Full text of "Janus"
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JANUS
ARCHIVES INTERNATTONALES POUR L'HISTOIRE DE LA
MÉDECINE ET LA GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
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JANUS
ARCHIVES INTERNATTONALES POUR L'HISTOIRE DE LA
MÉDECINE ET LA GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
imprimerie Holtandsche Stoomdrukkerij- en Uitgeversmaatschappij. Amsterdam.
JANUS
ArcMres internationales ponr l'Histoire âe la Médecine et la SeograpMe Médicale.
Rédacteur en chef: Dr. H. F. A. PEYPERS.
BED A.CTEUKS
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Calmkttk, Dir. de l'Institut Pasteur, Lille; Dr. Ch. Crkiohton, Londres; Dr. C. E.
DamËls, Amsterdam; Prof. Dr. A. Davidson, Edinbourg; Dr. C. Deneffe, Prof., Gand;
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Dr. MoDESTiNO DEL Gaizo, Prof., Naples; Dr. A. Johannessen, Prof., Christiania ;
Prof. Dr. H. Kirchner, Conseiller au Min. dn Culte, Berlin; Dr. Kitasato, Prof., Tokyo ;
Dr. U. KoBERT, Prof., Rostock; Dr. A. Laveran, Paris; Dr. Patrick Manson, Prof,
liondres; Dr. J. £. Monjaras, Saint-Louis- Potosi, Mexique; Dr. J. L. Pagel, Prof., Berlin ;
Dr. J. F. Payne, Londres; Dr. JiL. Petersen, Prof., Copenhague; Dr. L. Rogers,
Muktesar, Ind-Angl. ; Dr. W. P. RuYscn, Conseiller, la Haye; Sanitätsrath Dr. B. Scheube,
Greiz; Dr. Prospero Sonsiko, Prof. Pise; Dr. C. Steeoulis, Délégué des Pays-Bas au
Conseil International de Santé, Constantinople ; Surgeon-General Dr. Geo. M. Sternberg,
Washington ; Dr. B. J. Stokvis, Prof., Amsterdam ; Dr. K. Sudhoïf, Hochdahl (p/d Düssel-
dorf); Dr. J. W. R. TiLANUS, Prof. Em., Amsterdam; Dr. G. Treille, Insp. E. R. du
Serv. Méd. de« Colonies, Vichy; Dr. G. C. Vorderman, Batavia.
Ginquième Année.
Harlem. De Erven F. BOHN.
19 0 0.
III
TABLE DES MATIÈRES.
I.
Abonyi, J. . 12, 71, 113, 179,
227,
Adriani, P
Albertotti .... 484, 485,
Allard, Ed
André-Pontier, Tj
Apéry, P
Arata Jacopo
d^Arcy Power . 112, 121, 135,
145,174,206,239,276,
319, 354, 358, 541,
Aschoff, L 493,
Asdery
Asbford, Baily K
Ashmead, Albert S
B., A
B., Ed 200, 312, 368,
484, 532,
Banerjee, R. P
Bardazzi, D
Bartels, Max
Basier, W
Beccari, Ludovico
Beitter. A
Berlin
Blanchard, R
Blasio, A. de
Boddaert, A. . . . 588, 640,
Boltenstern, 0. von
Bozzolo, Camillo
Bi-ault, J. . 264, 338, 397, 441,
519,558,
Brero, P. C. J. van ....
Brîssaud
Bronner, W
Brou wer Anchor, A. J. M. 148,
Bruni Carmelo
Buchanan, A
Buchanan, W. I
Burg, Dr. C. L. van dor 204,
205, 267, 373, 420, 424,
566, 583,
Auteurs.
301
204
589
41
482
53
524
601
611
158
590
322
645
638
645
367
591
192
585
481
150
261
533
641
360
311
640
424
200
584
201
637
543
153
645
Caddy, A 541
Calmette, A 31
Cannizaro, St 46
Carroli, F. J 470
Ciaccio, G 45
Cook, J. N 541
Cordonnier, Ernest. . 6, 91, 471
Crespin, Dr 253
Cueva, J 41
Daniels, CE.... 20, 80, 105
Dannemann, Fr 359
Davidson, A. 49, 50, 51, 53,
56, 257, 258, 259, 260,
317,318,406,433,440,
463, 490, 491, 508, 597, 598
Demitsch, W 369
Deneffe, C 96, 584
Dian, Girolamo 311
Dorveaux, P 246
Dragendorff, G 144
Dubreuil-Chambardel, L. . . 245
Dusseau, Michel 471
Dx., Dr 268
Ebstein, W. . 87, 196, 316, 332,
405, 507, 594, 652, 653
Ehlers 198
Eijkman, C 204
Fabre, (de Commontry), P. 44, 253
Fedeli, C 161
Felkin, R. W 544
Ferguson, D 373
Felsch, K 41
Filep, Julius von . . . 549, 614
Finlayson, James . 1, 57, 310, 566
Fischer, Louis 129
Fowler, J. F. S 426
Foy, G. . 138,237,250,285, 548
Frassi, A 161
Fuchs, R 143, 636
Fûhner, Hermann 27
VIII
G., F 423
Gaizo, Modestino Del 46, 48,
197,203,248,249,311,
533, 534, 557, 586, 637
Galootti, G 153
Geist-Jacobi 40, 360
Gersten, C 192, 637
Grall, Dr 209, 587
Grasset, H. . . 325,381,423,
530, 571, 605
Greshoff, M 644
Gros, H 122, 502
Haeckel 144
Hafner 156
Hahn, L 144, 145, 324
Harsant, W. H 314
Heckel, E 380
Heinrich, Ernst. . 136, 145, 315
Héricourt, J 253
Hermann, F 369
Höfler, M. . 104, 195, 196,
512, 590, 592
Hooper, D 390
Hosé, Ch 545
Hossack 210
Huber, J. Chr 511, 628
Innés, H 155
James, S. P 543
Jolly, Julius 577
Keyt, Fr. T 152
Kirchenberger, S 244
Robert, R 277
Kohlbrugge 205, 420
Laehr, H 193
Laloy, L. . 197, 201, 244, 246,
247, 293, 300, 314, 331,
337, 360, 365, 368, 370,
371,373,877,425,431,
486, 518. 536, 238, 599,
600, 610, 624, 628, 642,
644, 649
Lasch 39, 137
Laripete 315
Lauffer, H 481
Laveran, A 269
Laveran, M 256
Legrain, E 639
Legrand 158
Lespleigney, Thibault. . . . 246
Liétard 585
Lipinska, Melanie 636
Lombroso, Cesare 589
Lorenzini, Stefano 45
Low, George C. . . : . . 427
Lustig, A 153
Madden, Th. M 149
Mannaberg, Julius 155
Maulavi Abdul Wali .... 545
M. C 119
Meige, H 187, 217, 646
Millot-Carpentier 209
Minor, J. C 592
Miura, M 97
Miyaké, H 428
Moorehouse, G. W 371
Montuori, A 46
Mott, Frederick W 427
Neuburger, Max 421
NichoUs, H. A. Alford ... 534
Ocana, J. G 423
Oehmen, Franz 635
Ohleraann 482
Orth, Johannes .... 391, 452
Osler, W 535
Ouwehand, CD 373
P 39, 192, 193, 194
Pagel . 40,144,196,198,242,
244, 245, 309, 310, 361,
422, 423, 424, 481, 482,
492, 530, 332, 585, 591,
604, 636
Paget, S 361
Pensuti, V 637
Pergens, Ed. 32, 41, 53, 54,
64, 96, 137, 142, 149,
150, 158, 190, 198, 199,
202,210,216,284,314,
315, 361, 367, 375, 390,
423, 458, 470, 480, 485,
501, 534, 535, 544, 545,
584, 589, 590
IX
Peters, Hermann . . .130, 437
Peters, H 241, 242
Peypers, H. F. A 579
Pierce, George 40
Portengen, J. A 310
Prospero, Guidonc 533
Reber, B 145
Reina, Euplio 46
Renner, W 155
Reynauld, G. A 44
Rho, Ph 501
Ribeiro, Manuel Perreira. . . 317
Riedinger, J 40
Ringeling . . 321, 376, 598, 654
Rist 158
Rogers, Leonard. . 102, 542,
543, 544
Ruysch, W. P 54
Saccardo, P. A 247
Saffar, J 640
Said Ruete 284
Salomon 532
Saltarino, Signor 194
Schäffer, Jean 153
Scheer, A. van der 267
Schelenz, H 191
Scheube. 44, 45, 95, 98,100,
152, 153, 154, 155, 156,
211,212,216,252,256,
268, 374, 426, 427, 428,
430, 487, 488, 539, 587,
589, 595, 652
Schlepkow, F 41
Schorss, K 41
Schreiber, F 242
Schuchardt, Bernhard . . . 355
Schueffner,W. . 294,348,407, 459
Schwarzweiss, L 41
Sbimizu, K 634
Sicard de Plauzoles 434
S. K 603, 656
Snellen Sr., H 589
Sonsino, P 120, 590
Stadler, H 309
Stafford, M 369
Stékoulis, C. 159, 214, 215, 266,
267, 320, 377, 433
Stengel, A 641
Stern, L 244
Stilling 374
Strack, H. L 195, 361
Tannery, P 643
Terbmgh, J. T 205
Terson, A 365
Toni, J. B. de 248
Torella 158
Tourtoulis-Bey 157
Triaire, P , . 199
Triantaphyllides, T 44
Treille, G 41, 168, 210
Vailati, G 644
W., E. T. . . 31, 52, 102, 103,
104, 156, 157, 213, 214,
261, 268, 318, 375, 432,
546, 596
Wilm, H 41
Windmüller, E 41
Wright, A. H 535
Wtistefeld, Dr 241, 242
Zammit, T 152
Ziino, G 532
26
II. Articles.
Abnormitäten 194
Ainhum à Sumatra, Le premier
cas d' 566
Akakia: an ancient eastern me-
dicine 390
Akklimatisation der europäischen
und insbesondere der ger-
manischen Rasse in den
Tropen 586
Albert, Prof. Ed., as Poet . . 596
Alptraum als ürquel der Krank-
heitsdaemonen 512
Anatomia ed esercizio clinico-chi-
rurgico neir Ospedale di Santa
Marta di Catania 46
Ancb jlostomiasis and the life his-
tory of Anchylostomum duo-
denale 534
Anciens edits concernant les mé-
decins, les chirurgiens, les ac-
coucheurs etc. à Amsterdam . 148
Ancient Irish medicine. . . . 149
Ankylostoma in Northern Europe 120
Ankylostomiasis 590
Antisepsis bei den Alten . . . 535
Antitoxine, Méthode pour admi-
nistrer r 129
Aqua Tofana 27
Atriplicisme 250
Augenglas, Nero's 374
Augenheilkunde des Alcoatim . 41
Augenheilkunde des Avicenna . 41
Augenheilkunde des Bhazes . . 584
Ausbeutung des Aerztestandes,
Staatliche 300
Avicenna's Tomb 354
Badham, Dr. Charles — of Glasgow 310
Bandages herniaires à Tépoque
mérovingienne 584
Barbiers-Chirurgiens 206
Béchamp, A., Un savant méconnu 423
»Beef worm'* (Dermatobia noxialis)
in the orbit, A case of. . .152
Beri-Beri et les blattes. ... 267
Beri-beri, Cause of 545
Bori-Beri-Frage, Die ... . 268
Bericht über die Gesundheit der
Beambten der Seneinbah Mi/.
(Ostküst Sumatra's) . . 29*4,
348, 407, 459
Bibliographie 46, 159
Bilharzia haematobia and chyli-
form pleurisy 51
Borelli, medico e igienista . . 532
Bretonneau, Les ancêtres ed . . 245
Brettschneidor, Mittheilungen über
Dr. Horst 355
Bristol in the 18^»^ Century, Me-
dical 314
British Medical Association. Sec-
tion für Tropenkrankheiten . 649
Bubonic plague. Remarks on pre-
ventive inoculation against . 153
Burmese physicians and hydro-
phobia 315
Castracane, François — Le bio-
logiste. . . ' 238
Catha edulis, Pharmacognost.-
chem. Untersuchung der . .481
Chinese and Saxon Surgery, The
Origin of. 135
Chique à Madagascar . . . .263
Chirurgia delle vie urinarie . . 637
Chirurgie, Comment la, devint
une profession à Londres 145, 206
Choléra à Oman (Arabie) . . .214
Choreamania, Epidemical . . .463
Climate and Consumtion . . .318
Codex Amplonianus 482
Codices Benvenuti 484
Communication . . . . 119, 159
Congo Beige, Lettre sur le . .317
Congrès d'Histoire des Sciences. 55
Congrès international de Méde-
cine. 322, 377
Congrès international de Médecine
professionelle et de Déontologie
médicale 160, 323
Congrès des Scienes à Paris . . 159
Conjurations, Un livre de. . . 242
Contagion par les insectes. . . 253
(^ontagion de la phthisic . . . 535
Contagiousness of phthisis. . . 358
Corporation des Chirurgiens à
Londres 146
Correspondance 104
Cranio trepanato del Paese degl'
Incas 533
Cynoglossum redivivum . . . 546
Dance of the Velonandrano, The 104
Death of Louis XVIII, The . . 157
Debt of medicine to the Dutch,
The 135
Défense professionelle, Des oeuvres
de 532
Démence paralytique aux Indes
néerlandaises 424
XI
Démonisme médical 196
Dengue aux Philippines ... 11
Déontologie médicale, Principes
fondamentaux de la . . . .530
Diabetes mellitus, Die Toxin-
theorie des 196
Diät bei Galen, Blutreinigende . 192
Diätetiker des 16. und 17. Jahr-
hunderts 192
Docteurs et malades . 20, 80, 105
Dominico Vandelli, Di ... . 247
Dourine en Algérie 263
Durata della vita umana, Influ-
enza della ciyilta suUa . . .311
Dysenterie, La teinture de karoo
contre ]a 600
Dysentery, The saline treatment of 153
Echinococci, Raw Onions and . 102
Ecphante de Syracuse .... 643
Elizabethan Doctor, An . . . 535
Enchirid ou manipul des miropo-
les, le plus ancien traité de
pharmacie en français . . .471
Enteric fever in natives of India 543
Epidemiologie 598, 654
Epsom Wells, The rise and fall of 239
Erlebnisse eines jungen Arztes . 145
Erreurs médicales et Thistoire
de la médecine 370
Ether anaesthesia, Crawford Wil-
liamson Long, the discoverer
of 138, 235, 285
Examination of blood for filarial
embryos 543
Exentric physician (Dr. Gruby),
An 156
Expédition de Madagascar, Con-
sidérations sanitaires sur V . 44
Faculté de médecine et de chi-
rurgie, Union de la . . . .147
Fahrenheit's thermometer , The
scale of 601
Fakirisme, Une expérience de .518
Farmacia veneta al tempo della
Republica 311
Fièvres des camps et fièvres
typhoides 501
Fièvre intermittente parfaite en
Algérie 640
Fièvre des pays chauds . . . 639
Fièvre typhoïde, Un traitement
de la 600
Fiziologia della vene .... 585
Folk-lore médical 371
Folk-lore treatment of sterility
in Persia 121
Frauen im Reiche Aesculaps. . 191
Frieselepidemie in Württemberg. 315
Geburtshilfe und Pflege des Neu-
geborenen, Volksbräuche und
Aberglauben in der .... 368
Géographie médicale des pays
chauds . 338, 397, 441, 519, 558
Geschichte des aerztlichen Stan-
des in Würzburg 40
Geschichte der Medicin, Die
neuere 360
Geschichte der Naturwissenschaf-
ten, Grundriss einer .... 359
Gesundheit und Reichtum der
Provinz Benguet 592
Gicht in Schweden in der Mitte
des XVIII. Jahrhunderts, Ueber
die Häufigkeit der .... 87
Glauben und Aberglauben der
Menschheit, Das Blut im 195, 361
Goethe's Hygiene 545
Gordius bei Plinius 511
Guinea- worm causing suppuration
of the Knee-joint 155
Hafl'kine's Schutzimpfungen, Be-
richt der indischen Pest-Com-
mission ueber 211
Harem in Japan, Through a. . 645
Heat Melancholy 508
Heilpflanzen der verschiedenen
Völker, Die 144
Hemeralopie idiopathique à Su-
matra 373
Heraclite du Pont 643
Hippokratos, Sämmtliche Werke 143
Hippocratischen Commentatoren
an der Hochschule in Pisa, Die 161
Histoire de la Chirurgie oculaire 365
XII
Histoire des femmes médecins . 636
Histoire de la Médecine dans les
Universités Italiennes . . . 557
Histoire de la Médecine, Utilité
de r 369
Histoire et la Géographie médi-
cales, Société internationale
pour r 434, 435
Histoire de la Pathologie car-
diaque 641
Histoire de la Pharmacie . . . 482
Histoire des Sciences .... 433
Historia clinica de Cervantes. . 423
Historisches aus Aachen . 602, 654
Historisch -pharmazeutiscli e
Sammlung zu Nürnberg, Die . 130
Hydrophobia as treated in the
Philippines 315
Hygiene et de Médecine coloniales,
Annales d' 489
Hygiène coloniale, Principes d* . 41
Institut provincial de sérothé-
rapie et de bactériologie à
Bruxelles 190
Isländischer Brauch und Volks-
glaube 591
Jezus als Arzt oder Apotheker . 437
Kakke, Beiträge zur Pathologie
und Therapie der. . . . • 97
Klima von Manilla 507
Knoblauchlied aus dem Bower-
Manuscript 493
Küchenmeister's, Friedrich , —
Selbstbiographie 629
Kurpfuscherei in Frankreich, Ge-
schichte der 337
Laboratoire de pathologie et de
physiologie à Léopoldville
(Congo) 142
Leczinska, M., and the Bourbon
family 595
Leper Sanatorium in France. . 375
Lèpre, Le — à l'île de Crète . 70
Lèpre en Crète 377
Lèpre au Pérou, avant la con-
quête espagnolle 644
Leprösen , Die Viscerale rkrank-
ungen der 153
Léproseries d'Amsterdam et leurs
internés 201
Leprosy in Hawai 596
Leprosy in Japan, Antiquity of. 321
Leprosy, Subcutaneous injections
of Chaulmoogra-oil in . . . 157
Lister, Lord — and the develop-
ment of antiseptic Surgery. 1, 57
Lithiase biliaire, Le fiel de boeuf
dans la 119
Lunettes, Anciennes. . . 480, 485
Maisonneuve ....... 103
Maladies de l'Algérie .... 253
Maladies des for(;enats, Statisti-
que des — à Sawah Loento . 205
Maladies des pays chauds. L'en-
seignement des 159
Malaria 420
Malaria, Castor-oil Plant as a
preventive of 544
Malaria, L'héliante contre la. . 26
Malaria-Krankheiten 155
Malaria, La moustique de la. . 11
Malarial Fevers in Indian Jails,
The use of quinine and cin-
chonidine as prophylactics
against 100
Malarial fever, Instructions for
the prevention of 312
Malta Fever 318
Maritime Customs in China . . 95
Max Müller'sche Grillen ... 242
Médecine Navale, Archives de
50, 258, 259, 317, 440,
490, 597
Médecine en Russie au XVIIIe
siècle, La 599
Médecine tropicale, Ecole de —
à Londres 216
Médecine tropicale, Ecole de —
à Liverpool 256
Médecins de Jan Steen, Les 187, 217
Medical Annual, The British
Guiana 426
Medici illustri della Riviera Oc-
cidentale 534
XIII
Medicina Ippocratica nel Secolo
XVI, II risorginiento della. . 538
Medicina navale, Annali di 259,
317, 406, 491
Medicinisch-botanische Schrift-
steller des Altertums . . . 309
Medicinische Gesetzgebung in
New-York 430
Medicinischen Unterrichts, Zur
Geschichte des 136
Mediterranean Fever, The Serum-
diagnosis of 152
Medizinische Unterricht in der
Türkei 315
Microorganismes dans le Talmud 267
Mikroben und Alkalien . . . 485
MilitÄr-Sanittttswesens, Geschichte
des K.K. Oest.-Ungar. ... 244
Mittelalter und Neuzeit ... 40
Mosquito net 544
Mountain-Toothache 156
Moustiques, La destruction des . 598
Moustiques et Téléphantiasia . .610
Moustiques de Madagascar . . 263
Moustiques et la malaria . . . 634
Napoleon I and his physician .
212, 260
Nécrologie (W. Basier) ... 604
(F. H. Frölich) 491
(F. M. Knobel) 380
(L. H. Petit) 324
(G. Planchon) 268
(Sir Richard Thorae) ... 56
Neuro-Patologia , Evoluzioue
della 249
Notice sur le modus faciendi,
traité medico-ph armaceu tique...
de Bernardino Laredo . . 6, 91
L'Oeil dans Tex pression de la
physionomie 589
Ohrenheilkunde, Geschichte der. 244
Opérations de G. J. van Wij e.a. 589
Ophthalmologie de Honein ben
Jshak 198
Ophthalmologie de Mesulî l'ancien 198
Ophthalmologie chez Rhazes . , 423
Ophthalmologie et médecine Ang-
laises au 13nie et au 14me siècle
32, 64
Organotherapie des anciens. 571, 605
Origines de l'homme, Etat actuel
de nos connaissances sur les . 144
Paludisme et moustiques . . . 269
Paralysie hystérique à Sumatra. 583
Parasitologie, Archives de. . . 261
Paré, Ambroise — and his Times. 361
Pariser medicinische Bilder . . 537
Pasteur, A precursor of . . . 432
l*asteur Institutesi Geographical
distribution of 102
Pathologie exotique. Indo Chine.
209, 587
Pathologie tropicale. L'enseigne-
ment de la 168
Pays chauds et tropicaux, Traité
pratique des 640
Pèlerinage vers l'Arabie . . . 204
Pernicious dysenterie Fever . . 52
Pest in Japan 215
Peste, Le danger de la. . . . 54
Peste, La — et la destruction
des rats à bord des bateaux . 53
Peste à Alexandrie, Rapport pré-
senté par la commission chargée
de rechercher l'origine de la . 158
Peste bubonique 214, 264, 265,
266, 267, 319, 320,
321, 375, 376, 377, 433
Peste bubonique et de choléra
asiatique, Nouveau foyer de . 158
Peste en Japon, Mesures prises
contre la 331
Pestseuche in Siebenbürgen 549, 614
Pharmacopoeia, British. . . .276
Phthisis recognised as contagious
a hundred years ago. . . .318
Physical and Psychological deve-
lopment of the Negro . . . 547
Pile VoltaYque, Centenaire de l'in-
vention de la 202
Piqûres d'insectes. Traitement des 634
Piqûres de moustiques, Remède
préventif contre les ... . 377
Plague Epidemics in Tunis . .213
Plague in India 545
XIV
Plague at Oporto, The. ... 31
Plague pneumonic, An unde-
scribed form of 210
Plantis venenatis et sapientibus,
De 644
Pockenkenntniss in Indien und
China, Alter der . 391, 452, 577
Polar anaemia 261
Pouls, Comment les médecins
Chinoiß tâtent le 628
Prince docteur, Encore un . . 11
Profession médicale, Menus-pro-
pos sur la 585
Promptuaire des médecines sim-
ples 246
Prostitution et maladies vénérien-
nes en Danemark 198
Prothèse dentaire dans Tantiquité,
La 96
Pseudonymes antiques .... 643
Psilosis, Traitement du. . . . 373
Psychiatrie, Neurologie und Psy-
chologie von 1459—1799 . . 193
Rabelais as Physician . . . .375
Rachitis im Altertum .... 332
Rademacher, J. G., seine Erfah-
rungsheillehre 635
Ratsapotheke und Ratskeller im
alten Hannover 242
Ratten, Die Bedeutung der —
auf dem Bilde »Les Philistins
frappés de la Peste 1630'\ . 611
Rattenbisskrankheit 428
Rattray, Dr. Sylvester . . 567, 625
Récamier et ses contemporains . 199
Regia Marina, Rivista medica
délia 48, 257
Regions tropicales, Santé et ma-
ladie dans les 204
Reine doctoresse. Une .... 215
Renouveau médical . . . 325, 381
Report of the Local Government
Board 432
Report of the Surgeon-General
of the Ü. S. Army .... 309
Resezioni, Contributio storico-
clinico alle 533
Resurrectionists and university
Customs in the XVT. century. 539
Rheumatism and Malaria . . . 645
Rougeole en Algérie 502
Ruhr, Specificum gegen die . . 425
Russische Volksmedizin . . . 369
Sanitäre Einrichtungen im alten
Hannover 241
Scarlatina in India 541
Scarlatine à Java, Un cas de . 566
Schiffs- und Tropen-Hygiene,
Archiv für . . 49, 258, 260,
317, 597
SchiflFs- und Tropen-Hygiene,
Das Institut für 150
Scleroma, Geographical distribu-
tion of 261
Scoperta dei muscoli rossi e
bianchi del coniglio .... 45
Scurvy, The cause of ... . 268
Selbstmorde, Zunahme der . . 652
Selbstmörders, Die Behandlung
der Leiche des. . . . 39, 137
Serjeant-Surgeons of England and
their office 174
Smallpox, The prophylaxis of . 319
Soldier's ration in the tropics . 652
Soudanite, La 154
Specifischen Ernährung, Mecha-
nismus der 421
Stolpejtus, eine Jahrhundertsbe-
trachtung 277
Storia della medicina, Saggio sugli
errori principali nella . . . 637
Systematic anatomical teaching
in England, The reformation of 112
Thérapeutique d'autres temps.
Les oiseaux dans la ... . 458
Thérapeutique musicale . . . 293
Tibetischen Medicin, Beiträge zur
Kenntniss der 481
Totenkultus der Barabra . . . 284
Troja, Michèle — o le opera di
lui esaminate 197
Tropical Medicine, The Journal
of. . 98, 150, 210, 873, 486,
487, 538, 594
Troubles paludéens de l'appareil
respiratoire 44
Tuberculose et climat .... 122
XV
Universita di Siena 367
Urologues, Les 646
Vaccination, Les découvertes si-
multanées de la 579
Vesical calculus in SieiTa Leone 155
Volksmedicin, Das Jahr im Ober-
bayerischen ..*.... 590
Wachstumsverhältnisse des
menschlichen Herzens .
405
Wöhler, F., Anniversaire de la
naissance de 600
Yellow Fever, Report of Com-
mission of Medical Officers
to investigate the cause of . 52
Zahnheilkunde Einst und Jetzt . 360
Zahnheilkunde im Zeitalter des
Hippocrates, Die . . 12, 71,
113, 179, 227, 301
LORD LISTER*) AND THE DEVELOPMENT OP
ANTISEPTIC SURGERY.
By JAMES FINLAYSON, M.D., LL..D, Glasgow.
Joseph Lister was born on 5th April, 1827, at Upton, Essex,
near London. Like some other distinguished men in the
medical profession in England he came of a Quaker family.
His father, Joseph Jackson Lister (1786—1869), was a notable man.
A wine merchant in the city, he devoted much time to the study
of optics, and about 1824, when 38 years old, he began to improve
the achromatic microscope. He was subsequently elected a Fellow
of the Royal Society of London. An interesting account of his
life, of his "law of the aplanatic foci", and of his work in improving
microscopic lenses is given by Lord Lister himself in an article in
the "Dictionary of National Biography'*. Lord Lister's mother was
Isabella, daughter of Anthony Harris of Maryport, Cumberland, also
of the Society of Friends. She was married in 1818 and died in
1864 — five years before her husband.
Lord Lister was educated at a Quaker school at Twickenham,
and subsequently at University College, London, where he graduated
as Bachelor of Arts in 1847. From his earliest days he had lived
in an atmosphere of scientific research, particularly in the direction
of microscopic investigation, and this, no doubt, influenced not only
the early phases but the whole course of his scientific work. Other
members of the family are well-known biologists.
At University College, and its Hospital, Lister studied under
Graham, to whom he was ever deeply grateful, as he felt that his
investigations in antiseptic methods could scarcely have been carried
out by him without the instruction he received from the great
chemist ; under Prof. Sharpey, who powerfully influenced him in the
direction of physiological studies ; and Wharton Jones, distinguished
*) Quoique beureusemeut ce célèbre savant n'appartienne pas encore à l'histoire, sa vie et
son influence sur le développement de la cbirui^g^e entrent déjà dans le domaine de notre
Journal. Or, avec Lister commence une nouvelle période dans Tbistoire de la chirurgie.
Nous nous sommes crus autorisés à donner cette biographie parceque dans notre prochain
numéro nous en donnons une d'Âmbroise Paré, célèbre Français dont la vie a été écrite
par nn savant anglais bien connu, le Dr. Stephen Paget. Paré qui comme Lister appartient
à toute l'humanité a été comme lui le fondateur d'une nouvelle ère. Grâce à la bienveillance
de MM. 6. P. Putnam & Sons, éditeurs du livre dn Dr. Paget, nous pourrons ajouter un
portrait de Paré et quelques illustrations intéressantes concernant sa vie et son temps.
Red.
1900. 1
as a physiologist of rare insight, even more than as an ophthalmic
surgeon, who directed him to the study of the physiology and pathology
of the circulation; while under Walshe and Erichsen, he had the
advantage of studying, not merely in their classes but afterwards,
as resident assistant, in their hospital wards. If to these are added
Lindley, Ellis, Jenner and Parkes we see that his teachers included
many of the most celebrated men of the time. Lister graduated as
Bachelor of Medicine of London university in 1852, and as already
stated, served thereafter as resident assistant in University College
Hospital. In 1852 he was also admitted as a Fellow of the Royal
College of Surgeons of England.
Thus equipped, with university and hospital instruction of the
best kind, he visited Edinburgh, during an autumn holiday in Scotland,
taking with him an introduction from Prof. Sharpey to Prof. Syme,
then in the height of his fame as a great practical surgeon of
remarkable shrewdness and boldness, and as a teacher of clinical
surgery by methods peculiarly his own. Arrested by so much which
seemed to him new and important. Lister obtained permission to
prolong his visit. This resulted in his remaining in Edinburgh, at
first as a supernumerary dresser in the Infirmary, and then as a
house-surgeon under Mr. Syme (1854). He formed a still closer
relationship with the Professor in 1856, by marrying his daughter,
Agnes, who proved a devoted vnfe and a helper in all his work till
her death, in Italy, in 1893. There were no children of the marriage.
While resident as assistant in the Edinburgh Royal Infirmary,
Lister aimed at extending the influence of Prof. Syme*s teaching by
reporting for the Lancet, (Jany. 1855), a long series of "Lectures
on Clinical Surgery during the winter session of 1854-55, by James
Syme Esq.*'. In preparing his notes for publication he had the
willing help of some of the dressers and the approval of Prof. Syme
who himself revised them. Before he met Prof. Syme in Edinburgh,
Lister had meditated beginning practice as an ophthalmic surgeon,
and he continued, for many years, to take a special interest in this
branch of surgery which he had cultivated, in London, under the
guidance of Wharton Jones ; but the new impetus he received directed
his thoughts and ambitions to the wider field of general surgery.
Soon after ceasing to be Prof. Syme's house-surgeon he was appoin-
ted Assistant Surgeon to the Edinburgh Royal Infirmary (1856),
and he began to teach in that city as a private lecturer on Surgery
recognised by the University. He continued to do so till his appoint-
ment to the Chair of Surgery in the university of Glasgow in 1860.
3
At first, as we can readily understand, his own personal work had
been concerned chiefly with microscopical research. Thus, we have
papers **0n the contractile tissue of the iris" (1853); "On the mus-
cular tissue of the skin" (1853); on the "Minute structure of involun-
tary muscular fibre" (1857): and in conduction with Sir William Turner
he wrote on the "Structure of nerve fibres" (1859). We have also
contributions to the Royal Society of London largely based on
microscopic work, viz., "The parts of the nervous system which
regulate the contraction of arteries" (1857); "The cutaneous pig-
mentary system of the frog" (1857); and "On the early stages of
inflammation" (1857); these three papers, from the Philosophical
Transactions^ were issued in a group under the title of "Contribu-
tions to Physiology and Pathology", London, 1859. A paper on
the "Function of the visceral nerves" appeared in the Proceedings
of {he Royal Society of London in 1858, of which Society he was
elected a Fellow in 1860.
Soon after his appointment to Glasgow he was selected by the
Royal Society as Croonian jjecturer, and he delivered his lecture on
June 11th. 1863, - "On the Coagulation of the blood", (London
1863). Shortly before this, his two articles in the first edition of
"Holmes' System of Surgery" (1862) had appeared, on "Anaesthetics"
and "Amputation". A little later, he published a description of a
new method of excising the wrist (Lancet 1865.) If we add that he
invented a tourniquet for the compression of the abdominal aorta,
we have in the above list, although it is not exhaustive, all the
principal items of his work before the development of his Antiseptic
System which was destined to revolutionize all departments of Medicine,
Surgery and Midwifery — "On a new method of treating compound
fractures, abscess etc., with observations on the conditions of sup-
puration". (Lancet, March 16th 1867.)
The titles of the papers just quoted show that Lister was much
interested in the microscopic structures regulating the circulation
and nutrition of parts, whether in health or inflammatory disease;
notwithstanding all the subsequent work in this direction, these
researches, along with his experiments on the coagulation of the
blood, have, even now, something more than a historical value : but
with his teaching in Glasgow university a new era arose. Deeply
interested in the determining causes of inflammation he expounded
his theoretical or doctrinal views to his class in a series of systematic
and closely reasoned lectures still vividly remembered by his old
students. Writing in 1867, he refers to this period as follows: —
"It is now six years since I first publicly taught in the University
"of Glasgow that the occurrence of suppuration in a wound under
"ordinary circumstances, and its continuance on a healthy granulating
"sore treated by water dressing, are determined simply by the
"influence of decomposing organic matter. The subject has since
"received a large share of my attention, resulting in the system of
"treatment which I have been engaged for the last three years in
"elaborating*'. ^Lancet, Nov. 30th, 1867.)
This takes us back to a date anterior to the general acceptance
of Pasteur's doctrines of putrefaction based on his memorable experi-
ments, and to a time when the influence of the oxygen of the air
was still generally credited with causing the changes which led to
decomposition: the exclusion of air was regarded as the saving
influence which led to favourable results in the healing of simple
fractures, while the entrance of it was regarded as the cause of decom-
position, which Lister had, for years, believed to be so important
in wounds and sores ; he was much impressed by Pasteur's researches
and by the authoritative report of a commission appointed to verify
his statements. The great French chemist's experiments showed,
among other things, that if organic putrescible fluids were properly
boiled in flasks so as thoroughly to fill them, and any connecting
tubes, with steam, and if they were allowed to cool slowly, air
might then enter the flask without any decomposition occurring,
provided these open tubes were sinuous or furnished with numerous
angles so as to entangle any solid particles in their passage from
the atmosphere. It was found to be solid particles and not the oxygen
of the air which caused decomposition. Pasteur, likewise, showed that
the activity of the particles detained in the open tubes was not lost, as
violent shaking of the flask and tubes (after sealing them up) caused
rapid decomposition, while the influence of heat on the air made it
innocuous; he inferred, therefore, that living germs introduced from
without were the active agents of putrefaction. In chemical labora-
tory experiments heat was available in destroying the germs, and
even mechanical [entanglement might suffice to arrest their passage
and so secure freedom from decomposition. In his class-room, in
January 1866, Lister showed the flasks and tubes with which he
had verified Pasteur's statements, and the value of such experiments
and facts he felt to be enormous. As he then said to his students,
"the importance of all this is very great in surgery if we can
"manage to prevent decomposition, suppuration etc. in open wounds."
(For the Report of the Commission which reported convincingly on
the value of Pasteur's experimental proofs see Comptes rendus des
séances de T Académie des Sciences, Tome 60, pp. 384—397, Paris,
1865, especially pages 389 and 396. See also Tome 61, Paris, 1865,
pp. 1091 — 93). Lister's mature opinion on this subject may be
given in his own words in an extract from a short address delivered
by him at Pasteur's Jubilee on Deer. 27th. 1892:—
"Vos recherches sur les fermentations ont jeté un rayon puissant
"qui a illuminé les ténèbres funestes de la chirurgie et a changé le
"traitement des plaies d'une affaire d'empirisme incertain et trop
"souvent désastreux dans un art scientifique sûrement bienfaisant.
"Grace à vous la chirurgie a subi une révolution complète qui l'a
"dépouillée de ses terreurs et a élargi, presque sans limites, son
"pouvoir eflScace". {Jubilé de M, Pasteur, Paris, 1893. p. 16.)
Pasteur's methods of sterilising by boiling, or of destroying the
germs in the air by passing it over heated plates were not available
in the practice of surgery. The complete entanglement of solid
particles by mechanical means seemed equally impossible in ordinary
surgical treatment. Lister was driven, therefore, to think of some
chemical agents which might destroy the vitality of the germs in
the atmosphere without seriously injuring the parts to which they
were applied. He had been impressed with the success which followed
the Chloride of Zinc applications advocated by Mr. Campbell De
Morgan, and he continued to use this powerful antiseptic, in a
limited number of cases, so long as he practised surgery. He
experimented also with the Sulphites recommendedbyPolU of Milan,
applying them externally as a dressing and prescribing them for
internal use as a germicide; but ultimately, his attention was
directed to Carbolic Acid. The use of this agent has often, very
erroneously, been regarded as the essential part of Lister's system.
He made no claim to its introduction into surgery; indeed, it had
been used by not a few, both in France and England, long before
Lister employed it. The present writer went, in 1867, from Lister's wards
and classes to Manchester, where Carbolic Acid was largely manu-
factured, and he heard from Dr. James Whitehead and Mr. Thomas
Turner there that they had both used it, extensively, for years; but
it required no special ability to see that the use made of it by them
and by Lister could not be compared for a moment. Lister's use
of it was based on a well thought-out doctrine, theirs on the
favourable results which, no doubt, sometimes attended its employment
as a local application, used, though it was, in a hap-hazard and at
times reckless fashion. (To he continued.)
NOTICE SUR LE MODUS FACIENDI, TRAITÉ MÉDICO-
PHARMACEUTIQUE EN LANGUE ESPAGNOLE DE
LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIe SIÈCLE ET
SUR SON AUTEUR: Behnabdino Labedo.
Pak ERNEST CORDONNIER, pharmacien de 1" classe.
.... la verdad, cuya madré es la liistoria, émula del
tiempo, depösito de las aociones, testigo de lo pasado, ejem
plo y aviso de lo présente, adverteneia del porvenir. i)
Cerrantès, B. Qvijote, la p., cap. IX.
Ce Kvre qui appartient depuis peu à la Bibliothèque de l'Ecole
de Pharmacie de TUniversité de Paris sous le n^. 6086, est
d'une extrême rareté et son acquisition est due au zèle vigilant
de Mr. le Dr. Dorveaux dont on connaît l'attachement à tout ce qui
intéresse l'histoire de la Pharmacie. Il figure sous le n°. 43 dans la
première partie du Catalogue des Livres Espagnols rares et précieux
vendus à l'hôtel Drouot du 25 au 27 mai 1899 par Em. Paul et
fils et Guillemin, libraires à Paris. Ce catalogue contient un joli
fac simile réduit du titre et une courte description de l'ouvrage. Le
nom de l'auteur fait défaut. Cette dernière circonstance et la nature
de l'idiome dans lequel le texte est écrit ont déterminé Mr. le Dr.
Dorveaux à nous confier la tache de rédiger une analyse et de
chercher à déterminer le nom de l'auteur.
La première partie de cette tâche se résolvait, en quelque sorte,
à im simple travail de traduction; quant à la seconde, elle s'est
trouvée également simplifiée grâce aux conseils autorisés que nous
recevions en même temps du distingué bibliothécaire.
L'ouvrage, magnifiquement relié par Belz-Niedrée en maroquin
rouge avec dos orné, riches compartiments d'arabesques aux angles
des plats, dentelle intérieure, tranches dorées, aux armes du baron
Seillière, se compose de deux tomes en un volume in-folio (hauteur:
30 centimètres; largeur: 21 centimètres), imprimés en caractères
gothiques avec lettres ornées.
Le premier tome contient 218 feuillets à deux colonnes très irré-
gulièrement chiffrés de 1 à 100, 105 à 142, 145 à 224.
Le second tome comprend deux feuillets préliminaires non chiffrés,
1) la vérité, dont la mère est Tliistoire, émule du temps, dépôt des actes, témoin du
passé, exemple et avis du présent, conseil de l'avenir.
dont le titre imprimé en rouge et noir est orné d'un bel encadre-
ment sur bois, et 21 feuillets à longues lignes, dont le dernier porte
au verso la souscription et la grande marque typographique de Juan
Cromberger.
Notre exemplaire du Modus faciendi appartient fort probable-
ment à une troisième édition, comme le mentionnent le titre et le
colophon, lesquels sont en désaccord pourtant avec le titre du f°. Il, r^.
qui porte: Lo que agora de nuevo se anadio en esta segunda im-
pression ^) et avec le titre de la table, f°. 215, r^ H y a donc un
certain flottement sur le numéro de l'édition.
Voici le titre du premier tome:
«Sobre el Mesne y 'NieolsLO // f Modtis faciendi f //NxxeYsmente
por el // auctor corregido : y // en esta impression ter- // cera ane-
dido un no- //table tractado de se-//cretos curativos: co-//mo
al fin de la vuelta desta hoja se vera. // M.D.XLII. // Con privi-
legio imperial.» ^)
Ce livre qui représente, sans doute, le texte de l'édition précédente
avec quelques additions, renferme, en premier lieu, différents cha-
pitres ayant chacun pour objet une forme pharmaceutique ou un
groupe de médicaments possédant la même action thérapeutique:
Des compositions laxatives. Des loochs.
Des pilules. Des décoctions.
Des poudres. Des conserves.
Des trochisques. Des collyres, *)
Des confections confortatives. Des huiles.
Des condits, ^) Des onguents.
Des stupéfiants. Des emplâtres.
Des sirops.
Pour chaque article, l'auteur donne: 1^ la formule en latin, 2^. les
indications thérapeutiques et les doses, 3°. le modus faciendi^ le
plus souvent fort développé et contenant de nombreux renvois à des
préparations déjà décrites.
La suite est intitulée «livre troisième» bien que le premier et le
i) Ce que maintenant on a ajouté de nouveaa dans cette seconde édition. (Ijo texte espagnol
est cité dans sa forme archaïque.)
*) Sur Mésué et Nicolas. 3fodus faciendi. Nouvellement corrigé par l'auteur, et dans cette
troisième édition est ajouté un notable traité de secrets curatifs comme on le verra au bas
du verso de ce feuillet. 1512. Avec privilège impérial.
^ Conscrvr« srches.
^) Les collyres, comme on le sait, avaient alors une forme solide oblon^ie semblable, dit
le Modus faciendi^ à celle d'un noyau de datte.
8
second livres n'existent point. Ce troisième livre, relatif à Tart
médical, comporte trois parties subdivisées ainsi qu'il suit:
Première partie.
Chap. I. De la première et seconde digestions.
» n. De la troisième et quatrième digestions.
» III. De la genèse de l'esprit vital et de la chaleur naturelle.
» IV. De la fonction du sang spirituel dans le cerveau et de
la genèse de l'esprit animal.
» V. Du sang nutritif et de ses fonctions et de l'humide
radical. ^)
Deuxième partie.
Chap. I. Des superfluites des première et seconde digestions.
» II. Des superfluites des troisième et quatrième digestions.
» III. Que la digestion doit toujours précéder la purgation.
> IV. De la clairvoyance que le médecin doit avoir dans l'usage
des laxatifs.
» V. Des précautions à observer quand on doit prendre un
purgatif.
» VI. Des dispositions qu'il faut prendre dès que le purgatif
commence à agir jusqu'à l'heure du repas.
» VII. Où Pon connaîtra si le purgatif a bien agi.
Troisième partie.
Chap. I. Si le purgation a remué l'humeur sans l'évacuer.
» II. Si la purgation a été déréglée et a causé un dévoiement
superflu.
» III. Du dégoût ou relâchement d'estomac qui suit ou peut
suivre la purgation.
» IV. Du sanglot ou hoquet qui survient parfois à ceux qui
ont pris un purgatif.
» V. Du relâchement ou de la mollesse de tout le corps qui
suit ou peut suivre la purgation.
» VI. Du vertige et de la scotomie ^) s'ils surviennent au patient.
Aphorismes d'Hippocrate (en latin).
Un dialogue (en latin) entre deux savants docteurs: Utrum reu-
harbarum sit solutivum.
1) Humide radical. Nom donné par les médecins hamoristes, soit aux liquides animaux
en général, regardés comme principe générateur de tout le reste de l'économie, soit au liquide
qui se rendant par la circulation aux divers tissus organiques, leur donne la consistance et
la flexibilité convenables. (Littré et Robin, Dief, de méd.)
^ Eblouissement.
Une table et un index alphabétique et enfin le colophon suivant:
»Jesus benignissimus // Maria dulcissima // Joseph sanetissimo //
»En servicio y con favor desta trina trinidad // Fenesce aqueste libro
»intitulado Modtis faciendi: cum ordine medicandi. No me //nos
»provechoso a boticarios que convenible : y aun necessario a medicos :
»y gustable//a los que usan medicinas para mas con ellas seapro-
»vechar. Porque de mas de//ser el tercero libro rauy de notar y
»todo el processo assaz provechoso: Ueva en los //posses secretos
»particulares como se puede notar exemplificando en posse // de açucar
»rosado: y en unguento sandalino: y assi en muy muchos ta- //les
»por todo este antidotario. Agora de nuevo revisto y corregi-//do
»por el mesmo auctor: y anedidas en el muy notables co // sas como
»paresce en la tercera hoja deste libro: y en la //tabla ordinaria
»senaladas con una f» Fue im // presso en la muy noble y felicissima
»ciudad//de Sevilla en casa de Juan Cromberger // que aya gloria.
»Âno de M.d.xlii//Y por amor de nuestro, senor//pide el auctor
>III // ave marias // por las // animas de purgatorio ') // f // Et laus
»deo Marie y Joseph.»
Le second tome est intitulé:
f Addition en f // esta impression // tercera del // Modus // facien // di. //
E divide se en // dos partes. // M.d.xlij. ^)
Il comprend les deux chapitres suivants:
1°. Des secrets curatifs.
Secret pour enlever les verrues qui se produisent et s'endurcissent
comme têtes de clous sur le front et autres parties du visage.
Secret pour interdire le vin à ceux qui en souffi-ent très grand dommage.
Secret particulier contre toutes démangeaisons.
Secret et guérison commune avec toute perfection de toutes écrouelles.
Secret singulier pour la guérison des chancres ulcérés même s'ils se
trouvent dans les parties de la grave honnêteté.
î) J.B.M.D.J.S. Au service et à ]a faveur de cette trine triiiité. Ici fiuit ce livre intitulé:
Modtu faciendi cum ordine medicandi. Non moins profitable aux aputhicaircs, que conve-
nable et même nécessaire aux médecins et méritant d'être apprécié par ceux qui usent des
drof^ues afin de les mieux utiliser. Car en plus que le troisième livre est très remarquable
et le tout assez profitable; il contient des secrets particuliers comme on peut le remarquer
au sucre nisat et à Tonj^uent au santal et aussi dans beaucoup d'autres semblables dans tout
cet antidotaire. Présentement de nouveau revu et corrigé par le même auteur, augmenté de
très notables choses comme on le voit à la troisième feuille de ce livre et à la table où elles
sont signalées par une f. Imprimé en la très noble et très heureuse cité de Seville chez
Juan Cromberger (qu'il ait gloire). Année 1542. Et pour l'amour de Notre seigneur l'auteur
dit tmis ace-Maria pour les umes du purgatoire.
Addition à cette troisième édition du Modus faciendi. Et elle se divise en deux
parties. 1542.
10
Secret très nécessaire pour la guérison de tous bubons avec toute
perfection.
Secret et guérison universelle avec parfaite facilité de toutes hémor-
roïdes et de tous les accidents qui les accompagnent et expli-
cation théorique du flux hémorroïdal.
Secrets particuliers sur le chardon saint que le vulgaire nomme
chardon coureur. ^)
Secret pour consolider les solutions de continuité superficielles.
Secret sur Therbe que Ton appelle »de Saint Jean" *) et sur l'huile
Sihypericum,
Secret pour les douleurs des estomacs débiles.
Secret pour les flatuosités et douleurs froides d'estomac.
Secret pour chasser les flatuosités d'estomac.
Secret particulier dans les douleurs de reins.
Secret pour chasser le gravier et provoquer Turine.
Secret pour les douleurs et échauffement des reins.
Secret pour les maladies des reins.
Secret notable et fort estimable pour la guérison de la colique.
2^. Pratique de la diététique.
Citrouille au lait d'amandes,
Le même potage pour convalescents,
Bouillon de bourrache dans la diète,
» » » pour convalescents,
Brouet agréable et de facile digestion,
Jaunes d'œufs tremblants,
Bouillon de pois chiches dans la diète,
» » » » pour convalescents et sains,
Potage de pois chiches,
Poulet diurétique.
Consommé ordinaire,
Consommé de plus haut goût.
Panade pour convalescents,
Fipitoya ou pipitoria ^),
Mirraustre %
Fressure de chevreau,
» » » bispréparée.
^) Chardon- Roland ou roulant (Erjfngium campestre L.J.
^ Millepertuis ou herbe de le Saint-Jean (Hypericum perforatum L.J.
^) Pipitoria actuellement pepitoria: friersséc de pjulit.
*) Actuellement mirratufe, pâté de poulet au lait d'amandes.
11
Petite fressure à la casseroUe,
» » ordinaire,
Chevreau en daube,
Mouton en daube,
Pâte en pot,
Blanc-manger commun,
Blanc-manger pour infirmerie.
Saucisses de blanc-manger.
Amidon,
Potage de riz pur.
Extrait de viande ou bouillon concentré pour (malades) très délicats,
Hormigo ^) pour la tête,
Tortugalete ^) pour les (gens) amaigris,
» solide^
Bouillon de lentilles.
1) ÂctueUemeut hormigoa: sorte d'entranets à base de noisette,
s) Potage à la tortue.
A suivre.
VARIETES.
Dengue aux Philippines.
Le major WoodhuU chirurgien en chef à Manille rapporte que la garnison
à Luzon a souffert d*une épidémie de dengue qui a empêché une partie
des soldats de faire leur service.
Les cas n'étaient pas sévères. Mi — Octobre, date ou le major dressa son
rapport, Tépidémie se montrait également dans le sud de Tlle.
Encore un prince docteur.
L'Indian Medical Record d'octobre dernier nous apprend que »son
Altesse Sir Bhagwatsingi G. G. L E. M. D. P. R. C. P. L.L.D. Thakore
Saheb de Ooudal*' quittait TAngleterre pour retourner aux Indes.
La moustique de la Malaria. (Med. Record, Dec. '99.)
C'est le docteur Grabham de Kingston qui le premier a découvert la
moustique de la Malaria à Tile de Jamaica. Elle est de la famille des
Anopheles et comme environ un tiers de la population de l'Ile souffre de
la maladie on cherche les moyens pour l'exterminer.
D'ailleurs dans les derniers temps le monde médical s'occupe presque
partout de cette question.
DIE ZAHNHEILKUNDE IM ZEITALTER DES
HIPPOKRATES.
Medizinisch'historiscJie Studie.
Dr. J. ABONYI, Budapest
EINLEITUNG.
Es kann als charakteristisches Zeichen der veränderten Zeiten
und Anschauungen gelten, dass einerseits medizinisch-histo-
rische Arbeiten überhaupt selten erscheinen, wenn aber den-
noch, dann müssen diese mit grösster Bescheidenheit auftreten und
vielleicht gar Entschuldigungs-Gründe vorbringen, dass sie es wagen,
den Sturmlauf über moderne Theorien und Beobachtungen für
einen Moment zu hemmen und den forschenden Geist in die Ver-
gangenheit zurückzuführen zu jenen Urquellen, aus denen der breite
Strom der modernen Wissenschaft entsprungen ist, ja sogar sich
heute noch nährt, manchmal dieser Thatsache bewusst, häufiger aber
ohne dies eigentlich zu wissen.
Ein Rückblick in die Vergangenheit — das passt nicht recht mit
dem heutigen Zeitgeist zusammen. Das Jahrhundert des Dampfes,
der Elektrizität, der Röntgen-Strahlen ist vollauf überzeugt von der
Grossartigkeit und epochalen Wichtigkeit seiner Schöpfungen; es ist
mit dem Sammeln der täglich sich häufenden Daten und Thatsachen
derart beschäftigt, dass es vielleicht sich berechtigt fühlt, mit einem
überlegenen Lächeln der Resultate früherer Zeiten zu gedenken,
andererseits hält es wahrscheinlich das Bestreben für thöricht nach-
zuweisen, dass unser heutiges Wissen mit unzähligen Fäden mit den
vergangenen Jahrhunderten untrennbar zusammenhängt. Im geistigen
Leben, in der Entwicklung der Wissenschaften giebt es ebensowenig
eine generatio aequivoca^ wie auf anderem Gebiete; die Ideen zeigen
einen steten, continuirlichen Zusammenhang. Unsere Heilprinzipien
wurzeln oft im Hippokratischen Zeitalter und beim Durchstudiren
der alten medizinischen Bücher können wir mitunter die Erfahrung
machen, dass unsere Ideen und AuflFassungen im Vergleiche zu den
in jenen Schriften niedergelegten keinen Fortschritt, sondern im
Gegentheil oft einen Rückschritt bedeuten. Ich möchte diese Behauptung
hier mit nur einem Beispiele erläutern. »Im Corpus hippocraticum'
spielt die Diaetetik bei der Behandlung der Krankheiten eine hoch-
wichtige Rolle, aber dieses Heilprinzip wurde später beinahe gänzlich
13
yemachlässigt, und erst in allemeuester Zeit erfährt die Diaetetik
wieder die gebührende Beachtung.
Die Kenntnis der Geschichte der medizinischen Wissenschaften
sollte für den Arzt nicht nur eine Zerstreuung oder Erholung sein
nach den ermüdenden Geschäften der Tagesarbeit, sondern sie ver-
dient ein eingehendes Studium, und zwar erstens darum, weil dieses
den natürlichen Schlussstein zu jenem Gebäude bildet, dessen Grund-
mauern die einzelnen medizinischen Disziplinen bilden ; zweitens erhält
durch dieses Studium der Geist eine kritische Schärfe, welche der
Arzt gewiss sehr benöthigt, um seine eigene, selbststäudige Auffas-
sung gegenüber den hastig wechselnden Theorieen und Anschauungen
behaupten zu können. »Wenn wir die heutige Wissenschaft durch-
arbeitet haben — sagt Littré ^), der Uebersetzer und gelehrte Kom-
mentator der Hippokratischen Schriften — , dann ist es an der Zeit
sich der Vergangenheit zuzuwenden. Nichts vermag das Urtheil so
zu schärfen als dieser Vergleich ; die Selbstständigkeit des Geistes
entwickelt sich davon, es offenbaren sich die Gebrechen der Systeme
und als Resultat ergiebt sich der durch die Geschichte sich durch-
schlingende philosophische Zusammenhang. Mit anderem Worte : wir
lernen, verstehen, urtheilen."
Was ist wohl der Hauptzweck der Medicin, welche nach Hippo-
krates' Ausspruch unter sämmtlichen Wissenschaften die edelste ist? ^)
Ohne Zweifel wohl das Heilen der Krankheiten, sei es indem wir
denselben vorbeugen, oder dieselben nach ihrem Auftritte bekämpfen.
&Iit Rücksicht auf diesen Hauptzweck könnte man nun die Frage
aufwerfen: Ist zur Heilung der Krankheiten die moderne Medicin
mit ihren präcisen Methoden, ihren mächtigen Hülfsmitteln allein
nicht hinreichend? Darauf könnten wir nun antworten: gewisser-
massen ja, gewissermassen nein ! Wer die Grenzen seines festgesetzten
Wirkungskreises nie überschreitet, kann seinen Beruf wohl auch in
entsprechender Weise ausfüllen, aber einen unvergleichlich weiteren
Horizont und ein sichereres Urtheil besitzt ein solcher, der auch
fremde Länder durchwandert und andere Völker, von den heimat-
lichen verschiedene Einrichtungen und Sitten gesehen hatte; oder
wie viel richtiger wird wohl hinsichtlich der Oberflächenforraation
einer gewissen Landschaft die Vorstellung eines Solchen sein, der
die Spitzen der Berge besteigt und von hier die Gegend mit unein-
geschränktem Auge durchblickt, als eines Solchen, der sich immer
nur in Tiefen und Niederungen ergeht!
1) Littré torn. I, p. 477.
s) Medicin« omniam artiam praeckriMima est. Litt, p. 4.
14
So verhält es sieh auch in der medicinischen Wissenschaft. Wer
sich die heutigen wissenschaftlichen Heilverfahren, Methoden und
Hülfsmittel zu eigen machte, kann mit aller Ruhe seinem Berufe
leben und ist auch möglicherweise in einem beschränkteren Sinne
ein guter Arzt; aber mit weit tieferen Begriffen über die Natur des
Menschen, das Wesen der Krankheiten, die Grenzen der Heilfähigkeit
tritt an's Krankenbett ein solcher Arzt, der nicht bloss im Rahmen
eines Systems und einer Auffassung handelt und urtheilt, sondern
sich auf Grund der geschichtlichen Lehren auf jene philosophische
Hohe emporschwingt, auf Welcher — wie Hippocrates sagt — der
Arzt gottähnlich wird: »Medicusenimphilosophus est deoaequalis!*' ^)
Der Endzweck ist das Heilen: zu demselben ftihrt aber nicht bloss
ein Weg und es ist nicht immergerade jener Weg der beste, der zu
einer bestimmten Zeit zumeist benutzt wird. Die Sjrankheiten sind
heute dieselben, wie sie zur Zeit des Hippokrates waren, das Wesen
der menschlichen Natur hat trotz der mehr als zweitausend Jahre,
welche seitdem verflossen, auch nur eine unbedeutende Veränderung
erfahren, und doch wieviel Systeme, Vorstellungen und Methoden
wechselten einander ab, sind in Vergessenheit gerathen und dann
zur Verwirklichung des Heilzweckes wieder von Neuem emporgetaucht.
Multa renascuntur, quae jam cecidere, cadentque
Quae nunc sunt in honore ....
sagt Horatius.
Therapeutische Systeme, welche zu ihrer Zeit felsenfest begründet
waren, sind nach einigen Generationen veraltet und als fehlerhaft
nachgewiesen worden; ja sogar gute und heilsame Verfahren sind
im Laufe der Zeiten der menschlichen Erinnerung entfallen — , doch
bewahrte die Geschichte dieselben, und der Arzt, der auf Grundlage
dieser geschichtlichen Lehren stehend sich noch ausserdem die mäch-
tigen Hilfsmittel der Gegenwart zu eigen machte, kommt dem
hippokratischen Ideal betreffs des hehren ärztlichen Berufes nahe.
Eines dürfen wir nicht vergessen: die im Laufe der Jahrhunderte
aufgetauchten und gefallenen oder ihres Credits verlustig gewordenen
medicinischen Systeme gleichen wohl den vermorschten Felsen, welche
scheinbar spurlos verschwinden, doch macht der Staub dieser ver-
morschten Felsen einen wesentlichen Bestandtheil jener Humusschichte
aus, der unser heutiges Heilsystem entspross!
Diese Auseinandersetzungen beziehen sich zwar im Allgemeinen
auf die Nothwendigkeit und Nützlichkeit der historisch-medizinischen
1) De decenti oniata; p. 24.
15
Studien, haben aber noch besondere Geltung bezüglich jener medi-
zinisch-literarischen Denkmäler, die als ^Collectio hippocratica'' oàet
y^Corpus hippocraticum'' bekannt sind.
Die den Namen Hippocrates* fClhrenden medizinischen Schriften
sind uns aus drei Gesichtspunkten besonders interessant. 1) Infolge
ihrer allgemein culturhistorischen und sprachwissenschaftlichen Wich-
tigkeit, als die ältesten auf uns überkommenen Denkmäler des
griechischen medizinischen Schriftthums ; 2) aus speciell medizinischem
Standpunkte als Beleg der anatomischen, physiologischen und beson-
ders der pathologischen und therapeutischen Kenntnisse, welche die
alten Griechen besassen; 3) als der ethische Codex des ärztlichen
Standes.
Die Erörterung des ersten Gesichtspunktes gehört nicht in den
Rahmen dieser Abhandlung, ich willdaher nur kurz darauf verweisen,
dass die Sammlung infolge der darin enthaltenen zahlreichen An-
gaben über Sitten und Lebensweise der Griechen und Barbaren u.s.w.
von Seiten der Ethnographen entsprechende Würdigung erfahren;
dass ferner dieselbe mit Rücksicht auf die Kenntniss des griechischen
Styls, der Grammatik und Dialekte eine wahre Fundgrube der
Linguisten bildet.
Was nun ihre pathologischen und therapeutischen Kenntnisse be-
trifft, will ich dieselben hier nur in ihren Hauptzügen kennzeichnen,
inwiefern diese nämlich zum Yerständniss meines eigentlichen
Themas, der hippokratischen Zahnheilkunde, nöthig sind.
Gewiss gibt es wohl manche, welche in Ermangelung eines ent-
sprechenden Verständnisses für die Wichtigkeit und Nothwendigkeit
des medizinisch-historischen Studiums die Nützlichkeit der hippo-
kratischen pathologischen und therapeutischen Kenntnisse in Abrede
stellen werden, doch glaube ich, dass es Niemand bezweifeln wird,
dass das Corpus hippocraticum als der ethische Codex der ärztlichen
Klasse nicht bloss der ethischen Auffassung des eigenen Zeitalters,
sondern auch der unsrigen in unübertrefiücher und unerreichbarer
Weise Ausdruck gibt. Keine moderne »Verhaltungsvorschrift" kommt
der hohen Auffassung der hippokratischen Ethik in Betreff der hohen
Wichtigkeit und hehren Bedeutung des ärztlichen Standes und der
ärztlichen Wissenschaft auch nur nahe. Schon wegen dieses einen
Umstandes dürfte es keinen Arzt geben, der Hippokrates nicht kennt.
»Wenn diese Schriften sagt Haeser ^) durch zwei Jahrtausende hin
keine andere Wirkung gehabt hätten, als dass sie bei Unzähligen
1) Haeser, vol. I, p. 210.
16
den Glauben an die edle Bedeutung der Heilkunst und die Ehre des
ärztlichen Standes erweckt und gefestigt haben, so verdienen sie schon
hiefür allein, dass die späteren Geschlechter derselben mit Dankbar-
keit gedenken."
Ich möchte durch Anführung einiger Sätze beweisen, wie die
Hippokratiker über den ärztlichen Stand und die ärztliche Wissen-
schaft gedacht haben.
»Medicina omnium artium praeclarissima est" sagt der Verfasser des
hippokratischen »Gesetzes". ^) Die Medizin ist die edelste unter
sämtlichen Wissenschaften.
»Exerceto circa morbos duo, ut juves aut non noceas." ^)
»Bei den Krankheiten sind zweierlei zu beachten: zu nützen oder
wenigstens nicht zu schaden.'*
»Ars ex tribus constat, morbo, aegroto et medico artis ministre.
Aegrotum cum medico adversari morbo oportet.'' ^)
Die Kunst besteht aus drei Factoren, aus der Krankheit, dem
Kranken und dem Arzte, der die Kunst ausübt. Der Kranke hat im
Bunde mit dem Arzte die Krankheit zu bekämpfen.
»Mihi vero placet, ut in universa arte mentem adhibeamus. Nam
quaecunque opera bene ac recte tractat, ea singula bene ac recte
facere oportet: et quae cito, cito: et quae pure, pure: et quae citra
dolorem tractare oportet, ita facere ut quam minimus dolor sentiatur :
et alia omnia eiusmodi insigniter prae aliis ad meliorem modum trans-
igere oportet."
»Es scheint mir recht, dass wir die Kunst in allen ihren Ver-
zweigungen mit Vernunft ausüben. Was als gut und recht gemacht
werden soll, sei auch gut und recht vollbracht; was Raschheit er-
fordert, soll rasch, was Reinheit, soll rein gemacht werden ; und wenn
eine schmerzhafte Operation zu machen ist, sollen wir dieselbe mit
dem möglichst geringsten Schmerze machen, und es ist anzustreben,
alles besser zu machen als andere."
Der erste Artikel des »De medico" betitelten Buches befasst sich
mit den körperlichen und seelischen Eigenschaften des Arztes. Der
Arzt kleide sich rein und gut und schmiere sich mit wohlriechenden
Salben. [Deinde ut opinionem captet apud ipsum vulgus vestitu decora,
et unguentis odoratis, non suspectum odorem ad omnia habentibus. *)]
Was diese wohlriechenden Salben betrifft, habe ich zu bemerken,
1) Hippocratis Coi Lex, p. 4.
*) De morbis popularibus Liber I. Sectio aecanda, p. 401.
s) Ibidem.
*) De yictus latione in morbis acutis, p. 489.
*) De Medico, p. 20.
17
dass dies auf keine Charlatanerie hinweist, da ihr Gebrauch bei den
alten Griechen, welche die Trockenheit der Haut und des Haares als
eine grosse körperliche Vernachlässigung ansehen, allgemein war.
Die Charlatanerie wurde von Hippokrates und seiner Schale über-
haupt hart bekämpft und bei einer jeden Gelegenheit äussert er sich
mit der grössten Verachtung über dieselbe: »Quaerit autem aeger
non ornatum, sed auxilium.*' ^)
»Der Kranke jedoch sucht keinen Aufputz sondern Heilung.'*
»Turpe tarnen et in omni arte, et non minime in medicina, multam
turbam, et multam ostentationem, et multam rumoram concitare, et
deinde nullam utilitatem afiFerre." *)
»Es ist in allen Künsten und nicht im geringsten in der Medizin
eine schmähliche Sache, nach viel Aufhebens und Wichtigthuerei
nichts Nützliches zu machen.*'
Die moralische Qualification des Arztes stand bei den Hippokra-
tikem auf einer sehr hohen Stufe. Sie verlangten von demselben ein
heiliges und frommes Leben : ^) »Porro praeterea et sancte vitam et
artem meam conservabo."
»Mein Leben und meine Laufbahn werden rein imd unbefleckt sein."
Sie legten ein besonderes Gewicht darauf, dass der Arzt gegen-
über den Kranken und Laien ein würdiges und correctes Benehmen
zur Schau trage: »Non exigua autem cômmercia aegris cum medico
sunt. Nam se ipsos medicis subditos faciunt, et omni hora uxoribus,
virginibus et opibus maximi praetii, illi occurrunt, continenter igitur
ad omnia haec se habere oportet." ^)
»Der Arzt befindet sich mit den Kranken in vielerlei Beziehungen,
da sich dieselben dem Arzte ganz anvertrauen, ferner kommt er fort-
während mit ihren Frauen, Töchtern und anderen werth vollen Sachen
in Berührung, da hat er bei all' dem auf sich wohl acht zu geben."
Bezüglich des ärztlichen Honorars können wir Folgendes lesen :
»At vero remunerationis exigedae acerbitatê, absque praeparatê ad
disciplina cupiditate, hortor ut ne valde inducas, sed et ad opulentia
et facultates respicias. Quâdoque vero etiam gratis eures, ita ut grati-
tudinis memoria potiorem, atque praesente existimatione auferas. Si
vero occasio ferendae opis se obtulerit, et peregrino et egeno, maxime
talibus opituleris. Si enim afifuerit erga homines amor, adest etià
amor erga artem." *)
1) De medico p. 21.
^ De articulis p. 687.
s) y. Ittsianndain. Ueben. y. Dr. Tilumji: „Die therapeutischen Kentnisse der alten
Oriechen."
4) De medioo p. 21.
^ Praeoeptionea p. 28.
1900. 2
18
»In Betreff des Krztlicben Honorars ... sei in deiner Forderung^
nicht überaus strenge, sondern habe Bücksiebt auf Out und Vermögen.
Zuweilen sollst du sogar auch umsonst heilen, die dankbare Erinner-
ung höher schätzend als den momentanen Vortheil. Wenn du bei
Gelegenheit Fremden oder Nothbedürftigen zu Hilfe kommen sollst,
so thue dies mit der grösst«n Bereitwilligkeit. Denn bei wem sich
Liebe offenbart gegen die Menschen, bei dem ist dieselbe auch für
die Kunst vorhanden.**
Energisch weisen die Hippokratiker die schon damals verbreitete
nihilistische Auffassung zurück, welche die durch die Heilkunst zu
erreichenden Folgen bezweifelt: »Principium itaque sermonis hoc
erit, cui omnes assensuros scio. Quod quidem aliqui a medicina curati
sanitati restituûtur, côfitentur, quod vero no omnes, ob hoc iam ars
uituperatur: aiûtque hi qui earn peius incessunt, atque hi qui a
morbis apprehenduntur, eos evadût, fortunae ope évadant, et non
auxilio ipsius artis. Ego vero non primabo quidem ipse fortunam
tanquam operae precii faciat, puto enim morbis, qui male curatur ut
plurimum infortuniû accedere : qui vero bene, eos bona fortunâ nanciaci.*' ^)
»Der Ausgangspunkt meiner Bede wird das sein, worin ich weiss,
dass mir alle beipflichten, dass nämlich manche, denen eine Behand-
lung zu theil wurde, ihre Gesundheit wiederbekamen; da dies jedoch
nicht mit allen geschieht, machen die Verleumder der Kunst den
Vorwurf, dass, da einige der Krankheit zum Opfer fielen, auch jene,
die davonkamen, dieses Glück nur dem Zufall verdanken und nicht
der durch die Kunst gebotenen Hilfe. Ich bezweifle es wohl nicht im
geringsten, dass der Zufall zuweilen werthvoUe Dienste leistet, dooh
bin ich der Meinung, dass es die schlecht behandelten Krankheiten
sind, welche zumeist unglücklich enden, jene hingegen, welche gut
behandelt werden, haben gewöhnlich ein gutes Ende.**
Durch diese Anführungen, wie solche sich aus dem Corpus hippo-
craticum noch zahlreich mittheilen liessen, ist es mir vielleicht ge-
lungen, zu beweisen, dass die Kenntniss und das Studium Hippokrates*
auch noch in unseren Tagen nützlich und lehrreich sind, wenn wir
auch seiner Therapie und Pathologie einen jeden Einfluss auf das
heutige Heilsystem absprechen sollten. Doch ist diese These keines-
wegs begründet, wie ich es schon mit einem Beispiel bewies, indem
ich auf die hippokratische Diätetik hinwies uûd ich werde noch später
Gelegenheit haben, auf solche Thatsachen hinzuweisen, welche es
offenbar machen, dass nicht nur einige Beobachtungen, welche die
moderne Zahnheilkunde zu ihren Errungenschaften rechnet, schon in
den hippokratischen Schriften aufzufinden sind, sondern dass ganze
1) De arte p. 6.
19
chirurgische Verfahren auf dem Gebiete der Unterkieferbrûche und
Luxationen, welche schon Hippokrates, resp. seine Schüler genau
beschrieben haben, in unserer Zeit als neuerfundene Methoden be-
handelt wurden, so dass hier die Worte Morgagni*s sehr wohl Platz
finden: »Ex his enim patebit, quot res quae vulgo, ob historiae
ignorationem, repertae a posterioribus credebantur, quanto antea
propositae fuerint." ^)
»Daraus erhellt, dass das, was infolge geschichtlicher ünbewandert-
heit als aus späterer Zeit stammend gilt, schon um sehr viel früher
empfohlen wurde."
Zahlreiche Forscher haben sich mit der Erläuterung der hippo-
kratischen Lehren befasst und wir besitzen viele ausgezeichnete
Monographien über die einzelnen Disciplinen, insofern dieselben im
Corpus hippocraticum vertreten sind, so z. B. über die hippokratische
Chirurgie, Augenheilkunde, Geburtshilfe, Diätetik, Pharmakologie,
Anatomie, Ohrenheilkunde u.s.w., nur ist allein die hippokratische
Zahnheükünde bis jetzt nicht eingehend berücksichtigt loorden^ trotz-
dem es auch eine solche gibt, was zu beweisen eben der Zweck dieser
Arbeit ist.
Die allgemeinen geschichtlichen Werke, welche der einzelnen
medizinischen Specialfächer wohl kurz, aber immerhin Erwähnung
thun, gedenken der Zahnheilkunde — indem sie Hippokrates und
sein Zeitalter behandeln — überhaupt nicht, wie ja auch manche
grossere Fach werke, in deren Rahmen auch die Zahnheilkunde gehört,
wie z. B. das grosse fünfbändige Werk Portal's »Histoire de l'ana-
tomie et de la chirurgie" (Paris 1770), darüber gänzlich schweigen.
Der erste, der der hippokratischen Zahnheilkunde in einigen Zeilen kurz
Erwähnung thut, war Wilhdm Sprengel^ der in seiner im J. 1819
erschienenen Arbeit: »Geschichte der Chirurgie" diesen Gegenstand
mit einigen Worten behandelt. Etwas umständlicher, aber noch immer
sehr lückenhaft beschäftigt sich mit diesem Gegenstande CarabeUi
in seiner im J. 1830 erschienenen, im übrigen sehr werth vollen
Arbeit: »Geschichte der Zahnheilkunde."*)
Wir besitzen daher keine spezielle Arbeit, welche auf Grund von
Quellenstudien die hippokratische Zahnheilkunde systematisch behan-
delt, welchem Mangel ich nun mit meinem bescheidenen Können
abhelfen möchte und übergehe daher auf mein eigentliches Thema :
Die Zahnheükünde im Corpus hippocraticum.
(Fortsetzung folgt.)
^) Epistola ad Valsalvae, tractât de aure.
>) Diesbezügliche aud sämtliche Operationen der Zabnheilknnde betreffende geschichtliche
Daten finden sich noch in meinem 1889 erschienenen „Compendium der Zahnheilknnde" nach
Beschreibang der einzelnen Operationen.
2*
DOCTEURS ET MALADES.
PAR
LE DocTEUE C. E. DANIELS.
(^Avec 18 planches,)
La Commission d'Organisation du premier dyngrès international
de Médecine professionelle et de déontologie médicale a dis-
tribué sa circulaire générale. Elle est d'avis que beaucoup de
médecins s'intéressent aussi bien à l'évolution des sciences médicales
qu'à l'étude des questions de médecine professionelle. Le monde
médical s'associera sans doute à cette thèse ; plusieurs en effet seront
disposés à la considérer comme un axiome. Y a-t-il cependant
beaucoup de médecins qui s'occupent de la théorie de la science
médicale pour la science seule, sans se préoccuper des applications
possibles de leurs recherches?
C'est un nombre très restreint, une quantité négligeable.
La science est cultivée pour les firuits qu'on espère en récueillir;
pour les fruits matériels, dont le plupart des médecins ne peuvent
se passer, le Dieu Plutos s'intéressant d'ordinaire plus aux prêtres
de Mercure^ qu'à ceux à!E8culape.
C'est ce qui m'a porté à parler des rapports entre le médecin et
les particuliers, plus spécialement les malades, ses clients, dans ce
numéro du Janus.
Car cette livraison est destinée à présenter aux membres de ce
Congrès, pour autant que ce pourrait être nécessaire encore, ce jeune
périodique, qui, dans les trois années de son existence, s'est déjà
acquis tant d'amis dans les diverses parties du monde. H voudrait
néanmoins s'en faire un nombre plus grand encore, vu la multipli-
cité des branches de la science médicale dont il s'occupe.
»L'histoire d'une science c'est la science elle même'* a dit notre
eminent demi-collègue E. Littré.
n est assez ordinaire qu'une indisposition, nous mette de méchante
humeur, et que l'on subisse la visite du médecin comme un mal
nécessaire. Mais que l'on tombe malade pour de bon, c'est autre
chose; le médecin devient un sauveur. Bien entendu, je ne
parle que des émotions relatives à notre état physique, sans entrer
dans la domaine des considérations religieuses.
21
La différence dont je parle, dans les sentiments éprouvés à Tégard
des médecins, est aussi vieille que le monde, ou plutôt elle a pu se
constater dès qu*il y a eu des gens se mêlant de Tart de guérir.
Auparavant les hommes se traitaient eux-mêmes, comme les animaux
le font encore, quand ils ne sont pas soumis d*autorité à une médi-
cation savante. Mais dès qu'il se présenta des guérisseurs, se pré-
tendant à tort ou à raison en mesure de venir en aide aux malades,
les choses changèrent de face.
Une des premières conséquences de ce changement fut que le
malade tomba sous la dépendance du guérisseur, qui se vit endroit
de réclamer pour les services rendus la reconnaissance de son client.
Mais ces services ne sont pas tous d'importance égale, et pèsent
incontestablement bien moins dans le cas d'une simple indisposition,
que dans celui d'une maladie dangereuse. Il n'est point étonnant que
dans le premier cas le malade se sente beaucoup moins obligé à
son docteur que dans le second. Et de même on comprend fort bien
que ceux qui sont atteints gravement, voient leur médecin d'un tout
autre oeil pendant la période menaçante de leur mal que plus tard,
lorsque, comme nous disons, »le danger est passé". Cependant, cet
état d'âme que je viens d'esquisser, tout explicable qu'il est, a quelque
chose de choquant, je dirais presque quelque chose de contraire à la
nature, que l'on sent, même si l'on ne se met pas au point de vue
subjectif du médecin, qui, lui, sait fort bien qu'il a apporté le même
soin et le même zèle, souvent a eu la même peine, à rendre les
services si inégalement appréciés par ceux qui en ont été les objets.
On serait tenté de se demander à ce sujet, si l'ingratitude n'est
pas une disposition naturelle à l'homme, lui faisant peu d'honneur,
puisqu' elle le ravalerait en dessous du chien.
Ce n'est pas ici le lieu de se livrer à l'analyse psychologique
nécessaire pour élucider la question. Pourtant il me sera permis de
rappeler la réponse de Molière à Louis XIV, lorsque le roi lui
demanda s'il avait un médecin et ce que celui-ci lui faisait. »Sire,
dit il, nous causons ensemble; il m'ordonne des remèdes; je ne les
fais point et je guéris". On sait aussi qu'il y a des malades qui,
après leur guérison, ne se gênent pas pour dire qu'ils la doivent
bien moins au médecin qu'aux remèdes. N'a-t-on pas fredonné:
Par sa bonté, par sa substance,
Le lait de mon ânesse a refait ma santé,
Et je dois plus en cette circonstance
Aux ânes qu'à la faculté.
Il va sans dire que les médecins se pré.occupent des appréciations
22
si diverses que Ton fait de leurs services et on sait que depuis des
siècles ils ont coutume d'en discuter entre eux. Mais ce que la plu-
part d'entre eux ignorent probablement, c'est qu'à dater du XVIe
siècle les sentiments des malades à leur égard ont inspiré plus d'un
artiste néerlandais, qu'ils maniassent le burin ou le pinceau. Je Tais
donc, en premier lieu, donner quelques détails à ce sujet.
Henri Goltzius ^), dessinateur, graveur et peintre célèbre, a publié
en 1587 une série de quatre estampes, représentant les rapports de
médecin à malade aux différentes phases de la maladie, soit à quatre
degrés différents de gravité du mal. C'est pris sur le fait, réaliste et
allégorique, surtout vrai ; si vrai qu'après trois siècles écoulés ce Test
encore; on pourrait croire que cette oeuvre a été conçue d'hier, la
conception est géniale, l'exécution très artistique. On passe en revue
en quatre tableaux la vie du médecin, telle qu'elle était du temps
de Goltzius, telle qu'elle est en 1900, et telle qu'elle sera sans doute
dans quelques siècles d'ici. C'est ce qu'on pourrait appeler une
histoire de la pratique médicale, présentée sous la forme la plus
objective.
Chacune des quatre estampes ^) représente deux appartements,
séparés par une grande colonne, qui monte jusqu'au haut de la gra-
vure, et contre laquelle s'appuie un personnage colossal, sur lequel je
reviendrai tout à l'heure.
 gauche, à chaque fois une même chambre à coucher, le lit,
quelques meubles. Le malade est dans le lit sur les deux premières
estampes; sur la troisième il est assis dans un fauteuil devant le
feu, et sur la dernière il est habillé pour sortir. Dans la chambre
se trouvent toujours sa femme, quelques membres de la famille et
le médecin.
Le compartiment de droite fait aussi de son côté voir quatre fois
une même chambre; mais, tandis qu'à gauche il s'agissait d'une
maladie interne, ici c'est la chirurgie qui est à l'oeuvre. Sur la pre-
mière estampe on remet la jambe cassée d'un homme ; sur la seconde
on panse la tête blessée d'une femme et on place dessus une vessie
pleine de glace; sur la troisième l'homme à la jambe cassée essaie
de marcher avec des béquilles, et sur la quatrième il est guéri, ainsi
que sa femme, et ils dansent un pas de deux devant le docteur qui
vient les voir.
N'oublions pas les objets employés dans la médecine et dans la
1) Voyez Bartsch, T. Ill, p. 98, 99.
s) Hauteur, avec la marge, 188 mm , sans la marge, 176 mm., largeur, arec la marge,
281 mm., sans la marge, 228 mm«
UMir^'r
iV.
Hendrik Goltzius, 1587.
23
chirurgie, qui sont groupés au premier plan de chaque compartiment.
Ds nous donnent une idée des ressources de cette nature en usage
à l'époque du graveur.
Passons au gigantesque personnage qui occupe le centre de chaque
estampe. Sur la première c'est un Christ, examinant un flacon d'urine
qu'il tient de la main droite, et tenant de la gauche deux fers à
cautériser, avec un petit réchaud destiné à les faire rougir. On devine
ici aisément à l'attitude anxieuse des personnes présentes, pendant
que le médecin, debout près du lit, täte le pouls du malade, qu'il
s'agit de quelque chose de grave. Sous les pieds du Christ on lit
0 0£O£ et les deux distiques suivants. Tun à gauche et l'autre a
droite de ces mots:
Dum nigris aegrum prope Mors circumuolat alis,
Funestamque aciem iam fera iamque parât,
Tum me promissis beat et domus omnis adorât
Tum vocat immensum me venerata DEUM.
Dessous se trouve la traduction hollandaise. La même disposition
a été observée sur les quatre estampes.
La figure de la seconde estampe représente un ange, qui, d'une
main, tient une coupe, de l'autre, une spatule. Dessous H TOT
©EOT XEIP et les vers :
Paulum ubi convaluit: paulum de numine nostro
Cessit, et in nostris auribus ista sonant:
Tu coelo nobis demissus es ANGELUS alto,
Praemia quae vestri et quanta laboris erunt.
Le personnage allégorique de la troisième estampe est un homme
richement vêtu, avec béret et manteau. De la main droite il tient
un livre et de la gauche des ciseaux ouverts, sur l'une des branches
desquels pend un morceau de bandage ou d'emplâtre. Dessous, ce
mot d'Homère, par trop flatteur pour les médecins, lATPOZ nOAAHN
ANTASIOZ AAAHN (un médecin vaut beaucoup d'hommes), et les vers:
Iamque Machaonia magis et magis arte levatus.
Cum sedet ante focura, progrediturve tripes,
0 HOMO non fi-ustra tantos subiisse labores
Nosces; quod restât tu modo toile malum.
Enfin la quatrième estampe a au centre un individu presque nu,
aux muscles puissants, avec des oreilles d'âne, des cornes, une
barbe de bouc, et des ailes. A sa ceinture pend à sa gauche une
trousse de chirurgie en cuir, ressemblant quelque peu à la gaine
d'un couteau de boucher. Un corbillon, contenant un pot d'onguent,
est suspendu au-dessus de sa hanche droite, à un cordon passé en
24
sautoir sur Tépaule gauche. Ce peu avenant personnage s^avance dans
une pose théâtrale, étendant ses mains vides. La légende grecque est
TBPIZ TE KAI nAHPH ANTI XnXTPHN (pour salaire des coups),
et les vers latins:
Ast ego si penitus iam sanum praemia poscam,
nie Deus pridem mox CACODAEMON ero.
Cautior exemplo tu dum dolet accipe nostro,
Qui Medicae exerces graviter artis opus.
Pour rendre plus clairs encore les sages conseils que par son burin
il donnait aux médecins, Tartiste y a joint en hollandais des vers,
qui signifient : »Vous, maîtres, et qui que ce soit qui vous appliquez
à la noble pratique de Tart de guérir, tenez-vous avertis par Texemple
que je mets sous vos yeux. G^est pendant que les gens sont en dou-
leur qu'il faut les faire accoucher; à »aWez-woi" répondez par »dcm-
nez-mor; que les raisons dont on vous paie soient sonnantes."
Voilà comment Goltzius, lui-même maladif, a fait la leçon à ses
contemporains, sur leur ingratitude pour les soins médicaux dont ils
étaient Tobjet. Je n'ai pas réussi à découvrir ce qui lui en a donné
la pensée: quelque fait déterminé venu à sa connaissance et qui a
excité sa verve satirique, ou bien peut-être des plaintes tombées de
la bouche de son médecin, ou autre chose encore. Je Tignore. Mais
ce que je sais, c'est que son exemple fut suivi et que le même thème
a été traité par d'autres après lui.
En effet, Robert de Baudous, éditeur bien connu d'Amsterdam, a
publié en 1609 quatre estampes ^), dessinées par Egbert van Paen-
deren, de Harlem, et gravées par Johannes Gelle, qui repré-
sentent à peu de chose près les mêmes scènes. Les vers latins en bas
des estampes sont les mêmes que sur celles de Goltzius, mais on y a joint,
outre la traduction hollandaise, une traduction allemande que voici:
1.
Wan sich der krancke Mensch, in grösser schwacheit fint
So wurd ich als ein Godt, geehret vnd gebetten
Ein ieder stehet vor mich, mit g'blöstem haubt geschwind :
Ach Meyster hilf vns doch, vnd kum zu vns eintretten.
Spaär doch kein kost an ihn, wir werden wol bezalen,
Hilf nur den la*ancken auf, der sunst doch sterben muss,
Preis, lob vnd ehr wurd ihr, vor eüwer ghulff hie holen;
Der Mensch ist wol ein Godt, der ihn bald hilft zu fuss.
1) Haateiir, avec la xnai^, 293 mm., sans la marge, 251 mm.; largeur,
36U mm., sans la marige, 864 mm.
avec la marg«.
o
a
w
<
o
25
2.
Vnd wan die kranckheit sich, vnd schmertz zu bessern pflegen,
Auch dan fîirgeht mein lob: Meister sagen sie dann.
Gleich einen Engel Godts verdient ihr grossen seghen,
Vns gsind durch euwer hulf, frolockt fur gderman,
Nachdem ihr hie ins hauss, ghekömmen seijt auss gunst,
So nimbt er tagleich zu, in g*suntheit ohne sorghen,
Vor seine heilung wir, nit mehr vns forchten sunst,
Es ist eins Engds werck, z'heilen Kranckheit verborgen.
3.
Ynd wan der Patient nun auss dem sieckbett kumpt
Vnd sitzet beij dem feuwr, oder im hauss vmbgeht,
Dan sagt mä lieber Man, der kranck euch herlich rumbt
Kein mensch so wol als ihr, vnd treuwlich ihn begsthet.
Wir werden fragen bald, was wir euch sollen geben
Euwr ankunft war vns lieb, der gang wirt lieber sein,
Ihr habt in knrtzer ze^t, sein kranckheit bald vertrieben.
Ein Mensch vol ehren weth ist solchen Medicein.
4.
Ich aber wurd auss Godt, für ein Teuffei geacht.
Die weil der Kranck gesunt, und ich sprach vmb mein lohn,
Das hauszgsind auf mich murt, vnd werde gantz veracht.
Man gibt mir böse wort, vor gelt nur spott vnd höhn.
Mit schaden wurd ich gwitzt, ihr Artzet vnd Doctoren,
Wans folck Ach Ach mir saght, sag Da mir als bald gelt,
Als schmertz vnd pein ist weg, ist ehr vnd lohn verlohren.
So man vmb zalung spricht, ist man ein Teuffels helt.
Remarquons que tous les vers des estampes de Johannes Gelle ont
été gravés sur la plaque de cuivre, tandis que ce n'est le cas que pour
les vers latins sur celles de Goltzius, où les vers hollandais ont été
imprimés après le tirage de la gravure.
Quant aux scènes représentées, elles suivent de près celles de
Goltzius, mais présentent néanmoins des différences de détail qu'il
faut signaler. Par exemple, le premier plan est plus profond, ce qui
a permis de mieux disposer les instruments et autres objets qui y
sont groupés. Le malade de droite a aussi affaire au chirurgien;
toutefois il ne s*est pas cassé la jambe, mais il a été blessé à la
tête. Sur les deux premières estampes rien n'indique la nature de la
blessure; mais comme le grand personnage central de la troisième
26
tient une pierre dans sa main . gauche, il est clair que le malade a
eu une de ces »pierres de tête'', que notre collaborateur, bien connu
par ses travaux iconographiques, le docteur Henry Meige, a si bien
décrites et dessinées dans une livraison de la première année du Jtmus.
Vient un troisième graveur hollandais, Jan van Vianen, de la fin
du XVIIe siècle, peu connu du reste, qui a donné en quatre gra-
vures une série semblable de scènes. Les estampes ont été vendues
en 1874 à Rotterdam sous la désignation: »Jan van Vianen. La
profession du médecin. In fol. en largeur; 4 feuilles.'* Elles avaient
fait partie de la collection du docteur De Ridder, d'Utrecht, mais
je n'ai pas réussi à découvrir où elles se trouvent actuellement. Il
m'est donc impossible de les décrire.
Au commencement du XVIIe siècle, un peintre hollandais, de grand
talent, sur le nom duquel on n'a pas jusqu'ici acquis de certitude,
a traité le même sujet en quatre grands tableaux, qui rappellent d'une
manière frappante les gravures de Goltzius et de Gelle. Us appar-
tiennent à un gentilhomme danois, ami des arts, et je n'en aurais
eu sans doute aucune connaissance, si un de mes amis n'en avait
pas rapporté de Copenhague des photographies. Ds avaient sollicité
son attention par la valeur artistique des tableaux, et plus encore
par le fait qu'il les trouva instructifs pour l'histoire de Tarmamen-
tarium chirurgicum de l'époque du peintre. Comme je partage
complètement cette opinion, j'ai fait volontiers usage de la permission
de reproduire ici ces photographies, quoiqu' elles soient médiocre-
ment réussies.
Enfin le peintre flamand J. Horemans a composé en 1752 une
série de quatre tableaux à l'huile ^), qui varient d'une manière fort
amusante le thème qui nous occupe. A suivre*
1) Haateur 475 mm., largeur 563 mm. toile.
CIRCULUS THERAPIiE.
L'hélianthe contre la Malaria. (The Indian Laocet, Oct. '99.)
Le gouvernement des Indes Brittanniques fait des essais avec la culture
d'hélianthes. Un médecin anglais aurait démontré que ces fleurs plantées dans
les contrées ou la Malaria se montre, formeraient un préventif plus fort que
Tarbre Eucalypte. Jusqu'à présent les résultats sont rapportés être bons."
Ceci est bien beau mais l'invention n'est pas neuve. Pour l'application
de l'oléo-résine de l'hélianthus annuus voir: Chardon, Gaz. méd. de l'Al-
gérie, Alger, 1873, XVIII, 123. Quant à la culture des plantes, voir:
Dell' utilita di estendere in alcuno provincie italiane la coltivaxione del
girazole (Helianthus annuus), Arch, di med. chir. etc., Roma 1874, XI,
293—296. — Du reste on cultivait déjà ces plantes dans l'antiquité à
cause do l'influence salutaire, qu'on leur attribuait.
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AQUA TOFANA.
Von Dr. phil. HERMANN PÜHNER, Charlottenburg.
Veranlassung zu folgender Zusammenstellung gab einmal die
Thatsache, dass zwei diesen Gegenstand eingehender behan-
delnde Schriften von Alessandro Ademollo ^) und Salomone-
Marino ^), die ich meiner Abhandlung auch hauptsächlich zu Grunde
lege, im nördlichen Europa, infolge ihrer geringen Auflage, wohl
kaum bekannt sind; dann auch der Umstand, dass ich, gelegentlich
eines Aufenthaltes in Palermo, im dortigen Staatsarchiv eine König-
liche Verordnung auffand, die mir for die Frage des Aqua Tofana
nicht ohne Interesse zu sein scheint.
Der Name der TofaYia und der nach ihr benannten Aqua Tofana
begegnet uns bei Sicilischen Historikern des XVII Jahrh. allgemein. *)
Diese berichten übereinstimmend, dass unter der Regierung des Vice-
königs Perdinando Afan de Ribera, Duca di Alcala (1632 — 1635),
eines »scelerum implacabilis ultor", ein verruchtes Weib namens
Teofania hingerichtet worden sei, weil sie ein todtbringendes Wasser,
das in Palermo und Umgebung Anlass zu vielen Giftmorden gewor-
den war, hergestellt und verkauft hatte. Suchen wir nun in den
Chroniken jener Zeit nach weiteren Belegen für obige Angabe, so
fällt uns in einem Diarium des Notars Baldassare Zamparone ^)
folgende Notiz unter dem Datum des 12. Juli 1633 auf:
»Si fece Torrenda ma guistissima giustizia di Teofania di Adamo,
per aver dato il veleno a diverse persone con certa acqua maledetta,
per la quale ne morirono. Ella usci sopra un carro dalla cappella
della Vicaria, mezzanuda e tinagliata. E doppo sopra la Vicaria fu
affocata, e dal detto loco buttata, e poi appicata e squartata.**
Neben dieser Teofania taucht gegen das Jahr 1640 in Rom eine
Giulia Tofana auf, die aus Palermo dahin gekommen war. ^) Haben
wir in dieser nicht die Tochter der Obengenannten vor uns, so haben
wir sie doch als geistige Erbin der in Sicilien hingerichteten Gift-
i) Jleuamdro Ademollo, I misteri deir Acqna Tofana (Roma, tipogr. delF Opinione 1881).
s) Salv, SaioMone-Marino, L'acqua Tofana (Palermo, 1882).
^ z. B. in Frone- Aprile : Cronologia univers, della Sicilia (Palermo 1725). GL diBlati:
Storia del Regno di Sicilia (Palermo 1847).
^ <) Bibliotheca »torioa e littcraria di Sicilia pubbl. p. c. d. G. di Marzo, (Palermo 1869 —
1886) Tol. II.
*) AL Ademollo; loc. cii
28
mischerin zu betrachten, die auch bald eine Anzahl gleichgesinnter
Weiber um sich schaarte, um mit deren Beistand ihr männermor-
dendes Wasser zu verkaufen. Diese zweite Tofana scheint den Ge-
richten entronnen und gegen 1651 in Rom gestorben zu sein, während
ihre schon aus Palermo mitgekommene Freundin Girolama Spara
und vier ihrer Gehülfinnen am Nachmittag des 5. Juli 1659 auf dem
Capo di Fiori zum grauenerregenden Schauspiel fCir das römische
Volk gehängt wurden. ^)
Von einer dritten Tofana wird angegeben, das sie noch im Jahre
1730 in Neapel gelebt habe % dass sie daselbst auch schliesslich
umgebracht worden sei; doch fehlen uns weitere beglaubigte Nach-
richten über die Persönlichkeit dieser Letztgenannten.
