

Beide  Geselzgeber  waren  bestrebt,  den  Brahmanen  von  Jugend  auf  die 
Pflicht  zur  Bezahmung  aller  Begierden  und  Leidenschaften,  zum  Mass- 
halten  in  allen  Dingen,  zum  Ertragen  von  Entbehrungen  und  zum  Gleich- 
mute  im  Gllick  und  Ungltick  einzuschårfen.  Sie  deuten  dabei  stets  an, 
dass  die  anderen  Kasten  sich  auch  hierin  die  Priesterkaste  zum  Vorbilde 
nehmen  sollten. 
Ausdrucklich  beiiehlt  Manu: 

„Der  Brahmanenschufer  i)  enthalte  sich  des  Honigs,  des  Fleisches, 
„der  Wohlgeriiche,  der  Umarmung  der  Frauen,  des  Genusses  gesåuerter 
,,Substanze  und  der  Tddtung  eines  lebenden  Wesens.  Er  trageweder 
„Schuhe  noch  Schirm ;  er  bezOhme  die  Sinnenlust,  den  Zorn  und  die 
„Habgier,  er  vermeide  Ltige  und  Verleumdung,  sowie  Misshandlung 
„eines  Anderen  und  enthalte  sich  des  Singens,  Spielens  und  Tanzens 
„sowie  des  GlUcksspieles." 
Kurzer  fasst  dies  Yagnavalkya,  wenn  er  lehrt :  2) 

„Die  Sinnenschar  zugelnd,  Liebe  und  Hass  aufgebend,  die  Furcht 

„vor    den    Wesen    von    sich    werfend   wird   der   Zweimalgeborene 

„unsterblich," 

Aus  solchen  Lehren  wird  ersichtlich,  dass  die  beiden  Weisen  den  Ein- 

fluss   des   Geistes  auf  den  KOrper  von  der  hochsten  Bedeutung  hielten  3) 

und  die  Grundlehren  der  Ethik  zur  Basis  des  Hygiene  machten. 

Die  Annahme  Wuttke's  und  von  Bohlen's;4)  dass  nach  der  Lehre  der 
Brahmanen  die  Diaetetik  der  Seele  nicht  allein  das  Wichtigste  flir  das 
Seelenheit,  sondern  auch  flir  die  leibliche  Gesundheit  sei,  wird  schon 
durch  Strabo  bestatigt,  der  crzåhlt,  dass  nach  den  I^ehren  der  indischen 
Weisen  Måssigkeit  im  Genusse  der  Speisen,  Vermeiden  aller  geistigen 
Getrånke,  Fliehen  der  Umarmung  der  Frauen  und  Masshalten  in  allen 
Dingen  nicht  nur  die  Seele  zufrieden,  sondern  auch  den  Leib  gesund 
erhålt  und  dass  das  Unterlassen  dieser  Tugenden  die  Seele  unglticklich 
und  den  Leib  krank  macht.  5) 


1)  Hanu  lib.  U,  177,  178. 

2)  TftgnaTalkya  lib.  lU,  66. 

Zweimalgeborene  sind  die  Brahmanen  Kscbetria^s  und  Weisobya's,  denen  die  Veden 
erklirt  werden  und  aie  dnrch  einen  anserer  Taufe  vergleichbaren  Akt,  der  duroh  einen 
Brahmanen  vorgenommen  wird,  erst  die  gnstigt  Gébnrt  erlangen.  Die  Sudra^s,  denen  die 
Yeden  nicht  erklart  werden  diirfen,  heissen  deshalb  „Einmalgeborene". 

Siehe   Manu  lib.  II,  169.  Yagnavalkya  lib.  I,  39.  Weber  Indische  Studien  B.  I,  S.  400. 

3)  Nosig  a.a.  O.  S.  16. 

4)  Wuttke  a.a.  O.  B.  II,  S.  453.  Von  Bohlen  a.a.  O.  B.  I,  S.  517- 

5)  Strabo  a,  a.  O.  Lib.  XV,  62,  64,  65  und  68. 


344 

^Krankheit   gilt  deshalb    ftir  den  Brahmanen  als  ein  Beweis,  dass 

„er   sich    versundigt    hat;    er  sieht  sic  ftir  eine  Schande  an  und  um 

„sich    zu    entsuhnen,    bereitet  er  sich  selbst  den  Scheiterhaufen  und 

„verbrennt  sich  auf  demselben,  ohne  sich  zu  ruhren." 

Als  Beispiel  einer  solchen  Auffassung  fuhrt  Strabo  dann  den  Brahmanen 

Kalanos   an,  der  Alexander  auf  dessen  Wunsch  auf  seinem  Riickmarsche 

von    Indien    begleitete    und  als  er  sich  in  Folge  der  ungewohnten  Tafel- 

gDusse   an    des  KOnigs  schwelgerischer  Hofhaltung  krank  ftihlte,  sich  in 

Pasargadae  einen  Scheiterhaufen  —  trotz  Alexander's  Bitten  — errichtete 

und  sich  auf  demselben  verbrennen  liess.  i) 

Eine  Anzahl  hygienischer  Ratschlåge  findet  sich  auch  in  den  alten 
Indischen  Hausregeln^  die  aus  der  Volkserfahrung  hervorgegangen  sind. 
Sie  betreffen  insbesondere  die  Kindespflege  in  den  ersten  Lebensjahren 
und  wahrend  der  Zeil  des  Unterrichts,  die  spåtere  Lebensweise  des 
Vedenkundigen,  das  Verhalten  auf  Reisen  und  den  Bau  des  Hauses. 

Als  Beispiele  fiihre  ich  einige  Såtze  aus  den  Hausregeln  des  A^valayana 
und  des  Paråskara  2)  an  : 

„Dem    Kinde3)   soli   gleich   nach    der  Geburt  in  einem  goldenen 

„LOffel  zerlassene  Bulter  mit  Goldstaub  gemischt  eingegeben  werden." 

„Am  10.  Tage  4)  nach  der  Geburt  soli  die  Wdchnerin  aufatehen." 

„Im    7.   Lebensmonate,  5)   wenn  die  Ernåhrung  durch  die  Mutter- 

„brust  aufgehort  hat,  soli  das  Kind  Reis  mit  Milch  oder  mit  Honig 

„erhalten;  daneben  eine  Briihe  von  Rebhuhn-  oder  Ziegenfleisch." 

In    den    ersten    8   Jahren    erhalten    die    Kinder  keinen  Unterricht;  sie 

sollen  sich  im  Freien  herumtummcln  und  Kinderspiele  spielen,  damit  der 

Kdrper  sich  frei  cntwickeln  kann. 


1)  Mogasthcnos  (Indioa  Fragen  34)  erzahlt  dicse  Geschiohte  freUich  wcsentlich  anden ! 
Naoh  ihm  war  Kalauos  ein  zQg^eUoser  (a/.^/a7roc)  Mensch,  der  Yergnugen  an  dem 
dppi^n  Leben  an  Ålexander^s  Hofe  gefundcn  hatte,  durch  dasselbe  aber  schliesslich 
erkrankte  und  sioh  nun  aus  Scham  vor  sich  selbst  verbrannt  hatte. 

Dies  sei  aber  nichi  nach  der  Lehre  der  indischen  Weisen  gcschehen  und  Kalanos 
werde  deshalb  getadelt. 

2)  Afvalayana's  Indische  Hausregeln  und  Paraskara^s  Indische  Hausregeln  ubersetzt 
von  Stenzler  1865  resp.  1878. 

3)  A^valayana  lib.  I,  5.  Butter  galt  als  besonderes  Rcinigui^gsmittcl  bei  den  alten 
Indern,  Gold  und  Silber  als  etwas  der  Gesundheit  besonders  zutragliches. 

4)  Paråskara  lib.  I,  17. 

5)  Paråskara  lib.  I,  19. 

{Schliiss  folgt) 


A  FORGOTTEN  WORTHY, 

Dr.  DIEGO  ALVAREZ  CHANCA,  OF  SEVILLE,  Spain, 

By 
A.  M.  FERNANDEZ  DE  YBARRA,  A.  B,,  M.D,,  of  New-York  Ciiy. 


With  Christopher  Columbus,  on  his  second  voyage  of  discovery  to 
America,  in  the  year  1493,  there  came  Dr.  Diego  Alvarez  Chanca, 
a  distinguished  practitioner  of  much  learning  and  professional  skill,  who 
held  the  position  of  Physician-in-Ordinary  to  the  King  and  Queen  of 
Castille  and  Aragon,  and  had  attended  their  first-born  child,  Princess 
Isabella  (who  afterwards  became  Queen  of  Portugal)  during  a  serious 
illness  the  year  before.  He  was  a  native  of  the  city  of  Seville,  and  had 
been  especially  appointed  by  the  Spanish  monarch  to  accompany  that 
expedition,  not  only  on  account  of  its  great  political  and  commercial 
importance,  but  also  because  amongst  the  1,500  persons,  who  came  over 
from  Europe  to  Araerica  in  that  fleet,  were  several  distinguished  personages 
and  a  large  number  of  aristocratic  young  gentlemen,  restless  and  daring 
warriors,  who  had  done  excellent  service  in  the  war  just  ended  against 
the  Moois. 

That  expedition  was  altogqther  different  from  the  one  sent  out  the 
previous  year  in  quest  of  a  new  passage  to  the  Indies,  Instead  of  the 
three  small  caravels,  carrying  only  120  persons,  which  accomplished  the 
most  transcendental  event  in  the  history  of  humanity  —  the  discovery  of 
the  New  World  —  this  one  was  a  fleet  of  three  great  galleons  or  carracks 
and  fourteen  caravels  of  different  sizes.  It  was  well  provided  with  all  the 
requisites  for  the  establishment  of  a  permanent  settlement  in  the  land 
that  had  been  discovered  the  year  before.  Even  20  horses  for  as  many 
lancers  (which  played  a  most  terrorizing  influence  among  the  American 
indians)  were  also  on  board  those  vessels. 

On  the  arrival  at  the  island  of  Hispaniola  or  Santo  Domingo,  —  where 
the  year  before  Columbus  had  left  38  men  in  an  improvised  fortress 
constructed  wiih  the  remains  of  the  caravel  Sanfa  Maria,  wrecked  on 
the  reefs  of  the  shore  —  Dr.  Chanca  wrote,  in  the  Spanish  language  of 
the  fifteenth  century,  his  famous  letter  addressed  to  the  Municipal  Council 
or  CahiUio  of  his  native  city,  which  is  unquestionably  THE  FIRST 
WRITTEN  DOCUMENT  ABOUT  THE  FLORA,  THE  FAUNA,  THE 


346 

ETHNOLOGY  AND  THE  ANTHROPOLOGY  OF  AMERICA,  i)  Of 
such  important  historical  docuraent  I  will  quote  several  paragraphs  to 
show  the  acconiplishments  of  this  forgotten  niember  of  our  profession. 

As  an  able  practitioner  of  inedicine,  he  saved  the  life  of  Christopher 
Columbus,  who  suffered  a  very  dangerous  attack  of  typhus  fever,  on  one 
occasion,  and  pernicious  malaria  fevers  on  another  occasion,  as  well 
as  the  lifes  of  many  Spanish  hidalgos,  who  were  at  the  point  ofdeathas 
victims  of  disease  during  their  stay  at  the  island  of  Hispaniola  or  Haiti^ 
as  the  aborigines  called  it. 

Dr.  Chanca's  letter  was  written  at  the  port  of  Isabella  during  the  last 
days  of  January  1494,  left  that  port  on  the  2d.  day  of  February,  in  care 
of  Don  Antonio  de  Torres,  commander  of  the  twelve  vessels  sent  back 
by  Columbus  to  Spain  with  the  news  of  the  discoveries,  and  arrived 
there  April  8,  1494. 

On  his  return  to  Spain  Dr.  Chanca  published  in  Spanish  in  the  year 
1506  a  treatise  on  The  ireaiment  øf  pleurisy  (Para  curar  el  mal  de 
cosladojy  and  a  commentatorial  work  in  Latin,  criticising  the  book 
entitled  De  conservanda  juventuie  el  retardanaa  seneclute^  whose  author 
was  another  celebrated  Spanish  physician  named  Dr.  Arnaldo  de  Villanova. 
The  title  of  this  second  work  of  Dr.  Chanca  is  Comentum  novum  in 
parabolis  divi  Artialdi  de  Villanova^  which  was  printed  in  Seville  the 
year  15 14. 

Here  now  follow  some  scattered  paragraphs,  translated  by  me  from 
the  original  Spanish  letter  of  Dr.  Diego  Alvarez  Chanca  to  the  municipal 
authorities  of  the  city  of  Seville,  considered  by  competent  judges  to  be 
a  most  remarkable  document,  and  the  best  description  of  the  first  part 
01  the  second  voyage  of  Christopher  Columbus  to  America.  I  have  added 
a  few  explanatory  notes,  geographical  and  historical  remarks: 

„Since  the  occurrences,  which  I  relate  in  private  letters  to  other  persons, 
are  not  bf  such  general  interest  as  those,  which  are  contained  in  this 
epistle,  I  have  resolved  to  give  you  a  complete  narrative  of  the  events  of 
our  voyage,  as  well  as  to  treat  of  the  other  matters,-  which  form  the 
subject  of  my  petition  to  you. 

The  news  I  have  to  communicate  are  as  foUows: 

The  expedition,  which  their  Catholic  Majesties  sent,  by  divine  permission, 
from  Spain  to  the  Indies  under  the  command  of  Christopher  Columbus, 
admiral   of  the   ocean,  left  Cadiz  on  the  25th.  day  of  September,  in  the 


1)  On  the  5th.  day  of  Maroh  of  the  present  year  I  delirered  a  lecture  on  this  subject 
before  the  Biologlcal  Section  of  the  New  York  Aoademy  of  Sciences,  at  the  American 
Museum  of  Natural  History  of  that  metropoUs. 


347 

year  1493,  with  wind  and  weather  favorable  for  the  voyage.  This  wind 
lasted  two  days,  during  which  time  we  managed  to  make  nearly  fifty 
leagues.  The  weather  then  changiug,  we  made  little  or  no  progress  for 
the  next  two  days;  it  pleased  God  however,  after  this  to  restore  us  fine 
weather,  so  that  in  two  days  more  we  reached  the  island  of  Great  Canary. 
Here  we  put  into  harbor,  which  we  were  obliged  to  do  to  repair  one  of 
the  ships,  that  made  a  great  deal  of  water.  We  remained  all  that  day, 
and  on  the  foUowing  set  sail  again,  but  were  several  times  becalmed,  so 
that  four  or  five  days  more  past  before  we  reached  the  island  ofGomera. 
We  had  to  remain  at  Gomera  one  day  to  lay  in  our  stores  of  meat, 
wood,  and  as  much  water  to  drink  as  we  could  stow,  preparatory  for 
the  long  voyage,  that  we  expected  to  make  withoutseeing  land.  i)  Thusit 
happened  that  through  the  delay  at  these  two  ports,  and  being  calmed 
the  day  after  leaving  Gomera,  we  spent  nineteen  or  twenty  days  before 
we  arrived  to  the  island  of  Ferro  2).  After  this  we  had,  by  the  goodness 
of  God,  a  return  to  fine  weather,  more  continuous  than  any  fleet  ever 
enjoyed  during  so  long  a  voyage;  so  that  leaving  Ferro  on  the  thirteenth 
day  of  October,  within  twenty  days  we  came  in  sight  of  land,  but  we 
should  have  seen  it  in  fourteen  or  fifteen  days,  if  the  ship  "Capitana"  3) 
had  been  as  good  a  sailer  as  the  other  vessels,  for  many  times  the  others 
had  to  shorten  sail,  becausc  they  were  leaving  us  much  behind.  During 
all  this  time  we  had  great  fortune,  for  throughout  the  voyage  wc 
encountered  no  storm,  with  the  exception  of  one  on  St.  Simon'^  eve, 
which  for  four  hours  put  us  in  considerable  danger4). 
On  the  first  Sunday  after  All  Saints'  day,  namely,  the  3d,of  November, 


1)  In  that  island  of  Oomera  Columbus  embarked  eight  pigs,  buUs,  cows  and  caWes, 
■heep  and  g'oats,  fowls  and  pigeons,  seeds  of  oranges,  lemons,  bergamots,  citrons, 
pomegranates,  dates,  grapes,  olives,  melons,  and  otber  European  fruits,  a«  well  as  all 
kinds  of  orchard  and  garden  vegeiables.  All  tbese  were  the  orlgin  of  tbeir  species  in 
the  New  World.  The  expedition  likewise  oarried  implements  of  husbandry,  sbipped 
before  learing  Spain. 

2)  This  is  the  southwestemmost  of  the  gronp  of  the  Canary  Islands,  formerly  cailed 
the  Fortunate  Islands,  and  is  named  in  Bpanish  Hierro. 

S)  That  Tessel  was  a  galleon  of  400  tons'  burden,  that  earried  the  Admiral'«  flag, 
and  in  which  Dr.  Chanoa  made  the  trip. 

4)  They  believed  themselves  in  much  peril,  —  as  they  eertainly  were  in  such  a  sndden 
and  flerce  storm,  aooompanied  by  heavy  rain,  rapid  lightning  and  great  pealsofthunder, 
wbieh  are  so  frequent  in  the  tropics  —  until  they  beheld  several  of  tbose  lambent  flamés 
caUed  by  sailors  ^'St.  Elmo*s  tapers,"  playing  about  the  tops  of  the  masts,  and  glidding 
along  the  rigging,  which  are  oocasionally  seen  about  tempest-tossed  vessels  during  a 
highly  electrical  state  of  the  atmosphere.  The  sailors  oonsider  that  phenomenon  as  of 
good  ( 


348 

about  dawn,  a  pilot  of  the  ship  "Capitana"  cried  out :  "The  reward,  I 
see  land  !*'  i) 

The  joy  of  the  people  was  so  great,  that  it  was  wonderful  to  hear 
their  cries  and  exclamations  of  pleasure;  and  they  had  good  reason  to 
be  delighted,  for  they  had  become  so  wearied  of  bad  living,  and  of 
working  the  water  out  of  the  leaky  ships,  that  all  sighed  most  anxiously 
for  land.  The  pilots  of  the  fleet  reckoned  on  that  day,  that  between  the 
time  of  leaving  the  island  of  Ferro  and  first  reaching  land  we  had  made 
eight  hundred  leagues ;  2)  others  said  se  ven  hundred  and  eighty,  so  that 
the  difference  was  not  great,  and  three  hundred  more  between  Ferro  and 
Cadiz,  made  in  all  eleven  hundred  leagues.  3)  I  do  not,  therefore,  feel 
now  as  one,  who  had  not  seen  enough  water. 

On  the  morning  of  the  aforesaid  Sunday  we  saw  lying  before  us  an 
island,  and  soon  on  the  right  hånd  another  appeared.  The  first  washigh 
and  mountainous  on  the  side  nearest  to  us ;  the  other  was  flat  and  very 
thickly  wooded.  As  soon  as  the  light  of  day  became  brighter  other  islands 
began  to  appear  on  the  right  and  on  the  left  of  us,  so  that  that  day 
there  were  six  of  them  to  be  seen  lying  in  different  directions,  and  most 
of  them  of  considerable  size. 

Thi§  island  of  Marigalante  is  filled  with  an  astonishing  thick  growth 
of  wood;  that  variety  of  trees  being  unknown  to  us,  some  ofthem  bearing 
fruit  and  some  others  fiowers.  It  was  surprising  to  see  that,  and  indeed 
every  spot  was  covered  with  verdure. 

We  found  there  a  tree,  whose  leaf  had  the  finest  smell  of  cloves,  that 
I  have  ever  met  with ;  it  was  in  shape  like  a  laurelleaf,  but  not  so 
large :  I  think  it  was  really  a  species  of  laurel  4).  There  were  wild  fruits 
of  various  kinds,  some  of  which  our  men,  not  very  prudently,  tasted ;  and 
upon  only  touching  them  with  their  tongues,  their  mouths  and  checks 
became  swollen,  and  they  suffered  such  a  great  heat  and  pain  that  they 
seemed  by  their  actions  as  if  they  were  mad,  and  felt  obliged  to  resort 
to  cooling  applications  to  ease  the  pain  and  disconfort.  5) 


1)  The  Spanish  gOTemment  had  offered  a  reward  in  monej  to  the  first  person,  who 
would  see  lund  in  this  Yoyage.  ' 

2)  That  is  to  say  2,400  Spanish  n^iles,  or  abont  2,057  English  miles. 

3)  3,300  Spanish  miles,  equivalent  to  about  2,829  English  miles. 

4)  Probably  it  was  the  Kalmia  angustifoha  or  "Laurier  des  Montagnes^',  as  it  is 
cailed  in  the  French  West  India  islands. 

5)  I  believe  those  poisonous  fruits  were  a  species  of  small  apple  called  in  Spanish 
mamanillo,  or,  in  English,  manchineel-tree  (the  Hippomane  inandnella)  which  is  still  to 
be   found  in   the   West   India  islands.  The  fruit  of  the  manchineel-tree  produoes  stmiUr 


349 

These  islanders  appear  to  us  to  be  more  civilized  than  those  who  had 
hitherto  been  seen,  for  although  all  Indians  have  houses  made  of  straw, 
yet  the  dwellings  of  these  people  are  constructed  in  a  much  saperior 
fashion,  better  stocked  with  provisions,  and  exhibit  more  evidence  of 
industry  both  on  the  part  of  the  men  and  of  the  women.  They  had  a 
considerable  quantity  of  cotton,  already  spun  and  prepared  for  spinning, 
and  many  cotton  blankets  so  well  woven  as  to  be  in  no  way  inferior  to 
those  similar  ones  made  in  our  country,  i) 

We  were  able  to  distinguish  which  of  the  women  were  natives  of  this 
Island  and  which  captives,  by  the  distinction  that  a  Caribbee  woman 
wore  on  each  leg  two  bands  or  rings  of  woven  cotton,  one  fastened 
around  the  knee  and  the  other  around  the  ankle,  by  this  means  making 
the  caives  of  their  legs  look  big  and  the  above-mentioned  parts  small, 
which  I  imagine  they  do,  because  they  believe  this  sort  of  adornment 
makes  them  pretty  and  graceful :  by  that  peculiarity  we  distinguish  them. 

These  captive  women  told  us,  that  the  Caribbee  men  use  them  with 
such  cruelty  as  would  scarcely  be  believed ;  and  that  they  eat  the  children, 
which  they  bear  to  them,  only  bringing  up  those,  which  they  have  by 
their  n^tive  wives.  Such  of  their  male  enemies  as  they  can  take  away 
alive,  they  bring  here  to  their  homes  to  make  a  feast  of  them,  and  those, 
who  are  killed  in  battle,  they  eat  up  after  the  fighting  is  over.  They 
claim  the  flesh  of  man  is  so  good  to  eat,  that  nothing  like  it  can  be 
compared  to  it  in  the  world;  and  this  is  pretty  evident,  for  of  the  human 
bones  we  found  in  their  houses  every  thing,  that  could  be  gnawed,  had 
already  been  gnawed,  so  that  nothing  else  remained  of  them  but  what 
was  too  hard  to  be  eaten.  In  one  of  the  houses  we  went  in  we  found 
the  neck  of  a  man  undergoing  the  process  of  cooking  in  a  pot,  prepa- 
ratory  for  eating  it.  2) 


effeets  to  thoie  here  described  by  Dr.  Chanoa.  and  alao  Tomiting  and  purging.  Tha 
shadow  cait  by  the  foliage  of  this  wild  tree  raises  a  bUster  upon  the  skin.  the  same  at 
the  fftiac  (Rhus  tnetopium),  which  is  a  wild  shrub,  very  abundant  in  the  AntiUes.  On  the 
sonthem  ooast  of  Cuba,  85  miles  Weit  by  North  from  the  city  of  Santiago,  there  is  a 
large  town  cailed  Manzanillo,  in  which  neighborhood  many  of  those  trees  exiited  at  the 
time  of  its  foundalion,  and  to  his  faet  that  city  owes  its  name. 

1)  Those  Caribbee  Indians  possessed  also  the  art  of  making  household  utensils  of 
elay,  which  they  baked  in  kilns  like  thé  potten  of  Europe. 

2)  Mr.  Justin  Winsor,  the  accomplished  Ubrarian  ofHanrard  College,  in  his  CAn'«^>pA^ 
ColumbuSy  referring  to  the  Caribbee  Indians,  makes  tlie  foUowing  interesting  remarks  : 
"The  contiguity  of  these  two  races,  the  fieroe  Carib  and  the  timid  tribes  of  the  more 
northem   Islands   (the   Luoayans)   has   long   puzzled   the  ethnologist.  Irring  indulged  in 

1906.  24 


350 

The  habits  of  these  Caribbees  are  beastly. 

There  are  three  islands :  this  one,  on  which  we  are,  is  cailed  by  the 
natives  Turugueira  ;  i)  the  other,  which  was  the  first  we  saw,  is  naraed 
Cayre,  2)  and  the  third  Ayay.  3)  There  is  a  general  resemblance  aroong 
the  natives  of  these  three  islands,  as  if  they  were  of  the  same  lineage. 
They  do  no  harm  to  one  another,  but  each  and  all  of  them  wage  war 
against  the  inhabitants  of  other  neighboring  islands,  and  for  this  purpose 
sometimes  they  go  as  far  as  a  hundred  and  fifty  leagues  in  their  canoes,  4) 
which  are  a  narrow  kind  of  boats  each  made  out  of  a  single  trunk  of  a 
tree.  Their  arms  are  arrows,  in  place  of  iron  weapons,  and  as  they  have 
no  iron,  some  of  them  point  their  arrows  with  a  sharpened  piece  of 
tortoise-shell,  and  others  make  their  arrow  heads  of  fish  spines,  which 
are  naturally  barbed  like  coarse  saws.  These  arms  are  dangerous  weapons 
only  to  nak  ed  people  like  the  Indians,  causing  death  or  severe  injur)% 
but  to  men  of  our  nation  they  are  not  much  to  be  feared.  5) 

When    the   Caribbees    take    any  boys  as  prisoners  of  war,  they  cut  off 
their  male  organs,  fatten  them  until  they  grow  up  to  manhood  andthen, 


aome  rambliDg'  notions  of  the  origin  of  the  Carib,  derived  from  observations  of  the  early 
students  of  the  obscure  relations  of  the  American  peoples.  Larger  inquiries  and  more 
scientiflo  observations  has  since  Irving^^s  time  been  given  to  the  subject,  still  without 
briuging  the  question  to  recognizable  bearings.  The  craniolog^  of  the  Caribs  is  scantily 
known,  and  there  is  much  yet  to  be  divulged.  The  race  in  its  purity  has  long  been 
extinct.  Lucien  de  Rosny,  in  an  anthropological  study  of  the  Antilles  published  by  the 
French  Society  of  Ethnology  in  1886,  has  amassed  considerable  data  for  futnre 
deductions." 

1)  This  was  the  island  of  Guadeloupe,  named  by  Columbus  Nueatra  Senora  de  la 
Guadalupe  in  remembrance  of  the  famous  sanctuary  of  Our  Lady  of  Guadeloupe,  in  the 
province  of  Extremadura,  Spain. 

2)  This  was  the  island  of  Dominica j  so  called  by  Columbus  from  having  been 
discovered  on  a  Sunday  {Dies  Dominica).  It  is  29  miles  long  and  13  miles  in  its  greatest 
breadth,  situated  at  150.  25*  North  lati tude  and  610.  15*  West  from  Greenwich  obserratory, 
in  England.  It  has  an  area  of  291  square  miles. 

3)  This  must  have  been  the  island  now  known  as  Martinique,  though  Dr.  Chanea 
does  not  mention  in  his  letter  having  been  there.  It  is  situated  SO  miles  South  by  ITest 
of  the  island  of  Dominica  and  20  miles  North  from  the  island  of  8t.  Lucia. 

4)  That  is  450  Spanish  miles  or  about  376  English  miles,  whioh  means  as  far  as 
Puerto  Rico,  Santo  Domingo  and  Cuba  to  the  North,  and  Trinidad,  Curacao  and  the 
coast  of  South  America  to  the  South. 

5)  Dr.  Chanea  did  not  know  at  that  date,  that  those  arrow  points  of  the  Caribbees 
were  poisoned  with  the  juice  of  a  plant,  probably  the  inspissated  sap  of  the  manchineel- 
tree.  The  death  afterwards  of  a  Spanish  sailor  caused  by  the  wound  of  one  of  those 
arrows,  received  in  a  fight  with  these  Indians,  and  whioh  penetrat^d  through  his  buckler 
ond  strabbed  bim  in  the  side,  proved  that  that  weapon  was  not  so  barmless. 


35^ 

when  they  wish  to  niake  a  great  feast,  they  kill  and  eat  them  up,  fox 
they  say  the  flesh  of  boys  and  women  is  not  good  to  eat.  Three  of  those 
boys  thus  mutilated  came  fleeing  to  us,  when  we  visited  the  houses,  i) 

The  difference  between  these  Caribbees  and  the  other  Indians,  with 
respect  to  dress,  consists  in  wearing  their  hair  very  long,  while  the  othei:s 
have  it  clipt  irregularly;  also  because  they  engrave  their  heads  with 
inumerable  cross-like  marks  and  different  devices,  each  according  to  his 
fancy;  and  they  make  those  marks  with  sharpened  bamboo-sticks.  AU 
bf  them,  both  the  Caribbee  and  the  other  Indians,  are  beardless,  so  that 
it  is  a  marvellous  thing  to  find  one  of  these  men  with  a  beard.  Thi 
Caribbees,  whom  we  have  taken  prisoners,  have  their  eyes  and  eyebrows 
stained  circularly  around,  which  I  think  they  do  for  ostentation  and  also 
because  it  gives  them  a  ferocious  appearance. 

H«re  ahnost  terminales  the  group  of  islands,  which  on  the  side  toward 
Spain  had  not  been  seen  before  by  the  Admiral,  2)  although  we  regard 
as  a  matter  of  certainty,  that  there  is  land  more  than  forty  leagues  beyond 


1)  Herr  Alexander  yon  Humboldt,  in  bis  Personal  narrative  of  travéls  to  thé 
tquinoctial  regions  of  Amenca^  speaking  about  tbe  Caribbees,  makes  the  following 
instructlTe  observations :  ''Reproaches  addressed  to  the  natives  on  the  abominable  praotice 
which  we  here  discuss,  produce  no  eflect,  it  is  as  if  a  Brahmin,  trayelling  in  Europe, 
were  to  reproach  us  with  the  habit  of  feeding  on  the  flesh  of  animals.  In  the  eyes  of 
the  Indian  of  tho  Ouaiaia,  the  Cbernviohaena  was  a  being  entirely  different  from  himself ; 
and  one  whom  he  thought  it  was  no  more  mgust  to  kiU,  than  the  jaguars  of  the  forest. 
It  was  merely  from  a  sense  of  propriety  that,  whilst  he  remained  in  the  mission,  he 
wonld  only  eat  the  same  food  as  the  Fathers.  The  natires,  if  they  return  to  their  tribe 
{irse  al  fnoHte)^  or  find  themselves  pressed  by  hunger,  soon  resume  their  old  habits  of 
anthropophagy.  And  why  should  we  be  so  muoh  astonished  at  this  inconstancy  in  the 
tribes  of  the  Orinooo,  when  we  are  reminded,  by  terrible  and  wellascertained  examples, 
of  what  has  passed  among  civilized  nations  in  times  of  great  scaroity?  In  Egypt,  in  the 
thirteenth  oentury,  the  habit  of  eating  human  flesh  pervaded  all  classes  of  society ; 
extraordinary  snares  were  spread  for  physicians  in  particular.  They  were  cailed  to  attend 
persons,  who  pretended  to  be  sick,  but  who  were  only  hungry;  and  it  was  not  in  order 
to  be  consulted,  but  devoured.  An  historian  of  great  veraeity,  Abd-allatif,  has  related 
how  a  practice,  which  at  first  inspired  dread  and  horror,  soon  ocoasioned  not  even  tl^ 
•lightest  surprise." 

2)  Dr.  Chanca  refers  here  to  the  island  called  by  the  aborigines  Borinquenij  which  is 
the  island  we  know  to-day  as  Puerto  Bioo  and  named  by  Columbus  „San  Juan  Bautista" 
(S/.  John  the  Baptist),  The  date  of  its  disoovery  was  Saturday,  November  16,1493.  Here 
ended  the  Caribbee  islands,  the  acoount  of  whose  fierce  and  savage  inhabitants  was 
reoeived  with  eager  curiosity  by  the  learned  of  Europe. 

24» 


35« 

the  southermost  of  these  newly  discovered  Islands,  i)  We  believe  this  to 
be  the  case  because  two  days  before  we  saw  the  first  island,  2)  we  had 
observed  some  birds  called  "rabihorcados,"  which  are  marine  birds  of 
prey,  that  do  not  sit  or  sleep  upon  the  water,  making  circumvolutions 
high  up  in  the  air  at  the  close  of  evening,  with  the  object  of  taking 
their  reckoning  of  where  they  are  and  flying  after  that  in  a  straight  line 
towards  land  to  sleep.  3)  These  birds  could  not  have  been  going  to  spend 
the  night  at  more  than  twelve  or  fifteen  leagues'  distance  from  where 
they  were,  because  it  was  already  late  in  the  evening,  and  the  directioo 
they  took  in  their  flight  was  toward  the  South.  From  all  this  we  conduded 
there  was  land  in  that  direction  still  undiscovered ;  but  we  did  not  go  in 
search  of  it  because  it  would  have  taken  us  out  of  our  intended  route. 
I  hope  that  in  a  few  more  voyages  it  will  be  discovered.  4) 

The  country  is  very  remarkable,  and  contains  a  vast  number  of  large 
rivers  and  extensive  chains  of  mountains,  with  broad,  open  valle3rs,  and 
the  mountains  are  very  high.  It  does  not  look  as  if  the  grass  is  ever  out 
throughout  the  whole  year,  I  do  not  thmk  that  they  have  any  winter 
here,  for  at  Christmas  we  found  many  bird-nests,  some  containing  the 
young  birds  and  the  others  the  egg.  No  four-footed  animal  has  ever  been 
seen  in  this,  nor  in  any  of  the  other  islands,  except  some  dogs  of  various 
colorSy  as  in  our  own  country,  but  in  shape  and  size  like  lap- dogs.  Of 
wild,  ferocious  beasts,  there  are  none.  5) 

I  came  near  forgetting  another  four-footed  little  animal,  in  the  color 
of  its  hatr,  size,  and  fur,  like  a  rabbit,  but  with  long  tail  and  feet 
similar   to   those   of  a   rat.  6)    These   animals   climb   up  the  trees,  and 


1)  It  il  tnily  admirftble  bow  nearly  ezåot  was  tiilg  caloulatioii  of  Dr.  Ckaiioa,  for  the 
ooBfi|MirfttlToly  large  ialand  of  Trinidad,  and  tbe  Nortli  ooait  of  Yeneiaela,  are  abont  that 
dtitanoe  firom  Martinique,  the  southemmost  of  thoae  juat  diacoTored  islanda. 

t)    The  island  of  Dominica. 

8)  They  were  frifale  or  man-o'-war  birds  {TachfpeieB  aquila),,  a  peonliarity  of  vhich 
is  that  they  perseeute  and  conpel  the  maeh  larger  marine  birds  eojnmon  peiioaai 
(Policami«  ottoerotabia)  to  throw  up  what  they  liaTe  swaliowed,  and  eat  it  tliemselTes. 

4)  Ånd  that  land  was  in  faot  diaooTered,  as  predieted  by  the  leamed  autlior  of  this 
important  hktorical  doonment,  in  the  very  next  Toyage  of  Columbus.  On  the  Slat  day 
of  July,  1498,  he  disooTered  the  island  of  Trinidad,  and  caugfai  a  glipse  of  terrs  firma 
at  the  delta  of  the  Orinooo  riTer. 

5)  The  eayman  and  the  erooodUe  are  the  most  dangerous  animak  found. 

6)  This  animal  is  the  huiia  or  /m/Ai,  as  it  is  oalled  in  Spanish,  a  sort  of  mountslD 
rat  aliU  plentiftel  in  those  Islands.  There  are  two  distinct  varieties:  one,  large  in  sise, 
oalled  juHa  comga  (Copr^mya  JVmmMri),  and  the  other,  small  in  sise,  named  jutia 
carahaK  (Capt-utMø^  Pocyt). 


353 

maoy  of  our  men,  who  have  eaten  them,  say  their  taste  is  very  good.  i) 

Tnere  are  maoy  snakes,  small  in  size,  also  lizards,  but  not  so  niany, 
for  the  Indians  consider  them  as  great  a  luxury  as  we  do  pheasants. 
These  lizards  are  of  the  same  size  as  ours,  but  different  in  shape. 

In  a  small  adjacent  island,  close  by  a  harbor  which  we  named  '*Monte 
Cristo,"  where  we  stayed  several  days,  2)  our  men  saw  an  enormous  kind 
of  Hzard,  which  they  said  was  as  large  around  the  body  as  a  calf,  and 
the  tail  shaped  like  a  lance.  3)  They  often  went  out  to  kill  it,  but  bulky 
as  it  was  it  disappeared  in  the  thicket  and  got  into  the  sea,  so  that  they 
could  not  catch  it. 

There  are,  both  in  this  and  in  the  other  islands,  an  infinite  number 
of  birds  like  those  we  have  in  our  country,  4)  and  many  others  such  as 
we  had  never  seen.  5)  No  kind  of  domestic  fowl  has  been  found  here, 
with  the  exception  of  some  ducks  in  the  houses  of  the  island  of 
Turuqueira.  6)  Those  ducks  were  in  size  larger  than  the  ones  we  have  in 
Spain,  though  smaller  than  geese,  very  pretty,  with  flat  crest,  and  most 
of  them.  as  white  as  snow,  but  some  also  black. 

Fish  is  abundant  here,  an  article  of  food  we  were  in  great  need,  for 
our   provision   of*  meat   was  running   short,  and  it  is  a  singular  kind  of 


1)  The  present  poor  couirtry  people  of  those  Islands  roMt  »nd  eat  them  the  jarae  as 
Httle  pigs,  and  their  taste  is  really  good.  During  the  recent  stmggle  for  independence  in 
Cuba,  the  patriot  soldiers  were  oompelled,  on  aooount  of  the  soarcity  and  poor  qualityof 
their  armament,  together  with  laok  of  ammunitions  of  war,  to  live  in  the  woods,  and 
there  they  kiUed  almost  all  the  jutfas  to  provide  themséWes  with  food. 

S)    This  small  island  is  cailed  now  Cahras  or  Goat  Island. 

8)  An  alligator,  whloh  is  the  oorrupted  English  word  from  the  Spanish  él  lagwi^ 
{Attigator  hieiug). 

4)  The  expeditionists  had  not  yet  had  time  to  examine  dooely  all  those  birds,  bat 
they  thought  them  to  be  faloons,  royal  herons  (in  Spanish  cailed  parxas)^  kites  (whieh 
really  were  kestrels,  and  the  name  in  Spanish  is  cerHicaiot),  sandpipers,  widgeonS)  qnails, 
woodoocks,  partridges,  turtle-doTCs,  nightingales,  mockin^-birds,  goldfinche«,  thmshes, 
iwallows,  crows,  screeoh-owls,  and  bats.     , 

5)  Å  few  of  those  birds,  the  Spaniards  hat  not  seen  before,  were:  the  guctragvéo,  a 
bird  of  prey  similar  to  tne  sparrow-hawk ;  the  turkey-buzsard  {eath<»rte8  aura),  which  is 
called  in  Gaba  aura  tifloM,  in  Mexico  zopUoie,  in  Central  America  limpia-mnndOj  and  in 
Peni  gaUinaxa;  the  ffaUiHU^a,  very  muoh  Hke  the  %xA^  {8c6lopax gaUi^ago)',  Ibe /TameNeo 
or  flamiMgo,  which  is  a  cormption  of  that  Spanish  word;  the  earpmiero,  it  species  of 
woodpecker ;  tiie  jtaUo  and  the  toti,  two  species  of  blaekbirds,  the  one  larger  than  the 
other,  the  toti  resembling  very  closely  the  daw ,  the  magiio,  which  is  something  likt  the 
chaftnch;  flie  cardettal,  a  subfamily  of  the  Frangillidae  (Cal^inalis  VirginioHtitf) ;  the 
møripoea  or  butterflybird,  on  account  of  its  beautiful  colors;  the  tomeguitt,  etc,  ete. 

6)  As  already  explained,  the  old  island  of  Turuqueira  is  Guadeloupe. 


354 

fish,'  i)  more  wholesome  than  those  we  have  in  Spain.  The  climate  does 
not  allow  the  fish  to  be  kept  from  one  day  to  another,  for  all  animal 
food  speedily  becomes  unwholesome  on  account  of  the  great  heat  and 
dampness. 

Large  quantities  of  vegetables  have  been  planted,  and  they  certainly 
attain  a  more  luxuriant  growth  here  in  eight  days  than  they  would  in 
Spain  in  twenty. 

We  are  frequently  visited  here  by  a  great  numberoflndiansaccompanied 
by  their  cactqucs^  2)  who  are  their  captains  or  chiefs,  and  many  women. 
They  all  come  loaded  with  ages^  3)  a  sort  of  turnip,  very  excellent  food, 
which  they  cook  and  prepare  in  various  ways.  This  food  is  very  nutritious, 
and  has  proved  of  the  greatest  benefit  to  us  all  after  the  privations  we 
endured  when  at  sea,  which  in  truth  were  more  severe  than  man  ever 
sufTered. 

When  these  Indians  wish  to  appear  fuUdressed,  both  men  and  women 
paint  themselves,  some  black,  others  white  and  red,  and  different  com- 
binations  of  colors,  in  so  many  devices  that  the  effect  is  very  laughable  ; 
they  also  shave  some  parts  of  their  heads,  and  in  other  parts  of  it  wear 
long  tufts  of  matted  hair,  which  give  them  an  indescribably  ridiciilous 
appearance.  In  short,  whatever  would  be  looked  upon  in  our  country  as 
characteristic  of  a  madman,  is  here  regarded  by  the  most  prominent 
Indians  as  a  mark  of  distinction. 

The  little  time,  that  we  have  spent  on  land,  has  been  so  much  occupied 


■  1)  Åmon^  those  fishes  not  encottntered  in  Spain  I  may  mention  par^fo,  Uhranehoj 
rohahy  rahirrubiaf  bonaciy  cabrilla,  chema^  jurél,  roneo^  cajizote,  mojarra,  guavina^  viajaca^ 
eto.  There  were  also,  as  in  Spain,-  salmon,  salmet,  sardine,  shad.  sea-bream,  bonilo,  striped 
bass,   common  carp,  Hoander,  perch,  haddook,  lobster,  sea-orab,  shrimp,  oister,  dam,  etc: 

2)  The  indigenotts  tribes  of  the  great  Åntilles  cailed  their  king  or  ruler  cacique^  mnd 
this  word  has  been  adopted  in  the  Spanish  language,  like  the  other  Indlån  words  hamacoj 
haUyy  bohhf  eohucoy  boJHcOy  eto.  In  some  oases  the  modem  meaning  of  those  words  is 
different  from  what  it  formerly  was.  For  instance:  cacique  is  used  now  to  sarcastically 
ioall  the  political  boss  of  a  village,  town,  city,  district  or  province. 

8)  This  farinaoeous  root  is  the  yuca^  cailed  in  English  yncca  or  Adam's  needle,  slao 
known  as  Barbadoes  nut,  a  flbrous  tuber,  very  esculent,  of  which  there  are  in  the  Wesl 
Indies  two  well  known  kinds,  the  sweet  {Yucea  glwioaa)  B,nå  ihe  90ur {Tucea  fUameHtosa\ 
this  Tast  ene  'being  •  cathartic  and  some  what  poisonous.  It  oontains  a  large  quantitj  of 
staroh,  which  is  obtained  from  the  juice  of  the  gprated  yucca,  and  from  the  fibrous 
residue  is  prepared  the  cambe  or  cassava  (a  corruption  of  the  Spanish  word)  in  the 
shape  of  very  large,  round  and  thin  sort  of  craokers,  cailed  in  Spanish  tot-ias  de  casitbe. 
This  kind  of  Indian  bread  is  still  made  in  Cuba,  Puerto  Rico,  Santo  Domingo,  eto. 


355 

in  seeking  for  a  place  to  establish  the  setllement,  i)  and  in  providing 
ourselves  with  things  we  needed,  2)  that  we  have  had  Uttle  opportunity 
of  becoming  acquainted  with  the  natural  productions  of  the  soil.  In  spite 
of  this  drawback,  we  have  already  seen  many  raarvellous  things.  For 
instance :  trees  bearing  wool,  of  a  sufficiently  fine  quality  (according  to 
the  opinion  of  those,  who  are  acquainted  with  that  industrial  art)  to  be 
woven  into  good  cloth.  3)  And  of  this  kind  of  trees  there  are  so  many, 
that  we  might  load  all  our  vessels  with  wool,  though  it  is  somewhat 
difficult  to  gather  it  because  these  trees  are  very  thorny,  but  sometneans 
can  easily  be  found  to  evercome  that  difficulty. 

There  are  also  cotton  trees  as  large  as  peach  trees,  which  all  the  year 
round  produce  cotton,  and  in  abundance.  4) 

We  found  other  trees,  which  produce  wax,  as  good  both  in  color  and 
smell  as  bees-wax,  and  equally  useful  for  buming ;  indeed,  with  very 
lit  tie  difference  between  the  one  and  the  other.  5) 

There  is  a  vast  number  of  trees,  which  yield  surprisingly  fine  turpentine.  6) 


J)  They  found  at  last  a  convenient  place  for  the  purpose.  It  was  on  the  shore  of  a 
good  bay,  on  the  North  coast,  on  high  ground,  with  two  rivers  of  potable  water  near 
by,  and  the  back  part  well  closed  by  the  thick  growth  of  an  im passable  forest  that 
protected  it  from  being  set  on  fire  by  the  Indians  on  a  night  attack.  There  was  commenced 
the  building  of  the  first  Christian  town  of  the  New  World,  to  which  Columbus  gave  the 
Tery  appropriate  name  ot  Isabella,  his  great  protectress.  The  ruins  of  the  stone  buildings 
in  a  Bolitary  waste  constitute  today  the  relic  of  that  historical  spot. 

2)  The  principal  of  those  things  needed  were  fresh  vegetables  and  fish.  The  vegetable 
gardens  planted  by  .the  expeditionists  were  speedily  clothed  in  green,  producing  plenti- 
fully  onions  and  pumpkins,  radishes  and  beets.  Sugar*cane,  the  first  ever  planted  in 
American  soil,  and  brought  by  those  colonizcrs  from  the  Canary  Islands,  had  also  been 
sown,  and  came  up  splendidly.  Some  com  was  planted  too,  and  grew  luxuriantly. 

3)  The  tree  to  which  Dr.  Chanca  refers  here  is  called  ceiba  in  Spanish,  pojot  in  the 
French  West  India  Islands,  and  "fl ve-leavod  silk-cotton-tree''  in  English  (Botnbax  ctiba, 
Lin.).  It  grows  to  an  immense  size,  is  beautiful  in  appearance,  and  has  its  seeds  enveloped 
in  a  cottony  substance,  light  as  feathcr,  which  fly  in  the  air  to  a  great  distance. 

4)  Probably  the  species  known  now  as  Sea  Island  cotton,  still  to  be  found  wild  in 
some  localities  of  Cuba,  Puerto  Rico  and  Santo  Domingo.  All  varieties  of  Gossypimn 
require   a   dry  and  sandy  soil,  and  generally  the  plant  flourishes  most  luxuriantly  near 

'  the  sea-coast 

5)  This  tree  is  the  wax-palm  {CeroxyloH  Andtcofa),  the  stem  of  which  is  covered  with 
a  secrction  consisting  of  two  thirds  resin  and  one  third  wax. 

6)  One  of  those  trees,  besides  the  many  varieties  of  pine-trees  (^enus  Pinutt),  was 
called  by  the  native  Indians  hoho  or  jobo  (Spondias  lutea  or  Décafidrie  pentagynie\  which 
is  the  «*mombain"  with  yellow  fruit  of  the  French  botanists,  a  bulky  tree  belonging  to 
the  Terebinthaceae  family,  very  abundant  in  the  Antilles  and  resembling  some  what 
the  cedar. 


356 

Tar  is  found  in  abundance,  of  very  good  quality  too.  i) 

We  discovered  trees  which,  in  my  opinion,  bear  nutmegs,  but  at  present 
without  fruit  on  them,  and  I  say  so  because  the  bark  tastes  and  smells 
like  nutmegs.  2) 

I  saw  one  root  of  ginger,  which  an  Indian  was  carrying  around  his 
neck.  3) 

Thcre  is  aloes  too,  though  not  of  the  same  kind  that  we  are 
acquainted  with  in  Spain,  but  neverlheless  a  species  of  aloes  that  we 
doctors  use.  4) 

A  sort  of  cinnamon  has  likewise  been  found,  but,  to  speak  truthfully, 
it  is  noth  of  such  a  fine  quality  as  the  one  we  have  in  Spain;  or, 
perhaps,  this  is  so  because  now  it  is  not  the  proper  season  to  gather  it, 
or  the  soil,  in  which  it  was  found  growing  in  this  vicinity  is  not  well 
adapted.  5) 

We  have  also  seen  here  some  yellow  mirabolans.  6)  At  this  season  they 
are  lying  under  the  trees,  and  as  the  ground  is  very  damp  they  are  all 
rotten,  and  have  a  very  bitter  taste,  due,  in  my  opinion,  to  their  state 
of  decomposition ;  but  the  flavor  of  those  parts  which  in  spite  of  that 
have  remained  sound,  is  the  same  as  that  of  the  genuine  mirabolan« 

There  is,  besides,  very  good  kind  of  mastic.  7) 

In  our  present  position,  we  are  in  the  neighborhood  of  many  mines  of 
gold,  not  any  one  of  which,  we  are  told,  is  more  than  twenty  or  twenty 
^ve  leagues  off.  The  Indians  say  that  some  of  them  are  in  Niti,  a  place 
in  the  possession  of  Caonabé,  that  Indian  king,  who  killed  the  Christians ;  8) 

1)  More  oorrectly  asphalt  or  mineral  piftcfa,  of  which  there  are  seyeral  lakes  in  the 
ÅntyUes,  notably  the  one  in  the  island  of  Trinidad,  near  the  Tillag^  called  La  Brea.  It 
is  about  8  miles  in  circnmference. 

2)  A  speoies  of  MffriHiea^  bat  certainly  not  the  Mfft'Utka  mosehaUt  of  the  Molnoea 
Islands.  Probably  it  was  the  tree  called  by  the  native  Indians  eaumanåy  whose  leave« 
hare  a  smell  like  that  of  fennel,  the  bark  has  a  sweet  taste,  and  in  general  appearaace 
resembles  the  nutmeg  tree. 

S)  Truly  this  mast  have  been  the  dry,  wrinkled  rhizome  of  the  gingerplant  (Zittziber 
offMnaliå)^  so  abundant  in  Jamaica. 

4)  The  speoies  oaUed  Barbadoes  aloes  {Aloes  hepatiea),  which  is  still  considered  of  an 
inferior  quality  to  Aloes  Socotrina, 

5)  That  was  probably  the  wild  American  cinnamon  {Keetandra  einnamomoides)  or  the 
white  cinnamon  of  Winter  (Candla  alba), 

6)  They  most  likely  were  the  frait  of  the  MyrahoUuws  eUrino  of  Gartner. 

7)  A  Taluable  resin  exading  from  the  mastio-tree  (Pistacia  lenticus). 

8)  This  Indian  chief  was  a  Caribbee  by  birth  and  ruled  oTer  the  proyince  of 
Hispaniola  called  by  the  aborigines  Mangana,  in  which  were  the  mountains  named  Cibao. 
He  was  the  warrior,  who  killed  the  38  men  left  by  Columbus  in  that  island  on  his  first 
▼oyage  of  discovery  to  America. 


357 

other  mines  are  located  in  another  place  called  Cibao,  which,  if  it  please 
God,  we  sball  see  with  our  own  eyes  before  many  days  have  passed ; 
indeed,  we  sbould  go  there  at  once,  were  it  not  because  we  have  so  many 
tbings  to  attend  to  tbat  tbere  are  not  enough  men  among  us  to  do  it  at 
present.  And  this  is  in  consequence  of  one  third  of  our  people  having 
fallen  sick  witbin  four  or  five  days  after  we  landed  here,  which  misfortune 
I  think  has  happened  principally  on  account  of  the  toil  and  privations 
of  tbe  journey,  to  which  must  be  added  the  variablenessoftbeclimate;  i) 
but  I    trust   in   our  Lord  to  be  able  to  restore  all  the  sick  to  health.  3) 

None  of  the  natives  of  all  these  islands  we  have  vi^ited  possess  any 
iron.  They  have,  however,  many  impleraents,  also  hatchets  and  axes,  all 
made  of  stone,  which  are  so  handsome  and  well  finished  tbat  it  is  a 
wonder  how  they  can  contrive  to  make  them  without  employing  iron. 

Their  principal  food  consists  of  a  sort  of  bread  made  of  the  root  of  a 
herb,  half  way  belween  a  tree  and  grass,  3)  and  the  agé^  which  I  have 
already  described  as  being  like  tbe  turnip,  and  a  very  good  food  certainly 
it  is.  They  use,  to  season  it,  a  vegetable  called  tf^/,  4)  which  they  also 
employ  to  give  a  sharp  taste  to  the  fish  and  such  birds  as  they  can 
manage  to  catcb,  of  the  infinite  variety  there  are  in  this  island,  dishes 
all  of  them  tbat  they  prepare  in  different  ways. 

They  have,  besides,  a  kind  of  grain,  in  appearance  like  bazelnuts, 
very  good  to  eat.  5) 

They   eat    all    the    snakes,    lizards,    spiders,   and  worms  tbat  they  find 


1)  The  oliniAte  suddenly  changes  in  those  West  India  islands  from  very  hot  and  dry 
to  comparatirely  oool  and  very  damp,  due  to  long-continued  rain. 

2)  Columbus  himself  was  also  sick  with  malaria  fever  for  several  weeks,  after  haying 
reooTered  a  little  from  his  dangerous  malady,  which  I  have  ventured  to  diagnose  as 
typhus  or  "ship  fever"  in  my  monograph  on  The  MedicalHlstorif  of  Christopher  Columhus^ 
read  before  the  First  Pan-Åmerican  Medical  Congress,  and  pablisbed  in  English  In  "The 
Journal  of  the  American  Medical  Association"  for  May  5,  1894.  It  has  also  been  published, 
in  other  languages. 

3)  I  think  Dr.  Chanca  alludes  here  to  the  maize  or  Indian  oorn  (Zea  mnry^),  of  which 
the  aboriginea  of  Hayti  made  a  kind  of  bread. 

4)  Red  pepper,  called  ehiii  in  Mexico  {Capsicnm  fruiescens). 

5)  It  was  not  a  grain,  but  the  pnlmiche  (in  Spanish),  wbich  is  the  smaU  nat  of  the 
royal  palm-tree,  growing  in  bunches  like  the  fruit  of  the  date  palm.  It  is  very  much 
ased  in  Cuba,  Puerto  Rico,  Santo  Domingo  and  the  other  West  India  islands  to  fatten 
pigs  with.  Very  likely  the  Indians  ate  it  as  food,  and  from  that  faet  Dr.  Chanca  got  his 
notion  of  its  being  a  grain.  Really,  that  nut  looks  very  much  like  a  haiel-nat  or  avellana. 


358 

upon  the  ground,  so  that,  according  to  my  judgment,  their  beastiality  is 
greater  than  that  of  any  other  beast  on  tlie  face  of  the  earth. 

The  Admiral  had  at  one  time  determined  to  leave  the  search  for  the 
mines  until  he  had  first  dispatched  the  ships,  that  were  to  return  to  Spain, 
on  account  of  the  great  sickness,  which  had  prevailed  among  our  men,  i) 
but  afterwards  he  resolved  to  send  two  detachraents  under  the  command 
of  two  captains,  one  to  Cibao,  2)  and  the  other  to  Niti,  3)  piaces  where, 
as  I  have  already  stated,  Caonabé  lived  and  ruled.  These  two  detachments 
in  effect  departed,  and  one  of  them  returned  on  the  Iwenlieth  of  the 
month,  while  the  other  did  so  on  the  following  day.  The  party,  that  went 
to  Cibao,  saw  gold  in  so  many  piaces,  that  one  scarcely  dåres  state  the 
faet,  for  in  truth  they  founded  it  in  more  than  fifty  brooks  and  rivers, 
as  weU  as  upon  their  banks;  so  that  the  captain  said  any  body  who 
wished  to  seek  for  gold  throughout  that  province,  would  find  as  much 
as  he  wanted.  He  brought  with  him  specimens  from  the  different  parts, 
that  is  to  say,  from  the  sand  of  the  rivers  and  its  banks.  4) 

It  is  generally  believed,  that  by  digging  as  we  know  how,  the  gold 
will  be  found  in  greater  compact  masses,  for  the  Indians  neither  know 
how  to  dig  nor  have  they  the  means  of  digging  the  ground  more  than 
to  a  hand's  depth. 

The  other  captain,  who  went  to  the  place  called  Niti,  returned  also 
with  news  of  a  great  quantity  of  gold  in  three  or  four  localities,of  which 
he  likewise  brought  specimens  with  him.  5) 


1)  The  expeditionistg  in  great  number  were  Buffering  from  malaria  fevcrs,  about  one 
third  of  them,  as  Dr.  Chanca  states.  That  disease  was  in  those  days  very  little  known, 
and  muoh  less  its  prevention  and  treatment  The  miraculous  pulvis  fehrifugus  orbis 
americaui^  also  cailed  with  the  names  of  '^The  jesuits*  powders**  and  ''The  countess*« 
powders"  (hs  poloos  de  la  conéem),  were  not  yet  known  to  Europeans.  The  existence, 
and  the  wonderfully  curatire  virtue,  of  the  mysterious  '^quinquina"  (a  corniption  of  the 
indigenous  PeruTian  word  khta-kina,  which  signiiies  the  bark  par  excellence^  and  was 
the  remedy  that  saved  the  lives  of  Charles  II.  of  England,  Louis  XIV.  of  Franee,  and 
Friedrich  the  Great  of  Oermany,  were  then  at  that  time  only  known  to  the  aborigines 
of  the  undiscoyered  kingdom  of  Peni. 

2)  In  the  Lucayan  language,  that  word  meant  '^stone  mountain." 

3)  The  fertile  valley  afterward  called  by  the  Spaniards  la  vega  real, 

4)  One  of  those  specimens  was  a  nugget  that  weighed  nine  ounces. 

5)  Those  specimens  of  gold  from  the  valley  called  Niti  were  fewer  in  number  and  of 
less  Talue  than  the  ones  brought  out  from  the  mountains  of  Cibao.  The  captain  of  those 
two  small  detachments  of  Spanish  soldiers  were  two  brave  young  hidalgroes,  one  named 
Alonso  de  Ojcda,  who  started  with  only  flfteen  soldiers,  and  the  other  captain  was 
Gines  de  GorbaUn,  who  was  sent  back  to  Hpain  by  Columbus  right  after  his  return 
from  this  expedition  to  Niti,  as  a  witness  of  the  marvelous  richness  of  Hispaniola.  He 
took  away  with  him  to  Spain  the  large  nugget  of  gold  weighing  nine  ouuæs. 


359 

Thus,  surely,  their  Highnesses  the  King  and  Queen  may  henceforth 
regard  themselves  as  the  most  prosperous  and  weahhy  sovereigns  on  earth, 
because  never  yet,  since  the  creation  of  this  world,  has  such  a  thing  been 
seen  or  read  of.  On  Ihe  return  of  the  ships  on  the  next  voyage,  they 
certainly  will  be  able  to  carry  back  such  a  quantity  of  gold  as  will  fill 
with  amazement  all  who  hear  of  it. 

Here  I  think  I  shall  do  well  to  break  ofF  my  narrative.  And  I  believc 
that  those  who  do  not  know  me,  and  hear  of  these  things,  that  I  relate 
to  you,  may  consider  me  prolix  an  J  somewhat  an  exaggerator,  but  God 
is  my  witness  that  I  have  not  exceeded  by  one  iota  the  bounds  of 
truth." 


DIE  ERSTEN   LESEPROBEN  IN   DEN   VEREINIGTEN  STAATEN 
NORD-AMERIKAS;  DIE  DYER-TAFEL, 

VON  Dr.  ed.  PERGENS,  Maeseyck  {Belgien.) 


In  den  Recker  c hes  sur  Pcuuité  visuelle  1906  Annales  d'oculistiqoe, 
Bnd.  135,  pag.  402  war  ich  noch  nicht  in  der  Lage  einzelne 
Détails   iiber    Dyer's  Test-Types  an  zu  geben  und  diese  zu  reproduziren. 

Nach  G.  M.  Gould,  The  Discovery  of  Astigmatism  and  Eyestrain;^ 
1902,  American  Medicine,  vol.  IV,  No.  16  pag.  618 — 622  hat  Bumstead 
1863,  Americ,  Medie.  Times^  vol.  VII,  pag.  203 — 205  Dyer's  Test 
beschrieben.  Bumstead's  Artikel  war  mir  leider  nicht  zugånglich.  Ich 
selber  sah  Dyer's  Sehproben  zuerst  zitirt  von  Sands,  1865,  Trans.  Am. 
Ophtb.  Scc.y  Meeting  2,  pag.  47. 

Von  Dyer's  Proben  wurden  nur  wenige  Exemplare  gedruckt  und  privatim 
verbréitet.  Wie  es  mit  den  meisten  Séhprobentafeln  geschieht,  wurden 
diese  aufgeklebt,  benutzt  und  nachdem  sie  zu  schmutzig  geworden 
waren,  meistens  weggeworfen  und  durch  inzwischen  von  anderen  Autoren 
erschienenen  ersetzt;  man  dachte  nicht  daran,  dass  diese  spåter  ein 
historisches  Interesse  beanspruchen  wurden ;  wie  die  ersten  Giraud- 
Teulon'schen  Tafeln  von  1862  ist  die  Dyer'sche  nahezu  unaufllindbar. 

Verschiedene  meiner  ophthalmologischen  amerikanischen  Freunde  und 
Korrespondenten  hatten  sich  viele  Muhe  gegeben,  ein  Exemplar  aufzu- 
treiben,  aber  ohne  Resultat.  Als  ich  die  Hoffnung  bereits  aufgegeben 
hatte,  kam  ein  sehr  willkommenes  Schreiben  von  Dr.  Ch.  Williams  aus 
Boston,  welcher  meldete,  dass  er  bei  Dr.  B.  Joy  Jeff  ries  ein  Exemplar 
vorgefunden  hatte,  es  in  natiirlicher  GrOsse  photographisch  wiedergeben 
liess,  und  mir  diese  Reproduktion  zusandte.  Da  kam  mit  gleicher  Post 
ein  Brief  von  Dr.  B.  Joy  Jeffries,  welcher  unterstehende  Daten  uber 
Dix'  Messungen  enthielt,  und  die  Meldung,  dass  er  nach  Dr.  Williams' 
Besuch  ein  zweites  Exemplar  von  Dyer's  Test-Types  bei  sich  aufgefunden 
hatte,  und  mir  eines  fiir  meine  Bibliothek  dedizirte.  So  befinde  ich  mich 
heute  in  der  Lage  Nachstehendes  zu  berichten,  indem  ich  zu  gleicher 
Zeit  die  Gelegenheit  benutze,  den  Herren  Kollegen,  welche  sich  so  viele 
Muhe  gaben,  meincn  aufrichtigen  Dank  zu  bezeugen. 

In  Europa  war  vor  der  Erfindung  der  Leseproben  durch  Kuchler 
(1835 — 1843),  sowie  noch  raehrere  Jahre  spåter,  bei  den  Augenarzten 
verschieden  grosser  Druck  im  Gebraucli,  welcher  ein  Jeder  aus  Buchern, 
Zeitungen   etc ,    herausschnitt  und  je  noch  seiner  Ansicht  und  nach  dem 


36 1 

ihm  vorliegeoden  Material  zusammenstellte.  Als  Jaeger  (1S54)  zuerst 
seiner  Arbeit  „liber  Staar  und  Staaroperationen"  Sehproben  beigegeben 
hatte,  kam  von  diesen  letzteren  1857  einezweite  Auflage  als  „Schriftscalen" 
heraus,  einzeln  kauflich  und  nicht  wie  die  erste  nur  im  Zusammenhang 
mit  der  Staarbrochure.  1858/59  studirte  Dr,  B.  Joy  Jeffries  aus  Boston 
in  Wien  bei  Arlt  und  Jaeger  und  brachte  dann  die  Jaeger'schen  Schrift- 
skalen  mit  nach  Boston.  Sein  Vater  Dr.  John  Jeffries,  welcher  1827  in 
Boston  das  erste  Augenhospital  grtindete,  hatte  u.  a.  als  SchulerDr.  fohn 
H,  Dix  in  die  Augenheilkunde  ausgebildet;  Dr.  Dix  praktizirte  dann 
auch  viele  Jahre  als  Augenarzt  in  Boston.  Als  nun  B.  Joy  Jeffries  ihm 
die  Jaeger'schen  Schriftscalen  vorzeigte,  machte  Dix  die  Bemerkung,  dass 
er  selber  schon  seit  vielen  Jahren  den  Druck  des  Boston  Directory  bei 
der  Messung  der  Sehschårfe  benutzte.  Das  Boston  Directory  ist  eine 
jåhrlich  erscheinende  Publikation  mit  Druck  von  sehr  verschiedener 
GrOsse.  Dix  stand  demnach  fur  Araerika  auf  einem  Standpunkt  zwischen 
J.  Chevallier  (1815),  welcher  verlangt,  dass  man  von  allgemein  bekannten 
Drucktexten  Gebrauch  machen  soli,  und  Ktichler,  welcher  1835  privatim, 
1843  6ffentlich,  verschieden  grosse  Sehproben  herausgab. 

Es  m6ge  hier  eine  biographische  Skizze  von  Ezra  Dyer  gegeben  werden, 
grOsstentheils  nach  der  Beschreibung  in  den  Transact.  Americ.  Ophth. 
Soc.,  vol.  IV,  pag.  407,  wo  auch  sein  Bildniss  wiedergegeben  wurdq. 

£zRA  DvER  war  17  Oktober  1836  zu  Boston,  Mass.,  geboren,  ward 
1859  med.  doctor  und  ging  dann  nach  Europa.  Nach  dreimonatlicher 
Beschåftigung  im  Rotunda  Hospital  zu  Dublin,  ging  er  nach  Bonn, 
erlernte  die  deutsche  Sprache  und  kam  nach  Wien,  wo  er  bei  von  Arlt 
Augenheilkunde  studirte;  ftir  dieses  Fach  bekam  er  in  Wien  eine  solche 
Sympathie,  dass  er  den  Entschluss  fasste,  sich  ausschliesslich  der  Augen- 
heilkunde zu  widmen.  Dyer  blieb  bis  Herbst  1860  bei  Arlt,  ging  dann 
mit  einem  Empfehlungsschreiben  von  Arlt  zu  von  Graefe;  freundlich 
aufgenommen,  wurde  Dyer  dort  Praktikant.  Im  Friihjahr  1861  verbrachte 
Dyer  einige  Monate  in  London  am  Moorfields'  Hospital,  besuchte  in 
Paris  Sichel  und  Desmarres,  und  kam  nach  Utrecht,  wo  er  mehrere 
Wochen  bei  Donders  und  Snellen  verblieb.  Hier  h5rte  er  von  den  Seh- 
proben mit  Buchstaben  unter  einem  Funf-Minuten-Winkel  gesehen,  welche 
Donders  angefertigt  hatte,  und  von  deren  bevorstehender  Verbesserung 
durch  Snellen,  welcher  beabsichtigte,  die  Buchstaben  in  der  Weise  anzu- 
fertigen,  dass  såmmtliche  Striche  eine  Minute  breit  erscheinen  in  der 
passenden  Enftemung.  Dyer  woUte  den  Winter  wieder  in  Berlin  zubringen ; 
die  Krånklichkeit  von  Graefe*s  veranlasste  ihn  jedoch  November  1861 
heimwårts  zu  kehren.  Dyer  liess  sich  in  Philadelphia  nieder,  wo  er  sich 
schnell    eine   bedeutende   Privat-   und   Spitalpraxis   erwarb.     i86a    liess 


3^2 

er  die  unterstehende  Sehprobentafel  dnicken,  welche  nicht  in  den  Handel 
kam;  er  schenkte  einige  Exemplare  seinen  Freunden,  unter  welchen 
dasjenige,  welches  Dr.  B.  Joy  Jeffries  mir  zusandte  und  welches  uber 
vierzig  Jahre  in  seinen  Untersuchungsråumen  aufgehångt  war.  Dyer  war 
einer  der  ersten  amerikanischen  Aerzte,  welcher  zylindrische  Glaser 
verschrieb;  er  versuchte  auch  eine  farbige  Tafel  herzustellen  zur  Unter- 
suchung  des  Astigmatismus.  In  1865  sprach  er  in  der  Americ.  Ophth. 
Soc.  uber  Asthenopie  unabhångig  von  Hypermetropie,  wogegen  er 
Uebungen  der  Augen  vorschlug,  ein  Verfahren  in  Amerika  als  „Dyerizing" 
bekannt.  1866  schrieb  er  uber  Bruch  der  Linse  beim  Erhången. 
1873  gab  das  Befinden  eines  Familienmitgliedes  die  Veranlassung,  dass 
Dyer  nach  Pittsburgh  itbersiedelte,  wo  er  ebenfalls  eine  gute  Beschåftigung 
fand.  Im  Herbst  1879  glitt  er  aus  und  erlitt  dabei  eine  Ruptur  der 
Bånder  am  Kniegelenk ;  er  hatte  nachher  nie  mehr  einen  festen  Gang. 
1880  erlitt  er  einen  Bruch  des  rechten  Femurs  mit  Luxation  des  Huft- 
gelenkes;  er  war  sechs  Monate  bettlågerig  und  blieb  ziemlich  schwach. 
Zwei  Jahre  spåter  entstand  ein  Spinalleiden.  Dyer  zog  1883  nach  Newport, 
R.  I.,  in  der  Hoffnung,  dass  ein  milderes  Klima  ihm  Hiilfe  bringen 
wtirde.  Und  es  trat  ein  besseres  Befinden  ein;  1884  demonstrirte  er 
der  Amer.  Ophth.  Soc.  sein  neues  Perimeter.  Im  Winter  1886/7  wurde 
er  schwåcher,  frdstelte  und  suchte  Florida's  wårmeres  Klima  auf ;  in  St. 
Augustine  angekommen,  fiihlte  er  sich  schlechter  und  wiinschte  wieder 
heimwårts  zu  kehren.  Auf  dem  Dampfer  begab  er  sich  zu  Bett,  konnte 
keine  Nahrung  bei  sich  behalten  und  verschied  dort  aiA  9  Februar  1887. 

Dyer's  Lesetafel  war  mir,  ausserhalb  den  obengenannten  Zitaten,  noch 
durch  J.  Green,  1903,  Trans.  Am.  Ophth.  Soc.,  Meeting  39,  vol.  X,  pag. 
19*  uud  Ibid.  1905,  Meeting  41,  vol.  X,  pag.  647  bekannt.  Green  gab 
darin  an,  dass  Dyer's  Tafel  einige  Monate  vor  Snellen's  Letterproeven 
gedruckt  war,  und  dass  Dyer  ihm  selber  mitgetheilt  hatte,  dass  er  die 
Idee  in  Utrecht  empfangen  hatte.  Green  giebt  femer  an,  dass  Dyer's 
Tafel  aus  zwei  Arten  von  Buchstaben  besteht,  erstens  solchen,  die  in 
Araerika  „gothic"  genannt  werden,  was  mit  unserer  ANTIQUA  uber- 
einstimmt,  dann  der  andere  Theil,  welcher  als  AEGYPTISCHE  Buchstaben 
bekannt  ist.  Dyer's  Tafel  misst  65  X  33  Centimeter. 

Wenn  man  beistehende  Tafel  betrachtet  so  fållt  dabei  auf  i^  die 
Reihenfolge,  welche  hier  for  C,  LXXX,  LX,  L,  XL,  XXX  und  XX  Fuss 
eingerichtet  ist. 

»<^.  Auch  flir  grdssere  Buchstaben  hat  Dyer  sich  nicht  mit  einer  einzigen 
begnilgt,  sondern  sofort  vier  genommen. 

30.  Der  Gebrauch  der  Striche  von  einer  Minute  ist  in  consequenter 
Weise   durchgefuhrt ;   so   hat   das   A   einen    Horizontalstrich   von   einer 


363 

Minute,   wåhrend   Snellen   (1862)   fur   diesen   Strich   ausnahmsweise  eine 
halbe  Minute  hat. 

B-  .        ^1  ^1  4^   Die  Mischung  von  antiqua- 

^^       ^j       1^    C  und   aegyptischen   Buchstaben  ist 

keine  sehr  gluckliche,  um  so  mehr 

als     dadurch     eine     unm5gliche 

__       —      -  -      _     ^^  hybride  Form  hervorgerufen  wurde 

£1      J      V      I      J3     LXXX  fur   das   F,  am  Schluss  der  Zeile 

XL,    und   am   Anfang   der   Zeile 

XXX.    Hier  ist  das  F  unten  und 

T     y   "T   T    "T    U    V      LX         *^  unserer  linken  oben  aegyptisch, 

wåhrend  an  unserer  rechlen  oben 
und     in    der   Mitte   das    F   eine 
JDNPEMVI      L  antiqua-Form  besitzt. 

Von  den  Buchstaben  des  Alpha- 
bets  hat    Dyer   nicht    gebraucht: 
j  p  2  L  X  B  H  r        XL         C,   G,   K,  O,  Q,  R,  S,  W.    Man 

darf  hierin  den  Beweis  sehen,  dass 

Dyer  nicht  einfach  das  in  Utrecht 

FLDNJUHSX  XXX      GehOrte    ausfohrte,   sondem    dass 

er  den  Werth  der  Buchstaben 
persOnlich  ånders  schatzte.  So 
findet    man     bei    Snellen   (1862) 

DvER's    Test    (186,).    V,   der  .         ausgeschlossen :  I   J    M,  Q,  W  X; 

li-.-         Tx-               1  nian   sieht  dass  beide  nur  m  der 

naturi.   GrOsse.    Die  rOmischen  t-    ,    .               ^        ,,.,,. 

,,.^           ,         1.    T^-  .        j  Exclusion  von  Q  und  W  uberem- 

Zmern    geben    die  Distanz  der  »^             .    . 

^ .  .     ,7      .     „  stimmen.      Dyer     scheint     schon 

Origmalien  m  Fuss.  ,    ^        ,    i        .       j     i^.  , 

geahnt  zu  haben,  dass  das  Erken- 

nen   der   Oeffnung   von   C,    G  gegenuber  O,  nicht  mit  der  Messung  der 

anderen    Buchstaben  nbereinstimmle;    die  Exklusion  des  S  als  schwer  zu 

erkennender  Buchståbe  ist  ganz  rationell.  Auch  die  Reihenfolge  der  Gr6sse 

ist   bei    Dyer   etwas    ånders;   die    Dimension  fUr  200  Fuss  Distanz  fdhrt 

Dyer  nicht ;  die  Snellen'sche  Reihenfolge  ist  CC,  C,  LXX,  L,  XL,  XXX, 

XX;    demnach    von   der   oben   angegebenen    Dyer'schen    theilweise  ver- 

schieden.    Dyer's   Tafel    enthålt    52    einzelne  Buchstaben,   welche  neben- 

stehend   angedeutet    werden;   die   begleitende  Ziffer  bedeutet  wie  oft  der 

Buchstabe   vorkommt :    Ai ;    B3  ;  D3 ;  E3  ;  F2  ;  Hs  ;  I5  ;  J4 ;  L5  ;  M2  ; 

N3 ;    P3  ;    T3  ;    U2  ;    V2  ;    X3  ;    Yi ;    Z2.   Nach  der  Frequenz  geordnet 

erscheinen  HIL  5  mal;   J  4  mal;    B,  D,  E,  N,  P,  T,  X  3  mal;   F,  M, 

U,  V,  Z  2  mal ;   AY  i  mal.  Von  diesen  18  Buchstaben  formen  hat  Dyer 

II  Formen  als  Antiqua  abgebildet:  A,  H,  M,  N,  P,  T,  U,  V,  X,  Y,Z; 


3^4 


6  Formen  als  aegyptische :  B,  D,  E,  I,  J,  L;  i  Form  Hybride :  F. 
Warum  hat  Dyer  einzelne  Buchstaben  ia  der  einen  Form  ausgefuhrt, 
andere  in  der  anderen  ?  Sicher  hatte  er  einen  Zweck  dabei ;  dass  er  nicht 
einfach  nach  vorhandenen  Mustern  arbeitete,  beweist  das  hybride  F.  Ich 
glaube,  dass  Dyer  die  am  leichtesten  erkennbaren  Buchstaben,  durch  die 
aegyptische  Form  erschvveren  woUte,  was  thatsftchlich  bei  E,  I,  J,  L 
geschieht;  bei  B,  ein  schwerer  zu  erkennenen  Buchstabe,  hatten  die  Apices 
wegbleiben  kOnnen,  wie  es  fur  P  geschah ;  hier  denke  ich,  dass  die 
Verwechselung,  welche  hei  den  Prufungen  liåufig  zwischen  B  und  £ 
vorkommt,  die  Ursache  dieser  Form  von  B  sein  kann;  auch  erschweren 
die  Apices  das  Erkennen  von  B  nicht,  und  for  D  erleichtem  sie  die 
Unterscheidung  vom  O,  welch  Letzeres  bei  Dyer  jedoch  nicht  vorkommt 
Fur  die  Antiqua-Buchstaben  sind  jedoch  auch  leicht  erkennbare  Formen 
konstruirt  H,  T,  U,  welche  in  aegyptischer  Form  schwerer  zu  erkennen 
wåren;  damals  kannte  man  den  Unterschied  noch  weniger  als  jetzt.  Unsere 
Messungen  von  Dyer's  Buchstaben  ergaben  die  in  der  Tabelle  angege- 
benen  Daten. 


Hohe  der 

Breite  des 

Breite  der  Bachstaben, 

Far  die 
EntfernnnK 

Bachsteben 
mm. 

Striches 
mm. 

topogrmphiseh  ii«eh  der  Tafel; 
in  mm. 

C 

43 

8,5—9 

43    35    43    35 

LXXX 

33>5 

6.5 

34    26    34    20     54 

LX 

2S.S 

5 

2S;  2o;  25;  15,5;  25,5;  20;  2S,! 

L 

",3 

4.5 

von  12,75  l>Js  22  mm. 

XL 

17,2 

3.6 

von  14,3  bis  17,8  mm. 

XXX 

»3.5 

2,75 

von  8  bis  14  mm. 

XX 

9 

2,1 

von  6  bb  9,5  mm. 

Man  wird  bemerken,  dass  Dyer's  Buchstaben  und  die  korrespondirenden 
Snellen'schen  nicht  die  nåhmliche  Hohe  besitzen;  Snellen's  Buchstaben 
sind  flir  Entfemungen  in  Pariser  Fuss  (32,484  cm.),  Dyer's  Buchstaben 
flir  den  englischen  Fuss  (30,479  cm.)  berechnet ;  letztere  miissen  daher 
etwas  kleiner  ausfallen. 

Green's  Test  (1866 — 68)  scheint  dann  in  Amerika  mehr  in  Gebraoch 
gekommen  zu  sein,  daneben  die  europaischen  Sorten;  allmåhlich  entstand 
dann  eine  enorme  Anzahl  von  Sehproben,  welche  anderswo  beschrieben 
werden. 


REYUE  BIBLIOGRÅPHIQUE. 


I.     HISTOIRE  DE  LA  MEDECINE. 


PSEUDO-HISTOBIK ! 


Promenade  d'un  Midecin  a  iravers  VHistoire.  Par  Je  Dr.  J.  Båbbåud 
Paris  1906.  (T.  B.  de  Budeval  Éd,)  t.  Nabgbli-Åkbrblom,  Privat- 
Docent,  Genf. 

In  den  letzten  Jahrcn  beachåftigen  sich  die  Aerzte  immer  mehr  mit 
Gnehichte  der  Medicin,  medizinischer  Oeschichte,  mit  Diagnæen  der  Krank' 
keiten  langet  veretorhener  Fureien  auf  Grund  der  Angahen  von  GeechichU- 
sckreibemy  denen  leider  nicbt  immer  Glauben  geschenkt  werden  darf. 
Einfache  „Promenades'''  (Spaziergange)  eines  Arztes  in  der  Gescbichte  werden 
zu  einer  „Bummelei",  wenn  man  filob  auf  oberflacblicbe  Scbwatzerei  eines 
beliebigen  Komantikers  stiitzt,  obne  irgend  etvras  yon  der  Zeitgescbicbte,  der 
Caltur  des  Yolkes  zu  wissen,  zu  welchem  ein  Fdrst  gehorte,  obne  den  Wert 
des  eventuellen  Autors  scbåtzen  zu  konnen.  Die  Zeiten,  wo  jede  logiscbe, 
pbysiologiscbe  Erklårung  eines  Neuerers  einfacb  dadurcb  widerlegt  wurde, 
dass  man  sagte :  „Galen  sagt  das  Gregenteil,  also  tritt  man  nicbt  auf  Dis- 
cnssion  ein,"  soUtcn  yerscbwunden  sein,  sind  es  aber  nicbt. 

Wenn  ein  Autor,  aucb  ein  Arzt,  Feuilletonartikel  scbreiben  will,  mitvoller 
Unterscbrift,  so  sagt  niemand  etwas  dagegen;  denn  das  ist  ja  sein  volles 
Rccbt.  Bebauptet  er  aber  in  der  Yorrede,  das  dem  berilbmten  Caban^s 
gewidmete  Opus  zeige,  dass  des  Mediciners  Auge  wie  mit  X  Strablen  alles 
durcbblicke,  so  darf  man  mit  historiscber  Lupe  die  Angaben  betracbten. 

Wenn  Barraud  das  erste  Kapitel,  Saint-Hilairs,  Evéque  de  Poiiierå 
(903—372)  betitelt  („Noiu  avons  )$crit  ce  cbapitre  en  sourenir  des  bons 
moments  passés  k  Poitiers''),  so  gibt  er  grossmutig  dem  H.  Hilarius  6  Jabre 
zu  seinem  Leben  (f  366).  Leider  vermiscbt  er  aucb  die  Beligionsdiscnssionen 
dieaes  St.  Hilarius  (y.  Poi tiers!)  mit  Constantinus,  romiscbem  Eaiser,  mit  den 
Meinangsyerscbiedenbeiten,  die  der  401  gehorene  Hilariue  def  Heilige,  prit 
429  Bieehof  von  Aries,  mit  Leo  dem  Grossen  (I)  Papst  hatte.  Sein  (S.  21  bei 
Barraud)  Tod  372  wird  mit  Becbt  als  telepatbiscb  yorgezeigt,  da  der  Biscbof 
6  Jabre  vorker  tot  warl  Secbs  Jahre  nctch  dem  Toie  denselhen  vorkerzusagen 
dazu  braucbt  es  Ueilige  —  oder  gewisse  Gescbicbtsf orscber ! ! 

Kapitel  II.  La  Prostitution  au  Temfs  d'Isabeau  de  Bavih^. 

Der  Titel  sagt  wiederum,  was  das  bose  Deutscbland  yerubt  bat.  Isabeau 
yon  Bayern  bat  den  Krieg  mit  England  fortgefubrt,  ibren  Mann  wabnsinnig 
gemacht,  weil  sie  ibn  mit  seinem,  ibr  gleicbaltrigen  Bruder,  dem  Herzog  yon 
Orleans,  betrog  u.  s.  w. 

Die    Gewåkrsmånner   Dr.   Barrauds   sind   Brantdme    (1527—1614),  der  eine 

1906.  25 


366 

sehr  pikannte  und  amusante  Chronique  scandalivse  mit  BeriicksichtigUDg  der 
Ahnen  schrieht  und  Balzac,  der  cca  18B0  seino  ,,Conteå  df*6fatiqties"  verofiFent- 
lichte!  Die  Authenticitat  der  Angaben  enUpricht  Datiirlich  den  Opern  „la 
Granddnchesse  de  Gerolstein",  oder  der  „jBolle  Helene".  Jemand,  der  (S.  39 
V.  Barraud)  ein  „portrait  admirable"  des  Prinzen  von  Orleans  von  Balzac 
anfiihrt,  ist  nicht  als  historisch  dokumentirt  zu  betraehten.  Die  „sehone, 
junge  Herzogin  Valentine  v.  Mailand",  war  5  Jahre  alter  als  der  Herzog  v. 
Orleans.  (Trotz  S.  38  v.  Barraud).  Seite  39—40  låsst  Barraud  „Isabella  14 
jåhrig"  sein,  „als  sie  Karl  VI  heiratetc."  Sie  war  beinahe  16  jålirig,  2  Jahre 
alter  als  ^der  beinahe  gleichaltrige  Herzog  v.  Orleans,  (geb.  1371,  verm.  1389 
mit  Valentine  Galeazzo  geb.  1366!).  Barraud  schreibt  (Pag.  43): 

„Lorsqne  Isabeau  de  Bavierc  out  fait  son  entrée  å  Paris,  lors  de  son 
mariage,  entrée  magnifiqne  ou  fut  étalé  un  luxe  extmvagant,  la  Cour  se 
rendit,  le  2  mai  1389,  ii  l'abbaye  de  St.  Denis."  Daan  war  also  Isabeau  20 
jåhrig ! ! 

Die  Unsittlichkeit  war  allgemein,  wenn  man  iVii/wr/t>Aite*7  darunter  versteht. 
Damals  badeten  beide  Geschlechter  nackt  miieinander  im  gleichen  Bade,  wie 
heute  noch  die  Japaner.  Et  eaeteris  paribus  1  Dass  lieute  der  von  Amerika 
importierte  „Cake-Walk",  der  Panser  —  Tuncsiscbe  „Danse  du  Ventre" 
den  mittelalt«rlichen  Tiinzen  voUkomilicn  gleichwertig  sind,  dafiir  haben  wir 
genug  Beweise  in  Abbildungen ! 

Die  Unsittlichkeit  in  den  Klostern  sagt  uns  nichts  weiteres ;  altbekannte 
Sachen  in  alter  Form. 

„Babelais  Hygiéniste  et  Thérapeute"  ist  dem  Mediqohistoriker  wohlbekannt. 
Wenn  S.  87  angemerkt  wird,  Eabelais  hatte  die  Vaginaluntersuchung  gekannt, 
so  kennt  man  viel  aeltere  Skuli)tnren  (so  in  Breslau),  wo  eine  Hebamme  die 
Sache  sehr  genau  ausfiihrt. 

„Quelques  mots  sur  Fran^ois  II"  p.  99 — 111  sagen  uns  gar  nichts  Neues, 
im  Gegenteil.  Denn  dem  Autor  entgeht  vollkommen,  dass  Potiquct  schon  1894 
(maladie  et  mort  de  Fran^ois  II,  Paris)  nachgewiesen  hat,  dass  Franz  II  von 
Kijidheit  an  eine  Ohrciterung  hatte  in  Folge  adenoider  Wucherungen,  (Siehe 
Beriehte  der  venetianischen  Gesandten,  wo  wir  die  tjpische  Krankengeschichte 
und  Symptomatologie  eines  an  Adenoiden  Leidenden  finden).  Die  moderne 
Therapie  ist  nicht  (S.  110)  „impuissante",  machtlos,  gegcntiber  Gehirnabscessen 
nach  Otitis,  im  Gegenteil  hat  die  Otiatrie  geråde  auf  diosem  Gebiete  Enormes 
geleistct ! 

Seite  115—37.  „La  Petite  Vérole  d'Elisabet  de  France  Beine  d'Eapagne." 
S.  116.  Zuerst  verlobt  mit  dem  aeltcm  Sohne  Heinrich  VIII  von  England, 
sah  sie  ihren  V^erlobten  vor  der  Hochzeit  sterben.  Eduard  VI  war  åereinzige 
verlobungsfåhige  Sohn  Heinrichs,  und  seine  sogenannte  Braut  bei  seinem 
Tode  8  jilhrig!  Von  der  Liehe  zwischen  Elisabeth  und  ihrem  Stiefsohne  Don 
Carlos  zu  sprechen,  zu  sagen  „ist  sie  wirklich  die  Heroin  von  Schillers  Drama 
gewesen",  (»S  134)  ist  wirklich  uberfliissig,  denn  auch  Schillers  „Don  Carlos" 
ist  ja  nur  eine  poétische  Fiction.  Ob  sie  „wahrscheinlich"  phthisisch  gewesen 
ci,  ist  problematisch.  Jodenfalls  erfahren  wir  bei  Barraud  nichts. 


3^7 

Une  Yisite  a  la  „Cour  des  Miracles"  S.  141—51  ist  als  Feailletonartikel 
ganz  leserlich.  Wer  „Notre- Dame"  von  Victor  Hugo  gelesen,  erfåhrt  nichts 
Nenes.  „La  naissanee  d'un  Eoi''  (Ludwig  XIII)  ist  die  Wiedergabe  des 
Berichtes  einer  Hebamme  gedruekt  1626,  mit  Schilderung  der  Eeliqnien  die 
aofgestellt  wurden  etc.  Schilderung  des  Neuge borenen. 

„Christine  de  Snede  et  Bourdelot'^  S.  177 — 201  zeigen,  dass  ein  oberjlåcklicher 
Autor  oherfldchlieh  consvltiert,  g  ar  nicht  coniroliert,  d^n  Excerpisten  dazu 
verleitet,  vollkommen  vnwahre  Oeschichte  zu  sckreiben.  Solche  Arbeiten  sind 
nachher  vollkommen  unhrauchhar,  Wenn  Barraud  beweisen  will,  dasa  Christine 
von  Schweden  unzurechnungsfåhig  war,  schlecht  geloitet  von  dem  franzosischen 
Charlatan  Bourdelot,  so  muss  man  ihm  B^cht  geben.  Ob  sie  Hermaphrodit 
war,  ist  schwer  zu  beweisen  und  zu  widerlegen. 

Jedenfalls  muss  man  von  Beginn  an  gegen  die  Ansicht  protestieren,  dass 
Arvede  Barine,  der  Autor  von  „Princesses  et  grandes  dames'",  der  fiir  seine 
„Portraits  de  femmes"  von  der  „Académie  frani^isé*  preisgekront  wurde,  als 
Autoritat  in  historischer  Beziehung  ernst  zu  nehmen  sei! 

Herr  Barine,  der  sehr  viel  in  Geschichte,  medicinischer  Geschichte,  Cultur- 
geachichte  herumpfuscht  (oder  „pfuschte"' P)  hat  ja  auch  Goethes  Mutter 
verewigt  (Bourgeois  et  Gens  de  peu;  la  Famille  Goethe"  p.  63—128)  und  da 
låsst  er  Gothe  sagen: 

„Je  tie  ns  de  mon  pére  la  stature,  la  conduite  grave,  de  ma  mere  Tenjoue- 
ment  et  le  goiit  des  contes". 

Wie  ånders  wiirde  dem  Fransosen  eine  richtige  Uebersetzung  von  Goethes 
neckischer  Xenie  erscheinen; 

„Vom  Vater  hab'  ich  die  Statur 
Des  Lebens  ernstes  Fiihren, 

Vom  Miitterchen  die  Frohnatur 
Und  Lust  zu  fabulieren. 

Urahnherr  war  der  Schoniten  hold. 
Das  spuckt  so  hin  und  wieder, 

(Jrahnfrau  liebte  Schmuck  und  Gold 
Das  zuckt  wohl  duroh  die  Glieder/'  n.s.w. 
Barine  findet  auch  (pag.  85  seines  Buches  „Bourgeois  d*autrefois)''  die  Autoren 
wiissten   nicht   genau,   ob   Molken    „ein   erfrischender   Thee  (tisane)  oder  ein 
Schonheitsmittel  seien,  wenn  nicht  gar  ein  Kåse!" 

Gestiitzt  auf  diesen  Autor  nun  macht  Barraud  eine  prachtige  Schilderung 
Ton  Schweden  im  Gegensatz  zu  Christine.  Christine  „eine  Konigin  wurdig  in 
Versailles  zu  thronen,  welche  die  Gemålde,  Statuen,  Medaillen,  den  Konig- 
lichen  Luxus  und  Prunk  liebt,  die  verschiedene  Sprachen  beherrscht"  muss 
sich  mit  einem  „wilden,  nebligen,  unfruchtbaren,  kaiten  Lande"  begniigen, 
„das  von  den  halbwilden  (a  peine  dégrossis)  Nachkommen  der  Hunnen  oder 
Wisigoten"  bewohnt  wurde.  (Ethnographisch  ist  diese  Descendenztheorie 
hochst  interessant).  Ich  kann  ihr  nur  die  Merkwiirdigkeit  zur  Seite  stellen, 
welche  sich  in  einer  Eeisebeschreibung  eines  Franzosen  des  XVIII  Jahr- 
hunderts  findet.  „£n  allant  vers  Hambourg,  on  traverse  un  pajs  aride,  appelé 

25* 


368 

la  „Liiueburger  Heide",  peuplé  par  des  oaius  sauvage5,  appelés  Heidsehnucks. 
Die  iinHchiildigeii  Zwergncrbafe  der  Liiiieburger  Heide  wiirden  so  fur  den 
PariHer  zu  centralafrikani<c*heii  Pygmaen  nmgeHtempelt !) 

Und  so  war  denn  „in  Schweden  die  Fnwis^enheit  beinahe  absolut:  „Die 
BurgerM*haft  war  nicht  reich  geniig  um  zu  lernen,  und  hatte  auch  gar  kein 
fiediirfniH.«  darnach,  der  Adel  hier  wie  anderwarts  betrachtete  den  l'nterricht 
mit  Verachtung.  £ine  einzige  Schule  (£'*ole)  existierte  in  Tpnala,  und  welcbe 
Schule!"  So  hatte  lange  Zeit  die  medi<*ini8che  Facultåt  in  Tpnala  nur  einen 
Professor,  der  fiir  die  Anzahl  der  Schiiler  Tollkommen  gentigte. 

Die  Herrenhåuser,  aus  Holz  und  Lehm  gelmut,  wei^s  getiim-ht,  euthielten 
mit  der  Axt  hergestellte  Mobel,  beini  Essen  wurden  Tiic-her  iiber  die  Tisohe 
t^espannt,  'damit  keine  Spinnen  in  die  Geriehte  fielen,  das  Hauptrergniigen 
waren  Trinkgelage,  bei  denen  man  sii;h  scbliesslich  die  Glaser  an  den  Kopf 
warf  und  am  JBoden  hcrumbalgte.  Dassen>e  Schauspiel  am  Hofe  wie  in  der 
Winkelkneipe.  Auch  Bischofe  nahraen  an  den  Gelagon  teil.  1)  (Barraud,  S. 
186- 88  naeh  Barine).' 

Man  konnte  wirklich  Mitleid  mit  Christine  haV)en,  wenn  nur  der  l()<ie.  Teil 
dieser  Schilderung  wahr  wiire. 

AU»r,  wie  hatte  in  einem  solcheu  Lande  Gustav  Adolf  ein  Heer  aufstellen 
konnen,  welches  sich  durch  seine  Manneszucht  im  Beginn  des  dreissigjahrigen 
Rrieges  vorteilhaft  auszeichnete,  selhst  vor  den  franzosisehen  Truppen ;  wie 
hatten  die,  dem  angeblieh  „unwissendon",  schwedischen  Adel  entsprungenen 
Hirhwedischen  Heerfiihrer  und  Politiker,  Oxenstierna,  Horn,  Baner,  Torstenson, 
Wrangel,  Admiral  Fleming  u.  s.  w.  erfolgreich  mit  dem  schlauen  Eiehelieu  es 
in  Politik  aufnehmen  konnen!"  Das  kleine,  von  „Halbwilden"  Iwwohnte  Land 
Sohweden  war  in  ganz  andern   V^erhåltnisscn,  als  man  glauben  machen  will. 

WM\  wurde  der  Postdienst  genau  reguliert.  Bolen  waren  vereidigte  Hof- 
bauern,  die  hsen  tmd  fdnkreihen  konnen  mussten.  1638  werdeu  in  Stockholm 
ein  Stadtarzt,  in  Outergotland  ein  Provinzial-Arzt  ernannt,  in  jeder  iStadt 
bestanden  Apotheken  mit  gcnauør  Kontrole,  he^timmUr  Taxe !  1040  wurdeu 
Waisenhauser  und  Fnvafidenhauser  eingeriehtet.  also  ein  Jahr  heror  dies  in 
Frankreioh  geschah! 

1637  waren  in  Dpsala  1000  Studenten  I  1630  hatte  Gustav  Adolf  das 
(rymnasium  za  Dorpat  gegriindet,  1632  zur  Universitåt  erhoben.  1610  wurde 
die  Universitat  in  Abo  eroflFnet,  welche  1641  an  die  :iOO  Studentt^n  mit  11 
PiHifessoren  zahlte.  Dass  dies  nicht  Folge  der  Bildang  der  „Halbwilden"  im 
8l)jahrigen  Kriege  war,  konnen  wir  daraus  ersehen,  dass  1623  ein  Gymnasium 
in  Vesteras,  1621)  in  Strengnås  errichtet  wurde,  denen  solche  in  Skara,  Vexji«, 
Stockholm  uiui  Viborg  folgten.  Um  1630  schrieb  der  Reichshistoriograph 
liunteMs  sogar  in  Norrland,  der  damals  ni»rdlichsten  Provinz  Schweden,  konne 
jedermann  lesen.  Ob  der  franzosische  Bauer  vor  der  Revolution  el^ensoviel 
wusste  y 

Dabei  bostanden  Waffenfabriken,  (teschiitzgiessereien,  schon  zu  Gustaf 
Adolf«*  /eiton  eine  Fapierfahnk  in  Upsala,  Tuchfabriken.  Cnd  Oxenstjerna 
frihrl'^  dl.'  L.  dt  rlndiistric  aus  Ku^sland  ein,  die  Lcineweberei  aus  Deutschland. 


3^9 

Eisen-  und  Stahldrahtziehereicn  bestanden  schon  langst,  eine  Glasfabriek  seit 
1641,  also  alles  als  Christine  minderjahrig  war  I  1640  fdhrte  das  unfruchtbare 
Laud  127,rHX)  Tonnen  ans,  und  zwar  meistens  Getreide! 

Das  Einzige,  und  doch  das  VVichtigste,  was  in  Christinens  Gescbichte  zu 
erzåhlen  Atichtig  ware,  iibersieht  Barraud  vollkonimen.  Es  ist  nåmlicb,  dass, 
hauptsacblioh  durch  franzosischen  Einfluss,  (^hristine  sich  heimlich  zum  Katho- 
lizisnuis  bokchrte,  was  sie  in  Widersprucli  mit  dem  ganzen  Lande  brachte!  Nicht 
umsonst  war  Bourdelot  von  Papst  Trban  VIII  mit  einer  Pfriiude  versehen 
TTordcn,  und  von  Mazarin  empfohlen  I 

Von  Interesse  fiir  den  Medicohistoriker  ist  vielleicht  „Ihi  Apothicaire  au 
temps  du  Grand-Boi",  eine  feuilletonittische  Beschreibung  des  Lebenslaufes 
eines  Apothckerlehrlings  des  XVII  Jahrhunderts.  (8.  178—205).  „De  quoi  est 
mort  Mozart"  das  Sehlusskajiitel  des  Bucbes  zeigt  hochstens,  dass  es  schwierig 
oder  leiebt  ist,  aus  beliebigen  Lebensbescbreibungen  ein  Bild  der  Erauken- 
gescliicbte  und  der  letzten  Krankheit  irgend  einer  Beriibmtbeit  zu  entwerfen. 
Seite  243  finden  wir  den  „deutscben  Arzt"  dessen  Nationalitåt  uuzweifelhaft 
ist,  aber  dessen  Wissen  bodeutend  unter  demjenigen  der  franzosischer  Kollegen 
Rtoht,  und  der  fiir  den  Durst  „Rhabarber  und  Wein  verscbreibt."  Naturlicb 
stirbt  Mozarts  Mutter  und  zwar  wabrscbeinlich  au  Herzkrankbeit !  Heute 
stirbt  in  den  meisten  l'ranzosischen  Tageszeitungen  jeder  bervorragende  Person- 
lichkeit  an  „Bupture  d'anérvysme",  seit  Gambettas  Zeit.  Mozart  selbst  stirbt 
S.  255  an  Nepbritis,  da  er  rascb  abgcmagert  war,  Erstickungsanfalle,  OLn- 
macbten  hatte,  und  in  den  letzten  lagen  Hånde  und  Fiisse  anschwolleu,  eine 
Art  Paralyse  sieh  zeigte.  Als  Kinl,  6jabrig,  hatte  er  Scarlatina gehabt !  Aber, 
bis  zu  seiner  letzten  Krankheit,  kein  Anzeichen  von  Nepbritis?  Die  Diagnose 
scheint  mir  vorlaufig  sehr  unsicher. 

Es  ist  meines  Erachtens  sehr  bedauerlicb,  wenn  talentvolle  Mediciner,  wie 
Barraud,  medicohistorische  Titel  fiir  ihre  Arbeiten  verwenden.  Denn  fiir  den 
Forscher  ist  es  oft  schwierig,  sogar  grobe  Febler  zu  entdecken,  und  leider 
haben  sehr  viele  Autoren  einen  unverdientt^n  bistorischen  Nimbus,  weil  eine 
Arbeit  von  irgend  cinem  Institute  preisgekront  wurde.  Geråde  die  „Académie 
Fran^aise"  pråmirt  vol  1  kommen  gehaltlose  Arbeiten,  gestiitzt  auf  Empfehlung 
irgend  eines  Mitgliedcs.  Obgleich  folgender  Passus  keinem  historiscben  Werke 
entstammt,  mochte  ich  ibn  doch  tiefer  hangen : 

In  seincm  Konian,  „Les  Justes",  von  der  Académie  Frau^aise  gekront,  mit 
dem  Monthyonpreise  ausgezeichnet,  (dem  Tugendpreise)  in  IV.  Auflage  1899 
scbreibt  ein  Herr  Champol  ]>ag.  48. 

„Nul  ne  perfionnijidit  mieuj-  vetie  dualHé  de  la  hruie  et  du  .doux  poete  qui 
constitue  l'ANemand  T' 

Und  so  mochte  ich  jedeu  Medicohihtoriker  waruen,  eine  Arbeit  als  Quelle 
zu  beniitzen,  die  sicb  auf  nationalistisch  preisgekronte  Autoren  beruft. 


37<5 
ALLEMAGNE. 


H.  Maonus.  Paracehu9,  der  TJeherarzt,  Eine  Eri ti sehe  Studie.  (Para- 
celse,  le  sur-inédecin ;  etude  critique)  1906.  (AhhandL  zur  GeachichU 
der  Mediz,f  von  Magnus,  Neuhurger  und  Sudhoff,  Heft  XVI.  15  pp. 
Breslau,  J.  Kern.) 
Faracelse  ne  fut  pas  apprécié  unif ormément ;  dans  les  derniers  temps  Tencens 
ne  lui  fit  pas  défaut.  Magnus  veut  préciser  la  position  que  Faracelse  doit 
occuper,  d'aprés  Texamen  critique  objectif  de  ses  oeuvres  et  d'aprés  la  part 
qu'il  prit  au  mouvement  scientifique  de  son  époque.  Nous  pouvons  resumer 
Tappréciation  de  Magnus  dans  les  phrases  suivantes.  Faracelse  reconnut  les 
défauts  capitaux  de  la  médecine  d'alors,  la  non-obserration  de  la  nature, 
l'étude  des  livres  avec  les  idées  spéculatives ;  il  se  crut  le  réformateur  et 
méprisa  les  anciens,  connus  alors  surtout  par  des  traductions  faites  sur  des 
textes  arabes  corrompus ;  il  voulut  tenir  un  compte  exclusif  de  ce  qu'enseigno 
la  nature;  mais  ici  il  dévia  et  prit  une  nature  artificielle;  il  imagina larchée, 
la  signaturs  des  drogues  d'origine  végétalc,  la  trinité  des  elements  et  crut 
déduire  tout  cela  de  son  observation  de  la  nature;  en  réalité  c'étaient  des 
spéculations  scholastiques ;  il  crut  que  les  écrits  anciens  ne  cont^naient  que 
des  absurdités,  causes  de  Tétat  médiocre  de  la  médecine  d'alors;  en  réalité 
la  théosophie  scholastique  en  portait  la  responsabilité ;  au  lieu  d'étudier  l'ana- 
tomie  il  enseigne  que  comme  la  Divinité  le  corps  posséde  sa  Trinité:  soufre, 
mercure,  sel;  la  generation,  la  digestion  et  la  nutrition  sont  tout  å  fait 
fantaisistes ;  il  en  arrive  å  mépriser  les  symptomes  diagnostiques.  En  un  mot 
Faracelse  connut  le  mauvais  etat  de  la  médecine  et  des  sciences  de  son  époque, 
mais  il  ne  parvint  pas  å  en  connaitre  les  vraies  causes ;  sa  haine  aveugle 
contre  tout  ce  qui  exista  produisit  chez  lui  une  tendance  a  tout  détruire; 
mais  il  no  put  le  remplacer  par  des  idées  meilleures.  On  ne  pcut,  dit  Magnus, 
le  mettre  en  rapport  avec  les  méthodes  modernes,  sauf  pour  sa  conception  de 
considérer  la  vie  organique  au  point  de  vue  chimique;  pour  cette  partie  il 
est  le  réformateur,  quoique  les  spéculations  ne  manquent  pas.  La  sympatliie 
qu'on  éprouve  pour  Faracelse  n'est  pas  due  å  ses  conceptions  médicales;  c'est 
celle  qu'on  éprouve  pour  celui  qui  lutte  contre  les  limites  qui  sont  tracées 
autour  des  connaissances  å.  une  époque  donnée. 

Fbbobks. 

Geschichte  der  Medicin  und  der  Krankheiten,  unter  Mitwirkung  der 

Herren    Frivat-Docenten     DDr.    Von   Gyory    (Budapest),    Strunz 

(Briinn)  und  A.  Fonabn  (Kristiania)  so wie  der  Herren  DDr.  J.  Bloch, 

Faul  Diergart,  J.  Leist,  G.  Mamlock,  H.  Michel,  J.  Freuss  (Berlin), 

Johann  Lachs  (Krakau),  bearbeitct  von  Frof.  Dr.  J.  Fagbl  in  Berlin. 

La   rédaction   de   notre   Bcvue   a   re^u  par  les  soins  bienvcillants  de  notre 

collaboratenr   M.   le   professeur  Fagel,  uii  exemplaire  tiré  a  part  de  Taper^u 

bibliograph^qne  qui  porte  le  titre  ci-dessus,  et  qui  a  paru  dans  le  Jahrbericht 

der  gesammten  Medicin  de  Virchow,  Bd.  I,  190o. 


371 

Ce  travail  se  recommande  tout  seul.  Cette  nomenelature  bibliographiqae  ne 
remplit  pas  moins  de  80  pages,  ce  qui  certes  donne  une  idée  de  l'actiyité 
productive  qui  r^gne  actucllement  dans  le  doraaine  do  la  médecine  historiqne. 
Tous  cenx  qui  éfcudient  Thistoire  souscriront  aux  remerciements  que  nous 
adressoDs  å  notre  coliéguo  Pagel  et  a  son  consciencieux  état-major  pour  le 
travail  aussi  utile  que  fastidioux  å.  exécuter  que  nous  leur  devons. 

V.  L. 

Simon,  Max,  Dr.  med.,  Sleben  BUcher  Anatomie  des  Galen,  'AvaTo/Acxav 

Zum  ersten  Male  veroffentlicht  nach  den  Handschriften  einer  arabischen 
Uebersetzung  des  9.  Jahrliunderts  n.  Clir.,  ins  Deutsche  iibertragen  und 
kommentiert.  Band  I.  Arabischer  Text.  Einleitung  zum  Sprachgebraucb, 
Glossar.  Mit  2  Faesimile  Tafeln.  LXXXI,  362  pp.  in  gr.  8o.  Band  II.  Deut- 
scher  Text,  Kommentar,  Einleitung  zur  Anatomie  dos  Galen.  Sacli- und  Namen- 
rcgister.  LXVIII.  366  pp.  in  8o.  Leipzig  1906.  J.  C.  Hinrichs'sche  Vorlag«- 
buehhandlung.  Preis:  M.  45;  gebunden  M.  62;  einzeln:  Bd.  L  M.  27;  geb. 
M.  30,60;  Bd.  II.  M.  24;  geb.  M.  27,60. 

Wiederum  hat  Eeferent  die  grosso  Freude,  cine  dem  Umfang  und  Inhalt 
nach  gleich  ausgezcichnete,  historisch-mcdizinische  Erscheinung  aus  dem 
bekanntcn  Verlage  an  dieser  Stelle  anzuzeigen,  dem  wir  nun  innerhalb  der 
letzten  drei  Jahre  drei  hochwichtige  Publikationen  verdanken:  von  Kiichler 
uber  aasyrisch-babylonische  Mcdizin,  (1904)  von  G.  A.  Eeisncr  den  Hearst 
Papyrus  aus  ågyptischcr  Medizin  (1905),  endlich  das  vorliegcnde,  jiingste  und 
monumentale  Werk  von  Max  Simon,  das  uns  tcils  in  die  antike,  teils  in  die 
arabische  Mcdizin  fuhrt.  Der  Autor  ist  uns  nicht  ganz  unbckannt.  Er  hat 
bereits  1903  scino  Visitenkarte  in  den  Kreiscn  der  Medizingeschichtsvertreter 
und  Aerzte  abgegeben  und  zwar  als  Kritiker  der  bekannten  Publikation  von 
P.  de  Koning  iiber  drei  Texte  aus  der  arabischen  Anatomie  (Leiden  1903). 
Aus  der  in  der  Deutschen  Mediziniscben  Wochenschaft  (No.  32  um  6.  August 
p.  575)  veroffentlicbten  Kritik  leuclitete  sofort  jedem  Kundigcn  ein,  dass  Max 
Simon  kein  Unberufener  auf  dem  betrcffenden  Felde  ist.  Dass  er  mit  so 
grossen  Entwiirfen  und  Planen  sich  trug,  deren  Frucht  wir  in  vorliegenden 
zwei  Banden  bewundern  diirfcn,  ja  viclleicht  damals  schon  stark  iiber  die 
Yorbereitungsarbeiten  hinausgelangt  war,  konnte  man  nicht  ahnen,  und  der 
Verf.  selbst  hat  es  damals  noch  weise  und  bcscheiden  verschwiegen.  Nun 
haben  wir  diese  grossc  Arbcit  vor  uns,  und  Eef.  darf  angesichts  ihrer  aus- 
rufcn  :  Obstupui.  Es  ist  cine  imponicrcnde  und  voUendetc  Leistung,  auf  dem 
speziellen  Gebiet  der  Galenforschung  jcdenfalis  die  beste,  umfassendste  und 
gelungenste,  die  uns  das  letzte  Jahrzchnt  gebracht  hat.  So  sehr  wir  auch 
glauben  durtten,  iiber  Galen  als  Anatomen  vollstandig  unterrichtet  zu  sein  — 
dass  das  doch  nicht  geniigcnd  der  Fall  war,  und  dass  wir  nicht  in  allen 
Punkten  klar  gesehen  haben,  zcigt  uns  Simons  fruchtbare  Arbeit  nur  zu 
deutlich.  Simon,  in  der  Schule  von  Georg  Hoffmann  und  Mark  Lidzbarski  zu 
einem    tiichtigen    Arabisteu   hcrangobildet,  und  bei  dem  unvergesslichen  Karl 


\ 


372 

Weigert  medizinisch  geschult,  hat  den  glucklichen  Gedanken  gehabt  und 
durchfiihren  konnen,  die  noch  erhaltenen  arabischen  Versionen  von  Galens  in 
der  Uebenchrift  genannten  anatomischen  Biichern  zur  Ergånzang  der  yer- 
loren  gegangenen  griedbischen  Teile  heranzaziehen.  Nan  ist  der  Ban  ToUstaodig 
rekonstraiert  nnd  das  Material  m  einer  wirklich  zarerlåssigen  und  erschop- 
fenden  Wiirdigung  von  Gttlens  anatomischen  Leistangen  herbeigeschafft  and 
liegt  uns  so  vor,  dass  iiuch  der  des  Arabischen  Unkundige  sich  davon  ein 
treues  Bild  machen  kann.  Zvl  der  letzten  Kategorie  der  Anarabisten  gehort 
Bef.  leider,  und  er  mass  um  Yerzeihung  bitten,  dass  er  es  wagt,  hier  ein 
Werk  anznzeigen,  dessen  erster  Band  sich  seiner  Lekture  so  gut  wie  gånzlich 
entzieht,  bis  auf  die  bibliographische  Einleitang,  in  wclcher  S.  genaue  Aus- 
kunft  aber  seine  Quellon,  die  Londoner  and  Oxforder  Handschriften  ertcilti 
(p.  IX — XV).  Er  mass  daher  fur  die  iibrigen  Teile,  die  einleitenden  Eror- 
terungen  iiber  den  Sprachgebrauch  (p.  XVII— XLI V),  zar  Charakteristik  der 
arabischen  Uebersetzang  (p.  XLIX),  endlich  iiber  den  Tezt  selbst,  za  welchem 
p.  L— LXXX  der  noch  im  griechisohen  Original  erhaltene  Abschnitt  jazt- 
apponiert  ist,  und  uber  das  angefilgte  arabisoh-griechisch-deutsche  Glosaar 
(p.  333 — 362),  sowie  iiber  die  beiden  Facsimiletafeln  einem  Arabisten  Ton 
Fach,  vielleicht  dem  KoUegen  de  Koning  das  Wort  nolens  volens  liberlasscn. 
Desto  mehr  darf  Band  II  das  Urteil  des  Bef.  beansprachen,  weil  mit  diesem 
Band  II  ein  kostbarer,  f Ur  die  Gesohichte  der  med.  Pragmatik  ein  Bcitng 
allerersten  Ranges  geliefert  worden  ist.  Die  Art,  wie  sich  in  der  Einleitung 
der  Herausgeber  iiber  die  Anatomie  des  Galen  verbreitet,  uber  Galens 
Bedeutung  als  Frosektor,  Vivisektor  und  Experimentator,  als  Theoretiker  und 
Praktiker  der  Anatomie,  iiber  den  Stand  der  anatomische  Kenntnisse  bei 
Galen,  dessen  Zeitgenossen,  Vorgångern  und  Nachfolgem  (p.  V— LII)  isteine 
von  so  griindlicher  und  tiefer  Kenntnis  zeugende,  die  Darstellung  enthålt 
soviele  neue  Gesichtspunkte  and  ist  so  eigenartig,  dass  sie  fiir  dieses  spezielle 
Kapitel  des  Galenforschung  als  sensationell  za  bezeichnen  ist.  Die  ålteren 
beztiglichen  Darstellungen  sind  durch  S.'s  Einleitang  bei  weitem  iiberholt, 
z.  T.  iiberfliissig  geworden.  Das  erscheint  begreiflich,  wenn  man  bedenkt,  dass 
die  Forscher  fruher  fiir  die  Beurteilung  der  anatomischen  Kenntnisse  Galens 
z.  T.  auf  zerstreute  Bemerkungen  in  den  nicht  rein  anatomischen  Schriften 
angewiesen  waren.  S.'s  Analyse  dagegen  beruht  auf  der  Betrachtang  des 
in  wesentlichen  Stiicken  erganzten  anatomischen  Galen  (s.  v.  v.),  sodass  wir 
doch  dank  seiner  Arbeit  erheblich  besser  jetzt  Bescheid  wissen.  Diese  besscre 
Informationsmoglichkeit  hat  S.  auch  durch  seine  eingehende  Inhalt8anal3r8e 
der  letzten  sieben  Biicher  geschaffen  (Bd.  II,  p.  LII — LIV),  worin  auch  dio 
neaen  und  wichtigen,  auf  das  spezielle  Verdienstkonto  Gtilens  kommenden 
Errungenschaften  knapp  resumiert  worden  sind.  Was  die  Uebersetzung  selbst 
anlangt,  so  hat  S.  eine  sehr  verstandige  Trcnnung  vorgenommen,  indem  er 
die  Uebersetzung  des  noch  griechisch  erhaltenen  Fragments  der  avare/tcxai 
*yx«t/"J»*»<  der  Einleitung  (p.  LV — LXVIlI)  iiberwiesen  hat  und  dann 
p.  1 — 241  die  deutsche  Uebertragung  des  arabischen  Textes  folgen  Hess.  Vom 
Kommentar  will  ich  gar  nicht  erst  reden.  Er  enthålt  eine  so  driickende  Fulle 


^ 


373 

ron  spraohlicben  und  saohlichen  Notizen,  dass  der  blosse  Versach  dayon  eine 
Anschaaang  zu  geben,  an  dem  hier  zu  gebote  stoheaden  Baum  sobeitem 
mass.  Verf.  Terdient  wegen  der  grossen  Grundliohkeit,  mit  welcher  er  ein 
weitscbichtiges  gelehrtcs  Material  herangezogen  bat,  rolle  Eewanderung, 
uneiDgeschrankte  Ånerkennnng.  Seine  Vorrede  datierfc  aus  Bom  vom  31.  Mårz 
J.  Er  bat  Band  I  seinem  Freande  und  Arzt  Karl  Sick  in  Hamburg  and 
Band  II  dem  Andenken  seines  „teuren  Lebrers  Karl  Weigert,  welcber  der 
anatomiscben  Forscbung  neue  Wego  zeigte"  gewidmet. 

SoTiel  zar  Kennzeicbnung  eines  Werks,  das  selbst  bei  oberflåcblicber 
Betracbtung,  obne  Weitcres  das  Geprage  einer  monumentalen  Scbopfung 
erkennen  lasst  und  in  der  Literatur  nicbt  spurlos  untcrgeben,  jedenfalls  nicbt 
so  leicbt  verdrangt  werden  wird.  Die  Historiker  der  Medizin  werden  ihre 
Werke  in  dem  betreff enden  Abscbnitt  umarbeiten  miissen. 

Faoel. 


F  K  A  N  C  E. 


DevLX  Arrets  du  Parlement  réglementant  la  Pharmacie  au  XVIme 
siécle  publiés  par  le  Doctcur  Paul  Dobtbaux,  Bibliotbécaire  å 
TEcolo  supérieure  de  Pharmacie  de  TUniversité  de  Paris.  Dyon 
Imprimerie  Jacquet  et  Floret.  1906. 

Dieses  55  Seiten  zåhlende  Biichlcin  ist  ein  sebr  interessanter  Beitrag  zur 
Gescbicbte  der  Pharmacie  in  Paris.  Der  Verein  der  Meister  Apotbeker  in 
Paris  wurde  damals  nicbt  allein  regirt  durcb  seine  koniglicb  octroyirten 
Statuten,  docb  ausserdem  durcb  Arreste  des  Parlaments.  Zwei  dieser  letzteren 
haben  mehr  als  ein  Jabrhundert  als  Gesetze  Geltung  gebabt. 

Das  erste  ist  am  3.  August  1536  unter  der  Begierung  von  Franz  I 
publicirt,  das  zweite  datirt  vom  29.  Juli  1559»  kuns  naob  dem  Auftreten  ron 
Franz  IL 

Das  erste  war  das  Besultat  einer  Prozessyerbandlun^  zwischen  den  Pariser 
Meistern  geschworener  Gewurzhåndler  und  Apotheker  und  den  Briidern  des 
Klosters  der  Heiligen  Genorera,  welcbe  bebaupteten,  das  Becht  zu  haben,  als 
Inspector  aufzutreten,  bei  den  in  ihrer  Jurisdiction  wohnenden  Gewiirzhåndlern 
und  Apotbckern.  Es  kommt  nicbt  vor  in  den  Archiircn  der  Apotbeker,  aber 
wurde  scbon  im  Jabre  1705  durcb  De?amare,  in  seinem  Traité  de  la  Police, 
publicirt,  und  spater  durcb  A,  Laugier,  Victor  Duruy  und  A.PhilUppeVoxz, 
docb  sebr  unrollkommen  besprochen. 

Das  andere  war  die  Folge  eines  Prozesses,  welchen  die  jungeren  Meister 
Apotbeker,  unter  Leitung  von  Francis  Orégoire  und  Nicolas  Houel,  gegen 
den  ålteren  Behorde  des  Vereins,  wegen  der  Mannichfachen  durcb  diesen 
gemacbten  Fehler,  angefangen  hatten.  Obscbon  dieses  Arrest  in  zwei  band- 
schriftlicben  Ex.  in  den  Archiven  der  Apotbeker  zu  finden  ist,  ist  es  nie 
ausgegeben,  und  den  Geschicbtsscbreibern  der  Pharmacie  vollig  unbekannt 
geblieben.  Dies  veranlasste  Dorveaux,  beide  im  Druck  zu  veroffentlicben, 
und   der  Bedaction  dbes  Janus  zuzuschicken ;  das  erste  nach  der  Ausgabe  von 


374 

Delamare,  das  zweite  mit  neaem,  an  die  zwei  einander  corrigirenden  HSS. 
entlehntem,  Texte,  und  mit  verbesserten  Namen  der  darin  erwåhnten  Apotheker. 
Im  ganzen  ist  es  ein,  unscrem  geschåtzten  Mit«rbeiter  wiirdiger,  geschichi- 
licher  Beitrag. 

Db.  c.  E.  Daniels. 


REVUE     DES    PERIODIQUES. 


UISTOIRE   DE   LA   MEBECINE. 


H.  Magnus.  Die  Organ-  und  Blut'Therapic.  Ein  Kapitel  aus  der 
Geschicbte  der  Arzneimittellcbre.  (L'organotbérapie  et  celle  du 
sang)  1906.  (AbhandL  tur  Gesch.  der  Mediz.,  von  Magnw,  Neuburgcr 
und  Sudhoff,  Heft  XVII,  70  pp.  Breslau,  J.  Korn.) 
Les  anciens  écrits  cbinois,  le  Papyrus  Ebers  employaient  pr.  p.  le  foie,  le 
sperme,  le  sang,  etc.  On  croyait  que  Tcmploi  par  ingestion  etc.  d'un  organc 
pouvait  guérir  eet  organe  cbez  un  malade;  Pline  recommandc  des  dents 
d'hyéne  contre  Todontalgic ;  bientåt  on  prit  cos  organcs  cbez  des  animaux  qui 
font  un  usage  mieux  aecentué  de  eet  organe;  la  patte  du  liévre,  bon  coureur, 
servait  contre  lo  podagra;  les  yeux  d'animaux  a  excellente  vue  contre  les 
affections  oculaires;  les  cendres  de  donts  de  cbien  contre  unc  dentition  anor- 
male;  puis  les  cendres  du  cervcau  d'un  cbien  contre  la  morsure  du  cliien 
enragé;  les  sources  de  Pline,  comme  on  le  sait,  remontent  å  unc  époque 
antérieure  å  lui.  L'organotbérapie,  dit  Magnus,  telle  qu'on  la  pratique  aetucl- 
lement  prend  son  origine  des  idées  spéculatives  analogues;  pour  une 
partie  do  ces  produits  Télément  spéeulatif  a  été  éliminé  ensuite  eta  fait  place 
h  des  recbercbes  réellement  scientifiques,  comme  pour  l'adrénalinc;  parfois, 
comme  pour  la  spermine,  on  est  allé  plus  loin  et  le  produit  animal  a  été 
remplacé  par  des  composes  cbimiques.  En  réalité  on  devra  convcnir  qu  un 
bon  nombre  de  ces  préparations  organo-tbérapiques  modernes  n'occupent  pts 
un  rang  bien  supérieur  k  celui  do  Tancienne  organo-tbérapie ;  souvent  les 
affirmations  de  Tin  ven  tour  ou  du  fabricant  constituent  la  seule  partie  actire 
de  ces  préparations ;  la  pbarmacopée  allemande  n'a  admise  que  le  serum  anti- 
dipbtbéritique  et  la  tuberculine.  Magnus  donne  des  listes  qui  mettent  en 
series  paralléles  les  produits  organo-tbérapiques  modernes,  et  ceux  employés 
au  moyen  åge  et  dans  Tantiquité.  Quoique  ces  listes  soient  incomplétes,  le 
nombre  des  extraits  est  tres  grand.  Le  travail  de  Magnus  renferme  encore  de 
nombreuses  données,  pour  lesquelles  nous  renvoyons  st  Toriginal ;  le  style 
agréablo  et  la  forte  documentation  constituent  un  attrait  de  plus  du  tres 
interessant  traité. 

Peboens. 


Meige,    Henrt.     Un    barbier-rhirurglen  de    Gérard  Dow.    (Collection 
Leopold    Favre,  å  Geneve).  Nouv.  iconogr.  de  la  Salpétriere  XJX. 
3.  Mai-Juin,  p.  293—296  uebst  Bildertafel. 
Unser  bocbverebrter  Herr  Kollege,  der  woblbekannte  Redakteur  der  Nouv. 


375 

iconogr.  Meige,  liefert  hier  wiederam  eine  Probe  von  seiner  klassischen  Art, 
Gemålde  mit  medizinischen  Sujets  fiir  die  „Paihographie"  zu  rerwerten.  Es 
handelt  sich  um  eine  Photographie  nach  einem  Gomalde  aus  der  an  alten 
Bildern  sehr  reichlialtigcn  Sammlung  des  Hrn.  L.  Favro  aus  Genf.  M.  yerweist 
die  Darstellung  mit  Recht  in  das  Gebiet  des  Volkschirurgie,  in  das  auch 
friiher  von  ihm  bereits  beschriebene  Gemålde  gehoren,  wie  die  Eopfsteinzieher, 
Fusskurcn,  Liebeskrankheit,  Dentisten,  Urologen  u.  s.  w.  Das  yorliegende  Bild 
weist  inbczug  auf  die  Gestalten,  die  Umgebung,  die  Staffage  und  den  Gegen- 
stand  selbst  manche  Aehnlichkeit  mit  den  friiher  publizierten  auf.  M.  halt 
das  Bild  ftir  sehr  beachtenswert  wegen  der  Treue,  mit  der  die  Scene  repro- 
duziert  ist.  Instrumonte  und  der  pharmazeutische  Apparat  u.  manches  Andere 
deuten  auf  die  niederlåndischo  Herkunft.  Die  von  M.  gclieferte  Analyse 
konnen  wir  hier  im  cinzelnen  nicht  verfolgen.  Sie  ist  im  Original  nachzulesen. 

Paoel. 


Ed.  Peboens.  Historisches  iiber  iceniger  gebratichie  Arten  von  Brillen- 
glåsern  (Historical  notes  on  rarer  prescribed  Spectacles)  1906. 
{Klinisehe  MonatshL  fiir  Augenheilkunde,  Bnd.  44,  1.  pag.  605.) 
The  so-called  Perspective- Spectacles  of  vOn  Stellwag  (periscopfc  glasses  of 
greater  thickness  with  negative  focus)  have  been  invented  1788  by  John  Stack. 
I»ochromatic  Spectacles  (white' focussed  glasses,  with  applied  coloured  glasscs 
of  uniform  thickness)  were  in  use  bcfore  1841 ;  Lerebours  invented  the  soldering 
without  Canada-balsam.  Periscopic  isochromatic  lenscs  date  from  1879,  as  they 
were  invented  by  Ponti.  Franklin- Spectacles,  with  the  inferiør  segment  inclined 
so  as  to  procure  the  right  position  for  the  near  sight,  are  the  invention  of 
Elkington  (bcfore  1841).  The  so-called  „verres  application",  „Glaser  neuer 
Schleifart,  konvcx",  or  „Loring  glasses'"  (a  piano-cylinder,  or  piano-plan  glass 
with  a  smaller  convex  segment  pasted  up)  were  communicated  by  E.  Loring 
(1871).  Their  concave  representatives  „verres  å  facet  tes'*  (concave  glasses  with 
the  peripherieal  parts  graund  thinner)  were  invented  by  J.  Green  (1889)  for 
biconcave,  plano-concave  and  periscopic  lenses.  The  plano-concave  form  is 
cider,  as  Pergcns  oncountered  it  in  Scheiner's  Eosa  Ursina  (1626).  Convex 
glasses  to  help  Short  Sighted  were  indicated  1681  by  Eobert  Hooke. 

M.  Quix. 

6É0GBAPHIE  MÉDICALE. 


„Sul la    tossicitå   di  due  piante  indigene  italiane  usate  come  veleno  per 

i  pcsci:  Oenanthe  crocata  X.  e  Daphne  Gnidium  X."  par  le  Dr.  A. 

Vaccabi,  méd.  mil.  de  la  B.  Marine  de  gucire  d'Italie.  (Annali  di 

Medicina  navale.  Anno  XII,  1906,  vol.  1,  fase.  3,  p.  289—297.) 

Observation   regardant   Tusage  de  poisons  végétaux  dans  la  péche  dans  Tile 

de  Sardaigne.    Les  ruissaux  et  les  torrents  de  la  province  de  Gallura  (pointe 

septcntrionale   de   l'ile)   abbondent   de   truitcs   et  d'anguilles.  Les  påtres  font 

habitaellent   la   péche   a   Taide   de  petits  filets,  mais  quand  ils  ont  besoin  de 

beancoup   de   poissons   ou  quand  Teau  est  tres  profonde,  ils  empoisonnent  un 


376 

trait  de  raisseau,  k  Taide  de  plantes  rénimeuses.  Dans  le  dialecte  local  cela 
s'appelle  luå  (abbréviatif  de  luare,  infinitif  Terbal)  de  lua,  nom  générique 
pour  plante  vénimease. 

Le  poison  est  fourni  par  deux  plantes  indigénes;  iineombelHfere,  VOenantke 
crocata,  qu'ils  appellent  cngciottf,  et  une  daphnacéc,  la  Daphne  gnkUum^  en 
dialecte:  pateddu.  L'apprétcment  du  poison  est  tres  primitif.  Vn  certain 
nombre  de  racines,  la  seule  partie  de  la  plante  qu'ils  usent,  coupécs  et  broyées, 
se  conservent  dans  un  petit  sac  pendant  ^^ — 1  journée,  puis  elles  sont  jettes 
å  Teau-.  Dans  un  quart  d'heure,  et  souvent  plus  vite,  les  poissons  paraissent 
å  la  surface,  tres  agités,  et  comme  asphyxiés.  8urtout  les  anguilles  semblent 
étre  sensibles  a  ces  poisons.  La  Daphne  semble  agir  plus  énergiquemcnt  qne 
rOenanthe. 

Van  Rijnbebe. 


Fihite  jaune  contractée  durant  le  jour.  (Medical  Record,  28  atril 
1906,  p.  683). 
Ce  journal  public  un  articlo  du  Dr.  Carter,  Directeur  des  Hopitaui  da 
Canal  de  Panama,  å  Ancon,  dans  lequel  Tautcur  établit  métliodiquement 
qu6  lo  Stegomyia  peut  parfaitement  piquer  et  infccter  Thomnie  durant  Is 
journée.  C'est  surtout  pendant  la  matinée,  dans  les  appartements,  qu'a  Heu  la 
contamination.  Mais  en  fait,  le  Dr.  Carter  estime  qu'il  n'existe  aurun  moment 
de  sécurité  k  Tégard  do  Tinfcetion  par  le  Stegomyia.  Cette  opinion  nourelle 
ne  concordo  pas  avec  les  données  re^ues,  d'aprés  lesqucUes  il  ny  aurait  rien 
å  craindre  de  la  piqåre  des  moustiques  durant  la  journée,  attendu  que  le 
Stegomyia  ne  se  nourrirait  que  la  nuit.  Mais  les  faits  apiK)rté8  par  le  Dr. 
Carter  paraissent  bien  établis. 

G.  Treille. 


Société  américaine  de  médecine  tropicah, 

Cette  société  a  été  fondée  en  1903,  sous  l'active  impulsion  du  Dr.  Thomas 
H.  Fonton,  de  Philadelpbie.  Elle  vicnt  de  publier  le  premier  volume  de  *vs 
travaux  (Vol.  I,  1904—1906).  Cet  ouvrage  comprend  les  reglements  de  la 
Société,  la  liste  de  ses  membres,  et  les  principaux  méraoires  qui  ont  été  lus 
dans  les  seances.  Nous  y  trouvons  une  Revue  étiologiquc  de  la  Fierre  jaune 
par  James  Carroll ;  une  etude  de  D.  Joseph  Mc.  Ferland  sur  les  corps  de 
Leishman-Donovan ;  de  P.  Creighton  Wellman,  sur  la  ^vre  å  rechuie;  du 
méme  auteur  une  etude  sur  les  maladies  tropicales  obscrvées  en  Angola;  du 
Dr.  Seneca  Egbert,  un  mémoire  sur  le  canal  de  Panama  (avec  photogravures) 
du  Dr.  Joseph  Mc.  Ferland,  sur  le  méme  sujet,  et  enfin  un  travail  du  Dr. 
Eoland  Curtin,  sur  les  conditions  médicales  dans  l'Isthme  de  Panama. 

Le  „Janus'*  a  déjå  rendu  compte  de  la  plupart  de  ces  travaux.  Mais  il 
conTient  de  les  rappcler  aujourd'hui,  å,  Toccasion  de  la  publication  faite  par 
la  Société  de  médecine  tropicale  des  Etats-Unis.  C'est,  en  effet,  la  prcuTe  de 
rimportance    sans    cesse   grandissante   qu'ont   prise    les   etudes    de   médecine 


377 

coloniale  dans  le  corps  médical  de  la  grande  Bépubliqne  Américaine,  impor- 
tance également  sentie,  et  depuis  longtemps  déjå,  en  France,  en  HoUande,  en 
Angleterre  et  en  Allemagne. 

G.  Tbeillb. 

Hatcaif  champ  de  recherches  scientifiques  en  médecine  tropicale,  par  le 
Dt,  E.  s.  Goodhub,  {in  Journal  of  the  American  medical  Asso- 
ciation) No.  da  26  mai  1906,  p.  1583. 

Dans  line  lecture  faite  å.  la  Société  médicale  d'Hawa'i,  le  Dr.  Goodhae  a 
préconisc  la  fondation  d'une  école  de  Médecine  tropicale  &  Honolulu,  en  se 
basant  Rur  la  nécessité  d'observer  et  de  pratiqaer  dans  les  foyers  mémes  des 
maladies  tropieales  pour  arriver  å  en  connattre  mieux  la  nature. 

D'aceord  avec  le  Dr.  Flexner,  de  la  Société  pathologique  de  New- York, 
lautciir  estime  que  la  dysenterie  par  exemple,  d'une  étiologie encore si  obscure, 
gagnerait  å  étrc  étudiée  d'une  maniére  permanente  aux  pays  chauds. 