üeber den Namen Tofana, der in allen möglichen Lesarten, als
Tofania, Tufania, Tofnina etc. vorkommt, ist zu bemerken, dass der-
selbe als eine Entstellung des aus dem Worte Epifania entstandenen
Vornamens Teofania zu betrachten ist. *) Teöfania ist der Vorname
der 1633 hingerichteten Teofania di Adamo; in Rom finden wir
eine Giulia Tofana. Wie Salomone-Marino in seiner interessanten
Darstellung angiebt, begegnet man in Sicilien häufig dem Brauche,
dass Kinder einen etwas ungewöhnlichen elterlichen Vornamen später
als Geschlechtsnamen tragen und so wäre auch hier die Blutsver-
wandschaft der Giulia Tofana ^und Teofania di Adamo nicht aus-
geschlossen.
lieber die Zusammensetzung und Herstellung des Aqua Tofana
ist eine Unmenge geschrieben worden; die ungeheuerlichsten Dar-
stellungsarten ^) wurden angegeben, vermöge deren man die geheim-
nissvolle Wirkungsweise dieses Giftes zu erklären suchte. Bekanntlich
wurde erzählt, dass das färb- und geschmacklose Wasser zu wenigen
1) PaUavicino, Vita di Alessandro VIl; (Prato 1839) pag. 272.
*) Keyssler, Fortsetzung neuester Reisen (Hannover 1741) S. 234.
») Gi di Blnai; loc. cit. p. 147.
<) J. S. Halle, Gifthistorie (Berlin 1784) p. 80. „Die Tofana, diese höUische Erfindung
italienischer Banditen, ist ein geheimes Gift, mit welchem man die unglücklichen Schlacht-
opfer, auf einem langsamen, und desto weniger verdächtigen Wege, aus der Welt schafft.
Man sagt, dass es unter den Banditen versteckte Gesellschaften gebe, die ihre Schlupfwinkel
in abgelegenen Orten, und zum Theil unter der Erde hätten, nicht um darinnen sich und
ihren Raub in« Sicherheit zu setzen, sondern um für Grosse das erschrecklichste Staatsgift,
so die Einbildung Lucifers selbst übertreffen muss, ingeheim zu verfertigen. Ihre Ge-
sandten ziehen Verunglückte an sich, welche der Welt müde sind, und sich, von allem
Scheine der Hoffnung betrogen, der betäubenden Verzweiflung in die Arme werfen. Sie
kaufen sie für ansehnliche Summen, führen sie in ihre unterirdischen Laboratorium ein,
legen sie auf lange Tafeln auf den Rücken, mit herabhängenden, gefesselten Händen and
Füssen, man kitzelt lange Zeit diese erstarrten Füäse, Hunde und Seiten, und da das Zwerch-
fell nicht im Stande ist, seine krampfhafte Erschütterung gehörig zu verrichten, und alles
29
Tropfen genommen, in genau bestimmter Zeit den Tod herbeiführe,
ohne dass am Körper des Vergifteten irgend welche äusseren Ver-
änderungen hervorgetreten wären. Rosig und frisch. Schlafenden
ähnlich, lagen die Gemordeten da und erweckten nicht den leisesten
Verdacht einer Vergiftung. Derartige Behauptungen gehören wohl
ausschliesslich ins Land der Fabel. Mögen dieselben daraus ent-
standen sein, dass das angewandte Gift in damaliger Zeit chemisch
nicht nachgewiesen werden konnte und dass die Aerzte etwaigen
Vergiftungs-Symptomen gegenüber machtlos waren. *)
Neben Sublimat *), Brechweinstein ^) und Bleizucker *) spielte die
arsenige Säure bei Vergiftungen im XVI. und XVII. Jahrhundert
die Hauptrolle. Schon das Gift der Borgia — Âcquetta di Perugia ^) —
soll ein arsenhaltiges Ptomain ^) enthalten haben ; solche Arsine
scheinen teilweise auch in Paris unter Louis XIV zu Giftmorden
gedient zu haben ^), während das eigentliche Aqua Tofana [von dem
sich die Acquetta di Napoli und andere derartige Gifte in der Zu-
sammensetzung vielleicht unterscheiden] als einfache Lösung arseniger
Säure zu betrachten ist. Bereits Wepfer ®) und Hoffmann ®) gaben
den Arsenik richtig als wirksamen Bestandteil der in Rom verkauften
Blut nach dem Kopfe hinaufsteigt, so wechselt man mit Nadelstichen, und den Kitzel mit
lebhaften Schmerzen ab. Endlich bedeckt ein Thau von brennendem Angstschweise die
fliegende Brust, die tödtliche Beklemmung, der fehlende Athem wird erstickend, es erfolgen
die gewaltsamsten Zuckungen, und die epileptischen Verzerrungen verunstalten alle Muskeln
des Gesichts und Körpers. Dem langsam Sterbenden steigt ein wilder Schaum der Wuth,
den aUe Zuckungen gegen den Kopf zusammen drängen, aus dem Munde herauf, und diesen
sammlet die banditische Furie, die alle plutonischen Martern übersteigt, in ein Gefässe und
endlich in ein Fläschchen Man will, dass der erwähnte Schaum, welcher
gleichsam ein Auszug aller Quaal und aufrührerischen Lebensgeister ist, zu einem langsamen
Gifte fur die werde, welche das Unglück haben, es zu geniessen ; weil dies Menschenferment,
so die lange Todesangst geboren hat, alle Säfte des Gesunden und dessen Lebensgeister, wie
das Pockengift bei den Inocnlirten, in seine Natur durch Gährungen verwandelt, den Ver-
gifteten schwermüthig macht, und durch das, ohne Feuer bereitete hamhafte flüchtige Wesen
den Quell der Lebenskräfte austrocknet. — *'
1) /. /. Wepfer ^ Historia cicntae (Basileae 1679) schreibt pag. 216 : prope unicum Alezi-
pharmacum succum citri esse.
*) Unter Sublimat verstanden med. Autoren häufig arsenige Säure: ^^sublimiert. Arsenik".
^ Wurde etwa seit 1620 in Italien bekannt, conf. Fagnaux, Hist, de la Chimie (Paris
1891) vol. II, p. 330.
*) Als Bestandteil schleichender Gifte wurde Bleizucker, auch eine Mischung von Opium
und Canthariden angegeben, oonf. J. Beckmann, Beitrage zur Geschichte der Erfindungen,
voL I (Leipzig 1783), p. 284; vol. II (Leipzig 1788), p. 567.
») Ed, Schär, Aus der Gesch. d. Gifte, Vortrag; (Basel 1883) p. 44.
<) Frame. Selmi, Ptomaina da cadeveri contenenti arsenioo (Gaz. chim. 1879, p. 88).
7) Luden Nass, Empoisonnements sous Louis XIV, Thèse; (Paris 1898) p. 44 etc.
s) /. J. Wepfer, loc. cit p. 296.
* i) Fr, Hoßnann, Opera omnia (Genevae 1740), vol. I, p. 198.
30
Aqua Tofana an ; diese Angaben finden ihre vollkommene Bestätigung
durch die von Alessandro Ademollo aufgefundenen Akten über den
Process von 1659.
Ersehen wir hieraus mit Sicherheit die Bestandteile des Giftes der
Giulia Tofana, so sind wir hinsichtlich des zuerst in Palermo ver-
wendeten Giftes noch auf Vermutungen angewiesen. Allerdings ist
es wahrscheinlich, dass die Zusammensetzung des ursprünglichen
Trankes von dem der Giulia Tofana, schon wegen des gleichen Aus-
gangsortes, nicht wesentlich differiert und dass wir auch in dem
Gifte der Teofania di Adamo ein Arsenpräparat vor uns haben.
Diese Vermutung mag bestärkt werden durch die Thatsache, dass
i. J. 1633 (ebenso wie i. J. 1659 nach den Giftmorden in Rom) in
Palermo eine Verordnung gegen den Verkauf von Arsenik erlassen
wurde, die sich unter den im Staatsarchiv befindliehen D^rpocce reo/t
des Vizekönigs Duca di Alcala vom J. 1633 findet. Dieser Erlass ist
vom September 1633 datiert; frühere Erlasse aus diesem Jahre
hätten uns vielleicht noch manchen interessanten Aufschluss über
die Verfolgung und Hinrichting der Teofania di Adamo geben kön-
nen; doch fehlt im Staatsarchiv leider der Band mit den Erlassen
vor dem 1. September.
Erwähntes Giftgesetz lautet:
^Palermo à 10. de Settembre 1633.—
Conditione necessarie per la uenditione del Arsenico:
1) L*Arsenico stia impotere de persona de molta fedetta.
2) Et che lo venda ad huomo et non a donna.
3) Et che il d^. üenditore tenga un libro aposto et ogni quellovisca
la sottoscriptione del Pretore.
4) Nello d^. libro II üenditore notera de prop*, mano Tannata, il
mese, il giorno, Thore, et II nome e cognome, la patria, il loco
doue al présente habita di quella persone che comprarà et la
quanti ta dell* arsenico cbe ci ha uenduto et à che fine locompra.
5) Et cosi ancora il compratore si sottoscriuerà in piede conla sotto-
scritione de due homini persone cognite, le quali facciano fede et
sottoscritione de loro proprie mani, che la sottoscritione de la
persona, che a comprato, sia la propr». mano délia detta persona
compratrice et che oculatamente V habbianno uisto sottoscriuere.
6) Et quando la persona che compra non sapesse scriuere facciauna
croce conpenna et inga et I detti due homini persone cognite
présente testifichino che hanno uîsto oculatamente che quella per-
sona che ha comprato et non sapere scriuere, habbia fatto quello
segno di croce con penna et inga con la sua propria mano.
31
7) Et se H detto uenditore contrauenesse ad alcuna o a tutte le
sopradette conditione sia in pena de mille scudi.
D. Erasmus Salatus philosophus medicus prop, manu ass.
V. I. D. et Phisicus Antoninus Politius conf. ut supra.
Francus Guerrorus confirmât ut supra.
Joseph Cazola confirmât ut supra. — "
Vielleicht wird, durch diese Zusammenstellung angeregt, ein für
Geschichte begeisterter Arzt im schönen Palermo es sich die Mühe
nicht Terdriessen lassen, auch die Processakten der ersten Tofana,
die wohl staubbedeckt noch irgendwo im Verborgenen schlummern,
aufeustöbem, und uns durch deren Veröffentlichung weitere Klar-
heit in diese yielumworbene Frage bringen.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Tke Plague at Oporto,
The Revue Scientifique Nov. 25th contains Dr. Calmette*s account of the
plague at Oporto. The points of greatest interest are the mode of intro-
duction of the disease, and the effect of serum treatment. No ship from
India had entered the port, but, early in June, the Cüy of Cork had
brought, yift London, suspicious merchandise such as tea from China and
jute from Bombay. The disease, however, first appeared not among those
who handled this cargo, but in a man employed in unloading wheat from
New- York. Dr. Calmette supposes that the disease was introduced by
rats from some vessel arriving in the spring from Alexandria or Mauritius,
and was disseminated by them among rats and mice in the dockyards of Oporto.
The Portuguese physicians were at first sceptical as to the benefits of
serum treatment owing to the adverse report of the German commission.
They were soon converted however by the brilliant results of experiments
both on animals and men. Before the use of serum the hospital plague
mortality was 33 per cent. After Sept. 3 when the serum was used for
all hospital cases it sank to 13 per cent, 14 patients only dying out of 104.
Of these, 3 died in less than 16 hours after entering the hospital, 1 in
less than 24 hours, 1 suffered at the same time from tubercular meningitis,
and another from puerperal fever. **The serum is never harmful, one
need not fear to inject 20 or 40 ccms daily tül all danger is over. At
Opoiio we injected as much as 320 ccms in 6 days in a woman aged 57,
and although the treatment did not commence till the fourth day of the
disease, and the patient sufferred from a very severe septicaemic form of
the disease with mxdtiple buboes, we succeeded in curing her."
E. T. W.
CONTRIBUTIONS A L'OPHTALMOLOGIE ET ALA
MÉDECENE ANGLAISES AU 13me ET AU 14me SIÈCLE.
Par le Dr. ED. PERGENS, de Bruxelles.
L'ophtalmologie dont il sera traité est celle connue au 13™« et
au 14me siècle dans le pays de Galles (Wales). Avant que
les Cymry eussent des villes et des souverains la Afe(Wy^iwa6^A
(médecine) était une des neuf branches d'art rural cultivées par eux.
Les Gwy donniaid (hommes de science) étaient des prêtres qui
pratiquaient des traitements par les herbes. Pendant le règne de
Prydain ab Aedd Maur (+ 1000 avant le Chr.) les gwydonniaid étaient
divisés en trois ordres les bardes, les druides, les ovates. Ces der-
niers, les ovates^ s'appliquaient spécialement à la médecine, aux
sciences.
Dans les lois de Dyvnwal Moelmud (430 avant le Chr.) la médecine
est mentionnée comme ayant des privilèges spéciaux. Pline ^) men-
tionne que les druïdes employaient le guy (Viscum album, L.) et
le désignaient par un nom, qui signifie »guérissant tout" en leur
langue; actuellement encore ce nom OUiach est donné au guy dans
le pays de Galles. Pline cite le Lycopodium, Selago L. ^), employé
dans les maladies oculaires par les druïdes; le AamoZ^^ FaferandiL.*)
était employé par eux pour guérir le bétail.
Au sixième siècle de notre ère le chef des bardes Taliesin con-
sidérait l'homme comme étant composé de huit parties: 1®. la terre,
qui est paresseuse et lente; d'elle dérive la chair; 2^ les pierres,
qui sont dures; ce sont les matériaux des os; 3®. l'eau, humide et
froide, c'est la substance du sang ; 4^. le sel, qui est salin et piquant ;
les passions, les sens en dérivent ; 5°. l'air ou le vent, d'où provient
la respiration; 6^. le soleil, d'où provient la chaleur du corps, la
lumière, les couleurs; 7^. le Saint-Esprit, d'où vient l'âme et la vie;
8®. le Christ, c.a.d. l'intelligence et la science, la lumière de Tàme
et de la vie. Si la partie prépondérante est la terre, l'homme sera
stupide, paresseux, petit, chétif. Si l'air prédomine il sera léger,
changeant, bavard. Si les pierres prédominent il sera dur de coeur,
1) Histor. natur. lib. XVI, $ 95, 1, 2.
«) Ibid. lib. XXIV, i 62, 1.
») Ibid. lib. XXIV, j 68, 1.
33
d'intelligence et de jugement; il sera avare et voleur. Si le soleil
prédomine ce sera un homme de génie, affectueux, actif, docile, poète.
Quand le Saint-Esprit prédomine il sera admirable, aimable, com-
passionné, d'un jugement juste et tendre; il aimera les arts et les
sciences ; il en est ainsi pour le huitième constituant, le Christ, qui
semble aller de pair avec le Saint-Esprit.
Pour un- chef de bardes les six premiers constituants sont très-
admissibles; mais les deux derniers sont certainement des ajoutes
d'un esprit religieux comprenant mal la Vérité.
On est heureux de retrouver des conceptions runiques, dont la
marche inverse est signalée dans tes Eddas. L'Edda poétique dans
la strophe 23 du Yafthrddhnismâl ^), l'Edda prosaïque dans le chapitre
8 de la Gylfaginning ^) décrivent ainsi la création de la terre; alors
dit Gangleri : qu'ont fait les fils de Bors pour que vous croyez qu'ils
soient dieux? Hâr répondit: il n'y a pas peu de choses à dire sur
cela ; ils (Odhin et ses frères Vili et Ve) prirent Y'mi (le géant pri-
mitif) et le jetèrent dans le Ginnungagap (abîme) et firent de lui
la terre; de son sang ils firent les mers et les eaux; la terre fut
créée de sa chair et les montagnes de ses os; les pierres et les
rochers de ses dents, de ses molaires et des os qui étaient fracturés.
Au dixième siècle les lois de Howel Dda (Howel le Bon) parlent
des médecins et en particulier de celui de la Cour, dont c'était la
douzième charge. Ce personnage avait ses terres libres, un cheval à
sa disposition; la reine lui donnait le linge, le roi des habits en
laine. 11 avait à traiter gratuitement le personnel du palais ; il n'aura
que leurs habits ensanglantés, à moins que ce ne soit pour une des
trois blessures dangereuses: coup sur le crâne, sur les intestins, ou
la fracture d'un membre i dans ce cas on lui doit davantage. Pour
l'application d'un séton il aura vingt-quatre pence, pour appliquer
l'onguent rouge douze pence, et quatre pence pour une saignée, pour
placer des herbes sur une partie gonflée.
Un curieux procédé était le suivant; quand un séquestre s'était
détaché du crâne, le médecin se plaçait devant un bassin en cuivre ;
il laissait tomber le fragment; dans le cas où un son était produit,
on (celui qui avait occasionné la blessure, sans doute) devait quatre
pence au blessé.
Au treizième siècle Rhys Gryg régnait sur la partie méridionale
1) Edition par Hîldebrand 1876, page 63.
s) Edition par Willcen 1877, page 11.
1900.
34
du pays de Galles. Son médecin était Rhiwallon, assisté de ses fils
Cadwgan, Gruffydd et Einion. Il était originaire de Myddvai (comte
de Caermarthen). Ces hommes firent un recueil de prescriptions, dont
plusieurs remontent à un temps bien antérieur. Les descendants de
cette famille ont pratiqué à Myddvai jusqu'au milieu du siècle passé.
Il existe plusieurs manuscrits, dont le plus ancien est supposé être
au British Museum; J. Williams ab Ithel, apubliéle texte en 1861
sous le titre Meddygon Myddfai, the Physicians of Myddvai. Llandovery.
La légende de l'origine de la famille médicale est trop belle,
pour l'omettre ici. Elle a été recueillie par M. Rees en 1841 et eUe
a été insérée dans le Meddygon Myddfai cité ci-dessus.
Au douzième siècle il vivait près du lac Llyn-y-Van-Vach une
veuve qui avait un fils. Ce garçon fit paître ses troupeaux sur les
montagnes près du lac. Un jour il vit une femme extrêmement belle
à la surface de Teau; le garçon la contempla et lui ofirit ce qu'il
avait sur lui, du pain d'orge et du fromage; il essaya de la toucher.
Elle se sauva en disant ces paroles euphoniques: »Crasdyfara! nid
hawdd fy nala" (dur est ton pain; (ce n'est) pas facile de me
prendre); puis elle plongea dans l'eau. Retourné à la maison, le
garçon informa sa mère de sa rencontre; celle-ci lui conseilla de
prendre du pain non cuit. Ainsi fit le garçon, mais l'ondine n'en
voulut pas. Le troisième jour il lui présenta du pain modérément
cuit; c'était le desideratum. L'ondine accepta d'être la femme du
garçon aussi longtemps qu'il ne lui eut donné trois soufflets sans
raison. Un grand nombre de troupeaux de vaches, de chèvres, de
chevaux sortaient du lac et le couple se fixa à quelque distance de
Myddvai. Ils vécurent en paix pendant plusieurs années et eurent
trois fils. Un jour le couple dut aller à un baptême; la femme
n'aima pas d'y aller, à cause de la trop grande distance. Le mari
lui dit de prendre un des chevaux qui étaient dans la prairie. Je le
ferai, répondit la femme, si tu vas prendre les gants que j'ai laissés
à la maison. Ainsi fit le mari; mais revenu près de sa femme il vit
que celle-ci n'avait pas pris le cheval ; il frappa son épaule d'un de
ses gants. Sa femme lui fit observer que c'était une fois. La seconde
fois au milieu d'une noce la femme se mit à pleurer; son mari lui
toucha l'épaule et lui demanda la raison de sa tristesse.
La troisième fois c'était à un enterrement; la femme se mit à
rire; le mari la toucha en lui disant de se tenir tranquille. Adieu,
dit la femme; elle s'en alla; elle appela tous ses animaux, la vache
tachetée, les autres, le taureau blanc etc.; même le veau noir tué
qui p?ndait à un crochet, se détacha, se mit à marcher et à
85
suivre les autres. Tout rentra dans le lac. De temps en temps Ton-
dine vint voir ses fils, sur les bords du lac; à son aîné elle com-
muniqua sa mission médicale et lui enseigna Tart de guérir ; ce fils
était Rhiwallon, le médecin de Rhys Gryg.
Le manuscrit comprend la médecine de Rhiwallon, datant du
treizième siècle, puis celle plus étendue et plus charlatanesque de
Howel, Tarrière petit-fils d'Einion; cette partie est du quatorzième
siècle.
I. Rhiwallon.
n pratiquait la phlébotomie, plaçait des sétons, pratiquait la taille
perineale ; la trépanation après blessure du crâne était en usage. Parmi
les os fracturés il comprend les dents ; § 48 il indique les trois sortes
d*os qui ne guérissent pas après une fracture ; il croit qu* aucun de
ces os n'existe quand Thomme naît; ce sont les dents, la rotule et
Tos frontal. La superstition ne manque pas: contra la fièvre on
inscrira sur une pomme une croix avec les mots o nagla pater^ sur
une autre pomme une croix avec o nagla filitts^ sur une troisième
une croix avec o nagla spiritus sanctus; chaque jour une seule
pomme sera traitée de cette façon; le troisième jour le malade guérit.
Pour savoir si un malade guérira on prendra des violettes qu'on
écrasera et qu'on liera aux jambes du malade ; s'il s'endort, il guérit ;
sinon il mourra. Rhiwallon croit aux bons et à trente-deux mauvais
jours de l'année; ceux qui naissent ces jours ne vivront pas long-
temps, etc.
Rhiwallon a laissé peu de choses concernant les yeux; l'oeil
{llygcU), les paupières ou le pourtour de l'oeil {amranneu), la douleur
dans l'oeil {gvaev llygat)^ la sécheresse (sychgeruin)^ les larmes
(tJDylav\ l'oeil rouge larmoyant, l'ophthalmie (ZZygrcÄ cocA grr/yftorarc),
la taie de la cornée {magyl ar lygat) seuls sont les noms que j'ai
rencontrés.
n y a sept choses contraires à l'oeil : les larmes, le veil, les fêtes,
l'ébriété, l'impureté, la sécheresse de la peau, la fumée (§47).
Saignez au mois de février le pouce de la main gauche; faites
(du sang) une confiture et une potion qui rendra vos yeux sains (§ 76).
Contre la douleur dans VoeU on appliquera un cautère actuel au
creux du sourcil et un autre à l'os de la nuque ; c'est bon contre le
refroidissement de la tête (§ 8).
Un onguent pour restaurer la vue à ceux qui l'ont totalement
perdue. Prenez le suc de ^) . . . (illisible)^ celui de la racine de fenouil,
i) Par analoge avec j 196 de Howel, je crois qae c'est le fénoail ruu^ Pyreihnm
inodorum [V. ci-dessutu Contre PamàlyopU a)].
3*
36
de chélidonium majus et minus, de la graisse de porc, du miel, un
peu de vinaigre, le sang d'une anguille, le fiel d'un coq; laissez-les
dans un bassin en cuivre jaune jusqu'à ce qu'une décomposition
ait lieu (§ 170).
Contre la sécheresse des paupières. Prenez du suc de fraises, la
graisse d'un poulet, et du beurre du mois de mai. Mêlez-les bien
ensemble et placez le tout dans une corne. En se couchant on oindra
l'oeil et les paupières, et elles seront guéries (§ 10).
Contre un oeil rouge et larmoyant insérez un séton sous la mâchoire,
et appliquez le cautère à l'os de la nuque; c'est bon pour le refroi-
dissement de la tête (§ 9).
Contre une taie de la cornée. Placez-y du suc de hedera; l'opacité
sera éloignée, l'oeil deviendra clair et sans tache (§ 72 et § 145).
II. HowEL ou Hywel.
Howel était le fils de Rhys, fils de Llywelyn ; celui-ci était le fils
de Philippe le médecin, qui provenait d'Einion, le fils de Rhiwallon,
En 1743 William Bona a transcrit le livre sur celui de John Jones,
le médecin de Myddvai, le dernier des descendants de cette famille.
En 1801 lolo Morganweg copia le traité de William Bona; en 1861
Williams ab Ithel Tédita avec la traduction anglaise de J. Pughe.
Le volume est bien plus étendu que celui de Rhiwallon ; le char-
latanisme y a pris des proportions telles qu'on les voit dans les
journaux d'aujourd'hui ; le § 808 raconte qu'un jour les trois frères
(Cadwgan, Grufifydd, Einion) rencontraient le Christ, qui leur demanda
vers où ils se dirigeaient; nous allons, dirent ces braves praticiens,
vers le Mont des Olives, pour recueillir des herbes pour guérir les
plaies et les contusions. Alors, dit le Christ, retournez seulement
chez vous; prenez de l'huile d'olives, du blanc d'oeuf, de la laine
noire; appliquez-les à l'endroit voulu et dites: je t'adjure, o plaie,
par la grâce et le pouvoir des huit plaies du vrai Dieu etc.
Contre l'épilepsie on criait trois fois le mot anamzapta dans
l'oreille du malade puis on lui fit prendre du fiel de coq. Dans les
affections de l'utérus, dans les hémorrhagies on adjurait l'utérus et
le sang de revenir aux conditions normales (§§ 805, 806). Un clou
portant les mots agla^ sabaoth, atJianatos, une croix avant, entre et
derrière ces mots, était enfoncé dans un chêne, après avoir passé
sous une dent douloureuse ; puis le nom du malade était gravé dans
l'arbre au moyen de l'ongle, et en disant une formule. (§ 806.)
Pour faire confesser à un homme ce qu'il a fait, on place la
langue d'une grenouille vivante sur le coeur de l'homme endormi;
il dira tout pendant le sommeil.
37
Les poids sont le G = gronyn (un grain), dont 20 font
9 = grofelyn (un scruple), dont 3 font
le j runique := ceiniogbwys (un drachme), dont 8 font
3 = uncyn (une once), dont 12 font
S = bynt (une livre).
Il est curieux que le drachme a un signe autre que d'ordinaire,
tandis que le signe habituel du drachme 3, sert ici pour Tonce.
Quant à Tophtalmologie le sëton n'est plus employé; dans certains
collyres le vin est remplacé par Thydromel, ou par la bière. Le fiel
d'un chat et la graisse d'une poule mêlés ensemble, font voir des
choses que personne ne voit, quand ils ont été placés dans Toeil.
(§ 814). Pour conserver la vue on saignera le 18 mars au bras droit,
le 20 avril au bras gauche; celui qui a subi cela ne sera jamais
aveugle. (§812.)
Collyres pour les yeux, sans indications spéciales.
a) Prenez une demie pinte de vin blanc excellent; chauffez gros
comme un oeuf de poule de sulfure de cuivre naturel jusqu'à la
chaleur rouge, éteignez-le dans le vin. Répétez cela neuf fois. Ce
liquide renfermé dans un bocal en verre bien recouvert et conservé
pendant neuf jours, sera prêt à l'usage. Le matin une ou deux
gouttes dans l'oeil. A défaut de vin, l'hydromel ou le cidre* vieux
peuvent suppléer. (§ 4.)
6) Pour fortifier la vue, prenez l'euphrasia et du fenouil rouge,
une poignée de chacune, et une demie poignée de rue; distillez cela
et lavez les yeux journellement. (§ 39.)
c) Pour clarifier l'oeil on préparera un coUyrium benedictum: P.
roses rouges, céleri sauvage, verveine, fenouil rouge, capilla veneris,
sempervivum, chelidonium, thym sauvage; lavez-les propres et ma-
cérez-les dans du vin blanc un jour et une nuit, puis distillez dans
un pot en cuivre. La première eau obtenue sera comme de l'argent
et sera bonne pour toute affection de l'oeil, et pour les rougeurs
(inflammations). (§ 65.)
d) Pour fortifier l'oeil. Prenez du sempervivum, des feuilles de
roses, du chelidonium; mêlez, triturez, faites bouillir dans du vin
blanc ou de la forte bière. Faites bouillir rapidement et filtrez à
travers une toile fine et propre; lavez les yeux avec cela soir et
matin et vous serez certainement guéri. (§71.)
e) Pour fortifier la vue. Faites bouillir du fenouil dans l'eau et
lavez les yeux avec la même eau matin et soir; cela vous fortifiera
la vue. (§ 287.)
f) Collyre. Prenez un quart d'eau de fontaine, provenant d'un
38
endroit ombragé; additionnez le volume d*une ou de deux noix de sulfate
de calcium (ou de zinc?); faites bouillir pendant vingt-quatre heures dans
un vase en terre bien recouvert; pendant une heure TébuUition devra
être forte, et pendant une heure cela devra se refroidir sur le sol;
on devra la filtrer à travers un linge en toile fine. Placez-le
dans une bouteille. De temps en temps une goutte dans Toeil du
malade. (§353.)
g) Bon Collyre. Prenez des pommes pourries et passez-les avec un
peu d'eau de fontaine; lavez les yeux avec cela; cela purifiera et
clarifiera les yeux. (§§ 372 et 451.)
h) Autre. Prenez du sulfate de zinc, dissolvez-le dans de Teau de
fontaine, et en vous couchant lavez vos paupières avec cela, en in-
stillant un peu dans les yeux. (§ 373.)
ï) Pour clarifier l'oeil. Prenez quelques sardines fraiches; placez-
les au soleil, ou à une distance du feu, où la chaleur est analogue,
jusqu'à ce qu'une huile en sorte, mêlez-cela avec du miel et oignez
l'oeil avec cela. (§ 540.)
&) Bon onguent pour l'oeil. P. vinaigre, du vin blanc, du suc de
chelidonium, de plantago ; mêlez ensemble dans une casseroUe, cou-
vrez-la et abandonnez-la trois jours et trois nuits ; enlevez et placez
dans tn vase ; oignez l'oeil avec cela. (§ 580.)
l) Onguent oculaire. Prenez un escargot noir au mois de mai;
grillez-le sus les cendres chauds, en conservant l'huile (qui en sort)
pour l'usage; oignez l'oeil avec cela au moyen d'une plume. (§ 588.)
m) Le fenouil est bon contre les maladies oculaires. (§ 790.)
Collyres contre Vophtalmie.
a) Pour les yeux enflammés. Prenez du suc de hedera, du lait
de femme ää. Passez par un linge fin; instillez une goutte dans
l'oeil eu dans les yeux malades. (§ 33.)
h) Autre. De l'eau de fenouil distillée, une portion de miel récent
mêlées ; placez une ou deux gouttes dans l'oeil. C'est prouvé. (§ 34.)
c) Autre. Prenez les feuilles de rubus suberectus et les feuilles
du plantain vulgaire faites bouillir dans l'eau de source jusqu'à demi
volume et appliquez à l'oeil malade. (§ 35.)
d) Pour l'ophtalmie aiguë. Prenez une poignée de sauge rouge, et
faites bouillir avec autant d'eau des forgerons ^) qu'il en faut pour
couvrir jusqu'à demi volume; puis filtrez. Placez pour la valeur d'un
penny d'aloès, et autant de couperose blanche dans le liquide retiré
du feu ; lavez les yeux avec cela. (§ 36.)
^) L'eau dans laquelle les foi^nms éteignent le fer chaud, et contenant du fer.
39
e) Pour rougeur et douleur dans Toeil. Prenez le jaune d'un oeuf,
et de la farine de froment, un peu de sulfate de cuivre: mêlez cela
ensemble, étendez-le sur un linge et appliquez-le sur Toeil au moment
de vous coucher. Faites-cela trois jours. (§ 69.)
f) Contre Tirritation et l'obscurcissement de l'oeil. Prenez du suc
de chelidonium, triturez-cela avec du lait de femme nourrissant un
garçon, ou l'urine d'un enfant d'un an. Filtrez à travers une toile-
presse, et appliquez le suc à l'oeil au moyen d'une plume. (§ 751.)
g) Autre. Broyez du chelidonium avec du lait de chèvre et expri-
mez à travers un linge; mêlez avec un peu de miel et appliquez
cela à l'oeil avec une plume trois fois le jour. (§ 752.)
h) De la crème et du blanc d'oeuf ää; plongez-y un morceau de
toile grand comme l'oeil, et recouvrez-en celui-ci. (§ 460.) A suivre.
VARIÉTÉ.
L ASCII. Die Behandlung der Leiche des Selbstmörders (Le sort des
cadavres des suicidés), Globus 1899, t. 76, p. 63.
Le principe qui guide le sort du suicidé varie, suivant que le suicide
est considéré comme étant permis, ou comme étant prohibé. A la Côte
d'Or les nègres admettent très bien le suicide; on enterre le cadavre du
suicidé avec toutes le& cérémonies possibles. Les Akwapim le considèrent
comme sacré ; aussi ils n'enterrent pas les suicidés dans les maisons comme
c'est le cas pour les cadavres vulgaires; le suicidé est enterré au-dehors;
on place de la nourriture sur sa tombe. Aux lies Palau le suicidé ne
reçoit pas une sépulture convenable; ici ce n'est pas le mésestime pour
ce genre de mort qui est en cause, mais celui pour la mort par cause
non naturelle; ceux qui meurent dans un combat partagent le môme sort;
on les enterre là où ils ont expiré. Les Dajaks marins enterrent les
suicidés à l'écart, pour qu'ils ne pénètrent pas dans le Sabayan, le paradis
des Dajaks. Les Bannar du Cambodge font do môme. Les Indiens de
l'Alabama du Sud abandonnent le suicidé; il n'est pas enterré. Les
Choctaw l'enterrent de suite, pour qu'on l'oublie promptement. Au Siam
on les enterre pour un mois ou deux, puis on brûle leurs cadavres ; ainsi
ils ne peuvent revenir pour tourmenter leurs amis. Au Japon les con-
damnés des classes inférieures, qui pour se soustraire à des punitions,
s'étaient suicidés, furent remis au bourreau, qui fit la salaison des cadavres
et les attacha à une croix. Les Ossètes du Caucase, les Kirghises de la
Sibérie méridionale rejettent le suicide: les cadavres des suicidés sont
enterrés à un endroit séparé. Les lois de Manu défendirent les offrandes
pour les suicidés; de môme celles de Yadschanavalkya. Les Thébains
brûlèrent les cadavres des suicidés sans les cérémonies usuelles. Ajax,
s'étant suicidé, ne put être incinéré. A l'Ile de Chypres le cadavre dut
rester non enseveli, pour que l'âme du suicidé ne trouvât point de repos.
L'ancien droit attique fit couper la main qui avait commis le suicide et
la fit enterrer à part. Dans les repas funéraires des grecs on invoqua les
mânes des parents, à l'exception de ceux qui s'étaient pendus. P.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Geist — Jacobi, George Pierce, (Frankfurt a.M.), Mittelalter und
Neuzeit, Ein Beitrag zur Geschichte der Heilkunde in Frankfurt
am Main und der deutschen Zahnheilkunde. Nach archivalischen
Quellen bearbeitet. Berlin 1899. Berlinische Verlagsanstalt VIL
127 pp. 80. Preis 4 M.
Wenn man von dem Autor einer universalhistorischen Darstellung
zunächst mit Recht eine gewisse Legitimation in Gestalt kleinerer,
quellenmässiger Einzelstudien verlangt, die beweisen, dass seiner Dar-
stellung eigene Forschung und nicht blosse Compilation zu Grunde liegt,
so hat Verf. ge wissermassen ex post dieser Forderung vollauf gentigt.
Die Lücke, die wir in G. — J.'s schöner, auch im »Janus" (I, p. 77) be-
sprochener »Geschichte des Zahnheilkunde'* fanden, nämlich den Mangel
eines tieferen Eingehens auf Einzelheiten, ist nunmehr vom Verf. in
mustergültiger Weise ausgefüllt. Seine jetzige Schrift bildet thatsächlich
eine ausgezeichnete Ergänzung zu seinem, wie überhaupt zu allen bisherigen
Geschichtswerken der Zahnheilkundo und erfüllt damit ihren Zweck in
jeder Beziehung. Ausser einer einleitenden und einer Schlussbetrachtung, in
der der liberale Standpunkt des Verf.'s bezüglich einzelner, auch in seinem
Fach brennender Standesfragen sehr sympathisch hervortritt, sowie einer
im Anhang gegebenen kurzen Geschichte des Zahnärztlichen Vereins zu
Frankfurt a. M. enthält das Buch VII Kapitel, deren Überschriften lauten :
I. Bader und Barbiere. II. Barbiere und Wundärzte. III. Quacksalber.
IV. Aorzte. V. Aerzte, Wundärzte und Zahnärzte bis 1736. VI. Barbiere
und Zahnärzte bis 1811. VII. Wundärzte und Zahnärzte in der Gesetz-
gebung nach 1811. Diese VII Capitel bilden gleichsam Abhandlungen für
sich mit einem reichhaltigen historischen Material, zum grösseren Theil
aus Äctenbündeln des Frankfurter Archivs, also aus durchweg originalen und
zuverlässigen Quellen. In ihrer Gesamtheit liefern sie den vom Verf.* im
Titel angekündigten Beitrag zur Geschichte der deutschen Zahnheilkunde.
Pagbl.
Riedinger, J., Geschichte des ärztlichen Standes und des ärztlichen
Vereinswesens in Franken, specieÜ in Würzbnrg. Festschrift zur
Feier der im Jahre 1848 erfolgten Begründung der ärztlichen
Vereine in Würzburg. Wtirzburg 1899. Stahel, 133 pp. 8».
Da diese Monographie sich zum Auszuge nicht recht eignet, so müssen
wir uns mit der kurzen Anzeige an dieser Stelle begnügen. Hinzuzuftlgen
41
wollen wir jedoch nicht unterlassen, dass die Schrift einen sehr verdienst-
lichen und zuverlässigen Beitrag zur Geschichte des ärztlichen Vereins-
lebens in Deutschland darstellt. Pgl.
K. Felsch. Die Augenheilkunde des Alcoatim (1159). Zum ersten Male ins
Deutsche übersetzt und mit Anmerkungen begleitet. 1898. In Diss. Berlin.
H. WiLM. Die Augenheilkunde des Alcoatim (llb9), Th. Tl. In Diss.
Berlin 1899.
F. ScHLEPCKOW. Die Augenheilkunde des Alcoatim (1159). Th. III.
In Diss. Berlin 1899.
K. ScHORSS. Die Augenheilkunde des Alcoatim (1159). Th. IV. In
Diss. Berlin 1899.
E. Windmüller. Die Augenheilkunde des Alcoatim (1159). (Tractat
IUI). In Diss. Berlin 1899.
L. ScH WARZWEISS. Die Augenheilkunde des Alcoatim (1159). Th. V.
In Diss. Berlin 1899.
Ed. Allard. Die Augenheilkunde des Alcoatim (1159). Th. VI. In
Diss. Berlin 1899.
Les lecteurs de »Janus" se rappellent sans doute les petits fascicules
que Pagel a publiés en latin sur Alcoatim et qui ont accompagné les
livraisons de la première année. Ces fascicules étaient la suite des »AVw<?
litterarische Beiträge zur mittelalterlichen Medicin' édités en 1896 par Pagel
et qui contenaient les trois premiers livi es d'Alcoatim. Les quatre premières
dissertations rendent la traduction allemande de ces livres, faite sous les
auspices de Pagel par ses élevés. Les trois dernières dissertations donnent
le texte latin et la traduction en regard et concernent le quatrième et le
cinquième livre d'Alcoatim. Le tout forme une oeuvre méritoire, que
l'on est heureux d'étudier. La dissertation de Schwarzweiss laisse une
substance non traduite »la Tega"; je pense que ce n'est autre chose que
»Taga" le nom donné en Algérie à la Jumperus sabina. Pergens.
J. CuEVA. Die Augenheilkunde des Avicenna, 1899. In Diss. Berlin.
Cette dissertation, écrite sous l'inspiration de Ilirschberg, donne l'extrait
ophtalmologique du Canon d'Avicenne (livre 3, fen 3), d'après l'édition
de Venise de 1564. Ces extraits de la médecine arabe sont nécessaires;
ils permettront de retrancher ce que chaque autour a copié, car Aviconno
cite rarement ses sources, et d'attribuer à chacun les découvertes qu'il a faites.
Pergens.
IL GEOGRAPHIE MEDICALE.
FRANCE.
Dr. Georges Treille: Principes dllggiène Coloniale. 1 vol. in 8^
cartonne. Paris, Georges Carré et Naud, éditeurs, 1899.
Durant le cours de ce dernier demi-siècle la population de l'Europe est
allée, presque doublant, en sorte (lu'il y a dans la plupart des pa3\s
42
Européens, sunibondance d'habitants. De là, une émigration croissant
chaque année. De là aussi le besoin et môme la nécessité de chercher à
fonder des colonies, à en trouver de nouvelles ou à étendre les anciennes.
C'est la meilleure explication, croyons-nous, que Ton puisse donner de
l'expansion coloniale des grandes puissances en Afrique surtout et aussi
en Asie ou en Océanie.
Mais ce n'est pas tout que de s'expatrier, d'aller s'implanter dans un
pays lointain; il faut y vivre.
Or la plupart des colonies nouvelles se trouvent dans les régions inter-
tropicales dont les conditions climatériques, telluriques et pathologiques
diffèrent considérablement de celles de nos latitudes Européennes. Aussi
doit-on considérer comme de la plus haute utilité les recherches qui ont
pour but d'apprendre à l'Européen ce qu'il faut faire et ce qu'il faut
éviter pour vivre dans les pays chauds et pour s'y bien porter.
Il existait jusqu'à ce jour peu de livres pratiques et autorisés qui
pussent répondre à ce nouveau desideratum de la civilisation. On avait
bien publié des travaux sur les conditions d'acclimatement pour tel ou tel
pays comme l'étude de Bicard (1855) sur V Hygiène des entreprises à la partie
intertropicale de la côte occidentale d'-4/hgM^, comme les brochures du docteur
Ad. Nicolas: P. Guide hygiénique et médical du voyageur dans V Afrique
centrale (1885) et 2^. VHygiene dans l'Isthme de Panama, 1887, comme le
Rapport sur le climat, la constitution du sol et r hygiène de l'Etat indépendant
du Congo y^ rédigé par une commission composée de MM. A. Bourguignon,
Cornet, Dryepondt, Firket, Lancastre et Meuleman, ou encore le Petit
Guide d'Hygiène pratique dans V Ouest Africain I. Scovel Grant (traduit en
1898 par le Dr. Just Navarre) etc.
Mais toutes ces publications n'avaient qu'un intérêt en quelque sorte
limite. Cependant le docteur Saint-Vel, en 1872, avait publié un petit
livre intitulé Hygiène des Européens dans les climats tropicaux, des Créoles et
des races colorées dans les pays tempérés, puis le docteur A. Say et (devenu
depuis professeur d'Hygiène à la Faculté de médecine de Bordeaux) avait
donné, en 1877, d'intéressantes Etudes d'Hygiène coloniale dans les Archives
de Médecine Navale et Coloniale ensuite le Dr. Maurice Nielly, professeur
à l'Ecole de médecine navale de Brest, avait fait paraître, en 1884, un
livre sur VHygiene des Européens dans les pays intertropicaux ; enfin plus
récemment, en 1895, le docteur Just Navarre avait publié un bon Manuel
d'Hygiène coloniale sans compter les travaux, éparpillés sans doute, mais
de haute valeur quand même, des Le Roy de Méricourt, des J. Rochard,
des Borius, des Dutroulan, des Bourel-Roncière, des Maurel, des Bérenger-
Feraud, des Féris, des Fonssagrives, des Corre, et do tous les membres
instruits et laborieux de la médecine navale.
Mais un travail d'ensemble autorisé, au courant des dernières recherches,
des nouvelles découvertes et des besoins du jour nous manquait. Le Dr.
Georges Treille vient de nous le donner sous le titre modeste: Principes
d'Hygiène Coloniale, Ancien professeur d'Hygiène navale et de pathologie
exotique aux Ecoles françaises de marine, inspecteur général en retraite
du service do santé des colonies, ayant dirigé, de 1886 à 1892, la publi-
cation des Archives de Médecine Navale et Coloniale, ayant longtemps lui-
même séjourné aux colonies, M. Georges Treille possède les connaissances
théoriques et à la fois les connaissances pratiques nécessaires à celui qui
43
entreprend do traiter un sujet d*une si haute impoi'tance. Sans THygiène,
Science générale et Science de tous, rien de durable ne peut être fondé
dans les colonies.
«Sans THygiène pratiquée dans la vie privée comme dans l'administra-
tion publique, étendue aux personnes comme aux choses dans tout ce qui
concerne l'individu aussi bien que le groupement collectif, nulle sécurité
sous les tropiques.»
Pour assurer l'empire des Européens et asseoir solidement leur souve-
raineté dans les régions tropicales si inhospitalières à nos races, «il faut,
dit M. Treille, autre chose que le désir et l'illusion de leur possession.»
On ne doit ni se borner à l'occupation et à l'administration, ni suilout
considérer la colonisation comme un prétexte à fonctions salariées par la
métropole. Le personnel que les colonies tropicales attendent, le personnel
vivifiant par excellence, c'est le négociant, l'industriel, l'agriculteur. Mais,
à quelque point de vue qu'on se place, l'établissement de l'Européen aux
pays chauds, surtout dans les territoires de l'Afrique intertropicale, ne
peut avoir de chances de succès que dans des conditions déterminées. Le
livre de M. Georges Treille a précisément pour but l'étude de ces con-
ditions. L'autour s'est inspiré, pour le faire, d'abord d'une longue expé-
rience personnelle, acquise en visitant les colonies françaises d'Asie, d'Afrique
et d'Amérique, en pratiquant renseignement de la pathologie et de l'hygiène
tropicales aux anciennes écoles de plein exercice de la marine et en diri-
geant durant sept années le service de santé au Ministère des Colonies,
puis aussi en ayant recours à toutes les autorités consacrées en la matière.
Son livre comprend cinq parties: La première traite du climat des
tropiques en général.
Dans la deuxième, Mr. Treille étudie et apprécie l'action du climat
intertropical sur les diverses fonctions de l'organisme: respiration, circu-
lation, digestion, sécrétions (sueurs, bile, urine), influences pathologiques.
La troisième partie est consacrée à l'examen des conditions sanitaires
des climats régionaux. L'auteur a choisi comme types cei-tains climats:
les diverses parties de l'Indo-Chine, pour l'Asie, et pour l'Afrique, le
Soudan, la Côte d'ivoire, la Guinée, le Dahomey, le Congo et Madagascar,
et il a étudié les influences pathogéniques.
une quatrième partie est réservée à l'exposé des règles d'hygiène privée
et publique aux colonies. Les questions d'habitation (emplacement, con-
struction, distribution,) et d'hygiène domestique y sont longuement traités.
Puis l'auteur passe à l'importante question de l'alimentation et s'étend sur
les méfaits, sur l'influence pathogène de l'alcool, avant d'aborder l'examen
des aliments qui conviennent surtout à l'Européen, tant de ceux tirés du
règne animal que de ceux tirés du règne végétal.
Enfin la cinquième partie de ce beau livre s'occupe de fixer un régime
de vie, ce qui était plus facile que pour tout autre à Mr. Georges Treille
qui est l'auteur d'un bon travail sur V acclimatation, paru en 1888, avant
de se terminer par un éloquent chapitre sur le caractère et l'avenir de
la colonisation.
De ce chapitre, qu'on me permette de citer les dernières lignes dont
la haute poi-tée n'échappera à personne.
«L'heure décisive est donc venue de choisir entre la colonisation poli-
tique et administrative actuelle, qui est une ruine pour l'Etat et la négation
44
de tout progrès, et la colonisation essentiellement agronomique et commer-
ciale, seule source d'avenir et de prospérité. £t il faut à celle-ci une
direction technique, exercée par des fonctionnaires ayant une valeur de
métier, préparés par des études fortes et scientifiques, et qui soient
capables, dès lors, de donner à notre activité coloniale, l'impulsion agri-
cole, industrielle et commerciale qui est le voeu de tous les citoyens éclairés.»
On ne peut que souscrire à de pareils conseils, ils sortent d'une plume
si compétente, si autorisée, si sincère et si judicieuse qu'on doit en sou-
haiter une prompte application.
Dr. Paul Fabre (de Commentry).
G. A. Reynauld, Considérattom sanitaires sur V expédition de Mada-
gascar et quelques autres expeditians coloniales françaises et anglaises,
Paris, Henry May 1899. 504 S. Preis 3,50 Frcs.
Das vorliegende Werk zerfällt in 2 Bücher. Tm ersten, 180 Seiten
umfassenden bespricht Verfasser, welcher Chefarzt der französischen Colo-
nien ist, nach einer Einleitung und allgemeinen Bemerkungen über die
Klimata der heissen Länder die medicinische Geschichte der hauptsäch-
lichsten in der zweiten Hälfbe dieses Jahrhunderts von den Engländern
und Franzosen unternommenen colonialen Expeditionen, indem er bezüglich
jeder einzelnen sich über Ausrüstung, Ernährung, Sanitätsdienst, Zu-
sammensetzung des Expeditionscorps, Morbidität und Mortalität verbreitet.
Das zweite, 321 Seiten starke Buch behandelt die Expedition nach Mada-
gascar im Jahre 1895 und ihre Vorläufer. Aus der reichen Fülle interes-
santer Details, welche dasselbe enthält, seien nur einige wenige, die
Expedition charakterisirende Daten herausgegriflFen. Die Gesammtzahl der
Combattanten betrug 14850 Mann ; von diesen starben 4498 = 302 ^qo-
Die grössten Verluste, 645 ^/qo, hatten die Ingenieurcompagnien. Aber nur
88 Soldaten wurden auf dem Schlachtfelde verwundet und 13 getödtet,
die übrigen, also mehr als 99 %, erlagen Krankheiten, und zwar ohne
dass, wie dies bei anderen Expeditionen der Fall war, eine besondere
Epidemie herrschte. Die Ursache dieser erschreckenden Sterblichkeit,
welche die bei allen früheren Expeditionen beobachtete weit übeilirifft, ist
nach Reynauld hauptsächlich darin zu suchen, dass die Truppen 4 Monate
lang zu Erdarbeiten, zum Baue einer Strasse verwendet wurden.
Für zukünftige coloniale Expeditionen sind dem interessanten Werke
beherzigenswerthe Lehren zu entnehmen.
SCHEUBE.
REVUE DES PERIODIQUES.
T. Thiantaphyllides, De quelques troubles paludéens de Vappareil
respiratoire. La Grèce médicale I. No. 6. Mai 1899. S. 41,
No. 7. Juin 1899. S. 57.
Verfasser theilt 30 Fälle von Störungen der Respirationsappairates —
Husten, Spasmus glottidis, Singultus, Bronchitis, localisirtes Lungenödem
(sich kundgebend namentlich durch trockenen Husten, subjective Empfind-
45
UDgen und feine crepitirende Rasselgeräusche an umschriebenen Stellen),
Asthma, Angina pectoris — mit, welche er auf Malaria zuiiickfQhrt. Die
Diagnose Malaria gründet sich darauf, dass die Störungen, welche nur
selten periodische, sondern meist permanente waren, entweder unmittelbar
an Pieberanfälle sich anschlössen oder bei Individuen auftraten, welche
die Zeichen des chronischen Paludismus (»faciès palustre", Milzschwellung)
darboten oder wenigstens sich lange in einer Malaria-Gegend aufgehalten
hatten, und dass sie nach Chinin oder nach Klimawechsel verschwanden.
Malaria-Parasiten wurden nur gefunden, wenn gleichzeitig Fieberanfälle
bestanden, im Ganzen in 4 Fällen (ob in allen Fällen Blutuntersuchungen
vorgenommen worden sind, ist nicht angegeben). T. unterscheidet 3 Arten
von malarischen Störungen : 1) solche, die direct durch die Gegenwart der
Malaria-Parasiten hervorgerufen werden, 2) solche, die von organischen
Veränderungen, welche die Parasiten im Körper hinterlassen haben, her-
rühren, und 3) eine Diathese, eine eigentümliche, nicht an nachweisbare
organische Veränderungen gebundene krankhafte Prädisposition, welche
die Parasiten geschaffen haben. Auf diese Diathese, welche bestehen kann,
ohne dass Fieberanfälle vorausgegangen sind und die Kranken charak-
teristische Zeichen des Paludismus darbieten, führt er die genannten
Störungen zurück und erklärt so das Fehlen der Parasiten bei denselben.
»La présence des plasmodies de Laveran a une valeur pathognomoniquo
pour confirmer le paludisme; mais leur absence n'a nullement la môme
valeur pour Texclui-e."
Verfasser will also die Klaiheit, welche durch die Zaveran*sche Ent-
deckung bezüglich des Begriffes Malaria geschaffen worden ist, wieder
beseitigen, indem nach seiner Ansicht das Vorkommen in einer Malaria-
gegend bezw. das Auftreten nach einem Aufenthalt in einer solchen und
die Beeinflussung durch Chinin für eine Affection genügt, um diese als
malarische zu stempeln.
SCHEUBE.
ClACClo, G., La scoperta dei muscoli rossi e bianchi del conigUo^
rivendicata a Stefano Lorenzini. Bolog^na, 1898 [Rendiconti della
R. Accademia delle scienze dell* latituto di Bologna; 1898;
pp. 164—167].
Il appartient à Ranvier d*avoir constaté chez les lapins la présence de
muscles blancs, à côté de muscles rouges. Le grand micrographe fran-
çais a aussi déterminé lesquels des caractères histologiques ou physiolo-
giques (la manière de contractilité) distinguent les deux espèces des muscles.
Or, le professeur Ciaccio, toat en faisant ressortir le mérite de Ranvier,
ajoute que le premier qui a observé ces deux espèces de muscles dans le
lapin fat Titalien Etienne Lorenzini. Celui-ci, dans son ouvrage sur les
torpilles cLorenzini S., Osservazioni intorno aile Torpedini; Firenze 1678;
p. 25», écrit: cLes muscles dans quelques animaux se présentent tantôt
rouges tantôt blancs ; de plus, dans une môme patte de lapin, j'ai observé
des muscles rouges et blancs, qui les uns et les autres étaient de la môme
46
substance et servaient à la môme fonction, de quoi il résulte clairement
que la couleur n'a rien à faire avec la substance respective des parties».
MoDESTiNo Del Gaizo (Naples).
Notices bibliographiques. Le Dr. A. Montuori [Rendiconti délia R, Accademia
délie Scienze di Napoli; 1899, livraison d'avril] décrit un moyen de main-
tenir en vie un animal en faisant traverser Tappareil respiratoire par un
courant continu d'air, ou d'oxygène, ou par un mélange de l'un et de
l'autre, en conservant, cependant, les poumons dans un état de tension
constante. Il fait usage de la trachétomie et de petites incisions aux bords
antérieurs de la base des poumons de l'animal. L'auteur rappelle à ee propos
une ancienne expérience de Jean IVlayow, qui, incisant les poumons des
animaux à leur base, sut maintenir pourtant le rythme de la ventilation
pulmonaire en se servant d'un soufflet appliqué à la trachée. Je cite ici
les paroles de Mayow, mais en les rapportant d'après l'édition imprimée
à La Haye: «^Nempe si ope Follium Asperae Arteriae adaptatorum, anhnaliê
citjusviSy veluti Canis, insufflentur pulmones; ita tarnen ut per Jbramtna in eontm
extremitatibus hinc inde facta, etiam exeat aliquid aeris, qui iterum per folles
supplendus est, ne pulmones concidant; in hoc, inquam, casu vivet animcU*
[Mayow, J., Opera omnia medico- physica, tractatibus quinque comprehensa; editio
novissima etc. Hagae-Comitum 1681 ; p. 262].
Modestino Del Gaizo (Naples).
Notice, Le professeur Stanislas Camiizzaro, à l'Académie des Lincei,
en rappelant le souvenir de Charles Friedel, a fait ressortir combien l'Alsace
a contribué à la gloire scientifique de la France, par les quatre grands
chimistes: Charles Frédéric Gerhardt (1816 — 1855) ; Charles Adolphe Wurtz
(1817—1884); Paul Schtitzenberger (1829— 1897); Charles Friedel (1832—
1899). Friedel excella dans l'étude des composés organique du silicium
comparés à ceux du carbone et dans l'interprétation du type moléculaire
des composés organiques qui contiennent trois atomes de carbone (acide
lactique C3 Hg O3 ; acétone C3 Hg 0 ; glycérine C3 Hg O3 . . .).
M. Del Gaizo (Naples).
Reina Euplio, Studio ed insegnamento delV Anatomia ed esercizio
clinico'chirurgico dal 1825 al 1860 nelV Ospedale di Santa Marta
di Catania ; . . . con appendici storico-^matomiche. Opera postuma,
Catania 1899; 16«, pp. I— XIII, 1—174.
L'ouvrage, tout en donnant la biographie et en contenant quelques oeuvres
d'Euplius Reina (1806 — 1877), offre aussi des documents pour l'étude
de l'Histoire de l'Université de Catane le ^^ Gymnasium Siculorum-», Euplius
continua l'ouvrage de son père Calcedonius, qui, de retour à Catane en
1798, après avoir terminé ses études de médecine à Naples, à Florence,
à Montpellier et à Paris, résolut d'y fonder une école d'anatomie et de
chirurgie, sur le modèle de celle que son maître Laurent Nannoni avait
dingée, avec une célébrité remarquable, dans les hôpitaux de Sainte Marie
Nouvelle et des Innocents, à Florence. C'est en 1825 qu' Euplius Reina
fonda une école complète sur ce type à Catane, dans l'hôpital de Sainte
47
Marthe qui dépendait des Chevaliers de Tordre de Malte. Euplius y enseigna
Tanatomie dans les trois branches d*anatomie descriptive, pathologique et
tératologique. Pour Tanatomie descriptive il donna comme guide aux étu-
diants Touvrage de Meckel, sur lequel il laissa de nombreuses additions,
fruit des autopsies faites dans les hôpitaux de Catane. Les études d*ana-
tomie pathologique le mirent à mOme de former une collection de prépa-
rations pour le musée d'anatomie. Une preuve de ses connaissances en
tératologie est son mémoire ^^Sopra un feto umano tricefalo; Catania 1832». De
cette forme très rare de monstruosité il s'occupa de 1832 à 1841, et
ses travaux furent apprécies, non seulement en Italie, mais aussi à l'étranger.
Parmi les ouvrages de Reina se trouve un discours d'inauguration de
l'Université de Catane (1840 — 1841) * Sulla cannessione delV AnaJtomia, con
la Legislazione e la Teologia*. Par rapport à l'école de chirurgie, Reina
distingue deux époques: la première va de 1760 à 1840, la seconde, et
c'est la sienne, commence en 1841, année dans laquelle l'Université de
Catane eût une vraie clinique de chirurgie. Cette clinique, entre les années
1842 — 1846, prit une part active à la question que fut débattue parti-
culièrement en France sur la préférence à donner à la lithotomie ou à la
lithotritie. De 1848 à 1869 il s'occupa aussi du traitement des fractui'es
compliquées.
Importante est l'apologie que fait Reina (pp. 157 — 167) des universités
siciliennes, pour les défendre contre les anciennes accusations de J. B.
Cortese (1625) et les accusations récentes de Ziermann (Hannover, 1819)
sur l'état d'abandon dans lequel se serait trouvée l'étude de l'anatomie
pratique dans les écoles de médecine de l'Ile. Reina en effet rappelle que
la pratique de l'anatomie commença dans l'Ile dès le quatorzième siècle,
par ordre du protomédecin de l'île Bernard de Alexandre. Celui-ci en 1429
publia ses ordonnances qui, après un siècle, furent republiées par le grand
médecin et anatomiste Jean Philippe Ingrassia ^Constitutiones et capitula
Regü Protomedicatuê officii, Panomù 1564». Or, le sixième chapitre des
ordonnances prescrivait que tous les cinq ans les médecins de l'Ile eussent
à se réunir dans une ville importante pour assister à la pratique de l'ana-
tomie. Voilà l'ordonnance, rappelée par Reina:
^•Quod quolibet quinquennia in aliqua insignium Civitatum regni, out
loco convenienti fiai anatomia; in quo cuncti medici tam physici quam
chifurgici requisiti intersint: nisi constet fuerint légitima causa impediti.
Qui vera contravenerint solvant expensas necessarias praedicto exercitio^
et ultra uncias duas. Ad talem vero actum ordinandum et exequendum
sit deputatus Protomedicus, et duo alij doctores medicinae. ...»
Aussi importante est une autre note de Reina (pp. 168 — 174) ^Sulvero
scopritore délie valvole conniventii^ , Les anatomistes attribuaient la découverte
à Kerckring. Celui-ci en écrit ainsi : «/n colo et ileo plurimae reperiuntur
valvulae, quas quia nan totum opplent spatium valvulas conniventes appellamus>
[Kerckrinoit, Spicilegium Anatomicum; Amstelodami 1670], Kerckring seule-
ment rappelait que Ruysch avait déjà vu les dites valvules dans les gros
intestins. Reina poursuivit la recherche historique avec érudition, et attri-
bua la découverte des valvules conniventes à Fallope, qui déjà en 1562
les observa dans l'intestin grêle €Plurimas ruges transversas [interna intestini
gracilis humani turned] habet . . .». Fallope ne manqua pas d'observer comment
se présentaient ces valvules dans le gros inie^^M €quod [in interna graciltum
48
intestînorum tunica observabis^ in grossis nan ita apparet, cum rugae in cavemas
et recessus illos sint expansei^, ^)
Je tcrraino en disant que l'ouvrage de Euplius Beina, publié, avec une
noble intiative, par son fils le docteur François, mérite d'etre étudié parti-
culièrement pour qu'on puisse se former une idée juste de la culture
scientifique de la médecine en Sicile à la fin du siècle XVIII et dans la
première moitié de notre siècle.
M. Del Gaizo (Naples).
*) Sur la découverte et sur le nombre des valvules eonniveutes, voir Milne — Edwaeds H.,
Pht/siologie et anatomiâ comparée etc,\ t. VI, p. 394, et Sappet, Anatomie descriptive \
t. III, p. 134.
Rivista Medica délia Regia Marina^ Giugno, and Settembre-Ottobre,
1899, Roma.
The June number of this publication, for some reason, reaches us at
this late date. Our attention is attracted to an article "SuUe febbri
castrensi in genere, e su quelle osservate nell' ultima campagna Cubana
in ispecie" by Luzzati. The author begins by drawing attention to Crom-
bie's classification of tropical fevers, proposed at a meeting of the British
Medical Association in 1898. This classification, instead of facilitating
the identification and differentiation of these diseases reduces the whole
subject, in the opinion of the Author, to a state of chaos. If Crombie
erred in needlessly multiplying febrile forms, Luzzati seems to run into
the opposite extreme, reducing the febrile diseases of the tropics, pretty
much, to malarial and enteric fevers, and to the double infection caused
by the coexistence in one subject of the malarial Plasmodium and Eberth's
bacillus. The existence of Malta fever is left an open question. Climatic
fevers are not recognised. Undoubtedly the vast majority of the febrile
diseases occuiTing in the Cuban war belonged to one or other of the
categories admitted by Luzzati, and we may take it, that these will always
be the leading forms of camp fevers in tropical and subtropical regions.
A short account is given of an epidemy of fever among the troops at
Key- West, which appears to have been introduced from Santiago, and
which afterwards spread to the civil population. The number of cases
was estimated at 5,000 ; the moi-tality was low. The fever was character-
ised by a lengthened period of incubation, a brish invasion — the tem-
perature rising to 39^.7 or 40^ C. on the first day with headache, consti-
pation, slight enlargement of the spleen, and, in about a fourth of the
cases, a morbilliform eruption appearing from the 4th to the 7th day.
Ross, who observed this outbreak supposed it to be one of exanthematic
typhus, but Luzzati, with reason, looks upon it as a form of typhoid, and
points out the similarity of the symptoms with those of Massua fever.
Unfortunately, no bacteriological or other tests seem to have been resorted
to, in order to determine its true nature, and the Author justly lays
stress upon the necessity of a more thorough and scientific examination
of these fevers. We have still to obtain some explanation of the frequent
occurrence in tropical and subtropical regions of enteric fever presenting
49
sjmptomR and running a course so widely difterent from enteric fever in
Europe. We may not agree with all the views expressed by the Author,
but the paper is a valuable one, well written, with a slight sub-acid
flavour which serves to give it piquancy.
The issue for September and October is full of matter interesting to
the military and naval surgeon. A short notice of an article by Dr. J.
B. Lacerda, appearing in the »Brazil-Medico" for May last on the '^simbiosi
del bacillo icteroide con le muffe", will probably turn out of great im-
portance in respect to the epidemiology not only of yellow fever only but
of other infective maladies. Our readers are well acquainted with the
researches of Sanarelli in which he established that many species of fungi
favour the growth of the bac, icteroides, but this distinguished bacterio-
logist has recently observed that a particular kind of aspergillus, which
he names a, icteroides^ acts as a sort of vegetable host to this parasite.
The gelatinous mass of the aspergillus icteroides, according to this view, is
the habitat, outside man, of the bacillus of yellow fever, in which it
remains protected from the action of physical agents during the winter
season. The seasonal fluctuations in the prevalence of this disease are
supposed to be determind, not directly by the temperature, but by the
season of growth of this aspergillus which is the warm season.
Andrew Davidson.
ÄrcMv für Schiffs- und Tropen^IIygiene, Nov. 1899. Barth, Leipzig.
This number contains a contribution by Swalbe on the diseases of South
Califomia, with excellent tables of the monthly mortality from the prin-
cipal diseases. Another very important article by Dr. Friedrich Plehn
on the etiology of Blackwater Fever, contains the views of one whose
large experience of the disease gives weight to his opinions.
Andrew Davidson.
Archiv für Schiffs- und Tropen-Hygiene, Okt., 1899. Leipzig, Barth.
By far the most important contribution in the number before us is that
by Plehn, entitled **Bericht über eine Informationsreise nach Ceylon und
Indien". The objects of the jouniey, the results of which are set forth
in this article, were, to observe the modes of life, as respects dress, exer-
cise, food, and dweUings of the European population under the widely
different climatic and pathological conditions met with in India; to study
the diseases to which the stranger from temperate climates is specially
liable, the means employed for their prevention, and the methods of
treatment sanctioned by experience; and, in particular, to inquire into
the measures adopted for preventing the spread of epidemic diseases, with
special reference to the applicability of the information obtained to the
circumstances of the tropical colonies of Germany, the physical conditions
of which are in many respects analogous to those met with in India.
The article bears witness to the Author's keen powers of observation.
During his short visit of three months, he gathered more information
bearing on the hygienic and medical condition of India than many would
have done in as many years. His observations upon the various subjects
to which his attention was directed are remarkably accurate in detail;
but what, perhaps, strikes one most, when account is taken of the short
iOOO. i
50
time he spent in the country, is the just appreciation he has formed of
the manifold difficulties arising from race, caste, and religious prejudices
which beset the administrator, the sanitarian, and the physician in their
attemps to raise the native population nearer to our European ideals.
The very mass of the population — numbering nearly 300 millions — ,
composed of different races, religions, and language, in different states of
social progress, living under climatic conditions, which expose extensive
regions to recurring famines, inevitably foUowed by pestilence, render the
problems which present themselves to the sanitarian in India in the last
degree perplexing. The fact that the Author has realised to a large extent
the weight of *the white man's burden' in India gives real value to his
criticisms, and his remarks will be read with as much advantage by the
profession in India as by his colleagues in Germany, for whom they are
specially intended. It is to be hoped that the reproach that *in the whole
of India there is no bacteriological Institute ^) worthy of the name* may
soon be removed. Some of the other shortcomings of the sanitary admi-
nistration pointed out by the Author ought so far as possible, to be
remedied.
The short discussions on the researches of Ross, on the types of malaria
met with in India, on the method of preparing the plague vaccine, on
the measures adopted for combatting this pestilence, and the Author's
own views respecting the nature of blackwater fever, so rare in India,
will be read with interest. There are a few points respecting which the
Author would doubtless have modified his views, if his residence in
India, had been prolonged, but the article, as a whole, is remarkable, as
we have already said, for accuracy in detail, for impartiality, and for a
generous appreciation of the labours of the Indian Medical Staff.
Andrew Davidson.
Archives de Médecme Navale^ Octobre, 1899.
This number opens with an Etude sur la pathologie des Européens dans
TAntsihànaka (Madagascar), et notamment sur la fièvre bilieuse hématu-
rique, par le Dr. Laffay. During the winter 1896 — 97, the white population
enjoyed good health, but at the approach of the winter 1897 — 98, follow-
ing on the arrival of a company of white troops in this region, endemic
diseases began to appear with considerable intensity.
The three diseases most in evidence were dysenteiy, paludism, and
bilious haematuric fever. The part of the Antsihànaka (by mistake printed
throughout Autsianaka) where the troops were placed is a marshy one near
the swampy shores of lake Alaotra, well known to us of old as a hot-bed of
malarial fever. Dysentery cannot be said to have been very severe or
fatal, for out of a total of 120 Europeans there were only four cases and
I) Nous ne savons pas si l'institut bactériologique, dirigé par le Dr. L. Rogers à Muktesar,
(Bengale) a été le seul aux Indes. En ce cas le Dr. Plehn aura raison, car le Dr. Rogers
nous vient d'écrire "I fear it is a long time since I have sent you any communication but
I am sure you will excuse me when I tell you that since I ladt wrote a great misfortune has
happened to me. Near the end of September this M uktesar laboratory was completely destroyed
by fire together with my house which formed part of the same building, and although
1 fortunately managed to save the records of the rinderpest experiments and some of the
guvcrmeut property, yet 1 lost all my own things" etc.
51
one death. Laffay suspects that marsh water is the vehicle by which the
dysenteric germ finds admission to the body. The cases of dysentery
were associated with malarial fever — each attack of fever giving an impulse
to the dysenteric symptoms. The short clinical notes of the cases point
to the amoebic form of the disease, but the stools do not appear to have
been examined for amoebae, nor was an autopsy made in the fatal case.
Malarial fever, as might have been expected, was the main cause of
morbidity giving rise to numerous invalidings home, but to no deaths.
Pernicious cases were rare. The author gives particulars of two perni-
cious cerebral attacks, both of which were clearly provoked by exposure
to the sun: They recovered, so far, under the use of sub-cutianeous in-
jections of quinine, although one was left a physical, and the other a moral,
wreck. It appears in these, as in many other cases of so-called cerebral
pernicious attack, that wo have to do with insolation in one suffering from
malaria, rather than an attack of true pernicious fever. The state of the
blood during the disease is not mentioned.
A table is given of 14 cases of bilious haematuric fever, four of which
proved fatal. Our author recognises a benign form lasting three to four
days with red, sanglante, urine, not diminished in quantity, accompanied
by moderate vomiting; and a grave form lasting from five to nine days,
with scanty, black, urine, and incoercible vomiting, death in three cases,
resulting from anuria. No autopsies were made, and the blood does not
appear to have been examined. Dr. Laffay asks whether the symptoms may
not depend on the action of *'une toxine paralysante, sécrétée par un microbe
inconnu, qui vient s'adjoindre au germe paludéen ?" This is the question
we are all asking, and we hope our author will take advantage of such
opportunities as are available on the shores of the Alaotra to throw some
light upon the etiology of this form of fever.
Another important article is that by Thoulon on an epidemy of bubonic
plague at Ping S'Hiang in May and June 1898. A resume of the clinical
features of seven cases is given. Thû haemorrhagic form is rai*e, and the
disease makes most victims among the male adult population. A feature
of the disease, as observed by Thoulon, which we have not seen noticed
during the recent outbreaks in the East, but which was observed during
the middle ages in Europe, was the appearance of pustules gangreneuses,
on the neck, back, chest, and extremities No mention is made of car-
buncles, although these have also been observed in some parts of China.
Andbew Davidson.
Büharzia hctematobia and chyliform pleurisy,
Chyliform pleurisy, as distinguished from a collection of true chyle in
the pleural cavity (which can result only from a lesion of the thoracic
duct) is usually thought to be a sign of tubercle or cancer. A case
published by Dr. Angelica, G. Panagiotatos of Alexandria ('IâCT/?w/; Il/jôoîcç
1899, 10) shows that it may be also due to Bilharzia. The patient,
Miriam Abu Ali, was brought to the hospital with a history and physical
signs of pleurisy with effusion. Paracentesis yielded a milky fluid con-
taining 9.7 per cent, albumin, 4 p. c. globulin and 2 p. c. fat, and showing
under the microscope many free fat globules as well as leucocytes. A
second paracentesis was followed by death, and the pleura was found
52
thickened, opaque, with dilated vessels and polypoid outgrowths, micros-
copic sections of which were found to contain eggs of Bilharzia in various
stages of development. The authoress considers that a case of chyliform
ascites published by Ceconi in the Clinica Medicate Italiana was probably
due to Bilharzia. The article also contains abrief history of the discovery
of the parasite and a list of the commoner diseases caused by it among
those who drink unfiltered Nile water, namely haematuria, urinary fistula,
stone in the bladder, (80 per cent of Egyptian cases) and hypertrophy
and polypoid outgrowths of the bladder. More rarely the parasite attacks
the alimentary canal giving rise to analogous affections such as enterorhagia,
dysenteriform catarrh and hypertrophy and prolapse of the rectum.
E. T. W.
Pernicious Dysenteric Fever,
Drs. Canelli and Kardamati discuss the nature of the above disease.
ÇlxrpiK/} Upôo^og 1899, 10). In Greece it is rarely met with except when
autumnal epidemic dysentery happens to coincide with endemic malaria.
In Rome, where malaria is common, but dysentery almost unknown, it is
still rarer. Only in the tropics where both dysentery and malaria are at
home, is the so-called '^pernicious dysenteric fever" sufficiently marked to
give rise to the idea that it is an independent specific disease. Even here
careful observation shows that it is merely a combination of malarial fever
and dysentery each running its independent course and uniting only in
their exhausting effects on the patient. A person weakened by dysentery
falls a readier victim to malaria, and an attack of the latter may induce
the reappearance of an almost vanished dysentery. The two diseases,
however, continue independent of one another and require independent
treatment. Quinine will only influence the malaria, while the dysenteric
poison must be counteracted by calomel, castor oil, and appropriate diet.
The authors point out that Hippocrates himself considered dysentery as
an addition to rather than a development from malaria, for he says in
the Coan Prognostics ^^Aua-evrephrj crirkYjy^^ea't fir, fixapVi yjr,<TtpLO''jy fixmpr,
J: irovripbv' XYiyo\/jyi<; yxp kc Z^pt»)'7rxç Î7 Xtttvrzpixç yiyvovrxt ùxvxfTijMOi^ .
E. T. W.
EPI DEMIOLO G I E.
Report of Commission of Medical Oßcers detailed hf Authority of the
President to investigate the cause of Yellow Fever, Washington, 1899,
Through the courtesy of the United States' Government this important
work has been forwarded to us. The following are the conclusions to
which the Commission has arrived, which will be of interest to many of
the readers of Janus,
1. That the microorganism discovered by Prof. Guiseppe Sanarelli, of
the university of Bologna, Italy, and by him named "bacillus icteroides"
is the cause of yellow fever.
2. That yellow fever is naturally infectious to certain animals, the
degree varying with the species ; that in some of the rodents local in-
fection is very quickly followed by blood infection, and that, while in dogs
and rabbits there is no evidence of this subsequent invasion of the blood,
monkeys react to the infection the same as man.
53
' 3. That infection takes place by the respiratory tract, the primary
colonization in this tract giving rise to the earlier manifestations of the
disease.
4. That in many cases of the disease, probably a majority, the primary
infection or colonization in the lungs is followed by a "secondary infec-
tion*' or a secondaiy colonization of this organism in the blood of the
patient. This secondary infection may be complicated by the coinstan-
taneous passage of other organisms into the blood, or this complication
may arise during the last hours of life.
5. There is no evidence to support the theory advanced by Professor
Sanarelli that this disease is primarily a septicaemia, in as much as cases
do occur in which the bacillus icteroides cannot be found in the blood,
or organs in which it might be deposited there from.
6. «That there exists no causal relationship between the bacillus **X",
of Sternberg and this highly infectious disease ; and that this bacillus "X**,
is frequently found in the intestinal contents of normal animals and of
man, as well as in the urine and the bronchial secretion.
7. That, so far as the Commission is aware, the bacillus icteroides
has never been found in any body other than of one infected with yellow
fever; and that whatever may be the cultural similarities between this
and other microorganisms, it is characterized by a specificity which is
distinctive.
8. That the bacillus icteroides is very susceptible to the influences
injurious to bacterial life, and that its ready control by the processes of
disinfection, chemical and mechanical, is assured.
9. That the bacillus icteroides produces m vitro as well as in vita a
toxin of the most marked potency; and that from our present knowledge,
their exists a reasonable possibility of the ultimate production of an anti-
serum more potent than that of Professor Sanarelli.
Davidson.
P. ApiRY. La Pesic et la destruction des rats à bord drs bateaux.
(Lettre à la Tribune médicale, datée du 12/24 novembre 1899.)
L*auteur indique un procédé de destruction des rats dont les effets seront
efficaces, pensons-nous. Tout le monde connaît la Grotta del Cano près
Naples; Tanhydride carbonique plus dense que Fair reste au fond de la
grott«", les animaux de taille moyenne y sont asphyxiés, une bougie allumée
s'y éteint. Le procédé-Apéry tue les rats d'une façon analogue. On intro-
duira Tanhydride carbonique dans la cale du navire; son poids le fera
pénétrer dans tous les pores; la bougie allumée sert de contrôle; des rats
pourraient se sauver sur un autre navire au debut de l'asphyxie; l'opé-
ration sera faite le mieux à deux milles de la rade, après que des appftts
(noix, fromage, suif etc.) auront attiré les rongeurs dans la cale. Le gaz
est peu coûteux, non inflammable, inodore; les rats meurent sur place et Don
dans leurs nids difficiles à atteindre; les microbes ne sont pas tués mais
leur développement est ralenti. Le procédé pourra servir pour des caves
etc. Les cadavres sont facilement recueillis, désinfectés ou détruits.
Pergens.
54
W. P. RuYSCH. Het pestgevaar. (Le danger de la peste.J 2 commu-
nications dans le »Tijdschrift voor sociale Hygiene en Openbare
Gezondheidsregeling", 1899, Juni en November.
L'auteur indique les opinions sur le lieu d'origine de la peste, son mode
de propagation, les pays atteints. Il montre les différents moyens de com-
battre son invasion (ai vis pacem jmra bellum), d'en prévenir les atteintes,
de limiter son extension ; il passe en revue les moyens préventifs et curatifs
et indique les devoirs et les responsabilités des autorités et des médecins.
M. Ruysch parait avoir indiqué le premier le danger du transport de
troupes anglaises de Tlnde en Afrique; quoique l'épidémie de la peste
n'ait pas encore pris une extension formidable dans l'Afrique méridionale,
le danger existe toujours et le transport des troupes de l'Inde en est cause.
L'opinion des uns considère la Chine comme lieu d'origine du fléau
actuel (avant 1893); Honkong (1895) aurait contaminé Bombay; celle-ci
Calcutta etc. Les autres prennent l'Inde comme point de départ ; la peste
est endémique à l'Himalaya; les pèlerins allant au temple près Mandai
l'auraient transportée à Kamaon. Les rats et d'autres animaux servent à
propager la maladie. Ceux qui prenaient les rats morts encore chauds par
la queue ont été atteints; ceux qui enlevaient les cadavres froids de ces
rats ne le furent pas; c'est que les puces vivaient encore sur les rats
chauds et qu'elles ont infecté ces hommes ; ces insectes avaient quitté les
cadavres froids.
Les chiffons propagent aussi la maladie. Dans l'Inde sur 225,000 cas
(1896—1 févr. 1899) on eut 200,000 morts. Puis la Perse, le Madagascar,
l'Ile Maurice, l'Afrique du Sud, les ports de la mer Rouge (Djeddah)
furent contaminés, Alexandrie, Oporto.
Le savant jésuite Kircher au 17nie siècle avait déjà conçu l'existence
de microorganismes, qui occasionneraient la peste. Yersin et Kitasato les
ont reconnus. On possède trois lignes de défense contre la peste; la pre-
mière, instituée par la conférence de Venise, est l'obligation des états de
se signaler mutuellement l'apparition du fléau, de prendre les mesures
pour limiter son extension en entravant le départ de personnes infectées
et l'expédition de produits contaminés; puis l'inspection et les mesures à
prendre lors de l'arrivée et du départ des navires. C'est le gouvernement
qui en a charge. La seconde ligne est en main des administrations provin-
ciales et locales. Elle nécessite la purification du terrain, de l'air, de l'eau,
la construction d'hôpitaux et de baraquements, l'installation d'un service
de désinfection rapide et bien organisé, une inspection médicale des habi-
tations, la séparation des cadavres des pestiférés. La troisième ligne est
la défense dans les maisons, l'application des indications ci-dessus, l'hygiène
et l'inspection soigneuse de la nourriture et de la boisson, la préservation
contre les mouches et la vermine, la demande rapide de l'assistance
médicale.
Malheureusement les administrations communales, le public ne com-
prennent pas toujours la nécessité de ces mesures. Actuellement trois
laçons de vacciner contre la peäte sont en usage ; a) la méthode de Yersin-
Roux (sérum de cheval infecté avec des doses croissantes de cultures de
bacilles de la peste stérilisés à 70*^) ; elle est rapide, mais n'immunise que
pendant quelques semaines; h) la méthode de Haffkine; son action ne
commence qu'après deux semaines, mais elle préserve bien un an; (c'est
55
une culture de bacilles dans le bouillon stérilisé ensuite); c) une méthode
mixte, appliquée à Oporto, où Ton injecte 5 centimètres cubes du sérum
Yersin, puis deux jours plus tard le vaccin de Haffkine. L'auteur signale
des détails sur les lois sanitaires hollandaises, pour lesquelles on voudi*a
consulter l'original ; il rappelle que les livres sacrés de Tlnde indiquent
déjà les rats comme transporteurs de la peste. Peroens.
COMMUNICATION.
Congres d'Histoire des Sciences, Paris, du 23 au 28 Juillet 1900.
C'est avec un vif plaisir que nous constatons l'intérêt de plus en plus
croissant qu'on montre pour la géographie et l'histoire médicales.
Quant à l'histoire de la médecine on préconise partout sa grande
valeur, aussi bien pour le médecin désireux de faire des études critiques
que pour l'enseignement vraiment scientifique des étudiants dont on veut
élargir les vues par trop étroites. Maintes fois dans ce Journal nous
avons parlé de l'intérêt croissant qui se manifeste en Allemagne, spéciale-
ment à l'époque des Assemblées, pour les sections de l'histoire de la
Médecine, qui chaque année deviennent plus nombreuses, tant pour ce qui
concerne les assistants que pour les questions mises à l'ordre du jour, de
sorte qu'elles évaluent les sections les plus visitées des autres branches
de la Médecine (voir Janus 9«» livr. page 510 et 10« livr. page 567).
Nous avons rendu l'impression générale en disant que les historiens
réclament les mômes droits et égards que les autres branches de la médecine.
Preuve en est l'approbation générale que trouva à Munich notre pro-
position de former une Société Internationale pour l'histoire et la géographie
médicales dont bientôt nous espérons pouvoir soumettre un brouillon de
statuts AUX amis de nos branches.
Rien à notre opinion, ne peut être plus favorable au développement de
cette société projetée que le congrès d'histoire des sciences qu'on va con-
voquer à Paris (secrétariat général Boulevard Raspail 10 Secrétaire Dr.
Sicard de Plauzoles) du 25 au 28 Juillet de cette année.
Nous fixons l'attention de nos lecteurs sur cette section qui a été
constituée dans le but de créer un centre de relations entre les personnes
qui s'intéressent à l'Histoire des Sciences, de faire ressortir combien il
importe de ne pas isoler les difl^érentes branches de cette histoire, enfin
d'étudier les moyens d'accroitre l'activité des recherches fondées sur des
documents originaux.
Spécialement entrent dans notre ligne les numéros 5 jusqu' à 19 (la fin de
la liste des questions), questions du programme que nous transcrivons ici.
5. Histoire des divcn méridiens employés comme origines des longitudes. Histoire de la
division géographique en climats. 6. Histoire de rétablissement des principes de la dynamique.
7. Étude des doctrines et connaissances positives (vraies ou fausscb) en physique, étrangères
aux ouvrages authentiques d'Aristote et ayant été introduites en Occident pendant le Moyen-Age.
8. Histoire de Talchimie et de la chimie, jusqu'à I^voisier exclusivement
9. Quelles sont parmi les découvertes modernes celles qui peuvent expliquer certains fitits
considérés comme prodiges dans l'antiquité?
10. Les faits connus et les doctrines auxquelles ils servaient de base dans les sciences
naturelles avant Aristote. Persistance de ces doctrines jusqu'aux temps modernes.
11. Histoire des transformations de la doctrine vitaliste : néovitalisme.
56
13. Évulatiun de TAnthrupologie, de la Paléontolojpe etc. depais la fin du XVIIIeaiècle.
14. Documenta nouveaux sur l'histoire de l'hygiène et de la médecine dans l'antiquité.
15. Histoire de la Médecine en Europe i)endant le Moyen-Âge.
16. Documents relatifs n l'histoire de la Médecine chez les peuples non-européens.
17. De l'influence réciproque que les doctrines médicales et les doctrines scientifiqnes ou
philosophiques ont exercées les unes sur les autres. 18. Histoire de la philosophie des sciences.
19. Propositions pratiques avant pour but d'activer le progrès de l'histoire des Science«.
Nous ne pouvons quo souscrire la phrase finale du programme qui
exprime si justement ce que nous désirons pour l'exécution de notre
société internationale:
»Dans le but de créer, s'il est possible, une oeuvre durable et aussi
en paiiiculier pour étudier utilement les questions relatives à renseigne-
ment de THistoire des Sciences et à sa bibliographie, le Comité sollicite
spécialement Tadhésion en leur nom propre des Universités, Facultés des
Sciences, Sociétés savantes, ainsi que l'envoi de délégués."
NÉCROLOGIE.
Sir richard THORNE, K.C.B., M.D., F.R.E.S., F.R.S.
The news of the death of Sir Richard Thorne, Principal Medical
Officer to the Local Government Board of England, at the compara-
tively early age of 58 years, will be received with sorrow throughout
the Profession in all lands. Few English physicians were better
known and more esteemed outside his own country. When a boy
he received his first training at Neuwied in Prussia and completed
his preliminary education with great distinction at the Lycée at
Paris. Devoting himself to Medicine, he graduated with honors at
the University of London in 1866. On the death of Sir George
Buchanan in 1892, he was appointed Principal Medical Officer to
the Local Government Board. Of his important labours in con-
nection with hygiene in general, and especially in the investigation
of Epidemic diseases in England, it is unnecessary to speak. His
work is known by every one interested in hygiene and epidemiology
in Europe and America. His great ability, his courteous manners,
and his command of foreign languages, especially French, led to
his being selected to represent England at the various International
Sanitary Conferences, as at Paris in 1884 and 1894, at Dresden in
1893, and Venice in 1897. His interest in Epidemiology and Geo-
graphical Médecine led him to give his support to Janua^ of which
he was one of the Rédacteurs. Those who knew him personally,
as well as the wider circle who knew him by his scientific work,
will join in mouring the loss of one of the brightest ornaments of
the Profession and one of the most distinguished members of our staff.
Andrew Davidson.
LORD LISTER AND THE DEVELOPMENT OF
ANTISEPTIC SURGERY.
By JAMES FINLAYSON, M.D., LL..D, Glasgow.
fContinued.J
In the Lancet of 2nd. Nov. 1867, there appeared an elaborate
article on "Carbolic Acid and its Compounds in Surgery" by Sir
James T. Simpson ; it bristled with quotations and references, special
attention being called to Lemaire*s book — "Acide Phénique" —
the second edition of which had appeared in 1865, the first being
in 1863. It was broadly hinted that Lister's new treatment had
been borrowed, without acknowledgment, from such sources. In
the Lancet of 5th Oct. 1867 Lister had already disclaimed any pre-
tension to priority in the "surgical use of carbolic acid", and he
further stated that he had not even seen Lemaire*s book at that
date. Indeed, in his first paper, he had explained how his attention
was directed to Carbolic Acid as an agent suitable for the purpose
he was aiming at in surgery ; it may be given in his own words : —
"In the course of the year 1864 I was much struck with an
"accoimt of the remarkable effects produced by Carbolic Acid upon
"the sewage of the town of Carlisle, the admixture of a very small
"proportion not only preventing all odour from the lands irrigated
"with the refuse material, but, as it was stated, destroying the
"entozoa which usually infest cattle fed upon such pastures".
{Lancet, March 16th, 1867, p. 326.)
The use of strong solutions of Carbolic Acid was found to cause
irritation and to stimulate discharges, necessitating the free use of
drainage-tubes, and toxic effects were sometimes noticed: these in-^
conveniences led to endless experiments in the laboratory, in search of
various agents to dilute it and yet preserve its beneficial action.
In time, also, many other antiseptic agents were tried — corrosive
sublimate, the cyanides, and boric acid amongst others, — sometimes
applied by means of gauze which furnished an absorbent dressing
as well. It is not necessary here to trace all such modifications.
One phase of his treatment, viz., the use of Carbolic spray, may
demand a word. By this method, he thought, at first, that by oper-
ating and dressing under the spray of a Carbolic Acid solution of
1900. 6
58
definite strength all the germs in the atmosphere in the vicinity of
the wound could be destroyed or rendered inactive, and that by using
the agent in this way less irritation from Carbolic Acid on the
exposed surfaces could be secured. His idea at that time was that
the surgeon must aim at acting on all the atmospheric germs near
the wound. By and by he discovered, and had the candour publicly
to admit, that this view was wrong. He said, *^As regards the
**spray, I feel ashamed that I should have ever recommended it for
Hhe purpose of destroying the microbes of theair'*. {Verhandlungen
des X. Internationalen mediciniscJien Congresses, Berlin, August, 1890.
Berlin, 1891. Bd. I. S. 28.) On the one hand, he found that this
momentary contact of the particles of the spray was inefficient for
the purpose for which it had been introduced, and on the other
hand, he found that such complete destruction of these microbes as
he had aimed at originally, was not really necessary, and that the
human organism had power to deal with many forms of these germs
even if they entered. He believed, however, that in its time the
spray, by supplying a form of antiseptic irrigation, had served a
useful purpose. The really important channels by which the mi-
crobes of decomposition and other pathogenic organisms gained access
to the wounds were found to be the hands, sponges, or instru-
ments of the surgeon, introduced into them, while the skin of the
patient, in proximity thereto, was found to be even a more im-
portant source of danger than was originally thought. To these,
more and more attention was directed, leaving any stray germs
entering from the air to be dealt with by the blood as described
by Metschnikoff.
Amidst the multiplicity of antiseptic agents used, and the variety
of the forms or dilutions in which they were employed — whether
with water, oil, putty, plaster or gauze — amidst the many different
methods of dressing wounds advocated, modified, abandoned, or
reintroduced from time to time —
"Per varios casus, per tot discrimina rerum".
Lister's aim, continuously pursued, has been to reduce his methods
to the blandest and the simplest consistent with safety, and by
preventing the entry of the germsof decomposition and of pathogenic
organisms, to assimilate external wounds to the safe conditions of
a simple fracture, and so to realise his early dream.
From the very beginning of his new method. Lister drew a sharp
distinction in his teaching between the words "Aseptic" and"Anti-
59
septic**. It is obvious, however, that scarcely any Aseptic methods
can be followed in surgery without the use of Antiseptic agencies
in some form, whether of a physical kind as heat, or of a chemical
kind as alcohol, turpentine, carbolic acid, corrosive sublimate, iodo-
form etc. etc. ** Aseptic surgery** without some of these agencies
for the skin of the patient, or the hands, sponges, instruments and
dressings of the surgeon, may be regarded at present as an impos-
sibility. The distinction between Aseptic and Antiseptic Surgery
magnified by many of late, is merely a question of how the anti-
septic agencies are applied. ^) Curiously enough some surgeons who
separate themselves from his practice and pride themselves on their
Aseptic surgical methods use more Axtiseptics than Lister himself.
Over-elaboration in procedures aiming at absolutely aseptic conditions
(of which they can seldom be quite sure) found no favour with
Lister, whose boast it had been to make Antiseptic Surgery possible
in all kinds of practice and to make it equally available for the
rich and the poor, — as he himself once said in a speech on the
subject,
"Aeque pauperibus prodest, locupletibus aeque*'.
The elaborate procedures insisted on by some, under the name of
Aseptic surgery and the notion apt to be thus fostered that special
surgical theatres of spotless purity and special operating robes on
all their assistants were essential to success, called forth an energetic
protest against the inevitable limitations to his beneficent discovery,
in everyday life and practice which were thus implied. As Lister's
first teaching on the subject was given to Glasgow students, so his
latest protest against some of these extreme developments was also
delivered to the Glasgow students in the Medico-Chirurgical Society
of their University, but unfortunately it was never published. (See
an abstract in Glasgow Medical Journal^ June 1894, pp. 434—439.)
Another great surgical innovation of Lister's while professor in
Glasgow University was the introduction of a new method in the
ligature of vessels, — "Observations on the ligature of arteries on
the antiseptic system*', London 1869. In this paper the use of
catgut for this purpose is described. Before practising this new
method in his wards he very properly experimented on the vessels
of a horse and a calf, and with such success that he felt justified
in using it in the human subject.
1) Essentially the same opinion on this point is expressed hy Prof. Tillmanns {Natura,
May, 1896), and by M. Lncas-Championnière {Leçon d'ouverture etc., Hôtel-Dieu, Paris, 1899.)
6*
60
A third point made clear by him in Glasgow was the demonstra-
tion of the favourable influence of his method on the general salu-
brity of hospital wards. (^*0n the effects of the antiseptic system of
treatment upon the salubrity of a surgical hospital". Edin. 1870.)
In addition to the very important practical matters just referred
to, we must allude to oiher of Lister*s investigations which relate
more to the theoretical aspects of the subject. In particular, he was
a pioneer in the bacteriological investigation of disease and of pro-
cesses allied thereto; — "Natural History of Bacteria and the germ
theory of Capermentative changes'*, {Quart Journal Micros. Science^
London, 1873): "Contribution to germ theory of putrefaction".
{IVans. Royal Soc. Edin. 1875); "Lactic Fermentation and its
bearings on Pathology" {Trans. Pathological Society of London,
1878); "Relation of micro-organisms to disease", {Quart. Journal
Micros. Science, 1881). He also returned to his early studies in an
oration "On the coagulation of the blood in its practical aspects",
delivered to the Medical Society of London on 4th May, 1891, and
reported in the Lancet, 1891, Vol. I, pp. 1081 — 84. In concluding
this rapid sketch of Lister's work in Antiseptic Surgery, it may be
well to refer to three of his latest and most weighty statements: —
"The Present position of antiseptic surgery", {Verhandlungen des X.
Internationalen medicinisclien Congresses. Berlin 4. — 9. August, 1890.