En  Hawai,  la  matiére  médicale  est  abondante.  La  dysenterie,  l'ankylosto- 
miase,  ]a  bilharziose,  la  peste  bubonique,  la  filariose,  le  choléra  et  le  béri- 
béri,  bien  que  nés  dans  des  foyers  éloignés,  ont  été  apportés  dans  les  Iles 
Hawai,  et  y  constituent  aujonrd'hui  des  foyers  endémiques. 

Mais  il  y  a  plus.  On  observe  lå  eertains  bubons  tropicaux  ou  des  formes  de 
méningites  qui  peuvent  étro  confondus,  les  premiers  avec  la  pest«,  les  secondes 
avec  la  méningite  cérebrospinale,  et  qui,  cependant  en  difiPérent. 

En  d'autrcs  termes,  les  tropiques  dénaturent  certaines  entités  morbides,  et 
la  elinique  n'est  pas  fixée  sur  les  changements  apportés  par  le  climat.  C^est 
pourquoi  l'anteur  estime  qu'il  est  utile  aux  progrés  de  science  de  fonder  une 
école  de  médecine  tropicale  å  Hawai. 

G.  Treille. 


Considérations  sur  les  quarantaines,  d^aprhs  le  point  de  vue  actuel,  et 

sur    leurs   rapports  avec  la  santé  publique,  pa^  le  Dr.  JIosbnau,  de 

Washington    D.    C.    (Journal   de   Va^sociation  médicale  americaine, 

No.  du  2  juin  1906,  p.  1667.) 

L  auteur  étudie  le  caractére  des  quarantaines  å.  la  lumiére  des  faits  récemment 

ai'cpiis  dans    la   science   épidémiologique.    O'est   d'abord   un   historique  de  la 

qiiestion.   Il   rappelle  cc  qu'  étaient  les  quarantaines,  comparables  jadis  å  des 

prinons,   å   des   pénitentiers   ou   å   des   maisons   de  detention  pour  crimes  ou 

délit8.  Ces  quarantaines,  d'abord  maritimes,  furent  ensuite  pratiquées  sur  terre, 

eonire  les  bommes  et  les  choses  du  commerce. 

La  découverte  des  voies  de  contage,  et  notamment  les  lefons  tirées  de 
lexpérience  dans  la  derniére  épidémie  de  fi^vre  jaone  å  la  Nouvelle  Orleans, 
ont  fait  abandonner  les  pratiques  oppressives  des  anciennes  quarantaines. 

L'auteur,  qui  fut  envoyé  en  mission  å  la  Nouvelle  Orleans,  montre  par  des 
exemples,  que  le  stegomyia  fasciata  est  l'uniqae  mode  de  propagation,  et  que 
la  seule  lutte  å  faire  doit  étre  dirigée  contre  le  moustique.  Il  rappelle  les 
missions  fran^aises  de  Eio -de- Janeiro,  les  expériences  de  Marchoux  et  Simond, 
de  rinstitut   Pasteur  de  Paris,  il  se  réf^re  aux  travaux  de  Eeed,  Carroll  et 


378 

Agramonte,  médecins  américains,  et  conclut  que  désormais  la  police  sanitaire 
maritime  n'a  plus  å  se  préoceuper  que  de  détruire  å  bord  des  nayires  les 
rats  et  les  moustiques,  et  å  isoler  les  malades.  Imniédiatement  apr^s  ces 
operations,  les  navires  pearent  étre  admis  dans  les  ports  et  ik  la  libre  pratique. 

6.   TSEILLB. 


Déc^    et    accidenU    survenus   en    1905  parmi    les   hahitués   des  jeux 
athUtiques,  par  Robert  E.  Couqhlin  M.  D.  Brooklyn  N.  Y. 

L'auteur  publie  sous  ce  titre,  dans  le  Medieal  Eecord  du  2  juin  1906,  un 
article  fort  interessant  et  qui  contient  des  indieations  qui  peuvent  étre  utilisées 
ausai  bien  dans  les  pays  chauds  que  dans  les  pays  tempérés  ou  froids. 

Il  passe  successivement  en  revue  les  morts  accidentelles  dues  au  football, 
au  baseball,  å  Téquitation,  å  la  boxe,  au  gymnase,  au  golf,  å  la  bicyclette,  au 
polo,  etc.  etc.  Il  note  le  caractére  des  aceidents  traumatiques,  aussi  bien  que 
les  maladies  coniractées  ou  aggravées  par  les  exercices  de  force:  pneumonies, 
méningites,  tuberculose  pulmonaire,  néphrite,  appendicite,  fiéTre  typhoide 
etc.  etc. ;  maladies  favorisées  par  le  surmenage  physique,  et  l'épuisement  des 
forces  organiques. 

Il  est  certain  que  tout  exercico  violent  qui  dépasse  la  mesnre,  estunecauæ 
prédisposante  de  maladie.  C'est  ainsi  que  Tabus  du  football  et  de  la  chasse, 
dans  les  pays  chauds,  sous  les  tropiques,  arrive  å  rendre  le  corps  accessible 
aux  germes  infectieux,  de  méme  que  les  autres  exercices  de  force  dont  on 
abuse  dans  certains  pays  d'Europe  préparent  å  des  maladies  graves  et  méme 
mortelles. 

En  resumé,  les  jeux  athlétiques  prédisposeni  aux  maladies  du  coenr,  aux 
infections  pneumococciques  et  tuberculenses;  l'åge  moyen  des  athlétes,  en 
Amérique,  est  inférieur  å  celui  des  individus  qui  Tivent  normalement.  Enfin 
Tauteur  conclut :  que  l'idée  que  les  jeux  de  force  developpent  Tenergie  et 
forment  Thomme,  est  plut6t  propre,  quand  elle  est  mise  en  pratique  jusqn^å 
Tabus,  å  le  précipiter  dans  la  tombe. 

G.  Tbeillb. 


Hygihne  aux  Philippines, 

(Le  Medieal  Record,  No.  du  2  juin  1906,  p.  889)  publie  ane  lettre  de  son 
correspondant  ordinaire  qui  rend  compte  de  Tassemblée  de  la  société  médicale 
de  Manille  d'avril  1906. 

Le  Dr.  Mc.  Dill  a  lu  des  observations  d'oii  il  résulte  que  la  tuberculose 
chirurgicale,  si  fréquente  aux  Etats  Unis,  est  rare  aux  Philippines.  Cela  était 
déjå  connu  des  médecins  anglais  aux  Indes,  des  médecins  Hollandais  å 
Batavia,  et  des  médecins  Fran^ais  en  Indochine;  il  ny  a  done  lå  rien  de 
nouveau. 

L'intérét  de  la  commnnication  du  Dr.  Mc.  Dill  est  plutdt  dans  une  obser- 
vation d'ouverture  de  Tappendice  coecal,  en  vue  de  pratiquer  le  lavage  du 
colon  dans  un  cas  de  diarrhée  chronique  ou  sprue.  Cette  operation,  que  Tauteur 
croit  étre  la  premiere,  n'a  d  ailleurs  pas  été  favorable. 


379 

Le  Dr.  Balph.  Edwards,  du  Bureau  des  Sciences,  a  inoculé  le  préventif 
anticholérique  de  Sfcronff,  sur  environ  6000  sujets.  Béaction  légére,  peu  de 
fiéTre,  un  peu  d'anorexie.  Deux  jours  aprés,  retour  complet  å  Tétat  normal. 
L*auteur  croit  que  cette  inoculation  a  contribué  å  diminuer  Tactivité  chole- 
rique  dans  les  vi  Hages,  mais  il  n'apporte  aucun  resultat  décisif. 

AusMi  l'opinion  générale  de  Tassemblée  eet  que  Tinoculation  préventive 
ne  saurait  remplacer  les  moyens  hygieniques  ordinaires,  dans  l'état  actuel 
des  choses. 

G.  Tbeiile. 


Cfiurant  general  vers  T etude  des  maladies  tropicales,  in  Journal  ofthe 
am,  riéd.  auociation,  16  juin  06,  p.  1809. 

Sous  le  titre  encore  plus  expressif  de  „the  assault  on  tropical  diseases"  le 
Dr.  Lewellys  Barker,  de  Baltimore  U.  S.,  a  publié  un  important  article  sur 
les  maladies  tropicales,  dont  la  plupart  de  nos  confréres  d'Amérique  ont  donné 
des  compte  rendus. 

L'auteur  part  de  cette  observation  que  la  médecinc  tropicale  a  éveillé 
Tintérét  universel,  en  raison  de  Texpansion  coloniale.  Pour  les  américains, 
la  possession  des  Pliilippines  a  été  la  circonstance  decisive  qui  les  a  amenés 
a  explorer  le  champ  de  la  science  oli  déjå,  depuis  plus  d'un  siécle,  Hollandais, 
Anglais  et  Fran^ais  avaient  largement  moissonné.  Il  est,  en  effet,  bors  de 
doute,  qu'il  existe  une  pathologie  tropicale  du  plus  haut  intérét,  et  il  scmble 
méme  que  les  découvertes  qui  y  ont  été  déjå  faites  sont  de  nature  a  éclairer 
la  pathologie  générale  et  å  réagir  sur  Tétude  des  maladies  des  regions 
temperées.  C  est  ainsi  que  nous  profitons,  dans  nos  pays  d'Europe  ou  d'Amérique 
de  l'étude  faite  dans  les  Tropiques  du  paludisme,  du  oholéra,  de  la  peste  et 
de  la  fiévre  jaune. 

Aussi  toutes  les  Ecoles  se  portent  elles  avec  håte  å  l'étude  des  maladies 
exotiques.  Les  praticiens  aux  mémes,  ne  peuvent  plus  s'en  désintéresser,  car 
des  qoantités  oroissautes  de  maladies  tropicales  sont  importées  dans  les  regions 
temperées,  soit  å  Tétat  encore  aigu,  soit  a  Tétat  chronique.  Dans  tous  les  cas, 
les  germes  sont  facilement  introduits  en  Euro})e  et  en  Amérique,  gråce  å  la 
fréquence  et  &  la  rapidité  des  relations  maritimes.  L'aire  de  distribution 
géographique  des  maladies  tropicales  tend  done  k  s'étendre,  et  il  devient  de 
plus  en  plus  nécessaire  de  les  faire  entrer  dans  l'enseignement  de  lamédecine 
générale.  C'est  ce  qu'  établit  le  Dr.  Barker;  c'est  ce  que  nous  méme  n'avons 
cessé  de  proclamer  depuis  quinze  ans. 

G.  Tbbillb. 


Sonniire  (Aint  1806.)  Xh  hm. 

Dr.  E.  Hagemann,  Zur  Hygiene  der  Alten  Inder,  333—344.  —  A.  M. 
Fbbnandez  de  Ybabba,  A  Forgotten  Worthy,  Dr.  Diego  Alvarez  Chanca,  of 
Seville,  346—369.  —  Dr.  Ed.  Pbbobns,  Die  ersten  Leseproben  in  den 
Vereinigten   Staaten   Nord-Amerika's ;   die    Dyer-Tafel,   360 — 364. 

Bevue  Uhliographique.  (Hist.  de  la  méd.,  365—374.)  Dr.  J.  Barrand, 
Promenade  d'un  Médecin  å.  trarers  THistoire,  366—369 ;  U.  Magnos,  Paracelsos, 
der  Ueberarzt,  (Abhandl.  zur  Geschichte  der  Mediz.,  Heft  XVI),  370;  Dr.  J. 
Pagel,  Geschichte  der  Medicin  und  der  Krankheiten,  370—371 ;  Dr.  Max,  Simon. 
Sieben  fiiicher  Anatomie  des  Gralen,  371 — 373;  Paul  Dorveaux,  Deux  Arrets 
du  Parlement  réglementant  la  Pharmacie  au  XYIme  siéele,  373 — 374. 

Eevue  des  Périodiques,  374—379.  {Hist,  de  la  méd.,  374—375.)  H.  Magnus, 
Die  Organ-  und  Blut-Therapie,  (Abhandl.  zur  Gesch.  der  Mediz.,  Heft  XV^II), 
374;  Henry  Meige,  Un  barbier-chirurgien  de  Gérard  Dow,  (Nouv.  iconogr. 
de  la  Salpétriére  XIX.  3.  Mai— Juin),  374—376;  Ed.  Pergens,  Historisches 
iiber  weniger  gebrauchte  Arten  von  Brillenglåsern,  (Xlicische  Monatsbl.  fdr 
Angenheilknnde,  Bnd.  44),  376. 

(Géogr,  médic,,  376 — 379.)  Dr.  A.  Vaccari,  „SuUa  tossicitå  di  due  piante 
indigene  italiane  usate  come  veleno  per  i  pesoi :  Oenanthe  crocata  L.  e  Daphne 
Gnidium  L."  (Annali  di  Medicina  navale,  Anno  XII,  1906,  vol.  1,  fase.  3.), 
376—376 ;  Dr.  Carter,  Fiévre  jaune  contractée  durant  le  jour,  (Medical  Becord,  28 
avril  1906),  376;  Société  américaine  de  médecine  tropieale,  376—377;  Dr.  E. 
S.  Groodhue,  Hawai,  champ  de  recherches  scientifiques  en  médecine  tropieale, 
(Journal  of  the  American  medical  Association,  No.  du  26  mai  1906),  377; 
Dr.  Kosenau,  Considérations  sur  les  quarantaines,  d'aprés  le  point  de  vue 
actuel,  et  sur  leurs  rapports  avec  la  santé  publique,  (Journal  de  l'association 
médicale  américaine,  No.  du  2  juin  1906),  377 — 378;  Bobert  E.  Conghlin, 
Décés  et  accidents  surrenus  en  1906  parmi  les  habit ués  des  jeux  athlétiqnes, 
378 ;  Hygiéne  aux  Philippines,  (Le  Medical  B«cord,  No.  du  2  juin  1906), 
378—379 ;  Courant  general  rers  Tétude  des  maladies  tropicales,  (Journal  of 
the  am.  méd.  association,  16  juin  1906),  379. 


GÉRARD  VAN  SWIETEN  EN  QUALITE  DE  CENSEUR. 

D±DIÉ    å     MON     AMI    £T     MAITRE     VÉNÉRÉ     M.     LE     PROF.     PEKELHARING. 

PAR 

E.  C.  VAN  LEERSUM. 


Gérard  van  Swieten  est  bien  connu  pour  le  r61e  important  qu'il  a 
joué  dans  les  milieux  scientifiques  de  la  capitale  de  rAutriche  sous 
le  regne  de  rimpératrice  Marie  Therese.  C'est  å  lui  que  fut  dAe  la  reor- 
ganisation de  l'enseignement  supérieur  &oik  data  pour  Tantique  université 
de  Vienne  une  ére  nouvelle  de  vie  puissante.  Préfet  de  la  bibliothéque 
imperiale,  il  réussit  å  faire  de  cette  celebre  institution  un  etablissement 
scientifique  de  premier  rang.  L'impératrice  appréciait  tres  haut  les  mérites 
de  son  médecin  ordinaire;  elle  lui  témoignait  une  veritable  amitié  et  une 
confiance  sans  bornes  et  le  combla  d'honneurs. 

On  sait  tout  cela;  mais  van  Swieten  s'est  rendu  tres  méritoire  d'une 
autre  maniére  encore. 

Il  a  rendu  å  sa  seconde  patrie  des  services  signalés  sur  un  terrain  tres 
spécial,  celui  de  la  censure;  ici  son  grand  mérite  consiste  k  avoir,  non 
sans  peine  et  sans  luttes,  arraché  aux  Jésuites  cette  importante  branche 
de  l'administration. 

Van  Swieten,  avec  sa  culture  si  étendue  et  si  variée  et  son  activité 
dévorante,  a  ainsi  occupé  une  place  si  considérable  dans  le  développement 
de  la  civilisation  d'un  grand  empire  qu'il  appelle  nécessairement  l'attention 
de  l'historien.  Je  crois  pour  cela  pouvoir  compter  sur  Tintérét  de  nos 
lecteurs  en  leur  donnant  quelques  détails  au  sujet  d'un  manuscrit  remar- 
quable  de  la  main  de  van  Swieten. 

Ce  précieux  document,  que  la  bibliothique  imperiale  de  Vienne  a  le 
bonheur  de  posséder,  a  ceci  de  tres  particulier  et  de  vraiment  curieux, 
qu'il  est  en  partie  écrit  au  moyen  de  signes  sténographiques  d'un  systéme 
depuis  longtemps  hers  d'usage.  Pendant  extrémement  longtemps  on  n'a 
pas  SU  lire  cette  écriture,  si  bien  que  notre  manuscrit  est  resté  absolument 
un  /ivre  ferme,  Aug.  Foumier,  å  qui  nous  sommes  redevables  d'une 
excellente  etude  de  l'activité  de  van  Swieten  en  qualité  de  censeur,  dit 
du  manuscrit  en  question  qu*il  est  écrit  „in  einer  Geheimschrift,  deren 
Entzifferung  bisher  noch  nicht  gegliickt  ist  und  eingehende  Beschåftigung 
und  Zeitaufwand  erfordert."  i) 

1)  Gerhard  van  Swieten  als  GeiMor.  Naoh  arehlvftlisohen  QneUeB.  Siteangiberlohteii 
dar  KaU.  Akademi«  der  WiBsensohaften.  in  Wien.  PhU.  hist  Clasie.  Bd.  S4.  1877,  8.S87ff. 

1906.  S6 


382 

Plus  tard  on  a  découvert  que  cette  soi-disante  écriture  secréte  était 
sténographique  du  systéme  appelé,  en  partie  å  tort,  celui  de  Charles  Aloys 
Ramsay.  Ramsay  a  vécu  en  Ecosse  vers  la  fin  du  dix-septiéme  siécle ;  il 
a  fait  de  la  chimie  et  de  la  médecine  et  a  donné  une  traduction  latine 
d'un  ouvrage  de  J.  Kunkel  sur  kt  chimie ;  il  est  cependant  surtout  coimu 
pour  sa  Tacheographia,  qui  a  beaucoup  de  rapports  avec  la  tachigraphie 
de  Thomas  Shelton,  parue  vers  le  milieu  du  dix-septiéme  siécle.  Le 
systéme  de  Ramsay  est  une  adaptation  de  la  tachigraphie,  non  seulement 
au  latin,  mais  aussi  au  fran^ais  et  å  l'allemand.  Je  ne  sache  pas  qu*ilait 
été  adapté  au  hollandais. 

C'est  ce  qu'on  appelle  un  systéme  géométrique,  ce  qui  signifie  quilest 
compose  entiérement  de  figures  géométriques,  de  lignes  droites  disposées  de 
diverses  maniéres,  de  cercles  et  de  segments  de  cercles.  Quelques-uns  des 
systémes  actuellement  en  usage  appartiennent  å  cette  classe,  par  exemple 
celui  de  Somerhausen-Steger,  employé  par  les  sténographes  des  Etats 
Généraux  eii  Hollande,  et  celui  de  Pitman-de  Haan.  Des  figures  speciales 
servent  de  signes  pour  certains  groupements  de  consonnes  qui  se  présentent 
souvent,  ainsi  que  pour  les  prépositions,  les  conjonctions,  les  pronoms,les 
préfixes  et  les  suffixes.  1/u  qui  suit  une  consonne  est  indiqué  par  un 
trait  tracé  å  travers  la  consonne ;  pour  le  reste,  les  voyelles  sont  indiquées 
par  la  position  de  la  seconde  consonne  par  rapport  å  la  premiere,  plus 
haut,  plus  reculée.  Si  Técrivain  ne  s'est  pas  strictement  conformé  å  la 
régle  en  plagant  ses  consonnes,  le  déchiffrement  devient  assez  difficile, 
surtout  s'il  s'agit  d'une  langue  étrangére.  Pour  de  plus  amples  détails 
relativement  au  systéme  de  Ramsay,  je  me  permets  de  renvoyer  å  PansU- 
nographikotiy  herausgegehen  von  H.  Krieg  und  Dr,  Zeibig^  I.  Bd.  1869, 
et  å  la  reproduction  de  la  Tacheographia  de  Ramsay  (1678),  publiée 
par  TAkad.  Stenographen-Verein  d'aprés  Stolze-Schrey,  å  Berlin. 

On  savait  depuis  longtemps  que  van  Swieten  était  tres  versé  dans  la 
sténographie.  Burton  dit  de  lux^ådin^sonÅccouniofthelifeandwrUingsof 
Boerha(a)ve^  Londres,  1743  :  „By  adapting  shorthand  to  the  Latin  language, 
he  took  the  dictata  almost  verbatim." 

Voici  en  outre  le  témoignagé  d'un  contemporain  de  van  Swieten, 
Baldinger,  qui  écrivait :  „Swieten  befliss  sich  in  Boerha(a)vens  Lehrstunden 
„der  Ramsayschen  Geschwindschreibekunst,  wodurch  er  sich  eine  solcbe 
„Fertigkeit  im  Geschwindschreiben  erwarb,  dass  er  noch  jetzt  vermi^end 
„ist,  die  Rede  eines  jeglichen  sogleich  vOllig  nach  zu  schreiben.  Diesem 
„Hilfsmittel  haben  wir  es  zu  verdanken,  dass  uns  Swieten  Boerha(a)vens 
„eigene  Erklarungen  uber  seine  praktischen  Lehrsatze  hat  aufbehalten 
„kOnnen"  {Biographien  jetzt  lebender  Aertzte  i,  i,  1768,  S.  4). 

M.  le  docteur  S.  G.  de  Vries,  directeur  de  la  bibliothéque  de  Tuniversité 


383 

de  Leyde  cite  encore  le  témoignage  d'un  autre  contemporain  de  van 
Swieten,  le  professeur  de  médeciDe  Max  StoU,  qui  de  plus  était  Tami  du 
savant  i).  Stoll  s'exprimait  comme  suit  en  1782 :  „Solebat  Swietenius 
,,aegrotantis  nomen  ignoto  charactere  praemittere  historiae  morbi,  Crypto- 
»,graphia  et  Tacheographia  Ramsayana  usus"  2). 

Ajoutons  que  le  catologue  de  la  bibliothéque  privée  de  van  Swieten  se 
trouve  dans  la  bibliothéque  imperiale,  et  qu'il  en  ressort  qu'il  doit  avoir 
possédé  un  exemplaire,  probablement  latin,  de  la  Tacheographia. 

J'ai  eu  récemment  la  preuve  que  le  systéme  de  Ramsay  était  pratiqué 
en  Hollande.  En  effet,  mon  assistant,  M.  de  Feyfer,  a  trouvé  å  la  bibliothéque 
de  l'université  de  Leyde,  dans  un  cahier  du  cours  d*Albinus,  quelques 
pages  d'écriture  sténographique,  systéme  Ramsay,  latin,  tracées  évidemment 
par  une  main  exercée. 

I^  mérite  d'avoir  presque  entiérement  déchiffré  une  seule  page  du  manuscrit 
de  van  Swieten  revient  å  A.  Junge  3).  A  Mentz  a  porte  son  attention 
sur  quelques  signes  restés  incompris  dans  cette  page  4). 

Convaincu  qu'il  devait  se  trouver  dans  le  manuscrit  d'intéressants  détails, 
de  nature  å  mettre  mieux  en  lumiére  les  faits  et  gestes  de  van  Swieten 
en  qualité  de  censeur,  je  me  suis  mis  å  l'oeuvre  pour  déchiffrer  le  mysté- 
rieux  écrit  d'un  bout  å  Tautre. 

Cette  tåche  m'attirait  tout  particuliérement  en  ma  qualité  de  Hollandais, 
parce  que  les  Pays-Bas  ont  å  s'acquitter  d'une  dette  envers  la  mémoire 
de  van  Swieten.  C*est  lui  qui  aurait  du  succeder  å  Boerhaave,  mais 
rintolérance  ecclésiastique  qui  a  régné  dans  la  République  des  Provinces- 
Unies  aprés  qu'elles  eurent  conquis  leur  indépendance  ne  l'a  pas  permis, 
parce  qu'il  était  catholique ;  il  a  du  renoncer  å  la  chaire  qui  lui  revenait 
å  l'université  de  Leyde. 

J'ai  ici  å  remplir  un  devoir  agréable ;  c'est  d'adresser  mes  vifs  remercie- 
ments  å  mon  frére,  M.  P.  van  Leersum,  directeur  des  plantations  de  Quinquina 
du  gouvernement  å  Bandong,  Java,  pour  la  générosité  avec  laquelle  il 
m'a   mis   å    méme   d'entrer   en    possession  d'une  excellente  reproduction 


1)  Qevlengfelde  pen,  gew|jd  aan  de  belangen  van  stonographie  en  maohinesohrift,  lOe 
jaargang,  1901,  Nos.  10,  11  et  12. 

2)  Qer.  L.  B.  van  Swieten*,  Constitutiones  epidemicae  et  morbi  potlsBimum  Lugduni 
BataTorum  observati,  ex  ejusdem  adveraariis  edidit  IfaximUianus  StoU  (Viennae  1782) 
Editio  noYiflaima,  Coloniae  AUobrogum,  1788.  Praefatio,  p.  2. 

3)  Oerard  van  Swieten  als  Stenograph,  Arohiv  fUr  Stenographie,  heranagegeben  yon 
Dr.  KuH  DewiBcheit,  63er  Jahrgang,  1901.  No.  1,  8.  13.  A  eet  artlcle  «8t  jointe  ane 
reproduction  de  la  page  en  question. 

4)  Arcb.  f.  ^tenogr.  55er  Jhrg.  1903.  S.  53. 

20* 


384 

photographique  du  manuscrit,  laquelle  a  été  faite  par  M.  S.  Schramm, 
photographe  de  la  cour  å  Vienne.  J'éprouve  aussi  beaucoup  de  gratitude 
pour  l'aide  que  j'ai  re^ue  de  la  Société  provinciale  des  Arts  et  des 
Sciences  d'Utrecht,  et  j'adresse  mes  remerciements  å  M.  le  Hofrat 
Dr.  Jos.  Ritter  von  Karabacek,  directeur  de  la  bibliothéque  royale 
imperiale  de  Vienne,  pour  avoir  autorisé  la  reproduction  photographique  du 
manuscrit. 

Le  manuscrit  en  question  a  pour  titre:  Supplemcnium  Ubrarum 
Prohibitorum  (sign.  No.  11934)  et  comprend  518  pages,  hautes  de  35 
centimétres  et  larges  de  2214,  dont  seulements  319  ont  été  utilisées. 
Chaque  page  est  divisée  verticalement  en  deux  colonnes,  dans  Tuue 
desquelles,  celle  de  gauche,  sont  transcrits  en  caractéres  latins  les  titres 
des  ouvrages  censurés  \  en  face  de  chaque  titre,  dans  la  colonne  de  droite, 
van  Swieten  a  inscrit  en  écriture  sténographique  ses  remarques  au  sujet 
de  ces  ouvrages. 

Les  titres  des  ouvrages  auxquels  van  Swieten  refusait  son  approbation 
sont  barres  transversalement ;  de  plus,  le  mot  damnatur  a  été  ajouté  en 
caractéres   latins,    du  moins  dans  le  plus  grand  nombre  des  cas  de  rejet. 

Les  jugements  portent  sur  3120  ouvrages,  dont  les  titres  sont  ranges 
par  ordre  alphabétique.  Il  n'y  en  a  pas  moins  de  595  que  le  damnatur 
stigmat  ise,  et  Ton  peut  se  faire  par  lå  une  idée  de  Thygiéne  intellectuelle 
å  laquelle  on  voulait  astreindre  les  bons  sujets  de  lagrande  impératrice 
Marie  Therese. 

Van  Swieten  a  travaillé  å  la  censure  jusqu'å  la  fin  de  sa  vie.  Le  18 
juin  1 77 1  il  écrivait  ce  qui  suit  au  sujet  d'un  ouvrage  paru  en  177 1. 


Quandt  legit; 

nil  invenit  nisi  pagina  170  ubi  docetur  quod 

imperator(?)  censuraverit  (?)   scripta  Moser 

Cependant  il  faut  remarquer,  ce  qui  ressort  de  la  note  marginale,  que 
van  Swieten  n'avait  pas  lu  lui>méme  eet  ouvrage,  mais  qu'il  avait  chargé 
J.  G.  Quandt  de  cette  tåche. 


3^5 


Jusqu'å  present  on  avait  cm  que  les  notes  sténographiques  de  van 
Swieten  n'étaient  pas  toutes  rédigées  en  latin  et  qu'il  y  en  avait  quelques 
unes  en  hollandais.  A.  Junge  l'affiTme  sur  Tautorité  de  Foumier,  quoique 
la  page  qu'il  a  déchiffrée  ne  contienne  que  du  latin  et  par  conséquent 
n'apporte  aucune  lumiére  sur  ce  point. 

Quant  å  moi,  je  me  suis'assuré  que  le  manuscrit  ne  contient  point  de 
notes  rédigées  en  hollandais,  d'ou  il  résulte  que  je  dois  désappointer  ceux 
qui  espéraient  que  Ton  en  tirerait  quelque  instruction  relativement  å 
rhistoire  de  la  sténographie  dans  les  Pays-Bas. 

Lorsque  van  Swieten  se  sert  pour  ses  notes  d'une  autre  langue  que  la 
latine,  il  écrit  en  caractéres  ordinaires.  Il  en  est  de  méme  lorsqu'il  transcrit 
des  noms  propres  hollandais,  Catz,  van  Effen,  (écrivains  hollandais),  ou 
parle  d'ouvrages  hollandais. 


^  9^^*r- 


'•\      \PS 


-r'AY 


/  V  ^^»- 


fM-  ^^^ 


Batava  lingna  scriptam  opus ;  legi  106  paginas ; 
taediosus  lecta  liber  sed  bona  moralia  håbet. 

Il  est  interessant  de  constater  par  ce  manuscrit  que  van  Swieten  possé- 
dait  å  fond  l'art  de  la  sténographie.  Nulle  part  on  ne  découvre  quelque 
symptåme  d'hésitation  dans  Técriture.  Il  s'est  bien  ici  et  lå  permis  cer- 
taines  libertés,  mais  il  n*y  a  pas  de  vraies  fautes.  Parfois  on  trouve  un 
mélange  assez  curieux  de  latin  avec  de  l'écriture  sténographique. 


1  et  2  tom:  håbet  comoedias,  quae  liberiores  8aiit. 
tomo  8tio  pariter  et  pessima  qaaedam;  Tide  pagina  90. 


386 

t :  4  paTiter  comoedias  håbet  saspectag,  tom :  Y  melior  est,  tom :  6  est 
Josef  Andrews,  tom:  7  Tom  Jones  ita  et  8  tom: 
et  9  tom :  10  et  11  Amalia  tom :  XII  pag :  76  78 
in  fine  est  iter  uljssiponense,  qaod  iam  in 
lingua  germanica  damnatam  est. 

damnator 
4  primi  tomi  et  ultimos 

damnantnr. 

Il  faut  noter  que  ce  manuscrit  est  l'unique  document  en  écriture 
sténographique  que  nous  possédions  de  van  Swieten.  Tous  les  papiersqui 
sont  restés  de  lui,  traités  de  médecine  et  autres,  sont  écrits  en  caractéres 
courants,  et  Ton  est  amené  å  se  demander  pourquoi  il  a  eu  recours  å 
Técriture  sténographique  dans  le  cas  spécial  de  notre  manuscrit.  Il  ne  l'a 
certainement  pas  fait  pour  gagner  du  temps,  car  dans  ce  cas  il  aurait 
aussi  transcrit  en  écriture  abrégée  les  longs  titres  des  ouvrages 
qui  passaient  å  son  tribunal ;  il  ne  pouvait  pas  craindre  d'étre  embarrassé 
pour  lire  sa  propre  tachigraphie.  La  chose  s'explique  par  la  maniére 
dont  la  „Bticher-Censur-Hofkommission"  était  composée  et  je  dois  entrer 
dans  quelques  détails  å  ce  sujet  i). 

Lorsque  van  Swieten  arriva  å  Vienne,  la  censure  se  trouvait  entiérement 
entre  les  mains  des  Jésuites,  Ceux-ci  s'acquittaient  si  mal  de  leur  tåche 
qu'ils  n'avaient  pas  pu  empécher  la  circulation  sur  une  grande  échelle 
d'écrits  immoraux  ou  aussi  hostiles  au  gouvemement,  par  exemple  des 
„Lettres  d'un  Seigneur  Hollandais  å  un  de  ses  amis,"  dans  lesquelles  la 
personne  méme  de  la  souveraine  n'était  pas  épargnée.  On  sentit  lanéces- 
sité  de  reorganiser  la  censure,  et  Timpératrice  chargea  de  rediger  un 
projet  le  „Directorium  in  Publicis  et  Cameralibus,"  corps  gouvemementaJ 
central.  Le  Directorium  proposa  aiors  de  diviser  les  livres  en  classes,  dont 
chacune  serait  attribuée  å  un  censeur  spécial;  l'on  jugeait  que  lesjésuites 
pourraient  conserver  la  censure  des  ouvrages  de  philosophie  et  dethéo- 
logie,  que  Ton  pourrait  charger  deux  raembres  de  la  faculté  de  droit  de 
la  revision  des  livres  juridiques,  et  Ton  recommandait  pour  celle  des 
écrits  historiques  et  politiques  les  professeurs  Boeck,  Riegger  et  Juste ; 
enfin,  le  Protomedicus  (van  Swieten)  s'étant  déclaré  disposé  å  prendre  pour 
son  compte  les  livres  de  médecine,  le  Directorium  jugeait  „unnothig, 
diesfalls  eine  andere  Vorsehung  zu  machen". 


1)  Le  IWre  de  Fournier  que  nous  avons  déjå  cité  renferme  des  renseignemenis  inté- 
ressants  sur  la  censure  autrichiene.  A  consulter  aussi  Willibald  MuUer,  Gerard  ran 
Swieten.  Biographischer  Beitrag  zur  Geschichte  der  Auf  klårung  in  Oesterreich.  Wien,  1883, 
et  A.  Wiesner,  Denkwilrdigkeiten  der  Oesterreichischen  Censur.  Stuttgart,  1847. 


387 

L'impératrice  demanda  Tavis  de  van  Swieien  au  sujet  de  cette  réponse^ 
preuve,  comme  Fournier  le  fait  justement  remarquer,  de  la  haute  faveur 
dont  le  médecin  ordinaire  jouissait  auprés  de  son  auguste  maitresse.  Van 
Swieten  exprima  des  vues  qui  ne  furent  pas  du  gout  des  péres  Jésuites, 
qui  soutinrent  contre  lui  une  lutte  opiniåtre.  Il  s'y  montra  fidele  sujet  de 
sa  souveraine,  oppose  å  Texistence  d'un  imperium  in  imperio.  Les  péres, 
disait-il  å  Marie  Therese,  se  laissaient  beaucoup  trop  influencer  par  leur 
propre  intérét;  en  outre,  il  estimait  mauvais  de  charger  des  gens  „von 
problematischer  Befahigung  und  unm5glichen  Grundsåtzen"  i)  d'une 
tåche  réclamant  absolument  une  culture  scientifique. 

Van  Swieten  ne  réussit  toutefois  pas  å  faire  exclure  les  péres  entiéremenf; 
de  la  commission,  car  ils  restérent  en  possession  de  la  censure  des  livres 
„allgeméinen  Inhalts"  et  des  ouvrages  théologiques.  Cela  n'empécha  pas 
qu'il  ne  remportåt  un  avantage  considérable  en  ce  qu'il  obtint  de  l'impéra- 
trice    l'autorisation  de  prendre  pour  son  compte  les  livres  de  philosophie. 

Il  ne  s'en  tint  pas  lå,  mais  continua  la  lutte,  car  les  péres  lui  foumirent 
par  leur  attitude  au  sein  de  la  commission  mainte  occasion  de  protester 
avec  une  énergie  qui  produisait  son  effet  sur  l'esprit  de  Timpératrice. 

Il  fut  nommé  en  1759  président  de  la  commission  de  censeurs.  Le 
„Hofschematismus"  de  1763  énumére  les  membres  suivants :  Simon  Ambros 
von  Stock,  chahtre  du  Domstift  et  doyen  de  St.  Pierre,  président  de  la 
faculté  de  théologie ;  Johann  Peter  Simen,  chanoine,  président  „des  Studii 
Logici,  Metaphysici  et  Ethici";  Carl  Anton  Martini,  professeur  en  droit 
naturel  et  pour  les  Institutions;  Joh.  Aigner,  J.  U.  Dr.  et  „Obrist-Hof- 
Marschallischen  Gerichts- Assessor"  ;  P.  Nicolaus  Muszka,  Soc.  Jesu ;  Johann 
Theodor  von  Gontier.  „Herr  Gerhard  Freiherr  van  Swieten,  Kaysl.  K6nigl. 
Rath  und  Protomedicus,  Bibliothecae  Caesareae  Praefectus,  deme  pro 
oensura  mixta  und  zur  lesung  der  hierbey»håuffig  Vorkommenden  Bucher 
die  custodes  Bibliothecae  zugegeben,  und  untergeordnet  seyn,  fiihret  dabey 
das  Praesidium." 

On  comprend  maintenant  que  van  Swieten  avait  mille  motifs  de  se  tenir 
sur  ses  gardes  å  l'égard  de  certains  de  ses  collégues,  et  il  eut  recours  å 
Part  sténographique,  qu'il  possédait  si  bien,  pour  garder  pour  lui  ce  qu'il 
pensait  des  livres  soumis  å  sa  censure.  Fournier  ne  fait  done  pascomplé- 
tement  fausse  route  quand  il  parle  d'une  écriture  secrete. 

Il  vaut  la  peine  de  feuilleter  le  manuscrit,  méme  sans  avoiF  la  clef  du 
systéme  sténographique  employé  par  van  Swieten,  car  on  y  trouve  comme 
une  coUection  d'échantillons  de  la  littérature  du  i7e  et  du  i8e  siéclp. 
Toutes   les  branches  de  la  science  y  sont  représentées.  Ce  quePohappe- 


1)    Des  gens  de  compétence  douteuse  et  de  principes  impossibles. 


3« 


lait  „Materies  mixta"  remplit  des  pages  entiéres.  Dans  une  lettre  å  sa 
majesté,  du  a4  février  1772,  i)  (Quelques  remarques  sur  la  censure  des 
livres)  van  Swieten  dit: 

„Mais  celuy,  ou  ceux,  qui  sont  chargez  de  la  censure  du  „materies 
,,mixta,"  de  tous  les  Romans,  Poésies,  historiettes,  chansons  etc.  etc.  qui 
,^ppartiennent  a  aucune  des  quatre  facultés,  ont  la  charge  la  plus  difiicile 
„de  la  censure  et  la  plus  taedieuse." 

„Quel  travail  pour  un  homme  de  lettres,  de  devoir  employer  une  benne 
»,portion  de  sa  vie  a  la  lecture  des  livres,  non  seulement  inutiles,  mais 
„souvent  tres  vilains,  scandaleux,  impies,  et  dont  il  est  bien  aise,  que  rien 
ne  reste  dans  sa  memoire. 

„]t  scais  trop  par  expericnce  le  desagrement  et  la  peine  d'un  tel  travail 
„et  je  crois  que  les  censeurs  de  cette  classe  meritent  une  recompense 
„proportionelle  a  une  telle  peine". 

On  ne  s*étonnera  pas  que  van  Swieten,  homme  de  moeurs  austéres  ait 
accolé   un   impitoyable  damna/ur  k  la  plupart  des  écrits  de  cette  classe. 

Voici  les  ritres  de  deux  ouvrages  de  cette  catégorie  annotés 
par  lui : 


(Jljjjn.^(rn.S^oyiu^ej,  v^ft4  ^ 


J*y  reléve  ce  couplet: 

La  Méprise. 
Les  Chirurgiens  sont  de  grands  sots, 

De  pretendre  connottre 
Tous  les  symptomes  et  les  maux 

Que  l'Amour  seul  fait  naitr« : 
Dés  qu'ils  vous  ont  pique  le  bras, 
Ce  Dieux  rit  de  leur  peine. 
Et  leur  dit:  Innocens,  plus  bas, 
Ce  n'est  point  lå  la  veine. 
Ce  n'est  pas  lå  la  citation  la  plus  équivoque  que  j'eusse  pu  faire,  et  je 
ne  surprendrai  personne  en  traduisant  la  note  de  van  Swieten : 
per  totom  impadicissimus,  saivie  da  damnataur. 


1)    Fournier  Ta  reproduite. 


389 


L'Fglise   était   attaquée   dans   de  non  nioins  nombreux  écrits,  lesquels 
ne  pouvaient  trouver  gråce  aux  yeux  du  croyant  van  Swieten.  Voici  un  titre : 


On  attribue  eet  ouvrage  å  Voltaire;  eii  tout  cas,  il  ne  pouvait  que 
scandaliser  les  catholiques.  On  y  trouve  les  aventures  d'un  jeune  couple 
indou,  qui  entre  en  contact  d*une  maniére  fort  désagréable  avec  deux 
prétres  catholiques  romains,  Fa  Tutto  et  Fa  Molto.  En  outre  TÉglise  y 
est  tournée  en  ridicule.  Dans  une  lettre  (pages  10  et  11,  signalés  par  van 
Swieten)  Amabed  écrit  å  Shastasid,  „grand  brame  de  Maduré" :  „Ce  qu'il 
m'a  le  plus  surpris,  c'est  qu'ils  (les  chrétiens)  comptent  les  lemps  depuis 
„la  création  de  leur  monde,  tout  autrement  que  nous.  Mon  docteur 
„European  m'a  montre  un  de  ses  almanachs  sacrés,  par  le quel  ses  compa- 
„triotes  sont  å  present  dans  Tannée  de  leur  création  5552,  ou  dans  Tannée 
„6244,  OU  bien  dans  Tannée  6940,  comme  on  le  voudra.  Cette  bizarrerie 
m*a  surpris."  Shastasid  répond :  „Je  puis  te  jurer  qu'on  n'a  jamais  connu 
„son  Adam,  ni  son  Noé  dans  aucune  partie  di  monde,  tous  récens 
„qu'ils  sont". 

Parvenu  å  Rome,  Amabed  fait  la  connaissance  d*un  ,;grand  po€te ;  son 
nom  est  Messer  Ariosto,  il  n'aime  pas  les  moines,  voici  comme  il  parle  d'eux  : 
„Non  sa  quel  che  sia  amor,  mon  sa  che  vaglia 
La  caritade;  e  quindi  avien  che  i  frati 
Sono  si  ingorda  &  si  crudel  canaglia. 
Cela  veut  dire  en  indien : 

Modermen  sebar  eso 
La  te  ben  sofa  meso"  i). 

1)  Ce  Boi-disant  indien  a  sans  doute  un  sens  mais  je  n'ai  pas  pa  deviner  ce  que 
cela  flignSfie. 


39« 


Van  Swieten  met  en  note: 

Ridet  sacras  litteras  pagina  ii,  14,  30,  36,  39,  55,  56. 

damnatur« 
Tout  en  guerre  qu'il  était  avec  les  Jésuites,  il  ne  tolérait  cependant  pas 
qu*on  les  attaquåt 


Voltaire  n'avait  pas  de  faible  pour  van  Swieten.  Il  écrivait :  „Et  pour 
„empécher  qu'il  n*entre  quelque  pensée  en  contrebande  dans  la  sacrée 
„ville  imperiale,  commeltons  spécialement  le  premier  médecin  de  sa 
„hautesse,  né  dans  un  raarais  de  TOccident  septentrional ;  lequel  médecin 
„ayant  déjå  tué  quatre  personnes  augustes  de  famille  ottomane,  est  interesse 
„plus  que  personne  å  prévenir  toute  inlroduction  de  connaissances  dans 
„le  pays"  (Oeuvres  compl.  46,  p.  dZ), 

Voltaire  a  encore  déversé  sa'bile  dans  les  vers  suivants : 

Un  certain  charlatan,  qui  s'est  mis  en  crédit, 
Prétend,  qu*å  son  exemple,  on  n'ait  jamais  d'esprit. 
Tu  n'y  parviendras  pas,  apostat  d'Hippocrate : 
Tu  guérirais  plutét  les  vapeurs  de  ma  rate. 
Va,  cesse  de  vexer  les  vivans  et  les  morts; 
Tyran  de  ma  pensée,  assassin  de  mon  corps, 
Tu  peux  bien  empécher  les  malades  de  vivre, 
Tu  peux  les  tuer  tous,  mais  non  pas  un  bon  livre. 
Tu  les  brules,  Jéråme;  et  de  ces  condamnés 
La  flamm«,  en  m'éclairant,  noircit  ton  vilain  nez. 

(Epitre  au  roi  de  Danemarck  Christian  VII.  sur  la  liberté  de  la  presse 
accordée  dans  tous  ses  Etats,  177 1.  Oeuvres  compl.  13,  p.  236). 

Voltaire  est  ici  d'une  injustice  criante.  Les  deux  exemples  qui  suivent 
démontrent  que  van  Swieten  n'était  pas  aveuglé  par  le  préjugé  quand  il 
avait  å  juger  des  productions  du  celebre  écrivain : 


391 


'aZ-f^i^is^r^  ^n  ^^  \>0  ^' '  "^"^  '^'^  "^^  "^ 

legi  totum. 

utilis  et  bonus  liber  est. 

in  lingua  gallica  admissi  sunt;  legi  tamcn  et 
versionem  hane  integram  et  nil  mali  inveni. 
Il  est  vrai  que  d'autres  productions  de  Voltaire  ne  trouvércnt  pas  gråce : 

26  paginarum  opusculum  impium  omnino 
pagina  9,  10,  14,  23.  damnatur. 

Rousseau    figure   å    plusieurs    reprises    dans   le   raanuscrit.  Tout  ne  fut 

pas  condamné : 

Optimus  moralis  liber  qui  nil  mali  habct. 


—  V-     AK"^ 


legi  totum 
nil  mali  håbet. 


39« 


Plusieurs  publications  du  philosophe  genevois  furent  roises  å  Tindex: 


/i^^'^^j^^^\y6v  "^^^ 


f  t  ^  f*V'5*"**  p-«^.Hf^<*  Olj-.v'*  o«*«  ''t'iJJ 
i'Tf.t^^-  ^'t.«  •  x"^V  tT^'  c^-^r"  \^'^ 


tom.  1.  299  nimis  tenera  usqae  ad  309. 

2  et  3  tomum  Quandt  legit  et  invenit  yirtatem  spirare  tamen  tomo  3 

p.  144  credebat  deismum  sapere  sed  non  inveni,  Terum  a  pagina 

197  ad  223  suicidiam  defenait,  sequente  epistola  224 

quoddam  remedium  dat  contra  hane  opinionem  sed  pagina  232  aactor 

afiirmat  si  morbo  dolentes  sint  incurabiles  quod  liceat  se  ipsum  .... 

et  240  romanos  laudat. 

t:   4   Quandt   legit   et  credidit  satis  utilem  esse  uti  et  5tum  sed  179 

et  sequentibus  in  religionem  invehitur  et  imprimis  189,  195. 

t :  6  pag :  90  in  caelibatum  invehitur.  13o  de  gratia.  138,  162,  173, 

175,  176,  221,  231  ecclesiam  catholicam  aggreditnr.  Damnatar 

A  gauche  on  lit: 

illa  admittitur 

håbet  aestimationem  publieam  hine  admittitur. 

D'autres  célébrités  encore  figurent  dans  le  manuscrit 


fv,ijU«^-  Tte-rCOn.  {y£7~c/>*  O.  tåLU 


393 


Quandt  legit. 

Sant  oomoediae  mediocres  quaedam  et  malae  et 

nnica  bona. 

l^il  tamen  continent  censara  digQum. 

Qoandt  legit. 

Bomanensis  fabala  qaae  utilis  esse  potest 

et  nil  mali  håbet. 

Voici  un  titre  å  c6té  duquel  le  „damnatur"  a  lieu  de  surprendre: 


Q^k 


I 


q'^^U'^"^^"^^'' 


Pagina  17.  19  nimis  tenera  23.  81. 

sed  a  pagina  67   incipiendo   impia   håbet  de 

amando;  contorte  docet  hippias  ibi  materialismaoi;  in  nota  tamen  67  monet 

se  in  20  tomo  haec  refntatnrum  esse 

Tide  et  paginam  84,  94,  imprimis  98. 

damnatur. 
Van    Swieten   a  certainetnent  été  beaucoup  trop  sévére  pour  Wielaiid. 
Tout   ce   qui   a   un  parfum  de  superstition  est  impitoyablement  mis  å 
rindex : 


Lj^i'   /itl^  </H>|^ '£/>.* 


9aA^^>^^^^ 


håbet  superstitiosa  23,  43,  63,  71,  73, 
stnltuB  liber.  damnatur. 

L'astrologie  a  le  méme  destin : 


I 


^1*    Air, 


nr<  ^-»r-  ^"^rH-^ 


Nngas  alchymistioas  medioinM  misoet  nngator. 


394 

Il  existe  une  tradition,  d'aprés  laquelle  van  Swieten  aurait  effectué  un 
grand  déblaiement  parmi  les  livres  d'astrologie  qui  se  trouvaient  dans  la 
bibliothéque  imperiale  i).  Foumier  en  parle  dans  une  note  de  ia  page 
44  de  son  livre,  ou  il  dit: 

„Bekannt  sind  die  Autodafés  von  alchymistischen  und  åhnlichen  Biichem, 
„von  denen  er  —  es  waren  mehrere  tausend  Bande,  darunter  seltene  und 
„geschatzte  Exemplare  —  die  Hofbibliothek  reinigte."  L'un  des  premiers 
biographes  de  van  Swieten,  Rautenstrauch,  s'exprime  comme  suit:  „Es  ist 
„wahr,  die  Literatur  zahlte  ihre  „Verbesserung"  eben  so  theuer,  als  die 
„Medicin.  Van  Swieten  machte  den  Anfang  seiner  Umschdpfung  damit, 
„dass  er  etliche  tausend  Bande  in  der  kaiserlichen  Hofbibliothek,  deren 
„unumschrånkter  Vorsteher  er  war,  ausschub  und  ohne  Barmherzigkeit 
„verbrannte.  Diese  Btlcher  enthielten  die  bertlhmten  Werke  der  Raimunds, 
„der  Alberts,  der  Theophraste,  der  Jakob  BOhme  und  anderer  merk- 
„wtlrdiger  Schwårmer  in  allerlei  Fåchern.  Dem  Beispiele  der  Hofbibliothek 
„liess  er  die  Bibliothek  der  Universitåt  folgen.  Alles,  was  die  Tincturder 
„Sophisterey,  der  Alchymie,  der  Geisterwissenschaft,  der  Scharlatanerey 
„trug,  musste  ohne  Gnade  an  die  Ufer  des  Cocytus  wandem.  Man 
„veranschlagt  die  Zahl  der  Bucher  und  Handschriften,  welche  unter  der 
„strengen  Regierung  van  Swieten's  ausgerottet  worden,  auf  ober  20,000, 
„Die  Alchymisten  sagen,  dass  ihr  Werth  unwiederbringlich  und  unermesslich 
„sei.  Vergebens  heulte  der  gekrånkte  Aberglaube  laut,  vergebens  fiillte 
„er  alle  Winkel  mit  seinen  Klagen  an,  vergebens  fiel  die  Scharlatanerey 
„in  Verzweifelung,  vergebens  hingen  sich  einige  ihrer  Anhånger,  Alchy- 
„misten  und  Jesuiten,  auf.  Van  Swieten  verfolgte  die  Unwissenheit,  deren 
„erklårter  Feind  er  war,  ohne  Ermtldung.  Er  machte  Jagd  auf  alle  Gold- 
„macher,  Sectirer,  Schatzgråber,  Quacksalber  und  ihre  Scharlatans.  Er 
„zerst5rte  ihre  Oefen,  verbrannte  ihre  Bacher  und  jagte  sie  aus  dem  Lande. 
„Hekatomben  von  Schriften  wurden  dem  Dienste  der  Vernunft  angeziindet. 
„Niemals  hat  die  Schwårmerey  der  Alchymisten  eine  terriblere  Katastrophe 
„gehabt,  als  in  Oesterreich." 

Lorsque  parut  le  livre  de  Rautenstrauch,  le  fils  de  van  Swieten, 
Gottfried,  écrivit  å  une  feuille  viennoise  pour  réfuter  cette  accusation, 
mais  cela  ne  servit  de  rien  2).  On  ne  préta  aucune  attention  au  dementi 
de  Gottfried  et  Thistoire  continua  de  circuler.  Cependant  le  manuscrit 
nous  donne  la  preuve  que  van  Swieten,  malgré  son  aversion  de  Talchymie, 
n'a  point  cru  devoir  placer  å  l'index  tous  les  ouvrages  qui  s'y  rapportaient. 


1)  Yoyez  Willibald  MuUer.  Gerard  van  Swieten.  Wien,  1883. 

2)  WUUbald  MaUer,  ouvrage  oité,  page  111. 


395 


30  paginarum  li  hellas  alchymisticiis 
nuga  mala. 

Le  „damnatur"  manque  ici,  de  mérae  que  dans  eet  exemple-ci: 


-^-« 


u/'  o''^^--  /--^Af^^r 


iter  mendaoiis  plenum  et  nuga  alchjmistica. 
Mes  lecteurs  auront  sans  doute  remarqué  que  quelques  unes  des  notes 
de  van  Swieten  commencent  par  les  mots :  „Quandt  legit".  Le  fait  que 
van  Swieten,  de  méme  que  quiconque  écrit  sténographiquement,  se  permet 
parfois  certaines  libertés,  a  été  cause  que  j*ai  du  me  mettre  Tesprit 
passablement  å  la  torture  avant  de  découvrir  qu'il  y  a  ici  un  nom  propre. 
Van  Swieten  ne  Ta  pas  toujours  écrit  de  la  mémemaniére;  c'est  quelque- 
fois  ^anij  ailleurs  guani  ou  quan^^  rarement  quand. 

r%^  ♦""1'  ^r*^"  p  ^.1" 

Le  personnage  ainsi  designe  est  Johann  Gottfried  Quandt,  de  qui  von 
Mosel  dit  i)  que  c'était  „ein  der  franz6sischen  Literatur  und  Geschichte 
„kundiger  Mann,  der  seine  Kenntnisse  auch  durch  Reisen  in  Frankreich 
„und  England  vermehrt  hatte  (lequel)  vom  i  Mai  1758  zum  zweiten 
„Custos   (de   la   bibliothéque  imperiale)  ernannt  wurde '. 

En  poursuivant  mon  examen,  je  me  suis  assuré  que  van  Swieten  se 
faisait  seconder  par  des  aides.  C'est  ainsi  que  j'ai  trouvé  å  cdté  du 
titre  „Les  Amts  rivaux,  histoire  anglaise  par  M.  de  Sacy,  amsterd.  1747 
in  80.  vidi  et  edit.  german.  Leipz.  1769,  80"  cette  note-ci: 

Uxor2)  cum  Gontier  legerunt  et  nil  mali  inTener(unt). 


1)  GeBcliiohte  der  K.  K.  Hofbibliothek  zu  Wien.  1835. 

2)  La  femme  de  yan  Swieten. 


396 

Van    Swieten   se   permet  aussi  des  libertés  dans  sa  maniére  d'écrire  le 

nom    de   Gontier,   par   exemple   dans      i^      vt^^  guaniier, 

Johann  Theodor  von  Gontier  était  membre  de  la  commission  de 
censure.  Dans  sa  „Geschichte  der  Wiener  Theatercensur"  i),  C.  Glossy 
nous  apprend  qu*il  s'occupait  surtout  de  la  littérature  fran9aise. 

Un  autre  nom  qui  revient  fréquemment  est  celui  de  Collar        C^^  v%t ^ 

Adam  Franz  Kollar  von  Keresztén,  fils  d'un  gentilhomme  hoDgrois, 
naquit  le  15  avril  1723  et  s'affila  en  1738  å  l'ordre  de  Jesus,  dont  il 
sortit  en  1748.  „Als  Ursache  seines  Austrittes  aus  dem  Orden",  écrit 
C.  von  Wurzbach  (Biographisches  Lexicon  des  Kaiserthums  Oesterreich), 
„bezeichnet  K.  vornehmlich  den  Umstand,  sich  ohne  Rockhalt  ganz  den 
„wissenschafdichen  Arbeiten,  fUr  die  er  sich  wåhrend  seiner  Studien  schoD 
„vorbereitet  hatte,  widmen  zu  kOnnen".  11  y  avait  certainement  aulre 
chose  lå-dessous,  puisque  van  Swieten,  qui  n'aimait  pas  les  Jésuites,  s'inté- 
ressa  å  lui.  Notre  auteur  dit  en  effet  plus  loin :  y,Bevor  er  aber  diesen 
„Schritt  that,  vertraute  er  sich  van  Swieten,  dem  damaligen  Praefecten 
„der  Hofbibliothek  an,  den  er  auch  bat,  da  seine  Studien  eine  Ver- 
„wendung  ermOglichten,  sich  far  ihn  bei  der  Kaiserin  um  eine  Anstellung 
„an  der  Bibliothek  zu  verwenden.  K.  wurde  nun  am  10.  Juni  1748  an 
„des  verstorbenen  Desiderius  Franceschi  Stelle  als  erster  Scriptor  bei  der  Hof- 
„bibliothek  angestellt,  Schon  im  folgenden  Jahre  am  12.  Mårz  wurde  er 
zweiter  Custos  und  zwar  an  Spannagel's  Stelle,  der  gestorben  war,  und 
„im  Jahre  1758  als  erster  Custos  Forlosia's  Nachfolger". 

Von  Mosel  dit  que  Kollar  quitta  l'ordre  des  Jésuites  å  la  demande 
instante  de  son  pére. 

C'est  ce  méme  Kollar  qui,  å  la  demande  de  van  Swieten,  donnait  des 
le^ons  de  grec  aux  étudiants. 

Van  Swieten  avait  un  faible  pour  le  grec,  et  cela  donna  une  fois  lieu 
å  un  incident  amusant,  que  je  prends  la  liberté  de  rapporter,  parce  qu*il 
est  peu  connu.  Il  faut  savoir  qu*il  exigeait  de  son  fils  de  correspondre 
avec  lui  en  grec.  Un  jour  Gottfried  envoya  å  son  pére,  pour  Gerard 
M^rman,  la  copie  d'un  manuscrit  de  Theodoras  Hermopolita,  et  y 
joignit  une  lettre  en  grec,  dans  laquelle  il  lui  demandait  de  Targentpour 
payer  ses  le^ons  d*équitation ;  par  inadvertance,  van  Swieten  envoya  la 
lettre  avec  le  manuscrit  å  Meerman,  et  celui-  ci  la  fit  imprimer  å  la 
suite  du  codex  å  titre  de  fragment  inexplicable.  Voicicommentilenparle: 


1)    J«hrb.  der  GrUlpaner-OeseUsohaft,  YU,  1897,  S.  266  A  48. 


397 

„¥in\s  operis  Theodori  Hermopolitae.  initium  sit  petitionis  jam  quidem 
„concessae,  sed  nirsus  negatae.  Concesseras  tnihi  artem  equestrem 
„exerccre;  propter  pensicmetn,  ut  videtur,  iniquam  negavisti.  Siquidem 
„pensio  remissa  sit,  sed  non  credideris,  neque  ego,  mentitus  fuero :  pensio 
„non  remissa,  neque  tamen  non  persoluta.  Solvi  ego  pensionem,  et  solri 
„ex  pecunia  mea,  hoc  est,  ex  pecunia  quam  matris  et  tua  manumissio 
„aliquando  praebuit.  Ut  ne  male  feras,  admodum  precor;  sed  sine  potius 
„fructus  pecuniae  meae  me  percipere,  hoc  est  artem  equestrem  ultra 
„exercere.  Hoc  spero,  neque  vanas  fore  spes,  persuadet  finis  operis 
„Theodori  Hermopolitae". 

Le  manuscrit  mentionne  aussi  un  Martines,  dont  von  Mosel  dit: 

„Joseph  von  Martines,  ein  in  den  morgenlandischen  Sprachen  sowohl, 
„als  in  der  englischen,  franzOsischen,  italienischen  und  spanischen  wohl- 
„bewanderter  Mann,  wurde  am  ii.  September,  und  zwar  —  wic  das 
„hierwegeft  an  van  Swieten  crlassene  Decret  lautet  —  in  der,  bis  dahin 
„nicht  Qblich  gewesenen  £igenschaft  eines  ,Adjunctus  Bibliothecaé 
„Caesareae  Regiae  in  denen  orientalischen  Sprachen'  angestellt^'. 

J'ai  déjå  dit  que  le  manuscrit  mentionne  environ  3120  ouvrages,  dont 
595  ont  été  mis  å  l'index  par  van  Swieten.  On  a  de  la  peine  å  s'imaginer 
qu*un  homme  aussi  chargé  d'occupations  que  lui  ait  encore  trouvé  le 
temps  de  prendre  personnellement  connaissance  du  contenu  d'au  moins 
21 81  ouvrages.  Il  ne  s'acquittait  pas  de  cette  tåche  å  la  légére;  on  s*en 
apergoit  au  grand  nombre  de  renvois,  dans  lesquels  il  signale  les  pages 
OU  se  trouvent  les  passages  incriminés.  Un  titre  innocent  ne  lui  imposait 
pas;  il  feuilletait  pourtant  le  livre,  témoin: 

Theoretisch  praktische  grammatica  der 
FranzOsischen  und  Italienischen 
Sprache,  etc.  francf.  und  Leipzig  1770.  8®. 
avec  la  note: 

Percurri  et  nil  mali  inveni. 

La  méfiance  était  dans  ce  temps-lå  assez  de  mise,  car  souvent  on  intro- 
duisait  des  livres  obscénes  sous  les  titres  les  plus  inoffensifs. 

Quant  aux  livres  que  van  Swieten  a  chargé  d'autres  que  lui-méme 
d'examiner,  la  part  du  lion  en  est  échue  å  Quandt;  il  lui  en  fut  dévolu 
761 ;  von  Gontier  en  eut  113,  Collar  24,  Mme  van  Swieten  15,  Forlosia 
(Nicolaus,  premier  Custos)  10  et  Martines  2;  un  certain  Hes(s)  et  un 
certain  Ocollar  (probablement  Collar)  en  eurent  chacun  un.  7  ont  été 
lus  en  collaboration  par  Mme  van  Swieten  et  von  Gontier,  2  par  van 
Swieten  et  von  Gontier,  un  par  van  Swieten  et  sa  femme  et  un  par  van 
Swieten,  Quandt  et  von  Gontier.  Van  Swieten  note  au  sujet  de  quelques 
ouvrages  qu'il  les  a  transmis  aux  théologiens  et  aux  metaphysiciens,  et  au 

1906.  27 


398 

sujet    d'un    nombre    restreint,     qu'il    les  a  achetés  poar  la  bibliothéque. 

Il  y  aurait  bien  d'autres  choses  interessantes  å  relever  au  sujet  de  ce 
curieux  manuscrit  et  j'avoue  que  c'est  tentant,  mais  cela  prendrait  trop 
de  place.  Toutefois  j'aurai  tout  lieu  de.  me  consoler  si  j'ai  réussi  å  reveiller 
assez  d'intérét  pour  que  je  puisse  donner  suite  au  désir  que  j*ai  de  publier 
intégralement  le  manuscrit.  J'ai  cependant  encore  quelque  chose  å  dire 
ici.  La  littérature  du  lye  et  du  i8e  siécle  relative  å  la  médecine  et  aux 
sciences  naturelles  est  largement  représentée  parmi  les  livres  qui  fiirent 
souniis  å  la  censure  de  van  Swieten  et  certainement  les  lecteurs  dejanus 
doivent  désirer  savoir  ce  qu'il  pensait  de  cette  sorte  d'ouvrages.  Cest 
pourquoi  je  ne  crois  pas  faire  une  chose  inutile  en  donnant  une  liste 
des  ouvrages  de  médecine  et  d'histoire  naturelle  mentionnés  dans  le 
manuscrit,  en  y  joignant  la^  traduction  des  notes  sténographiques  de  van 
Swieten,  sans  laquelle  Ténumération  des  ouvrages  serait  sans  intérét  De 
plus,  comme  il  nous  importe  avant  tout  de  comparer  la  critique  de  notre 
censeur  avec  notre  propre  maniére  d'envisager  cette  littérature,  il  fellait 
donner  quelques  détails  caractéristiques  sur  les  ouvrages  énumérés,  tout 
spécialement  reproduire  les  passages  vises  par  van  Swieten.  Cela  met  nos 
lecteurs  å  méme  de  se  faire  une  idée  du  contenu  des  livres  en  question, 
dont  un  grand  nombre  sont  rares  et  de  difficile  acces. 

J'ai  de  vifs  remerciements  å  adresser  å  Messieurs  les  directeurs  de  la 
bibliothéque  imperiale  royale  de  Vienne,  de  la  bibliothéque  royale  de  Berlin 
et  de  la  bibliothéque  royale  de  la  Haye,  pour  la  prévenance  extraordinaire 
qu'ils  ont  mise  å  me  venir  en  aide  pour  trouver  les  livres  et  en  prendre 
connaissance.  Il  serait  en  méme  temps  ingrat  de  ma  part  de  ne  pas 
exprimer  ma  reconnaissance  å  M.  le  Dr.  P.  C,  Molhuysen,  conscrvateur 
de  la  bibliothéque  de  l'université  de  Leyde,  sans  le  secours  duqud  je  ne 
serais  sans  doute  pas  parvenu  å  presque  complétement  déchiffrer  les 
notes  sténographiques. 

{A  suivre) 


ZUR  OCULISTIK  DES  ISA  BEN  ALI  (9.  JAHRH.) 
UND  DES  SOGENANNTEN  CANAMUSALI 

VON  MORITZ  STEINSCHNEIDER  (Berlin). 


In  der  Abteilung  B  meiner  Abhandlung  „Die  europaischen  Ueber- 
setzungen  aus  dem  Arabischen"  u.  s.  w.  in  den  Sitzungsberichten 
der  Wiener  Akademie  Bd.  151  (1905),  worin  ich  Alles  zu  sammeln 
suchte,  was  bis  zur  Mitte  des  17.  Jahrh.  direkt  aus  dem  Arabischen  in 
europaische  Sprachen  ubersetzt  worden,  fehlt  seltsamer  Weise  (S.  28) 
*Isa  ben  Ali,  nber  welchen  ich  vor  35  Jahren  in  Virchows  Archiv  (Die 
toxicologischen  Schriften  der  Araber  bis  Ende  des  XII.  Jahrh.,  Berlin 
1871,  Sonderabdruck  aus  Bd.  52  S,  373)  Allerlei  gesammelt  håbe ; 
Veranlassung  und  Zweck  der  gegenwårtigen  Notiz  ist  aber  nicht  die 
blosse  Ausfiillung  jener  I^licke,  sondem  die  ErOrterung  einiger  Angaben, 
welche  mir  erst  ktirzlich  bekannt  geworden  und  durch  weitere  BerQck- 
sichtigung  zu  abschliessenden  Resultaten  geiiihrt  werden.  Als  Laie  in  der 
Medizin  selbst  werde  ich  mich  innerhalb  des  Gebiets  der  Literatur- 
g€5chichie  halten  mtissen,  auch  Wiederholungen  aus  Quellen  vermeiden, 
welche  Gelehrten  von  Fach  leicht  zugflnzlich  sind,  so  dass  fUr  den  sich 
Interessierenden  die  einfache  Hinweisung  gendgt. 

I, 

Die  Colleciio  ophihalmologUa  veterum  auciørum^  herausgegeben  von 
P.  Pansier  in  Avignon  (Paris  1903)  enthålt  in  fase.  III:  „Epistola  Hiesu 
fiHi  Haly  de  cognitione  infirraitatum  oculorum  sive  Memoriale  oculariorum 
quod  compilavit  Ali  ben  Issa"  i),  und  zwar  in  zwei  parallel  gedruckten 
lateinischen  Uebersetzungen,  auf  deren  Verschiedenheit  ich  bald  zuriick- 
komme. 

Der  franzOsischen  Einleitung  des  Herausgebers  (p.  189 — 93),  in  welcher 
Manches  zu  berichtigen  und  zu  ergånzen  ist  2),  entnehme  ich  die  flir  die 
lateinischen  Uebersetzungen  wichtigsten  Daten. 

Ms.  1399  nouv.  fonds  lat.  der  Pariser  Nationalbibliothek,  geschr.  1428, 
enthålt  eine  Uebersetzung,  welche  der  Herausgeber  schon  auf  dem  Titel- 


1)  Das  doppelte   s  bezeiohnet   den   soharfen   Laut  des  arabiaohen   BuobBtaben,  wie 
in  romanischen  Spraoben  im  Ånlaut.  'Isa  ist  der  arabisobe  Name  fttr  Jesus. 

2)  So  s.  B.  ist  der  bei  Leclerc  (bier  p.  190)  erwftbnte  angebl.  Yerf.  eines  Baebes  Aber  das 
Planispbaerium  siober  niobt  der  OooUst. 

27« 


400 

blatt  „traduction  hebralco-latine"  im  Gegensatz  zur  anderen,  der  arabo- 
latine  bezeichnet.  Die  Annahme,  dass  diese  Uebersetzung  aus  einer 
hebråischen  stamme,  beide  von  Juden  herruhrend,  begrundet  Hr.  P.  durch 
Anfuhrung  von  6  Stellen,  worin  hebraische  Namen  fur  Krankheiten  oder 
Steine  angegeben  werden.  Leider  werden  diese  Beispiele  kurz,  abgerissen 
mid  ohne  nahere  Bezeichnung  ihres  Platzes  im  Texte  hingestellt;  der 
kleine  und  enge  Druck  des  letzteren  gestattet  aber  meinen  in  letzter  Zeit 
geschwåchten  Augen  nicht,  sie  im  Zusammenhange  zu  prufen,  da  mir 
alle  sehr  verdåchtig  sind.  Ich  kenne  weder  eine  Krankheit,  die  hebraisch 
effore  i),  afra^  denela  heisst,  noch  einen  Stein  cauas  oder  sene  (arab. 
cenag);  Blut  soli  hebraisch  mara  heissen! 

Flir  die  vorliegende  Frage  oder  Schwierigkeit  gibt  es  einen  sehr  åhn- 
lichen  Fall.  In  der  lateinischen  Bearbeitung  der  Tiergeschichte  von 
Michael  Scotus  (13.  Jahrh.)  findet  man  eine  Krankheit  des  Knies,  be- 
zeichnet durch  ein  Wort  haddaicey  welches  in  der  Copie  hebraice  geworden 
ist.  Wustenfeld  stiitzt  sich  unter  Anderem  darauf,  um  zu  beweisen,  dass 
Scotus  aus  dem  Hebråischen  ubersetzt  håbe.  Ich  håbe  nachgewiesen  (die 
hebr.  Uebersetz.  des  Mittelalt.  Berlin  1893  S.  479),  dass  das  umstrittene 
Wort  das  arabische  al-Dåira  (Ad-daira)  sei.  2)  Ich  vermute  auch  in 
unserém  Fall  um  so  eher  etwas  Aehnliches,  als  bisher  eine  Erwåhnung 
des  'Isa  ben  Ali  oder  seiner  Oculistik  in  der  hebråischen  Literatur  so 
ganz  und  gar  nicht  zu  finden  ist,  dass  ich  selbst  die  lateinische  Ueber- 
setzung ausser  Acht  lassen  konnte.  Es  darf  auch  darauf  hingewiesen 
werden,  dass  der  lateinische  Verfasser  des  angebl.  Canamusaii  de  Baldach 
diesen  selbst  zum  Uebersetzer  aus  dem  Hebråischen  und  Chaldåischen 
macht  3).  Hat  man  doch  auf  Grund  eines  einzigen  falsch  gelesenen  Wortes 
bis  auf  unsere  Zeit  angenommen,  der  alte  Arzt  Moschion  håbe  aus  jadi- 
schen  Quellen  geschopft,  die  niemals  existiert  haben,  bis  Valentin  Rose 
die  richtige  Lesart  bewies.  Nicht  zu  gedenken  der  langen  Reihe  von 
vermeintlich  hebråischen  Autoren  und  Schriften,  die  ihr  Dasein  falschen 
Vermutungen  oder  wissentlichen  Unterschiebungen  auf  allen  Gebieten 
des  Wissens  verdanken,  also  eine  unbewusste  oder  bewusste  Tendenz 
verraten  und  der  Kritik  strengere  Argumente  abfordem.  Eine  Uebersetzung 
aus  dem  Hebråischen  mtisste  wohl  irgendwie  auch  sprachlich  sich  verraten, 
und  hier  ist  die  Entdeckung  durch  die  parallele  Uebersetzung  erleichtert, 


1)  Db   Ofidim^  Bealen?   dafiir   wird  in   der  Bibel  Ttehoriw  geleseo  nnd  fSr  Hiaior- 
rhoiden  ^braiieht. 

2)  Yergl.  auob  Hyrtl,  Das  Arabische  und  Hebr&iscbe  in  der  Anatomie,  Wien  1879  S.  8. 
9)    Die  hebr.  Uebers.  S.  66»,  Hirschberg,  Ammar  b.  AH,  BerUn  1905,  8. 10,  s.  onten  H. 


40I 

flir  mich  leider  durch  die.  erwåhnte  Beschafifenheit  des  Drucks  unaus- 
fuhrbar.  i) 

Ich  mOchte  noch  einen  auffallenden  Umstand  hervorheben.  In  der 
Einleitung  kommt  der  Name  lohanniiius  mit  dem  Prftdicat  „cognominati'* 
oder  „expositi"  vor.  Johannitius  ist  eine  Wiedergabe  des  arabischen 
Namens  Honein;  es  scheint  noch  nicht  ermittelt,  zu  welcher  Zeit  diese 
Substitution  zuer&t  eingefUhrt  wurde.  2) 

Natnen  und  Zeit  des  lateinischen  Uebersetzers  waren  bisher  unbekannt, 
keine  der  3  von  P.  benutzten  mss.,  keine  der  Ausgaben  (1497,  1499, 
i5o<^>  iSo^j  1513)  "ennt  ihn.  P.  192  erwåhnt  Hr.  Pansier  ein  ms.  der 
Prager  Universitat,  das  er  nicht  in  Handen  gehabt  hat ;  dieses  ms.  enthålt 
nach  Jos.  Truhlar  (Catalogus  Codd.  Ms.  latin.  Biblioth.  Univ.  Pragensis,  T.  I, 
Prag,  1905,  N.  839  f.  35):  „Jesse  fil.  Haly  lib.  de  aegritudinibus  oculorum 
respondendo  ad  hoc"  etc.  Als  Anfang  gibt  Truhlar  nur  die  Worte: 
„Plura  Jesu";  ich  håbe  in  der  Zeitschrift  fiiir  Hebr.  Bibliogr.  (Berlin 
1906,  S.  60)  flir  „Plura"  vorgeschlagen  „Prologus" ;  beide  Uebersetzungen 
habcn  „Proemium"  ohne  Namen;  ich  vermute  also  jetzt:  „Epistola";  das 
Wort  Plura  ist  jedenfalls  eine  falsch  aufgefasste  Abbreviatur.  Der  Titel 
entspricht  den  mss.,  welche  mit  den  alten  Ausgaben  iibereinstimmen  und 
jedenfalls  aus  dem  Arabischen  stammen.  Das  ms.  gibt  ferner  an,  dass 
das  Buch  iibersetzt  sei  von  Dominico  fratre  praedic.  auf  Verlangen  des 
Ruiinus  de  Alexandria. 

Diese  Namen  sind  in  ihrer  Verbindung  mit  einander  nicht  ganz  unbe- 
kannt,  bediirfen  aber  noch  weiterer  Nachforschung.  Die  Erfurter  Handschr. 
Amplon.  276  Fol.  enthålt  Johannicii  quaestiones  medicae,  tibersetzt  von 
Rufinus  Alexandrinus  (d.  h.  aus  Alessandria  in  Italien)  in  Murcia  (um 
1 1 68)  mit  Hilfe  seines  Lehrers  Dominicus  ord.  praedicat.  Marothiim 
(aus  Marocho)3).  Ich  fragte  (Europ.  Uebersetz.  S.  75)  ob  unter  „Quae- 
stiones" die  Einleitung  in  Galen's  Heilkunst  in  erotematischer  Form 
gemeint  sei,  die  mit  dem  Namen  HoneirCs  im  arabischen  Original,  in 
hebråischer  und  lateinischer  Uebersetzung  erhalten  ist  (woriiber  ausfiihrlich 
in:  Die  Hebr.  Uebersetz.  S.  711)4). 


1)  Zoin  Yerzeichnis  der  Heilmittel  nnd  dem  „Glossaire"  des  Heraus^.  ware  eine 
Benutzung  meines  Yerzeichnisses  von  2000  Heilmitteln  in  der  Wiener  Zeitschr.  filr  die 
Kunde  des  Morgeni.  1899,  angebracht  gewesen.  Meinen  Artikel  kennt  auoh  Hr.  P.  Qugues 
nicht  (Les  noms  arabes  dans  Berapion  etc.,  Journ.  Asiat.  1905,  t.  Y,  p.  473  ss.). 

2)  Leclerc,  Hist.  de  la  médecine  arabc,  Paris  1876  I,  500,  findet  den  blossen  Namen 
fGr  den  angebl.  Lehrer  mit  Recht  auffallig. 

3)  Die  Deutung  de  Namen  gehort  Yal.  Rose,  im  Hermes  YIII,  336. 

4)  Honein  verfasste  auch  eine  erotematische  Oculistik,  worCiber  Hirschberg  Nftheres 
ermittelt  hat.  Eine  Beziehang  auf  dieselbe  in  einer  allgemeinen  Phrase  der  hebr.  Ueber- 
Betxung  des  Ammar  (S.  26,  A.  Sa)  kann  ich  nicht  geniigend  begriindet  finden. 


402 

Wenn  der  arabische  Isa  schon  1168  in  Spanien  lateinisch  Qbersetzt 
und  wohl  auch  bald  verbreitet  war,  da  sich  raehrere  mss.  erhalten  haben, 
so  wird  die  Annalime  einer  lateinischen  Uebersetzung  aus  dem  Hebråischen 
noch  mehr  an  Wahrscheinlichkeit  verlieren. 

Ich  frage  schliesslich :  kann  nicht  die  unbeendete  Uebersetzung  ein 
weiterer  Versuch,  oder  gar  eine  stilistische  Umformung  der  ålteren  sein? 

An  dieses  Problem  der  Oculistik  sei  es  gestaltet,  allerlei  den  Verfasser 
Betreflfendes  anzuknupfen,  also  den  Artikel  in  Virchows  Archiv  (LU.  372) 
mehrfach  zu  ergånzen,  um  so  eher  als  Hr.  Pansier  nicht  tiber  Leclerc 
hinaustgekommen  ist  i). 

Die  Namen  "Isa  und  Ali  stehen  nach  der  EigentQmlichkeit  arabischer 
Beinamen,  welche  im  personlichen  und  hOflichen  Verkehr  den  Vornamen 
verdrången,  in  engster  Verbindung  2).  Jeder  'Isa  heisst  abu  (oder  ibn) 
Ali,  jeder  Ali  heisst  abu  (oder  ibn)  Isa.  Dieser  Umstand  scheint  schon 
in  den  arabischen  Quellen  Unsicherheit  iiber  den  Namen  syrischer  Christen 
veranlasst  zu  haben,  geschweige  bei  unseren  Literaturhistorikem. 

Von  ålteren  arabischen  Quellen  ist  in  letzter  Zeit  das  WOrterbuch  des 
Kiftr  von  Lippert  (Leipzig  1903)  edirt.  S.  247  wird  vom  Augenarzt 
Isa  ibn  Ali  ausser  dem  oculistischen  Memoriale  noch  ein  Buch  der 
Nutzen  (plur),  welche  man  aus  den  Gliedern  der  Tiere  ziehen  kann, 
erwåhnt. 

Die  Autorschaft  dieses  Buches,  das  zur  aberglåubischen  Medicin  gehort 
und  schon  dårum  die  Kritik  herausfordert,  ist  sonst  nicht  hinlånglich 
bezeugt;  es  muss  auch  von  anderen  gleich-  oder  åhnlichbetitelten  unter- 
schieden  werden.  Die  Untersuchung  fuhrt  weiter  als  vorauszusehen  war, 
und  wenn  sie  auch  nicht  die  Miihe  durch  einen  sicheren  Erfolg  belohnt, 
so  ist  sie  um  so  lehrreicher  in  Bezug  auf  die  Beschaffenheit  der  Quellen, 
die  geråde  hier  zu  den  besten  gehOren. 

Den  Namen  Isa  b.  Ali  tragt  keines  der  bekannten  mss.,  betitelt: 
„Nutzen  der  Lebewesen";  vielmehr  sind  einige  anonym^  andere,  mit 
geringer  Variante  im  Titel,  nennen  den  Verf.  ausdrucklich  AH  hen  'Isa 
u.  s.  w.  (s.  unten)  oder  einen  andern  Autor,  im  letzten  Falle  in  der  Tat 
ein  verschiedenes  Werk  enthaltend.  Brockelmann  (Gesch.  d.  arab.  Lit., 
Berlin  1898,  I.  233  n.  8)  unter  Ali  b.  Isa  b.  Ali  (auf  diesen  komme  ich 
zuruck)  erwåhnt  ms.  Gotha  67  2,  „åhnlich  Wien"  u.  s.  w.  Diese  Anfuhrung 
åhnlicher  mss.  ist  dem  Catalog  von  Pertsch  entnommen,  wo  sie  wohl  am 


1)  Auch    Brockelmann,    Gesch.   d.   arab.  Lit.   I   (1898)   8.   286   n.    12,  kennt  jenen 
Artikel  nicht 

2)  Ein   'Isa   b.   Ali   schrieb  schon  Mitte  des  VIII.  Jahrh.  fOir  oder  an  den  bekannten 
Abd  Allah  ibn  al-Mukafa'a  (Fihrist  I,  118);  aber  leteteren  s.  Brockelmann  I,  151. 


403 

Platz  ist,  nicht  in  einer  Literaturgeschichte.  Was  bieten  die  mss.  respective 
die  Cataloge?  Ich  ordne  sie  nach  den  Bibliotheken  alphabetisch. 

Berlin y  Catalog  Ahlwardt  V,  505  n.  6240:  Verf.  Ali  b.  Isa  der 
Heilkundige  (der  Heilkunde  Beflissene)  ohne  weitere  Angabe,  also  auch 
ohne  Hinweis  auf  die  Notiz  iiber  dasselbe  ms.  in  Virchows  Archiv  Bdl 
374,  wo  einc  bessere  und  eine  schlechtere  Conjectur  uber  2  Namen, 
auf  die   ich    zurQckkomme.  Brock,  erwslhnt  dieses  ms.  nicht. 

Boduiana,  Karschuni  (d.  i.  in  s)iischen  Lettern),  Catalog  von  Uri  p.  23  n.  137^ 
anonyniy  Titel:  Manafi  al-'Heiwanat.  Pusey (in den Nachtrågen zu Uri, t. II, 
567)  bemerkt,  der  Verf.  dieses  Compendiums  heisse  bei  Hadji  Khalfa  unter 
diesem  Titel  Zein  al-Din  Muhammed  ben  al-Husein  aus  Mossul,  Hanifit 
(gestorben  425  H.,  begann  18.  Dezember  1324).  Flugels  Ausgabe  des 
H.  Kh.  VI,  140  n.  12995:  M.  al-Heiwan  (ebenso  die  orientalische 
Ausgabe  II,  332),  erwåhnt  ein  anonymes  Compendium  und  die  Anfangs- 
worte  desselben,  womit  das  Oxforder  ms.  zu  vergleichen  wåre.  Das 
Bodleianische  ms.  des  H.  Kh.,  wdches  in  den  erwåhnten  Nachtrågen  benutzt 
ist,  bietet  nicht  selten  auflfallende,  nicht  selten  minder  richtige  Varianten 
zu  den  beiden  Ausgaben.  Den  erwåhnten  Zein  al-Din  finde  ich  im  Autoren- 
register des  H.  Kh.  uberhaupt  nicht. 

Escurial  894  (Catal.  Casiri  I,  318)  ist  geschrieben  und  wahrscheinlich 
auch  verfasst  1354  von  Ali  ben  Muhammed  ibn  al-Fath  ibn  alDarahim 
aus  Mossul  i),  ohne  Zweifel  identisch  mit  Taj  (Tadj)  al-Din  u.  s.  w.  im 
Autorenregister  von  H.  Kh.  VII,  1236  n.  8710,  gestorben  1360/1,  nach 
den  letzten  Stellen  (VI,  293  u.  s.  w.).  Die  weitlåufigen  Mitteilungen  Casiris 
stimmen  auch  gar  nicht  zu  dem  Werke  von  Ali  ben  Isa. 

Gotha  672  (Catalog  Pertsch  I,  122),  zuletzt  defect,  aber  betriigeriscH 
erganzt,  nennt  als  Verfasser  Ali  ben  Isa  ben  Ali  der  Heilkundige". 
Pertsch  bemerkt:  „Wenn  dieser  identisch  ist  mit  dem  Verfasser  der 
Augenheilkunde,  so  lebte  er  um  300  H." 

Wien  (Fltigels  Catalog.  II,  352  n.  1431  2)Tit.:  M.  al-*Heiwanat,  wie ms. 
Bodl.)  ist  anonymy  aber  nach  der  Beschreibung  unzweifelhafl  identisch 
mit  ms.  Berlin  und  Gotha,  so  dass  nur  ms.  Bodl.  zweifelhafV,  event. 
Escurial  ausgeschlossen  bleibt. 

Wer  ist  jener  Ali  ?  Bei  Brockelmann  I,  233  Hest  man :  „Ali  b.  Isa  b. 
Ali  war  ein  Schaler  des  Ishaq  b.  Hunein  und  Leibarzt  des  Chalifen 
al-Mutamid  (870 — 92)."  Als  Quellen  werden  angegeben:  Fihrist  (von 
al-Nadim,  her.  von  Flugel,  Leipz.  187 1/2)  284;  Us.  (ibn  abi  Oseibia, 
Gesch.  der  Aerzte,  her.  v.  Aug.  Muller,  Konigsberg  1884)1,  203;  Wiisten- 
feld,  Gesch.  d.  arab.  Aerzte  u.  s.  w.,  Gdttingen  1840,  Cap.  97  (S.  39),  „der 


1)    Itt  es  Zufall,  dass  wir  dieser  SUidt  wiederholt  beg«gnen? 


404 


ihn  mit  dem  Augenarzt  *Isa  ben  AH  zusammenwirft",  Leclerc  [Histetc.] 

1 1  303- 

Bei  genauerer  Priifung  stellt  sich  eine  Reihe  von  falschen  Combina- 
tionen  heraus,  die  teilweise  in  Leclercs  ungenauer  Darstellung  des  Sach- 
verhalts  begrttndet  sind.  Zunåchst  aber  ist  der  Namen  des  angeblichen 
Lehrers  eine  iri-tiimliche  Umstellung  von  Honein  ben  Ishak,  der  aberals 
Lehrer  des  Isa  b.  Ali'',  Verf.  des  Buches  vom  Nutzen  u.  s.  w.  im  Fihrist 
S.  397  vorkommt,  vielleicht  schon  da  vom  Oculisten  heriibergenommen, 
der  mit  seinem  Buche  im  Fihrist  gar  nicht  vorkommt.  Leclerc  hat  diese 
Stelle  ohne  Angabe  der  Seitenzahl  mitgeteilt.  Auch  der  aus  Fihrist  S.  284 
citirte  Ali  ben  Isa  ist  nicht  ein  Arzt  oder  Naturforscher,  sondem  der 
Astrolabenverfertiger,  daher  auch  al-Asturlabi  genannt,  allerdings  ein 
Zeitgenosse,  aber  nicht  ein  Schiller  Honeins,  dessen  Uebersetzertfltigkeit 
sich  nicht  auf  Mathematik  im  engeren  Sinne  erstreckte,  wie  die  seines 
Sohnes  Ishak  i). 

Brockelmann's  Citat  aus  ibn  abi  Oseibia  ist  mindestens  ungenau,  denn 
S.  ao3  steht  nicht  Ali  b.  Isa,  sondem  Isa  b.  Ali;  die  Stelle  ist  auch 
schon  von  FlUgel  Fihrist  II,  143  zu  S.  297  mitgeteilt;  Wustenfeld  sah 
kritischer  als  seine  beiden  Kritiker.  Nachdem  4bn  abi  Oseibia  1.  c.  im 
VIII  Cap.,  das  in  einigen  mss.  fehlt,  cwie  schon  Leclerc  hervorhebt  3),  von 
'Isa  die  Oculistik  und  das  Buch  der  .Gifte  erwahnt  hat,  nennt  er  S.  347 
(X  46)  unter  „Ali  b.  'Isa,  auch  'Isa  b.  Ali  genannt",  als  Augenarzt 
u»d  Verfasser  der  Oculistik  3).  Wiistenfeld,  der  nur  einen  Auszug  von  ibn 
abi  Oseibia  benutzen  konnte,  kam  zur  Identitåtsvermutung  im  Register 
S.  137  (vgl.  S.  134).  Im  Text  (K.  97.  Isa . . .  oder  Ali . . .)  nimmt  er  aus 
der  letzten  Stelle  nur  die  Oculistik  auf,  allerdings  doppelt  (n.  2  Epistola) 
und  identificirt  den  Lexicographen  Isa  ben  Ali,  .der  den  Honein  seinen 
Lehrer  nennt.  Hingegen  fehlt  eigentlich  bei  Wiistenfeld  der  Verf.  des 
Buches  der  Gifte  und  des  Nutzens  der  Tiere  gånzlich !  Wenn  also  Leclerc 
(I>  303)  behauptet,  al-Kifti  begehe  „dieselbe  Confusion  wie  Wustenfeld", 
so   beweist   diese   Behauptung   die   eigene,  kaum  begreifliche  Verwirrung 


1)  Ueber  den  AstrolabenTerfcrtiger  geniige  hier  eine  Verweisung  auf  Yirohow*«  ArehiT 
52,  S.  354,  nioht  benntzt  von  Såter,  die  Mathematiker  u.  s.  w.  S.  13.  Im  Index  des  Fihrist 
II,  246  Col.  1,  ist  285  zu  streiohen,  wo  der  Sohn  Ahmed  vorkommt  Einen  Astrologen 
'Isa  i^Helssehen"  im  Latein.)  b.  Ali  widerlegt  die  Introdactio  Alcabitil  (Zeitsehr.  f. 
Mftthematik  XTI,  361,  vgl.  ms.  Bodl.  Uri  453,  Keub.  2081  (Zeitsehr.  D.  M.  G.  47, 8. 351,  bei 
Såter,  Haehtrag,  8.  165  zu  N.  132). 

2)  Allerdings  in  Yerbindung  mil  dem  Citat  aus  Wiistenfeld  p.  1S4,  wo  ein  naokter 
Namen  t  Etwas  besser  argumentirt  Leolere  I,  500. 

8)  Das  Tode^jahr  400  (und  einige  Jahre)  d.  H.  (Yirch.  Arch.  5S  S.  873)  passi  aller- 
dings nicht  ftlr  einen  Sohaier  Honeins  wie  Leclerc  I,  500  riohtig  bemerkt;  dat  Datom 
scheint  wertlos. 


405 

des  Sachverhalts.  (Ueber  seine  sonstige  Animositåt  gegen  Wustenfeld  s.  des 
letzteren  Abhandlung:  Die  Uebersetzungen  arabischer  Werke  (aus  dem 
20.  Bande  der  Abhandl.  der  K.  Gesellsch.)  Gottingen  1877,  4^.  S.  i,  a; 
s.  auch  Hirschberg,  Atnmar,  S.  11,  A.  XVII.) 

Wir  haben  gesehen,  dass  3  mss.  den  Verfasser  des  Buches  Uber  den 
Nutzen  der  Tiere  Ali  b.  'Isa  nennen,  dessen  Zeit  nicht  festgestellt 
ist;  es  liegt  kein  sachlicher  Grund  vor,  dafur  'Isa  b.  Ali  zu  setzen  und 
den  Oculisten  zu  identificiren,  diesen  mit  abu  '1-Kasim  'Isa  b.  (abu 
'i'Hasan)  Ali  b.  Isa  b.  Daud  ibn  al-Djarra'h  in  Bagdad  (gest.  looi)  i), 
liegt  ebenfalls  kein  Grund  vor,  und  das  Thema  vom  Nutzen  der  Tiere  war 
ein  beliebtes;  in  der  Mitte  des  X.  Jahrh.  verfasste  ein  Buch  desselben  Titels 
der  syrische  Christ  '  Uboid  Allah  ben  Djibril  aus  der  beruhmten  Familie 
Bakht-Jeschu,  in  einem  arabischen  ms.  der  Pariser  Bibliothek  erhalten 
(Brockelmann  I,  336  |n.  11  =  S.  483  n.  4).  Als  Verfasser  eines  Buches 
uber  den  Nutzen  der  Tiere  wird  auch  "Isa  ben  al-Hikam  (VIII  Jahrh.) 
genannt:  s.  die  Quellen  in  Virchow's  Archiv  Bd.  124.  (1991)8.487 
(wonach  das  Register  in  Z.  D.  M.  G.  Bd.  50,  S.  393  zu  ergången  ist). 
Al-Kifti  S.  249  erwahnt  das  Buch  nicht. 

Hadji  Khalfa  VI,  140,  No.  12992,  erwåhnt  ein  Buch,  betitelt :  „Nutzen 
der  Glieder  der  Lebewesen  von  Muhammed  b.  Sald  al-Dibadji  (gest. 
1212/3).  Verwandt  ist  auch  das  Buch  iiber  „Proprietates"  von  60  Tieren, 
welches  dem  beruhmten  Razi  beigelegt  wird. 

Das  Buch  des  Ali  b.  Tsa  nennt  in  dem  Vorworte  als  Quellen  4 
Autoren,  wovon  2  sicher  Demokrates  und  Hippokrates,  einer  (Harir) 
wahrscheinlich  Hermes ;  einer  ist  noch  nicht  sicher  \  auf  den  Anfangs- 
buchstaben  (Elif)  folgen  in  dem  nicht  vocalisirten  arabischen  Texte  die 
Consonanten  flnds;  ich  conjicirte  Asklepias  (Aeskulap);  Ahlwardt  setzt  in 
Parenthese  das  arabische  Wort  Uklidas^  Euklid,  der  doch  wohl  nicht 
gemeint  sein  kann  2).  Hermes  kann  fiir  alles  MOgliche,  insbesondere  fur 
Aberglåubisches,  als  Quelle  citirt  werden.  In  meiner  Zusammenstellung 
von  angeblichen  Schriften  des  Hermes  in  arabischen  Quellen  3),  welche 
vorzugsweise  astrologischen  Inhalts  zu  sein  scheinen,  findet  sich  allerdings 
kein  Titel,  der  einen  hier  entsprechenden  Inhalt  verriete.  AUein  auf  dem 


1)  Yirch.  Arch.  52,  8.  372;  Fihrist  S.  129,  II,  109  zu  S.  244,  A.  2.  Ffir  den  Vater,  den 
Wezir  Isa  b.  Ali,  verfasste  Rhazes  (al-Razi)  ein  Buch:  de  virtutibus,  Yirch.  Arch.  57, 
8.  120;  Kim,  Index  S.  471.  Im  Register  Z.D.H.G.  Bd.  50,  S.  89S,  fehlt  der  Beiname 
abu    l-Kasim  bei   Isa  b.  AU. 

2)  Nachtraglich  bemerke  ich,  dass  ibn  abi  Oseibia  einen  Artikel  Hermes  in  den  Art. 
Asklibios  einschaltet,  s.  Z.  D.  M.  G.  Bd.  50,  S.  188. 

3)  Z.D.M.a.  Bd.  50,  S.  187  ff.;  lu  der  Stelle  bei  ibn  abi  Oseibia  I,  9,  Z.  5,  Tfl. 
Pietscbmann,  Hermea  Tritm.  (1875)  S.  46. 


4o6 

Gebiete  des  Aberglaubens  darf  man  methodische  Anfordeningen  nicht 
stellen.  —  Demokraies  (oder  Demokrit)  ist  bei  den  Arabern  ebenfaUs  ein  — 
ich  mdchte  sagen:  Universalnamen  geworden,  der  wiederum  insbesondere 
fur  Aerzte  und  Alchemisten  håufig  citirt  wird.  Eine  gr6ssere  Anzahl  von 
Citaten  ist  an  4  Stellen  meiner  Pariser  Preisschrift  ($30,  34,  40,  140)  i) 
und  im  Register  S.  393  gesammelt,  wo  geråde  %  34  fehlt,  d.  i.  Virchow's 
Archiv  Bd.  124,  S.  487,  488,  wo  ich  die  Schrift  des  Ali  b.  Isaerwåhne. 
Dem.  erscheint  auch  in  den  Ausztigen  aus  griechischen  Autoren  des 
Arabers  al-Ja'kubi  (um  872),  welche  der,  leider  so  jung  der  Wissenschalt 
entrissene,  Klamroth  in  Hamburg  in  der  Z.  D.  M.  G.  mitteilte;  s.  Bd.  41, 
S.  419  ilber  Eigenschaften  von  Tieren  am  Menschen.  In  der  von 
Dieterici  grossenteils  bearbeiteten  Encyklopadie  der  ungenau  sogenannten 
Lauteren  (richtiger:  „Echten")  Bruder  (X.  Jahrh.)  durfte  dieses  Thema 
aus  dem  pseudo-aristotelischen  „Secretum  secretorura"  stammen,  welches 
wir  nur  in  arabischen  Quellen  und  deren  Uebersetzungen  keimen  (s.  den 
Artikel :  Die  Lauteren  Brtlder,  in  der  Zeitschr.  Hebr.  Bibliographie  XIII, 
1873,  S.  14,  dazu  S.  104:  Pseudo-Razi,  Physiognomia  C.  III;  Catalog 
Mulla  Firuz  p.  199,  VIII,  48;  R.  FOrster,  Die  Physiognomik  der  Griechen 
S.  7 ;  Die  hebr.  Uebersetzungen  S.  254  und  zu  Demokrit  daselbst  S.  288 
Anm.,  995  n.  22,  1012,  Z.  5). 

Ein  nåheres  Studium  dieser  vielfach  verzweigten  arabischen  Quellen 
durfte  flir  die  åltere  Literatur-  und  Culturgeschichte  nicht  ohne  Nutzen 
sein,  namentlich  wenn  die  Kenntnis  des  Arabischen  mit  Sachkenntnis  in 
einer  oder  zwei  Personen  sich  verbindet. 

Was  wissen  wir  von  'Isa,  der  lange  Zeit  als  Vertreter  der  arabischen 
Oculistik  galt  ?  Namen,  Zeitalter,  Uebersetzungen,  sonstige  Schriften  stossen 
auf  Zweifely  deren  Beseitigung  durch  neue  Quellen  oder  durchgreifende 
Argumentation  nur  noch  etwa  von  einem  Fachhistoriker  zu  erwarten  ist, 
der  vom  hdheren  Gesichtspunkt  der  Gesamtgeschichte  dem  Einzelnea 
die  besondere  Stelle  anzuweiscn  vermag. 

II. 
Einigermassen  gunstiger  fiir  die  Kritik  scheint  mir  jeM  die  Frage  nach 
dem  angeblichen  arabischen  Augenarzt,  der  sich  Alcanamusali  aus  Bagdad 
nennt,  sich  zugespitzt  zu  haben,  nåmlich  vom  schtichtemen  Zweifel  zur 
klihnen  Negation.  Wenn  ich  hier  als  „advocatus  diaboli"aufVernichtung 
und  zwar  nach  „kurzem  Prozess'*  antrage,  so  geschieht  es  auf  Grund 
eines  rechtlichen  Axioms,  welches  leider  in  der  historischen  Kritik  aus 
verschiedenen,    hier   nicht   zu    erdrtemden  Motiven,  noch  gewaltige  und 


1)    §  140  ist  Z.D.V.O.  Bd.  50,  S.S61,  wo  noch  hinzuzafagen  ist:  AUegoriae  Sapientum 
(alohemistisch)  u.  XVI:  medicus  Demooritas.  Di«  Europ,  Uebereeti  B,  S.  72. 


407 

mflchtige,  offene  oder  versteckte,  Gegner  zu  bekåmpfen  hat.  Im  Rechte 
gilt  der  langst  (sogar  im  Talmud)  formulirte  Grundsatz:  „Wer  an  einen 
Anderen  eine  Forderung  stellt,  der  hat  den  Beweis  ihrer  Berechtigung  zu 
liefem,"  nicht  der  Beanspruchte  den  Beweis  der  Unrechtmåssigkeit.  Wer 
Tatsachen  als  solche  vorbringt,  fordert  Vertrauen,  guten  Glauben  oder 
selbst  Ueberzeugung ;  er  muss  beweisen,  dass  er  sie  verdicnt.  Es  gibt 
aber  gelehrte  Anwalte  von  Unterschiebungen,  Falschungen  und  verdåch- 
tigen  Angaben,  welche  vom  Unglåubigen  den  Beweis  der  Falschheit  ver- 
langen,  welcher  geråde  in  wichtigen  Fallen  unmoglich  ist.  Fiat  applicatio  \ 

Das  IV.  Heft  der  Collectio  ophthalmologica  enthalt:  Magistri  David 
Artnenici  compilatio  '  in  libros  de  oculorum  curationibus  Accanamosali 
{sic)  i)  de  Baldach.  Publié  pour  la  premiere  fois  par  P,  Pansier  d'Avignon, 
Paris  1904.  Die  letzte  An  gabe  rechtfertigt  Hr.  P.  in  seiner  kurzen  Ein- 
leitung  (p.  VIII)  damit,  dass  die  ersten,  jetzt  seltenen  Ausgaben  2)  sehr 
incorrect  seien,  die  seinige  durch  Benutzung  zweier  mss.  erst  brauchbar 
sei.  Man  soUte  meinen,  das  war  auf  dem  Titel  durch  ein  Wort  (etwa : 
„correctement"  oder  dergl.)  anzudeuten  3). 

Hr.  P.  sieht  in  David  Armenus  einen  Compilator  in  Italien  im  XIII. 
Jahrh.,  gegen  Ledere  (I,  533),  der  eine  Uebersetzung  aus  dem  Arabischen 
des  abu  '1-Kasim  'Amtnar  u.  s.  w.  (in  Aegypten  XI.  Jahrh.)  annahm. 

Zunachst  bemerke  ich,  dass  ein  ms.  in  Padua  (angeftihrt  von  Wiisten- 
fdd)  die  Lesart  David  Humenus  hat.  In  einer  Sammlung  ophthalmolo- 
gischer  Schriften,  fruher  ms.  des  Fiirsten  B.  Boncompagni  4),  welche  wohl 
die  sorgfaltige  Prufung  eines  Fachmanns  verdiente,  ist  der  Namen  des 
David  gar  nicht  erwåhnt;  was  in  ms,  Wolfenbiittel  Aug.  2594^  (?)  ange- 
geben  sei,  kann  ich  jetzt  nicht  mitteilen,  da  ich  eine  falsche  ZifFer  notirt 
håbe  und  ein  Register  zum  Catalog  noch  fehlt.  Ich  håbe  schon  frQher  in 
„dem  Armenier"  David  eine  Entlehnung  vermutet  (Die  hebr.  Uebersetz. 
des  Mittelalt.  S.  669,  vgl.  Die  Europ.  Uebersetz.  A,  S.  12), 

In  Alcanamusali  håbe  auch  ich  (1865,  also  vor  Leclerc)  den  Namen 
(abu  '1-Kasim)  Ammar  erkannt,  und  durfte,  nachdem  Leclerc  Beziehungen 
zwischen  dem  arabischen  Ammar  und  dem  lateinischen  Canamusali 
gefunden   zu   haben   behauptete,    nur   an    eine  abweichende  Pearbeitung 


1)  Die  Yerdoppelung  des  o  ist  weder  arabisch  nooh  lateinisch. 

2)  1497,  1499,  1500. 

8)  Hirschberg,  Ammar,  S.  14,  A.  XXV,  findet  die  Ausg.  1500  hier  und  da  besser  als 
den  Text  Pansiers.  —  Zu  p.  VIII  bemerke  ich,  dass  „lo  prophéte"  zu  einem  fehlenden 
Namen  des  Taters  gehort  und  hebraTsch  K*3^n  eine  abbrevirte  Eulogie  ist;  s.  Zunz. 
Litgesch.  S.  355;  mein  Yeneichnis  der  Handschr.  in  Berlin,  S.  44,  Am.  2. 

4)  Catalogo  da  Enr.  Narducci  *Roma  892  n.  501,  p.  295.  Wer  dieses  ms.  der 
hdcbst  bedauerliohen  auctionellen  Zersplitterung  dieser  hochst  kostbaren  Sammlung  (ein 
Opfer  der  Wissenschaft  an  die  Politik)  erworben  babe,  ist  mir  nnbekannt. 


4o8 

denkeo.  Inzwischen  hat  Prof.  Hirschberg  schon  in  seiner  Abhandlung: 
Die  Augenheilkunde  des  ibn  Sina  (Berlin  1902,  S.  171)  nachgewiesen, 
dass  der  latein.  Canamusali  nicht  eine  Bearbeitung  des  Ammar  sei.  In 
einer  vorubergebenden  Besprechung  (Ammar,  S.  16 — 14)  bezeichnet  er 
das  Buch  als  ein  „Machwerk",  weist  eine  plumpe  Fålschung  nach  und 
schliesst  mit  den  Worten :  „Canamusali  ist  abgethan";  ich  fuge  hinzu :  b<isia  i 

Ich  frage  aber  weiter:  Wer  ist  der  Fålscher^  wer  hat  dem  Araber 
Behauptungen  und  CitaU  untergeschoben,  auf  die  ich  nåher  eingehe,  z.  B. 
dass  er  aus  hebråischen  und  chaldåischen  Quellen  gesammdt  håbe  (vgl. 
oben  S.  2). 

Es  ist  schoti  mehrfach  bemerkt  worden,  dass  literarische  Fålschungen 
sich  meist  durch  gehåufle  Anfiihrung  von  Autoritåten  verraten,  beidenen 
es  nicht  auf  Anachronismen  und  dergl.  ankommt.  Ftir  Can.  genugt  der 
Prolog  zum  II.  Buche,  der  in  der  neuen  Ausgabe  (p.  i5)nochinstructiver 
ist  als  in  der  alten  (bei  Hirschberg,  S.  19): 

Ego  collegi  et  translatavi  [dieses  Wort  hat  nur  die  neue  Ausgabe] 
de  libris  [friiher:  dictis]  philosophorum,  scil.  Galieni,  Ypokratis, 
Almansoris,  Johannis  Daraasceni  et  a  magistris  Maometti  de  arabis 
(sic)  et  Johannis  Notensis  et  Mamuti  Arach  (arab.). 

Der  Araber  will  also  aus  arabischen  Schriften  gesammelt  und  uberseizi 
haben,  nåmlich  Almansor,  so  heisst  Razi's  Werk  an  Alman'sur  in  latei- 
nischen  Quellen;  „Joh.  Damascenus"  ist,  wie  ich  vor  einem  halben  Jahr- 
hundert  nachgewiesen  håbe,  eine  SchOpfung  des  unkritischen  Constantinus 
Africanus,  dessen  gerapigra  empfohlen  wird  (p.  36,  Z.  15).  \5thti  Johannes 
Notensis  weiss  ich  nichts  heranzubringen,  wage  also  nicht  die  Conjectur 
Metensis  (aus  Metz).  Die  ganze  ungeordnete  Zusammenwurfelung  von 
Namen  riihrt  nicht  von  einem  Kenner  arabischer  Literatur  her.  Ich  muss 
es  jiingeren  Augen  uberlassen,  Sachliches  zu  beanstanden,  z.  B.  conchuli 
Saneti  Jacohi  (p.  24,  Z,  4). 

Fur  alles  Dieses  hatten  wir  den  lateinischen  Verfasser  verantwortlich  zu 
machen,  der  David  Hemenus  oder  Armenus  heissen  soli.  Warum  aber 
bei  diesem  Namen  stehen  bleiben?  Wo  so  viel  Falsches  und  Erdichtetes 
vorliegt,  sollte  nicht  auch  der  angebliche  Uebersetzer  aus  dem  Arabischen 
eine  Erdichtung  sein?  David  ist  nicht  „abgethan",  aber  wenn  sonstkeine 
Spur  von  ihm  aufgefunden  wird,  auf  den  „Aussterbeetat"  zu  setzen. 

Berlin  im  Juli  1906. 


ZUR  HYGIENE  DER  ALTEN  INDER, 
VON  Dr.  E.  HAGEMANN,  Bonn  ajÅ. 


(Schluss.) 

„Im  Alter  von  8  Jahren  i)  konimt  der  Sohn  des  Brahmanen,  im 
„Alter  von  lo  der  des  Kschetria,  im  Alter  von  12  der  des  VVeischya 
„zum  Lehrer.  Ihm  werden  die  Haare  geschnitten,  er  erhålt  Gtirtel 
„und  Stab  und  ist  nun  ein  „Lernender*\ 

„Nach   Auf  h6r  der  Lehrzeit  (die  beim  Brahmanen  fUr  jeden  Veda 
„12   Jahre   wåhrt)   erfolgt   die  Lossprechung  durch  den  Lehrer  und 
„das   Weihebad  im  Flusse,   Der  Jungling  bezw.  junge  Mann  ist  nun 
„ein  ^yGehadeter*^  2)  und  hat  nach  der  Regel  der  Brahmanen  (Manu 
„lib,  II,  177  p.p.)  zu  leben." 
Er  kehrt  in  sein  Haus  zurtick,  oder  erbauet  sich  ein  neues,  nimmt  die 
Gattin,  begrundet  die  Familie  und  fiihrt  spflter  ein  Colibatleben. 
Nach  seinem  Tode  wird  seine  Leiche  verbrannt.  3) 
Die  Bestimmung  hieruber  lautet: 

„Nachdem   der  Tod  4)  eingetreten  ist,  wird  die  Leiche  auf  einem 

„mit   Rindern    bespannten  Wagen  zur  Verbrennungsstatte  gefahren." 

„Diese  soli  erhOht  liegen,  abschOssig  nach  allen  Seiten." 

„Nach  der  Verbrennung  5)  wird  eine  Grube  gegraben  zur  Aufnahme 

„der  gesammelten  Gebeinreste.  Diese  werden  darin  in  einem  Metall- 

„Gefåsse  beigesetzt  und  die  Grube  mit  Erde  ausgefuUt  und  uberdeckt." 

Fur  die  Auswahl  der  Baustelle  eines  Hauses  wird  anempfohlen: 

„Zur  Baustelle  6)  fUr  ein  Haus  soli  eine  Erde  ausgewahlt  werden, 
„die  nicht  salzhaltig  und  mit  Baumen  oder  Stråuchem  beatanden  ist." 

1)    Paråskara,  Ub.  II,  2. 

S)    Paråskara,  lib.  II,  81. 

8)  Stensler  (Akadem.  Festrede  in  BresUii  an  92.  Mftn  1885)  »agt,  dam  in  den  ålteeten 
Zeiten  die  Inder  ihre  Toten  mcht.  yerbrannten,  sondern  hegry^ben  «nd  dau  erat  spater 
die  Leichenyerbrennung  anfgekommen  ist,  dass  aber,  selbst  als  diese  schon  Branch  wurde, 
die  Wittwen  noch  nicht  mit  der  Leiche  des  Gatten  verbrannt  wurden.  £s  sei  noch  nicht 
festgestellt,  wimn  diner  Modus  entstanden  wire. 

Dass  er  aber  auch  schon  zlemlich  alt  ist  und  zur  Zeit  Alexanders  des  Groseen  flblich 
war,  erhent  aus  einer  Nachricbt  Strabo's  (Geographica  lib.  XY,  C.  1,  34  und  C.  II,  62). 

4)  A^yalayana,  Ub.  lY,  1. 

5)  Agvalayana,  lib.  lY,  5. 
)    A^yalayana,  Ub.  U,  7. 


4IO 

„Befinden  sich  darauf  Pflanzen  mit  Domen  oder  mit  Milchsaft,  so 
„sollen  sie  mit  den  Wurzeln  entfernt  werden." 

Dass  im  alten  Indien  schon  von  Seiten  des  Staates  Fursorge  flir  das 
Offentliche  Wohl  und  auch  speziell  flir  das  Gesundheitswohl  getragen 
wurde,  haben  Megasthenes,  Arrian  und  Strabo  i)  uns  uberiiefert. 

Sie  berichten,  dass  in  den  indischen  Reichen  besondere  Staatsbeamte 
angestellt  waren,  welche  die  Aufeicht  iiber  die  Krankenpflege,  uber  die 
Sorge  fiir  Arme  und  Sieche,  iiber  gute  Aufnahme  der  Reisenden,  uber 
das  Begråbnisswesen  und  die  Instandhaltung  der  Offentlichen  Landstrassen 
(if/5%oyrej),  uber  die  Regulierung  der  Flusslaufe,  das  Schleusenwesen  in 
den  Kanålen  und  richtige  Bewåserung  der  Låndereien  behufs  guten  Frucht- 
ertrages  {ayop6vofJioi\  sowie  Gber  eine  das  Gesundheitswohl  nicht  gefahr- 
dende  Ausfuhrung  des  Gewerbebetriebes,  uber  richtiges  Gewicht  beim 
Verkaufe  der  Nahrungsmittel,  iiber  deren  Giite  und  Reinheit  und  iiber 
die  Reinhaltung  der  Wasserbehålter  (åarvyofioi)  zu  fiihren  und  dem 
KOnige  dariiber  zu  berichten  hatten,  damit  er  Uebertretungen  der  Bestim- 
mungen  bestrafen  konnte. 

Arrian  behauptet  sogar,  dass  diese  Aufseher  ihrer  Wichtigkeit  wegen 
eine  besondere  (die  6te)  Kaste  gebildet  hatten. 

Die  alten  Inder  lebten  als  Vegetarianer  und  die  von  Manu  den  Brah- 
manen anbefohlene  2)  und  allen  Uebrigen  angeratene  Pflanzenkost  umfasste 
Getreide  mit  den  daraus  hergestellten  Backwaaren,  Reis,  verschiedene 
Gemiise,  besonders  Hiilsenfruchte,  sowie  Baumfruchte.  Das  Hauptnahrungs- 
mittel,  der  Reis  wurde  als  Brei,  mit  Wasser  oder  Milch  bereitet,  genossen. 
Fleisch  wurde  nur  seiten  genossen  mit  Ausnahme  der  im  Nordwesten  des 
Landes  lebenden  Bergbewohner,  die  es  taglich  zu  essen  pflegten.  3) 

Das  gowOhnliche  Getrånk  der  Inder  war  Wasser  oder  Reiswasser ;  auch 
Milch    wurde  viel  getrunken,  die  von  Manu  den  Brahmanen  gestattet  ist. 

Daneben  wurde  —  abgesehen  von  den  Brahmanen,  denen  jedes  spiritudse 
Getr&nk  verboten  war,  Traubenwein  (surå)  und  Obstwein,  4)  besonders  aus 
Aepfeln  bereitetet  (mai-reya)  und  zwar  rekhlich^  wie  Curtius  im  Gegen- 
satze  zu  Strabo  5)  berichtet,  getrunken  sowie  ein  aus  Reis  bereiteter  Rum. 

Gem  scheint  auch  eine  Mischung  aus  5  Ingredienzien :  Wasser,  Zitronen- 
saft,  Zuckersaft,  Gewurz  und  Rum  aus  Reis  hergestellt,  getrunken  su  sein.  4) 

1)  Megasthenes  1.  o.  Frag^in*  26.  Arrian  1.  c.  Cap.  12.  Strabo  1.  c  Ub.  XY,  C.  II,  49—51. 

2)  Y.  Boblen  a.a.  O,  B.  II,  S.  168. 

8)    Arrian  Indiea,  Cap.  17  und  Anabasis,  lib.  III,  C.  8. 

4)  PliniuB  Historia  naturalis,  lib.  XIY,  1.  16. 

5)  Curtius  Rufus  de  bello.  Alexandri  Mag^i,  lib.  YIII,  I.  9  sag^:  vinnm,  cupis  Indis 
largus  est  usus. 

Strabo  dagegpen  behauptet,  (Qeographica,  lib.  XY,  C.  II,  52)  die  Inder  h&tten  wenig 
Weln  getrunken  und  seien  deshalb  so  gesund  gewesen. 


411 

Die  Inder  nannten  sie  „panja"  nach  der  Sanscritbezeichnung  for  die 
Zahl  „5"  (wovon  unser  Wort  „Punsch"  herstammen  soU). 

Fragen  wir  nun,  was  neben  der  Erfahrung  der  indischen  Weisen 
årztliches  Wissen  fiir  die  Hygiene  geleistet  hat,  so  finden  wir  auch  hier 
viel  Schåtzbares. 

In  mehreren  grossen  årztlichen  Werken  ist  dies  neben  dem  specifisch 
Medizinischen  enthalten,  die  den  Namen  Ayur-Veda's  (Wissenschaft  des 
Lebens)  tragen  und  teils  in  gebundener  Rede  (sloka)  teils  in  Prosa 
geschrieben  sind. 

Ich  nenne  einen  solchen  Ayur-Veda  von  Atreya,  von  Cåraka  und  von 
Siisnita. 

Vom  Erstgenannten  existieren  nur  noch  Bruchstucke  bei  den  Erklarem ; 
auch  wird  neuerdings  behauptct,  das  Werk  sei  nicht  von  Atreya  selbst, 
sondem  seinem  LieblingschUler  Hårita  verfasst. 

Cåraka's  Werk  ist  erst  zum  Teil  herausgegeben. 

Das  fUr  uns  wichtigste  ist  Sdsruta's  Ayur-Veda,  welches  das  Gesammt- 
gebiet  der  Heilkunde  umfasst,  mehrfach  herausgegeben  ist  imd  in  voll- 
ståndiger  lateinischer  Uebersetzung  durch  den  verdienstvoUen  Franz  Hessler 
erschienen  ist  i) 

Est  ist  mir  nicht  m6glich,  die  Zeit,  in  der  Cåraka  und  SAsruta  lebten 
und  wirkten,  anzugeben,  da  zu  grosse  Meinungsverschiedenheiten  dartiber 
unter  den  Orientalisten  bestehen.  Ich  verweise  auf  die  ausfuhrlichen  Dar- 
legungen  Haeser's  (Gesch.  der  Medizin  B.  I,  S.  15 — 18)  und  J.  Bloch's 
(Gesch.  d.  Medizin  von  Neuburger  und  Pagel  1902,  B,  I,  S.  120 — 135) 
und  begnuge  mich  mit  einigen  Bemerkungen  sub  linea  2) 


1)  SAftrutM  Ayar-VedM.  «Id  nt  medloinae  syttenut  tuneoe  primam  ex  Sansorite  in 
vlatinam  Mnnonem  Tertit'*  p.p.  Dr.  FranzlBous  HeMler  ErUngae  1 845-— 1854.  Wenn 
aach  die  Uebenetsung  næh  das  Sansoritisten  A.  Weber  Ausspniolie  yielfaoh  nicht  gaax 
richtig  isfc  und  die  Yergleiohung  einzelner  Ton  Heseler  fibenetster  Stellen  mit  deren 
Uebenetning  doroh  Stensier  seigt,  dass  der  weniger  des  Sansorit  hundige  Hessler  sieh 
snweilen  geirrt  hat,  s.  B.  bei  der  rom  Steinsohnitte  handelnde  Stelle,  die  Hessler  als  die 
sseetio  alta**  hinstellt,  wfthrend  der  Urtext  den  seitliehen  Schnitt  dureh  den  Damm 
besehreibt,  sind  wir  doch  dem  fleissigen  Arste,  der  einen  Teil  seines  Lebens  der  Ueber- 
letmng  gewidmet  und  mit  nioht  naohlassendem  Fieisse  gearbeitet  hat,  fOr  seine  mOheyolle 
Arbeit  sn  grossem  Danke  rerpflichtet 

2)  Kaoh  indiseher  Priestersage  ist  der  Yerfasser  Ton  Siksmta's  Ayar-Yoda  kein 
Oeringerer  als  Brahma  selbst,  der  das  Werk  sohon  vor  ErschaiAing  der  Mensohen 
TcrCssst  hal  Er  ttbergab  es  dem  Qhandanra  (Halbgotte)  DhanTåntari,  dem  indischen 
Aesknlap. 

Ans  Erbarmen  mit  der  leiémden  Menschheit  stieg  dieser  sp&ter  Tom  Himmel  herab 
nnd  herrsohte  als  irdischer  K5nig  DiTodesa  in  Ka^L 

Er  Tersammelte  nm  sich  sine  Scfaaar  lembegieriger  Rishi*s  (Priester)  und  teUte  seinem 
LiebUngssehfller  Såsruta,  dem  Sohne   der  BCUserk5nigs  Yisramltra  das  ganae,  Ton  ihai 


412 

Sftsruta's  Ayur-Veda  besteht  aus  6  Sthana's,  von  denen  flir  die  Hygiene 

namentlich  in  Betracht  kommen  der  t,  (Sutrasthana)  und  der3.(Sarirasthana). 

bie   Brahmanenårzte   machten   im    Allgemeinen  die  Diåtetik  zur  Basis 


Belbst  behufs  leiohterer  Erlernung  abgekfirzte  Werk  mit.  Die  Abfagsviig  des  Werket 
f&Ut  hiernach  vdr  jede  irdisohe  Zeftrechiiun^ ! 

So  weit  der  Mythas. 

Aeltere  Indologien,  denen  Hessler  beistimmt,  nehmen  an,  dasa  Cåraka  und  der  2:eitlieh 
etwas  jCLngere  SAsruta  im  8.  Yorchristlichen  Jahrhunderte  lebten,  Lassen  meint,  daas  sie 
im  6.,  Wise,  dass  sie  in  der  Zeit  zwisoben  dem  9.  und  8.,  jcdenfalls  vor  Be^nne  des  2. 
gelebt  haben,  da  in  dem  (hochst  wabrscheiBlieh)  im  2.  Torehristllcben  Jahrhunderte 
entstandenen  indischen  Nationalepos  „Mahabårata"  beider  Aerzte  Erw&hnung  getohieht. 
Hierbei  ist  aber  wieder  zu  bedenken,  dass  dies  Werk  allmahlig  und  zu  reoht  yerschie- 
denen  Zeiten  sioh  entwiokelt  hat 

Stenzler  und  J.  Bloch  meinen,  dass  das  Wirken  beider  Aerzte  in  die  ersten  Zeiten  der 
christlichen  Aera  fallt. 

Am  weitesten  aber  geht  E.  Haas:  „Ueber  den  Ursprung  der  indiaohen  Medlzin  mit 
„besonderem  Bezug  auf  Såsruta."  (Zeitschrift  der  morgenlandiscfaen  Qesellschaft  y.  1876 
Bd  XXV,  S.  617—670),  indem  er  behauptet,  ein  von  einem  Arzte  Siisruta  Yerfasstes 
Original  werk  existiere  gar  nicht. 

Er  bestreitet  aberhaupt  der  indischen  Medizin  jede  Originalit&t,  erklart  die  unter  dem 
Namen  C&raka*s  und  SAsruta's  yorhandenen  Sanskritschriften  fur  spfitere  Ifachahmungen 
grieohischer  Muster  und  sagt,  SAsruta's  Ayur-Veda  sei  etwa  im  15.  Jahrhunderte  nnserer 
Zeitreohnung  fertiggestellt. 

Er  sttltzt  sich  darauf,  dass  manohe  Stellen  des  Werkes  eine  auffallende  Aehnliohkeit 
mit  hippokratischen  Aussprdchen  bieten  z.  B.  die  Schilderung  der  Torzeichen  des  nahenden 
Todes  ferner  auf  den  Satz,  dass  Feuer  das  sioherste  Heilmittel  sei,  da  naoh  seiaer 
Anwendung  keine  Bezidive  eintrftten  und  auf  die  Tatsache,  dass  bet  SAsruta  ebenso  wie 
bei  Hippoorates  die  Begriffe  ,Wunde"  und  „Gesohwdr  nioht  getrennt,  sondeni  beid« 
durch  dasselbe  Wort  ausgedriickt  werden. 

Den  Namen  „SAsruta"  will  er  herleiten  Ton  Bukråt,  dem  arabischen  Kamen  dos 
Hippocrates  „K^^i"  ▼on  „Kos*\  „Diyodesa**  Ton  d^cvec^V^;  (J.  Bloch  a.a.  C.  1,  B.  t21). 

Er  hat  aber  nicht  in  Betracht  gezogen,  dass  sich  bel  SAsruta  die  Besehreibung  der 
plastischen  Operationen  (Nasen-  und  Lippenbildung)  und  der  Staaroperation,  die  ScMl- 
derung  des  Diabetes  (mit  tUstem  Urin,  wobei  der  Befallene  an  Erschopfdng  stirht  und 
Oeschwftre  nioht  heilen  wollen)  findet,  woTon  in  der  klassischen  griechisoheB  Medtzin 
noch  keine  Rede  iat  und  dass  die  800  bel  SCisruta  genannten  Heilpflanzea  éhirchtég 
asiaiischen  Urspmnges  sind. 

Bald  nach  Erseheinen  der  Haas'schen  Arbeit  koniite  auch  A.  SiiUer  den  Beireb 
erbringen,  dass  ein  Werk  SAsruta's  tats&ohlich  sohon  im  Jahre  910  naeh  Christo  Torhaiiideii 
war  und  es  wurde  ferner  an  einer  Ruine  in  dem  7rfittmerfelde  bei  Agkor  ia  Garabo^ 
eine  sehr  alte  Inschrlft  gefunden  in  der  rCLhmend  des  Arztes  Såsrula  gedaoht  isl 

Von  entscheidender  Bedeutung  war  indessen  die  AuiBndung  eines  alten,  auf  BliHem 
▼on  Birkenbast  in  spftierem  Sanskrit  niedergpeschriebenen  mediiinisohen  Werkes,  des 
Bogenannten  „Bower-Manuskript^s,  welohes  der  englische  Leutenant  Bower  Ton  indlsehen 
HSndlern  erwarb,  (die  es  ia  einem  lufldieht  yerschlossenen  OefSsse  vater  eiaem  bud- 
dhistisohen  Denkmale  in  den  Ruinen  Toa  Mingal  im  ehineslsohea  Turkesfaa  geftinden 
hatten).  Dieses  Werk  wurde  dem  Sanskritforsoher  Hdmle  in  Oalcaita  zur  Batziirerung 
llbergeben   und   er  stellte  fest,  dass   dasselbe  im  &.  oder  6.  Jahrhunderte  naierer  2elt- 


4T3 

ihrer   ganzen    Behandlung;   sie   hielten   nicht   viel    von   stark  wirkenden 
Arzneien,  da  sie  glaubten,  dass  diese  viel  Schådliches  enthielten  i) 

Nach  ihrer  Lehre,  die  åhnlich  der  der  ågyptischen  Priester  ist,  entstehen 
die  meisten  Krankheiten  aus  Anhåufung  von  Nåhrstoffen  im  K6rper.  Sie 
glaubten  aber  auch,  dass  sich  im  Blute  Unreinlichkeiten  ansammeliiy  die 
von  Zeit  zu  Zeit  durch  Blutentlerungen  entfemt  werden  mtissen,  wenn 
nicht  Entztindungskrankheiten  entstehen  sollen. 

Sie  empfahlen  deshalb  wOchendich  ein  Brechmittel,  monatlich  ein  Abftihr- 
mittel  und  einmal  im  Jahre  wenigstens  einen  Aderlass« 

Susruta  beschreibt  nun  genau  die  Ausftihrung  desselben2)  an  verschie- 
denen  Kdrperstellen  und  sagt,  dass  er  nur  dann  bei  Brahmanen  und  bei 
dem  Rajah  unterbleiben  k6nne,  wenn  diese  widerstrebten,  da  man  sie  in 
keinem  Falle  erziirnen  dlirfe. 

Von  den  Brech-  und  Abfifihrmitteln,  deren  Gebrauch  dem  Entstehen 
von  Krankheiten  vorbeugen  soli,  empfiehlt  er  die  milde-wirkenden,  damit 
das  Mittel  selbst  nicht  schade  und  zwar  besonders  Vangneria  spinosa 
und  Asclepias  acida  als  Brechmittel,  Convolvulus  Turpethum,  Terminalia 
Chebula  und  Oleum  Ricini  als  Abflihrmittel.  3) 

Bemerkenswert  sind  seine  hygienischen  Ratschlåge  f^r  Wahl  der 
Nahrungsmittel,  Båder,  Schwangerschaftspilege,  Geburt,  Wochenbett  und 
allgemeine  Regelung  der  Lebensweise,  die  zur  Erhaltung  der  Gesundheit 
dienen  soli. 

Sie  sind  so  beschaffen,  dass  man  an  ihnen  die  hohe  Einsicht  des  alten 
indischen  Arztes  erkennen  kann  und  schon  der  Satz,  dass  richtige  Leben»- 
ordnung  das  Wichtigste  in  der  Tåtigkeit  des  Arztes  bildet,  kennzeichnet 
seinen  geistigen  Standpunkt.  4) 

Ich  flihre  jetzt  einige  seiner  allgemeinen  diatetischen  Lehren  an : 

„Der   Mensch   soli    niemals   sehr   warme   und   sehr   kalte  Speisen 
„genicssen."  5) 

„Er  soli  nie  bis  zur  vollen  Sattigung  essen,  nicht  bei  Tage  (schlafen) 
„und  niemals  auf  dem  biossen  Erdboden  schlafen.** 

„Er  soli   sich    htiten    vor   dem  Aufenthalte  im  Freien  bei  starker 
„Hitze  und  starker  Kålte." 


reohnnn^  entstMiden   ist   In   dem  Werke  werden  Sflen  die  Aente  CAraka  und  SAimta 
erwUmt  nnd   ihre   Sohriften   als  sehr   alle  raedizlnisobe  Werke  bezeielinet.  (J.  Blooh  in 
Kettbarger  nnd  Pagel.  Bd.  I,  8.  129). 
Nacli  diesem  Funde  werden  wtr  wohl  die  Haas'schen  Behauptnngen  ad  aeta  legen  kSnnen. 

1)  Strabo  a.  a.  O.  lib.  XV,  C.  U,  60. 

2)  Sdsruta  Sthana  III,  C.  8. 

8)    Mømta  Sthana  I,  Cap.  44  und  46. 

4)  Sånmta  »Ihana  TI,  Cap.  40. 

5)  SAsruta  Sthana  I,  Cap.  46. 

1906.  28 


414 

„Kompakte   und    fette  Speisen   soli  er  nur  wåhrend  der  kobleren 
„Jahreszeit  geniessen." 

„Unniittelbar  vor  dem  Essen  soli  er  nur  wenig,  wåhrend  desselben 
„gar  nicht,  nach  demselben  nach  Bedurfnis  trinken." 

„Er  soli  håufig  und  zwar  vor  dem  Essen  baden  und  sich  mOglichst 
„viel  im  Waldesschatten  aufhalten." 

Als  empfehlenswerte  pflanzlichc  Nahrungsmittd  nennt  S(^sruta  den  Reis, 
der  nahrhaft  und  dabei  leicht  verdaulich  ist,  Knoblaiich,  i)  dem  er  lebens  • 
verlångerende  Wirkungen  zuschreibt,  Gerste  Weizen,  Sesam,  die  Friichte 
der  Tamarinde,  Granatåpfel,  Gurken,  Feigen,  Inwger  und  Zitronen. 

Von  Fleischsorten  empiiehlt  er  Rind,  Ziege,  Antilope,  Schaf,  Wildschwetn, 
Rebhuhn,  Wachtel,  Gans,  Pfau,  SchildkrOte. 

Als  Getrånke  råt  er  Wasser,  Reiswasser,  Milch  und  in  geringen  Quan- 
titåten  Wein  und  Rum  aus  Reis  bereitet  an. 

Flir  das  Geschlechtsleben  gibt  er  eine  Reihe  von  Vorschriften.  2) 

Nach  denselben  soli  z.  B.  sowohl  der  Mann  als  das  Mådchen,  das  er 
heiraten  will,  frei  von  Krankheiten  sein. 

Das  beste  Heiratsalter  fur  den  Mann  ist  das  25.,  ftir  das  Mådchen  das 
13.  Jahr  (in  dem  in  Indien  die  Menstruation  schon  geregelt  ist.) 

Wåhrend  der  Dauer  der  Menses  soli  absolut  kein  Beischlaf  stattfinden, 
da  die  Frau  wåhrend  dieser  Zeit  „unrein",  also  der  Coltus  flir  den  Mann 
schadlich  ist,  auch  weil  er  dann  nicht  seinen  Zweck  erfUllt,  „denn  wie 
„ein  in  den  Strom  geworfener  Gegenstand  dem  Strome  folgt,  so  wirdder 
„ergrossene  Same  durch  das  fliessende  Blut  herausgespult." 

Susruta's  hygienische  Ratschlåge  fiir  die  Schwangerschaft,  Geburt, 
Wochenbett  und  erste  Kinderpflege  sind  grossenteils  so  beschaffen,  dass 
sie  ihren  Platz  in  einem  modemen  I^hrbuche  der  Hygiene  ausfullen 
kOnnten :  3) 

Wåhrend  der  Dauer  der  Schwangerschaft  wird  am  besten  der  Coltus 
gar  nicht  vollzogen,  damit  das  Gebårorgan  nicht  gereizt  wird. 

„Der  Arzt  soli  den  eigenartigen  Schwangerschaftsgelusten  nicht  ent- 
gegentreten  um  nicht  das  Gedeihen  der  Frucht  zu  schådigen.  (Hessler 
ubersetzt  „ne  foetum  vexet")4) 


1)  SAsruta  ibidem.  Hier  ist  ein  Gegensatz  zwisohen  BAeruta's  und  Hanu's  Lehren 
vorhanden,  da  Manu  Knoblauch  den  Brahmanen  direkt  untersa^  (Ub.  Y,  5).  Das  Yerbot 
des  Letzteren  scheint  daher  aus  anderen  als  sanitaren  Orfinden  erfolgt  zu  sein;  auch 
ftohrieb  SAsruta  filr  die  Gesamtheit,  Manu  znnåchst  fQr  die  Brahmanen. 

2)  Sasruta  Sthana  III,  1.  10. 

3)  SAsruta  Sthana  III,  1.  10. 

4)  Dieselbe  Ansicht  aussert  Tagnavalkya  (li^*  ^t  79).  „Duroh  Kioht^fewahrung  der 
„Qeiaste  erleidet  die  Fruoht  Schaden,  Yerunstaltung  oder  Absterben ;  man  soU  der  Frau 
..desbalb  gewahren,  was  sie  wflnsoht." 


415 

Die  Schwangere  soli  vor  Aufregungen  behtitet  werden,  stets  reine 
Kleidung  tragen,  keine  hasslichen  Gegenstande  anschauen,  leichtverdau- 
liche   Kost   geniessen  und   bisweilen  ein  mildes  Abftlhrmittel  einnehmen. 

Vor  Ende  des  9.  Schwangerschaftsmonats  soli  sich  die  Schwangere  in 
das  Gebårhaus  begeben. 

Das  Geburtszimmer  soli  geråumig  und  gut  besonnt  sein. 

,3eim  Beginne  der  Geburt  lege  sich  die  Frau  mit  gelockerter 
„Kleidung  auf  das  breite,  mit  Polstem  aus  Kamelhaaren  bedeckte 
^Gehårhettr 

4  mutige  und  erfahrene  Frauen  (einen  besonderen  Hebammenstand 
kennt  St!tsruta  nicht)  leisten  Beistand  bei  der  Geburt.  Sie  mussen  kurz- 
heschnitiene  Nagel  haben  und  die  Gebarende  anfangs  wenigy  nach  dem 
Durchschneiden  des  Kopfes  aber  kraftig  mitpressen  lassen. 

Die  Austreibung  der  Nachgeburt  soli  durch  Reiben  des  Unterleibes 
bewirkt  werden.  Ist  dies  erfolglos,  so  soli  ein  Arsi  mit  sorgfåltig 
gereinigter  und  eingefetteter  Hånd,  deren  Nagel  kurz  beschnitten  sind, 
in  die  Geburtsteile  eingehen  und  die  Placenta  entfernen. 

Alsdann  wird  die  Frau  gereinigt  und  in  ein  frisches  Bett  gelegt. 

In  den  ersten  Tagen  erhalt  die  WOchnerin  als  Nahrung  nur  eine 
Abkochung  von  Reis  mit  Milch  oder  Wasser;  dann  Brtihe  aus  Rebhuhn- 
fleisch  mit  Reis  oder  Gerste. 

Am  10.  Tage  verlåsst  sie  das  Bett,  bleibt  aber  im  Hause. 

Nach  Ablauf  von  14.  Tagen  kaftn  sie  leichte,  gewOhnliche  Kost 
geniessen. 

6  Wochen  nach  der  Niederkunft  hat  die  „Unreinheit"  der  WOchnerin 
aufgehdrt ;  sie  erhålt  ein  warmes  Bad,  darf  ausgehen  und  in  gewohnter 
Weise  leben. 

Das  neugeborene  Kind  i)  soli  mit  kaltem  Wasser  besprengt  werden 
(damit  tiefe  AtemzUge  erfolgen)  Mundh5hle  und  Leib  sollen  gereinigt, 
die  Nabelschnur  8  Finger  weit  von  Nabel  unterbunden,  abgeschnitten  und 
das  unterbundene  Ende  neben  dem  Halse  befestigt  werden. 

Darauf  soli  das  Kind  ein  warmes  Bad  erhalten  in  dem  vorher  gltihendes 
Gold  odes  Silber  abgelOscht  ist.3) 

„In  den  ersten  Tagen  erhalte  das  Kind  nicht  die  Muttermilch, 
„die  noch  „unrein"  von  der  Geburt  her  ist." 

Das  Kind  kann  ubrigens  als  AbfUhrmittel  eine  Handvoll  der  Mutter- 
milch mit  Goldstaub  und  Honig  oder  Butter  vermischt  erhalten. 


1)  Sdsnitft  Sthana  III,  1.  10. 

2)  Hetsler   dbenetzt:    „aaro   arg^ntoTe   oBto".   Hier  leig^   lich   wieder   das  von  den 
Indeni  fiber  die  gUnstige  Wirkung  der  Edelmetalle  fOr  die  Gesundheit  Qeglaubte. 

28* 


4i6 

Kann  die  Mutter  ihr  Kind  nicht  selbst  nåhren,  so  soli  eine  Amme  aus 
derselben  Kaste  genommen  werden. 

Die  Untersuchung  derselben  auf  ihre  Brauchbarkeit  muss  ein  Arzt  i) 
vornehmen. 

Die  Amme  darf  weder  zu  alt,  noch  zu  jung,  nicht  kr&nklich  oder 
abgemagert  und  nicht  zommutig  sein;  sie  soli  vielmehr  von  gutem  Aus- 
sehen,  gesund  und  kraftig  und  freundlichen  Wesens  sein,  gut  gestaltete 
Brustwarzen  haben  u.  s.  w. 

„Beim  Saugen  soli  sie  darauf  achten,  dass  die  Brust  nicht  auf  die 
„NasenlOcher  des  Kindes  driickt,  damit  es  nicht  erstickt." 

Die  Amme  darf  keine  schwere  Arbeit  verrichten  und  sich  dabei  nicht 
anstrengen ;  sie  muss  reichliche,  aber  leicht-verdauliche  Kost  erhalten  und 
darf  nicht  aufgeregt  werden. 

Arzneien,  die  fiir  das  Kind  bestimmt  sind,  sollen  von  der  Amme  ein- 
genommen   (werden),  oder  beim  Saugen  auf  die  Brust  gestrichen  werden. 

Die  Zeit  der  Emåhrung  durch  die  Brust  soli  6  Monate  dauem ;  vom 
7.  Monate  an  soli  das  Kind  Kuh-  oder  Ziegenmilch  erhalten  bis  zum 
Ende  des  i.  Lebensjahres. 

Im  2.  und  3.  Jahre  soli  die  Nahrung  aus  einer  Abkochung  von  Reis  in 
Milch  bestehen,  alsdann  fast  ausschliesslich  aus  Reisbrei. 

Die  Kinder  sollen  andauemd  mit  liebevoller  Sorgfalt  beobachtet,  stets 
gut  gereinigt  und  gepilegt  werden. 

In  der  ersten  Lebenszeit  sollen  sie  nicht  sitzen,  sondem  liegen  und 
mftglichst  viel  schlafen,  sich  auch  stets  in  reiner  Luft  befinden. 

Wenn  ansteckende  Krankheiten  im  Orte  herrschen,  sollen  sie  aus 
demselben  entfemt,  oder  vom  Verkehre  mit  anderen  Personen  abge- 
schlossen  werden. 

In  der  alten  indischen  Literatur  existieren  eine  Anzahl  arztlicher 
Schriften  uber  Diåtetik  (Pathyapathya).  J.  Bloch  2)  hat  eine  Reihe  von 
Bestimmungen  aus  denselben  angeflihrt,  von  denen  hier  folgende  genannt 
werden : 

Bei  den  wiederholten  taglichen  Waschungen  des  Gesichts  muss  etwas 
Oel  in  die  Nasenlocher  getråufelt  und  der  ganze  KOrper  einmal  tåglich 
einschliesslich  Haar  und  Bart  mit  Oel  eingerieben  werden. 

2  Mahlzeiten  sind  einzunehmen,  die  erste  Vormittags  zwischen  9  und 
13  Uhr,  die  zweite  Nachmittags  zwischen  7  und  10  Uhr. 

Das  tågliche  Bad  soU  7*or  dem  Mittagessen  genommen  werden. 


1)  Diese  Unterauchang  ist  eine  bo  genaue,  dags  sie  nooh  hente  fCUtig  sein  kSnnte. 

2)  J.  Bloch  (Handbuoh  d.  Oeschiohte  d.  MedisiB  tob  Nevlmrger  ond  Pagel  »SM, IB., 
S.  141—143). 


417 

Haare,  Bart  und  Nagel  mussen  reingehalten  und  an  jedem  5.  Tage 
geschnitten  werden. 

Essschussein  aus  Edelmetallen  sind  flir  die  Gesundheit  fOrderlich : 

Ein  Durstiger  soli  vor  dem  Essen,  ein  Hungeriger  nach  demselben 
trinken. 

Nach  dem  Essen  soli  ausser  der  Mundsptilung  ein  Zahnstocher  gebraucht 
(werden),  die  Zunge  mit  einem  Spatel  aus  Gold  oder  Silber  abgerieben 
und  die  Zahne  mit  einer  Zahnbiirste  (aus  den  Zweigen  von  Ficus  indica 
oder  Acacia  racemosa)  und  mit  einem  Zahnpulver  aus  Salz,  Pfeffer  und 
Betelnuss  gereinigt  werden. 

Nach  der  Mahlzeit  soli  man  eine  kurze  Wegstrecke  langsam  gehen  und 
sich  dann,  ohne  zu  schlafen,  1/2  Stunde  hinlegen,  „da  dies  die  Verdauung 
befordert." 

Dann  soli  Gymnastik  und  Massage  i)  vorgenommen  werden,  „wodurch 
„Blut  und  Haut  gereinigt  und  das  Gemiit  erfrischt  wird." 

Das  Tragen  von  stets  reinen  Kleidern,  welches  schon  Manu  befohlen 
hat,  ist  dcshalb  notwendig,  „weil  durch  unsaubere  Kleidung  leicht  Haut- 
„krankheiten  entstehen.'' 

In  diesen  Schriften  uber  Diatetik  wird  auch  bereits  der  Gebraucb.  von 
HeilqtulUn  (die  sich  namentlich  im  Gebiete  des  Himalya  befanden)  und 
von  Seebådern  zur  Erhaltung  der  Gesundheit  empfohlen. 

Auch  scheint  schon  in  fruher  Zeit  auf  das  Klima  in  gesundheitlicher 
Hinsicht  Wert  gelegt  zu  sein.  2) 

Wir  kOnnen  aus  diesem  allem  ersehen,  zu  welcher  HChe  sich  bereits 
die  Kenntniss  der  Hygiene  im  alten  Indien  erhoben  hatte ! 

Aus  Manu's  Gesetzbuche  geht  hervor,  dass  den  alten  Indern  schon 
der  Aussatz  in  seinen  knoUigen  Form  „kushta'*  (Manu,  lib.  III)  bekannt 
war  und  dass  bei  ihnen  die  strenge  Absonderung  der  Erkrankten  von 
den  Gesunden  als  das  einzige  hygienische  Schutzmittel  gegen  die  Weiterr 
verbreitung  der  Krankheit  galt. 


1)  Massage  mittels  Knetungen  und  Reibungen  war  in  Indien  seit  den  altesten  Zeiten 
im  Oebrauohe  und  wurde  als  besonders  nfitzlich  angesehen,  wie  Hegasthenes  (Indioa 
Fragm.  27)  und  Strabo  (Geographica  lib.  XV,  1.  II,  64  und  55)  berichten.  Letzterer  sagt ; 

„Unter  den  Leibesflbungen  schatzen  sie  am  meisten  das  Reiben  und  sie  reiben 
.den  Kdrper  sowohl  aaf  andere  Weise  als  durch  Bestreichen  mit  kurzen  Rundståben 
„((rxuTaAi^wv)  aus  Ebenholz." 

„Der  Kdnig  wird,  wåhrend  er  den  Gcrichtsverhandlungen  beiwohnt,  Ton  4  umihn 
„iierumstelienden  Reibem  gerieben." 

2)  J.  Bloch  (Handb.  d.  Gesch.  d.  Medizin  v.  l^euburger  u.  Pagel,  B.  I,  ^.  148)  oannt 
3  Klimate :  Anupa  eine  flache  und  feuchte,  lungala,  eine  hilgelige  und  tnx^ne  Gegjend, 
Jlisra  ein  Gemisch  aus  beiden.  Dies  wird  im  AUgemeinen  als  das  bekommlichste  gehalten, 
da  ea  weder  39^  h«ie«  und  trocken,  noch  zu  kalt  und  feucht  ist. 


4iS 

Dass  sie  aber  schon  im  hohem  AUerturoe  die  Inokulation  als  Schutz- 
mittel  gegen  das  Umsichgreifen  der  Blattem  gekannt  haben,  mochte  ich 
trotz  der  bestimmten  Behauptung  bedeutender  medizinischer  Historiker  wie 
Hecker  und  Hirsch  i)  doch  noch  in  Zweifel  ziehen  ! 

Hecker  sagt,  dass  das  Variolationsverfahren  des  Brahmanen  von  nicht 
zu  berechnendem  Alter  und  der  Dienst  der  Pockengdttin,  die  unter  den 
Namen :  „Mariatale",  „Guti-ka-takurani"  und  „Patragali"  vorkomme, 
schon  im  3.  vorchristlichen  Jahrtausende  vorgeschrieben  gewesen  sei. 

Wenn  um  diese  Zeit  aber  schon  eine  PockengOttin  existierte,  miissten 
ja  die  Pocken  vor  derselben  bekannt  gewesen  sein,  also  schon  långer  als 
2000  Jahre  vor  Christi  Geburt. 

Als  Beweis  flir  das  hohe  Alter  des  Vorkommens  der  Krankheit  in 
Indien  werden  auch  2  Stellen  aus  Sdsruta's  Ayur-Veda  2)  herangezogen, 
in  deren  einer  das  Leiden  „Vispothaka"  in  der  anderen  „Masurika" 
genannt  wird. 

Aber  schon  Haser  3)  sagt,  dass  diese  sogenannten  Bdegstellen  durchaus 
nicht  mit  Sicherheit  auf  die  Menschenblattem  zu  beziehen  sind  und  die 
beiden  ganz  verschiedenen  Namen  wohl  eher  auf  verschiedene  Krank- 
heiten  hindeuten. 

Ausserdem  gehOrt  die  verschieden  benannte  „PockengOttin"  ledigUch 
zu  den  Fabelwesen  des  Trimurti-Cultus  und  ihre  Verehrung  ist  mythicher 
Natur ! 

In  der  indischen  Literatur  lindet  sich  aber  auch  sonst  keine  einzige 
sichere  Belegstelle  flir  ein  so  frUhes  Vorkommen  der  Blattem  im  Lande; 
vielmehr  sprechen  verschiedene  Nachrichten  daftir,  dass  sie  erst  auf  ihrem 
Seuchenzuge  von  Arabien  nach  Osten  im  6.  nachchristlichen  Jahrhunderte 
in  die  vorderindische  Halbinsel  eingedrungen  sind  und  deshalb  das  in 
der  Inokulation  bestehende  Schutzmittel  gegen  ihre  Verbreitung  erst  nach 
dieser  Zeit  aufgekommen  ist. 

Es  ist  nicht  unwahrscheinlich,  dass  die  Variolation  erst  nach  ihrer 
Erfindung  in  China  durch  den  Arzt  Go-mei-schan  etwa  um  das  Jahr 
1000  nach  Christo  in  Indien  Eingang  fand. 


1)  Heoher  Gesohichte  der  neueren  Heilkunde  1889,  S.  181  pp.  Hirsoh  Historiach- 
geosrraphisohe  Pftthologie  1881,  B.  I,  S.  90. 

S)    In  Hessler*B  Uebenetzung  des  Såsnita,  B.  I,  S.  197  und  198  Uutet  die  eine  Stelle: 

.tumores  febriles  a  sanguine  bileque  orti  alicubi  aut  ubique  in  oorpore  memorati,  qtii 
„puBtnlae  sunt"  die  andere: 

„Maoulae  aestu  et  febre  eflTectae  el  pustulae  in  membris  el  ore." 

8)    Hftser  a.a.  O.  B.  III,  1881,  8.  21. 

4)    Nach  ihrem  heftigen  Ausbruche  im  Heere  Abreha^s  bei  der  Belagening  Ton  Mekka 


419 

Nåchst  den  Chinesen  sind  aber  die  Inder  die  Ersten  gewesen,  die  sie 
vornahmen  und  zwar  in  einer  ungleich  schonenderen  und  rationelleren 
Form  als  die  Chinesen.  i) 

So  viel  tiber  die  indische  Hygiene ! 

Werfen  wir  nun  am  Schlusse  dieser  Betrachtung  einen  Blick  zuriick  auf 
die  hygienischen  Gebote  Manu's  und  Yagnavalkya's,  gedenken  wir  der 
hygienischen  Ratschlåge  S(isruta*s  und  der  Aerzte,  die  speziell  tiber  Diåtetik 
geschrieben  haben  und  erinnern  wie  uns  dessen,  war  alte  griechische 
Autoren  2)  tiber  die  hygienischen  Massnahmen  der  Inder  berichten,  so 
werden  wir  tiberrascht  durch  die  Schårfe  des  Denkens  dieses  alten  Kultur- 
volkes,  das  durch  elgene  Verstandesarbeit  und  aufmerksame  Natur- 
beobachtung  so  Schåtzbares  ftir  die  Gesundheitspfiege  in  fruher  Vergangen- 
keit  geleistet  und  sich  selbst  dadurch  ein  schOnes  Denkmal  geistigen 
KOnnens  schon  in  einer  sehr  fruhen  Periode  der  Weltgeschichte  gesetzt  hat. 

Jene  Gebote  und  Ratschlåge  haben  auch  den  beabsichtigten  Erfolg  gehåbt. 

Verbunden  mit  der  strengen  Abschliessung  des  Volkes  gegen  fremde 
Nationen  und  gegen  die  durch  Vermischung  mit  solchen  entstehenden 
zersetzenden  Einfltisse  haben  sie  die  arischen  Inder  bis  auf  den  heutigen 
Tag  trotz  aller  vcrheerenden  Stiirme,  die  im  Lauife  der  Jahrhunderte  tiber 
ihr  Land  hinbrausten,  als  ein  grosses,  ziemlich  gesundes,  genugsames  und 
tåtiges  Volk  zu  erhalten  vermocht  und  gewåhren  ihnen  noch  weiter 
flir  eine  nicht  absehbare  Zeit  die  Aussicht  auf  ethnisches  Fortbestehen. 


1)  Durch  seichte  Einschnitte  in  den  Oberarm,  in  die  BaumwoUenfaden  gedrCLckt 
wurden,  an  welchen  sich  angetrockneter,  1  Jahr  alter  Eiter  aus  Impfpocken  befand, 
wahrend  in  China  getrocknete  Schorfe  von  echten  Pockenpusteln  in  die  Nasenlooher 
gestockt  wurden. 

2)  Megasthenes  Indlca  Fragm.  36.  Strabo  Geographica  lib.  XV,  C.  I,  34  und  G.  II,  53. 
Beide  sagen,  dass  die  Inder  wegen  ilirer  guten  gesundheitlichen  Einrichtungen  und  ihrer 
massigen  Lebensweise  ein  langlebiges,  wenig  von  Krankheiten  heimgesuchtes  Volk  waren. 


DIE  BEHANDLUNG 

KRANKER  UND  GEBAERENDER  FRAUEN 

IM  i6.  UND  17.  JAHRHUNDERT. 

NaCH     HaNDSCHRIFTEN    der    KdNlGL.    OFFTL.    BiBLIOTHEK    ZU    DrESDEN. 

Vom  J.  JUHLING. 


Erczeoey  Buch  von  vilen  bewerten  stucken  menschlicher  gebrecheoy 
in  nothen  niiczliche  zu  gebrauchen.  Durch  die  Fraw  Stadthaiterin 
Margaretha  von  Pcmickau  czusammen  bracht  vnd  beschrieben.  1560. 

I.  Vor  du  giffiigen  geschwUre^  die  man  oder  weib  an  heimlichen 
Ortern  haben.  Eichenn  laub  gesottenn  vnnd  sich  dariiber  so  warm,  als 
man  es  erleidenn  kan  gebehet,  inn  einem  fasse  wol  vermacht.  cap.  XXI. 

a.  Wen  eitu  Frau€  dit  milch  irtukt  oder  ein  brusi  schwert.  Nim  dn 
handuol  malcz  mehl,  eine  grossen  (prossen  ?)  semmel,  zween  lofiel  uoU 
iMcktXy  Vogenutzten  saffran,  also  vil  man  mit  vir  iingem  ergreifien  magk. 
Rossen  wasser  vnnd  susser  milch  raum  (Rahm),  vnnd  von  dreyen  eyem 
das  weisse,  mache  ein  prey  daraus  vnnd  streiche  es  vf  ein  tuch  vnnd 
lege  es  vf  die  brust,  bis  es  derre  wert,  streich  ånders  darauff,  es  hilft. 
Auch  also  Vf  die  rothen  augen  gdeget,  wenn  sie  sitzenn  vnnd  viel  blut 
strimen  han  in  wendig. 

Nuss  laub  in  wasser  gesotten,  hilft  auch  Zum  trucken  der  milch, 

3.  Welcher  frauen  oder  Junckfrauen  die  brUste  schweren.  Die  nehme 
vf  ein  mehl  das  weysse  von  dreyen  eyern,  vnnd  darczu  einenn  Idffel  uol 
HutZucker,  vnnd  mache  ein  pfiasler  daraus  mit  hanff  werck,  lege  es  vf 
die  wehetagenn  der  brust,  so  wird  es  reif  vnnd  gehet  aus,  Vnnd  heilet 
aus  dem  grundte.  Wan  ein  pilaster  derre  ist,  so  lege  ein  ånders  vnnd 
frisches  auf. 

4.  Vor  den  flus  der  weiber.  Nim  weiss  vnnd  rothe  Corellenn,  Jdes 
eines  reinischen  Gulden  schwer  oder  beides  ein  quentlein  schwer,  mache 
das  zu  puluer^  mische  es  vnnd  teile  es  in  drey  teil,  nem  es  vfdreymahl, 
eines  morgens  anczuhebenn,  volgende  Abents  der  Anderteil,  Vnnd  damach 
den  volgenden  morgenn  das  dritte  teil,  nutze  es  in  rottenn  warmen  wein, 
Vnnd    so   du    nicht  wein  hast,  nim  bier,  so  wirstu  gesundt.  cap.  XXIV. 

5.  Wetne  die  mutter  aufstehet.  Der  nehme  j  quentlein  galgen,  j  quentlein 
isafran,   schneide  das  klein,  vnnd  koche  es  in  bier,  wie  man  kleine  fische 


4«  I 


wolt  siedenn,   trinck   das,    vnnd    nim  wermut,  binde  sie  in  ein  tuchlein, 
lege  die  vnter  den  nabel  auf  denn  bauch.  es  hilft. 

Item  wermut  ihn  schos,  auch  ein  sack  vonn  wachokfer  beer,  vnnd 
wermut  gemacht,  hilft  ser  wol,  hilft  auch  vor  das  primmen  im  Uibe* 
cap.  XXV. 

(Ist  alles  Aussgeschrieben  ?)  fol.  i. 

Der  Durchleuchtigstenn  Hochgepomnenn  Fiirstin  Vnnd  Frauenn  Anna, 
gepomne  aus  K6niglichen  Stham  Dennmargk,  Hertzogin  Vnnd  Curfiirs- 
tinn  Zu  Sachsenn,  Langrefiinn  in  Diiringenn,  Margreffin  Zu  meissen  Vnnd 
Burkgreffinn  zu  Madeburgk,  meiner  genedigstenn  Frauenn. 

Mspt.  B  20I. 

Durchleuchtigist  Hochgepomne  Curfiirstinn,  genedigiste  Frau,  raein 
demutiges  gepitt  Zu  got,  A.  £.  F.  D.  Vnd  derselbigen  Hernn  gemall, 
Jlingin  hernn  Vnd  Frculichinn  gessuntliches,  langwirgfis^  gluckseliges 
Lebens  Zu  Vornn.  genedigiste  Frau,  Weill  ich  arme  Wittfrau  in  erfarung 
komenn,  Wil  E.  C.  F.  D.  eine  libhabernn  ist,  Aller  guter  kunstenn,  Vnnd 
armen  leuten  disselbigen  gem  miltiglichen  mitdeilett,  So  Vberschicke  ich 
E.  C.  F.  D.  ein  kleines  Puchlein,  darinnenn  Vil  SchOner  Bewerter  Kunst 
ist,  Dan  ich  Von  Vir  Vnd  zwantzig  jaren  meines  alters  pis  auff  das  Lxiij 
jar,  mit  Vil  krancken  leuten  Vmbgegangen  Vni  Von  Vilen  alten  erfarnen 
Doctorossin  gelernnett  Vnd  erfaren  håbe,  ich  auch  Selbst  schreibcn  Vnnd 
lessen  kann,  Vnnd  nun  pis  in  das^chs  Vnd  Zwentzigiste  iar  eine  wittfraue 
pinn,  im  Vorgangenen  Krieg  zu  grossenn  Schadenn  komenn. 

Weil  mich  denn  Vnsser  Liber  gott  alsso  mit  einer  ser  hefftigenn  Kraiick- 
heitt  angegriffenn,  das  ich  E.  C.  F.  D.  hulffe  begere  Vnd  pilen  mus, 
Wie  Solches  mein  Vnvermiigenn  Vnnd  geprechenn,  allen  meinen  Nacht- 
parenn  in  Zwickau,  Vnnd  Denen  ich  Sonst  auff  den  lande  bekannt, 
Wisslich  ist,  gelanget  der  Wegen  an  E.  C.  F.  D.  mein  demutiges,  Vnd 
Vmb  gottes  willen,  mein  Fielichts  pitten,  E.  C.  F.  D.  woUe  mich  armes 
Vorlassennes  altes  weib,  mit  einer  genedigenn  Steiier,  Nach  E.  C.  F.  D. 
genedigsten  willenn  Vnd  wolgefallenn,  genedigist  Vorsefien  låssenn,  Wie 
dan  Zu  E.  C.  F.  D.  mein  Vndherdeniges  Vorthrauen  ist,  das  Vmb 
E.  C.  F.  D.  langwiriges  gesuntliches  leben,  Vnd  gluckliche  regierung 
gegen  Vnssern  liben  gott,  threulichen  Zuerpitten,  Will  ich  alle  Zeit 
Vnvordrossenn    Vnd    willigk    erfunden  werdenn,  Bitt  genedigist  antwortt. 

Datum  Montag  Nach  Katharinnen  Lxiij. 

E.  C.  F.  D. 

Vntherdenige  Vnd 

gehorssame 

Katharina  wemerin 

Wittfrau.  (ffol.  2/3). 


433 


IVan  ein  weib  nichi  Kinder  dregtt^  Soli  man  netnen  Malissra  Kraut 
j  Lott,  soli  es  klein  hackenn,  Vnd  sols  in  j  pfiint  geklerrenn  Zucker  thun, 
Vebern  feuer  geprekeltt  wie  gnin  krautt,  in  eine  puchsse  gethan,  sowirtt 
eine  latquerge  daraus,  Vnd  wan  man  padett,  so  Soli  sie  nemen  einer 
Kastanichen  gros,  soli  es  essenn,  Vnd  sol  einen  Drunck  malissen  Wasser 
thun,  das  sol  sie  thun  ein  Virtel  jar  nach  dem  anderan,  Wan  sieinspatt 
gehett,  sol  in  14  Dagen  ein  mal  padenn,  Darnach  sol  mann  nemen  eine 
gutte  hånt  Voll  Malisse,  Soli  daran  gissen  ij  kannen  elixir,  Sol  dieDopff 
zu  Kleibenn,  sols  halb  lassen  einsiden,  Vnter  der  Sturtzen  lassen  kalt 
werdenn,  darnach  alle  Mrøgenn,  Vnd  Åbent  ein  Senff  digelein  Dar  Von 
gedruncken  einen  Monden  langk,  Vnd  wan  ein  Dranck  aus  ist,  sol  man 
einen  andernn  Sidenn,  Darnach  soli  man  nemen  leinett,  Vnnd  soli  Zwen 
Seck  Machenn,  einen,  einer  halben  ein  preit,  den  andem  ij  Viertel  preit. 
Sol  das  weib  messenn,  wie  preit  sie  Vber  den  rucken  ist,  sol  man  in 
die  Secklein  Malisse  Kraut  thun,  sol  es  Vein  Vnter  nehen,  wie  manns  in 
der  apodccken  macht,  darnach  die  secke  in  Wasser  gesotten,  eine  Virtel 
Stunde,  soli  es  darnach  in  ein  drucken  duch  schlagenn,  sol  das  preit 
hinden  auff  den  rticken  legenn,  den  schmalen  auff  den  pauch,  das  er 
nicht  weiter  gehe,  pis  auff  den  nabell  Vnnd  sol  die  frau  in  ein  pat  legen 
gar  gleich,  das  ir  der  kopff  nur  ein  wenig  hoch  leit,  sol  ir  die  seck 
auflegenn,  so  lasse  Vir  Stunden  gar  still  ligen  auffm  ruckenn,  mus  sich 
nicht  regenn,  das  sol  sie  acht  dage  nach  ein  ander  tun,  wo  sie  aber  nicht 
so  lang  Nach  ein  ander  ligen  kundt,  sol  sie  einen  dag  abwechsseln,  Vnd 
palde  wider  anheben,  pesser  wers,  sie  detz  nach  ein  ander,  hat  Vil 
weiber  Von  adel  Vnnd  andem  geholffen  mit  gottes  hiilffe.  fol.  13/14. 

Wan  ein  Weib  Vorwarhst  wirti  mit  einem  kinde^  Sol  man  nemen 
piwergeil  dll,  Vnd  soli  ein  punt  machen,  wie  die  Zepffelein  eines  fingers 
langk,  das  sol  man  mit  piwergeil  schmierenn,  Vnd  ir  in  die  mutter 
legenn,  Vnd  sol  die  mutter  Vor  erst  ein  richtenn,  wie  das  eine  geschickte 
Wehe  frau  woll  weis,  wie  sie  in  thun  soli,  Vnd  sol  nemen perenschmalis, 
soli  ir  hindenn  in  die  lenden  einer  hånt  preitt  darmitt  schmierenn  Vnnd 
die  frau  lassenn  in  einen  pande  gehenn,  p«f  einen  halben  iar,  pis  pesser 
Wirtt.  fol.  14. 

So  ein  weyb  thode  kinder  hatt^  So  nemet  Ku  KoUy  der  in  meyen  feltt, 
leget  in  in  die  sonne,  last  in  drucken  werden,  darnach  nemet  einStuckel 
darvon,  Vnd  reuchertt  die  frau  alle  åbent  Vnnd  morgen,  thutz  einen 
monden  lang,  ist  ein  bewertt  Stuck,  hat  mit  gottes  hulff  Vil  geholffen. 
fol.  14. 

Wan  Eine  Wochnerinn  pluity  Sol  man  ir  das  geplut  nicht  Zu  ser 
gehen  lassenn,  sonderlich  wan  das  geplntt  klar  ist,  dan  wan  mans  zu  ser 
gehen   lest,   so   krigett   man    gem   die  wassersucht,  sol  man  nemen  rotc 


4*3 

seiden  (Faden),  sol  ir  die  finger  dar  mit  pindeti^  ein  weil  auff,  das  ander 
wider  zu,  Vnd  soli  nemen  ein  oli  haut  (Aalhaul)y  sol  ir  die  dicke  an 
peinen  mit  pinden,  Vnd  imer  runder  gepunden,  wan  es  sath  ist,  wan  die 
frau  in  eine  onmacht  felt,  sol  man  nemen  warmen  VVein  essigk,  Vnd  sol 
ein  duchlein  darein  thun,  Vnd  sol  sie  auff  die  leber  legenn,  Nemett  ein 
papier,  Vnd  Von  einem  schuch  das  dber  leder  einen  rimen  dar  Von 
geschnitten,  ins  papier  gewickeltt,  die  frau  darmit  gerauchtt^  des  gleichen 
ist  es  auch  k6stlich,  Vor  die  onmacht,  sol  auch  nemenn  Weissen  aitstein, 
sol  sie  auch  darmit  reuchemn  des  gleichen  soli  man  Zuganiienfiwergeil 
rihren.  fol.  15. 

Wan  Ein  Weib  ir  gerechtikeitt  gar  Zu  Ser  halty  Sol  man  sie  auch 
pindenn  an  henden  Vnnd  fiissen,  Wie  die  wOchnerinn,  Vnd  sol  nemen 
Mussiikaienoll^  sol  ir  den  nahel  darmit  schmiern^  Vnd  sol  Zunder  prennen, 
sol  in  ausleschenn,  Vnnd  sol  ir  den  in  den  nabell  pindenn,  Soli  ir  eine 
gute  Mandel  milch  machen,  Zu  drincken^  Es  heist  ein  kraut  schnabel 
kraut  {Siorchschndbel)^  hat  schnebelein  wie  ein  storch,  ^ntmtn  Johanns 
plumeny  die  innen  ein  wenig  weisgels  habenn,  sol  sie  klein  stossenn,  in 
einen  MOrsser,  soli  sie  ein  wenig  feiicht  Machenn,  mit  Meseran  (Majoran  T) 
Wasser,  sols  der  perschon  an  die  fiisse  pinden,  Vnten  an  die  solen,  daran 
Lassen,  pis  es  gar  mistig  wirtt,  damach  ånders  auff  gelegt,  ist  ein  bewertt 
stuck.  fol.  15. 

So  aber  das  nicht  helffen  Wollte^  so  nemett  j  Lotttormentill(?)wurtzell, 
Lass  sie  rein  waschen,  last  sie  drucken  werden  Vnnd  stosts  in  einen 
morsser,  giss  daran  j  nossel  rotenn  Wein,  klewetz  ^klebet)  das  diipffeleyn 
Zu,  last  es  halb  ein  sidenn,  last  es  kalt  Vnter  der  Sturtzen  werden,  gebetz 
der  perschon  iij  leffel  Vol  warm,  pis  sie  ausgedruncken,  sol  ir  anhengen 
karnelichen  Kdrner^  Vnd  lasts  anhangen  Zinober,  Vnd  Vmb  die  hennde 
pindenn.  fol.  16. 

Wan  Eine  Schwanger  Frau  ire  gerechtikeitt  hat,  ist  nicht  gutt^^^cXl 
man  die  frau  niderlegenn,  Vnnd  nicht  gehen  lassen,  soli  sie  mit  Mussz- 
katenn  oli  schmiern,  die  puls  adernn,  an  henden  Vnnd  ftissen,  Vnd  sol 
ir  Veber  Zogene  Mandell  Zu  essenn  gebenn,  sol  ir  mandel  milch  Zu 
drincken  gebenn,  sol  nemen  Wye  folgett 

I  Aechteleinn  (?)  Mallvasir 

I  q  Negelein, 

I  q  Zimett  rinnde, 

I  q  Musszkaten  plumenn, 

I  q  Musszkatenn, 

I  q  Zittwer,  Sollt  es  schneiden,  Vnnd  sol  es  in  den  Mallvasir  thun, 
sols  nur  lassen  auff  Sidenn,  sol  nemen  gey/mtzten  p/ejfer  kuchenn^  sAs 
Zwo  hende  preitt,  Wie  eine  runde  scheibe,  kleiiie  kerblein  darein  schnei- 


4*4 

deDn,  Vnd  sol  ein  klein  schwemlein  Demenn,  Ynd  sols  in  den  tnalY&sir 
thun,  Vnd  denn  pfeffer  kuchenn  damit  schmtrenn,  Vnd  sol  die  dQchlein 
eindauchenn,  die  frau  eine  hånt  preitt  Vmb  den  Nabel  dannit  schmiren, 
sol  den  pfeffer  kuchen  darauff  legen,  alle  drei  Stunden  einmal  gewermett, 
Zeucht  das  kint  in  der  muter  Widerum  auff.  Mer  soli  man  nemen  kraussc 
munlz  Wasser,  sol  es  wermen,  sol  es  hinden  milten  auff  den  rucken 
legenn,  eine  hantt  preitt,  pis  Vorgehett.  fol.  i6. 

Watt  eine  Jungfrau  ire  gerechiikeUi  nichi  hati^  Sol  man  nemen  roien 
pepper^  sol  in  Vnter  sich  streuffen  iij  lot  schwer,  damacb  sol  man  nemen 
ij  lott  Von  roien  weidenrtj  das  rote  abgeschabett,  ij  lott  lorbemn,  ij  lott 
schalen  von  gensse  fUssenn  das  gele,  j  lott  wachalterper,  ij  rote  Mirr^  in 
einen  neuen  dopff  gethan,  daran  gegossen  iij  kannen  pir,  den  dopff 
Zugeklebt,  halb  lassen  ein  Siden,  abentz,  Vnd  morgens  einen  Monden 
lanng  dar  Von  gednincken. 

Mer  sol  Nemen  pol  eine  gutte  hånt  Voll 

ij  Lott  Weisse  ingwer, 

j  Lot  kalmes 

j  Lot  gålgenntt 

In  (einen)  reinen  neden  dopff  gethan,  eine  kanne  reinischen  wein  daran 
gethan,  den  dopff  Zugeklebt,  Vnd  halb  eingesottenn,  Vnter  der  Sturtzen 
lassen  kalt  werden,  darnach  des  abentz  Vnd  morgenns  einen  Monden 
lang  darVon  gedruncken,  nemett  rettigk  Vnnd  schabett  in  rein,  reibett 
in  auff  ein  reibetssen,  ein  wasser  daraus  geprent,  das  eine  kanne  Wirtt, 
darnach  ij  Lott  Zucker  darein  gethan,  einen  Monden  darVon  gedruncken.  fol.  17. 

Schlusswort:  Wie  Wole  ich  E.  C.  F.  G.  geschriben  håbe,  wie  mans 
mit  den  weibem  Solte  halten  in  alier  misse  gepurit,  Vnd  so  sonderlich 
wie  man  die  Wehe  Weiwer  fragen  soli,  wie  man  sie  annemen  WoUet, 
håbe  ich  besorget  E,  C.  F.  G.  mochte  ein  Beschwerlikeit  daran  haben, 
So  es  aber  E.  C.  F.  G.  gefellig,  Vnd  haben  Wollte,  so  Wil  ich  E.  C.  F.  G. 
Von  hertzen  gernn  Nach  meinen  h6chsten  Verstant  Vnd  Vermiigen  auch 
Zuschreibenn,  Vnnd  thue  E.  C.  F.  G.  Sampt  der  selbigen  herm  gemahl, 
herrichen  Vnd  freulichen  den  liben  gott  in  Schutz  Vnd  schirm  auffsaller 
dreulichste  Bevelenn. 

Manuskript  B  178. 

Ordnung  vnd  Artznei  vor  die  Schwangem  Weiber. 

Schwangern  Ordtnung  Wie  sich  dieselben  trOsten,  vndt  sunst  mitallem 
sich  verhalten  sollen,  dessgleichen  vor  nie  gesehen,  auch  Jn  Vnderthcnig- 
sten  vertrawen  gestelt,  vnd  dedicirtt  der 

Durchlauchtigsten  Hochgebomen  FUrstin  vndt  Frawen  Frawen  ANNA 
Geboin   aussn    Kunigelichtm   Stamb   Zur   Dennetnarckh^  Hertzogin  vndt 


4«S 

Churfiirstin    Zue   Sachsen,   Landgreuin   Jn   Thuringen,    Marggreuin   Zue 
Meissen,  Burggreuin  Zu  Magdenburg. 

Mey :  Gnedigst :  Frawen 

Durch 

Andre  Langner  von  Magdenburg 

Dresen 

I        5        7         I 

28.  Junij  fol.  j. 

Geistliche  Artzney  fUr  Schwangere. 

Durchlanchtigste,  Hochgeborne  Kunigin,  Gnedigste  Frawe,  vndt  Chur- 
fiirstin, Was  Erkundigung  der  Heimblichkeit  In  Naturen  belangtt,  rauss 
ein  yeder  gelertter  selbs  bekennen,  das  die  Heiden  viel  hitziger,  viel 
fieissiger  sein,  gottes  Werckh  nachtzudenken,  viidt  Zue  erwregen,  als  wir 
Christen  selber  —  Dan  den  Obersten  aller  Weltweissen  anizuetziehen,  als 
er  das  Firmament  besichtigtt,  wie  es  so  mit  schOnen  Vntzeligen  steroen, 
vndt  mit  dem  Tåglichen  vndt  Nachtlichen  licht  so  herlich  getziertt,  vndt 
seine  gevrisse  bewegung  håb,  das  so  Einer  Ein  Nadel  nemb,  vndt  die  als 
Gnomonem  vf  ettwas  stecktt,  vndt  den  schatten  als  baldt  mit  der  Dinten 
merckhtt,  so  wirdt  er  vbers  Jar  hemach  den  selben  schatten  bei  der 
Nadell  wieder  finden,  das  nitt  das  geringste  dran  feilet,  so  gewiss  helt 
das  grosse  Werckh  das  Firmament  sambt  den  planeten  seinen  lauf,  drob 
der  Heide  heiftig  betruebt,  sich  Verwundertt,  vnnd  mit  seufftzen  ausser 
gefahren  mit  diesen  Wortten,  vndt  gesagtt :  Ach  der  du  ein  Einigs  Wesen 
bist,  vber  alles  Wesen,  Erbarm  dicli  meiner. 

Es  ist  eine  schone  Rede,  vndt  Ja  viel  von  Einem  Heiden  geredt,  das 
er  aoss  anleittung  seiner  vemunfftt  so  tief  aussgegrilbeltt,  das  ein  Einigs 
wesen  sein  muss,  das  solch  gross  Vnbegreifflichs  werckh  als  gewiss  bewege, 
Regiere  vndt  Erhalte  Zu  nntz  aller  menscfaen,  vndt  aller  ander  Creaturen. 
Ist  nitt  ein  gross  Wunder  Werckh  Gottes,  das  er  tag  vndt  nacht  geordt- 
nett,  bey  dem  Sunnenschein  vnsere  gescheiile  verrichten,  vndt  In  dessen 
abwesen,  widerumb  Ruben  sollen.  Ist  nitt  woll  geordtnett,  das  das  Jar  In 
vier  Theill  Zertheillt,  ein  Yeder  Termin  seine  besundere  Vmbwechsslung 
hatt,  vndt  Wan  solche  Yerenderung  nitt  Vff  einander  folgtten,  Wie 
kundten  die  Menschen  vndt  ander  Creatum  dauren.  Wan  der  Winter 
stets  wert,  was  wolten  wir  machen,  wan  wir  stets  Sumer  helten,  wie  lang 
wolten  wirs  treiben,  das  also  die  Zeitt  seine  VerEnderung  haben  muss, 
sols  ånders  dn  bestandt  mit  atten  sachen  haben.  Die  Heydea  haben 
solchs  nitt  allein  bedacht,  vndt  fleissig  erwogen^  sondem  seindt  fort 
geschritten,  sich  vrabgesehen  mit  grosse  verwunderung,  was  sich  hier 
Vndten  In  den  Irdischen  Dingen  begibt,  das  so  mancherley  Craft  In 
wunderbarlichen  gewechsen,  als  kreuttem,  Edelgestein  ist,  drumb  der  Heid 


4^6 

nit  Vnrecht  sagtt:  Deus  in  natura  nihil  frustra  condidit,  das  ist:  Gott, 
vndt  die  Natur  hatt  nichts  vergebens  erschaffen. 

Wan  die  Heyden  die  Rechte  Erkendtnuss  Gottes  gehabt  hetten,  wie 
fro  solten  sie  gewesen  sein,  wie  solten  sie  die  Wunderwerckh  Gottes 
gelobt  haben,  das  wir  Christen  uns  billich  schemen,  Ja  anspeien  solten, 
das  wir  so  schlefrich  sein,  vndt  wissen  das  alles  von  Gott  kumb  nichts 
mit  forcht,  die  Wunder  vndt  geschdpf  Gottes  erwegen,  vndt  weil  vns 
gemein  worden,  nichts  achten,  In  windt  schlahen,  druber  hin  lauffeD, 
vndt  Gott  nie  recht  drumb  danckhen. 

Wir  Christen  miissen  Ja  bekennen,  das  was  oben,  vndten  vndt  neben 
vns  ist,  alles  von  Gott  sey,  der  alles  Regiere,  sein  almechtigkeitt  am 
himmel  sehen  lest,  seine  Crafft  hier  vndten  In  Irdischen  Dingen  so 
wunderbarlich  verstecktt  nitt  ohn  vrsach  ein  wunderlicher  Gott  genent 
wirdt.  Dan  ist  das  nit  ein  Wunder,  das  Gott  der  Herr  vber  alles  geschOpfif, 
Ime  ein  Menschen  ausserwelett,  mit  dem  er  gémeinschafft,  vndt  mit  dem 
er  Zue  thun  haben  will,  auch  Zu  verbindung  beider  seits  gemfith,  den 
Menschen  Zum  Lehnmann  macht,  vndt  setzet  vber  sein  gantz  geschOpff, 
vndt  vber  alle  lebendige  Creatum. 

Ob  gott  der  Her  seinen  willen  volbracht,  vndt  mit  dem  Einigen  Men- 
schen Im  Anfang  wol  Zue  friden,  so  hatt  Ime  doch  wol  gefallen,  auch 
dem  Menschen  ein  gehiilffen  Zu  erweckenn,  das  er  auch  gesellschaft  hatt, 
die  ein  figur  vndt  exempel  der  gemeinscha£ft  Gottes  gegen  den  Menschen, 
Zwischen  solcher  Zwayer  Personen  sein  sol. 

Was  wer  es,  wan  Adam  vndt  Eua  schOn  noch  mitt  herlichem  gaben, 
vndt  guetern  belehnt  worden,  vndt  die  baide.  Personen  Einander  noch  so 
lieb  hetten,  so  die  Erstifftung  nit  mitt  frucht  des  leibs  gesegnet  worden 
wer,  vndt  keine  Erben  verhanden,  dardurch,  vndt  damit  beider  Eheleut 
gemuth  vndt  Hertz,  erst  recht  Zue  samb  verknupift,  vndt  Ver  Einigtt, 
das  sie  von  Einander  nitt  lassen  kunden. 

.  Ein  frume  Haussmutter  ist  Zwar  vnuerdrossen  Zue  allen  Sachen,  Es 
ist  ir  nichts  Zue  schwer,  sy  mag  alles  dulden  vndt  leyden,  sy  lest  Ir  den 
Eestand  gefallen,  kinder  hatt  sy  auch  gern,  aber  selbs  kinder  mit  angst 
tragen,  vndt  sorgen  gewinnen,  dunckt  Ir  Am  aller  beschwerlichsten  Zue 
sein,  sunst  wer  sy  mit  allem  Zuefriden. 

Es  ist  aber  Gottes  vnwandelbar  wil,  vndt  Eins  male  gentzlich  beschlossne 
meynung,  welche  so  lang  die  Welt  stehett,  nie  kan  noch  mag  widemilfen, 
yiel  weniger  nichtig,  noch  vmbgestossen  werden,  das  ein  Mensch  von 
Gott,  durch  das  Ehelich  Werckh,  vndt  vermischung  beeder  Eltern  samen 
erschaffen,  ertzeugtt,  mit  schmertzen  geboren,  vndt  ein  Ewigs  wesen  von 
dem  lebendigen  Athem  Gottes  bekhomen  soli.  Gott  dem  Hem  wer  ein 
schlechte  miihe,  das  menschlich  geschlecht  durch  ander  mittell  Zue  meeren 


4^7 

gleich  dem  Exempel  Adam  nach,  den  er  auss  Einem  Erden  Closs  ertz- 
eugett,  vndt  wie  In  der  schrift  stehett,  auch  wol  kinder  auss  steine 
erwecken  kundt,  so  wil  er  nitt,  sundern  es  gefelt  Ime  diese  Weisse,  dass 
er  nimbt  heed^r  Eltern  samen^  als  vid  als  ein  Welsche  nuss  gross^  wans 
viel  ist,  vndt  auss  demselben  macht  er  Ime  ein  Ebenbild,  das  ein  leben- 
digen  Athem  hat.  Zue  dem  so  mOcht  auch  Gott  der  Her,  als  baldt  das 
Edich  werckh  vndt  Vermischung  beschehen  Im  Nur  Einen  vollkomen 
menschen  erschaffen,  wie  mit  Adam  geschehen.  Aber  er  wil  nitt,  sunder 
es  gefelt  Ime,  mit  solcher  Formirung  lo  Monat  Zuezubringen. 

Als  Im  j  Monat  verwandelt  sich  der  ElUrn  ZtusatnbgefuegUer  samh 
In  blueL 

Im  2  Monat  fangen  sich  an  Zue  formieren  die  furnembsten  glidern 
des  gantzen  Menschlichen  COrpers,  als  das  Hirn,  Hertz,  Leber  vndt  der  Magen. 

Im  3  Monat  formieren  sich  alle  andere  glidern^  vndt  wachssen  schir 
auf  den  $  Monat,  also  dan,  oder  kurtz  Zuuor  die  frucht  den  lebendigen 
Athem  bekhomen,  vndt  sich  vernemen  lest. 

Von  den  5  Monat  bis  auf  den  10  Monat  wechst  der  gantze  C&rper 
mitt  allen  seynen  glidern,  vndt  bekumbt  ein  Yeglichs  glidt,  nach  seinér 
artt  sein  gebiirliche  sterckh  vndt  herttung. 

Ein  schwangere  erkennt  nimmer  mer  die  grosse  Ehr,  die  gott  der 
AUmechtig  ir  gunnet  dan  gleicher  Weisse,  wie  Gott  will,  das  das  Manlich 
geschlecht  die  Christliche  kirch  durch  das  Ehelich  werckh  bawen,  gleicher 
gestaitt  wil  er  auch,  das  das  weiblich  geschlecht  eben  durch  dasselbig 
mittell,  den  angefangen  baw  erhalten  vndt  fortbringen  soli,  das  nitt  ein 
gerings  an  ein  weibsbildt  gelegen,  vndt  sunderlich  lieblich  Zuebedencken, 
wie  Gott  der  Eheleute  Natur  vnderscheidett,  vnndt  Endertt,  In  dem  Man 
wil  er  einen  lOwen  muth,  vndt  der  tauglich  sey  Zue  allerhandt  arbeitt 
vndt  vnruhe.  Aber  Im  weibsbildt  temperiert  er  die  Natur,  die  was  senffter 
ist,  etwas  zarter,  nitt  so  heflftig,  vndt  die  was  vbersehen  kan,  vndt  nach 
geben,  dan  so  Ein  weib  dem  Man  durch  auss  gleich  sein  soli,  mit  dem 
gemtith,  bewegung  vndt  Zom,  so  wurde  sy  gewiss  nitt  viel  kinder  fortt- 
bnngen. 

Wo  man  vndt  weib  Im  Ehestandt  sich  wollen  begehen,  sich  messig 
halten,  Eins  das  ander  nitt  vbermuede,  vndt  nitt  vrsach  Zue  Einigem 
Zuefall,  der  die  Empfengknuss  bindere,  gebenn,  wird  die  Christliche 
Kirch  sunder  Zweyffel  woU  gemertt.  Derowegen  wie  kan  ein  schwangere 
gott  den  hern,  ein  grdssem  Gottesdienst  leisten,  dan  wan  sy  Ime  sein 
kirche  allhie  In  der  welt  hilfft  bawen,  vndt  des  Sathans  Reich  hilift 
Zerstdren. 

Ob  sy  schon  weiss,  das  der  Sathan  diesen  Werckh  hartt  Zuesetze,  vndt 
lieber   sehe,    das    Mutter   vndt   kindt    mitteinander    bliebe,    so  glaubt  sy 


428 

gewiss,  wouer(n)  sy  In  Irem  Christenthumb  recht  gegriindett,  das  der 
Sathan  mitt  diesem  werckh  nichts  Zue  schaffen  hatt,  nichts  stifften,  auch 
hierzu  nit  das  geringste  hindern  kan.  Dan  sy  weiss,  das  gott  viel  mech- 
tiger  ist  dan  £r,  vndt  behuett  sy  durch  seyne  liebe  Engeln,  schiitzet  sy 
vndt  volbringett  was  In  Ir  angefangen,  ob  sy  schon  kdne  Engeln  mit 
sichtlichen  Augen,  neben  Ir  stehen  sihett,  Gott  den  hem  macht  sy  Ein 
freud,  so  ein  kindt  geboren  wirdt,  dardurch  sein  Reich  gemertt,  dem 
Andern  thuett  sy  Einen  grossen  verdriess,  dan  sy  Zerreist  Ime  sein  Reich, 
Ist  sy  nun  Eine  Rechte  Christin,  so  furchtt  sy  sich  nitt,  dan  sy  verlest 
sich  auf  Iren  beystandt,  der  Her  vber  alles  ist,  vndt  Zuegepieten,  wie 
mag  sy  In  Iren  notten  kleinmuetig  sein,  weil  sy  ein  solchen  starcken 
beystandt  hatt,  der  durch  sy  sein  kirchen  sambiet. 

Das  solchs  waar  sey,  vndt  das  Gott  will,  vndt  bey  solchem  werckh 
sey,  hatt  sy  kein  andern  trost,  so  gedenckhe  vndt  trOste  sy  sich  mit  der 
gehortten  Stim  Gottes,  so  durch  den  Mundt  des  Priesters  gangen,  do  sy 
beede  fiir  dem  Altar  eingesegnet,  vndt  gesagt :  Weib,  wan  du  schwanger 
wirst,  wii  ich  dir  schmertzen  schaffen,  vndt  mit  schmertzen  soltu  deine 
kinder  geberen,  Solche  schmertzen  kombt  Ja  nit  ohne  alles  gefehr.  Oder 
auss  Menschlicher  anleittung,  sundern  von  Gott  selbs,  als  er  selber  spncht, 
Ich  wil  dir  schmertzen  schaffen,  das  Ja  Ein  Ewiger  wahrhafitiger,  Gett- 
licher  Mundt  geredt,  das  Ja  In  Ewig  Zeitt  nitt  Hegen  kan,  vndt  die  Armen 
weiberichen  selbs  bekennen  mUssen,  das  solchs  von  dem  hem  kumb. 
Welche  wil  nun  solchs  widerfechtten,  das  solche  schmertzen  nitt  ein 
wartzeichen  sey,  der  gegenwartt  Gottes,  das  er  nitt  halffe  seine  kirche 
durch  diesen  weg  Zuepilanzen,  vndt  Zue  bawen,  ob  er  schon  nit  sichtiglich 
Zuebegreiffen,  so  ist  er  In  diesem  Einigen  stuckh,  fVan  die  Fruchi  sein 
Ersie  welli,  so  Im  MuUer  leibe  gehaht^  ver  lassen  sol^  so  ihuet  sich  das 
SchUfss  auf  vndt  schleussi  sich  als  baldl  nach  der  geburil  wider  Zue^  das 
'  kein  ariz,  weil  die  welil  gestanden^  nie  nitt  mitt  einiger  kunst,  oder 
mittel  weder  i^ffnen  noch  schliessen  kan.  Ja  wol  mer.  Es  ist  noeh  kein 
lebelang  keiner  \Yemals  gewesen,  der  Zum  wenigsten  hatt  vrsachen 
antzeigen  kUnden,  auff  wie  es  mit  solcher  offnung  vndt  schliessung 
Zuegehe^  das  woU  Zueverwundem  stehett,  vber  diese  2  Meisterstuckb,  das 
er  In  solchem  werckh,  Ein  vemunfftigs  Ebenbildt,  auss  einem  geringen 
anfang  Im  Mutter  leibe  erschaffen,  auch  do  das  Zue  seiner  geburenden  grdsse 
erwachssen,  von  Mutter  leibe  als  seiner  ersten  weltt  dorfh  wir  leben,  durch 
Eine  Eleynen(?)  aussgang  furdertt,  das  ja  Ein  schwangere  die  gegenwart 
gottes  aldo  selbs  Empiindt  vndt  betzeugett,  das  Gott  wunderlicher  weisse 
den  Menschen  In  Irem  leibe  ertzeugett,  die  geburt  selbs  furdertt,  sein 
kirch  daduTch  Zu  bawen. 

Bey  solcher  Geburtt  als  ein  besunder  geheimnuss  Gottes,  sein  %  Personen, 


429 

als  die  gantze  Gottheit,  die  In  Ir  wurckett,  das  keiner  Creatur  Zuethun 
muglich.  Damach  das  arme  weiblein,  so  Ein  Vbrigs  leiden  muss. 

Warumb  ist  nun  dan  Ein  frumme  Matrone  vndt  Schwangere  so 
vertzagt,  warumb  schreitt  sy  so  hesslich,  warumb  gefellt  sy  sich  so  vbell, 
weil  die  dreyfalttigkeitt  selbs  do  Entgegen  ist,  treulich  beystehett,  vndt 
hiilfft  vnuersehens,  do  keine  hiilffe  Zue  hoffen  gewesen,  Sy  ist  vber  die 
massen  traurig,  vndt  hartt  betruebtt,  do  sy  sich  billich  hert^lich  erfrewen 
soltt,  das  sy  durch  das  werckh  der  geburtt  Gott  Zue  Ere  dienet,  seine 
kirche  hilfft  bawen.  In  welchem  Dienst  nitt  allein  Gott  Ehrtt,  sunder 
auch  allhie  fur  der  Welt  Ihrem  liebem  Eegeuoss  Eine  grosse  Ehr  vndt 
Zier  ist,  das  sy  mit  Ire  fruchtt  demselben  sein  geschlechtt  erhaltt,  fleissig 
auftzeucht. 

Ein  Vernunnffttige  Weibs  Person  begibtt  sich  nit  In  den  Ehestandt 
(der  WoU  m6cht  Weestandt  genentt  sein)  vmb  furwitz,  geltt,  oder  guets 
halben,  sunder  sy  bedenktt,  wie  Gottes  Ehr  vndt  seiner  kirchen  Wolfartt 
gesuchtt,  vndt  doneben  auch,  wie  sy  Iren  Eegenoss  sein  geschlechtt 
pflantze  vndt  fortbringe,  domit  er  nach  seinem  todt  håbe,  der  In  seine 
fussstapffen  trett. 

Es  wer  Ja  Ein  kalts  Ding  vmb  den  Eestandt,  wo  nitt  Leibs  Erben 
vorhanden,  es  kan  auch  kein  Rec  hf  se  kaffen  liebe  sein^  wo  kinder  manglen  ^ 
was  kan  ein  Weibsbildt  fur  ein  herlichers  gepreng  haben,  vndt  treiben, 
dan  wan  sy  am  tisch  Irem  lieben  Eeegenoss  seine  naturliche  leibs  Erben 
an  seine  seitten  setzett.  Oder  sihett  sunst  in  freuden  Vmbher  lauffen, 
frisch  vndt  gesundt,  vndt  ohne  mångell,  sich  Immer  dieses  guetten 
gewissen  trdstet,  gott  geb,  Wie  es  sunst  Zuegehett,  Wolan  ich  bin  for, 
das  Gott  der  her  mich  mit  furcht  gesegnet,  vndt  mein  Eegenoss  mir  kein 
Vnfruchtbarkeitt  auffzuerOcken  nitt  feindselig  werden  kan,  weil  ich  Erben 
halben  das  meinig  gethon,  halss  vndt  bauch,  leib  vndt  leben  dran  gesetztt, 
doch  werden  ettliche  vnbescheidene  mans  Personen  woll  erfunden,  ob  ein 
fhimmes  weiblin  heusslich  ist,  viel  gefahr,  vndt  Vnruhe  kinderhalben 
aussstehen  muss,  thuett  alles  was  sy  nur  thun  soli,  dennoch  vnwerdt  halten, 
des  last  sy  sich  nitt  anfechten,  vndt  bedenktt  gar  Eben,  In  welchen 
Christlichen  vndt  seligen  standte  sy  sei,  wie  kinder  zeugen,  vndt  gebern, 
nitt  Menschen,  sunder  Gottes  werckh  sey.  Es  beclagtt  sich  gleich  woll 
manche,  das  die  kinder  seer  hartt,  vndt  sauer  amkhomen,  Eyner  mer  als 
der  Ander,  Wollen  alles  gerne  dulden,  vndt  ertragen,  wan  nur  doch  die 
grosse  schmertzen  vndt  gefahr  nit  doneben  wer,  die  Muntze  nemen  sie 
gem  ein,  aber  das  Widergeben  treibtt  den  angstschweiss  auss,  vndt  wan 
die  geburtt  so  leicht  ankemb  als  die  Empfengcknuss,  so  wer  der  Ehestandt 
gar  vnwerdt,  vndt  wurden  die  kinder  auch  nimer  mer  so  lieb  sein,  was 
Eynem  sauer  ankumbtt,  das  helt  man  werd,  was  aber  gemein,  vndt  leicht 

1906.  29 


43<5 

ftiikumbtt,  das  ist  vnachtsamb,  vndt  solt  dieser  Sachen  anfang  vndt 
furdernuss  menscblichem  thun  mer  als  Gott  selbs  Zueschreiben.  Drumb 
hatt  Gott  recht  gethan,  das  er  die  geburtt  mit  scbmertzen  vergållt,  nitt 
det  Meynung,  das  er  das  arm  weiblicb  geschlecht  gar  verterben,  sunder 
das  er  dasselbig  damit,  vndt  durch  solche  scbmertzen  Zum  Gebett,  vndt 
Zue  allen  Christlichen  Tugentt  verursachen  will,  Der  Her  spricbt  selber, 
Ein  schwanger,  wan  sy  geberen  sol,  so  ist  sy  traurig,  dan  Ir  stundt  ist 
kommen,  Aber  so  baldt  das  kind  gebom,  denckhtt  sy  nitt  mer  an  die 
Angst,  fur  freude,  das  der  Mensch  Zur  Welt  gebom  ist.  Ein  soichs  Weib 
ist  nitt  fast  vngleich  einer  Person  so  Irem  Richter  auss  Vngehorsamb 
strefflich  worden,  Es  grauset  Ime,  vndt  gehen  die  haar  gen  berge,  wan 
er  seine  stundte  waiss,  aldo  er  vor  stehen  soli,  dan  seine  Zeitt  ist  kommen, 
So  baldt  aber  der  Tag  hin  ist,  vndt  der  Richter,  mit  Eliner  gnedigen 
strafF  begegnett,  vndt  vberstandten  so  frewett  er  sich  von  hertzen,  das  er 
das  Vrthel  voltzogen,  vndt  sein  straflf  Erlitten,  Gleicher  Weisse  hatt  sich 
Ein  schwangere  Zue  trdsten,  vndt  gedencktt  die  sundt  ist  do,  undtwegen 
der  sQndt,  ist  dem  gantzen  weiblichen  geschlecht,  kein  aussgenommen 
Zue  straffe  auferlegt,  weil  die  weltt  stehett,  das  die  Mutter  Ire  kinder  mit 
scbmertzen  gewinnet,  vndt  bringen  soli,  so  baldt  sy  die  gebom,  so 
vergisst  sy  aller  angst,  vndt  frewett  sich  von  hertzen,  das  sy  gott  dem 
hem,  sein  vnwandelbaren  Willen  vndt  Vrthel,  so  alle  WeibsPersonen  der 
sunden  halbér  vferlegtt,  hab  erfullt,  vergneugt  vndt  Ire  straif  vberstanden, 
kunden  kaum  das  Endt  der  6  Wochen  erwartten,  so  begern  sy  ein  ånders. 

{Fortsefzung  folgi). 


REVUE    DES    PERIODIQUES, 


OÉOGBAPHIB  XÉDIGÅLB. 


Abblik.   rHicadre  de   rExtréme-Orieni  en  1903—1906.   Archiyei  de 
Médecine  Nayale.  Januar  1906. 

Verfasser  erwåhnt  die  wichtigsien  Ereigntsse  aa£  medicinischem  Gføbiet, 
welche  in  dieser  Zeit  an  Bord  der  franzosischen  Kriegsschiffe  in  Ost- Asien 
Yorkamen.  Bemerkenswert  ist  eine  kleinere  Choleraepidemie  an  Bord  des 
Gaeydoo,  welche  im  Anfang  durch  strenge  Isolierung  der  Kranken  und  durch 
Absperrung  der  Spitals  Ton  den  iibrigen  Schiffsraumen  bekampft  werden  konnte. 
Nachdem  ein  Mann  gestorben  war  und  die  iibrigen  bereits  im  Beconyalescenz- 
stadium  verkefarten,  konnten  diese  dem  Sanitatsposten  Nha-bé  in  Cochinchina 
ubergeben  und  die  SchifiEsråume  in  der  Nahe  des  Spitals  nebst  diesem  griind- 
lich  desinficiert  werden,  ohne  dass  weitere  Cfaolerafålle  Torkamen. 

Eine  Epidemie,  welche  in  Baigon  als  Dengue  aufgefasst  wird,  suchte  die 
Bemannung  verschiedener  Schiffe  heim.  Dr.  Abelin  fand  aber  den  Sjmptomen- 
complex  nicht  fiir  Dengue  beweisend  und  zweifelt,  ob  hier  nicht  Tielmehr 
eine  Grippe  Yorlag,  deren  pathognomonische  Symptome  zwar  ebensowenig  in 
allen  Fallen  Torfaanden  waren.  Obschon  ein  grosser  Teil  der  Mannschaft  er- 
griffen  wurde,  erlag  nur  Einer  der  Infection. 

Unter  den  weiter  erwåhnten  besonderen  Krankheitsf allen  sind  vier  Ver- 
wundete  des  russischen  Eriegsschiffes  Askold  am  beachtenswertesten. 

Die  ausftthrlichen  Betrachtungen  iiber  Hilfeleistung  an  Verwundeten  an  Bord 
wahrend  einer  Schlacht  werden  im  Original  nachgelesen  werden  mussen. 

N. 


H.  Gbos.    VInfection  paluetre  et  eon  traitement  Idem. 

Die  Abhandlung  wird  in  dieser  Lieferung  rerfolgt,  darin  werden  die  bekannten 
Methoden  der  Malariapflege  in  den  Tropen  ausfuhrlich  erortert  und  die  yer- 
schLedenen  Chininpraparate  besprochen.  Dem  salzsauren  Chinin  in  LosungsoU 
der  grosste  curatir^  Wert  den  Malariaorganismen  gegeniiber  zukommen 
und  eine  Dose  von  einem  Gramm  zwei  Mal  des  Tages,  in  Zwischenraumen 
Ton  12  Stunden  genommen,  den  Anfordcrungen  der  verschiedensten  Falle 
entsprechen. 

Schwarzwasserfieber  ist  Dr.  Gros  in  Algerien  sehr  seltenbegegnet;  ermeint, 
die  germanische  Bace  und  der  Gebraueh  von  deutschem  Chinin  konnten  vielleicht 
zum  Ausbruch  dieser  Form  Ton  Malaria  disponieren.  Die  symptomatischen 
Behandelungsweisen  folgen  und  ihre  Besprechung  wird  in  der  Februarnummer 
fortgesetzt;  zum  Schluss  wird  der  Prophylaze  der  Malaria  ein  ausfiihrliches 
Kapitel  gewidmet,  in  welchem  die  Biickståndigkeit  der  franzoeischen  Aerzte 
Yom  Verfasser  angegriffen  und  sehr  betrauert  wird.  Unsere  jetiigen  Kentnisse 


432 

Ton  der  Aetiologie  der  Malaria  and  die  Mittel  am  diese  Kraukheit  im  Grossen 
zvL  bekampfen  und  privatim  za  vorkommen,  werden  dann  bis  in  Einzelheiten 
Torgeftihrt. 


Gloaoub.    La  cannoniére  le  Capricorne  dan*  V  Ocean  Indien  en  1904 — 
1905.  Mårzlieferang.  Idem. 

Verschiedene  medicinisch  wichtige  Dateu  iiber  die  Håfen  des  indischen 
Oceans  werden  hier  mitgetcilt  und  einigen  Bemerkungen  uber  Malaria  an 
Bord  des  ScbifiEes  gemacht  und  darunter  die  diirftigenResnltateeiner  Prophj- 
laxe  mittelst  einer  tiiglichen  Dose  von  0.30  Gramm  Chinin  (Sulfas  P)  erwåhnt. 
Schliesslich  yergleicbt  Verfasser  die  „Prophylaxie  coloniale"  der  Englånder, 
Deutschen  und  Franzosen,  welche  er  in  den  besucbten  Håfen  studicren  konnte. 
Am  meisten  riibmt  er  die  Massregeln,  welche  die  Deutschen  in  Dar-es-Salåm 
zur  Bekåmpfung  der  Malaria  ergriffen  haben.  !^ach  seinen  Untersuchungen 
glaubt  er  sich  bercchtigt,  die  folgenden  Urteile  iiber  die  von  den  genannten 
Vol  kern  angewandten  Methoden  zu  fallen: 

En  resumé  la  conception  anglaise  de  la  prophylaxie  coloniale  se  resume  en 
cette  idée,  que  TEuropéen  doit  pratiquer  Thygiéne  individuelle  å  Texclusion 
de  rhygiéne  générale  et  se  créer  ainsi  des  conditions  d'existcnce  telle,  que  la 
▼ie  soit  poar  lui  possible  dans  un  milieu,  qui  est  et  reste  éminemment  infecté. 

En  resumé  les  Allemands  pratiquent  la  prophylaxie  générale  et  cherchent 
å  améliorer  par  tous  les  moyens  la  constitution  médicale  de  leurs  colonies. 

La  conception  franf aise  parait  encore  floue  . . .  Sans  doute  nous  (les  Fran^ais) 
sommes  encore  bien  loin  d'avoir  Torganisation  sanitaire  de  l'Est  Africain 
allemand;  mais  ces  tentatives  encore  timides  de  relevement  de  la  salubrité  de 
Madagascar  n'en  sont  pas  moins  intéressants  et  comportcront  sans  doute  des 
conséquences  inestimables  dans  quelques  années,  quand  ces  mesures  se  géné- 
raliseront  å  Tile  entiére. 

N. 


Cazåmian.  Considérations  sur  une  épidémie  de  Dengue.  April,  idem. 
Die  Mannschaft  des  Eersaint  wurdc  von  Juli  bis  September  1905  von  dieser 
Epidemie  ergrifien  als  dieser  Kriegsdampfer  von  Nordon  kommcnd  in  Saigon 
sich  aufhielt.  Von  150  Månnern  erkrankten  115,  keiner  erlag  der  Infection, 
obschon  ernste  Complicationen  nicht  fehlten.  Die  Erscheinungen,  unter  welchen 
die  Epidemie  auftrat,  werden  ausfuhrlich  geschildert  und  verschiedene  Fieber- 
curven  bci  typischem  -  und  atypischem  Verlauf  der  Erankheit  beigegeben. 
Bemorkenswert  ist  der  Zweifel  des  Verfassers  iiber  die  Art  der  Erankheit, 
welche  er,  wie  ublich  in  Saigon,  Dengue  genannt  hat;  seine  Beobachtungen 
wåhrend  dieser  Epidemie  boten  ihm  aber  keinen  Grund,  um  sie  nicht  der 
Grippe  zuzuzåhlen.  Die  Ausfiihrungen  uber  diese  Frage  sind  im  Original 
nachzulesen. 

N. 


433 

-  -  Thxmout.  La  guerre  navale  ruåå<hjaponaiie  en  1904 — 1905.  A^rU. 
IdexD. 
Eine  franzosische  Yerhandlung  iiber  die  Betrachtnngen,  welche  der  japani- 
sche  GeneralB-Arzt  Dr.  Shigemichi  Suzaki  im  „Joomal  of  the  Association  of 
Military  Surgeons  of  the  United  States"  iiber  die  Ereignisse  anf  medicinischem 
Gebiet  in  der  japaniieben  FJotte  yeroffentlicht  hat.  Im  ersten  Teil  wird  die 
Behandlang  der  Verwundeten  beschrieben,  im  zweiten  Teil  die  hygienischen 
Massregeln,  welche  den  Gesnndheitszustand  der  ErieginAnnschaft  aufrecht 
erhielten. 


THfiiioiif.  Le  Choléra  latent  chez  lee  pélerine^  revenant  de  la  Mecque, 
April.  Idem. 
Eine  Uebersetznng  ans  the  Lancet  Tom  6  Dec.  1905,  in  welcher  die  Beo- 
bachtangen  an  sechs  im  Spital  zu  El  Tor  verstorbenen  Pilgern  ans  Mekka 
erwåhnt  werden,  in  deren  Darmsecretionen  man  Vibrionen  fand,  welche  von 
Choleravibrionen  nicht  zu  nnterscheiden  waren  und  auch  im  Gesundheitsamt 
in  Berlin  als  solche  bezeichnet  wnrden.  Doch  waren  keine  Erscheinungen, 
welche  anf  Cholera  hindenteten,  bei  den  Kranken  beobachtet  worden.  Da 
anch  die  Anamnesen  fur  Cholera  keine  Anhaltspankte  lieferten,  miissen  diese 
Vibrionen  sehr  lange  im  Darmkanal  existiert  haben. 

N. 


H.  Gbos.  Notee  additionelles.  Morphologie  det  Hématotoaites,  Juli 
Idem. 
In  diesem  Aafsatz  anssert  der  Verfasser  seine  Meinang  dber  die  Bedeutung  der 
Terschiedenen  Formen  der  Malariaparasieten,  welche  man  im  Blute  von  Fieber- 
kranken  und  scheinbar  gesunden  Personen  vorfindet  und  iiber  das  Verhaltniss, 
in  welchem  sie  zu  den  verschiedenen  Fieberformen  stehen.  Er  bestreitet  die 
Auffassung  gewisser  Forscher  in  mehreren  Einzelheiten  und  zeigt  die  grosse 
Unsicherheit  an,  welche  auf  diesem  Gebiet  noch  unter  ihnen  herrscht. 

N. 


Mededeelingen  uit  het  Geneeekundig  Laboratorium  te  Weltevreden, 
Java.  2e  Serie  A.  No.  7.  2e  Serie  B.  No.  6.  1906. 
Ans  dem  Laboratorium  fiir  medicinische  Untersuchungen  in  Batavia  werden 
in  diesem  Buch  die  Arbeiten,  welche  dort  wåhrend  des  Jahres  1905  und  1906 
ausgefiihrt  worden  sind,  yeroffentlicht.  Da  das  Institut  der  menschiichen 
und  der  veterinaren  Medicin  nutzbar  gemacht  wird,  tindet  man  hier  eine 
Serie  A  fiir  die  Untersuchungen  der  ersteren  und  eine  Serie  B  fiir  die  der 
zweiten  Art  vor.  Serie  A.  enthålt : 

G.  VAK  HouTUM.  BaJeteriologiecKe  ondenoeJcingen  over  Lepra. 
Dies   ist   eine    Arbeit,   welche   eine  friihere  des  Verfassers  iiber  in  Ceylon 
aus    leprosem   Gewebe   geziichtete   Bacillen,   im   Journal   of  Fathology   und 


434 

Bsobtrioleiny  1002  TeroffaQtUcht,  nioht  niur  ergaazt,  sondorQ  aaek  bericktigt. 
Die  Verhandlang  besteht  aus  drei  Teilen;  im  ersten  werden  die  fraher  in 
Gejlon  gewonnenen  Ergebnisse  erwahnt  und  dabei  angegeben,  warum  Verfaaser 
damaU  glaubte,  die  Erreger  der  Lepra  wirklich  geaiicktet  sa  haben. 

Im  zweiten  Teil  erfakren  wir  die  Erfolge  der  in  Batavia  weifcer  gefnkrten 
'Untersnckangen,  Die  zam  Teil  nocb  zweifelkaft  gebliebenon  Eigensckaften 
der  geziickteten  Bacillen,  welcke  durck  die  sckwierigen  Verkaltnisse,  in 
welcken  auf  Ceylon  gearbeitet  werden  musste,  nickt  genau  stadiert  werden 
konnten,  gaben  za  dieser  erganzenden  Arbeit  den  Anlass.  Ei  ergab 
sick  dabei,  dass  die  geziickteten  Bacillen  versckiedene  Eigensckaften 
besassen,  welcke  die  Bacillen  von  Hanssen  nickt  zeigten.  Neben  yersckie- 
denen  wenigcr  beweisenden  Eigensckaften  besassen  die  Bacillen  Ton 
Van  Hoatum  erstens  die  Sensibilitat  Såuren  gegeniiber,  durck  welcke  sie 
entfilrbt  werden,  zweitens  die  Sensibilitat  fiir  menscklickes  normales  Serum, 
das  die  Bacillen  zum  Sckwellen  bringt  und  totet  und  drittens  gelang  die 
Zucktung  dieser  Bacillen  aus  Saften,  einer  normalen  Haut  entnommen,  nack- 
dem  sie  sick  auck  auf  Java  wieder  aus  Hautsaften  von  18  Leprosen  katten 
ziiokten  lassen.  Hierdnrok  sak  sick  Yerfasser  gezwungen,  seine  frukere  Ueber- 
zeugung,  die  Leprebacillen  you  Hanssen  auf  kunstlicken  Nakrboden  zum 
Wacksen  gebrackt  zu  kåben,  fallen  zu  lassen. 

Der  dritte  Teil  ist  aussckliesslick  einer  ausftikrlicken  Yerkandlung  uber 
Serumreaction  im  AUgemeinen  und  iiber  diese  Bacillen  gewidmet.  Sie  zeigt  mit 
wie  Tielem  Ernst  die  Dntersuckungen  mit  den  besseren  Hilfsmitteln  dieses 
Laboratoriums  weiter  gefiikrt  wurden,  auck  nackdem  sckon  die  Sickerkeit 
erkalten  war,  dass  diese  Bacillen  nickt  die  gesuckten  waren. 

Basbhann  und  Hålbebstasdtbk.  ^xperimemieUe  Venucke  iiber 
Frambosia  tropiea  an  Affen, 

Diese  Aerzte,  welcke  die  von  Prof.  Dr.  M.  Neisser  veranstalteten  Unter- 
suokungen  iiber  Sypkilis  an  Affen  in  Batavia  weiterfiikren,  veroffentlioken 
kier  einen  kurz  gefassten  Berickt  iiber  ikre  Impf ungen  von  Frambosia  tropica 
auf  versckiedene  AfiEenarten.  Daneben  wurde  auf  dieselben  Tiere  auck  Lues 
geimpft.  Sie  kamen  dabei  zu  den  folgenden  Sckliissen: 

lo.  Die  Frambosie  ist  vom  Menscken  auf  kokere  und  niedere  AfEen  und 
von  Affen  zum  Affen  iibertragbar. 

2o.  Lues  und  Frambosie  konnen  neben  einander  bei  demselben  Tiereizeugt 
werden  und  zwar  kaftete  die  Frambosieimpfung  nock,  nackdem  die  luetisck^ 
Primarlåsion  bereits  ausgebildet  war. 

(Die  ausfilkrlicke  Mitteilung  wird  in  der  Deutscken  Mediciniscken  Wocken- 
sckrift  ersckeinen). 

Prof.   M.   NsissiR,   Dr.   Babbmann  und  Dr.  Holbbbstabdtbb.  Ver- 
suche  imr   Ueb&rtragung  der  Sypkilis  au/  Affen. 
Diese  Versucke,   welcke   bezweckten,   durck   diese  Uebertragung   wiektige 
Fragen  die  Sypkilis  betreffend  zu  losen,  wurden  an  Orang-Utans  aua  Boraea 


4i5 

ond  Gibbons  aas  Jara  ond  Bornea  als  hdhére  Affenairton  und  an  Mac/ådu^ 
cjnomolgos,  —   nemestrinus  und  —  niger  als  niedere  Affenartren  ausjj^éfahre. 

Als  Ausgangsmaterial  wurde  menschliche  Lues  benutkt;  die  Uebertra^ung 
geschah,  indem  das  betréfEende  Tier  an  der  zu  impfenden  Stelle  scarificiert 
und  Primaraffecte,  Condylomata  lats,  Plaques  muqueuses  oder  pfitnilre 
Inguinaldrusen  eingerieben  wurden.  Die  hoheren  Affen  zeigten  sich  an  ihrer 
ganzen  Haut  infioierbar,  die  niederen  nur  an  den  Augenbrauen,  den  Lidrån- 
dern  und  dem  Penis. 

Der  weitere  Yerlauf  war  folgender:  Die  Wunden  heilten  in  den  nachstea 
Tagen  vollstandig  ab  und  erst  nach  einer  Incubationszeit;  yon  mindestens  zwei 
Wochen  traten  die  characteristischen  primaren  Erscheinungen  an  der  Impf- 
stelle  auf,  indem  diese  sich  infiltrierte  und  eine  blaurote  Farbe  annahm. 
Nach  ein  bis  zwei  Wochen  war  diese  £ruption  wieder  geheiJt.  Die  Incu- 
bationszeit  schwankt  zwischen  16—65  Tagen.  Auch  tertiare  Producte  (die 
Wand  eines  geschlossenen  Gumma's)  gaben  positieve  Eesultate. 

Primare  Driisen  wurden  nur  bei  hoheren  Affen  beobachtet,  luetische 
£xantheme  nur  bei  einzelnen  Gibbons.  £s  treten  bei  diesen  ausgebreitete 
papulose  Eruptionen  im  Gesicht  und  am  Bauch,  circinose  Herde  an  Handteliern 
und  Fusssohlen  und  Plaques  an  den  Schleimhauten  auf.  Bei  einer  Zahl  von 
niederen  Affen  erscheinen  nach  dem  Primaraffect  ortliche  Kecidive  an  den 
Terheilten  Impfstellen.  Auoh  die  (Jebertragungen  Ton  Tier  zu  Tier  gelangen. 
Um  zu  untersuehen,  wo  sich  das  Virus  im  Eorper  des  Tieres  befindet,  wurden 
Organe  auf  dieselbe  Weise  kutan  verimpft.  Milz»  £noohenmark,  Hoden  und 
Driisen  niederer  Affen  erwiesen  sich  als  infectionsfahig  und  die  Lues  also 
auch  bei  ihnen  generalisiert.  Durch  åhnliche  Impfungen  stellte  man  fest,  dass 
diaes  am  fruhesten  nach  54  Tagen  geschehen  war.  ImmunisierungSTcrsuche 
werden  noch  fortgesetzt. 

(Die  ausfiihrliche  Mitteilung  wird  in  der  Deutschen  Medicinischen  Woohen- 
sohrift  erscheinen.) 

G.  W.  KiBWiBT  DB  JoxoB.  Ckintne'bepalingen  in  de  urine  tan  malario' 
lijder*, 

Um  eine  experimentelle  Grundlage  fur  die  Beantwortung  der  Frage,  welche 
Art  der  Chininprophjlaxe  die  beste  sei,  zu  erhalten,  hat  Yerfasser  nachzu- 
weisen  yersucht,  ob  die  Behauptung  Mariani's,  dass  der  Chiningehalt  des 
Blutes  bei  taglichem  Ghiningebrauch  in  den  ersten  Tagen  steigt,  richtig  sei. 
Fande  eine  solche  Aecumulation  im  Blnte  statt^  so  wiirde  eine  Prophylaxe 
dureh  tagliche  Darreichung  kleiner  Chinindosen  zu  preferiren  sein.  In  der 
Yoraussetzung,  dass  die  im  Urin  ausgeschiedene  Chininmenge  dem  Gehalt  des 
Bhfttes  proportional  ist,  wurde  sie  taglich  bestimmt. 

Die  Ton  Kleine  etwas  yeranderte  Methode  von  Hagen  znm  Nachweis  der 
Chininsalze  im  Urin  zeigte  sich  fiir  die  Tropen  am  besten  geeignet;  um  den 
Urin  84  Stunden  sauer  zu  erhalten,  mussten  einige  Vorsichtsmassregeln  an- 
gewandt  werden.  Funfzehn  Malariapatienten  verschiedener  Eace  behamen 
wShreod  mehrerer  Tage  taglich  1  Grsmm  Mur.  Chin.  und  dabei  zeigte  e»  sicb, 


436 

dass  die  Menge  des  ausgeschiedenen  ChininB  sehr  wechselnd  war.  Zwar  ergab 
sich  bei  Einzelnen  ein  Ansteigen  in  den  enten  Tagen,  aber  dieae  Zonahme 
war  nicht  sehr  gross  und  nicht  regelmåssig.  Næh  dem  Ergebniss  dieser  Ver- 
snohe  findet  Verf  asser  deishalb  keinen  Grand,  sich  zu  Gunsten  einer  taglicben 
oder  mehrtagigen  prophylactischen  Chinindose  anszasprechen. 

G.  W.  RiBWiXT  DB  JoNOS.   VcTålag  hetreffende  malaria^ondtrxoehingen. 

Der  Verfasser,  der  Direlitor  des  Institntes  ist,  in  dem  die  in  Batavia  nea 
angekommenen  jangen  Aenste  in  die  tropischen  Krankheiten  und  die  Art  der 
Xrankenpflege  eingeweiht  werden,  hat  1906  begonnen,  auch  die  Malaria- 
Terhaltnisse  unter  der  KilstenbeTolkerung  in  der  Nahe  von  Bataria  su 
stadieren.  Dieser  erfreuliche  Yersuch,  um  mit  den  medicinischen  Verhalt- 
nissen  unter  der  einheimischen  BeTolkerung  bekannt  sn  werden  und  vielleieht 
einigen  der  jungen  Aerzte  Interesse  in  dieses  noch  so  wenig  bearbeitete 
Gebiet  einsuflossen,  wurde  durch  Berichte  von  heftigen  Malariaepidemien 
veranlasst.  Mit  den  Zoglingen  besuchte  der  Verfasser  erst  Pasilian,  eine 
Niederlassung  in  den  Eustenniederangen,  westlich  von  Batavia.  Da  sie  sich 
bestrebten,  die  seit  Monaten  stark  vom  Fieber  heimgesuchte  Bevolkerung,  welcher 
die  Gegenwart  der  Europaer  unheimlich  war,  nioht  zu  beunrahigen,  wurde 
nar  der  schwer  kranke  Teil  der  Bevolkerung  und  einige  sehr  anåmiach  aus- 
sehende  Personen  untersucht  und  bei  angstlichen  Frauen  und  Kindem  kéine 
Blutuntersuchung  gemacht.  In  &  verschiedenen  Porfern  wurden  58  Personen 
and  von  diesen  46  auf  eine  vergrosserte  Milz  untersucht,  welche  man  bei  38 
&nd ;  von  den  68  zeigten  41  ausgesprochene  Anamie.  Blutsproben  wurden  von 
31  Personen  genommen ;  man  fand  in  11  Tertiana-,  in  6  Tropica-,  in  4 
Tertiana-  und  Tropica-  und  in  6  Tertiana-  oder  Tropicaparasieten. 

Wie  es  in  den  Trox)en  so  oft  der  Fall  ist,  wurde  das  Krankheit^bild 
unter  der  Bevolkerung  ganz  von  der  Malaria  beherrscht.  Obschon  ein  grosser 
Teil  krank  danieder  lag  oder  eben  hergestellt  war  und  mehrere  Personen  schon 
gestorben  waren,  [so  zeigten  sich  doch  hier  keine  schwer  Kranken,  welche  an 
acuten,  perniciosen  Formen  des  Fiebers  litten  und  unter  den  vielen  Verstorbenen 
war  keiner  gewesen,  der  innerhalb  weniger  Tage  unter  diesen  Erscheinungen 
zu  Grunde  gegangen  war.  Sie  erkrankten  alle  an  im  Laufe  von  einigen 
Monaten  immer  wiederkehrenden  MalariaanfåUen,  magerten  immer  mehr  ab 
und  starben.  Die  Morbiditat  und  Mortalitat  herrsohten  unter  den  Kindern 
bis  zu  16  Jahren  am  starksten,  dann  folgten  die  jungen,  verheirateten 
Frauen;  die  erwachsenen,  ålteren  Personen  litten  unter  der  Malaria  am 
wenigsten. 

Die  zwolf  Forscher  blieben  drei  Nåchte  in  dieser  Gegend;  6  von  ihnen 
gebrauchten  Moskitonetze  und  prophylactisch  Chinin  und  doch  erkrankten 
drei  an  Malaria  tropica  nach  einer  Incubationszeit  von  6 — 12  Tagen,  ein 
vierter  bekam  ebenfalls  Fieber. 

Auch  ostlich  von  Batavia  wurde  eine  Untersuehung  unter  der  Kusten- 
bevolkerung  veranstaltet.  Hier  priifte  man  183  Personen  auf  Malaria  and 
obschon  viele  nicht  krank  zu  sein  schienen,  besassen  88%  eine  oft  sehr  stark 


437 

YergTosserte  Milz,  42%  ein  anamisohes  Aeassere  und  tod  90  Kranken  war 
die  £lutuntersachung  in  49  Fallen  potdtiv.  Anopheles  konnte  in  beiden 
Gegenden  gesammelt  werden. 

Schliesslich  werden  die  Massregeln,  wclche  anter  dieser  Beyolkerung  zur 
Verbesserung  dieser  Malariaseuche  genommen  werden  konnten,  auBfiihrlich 
erortert. 

Bei  einer  andren  Gelegenbeit  untersucbte  Vcrfasser  ein  Dorf  in  der  Stadt 
Batavia,  von  Malaien  und  Cbinesen  bewohnt;  dort  fand  er  in  normalen  Ver- 
båltnissen  unter  63  Personen  38%  anåmiscb,  70%  mit  vergrosserter  Milz,  von 
22    wurde   das   Blut  antersucht  und  13  Mal  ein  positieves  Eesultat  erhalten. 

In  Tandjong  Priok,  dem  Uafen  von  Batavia,  wurde  unter  129  erwacbsenen 
Personen  bei  69%  eine  vergrosscrte  Milz  gefunden. 

Wenn  die  Zabl  der  untersuchten  Personen  aucb  nocb  gering  ist,  zeigen  uns 
diese  Ergebnisse  docb,  wie  eine  einlieimiscbe  Bevolkerung  sicb  in  einer 
Malariagegend  dieser  Krankbeit  gegeniiber  verbal  ti  Unter  der  Bevolkerung 
der    Hiigel-   und  Gebirgsgegend    von   Borneo  fand  icb  åbnlicbe  Verbaltnisse. 

G.  Gbijns.  Reukmetingen  hij  Europeanen  en  Inlanékrs,^  ^ 
,  Mit  dieser  Untersucbung  iiber  die  Gerucbestarke  der  £)ingeborencn  von 
Java  im  Vergleicb  zu  der  der  Europaer  setzt  Verf  asser  die  Eeibe  der  pbysio- 
logiscben  Unter^ucbungen,  mit  denen  dieses  mediciniscbe  Institut  sicb  bekannt 
gemacbt  bat,  fort.  Als  Versucbspersonen  wurden  gebildete  eingeborene 
Zoglinge  der  Scbule  fur  einbeimiscbe  Aerzte  und  gebildete  Europåer,  Aerzte, 
gewåblt.  Die  Eiecbstoffe,  welcbe  als  Probe  dionten,  waren  Essigsåure,  Pbenol 
und  Ammoniak.  Bei  dieser  Untersucbung  wurden  die  von  Professor  Zwaarde- 
maker  in  Utrecbt  zu  diesem  Zweck  zusammengestellten  Instrumente  beniitzt ; 
sie  werden  nebst  der  Art  ibres  Gebraucbes  in  der  A^erhandlung  aus- 
fiihrlicb  bescbrieben.  Die  viclen  Untcrsucbungszablen  und  Tabellen  konnen 
hier  scbwerlicb  aufgenommen  werden;  die  Ergebnisse  zcigten  aber,  dass 
uDgeacbtet  der  starken,  individuellen  Scbwankungen  der  Gerucbssinn  der 
Malaien  fiir  die  genannten  BiecbstofEe  eine  zweimal  grossere  Sebårfe  als  der 
der  Europåer  besass. 

Von  den  sebr  zablreicben  kleincren  bygieniscben  und  pathalogiscben  Unter- 
sucbungen,  welcbe  in  diesem  Laboratorium  gemacbt  werden,  sind  ausfiibrlicb 
erwåbnt :  eine  bacteriologiscbe  von  Brunnen  bei  Oengaran  in  Mittcl-Java  und 
vom  Trinkwasser  des  Gymnasiums  in  Batavia;  ausserdem  nocb  ein  Fall,  wo 
Bacterium  Coli  und  Bacterium  Lactis  als  Ursacbe  einer  Masto'iditis  und 
éines  Epiduralabsccsscs  gefunden  wurden  und  eine  Bcstimmung  des  curatieven 
Wertes  neuer  Cbinin-Pastillen  aus  der  Cbininfabrik  in  Bandung,  Java. 

N. 

ÉPIDÉMIOLOGIE. 

A.  Peste  bubonique.  1.  Japon,  Kobe,  du  15  mai  au  14  juin  15  (9) ;  du  15 
au  30  juin  11 ;  du  1  au  15  juillet  1.  Amagasaki  (pres  d'Osaka),  du  15  mai  au 
14  juin    1    (1).    Otake  (pres  d'Osaka),  du  15  mai  au  14  juin  1  (1).  Kishwada 


438 

(poft  d'eatrepåt  poar  le  coion),  du  15  mai  aa  L4  JQin  6  (6).  Ile  cTAwajip  da 
16  maÅ  åXL  14  jain  6  (4).  Sehimoniåski,  du  18  au  19  mai  2  (2);  du  20  au  30 
mai  2  (1).  Oåaka^  du  15  au  30  juin  1.  Waka^ama,  d^&prés  une  communication 
du  16  juillet  piusieurs  oas,  Hatnanaka^  1  (1).  Formosa,  dans  le  mois  de  mai 
1044  (791)  dont  396  (292);   369  (293);    102  (74);   81  (53);  45  (38);   34  (27); 

13  (10);  4  (2);  O  (2>  a  Hozau,  Eagi,  Tainau,  Ensouiko,  Taipeli,  Torokou, 
fiioriteott,  Ako,  Kilouoi;.  i>ans  le  mois  de  juin  605  (516)  dont  290  (246), 
100  (98),  71  (63),  68  (60),  50  (23),  9  (5),  8  (8),  6  (II)  k  Hozan,  Taipeb,  Tainan, 
£a^i,  £nBouiko,  fichoka,  BioriUou,  Torokou  et  4  (d)  en  autres  district«.  2. 
Chine,  Amoy,  d'aprés  une  communication  du  28  mai  en  mojenne  12  cas  par 
jour  terminant  pour  la  pluralii'é  £atal.  Hong-Kong,  du  10  au  16  juin  57  (45); 
du  17  au  23  juin  34  (31);  du  24  au  30  juin  21  (18);  du  1  au  7  juillet  12(7); 
du  8  au  14  juillet  14  (14);  du  15  au  21  juillet  7  (5);  du  22  au  28  juillet 
5  (6);  du  29  juillet  au  4  aoåt  5  (4);  du  5  au  11  aout  2  (2).  3.  Iles  Philip- 
pines,  Manile,  pendant  les  mois  d'arril,  mai  et  juin  (2).  4.  Australie,  Nouvelle 
Mollande.  Qtieensland,  Brisbane,  du  13  au  19  mai  1 ;  du  20  mai  au  16  juin  1 ; 
du  17  au  20  juin  1  (1);  du  21  juin  au  7  juillet  (4).  Bockkatnpton,  du  13  au 
19  mai  1;  du  20  mai  au  7  juillet  (4).  Australie  occidentale,  Freemantle,  du  27 
mai  au  2  juin  1;  du  3  au  9  juin  1  (1).  Nouvelles»Galles  du  Sud.  Sydney,  du 
11  au  25  juin  4  (2);  du  26  au  30  juin  (3).  5.  Indes  orientales  anglaises: 

1-6  7-13  17-23  24-30     1-7       8-14    16-21 

juin  juin  juin    juin  juillet  juillet  juillet 

Indes  entiéres  7888  (7024)    3597  (3446)    (952)    (769)    (536)    (326)    (896) 

Bomhay  (Présid.)  (437)  (316)     (169)    (151)    (149)    (168)    (209) 

„        (VilU)*)  -  -         _        -^        -        _        _ 

U  Punjab  (6152)  (2811)    (533)    (302)    (166)    (100)     (38) 

Provinces  unies  (166)  (85)       (11)      (14)       (7)        (9)       (14) 

BengaU  (90)  (86)       (30)      (36)      (30)      (27)      (14) 

Bwma  (82)  (II3)     (167)    (225)   (270)du8.21jl.(480) 

Mysore  (Etat)  —  —-._-—       (16)      (45) 

6.  Perse,  Seistan,  du  commencement  jusqu'au  8  avril  663  (483).  Nassirahaå, 
du  13  au  23  avril  (28).  Rassein  Ahad,  du  13  au  23  avril  (84);  au  bout  du 
mois  d'avril  7 — 8  décés  par  jour.  La  maladie  se  répand  lentement  mais  con- 
tiouellement  dans  la  direction  de  Chorassan,  7.  Empire  ottoman.  Djeddah,  du 
18  au  24  juin  11  (12);  du  25  juin  au  1  juillet  3  (7);  du  2  au  8  juillet  5  (5); 
du  9  au  15  juillet  9  (9);  du  16  au  22  juillet  11  (II);  du  23  au  27  juillet 
5  (5);  du  28  juillet  jusqu'au  23  aout  pas  de  nouveaux  cas.  la  Mecque,  du  10 
au  11  juillet  2  (2).  Trébisonde,  du  6  au  18  aoåt  9  (4)  parmi  les  prisonniers. 
On  a  observé  une  mortalité  considérable  parmi  les  rats  du  prison.  Adalia^ 
le  26  aoåt  on  rapporte  2  cas  suspects.  8.  Egypte,  du  23  au  29  juin  2;  du  30 
juin  au  6  juillet  14  (12);  du  7  au  13  juillet  5  (I);  du  14  au  20  juillet  3  (2); 
du   21   au   27  juillet   10  (8);  du  28  juillet  au  3  aoåt  8  (6);  du  4  au  10  aodt 

14  (10);  du  11  au  17  aoåt  9  (5);  du  18  au  24  aout  11  (6),  répartis  ainsi: 


«)    D«  ^0  aw  26  juiUet  39  (d9);  4u  «7  juillet  »v  t  aoåt  M  i^). 


439 

Alexandrie,  1;  4  (8);  6  (1);  2  (1);  6  (2);  S  (4);  9  (6);  3  (2);  8  (8), 
Samalout,     1;    --;      — ;       — ;      — ;       — ;      — ;       — ;      — . 
Tema,  -;  9  (8);  -;        — ;       -;        — ;       -;        ~;       — . 

Bebeh,  _;    1   (1);   _;  -;         -;  -;         -;  -;         -. 

ParUSatd    -;   -;       -;     1(1);     -;        -;       -;         2;        -. 
Suez,  -;   -;       -;       -;     4  (1);   4  (2);  6  (4);  8  (2);  8  (8). 

Tantal,  -;-;  -;  -;  -;  -;  -;  1(1);  -. 
9.  Ile  Maurice,  da  22  mårs  au  14  juillet  1  (1) ;  da  15  jaillet  aa  1  aoM  1  (1); 
da  2  aa  8  aoAt  1  (1);  da  9  aa  15  aoåt  8  (2).  10.  A/rique  méridionale.  Paade 
cas  de  peste  hamaine  jaøqa'aa  28  juillet.  Le  9  jain  on  a  trouvé  quelqaes 
Boaris  et  rats  pestiférés  k  JSast-London;  da  10  juin  aa  7  jaillet  sealement 
deux.  l>a  8  aa  28  jaillet  des  rats  et  soaris  pestiférés  å  EaeULondan  et  å 
Æing-Williametotim;  le  19  jaillet  ane  soaris  pestiféréc  å  Part^Elixahetk.  11. 
Brétil,  Bio  de  Janeiro,  da  28  mai  aa  24  jain  5  (2);  da  25  jain  aa  22  jaillet 
6  (2).  Bakia,  da  12  mai  au  80  juin  15  (8).  Campoi,  le  21  aoAt  qaelques  cas 
de  peste. 

B.  CHOlnéSA  isiATiQUB.  1.  Chinc,  Sang-Kong,  da  29  avril  aa  5  mai  1.  2. 
Iles  Philippineå,  Manile,  da  16  aa  29  jain  58  (58) ;  da  80  jain  aa  1  jaillet 
88.  Dans  les  provincee,  da  1  ayril  aa  2  jain  982  (675).  8.  Straits-Settlements, 
Singapore,  da  80  mai  aa  5  jain  2  (8);  du  6  aa  12  jain  (8).  4.  Indes  orientales 
anglaiees.  Calcutta,  da  27  mai  aa  2  jain  (41) ;  du  8  au  9  juin  (88) ;  du  10  au 
16  jain  (28);  du  17  au  28  juin  (81);  du  24  au  80  juin  (28);  du  1  au  7  juillet 
(18);  du  8  au  14  juillet  (8);  du  15  au  21  juillet  (14);  du  22  au  28  juillet  (5). 
Moulmein,  du  7  au  21  juillet  (2). 

C.  FiiTBB  JAUNS.  1.  Bréeil.  Para,  du  1  au  80  aTril  (89).  Bio  de  Janeiro, 
du  25  juin  au  1  juillet  1  (1).  2.  Costa  Bica,  Limon,  du  20  au  25  juin  1. 
8.  C«^.  Havane,  le  15  aoAt  1 ;  prov.  de  Matanzas,  du  1  au  2  aoAt  1  (1) ; 
du  3  au  14  aoiit  1  (a  bord  du  yapeur  „Miguel  de  Penillo«'"  arriyé  de  Hayane. 

4.  Beouador.    Guayaquill,  du  1  au  80  juin  88  (10) ;  du  1  au  14  juillet  9  (8). 

5.  Honduras,  Ceiba,  du  21  au  28  juillet  plusieurs  cas.  Pimienta,  du  11  au  15 
juin  18;  du  16  juin  au  5  juillet  1.  6.  Meæique,  Prov,  de  Yucatan.  Mérida^ 
du  10  au  16  juin  2  (2) ;  du  17  au  80  juin  25  (16) ;  dn  1  au  7  juillet  7  (4) ; 
du  8  au  14  jaillet  5  (8) ;  du  15  au  21  juillet  9  (4) ;  du  22  au  28  juliet  12  (7); 
du  29  juillet  au  4  aoAt  6  (2).  Prov.  de  Vera  Cruz.  Vera  Cruz,  le  28  juillet 
1 ;  du  24  au  28  juillet  1  (1)  &  bord  du  yapeur  „Simaloa"  arriyé  de  Yucatan. 
Tierra  Bianca,  le  12  aoåt  1.  7.  Pérau.  Callao,  du  27  mai  au  2  juin  (1)  k 
bord  du  yapeur  „Chile"  arriyé  d'Amon. 

(D'aprés  les  numéros  2876,  2879  et  2882  du  „British  Medical  Joarnar*, 
28 — 86  des  „Yeroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes"  (Berlin) 
et  26—84  des  „Public  Health  Beports"  (Etats  Unis  d'Amérique  septentrionale).) 

Amsterdam,  le  10  septembre  1906.  Bnraxuve. 


SiMiire  (Septenbre  1968.)  Xh  Auée. 

E.  C.  VAN  Lbbbsum,  Gérard  van  Swieten  en  qnalité  de  censeur,  3S1— 398. 
—  Moritz  Steinschneidbr,  Zar  Oculistik  des  'Isa  ben  Ali  (9.  Jahrh.)  und 
des  sogenannten  Canamusali,  399 — 408.  —  Dr.  E.  Hagemann,  Zur  Hygiene 
der  Alten  Inder,  409-^19.  —  J.  Juhlino,  Die  Behandlung  Kranker  and 
Gebarender  Frauen  im  16.  und  17.  Jahrhandert,  420—430. 

Bevue  des  Fériodiques.  (Géogr,  médic.,  431—437.)  Abelin,  TEscadre  de 
rExtréme-Orient  en  1903-1906,  Arohivos  de  Médecine  Navale,  Januar  1906, 
431;  U.  Gros,  l'Infection  palustre  efc  son  traitement,  Idem.  431— 432 ;  Gloagne; 
La  cannoniére  le  Capricorne  dans  TOcéan  Indien  en  1904—1905,  Marzlieferung. 
Idem,  432;  Cazamian,  Considérations  sur  une  épidémie  de  Dengue,  April, 
Idem,  432;  Thémoin.  La  guerre  navale  russo-japonaise  en  1904—1905,  April, 
Idem,  433;  Thémoin,  Le  Choléra  latekit  chez  les  pélerins,  revenant  de  la 
Mecque,  April,  Idem,  433;  H.  Gros,  Notes  additionelles.  Morphologie  des 
Hématozoaires,  Juli,  Idem,  433;  Mededeelingen  uit  het  Geneeskundig  Labo- 
ratorium te  Weltevreden,  Java.  2e  Serie  A.  No.  7.  2e  Serie  B.  No.  5,  1906, 
433—434;  Baermann  und  Halberstaedter,  Experimentelle  Versuche  iiber 
Frambosia  tropica  an  Affen,  434;  Prof.  M.  Neisser,  Dr.  Baermann  und  Dr. 
Holberstaedter,  Versuche  zur  Uebertragung  der  Syphilis  auf  Affen,  434— 435; 
G.  W.  Kiewiet  de  Jonge,  Chinine-be palingen  in  de  urine  van  malaria-lijders, 
435—436;  G.  W.  Kiewiet  de  Jonge,  Verslag  betreffende  malaria-onderzoe- 
kingen,  436 — 437 ;  G.  Grijns,  Reukmetingen  bij  Europeanen  en  Inlanders,  437. 

Épidémiologie,  437—439. 


EIN  WUNDERBRUNNEN  AUS  DEM 
MITTELALTER  BEI  TRIER 

VON  Dr.  T.  WITRY,  Trier. 


In  der  Limburger  Chronik  bei  Hontheim:  Prodromus  Histor. 
Diplomat.  Trevirens,  befindet  sich  die  folgende  Beschreibung  eines 
Wunderbrunnens  aus  dem  siebzehnten  Jahrhundert : 

Im  Jahre  1601  kam  von  Metz  aus  Zeitung  in  unsere  Lande,  es  sei 
nicht  weit  von  benannter  Stadt  durch  einen  Juden  ein  Brunnen  aufge- 
funden  und  gepriift  worden,  dessen  Wasser  getrunken  alle  innerlichen 
gebrechen  heile,  und,  åusserlich  gebraucht,  alle  Mangel  vertreibe. 

Im  darauffolgenden  Jahre  ward  ein  åhnlicher  zu  Saar-Union  gepriesen, 
dessen  Wasser  nach  Coblenz,  Mainz  und  Frankfurt  versendet  und  Teurer 
als  Wein  verkauft  wurde.  Ein  gewisser  Hermann  I^iedenschraitt  von 
Camberg  zog  hin  um  geheilt  zu  werden  und  kehrte  wieder,  nachdem  er 
vergebens  viel  Geld  verzehrt  hatte. 

Ein  dritter  Heilbrunnen  ward  im  Jahre  1603  im  Erzstifte,  eine  Meile 
von  Trier,  unterhalb  Schweich,  auf  folgende  Weise  beriihmt: 

Ein  Mann  aus  dem  Dorfe  Schweich,  der  „råudige  Hånde"  hatte,  kam 
zur  Herbstzeit  des  Jahres  1602  von  ungefåhr  zu  dem  Brunnen,  um  daran 
zu  trinken.  Da  das  Laub  bereits  von  den  Baumen  fiel  und  den  Brunnen 
beinahe  ganz  bedeckte,  so  streckte  er  seine  råudigen  Hånde  aus  und 
schob  das  Laub  bei  seite,  um  gehOrig  trinken  zu  kOnnen. 

Es  trank  sich  darauf  satt  und  ging  seiner  Strassen.  Sobald  die  Hånd 
von  selbst  trocken  war,  empfand  er  Linderung  des  Schmerzens;  er  ging 
deshalb  dfter  zum  Brunnen,  trank  davon,  wusch  sich  die  Hånde  und 
genas  cndlich  vdllig. 

So  stand  die  Sache  bis  geg^n  Ostern  des  Jahres  1603,  da  ward  ein 
anderer  in  dem  Dorfe  krank.  Dieser  schickte  den  erwåhnter  massen 
gesund  gewordenen  Mann  um  Geld  zu  einem  Wahrsager.  Er  sollte  dem 
Wahrsager  eine  ihm  mitgegebene  Flasche  Weines,  flir  welche  er  von 
demselben  ein  Wasser  empfangen  sollte,  iiberreichen.  Ausserdem  erhielt 
er  flir  sich  selbst  Brot  und  Fleisch  in  einem  Sacke. 

Der  Bote,  der  den  Wahrsager  nicht  sonderlich  achtete,  ass  das  Brot 
und   das   Fleisch,   trank   die    Flasche   Wein   aus    und  fiillte  sie  an  dem 

1906.  30 


442 


obgenannten  Brunnen.  Dann  kehrte  er  nach  Hause  zuriick.  Als  die  zur 
Wiederkehr  erforderliche  Zeit  verstrichen  war,  iiberreichte  er  dem  Patienten 
den  Trank,  als  ob  er  ihn  vom  Wahrsager  erhalten  hatte,  und  hiess  ihn 
denselben  nach  Bescheidenheit  trinken,  so  viel  ihm  beliebe.  Nicht  lange 
nachher  ■  ward  der  Kranke  gesund.  Da  ofFenharte  der  Bote  die  erste  wie 
die  zweite  Heiltugend  des  Brunnens. 

Nun  begann  der  Zulauf  zu  ihm. 

Ein  Lahmer,  Naraens  Peter,  welcher  vergebens  zu  Saar-Union  gewesen 
war,  brauchte  ebenfalls  dieses  VVasser  und  befand  sich  wohl  dabei.  Weil 
er  aber  klliglich  logen  und  schwatzen  konnte,  so  machte  er  sich  und 
den  Brunnen  dadurch  beriihmt,  dass  er  ausgab :  Ein  Engel,  der  ihm  im 
Schlafe  erschienen,  håbe  ihm  des  Brunnens  Kraft  offenbaret,  nebst 
der  Art  und  Weise,  wie  man  sich  dessen  heilsamlich  bedienen 
soUe.  Dafur  bekam  er  von  den  Leichtglaubigen  Geschenke  und  sah 
den  Schimpf  nicht  an,  wie  der  Chronikschreiber  sagt,  der  ihm  daraus 
erwachsen  wiirde. 

Es  passirte  zur  selben  Zeit  jemand  aus  der  Wetterau  durch  Limburg, 
der  sich  ebenfalls  wegen  Gebrechlichkeit  zum  Schweicher  Brunnen  bcgab. 
Junker  Wilhelm  von  Walderdorf  gab  diesem  ein  Geschenk,  dass  er,  wenn 
er  wieder  vorbeikame,  ihm  ansagen  und  berichten  soUe,  wie  es  ihm 
ergangen.  Der  kam  gesund  zuruck  und  lobte  den  Brunnen.  Da,  fåhrt  der 
Chronikschreiber  fort,  machte  ich  mich  auf  die  Fahrt,  weil  der  Brunnen 
den  Erbrochenen  (Ulcera  cruris)  sonderlich  heilsam  und  nutzlich  sein 
soli.  Ich  steckte  35  Gulden,  die  zu  Camberg  auf  dem  Zehnten  erwonnen 
waren,  zu  mir  und  legte  noch  10  Gulden  dazu,  so  dass  es  45 
Gulden  waren. 

Nach  einer  achttågigen  Reise  kam  ich  zu  dem  Brunnen,  am  23.  August. 
Ich  erkannte  von  Stund  an  des  Volkes  Aberglauben  und  Eitelkeit,  durfte 
es  jedoch  nicht  kiihnlich  heraussagen ;  denn  jedermann  hielt  den  Brunnen 
for  heilig,  die  Trierer  ausgenommen,  welche  nichts  darauf  hielten.  Es  war 
ein  schdnes,  klares  Wetter;  fast  allenthalben  waren  schon  reife  Trauben 
zu  sehen ;  lustig  fuhr  man  auf  und  ab,  und  emsig  strOmten  die  dem 
Brunnen  zu,  welche  schOpften  um  zu  verkaufen.  Viele  Schiffe  kamen  an 
mit  Blinden  und  Lahmen  und  auch  solchen,  „die  Anliegen  hatten,  wovon 
zu  melden  nicht  dienlich  ist",  absonderlich  aus  den  Kl6stern  sowohl 
Manns-  als  Weibspersonen.  Viele  derselben  hatten  tJberdruss  am 
Klosterleben  und  waren  schwer  zu  bereden  zu  ihrem  Gelubde  zuriick- 
zukehren.  Eines  Tages  wurden  mehr  als  200  Geistliche  und  Nonnen  von 
dem  Rhcine,  der  Mosel  und  Lahn  und  aus  den  iJindern  und  Stadten 
Julich,  K6ln  und  Mainz  an  dem  Brunnen  gesehen.  Die  Nacht  bet  ein 
seltsames  Schauspiel  dar.  Auf  dem  Felde,  am  Walde  und  auf  den  Ackern 


443 

um  den  Brunnen  herum  leuchteten  in  den  Marketender-  und  Kramer- 
hutten  so  viele  Feuer  „als  zu  Moses  Zeiten  in  den  Laubhiitten  mochten 
gesehen  worden  sein.  Von  Neuss,  Koln  und  Bonn  waren  Kramer  hin- 
gezogen  in  der  Absicht  sich  bei  dem  Brunnen  hauslich  niederzulassen 
und  Kråmerei  zu  treiben.  Finer  „zåunte  sich  ein  fein  Håuslein  fast  artig", 
dass  es  auf  viele  Jahre  bestehen  moge.  Das  Holz  wurde  jedermann  aus 
dem  nachsten  Walde  „verglich"  vergunstiget ;  auch  fiihrten  die  Bauern 
ganze  Båume  zu  Hauf,  auf  dass  es  den  Gåsten  an  Holz  nicht  mangeln 
m6chte.  Alles  zur  Leibesnotdurft  gehOrige  war  im  tJberfluss  vorhanden, 
aber  sehr  Teuer,  den  Wein  ausgenommen ;  den  Hess  man  im  Dorfe  holen, 
das  Quart  zu  4^/2  Albus,  und  das  war  guter  Wein. 

Die  Burger  der  Stadt  Trier  bemerkten  Aufschlag  absonderlich  am  Brot, 
wesshalb  sie  den  Brunnengåsten  nicht  grade  gunstig  gesinnt  waren.  Da 
Brotfiihrer  und  Backer  das  Brot  auf  das  Gewicht  lieiem  mussten,  so  fand 
sich,  dass  Sand  unter  das  Mehl  gemischt  war,  so  dass  das  Brot  schwer 
aber  ungeniessbar  wurde. 

Alte  Weiber  gingen  bei  dem  Brunnen  herum  zu  den  Gebrechlichen 
und  legten  jedem  als  Busse  eine  gewisse  Anzahl  Vater-Unser  und  Ave 
Maria  auf.  Derselben  Busse  und  Torheit  machten  sich  auch  einige  schlechte 
Priester  teilhaftig,  als  ob  es  von  Gott  befohlen  und  hoch  nOtig  wåre  so 
was  an  dem  Brunnen  zu  tun  und  sonst  an  keinem  Orte.  WoUte  sich 
desshalb  einer  einen  oder  zwei  Tage  entfernen,  so  gab  er  einem 
andem  Geld,  dass  der  ihm  mittlerweile  die  Busse  an  dem  Brunnen 
ausrichte. 

Der  Pastor,  ein  schlichter,  ehrlicher,  ungelehrter  Mann,  handelte  im 
Einverståndnisse  mit  dem  Schultheiss  und  Dorfschulmeister.  Sie  setzten 
ein  ProtokoU  auf,  worin  alle,  die  „sich  Gesundheit  bedankten"  mit  Namen 
und  Zunamen'samt  ihrem  Gebrechen  eingetragen  wurdea.  Dieses  ProtokoU 
hat  der  Herr  offizial  D.  Bartholomåus  Bodogenius,  Licentiat  zu  Trier, 
eigenhåndig  unterschrieben  und  authentisirt,  so  dass  es  in  Kdln  gedruckt 
herauskam,  wodurch  der  Zulauf  nur  noch  grosser  wurde.  £s  fand  sich 
nachher,  dass  hier  viel  Betrug  obwaltete,  und  dass  sich  viele  hatten  ein- 
schreiben  lassen,  die  keineswegs  gesund  worden  waren.  „So  ward  dann 
der  einfåltige  Pastor  zuerst,  darnach  andere  mehr  betrogen.  Es  hat 
obgenannten  Offizial  die  Unterschrift  spåter  sehr  gereuet." 

Tag  und  Nacht  war  der  Brunnen  verschlossen,  so  dass  nur  diejenigen 
daraus  sch6pfen  konnten,  welchen  es  der  Schultheiss  gegen  Geschenke 
gestattete.  « 

Der  Brunnen  floss  in  welschnussdickem  Strahl  aus  zwei  Messingrohren. 
Wer  jedoch  Wasser  haben  woUte,  musste  wohl  eine  Viertelstunde  warten. 
Die,    welche  ganze   Fåsser  haben  wollten,  mussten  bis  in  die  tiefe  Nacht 

30» 


444 

warten,  wo  sich  alles  Volk  entfernt  hatte  und  ein  jeder  zur  Ruhe  gegangen 
war,  ånders  wåren  sie  erdruckt  worden. 

Die  Reichen,  welche  mehr  Geld  hatten,  lagen  im  Dorfe,  und  zahlten 
viel  fQr  Bett  und  Zimmer.  Die  Armen  aber  lagen  im  Felde  unter  Laub- 
hutten.  Zog  ebiier  ab,  so  verkaufte  er  seine  Hutte  einem  anderen.  Es  war 
auch  ein  Almosenstock  bei  dem  Brunnen  errichtet,  worin  taglich  ein 
grosses  Geld  gelegt  wurde,  das  des  Sonntags  unter  die  notdiirftigen 
Kranken,  Lahmen  und  Elenden  verteilt  wurde. 

Es  fahren  eine  Menge  Schiffe  auf  der  Mosel  mit  Gesunden  und  Kranken; 
bisweilen  wurden  auf  einem  Schiffe  70,  80  ja  150  gezahlt.  Den  Schiffer- 
lohn  erhob  der  Schiffer  nicht  auf  dem  Lande  sondem  auf  dem  Wasser, 
sobald  er  eine  Stunde .  gefahren  war,  dass  keiner  ihm  entlaufen  konnte. 
Wer  des  anderen  Tages,  wenn  der  Schiffmann  rief,  kam,  der  wurde 
aufgenommen;  blieb  einer  aus,  so  galt  das  gleich,  denn  der  Lohn  war 
bezahlt. 

Die  Schiffleute,  Gark6che,  Marketender,  Backer,  Metzger  Und  Gasthalter 
hatten  viel  Arbeit  und  grossen  Nutzen.  Es  gab  auch  in  Trier  Teuerung 
in  den  Fåssem  kleinerer  Gattung,  deren  viele  gefiillt  in  die  Niederlande 
gefiihrt  und  um  viel  Geld  verkauft  wurden. 

Ein  seltsames  Ding  war  es,  dass  keiner  den  anderen  wamte,  sondem 
wer  sich  nur  immer  ohne  allen  Nutzen  ausgebeutelt  hatte  und  durch  Not 
nach  Hause  getrieben  ward,  der  schwieg  still  und  gab  andere  Ursachen 
an,  so  dass  unter  Hunderten  nicht  zehn  waren,  die  die  Torheit  des 
Volkes  oder  den  Schwindel  mit  dem  Brunnen  offenbaret  hatten. 

Auch  wurde  der  Brunnen  nicht  ånders  als  der  heilige  Brunnen  genannt. 
Viele  grosse  Leute  und  Herren  haben  sich  der  Torheit  teilhaftig  gemacht, 
weshalb  es  in  der  ersten  2^it  nicht  sicher  war,  etwas  gegen  die  Sache 
zu  sagen. 

So  hat  unter  anderen  der  Hcrzog  Johann  Wilhelm,  der  letzte  des 
Stammes  und  Namens  von  Jtllich,  Kleve  und  Berg,  „vergebens  Verstand" 
bei  dem  Brunnen  gesucht. 

Die  Strassenråuber  der  Umgebung  liessen  sich  auch  ileissig  in  der 
Umgegend  des  Brunnens  sehen  in  der  Hoffnung  einige  feiste  Åbte  und 
Prålaten  zu  erwischen. 

Auch  sollte  eine  Kapelle  dariiber  erbaut  werden,  wozu  schon  einer 
100  Reichstaler  gestiftet  hatte. 

Die  Arzte  im  Trier  hatten  das  Wasser  nach  der  Kunst  destillirt  und 
gepruft.  Sie  sagte^,  es  håbe  eine  zusammenziehende  Kraft,  weil  es  iiber 
Alaun  und  Goldadern  fliesse  und  liessen  es  daher  passiren.  Andere  sagten, 
es  sei  wohl  heilsam  gewesen,  „so  lange  es  in  der  Minirung  gestanden 
håbe''   und   nicht   ausgelaufen   sei;   da   es   aber  erOffnet  und  eo^sig  aos- 


445 

geschOpft  worden  sei,  håbe  es  notwendig  die  Kraft  verlieren  mussen; 
auch  sei  es  unvernilnftig,  dasselbe  innerlich  und  zu  allen  Gebrechen  zu 
gebrauchen. 

Hier  endet  der  Bericht  der  Limburger  Chronik  tiber  den  Wunder- 
brunnen  in  Schweich.  Es  war  ein  gewOhnlicher  Eisensauerling,  wie  man 
sie  viel  an  der  Mittelmosel  findet,  aber  man  sieht,  wie  die  Mirakel- 
brunnen  zu  allen  Zeiten  auf  gleiche  Weise  zu  stande  kommen. 


GÉRARD  VAN  SWIETEN  EN  QUALITE  DE  CENSEUR. 

DÉDIÉ     å     MON     AMI     ST     MAITRE     VÉNÉRÉ     M.     LE     PROF.     PEKELHARTNG. 

PAR 

E.  C.  VAN  LEERSUM. 


(SuiteO 


Liste  d'un  certain  nombre  de  titres  d'ouvrages  relatifs  å  la  médicine, 
aux  Sciences  naturelles  et  å  la  philosophie,  mentionnés  dans  le  Supplemenium 
Librorum  Prohibiiorum  de  van  Swieten  (Ms,  No.  11934  de  la  Bibliothéque 
imp.  roy.  de  Vienne),  accompagnés  des  notes  que  van  Swieten  y  a  jointes. 


Kleine  Abhandlungen  einiger 
gelehrten  in  Schweden  iiber  ver- 
schiedenen  in  die  physic  chemie  i) 
etc :  i  band  aus  dem  Schwedischen 
ctc:  Copenhage  und  Leipzig  1766. 
8^.  2  ten  und  lester  band  Leipzig 
1768,  80. 

1)    Und   Mineralolie   laufende   Materien. 

Cet   ou vrage    se    trouve    dans    la 
(B.  C.  V.)  26.  W.  73. 

Apo/hekery  Catechismus  etc :  von 
theophil    Schulze,     stud.    Pharm. 
2te  auflage  1763.  8^. 
Kayser,  Vollstånd.  Bucher-Lexicon. 


Bonus  et  utilis  Iiber. 


bibliothéque    imp.    roy.    de    Vienne. 


Bonus  Iiber  est. 


Giusto  Ascanagelfiy  il  parosismo 
deli  ipocondria,  aliena  mala 
edoctus  etc:  in  Napoli  1765  in  8<^. 

Auteur :    Sciugliaga,    Stefano. 
1754,  80,  sign.  48.  H.  59. 


Håbet  aestimationem  publicam 
Percurri  titulos  .... 
Nil  mali  inveni. 
Ad    B.  C.  V.  l'édition  Venezia. 


La    Formule    håbet  aestwiationem  publicam  ^  souvent  employée  par  van 

wieten,    vise   Tapprobation    et    le  privilége    du  Roi.  Il  a  écrit  å  c6té  de 

„Institutions   Leibnitiennes" :    aestimaiione  publica  mtmitus  hine  admissm^ 

et   å   c6té   de   „Songes  physiques,  å  Paris,  8^  1763,  avec  approbation  et 

privilége",  il  a  écrit:  aestimaiionem  non  inveni. 


447 


Abhandlung  von  dem  gebrauche 
der  AUen  i)  ihre  geliebte  zu 
schlagen  aus  dem  frantzoesische  2) 
Berlin.  1766,  8«. 


Pagina  33.  67-70.  79. 
In    genera   coUigit  obscoena  ex 
auctoribus,  hine 

damnatur. 


Vorberichfc   des   Verf  assers    wegen    der  Gelegenheit  zu  dieser  Abhandlung. 

Der  Gesellschaft  war  hinterbracht  worden,  wie  die  Wahl  der  Abhandlungen 

welche   in   dem   ersten   Bande   derselben   3)   anzutreffen    sind,  so  wenig  bej 


1)  fumehmlich  der  Griechen  und  Romer  (Hugo  Hayn,  BibUotheoa  germanonim 
erotica  2e  Aufl.  1885). 

2)  aberætEt  und  mit  einigen  Anmerkungen  vehrmehret  (von  Johann,  Carl,  Conrad  Oelriechs). 
Irae  mistua  abundat  amor.  Ovid.  Heroid.  ep.  YI. 

B.  C.  y.  Sign.  434.  713  B.  nouvelle  Edition  titul.:  „Qebrauch  der  Alten,  ctc.  Biblioth. 
Reg.  Berol.  (B.  R.  B.)  Sign.  Q  121. 

3)  Der  yollstandige  Titel  dicsor  besonderen  und  in  Deutschland  weinig  bekannten 
Schrift,  ist:  Memoires  de  PAcademie  des  Sciences,  Inscriptions, 
belles  Lettres,  beaux  Arts  et  c.  Nouvellement  etablié  &  Troyes  en  Cham- 
pagne, T.  I.  II.  A  Troyes  chez  le  Libraire  de  TAcademie.  Et  se  trouve  å  Paris,  MDCC 
LYI  80.  Aus  denen  in  diesen  Memoires  abgehandelten  Materien  und  der  Art  der 
Ansfiihrung  derselben,  scheinet  es  nicht  undeutlich  dasz  die  ganze  Schrift  eine  Satyre 
auf  gewisse  Akademien  der  Wissenschaftcn  seyn  sollo,  und  dasz  es  mit  einer  solchen 
Akademie  zu  Tmyes  eine  blosze  Erdichtung  sey;  obschon  es  im  Avertissement  gleioh 
nach  dem  Titelblatt  heiszt,  dasz  sie  bis  Anfang  des  1745sten  Jahre  bestanden  håbe. 
Ersteres  vermuthen  auch  die  Verfasser  des  Journal  encyclopedique  T.  III.  P.  II. 
woselbst  man  a.  d.  08:  66.  S.  einen  Auszug  aus  diesen  Memoires  tindet.  Von  dem 
Verfasser  derselben  sind  mir  zwey,  Andre  le  Fevre  und  Grosiey,  Advocaten  zu  Troyes^ 
bekannt  geworden ;  welche  der  beruhmte  Ilerr  F  o  r  m  e  y  in  der  von  ihm  vermehrt  und 
verbessert  herausgegebenen  Schrift :  La  France  litteraire.  ou  Dictionnaire 
des  auteurs  Frangois  vivans.  A  Berlin.  1757,  80.  a.d.  177  und  188  S.  nennet. 
Yermuthlioh  ist  der  letztere  derselbe,  welcher  unter  dem  Nahmen  zweyer  Schweden  die 
Observations  de  deux  GcntilshommesSuedoissurritalie,  etsur 
les  Italiens.  1765.  12/iio  herausgebeben  hat,  deren  Yorfasser,  in  den  Greifsivaldischen 
netten  critischen  Nachrkhten  vom  1766x^«i  Jahre  im228ten  St.a.d.llS  S.Grosley  von  Troyes 
genannt  wird.  Uebrigens  errinerc  ich,  dasz  gegenwartige  sehr  curieuse  Abhandlung,  dessen 
XJebersetzung  hier  mit  einigen  neuen  Anmerkungen  geliefert  wird,  in  dem  2ten  B. 
gedaohter  Memoires  a.  d.  40  —  145  8.  stehe,  und  den  Titel  håbe :  Dissertation 
sur  rUaage  de  battre  sa  Maitresse,  auch  dasz  sie  aus  elgenen  Schriften 
vom  medicinischen  Gebrauch  der  Schlåge,  dahin  inbesondere  Georg  Gottl,  Richters 
Disser t.  de  medicina  piagos a,  Georg  Frank  von  Frankenan,  Disser t.  de 
alapis  8.  colaphis,  Sam,  Stryck  DIbr.  de  alapa  gehoren  und  aus  denen 
von  dem  Nutzen  der  Schlage  bey  Liebeswerken,  als:  Thorn,  Bartholins,^  Johann  Heinr, 
Meiboms  und  Heinr,  Meiboms  zutiaromengedruckten  Briefen  deusu  flagrorum  in 
re  medica  et  venere  a,  lumboruraque  et  renum  officio  (daher  schon 
der  heil.  Hieronymus  gesagt :  Diaboli  virtua  in  lumbis  est)  auch  Hieron.  Brnckners 
Abhandlung  de  divortio  propter  coitum  flagris  pro  11  o  en  n  dum,  in  Dessen 
Decision!  b.  mat  imonial.  im  243ten  Cap.  sehr  hatte  verroehret,  und  crliiutert 
werden  konnen. 


448 

Hofleaten,  als  hej  dem  FraaenEimmer  Bey&ll  gefanden  katte.  Daliero  trag 
sie  einem  darcb  sein  galantes  Wesen  soDøt  sclion  bekanntem  Mitgliede  der 
Akademie  aaf,  aus  den  Alterthumem  eine  Materie  hervor  za.  sachen,  die 
geschickt  sey,  un8  mit  dem  liebenswiirdigsten  Theile  unter  den  Mensehea 
wieder  aus  zu  sohnen.  Dieser  schlag  eine  Abhandlung  von  dem  Gebraaclie, 
seine  Geliebte  (Maitresse)  zu  schlagen,  Tor.  Sie  fanden  diesen  Vorseklag  nnrer- 
glcichlich  und  er  wnrde  von  der  Gesellschaft  einstimmig  genehmigt.  Ber 
Verfasser  hat  auch  in  der  bald  folgenden  Abhandlung  diesen  unsem  Endzweck 
auf  eine  ganz  ausnehmendc  Art  zu  erreichen  gewuszt ;  so  dasz  wir  zu  behaup- 
ten  uns  unterfangen,  dasz  er  durch  die  Art,  wie  Ton  ihm,  diese  Materie  aus- 
gefiihrct  worden,  dem  Stucke  selbst  einen  neuen  Werth  zugezogen.  Materiem 
superat   opus. 

I^es  passages  vises  par  van  Swieten  sont  les  suivants: 
C)? Id.  orr.  Dcswegcn   hat    Ovidiu$  dem  Frauenzimmer  schon  gerathen,  ihre  Liebhaber 

am.  lib.  6      ^u  kratzen  13),  besonders  wennsie  sich  einbilden,  schon  zu  seyn.  Aus  eben  dieser 
T.  e()5  Ursache   crfordert   Antonius,    in   einem   Gemålde,  welches  er  von  einer  voll- 

Au«on.ep.77.  jjommcnen   Gebietherin   seines   Herzens  machet,  unter  anderen  Eigenschaften 
auch   diese,   dasz  sie   verstehen  miisse,  Schlåge  zu  bekommen,  und  auch  ans- 
zutheilen  14),   und   dasz   wenn    sie  zuvor  fein  abgepriigelt  worden,  sie  sodann 
hingehe  und  ihren  Liebhaber  umarme.  Und  hierin  ist  auch  der  Grund  zu  su- 
Propert.         chen,   woher   es   gekommen,  dasz  Propertiut  in  die  Cjtnihia  so  sterblich  ver- 
li  b.  3.  el.  6.  \i^\yi   gewesen,  und  dasz  er  auszer  sie  sonst  keine  geliebet  16).    Sie  war  zwar 
lib.  4.  el.  8.  ^U 16)  und  gar  nicht  hubsch  17) :  allein  sie  schlug  ihn  18). 

Es  ist  Niemand,  sogar  die  Lacedåmonier  nicht  ausgeschlossen,  welche  dieser 
Wahrheit  nicht  empfunden  haben  sol  te.  Diese  bildeten  dahero  die  Liebesgottin 
mit  einer  Sturmhaube  auf  dem  Kopfe,  und  eine  Lanze  in  der  Hånd  ab  19),  um 
damit  auzuzeigen,  dasz  ihre  grosste  Annehmlichkeiten  in  denen  kåmpfen 
bestehen,  welche  sie  erreget. 

Les  chiffres  13 — 18  sont  les  renvois  de  notes  que,  pour  abréger,  nous 
ne  reproduisons  pas. 
P.  32—33.  Laciantz  erzehlet  uns  hievon  følgendes.  Zu  der  zeit,  als  die  Lacedåmonier 
Laet.  de  Meszina  belagert  gehabt  hatten,  wåren  die  Einwohner  dieser  Stadt  heimlich 
fals.  Kel.  c.  entwichen,  um  nach  Lacediimon  zu  gehen  und  solches  auszupliinderD,  als 
woselbst  sonst  Niemand  als  nur  die  Weiber  zuriickgeblieben  waren.  Diese 
vertheidigten  sich  heldenmiithig,  und  jagten  die  Einwohner  aus  Meszina  in 
die  Flucht.  Indessen  hatten  die  Lacedåmonier  sich  auch  auf  den  W^  gemachet 
um  Lacedåmon  zu  Hiilfe  zu  kommen.  Dieser  ihre  Weiber,  welche  nach  erfoch- 
tenem  Siege,  ihren  Mannern  entgegen  giengen,  wurden  gewahr,  dass  man 
Hie  flir  Feinde  hielte,  und  sich  dazu  anschickte,  mit  ihnen  ein  Treffen 
zu  wagen,  deshalb  sie  sich  ganz  nackend  auskleideten.  Hieran  erkannten 
ihre  Månner  sie  sogleich,  und  vergniigten  sich  mit  ihnen  in  der  ersten 
Hitze,  fio  bewafnet  sie  auch  waren,  ohne  dass  jemand  vorhero  erst 
untersuchte,  ob  er  mit  seiner,  oder  mit  eines  andern  seiner  Frauen  zu  thnn 
hatte ;     et     aspectu     in   libidinem     concitati,     siout    erant 


449 


K  lib.  1 
I. 


57-70. 


wi.1.4. 


armati  permisti  sdnt  atiquepromiscnetnecenimyacabat 
disccrnerc.  Dieserwegcn  ist  es  auch  gescbehcn,  sagt  dieser  Schrift- 
steller  ferner,  dasz  man,  zum  Andenken  die»er  That,  der  bewafneten. 
Liebesgottin  eine  Statue  aufgericbtet  babe.  Der  Muthmaszung  des  Lactantius, 
ist  zwar  sinnreicb ;  allein  die  Wabrbeit,  wie  icb  scbon  gesaget  babe,  bestebet 
darin,  dass  diese  bewafnete  Liebesgottin  ein  bloszcs  Sinnbild  war. 

Propertius  batte  hiebey  einen  sonderbabren  Einfall.  Er  bildete  sicb  ein, 
dass  es  ror  einen  Dich  ter  sicb  nicht  sobicke,  seine  Geliebte  zu  scblagen.  Wie 
meineydig  du  ancb  bist,  sagte  er  zu  Cynthia;  so  will  icb  dir  deine  kleider 
docb  nicbt  zerreissen :  Icb  will  in  meinem  Zorn  weder  deine  Tbiire  aufspren- 
gen,  noch  deinen  Haarputz  in  Unordnung  bringen,  und  meine  Finger  sollen 
dadarcb,  dass  icb  dicb  bart  anfasse,  dir  keine  blaue  Mable  macben.  Icb  iiber- 
lasse  dergleicben  Arten  von  Streit  denenjenigen,  deren  Haupt  mit  keinem 
Epheukrauze  gezieret  ist. 

Bej  dieser  so  scbon  en  Zårtlicbkeit  fehlte  es  glcicb  in  der  ersten  JNacbt,  da 
er  bey  seiner  Geliebten  scblief,  gar  wenig,  dass  er  sie  nicbt  gescblagen  båtte. 
Es  ist  wabr,  dass  sie  einen  ganz  sonderbabren  Eigcnsinn  gebabt.  Sie  batte 
anfanglicb  die  kleine  Lampe  ausloscben  wollon,  wclcbe  zur  Seiten  seines 
Bcttes  brannte,  und  um  sicb  biernåcbst  denen  Liebkosungen  ibres  Lieb- 
babers  zu  entzieben,  so  batte  sie  sicb  in  ibrem  langen  Sock  eingewickelt 
und  den  Eand  des  Bettes  eingenommen.  Proper Him  bat,  maulte,  und 
endigte  damit,  dass  er  sicb  entzurntøt  Wenn  ihr  es  nicbt  wisset,  sagte  er  zu 
Cjfnthia,  so  bin  icb  bereit,  es  eucb  zu  lebren,  dass  icb  bey  meinem  Vcrgniigen 
gerne  bell  sehen  mag.  VVerdet  ibr  nocb  darauf  bcsteben  wollen,  in  eurem 
Rock  zu  scblafen,  so  wird  dieser  die  Gewalt  mciner  Hiinde  empfinden ;  und 
wenn  ibr  micb  nocb  woiter  zum  Zorn  bringen  werdet,  so  werde  icb  eucb  in 
die  Umstånde  setzen,  dass  ihr  euer  Mutter  die  blaue  Mable  auf  euren  Armen 
werdet  zeigen  konnen. 