Berlin, 1891. Bd. I. S. 28). "Principles of Antiseptic Surgery",
{Virchow's Festschrift^ Internationale Beiträge, Bd. Ill, Berlin, 1891);
and his Presidential Address at the Meeting of the British Associa-
tion in Liverpool, in 1896, (see Brit. Med. Journal, 1896 Vol. 2.)
His address on receiving a presentation portrait from his pupils
likewise gave some interesting reminiscences which, however, were
not published. (See a notice in Brit. Med. Journal, 1895, Vol. 2.)
Passing now to Lister's career after leaving Glasgow university
in 1869, we find him succeeding his father-in-law, Prof. Syme, in
the Chair of Clinical Surgery in the University of Edinburgh, and
he held this position from 1869 to 1877. The great size and repu-
tation of the Edinburgh medical school carried his doctrines, by the
dispersion of his pupuls, all over the world; but many leading
surgeons in London and on the continents of Europe and America
had even then never seen the remarkable results of his new method.
In 1877 an opening was made for him in King's College, London
and he agreed to go there as Professor of Clinical Surgery; he
taught in the hospital there from 1877 till 1893. This move was,
in a sense, a great loss to him as regards his personal influence
61
as a teacher, a change from the largest medical school in Britain
to one of the smallest, with a corresponding diminution of private
work, at least for a time. In the metropolis, however, his methods
and results were brought under the notice of London surgeons in
a way which could not be ignored, and in this great centre, surgeons
from all parts of the world could more easily see for themselves
the revolution which had been wrought. From this time, the hostile
critics of his methods and teaching, who had at first been active
enough, were gradually and eflfectively silenced.
Lister's teaching and work were characterised by the somewhat
rare combination of the theoretical or deductive method with splendid
powers of observation and experiment, coupled with indomitable
perseverance in varying his procedure according to the results ob-
tained, so as to overcome all technical difficulties. It was, perhaps,
the prominence which he gave to the theoretical aspecl» of his
Antiseptic System which repelled many of the great English surgeons,
with their traditional practical instincts. On the other hand, this
very feature seemed to attract the attention of German surgeons,
because it was philosophical as well as practically useful, and un-
doubtedly their advocacy reacted on and notably influenced opinion
in England. For similar reasons, his lucid exposition of a consistent
system found favour with many French authorities, and it is worthy
of notice that the only collected edition of his papers on Antiseptic
Surgery appeared in that language (1882). No doubt, Lister's theor-
etical views and his deductions from them carried into practice,
misled him somewhat, at times, chiefly from the imperfect bacterio-
logical knowledge of the day on which they rested; but even with
such drawbacks, they had a wonderfully vivifying influence on his
work and teaching, comparable with similar influences in the case
of John Hunter's labours in physiology and pathology in their bearing
on surgery.
As a lecturer. Lister spoke extempore, slowly and deliberately,
thinking out his argument as he went along. By this deliberate
speaking he managed, practically, to overcome a slight occasional
stammer which, in his early days, had been more troublesome. His
language was always clear and graceful, but almost never rhetorical.
To his students and those who came into close contact with him
in his work, he gave the impression of absolute truthfulness and
trustworthiness in stating his observations and experiments: although
obviously deeply impressed with the importance of his own researches
and work, his statements and remarks regarding them were always
62
c laracterised by the modesty of true genius. As regards the treat-
ment of his hospital patients, his pupils learned from him the methods
of kindly gentleness as well as the art of scientific surgery.
When he attained the age of 66, in 1893, he retired from active
duty at Eang's College Hospital, while still fit for surgical work,
and he continued a certain amount of private practice for a short
time. At no period of his life, not even in Edinburgh, while at
his busiest, was he ever overwhelmed with private practice to the
extent that many other surgeons have been, both there and in London.
With his withdrawal from hospital work, he found time for numerous
duties of a scientific or of a public character, which his eminent
position forced upon him, and from his place in the House of Lords,
he took part in the debate there on the Vaccination Act of 1898.
The honours which followed his course have been conspicuous,
and, in one respect, unprecedented in Britain. He is the first member
of the medical profession who has been raised to the peerage; he
was created a Baron in 1897, having been previously made a Baronet
in 1883. It may be also stated that his is the second peerage in
Britain conferred for scientific distinction, the only other being in
the case of his old Glasgow colleague, Sir William Thomson, now
Lord Kelvin. He was appointed, while in Edinburgh, Surgeon to
the Queen in Scotland, and is now Surgeon-Extraordinary to Her
Majesty in England. The Royal Society of London elected him
President in 1896, a poat he still holds (1899); and the British
Association for the promotion of Science also made him president
in 1896.
In 1898 the City of Edinburgh, which had so influenced his whole
life, presented him with the freedom of the City, an unusual honour
for a medical man. At Pasteur's Jubilee, 27th Dec. '1892, he had
the honour of representing Medicine and Surgery at this great cele-
bration, when he gave a short address in the French language, and
received himself a notable ovation.
Honorary degrees have been showered on him by British and Continental Universities: —
LL.D. Edin., 1878; LL.D. Glasgow, 1879; M.D. Dublin, 1879; LL.D. Cambridge, 1880;
D.C.L. Oxford, 1880; D.Sc. Victoria University, 1898; LL.D. University of Toronto, 1897;
LL.D. Montreal, 1897. 'NVûrzburg, Bologna and Buda-Pesth also gave him the honorary
title of M.D. In addition, he was elected a Fellow of the University of London, and also
of University College, London. He is an Honorary Fellow of the Royal College of Surgeons of
Ireland, and the Faculty of Physicians and Surgeons of Glasgow, although he was on their
roll as an ordinary Fellow, recognised his distinction by enrolling him as an Honorary
Fellow in 1898.
He has received the following medals: — Mac Dougall Brisbane Medal, Royal Society of
Edinburgh, 1876; Cothenius Medal, Imperial Leopold Academy of Natural Science, 1877;
63
Royal Medal of the Royal Society of London, 1880; Albert Medal of the Society of Arts,
presented by the Prince of Wales, 1895 ; the Medal of the Royal College of Surgeons of
England, 1897; the Medal of the Royal Institnte of Pnblic Health, 1899. He also received
the Cameron Prize of the Uniyersity of Edinburgh in 1890 and the Gunning or Liston Prize
of the Royal College of Surgeons, Edinbuiigh, in 1897. He is likewise Knight Commander
of the 1st Class Order of the Danebrog ; Kt. Prussian Order ;,pour le mérite" ; Laureate of
the French Academy of Sciences 1S81 : Associate member of the Institute of France, Associate
member of the Académie de Médecine, Paris, and honorary member of the German Surgical
Society and of various other societies in London, Edinbnrgh, Calcutta, Paris, Munich, Leipzig,
Vienna, Buda-Pesth, Dresden, Turin, Amsterdam, St. Petersburg, Constantinople, Finland &c.;
also of the Imperial Academy of Sciences, Vienna, and of the American Academy of Arts
and Sciences. This list indicates the cosmopolitan character of the reputation which he had
slowly built up.
Of portraits, the one here given (pg. 1) is from a photograph taken in
1897. In 1895, his former pupils and colleagues presented him with
his portrait in oil, painted by Mr. J. H. Lorimer A.R.S.A., which
is now in his possession, and a replica of the same hangs in the
university of Glasgow, while prints were sent out to the subscribers.
In the Hall of the Royal College of Surgeons in London, there is
an oil painting, subscribed for by Fellows and members of the Col-
lege, executed by Mr. W. W. Ouless R.A. in 1897. A portrait was also
painted for the Sui^cal Society of Berlin and hangs in the Langen-
beck House there. A lithographic portrait, executed while he was
Professor in Edinburgh, was published by D. H. Menzies of Glasgow.
A portrait also appears in a biographical sketch of Lister in Nature^
May, 1896. A Photographic Portrait of Lord Lister, surrounded by
his house-surgeons and dressers, who entertained him to dinner in
London in 1897, may also be mentioned. (It is from this portrait
that the one here given is reproduced.) In the new hospital at
Rome a statue of Lister forms one of the external artistic decora-
tions, although the surgical robe in which he appears is due to the
imagination of the artist.
Kêferencett in addition to tAoêê quoted above,
Whittaker's "Titled Persons", London, 1899. — "The Medical Directory", London 1899
and former years. — "Men and Women of the Time", London, 1895. — "Dictionary of
National Biography", London, 1898, under Joseph Jacksox Listkb. — "Catalogne of Scien-
tific Papers compiled by the Royal Society", and Two Supplements, London, 1870, 79, 94. —
"Index-Catalogue of the Washington Medical Library", under Listkb. — Borginon, "Chi-
rufgie antiseptique", Bruxelles, 1882: this contains translations into French of Lister's papers
on antiseptic snigery, up till the date of publication, with references to their original sources,
the first being in Lancet, 16th March, 1867. — "Nature", May, 1896. contains a good
sketch of his life, with a portrait, and also an appreciation of his surgical work by Prof.
H. Tillmanns. — A. Duncan, "Memorials of the Faculty of Physicians and Surgeons",
Glasgow, 1896, p. 194 makes a short reference to the first demonstration of his methods
(outside of his wards and class-room) in 1868. — The note-books of the writer, while in
Lister's class in Glasgow, have also been used, for dates &c. in refreshing his personal
recollections.
CONTRIBUTIONS A L'OPHTALMOLOGIE ET A LA
MÉDECINE ANGLAISES AU 13me ET AU U-i SIÈCLE.
Par le Dr. ED. PERGENS, de Bruxelles.
Contre le larmoiement
a) Prenez des feuilles de choux rouges, aspergez-les d*un peu de
blanc d*oeuf et recouvrez les yeux avec cela en allant au lit (g 31) ;
des feuilles de choux rouges avec de la graisse de poule, mêlées en-
semble servent de même. (§ 541.)
b) Les fleurs de Betonica mangées, clarifieront la vue. (§ 66.)
c) Oignez Toeil avec du suc de chelidonium et du miel firais;
vous en aurez grand bénifice. (§ 67.)
d) Prenez du vin blanc, du suc de chelidonium, de fenouil rouge ;
faites bouillir jusqu'à réduction au tiers; oignez Toeil avec cela;
cela le rendra clair et fort, (§ 68.)
e) Prenez quelques limaces noires, faites bouillir dans Teau pure;
mêlez la graisse qui surnage et oignez l'oeil avec cela. (§ 424.)
f) Prenez du plomb, fondez-le dans un pot en fer, retirez-le et
versez-y du vinaigre; recouvrez soigneusement pour que la vapeur
ne puisse s'échapper; quand c'est froid et que le dépôt est au fond,
décantez le liquide clair et conservez-le dans un vase en verre;
déposez dans la bouteille un fragment d'aloès du volume d'une grande
noix. Quand on veut l'employer, mêlez-le avec des parties égales de
décoction de mauve et lavez les yeux avec cela ; ou mêlez le vinaigre
(de plomb) avec du blanc d'oeuf ää, en les frappant ensemble. Lavez
les yeux avec cela. (§ 425.)
g) Prenez un plat en terre; faites y fondre du soufre jusqu'à ce
que deux ou trois fois l'épaisseur de votre ongle le recouvre. Quand
vous allez le soir au lit, urinez dans ce plat et le matin lavez vos
yeux avec cela; jetez le liquide et urinez de nouveau. Le soir lavez
les yeux avec cela; l'urine du matin est la meilleure, elle est plus
forte que celle du soir. (§ 748.)
A) Le suc de trèfle est bon contre le virus qui produit e. a. les
maladies larmoyantes de l'oeil, (g 759.)
65
Contre les douleurs oculaires.
a) Prenez le fiel d'un lièyre, d'une poule, d'une anguille et d'un
cerf avec de l'urine fmche et des feuilles de chèyre-feuîUe ; puis
faites une plaie à un arbre de Hedera et mélangez la gomme qui en
découle avec le reste; faites bouillir rapidement et passez à travers
un fin linge ; quand c'est frais, instillez-en un peu dans les coins de
l'oeil ; ce sera un miracle si celui qui en fait usage ne voit pas les
étoiles à midi pai* les vertus de ce remède (sic). (§ 70.)
b) Les sucs de centaurée^ de Chelidonium bouillis ensemble et
appliqués sur Toeil. (§ 542.)
c) Remplissez la coque d'un oeuf avec du suc de fenouil, de la
rue, du miel clair, du vin, de l'urine d'un enfant. Oignez l'oeil avec
cela. (§ 587.)
d) Prenez du jaune d'oeuf et de la farine d'orge; placez le mélange
sur chaque sourcil et cela guérira les douleurs. (§ 759.)
Contre leptérygion (d'après Pughe; cela se rapporte d'après moi plutôt
à une taie de la cornée). Prenez le blanc d'un oeuf encore chaud du
nid ; rejetez le jaune ; additionnez gros comme une petite noix d'aloës
en poudre et un peu de miel brûlé ; incorporez bien, ajoutez autant
d'eau qu'il en faut pour vous rendre la filtration du mélange possible
à travers un fin linge. Trois fois par jour une goutte dans l'oeil
atteint. (§37.)
Contre Us taies de la cornée.
a) Le suc de persil et la moitié de son volume de miel sont mé-
langés; instillez des gouttes dans l'oeil au moyen d'une plume; tenez
l'oeil fermé ensuite jusqu'à ce qu'on ait compté jusqu'à cent; pour-
suivez ce traitement avec persistance. (§ 19.)
h) Le suc de Chelidonium seul employé de la même façon. (§ 20.)
c) Mélangez le fiel d'un corbeau avec le blanc d'un oeuf; instillez
dans l'oeil; prenez un peu de linge fin et placez-le sur l'oeil; à
appliquer soir et matin. (§ 133.)
d) Les feuilles de fraisiers rouges broyées avec de la graisse de
poule et du beurre non salé en onguent sur l'oeil avant le sommeil ;
on fera de telle sorte que cela puisse entrer dans votre oeil. (§ 168.)
é) La graisse de poule, du beurre salé bouillis avec de l'aloès en
poudre, puis refroidis s'applique de la même façon. (§ 169.)
f) Sert aussi pour toutes les affections de l'oeil. Du Tanacetum sera
extndt par du vin blanc bouillant, filtré, refroidi et laissé au repos
pour déposer ; la partie claire est conservée au moyen d'un petit mor-
ceau de camphre qu'on y laisse se dissoudre. Introduisez un peu de
6«
ce collyre dans Toeil et quelle que soit la maladie oculaire, elle
guérira. Aristobule dit que c'est prouvé. (§ 197.)
' g) Prenez la petite marguerite, de TEuphrasia, de feuilles de frai-
sier, du fenouil rouge, de la Betonica, du Millefolium, de la Sca-
biosa, de TAssa nigrum {=i Jacea (Nigea) nigra), des racines de
roseau, des feuilles de chèvre-feuille, de Hedera, de verveine ââ;
triturez le tout avec du beurre. Laissez reposer une semaine; le
neuvième jour, faites bien bouillir et passez à travers une toile
propre; conservez dans un verre bien fermé; placez-en gros comme
un grain d'orge dans l'oeil. Pour faire disparaître une opacité, une
toile d'araignée, une membrane de l'oeil on devra employer le remède
pendant deux jours et deux nuits. On l'introduira encore la troisième
nuit et l'oeil deviendra clair et brillant. C'est prouvé. (§ 354.)
A) Aussi contre la douleur. Prenez un jaune d'oeuf, de la fine
farine de froment et un peu de sulfate de cuivre; mêlez bien et
appliquez cela sur l'oeil (§ 435); faites cela trois fois et cela
guérira. (§ 589.)
i) Le suc de Hedera placé dans l'oeil. (§ 436.)
k) Cîontre l'obscurcissement de l'oeil nommé :^ongle'\ ^) Preiiez du
poivre, reduisez-le en poudre ; mélangez avec de la moelle des os de
l'aile d'une vieille oie; liez-le dans un petit morceau de toile et
chauffez-le sur une pierre à cuire jusqu'à ce qu'on puisse le réduire
en poudre. Insufflez cela dans l'oeil jusqu'à guérison. (§ 488.)
l) Les fleurs de Crataegus oxyacantha et de saule distillées (avec
de l'eau?); employez cela matin et soir; c'est bon aussi contre les
yeux enflammés, douloureux et larmoyants. (§ 489.)
m) Instillez le suc de Chelidonium dans l'oeil deux fois par jour
au moyen d'une plume. (§ 490.)
n) Prenez du suc de Chelidonium, de fenouil, un peu de miel;
instillez matin, midi et soir ; recouvrez en même temps l'oeil de telle
façon que la lumière n'y arrive pas. (§ 577.)
Contre la myodesopsie.
Probablement toutes sortes de visions subjectives sont confondues
ici (opacités du cristallin, de la cornée, du corps vitré).
a) Contre une toile d'araignée dans l'oeil. Prenez le fiel d'une
vache, d'un lièvre et d'un vieux coq, et une petite portion de la
matière bleue formée avec de la rue et du chelidonium. Prenez de^
parties égales de chaque substance, le fiel de vache seulement en
1) Il s'a^çit yraisemblablement de Vun^is, abc«8, ulcère de la cornée avec taie oons^catiye;
contre Vungula on ptérjgion le médicament n'aurait qu'un effet contraire.
67
excès; mêlez le tout avec du vin. Appliqué sur Toeil cela ôte la
toile d*araignée. (§ 288.)
6) V. la formule g de celles contre les taies de la cornée. (§ 354.)
c) Le suc de chelidonium mélangé avec un peu de miel et appli-
qué avec une plume soir et matin. C'est prouvé. (§ 573.)
Contre Vamblyopie et V affaiblissement de la vision.
a) Prenez le suc de fenouil rouge, de Chelidonium, un peu de
vinaigre ou de verjus, le sang d'une anguille et la bile d'un coq;
mêlez ces substances et laissez-les dans un récipient propre, jusqu'à
ce que la fermentation se déclare. Prenez un peu du liquide clair
et placez-le dans les yeux d'un homme aveugle. La science nous dit
que par ce remède la vue perdue est certainement rendue. (§ 195.)
b) Broyez des semences de Chelidonium, mêlées à la rosée du matin
dans un mortier; filtrez le jus, mêlez-le avec une partie égale de
miel clair; faites bouillir jusqu'au tiers ; placez-le dans un vase en verre
et instillez dans l'oeil quand il le faut. (§ 384.)
c) Prenez douze grains d'orge; placez-les sur un morceau de fer
froid propre et poli; puis pressez dessus un autre fer chauffé au
rouge; une substance comme du miel ensude des grains; on l'ap-
plique sur l'oeil douloureux {sic) avec une plume. (§ 401.)
d) Prenez du suc de fledera, de fenouil, de Chelidonium, de la
graisse de porc, du miel, un peu de vinaigre, le sang d'une anguille ;
placez le tout dans un vase jusqu'à fermentation; oignez les yeux
avec cela ; cela restaure la vue perdue. (§ 586.)
é) Prenez une décoction des fruits du guy ; divisez les feuilles du
guy en deux parties, et torréfiez la première; la seconde sera inci-
nérée. Trois cuillerées de décoction avec du lait, de l'eau, de la bière
etc., et une cuiller des poudres des feuilles réunies, sont ime bonne
potion contre la faiblesse de la vue. (§§ 446 et 796.)
Traumatismes.
a) Contre un traumatisme de l'oeil prenez du persil^ broyez-le
bien avec du beurre sans sel et appliquez cela en cataplasme chaud
sur l'oeU. (§ 576.)
6) Contre l'extravasation sanguine de l'oeil prenez du Carduus
benedictus; quand on le mange ou qu'on instille le suc en collyre
il fortifie aussi la vue ; quand le suc ne peut être obtenu, placez la
poudre dans l'eau et instillez cela. (§ 794.)
IIL Medicaments oculaires.
1. L'eau, comme partout, sert de véhicule; on distinguait l'eau de
fontaine, l'eau de puits, l'eau de la rosée.
68
2. La chalcosine Gu^ S ? ; il est fort probable que ce soit plutôt
un sel de cuivre quelconque.
3. La couperose bleue ou sulfate de cuivre Ou SO^ + 5 H, O,
{goprys glas), employé déjà par les égyptiens.
4. Le vert de gris; il se compose d'un acétate basique de cuivre;
toutefois le vulgaire, et probablement les médecins d*alors égale-
ment, confondent ce produit avec le carbonate basique [Ou CO, -|-
Gu (OH)^] ; les deux substances s'emploiaient en Egypte.
5. Le vase en cuivre pour qu'une faible partie du métal se dissolve.
6. Le fer dissout dans Feau, en y plongeant des parties chauffées
au rouge (eau des forgerons).
7. Le sulfate de Zinc. Zn SO^ + 7HjjO.
8. Le sulfate de Calcium? Je pense plutôt que par goprys gun/n
on doit entendre le sulfate de Zinc (couperose blanche).
9. Le miel, /eZ, ordinaire, le miel clarifié, le miel brûlé étaient
en usage.
10. Le lait llaeih et spécialement le lait de femme; la crème
hufen llaeth.
11. Le beurre ymenyn^ et particulièrement le non salé ymenyn gwyryf*
12. Le sang d'anguille.
13. Le fiel hvsfl {fvstï) de différents animaux; le fiel du corbeau
{bustl cigfran), de la vache (buicch), du lièvre {ysgyfamog)^ du
coq (geUiog)^ de la poule (gâr), de Tanguille {llysotcen), de cerf
(carw). Remèdes très anciens.
14. La moelle d'os.
15. L'urine.
16. Le blanc d'oeuf.
17. Le vin (gwin)^ spécialement le vin blanc (gtcin gwynn).
18. Ses remplaçants la bière {gtcrw\ l'hydromel, le cidre.
19. Son dérivé le vinaigre {aesel, g win egr).
20. Les pommes pourries.
21. Le camphre {gamffyrY
22. Le poivre {pubur).
23. Des plantes indigènes dont les feuilles, les fleurs, les racines
servaient ; l'Euphrasia, le fenouil, le fenouil rouge ou Pyrethrum
inodorum, la rose rouge, le Chelidonium, la verveine, les cheveux
de Vénus, le Sempervivura, le thym, la rue, les choux rouges,
le Rubus suberectus, la chèvre-feuille, la Hedera arborea et la
H. helix, le fruisier, la tanaisie, le Millefolium, la petite mar-
guerite, la Scabiosa, l'Iacea (Nigea) nigra, le roseau, le Cra-
taegus oxyacantha, le saule, le Carduus benedictus, le guy, le persil.
Sd
24. L'aloès {dyf).
Parmi toutes ces plantes et ces autres substances la grande majo-
rité sert comme remède local; le descendant druidique, le guy, est
pris à l'intérieur; puis la Betonica, le Carduus benedictus; ce sont
les seuls remèdes internes utilisés par Howel en oculistique.
IV. La Médecine générale.
Howel indique une recette pour avoir les cheveux dorés ; on prendra
Fécorce de rhubarbe en infusion dans du vin blanc; on lavera les
cheveux avec cela, on les essuiera prudemment et on les séchera au
soleil ou au feu. Il recommande de laver le corps journellement.
Des conseils hygiéniques sur la diète sont donnés ; puis des remèdes
contre la douleur, les tumeurs, les tuméfactions après blessures, la
stérilité. L*usage d'ime bière de chêne est curieux; on prend des
fragments frais du chêne, on les macère dans de Teau de rivière jusqu'à
ce que leurs principes soient extraits; on les retirera et on y placera
de nouveaux fragments, et cela jusqu'à neuf fois; puis une livre
(860 gr.) de miel sera additionnée à deux gallions (+ 4 litres) du
liquide, réduit à demi volume par FébuUition; laissez fermenter.
Parfois on y ajoute encore une décoction de guy.
La narcose pendant les opérations chirurgicales est indiquée, mais
d'une façon qui démontre que Howel ne la pratiquait pas, ou qu'il
ne la connaissait que superficiellement. Des sucs de différentes plantes,
parmi lesquelles la mandragore, étaient pris en potion; on disait
au sujet de dormir aussi longtemps possible, puis on laissait tomber
un peu du liquide dans le nez. Pour l'éveiller une éponge imbibée
de vinaigre était placée dans le nez; pour le faire dormir pendant
quatre jours on prendra du cerumen de l'oreille d'un chien avec de
la poix, de chacune le poids d'un penny et on l'administrera au
malade; pour le faire revenir du vinaigre et de l'oignon étaient
placés dans la bouche. (§ 719).
Une autre prescription emploie des vers broyés; une troisième
prescrit de prendre une corne de chèvre, d'y graver les noms des
sept saints dormeurs, d*en faire un couteau et de le placer sous la
tête du malade, sans qu'il le sache. (§ 807.)
On connaissait à la tête le péricrane {t<ynn)>i le crane {cuireuan)^
la dure-mère {greadur)^ la pie-mère {pilyonen yr emmenyd); on
pratiquait la trépanation. On signale la paralysie, l'épilepsie, la folie,
le délire, l'hystérie; les affections oculaires citées plus haut, la sur-
dité, des ulcères et la gangrène de la bouche. L*haleine fétide est
connue ; on signale trois sortes de pneumonies {ys^gyveint) ou plutôt
70
d'affections pulmonaires, la simple, la blanche (bronchite ?), la noire
(phtisie?), l'hémoptysie, la dyspnée, la laryngite; puis les inflamma-
tions du sein, le cancer. La dyspepsie, la gastralgie, la gastrite chro-
nique, la constipation, la présence de vers dans les intestins est connue.
L'abdomen {bolwyst) est affecté d'ascite {bolwyst lynn)^ de péritonite
{bolwyst golud), de tumeur {bolwyst belennen)^ de tympanite {bolwyst
wynt). La jaunisse, la dissolution du foie, l'hépatite, l'hémorrhagie
utérine figurent dans Touvrage. La sciatique, la goutte, les rheuma-
tismes, la scrophulose, le typhus {mtoyth du), Thydrophobie, la rou-
geole {tradd coch), la lèpre, la petite vérole {fredi gnappog\ la
variole hémorrhagique {mannan duon) sont traitées ; la petite vérole
était combattue par des onguents au mercure, dans le genre de notre
onguent napolitain (§§210-212).
La fièvre {teirthon) est divisée en fièvre latente, intermittente, tierce,
inflammatoire, éphémère. Le prolapsus ani, les hémorrhoïdes {llete-
wigust) humorales et enflammées, les verrues de l'anus, l'hématurie,
la strangurie, les calculs étaient connus; ces derniers étaient opérés
par une section perineale latérale gauche. Il va sans dire que les
alcères, les abcès, les phlegmons, la carie, les fractures, les foulures
etc. y figurent. Les hémorrhagies étaient arrêtées au moyen de com-
presses de viandes fraîches, d'herbes etc. et par des conjurations.
L'erysipèle, Teczéma, l'impétigo, la psoriasis, l'erysipèle, l'alopécie,
le favus, la gale, l'anthrax, les brûlures, les engelures, constituent
les maladies de la peau. Enfin citons les piqûres et morsures de
vipères, d'araignées, de guêpes.
VARIÉTÉ.
La lèpre à Vile de Crete,
Le prince George de Grèce, nommé commissaire général de Tlle de
Crète a décidé de combattre énergiquement la lèpre qui dans son domaine
fait de nombreuses victimes. En effet on a constaté que l'Ile compte plus
de deux milles lépreux.
Pour bien faire étudier les cas spéciaux, pour pouvoir après prendre
les mesures indiquées, le prince a eu Theureuse idée d*inviter le doctem*
Edward Ehlers de Copenhague, le spécialiste bien connu qui dans le temps,
par mission du gouvernement de son pays, a étudié la lèpre à Islande et
au Balkan.
Nous félicitons le prince Georges du choix qu*il a fait et notre estimé
collaborateur de cette distinction si bien méritée.
DIE ZAHNHEILKUNDE IM ZEITALTER DES
HIPPOKRATES.
Medizmisch-historiache Studie.
Dr. J. ABONYI, Budapest
(Fortsetzung.)
Es sind schon mehr als zwei Jahrtausende vorüber, seit HippO'
Urates lebte ^) und wirkte '). Was wir über seinen Lebenslauf wissen,
ist ein dichtes Geflecht von Fabeln und Legenden, aus welchem die
Wahrheit herauszuschälen heute wohl nicht mehr möglich ist. Auch
seine geschriebenen Werke sind uns nicht mit Sicherheit bekannt,
da die Sammlung, welche uns unter dem Namen »jF/ippocra^w opera"
überkommen, nicht von ihm herstammt. Einige Theile der Collection
dürften wahrscheinlich wohl seine Werke sein, die meisten sind es
aber nicht. Manche derselben haben seine Söhne, IJiessalus und
Dracon I geschrieben, mehrere haben seinen Schwiegersohn Polyhos
und auch andere Schüler der medizinischen Schule zu Kos zu Ver-
fassern, ja auch Knidenser sind unter den Autoren dieser Werke
vertreten; ein guter Theil hingegen ist apokryph.
Aerzte und Philologen haben sich mit ausserordentlichem kritischem
Apparat daran bemüht, klarzustellen, welche Werke von Hippokrates
herrühren, wie aber die Lösung der homerischen Frage heute nicht
mehr gelingt, ebenso sind wir auch in Betreff Hippokrates' nur auf
mit mehr weniger kritischem Scharfsinn und Erfindungsgeist aufge-
stellten Kombinationen angewiesen. Littré, der sein ganzes Leben dem
Studium dieser Frage widmete, äussert sich mit einer gewissen
Resignation'): »Eine allgemeine Un gewissheit herrscht in dieser
Frage, da kein Zeitgenosse auch nur eine von Hippokrates allein
herrührende Schrift erwähnt. Daher kann es nicht mit Gewissheit
behauptet werden, dass es in der seinen Namen führenden Sammlung
Werke gibt, welche von ihm herrühren, obwohl dies sehr wahrschein-
lich ist. Noch geringer wird aber die Gewissheit und noch zahlreicher
die möglichen Conjecturen, wenn man seine Autorschaft in Betreff
dieses oder jenes Buches klarstellen möchte. Es sind dies Speculationen
mit mehr-wemger Wahrscheinlichkeit, aber ohne alle Gewissheit; so
besteht es mit der Kritik der hippokratischen Schriften."
1) Oeboren im Jahre 469 v. Chr. auf der Insel Kos.
^ „Historia vitae ac iatorum Hippocratis valde est manca et dabitationibus obnozia.**
(J. H. Schutze: Comoendinm histoa.-medicio. 1742, p. 114.)
») VU. B. p. XI.
72
Wir können daher nicht von der Chirurgie, Augenheilkunde oder
der Zahnheilkunde Hippokrates* sprechen, nur von der Chirurgie,
Augenheilkunde oder Zahnheilkunde zur Zeit Hippokrates'.
Was nun speziell die Zahnheilkunde betrifft, finden wir über diese
medizinische Disciplin im »Cbrp^<«^^p^ocra^êcum*' keine selbständige
Arbeit oder Abtheilung, sondern nur — zerstreut in den einzelnen
Büchern — zahlreiche Beobachtungen, aus denen die Kenntnisse
der Hippokratiker auf dem Gebiete der Zahnheilkunde rekonsiaruirt
werden können.
Es ist eine interessante Frage, ob es bei den alten Griechen
Specialärzte gab, Chirurgen, Oculisten oder vielleicht auch Zahn-
ärzte? Im ganzen * Corpus hippocraticum*' findet sich nur ein ein-
ziger Hinweis, der das Vorhandensein des ärztlichen Specialismus
annehmen lässt. Im »Eide" ^) nämlich kommt folgender Satz vor:
Nee uero calculo laborantes secabo, sed viris chirurgiae operariis
eins rei faciendae locum dabo. »Ich werde nie einen Steinschnitt
machen, sondern überlasse denselben solchen, deren Handwerk es
ist.'* Demnach hätte es für Steinschnitte specielle Fachleute gegeben,
die sogenannten Lithotomisten. Doch können es die Forscher über-
haupt nicht erklären, warum der »Eid" die Steinoperationen unter-
sagt ? Zur Erklärung dieses räthselhaften Verbotes sind drei Ansichten
aufgetaucht. Fuchs,, ^) der neueste Uebersetzer und Commentator
Hippocrates', äussert sich folgendermassen : »Die chirurgische Be-
seitigung von Steinen in der Harnblase erforderte eine besondere
Geschicklichkeit des Operateurs. Da die Aerzte im Altertum weniger
operative Schulung hatten als die unserer Zeit und ausserdem die
sehr oft gewünschte Ausführung dieses Schnittes als eine Baderarbeit,
die des Arztes unwürdig ist, ansahen, so bildete sich bereits im hohen
Altertum in Griechenland wie in Aegypten der Stand der Stein-
schneider oder Lithotomen heraus. Auch die Araber überliessen, so
lange die Operationsmethode noch nicht verfeinert worden war, die
Steinoperation einem besonderen Stande." (B. I. p. 2.) Demnach
fehlte es den Hippokratikern zur Ausführung des Steinschnittes an
genügender chirurgischer Ausbildung, darum überliessen sie diese
Operation den Specialisten. Abgesehen davon, dass sich uns die Frage
aufdrängt, woher denn diese Lithotomisten ihre chirurgische Fertig-
keit hergenommen haben, ist diese Ansicht schon darum unhaltbar,
weil die Hippokratiker thatsächlich über chirurgische Bildung ver-
1) Jusjanindam p. 3.
9) Facht, vol. I, p. %.
73
fugten und sie — wie aus ihren Schriften erhellt — zahlreiche und
auch schwere Operationen ausführten.
René Moreau (citirt durch Littré, B. IV. p. 617) möchte die Dunkel-
heit dieser Stelle durch die Annahme zerstreuen, dass sich das
Verbot Hippokrates' resp. des »Eides« nicht auf den Steinschnitt,
sondern auf die Castration bezieht, die vom moralischen Standpunkte
zu verwerfen ist. Dies ist jedoch eine ganz willkürliche Annahme
und kann auch nicht als eine ernste Erklärung gelten. Petrequin ^),
der die hippokratische Chirurgie in einer sorgfältigen Studie behan-
delt, äussert sich nach umständlicher Schilderung des Verfahrens,
welches die alten Griechen und die übrigen alten Völker bei dem
Steinschnitt befolgten, folgendermassen : »So ward der Steinschnitt
in diesen antiken Zeiten ausgeführt ; wahrlich, dies war keine chirur-
gische Operation, sondern eine wahre Metzgerarbeit; man kann sich
kaum ein barbarischeres und gefährlicheres Verfahren vorstellen.
Wenn wir das Widersinnige dieser Operationsmethode bedenken und
wenn wir uns den Zustand des armen Patienten vorstellen, den man
auf solche Weise operirte, so wird es uns verständlich, dass Hippo-
krates — vom erhabenen Gefühl der ärztlichen Verantwortlichkeit
durchdrungen — in autoritativer und feierlicher Weise eine Operation
verbietet, welche der Kunst wahrlich unwürdig war und die kaum
anderes war als eine Mordthat.'* (Bd. I. p. 197.)
Bei all diesen Erklärungen bleibt die eigentliche Ursache dieses
Verbotes doch immerhin ein unlösbares Räthsel, und ich verweilte
nur darum bei dieser Frage, um zu zeigen, wie schwer die Frage
beantwortet werden kann, ob es bei den alten Griechen Specialärzte
gab, denn Littré ^) riskirt in seinem Commentar folgende Behaupt-«
ung: »il est très probable, qu'à l'exemple de la médecine égjrptienne,
il y avait en Grecque des lûédecins pour les yeux, pour les dents
etc., et pour la lithotomie.*'
Bezüglich der Zahnheilkunde findet sich im :^ Corpus hippocra'»
ticuni" bloss eine Stelle, aus der man mit einiger Gewalt vielleicht
herauskommentiren könnte, dass es schon damals Leute gab, die
sich speciell mit Zahnextraction befassten.
Bevor ich diese Stelle citire, will ich bemerken, dass ich während
meiner geschichtlichen Studien unzählige Mal in die Lage kam,
gewissen Citaten nachzuschauen und dieselben im Original aufzu-
suchen; ich machte jedoch die unangenehme Erfahrung, dass die
betreffenden Stellen sehr häufig entweder in unrichtiger Form citirt
i) Petrequin, vol. I, p. 197.
1) L. c. B. I. 342.
1900. 6
I 74
I
I oder ihres wahren Sinnes entkleidet, manchmal auch überhaupt nicht
aufzufinden waren. Darum führe ich die auf diese Arbeit bezüglichen
i estate alle im Originale an, bei genauer Bezeichnung des Buches
I und der Seitenzahl, wo dieselben aufzufinden sind, natürlich nach
I den Ausgaben, die ich benützt habe und die unter den Quellen-
arbeiten genau bezeichnet sind.
Nachdem das Buch >De Medico" die physischen und moralischen
Eigenschaften des Arztes aufzählt, übergeht es danach auf die soge-
nannte kleine Chirurgie und beschreibt das ^iatrdon\ nämlich die
ärztliche Werkstatt und die darin nöthige Einrichtung, wie auch
die Instrumente und Bandagen etc. Nach dem dies alles aufgezählt,
schliesst der Abschnitt mit Folgendem : »Haec quidem igitur neces-
saria sunt in officina medica instrumenta, et circa quorum usum
artificiosum esse oportet ad discentem. Yolsellis autem tum dentium,
tum uvarum, quilibet uti potest, simplex enim usus ipsorum esse
videtur." ^) »Diese sind also die in der ärztlichen Werkstatt nöthigen
Instrumente, in deren Handhabung der Schüler geschickt sein muss.
Was aber die zu den Zähnen und dem Zungenzäpfchen gehörigen
Zangen betrifft, so sind dieselben durch Jedermann anwendbar, da
ihre Handhabung sehr einfach ist.'*
Was können wir aus diesen Zeilen herauslesen ? Erstens, dass den
Griechen zur Zeit Hippokrates die Zahnzange, deren Erfindung die
Legende Aesculap III. zuschreibt, ^) bekannt war. Zweitens, dass die
Schüler in der Zahnextraction nicht von den Meistern unterwiesen
wurden, da Gebrauch und Anwendung des Instrumentes keine be-
sondere Geschicklichkeit erfordert. Drittens, dass auch Nichtärzte
Zähne extrahirten.
Diese letztere thatsache wird wohl die Grundlage jener Behauptung
Littré's sein, dass es bei den Griechen nach Art der Aegypter*)
wahrscheinlich auch Zahnspecialisten gab. Aber aus den nachfolgenden
Erklärungen stellt es sich heraus, dass diese Annahme einer jeden
Grundlage entbehrt und in IV. Bande seines Werkes, welches um
fünf Jahre später erschienen, giebt Littré diesen Standpunkt
gänzlich auf. [A la suite de Boerner, j'ai admis, t. I. p. 342, qu'à
i) De medico, p. 22.
^ „Aesculapioruin tertius, Arsippi et Arsinoë; qui primus purgationem al vi, dentisqne evul-
sionem, ut ferunt, invenit." Cicero, De natura- Deoram ; lib. III. cap. 22, — Ferner: Aàonjfi'-
Kompendium der Zahnheilkunde und ihrer Operationen 1888, p. 81, „Geschichtliche Daten".
^ Jam* vero medicina apnd eos (nUmlich bei den Aegyptem) hunc in modum est distributa
at singulomm morborum sint medici, non plnrium, itaque omnia referta sunt medicis. Alü
enim sunt ocnlomm, alü capitis, alü dentium, alü aWi partium, alü morborum occnltorum"
Herodoti Halicamassei historia 1670, pag. 63.
to
Fexemple de la médecine égjrptienne il y avait en Grèce, du temps
d'Hippocrate, des médecins spéciaux pour les yeux, les dents, etc....
M. le professeur Andrae objecte que les médecins hippocratiques
pratiquaient les opérations chirurgicales, et qu*il n*y a pas rien de
supposer à côté d'eux des médecins spéciaux pour des affections qu'ils
auraient refusé de traiter. L'objection de M. Andrae est juste: Les
Hippocratiques étaient autant chirurgiens que médecins." t. IV. p. 615,
Anmerkung.]
Wie erklären wir nun, dass die Hippokratiker, die — wie wir
sehen werden — die Erkrankungen der Zähne und ihren Zusammen-?
hang und Einfluss auf die übrigen Erkrankungen des Körpers mit
Eifer studirten und auch geziemend würdigten, die Operation der
Zahnextraction so geringschätzten, dass deren Ausführung — eines
Arztes gar nicht würdig — einem jeden Ersten-Besten ohne weiteres
überlassen werden kann?
In einem anderen Buche des * Corpus hippocraticuni\ ^Deaffecs
tUmibus' betitelt, welches Galen dem Schwiegersohne Hippokrat€s\
Polyboa zuschreibt ^) und welches den Laien gewidmet ist, um die-
selben über ihr Verhalten während der Krankheit und über die
Anordnungen des Arztes zu belehren, finden wir hierauf die Er-
klärung, in dem die Behandlung der Zahnkrankheiten folgendermassen
eingeleitet wird: »Caeterum quod ad dentium dolores attinet, si
corrosus fuerit dens, et movetur, eximatur. Si vero non corrosus est,
neque movetur, dolorem autem exhibet, per ustionem resiccatur." ^)
»Was aber die Zahnschmerzen betrifft, ist der Zahn cariös und
wackelig, dann ist derselbe zu entfernen ; ist derselbe jedoch nicht
cariös und nicht wcckelig, schmerzt aber doch, dann ist derselbe
durch Kauterisation aus zu trocknen."
Die alten Griechen waren daher der Ueberzeugung, wie die meisten
Völker des Alterthums, dass nur wackelige Zähne entfernt werden
dürfen. Dieser Glaube und ihre unbegreifliche Furcht vor der Zahn-
extraction finden wahrscheinlich in dem Umstände ihre Erklärung,
dass es kein Instrument gab, welches-zur richtigen Ausführung dieser
Operation geeignet gewesen wäre und es hat auch kein solches bis
zum Ende der ersten Hälfte unseres Jahrhunderts gegeben, als JioÄn
Tomes von den anatomischen Verhältnissen der Zähne und der
1) Nach LUtré soll dieses Bach nicht Polybos, sondern irgend ein anderes Mitglied der
Koser Schule geschrieben haben ; ebenso Pétrequin ; Daremberg wie auch Ermerins halten et
Knidischen Ursprunges.
') I)e affeetionibus, p. 246.
6^
76
Kieferknochen ausgehend, unser heutiges Zahnextractions-Instrumen-
tarium konstruirie.
Nach Cctdius Aurdiantis war das im Apollo-Tempel zu Delphi
aufbewahrte :^Odontagogont aus Blei verfertigt, um schon damit
kundzuthun, das nur wackelige Zähne extrahirt werden dürfen.
Wenn wir nun diesen Zustand vor Augen haben, so wird uns die
leichtsinnige Auffassung der Hippokratiker in Betreff der Zahn-
extraction verständlich, wenn auch nicht verzeihlich. Jene durch
vorausgegangene lang anhaltende Periodontitiden oder Pyorrhea al-
veolaris oder infolge seniler Atrophie wackelig gewordenen, mit dem
Kiefer nur lose verwachsenen Zähne konnte wahrlich wer immer
extrahiren, und auch die Handhabung des Instrumentes erfordert in
solchen Fällen keine grosse Geschicklichkeit; die fest sitzenden
cariösen Zähne hingegen hat man nicht extrahiren dürfen, weil
man*s eben nicht konnte. Die Feststellung der Indication der Zahn-
extration machte im Laufe der Zeiten besondere Veränderungen durch.
Wie wir gesehen, fanden die alten Griechen wie die Völker des
Alterthums überhaupt die Zahnextraction nur dann angezeigt, wenn
der Zahn ganz wackelig wurde. Später, als die Instrumente zweck-
mässiger wurden, stellte man auch die Indication auf eine andere
Grundlage, es wurde der Schmerz massgebend, und man riss auch
festsitzende Zähne aus, wenn sie Schmerzen verursachten, dies war
fast das einzige Remedium. In neuerer Zeit ist infolge der Entwick-
lung der Diagnostik und Therapie der Zahnkrankheiten die Indication
der Extraction in immer engere Grenzen gezogen, und heute, zur
Zeit des Aufblühens der conservirenden Zahnheilkunde, wo wir fast
einen jeden kranken Zahn erhalten können, ist die Indication bei-
läufig dieselbe wie bei den alten Griechen, dass vrir nämlich nur
ganz wackelige Zähne entfernen. Natürlich, auf Grund einer ganz
anderen Auffassung wie im Alterthume.
Da die Anatomie die Grundlage aller Zweige der Heilwissen-
schaften bildet, wollen wir nun sehen, was das »Corpus hippocra-
ticum' bezüglich der Anatomie der Zähne enthält.
Indem wir die Entwicklung irgend einer anderen medicinischen
Disciplin im t^ Corpus hippocraticunC' studiren und ebenfalls die
Anatomie zum Ausgangspunkte nehmen, müssen wir natürlich
zuerst auf die Frage antworten, ob die Hippokratiker menschliche
Leichname secirten ? Die Frage wurde von den meisten Hippokrates-
forschern eingehend behandelt, doch wir haben uns bei dieser Ge-
legenheit mit dieser Frage nicht näher zu befassen; da es einmal
bewiesene Thatsache ist, dass man zur Zeit Hippokrates* Zähne riss, so
.77
hatten sie allenfalls Gelegenheit, die makroskopische Anatomie der
Zähne kennen zu lernen.
Im vierten Buch der epidemischen Krankheiten finden wir einige
auf die Anatomie der Zähne bezügliche Beobachtungen, die davon
zeugen, dass der Autor den Zahn nach Extraction desselben genau
untersuchte. »Qui quintus dena ab anterioribus numeratur, quatuor
radices habet, singulis paribus ad utrunque vicinum dentem connexis,
extremitatibus omnibus ad intemam partem reflexis. Circa tertium
dentem suppurationes plures atque iuxta alios omnes. Et ex naribus
fluxiones crassae, et a temporibus dolores, ex hoc maxime fiunt.
Corroditur hie, maxime quintus ex medio quidem nodum habebat
unum, duos autem anterius. Parvus primus intrinsecus iuxta duos
corrodebatur. Septimus radicem unam crassam, acutam habebat.« ^)
»Von den vorderen gerechnet der fünfbe Zahn hat vier Wurzeln, von
denen je zwei mit einander verwachsen sich den Nachbarzähnen an*
schliessen, und die Spitze von sämmtlichen ist nach innen gebogen.«
Dieser fünfte Zahn entspricht — da der Autor den mittleren Schneide-
zahn nicht mitrechnet — nach unserer heutigen Zählungsmethode —
dem sechsten Zahn, d. h. dem ersten grossen Backenzahn, und zwar
passt die Beschreibung vollkommen auf den ersten unteren Molar,
deren vier Wurzeln zu zweien verwachsen und sich ihrem Nachbar*
zahne distal- und mesialwärts zuwenden. Von einer richtigen Be-
obachtung zeugt auch die Bemerkung, dass die Wurzelspitzen sich
nach innen — d. h. lingualwärts krümmen.
In seinem Werke »Geschichte der Zahnheilkunde« beruft sich auch
Geist'Jacobi auf Hippokrates, da er jedoch die soeben gekennzeichnete
Zählungsmethode des hippokratischen Autors nicht in Betracht nimmt,
kommt er zu ganz falschen Schlüssen. Den Satz »Circa tertium
dentem . . . .« übersetzt er in folgender Weise: »Um den dritten Zahn
(vom Eckzahne an gezählt) setzen sich mehr Geschwüre an als an
allen übrigen, und der dichte Ausfluss aus der Nase und die Schmer-
zen an der Schläfe rühren von diesem her. Vor allem fand man
diesen angefressen, ausserdem aber den fünften«, und er macht hiezu
die folgende Bemerkung: »Gerade aus der letzten Bemerkung lässt
sich die nicht unwichtige Folgerung entnehmen, dass die Aerzte vor
2500 Jahren vom sogenannten Weisheitszahne eine ebenso schlechte
Meinung hatten als die Zahnärzte des 19. Jahrhunderts. Vielleicht
wurde auch schon damals die Behauptung verfochten, dass die dritten
1) De morbis popularibat, lib. IV, p. 436--37.
78
Molaren in absehbarer Zeit ganz aus dem menschlichen Gebisse
verschwinden würden."
GeisUJacobi erwähnt es nicht, aus welcher Originalausgabe Hippo-
krates' er schöpft, wie auch nicht, welche Uebersetzung er benützt habe,
darum halte ich es für wahrscheinlich, dass er das Citat eines
anderen Autors anführt und die Citate doch — wie bekannt — um
80 mehr ihres Werthes einbüssen, je öfter sie von anderen über-
nommen werden. So wird uns der Weg verständlich, auf dem Gdst-
Jacobi zu seinem falschen Schlüsse gelangt. Was er oben in Klam-
merzeichen setzt, gleichsam zur Beleuchtung der Sache, nämlich
>vom Eckzahne an gezählt . . .'*, ist unrichtig und falsch. Das von
mir citirte lateinische Originalcitat enthält dies nicht, ebenso wenig
wie der von Littré ^) und neuestens von Ftichs ^) zu Grunde ge-
legte und kritisch beleuchtete griechische Text. Was daher
Geist'Jacobi für den dritten Zahn hält, ist nicht der erste Molar
sondern der erste Praemolar und was er auf den Weisheitszahn
(5. Zahn) bezieht, bezieht sich nicht auf den dritten, sondern auf
den ersten Molar. Besonders stellt sich dies klar aus dem letzten
Satze des Passus heraus, den Geist^Jdcobi nicht anführt (da er den-
selben nicht kennt, in dem er doch nicht das Original citirt): »Der
siebente Zahn hat eine dicke spitze Wurzel". Dieser siebente, d. i.
nach unserer Zählung achte Zahn ist der Weisheitszahn, von dem
zwar der hippokratische Autor nicht behauptet, dass es schwächer
und krankhafter angelegt sei als die übrigen — so nach ist die
mehr — oberflächliche als geistreiche Bemerkung Gew^-Jacoft/'s un-
begründet — doch da der dritte Molar schon damals — wie heute
gewöhnlich einwurzelig war, so können wir die regressive Entwick-
lung dieses Zahnes nicht auf Kosten der modernen Civilisation setzen,
wie es manche Autoren möchten; denn wenn von der Elimination
dieses Zahnes aus dem menschlichen Gebisse die Rede sein kann, so
ist diese regressive Entwicklung — nach Zeugenschaft des hippo-
kratischen Autors — nicht neueren Datums, sondern war auch schon
zu Hippokrates Zeiten thatsächlich nachzuweisen.
Dieser Satz : »Corroditur hie, (nämlich dens tertius) maxime quin-
tus, ex medio quidem nodum habebat unum, duos autem anterius . . .
U.S.W.'* ist sehr dunkel. Littré^) übersetzt ihn so: »Cette dent
1) Bdrv. p. 157.
1) Bd. II. p. 200.
') Tome V. p. 157. „Dieser Zaha wird eariös, besonders der füuftc. Auf der Mitte dieses
Zahnes befinden sich zwei Höcker und zwei vorne; ein kleiner Höcker hinten bei den zwei
anderen wurde zuerst angefressen."
<) Tome II. p. 200.
79
se carie, surtout la cinquième. Cette dent avait au milieu une
tuberosité et deux en avant; une petite tuberosité, en dedans, du
coté des deux autres, avait été cariée la première." Fuchs* üeber-
setzung lautet: Der fünfte Zahn hatte in der Mitte einen Höcker,
zwei aber an der Vorderseite; der erste kleine Höcker war innen
in der Richtung der beiden anderen Höcker angefressen." Da der
hippokratische Autor von einem fünften Zahne spricht, so muss er
allenfalls den ersten Molar gemeint haben, nur ist die Frage, ob den
oberen oder unteren. Fuchs meint, die Beschreibung beziehe sich auf
einen vierhöckerigen, sonach auf einen oberen Molar, von dem jedoch
ein Höcker infolge der Cariosität zu Grunde gieng. Ich bin aber der
Meinung, es müsse hier ein unterer Molar gemeint worden sein, denn
ich kann mir den mittleren Höcker, bei den zwei vorderen, nur auf
diese Weise erklären ; nämlich der erste untere Molar hat gewöhnlich
fünf Höcker, drei befinden sich auf dem buccalen, zwei auf dem
lingualen Rande. Der cariöse Process gieng daher in diesem Falle
vom mittleren Höcker aus, dem mesial-buccalen und distal-buccalen
Höcker zu.
Noch eine weitere anatomische Angabe findet sich im vierten
Buche der epidemischen Krankheiten, die sich auf einen oberen
Weisheitszahn bezieht: »Hegesistrato postremi duo dentés parte inter
se contigua corrodebantur, postremus habebat supra gingivam duos
nodos, unum iuxta cavemara, alterum ex altera parte. Qua vero
parte duo nodi erant, ibi radices latae similes singulis paribus coin-
cidebant, ad alteram partem medietas una rotimda.*' ^) Geist-Jacobi
gibt auch diese Stelle in ganz sinnloser Uebersetzung und ist auch
seine Erklärung ganz falsch.
Es ist hier von einem dreihöckerigen oberen Molar die Rede,
deren zwei buccale Höcker verwachsen, was abnorm ist, der linguale
Höcker entwickelte sich hingegen normal. Der Text ist — wie der-
selbe oben mitgetheilt ist — nicht richtig: postremus habebat supra
gingivam duos nodos, unum iuxta... u.s.w. ; das Wort »unum'' ist
wegzulassen, wie dies nach Ermerins Fuchs richtig bemerkt ^), da
es der folgenden Zeile (. . . duo nodi . . .) zuwiderspricht.
^) De morbis popularibus IV. p. 489.
») Tome II. p. 207. 63. Anmerkung.
(Fortsetzung folgt.)
DOCTEURS ET MALADES.
PAK
LE Docteur C. E. DANIELS, d'Amsterdam,
(Avec 22 planches.)
(Suite.)
\. Chambre à coucher. Dans le lit, un malade. A côté, un C%ri9^
pieds nus, en manteau rouge, qui lui tàte le pouls de la main dj-oite,
et tient dans sa gauche un verre plein d*urine. Deux parents lèyent
en se lamentant leurs mains vers le ciel. Dans le coin à gauche, le
notaire, assis à une table, écrit le testament sous la direction de la
femme du malade, debout à côté de lui.
- 2. Même chambre. A côté du lit est assis un ange dans un
vêtement rose, qui laisse voir sa jambe nue. Sa main droite^ cal-
mante, repose sur celle du malade, qui est sur son séant. La femme,
assise à droite, cause avec un homme, probablement quelqu*un qui
est venu demander des nouvelles du malade. A gauche est une table
sur laquelle une servante range des flacons de médecines, un verre
et une cuiller, et à côté se voit une chaise percée ouverte.
3. Toujours la même chambre, seulement on en voit une plus
grande partie. La famille est réunie paisiblement autour de la table
devant la cheminée. Le convalescent, en robe de chambre, est assis
à droite dans un fauteuil eu jonc ; à côté de lui, le docteur en habit
rouge et perruque grise; les autres sont gais et dégustent un verre
de vin accompagné d'un biscuit à Fanis, bien hollandais.
4. Le vestibule, et la porte de la rue grande ouverte. Un per-
sonnage vêtu de rouge, à la ligure noire, aux yeux ardents et aux
cornes de bouc (le diabh)^ présente le compte à la femme, auprès
de laquelle il y en a deux autres, et dont Tattitude des plus revèches
indique la plus complète mauvaise volonté de payer ; en même temps,
Jan Horemans 1752.
■I^^HJB
1 ^^^^^r^H^*^v
Jan Horemans 1752.
81
le malade, maintenant rétabli, tire le diable par un pan de son
bêtement et de l'autre main lui montre la porte d'un geste
menaçant.
Dans ces peintures, très dignes d'estime pour le dessin, la com^*
position et le coloris, tous les personnages sont vêtus à la mode du
milieu du XYIII« siècle, sauf le Christ et l'ange, qui ont les vête-
ments conventionnels leur appartenant. Elles sont fort intéressantes,
mettant sous nos yeux un intérieur bourgeois hollandais de l'époque
du peintre. Quant à celui-ci, on peut hésiter entre J. Horemans père
(1682—1759) et J. Horemans fils (1714—1790), qui ont eu le même
genre et la même signature l'un que l'autre.
Voilà dqnc, dans un laps de temps de 150 ans, le même sujet
traité par cinq artistes néerlandais. Il a existé certainement un motif
pour cela, mais je n'ai pas réussi à découvrir lequel. Un moment
j'ai cru pouvoir deviner que l'on se montrait spécialement à Harlem
peu empressé à reconnaître ce que l'on devait k l'art médical, puisque
c'est dans «la ville des fleurs" qu'ont été publiées les estampes,
non seulement de Goltzius, mais aussi de Gelle, et que ce n'est
pas loin de là, à Amsterdam, que les estampes de Van Yianen ont
été éditées. Mais je ne pus m'arrêter à cette pensée, en consi-
dération des deux peintres qui ont fait usage de leur palette pour
faire honte à leurs concitoyens d'une de leurs faiblesses, pour ne pas
dire d^un de leurs vices; et je me demandai si je ne me trouvais
pas en présence d'un trait du caractère de mes ancêtres, qui m'était
resté inconnu jusqu'ici. Mais alors, me dis-je, poètes et prosateurs
ne pourraient pas avoir laissé ce sujet entièrement de côté; on
devrait nécessairement y trouver des allusions dans notre riche litté-
rature entre 1587 et 1750. Celle-ci cependant n'en a pas trace. Je
m'en réjouis grandement, car j'y vois la preuve qu'il ne s'agit pas
d'une maladie endémique propre à mon pays. Bien plus, les recher-
ches auxquelles je me suis livré m'ont clairement fait voir que les
phénomènes moraux satirises par nos artistes, se sont fréquemment
rencontrés en dehors de nos frontières, tout en donnant lieu à des
manifestations différentes de celles qui viennent de nous occuper.
En effet, quant à ce dernier point, je n'ai pu constater qu'un seul
cas dans lequel, hors des Pays-Bas, ce sujet ait été mis en images.
C'est dans l'ouvrage intitulé »Die Deutschen Stammbücher des XVI.
bis XIX. Jahrhunderts, von R. und R. Keil" (Berlin 1893), où,
comme on le sait, se trouve une description de la célèbi^ collection
de Weimar. J'y ai rencontré les détails suivants, fort intéressants à
mon point de vue.
82
Les auteurs ont vu dans un album d'Altdorf une page non datée,
dessinée par un médecin, avec le titre Aesculapius Trifrons, repré-
sentant un médecin tenant un verre d'urine et possédant trois têtes;
Tune est celle d'un homme jeune à longs cheveux, la seconde, celle
d'un Christ, et la troisième, celle d'un diable très laid, qui tire la
langue. Sous le dessin on lit:
Intrantis Medici faciès très esse videntur
Aegroto ; Hominis, Daemonis atque Dei ;
Quam primum accessit medicus dixitque salutem.
En DeuSj aut custos Angélus^ aeger ait.
Cum morbum medicina fugaverit, ecce Homo, clamât.
Cum poscit medicus praemia, Vade Satan/
(Probablement vers 1638.)
J'ai cherché en vain d'autres images de ce genre; en personne, avec
l'aide bienveillant du zélé sous-directeur Mr. E. W. Moes, à qui je dois
plusieurs renseignements sur mon sujet et les photographies danoises,
au cabinet national d'estampes à Amsterdam et dans les collections
privées du pays; par correspondance, dans plusieurs cabinets d'estampes
de l'étranger. Enfin je me suis adressé au docteur J. Brettauer à
Trieste, bien connu comme amateur de l'iconographie médicale et
possesseur d'une collection célèbre d'estampes relatives à la médecine
et aux médecins. Je lui demandai s'il connaissait des images du
genre de celles qui nous occupent ici. Sa réponse me fit voir qu'il
connaissait uniquement les gravures de Goltzius et qu'il n'avait
jamais vu les autres produits artistiques que je mentionne dans ces
pages, ni quelque chose de semblable. Il résulte que la conception
de cette satire en images, dont médecins et malades peuvent faire
leur profit, appartient probablement à Henri Goltzius, et que la
mise en œuvre est quelque chose de purement national néerlandais.
Il y a ici à se demander si Goltzius, en ce qui concerne le point
traité par lui, n'a pas eu de prédécesseurs. Or, comme je n'ai point
découvert qui est l'auteur des vers placés au dessous de ses estampes,
il n'est pas absurde de supposer qu'il a eu recours à la plume aussi
bien qu'au burin pour exprimer sa pensée, et que les vers en
question pourraient être de lui. Je crois devoir examiner la chose
de plus près, et pour cela diviser la question en deux.
Je demande donc en premier lieu s'il existe des estampes analo-
gues antérieures à 1587, et je crois pouvoir répondre affirmativement.
83
Au commencement du seizième siècle, vers 1510, parut un liyret
anonyme, intitulé:
Dit es van der siecten der broosster na-
turen. eh hoe haer ons beere gheneest /
Gheprint in die princelijke stadt van
Bruessel Inde Zeeridder Bi mi Tho-
mas vander Noot.
Dans ce livre, fort rare, se trouvent deux gravures sur bois, qui
présentent assez de points de ressemblance avec la première des quatre
estampes de Goltzius, que je ne puis me refuser à la pensée que
c*est là ce qui lui a inspiré Tidée de faire de la gravure son inter-
prète pour ce qu*il avait sur le cœur, au sujet de Tingratitude
envers les médecins. Cela ne veut point dire que sa pensée ait été
la même que celle de Tauteur des gravures sur bois. 11 n*a emprunté
que le procédé d'expression. Pour Vidée même, elle est fort différente.
Si pour Goltzius le médecin apparaît comme un Christ, au moment
où le malade se sent le plus mal, Tanonyme fait du Christ lui-même
celui qui guérit. Cette figure du Christ est symbolique chez tous les
deux, mais sur Testampe de Tanonyme elle a une signification pure-
ment religieuse, qui a entièrement disparu sur celle de Goltzius.
Tous deux ont en commun ce trait, peu conforme à notre sentiment
du goût, qu'ils font tenir un urinai à leur figure du Christ. Mais
cela s'explique aisément au point de vue de l'iconographie médicale.
Presque tous les médecins du moyen-âge juraient par l'uroscopie,
au point que, non seulement ils croyaient pouvoir en tirer la diagnose de
toutes les maladies, mais que même il leur arrivait souvent de se
dispenser, comme d'une chose superflue, d'examiner et d'interroger
les malades. 11 suflSsait d'apporter au médecin une bouteille de l'urine
du patient pour rapporter une ordonnance. De là vient tout natu-
rellement qu'alors on représentait toujours les médecins un urinai à
la main. ')
1) Dans son livr« excellent, intitulé Aus pharmaceutucher Vorzeit. Neue Folffe. Zweite
vermehrte Auflage (Berlin 1899), Mr, H. Peter» de Naremberg traite fort en détail ce sujet
dans le chapitre intitulé „Brnnncnschauen". Une estampe amusante du commencement du
XVIe siècle, qn'il reproduit, fait voir comment déjà alors Tabus de l'uroscopie avait mis Tart
médical en discrédit auprès d'une partie du public. On y voit auprès d*un lit un médecin
qui, tournant le dos au malade, examine un verre d'urine; quant au malade, on l'a repré-
senté en Ane, parce qu'il s'est confié à un docteur. Le graveur a donné à entendre que les
conséquences de cette ftnerie ne se font pas attendre, en représentant le serviteur du médecin
(l'inûrmier?) comme soutenant d'une main la tête de l'Ane en train de vomir, et tenant de
l'antre devant lui un bassin déjà à moitié rempli.
84
En tout cas, les lecteurs du Janas seront bien aises de faire con-
naissance avec ces deux estampes, vieilles de près de quatre siècles.
Je les place donc ici, surtout parce qu*elles sont un produit du sol
néerlandais, de même que les autres que j*ai reproduites. Mais, comme
la langue hollandaise n'est pas admise dans nos Arch%x>e8 interna-
tionales^ je fais suivre d'une traduction littérale les titres qu'elles
portent.
1. Doctor Jhesus die meester principael
Staet en siet in den orinael.
Le docteur Jésus, ce maître principal.
Regarde debout l'urinai.
2. Doctor Jhs hanct wt sinen orinael
Tooghëde datti meester es principael.
Le docteur Jésus porte suspendu son urinai,
Pour faire voir qu'il est maître principal.
La seconde question qui se présente est celle-ci. La pensée même,
mise en images par Goltzius, a-t-elle peut-être été exprimée avant
lui? Je suis en mesure d'affirmer aussi ceci,
Heinrich Solde, l'homme à l'esprit génial qui n'a été connu que
sous son pseudonyme d'Euricius Cordus, maître d'école à Erfurt,
médecin de la ville de Brunswick, professeur à Marbourg, puis à
Brème, célèbre entre tous comme poète-médecin, mais sans cesse
poursuivi par l'adversité, a été, pour autant que j'ai pu m'en assurer,
le premier à le faire. Il publia déjà en 1520 à Erfurt les trois
premiers livres de ses Epigrammata^ œuvre actuellement encore si
fort estimée qu'on l'a réimprimée en 1892, dans la publication intitulée
»Lateinische Litteraturdenkmäler des XV. und XVI. Jahrhunderts",
où l'on a voulu réunir »les œuvres les plus distinguées dans le
domaine des belles lettres et de la science latines, qu'aient produites
la renaissance, l'humanisme et la réforme".
Dans ses productions poétiques subséquentes, Cordus a montré une
grande prédilection pour la forme épigrammatique. Il publia six
nouveaux livres d'épigrammes en 1525 et en composa quatre autres,
qui n'ont paru qu'après sa mort, en 1535, réunis aux neuf premiers,
sous le titre de Euricii Cordi Epigrammatum Libri XIIL
Le célèbre Gottfried Ephraim Lessing a si bien reconnu la valeur
poétique de ces petits poèmes, qu'il y a fait des emprunts, imitant
presque mot à mot, dans ses Sinngedichte^ plusieurs épigrammes de
Cordus, sans toutefois dire où il avait pris ce qu'il s'appropriait
ainsi.
J'en donnerai un seul exemple. Dans son livre VII, V, 67, De Medico
Monacho, Cordus dit:
Medicum fréquentes foeminae monachum petunt,
Nil suspicare; aegros domi uiros habent,
Et Lessing, Sinngedichte 26, Auf Frau Trix:
Frau Trix besucht sehr oft den jungen Doktor Klette,
Argwohnet nichts. Ihr Mann liegt wirklich krank zu Bette.
On lit dans ce même livre VII, écrit entre 1520 et 1525, sous
le titre De Medicis, les vers suivants:
Très medicus faciès habet: unam quando rogatur
»Angelicam". Mox est cum juvat esse »Deus'\
Post, ubi curato poscit sua praemia morbo,
Horridus apparet terribilisque »Satan".
dont notre collègue R. Finckenstein a donné {Dichter und Aerzte^
Breslau 1864) cette traduction exacte:
Drei Gesichter hat der Arzt, kommt er auf Verlangen,
Heisst man einen Engel ihn; hilft er, einen Gott.
Will er aber nach der Cur seinen Lohn empfangen,
Sieht er wie der Teufel aus und empfängt nur Spott.
Voici donc le dieu, Tange et le diable, auxquels Goltzius n'aura
qu'à ajouter l'homme, pour avoir le sujet de ses quatre estampes.
C'est encore le cas pour les vers suivants, qui ont tout l'air d'être
aussi une traduction littérale de ceux de Cordus:
Three faces the Phisition hath:
first as an Angell he.
When he is saugbt: next when he helpes,
a God he semes to be.
And last of all, when he hath made
the sicke deseased well,
And askes his guerdon, then he semes
an ongly Fiend of hell.
J'ai dit que cela a l'air d'une traduction littérale de Cordus, mais
je n'ai pas dit que c'est le cas. La chose est loin d'être certaine. Voici
ce que j'en puis dire.
Parmi les livres rares que possèdent le Musée britannique et
bibliothèque Bodleienne à Londres, se trouve un livre publié en
86
original en 1577, aous le titre de Flowers of Epigrammes by Thi-
mothe ICendall, et réimprimé en 1874 par la Spencer-Society. J'ai
pu consulter la réimpression dans la bibliothèque royale à la Haye^
et voici ce que j'ai constaté.
L'auteur, né à North-Aston, Oxfordshire, devint étudiant à Oxford
en 1572, mais quitta l'université saos y avoir pris de degrés. Il se
rendit à Londres pour y continuer ses études, et alors ... sa bio-
graphie prend fin, car je n'en sais pas plus long, le Dictionary of
National Biography de Sidney Lee, tout détaillé qu'il est en général,
n'en disant pas davantage.
La préface de la réimpression nous apprend encore que l'on ne
connaît aucun autre ouvrage de Thimothe Kendall, et que celui-ci
est **a pleasant and amusing one".
Le titre complet du livre est Flowers of Epigrammes, out of
sundrie the moste singular authours selected^ as well ancient as late
writers; l'auteur le dédia au chancelier de l'université, lord Robert
Dudley, comte de Leycester, cq qui, en même temps que la réim-
pression récente, lui donne un cachet particulier. Kendall y mit en
outre une préface, qui se termine en apprenant au lecteur qu'il a
composé cet ouvrage »cum (ei) vemarent dubia lanugine malae".
Les Flowers^ toujours accompagnées du nom de l'auteur, n'en sont
pas le seul contenu, Kendall y ayant joint des vers de sa façon,
Trifles^ dit-il, "devised and written (for the moste part) at sundrie
tymes in his yong and tender age".
Or il se trouve que le couplet que j'ai cité plus haut fait partie
de ce» Trifles. Si Kendall avait connu le De Medicis de Cordus, il
me semble qu'il aurait placé ce couplet dans la première partie de
son livre et cité le nom de l'auteur original, puisqu'il mentionne
tous les écrivains dont il a admis des poésies dans son anthologie,
et de plus il nomme quelques auteurs auxquels il a parfois emprunté
de ses Trifles, Pourquoi donc ne pas mentionner Cordus, s'il l'a
connu? Est-il impossible que tous deux aient suivi, sans se connaître, un
même fil de pensée, d'autant plus que tous deux avaient des dons analo-
gues de poésie et aflectionnaient également la forme épigrammatique ?
Goltzius, peut donc avoir connu Kendall, aussi bien que Cordus,
et avoir trouvé chez eux la suggestion inspiratrice de son œuvre.
Fin au prochain numéro.
UEBER DIE HÄUFIGKEIT DER GICHT IN SCHWEDEN
IN DER MITTE DES XVHI. JAHRHUNDERTS.
Von WILHELM EBSTEIN in Göttingen.
Die Königl. Akademie der Wissenschaften in Stockholm hatte
für das Jahr 1762 als 2. Preisaufgabe die Beantwortung der
Frage gestellt, woJier es käme, dass die Gicht in den späteren
Jahren in Schweden allgemeiner, als zuvor ist und welche Mittel
zu der Verwahrung gegen dieselbe und ihrer Heilung am zuverläs-
sigsten wären. Die Frage fand zwei Bearbeiter. Die Arbeit des Prof.
Dr. P. J. Bergius gefiel der Akademie vorzüglich, und daher erteilte
sie ihm die bestimmte Goldmedaille. Ausserdem aber erhielt die
Schrift des Hofmedicus Dr. J. L. Odhdius Beifall und wurde daher
mit einer silbernen Medaille beehrt. Im Jahre 1766 waren beide
Arbeiten, wie in Vogels neuer medic. Bibliothek Bd. V, 3. St. Göt-
tingen 1766, S. 270 berichtet wird, bereits in Druck erschienen.
Die Arbeit von Odhelius habe ich mir nicht verschaffen können,
wohl aber die von Bergius^ von der mir eine von Abraham Gotthdf
Kästner besorgte üebersetzung im XXIV. Bande der Abhandlungen
der Kgl. Schwed. Akademie der Wissensch. a. d. Naturlehre u.s.w.,
Hamburg und Leipzig 1765, S. 3 ^) vor liegt. Die Arbeit von Odhelius
ist weder in der Kästner ^chen üebersetzung noch in der schwedi-
schen Original- Ausgabe der Abhandl. der schwedischen Akademie zu
finden. Es scheint mir nicht ohne Interesse, an das Bergius ^àie
Schriftchen einige Bemerkungen anzuknüpfen.
Was das Vorkommen der Gicht in Schweden in älterer Zeit, wo
sie wenigstens in dem südlichen und südöstlichen Teile Europas
bereits eine durchgängig bekannte Plage war, anlangt, so glaubt
Bergius^ dass der Norden dabei auch nicht leer ausgegangen sein
dürfte, insbesonders auch wegen der übermässigen Gastereien und
» Gesellschaftstrünke*', zumal da dieses Leben oft sehr lange Zeit, bei
einem gleichen und schädlichem Müssiggange und berauschenden Tama-
riskenbiere u.s.w. währte. Indes, betont Bergius könne man wegen
mangelnden vollständigen Beweises darüber nichts Gewisses sagen.
Dagegen wird von Bergius ausdrücklich hervorgehoben, dass zu der
1) Es ist auffällig, dass in der Mitteilung in VogeVi Zeitschriit auf die Kättner'wi\kt,
Üebersetzung gar nicht Bezug genommen ist, iusbesondere weil Kiùtner und Vogel gleich-
zeitige Oöttinger Professoren waren.
88
sogen. Unîonszeit die Gicht in Schweden sehr bekannt gewesen sei.
Das war also in der Zeit von 1397 — 1521. ^ßr^tW ftihrt dann ein zur
Zeit von Gustav II (Wasa) — 1521 bis 1560 — geschriebenes Arzneibuch
aji, in welchem bestimmt angegeben wird, dass die Gicht in Schweden
allgemein gewesen sei. Jedoch meint Bergius vorsichtig, dass sich
auch die Glaubwürdigkeit dieser Aussage nach so langer Zeit weder
bestätigen noch bestreiten lasse. Indessen, das wissen wir gewiss,
fährt Bergitis fort, dass die Gicht immer in diesem Lande hier und da
gewesen ist, und es sieht wirklich aus, als wäre sie in den letzten
Jahren allgemeiner geworden, als sie einige Zeit vorher gewesen zu
sein scheint. Woher dies kommt, kann Bergius noch nicht genau
beantworten, jedoch will er die Ursache anführen, durch welche die
Gicht allgemein wird.
Wir sehen aus diesen Aousserungen von Bergitis, dass er die Frage
über die zunehmende Häufigkeit der Gicht in Schweden in einer
ausserordentlich vorsichtigen Weise beantwortet hat. Wie hätte er
sich darüber bei dem Mangel jedes zuverlässigen statistischen und
litterarischen Materials auch anders äussern können? Dass es sich
aber bei der Gicht, von der Bergius spricht, um wirkliche Gicht ge-
handelt hat, geht nicht nur aus der von ihm gegebenen Schilderung
des Krankheitsbildes hervor, sondern insbesondere auch aus der Auf-
zählung der ätiologischen Momente, die die Gicht in jener Zeit
veranlassten und die mit den heutigen Anschauungen durchaus über-
einstimmen. Wir sehen dies sofort, wenn wir uns die Ursachen
ansehen, welche von Bergius für die Verallgemeinerung der Gicht
angefahrt werden. Bergius beantwortet übrigens die Frage, warum die
Gicht in den letzten Jahren allgemeiner geworden sei, wie das eben auch
nicht anders möglich ist, ganz hypothetisch. Vielleicht, sagt er, weil
sich die Menge der Vornehmen hier vergrössert, und die üppige und
wollüstige Lebensart hier zu Lande zugenommen hat und zwar nicht
nur bei den Vornehmen, sondern auch bei der Bürgerschaft in den
Städten. Das sind also wohl die wesentlichen Ursachen, die nach
Bergius' Erfahrung der Gicht Vorschub leisten. Was sonst Bergius
als Schädlichkeiten angiebt, die zur Entwickelung der Gicht führen,
so ist dies alles teils direkt bereits widerlegt, teils zum mindesten
unsicher und strittig. Die von Bergius angeführten Schädlichkeiten
sind im wesentlichen folgende: Erkältungen, langwierige Nerven-
fieber, gedämpfter Fussschweiss, Zurückbleiben der Menstruation, des
Nasenblutens in der Jugend, wofern daftlr nicht andere Ausleerungen
auftreten, die Verstopfung der bisher fliessenden Hämorrhoiden u.s.w.,
Mutterbeschwerden und Milzkrankheit sowie endlich Ansteckung.
89
Bergius ist hierbei völlig Kind seiner Zeit und hält sich offenbar,
ohne stricte Beweise zu suchen, an das Ueberlieferte. So stimmt das,
was Bergius über die Contagiosität der Gicht sagt, fast wörtlich mit
dem überein, was wir darüber in ran /Sir/eteTW (gb. 1700, gest. 1772)
Commentarien zu den Aphorismen von Boe}'?iaave{gh. 1668, gest. 1738),
welcher zuerst die Ansteckungsfähigkeit der Gicht vertrat, lesen. In
den Commentarien von van Sicieten heisst es. »Ich habe beobachtet,
dass Frauen aus guter Familie, welche ein regelmässiges Leben
fährten, durch das Zusammenleben mit ihren gichtkranken Männern
ebenfalls an der Gicht erkrankten." Ich brauche hier darauf nicht
näher einzugehen. In meinen Büchlein »Regimen bei der Gicht"
(Wiesbaden 1885, S. 5) habe ich über diese Frage gesprochen.
Natürlich findet Bergius das beste Yerwahrungsmittel gegen die
Gicht darin, allen Ursachen, so viel als thunlich ist, auszuweichen.
Besonders soll — und darin stützt sich Bergius auf Hippokrates \mà
D. Clerk (in John Pringle'^ observations on the diseases of the
army, London 1753, 8, p. 158) — derjenige vorsichtig sein, der in
seinem nur gelassenen Urine kleine schwimmende Fäden findet.
Einem solchen schreibt Bergius vor, in seinen nahrhaften Speisen
meist Sachen aus dem Gewächsreiche zu brauchen, tägliche Beweg-
ungen des Körpers zu suchen, die Ader am Fusse zu öffnen, wenn
er vollblütig ist, im Sommer dienliche Mineralwasser zu trinken und
im Winter nach Clerk's Rat täglich seifenartige Arzneimittel zu
nehmen. Indes scheint Bergius mit seiner vorbauenden Behandlung
bei der Gicht keine günstigen Erfahrungen gehabt zu haben, denn
er sagt, dass nur wenige solche Bewahrungsmittel bei guter Zeit
brauchen, sondern vielmehr alles zusammen aufschieben, bis die
Krankheit ausgebrochen ist. Es liegt nun ausserhalb des Rahmens
dieser kurzen Mitteilung auf die von Bergius angewandte Behand-
lungsmethode der Gicht selbst einzugehen. Jedenfalls lässt sich aus
der Darstellung von Bergius so viel ersehen, dass er ein für seine Zeit
in der Lehre von der Gicht wohl erfahrener Arzt war. Das vornehmlich
Interessante in der ^r^;u«schen Mitteilung liegt für mich darin,
dass in ihr einige Angaben über das Vorkommen der Gicht in
Schweden in der Mitte des XYIII. Jahrhunderts enthalten sind. Die
Arbeit von Bergius scheint nicht recht bekannt geworden zu sein.
Ich vermisse sie auch in der sehr sorgsamen Bibliographie, welche
Rendu seinem vortrefflichen Artikel über die Oicht (Paris 1884) in
dem Dictionnaire encyclop. des sciences médicales von Dechambre
beigegeben hat.
Was wir über die Verbreitung der Gicht in Schweden wissen, ist
1900. 7
90
— soweit ich wenigstens unterrichtet bin — spärlich. August Hirsch,
immer noch unser zuverlässigster Gewährsmann in dieser Beziehung,
hat in der 2. Abteil, seines Handbuches der historisch-geographischen
Pathologie (2. Aufl., Stuttgart 1883, S. 460) angegeben, dass es aus
Schweden und Norwegen an neueren Mitteilungen über die Gicht
fehlt, über das Vorkommen der Gicht in Schweden in früherer Zeit
finde ich bei A. Hirsch nichts. Rendu sagt darüber, (1. c. S. 168),
dass die Gicht um so weniger selten werde, jemehr man sich dem
Norden Europas nähere. Äendw exemplificiert dies in folgender Weise:
In Deutschland sei die Gicht, abgesehen von einigen grossen Städten
und in den nördlichen Provinzen eine wenig häufige Krankheit, in
Dänemark sei sie anscheinend weit mehr verbreitet, ebenso auch in
Schweden und Norwegen. Indessen solle sie sich seit ungefähr einem
Vierteljahrhundert in den beiden letztgenannten Ländern offenbar
vermindern. Die Schwedischen Herren Kollegen würden sich zweifellos
ein Verdienst erwerben, wenn sie ihre Erfahrungen über die Häufig-
keit der Gicht in ihrem Vaterlande, wo meines Wissens die Fettlei-
bigkeit eine häufige Krankheit ist, mitteilten. Schliesslich sei noch
erwähnt, dass mir von berühmten Schweden, welche der Gicht
verfallen waren, drei wegen gewisser Besonderheiten im Gedächtnisse
geblieben sind. Der Feldherr Torstenson (gb* 1603, gest. 1651) der
talentvollste aus Gustav Adolfe Schule, musste sich, infolge seiner
Gicht gelähmt, in einer Sänfte tragen lassen und setzte dennoch
durch die Schnelligkeit seiner Feldzüge die Welt ins Erstauen. (Cf.
Hofmann^ Friedr. Lehrb. der Geschichte, 4. Heft, 3. Aufl. S. 63).
Ich erwähne femer den berühmten Naturforscher Karl von Linnen
(gb. 1707, gest. 1778) von dem WöMer berichtet, dass er an lang-
dauernder Gicht leidend, sich davon durch eine Erdbeerkur befreite.
Endlich gedenke ich noch des berühmten Chemikers Joh, Jacob
Berzelius (gb. 1779, gest. 1848), der viel an Zuständen litt, die er
als seine ^nervösen Qichtanfälle' bezeichnete. Berzelius berichtet,
dass ein solcher Zustand durch die Behandlung seines Arztes Magnus
Retzius auf einmal, wie durch einen Zauber verschwunden sei. Im
übrigen findet sich Manches über das Gichtleiden von Berzelius in
seinen Briefen an F. WöMer in der Deutschen Revue, Jahrg. III,
1879, S. 7—22 und S. 215—229.
NOTICE SUR LE MODUS FACIENDI, TRAITÉ MÉDICO-
PHARMACEUTIQUE EN LANGUE ESPAGNOLE DE
LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIe SIÈCLE ET
SUR SON AUTEUR: Bernardino Larbdo.
Par ERNEST CORDONNIER, pharmacien à Paris.
(Fin.)
H est impossible de découvrir nulle part le nom de l'auteur; tout
au plus la dédicace à Tarchevêque de Seville en fait-elle connaître
le caractère religieux ; cette dédicace se termine en eflfet par les mots
suivants :
«De vuestros fray les menores el mas indigno y menor.» ^)
Le Modus faciendi est resté totalement ignoré des biobibliogra-
phes en général et des historiographes pharmaceutiques français qui
n'en font aucune mention, tant le dernier dans Tordre chronologique
(nous voulons nommer Mr. André-Pontier et son vaste et hardi tra-
vail intitulé: Histoire de la Phammcie, Paris 1900, où il faut,
pour juger équitablement le mérite de Tauteur, faire état de l'enver-
gure de l'ouvrage) que ceux qui l'ont précédé:
notre vénéré maître Mr. 6. Planchon dans l'index bibliographique
de son article «Pharmacie» de la Grande -Bwcycfop^ie (Paris, 1899);
Gilbert (Emile), La PJiarmacie à travers les siècles (Toulouse, 1892) ;
Grave (E.), Etat de la pharmacie en France avant de la loi du
21 germinal au XI (Mantes, 1879);
Phillippe (k.\ Histoire des Apothicaires (Paris, 1853);
Dr. Bégin (Emile) dans son article «Pharmacie» de Le Moyen
Age et la Renaissance de Paul Lacroix et Seré (tome II, Paris, 1849);
jusqu'à Laurent Joubert, le plus ancien, qui paraît plus à même d'en
avoir eu connaissance, étant plus proche, puisque sa Pharmacopée
(Lyon, 1588) parut 46 ans seulement plus tard; jusqu'à Laurent
Joubert, disons-nous, qui, aussi, l'ignore complètement. Il ne cite
d'ailleurs qu'un seul pharmacologiste espagnol dénommé: Narciso
Solano segundo, auteur d'un ouvrage intitulé: Concordie pharmaco-
polnrum Barcinonensium : in medicinis compositis a Narcisso Solano
segundo Barcinonensi : integre antiquor^m majestati restitute. Faventie
Gottholanorum, Anno 1535, ^) et qui partage le profond oubli de
l'auteur du Modus faciendi chez les autres auteurs français.
1) De vos frères mineura le plus indigne et le moindre.
s) Le titre seul de Touvrage est mentionné par Phillippe (Joe. cit.).
V
92
Nous avons dû chercher ailleurs et nous avons la bonne fortune
d'avoir entre les mains la Historia critico-Uteraria de la Farmacia
des Drs. Don Quintin Chiarlone et Don Carlos Mallaïna (3e ed.,
Madrid, 1875), ouvrage qu'il faut regretter de voir si méconnu hors
de l'Espagne, car il contient des renseignements du plus haut intérêt
au point de vue de l'histoire de la Pharmacie.
C'est grâce à ce remarquable et intéressant travail que nous avons
pu découvrir le nom et la biographie de VsLutenr dix Modtis faciendi^
également mentionné dans la Bibliotheca hispana nova de Nicolas
Antonio (Madrid, 1783, I, p. 217, col. 2).
Frère Bernardino Laredo naquit à Seville dans le dernier tiers
du XVe siècle ; dirigé dès sa prime jeunesse par un père rigide versé
dans les sciences occultes, il se vit porté à l'étude de ces connais-
sances assez répandues dans son pays en raison des traces qu'y avait
laissées la domination arabe.
On voit qu'il lut avec fruit Hippocrate, Galien, Rhazès, Avicenne,
Mésué, Manfredi, Guy de Chauliac, etc., et qu'il vécut dans une
certaine intimité avec les pharmaciens instruits de sa ville natale de
même qu'avec les médecins Rodriguez, Nunez et les célèbres doc-
teurs Avila et Ojeda. Son goût pour l'étude et la vie contemplative
et dévote le conduisit au couvent de Saint-François, à Valverde, près
de Seville et là, il préféra aux ordres sacrés l'humble habit des
frères lais.
Délivré des distractions sociales, il put, dès 1507, se consacrer exclu-
sivement à l'étude de sa science favorite : la Pharmacie. La commu-
nauté appréciant, à juste titre, les dons particuliers qui le distinguaient,
confia à Laredo la direction et l'administration de la pharmacie du
couvent, asile, comme beaucoup d'autres de ce temps, du savoir et
de l'humilité chrétienne. Quatorze années d'observations et d'expé-
riences, de travaux incessants sur les substances médicamenteuses,
formèrent en lui un critérium scientifique et une somme de connais-
sances considérable.
Ses principaux ouvrages qui commencèrent à paraître en 1521 sont:
1^. le Modtis faciendi^ 2^ Metaphora medicinœ et 3^. Subida al
Monte Sion. ^)
On pense que ce dernier ouvrage est une traduction d'un auteur
allemand. Il parut en 1542 à Medina del Campo, et fut de nouveau
publié: en 1553 à Seville, en 1590 à Valence et en 1617 à Alcalà.
La Metaphora est de 1521. Quant au Modtis faciendi^ il fat, d'après
i) Ascension de la montagne de Sion.
93
MMrs. Chiarlone et Mallaïna, imprimé à Seville en 1521 et 153 i,
à Madrid en 1527 et à Alcalâ en 1617. Ces savants et consciencieux
auteurs ne mentionnent pas Tédition de Seville, 1542 à laquelle
appartient notre exemplaire: ce qui confirme sa grande rareté et
tendrait à établir qu'il appartient bien à une troisième édition.
Quoiqu'il en soit, relativement à ce dernier point, il est certain
que le Modus faciendi constituait une sorte de vade wecwm pour le
prince portugais D. Juan II, lequel, estimant hautement les mérites
de l'ouvrage, récompensa son auteur par de riches présents accom-
pagnés de productions de l'Inde, donations qui furent approuvées par
Philippe IL II fut invité à faire un voyage en Portugal et l'eflFectua
en effet dans d'heureuses conditions. H y reçut de la part des grands,
les marques de la plus flatteuse estime, et, grâce à son caractère
observateur, il put saisir une foule d'éléments nouveaux pour le plus
grand bien de ses recherches.
MMrs. Chiarlone et Mallaïna infirment par une citation topique
une légende qui, parait-il, s'était accréditée chez certains historiens
espagnols relativement à la nationalité de Bernardino Laredo que ces
historiens ont considéré comme portugais.
Cette citation (fo. 26, col. 4) démontre en effet péremptoirement
que Laredo était bien espagnol, car il dit au sujet du «véritable»
Eupatoire ou Eupatoire d'Avicenne {Eupatorium cannabinum L):
Despues lo he visto en nuestra Sierra Morena pero en muy pocas
partes ^). Or la Sierra Morena qui sépare les provinces de Nouvelle
Castille et d'Andalousie est fort éloignée du Portugal, un tel langage
serait donc inadmissible chez un portugais.
Il est un second point que les savants auteurs de la Historia de
la Farmacia ont cherché à établir: c'est celui de savoir si Bernar-
dino Laredo fut médecin ou pharmacien.
A notre grand regret, nous ne pouvons admettre la thèse de ces
messieurs sur cette question. Ils prétendent s'appuyer sur un passage
(fos. 149, vo. et 150) que nous n'avons pu découvrir au lieu cité
non plus que fort en deçà ni fort au delà. Nous devons néanmoins
faire remarquer que la source citée appartiendrait à une édition datée
de 1534 et l'exemplaire que nous avons en mains est daté de 1542.
Le passage rapporté comme existant dans la seconde édition aurait-il
été supprimé dans la troisième ? Nous ne saurions Taflirmer. Toujours
est-il qu'en s'appuyant tant sur ce passage que sur d'autres qu'ils
ne désignent pas, MMrs. Chiarlone et Mallaïna font de Laredo un
1) Depuis je l'ai vu dans notre Sierra Morena, mais en très peu d'endruits.
94
disciple de Galien. Or dans son dernier article. {Addition, fo. XES, ro.)
intitulé Caldo de lantejas ^) où, notamment, il met en conflit Galien
et Avicenne, Laredo affirme à plusieurs reprises sa qualité de médecin:
«Ha se dexado para esta posterioria por dar a este legumbre la
«auctoridad y lugar que las lantejas merecen, porque los medicos
€circumforanos menos ley dos no tengamos la libertad que suele
«tenerse ^) . . .»,
Quelques lignes plus bas il fait savoir qu'il est entré dans la
carrière depuis 1507 :
«... porque pienso que en treynta y cinco anos de mi pratica '*)...>
puis, nouvelle affirmation:
«... porque necessario es que los medicos que tenemos lo que he
dicho tengamos tambien sabido que nos conviene saber*)... »,
plus loin encore,
«E si los medicos que menos avemos leydo nos fundamos en
ver ^) . . . >.
Que faut-il conclure de ces multiples affirmations, sinon que Ber-
nardino Laredo se donne comme médecin au moins dès 1542 s*il ne
rétait déjà dès 1534 et que si, en effet, il ne Tétait pas en 1534,
il a tout simplement changé de bannière et même, en quelque sorte,
fait défection s'il a réellement supprimé les passages pouvant lui
faire attribuer la qualité d'apothicaire?
Transfuge ou non, il semblerait injuste de vouloir dénier à Laredo
le titre dont il se fait gloire ; seule, d'ailleurs, la vérité est du domaine
de l'histoire. Suum cuique. Restituons donc à Hippocrate ce qui lui
revient, quelle que soit pour Galien la grandeur de la pert«.
Laredo mourut en 1545.
Voici quelques extraits du Modus faciendi, paraissant justifier le
vieil adage Nihil novi sub sole:
On trouve (fo. 79, vo.), dans le modus faciendi du «sirop de
violette selon Mésué», la manière de clarifier les sirops au moyen
du blanc d'oeuf:
«Que sur quatre livres de bon sucre, on verse les cinq livres d'in-
1) Bouillon de lentilles.
^ On a laissé (cet article) pour cette fin de manière à donner à ce legume l'importance
et la place que méritent les lentilles; afin que (nous) les médecins ambulants (charlatans)
les moins instruits, noiu n'ayons pas la liberté que Ton a d'habitude
>) ... car je pense que dans les trente cinq années de ma pratique . . .
^ ... car il est nécessaire que (nous), les médecins, qui avons ce que j'ai dit, sachions
aussi qu'il convient que nous connaissions. . . .
*) £t si (nous) les médecins les moins instruits, nous considérons. . . .
95
«fusion et que, suivant le modus faciendi de Saint Amand ^), on
«fasse bouillir à feu doux dans un poêlon bien étamé, et, quand
«rébullition commencera, il faudra ajouter Técurae de deux blancs
td'œufs frais battus avec deux mesures d'eau.»
Pour conclure, nous rapporterons un passage (fo. 139, col. 4) qui
a trait à l'encombrement de la carrière pharmaceutique et montre
déjà à cette époque Texistence des gâcheurs.
«Il serait sans doute bien préférable que le pharmacien, pour un
«objet qu'il vend un real (environ 25 centimes), en demandât deux
«à condition de livrer un médicament parfait, au lieu de vendre
«ce médicament à bas prix et non conforme à ce qu'exigent sa
«conscience, la bonne renommée du médecin et la santé du malade.
«C'est pour cela que l'on doit fort regretter qu'il y ait une telle
<iabondance d'apothicaires car ils sont devenus si nombreux, qu'il
«arrive qu'un remède (soit un purgatif, soit telle autre chose), se
«vend deux réaux à un coin de rue, alors que dans le milieu delà
«même rue on donne ce remède pour un real et demi, et que sans
«quitter le quartier on trouve des officines qui le délivrent à un real
«et même à moins. Ceux qui achètent cherchent le bon marché sans
«voir plus loin. Et en définitive, le plus souvent, cela revient à leur
«coûter bien plus cher. Ainsi, ceux qui vendent trompent, ceux qui
«achètent se trompent, et le médecin y perd sa réputation, le malade
«y perd la santé qu'il voulait recouvrer. Animadvertant praticantes.*
N'y a-t-il pas là un cri, le premier peut-être, en faveur de la
limitation de la pharmacie tant désirée en France à l'heure actuelle ?
*) Jean de Saint- Amand« médecin belgß du 12e siècle.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
China, Imperial Maritime Customs, Medical Reports for the half-
year ended 31st march 1899. 57th Issue. Shanghai 1899.
Ausser Sanitätsberichten aus Chefoo, Chungking, Ningpo, Canton,
Wuchow und Mongtze enthalt dies Heft eine kurze Mittheilung von A,
Thoulon über eine Bubonenpest' Epidemie in Ping-shianff^ einer kleinen Stadt
in Kouangsi, im Mai und Juni 1898, der 7 kurze Krankengeschichten
beigegeben sind. Bemerkensweiih ist, dass der Epidemie ein grosses Sterben
von Ratten und Schweinen vorausging.
SCHEUBE.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
BELGIQUE.
Deneffe. La prothèse dentaire, dam P antiquité. 1899 Anvers, H.
Caals. 88 pp. 3 pi. 8o.
DenefiFe's work contains a general description of dental prothesis in past
times and describes unpublished and published forms. It is probable that
the old Egyptians used of dental prothèses, but till now none were dis-
covered. Alpinus (XVI cent. p. Chr.) says nothing about their use in
that country in his time. Renan discovered a prothesis at Saïda (Sidon)
dating up at least to 400 a. Chr. The Phoenicians were in communication
with the Etrurians and seem to have introduced there the art of making
prothèses. The roman laws of the twelve tables (450 a. Chr.) prescribe
to take away all the gold from the dead, except that employed for
dental use. Hippokrates knew instruments for dental extraction, and
mentions that deviated teeth should be united to the others by means
of gold-wire. Lambros is in possession of old greek teeth filled partly with
gold, partly with lead. Toulouze found a gallo-roman tooth filled with a
cement still hard now-a-days. Celsus recommands to fill up hollow teeth
with lint or lead in order to prevent their rupture during the extraction.
Galenus, Aëtius say nothing about the matter; the poets Horatius,
Lucianus etc. are containing several mentions on the use of false teeth.
Abulcasim (X cent. p. Chr.) describes the way to retain tothering teeth,
to substitute bony imitations; it is the modus faciendi of Hippokrates.
From the 13th — 18th century the prothèses were constructed in so bad
a manner that coquette ladies as Mme de Maintenon did not use them;
some rare persons did wear them, only for the sake of looking finer and for
the better pronunciation ; they used to take them out before dinner. In 1780
Landoucette in- Paris announced the construction of prothèses with springs,
which could be used for mastication.
The prothesis of Orvieto (Old Etruria) dates from the 6th century a.
Chr., a golden ribbon with lodges for each tooth. Other prothèses from
Valsiarosa, Corneto-Tarquinies are fabricated in an analogous way ; trans-
verse golden rivets retain the artificial ones in place ; in one piece a single
tooth of a calf, with a vertical incision simulates two incisives, but takes
the place of three. The prothèses of Tarquinies date up to 600 — 1000
a. Chr. The piece of SaYda contains two false teeth, fixed by gold- wire
to the neighbouring teeth in a solid way, so as to obtain the same effect as
those with the ribbon. It is certain that in Rome mobile prothèses were
employed; Martialis, Horatius tell us of teeth put out for night, or
lost when flying. Hitherto these prothèses have not been met with.
97
The University of Ghent (Belgium) is in possession of the original pro-
thesis of Orvieto, and of the facsimiles of all the others mentioned and
phototjpied in Deneffe's work.
Peroens,
II. GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
JAPON.
M. MiURA, Beiträge zur Pathologie und Therapie der Kakke, itfit-
theilungen aus der medicinischen Facultät der Kaiserlich-
japanischen Universität zu Tokio. Bd. IV, 1898, No. H, S. 63,
No. IV, S. 161.
In diesen Beiträgen behandelt Verfasser, dem wir schon mehrere Ar-
beiten über Beriberi verdanken, in aphoristischer Weise der Reihe nach
das Kakkefieber, die Patellarsehnenreflexe, die Pulsationen an der vordem
Brustwand bei schwerer Kakke, die epigastrische Einziehung bei Zwerch-
felllähmung, die Facialisparese, die Lage des Herzspitzen stosses, die Zwerch-
felllähmung und die Blutbewegung in der untern Hohlvene, den
Herzspitzenstoss, den diastolischen Arterienton, die Abführmittel, das
Calomel, das Morphin, das Chloralhydrat, das Sulfonal, das Chinin, das
salicylsaure Natron, das Arsenik, die Digitalis, geistige Getränke, Gemüths-
bewegungen, die Kakke nach chirurgischer Operation, den 2. Aortenton,
die Hypertrophie des linken Ventrikels bei der Kakke und bei den
Nephritiden, die schwere Kakke und den Icterus, die anatomischen Ver-
änderungen des Rückenmarks, vasomotorische Störung, die Ausgänge, die
Dämpfungsgrenze des Herzens und der Leber in verschiedenen Krank-
heitsstadien, die Prognose bei jungen Individuen, die Wirkung des
Kakkegiftes auf's Herz.
Die Menge theils wichtiger, theils weniger wichtiger Einzelheiten, welche
die Arbeit enthält, lässt sich in einem Referate nicht wiedergeben, sondern
muss im Original nachgelesen werden. Referent muss sich daher darauf
beschränken, nur einige von den interessantesten herauszugreifen und
kurz anzuführen.
Verfasser ist geneigt die Existenz des sogenannten Kakkcfiebers zu
negiren.
Vor dem Erlöschen des Patellarsehnenreflexes sah er sehr oft starke
Erhöhung desselben auftreten und auch im Reconvalescenz-Stadiuni eine
Zeit lang bedeutende Steigerung der Rückkehr zur Norm vorausgehen.
Bei schwerer Kakke wird oft Pulsation im linken und rechten 2. Inter-
costalraum beobachtet. Erstere rührt sehr wahrscheinlich von der stark
erweiterten Pulmonalis, letztere, stets mit Venenpuls einhergehend, vom
überfüllten rechten Vorhof her.
Die Facialisparese betrifit immer beide Gesichtshälften, und zwar sowohl
den unteren als den oberen Ast, und häufig sind mit derselben Heiserkeit
oder Aphonie und Fehlschlucken verbunden.
Bei vielen schweren Kranken liegt der Spitzenstoss im 4. linken Inter-
98
costalraum ausserhalb der Mamillarlinie in Folge der Dilatation und
Hypertrophie des Herzens und des Hochstands des paretischen oder
paralytischen Zwerchfells.
In seltenen Fällen schwerer oder schwerster Kakke wird ein diastolischer
Arterienton, in den Cruiralarterien entstehend, auf eine gewisse Entfern-
ung gehört.
In der Therapie spielen Abführmittel die wichtigste Rolle. Patienten
mit reiner und leichter Kakke bedürfen gewöhnlich ausser denselben fast
keiner Arzneien. Wenn schwere Kranke noch darauf reagiren, ist der
Ausgang der Krankheit oft ein günstiger. In Japan ist jetzt hauptsächlich
folgendes Recept in Anwendung: Magnes, sulfnr. 30,0 — 50,0, Acidi muriat.
dil. 1,5—2,0, Tct. amar. 4,0, Aq. destill. 200,0 3 mal täglich, in 2 Tagen
zu verbrauchen.
Die Frage, ob es sich bei der Kakke wirklich um eine Neuritis multi-
plex endemica handelt, hält er noch nicht fUr abgeschlossen.
Digitalis ist im ersten Krankheitsstadium, in dem der Puls gross und
hart ist, nicht indicirt und bei acuter Exacerbation oder im Stadium der
CompensationsstöiTing nach Miurà's Erfahrung nicht wirksam.
Das Kakkegifb ruft einen Contractionszustand der peripheren Arterien,
besonders der feinsten, hervor, welcher eine Steigerung des Blutdrucks
und Dilatation und Hypertrophie des linken Ventrikels zur Folge hat.
Tritt zu Kakke mit mangelhafter Nierenthätigkeit Icterus hinzu, so ist
die Prognose immer dubiös.
In chronischen Fällen wird manchmal eine einfache Atrophie der Hinter-
stränge des Rückenmarks gefunden.
Bei vielen Kranken wird beim Aufstehen an den Beinen und auch am
hängenden Arme eine starke diffuse oder marmorirte Röthung der Haut
beobachtet.
Verfasser stellt das Vorkommen von Residuen nach üeberstehen der
Kakke vollkommen in Abrede. »Wenn die Kakke überhaupt ihren Aus-
gang in Heilung nimmt, so ist die letztere stets eine complete."
Das Kakkegift wirkt direkt auf das Herz, nach den Pulscurven zu
schliessen, höchst wahrscheinlich ähnlich wie das Digitoxin.
Manche von Miurà's Beobachtungen stehen nicht im Einklänge mit den
Erfahrungen des Referenten. Leider ist dieser nicht in der Lage dieselben
nachzuprüfen, sondern muss dies anderen überlassen.
SCHEUBE.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
The Journal of 7'ropical Medicine.
No. 18 des 2. Jahrgangs (Januar 1900) beginnt mit einer üebersetzung
von Albert Plehn's Arbeit über die Tropenanämie und ihre Beziehungen zur
latenten und festen Malariainfection (Schluss), über welche wir an anderer
Stelle referiren.
W, Renner theilt einen Fall von Gundu oder Anakhre aus Sierra Leone
mit, der einen 39 jährigen Neger betraf und in seinen Symptomen mit
den von Mackod an der Elfenbeinküste beobachteten Fällen übereinstimmt.
Macleod's Vermutung, dass die Krankheit, welche sich nicht auf einen
bestimmten Negerstamm beschränkt, durch die Larven irgend eines Insectes
hervorgerufen wird, konnte nicht bestätigt werden. Der Arbeit ist eine
gute Abbildung des Falles beigegeben.
F, M, Sandtoith berichtet über die Behandlung eines Aussätzigen mit sub-
cutanea Dosen von Chaulmoogra-Oely welche von Dr. Tourtoulis^ einem Alba-
nischen Arzte in Egypten, vorgenommen wurde. Der Kranke, ein Kopte,
welcher an der gemischten Form litt, erhielt in 5 Jahren 544 Injectionen
à 5 g, im Ganzen also 2750 g, und unter dieser Behandlung trat eine
bedeutende Besserung seines Zustandes ein, wie zwei nach Photographien
hergestellte Abbildungen des Patienten zeigen.
In einem Aufsatze, betitelt Blitzschlag, schildert R, E. Adainson die
Verheerungen, welche ein in sein Haus in Labuan, Nord-Borneo, ein-
schlagender Blitz, ohne zu zünden, anrichtete, vor allem, an ihm selbst.
Er verlor, nachdem er einen heftigen Schlag am linken Knie verspürt
hatte, sofort das Bewusstsein. Als er wieder erwachte, war er an beiden
Beinen motorisch und sensibel vollkommen gelähmt, und diese waren
geschwollen, grün verfärbt und zeigten verschiedene Hautabschürfungen
und Blasen. Es trat aber rasch Heilung ein.
A, H, Hanley fand am Niger bei einem Europäer in einem Geschwüre,
das nicht heilen wollte, eine Larve. Er Hess diese sich einpuppen, und
aus der Puppe kroch eine Kru-Fliege oder Tumbe aus, welche der Pferde-
fliege etwas ähnelt und am Niger häufig vorkommt.
Thos, L. Bancroft bespricht die Metamorphose der Jugendform der Filaria
Bancrofti Cobb. (Filaria sanguinis hominis Lewis, Filaria nocturna Manson^
im Körper von Culex ciliaris Linn., dem i^HauS'Mosquito^^ Australiens, Ver-
fasser wiederholte Hansen's Versuche und kam zu folgenden Ergebnissen :
Nachdem ein Mosquito- Weibchen Blut eines Filaria-Kranken gesaugt hat,
durchbohren die mit diesem in don Magen gelangten Embryonen die Wand
desselben — ob sie vorher ihre Scheide abwerfen, konnte B. nicht fest-
stellen — und wandern in die Muskeln namentlich des Thorax ein. Hier
entwickeln sie sich rasch weiter. Von etwa dem 14. — 15. Tage an zeigen
sie leichte Bewegungen. Am 16. — 17. Tage, bei kaltem Wetter am 20.
Tage oder noch später, sind sie vollkommen entwickelt. Sie sind dann
Vi5 — ^/i8 Zoll engl, lang und Yjooo — ^/gso Zoll breit, zeigen einen deutlich
gezeichneten Darm mit Oesophagusansch wellung, auch einige Differenzirung
des Körperprotoplasmas in Geschlechtsorgane (Eierstock und Hoden), aber
keine geschlechtlichen Unterschiede. Diese jungen Filarien können im
Wasser nicht leben, sondern gehen hier nach 3 — 4 Tagen zu Grunde,
woraus zu schliessen ist, dass sie nicht mit dem Trinkwasser in den Men-
schen gelangen. Verfasser glaubt, dass dies dadurch geschieht, dass die
Mosquitos verschluckt werden, wenn sie während des Schlafes in den
offenen Mund geraten, oder wenn sie in Speisen gekommen sind, oder
wenn Mosquitos mit der Hand getödtet werden, Theile derselben an den
Fingern hängen bleiben und diese dann zum Mnnde geführt werden.
In einer Nachschrift theilt B., jedoch ohne genauere Angaben zu machen,
mit, dass er auch beobachtet habe, dass Filarien durch den Biss lilanen-
haltiger Mosquitos in den Menschen gelangen können, scheint also auch
eine Infection auf diesem Wege für möglich zu halten. Abweichend von
B. hatte Alanson die entwickelten jungen Filarien in den Mosquitos schon
7 Tage, nachdem diese Filaria-Blut gesaugt hatten, gefanden. B. erklärt
100
dies dadurch, dass er selbstgeztichtete Mosquitos zu seinen Versuchen
benutzte, Manson dagegen nicht, dessen Thiere daher wahrscheinlich schon
vor dem eigentlichen Versuche Filaria-Blut gesaugt hatten. Dementsprechend
fand letzterer auch in denselben Mosquitos Filarien in verschiedenen
Entwickelungsstadien, ersterer aber nicht. Durch Fütterung mit Bananen
gelang es ihm, dieselben etwa 2 Monate lang am Leben zu erhalten,
während Manaon's Mosquitos, die nicht gefüttert wurden, nicht länger
als 7 Tage lebten. Die Entwickelung der Filaria-Embryonen konnte B.
nur bei einer Mosquito- Art, dem Culex ciliaris, dessen Brutstätten Wasser-
behälter im oder in der Nähe des Hauses bilden, beobachten, obwohl er
noch mit verschiedenen anderen Arten experimentirte. Zum Theil gelang
es ihm auch nicht, die letzteren länger als einige Tage am Leben zu
erhalten.
SCHEUBE.
The use ef quinine and cinchonidine as prophylactics against malarial
fevers in Indian Jails, Indian Medical Gazette, Sept., Oct. and
Nov. 1899.
During recent years antiperiodics have been extensively administered
as prophylactics against malarial fevers in Indian jails, but very difiFerent
views have been expressed by various medical officers as to the value of
this measure, some reporting very favourably, while others consider the
practise to be useless or even positively harmless. These difiFerent opinions
are reflected in a series of articles by several authors which have been
appearing during the last few months in the pages of the Indian Medical
Gazette, of which the following is a brief resume. All these reports
except the second are by officers of the Indian Medical service, who are
in administrative as well as medical charge of the jails. The first is by
Colonel French-Mullen, whose jail is situated in one of the most malarious
districts of Eastern Bengal. Ho began the use of 5 grain doses of sul-
phate of cinchonidine every other day in July 1896, and at the end of
the year he reported veiy favourably on its value, the cases of fever
which did occur having been generally mild, although the year was an
unhealthy one. In 1897 was a very healthy year and the drug was given
throughout and was reported as having a beneficial eifect on the health
of the prisoners. On the other hand, the next year was a very unhealthy
one, and the drug was now reported to have had a deleterious eflFect, but
at the same time it is mentioned that a number of weakly prisoners were
admitted this year from other jails, which probably had much more to
do with the unhealthiness than the drug. In July 1898 the drug was
given every day, but in spite of it the number of admissions for fever
increased, so it was left oif in the middle of August, at which time bron-
chitis was a frequent complication of the fevers, which suggests that they
may have been largely due lo influenza, which is now endemic in many
parts of India. Eeraittent fevers were not afiFectcd by the drug, as they
were more frequent since 1896 than before, while true cases of inter-
mittent fever were said to be rare. During the last year no prophylactic
has been given and there has been a great improvement in the health of
the prisoners. The malarial nature of the district may be judged by the
fact that nearly half the prisoners had a large spleen on aidmission, and
101
in these fever was very common, which possihly accounts for the uncertain
results obtained, for in these chronic cases quinine is very often found
to be of comparitively little value, while arsenic is usually of more service.
The experience in this jail, then, points to the difiForent results recorded
in successive years being due to the general healthiness or the reverse
of each year, and not to the influence of the drug used, and it is evident
that a comparison of one year with another is a very fallacious way of
estimating the prophylactic value of the drug, which can only be accur-
ately gauged by treating half the prisoners with and half without it at
the same time.
In the September number Dr. Ashe discusses the use of Cinchonidine
and wrightia antidysenterica as prophylactics against malaria and dys-
entery in another of the Eastern Bengal jails, and concludes that a mixture
of five grains of each lessened the prevalence of both diseases, the admis-
sions for which were considerably lower than the average of the preceding
five years. The drugs were administered three times a week as a rule,
although later they were given four times a week. In the same number
Captain Fearnside, who worked in a Madras jail, discusses the use of
quinine and cinchonidine given as a prophylactic more from the point of
view of their effect on the malarial parasites in the blood, and gives a
table contrasting the forms of the parasite seen in 25 cases just after an
epidemic of pernicious malaria and those found in an equal number of
cases examined about a year later when five grains of these drugs had
been administered on alternate days. In the former class the crescent
bodies were very frequently found, but they were not met with in the
second lot; but in view of the fact that quinine has so little effect on
this class of bodies it seems to be more reasonably to conclude that the
difference is due to the absence of the pernicious form of malaria during
the latter period, than that the quinine was solely responsible for the
change of type.
Lastly in the November number of the same journal Major Green, who
held charge of a jail also in Eastern Bengal, gives the results of the
administration of five grains of cinchonidine sulphate and ten minims of
tincture of iron twice a day for 90 days to every other man who was
admitted to the jail. Altogether there were 325 men under observation
and of those who took the mixture 20 per cent were admitted for malarial
fevers against 36 per cent among the untreated, showing a distinct benifit
from the drugs. There was no essential difference between the two classes
as regards admissions for diarrhoea or dysentery.
In this last instance the results, which were controlled on a nearly
equal number of untreated men, wore favourable, although the numbers
are not large enough to enable general deductions to be made from them.
I may here mention my own experience in two instances, one in Ben-
gal and one in the North West Provinces, with the same native regiment,
in which I administered from three to five grains of quinine daily to
some of the companies, while others had no treatment, during periods
when a mild form of intermittent malarial fever was prevaling, the diag-
nosis having been confirmed in large number of the cases by the malarial
parasites having been found in the blood by the use of the microscope.
In both instances the results were very disappointing, as there was no
102
marked difference between the proportion of admissions from the two
groups, and I have met with others who have obtained similar results.
In both cases, however, the treatment was not begun until after a number
of cases had occurred, so that possibly the results would have been better
if the drug had been commenced earlier and given in larger doses even
if administered less frequently.
The results, then, obtained by different observers in India by the
prophylactic administration of these drugs for the prevention of malarial
fevers are very variable, and point to the fevers met with in different
parts of India being of a different intensity and reacting differently to
the same drugs, even though the parasites met with in them may have
a very similar appearance under the microscope, as I can testify from
experience in several provinces of this vast country. Further the failure
of these drugs to lessen the prevalence of the remittent class of fevers
points strongly to the conclusion that many of these latter are not of a
malarial nature, and much carefull and systematic work is required for
the elucidation of this last class, which probably include several distinct
specific fevers which have still to be differentiated, so that further obser-
vation on the preventative effect of quinine and other drugs on Indian
fever would be of much greater value if they are accompanied by an
examination of the blood for the malarial parasites and the use of the
agglutination tests for enteric and Malta fever, only unfortunately the
large number of institutions and departments of medical work of districts
often comprising upwards of a ihillion inhabitants all under the charge
of one medical officer leaves no time for such greatly needed research work.
Leon. Rogers.
GeograpJucal distribution of Pasteur Instäutes,
According to the Gazette médicale de Paris, 2. there are now six /n-
stituts Pasteur in France, at Paris, Montpellier, Marseilles, Bordeaux, Lille
and Lyons, besides one each at Algiers and Tunis. In Russia there are
also six, — S. Petersburg, Moscow, Samara, Charkow, Warsaw and Odessa.
Italy possesses five, those of Bologna, Milan, Naples, Palermo and Turin.
Austra-Hungaiy has two — Vienna and Budapest — America, North and
South, contains five, at New- York, Chicago, Havana, Rio-Janeiro and
Buenos- Aires, while there are others at Saragossa, Malta, Bucharest, Con-
stantinople, Aleppo and Tiflis. One of these, that at Lille, is in direct
connection with the Paris Institute of which it forms a branch. The rest
are independent, though roost of them owe their origin to, or are super-
vised by, pupils of the Paris Institute or its illustruous founder. The
present year will witness several additions to the number of these institutions.
E. T. W.
Raw Onions and Echinococci,
At the beginning of the century there practised in the island of
Zakynttios a Dr. Tagiapieros who, while examining the body of a patient
who had died of echinococcus of the lungs happened to squeeze over the
parasites the juice from some raw onions which one of the spectatoi'S
was eating. The echinococci at once shrivelled up, and the physician
exclaimed. *'See! here was the remedy for this unfortunate man. Had
108
we told him to eat plenty of raw onions, he would certainly have sur-
vived". Dr. Nikolopoulos of Pylos relates three cases, in two of which
the echinococcus, and in the third what was apparently the Bilharzia
haematobia was destroyed by the patient eating largely of raw onions, and
he recommends the use of this harmless and possibly effective method in
all cases where the presence of internal parasites is suspected.
'\aLrptv(.h Upoo^og XI. 1899. E. T. W.
Maison-neuve.
On Jan. 21st M. Reclus gave an oration before the Société de chirurgie
on the inventor of the celebrated urethrotome of which nearly 100,000
have been exported from Paris to all parts of the world. Famous in the
middle of the century, Maisonneuve died almost forgotten after 18 years
retirement in Brittany, (1897) aged 88. During his last years he had
acquired a second celebrity among his poorer neighbours, who came to
him from all sides and Maisonneuve dressed and operated on all — old
ulcers, old caries, cancers, herniae, lupus; he broke ankyloses, reduced
distocations, removed cataracts. One day they brought a baby with double
hare-lip and cleft palate. His 82 years hesitate a moment, then the old
tire returns, and with the sole aid of a woman, he cuts shapes and sutures,
reforming the lips nose and palate. The child is now nine years old, and
in the hamlets they make him say his prayers in public in memory of
"the great surgeon". No wonder that for three days and nights the
peasants crowded his death chamber praying and telling tales about "this
strong and silent man with his brief orders and prompt gestures who had
healed so many of them, and that the rough hermit of Roche-Hervé may
be developed into a popular saint." Certainly Maisonneuve was no saint,
but he has done at least one miracle, the urethrotome, and he is one of
the greatest surgeons of the closing century". In his younger days he
had "warmed both hands before the fire of Ufe" and had been as ardent
for pleasure as for work. Numerous stories are told illustrating his self-
conceit, his rudeness to all to whom he came in contact whether collea-
gues, pupils, or patients, and his boldness and skill as an operator.
"Paris has only two surgeons, Chassaignac and I; and Chassaignac is an
imbecile" he once remarked, while it is of him that the now somewhat
antiquated story was first told concerning the house surgeon who asked
which part of the patient was to be taken back to bed. Apropos of his
zeal for operating and of the theory that a good surgeon should love his
knife and be fond of bloodshed, M. Reclus exclaims. "To this miserable
ideal I oppose the greatest of our masters since Ambroise Paré all those
whose genius was composed of science, conscience, and good sense. I
evoke in our epoch the immortal and mild figure of Lister, and when
they talk with admiration of those who "love blood" I think of Pasteur,
of his long hesitation, his sleepness nights, his painful anxiety when he
first inoculated a simple shepherd threatened with hydrophobia". Maison-
neuve was the first to ligature the vertebral artery, invented the operation
of intestinal anastomosis, and performed the first blepharorraphy. Though
small of stature he possessed great physical strength, and could extract a
molar tooth with his finger and thumb.
Revue Scientifique, 5. E. T. V/.
104
VARIÉTÉ.
The Dance of tJie Velanandrano.
Mr. Lasnet, in the Armales (Thygiene et de médecine coloniales describes
this nervous epidemic as a kind of hysteric chorea once common in Mada-
gascar especially among the Sakalavas. The velonandrano were formerly
very numerous and used to collect in bands whose numbers increased by
contagion. The disease begins suddenly and is characterised by incessant
agitation, delirium and wild dances. Some patients pass whole days in
rivers or marshes and say they are kept there by demons, whence pro-
bably the name for velonandrano "those who live in water". Others throw
themselves down and suddenly jump up again saying that the demons
throw them down and pull them up by the hair. When not dancing,
they march straight forwards the head raised and the eyes in continual
motion. The usual treatment is to exhaust the patients by beating the
tQm-tam and making them dance all day. Some years ago a Sakalava
chief tried the more vigorous remedy of scourging, and imprisonment, and
it is said that his son at once went mad and remained so, till they were
set at liberty and allowed to continue dancing. The velonandrano for-
merly went all over the country dancing and devastating the plantations,
but since the French occupation the malady has become very rare, and
those who are attacked by it hide themselves in their houses.
Revue Scientifique, 2. E. T. W.
CORRESPONDANCE.
Herren J, M, IL van Dorasen, Pontianak (Borneo),
Durch Ihr freundliches Interesse und die gütige Aufschluss-Erteilung
tlber den Titel des von mir benützten Buches haben Sie mich zum er-
gebensten Danke verpflichtet, den ich Ihnen hiemit öffentlich zum Ausdrucke
bringen möchte.
Ihre so eingehende Belehrung un Janus 1899, S. 621 ist ein Beweis
dafür, wie dieses unser medico-historisches Organ unter seinen vortrefflichen
Redaction durch das Band der Wissenschaft selbst die entlegensten For-
scher in ihrem Ringen nach Erkenntniss der Wahrheit vereinigen kann.
Glückauf!
Ihr hochachtungsvollst ergebener Collega
Bad Tölz, 25 Nov. 1899. Höfleh.
DOCTEURS ET MALADES
PAR
LE Docteur C. E. DANIELS, d'Amsterdam.
(Avec 22 planches,)
(Fin.)
Mais il y a encore une source à laquelle Goltzius peut avoir
emprunte son idée. En 1556 il parut un portrait d'un chirurgien de
Nuremberg »Jacob Baumann Wundarzt, Seines alters Im XXXVI Jar,«
attribué à Vergil Solis. ^) Sur cette estampe excessivement rare, qui
rappelle la manière de Lautensach, et qui se trouve dans le Cabinet
d'Estampes de la Bibliothèque Nationale à Paris et dans celui de
Berlin, on lit au dessous les vers suivants:
Der artzt dem kranncken geordnet ist,
Der darff keins artzts dem nichts gebrist,
Ein artzt aber drei angesicht hat.
Engelisch', so er dem kranncken rhat.
So sich bessert des kranncken noth.
So sieht der artzt gleich wie ein Gott.
Wann nun der artzt umb lohn anspricht.
Hat er ein Teuflisch angesicht.
Le graveur hollandais peut avoir eu des relations quelconques
avec son collègue allemand.
Ce n'est pas tout. On a publié en 1890 à Augsbourg, sous le titre
de Frustuln^ en vue de l'enseignement, un recueil de proverbes latins,
réunis par le docteur Sepp. L'épigramme de Cordus s'y trouve, sans
que Tauteur en indique la provenance, mais, sous le titre de : Alter
Rheimspruch, il y joint les vers suivants:
1) Heller, Zusätze zu Ad. Bart8cli*B Le Peintre graveur. Nürnberg 1854, p. 115, 116.
Hermann Peters, Der Jrzt und die TFeUkunst in der deutschen Vergangenheit. Leipzig 1900, p. 78.
1900. 8
106
Der Doktor ist ein weiser Rat,
Derselbe drei Gesichter hat:
Das eines Engels: Patient
Ersehnt, dass er die Krankheit wend';
Hilft er den Kranken aus der Not,
Verehrt man ihn wie einen Gott\
Kommt er um den verdienten Lohn,
Hält man ihn fur den Teufel schon.
Au premier abord, on dirait que c'est traduit de Cordus ; mais le
contraire peut être vrai. Ce que le docteur Sepp nous donne ici n'est
pas Toriginal ; il a modernisé, en vue des écoles, une pièce composée
en très vieux allemand, et il est fort possible que Cordus Tait connue
et qu'il Tait imitée dans son épigramme. Je n'ai pas pu m'informer
auprès de M. vSepp de la source où il avait trouvé ces vers, car il
est mort il y a quelques années.
Je ne puis pas non plus indiquer l'origine des lignes suivantes:
»Die Doktorens haben drei Angesicht: eines Engels^ wenn sie ge-
»rufen werden; eines 6roffc5, wenn sie einen Kranken gesund machen ;
»eines Teufels^ wenn sie Zahlung fordern." On les trouve, sans état
civil, dans Teutsche nationale klug ausgesprochene Weisheit, durch
J. W. Zinkgref (Frankfort und Leipzig 1692).
Ce qui me semble peu vraisemblable, c'est que Cordus ait eu
connaissance d'une traduction libre en français, reproduite par le
docteur Edmond Dupouy dans son joli livre, intitulé Médecine et
Mœurs de V ancienne Rome d'après les foètes latins (Paris 1891).
La voici:
Le malade est partout un être bien étrange:
S'il appelle un docteur, tout d'abord c'est un ange;
S'il guérit, c'est mi dieu; plus tard, chose incroyable!
S'il aperçoit la note à payer, c'est U7i diable.
Toutefois, il faut dire que je n'ai pas de données certaines sur
l'ancienneté de ce quatrain, M. Dupouy ne se souvenant pas lui-
même où il l'avait pris.
Enfin je noterai que notre poète néerlandais bien connu A. Fokke
Simonsz. a traité le même sujet dans son Catechismus van Wete^i-
schappen (1795), et qu'il conclut que Goltzius a représenté le sort
des médecins selon la vérité; mais il veut que cela nous enseigne
à nous préoccuper avant tout de l'accomplissement de notre devoir,
et que nous ne fassions venir qu'en seconde ligne le salaire que
nous en attendons.
107
»Zij leert ons 't loon verachten
En deugd en plieht betrachten".
(Il faut mépriser le salaire
Et se contenter de bien faire).
Fokke se trouve ainsi en parfaite harmonie avec Tauteur de
l'article Déontologie dans le Dictionnaire de Médecine de Déchambre,
qui termine ses »Commandements du médecin'* par la recommandation
suivante :
Des deux parts qui forment le monde,
La richesse et la pauvreté,
C'est bien souvent dans la seconde
Que la fortune t'a jeté ;
Mais, riche ou pauvre, à l'indigence
De tes soins réserve une part;
Et quand de ta noble science
On te paira — fût-ce un peu tard —
Mesure le poids à l'épaule;
Hier bon, sois juste aujourd'hui:
Tu trahirais ce double rôle
Si tu permettais que celui
Dont le mal a fait la misère,
En payant un trop lourd tribut.
Retrouvât, par un sort contraire,
La misère dans son salut.
Lors, en ta vieillesse sereine.
Nul trésor ne vaudra le tien.
Si ton nom sur la bouche amène
Ces simples mots: Homme de bien!
Tout dernièrement pourtant un sagace professeur d'anthropologie,
il s'agit si je ne me trompe d'une université de la Corée, s'est
demandé s*il ne fallait pas chercher la cause du phénomène en
question chez les médecins, plutôt que chez ceux qui ont eu recours à
eux. Il pose comme probable que le malade n'hésiterait pas à donner
des preuves de sa gratitude, si l'occasion s'en présentait au moment
où il éprouve ce sentiment à son plus haut degré, c'est-à-dire immé-
diatement après son retour à la santé. La lenteur des médecins était
donc d'après lui la coupable, et pour appuyer sa théorie, il en
appelait à l'histoire. Il rappelait que les prêtres d'EsctUape se
faisaient donner pour leur dieu, c'est-à-dire pour eux-mêmes, un
présent par leurs malades dès après la guérison, et n'avaient ainsi
plus à se mettre en garde chez ceux-ci contre un manque de mémoire,
8*
108
qui, sans doute, a aussî existé dans l'antiquité, au moins à Tétat
sporadique.
On voit qu'en Allemagne, en Angleterre et en France, tout aussi bien
que dans les Pays-Bas, et même en Asie, on s'est préoccupé des
rapports entre médecins et malades, et cela d'une façon remarqua-
blement unanime. Mais ce qui est particulier à mon pays, sans que
je sache pourquoi, c'est que la gravure et la peinture y ont été
mises à contribution dans cette affaire.
On ne saurait admettre que seule leur pitié pour les pauvres
médecins ait mis nos artistes en mouvement. Ailleurs et longtemps
avant Goitzius et les autres, on a parlé de la chose. Il en était
donc alors comme à l'époque de Goitzius, et comme il en est main-
tenant. C'est donc, semble-t-il, un apanage de notre vocation, et
il serait oiseux de s'en plaindre.
Ce qu'il y aurait de mieux à faire peut-être, serait de suivre les
conseils empreints d'idéalisme des deux poètes, hollandais et français,
que j'ai cités. Malheureusement maint docteur n'est pas en position
de le faire et se trouve dans la nécessité de chercher une solution
moins platonique.
C'est ce que Hippocrate a déjà compris il y a environ vingt
quatre siècles.
Lorsqu'il s'occupait de la déontologie médicale, dans son livre
excellent intitulé Préceptes, il nous a parlé du salaire et nous a
donné des leçons qui n'ont encore rien perdu de leur valeur en nos jours.
»Voici — dit-il — encore un point que j'engage à considérer: Si
vous commencez par vous occuper de vos honoraires (cela n'est pas
sans intérêt pour le résultat final), vous susciterez chez le malade
cette pensée que, n'ayant pas de convention, vous partirez et le
quitterez, ou que vous le négligerez et ne prescirez rien pour le
moment présent. Vous ne vous occuperez donc pas de fixer le
salaire; car nous pensons que ce souci est nuisible au patient, sur-
tout dans une maladie aiguë. La vitesse du mal, ne donnant pas
d'occasion pour une reprise, excite le médecin honorable non à cher-
cher ce qui est utile, mais à s'attacher à ce qui est glorieux ; mieux
vaut faire des reproches à des gens qu'on a sauvés que d'écorcher
des gens qui sont en danger.»
Et il continue un peu après »Quant au salaire, on n'y songera
qu'avec le désir qui va à la recherche de l'instruction. Je recom-
mande de ne pas pousser trop loin l'âpreté, et d'avoir égard à la
fortune et aux ressources; parfois même vous donnerez des soins
gratuits, rappelant ou le souvenir passé d'une obligation ou le motif
ion
actuel de la réputation. 8'il y a lieu de secourir un homme étranger
et pauvre, c'est surtout le cas d'intervenir; car là où est l'amour
des hommes est aussi Taraour de Tart. Quelques malades, sentant
que leur mal est loin d'être sans danger et se fiant en Thumanité
du médecin, recouvrent la santé. Il est bien de présider à la maladie
pour la guérir, à la santé pour la conserver, à la santé aussi pour
y mettre la bonne grâce, c ^)
Un conseil plus pratique, moins indulgent, nous est donné par
l'auteur du Fies Medicinae Scholae Salemi il y a dix siècles. Dans
la dernière partie de son poème, ou il traite de Tart médical, il voue
tout un chapitre »Ad praecavendam aegrorum ingratitudinem«, à ce
sujet. ^) Le voici :
Non didici gratis, nec musa sagax Hippocratis
Aegris in stratis serviet absque datis.
Cum locus est morbis medico promittitur orbis
Mox fugit a mente medicus morbo recedente.
Instanter quaerat nummos, vel pignus habere;
Fidus nam antiquum conservât pignus amicum,
Nam si post quaeris, querens inimicus haberis.
Dum dolet infirmus medicus sit pignore firmus;
Aegro liberato dolet de pignore dato;
Ergo petas precîum, pacienti dum dolor instat;
Nam dum morbus abest, dare cessât, lis quoque restât;
Empta solet care multum medicina juvare ;
Si qua detur gratis, nil oflPert utilitatis.
Res dare pro rebus, pro verbis verba solemus:
Pro vanis verbis montanis utimur herbis;
Pro caris rebus, pigmentis et speciebus.
Est medicinalis Medicis data régula talis:
Ut dicatur: da, da, dura profert languidus A«, Iiaf
Da medicis primo medium, medio nihil imo.
Expers languoris non est memor hujus amoris
Exige dum dolor est, postquam pena recessit
Audebit sanus dicere: multa dedi.
Et dans le Regimen Scholae Salernitanae on exprime le même
idée en ces termes:
i) Œuvres complet f s d'Hippocrato, iraduction noucelU, par E, Littn'. Parîs, 1801.
Tome IX, p. 25:i et p. 259.
») Salv.it4.re J)c Rcnzi, Colleriio Saiemitana, Naples 1859. Tome V, p. 102, 103.
110
Dum aegrotus visitatur,
Dum processus ventilatur.
Cura, te accipere.
Nam segroto restitute
Et processu absolute
Nemo curat solvere.
De même c'est indiqué sur les estampes de Goltzius, de Gelle
et de Van Vianen, dans les mots »dum dolet, accipe», et le médecin
leydois Gérard Goris, qui a publié en 1700 un livre curieux intitulé
Medicina Contempta, où il traite au Caput XI des »Taedia medi-
corum«, dit aussi: »Accipe cum dolet; post curam Medicus olet«.
Les Ecossais donnaient au XVII« siècle un conseil analogue, lors-
qu'ils disaient: "You shall take your fee, whilst the tear is in the ee
(eye)". Enfin on lit dans le Deutscher Sprichivörferbttch de Wander,
à l'article Zählen: »Der Arzt hat drei Gesichter... Thue derent-
wegen die Medici nicht veracht, dass sie in Zeiten ihre Bezahlung
fordern, nach dem Sprichwort: Lasst euch zehlen, wenn sie quelen.«
On dit que l'humanité tourne toujours dans le même cercle. On
peut le dire de la médecine en particulier. N'est ce pas le comte
Tolstoi — à moins que mes souvenirs ne se trompent complètement —
qui nous a raconté qu'au bal des vertus terrestres on découvrit
que la Bienfaisance et la Reconnaissance ne s'étaient jamais rencon-
trées ici-bas?
Tout en me rappelant le proverbe hollandais »Il ne faut jamais
désespérer« j'ai continué mes recherches au sujet des estampes de
Jan van Vianen et j'ai été assez heureux pour les trouver, dans une
collection faisant partie des Archives de Harlem. Grace au bien-
veillant concours de Mr. C. J. Gönnet, l'archiviste de la ville, il m'a été
possible non seulement de les décrire, mais aussi d'illustrer mon
article de réproductions de ces estampes belles et rares.
C'est, comme je viens de le dire (p. 26), une série de quatre
feuilles ^) qui représentent, environ de la même manière, les mêmes
scènes que les estampes de Goltzius et de Gelle. Toutefois quelques
détails offrent des différences dignes de notre attention. La première,
la troisième et la quatrième feuille représentent des chambres luxueu-
sement meublées en plein jour, fenêtres ouvertes, comme on les
1) Hauteur, avec la marge, en moyen 307 mm., sans la marge 286 mm.; largeur avec la
marge, 884 mm., san.s la niarg«* 36S mm. Les quatre feuilles offrent des différences de
3 à 6 mm. dans les diverses diniensiuns.
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trouve sur les estampes de (loltzius et de Gelle, mais la deuxième
feuille nous fait voir un appartement pendant la nuit, avec un lustre
au plafond et une branche à la cheminée, à bougies allumées.
Les décors des appartements et le costume des personnes sont
beaucoup plus riches que sur les autres estampes et d'un autre
époque (Louis XIV). Le médecin est toujours vêtu du manteau long
et avec le grand chapeau flambard du temps.
Quant aux personages de grande taille au millieu, entre les deux
chambres, la figure du Christ diffère peu de celles sur les autres
estampes. L'ange au contraire est vêtue d'un costume phantastique
romain, coupe spécial de Van Vianen. L'homme, sur la troisième
feuille, porte le beau costume seconde moitié du XVIJc siècle, avec
la longue perruque et le baret des docteurs.
Le diable enfin est beaucoup plus laid que celui de Goltzius, qui
à son tour est un véritable Mephisto en comparaison avec celui de
Gelle, dont le visage abonde de bonhomie.
La signature nous donne lieu d'observer que la première feuille
porte »Jan van Vianen fecit.«, au même endroit où Gelle a signé ses
estampes, en bas de la colonne au millieu. La seconde et la troi-
sième feuille sont signées »Jan van Vianen Inven. et Fecit.« la
seconde encore en bas de la colonne, mais la troisième sur l'avant-
plan, près des pieds du docteur. La quatrième feuille n'est pas signée.
Au dessous de la gravure, gravés sur la plaque de cuivre, se trouvent
les mêmes distiques latins, à côté des mots grecs, que nos avons
rencontrés sur les estampes de Goltzius et de Gelle. En outre on
y lit la même traduction allemande que Gelle a gravée siir ses
estampes et à droite une traduction hollandaise, toute différente de
celle que Goltzius nous a donnée. Afin que l'on ne restât pas dans
l'incertitude sur l'auteur à qui nous devons cette traduction, le poète
a signé la quatrième feuille. C'est W. van der Hoeven, qui a vécu
à la fin du XVII« et au commencement du XVIIIe siècle et nous a
laissé plusieurs pièces de théâtre de médiocre valeur.
L'adresse de l'éditeur, sur la première feuille, est comme suit:
»f Amsterdam by Joannis Lootz, Kaertverkooper in de Nieuwe
brugsteegh met Privilege.»
C'est bien remarquable que le même sujet a été traité de manière
analogue, pour ne pas dire de la même manière, par trois graveurs
différents, dont sans doute l'ainé est le plus célèbre. Que les autres
l'ont suivis et n'ont pas hésité de l'imiter, sauf quelques détails,
prouve à ce que je pense, que le succès n'a pas manqué au premier.
Et si Gelle, le second, ne s'était pas réjoui de l'appréciation de son
112
œuvre par ses contemporains, Van Vianen ne se serait pas occupé
plus que trois quarts de siècle après d'un sujet, qui n'offre aucune
analogie quelconque avec les autres fruits de son burin.
Comme l'idée, les quatre phases, et la manière de l'expression sont
probablement spécifiquement hollandaises, le monde médical n'en
voudra pas à un médecin hollandais d'y avoir fixé l'attention de
ses collègues et de tous ceux qui s'intéressent à l'iconographie
médicale. Habeat fata sua libellus!
VARIÉTÉ.
The Reformation of ^steinatic anatomical teacldag in Eru/land,
The University of Glasgow has just published at the expense of the
Bellahouston trustees a new Catalogue of the Anatomical and Pathological
preparations of Dr. William Hunter in the Hunterian Museum at Glasgow.
The catalogue is prepared by John H. Teacher M.A., M.B. The first
volume contains an intersting account of the origin of the collection, of
its growth, of the purposes for which it was used by Dr. William Hunter
and of the circumstances under which it came into the possession of the
University of Glasgow. We learn from this introduction that when Hunter
was a student he attended the course of Dr. Frank Nicholls who professed
to teach anatomy, physiology, and the general principles of pathology and
midwifery in 39 lectures, whilst Mr. Nourse of St. Bai-tholomew's Hospital
embraced totam rem anatomicam in twenty-three lectures. Nicholls used
only two bodies in his course and "hence", as Hunter says, **it is that
the students never learn the practical part, and therefore never become
anatomists: and the teachers themselves can hardly make improvements,
because they cannot have subjects for private experiments and enquiries."
The reformation of this antiquated and imperfect system took place in
England in 1746 when Dr. William Hunter established complete courses
of anatomical lectures and opened a regular school for dissection. His
course extended over four months and consisted of about a hundred meet-
ings. "Some people", he said in 1783" thought even my former courses
too long, but let them reflect how imperfect such courses were: let them
recollect that they never saw the human brain or nerves, nor the human
lymphatic system, nor the gravid uterus and its contents: let them
recollect that there were few parts of the body which they understood
thoroughly JEifter attending even repeated courses of this kind." The
immediate consequences of this reformation of the teaching of anatomy
were vast improvements in all branches of medical science and practice
and the creation of such an enthusiasm for practical anatomy, and of
such an appreciation of its value, that it came to be recognised by the
authorities entrusted with the conferring of diplomas as an indispensable
part of medical education. The enthusiasm remained for many years, but
though the educational and practical value of anatomy can never be over-
looked the science of pathology is in part usurping the esteem in which
it was forraerlv held. D'Arcy Power.
DIE ZAHNHEILKUNDE IM ZEITALTER DES
HIPPOKRATES.
Medizinisch-historische Studie.
Dr. J. ABONYI, Budapest.
(Fortsetzung.)
Soviel findet sich im * Corpus hippocraticum^ in Bezug auf die
ZahDanatomie. Es ist dies im ganzen nicht viel, beweist uns aber
doch, dass die Aerzte der Koser Schule, mochten sie auch über die
Zahnextraction sich nur geringschätzend äussern, dieselbe aber doch
nicht einem jeden anvertrauten, sondern sich selbst damit beschäf-
tigten, denn die oberen Angaben bezüglich der Lage der Höcker
und insbesondere bezüglich der Verhältnisse der Wurzeln sind sämmt-
lich Beobachtungen post extractionem.
Das »Z)c Carnibus< betitelte Buch, welches nach sämmtlichen For-
schern aus der nachhippokratischen Zeit stammt, enthält trotz seines
bescheidenen Titels sehr viel interessante anatomische und physiolo-
gische Beobachtungen, so unter anderem eine sonderbare Theorie der
Entwicklung der Zähne. ^) »Dentés autem posterius generantur ex hac
causa. Ex ossibus capitis ac maxillarura incrementum fit glutinosi,
et quod ex pingui inest, a calido siccatum exuritur, et fiunt dentés
reliquis ossibus duriores, quia nihil frigidi inest. Et primi quidem
dentés nascuntur a uictu in utero, et postquam natus fuerit, puero
lactenti a lacte. Ubi vero hi exciderint a cibis et potibus, excidunt
autem, ubi ad annos primi alimenti peruenerint, quibusdam etiam
prius, si a morbido alimento nati fuerint. Plurimis vero quum Septem
annos impleuerunt. Qui vero postea enascuntur simul consenescunt,
nisi prae morbo perforentur. Caeterum dentés propterea posterius
aliis nascuntur. In maxilla venae sunt et hac huic ossi soli inter
omnia ossa, ex inferno ventre alimentum praebent. Ossa vero tale
augmentum dant qualia existunt, sed et alia omnia tale augmentum
reddunt, qualia ipsa existunt.
Et ob id dentés posterius nascuntur. Dictum autem a me prius est,
quod solae ex ossibus maxillae, ipsae in se ipsis uenas habent: et
ob id alimentum amplius in ipsas quam in alia ossa trahitur, et quia
1) Geitt'Jarobi behauptet, im .^Corptts hippocrailrunC^ sei überhaupt nirbt der Eiitwirkliing
diT Ziibuc Erwähnung gdhan; Vide „Grschicbte der Zahubcilkunde", p. 23.
114
uberius alimentum, et densiorem influxum habent, augmentum ipsae
a se ipsis tale pariunt, quales sane ipsae existant, atque hoc donee
homo integer augeseat: augeseit autem ubi conspicuus euadit, con-
spieuus vero fit maxime a septennio, usque ad decimum quartam
annum et in hoc tempore tum maxime ex dentibus, tum alii omnes
nascuntur, postquam exciderint hi qui ab alimento in utero nati
sunt. Augeseit autem et in tertium annorum septennariura, in quo
adolescens fit, usque ad quartum et quintum septenarium. Quin et
in quarto septenario dentés enascuntur, plerisque hominibus duo, qui
sapientiae dentés appellantur.« ^) »Die Zähne jedoch entstehen später
(als die durch den Autor früher behandelten Gedanken) aus folgendem
Grunde. Die Entwicklung nimmt ihren Ausgang aus den Schädel-
und Kieferknochen, und was diese an Schleim und Fett enthalten,
das wird — durch Wärme ausgetrocknet — zu Zähnen ungestaltet,
die härter sind als Knochen, da sie gar keine Kälte enthalten.«
Zum Verständnisse dieser im Allgemeinen concipirten Theorie der
Zahnentwicklung müssen wir in 's Auge fassen, wie sich Hippo-
krates und seine Nachfolger den Verlauf des Lebensprocesses gedacht
haben, was also ihre Physiologie war, wenn diese leeren, aus der
Luft gegriflFenen Speculationen diesen Namen überhaupt verdienen.
Ueber die Functionen der Organe hatten sie beiläufig folgende
Vorstellung : ') Die Venen entspringen dem Kopfe und kommen von
hier ausgehend in sämtliche Theile des Körpers. Die eingeathmete
Luft wird durch die Trachea und die Bronchien in die Lunge ge-
sogen, kommt daher in's Herz und im Wege der Arterien in alle
Theile des Körpers. Das Gehirn ist ein Drüsenorgan und secernirt
die Säfte, welche von hief in die Körpertheile gelangen. Die eigent-
liche Lebenskraft ist die Wärme, welche nicht erzeugt wird, sondern
von Ewigkeit her existirt, und als das wichtigste schaflFende Prinzip
bildet es aus den Säften die einzelnen Organe.
Dieser Ideengang spiegelt sich auch aus der oben mitgetheilten
Theorie der Zahnentwicklung, woraus wir aber eine positive Thatsache
doch immerhin hervorheben können, dass sie nämlich wussten, dass
das Zahngewebe härter ist als das Knochengewebe.
»Die ersten Zähne bilden sich infolge der Ernährung im Mutter-
leibe, die sich dann nach Geburt des Kindes infolge der Milch-
nahrung entwickeln. Sind die Jahre der ersten Ernährung abgelaufen,
so fallen diese infolge der Speisen und Getränke aus, zuweilen auch
schon früher, wenn dieselben aus schlechter Nahrung entstanden. In
1) De camibus, p. 58.
a) Littre, torn. VIII, p. 580.
115
den meisten Fällen jedoch nur nach Ablauf von sieben Jahren. Die
nach ihnen entstehenden Zähne dauern anhaltend, wenn sie nicht
anders durch irgend eine Krankheit zu Grunde gehen.«
Ist dies nicht eine genug interessante und zumeist auch aufrich-
tiger Beobachtung beruhende Beschreibung des Zahnwachsthums und
Zahnwechsels? Als Ursache des Zahnwechsels nimmt Verfasser die
veränderte Ernährung an, sind jedoch die Milchzähne aus schlechter
Nahrung, also aus schlechtem Material entstanden, dann gehen sie
noch vor der regulären Zeit zu Grande. Die physiologische Zeit des
Zahnwechsels ist das Ende der ersten Ernährungsepoche, d. h. das
siebente Jahr. Der siebner Zahl werden wir noch oft begegnen, da
diese in den hippokratischen Lehren eine wichtige Rolle spielt.
Den Krankheiten der Zahnung ist ein besonderes Buch »De den-
titionem gewidmet, in dessen Erörterung ich mich jedoch bei dieser
Gelegenheit nicht einlasse.
Die oben skizzirte, allgemein gehaltene Zahnentwickelungstheorie
setzt nun der Autor des Weiteren auseinander, und zwar auf anato-
mischer Grundlage: »Im Unterkieferknochen gibt es Venen, daher
werden von sämmtlichen Knochen diese allein aus der Tiefe des
Bauches mit Nahrung versehen. Die Knochen erzeugen nun sich
Aehnliches, wie auch die anderen Körpertheile so etwas hervorbrin-
gen, was ihnen ähnlich ist.
Ich sagte schon früher, dass von sämtlichen Knochen blos die
Knochen des Unterkiefers mit Venen versehen sind: dem zufolge
wird ihnen mehr Nahrung zugeführt als anderen Knochen, und
da sie reichlicher ernährt werden und eine bessere Säftecirculation
besitzen, eraeugen sie aus sich, was ihnen ähnlich ist, bis der Mensch
seine Entwicklung erlangte : diese Entwicklung dauert, bis seine voll-
kommene Ausbildung entsteht, die zumeist zwischen dem siebten und
dem vierzehnten Lebensjahr geschieht. Zu dieser Zeit wachsen nun
die grössten Zähne und auch die übrigen alle, nachdem jene heraus-
gefallen, die infolge der Ernährung im Mutterleibe entstanden. Des
Menschen Wachsthum dauert jedoch auch im dritten Siebenjahr-
Cyclus, wo er zum Jüngling heranreift, bis zum vierten und fünften
Siebenjahr-Oyclus. Im vierten Siebenjahr-Cyclus wachsen bei den
meisten Menschen zwei Zähne, die Weisheitszähne heissen.«
Daraus erhellt, dass Verfasser den Unterkiefer wohl untersuchte,
das Foramen mandibulare und das hineingelangende Gefäss gekannt
hatte; dass auch die anderen Knochen ihre nährenden Blutgefässe
haben, weiss Verfasser jedoch nicht, und begründet seine Ansichten
116
bezüglich der Entwicklung der Zähne auf eine richtige Beobachtung,
doch auf aus lückenhaften Kenntnissen gezogenen irrigen Folgerungen.
Die Entwicklung und das Wachsthum der einzelnen Organe er-
klären die Ilippokratiker auf die Art, dass sie die aus dem Darm
im Wege der Venen erhaltenen Nährsäfte zu einem ihnen selbst
ähnlichen StoflFe umarbeiten; die Knochen erzeugen daher Knochen,
die Muskeln Muskel, die Leber Leber u.s.w. Da jedoch die Kiefer-
knochen reichlicher als alle anderen Knochen genährt werden, so
erzeugen sie daher aus diesem Plus ausser Knochen noch etwas
anderes: so entstehen die Zähne.
Dies alles bezieht sich jedoch nur auf den Unterkiefer, da Ver-
fasser nur bei dem eine specielle Vene gesehen hatte; warum und
auf welche Art der Oberkiefer Zähne erzeugt, darauf gibt der Autor
keine Antwort und sucht sich auch darauf keine Erkläining. Darin
liegt eben ein fundamentaler Unterschied zwischen der alten und der
modernen Wissenschaft, dass sie von einer Erscheinung oder Be-
obachtung ausgehend bald eine allgemeine Theorie aufstellt, sich
darum wenig oder überhaupt nicht bekümmernd, ob diese Theorie
mit anderen in dieser Gebiet gehörenden Thatsachen wohl vereinbart
werden kann oder nicht. Die heutige Wissenschaft hingegen sucht
ihre Theorien auf die Basis vieler und gut beobachteter Erscheinungen
zu stellen.
Die siebner Zahl spielt bei den Hippokratikern, wie überhaupt bei
den alten Völkern, eine grosse Rolle. Unserem Autor zu Folge ent-
wickelt sich z. B. die Frucht im Uterus in sieben Tagen, dieselbe
ist zu sieben Monaten lebensfähig, zu sieben Jahren verliert das
Kind die Milchzähne, im Alter von zweimal sieben Jahren entwickeln
sich sämmtliche bleibenden Zähne, nach viermal sieben Jahren wachsen
schliesslich die Weisheitszähne aus. Jetzt wissen wir. dass die Weis-
heitszähne sich gewöhnlich im Alter von 18 — 24 Jahren entwickeln,
es ist daher auffallend, dass der hippokratische Verfasser ihren Aus-
bruch auf eine viel spätere Zeit, auf das 28. Jahr setzt. Ich bin
aber der Meinung, man habe diesem Umstände keine besondere
Wichtigkeit zuzuschreiben, das Ganze sei einfach auf die Vorliebe
zurückzuführen, mit der sie die bedeutenderen Lebenserscheinungen
mit der Siebner-Zahltheorie in Einklang bringen wollten. ^)
In der Zahnheilkunde kann sich kein anderes Thema einer solchen
Litteratur rühmen, wie die Frage der Zahncaries.
1) Pueri Septem annis praeteritis dentés expient. Et in Septem annis sunt et rationc et
numéro exacte heblomades trerentae ae sexaginta. Neeessitatem aiitem naturae, qua propter
in Septem hacc siujfula dispcnsentur, ego aliis loeis decinrobo. De earuibus, p. 61.
117
Im ^Corpus MppocraUcum<ii findet sich der erste Versuch, den
Auftritt der Caries theoretisch zu erklären.
Aus dem Buche »De aff^ctionibus«^ habe ich die Stelle bereits
angeführt, welche sich auf die Entfernung der wackeligen Zähne
bezieht, daselbst ist fortfahrend zu lesen: »Dolores autem Sunt, quum
pituita sub radices dentium subierit. Exeduntur autem et corroduntur,
partim a pituita, partim a cibis, si natura debiles fuerint, et caui-
tatem habuerint, et male in gingiuis fixi fuerint.« ^) »Schmerz ent-
steht, wenn Schleim unter die Zahnwurzeln geräth. Sie werden daher
angefressen und cariös theils durch den Schleim, theils durch die
Speisen, wenn sie von der Natur schwach, löcherig oder im Gaumen
schlecht fixirt sind.«
Wir finden hier daher eine zweifache Ursache als Urheber der
Oariosität: eine innere Ursache, nämlich die Schleimstauung unter
der Wurzel, und eine äussere, nämlich den Einfluss der Speisen. Von
der letzteren ist es nicht mehr festzustellen, ob Verfasser darunter
die Stauung der Speisereste zwischen den Zähnen meint, oder dass
die Speisen überhaupt solche Bestandtheile enthalten, wie z.B. Säuren,
welche den Zähnen schädlich sind. Aber in beiden Fällen legt er auf
die Constitution der Zähne hohes Gewicht, denn es erkranken zumeist
nur die von Natur schwachen Zähne. Derselben AuflFassung begeg-
neten wir schon zur Erklärung des vorzeitigen Ausfallens der
Milchzähne, wo gesagt wird, dass die aus schlechtem StoflFe entstan-
denen Zähne schon vor dem siebten Jahre zu Grunde gehen.
Die Erklärung der Caries durch Schleimstauung steht mit der
allgemeinen pathologischen AuflFassung der Hippokratiker im Ein-
klänge, indem sie nach Analogie der vier Grundelemente, aus denen
das Universum besteht, nämlich Erde, Wasser, Luft und Feuer,
auch vier Grundsäfte annahmen, die den Organismus bilden sollten,
nämlich: Blut, Schleim, gelbe und schwarze Galle. Die Gesundheit
ist von einer harmonischen Mischung dieser vier Säfte bedingt.
Die verschiedenen Krankheiten treten in dem Masse auf, als der eine
oder andere der Säfte sich auf Kosten der übrigen vermehrt oder
verringert.
Diese hippokratische Schleimstauungs-Theorie der Caries hielt sich
ungemein lange aufrecht, und wir begegnen derselben auch bei
Autoren des vorigen Jahrhunderts, wie z. B. bei Eourdet, Benjamin
Bell, Serre und anderen.
Die Hippokratiker schreiben im übrigen nicht blos die Erkrankung
i) I)e afTectiouibuä, p. 246.
118
der Zähne, sondern auch die der Mandeln, der Zunge, des Gaumens
der Sehleinistauung zu, so z. B. schreibt der Verfasser des Buches
*De morbiff«^ folgendes: »Tonsillae et partes sub lingua et gingivae,
et lingua, et quaecunque huiusmodi hoc loco consistunt: haeomnes
partes ex pituita aegrotant.« ^)
Nachdem wir die eigenartigen Ansichten der Hippokratiker be-
züglich der Entwicklung sowie mancher anatomischen Eigenschaften
der Zähne und in Bezug auf die allgemeinen Ursachen ihrer Er-
krankungen kennen gelernt haben, übergehe ich nun auf die Skiz-
zirung jener Krankengeschichten, welche im T^Corptishippocraticum^
beschrieben sind.
Diese Krankengeschichten finden sich fast ausschliesslich in den
sieben Büchern »De morbis popularibus^, daher möchte ich mit
einigen Worten diese Büchersammlung charakterisiren.
In den sieben Büchern über die Epidemien sind die Epidemien
nicht in dem Sinne gemeint, wie wir diesen BegriflF heute verstehen,
sondern es werden darunter die in den einzelnen Jahreszeiten auf-
tretenden häufigeren Erkrankungen verstanden. Nach den genialen
Forschungen Littres sind es vorwiegend die malarischen Fieber der
heissen Zonen, die bei den hippokratischen Autoren nach ihren prae-
dominirenden Zeichen als -»Kausos^, ^Phrenüisr, T^TypJios*, ^Phthisis*^
^Koma^ U.S.W, bezeichnet werden.
Die Sammlung kann in zwei grössere Gruppen getheilt werden.
In die erste gehören das I. und III. Buch, die ebenso nach Zeugen-
schaft der Schriftsteller des Alterthums, wie auch nach übereinstim-
mender Meinung der neueren Forscher Hippokrates allein zum Autor
gehabt haben. In die zweite Gruppe gehören das II., IV., V., VI.
und VII. Buch, deren Autorschaft Galenus ohne jede weitere Be-
gründung Thessalus zuschi-eibt. Wahrscheinlich stammen dieselben
jedoch von mehreren Hippokratikern. Littré unterscheidet zwei Unter-
abtheilungen : die erste besteht aus dem IL, IV. und VI. Buche,
die andere enthält das V. und VII. Buch.
Die dem Hippokrates zugeschriebenen Bücher I und III, die
eigentlich eines bilden, enthalten die Beobachtungen von vier Jahren
in zusammenhängenden Beschreibungen, Krankengeschichten aus der
Zahnheilkunde gibt es darin nicht. Die fünf Bücher der zweiten
Grupp3 haben eine eigenartige Abfassung. Dieselben enthalten keine
zusammenhängenden Beschreibungen, sondern kurze , abgerissene
Notizen, die der betreffende Verfasser sich nicht zu dem Zwecke
Ï) De morbis liber II, p. 196.
119
aufgezeichnet haben möchte, um dieselben in so nachlässiger Form
zu veröffentlichen, sonder nur sozusagen zum Privatgebrauche, viel-
leicht als Stoffsammlung zu einem später zu schreibenden Buche.
Die aus der Zahnpraxis entnommenen Krankengeschichten will ich
in zwei Gruppen behandeln; in die eine stelle ich jene zusammen,
welche sich ausschliesslich auf Zahn affect ionen beziehen, in die andere
kommen die auf Mundaffectionen bezüglichen.
(Fortsetzung folgt.)
CIRCULUS THERAPIiE.
Le fiel de ho&if dans la lithiase biliaire. In : Practical Notes.
L. Gautier de Genève a trouvé que l'administration de petites quantités
do fiel de boeuf, augmentait la solubilité de la Cholesterine et prévenait
la formation des calculs biliaires. Des malades soumis à ce traitement et
atteints de coliques hépatiques n'eurent plus d'attaques après avoir fait
usage de ce médicament vieux-neuf.
M. C.
COMMUNICATION.
Monsieur le docteur Albert S. Ashmead ci-devant médecin directeur
de rhôpital à Tokio au Japon, actuellement à New-York nous écrit que le
compte rendu que nous avions publié dans notre numéro de Juillet- Août
intitulé »L'influence de la race et du climat en cas de lèpre au Japon"
et que nous avions emprunté au Medical Record dérive de sa plume. En
effet un article similaire se trouve pages 10—13, Tome I, des »Mittheil-
ungen und Verhandlungen der internationalen Wissenschaftlichen Lepra-
Conferenz zu Berlin in October 1897". Le »Medical Record" selon ce que
nous affirme Mr. Ashmead aurait commis Terreur en le citant de Hut-
chinsons Archives of Surgery, d'attribuer l'article à »un médecin japonais".
Du même docteur nous trouvons un article dans le »Medical Fort-
nightly" BOUS le titre de »Pone, Meum est". L'article qui a été écrit
plutôt pour combattre les théories de Mr. Hansen et pour se plaindre de
la franchise dont celui-ci parle des allégations de Mr. Ashmead, traite le
bacille de la lèpre et sa relation avec celui de la tuberculose et finit par
ces mots: »J'ai très souvent (je dis très souvent, pas une ou deux fois) eu
à me plaindre de trouver mes thèses prononcées par d'éminents Européens
(un honneur que j'apprécie beaucoup) sans que ces Messieurs s'eussent
donné la peine de dire qu'elles appartenaient à moi; pour cette raison je
déclare »orbi et urbi" que celui qui au futur, à dessein ou non, donne mes
thèses pour les siennes m'entendra lui crier »quousque tandem!"
112
œuvre par ses contemporains, Van Vianen ne se serait pas occupé
plus que trois quarts de siècle après d'un sujet, qui n'oflfre aucune
analogie quelconque avec les autres fruits de son burin.
Comme l'idée, les quatre phases, et la manière de l'expression sont
probablement spécifiquement hollandaises, le monde médical n'en
voudra pas à un médecin hollandais d'y avoir fixé l'attention de
ses collègues et de tous ceux qui s'intéressent à l'iconographie
médicale. Habeat fata sua libellus!
VARIÉTÉ.
Th£ Reformation of systematic anatomical teacidag in Em/land»
The University of Glasgow has just published at the expense of the
Bellahouston trustees a new Catalogue of the Anatomical and Pathological
preparations of Dr. William Hunter in the Hunterian Museum at Glasgow.
The catalogue is prepared by John H. Teacher M.A., M.B. The first
volume contains an intersting account of the origin of the collection, of
its growth, of the purposes for which it was used by Dr. WilHam Hunter
and of the circumstances under which it came into the possession of the
University of Glasgow. We learn from this introduction that when Hunter
was a student he attended the course of Dr. Frank NichoUs who professed
to teach anatomy, physiology, and the general principles of pathology and
midwifery in 39 lectures, whilst Mr. Nourse of St. Bai-tholomew's Hospital
embraced tofam rem anatomicam in twenty-three lectures. NichoUs used
only two bodies in his course and "hence'*, as Hunter says, "it is that
the students never learn the practical part, and therefore never become
anatomists: and the teachers themselves can hardly make improvements,
because they cannot have subjects for private experiments and enquiries."
The reformation of this antiquated and imperfect system took place in
England in 1746 when Dr. William Hunter established complete courses
of anatomical lectures and opened a regular school for dissection. His
course extended over four months and consisted of about a hundred meet-
ings. "Some people", he said in 1783" thought even my former courses
too long, but let them reflect how imperfect such courses were: let them
recollect that they never saw the human brain or nerves, nor the human
lymphatic system, nor the gravid uterus and its contents: let them
recollect that there were few parts of the body which they understood
thoroughly after attending even repeated courses of this kind." The
immediate consequences of this reformation of the teaching of anatomy
were vast improvements in all branches of medical science and practice
and the creation of such an enthusiasm for practical anatomy, and of
such an appreciation of its value, that it came to bo recognised by the
authorities entrusted with the conferring of diplomas as an indispensable
part of medical education. The enthusiasm remained for many years, but
though the educational and practical value of anatomy can never be over-
looked the science of pathology is in part usurping the esteem in which
it was forraerlv held. D'Arcy Power.
DIE ZAHNHEILKUNDE IM ZEITALTER DES
HIPPOKRATES.
Medizinisch'histarische Studie.
Dr. J. ab ONYX, Budapest.
(Fortsetzung.)
Soviel findet sich im -^Corpus hippocraticum€ in Bezug auf die
Zahnanatomie. Es ist dies im ganzen nicht viel, beweist uns aber
doch, dass die Aerzte der Koser Schule, mochten sie auch über die
Zahnextraction sich nur geringschätzend äussern, dieselbe aber doch
nicht einem jeden anvertrauten, sondern sich selbst damit beschäf-
tigten, denn die oberen Angaben bezüglich der Lage der Höcker
und insbesondere bezüglich der Verhältnisse der Wurzeln sind sämnit-
lich Beobachtungen post extractionem.
Das »De Carnibu^^ betitelte Buch, welches nach sämratlichen For-
schern aus der nachhippokratischen Zeit stammt, enthält trotz seines
bescheidenen Titels sehr viel interessante anatomische und physiolo-
gische Beobachtungen, so unter anderem eine sonderbare Theorie der
Entwicklung der Zähne. ^) »Dentés autem posterius generantur ex hac
causa. Ex ossibus capitis ac maxillarum increm entum fit glutinosi,
et quod ex pingui inest, a calido siccatum exuritur, et fiunt dentés
reliquis ossibus duriores, quia nihil frigidi inest. Et primi quidem
dentés nascuntur a uictu in utero, et postquam natus faerit, puero
lactenti a lacte. Ubi vero hi exciderint a- cibis et potibus, excidunt
autem, ubi ad annos primi alimenti peruenerint, quibusdam etiam
prius, si a morbido alimento nati fuerint. Plurimis vero quum Septem
annos impleuerunt. Qui vero postea enascuntur simul consenescunt,
nisi prae morbo perforentur. Caeterum dentés propterea posterius
aliis nascuntur. In maxilla venae sunt et hac huic ossi soli inter
omnia ossa, ex inferno ventre alimentum praebent. Ossa vero tale
augmentum dant qualia existunt, sed et alia omnia tale augmentum
reddunt, qualia ipsa existunt.
Et ob id dentés posterius nascuntur. Dictum autem a me prius est,
quod solae ex ossibus maxillae, ipsae in se ipsis uenas habent: et
ob id alimentum amplius in ipsas quam in alia ossa trahi tur, et quia
i) Geiit-Jacobi behauptet, im „Corpui hippocratiruni* sei überhaupt uii'ht der Eut wirklung
der Ziihne Erwähnung; gt:than: Vide „Geschichte der Zahnhcilkuude", p. 23.
114
uberiufl alimentum, et densiorem influxum habent, augmentum ipsae
a se ipsis tale pariunt, quales sane ipsae existant, atque hoc donee
homo integer augescat: augescit autem ubi conspicuus euadit, con-
spicuus vero fit maxime a septennio, usque ad decimum quartum
annum et in hoc tempore tum maxime ex dentibus, tum alii omnes
nascuntur, postquam exciderint hi qui ab alimento in utero nati
sunt. Augescit autem et in tertium annorum septennariura, in quo
adolescens fit, usque ad quartum et quintum septenarium. Quin et
in quarto septenario dentés enascuntur, plerisque hominibus duo, qui
sapientiae dentés appellantur.« ^) »Die Zähne jedoch entstehen später
(als die durch den Autor früher behandelten Gedanken) aus folgendem
Grunde. Die Entwicklung nimmt ihren Ausgang aus den Schädel-
und Kieferknochen, und was diese an Schleim und Fett enthalten,
das wird — durch Wärme ausgetrocknet — zu Zähnen ungestaltet,
die härter sind als Knochen, da sie gar keine Kälte enthalten.«
Zum Verständnisse dieser im Allgemeinen concipirten Theorie der
Zahnentwicklung müssen wir in's Auge fassen, wie sich Hippo-
krates und seine Nachfolger den Verlauf des Lebensprocesses gedacht
haben, was also ihre Physiologie war, wenn diese leeren, aus der
Luft gegriflFenen Speculationen diesen Namen überhaupt verdienen.
Ueber die Functionen der Organe hatten sie beiläufig folgende
Vorstellung : ^) Die Venen entspringen dem Kopfe und kommen von
hier ausgehend in sämtliche Theile des Körpers. Die eingeathmete
Luft wird durch die Trachea und die Bronchien in die Lunge ge-
sogen, kommt daher in*s Herz und im Wege der Arterien in alle
Theile des Körpers. Das Gehirn ist ein Drüsenorgan und secernirt
die Säfte, welche von hief in die Körpertheile gelangen. Die eigent-
liche Lebenskraft ist die Wärme, welche nicht erzeugt wird, sondern
von Ewigkeit her existirt, und als das wichtigste schaflFende Prinzip
bildet es aus den Säften die einzelnen Organe.
Dieser Ideengang spiegelt sich auch aus der oben mitgetheilten
Theorie der Zahnentwicklung, woraus wir aber eine positive Thatsache
doch immerhin hervorheben können, dass sie nämlich wussten, dass
das Zahngewebe härter ist als das Knochengewebe.
»Die ersten Zähne bilden sich infolge der Ernährung im Mutter-
leibe, die sich dann nach Geburt des Kindes infolge der Milch-
nahrung entwickeln. Sind die Jahre der ersten Ernährung abgelaufen,
so fallen diese infolge der Speisen und Getränke aus, zuweilen auch
schon früher, wenn dieselben aus schlechter Nahrung entstanden. In
1) De caniibns, p. 58.
«) Littre, toui. VlIJ, p. 580.
115
den meisten Fällen jedoch nur nach Ablauf von sieben Jahren. Die
nach ihnen entstehenden Zähne dauern anhaltend, wenn sie nicht
anders durch irgend eine Krankheit zu Grunde gehen.«
Ist dies nicht eine genug interessante und zumeist auch aufrich-
tiger Beobachtung beruhende Beschreibung des Zahnwachsthums und
Zahnwechsels V Als Ursache des Zahnwechsels nimmt Verfasser die
veränderte Ernährung an, sind jedoch die Milchzähne aus schlechter
Nahrung, also aus schlechtem Material entstanden, dann gehen sie
noch vor der regulären Zeit zu Grunde. Die physiologische Zeit des
Zahnwechsels ist das Ende der ersten Emährungsepoche, d. h. das
siebente Jahr. Der siebner Zahl werden wir noch oft begegnen, da
diese in den hippokratischen Lehren eine wichtige Rolle spielt.
Den Krankheiten der Zahnung ist ein besonderes Buch *De den-
titionem gewidmet, in dessen Erörterung ich mich jedoch bei dieser
Gelegenheit nicht einlasse.
Die oben skizzirte, allgemein gehaltene Zahnen twickelungstheorie
setzt nun der Autor des Weiteren auseinander, und zwar auf anato-
mischer Grundlage: »Im Unterkieferknochen gibt es Venen, daher
werden von sämmtlichen Knochen diese allein aus der Tiefe des
Bauches mit Nahrung versehen. Die Knochen erzeugen nun sich
Aehnliches, wie auch die anderen Körpertheile so etwas hervorbrin-
gen, was ihnen ähnlich ist.
Ich sagte schon ficher, dass von sämtlichen Knochen blos die
Knochen des Unterkiefers mit Venen versehen sind: dem zufolge
wird ihnen mehr Nahrung zugeführt als anderen Knochen, und
da sie reichlicher ernährt werden und eine bessere Säftecirculation
besitzen, erzeugen sie aus sich, was ihnen ähnlich ist, bis der Mensch
seine Entwicklung erlangte : diese Entwicklung dauert, bis seine voll-
kommene Ausbildung entsteht, die zumeist zwischen dem siebten und
dem vierzehnten Lebensjahr geschieht. Zu dieser Zeit wachsen nun
die grössten Zähne und auch die übrigen alle, nachdem jene heraus-
gefallen, die infolge der Ernährung im Mutterleibe entstanden. Des
Menschen Wachsthum dauert jedoch auch im dritten Siebenjahr-
Cyclus, wo er zum Jüngling heranreift, bis zum vierten und fünften
Siebenjahr-Cyclus. Im vierten Siebenjahr-Cyclus wachsen bei den
meisten Menschen zwei Zähne, die Weisheitszähne heissen.«
Daraus erhellt, dass Verfasser den Unterkiefer wohl untersuchte,
das Foramen mandibulare und das hineingelangende Gefäss gekannt
hatte; dass auch die anderen Knochen ihre nährenden Blutgefässe
haben, weiss Verfasser jedoch nicht, und begründet seine Ansichten
IIG
bezüglich der Entwicklung der Zähne auf eine richtige Beobachtung,
doch auf aus lückenhaften Kenntnissen gezogenen irrigen Folgerungen.
Die Entwicklung und das Wachsthum der einzelnen Organe er-
klären die Hippokratiker auf die Art, dass sie die aus dem Darm
im Wege der Venen erhaltenen Nährsäfte zu einem ihnen selbst
ähnlichen StoflFe umarbeiten; die Knochen erzeugen daher Knochen,
die Muskeln Muskel, die Leber Leber u.s.w. Da jedoch die Kiefer-
knochen reichlicher als alle anderen Knochen genährt werden, so
erzeugen sie daher aus diesem Plus ausser Knochen noch etwas
anderes: so entstehen die Zähne.
Dies alles bezieht sich jedoch nur auf den Unterkiefer, da Ver-
fasser nur bei dem eine specielle Vene gesehen hatte; warum und
auf welche Art der Oberkiefer Zähne erzeugt, darauf gibt der Autor
keine Antwort und sucht sich auch darauf keine Erkläining. Darin
liegt eben ein fundamentaler Unterschied zwischen der alten und der
modernen Wissenschaft, dass sie von einer Erscheinung oder Be-
obachtung ausgehend bald eine allgemeine Theorie aufstellt, sich
darum wenig oder überhaupt nicht bekümmernd, ob diese Theorie
mit anderen in dieser Gebiet gehörenden Thatsachen wohl vereinbart
werden kann oder nicht. Die heutige Wissenschaft hingegen sucht
ihre Theorien auf die Basis vieler und gut beobachteter Erscheinungen
zu stellen.
Die siebner Zahl spielt bei den Hippokratikern, wie überhaupt bei
den alten Völkern, eine grosse Rolle. Unserem Autor zu Folge ent-
wickelt sich z. B. die Frucht im Uterus in sieben Tagen, dieselbe
ist zu sieben Monaten lebensfähig, zu sieben Jahren verliert das
Kind die Milchzähne, im Alter von zweimal sieben Jahren entwickeln
sich sämmtliche bleibenden Zähne, nach viermal sieben Jahren wachsen
schliesslich die Weisheitszähne aus. Jetzt wissen wir, dass die Weis-
heitszähne sich gewöhnlich im Alter von 18 — 24 Jahren entwickeln,
es ist daher auflfallend, dass der hippokratische Verfasser ihren Aus-
bruch auf eine viel spätere Zeit, auf das 28. Jahr setzt. Ich bin
aber der Meinung, man habe diesem Umstände keine besondere
Wichtigkeit zuzuschreiben, das Ganze sei einfach auf die Vorliebe
zurückzuführen, mit der sie die bedeutenderen Lebenserscheinungen
mit der Siebner-Zahltheorie in Einklang bringen wollten. ^)
In der Zahnheilkunde kann sich kein anderes Thema einer solchen
Litteratur rühmen, wie die Frage der Zahncaries.
1) Pueri sepiein annia praeteritis denies expient. Kt in Septem annis sunt et rationc et
numéro exacte heblomatles trecentae ac sexaginta. Necessitatem autem naturae, qua propter
in sept4.*ni haec sinjjula dispeusentur, ego aliis locis declarabo. De carnibus, p. 61.
117
Im ^Corpus hippocraticum^ findet sich der erste Versuch, den
Auftritt der Caries theoretisch zu erklären.
Aus dem Buche >De affectianibus^ habe ich die Stelle bereits
angeführt, welche sich auf die Entfernung der wackeligen Zähne
bezieht, daselbst ist fortfahrend zu lesen : »Dolores autem fiunt, quum
pituita sub radices dentium subierit. Exeduntur autem et corroduntur,
partim a pituita, partim a cibis, si natura debiles fuerint, et caui-
tatem habuerint, et male in gingiuis fixi fuerint.« ^) »Schmerz ent-
steht, wenn Schleim unter die Zahnwurzeln geräth. Sie werden daher
angefressen und cariös theils durch den Schleim, theils durch die
Speisen, wenn sie von der Natur schwach, löcherig oder im Gaumen
schlecht fixirt sind.«
Wir finden hier daher eine zweifache Ursache als Urheber der
Oariositat: eine innere Ursache, nämlich die Schleimstauung unter
der Wurzel, und eine äussere, nämlich den Einfluss der Speisen. Von
der letzteren ist es nicht mehr festzustellen, ob Verfasser darunter
die Stauung der Speisereste zwischen den Zähnen ineint, oder dass
die Speisen überhaupt solche Bestandtheile enthalten, wie z.B. Säuren,
welche den Zähnen schädlich sind. Aber in beiden Fällen legt er auf
die Constitution der Zähne hohes Gewicht, denn es erkranken zumeist
nur die von Natur schwachen Zähne. Derselben AuflFassung begeg-
neten wir schon zur Erklärung des vorzeitigen Ausfallens der
Milchzähne, wo gesagt wird, dass die aus schlechtem Stoffe entstan-
denen Zähne schon vor dem siebten Jahre zu Grunde gehen.
Die Erklärung der Caries durch Schleimstauung steht mit der
allgemeinen pathologischen Auffassung der Hippokratiker im Ein-
klänge, indem sie nach Analogie der vier Ginindelemente, aus denen
das Universum besteht, nämlich Erde, Wasser, Luft und Feuer,
auch vier Grundsäfte annahmen, die den Organismus bilden sollten,
nämlich: Blut, Schleim, gelbe und schwarze Galle. Die Gesundheit
ist von einer harmonischen Mischung dieser vier Säfte bedingt.
Die verschiedenen Krankheiten treten in dem Masse auf, als der eine
oder andere der Säfte sich auf Kosten der übrigen vermehrt oder
verringert.
Diese hippokratische Schleim stauungs-Theorie der Caries hielt sich
ungemein lange aufrecht, und wir begegnen derselben auch bei
Autoren des vorigen Jahrhunderts, wie z. B. bei Eourdetj Benjamin
DeU, Serre und anderen.
Die Hippokratiker schreiben im übrigen nicht blos die Erkrankung
Ï) f)e affectiouibus, p. 246.
118
der Zähne, sondern auch die der Mandeln, der Zunge, des Gaumens
der Schleimstauung zu, so z. B. schreibt der Verfasser des Buches
^De mortis^ folgendes: »Tonsillae et partes sub lingua et gingivae,
et lingua, et quaecunque huiusmodi hoc loco consistunt : hae omnes
partes ex pituita aegrotant.« ^)
Nachdem wir die eigenartigen Ansichten der Hippokratiker be-
züglich der Entwicklung sowie mancher anatomischen Eigenschaften
der Zähne und in Bezug auf die allgemeinen Ursachen ihrer Er-
krankungen kennen gelernt haben, übergehe ich nun auf die Skiz-
zirung jener Krankengeschichten, welche im "» Corpus hippocraticumt
beschrieben sind.
Diese Krankengeschichten finden sich fast ausschliesslich in den
sieben Büchern »De morbis popularibus^, daher möchte ich mit
einigen Worten diese Büchersaranilung charakterisiren.
In den sieben Bücherja über die Epidemien sind die Epidemien
nicht in dem Sinne gemeint, wie wir diesen BegriflF heute verstehen,
sondern es werden darunter die in den einzelnen Jahreszeiten auf-
tretenden häufigeren Erkrankungen verstanden. Nach den genialen
Forschungen Littré's sind es vorwiegend die malarischen Fieber der
heissen Zonen, die bei den hippokratischen Autoren nach ihren prae-
dominirenden Zeichen als ^Kausos«, *FhrenUi8r>, T^Typfiost, ^PhthUia^y
^Koma^ U.S.W, bezeichnet werden.
Die Sammlung kann in zwei grössere Gruppen getheilt werden.
In die erste gehören das I. und III. Buch, die ebenso nach Zeugen-
schaft der Schriftsteller des Alterthums, wie auch nach übereinstim-
mender Meinung der neueren Forscher Hippokrates allein zum Autor
gehabt haben. In die zweite Gruppe gehören das IL, IV., V., VI.
und VII. Buch, deren Autorschaft Ocdenus ohne jede weitere Be-
gründung Thessalus zuschreibt. Wahrscheinlich stammen dieselben
jedoch von mehreren Hippokratikern. L/^r^ unterscheidet zwei Unter-
abtheilungen : die erste besteht aus dem II., IV. und VI. Buche,
die andere enthält das V. und VII. Buch.
Die dem Hippokrates zugeschriebenen Bücher I und III, die
eigentlich eines bilden, enthalten die Beobachtungen von vier Jahren
in zusammenhängenden Beschreibungen, Krankengeschichten aus der
Zahnheilkunde gibt es darin nicht. Die fünf Bücher der zweiten
Grupp3 haben eine eigenartige Abfassung. Dieselben enthalten keine
zusammenhängenden Beschreibungen, sondern kurze , abgerissene
Notizen, die der betreflFende Verfasser sich nicht zu dem Zwecke
1) De morbis liber II, p. 196.
119
aufgezeichnet haben möchte, um dieselben in so nachlässiger Form
zu veröffentlichen, sonder nur sozusagen zum Privatgebrauche, viel-
leicht als Stoffsammlung zu einem später zu schreibenden Buche.
Die aus der Zahnpraxis entoommenen Krankengeschichten will ich
in zwei Gruppen behandeln; in die eine stelle ich jene zusammen,
welche sich ausschliesslich auf Zahnaffectionen beziehen, in die andere
kommen die auf Mundaffectionen bezüglichen.
(Fortsetzung folgt.)
CIRCULUS THERAPIiE.
Le fiel de boeuf dans la lithiase biliaire. In : Practical Notes.
L. Gautier de Genève a trouvé que l'administration de petites quantités
do fiel de boeuf, augmentait la solubilité de la Cholesterine et prévenait
la formation des calculs biliaires. Des malades soumis à ce traitement et
atteints de coliques hépatiques n'eurent plus d'attaques après avoir fait
usage de ce médicament vieux-neuf.
M. C.
COMMUNICATION.
Monsieur le docteur Albert S. Ashmead ci-devant médecin directeur
de l'hôpital à Tokio au Japon, actuellement à New-York nous écrit que le
compte rendu que nous avions publié dans notre numéro de Juillet-Août
intitulé »L'influence de la race et du climat en cas de lèpre au Japon"
et que nous avions emprunté au Medical Record dérive de sa plume. En
effet un article similaire se trouve pages 10 — 13, Tome I, des »Mittheil-
ungen und Verhandlungen der internationalen Wissenschaftlichen Lepra-
Conferenz zu Berlin in October 1897". Le »Medical Record" selon ce que
nous affirme Mr. Ashmead aurait commis l'erreur en le citant de Hut-
chinsons Archives of Surgery, d'attribuer l'article à »un médecin japonais".
Du même docteur nous trouvons un article dans le »Medical Fort-
nightly" sous le titre de »Pone, Meum est". L'article qui a été écrit
plutôt pour combattre les théories de Mr. Hansen et pour se plaindre de
la franchise dont celui-ci parle des allégations de Mr. Ashmead, traite le
bacille de la lèpre et sa relation avec celui de la tuberculose et finit par
ces mots: »J'ai très souvent (je dis très souvent, pas une ou deux fois) eu
à me plaindre de trouver mes thèses prononcées par d'éminents Européens
(un honneur que j'apprécie beaucoup) sans que ces Messieurs s'eussent
donné la peine de dire qu'elles appartenaient à moi; pour cette raison je
déclare »orbi et urbi" que celui qui au futur, à dessein ou non, donne mes
thèses pour les siennes m'entendra lui crier »quousque tandem!"
ANKYLOSTOMA IN NORTHERN EUROPE.
By p. SONSINO.
In the British Medical Journal of Nov. *18, 1899, p. 1438,
mention is made of a paper on ankylostonia by Ermengem of
Ghent, published in the Revue d' Hygiene^ October 1899. From
that article I gather that the Belgians consider the disease was
brought into their country by workmen from the Cologne brickfields.
The Germans however maintain a very diflFerent theory and assert
that Belgium was infested by workmen from the St. Gothard tunnel,
and that these latter conveyed the parasite to Cologne. From this
it would seem that both parties believe that ankylostoma and anky-
lostomiasis are of recent origin and posterior to the St. Gothard
epidemics.
I am however of the opinion that the worm and the disease which
it entails have existed even in Northern Europe long before the
existence of the St. Gothard tunnel. Our knowledge of ankylostoma
is new, but we have long been acquainted with the anœmia which
the parasite causes. Indeed before the St. Gothard epidemics had
ever been heard of, even in the northern countries of Europe cases
of severe anaemia (especially amongst brickmakers and miners) had
been noticed; cases of anaemia which were considered due to the
want of common good hygienic conditions in the workmen's homes,
and to the want of sunlight and fresh air for the miners. And
when Biermer in 1874 described under the term oi pernicious pro-
gressive anœmia a special anaemia of an essential character and no
clear origin and which did not improve by any treatment, it is very
probable that under that term he had unknowingly been studying
cases of anaemia caused by ankylostoma. ^)
Vix, mentioned by Leuckart ^) one of the first who searched for
eggs in the foeces, says in his observations made among the insane,
published in 1860, that amongst the patients affected with oxyuris,
in every single case, he observed countless numbers of eggs in the
first microscopic preparation, or even in the first microscopic field.
Now, more recent observations by myself and others do not confirm
^) Sec my paper " L*ancAiiosfoma duodenale in relasione coU* anemia progreaaica pemi-
ciosaC^ in the medical journal "L*Imparziale", Firenze 1878.
") See Tjenckart "The parasites of man", Edinburgh 1886, p. 145.
121
this result of Vix's researches. On examination of persons affected
with oxyuris, I sometimes failed to find any eggs in the foeces, and the
only way I can account for this difference of results, is by supposing
that the eggs referred to by Vix as belonging to oxyuris, were in
many cases, those of ankylostoma, which in 1860 had passed un-
observed because not known in their special characters. For this
reason, in my article on ankylostoma in ^^HygUne and Diseases of
Warm Climates'' edited by Dr. Andrew Davidson, I expressed the
opinion that the frequency of the discovery of great numbers of eggs
of oxyuris in the foeces made by some observers previous to the
discovery of ankylostoma eggs, is attributable to their having referred
both ankylostoma and oxyuris eggs to oxyuris alone. Thus 1 consider
that we have good reason to suppose that previous to the St. Gothard
epidemics, ankylostoma was diffused among certain classes of work-
men in the northern countries of Europe, such as France, Belgium,
Germany, Holland and Austria, as well as in Italy and in more
southern countries. Prof. Ermengem ^) seems also to be of this
opinion as in his paper he says : "II est probable, en effet, que Tan-
kylostomasie est déjà ancienne dans notre pays, aussi ancienne peut-
être que Tanémie des mineurs elle-même".
i) Sec Ermengem „La Prophylaxie de l'Ankylostomasie". Extrait de la Revue d'Hygiène
(Oct. 1899). Paris 1899.
VARIETE.
Folk-lore treatment of sterility in Persia.
The Revue medicate de Noimandie reports that the lower classes in
Persia believe that sterility in women can be cured by passing beneath
the dead bodies of criminals suspended from the gallows. When this
remedy fails they have recourse to the overflow pipes of the public baths
and, waiting until the bath is full of men, they walk several times through
the water which is running away. The sovereign remedy however is to
swallow a prepuce which has been removed during circumcision. (Jour,
de méd. et de chir. 10 Feb. 1900, p. 126.)
D'A. P.
1900.
TUBERCULOSE et CLIMAT.
Contribution a l'étude de la Tuberculose dans les
CENTRES RURAUX DU DÉPARTEMENT d'OrAN.
Par le Docteur H. GROS,
médecin de 1^^ classe de réserve de la marine française^
médecin de colonisation à Lourmel {Algérie).
(Suite de Janus /F, pag, 629.^
V. Formes de la tuberculose.
Daus mes observations, Timmense majorité des faits se rapporte
à la tuberculose pulmonaire et vraisemblablement à la tuberculose
acquise par la respiration.
A. Tuberculose ganglionnaire. Sur environ 200 enfants fréquen-
tant les écoles de Lourmel je n'ai trouvé que deux fois des adénites
suppurées, d'origine probablement tuberculeuse. J'en ai rencontré un
seul cas sur 150 élèves des écoles d'Er Rahel.
J'ai vu plusieurs fois l'angine de Ludwig, mais je ne pense pas
qu'elle ait eu aucun rapport avec la tuberculose. Une seule fois à
la suite de la coqueluche, chez un enfant français âgé de 18 mois,
né en Algérie de parents bien portants j'ai vu l'adénopathie trachéo-
bronchique; mais l'enfant a guéri.
La tuberculose des ganglions mésentériques et abdominaux, le
carreau, est si rare que je ne l'ai rencontré que trois fois à Prendah.
Peut-être cette exemption coïncide-t-elle avec la rareté des tuber-
culoses alimentaires.
B. Tuberculose cutanée. Elle est sans doute un peu plus com-
mune que la tuberculose ganglionnaire, surtout chez l'Arabe où des
lésions de ce genre sont volontiers confondues avec la syphilis, très
répandue dans cette race. En dehors d'un cas de lupus bien net, j'ai
soigné dernièrement un jeune garçon indigène atteint d'une large
ulcération de la face, à bords saillants, déchiquetés. Des attouche-
ments quotidiens avec une solution de chlorure de zinc au Vio®
amena promptement la guérison de cet ulcère.
C. Tuberculose osseuse et artictdaire. Cette forme un peu plus
fréquente que les précédentes est cependant plus rare qu'en Europe.
123
11 est certain que parmi les indigènes, on rencontre peu de boiteux
et peu de bossus. U ne faut pas cependant perdre de vue que le
traumatisme est souvent la cause déterminante d'une ostéite ou d'une
arthrite. Or les traumatismes un peu sérieux, sont ici beaucoup moins
communs que dans les pays civilisés de TEurope.
D. Tuberculoses des organes et des viscères, autres que la tuber-
culose pulmonaire. Celles-ci paraissent également exceptionnelles,
sauf la laryngite.
E. Tuberculoses des séreuses. Elles semblent également moins
communes qu'en Europe. Je les ai notées deux ou trois fois. Pour
des raisons difiBciles à démêler, les séreuses surtout celles de l'indigène
sont peut être moins sensibles. La facilité avec laquelle guérissent
les plaies de la poitrine et de l'abdomen le prouverait. Je n'ai pas
rencontré une seule fois la pleurésie.
F. Tuberculose cérébrale et méningée. Je n'en ai vu qu'un seul
cas certain. ^)
La phthisic pulmonaire est donc la forme de tuberculose de beau-
coup la plus fréquente. En examinant au hasard la statistique obituaire
d'Alger, Mustapha et Saint Eugène pour les mois de Décembre 1898
à Mai 1899, on trouve qu'il y a eu pour 100 décès par tuberculose,
70,75 décès par phthisic pulmonaire, 23,92 par méningite tuberculeuse
et seulement 5,33 par tuberculoses autres que la phthisic et la
méningite. Je me hâte d'ajouter que la mortalité par méningite
tuberculeuse me parait exagérée, et que sous cette rubrique doivent
être inscrites d'autres causes de mort.
A Paris, pendant le même temps, la mortalité par suite de tuber-
culose était ainsi répartie pour 100 tuberculeux.
52,82 par tuberculose pulmonaire
20,67 par méningites tuberculeuses
26,51 par autres tuberculoses.
Ces chiffres confirment, ce que je disais plus haut sur la grande
prédominance de la phthisic pulmonaire eu Algérie. Ils donnent peut-
être, dans une certaine mesure, la proportion des affections tuber-
culeuses contractées par voie respiratoire et celles qui suivent l'in-
fection par les voies digestives.
Si pour terminer cette comparaison, nous envisageons le nombre
des morts par rapport au chiffre de la population, nous trouverons
qu' à Paris pour une population de 2,536834 habitants, la mor-
talité moyenne par tuberculose a été par mois de 6,56 par 10.000
*) J'en ai depnU rencontré un second terminé par la mort sur un enfant d'un an. Peu
de temps après le père indemne an moment du décès de sa fille mourût de phthisic aiguë.
9*
124
habitants, tandis que pour Alger, Mustapha, Saint Eugène avec 148,346
habitants, elle a été seulement de 4,26 pour 10.000.