Wie  denn  auch  die  weiber  ibren  Månnern.  Indessen  findet  man  docb 
bey  den  Herodotm  eine  ganz  sonderbabre  Ausnabme.  Dies  sind  seine  Worte : 
Die  Volker,  welcbe  mit  denen  Maciern  grånzen,  sind  die  Gindamer,  Dieser 
ihre  Weiber  tragen,  wie  man  saget,  auf  ibren  Xleidern  so  viele  Riemen  von 
Leder,  als  oft  sie  mit  einer  Mannsperson  zu  thun  gebabt  baben,  und  dieje- 
nigen  Weiber,  welcbe  an  solcbe  zahl  andern  iiberlegen  sind,  werden  fiir  die 
allergeacbtesten  angesehen,  weil  sie  eine  grossere  Anzahl  Von  Liebbabern 
gebabt  baben. 

Wenn  man  die  Lederne  Riemen  bey  Seite  sctzt,  so  schicket  sicb  dieser 
Gebrauch  gewiss  fur  die  gesittesten  Jahrbunderte. 


P.  Pauli  M2iT\z.Q  -  As/ensis  etc. 
etc,  Psychologia,  sive  motuum 
animalium  et  reciprocorura  machi- 
nae  animalis  theoria  inedica  etc: 
Venet.  1764  in  4^ 


Theologi  legerunt  et  invene- 
runt  illum  scripsisse  utcapucinum 
omne  satis  stulto.  idem  et  ego  de 
medicis  rebus  iudico,  hine  tolerari 
poterit. 


450 


Le  P,  André  traité  sur  rhomme 
selon  les  differentes  merveilles, 
qui  le  composent:  Yverdon  en  2 
tomes  in  8^  1766. 


Utilis    et    profundae    scientiae 
liber  est. 


Avec  approbation  (sign.  Marchand)  et  Privilége  du  Roi.  Auteur:  Yves 
Maria  André.  (Quérard,  Superchéries  literaires)  Professeur  Royal  des 
Mathématiques,  de  TAcademie  Royale  des  Belles  Lettres  de  Caen. 

B.  R.  B.  Nn.  2302. 

Cet  ouvrage  est  forme  d'une  suite  de  „Discours",  par  exemple  sur  le 
corps  humain,  sur  Tårne,  sur  la  liberté,  sur  les  passions,  sur  les  sens,  sur 
la  raison,  sur  la  nature  des  idées,  etc. 

Les  „Discours"  sont  précédés  d'un  „Eloge  historique  du  R.  P.  André", 
dont  voici  le  commencement : 

Yves  André,  naquit  å  Ch&tcaalin,  petite  ville  de  la  Basse-Bretagne,  pres  de 
Quimper,  le  22  Mai  1675,  d'une  famille  honnéte  et  considerée.  Il  avoit  un 
oncle,  Avocat  du  Roi  au  Présidial  de  cette  dcrniere  ville.  Ce  fat-lå  qu'il  fit 
ses  premieres  etudes  d'humanités  et  de  pliilosophie,  aprés  lesquelles  Tamoiir 
de  la  retraite  et  le  gout  de  travail  Tattirérent  chez  les  Jésuites.  Il  y  fut  recu 
le  13  Decembro  1693.  Dés  ce  moment  il  se  regarda  comme  entiérement  con/Is- 
qué  a  Dieu  et  a  la  Religion,  C'étoicnt  ses  expressions;  et  cette  idée  si  juste 
de  l'état  rcligieax  formå  dans  lui  lo  plan,  et  consacra,  pour  ainsi-dire,  tons 
les  momcns  do  soixante-dix  ann(^es  d'une  vie  laborieuse. 


D.  Francesco  Alherli  educazione 
physica  e  morali  etc:  etc:  contra 
i  principi  del  signor  Rousseau  di 
genevra  1767.  8*^  tom:  i. 


Continet  ille  tomus  duopaites; 
Gontier  legit.  nil  mali  håbet; 
utilis  liber. 


Causa  efficiens  motus  Astrorum 
ex  principiis  pyrotechniae  naturalis 
etc:  derivata  a  quodam  specu- 
hitore  naturae.  gedani  1769.  8<^. 


Nugax  delirantis  philosophi 
libellus,  qui  motum  solis  ex 
montibus  igniyomis  solis  explicai 
ut  in  pyrobolis  rite  versatilis 
affixis  fit. 


Auteur:  Kylian  (Kyllian),  Jacob,  (Quérard,  Superch.  lit.) 


451 


Anaxagoras  von  occident  phy- 
sicalische  und  politische  Betrach- 
tungen  iiber  die  Erzeugung  der 
menschen  und  bevOlkerung  der 
Landen.    Smima  i)  etc:  1769,  8^. 


Utilis  Iiber  est,  multa  bona 
habens. 

47  vult  concubitum  raenstruarum 
tempore  optimum  esse,  hine  repu- 
g(n)at  scripturae. 

62  quaedam  in  favorem  polyga- 
miae  håbet,  sed  refutat. 

65    concubinatum   licitum    vult. 


1)  WeUer,  Fingirte  Dnickorte,  designe  „Breslau". 

Auteur:  Justi,  Johann,  Heinrich,  Gottlieb. 


P.  46—47 

Da  nach  dem  ersten  Uauptstuck  cin  Blatreicher  Zustand  der  Gebåhrmutter 
za  der  Fruchtbarkeit  nothwendig  erfordcrt  wird :  so  mass  man  schliessen,  dass 
die  monatliche  Aeinigung  der  Weiber  diejenigo  Zcit  scy,  in  wclcher  die 
Empfångniss  am  leichtesten  geschiehct.  In  der  That  scheinot  diese  Zeit  auch 
von  der  Natur  zam  Zcugungswerke  hauptsachlich  bestimmt  zu  seyn,  weil 
sio  dem  wciblichen  Gescblecht  zu  dieser  Zeit  mehr  Begierden  eingepflanzet 
hat  und  die  Erfabrung  lehret  aucb,  dasz  unmittelbar  nach  der  monatlicben 
Beinigung  die  meisten  Kinder  empfangen  werden. 

Wenn  dem  also  ist,  so  sollte  man  den  Abscbeu,  den  die  meisten  Månner 
zu  solcher  Zeit  vor  der  Beywobnung  ihrer  Weiber  haben,  auf  alle  Art  zu 
Tcrmeiden  sucben ;  und  eine  zum  Vortbeil  der  Bevolkerung  eingerichtete 
Beligion  konnte  dieses  am  besten  bowerk stel  1  igen,  wenn  sie  ein  Keligions- 
gesetz  daraus  macbte.  Indessen  fand  docb  in  der  jiidischen  Religion  geråde 
das  Gegentbeil  statt,  davon  die  Ursacben  vermutblicb  in  dem  heiszen  Climaj 
welcbes  die  Israeliten  bewohnten,  zu  sucben  sind ;  weil  wabrscbeinlicb  aus 
einem  solcben  Beyschlaf  Kranckheiten  an  den  Geburtsgliedern  zu  befiircbten 
waren,  den  man  in  dieser  Gegend  sebr  ausgesctzet  war,  und  wesbalb  die 
Bescbneidung  bey  den  Egyptiern,  Arabern  und  allen  andern  Volkem  dieses 
Erdstricbs  scbon  von  den  alleraltesten  Zeiten  her,  und  wabrscbeinlicb  lange 
vor  Abrahams  Zeiten  eingefiibret  worden  ist,  wenn  wir  ånders  dem  Herodotus 
glauben  diirfen,  der  in  dieser  8acbe  meines  Eracbtens  ein  ganz  unverdåcbtiger 
Zeuge  ist. 

P.  62.  Icb  håbe  oben  den  Grundsatz  angenommen,  dasz  das  Zeugungsvermogen 
der  Menschen  auf  alle  moglicbe  Art  genutzet  werden  muss,  wenn  sich  die 
Menschen  scbleunig  vermebren  sollen. 

Hieraus  scbeinet  nun  zu  folgen,  da<{z  eine  Staat,  dem  die  Bevolkerung  am 
Herzen  ligt,  die  Vielweiberey  erlauben  muszte.  So  bald  ein  Weib  schwanger 
i^t,  so  wird  aller  Beyschlaf  unniitze  angewendet,  und  der  månnlicbe  Saame  auf 
eine  liederlicbe  Weise  verscbiittet.  Icb  kann  mich  so  gar  nicht  iiberreden, 
dass   ein   Mann,   so   bald   sich   das   Kind   zu   regen   anfångt,  und  mitbin  die 


45« 

Schwangerschaft  unf^ezweifelt  ist,  seincm  Weibe  ohne  Siinde  ferner  beywohnen 
koDne.  Gott,  wclcher  die  unniitze  Vcrschiittuiig  des  månnliehen  Saamens  an 
dem  O  n  a  n  auf  eine  so  crschreckliche  Art  gestraf^  hat,  kann  gewiss  an 
solchcn  Beyschlaf  keinen  Gefallen  haben.  Man  hat  Beyspiele,  dasz  ein  einzi- 
ger  MaDQ  mit  einem  einzigen  Weibe,  zwolf,  funfzehn  bis  achtzehn  Kinder 
gezeaget  hat;  und  mit  zwey  Weibern  nach  einander  hat  ein  einziger  Mann 
noch  znweilen  vier  und  zwanzig  bis  dreyszig  Kinder  gezeuget.  Wenn  ein 
solcher  Ddann  daneben  noch  zwey  oder  drey  andere  Weiber  gehabt,  und  wåhrender 
Schwangerschaft  seines  Weibcs  seinen  Saamen  nicht  unnutze  verschiittet  hatte, 
so  wiirde  er  gewiss  hundert  Kinder  gezeuget  haben.  AUcin,  ohngeachtet  dieser 
starken  Grunde  glaube  ich  doch  nicht,  dasz  die  Vielweiberey  als  eine  allge 
meine  Regel  anzunehmen  und  einzuf  iihren  ist.  Hier  sind  noch  andere  Grunde, 
die  mir  w  ich  tiger  scheinen. 

P.  63.  Die  Erfahrung  lehret  wenigsten  in  Europa,  dasz  in  einem  ganzen  Lande 
Knaben  und  IMiigdlein,  ziemlich  in  gleicher  Anzahl  geboren  werden.  Nur  in 
Asien  verhålt  sich  dio  Sache  ånders. 

In  Bandam  werden  wohl  dreymal  mehr  Mågdlein  als  Knaben  gebohren,  und 
in  der  grossen  Tartarey  werden  zwey  bis  dreymal  mehr  Knaben  als  Mågdlein 
erzeuget.  In  einem  Lande  also,  wo  Knaben  und  Mågdlein  in  gleicher  Anzahl 
geboren  werden,  kann  die  Vielweiberey  nicht  statt  finden,  ohne  ein  vicl 
grosseres  Uebel  zu  verursachen. 

Wenn  die  Vornehmen  und  Eeichen  viele  Weiber  haben,  die  sie  allemal  zum 
Werkzeugen  ihrer  Pracht  machen,  und  nach  ihrem  Stande  und  Gutern  vcr- 
mehren  werden,  so  ist  dio  unausbleibliche  Folge,  dasz  viele  Arme  gar  kein 
Weib  erlangen  konnen,  und  sich  des  Heyrathens  ganzlich  begehen  mussen. 

Diese  also  wiirden  auf  die  argsten  Ausschweifungen  verfallen,  und  ihre  Saa- 
men auf  noch  viel  schandlichere  Art  verschiitten. 

P.  65.  Indessen  ist  es  eine  ganz  andere  Sache,  wenn  zwar  in  einem  Lande  Knaben 
und  Mågdlein  in  gleicher  Anzahl  geboren  werden ;  die  Mannspersonen  aber 
sich  durch  den  Krieg,  durch  die  Schiffarth,  durch  die  Auswanderung,  durcli 
die  Schwelgerey  und  andere  Ursachen  so  sehr  vermindern,  dasz  eine  grosse 
Menge  Weibspersonen,  uud  zuwcilen  der  dritte  Theil  unverheyrathet  bleibcn 
miissen.  Ein  solcher  Zustand,  der  durch  die  Zåhlung  der  Unterthanen  nach 
den  Jahren  ihres  Alters  und  nach  ihrem  ledigen  oder  verheyratheten  Stande 
leicht  zu  erforschen  ist,  kann  der  Bevolkerung  nicht  ånders  als  sehr  nacb- 
theilig  seyn ;  und  eine  weise  Regierung  hat  in  solchem  Falle  allerdings  Grund 
und  Ursache,  zwar  nicht  die  Vielweiberey,  sondern  den  beståndigen  Concu- 
binat  zu  erlauben. 


Einen  alten  husaren  obristen 
Artzney  miUcl  in  alle  krankheyd 
der  pferden,  Francf:  und  I^eipz. 
sine  anno,  8^^ 

Kayser.  VollstandBucherlexicon. 


Håbet  superstitiosa   23.  43.  63. 

71.  73. 
Stultus  liber. 

Damnatur. 


453 


Bewahrte  Arzney-Miiiel  flir  das 
rindvieh,     Schweine    etc:    in    8^. 
(ICarlsruhe  1777). 
Kayser. 


Periculosa  etnoxia  håbet  plura. 
Damnatur. 


Kurzer   Beytrag  zu   einen  ver- 
nunftigen   Erlernung  der  Wissen- 
schaf^en,     etc.    etc.     Langensalza 
1770,  8«. 
Kayser. 


Quandt  legit. 
Nil  mali  håbet. 


P.      Nicol.     Burkhaeusers :    I. 
theoria  corporis  naturalis,  principiis 
Boscmnchii    conformata   etc.    etc. 
Wirceburgi,  1770,  8^. 
Kayser. 


Est  liber  philosophicus  qui 
sententiam  Boscovich  tuetur.  tuto 
leg  i  potest. 


Zwey  vortreffliche  und  nochnie 
in  druck  gewesene  Chymische 
bucher.  i.  des  etc.  antonii  de 
abbatia  etc.  1759.  in  8^. 


Stultus  liber  sacris  abutitur  53, 
hine  damnatur. 

contemnitur  in  consessu. 


Auteur :    Antonius   de   Abbatia.  Tit. :  Drey  vortreffliche  und  noch  nie 

ira  Druck  gewesene  chymische  Blicher,  Hamburg,  1670,  8^. 

Kayser. 


Joan :  Samuel :  Carl  ichno- 
graphia  praxeos  clinicae  etc.  etc. 
budingae  1722.  8^. 


Facile  admittitur  non  multae 
frugis  liber.  Risi  dum  vidi  pag!  2 1 
in  febri  maligna  petechiali  aphtes 
nigras  ....  dum  tuto  velum  in 
ore  detinetur. 


Claudf     Chevalier    dissertation 
physico-medicale     etc.      a     Paris 
1758,  in  80. 
Quérard. 


Turpissimus  agyrta  et  qui 
nugacia  sua  arcana  venalia  offert 
publico. 

Damnatur. 


454 


Potest    tolerari    facile;  nil  mali 
håbet. 

Integrura  legi. 


Caracteres  des  Medecins  etc.i) 
d'apres  Penelope  de  feu  M.  de 
La  Mettrie.  Par  X  X  X  D.  en 
M.  etc.  2). 

A  Paris  3)  1760,  80.  ' 

Auctor  est  Limbourg4). 

1)  Ou  ridéo  de  oe  quMls  sont  oommunément  et  celle  de  ce  qu*ils  devroient  étre. 

2)  Admonere  voluimuB,  non  mordere;  prodesse,  non  laedere ;  consalere  moribus hominnm 
non  officere.     Erasm. 

3)  Aux  dopens  de  la  Compagnie« 

4)  Jean  Philippe  de  L.,  né  au  comniencement  du  ]8o  uiécle  dans  la  proTince  deLiége, 
mort  (.  Liége  vers  1768.  11  fut  promu  docteur  å  runiversit^  de  Leyde  sur  la  défense  d'ane 
thése  intitulée  ^I^iss*  sur  les  eaux  de  Spa".  Il  s'établit  k  Spa  et  y  publia  plusieun  écrits 
sur  les  eaux  de  cette  station  balnéalre. 

L'auteur  explique  comme  suit  dans  la  préface  pourquoi  il  a  écrit  ces 
„caractéres" : 

„Cct  ouTTage  (c.å..d. :  L'ouvrage  de  Penelope  par  Julien  Offraj  de  la  Mettrie), 
réduit  å  ce  qu'il  contient  de  plus  essentiel,  ne  donnant  que  Tidée  du  yice 
sans  designer  les  vicieux,  et  purifié  de  quelqaes  an  tres  défauts  trop  frappans, 
en  sera  sÅrement  plus  propre  å  parvenir  a  son  veritable  but,  qui  est  d'étre 
utile  au  genre  humain :  c'est  ce  que  jc  me  snis  propose  en  faisant  ces  carsc- 
téres,  qui  pour  la  plus  grande  partie,  ne  sont  que  Tabregé  de  Penelope,  dans 
lesquels  je  ne  me  suis  pas  toujours  assujeti  aux  pensées,  ni  au  style  de 
l'Auteur.  Plus  attentif  å  mon  objet  que  desireux  d'étre  exactement  plagiaire, 
je  me  suis  donné  la  liberté  de  changer,  de  retrancher,  d'ajouter  méme,  suirant 
mes  idées  et  å  proportion  de  mon  loisir,  dont  j'avoué  au  surplus  den'aToir 
pas  fait  grande  dépense  k  cette  occasion.'' 

Par  ses  manipulations  l'auteur  a  réussi  å  faire  qu'il  ne  reståt  guéresdu 
spirituel  écrit  de  la  Mettrie  qu'une  satyre  anodine  de  la  „Faculté"  å 
laquelle  van  Swieten  n'eut  pas  de  peine  å  accorder  son  approbation. 

Nous  en  donnerons  Téchantillon  suivant,  tiré  du  chapitre  X,  qui  traite 
de  rUiiliié  (U  la  Musique^  de  la  Sculpiure  et  de  la  Peinture: 

, graces   au   glorieux   Solano,   eet    Hippocrate   Espagnol,  on  a  fait 

des  découvertes  sur  le  pouls,  qui  serviront  å  rendre  le  Médecin  plus  habile 
charlatan ;  lorsque  le  pouls  bat  deux  fois  de  suite,  qu'il  fait  t€u:,  tac,  ou  poor 
parler,  comme  il  convient  å  un  Musicien,  ut,  ut,  nos  Anciens  l'ont  nommé 
Dicrote ;  un  autre  pouls  plus  fréquent  et  plus  connu,  cVst  Tintermittent ; 
il  est  egal  ou  inégal.  Un  pouls  nouveau,  récemment  découvert  par  Solano, 
c'est  celui  qu'il  nomme  inciduus,  qu'on  nommeroit  mieux  ascendant ;  il  consiste 
en   2,   3,  4   tons   qui    se    suivent,  en  montant  peut  étre  jusqu'å  Vociave,  tons 


455 


par  degrés  Tun  sar  Tautre,  ensorte  que  le  socond  ton  est  plus  haué  que  le 
premier,  le  troisiéme  plus  que  le  deuxiéme,  etc.;  ainsi  des  autres,  ou  le  poals 
monte,  comme  les  notet  de  la  Musique ;  ut,  re,  mi,  fa,  sol,  etc,  en  donnent 
une  juste  idée;  le  dicrote  est  ut,  ut,  ou  mi,  mi;  rintermittent  représente  un 
tremblant,  une  pause,  ou  une  extase  musicale ;  mais  d'ordinaire  le  pouls  ne 
chante  que  des  airs  naturels,  sur  diverses  clés,  selon  le  tempéramment  et  la 
nation,  tant6t  vif,  leste,  alerte;  tantåt  mou,  lent;  uniforme,  ou  variable, 
quelquefois  vébément,  langoureux,  enfin  toujours  différent  suivant  les  circon- 
stances. 

Tel  est  le  Clavecin  du  pouls,  au  moyen  duquel  Solano  a  été  presque  De'ifié 
par  sa  Nation :  le  pouls  est-il  dicrote,  il  annonce  une  bémorrbagie  comme 
par  miracle;  la  dureté  et  la  renitence  des  batt^mens  d'un  c6té  Tassurent  que 
rhémorrbagie  se  sera  de  ce  c6té  lå;  le  pouls  ascendant,  présageoit  la  crise 
par  les  sueurs. 

Les  choses  sont  prises  plus  au  sérieux  dans  la  seconde  partie  de  eet 
opuscule;  elle  contient  une  sorte  de  morale  médicale,  ou  Ton  donne  aux 
gens  de  Tart  maint  conseil  digne  d'étre  pris  en  considération. 

„Dans  cette  Partie  il  s'agit  de  defaire  sérieusement  la  Toile,  quon  a  ourdie 
dans  la  Premiere". 

L'auteur  émet  sur  les  qualités  qui  doivent  distinguer  le  bon  médecin 
les  mémes  vues  que  celles  exprimées  plus  tard  par  Ringseis,  en  ces  termes : 

Quiconque  ne  se  connoit  pas  en  Phjsionomie  de  malade,  ou  de  maladie,  de 
mort,  OU  de  mourant;  quiconque  ne  peut  pas  prévoir  dans  un  grand  nombre 
de  cas  bien  marqués  les  événemens  sinistres,  ou  favorables,  en  un  mot,  qui 
n*a  point  de  genic,  s'entend  celui  de  l'art  (car  on  nait  médecin  aussi  bien 
que  poete)  est  mal  appellé  å  la  Médecine'\ 


Mr.  Cos/e  junior  observations 
pratiques  sur  les  maladies  vene- 
riennes,  a  Berlin  1760,  8^.  est 
editio  1769  aeque  spurca  vide 
pag.  146. 


Satis  immodeste  describit  mala 
venerea  sed  praeterea  pagina  91 
et  sequentibus  sodomiam  apertisse- 
me  describit^  binc 

damnatur. 


Bibliothéque  de  Tuniversité  de  Leyde  (B,  L.  B.)  624  G  30. 
Voici  le  titre  complet: 

Traité  de  la  Vérole  et  de  toutes  les  Maladies  vénériennes,  ou  Ton 
publie  les  moyens  de  guérir  tous  ceux  qui  en  sont  attaqués.  Par  Mr.  Coste, 
junior,  Chirurgien  ordinaire  de  sa  Majesté  le  Roi  de  Prusse,  et  Corres- 
pondant   de  TAcadémie  Royale  de  Cbirurgie  de  Paris. 


456 

Nouvelle  Edition  corrigée  et  beaucoup  augmentée,  å  Berlin,  1769,  chez 
George  Jacques  Decker,  Imprimeur  du  Roi. 

Dans  la  préface  Tauteur  dit  que  la  premiere  edition  „fut  imprimée  en 
1760,  par  un  homme  qui  ne  savait  pas  un  mot  de  francais;  il  s'y  trouva 
tant  de  fautes,  que  je  ne  croyais  pas  qu'on  put  jamais  l'entendre".  A  la 
page  146  de  Tédition  de  1769,  dont  parle  van  Swieten,  on  lit  se  qui  suit : 

Vingt-cinquiéme  observation. 

Un  coureur  fut  tenté  d'éprouver  la  difference  qu'il  y  avoit  entre  le  plaisir 
que  procure  la  jouissance  d'ane  fille  et  celni  que  Ton  gout«  avec  un  giton. 
Il  s'adressa  pour  son  coup  d'essai  å  un  joli  gar^on,  qui  avoit  déjå  serri  å 
beaucoup  d'autres.  Notre  novice  fut  bien  aurpris  quelques  jours  aprés  cette 
belle  expedition  de  se  voir  toute  Tétendue  du  prépuce  couverte  de  petits 
chancres  véroliques  qui  augmenterent  avec  une  rapidité  extraordinaire. 
Ayant  demandé  å  son  compagnon  ce  que  cela  signifioit,  on  se  moequa  de  lui, 
et  on  lui  dit  de  bassiner  ces  ulcéres  avec  de  Teau  et  de  l'eau  de  vie  parties 
égales,  OU  méme  avec  de  l'urine.  La  verge  bientåt  s'enflamma,  et  la  fiévrefut 
violente.  Ce  gar^on  honteux  de  sa  sottise,  rougit  cent  fois  en  avouant  å  son 
maitre  ce  dont  il  étoit  question;  et  Ton  me  chargea  de  le  guérir,  jamais 
vérole  ne  m'a  donné  plus  de  peine." 

Les  chapitres  26  et  27  traitent  aussi  de  cas  d'infection  syphilitique 
résultée  d'accouplements  contre  nature;  il  en  est  parlé  scientifiquement, 
si  bien  que  nous  som  mes  fort  étonnés  de  ce  que  van  Swieten  ait  placé 
eet  ouvrage  å  Tindex,  d'autant  plus  que  Coste,  comme  on  peut  le  voir 
å  la  page  149,  n'a  aucunement  negligé  de  stigmatiser  la  pédérastie. 

La  sagacité  qui  semble  étre  le  partage  des  gens  d'esprit,  a  bien  éclairé  les 
bommes  sur  les  moyens  de  se  procurer  les  commodités  de  la  vie,  elle  les 
a  guides  dans  le  raffinement  du  plaisir ;  mais  il  s^agissoit  de  lenr  suggerer 
aussi  les  moyens  de  débarasser  la  volupté  des  craintes  du  repentir,  surtout 
depuis  la  découverte  de  l'Amérique  nous  a  valu  les  trésors  et  la  vérole; 
et  c*est  ce  que  la  plus  recherchée  de  toutes  les  ruses  n'a  pas  encore  pu 
effectuer.  Depuis  la  fatale  époque  que  je  viens  de  citer,  les  bommes  ayant 
trouvé  que  le  commerce  des  femmes  les  exposoit  å  des  maladies  dangereases 
et  souvent  funestes  ils  ont  cru  pouvoir  se  procurer  des  plaisirs  sans  dangers 
et  ils  ont  cherché  å  éviter  le  mortel  poison  du  Vagin  des  femmes  vérolées, 
en  se  plongeant  dans  Tanus  de  ceux  qui  le  prétent  ou  le  louent;  mais  avec 
cette  confiance  ils  ont  donné  sur  un  écueil  plus  redontable  encore  que  celni 
qu'ils  vouloient  éviter. 

Il  est  possible  aussi  que  van  Swieten  ait  été  conduit  å  condammer  ce 
livre  par  un  passage  ou  la  HoUande  était  désignée  comme  un  pays  dont 
es   babitants   s*étaient  adonnés  largement  å  la  pédérastie.  Ce  n'était  pas 


457 

vrai   et  les  sentiments  patriotiques  de  van  Swieten  n'ont  pu  qu'étre  vive- 
ment  froissées. 

„La  destmction  de  Sodome  n'a  pas  empéché  que  depais  ce  terns  lå 
josqn'aajoard'hai,  toutes  les  nations  de  la  terre  n'ayent  eu  des  sujets  lirrés 
aa  sale  amusement  dont  je  parle  ici.  L'Italie  qui  depuis  la  raine  de  Tempire 
romain  a  tant  changé  de  face  å  toos  égards,  n'a  cependant  jamais  pu  se 
de£aire  de  Tamoar  des  gitons.  L'ordonnance  toate  recente  que  le  Boi  de 
Naples  vient  d'exposer  aux  yeax  de  TEurope,  dans  laquelle  il  dit  queTamoar 
anti-physiqae,  devenu  presque  universel  dans  'ses  etats,-  doit  étre  puni  de 
mort,  est  une  preuve  que  les  habitndes  qui  tiennent  å  la  nature  du  climat, 
ne  se  perdent  que  tres  rarement;  il  n*en  est  pas  de  méme  quand  elles  ne  sont 
quo  de  fantaisie,  elles  ne  tiennent  pas  longtems  contre  la  répugnance  du 
terrein  qui  n'est  pas  popre  a  les  favoriser:  la  Hollande  nous  en  foumit  un 
ezemple  frappant.  Il  y  a  30  ans  que  ce  petit  etat  marécageux  et  malsain, 
manqua  d^étre  boulversé  par  Topiniåtreté  de  ses  habitans,  qui  pour  la  plus 
part  s*étoient  livres  å  Tamonr  anti-physique ;  magistrats,  négooians,  sénatenrs, 
soldats,  matelots,  ecclésiastiques,  artisans,  tous  étoient  devenu  Sodomites; 
c*étoit  une  fureur.  Les  bourreanx  en  exécutérent  un  grand  nombre  en  place 
public,  et  cela  mit  un  frein  å  ce  désordre.  Il  y  a  douze  ans  qu^un  acte  du 
parlement  de  Londres  fut  passé  pour  désormais  condamner  aux  galéres 
quioonqne  seroit  convaincn  de  Sodomie. 


Algemeiner  etc.  haus  und  Reise 
CaUnder  etc.  von  uranophilo  etc. 
Berlin  1733  8^. 

B.  R.  B.  Oz  3243. 


Superstitiosa      27.      218.     235. 
chiromantie  394. 

Damnatur. 


Allgemeiner,  sehr  Curieuser  und  immerwåhrender  HautZ'  und  Reise' 
CaUnder,  oder  Oeconomisch-  und  einem  jeden  niitzliches  Hauez-  und  Sand- 
Buck,  worinnen  gehandelt  wird 

I.  Von  denen  Calender-sachen,  Planeten,  derselben  Aspecten,  Gewittern 
und  andern  Influentien,  wie  auch 

II.  Von  den  Monaths-Tabellen,  welche  zeigen,  was  in  jeden  Monat  so  wohl 
beym  Caiender  als  Hauswesen,  das  gantze  Jahr  hindurch  zu  observiren, 
und  von  den  alten  und  neuen  angemercket  worden :  bey  welchen 

III.  Noch  allerhand niitziiche und nothige  Materien  so zur  Oeconomie 
gehoren,  zu  befinden,  auch  wie  man  einen  Caiender  niitzlich  gebranchen  soU, 
angewiesen  wird. 

Heraus  gegeben  von 
Uranophilo. 
Voritzt  aufs  neue  iibersehen,  verbessert,  und  mit  dem 

IV.  Theile,  worinnen  allerhand  theils  curieuse,  theils  hochst  niitzUohe 
Materien  enthalten,  vermehret  durch 

1906.  31 


45« 

I%arsandøm. 

Berlin,  1733.  Za  fiDdcn  hej  Ambrosius  Haade. 
p.  27.  In  Erwehlung  des  Schropffens  und  Aderlassens  hat  man,  auf  die  gen  e- 
r a  1  i a  zu  sehen :  Auf  des  Menschen  Alter,  Complexion,  Jahrs-zeit,  und ob  ein 
schoner  heller  Tag  sey :  Es  wåre  dann  periculum  in  mora,  da  es  heis- 
set :  Noth  hat  kein  Geboth.  2.  Betrachtet  man  des  Monds  Configuration 
mit  der  0.  Und  zwar  fiir  junge  Leute  gut  Aderlassen,  wenn  der  ^  im  Zuneh 
men ;  fur  alte  aber,  wenn  er  im  Abnehmen  sich  befindet.  3.  ist  zu  c  o  n  s  i- 
der  ir  en  das  Zeichen,  darinn  der  ^  seinen  Lauff  hat,  ratione  com- 
plezionis  des  Menschen  :  denn  die  Sanguinischen  konnen zur  Aderlassen, 
der  2)  sey  gleich  im  welchem  Zeiehen  er  woUe ;  aber  die  c  h  o  1  e  r  i  c  i  sollen 
lassen,  wenn  der  J)  ist  im  agmJC.  Fiir  die  Phlegmaticos  sind  diese 
beyde  gut.  <Y*  und  ^ ;  und  denen  Melancholicis  sind  diese  bejde 
dienlich :  ^  und  xz*  Wenn  nur  |^  oder  J  zur  Zeit  des  Aderlassens  nicht 
darinnen  sind :  weil  man  4.  allemahl  dahin  zu  sehen  hat,  dass  der  ^  Ton  den 
bosen  Planeten  ]^  und  ^j*  nicht  verletzet,  sondern  von  dem  giitigen  f^^  und 
^  Boulagiret  werde ;  die  iibrigen  S  i  g  n  a  ^uQ  im  und  ^  sind  dem 
Aderlassen  hinderlich  und  schådlich.  5.  Absonderlich  hat  man  sich  aach  in 
acht  zu  nehmen,  dass  zur  Zeit  des  Aderlassens  der  ^  nicht  in  den  jenigen 
Zeiehen  sey,  so  das  Glied  beherrschet,  daran  man  Aderlassen  will.  Was  aber 
ein  jedes  zeiehen  fUr  Glieder  beherrsche,  ist  aus  folgenden  zu  ersehen : 

10.  V*  hat  innen  das  Haupt,  ^  den  Halsz  und  !Nacken,  U  die  Schultern 
Armen,  und  Hånde,  g^  die  Brust,  Q  den  Kiieken  und  Seiten,  tip  den  Baueh 
^  die  Lenden  und  Nabel,  ttt  ^^^  Schmehrbauch,  Scham  und  Hintem, 
^  die  HiifFten,  Uinterbacken  und  Schenckel,  JJ  die  Eniescheiben  und  'Knie, 
xz    die    Beine,  Schienbeine  und  Waden,  ^  die  Fersen  und  Fusse. 

p.  218.    Frognosticon  aus  dem  Lauff  der  Sonnen  und  des  Monds. 

3  Wenn  die  Sonne  im  Stier  ist,  nemlich  zwischen  den  20.  A  p  r  i  1  i  s  und  21. 
M  a  i  i,  so  wird  der  Gebohrne  venerisch,  halt  viel  auf  Traume,  Galanterie, 
M  u  8  i  c,  Spiel,  Lust  und  Uofflichkeit,  courtoisiret,  tantzet  und  reiaet 
gerne.  Seine  Kranekheiten  sind  am  Halse,  als  die  Bråune  und  Geschwulst  an 
den  Mandeln,  Mund-Fåule,  Zahn-schmertzen,  und  Abfallen  des  Zåpffleins. 
Wer  zwischen  den  8.  und  16.  Maji  gebohren  ist,  der  bekommt  Jus  vitae  et 
necis  iiber  andere.  Er  hat  sich  aber  fiir  Wunden  am  Kopffe,  oder  Haupt- 
Kranekheiten,  oder  wenigstens  Kopff-schmertzen  zu  huten.  Wer  von  12.  bis 
18.  Maji  gebohren  wird,  der  hat  grossen  Anstosz  an  den  Augen  zu 
befiirchten. 

p.  225.    XXI.  Traum-Biichlein. 

3.  Aepffel,  so  gut  sind,  essen,  praesagiret  gut  Gliick,  sonderlich  zu 
heyrathen ;  sind  sio  herbf^  oder  unreiff,  so  denten  sie  auf  Zwang  und 
Traurigkeit. 

8.  Bart  haben,  so  breit  ist,  praesagiret  Starcke;  So  er  lang  ist,  Gewalt 
und  riihmliche  Thaten:  Einer  Wittwen,  dass  sie  heyrathen  werde:  Einem 
Eheweibe,  dass  ihr  Mann  sterben  mochte. 


459 


p.  393,  394,  395. 

14.  Satz. 

Von  der  Chiromantie   und  Physiognomie. 

Die  Chiromantie  ist  eine  Wisschenschafft  aus  den  Linien  und  Bergen 
der  Hånde  von  eines  Menschen  Gesundheit  und  Kranckheit,  Leben  und  Tod, 
Glilck  und  Ungluck  muthmaszlich  ein  Urtheil  zu  fallen.  Ob  solche  Wissen- 
schafft,  Grund  håbe,  oder  nicht,  will  ich  voritzt  nicht  untersuchen.  Mann 
musz  aber  zuforderst  die  Linien  und  Berge  der  Hånd  kennen  lernen,  woman 
daraus  von  obgedachten  dingen  ein  Urtheil  fiillen  will.  Dazu  wird  folgende 
Figur  dienen,  welche  man  sich  wohl  bekannt  machen  muss. 

Die  Linie,  welche  mit  1)  bezeichnet  ist,  heisset  die  Lebens-  oder  Hert- 
zens-Linie. 

2)  Ist  die' Naturalis  oder  Haupt-Linie. 

3)  Die  Tisch-  Linie. 

4)  Die  Magen-  Lungen-  und  Leber-  Linie. 

5)  Saturnina  o<j^r  Glucks-Linie. 

6)  Die  Milch-Strassé. 

7)  Cingulum  Veneris,  der  Liebes-Giirtel. 

8)  Die  £hren-Linie. 

9)  Die  Heyraths-Linie. 

10)  Heisset  Hascetta. 

11)  Heisset  Restrictae. 

12)  Linia  Martis  oder  Soror  vitalis. 

a)  Ist  der  V  e  n  u  s-Berg. 

b)  Ist  der  Berg  Jupiters. 

c)  Der  Berg  Saturni. 

d)  Der  Sonnen-Betg. 

e)  Der  Berg  Mercurii. 
g)  Der  Berg  des  Monds. 

fff)  Der  Berg  oder  Cavea   Martis. 

hh)  Heisset  der  Tisch. 
kkk)  Ist  der  Triangel, 
mm)  Werdea  Bami  profectionis  genant. 

Suit     une    description    détaillée    des   lignes    et    des    propriétés  qui   s*y 
rapportent;  par  exemple: 

Von  dem  Berge  oder  Cavea  Martis. 

Wenn  diese  Cavea  Martis  rein  ist.  und  keine  bose  Zeichen  hat,  bedeutet 
es  Gliick  im^Eriege.  wie  auch  inStudio   Politico   und   M  e  d  i  o  o. 


M.  d.  Cheseaux  discours  philo- 
sophique  sur  la  physique  et 
Thistoire  naturelle  a  Paris  1762, 
8®.  vidi  et  edit.  german.  augspurg 
1762. 

Auteur:  Cheseaux,  I.  B. 

Quérard. 


Bonus  liber  qui  legi  meretur. 


31« 


460 


Le  Conservateur  de  la  santé, 
etc.  par  monsr.  le  Begue  de  Presle 
a  la  haye,  et  sé  trouve  a  Paris 
1763,  80. 

Quérard. 

B.  R.  B.  li  942. 


Utilis  liber.  håbet  aestimati- 
onem  publicam.  a  pagina  310  ad 
335  de  poUutionibus  et  venere 
sanitati  saepe  noxiis  agit  ubi  forte 
maiorem    cautelam   desiderassem. 


Le    Conservateur   de   la  Santé  ou  Avis  sur  les  dangers  qu'il  iniporte 
å  chacun  d'éviter,  pour  se  conserver  en  bonne  santé  et  prolonger  sa  vie. 
Par  M.  le  Begue  de  Presle^  Docteur-Regent  de  la  Faculté  de  Médecine 
de  Paris,  et  censeur  Royal. 

Medicina  fuit,  res  scire  nocentes, 
Quo  sibi  mortales  å  re  laedente  caverent. 
Yverdon,.  MDGCLXIIL  Hebenstreit. 

Voici.le  texte  de  Tapprobation: 

Approbation  de  M.  do  J  u  s  s  i  e  a.  D  o  c  t  e  u  r-B  egent  de  la 
R^  culté  de  Médecine  de  Paris,  Demonstratenr  des 
B^l  antes  au  Jardin-  du  Bo  i,  et  Membre  des  Academies 
d%s   Sciences   de   Paris,    Londres,    etc. 

J'ai  lu,  par  ordre  de  Monseignenr  le  Chancelier,  nn  Manuscrit  intitalé,  le 
Conservateur  de  la  Santé,  o  11  Avis  sur  les  Dangers,  etc. 
TAuténr  expose  en  détail  et  avec  beauconp  de  soin,  les  differentes  causes  qui 
pen  vent  alterer  la  Santé :  il  enseigne  en  méme- terns  les  moyens  de  se  garantir 
de  ces  canses,  les  effets  qu'elles  produisent  et  comment  il  fant  y  remedier 
eet  ouvrage  m'a^pam  interessant,  et  je  juge  qu'il  merite  d'étre  imprimé. 
A  Paris,  ce  28  Septembre  1762.   De   Jussien. 

Les  passages  vises  par  van  Swieten  sont  les  suivants: 

Dangers  des  plaisirs  de  Tamour.- 
Dangers  des  mariages  ou  les  époux  sont  trop  jeunes. 

Dangers   de   marier   ensemble   des   personnes  dont  les  åges  sont  dispropor- 
tionnés. 
Dangers  de  Tacte  vénérien  pour  les  gens  åges. 
Dangers  de  l'acte  vénérien,  relatifs  au  moment  de  Tacte. 
Dangers  de  la  Manstupration. 
Dangers  de  la  manstnpr.  pour  les  femmes. 
Dangers  des  pollutions  nocturnes. 


La  matiére  de  ces  chapitres  y  est  traitée  fort  délicatement. 


461 


Begue  de  Presle,  Achille,  Guillame  de,  né  å  Pithiviers  pres  d'Orléans 
fut  promu  docteur  en  1760  å  Paris  et  mourut  dans  cette  ville  en  1807. 
Outre  son  eubiotique  il  a  écrit  plusieurs  ouvrages  de  science  populaire. 


Clavicula  hermeticae  scientiae 
ab  hyperboreo  quodam  horis  sub- 
secivis  calamo  consignata  1732. 
Marpurgi  1746  in  4°. 

Ftinftes  und  sechtes  hundert 
neuer  Chymischer  versuche  und 
Erfahrungen  ctc.  von  D.  M, 
Leipzig  1767,  8<>.  (priores  non  vidi). 

Il  Caffé  Tedesco  sine  titulo  in 
4^  håbet  pag.  624  vidi  et  edit. 
german.  in  8^.  1769. 


Der  Caffetist^  cin  lobgedichte 
auf  dem  Caffé  etc.  1768,  in  4O. 

Gesammelte  nachrichten  von 
ComeUn  francf.  und  Leipz.  1744, 
in  80. 

Die  Wunder  gottes  in  der  natur 
und  erscheinung  der  Cometen  oder 
etc.  francf.  und  Leipzig,   1744,  8^. 

Kayser. 

Michael  du  Crest  kleine  schriften 
von  den  Thermomelern  und 
Barometem  etc.  etc.  dritte  auf- 
lage  aus  dem  Franzdsische  i)  etc. 
augsburg  1770,  8<^. 


1)  Tråd.  p.  J.  Chr.  T  h  e  n  n. 

Bibi.  de  TUniv.  d'Utrecht.  Phys.  et  Chem.  Oct.  no.  391. 

Cours    d'histoire   naturelle,    ou     1      Admisi    facile   quia  ulilis  videtur, 
tableau    de  la  nature  etc.  a  Paris 
1770.  Sept  tomes,  8^. 

Auteurs:  Hennebert,  L  B.  Fr.  et  Beaurieu,    G.  G.  de. 
Quérard. 


20  paginarum  opusculum;  nil 
nisi  nugas  alchymisticas  continet, 
hine  contemnitiu-. 

Nil  mali  inveni,  quaedam  satis 
curiosa  sunt. 


Est  scriptum  periodicum  quod 
mihi  satis  bonum  videbatur,  sed 
quia  theologica  quaedam  håbet  ad 
illos  remisi. 

Opusculum  16  paginarum,  non 
sunt  tamen  paginae  numeratae; 
facile  potest  admitti. 

Nil  mali  håbet,  sed  cometarum 
motum  explicat. 

Contemtum  meretur  non  con- 
demnationem. 


Bonus  et  utilis  liber. 


462 


Percurri,  nil  mali  inveni. 


Johan  Daniel  Denso  fortgesezte 
beytrage  zur  naturkunde  etc.  7-12 
stuck  Berlin  1765  8^  (prioresnon 
vidi). 

Tit. :  Monatliche  Beytrflge,  etc.  12  part.,  1752- 1766 

B.  R.  B.  Le.  6590,  91. 


Håbet  aestimationem  publicam; 
nil  mali  continet. 


Lettre  de  M.  Deroml  DelisU 
a  mr.  Bertrand  sur  les  polypesde 
Teau  douce,  i)  A  Paris  1756, 8^.  2). 

1)  Contenant  ane  nouveUe  maniére  d*enYisager  les  manoeaYres,  U  génératioii  et  la 
nature  des  Polypes  d'eau  douce. 

2)  ÅTeo  approbation  (signée  Macquer). 

B.   C.  V.  26.  Z.  49. 


Dissertation  sur  un  nouyeau 
remede  antivenerien  vegetal  a 
Paris  1765,  80. 

Auteur:  Le  Velnos. 

Quérard. 

Dialo^ues  entre  le  Lord  Schaftes- 
bury  et  Locke  etc.  sur  l'education 
des  enfants  etc.  Yverdon  1766, 8^. 

B.  R.  B.  Nd  540.  (1765) 

Discours  sur  la  sensibilité  etc. 
a  Avignon  et  se  trouve  a  Paris 
1768,  80. 

Auteur:  Le  Riqué, 

Quérard. 

Von  dem  Erdcorptrn  der 
Planeten  und  des  gestirnten  him- 
mels Einwohner  etc.  etc.  1770,80. 
sine  nomine  auctoris  et  loci. 


Remedium  iactatur(?)  arcanum 
contra  luem. 


Quandt  legit. 
Nil  mali  invenit. 


Legi    totum,    Nil   mali   håbet; 
30  paginarum  opusculum. 


Quandt  legit. 

Pagina  6,  7, 94(?)  118, 121-126, 

137,  H3»  152-160- 

Remisi      ad      theologos      qui 
damnarunt. 

Damnatur. 


Mechanisme  de  PElectricité  et 
de  l'univers  par  M.  J.  C.  F.  de 
la  Perrierre,  chevalier,  seigneurde 
Roiffé,  a  Paris  1765,  2  tomes  80. 


Håbet  aestimationem  publicam. 
De  rebus  physicis  agit. 


463 


Auteur:    La    Perriére    de    Roiffé,   Jacques,    Charles,    Fran^oi 
B.  C.  V.  B.E.  5  R.  86. 


JOEdtication  philosophique  de 
la  jeunesse  etc.  i)  tom.  2.  (i  non 
vidi)  a  Amsterdam:  et  a  Paris 
1767,  in  12^ 

1)    OU  rart  de  rélever  dans  les  soiencds  hamaines. 
Auteur:  Fabbé  de  La  Mothe  Fénélon  (Quérard). 
B.  R.  B.  liTe.  846. 


Remisi  ad  metaphysicos. 


Percurri;  nil  mali  håbet. 


Non  inutilis  liber. 
Nil  mali  håbet. 


Joh.  Christ.  Polykarp  Erxlehen 
etc.  anfangsgrunden  der  natur- 
geschichte  etc.  gOttingen  und 
gotha  1768,  8^.  tom.  2. 

B.  C.  V.  (Ed.  1782)  44.  Mm.  37. 

D.  Johann  Peter  Eberhards  etc. 
versuch  eines  neuen  Entwurfs  der 
thiergeschichte  etc.  2)  Halle 
1768,  80. 

2)    Nebat  einem  Anhang  von  einigen  seltenen  und  noch  wenig  beschriebenen  Thieren. 

Kayser. 

B.  R.  B.  Lk.  4034. 

Il  s'agit  des  animaux  rares  suivants: 

Das  Halbkaningen  Tom  Kap.  (Cavia  Capensis).  Der  malabarische  gepanzerte 
Ameisenfresser  (Alnngu).  Das  Aethiopische  wilde  Scbwein  (Aper  aethiopicus). 
Das  Nashorn  mit  zwei  Hornern  auf  der  Nase.  Der  menscblicbe  Priapus  ans 
der  Nordsee  (priapus  bnmanus).  Der  Kraken  (Microcosmus.) 

Der  neue  Emil  oder  von  der 
erziehung  nach  bewåhrte  grund- 
såtzen.  a  teneris  etc.  Erlangen 
1768,  80. 

Kayser. 


Quandt  legit. 

Optima  håbet  educationis  prin- 
cipia  et  nil  mali. 


Experiences  physiques  et  chy- 
miques  sur  plusieurs  matieres 
relatives  au  commerce  et  aux  Arts. 
Ouvrage  de  mr.  Lewis,  traduit  par 
monsr.  de  Puisieux,  Paris  1768  in 
80.  trois  vol.  in  88. 


Pulcher  et  utilis  liber. 


464 


Avec   approbation   (signe:    Remond   de   Sainte-Albine)  et  privil^e  da 
Roi  (signe:  le  Begue). 
Quérard. 
B.  R.  B.:  Oo  5312. 


Erdcorpern  der  Planeten,  vide 
per  errorem  in  D. 


Nagello  i)  de  medici  rationali 
di  Zefirele  tomaso  Bovio  etc.  in 
Padova  1626,  V^. 


Remisi  ad  theologos  qui  dam- 
naverunt. 

.  Pag.  68,  69,  77,  124,  182,  183. 
Damnatur. 

Continet  iactantias  vani  cuius- 
dam  medici  Bovii  sed  cetenim 
nil  mali. 

Ex  sequente  tractatu  aperit 
quod  non  sit  medicus  sed  miles 
fuerit. 


1)    Contra 

B.  c.  V.  Ed.  Verona,  1601,  80.  »ep.  E.  45(3). 

B.  R.  B.  la  368. 


Fulminty  de  medici  putatitii 
rationali  di  Zefirielle  thomaso 
Bovio,  8^.  sine  titulo. 


Gratiolem,  flores  antimoniae    V 

+ 

cum  auro,  lathyri  radices  etc. 
laudat  omnes  reliquos  medicos 
spernit  iure,  operam  dederat 
dein  perigrinationibus,  pagina  123 
nugatur,  162  etiam  circum  astro- 
logiam. 


Est  liber  philosophicus  qui 
tantum  capita  scientiarum  enume- 
rat,  et  hine  inde  percurrendo  nil 
mali  inveni. 


B.  C.  V.  *  69.  E.  45. 
B.  R.  B.:  la  368.  4. 

Carl  FrUdrich  Fldgels  Ein- 
leitung  in  die  Erfindungskunst 
Breslau  und  Leipzig,  1760,  8°. 

R.  C.  V.  Sa.  21.  H.  25. 
B.  R.  B.  6171. 

Voici,    pour   donner   une   idée   de   l'esprit   dans  lequel  ce  livre  a  été 
écrit,  quelques  théses  tirées  du  paragraphe  2: 

Also  heiszt  Erfinden  im  weitlåuftigern  Verstande  etwas  nnbekantes  bekant 
machen. 
AIbo  heiszt  Erfinden  im  genauerm    Verstfrnde  (i^us  etwus  bekannteø  etwas 


465 


aobekanntes  herleiten.  Es  hebxt  also  Brfiaden  in  noch  geDaoerm  Ventande, 
wenn  man  aus  einer  bekanten  Saohe  etwas  unbekantes  aus  eignen  Kraften  defl 
Nachdenkens  herleitet. 

Es  heiszt  also  im  genansten  Vers  tande  etwas  erfinden,  wenn  man  der  erste 
ist,  der  etwas  unbekantes  bekant  macht. 

§  4.  Es  sind  in  dem  Begriffe  des  Erfindes,  welcher  (§  2)  entwickelt  worden, 
4  Merkmale  enthalten: 

1)  Das  Unbekante   das  man  erfindet. 

2)  Das  Bekante,  dareh  Hiilfe  deszen  man  etwas  erfindet. 

3)  Die  Herleitang  des  Bekanten  ans  dem  Unbekanten. 

4)  Das  man  ans  eignen  Bemiihungen  erfindet. 

La  thése  qui  suit  nous  fait  connaltre  le  jugement  que  Tauteur  portait 
sur  Spinosa: 

4)  Das  Unbekante,  was  man  erfindet,  kan  entweder  eine  Warheit  oder  eine 
Unwarheit  sejn. 

Daher  entstehen  die  Systeme  der  Irtiimer.  Spinoza,  dem  so  manche  neaere 
Freigeister  trozzig  naehbeten,  ist  ein  Muster  davon. 

Er  erfand  Dinge  aus  falschen  Vordersatzen,  oder  aus  waren  Vordersatzen 
schlosz  er  nach  einer  Logik,  welche  die  Freigeister  aus  eigner  Willkilr  unter 
sieh  eingefiihrt  haben,  die  aber  ein  Ton  Vorurteilen  gereinigter  Yerstand 
niemals  vor  die  natiirliche  ansehen  wird. 

Tacbygraphie. 

Die  Zeichen  der  Tacbygraphie  heiszen  biszweilen  Noten,  Abbreviaturen,  aueh 
Siglae.  Diese  Kunst  war  bei  den  Romem  sehr  hoch  kommen,  man  konte  so 
geschwind  nachschreiben,  als  vor  Gcrichte  geredet  wurde.  Daher  hatten  sie 
Aetuarios,  welohe  offentliche  Acten  in  dergleichen  Zeichen  schrieben;  welche 
von  diesen  Noten  Notarii  oder  auch  Exceptores  genent  wurden. 

Bei  den  Gelehrten  hieszen  diese  Geschwiddschreiber  Secretarii.  Diejenigen 
aber,  die  diese  kurzen  Zeichen  in  gewonliche  Worter  abschrieben,  hieszen 
liibrarii  und  Antiquarii.  Diese  Zeichen  werden  auch  Tironianae  genent,  von 
dem  Freigelasznen  des  Cicero,  dem  Tiro.  Sie  sollen  sich  uber  fiinf  tausend 
erstreckt  haben. 


I.  V.  Gerding  med.  D.  etc. 
tinctura  particularis  oder  chijl 
verbesserende  tinctur  etc.  1761, 
sine  loco.  i) 

1)    Konigsberg.  Kayur. 

Eines  kleines^^ji^m/i^^iVx-cabinet 
flir  den,  der  sein  eigner  medicus 
seyn  will  ,etc.  francf.  und  Leipz. 
1762,  in  8<>. 


Agyrta  est  qui  suas  nugas  pretio 
vendere   cupit   vide  paginam  34. 
Damnatur. 


Pagina      10     periculosum    pro 

remedium;  20,  superstitiosa 

cum   in    reliquis  nugatur  tantum ; 
hine    contemnitur  non  damnatur. 


"1 


466 


Zufållige  naturgemåse  gedanken 
von  der  gewissheyt  der  edle  chy- 
und  alchemie  etc.  rosenkreutzers 
orden  etc.  Wolffenbuttel  1762,  8^. 

Kayser. 


Legi ;  30  paginarum  opusculum 
nil  iitilis  håbet. 


Zufållige  naturgemåse  gedanken 
von  der  gewissheyt  deredlen  chy- 
und  alchymie  etc.  etc.  Wolffen- 
buttel 1762,  8<>. 

Kayser. 


30    paginarum    libellus,    alchy- 
misticae  nugae  merae. 


I.  D.  Grauens  heterodoxe  satze  Nil    mali   håbet   sed    vix    quid 

aus  der   artzneygelertheyt.    Erstes  utilis;    vult  contradjcere  omnibus, 

stuk  francf.  und  Leipz.  1763,  8®.  i) 

—  Abhandlungen  von  den  wund- 
raitteln  uberhaupt.  Lemgo  1763 
in  80. 

—  Von  derErweichendemittelen.2) 

1)  Auteur:  Grau,  Johann,  Daniel. 

2)  Lemgo,  1765.  80. 

Kayser. 

B.  R.  B.  Im  7160. 

Johann  David  Grauens,  der  weltweisheid  und  arzneygelahrheit  Doctors 
aaf  der  hoben  Schule  za  G^ttingen.  Abhandluhg  von  den  Erwcichmitteln 
zam  Gebrauche  der  Aerzte  und  Heilårzte  Tcrfasset  und  mit  einer  Vorrede 
Yon  der  Nothwendigkeit  und  Niitzlichkoit  der  philosophischen  Erkentnisze 
in  der  Arzneygelahrheit  begleitet. 

Lemgo,  in  der  Meyerschen  Buchbandlnng  1765. 

Application  des  doctrines  iatromathématiquies  å  l'art  de  guérir. 


Georg  Jacob  Gladhach  i)  be- 
schreibung  von  den  kranckheiten 
die  von  einer  kleidung  entspringen 
etc.  2)  francf.  am  mayn   1763,  8^ 

1)  Welohe  vor  der  kalte  nicht  genugsam  bewahret. 

2)  Ord.  pract.  zu  Franckfurt. 

B.  C.  V.  ♦  70  K.  409. 
B.  R.  B.  la  371. 


lam  in  latina  lingua  editus  fuit 
ille  libellus;  nil  mali  håbet. 


467 


L'inverse  de  ce  que  préchent  les  NaiurdrzU  actuels.  L'air  froid  cause 
un  grand  nombre  de  maladies.  Il  euléve  au  corps  de  la  chaleur  (des 
parcelles  de  feu),  épaissit  le  sang  et  produit  des  engorgements  et  des 
obstructions.  De  lå  ressort  la  conclusion  qu'il  faut  porter  des  vétements 
chauds. 


Sammlung  von  mehr  als  acht- 
hundert  theils  poetischen,  theils 
scherzhaften  Gesundheiten  etc. 
kiel  1763,  8«. 

Poétische  GesutidheiUn  zum  er- 
laubten  gebrauch  des  weins  i)  8^. 
1761. 

1)  Narnberg,  1761,  80. 

Kayser. 

B.  R.  B.  Yl  5343  (Francfort  1 758). 


Pag.  6.  7.  8.  19.  20.  24^  26.  28. 
30.  38.  39.  42.  46.  50.  91. 

Damnatur. 


Pag.  9.  10.  II.  13.  14.20.28.32. 

33-  42. 

Damnatur. 


P.  9.  Trink  Wein  und  erwirb, 

8aaf  Wasser  und  verdirb. 
Besser  Wein  getrnnken  und  erworben, 
Als  Wasser  gesoffen  und  verdorben. 

Ach,  wårest  du,  mein  Schatz,  das  Glas  und  ich  der  Wein, 
So  wiirdest  du  um  micb,  ich  aber  in  dir  seyn. 

P.  20.       Auf   unserer   Mutter   Wunsch,  und  unserer  Vatter  Bitte, 
Was  Adam  gerne  that,  und  Éra  willig  litte. 

P.  28.  Der  Baum,  der  alle  Monat  bluht, 

Und  den  man  nie  genug  besieht. 


Neue  ^^undheiten  bei  dem 
voUen  glase  1764,  8^ 

Gedanken  einesHypochondristen 
1765,  80.2). 
2)  Chemnitz.  1766. 

Kayser. 

Glossarium  melitturgicum  oder 
bienen-worterbuch  etc.  Bremen 
1765,  80. 

B.  R.  B.  Ox  1 1 600. 


Pag.  16.  17.  26. 


Satyra      55 
inelegans. 


Damnatur, 
paginarum      non 


Nil  mali  håbet. 


468 


Joh.  gotl.  GUditsch  vermischte 
Physic.-botan.-oeconom.  abhand. 
erster  theil.  Halle  1765,  8«. 

3  tom.  1767. 

iJ.  C.  V.  *  44.  K.  4. 

B.  R.  B.  Lf.  16390. 


Utilis  liber  est. 


Primum  tomum  iam  admissum 
ei-se  credo.  Agit  de  cultura  fiorum 
hiemali  tempore  et  nil  mali  håbet. 


Joh.  August  Grotian  etc.  Phy- 
sicalischer  Winterbelustigungen  i) 
2ter  theil  etc.  Nordhausen  1766, 
8«.  a). 

1)  Mit  Hyacinten,  JonquiUen,  Tazxeten,  Tulipanen,  Nelken  und  Levkojen,  etc. 
B.  R.  B.  Ow.  26240. 

Kayser. 

2)  2  Aaflage. 


Samlung  von  gtsundheiien  zum 
unschuldigen   gebrauch   und  Zeit- 
vertreib  gewidmet. 
francf.  und  Leipz.  1767,  8®. 

Kurze   nachricht   von    den  me- 

tallischen      Glassern     von  den 

vitrification  des  golds  in  .  .  .  etc. 
Leipzig  1767  in  8^. 

Ueber  åitgeschuhfe  der  mensch- 
heit,  Let  us,  since  etc.  i  und  2 
band  francf.  und  Leipzig  1764,  8^. 


Multa     legi,     reliqua    percurri; 
videntur  tolerari  facile  posse. 


Sunt       experimenta 
dubiae  fidei. 


chemica 


Quandt  legit. 

Solidum  opus  est.  Aprotestante 
scriptum;  durior  tamen  in  religi- 
onem  nostram. 

Tom.    I.    224  et  in  notis  325. 

Tom.    2.    158.    159.    160.  178. 
179.  180.  184.  185,  207.  211. 
Retineatur. 


Utilis      liber     est 
bibliotheca  retinui. 


quem     pro 


D.  Johann  gottlieb  GUditschs 
etc.  vermischte  nachrichten  aus 
der  artzneywissenschaft,  kråuter- 
lehre  und  oecon.  Leipz.  1768,  8®. 
erster  theil. 

B.     C.     V.     (mit    dem    Titel:    „Bemerkungen"   in   den    „Vermischten 
Abhandlungen"  enthalten.  Leipz.  1765- 176 7  8^.  3  Bd.)  *44.  K.  4. 


469 


Johan  David  Granens  etc.  ab- 
handlung  von  der  lebendigen  Kraft 
des  menschlichen  corpers,  i  theil, 
Lemgo  1768,  80. 

Kayser. 


Est   liber  physiologicus   in  quo 
nil  mali  suspicor. 


Jo.  Aug.  Phil.  Gesner  etc. 
sammlung  von  beobachtungen  aus 
der  arzneygelahrheyd.  Nordlingen 
1769  8<>.  tom  2  est  in  S.  samm- 
lung etc. 

B.  R.  B.  I  3358. 

Kayser. 


Nil  mali  håbet;  cicutae  quasdam 
fallacis  curas  håbet. 


Legi  partern  libri  satis  ingeniosi 
quem  pro.  bibliotheca  emi. 


Gehurge  abhandlung  von  der 
nrsprung  der,  und  die  darinnen 
befindlichen  Erzadem  etc.  etc. 
I^ipzig  1770,  8^ 

Auteur:  Delius,  Christoph,  Traugott  B.  C.  V.  26.  T.  87 
B.  R.  B.  Mq.  853. 


Le  Guide  du  Fermier,  ou  in- 
structions,  pour  elever,  nourriretc. 
les  bétes  a  comes  les  brébis  etc. 
traduit  de  TAnglois  i)  de  la  4e 
edit.  Paris  1770,  8®.  2  vol. 

])  Par  Jo«.  P.  FrmwM, 

Auteur:    Young,  Arthur.  B.  C.  V.  26.  W.  37. 


Bonus  et  utilis  liber  est. 


Bemardi  Grant  o.  s.  B.  Prae- 
lectiones  Encyclopedicae  in  physi- 
cam  experimentalem  et  historiam 
naturalem.  Erfordiae  1770,  8^. 


Non  adeo  perfectum  in  phy 
sica  opus  quo  multa  nieliora  dantur, 
adulatione  plenum;  tamen  tolcrari 
potesi. 

{Å  suivre) 


DIE  BEHANDLUNG 

KRANKER  UND  GEBAERENDER  FRAUEN 

IM  i6.  UND  17.  JAHRHUNDERT. 

NaCH     HaNDSCHRIFTEN     der     K6NIGL.     6FFTL.    BiBLIOTHEK    ZU    DrESDEN. 

Von  J.  JUHLING. 


{ForUetzung,) 

Die  WeibsPersonen  sein  hoch  Zue  lobeD,  so  In  solchem  fall  muDttcr 
vndt  behertz  sein,  mer  als  ander,  so  neben  Ir  stehen,  vndt  aufwartten, 
nit  erschreckhen,  noch  kleinrouetig  sein,  den  sy  wissen,  was  da  geschicht 
vndt  verrichtt  wirdt,  vndt  glauben  nach  der  leer  S.  Paulj,  das,  wan  auch 
Gott  der  Her,  mit  solchem  mittell,  alls  sich  bissweilen  Zuetregtt,  sy 
abforderen,  vndt  Iren  mundt  schliessen  wollt,  das  sy  Rechtt  vndt  Chmt- 
lich  verscheiden,  als  dan  die  wortte  lautten,  das  ein  weib,  souér(n)  sy 
den  glauben  hatt,  durch  kinder  gebern  kan  selig  werden.  Was  will  sich 
nuhn  Ein  schwanger  weib  Zeihen,  warumb  fiirchtet  sy  sich|  was  lest 
sy  Ir  grausen,  fur  dieser  speisse,  da  es  nit  ånders  sein  kan,  vndt  weill 
die  gantze  dreyfaltigkeit  selbs  gegenwerttig,  selbs  mitt  vndt  bey  diesem 
handell  ist,  vndt  wisse,  das  sy  In  Einen  seeligen  Standt  sey.  Es  gereiche 
Zum  leben  oder  Zum  todt,  Stirbtt  sy,  so  stirbtt  sy  dem  Hem,  bleibtt 
sy  lebendig,  vndt  Yemer  sy  kinder  gibtt,  Ye  mer,  Ehr  sy  fur  Gott,  vndt 
der   weltt    hatt  als  dan  mit  der  heiligen  schrifftt  genugsan  Zuebeweissen. 

Kan  auch  nit  vnderlassen  Zum  beschluss,  diss  mit  heran  Zue  setzen, 
das  In  Im  selber  lieblich  vndt  lustig  ist,  das  Ein  schwangere^  so  baldt 
sy  das  kindt  geborn,  ob  sy  schon  ein  Recht  besitzett,  oder  sunst  nit 
gewisen  wird,  dennoch  fiach  der  stim  des  kinds  erraihen  soli,  das  doch 
nit  Eilet  vndt  nit  viel  gehort  werden,  obs  ein  sun  oder  Etn  Tochter  sey^ 
So  baldt  die  fruchtt  Zur  welt  kumbt,  hab  man  vleisige  achtung  auf  die 
stime  des  kinds.  Gehet  der  kaal  siets  auf  ein  E,  so  ist  gewiss  tin 
Megdleiny  Gekett  aber  der  haal  auf  ein  A,  so  ist  gewiss  ein  sun.  Es 
ist  furwar  ein  besunder  geheimbnuss  In  solcher  stimb,  oder  schreyen,  dor 
In  ein  Yeglichs  kindt  sein  ankunft  seines  gleichen  geschlechts  beweynet, 
vndt  beschreyett,  dan  E  Eua,  A  Adam  bedeut.  Die  kinder  heben  an,  von 
Mutter  leibe,  solchen  Iren  Innerlichen  standt  Zue  beweynen,  das  sy  so 
nackendt   vndt  Elendt  Zue  dieser  Weltt  geborn  werden,  vndt  wieder  mit 


471 

Elendt  dauon  mussen.  Hetten  sich  vnsere  ersten  Eltern  gehorsamlich 
gehalten,  so  weren  wir  alle  noch  Im  Paradeyss,  vndt  hetten  diss  Elendts 
nitt  gedurfftt. 

Solchs  geheimbnuss,  vndt  solches  beschreyen  kan  ein  Mutter  nitt 
vergessen,  so  oft  sy  die  stim  Ires  kindts  hOrtt,  Oder  das  seugett  vndt 
Zuegleich  danebn  verwundern  muss,  wie  gott  der  her  so  wunderlich 
geordnett,  das  ein  Kind  durch  das  saugen,  mit  vndt  durch  die  milch 
seiner  Mutter  AfFecten,  art  vndt  natur  an  sich  neme,  vndt  derselben 
nachschlecht,  wie  es  auch  die  Erfarung  mit  sich  bringtt,  vndt  keinswegs, 
Zuuerweissen  stehett,  das  offt  mancher  frumen  Mutter  kindt,  durch 
vnreine,  vnkeusche  seugammen  abwendig  gemacht,  seiner  Naturlichen 
Mutter  Afifecten  vndt  EigenschafFt  vorlassen,  vndt  der  itz  seugenden  artt 
vndt  Natur  an  sich  nemen  muss.  Drumb  woll  auftzuesehen,  so  Ein  Mutter 
Ir  Eigen  kindt  nitt  seugen  kan,  das  sy  dennoch  mit  Einer  ttichtigen, 
frumen  Thugentsamen  seugamen  sich  vertrawen  soli.  Gott  verleihe  allen 
Schwangem,  Seugenden,  vndt  der  Fruchtt  sein  Gottliche  Gnad,  vndt 
gedeihen  Zue  Leib  vndt  Seel.  Amen.  fol.  2 — 12. 

Secundina^  das  ist^  die  AfuUr  Gehurtt  Zue  furdern. 

Nembt  Poley  ein  handtvoll,  vndt  siedt  das  Woll  In  Ein  mass  weins, 
trinckhtt  hieruon  baldt  nach  der  geburtt,  vndt  so  lang  bis  die  Ander 
geburtt  gehett. 

Nota.  Die  Hebammen  sollen  sich,  mit  furderung  diese  Ander  geburtt, 
keinswegs  saumen,  dan  es  ist  gefahr  dobey,  das  die  kindbetterin  entweder 
In  gefehrliche  kranckheitt  geretht,  Oder  so  die  Ander  geburtt  bleibtt,  so 
faults  auch,  die  Mutter  verschwillt,  vndt  sy  thuet  den  mundt  druber  Zue. 
Drumb  ist  hie  aufifsehens  von  notten. 

Was  Kindtbettere  sambi  der  Frucht  Retn  vndt  gesundl  behaitie. 

Die  Mutter  soli  offt  Fenchelwasser  trincken,  Oder  offt  Fenchel  essen, 
das  Reinigtt,  macht  gesundt,  vndt  Reinigtt  die  Milch,  dauon  das  Kindt 
sein  Vfenthaltung  hatt. 

Warttet  sich  die  Mutter  woll,  so  ist  die  Milch  ohn  mengell  vndt 
bleibtt  die  fruchtt  gesundt. 

Noia,  Es  ist  kein  Edlers  gewechss,  das  allen  glidern  des  gantzen 
menschen,  auch  schwangern  dienet,  als  Fenchel.  fol.  13. 

Weltliche  vndt  Bewertte  Artzney  fUr  schwangere. 

1.  Wie  die  Geburtt  Zue  furdern  vndt  an  M.  C.  G.  vnderthanen  x 
bewertt  worden. 

2.  Wie  die  ander  geburtt,  secundina  genannt  Zue  gewinnen. 

3.  Was  einer  kindtbetterin  sambt  der  frucht  diene,  beeden  Zur  Reinigung 
vndt  gesundtheitt. 


472 

4-  Wie  Ein  kmdtbetterin  nach  aussgang  Ir  Zeitt  sich  purgirn,  vDdt 
sich  Wider  Zur  Empfengcknuss  bereitten  soli. 

Wan  ein  schwangere  vorgehende  geistliche  artzeney  vndt  ertzelte 
vmbstende  behertzigen,  ist  nit  muglich,  sy  wirdt  getrost  seyn,  vndt  gerne 
Zue  Irenci  Marterbett  ein  kriechen,  dem  hern  sein  gebiihr  also  Zue  opffern, 
weils  Ja  nitt  ånders  sein  kan,  vndt  damit  sy  auch  desto  freidiger  Zum 
handel  werd,  sol  man  Ir  auch  Zur  huUf  kommen  roitt  ettlichen  mittel,  so 
von  Gott  dartzu  verordnett  sein,  doch  mit  bescheidenheitt,  dan  etliche 
Weiber  hierin  Zum  thcill  auss  vnuerstandt  seer  gefehrlich  handeln,  geben 
den  Schwangern  ein,  das  die  fruchi  nur  boldt  ahireibe^  vndt  von  ir 
kumb^  Geben  Wermuttwein  Zue  trinckhen  vtidt  baldt  schmiren  sy  Iren 
gantzen  leib  mit  bjUr^  dorin  Iiolwurtz^  vndt  andere  kart  trettende  Dingt 
gesotten^  dartzu  ich  gar  nitt  Rathe^  aass  vrsachen,  das  wie  ofift  geschichtt, 
Ein  Mutter  von  Glidem  klein,  Zartt  vndt  subtill  ist,  vndt  ein  starck, 
feist,  Wolleibig  Kindt  hatt,  vndt  der  aussgang  der  Mutter  Zumall  Eng, 
vndt  vnferttig,  kan  sich  leichtlich  begeben,  das  die  frucht  stecken  bleibtt, 
Eins  das  Andere  bindere,  das  beederseits  gefahr,  vndt  nachtheill  helt  Zue 
besorgen.  Drumb  wame  ich  vndt  bitte  Ein  Yeglichs,  sy  wolle  hierin 
guett  auffsehen  haben,  vndt  Zueschauen,  das  sy  Erfarne  folge,  vndt  wisse 
rechty  was  sy  gebrauchen  will,  vndt  Recht  branche,  was  man  Recht  lemett. 

Wan  man  die  Ewige  Wolf  ar  tt  an  Eine  schwangere  verdienen  soUiy 
wuste  ich  bey  verlust  meyner  Eren^  kein  besser  mittell  Zur  f urderung 
der  geburtti  so  sicher  Zue  gebrauchen^  als  diese  2  volgende  stuckh^  so 
schlecht  antzesehen^  aber  warhaffttig  bewertt^  vndt  ohne  schadte  Zue 
gebrauchen^  als  1  mit  dem  CamUlenoly  vfidt  Zum  2  mit  der  Hirschwamb 
lerui  bolitus  genanntt. 

Das  i  Stuckh.  Vom  CamillenOll. 

Ich  hab  volgenden,  vndt  benenntten  Personen  geratten,  wan  sy  Emp- 
finden,  das  Ire  stunde  gewiss  vorhandten,  sollen  sy  als  baldt  Zur  handt, 
ein  saltzier(?)  mitt  einem  guetten  theil  Camillndls  haben,  den  Daunienin 
das  CamillenOll  tuncken,  wol  netzen,  vndt  die  R6hr  der  Mutter  Inwendig  wol 
netzen,  vndt  die  R6hr  der  Mutter  Inwendig  domit  wol  Reiben,  itz  mit  dera 
Rechten  Daumen,  itz  mitt  dem  lincken,  wie  das  die  gelegenheitt  geben  will. 

Zum  2.,  wan  sy  also  mit  dem  Daumen  Inwendig  gerieben,  so  netze  sy 
als  baldt  Ir  handt  in  demselbigen  Camillndll,  vndt  schmier  den  gantzen 
leib  vberall  bis  zum  schamb. 

Vrsachen  solens  schmirens. 

I.  Von  solchem  schmiren,  wirdt  das  geåder  werckh  Inwendig  der 
Mutter,  vndt  ausswendig  am  leibe  fein  angefeucht  vndt  erquickt,  das 
sichs  desto  besser  dehnen  lest,  vndt  nachgibt,  wans  gespant  wirdt,  vndt 
so  dass  nitt  geschmirt  wurde,  so  muss  sich  das  geader  werckh  mit  gewaltt 


473 

spannen    vnit    dehnen    lassen,    drob   dem    arraen    Weibe    mechtig    Wee 
geschicht,  auch  ofFt  das  geåder  werckh  Zerreist. 

Nota.  Zum  2.  Begibt  sich  oflft,  das  ein  schwangere,  so  Ir  Zeitt  do 
ist,  Zuegleich  gross  Krimmen  am  leibe  hatt,  das  Ir  mer  anficht,  den  Ir 
obliegende  nolt,  fur  solchs  Krimmen  nichts  besser,  nichts  gewissers, 
nichts  Edleres,  als  solche  schmirung  mit  Camillenoll,  das  der  Mutter  vndt 
dem  kindte  nutzlich  ist. 

Das  II.  Stuckh.  Vom  Hirssschwamb. 

Wan  Ein  schwanger  sich  wie  itze  gelerntt,  mit  dem  Camillenoll  vberall 
schmirtt  hatt,  sol  sy  als  baldt  nemen  Hirssschwamb  Einer  Erbsen  gross, 
den    In    Mundt    halten,  vndt  kewen,  bis  er  von  Speichel  erweicht  wirdt. 

Vndt  wan  der  Hirssschwamb  vom  Speichell  weich  worden,  so  beisse  sy 
denselben  Hirssschwamb  mitten  vonEinander,  vf  2  stuckhlein. 

Das  Eine  halbe  theill,  behallt  sy  stets  Im  Munde,  vndt  kewe  dran. 

Mitt  dem  anderen  halben  theill,  Reibe  sy  stets  Iren  Nabell,  Reibe 
vndt  kewe  Zuegleich  vndt  solang,  bis  das  kindt  von  Ir  kumbt. 

Nota.  Nota.  Nota. 

Wan  die  Mutter  Irer  burde  Entledigtt,  soli  sy  von  stundt  an,  vberall 
den  gebrauchtten  Hirssschwamb  hinweg  werffen. 

Auch  sunst  nitt  Ehe  brauchen,  sy  wisse  dan  gewiss,  das  Ire  stundte 
gewiss  vorhanden,  Oder  das  kindt  klopife  fur  der  thiir,  vndt  beger  Zum 
aussgange  Auss  vrsachen,  das  Hirssschwamb  treibtt  die  frucht  vndt 
furderetts,  Es  sey  Zeittig  oder  Vntzeittig. 

Ist  die  fruchtt  Zeittig,  so  ist  Hirssschwamb  gar  guett  vndt  sicher  Zue 
gebrauchen,  doneben  sol  man  das  schmirn  mit  Camillenoll  auch  nit  ver- 
gessen,  das  leichtertt  die  geburtt. 

Wo  Aber  noch  Vnzeittig  wer,  dartzu  wil  ich  nichtz  Rathen,  noch  das 
man  diese  mittel  dartzue  gebrauchen  soltt. 

Zeugin  so  diese  2  Vorgehende  miiiell^  mit  dem  Camillenoll  vndt  hirss- 
schwamb Zur  fur  der  ung  der  gehurt  gehrauchtt  vndt  bewertt  befunden, 

1.  Dorothea,  Stachsen  Freundts,  burgers  vndt  fleischers  Zue  Radebergs 
hausfraw,  welcher  Ir  lebelang  hart  mitt  kindern  gangen,  vndt  allzeit,  wie 
bericht  wer,  drey  gantze  tag  darff  mit  Zuebringen. 

Diese  ist,  gott  lob.  In  2^2  stunden  hiermitt  ferttig  wordenn:  vndt 
schickte  itzo  Zugleich  Iren  Mann,  so  er  kundtschafft  geben  musste. 

2.  Walpurgis  Endress  Geintzsch  Malers  vndt  seigermachers  hausfraw^ 
hintter  M.  G.  Herin  Hoffmtihl  an  der  Freiburgische  strasse  gelegen,  diese 
hatt  das  4  kindt  gebracht,  so  feist,  als  der  ander  keins,  drob  sich  alle 
verwundertt,  Zue  diesem  feisten  kindt  hatt  sy  mein  mittel  auch  gebraucht. 
In  2  stunden  ferttig  worden,  Gott  lob,  sy  leben  alle  noch  vndt  sein  frisch 
vndt  gesundt. 

Id06.  32 


474 

Wie  <Ut  KindtbeiUrin  fuuh  der  geburii  sich  wider  Zur  Empfengcknuss 
geschickh  machen  sollen: 

Zum  I 
Nemb  sy  Betonienbletter 
Bingelkrautt 
Attich. 
Yeglichs    2    welsche    Nusse  gross,  siedt  das  mit  Ineinander  Id  guetten 
wein,  trinckhtt  abends  vndt  Morgens  dauon,  das  Reinigett  die  Mutter  wie 
ein  Spiegell. 

Zum  IL 
Nembtt  Mirrhen 

Harstrang. 
£ins  souill  als  des  Andern,  machts  Zue  Puluer  vndt  macht  vndtenEin 
Rauch  dauon,  sy  soli  druber  stehen,  das  der  Rauch  nitt  aussweiche:  \Vo 
der   Man   an  seiner  Natur  nit  Zue  wåsserich  oder  sunst  Mangelhafftig  so 
wirdt  sy  schwanger  werden. 

FINIS. 
LAUSVNI    et    TRIN. 

Andre  Langner.  fol.  13  18. 

Ordtnung^  diirch  welche  Milt  el  die  Schwanger  e  an  schenkeln  vndt 
Fussen^  ohn  alle  nachtheill  Zue  hennemen^  dass  sie  niit  auffbrechen^  vndt 
bewerliy  In  vnderthenigstem  vertrawen  offenbartL 

Der    Durchlauchtigsten,    Hochgebomen    Furstin    vndt   Frawen,  Frawen 

ANNA,    Geborne  vom  Kiiniglichem  Stamb  Zue  Dennemarckh,  Hertzogin 

vndt   Churfiirstin    Zue  Sachsen,  Landtgreuin  Zue  Thuringen,  Marggreuin 

Zue  Meissen  vndt  Burggreuin  Zue  Magdeburg,  Meiner  Gnedigsten  Churf. 

j  vndt  Frawen. 

!  Durch 

I  Andre  Langner  von  Magdenburg  itz. 

Hennebergisch  Zue  Sull  (Suhl) 
Dresen 

1571- 
Mense  Julii. 
Na4a,    Die   Eilffte   stundt    vor   Mitternachtt,    Oder  vor  Mittag,  ist  die 
Ungluckseligste   Zeitt,    die    wir   durchs  gantze  Jar  haben,  dorin  sol  kein 
Mensch  was  anfangen,  das  hausshaltung  Oder  Artzneyen  belangtt,  darauff 
geben    nur   vleissig   achtung    Alle   Doctores,  Balbierer,  Felttscherer,  stein 
Schneider,    schenkelstumpffer,    Ja    alle,    so    mitt   der    Medicina  vtnbgehen 
I  w5llen,    sy   werdens   mitt    Iren    grossen    schaden    befinden,    das,   was  In 

diser  Zeitt  furgenommen,  gar  kein,  Oder  schlechtten  forttgang  hab. 
Dan    vmb    11    vhr  ist  Gott  der  Her  verrathenn  vndt  vmb  11  Uhr  vor 


475 

Mittag  ist  sein  leyden  am  hOchsten  gestanden,  das  die  gantze  Natur^Im 
Himmel  vndt  auf  Erden  getrawertt  hatt,  Derenwegen  solche  Zeitt,  billich 
trawrich  vndt  heilig  Zuehalten,  hierin  nichts  furnemes,  es  ist  doch  wenig 
glticks  dobey. 

Bewertte  Mittell 

Flir  geschwUlsl,  In  Schenckeln 

vndt  Ftissen. 

Sommers  Zeitten  Zue  gebrauchenn. 

1.  Man  nemb  den  safft  von  Vntzeittigen  schlehen^  mischett  denselben 
mitt  Eichenlaubwasser,  also  das  das  wasser  halb  minder  sey,  dan  des 
safTts,  Ruhrets  wol  durcheinander. 

2.  Darnach  schmirtt  den  Mangelhafiftigen  ortt,  es  bessert  sich  augen- 
scheinlich.  Dan  Schlehensafft  ist  das  aller  beste  vndt  bewerttste  Mittel 
fur  allerley  schwulst,  Es  sei  Inwendig  oder  ausswendig. 

Oder  noch  besser 
Wintters  Zeitten  Zue  gebrauchenn 

1.  Man  nemb  Schlehensafft  pul :  2  Welsche  NOsse  gross 

Wegerich  pul :     i  Wel :    Nus :    gross 
Eichenlaub  pul :    i  W.  Nuss  gross 
Biberfeti  2  W.  Nuss  gross. 

BaumboU  (BaumOl)  3  W.  Nuss  gross. 

2.  Thuen  diese  stuckh  In  ein  saubere  tuglein,  vf  ein  gemach  kolfeurlin, 
lasts  bey  einer  viertell  stunde  sieden,  wer  do  will,  der  thue  ein  wenig 
wachss  dortzue,  damits  was  dicker  werde.  Zue  Salben  Werckh  brauche 
ich  gar  kein  wachss,  auss  vrsachen,  wan  man  schmirtt,  vndt  das  wachss 
erkallt,  so  slopffts  vndt  hinderts  das  die  salben  nitt  recht  hinein  durch 
poros,  das  ist  schweissldcher  khomen  kan,  vndt  die  Cura  was  langsamer 
von  staat  gehett. 

3.  Mit  dieser  salben,  sol  man  den  Mangelhafftigen  ortt  offtt,  vndt  wol 
schmiren,  von  Ime  selber  lassen  truckhen  werden,  der  schwulst  wirdt  sich 
baldt  setzen,  es  sey  von  fallen,  schlagen,  stossen,  oder  Vnmessiger 
vnkeuscheitt,  so  frue  Im  abnemen  des  MondeS  geschichtt,  das  >grossen 
schaden  bringtt,  alle  glider  erkrenckett  vndt  schwellendt  machetti^^Drumb 
Eheleutte  Zue  warmen  Eewerckh  nitt  Zue  pflegen,  dan  mit  dem  Zueneramen 
des  Mondts,  vndt  drauf  geruhett,  wollen  sy  ånders  gesundt  bleiben  vndt 
Ehre  (ehe)  es  Zeitt  ist,  nit  gar  erlahmen. 

(folgt :  Erlernung  der  5  stucken,  so  Zue  dieser  salben  genommen 
1.  Schlehensafft.    2.  Wegrich.   3.  Eichenlaub.    4.  Biberfett*   5.  BaumbOll.) 

*)  Biberfett,  kumbt  nur  dem  geaderwerckh  Zue  hftlff,  das  nitt  von  flussen 
angeta^  werd,  woll  wiirdig,  das  mans  In  Eren  haltten.  Dan  es  ist  kein 
ding   vf  Erden,    so    gewiss   vndt   bewertt,    allerley   Mengel    des  gantzen 

a2* 


476 

geaderwerckhs  Im  gantzen  Menschlichen  Cdrper  Zue  wenden,  als  Biber- 
fett,  wil  man  dieses  sterckhen  vndt  besser  furdern,  so  geb  man  dem 
'Biberfett  ein  Zuesatz  von  Balsamb,  das  durchtringtt  gar  geschwindt. 

(Verner  volgtt  wan  diese  salben,  von  gewalttigen  herabsinckenden 
Flussen,  gehindertt,  Langsamer  von  Staat  gienge,  wie  der  salben  Zue 
hulffe  Zue  komen,  wie  der  schwulst,  an  ftissen  vndt  schenckhelln,  mit 
Vorthel  leichtlichen,  ohn  nachtheill  Zue  benemen,  vndt  nitt  auff  brechen, 
das  am  gehen  seer  hinderlich  ist. 

Manuskript  1.  3b. 

Deutsciies  Arzneibuch  in  38  Capiteln. 

Æin  gan^z  crnstlich  guett  be%verit  puluer  einem  schwangern  Weib 
diss  Zu  gebrauchenn^  die  sich  vnd  ihr  Kind/  vor  der  schwerenn  hinfal- 
lenden  seuch  hefahrenn^  Oder  Auch  Andern  ihre  Kindtlein  mit  der 
Kranckheit  beschwertt  vnd  vil  Kummerss  An  ihnen  sehenn,  Auch  wol 
gar  sterbenn,  sich  vnd  ihre  Kindt  Inn  mutterleib  Zurettenn,  dieses  puluer 
trucknett  auss  alle  wåsserichte  vnd  bose  feuchtigkeitt  des  gehirns,  heltt 
AufF  die  bOsse  Zuoeigungenn  zum  Zorhn  vnd  erschrockenn,  der  Vrsachen 
die  kranckheit  herfliesenn,  es  stercktt  mutter  vnd  hertz  des  Kindts  vnd 
Alle  naturliche  KrefiFte,  dieses  Receptt  hat  Fursl  Rudolpf  Von  Anhai/i 
Von  des  Keisserss  Maximiliani  UibArtzt^  der  gar  ein  berumpier  Doclor 
gewessenn^  mif  grossem  gesckenck  erlangti  vnd  Fortter  Fursi  Ernsts 
von  Ankckltt  gemahl  gebenn^  so  die  Furstin  soichen  puluer  grosenn  rkum 
gegebeny  vnd  ettlichen  Weibern  darmit  gekolffen  hatt, 

Nimb  Eichene  mistein  die  zwischen  den  frauwen  tagenn  gSiV  auff  die 
letzte  des  mondenn  abgeschniddenn  vnnd  nitt  vff  die  Erdenn  gelegtt 
werdenn,  dann  wenn  dasselb  vom  stam  geschniddenn  vnd  den  Wasenn 
berurtt,  entfallt  Ihme  alle  Krafft,  den  dz  erdtrich  entzindett  (entzieht)  die 
Krafftt  Aun  sich,  Mann  mag  auch  den  mistell  Im  Mertzenn  schneiddenn, 
auff  die  letzte  des  monden.  Nimb  des  misteis  der  Allemechst  an  der 
eichenn  gestandenn,  vnd  nit  sprosser,  Vnd  lass  denn  Klein  feilenn,  nimb 
dessenn  j  lothy  beonien  kOmer,  die  geschelett  vnd  gestossenn  seindt  j 
loth,  auch  beonien  rosenn,  der  roettwm,  vnd  weissenn,  Jedes  j  loth, 
Beonienn  wurtzel  j  loth,  diss  AUes  Im  altenn  mondt  abgenommenn  vnd 
die  wurtzell  zwischenn  denn  frauwenn  tagenn  Im  altenn  mondenn  gegra- 
benn,  rechtschafifen  elendts  Klauwenn,  klein  gefeilett  j  loth,  roette  neuwe 
vngenutzte  Coralleon,  klein  gestossenn  j  loth,  linden  bluette  ij  quinttenn, 
Lilium  ConualUum  bluemen  ij  quinttenn,  linden  Samen  vonn  altenn 
linden«,  Im  Michaelis  mondtenn  Auff  die  letzte  abgenommen  sindt,  roette 
Karplein  j  loth,  Cowebenn  ij  quinttenn,  hirsch  hertzlein,  zwischen  den 
Frauwenn   tagenn  gefaogenn  j  loth,  klein  gefeilet,  hirschhornn  des  ersten 


477 

wurffs  Klein  gefeilet  j  loth,  Osterlucey  j  quinttenn,  Zederholtz  j  quinttenn, 
bibergeill  j  quintten,  Vngerisch  geschlagenn  blåt  goldt,  eines  halben 
vngerischen  gulden  schwer,  die  Ding  ein  Jedes  besonnder  gantz  klein 
gemacht  Vndt  Zusamniengethan,  darnach  mit  xx  sehr  groser  perlin  die 
an  gewicht  (?)  quintten  wiegenn,  die  lass  weit  lochenn,  thue  die  an  einen 
dicken  Draht,  vndt  ruhr  die  alsso  zue,  Nimb  ein  semmelkrum,  reibe  die 
auflf  einem  reib  eissenn  gar  klein,  nimb  Eyes  weiss,  Vnd  lauendell  wasser, 
rure  es  woll  vnd  mache  ein  teig  darauss,  der  dick  vnd  starck  ist,  schlage 
den  teig  vber  die  perlein  alss  ein  guett  messer  ruck  dick,  lege  die  auff 
ein  Kolfeuwer,  lass  sie  woll  erhitzenn,  vnd  den  teig  hartt  werdenn, 
darnach  wirff  sie(in)  gemein  lauendel  wasser,  vnd  Kuele  sie  ab,  vnd  wo 
der  teig  will  abfallenn,  so  habt  acht,  vnd  machs  wieder  vber,  vnd  wirff 
die  perlein  wieder  auff  die  Kolenn,  vnd  wenn  sie  aber  heiss  seindt,  so  wirff 
sie  wieder  Inns  lauendel  wasser  vndt  zum  drittenn  mahl  auch  alsso 
darnach  nimb  die  perlein  auss  dem  teig,  vndt  stosse  die  gantz  klein, 
alda  nimb  die  Obgeschriebene  stucke  Alle  zu  denn  perlein,  Vnndl  thue 
In  ein  gar  klein  rein  vndt  glatt  reibdopfflein,  Vnd  reibe  dz  alles  wol 
durch  ein  ander,  vndt  thue  dartzue  ij  loth  Zucker  Candich,  der  gar  auffs 
kleinest  gestossenn  ist,  reibs  gar  wol  zusammen,  dass  sich  dz  goldt  gar 
verreibt,  thue  es  Inn  eine  wollverwartte  buchsenn  dt  soli  alsso  gebraucht 
werdenn. 

Wan  ein  weib  gewiss  weiss^  dass  sie  ein  lehendiges  kindt  ge fuleli  Vnd 
auff  denn  nechstenn  Monden  darnach  Ihre  fuelung  neuw  wirdt,  so  soli 
die  frauw  auff  denn  tag,  wenn  der  Mondte  neuwe  ist,  des  puluerss  j 
quinttenn  mit  drey  bissenn  gebradenen  Opfelnn  nuchtern  einessenn,  vndt 
iij  stundt  darauff  fastenn  auff  denn  Andem  vnd  drittenn  morgenn  nechst 
dem  neuwen  mandtenn  auch  alsso,  auff  dz  volgende  neuwe  vx  vnd  die 
nechste  ij  morgenn  darnach  auch  gleicher  weiss,  wen  der  mondt  voll  ist, 
auch  die  nechstenn  Zwen  morgenn  darnach,  vnd  allermassen  auch  alsso 
auff  dz  letzte  neuwe  Viertell,  dartzue  alle  mahl  auff  denn  tag,  wenn  des 
neuwes  oder  voll  am  mondenn  Ist  dz  puluer  vnd  auch  volgendt  die 
ersten  ij  morgen  soli  eingenommenn  werdenn  wie  geschrieben. 

Solches  soli  die  schwangere  frauwe  alle  die  volgende  mondenn  biss 
zur  Zeitt  der  gepurtt  Vleissig  gebrauchenn,  dass  sie  alle  mondenn  dz 
puluer  xij  mondten  gebrauch,  doch  dermassenn,  wie  berichtt,  wann  die 
Zeitt  da  ist,  vnd  die  kindt  schmertzen  da  sein,  so  soli  das  weib  des 
puluers  einnehmenn  j  quinttenn  mit  lindenn  bluett  wasser,  vnd  soli  der 
frauwen  des  eichenn  mispels,  der  Zu  rechtter  Zeitt  geschniddenn  vnd 
gcspaltenn  ist,  alss  ij  finger  breitt,  obenn  an  den  lincken  Arm  bindenn, 
Innwendig  vnder  denn  Arm  auff  die  mauss  gantz  fest,  vnd  vx  tag  stetz 
liegenn  lassenn,  Vnpd  ajsso  vnder  denn  eichenn  mispelnn  Kindt  geberenn. 


478 

vnd  wenn  dz  Kindt  soli  zur  weldt  geborenn  werdenn,  so  soli  die  frauwe 
wiedervmb  dieses  puluerss  j  quintten  mit  lindenn  bluett  wasser  vnd  darin 
ein  Erbess  gross  ein  hornn  gethann  —  Zue  ihr  nehmenn.  So  ein  weib 
dieses  mit  Vleiss  gebrauchett,  so  wirdt  der  Almechtige  Gott  auch  sein 
giiad  darzue  gebenn,  dass  die  schreckliche  plag,  mutter  vnd  kindt  nimmer 
mehr  beruren  wirdt. 

Das  ist  an  etlichen  Weibem  gewisslich  bewertt,  vndt  so  ein  Weib 
dz  puluer  mit  denn  Opfelnn  nitt  gem  einnehmen  mag,  so  mag  sie  das  voll 
nelckenn,  Zucker  oder  rossennmarein  bluemen  Zucker  auif  drey  bissenn 
einnehmen,  das  puluer  mag  sonst  auch  gebrauchtt  werdenn,  vor  dieser 
kranckheitt  einem  Altenn  j  quinttenn,  einem  kindt  halb  so  viell  mit 
linden  bluet  wasser  eingebenn,  wenn  die  krankheitt  weg  ist,  auch  allemahl 
gebenn,  den  tag  vor  dem  neuwenn  Mondenn,  auch  auff  alle  neuwe 
Vierttell  alsso. 

Ich  weiss  gar  viell  Kinder,  die  es  geholffenn  hatt,  Ist  gewisslich.  Gott 
der  Almechtig  gebe  seine  gnadt  vnd  Krafft  vorthann  darzue.  Amen. 

cap.  XXXI.  304. 

Ein  Ausserwellt  sehr  gueti  Aqua  uitacy  des  berumpten  D.  Kalbey 
Viéltnalss  den  Mattlossen  Vnd  schwangeren  Frauwen  gegeben. 

Nimb  viij  Ib  gebranden  wein,  der  vj  mahl  distillieret  ist,  vnd  rechtschaffenen 
Ingwer,  Nelcken,  ledes  j  Ib  Zimmetrinden,  Musscatennuss,  Jedes  viij  lotb, 
rdmischen  Kummell,  weisen  Weyrauch,  muscaten,  Jedes  j  loth,  Violen 
Zucker,  Rosen  Zucker,  Rosata  Noaelky  da  pulær  ails  der  Apotecken, 
Also  genannt,  Jedes  ij  loth,  Jungfrauwhonig  %  løtfa,  safft  voo  granat 
opfelnn  viij  loth,  fenchell  wasser  eine  guete  nossdl,  Stf^mn,  ligonBi  alaes, 
Jedes  j  loth,  galgant,  langen  pfeffer,  Jedes  j  quintten,  Spicaiiaide&,  der 
besten  boragen  blumen(borago),  jedes  j  loth,  Selben(Salbei)  TonnentSkmi, 
Augentrost,  Wegerich,  Bethonien,  Isopp,  Camillenblumen,  Quendell, 
schaffszungen,  Violen  Krautt,  diese  viiij  Kreutter  sollen  Alle  gruen  sein, 
vnd  der  Safft  ausgedruckt  vonn  einem  Jedcn  ein  nossell,  Vnd  die  Wurtz 
klein  geschnidden,  vnd  die  ding  Alle  zusammen  vermischt,  die  wurtzen 
aber  vnd  das  trucken  ist,  muss  zuvor  ix  tag  vnd  nacht  In  gebranndtem 
Wein  gestanden  sein,  Darnach  thue  die  Safft  vnd  blumen  darzue,  vnd 
distilliere  dz  auf  sanfftem  feuwer.  In  balneo  Mariae  vnd  verware  es,  dass 
kein  rauch  herausser  gehet,  vnd  thue  darzue  viij  loth  des  besten  Venedi- 
schen  tiriacks,  Zuschlage  dz  woll,  Inn  den  abgedistillierten  Aqua  uitae, 
Verbinde  es  fest,  Vnd  setze  es  an  eine  verwartte  stadt,  dz  mag  also 
gebraucht  werden. 

Einem  Weib  Inn  Kindts  nothenn  gib  ein  loffell  voU  mitt  so  viell  poley 


479 

wasser,   wen  die  Zeitt  vnd  hartte  noth  der  gepurtt  da  ist,  dz  fordertt  die 
wehe  vnd  gepurtt.  cap.  XXXVII,  360  ff. 

Ein  ander  Krefftig  sterckwasser,  wirdi  genannt  ein  balsam  der  Vnge- 
bornen  Kindter, 

Dieses  edle  Krefftigke  sterckwasser  ist  durch  gottes  KrafiFt  der  tugendt 
offtmalss  erfunden,  besonder  an  einem  hochberumpten  weib  von  hochem 
standt,  seine  Krafftt  durch  gottes  des  Almechtigenn  hilff  bewiesen,  die  viell 
todte  Kindter  geboren,  darfur,  ihr  nichts  dan  dieses  geholfFenn,  dass  sie 
nach  diesem  geprauch  alle  ihre  Kindterlein  frisch  vnd  gesundt  Zu  Weltt 
gcbracht  hatt,  derowegen  sie  auch  anderen  Bekummerten  Weibern  darmitt 
gedienett  gewesen,  die  inn  grosen  Vnfallen  sich  vndt  ihre  Kindtlein  nechst 
gott  hiermitt  erettet,  darumb  habenn  sie  diesem  wasser  den  nahmen  dz 
balssam  der  vngebornen  Kinder  gebenn,  vnd  wirdt  noch  vff  diesen  tag 
vonn  erlichen  frommen  verstendigen  weibern,  diesem  wasser,  so  sie  dessen 
Kraflft  genugsam  erkandt,  dieser  nahme  gantz  pillich  Zuegachtet,  diese 
Verzeichnuss  hatt  die  fUrstinn  vonn  poger n(Pay em?)  die  Zeitt  auff 
rochlitz  der  frauwen  vonn  schonnbergk  auss  gnaden  lassen  abcopieren  ist 
warhafftig  vnd  bewertt,  dz  mache  alsso. 

Nimb  musscaten  nuss,  Muscaten  blumen,  Nelcken,  Zimmetrinden, 
weisen  Ingwer  der  schon  ist,  Coweben,  Pariss  Korner,  Zittwen  ein  Jedes 
iij  loth,  galgann  ij  loth,  diese  wurtzell  schneidde  gantz  mechtig  Klein, 
nimb  Vonn  den  roetten  voUen  nelcken,  die  roette  bletterlein  j  ft  cf.  S.  9.,  linden 
bluetlein  j  Ib,  salbey  bletter,  Creutz  salben  die  besten,  fenchell  Krautt, 
feldt  Kummell,  eissen  Krautt,  lauendell  ein  Jedes  vj  loth,  Krauss  muntzen 
iij  loth. 

Diese  Kreutter  schneidde  vnd  schabe  gantz  Klein,  nimb  bethonien 
wurtzell,  Bethonien  bletter,  vndt  gruen  eichene  mispelnn  Im  Abnehmen 
des  monden  geschnidden,  Jedes  iiij  loth,  nimb  ein  grosse  hartte  Semmell, 
Zu  brich  die  Inn  iiij  theill,  die  beschriebene  stuck  vermische  Alle 
Zusammen  vnd  thue  die  Inn  ein  Zinnern  gefess,  vnd  geuss  iiij  Kannen 
Maluassier  darauff,  vnd  ver  mache  dz  gantz  woll,  das  kein  rauch  rauss  gehett, 
Vnd  vergrabe  dz  Inn  ein  Keller,  vnd  lass  es  iij  woch^n  stehenn,  vnd 
wen  die  iij  wochen  morgen  Alle  hinwegk  seindt,  vnd  auss  der  erden 
nemen  wilt,  so  nimb  Alss  heutt  frue  j  gantz  Ib  frisch  aussgelessene  vnd 
geschelltie  Mandell  Kernn,  schneidde  die  gantz  Klein,  Vnd  stosse  sie  Inn 
ei&eB  moTsell,  geuss  darauff  ein  nossell  weiss  voUe  rosenn  wasser  vnd 
j  nossell  Ochssen  Zuogen  blumen  wasser,  vnd  lass  es  den  tag  vnd  die 
nadit  stehenn  vnd  weichenn,  nimb  j  tt)  hartt  gedertt  maltz,  Zustosse  dz 
grOblich,  vnd  geuss  darauff  j  nossell  erdbeer  wasser,  Vnd  j  nossell  Lilij 
Conuallij    wasser    vnd   lass  es  auch  die  tag  vnd  nacht  stehenn,  vnd  wen 


480 

du  die  Kanne  auss  der  erdenn  genommenn  hast,  so  lass  die  mandeln 
gantz  klein  reiben  niitt  dem  wasser  darinnen  sie  gestanden,  dass  sie  gantz 
klein  werden  wie  saltz,  vnd  ein  suppen  werdten.  Darnach  thue  die  in 
einen  neawen  dopfF,  Vnd  thue  mit  dem  wasser  dz  maltz  drein,  dass 
gestanden  darzue,  vnd  zuquirle  dz  woU,  dass  es  gantz  dun  wie  ein  milch 
wirdt,  ist  des  wassers  nitt  genung  darin  die  mandeln  vnd  maltz  geweichet 
haben,  so  nimb  des  Maluassiers  darzue,  der  AuflfderWurtze  vnd  Kreuttern 
gestanden  ist,  vnd  wenss  gantz  woll  Zuschlagen  ist,  so  thue  es  Zu  den 
Kreuttern,  Vnd  wurtz,  vermische  dz  woll  durch  einander  vnd  thue  darzue 
j  Vb  reinen  abgeleutterten  Honig,  der  rechtschaffen  guet  ist. 

Das3  Aliles  thue  Inn  ein  helm  vnd  distilliere  es  gantz  sanfFt,  trucken 
nitt  Inn  wasser,  noch  Inn  durchgezogenen  rorlin,  sondern  Inn  sandt, 
Verware  dz  gantz  woll,  dass  keiii  geruch  daruon  Khommen  mag,  so  hastu 
dz  erste  wasser  Zu  dem  edlen  balssam  der  Kinder. 

Darnach  nimb  ein  Altten  Kaphaun,  Vonn  drey  oder  vier  Jaren,  binde 
den  am  halss  fest  Zue,  vnd  hange  Inen  auff,  dass  er  frey  hengett,  vnd 
wen  er  erstickt  vnd  todt  ist,  so  lass  ihmen  die  federn  abropffenn  wie 
einer  ganss,  vnd  lass  kein  wasser  auff  ihnn  Kohmraen,  schneidde  ihn 
auff  vnd  wirff  hinweg  alles  wz  vnrein  an  ihme  ist,  hatt  er  feistes,  so 
machs  rein  ab,  vnd  wirtfs  hinwegk,  Zuschneidde  den  Klein  Inn  einen 
grossenn  glessernn  topflf  vnd  geuss  J  Kannen  Maluasier  darauff,  vnd  dz 
bluett,  dz  geronnen  ist  Zutreibe  woll  Inn  Maluasier,  Vnd  geuss  darzue 
ein  Kannen  Boragenn  Krautt  wasser,  j  Kannen  fenchell  wasser,  j 
Kannen     eissen     Krautt    wasser,    vnd   j    Kannen    Salbey   wasser.    WirfF  i 

diese  volgende  stuck  darzue,  nemlich  frische  dattelnn  ohne  die  Kernn, 
iiij  loth,  Kleine  vnd  grosse  rosin,  vnd  musscaten  Jedes  iiij  loth,  Nelcken, 
Zimmetrindenn,  Ingwer,  Zittwer,  Coweben,  pariss  Korner,  Jedes  j  loth, 
Saffrann,  j  loth,  rossen  Zucker  viij  loth,  die  wurtz  vnd  dattein  Zuschneidt  etc. 

Gebrauch  dieses  wassers  vndt  wan  ein  weib  des  wassers  Im  Kreischenn 
offtmals  trinckt,  die  hat  naturlichen  Wehe,  stercket  mutter  vnd  Kindt, 
vndt  furderett  dz  Kindt  der  gepurtt,  dan  es  gibtt  zur  Arbeit  stercke,vnd 
Krafft  mitt  gottes  hilff  vnd  Gnaden,  dz  ist  gewiss  vnd  trefflich. 

cap.  XXXVII,  368. 

Cardobenedicten  wasser,  —  Dass  wasser  mitt  baumwoUen  dahingelegU, 
Verstelltt  der  frauwen  fluss.  i 

Dass    wasser    mitt   warmem    Wein    gedruncken,    legett   dz   reissen  der  ' 

heffemutter,  vnd  treibet  der  frauwen  seuch.  j 

cap.  XXXVIII,  375.  I 

{For/se/zunj^  folgt). 


ALTAEGYPTISCHE  CHIRURGISCHE 
INSTRUMENTE 

VON 

VON  OEFEl>E,   Bad-Neuenahr,  Rheinpreussen, 


Wuthend  bin  ich  iiber  meinen  Freund  und  Schulkanieraden,  den 
Professor  flir  Aegyptologie  in  Philadelphia  W.  Max  Muller.  Er  ist 
unbestritten  einer  der  bedeutendsten  Aegyptologen,  welche  leben.  Da  ich 
mich  vornehmlich  mit  der  Medicin  des  alten  Aegy piens  und  Mesopotamiens 
beschåfiige,  wird  jeder  I^eser  beurteilen  kOnnen,  dass  mir  also  einesolche 
alte  Schulfreundscliaft  vom  grossten  Wert  war.  Ich  håbe  Muller  stets  flir 
die  Wichiigkeit  der  Medico historie  interessiert  und  von  ihm  auch  viele 
der  wertvoUsten  Notizen  empfangen,  wie  unter  anderem  aus  manchem 
Citat  in  Puschmann's  Handbuch  hervorgeht.  Aber  jetzt  hat  Muller  etwas 
gethan,  was  in  mir  das  Gefuhl  uberschåumender  Wut  hervorbrachte.  Vor 
6  Jahren  war  das  erste  aegyptische  chirurgische  Instrumentarium  aus  dem 
Alterlume  gefunden  worden.  Ich  bekam  kurze  Notizen  von  mehreren 
Seiten,  die  es  gesehen  hatten.  Jecle  weitere  Spur  war  aber  verloren,  als 
ein  mir  unbekannt  gebliebener  englisch  sprcchender  Tourist  in  Aegypten 
dieses  Unikum  fur  50  Pfund  Sterling  erwarb.  Einen  entsprechenden  Wert 
hatte  das  Instrumentarium  ja  unzweifelhaft.  Aber  wåre  es  ein  Fachmann 
gewcsen,  so  hatte  er  doch  niemals  dem  eingeborenen  Håndler  den  vollen 
Wert  von  looo  Mark  bezahlt,  sondern  hatte  ganz  entsprechend  abge- 
handelt;  denn  aus  erster  Haud  kauft  doch  niemand  um  solche  Preise. 
Der  weitere  Verlauf  zeigt,  dass  es  kein  Fachmann  gewesen  sein  kann; 
denn  fur  die  Wissenschaft  und  fiir  die  Geschichte  der  Medicin  ist  der 
Fund  voUståndig  verschollen.  Es  ist  dies  ein  unersetzlicher  Verlust.  Nun 
sah  mein  Freund  Muller  im  September  1906  bei  Luxor  (Theben)  im 
Besitz  eines  einfachen  An  tiquita  ten  håndlers  wiederum  ein  chirurgisches 
Instrumentarium,  das  ich  nach  der  Beschreibung  in  die  rOmische  Kaiserzeit 
Aegyptens  datiere,  Muller  aber  weit  alter  ansetzt.  Muller  hofFte  nach 
Mitteilung  an  mich  den  Preis  auf  3  Pfund  Sterling  herabhandeln  zu 
konnen.  Die  dringendsten  und  eiligsten  Aufforderungen,  den  Fund  unter 
allen  Umstanden  der  Wissenschaft  zu  retten,  waren  vergeblich.  Das 
Leipziger  medico-historische  Institut  hatte  zugesagt,  den  nOtigen  Preis  zu 
bezahlen.    Mullers   Sparsamkeit   hat    bewirkt,  dass  das  Fundstuck  in  die 


482 

Hånde  eines  Berufshåndlers,  der  aus  Grunden  officieller  Stellung  noch 
dazu  Verschweigung  seines  Namens  fordert,  ttbergegangen  ist.  Dieser 
Handler  legt  allerdings  grossen  Wert  darauf,  mich  zu  iiberzeugen,  dass 
diese  12  chirurgischen  Instrumente  alter  als  die  rOmische  Kaiserzeit  sind. 
Er  verlangt  alle  moglichen  Sicherheiten  und  Discre tionen,  unter  denen 
er  mir  die  Stucke  —  er  wechselt  in  der  Angabe  der  StOckzahl,  da  mir 
Muller  von  1 2  Slticken,  der  Håndler  nur  von  1 1  Stucken  mitteilen  liess  — 
zur  Ansicht  einsenden  will,  damit  ich  raein  Urteil  iiber  das  Alter  comgieren 
kann.  Nur  durch  Ubetnahme  dieser  Priifung  kann  ich  mir  die  MOglichkeit 
einer  Beschreibung  for  die  Fachgenossen  erwerben.  SoUten  dann  auch 
diese  Stucke  in  der  unzugånglichen  Raritåtenkammer  eines  Millionårs  fur 
die  Wissenschaft  dauernd  untergehen,  so  wird  vvenigslens  die  Beschreibung 
vorhanden  sein.  Vielleicht  wird  es  aber  durch  diese  Mitteilung,  alsFlucht 
in  die  Oeffentlichkeit,  doch  noch  moglich,  diese  flir  die  Geschichte  der 
Medicin  untaxierbaren  Stucke  einem  offentlichen  Museum  zuzufuhren. 


Obgleich  die  Redaction  die  in  diesem  StUck  besprochene  Angelegenheit 
nicht  ganzlich  beurteilen  kann,  glaubte  sie  doch,  es  auf  Verantwortung 
ihres  eifrigen  Mitarbeiters  aiifnehmen  zu  miissen.  Sie  hofft,  das  dieaerdie 
Muhe  nicht  scheuen  wird,  eine  Beschreibung  dieser  kilereasaatenSsLinnking 
zum  Nutzen  unserer  Wissenschaft  zu  veroffentlidien. 


REYUE  BIBLIOGRAPHIQUE. 


T.     HISTOIRE  DE  LA  MÉDECINE. 


I  T  A  L I  E. 


„Cenni  storici  sulla  Farmacia  Vetieta  del  tempo  della  Mepubhlica** 
VIme  partie,  par  G.  Dian.  Lecturc  faite  k  r„AtcDeo  Vencto"  dans 
la  seance  du  26  Avril  1906.  Vénisc  1906. 

L' Auteur  commence  par  rappeler  le  grand  intérét  que  le  gouvernement  de 
la  Képublique  de  Vénise  a  toujours  démontré  pour  les  Industries,  dont 
quelques  unes  ont  existé  depuis  un  temps  immémorial  dans  la  Ville  des 
Lagunes.  Il  y  avait  å  Vénise  les  laboratoires  peut-6tre  les  plus  ancicns  de 
TEurope  pour  la  fabrication  de  l'alun,  du  borax,  du  einabre,  du  savon,  de 
différentes  couleurs  et  teintures,  de  la  cire  et  du  sublime  corrosif.  Dans  TArsénal 
existait  un  grand  laboratoire  pour  la  production  du  salpe  tre  pour  la  poudre 
å  canon,  si  nécessaire  »pour  la  conservation  des  forteresses." 

Puis  l'A.  s'occupe  de  quelques  expertises  chimiques  et  médico-légales 
exécutées  dans  la  moitié  du  18me  siécle  par  ordre  du  Gouvernement  de  la 
République.  Ces  expertises  étaient  généralement  confiées  a  un  pharmacien  de 
renom ;  TA.  en  rappelle  six  exécutées  par  Gian-Jacopo,  fils  du  celebre  Gian- 
Girolamo  Zannichelli  (f  1729),  tous  deux  pharmaciens  a  IVnseigne  de  THercule 
d'Or  å  S.  Fosca.  1.  Kelation  sur  la  cire  de  Vénise,  adrcssée  aux  Ginq  Sages 
da  Commerce.  2.  Relation  sur  la  cire  d'Espagne.  3.  Kelation  sur  la  poudre 
de  Flandre  fabriquée  å  Vénise.  4.  Relation  sur  les  cordes  de  chanvre,  si  elles 
ae  coQservent  mieux  goudronnées  ou  non.  5.  Analyse  d'un  liqnide  suspecte ; 
mappmmé  de  wmtenir  du  sublime  oorrosif ,  ou  bien  des  substances  araénioales. 
6.  Analyie  d'ime  kostie  ømpoisomiée. 

La  premiere  analyeøy  datée  du  12  Mai  17S5  regarde  la  question,  „pomquoi 
certaines  Toiehes  de  cire  ane  fois  allumées  se  fondaient  si  vite*^.  Il  était 
chose  connue  a  cette  époque  que  la  cire,  dite  viérge,  jaune,  produite  réellement 
par  les  abeilles,  était  souvent  adulléréc  avec  de  la  graisse  jaune  de  boeuf.  La 
relation  cite  å  ce  propos  deux  oeuvres  franfaises:  Tune  anonyme  intitulée 
„Secret  concernants  les  arU  et  les  metiers^',  Tautre  V„Histoire  générale  des 
drogues'*  par  Pomet,  publiée  vers  Fan  1688.  Celå  étant  connu,  Tanalyse  pouvait 
étre  limitée  å  la  rechercbc  do  la  graisse.  Gian-Jacopo  Zannichelli,  aidé  par 
Giovanni  Battista  Albrizzi  „profcsseur  honoraire  et  intendant  de  la  chimie  et 
de  la  pharmacie  å  Tenseigne  de  TAutriiche  d'or  sur  le  Font  des  Bonnettiers" 
se  mit  done  å  Toeuvre.  Il  avait  re^u  du  Magistrat  deux  morceaiix  de  torches ; 
il  en  prit  une  certaine  quantité  et  la  fit  bouitlir  dans  Talcohol.  Aprés  le 
refroidissement,  la  cire  veritable  était  couchée  sur  le  fond  du  matras  („^a^Eo/o'') 
tandisque    la    graisse    surnageait    a   la   surface.    Ayant   décanté   la   graisse, 


484 

Gian-Jacopo  filtra  lalcohol  contcnant  la  cire  et  le  destilla.  Il  receaillit  an 
résidu  de  résines  et  d'impropretés.  Pour  la  question  principale,  la  décoarerte 
de  la  graisse  expliquait  suffisamment  pourqaoi  les  torckes  fondaient  si  vite. 

L'A.  rappelle  å  propos  de  cette  analyse  que  la  fabrication  de  la  cire  était 
réglée  par  le  Gouvememcnt  depuis  des  siécles.  13  n  décret  du  Grand  Conseii 
du  23  Noyembre  1328,  ordonne  déjå  que  la  cire  des  torches  soit  pure  et  qae 
la  méche  soit  faite  de  bonne  ouate;  il  ordonne  en  outre  que  chaque  fabricant 
cachette  avec  son  sceau  ses  propres  produits.  Un  autre  décret  du  5  Juin  1438 
ordonne  qu'il  soit  déposé  chez  le  Magistrat  de  la  Justice  une  empreinte  du 
sceau  de  chaque  fabricant. 

Je  passe  sous  silence  la  deuxi^me  analyse  sur  la  cire  d'Espagne,  et  j^arrive 
a  celle  sur  la  poudre  de  Flandre,  c'est  å  dire  la  poudre  d'amidon.  La  production 
de  cette  poudre  représentait  un  commcrce  important  å  Vénisc,  ou  on  en 
consommait  énormement  et  surtout  dans  Taristocratie ;  les  gentilhommes  en 
blanchissaient  la  perruque  et  les  nobles  dames  leur  tonpet.  Originairement 
oette  poudre  était  importée  de  Flandre,  mais  quand  Tindustrie  locale  se  mitå 
rimiter,  le  „Magistrat  de  la  Santé"'  s'occupa  å  plusieurs  reprises  de  la  production 
de  Tamidon  pour  en  connaitre  la  qualité.  Gian-Jacopo  chargé  de  l'analyse, 
commence  sa  relation  par  rappeler  eomment  doit  étre  faite  la  vraie  poudre 
de  Flandre.  Elle  ne  doit  étre  que  de  l'amidon  tout  pur,  obtenu  de  la  farine 
de  /roment.  Il  reléve  en  passant  que  la  poudre  dite  de  Chypre  ne  différe  de  celle 
di  te  de  Flandre  que  parce  qu'ello  est  obtenue  de  riz  pur.  Oelå  établi  il  passo 
å  Tanalyse  des  échantillons  des  produits  locaux.  Il  résulta  qu  a  rébullition 
prolongée  de  trois  onces  de  poudre  dans  dix  litres  d'eau,  une  partie  se  trans- 
forma  en  colle,  tandisqu'nne  autre  partie  se  réunit  au  fond  du  rase.  Cette 
partie  avait  |Une  odeur  &cre,  et  grin^it  sous  les  dents  comme  une  poudre  de 
plåtre  OU  de  chaux.  L'analyse  séche  donna  des  resultats  semblablcs.  Trois 
onces  de  poudre,  réduites  en  cendre  au  dessus  d'un  „feu  de  troisiéme  degré", 
donnérent  un  corps  incombustible,  blanchatre,  d'odeur  acre,  qui  grin^it  sous 
les  dents.  La  vraie  poudre  de  Flandre  ne  donna  jamais  de  semblables  résidos. 
Aprés  ce  rapport  le  Gouvernement  ordonna  aux  fabricants  d'améliorer  leurs 
produits. 

La  quatriéme  analyse  nous  apprend  que  les  cordes  de  chanvre  peuvent 
résister  pendant  des  siécles,  par  leurs  propres  qualités,  sans  étre  goudronnées. 

La  cinquiéme  analyse  a  pour  objet  un  liquide  soup^nné  de  contenir  des 
matiéres  arsénicales  ou  du  sublime  corrosif.  Pour  dissoudro  ces  doutes,  Gian- 
Jacopo  déposa  dans  le  liquide  une  monnaie  d'or  pur  et  Ty  laissa  toute  une 
nuit.  Comme  il  ne  se  formå  point  de  précipité  blanc,  il  en  conclua  que  le 
liquide  ne  contenait  point  de  substance  mercuriale.  Pour  la  recherche  de 
Tarsénic  il  laissa  une  lame  d'argent  dans  le  liquide,  et  comme  la  lame  resta 
luisante  il  exclut  de  méme  la  présence  d^arsénic.  Le  „papier  bleu  pour 
l'exploration"  ne  changea  point  de  couleur  dans  le  liquide  suspecte;  il  ne 
contenait  done  point  d'acides.  La  présence  d^une  poudre  précipitée  au  fond 
du  liquide  fournissa  enfin  au  savant  analyste  un  renseignement  positif:  il 
s'agissait  d^antimoine  calciné  avec  du  nitre,  et  la  liqueur  n'était  qu*un  mélange 


48S 

„d'eau  seconde  de  cbaax  et  d'antimoine  calciné"  c'est  å  dire  du  Mstibium 
diaphoreticam",  un  reméde  usé  en  chirurgie  comme  desaéchant. 

La  demiére  analyse  est  la  plus  interessante.  Il  s'agissait  d'une  hostie 
empoisonnée  ou  plat6t  de  quelques  fragments  attachés  å  un  monchoir.  La 
relation  ne  'dit  pas  dans  quelles  circonstances  ces  fragments  d'hostie  avaient 
été  receuillis;  le  Gouvernement  et  la  Justice  aimaient  å  cacher  d'un  mystére 
jaloux  et  impénétrable  ses  voies  ténébreuses.  Mais  Tobjet  donné,  il  est  facile 
de  s'imaginer  quelque  obscur  drame  d'église. 

Quoi  qu*il  en  fåt,  les  fragments  d*hoøtie  fÅrent  soumis  a  Texamen  de 
Zannichelli.  Si  naives  qu'elles  nous  puissent  paraitre  il  est  pourtant  sår  qne 
les  expérienees  exécutées  par  le  consciencieux  pharmaoien  a  THercule  d'Or, 
contiennent  en  genne  le  méme  principe  du  »Thierexperiment"  qui  forme  la 
base  de  la  médecine  judiciaire  actuelle.  £n  effet,  comme  la  premiere  épreave 
faite  pour  rechercher  avec  une  subtile  lame  d'or  la  présence  de  mercure  dans 
les  fragments  d'hostie  fut  negative,  Gian-Jacopo,  pour  avoir  une  preuve  encore 
plus  decisive,  recourut  å  une  antre  expérience.  Il  mit  quatre  poux  vivants 
sar  les  fragments  d^hostie,  car,  comme  Ta  écrit  Tillustre  Silvestro  Battai  dans 
son   t^Traité  des  Sjfmpatkies  et  des  aniipathieti*'  au  chapitre  »^  Animalium 

antipaikia  cum  mineralibue'* :  » Argeutum  vitmm  vænenum  est  vermUms  et 

poediculis.'*  Exasiinés  å  la  loupe  aprés  vingt-quatre  heures,  les  quatre  poux 
apparurent  encore  vivants  et  n'avaient  pas  changé  de  couleur.  Il  fut  done 
exclu  définitivement  qu'il  påt  y  avoir  du  mercure  dans  Thostie.  Pour  vérifier 
s'il  y  avait  de  Tarsénic,  Zannichelli  se  basa  sur  un  autre  renseignement  de 
Battai,  oontenu  dans  le  chapitre  ^De  mineralium  s^mpatkid*^  ou  il  est  écrit 
„Arsenicum  fusum  metalliSf  ea  praeservat  a  rubigine,*^  Il  pla^  done  quatre 
fragments  de  Thostie,  sur  quatre  lames  de  cuivre  bruni,  tres  minces.  Les 
ayant  échaufEées  il  oonatata  qu^aux  points  ou  il  y  avait  eu  les  fragments  d'hostie, 
le  cuivre  était  devenu  Inisant,  ce  qui,  suivant  Gian-Jacopo,  ne  pat  étre  avenu 
que  par  efFet  des  effluves  de  Tarsénic  contenu  dans  l'hostie. 

Vån  Bijnbbbk. 


ALLE  MAGNE. 


AuLUS  CoBNBLms  Cblsus  ilber  die  Årzneiwissenschaft  in  acht  Biichern. 

Uebersetzt  und  erklårt  von  JSduard  Seheller.  Zweite  Auflage.  Nach 

der   Textausgabe    von    Daremherg   neu   durchgesehen   von    Walter 

Frieboes,    bisherigem   Assistenten   am   Institut   fiir   Pharmakologie 

und   physiologische   Chemie   su   Bostock.  Mit  einem  Vorwort  von 

Professor  Dr.  B.  Robert  zu  Bostock.  Mit  einem  Bildnis,  26  Text- 

figuren   und   4  Tafeln.  Braunschweig  1906.  Friedrich  Vieweg  und 

Sohn  XL.  862  pp.  in  80. 

Zwei   Menschenalter  d.  h.  sechzig  Jahre  waren  am  20.  Mai  d.  J.  verflossen, 

seildem    der   Braunschweigische   Stabsarzt    Eduard   Scheller   die   Vorrede  zn 

seiner   beriikmten,   deutschcn   Celsus  Ausgabe  niederschrieb.  Genau  30  Jahre 

d.  h.  ein  Menschenalter  ist  seit  der  Publikation  der  nicht  minder  wertvoUen, 


436 

franzosischen  Colsus-Ausgabe  durcli  den  Militårarzt  Vedrénes  Tergangen. 
Inzwischon  hat  die  auf  diesen  romischen  Enzyklopadisten  beziigliche  Forschung 
nicht  ger  uh  t ;  eine  italienische  Ausgabe  ist  u.  A.  als  deren  Ergebniss  herror- 
ge  tre  ten,  und  es  erscheint  nur  zu  begreiflich,  dass  mittlerweile  die  beiden 
vorerwåhnten  Editionen  zumteil  schon  veraltet  sind  und  das  Bedurfnis  nach 
einer  Erneuerung  speziell  des  Schellerschen  Werks  umsomehr  sich  geltend 
macht,  als  dieses  bereits  in  die  Kategorie  der  libri  rari  geriickt  ist.  Es  muss 
daher  als  ein  durchaus  gliicklicher  Gedanke  des  ebensosehr  um  die  Fharmako- 
Toxikologie,  wie  um  die  Geschichte  der  Medizin  verdienten  E4>stocker  Gelehrten 
freudig  willkommen  geheissen  werden,  dass  er  seinen  langjåhrigen  getreaen 
Schiller  nnd  Amanuensis,  den  ebenfalls  nun  schon  durch  zahlreiche  and 
wertvolle  Publikationen  bekannt  gewordenen  Kollegen  Frieboes  angeregt  hat, 
einen  Scheller  redivivus  herzustellen.  Er  liegt  nnnmehr  ingestalt  des  in  der 
Titeliiberschrift  bezeichneten  stattlichen  Bandes  vor  uns,  und  wenn  auch  der 
bei  spateren  Auflagen  im  allgemeinen  ubliche  Zusatz  „erweiterte,  verbesserte 
oder  vermehrte  resp.  umgearbeitete"  vermieden  ist,  so  zeigt  doch  schon  das 
oberflåchliche  Studium  des  „Eobert-Frieboes",  dass,  wie  es  ja  auch  in  der 
Natur  der  Sache  liegt,  wir  tatsachlich  einen  so  gut  wie  ganzlich  neoen, 
formell  wie  inhaltlich  durchaus  geånderten,  umgearbeiteten  nicht  bios  modem 
aufgeputzten,  sondern  auch  im  Wesen  der  Sache  griindlich  und  zeitgemass 
umgestalteten  emeuerten  deutschen  Celsus  vor  uns  haben,  eine  Celsus-Ueber- 
setzung  und  Erlåuterung,  die  ganz  auf  der  Hohe  der  Gegenwart  steht  nnd 
iiberdies  gegeniiber  dem  alten  schlichten,  prunklosen  Scheller  noch  durch  seine 
exzellente  åussere  Ausstattung  mit  Bildern  und  Tafeln  nicht  wenig  imponiert, 
Bodass  dies  Frachtwerk  nicht  nur  die  Bezeichnnng  als  opus  Celsi,  sondern 
auch  als  opus  celsum  verdient.  Gehen  wir  nun  nåher  auf  den  Inhalt  ein,  so 
ist  das  ganze,  yon  Sobert  als  dem  Spiritus  rector  mit  einer  Skizze  iiber  die 
medizinischen  Anschauungen  des  Celsus  eingeleitote  Werk  in  zwei  Hauptteile 
gegliedert  1.  den  Text  der  Uebersetzung  selbst,  der  im  ganzen  sich  an  seinen 
A^orgånger  anlehnt,  jedoch  in  vielen  Funkten  wichtige  Verbesserungen  und 
Zusåtze  zeigt,  nicht  nur  solche,  wie  sie  die  Wahl  des  Darembergschen  Textes 
zur  Grundlage  der  UeberseUung  erforderlich  machte,  sondern  auch  selbstandige 
aufgrund  sehr  verstandiger  eigener  Konjekturen  vorgenommene  Aendemngen. 
Es  sind  von  dem  Herausgeber  auch  mehrere,  in  der  Neuzeit  an  das  Licht 
gebrachte  Handschriften  benutzt  worden;  ebenso  ist  die  Kapiteleinteilang 
nach  Daremborg  gewåhlt.  Als  eine  bemerkenswerte  Acnderung  ist  femer  za 
yerzeichnen,  dass  Koll.  Frieboes  eine  grosse  Reiho  von  Fnssnoten  ans  der 
Scheller'schen  Ausgabe  fortgelassen  resp.  gektirzt  und  in  den  Kommentar- 
Anhang  des  2.  Teiles  verwiesen  hat,  wo  sie  erheblich  erweitert  und  in  grosserer, 
namentlich  sachlicher  Ausfiihrlichkeit  wieder  erscheinen.  Dieser  zweite  p.479 
beginnende  Teil  zeichnet  sich  namentlich  durch  die  Keichhaltigkeit  der  pbar- 
makologischen  Bemerkungen  aus.  Hier  nimmt  ein  ganzes  Kapitel  mit  aas- 
schliesslich  pharmakologinchem  Inhalt  als  Erlauterungen  zu  Buch  Y  132 
Seiten  (pp.  577—708)  ein,  und  Frieboes  zeigt  sich  hier  als  echter  Schiiler 
Koberts   in   vollcm   Glanz.    Wir  mochten   diesen  Teil  sal  vis  ceteris  als  einen 


487 

der  werttvoUsten  des  Ganzen  bezeichnen.  Auch  fiir  die  ubrigen  Bucher  hat 
Frieboes  die  Ergebnisse  der  neuere  Forschang  verwertet.  So  sind  in  dem 
Kapitel  der  Augenkrankheiten  Abbildungen  aus  Hirschbergs'  and  Magnus' 
beziiglichen  Darstellungen  entlehnt;  die  Frakturen  und  Luxationen  sind  durch 
die  Figuren  aus  der  bekannten  Schone'schen  Ausgabe  von  dem  Kommentar 
des  Apollonius  von  Kitium  zu  Hippokrates  prachtig  illustriert.  Ja  selbstganz 
moderne  Bilder,  wie  solche  aus  dem  anat.  Atlas  Yon  Toldt  beizugeben,  hat 
Frieboes  mit  Becht  kein  Bedenken  getragen,  wie  denn  uberhaupt  einzelne 
Teile  den  Eindruck  machen,  dass  Fr.  bestrebt  gewesen  ist,  eine  vollstandige 
komparative  Darstellung  der  med.  Geschichte  zu  liefem  und  die  Ausgabe 
nicht  nur  fiir  den  medizin-beflissenen  Studierenden,  sondern  auch  fiir  den 
gebildeten  Laien  (Philologen  etc.)  brauchbar  zu  machen.  Es  ist  aus  dieser 
Cel BUS- Ausgabe  direkt  ein  Lehrbuch  der  gesammten  alten  und  neuen  prag- 
matischen  Medizin  entstanden.  Die  Tafelabbildungen  erinnern  an  diejenigen 
der  Vedrénes'schen  Ausgabe.  Das  ganze  Werk  ist  das  Ergebnis  rastlosen, 
bewundemswerten  Fieisses,  und  der  Autor,  den  wir  hiermit  aus  diesem  Anlass 
begliiekwunschen  durfen,  hat  sich  mit  seiner  Schopfung  einen  dauemden  Flatz 
in  der  Celsus-Literatur  gesichert. 

Pågbl. 


REVUE    DES    PERIODIQUES. 


HISTOIBE   DE  LA   MÉDBGINB. 


Hbbvot.    Mémoire  9ur    la    iopographie   médicale   du  Canton  du  Clos- 

Poulet  et  de   la   ville  de  Saint-Malo  1787  (Manuscrit  du  Doeteur 

Chifoliau).   (Extrait   de  VHermine,  Bevue  artistique  et  litéraire  de 

Bretagne).  Bennes  1906,  pp.  26  in  8o. 

Eine  schone  Ergånzung  zu  einer  friiheren,  hier  ebenfalls  (XI.  mårs  p.  121) 

angezeigten  Arbeit  iiber  die  Medizin  und  medizinische  Topographie  von  St.  Malo. 

Bei    seinen   Studien   iiber   diesen   Gegenstand   ermittelte   H.  die  vorliegende 

Abhandlung  von  Dr.  Chifoliau.  Einleitungsweise  macht  H.  darauf  aufmerksam, 

dais   Chifoliau   kein   ganz    unbekannter  Autor  isi,  sondern  einen  lokalen  Buf 

ab   Entdecker   mehrerer   Mineralquellen   besitzt,   auch  sich  um  die  genauere 

Kenntnis    und    Analyse    verschiedener    alterer    Brunnen    verdient   gemacht 

hat,  was  ihm  den  Ehrentitel  eines  Intendanten  der  Mineralquellen  von  Dinan 

und   Clofi-Poulet   verschafFte.   Seine    hauptsachlichsten  Arbeiten  fallen  in  die 

Jahre   1780   bis   1787,   und   zu   ihnen   gehort   auch   die  im  Titel  bezeichnete 

Abhandlung,   welche   der   Société    Boyale    de  médecine  am  27.  Februar  1787 

unterbreitet   wurde,   wie   das  von  Albert  Prieur,  Generalsekretær  der  Société 

fran^ise    d'histoire   de   la   médecine,   in   don   Archiven   der   Bibliothek   der 

Pariser  med.  Facultat  aufgofundene  Protokoll  beweist.  H.  schickt  dem  Wieder- 

abdruck    der    betre£Fenden    Abhandlung    eine    Inhaltsanalyse    nebst   einigen 

erlautemden   Bemerkungen   voraus.   Das  „Mémoire"  selbst  ist  nioht  kleinj  es 


4^8 

hat  einen  Umfång  von  iiber  18  DruckBeitén,  trotzdem  H.  den  Anfang,  der 
sioh  auf  die  Geschichte  von  Clos-Poulet  bezieht  und  nichts  Neues  bringt, 
fortgelassen  hat. 

Paoel. 


aEOORÅPHIE   MEDICALE. 


Annales  d'hygi^ne  et  de  médecine  coloniales.  Januar- -Februar — Mårz- 
lieferung  1906. 

Mit  einem  sehr  kurzen  aber  wichtigen  Stiick  fångt  diese  Lieferung  an, 
nåmlich  mit  einem  Decret  des  Fresidenten  der  franzosischen  Republik,  dessen 
erster  Artikel  lautet: 

Le  Gouverneur  general  de  Madagascar  est  autorisé  å  prendre,  par  voie 
d'arréte  toutes  les  dispositions  nécessaires  pour  que  les  sels  de  quinine  soient 
mis  å  la  disposition  de  tous  et  au  plus  bas  prix  possible. 

Diesen  Beschluss  wird  jeder  mit  Freuden  begrtissen,  der  in  der  Hilfe,  welche 
den  £ingeborenen  auf  medicinischem  Gebiet  geleistet  wird,  einen  der  wichtigsten 
Factoren  zur  ethischen  Eechtfertigung  der  europåischen  Vorherrschaft  in 
den  Tropen  sieht. 

BuTiif.  Vile  de  Saint  Barthélemy. 
Eine  knrze  geographisch-climatologische  und  raedicinische  Verhandlnng  uber 
diese  Insel.  Auf  medicinischem  Gebiet  wird  nur  erwåhnt,  dass  endemische 
Malaria  nicht  vorkommt;  nervose  Erkrankungen  als  Folgen  von  Alcoholismns 
und  Heiraten  mit  nahen  Blutsverwandten  sollen  die  Bevolkening  am  meisten 
heimsuchen.  Die  haufige  Entwicklung  earcinomatoser  Neubildungen  wird  als 
eine  Aeusserung  der  schlechten  Ernåhrung  der  Bevolkerung  aufgefasst.  V^ene- 
rische  Krankheiten  herrschen  unter  den  Eingeborenen  in  hohem  Grade. 

Mias.  Vile  de  Saint  Martin. 
Diese  Skizze  ist  noch  kiirzer  als  die  vorige;  der  Gegensatz  der  medi- 
cinischen  Angaben  in  beiden,  obeehon  sie  tob  einer  Bevolkerung  stammen, 
welche  in  climatologisch,  hjgieniseh  und  social  ganz  åhnlichen  Vcrhåltnissen 
auf  benachbarten  Inseln  wohnt,  beriihrt  den  Leser  sehr  eigentiimlieh.  Hier 
herrscht  Malaria  stark  unter  der  Bevolkerung;  renerische  Krankheiten  sollen 
selten  sein  und  der  Alcoholismus  iibt  beinahe  keinen  schleehten  Einflnss  auf 
die  Beyolkemng  aus. 

A.  EuKOBGANT.  Prophyloxie  du  paludisme. 
In  einer  aosfuhrlichen  Verhandlnng  beweist  Verfasser  mittelst  der  Morbt- 
ditats-  and  Mortalitatsziffern  der  franzosischen  Truppen  in  den  Kolonien 
und  in  Frankreich  selbat,  welche  Yerheerungen  die  Malaria  unter  dieaen 
yerursacht.  Er  zeigt  sich  dabei  als  ein  Anhanger  der  Anophelestheorie,  welche 
dieses  Inseet  als  aussehliesslichen  Verbreiter  der  Malaria  annimmt,  und  tritt 
der  unter  den  Franzosen  vorherrschende  Meinung  iiber  tellurische  Einfltisse 
bei  dieser  'Verbreitung  energisch  entgegen. 


489 

Die  Eigensohaften,  Entwicklang  and  Lebensweise  Ton  Anopheles  werden 
aasfuhrlich  erortert  and  die  folgenden  Vorsichtsmassregeln  zar  Verhiitang 
der  Malaria  aagegeben :  A.  Gaérir  toas  les  paladéens,  earopéens  oa  indigénes, 
afin  de  sapprimer  les  foyers  d'infectioQj  qa'ils  constituent ;  B.  détraire  les 
moustiqaes;  C.  proteger  les  individas  sains  centre  les  piqiires  de  ces  insectes. 

Eine  Dosis  yoq  25  å.  30  Centigramm  Chiuin  pro  Tag,  nach  schwåchenden 
Momenten  zweimal  des  Tages,  ersclieint  dem  Verfasser  als  das  beste  Schatzmittel. 
Bei  der  Behandlung  von  Fieberkranken  mass  eine  Monate  daaernde  Chinincar 
eingehalten  werden.  Die  inficiertcn  Eingeborenen  bilden  fur  die  Earopaer 
eine  grosse  Gefahr  and  an  ihren  Kindern  kann  man  dureh  Blutant^rsuohang 
and  Milzpalpation  am  besten  die  Malariaverhåltnisse  einer  Gegend  bearteilen. 
Die  Abtotang  der  Larven  des  Insectes  soli  eher  ais  die  sehr  schwierige 
Vernichtung  des  geflugelten  Insectes  zur  Hebang  der  Gesundheit  einer  Gegend 
fuhren;  die  Art,  in  welcher  man  zu  diesem  Zweck  am  Senegal  vorgeht, 
wird  beschrieben. 

Wo  dies  nicht  ausfubrbar  ist,  soli  man  die  Insecten  darch  Abschlass 
der  Turen  und  Fenster  mittelst  Metallgaze  verhindern,  in  das  Haus  einzu- 
dringen  und  sich  auf  diese  Weise  gegen  Stiche  schiitzen. 

Sabbailhé.  Rapport  sur  Vépidémie  de  choléra  de  laprovince  TKai-BinJc, 
Es  handelt  sicb  hier  um  eine  zweimonatliche  Epidemie  unter  Annamiten. 
106  Personen  wurden  mit  Erscheinungen,  welche  nur  zum  Teil  der  Cholera 
zugeschrieben  werden  konnten,  in's  Spital  anfgenommen.  Der  Verfasser  meint, 
dass  die  einheimischen  Arzneien,  welche  die  Kranken  vor  der  Aufnahme 
geschluckt  hatten,  diese  anormalen  Krankheitszeichen  verursachteten.  Bemer- 
kenswert  sind  die  Resultate,  welche  durch  ein  curatives  Verfahren  mittelst 
Seraminjectionen  erhalten  wurden.  Aus  Mangel  an  Instrumenten  war  man 
gezwangen,  die  Patienten  im  ersten  Monat  medicamentoa  zu  behandeln  und 
von  60  Kranken  starben  64%.  Im  zweiten  Monat  konnten  Serumeinsprit- 
zungen  gemacht  werden  und  da  verlor  man  von  38  Patienten  nur  13  also  34  %. 
Den  Schluss  der  Verhandlung  hildet  eine  ausfiihrliche  Angabe  iibcr  die 
Zusammenstellung  und  den  Gebrauch  einer  sehr  zusammengesetzten  anna- 
mitischen  Arznei  gegen  Cholera  nebst  interessanten  Erorterungen  von  einge- 
borenen und  eurojmischen  Aerzten  iiber  seinen  Nutzen.  Diese  Epidemie  herrschte 
hauptsachlich  in  jenen  Gegenden,  welche  im  Jahr  zuvor  von  einem  Typhon 
verwustet  wurden,  was  der  Verfasser  als  einen  ursachlichen  Grund  fiir  das 
heftige  Auftreten  dieser  Epidemie  auffasst. 

Gbosfillbz.  La  l^pre  aux  Marquises. 

Die  Marquesas  Inseln  im  grossen  Ocean  sind  stark  von  Lepra  inficirt; 
eine  Statistik  zeigt  uns,  dass  2.70%  der  Bevolkerung  lepros  ist,  ein  Verhåltniss, 
das  sich  noch  gunstig  von  dem  auf  den  benachbarten  Loyalty  Inseln  unter- 
seheidet,  da  hier  ein  Sechstel  der  Bevolkerung  von  1200  Seelen  als  lepros 
bezeiohnet  wird.  Kurze  allgemeine  Bemerkungen  Uber  diese  Krankheit  ent- 
werfen  ein  trauriges  Bild  von  der  Existenz  dieser  Insulaner. 

1906.  33 


490 

Oeuvres  de  bienfauance  et  d'tissistance,  créé$  en  Coehinchine, 

Unter   der   Bemerknng,  dass  sich  seit  1902  ein  grosser  Au&chwang  in  der 

Verbesserang  and  Stiftung  von  Gebaaden  zar  Verpflegang  von  kilfsbedarftigen 

Eingeborenen   zeigt,  giebt  ans  diese  Abhandlang  eine  Aafzahlang  Ton  diesen 

I  Hansern   in   den  verschiedenen  Teilen  des  Landes.  Diese  70  Hospitaler,  £nt- 

I  bindangsanstalten,     Waisenhauser    u.  s.  w.    werden   Yon   der   Begiemng,   Ton 

I  Privatleaten   oder    Missionåren  unterhalten  and  bilden  eine  grosse  Stutse  im 

Kampf  gegen  die  Krankheiten  unter  der  annamitischen  BeTolkerung,  haupt- 

sachlich   gegen   die   enorme   Sterblichkeit   der   Kinder,   welche   in  der  Stadt 

Cholon  aaf  66%  berechnet  worden  ist. 

Bbéaudåt.  Mecherche*  biochimiques  sur  Veau  de  Valimentation  de  la 
ville  de  Saigon, 
Eine  aasfuhrliche  Untersuchung  iiber  das  Trinkwasser  der  Stadt  Saigon, 
das  eine  grosse  Quantitiit  Nitrite  und  viele  redacierende  Microorganismen 
enthalt.  Verfaaser  zeigt  die  Schådlichkeit  eines  solchen  Trinkwassers  fiir  die 
Gesandheit  an,  giebt  Anweisungen,  wie  man  dieses  Wasser  gebrauchen  soli 
nnd  meint,  dass  man  in  Cochinchina  fliessendes  Wasser,  welches  fortwåhrend 
eine  gunstige  chemische  Zusammenstellang  zeigt,  zar  Erhaltung  guten  Trink- 
wassers verwenden  soli. 


Db  Goyon.  Variole  et  vaccinatione  dans  le  Haut  Oubangui, 
Obschon  Pocken  in  diesen  Gegenden  endemisch  herrschen  und  anter  der 
Bevolkerung  eine  grosse  Mortalitåt  verursachen,  ist  es  bis  jetzt  nicht  gelungen, 
Impfstoff  in  diese  weit  (dOOO  E.  M.)  von  der  Riis  te  entfernten  Lander  einzu- 
fiihren.  Zwar  werden  immer  wieder  Sendungen  von  Impfstoff  aus  Frankreich 
geschickt,  aber  die  lange  Daner  der  Eeise  und  die  grosse  Hitze  Temichten 
die  Virulenz  desselben  vollkommen.  Verbesserang  wåre  nar  darch  Caltivierang 
des  Impfstoffes  in  Brazzaville  am  Congo  zu  erwarten. 

A.  Kbbmoboånt.  Notes  sur  la  maladie  du  sommeil  au  Congo. 
In  dicsem  Aufsatz  werden  einige  Merkmale  dieser  Erankhcit  und  ihre 
immer  grosser  werdende  Yerbreitung  am  Congo  erwåhnt.  Um  eine  bessere 
Einsicht  in  die  jetzigen  Ycrhaltnisse,  diese  Erankheit  betreffend,  zu  gewinnen, 
hat  die  Eegierung  am  Congo  Fragebogen  unter  die  Earojner  rerbreiten 
lassen  und  hofft  dadurch  richtige  Daten  zu  erhalten  und  spater  publicieren 
zu  konnen. 

Mbbvbilleux.  Notes  démogra^hiques  et  proteetion  de  Venfauct  h  Saint 
Louis  (Sénégat), 
Die  hohen  Sterbeziffern,  welche  das  kindliche  Alter  in  Saint  Louis  aufweist, 
sind    Drsache,   dass   hier   Torschiedene  Massregeln,  durch  welohe  man  dieser 
Eindersterblichkeit  entgegentreten  konnte,  angegeben  werden. 


491 

Clinique  éToutre'iner, 
Casnistische  Mittheilangen  iiber  die  Operation  eines  sehr  grossen  Blasensteins 
bei  einem  14jåhrigen  eingeborenen  Jungen  in  Cochinchina  und  sechs  Oyario- 
tomieen  bei  annamitischen  Franen. 

Annafes  d^Jlf/giéne  et  de  Médecine  coloniales. 
April— Mai — Jani-Liefemng  1906. 
LsBOBUF.  Les  Monts  de  Cristal  {HauUComo). 
Allgemein  gefasste  geographische  und  climatologische  Beschreibung  der  mit 
dichten,  tropischen  Wåldern  bedeckten  Gebirgskette,  welche  den  franzosischen 
Congo  Yon  Norden  nach  Silden  durchzieht,  und  Erwåhnnng  der  Negerstamme, 
welche   dieses  Hochland  bewohnen.  Nachher  folgen  einige  Bemerkungen  fiber 
Wunden,  welche  durch  Waffen  der  Eingeborenen  verursacht  wurden. 

Påknetieb.  Poste  consulaire  de  Bat  tambang. 
Eine  etwas  ausfiihriichere  medicinische  Verhandlnng  dber  diesen  Posten, 
der  in  der  sud-ostlichen  Proyinz  von  Siam  gelegen  ist.  Verf  asser  giebt  eine 
Beschreibung  von  den  medicinisch  wichtigen  geographischen  und  climatologi- 
schen  Verhåltnissen,  von  der  Bevolkerung  und  von  den  Erankheiten,  unter 
welchen  diese  am  meisten  leidet.  Endemisch  sind  Malaria,  Dysenterie  und 
Tenerische  Krankheiten. 

Lb  Moål.  Etude  sur  les  moustiques  en  Afi  ique  occidentale  fran^aise 
(Bole  pathogénique-Prophi/laxie), 

Diese  wichtige  Verhandlnng  enthalt  die  Ergebnisse  eines  Auftrags,  welcher 
dem  Verfaaser  rom  General-Gouverneur  der  westafrikanischen  franzosischen 
Kolonien  erteilt  wurde.  Zweck  dieses  Auftrags  war,  eine  Einsicht  in  die 
hjgienischen  und  endemischen  Verhåltnisse  dieser  Gegenden,  speciell  mit 
Beriicksichtigung  der  bei  Malaria  und  Gelbfieber  so  wichtigen  Miicken,  au 
erhalten.  Die  Art  und  Weise,  in  welcher  diese  gesucht  und  untersucht 
wurden,  wird  im  Anfang  beschrieben. 

In  den  verschiedenen  Landern  wurde  das  Vorkommen  von  Malaria  nach- 
gespiirt,  und  zwar  wurden  Infectionszeichen  nicht  bei  den  so  mobilen 
Europaern,  sondem  richtiger  Weise  nur  bei  der  sesshaften  einheimischen 
Bevolkerung  gesucht.  Unter  dieser  waren  es  die  kleinen  Kinder,  bei 
welchen  die  zwei  fur  Malaria  pathognomonischen  Zeichen :  eine  geschwollene 
Milz  und  Malariaparasieten  im  Blut  am  meisten  gefunden  wurden.  Das 
Finden  von  Blutparasieten  wurde  fiir  die  Verbreitung  der  Malaria  haupt- 
sachlich  in  Betracht  gezogen,  jedoch  wurde  bei  der  Untersuchung  auch 
beachtet,  dass  weder  die  Abwesenheit  von  Blutparaiiieten  noch  eine  vergrosserte 
Milz  in  allen  Fallen  Schliisse  auf  Infection  des  Organismns  zu  ziehen  gestatten. 
Dieser  Teil  der  Arbeit  enthalt  wichtige  Angaben  iiber  die  Veranderlichkeit 
dieses  „index  endémiqne  malariquo"  wåhrend  der  verschiedenen  Perioden 
eines  Jahres. 


492 


Bei  der  Aufzahlung  der  verschiedenen  Formea  der  Blatparasieten  werden 
die  ErgebniHse  der  Untersuchangen  mehr  in  allgemeinen  Ziigen  angegeben 
und  nur  zum  Teil  mit  den  Fundorten  zosammen.  Zum  Scfaluss  der  Blut- 
unt^rsuchung  wird  die  folgende  fiemerkang  gemacht:  „D'une  fa^on  génénle 
l'examen  du  sang  des  enfants  indigénes  est  bien  plus  interessant  qne  celui  des 
Européens  impaludés  au  point  de  vue  de  Tétudc  des  hématozoaires  dans  leurs 
transformations  morphologiques. 

Ausfuhrlicher  sind  die  Erorterungen  iiber  die  in  diesen  Teilen  von  Afrika 
Torkommenden  Muekenarten  und  ihre  biologischen  Eigenschaften.  Die  Ano- 
phelcsarten  werden  in  dieser  Hinsicht  sehr  eingehend  behandelt,  auck  Stegomya 
fasciata,  welche  die  Verbreiterin  des  Gelbfiebers  sein  soli,  scheint  den  ihr 
gewidmeten  Seiten  nach  ein  Hauptobject  der  Untersuchungen  gewesen  za 
sein.  Die  Culex-  und  Mansoniaarten  ebenso  verschiedcne  andere  werden 
oberflåchlicher  erwåbnt. 

Die  prophylactischen  Massregeln  bilden  den  Scblnss.  Die  bekannten  Versuche, 
um  die  Malaria  zu  bekåmpfen,  werden  hier  besprochenj  auch  wird  angegeben, 
wie  man  aaf  Grund  dieser  Untersuchungen  oinen  Sanitatsdienst  am  Senegal 
einrichten  wird. 

Kebmobgant.  La  iuberculose  dans  les  colonies  fran^aiset  et  plus 
particulih'ement  chez  les  indightes,  Eapport  présenté  au  Congrés  de 
la  tuberculose  en  Octobro  1906. 

In  diesom  Stiick  wird  der  Versuch  gemacht,  der  hochst  wichtigen  Frage 
uber  die  Verbreitung  der  Tuberculose  nåh«r  zu  kommen,  indem  die  Ergebnisse, 
welche  Untersuchungen  in  den  verschiedenen  franzosischcn  Kolonien  gelicbrt 
haben,  veroffentlicht  werden. 

Die  Angaben  iiber  das  Vorkommen  und  die  Zunahme  der  Tuberculose  unter 
den  Eingeborenen  sind  mcistens  sehr  kurz  gefasst  und  zum  Teil  aus  von  60  Jakren 
her  stammenden  Mitteikingen  und  Missionsberichten  zusammengestellt 
Wenn  man  ausserdem  die  medicinischen  Yerhåltnisse  in  den  Kolonien  in 
Betracht  zieht,  wo  die  Aerzte  nur  cinen  sehr  kleinen  Teil  der  einheimischen 
Bevolkerung  zu  beobachten  im  Stande  sind,  so  muss  es  verfriiht  genannt 
werden,  um  aus  åhnlichen  Angaben  Schlusse  ziehcn  zu  woUen,  wie  es  hier 
geschieht,  betreffs:  influence  de  la  race,  influence  du  changement  de  milieu, 
professions,  conditions  sociales,  hérédité,  con  tagion,  influences  phtisiogénes, 
maladies  favorisantes,  influence  du  climat  et  hygiéne. 

Abnould.  Hiåtoire  de  Ja  vaccination  en  Annam, 
Im  Jahre  1903  wurde  in  Annam  die  Schutzimpfung  gegen  Pocken  cinge- 
fuhrt  und  in  den  verschiedenen  Frovinzen  des  Landes  organisirt,  damit  die 
einheimische  Bevolkerung  durch  europåische  Aerzte  geimpft  werden  konnte. 
Die  Impfung  durch  einheimische  Vaccinatenrc  hatte  bis  dahin  nicht  zu  den 
gewiinschten  Besultaten  gefiihrt.  Die  Einrichtung  dieses  Dienstes  wird  ein- 
gehend beschrieben   und   die   wichtige   Frage,   wie  man   in  den  Tropen  den 


49J 

Impf stiC^  am  bestea  iibør  grossD  DisUnzen  yerschiekjøn  koxuite,  eben&lls  behandelt. 
Obschon  man  von  Sa'igon  und  Hanoi  aus  den  frisch^n  Impfstoff  versandte, 
waren  die  Eesultate  der  Aufbewahrung  nicht  immer  befriedigend.  Die  Erfolge 
der  Impfung  in  den  drei  ersten  Jahrea  werden  yom  Verfasaar  sebr  ger^bml, 
venn  aucb  nocb  yieles,  wie  bcgreiflich,  zu  yerbessern  iibrig  bkibt. 

Zum  Scbluss  sagt  der  Autor  gewiss  mit  Eecbt  in  besug  auf  dLø  Frage  der 
besten  Impfweise  unter  den  Eingeborenen :  Le  probléme  est  enfin  d'autaai 
plus  interessant  å  discuter,  que  la  vaccine  comme  d'ailleurs  tovdt  ce  qui 
a  trait  aux  services  sanitaires,  constitue  un  des  moyens  de  penetration  pacifique 
les  plus  såres  des  masses  indigénes. 


MoNTEL.   Une  observation  de  Distomiase  pulmonaire  en  Cochinchine, 
CaBuistiscbe    Mitteilung   iiber   Distomum,    Ascaris   und   Taenia  unter  den 
Eingeborenen  von  Cocbincbina. 

Abel  Lahille.  La  Bilharziose  intestinale, 
Zwei  Falle  von  Diarrhoea,  durch  Bilharzia  haematobia  verursacbt. 


Gabbibl  Lambbbt.  De  la  purijieation  des  eaux  de  boisson  et  nouveau 
procédé  chimique  de  puHfication  totale  et  rapide  des  eaux,  destinées 
å  r alimentation, 

Ein  ncues  Verfabren,  um  in  kurzer  Zeit  eine  grossere  Menge  Wasser  jeder 
Art  durcb  cbemische  Mittel  in  gutes  Trinkwasser  umzusetzen,  wird  hier 
veroffentlicbt.  Verf  asser  macbte  seine  ersten  Versucbe  am  Senegal  und  wurd« 
nachher  in  Stand  gesetzt,  sein  Verfabren  im  Institut  Fasteur  in  Lille  weiter 
auszubilden  und  es  eingebend  cbemiscb,  bacteriologiscb  und  pbysiologiscb  zu 
priifen,  da  eine  scbnelle  Bescbafihing  von  gutem  Trinkwasser  aus  jedem  Wasser, 
das  zur  Verfiigung  stebt,  fiir  die  Truppen  in  don  Kolonien  åusserst  wicbtig 
ist.  Es  zeigte  sicb,  dass  jede  Quantitåt  stark  verunreinigten  Wasser  s  in  gutes 
Trinkwasser  umgesetzt  werden  kann,  indem  man  Fermanganas  kalicus  und 
Sulfas  Manganicus  in  bestimmten  Mengen  nacb  einander  dem  Wasser  zufiigt. 
Um  ein  scbnelles  Absetzen  des  Niederscblags  zu  bewirken,  kann  man  einige 
Tropfen  einer  Eisensalzlosung  binzusetzen. 

Mit  ziemlicb  reinem  Wasser  muss  man  3  Oentigramm  Fermanganas  kalieos 
pro  Liter  gut  mischen  und  10  Minuten  stehen  lassen;  fiir  sehr  untaogliobes 
Wasser  gebraucbt  man  6  Centigramme.  Nacbher  wird  dieselbe  Menge  Sulfas 
manganicus  zugefiigt  und  durch  Biibren  in  Losung  gebracbt.  Mit  der  Eiiieii- 
losang  zusammen  hat  der  Niederschlag  sich  nacb  zebn  Minuten  gesenkt  und 
kann  man  das  Wasser  nacb  einfacber  Filtriernng  zum  Trinken  und  zn  anderen 
Zwecken  gebraucben.  Nacb  Angaben  des  Verfassers  ist  das  Wasser  jetst 
steriel  und  enthålt  aucb  keiqe  der  Gesundbeit  scbådlicben  Snbstanzen,  selbøt 
wenn  man  das  Verfahren  nicht  ganz  genau  befolgt,  wie  es  sich  aul  Marsohen 
leioht  ereignen  kann. 


494 

Bloch.  Quelques  moU  sur  la  fahrieation  et  la  eompoiition  du  Twu- 
Fou  (chinesUcher  Bohtienkååé), 
Dieses  aus  den  Bohnen  Ton  Glycina  hispida  hergestellte  Nahrungsmittel  wird 
in  China  und  Japan  hauptsachlich  darch  die  armere  Bevdlkemng  gegessen. 
Die  Herstellnng  and  die  Ergebnisse  der  Untersuchnngen  iiber  seine  Zasanunen- 
Btellang  werden  in  diesem  Stiiek  beschrieben.  Der  Teon-Foa  bildet  eine  yiel 
Stickstoff  enthaltende  Speise,  welche  fiir  die  Emåhrang  von  Trappen  in  Ost- 
Asien  yielleicht  niitzlich  sein  konnte. 

6.  Mabtin.   Mdladie  du  åommeiL  Trypanasomiasu  animaUs  et  Teé-teé 

dans  la  Guinée  fran^ise. 

Die  Schlafkrankheit  der  Neger  ist  hier  allgemein  aber  in  wenig  zahlreiehen 

Fallen  unter  der  Beyolkerung  yerbreitet.  Es  werden  Terschiedene  Krankfaeitsfalle 

beschrieben   und   eine   kleine   Karte,  welche  die  Verbreitung  angiebt,  hinzn- 

gefiigt.  Die  Eingeborenen  nennen  die  Krankheit  Sogolo. 

Aach  die  Trypanosomiasis  anter  den  Tieren  wird  aogefiihrt,  die  Parasieten 
im  Blut  beschrieben  und  angezeigt,  dass  der  tsé-tsé  (Gloasina  palpalis  and 
Olossina  morsitans)  im  ganzen  Lande  vorkommt. 

N. 


ÉPIDÉMIOLOGIE. 


A.  Festb  buboniqub.  1.  Japon,  du  3  au  10  juillet  å  SckitnoniseJn  (et 
Nischinaka)  3  (2);  du  16  juillet  au  15  aout  å  Osaka  11;  å  Wakayama  42; 
k  Atcaji,  (ile)  1;  å  Tokouschima  1.  2.  Chine.  Hong-Kong^  du  13  au  19  aout 
3  (2).  Amoy,  des  le  15  aout  2  par  jour.  3.  Ausiralie,  Nouvelle  Hollande. 
Queensland,  Brisbane,  du  21  juin  au  4  aout  pas  de  cas  de  peste  humaine.  On 
n'a  attrapé  qu'une  petite  quantit^  de  rats  pestiférés.  Cairns,  du  15  au  21 
juillet  1  cas.  Nouvelles  Galles  du  8ud,  Sifdnei/,  du  7  au  23  juillet  3  (1). 
Australie  meridionale,  Adelaide^  le  12  juillet  1  cas  &  bord  d*un  „mail-steamef  \ 
4.  Indes  anglaises  orientales: 


22-28 

29juillet- 

5-11 

12-18 

19—25 

26  aoåt- 

2-8 

juillet 

4aoiit 

aoåt 

aodt 

aoAt 

1  sept. 

sept. 

Indes  entih-es        (562) 

(738) 

(936) 

(1451) 

(2113) 

(2522) 

(3134) 

Bambay  (Présid.)  (262) 

— 

(387) 

(879) 

(12S8) 

(1388) 

(1860) 

Bengale                   (19) 

•  — 

(21) 

(70) 

(97) 

(116) 

(83) 

Proffinces  unies       (16) 

-    — 

(49) 

(109) 

(164) 

(49) 

(163) 

le  Punjab               (11) 

— 

— 

— 

— 

— 

(362) 

Prov.  centrales        (1) 

— 

(58) 

(99) 

(109) 

(190) 

(362) 

Indes          ,              (2) 

— 

(0) 

W 

(197) 

(303) 

— 

Madras  (Présid,)     (6) 

— 

— 

(8) 

(100) 

(9) 

(10) 

Mysore  (Etat)        (37) 

— 

(82) 

-_ 

— 

— 

— 

Birma                     (208) 

— 

(187) 

(182) 

(132) 

(112) 

(92) 

On   a   aussi    rapporté    des   cas   de   peste  parmi  les  singes  et  les  chats  dans 
deux  districts  des  provinces  unies.  On  rapporte  plusieurs  cas  de  bétes  sauvages 


495 

troavées  mortes  de  peste  dans  les  fårets.  5.  Perte.  Pravinee  de  SeUtan,  dans 
les  semaines  da  o  mai  au  22  jaiu  (45),  (67),  (140),  (47),  (87),  (32)  et  (28),  dont 
k  Hauein  Ahad  (30),  (57),  (45),  (32),  (17),  (13).  Da  14  aa  21  jaillet  5  (2)  å 
Ncuåirahad,  6.  Empire  ottoman,  Adalia,  da  24  aout  aa  15  sept.  6  (3).  7. 
Egypté,  dans   les   trois   semaines   da   25   aout  au  14  septembre  å  Alexandrie 

3  (4).  3  (2),  4  (1);  å  8uez,  (1),  4  (2).  4  (2);  å  Beni  Souef -^  (-),  -  (-), 
1  (1).  8.  lU  Maurice,  du  2  au  8  aoåt  1  (1);  du  9  au  15  aoåt  3  (2);  du  16 
au  22  aoåt  6  (4);  du  23  aoåt  au  6  sept.  13  (13);  du  7  au  13  sept.  11  (7);  du 
14  au  20  sept.  13  (7) ;  du  21  au  27  sept.  16  (10).  9.  Afrique  méridionah,  du 
8  jaillet  au  8  sept.  pas  de  cas  de  peste  humaine.  On  a  attrapé  des  rats  et 
soaris  pestiférés  å  East-London,  King-Williamstow^n  et  Port-Elizabeth.  10. 
Brétil.  Campoe,  jusqu'au  21  aoåt  (8),  du  22  au  28  aoåt  (3).  Bio  de  Janeiro, 
du  23  jaillet  aa  26  aoåt  11  (5). 

B.  Cholbbå  asiatiqub.  1.  Chine.  Hong-Kong,  du  1  au  7  juillet  1.  2.  Iles 
Pkilippines,  Manile,  dans  le  mois  de  juillet  394  (354).  Provineee,  dans  le  mois 
de  jaillet  2199  (1591).  3.  Indes  anglaises  orientales.  Calcutta,  du  29  juillet  au 

4  aoåt  (6);  du  5  au  11  aoåt  (8);  du  12  au  18  aoåt  (14);  du  19  au  25  aoåt  (15). 

C.  FiBYRB  JAUNB.  1.  Brésil.  Para,  du  1  ayril  au  31  mai  29  (39).  Bio  de 
Janeiro,  du  1  au  29  juillet  2  (1);  du  30  juillet  au  12  aoåt  1  (1).  2.  Coeta 
Bica,  Limon,  du  26  juin  au  12  sept.  2.  3.  Cuba.  Havatie,  le  25  aoåt  2;  du 
26  aoåt  au  5  sept  3  (1) ;  du  6  au  10  sept.  1.  Matanzae  (proy.)  du  15  au  31 
aoåt  2.  4.  Etate  Unit  d'Amérique  teptentrionale.  Etat  de  Louisiana.  New* 
Ihéria,  le  19  aoåt  1.  5.  Guatemala.  Qualan,  le  24  aoåt  2  (1).  6.  Mexique. 
Vera  Cruz  (ville),  du  23  juillet  au  20  aoåt  2  (1);  du  21  au  25  aoåt  1;  du 
26  aoåt  au  3  sept.  1.  Provinee  de  Yucatan.  Mérida,  du  5  au  11  aoåt  8  (3); 
du  12  au  18  aoåt  6  (3);  du  19  au  25  aoåt  4  (2);  du  26  aoåt  au  1  sept.  4(3). 
Progreso,  du  4  au  11  aoåt  1  (1).  Valladolid,  du  26  aoåt  au  1  sept.  3  (1). 
Provinee  d^Oaxaea.  TuxUpec,  du  26  aoåt  au  1  sept.  10  (6). 

(D'aprés  les  numéros  2385,  et  2388  du  MBritish  Medical  Journar*,  les 
numéroB  37 — 40  des  „Yeroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes" 
(Berlin)   et   les  numéros  35—38  des  M^ublic  Health  Reports"  (Washington).) 

Amsterdam,  le  10  octobre  1906.  Ringblino. 


Soniaire  (Betsfnt  MN.)  XK  AMie. 

Dr.  T.  WiTBY,  Ein  WuDderbrannen  aas  dem  Mittelalter  bei  Trier,  441—445. 

—  £.  C.  YAN  Lbsrsum,    Gérard   van  Swieten.on  qaalité  de  censeur, 446— 469. 

—  J.  JilHLiNO,  Die  BehandluDg  Xranker  und  Gebarender  Frauen  im  16. 
und  17.  Jakrbundert,  470 — 480.  —  Vok  OefblSi  Altaegyptische  Chirurgiacho 
In.strumente,  481 — 482. 

Bepue  bibliofffaphiqne.  (Hut  de  la  méd.,  489—487.)  G.  Dian,  ^Cenni  storiei 
Mik  f afBmei«  YemUi  del  tempo  delta  Bepubblica"  Ylnie  psrtie,  26  Avril 
1906,  483—485;  Aulus  Cornelius  Celsus,  Die  AMneiwissenschaft,  ZweiteAufl., 

Re9ue  des  Périodiqueé,  487— 4M.  (lEut  de  la  méd.,  487—488.)  Hefrot, 
M^Apoim  Bftf  k  to]»ogfÉpbie  anédieale  da  Cantoit  du  Clos-Poulet  et  de  la  rille 
der  8fli«t.Mak>  1787,  487—488. 

(CféoffTø  médic,,  488— 4M^)  Annal«8  d'kygiéne  et  de  médecine  eoloniales, 
JÉWiar— Febrtiaf— Måfz^ielerung  1906,  488;  Butiii,  File  de  Saint  SaHbéltfny, 
486;^  låxt»f  rile  de  Saint  Maftid,  488;  A.  fiermoTgant,  Pro^ylaxie  da  pala- 
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TlMi-B»ftk,  489;  GrdB^Ilez,  La  Idpre  aux  MiK^mses,  489;  OeuTres  de  bien- 
faiiJBiMd  et  d'assistMiee,  eréés  ett  Cockil^kine,  490;  Bréaudat,  Bechercfies 
btocktnfMpie»  iuff  Téau  4e  Talilbentvtioii  de  k  ville  deSaigon,  490;  DeGoyon, 
Ycvi^e  «l  tåceiftfltioM  dafts  le  Hatt  Oubaagiii,  490;  A.  Eenaorgant,  Not«B 
stir  k  M»kdi€  d«i  MCBmeH  au  Congo,  400;  Merreilleux,  Notes  déuK^raphiqaes 
et  p^oteetioni  de  TealaAee  å  Sfttui  Lo«is  (Senegal),  490;  CHnique  d'outre-mer, 
491;  Annales  d'kygié^  ét  de  Médeeine  coloftiailes.  April — Mai — Jmii-Lieferasg 
1906,  Lekoefif,  Lee  Monts  de  Cristal  (Uant-CoAio),  491 ;  Fasnetier,  Poste 
coMttkm  de  SattambaAig,  491 ;  Le  Mo«l,  Étode  sur  les  movstiqiies  en  Afriqae 
ocfeiéøHtfl4e  ånm^i^se  (S61e  patkog^A^tie-Piopkykxie),  491—493;  Kennorgant, 
'La  t«vliemik>Be  dans  les  colonies  fran^aises  et  plot  porticulidremeftt  ebez  les 
indigénes,  492;  Arnould,  Histoire  de  k  vaccination  en  Annam,  492—493; 
Montel,  Une  observation  de  Distomiase  pulmonaire  en  Cockinckine,  493 ;  Abel 
Lakille,  La  Bilkarziose  intestinale,  493 ;  Gabriel  Lambert,  De  k  purification 
des  eaux  de  boisson  et  nouveau  procédé  ckimique  de  purification  totale  et 
rapide  des  eaux,  destinées  å  Talimentation,  493 ;  Block,  Quelques  mots  sar  la 
fabrioation  et  la  composition  du  Teou-Fou  (ckinesiscker  Boknenkase),  494; 
G.  Martin,  Maladie  du  sommeil.  Trypanosomiasis  animales  et  Tsé-tsé  dans  1& 
Guinée  fran^aise,  494. 

Épidémiologie,  494—495. 


MEDIZINISCHES  AUS  DEM  STATUTENBUCH 

DER  STADT  TRIER 

AUS  DEM  XVI.  JAHRHUNDERT. 

MiTGETEiLT  VON  Dr.  WITRY,  {Trier.) 


Professor  Wyttenbach  hat  im  Jahre  1836  ein  Statutenbuch  der  Stadt 
Trier  aus  dem  sechzehnten  Jahrhundert  verOffentlicht,  dem  wir 
folgende  fiir  die  Geschichte  der  Medizin  interessante  Vorschriften  ent- 
nehmen : 

Badsiuhet^meister, 

Er  soli  die  Badstuben  mit  einem  guten  erfahrnen  Schrepfer  und 
ehrlichen  Gesindt  versehen. 

Geilermeister  oder  Bettelvogt, 

Wenn  fremde  Bettier  sich  in  die  Stadt  einschleichen  und  sich  deren 
etliche  widerlegten  und  widersetzen  wiirden,  so  solle  er  sie  in's  Narren- 
oder  Hundshåuschen  einsetzen. 

Da  aber  uberaus  arme,  bresthafte  Kranke  auslåndische  oder  fremde 
einkåmen,  solle  mit  denen  bescheydentlich  gehandelt  werden,  gutlich 
ansprechen,  ihnen  alsdann  einen  oder  etliche  Tag  erlauben  oder  in's 
Hospital  nach  Erforderung,  erfindung  und  Gelegenheit  derer  Sachen  ein- 
weisen,  jedoch  nit  vor  Ansprechung  des  Hospitalsmeisters  und  gutdunken 
und  Gutachten  desselben  handeln. 

Handierer  oder  Handwercksleuthe. 

Gleichwie  der  Mensch  zu  Unterhalt  seines  Lebens  viel  und  mancherley 
vonnOten  also  sind  auch  verschiedenerley  Handierungen  und  Handvverkes 
wie  .... 

Zu  Erhaltung  der  Gesundheit :  Medici,  Apotheker,  Schcrer,  Wundårzte. 

Heh  Ammen. 

Ehe  man  Heb  Ammen  annehme  und  beeydige,  solle  man  zuvorderst 
sich  erkundigen,  ob  sie  der  Sachen  etwas  erfahren,  ob  sie  auch  eines 
guten  Geriichts  und  leimunths  sind,  nicht  dem  Wein  zu  viel  zugetan, 
ehrlichen  und  zuchtigens  Lebens  und  Wesens. 

Sollen  dabey  auch  zu  mehrer  Versicherung,  wie  an  vielen  anderen 
Oerthern  gebråuchlich,  durch  erfahrene  Weiber  oder  matronen  und 
roedicos  examiniret  und  auf  etliche  secreta  und  Probstlicke  ausgemahnet 
und  gefragt  werden,  damit  nicht  durch  ihre  Unerfahrenheit  Unglock  und 

1906.  34 


49« 

Versaumnus   entstehen   mdgten,   denn  ziemlich  grosse  Gefahr  bey  derley 
Sachen  zu  erwarthen  ist. 

Wann  sie  dann  bestehen,  angenommen  und  beeydiget  werden,  solle 
ihnen  alsdann  allerhand  bey  ihren  geleisteten  Eydten  vorgehalteu  werden, 
als  nehmlich  kleine  Kinder  leichtlich  zu  empfangen  oder  zur  Geburth  zu 
verhelffen  von  leichten  Persohnen,  so  nicht  gewisse  Ehemånner,  weder 
heimlich  noch  offentlich,  er  werde  denn  der  rechte  wissendliche  Vatter 
oder  Thåther  von  der  Persohn  ernennt  und  erklåret. 

Sollen  die  heimlichkeiten  der  Weiber  nicht  leichtfertig,  spottlich  und 
unrechtlich  oflfenbahren,  dieselben  verschweigen  und  hieriiber  behutsam  seyn. 

Auch  fleissig  acht  nehmen,  da  in  solchen  Sachen  etwas  Unordentlidies, 
verdachtiges,  gefahrliches,  Gottloses  und  stråfliches  vorfiele,  dasselbige 
sollen  sie  der  Obrigkeit  in  allen  Geheim  vorbringen  und  zu  erkennen 
geben;  werden  die  Obrigkeit  sodann  wohl  wissen  was  vorzunehmen. 

Bissweilen  in  Nothfållen  oder  gefåhrlichen  Sachen,  da  die  Heb  Ammen 
alle  bey  einander  berufen,  ihren  besten  Rath  zusammen  tragen  und  je 
eine  der  anderen  Beystand  zu  leisten,  damit  der  bekrånkter  und  beschwehrter 
Gebåhreren  verholfen  werden  mOgte  und  nicht  eine  Hebamme  dieandere 
beneiden,  verachten,  schånden  oder  schmåhen  und  also  die  Nothleidende 
um  derley  Ursachen,  dass  man  sie  nicht  zuerst  gerufen,  in  Fahren  stecken 
bleibe,  bey  hOchster  Strafe. 

Ordnung  in  sterbenden  lufts  Zeiten, 

Gleichwie  die  Absonderung  und  meidung  dero  Gemeinschaft  von  denen, 
die  mit  dem  Gift  der  Pestilenz  begriffen,  heilsam  und  gut,  also  ist  auch 
nicht  minder  geraten,  dass  alle  Ursachen,  so  die  bluthmuthige  erschrecken 
mOgen,  daraus  auch  nicht  wenige  beflecket  werden  und  als  dårum  hat 
ein  ehrsamer  Rath  vor  gut  und  ratsam  angesehen,  in  den  Anfangen 
Wiederstand  zu  thun  und  ordnung  zu  gcbe. 

Dieweil  auch  das  vornehmste  remedium  et  dictum  medicorum  contra 
pestem  ist  cito,  longe,  tarde,  Zeithlich  auf  einer  Seithe,  weit  davon  und 
langsam  zu,  aber  uns're  Furcht  vor  der  gerechten  Hånd  Gottes,  solle 
auch  nicht  zu  gross  sein,  als  wenn  man  Gottes  Hånd  entfliehen  wolte 
und  die  armen  Kranke  gantz  und  gar  verlassen  durch  Kleinmiithigkeit ; 
ist  auch  unchristlich  und  stråflich  vor  Gott,  derowegen  wann  sich  solche 
giftige  luft  ereignet  ist  auch  heilsamlich  und  gut,  dass  jeder  Burger 
sonderlich  die  so  dumpfige  und  ungesunde  Håuser  haben  jederweil  des 
Abends  und  des  Morgens  ihre  Hausser  wohl  mit  Wachhdlder  berauchen, 
welcher  Rauch  und  Dampf  die  Giftigkeit  der  Luft  verzehren  Tut,  damit 
es  weniger  bei  den  Menschen  schade,  jedoch  zuvorderst  bey  Gott  dem 
Allmåchtigen  um  Abwendung  solchen  Ubels  und  Ungluckes  getreulich 
bitten. 


499 

Mehr  Zuvorkommung  solchen  Ungluckes,  sollen  keine  in  die  Stadt 
eingelassen  werden,  die  von  Oerthern  herkommen,  da  die  sterbende  luft 
gegieret,  viel  weniger  Kranke  so  mit  dem  giftigen  UnglUck  verhafft 
einflihren  lassen  bey  hdchster  willktihrlicher  Strafe  eines  ehrsamen  Raths. 
Und  solle  demnach  zum  ersten,  ohne  jedoch  Gottes  Ehre  zu  vermindem, 
dass  heilige  Sakrament  unseres  Herm  Leichnams  ohne  die  Schelle  zu 
hdren  zu  denen  Kranken  getragen  werden. 

Item  so  ein  Mensch  verschieden,  die  thuren  und  Laden  des  Hauses 
zubleiben  und  nicht  also  zu  Erschreckung  derer  gesunden,  die  tode 
leichname  herfur  gesetzt  werden. 

Item  das  gewohnliche  Nachfolgen  der  Aemter  oder  Burger  und  Nachbarn 
zum  Grabe,  die  Zeit  durch,  unterweg  bleibe  und  eingestellet  werden  und 
solle  Niemand  mit  zu  gehen  getr ungen  oder  derohalben  gestraft  werden. 

Es  sollen  auch  die  Nachbarn  oder  Amtsbnider,  alsdann  die  abgestor- 
benen  nicht  zu  Grabe  Tragen,  sondem  solches  geschehen  lassen  durch 
diejenigen,  so  dazu  verordnet  sind,  die  Engelbruder,  dergleichen  sollen 
auch  die  gewOhnliche  Schenke  derer  Nachbarn,  abseyn. 

Item,  dass  mit  den  Begångnussen  dero  Abgestorbenen  biss  zu  bequamer 
Zeit,  dero  sechs  Wochen  verzogen  werde  da  es  aber  ehe  angestellt,  solle 
Niemandt  alsdann  in  des  abgestorbenen  Behausung  erfordert  werden,  wie 
auch  rathsam,  dass  die  Nachbarn  soviel  mdglich  die  Behausunge  scheuen 
und  nicht  darinnen  gehen. 

Es  solle  auch  des  Schreckens  halber,  wenn  der  abgestorbene  begraben 
wird,  kein  geleith  der  Klocken  geschehen. 

Item  sollen  die  Toden  Laden  in  den  Schreiners  hflusern  gemacht,  bey 
der  Nacht  und  nicht  bey  Tage  tiber  die  Strassen  dahin  getragen  werden 
und  solle  auch  kein  Grab,  noch  jemand  begraben  werden  es  geschehe 
dann  vor  Tag  oder  des  Abends  nach  sechs  Uhren  bey  Straf  FL  5  aury; 
damit  diess  also  gehalten  werde,  sollen  die  KlOster  die  KirchhOfe  den 
Tag  iiber  zu  halten  bei  ebenmåssiger  Strafe. 

Es  solle  auch  Niemand  dero  abgestorbenen  oder  Kranken  In  Zehn 
oder  Gesellschaften,  noch  sonsten  anzeigen,  der  oder  jener  ist  krankoder 
gestorben  dadurch  allerhand  Gefahr  und  SchrOcken  erfolgen  bey  Peen  Fl.  i. 

Und  sollen  diejenigen  so  Kranck  gewesen  wenn  sie  schon  nunwohlauf 
sind  nicht  binnend  sechs  oder  sieben  Wochen  unter  das  gemeine  Volck, 
noch  zu  strassen,  noch  in  die  gemeine  Badstube  thun  bey  straf  5  Fl.  aury. 

Item  dass  der  abgestorbenen  gebrauchte  Kleidung  besonders  Wollene 
Tucher  nicht  angegriffen,  hin  und  wieder  geschleift,  Offentlich  verkauft, 
angetragen  und  gebraucht  werden,  dass  auch  desselbigen  Leinwandt  so 
die  Reinigung  behubig  in  dem  Haus  geschehen. 

Item  dass  die  Brttder  und  Siistem  mit  der  Wartung  bey  denKrancken 

34« 


500 

gebiihrlichen  Fleiss  anwenden  und  sich  von  den  gesunden,  so  viel  mOglich, 
abgesondert,  auch  des  Bettlens  vor  den  Håusern  alsdann  enthalten  sollen. 

Es  soli  auch  der  Burger  sich  htithen,  das  Horn  der  Beissen  oder 
sonsten  Unfiath  in  die  offene  Strassen  zu  schtitten  sondern  insonderheiten 
zu  den  Zeiten,  sauber  und  rein  halten,  auch  keinen  Mist  in  der  Strassen 
liegen  sondern  im  Haus  aufladen  oder  aber  aus  dem  Haus  in  den  Schadel 
oder  Wagen  tragen  bey  Straf  Zwey  FL  aury. 

Man  will  einen  jeden  Burger  auch  gewarnet  haben  ihr  håuser  und 
gemåcher  sauber  zu  halten,  Unflat,  Mist,  sonderlich  Gåntz  Enten, 
Schweinsmist  auszuschaffen. 

Es  sollen  auch  alle  Burger  oder  Burgersche  so  bey  des  Mangelts 
krancken  baussend  der  Stadt  gewesen  zum  wenigsten  sechs  oder  sieben 
Wochen  sich  baussend  der  Stadt  halten  bey  willkuhrlicher  Straf. 

Und  damit  nicht  leichtlich  Burgershåuser  mit  den  pestilenzischen  Giflft 
entztindet,  soli  ein  ehrsaraer  Rath  sonderliche  abgesonderte  Hauser  und 
Wohnungen  fertig  machen  lassen  damit  wenn  jemandes  Burgers  Gesind 
die  Kranckheit  anstOsse  daselbsten  hingethan  und  ihnen  gewarth  wiirde, 
aber  alle  Notdurft  soli  aus  seiner  Meisters  oder  herschaften  Behausungen 
dargestellt  werden. 


GÉRARD  VAN  SWIETEN  EN  QUALITE  DE  CENSEUR, 

DÉDIÉ     å     MON     AMI     ST     MAITRE     VÉNÉRÉ     M.     LE     PROF.     PEKELHARING. 

PAR 

E.  C.  VAN  LEERSUM. 
(Suite,) 


Wohlversiichter  Heil-  und  Wimd- 
arzt  flir  mann  und  pferd  elc.  etc. 
Von  anonymo.  Schwabach  1760. 8^. 


Håbet  hine  inde  quaedam 
superstitiosa  sed  meretur,  vide 
paginam  28,  potius  contemni  quam 
condemnari. 

Nil  mali  håbet. 


Joh.  Nicol.  J%///i)medicinische 
gedanken  uber  den  147  und  149 
artikel  etc.  2)  der  peinlichen  hals- 
gerichts  ordnung  3)  in  4^.  francf. 
und  leipz.  1761. 

1 )  Der  Arzneigelartheit  Doctor,  Hochfurstl.  Hessendarmstådisch-Hanau-Lichtenbergischer 
Hofratb,    Stabs    und   HofmcdicuSf  wie  auoh  der  teutschen  GeseUscbaft  zu  Jcna,  Mitglicd. 

2)  Der  Rom.  Kayserl.  und  des  HeU.  Romiscbcn  Reichs. 

3)  Die  Qerichtliche  Beeicbtigung  und  Erofnung  mit  Gewalt  ums  Leben  Gebracbter 
Menschen,  betreffend. 

B.  R.  B.  Kr.  6525. 
Kayser. 

Art.  CXLVII.  So  einer  geschlagcn  wird,  und  iiber  etliche  Zeit  darnach 
fitiirbe,  also  dasz  zweitelich  wåre,  ob  er  der  goklagten  Streich  haiben,  gestorben 
wåre  oder  niclit,  in  solchen  Fallen  mogen  beide  Teil  (wie  von  Weisung 
gesezt  ist)  Kundschaft  zur  SacLe,  dienstlich  stellen,  und  sollen  dock  sonder- 
lich  die  Wundårzt,  der  Sach  verstiindig,  und  andere  Personen,  die  da  w  is  sen, 
wie  sich  der  Gestorbene  nach  dem  {Sclilagen  und  Humor  gehalten  hab,  zu 
Zeugen  gebraucht  werden,  mit  Anzeigung  wie  lang  der  Gestorbene  nach  den 
Streichen  gelebt  håbe,  und  in  solchen  Urteilen,  die  Urteiler  bei  den  Eechts- 
verstandigen,  und  an  Enden  und  Orten,  wie  zu  End  dieser  Unser  Ordnuug 
angezcigt,  Raths  pflegen: 

Art.  CXLIX.  Und  damit  dann  in  obgemeldcn  Fallen,  gebiirhlich  Ermessung 
und  Erkåndnus  solcher  unterschiedlichen  Verwundung  halb,  nach  der  Begråbnus 
des  Entleibten  desto  minder  Mangel  sey,  sol  der  Richter,  samt  zweyen 
Schopfen,  dem  Gerichtschreiber  und  einem  oder  mehr  Wundårzten  (so  man 
die  habeu,  v^^å  solches  geschehen  kan)  die  dann  zuvor  beeydigt  werden  sollen, 


502 


denselben  toden  Corper,  Tor  der  Begråbnas  mit  Fleis  besichtigen,  ond  alle 
scine  empfangene  Wunden,  Schlag,  Aufwerff,  wie  der  ein  Jedes  fanden  und 
ennessen  wiirde,  mit  Fleiss  merken  und  verzeichnen  lassen. 


Dans  eet  opuscule  l'auteur  piaide  en  faveur  de  Tautopsie  des  cadavres. 


Juvenis   15  annorum  opusculum 
non  inelegans. 


Johann  ROttiger  Salomo  Holde- 
freunds  etc.  gedanken  uber  die 
Sonne  etc.  1761  Quedlenburg  in  8<^. 

Kayser. 

De   VHomme   et   de  la   repro-  Defendit  Buffon  quod  nuUo  modo 

duction     des    differens    individus  atheus    sit    et     optime    de   Deo 

etc.  i)  a  paris  1761.  8<*.  loquatur;     ceterum     de    modulis 

interioribus  nugatur. 

1)  OuTrage  qui  peut  servir  d^Introdaction  et  de  défense  \k  THistoire  naturelle  des 
Animanx  par  M.  de  Buffon. 

Auteur:  Panckoucke,  Charles,  Joseph  (le  fils). 

Quérard. 

B.  R.  B.  La  1780. 

P.  131.  On  doit  s^avoir  gré  å,  Jf.  åe  Buffon,  d'avoir,  bien  établi  cette 
chaine  (qae  tous  les  étres  forment  et  qui  descend  par  dégrés,  de  Tanimal  le 
plus  compose,  å  celai  qui  Test  moins  [p.  126])  dans  son  oavrage,  puisqn'on 
en  tire  la  preuve  la  plus  éclatante,  de  la  plus  importante  de  toutes  les  yerité). 
Qaels  regrets  doivent  avoir  ceux  qui  n'ont  cherché  dans  son  livre  qae 
Tathéisme,  et  qui  ont  cru  l'y  decouvnrP  Qaand  on  n'entend  point  un  Auteur, 
et  qu'on  est  jaloux  de  sa  reputation,  il  est  aisé  de  lui  faire  tenir  un  langage 
étranger;  et  ceuz  qui  regardent  son  ou vrage  comme  contraire  k  la  révélation, 
se  trompent  également,  s'ils  prétendent  tirer  quelqnes  conséquences  de  ce  que 
rhomme  est  le  premier  chainon  des  animaux,  car  il  n'est  ici  question  que  de 
rhomme  matérieP". 


Kleine  ^ai//-apothek  vor  das 
Frauenzimmer,  worinn  viele  rare 
Kunststucke  etc,  tUbingen  1761.  8^. 

Kayser. 

Entftirung  der  preiswiirdigsten 
Helena  von  Amsterdam,  sampt 
einer  beschreibung  einer  schOnen 
Hermapkroditen   bazel    1683.   8^. 


Percurri     indicem;     nil    mali 
håbet ....  tameu  liber  est. 


Quandt  legit. 

123.  204.  237. 

in  2  do  fabula  104  et  pagina  98. 


503 


Dans  le  Ms.  le  titre  est  barre  transversalement  mais  le  „damnatur"  manque. 


Z.  E.  Hirschel  etc.  betrachtung 
ob  die  wiirkung  des  mercurii 
sublimati  corrosivi  etc.  gegriindet 
sey  nebst  einer  erwahnung  der 
Cicuta.  Berlin  1763,  in  8^. 

B.  C.  V.  70  Cc.  196. 

Leichtc  und  bewahrte  Haus- 
tnedicamenien  flir  den  burger 
etc.  etc.  Ulm.  1764.  8^. 


Invehitur  parum  in  usum  mer- 
curii sublimati  sed  stulte  satis 
idem  de  cicuti  marum  (?)  est. 


Nil  mali  håbet  nec  multum  bona 
sed  et  meminit  auctor  mercurii 
sublimati  usum  in  lue  venerea. 


George  Beuermann  tid)  ver-  Nil    mali   håbet;     utilis   potius 

mischte  bemerckungen  etc.  2)  der  liber. 

auslibenden  artzney  wissenschaft 
crster  band.  Coppenh.  und  Leipz. 
1765.  80.  2  band  1767.  8«. 

1)  Doktor  und  Professor  der  Arzneigelahrheit  zu  Coppenhagen. 

2)  Und  Untersuohungen. 

Bibi.  Lugd.  Bat.  616.  C.  11. 

Dans  le  second  volume,  å  la  page  loi,  se  trouve  la  description  de  la 
maniére  dont  on  éloigna  une  sonde  en  plomb  restée  par  accident  dans 
la  vessie.  C'est  lå  un  cas  assez  curieux  pour  qu'il  vaille  la  peine  de 
reproduire  ce  passage  in  extenso : 

.  .  .  „Le  Dran  1)  scheinet  der  erste  gewesen  zu  sein,  der  dieses  bei  einem 
Menschen  ausgeaebet.  Anfånglich  zweifelte  man  sehr  an  der  Moglichkeit 
dieser  Erfahring,  und  hielt  selbiges  vor  eine  Erdichtung ;  allein  im  Jahr  1750 
kam  von  dem  Herrn  Vermalles,  der  mit  dem  Herrn  Le  Dran  eine  Correspon- 
denz  unterhielt,  ein  Brief  zum  Yorschein,  worinn  er  die  Historie  dieser  Erfah- 
rung  zuversichtlich  erzåhlet,  dabei  das  Mittel  verschweiget.  woduroh  dasselbe 
veirichtet  wird.  Da  man  diesem  nun  noch  nicht  volligen  Glauben  bei  messen 
wollte,  so  erschien  endlich  in  eben  demselben  Jahr  ein  Biichlein,  worinn 
Le  Dran  diese  Erfahrung  selbst  beschreibet. 

Der  Herr  von  Foinsable,  gewesener  Gouverneur  zu  Martinique,  ist  es, 
woran  er  sie  ausgenebet. 

Dieser  Herr  ist  verschiedene  Jahre  mit  einem  Gcschwiire  in  dem  Halse 
der  Harnblase  beunruhiget  gewesen,  dieses  frasz  endlich  die  Harnrohre  durch, 
and   Hess   nach   dessen  Zuheilung  eine  so  grosse  Narbe  zuriick,  woduroh  die 


1)  Henri  Frangois  Le  Dran,  né  13  Oct.  1685. 


5^4 

Harnrohre  fast  gånzlich  an  dem  Orte  des  Geschwiirea  zusammengesclinaret 
wurde,  und  er  gezwungen  ward,  mit  cinem  bleiernen  Specillo  oder  Sucher 
dieselbe  zu  erweitcrn.  Den  6ten  Merz  1749  aber  zerbrach  dasselbe,  und  der 
dritte  Theil  der  Sucliers,  der  ungcfchr  drei  und  einen  halben  Finger  lang, 
wie  auch  fast  seebs  Qucntlein  oder  Dracbma  schwer  war,  Terblieb  in  der 
Blase  zuriick,  den  Hest  aber  bekam  er  wieder  heraus. 

Den  achten  Tag  darnacb  reisete  der  Herr  von  Poinsable  naeh  Fntnkreicb, 
um  sich  dieserbalb  Eaths  zu  erholen.  Er  eonsultirte  deshalb  scbriftlicli  viele 
gelebrte  Månner  in  England,  und  wie  er  in  Paris  angelanget  war,  zog  er 
daselbst  aucb  rerscbiedcnc  zu  Eatbe. 

Die  Unruhe,  die  er  sich  wegen  des  Stiickes  vom  Blei  machte,  wahr  ihm 
weit  bcschwerlicher.  als  die  Unbequemlichkeiten,  dieihmdasseJbe  verureachte; 
dahero  die  meistcn  ihn  curirten,  dasselbe  so  lange  in  der  Blase  zuriick  zu 
lassen,  bis  es  ihm  mehrere  Unbequemlichkeiten  verursachte,  da  es  alsdann 
durch  die  Operation  ausgeschnitten  werden  konnte.  Dieser  Meinung  trat  der 
Herr  Le  Dran  anfånglich  selbst  bei ;  wie  er  aber  nachhcro  die  Sache  reiflicher 
bei  sich  erwcgte,  so  glaubte  er  endlich,  den  Patienten  ohne  Operation  zu 
heilen,  ia  in  dieser  Meinung  wurde  er  gar  schr  gestarket,  weil  es  nur  ewt 
drei  Monate  in  der  Blase  gewesen,  und  also  noch  mit  keinem  Stein  umzogen 
scin  konnte.  Er  stellte  deswegen  mit  seinem  Schwiegersohn,  dem  Herm 
Laloverte,  verschiedeno  Versuche  vergebens  an,  endlich  gelung  es  ihnen,  dass 
sie  durch  eine  gewisse  Menge  zubereitetes  lebendiges  Quecksilber  das  Blei 
so  diinne  und  Hiessend  machen  konnten,  wie  das  lebendige  Quecksilber  zu 
sein  pflegt:  da  sie  nun  dieses  verschiedene  mal  versuchet,  so  glaubte  er  auch 
im  Stande  zu  sein  dieses  bei  dem  Herm  von  Poinsable  auszuueben. 

Er  zog  deswegen  noch  die  Herren  Veraye,  Castra  und  Lalovett  zu  Bathe, 
und  beschlosz  mit  selbigen  bei  den  Thieren  zuerst  Versuche  anzustellen.  Er 
stach  dahero  zwecn  Eseln  erst  ein  Stiick  durch  die  Harnrohre  in  die  Blase, 
spriitzete  hierauf  sein  Quecksilber  hinein,  und  in  zween  Tage  war  dasselbe 
aufgeloset. 

Wie  sie  die  Esel  offneten,  so  trafen  sie  ihre  Blasen  gesund  und  frisch  au, 
ohne  im  geringsten  angegriffen  zu  sein. 

Hierauf  beschlossen  sie  zu  versuchen,  of  dieses  ebenso  gliicklich  bei  einem 
Mcnschen  auszuueben  sei  und  das  Queksilber  dabei  ebenso  gut  und  ohne 
Schade  der  Blase  ein  und  auszubringen  ware. 

Sie  beredeten  dahero  jemand,  vor  Geld  bei  sich  den  Versuch  anstellen  ru 
lassen. 

Der  Herr  von  Poinsable  nahm  diesen  Menschen  in  seinem  Hause  auf,  und 
man  brachte  ihm  dasselbst,  durch  eine  silberne  Bohre,  die  am  Ende  offen 
war,  ein  Stiickgen  Blei  in  die  Blase,  welches  drei  und  einen  halben  Finger 
lang  war,  und  ein  Quentgen  wog,  denn  der  Raum  der  Eohre,  wodurcb  es 
gestochen  wurde,  fasste  nicht  mehr  in  sich. 

Nachdem  dieses  geschehen  war,  hat  er  vier  Unzen  Quecksilber  hinein 
gelassen,  welches  zwei  Stunden  darauf  mit  dem  Urin  wieder  ausgeflossen 
waren.  Den  folgenden  Tag  hat  er  wieder  ebcn  so  viel  Quecksilber  in  die  Blase 


sos 

gegossen,  welches  der  Eerl  nach  acht  Standen  gleichfalls  wieder  aasgelassen. 
Das  filei  war  hiedurch  zum  Theil,  aber  nicht  gånzlicli  aufgeloset  worden, 
und  das  unauf geloste  Sttick  kam  in  Gestalt  einer  Nadel  zugleich  mit  dem 
letzten  Quecksilber  heraus,  wog  aber  nar  fanfzehn  Gran,  mithio  hatte  es 
iiber  zwei  Theile  Ton  seinem  Gewichte  verloren,  das  iibrige  war  durch  die 
sogenannte  Amalgamation  von  dem  Qaecksilber  aufgeloset  und  eingezogen 
worden. 

Da  man  nun  mehrere  Versuche  anstellete,  so  bemerkte  man  zuletzt,  das  es 
ganz  aufgeloset  mit  dem  Quecksilber  wic.der  herror  kam,  ohne  dass  dem 
Menschen,  wobei  man  diese  Versuche  gemacht,  nach  hero  das  geringste  Uebel 
empf anden  oder  bekommen.  Hierauf  hat  sich  endlich  der  Herr  von  Poinsable 
dieser  Heilart  auch  unterworfen,  und  ist  hiedurch  zu  seinem  grossten  Ver- 
gniigen  endlich  von  seinem  Stiiek  Blei  gånzlich  befreiet  worden. 

Wenn  der  Herr  Le  Dran  nichts  ånders  in  der  Wundarznei  gemacht  halte, 
so  verdienet  er  deswegen  allein  schon  von  iedem  geehret  zu  werden,  da  es 
ein  Mittel  zu  sein  scheinet,  wodurch  man  auch  ans  anderen  Hohlungen  das 
Blei  sicher  und  ohne  Schaden  heraus  bringen  kann. 


Curieuse  Haus-apothec  etc.  etc. 
francf.  an  Mayn  1700.  8^. 


B.  R.  B.  Im  90. 


Håbet   superstitiosa   44  et  seq. 
85,  87,  89,  95,  etc.  103,  243,  272, 
praeterea  nil  nisi  nugas  håbet. 
Damnatur. 


Curieuse,  Neue,  seltene,  leichte,  wohlfeile;  gewisso,  bcwehrte,  niitzliche, 
nothige,  ergotzliche  und  Verwunderungswiirdige  Hauss-Apothee,  Wie  man 
durch  seine  eigne  bey  sich  håbende  Mittel,  als  dem  Blut,  dem  Urin,  Hinter- 
und Ohren-Dreck,  Speichel  und  andren  nattirlichen  geringen  Mitteln,  seine 
Gesundheit  erhalten,  fast  alle  sonst Tor  incurabol  gehaltene Kranckheiten, 
Podagra,  Chiragra,  Festilentz,  Zahn-Wehe,  Ficber  und  dergleichen 
mehr  heilen,  und  sein .  Leben,  Termitteist  Gottes  Gnadc,  nicht  verkiirtzen, 
sonder n  erwiinschtem  Wohlstand  conserviren  moge  und  konne. 

Alles  zur  Ehre  und  Lob  Gottes,  und  einem  jeden  Menschon, 
Tom  Hochsten  bisz  zum  Niedrigsten,  zu  mercklichen  Nutzcn  und  Dienst,  au£E 
vielfalliges  Begehren  in  Druck  gegeben. 

Von  einem  Liebhaber  der  Medicin. 

Franckfurth  am  Mayn,  In  Verlegung  Friedrich  Knochens,  Druckts  Peter 
Begereisz  1699. 

Voilå  une  pharmacie  nauséabonde  qui  rivalise  avec  celle  de  Paulini  en 
louanges  enthousiastes  pour  toutes  sortes  de  choses  dégou tantes.  Corame 
écbantillon  nous  reproduisons  un  morceau  rime,  tiré  du  deuxiéme  chapitre, 
qui  est  intitulé  „von  den  Wunder-Curen  in  H.  GOttliche  Schrift": 


5o6 

„Der  Mensch,  das  Ebenbild,  ist  Gott  selbst  angenehm, 

„Hftt  Tier  und  zwantzig  Stiick  zur  Artzeney  bequem, 

„Boin,  Marck,  die  Uirnschal  samt  derselben  Mooss  ist  gut, 

„Das  Fleisch  und  Fett,  die  Haut,  Haar,  Ham,  Him,  Hertz  und  Blut, 

„Die  Gall,  die  Milch,  der  Eoth,  der  Scliweiss  und  auch  der  Stein, 

„Das  gelbe  Schmaltz,  so  in  den  Ohren  pflegt  zu  seyen, 

„Die  Nagel,  Speicbel,  aucb  die  Nacbgeburt  ist  gut, 

„Der  Helm,  der  Saamen,  und  menstruosisches  Blut. 

P.  44.  Kan  man  doch  einem  Menschen,  der  mehr  als  ein  Stein-Wurff  oder 
Biichsen-Scbuss  entfernet,  Blattern  am  Hintorgesasse  macben,  wann  man  i  o 
sein  warmes  Ezcrement  ein  gliiendes  Eisen  stecket  oder  warme  Aschen 
darauff  streuet,  welcbes  aucb  Pfeffer  tbun  solle.  Dieses  bat  der  biesige  Dom- 
Sobul  Collega, Nicolaus  Båbr,  in  seiner  Ascben  Apothec  beobacbtet, 
da  er  also  setzet: 

De   nocte   si    nequissimus 

Et  nebulo  yilissimus 

Cacavit  ante  fores 

Favilla  sterous  utito 

Dediscet  ille  mores. 

P.  86.     Vor  die  verlorne  Mannbeit. 

Ein  Impotens  lasse  sein  Urin  einem  friscben  unbedungenen  gekaufft«n 
Hecbt  in  Mund,  und  werffe  ibn  wieder  in  ein  fliessendes  Wasser,  und  gcbe 
du  dem  Wasser  binau£P,  so  wirstu  nebst  deiner  Frau  wieder  erfreuet. 

P.  87.  Zu  erkennen,  an  welcbem  unter  Ebleuten  der  Mangel  der  Unfrucbt- 
barkeit  seye. 

....  oder. 

Besprenge  jedes  Ham  auiT  zwey  Lattig-blåtter,  welcbes  am  scbnellsten 
trucknet,  an  demselbigen  ist  der  Mangel. 

P.  96,    Menscben-kotb  vor  die  Geelsucbt. 

Wann  ein  Geelsiicbtiger  seinen  Eotb  essen  kan,  wird  er  innerbalb  dreyen 
Tagen  darvon  befreyet. 

P.  103.    Der  Nagel  Nutzen  in  der  Wassersucbt. 

Dabero  baben  die  Nagel  ibren  Nutzen;  sie  purgieren,  wann  man  sie,  bevorab 
einem  Wassersucbtigen,  auff  den  Nabel  bindet,  miissen  aber  iiber  eine  Stunde 
lang  nicbt  darauff  lassen,  sonsten  ist  die  Wirckung  zustarck. 

P.  243.    Wer  den  Kaiten  Pissen  bat,  macbt  einen Knoden ins Hembd. 

P.  272.  ParTon  (l'action  d'une  pierre  d'aimant) scbreibet Marbodeus. 

Conciliare  potest  uxoribus  ipsa  maritos,  etc.  zu  teutscb  also: 
Es  kan  die  Månner  aucb  zu  ibren  Weibem  fugen, 
Und  macbt,  dass  Weiber  treu  bey  ibre  Månnem  liegen, 
Dann  welcber  Mann  sein  Weib  nicbt  meynet  treu  zu  seyn, 


507 


Der  leg'  ihr  onters  flaupt  im  Schlaffen  diesen  Stein. 
So  wird  sie  wann  sie  keusch,  aach  sclilaffend  um  i  ha  fallen, 
Die  aber  heimlich  buhlt,  musz  ausz  dem  Bette  prallen, 
Als  stiesse  man  sie  raoss,  dieweil  ein  Stanck  entsteht. 
Der  ihre  Tilck  entdeckt,  and  aass  dem  Steine  geht. 


Kurtzgefasser  unterricht  von  etc. 
Hornvieh  seucke  etc.  von  D.  I. 
S.  A.  landsch.  Phys.  etc.  nebst 
etc.  der  kornwurmer  etc.  Basel 
1763.  8^. 


Legi  totum.  nil  mali  håbet. 


Hylaire  par   un  Metaphysicien 
Amsterdam  1767,  8^. 


Est   parodia  Belisarii   sed   non 
mala  et  tota  virutem  spirat  pagina 

103 et docet 

carnes  porcinas  quia  sanitati  nocent 
et  216  monachorum  nimiam 
multitudinem  carpit. 


Freyhem:  von  Hupsch  etc.  die 
schådlichen  ackermause  etc.  zu 
vertilgen  COlln  am  rhein  1767.  8®. 

Auteur:  Hupsch,  Johann,  Wilhelm,  Carl,  Freiherr  v. 

Kayser. 


Ridiculus  auctor  cicutam  tanquam 
venenatissimam  plantam  describit 
quae  certe  noceret  his  muribus. 


Hylaire  par  un  metaphysicien 
avec  la  censure  de  la  sorbonne  etc. 
Leipzig  1768.  8^.  adest  et  versio 
germanica  ejusdem  anni. 


Est  elegans  parodia  scripti 
Belisarii  domini  Marmontel  ubi 
legitur  in  praefatione  quod  (?) 
parlementum.  prohibuerit  omnem 
deliberationem  ut  rariorem .... 
caput  XV  Ee'isarii  theologi  se 
ridiculos  reddiderunt.  hine  proposi- 
tiones  XXXVI  regerunt  ad  XV 
et  mitiore  modo  hine  rem  tracta- 
verunt. 

Dolendum  est  qu(od?)  Voltaire 
epistolas   addiderint   et   alia  232, 
244,  259,  262,  264,  266,  270. 
Damnatur. 


Auteur :    Marchand,   Jean,  Henri. 
Quérard. 


So8 


Reflexions  sur  les  Hermaphro- 
aiies^  relativement  a  Annegrand 
jean  etc.  a  Avignon  et  se  vend  a 
Lyon  1765.  8^ 

Auteur :   C  h  a  m  p  e  a. 

Quérard. 

D.  Leon  Elias  Hirschel  briefe 
iiber  verscheidene  gegenstånde  etc. 
der    Artzneywissenschaft.      Berlin 

1768.  erster  theil.  2  theil  1769. 
Kayser. 

D.  Joh.  Christoph  Henckel  etc. 
einige  neuendeckte  chemisch  phy- 
sikalische  Wahrheiten  etc.  Leipzig 
1769 1).  80. 

1)     1760. 

Kayser. 

D.  Leon  Elias  /^*r  j^^^/gedanken 
von  der  Starrsucht  oder  Catalepsis 
etc.  Berlin  1769.  8°. 

B.  C.  V.  ^70.  J.  52. 

Henrici  Hoogcveen  Ludicra, 
accedit  Theod.  Hoogeveen  historia 
morbi  domestici.  Delphis  1770. 8^. 

C  C  Z.  Hirschfeld,  Prof.  und 
seer.  des  academischen  Curatel 
colleg,  zu  Kiel.  Lubeck  1770.  8®. 
vom  guten  gesmach  der  philosophie. 

Histoire  generale  des  dogmes, 
et  des  opinions  philosophiques  etc. 
tirée  du  dictonnaire  encyclope- 
dique  etc.  tom.  i,  2,  3,  aLondres 

1769.  80. 


Est  erudita  de  hermaphroditis 
historia  quae  demonstrat  non  dari 
viros  tales  qui  nempe  utriusque 
sexus  munere  fungi  possint. 


Lcgi;  videtur  se  ipsum  iactare 
ceterum  nihil  mali  håbet  nec 
multum  utilis. 


Nugatur  de  vitriolo. 
Transire  potest. 


Potest  facile  tolare  (tolerari). 


Legi  totum. 
Satis    bonus 
håbet. 


poeta;    nil   raali 


Legi  totum. 

Utilis  Iiber,  nil  mali  håbet. 


Quandt  legit. 

t.  I,    104,    105,    108,  109,  221, 
222,  227  comparee  avec  219,331, 

33^>  341- 

t.  2,  136,  137,  148,  166. 

t.  3.  83,  87,  96,  178,  181,  214, 
215,  264,  307,  308,  346.  totum  (?) 

articulum(?)  393  et  400;  miilta 
periculosa  habentur;  hine 

damnatur. 


5^9 


Auteur  :   D  i  d  e  r  o  t,  D.  Oeuvres  complétes,  Encycl.  Vol.  i — 3. 
B.  R.  B.  N  k.  904. 


/.  H,  Lambert  cosmologische 
briefen  ueber  die  Einrichtung  des 
Weltbauens.  Augspurg  1761.  8®. 

B.  C.  V.     65.  W.  19. 

B.  R.  B.  Ol.  15217. 


De  lumine,  cometis,  stellis  fixis 
etc.  agit. 

Nil  mali  inveni. 


Leitres  interessantes  sur  les 
medecins  de  profession,  utile  aux 
ecclesiastiques,  qui  veulent  s'appli- 
quer  å  la  medicine  etc.  2  tomes 
avignon  1759.  ^^• 


Auteur:  Rome  d'Ardéne,  P.  J.  P. 
Quérard. 

Letires     physiques,     contenant 
etc.  a  Paris  1763.  8<^. 


Die  traurige  Lohn  unzuchtiger 
Liebe  junger  Leute  etc.  etc.  ausdera 
frantzOsischer.    Venedig   1765.  8^. 


1  Nititur  praeferre  antiquitatem, 
nobilitatem  årtis  et  quod  abomne 
tempore  licitum  fuit-  sacerdotibus 
artem  exercere. 

2  Errat  in  multis  circum  studium 
medicum ;  tamen  in  hoc  laudandum 
quod  omne  gratis  faciendum  vult. 


Aestimatione     publica     munita 
sunt. 

Nil  mali  håbet. 

Impudica. 

Pag.  96  etc.  102,  113; 

in  a  bonus  videbatur. 

Damnatur. 


Leitres  de  mons.  D  *  *  *  a  son 
ami  etc.  sur  les  nouveaux  amuse- 
ments  des  Eaux  de  Spa.  Amster- 
dam, 1763.  80. 

Louvet,  maladie  du  bétail  etc. 
par  mr.  J,  F.  Reinier  etc.  a 
Lausanne  1762.  8®. 

Mr.  Lacour  de  grave  disser- 
tation contre  le  prejugé  sur  la 
guerison  de  la  goute.  Amsterd. 
1763.  8^. 


Carpunt  medicum  Limbourg 
frigidae  hae  literae  sed  nil  mali 
habent  et  nil  utilis. 


Nil   mali   håbet;    utilis   potius 
liber. 


Promittit  arcanum  se  possidere 
quod  podagram  curat,  tolerari 
potest. 


S'o 


Petites  Lettres  sur  de  grands 
philosophes.  8^.  avec  Texamen  du 
fils  naturel. 

Auteur :     P  a  1  j  s  s  o  t,    Charles. 

Quérard. 

Der  Landarzis  eine  medicini- 
sche  Wochenschrift  francf.  und 
Leipz.  in  8®.  1769. 

Ed.  Peter  Ernst  Wilde. 


Gontier  legit. 

Nil  mali  håbet ;  est  critica  filii 
naturalis  Diderot. 


Percurri  et  videtur  mihi  bonus 
et  tuto  admitti  posse. 


Institutions  Leibni/iennes  ou 
precis  de  la  monadologie  fungar 
vice  cotis  i)  a  Lyon  1768.  8^. 

1)    Horatius,  A.  P.  304. 

Avec  approbation  (signe  Dupuy)  et  Privilége  du  Roi. 
Auteur :     S  i  g  o  r  g  n  e,     Pierre 
B.  C.  V.  71.  Zz.  10. 


De  philosophia  leibnitiana  agit. 
obscurus  liber  aestimatione  publica 
munitus,  hine  admissus. 


Lettres  a  une  Princesse  d'Alle- 
magne  sur  divers  sujets  de  physique 
et  de  philosophie  a  saint  Peters- 
bourg  1768.  2  tomes  in  Z^, 


Tomum  i  percurri  et  pro  scientia 
physica  utilis  liber  satis  est,  sed 
tomum  2dum  continet  (?)  multa  quae 
a  theologis  videri  debent,  hine  ad 
illos  remisi. 


Auteur  :   E  u  1  e  r,    Leonard. 

B.  C.  V.  l'Ed.  Paris  1802.  8^.  2  Vol.  (sign.  B.  E.  2  W.  82)  et  la 
tråd.  allemand.  Leipzig  1773 — 1780.  2  Thi,  in  i  Bd.  (sign.  46.  378.  B.) 

Le  second  volumé  contient  en  particulier  les  lettres  suivantes: 

Von  der  Natur  der  Geister.  Vod  der  gegenseitigen  Verbinduug  der  Seele 
und  des  Korpers.  Betrach tungen  iiber  den  Zustand  der  Seelen  naeh  dem  Tode. 
Un)^tandleriche  Betrach  tangen  iiber  den  Ursprung  und  die  Zulassang  des 
Boson  und  der  Sunde  in  der  Welt,  etc. 


Johann  Christoph  Mayers  ver- 
nunftige  gedanken  von  den  geregt- 
samen  des  frauenzimmers  philo- 
sophische  wissenschaften  zu  erler- 
nen  etc.  regensburg  1758.  8^ 

Kayser. 


Quandt  legit. 

Nil  contra  mores  vel  religionem 
håbet  garrulum  caeterumque  et 
taediosum. 


511 


Kurtze  beschreibung  der  Mandra- 
gorac  oder  alraun  wurtzel,  des 
fahrenkrauts  etc.  vom  keinen 
membro  des  collegii  curiosorum 
in  Deutschland.  Cosmopoli  1703. 8<^. 

(Weller:  „Fingirte  Druckorte"  ne  connait  pas  eet  ouvrage), 

B.  R.  B.  B.  Diez,  7581  (Prag  1702). 


Primo     improbat     has    nugas; 
postea   pagina    42    plures   super- 
stitiosas  herbas  laudat  uti  et  48. 
Damnatur. 


M.  Jean  Maria  maitre  en  chi- 
rurgie  de  la  ville  de  Lyon  disser- 
tation sur  les  vapeurs,  pertes 
blanches  etc.  a  Lyon  1759.  ^°' 

Paul  Wilhelm  Meerheim  eines 
obersachsischen  chymici  reise- 
beschreibung  etc.  Erlangen  und 
Leipzich  1753  in  8^ 


Scioli  chirurgi  et  garruli  stultum 
opus ;  nil  boni  håbet  nec  quid  mali. 


Iter  mendaciis  plenum  et  nuga 
alchymistica. 


Irapudica,    pagina     12     contra 
aeternitatem  21,  69,  116,  130. 
Damnatur 


Mr.  de  la  Méirie  etc.  les  char- 
latans demasqués,  ou  pluton  ven- 
geur  de  la  société  de  Medicine, 
comedie  Ironique  en  trois  actes 
in  Prose.  A  paris  et  gene  ve  1762.  8^. 

Auteur:    Offray   de    la    Metrie,    Julian, 

B.  C.  V.  74.  Y.  157. 

C'est  ane  Nouveaaté  bizare,  qui  mérite  d'amuser  le  Public,  qu'an  Docteur- 
régent  de  la  Facalté  de  Paris  ait  t&ché,  depuis  le  premier  iDstant  qa'il  a 
été  introduit  dans  ce  Corps,  de  dénigrer  ses  Confreres,  et  de  démasquer  dans 
divers  ouvrages  lear  Charlatanerie. 

Clef  raisonnée  des  Personnes  representées  dans  cette  Comédie. 

Boadinau  Doyen  (Mr,  Bourdélin)  Somnambule  (MolviC)^  Gresillon  {JB[elvet%wt\ 
Jannisse  (Marcot),  Sayantasse  {Astruc),  Maqni  (Boyer),  Muscadin  {Sidobré), 
Bavaroise  (Procope),  Sot-en-Cour  {Bouillac),  Vardaux  (Pouce),  La  Tulipe 
(Fafconet),  Don  Qnichotte,  arec  ane  épée  soas  sa  Bobbe  (Dionis),  Chat-Uaant, 
criminel  de  léze  facalté  (La  Metrie),  Platon  Jage  autre  Maqui,  Valére, 
Amt  de  Chat-huant,  Crispin,  Valet  de  Chat-huant,  St.  Jean,  Portier  de  la 
Faculté. 

La  Scene  est  aax  Ecoles  de  Médecine  de  Paris,  Bae  des  Bacheries. 


M.  J,  Mackenzie  etc.  histoire 
de  la  Santé  etc.  2  tomes.  Liege 
1762    in  8°.    traduit  de  TAnglois. 

B.  C.  V.  »70.  J.  57. 


Utiliter  potest  legi. 


512 


D.  Caroli  Musikant  Prof.  Med.  Potest  admitti;  hine  inde  quae- 

chyrurgische     und     Physicalische  dam  håbet  sed  quae  non  sufficient 

Waagschaale    der    Venus    seuche  ut  damnetur, 

etc.  etc.  Hamburg  1708.  8^. 

Opera  Omnia.  Bibi.  de  TUniv.  d'Utrecht.  Medici  fol.  No.  142, 


Melancho  ob  es  besser  sey 
heyrathen,  oder  Ledig  bleiben. 
etc.  hall  1722.  8<>. 

Melanges  de  physique  et  de 
Morale  contenant  Textrait  de 
rhomrae  physique  et  moral  etc. 
nouvelle  Edition  etc.  Paris  1763. 
80. 

Auteur :    La  C a  z e.  Louis  de, 

B.  C.  V.  ♦48.  K.  44. 

Friedrich  casimirs  Mrdicus  etc, 
geschichte  periodischer  Kranck- 
heiten  en>tes  un  zwytes  buch. 
Carlsruhe  1764.  8^.  samlung  von 
beobachtungen  etc.  zwevten  band. 
Zurich  1766.  8<>. 

B.  C.  V.  70.  Cc.  42. 

B.  R,  B.  If.  3475. 


Impudica  168  nontamenpenitus 
absurda;  adeo,  cuminreliquisnon 
multum    mali  sit,   transire  potest. 

Håbet  aestimationem  publicam. 
Totum  tamen  legi  sed  nil  mali 
inveni  sed  et  nihil  utilis:  nugatur 
de  came  diaphragmatis  unde 
omnem  physiologiamexplicarevult 


Percurri  nec  quid  mali  inveni. 
Est  collectio  non  semper  cura 
iudicio   facta    sed  nil  mali  håbet. 


I 


Melanges  d'histoire  naturelle 
par  M.  A.  D.  avocat  au  parlement 
et  au  cours  de  Lyon.  ! 

A  Lwn  1763.  8**.  tom.  i — 2.        { 

Auteur:  Alléon  Dulac,  J. L. 

R  C  V.  (Compl.  en  6  Vol.  1763 — 1765)  *44.  L  96. 
R  R.  B.  Lf.  16341. 


Aestimationem   publicam  håbet 
et     percurrendo   nil    mali  inveoi. 


D»  in  schweren  und  verw-irten 
Kranckheiten  etc.  Meaicusy  oder 
grundlicher  unterricht  wie  etc. 
consilia  Mc\i:ca  etc.  zweyter  theil 
(i  non  vidi). 

Erturt  1765.  S'^ 


Percurri:  nil  mali  håbet. 


513 


Ferdinand  Martini  spuhre  zum 
begriffe  von  den  erschutterung  des 
hirns.  Koppenh.  und  Leipz.  1764. 8^. 

Kayser. 

Nouveaux  Melanges  philosophi- 
ques,  historiques,  critiques  etc.  etc. 
1765.  8^.  2  tomes,  tertius  tomus 
est  similis  vide  pag.  32,  37,  40,  41. 


Voltaire? 

B.  R.  B.  Ag.  3076. 

T.  II.  Contient  THistoire  abregée 

Memoires  sur  les  abus  dans  les 
mariages  etc.  par  Tauteur  de  la 
physique  de  l'histoire. 

Amsterd.    et   se   vend   a   Paris 

1766.  80. 

Auteur :  P  i  c  h  o  n,  Thomas,  Jean. 
Quérard. 

D.  lo.  car.  vilelmi  Moehsen 
etc.  etc.  de  medicis  equestri  dig- 
nitate  ornatis  specim :  i.  Norimb. 

1767.  40. 

B.  R.  B.  Libri  impr.  c.  not  ms.  29. 4. 

A  comparative  view  ofthe  State 
and  faculties  of  Man  wit  those  of 
te  animal  world.  Third  edit. 

London  1766.  8^. 

Nouveaux  Melanges  philosophi- 
ques,  historiques,  critiques,  etc.  etc. 
quatrieme  partie  (priores  non  vidi) 
1767.  80. 


Voltaire? 

B.  R.  B.  Ag,  3076. 

1906. 


Obscurus  auctor,  nil  utilis  habere 
videtur. 


Pessimus  liber  håbet  omnia 
mala  quae  habentur  in  philosophie 
de  rhistoire  et  multo  peiora. 

Tom.  I,  21,  22,  26,  29,30,35, 
40,  41,  44,  45,  46  innotis5o,  77. 

Tom.  2,  46,  47,  52,  53,  77. 
Damnatur. 


de  la  mort  de  Jean  Calas. 
Utilis  libellus. 


Nil  mali  håbet. 


Quandt  legit. 

Auctor  optime  ratiocinatur. 

Nil  mali  invenit. 


A  Voltaire  scriptum  opus  solito 
more  reddit  historiam  sacram  78. 
P^g-  235  de  tolerantia  quaedam 
håbet  minus  bona  item  et  mala 
håbet.  242,  245,  253,  258. 

272  aeternitatem  mundi  defendit 
Damnatur. 


35 


5«4 


Vti\t\  Joh,  Wilh,  MamUAetwas 
U\t  UntuUmit^r,  <\cr  Knmt  in  tnedi- 
(  ImIm  litMi  hricfcn  Quedlinburg 
17A7.  H". 

Kwy««r. 

M.  Thoophilc  Salomon  AcM^za 
\\\vi\U\  l*ortUKiiiN  ctc.  de  Teduca- 
tlun  i\vn  cnfiintN  tant  physique, 
{\\\v  nu)rrtlc  a  Oopininhague  et 
Lvip^ig  1769  in  8". 


Nil  mali  invenL 


Bonus    et   utilus   liber  tam  in 
parte  pliysica  quam  morali. 


l.ctUx*  \\\\  Dootcur  M<fty  etc. 
M\r  Ion  gcuntM  Patagons  a  Bruxelles 
1707,  «'\ 


Quandt  legit. 
Nil  mali  invenit. 


Håbet  aestimationem  publicam 
Percurri;  utilis  mihi  videtur. 


Mr/^9Nx^.\'  inlcn\ssiU\s  et  curieux 
OU  rtUivg^  d*histoiiv  naturelle 
u\ovrtlc»  civile*  iH^litiquc  de  TasJe, 
l\-\Oujut^»  ramcriquc  et  les  tenes 
\^vl<oiv>t  i\   l\uis    i7ftck  in  S'\  ^m 

\\    IV  >l.  K.  tv  ^ 

A\\v  A^^\\ivK^txvM^  el  jyiviU^  du  n>i  v^?^-  GuettanL) 

\uUhu  ^    RouNselot   de   Surg>\   Jacques,  Philibert. 


IVv::iTi.    EsJ   c:iriasns  et  ctilis 
,:>er  c  jec:  pro  bcboocbeca  emL 


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ovss.t*':    ^.xx.T    cv^\  .':.  <  Arrmcac  5s  rx:cccs  «ssst 


S'S 


Observations  sur  la  nature  et  les 
procedés  de  quelques  liqueurs  etc. 
par  mr.  Onfroy  etc.  paris  1765.  in  8<^. 


Nil  mali  håbet. 


Phystkalische  belustigungen 
27 — 28  stuk  berlin  1756.  in  8®. 
(reliquis  non  vidi)  29. 

(Berlin  1750— i7S7-) 


Legi.  nil  mali  håbet. 


Edit. :  Christlob.    Mylius   und  Abr.  Gotthelf  K  å  s  t  n  e  r. 

Kayser. ' 

B.  R.B.    Le.  6582. 

La  29e  piéce  est  la  traduction  allemande  de  la  thése  inaugurale  défendue 
å  Leyde  en  1739  par  NathaiXael  Lieberkuhn:  „Von  der  Valvel.  des 
Grimdarms  und  dem  Nutzen  des  wurmfOrmigen  Fortsatzes". 


§48. 

In  dem  wurmformigen  Forsatze  befinden  sioh  sehr  viele  zusammengesetzte, 
aus  Blaschen  bestehenden  Glandeln,  (§  46)  ja  man  findet  dieselben  meist  fast 
gaoz  damit  angefullet.  Diese  Glandeln  werden  also  eine  Feuchtigkeit  und 
zwar  eine  betraehtliche  Menge  absondern  (§  47)  welche  sich  mit  den  Un- 
reinigkeiten,  die  im  Grande  des  Blinddarms  hangen  bleiben,  vermischen  wird; 
und  sie  diinner  macher;  was  sie  aber  diinne  gemacht  hat,  wird  sie  mit  sich 
wegfiihren,  weil  sie  immer  vermehret  wird,  bis  daAz  eine  genagsame  Qnantitat 
Ton  Unreinigkeiten  bis  zn  den  Valveln  des  Grimmdarms  gekommen  ist  welche 
diese  weiter  fortreiben.  Also  werden  die  Unreinigkeiten  nicht  im  Grunde  des 
Blinddarms  bleiben  konnen,  noch  ihnen  schaden  thun. 


Respondet   titulo,    hine   admit- 
titur. 


Physicalische  und  oeconomische 
Patriot  oder  etc.  i)  z  theil,  i 
quartal.  Hamburg  1756.  4^.  3 
quartal     bonus,    4    quarti   bonus, 

2  theils,  I  quartal  1757.  2  quartal, 

3  quartal,    4    quart.    3    theils,    i 
quartal,    2    quartaal,    3    quartaal, 

4  quartaal. 

1)    Bemerkungen  und  Nachrichten  aus  der  Naturhietorie,  der  aUgemeinen  HaushaltungB- 
kunst  und  der  Handlungswissensohaft. 

Ed. :  Johann,  August   U  n  z  e  r. 
Kayser. 

35« 


5i6 

La  premiere  livraison  contient  une  dissertation  que  Ton  peut  appeler 
up  to  daUy  car  elle  traite  des  tremblements  de  terre,  en  particulier  de 
celui  de  Lisbonne  en  1755. 


Der  lustige  P AilosopAus  welcher 
mancherley  laccherliche  und  etc. 
etc.  2)  von  F. :  I.  R.  I.  U.  P. 
Rintelen  1715.  8<>. 


Damnatur. 

Pagina  158  unguentum  armorum 
describet  168  purgatorium  ridet  182 
congregalionem  . . .  narrat  202  ..  . 

284,  289,  334,  345,  370,  378, 
379,  501,  58^- 

2)  Erg^etzende  Fragten  u.  Antworten,  Qespråche  und  Distinctiones,  so  wol  in  die 
Philosophie.  als  Jurisprudentz  und  Medecin  lauffend,  vorbringet.  Allen  emst- 
haflften  catonischen  Gemdthern  zu  einer  Aufmunterung  zur  FrSligkeit  dargestellt  und 
mit  einem  Register  versehen. 

Auteur :    Rottmann,    Friedrich,  Julius. 

B.  R.  B,    Yv.  921. 

Kayser. 

Cet  ouvrage  raconte  les  aventures  de  Pantophilus,  jeune  homme  d'esprit 
quasi-philosophique.  Préface : 

....  Gleichwie  aber  Derjenige,  so  sich  dieser  edlen  Weissheit  (la 
Fhilosophie)  bescheidentlich  ergiebt,  und  mit  ihr  yernuofftig  umgehet,  billig 
zu  loben;  aløo  ist  im  Gegentheil  Derselbe  nicbt  genugsam  zu  tadeb,  welcher 
diese  sonderbare  Wissenschaft  misbrauchet,  sie  zu  unniitzen  Dingen  anwendet, 
und  vermoge  derselben  in  solchen  Sachen  griibelfc,  darinnen  nichts  zu  griibeln 
ist.  Dergleichen  Leute  aber  thun  gewiss  vergebliche  Arbeit,  indem  mit  ihren 
unniitzen  Schul-Gezsncke  und  nichtigon  Grillen  JNiemand  gedienet  noch 
geholffen  wird,  sondem  gerathen  offters  durch  ihre  gar  zu  spitzige  DUtinc- 
tionen  und  Subdutictionen,  dahin,  dass  man  solche  Fhilosophie  billig  phy,  loge 
Vieh!  nennet. 

....  is  finden  sich  auch  noch  heute  zu  Tage  ebenfals  einige,  welche  der- 
gleiohen  Sophisten  nicht  wol  dulden  und  yertragen  konnen,  und  sie  Tielmehr 
Ton  ihren  nichtigen  Grillen  abzumahnen  sucben.  Ein  solches  untorstehet  sich 
nun  auch  gegenwårtiger  Lustiger  PAt7o«opAu«  welcher  allen  jungen  Studirenden 
Yorzustellen  und  bey  zubringen  brachtet  das  unniitze  Wesen  und  die  nichts- 
wehrten  Subtilitaten  fahren  zu  lassen 

La  conversation,  å  Toccasion  d'un  duel,  se  porte  sur  une  Schwerdi- 
Salbe^  onguent  de  sabre. 

P.  158.  ,,Man macht nemlich eine Salbe  von nachgesetzten  Ingredientien: 
Schmeer  von  einem  wilden  Eber,  Schmeer  von  einem  gemeinen  Eber,  Båren- 
Schmaltz  von  einem  Månnlein,  jedes  ein  halb  Pfund,  reingemachter  gedorreter 
und   pulyerisirter   Begenwiirmer   drey   halbe   Eyer-Sohaalen  yoU,  so  viel  als 


517 

yiof  welsche  ^iisse  gross  Moosø  vom  Todten-Kopff,  4  Loth  Blutstein,  6  Loth 
roth  klein  geschabefc  Sandel-holtz,  6  Loth  Badicis  cansolidae  majorU,  Dieses 
alles  wird  mit  etwas  Wein  yermisschet,  und  eine  Salbe  daraus  gemacht.  Wann 
DUQ  einer  yervi'undet  wordeD,  und  man  das  Gewehr  haben  kan,  womit  die 
Wunde  Terursachet,  auch  gewiss  iat,  an  welchem  Orte,  und  wie  woit  solche 
Waffen  ins  Fleisch  gegangen,  so  schmieret  man  diese  Salbe  an  den  Ort  auf 
das  Eisen,  und  zwar  also,  dass,  wo  es  ein  Hieb,  man  herunterwerts  von  dem 
Aucken  naeh  der  Schneide  zu,  wo  es  aber  ein  Stooss,  man  Tor  oben  herab 
nach    der   Spitze   zu,   Schmiere   und   Salbe,   sonst   wird  es  oben  heilen,  und 

unten   offen   bleiben Wann  man  nun  die  WafiEen  geschmieret,  muss 

man  solche  mit  einem  reinen  leinen  Tuchlein  Terbinden,  und  an  einen  saubern 
Ort  legen,  da  es  weder  zu  warm  noch  zu  kalt  ist,  da  weder  Wind  noch 
Staub  dazu  kommen  kan,  sonst  fiihlets  der  Patient  gleich  in  der  Wunde, 
dahero  der  Artzt  dem  Erancken  so  offt  Schmertzen  machen  kan,  als  er  nur 
will;  .... 

Un  Monsieur  Vielwlnd  par  le  des  choses  extraordinaires  qu'il  a  vues 
dans  ses  voyages;  ainsi  il  mentionne:  3  Ein  Stlick  von  den  Feigen-Blatt, 
womit  sich  die  Eva  bedecket. 

P.  168.  28.  Etwas  von  dem  Gelde,  so  Judas  Maccabaus  zur  Seel-Messe 
nach  Jerusalem  geschicket,  aber  vom  Feinde  aufgefangen,  welches  unschåtzbar 
gehalten  wird,  weilen  man  denen  Xetzern  das  Fegefeuer  damit  beweisen  kan. 

Il  est  parlé  dans  le  chapitre  XIX  de  Ja  beauté  de  quelques  femmes 
mentionnées  dans  la  bible. 

P.  202.  Uberdem  so  lieset  man  auch  nicht,  dass  die  Eebecca  wegen  ihrer 
Schonheit  so  viel  Anfechtungen  gehabt,  wie  die  Sara,  dann  nach  dieser  haben 
auch  Konige  getrachtet.  Eleibet  also  meines  Erachtens  die  Sara  die  Schonste 
unter  den  Weibern,  so  zu  der  Zeit  gelebet  haben.  Heute  zu  Tage  aber  ist 
es  eine  gar  schwere  Frage  wegen  der  Schonsten  Weibes-Person,  indem  nun- 
mehro  die  Welt  mit  Schonen  und  wolgestalten  Bildern  angefiillet  ist,  dasz 
man  nicht  mehr  weisz,  welcher  man  das  Lob  der  Schonheit  beylegen  soli. 
Ja  es  gehet  roritzo  denen  Mannes-Leuten  wie  jenem  Miinch,  so  zwischen  dem 
Herm  Christo  und  der  Jungfrau  Marien  gestanden  uud  iiberlaut  ausgeruffen: 
Sto   in   medio,   qvo   me    vertam,   nescio. 

Cap.  XLVIII. 

„Dann  e  r  s  1 1  i  c  h  ist  ja  ausgemacht,  dass  Gott,  nachdem  er  in  sechs  Tagen 
Himmel  und  Erden  und  alles  was  darinnen  ist,  gemacht  und  in  Ordnung 
gesetzet,  von  der  fernern  Erschaffung  ruhe,  einfolglich  heute  zu  Tage  keine 
Seelen  mehr  schaffe  und  hervorbringe.  Zum  andern  wiirde  folgen,  das? 
wenn  Gott  die  Seelen  der  Kinder  erschaffte,  er  denen  Hurern  und  Ehebrechem 
behiilflich  und  gunstig  ware,  indem  Er  solchen  unrechtmassigen  Eindem 
eine  Seele  mittheilete,  welches  doch  nicht  zu  behaupten  stehet. 


S«8 


Dissertationes  de  laudibus  effec- 
tibus  Podagrae^  quas  sub  aus- 
piciis  magni  et  per  orbem  nolis- 
simi  etc.  claudii  experti  etc.  chro- 
nicon  notat  1715.  in  4^ 

Kayser. 


Facetus  liber  est  podagiicos 
ridens  et  tabulis  cupreis  enig- 
inaticis  ludis(?),  nil  mali  håbet. 


Comel.  Pleierus  medicus 
criticus-astrologiis  etc.  noribergae 
1627.  in  \2^, 


Nugis     astrologicis    medicinam 
miscet  nugator. 

Damnatur. 


La  Fhysionomie  humaine  de 
Jean  baptiste  Forta  neapolitain. 
etc.  1660. 

B.  C.  V.  TEdition:  Hannoverae.  1593.  8«.  ♦44.  I.  90. 

Bibi.  Lugd.  Bat,  619.  G.  21. 


Leviter  percurrij  nil  mali  vide- 
tur habere. 


De  Humana  physiognomonia  Joannis  Baptistae  Portae  Neapolitani.  Libri  IIII; 

Qui  ab  eztimis,  quae  in  hominnm  corporibus  conspiciuntor  signis,  ita  eomm 
nataras,  mores  et  consilia  (egregiis  ad  vivam  expressis  Iconihus)  demonstrant, 
ut  intimos  animi  recessos  penetrare  videantur. 

Omnibus  omnium  ordinum  Studiosis  lecta  ntiles,  maximeque  iucundi. 

Nunc  ab  innumeris  mendis,  quibus  passim  Neapolitana  scatebat  editio, 
emendati,  primumq;  in  Germania  in  lucem  edite. 

Cum  duplici  Serum  et  Verborum  Indice  longe  locupletissimo 

MDXCin 
Hanoviae 

Apud  Guilielmum  Antonium,  impensis  Petri  Fischeri  Fr. 


Giambatista  della  P.  était  un  noble  et  riche  Napolitain  qui  entreprit 
de  longs  voyages,  afin  de  completer  ses  connaissances  en  histoire  naturelle. 
Dans  la  premiere  edition  de  sa  „Magia  naturalis  sive  de  miraculis  rerum 
naturalium"  (ouvrage  qui  a  été  traduit  méme  en  arabe)  il  décrit  une 
espéce  de  chambre  obscure  sans  lentille.  Déjå  Leonardo  da  Vinci  men- 
tionne  une  cbambre  obscure  de  ce  genre;  elle  aurait  été  inventée  par  le 
bénédictin  Dom  Panunce.  Porta  mentionne  une  lentille  dans  son  edition 
de  1539. 

Porta  a  écrit  des  drames  en  outre  de  ses  ouvrages  relatifs  aux  sciences 
naturelles. 

Les  fréres  Didot  écrivent: 


5^9 


„Tout  en  profitaDt  des  observations  d'Arisfcote,  de  Folémon  et  d'Adamantius, 
Forta  a  déployé  tant  de  sagacité  dans  ses  propres  recherches,  qu'il  peut  passer 
pour  le  veritable  fondateur  de  la  phjsiognomie;  mais  il  s'est  borne  å  parler 
des  difiEerencos  de  chaque  par  tie  du  corps  et  å  indiqaer  les  signes  qui  décélent 
le  caractére  des  individus;  le  c6té  original  de  la  sjstéme  est  la  comparaison 
des  physionomies  hnmaines  å  celles  des  animaux. 

(Nouv.  biogr.  générale,  publ.  p.  Firmin  Didot  fréres  T.  39.  p.  841). 


Quandt  legit  et  nil  mali  invenit. 


Legi  nec  quid  mali  inveni,  potius 
bonus  est. 


Curieux  traité  de  la  Phisionomie 
a  paris  1696.  8^. 
B.  R.  B.  Na  4376. 

Der  nach  medicinischen  lehr- 
såtzen  etc.  P ferde-Arzi  etc.  dritte 
auflage.  Leipzig.  1757.  8<*. 

Kayser. 

Pomme  i)  Essai  sur  les  affections  Balnea    tepida    frigida   copiam 

vaporeuses  des  deux  sexes  etc.  2) :  aquae   commendat  in  hystericis  et 

a  paris.  1760.  8®.  hypochondriacis ;  cetenim  nil  mali 

håbet. 

1)  Docteur  en  Médecine  de  TUniversité  de  Montpellier,  Médecln  Consultant  du  Roi. 

2)  Oii  Ton  a  tåché  de  joindre  å  une  théorie  solide  une  pratique  sAre,  fonde  eur  des 
obsenrations. 

Troisiéme  Edition,  revue,  corrlgée  et  augmentée. 
A  Lyon,  Chez  Benoit  Duplain,  MDCCLXVII. 
Avec  Approbation  et  PriTilege  du  Roi. 
Bibi.  Lugd.  Bat.  626.  G.  18. 

Pierre  Fomme,  né  å  Aries  en  1735,  est  Tinventeur  d'une  nouvelle 
méthode  pour  traiter  les  „Vapeurs".  Le  commencement  de  son  premier 
chapitre  nous  dit  ce  qu'il  entend  par  vapeurs.  On  y  lit: 

„J'appelle  affection  vaporeuse,  cette  affection  générale  ou  particuliere  da 
genre  nerveux,  qui  en  produit  l'irritabilité  et  le  racornissenjent.  Elle  est 
apellés  hystérique  chez  les  femmes,  parce  que  les  Anciens  regardoient  les 
differens  dérangemens  de  Tuterus  comme  Tunique  cause  de  ces  maladies.  On 
Tappelle  hypocondriaque  chez  les  hommcs,  ou  mélancholique,  parce  que  les 
mémes  Auteurs  en.  ont  assigné  la  cause  dans  les  hypocondres,  et  dans  les 
yisceres  du  bas- ventre. 

L'énumération  des  symptomcs  des  alfcctions  vaporeuses  est  aussi  vague 
qu*elle  est  étendue:  le  protée  dans  sos  mctamorphoses,  suivant  Texpression 
de  Sydenham,  et  le  caméléon  sous  ses  différentes  couleurs,  n'expriment  que 
foiblement  leur  varieté  et  leur  bizarrerie. 


Poni'  me  Tøndre  plus  dair  et  plus  intelligible,  je  reprends  U  matiére, 

et  je  dis  que  la  canse  prochaine  et  immédiate  des  affections  raporeaaes  doit 
étre  attribuée  au  racornissemeiit  da  genre  nerreaz.  Si  le  terme  choqae  par 
sa  noaveaaté,  et  que  Ton  exige  de  moi  ane  ezplication  qui  le  caractérise 
plus  parfaitement,  je  dirai  que  la  sécberesse  des  membranes  et  des  nerfs 
forme  elle-méme  ce  racornissement,  qui  seul  produit  tons  les  differens  symp- 
tomes  de  )a  maladie  que  j'attaque,  Pour  exprimer  ma  penøéc  avec  plus  d'énergie, 
je  me  serrirai  d'une  comparaison  palpable:  qu'on  imagine  un  parchemin 
trempé,  mou,  et  flexible:  (teis  doivent  étre  les  nerfs  dans  leur  etat  naturel). 
Les  Fbysiologistes  savent  que  les  tujaux  excrétoires  des  différentes  glandes, 
dispersées  9a  et  lå,  séparent  du  sang  le  suc  qui  arrose  le  tissu  des  nerfs, 
pour  entretenir  leur  souplesse  naturelle,  et  cette  flexibilité  qui  les  rend 
propres  a  exécuter  librement  leurs  functions:  par  un  défaut  de  ee  suc,  le 
parchemin  se  roidit;  et  par  une  sécberesse  totale,  il  se  racornit.  Tel  est  Tétat 
des  nerfs  dans  le  cas  dont  il  s'agit.  Youloir  les  rétablir  dans  leur  premiere 
situation,  c'est  leur  rendre  Fbumide  dont  ils  sont  dépourvus.  C'est  de  cette 
fa^on  que  je  prétends  triompber  de  la  cause  que  j'assigne:  la  plus  inréterée 
pourroit-elle  y  résisterP  (Préface  p.  20). 

Oure  des  Affections  vaporeuses. 

Ayant  trouvé  la  veritable  cause  des  affections  vaporeuses,  on  la  détruin 
surement  en  s'écartant  avec  soin  de  la  route  ordinaire.  Loin  de  tendre  le 
systéme  nerveux  par  des  remedes  forts  et  violens,  nous  ferons  nos  efforts  poor 
le  relåcber  en  employant  les  contraires.  C'est  de  cette  fa^n  que  nous  rétabli- 
rons  le  ressort  des  solides,  que  leur  ton  deviendra  régulier,  et  que  les  fluidas 
qui  les  animent,  dépouillés  de  leur  vice,  entretiendront  Tbarmonie  qui  doit 
toujour  regner  entr'eux,  Les  délayans  et  les  bumectans  me  parroissent  les  plas 
propres  et  méme  les  seuls  nécessaires  k  remplir  mon  objet;  je  veux  dire,  les 
bains  domestiques  simples,  composes,  tiedes,  froids;  le  pédiluve,  les  lavemens 
rafraicbissans,  ceux  d'eau  commune  froide,  et  méme  å  la  glace,  suivant  les 
cas  et  la  saison; (p.  48-49). 

Le  vers  suivants  ont  été  dédiés  å  Pomme: 

A  votre  bienfaiteur  souriez,  vaporeux: 
Ses  écrits,  ses  conseils,  sont  pour  vous  des  oracles; 

Moribonds  espérez,  palissez  envieux, 
Ses  cures,  ses  succes  sont  autant  de  miracles, 
'  (P.  Delaunay,  Le  monde  médical  Parisien  au  dix-buitiéme  siécle.  Paris,  1906). 


Conatur    Newtonium    conciliare 
cum  Cartesio. 

Ceterum  nil  mali  håbet. 


Aimé  Henri  Paulian  S.  L  Pro- 
fesseur  de  Physique  au  college 
d' Avignon  traité  de  paix  entre 
descartes  et  Newton  etc.  i)  a 
Avignon  1763.  3  tom.  in  8^. 

1)    Precedé  des  vies  littéraires  de  ces  deux  Chefs  de  la  Physique  moderne. 


5*1 


Quérard. 

B.  R.  B.  NI.  10964. 


D.  Johann  Pauli  medicin ische 
richter  der  todschlage  etc.  Leipzig 
1764.  80. 

Kayser. 


De  lethalitate  vulnerum  agit. 


Christ.  Frans  Paulini  heiisame 
Dreckapotheken  francf.  und  Leipz. 
1748.  80. 


Contemnitur  stultus  liber. 


La  nouvelle  Physique  celeste  et 
terrestre  a  la  portée  de  tout  le 
monde  par  M.  I.  C.  F.  de  la 
Perriere  etc.  a  Paris  1 766.  3  tom. 
in  80 


Novum  systema  physicum  per- 
lustravi  nec  quid  mali  videtur 
habere  praeterea  håbet  et  aesti- 
mationem  publicam. 


Avec  approbation  (signe :  Montearville)  et  privilege  du  Roi  (signe  le  Begue). 
Auteur:   La  Perriere  de   Roiffé,  Jacques,  Charles,  Fran^ois  de. 
B.  C.  V.  72.  Cc.  8. 
B.  R.  B.  Oh.  6133. 


Pefisées  sur  Tinterpretion  de  la 
nature  1754.  8^. 


Obscurus     liber    sed    qui    mihi 
innoxius  videtur. 


Auteur:    D  ide  rot,   D. 

Oeuvres  complétes.  Philosophie.  Vol.  i. 

B.  R.B.  Mv.  971 1. 


L'abbé  PonseUt  la  nature  dans 
la  formation  du  tonnerre,  et  la 
reproduction  des  étres  vivantsetc. 
2  parties  in  8^.  Paris  1766. 


Håbet   aestimationem  publicam 
et  utilis  videtur. 
Percurri  leviter. 


Avec  approbation  du  censeur  royal:  Montecarville  et  privilege  du  Roi, 
signe  Le  Begue. 
B.  C.  V.  •44.  Am.  108. 
B.  R.  B.  Le  3320. 


52« 


Jean  Purcell  Dr.  en  Medecine 
traité  sur  toutes  sortes  de  colique 
a  Paris  1767.  8«. 


Farrago  sed  hine  inde  male 
ratiocinatur  nugator  126  etc.  de 
usu  lienis ;  ceterum  nil  mali  håbet 


B.  C.  V.  (Ed.  Allem.:  „Von  der  Kolik"  tråd.  p.  Johann,  August, 
Philipp  Gesner.  NOrdlingen.  1775.  8^.  nach  der  zweiten  englischen 
Ausgabe).  58.  Mm.  10. 

Usages  de  la  rate.  Jo  conclas,  de  la  description  que  je  Tiens  donner  de  la 
rate,  que  ses  usages  sont,  lo.  De  donner  de  la  consistance  au  sang,  pour  le 
garantir  de  la  dissolution,  de  la  désunion  et  de  la  destruction,  qu'une  diyision 
constante  et  une  fermentation  non  interrompue,  ne  manqueroient  pas  do 
causer  en  'pen  de  temps,  ainsi  qu'on  en  a  tu  un  exemple  dans  les  fiérreB 
hectiques;  2o.  A  disposer  le  sang,  par  le  mojen  de  la  consistance  qa'il 
aequiert,  'k  se  separer  do  la  bile  dans  le  foie;  et  peut-étre  3o.  å  servir  comme 
d'un  reservoir  ou  d*un  lieu  de  retraire  au  saug,  dans  le  cas  oii  il  ponrroit 
crever  les  yaisseaux  å  Toccasion  des  mouvemens  violens  et  des  contractions 
qui  arrivent  dans  le  corps, 


Plaidoijer  pour  et  centre  J.  J. 
Rousseau  et  le  Docteur  D.  Hume 
etc.  etc. 

a  Londres  et  se  trouve  aLyon. 

a  Paris  etc.  1768.  8« 

Bibi.  Lugd.  Bat.  703.  F.  4. 

Discours  sur  la  PhysiogncmU  et 


Legi,    bonus 
mali  håbet. 


liber   est   qui  nil 


Quandt  legit. 


Multa  verba  håbet  sed  nil  mali 
invenit. 


les  avantages  des  connaisances 
Physionomiques.  Par  Dom  Pernety 
etc.  Berlin  1769.  8«. 

Auteur:  Pernety,  Anton,  Joseph.  B.  C.  V.  l'Edit  allem.:  „Versuch 
einer    Physiognomie".     Dresden.     1781 — 1785.    %^,    3    Bd.    ^31.    E.   25. 

B.  R.  B.  Nn.  1 1684. 

F.  18.  La  Phjsionomio  est  un  tableau  vivant,  tres  expressif,  oii  la  Nature, 
développe,  et  présente  å.  nos  yeux  les  yrais  traits,  que  caractérisent  chaque 
bomme  en  particulier.  Exemte  d'int^rét,  et  d'ignorance  elle  exprime  teujours 
le  yrai,  et  le  fait  percer  å  travers  cette  couleur  emprnntée  de  la  dissimulation, 
CO  masque  de  la  fourberie,  sous  lequel  Tart  s'efforce  envain  de  cecacher.  Aux 
yeux  d'un  homme  ordinaire,  accoutumé  å  étre  dupe  des  apparences,  ce  masqae 
en  impose,  et  fait  illusion.  Aux  yeux  d'un  simple  observateur,  c'est  un  noage 
leger;  Mais  pour  un  homme  né  physionomiste,  ce  masque  n'est  qu'unevapeur 
subtile,  qui  se  dissipe  å  Tapproche  des  rayons  lumineux  du  flambeau  de  la 
Nature.  En  s'evanouissant,  elle  laisse  voir  le  vrai  dans  tout  son  éclat.  C'est 
une  ombre  dans  le  tablean,  qui  fait  valoir  les  clairs. 

(A  suivre) 


DIE  BEHANDLUNG 

KRANKER  UND  GEBAERENDER  FRAUEN 

IM  i6.  UND  17.  JAHRHUNDERT. 

NaCH     HaNDSCHRIFTEN     der     K6NIGL,     OFFTL.    BiBLIOTHEK    ZU    DrESDEN. 

Von  J.  JUHLING. 


{Fortseizung^ 


Manuser.  C.  451. 

Artznei  Buch  von  der  Weiber  Krankheit  vnd  gebrechen.  fol.  i. 

ein  schenn  nucztlich  vnnd  bewert  /  erczenhei  buch  darinen 
beschribenn  /  der  fraun  /  furnemlich  kranckheitten  /  so  sich  oft  schwerlich 
zutragenn  mit  gottes  hielfe  /  zu  wenden  durch  Mumen  hainniti  mansz- 
feldishe  /  kindermutter  /  anno  1561.  fol.  2. 

Erstlich  vonn  der  weiber  kranckheit  /  dise  stucke  zu  /  gebrauchenn  / 
so  der  fraun  ihre  kranckAei/ vers/ofi// J^node/oc/i  gestosenn  mit  dem  krsLUt  j 
im  wein  /  vnnd  gedruncken  bringt  der  fraun  ire  zeit  / 

ein  /  anderes 

nim  leinsamen  /  ein  pflaster  daraus  gemacht  vnnd  auf  denn  bauch 
geleget   /   bringt   der   fraun   ihre   krankheit 

Vor  denn  flusz  der  fraun  so  der  zu  ser, 

Nim  roU  rosenn  vnnd  wein  esickt  seudt  es  in  einem  newen  topfe  ein  / 
das  es  dicke  wirt  /  schmiers  auf  ein  tuch  /  lege  es  auf  denn  bauch  vnder 
denn  nabel  /  es  hilfl  nechst  gott. 

Wenn  eine  fraue  /  ihre  zeit  zu  ser  hati  \ 

so  sal  sie  saurhampft  esenn  /  vnnd  sal  wein  dazu  trinkenn  /  damach 
schlehenn  saft  gebraucht  so  verstopfts  die  zeit  /  oder  ti  ink  rosenn  waser 
alleine  /  vnnd  koche  wegebreit  mit  worczelnn  /  in  bir  oder  wein  /  vnnd 
darvon  gedruncken. 

Wenn  eine  fraue  ire  zeit  zu  seher  hat 

nim  waser  vonn  hirshkplhenn  gebrant  ehe  sie  alt  wirt  /  das  wasser  gib 
ihr  irgent  iij  lofel  fol  /  wils  nicht  helfen  /  gib  ihr  vber  zwen  stunden  / 
aber  so  viel  und  also  nach  einander  bis  es  hilft 

ein  ånders 

nim  wegebreit  des  spiczigen  /  mache  saft  daraus  /  necze  ein  tuchlein 
vnnd  leges  (fol.  5)  der  fraun  auf  ihre  scham  /  so  oft  es  trocken  wirt 
necze  es  wider  ein. 


524 

einn  ånders 

nim  esels  mist  \  brene  denn  zu  bolfer  /  stose  denn  klein  /  das  due  in 
ein  tuchlein  /  vnd  seud  es  in  bir  /  damach  trucke  es  durch  vnndmaches 
mit  butter  /  trincke  darvon  /  abenczt  vnd  morgens  auf  iedes  mal  zwene 
lofel  fol  doch  das  es  warra  ist. 

wenn  eine  frau  tre  zeit  nicht  hat 

nim  rotte  glock  rosenn  j  schneid  das  weise  abe  /  vnnd  seudt  es  in 
rotten  wein  trinckt  darvon 

ein  ånders 

i>im  etcAen  taub  /  daraus  gebat  /  vnnd  behe  dich  darmite  /  vonn  vnten  auf 

diser  hirnach  geschribene  tranck  macht  die  fraun  frochbar  j  vnnd 
bringet  in  ire  zeit  recht, 

nim  lang  ertber  kraut,  melisa  langen  felt  kumel  /  dosten  /  ides  eine 
hantfol  dise  vier  kreuter  /  thue  in  einen  topft,  geus  ein  foll  stubigenn  / 
wasser  oder  wein  darauf,  låse  es  halb  einsiden  /  trinck  abenczt  vnnd 
morgens  /  ein  halbe  dopflein  /  wol  warm  gemacht  /  mit  einem  bislein 
butter  /  so  werdet  ir  befinden  /  das  euch  diser  tranckt  wirt  nuczlich  sein, 
darvonn  trincke  xiiij  tage  wenn  dichs  nicht  hilft  /  so  mache  ein  ånders 
wie  folget 

grosze  kleten  savien  gebraucht  /  stopft  rotten  /  flus  /  vnnd  der  fraun 
zeit,  muskattenus  oft  gessen  stopft  auch  den  flus 

wenn  eine  fraue  ihre  zeit  nicht  hat  (fol.  4) 

So  nim  ein  halb  lot  gestosenn  krebesaugen  ein  halb  lot  weisen  achstein 
/  vor  ein  halben  n  grosen  /  weis  lilien  wasser  vnnd  also  getruncken. 

ein  ånders 

die  nelbleter  (Negel-,  Nagel-,  Gewurznelken)  mit  mirren  vermischt  /  vnnd 
geleget  auf  der  fraun  bauch  /  bringet  der  fraun  zeit  / 

ein  ånders 

diptam  wurczel  \  darvonn  gedruncken  /  fordert  der  fraun  zeit  / 

ein  ånders 

allent  wurczel  in  wein  gesotten  vnnd  zucker  darvber  gethann  /  furdert 
der  fraun  zeit 

ein  ånders 

die  neme  golt  worczt  \  gedruncken  mit  warmen  wein  /  bringet  die  zeit 

wenn  eine  fraue  ihre  zeit  zu  seher  hatt 

nim  einer  schlangen  haut  /  welche  sich  selbst  hat  ghen  lasenn  /  auf 
denn  nabel  gebunden  /  des  tages  ein  oder  zwo  oder  drei  stunden  /  wen  es 
ihr  gefelt. 

ein  ånders 

nim   dorre  hollunder  bleter  j  in  einem  rotten  wein  geleget  /  zwo  oder 


^rJ 


52S 

drei  nacht  /  vnnd  ausgedruckt  /  das  selbe  des  tages  ein  mhal  oder  etlichs 
getruncken  /  ein  lofel  vol  oder  zweie  nach  eines  gefallenn 
wenn  eine  frawe  oder  iungfer  ihre  rechte  zeit  nichi  hat, 
nim  wolfes  Ubernn  iiij  eine  fuchs  lunge  eine  muscate  /  muscaten  blumen 
zimtrinde,  diser  zwei  iglichs  zwei  lot  /  damach  nelicken  ingwer  /igliches 
j  lot    oder  ein   kwinten,  dise  solnn  wal  gedert  vnnd  klein  gestosen  vnnd 
(fol.  5)  gesibet  werdenn,  dazu  sal  man  nach  sovil  zuckter  nehmen  /  als  das 
obgeschribenne  /  alles  ist  /  vnnd  mit  einander  vol  vormischen  /  solch  vor- 
mischt   bulver  /   sal  die  woche  ein  kwinten  iij  gebraucht  werdenn  /  also 
das  kwintlein  auf  drei  teil  teillenn  /  vnnd  der  selben  drittenteil  eines  auf 
ein    mal   genuczet   /  dises  sal  eine  fraue  gebrauchen  /  wann  ire  zeit  vor 
vber  ist  /  vnnd  sulches  so  oft  gebrauchen  bis  sich  ire  mutter  zu  rechte  felt. 
ein  ånders. 

nim   rote  korelUnn   \   vnnd   hirsch   hornn   stose  es  vnnd  giebs  ibr  zu 
trincken  /  im  wein  es  hilft  gewis  wiels  gott  / 

nun   følget  weiter   wie  sich  die  fraun  halten  so  leu  /  wie  volget  nach 
einer  idenn  schwacheit 

itum  wann  ein  weib  nicht  gebernn  oder  ein  tot  kint  bei  ir  hatt 
so   nemet  eine  hantfol  vorgis  mein  nicht  vnnd  ein  wenicht  gott  vorgis 
koches   mit    bir   oder   mit    wein  /  oder  mit  wasser  /  wormit  sie  es  gern 
tringt  /  vnnd  wens  gekocht  ist  /  so  gebet  es  der  fraun  zu  trincken  /. 
Wann  einem  weibe  die  mutter  gesuncken  ist. 

so  nim  schmale  weide  windenn  die  sich  vmb  das  kornn  windenn  /  ein 
wenick  meusorichen  i)  vnnd  ein  klein  hantlichenn  vol  beuschigenn  /  darauf 
geus  eine  kane  bir  oder  wein,  vnd  låse  es  zwene  kwernfinger  einsidenn  / 
trinck  des  abens  vnnd  morgens  einen  warmen  trunckt  /  wenn  due  denn 
tranckt  anhebest  zu  trincken  /  so  mustue  dich  behenn  /  vber  disenn  nach 
volgendenn  krautch  ein  mal  oder  zwei  des  tages  /  frue  vnnd  abenczt  (fol.  6). 
erstlich  nim  koniges  kerczenn  /  wilde  banemige(?)  farnkraut  /  vnser 
libenn  frauwen  Dhawe  /  weiber  krieg(?)  /  weissenn  stein  Klee  /  vnser 
libenn  fraun  peifus  /  des  kleinen  /  diser  neunerlei  vonn  kreutemn  nemet 
ides  eine  gutte  hanntfol  kochs  in  wasser  /  vnnd  behe  dich  darvber  sulches 
thue  iij  tage  nach  einander  /  darnach  nim  schlehen  saft  /  darein  tuncke 
einen  schwam  vnnd  thu  denn  in  die  geburt,  das  ihr  die  mutter  fein  hinauf 
helfet  /  so  nim  in  hinweck  wasche  in  fein  rein  aus  den  schwam  /  das 
thue  auf  denn  morgen  wider  also  /  solches  mustu  thun  solange  bis  dirs 
die  mutter  hinauf  hebt  vnnd  wann  du  keinen  man  hast  /  so  las  denn 
schwam  tag  vnnd  nacht  darinen  / 

wann  aber  die  muter  einem  weibe  gar  gesuncken  were 


1)  MAaødhrohen  (Mauaohr)  =  Rap{Ui£cheD,  Feldsalat  =  VAlerianeUa  oUftoria. 


5^6 

so  nimm  warm  brott  j  wie  es  aus  dem  ofenn  komet  /  lege  ein  stucke 
hinden  auf  in  das  schlos  und  auf  eine  iegliche  seite  bei  dem  nabel  rauf  / 
auch  ein  fein  breit  stuck  auf  denn  bauch  /  vnnd  ein  breit  stucke  auf  den 
nabel  vnnd  lege  dich  fein  gleich  in  das  bette. 

Wan  einem  weibe  die  muter  unrein  ist 

so  nim  ein  lott  muter  negelein  \  kweczsche  die  ein  wenig  /  mache  ein 
secklein  einer  inwendigen  hånt  breit  /  vnder  nehe  es  das  die  negelein  nicht 
vnder  einander  fallen  /  darauf  geus  ein  nosel  weins  /  das  las  die  hellte 
einsidenn  denn  topf  kleibe  feste  zu  /  des  morgens  frue  in  dem  bette  /  so 
nim  das  secklein  /  vnnd  lege  es  fur  die  geburt  /  also  warm  als  du  es 
erleiden  kanst  wann  es  kalt  wirt  /  so  mache  es  wider  warm  vnnd  tuncke 
es   wider   in   das  topflein  /  vnnd  lege  es  wider  fur  /  bis  solange  es  wert. 

wan  dus  furiegest  /  so  zeuge  die  beine  fein  zu  dir  /  vnnd  wann  du 
linden  blut  kanst  krigen  so  kochs  mit  einem  nosel  wein  /  las  es  eines 
glides  tief  einsieden  /  das  selbiche  trincke  einen  gutten  trunck  warm  /  so 
du  aber  lindenblute  nicht  kanst  bekomen  /  so  trinck  lindenblut  wasser  / 
sulches  gebrauch  ein  tag  oder  vier  /  fol.  7. 

ein  ånders 

so  nim  titla  vnnd  thu  sie  in  ein  secklein  koches  vnnd  gebt  es  ir  zu 
trincken  so  warm  als  du  es  erleidenn  kanft. 

Wann  die  afterburde  nicht  vonn  einem  weibe  gehenn  wil 

so  koche  gott  vorgiss  mit  bir  oder  mit  wein  koche  es  vnnd  gebt  es  ir 
zu  trincken  /  oder  gebt  ir  rauten  wasser. 

Wann  eine  fraue  die  kinder  nicht  vertragen  kann 

so  nimm  lebendige  krebse  vnnd  thue  sie  in  einenn  nauen  topf  /  tecke 
sie  abenn  feste  zu  /  secze  sie  also  in  einen  backofen  /  las  sie  gar  durre 
werdenn  damach  zerstos  sie  im  einem  morsel  vnnd  sibe  sie  dorch  ein 
siblein  /  nimbs  die  woche  iiij  mal  auf  einen  morgen  eine  meser  spicze 
darnach  mandelkernn  abgezogen  ein  geweicht  in  malvasier  vnnd  alle  tage 
eine  ader  vier  gegesenn  / 

wann  einem  weibe  sehr  vbel  ist  im  leibe 

nim  eine  hantvol  dosten  \  eine  hantvol  kamilnnblumen  /  vnnd  geus  eine 
gutte  kandel  wein  darauf  /  las  es  zweier  finger  breit  einsidenn  darnach 
mache  einen  newen  zigelstein  gar  glunent  /  geus  vonn  disenn  kreutern 
darauf  7  vnnd  behe  sie  darmite  /  vonn  vndenn  auf  alle  tage  so  lange  der 
wein  weret 

wann  einem  weibe  die  mutter  vber  sich  steiget 

nim  knobeloch  \  mit  kraut  mit  allem  /  leges  auf  koUen  reuchre  dich 
darmite  vonn  vnden  auf  / 

wenn  einem  weibe  seher  vbel  ist  wan  sie  schwanger  gehet 

so    sal   sie  nemen  alle  morgen  ein  bissigenn  eingemachte  rote  rosenn  \ 


vnnd  die  selben  esenn  vnnd  denn  andern  morgen  warmeh  pfeferkuchen  / 
(fol.  8.) 

ein  ånders 

einn  mandel  kernn  ader  zehenn  /  eingeweicht  /  inn  malvasier  /  ese  des 
morgens  /  eine  ader  iij  wenn  sie  die  mandelnn  gesenn  hatt  /  so  nehme 
sie  denn  selbigenn  malvasier  /  vnnd  lege  eine  semel  krome  drein  /  wann 
sie  sich  des  abenczt  leget  /  so  lege  sie  es  auf  denn  nabel 

wenn  ein  weib  schwanger  ist  vnnd  rise  sie  ser  im  leibe 

koche  eine  hantfol  eriherkraui  mit  wein  låse  es  die  helfte  einsidenn  / 
mache  es  sues  mit  honick  /  las  es  mit  einkochen  /  trinck  davonn  abents 
vnnd  morgens  /  wens  auch  seher  reist  so  sult  irs  trinckenn  / 

wenn  ein  weib  schwanger  ist  vnnd  das  kindt  hete  sich  so  gar  bei  ir 
gesennckl 

so  nemet  eine  halbe  muskatta  \  las  sie  fein  bratenn  vber  kolichenn  / 
vnnd  wenn  sie  gebratten  so  tauche  sie  inn  hcMiick  vnnd  ese  sie  warm  / 

ein  ånders 

nim  eine  rinde  vom  broi  las  sie  wol  behenn  vnnd  damach  geus  bier 
esigt  darauf  /  strawe  darauf  gestosene  neligkenn  vnnd  lege  es  fein  warm 
auf  denn  nabel  / 

wenn  einn  weib  schwanger  vnnd  die  frucht  nicht  recht  lieget  in  mutter  leib  / 

so  behe  sie  mit  koniges  kerczen  \  vonn  vndenn  auf  /  so  findet  sich  das 
kint  zu  recht  / 

ein  ånders 

nim  rebhunder  federnn  aus  dem  schwanczt  leges  auf  einn  eisenn  brenne 
es  zu  bolfer  nim  darzu  biber  geel  als  zwue  erbes  gros  /  vnnd  gebet  es 
dem  weibe  zu  trincken  /  in  wcisenn  lieligenn  wasser  oder  in  eisenn 
kraut  wasser 

wenn  eine  fraun  wehe  wirt  zum  kinde  \  (fol.  9.) 

nim  denn  totter  vonn  einem  frischen  ehi  \  vnnd  eine  gancze  muskatte  / 
reibe  sie  klein  thue  es  darein  vnnd  rure  es  durch  einander  /  backe  ein 
kuchlein  daraus  /  wie  sunst  einen  andern  /  eiger  kuchen  das  ese  sie  warm. 

wenn  eine  weib  nicht  weis  ob  sie  schwanger  ist 

die  trincke  eine  tag  oder  iij  abenczt  vnnd  des  morgens  ein  trunck  ertber 
wcuser  /  ist  sie  nicht  schwanger  /  so  findet  sich  ihre  zeit  wider  /  ist  sie 
dann  schwanger  /  so  stercktes  die  frucht  / 

wann  eine  fraue  denn  widden  (f)  krebes  in  brustenn  hatt  / 

nim  eine  venedische  glose  scheube  \  das  es  auch  recht  venedisch  glas 
ist  /  zu  stose  es  klein  vnnd  sibe  es  klein  durch  ein  siblein  /  darnach  nim 
honick  vnnd  weissen  mehl  /  thue  das  zuriebene  glas  darvnder  /  vnnd 
mache  also  eine  halbe  daraus  darmite  bestreige  die  locher  sunderlich  das 
naue   loch   /   ob   es   auch   gleich    /   in  denn  schadenn  komdt  /  es  schat 


S«8 

nicht   so   komt  der   wurm   heraus  gekrochcn  \  oft  das  oft  lebendidik  (!) 

welcher  fraue  die  bruste  schwerm 

schwertel  wurczel  inn   wein  gesotenn  vnnd  davonn  getnincken  /  nimpt 
das  schwerm  der  bruste  /  denn  fraun  / 

was  den  fraun  die  milch  in  brustenn  vormheri  / 

dilUnn  samenn  vnnd  das  kraut  in  linsenn  brue  gesottenn  oft  genuczet/ 
mehert  vnnd  bringet  den  fraun  die  milch 

ein  ånders 

mereitg  samen  mit  honick  gestosenn  vnnd  gebraucht  /  bringet  viel  milich 

wann  eine  fraue  nicht  gebernn  magt 

so  seudt  holwurczt  mit  wein  /  vnnd  bestreige  denn  bauch  mitbaumohl 
sie  genest  zu  handt  (fol.  lo.) 

vor  die  dode  geburt 

denn  rauch  vonn  sckwefel  \  vonn  vnten  auf  zu  der  fraue  gelasenn  / 

ein  ånders 

trinck  von  kamilnnblumen  sie  genest  zu  handt 

was  die  fraun  frochtbar  maeht 

meister  wurcul  /  darzu  thue  malisenn  vnnd  beifus  solches  koche  mit 
wasser  vnnd  getruncken  abenczt  vnnd  morgens  /  fein  warm 

ein  ånders 

dormettile  gesotten  im  wein  darvon  getrungkenn  ese  sie  mit  irrem  gemhal 
zu  schickenn  hat 

so  der  fraun  ihre  mutter  auf  stost  gegenn  dem  herc%en 

mit  dem  ohl  vonn  biter  mandel  kemn  bestreige  vnder  dem  nabel 

wann  eine  fraue  die  kinder  nicht  wol  vertragen  kann 

so  nim  ein  lotl  oder  drei  muskaten  /  ein  lofel  fol  honick  /  machs  wann 
stose  die  muskaten  klein  vnnd  due  es  darein  /  nim  sovil  fenchgel  als  da 
muskatten  sein  /  vnnd  wenns  gestosen  ist  /  damach  nim  ein  lofel  fol  gutt 
malczt  /  stose  es  in  einem  morsd  /  blase  die  hulsenn  ein  wenickt  weckt/ 
damåch  thue  es  auch  darann  /  wil  es  zu  dick  werdenn  so  nim  nach  ein 
wenickt  honick  /  las  das  nicht  zu  heis  werdenn  /  das  es  nur  ein  wenickt 
warm  wirt  /  rur  es  wol  durcheinander  damach  sal  die  schwanger  fraue  / 
die  die  kinder  nicht  wol  vertragen  kann  /  alle  tage  eine  meser  spicze  fol 
esenn  /  weil  es  wert  /  damach  mache  ein  ånders 

wann  einem  weibe  die  mutter  vber  sich  steiget 

seut  meusoriehen  i)  mit  hier  oder  mit  wein  gebt  es  der  fraue  zu  tnncken. 