Mais si nous considérons seulement la mortalité par phthisie
pulmonaire, les rapports deviennent:
Paris 3,501 pour 10000
Alger 3,014
chiffres sensiblement identiques.
Pour Alger, il faut cependant tenir compte de cette possibilité,
un certain nombre d'hiverneurs ont pu succomber à la maladie,
qui, d'un autre côté a pu passer inaperçue chez un certain nombre
d'indigènes.
Quoiqu'il en soit la phthisie pulmonaire est la localisation de
beaucoup la plus fréquente ici.
Qu'elle est la forme de phthisie pulmonaire la plus commune?
D'après mes observations, ce serait la phthisie chronique et torpide.
A Lourmel je n'ai vu qu'une fois la phthisie aiguë. La phthisie
subaiguë est déjà un peu plus commune. La forme aiguë serait
sensiblement plus fréquente à Frendah. La phthisie est souvent
torpide ; elle a une marche très lente, avec de véritables rémissions,
surtout sous l'influence de la chaleur de l'été. C'est encore un point
sur lequel il me faudra revenir en parlant de la valeur prophylactique
et curative du climat. Les hémoptysies sont peut-être plus rares qu'en
France. La coïncidence d^ine laryngite est toujours d'un assez mau-
vais pronostic.
VI. Valeur prophylactique et curative du climat.
Dans un travail publié en 1896, par la R«vue des sciences pures
et appliquées, je m'étais efforcé de prouver que le climat a en lui-
même peu d'action sur l'homme à quelque race qu'il appartienne.
L'histoire de la tuberculose à travers le monde constitue un des
meilleurs arguments à Pappui de cette thèse. Le climat algérien, ni
plus ni moins que celui de toutes les stations possibles, n'a, par
lui-même, aucune influence sur la marche des infections dues au
bacille de Koch.
Qu'il s'agisse d'individus nés en Europe de parents tuberculeux,
mais n'ayant à leur débarquement dans la colonie aucun signe de
phthisie; qu'il s'agisse de gens nés ici, mais issus de souche tuber-
culeuse, placés dans des conditions hygiéniques satisfaisantes et
n'ayant présenté aucune manifestation morbide, le climat n'a aucune
valeur prophylactique. Si l'occasion favorable se présente, la maladie
125
éclatera chez eux et évoluera suivant la résistance propre de leur
organisme.
A plus forte raison ne peut-il être question (i*une action curative
du climat pour des tuberculoses en activité. Autrement dit, dans le
traitement de la tuberculose il n'y a pas de climatothérapie propre-
ment dite et en cela nous sommes d*accord avec les auteurs allemands.
Mais, si les conditions météorologiques de T Algérie n'ont directement
aucune importance curative ou prophylactique, il n'en est pas de
même indirectement. Nul ne peut nier que de côté de la Méditer-
rannée le nombre des jours de beau temps n'est pas beaucoup plus
considérable que partout ailleurs. La douceur de la température sur
la côte, la rareté des pluies, permettent aux valétudinaires de
séjourner presque indéfinément à l'air pur. Là est certainement le
secret de l'immunité incontestable du bétail algérien vis-à-vis de la
tuberculose.
Le soleil, si ardent qu'il soit, est peu redoutable; les insolations
sont d'une grande rareté. Quant à l'impaludisme, c'est un spectre
qui s'est à peu près complètement évanoui et il faudrait être ou de
bien mauvaise foi ou très ignorant pour l'agiter encore. La malaria
a cédé sans cesse devant la culture et il ne reste plu8 que quelques
foyers palustres très restreints. ^)
Un point sur lequel, il n'est pas inutile d'insister, est la facilité
avec laquelle les phthisiques supportent les chaleurs de l'été. Lors
qu'on est en présence de tuberculoses à marche chronique ou même
subaiguë, on voit ceux qui en sont atteints renaître en quelque sorte
sous l'action des rayons solaires. Leur respiration est plus ample et
plus facile. Ils reprennent de l'embonpoint et des couleurs. L'appétit
reparait. Les forces reviennent. La maladie semble éprouver un temps
d'arrêt si non une rétrocession réelle.
Aussi ne saurait-on partager l'opinion des médecins qui considèrent
les régions tropicales et subtropicales comme ayant une influence
pernicieuse sur la marche de la maladie. Nos chefs et nos collègues
de la marine française avaient déjà signalé la rareté de la tubercu-
lose au Sénégal. Le Dr. Hercouet dans sa thèse, avait combattu cette
opinion pour Taitï où la fréquence et la gravité de la maladie chez
les indigènes m'ont semblé, après un séjour de deux ans, avoir été
considérablement exagérées. J'ai connu dans ces îles un certain
nombre de phthisiques européens et malgré des excès vénériens
*) Depuis quf j'ai écrit ce travnil, j'ai assisté à une véritable épidémie de lièvres palu-
déeiiiHs, telles cpi' aucun habitant ne se rappelait en avoir vu d' aussi fréquentes et d* aussi
}|:raves. Otte épidémie est due à des pluies d'été très abondantes et très rares.
126
et alcooliques répétés, leur santé était certainement meilleure qu'elle
n'eût été dans des contrées à température plus modérée.
En réalité beaucoup de phthisiques sont morts très peu de temps
après leur débarquement dans une colonie tropicale. Mais il est
permis de se demander alors si la marche de la maladie a été activée,
non pas par la chaleur, mais bien par les mauvaises conditions de
la traversée, et notamment par le confinement. En 1887, je fis, étant
médecin »de la marine, en près de cinquante jours, à bord de TAriège
la traversée de Brest à Libreville. Nous étions environ quinze offi-
ciers ou assimilés, blancs et noirs, parqués dans une étroite batterie
basse, encombrée de nos malles. Ce réduit nous servait à la fois de
dortoir et de réfectoire. Une manche à vent en toile était Tunique
moyen d'aération. A nous intoxiquer ainsi nous-mêmes et mutuelle-
ment, nos santés s'étaient beaucoup altérées. Que Ton suppose un
phthisique dans un pareil milieu, et Ton n'aura aucune peine à
concevoir le coup de fouet que recevra la maladie. Autrefois les
transports des officiers et des fonctionnaires, (je ne parle pas des
soldats) se rendant aux colonies se faisaient généralement dans des
conditions, sinon aussi déplorables, du moins toujours défectueuses.
Nous ne pouvons donc partager l'opinion émise par M. le docteur
Crespin (d'Alger) et nous pensons que les phthisiques peuvent, sans
inconvénient, voire avec profit, passer l'été en Algérie, pourvu
cependant qu'ils n'habitent pas une région réputée pour sa chaleur
insupportable.
On a encore pu accuser les oscillations quotidiennes assez étendues
du thermomètre en Algérie, d'être défavorables à la tuberculose pul-
monaire. Mais c'est précisément en hiver que ces variations sont le
moins marquées. A Alger même la température moyenne se tient
avec uniformité aux environs de 13^ pendant les mois froids, et les
maxima et minima dépassent rarement 3 ou 4^ en plus ou en moins.
Ces écarts sont infiniment moindres que ceux observés dans les sta-
tions hivernales de la France.
Est-ce à dire que nous conseillerons à tout tuberculeux de venir,
si la chose lui est possible, chercher un peu de bien être sous notre
ciel? La réponse à cette question doit être envisagée à deux points
de vue. Il y a d'un côté l'intérêt des malades. A cet égard noua
distinguerons avec M. le Dr. Crespin, le tuberculeux peu fortuné de
celui qui est riche. Le premier sera obligé de travailler pour vivre,
il sera plus mal logé et plus mal nourri qu'en Europe.
Les conditions hygiéniques dans lesquelles il vivra seront de tous
points plus défectueuses. Il a tout à perdre ici. Il faut donc cesser
127
de conseiller comme on le fait encore d'une façon banale, le séjour
dans notre colonie, non seulement à des ouvriers de toute catégorie,
mais encore à des employés, des fonctionnaires, des instituteurs, à
tous ceux qui doivent demander à Texercice de leur profession, leui*s
moyens d'existence et qui n'ont pas la libre disposition de leur temps.
Le séjour de l'Algérie convient particulièrement aux tuberculeux
riches, mais encore faut-il qu'ils sachent bien qu'il ne suffit pas
d'habiter sur notre sol pour guérir. Il faut se conformer à certaines
prescriptions dont la plus capitale et la plus facile à réaliser ici. est
de vivre au grand air. La plupart des maisons algériennes sont assez
mal disposées pour cela. A défaut de sanatoria, où le phthisique trouve
avec la discipline nécessaire à la bonne conduite du traitement, tout
le confortable désirable, celui-ci fera souvent bien d'édifier lui même
son logis, si ses ressources le lui permettent. Beaucoup de localités
sont propres à la fondation de sanatoria et de villas spécialement
disposées pour recevoir des malades. Elles devront être bâties sur
cave ce qui est exceptionnel en Algérie; le rez de chaussée devra
être un peu surélevé. Les fenêtres seront très larges et très hautes
et encore mieux remplacées par de grandes baies vitrées. Une verandah
bien exposée abritera du soleil pendant l'été. Peu de maisons ré-
pondent jusqu'à présent à ces desiderata.
Une dernière condition est que le malade vienne assez tôt et qu'il
reste assez longtemps. Si les guérisons des phthisiques dans les
stations hivernales sont aussi rares, si trop souvent les parents ne
ramènent chez eux que des cadavres, c'est que les malades sont
envoyés trop tard dans ces stations, soit qu'ils éprouvent quelque
peine d'abandonner leurs habitudes, leurs affaires, ou leurs affections,
soit que leur médecin, après des tentatives thérapeutiques, aussi
variées qu' infructueuses, souvent retenus d'ailleurs par la crainte
d'alarmer leurs clients, ne leur ait fait comprendre qu'à toute extré-
mité, la nécessité dans laquelle ils étaient d'aller demander ailleurs
un peu de santé.
L'intérêt du pays et de ses habitants constitue le deuxième côté
de la question. Nous avons vu que la tuberculose était en progression
constante, que l'immigration permanente de phthisiques bien placés
pour semer partout leurs bacilles sur des terrains tout disposés à
les recevoir était la cause de cette effrayante augmentation. Moins
il débarquera de phthisiques, mieux cela vaudra, à moins que la loi
ne permette de les isoler et de les surveiller jusqu'à guérison con-
firmée. L'avenir de l'Algérie exige que la phthisic y soit énergique-
ment combattue.
128
Dans le catalogue des infections, on place tout naturellement la
tuberculose à côté de la lèpre. Si la lèpre recommençait à sévir aujourd'-
hui avec une fréquence cent fois, mille fois moindre, si seulement
pour mille tuberculeux, on rencontrait un lépreux, tout le monde serait
d'accord pour réclamer et accepter les mesures les plus énergiques.
On n'hésiterait pas à isoler les malades. Les tuberculeux sont-ils
moins dangereux que les lépreux ? M. le professeur Grancher a écrit
qu'en France s'il se trouvait un Parlement pour voter Tinternement
dans un hôpital, l'opinion publique ne le suivrait pas et se soulè-
verait. Et pourquoi donc ? parce qu'elle n'est pas suffisamment éclairée.
Essayez d'annoncer l'arrivée d'un lépreux n'importe où et vous verrez
les plus chauds partisans de la liberté individuelle poussée jusque
dans ses extrêmes limites, capituler prestement et réclamer l'expulsion
du malheureux, même manu militari.
La création de sanatoria est un premier pas, timide il est vrai
fait dans le sens d'un internement. Il constitue un progrès, qu'il
importe d'encourager et de mettre à la portée de toutes les situations.
Pauvre ou riche le tuberculeux trouvera dans un séjour, dans un éta-
blissement spécial autant d'avantages que la société. On a éliminé
les phthisiques de l'armée; mais on leur permet d'aller librement
infecter leurs compagnons de travail dans le^ ateliers ou dans les
bureaux, leurs élèves dans les écoles. On leur permet de répandre
leurs bacilles dans tous les lieux publics, en chemin de fer, sur les
navires, dans les garnis et les chambres d'hôtel. On leur permet de
contaminer un époux ou une épouse et de faire souche de rejetons
qui à leur tour iront partout multiplier la maladie.
A ce malade, allez-vous lui retirer son gagne-pain, sans compen-
sation, sous prétexte qu'il est dangereux pour les autres? c'est le
condamner alors à mourir de faim. C'est ce qui serait inévitablement
à mon homme de l'observation 43, si au lieu d'avoir une tubercu-
lose aiguë, il eût été atteint de phthisic chronique. L'administration
des post'CS ne paye ses facteurs indisponibles que pendant six mois.
Si donc chez 6. . . sans famille et sans ressources, l'affection se fût
prolongée, il n'eût pas eu de quoi suffire aux besoins les plus élé-
mentaires de la vie. Un autre de mes malades 6. (obs. 32) est dans
ce cas. Plus de la moitié de Tannée, incapable de travailler pour
vivre, il subsiste d'un petit secours que lui fait la commune, quand
il n'est pas à l'hôpital. C'est un homme qui traîne partout sa misère
et sa maladie. L'internement dans de bonnes conditions ayant pour
objectif la guérison de l'individu autant que la protection de la
société n'est-il pas cent fois plus humain. Et ces maîtres, ces cm-
129
ployés de bureau, qui vivent de longues heures chaque jour à côté
d'individus sains, qu'en faire ? Au médecin qui se pose cette question,
apparaît ce redoutable dilerane laisser contaminer les autres ou faire
mettre de pauvres diables dans la misère. Tandisque Tintemement
apparaît encore comme une solution rationnelle.
Suffit-il pour combattre la tuberculose, de recommander de ne pas
cracher. Cracher à terre est pour certaines gens un réflexe que Ton
ne peut empêcher. Mettez leur des crachoirs partout et par nature ils
cracheront à côté. Ceci fait penser aux filtres Chamberland qu'on a
placés dans les gares. Partout on les voit encrassés, brisés, ne fonc-
tionnant pas, cela du reste sans grand dommage.
VIL Conclusions.
Nous sommes parvenus aux termes de ce long travail; nous pou-
vons le résumer en quelques lignes.
lo. La tuberculose en Algérie fait des progrès incessants.
2o. Ces progrès sont dûs à l'introduction de nombreux phthi-
siques, surtout des phthisiques pauvres, des ouvriers espagnols prin-
cipalement. Ils sont dûs aussi aux mauvaises conditions hygiéniques
dans lesquelles vit la classe ouvrière, à l'encombrement et à l'ab-
sence de désinfection.
3o. Le climat de l'Algérie n'exerce sur la phthisic par lui-même
aucune action.
4o. Mais grâce a la possibilité de vivre à l'air libre une très
grande partie de l'année plus que partout ailleurs, la phthisic prend
souvent une marche torpide peut subir de véritables temps d'arrêt
très longs et même guérir.
5o. L'Algérie convient donc mieux que n'importe quel pays, pour
la cure de la tuberculose à l'air libre et l'établissement de sanatoria.
VARIETE.
Méthode pour administrer V antitoxine,
Mr. le Dr. Louis Fischer, malgré les succès, chaque jour plus nom-
breux des iDJections de sérum antidiphtérique a eu recours dans une
vingtaine de cas de formes variées à Tantitoxine administrée par le rectum,
il en a fait prendre aussi par la bouche; les mômes doses que pour les
infections souscutanées ont été données des deux côtés et les résultats ont
été très bons.
DIE HISTORISCH-PHARMAZEUTISCHE SAMMLUNG
IM GERMANISCHEN NATIONALMUSEUM
ZU NÜRNBERG.
Von HERMANN PETERS, Hannover- Waldhatinen.
Dem im Jahre 1852 gegrüDdeten Germanischen Nationalmuseum
in Nürnberg ist nach seinem umfangreichen Programm die
Aufgabe gestellt den Denkmälern der gesammten deutschen
Kulturentwicklung als Sammelpunkt zu dienen. Bis zum Jahre 1883
wurde indessen von den Leitern der Anstalt den Ueberresten der
vorzeitlichen Pharmazie, Medizin und Chemie erst wenig Aufmerk-
samkeit geschenkt. Als ich damals den Direktor des Germanischen
Museums von Essenwein kennen lernte, erzählte er mir alsdann,
dass die Einrichtung einer medizinisch-pharmazeutischen Sammlung
schon längst auf dem umfangreichen Programm des Germanischen
Museums stehe. Die Durchführung des Planes habe indessen stets
noch verschoben werden müssen, da die zur Verfügung stehenden
Mittel leider nicht gestatteten alle Abteilungen gleichzeitig in Angriff
zu nehmen. Wir vereinbarten alsdann, den deutschen Apotheker-
stand für die Gründung einer historisch-pharmazeutischen Sammlung
zu erwärmen. Der hierzu in der Berliner Pharmazeutischen Zeitung
im Mai 1883 von uns erlassene Aufruf fand in pharmazeutischen
Kreisen freudigen Widerhall. Nicht nur liefen von einzelnen Apothe-
kern reiche und wertvolle Beiträge für das pharmazeutische Zentral-
museum ein, sondern auch der Deutsche Apothekerverein bewilligte
für dieses in seiner Generalversammlung vom Jahre 1884 die Summe
von 5000 Mk., zahlbar in zehn nacheinander folgenden Jahresraten.
So war das Zustandekommen der Sammlung gesichert. Im Jahre 1894
war der deutsche Apothekerverein unter seinem jetzigen Leiter für
eine weitere Unterstützung leider nicht zu gewinnen.
Damit das für die Geschichte der deutschen Arzneikunst so be-
deutsame Werk nicht auf halbem Wege stehen bliebe, vereinten sich
im Jahre 1895 zur Fortführung des Unternehmens eine Anzahl
Männer aus den Kreisen der Pharmazie und Chemie. Durch die von
diesen für 10 Jahre versprochenen und jährlich gezahlten Beiträge
konnten für die Samnihmg manche interessante Denkmäler der vor-
zeitlichen Arzneilcunst erworben werden. Dieselben füllen nunmehr
bereits 5 verschiedene Säle und Räume des Germanischen Museums.
131
So ist in einem Zimmer eine vollständig eingerichtete, aus der
Barockzeit stammende Apotheke aufgestellt. Die Holzeinrichtung
dieser befand sich ursprünglich in Oehringen in Württemberg. Sie
zeigt bei den Schubladen einen meergrünen Oelfarbanstrich. Die
Pilaster zwischen denen sich die Borte befinden sind indessen weiss
und mit vergoldeten Kapitalen versehen. Als Hauptschmuck bekrönt
die Regale eine vergoldete, mit Putten, Amoretten, Wappentieren
und verschiedenen anderen Schnitzereien reich verzierte Gallerie. Die
in den Holzgestellen befindlichen Standgefässe sind von Holz, Glas
und namentlich von Majolika. Viele der letzteren sind mit bunten
Farben reich bemalt und entstammen meistens italienischen Werk-
statten des 16. Jahrhunderts.
Auf dem in der Mitte der Apotheke befindlichem Rezeptiertische
sind die vorzeitlichen Wagen, Gewichte und andere Apothekeruten-
silien untergebracht.
In dem Vorraum der Apotheke hat in Glasschränken eine beson-
dere Sammlung der verschiedensten Standgefässe Aufstellung gefunden.
Man sieht in dieser in einzelnen Exemplaren blau und bunt bemalte
Faijencetöpfe jeder Art, mit eingebrannten Malereien versehene Gläser
und Flaschen verschiedenster Form und Gestalt, grün- und rot be-
malte Holzbüchsen. Daneben steht eine noch mit den verschiedensten
Arzneimitteln gefüllte Feldapotheke in Schrankform, welche dem 17.
Jahrhundert entstammt. Dieselbe gehörte zu der Ausrüstung der
fränkischen Hilfstruppen, als diese unter dem Oberbefehlshaber der
Reichsarmee Ludwig Wilhelm, Markgrafen von Baden und Hochberg
1683 gegen die Türken zu Felde zogen. In Rahmen an den Wänden
sind in Holzschnitt und Kupferstich aus dem 15. bis 18. Jahrhundert
Abbildungen alter Apotheken, Laboratorien, ärztlicher Thätigkeit,
Quacksalber, Bäder u.s.w. ausgestellt, welche interessante Illustra-
tionen zur Geschichte der Pharmazie, Medizin, Chemie u.s.w. bilden.
Ein horizontaler Kasten unter dem Rahmen enthält Originalwerke
der Vorzeit zur Geschichte dieser Pisciplinen. Auch diese bieten viele
bildliche Darstellungen aus der alten Heilkunst.
Einen besonders reizvollen Eindruck macht der Raum in dem das
historische Laboratorium eingerichtet ist. Dasselbe veranschaulicht nicht
nur die lateinische Küche des vorzeitlichen Apothekers, sondern auch
jenen mystichen Arbeitsraum, in dem der Alchemist an dem Stein der
Weisen arbeitete. Auf den eigentümlich geformten Feuerherden und
Oefen haben aus der Vergangenheit stammende Koch- und Destillier-
geräte von Kupfer, Messing, Glas, Zinn und Steingut Aufstellung
gefunden. Die oft wunderbar geformten alten Alembike, Retorten,
132
Kolben, Sublimier- und Zirkuliergefässe u.s.w. von dunkelgrünem
Glas, welche ihrer Gestalt nach aus dem 17. und 18. Jahrhundert
herrühren, sind so zahlreich, dass mit denselben die Wände in dicht-
gedrängten Reihen bedeckt sind. Wenn die Sammlungsgegenstände
des Laboratoriums auch sicher noch vermehrt werden müssen, so
blinzelt doch das ausgestopfte Krokodill, welches oben unter dem
Gewölbe zwischen den beiden Rauchlöchem im Laboratorium auf-
gehängt ist, entschieden mit Wohlgefallen auf die vielen alchjmi-
stischen und pharmazeutischen Denkmäler der Vorzeit herab.
Aus dem Vorräume der Apotheke führt eine Seitenthüre in die
Materialkammer, lieber dieser liegt die Kräuterkammer. Die Holz-
einrichtung letzterer stammt aus der alten Stemapotheke zu Nürnberg
und trägt die Jahreszahl 1727. lieber dieser Zahl findet sich das
metrische Verspaar:
»Noscitur ex ipsis divina potentia plantis,
est levis et cespes, qui probat esse deum.*'
Frei verdeutscht würde das etwa lauten:
»Schon aus den Pflanzen lässt sich Gottes Macht erkennen.
Den deckt der Rasen leicht, der Gott mag gläubig nennen.«
Einen eigenartigen Eindruck macht die Kräuterkammer dadurch,
dass jede einzelne der vielen Schubladen mit einer Landschaft bemalt
ist. Die Kräuterkammer ähnelt so einer Gemäldegallerie, in welcher
Bild an Bild hängt. Die Gegenstände, welche der Maler für die Ver-
zierung der Schubladen gewählt hat, stehen meistens nicht mit dem
Inhalte derselben in Beziehung. Nur bei einzelnen ist dies der Fall.
So zeigt z. B. der Kasten mit der Inschrift »Serpentes« ein Gelände
mit tückischen Schlangen. Wenn man die Signaturen studiert, welche
sich auf den bandförmigen Etiketten der Kasten befinden, so wird
man sehr an den durch den seligen Pfarrer Kneipp wider modern
gewordenen Heilschatz erinnert. Anserine, Augentrost, Breifnessel-,
Brombeer- und Erdbeerblätter, Gänsefinger — Johannis — und Weg-
wartkraut, Schachtelhalm und alle anderen Getreuen aus dem Arz-
neischatze des würdigen Prälaten, sind alldort aus alten Zeiten
zu finden.
Viele Schubladen sind noch mit den alten Arzneistofi'en gefüllt.
Diese bilden einen Teil der Drogensammlung, welche in dem Pro-
gramm des historisch-pharmazeutischen Museums vorgesehen wurde.
In dieser sollen alle StofiFe und Sachen, welche in deutschen Landen
in der Vergangenheit als abergläubische oder wirksame Arzneimittel
Fig. I.
Alchemistisches Laboratorium nach David Tcniers. 17. Jahrhundert.
Fig. II
Die allheilende Panacea nach einem im Germanischen Museum befindlichen
Kupferstiche des 16. Jahrhunderts. Unbekannter Meister.
133
gedient haben, angesammelt werden. Der hauptsächlichste Teil der
Drogensammlung findet sich eine Treppe tiefer in der Materialkammer
in Schranken und Schubladen. Die Gegenstände derselben sind schon
sehr zahlreich.
Eine ganze noch im Originalschranke befindliche, aus dem 18. Jahr-
hundert stammende Drogensammlung enthält allein schon über 1000
Nummern. Die Heilmittel, welche einst im Dienste des Aberglaubens
Verwendung fanden, sind in verschiedenen Schaukästen untergebracht.
Man sieht bei diesen Alraune, AUermannsharnisch wurzeln, Amulete,
Abraxas, Siegelringe mit wunderbaren Zeichen, Bleimedaillen mit
magischen Inschriften u.s.w. Ein Teil solcher Sympathiemittel ist
zierlich mit Gold, Silber, oder einem anderen Metall gefasst. Der
ausliegende rechte Eckzahn des Wolfes (Dens lupi dexter) sollte,
ebenso wie die gleichfalls in Silber gefasste Veilchenwurzel, den
Kindern das Zahnen erleichtern. Die in Silber gefasste Meerbohne
(Umbilicus marinus) diente nach der Lehre von den Signaturen gegen
Nabelbrüche und Bauchgrimmen u.s.w..
Der Hauptschmuck der Kräuterkammer ist ein etwa 4 m. hoher,
im Barockstil gefertigter Arzneischrank aus der Zeit um 1725, welcher
mit gewutfdenen, vergoldeten Säulen versehen ist und dessen Thüren
mit runden, in Blei gefassten Scheiben verglast sind. Er trägt über
dem oben zwischen den Mittelsäulen befindlichem Wappen das Em-
blem der Sternapotheke zu Nürnberg, aus der er stammt. Aus der
Materialkammer dieser ist auch die lateinische Inschrift übernommen,
welche sich hier wie dort unter einem Baldachin an der Decke be-
findet. Dieselbe stand in Beziehung zu den den Drogenhandel dar-
stellenden Bildern, welche sich in der Sternapotheke befanden. Ihr
Wortlaut ist:
»Pharmaca quae rapidae valeant producere vitae
Stamina et indomitae frangere tela necis.
Non uno exculti veniunt de cardine mundi,
Quas oriens fruges arctos habet.
Utere tot tantisque beatior utere donis
Et largitori vivere disce deo.«
Wenn auch in etwas freierer Uebersetzung geben die folgenden
Verse den Sinn dieser Inschrift verdeutscht wieder:
»Nicht Ein Land nur der bebauten Welt
Ist's, daraus man die Arznei'n erhält,
Die unserem flüchtigen Erdenleben
Vermögen erwünschte Dauer zu geben,
134
Und die da sind eine starke Wehre ■
Auch gegen des Todes siegreiche Speere.
Die Früchte, vom Osten hervor gebracht,
Hat zu den seinen der Norden gemacht.
Erfreu' Dich so vieler und grosser Geschenke
Und dankbar Gottes, des Gebers, gedenke!"
An figürlichen Schmuck fallen besonders zwei in der Materialkamraer
aufgestellte, etwa 1 m. hohe, in Holz geschnitzte Gestalten ins Auge,
welche dem 16. Jahrhundert entstammen. Die eine dieser Figuren
trägt die Unterschrift: »Mithridates magnus rex ponti medica arte
clanis.« Bei der anderen Figur heisst es an gleicher Stelle : »Andro-
machus neronis caesaris archiater optimi antidoti optimus inventor.«
Die beiden Holzfiguren stellen also die Erfinder der einst so be-
rühmten Arzneimischungen Mithridat und Theriak vor. Zwei andere
etwas kleinere Figuren in liegender Stellung, gleichfalls aus dem 16.
Jahrhundert, sollen die allheilende Panacea, die eine der vier Töchter
des Aeskulap, und der Achilles sein. Jene war die Verkörperung der
allgemeinen Heilkunst, Achilles dagegen die Verpersönlichung der
Chirurgie, welche er von dem Centauren Cheiron erlernt hatte.
Auf dem Treppenabsatze der Materialkammer befindet sich in einem
Glasschrank eine Sammlung von Hausapotheken aus dem 15. — 18.
Jahrhundert. Manche davon zeigt, dass unsere Ahnen auch bei diesen
einen hohen Wert auf die künstlerische Ausstattung legten.
Zum Schluss sei noch erwähnt, dass auch das Archiv und die
Bibliothek in den letzten Jahren reiche Zugänge an wertvollen phar-
mazeutischen, medizinischen und naturwissenschaftlichen Handschriften
und Druckwerken erhielt.
Bei dem zur Verfügung stehenden Raum ist es nicht möglich auf
alle Einzelheiten der Sammlung einzugehen. Diese kurze Skizze wird
indessen wohl schon ahnen lassen, dass sich in derselben bereits
manches Denkmal aus der pharmazeutischen und medizinischen Vor-
zeit befindet.
Leider sind im Germanischen Museum die Gegenstände und Geräte
aus der Vergangenheit des ärztlichen Berufes bislang noch nicht
so gut vertreten. Der gedruckte »Wegweiser für die Besucher" dieser
deutsch-nationalen Anstalt berichtet über solche nur sehr kurz bei der
Beschreibung der wissenschaftlichen Instrumente: »In Kasten III:
Sammlung älterer chirurgischer Instrumente und Apparate vom 16.
bis 18. Jahrhundert. Darunter zwei Amputiersägen vom Anfang und
vom Ende des 16. Jahrhunderts, ein Apparat zur Einrichtung eines
135
gebrochenen Beines, chirurgische Bestecke, Zangen." Weiter bieten für
die Geschichte des ärztlichen Standes noch Material das Archiv, die
Bibliothek und die Sammlungen der verschiedenartigen bildlichen
Darstellungen. Das Vorhandene entspricht indessen nicht der Stellung,
welche die deutschen Aerzte in der medizinischen Wissenschaft ein-
nehmen. Die Kaufleute, Buchdrucker, Brauer, Handwerker, Apotheker
und andere Stände sorgten dafür, dass die Denkmäler ihres Berufes
im Germanischen Museum Aufstellung fanden. In gleicher Weise
sollten auch die Aerzte von nah und fem »soweit die deutsche Zunge
klingt" dazu beitragen, dass die nationale Anstalt in Nürnberg immer
mehr zur Pflegestätte ihrer Geschichte wird!
VARIÉTÉS.
Hie debt of medicine to the Dutch,
Mr. Lauzun-Brown contributes to the Physician and Surgeon for 1st.
March 1900 what promises to be a most interesting series of articles
upon the debt the world of medicine owes to the Dutch. The first paper
deals with the career of a student at the University of Leydon. It is
fully illustrated with photographs of the students Court, the Gradus ad
Pamassum as depicted by Victor de Stuers, and a portrait of Herman
Boerhaave.
D'Arcy Power.
The Origin of Chinese and Saxon Surgery,
The first and second numbers of the Physician and Surgeon a weekly
journal newly published in London contains an article by Mr. Lauzun-
Brown upon **Saxon Surgery and its Origins**. Mr. Brown begins with
a short account of Chinese anatomy and physiology illustrated with dia-
grams from native textbooks. He thinks that the Chinese incorporated
in their medical systems the medicine of ancient Europe, Egypt, and of
the Alexandrian university, the lore of Crete, Cyprus, Asia Minor and
Greece, and in later times that they received large accessions from Roman
medicine. Scottish surgery too must liave received a certain impetus
derived from direct contact with Roman medical officers. But it is certain
that for ten centuries Saxon England was indebted to Pliny for surgical
treatment since Sextus Placitus, whose work formed the basis of the
earliest Saxon luchdoms, borrowed nearly the whole of his book from
Pliny. In regard to medicine and surgery these islands were mostly in-
debted to Arabian and Jewish influences, the arabian medical teaching
being itself a blend of Hindu, Chaldean and Egyptian medical literature
which in its later days absorbed the more highly developed systems of
Greece and Rome. Mr. Brown illustrates his article with a number of
drawings derived from Saxon Mss showing very graphically the treatment
followed in many surgical affections.
D'A. P.
ZUR GESCHICHTE DES MEDICINISCHEN
UNTERRICHTS. IL
Von Dr. ERNST HEINRICH.
Einen weiteren Beweis für meine Annahme ^) scheint mir das Buch
des Joannes Argenterius zu enthalten: de Consultationibus
Medicis sive (ut vulgus vocat) de Collegiandi ratione liber.
JFlorentiae MDLI, das auf 190 Oktavseiten von der Handhabung der
klinischen Unterrichtsmethode handelt. Das Vorwort stammt von
Laurentius Gryllus Germanus, der einen jungen Herrn aus dem Ge-
schlechte der Fugger als Leiter seiner Studien auf italienischen Hoch-
schulen begleitete. Es ist ein Mahnwort an die Studenten, sich dieser
Art des Lernens besonders zu befleissigen, wodurch sie am besten
sich vor alten Vorurteilen bewahren könnten und im eigentlichsten
Sinne Eklektiker würden. Es rühmt von Argenterius, dass er sich
der klinischen Methode mit schönstem Erfolge bediente.
Das Buch enthält 12 Capitel :
1. De utilitate huius tractationis.
2. Quibus constet consultandi ratio.
3. De quibus disserendum sit in consultationibus.
4. De quibus disserendum sit, quum ponitur finis consultationis
cognitio.
5. De quibus disserendum sit, quum de actione aliqua consultamus.
6. Quo ordine singula sint digerenda.
7. De morbo quae dicenda.
8. De symptomatis quid dicere oporteat.
9. De causis quae dicenda.
10. De signis et praedictione quid dicere oporteat.
11. De ratione agendi.
12. De probandi, pronunciandique ratione in consultationibus.
Seite 125 — 190 werden die theoretischen Sätze an einem Falle
von Pleuritis ins Praktische übersetzt.
Argenterius war Professor in Pisa, Neapel, Rom, Mantua und
Turin und starb 1572. Sein Buch, zugleich der erste ausführliche
Leitfaden der klinischen Unterrichtsmethode, ist ein Beweis dafür,
wie sich diese Art des Lehrens auf italienischen Universitäten ein-
gebürgert hatte, der Argenterius bei seinem Wanderleben die weiteste
Verbreitung hatte verschaffen können. Man kann annehmen, die bisher
1) Vide: Janus IV, 9e livr. p. 472.
137
verbreitete Meinung, nach dem Tode des Montanas (1551) habe ä6^-
luzupt der klinische Unterricht aufgehört, sollte sich nur auf Padua
beschränken dürfen. Dass sie auch für Padua nicht zutrifft, geht aus
meinen ersten Bemerkungen (Janus 1899, pp. 472 — 74) hervor.
VARIÉTÉ.
Lasch. Die Behandlung der Leiche des Selbstmörders, (Le sort des
cadavres des suicidés.) Globus 1899, t. 76, p. 63.
(Suüe de pag. 39.^
Chez les peuples germaniques des coutumes diverses étaient en usage.
Dans certaines parties de TAllemagne le cadavre n*était pas passé par la
porte, mais par le mur, ou en dessous du seuil, pour que Tftme ne revint
pas dans la maison. En Sachse on le descendait par une fenêtre; en
Bavière on le plaçait anciennement dans Teau courante; aujourd'hui on
le place à six pieds de profondeur, car la bénédiction qui rend la terre
sacrée ne va pas si profondément. Anciennement en Allemagne et en
Angleterre le suicidé était placé contre un pieu à Tentrecroisement de
deux chemins; le but était d'attacher Fâme du suicidé et de Tempécher
de nuire.
Dans le siècle passé Tidée de se déshonorer en touchant un pendu
encore en vie, était tellement répandue, qu'un décret de Vienne de 1786
dut servir à mieux instruire le public.
En Norvège on laissa anciennement le cadavre d'un pendu à sa place
jusqu'au coucher du soleil ; puis on l'ensevelit dans une bière en planches
non rabotées ; on la plaça près d'une grande pierre, et on l'enterra après
trois ou quatre semaines sans cérémonies ; le cadavre fut passé par dessus
le mur du cimetière et on l'enterra à part. En Transsjlvanie, en Bulgarie
et«, on croit que le cadavre d'un suicidé puisse faire manquer les récoltes.
En Allemagne, en Norvège on crut que l'arbre ayant servi au suicidé
dût mourir; en y enfonçant des clous en fer, on crut pouvoir purifier
l'arbre et le sauver. Dans d'autres contrées tout passant jette une pierre
ou un morceau de tige sur la tombe du suicidé. En Chine dans les maisons
ou les chambres d'un suicidé on place une ancienne monnaie en cuivre,
à travers laquelle on passe une épée dont le manche a une forme de croix.
On croit que le monarque, sous le règne duquel la monnaie fat frappée,
a assez d'influence pour arrêter les esprits malins des suicidés. Si la mort
a eu lieu par pendaison, on remplace la poutrelle qui a servi, par une
autre, pour que l'âme du suicidé ne revienne s'asseoir sur elle. Le »Pak"
d'un homme (la force qui le fait marcher) qui le pousse au suicide passe
dans le plancher de la chambre, et si on ne l'éloigné pas rapidement, il
s'y transforme en un morceau de charbon de bois, qui pousse les autres
membres de la famille au suicide. En Chine on fait enlever 2 à 3 pieds
de terre de la chambre où le suicide a eu lieu ; ainsi le »Pak" est enlevé.
En Transsylvanie on croit que si on touche le bétail avec un fragment
d'habit d'un suicidé il engraissera. En Ecosse on pense que l'épilepsie
se guérit en buvant de l'eau dans le crftne d'un suicidé. D'autres erreurs
sont répandues sur la corde d'un pendu. Pergens.
1900. 10
Crawford Williamson Long, M.D.
DISCOVERER OP ETHER ANESTHESIA.
A Biographical Sketch.
By GEORGE FOY, M.D.; F.R.C.S.; F.R.A.M.
//on. Fellow of the Southern Surgical and Gt/necological Association,
T
he genesis of modem anesthesis is to the found in Priestley's
brilliant discovery of Oxygen on August the first 1774.
Ï) "More than one hundred years previously Richard Hooke, of Freshwater,
had almost reached the same discovery, but ill health interfered with his
work. About the same time John Mayow, a general practitioner of medi-
cine at Bath, discovered fire air, and told of its power of supporting
combustion and respiration. He died, however, before he could finish his
experiments, at the early age of 34 years. Years after, Mayow's writings
were diligently studied by Thomas Beddoes, of Shiffhal, Shropshire, who
was attending Black's lectures on phlogiston in Edinburgh. Beddoes, who
subsequently became the friend of Cullen, Black, and Lavoisier, was so
much impressed with the physiological experiments of Mayow that he
raised money from some friends and founded the celebrated Hotwells
Hospital at Clifton, Bristol. Pneumatic medicine became popular. James
Watt, the distinguished engineer, made the apparatus for the manufacture
and storage of the gases. The work became too arduous for Dr. Beddoes,
who sought time to study the question of the prevention or cure of
phthisis. His friend Mr. Gregory Watt, who was passing the winter of
1797 at Penzance, where he lodged with a Mrs. Davy, a widow, recom-
mended as an assistant her son Humphry, an enthusiastic and diligent
apprentice of Mr. Bingham Borlase, apothecary and surgeon. Humphry
Davy was released from his apprenticeship by Mr. Borlase, who wrote on
the back of his indenture that he released him on account of his excellent
behaviour, adding that being a youth of great promise he would not ob-
struct his "present pursuits, which are likely to promote his fortune and
his fame.'* In 1793 Beddoes had repeated Priestley's physiological experi-
ments with oxygen, and it was already in use as a medicinal agent in
England and Ireland. Almost every volatile substance came to be tried,
and amongst others ether, which Cullen in his lectures had recommended
in bronchial irritation. Many eminent doctors were using pneumatic
medicine as recommended by Beddoes. It was, however, not always pos-
sible to obtain oxygen and nitrous-oxide gas — the two most generally
used — and in a letter from Birmingham dated February 29, 1797, Dr.
1) This portion of the sketch apjieared last year in the "Chemist and Druggcst".
139
Pearson writes to toll Dr. Beddoes that he had found the vapour of sul-
phuric ether when inhaled relieve the racking cough of consumption better
than anything else, and adds '^your considerations on factitious airs gave
me the idea." Pneumatic apparatus was introduced into the Birmingham
and Bath hospitals, and a pneumatic hospital was built in London. The
ansBsthetic properties of some of these vapours were not unknown to
Beddoes; he had found that the pain of cancer sores and blisters was
stayed by fixed air, and had seen toothache relieved by nitrous-oxide gas.
His experiments with this gas were, fi'om a medicinal point of view,
interrupted by the publication of a "Chemistry" in 1798 by one Mitchell,
who asserted that nitrous-oxide gas was a virulent poison. Experimenting
on nitrous-oxide gas at Hotwells Hospital on October 7. 1794 Mr. James
Watt reported that the gas produced "a slight, though uncommon, nausea,
attended with some elevation of spirit all that evening, but no heat or
thirst." Dr. Beddoes experimented with oxygen and nitrogen separately
and mixed, and got no ill eflfects. He felt confident there was some error.
He had an apparatus constructed by Mr. Watt for its production, and
one of Humphry Davy's first duties was the preparation of the gas.
Humphry Davy in a letter to Mr. Gilbert, of Penzance, dated April 10, 1799,
writes : "The gaseous -oxide of azote is perfectly expirable", and he adds,
"We have upwards of 80 out-patieiits in the Pneumatic Institution, and
are going on wonderfully well." A few days afterwards Mr. H. Davy,
suffering from the pain of a cutting wisdom-tooth, inhaled nitrous-oxide
gas, and, finding it had the desired effect, wrote: "As nitrious-oxide in
its extensive operation appears capable of destroying physical pain, it may
probably be used with advantage during surgical operations in which no
great effusion of blood takes place." This great truth remained unnoticed
for almost fifty years. Two things contributed to this neglect: Dr.
Beddoes was too deeply interested in the treatment of consumption to
consider the question of the pain-killing powers of the new gas, and the
unfortunate fact that the inhalation of the gas had become a pastime.
M. Filvée, in his "Lettres sur l'Angleterre, 1802", wrote "nitrous-oxide
gas has become a fashionable article of luxury", and named it in the
catalogue of follies to which the English were addicted. It was the sub-
ject of GiUroy's famous cartoon, "Pneumatic Experiments at the Royal
Institution", showing Garnett, assisted by Davy, administering the gas to
Sir John Heppesley, with a crowd of celebrities looking on."
The production of nitrous-oxide goA required an apparatus
which was not always obtainable and as yet suitable bottles for stor-
ing the gas were unknown. Leather bags, had been tried but were
discontinued as expensive, clumsy, and unsatisfactory in their use.
On the other hand Ether was portable, cheap, easily obtained and
could be administered without an apparatus.
10*
140
Cullen*s lectures were attended by many New England colonists,
his writings largely influenced American medical practice; and
Pearson was the acknowledged authority on therapeutics at the time.
Advocated by two such authorities the use of ether quickly be-
came general both in Great Britain and America and the report of
its exhilarating effects was carried from Bristol, then the centre of
the American trade, to the New England States and in 1805 we find
it recommended by Dr. Warren of Boston, Mass., as a substitute
for nitrous-oxide gas as an exhilarating stimulant. Thus we find
that at the opening of the present centuary the anaesthetic properties of
nitrous-oxide gas were forgotten and those of ether not yet discovered.
This condition of affairs remained unchanged for over thirty years
during which time surgeons tried to relieve the pain of operative
wounds by pressure on nerve, tranks, the application of cold, the
administration of opium, alcohol, mandragora and other drugs; Mes-
merism was even called on to stay the suffering and was extensively
used both in the East Indies and in some states of the Ü. S. A.
The therapeutic use of ether in bronchitis and tuberculosis became
neglected and its inhalation was practised as an amusement very
popular among medical students. Chemists toured the states giving
exhibitions of its effects.
Such was the state of affairs when Crawford Williamson Long
was bom at Danielßville, Georgia, on the 3 of November 1815.
His grandfather Captain Samuel Long, married a Miss William-
son of the province of Ulster, teland, and emigrated to America
settling in Carlisle, Penn., where he remained until after the war
of the American Revolution. He was a man of great executive
ability and at the head of a colony of Scotch-Ldsh Protestants
settled in the state of Georgia after the war of 1776. Captain
Long was a man of great intelligence and gave his son James every
advantage of education and culture. James Long, the father of
Dr. C. W. Long, inherited his father's fine judgement and talents,
and although a large planter he never ceased to be a student, and
was the most progressive man in his part of the state. A large
School was endowed by him, in which he was always interested,
bestowing on it much personal attention. He was the most trusted
and influential man of his district, and was senator for the state as
long as he would consent to serve. He was deeply read in the
great principles of law and jurisprudence and was not unfrequently
consulted by lawyers on these subjects. He was the intimate friend,
adviser and confidant of William H. Crawford, who was successively
141
Secretary of State, Minister to France, and a Candidate for the Pre-
sidency of the U. S. A.
As an evidence of this friendship Captain James Long gave the
subject of our sketch the Christian name Crawford. As a boy Crawford
W. Long was studious and mature far beyond his years. He entered
College at such an early age that the students called him "the
baby". His school mate was Alexander H. Stephens, who afterwards
became Vice-President of the Southern Confederacy, and bore his
fall share in that glorious struggle for Independence. In his last
days, when the Southern people were everywhere raising statues to
those of their people who died martyrs to the "Lost Cause** Mr.
Stephens reminded them of Dr. C. W. Long's claims to a statue in
Washington, not for his services to the cause so dear to his heart
— to which be had sacrificed every thing — but for his great dis-
covery of anaesthesia, which with all the best instincts of a southern
gentleman Dr. C. W. Long made a free gift to humanity.
At the early age of nineteen C. W. Long graduated with second
class honours, in a large class, many of whom became the most
brilliant men in the States, in 1875, fi"om Franklin College, now the
University of Georgia.
Four years afterwards he graduated in medicine in the university
of Pennsylvania. He exhibited such a marked taste for surgery and
attained such profiency as a student that his professors advised him
to enter the army medical corps. Whilst a student in Philadelphia
he learned the exhilarating effects of ether, and with his fellow
students occasionally indulged in its inhalation ; but until the winter
of 1841 he had no suspicion of its anaesthetic properties.
According to the usage of wealthy students of his day he "walked
the hospital** in New- York to familiarize himself with clinical work
before commencing practice; and then in deference to the wish of
his father he settled in Jefferson, Georgia.
He married Miss Caroline Swain, a member of an old and pro-
minent family of North Carolina, whose father was a planter, and
brother of Daniel L. Swain, Governor of the State and president for
nearly forty years of the State University; and on her mother side
she claimed descent from the Lees and Taylors of Virginia.
Mrs. Long being an invalid for many years of her life had leisure
to cultivate the poetic talent which she possessed in no small measure,
and the gift has been inherited by her daughter Miss Emma Long,
who is the author of some very pleasing poetry.
Fond of literature and practising in a quiet rural district Dr. Long
142
gave a considerable portion of his time on winter evenings to general
reading ; his favourite authors appear to have been Shakespeare and
Tennyson. He fostered a love of books in his children and passed the
earlier days of his professional life in the peaceful surrounding of a
Southern Auburn.
Dr. A. A. Lipscout, who knew him well, thus describes him:
The man and the physician were united in singular closeness in the
character of Dr C. M. Long, the truthful emotions, the unhurried
painstaking, that cautiously wrought out its conclusion; the reso-
lute patience, that kept his judgement suspended until all the facts
were got and analized ; the prompt and courageous vigour with which
he acted when his mind was made up; the composure of his mien;
the watchful solicitude, begotten of anxiety of heart for his patient ;
the benificience so responsive to the wants of the poor; and the deep
tenderness towards womanhood in the sorrows of life were conspi-
cuous in his whole life. These qualities were inherent in him and
diffused themselves as a subtill aroma about his person. Such a life
naturally commanded the respect and admiration of all classes and
of none more than the negro population, who for his cure of their
womenldnd in their hours of trial called him Dr. "Saviour". In
midwifery he attained to more than local recognition for skill, and
from considerable distances patients came to place themselves under
his care.
All this record of his life was, I think, necessary to enable us to
form a just opinion on the credibility of the man from whom we
are to hear how he discovered ether anaesthesia and why he post
poned declaring to the world that great discovery that is second
only to Harvey's discovery of the circulation of the blood.
To be contintied.
VARIETE.
Bruxelles.
On annonce de Léopoldville (Congo) la fondation du laboratoire do
pathologie et de physiologie tropicales. Le choix de Léopoldville, point
terminal du chemin de fer du Congo, rend l'accès du laboratoire relative-
ment facile. Les docteurs van Campenhout et Reding après s'ôtre préparés
pour ces recherches, sont partis pour le Congo vers le milieu de 1899.
Espérons qu'ils résistent au climat et que leurs recherches soient couron-
nées de succès! La baronne de Hirsch avait légué 50,000 francs pour le
laboratoire ; il est à .désirer que cet exemple soit suivi et qu'il soit possible
aux médecins de trouver les instmments et la littérature scientifique
nécessaires. Pergens.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Fuchs, Robert. Jlippokratea, Sämtliche Werke. Ins Deutsche tiber-
setzt und ausführlich commentirt. Dritter Band. München 1900.
Verlag von Dr. H. Lüneburg. VI. 660 pp. gr. 8«. 10 Mark.
Den deutschen Aerzten war noch gerade rechtzeitig zum Weinachtsfeste
eine grosse Freude bereitet. Die Herren Dr. Lüneburg (als Verleger) und
Fuchs, der bekannte Hippokrateskenner (als Uebersetzer), haben ihnen den
sehnsuchtsvoll erwarteten dritten und letzten Band der schönen deutschen
Hippokrates-Ausgabe beschert und damit ein Werk zu Stande gebracht,
das in hohem Grade verdienstlich den Dank nicht bloss der Medicohi-
storiker, sondern aller deutschen Aerzte erheischt. Der dritte Band enthält
die bisher noch fehlenden Schriften zur Therapie bezw. Diätetik, (de victu
in acutis, de liquidorum usu) sowie sämtliche auf Chirurgie, Gynäkologie
und Augenheilkunde bezüglichen Abhandlungen des Corpus Hippocraticum,
im Ganzen 21 an der Zahl. Uebersetzung und Commentar zeigen alle an
den ersten beiden Bänden gerühmten Vorzüge in erhöhterem Maasse und
beweisen, dass der Uebersetzer mit seiner Aufgabe im Laufe der Zeit
gewachsen ist. Von dem Urtheil, das Ref. bereits in einer früheren
Recension (cfr. Janus II, 1897, Heft I, p. 75) aussprechen durfte, ist nicht
ein Wort zurückzunehmen. Die Arbeit war für den Uebersetzer insofern
bei dem III. Bande dankbarer und leichter, als in den Werken der Pétre-
quin, Fasbender und Gurlt z. Th. die zum Verständniss der im III. Band
enthaltenen Schriften noth wendigen Grundlagen gegeben sind. Die von
Fuchs documentirte Litteraturkenntniss ist bewundern s werth ; auch nicht
eine der zahllosen Vorarbeiten, soweit sie Ref. bekannt sind, ist unberück-
sichtigt geblieben.
Die historische Einleitung, welche als Beigabe für den vorliegenden
Band verheissen war, ist fortgeblieben, aus äusseren Gründen hauptsäch-
lich. Wir billigen dieser Entschluss, weil dadurch die sonst erforderliche
Verzögerung in der Publication und Preiserhöhung hat vermieden werden
können. Wer sich über Hippocrates weiter zu unterrichten das Bedürfniss
hat, greife zu den bekannten Lehrbüchern der med. Geschichte. Ueberdies
wird Herr Fuchs Gelegenheit haben, an anderer Stelle eine zusammen-
fasbende Darstellung nach den Ergebnissen der jüngsten Forschung zu
liefern. Die Ausstattung ist eine des Werks würdige, der Preis für den
umfangreichen Band ein ungewöhnlich niedriger. Alles in Allem müssen
wir die dringende Empfehlung an die Herren Collegen, sich auch in den
Besitz des deutschen Hippocrates ed. Fuchs zu setzen hiermit wiederholen.
144
Fuchs' Ausgabe wird vorläufig ftir unabsehbare Zeit modern bleiben und
ihren Rang neben den französ. Editt. der Littré und Pétrequin behaupten,
Paoel.
Dragendorff (Georg). Die Heilpflanzen der verschiedenen Völker
und Zeiten, Ihre Anwendung, wesentlichen Beatandtheile und Geschichte,
Stuttgart, F. Enke, 1898, gr. in 8», VI, 884 pp.
Cet ouvrage important, qui a paru en cinq livraisons successives, est
destiné à servir de complément à Toeuvre, que Rosenthal a publiée en
1862 sous le titre de Synopsis plantarum diaphortcarum. L'auteur y men-
tionne d'une façon aussi exacte et complète que possible, mais toujours
très claire et très succincte, les principales plantes médicinales qui ont été
employées à différentes époques, dans l'antiquité, au moyen Age et jusqu'à
nos jours, dans tous les pays du monde. Il y indique leurs effets théra-
peutiques, leur action sur l'organisme malade, les parties essentielles
employées en pharmacie, et y ajoute les renseignements chimiques et les
données historiques pouvant concerner la matière médicale. Depuis l'époque
où parut l'ouvrage de Rosenthal, le nombre des plantes utilisées en méde-
cine s'est considérablement accru, à tel point que l'auteur a jugé néces-
saire de refondre entièrement ce travaÙ. Dragendorff s'est efforcé de
suivre un ordre méthodique très rigoureux pour décrire, classer et ordonner
régulièrement tous les végétaux qu'il a pu signaler, suivant leur genre
et leur famille botaniques. Il n'a pas négligé de citer aussi les plantes
couramment employées dans la médecine populaire, et il fait connaître
leurs vertus et leur mode d'action. Il a ainsi décrit plus de 13000 plantes
dans son livre, et pour chacune d'elles il indique leur synonymie botanique,
leur habitat ou leur provenance, les parties utilisées par l'art médical,
tout en n'insistant que sur leurs propriétés expérimentalement reconnues.
De nombreuses notices historiques nous renseignent sur leurs diverses
applications chez les différents peuples et à différentes périodes ; une table
des matières très détaillée et un index bibliographique complètent ce
travail de longue haleine, que l'auteur a pu encore achever avant
sa mort, et qui constitue une oeuvre utile, appelée à rendre de grands
services aux botanistes, aux pharmaciens et aux médecins, qui s'intéressent
à l'histoire de la matière médicale botanique.
Dr. Lucien Hahn.
FRANCE.
Haeckel. Etat actuel de nos connaissances sur les origines de f Homme,
Traduction par le Dr. L. Laloy. Paris, libr. Schleicher frères,
broch. gr. in 8^.
Nous croyons intéressant de signaler aux lecteurs du «Janus» cette
excellente traduction de l'ouvrage du savant naturaliste allemand, bien
qu'elle ne concerne pas absolument l'histoire de la médecine. Le travail
de Haeckel marque en effet uae étape importante dans l'histoire générale
des sciences et des progrès de l'esprit humain. Il a eu pour point de
145
départ un mémoire lu par Fauteur au Congrès de zoologie de Cambridge
en 1898. Plusieurs éditions allemandes en avaient été publiées successive-
ment, avec de nombreuses additions. La traduction française, écrite dans
un style clair et élégant par le Dr. Laloj, complète de la façon la plus
heureuse la série des ouvrages de Haeckel, déjà édités par la librairie
Reinwald. Le traducteur a rédigé une préface très intéressante et a ajouté
une série de notes bibliographiques très utiles et bien documentées.
L'ouvrage nous fournit ainsi un exposé succinct du mystérieux problème
de nos origines et de nos rapports avec le monde animal. On sait com-
bien rinfluence de Haeckel a été grande pour tout ce qui touche à la
doctrine de Tévolutionisme. Aussi pouvons-nous recommander sérieuse-
ment cotte étude qui met ses théories au courant des derniers progrès de
la science.
Dr. Lucien Hahn.
SUISSE.
Beber, B. Erlebnisse eines jungen Arztes. Separatabzug' aus dem
Sonntagsblatt des »Bund«. Bern 1899. 48 pp. 8«,
Für die Bearbeitung der Kulturgeschichte des ärztlichen Standes, die
in der Monographie von Peters neuerdings eine sehr willkommene Be-
reicherung erfahren hat, giebt es leider, zumal vom 17. Jahrhundert
abwärts, nur spärliche handschriftliche Quellen, die einiges Licht auf die
socialen Verhältnisse der Aerzte werfen, — noch spärlicher ist ihre Ver-
öffentlichung. Man darf es also mit Freuden begrüssen, wenn hin und
wieder derartige Quellen zugänglich gemacht werden. Aus dem Archiv
von Luzem hat R. eine fortlaufende Reihe von Briefen eines jungen Arztes,
Josias Forer, veröffentlicht, der sich in aussichtslosem Kampfe mit dem
ehemaligen Apotheker Cysat, der als Diplomat eine grosse Rolle spielte
und als Kanzler in Luzern allmächtig war, trotz seiner ausgezeichneten
Bildung und hohen Fähigkeiten aufrieb. In ihrer Gesamtheit gewähren
die Briefe, die R. durch kurzen verbindenden Text erläutert, einen guten
Einblick in die ärztlichen Verhältnisse in der Schweiz am Ende des 16.
Jahrhunderts, in Schweizerische Sitten- und Kulturzustände.
Ehnst Heinrich.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Comment la chirurgie devint une profession à Lo)idres, par Mr. le
Dr. D*Arcy Power. Londres 1899. In The Medical Magazine.
Les conditions de la vie en Angleterre pendant le moyen-àge, firent
admettre deux types de chirurgiens à Londres, le chirurgien militaire et
le barbier-chirurgien. Les premiers en formaient Taristocratie. A la 3e
ci-oisade, (1189 — 1192); ils étaient au service des rois et des nobles tout
siipplement comme un personnel de qualité et de savoir; mais au
quatorzième siècle ils eurent leurs grades bien tranchés et étaient alors
connus sous différentes acceptions, telles que: »Chirurgien royal, Chirur*
146
gien communal" etc. Ce n'est pourtant qu'en 1415, que les statuts de leur
corporation furent nettement établis. Parmi les grands noms historiques de
ces chirurgiens on doit citer, Wiseman, Cheselden.
Au printemps de 1415 Henry V le vainqueur d'Azincourt prit pendant
cette expédition des arrangements médicaux avec Nicolas Colnet son
médecin et Thomas Morstede son chirurgien, pour s'assurer leurs seiTices.
Colnet eut une garde de 3 archers; il était payé 12 sous par jour; chaque
archer en recevait six. Morstede n'était pas payé davantage; mais en
outre de ses rations il touchait cent marks et un quart du prix établi comme
pour 40 hommes d'armes, et en plus une part du butin. Morstede devait
prendre avec lui 12 chirurgiens comme aides; ceux-ci au prix de six
pence par jour. Pour être certains d'être payés régulièrement Colnet et Mor-
stede eurent la permission de tenir en garantie quelques joyaux appartenant
au roi.
Le laboureur i\ cette époque était gagé un penny par jour. Chaque
archer et chaque chirurgien étaient considérés comme représentant la valeur
de six journées de laboureur et leurs chefs étaient côtés le double.
Mr. Stephen Paget, Téminent historien anglais, nous rappelle qu* Am-
broise Paré le grand chirurgien militaire de Paris reçut à différentes époques
comme honoraires »un baril de vin, 50 doubles ducats, un cheval, un
diamant, une collection d'écus et de démis-écus, des rangs, et bien d'autres
honorables présents de grande valeur et du roi lui môme 300 couronnes et
la promesse qu'il ne le laisserait jamais dans le besoin et encore un autre
diamant, retiré du doigt d'une duchesse et même une fois un soldat lui
offrit une bague en or!"
Il y avait beaucoup de dangers à courir au métier de chirurgien d'armée.
Morstede engagea William Bradwardyne à servir sous ses ordres; mais
il rencontra tant de difficultés pour assurer la participation de ses 12
autres assistants, qu'il pria le roi »de le relever de ce service."
Morstede échappa a tous les dangers de la guerre; il était Sheriff de
Londres en 1436 et chirurgien de Henry VI comme il l'avait été de
Henry V et d'Henry IV. Il obtint et garda la Charge lucrative de »scru-
tator omnium navium ac batellorum in portibus London : ac omnibus aliis
crykes ex utraque parte usque Gravesend".
On doit à Morstede le 1er essai sérieux de convertir la chirurgie en
une profession. Cet essai ne réussit pas, il était en avance, de 500 ans.
C'est en effet en 1883 que le collège royal des médecins et chirurgiens
décidèrent que chaque chirurgien serait examiné dans toutes les branches
de sa profession avant d'être admis à la libre pratique.
Iai Corporation des chirurgiens.
Une corporation des chirurgiens distincte de celle des barbiers a existé
à Londres de temps immémorial. Une première notice en était faite en 1369
quand 4 chirurgiens firent devant le Maire et les aldermen de Londres
le serment de servir avec fidélité le peuple, dans tous les cas où ils
seraient appelés à le faire; de ne pas prendre trop cher; enfin d'obéir à
toute réquisition du maire et des Aldermen pour ce qui concerne leur
profession. Ils eurent également, pour les soins à prendre, à leur charge les
malades et les blessés et à donner leur avis à l'officier de la ville sur les
personnes atteintes, que celles-ci fussent en danger de mort ou non.
147
En 1390 nouvelle ordonnance ressemblant à la précédente, mais en-
joignant aux maîtres chirurgiens jurés et à leurs aides »d'exercer exacte-
ment leur profession et do soigner aussi bien les hommes que les femmes
avec zèle et exactitude et cela aussi souvent qu'ils en seront requis par le
Maire et les Aldermen/' û est évident qu'ils eurent dès lors une responsa-
bilité publique officielle et il est non moins certain qu'ils prenaient telle-
ment à coeur leurs devoirs qu'ils poursuivirent la corporation des bar-
biers qui se mêlait de chirurgie!
Aussi en 1410, les barbiers demandèrent en chambre privée dos Alder-
men et shérifs, à avoir des privilèges à l'exclusion de tous ceux qui ne
sei-aient pas de la corporation, c. a. d. de pouvoir librement pratiquer les
opérations de petite chirurgie."
Union de la faculté de médecine et de chirurgie en 1423.
La 1ère indication de ce fait important date du 15 mai 1423. C'est une
pétition du Maire et des Aldermen de Londres, qui demande que
désormais médecins et chirurgiens ne forment plus qu'une seule corpo-
ration gouvernée par un Recteur de Médecine (!) avec l'assistance de deux
Inspecteui-s-surveillants de la faculté de Physique (médecine) et deux maîtres
de la corporation de chirurgie.
Il y eut à cet effet 3 maisons séparées consacrées à la réunion des deux
corporations dans le môme endroit. L'une avec chaires, pupitres, etc.
servait aux examens et aux disputes de philosophie et de médecine ainsi
que de bibliothèque. La seconde était consacrée exclusivement aux méde-
cins, et la 3« aux seuls chirurgiens. Quand le recteur de la médecine
était à Londres, c'était lui qui présidait les assemblées; en son absence
les médecins et les chii*urgiens élisaient un des leurs.
Chaque année on procédait à la réélection des membres sortants et ils
étaient obligés de prêter serment aux édiles.
Le recteur de la médecine devait être docteur en médecine, maitre-ès-arts
et-ès-philosophie, ou au moins bachelier en médecine d'ancienne date. Si
on ne trouvait personne remplissant ces conditions, la faculté de médecine
était gérée par les deux Inspecteurs-surveillants et les chirurgiens par
leurs 2 maîtres. L'interrègne ne devait pas durer longtemps et quand un
Bachelier avait été nommé recteur, il devait céder sa place au 1er doc-
teur élu. H fallait être anglais pour occuper ce poste et on s'efforçait d'y
placer le plus digne et le plus âgé.
Aucun chirurgien n'était admis à la libre pratique de son art sans
avoir été examiné par le recteur, les 2 maîtres en chirurgie et la majorité
de la corporation ; il devait en outre être présenté et autorisé, par le maire
et les Aldermen, sous peine d'une amende de 100 schellings.
Chaque chirurgien appelé à traiter un cas grave pouvant entraîner la
mort., était dans l'obligation d'appeler le recteur en consultation ou un des
deux maîtres en chirurgie, dans les 3 jours, et cela dans les intérêts du
chirurgien traitant comme du patient et sans recevoir aucun honoraire,
sous peine d'une amende de 20 schellings. Le recteur en médecine n'était
pas tenu de donner son avis dans les cas chirurgicaux, sans le consentement
des 2 maîtres en chirurgie.
Si un chirurgien était convaincu d'avoir commis quelque faute grave
entachant l'honneur de la profession, il était amené devant le maire et
148
puni, soit de Tamende, soit de remprisonnement; et môme, il pouvait être
interdit pendant un certain temps suivant le cas et la gravité des fautes
commises.
Un chirurgien était nommé d'oflSce par le Recteur et les 2 maîtres en
chirurgie pour les patients pauvres »busily to take need (attention) of
him without expense".
Le Becteur, les deux Inspecteurs de médecine et les 2 maîtres en chi-
rurgie s'adjoignirent plus tard 2 apothécaires chargés spécialement de
rechercher les officines où les drogues n'étaient pas pures et conformes
aux ordonnances. En ce cas, ces produits étaient saisis aussitôt, jetés à
la rue et piétines.
Le 28 mai 1423 la faculté était dûment constituée et 15 jours après,
Maitre Gilbert Kymer, jurait fidélité devant le maire et les Aldermen,
en qualité de Recteur de la Faculté de Médecine, avec Thomas Morstede
et John Harwe, chirurgiens du roi, comme surveillants de chirurgie.
Au 27 7bre de la même année, Maitre John Sumbershede et Maitre
Thomas Southwell étaient présentés à la cérémonie du serment comme
reviseurs de médecine.
Les Drs. Kymer et Somerset étaient gradués de T Université d'Oxford,
le 1er en devint chancelier de 1431 à 1433 et de 1446 à 1453; il fut
médecin du duc de Glocbster, Humphry, l'oncle de Henry VI ainsi que
Maitre John Somerset; il créa la bibliothèque.
En 1449 le Dr. Kymer, devint doyen de Salisbury, ce qui ne Tempôcha
pas de continuer la médecine jusqu' en juin 1455 ou il fût attaché exclu-
sivement à Windsor, au malheureux roi dément, Henry VI. Il mourut
en 1463.
Combien de temps les chirurgiens et les médecins furent ils réunis à
Londres?... aucun document ne le mentionne après 1425. On suppose
qu'en raison des événements militaires alors si graves pour les anglais
(1428) la faculté se dispersa amiablement pour les besoins du service
militaire. Quelques années après les médecins aidèrent les barbiers à ob-
tenir une charte; celle-ci date de 1425; elle confirme Tordonnance de 1415
qui leur octroyait le droit de pratiquer la chinirgie et cela malgré la
fausse accusation du Beeten r, des inspecteurs de médecine et de ceux de
chirurgie. A suivre.
Brouwer Ancher. Oude ordonnantiën betreffende genees-, heel' en
verloskundigen, apothekerSj kioakzalvers, enz. (Anciens edits concer-
nant les médednSy les chirurgiens^ les accoucheurs, les phamMciens,
les charlatans, etc.) Nederl. Tijdschr. v. Gen. 1899, 1. 1, p. 1173.
En 1492 un édit défend aux guérisseurs étrangers d'exercer leur art à
Amsterdam avant d'avoir été soumis à Texamen de deux médecins désignés
par l'administration communale; ceux-ci permettaient ou refusaient la
permission d'exercer la médecine en entier, ou pour une partie spéciale.
Un autre édit de 1519 nous apprend que le premier éteit insuffisant;
l'examen est encore prescrit à ceux qui ne possédaient pas de diplôme
de l'une ou de l'autre université célèbre; l'édit exige la prescription des
remèdes, qui doivent être préparés par un pharmacien. L'édit de 1550
renouvelle ces prescriptions, et exige que les médecins inscrivent les dates
sur leurs ordonnances, sous peine d'amende; le pharmacien ne pouvait
149
renouveler les médicaments sans nouyelle ordonnance; on leur défendait
de substituer des médicaments; un contrôle était exercé sur leur prépa-
ration; Nicolaus Praepositus était le Canon de Tart pharmaceutique d* Am-
sterdam. Une inspection des pharmacies eut lieu à partir de 1550. En
1636 les médecins avaient élaboré un »Dispensatorium*', qui fut alors le
Canon pour les pharmaciens. Jusqu*en 1638 les pharmaciens firent partie
de la gilde de St. Luc; le 15 janvier de cette année ils constituèrent une
gilde à part. Une ordonnance de 1726 distingue les pharmaciens des
droguistes; au Dispensatorium de 1636 avait succédé une »Pharmacopoea
Amstclodamensis renovata''; les examens étaient prescrits aux pharmaciens
et à leur premier aide.
Malgré ces edits le nombre des remèdes familiers était grand ; des eaux
fébrifuges, des eaux contre la graveUe, des remèdes contre Tinflammation
buccale sont connus à Amsterdam au dix-septième siècle; Tauteur cite
un remède contre la stomatite aphtheuse au moyen de la couenne qu'on
passe sur la langue; ici Fauteur rend un passage d'une façon autre que
je le conçois; p. 1181 est dit » en geneest met God dadelyck al legt
men zonder spreeken'', ce que M. Brouwer rend »que le malade fera
sagement en ne parlant pas, jusqu'à guérison complète". Je pense qu'on
doit dire ». ... et on guérit de suite avec l'aide de Dieu, même, si on
est tellement malade, qu'on est couché sans pouvoir parler".
Une ordonnance de 1641 fait connaître les abus qui ont donné lieu à
l'institution du Collegium medicum, qui avait l'inspection sur l'exercice
de la médecine; ce Collegium cessa le 28 février 1798 et fut remplacé
^ar la »Commissie van Geneeskundig toevoorzicht" (Commission d'inspec-
tion médicale).
Un édit de 1497, un autre de 1552 s'occupent de l'examen des barbiers,
qui durent connaître la Phlebotomie, la confection et l'entretien des lan-
cettes. Le chirurgien dut avoir des connaissances bien plus approfondies
sur les tumeurs, les humeurs, les plaies, les ulcères, les hernies, les luxa-
tions, une partie de la materia medica, et sur la trépanation. En 1555
Amsterdam obtint la permission de pouvoir disséquer un cadavre ; puis
on en disséqua davantage. L'auteur dresse l'inventaire de l'instrumentarium
d'alors, donne des notices sur les sages-femmes, les anatomistes, leurs
cours; sur les spécialistes pour la variole, le cancer, le panaritium, les
scrofules, etc.; sur les charlatans, qui au 17 me siècle annonçaient déjà dans
les joumeaux; enfin une quantité de détails curieux, que je regrette
de ne pouvoir reproduire.
Pergens.
Th. m. Madden. Attcient Irish medicine: its culture and practice,
1899. The medical Magazine, pp. 610, 676, 896, 990.
Les légendes placent vers Tan 2000 avant notre ère les premiers méde-
cins de l'Irlande! Le premier était Capa, puis une fenune-médecin Eaba.
A la bataille de Magh Turreadh (Moytura) dans l'année du monde 3303
(? 697 avant notre ère) le roi Nuada perdit une main ; son médecin Miach
lui fit construire une main artificielle en argent, dont chaque articulation
était mobile comme dans une main naturelle.
A partir du cinquième siècle de nombreuses écoles ou universités se
trouvèrent en Irlande; Tuaim Drecain (près Belturbat) était une des plus
150
célèbres; elle dAtait du septième siècle; on en connaît une opération du
trépan, bien guérie, quoiqu'il y eut perte d'une partie de la matière
cérébrale. Virgilius, l'astronome, Alcuin, Johannes Scotus Erigina prove-
naient de ces universités keltes; ce dernier était un précurseur de Gall.
Au sixième siècle on employait une potion Lethargion pour endormir les
malades à opérer (composition inconnue). La pratique médicale passait
souvent du père au fils; des manuscrits se transmettaient pendant des
générations; on en possède encore actuellement. Ils avaient emprunté
largement au.x Grecs, aux Latins; on possède une traduction gaélique
d'Hippocrate datant du huitième siècle. Les druïdes pratiquaient aussi
rhypnotisme; le rite mystique Tiamha Las traite de ce procédé.
Un siècle avant notre ère les chefs irlandais tenaient une assemblée à
Tara pour élire un roi. Les Druïdes choisirent un jeune homme appro-
prié ; ils firent plusieurs cérémonies ; une de celles-ci était celle de diriger
le souffle sur le jeune homme jusqu*à ce qu'il fût hypnotisé. Il donna
des réponses qui firent élire Conaire Mor. Au dix-septième siècle on mag-
nétisait encore en Irlande. L'auteur termine en donnant quelques détaus
sur des superstitions médicales de l'Irlande actuelle.
Pergens.
Beblin. Dos Institut für Tropenh-ankheiten und 'Schiffshtfffiene. 1900,
Die Medicinische Woche, No. 6.
Cet institut a pour but d'enseigner aux médecins, qui se destinent aux
régions tropicales, les maladies propres de ces climats, les méthodes scien-
tifiques qui leur permettront d'augmenter les notions qu'on en possède.*
Vingt-deux places sont disponibles au laboratoire; le gouvernement alle-
mand, qui apprécie les mérites de ses savants, s'est réservé dix places et
donne annuellement un subside de 10,000 Marks. Puis il y aura un en-
seignement spécial pour les médecins de la marine; sous la direction du
Dr. Nocht, inspecteur sanitaire du port de Hambourg, ils se familiariseront
avec l'inspection et l'hygiène des navires. Le »Seemannskrankenhaus" sera
mis à la disposition de l'institut ; on n'y admettra que des malades atteints
d'affections tropicales à l'exclusion des affections très contagieuses (peste,
choiera, variole). Espérons que des instituts analogues soient créés dans
d'autres pays et pourvus de tout le nécessaire.
Pergens.
The Journal of Tropical Medicine.
No. 19 (Februar 1900) beginnt mit einer Arbeit von Frank G. Clemow
über Pest in Sibirien und der Mongolei und den Tarbagan (Arctomys bobacj, ^)
Zuerst wird der in den Steppengegenden des Militärdiatriktes Akscha in
der sibirischen Provinz Transbaikalien gelegene Herd einer mit der Pest
identischen oder wenigstens dieser sehr nahestehenden Krankheit nach den
Berichten der russischen Aerzte Bieiiavski und Rieslietnikof besprochen.
Dieselbe wird auf den Tarbagan (Arctomys bobac), eine in Asien und
auch Europa weit verbreitet« Art von Murmelthier, zurückgeführt. Unter
diesen Thieren, welche namentlich ihres Felles wegen gejagd werden,
bricht in manchen Jahren, namentlich im Herbste, eine pestartige Krank-
i) Vide Janus IV, (Xov— Det-.) p. 617. Réd.
151
heit aus, welche auf Menschen, die mit kranken Thieren in Berührung
kommen, übergeht und sich dann namentlich in den Familien der zuerst
Befallenen weiter verbreitet, während Hunde, Wolfe und andere Thiere
von den Tarbagans nicht angesteckt werden. Ob es sich bei dieser Krank-
heit wirklich um Pest handelt, ist noch nicht durch anatomische und
bakteriologische Untersuchungen festgestellt.
Ein weiterer Pestherd befindet sich in dem am Fusse der grossen
mongolischen Hochebene, 12 Tagereisen zu Pferde nordöstlich von Peking,
gelegenen Thale von So — len— ko, dessen Bewohner die schmutzigsten
Chinesen sein sollen, die es giebt. Hier tritt die Krankheit seit 1888 jeden
Sommer auf und ist von Matignon klinisch und von Zabolotnui auch bak-
teriologisch als Pest erkannt worden. Nach Matignon soll sie durch Arbeiter
aus den südlichen Provinzen von China, besonders Shan-Tung, eingeschleppt
worden sein. Da es aber hier zu jener Zeit noch keine Pest gab, ist es
wahrscheinlicher, dass sie aus den Herden in Yunnan oder Quangsi nach
So — len — ko gebracht worden ist. Unter Ratten und Hausthieren ist kein
Sterben wahrgenommen worden, dagegen unter Fliegen, und die Mitglieder
der belgischen Mission, welche sich dort angesiedelt hat, wollen auch
unter den Tarbagans, die in jener Gegend gleichfalls häufig vorkommen,
eine Krankheit beobachtet haben.
Beiden Herden eigenthümlich ist, dass sie ganz isolii-t und von den
grossen Centren und Wegen des Handels entfernt sind.
Zum Schluss weist Clemmo darauf hin, dass jetzt vielfach Tibet als ein
Pestherd bezeichnet wird, dass aber, obwohl die Pest in den an Tibet
angrenzenden chinesischen Provinzen und in gewissen Himalaya-Distrikten
in Indien (Kumaun und Garhwal), die nicht weit von der tibetanischen
Grenze entfernt sind, endemisch ist, ihr Vorkommen in Tibet selbst noch
nicht festgestellt ist.
Wm, C. Hossack behandelt unter Mittheilung von 5 Fällen eine unbe-
schriebene Fonn von Pestpneumonie, welche dadurch charakterisirt ist, dass
bei schleichendem Beginne ausgesprochene allgemeine und örtliche Symp-
tome fehlen, nur die Zeichen einer einfachen Bronchitis mit oder ohne etwas
Bronchopneumonie mit wenig Husten und geringem uncharakteristischen
Auswurf bestehen und der Tod. zwischen dem 5. und 10. Krankheitstage
ganz unerwartet eintritt. Auffallend war dem Verfasser bei seinen Fällen
der stark beschleunigte, schwache Puls.
W, S, Grißth giebt einen klinischen Bericht über 4 FäUe von Yaws oder
Framboesie, die er im Hospital von Kimberley bei Kaffern beobachtet hat.
In Südafrika zwischen 24 und 32^ S. B. kommt namentlich im Frtihlinge
und Herbste eine Krankheit, vom Publicum »schleichendes Fieber (slepende
koorts oder dragging fever)" genannt, vor, betreffs deren die Aerzte nicht
übereinstimmen, ob es Typhus oder Malaria-Fieber ist. W. E, de Körte îd^nà
bei derselben im Blute Malaria-Parasiten und bezeichnet sie als remit-
tirendes Malaria- Fieber, giebt aber zu, dass ausserdem auch Typhus in
Südafrika beobachtet wird; er bespricht die Differentialdiagnose zwischen
beiden sowie die Untersuchung des Blutes auf Malaria-Parasiten. Da unter
den Symptomen der Krankheit als mitunter vorkommend auch Darm-
perforation angeführt wird, ist es Referenten nicht unwahrscheinlich, dass
es sich bei dieser Krankheit um eine Combination von Malaria und Typhus
(Mal aria- Typhoid) handelt, er rät daher, zur Entscheidung dieser Frage
152
die Gruber-Widar sehe Seimm reaction heranzuziehen. Für eine mögliche
Infectionsquelle sieht de Körte die Herden an, da bei Ziegen, Schafen und
Ochsen continuirliches Fieber vorkommt, das für malarisch gehalten wird.
J. Preston Maxiveil liefert einen Beitrag zur Diagnose und Behandlung der
Sommerherbstmalaria, indem er einen Fall mittheilt, in welchem mittelst
des Mikroskopes die Diagnose gestellt und durch darauf eingeschlagene
Chinintherapie rasche Heilung erzielt wurde.
Henry Strachan macht Mittheilungen aus Lagos, Westafrika. Zunächst
theilt er Curven der J/a/ana-Erkrankungen, der Höhe der Niederschläge
und des Grundwassersi&nàes mit, welche grosse Uebereinstimmung zeigen.
Oberflächliche Pfützen, in denen Mosquitos brüten, können sich in mit
Wasser gesättigtem Boden leichter bilden und länger bestehen bleiben als
in trockenem Boden.
Betreffs des Schwarzwasserfiebers macht er auf folgende Puncte aufmerksam:
Ij Während die Malaria zu bestimmten Jahreszeiten vorherrscht (aber
das ganze Jahr vorkommt Ref.), kommt Schwarz Wasserfieber das ganze Jahi*
hindurch vor.
2) Chinin ist unwesentlich bei der Behandlung desselben.
3) Es scheint eine selbstbegrenzte Krankheit zu sein.
4) Es tritt bei Leuten auf, die nie Chinin genommen haben, und habi-
tuelle Chininesser können ihm entgehen.
5) In Lagos erkranken besonders Deutsche und römisch-katholische
Priester und Nonnen. Ausser, dass diese beiden Menschen classen sehr stark
arbeiten, lässt sich nichts finden, was ihnen eigen thümlich ist und sie von
der übrigen europäischen Bevölkerung unterscheidet.
6) Sehr anämische Personen sind stärker gefährdet; Strachan starben
von 20 Fällen in den letzten 2 Jahren aber nur 2.
7) Wiederholte Anfälle sind nicht selten ; es scheint durch Ueberstehen
der Krankheit die Disposition erhöht zu werden.
SCHEUBE.
T. Zammit. The serum diagnosis of Mediterranean fever, British
Medical Journal 1900, Febr. 10. S. 315.
Verfasser empfiehlt dringend zur Diagnose des Mittelmeerfiebers die
Serumreaction. Bei seinen Untersuchungen über den J5rMc<?'schen Mikro-
coccus kam er zu folgenden Resultaten :
1) Derselbe lässt sich noch erfolgreich züchten von einer 7 Monate
alten Cultur.
2) 2 Jahre alte Culturen geben noch eine deutliche Serumreaction.
3) Der Mikrococcus wächst nicht auf mit Agar solidirtem Soewasser,
auch nicht wenn dies von einer Canalisation smündung genommen ist, und
ist von einer deutlich braunen Farbe.
4) Er wächst auf einer mit Agar versetzten Lösung normaler mensch-
licher Faeces.
ScHEUBE.
Frederick T. Keyt. A case of ^^beef u?orm'* (DermaJtobia noxialis)
in the orbit. British Medical Journal 1900, Febr. 10. S. 316.
Verfasser theilt aus Britisch- Honduras einen Fall von Dennatobia noxialis
mit ungewöhnlichem Sitze der Larve mit. Diese befand sich im Tltränen-
153
êock und hatte eine Entzündung des Auges hervorgerufen. Nachdem durch
einen Schnitt die Eintrittsöffnung erweitert war, gelang es den Wurm zu
extrahiren.
Der indianische Name für diesen ist in Honduras CormoUote, wahrend
die Fliege Anal coshol genannt wird. Der Parasit kommt auch bei Hunden
und Rindvieh vor.
SCHEUBE.
W. I. Buchanan. ITte saline treatment of dysentery. British Medical
Journal 1900, Febr. 10. S. 306.
Verfasser rühmt ausserordentlich die Behandlung der Dysenterie mit
salimschen Abfühnnüteln, Von 555 in indischen Gefängnissen so behandelten
Fällen starben nur 6 = 1,08%. Die durchschnittliche Dauer des Hospital-
aufenthalts betrug 10 Tage. Auf 6,5 Fälle kam 1 Relaps. Während
Buchanan früher Magnesiumsulfat anwandte, bedient er sich jetzt des
Natriumsulfata in folgender Form: Natr. sulfur. 30,0, Aq. Foeniculi ad
120,0 3 bis 4 X tgl. 15,0. Wenn die hellgelben Stühle keine Spur von
Blut und Schleim mehr enthalten, was gewöhnlich nach 5— 6 Stühlen der
Fall ist, wird mit der Medication aufgehört, aber von neuem begonnen,
wenn sich Blut und Schleim wieder zeigen. Von grosser Wichtigkeit ist
nattirlich gleichzeitig die Diät. Bei Geschwüren des Dickdarmes hält
Verfasser Salina für nachtheilig.
ScHEUBE.
Jean ScHäFFEK. Die Visceralerkrankungen der Leprösen, nebst Be^
merhungen über die Histologie der Lepra. Habilitationsschrift
Breslau 1898. 63 Seiten.
An der Hand der Literatur und des Materials der dermatologischen
Universitätsklinik zu Breslau, zu welchem auch Ammg'^ Sammlung gehört,
unterzieht Verfasser die viscerale Lepra einer eingehenden Besprechung
und kommt zu dem Schlüsse, dass ausser in Leber, Milz und Hoden,
deren lepröse Erkrankung allgemein anerkannt wird, auch in Mesenterial-
drüsen, Nieren, Darm und Lungen sicher rein lepröse Erkrankungen
beobachtet werden. Ausserdem kommen wahrscheinlich namentlich in
Leber, Milz und Lungen auch Mischinfectionen mit Tuberculose vor, doch
lässt sich diese Frage bei dem jetzigen Stande unserer Kenntnisse der
Lepra-Histologie noch nicht mit Sicherheit entscheiden.
Scheu Bfe.
A. Lustig and G. Galeottt. Remarks on preventive inoculation against
bubonic plague. British Medical Journal 1900, Febr. 10. S. 311.
Verfasser stellten aus Pestbacillen Agaragarculturen ein Nucleoproteid
dar, welches bei Thieren (Ratten, Kaninchen, Meerschweinchen, Affen) von
immunisirender Wirkung ist. Für den Menschen ist es unschädlich:
Impfungen mit demselben rufen zwar eine allgemeine und örtliche Reaction
hervor, diese ist aber von kurzer Dauer, indem die Erscheinungen nach
1 bezgw. 4—5 Tagen vollkommen verschwinden. Die Wirkung der Haff-
kine'Bcheu Vaccine beruht auf ihrem Gehalte an dieser Substanz, was
daraus geschlossen werden kann, dass filtrirte Bacillenculturen ihre immu-
nisirende Eigenschaft nach Ausfällung des Nucleoproteids verlieren. Vor
1900. 11
154
Haffkiné's Vaccine besitzt das Nucleoproteid folgende Vorzüge: erstere
enthält ausser der wirksamen Substanz noch andere toxische Stoffe, welche
nicht immunisiren, aber dazu beiti-agen, die Reaction zu erhöhen, während
letzteres die wirksame Substanz darstellt ; durch das Erhitzen, dem erstere
ausgesetzt wird, geht ein Theil der wirksamen Substanz zu Gmnde;
letzteres ist weniger Verunreinigungen ausgesetzt; es kann ferner, da es
in trockenem Zustande aufgehoben wird, besser und leichter versandt und
verkauft werden, und endlich verletzt es, weil bei seiner Darstellung nicht
wie bei der erster en Fleisch zur Verwendung kommt, nicht die religiösen
Gefühle der Indier.
SCUEUBE.
La Soudcmite,
Mit diesem Namen wird neuerdings eine geistige Störung bezeichnet,
welche die Weissen in den Tropen befallen soll und auf die Einwirkung
der Hitze in Verbindung mit Malaria zurückgeführt wird. Die wahnsin-
nigen Handlungen der französischen Officierc Vanlet und Chanoine^ welche
im französischen Sudan auf die Flagge ihres eigenen Landes feuerten und
2 ihrer Kameraden und einen Theil ihrer Bedeckung tödteten, werden
dieser Krankheit zugeschrieben. Genauere Beschreibungen derselben liegen
noch nicht vor. Das Wenige, was über sie einigen amerikanischen Zeit-
schriften zu entnehmen ist, ist Folgendes:
Die Krankheit beginnt mit Schwermut, leichtem Fieber und Anämie.
Eine moralische und geistige Verwirrung folgt, die bei verschiedenen In-
dividuen verschiedene Form annimt. Die einen schreien und feuern mit
ihren Pistolen wiederholt auf irgend ein Object, das sie zu stören scheint.
Andere gehen trotz der Hitze in dunkler schwerer Kleidung umher. Immer
aber werden die Kranken verwirrt und unzurechnungsfähig und zeigen
eine furchtbar wilde Gemütsstimmung. Selbst Männer, die vorher von der
ruhigsten Gemütsart waren, legen eine heftige Streitsüchtigkeit unter dem
Einflüsse der eigentümlichen Krankheit an den Tag. M^anchmal soll diese
epidemisch auftreten und ganze Compagnien ergreifen. Wiederholt ist
vorgekommen, dass ganze Expeditionen in der Wüste Sahara Halt machten
und werthvolle Stunden in einem sinnlosen Streite über die unwichtigsten
Dinge vergeudeten. Man glaubt, dass die Krankheit, obwohl sie in Afrika
besondere Formen annehmen mag, auch in andern Ländern vorkommt,
und bringt sogar das Amoklaufen der Malayen mit derselben in Ver-
bindung. Ohne genauere Beschreibungen der »Soudanite" lässt sich natür-
lich gar kein Urtheil über dieselbe abgeben und nur soviel sagen, dass
sie sehr an den »Tropenkoller" der deutschen Tagesblätter erinnert, über
welchen Même treffend sagt: »Das angebliche Leiden ist von Laien eigens
erfunden worden, um je nach der Parteien Hass oder Gunst als entlastendes
oder belastendes Moment verwerthet zu werden. Excentrische Naturen
giebt es ja unter den in fernen Colonialländem weilenden Europäern ver-
hältnissmässig viele, denn der ruhige Dui'chschnittsmensch bleibt lieber
im behaglichen Heimatlande. Für schwache Charaktere ist drüben unter
den Palmen die Gelegenheit, aus dem moralischen Gleichgewicht zu ge-
raten, grösser als in Europa, wo das Auge des Gesetzes und der Gesell-
schaft wacht und die gute' Sitte dem Lebenswandel engere Schranken zieht.
Dieselben Menschen aber, welche in den Colonien am sogenannten Tropen-
kollor leiden, werden tiberall, selbst am Nordpol zu Excossen geneigt sein,
sobald nur die aus tausend Rücksichten gewebte Zwangsjacke der Cultur
gelockert wird."
SCHEUBE.
W. Rennek. a ctise of vesical calculus in Sierra Leone: lithotomy.
British Medical Journal 1900, Febr. 10. S. 315.
Verfasser weist auf die grosse Seltenheit von Nierengries und Blasen-
steinen an den Westküste von Afrika hin.
ScHEUBE.
H. Innes, a case of Guinea-worm causing suppuration of the Knee-
joint. British Medical Journal 1900. Febr. 3. S. 255.
Verfasser theilt aus Indien einen Fall von eitriger Kniegelenken tztin-
dung bei einem eingebornen Soldaten mit, welche dadurch entstanden
war, dass ein Guinea- Wurm auf seiner Wanderung in das Kniegelenk
hineingelangt und hier offenbar zwischen die Gelenkflächen geraten war,
so dass die Embryonen in Freiheit gesetzt wurden und nun entzündungs-
erregend wirkten. Nachdem das Gelenk incidirt, durch Irrigationen von
den Parasiten befreit und drainirt worden war, trat rasch Heilung ein.
ScHEUBE.
Juli IS Mannaberg, Die Malaria-Krankheiten, Wien 1899, Alfred
Holder. 452 Seiten. Preis 12 M.
Der durch seine Arbeiten auf dem Gebiete der Malaria- Aetiologie be-
kannte Verfasser giebt in vorliegendem Werke, das den II. Theil des II.
Bandes von Nothnagels» Specieller Pathologie und Therapie bildet, eine
erschöpfende Darstellung der Malaria. Das Buch zerfôllt in einen allge-
meinen und einen speciellen Theil. Im ersten werden Geschichte, geo-
graphische Verbreitung und Aetiologie der Krankheit sowie allgemeine
Symptomatologie besprochen. Der zweite Theil behandelt zunächst die
Eintheilung der Malaria-Krankheiten, welche auf parasitiologischer Grund-
lage erfolgt und daher die larvirten Formen und die Malaria-Kachexie
nicht mit umfasst. Als halbmond-bildende Parasiten unterscheidet 3/an/Mt-
berg noch wie früher den Quotidianparasiten in einer pigmentirten und
einer unpigmentirten Art und den Parasiten der malignen Tertiana. Dann
folgen der Reihe nach PerniciositÖt, acute Malaria-Infection bei Kindern
und Greisen, Recidiv und Reinfection, chronische Malaria. Infection,
Malaria-Kachexie, Complicationen und Polgezustände, die Malaria in ihren
Beziehungen zu anderen Infections-Krankheiten, die Malaria vom chirur-
gischen Gesichtspuncte aus, pathologische Anatomie, der Malaria- Process
und seine Stellung im pathologischen Systeme sowie Pathogenese, Diagnose,
Prognose, Spontanheilung, Therapie und Prophylaxe, und den Schluss
bilden ein umfangreiches Literaturverzeichniss und ein Sachregister. Die
einzelnen Capitel legen Zeugnis ab von den gründlichen Untersuchungen
des Verfassers, seiner reichen praktischen Erfahrung und seiner ausge-
dehnten Literaturkenntnis. Wenn auch das Werk, was die Aetiologie der
Malaria betrifft, nicht auf der augenblicklichen Höhe unserer Kenntnisse
steht und stehen kann, da in den wenigen Monaten, welche seit seinem
Erscheinen verflossen sind, die Mosquito-Theorie wesentlich ausgebaut
156
worden ist, wird dasselbe doch sicher für lange ein »standard work*' bleiben,
dass jeder, der sich eingehend mit dieser Krankheit beschäftigen will,
studiren muss. Die Ausstattung des Buches ist eine ausgezeichnete, der
bekannten Verlagsfirma würdige. Beigegeben sind demselben 2 Karten zur
Darstellung der geographischen Verbreitung der Malaria und 4 Tafeln
mit trefflichen Abbildungen der Malaria-Parasiten. Sgheube.
Mountain Toothache,
An observation of Mr. Hafner of Zurich, published in Die Natur forms
a curious contribution to medical geography. He finds that all the en-
gineers and workmen on the Jungfrau i-ailway who are obliged to remain
a considerable time at altitudes of about 26000 meters above the sea level
are liable to a disagreeable complaint. After 8 or 10 days they are seized
with violent pains in several teeth on one side of the jaw, the gums
cheek on the same side becoming swollen. The teeth are very sensitive
to pressure so that mastication is extremely painful. These symptoms
increase in severity for three days and then gradually and entirely dis-
appear. ^^It seems to be purely a phenomenon of acclimatisation, for all
new-comers go through the complaint and it appears never to recur."
Revue Scientißqtw, 6. E. T. W.
An eccentric physician.
In the Deutsche Medicinische Wochenschrift ^ 7, Dr. Schober gives an
interesting sketch of the life of the discoverer of JVichophyton tonsurans, the
ringworm fungus. Dr. Gruby was born in 1809 the son of a Hungarian
Jew peasant. Thrown upon the world in boyhood with a 50 kreutzer note
in his pocket, he possessed sufficient energy to acquire a general education
at Pest, and to complete the medical course at Vienna where he took his
doctors degree in 1839. He set up as a private tutor in Anatomy and
Physiology, and was so successful that he was offered a post in the
university if he would be baptised. Refusing this, he went to London
and afterwards to Paris where he started a physiological laboratory,
numbered Claude Bernard and Magendie among his pupüs, made the first
micro-photographs, and discovered the Trichophyton, 1842.
His foreign and Jewish origin still hindered official recognition, and he
finally took to private practice. Here his excentricity became so pro-
nounced that, before the close of his long life, not only his services to
science but even his medical qualifications were forgotten, and he was
looked upon by most of his colleagues as a half-crazy quack. As ex-
amples of his usual instructions to patients Dr. Schober gives, among
others, the following: — Walk every morning before sunrise from the
Bastille to the Madeleine and crack a grape kernel every 68 paces. Eat
two eggs every evening with 47 grains of salt. Stand some seconds on
the head or walk on all fours so many times a day. After each meal
take 580 paces across and 2010 along the room. A chlorotic girl was
told to sleep with her window open, and hang a raw ham over her bed.
A rich hypochondriac was directed to hire four rooms with a south west
aspect and repaper all of them in different shades of green. Ho was
cured in a month. A wealthy lady with dyspepsia was told to spend
her time on a steamship between Lyons and Avignon, have music at her
157
meals, and chew her food in time to it. Unfortunately she suffered from
cancer and died.
In spite (or perhaps in consequence) of this eccentricity he was largely
consulted, and had eminent patients. He stood by Heine's death bed,
attended Marshal Mac Mahon, was consulted by George Sand, Daudet,
Ambroise Thomas, Chopin, Liszt and A. Dumas. The last named con-
sulted him for sleeplessness, and was told to go to Versailles by the 4.40
p. m. train; he would then sleep on the way back. Dumas went away
in a rage, but afterwards repented and did as he was told. He slept so
soundly on the return journey that he had to be waked by the guard.
Gruby was equally eccentric in private life. His hobbies were the
manufacture of geometrical instruments and watches, and the accumulation
of exotic plants which he slowly killed by overwatering. He was no
miser and distributed much of the products of his lucrative practice in
acts of private benevolence. He died of old age in November 1898, having
first excluded all witnesses from his death chamber which had to be
broken open by the police.
E. T. W.
The Death of Louie XV III,
The Gazette Médicale de Paris, 3, publishes various documents from the
Temps concerning the last illness and death of Louis XVIII. Russia
seems to have been as fatal to him as to his great opponent, for when
suddenly ordered by the Czar to leave Mittau he got his feet frozen
which set up a painful malady rendering him infirm all the rest of his
life. The easiest leather boot made^ him suffer cruelly, and he always
wore velvet shoes. So long as Père Elysée (a celebrated bone-setter) lived
the king did not lose hope of curing his poor legs; he used to apply
dressings which gave the king much ease. The physicians, who despised
him, would neither use nor even study his method, so after his death it
was impossible for his Majesty to continue the treatment. The disease
then made rapid progress." Louis XVIII died Sept. 16, 1824 aged 68.
The report of the autopsy, which was carried out by Portal, (the historian
of anatomy) Alibert and Dupuytren, contains remarks of a character not
usually found in such documents. ''Certain organs showed little develop-
ment although absolutely complete. This abolishes the absurd legend
which would have us believe the king was not only impotent but without
the attributes of virility. Since calumny is never without excuse, this
did not prevent many foolish tales at his Majesty's expense. Was it not
p/etended four or five years ago that he sent for the little Linzinska
from St. Cloud for very different purposes than to paint his portrait?''
E. T. W.
Tourtoulis-Bey. SubctUaneous injections of Chaulmoogra-oil in leprosy.
In the Ann, de Denn, et de syph, the author relates the case of a Copt,
who came first under observation at the age of 35; the leprous macules
appeared at the age of fifteen. The patient drunk throe times a day milk
with chaulmoogra-oil, 30—50 drops; gastric disorders were the cause that
the oil must be given up. Febrile attacks, fresh lopromata appeared;
than the autor gave the oil in capsules, but the same digestive disorders
158
reappeared. The disease making progresses, the patient came back four
years later. Tourtotilis than made subcutaneous injections of Chaulmo-
ogra-oil, sterilised. After 50 injections of 5 grams each an improvement
was marked ; in six years the patient was injected 584 times, i. e. K. g.
2,720 Chaulmoogra-oil were employed. In the fifth year the patient con-
sidered himself cured: Tourtoulis admits the possibility of spontaneous
retrogression, but finds that Chaulmoogra-oil should be tried.
Pergens.
EPIDEMIOLOGIE.
RrsT, AsDERY, ToRBLLA, Legrand. Rapport présenté au canseil
sanitaire maritime et quarantenaire d'Egypte par la commission
chargée de rechercher f origine de (a peste à Alexandrie eii 1899.
Alexandrie.
La peste a existé à Alexandrie plusieurs mois avant la constatation
officielle de sa présence; les rapporteurs n'ont pu reconnaître une connexité
entre les premiers cas observés ; la contagion d'homme à homme ne parait
pas avoir joué un rôle important au début. La maladie s'est portée rapi-
dement en plusieurs points; les débuts avaient lieu dans le voisinage
direct d'épiceries, de magasins de vivres, d'entrepôts de grams; bref, là
où les rats aiment à habiter. L'origine de la maladie ne peut être connue
avec certitude; une enquête approfondie a mis hors de cause le vapeur
Mehalla, contaminé un an plus tôt, désinfecté trois fois, et dont tout
l'équipage est bienportant; le pèlerinage du Hedjaz doit être écarté à cause
des d&tes. En somme la maladie peut provenir d'un port des Indes ou de
l'Extrême-Orient, ou d'un port d'Arabie, mais le premier cas réel de peste
n'a pu être établi.
Pergens.
Nouveau foi/er de peste biiboni(jue et de choiera asiatique.
Assyr. Depuis la fin du mois de novembre dernier la peste bubonique
a fait son apparition à Beni-chehir, dans la province de l' Assyr, vilayet
du Yemen, en Arabie petrée. Le nombre des décès est de 4— 5 par jour,
et la maladie parait rester limitée à Beni-chehir et quelques villages
situés à ses alentours.
Ainsi que j'en ai fait mention autrefois, la peste bubonique est endé-
mique en Assyr et elle se manifeste en petites épidémies chaque 2 — 3 ans.
Ces petites épidémies n'ont jamais causé une grande mortalité et elles
sont dues au manque de soins hygiéniques et à la misère des populations
sauvages de la contrée. Depuis quarante ans que cette peste est étudiée
par les médecins sanitaires ottomans, la maladie n'a jamais franchi la
zone tempérée et montagneuse de cette province. Cotte particularité est
expliquée par la quarantaine volontaire que les villages indemnes font
contre les villages contaminés et par les hautes températures qui régnent
dans la contrée située entre les hauts plateaux et le littoral de la Mer
Rouge, qui font ainsi une ligne de démarcation entre les montagnes
et la j)laine.
159
Oman (Arabie).
Depuis le commencement d'Octobre une épidémie de choléra a éclaté à
Mascate et à Mattrah, occasionnant des dizaines de décès par jour. Sur
le reste de TOman le fléau exerce ses ravages.
Sur la côte, Tirvi, près de Sour, serait Tun des points les plus cruelle-
ment éprouvés avec plus de 300 morts. Sour, au contraire est attaqué
légèrement ainsi que Sib, situé également sur la côte à TOuest près do
Mascate.
Dans rintérieur, l'épidémie a gagné le Wadi Maaouil, le Wadi Béni
Rouwaba, les villos de Nokbal, Ristak et Semed. Ainsi de Wadi en Wadi
et de tribu en tribu le choléra parcourt tout le pays et décime la population.
Tia filiation probable de cette épidémie doit être attribuée au littoral
de Belouhistan ainsi qu' au Mekkram Persan, où le choléra sévit depuis
plusieurs mois, qui sont en communication avec la côte vis-à-vis de
l'Oman. C'est la première fois qu'une épidémie de cette gravité est sig-
nalée en Oman. Son importance est d'autant plus grande que les popu-
lations habitant cette contrée sont en relations régulières avec la Méso-
potamie et les Lieux Saints de l'Islam au Hedjaz.
Constantinople, février. Dr. Stékoulis.
VARIÉTÉS.
I^ Congrès des Sciences à Paria,
Un comité hollandais de patronage pour le Congrès International d'His-
toire Comparée à Paris, vient de se constituer à la Haye et se compose
de vingt trois personnes de renom.
Son Ëxc. Mr. W. H. de Beaufort, Ministre des affaires étrangères en
est président d'honneur tandis que Mr. Jonkh. Mr. van Daehne van Varick
remplira les fonctions de président.
La section V, qui nous regarde plus spécialement comme traitant
l'histoire des sciences (voir Janus V, le livr. 55), sera représentée par
Mrs. B. J. Stokvis, professeur à l'Université d'Amsterdam et président de
l'Association »Janus" et par le rédacteur de Janus.
Uenaeignemeiü des maladies des pays chauds.
Un premier pas quoique encore modeste a été fait en Hollande dans la
bonne direction.
L'enseignement universitaire des maladies des pays chauds a été confié
au docteur J. H. Kohlbrugge à Utrecht bien connu depuis longtemps
pour ses recherches sur le domaine des maladies tropicales et la climatologie.
La première leçon du Dr. Kohlbrugge, privat-docent, a été donnée
ce mois ci.
COMMUNICATIONS.
BtbUographia Medica, Bibliographie Ifiternatianale des Sciences
Médicales,
C'est avec plaisir que nous fixons l'attention de nos lecteurs sur la com-
munication suivante que nous recevons de la part de Mr. le Dr. Baudouin :
160
»J'ai rhonneur do vous annoncer que le 15 Février prochain paraîtra,
dans les bureaux de Tlnstitut de Bibliographie à Paris, le n^. 1, pour
Tannée 1900, de la Bibliographia Medica, publication consacrée à la BibUo-
f/raphie internationale des Sciences Médicales, sur le modèle de V Index Medicus
américain, dont elle continuera les traditions scientifiques, si appréciées
de tous les bibliographes contemporains.
Qr&ce aux Directeurs do ce recueil, MM. C. Potain, Membre de Tln-
stitut, et Charles Richet, professeurs à la Faculté de Médecine de Paris,
de notables perfectionnements seront apportés à la Rédaction; et la Clas-
sification sera absolument méthodique,'
Nous serions très heureux si vous vouliez bien annoncer, dans votre
estimable journal, cette excellente nouvelle, qui intéresse au plus haut
point le monde médical et scientifique.
Le Recueil nouveau, mensuel comme V Index Medicus, contiendra environ
quatre mille indications bibliographiques par numéro de 80 pages, c*est-à-
dire cinquante mule par an, au minimum.
Le prix d'abonnement, malgré cela, ne sera que de cinquante francs pour
la France, et soixante francs pour l'Etranger, au lieu de 125 francs.
Veuillez agréer. Monsieur et très honoré confrère, avec tous mes remer-
ciements, rassui*ance de mes sentiments les plus distingués.
L© Rédacteur en Chef,
Marcel Baudouin,
Directeur de l'Institut de Bibliographie de Paris."
1er Congres international de médecine professionnelle et de déontologie
médicale.
Le Comité du Congrès international de médecine professionnelle et de
déontologie médicale, qui se tiendra à Paris, du 23 au 28 juillet, a l'hon-
neur de porter à la connaissance du corps médical ce qui suit:
Une réduction de 50 p. 100 sur les Chemins de fer français et de 30
p. 100 sur la Compagnie Transatlantique sera accordée à tous les adhérents
au Congrès, qui auront versé leur cotisation ai)ant le 20 juin 1900.
Les pièces nécessaires pour obtenir cette réduction seront dressées en
môme temps que la caiiie de Membre du Congrès, etc. etc.
La durée de validité du billet de chemin de fer sera de 1 mois, du
20 juület au 20 août.
En ce qui concerne les logements à Paris, le Comité s'est préoccupé
d'obtenir de différentes agences des conditions spéciales. Des circulaires
très explicites et documentées, relatives aux propositions de ces agences,
sont actuellement entre les mains des Présidents et Secrétaires des Comités
de Patronage français et des Comités nationaux étrangers auxquels les
congressistes désireux d'avoir à ce sujet des détails peuvent dès mainte-
nant s'adresser.
Pour adhérer au Congrès, envoyer la cotisation de 15 francs (Membres
titulaires) ou de 10 francs (Membres participants) ^) et sa carte de visite
au trésorier du Congrès: M. Pierre Masson, 120, Boulevavd Saint-
Germain, Paris.
1) Les Membres participants (étudiants en médecine, femmes des congressistes) peuvent
bénéficier de la réduction sur les Chemins de fer. Ces membres participants n'auront pas
droit aux publications du Congrès.
DIE HIPPOCRATISCHEN COMMENTATOREN AN DER
HOCHSCHULE IN PISA.
VORLESUNG
VON Prof. Carl Pedeli. ^)
herausgegeben unter Mitwirkung von Doctor A. Frassi.
Die Wichtigkeit des Gegenstandes und der Ruhm, der dadurch
der Universität Pisa zukommt, sind derart, dass dieses Thema
verdienen würde, in anderer feierlicherer Sitzung vorgetragen
zu werden, in jener geschichtlich berühmten Aula, mit Recht-
> magna*' genannt, wo die Bilder so vieler um die Wissenschaft
verdienter Männer sind, aus welchen vor allem dasjenige von Galileo
hervortritt. Das beste Lob in der That, das der medicinischen
Abteilung an der Universität in Pisa gespendet werden kann und
das der Wirklichkeit entspricht, ist, dass sie Jahrhunderte lang eine
nie unterbrochene hippokratische Tradition im Studium der Wissen-
schafken aufrecht erhalten hat, welche sich auf die Beobachtung der
Natur gründete, und den Cultus und die Methode der Schule von
Eos immer lebhaft beibehielt. Von diesem Gesichtspunkte aus be-
trachtet, kann man sogar sagen, dass mit den Schulen von Bologna,
von Montpellier und von Paris diejenige von Pisa unter den be-
rühmtesten der Welt war, und wenn die Sorbonne im Mittelalter
die ersten Commentatoren besass, so hat Pisa in der Medicin, wie
Bologna in der Jurisprudenz, den Ruhm, die grössten geistigen
Lichter der wissenschaftlichen Renaissance besessen zu haben.
Wir können das Studium unseres Themas in folgende Epochen
einteilen, je nach den verschiedenen geschichtlichen Phasen, welche
sich nach und nach in der Arzneischule in Pisa gebildet haben.
Die erste Epoche, von welcher die ältesten Documente sprechen,
geht von 1268—1338, die zweite von 1338—1487, die dritte von
1487—1592, die vierte von 1592—1790 und endlich die fttnfteund
letzte, von 1790—1859.
Diese Daten fassen mehr als Sy^ Jahrhundert ununterbrochener
hippocratischer Interpretation in sich, die wahren Commentatoren
verliessen das Studium der Natur selbst nicht, als in allen andern
Schulen verworrenes, arabisches Zeug oder phantastischer Wirrwarr
triumphirte.
I) Nous constatons avec plaisir le fait, probablement pen connu de nos lecteurs, que Mr
le Prof. Fedcli, donne rcgulièrement un cours d'histoire de la médecine à Pise. Réd.
1900. 12
162
Bevor ich mit der Aufzählung der Namen und Epochen von den
berühmtesten Commentatoren anfange, gereicht es mir zum Vergnügen,
die sehr alten Statuten der Pisanerschule, welcher vom berühmten
Fabroni citirt werden, und in welchen das Studium über Hippocrates
anbefohlen wird, ins Gedächtniss zurück zu rufen.
Das erste Document in Bezug auf die Ausleger von Hippocrates,
ist eine sich auf »Michèle" und »Enrico Bandini" beziehende In-
schrift vom Jahr 1268; der eine dieser beiden war in der Medizin,
der andere in der Chirurgie sehr bewandert; dieses sind die beiden
ersten wahren Meister und Aerzte der nach und nach entstehenden
Pisanerschule, wie der oben genannte und sehr gelehrte Geschichts-
schreiber »Seiner Hochwürden Fabroni" hervorhebt; beide vnirden
im Kloster der Carmelitaner in Pisa begraben, wo betreflfende
Inschrift sich befand.
Es ist ungefähr in dieser Periode, dass die Gründung einer wahren
und wirklichen Schule stattfand, wie aus einem Gedichte hervorgeht,
von einem Meister jener Zeit, einem berühmten Bürger von Pisa,
gewidmet; es ist dies ein kleiner Codex, der in dem Besitze unseres
gelehrten Archäologen des »Priors Monini" ist.
Es war jedoch der Graf »Fazio della Gherardesia", in dessen Adern
wahrscheinlich suevisches Blut circulirte, welcher die Pisaner Schule
im Jahre 1338 erneuerte, und man könnte sagen, von neuem gründete.
Der Unterricht in der Jurisprudenz wurde ganz speciell im berühmten
Kloster S. Micheli der Carmaldenser Mönche und in Privathäusern,
die zu diesem Zwecke gemietet wurden, gegeben; in gleicher Weise
wurde Medicin und Mathematik in Privathäusern gelehrt.
Bald nachher hatte das »Studio" von Pisa folgende drei vor-
treffliche Erklärer, Guido da Prato (1340) von der in hervorragender
Art hippocratischen und ausgezeichneten Schule von Bologna kom-
mend, Ligus Ammannati (1346) und der Erlauchte Giovanni Gittale-
braccia (1373), berühmt zu seiner Zeit. Im Jahre 1393 kam der
tüchtige und gelehi*te »Ugolina da Montesatini", welcher mit hippo-
cratischem Beobachtungsgeist veröffentlichte »De balneorum Italiae
proprietatibus" ; er schrieb über Chemie und Medicin und bezeugte
in seinen Werken grosse Achtung für die pisaner Collegen, ganz
besonders für Gittalebraccia.
Fast ein Jahrhundert später, im Jahre 1487, erschien das Werk:
»Interpretatio commentariorum Galeni, in Hippocratis predictione;
commentaria in prognostica Hippocratis et in artem parvam Galeni
et libri duo de differentiis febrium", vom florentiner Lehrer »Lorenzo
Lorenzîini", einem der bekanntesten Meister der Pisanerschule, welche
163
letztere von Lorenzo dei Medici il Magnifieo wieder erneuert und gut
eingerichtet wurde.
Aber auch vor dieser Epoche hatte die hippocratische Tradition
fortbestanden ; wir finden im Jahr 1479 unter den tüchtigen Lehrern
in Pisa, »Pietro Leone da Spoleto", welcher im Besitz einer voll-
standigen Uebersetzung der Werke des Hippocrates war; er teilte
dem »Marsilio Ficino'*, dessen Antwort allgemein bekannt ist, mit,
dass seine Zeit dem Plato gewidmet sei und dass er sich nicht mit
Hippocrates abgeben könne.
Ungefähr um diese Zeit wurde die pisaner Schule rühmlich bekannt
durch »Antonio Cittadini", Lektor der Physik, der zugleich ein
gelehrter Arzt war, über welchen Fahre schreibt: »Cum Hippocratis
mirifice studiosus fiiisset cujus praestantiores verioresque sententias,
non solum explicavit, sed etiam versibus comprehendit, quo facilius
memoria retineretur."
Grossen Ruf genossen auch Galli, Fulgina, und Gennari, welche
Hippocrates gewiss gegen das XV. Jahrhundert commentirten, doch
ist von ihnen kein Document vorhanden ; wir haben aber solche von
berühmten Hippocratikern, welche von »Lorenzo il Magnifieo" an die
Schule berufen wurden ; es sind dies : Stefano delle Torre, Albertino
von Cremona, Alessandro da Sermoneta, und Giovanni da Aquila;
von dem vorletzten ist bis auf den heutigen Tag die Abhandlung:
»de missione sanguinis in pleuritide" bekannt geblieben.
Einer der bedeutendsten Nachfolger dieser Meister war »Francesco
Nini", welcher im Jahre 1484 von der Schule in Siena kam und
Mengo Bianchelli (1490), welcher den Ugolino da Montecatini in den
Abhandlungen: »De febribus ac de balneis'*, nachahmte, indem er
indirekt Hippocrates commentirte.
So gelangen wir zum Jahre 1487, der Epoche der Veröffentlichung
von »Lörenzani's'* Arbeit, welchen wir oben erwähnt haben; wir
beginnen so die dritte historische Phase der pisaner Hippocratischen
Gommentare.
Einer der ersten, der uns begegnet, ist Baccio Baldini, der über
theoretische Medicin las; er war Arzt von Cosimus I, und ver-
öffentlichte im Jahr 1536 den Commentar über das hippokratische
Buch: »De aere, locis et aquis". Wir dürfen hier den »Mattes Curti"
von Pavia nicht vergessen, welchen zu hören die Studirenden sogar
vom Ausland herkamen ; er commentirte Hippocrates vielleicht noch
mehr als Galen, und wurde von Cosimus I. im Jahre 1543 nach
Pisa berufen. Die ihm vom Grossherzog selbst gewidmete Grabschrift
auf dem monumentalen Friedhof von Pisa sagt: »Hippocratis Gale-
12*
164
nique vindex". Wir haben von ihm noch die in Pavia pubKcirten
Werke vom Jahre 1550 und diejenigen von Lyon vom Jahre 1551
datirend.
Zeitgenosse und Vorläufer von Curti war ein bedeutender Toscaner
Andrea Turini von Pescia, Leibarzt von Clemenz VII, welcher vom
Papste selbst nach Paris geschickt wurde, um Cateriua dei Medici
ärztlich zu behandeln ; er war später Oberarzt von Paul III. Er war
der Bruder jenes »Datiario Turini'' welcher von Leo X. so sehr
begünstigt wurde und war Testamentsvollstrecker von Raphael.
Turini lehrte in Pisa bis zum Jahre 1521; ein Beispiel seiner
Commentare über Hippocrates haben wir in seiner Schrift, »de causis
dierum criticorum" die gegen »Fracastoro" gerichtet ist und von
Hieroniraus de Cartulariis im Jahre 1545 in Rom herausgegeben
wurde; sie kam aber unter anderen Titel schon im Jahre 1543 in
Bologna im Druck heraus.
In dieser gleichen Periode setzte Argenterio seinen Commentar
fort und veröffentlichte einen Band betitelt »in artem Galeni et in
Hippocratis aphorismos". Des weitern hinterliess uns »Leonardo
Ciacchini'' von Empoli eine kostbare Erklärung der Schule, welche
Gegnerin der Araber war, die hippocratischen Vorschriften befolgend
und welche er Barbaromatix nannte.
Im Jahre 1548 wurde Nachfolger von Vesal, welcher Pisa
verlassen hatte und sein abenteuerliches Leben in der Allen be-
kannten Art endete, ein anderer berühmter Anatom und Arzt Faloppio,
welcher hier Folgendes las und veröffentlichte »De vulneribus capitis"
und »Tria opuscula explicationum in libros Hippocratis''.
Auf ihn folgte » Vidio Vidi", ein Florentiner, von welchem unsere
Bibliothek einen kostbaren Band besitzt. Er kam nach Pisa im Jahr
1548 und blieb daselbst bis 1560. Er wurde nachher nach Paris
berufen, wo er sich lange Zeit als Leibarzt von Franz L aufhielt.
Er war sehr gebildet, hatte elegante Manieren, und war in Verkehr
mit den bedeutendsten Männern der damaligen Zeit; reich an geis-
tigen Gaben, wurde er allgemein hochgeachtet. Er veröffentlichte
einen wertvollen Commentar zu Hippocrates, welcher auf Kosten des
Königs von Frankreich gedruckt wurde und welcher kostbare Be-
merkungen enthält. Nach seinem Aufenthalt in Pisa lebte er als
Geistlicher und als Probst in Pescia, wo er als tugendhafter Prélat
bekannt war.
Nach ihm kamen nicht wenige ausgezeichnete Meister, unter
welchen der bekannteste »Andrea Cesalpino" ist, welcher zuerst seine
Vorlesungen in der Galleria dei Semplici (im botanischen Garten)
165
hielt, welcher sich dort befand, wo später das Arsenal des St. Stefan-
Ordens errichtet und nachher als Schule der Medicin umgewandelt
wurde. Cesalpinus schrieb ohne Zweifel in Pisa den Kreislauf des
Blutes im Jahre 1569, lange bevor Harvey denselben nachwies. Er
schrieb auch in Pisa sein »speculum artis medicae et Hippocraticae'* ;
in dem Studium der Krankheiten betrachtete er als Basis die Beob-
achtung der krankhaften Veränderungen am Leichnam, fast zwei
Jahrhunderte bevor Morgagni sein berühmtes Werk schrieb: »De
sedibus et causis morborum per anatomen indagatis**, dass man sogar
folgendes von ihm schrieb: *et laudi Uli datur quod in describendis
morbis eorumque causis ac sedibus saepe anatomen consuluerit"
(Fabroni).
Er hatte sehr klare Begriffe über die Medicin und in gewissen
Theilen derselben war er der Vorläufer mancher moderner wissen-
schaftlichen Errungenschaften. In Pisa führte Cesalpino ein unge-
regeltes Leben; er gab sehr viel aus und machte Schulden; was er
durch seine Lehrerstelle und seine Praxis verdiente, genügte ihm
nicht zum Leben so dass er nach Rom entfloh, wo ihn die päpstliche
Freigebigkeit reichlich belohnte und wo er mit Enthusiasmus auf-
genommen wurde.
»Mercuriale Girolamo" (1592 — 1606) hinterliess einen grossen
Namen im pisaner »studio" ; er war ein bedeutender Arzt und grosser
Gelehrter, Specialist für Ohren-, Nasen- und Kehlkopf krankheiten; er
schrieb ein wertvolles Buch über die Gymnastik und verfasste das
berühmte schriftliche Gutachten über Tasso. Es sind aber von seinen
Werken keine Manuscripte übrig geblieben, es existirte daselbst ein
sehr wichtiger Codex, auf welchem geschrieben ist: »Afc codex fuit
Hieranymi Mercurialis, ilUusque manu notis adspersus etc.'*
Er wurde aber im Jahre 1611 von »Grazia Maria Grazia'* in Pisa
für die Ambrosiana gekauft, im Auftrag des Cardinais Friedrich
Boromeo, und befindet sich noch dort. Dieser Gelehrte starb in Pisa
im Jahr 1606. In dieser Epoche lebten »Cannatino Tommaso*' (1605)
und iCauriani" (1593—1606).
Dieser letztere wurde von Mercuriale eingeladen, nach Pisa zu
kommen, um über Hippocrates zu lesen und commentirte die »Pre-
notiones Coacae", welches er das schwerigste hippocratische Buch
nennt. Auf ihn folgte »Gustavino" oder »Guastavino" von Genua
(1616), von welchem wir prächtige Arbeiten über Fieber, Fäulniss
und Verwesung, besitzen, welche das Lob eines Haller verdienten;
er schrieb viel und gut über die aristotelischen Probleme und
befreite von den Anklagen der Nachahmer und der Eifersüchtigen
166
den Geist Tasso's, welchen schon Mercuriale stiidirfc hatte, indem
er grosses Gewicht auf die physischen Veränderungen legte.
Auch die Pisaner Hochschule litt in jener Periode unter den Ein-
flüssen der damaligen Zeit. Die Gelehrten von Pisa gingen nach
Frankreich und Spanien, um dort zu unterrichten, und Lehrer vom
Auslande kamen zu uns, und von diesen waren einige berühmt und
würdig, erwähnt zu werden, und andere von sehr geringem Wert. Unter
diesen hatte »De Stefano Rodrigo de Castro'' (1636—1640) Glück,
der von Coimbra kam; er schrieb viel und nicht immer gut. Seine
besten Werke sind: »Auspicatam orationem ad libellum Hippo cratis:
de aere locis et aquis" und der »Commentarium in Hippocratis Coi
libellum de alimento".
Er hielt sich nicht lange in Pisa auf. Ihm folgte »Carlo Fracas-
sati" im Jahre 1549, Verfasser der »Prelectio medica in Aphorismos",
und nach ihm kam »6. B. Soncino'* von Brescia (1653 — 1665),
berühmter Erklärer von Hippocrates, von welchem Fabroni ein
schriftliches Lob von Beauregard anführt. »Decus ingens et oma-
mentum accademiae pisanae et a cujus ore illigatos pendere qui-
cumque tantum Hippocratis interpretem audiebant."
Nachher folgte »Vergerio Girolamo'', welcher zu seinen Zeiten
berühmt war und unter andern Werken folgendes hinterliess:
»Tractatum de urinis de morbis particularibus in I et II sectione
aphorismorum'\ und endlich als der grösste von Allen, Marcello
Malpighio (1656) welcher in Pisa theoretische Medicin lehrte; als
Meister und Vater der Geschichte der organischen Gewebe bildete er
einen wahren Glanzpunkt unter der Gelehrtenwelt der pisaner Schule.
Andere gute hippocratische Commentatoren waren »Gorgnia G.
Bot." von Bologna, Botaniker und Anatom (1660), Pagni (1666),
Del Papa (1685), Galleni (1693— 1749), darauf Cerenzonidi Grignola
(1712 — 1744) welcher folgendes Werk schrieb: »Commentarius ad crises
diesque criticos acutorum morborum juxta recentiorem methodum."
»Antonio Matani" (1750 — 1778) war ein Physiolog von grossem
Ruf, so dass, (was in jenen Zeiten eine sehr grosse Seltenheit war),
die königliche Akademie von London und diejenige von Göttingen
und von Montpellier ihn zu ihrem Mitglied ernannten.
Wie die Statuten und die Verhältnisse der damaligen Zeit es mit
sich brachten, war er zuerst Dialectiker und dann Arzt, und sein
nicht publicirter Commentar über die Schriften des Mercuriale unter
dem Titel : »Medicinisch-Philosophische Bemerkungen über die Bücher
von »Girolamo Mercuriale" ist ein wertvolles Werk und im hippo-
cratischen Geiste geschrieben.
167
»Bonaventura Martini" (17G2 — 1774), in seinen Unterweisungen
über Medizin vereinigte mit den Begriffen der jatro-mathematischen
Schule die Hypothesen der angewandten Physik und zeigte sich dabei
als Anhänger des Hippocrates und des Galileo.
EndUch war berühmter Lehrer am pisaner »studio*' »Antonio
Cocchi" in Florenz, der neben anderen vielen schönen Sachen eine
wertvolle Monographie über die Asclepiaden schrieb. Obgleich die
politischen Vorgänge den regelmässigen Gang der Studien (1798)
verhinderten^ commentirte doch Francesco Vacca der Aeltere, der zuerst
als Chirurg wirkte und nachher zum Rektor der Universität ernannt
wurde, den Hippocrates und schrieb einen Codex über praktische
Medizin und einen über die vom Staate besoldeten Bezirks- und
Armenärzte; in diesem letzteren führt er Hippocrates unter den
Büchern an, die er denselben zum Studium empfahl.
Seit 1800 veröff^entlichte die pisaner hippocratische Schule keine
ausgedehnteren Arbeiten, aber die Universität behielt die früheren
Traditionen unverändert bei, und die andern Schulen, welche in
dieser Zeit zu Ehren der Dynamisten und Vitalisten stiegen, fassten
darin keine Wurzel, bis im Jahre 1849 »Francesco Puccinotti"
von seiner Praxis und der Clinik zum Unterricht in der Geschichte
der Medizin überging und seinen Lehrstuhl durch hochwichtige Werke
berühmt machte; er gab auch eine neue Classification der neuen
hippocratischen Werke heraus, welche ein wahres Monument seines
grossen Geistes und seines ausgedehnten gründlichen Wissens war.
Man kann sagen, dass der letzte Hippocratiker der Universität in
Pisa »Fedele Fedeli*', mein Vater, war welcher von 1850 — 1856 in
seiner Einleitung zu den Vorlesungen über allgemeine Pathologie,
die er zu jener Zeit lehrte, die Doctrinen des Vaters der Medizin
auseinandersetzte und im Jahre 1854 eine wichtige Dissertation
ȟber den Geist des Hippocrates'* als Antwort auf eine damals er-
schienene Schrift, die den Titel führte: »Ueber das vorgebliche
Genie des Hippocrates'* veröffentlichte.
Später haben neue Lehren und neue Errungenschaften der Wis-
senschaft der geistigen Thätigkeit einen weit ausgedehnteren Hori-
zont eröffnet, an welchem man jedoch immer noch die leuchtende
Spur des hippocratischen Geistes bemerkt, welcher ganz auf Beo-
bachtung und Wahrheit beruht; die Epoche der Comraentare und der
Commentatoren ist vorbei; aber deshalb sollen und dürfen wir die
kräftige Wirkung wie die rüstige und gesunde Arbeit derjenigen,
welche sich ihr widmeten und ganz hingaben, nicht \ ergessen.
L'ENSEIGNEMENT DE LA PATHOLOGIE TROPICALE.
Par le Docteur G. TREILLE. (Vichy.)
Il y a plus d'un siècle qu'il existe une littérature en pathologie
et en hygiène tropicales. Les médecins Hollandais, Anglais,
Français, Espagnols et Brésiliens, ont fondé cette branche de
la médecine et l'ont enrichi d'une documentation qui ne le cède en
rien, tant par la valeur des observations cliniques et des essaie de
systématisation étiologique que par le fond même de la culture
générale, à tout ce qui a paru, dans le même laps de temps, dans
la littérature médicale de nos contrées d'Europe.
Mais jusqu'à ces dernières années la pathologie et l'hygiène des
tropiques était demeurée le domaine exclusif des médecins naviga-
teurs et coloniaux. Il semblait que la médecine européenne dût s'en
désintéresser à jamais.
Et pourtant, le mouvement progressif des échanges coloniaux, ac-
célérés et rendus de plus en plus fréquentes par la multiplicité et la
rapidité des voies de communication maritime, les expéditions colo-
niales, le retour en Europe et leur dispersion jusque dans les moindres
villages des convalescents de maladies tropicales, tous ces faits
modernes auraient dû faire comprendre, depuis une trentaine d'an-
nées surtout, la nécessité d'étudier la pathologie et l'hygiène colo-
niales dans les Universités d'Europe.
Car comment, par quels procédés rationnels, au nom de quelles
connaissances positives pourrait-on, quand on n'en a pas reçu l'en-
seignement spécifique, soigner utilement en Europe les convalescents
coloniaux? Comment prévoir le retour d'anciens accidents ? comment
et par quel régime sûr prévenir la rechute des fièvres bilieuses, des
hépatites, des dysenteries, des filarioses et coccidioses de la zone
tropicale, si l'on n'en a jamais observé personnellement? et surtout
si aucun mfutre ne vous en enseigne la marche si souvent irrégu-
lière, insidieuse et polymorphe?
Sans doute il y a les analogies avec la pathologie européenne;
mais ces analogies sont bien trompeuses. On l'a bien vu quand
certains écrivains médicaux, emportés par leur foi dans la perma-
nence et l'universalité des types morbides, ont tenté de faire l'unité
dans leurs variétés nombreuses. La dysenterie tropicale, par exemple,
169
fût elle même identifiée avec la dysenterie européenne sous le rapport
des lésions micrographiques et de la genèse microbienne, diffère
essentiellement par la clinique de son homonyme. Le sujet observé
n*est plus le même. L'homme est atteint d'autre manière. Les réac^
tions cliniques se modifient, s'exaltent généralement, revêtent un
masque entièrement spécifique. Entre deux européens atteints de dysen-
terie, Tun en Europe et l'autre au Congo, le nom seul de la maladie
est commun.
Et la dysenterie, variable déjà dans une même localité tropicale,
suivant le degré d'usure physiologique de l'européen atteint (palu-
déen, hépatisant, dyspeptique, alcoolique, etc.) varie elle même d'un
hémisphère à l'autre, de l'Indo-chine aux Antilles ou au Mexique.
Ces différenciations n'excluent d'ailleurs pas l'existence d'un type
moyen, cliniquement égal en toute la zone tropicale, telle la rectite
dysentérique par exemple.
Et ainsi de même pour toutes les maladies tropicales, pyrexies,
organopathies^ dermatoses.
Dans Pignorance de la pratique des maladies tropicales, on ne peut
donc soigner leurs suites ou reliquats en Europe que d'une manière
en quelque sorte empirique, et par l'analogie que suggère au médecin
l'homonymie de la lésion.
Une telle situation devait forcément attirer à la fin l'attention de
l'opinion médicale européenne. Et en outre, le besoin croissant de
fournir à la navigation et aux colonies un personnel de praticiens
spécialement entrainés au point de vue des maladies tropicales rendait
impossible le maintien des anciens errements. L'heure est venue,
aujourd'hui, après de trop nombreuses années d'inertie et de désin-
téressement à l'égard d'une branche importante de la médecine, de
pourvoir à l'enseignement de la pathologie et de l'hygiène tropicales
dans les Universités de l'Europe.
Si cet enseignement n'est pas appelé à figurer dans les programmes
fondamentaux du Doctorat en médecine, il doit certainement du
moins constituer une branche supplémentaire obligatoire pour tous
ceux qui solliciteraient plus tard une charge médicale de l'Etat dans
les possessions coloniales.
Au moment en effet où l'Afirique tout entière et une notable
partie de l'Asie tropicale passent 'tous la domination de certaines
nations de l'Europe, venant ainsi plus que décupler leur ancien
domaine colonial, on doit prévoir que les emplois médicaux, soit
dans les services civils soit dans les services militaires, iront sans
cesse en augmentant.
170
C'est pourquoi la question de renseignement de la médecine et
de rhygiène tropicales est dès maintenant à Tordre du jour.
L'Angleterre a fait, à ce point de vue, un pas décisif. Elle avait
déjà un enseignement aux Indes, destiné en majeure partie à Tin-
struction des médecins natifs. Voici qu'elle crée cet enseignement
sur son propre territoire, pour Tinstruction et le recrutement des
médecins européens destinés au service de ses possessions tropicales.
»Sous rimpulsion éclairée du docteur Patrick Manson, — dit
rindépendance médicale en reproduisant un article déjà paru dans
le Progrès médical — , il s'est constitué Tan dernier à Londres une
école nouvelle, le London school of tropical médecine^ pour laquelle
on a fait grandement les choses. ^)
L'école est installée au Branch Hospital,^) Victoria and Alberts
docks, dans Canningtown, à vingt minutes du centre de Londres.
Elle occupe un bâtiment neuf, qui comprend des salles de cours,
des laboratoires, des salles de collections, etc. etc. L'hôpital voisin
contient 50 lits ; le navire-hôpital Dreadnought, ancré dans la Tamise
à Greenwich, renferme 225 lits ; c'est donc un total de 275 lits qui
se trouvent mis à la disposition des malades et susceptibles de
servir à l'instruction des élèves. De plus, deux dispensaires, sortes
de polycliniques, sont ouverts aux malades libres dans l'East India
dock road, à Londres, et à Gravesend, Kent. L'installation matérielle
et hospitalière ne laisse donc rien à désirer.
»Les cours sont organisés de telle soiiie, que les étudiants restent à
Técole aussi peu de temps que possible. Ceux-ci se recrutent, en effet,
parmi les médecins qui pratiquent déjà leur art et dont les loisirs sont
restreints, ou bien parmi les étudiants de cinquième année, que d'autres
occupations peuvent appeler dans les Universités.
Il y a trois sessions par an et chacune d'elles dure seulement trois
mois: du 1«' octobre au 31 décembre, du 15 janvier au 14 avril et du
Iw mai au 31 juillet. L'inscription coûte 38 francs pour une semaine,
290 fr. pour un cours de huit semaines et 508 fr. 75 pour le cours com-
plet de trois mois. Un certificat d'études est délivré à ceux qui ont suivi
le cours complet et qui ont passé avec succès un examen de sortie.
L'instruction systématique envisage sous toutes leurs faces les multiples
questions^relatives à la pathologie et à l'hygiène tropicales. Les exercices
pratiques^^sont variés de telle manière quo les étudiants se familiarisent
de la façon la plus complète avec* les méthodes d'examen à l'état frais,
de préparations au moyen des divers réactifs, do fixation et de conser-
vation, non seulement du sang, de l'urine et autres déjections, mais encore
^) Voir les articles du Progrès médical de Paris, nos. du 15 juillet, et 24 juillet 1899,
Presse médicale no. du 20 mai 1899, Bulletin médical no. du 21 mars 1900.
") Voir page 216 de ce numéro.
171
des différents tissus et organes. Pour le sang, par exemple, on leur apprend
à déterminer le pouvoir colorimétrique, le nombre des globules, le poids
spécifique, la coagulabilité. Ces notions acquises, on passe à Tétude des
hématozoaires et il va sans dire que celui du paludisme occupe la pre-
mière place.
En outre de TEcole de Londres, l'initiative individuelle, suscitée
par Texemple d'un généreux donateur, M. Alfred L. Jones qui versa
spontanément la somme de 10.000 livres sterling pour les revenus
en être appliqués à la création de chaires des maladies des pays
chauds, a créé un nouveau centre d'enseignement de pathologie
tropicale à Liverpool.
»Une commission de 14 membres, dit le Progrès Médical de Paris,
comprenant des armateurs, des marchands, des représentants du
Royal Southern Hospital et de TUniversity College, fut constituée
à l'efiFet de réaliser les projets du généreux donateur."
Et, de fait, l'école de médecine tropicale de Liverpool est déjà en
pleine activité, après avoir été inaugurée le 22 avril 1899 sous la
présidence de'^Lord Lister.
Cette école admet les docteurs en médecine et les élèves de dernière
année qui veulent s'instruire en pathologie tropicale.
Le minerval (retribution scolaire) d'après les chiffres donnés par
le Progi'ès médical est fixée ainsi comme suit:
EtudesJ^particulières (recherches personnelles) — une guinée par
semaine (26 f. 25 c).
Cours des missionnaires et colons, trois guinées (cours entier)
(78 f. 75 c.).
Cours des grandes malades — deux guinées (cours entier) (52 f. 50 c).
Cours général et complet — dix guinées (262 f. 50 c).
Les Professeurs de l'école de médecine tropicale de Liverpool sont
trop connus par leurs travaux, pour qu'il soit utile d'en rappeler
les titres.
Ce sont les Professeurs Ronald Ross, (paludisme tropical).
R. BoYCE, (pathologie tropicale).
E. Annet, » »
W. A. Herdmann, (zoologie).
E. W. Hope, (Hygiène tropicale).
Enfin, à côté de Liverpool, il convient de signaler les créations
similaires quoique plus restreintes des Universités d' Aberdeen et
d'Edimbourg, dont le Prof. Davidson est connu plus particulièrement
aux lecteurs du Janus. Dans chacune de ces Universités des cours
172
de maladies des pays chauds ont été constitués, et viennent contri-
buer à accentuer le mouvement scientifique dont les écoles de
Londres et de Liverpool ont donné si brillamment et si fructueuse-
ment le signal.
En France, où, pendant près d'un siècle, renseignement de la
pathologie et de Thjgiène tropicale avait eu une organisation solide
dans les Ecoles de médecine navale de Brest, Rochefort et Toulon,
et où cet enseignement avait été supprimé en 1886 sans qu'il fût
possible de comprendre les motifs qui dictèrent cette suppression,
il semble aujourd'hui qu'on se rend compte de la nécessite d'y revenir.
L'école de médecine navale de Bordeaux, substituée en 1890 aux
écoles disparues, possède déjà un enseignement de pathologie tropi-
cale sous forme de répétitions des cours donnés aux élèves internes
de cette école. Les médecins qui en sortent, après avoir subi devant
la Faculté de Médecine de Bordeaux les épreuves du Doctorat en
médecine, sont ainsi instruits des éléments de la pathologie et de
l'hygiène exotiques.
Mais cet enseignement restreint et en quelque sorte rudimentaire
n'a jamais pu remplacer l'enseignement de plein exercice qui était
donné par les chaires des Ecoles de Brest, de Rochefort et de Toulon.
La Faculté de Bordeaux a senti très justement la nécessité de
créer un cours supplémentaire des maladies des pays chauds, et elle
a appelé à ce cours un des médecins les plus distingués de la
marine, déjà Agrégé des Facultés de Médecine, M. le docteur Le
Dantec. Il ne faut pas oublier qu'à cette même Facalté l'enseigne-
ment de l'hygiène générale est confié à M. le Professeur Layet,
ancien Professeur de la Marine.
Les ressources de la Faculté, avec ses laboratoires, ses services
hospitaliers, ainsi que celles qu' ofifre naturellement une grande ville
maritime en relations suivies avec les pays chauds, tout cet ensemble
constitue la meilleure des conditions pour assurer la prospérité effi-
cace du nouvel enseignement.
Marseille aussi, riche de ressources de tout genre, laboratoires,
Facultés, hôpitaux, offre aux élèves de sa grande école de Médecine
un centre qui serait tout naturellement indiqué pour l'enseignement
de la pathologie et de l'hygiène tropicales. Il est plus que probable
que cet enseignement y sera organisé à bref délai.
Il y aurait enfin à se préoccuper d'une création analogue à Nantes,
où les intérêts maritimes et l'existence d'une école de médecine bien
outillée justifieraient pleinement l'organisation d'une chaire de méde-
cine et d'hygiène coloniales.
173
Ces créations compléteraient l'organisation qui est en projet pour
Paris, où il est question de créer un enseignement complet de la
pathologie et de Thygiène tropicales. Cet enseignement comporterait
la pathologie tropicale, la zoologie médicale des pays chauds (si
importante par son rôle dans la pathogénie d'un certain nombre de
maladies exotiques, et si utile à connaître des médecins de la marine
et des colonies), et enfin l'hygiène tropicale. Celle-ci, pour être
profitable, pour produire ses véritables bienfaits, devrait être enseignée
non seulement aux médecins, mais encore aux fonctionnaires, colons,
agents commerciaux, missionnaires etc. appelés à se rendre dans les
colonies !
C'est en vue de répondre à ces nécessités diverses, et aussi parce
que la question de l'enseignement de la pathologie tropicale est à
l'ordre du jour, que l'auteur de l'article du Progrès médical, le savant
professeur R. Blanchard, professeur de Zoologie médicale à la Faculté
de Médecine de Paris, et membre de l'Académie de médecine, a jugé
opportun d'appeler l'attention du corps médical français sur la
création des écoles de médecine tropicale de Londres et de Liverpool.
n serait à souhaiter, dans l'intérêt de la science en général, et
dans celui plus particulier et plus immédiatement sensible de la santé
des Européens aux pays chauds, que son appel fût entendu.
Au reste l'évidence de la nécessité de l'enseignement' de la patho-
logie et de l'hygiène tropicales ne se manifeste pas seulement en
Angleterre et en France. La même question après avoir été agitée
depuis deux ou trois ans en Hollande,^) a été résolue partiellement
à Utrecht, ou M. le docteur Kohlbrugge donne un cours.
L'université d'Amsterdam serait également bien qualifiée pour être
le siège du nouvel enseignement, sans préjudice des cours de même
nature qui pourraient être organisés dans d'autres villes. En Alle-
magne, enfin, le développement des affaires coloniales a suscité un
mouvement scientifique des plus prononcés en faveur de l'étude des
maladies des pays chauds. Le docteur K. Eoch a donné l'exemple
d'un maître de la science médicale européenne allant étudier sous
les tropiques les questions les plus ardues du paludisme. Le moment
est proche où l'enseignement intégral de la pathologie tropicale, en
ce pays comme en d'autres, trouvera dans les Universités ou à côté
d'elles la place que lui assignent les besoins nouveaux de l'humanité.
^) L'autenr distingué passe la Belgique oa la question de renseignement des maladies des
pays chauds a été dissoute aux Universités de Gand et de Liège. On nous apprend qu'à
Bruxelles on donne un cours libre de géographie médicale. Probablement il se mettra en
rapport avec l'Institut dont nous taisons mention au page 190. Rod.
THE SERJEANT SURGEONS OF ENGLAND AND
THEIR OFFICE.
By D'ARCY power, F. S. A.
Lord Lister has been appointed to the office of Serjeant surgeon
to Queen Victoria rendered vacant by the death of Sir James
Paget at the end of the year 1899. The Sergeant surgeons
ranked above the King's Principal surgeon though on several occasions
the two offices were held by the same individual. The Serjeant surgeons
were originally military surgeons whose first duty was to attend the
King upon the battle field. John Ranby was the last to perform this
duty when he attended George II at the battle of Dettingen in 1743.
The first Serjeant surgeon appears to have been appointed in 1461,
but from 1560 to 1891 there were two Serjeant surgeons, whilst from
time to time additional appointments were made with the title of
"Serjeant Surgeon Extraordinary", this post usually carrying with it
a reversion to the principal Serjeant surgeoncy on the next vacancy.
Each Serjeant surgeon received a salary of 40 marks, equivalent to a
sum of £ 26.13/4 per annum, with an allowance of meat and drink,
known technically as "a bouge of Court", with wine, wax and all
requisites for carrying out cures. The bouge of Court was a valuable
perquisite for in 1640 at the beginning of "the broken times" of
the Rebellion in England Dr. William Harvey, the King's Physician,
exchanged his diet for an allowance of £ 200 a year. It is probable
that the wax was a perquisite connected with the duty of embalming
deceased members of the Royal family for Mr. Serjeant Surgeon
Knight complains in September 1662 that "he received the usual fee
for embalming the Duke of Gloucester but is now ordered to divide
it with Richard Wiseman, Surgeon in Ordinary. He begs not to be
made the only person who has had his fee taken from him." For
many years past the salary of the Serjeant surgeon has been a fixed
payment of £ 280 a year, though in 1780 each received £ 396.13/4.
The office carried with it certain well-defined professional priv-
ileges. In the united Company of Barbers and Surgeons (1540 — 1745)
the Serjeant surgeon sat next the last Master of the Company: in
the Surgeons' Company (1745 — 1796) the King's Serjeant surgeon
was admitted into the Council and Court of Examiners on the first
175
vacancy and was looked upou as a Past Master. At the Royal
College of Surgeons of England (1800) the first Charter confirmed
these rights to the Serjeant surgeons. The Charter of 1822 enacts
that the Serjeant surgeons shall be elected to the Court of Examiners
— a lucrative and honourable position — upon the first vacancy
provided that they have been elected already Members of the Council.
But it provides expressly that the office of Serjeant surgeon shall
give no preference in respect of admission to the Council. The
Charter of 1843 confirms these privileges and it was not until 1852
that they fell into abeyance.
I have recently compiled the following list of Serjeant surgeons
and it is published in the British Medical Journal, vol. 1, 1900,
p. 583. It is confessedly incomplete but as the office was held
under a patent for life the date of death in each case gives the
approximate date of the next appointment.
1461. William Hobbes, who is said to be the first Serjeant Surgeon.
Thomas Morstede (1415), William Bredewardyne (1416) and
John Harwe (1423) the surgeons who attended Henry V in
his French campaigns did not receive this title but are called
simply "surgeons to the King".
6 Aug. 1513. Marcellus de la More.
29 April 1530. Thomas Yicary was granted the office of Serjeant
Surgeon "as soon as Marcellus de la More shall die, or resign
or forfeit his post'*. More died or disappeared from England
at some time after Easter 1535 when he received his last
payment and Yicary obtained his first quarter's salary as
Serjeant Surgeon on 20th. September 1535. He filled the
office under Henry VIII, Edward VI, Mary and Elizabeth
until his death in 1561.
1562. Richard Ferris who died in 1566.
1565. Robert Balthrop surgeon to Edward VI and serjeant surgeon
Queen Elizabeth. He died 9 December 1591 and is buried
in the Church of St. Bartholomew-the-Less within St.
Bartholomew's Hospital to which he was surgeon.
1591 George Baker, who died in 1604. He quarrelled, we are told,
with William Clowes, father of Mr. Serjeant Surgeon Clowes
and to the great scandal of the profession at the time the
two opponents so "misused eche other that they fought in
the fields together."
1592. William Gooderus who attended the wounded in the expedition
to the Low Countries under the Earl of Leicester in 1585.
176
1603. Gilbert Primrose who had been surgeon to James I when he
was king of Scotland. His son James, a pupil of Riolanus»
was one of the most pestilent opponents of Harvey.
1609. Christopher Frederick. He attended an embassy to Spain in
1605 and died in 1623. His son Sir John Frederick was
Lord Mayor of Londen in 1661.
1625. William Clowes the younger was appointed on the accession
of Charles I and died 30 October 1648.
1642. [The gi-ant confirmed March 1660 — 1.] Richard Pyle, married
Catherine Clowes a niece of Mr. Serjeant Surgeon Clowes.
Pyle was the surgeon in personal attendance upon Prince
Charles, afterwards King Charles U, in the West of England
Campaign of 1645 —6. His place taken at Jersey by Mr.
Richard Wiseman, afterwards Serjeant Surgeon.
1661. Humphry Painter who had probably been one of the surgeons
in ordinary to King Charles I. He died in 1672 and was
succeeded in the office by Richard Wiseman.
1661. John Knight was one of those who attended Charles 11 on
his voyage from the Hague to Dover at the Restoration in
1660. He was constantly occupied with mattere connected
with sick and wounded seamen during the Dutch war. He
was therefore mainly a naval surgeon but as the two services
were not then separate he also acted from time to time as
Surgeon-General to the Army.
1665. Richard Wiseman was appointed Serjeant-Surgeon Extraordi-
nary and on Febr. 15, 1670 — 1 a warrant was issued appointing
him Serjçant Surgeon to the King in place of Humphry Painter
deceased. Wiseman had attended Charles II in his wanderings
through France, Flanders, Holland and Scotland. He was
taken prisoner at the battle of Worcester and was im-
prisoned for a time at Lambeth. He died in 1676 and is
justly considered one of the founders of modern clinical
surgery in England.
1687. Thomas Hobbs.
1697. Thomas Gardiner.
1702. Charles Bernard, an illustrious literary surgeon. He collected
a valuable library with especial attention to the condition
and binding of the books. It was sold by auction after his
death in 1711. Swift writing about it to Stella says that
he had an ^4tch to lay out some nine or ten pounds for one
fine editions of fine authors" at the sale but "they were in
177
the middle of Physic books, so I bought none, and they are
80 dear I believe I shall buy none." Bernard's daughter
Elizabeth married her father's apprentice who succeeded him
at Court and war.
1729. Ambrose Dickins surgeon to St. George's Hospital. He died
in 1747 and was succeeded by Mr. Caesar Hawkins.
1729. Claudius Amyand also surgeon to St. George's Hospital who died
in 1740. His eldest son was Under-Secretary of State in 1750.
1740. John Ranby. He anticipated the use of quinine by showing
that bark was more active when it was given with an elixir
of vitriol. He died 28 August 1773.
1747. (Sir) Caesar Hawkins a pupil of John Ranby and the first
prominent member of a family which afterwards became
illustrious in divinity, physic and surgery. He was the
inventor of the cutting gorget for lithotomy and is said to
have made a thousand pounds a year by phlebotomy alone.
He died 13 February 1786.
Before 1765. David Middleton.
Before 1769. Thomas Gataker, Serjeant-Surgeon Extraordinary, the
translator of Le Dran 's Surgery.
1773. Robert Adair, surgeon to the Forces at the siege of Quebec.
He died in 1790.
Before 1783 but after 1753 Pennell Hawkins surgeon to the Middlesex
Hospital and brother of Sir Caesar Hawkins.
1786. Charles Hawkins, son of Sir Caesar Hawkins and the first
Master in 1800 of the Royal College of Surgeons in London.
He was succeeded by Sir Everard Home.
1790. George Edward Hawkins son of Pennell Hawkins and nephew
of Sir Caesar Hawkins.
1793. (Sir) David Dundas, an apothecary at Richmond whose ap-
pointment gave great umbrage to the London Surgeons.
1808. Sir Everard Home the pupil and brother-in-law of John
Hunter. He died 31 August 1832.
1826. Sir Patrick Macgregor.
1828. Sir Astley Paston Cooper the great surgeon who revolutionised
the knowledge of his contemporaries about hernia and dislo-
cations. He earned by his profession in one year no less
than £21,000. He died 12 February 1841.
1831. Sir Benjamin Collins Brodie whose chief work was upon the
treatment of joint disease and the surgery of breast tumoiu's.
He was president of the Royal Society and died 21 October 1862.
1900. 13
178
1837. Robert Keate, Inspector-General of Hospitals and nephew of
Thomas Keate the colleague of John Hunter at St. George's
Hospital. He died 2 October 1857 and with his death was
ended the direct connection of the Serjeant Surgeoncy with
the army.
1857. Benjamin Travers died 6 March 1858. •
1858. Sir William Lawrence one of the most eloquent speakers of
his time. He died 5 July 1867.
1862. Caesar Henry Hawkins, a grandson of Sir Caesar Hawkins
who, though a good operator, was always more anxious to
teach his pupil how to save a limb than how to remove it.
He died 20 July 1884.
1867. Sir William Fergusson who died 10 February 1877.
1877. Sir James Paget who applied Pathology to Clinical surgery
and died 30 December 1899.
1884. Sir Prescott Gardner Hewett who died 19 January 1891.
1900. Lord Jjister, President of the Royal Society and the reformer
of Surgical Techfdque.
VARIÉTÉ.
Le docteur Albort S. Ashmead nous apprend qu'il a reçu do la Havane une
lettre concernant le traitement de la lèpre par la Mangrovia. Cette lettre
écrite par Monsieur A. C. Phelps, secrétaire de la direction de Thôpital
des lépreux à New-Orleans, prétend que la possibilité de la guérison com-
plète de la lèpre a été prouvée. On prend dans ce but Técorce de la
Mangrovia dont on fait des décoctions, des extraits et des poudres. On met
une once de Técorce sur trois onces d'eau et cette potion est prise tous
les jours en trois doses. En forme de pillules on donne le médicament
également trois fois par jour, soit trois pillules en tout. Une once de
l'écorco suffit pour la fabrication de 60 pillules.
Les patients doivent prendre un bain chaud tous les jours et ajouter
de l'extrait ii Teau, en outre ils doivent bien se noumr, éviter le poisson
et surtout s'abstenir d'alcool.
Le docteur Robelin qui d'abord avait fait des essais avec le remède
sans obtenir des résultats, écrit maintenant au docteur Ashmead qu'il en
est très content et qu'il obtient des guérisons, mais que néanmoins il n'a
pas encore une opinion bien arrêtée.
Nous devons donc attendre les résultats d'autres recherches avant de
nous prononcer sur la nouvelle découverte.
DIE ZAHNHEILKUNDE IM ZEITALTER DES
HIPPOKRATES.
Medizinisch-hifttorische Studie.
Dr. J. ab ONYX, Budapest.
(Fortsetzung.)
Erste Gruppe.
1. Krankengeschichte.
>Puero ab ulcere Phagedaena eroso, denies infemi, et ex supernis
ac infernis anteriores, emergebant, canitatem habebant. Quibus os ex
palato discedit, his médius considet nasus. Quibus vero superni dentés
anteriores, bis latus est summus nasus. c ^)
»Die unteren und oberen vorderen Zähne des an einem phage-
dänischen Geschwür leidenden Knaben sind herausgefallen, dieselben
waren löcherig. Wem ein Knochen aus dem harten Gaumen zu Grunde
geht, dem schrumpft die Nasenmitte ein. Wer die vorderen oberen
Zähne verliert, dem wird die Nasenspitze flach, c
Die Krankheit, um die es sich hier handelt, ist wahrscheinlich
eine dem sogenannten T^Phageda^nismus tropicus^ ähnliche Erkrank-
ung, welche nach verhältnissmässig geringen Verletzungen auftritt,
doch bald zu eiternden und gangraenescirenden Geschwüren ftlhrt.
Wir werden noch mehreren ähnlichen Krankengeschichten begegnen,
ich behalte mir daher ihre nähere Kennzeichnung für später vor.
2. Krankengeschichte.
»Athenadae puero masculo doluit a sinistra parte infemus dens,
a dextra supemus. Huius auris dextra suppurata est, dum non am-
plius doleret.€ *)
»Athenades' Sohne schmerzte der linke untere Zahn und rechter-
seits der obere. Im rechten Ohre entstand Eiterung, worauf der
Schmerz aufhörte.«
Im sechsten Buche *) kommt diese Krankengeschichte wieder vor,
nur mit einem Zusatz erweitert, was darauf hinweist, dass die
Krankheit mit jener des ersten Knaben identisch ist. Dort fängt die
*) De morbis popularibus, lib. IV, p. 486.
*) De morb. pop. p. 487.
s) De morb. pop. VI, p. 450.
13*
180
Beschreibung so an: »Athenadae puero maseulo a Phagedaena ulcere
corroso, doluit . . . .€
5. Krankengeschichte.
a) »Dens Hegesistratio, cui suppuratio iuxta oculum, suppuratus
est iuxta extremum, et nirsus sanatus est oculus, et secundum nares
pus descendit crassum. Iuxta gingiuara carunculae paruae rotundae
abscesserunt. Huic circa tertiana diem suppuratio aflfutura putabatur,
postea avertebatur. Derepente vero intumuit maxilla, et oculi.c ^)
Einige Zeilen weiter finden wir über denselben Hegesistratius
noch eine kleine Krankengeschichte:
h) »Hegesistratio postremi duo dentés in parte inter se contigua
corrodebantur.c
Diese Zähne sassen gewiss schon sehr locker und sind entfernt
worden, was der Verfasser zwar nicht erwähnt, aber doch gefolgert
werden kann daraus, dass nach der Krankengeschichte sofort der anato-
mische Befund folgt, d. h. die schon oben citirte anatomische Be-
schreibung der Kronen und Wurzeln der beiden Zähne. ^)
a) »Dem Hegesistratius, dessen Äuge eiterte, hatte sich um den
letzten Zahn Eiter angesammelt. Das Auge wurde ganz geheilt. Aus
der Nase jedoch floss dichter Eiter. An dem Gaumen abscedirten
kleine runde Schwellungen. Um den dritten Tag *) schien eine neue
Eiteransammlung zu entstehen, doch gieng dieselbe bald vorüber,
aber das Auge und der Oberkiefer schwollen sofort an.
h) Dem Hegesistratius waren die beiden letzten Zähne an ihren
einander zugewendeten Flächen angefressen.
Trotz der Lückenhaftigkeit der Beschreibung können wir in diesem
Falle die Diagnose auf Abscessus alveolaris chronicus und Empyem
der Highmorhöhle machen.
4. Krankengeschichte.
»Quibusdam vero etiam dens corrosus, tertius maxime ex supernis.
Prae omnibus autem hie reperitur corrosus, ad hunc dolor, et quibus-
dam etiam circum suppuratio. c *)
1) De morb. pop. lib. IV, p. 438—439.
«) p. 28.
*) Bei Litiré sowohl wie bei Fuch» weicht der entsprechende Text — miteamt dcrUeber-
setzung — von dem des Comaritis ab. Sie schreiben nämlich nicht : „um den dritten Tag"
(circa tertiam diem . . .), sondern um den dritten Zahn. Ich glaube, dass Cornaritu* Text der
richtige ist, denn die Sache wird nur so verständlich. Die Zähne, voo denen hier die Rede
ist, sind nicht die ersten Praemolaren (der dritte Zahn), sondern, wie dies aus der Kranken-
geschichte b) erhellt, welche eine Ergänzung der früheren ist, die zwei letzten Backenzähne.
4) De morb. pop. lib. IV, p. 442.
181
»Bei manchen ist auch der Zahn angefressen, besonders der obere
dritte. Von sämtlichen wird dieser zumeist angefressen, dieser wird
schmerzhaft, und bei manchen ist auch Eiterung vorhanden. &
Diese Krankengeschichte bezieht sich auf den ersten Praemolar,
nicht — wie Geist-Jacobi glaubt — auf den Weisheitszahn. Dieselbe
bildet im übrigen einen Theil jener Krankheitsbeschreibung, auf die
ich noch bei der Charakteristik der Krankengeschichten zurück-
kommen werde.
5. Krankengeschichte.
» Aspasii uxori dolor dentis vehemens, et maxillae in tumorem ele-
uatae. Quum vero castorium et piper coUueret, opem sentiebat.« ^)
»Aspasios* Frau hat lebhaften Zahnschmerz, die Kieferknochen
sind geschwollen. Als sie Ausspülung mit Castoreum und PfeflFer
anwendete, da brachte ihr das Linderung herbei.«
Die Diagnose ist wahrscheinlich : periodontitis acuta diffusa. Die
Krankengeschichte kommt im VII. Buche wieder vor. ®)
6. Krankengeschichte.
»Metrodori filio ex dentis dolore, maxillae marcor, et gingiuarum
camis superexcrescentia. Moderate suppuratus est, exciderunt dentés
molares, et ipsa maxilla.« ^)
»Metrodorus' Sohn bekam infolge Zahnschmerzen Kiefergangrän,
auf dem Gaumen entstanden Wucherungen. Die Eiterung war massig,
die Backenzähne sowie der Kiefer allein fielen weg.
Die Krankengeschichte kommt auch im VII. Buche vor, *) mit
dem Zusätze, dass Metrodorus in Kardia wohnte und die Wucherung
auf dem Gaumen eine hochgradige war.
Diagnose : necrosis maxillae ex dentis corruptione. Die Beschreib-
ung gleicht sehr jenen Kiefererkrankungen, welche bei Tabes vor-
zukommen pflegen, wie solche z. B. Eosin veröffentlichte. ^)
7. Krankengeschichte.
#Quibu8 in dentium dolore, de supercilio tenuia descendunt, his
a pipere probe aflfricto postridie crassiora descendunt, si etiam alia
1) De morb. pop. lib. V, p. 452.
«) Tbid. VII, p. 481.
S) Ibid. V, p. 455,
<) Ibid. VII, p. 487.
*) Rosin II. Zur Lehre von den tropliischen Erkrankungen bei Tabeg. Zeitschrift für
Nervenheilkunde I, 1891, p. 532. Eine ühuliche Beschreibung der Necrosensymptome findet
sich in meiner „Zahnheilkunde", S. 42.
182
non obtinuerint. Nam Hegesippo soporiferum inditum non obtinuit,
sed raagis et violentius insuper provocavit.c ^)
>Wer infolge von Zahnschmerzen von den Augenlidern dünnen
Ausfluss hat, bei dem erscheint nach sorgsamer Anwendung von
PfeflFer dichterer Ausfluss, wenn auch keine andere Linderung eintritt.
Bei Hegesippos nützte das eingeführte Schlafmittel nicht, sondern
führte noch lebhafteren herbei.«
Diese dunkle Beschreibung, die sich wahrscheinlich auf eine durch
ZahnaflFection herbeigeführte Nasenerkrankung bezieht, findet in einer
daher geborgen Bemerkung des VI. Buches ihre Ergänzung:
»Quae induntur in nares si febricitarint, si quidem solutus fuerit
dolor, crassa per nares effluunt. Si vero neque dolor, neque febris,
tenuia: et fortassis feruida: Veluti tenue quidem Hegesippo, quum
ad noctem quid iudidisset. Crassum vero illi in Corintho eunucho
simili, Celeuris filio erat. ^)
»Die in die Nase eingeführten Mittel führen bei Fieber, wenn der
Schmerz aufhört, aus der Nase dichten Ausfluss herbei. Ist weder
Schmerz noch Fieber vorhanden, ist der Ausfluss dünn und entzünd-
lich, wie z. B. dünn bei Hegesippus, nachdem es über die Nacht
eingeführt war. Dicht hingegen bei dem eunuchenähnlichen Sohne
des korinthischen Celeuros.«
Diese ist eine der in nachlässigster Weise hingeworfenen Kranken-
geschichten, und da der nach Comarius citirte obige Text auch noch
mangelhaft ist, schalte ich hier die nach einem klareren und ver-
ständlichen Text verfertigte üebersetzung Littré*s ein:
»Chez ceux qui, souffrant des dents, ont un écoulement tenu venant
de la région sourcilière, chez ceux-là un errhin fait avec du poivre et
bien appliqué, amène le lendemain un écoulement épais, pourvu que
les autres accidents ne remportent pas; chez Hégésippe le somnifère
introduit ne fut pas le plus fort, mais Hégésippe avait eu les dents
grattées avec un peu trop de force.« ^)
Les médicaments mis dans les narines quand il y a fièvre: si la
douleur se calme, il coule des humeurs épaisses par le nez ; si ni la
douleur ni la fièvre ne cèdent, des humeurs ténues et peut-être en-
flammées; ainsi il coule des humeurs ténues chez Hégésippe, a qui
on mit un errhin pour la nuit, mais des humeurs épaisses à Teu-
nuque résidant à Corinthe; s'il le faut, gratter [les dents]; le poivre.*)
1) De morb. pop. lib. VI, p. 463.
«) Ibid. IV, p. 441.
«) Littré, vol. V, p. 829.
*) Ibid. p. 183.
183
Der Text ist auch so noch dunkel genug, darum komiut Liffré
im Vni. Bande seines Werkes auf denselben zurück und er nimmt
die Textcorrectionen Meineke's an: 1) man gab dem Hegesippos
nicht ein Schlafmittel, sondern ein aus Pfeifer bereitetes Niesemittel ;
2) ist die Rede nicht von dem Eunuchen des korinthischen Celeuros,
sondern von dem des Scdebreus aus Perinthos; 3) dass die Hippo-
kratiker die Zähne schabten (gratter les dents). ^)
Zweite Gruppe.
1. Krankengeschichte.
»Melissandro quum gingiuam dolor corriperetur, et vehementer in-
tumesceret, sectio venae brachii: et alumen Aegyptium in principio
sedabat.« ^)
»Als dem Melissander das Zahnfleisch schmerzte und stark anschwoll,
Aderlass; anfangs wirkt aegyptischer Alaun beruhigend.«
Dieselbe Beschreibung kommt im VII. Buche, p. 481, noch ein-
mal vor. Diagnose: gingivitis acuta.
2. Krankengeschichte.
»Phoenicii in Oeniadis et Andreae fratribus maxilla altera intumuit,
et labium quod est ante maxillam et oculo et neque intrinsecus
quicquam spectanti apparebat, necque forinsecus suppurabat. Sed
tumens arida putredine putrescebat. Et alter eadem perpessus est.
Mortuus est autem alter septima die, et pharmacum bibit, et nihil
profuit. Verum Phoenici circulus putridus exsectus est, et ulcus
purgatum est magna ex parte priusquam moreretur. Mortuus est
autem et hie, ubi diutius vixisset.« *)
»In Oeniadae schwoll den Brüdern Phoenix und Andreas der Kiefer
und die ganze Backe an, bei innerer Untersuchung war nichts zu
sehen, von aussen keine Eiterung. Doch zerfiel die Schwellung mit
trockener Gangrän. Der eine starb. Auch der andere starb am siebten
Tage, nahm Medicin ein, doch half dieselbe gar nichts. Bei Phoenix
wurde ein fauliges rauhes Stück herausgeschnitten, und die Wunde
reinigte sich zum Theile ganz schön, bevor er starb. Dennoch starb
er, wenn er auch um etwas länger lebte.«
Er ist dies eine eigenthümliche Erkrankung, die auf einmal bei
1) Littré, vol. Vm, p. XXI und XXII.
f) De morb. pop. üb. V, 452.
•) Ibid. p. 444.
184
zwei Brüdern auftrat. Der tiefe Zerfall und der stürmische Verlauf
lassen auf Noma schliessen.
Eine auf ^Noma€ bezügliche Stelle fand ich noch im IL Buche
der »Prophezeiungen«, die vielleicht ein aus der obigen Kranken-
geschichte gewonnenes allgemeines Urtheil enthält. »At vero nomae
lethalissimae sunt, quarum putredines profundissimae et nigerrimae
ac siccissimae existunt. Prauae etiam ac periculosae, quae nigram
saniem remittunt.« ^) »Die fürchterlichsten sind jene »Noma«-ge-
schwüre, bei denen der Zerfall sehr tief ist, welche sehr schwarz
und trocken sind. Bösartig und gefährlich sind auch jene, welche
eine schwarze Verjauchung zeigen.«
5. Beobachtung.
»Quibus ante in obliqua linguae parte ulcus fit diutumura, in his
dentés considerare oportet, an quis iuxta illam ulceris partem acutior
sit.« 3) »Bei denen an der Seitenfläche der Zunge ein hartnäckiges
Geschwür auftritt, ist zu untersuchen, ob sich an der Geschwürsseite
nicht ein scharfrandiger Zahn befindet.«
Auch einer jener Rathschläge, welche der Beobachtungsfähigkeit
der Eippokratiker zur Ehre gereichen.
4. Beobachtung.
»In febribus ad articulos, et circa maxillas maxime abscessus fiunt,
prope sane dolores unius cuiusque, ad supernam partem magis et
in totum. Si vero lentus fuerit morbus et deorsum tendens, in ferne
etiam abscessus fiunt. Maxime autem pedes calidi inferne significant
frigidi supeme. Quibus vero ex morbis se erigentibus statim in
manibus aut pedibus dolores fiunt, in his abscessus contingunt. Sed
et si quid doluerit quis antea egrotet, ad eas partes firmatur. Quem-
admodum etiam tussientibus et anginosis in Perintho. Faciunt enim
tusses abscessus, velut etiam febres.« ^) »Bei Fieber entstehen die
Abscesse zumeist in der Gegend der Gelenke und der Kieferknochen,
und zwar zumeist um die schmerzhafte Stelle in den oberen Körper-
theilen, aber auch am ganzen Körper. Ist die Krankheit von lang-
samem Verlaufe und sich nach unten ausbreitend, dann treten Abscesse
auch an den unteren Körpertheilen auf. Im allgemeinen bezeichnen
heisse Fusse die unteren, kalte die oberen. Wenn solche, die aus
einer Krankheit genesen, an Händen oder Füssen Schmerzen ver-
^) Praedictionum libr. II, p. 555.
«) Ibid.
') De humuribus, p. 169.
185
spüren, so ist dort ein Abscess im Entstehen . Wenn aber etwas noch
vor der Erkrankung schmerzte, so entwickelt sich dieselbe so, wie
bei denen, die in Perinthos an Husten oder Angina gelitten. Auch
der Husten bringt, gerade so w^ie das Fieber, Abscesse herbei.»
Ich habe diese Beobachtung in ihrer ganzen Ausdehnung raitge-
theilt, trotzdem dieselbe auf den ersten Blick vielleicht gar niclit
zum Gegenstände zu gehören scheint.
Wir werden aber sehen, dass gerade diese uns den Schlüssel gibt
zur Erklärung der meisten hier mitgetheilten Zahnerkrankungen,
indem es sich hier — wie Littré nachwies — um eine Epidemie
handelt, unter deren Erscheinungen die Zahnerkrankungen, besonders
aber die Kiefernecrosen eine nicht unbedeutende Rolle spielen.
Aehnliche Beschreibungen finden sich an zahlreichen Stellen des
T^ Corpus hippocraticum^^ von denen ich hier zur besseren Beleuchtung
des Krankheitsbildes nur noch einige mittheilen will.
Ô. BeohacMung.
»Voluulus haematites. Reliqua quidem eadem patitur cum priori-
bus. Incipit autem morbus autumno fieri. Haec vero in morbo accedunt.
Ex ore male ölet a dentibus, et gingiuae discedunt, et a naribus
sanguis Suit. Aliquando etiam ex cruribus ulcéra pullulant, et alia
sanescunt, alia emergunt.« ^)
Die unter dem Namen ^Voluulus haematites€ hier beschriebene
Krankheit entspricht dem Scorbut.
»Dies geschieht während der Krankheit. Der Mund stinkt, der
Gaumen wird von den Zähnen abgelöst, aus der Nase fliesst Blut.
Zuweilen entstehen auch auf den Schenkeln Abscesse, manche kommen
zur Heilung, andere hingegen brechen auf.«
6. Beobachtung.
Post niues, austrina succedebant, et pluuiae, gravedines eruperunt,
et cum febribus, et sine febribus. Cuidam vero etiam ad dentés, qui
antea ex medio doluerat: ad dextram, superciliura, et oculos.« -) Nach
dem Schnee wetter kamen Südwinde und Regen, da entstanden
Krankheiten mit und ohne Fieber. Bei einem, dem zuvor (die Mitte
seiner Stirne ^)) schmerzte, gieng dieselbe rechterseits auf die Zähne,
die Augenlider und das Auge.«
Der plötzliche Wechsel im Wetter erzeugt katarrhale Affectionen,
i) De internis afTectionibus, p. 281.
«) De morb. iwp. lib. IV, p. 435.
*) Littré's Ergänzung, vol. X, p. LXXIX.
186
die sich sehr oft auch auf die Zähne ausbreiten, wie uns auch diese
Beobachtung einen solchen Fall vorfahrt.
7. Krankengeschichte.
»Cleocho ex lassitudinibus ac exercituo melle per dies aliquot
utenti, tumor ad genu dextrum obortus est. Immo potius ad infemam
partem circa tendines sub genu et tubercula gingiuae circa
dentés magna, velut unae acini, tivida, nigrefacta, doloris exortia,
ubi cibum non caperet Âd os pharmacum ex manna thuris,
cum aliis ammixtis profuit. Ad ulcéra in ore, sorbitio lenticulae
commoda erat.« ^)
»Dem Cleochos, der nach körperlicher Ermüdung und Anstrengung
täglich Honig ass, entstand um das rechte Knie eine Geschwulst,
und zwar am unteren Theile, um die Sehnen unter dem Knie
ebenso um die Zähne auf dem Zahnfleisch von der Form einer
grossen Beere, livid, schwärzlich, nicht schmerzhaft, bis er keine
Speise genoss.
Gegen das Mundübel bekam er die Weihrauchsamen mit anderen
Mitteln vermischt. Gegen die Geschwüre im Munde erwies sich eine
Linsenabkochung gut.«
Auch diese Krankheit gehört in den Rahmen jenes Krankheits-
bildes, welches wir unter dem Namen ^Perinthische Epidemien kennen
lernen werden.
8. Beobachtung.
»Quae circa linguas elevantur coUectiones, et humiles calculi, et
quae podagricis fiunt, circa debiles illorum articulos sunt. Nam ossi-
um natura causa est, ut haec et indurentur, et distendantur.« *)
»Die um die Zunge sich erhebenden Ansammlungen und kleinen
Steine und die um die kranken Gelenke der Gichtleidenden entstehen.
Denn es folgt aus der Eigenschaft der Knochen, dass dieselben hart
werden und sich zusanimenziehen.«
Faches sagt hierüber folgendes:^) »Das Kapitel ist sehr schlecht
überliefert und viel Sinn darin nicht zu entdecken. Das Erste sind
Cystengeschwülste unter der Zunge (Ranula), die Zusammenstellung
derselben mit der Gicht ist mir un verständlich, c
Auch Littré schreibt: »Note obscure sur les fconcrétions.« *)
ï) De morb. pop. lib. VII, p. 478.
«) Ibid. II, p. 417.
«) Band II, p. 177, 69. Anmerkung.
4) Vol. V, p. 115.
(Fortsetzung folgt)
LES MEDECINS DE JAN STEEN.
PAR LE
Dr. HENRY MEIGE,
Préparateur du cours d'Histoire de la Médecine
à la Faculté de Paris.
Dans les peintures des Écoles flamande et hollandaise les scènes
médicales ou chirurgicales sont fréquentes.
Aussi bien que les écrits de passé, ces documents figurés
méritent d'être utilisés pour servir à PHistoire de la Médecine. Leur
sincérité, leur exactitude, en dehors de leur valeur artistique incon-
testable, en font une source de renseignements aussi précieux que
séduisants à consulter.
Je me suis attaché depuis plusieurs années à cett-e étude; j'ai
pu ainsi voir et commenter un assez grand nombre d'oeuvres d'art
appartenant à cette série. Laissant de côté aujourd'hui les descrip-
tions détaillées, la critique de tous les personnages et celle des
accessoires, je voudrais comparer les nombreuses figures de médecins
représentées dans ces tableaux de genre. La vie médicale d'autrefois
s'y trouve prise sur le vif; les costumes et les usages de l'époque
sont rétracés avec exactitude; le caractère même des médecins y est
rendu avec finesse et vérité. Les portraits de ces confrères d'antan
ne sauraient laisser indifférents nos confrères d'aujourd'hui.
Presque tous les peintres de genre des Flandres et des Pays-Bas
semblent avoir tenu à honneur de consacrer un ou plusieurs tableaux
à des scènes médicales. Dans le nombre, il en est qui sont de véri-
tables chefs d'œuvres. Ils sont signés Gerard Dow, Ter Borch, Metzu,
van Mieris, van Hoogstraaten, Brouwer, Van Ostade, Teniers, etc.
à ne citer que les noms des maîtres les plus illustres.
Pour parcourir cette galerie consacrée à l'Histoire de la Médecine,
il était tout indiqué de suivre la marche chronologique. De cette
étude, j'ai cependant pensé pouvoir distraire les types qui appar-
tiennent au plus fécond, au plus naturaliste et au plus spirituel des
maîtres hollandais. J'ai nommé Jan Steen.
De tous les peintres des Pays-Bas, Jan Steen est peut être celui
qui a consacré le plus de tableaux aux scènes de la vie médicale.
188
Ses Malades sont des chefs d'œuvres d'observation, ses J/^rfcc/w^ des
figures inoubliables, traitées avec une verve finement railleuse dont
il est impossible de suspecter la sincérité. Rien n'est plus varié
ni plus instructif que ce défilé de robes longues et de chapeaux
pointus, de visages plaisants ou sévères, dont se composait la Faculté
néerlandaise au XVIIe siècle, si Ton s'en rapporte aux portraits des
Docteurs que Jan Steen a tracés avec tant de talent et d'esprit.
Nul, mieux que lui, ne saurait nous renseigner sur les mœurs
médicales de son époque.
Ce n'est pas que Jan Steen ait été grand clerc en médecine.
Né dans une brasserie de Ley de, vers 1626, entre un repas de
noces et un festin de corporation, il ne pouvait guère prendre dans
son entourage le goût des études scientifiques. Par contre, il témoigna
de bonne heure de surprenantes dispositions pour la bonne chère et
la joyeuse compagnie. En même temps, il révélait des aptitudes
merveilleuses pour la peinture. Sa vie entière semble avoir été par-
tagée entre deux soucis : festoyer et peindre. La table ou le chevalet,
le verre on le pinceau, Jan Steen ne quittait l'un que pour courir
à l'autre, et alternativement.
Son idéal fut presque atteint le jour où il devint le maître de
la fameuse brasserie de VEtrille, à Delft. Là, nuit et jour, parents
et amis banquetaient en de mémorables agapes, et, quand le pro-
priétaire de céans était las de boire et de manger, il se reposait en
faisant le portrait de ceux qui buvaient et mangeaient encore.
Ces réjouissances familiales ruinèrent le cabaretier; au peintre, elles
inspirèrent des chefs d'œuvres: la Fête des Rois, la Fête de St.
Nicolas, et tant d'autres souvenirs des jours de rires et d'abondance.
A voir le nombre des tableaux que Jan Steen à consacrés à célébrer
les plaisirs de la table, il semble qu'il n'ait connu de la vie que les
jouissances du ventre. Erreur. Ce festoyeur, ce franc luron, dont la
verve étincèle en tant de gaies ripailles, cache un observateur
supérieurement doué, un artiste qui demeure toujours scrupuleusement
fidèle à la nature. Et derrière les gorges débordantes ou les bedaines
pleines à crever, il sait dissimuler parfois les leçons d'une irrépro-
chable moralité.
Sans doute, sa philosophie est surtout faite de scepticisme, elle
porte un masque de comique; son ton est celui de la raillerie.
Mais n'est ce pas ainsi que procèdent les meilleurs moralistes?
Le grotesque de Panurge n'empêche pas que l'on saisisse le grand
bon sens de ses réflexions. Et c'est par la bouche de soubrettes et
de valets que Molière nous fait entendre le langage de la saine raison.
189
Le parallèle entre Molière et Jan Steen s*impose forcément: cer-
taines peintures de Tun semblent les illustrations de certaines scènes
de Tautre. On devine que, sans se connaitre, ils eurent tous les deux
même compréhension de la nature, même idéal en art et en philo-
sophie. Leur morale est celle des braves gens: elle est simple, elle
est humaine, elle est bienfaisante.
C'est surtout à Tégard des médecins que le peintre et le comédien
nous apparaissent en parfaite communion d'idées.
Les docteurs de Jan Steen — et ils sont nombreux, — rappellent
a s'y méprendre les types des Sganarelles, des Diafoirus et des Pur-
gons. S'ils venaient à parler, ce serait assurément dans la langue
immortalisée par Molière. Peut être la vue des costumes du temps
évoque-t-elle à tort nos souvenirs littéraires. Je crois qu'il ne s'agit
pas seulement d'une réminiscence. Car les médecins de Steen, tout
comme ceux de Molière, ne sont pas des personnages de convention,
mais bien des portraits à peine chargés de nos confrères de l'époque.
Docteurs de Leyde ou docteurs de Paris, ce sont les mêmes personnages,
dotés des mêmes ridicules : ignorants et pédants, souvent prétentieux,
presque toujours grotesques.
On sait aujourd'hui que Molière a pris ses exemples sur le vif.
S'il a parfois chargé la nature, pour les besoins de la comédie, il
faut convenir qu'à l'égard des médecins, il n'avait pas à se mettre
en grands frais d'invention.
Ceux ci prêtaient suffisamment au rire.
Leur costume déjà critiqué en ce temps, leur langage volontaire-
ment suranné et incompréhensible, leur vaine science et leurs reten-
tissantes querelles dont l'inanité n'échappait pas aux esprits éclairés,
enfin, au moins pour certains d'entre eux, le cynisme de leur insou-
ciance et de leur rapacité en face des souffrances humaines, tout
cela ne pouvait passer inaperçu des satiristes et des humoristes.
C'était une source merveilleuse de plaisanteries et de sarcasmes.
En y puisant, Molière savait bien que tous les rieurs seraient de
son coté. Sur la scène il montrait du doigt des ridicules dont chacun
se gaussait dans la vie courante. L'effet comique était d'un succès
certain. Il est encore irrésistible aujourd'hui.
Jan Steen, on peut le certifier, s'est aussi contenté de peindre les
médecins de son temps, sans trop pousser à la caricature. Observateur
très fin, et spirituel philosophe, il a trouvé dans la nature des éléments
de comique amplement suffisants pour satisfaire ses goûts d'humoriste.
Ses docteurs, ses malades, comme tous les personnages de ses
tableaux ne sont que des portraits sincères.
190
Il les a vus, il les a fréquentés: il eut pu donner leurs noms.
Jan Steen d'ailleurs ne poursuit pas le même but que Molière.
Il ne tient pas à souligner les ridicules de ses médecins. H lui
suffît de les indiquer; il laisse au spectateur le soin de faire lui
même ses remarques. L*effet risible est moins assuré ; mais la critique
est beaucoup plus fine. Il s'en dégage une franche impression de
vérité.
Sans doute, les médecins de Jan Steen ne sont pas tous néces-
sairement grotesques.
On en voit de très simples et de fort avisés, qui ne prêtent
nullement à rire. Ils s'acquittent avec conscience de leur mission.
Ils font honnêtement leur métier de praticiens, et Ton devine qu'ils
sont pleins de sollicitude pour leurs malades. A vrai dire, ceux là
ne sont pas nombreux. Ils n'en sont que plus dignes d'intérêt.
 ces exceptions près, la plupart des médecins figurés par Jan
Steen se rapprochent du type classique transmis par Molière. Leurs
accoutrements, leurs gestes précieux on pédantesques, et leur igno-
rance que le sujet même du tableau met souvent en évidence, mon-
trent bien qu'ils sont du même accabit que les Filerin, les Tomes,
et les Desfonandrès, de ï Amour Médecin.
Pareillement, les jolies malades que ces plaisants docteairs sont
appelés à soigner évoquent le souvenir des Angéliques et des
Lucindes, comme aussi les soubrettes délurées qui les accompagnent
souvent semblent les cousines germaines des Lisettes, des Toinettes,
ou des Nicoles.
A suivre.
VARIÉTÉ.
Création d'un Institut provincial de sérotliérapie et de bactériologie
à Bruxelles.
La Commission instituée par le Conseil provincial du Brabant vient de
décider la création d'un nouvel Institut de sérothérapie et de bactériologie.
Cet institut aui*a deux services, l'un de bactériologie et de sérothérapie,
l'autre un service antirabique. L'institut ne s'occupera pas du vaccin
antipesteux, ce soin incombant à l'Etat. Les frais de construction sont
évalués à 150,000 frcs.
Pergens.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MÉDECINE.
ALLEMAGNE.
ScHELENZ, Hermann, Frauen im Reiche Aesctdaps. Ein Versuch zur
Geschichte der Frau in der Medicin und Pharmacie unter Bezug-
nahme auf die Zukunft der modernen Aerztinnen und Apothekerinnen,
Leipzig 1900. Ernst Günther, IV. 76 pp.
Seit Harless' Werk über die Verdienste der Frauen in Naturwissenschaft
und Heilkunde (Göttingen 1830) ist dieser höchst interessante Gegenstand
abgesehen von kleineren Aufsätzen, die nur einzelne Theile behandeln,
nicht wieder monographisch und umfassend bearbeitet worden. Zwar
brachten die verflossenen Jahre Abhandlungen von Friedrich Hermann in
Charkow [russisch, über die Verdienste der Frauen in der Krankenpflege],
von JtUian Marcuse, »heilkundige Frauen im Alterthum**, [Zukunft 6. 5.
1899], Mlle. Lipmska in Progr. med. [Les femmes médecins à Bome] u.
A.; aber keine von diesen Schriften behandelt das Thema so vollständig,
als es angesichts des Umstandes wünschenswerth wäre, dass seit dem
Erscheinen von Harless rund 70 Jahre verflossen und die Gesichtspunkte
in dieser Angelegenheit wesentlich verschoben sind, die Frage aetueller
und das Material im Einzelnen reicher geworden ist. Nachdem S. schon
auf der Section für Geschichte in der Naturforscher- Versammlung über
das Thema einen Vortrag gehalten hatte, ist er dann mit der vorliegenden
Schrift hervorgetreten. Was vor allem zum Lobe derselben gesagt werden
muss, ist die Thatsache, dass sie nicht schematisch wie Harless's Schrift
bearbeitet, sondern von Anfang bis zu Ende in einen formvollendeten und
einheitlichen Guss gebracht ist, sodass die Arbeit gleichzeitig eine fes-
selnde Leetüre bildet. Dazu kommt, dass, soweit wir gegenwäiüg das
übersehen können, auch die Thatsachen als solche, bei deren Sammlung
übrigens S. ganz selbständig vorgegangen ist (ohne Harless vorher zu
kennen) bis in die neuste Zeit ziemlich vollständig berücksichtigt sind;
wenigstens hat Ref. keine Lücke in dieser Beziehung zu moniren; im
Gegentheil muss S. gelobt werden, weil er auch aus anderen als rein
med. -historischen Quellen geschöpft und mit seinem Werkchen gleichzeitig
einen Beitrag zur Culturgeschichte geliefert hat. Auch hat er seine Mono-
graphie noch mit einem Namenregister ausgestattet. Eines vermisst Ref.
schmerzlich, nämlich die Bibliographie. Wohl citirt S. sein Quellenmaterial
unter dem Strich, aber eine besondere Zusammenstellung der zweifellos
sehr reichen Litteratur in einem Anhang hätte den Werth des Buches
erhöht und ftlr weitere litterarische Arbeit auf diesem Gebiet das unent-
behrliche Kepertorium geliefert Ref. wurde erst vor wenigen Tagen von
192
einem hiesigen Collegen um Mittheilung von Litteratur zur FrauenSrzte-
frage gebeten. Wie schön wäre es da gewesen, wenn er gleichzeitig auf
eine solche, leider fehlende Beigabe bei Schelenz hätte hinweisen können.
Historische Darstellungen haben oft nur subjectiven Werth, aber bibliogra-
phische Arbeiten à la Proksch, Laehr, Billings sind nach allen Richtungen
hin werthvoll und unentbehrlich.
P.
Basler (Tübingen), Die blutreinif/ende Diät bei Galen, Sonderabdr.
a. d. Ztschr. f. diätet. und physic. Therapie 1899/1900. Band
III. Heft VIII. 18 pp.
Unser hochverehrter Coli, und Mitarbeiter Basler, den Lesern des
»Janus" von seinen schönen Arbeiten über die Cerealien bei den Alten
wohlbekannt, hat die überaus glückliche Idee gehabt, die vor kurzem von
Kalbfleisch zum ersten Male herausgegebene Galenische Schrift 'jnpl Xettt^-
vcuayic ^ixiTYjç, einer genauen Durchsicht zu unterziehen und zum Gegen-
stand einer besonderen Abhandlung zu machen. Damit hat sich B. ein
grosses Verdienst erworben; ich möchte sagen, er hat uns die schöne
Galenische Schrift, deren Studium im Originaltext nicht Jedermanns Sache,
gewissermassen zum zweiten Male geschenkt. Aus B.'s Darstellung wird
uns der Werth der Schrift erst in seiner vollen Grösse klar. B. hat gleich-
zeitig zahlreiche Parallelstellen aus Galen herangezogen und damit auch
den Anforderungen an eine tiefere comparative Studie genügt. Ebenso ist
in den Anmerkungen ein reichhaltiger Commentar, namentlich über prag-
matische Verhältnisse gegeben. Die Arbeit ist elegant geschrieben. Sind
auch die in der Schrift niedergelegten Ansichten wohlbekannt und weichen
auch die hier wiedergegebenen Lehren nicht von den übrigen von Galen
hinsichtlich der Ernährung vertretenen Grundsätzen ab, so ist dennoch
die Arbeit B.'s eine wirkliche Bereicherung unserer Litteratur, für die
man sehr dankbar sein darf.
P.
Gerster, C, Ueber einige Diätetiker des 16. und 17. Jahrhunderts,
Vortr. geh. auf der 71. Naturf. Versammlung, München 18.
Sept. 1899. Deutsche Med. Wochenschr. No. 44. Sep. Abz. 7 pp.
Der verdiente Herausgeber der »Hygieia", San.-Rath Gerster in Braun-
fels a. Rh., dessen Bestrebungen zur Förderung hygienischer Prophylaxe
einerseits und physicalisch-diätetischer Therapie andererseits allmälig weite
Kreise gewonnen haben, sucht für seine Sache, übrigens die Sache jedes
rationellen Praktikers, dadurch weiter Propaganda zu machen, dasß er
auch die Geschichte, bekanntlich die beste Lehrmeisterin, zur Stütze seiner
Anschauungen heranzieht. Er könnte wahrlich keinen besseren Weg ein-
schlagen. Nachdem er aus dem überreichen litterarischen Material schon
in den letzten Jahrgängen seiner Zeitschrift auf verschiedene Gesinnungs-
genossen aus dem 16. und 17. Jahrhundert hingewiesen hat, ist er in
dem vorliegenden Vortrag noch umfassender auf sein Thema eingegangen.
Es handelt sich dabei um eine recht anschauliche bibliographische Analyse
von etwa l^g Dutzend, ziemlich seltenen Literaturproducten aus dem
193
einschlägigen Gebiete, die in chronologischer Ordnung vorgeführt werden.
Der Vortrag enthält eine dankenswerthe Bereicherung der Literaturge-
schichte der Hygiene bezw. Diätetik, die besonders allen Bibliographen
und Historikern willkommen ist. Vielleicht entschliesst sich der verehrte
Herr Verf. einmal, diese Abhandlung mit den früher publicirten in einer
besonderen Monographie zu reproduciren.
P.
Die lÀtteratur der Psychiatrie, Neurologie und Psychologie von lib9 —
1799. — Mit Unterstützung der König]. Akademie der Wissen-
schaften zu Berlin herausgegeben von Heinrich Laehr. —
Bd. 1: Die Litteratur von 1459 bis 1699. VHI. 751 S. Bd. 2:
Die Litteratur von 1700 bis 1799. 1131 S. Bd. 3: Register
zu Bd. 1 und 2. 271 S. Berlin 1900, G. Reimer. 80 M.