Vor  kranckheii  der  mutter. 

kardeivenedickten  kraut  im  wein  gesoten  /  (fol.  ii.)  warm  getrunken, 
bringet  auch  frauliche  krankheit 

die  mutter  zu  recht  bringen 

1)  YatoriaiwHa  oUtorift. 


529 

nim  grune  nelhleier  \  geleget  auf  der  fraue  scharae  /  bringet  ir  die  mutter 
zu  recht 

vann  der  nach  gehurt 

wann  eine  fraue  vonn  irer  geburt  her  nicht  wol  gereiniget  wehre  /  die 
neme  goi  vorges  vnnd  side  sie  inn  wein  /  vnad  thue  honick  darzu  vnnd 
trincke  es  /  es  hilft  der  zeit  vnnd  der  nach  geburt  / 

(ksten  kraut  vor  hertigkeit  der  mutter 

es  seint  wilde  oder  gutte  tosten  /  nim  sie  vnnd  seudt  sie  mit  wein  / 
vnnd  vermische  es  mit  baumohl  mit  einem  tuch  geleget  /  vor  die  scham  / 
benimt  die  hertigkeit  der  mutter  reingget  sie  bringet  ihre  zeit  / 

vor  dU  nach  gehurdt 

gelbe  feiligen  in  wasser  gesotten  /  vnnd  getruncken  treibet  aus  die  andere 
geburt  /  auch  die  dode  geburt  schwangere  weiber  fulen  vonn  disenn  blumen 
nicht  trinckten  /  dan  in  kindes  not  /  da  fordert  es  die  geburt  /  bringet  in 
ire  zeit  kulet  die  hiczige  mutter  /  vnnd  mit  honick  vermischet  heilet  das 
wunden  whe  / 

vor  die  hicze  denn  weibern  so  kinder  felnn 

nim  saudistelnn  wasser  mit  wenick  feilsaft  vormenget  /  gibs  der  fraue 
zu  trincken 

wann  sich  das  kint  bei  einer  fraun  gesenckt 

die  neme  benedicktum  wurczel  eine  oder  sechs  rein  geschabt  /  vnnd  in 
wein  gekocht  /  darvon  drei  tage  getruncken  /  nach  eioander  /  des  lages 
iij  mal  es  hilft 

wann  einer  fraun  dte  mutter  for  g  hat  /  (fol.  12.) 

so  sal  mann  nemen  kaczen  muncze  i)  /  darzu  roten  beifus  /  auch  lor- 
bernn  /  eine  oder  zehen  /  koche  dieselbenn  mit  wein  /  vnnd  wasche  es 
damite  es  vorghet  darnach  sal  man  nemen  kwiten  kernn  vnnd  die  selbenn 
einweichen  /  vnnd  wenn  es^dickte  wirt  /  so  mus  sich  die  fraue  damite 
schmirn  wie  sie  sich  gewaschen  hat  / 

item  nemet  rote  rosenn  /  die  auf  denn  domern  wachsenn  /  dere  sie 
vnnd  reibe  sie  klein  /  dazu  due  gebrant  hirsch  hornn  /  klein  gestosen  / 
vnnd  wann  sie  sich  gewaschen  vnnd  geschmirt  hatt  sal  sie  das  darein 
straun  /  darnach  hebs  auf  /  so  hoch  ir  kenet  tut  es  solange  ir  kunt  ader 
wolt  /  nemet  schmalczt  das  vonn  einer  berin  ist  schmirt  auch  hinden  im 
schlos  /  vnnd  forne  vnder  dem  nabel 

ein  badt  darzu 

nim  wegebreit  \  einen  gutten  arm  vol  /  felt  boli  einen  gutten  armfol  / 
wilde  bonenche  /  einen  gutten  teil  tosten  /  tille  mit  der  wurczel  /  mit 
lacker  belman  (?)  kocht  es  vnder  dem  kraut  einen  gutten  theil  kaczen 
munczt  /  malisa  / 

1)  Katzenminze  =  Nepeta  oataria  L. 

1906.  36 


530 

wann  sich  das  kint  so  gar  gesencki 

nemet  penedicklutn  wurczel  \  legt  sie  in  wein  drinck  ein  tag  ader  iij 
davonn  so  zeucht  es  zurecht  / 

aus  ireihnng  der  todcn  gehurt 

nim  diptann  pnlvers  mit  beifus  saft  gemengt  daraus  gemacht  /  zapfenn 
vnnd  in  die  gemecht  geleget  treibet  die  tode  geburt  aus  /  auch  die  andere 
geburt  vnnd  das  buschelein  (Beuschlein) 

so  eirur  fraun  die  mutier  erkalt  ader  vber  geworfenn  were  auch  so 
ihre  naturliche  zeit  ausen  blibe 

nim  holei  \  krausemuncze  /  oder  kornn  muncze  /  roten  beifus  /  wilden 
hopfenn  /  vnnd  kamilen  blumen  ieglichs  /  eine  hantfol  /  dise  kreutter 
gethann  in  eiuen  reinen  naun  topf  /  darauf  gegosen  eine  kane  wasser  / 
låse  es  einsiden  eine  stunde  /  als  dan  secze  das  wasser  vnder  einhalbenn 
stul  oder  gemach  stuel  vnnd  låse  denn  dampf  der  fraun  in  das  gemechte 
ghenn  /  damach  nim  den  driten  teil  (fol.  13)  einer  kann  weins  vonn  einer 
kwarten  /  vnnd  thue  darein  ein  cardamane  aus  der  apateckenn  /  der  da 
sauber  vnnd  rein  ist/ vnnd  auf  das  aller  helse  (?)  vnnd  kleinste  gestosen  vnnd 
als  fil  als  du  mit  iij  finger  erhebst  oder  ergreifest  /  auch  sovil  ungestosen 
safem  darein  krome  eine  krome  brodes  vnnd  las  ein  wenick  einsidenn  / 
disen  tranck  sal  die  fraue  zu  sich  neme  weil  sie  auf  dem  stule  siczt  / 

nu  følgen  nach  viel  seer  gutte  siucke  so  eine  fraue  \  ire  zeit  zu  seer 
hat  womite  solches  zu  stellen 

nim  taschen  kraut  \  stose  es  vnnd  lege  es  hindenn  auf  die  lenden 

schlenn  saft  sal  gemacht  werdenn  /  wenn  sie  nicht  gar  reif  seint  vnnd 
getruncken 

ein  pflaster  gemacht  vonn  leber  kraudt  \  vnnd  vor  die  scham  geleget  / 
musskaten  nues  gesenn  es  hilft  wol 

itum  breitten  wegebreit  daraus  waser  gebrant  ein  duchlein  darein 
gedaucht  /  vnnd  vor  die  scham  geleget  /  so  es  trucken  wirt  /  wider 
eingeneczt 

ein  zepflein  gemacht  vonn  trachen  blutsaft  \  vnnd  daschen  kraut  saft/ 
vnnd  in  die  scham  eine  gancze  nacht  geleget  /  benimt  den  flus 

schwangere  weiber  oder  wochnerin  nuczlich  zu  gebrauchen  zum  heubt 
gott  vorgis  im  trincken  geleget  /  dinstlich  vor  dem  husten  \  vnnd  SsXdem 
magen  gutt  /  der  nicht  wol  daue  dinet  einer  kindbetterin  /  wol  vor  die 
wehe  tagen  des  heubs 

oder 

nim  wermeten  wieblichen  i)  /  die  lege  in  ein  tuchlein  mit  rosenn  vnnd 
pferschenn  waser  /  besprenget  leges  einer  wochnerin  auf  die  stim  dinet 
vor  die  wehetagen  /  des  haubtes 

1)  WenuutBpitzohen. 


531 

ein  ånders 

nim  milch  mit  dem  rom  /  schlahe  darein  iiij  eyer  låse  es  auf  sidenn  / 
vnnd  kalt  werdenn  tue  es  darnach  in  ein  tuchlein  /  lege  es  der  wochnerin 
auf  die  stirnn  /  ist  gut  vor  die  wehtagen  des  heubs 

ein  kostlicher  tranck  vor  den  hlut  gangk  \  so  es  einer  fraun  sere  vnrichtig 
gegangenn  (fol.  14.) 

roUe  rosenn  \  breit  wechrich  desthel  kraut  /  ohsenn  zungen  /wasserein 
ides  ij  lott 

itum  das  gelbe  sehmlein  /  mit  denn  biumlein  auf  der  rotten  rosenn  \ 
anteria  genant  i)  /  vnnd  breit  wechrich  samen  /  de  corallis  /  bouisten  (?)  / 
rote  gedorte  rosenn  /  auserlesene  zimtrinden  /  iedes  ein  kwintlein  gedistelirt 
mit  einen  altenn  kaphann  2)  /  onne  die  fetigkeit  /  vnnd  die  fuse  zu  kleinen 
stucken  zu  hauen 

so  einer  fraun  die  mutter  auf  steiget 

nim  kaczen  muncze  /  die  biumlein  /  seudts  in  guttem  wein  /  las  halb 
einsiedenn  /  gib  der  fraun  einen  gutten  trunck  davonn  zu  trincken  /  das 
stilt  die  mutter 

ein  ånders 

nim  hihergeil  \  thue  in  ein  seidenn  tuchlein  mach  ein  schnurlein 
darann  /  vnnd  las  der  fraunn  in  die  geburt  /  zeucht  die  mutter  vnter 
sich  die  kaczen  munczt  am  hals  gehenckt  das  der  Rauch  /  teglich  darzu 
kompt,  es  hilft  / 

so  einer  fraun  die  mutter  auf  steigt 

nim  krausemuncze  \  binde  die  in  ein  tuchlein  stecks  in  die  geburt  es  hilf 

wann  einc  fraue  tre  zeit  zu  sehr  hatt 

so  nim  denn  kot  vonn  einem  geschniten  schwein  so  warm  in  ein  tuchlein 
gebunden  /  vnnd  der  vor  die  geburt  geleget  es  hilft  / 

wenn  eine  fraiv  iii  kindes  not  arhet 

so  nim  neun  banenchenn  korner  Q)  vnnd  krebs  augen  /  vnnd  stose  das 
vndereinander  /  vnnd  gibs  der  fraun  in  wein  oder  bir  /  ist  ir  auch  gutt 
wann  einem  der  schlag  rurt  /  das  er  sprach  los  ist  /  nur  der  korner  auch 
neunn  eingenumen 

wann  einer  fraun  die  af  er  burde  nicht  volgenn  wil  \  so  das  kint 
genesen  ist  \ 

so  nim  meister  wurczel  \  vnnd  stoses  zu  bulfer  vnnd  necze  ein  finger 
drein  vnnd  thue  das  pulfer  darauf  vnnd  halt  ir  inen  dagegen  (fol.  15) 

so  eine  fraue  in  kindes  not  gearbet  I  vnnd  ir  die  geburt  zu  schwulnn  were  / 

so  nim  rotten  beifus  vnnd  las  in  gutten  wein  heis  werdenn  /  vnnd  lege 
es  ir  warm  als  sie  es  erleidenn  kann  /  so  vergehet  die  geschwulst  / 

1)  Anthericum  Liliag^o  oder  ramoBumP  die  beide  offlzinell  waren. 

2)  Kapaan. 

36* 


S32 

zu  reinigen  der  mutter 

ir  sult  nemen  fenchel  \  vnnd  kochet  das  in  bir  w^nn  ir  aber  nicht  ser 
hiczik  seidt  /  so  solt  irs  in  weinn  kochenn  /  vnnd  denn  topf  feste  zu 
kleibenn  vnnd  solt  davonn  drincken  /  abenczt  vnnd  morgenczt  iiij  wocheon 
lang  alle  tage  /  darnach  solet  ir  auch  nemen  wacholder  behr  /  vnnd  solet 
davonn  esen  alle  tage  iiij  wochen  lang  /  auf  ein  mahl  ein  oder  zwu  /  oder 
wievil  ir  wolet  /  ir  sollet  auch  neheraen  bibergeil  \  vnnd  solet  in  legenn 
in  eine  kanne  /  vnnd  bir  darauf  gisen  vnnd  darvon  trincken  /  vnud  der 
bibergeil  /  sal  alle  tage  in  der  kannen  ligent  bleiben  /  vnnd  alles  was  ir 
tringket   dise   iiij   wochen   langt  das  solet  ir  von  dem  biebergeil  trincken 

wann  eine  fraue  ihre  zeit  nicht  hat 

so  nim  schos  wurczt  /  vnnd  seudt  sie  vnnd  las  den  dampft  zu  ir  so 
reinget  sie  die  mutter  /  vnnd  fordert  die  zeit 

for  denn  blut  gangk 

so  nim  eine  muskatte  \  vnnd  sovil  hechtzenn  \  stose  es  zu  bulfer  geus 
daran  einen  kleinen  trunck  rotten  wein  /  das  gibe  der  krancken  zu  trincken 
abenczt  vnnd  morgenczt 

wider  den  verechttichen  flus  der  fraun 

nim  reis  vnnd  rote  korallen  \  ein  iegliches  eines  reinischenn  guldenn 
schwer  /  oder  ides  eines  kwentles  schwer  /  macht  das  zu  bulfer  /  mische 
es  vnnd  teile  es  in  drei  teil  /  nim  es  auf  iij  mahl  /  eines  morgens  ann 
zuheben  /  darnach  auf  den  selbenn  åbent  vnnd  wider  auf  den  morgen 
nucze  es  in  warmen  rotten  wein  /  vnnd  so  du  nicht  wein  hast  nim  bir 
es  hilft  (fol.  1 6) 

rezept  fur  die  vnfnuhtharn  weiber  /  das  sie  fruchtbar  werdenn 

erstlich 

nim  melisem  wasser xxiiij  lott 

gelb  feil  wasser xviij    lott 

rosemaria  wasser xij  lott 

lauch  wasser vj  lott 

spes  dia  margareton  sedum  ammenam  (?)  .     .     .  ij  lot 

siter  montenn(?) j  lot 

basilienn  samen  spicinardie  ides iij  quinten 

os  de  corde  lorui j  lot 

ampra  grisi  /  elati  ides  funf  gersten  korner  schwer  /  was  zu  puluem  ist  das 
werde  gebulferdt  /  vnnd  in  balne  maria  geseczt  einen  naturlichen  tagk  / 
dan  wcrde  es  in  balnea  maria  gedistelirt  in  sanften  feur  vnnd  werde  dann 
wol  verstopft  /  vnnd  behalten  zum  brauch  /  gebrauch  diser  wasser  morgens 
vnnd  abenczt  iedes  mhal  ij  oder  iij  lot  vnnd  solches  etliche  wochen 
gethann  /  wu   man  aber  dis  wasser  nicht  gehabenn  kann  mag  man  dise 


533 

obgenantten  kreutter  in  wein  siedenn  vnnd  die  selbigenn  gebrauchcn  wie 
oben  vermeldt  /  (fol.  17) 

(fol.  18  unbeschrieben) 

ein  vorzeichnis  (Unn  weihern  schwanger  zu  werdenn 

so  eine  fraue  mit  keiner  leichter  burgaczionn  wie  vormals  anngezeigt  / 
ist  burgirt  /  sal  sie  folgent  disenn  tranck  siden  /  eine  hantfol  /  rosemaria  \ 
eine  gutte  hantfol  melisa  /  eine  kalerihen(?)  /  eine  hantfol  fenchel  /  eine 
hantfol  meirann  darvnter  ein  wenig  bolei  /  darzu  sal  man  nemen  ein  lot 
muskatten  blumen  /  vier  lot  zimtrinden  zwei  lot  kardemumen  j  pfunt  kleine 
rosinen  vnnd  ein  firtel  eines  pfundes  zuckker  /  so  man  aber  bonenien 
zucker  /  rosamarin  zucker  /  melisenn  zucker  /  barragen  zucker  /  oder 
meiran  zucker  haben  kann  sal  man  den  selben  nemen  /  ein  kwinten  helfen 
bein  /  darauf  sal  man  gisen  iij  kamen  wein  der  gutt  ist  /  davon  sal  man 
eine  kanne  einsiden  /  das  zwei  kanen  bleibenn  /  vonn  dem  tranck  /  sal 
man  alle  morgen  /  nach  eines  iden  vermogen  einen  gutten  trunck  trincken  / 
vnnd  solches  ein  manat  langt  /  so  aber  des  trancks  nicht  gnungsam  ist 
sal  man  nach  wie  anngezeichent  /  bereitten  vnnd  davonn  trincken 

einn  dampf  vonn  vnden  auf  wie  folget  (?) 

beifus  /  rosamarian  /  melisenn  /  hermlichen  /  wegrich  kraut  mayeran  ein 
wenick  bolei  /  felt  komel  solches  alles  in  wein  gesotten  /  vnnd  als  dann 
den  dampft  vonn  vnden  auf  /  gelasen  zu  abenczt  eine  halbe  stunde  ehe 
man  wil  zu  bette  gehen  darnach  sal  man  nemen  waser  des  lebens  ein 
wenick  muskaten  blumen  /  oh  le  /  malvasir  ein  wenick  darein  gethann  / 
denn  leib  des  morgens  waim  bestrigen  /  vnnd  eine  weile  darauf  geruhrt 
damach  denn  tranckt  wie  obenn  verzeighent  /  eingenomen 

twr  die  kalie  seiche  gelbe  lilienn 

Icorus  (?)  heiss  vnnd  truckenn  im  andern  grad  die  wurczel  kreftikger 
denn  das  kraut  oder  die  blumen  /  gleich  dem  safran  gel  / 

die  wurczel  knotig  vnnd  krum  /  ausswendig  rott  farbenn  /  vnnd  hatt 
einen  scharfen  geruch  die  wurczel  gesotten  mit  wasser  vnnd  getruncken 
es  hilft  (fol.  19) 

(ffol.  20  u.  21  frei  bis  auf  Riickseite  von  2t.) 


wann  einer  frann  \  die  muiler  verrucki  is/  j  es  sei  auf  welcher  seite 
es  wole  / 

so  nim  geschabt  \  hirshornn  \  lorbernn  pleter  iczlichs  j  quinten  nim 
denn  driten  teil  eines  quentleins  puluers  /  vnnd  gibe  es  der  fraun  /  zu 
trincken  die  mutter  kumpt  /  wider  /  ann  irhe  statt  /  nim  auch  bibergeil 
ein  halbes  kwintQl^  daryndqr  /  (fol.  21) 


534 


vor  kranckheU  der  mutkr 

cardewenedicktam  kraut  gesotten  /  im  wein  vnnd  getruncken  /  bringet 
aueh  freulihe  kranckheit  wider 

wa?in  ein  mensch  nichi  harmen  magk 

nim  piUrzilgenn  kraut  vnnd  polei  stosse  es  durcheinander,  darnach 
drucke  es  durch  ein  duch  gibe  es  dem  krancken  ein  lofel  ful  oder  zwene 
zu  trincken  / 

wem  der  Harnn  schneidet  oder  eiter  mit  gehet 

nim  ein  halb  lott  anfiis  korner  \  oder  ein  lot  mit  guttem  reinischen 
wein  /  gesoten  /  die  helfte  oder  denn  driten  teil  /  auch  mustu  den  topf 
fest  vermachen  /  das  kein  dampf  raus  kompt  /  darvonn  sal  der  krancke 
abenczt  vnnd  morgend  eine  gutten  trunck  trincken 

vor  das  weise  der  fraun  \ 

vorgis  mein  nicht  kraudt  vnnd  samen  im  waser  gesotenn  /  dcnn  dampf 
der  fraun  vonn  vnten  auf  zu  ir  gelasen  /  vortreibet  es  (fol.  22) 

das  buch  frotulae  (Crotulae) 
register    vber    die    bucher    drotulae 

zum  erstenn  die  vorrede  vonn  drotulann  /  was  sie  beweget  /  hat  dis 
buch  zu  samelnn 

das  erste  capittel 
saget    vonn  des  menschen  annfang  /  vnnd  wie  vonn  man  vnnd  weiben 
kinder  geboren  werdenn 
das  ander  kapittel 
saget    wie    die    fraun    kleine   vnnd  gar  wenig  hicze  habenn  /  vnnd  die 
mener   grose   hicze  vnnd  wie  eine  andere  temperirt  gleichen  stick  (?)  sein 
zu  gebernn  / 

das  d  ritte  capittel 
saget   das   gar   vil  vnnd  mancherlei  gebrechenn  geschenn  denn  fraun  / 
wenn  sie  ire  blumen  nicht  zu  rechter  zeit  haben  /  als  sie  dan  habenn  suJnn 
das  vierde  capittel 
saget    wenn    die  fraun  /  ire   zeit  zuvil  habenn  vnnd  die  guldenn  pforte 
zu  feuchte  ist  /  (fol.  22) 
das  funft  capittel 
saget    wie   man    die    guldene    port  /  vonn    allen  bosen  feuchtigkeiten  / 
reinigen  sal 

das  sechste  capittel 
saget    welchenn    (Monat  ?)    zwischenn    man    vnnd  weib  die  begir  /  ara 
begirlichsten  ist 


535 

das  sibende  capittel 
saget   wie    man    ein    weib  die  gulden  porth  machen  soli  /  als  were  sie 
eine  reine  maget 

das  achte  capittel 
saget  vonn  eczliche  gebrechen  /  vnnd  wehe  tagenn  der  mutter  / 

das  neundt  capittel 
saget  vonn  eczliche  gebrechenn  der  mutter  /  wenn  sie  sich  beweget  vonn 
ire  rechten  stell  wie  man  das  wenden  sal 

das  zehende  capittel 
saget  wie  die  mutter  /  zu  weilen  schwer  gewinet  wie  mann  das  wendenn  sal 

das  neunde  (!!)  kapitell 
saget  wie  man  die  fraun  bereiten  /  das  sie  gebirt  /  vnnd  kinder  gewinnet  / 

das  zwolfte  capittel 
saget  wie  die  frucht  /  inn  mutter  leibe  liget  vnnd  gestalt  sei 

das  dreizende  capittel 
saget   wie    man    erkennen  sal  /  ob  eine  fraue  schwanger  sei  oder  nicht 

das  vierzehendt  capittel 
saget  wie    man    denn    fraun    sal    zu   hulfe    komen   /   das  sie  leichtlich 
gebernn  / 

das  funfzehende  capittel 
saget  wie  zu  zeitten  ein  knol  fleisch  in  der  mutter  wachse  (fol.  23) 

das  sechzehende  capittel 
lernnet   wie    man    die    fruchte    vonn  der  fraun  treibet  /  vnnd  auch  die 
secundina  / 

das  sibenzehende  capittel 
saget  vonn  wehtagenn  des  mutter  /  nach  der  geburt 

das  achzende  capittel 
lernet  die  verborgene  stucke 

das  neun zehende  capittel 
lernet  wie  man  die  iungen  kinder  halten  sal 

das  zwanzigste  / 
saget  wie  man  die  fraun  ziernn  vnnd  schenn  (schOn)  machen  sal  / 

das  einvnndzwanczigste  / 
saget  wie  man  das  har  abthun  sal  vnnd  wo  man  die  nicht  habenn  wil 

das  zweivnndzwanczigstc  / 
lernet  wie  die  fraun  lindt  ann  irm  leibe  werdenn 

das  dreivnndzwanczigste  / 
lernet  wie  man  der  fraun  angesichte  /  sol  schenn  machen  vnnd  zhirnn 

das  viervnndzwanczigste  / 
saget    vonn    der    fraun    /   die   schmeckenn  vnnd  bisen  (?)  wie  man  das 
vortreiben  sal 


536 

das  funfvnndzwanczigste 
saget  vonn  denn  schmeckenden  adem  /  iin  munde  vnnd  nasenn  / 

das  sechsvnndzwanczigste  vnnd  leczte 
saget  vonn  allenn  gebrechenn  der  Zenne  / 

die  vorredc  frotula  vnnd  was  sie  beweget  hat  /  dis  buch  zu  samelnn  / 
durchiauchter  /  hochgebomner  furst  /  als  ewer  furstlich  /  gnade  /  geschaft 
vnnd  gebetten  hat  /  das  buch  albeti  /  mangeni  (!)  /  das  man  nenet  sccreta 
mulierum  /  das  ist  die  geheim  der  fraun  (fol.  24)  /  zu  deudsch  /  das  ist 
nun  wol  verdeudscht  nach  dem  text  /  vnnd  geordenter  glos  /  vnnd  saget 
das  gar  wenig  hulfe  /  darmite  man  denn  fraun  /  ann  ihrenn  geheim  vnnd 
seuchen  /  muge  geratten  /  dardurch  /  hatt  frotula  alles  gesaget/das  denn 
fraun  /  nicht  mag  an  irnn  geheimen  stettenn  /  vbls  geschenn  /  darbei  wir 
nun  denselbonn  gebrechen  /  vnnd  dadel  /  ann  weibern  wenden  miigenn  / 
dann  es  seindt  gar  wil  keusche  vnnd  schamhaftiger  weiber  /  vnnd  iung- 
fraun  /  ehe  sie  es  die  menner  lissenn  wissen  /  irnn  gebrechen  ehe  leidenn 
sie  grose  not  /  als  ich  dann  viel  vnnd  oft  gesehenn  vnnd  erfarnn  håbe  / 
ehe  die  fraun  ihre  geheim  woltenn  entdeckenn  /  vnnd  den  nienem 
sagenn  /  ehe  lidenn  sie  todliche  schraerczen  /  darvmb  ist  wol  bilich  das 
frotula  /  dies  buch  erdacht  hat  /  denn  viel  fraun  /  dadurch  getrost  werdenn  / 
in  allen  gebrechenn  /  der  gestalt  vnnd  farbe  /  vnnd  was  tadel  /  die  fraun  / 
habenn  /  mugenn  /  die  selben  werdenn  alle  gewendt  /  mit  der  lehre  / 
trotula  /  als  dan  hemach  gar  gewaltiglich  gemeldt  vnnd  beschriben  wirt 

hier  hebt  sich  ann  der  ware  text  vnnd  die  heimliche  glose  /  trutula  /  des 
buchs  /  vnnd  darein  gezogenn  /  die  geheim  macrobi  gilbertini  vnnd  musar  (?) 

da  gott  der  meher  /  vnnd  schofer  aller  dinge  /  inn  dem  anfanck  /  der 
welt  /  alle  nattur  /  vnnd  eigenlich  im  sein  geschlechte  /  beschuf  /  da 
wirdiget  es  das  menschliche  geschlecbt  /  mit  hoher  wirde  /  vber  alle  sein 
geschopf  /  vnnd  gab  ihnen  /  vorstendigen  vnnd  vernunft  /  vnnd  frein  eigenn 
willen  /  vnnd  wolt  da  bei  menschlichen  geschlecht  /  durch  ihre  gebomne 
kinder  /  merunge  /  das  sie  ewiglich  bei  im  blibenn  vnuergencklich  /  darvmb 
erschuf  gott  zwei  menschliche  geschlecht  manne  vnnd  fraun  /  vnnd  aus 
innen  gebornnen  wirde  /  ir  gleiche  /  inn  leiblicher  wirckung  so  macht  er 
die  natur  vnnd  compilexionn  /  des  /  manes  warm  /  vnnd  trucken  /  vnnd 
das  des  mannes  hicze  /  vnnd  truckenheit  /  nicht  zuvil  wirde  wolt  er  die  fraun 
kalt  vnnd  feucht  habenn  /  das  sie  des  manes  hicze  /  vnnd  truckenheit  / 
damit  brechte  in  /  ein  gleich  temporament  /  auch  das  kalt  vnnd  minder 
kraft  hette  denn  hicze  /  dem  manne  gebenn  (fol.  25)  die  grose  hicze  vnnd 
kraft  /  vnnd  wirckung  /  weil  nun  die  frauen  /  krenker  natur  /  sein  den 
die  mener  /  so  werden  sie  ofter  krenker  /  in  der  geburt  der  liben  kinder 
vnnd  vor  der  scham  wegenn  j  dur  fen  sie  eine  kranckheii  ann  iretm  geheim  j 


537 

einen  arczt  nkhi  sagenn  /  solch  gros  leit  vnnd  leiden  /  hat  mich  trotu- 
haum  (!)  beweget  /  in  zu  schreibenn  /  ratten  vnnd  helfenn  /  vnnd  alle 
gebrechen  tadel  vnnd  vngestalt  der  fraun  rait  kunstliche  arczenei  /  zu 
hulfe  komen  vnnd  die  werdenn  dann  das  beste  ans  ziehenn  /  aus  disem 
buch  hipok  rates  /  galleni  vnnd  andern  kunstreichen  /  arczen  /  darvmb 
wiel  ich  sagenn  /  vnnd  lernen  /  am  ersten  dier  vrsach  /  solcher  geheim 
kranckheit  /  damach  dir  zeigenn  /  wie  man  solcbes  erkenen  sol/darnach 
die  hulfe  vnnd  rat  wie  man  inen  zu  hulfe  mit  arczenei  kome  vnnd  solches 
inen  werden  sal 

das  ander e  kapittel 
weil  nun  gesaget  ist  das  denn  fraun  nicht  viel  hiecze  vnnd  kraft  sei  / 
das  sie  niogenn  ihre  bose  feuchtigkeit  /  vnnd  vberige  materi  /  verzernn  / 
vnnd  verdauen  /  vnnd  auch  ihre  blodickeit  /  nicht  sovil  wehe  vnnd  arbeith  / 
leiden  mag  /  das  sie  solche  feuchtigkeit  /  mit  dem  schweis  austreiben  vnnd 
verzehrnn  mugen  /  als  dann  die  hiecze  vnnd  arbeit  thut  /  in  dem  mane  / 
darvmb  hat  die  natur  /  im  gegebenn  ein  klein  arm  vnd  volkoraenen 
reinickeit  /  oder  reinigung  /  vnnd  wan  sie  dieselben  /  blumen  volkomlich 
haben  /  so  seindt  sie  deste  gesunder  /  wen  sie  aber  des  mangels  oder  dadel 
habenn  /  so  mugen  sie  nicht  gesundt  sein  doch  einn  meher  als  die  andere  / 
nach  dem  sie  viel  oder  wenig  weiser  boser  dempfe  vnnd  feuchtigkeit  / 
habenn.  die  reinigung  heisenn  die  naturlichen  meister  blumen  vnnd  blueth  / 
wann  die  beume  sondern  ire  blumen  nicht  fruchte  /  tragen  /  also  auch 
werden  die  fraun  beraubt  irer  fruchte  wenn  sie  ire  blumen  nicht  haben 
die  selben  /  blumen  gestehen  vnnd  komen  den  fraun  alle  manet  /  oft 
vnwisentlich  als  oft  die  natur  beschwert  wirt  /  aus  der  vberfltissigen 
feuchtigkeit  /  so  oft  entlehrt  sie  sich  /  vnnd  treibet  aus  die  feuchtigkeit 
diser  reinigung  /  geschicht  gewonlich  xxx  iar  ehe  oder  spatter  /  nach  den 
sie  ist  kalt  oder  warm  vnnd  weret  gewonlich  /  auf  funftzick  iar  (fol.  26)  / 
ist  sie  aber  mager  /  vnnd  hatt  viel  hiecze  /  so  werdt  es  zu  weilen  /  Lx 
oder  Lxx  iar  oder  ehr*.  wann  die  blume  zu  rechter  zeit  vnnd  masen  komen  / 
so  reiniget  es  die  fraun  /  vnnd  behelt  sie  vor  vil  kranckheit  /  ist  aber  die 
blume  zuvil  oder  zu  wenick  /  so  komen  davonn  vil  kranckheiten  als 
vnlust  /  vndauen  viel  schwindels  /'  grumen  /  vnnd  begerung  vnnuczlicher 
speise  vnnd  gewonlich  komen  davon  heubt  wehe  es  komen  davonn  viel 
wasersucht  /  die  rhur  vnnd  mancherlei  grose  sichtumb  /  das  geschicht  also 
wann  die  fraun  /  viel  dicker  vnnd  schleimiger  feuchtigkeit  haben  /  vnnd 
die  adernn  enge  sein  /  vnnd  die  fraun  zarter  vnnd  suptiler  natur  /  so  mogen 
die  blumen  /  nicht  redlich  komen  noch  flisen  /  vrsach  /  galenus 
spricht  wenn  die  fraun  wolgespeist  werden  /  vnnd  wenick  vbung  vnnd 
arbeit  habenn  /  so  samelt  sich  der  feuchtigkeit  /  viel  vnnd  habenn  die  ihre 
blumen  /  nicht  fast  /  so  mugen  sie  die  lange  kranckheit  nicht  ertragen  / 


538 

es  gesdiicht  aber  das  die  blumen  der  fraun  /  nicht  komen  darvmb  das 
sie  sich  stedes  aneinander  kern  /  als  so  die  nase  /  fast  blutet  oderfleust/ 
wann  aber  die  verstopfung  /  der  blumen  geschicht  vonn  zom  /  schrecken 
furcht  oder  der  gleichen  /  so  komen  ohnne  zweifel  davonn  grose  kranck- 
heit  /  darvmb  so  wende  es  bei  zeiten  /  als  hemach  gelemet  wirt  / 
das  drite  kapitel 

hat  die  fraun  gcbrechen  vnnd  mangel  irer  blumen  /  vnnd  sie  ist  mager 
vnnd  hiczigt  so  låse  ir  auf  denn  fusen  /  die  rosenn  ader  dach  das  der 
monden  volgestalt  sei  /  erstlich  auf  dem  einen  fus  /  vnnd  zeug  so  vielals 
die  complexionn  vnnd  natur  erleiden  magk  /  item  merke  das  du  in  aller 
arczenei  in  lasung  vnnd  farbung  auf  merken  habest  /  auf  die  kraft  des 
menschenn  /  das  es  nicht  zu  fast  gekrenckt  werde  /  galenus  saget  von  einer 
die  irer  blumen  /  mangelung  acht  monet  /  vnnd  were  am  leibe  vorzert 
(fol.  27)  vnnd  kraftlos  worden  /  er  lies  ir  am  ersten  tage  auf  eineo  fus 
vnnd  zog  ir  daraus  vber  ein  pfunt  blut  /  am  driten  tage  lies  er  ir  aber 
am  ersten  fus  vnnd  zoge  daraus  xxj  lot  blutes  /  also  wart  sie  in  drein 
tagenn  gesund  vnnd  kam  wider  zu  irer  naturlichen  farbe.  ist  dann  der 
fraun  der  leib  verstopft  /  so  gib  ir  bilnn  oder  tranck  zu  denn  stullen  als 
folget  damach  gibe  ir  kreftigung  /  vnnd  bade  sie  wolgemut  \  munczen 
kaczen  munczt(!)  sefenden  kandel  krauds  /  das  bringt  denn  fraun  ihre 
zeit  gar  balt  /  itum  nach  dem  bade  gibe  ir  zu  trincken  diatesteronn  (?) 
eines  guldeu  schwer  die  dieatesterann  (?)  macht  man  also  /  nim  munczen  / 
mirra  /  enczian  /  lang  holwurczel  lorber  eines  so  vil  als  des  andem  /  das 
seudt  in  so  viel  zwirch  meher  /  in  honig  /  das  zuvor  wol  gescheumt  sei 
mische  es  wol  /  behalt  es  ein  ganczt  iar  so  ist  es  gutt  /  die  fraun  mag 
auch  abenczt  vnnd  morgens  konfeckt  aus  der  abedecken  (Apotheke)  /das 
heiset  gehaledornn  (?)  als  gros  als  einn  haselnus  gebrauchen  / 

galenus  saget  du  salt  sidenn  inn  wein  /  archinesia  (?)  i)  /  das  ist  himcl 
kornn  \  oder  heifus  I  vnnd  trincke  denn  wein  nuchtemn  /  er  bringei  der 
fraun  ire  blumen  \  itum  reppida  \  das  ist  kaczenn  munczt  die  bringet 
denn  fraun  ire  zeit  /  item  reppitdia  gesotten  inn  wein  vnnd  denn  wein 
gedruncken  er  bringet  die  blumen  /  itum  seudt  repida  vnnd  lege  es  denn 
vber  denn  nabel  /  oder  lenndenn  als  warm  /  sie  bringet  die  blumen  /  itum 
seudt  reppida  vnnd  denn  bauch  durch  ein'  lochrichten  stul  behenn  in  die 
gulden  pforten  /  sie  bringet  die  /  blumen  itum  Aimel  kornn  I  salvei  j  vfddit 
mit  walschlein  (?)  /  sefFen  bein  (?)  melisa  /  tille  /  anis  potennia  /  die  kreutter 
alle  oder  etliche  daraus  /  gesotenn  /  vnnd  einn  sack  mit  gezaufter  woUel 
darein  geduncket  /  warm  /  vnnd  vber  denn  leib  /  gedeckt  /  bringet  die 
blumen 

1)  Artexnisia. 


539 

nim  kanen  fus  /  heist  zu  lattein  /  f hamula  atuta  (?)  /  das  ist  sehrling  / 
bibergHl  \  peifiis  seffenn  benn  mirenn  /  contauri  /  salvei  /  itlichs  gleich  / 
vnnd  daraus  ein  bulver  /  das  sal  die  fraun  geniseim  abenczt  vnnd  morgens  / 
ein  mhal  /  ein  (fol.  28)  kwintlein  '  mit  wein  /  das  inne  gesotten  sei  ardu- 
mesia  (!)  vnnd  so  die  mutter  so  gar  hartte  wer  j  so  mach  ein  zepflein 
eines  fingers  dicke  /  vnnd  necze  es  in  ochsen  gallenn  \  vnnd  sprenge 
darauf  mirren  /  vnnd  sefFenben  /  bletter  vnnd  bulver  vnnd  thues  in  die 
guldene  portenn  es  bringt  die  blu  men 

itum  knobeloch  stro  gesotten  in  wasser  vnnd  denn  dampf  entpfangenn 
durch  ein  ror  in  die  guldene  porten  es  bringet  die  blumen 

itum  knobloch  ertbeher  vnnd  nus  gesotten  zu  einer  salbenn  /  vnnd  gesenn 
bringt  im  harm  denn  fraun  ire  blumen 

itum  saft  vonn  feigenn  \  vnnd  das  weis  vonn  einem  ei  das  vnder- 
einander  /  gemengt  vnnd  wol  gedoret  /  damach  gethann  in  die  guldene 
pforten  /  das  bringet  denn  fraun  die  blumen 

itum  casia  bingene  (?)  /  das  ist  in  der  abeteckenn  damach  inn  wein 
gesotenn  /  vnnd  getrunckenn  bringet  denn  fraun  ire  blumen  gar  schenn  / 
wann  die  materi  zu  dicke  ist 

itum  assa  vetida  das  ist  teufels  dreck  /  pfefer  vnnd  rairhenn  /  gleich 
viel  /  gebulvert  /  vnnd  getruncken  /  das  bringet  die  blumen  der  fraun  gar 
vast  /  vnnd  sal  sie  nuchternn  mit  warmen  duchernn  reibenn  /  damach 
des  obgemeltenn  buluers  abenczt  vnnd  morgens  j  kvventen  schwer  inn 
warraen  wein  trincken 

itum  wermut  in  honnig  wasser  gesotten  vnnd  inn  die  guldene  porthen 
gethann  /  bringet  die  blumen  \  itum  bolet  /  vnnd  sein  waser  /  getruncken  / 
bringet  denn  fraun  ihre  blumen 

itum  spickanardi  in  die  guldene  porthen  oder  gesotenn  /  vnnd  getruncken  / 
es  bringet  die  blumen 

itum  beide  holwurczt  bringet  die  blumen  vnnd  zwiewelnn  gestosenn  / 
vnnd  gesotten  vnnd  getruncken 

itum  welche  fraun  oft  bonenien  oder  davonn  drincket  /  die  gewint  \  ire 
blumen  gar  schenn  (fol.  29) 

itum  saft  vonn  feigenn  vnnd  das  weise  eines  ais  gemischt  vnnd  darein 
wolgedert  vnnd  gethann  inn  die  guldene  porthen  das  bringet  denn  fraun 
ire  wochenn  vnnd  blumen 

itum  worgas  (!)  in  wein  gesotenn  bringet  die  blumen 

itum  die  stengel  vnnd  bleter  in  wein  gesotenn  vnnd  getrunckenn  bringet 
die  blumen 

itum  calamus  gemischt  zu  alles  kreutrich  so  die  blumen  bringen  sterckt 
sie  gar  fast  vnnd  macht  ire  wirckung  kreftiger 

(fol.  30  ist  beschnitten  u.  nur  einseitig  beschrieben) 


540 

Uum  wasser  das  da  fleust  aus  eifier  eichenn  so  man  ein  loch  hinein 
borret  /  genosenn  /  oder  woUe  darein  gedunckt  /  vnnd  in  die  guldene 
port  gethann  /  das  hringet  hlumen  gar  halt 

Uum  bilgen  wurczel  \  gesalbet  /  init  lorel  /  vnnd  in  die  guldene  porth 
gethann  /  hringet  fast  denn  fraun  tre  kranckheit  j  ohnne  schadenn  / 

itum  wole  geneczt  /  inn  dem  saft  des  krauttes  koniaures  \  vnnd  in  die 
guldene  porth  gethann  hringet  denn  fraun  ire  wochenn 

itum  haldriann  wurczel  in  wein  gesotten  vnnd  gedruncken  /  bringet 
denn  fraun  ire  hlumen 

hochgeborner  furst  e.f  g.  sollen  nicht  achttenn  /  das  dies  capittel  vonn 
der  fraun  blumen  zu  bringen  zu  lang  wirt  /  dann  aller  fraun  gesundheit  / 
liget  darann  das  mercke  e.f  g.  darbei  wann  die  materei  (materei)  der  blumen 
ganczt  zehe  /  vnnd  grob  sei  so  sinket  /  sie  die  selbe  grobe  materei  /  irm 
die  glider  /  vnnd  neralich  in  die  fues  /  vnnd  wirt  daraus  das  potagra  cirrogra  / 
vnnd  das  vergieft  vnnd  des  gleichen  ist  aber  die  mutter  zwischen  dick  vnnd 
dunn  /  schwrer  vnnd  leicht  so  bleibet  sie  in  ihr  selber  /  so  wirt  daraus  die  waser- 
sucht  /  oder  bleibet  sie  inn  der  mutter  so  wirt  daraus  /  mala  matrix /das 
heisenn  /  die  fraun  wasserkalb  /  ist  aber  /  die  materi  suptil  vnnd  leicht 
ist  als  von  colora  /  so  steiget  sie  inn  das  heubt  vnnd  machet  die  vnsinig  / 
vnnd  mancherlei  sichtumb  /  als  ob  sie  besesenn  werrnn  /  vnnd  das  geschicht 
gerne  denn  fraun  /  in  denn  kindt  betten  /  wenn  sie  nicht  wolgereinget  / 
wordenn 

ich  wolt  das  alle  fraun  zu  der  zeit  wiczick  wernn  /  vnnd  sich  hiltenn  \ 
vnnd  bereitteten  nun  håbe  ich  obenn  geschribenn  /  vonn  viel  (e)zimplicis  / 
das  seindt  eincztliche  stucke  die  den  fraun  ganczt  nuczt  /  vnnd  gut  sein  / 
ire  blumen  zu  bringen 

nun  wiel  ich  schreibenn  die  grosenn  genuczt  recebt  /  als  siropes  /  pulver  / 
vnnd  latwerge  /  die  dann  darzu  dinen  /  vnnd  gut  sein  /  das  habenn  die 
weisen  meister  gethann  /  dann  (fol.  31)  es  schreibet  anitenna  (?)  /  in  seinem 
ersten  buch  /  in  der  vierden  seiden  im  andemn  capittel  /  das  eczliche 
erczenei  einem  menschen  hielft  /  vnnd  einem  andern  nicht /auch  schreibt 
er  darbei  /  das  einer  in  der  kranckheit  /  die  arczenei  oft  verwandelnn  sal  / 
das  was  gemein  ist  /  das  gewonnet  die  natur  /  vnnd  thut  keine  wirckung  mehr 

itum  die  zeichenn  wann  die  fraun  ihre  zeit  oder  hlumen  verliernn  j 
sein  ganczt  ofennbar  zum  erstenn  seind  ire  augen  waserfarb  /  sie  habenn 
grunen  (grimmen)  vmb  denn  nabel  vnnd  vmb  denn  bauch  /  sie  habenn 
vnlust  zu  esenn  vnnd  bebegerm  (!)  (begehren)  fast  vngewonliche  speise  / 
ihr  harnn  ist  gleich  einer  rohenn  fleisch  bru  /  vnnd  dieselben  fraun  seindt 
fast  geneiget  der  wasersucht 

nun  hebe  ich  an  die  reczbt 

nun  seindt  eczliche  krtutter  \  der  man  in  der  apedeckten  \  nicht  recht 


541 

weis  /  SU  nemen  dar  vmb  wiel  ich  sie  nehnen  j  wie  man  de  inn  des 
apedecken  pfleget  zu  nehenn  \ 

nira  die  wurczel  vonn  blumen  ^Igenn  holc%(  das  ist  lobstuckel  wurczel \ 
kaczen  muncze  /  connlekuictta  (?)  /  rauthten  /  iczlichs  einn  kwinttenn  seudt 
das  in  wein  /  vnnd  trincke  in  warm  /  abenczt  vnnd  morgens  /  es  bringet 
die  blumen 

itum  seud  sefenben  j  ebbigwurczt  i)  /  fenchel  wurczel  petterzilgen  (peter- 
silien-)  wurczel  /  kaczen  munczt  /  trinckt  denn  mit  wein 

i/um  einen  tampf  geraacht  /  mit  kamilnn  \  fenchel  /  tillenn  /  rot  munc- 
zenn  /  neselnn  iglichs  ein  hantfol  /  gesotten  /  der  tampf  bringet  die  blumen 

itum  auf  duchern  gelasenn  /  mit  kopfenn  ist  auch  fast  gutt  vnnd  bringet 
die  blumen 

itum  die  rosenn  adern  zu  denn  fues  gelasenn  bringet  die  blumen 

itum  allen  fraun  die  nicht  wol  ihre  blumen  habenn  \  ist  alles  lasenn 
mit  kopfen  oder  sonst  auf  denn  adern  verbotten  \  vber  halb  dem  gurtel 
(fol.  32) 

itum  aber  eine  pasterei  das  sein  die  zapenn  die  man  den  einthut  denn 
fraun  der  wil  ich  etlich  schreibenn  als  dann  crotula  lauter  gelert  hat 

itum  mach  ein  zappen  von  der  wurczt  heist  mala  rerre  (terra?)  /  oder 
panis  portinus  sol  die  eusernn  rinden  aber  schelnn  vnnd  thues  inn  die 
guldene  porthen  /  es  bringet  denn  fraun  die  blumen 

itum  dipten  sefenbein  pulegi  rot  munczt  /  die  wurczt  alle  gesottenn  / 
vnnd  gegebenn  zu  trinken  in  wein  /  darine  gesotten  cicrifera  magna(?)  / 
das  bringet  den  fraun  ire  blumen  gar  bald  itum  xiij  euferbi  die  vor  in 
mandel  oli  lang  geweicht  ist  gedruncken  in  wein  das  bringet  die  blumen 

itum  seudt  verbenam  x  lott  vnnd  x  lott  negelein  in  wein  /  bies  es  halb 
einside  das  gibe  der  fraun  zu  trinckenn  wan  sie  zu  beth  gath  sie  gewint 
ire  blumen 

itum  aber  eines  das  gar  kreftigt  ist  nim  armoricam  galbanum  salpinum 
vnnd  mische  das  mit  ziriacam  vnnd  mach  daraus  ein  bosarei(?)  thue  es 
inn  die  guldene  porthenn  das  bringt  die  blumen 

itum  vber  alle  dingk  nim  gilgenn  wurcz  vnnd  zerstos  die  vnnd  zur 
mische  die  mit  lorel  /  vnnd  wickel  es  zu  samen  in  ein  gezauste  wol  vnnd 
thue  es  in  die  guldene  porthenn  es  bringet  die  blumen  gar  baldt 

itum  ein  zepfiein  zu  machenn  vonn  der  wurczel  heist  mala  terra  /  oder 
pannis  portinus  (fol.  34)  /  sal  die  ausemn  rindenn  abschelnn  /  vnnd  thue 
es  inn  die  guldene  porthen  /  es  bringet  die  blumen  (cfr.  oben!) 

itum  mach  eines  das  sehr  kostlich  ist  nim  armoniatum  j  galblumen  / 
salbinumb  /  vnnd  misch  das  in  ziriacum  vnnd  mache  daraus  posterei  vnnd 
thue  das  in  die  guldene  porthen  /  es  bringet  die  blumen  /  (cfr.  oben) 

1)  Eppich,  Epheu. 


542 

itum  vber  alle  dingk  nim  gilgen  wurczel  zerstose  die  vnnd  vemische  die 
mit  /  lorel  /  vnnd  wurcke  es  zusammen  /  inn  ein  gezauste  wolle  /  vnnd 
thue  es  in  die  guldene  porthen  es  bringet  die  bliimen 

iium  aber  ein  ånders  /  nm  das  kraudt  stabiasi  i)  vnnd  zerstos  das  zu 
bulfer  /  misch  darvnter  /  gleich  als  viel  /  seudt  reckt  (siede  recht)  /  misch 
darvnder  ochsenn  galnn  \  vnnd  das  alles  in  ein  leinen  secklein  eines  fingers 
breid  oder  gros  vnnd  in  die  gulden  port  gethann  /  vnnd  las  es  vber  nacht 
darinen  /  es  bringet  die  blumen  der  fraun  / 

itum  nach  ein  ander  geheim  /  die  gallenus  beschreibenn  hatt  /  das  der 
fraun  ihre  blumen  bringet  /  (lat.  Schulrezept,  fur  Volkskunde  wertlos.) 

das  vierde  capUel  sagei  wen  die  fraun  zuuil  blumen  habenn  vnftd  die 
guldene  pforte  zu  feuchte  ist 

ipocrates  schreibt  inn  seinen  funften  buch  das  die  fraun  /  so  gar  ire 
blumen  nicht  habenn  viel  vnnd  mancherlei  kranckheiten  /  habenn  /  vnnd 
viel  sichtagen  /  darvon  vberkomen  /  die  weil  aber  nun  gesaget  ist  wie 
man  die  fraun  /  zu  blumen  bringen  sal  /  darmite  sie  vor  sichtumb  behut 
werden  so  ist  auch  wol  not  wen  sie  ire  blumen  zufil  haben  /  wie  man 
das  wenden  sal  /  auf  das  die  (fol.  35)  bei  irer  gesundheit  bleibenn  /  vnnd 
ir  loblich  werckt  das  ist  kinder  gebemn  volbringenn  mogen  / 

zum  erstenn  ist  zu  sagenn  \  vonn  was  vrsachenn  die  fraun  zuviel  \ 
habenn  darnach  wie  man  das  wenden  sal 

die  erste  vrsache  wenn  denn  fraun  ihrer  blumen  zuser  flisen  /  ist  wan 
die  adern  inn  der  mutter  zu  weit  sein  \  oder  wenn  die  selbigenn  adern 
aus  brechen  \  das  saltu  an  den  rossen  also  erkennen  \  seint  sie  rot  vnnd 
nicht  gemischt  mit  andem  zeigenn  /  vnnd  schleuniger  /  feuchtigkeit  /  fo 
ist  es  die  rechte  vrsache  / 

die  ander  vrsache  ist  /  wann  das  weib  zu  gar  vol  geblules  das  magestn 
(magst  du)  also  erkenen 

wenn  sie  fole  adern  hatt  /  so  ist  das  die  vrsach  das  sie  inn  voUer  lust  / 
inn  gutter  speise  vnnd  tranck  gelebet  hatt  /  so  ist  es  vonn  vbrigen  blute 
das  gutt  ist  vnnd  zuuil  / 

die  dritte  vrsache  wenn  fraun  ihr  blut  fast  vermischt  ist  /  mit  rotter 
colera  /  die  macht  das  blut  so  hitzig  /  das  die  mutter  das  nicht  erhalten  kann  / 
vnnd  reist  als  dan  die  adern  /  auf  vnnd  komen  bose  feuchtigkeit  /  darvonn  / 
als  vnlust  /  wassersucht  /  vnnd  des  ganczen  leibes  abnemung  vnnd  verzerung  / 

itum  es  geschiht  auch  das  die  blumen  \  weise  farbe  habenn  /  vnnd 
schleimigk  sein  \  das  ist  wann  viel  flecken  /  darein  vermischt  ist  /  vnnd 
man  die  fluse  lange  wehrenn  /  so  komen  darvon  viel  sigtagen  /  vnnd  fast 
bose  kranckheiten 

1)  BoabioBiP 


543 

tum  sonst  sein  gar  viel  vrsachenn  /  davonn  die  fluse  fast  komen  /  die 
mag  man  wol  vnter  dem  verstan  vnnd  raercken  /  wiewol  kein  gebrechenn  • 
maggeheilt   werdenn   /  man   weis  dann  seine  rechte  vrsach  /  das  ist  nun 
genug  / 

Hum  der  fluss  vonn  vbrigen  hlut  j  sø  sal  man  denn  fraun  lasen  /  vber- 
halb  I  der  gurUl  auf  den  henden  vnnd  armen  /  vnnd  las  als  viel  bluts 
vonn  ir  als  sie  erleiden  mag  /  so  zeucht  sich  das  blutvbersich  /  die/ra« 
sal  auck  esenn  speise  die  da  wenick  hlut  machei  \  als  spinas  (Spinat)  weis 
ger  sten  /  mandel  ger  sten  brot  \  sie  mag  auch  wol  fleisch  vnndjisch  esenn  \ 
aus  steinnigten  waser 

itum  sie  magt  auch  wol  kopfe  seczen  /  vberhalb  der  gurthel  /  (fol.  36) 

itum  es  lernet  auch  hipokrates  /  das  sie  wol  mag  kopfe  seczen  vnder 
die  brust  / 

itum  sie  mag  auch  wol  kopfe  seczen  auserhalb  der  gurtel  / 

itum  ist  flus  sehr  mit  colera  vermischet  so  sal  die  fraun  alle  hiczige 
speise  meidenn  auch  wein  vnnd  /  man  sal  sie  burgirn  /  mit  erczenein  / 
die  das  blut  purgirn  /  vnnd  die  colera  /  aus  treibenn  /  wenn  aber  die 
flegma  oder  melangcolica  /  oder  ander  bose  feuchtigkeit  /  vrsach  sein  / 
des  flus  so  sol  man  folgen  diser  leher  /  hipocrates  /  schreibt  in  seinem 
funflen  buch  /  wenn  die  blumen  zuvil  ist  /  so  secze  grose  kopfe  /  vnnden 
ann  die  wurczel  /  der  bruste  /  vnnd  schrefe  sie  nicht  /  eczliche  sprechen  / 
das  die  kopfe  solnn  so  gros  sein  /  das  ir  die  bruste  gar  darein  ghenn  /  das 
ist  hipocratus  /  meinung  /  wenn  er  spricht  secze  die  grosen  kopfe 

itum  darnach  constrictann  \  das  ist  verstopfung  /  in  die  guldene  pforten  / 
saft  vonn  wegericht  vj  lot  drachen  blut  /  beltorman(?)  munige(?)  das  ist 
in  der  apetecken  /  iczlichs  ein  lot  /  mische  das  /  vnd  thue  es  in  die 
guldene  porten  / 

itum   saft  vonn  neselnn  wol  ausgedruckt  gemischt  mit  balearmena  (?) 
in  die  guldene  porten  gethann  verstopft  die  blumen  / 

itum  ein  pflaster  zu  machen  /  welches  die  blumen  verstopft  /  nim 
mastix  \  drachen  blut  /  weirrach  gumi  /  boloarmiei  (?)  buluer  /  das  alles 
gar  klein  vnnd  nim  essick  /  vnnd  eir  klar  /  vnnd  misch  das  bulver  darein  / 
vnnd  macht  ein  pflaster  auf  die  nierren  /  vnnd  lege  eines  forne  auf  die 
scham  /  das  andere  hinden  /  es  verstopft  die  blumen  / 
ein  ander  pflaster 

nim  fliden  vonn  isenn  (?)  /  vnnd  stos  sie  gar  wol  mische  esigt  darvnter  / 
der  da  gut  ist  vnnd  rosenn  waser  gleich  viel  /  seudt  es  bis  es  trucken 
wirt  darnach  nim  hirsshorrn  j  das  da  gebrandt  ist  vnnd  buluer  gem acht  / 
so  schwer  /  darnach  nim  buluer  vonn  eichen  /  kupelnn  /  als  viel  /  ir 
beide  /  sein  eingeweicht  /  das  mische  alles  zu  samen  /  vnnd  macheeinen 
teig    daraus   /   vonn   wechricht   saft  /  vnnd  thue  es  in  vier  teil  /  das  ein 


544 

teil  mache  zu  zepflein  (fol.  37)  vnnd  thue  es  inn  die  guldene  porten /die 
andem  teil  mische  mit  esick  vnnd  eiger  klar  /  vnnd  mache  daraus  zwei 
pflaster  eines  forne  auf  die  scham  das  andere  hinden  auf  die  lenden  /  es 
verstopfl  die  blumen 

Uum  ein  andir  pulver  \  das  die  blumen  fast  verstopft  /  nim  schwarczt 
wurczel  \  alle  soUnn  vonn  schuen  blau  iuch  \  oder  scharlach  pflockam  \ 
vnnd  fule  darmite  einen  topft  /  brenes  es  zu  bulver  /  dises  bolfcr  /  saltue 
durch  ein  rohr  der  fraun  in  die  guldene  portenn  blasenn  /  es  verstopft 
den  flus  der  fraun  gar  balt  / 

itum  ein  klein  seckelein  /  ein  gefult  eines  fingers  dicke  \  mU  rosenn  \ 
tnasiix  \  boloarmeno  /  drachenn  blut  /  vnnd  schwarczt  wurczel  /  alles 
wol  gebuluert  vnnd  in  die  gulten  porte  gethan  verstelt  die  blumen 

itum  wenn  der  blumen  zuuil  /  vnnd  lange  gewert  hatt  /  so  gieb  der 
fraun  /  zu  trincken  portinlaio  mit  dem  kraudt  /  oder  necze  eine  gezauste 
woUe  darein  /  vnnd  thue  es  in  die  guldene  porth ten  /  es  verstelt  die  blumen 
serapia  schreibt  das  spica  vonn  natur  /  vnnd  sundeme  eigenschail  /  ^ 
blumen  stelnn  \  die  meister  sprechenn  /  es  sei  die  spica  /  die  auf  denn 
bergenn  wechst 

itum  virga  pastores  das  ist  wilde  karten  /  die  stelnn  die  blumen  /  alle- 
zeit  nur  gesotten  vnnd  gedrunckenn. 

{Fortsetzung  folgi). 


LIDENTITÉ  DU  MÉDHCIN  ALDEBRANDIN 
DE  SIENNE 

PAR  ANTOINE  THOMAS. 


Dans  son  recent  mémoire  intitulé :  De  Cexpansion  de  la  lan^te 
fran^aise  en  lialie^  lu  devant  le  Congrés  international  des  sciences 
historiques  de  Rome  en  1903,  M.  Paul  Meyer  a  parlé  avec  quelque  détail 
de  la  „compilation  médicale  en  quatre  livres,  rédigée  en  fran^ais  par  un 
médecin  florentin  ou  siennois  appelé  Aldebrand  ou  Hallebrandin",  i) 
compilation  dont  pres  de  vingt  manuscrits  nous  sont  parvenus  2)  et  qui  a 
été  imprimée  å  Tépoque  ou  Timprimerie  était  encore  au  berceau  (vers 
1480).  Mais  sur  la  personnalité  méme  de  Tauteur,  il  n'a  connu  aucun 
document  qui  permette  de  faire  la  critique  des  renseignements  contra- 
dictoires  que  fournissent  les  prologues  des  manuscrits.  Nous  en  somracs 
done  encore  aujourdui  au  point  ou  nous  a  laissés  Littré  lorsqu'il  a 
consacré  å  celui  qu'il  appelle  „Alebrand  de  Florence"  une  notice  bien 
séche  et  bien  superficielle  dans  le  tome  XXI  de  V Histoire'liticraire  de 
la  France^  paru  en  1847 :  nous  ne  savons  ni  le  vrai  nom  ni  la  vraie 
patrie  du  premier  médecin  qui  a  osé  employer  la  langue  vulgaire,  et,  ce 
qui  est  plus  facheux  encore,  nous  ignorons  quelles  circonstances  Tamenérent 
å  choisir  le  fran^ais  plutot  que  son  idiome  maternel,  que  ce  fCit  le 
siennois  ou  le  florentin. 

Un  heureux  hasard  m'a  fait  rencontrer,  voici  déjå  plusieurs  années,  un 
jalon  biographique  de  premiere  importance  que  je  n'hésite  pas  å  rapporter 
å  notre  auteur  et  dont  le  lecteur  appréciera  lui-méme  le  caractére.  Je 
Temprunte  å  une  publication  de  M.  Tabbé  Lalore,  parue  en  1890,  le 
cartulaire  de  Moutieramey,  qui  forme  le  tome  VIII  de  sa  tres  précieus:e 
Collection  des  principaux  cartulaire  s  du  dioccse  de  Troyes,  Le  no.  428 
de  ce  cartulaire  est  ainsi  con^u  (page  (379) : 

„Magister  et  fratres  hospitalis  sancti  Anthonii  Viennensis  diocesis"  recon- 
naissent  que  „magister  Åldobrandinus  de  Senis,  physicus,  Trecis  commorans" 
lear  a  légué  par  testament  „domam  suam  si  tam  Trecis  in  vico  Sancti  Abrahe 
cum  ipsius  domus  pertinenciis  quibuscamque . . .  que  sunt  sub  dominio  et 
justicia  religiosoram  viroram  abbatis  et  conventus  Monasterii  Arremarensis, 
qui,    cum    domum   cam  pertinentiis  per  priorem  Sancti  Johannis  de  Castello, 

1)  Atti  del  Cottgresso . , .  ^  vol.  IV  (Storia  deUe  letterature),  p.  79-80. 

2)  J^en  connais  17,  dont  quclques-uns  m'ont  été  obligeamment  indiqués  par  M.  P* 
M«yep:  Paris,  Bibi.  Nat.,  fr.  1288,  2021,  2022,  12323,  14822;  nouv.  acq.  fr.  6539.  —  Paris, 
Arsenal  2510,  2511,  2814,  2872.  —  Korne,  Yatican,  Reg.  1256,  1334,  1451  (fragment).  — 
LoHdres,  British  Museum,  Sloane  24B5,  2806.  —  Oxford,  Bodl.  179.  —  Ashburnham^ 
Barrois  265  (vendu  en  1901).  —  La  compilation  a  été  traduite  en  italien  et  Ton  en  eon- 
naft  deux  versions  différentes,  Tune  par  Zucchero  Bencivenni,  Tautre  par  un  anonyme. 

1906.  37 


546 

utendo  jare  sao,  saisiri  feciasent , .  /*.  Les  AntoniDs  ayant  donné  „L  Ub.  tar/'^ 
Tabbaye  de  Moatieramey  accorde  „qaod  nos  domum  cum  pertinenciis  sais  sub 
eoram  dominio  et  josticia  tenebimus  et  possidebimas  imperpetuum  paeifiee, 
mediantibns  .11.  sol.  tor.  qaos  singalis  annis  imperpetaum,  in  festo  Beati 
jElemigii  in  capite  octobris,  priori  Sancti  Johannis  in  signum  recognitioDis 
dominii  et  justicie  reddere  et  solvere  tenebimur  apad  Trecas,  promitientes 
qaod  a  domino  papa  Tel  alio  quocamqae  non  impetrabimos  nec  etiam  pro- 
enrabimas  qaod  i  bi  sit  collcgium  sen  construatur  oratorium  Tel  capclla  msi 
de  speciali  mandato  et  licentia  religiosomm  Arremarensium  et  quod  non  sit 
de  dominio  et  jasticia  oorum  dicta  domns  cum  pertinenciis . . .  Batum  apad 
Sanctum  Anthonium  in  nostro  generali  capitulo  die  sabbati  post  AscensioDem 
Domini  anno  Domini  Mo  CCo  LXXXo  septimo."  (Original  scellé.) 

Ainsi,  en  1287  ou  tres  peu  de  temps  avant,  mourut  å  Troyes  un 
médecin  qui  habitait  cette  ville,  qui  y  possédait  une  maison  située  rue 
Saint-Abraham,  et  qui  légua  par  testament  cette  maison  aux  religieux  de 
Saint- Antoine  de  Viennois :  ce  médecin  est  nonimé  en  latin  Aidobrandinus 
de  Senis,  Comment  ne  pas  l'identifier  avec  Tauteur  de  notre  compilation, 
qui  est  appelé  „maistre  Halebrandis  de  Seenne"  par  le  ms.  Bibi.  nat.  fn 
1288,  „maistre  Halebrandis  de  Scenne"  par  le  ms.  Vatic.  Reg.  1334, 
„maistre  Halebrandit  de  Saenne"  par  le  ms.  Bodley  179,  „maistre 
Aldebrandins  de  Scienne"  par  le  ms.  Sloane  2435, ')  »»maistre  Aldebrandins 
de  Sciane"  par  le  ms.  Arsenal  2510? 

Qu'un  médecin  italien  originaire  de  Sienne  soit  venu  s'établir  å  Troyes, 
y  ait  fait  fortune  et  y  soit  mort,  c'est  ce  qui  ne  surprendra  aucun  érudit 
au  courant  des  relations  de  la  ville  de  Troyes,  Tun  des  quatre  siéges,  et 
non  le  moindre,  des  celebres  foires  de  Champagne,  avec  les  marchands 
italiens.  Si  les  archives  communales  de  Troyes  étaient  bien  fournies  pour 
la  seconde  moitié  du  Xllle  siécle,  il  y  aurait  chance  d'y  trouver  d'aulres 
traces  de  Texistence  de  mattre  Aldebrandin  de  Sienne;  mais  il  n'en  est 
rien,  å  ce  qu'il  semble  2).  En  tout  cas,  son  testament  a  du  étre  conservé 
par  les  religieux  de  Saint- Antoine  de  Viennois  dont  il  aétéle  bienfaiteur; 
il  se  retrouvera  peut-étre  un  jour  ou  l'autre. 


1)  Gommanieation  de  M.  P.  Meyer;  c*e8t  sans  doute  par  suite  d*mie  errenr  typogrs- 
pbique  qae  la  le^n  publée  dans  le  mémoire  auquel  j^ai  fait  aliasion  porte  Ålåobnmi^ 
et  Biennt. 

2)  Botttiot,  dans  son  Higtoh-e  dø  Trones  (1870),  t.  I,  p.  374,  a  écrit:  ,Les  fréqaentes 
relations  entre  Tltalie  et  Troyes  déterminérent  certaines  families  originaires  d*aa  delå  dn 
Alpes  å  fixer  leur  demcure . . ."  Et,  apres  avoir  parlé  de  Colin  de  Crémone,  il  ajoute, 
sans  donner  de  reference:  „Parmi  les  bienfaitenrs  de  la  maison  des  Antonius  on  nonnne 
Aldobrandini,  médecin,  originaire  de  Genes  et  habitant  de  Troyes;  »ETidemment,  Gén» 
est  dii  å  une  distraction  de  l'auteur  qui  a  eonnu  d^une  maniére  ou  de  Taatre  Tacte  de 
1287  analyse  par  Tabbé  Lalore. 


UNE  EXPOSmON  HISTORIQUE,  REOARDANT 
LA  MÉDECINE  ET  LES  SCIENCES  NATURELLES. 


Les  sessions  du  Congrés  des  Sciences  naturelles  et  de 
la  Médecine  auront  Heu  å  Leyde  en  Avril  1907.  M.  le 
professeur  van  Leersum  a  Tintention  d'organiser  å  cette 
occasion  une  exposition,  ou  toutes  sortes  d'objets,  employés 
par  les  médecins  et  les  naturalistes  aux  temps  passés, 
seront  admis.  Il  espére  donner  ainsi  une  idée  des  instru- 
ments de  nos  confréres  d'autrefois  et  constater,  lesquels 
ont  été  conservés  jusqu'å  nos  jours. 


REYUE  BIBLIOaRAPHIQUE. 

I.     HISTOIRE  DE  LA  MÉDECINE. 


ALLEMAGNE. 


Opitz,  Kabl/  Dr.  med.,  Die  Medizin  im  Koran.  Stuttgart  1906. 
VIII.  92  in  80.  M.  3. 
Dies,  dem  Referenten  gewidmete  Biichelchen  ist  eine  recht  willkommone 
Ergånzungsgabe  zii  der  Literatur  iiber  die  Medizin  in  Bibel  und  Talmud. 
Wåhrend  diese  bekanntlich  Legion  ist,  hat  man  dem  mcdizinischen  Inhalt 
des  Koran,  in  Deutschland  wcnigstens,  bisher  geringere  Anfmerksamkeit 
geschenkt.  Aus  begreiflichcn  Grunden,  die  fiir  den  Kenner  der  Yerhåltnisse 
auf  der  Hånd  liegen,  vor  allem  wohl,  weil  der  Koran  tatsåchlich  eine  ver- 
haltnismåssig  geringe  Ausbeute  fiir  die  Medizin  bietet.  Das  zeigt  sich  deutlich 
an  den  zwei  ålteren,  von  der  Medizin  des  Koran  handelnden,  dem  Bef. 
bekannten  Schriften  von  Desberger  (1831)  und  Perron  (1860).  Geråde  desbalb 
aber  war  eine  Darlegung  des  medizinischen  Inhalts  aus  der  islamischen  Bibel 
fur  die  deutsche  Literatur  iiberaus  wilnschenswert.  In  dem  vorliegenden 
Bdchelchen  von  O.  ist  die  literarische  Liicke  nunmehr  ausgefiillt,  und  Kef. 
kann  mit  Freuden  dem  Verf.  das  Lob  spenden,  dass  er  seine  Aufgabe  recht 
verstandig  erfasst  und  gelost  hat.  Lobenswert  ist  vor  allem,  dass  Verf.  zunåchst 
eine  allgemeine  kulturhistorische  Einleitung  iiber  das  Milieu  vorausschickt, 
aos  dem  der  Islam  sich  heraus  entwickelt  hat,  ferner,  dass  er  nicht  auf  die 
Medizin   im  engeren   Sinne   d.  h.   Pathologie   and   Therapie  sich  besch rankt, 

37* 


548 

sondern  die  Hygiene  and  GesnndheitBgesetze  ins  Bereich  seiner  Studien  mit 
hinein  gezogen  hat.  Bof.  glaubt  O.'s  Stadie  als  griindlich  und  erschopfend 
hinstellen  zu  diirfen,  umsomehr  als  es  aach  an  komparatiycn  Betrachtungen 
dber  die  bezuglichen  Verhåltnisse  nach  Bibel  and  Talmud  nicht  fehlt. 
Uebrigens  war  die  Arbeit  nicht  leicht.  Denn  abgesehen  von  sprachlichen 
Schwierigkeiten,  die  fiir  O.  natiirlich  nicht  vorhanden  waren,  ist  die  Durchsicbt 
des  Koran  auf  seine  medizinischen  Lehren  dadurch  erschwert,  dass  die 
bezuglichen  Bemerkungen  durchaus  nicht  systematisch  zusammengefaist, 
sondern  an  den  verschicdenst^n  Stellen  des  Koran  sehr  versteckt  und  zerstreut 
sich  finden.  Ihre  Ermittelung  fordert  eino  gute  Kenntnis  des  Inhaltes  and 
Beherrschung  des  Stoffes.  O.  hat  sich  auch  nicht  auf  den  Koran  bescbrankt, 
sondern  die  iibrige  islamiscbe  Theologio  beriicksichtigt.  Dankenswert  ist  ein 
Verzeichnis  der  angefiihrten  Koranverse  u.  ein  gu  tes  Sachregist^r.  Die 
Gelehrsamkeit  des  Verf. 's  geht  au  s  seinen  157  Anmerkungen  herror.  Die 
Literaturgeschichte  des  Koran  hat  mit  der  Schrift  von  O.  einen  sehr  nutz- 
lichen  und  wertvollen  Beitrag  erhalten. 

Påobl. 

Dr.  F.  Stbunz.  Ueber  die  Vorgeschichte  und  die  dnfdnge  der  Chemie, 
Leipzig  und  Wien  E  Deuticke. 
Diese  Arbeit  enthalt  eine  kurze  Einleitung  in  die  Geschichte  der  Chemie 
des  Altertums.  Sie  grundet  sich  auf  dem  Studium  aller  antiken  Verf  asser,  in 
deren  Schriften  Mittheilungen  chemischen  Inhalts  vorkommen,  und  von  den 
zahlreichen  Werken  und  Abhandlungen,  die  bis  heute  dariiber  erschienen  sind. 
Sie  gibt  weiter  eine  Uebersicht  der  Quellen  fiir  die  Geschichte  der  Chemie, 
und  kurze  Betrachtungen  iiber  den  Einfluss,  den  die  HandelsbcziehuDgen  and 
Handelswege  im  Altertum  auf  die  Verbreitung  und  Entwicklung  der  Chemie 
geiibt  haben.  Im  letzten  Abschnitt  werden  die  chemischen  Grundlagen  der 
Metallurgie  behandelt,  und  wird  eine  Uebersicht  unserer  heutigen  Kenntniase 
iibor  das  Vorkommen  und  die  Bereitung  der  Metalle,  Gold,  Silber,  Kupfer, 
Eisen,  Blei,  Zink,  Quecksilber  im  Altertum  gegeben.  Dieser  Abschnitt  ist 
nicht  allein  belaugreich  fiir  den  Leser,  sondern  eignet  sich  noch  mehr,  nm 
bei  vorkommender  Gelegenheit  nachgeschlagen  zu  werden.  Am  Ende  des 
Biichleins  fijidet  man  ein  ausfiihrliches  Verzeichniss  der  Litteratur,  welches 
ungefahr  350  Titel  von  Abhandlungen  und  grosseren  Werken  umfasst.  £io 
Gesammtbild  der  Entwickelung  der  Chemie  im  Altertum  hofft  der  Verfasser 
noch  im  Laufe  dieses  Jahres  zu  veroffentlichen. 

B. 

FRANCK. 


A.  Pillås   et   A.  Ballai^d.    Le    Chimiste  IHzé,   Paris,    Balliéres  et 

fils.  1906. 

Am    Ende  des  18.  Jahrhunderts  (1789)  haben  Lehlanc  und  Dizé  die  hochst 

wichtige  Entdeckung  gemacht  und  fabrikmassig  zur  Ausf uhrung  gebracht,  nm 

aus  Kochsalz  Natruimkarbonat  (Soda)  zu  bereiten.  Diese  Entdeckung  ist  nicht 


549 

allein  fiir  Frankroich  vod  grossem  Interesse  gewesen,  sondern  ihre  M^ethode 
der  SodabereituDg  ist  in  allen  Landern  befolgt  und  fiir  die  Entwicklung  der 
chemischen  Grossindustrie  von  hochster  Bedeutung  geworden.  Im  folgenden 
Jahrhundert  ist  jedoeh  der  Name  von  Dizé  als  Mitentdecker  allmåblich  in 
den  Hintergrund  gerathen.  Die  Metliode  wurde  meistens  allein  Lehlanc  zuge- 
schrieben.  Jetzt  hat  ein  Enkel  von  Dizé^  A.  Fillas,  fiiographien,  Lobreden, 
Beriehte,  Familienaufzeichnungen  und  Briefe  gesammelt  und  abgedruekt, 
welche  sich  auf  das  Leben  und  die  Arbeiten  von  Dizé  beziehen,  besonders  auf 
die  lTnter:inchungen,  welche  zu  der  Eutdeckung  der  Sodabereitung  gefiihrt 
baben.  Der  Gang  dieser  Untersuch ungen  wird  genau  in  all  seinen  Fhascn 
bescbrieben.  Daraus  gibt  sich  nach  Fillcis,  dass  die  Ehre  der  Entdeckung 
nicht  allein  dem  Chirurgen  und  Chemiker  Leblanc,  sondern  ebenso,  dem 
theoretisch  und  praktisch  gebildeten  Chemiker  Dizé  zukommt,  wenn  auch 
Lehlanc  zuerst  die  Untersucbung  veranlasst  hat. 

Ausf  iihrlich  wird  die  traurige  Geschichte  der  Fabrik  zu  Saint-Denis  erzåhlt. 
Zwei  Jahre  nach  der  Stiftung,  im  Jahre  1793,  wurde  sie  durch  das  Comité 
du  salut  public  sequestrirt,  nachdem  man  den  Herzog  von  Orleans,  der  das 
Kapital  gegeben  hatte  und  (durch  seinen  Stellverbreter  Shee)  Teilhaber  war, 
hingerichtet  hatte.  Die  Fabrikation  musste  dadurch  unterbrochen  werden. 
Lehlanc  und  Dizé  sahen  sich  von  allen  Vortheilen  ihrer  Bntdeckung  und  der 
schon  bliihcnden  Fabrikation  beraubt;  denn  ihre  Methode  wurde  durch  das 
C.  d.  8.  p.  publicirt,  und  das  Sequester  dauerte  12  Jahre.  Lehlanc,  in  grosse 
Armuth  geraten,  nahm  sich  aus  Verzweiflung  das  Leben  (1806).  Dizé  sah  sich 
allmåblich  auch  von  der  Ehre  der  Entdeckung  beraubt,  denn  sein  Name  als 
Mitentdecker  geriet  in  Vergessenheit.  Doch  ergab  er  sich  in  sein  Schicksal 
und  publicirtc  spåter  noch  manehe  chcmische  Untersucbung,  z.  B.  iiber  die 
Conservierung  des  Fleisches.  1823  wurde  er  Mitglied  der  „Académie  de 
Médecine"  und  starb  im  Alter  von  88  Jahren  (1852). 

B. 


I  T  A  L  I  E. 


SoLMi  Edmondo,  Leonardo  da   Vind  e  la  teoria  della  visicne,  (Mémoire 

publié  dans  les  „Atti  e  Memorie  della  B.  Accademia   Virgilianadi 

Maniova^')  Mantova  1905. 

L'oeuvre  de  Leonard  a  récemment  attiré  un  groupe  de  studieux  italiens,  et 

en  Florence,  ancien  centre  intellectuel  des  beaux  arts  et  des  sciences,  et  patrie 

de  ce  grand  bomme,  il  y  a  eu  des  conférences  sur  son  oeuvre.  Ce  mouvement 

historique  s'est  succédé  en  autres  villes,  et  en  Mantuc,  siége  d'une  Académie 

dediée   å    Virgile,    le   Prof.  Edmond  Solmi  a  lu  trois  mémoires  sur  Leonard. 

Entre   eux   a    spécialement    importance   pour  nos  Iccteurs,  médecins  et  biolo- 

gistes,    le    troisiéme    „Leonardo   da   Vinn  e  la  teoria  della  vistone'\    Le  Prof. 

Solmi  partagc  ce  mémoire  en  4  chapitros: 

1.  La  natura  della  luce  e  la  teoria  delle  ondulazioni ; 

2.  Sruttura  e  funzioni  delV  occhio ; 


550 

3.  Salle  sensazioni  e  percezioni  visive;  \ 

4.  Alcuni  fenomeni  del  coloie, 
Leonard,  inventeur  de  la  cbambro  obscarc,  et  élevé  a  Tétude  de  VaLnsiomie, 

fut  le  premier  å  coDdaire  la  science  å  retenir  comme  siége  de  la  vue  non 
plus  lo  cristallin,  mais  cette  partie  de  Toeil  dans  laquoUe  se  représente  Tima^e 
comme  dans  la  chambre  obscure  „^a  fronte  del  nervo  ottico^\  Il  préparait  dans 
le  XV  siécle,  tout  ce  que,  au  commencement  du  XVII  siécle,  on  apprit 
définitivement  par  Keppler. 

Le  Prof.  Solmi  mentionne  la  pensée  de  Haller  sur  les  anciens  anatomistes, 
qui  ayant  derant  cux  presque  toujours  Toeil  des  poissons,  pauvre  d'humeur 
aqueusc,  indiquercnt  la  présencc  de  deux  seuls  moyens  dioptriques,  le  cristallin 
et  rhumeur  vitrée.  Leonard,  peut-étro  mene  par  Berengario  de  Carpi,  reconnait 
dans  Toeil  la  présence  de  Tbumeur  aqueuse. 

Dans  un  des  codes  de  Leonard  il  est  écrit:  „La  spera  vitrea  e  meisa  nel 
mezzo  deir  oechio  per  dirizzare  le  spezie  che  sHntersecano  d^ntro  allo  ^racolo 
della  pupilla*\  Une  analogue  pensée  attira  Sanctorius  Sanctorius  (principes  dn 
XVII  sifeclc)  en  concevoir  que  Toeil  fonctionne  comme  cbambre  obscure,  mais 
quo  l'image,  renvercée  par  la  lentille  du  cristallin,  soit  redressé  par 
l'bumeur  vitrée.  Dans  un  des  mes  ouvrages  sur  Sanctorius  [Voir  Dbl 
Gaizo  Modestik  o,  Alcune  conoscenze  di  Santorio  Saniario  tut  fenomeni 
della  visione;  Napoli  1892;  Mémoire  publié  dans  les  „Atti  delh 
Accademia  Pontaniana"'},  jo  démontrai  la  filiation  de  cette  idée  erronée  de 
Sanctorius  par  les  constructions  faites,  spécialement  par  les  enseignements  de 
Keppler,  de  combination  de  lentilles,  de  sorte  qu'  on  avait  dans  le  champ  de 
l'oculaire  déjå  droite  l'image  vue  avec  Tobjectif  (lunetto  terresfte).  Je  fait 
mention  ici  de  mon  ouvrage,  parce  qu'  il  y  a  une  page  d'histoire  comparée 
sur  les  periodes  historiques  de  la  doctrine  de  la  vision.  Aprés  la  publication 
de  Solmi  je  crois  enfin  qu'il  fAt  necessaire  å.  préciser  si  Sanctorius  eåt  pu  avoir 
médiatement  eonnaissance  des  idées  de  Leonard.  J'avise,  que  la  cbambre 
obscure,  construite  par  Leonard,  avait  le  for  dégarné  de  lentille,  ce  qui  ne 
perraettait  pas,  en  comparant  l'oeil  å  celle  maehine,  de  faire  entendre  le  vrai 
office  du  cristallin.  Au  contraire,  au  temps  de  Sanctorius,  eet  appafeil  était 
complet;  déjå  la  lentille  figurait  dans  les  livres  des  derniéres  vingt  années 
du  XVI  siécle :  garnic  de  lentille  était  la  cbambre  obscure  décrit«  par  Jérome 
Cardano. 

Le  Prof.  Solmi  dans  son  ouvrage  étudio  les  sources  originales,  spécialement 
celles  divulguées  par  les  connaisseurs  les  plus  connus  de  Toeuvre  si  varié  de 
Leonard :  Havaisson,  Richter,  Sabacbnikoff,  Piumati. 

M.  Del  Gaizo  (Naples). 

Antonblli    GiovANHi,    Enumerazione   e  significazione  morfologica  dei 

nervi    encefalici,    Lezione    inaugurale.    (Extrait    de    la    „Gazzetta 

internazionale  di  Medicina"),  Napoli  1906. 

La  parole  du  Prof   J.  Antonelli,  qui  de  sept  lustres  ensoigne  Tanatomie  dans 

la    Faculté    do    Modccine   et   de    Ghirurgie    de    TDniversité    de  Naples,  c'cst 


55» 

rexpression  d*ane  profonde  doctrine.  Il  donne  an  essai  notable,  soos  Taspect 
hiatoriqae  et  scientifiqne,  et  présenie  le  mode  de  comme  analyser  le  mouve- 
ment  progressif  do  la  science,  poor  former  le  jugement  si  on  peut  qaitter  les 
anciennes  doctrines  et  les  substituer  avec  des  nouvelles. 

Il  parle,  avant  tout,  des  deux  plus  connues  des  anciennes  classifications  des 
nerfs  du  cråne:  celle  de  Thomas  Willis  (1664),  qui  distingua  10  couples  de 
nerfs  encephaliques,  et  celle  de  Vich  d'Azyr  et  de  Sommering  (1778),  qui 
distingua  12  couples  des  nerfs.  Cette  derniére  olassifioation  fut  acceuiUie  par  les 
anatomistes,  avec  tel  jugement  d'assuranoe^  qu'ils  lui  assignérent  l'habit  de 
Taphorisme,  selon  les  vers  connus,  rapportés  par  UyrtL: 

Nervorum  capitis  ducit  olfactoriuå  agmen.  Sucædit  cement,  oculoåqve 
movens,  patientque,  trifidus,  abdueens,  facialii,  <icu*tieus,  inde  QlosåO' 
phar^ngaeuiy  deinceps  vagus,  atque  recu^rrene*  Bis  seni  ut  fiant,  hgpoglouo 
clauditur  agmen. 

Aujourd'hui  domine  le  tentatif  de  substituer  å  la  classification  de 
Sommering  une  autre.  Ils  sont  poussés  spécialement  de  la  grande 
découverte  de  Ch.  Bell  sur  les  deux  racines  des  nerfs  de  Tépine.  Les  nerfs 
encephaliques  devraient  étre  distribués  de  maniére  qu'å  un  couple  de  nerfs 
encephaliques  ventraux  corresponde,  comme  un  couple  jumelle,  ce  dorsal. 
Et  les  tentatifs  pour  eet  entrelacement  datent  au  delå  d*un  demi-siécle.  Mais 
il  y  a  des  nerfs  encephaliques  ventraux  qui  se  diraient  nerfs  å  soi,  parce  qu'il 
n'est  pas  possible  de  trouver  les  nerfs  encephaliques  dorsaux  qu'y  puissent 
correspondre.  D'autre  part,  dans  les  nerfs  de  Tépine,  la  racine  ventrale  est 
racine  de  mouvement,  et  la  dorsale  de  sens.  Au  contraire  dans  les  nerfs 
encephaliques  dorsaux  reparait  et  en  mode  tres  notable  l'élément  moteur 
centrifuge  La  fine  structure  des  nerfs  encephaliques,  leur  mission  physiolo- 
gique,  et  lassemblage  des  etudes  faites  soit  par  Balfour  et  Kapfer,  soit  par 
Tiirck  et  par  Mistichelli  [sur  le  se  compliquer  de  la  structure  intime  de  la 
partie  intérieure  de  Taxe  qui  de  moelle  épiniére  devient  encephale]  sont  teis 
elements  de  fait  de  réduire  les  analogies  entre  les  syzygies  des  nerfs  ence- 
phaliques avec  celles  des  nerfs  de  l'épine.  Pour  ren  forcer  les  tentatifs  de  la 
nouTelle  classification,  il  aidait  la  connaissance  des  points  de  rapport  de  chaque 
syzygie  des  nerfs  encephaliques,  la  présence  de  ganglions  et  la  reconnaissance 
de  la  structure  vertebrale  du  cråne. 

Le  Prof;  Antonelli,  riche  en  moderne  cuUure  morphologique  et  embryologique, 
entre  courageusement  dans  le  labyrinthe  de  la  doctrioe  proposéc  par  Goethe, 
Ocken  et  Owen,  sur  le  contenu  du  cråne  d*une  serie  de  vertébrés.  Il  fait  la  revue 
de  toutes  les  etudes  qui  tour  å  tour  réduirent  la  probabilité  de  cette 
doctrine,  ou  la  forti fiérent,  ou  lui  assignérent  d'autres  confins.  Il  nomme, 
les  recherches  d'uno  part  de  Huxley  et  de  Gegenbaur,  et  d'autre  part  de 
Balfour  et  de  Yan-Wijhe;  celles  radicales  de  l'Ahlborn  (1884),  et  ensuite 
celles  de  Platt,  de  Killiam  et  de  Dohrn  d*une  part,  et  de  Tautre  de  Froriep 
et  de  Babl. 

Sans  doute  les  récentes  connaissanceK  sur  les  neurones  font  beaucoup  changer 
Tentité    morphologique     de    quelques    nerfs   encephaliques.     Dans   les   nerfs 


552 

olfactifs  les  vrais  nerfs  ou  les  neurones  terminals  seraient  les  filets  olfactifs,  et 
dans  les  nerfs  optiques  les  vrais  neurones  périfériques  se  rédoisont  aux  granules 
de  la  rétine. 

Avant  tout  ce  monde  nouveau,  dont  l'organisation  des  parties  attend 
encore  le  législateur,  il  n'est  pas  conrenable,  so.ns  le  point  de  vue  didaetiqne, 
de  changer  Tancienne  classification  de  Sommering.  Et  le  Prof.  Antonelli  la 
conserve. 

Je  mc  permets  d'ajouter  nn  mot.  Nous  sonimes  aujourd'hui  au  contrairedu 
XVI  si^cle.  Dans  ce  siécle  Vésalius,  en  renoncant  rudement  å  Tanatomie  de 
GalénuR,  renonca  å  Tanatomie  comparée.  Notre  Italic,  avec  Eustachins  et 
Fallopius,  mit  les  justes  confins.  Aujourd'hui,  dans  les  écoles  de  médecine,  il 
7  a  un  continuel  effort  de  renforcer  l'anatomie  philosophique,  sous  la  forme 
d^anatomie  comparée  proprement  dite,  de  morphologie  et  d'embryologie.  Nous 
sommes  sur  la  voie  de  perdre  de  vue  l'anatomie  humaine  descriptive  comme 
fondement  absolu  de  la  culture  médicale.  Le  nouveau  recours  historique  rend 
riche  la  parole  du  maitre,  mais  rend  pauvre  la  main  du  médecin,  et  ne  fortifie 
pas  les  sens  de  celui  qui  a  pour  mission  la  clinique. 

L'Anatomie  humaine  descriptive,  lauatomie  topografique  et  chirurgicalei  avec 
I  anatomie  pathologique,  représentent  spécialement  la  vraie  richesse  du  futur 
cultivateur  de  Tart  salutaire. 

M.  Del  Gaizo  (Naples). 

REVUE     DES     PÉRIODIQUES. 

HI8T0IRE   DE   LA   MÉDECINB. 


The  Story  of  the  Ducovert^  of  the  Circulation,  A  study  of  the  Times 

and    Labors   of   William    Harvey.    Being   the    Doctorate    Adress 

delivered  at  the  Annual  Commencement  of  the  Medical  Department 

of  the  University  of  Chicago,  (Rush  Medical  College),  June  13, 1906. 

By   RoswELL   Pabk,    M.  D.  LL.  D.,    Buffalo,    N.  Y.   (Reprint  from 

Buffalo  Medical  Journal^  August,  1906.) 

Exposé  scientifique  populaire  de  l'histoire  de  la  découverté  de  la  circulation 

du   sang.    L'auteur   a   eu   Thcureuso  pensée  d'éclairer  son  sujet  en  donnant  å 

ses  auditeurs  une  courte  esquisse  des  circonstances  politiques  et  de  Tétat  dans 

lequel  se  trouvaient  les  sciences  naturelles  å  l'époque  de  Harvey,  et  celasans 

aucun  doute  a  grandement  contribué  å  convaincre  ses  auditeurs  de  TimmcDse 

importance  pour  le  monde  tout  entier  de  la  découverté  de  Harvey. 

V.  L. 


OEOGRAPHIE   MECJCALE. 


Geneeskundig  Tijdschrift  voor  Nederlandsch-Indié. 
Lieferung  I.  1906. 
Hehewebth.  Ooer  de  Widahche  reactie  en  hare  waarde  voor  depraktijk. 
Das    Agglutinationsplianomeh    von    Widal   wird  in  dicser  Verhandlung  ein- 


553 

gehend  besprochen ;  die  V^erschiedenlieiten  der  Erscheinungen  bei  vielen 
Typhasfållen,  die  Vcrdunnangcn  der  Sera,  welche  man  zur  Auslosung  des 
PhånomeDs  gebrauchen  soli,  die  Vorziige  der  microscopischen  und  macros- 
copischen  Beobachtung,  die  Eigentiimlichkeiten  der  caltivirten  Typhusståmme, 
die  Dauer  des  Processes,  die  verschiedenen  Aasfiihrangen  des  Versuches, 
welche  alle  fiir  den  Wert  des  Widarschen  Fkånomens  in  einem  bestimmten 
Krankheitsfall  sehr  wichtig  sind,  finden  ausfiihrliclie  £rdrtening.  Um  beim 
Versuch  diescn  yielen  Factoren  Eechnung  tragen  zu  konncn,  soli  derselbe 
Beobachter  immer  auf  dieselbe  Weise  vorgehen;  eine  fiir  die  Tropen  brauch- 
bare  Methode,  wie  man  sio  im  Laboratorium  in  Batavia  anwendet,  wird 
angegeben.  Nachdem  der  Verfasser  nocli  auf  die  Schwierigkeiten,  welche 
durch  das  Agglutinationsvermogen  verschiedener  Sera  nicht  nur  bei  Typhus 
sondern  auch  bei  anderen  Kranklieiten  hingewiesen  hat,  kommt  er  zu  dem 
Schluss,  dass  der  Nutzen  des  WidaFschen  Phånomens  fiir  die  Praxis  zwar 
durch  diese  wechselnden  Erscheinungen  beeintråchtigt  wird,  dass  es  aber  noch 
immer  ein  nutzliehes  diagnostisches  Hilfsmittel  bildet,  welches  in  zweifelhaf ten 
Erankhcitsfållen  wichtige  Dienste  leisten  kann. 

Idem.  Lieferung  II. 
C.  1),  OuwBHAND.  Pankreas'diabetes, 
Eine  AufiEiihrung  der  Eesultate,  welche  bis  jetzt  durch  anatomische  LFnter- 
such ungen    und    durch    Versuche   iiber   die    Bolle,   welche   das  Pancreas  bei 
gewissen  Formen  von  Diabetes  spielt,  erhalten  worden  sind. 

C.  H.  A.  Westhopf.  Protargol  in  de  oogheelkunde. 
Eine  Empfehlung  von  Protargolgebrauch  in  der  Augenhcilkunde,  worin  die 
moglichen  Versehen,  wodurch  die  indischen  Arzte  diesea  vorziigliche  Mittel 
ofters  wenig  schåtzen,  angegeben  werden.  Erstens  soli  man  nur  das  Protargol 
Ton  Fr.  Bayer  anwenden,  zweitens  eine  Losung  nur  mit  kaltem  W  asser 
anfertigen  und  drittens  nie  eine  alte  Losung  gebrauchen. 

J.  A.  T.  WiEDEBHOLD.  Cifaankalium  en  een  antidotum. 
Casuistischo    Mitteilung   einer    schweren   Vergiftung    mit    Cyankalium,    bei 
welcher  Einspritzungen  mit  Atropinelosung  schnell  Eettung  brachte. 

W.  T.  DE  Vogel.  Anophelesmtiskieten  in  zeewater. 

Die  vielen  Malariafålle  unter  der  javanischen  Bevolkerung  an  Stellen,  wo 
Anopheles  nur  Seewasser  zur  Entwickelung  vorfindet,  veranlassten  den  Ver- 
fasser, zu  untersuchen,  ob  man  auch  fiir  Java  wie  fiir  Italien  annehmen  darf, 
dass  diese  Miickenart  sich  im  Meereswasser  mit  2%  Na  Cl.  nicht  entwickeln 
kann.  Er  fand: 

lo.  Anopheles  legt  noch  in  W asser  mit  7,6  %  Salzgehalt  Eier,  wenn  diese 
Eier  sich  auch  wcniger  entwickeln,  je  hoher  der  Salzgehalt  steigt. 

2o.  Die  Eier  entwickeln  sich  noch  zu  Larven  in  einer  Losung  von  6,76  %  Na  Cl. 

3o.  Wenn  das  Wasser  sehr  langsam  eingedampft  wurde,  blieben  die  Larven 
noch  in  Wasser  mit  8,74%  Na  Cl  am  Leben.  .  . 


354 

4o.  Wexui  die  £ier  urspriinglich  in  Wasser  mit  6,76%  Na  Cl  gel«gt  worden 
waren,  wuchsen  die  aas  diesea  cntstaadenen  Larven  nocli  zu  Mticken  aus, 
als  der  Salzgehalt  langsam  bis  7,6  %  stieg. 

5o.  Larren,  welche  aus  artesisckem  Wasser  in  Meereswasser  von  2,54  %  Na  Cl. 
gebraeht  wnrden,  starben  alle,  mit  Ausnahme  von  donen,  welche  schon  10  Tage 
alt,  also  erwachsen  waren.  Dieses  war  aucb  der  Fall,  wenn  sie  aus  dem 
Meereswasser  in  artesiscbes  Wasser  gesetzt  wurden.  Einen  plotzlicben  Wecbscl 
ibres  Milieus  vertragen  die  Larven  also  nicbt. 

Die  Anopbeles,  mit  denen  experimentirt  wurdc,  waren  Anopbeles  vagas 
(Donite)  und  Anopbeles  claviger  am  meisten  åbnlicb. 

Es  zeigt  sieb  also,  dass  sicb  einzelne  Anopbelesarten  auf  Java  im  Meeres- 
wasser und  in  Tiimpeln  mit  vcrdampfendem  Meereswasser  sebr  gut  ent- 
wickeln  konnen. 

E.  W.  K.  VON  DEM  Borne.    Ovei*   het  voorkomen  van  spirocha^ten  bij 
Framhoesia  trapica. 
Verfasscr    konnte     die    Bebauptnng    Castellani's,    dass    es   ibm   gelungen 
sei,    im    Blut    von    Framboesiakrankon   Spirocbaeten   zu   Rnden,    durcb   die 
Ergebnissc  seiner  eigenen  Untcrsncbungon  bestatigen. 

Er  fand  in  9  von  11  Fallen  von  Framboesia  tropica  Spirochaeta  pallida, 
wenn  er  die  ausgepresste  Fliissigkeit  der  Efflorescenzen  åbnlicb  wie  Blut  auf 
Malariaparasieten  untersucbte  und  mit  Leisbman's  Farbstoff  tingirte  oder  die 
Fliissigkeit  friscb  untersucbte. 

A.  H.  Nuland.  15e  Jaarverslag  van  de  Lands  hoepokinrichiing  in 
Batavia, 

Der  Direktor  des  Instituts,  welcbes  den  in  niederlåndiscb  Indien  notigen 
Impfstoff  liefert,  erwåbnt  in  diesem  Stiick  die  Ereignisse  des  Jabres  1906.  Die 
Cultivierung  des  Impfsto£Ps  begegnete  wåbrend  dieser  Periode  wenig  Scbwierig- 
keiten,  erstens  weil  man  nur  Kålber  einer  Miscbrasse,  aus  europåiscben  und 
einbeimiscben  Bindern  als  Vaccineproducenten  zu  gebraucben  im  Stande  war 
und  zweitens  weil  es  in  diesem  Jabr  gelang,  bei  dem  Impfstoff,  welcber  durcb 
den  Einfluss  einzelner  Kålber  seine  Yirulenz  verloren  batte,  durcb  Impfen  auf 
Kanincben  die  friibere  Virulenz  wieder  berzustellen.  Das  Firoplasma  parvum 
und  Firoplasma  bigeminum,  welche  im  Blut  der  Binder  in  Batavia  viel  vor- 
kommen, iibtcn  auf  diesen  Virulenzverlust  des  Impfstoffs  keinen  Einfluss  aus. 

Tegminescbutzverbånde  wurden  bei  den  geimpften  Kålbern  erprobt ;  anfangs 
lieferten  sie  eine  ftir  die  geimpfte  Bauobflåche  vorzuglich  scbiitzende 
Bedeckung,  abor  sie  losten  siob  nach  ungefåbr  24  Stunden,  was  vielleicbt 
klimatiscben  Einfliissen  zuzuscbreiben  ist. 

Man  verwandte  374  Kålber  in  diesem  Jabr  zur  Production  von  6296  Gram 
Impfstoff,  also  14,16  Gramm  pro  Kalb.  Diese  Quantitåt  ist  et  was  geringer 
als  die  des  vorhergebenden  Jabres,  da  der  Impfstoff  schon  nach  4  oder  4!4 
Tage  gesammelt  wurde,  um  ibn  sebr  virulent  zu  erbalten.  Er  wurde  in  7429 
Sendutigcn  nach  verscbicdenen  Teilen  des  Archipels  gescbickt,  wofiir  man  22097 


555 

Glasstafeln,  27085  flosse  und  1853  kleine  Glasrohrchen  beniitzte.  Dieser  ImpfstofiE 
geniigte  fiir  1489703  Impfaugen. 

Obschon  die  Impfresultate  im  AUgemeiDen  rechtbefriedigendwaren,  bussten 
einzelne  Yaecinestamme  ihre  Virulenz  schneller  wie  andere  eio.  Durch  eine 
yerbesserte  Versandtmethode  oder  eine  andere  Art  der  Zubereitung  des  Impfstoffs 
hofft  man  diesem  in  Zukunft  vorbeugen  zu  konnen.  Bis  jetzt  war  es  nicht 
moglich,  fiir  den  ganzen  indischen  Archipel  geniigend  Impfstoff  zu  producieren, 
um  nnr  Ljmphe  vom  K.alb  zu  verwenden,  aber  man  hofft  dies  spater  zu  erreichen. 
Eine  Vergrosserung  des  Instituts  in  Batavia  steht  bevor,  wodurch  man  dieses 
Ziel  in  nåchster  Zeit  wenigstens  fiir  die  80,000,000  Einwohner  von  Java  und 
Madura  zu  erreichen  gedenkt. 

Fdr  den  Versandt  auf  Java  und  Madura  wurde  die  Lymphe  mit  5  bis  9 
Teilen  einer  Mischung  von  Glycerine  und  Wasser  (S.  G,  1|182)  rerdiinnt,  fiir 
grossere  Entfernungen  aber  mit  3  Teilen.  l)ie  verschiedenen  Lympføn  wurden 
dureh  Frobeimpfungen  auf  Kinder  alle  unt^rsucht,  bevor  sie  vcrschickt 
wurden ;  diese  ergaben  bei  128  europåischen  Kindem  in  100  %  der  Falle 
einen  guten  Erfolg,  bei  50  schon  friiher  geimpften  Europåern  in  64  % ;  auch 
bei  jayanischen  Kindern  gelangen  fast  alle. 

In  den  Gegenden  Ton  Java  und  Madura,  wo  animalische  Lymphe  zur 
Verfiigung  gestelit  werden  konnte,  wurde  282832  Mal  geimpft,  und  von  diesen 
Fallen  die  Besultate  bei  244461  controllirt  und  dabei  227903,  also  bei  80  %  gelungene 
Impfungen  gefunden.  Von  601636  Bevaccinationen  wurden  492215  controllirt  und 
unter  diesen  275658  also  56%  gute  Erfolge  erzielt.  In  den  Gegenden,  wo 
teils  mit  humanisirter  Lymphe  teils  mit  animalischer  Lymphe  geimpft  werden 
musste,  waren  sie  unter  64043  vaccinandi  in  67,84%  und  unter  151361 
revaccinandi  in  29,64  %  giinstig. 

Anlåsslioh  dieser  Besultate  wird  schliesslich  bemcrkt,  dass  sie  noch  viel 
besser  sein  wiirden,  wenn  die  Behandlung  des  Impfstoffes  seitens  der  zum 
Teil  ungeschickten  einheimischen  Vaccinateure  besser  wåre.  Durch  die 
Einrichtung  eines  Impfcursuses  in  Batavia  hofft  man  diese  Mangel  besei  tigen 
zu  konnen. 

A.  H.  Nuland.  Ile  Jaarverslag  van  het  Instituut  Pasteur, 
In  diesem  Institut  werden  ausschliesslich  Babiespatienten  behandelt;  im 
Jahre  1905  unter warf en  sich  528  Personen  einer  vollståndigen  Kur,  von  diesen 
waren  220  Europaer  und  318  Eingeborenen.  Weitaus  die  meisten  Patienten 
stammten  ans  Java,  aber  auch  in  Sumatra  und  Oelebes  ist  Babies  seiteinigen 
Jahren  eingefiihrt  worden ;  von  diesen  Inseln  und  von  Penang  kamen  mehrerc 
Kranken  zur  Behandlung  nach  Batavia. 

Da  die  zur  Ausrottung  des  Babies  erlassenen  Decrete  in  der  indischen 
Gemeinschaft  schwer  durchzufiihren  sind,  bleibt  die  Zahl  der  gebissenen 
Personen  sehr  hoch. 

Von  den  220  behandelten  Europåern  starb  keiner,  von  den  318  Eingeborenen 
11;  7  von  diesen  aber  innerhalb  der  Zcit,  welche  fiir  eine  geniigende  Wirkung 
der   Cur  gegen  Babies  notig  erachtet  wird.  Auch  in  friiheren  Jahren  starben 


556 

mehr   Eingeborene   als   Europaer.    Die   Kran kheitsgeschich ten  von  den  II  an 
Hundswuth  gcstorbcnen  Eingeborcnen  aind  beigegeben  worden. 

Ausgeschnittene  Narben  der  Bisswundeu  wurden  zwolf  Mal  auf  Eaninchen 
geimpft,  ohne  aber  jemals  Kabics  za  verursachen.  Ijahmungen  entwickelteii 
sicb  wåhrend  der  Behandlung  zweimal,  konnten  aber  durch  Unterbrechung 
der  Einspritzungen  genesen  werden. 

Das  ganglien  plexiforme  des  nervus  vagus  wurde  bei  66  Seetionen  auf 
Tieren,  welche  an  Babies  verendet  waren,  auf  die  dieser  Krankbeit  eigentiim- 
lichen  Yerånderungen  untersucht  und  diese  47  Malgefunden.  Das  Yorkommcn 
von  Negri'schen  Eorpcrchen  im  Gchiru  konnte  man  bei  62  Untersuchungen 
42  Mal  feststollen. 

N. 

Lieferung  4.  1906. 
A.  J.  Salm.  Een  geval  van  Amnesie  posttyphique, 
Beschreibung  cines  Falles  von  psycbiscber  Storung  nacb  dem  Ucbcrstehen 
von  Typbus.  Ein  javaniscbcr  Soldat  erkrankte  an  Typbus,  war  im  Verlauf 
der  Erkrankung  sebr  erregt  und  litt  an  „confusion  mentale''  und  leichte 
Delirien.  Sechs  Mona  te  nacb  seiner  Herstellung  entwickelt43  sich  eine  progres- 
sleve  Amnesie  in  der  Form  von  amnésie  de  fixation,  amnésie  lacunaire  und 
amnésie  crépusculaire. 

A.  J.  Salm.  Een  zeer  gelukkig  verhopende  verwanding. 
Einem  Malaien  wurde  auf  10  m.  Distanz  mit  einem  6  m.m.  Gewehr  der 
Baucb  durcbschossen.  Die  Einscbussoffnung  lag  unter  dem  recbten  Bippen- 
bogen,  7  c.m.  von  der  Medianlinie,  die  Ausscbnssoffnung  in  der  Lendengegend 
recbts  vom  Ruckgrad.  Die  localen  Erscheinungen  waren  sebr  gering,  der 
Mann  fieberte  nur  wåhrend  der  ersten  neun  Tage  und  konnte  nach  einem 
Monat  genesen  entlassen  werden. 

F.  WiJDENBB  Spaans.  De  sierfte  in  Soerahaja  in  1903, 
Diese  kleine  Statistik  iiber  die  Mortalitåtsverbåltuisse  in  Surabaja  verdient 
der  Seltenheit  guter  Sterbcziffern  au  s  den  Tropen  wegen  Beachtung.  In  dieser 
Grossstadt  von  Java  starben  wåhrend  des  Jahres  1905  von  97000  Eingeborcnen 
36  %,  von  14564  Chincsen  30  ^/qq,  von  2485  Arabern  37,4  %,  von  8880  Europaem 
(Halbblut  darunter  einbegriffen)  22  ^/qo-  Die  Sterbeziffern  verschiedener  Monat4j 
aus  den  210  kampong  (Dorfer),  aus  welchen  Surabaja  besteht,  werden  in  Listen 
hinzugefiigt. 

L.  Steineb.  Over  multipele,  suhcutane,  hurdey  Jihreuze  gezwelhn, 
Eine  Verhandlung  iiber  multiple,  subcutane  Fibrome,  welche  unter  den 
Eingeborenen  von  Ost-Asien  oft  beweglich  unter  der  Haut  gefunden  werden. 
Sie  werden  am  meisten  in  der  Nåhe  von  Knochenvorspriingen  gebildet,  kommen 
aber  auch  an  anderen  Stellen  ofters  vor.  Die  Ursachen  der  Entsteh ung  dieser 
Tumoren  sind  unbekannt. 

A.  A.  F.  M.  Deutmann.  Een  interessant  geval  van  tetanu^. 
Casuistische    Mitteilung   eines    Falles  von  Tetanus  nach  einer  Verwundung 


557 

einer  grossen  Zehe,  welche  anfangs  mit  Erde  rerunreinigt  wurde.  Obschon 
dem  elfjiihrigen  Knaben  prophjlactisch  10  cm.  Serum  antitetanicum  eingespritzt 
worden  waren,  entwickelte  sich  nach  12  Tagen  Tetanus  mit  relativ  leichten 
Erscheinungen,  welche  mittelst  dreicr  Injectionen  dieses  Serums  geheilt  werden 
konnten.  Ein  gleicbzeitig  entstandenes  Exanthem  und  leicbte  Gelenkentziin- 
dungen  sebreibt  der  Verf  asser  der  toxischen  Wirkung  des  Serums  zu. 

J.  A.  F.  WiEDEBHOLD.  Sen  antidiaheticum, 
Obschon  erst  an  neun  Diabetikern  mit  sehr  guten  Erfolgen  untersucht, 
wird  die  Wirkung  der  Knolle  von  Ipomoea  mammosa  (maiaisch  bidara  upas) 
jetzt  schon  véroffentlicht,  um  weitere  Versuchen  anzuregen.  Bei  den  meisten 
Patienten  Terschwand  der  Zucker  unter  Verbesserung  des  Allgemeinbefindens, 
auch  wenn  keine  Diåt  eingehalten  wurde,  innerhalb  einiger  Monate. 

N. 


T^he  Jowmal  of  iropical  Midicine. 

In  No.  7  (2.  April  1906)  berichtet  F.  C.  Wellman  uber  ein  halhflugliges 
Insekt,  das  hlutsaugenden  Arthinypoden  nachstelU  und  gelegentlxch  auch  Sdugetiere 
(den  Menschen)  anfdllt  Dies  Insekt,  von  den  Bantu  Angolas  Ochindundu 
genannt,  das  zoologisch  noch  nicht  genau  bestimmt  ist,  gehort  zur  Familie 
der  Beduviidae.  Es  lebt  von  Zecken,  und  zwar  Ornithodoros  moubata,  irtdem 
es  diese  fångt  und  mittels  seines  machtigen  Biissels  aussaugt. 

Eine  weitere  Arbeit  von  Ernest  E.  Austen  behandelt  Pferdefliegen  {Taba- 
nidæ)  und  Krankheiten, 

G.  M,  Oiles  bespricht  die  Anatomie  der  Stechjliegen  der  Oenera  Stomoays 
und  Glossina. 

In  dem  letzten  Artikel  verbreitet  sich  C  W,  Braneh  iiber  die  hypnotische 
Empfånglichkeit  der  Negerrasee, 

No.  8  (16.  April)  bringt  zuerst  einen  Aufsatz  ron  Erntat  E.  Austen  iiber 
ein  dem  Verbreiter  des  menschlichen  Zeckenfiehers  feindliches  Insekt  in  Angola. 
Es  ist  dies  der  obcn  erwahnte,  von  Welltnann  gefundene  Kåfer,  den  Austen 
als  Phonergates  bicoloripes  Stål.  bestimmt  hat. 

Ferner  gibt  Mary  A,  D,  Scharlieb  Eatschlåge  fur  die  Aufrechterhaltung 
dtr  Oesundheit  fur  Frauen  auf  dem  Missionsgebiete,  und  B,  H.  Bremridge 
bespricht  einige  auffallende  Tatsachen  hinsichtlich  einer  Stadt  des  Ostens 
(Bangkok). 

No.  9  (1.  Mai)  beginnt  mit  einer  Mitteilung  iiber  Tinea  imbricata  in 
Brasilien  von  Ulysses  Paranhos  und  Caramurie  Paes  Lerne.  In  Brasilien 
kommt  dies  Leiden  in  den  Staaten  6oaz,  Matto  Grosso,  Minas  Geraes  und 
Såo  Paulo  vor  und  ist  anscheinend  im  Zunehmen  begriffen.  Es  befallt  alle 
Eassen.  Verf  asser  fanden  stets  in  den  Schuppen  den  von  TW5o;i(ieatt  beschrie- 
benen  Parasi  ten.  Es  werden  mehrere  Farbungsmethoden  angegeben.  Die 
Eingebomen  wenden  gegen  das  Leiden  die  Ainde  der  Wurzel  von  Ocalia 
perdiceps  an,  welche  Verfasser  auch  sehr  wirksam  und  allen  anderen  Mitteln 
iiberlegen  fanden. 


SS8 

Dann  folgen  Moskito-Notizen  Ton  G.  M.  GUles, 

In  No.  10  (15.  Mai)  gibt  T,  D.  Gimlette  eine  Darstellang  det  Puru  der 
MalayUchen  HaUnmel,  das  mit  der  Framboesia  tropica  identisch  und  aof  der 
Malayiscben  Halbinsel  stark  verbreitet  ist.  Eingeflocbten  sind  inieressante 
Bemerkungen  uber  die  Lebensweise  der  Malayen. 

Dann  folgt  die  Fortsetznng  von  Gilei  Anatomie  der  StechJUegen  der  CUnera 
Stomoxys  und  Olossina. 

C.  B.  Branch  kommt  nocbmals  aof  die  von  Leys  in  der  Nmnmer  vom  15. 
Februar  beschriebene  Bhino-fharyngitis  mutilans  zurtick,  die  er  zur  Syphilis 
recbnet.  Er  bekennt  sicb  zu  der  Ansicbt  von  der  Identitat  der  Sjpkilis  and 
der  Framboesie  und  stellt  sicb  vor,  dass  vielleicht  die  verscbiedenen  Formen 
beider  dadurcb  zu  Stande  kommen,  dass  gleicbzeitig  mit  der  Spirocbaeta 
pallida  nocb  verscbiedene  andere  Spirocbaeten  wirksam  sind. 

No.  11  (1.  Juni)  entbålt  Mitteilungen  uber  die  Krankheiten,  welche  in  SSd- 
Sglhet,  Indien,  angetroffen  werden,  von  A,  B.  Dalgetty  und  die  Fortsetzungen 
von  Gilee'  Anatomie  der  Stcchjliegen  der  Genera  Stomoxys  und  Glassina  und 
von  CHmlette'i  Puru  der  Malayiechen  Halhineel. 

In  Ko.  12  (15.  Juni)  bericbtet  Jamei  Cantlie  iiber  5  Falle  von  subphreni- 
eehem  Abeeest. 

Sodann  folgen  die  Forteetzung  von  CHles'  Anatomie  der  Steehjliegen  der 
Genera  Stomoxys  und  Gloseina  und  der  Scbluss  von  Gimlette' s  Puru  der 
Malayischen  Halbinsel,  in  dem  aucb  Mitteilungen  iiber  die  Bebandlungsweise 
der  Eingebornen  gemacbt  werden. 

SCHBUBB. 


ÉPIDÉMIOLOGIE. 


A.    Pbstb  buboniqub.  1.  Japon.  Osaka,  le  17  sept.  2.    Wokoyame,  jusqa'aa 
18   sept.    83.    Formosa,   au   mois  de  juillet  122  (122)  dont  dans  les  provinccs 
I  de  Hozan,  de  Taipeht  de  Painan,  d* Ensouiko,  de  Kagi,  de  Biaritsou,  de  Skokaf 

I  d'Aka  et  de  Kilovng  68  (48),  31  (30),  17  (24),  6  (7),  4  (3),  3  (4),  (3),  2  (2)  et 

I  1  (1).  2.  Chine,  Hong-Kong,  ån  20  an  2o  aovLtl.  S,  S éraits-Settiements,  Singapore, 

I  le    10    septembre    1.   4.   Australie.   Nouvelle-Hollande.  Queensland.  Cairns,  du 

I  26   aout   au    1   sept.  2;  du  2  au  8  sept.  2;  du  9  au  15  sept.  2.  Brisbane,  des 

le  20  juin  aucun  cas.  5.  Itides  anglaises 'orientales : 

du  9—16  sept.  du  16—22  sept.  du  23—29  aept. 


Indet  entHre* 

(8816) 

(4925) 

(6626) 

Somhay  (Prétid.) 

(2267) 

(2918) 

(2950) 

Bengale 

(114) 

(69) 

(71) 

Provinee*  uniet 

(176) 

(148) 

(204) 

le  Punjab 

(81) 

(96) 

(145) 

Cashmire 

(6) 

(6) 

(9) 

Inde*  centrales 

(466) 

(787) 

(1494) 

Provineet  centrales 

(470) 

(667) 

(644) 

559 

MaAnu  {Présid.)  (14)  (20)  (19) 

M^sore  (Etat)  (143)  (134)  (127) 

Birma  (91)  (99)  (62) 

6.  Perse.  Frovince  de  Seistan,  du  2  au  18  aoiit  (2).  7.  Empire  ottoman.  Adalia, 
du  16  au  23  septembre  3;  du  26  au  29  septembre  3  (1).  8.  Egypie,  du  15  au 
21  sept.  11  (4);  du  22  au  28  sept.  6  (3);  du  29  sept.  au  5  oct.  17  (11);  du  6 
BU    12   oct.   5    (5);    du    13   au    19   oct.   6   (2);    du   20  au  26  oct.  10  (6)  dout 


k  Alexandrie 

3; 

2  (1); 

5(1); 

4(3); 

3; 

3(2). 

k  Suez 

8(4); 

4(2); 

12  (10); 

1(2); 

2(1); 

4  (2). 

å  Mtnieh 

— 

~ 

— 

— 

1  (1); 

. 

å  PorUSaU 

— 

— 

— 

— 

2(2). 

k  Tantah 

— 

— 

— 

— 

— 

1(0). 

Des  cas  solitaires  ont  été  rapportés  pour  les  provinces  å'Agnout,  Menouriek 
et  Behera.  9.  Ile  Maurice^  du  28  sept.  au  4  oct.  22  (15);  du  5  au  11  oct. 
24  (19) ;  du  12  au  18  oct.  28  (21).  10.  Afrique  méridionah,  du  8  juillet  au  22 
sept.  pas  de  cas  de  peste  humaine.  Du  9  au  22  sept.  on  n'a  pas  trouvé  des 
animaux  pestiférés.  11.  Brésil.  Bahia,  daus  les  mois  de  juillet  au  sept.  11  (6). 
Bio  de  Janeiro,  du  27  aout  au  23  sept.  34  (7).  A  Campos  et  Nitheroy  quel- 
ques  cas. 

B.  Cholébå  asiatiqub.  1.  Japon.  Moji,  le  24  oct.  2  cas  (a  bord  d'un 
yapeur).  2.  Iles  Philippines.  Manile,  au  mois  d'aout  242  (192).  Provinces,  au 
mois  d'aoåt  1910  (1480).  3.  Ind^  anglaises  orientales.  Calcutta,  du  26  aoiit  an 
1  sept.  (6);  du  2  au  8  sept.  (9);  du  9  au  15  sept.  (15). 

C.  FiÉVRE  JAUNE.  1.  Brésil.  Para,  du  1  au  30  juin  (26).  2.  Costa  Rica 
Limon,  du  13  au  25  sept.  1  (2).  3.  Cuba.  Havane,  du  11  au  24  sept.  1  (1); 
du  25  au  29  sept.  5  (1);  du  30  sept.  au  5  oct.  1;  du  6  au  16  oct.  7;  du  17 
au  19  oct.  7  (1).  Guines,  le  13  oct.  (1).  Province  de  Santa  Clara,  du  22  sept. 
au  2  oct.  1  (1);  du  3  au  13  oct.  5  (2).  4.  Ecouador.  Guayaquill,  du  15  juillet 
au  31  aout  (9);  du  1  au  15  sept.  (2).  5.  Etats  Unis  d* Amérique  septentrionale. 
Etat  de  Georgia.  Station  de  quarantaine  atlantique  méridionale,  le  24  sept. 
1  cas  å  bord  du  rapeur  espagnol  „Habana"'  arrivé  de  Havane.  6.  Guatemala. 
Gualan,  du  25  aoiit  au  2  oct.  4.  7.  Mexique.  Prov.  d'Oaxaca.  Tuxtepec,  du  2 
an  8  sept.  4  (4);  du  9  au  15  sept.  (1);  du  16  au  22  sept.  1  (1);  du  23  au  29 
sept.  1 ;  du  30  sept.  au  6  oct.  1  (1).  Prov.  de  Vera  Cruz.  Tierra  Bianca,  du 
12  aoåt  au  22  sept.  1.  Vera  Cruz  (ville),  du  4  au  8  sept.  2;  du  9  au  15  sept. 
(1);  du  16  au  22  sept.  1 ;  du  23  au  29  sept.  (1).  Prov.  de  Yvcatan. 
Mérida,  du  2  au  6  sept.  5  (1);  du  9  au  15  sept.  (3);  du  16  au  22  sept.  3(2); 
du  23  au  29  sept.  4  (4);  du  30  sept.  au  6  oct.  4  (4).  8.  Nicaragua.  Managua, 
du  2  au  8  sept.  1. 

(D'aprés  les  numéros  39—43  des  „Public  Health  Beports"  (Washington), 
le  numéro  2391  du  „British  Medical  Journal",  et  les  numéros  41 — 46  des 
„Yeroffentlichungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes"  (Berlin).) 

Amsterdam,  le  10  nov.  1906.  Binoblivo. 


Sonmaire  (Novenbre  1906.)  Xh  Aniée. 

Dr.  WiTBT,  Medizinischcs  aus  dem  Statutenbach  der  Stadt  Trier  aus  dom 
XVI.  Jahrhundert,  497—500.  —  E.  C.  van  Lbebsdm,  Gérard  van  Swieten  en 
qualité  de  censear,  501—522.  —  J.  JiiHLiNO,  Die  Behandlung  kranker  und 
gebårender  Frauen  im  16.  und  17.  Jahrhundert,  523— 54k  —  Astoixe 
Thomas,  L'identité  du  Médecin  Aldebrandin  de  Sienne,  545—546. 

Une  Exposition  Historique,  regardant  la  Médecine  et  les  Sciences  Naturelles,  547. 

Bevue  bibliographique.  (Hist.  de  la  méd.,  547—552.)  Opitz,  Karl,  Dr.  med., 
Die  Medizin  im  Koran,  547 — 648;  Dr.  F.  Strunz,  Ueber  die  Vorgeschichte 
und  die  Anfånge  der  Chemie,  548 ;  A.  Pillas  et  A.  Balland,  Lo  Chimiste  Dizé, 
548—549;  Solmi  Edmondo,  Leonardo  da  Vinci  e  la  teoria  della  visione, 
(Atti  e  Memorie  dclla  B.  Accademia  Yirgiliana  di  Mantova),  549—550; 
Antonelli  Giovanni,  Enumerazione  e  significazione  morfologica  dei  ner?i 
encefalici.  Lezione  inaugurale,  550 — 552. 

Revue  des  Périodiques,  552 — 558.  (Hist.  de  la  méd.,  552.)  William  Harvey, 
The  Story  of  the  Discovery  of  the  Circulation,  (Bu£Ealo  Medical  Journal, 
August,  1906),  552. 

(Oéogr.  médic,  552—558.)  Geneeskundig  Tijdschrift  voor  Nederlandsch-Indie, 
Lieferung  I,  1906.  Hehewerth,  Over  de  Widalsche  reactie  en  hare  waarde  voor 
de  praktijk,  552-553;  Idem,  Lieferung  IL  C.  D.  Ouwehand,  Pankreas-diabetes, 
553 ;  C.  H.  A.  Westhoff,  Protargol  in  do  oogheelkunde,  553 ;  J.  A.  T.  Wieder- 
hold,  Cyaankalium  en  een  antidotum,  553;  W.  T.  de  Vogel,  Anopbelcs- 
muskieten  in  zeewater,  553 — 554;  E.  W.  K.  von  dem  Borne,  Over  hot  voor- 
komen  van  spirochaeten  bij  Framboesia  tropica,  554;  A.  H.  Nijland,  15c 
Jaarverslag  van  de  Lands  koepokinrichting  in  Batavia,  554— 555;  A.  H.  Nijland, 
Ile  Jaarverslag  van  bet  Instituut  Pasteur,  555—556;  Lieferung  4,  1906.  A.J. 
Salm,  Een  geval  van  Amnesie  posttyphique,  556;  A.  J.  Salm,  Een  zeer 
gelukkig  verloopende  vcrwonding,  556 ;  F.  Wijdenes  Spaans,  De  sterfte  in 
Soerabaja  in  1905,  556 ;  L.  Steiner,  Over  multipele,  subcutane,  hardfe,  fibreiize 
gezwellen,  556;  A.  A.  F.  M.  Deutmann,  Een  interessant  geval  van  tetanus, 
556—557 ;  J.  A.  F.  Wiederhold,  Een  antidiabeticum,  557 ;  The  Journal  of  tropieal 
Medicine,  557—558. 

Épidémiologie,  558—569. 


GENIUS  EPIDEMICUS 

VON  Dr.  A.  MAGELSSEN,  Christiania. 


ElNLEITUNG. 


Nicht  ganz  selten  erinnert  uns  der  eine  oder  andere  Verfasser  noch 
an  das  alte  Wort:  „Constitutio  epidemica",  eine  Benennung,  mit 
der  man  in  fruherer  Zeit  den  Gedanken  an  das  veranderliche  Auftreten 
der  Krankheiten  verband,  an  ihr  gegenseitiges  Verhåltnis  zu  einander,  an 
ihre  inneren  und  åusseren  Ursachen  u.  s.  w.  Wenn  eine  oder  die  andere 
Krankheit  eine  stårkere  Ausbreitung  gewonnen  oder  ihren  Charakter 
veråndert  hat  oder  dergleichen,  so  kommt  es  also  nocb  vor,  dass  man, 
um  diese  Erscheinung  zu  erklåren,  seine  Zuflucht  zu  der  alten  Vorstellung 
von  der  Constitutio  epidemica  nimnit,  wenn  es  auch  nur  „gelegentlich" 
geschieht  und  man  sich  sozusagen  beinahe  daruber  schåmt. 

Denn  nach  der  Meinung  vieler  kann  das  Wort  Constitutio  epidemica 
ungefåhr  dem  Aberglauben  und  der  unklåren  Denkweise  fruherer  Zeiten 
gleichgestellt  werden;  eift  Ueberrest  aus  der  spekulierenden  und  philoso- 
phierenden  Zeit  der  Medizin,  den  das  wissenschaftliche  Zeitalter  der 
Bakteriologie  schon  långst  und  mit  Recht  der  Vergessenheit  iibergeben  hat. 

Aber  da  der  Gedanke  an  die  Constitutio  epidemica  eine  gewisse  Neigung 
zu  haben  scheinl,  ofters  aufs  neue  aufzutauchen,  und  kiirzlich  wieder  von 
einem  hochangesehenen  Gelehrten  hervorgeholt  wurde,  den  wir  Professor 
B.  nennen  kOnnen  (indem  der  Name  des  Veifassers  und  der  Zeitschrift 
hier  unwesentlich  sind),  scheint  es  nicht  unberechtigt,  demselben  einige 
kurze  Bemerkungen  zu  widmen.  Und  da  die  Aeusserungen  des  Herrn 
Professors  B.  typisch,  orientierend  und  sachlich  sind,  so  sind  sie  als 
Ausgangspunkt  fur  diese  kleine  Abhandlung  gewåhlt  worden. 

Herr  Professor  B.  sagt  u.  a. : 

„Mit  dem  Zeitalter  der  Mikroben  verschwand  die  Rede  von  der 
Constitutio  epidemica.  Die  Anschauung  wurde  allgemein,  dass  die  Ursache 
einer  epidemischen  Krankheit  mit  dem  Studium  ihres  spezifischen  Virus 
zusammenfållt.  Es  schien  das  einzig  Rationelle  zu  sein,  jede  einzelne 
Infektionskrankheit  isoliert  fiir  sich  zu  betrachten,  denn  jede  Krankheit 
hatte  ja  ihr  eigenes  Virus." 

In  dieser  Betrachtungsweise  sind  auch  alle  Aerzte  der  letzten  20 — 30 
Jahre   erzogen    worden.   Sie  haben  im  Zeitalter  der  Bakterien  gelebt  und 

1906.  38 


1 


562 

ihre  Ausbildung  in  demselben  erhalten.  Aller  ntfedizinischer  Unterricht  in 
dieser  Zeit  ist  basiert  gewesen  auf  der  naturlichen  Voraussetzung  von 
Mikroorganismen,  als  der  Ursache  nicht  allein  der  epidemischen,  sondem 
auch  vieler  oder  der  meisten  endemischen  Krankheiten. 

Wåhrend  man  anfanglich  nichts  davon  h6ren  wollte,  dass  es  einer 
sogenannten  „Disposition"  fUr  eine  Krankheit  bediirfe,  wenn  nur  Bakterien 
anwesend  waren,  hat  man  in  den  letzten  Jahren  allerdings  die  Mdglich- 
keit  oder  Wahrscheinlichkeit  einer  solchen  wieder  eingeråumt.  Herr 
Professor  B.  schildert  diesen  Umschlag  in  folgender  Weise: 

„In  der  letzten  2^it  ist  hierin  eine  Aenderung  eingetreten.  Man  ha/ 
langs/  eingesehen,  dass  die  Kenntnis  der  Aetiologie  einer  Infektions- 
krankheit  bei  weitem  nicht  durch  den  Nachweis  der  spezifischen  Mikrobe 
erschOpft  ist,  sondern  dass  manche  verwickdte  Verhaltnisse  hier  mit- 
wirken,  innerhalb  sowohl  als  ausserhalb  des  Organismus;  besondere 
Dispositionen  flir  eine  Krankheit  sowie  auch  Eigentiimlichkeiten  in  den 
klimatischen  Verhåltnissen,  im  Erdboden  u.  s.  w." 

Und  er  fiigt  hinzu: 

nEs  ist  mdglich,  dass  die  Zeit  bald  gekommen  sein  dUr/te,  um  auch 
das  Studium  der  Ursachen  au/s  neue  wieder  aufzunehmen^  welche  die 
Schwankungen  in  dem  Auftreten  der  epidemischen  Krankheiten  uberhaupt 
bedingen;  kurz,  den  Begriff  Constitutio  epidemica  oder  Genius  epidemiens 
einer  erneuten  Forschung  zn  unterziehen;  mit  erweiterten  Kenntnissen, 
neuen    Ausgangspunkten  und  hoflfentlich  auch  mit  besseren  Ergebnissen." 

Man  wird  hier  mit  einer  gewissen  Berechtigung  die  Frage  aufwerfen 
kdnnen  :  Was  mag  es  fiir  „verwickelte  Verhaltnisse",  „innerhalb  und 
ausserhalb  des  Organismus"  geben?  Worin  bestehen  „die  besonderen 
Dispositionen"?  was  ist  mit  „Eigentiimlichkeiten  in  klimatischen  Verhålt- 
nissen, im  Erdboden  u.  s.  w."  gemeint?  Wo  sind  „die  erweiterten  Kennt- 
nisse,  die  neuen  Ausgangspunkte,  die  hoffentlich  bessere  Ergebnisse 
bringen  werden"?  Wer  wird  uns  Antwort  darauf  geben,  wer  wird  uns 
etwas  dartiber  sagen? 

Und     wenn   der   Gedanke    ausgesprochen   wird,   dass    „///V   Zeit  bald 

gekommen   sein   d1irfte'\   um    auch   das  Studium  dieser  Dinge  aufe  neue 
aufzunehmen,  so  wird  man  sich  jedenfalls  der  vielen  und  grossen  Schwierig- 

keiten  bewusst  sein  miissen,  die  sich  hindemd  in  den  Weg  stellen  werden. 

Vielleicht  wird  man  auch  mit  Lauheit  und  Interessenlosigkeit  zu  kåmpfen 

haben  bei  denen,  die  notwendiger  Weise  den  Untersuchungen  ihre  Stutzc 

zu  Teil  werden  lassen  mussten. 
Aber  ander erseits,  von  einem  wissenschafllichen  Standpunkt  aus  gesehen, 

wurde    es   eine   schone  Au/gabe   sein,    Ernst    damit    zu  machen  und  die 


563 

Forschungen  iiber  die  Constitutio  epidemica  wieder  aufzunehmen  und  es 
sich  klar  vor  Augen  zu  stellen  als  eiti  Ziei,  das  des  Nachstrebens  wert 
ist.  Und  obgleich  die  Zeit  sicher  noch  keineswegs  gunstig  dafiir  ist,  so 
k6nnte  man  vielleicht  dennoch  diesem  Ziel  ein  gutes  Stuck  nåher  kommen, 
wenn  mehrere  sich  hier  vereinigen  wurden  ;  ein  Verfahren,  welches  jetzl 
ja  auch  in  der  Medizin  ziemlich  allgemein  ist;  denn  es  kann  wohl  kein 
Zweifel  dariiber  bestehen,  dass  in  mehreren  Richtungen  „erweiterte  Kennt- 
nisse"  vorhanden  sind.  Der  WilUy  diese  zu  gebrauchen,  sowie  die 
ArbeitsmetJioden  koromen  daher  hauptsachlich  in  Frage, 

Was  die  Arbeitsmethoden  anbelangt,  so  kOnnte  man  beispielsweise  mit 
den  von  Professor  B.  angegebenen,  ausserordentlich  korrekten  Ausgangs- 
punkten  beginnen  und  demnach  zuerst  anfangen  mit  der  Behandlung  der 
von  ihm  erwahnten  „verwickelten 

Verhaeltnisse  innerhalb  des  Organismus, 
der  erweiterien  Kenninisse  und  den  besonderen  Dispositionen,^^ 

Ueber  diese  Themata  wlirden  unsere  medizinischen  Autoritaten  uns 
ohne  Schwierigkeit  die  besten  Uebersichten  geben  konnen.  Es  liegt  in 
der  Natur  der  Sache  und  der  Entwickelung,  dass  in  den  verflossenen 
30  Jahren,  dem  Zeitalter  der  Bakteriologie,  ein  grosser  Schatz  „erweiterter 
Kenntnisse"  gesammelt  worden  ist,  unter  denen  also  ausschliesslich  und 
speziell  diejenigen  hervorzuheben  sein  werden,  die  zu  einem  neuen  und 
besseren  Verståndnis  der  Constitutio  epidemica  dienen  kOnnten.  Aehnliches 
kann  wohl  von  unserer  jetzigen  Kenntnis  der  besonderen  Dispositionen 
gesagt  werden,  die  doch  auch  friiher  mit  dem  grSssten  Interesse  umfasst 
wurden.  In  Verbindung  mit  den  Dispositionen  wird  man  auch  eine 
Erklårung  geben  kOnnen  beztiglich  der  ^^vielen  verwickellen  Verhålinisse 
innerhalb  des  Organismus^\  in  welche  die  Forschungen  der  letzten  Jahre 
einen  Einblick  gestatteten;  alles  selbstredend  mit  dem  speziellen  Ziel  vor 
Augen,  um  dadurch  nur  zur  Beleuchtung  der  Constitutio  epidemica 
beizutragen. 

Gleichzeitig  werden  andere  sich  die  Aufgabe  stellen  kOnnen,  Aufschlusse 
tiber  die  librigen  von  Professor  B.  angedeuteten  Momente  zu  geben, 
namlich  „die  verwickelten 

Verhaeltnisse  ausserhalb  des  Organismus, 
EigentUmlichkeiten  in  klimaiischen  Verhåltnissen^  im  Erdboden  u.s,w,* 
Der  Erdboden.  Auch  beztiglich  des  Erdbodens  vermute  ich,  dass  die 
Bakteriologen  uns  viele  wertvoUe  Aufschliisse  gebracht  haben,  die  sie 
ohne  zu  grosse  Schwierigkeiten  werden  sammeln  und  unter  dem  Gesichts- 
punkt  des  Genius  epidemicus  darstellen  kdnnen.  Mit  grosser  Stårke  wurde 
bekanntlich    seiner    Zeit   der   Einfluss   des   Erdbodens   von    Pettenkofer 

38* 


5^4 

verfochten,  speziell  mit  Bezug  auf  Typhus.  Seine  Argumente  fapden 
indessen  wenig  Anklang  unter  den  Bakteriologen.  Wenn  man  jetzt  den 
Erdboden  wieder  von  einem  åhnlichen  åtiologischen  Standpunkt  aus 
betrachten  und  die  begrabene  Anschauung  wieder  ins  I^ben  zurucknifen 
will,  so  wird  man  dadurch  Pettenkofers  Andenken  ehren. 

Das  Klima,  Das  Klima  ist  ja  zu  allen  Zeiten  als  bestimmend  fiir  das 
Auftreten  vieler  Krankheiten  erkannt  worden.  Man  weiss  mit  voUståndiger 
Sicherheit,  jetzt  wie  frtiher,  dass  tropische  Klimate  die  Entwickelung  einer 
tropischen  Vegetation  und  tropischer  Krankheiten  begiinstigen;  wåhrend 
die  kålteren  Klimate  eine  spårlichere  Vegetation  und  Krankheiten  eines 
anderen  Charakters  bedingen,  u.  s.  w.  Aber  dies  hat  nichts  mit  den  Krank- 
heitsfluktuationen  oder  mit  der  Sache:  Constitulio  cpidemica  zu  schaflfen; 
ich  glaube  daher,  dass  „das  Klima*'  als  Forschungsgegenstand  bei  einem 
Anlass  wie  dem  vorliegenden  wegfallen  sollte.  Das  Klima  ist  nåmlich  in 
allen  Landern  —  in  der  historischen  Zeit  —  immer  ungefåhr  gleich 
geblieben ;  so  hat  z.  B.  Deutschlands  Klima  in  dem  letzten  Jahrtausend 
kaum  nachweisbare  Verånderungen  erfahren.  Aber  die  Krankheiten  kommen 
und  gehen,  nehmen  zu  und  ab,  in  stetem  Wechsel,  in  kaiten  wie  in 
warmen  Klimaten;  und  cinen  Faktor,  der  wie  das  Klima  sich  nicht 
veråndert,  wird  man  wohl  unmOglich  als  Ursache  der  stetigen  und  håufigen 
Veranderungen  in  dem  Wesen  und  dem  Auftreten  der  Krankheiten  ansehen 
kOnnen.  Durch  die  Untersuchungen  des  Klimas  erhalten  wir  freilich 
verschiedene  Aufschlusse  iiber  einige  endemische  Krankheiten,  aber  durch 
dieselben  erfahren  wir  nichts  uber  Constitutio  epidemica  oder  Genius 
epidemicus. 

Unbekannle  Faktoren,  Herr  Professor  B.  erwåhnt  auch,  dass  man 
friiher  annahm,  dass  „viele  verschiedene,  aber  im  Zusammenhang  wirkende 
unbekannte  Faktoren"  zu  dem  wechselnden  Auftreten  der  Krankheiten 
beitrugen.  Eine  Untersuchung  unbekannter  Faktoren  ist  indessen  besondere 
schwierig,  denn  wenn  deren  Existenz  uberhaupt  zweifelhaft  ist,  wenn  keine 
Beobachtungen  derselben  vorliegen,  und  wenn  man  ihre  Namen,  ihr 
Wesen  oder  ihre  Eigenschaften  nicht  kennt,  so  konnen  sie  fiirs  erste  bei 
der  Untersuchung  der  Ursachen  der  Constitutio  epidemica  kaum  in 
Betracht  kommen. 

Icli  bin  indessen  geneigt  zu  glauben,  dass  man  zu  den  vorstehend 
genannten  Forschungsgegenstånden  noch  einen  anderen  hinzufiigen  sollte, 
nåmlich : 

Das  WelUr,  Denn  es  gibt  —  ausser  den  von  Professor  B.  erwåhnten  — 
andere  Elemente,  deren  V^orhandensein  wir  tåglich  fiihlen  und  deren 
Natur  wir  kcnnen,  deren  Wesen  und  Veranderungen  Gegenctand  genauer 
und   langwieriger   Beobachtungen  gewesen  sind,  und  deren  Fluktuationen 


565 

in  vieler  Beziehung  in  unmittelbarer  Verbindung  mit  den  Fluktuationen 
der  Krankheiten  zu  stehen  scheinen.  Es  sind  die  verschiedenen  meieorolo- 
gischen  Elemenie  in  ihrem  unaufhorlichen  Wechsel,  so  wie  sie  unter  der 
gemeinsamen  Benennung:  dU  Wiiierttng  zusammengefasst  werden.  Wes- 
halb  solite  man  wobl  geråde  diese  Elemente  unbeachtet  lassen,  die  so 
nahe  vor  der  Hånd  liegen;  weshalb  wil  man  sie  nichi  einmal  nennen 
unter  den  moglichen  Ursachen  der  Constitutio  epidemica? 

Es  ist  allerdings  klug,  nicht  im  voraus  durch  die  grossen  Schwierig- 
keiten  abschrecken  zu  wollen;  aber  dennoch  muss  gesagt  werden,  dass 
man  kaum  wird  umhin  kOnnen,  auch  auf  die  Witterung  Riicksicht  zu 
nehmen,  sofern  man  es  mit  der  Erforschung  der  åusseren  Ursachen  der 
Krankheiten  ernst  meint. 

Die  Geschichte  der  Forschungen. 

Um  indesstn  die  Ursachen  des  eigentiimlichen  Schweigens  uber  einen 
so  wichtigen  Punkt  besser  verstehen  zu  kOnnen,  muss  man  an  dieser 
Stelle  die  Geschichte  dieser  Forschungen  in  moglichster  Kiirze  in  die 
Erinnerung  zurt\ckrufen  j  denn  auch  diese  Sache  hat  ihre  Geschichte. 
Einer  oder  der  andere  kOnnte  sonst  leicht  zu  der  Auffassung  gelangen, 
dass  die  Menschheit  erst  jetzt  daran  denkt,  sich  in  Bewegung  zu  setzen, 
um  den  Zusammcnhang  zwischen  den  åusseren  Einfllissen  und  den  biolo- 
gischen  und  pathologischen  Phånomenen  zu  finden. 

So  verhålt  es  sich  indessen  nicht.  Im  Gegenteil,  so  lange  denkende 
Menschen  auf  unserer  Erde  gewohnt  haben,  ebenso  lange  hat  man  wahr- 
scheinlicher  Weise  geglaubt,  dass  åussere  Kråfie  mitwirken  bei  dem  Ab- 
und  Zunehmen  der  Krankheiten,  bei  dem  Auftreten  und  Verschwinden 
der  Epidemien  u  s.  w.  Schon  Hippokraies  lehrte,  dass  Lnfi^  Wasser^ 
Weiier^  Klima  und  Erdbodcn  auf  das  Auftreten  der  Krankheiten  Einfluss 
haben.  Pricster  und  Laien  unter  den  alten  heidnischen  Volkern  sahen 
dagegen  in  den  Epidemien  ein  Zeichen  von  dem  Zorn  der  Goiter^  weil 
sie  sich  die  verschiedenartige  Heftigkeit  und  den  Charakter  der  Krank- 
heiten nicht  in  anderer  Weise  erklaren  konnten.  Und  selbst  nach  dem 
AufhOren  des  Heidentums  fuhr  man  fort,  den  merkwurdigen  Wechsel 
der  Krankheiten  nnt  einem  gdUlichen  Namen  zu  bezeichnen,  der  noch 
heute  unter  uns  zu  hOren  ist :  Genius  Epidemiens,  Spater  veranderte  man 
diesen  Namen  zu  dem  mehr  unpersonlich  klingenden :  Constiitilio  epidemica^ 
womit  man  freilich  besonders  die  åusseren,  kosmischen  und  meteorolo- 
gischen  Eiufliisse  auf  die  Bevolkcrung  bestimmter  zu  betonen  dachte, 
ohne  dass  man  indessen  hierdurch  der  Sache  selbst  nåher  kam. 

Schliesslich  fand  man,  dass  alle  diese  Unwissenheit,  mitten  in  der 
Blutezeit   aller    Wissenschaft*n,  im  neunzehnten  Jahrhundert,  unertråglich 


566 

wurde.  Man  beschloss,  die  Sache  vollståndig  wissenschafdich  in  Angriff 
zu  nehmen  uild  ging  daher  in  allen  Låndern  daran,  staiistische  Bureaus 
und.  meieorologische  ObservaiorUn  zu  errichten,  in  der  festen  Ueberzeugung, 
dass  man  damit  den  Dingen  wohl  auf  den  Grund  kommen  werde.  Alle 
Meteorologen,  Statistiker  und  Hygieniker  der  ganzen  Welt  vereinigten 
sich  jetzt  zu  dieser  Arbeit !  Und  noch  viele  andere  mit  ihnen ;  denn  man 
kann  wohl  sagen,  dass  ungefahr  jedermann,  der  sich  flir  Biologie,  Medizin 
und  Statistik  interessierte,  mehr  oder  weniger  versucht  hat,  des  Ratsels 
LOsung  zu  finden.  Aber  alles  vergeblich !  Was  man  auf  der  einen  Seite 
zu  finden  glaubte,  wurde  von  einer  andercn  Seite  widerlegt;  einmal  war 
das  Gegenseitigkeitsverhåltnis  so,  ein  anderes  Mal  ganz  entgegengesetzt, 
und  sofem  Ursache  und  Wirkung  iiberhaupt  zu  erkennen  waren,  standen 
sie  in  keinerlei  annehmbarem  Verhåltnis  zu  einander.  Das  ganze  lOste 
sich  daher  schliesslich  in  Wirrwarr,  Enttauschung  und  Missmut  auf.  Die 
Meteorologie  und  die  Statistik  wurden,  jedenfalls  in  dieser  Beziehung,  zu 
einer  grossen  Eniiåuschungy  welche  dort  kein  oder  wenig  Licht  brachte, 
wo  man  demselben  mit  so  grossen  Erwartungen  entgegengesehen  und  die 
Sache  mit  so  grossen  Geldopfern  ins  Werk  gesetzt  hatte. 

Man  wurde  schliesslich  durch  die  Widerspriiche  und  die  Resultat- 
losigkeit  der  Forschungen  erschlafft,  bei  der  man  so  viel  eingesetzt  hatte, 
und  womit  so  viele  Gelehrte  sich  so  lange  und  so  vergeblich  beschåftigt 
hatten,  bis  sie  nur  Konfusion  vor  Augen  sahen.  Man  war  bis  zu  einem 
Punkt  gekommen,  wo  es  den  Anschein  hatte,  dass  die  menschliche 
Forschung  genOtigt  sein  werde.  Halt  zu  machen.  Die  Vergleichung  der 
medizinisch-biologischen  und  der  physikalisch-meteorologischen  Statistik 
war  daher  schon  auf  derii  besten  Wege,  der  LdcherlichkeU  anheim- 
zufallen.  Der  Glaube  an  die  Mdglichkeii  der  Vergleichung  und  mit  ihr 
auch  der  Glaube  an  den  Einftuss  der  Wil  ler  ung  waren  verschwunden ;  ^ 
man  spoUeie  darUber ;  und  als  zu  diesem  Zeitpunkt  in  der  Welt  der 
Wissenschaft  ein  neues  Licht  zu  letuhien  begann^  beeilte  man  sich,  das 
verhasste  alte  Joch  abzuschutteln,  um  sich  mit  Begeisterung  der  neuen 
Lehre  in  die  Arme  zu  werfen. 

Es  war  die  Aera  der  Bakterien ^  die  hervorbrach  und  alle  durch  ihre 
unerhorten  und  grossartigen  Entdeckungen  blendete.  Jetzt  verstand  man 
denn  auch  pl6tzlich  die  Ursache  aller  fiiiheren  Niederlagenundlrrtiimer! 
Allerdings  hatte  man  auch  lange  vor  dieser  Zeit  das  Vorhandensein  von 
allerlei  festen  und  fliichtigen,  unsichtbaren  und  spezifischen  Krankheits- 
erregern  angenommen !  Aber  es  war  doch  eine  ganz  andere  Sache,  sie 
mit  eigenen  Augen  zu  sehen,  sie  zu  kultivieren,  ihre  Virulenz  zu  steigera 
und  zu  vermindern  u.  s.  w.  Kein  Wunder  also,  dass  man  jubelte,  ungefåhr 
wie   der  Junge  im  Marchen,  als  er  den  Teufel  in  die  Nuss  hineingenarrt 


567 

hatte :  Jetzt  hab'  ich  dich,  jetzt  hab'  ich  dich  1  Es  waren  also  die  Bakterien, 
die  an  allem  Schuld  trugen,  und  die  die  wirklichenKrankheitsteufel  waren! 

Es  ist  indessen  ein  Gesetz,  welches  sich  in  der  Geschichte  der  Medizin 
stets  wiederholt  hat,  dass  jede  neue  auftauchende  raedizinische  Schule  in 
ihrcr  ausgeprågtesten  Form  nur  eine  gewisse  Zeit  ihre  Herrschaft  zu 
behaupten  vermocht  hat.  So  auch  hier. 

Nachdem  die  Bakteriologie  jetzt  seit  etwa  dreissig  Jahren  ein  strenges 
und  unbeschrånktes  Regiment  geftihrt  hat,  —  ubrigens  nur  einc  kurze 
Zeit  im  Vergleich  mit  der,  in  welcher  der  Genius  epidemicus  geherrscht 
hat,  welche  dem  Alter  des  ganzen  Menschengeschlechts  entspricht  — 
entdeckt  man  indessen,  dass  der  Teufel  doch  noch  nicht  mit  allen  seinen 
Eigenschaften  in  die  Nuss  eingetreten  ist,  und  dass  es  nicht  in  allen 
Teilen  ganz  so  gegangen  ist,  wie  man  es  sich  gedacht  hatte.  Man  hatte 
erwartet,  dass  die  Kenntnis  der  Bakterien,  die  Isolation  und  Desinfektion 
u.  s.  w.  die  Krankheitsfluktuationen  abschaffen  wiirden :  Aber  man  ist 
hiervon  noch  soweit  entfernt,  dass  je/z/  sogar  im  elgenen  Lager  der 
Bakteriologen  eingeråumt  wird,  (vergl.  „Man  hat  långst  eingesehen  u.s.w."), 
dass  die  Krankheiten  ihren  Verlauf  nehmen^  jetzt  wie  frUher^  und  neben 
den  Bakterien,  neben  Isolation  und  Desinfektion  noch  ettvas  anderes 
vorhanden  sein  muss^  was  auf  den  Verlauf  der  Krankheiten  einwirkt. 

Wir  sehen,  dass  man,  um  sich  den  råtselhaften  Wechseln  der  Krank- 
heiten erklaren  zu  kOnnen,  seine  Gedanken  wieder  zu  den  tausendjahrigen 
Vorstellungen  zuriickkchren  låsst,  —  dem  Genius  epidemicus  und  der 
Constitutio  epidemica  der  Alten  —  d.h.  zu  „den  vielen  verwickelten 
Verhaltnissen  innerhalb  sowohl  als  ausserhalb  des  Organismus." 

Der  Umschlag  ist  gekommen,  wenn  auch  die  meisten  noch  nicht  ganz 
aufmerksam  darauf  geworden  sind. 

Die  vorstehend  geschilderte  Geschichte  der  Forschungen  ist  vielleicht 
eine  der  wichtigsten  Ursachen,  dass  man  die  Witterung  nicht  unter  den 
Gegenstånden  zu  nennen  gewunscht  hat,  die  hinsichtlich  der  Constitutio 
epidemica  erforscht  zu  werden  verdienen. 

Es  gibt  wohl  mehrere  Grlinde,  so  z.  B.  den,  dass  auch  die  Erw^gungen 
und  Erfahrungen  der  neueren  Zeit  nicht  mehr  auf  einen  Zusammenhang 
zwischen  Wetter  und  Krankheit  hinweisen,  wie  man  fruher  glaubte. 
Welche  Verhindung  sollte  wohl  aberhaupt  zwischen  dem  menschlichen 
Xdrper  und  dem  Wetter  bestehen?  Der  menschliche  KOrper,  —  so  wie 
wir  denselben  kennen  ternen  in  den  Anatomiesalen,  auf  dem  Sektionstisch, 
am  Krankenbett,  durch  das  Reagensglas  und  unter  dem  Mikroskop;  — 
was  in  aller   Welt  hat  der  mit  dem   Wetter  zu  schaffen? 

Wenn    gleichwohl    oben    gesagt   wurde,    dass    man    nicht  wird  umhin 


56S 

kdnnen,  die  Wittening  unter  den  Forschungsgegenstånden  eiDzubegreifeo, 
so  ist  man  selbstredend  verpflichtet.  Grunde  dafiir  anzugeben.  Und  da  es 
scheinen  k6nnte,  dass  diese  Grunde  den  Anschauungen  der  wedizinischeo 
Lehrbiicher  tiber  den  Menschen  ziemlich  fem  liegen,  so  roiissen  sie 
anølnglich  vieHeicht  lieber  aus  einem  allgemeineren  und  weiteren  Gesichts- 
kreis  geholt  werden,  z.  B.  aus  dem  biologischin,  Denn,  alles  in  Betracht 
gezogeu,  kdnnten  moglicherweise  doch  die  Krankheiten  des  Menschen 
und  ihre  Fluktuationen  nicht  als  etwas  for  sich  isoliertes,  ja  nicht  einmal 
als  etwas  ausschliesslich  pathologisches  angesehen  werden,  sondem  nur 
als  einen  Teil  såmtlicher  anderen  biologischen  Phanomene  auf  Erden, 
und  das  menschliche  Leben  im  Zusammenhang  mit  allem  anderen  Leben 
gesehen  werden.  Um  den  Einfluss  des  Wetters  auf  die  Krankheits- 
bewegungen  zu  verstehen,  ist  es  hier  am  Platze,  an  den  Einfluss  desselben 
auf  die  Lcbensbewegungen  im  allgemeinen  zu  erinneren. 

Lebensirritamente, 
erschaffende^  erhaliende  und  zerstorende  Kråfte, 

ÅlUs  Leben  ist  Bewegung.  Jedoch,  unter  Leben  verstehen  wir  z.  B. 
nicht  die  unveranderlich  gleichmåssigen  Bewegungen  der  Himmelskorper 
oder  die  mechanisch  regelmassigen  der  Maschinen.  Was  wir  Leben  auf 
der  Erde  nennen  besteht  immer  aus  einer  mehr  oder  weniger  ungkich- 
måssigen  Bewegung  oder  Tåtigkeit  m^hr  selbs/dndig er  Vi esitn.  Die  Lebens- 
funktionen  nehmen  zu  und  ab,  sie  wechseln  oder  fluktuieren,  stossweise 
und  pulsierend,  håufig  in  einer  etwas  unregelmåssigen  Weise.  Das  Leben 
ist  nåmlich  gleichzeitig  selbståndig  und  unselbståndigy  abhångig  und 
unabhåingig. 

Denn  die  Bedingungen  for  jede  Lebenståtigkeit,  sowohl  bei  Pflanzen 
als  bei  Tieren,  werden  hauptsåchlich  von  zwei  Dingen  bestimrat:  auf 
der  einen  Seite  von  dem  KOrperbau  oder  der  Konsiiiutian  des  lebenden 
Organismus,  —  seiner  verschiedenen  Festigkeit  und  Volikommenheit  — , 
und  auf  der  anderen  Seite  von  der  l'mgebung,  in  welcher  derselbe  lebt. 
Es  ist  ja  auch  die  AufTassung  der  modemen  Wissenschaft,  dass  alle 
lebenden  Wesen,  um  zu  bestehen,  in  ihre  Umgebungen  passen  und  sich 
nach  denselben  richten  miissen;  ihre  Lebenskraft,  Tåtigkeit,  Fruchtbarkeit 
u.s.w.  sind  von  der  mehr  oder  weniger  giinstigen  BeschafTenheit  der 
Umgebung  abhångig  und  wechseln  mit  derselben.  Wenn  die  Umgebung 
sich  åndert,  so  werden  auch  die  darin  lebenden  Wesen  in  grCsserem  oder 
geringerem  Grad  da  von  betroffen  und  verandert.  Die  Evolutionslehre^^ 
uns,  dass  dies,  durch  sehr  lange  Zeilraume,  die  Ursache  der  Verånderung 
der  Arien  ist. 

Aber   hier   ist  die  Absichty  einen  Schriti  weiier  zu  gehen  und  darauf 


S<59 

auftnerksam  zu  machen^  dass  etwas  åhniiches  iåglich  geråde  vor  unseren 
Åiigen  vor  sich  gehi,  Indem  die  Verånderungen  der  Umgebung  Verånde- 
rungen  der  Lebensfunktionen  und  Lebensåusserungen  bewirken,  ist  es 
also  die  Um^ebung^  die  zura  grossen  Teil  dem  Leben  seine  Form  gibt, 
dem  Leben  sein  Geprage  aufdrtickt  \  uns  den  ewigen  Wechsel  der  Lebens- 
åusserungen, sowie  den  Karapf,  die  Unruhe  und  das  wechselnde  Schicksal 
des  J>ebens  erklårt.  Konnten  wir  die  uns  umgebenden  Kråfte  kcntrollieren 
und  beobachten^  dann  wurden  wir  zum  Teil  dazu  kommen,  das  Schicksal 
selbst,  die  Lebensfiihrung,  zu  begreifen.  Wir  ^viirden  dann  vielleicht 
lernen,  uns  einen  grossen  Teil  der  Lebensråtsel  auf  rein  maihemaiischem 
Wege  zu  erklåren. 

Mit  Bezug  auf  den  Wechsel  der  Lebensåusserungen  fragt  man  beispiels- 
weise  oft,  ohne  eine  befriedigende  Erklarung  dafiir  geben  zu  kOnnen: 
Was  ist  die  Ursache  der  vielen  verschiedenen  biologischen  Fluktuationen, 
wie  z.  B.  der  bald  guten,  bald  schlechten  Jahre  fiir  den  Landwirt,  des 
wechselnden  Verhaltnisses  der  Erzeugnisse  der  Erde,  der  verschiedenen 
Resultate  der  Jagd  und  der  Fischerei,  den  periodischen  Verheerungen 
durch  schådliche  Insekten,  derstets  wechselnden  Zahl  der  Geburten  und 
Eheschliessungen,  dem  Auftreten  und  Verschwinden  von  Epidemien,  der 
Zu-  und  Abnahme  der  Sterblichkeit,  der  verschiedenen  BOs- und  Gutartig- 
keit  der  Krankheiten,  der  Disposition  und  der  Immunitat,  der  verschiedenen 
Zusammensetzung  des  Blu  tes  und  des  Serums,  der  wechselnden  Schwåche, 
Stårke  und  Widerstandskraft  des  Organismus,  der  vielen  verschiedenen 
physiologischen  Sch wankungen,  z.  B.  der  Kdrpertemperatur,  der  verschie- 
denen Schårfe  der  Sinne  u.  s.  w.    u.  s.  w.  ? 

Alle  werden  freilich  einig  sein  iiber  den  Einfluss  der  Umgebung,  was 
die  Evolutionslehre  angeht.  Ausserhalb  derselben  werden  sich  wohl  manche 
zweifelnd  verhalten ;  im  besonderen  nimmt  die  Einigkeit  ab,  wenn  die 
Frage  aufgeworfen  wird,  was  es  denn  ist  in  unserer  Umgebung,  was  sich 
veråndert,  und  ob  man  nachweisen  kOnne,  dass  die  Veranderungen  in 
der  Umgebung  enlsprechende  Veranderungen  des  vegetabilischen  und 
tierischen  Lebens  zur  Folge  haben.  Nicht  am  wenigsten  werden  die  Aerzte 
protesiieren:  —  Besteht  etwas,  was  sich  um  uns  bewegt?  Gibt  es  ausser- 
halb uns  etwas  von  Bedeutung,  was  sich  stets  veråndert?  Scheint  nicht 
dieselbe  Sonne  immer  iiber  uns,  und  sind  nicht  die  physischen  Lebens- 
bedingungen,  wie  der  Erdboden,  das  Wasser  und  die  Luft,  zu  allen 
Zeiten  ungefahr  die  gleichen? 

Es   kann  anfanglich  wenig  nutzen,  denen,  die  so  fragen,  zu  antworten,, 
dass  in  Wirklichkeit  doch  eine  Bewegung,  iiberall  um  uns,  vor  sich  geht. 
Sie  werden  kaum  darauf  horen,  wenn  man  ihnen  sagt,  dass  die  kosmische 
Welt   ausserhalb  uns  und  die  physikalischen  Kråfte  um  uns  sich  in  einer 


570 

unauf  hOrlichen  Bewegung  befinden.  Man  muss  sie  jedenfalls  erst  daran 
erinnern,  dass  es  sich  folgendermassen  verhålt:  —  DU  Sonm  stiirzt  mit 
ungeheueren  Geschwindigkeit  durch  den  Weltraum  vorwårts,  das  ganze 
Planetensystem  mit  sich  ziehend.  Sie  rotiert,  gleichwie  die  Planeten,  mit 
schwindelhafter  Schnelligkeit  um  ihre  eigene  Achse;  ihr  Inneres  sowohl 
als  ihre  Oberflache  befinden  sich  im  gewaltigsten  Aufruhr,  wirft  Sonnen- 
fackeln  von  unerhOrten  Dimensionen  aus  und  bildet  Sonnenflecken  io 
stark  wechselnder  GrOsse  und  2^hl. 

Auch  unser  Weltkdrfer,  die  Er  de,  ist  der  Sitz  åhnlicher,  wenn  auch 
weniger  heftiger  Unruhe.  Auch  die  Erde  fåhrt  mit  schwindelnder  Fahrt 
durch  den  Weltraum,  im  Gefolge  der  Sonne,  um  die  Wette  —  in  stels 
wechselnder  Weise  —  mit  den  vielen  Obrigen  Planeten,  die  zum  Sonnen- 
system  geh6ren.  Auch  die  Erde  dreht  sich  unaufh6rlich  um  ihre  eigene 
Achse  und  ist,  wenn  auch  in  geringem  Grad,  Naturrevolutionen  ausge- 
setzt;  aber  vor  allen  Dingen  ist  ihr  Luftmeer  in  einer  unaufhaltsamen 
Bewegung.  Es  besteht  ein  unauf  horlicher  Wechsel  von  Licht  und 
Dunkelheit,  von  Luftstrdmungen,  Luftdruck,  Wolken,  des  Elektrizitats- 
verhåltnisses,  von  Niederschlag  und  Temperatur,  der  in  vieler  Beziehuncr 
eine  Analogie  —  wie  auch  teilweise  eine  Folge  —  der  weit  gewaltigeren 
Bewegungen  auf  der  Sonne  ist. 

Nach  dem  Gesagten  wird  man  gewiss  als  richtig  einraumen  miissen,  dass 
diese  Bewegungen  selbstverståndlich  vor  sich  gehen.  Weise  jetzt  nach, 
sagt  man  aber,  dass  diese  Bewegungen  der  Sonne,  der  Erde  und  des 
Luftmeeres  auf  die  Leben sverhåltnisse  auf  (Jer  Erde  einwirken!  Nun, 
nichts  ist  leichter  als  das:  Entstehen  denn  nicht  Vegetation  und  Frucht- 
barkeit  unter  dem  Einfluss  von  Regen  und  Wårme?  Wird  nicht  mancher 
Lebenskeim  durch  Kålte  und  Trockenheit  zerstOrt?  Wird  nicht  das 
Samenkorn  vom  Winde  fortgefohrt,  und  rufen  nicht  Cykione  und  Erdbeben 
Ungllick  und  Tod  hervor?  Aber  vor  allem:  Wenn  die  Erde  sich  um 
ihre  Achse  dreht,  d.  h.,  wenn  die  Dunkelheit  der  Nacht  dem  Tage  und 
dem  Sonnenlicht  weicht,  wird  dann  nicht  jedesmal  tausendfach  neaes 
Leben  und  neue  Tatigkeit  erweckt?  —  Und  wenn  die  Jahreszeiieft* 
wechseln  wåhrend  des  Laufes  der  Erde  um  die  Sonne,  dann  sehen  wir 
wohl,  wie  das  I^eben  im  gleichen  Verhaltnis  erwacht,  keimt,  bltiht  und 
danach  welkt,  stirbt  oder  in  den  Ruhezustand  tibergeht,  sowohl  bei  den 
Pflanzen  als  auch  bei  Tieren  in  aller  ihrer  bunten  Mannigialtigkeit. 

Hier  haben  wir  Beispiele  genug  von  den  Lebensincitamenten  oder 
J/ebensirritamenten,  die  in  einer  in  hohem  Grade  auflfalligen  und  unwider- 
legbaren  Weise  ihren  Einfluss  auf  alles  Lebende  austiben,  und  wer  wird 
wohl  daran  zweifeln,  dass  auch  der  Mensch  davon  beeinflusst  wird? 

Da   aber    der   Mensch   eine   so   wunderbar  vollkommene  Konstitution 


571 

hat,  so  stirbt  er  nicht  bereits  Abends,  wie  die  Eintagsiiiege,  oder  im 
Herbst,  wie  die  einjåhrigen  Pflanzen,  oder  fållt  in  den  Winterschlaf,  wie 
der  Bår.  Es  gibt  indessen  viele  Beispiele  daftlr,  dass  sowohl  die  Einfltisse 
der  Tageszeiten  als  der  Jahreszeiten  auf  den  Menschen  einwirken.  Viele 
seiner  physiologischen  Funktionen  schwingen  im  Laufe  des  TageSy  z.  B. 
die  Arbeitskraft,  die  Schårfe  der  Sinne,  die  Menge  der  Sekrete  und  die 
Zeit  ihrer  Wirkung,  ferner  die  verschiedene  Hohe  der  KOrpertemperatur, 
das  Bediirfnis  nach  Ruhe  u.  s.  w.  Ebenso  im  Laufe  des  Jahres :  Gemiits- 
stimmung,  Arbeitskraft,  Generationsfåhigkeit,  Zusammensetzung  des  Blutes 
und  des  Serums,  Empfanglichkeit  fiir  Krankheiten,  in  den  verschiedenen 
Jahreszeiten:  eine  leichtere  Rekonvaleszens  im  Fruhjahr  und  Sommer 
u.  s.  w.    u.  s.  w. 

Aber  da  eine  derartige  biologische  Grundanschauung  nicht  in  den 
medizinischen  Elementar-Unterricht  aufgenommen  worden  ist,  so  kommt 
sie  auch  nur  so  selten  in  den  medizinischen  Erwågungen  zum  Vorschein. 
Dies  ist  denn  auch  die  natUrlichste  Erklårung  dafiir,  dass  die  Aerzte 
unscres  Zeitalters  nicht  an  den  Einfiuss  des  Wettcrs  glauben.  Weil  diese 
Anschauung  nicht  doziert  wird,  bemerken  sie  nicht,  dass  der  Einfiuss  der 
Wiiterung  ganz  åhnlicher  Art  sein  muss  wie  der  Einfluss  des  Tages  und 
der  Jahreszeiten,  indem  die  Faktoren,  die  Lebensirritamente,  hier  ganz 
dieselben  sind :  eine  Zu-  und  Abnahme  des  Sonnenlichts,  der  Feuchtigkeit, 
des  Luftdruckes,  der  Temperatur  u.  s.  w.  Man  ist  auch  nicht  darauf 
aufmerksam  geworden,  dass  die  Verånderungen  des  Wetters  sogar  yiel 
eingrdfender  sein  konnen,  weil  sie  oft  plGtzlicher  sind,  heftiger,  iiber- 
raschender,  teils  anhaltender,  teils  håufiger  und  sich  in  einer  verschieden- 
artigen  und  anderen  Weise  wiederholen,  als  die  typischen  Verånderungen 
des  Tages  und  des  Jahres,  denen  der  Organismus  angepasst  und  an  die 
er  gewohnt  ist.  Man  denkt  auch  nicht  daran,  dass  diese  Lebensirritamente 
die  Fåhigkeit  besitzen,  das  Wacl-stum  und  das  Leben  der  schwåcheren 
Organismen  hald  zu  fdrdern,  baid  zu  hindern,  bals  zu  zer sidren  und  dass 
sie,  mit  anderen  Worten,  sich  jeden  Augenbltck,  auch  heut  zu  Tage^  als 
erschaffende,  auf  haltende  und  vernichiende  Kråfie  offenbareny  und  deshalb 
wahrscheinlich  auch  die  Fahigkeii  besitzen,  auf  die  f einer  en  organisch- 
chemischen  Reaktionen  im  menschlichen  Korper,  im  Bluf,  in  den  Saften 
und  Nerven  fiebern  etnzuwirken.  Daher  bleibt  ihnen  auch  die  Constitutio 
epidemica  unverståndlich,  wenn  sie  sehen,  dass  grosse  Verånderungen  des 
Gesundheitszustandes  in  jeder  beliebigen  Jahreszeit  auftreten  k6nnen;  — 
man  gibt  keine  Obacht  auf  das  Wetter,  versteht  seine  Wirkungsart  nicht 
und  bedenkt  nicht,  dass  der  Einfiuss  desselben  håufig  stårker  ist  als 
derjenige  der  Jahreszeiten. 


572 

Neue  Forschungsmethoden 
und  ihre  vorlåufigen  Ergebnisse, 

Man  wird  vielleicht  denken :  —  Das  iiber  das  Leben,  die  Lebens- 
irritamente  und  das  Wetter  Gesagte  klingt  recht  schCn;  aber  was  kann 
es  ntltzen,  selbst  die  gesunde  Verniinfi  auf  seiner  Seite  zu  haben,  wenn 
die  Wissenschafi  nicht  einen  Zu<?ammenhang  zwischen  Wetter  und  Krank- 
heit  nachtveisen  kann? 

Hierauf  muss  geantwortet  werden:  —  Die  Wissenschaft  kann  wohl, 
aber  sie  will  nicht.  Die  \Vi  scnschaft  hat  nåralich,  wenigstens  vorlåufig, 
keine  Zeit,  diesen  Fragen  einen  Gedanken  zu  opfern.  Es  sind  keine 
Anzeichen  vorhanden,  dass  die  Wissenschaft  sich  hiermit  in  der  nåchsten 
Zukunft  zu  befassen  gedenkt;  —  die  2ieit  hierfur  ist  mit  anderen  Worten 
noch  nicht  gekommen. 

Hoffnung  ist  allerdings  vorhanden,  wenn  ein  angesehener  Verfasserwie 
Professor  B.  „gelegentlich"  andeutet,  dass  die  Wiederaufnahme  dieser 
Forschungen  wiinschenswert  sei.  Aber  damit  ist  wenig  gewonnen,  sofern 
in  wissenschaftlichen  Kreisen  im  allgemeinen  seine  Meinung  nicht 
geteilt  wird. 

Eins  ist  sicher:  Sollte  die  Frage  gefOrdert  werden,  so  musste  es  von 
nenen  Ausgangspunkten  aus  und  dur ch  neue  Forschungsmethoden  geschehen; 
denn  die  allen  haben  sich  als  unzureichend  erwiesen.  Ebenfalls  wlirde, 
wie  Herr  Professor  Siormer  2iM^ftx\y€\xiZusammc7iarheitenmit  Physikern 
und  Maihemalikern  hier  von  grosser  Bedeutung  sein.  i) 

Obgleich  ich  wohl  weiss,  dass  unter  den  gegenwartigen  Verhåltnissen 
kein  Gewicht  darauf  gelegt  werden  kann,  will  ich  doch  als  Abschluss 
dieses  Artikels  erwåhnen,  dass  ich  selbst,  nach  bescheidenem  Vermogen, 
seit  etwa  25  Jahren  mit  Untersuchungen  uber  den  Einfluss  des  Wetters 
auf  Krankheiten  beschåftigt  gewesen  bin,  sowie,  dass  ich  dabei  vorallera 
neue  Gesichispunkte  und  neue  Arbeiismethoden  angwandt  håbe.  Es  liegt 
nicht    in    meiner   Absicht,    die  Leser  mit  einer  Wiedergabe  dieser  neuen 


1)  Erklarung  des  Herrn  Dr.  Carl  Stoi-met-y  Professor  der  hoheren  Mathematik  an  der 
Universitåt  zu  Christiania: 

„Die  origineHen  Untersuchungsmethoden  Mageissens  haben  mich  Icbhaft  an  entsprechende 
neue  Methoden  der  hdheren  MaOuwatik  crinnert,  die  Qberall  in  den  Wissenscbaften,  in 
wclchen  sie  bisher  angewandt  wurden  (z.  B.  Mechanik,  Astronomie,  Physik  und  Chemie), 
solche  Wundencerke  gemacht  haben.  Dr.  Mageissen  hat  hier  ein  Gebiet  betreten,  dessen  sich 
die  Forschung  der  Zukunft  gewiss  annehmen  wird.  Durch  Zusammenarheiien  mit  iiathf- 
maiikern  und  Fhysikern  wflrde  man  hier  icichiige  Dinge  ei-reichen  konnen,  so  dass  man 
die  Naiurgesetze^  von  dencn  diese  Erscheinungen  abhången,  besser  erkennen  konnte. 
Dr.  Magelssens  Arbeit  ist  ein  Vorlaufer  fflr  diese  Riohtang,  und  man  wird  sich  ihrer  sicher- 
lich  erinnern,  wenn  die  Statistik  einmal  Aber  den  gegenwartigen  Stillstand  hinaus  kommt 

Christiania  d.  1.  Mai  1906.  Carl  Stormer. 


573 

Forschungsmethoden  hier  zu  belåstigen,  wenn  jedoch  Herr  Professor  B. 
den  Ausspruch  tut,  dass  neue  Forschungsmethoden  wiinschenswert  sind, 
so  wird  es  mir  wohl  nicht  verlibelt  werden,  wenn  ich  bei  einem  solchen 
Anlass  bemerke,  dass  Verdffenilichungen  uber  neue  Ausganf^spunkie  und 
neue  Arbeiismeihoden  bereiis  seit  einer  Reihe  von  Jahren  vorgelegen 
habeny  wenn  sie  selbstredend  auch  nur  einen  sehr  beschrånkten  Leserkreis 
gehabt  haben.  i) 

SoUte  ich  in  KUrze  den  Hauptinhalt  der  ftinf  Hefte  „Wetter  und 
Krankheit"  wiedergeben,  so  dUrfte  es  am  besten  wie  folgt  geschehen: 

Die  neuen  Forschungsmethoden  zeigen,  dass  die  Kurven  fur  die 
Variationen  der  bioiogischen  wie  der  medizinisch-pathologischen  Erschei- 
nungen  nichts  anderes  sind  als  eine  etwas  modifizierie  Wieder holung  der 
WHterungsvariationen  (vergl.  die  Kurvenzeichnungen  in  „Wetter  und 
Krankheit*',  Heft  1—5,  Fig.  1—82). 

Durch  denselben  ist  man  ira  Stande,  die  fur  jede  Krankheit  speciellen 
meteorologischen  Ursachen  auszusondern  und  mathematisch  nachzuweisen, 
wie  das  Aussehen,  die  Zahl  und  die  H6he  der  biologisch-pathologischen 
Kurvenschwankungen  von  cntsprechenden  meteorologischen  Kurven- 
schwankungen  gebildet  werden.  Die  Kurven  zeigen,  wie  Disposition  und 
Immunitåt  von  den  chemisch-physikalischen  Elementarkråften  abhangig  sind. 

Dasselbe  kann  auch  in  anderer  Weise  ausgedriickt  werden,  z.B.  wie  folgt : 
Die  vorgenommenen  Untersuchungen  scheinen  darauf  hinzudeuten,  dass 
das  Leben  eine  Folge^  eine  Wiederholung^€\Vi^  Kt\  Spiegelbild^tx  dusseren 
Kråfte  ist,  die  den  Organismus  umgeben ;  —  vom  Organismus  aufge- 
nommen^  bearbeiiei  und  zuriickgegeben  —  sei  es  bei  Menschen,  Tieren 
oder  Pflanzen.  Das  Leben  ist  eine  noiwendige  Folge  der  LebensmOglich- 
keiten,  der  Lebensbedingungen,  der  Lebensir  ritamente.  Die  Fakioren  der 
Witter  ung  besitzen  die  Fåhigkeit  zu  schaffen^zuerhaltenundzuzersioren, 
Will  man  nicht  glauben,  dass  Gott  persdnlich  und  pl6tzlich  z.  B.  das 
Auge  geschaflfen  hat,  so  muss  er  es  haben  entstehen  lassen  als  eine 
notwendige  Folge  der  Schwingungen  der  Lichtstrahlen,  Ebenso  wahrschein- 
lich  als  dass  die  Schwingungen  der  Lichtstrahlen  das  Auge  geschaffen 
haben,  die  Schallwellen  das  Ohr  u.  s  w.  u.  s.  w.  ebenso  wahrscheinlich 
stehen  das  Gesch6pf,  der  Mensch,  die  Tiere  und  Pflanzen,  noch  heute  in 
enger    Verbindung    mit  den   åusseren  Naturkraften.  Und  am  allermeisten 


1)  A.  MageUsen  :  „Wetter  und  Krankheit",  5  Hefte,  Friedlander  A  Sohn,  Carlstrasse  11, 
Berlin,  und  „Ueber  die  Abhangigkeit  der  Krankheiten  von  der  Witterung",  G.  Thieme, 
Leipzig. 


574 

musseo  sie  auf  das  Geschdpf  einwirken,  wenn  es  schwacb  oder  geschwåcht 
ist ;  z.  B.  in  der  ersten  Jugend,  im  Alter,  oder  nach  einem  åusserlichen 
Schaden  oder  unter  Hunger,  Not  und  Armut.  Bei  der  Fiage  nach  den 
Ursachen  der  CansiiMio  epidemica  wird  es  daher  etne  unumgangliche 
Notwendigkeit  sein,  auch  Rticksicht  zu  nehmen  auf  die  åusseren  schaff enden ^ 
erhalienden  und  zerstorenden  NcUurkråfte^  die  sich  uns  offenbaren  in 
den  versckiedenen  Elemenien  der  WiUerung, 

Man  wird  nicht  umhin  k5nnen,  zu  denken,  dass  die  Bildung  von 
Phagocyten  {Meischnikoff)  oder  die  chemisch-zymotischen  Processe 
(EhrlicH)  im  Blote  und  im  Serum  eben  mittelst  dieser  meteorologischen 
Elementarkr&fte  bald  gefbrdert,  bald  gehemmt  werden,  und  dass  somit 
die  Natur  selbst  im  Grossen  immer  dasselbe  ausgefQhrt  hat  und  ktinftig 
ansfiihren  wird,  was  die  Kunst  und  die  Wissenschaft  der  letzten  Jahre 
bestrebt  waren  im  Kleinen  nachzuahmen.  £s  låsst  sich  deshalb  denken, 
dass  die  Wissenschaft  keine  Gefahr  laufen  wurde,  falls  die  Bakteriologie 
auf  die  Existenz  und  die  Natur  dieser  åusseren  Kråfte  Rucksicht  nehmen 
woUte. 

Die  beigefijgte  Kurvenzeichnung  liefert  ein  Beispiel  der  in  „Wetter  und 
Krankheit"  befolgten  Untersuchungsweise.  Man  bemerkt,  wie  das  Wetter 
—  hier  die  Lufttemperatur  des  Winterhalbjahres  der  verschiedenen  Jahre 
von  1860 — 1890  in  Christiania  —  unter  der  neuen  Berechnungsart  in 
ungeahnt  schOner  Weise  nach  und  nach  bestimmtere  Formen  annimmt, 
und  wie  die  Temperaturkurve  allmåhlich  die  Erklarung  dafur  gibt,  warum 
die  Krankheitskurve  eben  diese  Schwankungen  und  eben  diese  Form 
darstellt.  Man  hat  hier  ein  sehr  schtoes  Beispiel  fiar  die  schaffende  Kraft 
des  Weiters^  und  man  beobachtet,  wie  die  Sckdpfung  —  hier  die  Krank- 
heitskurve oder  die  Krankheitsdisposition  —  nur  eine  Nachahmung  des 
Bildes  ihres  Schdpfers  wird. 


575 


Die  johrliche  Mitteltemperatur 
des  Winterhalbjahres 

Die  Krankheitskurve 
(Scharlachfieber) 

Die  Summe  der  Temp.  zweier  Jahre 
Die  Krankheitskurve 

Die  Mittelsumme  der  Temp. 
zweier  Jahre 

Die  Krankheitskurve 

Die  Summe  der  Temp.  dreier  Jahre 
Die  Krankheitskurve 

Die  Mittelsumme  der  Temp. 
dreier  Jahre 

Die  Krankheitskurve 

Die  Summe  der  Temp,  von*4  Jahren 

Die  Krankheitskurve 

EHe  Mittelsumme  der  Temp. 
von  4  Jahren 

Die  ausgeglichene  Krankheitskurve 

Ausgleichung  der  Temp. 
von  4  Jahren 

Die  ausgeglichene  Krankheitskurve 


7I3p  7p  Sp  fn 


Kx^^: 


ym^: 


DIE  BEHANDLUNG 

KRANKER  UND  GEBAERENDER  FRAUEN 

IM  i6.  UND  17.  JAHRHUNDERT. 

Nach   Handschriften   der   KdNiGL.   Offtl.   Bibliothek   zu   Dresden. 

Von  J.  JUHLING. 


{Forisetzung) 


item  dis  krauth  gebulvert  /  vnnd  in  die  gulden  porthen  gethann  /  mit 
seiner  eigenschaft  verstelt  es  die  bluraen 

itum  cerandus  schreibet,  das  weiche  eyer  gesoten  vnnd  aus  getruncken  / 
verstelt  die  blumen 

item  rasies  schreibt  /  das  hasenn  drecki  etc.  (C  514,  XI) 

itum  hefen  vonn  weissenn  wein  \  auf  ein  tuch  gepflastert  /  vnnd  auf 
die  scham  /  es  verstelt  die  blumen.  fol.  38. 

itum  ein  zappenn  gemacht  vonn  gallen  rongam  alaunn  trackenn  bludt 
bolearmene  mastix  vnnd  muminia  schlenn  saft  athanasia  wol  gemischt 
mit  wegerich  saft  vnnd  gemacht  ein  zappenn  denn  die  fraue  wol  leiden 
mag  in  die  porthen  /  verstopft  die  blumen 

itum  einer  meulin  huf  auf  kolnn  geleget  vnnd  die  scham  damit 
bereucht  /  das  der  dampft  in  die  gulden  porthenn  wol  gang  mag  der 
dampft  verstopft  die  blumen  doch  so  mag  darnach  die  fraue  in  einem 
ganczen  manat  nit  schwanger  werden 

itum  ein  ander  bereithung  die  blumen  gar  fast  verstopft  recipe  balansie 
spulie  mirtillorum  copulas  gladium  coriris  casta  novum  gleich  vil  das 
alles  seudt  in  waser  oder  in  cisternn  waser  /  wan  das  wol  gesotten  seiso 
empfahe  die  fraue  das  in  die  gulden  pforte  durch  ein  locherigen  stul  so 
sie  es  aufs  alier  wermste  erleidenn  mag  /  vnnd  so  es  laue  wirt  so  nemb 
die  fraue  zwene  schwamen  vnnd  necze  sie  beide  darein  vnnd  lege  ein  auf 
die  lendenn  denn  andern  auf  die  scham  /  darnach  stos  die  selbenn  gesotten 
kreuter  gar  wol  /  vnnd  mach  daraus  zweie  pilaster  /  das  eine  auf  die 
lendenn  /  das  andere  auf  die  scham  /  das  verstopft  die  blumen  ann  allen 
zweifel 

itum  sachinechia  (?)  gemischt  mit  saft  ronn  dem  kraudt  pettersilie  das 
ist  funf  bladt  dass  alle  morgen  getrunken  vorstelet  die  blume  /  vnnd  wer 


577 

der  saft  vnlustig  zu  trincken  so  seudt  das  kraudt  in  wein  vond  gibe  damit 
athanasia  zu  drinckenn  /  athanasia  fint  naan  in  der  apedecken 

itum  mach  auch  der  nasen  ein  zappen  vnnd  thue  ir  in  die  golden 
porthen  so  verstopft  es  die  blumen 

itum  wan  die  blumen  zuuil  sein  vnnd  lang  gewerdt  haben  /  so  gib  der 
fraue  zu  drincken  poriulata  dem  kraut  /  ader  necze  ein  gezauste  woll 
darcin  vnnd  thue  es  inn  die  gulden  porthen  es  vorstelt  die  blume 

itum  die  mitel  schelf  vonn  der  aichen  gepuluert  vnnd  der  gegebenn 
ein  kwinten  in  wechrich  waser  vorstelt  die  blumen 

itum  aUni  gebrandt  vnnd  in  ein  secklein  gethann  in  die  gulden  porthenn 
vorstelet  die  blume 

itum  der  saft  von  dem  kraut  spica  thut  des  gleichenn  eingesalbet  ader 
gedruncken  ader  mit  einer  erczenei  gemischt  die  auch  darzu  dienen  als 
oben  oft  geschribenn  ist. 

itum  der  saft  vonn  dem  kraudt  /  buchshrat  getruncken  es  hilft  /  oder 
dies  kraut  zermalnn  vnnd  auf  die  lendenn  /  vnnd  scham  gepiiastert  vorstelt 
die  blumenn  /  fol.  40. 

itum  hauswurczel  /  in  wein  getruncken  /  vorstelt 

itum  gallenus  schreibet  /  das  kraut  cauda  eguina  gesoten  inn  wein  vnnd 
getruncken  es  vorstelczt 

VIJ.  nim  viij  lot  wachs  iandam  /  iiij  lot  harczt  ij  lot  weisen  weirach  / 
sarax  /  kalamita  /  fennum  greckum  rotte  rosenn  /  mirtillum  /  ieglichs  ein 
lott  mach  daraus  ein  pflaster  /  vnnd  leges  hinden  auf  die  lendenn  / 
wolherab  vnnd  låse  es  so  lange  ligenn  bies  die  blumen  verstehenn  /  dies 
pflaster  ist  fast  edel  /  vnnd  stercket  die  mutter  /  dan  es  truckent  die 
feuchtigkeit  /  welche  vrsach  /  ist  der  nicht  berung 

itum  ein  kostlich  salbenn  die  blumen  zu  vortreibenn  der  selbenn  nuczt 
findet  /  man  hernach 

nim  die  fnilei  schalnn  vonn  denn  kastanien  die  mitel  schale  vonn 
eichelnn  /  vnnd  auch  des  eigbaums  vnnd  auch  mirtallum  candea  ekuina  / 
gallenn  romani  /  oder  eichopfel  dure  furbollenn  (?)  vnzeitig  mespelnn  die 
wurczel  /  vonn  schel  kraut  die  bleter  vonn  wilden  krieg  bonnen  /  dis 
alles  stos  grob  /  vnnd  låses  wol  sidenn  /  in  wechrich  waser  /  darnach 
nim  viij  lot  wachs  ij  lot  /  oli  mitril  /  das  zerlas  vndereinander  /  vnnd 
geus  es  inn  das  vorgesottenne  waser  das  alles  wol  durch  ein  duch 
geseiget  /  vnnd  zermisches  gar  wol  /  vnnd  thue  waser  vonn  dem  wachs 
vnnd  geus  ein  frisch  waser  wider  daran  vnnd  zermische  es  aber  also/das 
thu  acht  mal  in  dem  gesotten  waser  /  darnach  nim  die  rindcn  oder 
schalnn  /  vonn  kastanien  /  ein  teil  bulfer  vonn  ochsenn  bein  mit  tillen 
samen  /  kern  vonn  denn  saurn  augstbirnen  /  gleich  viel  jeglichs  /  ein 
halb   teil    /   mache   daraus    gar    ein    suptil   /    bulfer  /  des  bulfers  nim  ij 

1906.  39 


S?8 

troplein  /  vonn  augstein  j  lot  das  stos  gar  klein  /  vnnd  mische  es  in  das 
vorige  waser  vnnd  mache  daraus  eine  salbe  /  mit  der  salbenn  saltu  dich 
schmirenn  vmb  die  lende  denn  nabel  auch  sichernn  /  zwischenn  denn 
beinen  gar  oft  vnnd  las  es  ann  ir  trucken,  fol.  41. 

itum  gar  ein  kostlicher  trank  die  blumen  zuvor  stelnn  /  wenn  esgleich 
zehenn  jar  gewjhrt  nim  wechrich  waser  j  ochsen  zungen  waser  /  melisen 
waser  /  ittlichs  j  lot  dure  weinbher  die  klein  ij  lot  muskatenn  nus  /  j 
kwinten  /  rosenn  anderthalb  kwinten  grosenn  welschen  komel  ij  qui 
vnnd  das  du  in  die  waser  /  ynnd  låse  vber  nacht  stehenn  /  des  morgenns 
seige  es  vnnd  gibe  es  ihr  abenczt  vnnd  morgens  /  daruon  zu  trincken  / 
es  verstelt  die  blumen 

IX.  itum  haselnus  schalnn  \  gar  klein  zerstosenn  vnnd  des  bulfers  / 
getruncken  mit  fast  kaltenn  waser  es  verstopft  die  blumen  / 

itum  der  saft  vonn  wickenn  kraudt  getruncken  vorstelt  auch  die  blumen, 

das  funfie  kapUieL 

X.  saget  wie  mann  die  gulden  porthen  von  allen  bosenn  feuchtig- 
keiten  /  reinigen  /  sal  vnnd  sie  trucken  vnnd  enge  machen  / 

nhu  følget  das  funfte  capitel  vnnd  lernet  wie  man  die  guldene  pforte 
vonn  aller  bosenn  feuchtigkeit  /  reinigen  sal  /  vnnd  auch  bereiten  sal  / 
das  solche  feuchtigkeit  /  nicht  leicht  empfangen  werdenn  /  vnnd  sie 
druckenn  vnnd  eng  machen  davonn  dann  die  fraue  so  wol  gestalt  das 
kein  man  /  von  ir  nim  mer  meher  vnlust  gewine  oder  empfange  / 

was  vor  groser  nuczt  vnnd  fromen  denn  fraunn  vnnd  mane  /  daraus 
folget  /  das  ist  zu  ofenbar  vileicht  etliche  gedenken  mugen  /  das  solches 
durch  andre  sachen  geschehe  /  so  ist  es  dach  alleine  geschribenn  /  das 
die  guiden  porthen  rein  vnnd  sauber  bleibet  /  vnnd  auch  keine  sunder- 
lichen  /  schleim  vnnd  vnreinickeit  darneben  bleibet  davonn  fraun  vnnd 
man  /  grose  vnlust  entstet.  gleuhe  du  mir  gutter  man  \  das  keine  dinge 
dem  leibe  schedlicher  ist  \  denn  das  ehliche  werck  wen  es  mit  vnlust 
geschicht  /  darvmb  solnn  die  fraun  mit  allem  fleis  die  muter  rein  halten 
so  wirt  sie  desto  geschickter  zu  empfangenn  / 

itum  eine  kostliche  salbe  wie  man  die  mutter  vnnd  gulden  porthen  zu 
rechter  zeit  magt  enge  gemacht  /  das  sie  nicht  vnflat  vnnd  bose  feuchtig- 
keit empfangen  /  noch  ir  in  behaft  /  fol.  42. 

itum  aber  eine  kostliche  zubereitung  vnnd  waschung  damit  die  guldene 
porthenn  /  so  enge  und  wol  bereith  wird  auch  keine  vbrige  feuchtigkeit 
enlstehe  /  als  were  sie  eine  reine  jungfer  / 

nimm  romischenn  gallenn  vj  Ib  nantum  /  das  ist  kamil  /  hemn  lillien 
bleter  cipri  halausor  das  sein  die  buluer  vonn  margram  opelnn  die  rinden 
vonn    magram    /   rinden    von    maulber   beumen    die    mitel    rinden    vonn 


579 

kastanien  vnnd  eigelnn  itlichs  j  lot  /  seudt  das  gar  wol  in  regen  waser 
oder  cistern  waser  /  damit  soUu.  die  guldenn  porth  gar  oft  reinwaschenn  /  . 
alwege  aber  mus  das  warm  seinn  vnnd  håbe  dan  ein  leinen  tuch  vnnd 
necze  das  inn  ein  warm  waser  /  vnnd  halt  es  in  die  gulden  porthen 
solange  du  es  erleidenn  kanst  vnnd  wasche  dich  dan  abe  /  so  du  das  oft 
thun  wirst  /  so  wirstu  ehe  fertig  werdenn. 

wenn  dich  nun  duncket  das  es  genung  sei  vnnd  wol  drucken  vnnd 
keine  feuchtigkeit  mer  lindest  so  hore  auf  /  vnnd  halt  dich  recht  mit 
esenn  vnnd  trinken,  keme  es  ader  das  sulche  feuchtigkeit  wider  kem  / 
du  werest  schwanger  oder  nicht  /  so  hebe  diese  sache  wider  ann  vnnd 
thue  wie  vor  /  wan  du  aber  schwanger  bist  /  so  ist  es  nicht  not  das  du 
die  sache  thust  dan  irgent  ein  mal  in  der  wochen  dan  es  ist  der  mutter 
sehr  guth  vnnd  helt  die  frucht  inn  leibe 

(folgt  auf  fol.  4S) : 
itum  kegen  denn  tage  oder  ehe  /  wann  der  man  mit  dir  wiel  frolich 
sein  /  so  sthe  auf  vnnd  håbe  ein  gutt  /  rosenn  waser  /  darein  biesenn 
zerlasenn  sei  /  vnnd  wasche  dich  gar  wol  /  vnnd  dunckene  diesalbeaus/ 
mit  einem  linden  tuchlein  /  das  macht  vnslaubliche  /  vnnd  ist  eine  grose 
hulfe  /  kinder  zu  empf  hann  / 

das  sechste  capitiel 

ist  eine  frage  vnnd  leher  /  ob  der  man  oder  die  fraue  am  begierig- 
stenn  were 

die  weil  nun  gesaget  ist  vonn  dem  lust  /  des  manes  /  vnnd  der  fraun/ 
salt  ir  wisen  /  das  die  natarliche  meister  /  nicht  gleich  davonn  halten  / 
dan  etliche  philosophia  sprechen  das  der  man  groser  lust  håbe  in  der 
min  dann  die  fraue  vnnd  habenn  des  viel  vrsach  als  dann  inn  dem  buch  / 
gilbertini  geschriben  steht  /  die  andernn  meister  /  inn  der  natthur  /  vnnd 
erczenei  sprechen  /  das  die  fraun  grosere  lust  inn  der  min  habenn  dan 
die  mener  vnnd  bewernn  /  das  auch  mit  viel  vrsachen  /  als  aber  solche 
zwispalt  /  zwischen  denn  meistern  /  zu  athennis  /  war  geschach  /  einn 
gross  wunder  /  das  geschribenn  ist  /  inn  liebro  /  borcij  de  cosalacione 
philoseniae  (!)  /  in  naturlichen  /  kunsten,  der  hies  cristus  /  der  selbe  ginge 
eines  tages  inn  seinen  garten  vnnd  alda  zwo  schlangen  /  die  vermischt 
warnn  vnnd  er  hatte  ein  stab  inn  der  handt  mit  dem  schied  er  sie  vonn 
einander  /  als  er  aber  solches  that  ist  er  in  einer  schonen  fraun  gestalt 
verwandelt  wurdenn  /  mit  aller  gestalt  vnnd  behilde  gleichwol  /  seine 
kunst 

das  deuchte  die  meister  inn  der  schule  gros  wunder  /  cristus  bleib  gar 
einn  schon  weib  /  (fol.  45)  /  vnnd  pflegt  aller  weiblichen  werck  siebenn 

39^ 


gai^pz^r  jar  damach  ging^  er  wider  inn  fienn  gartenn  ^  ein  weib  /  vnd 
fand  aber  zwo  schlangenn  mit  einander  /  der  mine  pflegenn  /  das  sich 
sqhied  er  al>er  mal  vonn  einander  /  vnnd  alles  balde  das  geschach  /  da 
•werdt  er  wider  zu  einem  rechteu  naturlichen  mane  /  vnnd  treibehemach 
alle  naturliche  vnnd  menliche  werckt  mit  fraun  /  das  erschoU  gar  balt  / 
inn  der  schul  /  vnnd  auch  vmb  das  gancze  lånt  /  athenis  /  zu  der  zeit 
wert  eine  zwitragt  vnder  denn  hohenn  racistern  /  nemlich  der  man  oder 
die  fraue  /  n\ehr  lust  vnnd  freude  darczu  hette  inn  der  min.  christus(!) 
wari;  berufen  vor  allen  meistern  /  die  frage  wart  im  aufgeleget  er  spiach 
weil  ich  die  werck  dér  fraun  /  vnnd  manen  /  so  lange  versucht  håbe  / 
SQ  wiel  ich  nach  aller  warheit  bekennen  /  auf  mein  eit  /  das  der  fraun 
lust  v^nd  wolthun  /  viel  mehr  vnnd  groser  ist  denn  der  mener  /  vnnil 
beweret  das  mit  gar  viel  vrsachen  /  das  die  meister  alle  genuge  /  daran 
hatten  /  die  vrsach  aber  alle  werden  inn  dem  buch  /  gilbertini  /  hernach 
ausgel^gt  /  i^ach  aller  notorft  /  denn  inn  den  selbigen  buch  wirt  bewerdt 
was  lust  vnnd  libc  wolthun  machet  /  zwischenn  fraun  /  vnnd  mann  dach 
allein   in   der  ehe  vnnd  sonnst  nicht  wie  dann  darin  lauter  berurt  wirdt. 

das  sibende  capitel 

leret  wie  man  einer  fraue  die  guldene  porthen  machen  sol  /  als  were 
sie  eine  reine  maget 

nim  drachenhlut  zimer  kolnn  die  rinde  vnd  schalnn  vonn  margram  / 
oppeln  /  allaun  /  mastix  gallen  itczlichs  ij  lot  /  mach  alles  zu  kleinen 
bulfer  /  das  bulfer  lege  eines  teils  in  wegrich  saft  oder  waser  /  vnnd  låse 
es  warm  werden  vnnd  wasche  die  guldene  porthen  so  bist  du  enge  dan 
eine  reine  maget 

itum  wiltu  blui  darinne  findenn  /  so  nim  eine  blater  vonn  einer  daubenn 
vnnd  thue  das  blettcrlein  in  die  guldenen  porthen  /  vnnd  so  der  man 
ann    dich    wil   /   so   bricht   die   blater  damit  bleibestu  eine  reine  maget 

fol.  46. 

itum  etliche  weise  fraun  die  gem  wird  vnnd  ehre  ann  iren  I^inderu 
sehenn  /  die  dan  ire  keuscheit  verlornn  habenn  /  die  nemen  ij  oder  iij 
egelnn  vnn'l  seczen  die  ir  vornn  an  die  guldene  porthen  so  bleiben  sie 
hengen  darnach  ziehen  sich  die  egelein  ab  /  so  wirdt  das  lochl^in  eine 
kleine  ruflein  gewinen  /  vnnd  wen  dan  der  man  wil  mit  dir  der  min 
pflegen  /  so  reibet  er  die  ruflein  abe  /  vnnd  gbet  dan  das  blut  h^eraus  / 
so  wirdt  der  man  fro  /  vnnd  die  maudt  (maid)  bleibt  bei  ehrpn  sie 
durfen  sie  wol  j  oder  ij  tage  zuuor  anseczen  /  ehe  der  man  bei  ir  ligen  sal 

hochgeborner  furst,  g.  h.,  acht  nicht  das  diese  dinge  grob  sein  dann 
drotula  hat  das  darvmb  geschribenn  das  manch  weib  bei  trewcn  und 
ehern  bleibt  /  darvonn  wirdt  hernach  meher  geschribenn  /  fol.  47 


58i 

nun  gar  ein  mercklich  stuck  das  einer  fraue  ale  vnlust  /  vnnd  andere 
vnlustige  feuchligkeit  vorgehet  /  vnnd  das  die  guldene  pforden  nach  aller 
lust  gestalt  wirst  /  als  ob  noch  eine  reine  jungfrau  were  /  nim  manlkhen 
weirauch  \  aber  holczt  gallie  musskaten  /  das  findt  man  in  der  apodecke  .  / 
zerpress  es  giebes  dure  rote  rosenn  /  mitrilenn  /  die  rinde  von  magram 
gebrandt  hirschornn  /  scheiblichte  holwurczt  itlichs  drei  quinten  /  mache 
daraus  gar  ein  supthil  bulfer  /  vnnd  låse  die  fraue  die  guldene  porthen 
gar  wol  waschen  mit  lauge  die  mit  aschenn  gemacht  sei  darnach  nim 
das  suptil  pulver  /  vnnd  thue  es  in  die  guldene  porthen  vnnd  låse  es 
darinnen  bis  du  brunczen  vvilst  /  das  buluer  thue  solange  darein  bis  die 
guldene  porthen  gar  drucken  ist  / 

nun  folget  eine  kunst  wie  man  die  guldene  porthen  /  vnnd  fraun  ann 
min  vnnd  libe  zu  machen  an  menern 

nim  das  wdse  vonn  zehenn  cienm  \  vnnd  temperir  das  gar  wol  mit 
waser  /  darin  gesotten  sei  polei  in  das  trucke  ein  leinen  duch  vnnd  thues 
drei  oder  virmal  inn  die  guldene  porth  /  vnnd  ehe  du  bei  den  mane 
schlafen  wilt  /  so  du  das  alles  von  dir  darnach  magstu  wider  anfhan  / 
du  solt  auch  die  porten  seher  wol  waschen  mit  einem  warmen  waser 

ilum  ni  mm  buluer  von  vndern  vnnd  obern  r  inden  vonn  maulberbaume  \ 
vnnd  thue  das  in  guldene  porthenn  /  es  druckent  vnnd  enget  sie  fast  / 

XIJ  itum  es  komet  auch  wol  das  die  guldene  porthen  ann  denn 
frauen  so  enge  werden  /  das  die  mener  nicht  hinein  komcn  /  vnnd 
geschwelnn  /  darvon  dann  denn  fraun  gar  wehe  geschicht  /  das  saltu  also 
wenden  nim  bolei  vnnd  papelnn  /  die  beide  in  waser  /  vnnd  die  fraue 
sol  im  waser  siczen  /  vnnd  sich  sunst  damit  waschen  vnnd  bedempfen  / 
es  seine  auch  sunst  gar  viel  stucke  /  damite  man  die  fraun  rein  vnnd 
lustig  machet  die  gehorn  inn  das  buch  gilbertini 

das  achte  capittel  saget  vonn  etHche  gebrechen  vnnd  wetagen  det 
mutter  / 

vorbas  ist  zu  sagen  vonn  etlichenn  gebrechen  vnnd  wetagen  der  mutter  / 
tnnd  erst  die  sufotatione  matricis  /  das  ist  so  die  mutter  vbersich  steiget  / 
vnnd  das  herczt  ersticken  wil  /  das  kompt  darvonn  wenn  die  fraun  ire  blumen 
nicht  alle  manet  habenn  /  oder  ir  natur  zufil  worden  ist  /  vnnd  gernn 
durch  vermischung  des  manes  /  aus  werhenn  /  vnnd  die  fur  schara  nicht 
darf  gesellschaft  treiben  mit  irm  mane  /  so  bewegt  sich  die  mutter  vber 
sich  /  vnnd  druckt  die  brust  /  vnnd  herczt  mit  irem  kaltenn  dampf  das 
sie  nicht  wol  athem  kan  habenn  /  vnnd  lieget  dann  als  wehr  sie  todt  / 
es  werdenn  bis  weilenn  die  fraun  fur  todt  begrabenn  /  als  dann  galenus 
gar  lauter  schreibet  /  darauf  saltu  merckenn  /  gehet  ir  der  schanm  zum 
munde   hcraus   vnnd  das  mans  ihr  abwischet  /  vnnd  wider  kompt  so  ist 


5^2 

es  die  mutter  /  die  fraue  zeuch  irenn  adenn  hoch  /  vnnd  hebet  die  brust 
auf-/  vnnd  tuht  das  so  lange  bis  sie  keinen  athem  mer  hett  /  vnnd  der 
bulst  (Puls)  vnbefindlich  ist  /  die  nase  wirdt  ir  krum  vnnd  der  mundt 
fahl  vnnd  ihre  farbe  verbleicht  vnnd  liget  das  als  wehre  sie  dot  /  wenn 
es  also  geschicht  /  so  sol  man  die  fraue  nicht  ehe  begrabenn  du  hast 
dann  zuuor  versncht  das  auicenas  leher  der  da  schreibett  inn  seinem  buch 
vnnd  spricht  /  also  siehe  auf  die  fraue  /  das  ir  weder  zu  warm  noch  zu 
kalt  sei  /  vnnd  zause  eine  wolle  gar  klein  vnnd  dune  vnnd  lege  ir  ein 
wenick  fur  die  nase  /  vnnd  siehe  ob  sie  die  wolle  rurt  /  wo  nicht  so  ist 
zubesorgen  das  sie  doth  ist  / 

noch  eines  nlm  ein  glas  mit  lauterm  waser  /  vnnd  secze  es  der  fraue 
auf  das  hercze  grublein  rurt  sich  das  waser  so  ist  das  lebenn  bei  ir  wenn 
das  nicht  ist  so  ret  auicena  gleich  /  das  man  sie  in  Lxxiij  stunden  nicht 
begraben  sol  wenn  sich  aber  wider  waser  nach  wolle  rurt  so  sprechen 
die  doktores  man  sol  sie  begraben.  wann  sich  nun  das  waser  auf  der 
fraue  brust  ruret  oder  wole  /  so  ist  das  lebenn  vorhandenn  /  als  dan  nim 
grobe  leinen  ducher  /  vnnd  der  fraun  arm  vnnd  ellebogen  bis  auf  die 
handt  wol  damite  reibenn  vnnd  die  beine  bis  auf  die  knie  /  auch  ehe  du 
sie  aber  reibest  /  saltu  die  arme  vnnd  bein  mit  lorol  oder  camillen  ol  schmiren  / 

wan  die  muter  vher  sich  gehet  so  halt  ir  etwas  stinckens  fur  die 
nasenn  /  vnnd  wan  sie  vnder  sich  gehei  \  so  du  denn  selbennvbel  schmagk 
zu  der  gulden  porihenn  vnnd  wol  schmeckent  fut  die  nasenn 

itum  inn  dem  wetagenn  ist  auch  gut  getruncken  ein  qu(art)  vonn  denn 
bleler n  belanien  \  vnnd  gebuluert  in  bolei  waser  /  fol.  49 

itum  schlenn  saft  ist  auch  gutt  zu  drinckenn  / 

itum  auicena  schreibet  das  mairan  ohl  gutt  sei  in  dise  zeit  /  das  man 
die  muter  damite  salbe 

itum  wir  haben  ein  stuck  gar  oft  versucht  /  wan  die  mutter  veruckt  ist/ 
oder  vil  feuchtigkeit  in  ir  hat  /  vnnd  sie  fast  bleich  so  gebet  ir  ein  queuten 
algorius  wol  gebuluert  vonn  honnig  das  waser  dar  in  gesotten  vnnd  wein  / 

itum  ich  håbe  gar  oft  ein  gewise  kunst  /  gar  oft  versucht  das  man  denn 
fraun  etliche  har  abschneidet  vnnd  verbrenne  /  vnnd  las  denn  rauch  zur 
nasenn  einghenn  /  sie  wirdt  bald  aufstehen  das  haben  wir  oft  versucht 
vnnd  alzeit  war  erfunden 

itum  iustinianus  /  der  grose  arczt  lehert  das  man  denn  welschenn  kumel 
vast  roste  vnnd  puluer  /  vnnd  der  fraun  gebenn  j  quentten  zu  drincken 
in  wein  wenn  die  fraue  wil  zu  bette  gehenn  es  hilft  gar  wol  /    • 

itum  cirastus  sagt  auch  wer  die  wurczel  lubsluckel  wol  siede  vnnd 
zerstos  vnnd  mische  sie  mit  schmalczt  vonn  otemn  vnnd  binde  es  auf 
denn  nabel  es  vertreibet  viel  wehtage  /  der  mutter  / 

itum  paradana  maior  /  das  ist  gros  huflolh  wer  sich  leget  auf  das  bios 


583 

heupt  /  vnnd  bindt  es  darauflf  so  zeucht  sich  die  mutter  vber  sich  bindst 
dus  aber  auf  die  solnn  so  zeucht  es  die  mutter  vnder  sich  nach  dem 
richte  du  dich  alle  zeit,  wea  es  not  ist 

itum  es  geschicht  auch  das  die  weiber  sunst  mancherlei  gebrechen  vnnd 
krauckheit  habenn  /  das  sie  auch  vntwisenn  sein  /  aber  allenn  die 
suficacion  ist  vast  schedlich  /  denn  die  mutter  kompt  ann  die  stete  do 
die  bese  giftige  materi  liget  /  vnnd  wo  es  nicht  vonn  ihnenn  gehet  so 
sterbenn  sie  gewonlichen  daran  / 

das  neunde  capittel  saget  wenn  sich  die  mutter  beweget  vonn  ire 
rechten  stadt  /  darvon  dann  gros  wetagen  vnnd  leit  kompt  wie  man 
das  wendenn  sal  /  fol.  50 

itum  die  mutter  gewint  auch  alle  andere  gebrechen  das  sie  sich  vonn 
irer  rechten  stat  keret  vnnd  /  wendet  /  sich  vnter  sich  /  oder  in  die 
rechte  vnnd  lingke  seiten  /  das  geschicht  darvmb  /  wenn  die  adernn 
gefult  sein  /  mit  viel  feuchtigkeit  oder  das  sie  vor  der  kaldet  ist  als  vonn 
siczen  auf  kaiten  steinen  /  oder  das  der  kalte  wind  in  die  mutter  gehet  / 
vnnd  sie  verruckt  wirt  /  von  dem  komen  die  fraun  /  grose  wehetagen  / 
also  magstu  erkennen  vonn  was  vrsachen  das  sei 

itum  sinkt  die  mutter  /  vnder  sich  /  das  mag  die  hebam  greifenn  / 
aber  wol  sehenn  /  ist  aber  das  sich  die  mutter  /  leget  in  die  rechte  seiten 
oder  lincken  /  das  fult  man  /  beider  geschwulst  der  selbenn  /  seitten 
dabei  dann  wehe  vnnd  stechenn  sein  dach  inn  aller  verkerung  /  der 
mutter  es  sei  auf  welches  /  orth  es  sei  /  so  leuft  allweg  das  heubt  wehe 
mit  /  auch  stechenn  vnnd  schmerczen  inn  lendcnn  vnnd  niernn  /  vnnd 
.  auch  in  hals  vnnd  schuldern  vnnd  armen  nemlich  ann  dem  ort  /  da  die 
mutter  liget  /  das  ist  vmd  denn  nabel  /  die  augen  werden  auch  trube 
vnnd  dunckel  /  vnnd  gar  groser  vnlust  kompt  inn  den  magen  /  also  das 
die  fraue  /  der  also  ist  /  nicht  wolmag  da  vonn  inn  verkerung  vnnd  wirkung  / 
der  mutter  /  sein  die  blumen  verborgen  denn  fraun  sol  man  also  zu 
hulfe  komen  /  nim  papelnn  \  veil  krauth  \  berntaczen  vnnd  darein  sol 
sie  siczen  /  vnnd  wol  badenn  /  darnach  nim  iiij  lot  lein  ohl  eine  weille 
darnach  /  lege  die  fraue  auf  denn  rucken  /  vnnd  hebe  ir  eine  gute 
freundin  die  beine  wol  auf  vnnd  strecke  sie  fein  geråde  /  darnach  so.legt 
sich  die  mutter  /  ann  ire  rechte  stat  /  ists  dan  die  feuchtigkeit  /  so  burgir 
sie  mit  tillen  von  benedicten  /  darnach  seudt  negelein  /  muscatenn  lignum  / 
alles  inn  wein  vnnd  las  den  tampf  so  warm  in  die  gulten  porthen  als  du 
es  erleiden  magst 

itum  wan  der  fraun  ihre  mutter  verruckt  ist  es  sei  auf  welche  seitten 
es  wole  so  nim  geschabt  hirshornn  /  losbern  bleter  /  itlichs  ein  kwinten 
darvonn  gieb  der  fraun  nurt  einen  drittea  teil  /  in  wein  zu.  trincken  die 
mutter  kompt  an  ihre  rechte  stat  fol.  51 


584 

ist  aber  das  die  mutter  aus  gehet  /  so  mache  ir  einen  solchenndampf/ 
nim  galli  rom,  rindenn  das  seinst  cubelnn  vonn  eichenn  margram  scbalen 
rote  rosenn  /  murtillen  seudt  das  in  regen  waser  oder  cisternn  waser 
vnnnd  dempfe  die  fraue  darmit  gar  ofte  die  mutter  bleibt  ann  irer  rechten  stat  / 

itum  nim  warnun  hamerschlag  vonn  einem  schmide  vnnd  geus  darauf 
wein  /  vnnd  denn  dampf  las  ir  in  die  mutter  gehenn  / 

itum  ist  denn  die  fraue  verstopft  /  so  gib  ir  ein  klein  klister  mit  viel  / 
rotter  papelnn  es  wolle  /  so  nim  geschabt  hirshomn  /  lorbemn  bleter  / 
itlichs  eine  quentlein  davonn  gib  der  fraun  nur  ein  dritendeil  in  weinn 
zu  drincken  /  die  mutter  kompt  an  ire  rechte  stadt  / 

itum  die  mutter  wirdt  zu  weilnn  erhitzet  vnnd  gewindt  so  gros  zuckenn  / 
das  die  fraue  kaum  erleiden  kann  /  der  hilf  also  nim  appioium  ein  Ib 
ganse  schmalczt  iij  Ib  weis  wachs  iiij  Ib  oleum  roseum  ij  lott  eir  klar 
vonn  ij  eirnn  /  fraun  milch  iiij  lot  dis  alles  mische  /  vnnd  thue  es  ein 
teil  in  die  mutter  /  mit  einer  sirunge  /  das  ist  ein  kleines  clistir  /  secklein  / 
darmite  arczenei  die  mutter  / 

das    zehend    capittel    saget   wie   die   muter   zu   weilen    geschwur 
gewindet  vnnd  durchel(?)  wirdt  wie  man  das  wenden  sol  / 

es  wachsen  auch  zu  weilenn  denn  fraun  geschwUr  in  der  mutter  vonn 
mancherlei  farbenn  /  ist  das  geschwur  geller  farb  j  so  ist  die  vrsachc 
von  colera  /  ist  aber  das  geschwolnn  \  vnnd  hårdt  so  ist  es  flegma  /  ist 
es  aber  hleifarb  \  so  ist  es  melacolica  /  ist  es  aber  rot  farb  so  ist  es 
von  bludt  / 

itum  zuweilen  wachsenn  auch  geschwulst  von  wundenn  schlegenn  und 
vallen  /  das  sich  die  blumen  davonn  solange  verstopft  / 

itum  is  die  geschwulst  von  hicziger  feuchtigkeit  so  ist  gar  grose  schmer- 
czenn  dabei  /  vnnd  ieuft  alzeit  ein  hitzigk  fieber  mit  dem  harm  /  ist 
schwarcze  farbe  /  ist  aber  die  geschwulst  von  kaiter  feuchtigkeit  /  so  ist 
auch  gar  grose  schmerczenn  dabei  vnnd  wehe  in  denn  lendenn  vnd 
dichenn  vnnd  dieselbe  fraue  kan  ir  waser  nicht  wol  von  ir  lasen  /  das 
waser  ist  obenn  gar  feist  vnd  dicke  vnnd  ist  obenn  bleifarbig  /  fol.  52 

itum  diese  wehtage  am  leibe  zeucht  wu  die  geschwur  sein  /  du  solt 
aber  wisen  das  inn  allenn  geschwtir  der  mutter  oder  sunst  inn  leibe  / 
alwege  die  fiber  /  sie  seinn  klein  oder  gros  mit  laufen  / 

itum  du  solt  nemen  nacht  schatlen  \  hauswUrczel  portulack  /  vnnd 
mach  ein  pflaster  daraus  /  vnnd  lege  das  auf  die  lendenn  /  vnnd  zwischen 
die  guldene  porthen  /  vnnd  des  stulgangs  /  du  solis  aber  balt  zum  ersten 
thun  /  wendu  die  geschwur  empfindest  /  itum  nim  bappeln  leinsat  /  fenum 
grekum  vnnd  seud  die  wol  vnnd  thue  darzu  butter  vnnd  rosenn  /  ol  f 
vnnd  mache  ein  pflaster  daraus  vnnd  lege  es  auf  die  lendenn  /  damach 
mache   ein    zepflein   vnnd  thues  es  in  die  mutter  /  nim  railliotum  fenum 


585 

grecutn  /  leinsat  vnnd  balpeinn  /  zerstos  das  /  vnnd  seudt  es  mit  nater 
schmalczt  /  nimm  darzu  rosenn  oh]  vnnd  veil  ohl  daraus  mach  ein  zepflein 
nim  gar  einklein  vnnd  dunn  seidenn  duchlein  thue  es  in  die  guldene 
porthen  /  auch  magstu  darvnder  legenn  ein  pilaster 

itum  veil  kraut  seudt  mit  bemdaczen  (BArentatzen)  bappeln  vnnd 
oberkrauth  /  vnnd  las  die  fraue  gar  oft  dartnne  badenn  /  vnnd  die 
guldene  porthenn  damit  waschen  ist  dan  die  hicze  so  gros,  so  salbe  sie 
rait  bappeln  / 

itum  galenus  sagt  das  die  frauen  ire  geschwer  in  der  mutter  haben  / 
fast  nuczt  vnnd  gut  sein  /  das  sie  sich  badenn  /  in  einem  traser  /  dass 
da  warm  sei  in  welchem  spica  gesotten  das  hilft  die  mutter  fast  wol 

itum  paulus  lehret  eine  erczenei  zu  der  mutter  die  da  hart  ist  zu 
schwulnn  /  oder  sonnst  viel  windt  vnd  feuchtigkeit  in  ir  ist 

nim  das  marck  von  einem  kalbe  /  vnnd  das  feiste  vonn  einem  kaphann  / 
murm  menckel  (?)  /  dachs  schmalczt  itzlichs  ij  lot  hirsch  marck  aus  den 
beinen  /  ganse  schmalczt  /  hannen  schmalczt  itzlichs  iij  lot  dis  alles  stos 
vnnd  mische  mit  fraun  milch  /  vnnd  rosenn  ohl  /  das  wirf  ein  theil  inn 
die  mutter  mit  einer  spritzen  /  aus  der  salbe  mache  ein  zepflein  vnnd 
thue  es  in  die  guldene  porth 

itum  ist  die  geschwulst  oder  geschwur  vonn  boser  grober  feuchtigkeit  / 
so  nim  femmb  grecum  leinsat  meiboti  /  rauten  /  seud  das  zu  waser  vnnd 
wirf  es  in  die  mutter  mit  einer  spruczen  /  vnnd  vonn  dem  vbrigen 
supstanczt  mach  ein  pflaster  /  vnnd  lege  es  hinden  vnnd  forne  vber  / 
vnnd  es  wird  wohltun  vnnd  das  wehe  vertreiben  fol.  53 

itum  die  fraue  sol  suptile  speise  esenn  die  fast  gewurczt  sei  vnnd  wenn 
das  geschwur  ausghet  so  mustus  gar  oft  mit  honick  waser  waschen/  vnd 
gemischt  mit  gersten  waser  /  wenn  das  geschenn  ist  so  necze  ein  duchlein 
in  rosenn  waser.  vnnd  thue  es  in  guldne  porthen  /  damach  nim  das 
bulfer  vnnd  thue  es  auch  in  die  gulden  porthen  das  heilt  vonn 
grundt  aus 

nim  jiSanum  /  gumi  arabicum  /  dragantum  aloes  glat  boltarmani  / 
mastix  iczlichs  i  lot  /  bleiweis  vj  lot  dis  alles  boluer  vnnd  thue  es  in 
die  wundenn  /  das  geschwurs  /  were  aber  das  geschwur  tief  so  mische  es 
mit  rosenn  waser  /  vnnd  salbe  einen  zapemi  /  darmite  vnnd  thue  in  die 
guldne  porthen  das  er  dicT  wunde  berur  so  heilt  es  gar  schonn  / 

itum  wenn  die  mutter  fast  yuckt  /  wie  dann  gewonlich  geschicht  /  so 
das  geschwur  balt  heilet  so  mache  dise  salbe  /  damit  salbe  die  guldene 
porthen  vnnd  mutter  /  so  ferne  es  die  hebaro  erlangen  kann 

nim  weis  von  eiren  \  rosenn  ohle  gelb  blei  wcis  vnnd  gampfer  /  mische 
die  alle  vnder  dnander  gar  wol  /  vnnd  stos  in  einem  morsel  durch 
einander   /   das   es   alles   wol   gemischt   ist   /   vnnd   heis  die  hebam  di€ 


S^6 

guldene   portheo    vnnd  mutter  damit  gar  wol  waschenn  /  oder  salbeon 
so  verget  der  fraun  das  zucken 

.  itum  we^rden  die  adernn  aber  faul  vnnd  fast  verstopft  /  so  nim  draehen 
Nu/  I  mirra  /  bolei  armeni  /  weirach  /  lang  wurczel  dis  alles  seudt  vnnd 
wirfs  in  die  guldene  pforten  mit  einer  siringa  (spritze)  /  oder  necz  én 
zapen  damit  vnnd  thue  es  hinein  bis  in  die  wundenn  /  fol.  54 

itum   wenn   der  fraun  die  mutter  niderfelt  /  so  bereuche  die  fraue  mit 
ochsenxungen   kraudt  vnd  sie  las  denn  dampf  inn  die  gulden  porthenn  / 
die  mutter  koropt  wider  ann  ire  rechte  stat 
dds  eilfU  capiiiel 

lernet  wie  mann  die  fraue  bereitten  sol  vnnd  das  is  das  schonest 
capittel  / 

itum  etliche  weiber  gar  hart.  darnider  komen  /  vnnd  als  baldt  ann  der 
geburt  sterbenn  /  das  alles  in  dem  capittel  zu  wenden  ist  / 

ilum  es  seindi  etliche  weibér  kurczt  vnnd  nicht  geschUki  \  das  sie 
empfahenn  magenn  /  etliche  so  gar  dune  vnnd  mager  \  oder  sogarfeisil 
wenn  die  feiste  das  fleisch  beschleust  /  vnod  dringet  denn  mundt  /  der 
mutter  /  das  der  same  des  manes  nicht  darein  magk  komen  / 

itum  etliche  weiber  habenn  so  linde  vnnd  schlipprige  mutter  \  wenn 
der  samen  darein  vergosen  wirt  /  das  er  nicht  mag  darinen  etliche  mener 
hoben  so  katten  samen  /  das  die  muter  die  naturliche  nicht  dawen  kann/ 
vnnd  gewircket  werde  /  auf  das  kleine  Icinder  werden  /  wie  wol  sie 
geschickt  ist  /  aber  des  manes  natur  ist  vngeschickt  dazu  / 

zum  gebernn  /  zum  erstenn  ein  gut  stuck  zu  der  geberung  mm  die  mutter 
mit  samt  der  ganczen  scham  \  eines  hasenn  \  vnd  dåre  sie  vnnd  machs 
zu  buluer  /  vnnd  giebi  dem  manne  zu  drincken  inn  gutten  wein  /  so  wirt 
sie  schwanger  /  eines  knabens  /  des  gleichen  sol  auch  die  fraue  tun  vnnd 
das  selbige  buluer  trincken  auf  die  selbe  nacht  /  ehe  sie  zu  bettegehenn 
spile  sie  irhnn  harm  beide  drincken  \  vnnd  bei  einander  schlafen  /  vnnd 
so  es  miichlich  were  /  so  sol  der  man  seinen  samen  so  lange  verzhinn  / 
bies  die  fraue  auch  bereit  ist  /  des  gleichenn  sol  die  frau  auch  tun  / 
komen  dan  die  samen  vnnd  natur  zu  gleich  /  so  wirt  die  fraue  schwanger  / 
es  were  dan  so  ander  grose  irung  dabei  ankem 

itum  aber  ein  stuck  zu  -der  geberung  die  frau  sol  nemenn  /  eine 
gezauste  woUe  /  vnnd  sol  die  eine  stundte  /  inn  esels  milch  \  legen 
damach  die  wole  so  nas  vnnd  feucht  auf  den  nabel  bindenn  /  vnnd  bei 
dem  mane  das  chliche  werck  treiben  /  sie  wirt  balt  schwanger  dis  aber 
sal  geschenn  wenn  die  mutter  rein  ist  fol.  56 

itum  die  alltenn  vnnd  weisen  habenn  geschriben  wann  eine  oft  vnnd 
dick  bereucht  mit  ochsenn  koth  so  wirt  sie  balt  schwanger  diser  ranch 
sterckt  die  mutter  /  .. , 


S87 

das  zwolfte  capittel  saget  wie  /  die  friichte  in  mutter  leibe  ligenn  / 

galienus  spricht  das  die  frucht  liget  in  mutter  leib  /  eingebunden  / 
gleich  wie  die  frucht  ann  einem  baum  /  die  ist  am  erstenn  gar  kranck 
vnnd  schwach  /  vnnd  felt  vonn  leichter  bewegung  abe  /  also  ist  auch 
die  frucht  im  leibe  gar  schwach  /  darvmb  sol  man  der  fraun  zum  erstenn 
gar  wol  pflegenn  /  als  hernach  geschriben  stehet 

iium  so  die  schwanger  fram  eiwas  esenn  wolt  oder  trinckenn  \  das 
etwas  vngesundes  hedeut  /  das  sal  man  ir  gebenn  /  als  kreide  kolnn  j 
iein  I  vnnd  dergleichenn  /  darmit  sie  die  lust  buesenn  mugen  / 

aber  es  ist  zu  besorgen  /  ehe  die  rechte  zeit  kome  /  das  sie  sterbe  / 
vnnd  man  sal  ir  geringe  vnnd  dauliche  speise  (reichen) 

itum  die  fraue  sol  sich  hutten  vor  groser  arbeit  vnnd  vor  tanc^en 
vnnd  springenn  /  vnnd  hochsteigenn  oder  vmblaufenn  /  oder  der  gleichen  / 
vnnd  furnemlich  die  erstenn  vier  wochenn  / 

itum  es  ist  der  fraun  /  nach  liebung  oder  lasenn  oder  der  gleichen  / 
itum  das  mag  sie  /  wol  tun  inn  denn  erstenn  iij  oder  vj  monten  /  sonst 
ist  grose  sorge  dabei  dann  nach  der  zeit  /  begert  das  kindt  ann  das 
liecht  zu  komen  / 

itum  nach  dem  sechstenn  mantet  sol  man  die  fraun  badcnn  /  auf  das 
ir  leib  linde  werde  vnnd  nach  denn  acht  monat  so  sich  die  zeit  nahdt  / 
so  sal  man  sie  oft  badenn  /  vnnd  denn  bauch  lindenn  /  die  lendenn 
vnnd  auch  das  dich  zwischen  denn  beinen  /  gar  ofte  salbenn  /  mit 
warmen    ohl   /  auch  mit  kamilnn  /  vnnd  rosenn  ohl  zusamen  gemischt  / 

itum  die  fraw  sol  sich  hutten  vorzornn  vnnd  vnmuth  /  auch  for  all^m 
dem  das  die  blumen  treibt  als  da  ist  alandt  /  senf  munczt  knoblocli  / 
rauten  /  zwiebelnn  /  das  alles  sol  sie  meiden  /  fol.  ^7 

itum  die  fraw  sol  oft  nemen  sterckung  /  vnnd  connfeckt  /  als  diamar- 
garitum  elecuarium  /  degeminis  /  manus.  Christen  /  perlatti  vnn4  de^ 
gleichen 

itum  gewindt  die  fraue  die  blumen  /  zu  welcher  zeit  es  webr  inn  d^r 
nacht  so  sol  mann  die  selbenn  vertreibenn  /  wie  oben  geméitj-, 

itum  so  die  frau  vnlust  gewint  zu  der  speise  so  soli  man  irenn  magen 
sterckeun  /  mit  einem  kwentten  /  latwerge  /  vnnd  confeckt  /  vnnd*  soi 
ir  warme  tucher  auf  denn  bauch  vnnd  nåbel  légenn  /  vnnd  sie  so  warm 
halten  / 

itum  da  die  fraue  zuuil  stuelgang  /  gewinne  sol  man  ir  gebenii  / 
kwitten  /  vnnd  viel  brante  vnnd  wenig  brue  /  vnnd  sol  sie  in  giiter 
stil  /  haltenn  /  das  sie  nicht  wol  vmbgehe  /  dan  grose  bewegung  /  macht 
viel  stuele  .   . 

{Foriselsuni.  folgf)^ 


GÉRARD  VAN  SWIETEN  EN  QUALITE  DE  CENSEUR. 

DÉDIÉ  å  MON  AMI  ST  MaItRE  VÉNÉRÉ  M.  LE  PROF.  PEKELHARING. 

PAR 

E.  C.  VAN  lÆERSUM. 


mnO 


Le  Pornographey  ou  ideé  d'un 
honneste  homme  sur  un  projet  de 
reglement  pour  les  prostituées  etci) 
a  Londres  et  a  la  Haye  1769.  8® 


Quandt  legit. 

Subjectum  ex  se  lascivum  cum 
de  ordinando  lupanari  agat ;  håbet 
tamen  quaedam  attentione  digoa. 
69*    S4,    85,    150,   206,  213,  288, 

224,  303,  305*  3io»'3"i3i3>3iS- 
3^6,  323.  366. 

Damnatur. 

Auteur:    Bestif  de  la  Bretonne.  Nicolas,  Edme. 
B.  C,  V.  CP  4.  Er.  gall.  16. 

1)  Propre  å  préTenir  le«  Malhevrs  qm'occAsionne  le  PnbUoUme  des  Femmes;  ayec  des 
Kotes  bifltoriques  et  JuBtlfieatites.  Prenez  le  moindre  mal  pour  un  bien. 

Machiaveli  Lirre  du  Prince,  cap.  XXI. 

Idées  nnguliéreø.  * 

Préface  de  l'Editear. 

.  .  .  •  L'ouTrtge  compose  de  onze  Lettres,  se  trouve  di  vise  en  cinq 
parties,  ou  §§.  Dans  le  Premier,  on  ayoue  la  nécessité  de  tolerer  les 
Prostitaées  dans  la  Capitalo  et  les  autres  grandes  villes  d'un  Royaame. 

Le  Second  renferme  un  détail  des  inconyéniens  inséparables  de  la  Pro- 
stitution, méme,  en  suirant  le  Plan  tracé.  On  parle  ensuite  de  ceuz  qui 
raccoxhpagaent  aajourd'hui,  et  le  Lecteur  conviendra  qa'ils  sont  effrayans. 

On  pfopose  k  feméde  dans  le  TVoisi^me  %  qni  contient  le  Reglement.  On 
y  Tens  qn'une  Maison  pnbliqne,  bien  administi^,  qni  rassemblerait  toates 
ees  mallwareuses,  le  scaadaW  de  la  sociéié,  povrrait  se  soatenir  par  elle-méme; 
diminuer  Tabus  que  la  sagesse  des  Loiz  tolére.sans  amener  aucun  des  ineonTé- 
niens  qu'une  reforme  d'un  autre  genre  occasionnerait;  et  contribaer  au 
rétablissemeni  de  la  décence  et  de  Thonnéteté  publiqae»  dont  il  semble  qne 
les  moeurs  s'éloignent  insensiblement. 

Le  §  IVme  répond  aux  Objections;  éclaircit,  étend  quelqaes  Articles. 

Dans  le  Vme  on  récapitule  la  Recette  et  la  Dépense. 

C^est  par  eev  cinq  §§,  que"  Ton  prouve  la  proposition,  Que  TEtabliBsement, 
outre   Tavantage   que   les   hommea  en  retireront  pour   conserrer  lenr  santé. 


84. 


^i^rs  biens,  et  ^éi^e  leara  mpeurs,  peut  ei^pore  étre  Qtile  d*UQe  ftVitr^ 
mimiére. 

.  .  .  .  Je  conclns  delå,  qae  la  Frpstitutiop  e^t  ua  m(il,  <}ai  en  foit  é?iter 
an  plus  grand. 

Effectivement,  dans  Tétat  actuel  de  nos  moeurs,  eti  dans  an  siécle  ou  le 
nombre  des  Célibataires  est  si  fort;  angmenté;  ou  l'o^  voit  inéme  cen^  qui 
soul  engagés  dans  le  mariage  farmer  )e  projeet  crimiBel  de  ne  Tivre  que 
pour  eax,  et  craindre  de  se  donner  une  postérité;  ou  lea  Eocléaiaatiques  oat 
si  peu  Tesprit  de  leur  etat  (parce  qu'e^  éffet  il  est  pea  d'hom^^es  c^ui 
paissent  lavoir)  quelle  e^^  la  verta  qai  po^irrait  se  soutenir  contre  une  foule 
d'ennemis  interesses  k  la  détruireP 


Examinpns  maintenant  la  foule  de  dangers  que  nous  ériterons,  en  i\ous 
exposant  a  q^atre  inconvéniens,  qui  existent,  méme  aujourd'hui,  indépen- 
damment  de  vjlotl  Projet. 

Int.  L'affreuse  maladie  que  la  Prostitution  étend  et 
propage  sans  interraption,   sans   discontinuité. 


11^^.  Une  fpule  de  jei/a.es  {iUes^  presque  toutes  jol  i  es, 
les  inieux  faites  et  les  inieux  coi^stituées  d^  la  nation, 
Bont  perdues  pour  la  patrie. 

IlJnt.  Les  endroits  de  débauche,  disperses  comme  ils 
le  sont  parn\i  ^oua,  font  aouTeit  »aiife,  pauf  cefta^ipes 
famwes,  le  déasei«  et  rocci^sioii  4^  ye^xr  s'j  Hyret  jk 
rinfåqie  pa«c|ii^Bt  au  libertim^ge,  qu'eUes  ^^uaiieøt  p%» 
écouté,  sa^s  la  faeiU^é  de  le  aatisfaire.  (X^  jen^^s  fiUea^ 
trop  dominées  par  lo  goåt  de  la  parure,  sédaiten  p%? 
Tappåt  du  gain;;  quelquefois  entrainées  par  le  tempe- 
rament, j  Yont  perdre  leur  innocencQ  et  leur  santé;  des 
parens  honnétes,  mais  inattentifs,  deviennent  ^insi  (es 
dapes   de   la  confiance  qu'ils  ont   ei\  leurs   enfant  s. 

lY^t.  Toas  les  desordrea  fégnent  oidiBaiiement  dan% 
leslieuxdeProstitution. 

|ie  Wi^  sei^ait  moius  grawl,  si  Von  ne  fesait  qu'j  si^iyre  l^  ]pa;acliant  å^  la 
nature:  Qiais  Ton  poa,rr9it  juresque  i^egarder  commfi  sages^  oenx  qvd  s>i\ 
tiena^  14-  P.'^iiUeurs  cette  ro^le  oi^tarelle  ^fi  semt  pas  la^  plus,  silre;.  ^^ 
malgré  lui,  l'homme  est  contraint  de  se  Ut^^  ^  ^  goA^  diéprayés.  XI  es| 
assuré  de  ne  pas  trouver  de  résistance,  les  filles  devant  préférer  toutes  les 
maniéres,  k  celle  qui  les  expose  aux  mémes  dangers  qae  les  kommes  et  k 
85.  cehii  qui  leur  est  particulier,  et  qu'e>les  rédontent  si  fovl,  k  k  grossease.  Il 
n^est  done  aucun  genre  de  degradation  que  ces  ma^keureuses  ne  sabisaeat :  oq 
les  Toit  se  livrer,  k  ce  qui  leur  ré^ugne  le  ^1^,  soit  j^lt  injérét,  soit  |^r  la 
cj^aiipte  cl'étre  maltraitées,  ce  q^o^  \ea  plju^  in|&m/^s  Qompl^isan^^es  ne  leur  font; 
pa3  toojours   évitet.   J^'amiOur,  ce    seotim^nt   divin,  qu^e  Tfitre  supiréme  feit 


Soo 


Admini- 
atrateun. 


GouTer- 
nantes. 


Sujets 

re^Toir. 

Seciet. 


naltte  dans  lés  coeu^,  poiir  y  répandre  ane  donce  ivresse,  qai  nous  fasse 
saporter  les  miseres  de  la  Tie,  et  nous  console  dans  la  triste  attente  de  li 
moi^t;  Tamour,  dis-je,  lorsqu'il  n'est  pas  joint  å  Testime,  fait  de  rhomme  un 
animal  féroce;  .... 

Projet  de  Reglement 
vPour  les  Filles  Publiques,  en  conséquence  de  Tétablissement  de  Par^iMntoii«!), 
sous  la  protection  du  Gouyemement. 

IV.  Il  j  aura,  pour  régir  tout  Parthénion,  un  eonseil,  compose  de 
douze  citoyens  rempli  de  probité,  qui  auront  été  honorés  de  TEcherinage 
dans  la  yille  de  Paris;  du  Capitoulat,  ou  de  la  qualité  de  Maire  dans  les 
autres  grandes  villes:  ils  auront  audessous  d'eux,  pour  gouvemer  Tintériear 
de  la  maison,  des  femmes,  dont  la  jeunesse  å  la  rérité  se  sera  passée  dans  le 
desordre;  inais  en  qui  Ton  aura  reconnu  de  la  capacité,  de  la  douceur,  et  qai 
n*auront  aueun  des  défauts  incompatibles  avec  la  place  qu'on  leur  fera 
occuper 

VI.  Les  jeunes  filles  qui  se  pf  ésenteront,  lorsque  Tfitablissement  sera  en  pied, 
devront  étre  re^uos  sans  informations  sur  leur  famille:  bien  loin  delå  il  sen 
expréssément  défendu  par  les  Administrateurs,  auz  GouTemantes  de  s'en 
instruire,  et  aux  filles  de  le^nfier  méme  å  leurs  compagnes:  mais  on  sen 
eztrémement  scrupuleux  sur  Texamen  de  leur  santé. 

Azile  du      VII.   Le   Parthénion  sera-  un   azile   inviolable :  les  parens  ne  pourront  en 

Partbénion. retirer  leur  fiUe   malgré   elle:   ils   ne   pourront  méme   lui  parler»  si  elle  le 

refuse:  et  dans  le  cas  ok  ils  s'introduiraient  dans  la  maison»  sous  le  prétezte 

de   la  demander  comme   une   fiUe,   on   les   fera  sortir  dés   qu*elle   les  aon 

reconnus. 

Ghoix  de  XII.  Aussitåt  qu'un  bomme  sera  dans  le  corridor  designe  par  son  Billet, 
rbomme.  une  Gouvemante  le  oonduira  dans  un  cabinet  obscur;  elle  lérera  une  pelite 
couldsse,  l'bomme  examinera  par  cette  ouverture  toutes  les  jeunes  filles  da 
premier  ou  du  second  c6té  du  corridor,  rassambléés  dans  la  salle  commane 
qai  leur  est  propre:  il  fera  connaitre  å  la  Gouvernante  celle  qa*il 
cboisit 

Cboix  de      XIII.   Lorsqu'nne   fille  sera  cboisie,  et  que  la  Gouvemante  Taura  conduite 
la  fille.         &  la  chambre  qu'elle   &  coutume  d'occuper,  la  fille,  avant  d'entrer,  jouira  da 
méme  privilége  que  Tbomme  qui  l'a  demandée;  ....  et  si  elle  refuse  d'entrer, 
il  Sera  obligé  de  faire  un  autre  choix, 

Pag.  150.      XXXIV.  Maladies  Yénériennes. 
Yisiteuses.       On  aum  la  plus  grande  attention  å  préserver  les  filles  de  Thorrible  maladie 
qui   rend  eet   Etablissement   si   desirable:   on  oboisera  parmi  les  filles  dans 


1)  Ila^&iviev,  GoBolave  virginum  oa  paellaran..  Ce  mot  parattra  sans 
doate  mal  appliqu^:  mais  oeux  qui  conviendraient  d^avantage,  X^UopvotovMiov  des  GreoSt 
le  Lupanar  des  LatiaB,  le  B.  .  .  .  des  Fran^ais,  auraient  pa  blesser  les  oreUles  déiioates. 


S9t 


qui  råge  et  le  goåt  des  plaisirs  disparaissent,  celles  qai  auront  toujoars  le 
mieux  rempli  lears  devoira,  et  qui  seront  les  plus  intelligentes,  pour  visiter 
les  bommes  qui  se  présenteront. 


Christian  Frans  Paullini  flagel- 
lum  salutisy  das  ist  curieuse  i) 
schlagen  alherhandea)  krankheiten. 
etc.  3)  francf:  an  may  1698.  %^, 


Auctor  ille  solet  scribere  libros 
stultos,  sic  et  ille  est ;  sed  a  pagina 
108 — 128  docet  quomodo  per 
flagra  concubitus  excitari '  possit ; 
hine 

damnatur. 


1)  Bk^fthlung,  wie  mit 

2)  Bchwere,  langweilige  und  fast  unheylbare 

3)  Ofit,  bold  und  wohl  curiret  worden.  Durch  und  duroh  mit  allerley  annehmlichen 
nnd  lustigen  Histonen,  Selbsteignen  {Anmerckungen,  auch  andern  feinen  Merokwilrdig- 
keiten,  bewahrt  und  erlautert  Yon  Kristian  Franti  Paullini. 

Bibi.  Lugd.  Bat.  628  F  16. 


P.  111  (Kap.  von  tragen  Beyschlaff.) 

Zu  Liibeck  war  vor  wenig  Jahren  ein  Kåsekramer,  in  der  Miihl-stra^sen 
wohnend,  so,  wegen  begangenen  Ehebruchs,  bey  der  Obrigkeit  verklagt,  die 
Stadt  raumen  solte.  Die  Metze  aber,  mit  der  er  zugehalten  hatte,  gieng  zu 
den  Gerichts-Uerrn,  und  thåt  eine  Yorbitte  seinthalben  bey  ihnen,  mit  Erzah- 
lung,  wie  filut-saur  ihm  alle  Gange  worden  waren.  Denn  er  ja  niehts 
vermocht,  wenn  sie  ihn  nicbt  zu  vor  erbarmlieh  abgepriigelt  hatte.  Der  Eerl 
wolte  es  anfangs,  aus  Seham  und  Vermeidung  des  Hohns,  nicht  allerdings 
gestehn,  doch  auf  ernstlichers  fiefragen,  konte  ers  nicht  ableugnen.  (Meibom, 
de  usu  flagror.  in  re  Vener.  p.  II.  seqq.) 


La  PogofWiomie^  ou  Tart  d'ap- 
prendre  a  se  raser  soi-mesme  etc.  i) 
a  Paris  1769.  8^ 

B.  R.  B.  Os.  10250. 


Est   utilis   liber  et  nmltå  bcna 
håbet  pro  instrumentis  chirurgicis. 


1)  Åveo  la  Maniére  de  connottre  toutes  sortes  de  Pierres  propres  å  affiler  tous  les 
outils  Oli  instrum^ns,  et  les  moyens  de  preparer  les  culrs  pour  repasser  les  rasOirs,  la 
maniére  d*en  faire  de  trés-bons;  sul  vi  d*une  Observation  importante  sur  la  Saiguée. 
Par  J.  J.  Perret,  Mattre  et  Marohand  Coutelier,  anoien  Juré-Gsrde. 

▲veo  Approbation  et  Privilége  du  Roi. 

Chapitre  Til. 

Méthode  pour  apprendre  &  se  raser  aveo  le  r*a  s  o  i  r   &   r  a  b  o  t.  (aveo  flg). 

Cbapitre  X. 

Observation  sur  la  saignée,  dont  il  résulte  un  moyen  sAr  pour  prévenir  eertains  dangers 
qui  proviennent  quelquefois  de  cette  operation,  en  faisant  voir  quelle  importance  il  y  a 
d^avoir  ohaoun  ses  lanættes,  tant  sur  terre  qae  sur  mer. 


59« 


Comme  la  possibilité  du  traosfert  d*ime  maladie  d'une  personne  å 
Tautre  $ubsiste,  quelque  scrupuleux  que  le  chirurgien  puisse  étre  dans 
robservation  des  régles  de  la  propreté,  Tauteur  propose  que  chaque  malade 
ait  sa  lancette  å  lui. 


P.  Gottfried  Profe  et.  ZufaUige 
gedan^Lea  voa  der  Erziehung. 
Hamburg  1770.  4<>. 

Kay  ser. 

La  Philosophie  de  la  nature 
nunquam  aliud  etc.  1)  Paris  1770. 
3  tom.  in  8^. 


Pag.  i2y  13  nominat  quaedam 
papalia(?)  quomodo  ipsi  non  piacent 
ceterum  bonus  liber. 


Multa  bona  håbet,  deum  probat, 
contra  atheos  insurgit,  animam 
immortalem  probat,  revelationem 
probat  et  credit;  tamen,  cum  de 

lege  naturali  varia  håbet theo- 

logis  et  iurisconsultis  legendum. 

1)  Natur«,  aliud  Sapientia  dioit.   (Juyenal.  ^tyr.  &,  XIY,  921.) 

Auteur :  Delisle  de  Salis,  Jean,  Baptiste,  Claude. 
B.  C.  V.  71.  Zz.  13. 

L'Auteur  a  placé  dans  son  troisiéme  voIuqk  un  morceau  curieux,  qu'il 
appelle  un  „ilrame  raisoonable'^ ;  il  met  en  scene  les  personnages  suivants, 
aociété  mdUe,  Newton,  un  Albino  ou  Negre  l^nc,  un  Homme- marin  ^ 
Utte  Huitre.  Il  s'explique  dans  ks  termes  suivants : 

Pag.  203.  £n  résamant  tons  les  principes  qui  sont  épars  dans  le  Drame 
WiKMioahk  •&  4a«i  les  eosMaoKlaires,  on  p#iil  coachire. 

i^ue  tout  éti#  senuble  a  iui»  espéce  de  laison  en  partage. 

Que  la  raison  des  bétes  ne  dérive  point  de  la  matiére,  mais  d'un  prinoipe 
intelligent. 

Que  ce   prinoipe   peut   périr    ou   étre   immortel,  sans  que  la  Seligion  soit 


Q«»  la  itisoa  d9  rhonne  paroU  d'miM  aalnxe  différenie  et  d'mi  ordre 
Lmftniiaanl  sap^riewr  k  oeUe  des  bitttes,  qa^elle  géoiéialjfle  ses  idées  qu'elle 
s'éléve  jusqn'  å  Die«,  et  qvVlle  eonaoifc  le  pvix  de  la  Tevla. 


I.  I.  Rousseau  les  avantages 
et  les  disavantages  des  sciences  et 
des  arts  etc,  etc.  nouvelle  éditon 
en  2  tomes  in  8<^  a  Londres  aux 
depens  de  la  compagnie. 


Gontier  legit  et  optimum  invenit. 


593 


George     Rothe     etc.     Kurtzer  Liber  satis  bonus,  scriptus  ideo 

begriff     der     naturlehre    i)     etc.  ut    pueris     in     scholis    instilletur 

Zweyte  verbesserte  auflage.  Leipz.  sensim  cognitio  rerum  naturalium. 
gOrlitz  1757.  80. 

1)  Zum  Gebrauch  der  Anfanger  aus  den  neuesten  Entdeckungen  der  Naturforsoher 
zuBammen  getragen. 

Kayser, 

B.  R.  B.  Le  3578,  (6e  Ed.). 

I.  Capitel.  Von  der  Welt. 

Dasz  die  Welt  von  Bwigkeit  her  gewesen  sej,  haben  zwar  viele  heid- 
nische  Weltweisen  Torgegeben;  erleuchtete  Christen  aber  wissen  ans  der 
heiligen  schrift,  dasz  Gott  sie  im  Anfange  der  Zeit  erschaffen,  und  bis  jetzo 
ohngefehr  6756  Jahre  in  ihrem  Weson  erhalten  håbe;  dasz  sie  aber  auch 
endlich  in  einer  von  Gott  bestimmten,  uns  ab«r  unbekannten  Zeit,  ein  Ende 
nehmen  werde. 


Itinerariura  veridicum  est  quod 
ex  multis  lods  cognovi  a  lutherano 
scriptum  sed  nihil  raali  contra 
fidem  vel  bonos  mores  håbet; 
meretur  legi. 

Vix  quid  utilis  håbet  sed  nil 
mal  i. 


Johann  Peter  Reicharts  etc. 
Zwanzigjahrige  Wanderschaft  und 
reisen  in  West-  und  Ost-Indien 
etc.  Onolzbach  1755.  in  8^^. 

Bibi.  Lugd.  Bat.  465  G.  3. 

D.  Christ.  tobias  Ephraim 
Reinhards  etc.  satyrische  abhand- 
lung  von  den  krankheiten  der 
frauensperzonen  etc.  i)  durch  ihrqn 
putz  und  anzug  etc.  2)  Glogau 
und  Leipzig  1756  8<^.  2  theil  1757  8^. 

1)  Welohe  sie  sich. 

2)  Zuziehen.  Horat.  —  Ridendo  dicere  Tersuum  Quid  yetat?  (Sat.  I,  1,  24.) 

Bibi.  Lugd.  Bat  1443  G.  32. 

P.  18 Man  låszt  sich  von  einem  falschen  Vorurtheile  verblenden,  wenu 

man  glaubt*.  dasz  diejenigen  Jungfern,  welche  sehr  weiche  Bruste  hatten, 
gemeiniglich  Schaden  an  ihrer  Jungferschaft  gelitten  haben  miiszten.  Dieser 
Voruitheil,  ob  es  schon  nicht  allemal  ohne  Grund  seyn  mag,  suchen  die 
Fraaenzimmer  ihren  Liebhabern  zu  benehmen,  und  geben  sich  daher  alle 
ersinnliche  Miihe,  ihre  weichen  und  schlappen  Bruste  hart  zn  machen,  damit 
sie  sich  auszer  allen  Verdacht  ihrer  vielleicht  zerrissenen  und  durchlocherten 
jungfraulichen  Tugend  setzen  mochten. 

P.  80 Ich  sollte  daf  iir  halten  dasz  die  Frauenspersonen  weit  besser  thun 

wiirden,  weichen  an  gewissen  Theile  ihres  Korpers  eine  auszerordentliche 
Hitze  zar  Plage  zu  werden  pflegt,  wenn  sie  sich,  wie  die  Hiiner,  welche 
briiten   woUen,   aber   doch   nicht  sollen,  in  das  kalte  Wasser  tauchen  lieszen, 

1906.  40 


594 


ich    bin    gut 

Erfolge  Beyn. 

P.  182. 


dafdr,    dieses    Torgeschlagene    Hiilfsmittel   wird   Yon   besserm 


Auf  Olorinden. 
Clorinde  striickt,  spinnt,  neht  auch  nicht, 

Sie  kauft  kein  £orn,  kein  Holz,  kein  Licht, 
Sie  wårmt  und  nåhrfc  sich  blosz  mit  Fleische, 

Das  tagendsame  Kind!  die  Keuschel 

Ici,  et  dans  d'autres  cas  encore,  van  Swieten  a  hésité  et  a  fini  par 
conclure  qiril  ne  fallait  pas  condamner.  Aprés  avoir  écrit  le  damnatur ^ 
il  Ta  biffé. 


Wunderbare  morgen-  und 
abend-landische  Reisen  oder 
zweyer  vertraute  freunde  gluks 
und  ungluksfalle  Langensaltza 
1750.  8^. 

Johan  Friedrich  Rubel  medi- 
cinische  abhandlung  wie  man  in 
denen  Krankheiten  aus  den  urin, 
schweisz  und  aus  den  stulgang 
etc.  Augsburg  1756.  8^. 

Kayser 

Bernhardi  Wilhelm  Rddder  med. 
doctor  etc.  grundliche  beschreibung 
des  zu  Driburg  in  hochstifte  Pader- 
bom  gelegene  gesund-  und  Stahl- 
brunnen  etc.  Driburg  und  Han- 
nover 1757.  8®. 

Rosarius     philosophorum    sine 
titulo.  In  8<>. 
.     Bibi.  Lugd.  Bat. 

Der  aus  dem  Reiche  der  wissen- 
schaften  wohlversuchte  Referen- 
darius  oder  auserlesene  samlungen 
etc.  vierter  band  7  und  8  theil  erhal- 
tend  etc.  (reliquos  non  vidi.  Augs- 
burg 1757.  in  40  vidi  9.  10  theil. 


Stultus   liber   håbet  bona;  loca 
impudica  188,  199. 

Damnatur. 


Nil  mali  nec  multum  bona  håbet ; 
plurium  similium  tractatuum  (?) 
germanica  lingua  scriptorum 
auctor  est  ille  homo,  qui  ceterum 
non  multum  valet,  uti  vidi  hic 
Vindobonae. 

Nil  mali  håbet,  tantum  fontem 
medicatum  et  eius  usum  describens. 


Nuga  alchymistica. 


In  illis  quae  meam  classem 
spectant  nil  mali  inveni  sed  cum 
et  theologica  multa  habeat,  ad 
theologos  remisi. 

Similis. 


Auteur :    Maschenbauer,  Johann,  Andreas,  Erdmann.  B.  C.  V.  B. 
K  6  M.  47. 


595 


Outre  ce  qui  concerne  les  sciences  naturelles,  on  trouve  ici  les  chapitres 
suivants : 

Von  der  Gliikseligkeit  wider  die,  welche  keinen  Gott  glaubS. 

Von  der  Hexerei. 

Merkwurdiges  Exempel  und  Beweisthum  von  der  Ungerechtigkeit  und 
Grausamkeit  der  ehemaligen  Hexen-processes, 


Abhandelung  von  dem  J^os/ im 
getreyde  von  einigen  Rdtlen  und 
Carfangel  etc.  Zurich  1758.  8^. 

Ross  artzeneybuch  etc.  samtt 
einem  Anhange  etc.  Berlin  1748.  8®. 


Kayser. 

Nachrichters  oder  nutzliches  und 
aufrichtiges  J?^xj'-artzney  buchlein 
etc.  etc.  von  einem  Scharffrichter 
Johannes  Deigendesch,   Tubingen 

1744.  8^- 
Kayser. 


Nil  mali  håbet;  de  morbis  triticae 
etc.  agit. 

Superstitiosus. 

229,    83,    261,    247,   248,    133, 
135,   136. 

Damnatur. 


Superstitiosa. 

100,  102,  198,  191.  153. 

Damnatur. 


Dionysii  Rohertson  etc.  Pferd- 
arzneykunst  etc.  Francf.  und  Leipz. 
1759.  In  8«. 

B.  C.  V.  (rEdit.  Stuttgart  1753.)  *48.  X.  16 


Bonus    et    utilis    liber    in    sua 
specie. 


Anciennes  Relations  des  Indes 
et  de  la  Chine,  de  deux  voyageurs 
mahometans  etc.  1)  traduites  de 
Tarabe  Paris  17 18.  In  4®. 

1)  qui  y  allerent  dans  le  neuvléme  siede. 

Bibi.  Lugd.  Bat.  841.  F  16. 

Christ.  tobiae  Ephraim  Rein- 
hard ^\.z.  febris  miliar:  etc.  carmina 
1658.  8^.  glogoviae. 

Bibi.  Lugd.  Bat.  625,  C.  27. 


Editus  ex  manuscripto  octingen- 
torum  annorum  antiquitatis ;  håbet 
praeterea  aestimationem  publicam 
hine  facile  admittitur. 


Misera  carmina  sunt  et  håbet 
epigrammata  ubi  paginae  5,  11, 
14  minus  pudica. 


Christiani  Tobiae  Ephraim  i?««Atfr^ 

Camentia    Lusati    Medicinae   et    Chirurgiae   Doctoris   nec  non  Physici 
Saganensis  Febris  miliaris  pupuraiae^  Libri  tres. 

40» 


59^ 


Avec  eet  appendice: 

Melacrispi  Petraeo-saxonis  Epigrammata,  quae  cxstant  omnia. 
Vis  Epigramma  tuum  placeat,  fac  insit  acetum, 
Cum  sale,  fac  breaitas  gratiaque  insit  ei. 

Vel. 
Fac,  epigramma  tuum  sit  mel,  sal,  sel,  et  acetum. 
Sit  tribulus,  sit  apis,  fac  epigramma  tuum. 

Pag.  5.  In  Sybillam. 

Coroua  deponit  cemus  frondosa  quotannis, 

Vtitur  hoc  quoqne  mas  more,  Sybilla,  tuusi' 
Non  ita:  nam  quocunque  die,  mirabile  risu! 
Surgunt  Comuto  cornua  fronte  noua. 


Pag.  11. 


Pag.  14. 


In  Vrsulam. 
Pellibus  Trsinis  antiquns  Teuto  iacebat, 
Incubet  Tt  tibi  Tis,  Vrsula,  Teuto  nouus? 


Ad  Medicum. 
Quid  facies  si  te  formosa  puella  yocabit, 
Intermittentis,  quam  tenet  acre  gelu? 
Explorare  manus  pulsum  fortasse  studebis? 

Falleris !  haud  pulsum  sueseit  habere  manus. 
At  tibi  si  curae  sunt  pulsus,  tange  si  nist  ram 
Mammilam,  pulsum  laeua  papilla  dabit.  1) 
1)  CeUus,  Cor  natura  musculosuin,  sub  siniateriore  pectore  salit. 


£st  morale  opusculum  quod  nil 
mali  håbet. 

Sunt  ejusdem  farinae  ae  reliqua 
eius  opuscula  raptim  scripta  nec 
utilis. 


I.  F.  /^a/ec  le  petit  mentor 
philosophique  etc.  Amst.  1758.  8®. 

Johann  Friedirch  IfiiM  med. 
dr.  etc.  raerkwurdigkeiten  aus  dem 
reich  der  natur  etc.  francf.  und 
Leipz.  1762.  8^. 

Ad.  B.  C.  V.  Sign.  70.  C.  c.  197. 

B.  R.  B.  7344. 

En  fait  de  cas  remarquable-;,  on  trouve  ici  „une  Physicalische  Abhandelung 
von  einer  Ehe-Frau,  welche  53  Kinder  zur  Welt  gebohren." 


D.  Christ.  lob.  Ephram  J^^in- 
kardi  physici  apud  saganos, 
Medicus  Poeta  pars  prima  de 
fluore  albo  etc.  glogoviae  1762  in  4^. 

Kayser. 


Misera  carmina  nec  utilis  liber, 
cum    nil   mali    habeat,  admittitur. 


597 


Abentheuerliche  ^«.f^-beschrei-  Quandt  legit. 

bung   nach    der  bronnen  cur  bey  Vide  44,  45,  49,  82,  204,  205, 

der   Stadt   Rimbach  etc.  t)  durch  309,  310,  450,  etc. 

celindo  1737.  S^-  Leipzig.  Damnatur. 

Kayser. 

B.  R.  B.  Yv  2991. 

1)  In  vielen  seltsamen  Begebcnheiten  bey  Gebrauch  derselben. 

Celindo,  docieur  en  droit,  est  hypocondriaque  et  son  médecin  Tenvoie 
å  Rimbach.  Il  se  met  en  route  avec  Tétudiant  Risander,  „ein  lustiges 
Weltkind". 

Le  passage  suivant  suffira  amplement  å  faira  comprendre  dans  quel 
esprit  ce  petit  ouvrage  a  été  con^u.  Il  est  question  d'une  femme  et  Ton 
en  dit: 

P.  49 :  Sie  ist  niclit  eben  wie  des  Alexanders  sein  Fferd,  B u c e- 
p  li  a  1  u  s,  gcartet,  welches  niemand  ånders,  als  seinen  eigenen  Hernn  aufsitzen 
liesz;  sondern  sie  erwciset  sicb  in  diesem  Stiicko  etwas  sanfftmuthiger. 


Gebrauch  der  Berg  und  wiin- 
schel  Rulhe  etc:  von  fendiviro 
Leipzig  1763.  8^. 


Reflexions  sur  la  theorie  et  la 
pratique  de  Teducation  contre  les 
principes  de  Mr.  Rousseau  par  le 
P.  G.  B.  Turin  1763.  In  Z\ 

Auteur:    Gerd  il,   Giacinto,  Sigismondo,  Cardinale. 

B.   C.  V.  Opere.  Milano  1827.  Vol.  4.  60.  E.  86.  Ed 


De  virgula  delineatoria  stultus 
satis  libelliis  sed  videtur  transire 
posse. 


Håbet  aestimationem  publicam. 
Legi  partern,  videtur  optimus  liber 
qui  impugnat  pessima  dograata 
Rousseau. 


Ital. 


Wolfg.  Thomas  Rauencic.  Ge- 
danken von  dem  nutzeii  und  der 
Nothwendigkeit  einer  medicinischen 
policeyordnung  in  einera  Staat. 
Zweyte  etc.  auflage  ulm.  1764.  8^. 

Kayser. 

Rabelleau  idee  generale  des 
choses  physiques,  morales  etc. 
il  se  ravale  en  soi  etc.  Amsterd. 
et  se  trouve  a  Paris  1766.  8^. 

I.  B.  Rohitut  vue  philosophique 
de  la  gradation  naturelle  des  for- 
mes de  Testre,  ou  les  Essais  de 
la  nature,  qui  apprend  a  faire 
rhomme,  a  amsterd:   1768  8^ 


Nil  mali  håbet. 


Bonus    liber   qui    legi  meretui. 


Quandt  legit. 

Nil  noxium  in  se  håbet  nisi 
quis  velit  inde  ducere  consequen- 
tias  periculosas. 


598 


Chris,  tobiae  Ephraim  Reinhard 
etc.  febris  miliaris  pupuratae  lib  iij 
glogoviae  1768.  8®. 


Ineptus(?)  poeta. 
Håbet   epigrammata  annexa  ob 
quae  damnetur. 

Pag.  4,  5,  6,  7,  II,  12,  14. 
Datnnatur. 


Carmen     infacetum 
mali  håbet. 


quod     nil 


Est   pulcher  et  utilis  liber  qui 
håbet  aestitnationem  publicam. 


Chris,  tobiea  Ephraim  Reinhard 
de  febribus  intermittentibus  etc. 
glogoviae  1768.  8^. 

Mr.  L'abbé  Richard  histoire 
naturelle  de  l'air  et  des  meteores 
en   six  volumes  in  8®  Paris  1770. 

Approbation  (signée  Capperonnier)  et  privilége  du  Roi  (signe  le  Begue.) 

B.  C.  V.  58.  K.  39. 

B.  R.  B.  Mz.  5358. 

J'ai  lu,  par  ordre  de  Monseigneur  le  Chancelier,  l'Histoire  Naturelle  de 
l'Air  et  des  Météores.  Cet  ou vrage  interessant,  qui  présente  les  connoisances 
les  plus  variées,  promet  un  grand  succes.  On  y  fait  usage  des  découyertes  de 
la  Physique  moderne,  pour  conduire  agréablement  le  lecteur  dans  toutes  les 
parties  du  monde,  dont  il  a  le  plaisir  d*apprécier  les  produotions,  les  usages 
et  les  moeurs.  Le  celebre  Auteur  de  THistoire  Naturelle  n  a  eu  besoin,  pour 
remplir  son  objet,  que  de  traiter  la  Theorie  de  la  Terro;  M.  TAbbé  Bichard 
embrasse  le  systéme  general  des  effcts  de  TAir  et  des  Météores,  sur  le  globe 
terrestre,  de  sorte  que  son  ouvrage  ponrroit  étre  regardé  comme  la  suite  de 
celui  de  M.  de  Buffon.  Fait  a  Paris,  le  5  Septembre  1769.      Capperonnier. 


Håbet   aestimatonem  publicam. 
Utilis  liber  qui  nil  mali  håbet. 


Mr.  Reisser  l'ainé,  Allemand 
tailleur  pour  femme  a  Lyon,  avis 
important  au  sexe,  ou  Essai  sur 
les  corps  a  baleines  etc.  a  Lyon 
et  a  Paris  1770.  8^, 

Quérard. 

Recherches  sur  quelqus  points 
d'histoire  de  la  medicine  etc.  i) 
concemant  å  l'inoculation  2)  tom. 
I  a  Liege  et  se  trouve  a  Paris 
1764.  80. 

1)  qui  peuvent  avoir   rapport  å  TArrét  de  la  Grand^chambre  du  Parlement  de  Paris, 

2)  et  qai  paroissent  favorables  å  la  tolerance  de  cette  operation. 

Auteur:   Bordeu,  Theophile. 

Quérard. 

B.  R.  B.  K.O.  S420.' 


Efegi  multa,   percurri  totum,  et 
videtur  facile  admitti  posse. 


599 


Johann  Friedrich  Schreibern 
kurze  dog  zulångliche  anweisung 
zur  Erkentnis  und  cur  der  vor- 
nehmsten  krankheiten  etc.  Leipzig 
1756  in  8^. 

Kayser. 

Vermischte  Schrtften  aus  der 
Naturwissenschaft,  chymie,  und 
arzeneigelahrheit.  Erstes  Stuck 
Francf.  an  der  oder  1756.    In  8^. 

Kayser. 


Nil  mali  håbet. 

Secundum    methodum   Berhelia 
morbos  tractat  sed  imperfecte. 


Admiltitur,  nil  mali  håbet. 


Sammlung  auserlesene  Wahr- 
nehmungen  aus  der  Arzney-wissen- 
schaft  ctc.  aus  dem  Franzdsichen. 
Ersten  ban.l  (håbet  sex  theocatules) 
Francf.  und  Leipz.  8^.  1757.  2 
band  1758,  3  band  1759,  5  band 
1 76 1,  6  band  1702. 

Kayser. 

9  Tom. 

B.  R.  B.  I.  310. 

Sammlung  einiger  kleine,  von 
beruhmten  Aerzten  in  lateinischer 
Sprache  herausgegeben  Schrifflen 
etc.  Erfurt  1757.  8«. 

Sinccri  renati  saemtliche  philo- 
sophische  und  chymische  Schrifften 
als  etc.  Leipz.  und  Breslau  1741.  8^. 


Kayser. 

Des  Englischcn  grafens  von 
S  *  *  *  etc.  Santlung  einiger  rarer 
etc.  arcana  in  welchcn  die  Kunst 
gold  zu  machen  etc.  von  W.  G. 
L.  D.  Braunschweig  1731.  8^. 


Legi,  nil  mali  håbet 


De  chirurgiae  origine,  fatis  etc. 
agit. 

Nil  mali  håbet. 

A  pagina  103-120  statutaordinis 
rosarum  crucis  håbet. 

144  iniuriosa  in  theologiam  146 
stulte  de  trinitate  i6t,  178,  211, 
2i9>  253,  261,  325  BOhm  alle- 
gat 341. 

Damnatur. 

Nuga  alchymistica  pro  magna 
parte,  tamen  quaedam  non  inutilia 
adsunt. 


6oo 


Johann  Storchen  nOthiger  unter-  Bonus  liber  videtur, 

richti)    von    Fleck    und   hitzigen 
fiebem.  Eisenach  1758.  8^. 

1)  Wie  man  sich  bey  grassirenden  Fleck-  und  Hitzigen  Fiebern  zu  verhalten  hai 
Damit  man  selbst  nicht  mehr,  als  die  Krankheit  an  und  vor  fuch,  Ursachc  an  seinem 
Sterben  und  Yerderben  werde,  sondern  vielmehr  seinem  yerniinftigen  Medioo  eineo 
sichem  Weg  zu  einer  glficklichen  Cur  bahne. 

B.  C.  V.  76.  D.  23. 

Pag.  28.  Das  beste  Præservativ  und  Verwahrungsmittel  fiir  solcher  Krankheit 
ist,  wenn  man  deren  Grassirung  als  einen  fiusswecker  betrachtet,  sich.  in  ein 
wahres  Christenthum  stellet,  und  durch  andåchtiges  Gebeth  sich  taglich  dem 
lieben  Gott  befiehlet;  .  .  . 


Collectio  est  quae  bona  håbet 
et  nugas  plures  longum;  admitti 
potest. 


Neu  erofFnete  Schatzkamer 
verschiedener  Natur-  und  Kunst- 
wunder  etc.  von  I.  U.  M.  Nurn- 
berg  in  8<^.  sine  anno. 