Der Nestor der deutschen Psychiater, Professor Heinrich Laehr, welt-
bekannt als Herausgeber der »Deutschen Zeitschrift für Psychiatrie" und
Verfasser ausgezeichneter Arbeiten zur Geschichte und Litteratur seines
Faches, ist vor kurzem, nicht lange vor Vollendung seines 80. Lebensjahres,
mit dem obigen Werk hervorgetreten, das wohl in gewisser Beziehung
als Abschluss seiner Lebensarbeit gelten darf. Es handelt sich um eine
bibliographische Revue der Weltlitteratur auf dem Gebiet der Psychiatrie,
Neurologie und Psychologie seit Erfindung der Buchdruckerkunst bis zu
Ende des 18. Jahrhunderts (1799). Der Leser würde irren, wenn er glauben
wollte dass nur eine Titelaufzählung von 16396 Schriften von 8565 Autoren
vorliegt. L. hat bei weitem mehr gethan. Er hat sich nicht mit der blossen
mechanischen Arbeit der Titelreproduction begnügt, sondern er ist bei
sehr vielen Schriften, — die Zahl beträgt gleichfalls viele Tausend —
auch tiefer auf den Inhalt eingegangen und hat sich bemüht, von dem-
selben-eine Analyse zu liefern, eine Analyse, die bei einzelnen Werken
sogar recht ausführlich ausgefallen ist. Wir haben also, wie Ref. bereits
an anderen Stellen ausgesprochen hat, eine Bibliotheca psychiatrica ganz
im Hallerschen Stil. Die Aufzählung hat der Verf. nach den Publications-
jahren der einzelnen Schriften gemacht, eine Anordnung, die recht bequem
ftir die Benutzung ist. Nicht die kleinste Dissertation hat L. unbeachtet
gelassen, natürlich soweit er dieselbe erreichen konnte. Denn L. hat nicht
aus anderen Werken, Catalogen, älteren Bibliographieen abgeschrieben,
sondern jede einzelne der citirten Schriften selbst vor Augen gehabt, und
was das allerinteressantste ist, auch nur ein Laehr fertig bringen konnte,
käuflich erworben und der Bibliothek seiner Anstalt »Schweizerhof" bei
Zehlendoi-f einverleibt, wo sie für jeden Wissensdurstigen und litterarischen
Arbeiter forhab zur Verfügung stehen wird. Zu den zwei Hauptbänden
gesellt sich ein Registerband, der gleichsam den Schlüssel ftLr die Benut-
zung beim Arbeiten bildet. Hier findet der Leser nach bestimmten
Schlagwörtern den reichen Schriftenschatz geordnet und dazu das nöthige
Autorenverzeichniss, dem L. grosse Sorgfalt zugewendet hat.
Der Druck des Werks ist mit Subvention der Berliner Akademie der
Wissenschaften erfolgt, die Ausstattung vorzüglich, der Preis allerdings
ein solcher, dass er nur grossen Bibliotheken und begüterten Aerzten den
Ankauf des Werks gestatten wird. Wer die 3 Bände zui* Hand nehmen
1900. 14
194
darf, der kann ein gerechtes Staunen ob der Riesenleistung nicht unter-
drücken. Ein Druckfehler ist uns in der Vorrede aufgefallen; statt »Neu-
bauer'* muss in der Anmerkung »Neuburger" gelesen werden; gemeint
ist unser Freund und College in Wien, Verf. der bekannten Schrift »histor.
Entwickelung der Gehirn- und Rtlckenmarksphysiologie". Die Bibliographie
Laohrs, bei Beginn des 20. Jahrhunderts erschienen, bildet gleichzeitig
ein gutes Omen für das weitere Gedeihen der Geschichte. Angesichts des
bedeutenden bibliographischen Unternehmens von Baudouin, des Ergän-
zungsbandes vou Froksch und des Kolossalwerks von Laehr darf man sich
im kommenden Jahrhundert auf respectable Leistungen auch auf dem
Gebiet der Geschichtschreibung gefasst machen. — Unserem hochverehrten
Senior-Mitarbeiter, der diese frohe Perspective mit seiner Publication
eröffnet hat, sei hiermit der herzlichste Dank und Glückwunsch Namens
der Redaction ausgesprochen. Der Himmel gebe, dass L. sich noclr viele
Jahre seiner wissenschaftlichen Ernte erfreuen kann. Sein Name wird aus
den Annalen der psychiatr. Litteratur nie verschwinden.
P.
Abnormitäten von Signor Saltarino. (1900) Düsseldorf (E. Lintz)
90 S. Preis 10 M.
Dieses mit guten photographischen Clichés und Biographieen vieler, in
der letzten Zeit in Panoptiken und Museen ausgestellter menschlicher
Abnormitäten ausgestattete Buch spekuliert, wie die Ausstellungs-Unter-
nehmer oder Impresari, selbst etwas auf die »Neugierde" der Aerzte und
Gelehrten, vielleicht mit einer gewissen Berechtigung; denn in diesem
vollständig einzig dastehenden Werke in Lexikon-Format sind die 72
Photographieen als naturgetreueste Wiedergabe der Original-Ansichten
dieser menschlichen Schau-Objekte für diese Kreise gewiss das Beste.
Die den wisschenschaftlichen Arzt interessierenden Detail-Untersuchungen
dieser Curiosa sind — soweit es sich um solche handelt, die in Berlin
oder München zur Schau ausgestellt waren — von den betr. Autoritaeten
(Virchow, Ranke, Bartels etc.) in den anthropologischen Zeitschriften und
Gesellschafts-Verhandlungen eingehend besprochen worden. Aber es gibt
auch solche und derartige Schau-Objekte, die bisher noch nicht nach
Europa gebracht waren und die in dem allen Anspruch auf Wahrhaftig-
keit machenden Buche gut geschildert und biographisch beschrieben sind.
Letzeres führt Xiphophagie, Pygopagie, Haarmenschen, Gummi-Menschen,
Skelct-Menschen, Riesen, Zwerge, Albinos und Kakerlaks, Elephantiasis,
Rumpf-Künstler, Polysarcie, und die Myositis ossificans etc. etwas kun-
terbunt nebeneinander vor. Was aber dem Leser des Janus noch mehr
Interesse gewähren dürfte, ist der in der Vorrede vom Verfasser gegebene
historisch-literarische, wenn auch — was in der Natur der Sache liegt —
etwas spärliche Beitrag der sich auf solche »Abnormitäten" bezieht. Der
Verfasser verweist auf: D. Valentini's: »Schau Bühne frembder Naturalien:
So dann Rust- und Zeug-Hauss der Natur, Oder Musei Musorum'' (1714);
sowie auf: Claus Wormius' Kunst-Kammer oder Musee (1655); Schenck
von Grafenberg's Wunderbuch (1610); auf den Kopenhager Anatomen
Bjirtholinus, Hassdörfer's Speculum Historiae. — Der Steinmensch, der
Kieselstein-Mensch, versteinerte oder verknöcherte Mann (Myositis ossificans)
195
wird übrigens in Chr. Pi-z. Panllini's »Zeitkürzender Erbaulichen Lust"
(1695) Frankfurt, I. S. 209 bereits erwähnt. Dass die Frage des »Versehens"
auch wieder gestreift werden musste, lag nahe für den Verfasser. Die
Teratologie hat, wie kaum ein anderes Gebiet der ärztlichen Wissenschaft,
eine so gründliche Umwälzung durch die Fortschritte der pathologischen
Anatomie und namentlich der Embryologie im 19. Jahrh. erfahren, dass
die Medizin geschichte sie kaum mehr berührt. Vor Zeiten hat man jede
solche Abnormität als »Wunder" angesehen und sich damit abgefunden;
und doch steckt in diesen abnormen thierähnltchen Geburten der Keim
zum Totemismus, den unsere Ahnen hatten und den lebende, piimitive
Völker noch haben; indem sie das bloss Aehnliche mit den Identischen
verwechselten, gelangten sie zu der Vorstellung, dass ihre Ahnen einst-
mals Thiere gewesen seien und im Alptraum elbische, thiei*ähnliche
Früchte erzeugten. Die Zeiten sind noch gar nicht so ferne, in welchen
auch die Wissenschaft solche ihieTähnliche Missbildungen als Atavismus
erklärte dh. als einen natürlichen Rückschlag auf die thierischen Ahnen
des Menschen auffasste, also ebenfalls das bloss Thier-Äehnlwhe mit dem
Produkte des thierischeu Stammbaums identifizierte. Ohne die Embryo-
logie des 19. Jahrhundert und ohne Anthropologie haette dieser Irrthum noch
lange fortexistioren koennen. Wer aber heute unbefangen die 72 photo-
gi*aphischen Clichés dieser »Abnormitaeten" betrachtet, wird auch bei den
thierähnlichsten Figuren niemals den Gedanken an thierische Eltern oder
Ahnen haben können. In dieser Beziehung wirkt das Buch ganz instruktiv.
HÖFLEB.
Das Blut im Glauben und Aberglauben der MenscMeä. Mit besonderer
Berücksichtigung der Volksmedizin und des judischen Blutritus vo7i
Hermann L. Strack, Dr. theol. et phil. a.o. Professor der
Theologie an der Universität zu Berlin. 5. — 7. Auflage. 12 — 17
Tausend. Neubearbeitung der Schrift »der Blutaberglaube''.
München 1900. C. H. Beck (Oskar Beck).
In der Zeit, in der die wissenschaftliche Medizin mit Hftmoglobin-Pastillen,
und anderen Blutpräparaten behandelt, ist es gewiss auch am Platze über
das Heilmittel »Bluf' rückblickende historische Forschungen anzustellen;
erhalten wir solche Beiträge auch einmal aus nichtmedizinischen Hftnden,
so kann sich der Mediko-Historiker nur darüber freuen. Bei den vielfachen
Berührungen der Volksmedizin mit dem sog. Aberglauben, la science
d'autrefois, ist es erklärlich, dass auch ein Theologie-Professor einmal das
Capital des Blut-Aberglaubens bearbeiten kann.
Der Verfasser obigen Werkes hatte dabei die Absicht seine schon vor
Jahren fast vollständig vergriffene Schrift über den Blutaberglauben in
neuer Bearbeitung erscheinen zu lassen; er war dazu veranlasst worden
durch die Beschuldigung der Juden anlässlich der Ende März 1899 bei
Polna in Böhmen verübten Ermordung eines Mädchens, als hätten die
Juden ein Blutritual, das ihnen gebiete Christen zu ermorden. St. geht
dabei von der richtigen dh. historischen Auffassung des Blutaberglaubens
aus und es gelingt ihm — was jedem Einsichtsvollen von vorneherein
klar war — unbeirrt um schmähliche Verläumdungen und persönliche
Verdächtigungen, die er erfahren musste, den vollen Beweis zu liefern,
14*
196
dass es keinen jüdischen »Bitualmord'* gibt, dass es aber genug Beweise gibt
für volksmedizinischen Blutaberglauben bei den verschiedensten Völkern;
denn das Blut ist ein gar köstlicher Saft; das lehren uns das blutige
Menschen- und Thieropfer als Heilmittel, das Blut Hingerichteter und alle
die volksmedizinischen Rudimente, die aus dem vollen blutigen Opfer sich
abgelöst haben.
Eine geradezu staunen-erregende Belesenheit und Quellenforschung
gerade in Bezug auf alle diese volksmedizinischen Mittel, die mit dem
Blutaberglauben zusammenhängen, macht das St/sche Buch zur wahren
Fundgrube nnd kein Mediko-Historiker, der in diesem Gebiete sich Auf-
schluss erholen will, wird desselben entbehren können.
Wenn wir den Glauben an die Wirksamkeit der Blutpräparate recht
verstehen wollen, dann müssen wir uns auch klar machen, wie derselbe
entstanden ist. Der Blutaberglaube ist eines der lehrreichsten Capitel der
Medizin geschieh te: beherrschte doch einst die Aderlass-Therapie die ganze
wissenschaftliche Medizin; aus welch schweren Irrthümern erhob sich
letztere! darum sei an F. W. Weber's Worte erinnert:
»Wissen heisst die Welt verstehen.
Wissen lehrt verrauschter Zeiten
Und der Stunde, die da flattert,
Wunderliche Zeichen deuten.
Und da sich die neuen Tage
Aus dem Schutt der alten bauen,
Kann ein ungetrübtes Auge
Rückwärtsblickend vorwärts schauen."
HÖPLER.
Ebstein, W. (Göttingen), Die Toxmtlteorie des Diabetes meüäus.
Historische Notiz. D. Med. Wochenschr. 1900, No. 10. Sep.-
Abz. 2 pp.
Der hochverehrte Herr Geh. R. Ebstein, der bereits oft mit historischen
Arbeiten in die Oeflfentlichkeit getreten ist, macht auf eine Stelle in Johann
Peter Frank's Werk »De curandis hominum epitome" aufmerksam, aus
der hervorgeht, dass schon bei Frank von einer Toxintheorie des Diabetes
die Rede ist. E. fügt gleichzeitig die Erläuterung hinzu, welche Robert
Willis zu der Hypothese von Frank anftlhrt und zwar in der Schrift:
»die Krankheiten des Harnsystems und ihre Behandlung" (nach der üeber-
setzung von Heusinger, Eisenach 1841). Danach nimmt Frank ein thie-
risches Gift an, ein spontan erzeugtes Virus diabeticum, oder ein dem
Organismus mitgetheiltes, wie das der Hundswuth ; ja Frank glaubt sogar,
dass die Krankheit wirklich durch den Biss der Schlange dipsas mitgo-
theilt worden sein könne, wie die Alten erzählen.
Pol.
Le démonisme médical,
Dans un intéressant article paru dans Centralblatt fur Anthropologie ^ T. V,
1900, p. 1, M. Höfler fait ressortir que les croyances démoniaques qu'on
trouve à la base de la médecine primitive ont pour origine le cauchemar.
197
Le sujet se rappelle au réveil que pendant son sommeil il a senti un
poids qui Tétouffait, il lui a semblé ôtre saisi à la gorge, et il attribue
ces sensations à un démon. De môme les rêves voluptueux étaient attri-
bués à des incubes ou des succubes. De la sorte Thomme primitif satis-
faisait son besoin de causalité. C'est la fréquence des cauchemars et des
rêves voluptueux qui explique que la croyance aux démons soit si univer-
sellement répandue. Pour le dire en passant ce sont aussi les rêves qui
ont donné naissance à Tidée de la dualité de T&me et du corps; la pre-
mière agissant seule et à part de celui-ci pendant le sommeil.
Les cauchemars pénibles et les rêves erotiques ont donc dès le début
fait admettre deux genres de démons, les mauvais et les bons. Le sphinx
des Grecs rentre dans la première catégorie. D'autres fois les rêves pénibles
sont attribués aux Ames des ancêtres ou de membres de la tribu qui
réclament des vivants des honneurs funéraires. Nous voyons ainsi les
cauchemars donner naissance au culte des ancêtres.
D'autre part les succubes et les incubes fournissaient une explication
toute simple pour la naissance de produits monstrueux. Kéciproquement,
comme les malformations du pied sont les plus répandues dans l'espèce
humaine, on a été conduit à penser quo les démons devaient être atteints,
eux aussi, de difformités de cette nature.
Enfin les cauchemars et les délires des fébricitants venaient confirmer
l'existence do forces surnaturelles. De la sorte tout l'ensemble de croyances
qui dominent les débuts de la philosophie et de la médecine a pour base
les rêves et surtout les cauchemars. C'est la fréquence de ce phénomène
qui explique l'existence du démonisme chez tous les peuples de la terre
et les ténacités de ces croyances chez les nations même les plus civilisées.
Dr. L. Lalot.
Del Gaizo, Modestino, Michèle Troja e le opère di lui esaminate
in rapporta cd movimenio storico délia fisiopatoloffia délia ossa.
Memoria seconda del socio ordinario. . . . (Estratto dagli Atti délia
R. Academia Medico-Chir. di Napoli Anno LUI. No. IV).
Napoli 1900. 73 pp.
Les lecteurs du »Janus" sont priés de voir le compte rendu donné dans
la deuxième livraison de l'année passée (IV p. 91). Voilà la continuation
du travail de notre honoré Confrère del Gaizo, publiée seulement sous un
autre titre, mais traitant le même sujet, c'est-à-dire l'analyse de l'oeuvre
de Michèle Troja donnée avec la môme profondité, la môme richesse de
faits, de points de vue, la môme exactitude comme dans la première partie.
C'est l'osteogénèse expérimentale qui forme le sujet des quatres
chapitres contenus dans la nouvelle publication. Les recherches de M. del
Gaizo sont très étendues ; elles comprennent toute la littérature et l'histoire
do la régénération expérimentale des os depuis les travaux d'Anton de
Heyde (1686) jusqu'à nos temps. Spécialement dans le deuxième chap,
l'auteur donne les classifications de Lambron (1842), de Jamin, de Terrier
(1885) et de P. von Bruns (1886) et ajoute son propre rangement historique.
Del Gaizo passe en revue les diverses doctrines qui ont régné pendant les
diverses périodes signifiées par les noms des auteurs suivants: Anton de
Heyde, Duhamel, Haller (fin du XVIIL siècle), Troja (1775—1814),
198
Dupuytren (1813), Cruveilhier (1816), Heine (1834), Flourcns (1840),
Ollier (1857), et depuis Virchow jusqu'à Ranvier. Le chap. Ill est inti-
tulé : »l'usage de la garance (robbia, rubia tinctoria, Krapp en allemand)
pour les recherches histologiques des os, la biochémio des os étudiée par
Troja'', et dans le chap. 4 et dernier del Gaizo regarde l'influence, que
les découvertes de Troja ont exercée sur la chirurgie conservatrice et
restauratrice de nos jours. Voilà le nom de Troja associé à celui
d'un autre chirurgien excellent italien: Bernardino Larghi de Vercelli,
auteur d'un livre intitulé: »Operazione sottoperiostèe e sottocassulari"
(1855). Les 203 notes adjointes à la monographie démontrent la profonde
érudition littéraire de M. del Gaizo, dont les recherches vont se continuer et
dont on trouvera les résultats dans une troisième publication sur Troja.
Pgl.
BELGIQUE.
Pergens, Ed., Les fragments ophtalmologiques de Mesue Vancien chez
Rhazes. Ann. d'oculist. CXXII, 5. Nov. 1899. Extrait 9 pp.
, Les fragments ophtalmologiques de Honein ben Jshak dans le
Hawi de Rhazes. ib. 6. Dec. 1899. Extrait 18 pp.
Notre honoré collaborateur, M. Pergens, méd. oculiste de Bruxelles
s'est appliqué — il y a déjà quelque temps — aux études historiques de
son art. Après avoir publié quelques travaux sur l'ophtalmologie de Leouhard
Fuchs et autres médecins de la renaissance il s'est mis à étudier les
oeuvres ophtalmologiques de l'époque arabe. Ces opuscules sont le résultat
d'études aussi profondes que méritoires, des extraits complets des parties
relatives à l'ophtalmologie du »Continens" de Rhazes. Le »Continens" est
un volume gigantesque contenant les doctrines de beaucoup d'auteurs grecs
et arabes, dont cependant la lecture devient assez difficile à cause de la
classification peu réussie. Néanmoins M. Pergens a mérité des remerçiments
de tous ses confrères parce qu'il a entrepris ces études. D a donné de
bonnes traductions avec des notes sous le texte, des commentaires et des
introductions bio-bibliographiques.
Pgl.
DANEMARC.
Ehlers. Prostitution et maladies vénériennes en Danemark, (Conférence
internationale pour la prophylaxie de la syphilis et des maladies
vénériennes, 1899, Bruxelles.)
L'auteur rappelle que la prostitution est ancienne (les filles de Sion),
que Cicéron et St. Augustin ont compris qu'on lutte en vain contre ce
fléau. Luther dit que les autorités ne peuvent la tolérer. Au Danemark
en 1496 le roi Jean prescrivit aux prostituées le port d'un bonnet moitié
rouge, moitié noir. L'évoque Pierre Palladius (1503 — 1560) s'éleva contre
la prostitution et Christian HI en 1537 décréta que le mari adultère
serait décapité, que la mariée coupable serait mise dans un sac et noyée;
199
les mêmes peines étaient appliquées aux gens non mariés pris en adultère
avec des gens mariés. En 1539 ces mesures rigoureuses furent remplacées
par des amendes, par le bannissement en cas de récidive, par la mort pour
une troisième inobservance. En 1574 Frédéric II ordonna à la munici-
palité d'Elseneur de faire fustigier les prostituées et de les chasser de la
ville ; si elles y reviennent on leur coupera les oreilles ; si elles y retour-
nent encore, on les placera dans un sac et on les noiera.
L'auteur donne ensuite des statistiques sur le nombre des cas de syphilis
pour Copenhague; la moyenne est de 4 pour mille; comme pour
toute endémie il y a des fluctuations sans cause connue; en 1869 le
chiffre atteignait 6 ^/qo, en 1886 môme 7,3 7oo-
L*auteur donne encore des détails intéressants, parmi lesquels on
remarquera que la prostitution clandestine est la plus dangereuse, que les
statistiques souvent mal construites ne suffisent pas pour renverser Tact«
logique de faire inspecter les prostituées médicalement et de retirer
celles qui sont atteintes; pour être efficaces, dit Ehlers, ces mesures
devraient aussi s'appliquer à Thomme.
Perqens.
FRANCE.
P. Triaire. Récamier et ses contemporains (1774 — 1852); étude
d'histoire de la médecine aux XVIII et XIXe siècles, Paris 1899,
J. B. Baillière et fils; un vol. in 8^. avec portrait.
Dans un précédent travail, Fauteur nous avait fait connaître Bretonneau
et ses contemporains ; il a consacré ce nouveau volume à Récamier, dont la
personnalité occupe une place importante dans la médecine et dans la
chirurgie pendant la première moitié du XIXe siècle. Récamier, en effet,
ne fut pas seulement savant clinicien et professeur eminent; à une époque
où l'antisepsie était totalement inconnue, il pratiqua avec succès des opé-
rations que ses contemporains trouvèrent audacieuses mais que les chiiiir-
giens de nos jours ont remises en honneur. Jean-Claude-Anthelme Récamier
était né, le 6 novembre 1774, dans l'Ain, d'une ancienne famille qui
comptait, parmi ses ascendants, toute une lignée de notaires, d'échevins
et de médecins ; après avoir fait ses études classiques au collège de Belley,
il entra, comme élève, dans l'hôpital de cette môme ville où il retrouva
son condisciple et ami Richerand, le futur auteur des Nouveaux éléments
de physiologie. Bientôt, Récamier atteint par la réquisition de l'année 1793,
quitte Belley pour ôtre incorporé, en qualité de chirurgien sous-aide,
dans l'armée de Kellerman; il assiste au siège de Lyon; puis est envoyé
à rhôpitai de Bourg où il fait la connaissance de Bichat qui commençait
ses études médicales; l'année suivante, il entre dans le corps de santé
de la marine et est embarqué sur le vaisseau le Ça-Ira; fait prisonnier
après le combat que ce bâtiment eut à soutenir contre la flotte anglaise,
Récamier est interné en Coree; après plusieurs mois de captivité, il peut
enfin rentrer en France et au mois de septembre 1797, il est admis à
l'Ecole de Santé de Paris récemment instituée par la Convention. Tels
furent les débuts de Récamier. Dans les chapitres suivants, M. Triaire
résume l'histoire de l'ancienne Faculté de médecine, de l'Académie de
200
Chirurgie et de TEcole de Sant^ qui les remplaça après leur dissolution,
en môme temps qu'il nous donne quelques détails biographiques sur les
principaux médecins et chirurgiens de cette époque. A la fin de 1799,
Récamier qui venait de remporter un prix à l'Ecole de Santé, passe sa
thèse et, quatre ans plus tard, il est nommé médecin de THôtel-Dieu en
remplacement de Bourdier; c'est à Tage de 32 ans que Récamier arrive
à cette haute situation, désormais, il va poursuivre pendant plus de 40 ans
une carrière glorieuse en prenant part aux luttes suscitées par les diffé-
rentes doctrines médicales et physiologiques de l'époque et en s'imposant
par des travaux importants et des découvertes de premier ordre. M. Triaire
nous fait également connaître les contemporains de Récamier, ses amis et
ses adversaires: Bichat, Roux, Béclard, Cruveilhier, Richerand, Magendie,
Laënnec, Broussais, et<;. ; puis, il nous le montre inventant le spéculum,
régénérant la matière médicale préconisant, bien avant Brandt, les bains
froids dans la fièvre typhoïde, recherchant de nouvelles méthodes de
traitement du cancer et pratiquant la première opération d'hystérectomie ;
en 1821, Récamier est appelé à la Faculté comme professeur de clinique,
il fait partie de l'Académie de Médecine dès sa fondation et, quelques
années plus tard, il obtient la chaire laissée vacante par La^^nnec au
Collège de France ; il était, à ce moment, arrivé à l'apogée de sa carrière.
M. Triaire nous donne, sur la dernière partie de la vie de Récamier,
d'intéressants détails que nous regrettons de ne pouvoir reproduire ici faute
de place. — Récamier qui avait conservé jusque dans la vieillesse sa vive
et lumineuse intelligence, fut emporté brusquement par une attaque d'apo-
plexie, le 28 juin 1852, laissant la réputation d'un illustre médecin et
d'un grand homme de bien; quelque soit le jugement que Ton porto sur
ses découvertes et sur ses doctrines on pourra toujours le citer comme
un modèle d'honneur et de dignité professionnelles.
Ed. B.
Bbissaud. Histoire de la médecine, leçon d'ouverture,
La leçon inaugurtile de Mr. le professeur Brissaud est intéressante parce
qu'elle n'est pas simplement le programme du cours, mais qu'eUe envisage
le but et l'utilité de l'histoire de la médecine d'une façon générale. On
peut tirer de cette science un premier bénéfice, celui de connaître et
d'apprécier les chefs-d'oeuvre des maîtres des temps passés; celui aussi
d'apprendre la tolérance et la bonne tenue dans les discus^ons scientifiques.
Elle nous montre en effet avec quelle ardeur, frisant la grossièreté, les
plus mauvaises causes ont été soutenues, alors que, au contraire les
hommes de génie, en butte aux persécutions de la Faculté, ont toujours
su garder dans l'exposition de leurs découvertes un langage modéré et digne.
Cherchant ensuite à quel point de vue général il convient de se placer
pour étudier l'histoire de la médecine, M. Brissaud élimine tout d'abord
l'érudition, c'est à dire la recherche des documents originaux. A part les
littératures indoue et sino-japonaise, fort peu reste à glaner de ce côté.
C'est peut-être traiter assez légèrement l'ethnographie médicale ; mais nous
convenons volontiers que ces matières ne paraissent guère pouvoir faire
l'objet d'un cours public.
M. Brissaud semble aussi estimer fort peu la méthode qui étudie dans
les événements de l'histoire générale les à-cotés médicaux. »C'est, dit-il,
201
»moins de l'histoire de la médecine que de l'histoire à propos de méde-
»cine ou de la médecine à propos d'histoire.« Convenons cependant que
cette méthode a donné entre les mains de M. Cabanes des résultats non
négligeables.
En somme pour M. Brissaud, l'histoire de la médecine sera celle de ses
différentes parties, et parmi celles-ci l'histoire de la pathologie c'est à dire
de la doctrine aura le pas sur toutes les autres. Le professeur en étudiera
les progrès, c'est à dire les vérités conquises. »Car, dit-il, s'il fallait nous
»attarder aux erreurs nous n'en finirions jamais.« Pourtant certaines de
ces erreurs ont contribué aux progrès de la science en suscitant les théo-
ries contraires qui les ont évincées. Elles mériteront donc d'être étudiées
tandisque les autres, aberrations plus ou moins bizarres de l'esprit humain
resteront dans un juste oubli.
Mais est-il si facile de distinguer les erreurs profitables de celles qui
ne l'ont pas été? Cette question se ramène à une autre de plus haute
portée: quelle a été, non seulement pour la médecine, mais pour toutes
les sciences, la condition essentielle du progrès? »C'est, dit M. Brissaud,
»un certain esprit d'initiative et d'indépendance, qui exige l'action, qui admet
»toutes les audaces, qui ne recule pas devant la révolte, et j'ajouterai la
»révolte à main armée. J'ai hâte de m'expliquer; car cette révolte je vous
»la prêcherai sans concession et sans trêve, parce qu'elle est, de toute
»évidence, la morale môme de l'histoire do la médecine. Partout où on
»la trouve l'erreur n'a j'amais été en pure perte.«
L'auteur montre ensuite coinment, à part quelques rares exceptions,
depuis Galien jusqu'à l'aurore des temps modernes, la médecine est restée
figée dans une routine quasi-religieuse, où toute innovation était considérée
comme un sacrilège. La cause en est que les médecins ne travaillaient
pas de leurs mains: leur cerveau perdu dans l'abstrait s'abandonnait dès
lors aux divagations les plus folles. Au contraire le rôle des chirurgiens
a été, de bonne heure beaucoup plus profitable à la science. Aussi la
leçon de M. Brissaud se termine-t-elle par un conseil à ses jeunes audi-
teurs, celui do travailler non seulement dans les livres, mais de leurs
mains à l'hôpital et à l'amphithéâtre; conseil qui semble légèrement
ironique dans la bouche d'un professeur d'histoire de la médecine, science
livresque entre toutes. En tous les cas, M. Brissaud parait avoir une très
haute idée de la valeur éducatrice de l'histoire do la médecine. Nous ne
pouvons que l'en féliciter; nous sommes convaincu que son enseignement,
ainsi compris, contribuera à relever cette branche des études médicales,
que les élèves ont trop tendance à négliger.
Dr. L. L\LOY,
Attaché à la bibliothèque de la faculté de médecine de Paris.
HOLLANDE.
Brouwer Ancher. De Amsterdamsche leprozerJiuizen en htm ver-
pleef/den. (Les léproseries (T Amsterdam et leurs internés,) Nederl.
Tijdschr. v. Geneesk. 1899, pars U, p 1287.
La lèpre était anciennement désignée comme »akkerziekte" Tmaladie des
champs) dans les Pays-Bas; le mot provient do ce que les lépreux non
202
renfermés dans une léproserie étaient placés dans des huttes établies en
plein champ. Amsterdam possédait au quinzième siècle deux léproseries
extra muros; Tune dans la Kalverstraat actuelle, Tautre dans la moderne
St. Anthoniebreestraat. Exceptionnellement on y coUoquait un autre malade,
un aliéné. Lorsqu' Amsterdam s'étendit et que la première léproserie
rentra dans Tenceinte de la ville, on changea sa destination. One fois
enfermés les lépreux ne pouvaient sortir de l'asile qu' avec une permission
spéciale; ils ne pouvaient entrer dans une maison, à moins qu'on ne les
invitât. En lisant l'article de M. Brouwer on reçoit l'impression que ces
asiles étaient surtout des asiles de bienfaisance, et que les lépreux con-
sidéraient l'admission comme une faveur; car si un pensionnaire voulait
se marier, il était renvoyé de l'asile; l'exclusion était prononcée contre
les lépreux qui n'observaient pas les ordonnances prescrites. C'est seulement
au seizième siècle que l'édit fut promulgué que ces lépreux exclus ne
pouvaient rentrer dans la ville; en 1570 le droit de renvoi des asiles fut
aboli. Les lépreux pouvaient mendier; ils devaient porter une robe de
femme, vliegei', ouverte par devant et qui flottait par conséquent en arrière,
puis un claquet et un chapeau orné d'une bande blanche large de deux
travers de doigt. Les lépreux recevaient un vuilbrief (attestation de conta-
mination) qui devait être renouvelé tous les quatre ans; cette dernière
mesure était prise contre la fraude par vente du vuilbrief à des non-
lépreux, ou contre des héritiers peu scrupuleux et exploitant la charité
publique. La nourriture dans les asiles consistait probablement en légumes,
lait, farineux et en viandes et poissons salés. Il semble que dans la pre-
mière moitié du dix-septième siècle la lèpre ait disparu d'Amsterdam et
que le dernier asile ait changé de destination.
Perosns.
ITALIE.
Le centenaire de V invention de la pile voîtaique,
Alexandre Volta annonça au Président de la Société Royale de Londres,
Sir Joseph Banks, l'invention de la pile par une lettre du 20 mars 1800.
Cependant c'était dès l'année 1799 qu'il avait construit ce prodigieux
appareil. L'Italie a donc voulu, l'année passée commémorer le premier
centenaire de Tannée qui inaugura une ère nouvelle non seulement pour
la physique et les sciences naturelles et médicales, mais encore pour la
civilisation. Les fêtes en honneur de Volta ont été célébrés à Come, sa
ville natale. Pendant ces fêtes eurent lieu, depuis mai, jusqu' en octobre,
plusieurs congrès, entre autres celui d'électrobiologie et d'électrothérapie. ^)
Volta, rappelant l'appareil électrique de la torpille, nomma la pile organe
électrique artificiel «qui, étant dans le fond le même que l'organe naturel
de la torpille, lui. ressemble encore». Cette pensée inspira (1832) à l'Uni-
1) A Naples, pour célébrer aussi les fêtes de Volta, le 4 novembre l'Université fut ouverte
par le Rector ßfa^nißcus, Louis Pinto, avec un savant discours „ Un tiècU après AUxander
Volta". En 1874, le professeur Pinto avait public un autre discours portant le titre: „La
mente di Alessandro Volta".
203
versité de Pavie Tidée de faire graver sur la chaire, ou il avait enseigné
de 1778 à 1819, Tépigraphe suivante:
Alexander Volta
In RE ELECTRICA PRINCEPS
vlm rajae torpedinis meditatus
Naturae interpres et aemulus.
En publiant (1816) les oeuvres complètes de Volta, Vincent Antinori
les avait décorées de cette autre épigraphe:
Alexandro Voltae Novocomensi. — QuoD electrici ignis vi
NATÜRAQUE. — CüNCTIS RETRO MELIUS EXPLORATA. — InSTRUMEN-
TISQUE AD EUM TENTANDUM CONGERENDUMQUE. — OPPORTUNIORIBUS
SAGACISSIME INVENTIS. — PeR QUAE ET ALIORUM REPERTIS VIA PATE-
FACTA EST. — FlORENTISSIMAM ItALIAE GLORIAM AMPLIFICAVERIT. ^)
Mais la pile n'est pas seulement une reproduction de Torgane électrique
de la torpille: c'est le laboratoire du physicien du XIXe siècle; c'est un
monde nouveau : une fois que le physicien en a pris possession, il lui est
devenu possible de transmettre l'énergie, de la masquer, de la transformer,
de la diviser, de la mesurer. Après un siècle de cette invention nous
répétons, avec amour et avec foi, les paroles de l'hymne qui s'épanche
dans la louange du Seigneur au moment où jaillit la foudre; nous com-
prenons toute la sagesse des paroles par lesquelles Dieu se complut dans
les oeuvres créées par lui. J'ajouterai môme que c'est cela précisément qu'
avait en vue le génie de Volta, lorsque, dans son célèbre mémoire ^^ sur la
grôle, élevant son esprit vers la Providence qui gouverne le monde, il ré-
pétait quelques paroles de Job et les inscrivait à la première page de son
ouvrage en invitant les physiciens d'étudier les trésors de la neige et de
la grêle. Dans un prochain numéro du Janus j'espère pouvoir donner une
histoire du chemin que Télectricité médicale a fait, pendant le XIXe siècle,
sous le triple aspect de la physiologie, de la séméiologie et de la thérapie.
Ce chemin montre un véritable mouvement périodique. Dans les dix der-
nières années du XVITIe siècle l'électricité du laboratoire physiologique
de Louis Galvani passa, pour faire sa révolution, dans le laboratoire de
physique d'Alexandre Volta. Les dix dernières années du XIXe siècle virent
l'électricité revenir du laboratoire du physicien au laboratoire physico-
biologique, où par les études de Conrad Röntgen, la radiographie élec-
trique est devenue le moyen de découvrir les phases des parties internes
des tissus organiques qui se dérobaient au sens de la vue!
Modestino Del Gaîzo (Naples).
^) L'Université de Pavie ne se contenta pas de repijirraphe ; elle éleva une statue à Volta
(1878) dans l'enceinte de l' Athénée. A cette occasion elle nomma docteurs honoris eatua
les principaux électriciens d'Europe: Huusen, Clerk Maxwell, Uelmholtz, Neumann, Riess,
Thomson W. et Weber W.
204
IL GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
FRANCE (voir pg. 209).
HOLLANDE.
Dr. P. Adriani. De bedevaarten naar Arabie en de verspreidmg der
epidemische ziehten, (Nederl. Milit. Gen. Arch. 23e jaargang,
1899, pag. 1, 156, 245 et 377.)
C'est un article intéressant sur les pèlerinages en Arabie et la propa-
gation des maladies épidémiques. La première partie n'a rien de nouveau
(pour les lecteurs Hollandais), parceque c'est une récapitulation dos
articles du docteur Adiicvni et de ceux de Mr. Snotick Hurgronge, publiés
en 1886 dans la revue »Tijdspiegel". Le docteur Adriani avait basé ses
communications sur les articles du docteur Stekoulis dans la »Gazette
médicale d'Orient" de 1883; mais Mr. S, Hurgronge^ qui a vécu presque
un an à la Mecque ne partage pas les idées des docteurs SteTcoulis
et Adriani. L'auteur donne ensuite un aperçu de la conférence sanitaire
de Venise en 1892, illustré par des réminescences historiques sur la peste
et les autres maladies épidémiques dans le moyen-ftge, et suivi d'une
description de la convention sanitaire internationale de Venise de 1897.
L'auteur décrit la peste à Bombay, Djeddah et Alexandrie pendant les
dernières années en rapport avec les décisions de cette conférence.
VAN DER Büro.
Prof. Dr. C. Eijkmax. Over gezondheid en ziekte m heete gewesten,
J. van Druten, Utrecht 1898.
Lo discours d'ouverture du professeur Eijkman intitulé : »santé et
maladie dans les tropiques" n'a pas encore été annoncé dans »Janus".
En occupant la chaire d'hygiène l'auteur a démontré, que l'étude des
circonstances sous lesquelles naissent les maladies dans la zone chaude est
de la plus haute importance pour l'hygiène et la pathologie générale. H fait
voir, que nous avons déjà appris beaucoup par les recherches des derniers
temps, mais qu'il y a encore de grandes lacunes dans nos connaissances.
La question de la possibilité d'une colonisation n'est pas encore suffisam-
ment connue ou examinée. Il est bien certain, que les colonisateurs
(dans le vrai sons du mot) sont en minorité. La race blanche peut coloniser
dans les régions tempérées, mais jusqu'ici la colonisation à grande échelle n'a
pas encore réussi dans les climats chauds. Les symptômes lors de l'accli-
matisation lui font penser à la neurasthénie. On peut admettre, que l'étude
de toutes les conditions dans lesquelles la race blanche doit vivre aux climats
chauds et surtout la lutte contre la chaleur, donneront la possibilité de
coloniser. Mais ce ne sera pas le médecin, qui lui seul pourra décider
en cette matière. On doit aussi compter avec l'économie et beaucoup
d'autres circonstances.
La place de l'hygiéniste vis-à-vis la société doit être celle du médecin
expert vis-à-vis des juges.
Nous réunissons au discours de M. Eijkman, un autre discours prononcé
également à Utrecht sur le même thème.
Le 17 février dernier le docteur Koklbrugge^ privat-docent de Climato-
205
logie et de Maladies tropicales à Tuniversité d'ütrecht, a commencé ses leçons
avec un discours sur l'anémie tropicale. D'accord avec les recherches de
plusieurs savants il nie l'existence de cette anémie et n'accepte que la
pâleur tropicale. Pour rendre son opinion en quelques mots, on peut dire,
qu'il cherche la cause de la pâleur dans l'influence de la chaloui*, qui
désèche la peau. Il donne une théorie tout à fait nouvelle en acceptant
la possibilité d'une contraction des capillaii*es superficiels de la peau
sous l'influence de la chaleur, et par conséquence une dilatation sous
l'influence du froid. Les capillaires plus profonds se dilateraient. L'eflfet
visible serait une pâleur avec augmentation de la sécrétion de sueur,
mais comme la grande chaleur fait évaporer celli-ci très vite, le résultat est
que la peau se désèche. La couleur brunâtre de la peau des indigènes
exerce peut-être une influence quelconque sur le procès susmentionné, parce-
qu'ils ont la peau moins sèche que les Européens. L'orateur attira encore
l'attention sur bien d'autres sujets. Entre-autres il rappela que l'homme
a besoin de varier de climat et qu'il peut être nécessaire pour ceux, qui
habitent les montagnes de séjourner de temps en temps dans des régions
plus chaudes. On doit attribuer la salubrité du climat tempéré aux varia-
tions de température etc. qu' offrent les saisons inconnues dans les régions
tropicales.
Dr. C. L. VAN DER Burg.
Dr. J. T. Terburgh. Statiatiache beschonwingen over de in de jaren
1896 en ^1 voorgekomen ziektegevallen onder de dwangarbeiders te
Sawah Ijoer\JtJO. Geneesk. Tijdschr. v. Ned. Lid. D. XXXIX, 1899.
Verfasser giebt eine ausführliche, statistische Beschreibung der Morbi-
dität und Mortalität der Javanischen Sträflinge in den Kolenminen von
Sumatra. Malaria kommt häufig vor, ihre Curve sinkt und steigt mit der
Eegenmenge. Daran schliesst der Verfasser eine ausführliche Betrach-
tung der MalariafSrderenden Faktoren. Bei den Minen wird die Boden-
feuchtigkeit nur durch den Regen beeinflusst. Ausserdem steht die Malaria
unter dem Einfluss der üeberanstrengung. Die Beriberi ist eine miasma-
tische Krankheit; Kranke können aber Lokalitäten inficieren, die Reis-
nahrung hat keinen Einfluss. üeberanstrengung soll die Krankheit fordern,
was nicht übereinstimmt mit der Erfahrung dass sie grade die Arbeits-
losen, Ruhenden überfällt. Enteritis stand ganz unter dem Einfluss der
Qualität des Trinkwassers. Die Arbeit verursacht viele Verwundungen,
die häufiger werden nach Schwächung des Körpers. Der Temperaturwechsel
in den Minengängen verursacht Catarrhe der Respirationswege und Rheuma,
das Minenwasser erzeugt bei den barfüssigen Sträflingen Oedema pedum.
Die Mortalität ist grösser als in Gefängnissen. Therapeutisch wird viel
durch Evacuation erreicht (Klimawechsel). Nur gesunde Arbeiter taugen
für Minenarbeit.
KOHLBRUGGE.
206
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Comment la cîdrurgie deviat mie profession à LondreSj par Mr. le Dr.
D'Arcy Power. Londres 1899. In The Medical Magazine.
(Fin.J
Tm société de chirurgie.
On connaît peu de chose sur les médecins de 1427, jusqu'à ce qu'ils
curent été officiellement groupés en corporation en 1518, par lettres patentes
d'Henry VIII. Les chirurgiens, en 1435, se réunissaient en société avec
statuts et règlements; ils étaient alors 17 membres, et on conserve à
Londres dans le Barber's Hall, le petit in-quarto sur parchemin où leurs
lois furent écrites.
Il fut convenu que la séance générale aurait lieu le 27 7bre de chaque
année, jour de la fête de St. Come et de St. Damien. On y élisait ce jour
là, les 4 maîtres chargés de gouverner la société, suivant la vieille cou-
tume de la corporation. Chaque chirurgien devait payer 8 sous par an,
pour assurer le service et venir en aide aux membres nécessiteux de la
société. Il y avait 4 réunions par an et ceux qui y manquaient étaient
punis d'une amende de 6 sous. Si c'était un des maîtres, l'amende était
de 3 schellings et 4 sous au profit de la caisse de charité de la confrérie.
Les chirurgiens devaient s'adjoindre des aides, mais ne jamais les garder
plus d'un mois sans qu'ils ne subissent un examen ; si l'assistant était
trouvé suffisamment instruit et habile, il était alors attaché officiellement
à son maître pendant 3 ans. Tous les cas dangereux ou douteux étaient
soumis aux maîtres de la corporation sous peine d'amende de 30 schellings
et 4 sous pour la caisse de la société. Les membres de celle-ci pouvaient
s'adjoindre des apprentis qui devenaient praticiens libres après 6 ans
d'études, à la condition de satisfaire aux exigences des examens; autre-
ment il fallait recommencer six nouvelles années et après ces 12 ans, si
l'étudiant n'était pas reconnu capable, on ne lui donnait pas le droit
d'exercer.
A la St. Luc, il y avait un banquet chirurgical, et une autre fête à la
St. Come et St. Damien.
On trouve le nom des 17 premiers chirurgiens à la fin du dernier para-
graphe des statuts de la société; Morested y figure le dernier; tai;idis
que ses vieux collègues d'Azincourt, William Bradwardyne est le 1er de
la liste. C'est la dernière fois qu'il est question de Morstede dans l'histoire
de la chirurgie anglaise car il mourut en 1450 et fut enterré dans l'église
de St. Olave Upwell, dans le Jewry. Il laissa par testament à son apprenti
»Roger Brynard, 10 marks sterling" (L = 6, 13 s. 4d.): »Meum librum
Anglicanum ligatum cum duabus latitudinibus, omnia instrumenta mea
cirurgie, cum omnibus suis pertinentibus, meum cornu argento ornatum
et meum magnum pyxidem argenti."
Le 28 71»re 1503 les ordonnances royales précédentes furent de nouveau
renouvelées et approuvées. Le 12 mai 1493 les barbiers et les chirurgiens
se réconcilièrent et les 2 corps se reconnurent une mutuelle indépendance ;
enfin en 1540, les barbiers et les chirurgiens fasionnèrent définitivement.
Ijes barinerS'Chinirgiens,
La confrérie des barbiers-chirurgiens se perd un peu dans la nuit des
207
temps. On sait qu'ils assistaient les moines dans leurs opérations chirur-
gicales, et que, après Tédit de Tours en 1163 qui défendait aux ecclésias-
tiques de verser le sang, quelques barbiers prirent sur eux de pratiquer
la chirurgie et obtinrent ainsi le nom de Barbiers-chinirgiens. Ils étaient
d*abord très peu instruits et de très-modestes conditions. En 1810, Gérard,
le barbier, était gardien de la porte de Newgate, d'autres avaient le môme
emploi et Ton donne pour raisons qu'ils étaient choisis dans leur profes-
sion pour ne pas laisser entrer dans les villes aucun lépreux car ils en
connaissaient les aspects.
En 1376 la confrérie nomme 2 Maîtres pour Tannée. On trouve à ce
moment 2 variétés de barbiers; ceux exerçant la barberie (saignées,
avulsion de dents etc.) et les autres s'occupant de chirurgie à proprement
parler.
Les barbiers ont précédé les chirurgiens, car ils obtinrent en 1462 leur
charte à'incorparcUion en it Compagnie'', En 1511 leur prestige pâlit quand
un acte du Parlement conféra à Tévôque de Londres et au Doyen de St.
Paul et aux évoques et vicaires généraux pour les différentes parties du
royaume, l'approbation et la licence de chirurgien dans Londres. Cet acte
eut force de loi jusqu'en 1540. Il y eut môme rebellion et refus des bar-
biers de se soumettre à cette juridiction en 1715.
Parmi les hommes célèbres de la Cie. des Barbiers-chirurgiens, l'histoire
a conservé ceux de William Cloves, John Halle, John Read et John
Banester qui eurent une vie de travail fort bien remplie dans les camps
et en ville et laissèrent des travaux de quelque valeur »An Excellent
Treatise on Wounds made by Gunshot (armes à feu)" et encore »An
Enchiridion of Surgery", tous les deux de Gate.
William Clowes était encore plus distingué que Gate ; il semble avoir
tenu la tôte parmi les grands chirurgiens Anglais du règne cT Elisabeth. Il naquit
en 1540 a Warwickshire, fît les guerres de l'époque, obtint des charges
importantes dans la Cie. des barbiers-chirurgiens et mourut à Plaistow
en Essex, en 1604. Il laissa plusieurs ouvrages en anglais et non en latin
comme on écrivait encore à cette époque.
On connait peu de chose sur John Halle; on sait qu'il est né en 1529
et ne fut admis que très tard comme membre de la Cie. des chirurgiens-
barbiers, n fat le type le plu3 accompli du chirurgien anglais. Il a écrit
un certain nombre de mémoires et a traduit la »chirurgia parva" de
Lanfranc à laquelle il ajoute sa »Historial expostulation against the beastly
abusers of chirurgery and physic in our time".
John Read, comme Clowes, Gate et Hall fut un chirurgien de valeur,
n vivait à Glogester en 1587. Il a publié un volume dédié à John
Banester, à William Clowes et à William Pickering. Ce sont de simples
traductions d'écrivains de médecine.
John Woodall autre chii-urgien de mérite naquit en 1569. A 20 ans il
était attaché à l'expédition de Lord Willoughby, et voyagea beaucoup. H
devint chirurgien de l'hôpital St. Bartholomei, le 9 janv. 1616. Ce fut le
plus jeune recteur de la Cie. des barbiers-chirurgiens; son élection date
de 1625. Il fut réélu plusieurs fois de suite. Il publia en 1617 »The
Surgion's Mate" et en 1628, »The Viaticum: being the pathway to the
Surgion's Chest".
C'est un manuel à l'usage dos chirurgiens de mer, comme de terre où
208
tous les détails concernant l'organisation de ces corps de santé, leur
situation au point de vue de la paye, du service en campagne, sur mer,
dans les garnisons etc. est très bien étudié et décrit.
A WooDALL succéda Richard Wiseman qui fut un des meilleurs pra-
ticiens en chirurgie qui ait exercé à Londres. Né dans cette ville entre
1621 et 1623; il était étudiant apprenti en 1637 et fut admis alors comme
aide-chirurgien sur les vaisseaux de la flotte anglaise et depuis lors ne
cessa de voyager et de guerroyer pendant de longues années. Il fut fait
prisonnier à la bataille de Worcester; mais il fut bientôt rendu à la
liberté. Il fut de nouveau arrêté en 1654 pour avoir aidé à s'échapper
un de ses malades et fut enfermé à la Tour puis envoyé à Lambeth House.
Il ne tarda pas à ôtre gracié et rentra à Londres exercer sa profession.
Il mourut en 1676 tout d'un coup, après avoir été chirurgien pensionné
du roi.
Comme ses illustres prédécesseurs Wiseman fut un novateur en chirurgie.
Après ce praticien distingué vient William Cheselden qui naquit le
19 8bre 1688 à Somerby dans le Comté de Leicester, d'une riche famille
d'éleveurs. Après avoir reçu une forte éducation classique, il devint l'élève
de William Cowper l'anatomiste avec lequel il commença l'anatomie en
1711 et obtint ^the grand diplonC' de la Cie. des barbiers-chirurgiens puis
il fit un cours qui consista en 35 lectures, répétées 4 fois par an.
Cheselden s'occupa spécialement et brillamment des opérations sur les
voies urinaires il faisait surtout la taille latéralisée. Il avait une dextérité
surprenante. Les maladies des yeux lui étaient également familières et on
lui doit comme traitement dans certaines formes d'aveuglement, la création
d'une pupille artificielle. Il fut chirurgien de divers hôpitaux. On ditqu'
avec John Rouby il s'occupa de séparer les barbiers des chirurgiens et
de former une société de chirurgie distincte. Il y parvint et en fut le
chef en 1746. Il mourut le 10 avril 1752.
Samuel Sharp, chirurgien de Guy's Hospital était le meilleur élève de
Cheselden; né à la Jamaïque en 1700, il était apprenti en 1724; il fat
admis dans la société des barbiers-chirurgiens le 7 mars 1731 et en 1733,
il était chirurgien de l'Hôpital de Guy. En 1746, après fortune fait«, et
trop absorbé par la pratique il se fit remplacer par William Hunter dans
son cours de lecture d'anatomie auquel étaient ajoutées les opérations et
les applications de bandages. Ces lectures devinrent pour Hunter le
prétexte et le moyen de fonder l'Ecole de médecine de la rue du Gd. Moulin
à- vent et fut ainsi l'origine de tout renseignement chirurgical moderne
dans Londres. Sharp mourut le 24 mars 1778.
Percival Pott, son contemporain doit aussi ôtre considéré comme un
des fondateurs de la chirurgie moderne.
De 1700 a 1750 la chirurgie se transforma à Londres et expulsa les
barbiers.
Pott et Hunter sont deux figures bien intéressantes à étudier; ils
représentent le doute, le scepticisme en chirurgie. Cheselden considérait»
en tout cas, la chirurgie comme un art manuel; Hunter créa pour ainsi
dire la pathologie; mais Pott et son école donnèrent à la chirurgie une
forme, une manière d'être qui n'a jamais été perdue depuis.
C'est seulement en 1778 que le titre de baron a été décerné à un
chirurgien Sir Christopher Frederick, Sir Peter Proby, Sir John Bull et
209
Sir Thomas Challoner farent faits chevaliers dans le règne d'Elizabeth.
Sir Cesar Hawkins (1711 — 1786) fut le 1er chirurgien qui fut créé baronet
(en 1778) pour ses services professionnels.
Les chirurgiens depuis le commencement du XIXe siècle ont occupé
à Londres une haute position sociale. Sir Asthley Cooper, Sir William
Lawrence, Sir Benjamin Brodie en sont Iva preuves les plus évidentes.
Mais à côté de ces grands noms, la masse des praticiens, souvent de très
humble, origine, végète tristement.
Nous ne dirons rien du chirurgien-apothécaire, c'est un genre de méde-
cin à part et quelque peu hybride plus commerçant que chirurgien, mais
dont le peuple anglais s'est parfois un peu trop engoué.
Nous ne pouvons en terminant cette analyse de la brochure de notre
distingué confrère Mr. le docteur D'Arcy Power, que le féliciter vivement
d'avoir documenté son travail de tant d'aperçus originaux qui, non seule-
ment et malgré l'aridité chronologique des sujets traités, montre un bril-
lant écrivain, mais un médecin érudit épris d'histoire de la médecine et
heureux d'apporter sa pierre précieuse au grand édifice, des souvenirs de
notre profession qui peu à peu finira par s'élever, nous l'espérons bien et
cela malgré l'indifférence, qui semble pourtant vouloir disparaitre chez
les disciples d'Esculape de notre époque.
MiLLOT CâRPENTIER.
Pathologie exotique. Etudes statistiques et cliniques, Indo-chine; par
le Docteur Gkall, Médecin-Inspecteur du coi*ps de santé des
Colonies.
Sous ce titre, le docteur Grall, qui a dirigé avec la plus grande
distinction, pendant plusieurs années, le service de santé du Tonkin,
expose le résultat de ses observations médicales dans cette colonie.
L'auteur, fidèle à la conception jusqu'ici classique du paludisme tropical,
cherche à établir que la malaria est la cause fondamentale des pyrexies
tropicales. Se basant sur la clinique, étudiant la marche de la température,
groupant les commémoratifs, il passe successivement en revue les diverses
formes des pyrexies paludéennes. Il y englobe les complications typhiques
sous la forme typho-mal arienne, considérant que la typhisation n'est en
quelque sorte qu'un épiphénomène du paludisme.
L'auteur part de ce point de vue pour faire remarquer que le palu-
disme domine dans toute la zone tropicale, mais qu'il revêt parfois des
aspects caractéristiques, que, suivant lui, on a peut-être trop essayé de
constituer à l'état d'entités.
Il admet ainsi que le paludisme affecte en Amérique la forme amarylle,
en Afrique le forme bilieuse, en Asie tropicale la forme typhoïdique.
Peut-être pense-t-on qu'il y a là une tendance doctiûnaîe un peu ex-
cessive. Il n'est pas douteux en effet, que les divers degrés de l'amaryl-
lisme constituent bien une entité en dehors du paludisme, que certaines
fièvres bilieuses de l'Afrique sont autonomes, et qu' enfin partout, aussi
bien en Amérique tropicale qu'en Afrique et qu'en Asie la fièvre typhoïde
pure se manifeste avec la dernière évidence, attestée par la présence du
bacUle d'Eberth.
Mais peut-être aussi l'auteur n'a-t-il voulu que parler des associations
microbiennes? Même dans ce cas, admis par la généralité des praticiens,
1900. 15
210
le rôle du paludisme deviendrait secondaire. Un malade qui aurait eu des
antécédents paludéens, n'en peut-il pas moins être infecté par la bacille
d'Eberth? Et dès lors, cette infection, quoique consistante, n'en est-elle
pas moins une entité absolue et indépendante? Et n'est-ce pas elle, à son
tour, qui va devenir le danger?
Ce serait une observation de môme ordre à présenter à propos du rôle
du paludisme dans la genèse des dysenteries et hépatites, que l'auteur
expose d'ailleurs avec des arguments cliniques parfaitement enchaînés.
Mais une discussion de la doctrine de l'étiologie paludéenne dans les
pyrexies et nosorganies tropicales est bien difficile sur le terrain de la
clinique seule. C'est à la bactériologie évidenmient qu'il appartient
d'apporter la lumière définitive dans la pathologie tropicale.
En attendant, les médecins qui exercent sous les tropiques trouveront
intérêt et profit à lire le travail si consciencieusement médité du docteur
Grall, et qui fait honneur au savoir et au mérîte clinique de son auteur.
G. Trbillb.
HossAGK. An undescribed form of plague pnetimonie, (Une forme
pneumonique de la peste ^ non encore décrite J British med. Joum.,
febr. 10, 1900.
L'auteur rapporte cinq cas d'une forme de pneumonie, qui diffère de
la forme pneumonique ordinaire de la peste en ce que son apparition n'est
pas foudroyante, mais insidieuse; ses symptômes sont peu prononcés. Le
pouls est rapidement altéré et présente des désordres peu en corrélation
avec les feibles désordres pulmonaires. La mort survient du cinquième
au dixième jour.
Pbrobns.
The Journal of Tropical Medicine,
In No. 20 (März 1900) theilt A, B, Dalgetty einen Fall von Ainhum bei
einem 30 jährigen indischen Wäscher mit. Eine Ursache der Krankheit,
welche in Indien selten ist, war nicht nachweisbar, insbesondere war keine
Verletzung vorausgegangen, und der Kranke bot ausser Keratosis der
Handflächen und Fussohlen sonst keine weiteren Störungen, namentlich
auch keine Zeichen von Lepra, dai*. Gleichwohl ist Verfasser geneigt die
Krankheit mit letzterer in Verbindung zu bringen, da bei dieser ähnliche
Veränderungen an den Zehen beobachtet werden. Der Arbeit sind gute
Abbildungen beigegeben.
W, I. Buchanan berichtet über 5 Fälle von Terminal^Dysenterie, Er hat
schon früher darauf hingewiesen, dass Dysenterie in den Tropen ein End-
symptom vieler Krankheiten, wie Syphilis, Tuberculose, Malaria-Kachexie,
überhaupt aller auszehrenden Krankheiton, ist, und glaubt, dass es sich
bei der Terminal-Dysenterie in den Tropen ebenso wie bei der Terminal-
Pneumonie in Europa vielmehr um eine Art des Sterbens als um eine
Todesursache handelt, indem hier die Pneumonie-Erreger, dort die Dysen-
terie-Erreger sich allenthalben linden und in den Körpern von Sterbenden
einen günstigen Nährboden finden.
Es folgen Beobachtungen über die Epidemiologie der Pest von Frederick
Pcarse. An der Hand von Curven weist Verfasser nach, dass die verschie-
deneu indischen Epidemien den gleichen Verlauf zeigen : ein mehr oder
211
weniger rapides Ansteigen, ein 4 — 6 Wochen dauerndes, hin- und her-
schwankendes Höhestadium und ein mehr oder weniger rapides Absinken.
Beginn und Höhe der Epidemie fallen bald in die kühle, bald in die
heisse Jahreszeit, woraus hervorgeht, dass Jahreszeit und Temperatur von
geringem oder keinem Einflüsse auf die Entwicklung derselben sind. Vor
dem definitiven Ausbruche ist Wochen und Monate lang die Sterblichkeit
erhöht, und ebenso ist das Absinken anfangs rapid, dann vergehen aber
viele Wochen oder selbst Monate, bis die Epidemie endlich erlischt. In
Bombay scheint seit dem ersten Auftreten der Pest im September 1896
keine Woche frei von der Seuche gewesen zu sein. Während des Herr-
schens derselben treten andere epidemische Krankheiten vollkommen
zurück: Cholera, Dysenterie, epidemische Diarrhöe, Fieber bleiben be-
trächtlich hinter dem Mittel zurück. In Bombay herrschte gleichzeitig nur
Recurrens.
T, H, Haynes veröffentlicht einige Notizen über das Vorkommen von
Beriberi unter den malayischen Schiffsmannschaften der australischen Perl^
fischerflotte in den Jahren 1883 — 1887 und schliesst aus seinen Beobacht-
ungen, dass Beriberi hauptsächlich auf reisessende Rassen sich beschränkt
und zu seiner Entwickelung wenigstens 7 Monate braucht, und dass, wenn
ein Ersatz des Reises durch eine gemischte Kost aus Weizenmehl, Bohnen,
Kartoffeln u.8.w. stattfindet, die Krankheit verhütet oder doch wenigstens
gemildert wird.
Von George H. F. NuttaU beginnt eine historische und kritische Studie über
die Rolle j welche die Mosquitos hei der Verbreitung der Malaria spielen, die
in deutscher Bearbeitung im vorigen Jahre im 25. Bande des Central-
blattes für Bakteriologie, Parasitenkunde und Infectionskrankheiten er-
schienen ist.
Frank G, Clemow unterwirft die endemischen Centren der Pest einer
Besprechung und fängt mit der Pest in Südchina, in der Provinz Yunnan,
an, indem er aus der Litteratur alles, was darüber bekannt ist, zusammen-
stellt. Die Nachrichten reichen zurück bis zum Beginn des 17. Jahrhunderts.
Der Herd liegt zwischen 100 und 104« O.L. und 23 und 28» N.B., also
in unmittelbarer Nähe der Tropen. Das Hauptcentrum ist Mongtsz, eine
Stadt, die in einer Ebene 4500 Fuss über dem Meere gelegen ist. Aus
den vorliegenden Nachrichten geht hervor, dass die Pest in diesem ende-
mischen Herde in dem Jahre, welches dem üebergreifen der Seuche auf
Canton und Hong-Kong (1894) vorher ging, sowie in den beiden folgenden
ungewöhnlich heftig auftrat, während zu gleicher Zeit etwas Aehnliches
in den anderen endemischen Centren der Post nicht zu beobachten war.
Verfasser schliesst hieraus, dass die jetzt herrschende Pandémie ihren
Ausgang von dem südchinesischen Herde genommen hat.
SCHEUBE.
Der Bericht der indischen Pest-Commissian über Haffkine's Schutz^
impfungen.
Das British Medical Journal bringt in seiner Nummer vom 24. Februar
dieses Js. einen Auszug aus dem Berichte der indischen Pest-Commission
über Haffkine's Schutzimpfungen, welcher von grossem Interesse ist. Wir
erfahren durch denselben Näheros über die HerstoUungsweise des Impf-
stoffes und namentlich über die Mängel, welche demselben anhaften. Die
212
Commission fand ihn in Folge der mangelhaften Sterilisation vielfach
verunreinigt und stellte vor allem fest, dass seine Standardisation eine
durchaus unzuverlässige ist. Diese besteht nämlich einfach darin, dass
eine oder zwei Flaschen jedes Gebräus gegen das Licht gehalten und
ihre ündurchsichtigkeit mit einer willkürlich angenommenen Norm ver-
glichen wird. Auf Grund der Versuche von Yerain^ Calinette und Barrel^
der deutschen Commission u.s.w. nimmt die Commission an, dass der
wirksame Stoff in dem Bodensatz der Vaccine, nicht in der darüberstehen-
den Flüssigkeit enthalten ist. Ersteren fand sie in den untersuchten Proben
zwischen 8 und 56 mg schwankend. Da letztere eine beträchtliche Menge
giftigen Poptons enthält, rät sie, das Flüssigkeitsvolumen zu reduciren.
Von ernsten Störungen, welche die Impfungen zur Folge hatten, hat sie
allerdings nichts feststellen können. In vereinzelten Fällen wurden Abscesse
beobachtet, die möglicherweise auf die Vaccine zurückzuführen waren. Die
Commission glaubt aber, dass in vielen Fällen die prolongirte Reaction
an den Impfstollen und die Fortdauer des Fiebers Folge einer septischen
Infection war. Dagegen konnte sie keinen Beweis gegen die Wirksamkeit
der Schutzimpfungen beibringen. Vielmehr stellte sie fest,
1) dass die Zahl der Pesterkrankungen unter den üngeimpften 4 mal
grösser ist als unter den Geimpfben, und
2) dass der Procentsatz der Sterblichkeit 10 mal höher unter den ün-
geimpften ist als unter den Geimpften.
Mit Haffkine'^ Methode der Statistik ist sie aber nicht einverstanden
und erhält mit der ihrigen weit niedrigere Zahlen als jener. Die an ver-
schiedenen Orten erhaltenen verschiedenen Resultate führt sie grossentheils
auf die ungleiche Stärke und mangelhafte Standardisation der Vaccine
zurück. Nach ihren Untersuchungen beginnt der Schutz erst einige Tage
nach der Impfung und dauert sicher eine beträchtliche Zahl von Wochen,
vielleicht eine Anzahl von Monaten. Die Commission empfiehlt schliesslich,
vorausgesetzt genaue Standardisation und vollkommene Sterilisation der
Vaccine sowie Sterilisation der Spritze, möglichste Förderung der Impf-
ungen, besonders unter Desinfectoren und Wärtern von Pest-Hospitälern.
Das British Medical Journal, welches findet, dass die Commission eine
zu feindliche Haltung Ilaffkine'^ Impfungen gegenüber einnimmt, schliesst
dem Berichte ein Gutachten von Dr. Newsholme in Brighton, einer Auto-
rität auf dem Gebiete der Statistik, an, welches sich für die von Ilaffkine
angewandte statistische Methode und gegen die der Commission ausspricht.
SCHELBE.
Napoleon I and his physician.
The Century Magazine has acquired and is publishing for the first time
"Talks with Napoleon at St. Helena" being the diary of his physician
Dr. Barry O'Meara. Hithei-to there has been little of specially medical
interest. The March instalment, however, contains the following passage :
"26th July 1816. He complained of pain in his side probably rheu-
matic said it was caused by the humidity of the climate asked some
questions about his liver. I advised him to rub his side well with a
flannel cloth and some Eau de Cologne. He laughed, looked at me and
gave mo a gentle slap in the face laughing.
"27th. . . . Said he had still a pain in his side and asked several
213
questions about the liver, and made me show him the situation of it on
my own body. Asked the symptoms of hepatitis and what caused it. I
gave some explanation and Dr. Madame Monthohn immediately entered
into an elaborate lecture upon hepatitis. Described with great knowledge
that there was sometimes inflammation on the convex and sometimes the
concave side of the liver. Entered into some of the symptoms which she
had got by heart out of Buchan's "Domestic Medicine" translated into
French. I told him that intoxication was a frequent cause of it, especially
when combined with the effects of a hot climate. Then, (said he,) I
ought not to have it as I was drunk but once in my life, and that was
twenty four years ago at Nice. I drank three bottles of Burgundy, and
was completely drunk. 0 how sick I was next day!
I wonder how a man who once gets drunk, can over think of doing it
again; I was nearly dead for two days".
E. T. W.
Plague Epidemica in Tunis,
In the Reime Scientifique (March 31) M. A. Loir gives an historical out-
line of epidemics of plague in Tunis from the days of St. Louis who
died there of the disease in 1270. His chief authorities are the accounts
of the Capuchin missionaries, which, however, are only complete from
the end of the 16th century, since when 17 epidemics have been recorded.
The most important of these took place in the years 1622 — 24, 1645,
1679, 1705, 1724, 1740, 1756. The regulations for the conduct of the
ecclesiastics issued in the year last mentioned, have been preserved and
are published by M. Loir. They comprise an apology for the number of
precautions enjoined which might have been unpermissible were not the
priests so few and so hard to replace.
After noticing later epidemics, M. Loir observes that the documents
frequently mention the remarkable immunity enjoyed by oil carriers,
especially the dirtier ones. Those who wash themselves and change their
dress, observed Dr. Ferrini in 1860, lose the privilege.
"This fact has been often noticed in the East. Desgenettes physician
in chief to the French army under Napoleon recommended frictions with
olive oil as a prophylactic. About 1830 Louis Labat ex-surgeon to the
Viceroy of Egypt says, in speaking of this treatment which he appears
to have used : "Certain authors thinking they had observed that oil car-
riers in the East were usually exempt from the plague have also recom-
mended frictions with oil as a preservative. We are unable to judge
what degree of confidence this method deserves."
Last year M. Ramaswamy Nayndre observed in the Indian Lancet that
empiricism had long ago shown the kind of immunity enjoyed by the
oil makers and merchants.
According to M. Loir, the immunity is an indirect one and is due to
the fact that rats and fleas, the chief spreaders of the plague germ, have
a special aversion for oil. Rats swarm in Tunis, but are rarely to be
found in oil shops. As to fleas, M. Loir performed the following experi-
ment. He put a rat in a cage in a porters house a medical visit to
which had resulted in the addition of 37 fleas to his own clothing. In
24 hours the rat swarmed with them. Two other rats, one natural, the
214
other soaked in oil were placed in separate small cases within the large
one. The first rat was then killed and the hody put between the two
small cases. '*Next day, of course, not a flea remained on the corpse,
the unoiled rat was swarming with them, but the oily one was entirely free."
The story of the last plague epidemic at Tunis is interesting. It lasted
from 1818 to 1820 and so diminished the population that the harvests
were ungathered for lack of hands. The seeds fell of themselves to the
earth and the following year showed the strange spectacle of a reaping
without a sowing. A burning sandstorm, known as guebli occurs very
rarely in Tunis. August 24i£ 1820 was marked by one of exceptional
violence. Fine sand filled the air, and spite of closed windows, entered
the rooms covering walls and furniture and even stopping the clocks.
Since that day there has been no fresh case of plague in Tunis.
E. T. W.
EPIDEMIOLOGIK
Im peste bubonique à Dßvanro, Kurdistan Persan.
La peste bubonique vient de faire son apparition à Djivanro, caza de
Gulamber, dans le Kurdistan Persan.
Plusieurs villages en sont atteints, dont un si gravement que trois
maisons restent indemnes. Plusieurs cas et décès ont été constatés jusqu'à
présent. Au point de vue des épidémies de peste, celle de Djivanro pré-
sente certaines particularités, qui méritent d'être signalées. D'abord le
district de Djivanro fait partie des quatre districts du Kurdistan Persan,
sur lesquels l'autorité du gouvernement Iranien est nominale. Ces districts
sont habités par des nomades, qui passent l'hiver dans les plaines et l'été
sur les hauts plateaux du Kurdistan. Ces nomades sont les maîtres du
terrain, ils sont armés de fusils Martini et circulent dans le pays
librement.
Parmi ces nomades la peste a toujours sévi, du moins depuis 1832,
comme le Dr. Tholozan, médecin du chah de Perse, l'a décrit dans sa
monographie sur la peste bubonique du Kurdistan Persan. Cependant
depuis 1882, date de la dernière épidémie de peste de Djivanro, l'on n'en-
tendait plus parler de la peste du Kurdistan, pays considéré alors comme
un des foyers permanents de cette épidémie. Dans tous les cas, suivant
les observations du Dr. Tholozan, la peste ne se propageait pas en dehors,
il s'agissait en d^autres termes d'une épidémie semblable à celle qui
se manifeste périodiquement dans les hauts plateaux de l'Assyr, en Arabie.
Les médecins sanitaires ottomans, notamment le Dr. Stiépovich, qui a
étudié sur les lieux l'épidémie de 1883, considèrent la peste de Djivanro
comme une peste autochthone qui tant par sa nature que par les mesures
de quarantaine rigoureuses que les différentes tribus s'imposent vis-à-vis
des villages contaminés, ne présente pas de danger de propagation au dehors.
Quoiqu'il en soit, voici le foyer de la peste du Kurdistan Persan reveillé,
et qui vient s'ajouter aux autres foyers de ce fléau qui menacent l'humanité
sur d'autres points du globe.
Fin mars, Constantinople. Dr. Stékoulis.
215
Oman (Arabie).
L'épidémie do cholera continue avec violence dans TOman. Mascate est
indemne, mais Mattrah est toujours contaminé. Dans l'intérieur le fléau
s'est éloigné de la plupart des points qu'il avait d'abord attaqués. Il y
aurait cependant quelques tribus reculées où Tépidémie sévirait encore,
mais les tribus atteintes sont nombreuses et elles ont toujours soin de le
cacher pour que leurs caravanes ne soient pas empêchées dans leur
mouvement.
D'après une évaluation, le nombre des victimes du choléra dans l'Oman
peut être estimé à 70.000. Il faudrait ajouter à ce nombre, celui des
décès occasionnés par l'épidémie sur le littéral vis-à-vis, à Gwadir et le
Mekkran Persan, qui sont en communication avec la côté de l'Oman.
Pendant que le choléra faisait ses ravages dans l'Oman, un autre fléau
est venu s'ajouter pour ravager ces populations. C'est la petite vérole, d'ail-
leurs à l'état endémique dans ce pays, qui après avoir fait 600 victimes
à Sour, avait de là gagné toute la côte jusqu'à Mascate et au Batinah,
puis pénétré dans l'intérieur, où elle faisait périr 2500 personnes dans la
seule ville de Kistad.
Comme si ce n'était pas assez de ces deux calamités on vient de sig-
naler l'apparition de la peste bubonique à Mattrah, où six cas sont observés.
Ces cas ont été constatés dans la partie de Mattrah, habitée par les Indiens
Khodjas, appelée Sour ou fort de Louwatia et qui forme une enceinte
isolée ' du reste de la ville. Ce fort de Louwatia extrêmement sale, insuffi-
samment éclairé et plein d'une population grouillante, semble être un
endroit exceptionnellement favorable au microbe de la peste.
Inutile d'ajouter que toutes ces épidémies, qui ravagent la population
do l'Oman, sont laissées à leur libre essor par suite du manque absolu
d'une organisation médicale dans le pays.
ConstîULtinople, mars. Dr. Stkkoulis.
VARIÉTÉS.
Une reine doctoresse, (New- York Medical Journal, mars 1900.)
La reine Amélie de Portugal est la seule tête couronnée qui, à force
d'études sérieuses et d'examens passés glorieusement, a le droit d'ajouter
à son nom le titre de doctoresse en médecine.
EUe a fait des études spéciales de la peste et dernièrement, quand ce
fléau fit des victimes à Oporto, c'était elle qui se trouva au lit du docteur
Pestana qui lui môme fut un des victimes et qui, avec un héroïsme in-
croyable, rendit à la science le grand service do décrire à son auguste
confrère les symptômes qu'il éprouva.
Pest in Japan,
Nach Nachrichten aus Tokio vom 12. Januar wird in Japan der Aus-
bruch einer Pestepidemie erwartet. Bis jetzt sind 55 Fälle vorgekommen,
von denen 27 auf Osaka, 23 auf Hiogo und je 1 auf Fukuoka, Nagasaki,
Wakayama und Shizuoka kommen. 45 Kranke sind gestorben, darunter
3 Aerate. Von Seiten der Begierung werden umfassende sanitäre Mass-
regeln ergriffen. In den bedrohten Städten werden die Wohnungen der
216
unteren Volksklassen inspicirt und Kranke und der Erkrankung Verdäch-
tige isolirt, die Verkehrslinien werden Überwacht, und auf die Einlieferung
von Ratten und Mäusen ist ein Preis (5 Sen z=: 10 Pf. für das Stück)
gesetzt worden.
SCHEUBE.
Ecole de médecine tropicale à Londres,
Le 22 octobre 1899 cette école a été ouverte. Le maténel du Seamen's
Hospital de Greenwich, et d'une dépendance de cet hôpital servent à ren-
seignement. L'école est construite dans le voisinage de la dépendance,
près des docks; elle possède les installations nécessaires; neuf professeurs
y enseignent. Les cours sont trimestriels et commencent le 15 janvier, le
1 mai, le 1 octobre; ils portent sur les maladies tropicales, et sur la
manière de traiter les autres affections dans un pays, où souvent le
médecin doit ôtre pharmacien, bandagiste etc. M. Michelli Esq., Secretary
of the Seamen's Hospital Society, Office-Greenwich S.E. communique les
détails sur demande.
Peroens.
COMMUNICATIONS.
A l'époque de la 72e Réunion à Aix-la-Chapelle des »Deutsche Natur-
forscher und Aerzte" du 17 au 22 septembre prochain, on aura de nou-
veau une section pour la géographie et l'histoire médicales.
Le comité d'organisation se compose des docteurs Otto Vossen, Kloster-
gasse 14, Jos. Dressen, Jakobsstrasze 14 et Jul. Quintin, Wilhelmstrasze 4
à Aix-la-Chapelle.
Ce dernier qui remplira les fonctions de secrétaire demande à tous ceux
qui à l'occasion de la réunion voudraient prononcer un discours ou faire
une démonstration de bien vouloir lui en avertir au plus tard fin d'avril.
^Meijers Hand Atlas'\
Quoique généralement nous nous bornions à n'annoncer que les oeuvres qui
ont rapport à l'histoire ou à la géographie médicales nous croyons justifié
de faire une exception cette fois pour la géographie politique. Or, le
»Recueil des cartes géographiques" publié à Leipsic par la »Bibliogra-
phische Institut ne mérite que trop l'attention de ceux qui s'occupent
des branches susdites.
Tout en étant très bien imprimé et très complet, cet atlas répond spé-
cialement aux exigences de ceux qui visitent les colonies; il contient 112
cartes e.a. de l'Indo-Chine française, du pays du Togo, de Kameroun etc., et
a encore le grand mérite d'être excessivement bon marché, une insertion
qu'on trouve parmi les annonces de ce numéro donne des détails à cet égard.
Disons encore que les chemins de fer, les principaux lignes de vapeurs
et les lignes télégraphiques, sousmarines et autres, se trouvent indiqués
d'après les données officielles tandis qu'une liste alphabétique contenant
plus de 75000 noms géographiques facilite de beaucoup la recherche
d'un endroit.
Cliché TTanfstaengl. Photogravure Ilanfstaengl.
PI. I. LA MALADE.
Tableau do Jan Steen, au Rijks-Museum d'Amsterdam.
(Grai^nre extraite du «Mal d'Amour» ^wir Henry Meige.)
Nouvelie Iconographie de la Salpétrière,
LES MEDECINS DE JAN STEEN.
PAR LE
De. HENRY MEIGE,
Préparateur du cours d'Histoire de la Médecine
à la Faculté de Paris.
J'ai eu Toccasion, Tan dernier, d'étudier les principales scènes
médicales consacrées par Jan Steen à ce mal mystérieux qu'il a tant
de fois pris plaisir à peindre, le Mal d'Amour % — mal du corps et
de l'esprit, proche parent de la chlorose, qui s'attaque aux jeunes
et jolies filles, engendrant les pâles couleurs, les regards langoureux,
les pensers mélancoliques et le plus séduisant des alanguissements.
Je me suis surtout attaché à montrer combien le maître hollandais
s'était rapproché de la vérité pathologique, faisant à la fois œuvre
de psychologue et œuvre de clinicien.
Mais à coté de la malade d'amour, figure toujours son médecin,
jeune ou vieux, rieur ou morose, de noble allure ou sans façons.
Je voudrais aujourd'hui détacher un instant de leurs cadres ces
confrères d'antan pour mieux les faire connaitre, tels que Steen les
a peints, et tels qu'ils furent assurément.
Nous allons donc les passer en revue, l'un après l'autre, examinant
leurs costumes, commentant leurs prescriptions, écoutant même les
propos qu'ils tiennent. Car, en vérité, les personnages de Jan Steen
semblent doués de la parole, tant leur mimique est expressive, tant
ils sont naturels et pleins de vie.
Voici d'abord, à Amsterdam, la Malnde, de la collection van der
Hoop. Accoudée sur une table, le visage pâle, les yeux battus, elle
ne prête qu'une oreille distraite aux conseils de son docteur. (PL I.)
C'est un vieux brave homme de médecin, blanchi par une rude
pratique, n'aimant point l'apparat, préférant à la science pédantesque
les enseignements du bon sens et de la bonté. Il ne porte ni la robe
longue ni le haut bonnet, qui seraient pour lui une gêne dans les rues
boueuses et les logis misérables; un justaucorps noir, un court manteau
marron et un béret, de couleur sombre, le tout sans aucun ornement:
cela su£St à ses yeux pour assurer le decorum professionnel. Il est
1) Voyes NoQTeHe loonographie de la Stlpdtrière, 1899.
1900. 16
218
vraiment de ceux dont la vue n'appelle pas le sourire, car il est très
simple et très consciencieux. Lorsqu'il vient à parler, c'est sur un
ton de bonhommie familière, et, tout en feignant de plaisanter, il
donne une excellente consultation.
«Voilà, dit-il, une jeune personne, capuchonnée comme une mère-
grand, qui enfouit son petit minois dans un gros oreiller. Quel peut-
être son mal ? . . . Une grande pesanteur de la tête ? . . . Il se pourrait.
Nous connaissons de ces méchantes migraines qui torturent cruelle-
ment les jeunes filles; mais je gage que notre malade soufire encore
par ailleurs: ces yeux rougis, ces lèvres décolorées, cette grande
langueur où elle semble être tombée, tout cela me donne à penser
que le cœur aussi doit être atteint. Bien sot qui ne verrait qu'elle
a beaucoup pleuré. . . . Hum ! . . . je crois bien que ma visite n'est
pas celle qu'elle souhaitait le plus ardemment de recevoir.»
Et, prenant la main de la jolie malade, il ajoute en souriant:
«Le pouls n'est pas mauvais; mais c'est celui d'une jeune personne
qui a le cœur bien gros. Il s'agit sans doute de cette affection à la
mode qui, pénétrant par les yeux, va se loger au cœur. . . . Est ce
grave? Oui et non. Ces Messieurs de la Faculté dissertent encore
pour savoir s'il faut l'attribuer à quelque vapeur subtile engendrée
par quelque humeur volatile, ou réciproquement. Pour moi, qui ne
suis point si savant, je n'ai d'autre désir que de vous en guérir.
Cependant je serais fort surpris s'il n'existait pas quelque part une
manière de médecin qui me remplacerait avec avantage. . . . Vous
soupirez ? C'est donc que je suis tombé juste Laissons donc de
côté les emplâtres et les potions. Ils ne sauraient déloger l'affection
que vous portez au cœur. Et ce n'est pas non plus ma vieille barbe
qui peut prétendre à vous soulager. Adressez-vous à qui vous
savez. ... Je n'en dirai pas davantage, car il ne serait guère bienséant
que je vous prescrive un remède qui n'est point fabriqué par nos
apothicaires.»
Au musée de la Haye, seconde victime. Ici le cas est plus sérieux.
La malade est alitée.
Son docteur est assis près de son chevet. C'est un homme grave
à la barbe grisonnante, tout de noir vêtu, et qui s'entend aux con-
venances : il a ôté ses gants, mais conservé sur sa tête son chapeau :
c'est ainsi qu'il convient d'en user au cours d'une visite. Le gant
retiré, vous êtes prêt à tater le pouls et du même coup, vous mon-
trez que vous portez au pouce une grosse bague, insigne non douteux
de la dignité doctorale, ce qui vous distingue aussitôt des confrères
Cliché Hanfstaengl.
PhotograYure Hanfstaengl
PL IL UN MEDECIN TATANT LE POULS A UNE JEUNE FILLE.
Tableau de Jan Steen, au Musée royal de la Haye.
(Gravure extraite du «Mal d'Amour» par Uennj MeiffeJ
Nouvelle Iconoffraphie de la Salpétrière,
21Ö
besoigneux et des charlatans. Quant à se découvrir, fût-ce en présence
d'une dame, c'est la pire des fautes: un médecin sans chapeau n'a
plus aucun prestige. Il ne salue même pas la Mort: c'est une trop
vieille connaissamie.
Un homme aussi féru sur le chapitre de la civilité, n'est point
d'humeur à badiner avec la médecine. Grave ou bénin, il prend le
cas au sérieux, et croirait manquer à tous ses devoirs, s'il ne pres-
crivait plusieurs remèdes.
C'est d'abord une mouche qu^il a fait appliquer sur la tempe de
sa malade: traitement externe. Puis, c'est un breuvage rougeâtre
savamment composé: médication interne.
Au même musée de la Haye, se voit un autre tableau de Jan
Steen représentant encore unejeune femme malade, et malade d'amour
également. Elle est assise, a bout de forces, les yeux mi clos, prête
à défaillir.
A peine s'est-elle rendu compte de l'arrivée de son médecin. Ce
dernier pourtant n'est pas de ceux qui passent inaperçus. (PL II.)
Empressé, remuant, recherché dans sa mise, attentif à ses gestes
ainsi qu'à ses propos, c'est un confrère soigneux de toute sa per-
sonne et plein de prévenances pour ses clients. On voit qu'il est
rompu aux belles manières et qu'il sait formuler en termes galants.
Son physique, à vrai dire, manque de distinction: il est franchement
laid. Mais qu'importent les imperfections du visage si Ton sait les
racheter par des dehors élégants ? Sans doute, son œil est trop petit,
son nez trop long, sa bouche trop grande, sa barbe et ses cheveux
résistent à tous les soins. Mais admirez l'apprêt et la blancheur de
sa fraise, le violet si discret de son pourpoint, l'ampleur des rubans
qui flottent au bas de ses chausses, la souplesse de ses gants, les
larges bords de son chapeau et comme il sait se draper avec aisance
dans son manteau noir, tout en donnant sa consultation ! . . .
Voilà bien le docteur qui convient à une jeune et riche bour-
geoise. Trop d'austérité ne serait pas de saison; moins de souci de
la toilette risquerait de choquer les yeux. Il faut savoir accommoder
sa mise à la qualité des malades. Il faut aussi que les paroles se
montrent à Tunisson. Et l'on devine que ce docteur parle avec
préciosité :
«Serait-il vrai, Madame, que vous ayez mandé votre médecin?
En vérité je vous croyais bien à l'abri de toutes les impertinences
de la maladie, et j'ai grand peine à m'imaginer que cette insolente
ait le front de s'attaquer à une personne telle que vous. — Sivrai-
16*
220
ment? — En ce cas, elle trouvera k qui parler, car je ne saurais
tolérer que vous demeuriez céans en butte à ses méchantes atteintes.
Souffrez que je connaisse le mal qui vous importune et daignez me
permettre de consulter votre pouls J'y sens quelque fréquence
et le trouve : angvstus, œqualiter incequalis. ... Et comme il est
aisé de le voir par la pâleur de votre teint, par la fatigue de vos
traits, et enfin par cette grande faiblesse où vous êtes tombée, nous
dirons qu'il s'est produit en vous certain mouvement impétueux du
sang, lequel a reflué des ventricules du cerveau vers les ventricules
du cœur, d'où, nécessairement, résulte toute votre maladie. Je n'aurais
garde de pousser l'impertinence jusqu'à vous accabler de questions
pour connaître le siège de vos souffrances. Ce sont petits moyens de
malappris. Je n'en veux point savoir davantage et je me tiens pour
complètement édifié sur votre mal. Nous en aurons raison de par
la médecine, et vous en guérirez merveilleusement bien.»
Si, vraiment le cas eût été sérieux, ce docteur-là était-il fait pour
inspirer confiance ? . . . Mais qu'importe ? Certainement le mal n'est
pas grave. Jan Steen nous le fait entendre finement.
Tandis que le médecin s'empresse auprès de sa jolie cliente, der-
rière lui, une jeune camériste en corsage jaune ne dissimule qu'à demi
son sourire. Les grands mots ne la déconcertent pas. c Allez, monsieur
le médecin, débitez votre boniment, tâtez le pouls, consultez le ven-
tricule. . . . Tous vos beaux discours ne nous tromperont point, car
nous en savons plus que vous sur la maladie de notre maîtresse.
Nous n'avons que faire de toutes vos médecines, et je sais quelqu'un
qui ferait déguerpir le mal en moins de temps qu'il ne vous en faut
pour lui trouver un nom.»
Voilà ce que dit le sourire moqueur de la chambrière et nous
apprenons ainsi qu'il s'agit encore du mal d'amour.
On trouve dans l'Ancienne Pinacothèque de Munich un autre
tableau de Jan Steen où le maître lui même a défini la maladie
en question par cette légende:
T^Daer hdpt geen medecyn
Want Jiet w minne pyn''
Ici la médecine ne peut rien.
Car c'est le mal d'amour.
La scène est toujours la même, à quelques variantes près.
Trois personnages: le docteur, la malade et une suivante.
Le docteur est une digne émule de son confrère du musée de
221
La Haye. Par le costume et par les manières, il montre bien qu*il
appartient à la même école. Sa fraise, ses rubans, son chapeau, ses
gants, sortent de chez le même faiseur. Cependant pour se distinguer,
il a pris un habit vert bouteille; son nez est moins long, sa barbe
plus fournie; de plus, il a de Tembonpoint, bien qu'il cherche à le
dissimuler en se drapant de son mieux dans son court manteau noir.
Au demeurant, c'est un homme plein de politesse et d'urbanité
qui sait parler à la maladie comme il convient.
Il a surtout certaine façon de tâter le pouls du bout des doigts
en faisant une révérence, qui est bien la plus comique du monde.
Si la malade n'en est pas réconfortée, c'est qu'apparemment sa
souffrance est extrême.
Mais les médecins du mal d'amour réussissent mal dans leurs cures.
Les vrais guérisseurs de cette affection ne portent ni bonnets
pointus, ni manteaux, ni rabats; ils ont un air moins dogmatique,
fine moustache, longs cheveux et visage avenant; ils affectionnent
les flots de rubans et les fines dentelles; les billets doux sont leurs
ordonnances.
C'est du moins ce que Jan Steen nous enseigne, et peut-être a-t-il
vraiment raison.
Un autre tableau de Jan Steen, également consacré au moZcf'amour,
ainsi que l'indique la légende, se trouve dans la galerie de Schwerin.
Là, le docteur est bon enfant, peu soucieux du decorum et
volontiers aime la plaisanterie. Ne se faisant aucune illusion sur
la gravité de la maladie, sans vergogne, il ne se cache même pas
pour en rire. Après tout, les apparences sont plus alarmantes que
la réalité. Par habitude, il a pris l'urinai; mais il oublie d'en examiner
le contenu, et se tournant vers une vieille servante, il glisse à demi-
voix quelque gauloiserie. Le malicieux sourire de la vieille montre
bien que le docteur a deviné juste.
Cet a parte est du meilleur effet comique; très habilement, Jan
Steen a placé dans l'ombre ce groupe qui contraste par sa gaîté avec
la tristesse de la malade et qui suffit à dissiper toute impression
pénible. Un mal que le médecin se permet de rallier ainsi sous les
yeux de sa cliente ne peut-être inquiétant.
Au musée de l'Ermitage, à Saint Petersbourg, sixième médecin.
C'est un solide gaillard, en pourpoint brun, la mine joyeuse, la
moustache retroussée. Il est, lui aussi, d'humeur plaisante, et la
pâmoison de sa malade n'est pas pour l'intimider. D'une main
222
distraite, il fait semblant de tâter le pouls, tandis .qu'il échange
quelque plaisanterie avec une vieille camériste. En vérité, il en use
un peu librement avec sa cliente, et, même si le mal n*est pas
sérieux, une telle désinvolture n'était pas faite pour rehausser le
prestige du corps médical de son temps.
Mais c*est précisément ce que la satire railleuse de Jan Steen a
l'intention de bafouer.
Et le docteur sans façons du tableau de TErmitage semble le
propre portrait du Sganarelle de Molière.
Ce faiseur de fagots, grand caresseur de bouteilles, lorsqu'il vient
à coiffer le bonnet doctoral, n'a pas une autre façon de plaisanter
avec les servantes, tout en débitant un boniment rehaussé de latin
fantaisiste: <t^Càbricia8 arci thuram, caialamus, singulariter, nomi-
nativo, Jiœc musay la muse, honusj bonay bonum . . . etc. ...»
Jan Steen a peint sur le vif un type que Molière a immortalisé
au théâtre.
A Prague, dans la galerie Notstiz, on voit un autre genre de
consultation.
Là, le médecin a terminé son examen et rédige une ordonnance.
Assis dans an fauteuil, courbé sur la table où il écrit, tout à ses
formules, c'est un homme de bonne tenue, vêtu d'une longue robe
brune à manches rouges. Son crâne est pris dans une sorte de serre
tête noir sur lequel se dresse un énorme chapeau pointu. Le visage
n'est pas banal; les traits ont de la finesse; sa moustache relevée
en crocs lui donne une allure décidée, presque martiale. De toute la
Faculté représentée par Jan Steen, c'est assurément un des membres
les plus sympathiques.
On sait que maître Steen ne répugnait pas aux sujets un peu
risqués.
La Visite à la Malade^ de la collection du baron Steengracht, à
la Haye, est une peinture d'allure assez leste; mais il y éclate une
si franche gaîté que l'on ne songe qu'à en rire.
Devant un lit où repose une jeune et jolie fille, aux yeux éveillés,
dans un négligé audacieux qui n'est certes pas sans charme, se tient
le docteur appelé pour guérir un mal assurément peu grave.
Ce confrère là est bien l'un des plus plaisants que Jan Steen ait
représenté. Gros, ventru, suant, soufflant, tout gonflé de graisse et
de suffisance, le chapeau sur l'oreille, la collerette dégraffée, étouffant
de chaleur sous sa longue robe brune et sous le gilet rayé qui sangle
sa bedaine, il manque vraiment de decorum et de correction. Mais
223
il doit brillamment tenir sa place dans les agapes confraternelles
dont Guy Patin nous dit qu*il n'y vit »jamais tant rire et tant boire
pour des gens sérieux.«
Ce ventripotent docteur devait plaire à Jan Steen, grand amateur
de belles fourchettes. Aussi a-t-il tout particulièrement soigné son
portrait.
Debout, devant le lit, un pied posé sur la marche qui le précède,
le gros homme se détourne pour faire part de ses impressions aux
assistants. Se rengorgeant, clignant de l'oeil, la lèvre malicieuse sous
une ombre de moustache tortillée : »Peste, dit-il, le beau mal à médica-
menter! Âh! que n*ai-je le moyen de lui appliquer tous les remèdes
qui sont à ma connaissance. Un surtout. . . . Mais je n'en ai pas
qualité.... Car, c'est bien évident, le mal est làic Et ce disant^
notre homme met la main sur son coeur. »C'est encore quelque vilain
tour de ce que nous nommons febris anuUoria, laquelle est engendrée,
comme chacun sait, par des humeurs putrides et conglutineuses qui
sont recuites dans le bas-ventre, se portent ensuite au coeur et fument
vers la région du cerveau. Il faudrait être un maître sot pour ne le
point deviner, et nous avons un moyen infaillible pour remédier à
cet encombrement de fuliginosités.c
Le moyen est tout prêt. Une vieille femme l'apporte sous forme
d'une seringue qu'elle présente au docteur.