B.  C.  V.  75.  H.  41. 

B.  R.  B.  Os.  1 1 189. 

Neu-eroffnete  Schatz-Eammer  verschiedener  Natur-  und  Kunst- Wunder 
Worinnen  Alles  was  in  dieser  Welt  wunderbares  ersunnen  worden,  Neben 
denen  vornehmsten  Natur-  und  Artzney-  Seh-  Hor-  Feur-  Bergwerck-  Stein- 
Wasser  und  Mathematischen  Kunsten  enthalten  sein.  Dem  geneigten  Leserzu 
beliebiger  Zeit-Verkiirtzung  an  Tag  gegeben,  von  J.  U.  M.  (1689). 


Joh.  Friedrich  Schiitzens  etc. 
abhandlung  vom  dem  nutzen  und 
Schaden    der    Salat  etc.    Leipzig 

1758.  4^. 
Kayser. 

Joannis  Henrici  a  Schoven  der 
unter  dem  unerfahrnen  Leib 
medico  glucklich  curirte  Printz 
oder   etc.    etc.  francfurt  1744.  8^. 

Kayser. 

M.  J.  M.  Schwimmers  Kurtz- 
weiliger  und  physicalischer  Zeit- 
vertreiber  etc.  Jena  und  Leipzig 
1676.  80. 

Kayser. 


Farrago  est  cum  eruditione 
mixta,  de  aceteriis(?)  et  lactucis 
agit. 


Nugax  inutilis  libellus,  ceterum 
nil  mali  håbet. 


Stultus  liber  est  qui  multa 
physica  conalur  explicare  sed  ad- 
modum  infeliciter. 


6oi 


D.  Samuel  Schaarschmidis  etc. 
theoretische  und  practische  ab- 
handlung  von  venerischen  Krank- 
heiten  zum  zweytemahl  ausgegeben 
von  kurella  Berlin  1759.  ^^' 

Kayser. 

M.  Saverien  histoire  des  philo- 
sophes  modernes  avec  leurs  por- 
traits  etc.  i  partie  contenant  Thistoire 
des  metaphysiciens  Paris  1760. 
grand  4^. 

Quérard. 

Vernunftigen  gedanken  vom 
Siudiren  des  schonen  geslechts. 
Francf.  und  Leipzig  1766.  8^. 

Auteur :   E  r  x  1  e  b  e  n,    Dorothea, 

Kayser. 

Histoire  des  SingeSy  et  autres 
animaux  curieux  etc.  a  Paris  1752. 

Auteur :    A  1 1  e  t  z,    Pons.  Aug. 

Quérard.    Barbier. 

Joh.  Gottlieb  Schåffers  etc. 
haus-  und  reiseapotheke.  Regens- 
burg 1760.  8^. 

Kayser. 

Laurens  Johann  X^zm^X  Suckoivs 
etc.  entwurf  einer  naturlehre  Jena 
1760.  80. 

Kayser. 

B.  R.  B.  Mv.  4762. 

De  Splenis  usu,  morboque 
Splenico  ad  illustrem  werlhofium 
liber  et^.  1761.  8^.  In  fine  legitur, 
guelpherbyti  impressum  esse. 

De  la  Santc  ouvrage  utile  a 
(out  le  monde  etc.  Paris  1762.  8^. 

Barbier. 

Auteur :  TAbbé.  J  a  c  q  u  i  n ,  Arm., 


De  morbo  venereo  agit  et  eius 
symptomata  et  curam  describit 
imprimis  ex  astruc  et  aliis, 
ceterum  nil  håbet  mali. 


Nil    quidera    inveni   sed    remisi 
ad  theologos. 


Multis    probare    nititur    studia 
etiam    mulieribus  conducere,  cete- 
rum nil  mali  håbet. 
Christiane. 

Håbet  aestimationem  publicam. 
Leviter  lustravi,   nil  mali  inveni. 


Agyrtarum  modovenaliamedica- 
menta  cum  pretiis  proponit;  hine 
damnatur. 

Percurri ;  hine  inde  physica  traclat 
et  nil  mali  inveni. 


Vult  splenam  et  hepar  suo  caiore 

coquere cibos ;  dein  nugatur  de 

monadibus,    facile   admitti   potest 
inutilis  liber. 

Legi;  nil  mali  håbet  et  qui- 
busdam  utilis  esse  potest,  Hatet 
aestimationem  publicam. 

Pierre.  B.  C.  V.  76.  H.  8. 


1 76  j  avec  approbation  et  privilege. 


Ineptus  liber  sed  nil  mali  håbet. 


602 


Chapitre   X.   Des  dangers  auxquel  on  s'expose,  qaand  on  fait  des  remmes 
sans  nécessité. 

De  la  saigoée  de  précaution. 
Des  médccines  de  précaution. 
Des  layemens  pris  en  santé. 

Songes   physiques    a    Paris.   8^.     j  Aestimationem       non       inveni. 

Obscurus  et  ineptus  liber  est  qui 
vult  ....  effecti  explicare  per 
fugam  impedimenti  actionum  sed 
nil  mali  håbet  et  in  homine .... 
agnoscit. 

Auteur :    Moreau   de   Saint   Elier,    Louis,  Malo. 

Quérard. 

Dr.  Fried.  Josef  Wilh.  Schrøder 
von  der  fysicalischen  theori  der 
Empfindungen  Schmerzen  etc.  i) 
Quedlinburg  1764.  8<^. 

1)  Und  Scbmerzstillenden  Mittel,  an  den  Herrn  Dr.  Joh.  Pet.  Eberhard. 

Kayser. 

B.  R.  B.  Ky.  8680. 

P.  47.  „Dieses  ist  die  wahre  allgemeine  boschaffenheit  des  schmerzens  and  aller 
empfindungen,  welche  sich  durch  alle  erfahrungen  bey  genauer  untersuchung 
bestaettigen  wird.  Ein  den  norvenkraeften  proportionirter  eindruck  eines 
dicht  an  den  filhlenden  nerven  anliegenden  gegenstandes,  welcher  den  nerven 
anhaltend  zum  wiederstande  anstrenget,  macht  den  schtnerz;  .... 

.  .  .  ich  sage,  dass  fast  alle  materiellen  dinge,  die  das  geftihl  nahe  beruhren 
ein  gegenstand  des  schmerzens  scyn,  ....  dass  ein  korper  am  so  naeher  und 
dichter  dem  nerven  anliege  und  ursache  des  schmerzens  sey,  je  zarter  er  ist. 
Die  reizenden  salze  also,  nicht  die  fressenden  scharf  giftigen,  ferner  die 
vesten  zaehen  und  wcichen  zarten  dinge  und  die  spitzigcn  feinen  werden 
eher  als  grobe  sachen  dies  gefiihl  erregen,  da  die  groben  dehnenden  scharfen 
nnd  fressenden  ohnedenn  leicht  durch  ihren  druek  und  gewaltthaetigkeit  das 
gleichgewicht  der  nervenkraefte  gegen  sie  aufheben,  und  die  nerven  nie 
unmittelbar  bey  einen  schmerzen  sondern  allzeit  mittolbar  und  von  fernen 
beruhren. 

P.  105.  Man  nimmt  schiesz  pulver  und  thut  davon  ein  paar  theelofFel  vol 
in  ein  leinwand  oder  beutelchen,  das  man  oben  zubindet  und  in  brandtwein 
einweichet;  einige  nehmen  noch  kiichensalz  dazu.  danach  zundet  man  den 
brandtwein,  worin  das  beutelchen  lieget,  an,  und  laesst  den  fliichtigen  geist 
davon  drum  herum  abbrennen,  das  eingeweichte  beutelchen,  welches  dem 
scbmerzstillenden  vom  brandtwein  vermehrten  schwefel  mit  zuriickgebliebenen 
salzichten  reizen  enthaelt,  legt  man  an  den  schmerzhaften  zahn  in  den  mund, 
so   lange,    bis  der  schmerz  vergangen  und  laesset  solches  ein  haeafiges  wasser 


6o3 


ziehen,  welches  man  ausspejet.  Sollte  dieses  ja  in  einigen  foellcn  sogleicli 
nicht  helfen  wollen,  so  hat  man  es  nur  za  wiederhohlen,  bis  dor  sohmerzende 
gegenstand  mit  dem  nerven  ervreicht  nnd  jener  weggespuhlet  worden.  man 
kann  aus  hinlaenglichen  grunden  yersichert  seyn,  dass,  wann  ein  iall  sich 
eraeagnen  sollte,  wo  dieses  mittel  nicht  hiilfe,  man  ansser  der  zerstohmng 
des  nerven  kein  anderes  finden  wird;  es  waer  dann  die  gednld,  das  allgemeine 
letzte  mittel  derjenigen  aerzte,  die  weiter  nichts  zu  rathen  wissen. 

R.    P.    Odilone   Schreger   etc.  Stultus  liber  sed  iiil  mali  håbet. 

Speism€\&\.^x  oder  nutzliker  unter- 
richt  von  Essen  und  Drinken  etc. 
munchen  und  Stadt  am  hoff. 
1766  80. 

Kayser. 

B.  R.  B.  Oq.  7425. 

Speiss'Meister,  oder  Nuizlicher  Unterricht  von  Sssen  und  TVinciEren,  was  und 
wie  man  nemlich  zu  Erhaltung  und  zu  Yerlångemng  seiner  Gesundheit  Essen 
und  Trincken  solle.  Nebst  rielen  untergemengten  Haus- Mit  tein,  zu  Unter- 
schiedlichen  Zustånden,  und  nebst  andern  lustigen  Sachen  zur  Aufmunterung 
cines  melancholischen  Gemiiths. 

Aus  Liehe  des  Ndchsten  zusamm  getragen,  und  zum  Drnck  befordert. 

Von  B,  P.  Odilone  Schreger,  in  dem  befreyten  Benediotiner-Closter  zu 
Ensdorff  in  der  Obern  Pfatz,  unweit  Amburg,  Subpriore.  Gum  Facul- 
tate  Superiorum  Munchen  und  Stadt  am  Uof,  Verlegts  Johann  Urban 
Gastl.  Buchh.  1766. 

Opuscule  insignifiant,  oti  il  est  question  de  régles  relatives  å  la  tabel 
et  OU  Ton  décrit  plusieurs  aliments  et  boissons.  L'auteur  préconise  le 
„thé  allemand",  c*est-å-dire  une  infusion  de  véronique,  qu'il  préfére  au 
thé  de  Chine. 

11  semble  avoir  été  assez  crédule,  du  moins  il  cite  Texemple  peu  vraisem- 
blable  suivant  de  Tabus  du  tabac: 

„Zu  Leiden  in  Holland  hat  man  einen  Corper  eines  Ubelthåters  anatomiret 
oder  zergliedert,  als  man  dessen  Kopff  eroffnete,  hat  man  gefunden,  dasz  nicht 
allein  die  Nasen-Erospel,  sondern  auch  das  forderste  Grehirn  Kohlschwartz 
und  rertrocknet  ware.  Hierinn  konnen  sich  diejenine,  die  all  zu  håuffig  Taback 
ranchen,  spieglen. 


Christ.    Fred.    Daniel.  Schubari 
die  Baadcur,  ulm  1766.  8^. 
Zauberein. 
Ulm.  1766.  8«. 

Kayser. 


22  paginarum  opusculum; 
47    paginarum   vix  intelligibilia 
opuscula. 

Nil  mali  håbet. 


6o4 


Den  Bau  von  Sieinkohlen  mit 
eine  vorrede  von  herrn  hofraths 
medicus.  Mannheim  1768.  8<>. 

Sammlung  von  versch ledenen 
raren  sympatheistchen,  magne- 
tischen  und  andere  curen  etc.  etc. 
von  M.  H.  altona  1768.  in  8^. 

Schwaben  zur  artsneygelehrheit 
und  naturkunde  vide  gesner  in 
suppl. 

Salz  zur  Brunnencur  etc.  etc. 
von  *  Hans  Spaarhachs  Nickel 
1769.  8«. 

M.  Gottlieb  Schlegel  etc.  von 
den  ersten  grundsaetzen  in  der 
Weltweisheit  etc.  etc.  Riga  1770. 8^. 

Kayser. 

I.  g.  Sulzer  kurzer  begriff  der 
wisseiischaften  etc.  etc.  i)  zweyte 
auflage  francf.  und  Leipzig  i759.8<*. 


Utilis  liber. 


Pag.    4,    5,    8,    16,  17,  20,  21 
22,    24,    48,   ludicra  superstitiosa 
noxia   225  periculosum  et  noxium 
remedium.  Damnatur. 

Admissus. 


Facetus    liber  quem  facile  admisi. 


Quant  legit. 
Nil  mali  invenit. 


Quandt  legit. 
Pagina  213,  271. 
Sed   nullo    modo  videtur  dam- 
nationem  mereri. 


1)  Und  sndern  Theile  der  Gelehrsamkeit 

Kayser. 

B.  R.  B.  A.S686. 

Die  weitlåuftigkeit  der  theologischen  Wissenschaft  kommt  vomehmlich 
aas  folgenden  Ursachen : 

P.  213.  §  261.  Zweytens  sind  die  gottliche  Lehren  der  heiligen  Schrift 
theils  aus  Unverstand  und  Unerfahrenheit  in  der  heiligen  Sprache,  theibaus 
Vorurtheilen  und  vielleieht  aus  bosem  Vorsaz,  so  mannigfaltig  versteilt  und 
verkehrt  worden,  dasz  es  sehr  schwcr  ist,  die  unverfålschte  Wahrheii  unter 
dem  grossen  Uaufen  der  Irrthiimer  heraus  zu  suchen,  und  noch  achwerer 
diese  reine  Wahrheit  andern  einleuchtend  zu  machen.  Man  muss  ofto  dem 
Ursprung  des  Irrthums  bis  an  seine  erste  Quelle  nachsptihren,  um  seinc  Natur 
einzusehen  und  ihn  zu  widerlegen.  Hiezu  kommt  auch,  dass  sowol  dio 
gooffenbarte  Religion  iiberhanpt,  als  einige  besondere  Lehren,  listige  und 
scharfsinnige  Gegncr  gehabt,  welche  allen  moglichen  Wiz  und  die  groeste 
Gelehrsamheit  angewendet  haben  die  Wahrheit  zweifelhaft  zu  machen,  oder 
zu  versteken.  Wenn  man  diese  Feinde  nicht  nur  bestreiten  sondem  auch 
ueberwinden  soli,  so  muss  man  mit  starkern  Waffen,  als  die  ihrigen  sind, 
fechten.  £s  ist  hieraus  abzunehmen,  dass  die  theologische  Grelehrsamheit  Ton 
weitlåuftigen   Umfange   sey.  Ja  es  ist  beynahe  kein  Theil  der  Gelehrsamkeit, 


6o5 

ans  welchem  dieser  nicht  einige  Uiilfe  zu  nehmen  håbe.  Vornehmlicb  aber 
sind  die  Sprachen,  die  Historie,  die  Chronologio  und  die  Philosophie  ihr 
ganz  unentbehrlich,  ungeachtet  Bie  nicht  als  Theile  derselben  konnen  angesehen 
"werden. 

Tom.  I  est  in  g.  gesnersamml. 
admissus    et    in   tonio  2^  nil  mali 


mveni. 


Admittitur. 


Sammiun^  von  beobachtungen 
ans  der  Arzneygelahrheit  und 
naturkunde  zweiter  band  (I  non 
vidi)  Nordlingen  1770. 

D.  Jo.  Aug.  Phil.  Gesner. 

B.  R.  B.  1.3358. 

Sarcone  hr.  michåe!,  geschichte 
der  Krankheiten,  die  durch  das 
1764  Jahr  in  Neapel  sind 
beobachtet   werden  etc.  1770.  8^. 

B.  C.  V.  II.  L.  12. 

B.  R.  B.  Ib.  1 7091. 

HerrD  Michael  Sarcone,  M.  D.  Obersten,  Spithalarzies  bey  dem  Schweize- 
rischen  Begiment  von  Jauch  in  Kenpel.  Geschichte  der  Krankheiten,  die  durch 
das  ganze  Jahr  1764  in  Neapel  sind  beobachtet  worden.  Aus  dem  Italienischen 
iibersctzt  durch  D.  J.  Th.  Schmid  von  Bellikon.  1770.  3  Thle. 

Excellente  description  de  la  grave  épidémie  de  typhus  qui  régna  en 
1764  &  Naples  et  en  Sicile.  Cet  ouvrage  décrit  aussi  les  mesures  hygiéniques 
prises  alors  par  le  gouvernement : 

Verordnung,  welche  Se  Majeståt  der  Koning,  durch  die  mit  glånzender 
Scharfsicht  von  Sr.  Excell.  D.  Giovanni  di  Goyzueta  dirigirte  Segretaria  di 
Azienda,  zu  geben  beliebten. 

Une  note  jointe  å  ce  qui  est  dit  aux  pages  104  et  105  se  rapporte  å 
van  Swicten.  Voici  ce  passage  avec  la  note  å  laquelle  nous  faisons  allusion. 

„Wenn  man  die  Geschichte  der  Krankheiten  von  Schlimmer  Art  liest,  so 
erstaunt  man  zu  sehen,  wie  die  Aerzte  den  Muth  gehabt  haben,  den  bestandigen 
Cbarackter  des  Fiebers  auf  die  SchneUigkeit  und  Geschwindigkeit  des  Pulses 
zu  bestimmen  und  einzuschrånken  1),  da  in  derselben  sehr  oft  von  ausserst 
aufrichtigen  und  wackcrn  Månnern  ist  angemerckt  worden,  dass  die  Pulse, 
anstatt  in  jene  Geschwindigkeit  und  Menge  zu  yerfallen,  worein  sie  in  hitzigen 
Entziindungsfiebern  verf  allen,  sich  entweder  nur  sehr  wcnig  oder  gar  nicht 
Ton  dem  natiirlichen  Zustande  entfernen,  oder  ausserordentlich  langsam  und 
selten  werden,  oder  eine  nicht  geringe  Zeit  iiber  unterdriickt  bleiben,  oder 
mehr  oder  weniger  abwechselend  beobachted  werden. 


1)    Der  hochgelehrte  Herr  Van  Sivieten  hat  sich  so  sehr  auf  diese  Hypothese  Terlassen 
daaz  er  es  fQr  unndtz  g^ehalten  hat  die  Geg^enwartder  Verletzungder  LebenBverricbtuiigen 
amit  zu  Terbinden. 


6o6 


Naturliche  Ursachen  von  den 
mannigfaltigen  gefaehrlichkeiten 
der  menslichen  'wohnungen  auf 
dem  Erdboden.  Leipzig  1768.  8<>. 

Kayser. 

Moijs:  Anton  Verneji,  equitis 
torquati  etc.  de  re  physica,  in 
usum  adolescentum   Lusitanorum. 

Tom.  I,  2,  aui  duas  partes 
håbet : 

tom  3.  In  80.    Romae  1769  8^ 


Bonus  et  utilis  liber. 


Håbet  aestimationem  publicam, 
hine  admisi. 


ERRATUM : 
Lisez  å  page  393,  demiére  ligne :  „astrologicas",  au  lieu  de  „alchymisticas". 


REYUJS  BIBLIOGRÅPHIQUE. 

l.      HISTOIRE  DE  LA  MÉDECINE. 


ALLEMAGNE. 


BEMEEKUNGEN 

UM  CTND  UEBER  DIE  „GESCHICHTE  DER  GEBURTSHUELFE'' 

VON    Dr.  Hbinbich    Fasbendeb,    a,o.  Prof.  der  Mediz.  ajd.   Univ.  zu  Berlin. 

Jena.  Verlag  von  Gast.  Fischer,  1906, 

VON  Db.  A.  GEYL. 


Es  klingt  fast  unglaublich,  aber  wahr  ist  es,  dass  noch  im  zwanzigsten 
Jahrhundert  von  niemand  Geringerem  als  dem  bekannten  Biologen  Hans 
Driesch  geriihmt  worden  ist,  dass  er  „iiber  historische  Elemente  in  den 
eigentlichen  Natnrwissenschaften  stcts  sehr  abweisend  geurtheilt  håbe  nnd 
noch  urtheile".  Ein  derartiger  Aussprnch  darf  nur  erwartet  werden  von 
Einem,  der  sieh  des  nai'ven  Eingestandnisses  nicht  schcut,  dass  er  „um  dnrchaus 
nnbefangen  zu  bleiben,  kein  einziges  grosseres  Kompendium  der  Medizin  bei 
Seinen  Studien  benutzt  (hat)'\  Uat  hier  dem  Wahrheitsbesitzer,  dem  dogmati- 
schen  Gelehrt«n  nicht  der  Muth  gefehlt,  seine  felsenfeste  Ueberzeugung  der 
Fenerprobe  eines  Zusammenstosses  der  Meinungen  auszusetzenP  Gliicklicher- 
weise  liegt  hier  eine  Ausnahme  vor,  welche,  wenn  nicht  alle  Zeichen  triigerisch 
sind,  wenig  Anklang  und  Beifall  finden  wird.  Die  grosse  Mehrzahl  der 
Forscher  auf  dem  Gebiete  der  medizinischen  und  naturhistorischen  Wissen- 
schaften  fiirchtet  nicht  nur  den  Einfluss  fremder  Meinung  nicht,  sondern 
will  vielmehr,  wenn  irgend  moglich,  die  selbstgewonnene  daran  prilfen.  Und 
es  ist  eine  rarissima  avis,  welche  in  der  Jetztzeit  die  grosse  Bedeutung  der 
geschichtlichen  Forschung  fiir  ihren  besonderen  Wissenszweig  nicht  voll-  und 
instandig  anerkennt  und  einsieht.  Ueberall  in  allen  cultivirten  Landern  ist 
das  Interesse  an  historischen  Untersuchungen  rege  ge worden.  Auch  die 
Obstetrie  und  Gjrnåkologie  erfreuen  sich  dieser  allgemeinen  Teilnahme.  Davon 
legen  ein  beredtes  Zeugnis  ab  nicht  nur  die  historischen  Uebersichten,  welche 
fast  jeder  Autor  einer  grosseren  Arbeit  seiner  eigentlichen  Darstellung  voran- 
gehen  låsst,  sondern  auch  die  rein-geschichtlichen  Arbeiten  selber,  welche  in 
Dissertationen,  Zeitschriftsartikeln,  Brochuren  und  sogar  Uandbiichern  nieder- 
gelegt  werden. 

Bis  vor  kurzer  Zeit  war  man  fest  uberzeugt,  dass  das  v.  Siebold'sche  Buch, 
„ein  Versuch  einer  Geschichte  der  Geburtshulfe"  ein  klåssisches  Werk  war,  das 
hochstens  erweitert,  in  den  angefiihrten  Tatsachen  aber  nicht  berichtigt  und 
gewiss  nie  iibertroffen  werden  konnte.  Deshalb  fiihlte  man  nicht  das  Bediirfnis, 
das    schon   von   dem   Gottinger   Professor   behandelte   Material   einer   neuen 


6oS 


BearbeituDg  zu  unterzielien.  So  iibergab  noch  im  Jahre  1893  F.  J.  Herrgott 
Seinen  „Essai  d'une  histoire  de  robstetricie  par  Ed.  Casp.  Jac.  de  Siebold, 
traduit  de  T Allemand  avec  additions,  figures  et  an  appendice"  der  Oeffent- 
lichkeit  und  wurdé  noch  in  diesem  Jahrhundert  das  urspriinglichc  v.  Sicbold*sche 
Buch  wieder  in  zweiter»  deutscher  und  unveranderter  Ausgabe  aufgelegt. 
Letzterem  folgte  bald  eine  ,,Ge8chichte  der  Geburtshiilfe  der  ^N^eozeit,  zngleich 
als  dritter  Band  des  „Versuches  einer  Geschichte  der  Geburtshiilfe"  ron 
Eduard  Yon  Siebold/'  von  Prof.  Kudol£  Dohm.  Hat  sich  Herrgott  in  seinem 
Anhange  bemiiht..  die  Haoptpunkte  aus  der  Geschichte  der  neueren  Gebarta- 
hulfe  bis  auf  1890  in  funf  sehr  lesenswerten  Monographien  zusammenzufassen, 
Dohrn  hat  sich  bei  seiner  Bearbeitung  des  neuon  Materials  enger  dem  Plane 
des  Meisters  angeschlossen,  dessen  Buch  aber  nur  bis  auf  das  Jahr  1880 
fortgefiihrt. 

Ebenso  im  Jahre  1903,1)  yielleicht  etwas  friiher  als  die  Dohrn'sche  Sclirift, 
jedenfalls  noch  vor  der  Herausgabe  der  zweiten  Ausgabe  des  schon  genannten 
„Yersuchs",  erschien  vom  Altmeister  F.  yon  Winckel  in  seinem  Handbuck 
der  Geburtshiilfe  der  erste  Teil  des  „Ein  Ueberblick  ueber  die  Geschichte 
der  Gynaekologie  Ton  den  aeltesten  Zeiten  bis  zum  Ende  des  XIX.  Jahr- 
hunderts,"  eine  Arboit,  welche  sich  offenbar  wahrcnd  des  Schreibens  stårker 
ausgedehnt  hat  als  ursprunglich  beachsichtigt  wurde  und  eine  Fiille  wertvoller 
biographischer  Notizen  und  mehrere  Uebersichten  aus  der  Entwicklung  der 
Geburtshiilfe  bringt,  welche  das  grosse  Verdienst  besitzen,  in  Uebereinstimmung 
zu  sein  mit  den  Untersuchungen  und  Eesultaten  der  neueren  Forseher 
(Fasbender,  y.  Oefele,  Curatulo,  u.  s.  w.).  Im  Allgemeinen  wird  aber  an  yon 
Siebold's  „geradezu  klassischer  Darstellung'*  weder  geriittelt  noch  geriihrt. 
Desgleichen  yerfåhrt  Fasbender.  Die  angeblich  unerschiitterliche  Autoritat 
y.  Siebold's  wird  auch  yon  ihm  in  seiner  grossen  und  grossartigen,  melir  als 
1000  Seiten  enthaltenden  Arbeit,  womit  er  Anfangs  dieses  Jahres  in  die 
OefPentlichkeit  trat,  nicht  beanstandet. 

Wer  sich  an  ein  Werk  yon  so  grossem  Umfange  und  solcher  Bedeutung 
und  Tragweite  als  das  Fasbendersche,  an  eine  Gesammtgeschichte  der  Geburts- 
hiilfe heranwagt,  kann  nur  Wertyolles  liefern,  wenn  er,  schon  eine  långere 
Lebenszeit  hinter  sich  habend,  tiber  eine  kolossale  Belesenheit  und  entspre- 
chende  Erfahrung  yerfiigt,  grosse  Ausdauer  und  scharfcn  kritischen  Geist 
besitzt  und  ihm  dazu  eine  nie  sich  leugnende  Liebe  und  immer  waehe 
Zuneigung  zu  seinem  speziellen  Wissenszweig  nicht  abgehen. 

Und  Wertyolles  hat  Fasbender  geliefert.  Mit  bewunderenswcrtem  Fieisse 
hat  er  Altes  und  Neues  zusammengetragen  und  zusammengelesen.  Was  die 
Schriftsteller  des  Altertums  und  der  spåteren  Zeiten  bis  auf  das  19.  Jahr- 
hundert anbetrifft,  so  hat  er  sich  nicht  zufriedengestellt  mit  einer  Wiedergabe 
der  Befunde  und  Ansichten  anderer,  friiherer  Geschichtsforscher,  sondern  in 
sehr,  sehr  yielen  Fallen  die  Autoren  jener  Zeiten  einer  elgenen,  selbstandigen 


1)    Auch   erschien  im  selben  Jahre  in  Berlin  die  „Geschichte  der  Qyn&kolo^ie"  Kosa- 
mann's,  welche  mir  aher  leider  nicht  zu^anglioh  gewesen  ist. 


6o9 

Bearbeitnng  nnierzogen.  So  ist  es  ihm  moglich  geworden,  viel  Al  tes  zn 
berichtigen  and  Neues  hinzazufiigen  und  auf  mehrere  altbekannte  Saohen 
besseTcs  Licht  zu  werfen.  Dass  die  Neuzeit,  welche  er  selbst  mit-  und  durch- 
gemacht  hat,  sich  seines  besonderen  Interesses  erfreut  hat,  davon  legt  jedes 
Thema,  dem  eine  mehr  oder  weniger  monographische  Bearbeitung  zu  Teil 
geworden  ist,  hinreichendes  Zeugniss  ab.  Die  Sachkenntniss,  welche  hier  und 
namentlich  in  der  deutschen  Literatar  zu  Tage  tritt,  ist  geradezu  Terbliiffend 
und  beneidenswert. 

Gewisa,  er  hat  ein  Buch  geschri?ben,  das  alle  Ånerkennung  und  Bewunderung 
Yerdient,  ein  leserliches  Buch,  das  von  Jedermann  zu  Bathe  gezogen  rerdieht 
zu  werden,  der  sich  noch  in  dem  Labjrinth  der  Geschichte  seiner  Wissenschaft 
zarecht  finden  muss  und  von  !Niemandem  ungelesen  gelassen  werden  darf,  der 
sich  schon  selbstandig  damit  befasst  hat.  Es  hatte  keinen  Sinn,  dies  des 
Nåheren  und  Detaillirten  an  Beispielen  und  Citaten  zu  bel  egen :  ich  kann  nur 
rathen,  das  Buch  selbst  zu  lesen  und  man  wird  sich  bald  ueberzeugen,  dass 
ich  kein  Wort  zu  viel  behauptet  håbe. 

Ob  denn  dieser  Geschichte  keine  Fehler  anhaften  P  Aber,  naturlich  !  Vielleicht 
hatte  eine  andre  Einteilung  des  Stoffes  es  moglich  gemacht,  viele  jetzt  vor- 
kommenden  Wiederholungen  zu  vermeiden.  Vielleicht  ist  es  dem  Yerfasser 
nicht  ueberall  gelungcn,  ueber  das  lautcre  Beferiren  hinausznkommen  und 
war  es  nicht  gut  gesehen,  so  oft  auf  seine  bekannte  kritische  Studie 
ueber  die  Hippokratischen  Schriften  hinzuweisen  und  so  wenig  Sachliches 
daraus  mitznteilen.  Auch  kann  ich  mich  der  Bemerkung  nicht  enthalten 
dass  die  echte  histoirc  contemporainc,  wie  sie  hier  nicht  selten  vorgebracht 
wird,  eher  in  der  historischen  Uebersicht  einer  Monographie  als  in  der 
Gesammtgeschichte  eines  Wissenszweigs  zu  Uause  ist.  Aber  das  sind  Fleckchen 
von  ganz  untergeordneter  Bedeutung  und  die  folgenden  Zeilen  wåren  nicht 
geschrieben  worden,  wenn  nicht  meine  Meinung  ueber  die  Anforderungen, 
welche  die  Jetztzeit  eine'r  Geschicht^f  der  Gebnrtshiilfe  zu  stellen  hat,  offenbar 
mit  derjenigen  Fasbender's  in  grossem  Widerspruche  stande.  Meines  Ermessens 
und  Erachtens  hat  unser  Yerfasser  das  Leistungsvermogen  und  die  Arbeits- 
kraft  des  Einzolnen  zu  hoch  angeschlagen. 

Der  vielumfassende  und  vielseitige,  von  verschiedenartigen  Yolkcrn  und 
Zeitaltern  stammende  nur  noch  teilweise  untersuchte  und  bekannte  Stoff 
erfordert  nebst  einer  klaren  und  gclåufigen  Darstellungsweise,  eine  griindliche 
und  selbstandigc  Dnrch-  und  Verarbeitung  des  ganzen  zugåDglichen  Materials 
und  eine  Yollståndigkeit,  kritische  Beleuchtung  und  sachgemåsse  Auswahl  in 
der  Wiedergabe  der  Tatsachen,  welchen  wenigstens  vorlåufig  der  Einzelne 
noch  kein  Genuge  leisten  kann.  Schon  Dohrn  hat  dies  anerkannt  und  z.  B. 
die  Geburtshiilfe  von  Schwedcn  und  Finnland  dem  Prof.  Heinricius,  diejenige 
Amerika's  dem  Dr.  Williams  von  Baltimore  anvertraut. 

Und   so   liegt   es   auf   der   Hånd,   dass   es  sogar  Fasbender  nicht  gelingen 

konnte,   eine   ganz   voUendeto,    abgeschlossene,  eine  in  gewissem  Sinne  einem 

ideellen  Massstabe  entsprechende  Geschichte  darzustellen.  Zu  allererst  ist  fest- 

zustellen,   dass   er  s'ch   wiederholt    in   der   Bedeutung  und  Tragweite  seiner 

1906.  41 


6io 


eigenen  Forschungen  and  Befunde  tanscht.  Zweitens  leiden  Viele  seioer 
AasfahruDgen    und     Darstellungen  an   UnYollstandigkeit  and  Ungenauigkeit. 

Dies  alles  wird  sofort  erklårlich,  wenn  man  ueberlegt,  daas  er,  allein, 
anmoglich  das  ganze,  riesige  Material  hat  bewaltigen  konnen,  dass  erdesslialb 
notwendigerweise  Yieles,  und  darunter  nichfc  selten  Wichtiges  und  Wissens- 
wertes  ungelesen  gelassen  hat  und  folglich  nicht  kennt  oder  beriihrt,  dass  er 
ueber  Tieles  Andre  zwar  schreibt,  aber  es  nicht  aus  eigener  Untersuchung 
kennt,  sondern  es  von  verschiedentlichen  Autoren  uebernommen  hat.  Nament- 
lich  diente  ihm  von  Siebold  oftmals  zum  Fiihrer.  Dieser  Autoritat  rerdient 
aber  die  hohe  Aehtung  nicht,  welche  ihr  bis  auf  heuto  gezollt  worden  ist. 
Zweifelsohne  hat  dieser  eine  fiir  seine  Zeit  mustergiltige  Arbeit  geliefert. 
Aber  es  ist  leicht  nachzuweisen  dass  auch  er  nicht  Alles,  woriiber  er  schreibt, 
selbst  gelesen  hat  und  nicht  W  eniges  nur  aus  der  zweiten  Uand  oder  Ton 
Horensagen  hat,  z.  B.  wie  ich  anderwårts  des  Nåheren  angezeigt  håbe,  aeine 
Mitteilungen  ueber  das  Boonhuysische  Geheimniss  und  eigentlich  ueber  den 
ganzen  uebrigen  Teil  der  hollåndischen  Geburtshiilfe.  Auch  hat  ihm  sein 
Bestreben,  die  Geschichte  an  den  Namen  einiger  hervorragender  Personen  zu 
knupfen  und  zu  demonstriren,  Tielmals  auf  Irrwege  gefiihrt.  Wenigsteiia 
bediirfen  seine  Ausfuhrungen  und  Behauptungen  hinsichtlich  der  Leistungen 
und  deren  Bedeutung  von  Månnern  wie  z.  B.  Guillemeau,  Mauriceau, 
T.  Deventer,  Leyret,  Baudeloque  u.  s.  w.  einer  vielfaltigen  Correctur.  Fugt 
man  hinzu,  dass,  wie  ich  schon  im  Jahre  1894  des  starkeren  betont  håbe,  der 
Geschichtsschreiber  die  Bedeutung  historischer  Schriften  und  sonstiger  Leis- 
tungen fiir  die  Entwicklung  seines  Wissenszweigs  nur  dann  mit  einiger 
AuBsicht  auf  Bichtigkeit  feststellen  kann,  wenn  er  letzteren  nicht  „d'aprés 
leur  date'',  sondern  im  Lichte  der  jetzt  bekannten  Wissensehaft  zu  wuidigen 
Tersucht,  so  leuchtet  es  Ton  selbst  ein,  dass  es  vorlåufig,  in  unserer  Zeit,  dem 
Einzelnen  noch  nicht  znsteht,  eine  Geschichte  der  Geburtshiilfe  zu  schreiben, 
welche  hohen,  ich  gestehe  in  gewissem  Sinne  ideellen,  aber  doch  im 
Grunde  reehtmåssigen  Anforderungen  entspricht.  Die  vielen  unumgangliehen 
Vorarbeiten,  welche  noch  urbar-  und  abgemacht  werden  miissen,  beyor  man 
ein,  wenn  auch  nur  anniiherend  richtiges  Bild  der  Entwicklung  unserer 
Wissensehaft  zum  Vorschein  wird  bringen  konnen,  bediirfen  der  Mithiilfe 
mehrerer  Forscher,  welche,  Riicksicht  nehmend  auf  das  schon  Bekannte,  sieh 
bequémen  wollen,  die  Geschichte  ihres  eigenen  Landes  oder  Yolkes  oder  einen 
grosseren  oder  kleineren  Teil  davon  ganz  selbstandig  zu  bearbeiten.  Meines 
Eraoiitens  hat  die  Jetztzeit  es  als  ihre  erste  und  grosste  Aufgabe  zu  bétrachten, 
ein  Handbuch  der  Geschichte  der  Geburtshiilfe  unter  Mitwirkung  yerschie- 
dener  Autoren  in's  Licht  zu  bringeui  welches  das  Gesammtmaterial,  woraus 
sich  spater  eine,  hohen  wissenschaffentlichen  Bediirfnissen  und  Anspruchen 
entsprechende  Geschichte  zusammenstellen  lassen  wird,  beherbergt  und,  in 
Beih  und  Glicd  geordnet,  in  die  Erscheinung  bringt. 

Zum  Belege,  dass  meine  Bedenken  hinsichtlich  der  grossen  Ltickon,  welche 
unser  heutiges  Wissen  und  al  so  auch  dasjenige  Fasbender's  noch  anfznweisen 
hat,    keine   lauteren    Chimåren    sind   sondern  in  den  Tatsachen  wurzeln,  will 


6ii 


ich  aaf  Grund  grossenteils  eigener  und  auch  fremder  NacLforschungen,  welche 
aber  alle  von  mir  personlich  controUirt  worden  sind,  einige  Mangel  und 
UnTollkommenheiten  hervorheben,  welcbe  mir  in  dem  ans  bescbåftigenden 
Bache  aufgefallen  sind.  Dazu  greife  ich  aas  den  zahlreichen  Aufzeichnangen, 
welche  ich  beim  Lesen  gemacht  habc,  nar  Einige  heraas.  Sie  konnen  in 
mehrere  Categorin  untergebracht  werden  und  zeigen : 

lo.  dass  die  von  Fasbender  selbst-  gefundenen  und  vorgetragenen  Verån- 
derangen  und  Verbesserungen  nicht  immer  einen  abschliessenden  Charakter 
tragen  oder  eine  definitive  Losung  darstellen,  2o.  dass  es  mehrere  wichtige 
Sachen  giebl,  welche  zu  einer  richtigen  Wertschatzung  der  Entwicklung 
anserer  W issen schaft  darchaus  anen tbehrl ich  sind,  von  ihm  stber  mit  keinem 
Worte  erwåhnt  werden,  3o.  dass  er,  teilweise  in  Anschluss  an  von  Siebold, 
das  Yerdienst  mehrerer  Personen  entweder  zu  hoch  oder  zu  niedrig  anschlågt 
und  auf  diese,  wie  auch  auf  andre  Art  dem  Irrtum,  als  sollte  die  Geschichte 
von  einigen  beriihmten  Personlichkeiten  getragen  und  gemacht  werden, 
Vorschub  leist'et,  wcnigstens  nur  schwach  oder  eigentlich  gar  nicht  entgegen> 
tritt,  4o.  dass  er  picht  immer  dem  Eaiser  giebt,  was  diesem  mit  Fug  und 
Eecht  zukommt  und  z.  B,  vieles  von  dem  Besten  und  Wesentlichsten,  was 
die  Hollånder  zur  Geschichte  der  Geburtshiilfe  beigetragen  haben,  nicht 
mitteilt  oder  verkehrt  vorstellt. 
Und  jetzt  zur  Sache. 

Auf  Seite  36  wird  von  Fasbender  mitgeteilt,  dass  schon  Soranus  von 
Ephesus  den  Sitz  des  Mutterkuchens  ausschliesslich  im  Grunde  der  Gebår- 
mutter  verlegt,  „eine  Anschauung,  welche  schon  im  16.  Jahrhundert  von 
Aranzio  zuerst  modifizirt,  so  doch  erst  im  17.  Jahrhundert  von  Johann  van 
Hoorn  bestimmt  zunickgewiesen  worden  ist."  Mit  andren  Worten  wird  auf 
Seite  112  und  18S  genau  dasselbe  wieder  holt.  Noch  in  den  Zeiten  des 
Pionis  war  „die  Angabe  Aranzio's  ueber  den  Placentarsitz  von  keinem 
Gebartskelfcr  beachtet  worden."  Er  hat  aber  iibersehen,  dass  schon  Yesalius, 
also  vor  Aranzio,  geschrieben  hat:  „Nexum  istum  non  semper  in  eadem  uteri 
sede  occurrere ;  verum  modo  in  dextro,  modo  in  sinistro  latere,  sed  posterius 
fere  quam  anterius  magis,"  wåhrend  C.  Solingen,  im  Jahre  1684,  lange  vor 
Johann  van  Hoorn,  bemerkt  hatte :  „Die  langwierige  und  viclfåltige  Erfahrnng 
hat  uns  gelehrt,  dass  die  Nachgeburt  das  eine  Mal  ganz  niedrig  in  dieser 
Seite,  das  andre  Mal  etwas  hoher  mehr  nach  vom  oder  nach  hinten  und 
endlich  auf  einer  der  genannten  Arten  m  der  andren  Seite,  und  nicht  immer 
hoch  im  Grunde  der  Gebårmutter  gelegcn  oder  angeheftet  ist.'^  Hier  wird 
also  deutlich  und  unumwunden  ausgesprochen,  dass  der  Sitz  des  Mutterkuchens 
ein  sehr  unbestandiger  sei  und  diese  Anschauung  ist  fiir  die  Hollånder  nie 
mehr  gånzlich  verloren  gegangen  und  wurde  z.  B.  auch  immer  von  Buysch 
gehuldigt. 

Wenn  Fasbender  auf  S.  132  hervorhebt,  dass  noch  im  17.  Jahrhundert  die 
Geburtsstiihle  einige  Male  ersetzt  wurden  „in  der  Weise,  dass  die  Gebårende 
auf  dem  Schosse  einer  andren  Frau  niederkam,"  so  hat  er  gewiss  Eecht,  aber 
nicht   hierin,   dass  diese  „Schootsters'*   zum  ersten  Male  seit  Soranus  wieder 

41* 


6l2 


bei  Cornelis  Solingen  erwahnt  werden.  Denn  sclion  bei  Petras  Foreetas  wird, 
anliisslieh  einer  von  ihm  vorgestandenen  Entbindang  aus  dem  Jahre  1549, 
notirt  nSed  cauda  cam  oase  sacro  articulata  est,  at  extra  moreri  possit,  ad 
ani  et  uteri  amplifieationem.  Qaam  ob  caasam  malieres  non  debent  inniti  illa 
parlfe,  sed  lambis  Tel  cozis,  yel  debent  sustentari  yiris  fortioribas  per  brachia. 
Nostrae  Delphenses  obstetrices  habent  malieres  fortes  ad  sastentionem  desti- 
natas,  at  praegnantes  in  sina  sedeant,  Tel  potios  libere  sustineantar,  ut  sic 
lacilias  parere  possint.  Nam  cam  sedent  Tel  decambunt,  illius  ossis  (at  recte 
qaoqae  Bondeletias  dicebat)  amplificatio  impeditar." 

Man  siekt,  schon  seit  langerer  Zeit  wasste  man  ToUkommen  genaa,  dass 
das  os  coccjgis,  wenn  ihm  keine  Hindernisse  in  den  Weg  treten,  wahrend 
and  darch  die  Entbindang  spontan  zuruckweichen  kann.  Joabert  and  Hildanas 
weisen  daraaf  hin  (siehe  Solingen)  and  Guillemeaa  and  alle  seine  Nachfolger 
rechnen  damit  in  Bezng  aaf  die  durch  die  Frau  wahrend  der  Wendang  ein- 
zahal tande  Lage.  Sie  stellen  das  Steissbein  frei  Ton  der  Unterlage,  damit  es 
aieht  gedriickt  werde.  Z«rar  meinte  man  nicht  immer  damit  ausreichen  zvl 
konnen  und  wasste  sich  dann  za  helfen,  wie  es  Ererard  tat  „der  zaerst  das 
Zaruekdrangen  des  Steissbeins  cmpfahr*  (Fasbender)  aber  es  nicht  zuerst  zur 
Ansftihrang  brachte,  denn  die  Methode  war,  wie  er  selbst  za  yerstehen  giebt, 
schon  damals  allgemein  verbreitet.  Auch  Solingen,  gewiss  seiner  Zeit  der  beste 
Kenner  des  pathologischen  Beckens,  Tcrwendete  sie.  Zwar  rieth  er,  Tom  Eectam 
aos  das  Steissbein  zuriickzadrangen  (Fasbender),  aber  zagleieherzeit  wamte  er 
nachdriicklich  Tor  einem  za  rohen  Verfahren,  wodurch  das  Steissbein  GJefohr 
laafen  soUte.  Eine  Verletzang  diescs  fieines  braacht  1,2  oder  3  Monate  za 
ibrer  Heilang.  Aber  diesem  Zariickdrangen  warde  in  seinem  operatiTen 
Arsenale  nar  wenig  Platz  eingeraamt.  Ganz  ånders  also  als  es  mit  der  Ton  Tan 
DeTenter  aasgebildeten  Methode  geschah,  deren  Wirksamheit,  wie  ich  schon 
Iriiher  des  iireiteren  in's  Licht  gestellt  håbe,  teils  aaf  mechanischen,  einen 
grosseren  Teil  des  Genitalschlauchs  treffendcn  Iteizen,  teils  aaf  Suggestion 
beråbte.  Und  wenn  ich  aach  Fasbender  beipflicbten  mass,  dass  „der  Ton  Tan 
DeTenter  so  eindringlich,  wenn  aach  bedingangsweise,  empfohleno  Handgriff, 
dem  wir  in  dei  ersten  Hålfte  des  18.  Jahrhunderts  and  weiter  besonders  aaeh 
in  der  englischen  Gebnrtshiilfe  Ticlfach  begegnen,  aaf  die  Praxis  in  grosser 
Aosdehnung  Ton  schlimmster  Einwirkang  gewesen  ist'*,  so  tue  ich  es  nar  mit 
der  ausdraCklichen  fiemerkung,  dass  diese  t.  DeTenter *sche  Lehre  in  Holland 
selbst  nar  wenig  oder  gar  kein  Anklang  gefunden  hat.  Im  Gegenteil,  man  ist 
ihr  immer  ablehnend  entgegengetreten. 

Dasselbe  gilt  Ton  seiner,  sein  ganzes  geburtshtilfliches  Denken  beherrschenden 
Thcorie  der  Schieflage  der  schwangeren  Gebarmutter,  einer  Abwciehang, 
welche  sehon  lange  bekannt  und  namentlich  Ton  beinahe  allen  hollandisehen 
Schriftstellern,  welche  Tor  Tan  DcTcnter  gcschrieben  haben,  genannt  and 
besprochen  worden  war.  Fiir  t.  d.  Sterren  (1682)  hat  sie  eine  antergeordnete 
Bedcntung  und  soli  sie  immer  secandårer  Art  sein.  Eine  primiire  Arterkennt 
er  nicht  an ;  sie  wird  Torarsacht  durch  eine  Terkehrte  Kindeslage.  Das  geråde 
Gegenteil   wird   Ton    Tan    DeTenter   behauptet.    Schon  in  seinem  „Dageraet"* 


6i3 

BUtcht  er  Front  gegen  diese  Auffassang  und  verwiift  sie  ganzlicfa,  Qatiirlieh 
ohne  Namen  zu  nennen ;  denn  nicht  Dur,  dass  er,  wie  Levret  schreibt,  „De  oite 
dans  aucun  endroit  les  bonnes  choses,  qu'il  a  tirées  des  acconchenrs  £ran9ai8'\ 
er  stcllt  sogar  die  Argamcnte  seiner  Gegner  als  sein  eignes  geistiges  £igeiitam 
vor.  Er  ofiPenbart  und  verkiindct  die  primåre  Schieflage  als  das  neue  Licht, 
das  vorbestimmt  sei,  in  zukiinftiger  Zeit  das  Dunkel  der  Geburtskunde  zn 
erhellen.  Unsre  Hol  lander  haben  eigentlich  von  dieser  hochgepriesenen 
Leuchte  nie  etwas  wissen  wollen.  Selbst  Denys,  einer  der  wenigen  J«Bger 
des  Meistcrs,  hati  hre  Bedeutung  au£  selir  bescheidene  Biaasse  zuriiekgedraiigt. 
Und  von  dem  Einflusse  Boeres,  wovon  Fasbender  spricbt  in  Bezug  auf  den 
Untergang  der  Lelire  v.  Deventer*s,  ist  wenigøtens  in  Holland  nichts  zu 
bemerken. 

Aiich  iiber  den  Unt^^rricbt  und  die  soziale  Lage  der  Hebammen  und  der 
„Vroedmeestcrs"'  hat  Fasbender  (pag.  78  und  245  et  seqq.)  nicht  das  letzte 
Wort  gesprochcn.  Er  hat  nicht  einmal  Kenntniss  genommen  von  der  schonen 
Arbcit  de  Meycr's  und  kennt  auch  meine  Beitrage  hinsichtlich  dieser  Fragen 
nicht.  Und  so  konnt«  er  schreiben :  Wir  dtirfen  in  einem  berechtigten  nationalen 
Gcfiihle  betonen,  dass  die  im  Jahre  li52zuEegensbarger8chieneae^(96afflMeJl- 
o/*<f;t«n^,  durch  welche  ein  wichtiger  Schritt  fiir  den  Beginn  einer  Entwickluog 
des  Hebammenwesens  geschah,  €ie  ergte  ist,  die  skil  |:€«c]|iehtlleli  naich- 
wcisen  l&sst«  Erst  spåter  begognen  wir  in  andren  Liindern  åhnlichen  Beatre- 
bungen.  „Eino  Fiirsorgo  in  Bezug  auf  die  Ausbildung  fiadet  sicli  in  diesem 
Schriftstiick  nicht."  Erst  die  dritte,  im  Jahre  1555  in  Druek  hevau^egebene 
Ordnung  „schreibt  cine  Prufung  vor^ 

Dem  ist  entgegenzu halten,  dass  aus  den  de  Meyer'schen  Mitteilungen  hervor- 
geht,  dass  es  sclion  im  Anfange  des  14.  Jahrhunderts  in  Briigge  {»rivelegirte 
Hebammen  gab,  welche  allein  und  mit  Ausschluss  von  Andjen  zu  der  Fraus 
boreehtigt  waren  und  in  allen  Fragen  gerichtlich-medizioisdier  Art  (Viol, 
Schwangerschaft  nnd  Entbindung  betreffend)  zu  Batbe  gezogen  wurdes;  dass 
aus  den  Jahren  1485 — 86  Documente  vorliegen,  welche  dartun,  dass  nur 
diejenigen  Prauen  zur  geburtshiilllichen  Praxis  zugelassen  werden,  welche 
zuvor,  im  Boisein  zweicr  Schoffen  und  eines  Gerichtsschreibers,  mit  gutea 
Ausschlag  eine  Priifung  von  drei  Hebammen  durchstanden  hatten;  dass  im 
Jahre  1509  die  alten  Dccreto  erneuert  und  verschårit  wurden  und  im  Jahre 
1551  nebst  andren  Sachen  festgestellt  wurde,  dass  di«  kiinftige  Hebammeeine 
dreijåhrige  Lehrzeit  hinter  sich  haben  miisste  und  von  „des  médecins  instruits" 
examinirt  werden  sollte.  Auch  seine  Berichte  iiber  die  Dienste,  welche  Staat 
und  Eirche  von  der  Hebamme  fordertcn,  hatten  mit  Frucbt  benutzt  werden 
konnen,  wåhrcnd  desgleichen  meine  eigencn  Mitteilungen,  welche  hierhervor- 
zuhcben  zu  viel  Eaum  in  Anspruch  nehmen  wiirde,  ihre  allgemeine  Bedeutung 
besitzen.  Ich  kann  aber  nicht  umhin,  mit  ein  paar  Worten  darauf  hinzuweisen, 
da«s  trotz  der  gesetzlichen  Verordnungcn,  welche  in  jeder  Stadt  gange  und 
gabe  waren,  die  geburtshulflichen  Zustånde  in  Holland,  wie  iiborall  ander- 
wårts,  nichts  weniger  als  befriodigend  waren  und  dass  vielleicht  deshalb  schon 
am  Ende  des  17.  Jahrhunderts  in  Amsterdam  die  ersten  månnliehen  Geburts- 


6i4 

helfer  aaftaachten,  welche  sich  schnell  iiber  Holland  verbrei teten.  Ihre  Lage 
und  Bef agnisse  wurden  zuerst  in  Amsterdam  im  Jahre  1747  geseizlich  geregelt. 
Dase  sie  sehr  gesucht  waren,  lasst  sich  aus  verschiedenen  Docu menten  naeh- 
weisen,  ob  sie  sich  aber  jener  fieliebtheit  ertreut  haben,  welche  den  fran- 
zosischen  Spezialitaten  zu  Teil  wurde,  glaube  ich  verneinen  zu  diirfen.  Leiztere 
waren  namcntlich,  wie  Adriaan  yan  Solingen  es  ausdriickt,  „nicht  selten  so 
iiberladen  von  Arbeii,  dass  sie  gezwungen  waren,* sich  Bediente  anzunehmen, 
welche  man  Frévots  nannte,  und  ohne  gesetzliche  Anstellung,  bei  gemeinen 
Len  ten  ihre  Stelle  vertraten."  Wie  viel  (Jnfug  durch  diese  Herren  getrieben 
wurde,  låsst  sich  kaum  beschreiben,  beinahe  eben  so  Tiel  als  durch  die  Laod- 
streicher,  die  Scharfrichter  und  sonstigen  Quacksalber  mit  ihren  weiblichen 
Gehiilfen,  welche  sich  in  Holland  und  anderwårts  1)  in  mehr  oder  weniger 
schwierigen  Fallen  an  die  Stelle  der  Hebammen  zu  drången  wussten. 

Es  ist  auch  nicht  ganz  wahr,  dass  von  Trotula  ab  (S.  88  bei  F.)  bis  zum 
ersten  Drittel  des  18.  Jahrhunderts  (S.  232)  des  Dammstiitzens  nirgendwo 
Erwåhnung  getan  wird.  Ebenso  wie  sich  ihre  Art,  den  zerrissenen  Damm 
durch  die  Naht  zu  rereinigen,  erhalten  hat  (z.  B.  in  den  hoUandischen 
Uebersetzungen  des  Boesslin'schen  Buches  wird  geraten,  mit  der  Operation 
bis  znr  Abschwellung  der  åusseren  Genitalien  zu  warten),  so  ist  ihre  Methode 
den  Damm  zu  stiitzen  nie  ganzlich  Tcrloren  gegangen.  Guillemeau  z.  B. 
berichtet  ueber  die  Entbindung  einer  Frau,  welche  friiher  wegen  eines 
yeral teten  Dammr isses  glilcklich  von  ihm  operirt  worden  war.  „Mai s  devenant 
grosse,  proche  de  la  cicatrice,  lorsqu'elle  estoit  en  so  travail  pour  accoucher, 
il  se  fit  une  nouvelle  fente,  laquelle  toutefois  ne  donne  iusques  au  tron  du 
siége  et  fondement,  ajant  esté  fort  dextrement  soulagée  et  doucement  traictée 
par  la  sage-femme.*'  Und  dass  die  B>oonhuyser  das  Dammstutzen  kannten,  håbe 
ich  schon  friiher  angegeben. 

Ebenfalls  ist  es  nicht  ganz  richtig,  wonn  Mauriceau  die  Ehro  zngeteilt 
wird,'  als  erster  „die  richtige  Erkenntniss  der  Bedeutnng  des  Placentarkre is- 
laufes  fiir  die  foetale  Hespiration"  gehabt  zu  haben.  Schon  Guillemeau  wusste, 
dass  „renfant  estant  enfermé  en  la  matrice,  Torifice  estant  bouché  par  le  dit 
arriére-fais,  ne  respire  plus  par  les  arteres  de  la  mere,  2)  sera  tost  suffoqué 
faute  d'ajde''  etc.  und  ich  kann  noch  hinzufiigen,  dass  die  von  Fasbender 
nicht  genannten  Hollånder  Swammerdam,  Stalpart  y.  d.  Wiel,  Buysch- 
Boekelman,  v.  d.  Sterren  und  yiele  Andre  sehr  wertyolle  Sachen  iiber  die 
Hespiration  und  die  Ernåhrung  des  Foetus,  iiber  den  ersten  Atemzug  und  die 
gerichtlich-medizinischo  Bedeutung  der  Lungenprobe  horvorgebracht  und 
yeroffentlicht  haben. 


1)  Goris  behauptet,  dass  „wie  die  Schornstcinfeger  aus  Savoyen,  so  die  Quacksalber 
aus  Deutschland  kamen." 

2)  Aa  anderer  Stelle  (S.  261)  heisst  es:  „LVnfant  estant  en  danger,  pour  la  grade 
compression  qu*il  faut  de  tordre  le  col  et  de  se  priver  de  la  respiratio,  encores  quUl  ne 
respire  que  par  les  arteres  de  la  mere:  Mais  comme  Tarrierefois  peut  estre  destaché, 
il  ne  respire  plus  que  par  sa  bouche  etc. 


6iS 

Auch  die  Angaben  Fasbender's  ueber  die  erste  Erkennfcniss  der  anatomischen 
Verhåltntsse  bei  Placenta  praevia  bediirfen  der  VerTollBtandignng.  Ich  erinnere 
an  meine  Ausfuhrnngcn  in  dicser  Zeitschrift,  woraas  hervorgeht,  dass  nicht 
nur  Portal,  sondcrn  auch  cine  hollåndidche  Hebamme,  Schrader,  diese  friih- 
zeitig  und  selbståndig  erkannt  hat.  Dos  weiteren  kann  ich  noch  mitteilen, 
dass  die  ^otizen  des  Ruysch  Jr.  auf  Portal,  welcho  ich  in  einem  sich  auf 
der  Bibliothek  der  Niederlåndischen  Gesellschaft  zur  Deforderung  der  Heil- 
kunde  befindlichen  Exemplar  des  Portal's  entdeckt  håbe,  adsweisen,  dass  sein 
Vater,  Friedrich  Euysch,  der  Meinung  zugetan  war,  die  Placenta  konne  wenn 
auch  nur  sehr  selten,  im  unteren  Uterinsegmente  befestigt  sein,  mache  aber 
auch  dann  nur  Symptomc,  wenn  sie,  gelost  von  der  Wand,  frei  vor  dem 
Ostium  zu  liegen  kommt,  cbenso  wie  jede  andre  Placenta,  welche  losgelost 
wird.  Er  hat  also  den  cigentlichen  Mechanismus  der  Blutung  nicht  erkannt. 
Dasselbe  kann  man  von  Guillemeau  sagen.  Bei  ihm  heisst  es  (S.  243),  dass, 
wenn  der  Torliegende  Mutterkuchen  teilweise  aus  dem  Ostium  lierauskommt, 
„elle  ne  doit  estre  tiréc  par  force,  d'autat  que  Varrierefais  souuent  nest  separé 
des  parois  de  la  matrice  et  en  la  tirant  vous  attirez  le  diet  arrierefais  et  par 
conséquent  la  matrice  ou  portion  d^icelle'\  Diese  Stelle  ist  bis  jetzt,  glaube  ich, 
von  Jedermann  iibersehen  worden. 

Wenn  dagegen  Fasbendor  auf  S.  134  behauptet:  „Hier  ist  zum  ersten  Male 
dio  fi«tentio  plac.  aus  Striktur  der  aus  (zu  fester)  Adhårenz  gegenubergestellt," 
so  wird  Guillemeau  zu  viel  Ehre  bewieson.  In  der  Hollandischen  Uebersetzung 
des  Hobammenbuchs  Jacob  Kueff's  durch  Martin  Everaert,  and  zwar  einer 
Ausgabe,  welche  nicht  vom  Jahre  1640  (siche  Fasbender  S.  122)  sondern  vom 
Jahre  1591  datirt,  werden  z.  B.  nebst  anderen  følgende  Ursachen  fiir  das 
Zuriickbleiben  der  Placenta  angefiihrt:  „wenn  sie  fest-gewachsen  ist"  und 
„wenn  der  Eingang  und  Ausgang  der  Gebårmutter  zusammengezogen  wird." 
Spåter  betont  auch  Buyseh,  aber  mit  genaueren  anatomischen  Angaben, 
denselben  Untorschied.  Ueberhaupt  wird  Letzterer  von  Fasbender  vernach- 
låssigt.  Und  doch  hatten  dessen  viele  und  gewissenhaften  Arbeiten  uber  den 
Ban  der  Placenta  und  Einicmbranen  eine  ausfuhrliche  Behandlung  gefordert. 
Und  scliliesslich  hat  sich  Fasbendor  ganzlich  irre  fiihren  lassen  durch  seine 
liickenhaften  Konntnisse  der  hollandischen  Literatur,  wenn  er  die  falsche 
Angabe  macht,  dass  „Fredrik  Buyseh  beziiglich  der  Behandlung  der  Nach- 
geburtsperiode  ein  absolut  expectatives  Vorhalten  empfahl".  Wenn  ergewusst 
hatte,  dass  Buyseh  um  seine  Methode,  die  Placenta  mit  dem  Finger  zu 
durchbohren,  damit  sie  desto  bequcmer  losgelost  werden  konnte,  annehmlich 
zu  machen,  das  Bild  des  Zugledcrs  gebrauchte,  womit  die  Enaben  Steino  aus 
dem  Boden  herauszuziehen  versuchen,  hatte  er  sich  wohl  vor  diesem  Irrtum 
gehiitet. 

Auch  die  Verdienste  Guillemeau's  um  die  Behandlung  der  Nachgeburts- 
periode  sind  unvollståudig  wieder^egoben.  Man  braucht  die  betreffenden 
Passus  in  „l'heureux  accouchement"  nur  zu  lesen,  um  sich  zu  iiberzeugen, 
dass  seine  Therapie  derjenigen  der  Bourgeoise  in  keinem  einzigen  Punkte 
nachsteht.    Die   manuelle    Entfernung   ist  auch  ihm  ein  Ultimum  Bemedium. 


6i6 


Und  was  die  Behauptung  anbetrifft,  dass  die  Genannte  die  Erete  war,  weLche, 
„wenn  der  Austritt  des  Eumpfes  nach  der  Geburt  »ogert,  das  Eingehen  mil; 
dem  Finger  in  die  vordere  oder  hintere  Achselhohle  behufs  Vornahme  der 
Extraction,  ausdrucklieh  empfiehlt,"  (S.  158),  so  stelle  icb  ihr  die  bestimmte 
Vorschrift  Guiliemeau's  gegeniiber,  welche  lautet  (S.  170  rheureux  accou- 
chement):  „Et  comme  la  teste  se  presentera  pour  sorter,  la  receura  en  la 
prenant  doucement  entre  les  deux  mains,  laquelle  sortie  et  les  trachées 
aogmentant  å  la  femme,  tirera  dextrement  les  espaules,  en  coalant  ses  doigts 
au  dessoubs  des  aisselles,  etc.  Vergleiche  auch  S.  249,  wo  es  heisst:  „La  teste 
de  Tenfant  tirée  dehors,  le  crochet  sera  oste  d'icelle,  puis  le  chirurgien  le 
plus  dextremet  qu*il  pourra,  coulera  ses  doigts  soubs  les  aisselles  de  Tenfant, 
pour  luy  tircr  les  espaules  et  le  restc  du  corps/' 

Wie  hier  Bourgeoise  dem  Guillemeau  nachåhmte,  so  tat  es  Mauriceau,  als 
er  den  nach  ihm  genannten  Handgriff  zur  Extraction  des  nachfolgenden 
Kopfes  beschrieb.  Im  Jahre  1894  håbe  ich  selbst  und  vor  zwei  Jahren  bat 
Michaelis  in  einer  Berliner  Dissertation  des  Nåheren  nachgewiesen,  dass  der 
Schiller  Paré's  unter  gewissen  Umstiinden  den  nachfolgenden  Kopf  in  die 
Aussenwelt  zog,  „tenaot  le  corps  d^une  main  et  de  Tautre,  en  mettant  le  doigt 
dans  la  bouche  de  Tenfant,"'  S.  257  du  „l'heureux  accouchement,"  wåhrend 
mehrere  Krankengeschichten  Fortal's,  z.  B.  No.  18  den  Beweis  darbringen, 
dass  auch  dieser  franzosische  Geburtshelfer  schon  vor  der  Erscheinung  des 
bekannten  Mauriceau'schen  Buchs  im  Jahre  1666  und  67  den  sogenannten 
Mauriceau'schen  Handgriff  gelegentlich  iibte. 

Zur  Mitteilung,  dass  die  franzosische  Hebamme,  le  Boursier  du  Coudraj  in 
der  Mitte  des  18.  Jahrhunderts  „zu  Unterrichtszvfecken  ein  Phantom  mit 
Puppe  construirte  und  von  Ort  zu  Ort  zog,  um  an  diescm  Apparate  geburts- 
hiilflich  zu  unterweisen,*'  gehorte  cine  Andre,  namentlich,  dass,  wie  in  der 
Vorrede  seines  bekannten  „Siphra  und  Pua"*  zu  lesen  ist,  schon  vor  dem  Jahre 
1715  der  schwedische  Geburtshelfer  van  Hoorn  die  Gewohnheit  hatte,  seinen 
Schiilerinnen  „die  zubereiteten  weiblichen  Teile,  wie  auch  das  Becken,  zu 
zeigen  und  dazu  aus  dunnem  und  weichem  Leder  ein  angefiilltes,  mit  Glied- 
maassen  versehenes  Kind  construirte,  womit  er  alle  Handgriffe  und  haupt- 
såchlich  die  Wendung  demonstrirto'',  wåhrend  in  Holland  lange  vor  1750 
Phantom  und  Puppe  gu  te  Bekannte  waren.  Ich  glaube  aber  annehmen 
zu  miissen,  dass  sie  ursprunglich  in  Frankreich  erfunden  worden  sind. 

(ForUetzung  folgL) 

Au  LUS  CoBNELius  Celsus.    Ueher  die  Arzneiwisicnschaft  in  acht  Buchern. 

Uebersetzt  und  erklårt  von  Eduard  Scheller.  Zweite  Auflage.  Nach 

der   Textausgabe   von    Daromberg  neu  durchgesehen  von  Walther 

Friboes.    Verlag   von   Friedrich    Vieweg   und  Sohn,  Braunschweig 

1906.  pg.  862. 

L'oeuvre  de  Celse  est  bien  le  Laroussc  médical  romain,  écrit  sons  le  regne 

de  Tibére,  perdu  ensuite,  rctrouvé  par  le  pape  Nicolas  V  et  publié  å  Florence 

en   1478.    C'est   par   Celse  que  nous  connaissons  la  médecine  grecque  de  sept 

si^cles,   sur  tout   la   chirurgie   alcxandrine.   Ce  Cicéron  parmi  les  médecins,  si 


6i7 

toutefois  il  était  médecin,  a  écrit  son  encjclopédie  dans  un  stjle  classique; 
il  nous  a  transmis  une  foule  de  termes  techniques,  qui  sont  encore  aujoiird'hui 
employés.  En  lisant  Celse  nous  trouvons  que  la  médecine  de  son  temps  était 
assez  avancée  et  que  nombre  d'idées  et  d'opérations  sont  restées  les  mémes 
jusqu'å  nous. 

Ses  connais&anccs  dans  l'nnatomio  du  cråne  et  de  Tutérus  p.  ex.  sont  tres 
précises.  Il  distingno  clairement  les  nerfs  et  les  tendons  et  obserre  qu'il  y  a 
du  sang  qui  jaillit  d'une  artérc  entamée.  L'hydrothérapie  cst  chaudement 
recommandée  par  lui,  mnis  il  ne  déteste  pas  les  vins  en  cas  d'affaiblissement 
et  pendant  la  réconvalescence.  Les  phthisiques  trouvaient  cliez  Celse  un  regime 
tres  rationnel :  Séjour  en  Egyptc,  suralimentation,  repos  absolu,  hydrothénipie, 
åiéto  lactée.  En  cas  de  vomisscments  incoercibles  Celse  a  déjå  prescrit  des 
lavements  nutritifs.  En  pbarmacothérapie  nous  trouvons  une  foule  de^rogues, 
souvent  tres,  tres  bizarres  (crottes  de  chat,  sang  humain  etc).  La  plnpart 
sont  tirées  du  regne  végétal,  vu  que  la  cbimie  ne  faisait  par  encore  tank  de 
réclame  alors.  Comme  encore  do  nos  temps,  il  employait  la  scilla  mariiima 
en  cas  d'hydropisie. 

La  vcntouse  et  la  saigncc  Taidaient  principalement  dans  la  médecine  interne; 
il  faisait  déja  la  ponction  de  Tascite.  Il  savait  que  les  maladies  mentales 
étaient  des  maladies  du  cerveau  rebelles  å  la  médication,  et  qu^un  regime 
végétarien  est  une  bonno  cure  pour  Tépilepsie.  Les  maladies  de  Testomac  et 
les  parasites  intestinaux  sont  aussi  traités  cbez  lui. 

Son  temps  était  favorable  pour  Tétude  des  maladies  aro-jénitales :  blennor- 
rhagie,  cbancre,  fics  c  to. 

Les  termes  techniques:  Area  Celsi  et  Kerion  Celsi  perpétaent  son  nom 
dans  rhistoire  des  maladies  cutanées.  Comme  chirurgien  il  est  Téléve  d'Hippo- 
crate.  Il  opere  des  tumeurs  malignes,  connait  les  sondes,  les  pinces,  les 
pincettes,  les  bandages  herniaires  etc;  il  fait  des  ligatures,  pratique  Thernio- 
tomie,  fait  des  amputations,  des  operations  plastiques  (nez,  levres,  penis  etc.) 
parle  longuement  des  luxations  et  des  fractures  et  y  employe  déjå  Textcnsion. 

Ses  connaissances  de  la  science  obstétricale  sont  vastes.  Il  y  décrit  Taccou- 
chement  force. 

En  otiatrio  il  connait  la  seringue  auriculaire  et  fait  de  l'otoplastique.  Ces 
operations  se  faisaient  souvent  sur  des  esclaves  libérés  qui  avaient  porte 
auparavant  une  chalne  ou  de  lourds  anneaux  aux  oreilles.  Celse  parle  déjå 
du  dangcr  des  maladies  d'oreilles  pour  le  cerveau.  Il  pratique  la  tonsillotomie 
et  son  art  dentaire  est  tres  avance. 

Plus  de  quarante  maladies  dos  yenx  sont  citées  dans  son  traité  d'oculistique. 
Il  connait  la  cataracte  et  fait  Textraction  totale  de  la  lentille. 

On  voit  que  Celse  possédait  k  fond  la  science  médicale  de  son  temps. 

Mais  ce  qui  fait  surtout  la  valeur  du  livre  de  Friboes,  ce  sont  les  800  pages 
de  commentaires :  oeuvre  classique  et  épuisante,  veritable  histoire  de  la 
médecine  antique,  oeuvre  de  patience,  de  labeur  et  d'érudition  enorme. 

On  peut  le  recommander  au  médecin,  au  linguiste  et  å  Thistorien.  Cbacon 
en  sera  tres  satisfait.  Dr.  W. 


6]8 
REVUE     DES     PÉRIODIQUES. 


HI8TOIBE  DE  LA   MEDECIHE. 


J.  HiBSCHBEKG.  Zur  Geschichte  der  Star-OjDeration  {Låtwsuioh).  1906 
Centralbl.  fiir  AogenheilkuDde,  vol.  XXX,  pag.  133. 
L'histoire  des  scienccs  renferme  des  uoms  de  personnages  qui  n^ont  jamais 
oxisté  et  qui  ne  yeulent  disparaitre;  tel  est  rioéFitabie  Basile  A^ alentin,  tel 
est  Lathjrion.  Hirschberg  a  examiné  å  la  bibliothéqae  nationale  de  Paris  le 
MS.  latin  No.  6912,  la  traduction  du  Hawi  par  Farrag.  On  sait  qae  les  anteors 
sur  rhistoire  de  Tophtalmologie  ont  placé  Latyrion  (qnelques-uns  disent 
Satyrion)  les  uns  au  premier,  les  autrcs  „avant  le  neuvieme  siécle"  de  notre 
ére.  Le* MS.  porte  Calityrion  dixit.  Le  mot  Cati tyrion  est  xar*  Irftloit,  ee  qui 
se  rapporto  au  traité  d'Hippocrate,  ou  plutot  au  commentaire  de  Galien,  car 
le  codex  arabe  Escur.  806,  Col.  158v  porte  Galinusfiqatiiriun.  La  traduction 
totale  du  passage  sVntend  done  ainsi:  Galien  dit  dans  son  „c&binet  du 
médecin":  Voici,  Topérateur  fixera  la  cataracte  au-dessous  de  Taiguille  pendant 
quelquc  temps  å  Tendroit,  auquel  il  veut  la  deprimer,  jusqu'å  ce  quVUe 
adhere  å  eet  endroit. 

Pebobks. 


J.  W.  Chubchman.  The  Use  of  Quinine  during  the  C'wil  War.  1906. 
Bulletin  of  the  Johns  Hopkins  Hospital,  vol.  XVII,  No.  183,  p.  175. 
Aprés  le  café,  les  cathartiqncs  et  les  munitions,  le  whiskey  et  la  quininc 
étaient  les  substances  les  plus  employées  pendant  la  guerre  ciyile.  Dans  æs 
temps  Tabus  de  la  quinine  régnait  en  maitre;  cette  snbstance  serrait  contro 
les  affections  les  plus  Tariées;  aussi  vers  1S40  les  publications  sur  la  quinine 
abondent.  £n  Florido  la  malaria  régnait  et  attaquait  ceux  qui  y  séjouméreut ; 
le  premier  signe  était  la  cutaneo-hepatic  sympathy  du  Dr.  James  Johnson,  une 
augmentation  de  la  perspiration  eutanée  et  une  hypersecrétion  de  bile  riciée. 
Puis  survinrent  un  malaise,  une  digestion  difficile,  une  irritabilité  du 
caractére,  la  paleur,  la  langueur,  la  tendance  aux  congestions  veineuses;  enfin 
survint  Tattaque  de  fiévre  avec  les  deux  symptomes  constants,  douleur  å 
rhypochondrc  droit  (attribuée  la  congcstion  hépatique)  et  urine  rouge  foncé 
en  petite  quantité.  Enfin  les  symptomes  du  paludisme  persistérent  aprés  que 
la  fiévre  eåt  cessé.  Les  saignées  furent  abondonnées  rapidement  å  cause  des 
mauvais  resultats;  les  cathartiques  avec  la  quinine  donnérent  de  bons  resultats; 
des  doses  de  calomel  de  0,65  ^  1,3  grammes,  suivies  d'huile  de  ricin  étaient 
données  souvent;  Teau  de  Tamarinde  était  bue  et  bien  supportée,  tandis  que 
les  limonades  au  citron  causaient  des  douleurs  et  des  vomissements.  Les 
rapports  sur  l'utilité  de  la  quinine  provenaient  surtout  de  Fort  White  et  Fort 
E.ing.  Le  chirurgien  Porter  obtint  de  beaux  resultats,  en  administrant  des 
doses  de  0,65  a  1  gramme  de  sul  fa  te  de  quinine,  comme  aniidote  certain  de 
la  malaria.  La  quinine  fut  encorc  employée  contre  la  dysentérie  et  plus  encore 


6i9 

contre  les  camp  feverst  qui  étaient  le  tjphus  exanthématique,  la  fiévre  typho'ide, 
les  fiévres  remitt^ntes,  quotidienDe,  tierce,  quarte  etc. ;  on  confondait  enoore 
le  terme  de  typho-maJariay  créé  par  Woodward  en  1862,  n'était  guére 
favorable  aux  divisions  å*  établir.  Des  détails  de  chiffres,  d^impåts  sar  Timpor- 
tation  de  la  quinine,  sur  les  fabricants  américains  qai  en  avaient  le  monopole, 
etc.  termincnt  Tétude  de  M.  Chiirchman. 

Pbboess. 

W.  J.  VooELKB.  John  Huxham  of  Devonshire  (1692^1768),  1906 
Johns  Hopkins  Hospital  Bulletin,  vol.  XVII,  No.  186,  p.  308— 311. 
John  Huxham  semble  étre  né  a  Totness,  Devonshire,  en  1692  ou  environs ; 
il  fit  ses  etudes  mcdieales  å,  Leydo  en  17 L5;  ses  ressources  insufiisantes 
Tobligerent  å  quittor  cette  ville;  il  alla  å  Eheims,  ou  il  fut  re^u  docteur  en 
médecino.  Eetourné  en  Angleterre  il  s'établit  k  Totness,  puis  å  Plymouth,  ou 
malgré  certains  cfforts  moins  recommandables  la  clientéle  était  lente  å  venir; 
mais  ello  vint  enfin  et  vint  bien.  Huxham  fut  marié  deux  fois;  Tarticlo  de 
Vogeler  reproduit  son  portrait.  En  1723  on  trouve  une  publication  de  Huxham 
dans  les  Philosophical  Transactions ;  en  1731  il  édita  ses  Ohservaiiones  de  Aere 
et  morhis  epidemicis,  2  vol ,  (2de  éd.  1752,  un  troisiéme  volume  posthume  en 
1770) ;  en  1739  parut  son  ouvrage  Essay  on  Fevers,  dont  des  rééditions 
parurent  en  1750,  '57,  *64,  '67,  '69,  *82,  et  des  traductions  en  latin,  allcmand, 
portugais  etc.  Mentionnons  encore  son  de  Scorhuto  (1776,  con^u  en  1747),  de 
morbo  coHco  Domnoniensi  (1752)  (coliques  plombiques  dans  le  Devonshire, 
provenant  de  la  dissolution  du  plomb  des  presses  par  le  cidre ;  Huxham 
découvrit  les  rapports  des  coliques  et  de  Tarrivéo  du  cidre,  mais  George  Bnker 
(1767)  reconnut  lo  plomb).  En  1755  parut  son  Medical  and  Chymical  Obser- 
vations upon  Antimony,  dont  le  Huxham 's  Antimonial  Wine  a  subsisté  quelque 
temps.  En  1757  il  édita  son  On  the  malignant,  ulcerous  sore  throat  (il  con- 
fondit  la  diphthérie  et  l'anginc  scarlatineuse ;  il  reconnut  la  paralysie  du 
voile  du  palais).  Flusiours  Communications  de  Huxham  se  renoontrent  dans 
les  Philosophical  Transactions.  Ses  oeuvres  complétes  parurent  en  1764,  puis 
on  1773,  une  troisiéme  fois  en  1829  (partie  des  Scriptorum  classicorum  de 
Praxi  mcdica  nonnullorum  opera  collccta). 

Peboens. 

J.  Chalhebs  da  Costa.  Baron  Larrey:  a  Sketch,  1906.  Johns  Hopkins 

Hospital  Bulletin,  vol.  XVII,  No.  184,  p.  195—215. 

Esquisse   détaillée  de  Dominique  Larrey,  avec  poitrait  et  reproductions  de 

figures.  Comme  Larrey  et  son  oeuvre  sont  connus  de  ceux  qui  font  une  etude 

speciale   de   Thistoiro  de  la  chirurgie,  l'article  tres  détaillé  de  da  Costa  peut 

servir  &  ceux  qui  désirent  un  aper9u  plus  rapide. 

Pebobns. 

J.  J.  Walsh.    The  Iri^h   School  of  Medicine,  1906.  Johns  Hopkins 
Hospit.  Bullet.  vol.  XVII,  No.  186,  p.  301—308. 
In   diesem   Artikel    bespricht  Walsh  die  Vcrdienste  der  drei  Leuchten  der 


620 


Irischen  Medizin  za  Dublin  in  der  eraten  Hålfte  des  neunzehnten  Jahr- 
handerts :  Grayes,  Stokes,  Corrigan.  Eobebt  Gbåves  (es  gibt  zwei  Aerzte 
R.  Grares,  lo.  einer  1763—1849;  2o.  Robert  James  Graves,  1797—1853; 
Letzterer  ist  der  benifamte  Dabliner  Kliniker  Ton  welchem  hier  die  Rede  ist. 
Ref.)  wurde  1818  Baccalaureas  der  Medizin  zu  Dublin;  er  ging  fiir  mehrere 
Monate  nach  London  und  war  dann  drei  Jahre  in  Berlin,  Gottingen,  Wien, 
CopenUagoti,  Paris,  Italien,  Edinburgh ;  in  letzterer  Stadt  befreundete  sich 
Graves  mit  Stokes  und  Corrigan.  Graves  betonte  die  Notliwendigkeit  von 
geschulten  Pflegerinnen;  bei  Kindcrn  mit  Magen- Darmkatarrh  lehrte  er  die 
Enthaltung  von  Milch.  Graves  und  Stokes  lehrten  die  Abhartung  des  Tuber- 
kulosen, die  Ueberernåhrung ;  die  Ueberbevolkerung  der  Stadte,  der  Missbrauch 
von  Alkohol  waren  Graves  als  Faktoren  der  Tuberkulose  bekannt;  Ab- 
waschuDgen  mit  Wasser,  Essig  oder  Alkohol  wurden  anempfohlen.  Den 
Fiebernden  gab  er  stimulirende  Mittel,  statt  der  sonst  vorgescbriebenen 
schwåchendcn  Diåt.  Man^ennt  die  Prioritåt  von  Graves  vor  der  Basedow'schen 
Krankheit  (und  die  von  Flojani  vor  Graves).  William  Stokks  (1804—1878), 
nachdem  er  zuerst  in  Dublin  studirt  hatte,  blieb  långere  Zeit  zu  Glasgow, 
dann  zu  Edinburgh ;  hier  gab  er  sein  Biichlein  iiber  Stethoskopie  heraus.  Oben 
sind  seine  und  Gravos'  Ansichten  iiber  Tuberkulose  mitgeteilt;  auch  wolltcn 
diese,  dass  ein  spezieller  klinischer  Unterricht  gegeben  wurde,  statt  der  theoreti- 
schen  Erorterungen.  Stokes,  sehr  bewandert  in  der  Diagnose  von  Lungen-  und 
Herzleiden,  warnt  vor  der  Tendcnz,  mehr  zu  diagnostizieren  als  moglich  ist. 
DoMiNic  John  Cobbiqan  (1802—1880)  ist  bekannt  durch  den  Corrigan'scben 
Puls  und  das  Corrigan'sclie  Herzleiden  (Aorten-insufiicenz).  Die  Herzklappen 
an  der  Aorta  konnen,  sagt  Corrigan,  folgendo  Zustånde  vorweisen,  bei  welchen 
Blut  in  die  Kammer  zunicklåuft:  lo.  partieller  Schwund  mit  Hohlranmen  in 
den  Klappen;  2o.  ein  oder  mehr  Klappen  konnen  abgebrochen  sein;  3o.  oder 
an  die  Aortenwand  festgewachsen  oder  einwårts  gekriimmt  sein ;  4o.  die 
Klappen  an  und  fiir  sich  f unktionniren  gut,  aber  eine  Aortendilatation,  welcho 
bis  daran  reicht,  macht,  dass  die  Klappen  sich  nicht  im  Centrum  beriihren. 
Auch  unterschied  er  den  Typhus  abdominalis  und  den  T.  exanthematieus ;  sein 
Wcrk  iiber  die  chronischc  Pneumonie  oder  Cirrhosis  der  Lunge,  wie  Corrigan 
sie  nannte,  verdient  alle  Anerkennung.  Walsh  hebt  das  Factum  hervor,  dass 
die  Entdeckungen  in  diesen,  wie  in  viclen  anderen  Fallen,  von  Månnern  unter 
35  Jahren  gemacht  wurden. 

Pebqens. 

Medical  Library  and  Ristorical  Journal.  Vol.  IV,  N.  I,  March  1906 
enthålt  folgende  Abhandlungen : 
1.  Keen^  W.  W.,  M.  D.,  L.  L.  D.,  Professor  of  Surgery,  Jefferson  Medical 
College,  Philadelphia,  Pa,  schildert  die  Zercmonio  der  feierlichen  Promotion 
mit  einer  Skizze  einiger  neueren  festlichen  Veranstaltungen  zu  Ehren  von 
Chirurgen  und  chirurgischen  Korperschaftcn  („The  graduation  ceremony  tciih 
an  account  of  some  modern  surgical  celébrations\  p.  1 — 14),  wobei  er  als 
Hauptquelle    zur    Information   einen   im   Juli   1904   an   der   Universitat  zu 


62T 


Sdinbnrgh   gebaftenen   ausgezeichneten   Vortrag  Yon  Professor  der  Anatomie 
l>r.  J.  Canningham  bcnutzt  hat. 

2.  Scott,  J.  Alison,  M.  D.,  Adjuncfc  Professor  of  clinical  medicine,  Univer- 
sity  of  Pennsylrania,  Physician  to  the  Pennsylvania  Hospital,  Philadelphia, 
Pa,  zeichnet  eine  Lebensskizze  des  bekannten  Klinikers  und  Ghirargen  Thomas 
Bond  1712-1772  {„A  sketch  of  the  Ufe  of  Thomas  Bond,  clinician  and 
9urgeon\  p.  14 — 41).  Die  sehr  griindliche,  mit  zwei  Bildnissen  von  Bond 
aasgestattcte  Arbeit  diente  als  Vortrag  in  der  Historischen  Sektion  des  College 
of  Physicians,  Philadelphia,  und  ist  gleichzeitig  im  U ni versity  of  Pennsylvania 
Medical  Bulletin  yeroffentlicht  worden. 

3.  Dock,  George,  M.  U.,  Ann  Arbor,  Mich.  berichtet  iiber  die  Erzahlung, 
wonach  angeblich  bei  einem  Besuchc,  den  John  Morgan  aus  Philadelphia, 
Begrunder  der  medizinischen  Faknltiit  der  Pennsylvania  Universitåt,  dem 
beriihmten  Morgagni  in  Padua  abstattete,  dieser  seinem  Gast  ein  Exemplar 
seines  Werks  „de  sedibns  et  causis  morbornm''  dediziert  und  in  dem  Dedika- 
tionsvermerk  auf  die  Aehnlichkeit  beider  Namen  (von  John  Morgan  und  Joh. 
Bapt.  Morgagni)  angespielt  håbe  („The  alhged  dedication  of  Morgagni  recog- 
nizing  Einship  to  John  Morgan\  p.  41 — 44).  Als  ålteste  Quelle  dieser  Erzah- 
lung galt  bisher  allgemein  eine  Mitteilung  im  Philadelphia  Journal  of  the 
Medical  and  Physical  Sciences  1820,  Vol.  I,  pp.  439 — 442.  Durch  einen 
Hinweis  des  Herausgebers  von  „Medical  Library  and  Historical  Jonrnar* 
wurde  D.  auf  eine  åltere  Quelle  gefiihrt,  nåmlich  auf  einen  Artikel  von 
Benjamin  Bush  (nicht  Buschcnberger,  ein  Druckfohler,  den  D.  Korrigiert)  in 
„The  American  Museum  or  Bepository  of  ancient  and  modern  fugitive  picces 
etc".  Vol.  V,  1789.  Rush  behauptet  danach,  die  beziigliche  Einzeichnung  von 
Morgagni  auf  einem  „blank  leaf  of  a  copy  of  his  works"  håbe  gelautet : 
„Affini  suo,  medico  praeclarissimo,  Johanni  Morgan,  donat  auctor". 

Naeh  Dulles  und  Kuschenbcrger  ist  dieser  angebliche  Dedikationsvermerk 
nicht  in  dieser  Weise  erfolgt,  sondern  er  lautet  in  dem  beziiglichon  von 
Morgan  dem  Coll.  of  Phys.  1788  oder  1789  uberlassenen  zweibåndigen  Exem- 
plar ganz  einfach:  „Viro  Experientissimo  et  Humanissimo.  D.  D.  Joanni 
Morgan  Auctor"  (Vol.  I)  und  „Viro  de  Be  Anatomica  bene  mcrito.  Do.  Dr. 
Joanni  Morgan  auctor''  (Vol.  II).  D.  will  die  Moglichkeit  ofFenlassen,  dass 
trotzdem  noch  ein  weisses  Blatt  mit  der  anderen  Fassung  existiert  håbe  und 
inzwischen  verschwnnden  sei. 

4.  Dawson,  Percy  M.,  M.  D.,  Associate  Professor  of  Physiology,  Johns 
Hopkins  University,  Baltimore,  M.  D.,  beginnt  eine  sehr  eingehende  quellen- 
måssige  Biographie  von  Fran^ois  Magendie  („4  hiography  of  Fran^ois 
Magendie*''  mit  dessen  Bildnis,  p.  46 — 56). 

6.  Cruikshank,  William  J.,  M.  D.,  Brooklyn,  New- York,  vergffentlicht 
einen  auch  kulturhistorisch  hochinteressanten  Aufsats  iiber  den  Gegensatz 
zwischen  der  Kirche  und  dem  Fortschritt  der  W issen schaften  im  Mittelalter, 
wol>ei  -Verf.  sich  auf  eine  friihere,  ungefåhr  den  gleiehen  Gegenstand  betref- 
fende  Polemik  mit  Dr.  James  J.  Walsh  (cfr.  Vol.  IV,  p.  184—248)  bezieht 
(„The   antagonism    of  the  church  to  sdentific  progress  during  the  tniddle  ages: 


622 


the  facU  of  the  case,  and  a  reply  to  the  criliciim  of  Ih,  James  J.  WaUK\ 
p.  66 — 85).  Eef.  hofft  bei  einer  anderen  Gelegenheit  auf  diese  sehr  gehalt- 
reichen  Ausfdhrungen  zariickkommen  zu  diirfen. 

6.  Kempf,  E.  J.,  M.  D.,  bringt  den  Schluss  einer  in  Vol.  III,  p.  241 
begonnenen  Abhandlang  iiber  die  Fortsch ritte  der  curopåischen  Medizin  im 
18. — 19.  Jahrhundert  („European  medicine:  a  resume  ofmediealprogressduring 
the  eighteenth  and  nineteenth  centuries*\  p.  86— 100).  Der  Aufsatz  ist  lesenswert, 
wenn  er  auch  dem  Kcnner  nichts  Neues  bringt. 

7.  Cardwell,  Jolin  C,  M.  D.,  Lecturer  on  Phjsiology,  Long  Island  College 
Hospital,  and  Director  of  the  Department  of  Phjsiology,  Hoagland  Laboratoiy, 
Brooklyn,  New- York,  veroffentlicht  einen  weiteren  Abschnitt  (VI)seinergT08s 
angelegten  Entirickelangsgeschichte  der  Tierphysiologie  {„The  development  of 
animal  physiology'*,  p.  101 — 107).  Der  vorliegende  Abschnitt  handelt  von  dem 
bekannten  Botaniker  und  Schiller  des  Aristoteles:  Theophrast. 

8.  Fisher,  Charles  Perry,  Librarian  of  the  College  of  Physicians  of  Phila- 
delphia, Philadelphia,  Pennsylvania,  stellt  einige  Forderungen  anf  beziiglich 
der  inneren  Einrichtung  von  Spezialbibliotheken  („Some  points  in  the  interiør 
arrangement  and  construction  of  a  building  for  a  special  library"*,  p.  107 — 112). 
Die  folgenden  Abhandlungen  sind  Gedåchtnisschrifton  fiir  James  Eead  Cladwick 
^t  1906)  von  John  W.  Farlero,  Clarence  J.  Blake,  James  Gregory  Mvmford 
(pp.  113 — 122),  Vereinsberichte,  Biicherbesprechangen  und  Bedactionelles. 

Pagsl. 


Medical  Library  and  Ristorical  Journal,  Vol.  IV,  N.  2,  June  1906, 
Brooklyn  (herausgegeben  von  E.  T.  Huntington)  enthålt  folgende 
Artikel : 

1.  Jelliffe,  Smith  Ely,  M.  D.,  NeW*York  City,  schildert  einige  meist  auf 
die  kunsthistorisch-medizinischen  Sammlungen  in  Holland  beziiglichen  Beo- 
bachtungen  {„The  Dutch  physician  in  New  Amsterdum  and  his  colleagues  at 
home"*,  p.  146 — 161)  mit  8  Abbildungen. 

2.  Clark,  Franklin  C,  M.  D.,  Providence,  R.  J.,  verbreitet  sich  iiber  ver- 
schiedene  Standesf rågen  {„The  trend  of  medieal  practice"  p,  162 — 183). 

3.  Qriffith,  Fredric,  M.  D.,  New- York  City,  erlautert  die  Abbildung  des 
Schådels  von  Cardinal  Kichelieu  {„A  photograph  of  the  head  of  Cardinal 
Bichelieu  taken  two  hundred  and  fifty  years  after  death",  p.  184 — 185). 

4.  Allemann,  Albert,  M.  D.,  Army  Medical  Museum,  Washington,  D.C., 
berichtet  iiber  die  kriegschirurgischen  Erfahrnngen  des  Dr.  Ewel  bei  der 
Besetzung  von  Washington  durch  die  Englånder  im  Jahre  1814  {„Experiences 
of  an  American  physician  at  the  capture  of  Washington  by  the  British  in 
18U'\  p.  186—187). 

6.  Scott,  Peter,  M.  D.,  Brooklyn — New- York,  behandelt  die  fiir  Amerika 
zeitgemasse  Frage  der  Verschmelzung  der  verschiedenen  Bichtungen  in  der 
Medizin  („On  union  in  medicine,  With  some  reflections  on  the  present  state  of 
homoeopathy  and  homOeopathic  Literature" ,  p.  189 — 197). 


623 

6.  Dawton,  Percy  M.  (confer  supra)  bringt  die  Fortsetzang  der  Biographie 
Ton  Magendie  (p.  198 — 206  mit  dem  Medaillonbiidnis). 

7.  Cardwell,  John  C.  (confer  sapra)  setzt  die  Entwickelungsgeschichto  der 
Tierphysiologie  fort.  Der  Torliegende  Abschnitt  (p.  206—210)  bezielit  sichanf 
die  peripatetische  Schule  nnd  die  Anliangcr  des  Praxagorns. 

8.  Garrisojif  Fielding  H.,  Assistant  Librarian,  Siirgeon-Generars  office, 
Washington,  D.  C,  liefert  eine  Skizze  der  Bibliothek  der  Medizinal-abteilung 
im  Kriegsministerium  („A  sketch  of  the  library  of  the  Surgeon-Qenerah  offiee*\ 
p.  211—216). 

Den  Schluss  des  Heftes  bilden  Borichte  iiber  Vereinsvcrhandl ungen  und 
redaktionelle  Beroerkungen. 

Herrn  Albert  Tracy  Huntington,  dem  hochverdienten  Herausgeber  des 
ausgezeichneten  Amerikanischen  Journals  ftir  Gescbichte,  Bibliographie  und 
Bibliothekswesen  der  Medizin,  schulden  und  erstatten  wir  innigsten  Dankfur 
die  giitigo  Ueberlassung  seiner  Zeitschrift  zu  Bericbtsz\recken  mit  den 
Wiinschen:  Vi  rat,  crescat,  floreat  und  vivat  secpiens. 

Paoel. 


OEOORAFHIE  HEDICALE. 


J.    Bbault.    La  Jiévre  ondulante  a  Alger,  Arcb.  gén.  de  méd.  1903. 

No.  46.  S.  2881. 

A^erfasser  beobacbtete  in  Algier  3  Falle,  die  klinisch  ganz  dem  Krankbcits- 

bilde  des  Mittelmeerfiebers  entsprachen,  in  denen  aber  die  Serumreaktion  — 

in   2  Fallen,   im  %.  wurde  sie  nicht  angestellt  —  auf  Mitte) meerfieber  ebenso 

wie  auf  Typbus  negativ  ausfiel. 

SCHBUBE. 


J.  Bbault.  Le  lupus  chez  les  indighnes  musulmans  d'AlgMe,  S.-A. 
aus  Compt.  rend.  du  Congrés  des  Soe,  savant.  en  1905,  Sciences. 
Neben  Hautsypbilis  kommt  bei  den  Einge bornen  Algeriens  auch  Haut- 
tuberkulose  håu6g  vor,  inbesondere  Lupus  in  allen  seinen  Varietaten.  In  die 
dermatologiscbe  Klinik  wurden  in  den  21  Jahren  1883—1904  68  Falle  von 
Lupus  aufgenommen,  von  denen  37  Eingeborne,  21  Europaer  betraf  en.  Ein 
Fall  von  Hautsyphilis  und  4  von  Hauttuberkulose  sind  abgebildet. 

*  SCHEUBB. 


J.  Bbault.    Pathologie  et  Hygihne  des  indighnes  mvsulmans  d'Algérie, 

Alger,  Adolphe  Jourdan  1906.  200  S. 

Im  ersten,  die  Pathologie  behandelnden  Teile,  der  5/6  des  Buchcs  ansmacht, 

werden  die  Cbarakteristica  der  Krankheiten,  welcbe  die  Eingebomen  Algeriens 

befallen,    und   die  Art,  in  der  diese  auf  dieselben  reagieren,  besprochen.    Das 

erste    Kapitel    handelt  von  den  allgemeinen  Krankbeiten,  das  zweite  von  den 


624 

OrganVrankhéiten,  nnter  denén  die  Haut-  and  Tenerischen  Xranklieiten  den 
grossten  Eanm  einnehmen.  Das  dritte  Kapitel  ist  der  Fauna,  soweit  sie  in 
der  Pathologie  eine  Eolle  spielt,  gewidmet;  es  finden  hier  die  schadlicben 
Tiere,  die  Tiere,  welche  als  Zwiscbenwirte  nnd  Krankheitsiibertrager  in 
Betracht  kommen,  die  tierischen  Parasiten  und  die  Intoxikationen  tivri&chen 
Ursprungs,  Besprecbung.  Im  vierten  Kapitel  werden  die  Intoxikationen  pflanz- 
lichen  Urspriings,  im  fiinften  die  durch  Wårme  und  Lieht  hervorgerofenen 
Storungen,  die  chirurgischen  Erankbeiten  und  die  Geburtshilfe  erortert.  Der 
zweite  Teil  bescbåftigt  sicli  mit  den  Hanptpunkten  der  speziellen  Hygiene. 
Zablreicbe  Fieberkurven  und  Abbildungen,  deren  Ausfubrung  allerdinfi^ 
teilweise  zu  wunscben  iibrig  låsst,  sind  in  den  Text  eingestreut.  Besonders 
interessant  sind  die  Bilder  der  schweren  Syphil isformen.  In  erster  Linie  fiir 
Studenten  bestimmt,  hildet  das  Werk  zugleich  einen  wertvollen  Bcitrag  zur 
geograpbischen  Pathologie. 

SCHEUBE. 


Ihe  Journal  cif  tropical  Medicine. 

No.  13  (2.  Juli)  enthålt  einen  weiteren  Bericht  uher  Massnahmen,  die  1901 
getroffen  worden  sind,  «m  die  Malaria  in  Klang  nnd  Port  Swettenham  in 
Selangor  in  den  Vereinigten  Malayischen  Staaien  auszurotfen,  von  £,  A,  O. 
Travert  und  Malcolm  Watson  sowie  die  Fortsetzung  von  Q^M  Anatomie  der 
Stechfliegen  der  Ghnera  Stomoxys  und  Glosnna. 

In  No.  14  (16.  Juli)  bandelt  M.  D.  Eder  iiber  Verruga  peruana.  Sicb 
stiitzend  auf  die  Untersucbungen  von  Tamayoy  der  im  Blnte  von  fiebernden 
Verruga-Kranken  einen  znr  Paratyphus-Gruppe  gchorenden  Bacillns  fand, 
nimmt  er  an,  dass  es  sich  beim  Verruga-Fieber  um  eine  sekundåre  Infektion 
mit  Typbus  handelt.  Nach  seiner  Ansicht  ist  Verruga  nichts  anderes  aU 
Framboesie,  die  in  einem  Distrikt  von  Peru  vorkommt,  wo  Typbus  endemiscb 
ist,  sodass  beide  Krankbeiten  oft  bei  demselben  Individuum  gefunden  werden. 
Durch  ausgedehnte  Untersucbungen  mit  der  Serumreaktion,  die  bis  jetzt  nock 
nicht  vorgenommen  worden  zu  sein  scheinen,  wiirde  sich  Eders  Annahme 
leicht  auf  ihre  Hicbtigkeit  prufen  lassen. 

F.  C.  Wellman  veroffentlicht  eine  kurzo  Mitteilung  uber  die  Geufohnheifm 
von  Omithodoroe  moubata, 

Dann  gibt  V.  O.  Desai  auf  Grund  von  500  von  ihm  beobachteten  Fallen 
ein  kUnisches  Bild  des  BOckfallfiehers.  Den  Schluss  der  Originalarbeiten 
hildet  die  Fortsetzung  von  Giles'  Anatomie  der  Stechfliegen  der  Genera  StomoTys 
und  Glosåina. 

No.  16  (1.  August)  bringt  Studien  iiber  Pest  von  Camillo  Terni.  Wegender 
Unsicherheit  der  Serumtberapie  empfiehlt  Verfasser  warm  die  Exstirpation 
des  BuboB.  Bei  642  im  Pesthospital  in  Rio  de  Janeiro  in  den  Jahren  1900 
nnd  1901  auf  diese  Weise  behandelten  Kranken  betrug  die  Sterblichkeit 
10—15%,  wåhrend  sie  bei  Serumbehandlung  zwischen  25—50%  schwankte. 

Hierauf  folgt  der  Sohluss  von  Giles*  Anatomie  der  Stechfliegen  der  Genera 
Stomoxys  und  Glossina, 


625 

No.  16  (16.  Aagust)  begiant  mit  einem  Aufsatze  von  Hamilton  Wright 
iiber  Beriberi,  eiiie  nochmalige  Darstellung  und  Erwiderung  au/  einige 
Kritihen,  Er  entwickelt  nochmals  seine  bekannte  Ansioht  iiber  das  Wesen 
der  Beriberi  und  entgegnet  auf  die  namentlich  Ton  Daniels  and  Hunter  and 
Kock  gegen  dieselbe  erhobenen  Einweodungen.  Obwobl  diese  als  bereohtigt 
anzuerkennen  sind,  kann  sioh  doch  auck  Eeferent  Wrigkt's  Annahme  nicbt 
anscliliesseB.  Wenn  aach  bei  vielen  Beriberi-Kranken  Erscheinungen  eines 
Magen-  and  Darmkatarrhs  als  Prodromal-  oder  Initialsymptome  beobachtet 
werden,  fehlen  sie  doch  nach  des  Beferenten  Beobachtungen  bei  der  gréssten 
Mehrzahl  derselben.  Aach  miisste  man,  wenn  die  Beriberi,  wie  Wfight  annimmt, 
Ton  eincr  primaren  Gastro-Daodenitis  aasgeht,  zweifellos  erwarten,  dass  Iktenis 
eine  håafige  Erscheinung  bei  dieser  Krankheit  ist.  Beferent  hat  jedoch  niemals 
Gelbsucht  dabei  beobachtet,  und  es  ist  ihm  aach  aas  der  Litteratur  niohts 
iiber  das  Vorkommen  derselben  bei  Beriberi  bekannt,  aach  Wright  erwahnt  sie 
nicht.  J)ie  Uyperamie,  Blutungen  und  odematosen  Schwellungen  des  Mag^n-  und 
I)annkai\als,  welche  man  namentlich  bei  der  Sektion  von  an  der  akuten 
perniziosen  Form  Verstorbenen  iindet,  sind  nach  den  Beobachtungen  des 
Beferenten  Zeichen  der  allgemeinen  venosen  Stauung  und  eine  Folge  der  ror 
dem  Tode  bestandenen  Herzinsufficienz.  Kiinftige  Untersucher  werden 
natilrlich  ganz  besonders  auf  den  Magen-  und  Darmbefund  ihr  Augenmerk 
zu  richten  haben,  selbstrerstandlich  unier  Beriicksichtigung  des  Erankheits- 
stadiums,  in  dem  die  Patienten  der  Krankheit  erlegen  sind.  Wright  macht 
allen  Untersuchern  vor  ihm,  unter  denen  er  auch  Beferenten  nénnt,  den 
Vorwurf,  den  Sektionsbefund  nicht  in  Beziehung  zu  den  zur  Zeit  des  Todes 
bestandenen  klinischen  Erscheinungen  gebracht  zu  haben,  ein  Yorwurf,  der 
Yon  keiner  grossen  Litteratur-Kenntnis  des  Yerfassers  zeugt. 

Sodann  bcrichtet  A.  Yale  Maeeeff  iiber  einen  Fall  you  boeartigem  Anthrar- 
Oedem  in  ZentralafriJca  bei  einem  Schwarzen.  Es  bestand  keine  Pustel,  aber 
in  den  geschwollenen  Ljmphdriisen  wurden  nach  dem  Tode  zahlreiche  Anthrax- 
Bazillen  gefunden. 

In  No.  17  (1.  September)  beschreibt  Leonard  8,  Dudgeon  den  Bazillue, 
welchen  Hamilton  Wright  in  2  Fallen  von  akuter  Beriberi  aus  dem  Duodenum 
und  den  Fæces  erhielt.  Er  war  obligat  anaerob,  erwies  sich  bei  Meerschwein- 
chen  und  Mausen  als  nicht  pathogen  und  wurde  von  dem  Serum  Ton  Beri- 
beri-Eranken  nicht  agglutiniert,  hat  also  wahrscheinlich  niit  dieser  Erankheit 
nichts  zu  tun. 

Ueber  Beriberi^  sehimmligen  Beis  und  das  Vorkommen  von  Beriberi  im 
Distrikt  Soko  (Malayische  Halbinsel)  handelt  John  D.  Oimlette,  Cnter  den 
chinesischen  Minenarbeitern  trat  die  Beriberi  am  starksten  in  den  Monaten 
auf,  in  denen  am  meisten  alter  Beis  von  ihnen  genossen  wurde.  Da  sich  die 
Angabeu  nur  auf  1  Jahr  beziehen  und  andere  wichtige  Momente,  wie 
Witterungs-  und  Wohnungsyerhaltnisse,  nicht  beriicksichtigt  wordeh  sind, 
lassen  sich  aus  den  Beobachtungen  schwerlioh  so  weitgehende  Schlusse  ziehen, 
als  Verfaseer  es  tut. 

No.   18   (15.  September)   enthalt  eine  Arbeit  des  Herausgebers  des  Joamal 

1906.  4S 


626 


of  ttopicål  Medicine  Jamei  Cantlie  Uber  Sprue  und  ekroniscke  Darmlåsionen, 
iii  der  er  warm  fiir  die  Fleischdiat  in  Form  von  fieef steak,  rohexn  Fleiscli- 
fiaft,  Rindsgallérte  und  spater  zerstossenem  Fleisch  bei  Sprue  eintritt.  Die 
Milchdiftt  vetwirft  er,  råt  aber  bei  Fleischdiat  alle  3 — 4  Tage  einen  Milchtag 
ein2u&ehalten.  Einen  øolchen  wochentlich  einmal  empfiehlt  er  auch  naeh 
erfolgter  Heiiung.  Fiir  Darmausspulungen  fand  er  am  besten  erwårmtes 
Sééwasser.  £r  weist  ferner  daraufhin,  dass  die  Verbindung  zwischen  Flexura 
sigmoidea  und  Béctum,  welche  normal  schon  rerengert  ist  åhnlich  dem  Pjloins 
zwiscnen  Mie^^eh  und  Duodenum,  bei  chronischen  Darmaffektionen  sehrhanfig 
dér  Sitz  von  Strikturen  ist,  die  mit  Sonden,  welche  unter  der  Fuhrung  des 
Spiegels  eingefilhrt  werden  miissen,  zu  behandeln  sind. 

No.  19  (1.  Oktober)  beginnt  mit  einem  Aufsatze  Ton  Frank  Cole  Maddon 
iiber  Nilheulen.  Mit  diesem  Namen  werden  in  Aegypten  in  den  heissen 
Monaten,  besonders  wahrend  des  feuchten  Wetters  gegen  Ende  des  Sommers, 
namen tlich  bei  Europåem  håufig  vorkommende,  durch  die  Heftiglvit  der 
Entziindung  cbarakterisierte  Furunkel  bezeichnet.  Verfasser  scheint  sie  fur 
e.ne  spezifische  Erkrankung  anzusehen.  Sie  sind  nach  der  Ansicht  des  Befe- 
renten  mit  den  auch  in  anderen  warmen  Låndern  haufig  beobachtet^n 
Furiinkeln  identisch.  Simmers  wies  in  ihncn  den  Staphylococcus  pyogenes 
aureus  næh  (wie  dies  schon  fruher  JF*.  Plehn  getan  hat.  Beferent). 

O.  P.  Logan  berichtet  uber  drei  Falle  von  Infektion  mit  Sckiåtotoma 
japonicum  bei  Ckinesen,  die  er  in  Ghangteh  in  der  Frorinz  Hunan  beobachtcte. 
Zwei  stammten  aus  dieser  Frovinz,  der  dritte  ans  der  Prorinz  Anhuei. 

In  dem  letzten  Aufsatze,  betitelt  die  HåmogregaHne  der  Såugeiiere  (J7. 
Balfouri)  und  einige  Notizen  Uber  Ratten,  teilt  J.  Burton  Cleland  mit,  dass 
er  bei  einer  Wanderratte  (Mus  decumanus)  das  Yon  Balfour  beim  Murmeltier 
entdeckte  Leukocytozoon  gefunden  håbe.  Schbcbb. 


E.  Ferobns.  Ueber  Brillen  und  augenåknlieke  Objehte  bei  d^n  Eihimos, 
1906.  Centralblatt  fur  Augenhoilkunde,  vol.  30,  p.  253. 
The  spectacles  of  the  Eskimos  aro  used  for  the  protection  of  the  eycs 
against  wind,  snow,  cold;  a  stcnopeic  opening  allows  the  vision.  Autor 
distinguishes  four  forms ;  one  consists  of  a  single  piece  of  wood  fitting  to  the 
face  with  a  stenopcic  horizontal  slit  before  each  eye;  a  second  form  is  a 
piece  of  bone  with  a  round  opening  before  each  eye;  the  third  was  a  piece 
of  bone  with  horisontal  slits  and  ornaments  on  the  exterior  surface;  the 
fourth  form  approaches  of  our  goggles ;  each  eye  has  a  distinct  wooden  goggle 
with  horizontal  slit;  those  for  both  eyes  have  two  small  cords  through  the 
nasal  ends;  some  of  these  spectacles  were  blackened  on  the  inner  side;  all 
have  an  opening  at  the  temporal  side  with  the  scope  to  be  fixed  by  cords  bonnd 
behind. 

The  eyelike  objects  consists  of  a  white  disc  with  a  convex  blue  comea  in 
the  centre ;  the  Eskimos  of  Colville  Biver,  Alaska,  wear  these  in  an  incision 
made  an  each  side  below  the  lower  lips;  they  make  at  distance  animpression 
as  il  thiey  had  four  eyes.  M.  Qnix. 


6a7 

Arekiv  fwr  Sckifft"  und  Tropmhyifiene. 

No.  1.  1906. 

C.  GosBSL.  Zur  pathologiscken  Anatomie  der  Bilkargia'Krankkeit. 

In  this  trostise,  which  is  illustrated  wiih  eight  piates,  ihe  antor  give§irom 
a  pathological  aDafcomical  point  of  Tiew  his  opinioB  about  differeat  «pnttom% 
of  a  new  Bilharzia  disease,  dcscribed  by  Sekenbe,  Slanchard,  Yamagiwa 
and  Looss  being  caused  by  Bilharzia  japonicum.  He  makes  clear,  that  these 
symptoms  may  also  be  obserred  in  some  cases  of  the  Bilharzia  haematobia 
disease.  In  this  way  he  explains  the  characteristics  of  tumors  of  the  in testinum, 
of  the  lirer  and  of  the  bladdcr. 

M.  E.  Jeakbelme.  Des  nodosité*  juxta-articulmires  obåervée»  tur  le§ 
indighnes  de  la  presquile  Indo^Chinmie, 
Among  the  nations,  which  inhabit  the  French  possessions  of  sonth-eaøtem 
Asia  (and  the  Malay  Archipclago.  Aec.)  many  individnals  bear  subcutaneoas 
fibrous  tumors,  wbich  have  not  yet  been  described.  These  nodules  are  chiefly 
found  on  the  osseous  protuberances  of  the  body  and  on  the  articolations  of 
the  limbs.  Often  they  are  situated  on  the  malleolus  extemus,  the  eztemal 
surface  of  the  knee,  on  the  sacrum  and  the  elbow.  They  seem  to  owe  their 
origin  to  the  frottation  of  these  parts  on  the  woodcn  or  bambufloor,  on  whioh 
these  pcople  are  used  to  sit  or  lay  in  a  rccumbent  way.  A  descriptioo  is 
gi  ren  of  the  macroscopical  and  microscopical  examination  of  suck  a  tumor, 
which  was  taken  from*  the  body  of  a  native  of  Madagascar. 

M.  Glogneb.  TJeher  Mihtumoren  in  den  Tropen. 
In  eight  cases  sudden  death  occurred  by  rupture  of  an  enlarged  spleen  in 
Semarang,  Java.  This  rupture  had  been  caused  by  insignificant  slaps  and  such 
forces  more;  the  splenic  tumor  originated  in  malarial  infection.  Because  even 
a  single  slap  with  the  hånd  on  such  an  degenerated  organ  may  be  foUowed 
by  death,  these  cases  are  of  great  importance  from  a  judiciary  point  of  riew. 

Mabel.   Die   Tuberculose  in   der  osterreicAischen  Handelemarine  und 
deren  Bekdmpfung, 
In   this   article   the   faet   is   stated,   that  tuberculosis  occurs  as  frequently 
among   the   sailors  of  the  Austrian  men  of  war  and  of  the  mercantile  Tessels 
as  is  the  case  among  the  inhabitants  of  the  city  of  Triest. 

Idem.  No.  3. 

C.  H.  BuNTiNO.  Haematogenous  amoehic  aheces  of  the  lung, 

This  absces  of  the  lung  was  dfscoyercd,  whcn  the  postmortem  examinatioh 
of  a  negro  was  made,  about  whose  previous  sickness  rery  little  was  known. 
It  appeared,  that  this  man  had  dicd  of  chronie,  amoebic  colitis,  an  amoebic 
absces  in  the  dome  of  the  right  lole  of  the  liver  and  in  the  apex  of  the 
right  lung.  Frobably  this  suppuration  had  been  caused  by  haematogenous 
transmission  of  the  amoebae  as  an  embolus  in  a  pulmonary  vesael  from  the 
thrombi,  found  in  the  hepatip  veins  or  from  the  liverabsoes  itself. 


628 


F.  C.  Wbllman.    Angola  (West  Afrika)  XJeher  Akatama  (endemisehe 

peripkere  Neuriiit),  Mue  Xrankkeit  dei  Hinierlxind^  von  Angola, 

The  author  publisheg  a  ihort   treatiøe  of  this  disease  in  order  to  indace 

his  colleagues  to  inrestigate  the  oocarrence  of  this  oeoritis  in  other  coantries. 

He  describes  the  sjmptomatology  and  refera  to  hia  former  publicatione  in  the 

Journal  of  Tropioal  Medecine  of  Sept.  1   1903  and  April  16  1904. 

Idem.  No.  4. 

M.  Mabtik.  Ein  Fall  wm  Heilung  einet  I^tanut  traumaticut  durck 
Seruminjeetitm, 
Cases  of  tetanna  traumaticoa  are  not  rare  in  Togo.  Till  now  they  all  ended 
in  .death,  but  a  yoang  negress  coald  be  cured  by  administering  two 
hjpodermatio  injeotioni  of  antitoxin  (200  anities)  and  10  m  gr.  of  morphium. 
Thoogh  this  patient  had  shown  all  symtoms  of  a  bad  cas  qf  tetanns,  she 
recoTered  entirely  in  fonr  weeks.  After  these  two  injectiona  no  specifio  treat- 
ment  has  been  applied  anymore. 

M.  Ebåusb.   Ueher  P/eilgiftø  aus  den  deuUeken  Kolonien  Afrikae, 

The  chimical  and  pharmacological  properties  of  the  dartpoisons  from  the 
German  kolonies  in  Africa  were  examined  laat  years  by  Dr.  firieger  and  the 
author.  The  poiaonous  parts  of  these  substances  consist  in  glyoosides ;  in  West- 
Africa  it  is  strophantine,  in  other  regions  of  this  continent  these  glucoeides 
are  cailed  abessinine  and  acocantherine.  The  tribes,  who  use  these  poisonous 
arrows,  extract  these  poisons  from  different  kinds  of  piants,  which  all  belong 
to  the  apooynee. 

These  three  poisons  are  physically  and  chimically  the  same  as  digitaline 
from  digitalis  purpurea. 

An  antidote  is  not  known,  but  the  animal,  on  which  the  ezperiment  was 
made,  oould  often  be  restored  to  health  by  the  injection  of  diastase  immediately 
after  that  of  the  glucoside;  the  animals  died  in  a  short  time,  when  diastase 
was  not  administered. 

It  is  said,  that  in  South- West  Africa  a  toxalbumine  is  used  by  thenatires, 
who  get  it  from  the  larya  of  diamphidia  locusta.  This  toxalbumine  seems 
however  to  originate  in  the  microorganisms,  which  Utc  on  this  insect. 

KsaMBB.  Die  Lebereongestion,  ihre  Beseitigung  und  Untereekeidung 
vom  Leberahecei. 
In  Gførmany  congestion  of  the  liver  seems  to  occur  yery  seldom  and  therefore 
it  is  not  treated  in  manuals  extensively.  Therefore  the  author  describes  this 
disease  in  detail,  as  he  lias  seen  some  cases  with  patients,  who  came  from 
the  German  colonies.  In  his  opinion  a  strictly  held  diet  will  cure  all  cases  of 
uncomplicated  congestion  of  the  liver. 

Idem.  No.  5. 

MoBGBNBOTH.  Erfakrungen  Uber  die  Ckininpropkglaxe  hei  der eudiceit- 
afrikaniåcken  Sckutztmppe  ane  dem  Jahre  1904 — '05. 
In  the  German  colonies  of  South-west  Africa  the  quinine-prophylaxis  against 


629 

malaria  has   been   instituted   in   the   years   1904  and  1905.  Tlie  qainine  wa 
giren  in  tabloids,  containing  1  gram  of  mnrias  quinini  or  1^  gram  of  eaqainine, 
wben    a  soldier  coaid   not   endure  the   efifects   o£  qninine.   This   dose   was 
diminisbed  to  4^  gram,  wben  toxio  symptoms  followed. 

Evcry  dose  of  qainine  was  administercd  on  the  6tb  and  7tb  day  in  tbe 
evening,  bui  many  soldiers  tried  to  escape  from  tbese  propbylactic  measnres. 
In  general  tbe  results  were  very  satisfactory :  from  May  1904  till  Marcb  1905 
only  few  cases  of  malarial  infection  were  treated.  Buring  tbe  two  following 
montbs  tkey  reacbed  boweyer  a  bigb  number  again;  probably  tbe  care  for 
tbe  propbylaxis,  wbicb  bad  to  be  maintained  rigouroosly  among  tbe  German 
troops,  bad  somewbat  relaxed. 

Tbese  experiments  sbow,  tbat  tbe  best  propbylaxis  agaicsfc  malaria  will  be 
to  take  a  dose  of  1  gram  of  murias  quinini  in  tbe  morning  of  every  6tb  and 
7tb  day;  in  tbe  soutbern  parts  of  tbe  country  every  8tb  and  9tb  day  migbt 
suffice.  Tbese  measures  sbould  be  takeu  erery  year,  wben  tbe  anopbeles 
appear  and  the  daily  temperature  becomes  very  hot. 

6.  61BM8A.  Irrespirable  Luft  in  Schifftråumen, 

The  sudden  deaths  of  persons,  wbo  descend  into  tbe  cargoroom  of  sbips, 
wben  this  bas  been  closed  a  long  time,  f.  i.  during  a  seavoyage,  has  lea4  to 
tbe  examination  of  tbe  causes  of  tbese  misfortunes.  Tbe  general  conviction 
bas  been  till  now,  tbat  tbe  accumulation  of  too  great  a  qnantity  of  carbonic 
acid  must  be  imputed  of  tbese  evil  effects. 

To  resolve  this  question  tbe  inrestigation  of  tbe  air  in  long  closed  sbips 
and  tbe  influence  of  different  kinds  of  cargo  oould  not  be  used,  tbe  cargorooms 
of  tbe  Ycssels  usually  being  opened,  before  tbey  entered  tbe  barbour  of 
Hamburgb.  Tberefore  investigations  in  tbe  labooatory  bad  to  be  instituted 
instead  of  these,  but  tbey  gave  important  results  as  to  tbe  solution  of  tbe 
question.  It  was  stated,  tbat  different  kinds  of  cargo  as  manure,  maiz  and 
linseed-cako  absorbed  a  good  deal  of  tbe  oxygen  of  tbe  air  in  a  closed  room; 
probably  tbe  rarcfaction  of  tbe  oxygen  in  tbe  cargorooms  is  tbe  cbief  cause 
of  sudden  deaths  on  entering  them,  before  tbey  have  been  thoroughly  aircd. 

Idem.  1^0.  6. 

BsNTHANN.  Beohachtungen  uber  Thiocol  als  Chininersatz  bfi  Malaria, 

Tbe  Italian  pbysician  Folidoro  having  found,  tbat  this  new  medicin  was  a 
▼ery  effectiv  drug  against  malarial  fever,  it  was  administcred  again  in  18 
cases  in  tbe  Intitute  for  tropical  diseases  in  Hamburgb.  Tbese  were  all  acute 
infections,  but  no  influence  of  tbe  thiocol  on  them  couid  be  observed.  Probably 
Folidoro  has  experimented  on  chronio  cases,  many  of  wbicb  are  cured  or 
ameliorated  by  bygienic  measures  only. 

Hettebsdosf.    JSin   komplizierter   Fait  einer  Infectumskrankheit  in 
Kamerun. 
Tbe   morbid   bistory   of  an   obscure   case   of   ferer,  wbicb  seemed  to  be  a 
specific  infection  of  some  unknown  kind. 


H.  Gbos.  Tumeur  fibrtuse  du  pavillon  de  roreille, 
A   description   of  the  fibrous  tumors«  which  derellop  aftor  the  ps&rforations 
o£  the  ear  with  the  nattves  of  Ålgiere.  The  microscopical  examination  skows, 
that  tbese  tumors  arc  formed  by  a  hjpertrophj  of  the  fibrous  tu»ue  and  the 
cartilage  of  the  ear. 

N. 


ÉPIDÉMIOLOGIE. 


A.  Feste  bubokique.  1.  Japon,  Kobe,  le  30  sept.  1  (1).  Osaka,  du  15sept. 
au  15  oct.  33  (23).  Wakajfama,  jusqu'au  15  oct.  3.  Schimonoseki,  le  23  sept. 
(1).  Yamaga,  le  6  oct.  (1).  Saseho,  le  23  oct.  (1).  Formosa,  du  1  au  23  aoåt  7 
(12),  dont  2  (2)  dans  les  districts  de  Taipeh  et  Tainan,  2  (6)  dans  le  district 
de  Hozan,  —  (2)  dans  le  district  d'EnsouiJco,  et  1  ( — )  dans  le  district  do 
Kiloung,  2.  Australie,  Nouvelle  Hollande.  Queensland.  Cairns,  les  deux  cas 
suspects  rapportés  pour  la  semaine  du  3  au  15  sept.  prouvaient  d'étre  des  cas 
de  peste.  Du  16  sept.  au  6  oct.  pas  de  nouveauz  cas.  Nouvelles  Galles  du  Sud. 
Sifdney,  du  1  au  7  oct.  (1).  3.  Nouvelle  Calédonie.  A  la  fin  du  mois  de  sept. 
(2);  4.  Indes  angl^iises  orientales: 


du  30  sept. — 6  oct. 

7—13  oct. 

14—20  oct. 

21—27  oct. 

Indes  entiéres 

7301  (5832) 

6278  (4760) 

7426  (6216) 

7167  (5230) 

Bombay  (Prisid.) 

(3112) 

(3267) 

(2692) 

(2796) 

Bengale 

(48) 

(34) 

(35) 

(48) 

Provinces  unies 

(505) 

(280) 

(2058) 

(331) 

le  Punjab 

(282) 

(298) 

— 

(660) 

Indes  centrales 

(1438) 

(1280) 

— 

(725) 

Provinces  centrales 

(505) 

(597) 

— 

(413) 

Madras  (Présid.) 

(12) 

(10) 

(H) 

(17) 

Mysore  (Etat) 

(137) 

(208) 

(134) 

(142) 

Birma 

(60) 

(56) 

(69) 

(80) 

Bengale  oriental  et  Assam  — 

— 

— 

(462) 

Bajpoutana 

— 

— 

(1) 

(8) 

Cashmire 

— 

— 

(6) 

(10) 

Bombay  (Ville),  du  19  au  25  oct.  (31);  du  26  oct.  au  1  nov.  (19).  Calcutta, 
du  30  sept.  au  6  oct.  (9) ;  du  7  au  13  oct.  (11) ;  du  14  au  20  oct.  (7).  Dans 
la  ville  et  le  quartier  européen  de  Pouna  le  19  oct.  (57),  du  20  au  21  oct. 
(78),  le  24  oct.  (57),  le  25  oct.  (52),  lo  26  oct.  (48),  du  27  au  28  oct.  (74). 
Plusieurs  Européens  ont  été  infectés;  le  quartier  européen  est  infesté  de  rats 
pcstiférés.  5.  Empire  ottoman,  Beirout,  le  12  nov.  2.  6.  Bussie,  District 
Akschinsk  (Transbaikalie)  Abagaitoui,  du  27  sept.  au  19  oct.  (6)  1).  Manchauria 
(village),  du  22  au  26  oct.  (2)2).  7.  Avtriche.  Trieste,  Le  8  nov.  on  a  trans- 
porté   å   THåpital    des   malades   infectieux   un   matelot  du  vapeur  autrichien 


1)  Suspeots. 

2)  Peste  pulmonairc. 


6$l 

„Calypso*'  Bouffrant  d'une  maladio  suspectc,  qai  se  proavaifc  d'étro  pest«.  Le 
yapeur  fit  exclasivement  le  seryico  entre  Trieste  et  Yenise  et  avait  ou  dans 
sa  cargaison  des  marchandises  récemment  envoyées  des  Indes,  comme  da  coton 
et  de  la  jate.  -On  a  pris  toutes  les  mesures  prescrites  et  on  n'a  pas  constaté 
d'autres  cas.  8.  Egypte,  da  27  oct.  aa  2  nov.  10  (6);  du  3  au  9  nov.  5  (3); 
du  10  au  16  nov.  5  (2);  du  17  au  23  nov.  9  (7)»  dont  4  (4),  2  (1),  1  (— )  et 
3   (2)   k  Alejrandrie;    1  (1),  1  (1),  1  (1),  -  (-)  k  Suez;  6  (~),  1  {-).  1  (^). 

—  (— )  dans  le  district  de  Samalout;  —  (— ),  1  (1),  I  (1),  —  (—)  k  Port  Said ; 

—  (— )»   —   (— ).    1    (1).    2   (1)   dans   le   district  de  Tantah;  —  (— ),  —  (— ), 

—  ( — ),  4  (4)  dans  le  district  de  Girgeh.  9.  Ile  Maurice^  du  19  au  25  oct. 
25  (20);  du  26  oct.  au  1  nov.  25  (19);  du  2  au  8  nov.  37  (28);  du  9  au  15 
nov.  52  (30).  10.  Afriqtte  méridionale,  du  18  juillet  au  20  oct.  pas  de  cas  do 
peste.  Du  23  sopt.  au  20  oct.  on  n*a  pas  trouvé  des  rats  et  souris  pestiférés. 
11.  Br&til.  Catnpos,  du  24  sept.  au  21  oct.  quelquos  cas  solitaires.  Bio  de 
Janeiro,  du  24  sept.  au  21  oct.  37  (14). 

B.  Cholérå  åsiatk^ue.  1.  Indee  anglaises  orientalet,  Calcutta,  du  16  au 
29  sept.  (44) ;  du  30  sept.  au  6  oct.  (20),  du  7  au  13  oct.  (28),  du  14  au  20 
oct.  (7).  Ceylan,  d'aprés  une  communieation  du  15  oct.  la  maladie  sé vi t  surtout 
dans  les  districts  de  Yatiyantota,  d'Ouva  et  de  BadouUa.  D'aprés  une  com- 
munieation du  2  nov.  la  maladie  ne  se  répand  pas.  Colombo  est  exempt  de 
peste.  2.  Ilet  Philippines,  pendant  le  mois  do  sept.  Manile  77  (63) ;  Provincee 
784  (632). 

C.  FiÉVBE  JAUNB.  1.  BrésiL  Bio  de  Janeiro,  du  13  aoilt  au  30  sept.  1  (1), 
du  1  au  14  oct.  1  (1).  2.  Coeta  Bica.  Limon,  du  26  sept.  au  12  oct.  1  cas  a 
bord  du  vapeur  « Prince  Waldemar''  arrivé  de  Cartagena  (Colombia).  3.  Cuba. 
Province  de  Havane.  Havane  (ville),  du  20  au  30  oct.  6;  du  31  oct.  au  6  nov. 
9  (1) ;  da  7  au  13  nov.  3.  Nueva  Paz  (ville)  le  6  nov.  1 ;  Matanzae  (prov.), 
du  3  oct.  au  7  nov.  1;  Santa  Clara  (prov.),  du  14  au  25  oct.  1  (1);  du  26  au 
31  oct.  2  (1);  du  1  au  12  nov.  3.  4.  Ecouador,  Guayaquill,  du  16  sept.  au  7 
oct.  (5) ;  du  8  au  14  oct.  3.  6.  Merique.  Prov,  de  Yttcatan.  Mérida,  du  7  au 
16  oct.  2;  du  17  au  20  oct.  1.  6.  iVtcaro^iMr.  Ifana^tca,  du  9  8ept.au  13  oct.  (1). 

(D'aprés  les  numéros  2393  et  2396  du  „British  Medieal  Journal";  les 
numéros  46—49  des  „Yeroffentlicfaungen  des  Kaiserlichen  Gesundheitsamtes" 
et  les  numéros  44—46  des  „Public  Health  Keports"  (Washington).) 

Amsterdam,  le  11  déc.  1906.  Ringblino. 


SoiHBire  (Deceibre  1908.)  Xh  Aniée. 

Bevue  bihliograpkique,  {Rist,  de  la  méd.,  607—617.)  Dr.  A.  Geyl,  Bemer- 
kangen  um  und  iiber  die  „GegGliichte  der  Gebartshiilfe",  607-^616;  Aalus 
Cornelias  Celsus,  Ueber  die  Arzneiwissenschaft  in  acht  Biichern,  616 — 617. 

Bevue  des  PéAodiques,  618—630.  {Hist  de  la  méd.,  618—623.)  J.  Hirdchberg. 
Zar  Geschichte  der  Star-Operation  (Lathyrion),  1906,  Centralbl.  filr  Aagen- 
heilkande,  toI.  XXX,  618;  J.  W.  Charchman,  The  Use  of  Qainine  during 
the  Civil  War,  1906,  Bulletin  of  the  Johns  Hopkins  Hospital,  vol.  JtVII, 
No.  183,  618—619;  W.  J.  Vogeler,  John  Huxham  of  De vonshire  (1692— 1768), 
1906,  Johns  Hopkins  Hospital  Bulletin,  vol.  XVII,  No.  186,  619;  J.Chalmers 
da  Costa,  Baron  Larrey :  a  Sketch,  1906,  Johns  Hopkins  Hospital  Bulletin, 
vol.  XVII,  No.  184,  619 ;  J.  J.  Walsh,  The  Irish  School  of  Medicine,  1906, 
Johns  Hopkins  Hospit.  Bullet.  vol.  XVII,  No.  186, 619—620 ;  Medical  Library 
and  HisV)rical  Journal,  Vol.  IV,  N.  1,  March  1906,  620-622;  Medical 
Library  and  Historical  Journal,  Vol.  IV,  N.  2,  June  1906,  622—623. 

(Géogr.  médic,,  623—630.)  J.  Brault,  La  fiévre  ondulante  k  Alger,  Arch. 
gén.  de  méd.  1903,  N.  46,  623;  J.  Brault,  Le  lupus  chez  les  indigénes  muRul- 
mans  d'Algérie,  623;  J.  Brault,  Pathologie  et  Hygiéne  des  indigénes  musulmans 
d'Algérie,  623—624 ;  The  Journal  of  tropical  Medicine,  624—626 ;  E.  Pergens, 
Ueber  Brillen  und  augenahnliche  Objekte  bei  den  Eskimos,  1906,  Centralblatt 
fur  Augenheilkunde,  vol.  30,  626;  Archiv  fiir  Schiffs-  und  Tropenhygiene, 
No.  1,  1906,  C.  Goebel,  Zur  pathologischen  Anatomie  der  Bilharsia-Erankheit, 
627 ;  M.  E.  Jeanselme,  Des  nodosit^s  juxta-articulaires  obscrvées  Bur  les 
indigénes  de  !a  presqu'ile  Indo-Chinoise,  627;  M.  Glogner,  Ueber  Miletumoren 
in  den  Tropen,  627 ;  Markl,  Die  Tuberculose  in  der  osterreichischen  Handels- 
marine  und  deren  Bekåmpfung,  627 ;  Idem,  No.  3,  C.  H.  Bunting,  Haemato- 
genous  amoebic  absces  of  the  lung,  627;  F.  C.  Wellman,  Angola  (West  Afrika) 
Ueber  Akatama  (endemische  periphere  Neuritis),  eine  Erankheit  des  Hinter- 
landes  von  Angola,  628 ;  Idem,  No.  4,  M.  Martin,  Ein  Fall  von  Heilung  eines 
Tetanus  traumaticub  durch  Seruminjection,  628;  M.  Ejrause,  Ueber  Pfeilgifte 
aus  den  deutschen  Kolonien  Afrikas,  628;  Kramer,  Die  Lebercongestion,  ihre 
Beseitigung  und  Unterscheidung  vom  Leberabsces,  628 ;  Idem,  No.  5,  Morgenroth, 
Erfahrungen  iiber  die  Chininprophylaxe  bei  der  siidwest-afrikanischen  Schutz- 
truppe  aus  dem  Jahre  1904 — '05,  628—629;  G.  Giemsa,  Irrespirable  Luft  in 
Schiffsraumen,  629;  Idem,  No.  6,  Bentmann,  Beobachtungen  iiber  Thiocol  als 
Chininersatz  bei  Malaria,  629;  Hettersdorf,  Ein  komplizierter  Fall  einer 
Infectionskrankheit  in  Kamerun,  629;  H.  Gros,  Tumeur  fibreuse  du  pavillon 
de  Toreille,  630. 

Épidhniohgie,  630—631.