Il existe encore au Rgks Museum un tableau intitulé Le Couple
buvant où l'on a voulu voir un jeune médecin faisant prendre une
potion à sa cliente. Quelques critiques reconnaissent Jan Steen lui
même dans ce jeune homme aux longs cheveux frisés, vêtu de noir,
et portant un grand rabat blanc.
Citons encore le médecin qui pénètre, fraise au cou, haut chapeau
sur la tête, dans la chambre du Vieillard malcide, au Musée de
TErmitage, à St. Petersbourg. La scène rappelle, par plus d'un trait,
l'entrée de M. Purgon chez le Malade imaginaire de Molière ; mais ici
le docteur est relégué au second plan et mérite seulement d'être
mentionné. Nous avons d'ailleurs étudié antérieurement ce joli tableau
avec détails. ^)
Jan Steen ne s'est pas contenté de nous présenter les Docteurs
"*) Voyez Nouvelle Icono^phie de la Salpßtriere, No. 6, 1899.
22i
les plus huppés des Facultés néerlandaises, appelés a donner leurs
soins aux petites bourgeoises cossus.
Il nous a montré aussi quelques uns de ces praticiens populaires
qui furent, pendant plusieurs siècles, les seuls adeptes de la chirurgie.
Barbiers-chirurgiens maniant dans leurs officines à tout faire, tantôt
le rasoir et tantôt le bistouri, opérateurs en plein vent transportant de
village en village leurs éventaires pharmaceutiques et leurs pompeux
boniments.
Successeurs des physiciens^ des mires et des mèges du Moyen-Age,
guérisseurs improvisés, n'appartenant à aucune école, ignorant d'ail-
leurs les plus élémentaires notions d*anatomie, ils bornaient leurs
interventions à des pansements sommaires, à des extractions de dents
ou de cors, et à quelques ouvertures de furoncles ou d'abcès.
Leur chirurgie rudimentaire était parfois bienfaisante. A défaut de
savoir, ils mettaient, pour un salaire problématique, leur bonne
volonté et leur expérience au service des pauvres diables que dédaig-
naient leurs confrères en haut bonnet. Beaucoup de ces derniers
n'eussent pu se vanter de cures plus efficaces ni plus dignes.
On voit, au Musée de Bruxelles, un Opérateur de Jan Steen,
barbier de village exerçant dans une modeste officine, garnie de fioles
et de bocaux, avec un crocodile empaillé pendu au plafond. C'est
un homme rasé, à la figure sévère, coiflFé d'un haut bonnet, portant
un pourpoint à crevés, un tablier à la ceinture et une trousse garnie
d'instruments. Il semble faire derrière l'oreille de son client une
opération délicate. Mais il est fort probable qu'il s'agit là de cette
étrange supercherie chirurgicale des »Pierres de Tête« que nous
avons eu déjà maintes fois l'occasion de signaler dans les oeuvres
d'art de l'école hollandaise. ^)
Nous avons même reproduit et commenté dans Janus ^) un autre
tableau de Jan Steen, V Opérateur du Musée Bo^mans, à Rotterdam.
Inutile d'y revenir, si ce n'est pour rappeler le type si spirituellement
traité du chirurgien: un vieillard chauve, édenté, coiffé d'un bonnet
rouge fourré, porteur d'énormes lunettes, et se livrant avec une gra-
vité imperturbable au tour de prestidigitation opératoire qui fait
gémir l'opéré et éclater de rire tous les assistants.
Les Arracheurs de Pierres de Tête opéraient aussi en plein vent.
1) Voyez Iconographie de la Salpetrière, No. 4 et 5, 1893, No. 3, 1898, No. 2, 1899,
No. 1, 1900, etc.
») Leg Arracheurs de Pierres dt Tête, Janus, Ve livraison 1897.
225
Le Charlatan du Rijks Museum est un dps représentants les plus
intéressants de cette espèce vagabonde.
11 opère, sur une estrade dressée au pied d'un arbre touffu, dans
un village, au milieu du va-et-vient des habitants. Vêtu d'une longue
robe et coiffé du haut bonnet, il présente à ses auditeurs la Pierre
de Tête qu'il vient d'extraire.
Et, pour ne pas perdre de temps, il a confié le soin d'en arracher
une autre à une vieille femme, le nez orné d'un binocle à verres
ronds, qui lui sert de coadjutrice dans ses supercheries sanglantes.
Ces commères qui maniaient le bistouri avec dextérité n'étaient pas
rares au temps passé, si l'on en juge par les nombreux portraits
qu'en ont laissés les peintres contemporains.
Parmi les Opérateurs de carrefours, Jan Steen a figuré quelques
Arracheurs de Dents.
La Musée de la Haye possède un excellent Dentiste en plein air.
Affectant des allures doctorales, coiffé du haut bonnet pointu, un
manteau brun élégamment relevé sur l'épaule gauche, ce pompeux
opérateur porte au cou un imposant chapelet de médailles comme-
moratives de ses brillantes extractions. D'un geste noble, il saisit à
pleine main le menton de sa victime, — un pauvre diable qui tré-
pigne de douleur, — et, magistralement, lui introduit dans la bouche
une pince de dimensions terrifiantes.
C'est un grand habile homme, et la façon éminemment élégante
dont il relève son petit doigt témoigne à la fois de son aisance et
de la souplesse de son doigté. On s'attend à voir paraître la fâcheuse
molaire en moins de temps qu'il n'en faut pour dire amen.
Et le public présent à cette scène, — quelques enfants rieurs
une vieille commère qui s'apitoie, des badauds, des passants, —
contemple avec admiration le prestigieux opérateur.
Nous avons, au Musée de Louvre, un dessin de Jan Steen, qui
représente encore un Arracheur de dents^ d'une espèce qui n'a pas
encore complètement disparu aujourd'hui. Grand faiseur de parade,
juché sur des tréteaux, sous un grand parasol, déployant une affiche
mirobolante, il montre au public émerveillé la dent qu'il vient
d'extraire à une vieille femme assise à coté de lui.
Il existe encore, au Rijks Museum d'Amsterdam un Charlatan àe^
Jan Steen, coiffé d'un béret rouge orné d'une plume, vêtu de noir
avec des crevés aux manches, debout derrière une planche posée sur
un tonneau, offrant une drogue à un vieux paysan, le bras en écharpe.
226
Confinant à la médecine à laquelle ils ont rendu des services en
plus d'une occasion, les Alchimistes^ moitié sorciers, moitié savants,
ne pouvaient manquer de séduire Jan Steen. Leurs pratiques mysté-
rieuses, leurs recherches chimériques, leurs intérieurs étranges et
souvent effrayants, prêtaient aux tableaux de genre. Un humoriste
y trouvait aisément matière à raillerie.
Tel est V Alchimiste de la galerie Nostitz, à Prague:
Figure de savant absorbé par de stériles études, oublieux de toutes
les contingences d'ici-bas, terré dans son cabinet de travail, emmitouflé
d'une longue houpelande. Un garçonnet couronné de lierre, tenant
un sablier à la main, se tient près de lui. Derrière, un homme ne
se gêne guère pour exprimer son dédain et son ironie. La Mort elle
même entre dans ce réduit, conduisant par la main un enfant en
pleurs. L'insensé travailleur ne voit rien, et poursuit aveuglément
son rêve irréalisable.
Dans V Alchimiste du Musée de Francfort-sur-Main, Jan Steen nous
montre toute une famille réduite à la misère par les folles et coû-
teuses expériences de la pierre philosophale. Les enfants crient la
faim, la mère pleure à chaudes larmes, tandis que le père illuminé
s'apprête à fondre dans un creuset les dernières ressources de la
communauté.
Même donnée à la fois ironique et morale dans la Famille de
r Astrologue, à l'Académie des Beaux Arts, de Vienne: la femme
inquiète, désolée, les enfants affamés, attendant, mais en vain, la
découverte illusoire d'un chercheur de mystères, entiché de la plus
décevante des illusions.
* * .
Cette rapide revue des scènes médicales de Jan Steen suffira, je
pense, à montrer l'intérêt que le maître hollandais témoigna aux
docteurs du XVIIe siècle.
Au point de vue des costumes et des usages de l'époque, cette
galerie de portraits médicaux pourra utilement être consultée.
Il faut convenir que la plupart d'entre eux sont franchement
tournés en ridicule. L'histoire nous apprend qu'ils l'avaient un peu
mérite.
Et nous devons savoir gré à Jan Steen, aussi bien qu'à Molière,
d'avoir su nous montrer ce que les médecins d'alors avaient de pré-
tentieux et de comique. Puisse la crainte de tomber sous le fouet
de semblables ironistes nous garder d'imiter l'exemple de ces con-
frères d'an tan
DIE ZAHNHEILKUNDE IM ZEITALTER DES
HIPPOKRATES.
Medizinisch'historische Studie.
De. J. ABONYI, Budapest.
(Fortsetzung.)
»Quae circa linguas elevantur collectiones, et humiles calculi, et
quae podagricis fiunt, circa debiles illorum articulos sunt. Nam ossi-
um natura causa est, ut haec et indurentur, et distendantur.c
Der Satz ist in der That dunkel, gehört aber zu denen, welche im
Jjichte der modernen Forschung verständlich werden. Neuere For-
schungen haben gewisse Beziehungen der Gicht mit manchen Zahn-
übeln zu Tage gefordert, [n dem Blute und den Secreten der
Gichtiker, wie z. B. im Speichel, sind hamsaure Salze nachgewiesen
worden, welche um die Gelenke und Zähne verschiedene Störungen
herbeiführen. Dies macht es verständlich, wie bei Hippokrates die
Zahnsteinbildungen mit den Gelenken der Gichtiker in Zusammenhang
gebracht werden. ^)
Wenn wir nun — das Bisherige resumirend — die hier mitge-
theilten, flüchtig zusammengestellten, lückenhaft verfassten und viel
zu oft dunklen Krankengeschichten und Beobachtungen überblicken,
so gewinnen wir den Eindruck, dass diese verschiedenen abscedirenden
Zahnübel, Kiefernecrosen u.s.w. eigentlich zumeist nicht als selbst-
ständige Erkrankungen zu betrachten sind, sondern als Theilerschei-
nungeu in den Rahmen eines grösseren Krankheitsbildes gehören.
Es ist ein unvergänglicher Verdienst TJttré's, dass er, durch die
scheinbare Zusammenhangslosigkeit zahlreicher Beobachtungen be-
wogen, im ^Corpus hippocraticum^ den Zusammenhang zu suchen
begann, der diese zerstreuten und für sich allein fast unverständ-
lichen Krankheitssymptome zu einem organischen Ganzen verbinden
sollte. Nach langwierigen Untersuchungen gelang es ihm auch nach-
1) Paul Duàoiê, weiland Rédacteur von „L'Oduntulogie", beruft sich in einem seiner
Artikel (189S, Juli, p. 299) auf ITTppokrates' obige Stelle und citirt dieselbe so : „On observe
chei les goutteux des tumeurs sous la langue, serras, fermes, et peu grosses, elles contien-
nent des pierres. Ils ont les articulations faibles. Leurs os deviennent naturellement après:
c'est la cause des tensions qui se font sentir à leurs articulations. [Epidémies, 2.]" In dieser
Form ist das Citât nicht im geringsten dunkel und gibt in schöner modemer SchrcibweiKc,
was bei Hippokrates so dunkel ist. Ich fragte nun bei Dubois brieflich an, woher er dieses
Citat habe. In seiner Antwort (1895, 22. August) schreibt er: „J'ai puisé la citation d' Hip-
pocratc dans une these de Paris: „De la lithiase salivaire ct de ses rapports avec I'arthri-
tisme", par Ermeat Goruu 1880. II donne cette citat icm en épigraphe." Woher nun EritMi
Goiuu zu dem Citat kam, wei^ ich nicht. Das ist das Geschick der Citate.
228
zuweisen, dass die Hippolcrutiker während ihrer thrakischen Wander-
ungen in der an der See gelegenen Stadt Perinthos und deren
Umgebung eine eigenthümliche, epidemisch auftretende Erkrankung
beobachteten — Littré nannte dieselbe »perinthische Epidemie« — ,
in deren Krankheitsbild die erwähnten zerstreuten Beobachtungen
gut hineinpassen und daher verständlich werden.
Die Krankheit ist ein in Perinthos im Winter epidemisch auf-
tretender Husten, ^) der am Anfange seines Einsetzens sich durch
irgendwelche besonders charakteristischen Symptome nicht verrieth,
aber nach einer Intermission von beiläufig vierzig Tagen trat eine
Remission ein, aber schon in Begleitung charakteristischer Symptome.
Es traten nämlich Nyktalopien, Rachenerkrankungen, gefährliche
Anginen, Paralyse der Extremitäten und — was Littré nur viel
später entdeckte — abscedirende Zahnübel, schwere Gingivitiden,
ausgebreitete Kiefernecrosen auf.
Im IL Buche der Epidemien gibt es eine Stelle, welche die
meisten der oben mitgetheilten Krankengeschichten erklärt: >Ab-
scessus aut per venas, aut per ossa, aut nervös, aut cutem, aut alias
emotiones. Boni autera sunt qui infra morbum fiunt, velut varices,
lumborum grauitates ex supemis. Optimi vero potissimun sunt
infemi, et longissime infra ventrem, et remotissimi a morbo: et qui
per effluxionem fiunt, velut sanguis e naribus, pus ex aure, sputum,
urina, quae per effluxionem fiunt. At abscessus quibus haec non
fiunt, sunt velut dentés, ocidl, nasus, sudor,^ ^) »... Bei dem diese
(nämlich Nasenbluten, eitriger Ohrenfluss) nicht auftreten, da ent-
stehen Abscesse um die Zähne, die Augen, die Nase, wie auch
Schwitzen.«
Daher gehört auch ein Aphorismus: »Delassatis in febribus, ad
articulos, et circa maxillas maxime, abscessus fiunt.« ^)
»Bei den durch Fieber Abgeschwächten entstehen um die Gelenke
und den Kiefer oft Abscesse.«
Die oben skizzirte, durch Littré als -»perlnthische Epidemie^ be-
zeichnete Krankheit kommt heute nicht mehr zur Beobachtung,
woraus aber nicht gefolgert werden kann, dass das durch die Hippo-
kratiker geschilderte Krankheitsbild den Thatsachen nicht entspräche.
Die Hippokratiker waren sehr scharfe Beobachter, wie dies zahllose
Stellen im ^Corpus Hippocraticum^ beweisen, welche durch die
heutige Wissenschaft und die moderne Forschung bestätigt wurden.
1) De morbiâ popularibns liber VI, p. 463.
^ De morbis popularibns Über II, p. 411.
') Libcr aphoi'ismorum, Sectio quart«, XXXXI, p. 523.
220
Wenn daher heute eine der »perinthischen Epidemie« ähnliche
Krankheit nicht mehr beobachtet wird, so müssen wir sagen, dass
diese Epidemie als solche nun nicht mehr existirt und nun mehr
ein Kapitel der historischen Pathologie bildet.
Die Hippokratiker hielten die Aufstellung einer Prognose als einen
der wichtigsten Theile der ' medicinischen Wissenschaft. »Medicum
praenotionem adhibere, optimum esse mihi videtur. Praenoscens enim
et praedicens apud aegrotos, et praesentia, et praeterita, et futura,
et quae ipsi aegroti delinquunt exponens, fidem utique fecerit quod
aegrotorum res magis cognoscat, quare audebunt homines se ipsos
medico committere.« ^) »Dem Arzte ist eine Uebung in der Pro-
gnosenstellung am nöthigsten. Denn indem er den gegenwärtigen
Zustand, die Vergangenheit und Zukunft der Patienten, wie auch
das, was dieselben verschweigen, im voraus erkennt und auch vor-
aussagt, erweckt er for sich Vertrauen, dass ihm der Zustand der
Patienten — besser als ihnen selbst — bekannt ist, dem zu Folge
sich die Menschen dem Arzte anzuvertrauen wagen.« Mit diesen
Worten beginnt das Buch der Prognosen, und wir sehen daraus, dass
die hippokratische Prognose ein weiteres Gebiet umfasste als die
unsrige. Dieselbe fasste in sich die Anamnese, den Status praesens,
die Diagnose und die eigentliche Prognose. »Dem Arzte des Alter-
thums ist daher die Prognose die eigentliche Quelle des Erkennens ;
sie war zu dieser Zeit die Philosophie der Wissenschaft, ohne die
nur ein Empirismus, nur ein Tasten im Finstern existirte. ^)
Zur Aufstellung einer Prognose in diesem Sinne haben die Hippo-
kratiker den ganzen Körper und das Verhalten und Functioniren
aller seiner Theile mit scharfem Auge beobachtet. Die Ausforschung
der objectiven Symptome bildet die Grundlage der hippokratischen
Prognose.
Ich muss es mir versagen, dies hier detaillirt nachzuweisen, und
beschränke mich nur auf die Zusammenstellung einiger solcher
Stellen, welche beweisen, dass die Hippokratiker auch die Zähne
entsprechend berücksichtigten.
»At vero eas quae a diutumis fluxionibus vexantur interrogare
oportet num caput doleant, et lumbos, et infernam ventris partem.
Interrogandae sunt etiam de dentium stupore . . .« ^)
»Von denen, die schon lange an Ausfluss leiden, ist zu erfragen.
i) Liber praenotionum, p. 588.
») Littre, I, p. 454.
s) PraedictioQum Über II, p. 560.
230
ob sie keine Schmerzen verspüren im Kopf, in den Lenden oder dem
unteren Theile des Bauches. Ferner sind sie auch über Langwerden
der Zähne zu befragen. . .«
«Das Zähneknirschen (dentium stridor) ist unter den Krankheits-
symptomen an zahlreichen Stellen erwähnt.» ^)
Im Zusammenhang mit Milzkrankheiten finden wir zweimal Be-
merkungen über den Zustand der Zähne und des Mundes: »Venter
inflatur, postea vero etiam spien intumescit, et durus est, et dolores
acuti in splenem incidunt, color autem mutatur et conspicitur niger,
pallidus, malicorii speciem referens, et ex ore male ölet, etgingiuae
male olent, et a dentibus discedunt.« ^)
»Der Bauch wird aufgebläht, darauf schwillt die Milz an, wird
hart, und es treten in ihr Schmerzen auf. Die Farbe ändert sich,
wird cyanotisch, blass, granatapfelfarben, stinkend der Mund, stinkend
der Gaumen und hebt sich von den Zähnen ab.«
»Gingiuae vitiatae, et ora graveolentia his fiunt quibus splenes
magni.« *)
»Hässlich ist der Gaumen und stinkend der Mund bei denen,
deren Milz gross ist.«
»Quicunque dum necque febricitant, necque décolores sunt, saepe
et verticem et tempora dolent, si non alium manifestum habuerint
abscessum in facie, aut graviter loquantur, aut dentés doleant, his
sanguinem per nares erupturum esse expectandum est.« ^)
»Die oft an Kopfschmerzen leiden, die auch über die Schläfen
ausstrahlen, ohne dass sie Fieber hätten oder blass wären, solche
können eines Nasenblutens gewärtig sein, wenn nur nicht ein offenbar
sichtbarer Abscess auf dem Gesichte die Ursache ist, oder dass sie
schwer reden, oder an Zahnschmerzen leiden.«
Wir finden hier Spuren der Differentialdiagnose einer solchen
Pulpitis, welche mit Schmerzexacerbationen gegen die Schläfe und
den Kopf zu einhergeht.
»Occasiones unde quis aegrotare coepit, considerare oportet, sive
capitis sit dolor, sive auris, sive lateris. Signum autem sunt in
quibusdam dentés, et in quibusdam inguinum tumores.« ^)
Es ist der Ausgangspunkt der Krankheit zu berücksichtigen, ob
1) z. B. de carnibiu, p. 60; De superfoetatione, p. 68; De morbis liber II, p. 206, 217.
De int affect, p. 261 ; De natura mnliebri, p. 287. 823, 852, 855 ; de morbis popnlaribui
liber V, p. 466; liber VII, p. 478.
>) De intemis affectionibus, p. 275.
s) Praedictionnm lib. p. 561.
4) Praedictionum lib. p. 561.
>) De morbii popularibus liber II, p. 712 und liber VI, p. 469.
281
der Kopf, das Ohr oder die Seiten schmerzen. Als Zeichen können
in einem Falle die Zähne, in anderen die Leistengeschwülste dienen.
Demnach können die Zähne Ursache von Âllgemeinerkrank-
ungen sein.
»Aetatem ab aetate discemere oportet, et an prius aut posterius
quam convenit . . . dentium emissiones.« ^)
Bei Feststellung des Alters und der körperlichen Entwicklung
legten die Hippokratiker darauf Gewicht, ob eine Function oder
Erscheinung sich zur normalen Zeit einstellte oder ob früher oder
später. In diesem Sinne ist darauf Bedacht zu nehmen, ob der Aus«
bruch der Zähne zur normalen Zeit von statten ging.
»Qui longae vitae sunt, plures dentés habent.€ ^)
»Die lange Lebenden haben viele Zähne.«
Der Sinn dieser Sentenz ist nicht deutlich. Geist-Jacobi *) ver-
deutscht sie: »Wer lange lebt, behält viele Zähne«, und fügt hierzu
folgenden Kommentar: »Demnach hält er die Erkrankungen und den
dadurch bedingten Verlust der Zähne für ein konstitutionelles Leiden.«
Littré*) übersetzt sie: »Avoir des dents en plus grand nombre est
un signe de longévité.« Diese Auffassung findet auch im volks-
thümlichen Glauben Ausdruck, in dem eine grössere Zahl von
Zähnen (die sog. überzähligen Zähne) als Zeichen eines langen
Lebens gelten.
»Quibus in dentibus circumcirca viscosa sunt, malum est sub-
hiare ac fixis oculis intendere.« ^)
»Quibus circa dentés in febribus viscosa adhaerent, his fortiores
febres fiunt.« •)
Beobachtungen, die auch durch neuere Untersuchungen bestätigt
werden. So ist in Millers Buche über die Microorganismen 7) des
Mundes zu lesen: »Die Producte der Gährung sind eine dem Dextrin
nahe verwandte Gummiart (Viscose), Mannit und Kohlensäure. . . .
Durch die Gährung, welche höchstwahrscheinlich als eine Art
Gummig^hrung zu bezeichnen ist, soll nach Black der schleimige
Ueberzug auf den Zähnen, der Zunge etc. besonders bei Fiebernden
erklärt werden.
I) De morbis popalariboB liber VI, p. 466.
>) Ibidem liber U, p. 420.
^ Hippokrates aber Zahnheilkande (ZahnänÜ. Wochenblatt, Jahrgang VIII, 24/XI).
<) Littré, vol. V, p. 183.
S) De morbis popolaribuB liber IV. p. 442.
<) Liber aphorismornm LIII, p. 524.
7) Miller: De Mikroorganismen der Mundhöhle, 1892, p. 26.
232
»Dentibus stridere in febribus, quibus non fanuliare id est a
pueris, furiosum ac lethale est.« ^)
»Dentium stridor perniciosus est, quibus non et sanis familiaris est.«^
»Das Zähneknirschen im fieberhaften Zustande ist, wenn dies nicht
etwa eine Gewohnheit von Kindeszeit an ist, geföhrlich und lethal.«
Derselbe Gedanke wird noch eingehender erörtert an folgender
Stelle: »Dentés coUidere aut stridere, quibus non familiäre id est
a pueris, furiosum ac lethale est: iam vero delirans si hoc faciat,
penitus lethale est. Perniciosum autem est et resiccari dentés. Dentis
corruptio, abscessum circa gingiuam factum solvit. Ex dentis corrup-
tione, vehemens febris superaccedens, et delirium, lethale est. Si
vero seruentur, ulcéra suppurabunt et ossa discedent. Quibus circa
palatum humoris coUectio fit, plerumque suppuratur. Dolores vehe-
mentes circa maxillas, periculum est ne ad ossis eductionem de-
veniant.« ^)
»Das Zähneknirschen ist gefährlich und lethal, sofern dies nicht
von Kindheit angewöhnt : geschieht es jedoch im Delirium, so ist dies
ungemein gefährlich. Auch das Trockenwerden der Zähne ist gefähr-
lich. Die Corruption der Zähne lindert den Gaumenabscess. Wenn
infolge Zahncorruption heftiges Fieber und Delirien entstehen, so ist
dies lethal. Kommt jedoch eine Heilung zu Stande, so vereitern die
Geschwüre, und die Knochen werden abgestossen. Kommt an dem
Gaumen eine Ansammlung von Säften zu Stande, so geht dieselbe
zumeist in Eiterung über. Heftige Schmerzen in dem Kiefer lassen
die Gefahr befürchten, dass der Knochen abstirbt.«
Der Autor scheint hier solche schwere Zahnerkrankungen beobachtet
zu haben, die infolge einer Infection zu pyaemischen Processen und
zu einem lethalen Ausgange führten.
»In habitibus tabescentibus cum febre, fluxiones ad gingiuas et
dentés comparentes, malae sunt.«
»Ausflüsse aus dem Gaumen und um die Zähne, die bei Phthi-
sikem in Begleitung vod Fieber entstehen, sind von böser Vorbe-
deutung.«
Im vorgeschrittenen Stadium der Phthise treten an den Zähnen
sichtbare Veränderungen auf, die Zähne werden gelb und rapid kariös.
Aus diesen Zeichen folgert nun der Hippokratiker zurück auf die
Schwere der Phthise.
1) Praenotionam liber I, p. 584.
S) Ibidem, p. 548.
*) Coacae praenotionea, p. 671.
4) De morbis popularibus liber VI, p. 455.
233
»Acutum habentes caput, qui quidem validam habent ceruicem,
robusti sunt tum alias tum ossibus. Qui vero caput dolent, et aures
fluentes habent: his palatum cauum est, et dentés inter se non e
directo.«
»Die Spitzkopfigen haben einerseits einen starken Hals und ein
stark ausgebildetes Knochensystem. Es gibt jedoch auch solche, die
an Kopfschmerzen und Ohrenfluss leiden: die letzteren haben ein
hohes Mundgewölbe, ihre Zähne stehen jedoch in Unordnung.«
Der letzte Satz ist in seiner Kürze die klassische Zeichnung eines
mit scharfem Auge beobachteten Krankheitsbildes. Kopfschmerz,
Ohrenfluss, hohes Mundgewölbe mit unregelmässigen Zahnreihen kön-
nen nichts anderes als die Folge von adenoiden Vegetationen sein. ^)
Wir haben nun gesehen, welche Zahnkrankheiten und Mundübel
den Hippokratikem bekannt waren ; es ist daher am Platze, auch der
Frage näher zu treten, wie sie dieselben behandelten.
Von der Zahnextraction, welche unter den Heilmitteln als ultima
ratio zu betrachten ist, habe ich schon gesprochen, daher haben wir
hier nur auf die medicamentöse Behandlung Rücksicht zu nehmen.
Bevor ich aber auf dieselbe näher eingehe, müssen wir doch die
Frage zu beantworten suchen, ob denn die griechischen Aerzte ausser
der Zahnextraction kein anderes chirurgisches Verfahren gekannt haben.
In dieser Beziehung stehen uns zwei Daten zur Verfügung. Der
Verfasser des Buches »De affectionibus^n sagt nämlich von dem fest-
sitzenden, aber schmerzhaften Zahne, dass derselbe »per ustioneni
resiccatur* ^), durch Kauterisation auszutrocknen sei. Leider gibt der
Verfasser hierüber gar keine nähere Aufklärung, es ist daher wahr-
scheinlich, dass er an ein erhitztes Eiseninstrument, an eine Art
Sonde denkt, welche in erhitztem Zustande in die Cavität des Zahnes
eingeführt wurde.
Die zweite Angabe findet sich in der von mir benützten Hippo-
kratesausgabe nicht, doch erwähnt dieselbe Littré zweimal, und auch
Fuchs beruft sich einmal darauf. Die Stelle nämlich, wo die Rede
von Hegesippos ist, übersetzt Littré (vol, V, p. 183) so: s'il le faut,
gratter (les dents)«; und p. 331 auf dasselbe bezüglich : »maisHégé-
sippe avait eu les dents grattées avec un peu trop de force.« In der
Vorrede vom VIII. Bande, p. XXII, sagt er ferner: »il reste certain
aussi quails (nämlich die hippokratischen Aerzte) grattèrent les dents.«
^) In seiner Monographie: Die Ohrenheilkunde des Hippokrates, 1896, citirt auch Körner
dieses Kraukheitshild, es heisst aber dort unrichtig, dass diese Stelle im VII. Buch der
Epidemien vorkommt, denn dieselbe ist in den ersten Zeilen des VI. Buches zu finden.
s) De aiïcctionibus, p. 246.
1900. 17
234
Fuchs übersetzt die betreffende Stelle so : »Dieser (d. i. Hegesippos)
war aber auch zuvor allzu gewaltsam (in der Nase) gekratzt worden.«
Was nun Littré hier unter ^i^ gratter les dents ^ verstand, kann ich
mir nicht vorstellen, aber mir dünkt die Ergänzung Fuchs' wahr-
scheinlicher, dass sich die Ausschabung nicht auf die Zähne, sondern
auf die Nase bezieht, denn in der Krankengeschichte macht er eines
Niesemittels aus Pfeffer Erwähnung, das in die Nase des Hegesippos
gelegt wurde.
Von den Medicamenten hielten die Hippokratiker das Origanum
für schädlich (Origanum Creticum, welches — wie es scheint —
damals allgemein gebraucht wurde, da es der hippokratische Autor
sonst nicht so kategorisch verboten hätte.)
»Origanum potum, oculis et dentibus malum est.« ^)
»Das Origanum ist als Trank für Augen und Zähne schädlich.«
In gleicher Weise hielten sie auch die Kälte für schädlich.
»Propterea ossibus, dentibus, nervis frigidainimica,calida vero amica. « *)
»Auf Knochen, Zähne und Nerven ist die Kälte schädlich, die
Wärme nützlich.«
Gegen Zahnschmerzen wurde im Allgemeinen Essig empfohlen :
»Acetum ad coi'pus et articulos simile est mari, et potentius, ad
perfundendum, et ad fomentum . . . coUutio est ad aures, et ad dentés.
Calida autem haec fiunt, et alia, sed et ex tempore coniecturam
facere oportet.« *)
»Der Essig ist auf Körper und Gelenke von gleicher Wirkung wie
das Meerwasser, am wirksamsten in den Form von Umschlägen und
Fomentationen. . . . Ausserdem auch auf das Ohr und die Zähne gut.
In solchen Fällen soll derselbe — wie überhaupt — warm angewendet
werden, es ist aber auch das Wetter zu berücksichtigen.«
Kaumedicamente (masticatoria) werden ebenso bei Gaumenaffec-
tionen wie auch gegen Zahnschmerzen empfohlen:
»Si vero gingiuae, aut aliquid sub lingua inflammatum fuerit, his
quae commendantur utendum est.« *)
»Wenn der Gaumen oder etwas unter der Zunge entzündet ist, so
sind die Kaumittel von Nutzen.
Statt der Kauterisirung des schmerzlichen Zahnes: »Prosunt
etiam quae commanducantur.« ^)
i) De morbis popularibus liber p. 461 nnd liber VII, p. 482.
f) De humidorum usa p. 164 und aphorism, p. 526.
S) De huxnidonun usu p. 165.
4) De affectionibos p. 246.
fi) Ibidem.
(Fortsetzung folgt,)
.Cbawford Williamson Long, M.D.
THE DISCOVERER OF ETHER ANAESTHESIA.
A Biographical Sketch.
By GEORGE FOY, M.D.; F.R.C.S.; F.KA.M.
Hon. Fellow of the Southern Surgical and Gynecological Association, U,S,A.
In December 1849 Dr. C. W. Long made the following state-
ments to the medical Society of Georgia ; for a copy of which I am
indebted to my friend Dr. Luther B. Grandy, of Atlanta, Georgia,
to wit:
"For nearly three years the various medical journals have contained
numerous articles on the employment of sulphuric ether by inhalation,
for the purpose of rendering patients insensible to pain during surgical
operations.
The first notice I saw of the use of ether, or rather of Dr. Morton's
"Letheon" as an anœsthetic, was in the editorial of the Medical Examiner
for December 1846; in which the editor gives the following extract from
a paper by Dr. H. J. Bigelow, contained in the Boston Journal: The
preparation (Letheon) is inhaled from a small two-necked glass globe, and
smells of ether, and is, we have little doubt, an etherial solution of some
narcotic substance.
Having on several occasions used ether, sinoe March, 1842, to prevent
pain in surgical operations, immediately after reading this notice of
*letheon' I, commenced a communication to the editor of the Medical
Examiner for publication in that journal, to notify the medical professiou
that sulphuric ether, when inhaled, would of itself render surgical oper-
ations painless, and that it had been used by me for that purpose for
more than four years.
I was interrupted when I had written but a few lines, and was pre-
vented, by a very laborious country practice, from resuming my commu-
nication, until the Medical Examiner for January 1847, was received,
which reached me in a few days after reading the December number.
It contained several articles, giving accounts of different experiments in
etherization, in which surgical operations were performed without pain.
On reading these articles, I determined to wait for a few months, before
publishing an account of my discovery, and see whether any surgeon
would present a claim to having used ether by inhalation in surgical
operations prior to the time it was used by me.
A controversy, soon ensued between Messrs. Jackson, Morton and Wells,
in regard to who was entitled to the honour of being the discoverer of
the anspsthetic powers of ether, and a considerable time elapsed before I
17*
230
was able to ascertain the exact period when the first operations were
performed. Ascertaining this fact, through negligence I have now per-
mitted a much longer time to elapse than I designed, or than my pro-
fessional friends with whom I had consulted advised; but as no account
has been published (so far as I have been able to ascertain), of the
inhalation of ether being used to prevent pain in surgical operations as
early as March, 1842, my friends think I would be doing myself injustice
not to notify my brethern of the medical profession my priority, of the
use of ether by inhalation in surgical practice.
I know that my interests have suffered from not making an earlier
publication, and I would not be persuaded at this late stage of the ether
controversy to present my claim to being the first to use ether as an
anaesthetic in surgical operations, if I were not folly satisfied of my ability
to establish its justness.
In the month of December, 1841, or January, 1842, the subject of the
inhalation of nitrous-oxide gas was introduced in a company of young
men in this village (Jefferson), and several persons present desired me
to preduce some for their use. I informed them that I had no apparatus
for preparing or preserving the gas, but that I had a medicine (sulphuric
ether) which would produce equally exhilarating effects; that I had in-
haled it myself, and considered it as safe as the nitrous-oxide gas. One
of the company stated that he had inhaled ether while at school, and was
then willing to inhale it. The company were all anxious to witness its
effects. The ether was introduced. I gave it first to the gentleman who
had previously inhaled it, then inhaled it myself, and afterwards gave it
to all persons present. They were much pleased with the exhilarating
effects of ether, that they afterwards inhaled it frequently, and induced
others to do so, and its inhalation soon became fashionable in this country,
and in fact extended from this place through several counties in this part
of Georgia.
On numerous occasions I have inhaled ether for its exhilarating pro-
perties, and would frequently, at some short time subsequent to its
inhalation, discover bruised or painful spots on my person, which I had
no recollection of causing, and which I felt satisfied were received while
under the influences of ether. I noticed my friends while etherized,
received falls and bangs, which I believed were sufficient to produce pain
on a person not in a state of anaesthesia, and on questioning them, they
uniformly assured me that they did not feel the least pain firom these
accidents. These facts are mentioned that the reasons may be apparent
why I was induced to make an experiment in etherization.
The first patient to whom I administered ether in a surgical operation,
was Mr. James M. Venable, who then resided within two miles of Jefferson,
and at present lives in Cobb County, Georgia. Mr. Venable consulted me
on several occasions in regard to the propriety of removing two small
tumours situated on the back part of his neck, but would postpone from
237
time to time having the operations performed, from dread of pain. At
length I mentioned to him the fact of my receiving bruises while under
the influence of the vapour of ether, without suflFering, and as I knew
him to be fond of and accustomed to inhale ether, I suggested to him
the probability that the operations might be performed without pain, and
proposed operating on him while under its influence.
He consented to have one tumour removed and the operation was per-
formed the same evening. The ether was given to Mr. Venable on a
towel, and when fully under its influence I extirpated the tumour. It
was encysted and about half an inch in diameter. The. patient continued
to inhale ether during the time of the operation, and when informed it
was over, seemed incredulous, until the tumour was shown him. He
gave no evidence of suffering during the operation, and assured me after
it was over, that he did not experience the slightest degree of pain from
its performance. This operation was performed on the 30th of March, 1842.
The second operation I performed upon a patient etherized was on the
6th of June, 1842, and was on the same person for the removal of an-
other small tumour. This operation required more time than the first,
from the case of the tumour having formed adhesions to the surrounding
parts. The patient was insensible to pain during the operation, until the
last attachment of the cyst was separated, when he exhibited signs of
slight suffering, but asserted after the operation was over that the sen-
sation of pain was so slight as scarcely to be perceived. In this operation
the inhalation of ether ceased before the first incision was made. Since
. that time I have invariably directed patients, when practicable, to continue
its inhalation during the time of the operation.
Having so long neglected presenting my claim to the discovery of the
anœsthetic power of ether, for the pui-pose of satisfying the minds of all,
of its justness, I have procured, I conceive, a sufficient number of certifi-
cates to establish the claim indisputably. I present, first the certificate
of James M. Venable, the patient on whom the first experiments in etheri-
zation were made, and no comments on it, I conceive, are necessary.
Mr. James M. Venable's Certificates I, James M. Venable, of the County
of Cobb and State of Georgia, on oath, depose and say, that in the year
1842, I resided at my mother's in Jackson county, about two miles
from the village of Jefferson, and attended the village academy that year.
In the early part of the year the young men of Jefferson, and the county
adjoining were in the habit of inhaling ether for its exhilarating powers,
and I inhaled it myself frequently for that purpose, and was very fond
of its use.
While attending the academy, I was frequently in the oflBce of Dr. C.
W. Long, and having two tumours on the back and either side of my
neck, I several times spoke to him about the propriety of cutting them
out, but he postponed the operation from time to time. On one occasion,
we had some conversation about the probability that the tumours might
238
be cut out wbilo I was under the influence of S. ether, without my
experiencing pain, and he proposed operating on me while under its
influence. I agi'eed to have one tumour cut out, and had the operation
performed that evening after school was dismissed. This was in the early
part of the spring of 1842.
I commenced taking the ether before the operation was commenced,
and continued it until the operation was over. I did not feel the slightest
pain from the operation, and could not believe the tumour was removed
until it was shown to me.
A month or two after this Dr. C. W. Long cut out the other tumour,
situated on the same side of my neck. In this operation I did not feel
the least pain until the last cut was made, when I felt a little pain. In
this operation, I stopped inhaling the ether before the operation was
finished.
I inhaled the ether, in both cases, from a towel, which was the common
method of using it."
Jamss M. Venablz.
Sworn to before me
Alfbed Hanes, J.P.
Georgia, Cobb County, July 23, 1849.
Certificate of Andrew J. Thurmond.
*'I certify that I was a pupil in the Academy in Jefferson, Jackson
County, Georgia, in the year 1842. Some time during the spring oftbat
year I was present and witnessed Dr. C. W. Long cut a small tumour
from the neck of James M. Venable.
I am well acquainted with the smell of sulphuric ether, and I know
that Mr. Venable inhaled it, before, and during the time of the operation.
He made no sign of suffering pain during the operation; and after the
tumour was cut out, he asserted that he did not feel any pain from the
cutting out of the tumour.
A few months after this operation, Mr. Venable informed me that Dr.
Long had cut out another tumour from his neck, while he was under the
effects of ether, and that he did not feel any pain from the operation.
Mr. Venable was a pupil in the Academy during the year 1842, and I
was intimate with him and heard him speak of the operations frequently,
and he always asserted that they were performed without pain.
I know the operation was performed in the year 1842; my brother,
William H. Thurmond, had charge of the Academy that year, and it was
the only time I was a pupil in the Academy.
Andrew J. Thurmond.
August 21st 1849.
To be continued.
THE RISE AND FALL OP EPSOM WELLS.
By D'ARCY power, F. S. A.
Mr. George Clinch contributes some interesting notes on Epsom
Wells and Epsom Downs to the Home Counties Magazine
for April 1900. He says that the mineral springs at Epsom
are situated near the highest point of Epsom common, at a distance
of about a mile west of the town. Their waters are charged with
sulphate of magnesia derived from the bed of London clay of which
Epsom common is composed. Local tradition asserts that the Epsom
Wells were found accidentally in 1618 by Henry Wicker who,
during a dry summer accidentally came across a small hole filled
with water. This he enlarged so as to form a pond, but it then
appeared that in consequence of the bitterness of the water the
cattle would not drink of it and thus its mineral character was
detected. The fame of the waters soon grew and so many strangers
visited Epsom that in 1621 the owner of a spring enclosed it with
a wall and built a kind of shed for the convenience of the sick
persons who were taking the waters. By the year 1640 the repu-
tation of the Epsom Wells had extended to foreign countries and
as a consequence persons of distinction from France, Germany and
other parts of Europe visited this little Surrey village. After the
Restoration Epsom became more famous than ever and a regular
service of coaches was established to convey visitors daily to and
from London. Pepys visited it in July 1663 and gives as usual a
lively picture of his experiences. He found the town so full that
he could get no lodging and had to sleep at Ashtead ^^at a lodging
in a little hole we could not stand upright in.'* He went to the
Wells the following day — Sunday 26th July — , "where great store
of citizens, which was the greatest part of the Company, though
there were some others of better quality. I met many that I knew,
and we drunk each of us two pots (of the water) and so walked
away, it being very pleasant to see how everybody turned up his
tail, here one and there another in a bush, and the women in their
quarters alike." On the following day he rode through Epsom **the
whole town over seeing the various Companys that were walking
there: which was very pleasant to see how they are there without
knowing almost what to do, but only in the morning to drink the
240
waters. But Lord! to see liow many I met there of citizens that
I could not have thought to have seen here or that they had ever
had it in their heads or purses to go down thither."
By the year 1690 the proprietor of Epsom Wells found it neces-
sary to extend the acommodation for his visitors. He built a ball
room seventy feet in length as well as other necessary apartments,
and a long walk leading from the London road through Epsom
was laid out and planted with elm trees. The amusements provided
for the patients and visitors comprised public breakfasts, dancing,
and music every morning: horse-racing on the downs daily at noon
(where now is held the Derby): cudgel-playing, wrestling and foot
racing in the afternoon: and assemblies and card parties in the
evening.
During the reign of Queen Anne, Prince George of Denmark was
an occasional visitor at Epsom and John Toland who wrote about
this time states that he had counted as many as sixty coaches in
the ring on iSunday evenings, he also mentions that one of the
elegant amusements of the place, popular among the visitors, was
that of trying to catch a pig by the tail.
Among the various characters attracted to Epsom Wells was Sarah
Mapp, a celebrated bone setter, of whom Percivall Pott says **We
all remember that even the absurdity and impracticability of her own
promises were by no means equal to the expectations and credulity
of those who ran after her: that is, of all ranks and degrees of
people from the lowest labourer or mechanic up to those of the
most exalted rank and station: several of whom not only did not
hesitate to believe implicitly the most extravagant assertions of an
ignorant, illiberal, drunken female savage: but even solicited her
company and, at least, seemed to enjoy her converaation. "Hogarth
introduced her into his picture of "The Undertakers Arms: or Con-
sultation of Physicians'*.
The first indication of the declining popularity of Epsom Wells
is found in the year 1706 when an apothecary named Levinstone,
who was living at Epsom started the New Wells whose waters, he
said, were of equal mineral value to that of the old springs. This
was soon found to be false and when the trick was discovered, both
the old wells and the new were brought into disrepute. Before the
year 1720 the fashion of visiting Epsom for the sake of its mineral
springs was rapidly on the decline. During the excitement caused
by the South Sea Scheme the Wells recovered some of their popu-
larity but the revival was only transitory. By the beginning of the
241
present century the buildings in connection with the Wells were
pulled down and the ground was purchased or leased by a Mr.
Kitchener, who built a small house close by for his residence. The
memory of the wells has disappeared for ever though Epsom salts
will always remain as a valuable remedy in the pharmacopoeia under
the name magnesium sulphate.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Sanüäre Einrichtungen im alten Hannover, Vom Generalarzt a.D.
Dr. Wüstefeld. (Sonderabdruck aus der Zeitschrift des Histo-
rischen Vereins für Niedersachsen, Jahrgang 1897.)
Wüstefeld giebt in diesem kloinen Abriss zunttchst Nachrichten über
die ältesten Siechenhäuser der Stadt Hannover, welche wie die anderer
Städte, in sich das Wesen unserer Krankenhäuser, Quarantäneanstalten,
Gasthäuser, Alters Versorgungsanstalten, Armenhäuser vereinten. Mit Be-
nutzung der Sagen kann man die unter Leitung der Geistlichkeit an den
Kranken ausgeübte christliche Liebesthätigkeit bis zum Anfange des 12.
Jahrhunderts zurückführen. Die ältesten, urkundlich belegten Angaben
über Krankenpflege in der Stadt Hannover entstammen indessen erst dem
13. Jahrhundert. Eine Capella Leprosorum wird schon 1284 erwähnt, in
deren Nähe sich die im Jahre 1325 historisch nachweisbare Domus Lepro-
sorum befand. In der Kommission, welche die behördliche Besichtigung
der Aussätzigen besorgte, befanden sich manchmal Leute, die selbst an
Aussatz litten. »So berichtet die Sage von dem angeblich ersten Aussätzigen
des Nicolai-Stiftes, dem Grafen von Roden, er wäre, um festzustellen, ob
Jemand am Aussatz leide, mit ihm in den unter der Stifskirche befindlichen
Keller hinabgestiegen, hätte dessen Haut dort im Dunkeln geleuchtet, wie
»Olmichtes'* (:= faules) Holz, so habe er ihn für aussätzig erklärt."
Während sich die aus dem Barbierstande hervorgegangenen Wundärzte
im 15. Jahrhundert nachweisen lassen, wird als frühester, akademisch
gebildeter Stadtarzt Hannovers erst 1567 Hoktor Mithoff namentlich er-
wähnt. Wüstefeld schildert die sanitären Verhältnisse in der alten, wölfi-
schen Residenz an der Leine bis zum Jahre 1833. Manche seiner
Mitteilungen werden sich für die Gesammtgeschichte der Medizin ver-
werten lassen.
H. P.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Ratsapotheke mid Ratskeller im alten Hannover. Vortrag, gehalten
im Verein für Geschichte der Stadt Hannover vom Generalarzt
a. D. Dr. A. Wüstefeld. (Sonderahdnick aus den Hannover-
schen Geschichtsblättern, 1899.)
Die in diesem Vortrage gemachten Mitteilungen über das Apotheken-
weson der Stadt Hannover bieten aus der Zeit von 1568 bis zum Anfange
des 19. Jahrhunderts manche Ergänzung zur allgemeinen Geschichte der
Pharmazie. In der alten städtischen Ratsapotheke, welche ihre Waaren
und Arzneidrogen meist aus Antwerpen und Hamburg bezog, wurde auch
ein flotter Handel mit südländischen Weinen betrieben. Die Apotheke
machte dadurch dem städtischen Ratskeller, der hier gleichzeitig besprochen
ist, Konkurrenz.
Sichtlich folgte der Verfasser bei seinen Ausführungen vorwiegend der
Schrift: Jugler, »Aus Hannovers Voraeit". Ausserdem dienten Wüstefeld
jedoch auch verschiedene Handschriften des Hannoverschen Stadtarchives
als Unterlage.
H. Peters.
Schreiber, F., (Mainz), Max Müller* sehe GiUlen, Danvinsche Theorie
und Sprachursprung. Als Manuscript gedruckt. Selbstverlag des
Verfassers. 38 pp. in 16^.
Obwohl diese kleine Publication mit der Geschichte der Medicin nur
sehr entfernt oder vielleicht gar nicht zusammenhängt, verfehlen wir den-
noch nicht die Aufmerksamkeit der Leser auf ein Schriftchen zu lenken,
das schon durch seinen Titel auffällt und zugleich eine gegen Max Müller
gerichtete Polemik enthält. Leider eignet sich der geistreiche und von
Anfang bis zu Ende anregende Inhalt nicht zum Auszug. Dass für die
neuere Naturforschung eine kräftige Lanze eingelegt und alle philosophische
Mystik bekämpft wird, wird auf jeden naturwissenschaftlich denkenden
Leser in hohem Grade sympathisch wirken. Leider sind auf den 38 Seiten
des in Sedezformat gehaltenen Schriftchens über 40 Druckfehler, darunter
sehr entstellende, die der Verf. jedoch am Schluss verbessert hat.
Pgl.
Un livre de canjurations allemand.
M. E. Jackscbath de PoUnow (Poméranie) a eu la bonne fortune de
recueillir chez un habitant do Fendroit un livre de conjurations manuscrit.
243
n en publie le texte in extenso^ dans la Zeitschrift für Ethnologie, T. XXXI,
1899 (Verhandlungen p. 459). Le manuscrit semble dater de la fin du
XVTIIe ou du commencement du XIXe siècle; il a été écrit par trois
personnages différents, et, à en juger par Tortographe, il a dû ôtre copié
sur un manuscrit beaucoup plus ancien.
Les formules ont toutes pour but de protéger Fhomme contre ce qui
lui est nuisible: les voleurs, les serpents, les maladies rentrent dans cette
môme catégorie. La maladie est une personnalité opposée à la santé; elle
agit librement ou bien est envoyée par une divinité. On Tinterpelle et on
fait appel à ses sentiments:
Rothes Wafiser, schäme dich,
ein ehrlicher Mann verjaget dich.
L'eau rouge dont il est ici question n'est autre que Thumaturie.
L'hémorrhagie se combat avec la formule suivante :
Blut du sollst stille stehen
Wie die Gerechten sollen vor dem Gerichte Gottes stehen.
On y remarque la personnification du sang. La personnification d'une
maladie ressort encore mieux de la foiTaule suivante:
Die Rose und der Drache
die güngen über die Bache.
Die Rose die vergang
der Drache verschwandt.
Cette rose qui se promène avec un dragon est l'érysipéle. D'autres fois
la maladie est considérée comme un animal: c'est le loup qui ronge la
queue des bœufs et y produit de l'ostéit«:
Wolf steh
Wolf geh
Dieses Jahr vor diesem Thier vorbey
So wahr als Maria eine reine Jung&au sey.
D'autres fois c'est un corps étranger qui doit ôtre extrait de l'orga-
nisme: goutte, tumeur, sang mauvais, inflammation. D'ailleurs la maladie
n'est jamais distinguée de ses symptômes. Une list« des affections traitées
le prouvera. Parmi les maladies de l'homme on trouve: Les douleurs, les
hémorrhagîes, les plaies:
Deine Wunde sol nicht hitzen
si sol nicht schwellen oder kellen,
si sol sanft thun wie die fttnf Wunden Jesu Christi.
D'autre part la fièvre, les tumeurs, les douleurs de dents, les taies de
la cornée, la stomatite des enfants, la goutte, l'érysipéle.
Parmi les maladies des animaux, la colique ou tympanite vient en pre-
mière ligne:
Mein Hauptvieh ist verfangen
unser her Jesus Christus ist erhangen; »
unser her Jesus Christus ist vom hangen loss
ich spreche dich vom verfangen loss.
L'hématurie, la rage, l'ostéite, la non -expulsion du placenta donnent
aussi lieu à un certain nombre de formules.
Le traitement des maladies par les incantations représente le premier
stade de la médecine. On le rencontre chez tous les peuples primitifs
anciens et modernes. Dans la plupart des formules recueillies par M. Jack-
244
scbath on voit intervenir Dieu ou la vierge. Mais il est à remarquer que
les divinités chrétiennes pourraient sans inconvénient être remplacées par
d'autres, la formule gardant toujours son sens général. Ce sens est géné-
ralement basé sur l'imitation des actes des saints personnages :
Die Maria Gottes jagt den Wolf über die Brücke zurück
so jag' ich auch den Wolf vom Schwänze des Rindes fort.
La prière, le signe de croix, l'emploi des chiffres se retrouvent dans
un grand nombre d'incantations:
Es begegneten mir drey Heilige Knaben. . .
Es gingen drei heilige Weiber woU durch dieses Land . . .
Haben dich 9 Stück 3 Teufelsaugen gesehen
L'allitération joue un grand rôle dans toutes les formules. Beaucoup
ne sont que des suites de phrases sans lien rationnel, reliées l'une à l'autre
seulement par la rime. Cette croyance à la puissance de la parole et du
chiffre qui a pendant tant de siècles arrêté complètement les progrès de
la médecine est certainement un des phénomènes les plus curieux de
l'histoire du développement de l'esprit humain.
Dr. L. Laloy.
Stern, Leopold, Geschichte der Ohrenkeükwndey dans »Encyclo-
pHdie der Ohrenheilkunde" publiée par Blau. Leipzig, C. W.
Vogel, p. 151-160.
M. Stern^ de Metz, a donné une excellente étude de la médecine des
oreilles considérée au point de vue historique. Tous les historiens savent
qu'il est plus difficile de dire beaucoup en peu de mots que de faire le
contraire. »In der Kürze liegt die Würze" dit le poète allemand. Et
cette concision l'auteur l'a unie à une critique sévère et à un exposé
suffisamment détaillé des faits: M. Stem a fait une oeuvre utile. Nous
l'en félicitons, mais nous regi'ettons de ne pouvoir donner ici une analyse
digne de son travail. Il faut que chaque otologue ou médecin le lise en
original pour s'instruire de l'histoire de son art.
Pgl.
A U T R I C H E— H 0 N G R I E.
KiRCHENBEKQEB, S., K. K. Stabsarzt, Wien, ord. Mitgl. d. Militair-
SanitSts-Comité. Neue Beiträge zur Geschichte der KJv, österreichisch-
ungarischen Militair-Samtätswesens, Acten des K. u. K. Kriegs-
archivs. Wien 1899. Verlag von Josef Safar. 4 Lieferungen.
207 pp. gr. 80.
Verf. ist gewissermassen der österreichische Frölich. Seit Jahren mit
Studien zum Militair-Sanitiitswesen seines Vaterlandes befasst hat er bereits
eine grosse Reihe von Studienergebnissen meist in Gestalt von Artikeln
im »Militairarzt" (Beilage zur Wiener med. Wochenschr.) publicirt. Diesen
reiht sich die vorliegende umfassende würdig an. üeber den Inhalt der-
selben lüsst sich Verf. im Vorwort folgendermassen aus: »das K. u. K.
Kriegsarchiv enthält unter seinen ActenschätÄen eine Sammlung von
Schriften, welche den Titel »Kriegs wissenschaftliche Memoirs" führt. Diese
245
umfasst Denkschriften, Instructionen, Armeebefehle etc. über die verschie-
denen Heeresdienstzweige und zerfällt in 28. Abtheilungen. Die 27. Ab-
theilung betrifft zumeist Actenstücke, welche sich auf den Heeres-Sani-
tätsdienst beziehen und sehr werthvoUe Beiträge zur Geschichte des
vaterländischen Militair-Sanitätswesens enthalten. Allerdings sind diese nicht
im Stande, das Bild welches ich in meinem 1895 erschienenen Werke
It Geschichte des K. und K, österreidiisch-wigainschen Militair-Sanitätswesens''
von letzterem entworfen habe, abzuändern. Wohl aber wird dieses Bild
durch dieselben in seinen Details ergänzt, vervollständigt und hier und da
berichtigt" etc. — Hiermit hat Verf. seine Publication genügend selbst
motivirt und ihren Werth gekennzeichnet, der durch Beigabe einer ein-
leitenden Darstellung über den Feldsanitätsdienst in früherer Zeit (sieben-
jähr. Krieg, Feldzug gegen Frankreich, Befreiungskriege etc.) gewiss nicht
nur nicht beeinträchtigt, sondern bedeutend erhöht ist. Ref. hat daher
dem obigen Auszuge aus dem Vorwort des Verf.'s nichts hinzuzufügen
und kann sich mit diesem kurzen Hinweis begnügen.
Pol.
FRANCE.
Louis Dubreuil-Chambaiidel. Les ancêtres de Bretonneau. Extrait
des Mémoires de la Société archéologique de Touraiiie^ T. XXXIX,
Tours, 1900.
Le premier ancêtre connu de la famille Bretonneau, Jean Bretonneau,
était vers 1522, docteur en médecine dans le Bas-Poitou. Son fils René
exerça de bonne heure la médecine et se fixa en Touraine. On a de lui
des fragments d'un ouvrage intitulé VEsculape français, qui furent publiés
à Paris en 1583, une Cosmotique ou suite de conseils pour »raUentir les
pas de Tage qui s'avance«, et le Si^ge, poésie badine en vers de huit
syllabes.
René Bretonneau ou Bretonnayau épousa vers 1565, Jeanne Lespleigney,
fille de Thibault Lespleigney, le célèbre apothicaire tourangeau. Leur fils
Théodore naquit à Beaulieu-lès-Loches en 1566. Tl étudia la médecine à
Paris et composa un Traité de la maladie pestilencieuse qui sévit à Loc/ies
Van 1597. Il eut deux fils, Théodore et René. Théodore Bretonneau ou
Berthonneau né à Beaulieu dans les dernières années du XV le siècle,
avait dès 1617 le titre d'apothicaire. Il se fixa à Ligueil et s'associa avec
un chirurgien nommé Bertrand Bonneau. Mais cette association ne dura
que quelques années, et vers 1630, Théodore Bretonneau ayant été reçu
maître chirurgien, exerça la double profession de maître chirurgien-apothi-
caire. Comme son père et son aïeul il écrivit plusieurs ouvrages scienti-
fiques; deux nous sont connus: Le jardin de santé et un Traité de la
confection et de l'emploi de l'huile d'euforbe. Ils restèrent probablement à
l'état do manuscrit.
Théodore Bretonneau épousa vers 1621 la fille d'un chirurgien, qui lui
donna deux enfants. L'un d'eux, Pierre, étudia la médecine à Paris et
s'établit à Amboise. L'autre, Louis, exerça la chirurgie et l'apothicairerie
à Ligneil. Un fils de celui-ci, Pierre, est avocat à Loches et a pour fils
Louis Pierre Bretonneau, né en 1700, docteur en médecine à Tours.
246
D'autre part le second fils de Théodore Bretonneau, René, fiit apothi-
caire à Loches. Il eut pour fils Bené (1633 — 1683), chirurgien à Luzillé.
Le fils de celui-ci, Robert (1664 — 1713) fut également chirurgien à Luzillé.
Il eut trois fils, tous trois chirurgiens. L'un d'eux, Jean (1706 — 1770),
établi à St. Georges-sur-Cher, eut pour fils Jean, né en 1732, chirurgien
du prince de Montbazon et PieiTe (1741 — 1811) chirurgien à St. Georges,
père de Pierre-Pidéle Bretonneau (1778 — 1862). On voit par ce résumé
de sa généalogie que celui-ci avait de qui tenir, et que depuis près de
trois siècles sa famille comprenait un giand nombre de médecins, de
chirurgiens et d'apothicaires. Il est d'ailleurs assez peu probable que cette
lignée de disciples d'Esculape ait exercé une influence héréditaire directe
sur le développement de son esprit. L'action parait avoir été plutôt
atavique; en effet ses ascendants immédiats étaient d'obscurs praticiens
de province; tandisque les ancêtres plus éloignés de Bretonneau en y
comprenant Thibault Lespleignej, ont fait de nombreuses publications et
n'ont pu que lui léguer d'excellentes prédispositions, qui ont sonameillé
pendant plusieurs générations pour reparaître enfin avec leur maximum
d'éclat, chez le dernier représentant de la famille.
Dr. L. Laloy.
Promptuaire de» médecines simples en rithme joieuse par Thibault
Lespleigney. Nouvelle édition publiée par le Dr. Paul Dor-
VEAUX, avec facsimile des titres et colophons de la le et de la
2e édition. Préface de M, Emile Roy. Paris, Welter, 1899,
in 12, XLI— 170 p.
Nous ne reviendrons pas sur la vie et les oeuvres de Thibault Les-
pleigney, nous contentant de renvoyer à la notice qui a été publiée sous
ce titre par M. Dorveaux et qui a été résumée dans le Jcmus, T. Ill, 1898,
p. 284. Mais nous croyons devoir attirer l'attention sur l'excellente
réédition du Promptuaire que nous donne le savant bibliothécaire de l'école
de Pharmacie- Certes c'est toujours faire oeuvre pie que de tirer de
l'oubli quoique vieil ouvrage, et de lui donner, par une réédition soignée,
de nouvelles chances de durée. Dans le cas actuel cet acte est d'autant
plus méritoire que le Promptuaire est rarissime, et qu' outre son intérêt
philologique, il nous donne de nombreux renseignements sur les connais-
sances thérapeutiques et sur les moeurs de nos ancêtres. D a du reste
formé pendant longtemps, avec le Dispensarium du même auteur, le fond
de la bibliothèque de tout apothicaire.
Au chapitre de l'arsenic, après des détails sur les propriétés de la
substance :
C'est une chose fort bruslante,
Aiant effect très venimeux:
Le poil en chet et les cheveux.
Et est de si terrible efifort
Qu'il gecte soudain l'homme mort,
on trouve rappelée la mort du dauphin, fils de François I, qui avait été
attribuée à ce poison. M. Dorveaux démontre, à ce propos, dans sa préface,
que dès le XlVe siècle l'acide arsénieux, dénommé sdors »arsenic blanc
ou sublimât« était un article de vente courante chez les apothicaires-
247
épiciers. C'est ce que prouve Thistoire de l'Anglais Wourdreton qui, en
1384, fut soudoyé par le roi de Navarre pour administrer de Tacido
arsénioux au roi de France.
En 1439, cette substance figure sous le nom d'>arcenit blancc dans
l'inventaire d'un apothicaire de Dijon. Au XVIe siècle elle prend le nom
d'arsenic cristallin, blanc, sublimé ou vulgaire, ou d'arsenic tout court.
Elle n'est du reste entrée qu' assez tai'd dans la thérapeutique. Car au
Xlle siècle Nicolaus Salernitanus, l'auteur du fameux Antidotarium, ne
connaissait qu'un seul arsenic, l'orpiment. Mais il ignorait les médecins
arabes; car, un siècle auparavant, Avicenne en avait décrit trois sortes:
le blanc qui est l'acide arsénieux, le jaune qui est l'orpiment, et le rouge
qui est le realgar. Lespleignoy a reproduit dans son Pi^omptuaire le classi-
fication d'Avicenne, et il est certainement le premier auteur qui, dans un
traité didactique en français, ait nettement distingué l'acide arsénieux des
sulfures jaune et rouge du même métalloïde.
Notre auteur savait assez mal le latin: il était enclin à prendre les
génitifs pour les nominatifs, comme faisaient probablement la plupart de
ses confrères. Il disait boli aivneni, dauciy gladiola pour gladiolus etc. M.
Dorveaux a, avec raison respecté ces fautes. L'une des parties les plus
curieuses est la table qui termine l'ouvrage; eUe contient »les noms des
maladies et parties médicables du corps avecques les choses ausdictes
maladies ou parties remédiantes«. Elle permet donc de trouver sans diffi-
culté les substances qu'on pensait convenir à chaque cas particulier.
Notons enfin que si l'ouvrage commence par une invocation à la Vierge
et se termine par une ballade à la Mère de Jésus, l'auteur ne dédaigne
cependant pas à l'occasion une grasse plaisanterie. Il est un bon exemple
de ce mélange de piété et de franche gaité qui régnait alors et qui était
l'indice d'une nature bien équilibrée, sans rien de commun avec la »ros-
serie« contemporaine.
C'est la première édition du Prompttiaire, celle datant de 1537, que
M. Dorveaux a rééditée; la seconde lui a fourni quelques variantes en
note. Le texte a été reproduit d'une façon intégrale; il est accompagné
de notes qui en facilitent l'intelligence. Enfin la partie matérielle de
l'œuvre, papier et impression, est très soignée et fait honneur à l'éditeur.
Dr. L. Laloy.
ITALIE.
Di Domenico Vandelli e délia parte che ebbe lo Studio Padovano nella
riforma dell^ istruzione mperiore del PortogaUo nel aettecento;
Notizie raccoUe da P. A. Saccardo. Padova 1900; pp. 1 — 15.
(Extrait des ^Atti délia Accademia di Padovai^,)
Cet ouvrage du professeur Saccardo peut servir de modèle à une série
d'études sur l'influence scientifique de l'Italie sur les autres nations
d'Europe. Dominique Vandelli naquit à Padoue en 1735 (le prof. Saccardo
précise cette date par un document nouveau). H étudia à cette université
où il fut reçu docteur en médecine; son maître fiit J. B. Morgagni. D
resta à Padoue jusqu' en 1764. De 1765 à 1791 il reçut une mission
scientifique du gouvernement portugais; il organisa le jardin botanique de
248
Lisbonne, et ensuite il fonda et dirigea celui de l'université de Coimbre, et y
enseigna non seulement la botanique, mais aussi d'autres branches des sciences
naturelles. Il mourut à Lisbonne en 1816. Le prof. Saccardo donne un
catalogue des oeuvres imprimées ou inédi^'îs attribuées à Vandelli. Ce
sont 46 ouvrages, dont 37 ont été publiés. Le séjour de Vandelli en
Portugal est une épisode du mouvement scientifique qui s^accentua par
Taction savante du marquis de Pombal, ministre (1756 — 1777) de cette
nation, qui appela là en mission encore d'autres anciens élèves de l'uni-
versité de Padoue. Vandelli était aimé de Morgagni; il était en corres-
pondance avec Antoine De Haen et particulièrement avec Charles Linné.
Fils de Jérôme Vandelli, qui fut maître en chirurgie à l'université de Padoue
et auteur d'une étude sur les eaux thermales de cette contrée, Dominique
Vandelli, dès les premières années de sa vie scientifique, se signala en
physio-pathologie, en hydrologie médicale et en helminthologie. 11 étudia
avec une sévère critique la question importante de sensibilitate Halleriana ;
il fit des recherches sur la reproduction de certaines parties des animaux
après leur mutilation se rattachant au programme traité par Trembley,
Reaumur, Vallisneri et plus tard par Spallanzani. Il éciiYU De thermis pata"
vinis et des eaux thermales du Duché de Modène. J'ose ajouter, au point
de vue de la physique médicale, que Vandelli, dans l'analyse des eaux
thermales <Z>e Aponi tàermis'», détermina la température avec un thermo-
mètre à mercure et à échelle partagée en 80 degrés. En effet en analysant
une des sources d'eau tiède et une autre d'eau très chaude il écrit :
< Praeter aquaa ferventes . . . ctquta tepida mirabäi naturae artificio ex
lapidosis foraminibtis erumpit; in qua demerao termometro divisa in
LXXX, gradua, quod tubum octo poUices praeter phyalum habebat, ejus
mercurius ad XXVI, gradum pervenit . . . Ilac [Hieronynius VandeUius^
saepiêsime optima eventu usus est et in curandis morbis, et maxime ulce^
ribus ariSf faucium^ ozenis, et ipsius pulmonum ulceribus. . . .
€Demersa autem termometro in ipsis scaturagimbus aquarum fei-venJtium,
mercurius ad LIIL cum semisse gradum ascendä, quare bujusmodi calore
pullas déplumant^ ova coquunt. . . .
icA coUiculi Apani cacumine aquae ferventes in rivum coUectae cfe-
scendunt ... ; dum aqua solum caloris gradus XXXVI IL obtinet, oriuntur
duae herbarum species. . .» ^)
Qu'il me soit permis de noter ici que le thermomètre fut employé déjà
dans l'hydrologie thermale pendant le XVTIe siècle et premièrement à
Naples par Sébastien Bartoli (1635 — 1676). Celui-ci se servit d'un ther-
momètre à liquide, et ayant pour points fixes nix et fervens aqua. ^)
MoDESTiNO Del Gaizo (Naples).
1) Voir; Vandelii D., DUsertaiiones ires: de Jponi thermis: de Vermium terrae repro-
duciione, aique de Taenia Cants. Fatavii 1758; pp. 4, 7, 41.
*) Voir: Tkermohpia Jroffonia, sive HistorianaturtUi* thermarum in occidental i Campaniae
ora, . . tcatentium, Autkore S. Bartolo. Opus pasthttmum, Neapoli 1729.
Le biologiste François Castracane,
L'éloge de Castracane a été prononcé à Rome, pur le prof. J. B. de Toni à
lUAccadefiiia Pontificia dei NuoviLincei*. F. Castracane était abbé et biologiste,
comme l'illustre J. B. Carnoy de l'Université de Louvain. Il consacra ses
240
études presque exclusivement à un groupe d'organismes microscopiques,
les diatomées, et publia une longue série d'ouvrages de 1865 au 1899,
qui lui valurent une grande réputation principalement auprès de la Société
des micrographes anglais de sorte qu'il fut choisi pour décrire les
diatomées rapportées par Challenger lors de son mémorable voyage à
travers l'Océan (1872—1876).
Je ikis connaître aux lecteurs du Janus le nom de F. Castracane à
cause d'une suite importante de recherches faites par lui sur la micro-
graphie technique, études qui marquent son nom dans l'histoire de la
biologie par leur utilité pour tous ceux qui s'occupent de micrographie
soit sous le point de vue de la biologie soit sous celui de la médecine.
Rappelant les glorieux souvenirs de l'école italienne, au sein de laquelle,
au commencement du XVIIe siècle, Galilée inventa et construisit le micros-
cope, et où, dans la première moitié du XIXe siècle, J. B. Amici perfec-
tionna merveilleusement ce précieux instrument, F. Castracane s'occupa
des différents moyens employés pour mesurer des objets microscopiques.
Ces recherches peuvent être classées ainsi : 1) Études sur l'emploi et les
avantages du microscope binoculaire ou stéréoscopique; 2) Études sur l'ap-
plication de la photographie à la reproduction et à la mesure des objets
microscopiques; 3) Études sur l'éclairage monochromatique du micros-
cope; 4) Études sur la valeur des lignes de Nobeii; dans les mesures du
grossissement du microscope composé. A l'usage des micromètres il vit
combien il serait utile de substituer les stries des valves des diatomées.
Mais, avant de se prononcer sur la préférence à accorder à ces micromètres
naturels t il voulut connaître quel était dans ces diatomées le nombre exact
des stries pour chaque millimètre linéaire ou pour chaque unité fi des
micrographes et môme s'assurer si le nombre de ces stries restait constant
dans les individus de la môme espèce. H tint compte des études de Helm-
holtz et des deux américains Woodward et Morley sur les recherches do
micrographie. Il était membre de l'association des micrographes de Londres
et de Bruxelles et encore du Club des micrographes de Dublin. Il fut le
premier à démontrer l'existence des diatomées à l'ère carbonifère et leur
immutabilité à travers les époques géologiques, ce qui fournit une preuve
importante pour confirmer l'immutabilité des espèces vivantes.
M. Del Gaizo (Naples).
Evohtzione délia Neuro-Patologia Nel Secole Présente in Rappoi'te di
Progressi dell Anatomia e délia Fisologia,
In this pamphlet Dr. E. Curcis, the author, traces the gradual increase
of our knowledge in neuro-pathology. He divides his monograph into
two parts: an historical and an histological. Commencing the historical
treatise in 1809, the date of Walkers discovery of the motor and sensory
roots of the spinal nerves, he divides the time into three periods: from
1809 to 1853; from 1853 to 1890; and from 1870 to the present time.
The author's research is evident in every page and he has told the story
of the successive steps made in our knowledge agreeably and on the
whole accurately. In dealing with French and other continental countries
he is a trustworthy guide; but he does not show the same familiarity
with Irish, English, and Scotch writers. There are good grounds for the
belief that prior to 1809 John Bell discovered the motor and sensory
1900. 18
250
roots of the spinal nerves and that his brother Charles merely made known
the discovery years afterwards. John Bell troubled himself little about
the honour of priority; his many and brilliant discoveries are almost all
ascribed to somebody else. Of Irishmen we find no mention of the
cerebral surgery of O'flalleron, of Harrington's Hospital, Limerick; even
more strange is the omission of the monograph of the brothers W™ and
Daniel Griffin (1834) on acute and subacute inflammation of the spinal
cord; a work which has long been the happy hunting ground of plagarists.
Moulins' memorable operation on the skull and brain of Prince Rupert
in January 1664 — 5 might have been referred to, as also the experiences
of his pupil Wiseman. In the second period the author is at his best
and he pleasently and accurately summerizes Charcot's good work. The
period from 1870 to the present is, however, wanting in due recognition
of Perrier and Horsleys excellent work ; work that has placed cerebral
and spinal surgery on a scientific basis, and we cannot close without
calling attention to the late Dr. S. Gordon's operation of trepanning and
raising a depressed lamina from the spinal column, some forty years ago.
Of the histological work we cannot speak otherwise than in praise. It
is the outcome of long practise, unceasing care, and great skill, enhanced
by many beautiful illustrations. Indeed the dissections are so delicate and
the illustrations so beautiful that the work of Kuysch and those of Jacob
are recalled to memory. G. Poy.
IL GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
CHINE.
De Vatriplicisme (intoxication par VarrocheJ. China. Imperial Maritime
Customs. Medical Reports. 54th Issue. Shanghai 1898.
AtripUcismus i) wird von Matignon eine in Nordchina (Peking) häufig
vorkommende Krankheit genannt, welche sich in localisirten Oedemen mit
Sensibilitäts-, vasomotorischen und trophischen Störungen äussert und von
demselben auf eine Vergiftung mit Atriplex zurückgeführt wird.
Atriplex littoraliSf die Ufer-Melde^ ist eine zur Familie der Chenopodia-
ceen gehörige Pflanze, welche in der Mongolei und in Nordchina in 2
Formen, als Atriplex angustissima und Atriplex serrata, vorkommt. Letztere,
von den Chinesen Lao-li-tsai genannt, wächst in Peking und Umgegend
als Unkraut in den Höfen, Gärten und längs der Mauern der Häuser, und
ihre gut schmeckenden jungen Schösse werden vieliach von der armen
Bevölkerung, namentlich den Bettlern, fast roh genossen, und zwar ent-
weder in halbrohem Brotteig oder als Salat oder in einer Art von Pfann-
kuchen. Nicht alle, welche die Melde verzehren, erkranken, angeblich weil
manche dagegen eine Immunität besitzen, und weil auch nicht alle Schösse
der Pflanze giftig sind. Diese soll niemals schädlich sein, wenn sie gut
gewaschen und gekocht wird, und wenn man die roth gefärbten Blätter
derselben aussondert. Wahrscheinlich ist das Gift nicht in der Pflanze
selbst, sondern in einem dieser anhaftenden Parasiten bezw. in dessen
Secrete enthalten. Häufig wird auf ihr eine kleine Art von Blattlaus von
1) Voir le compte-rendu Jnnus 1897—98, pg. 499.
251
gelbgrünlicher Farbe gefunden, vielleicht, ist diese ftir die Krankheit ver-
antwortlich zu machen. Leider erfahren wir von Matignon nichts Näheres
über dieselbe. Von Jxweran ist wegen der eigentümlichen Localisation der
Affection die Vermutung ausgesprochen worden, dass diese nicht durch
den Genuss der Pflanze, sondern dadurch zu Stande komme, dass die
Leute dieselbe mit Daumen und Zeigefinger pflücken, wobei die Schäd-
lichkeit auf die Finger und dann von diesen auf das Gesicht übertragen
wird. Von Matignon angestellte Versuche, durch Einreiben von Gesicht
und Händen mit den Schössen den Zustand hervorzurufen, schlugen jedoch
fehl, und auch die Hospitaldiener, welche die Pflanzen mit nackten Armen
ausrissen, erkrankten nicht. Bei diesen Versuchen scheint allerdings nicht
darauf geachtet worden zu sein, ob die betreffenden Pflanzen mit den
erwähnten Blattläusen besetzt waren.
Die Krankheit tritt fast nur bei Bettlern auf. Im Jahre 1895, in wel-
chem in Peking in Folge des japanisch-chinesischen Krieges eine Hun-
gersnot herrschte, wurde dieselbe besonders häufig beobachtet.
Das Alter ist ohne Einfluss. Dass das weibliche Geschlecht das grösste
Contingent zu den Kranken stellt, hat nicht seinen Grund darin, dass
dasselbe eine besondere Empfänglichkeit für das Gift besitzt, sondern
erklärt sich daraus, dass es mehr der Schädlichkeit ausgesetzt ist, indem
bei diesen elenden Geschöpfen das Weib das elendste in Bezug auf die
Lebenserhaltung ist und mit den kümmerlichsten Nahrungsresten, die ihm
der Mann übrig lässt, fürlieb nehmen muss.
Die allgemeine Körpersckioäche als disponirendes Moment tritt allgemein
dadurch zu Tage, dass die schwächsten jungen oder alten Individuen
erkranken.
Der Aualtruch der Krank/ieä erfolgt plötzlich^ 10 — 20 Stunden nach dem
Genuss der Melde.
Die Fingerspitzen^ manchmal nur die des Daumens und Zeigefingers,
werden kalt und der Sitz schmerzhaften Kribbeins, und die Handrücken
fangen an zu jucken. Fast gleichzeitig, gewöhnlich Yg — */4 Stunde später,
beginnen die Handiiicken und dann auch die Finger zu schwellen. Ferner
stellt sich Cyanose der Nägel und Fingerspitzen, gleichfalls namentlich
der Daumen und Zeigefinger, ein. Das Oedern nimmt schnell zu und ver-
breitet sich über die Hände und Vorderarme, ohne jedoch die Ellenbogen
zu überschreiten. Dasselbe lässt die innere Seite der Vorderarme frei und
bildet eine Art von Dreieck, dessen Basis am Handgelenk und dessen
Spitze am Condylus externus sich befindet. Die Haut ist dabei blass und
fühlt sich kalt an. Die Schwellung ist in der Regel begleitet von lancini-
renden Schmerzen^ welche sich bei Druck und, wenn die Hand herabhängt,
steigern. In Folge des Oedems sind die Bewegungen der Hand und der
Finger gestört, und letztere sind gebeugt und auseinandergespreizt. Bald
darauf, gewöhnlich nach einigen Stunden, tritt auch Schwellung des Gesichts
ein. In seltenen Fällen beginnt dieselbe hier. Manchmal ist sie so stark,
dass die Augen vollkommen verschlossen sind. In leichten Fällen beschränkt
sie sich auf die Augenlider und ist nach 24 Stunden wieder verschwunden.
Die Nase ist bläulich gefärbt und kalt, oft anästhetisch. Die Schwellung des
Gesichts ist nicht oder nur mit geringen Schmerzen verbunden, verur-
sacht aber heftiges Jucken^ und in Folge des Kratzens entstehen ebenso
wie an den Armen Ekchymosen von verschiedener Ausdehnung.
18*
252
Manchmal beschränkt sich das Oedem auf eine Gesichtshälfke, und auch
an beiden Ai-men ist die Schwellung nicht immer eine gleichmässige.
Die Sensibilität ist an den Fingern herabgesetzt, und an den Spitzen
des Daumens und Zeigefingers besteht mitunter vollkommene Anästhesie.
Die Empfindung für Wärme ist dagegen an den erkrankten Stellen be-
trächtlich erhöht: in der Wärme und vor allem durch den Einfluss der
Sonnenstrahlen werden die Schmerzen gesteigert, weshalb die Kranken
selbst im heissesten Sommer Gesicht und Arme zu verhüllen pflegen.
Das Allgemeinbefinden der Patienten ist nicht gestört. Der Harn enthält
niemals Ei weiss. Nur der Puls ist etwas verlangsamt.
Die Schwellung des Gesichts verschwindet meist nach 2 — 3 Tagen,
seltener erst nach einer Woche. Ebenso verhält es sich mit dem Oedem
der Hände und Vorderarme; am längsten, mitunter 10 Tage, bleibt das-
selbe an den Händen bestehen.
An den ekchymosirten Stellen schuppt sich die Haut in grossen Fetzen
ab. Manchmal bilden sich an denselben schon in den ersten Krankheits-
tagen hirsekorn-bis haselnussgrosse, durch Confluenz sogar Fünfmarkstück-
grosse erreichende Blasen mit gelbem, mehr oder weniger trübem Inhalte,
welche platzen und zu impetigoartigen Krusten eintrocknen. In andern
Fällen erhebt sich erst, nachdem das Oedem verschwunden ist, die Haut
blasig und macerirt in der ganzen Ausdehnung der ekchymosirten Stellen,
es entstehen dann oberflächliche, leicht blutende und oft schmerzhafte
Geschuriire, welche mitunter 1 — IV2 Monat zur Heilung brauchen, und
diese erfolgt bisweilen unter der Bildung von Keloiden, welche überhaupt
bei den Chinesen eine häufige Erscheinung sind. Die Geschwüre geben
oft Veranlassung zu Fieber, die Temperatur kann auf 38 — 39^ steigen.
Dabei ist die Zunge belegt, der Appetit vermindert und der Stuhl ver-
stopft. Nicht selten kommt es auch zu einer Anschwellung der Lymph-
diilsen am Ellenbogen und in der Achselhöhle.
Einmal beobachte Matignon im Gefolge der Krankheit trockene Gangrän
der letzten Phalangen des 4. und 5. Fingers.
Anatomische Untersuchungen über den Atriplicismus liegen nicht vor.
Der Sitz der Krankheit ist im Nervensystem (Medulla oblongata, Hals-
mark oder periphere Nerven) zu suchen.
Die Diagnose des Atriplicismus ist nicht schwer. Nur 2 Krankheiten, die
Baynaud'sche Krankheit und die Erythromelalgie, bieten einige Anologien
mit demselben dar. Bei der Differentialdiagnose zwischen Atriplicismus
und Raynaud' scher Krankheit ist namentlich zu berüchsichtigen, dass letztere
eine Krankheit des jugendlichen Alters ist, auch die Zehen befällt, Oedem
bei derselben fehlt, die Sensibilität stärker gestört ist, die Schmerzen nicht
durch Wärme, sondern im Gegentheil durch Kälte gesteigert werden, und
ihr Verlauf ein langsamer und intermittirender ist. Bei der Erythromekdgie
sehen die erkrankten Theile roth aus, sind nicht ödematös, die Erkrankung
erstreckt sich nicht über die Hand hinaus, Cyanose, Sensibilitätsstörungen,
Ekchymosen und Blasen fehlen.
Die Behandlung besteht anfangs in der Darreichung von salinischen
AbfÜhimitteln, später von Tonicis (Chinin, Arsenik), dem itfcrf^non manch-
mal Desinficientien (Natnum benzoicum, Benzonaphthol, Salol) hinzufügte.
Oertlich kommen Bilsenkrautöl mit Opium und Chloroform sowie kalte
Umschläge in Anwendung. Scheube.
253
FRANCE.
La conUigion par les Insectes, (Brochure in 8°. Paris 1899, par le
docteur J. Hértcourt.
Dans cet intéressant chapitre de pathologie animée, Mr. le Dr. J. Héri-
court, nous expose le rôle, non soupçonné jusqu'à ces derniers temps (! ? Rëd.)
que jouent les insectes dans le transport et l'inoculation des microbes. ^)
Qu'il s'agisse de la transmission du choléra par des mouches, qui après
s'être posées sur des déjections de cholériques viennent contaminer les
aliments des personnes habitant dans le voisinage, qu'il s'agisse de la
contagion de la tuberculose et môme de la lièvre typhoïde (comme chez
les soldats américains de l'expédition de Cuba) également par les mouches,
le rôle de ces insectes dans la propagation de ces maladies est aujourd'hui
établi. Il l'avait été déjà, quoique exagéré, dans la propagation de la
pustule maligne.
Mais d'autres insectes sont aujourd'hui incriminés de transmettre à
l'homme, les uns la filariose, mais d'une manière indirecte, (animaux atteints,
insectes et eau), les autres plus directement comme les moustiques propa-
gateurs de la Malaria CLaveran, Manson, Koch, Grassi, Ross, etc.) ou
môme de la fièvre jaune (Pinlay, Hammond), ou les tiques qui propagent
la fièvre du Texas (Recherches de Koch et de Smith) ou la mouche Tsé-tsé
(qui d'après Bruce n'est dangereuse que lorsqu'elle a sucé le sang d'un
animal atteint de Nagana).
Mais voici des insectes plus familiers, domestiques pour ainsi dire, que
Mr. Héricourt incrimine et nous montre comme très redoutables : D'abord
les puces, qui parait-il, d'après les recherches de Mr. Simond, nous donnent
la peste en la prenant au rat agonisant, mais vivant encore, ou au moins
non refroidi'^ enfin les punaises qui, d'après Mr. Tiki ne, transmettent le
typhus récurrent, et qui, d'après les expériences de Mr. Henry Morau sur
des souris blanches, seraient des agents certains d'infection du cancer.
Comme conclusion à son étude, Mr. Héricourt conseille de déclarer une
guerre impitoyable par l'eau, le feu, le poison, à tous les insectes ; à défaut
de considération humanitaire, l'intérêt personnel commande ce souci, «car
nul ne peut prévoir le sort d'un microbe attaché aux pattes et recelé dans
les flancs d'un insecte».
Dr. Paul Fabre (de Commentry).
Maladies de tAUjéne par M. le docteur Crespin, Prof, suppléant
à l'Ecole de médecine d'Alger. Paris, 1899.
This small work of 21 pages, which is a reprint from the Bulletin
Médical is not so much an account of the maladies of Algeria, as an
inquiry into the manner in which the climate of Algeria acts in predis-
posing to certain forms of disease. It is a thoughtful and well-reasoned
Thesis which might have been advantageously amplified. The subject is
too large for the space devoted to it. We observe that the same author
in collaboration with Dr. Busquet contributes what may be called
a continuation of this investigation in an article on La fièvre typhoide chez
les Lidigenes d'Algérie in the BuUctiii Médicid for January last. From
this it appears that typhoid is by no means so rare among the natives
1) Voir e. a. pg. 267. Ré<l.
254
as was formerly supposed, but assumes among them peculiar forms which
render its diagnosis difficult.
Andrew Davidson.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
J. S. TuNisoN. Arabic Medicine, The Indian Lancet, 1 avril 1900.
Dans cet intéressant mémoire l'auteur montre qu'on s'est beaucoup
exagéré l'influence des Arabes en médecine. Toute l'histoire do cette race
prouve qu'elle n'a aucune disposition originale pour la science ; les hommes
cultivés n'y ont jamais formé qu'une minorité tout à fait infime. Soit à
Bagdad, soit à Cordoue, une période de culture intellectuelle relative a
rarement duré plus d'une génération. Les Arabes ont été en contact avec
la science grecque dés le moment où Justinien bannissait en Perse les
derniers philosophes païens. Or ils n'ont jamais pu puiser directement aux
sources grecques, sans l'aide d'un ou deux intermédiaires.
L'influence des Sarrasins sur la péninsule italienne a été loin d'être
favorable. Los points où ils auraient pu faire le plus de bien ont toujours
été les plus arriérés. Quant à l'école de Salerne, elle était grecque à l'ori-
gine et non arabe. Il est tout à fait légendaire de vouloir attribuer la
renaissance de l'ai't médical dans le Sud de l'Italie à l'introduction d'écrits
arabes par Constantinus Africanus. Les écrits qui nous sont parvenus de
cette école ne montrent aucune trace d'influence orientale: ils sont néo-
latins et portent la marque du système méthodique, dont Coelius Aure-
lianus est le principal représentant, plus encore que celle de Galion. Après
le milieu du Xle siècle on constate des traces d'une connaissance plus
directe des oeuvres d'Hippocrate et de Galion, et dès lors l'humorisme
devient la doctrine do l'école. C'est de cette époque, c'est-à-dire une géné-
ration avant Constantinus Africanus, qu'il faut dater la première renais-
sance médicale.
En somme les Sarrasins n'ont en aucune façon pu exercer d'influence
sur les débuts de l'université do Salerne; leur action n'a pu se faire
sentir que plus tard, quand l'affluence d'étudiants venus des pays septen-
trionaux et ne comprenant pas le grec rendit l'usage de livres latins
indispensable. Il se trouva que ces livres étaient des traductions arabico-
latines des ouvrages grecs classiques, et c'est sur cette faible base que
repose l'influence sarrasine en Italie méridionale. D'ailleurs au moment
môme où cette influence commençait à so faire sentir, Salerne déclina et
Montpellier, où les Juifs et les Arabes étaient encore un élément impor-
tant de la population, devint le grand centre médical de l'Europe. Mais
là aussi les traductions directes du grec finirent par remplacer les para-
phrases arabes.
Dr. L. Laloy.
The Journal of Tropical Medicine,
In einem Aufsatze, betitelt Zecken und Zee Jcen- Fieber, bespricht L, W,
Sambon nach Vorausschickung naturgeschichtlicher Bemerkungen über
diese Thiero die verschiedenen Krankheiten, welche auf Bisse derselben
zurückgeführt werden. Er beginnt mit der bekanntesten und auch in ihrer
:oo
Aetiologie festblehenden, dem Texas- odor Rothwasserfieber des Rindviehes,
welches durch einen Blutparasiten, das Pyrosoma higeminum verursacht
wird, dessen Uebertragung durch eine Zeckenart, den RMpicephalus san^
guineusy erfolgt. Bei dieser Gelegenheit entwickelt Yorfiosser seine schon
früher ausgesprochene Ansicht von der Identität oder nahen Verwandt-
schaft des menschlichen Schwarz Wasserfiebers mit dieser Krankheit, ohne
jedoch neue Stützen für seine Annahme beizubringen. Das Texasfieber
kommt ausser beim Rindvieh übrigens auch bei Schafen und Pferden vor.
Bei Schafen wird ferner eine durch einen Bacillus hervorgerufene Krank-
heit, *Louping Hl'' genannt, beobachtet, deren Uebertragung gleichfalls
durch eine Zeckenart, den Ixodes reduvius, stattfindet. In Miann, im Norden
von Persien, kommt eine eigentümliche Krankheit vor, welche auf den
Biss einer Zecke, den Argas persicusy zurückgefuhi*t wird. Dieselbe äussert
sich in heftigen Schmerzen, Delirien, Oonvulsionen, remittirendem Fieber
und führt manchmal sogar zum Tode. Eingeborne sind gegen sie verhält-
nissmässig immun, was darauf zurückgeführt wird, dass dieselben schon
früher gebissen worden sind. Diese Zecke bewohnt alte Häuser, indem sie
in den Ritzen der Wände und des Fussbodens lebt. Manche Dörfer sucht
sie derartig heim, dass sie die Bewohner derselben geradezu austreibt.
Am Zambesi und an dessen Nebenflüssen kommt eine Zecke, Omithodoros
moubata oder Argas moubata, vor, welche gleichfalls alte Häuser bewohnt,
Tags sich in Ritzen des Fussbodens und der Wände verbirgt. Nachts
hervorkommt, um Nahrung zu suchen, und Menschen sowohl als Thiere
anfällt. Nach dem Bisse derselben tritt Schmerz und Jucken ein, die all-
mählich von dem gebissenen Gliede nach dem Leibe emporsteigen, bald
gefolgt von Erbrechen und blutigen Diarrhöen mit oder ohne Fieber. Die
Krankheit dauert einige Tage bis Wochen und nimmt in manchen Fällen
einen tödlichen Ausgang. Der Biss zweier in Centralamerika und Mexico
bezw. Mexico vorkommenden Zeckenarten, von Argas talaje und Argas
titricatttj soll gleichfalls ernste Störungen hervorrufen. Zum Schlüsse be-
spricht Sambon die für Vieh und Menschen zu ergreifenden prophylaktischen
Massnahmen. Für letztere bestehen dieselben in Räucherungen mit Schwefel
oder vielleicht Kohlendisulfid, Ausgiessen der Ritzen mit kochendem Wasser,
Kerosin oder Benzin, tnsectenpulver. Zecken, welche sich eingebissen haben,
dürfen nicht losgerissen werden, sondern man applicirt auf dieselben einen
Tropfen Olivenöl, Terpentinöl, Benzin oder Petroleum, worauf sie loslassen.
Frank G. Clemow fährt fort mit seiner Besprechung der endetnisclien
Centreii der Pest. Ein solches befindet sich in den südlich an Tibet gren-
zenden indischen Distrikten Kumaon und Garwhal, welche die südlichen
Abhänge des Himalaya einnehmen und grösstentheils in einer Höhe von
3—6000 Fuss über dem Meere liegen. Hier werden in verschieden langen
Intervallen Ausbrüche von Pest, welche die Eingeborenen Mahamari, d.h.
schwere Krankheit, nennen, beobachtet. Fast immer blieb die Krankheit
auf die Berggegonden beschränkt, nur einmal, 1853/54, stieg sie m die
Ebenen hinab. Der erste bekannt gewordene Ausbruch fiel in das Jahr
1823. 1896, in welchem die Pest zum ersten Male in Bombay auftrat,
kamen in Garwhal nur einige wenige Fälle vor, und zum letzten Male
zeigte sie sich hier im Frühling 1897. Die verschiedenen Ausbrüche
variirten überhaupt sehr in Ausdehnung und Heftigkeit. In manchen
Jahren beschränkten sie sich auf 1 oder 2 kleine isolirto Gruppen von
256
Hausern, während sie sich in andern Jahren über weite Gebiete aus-
breiteten und eine sehr grosse Zahl von Dörfern befielen. In manchen
Jahren zählten die Todesfälle nach Einern, in anderen nach Tausenden.
Die schwerste Epidemie war die des Jahres 1853/54, in der ungefähr 8000
Personen gestorben sein sollen. Seit 1897 überstieg die Zahl der jährlichen
Todesfälle nicht 45, in den jüngsten Ausbrüchen war dieselbe noch kleiner.
Weil sich das indische Centrum in den Jahren 1893 — 96 in einem Zu-
stande fast vollständiger Inactivität befand, glaubt Clemotv nicht, dass die
Bombayer Epidemie mit demselben in Zusammenhang steht. Ein weiterer
endemischer Herd liegt vielleicht im Russischen Centralasien. Im October
1898 brach in dem am Fusse des .cl/i^^o^-Passes, welcher Samarkand von
Buchara scheidet, gelegenen Dorfe Anzob eine sehr heftige Epidemie aus,
und Leinn, welcher von der Russischen Regierung zur Erforschung der-
selben dorthin geschickt wurde, fand auch bei Personen, die während der
damaligen Epidemie nicht befallen worden waren, Bubonennarben, die von
Erkrankungen in früheren Jahren herrührten, sodass vielleicht schon seit
20 Jahren die Pest an diesem abgelegenen Orte endemisch herrscht.
Endemische Herde nimmt Verfasser ferner in Mesopotamien und Persien
an. Ersterer ruht seit etwa 20 Jahren. In Persien trat die Pest zum
letztem Male 1877 in Rescht auf. Mit dieser Epidemie in Zusammenhang
stehen die Ausbrüche 1877 unter den russischen Truppen im Kaukasus
(vielleicht herrschte die Pest unter diesen auch 1877/78 in der europäi-
schen Türkei), 1877 in Astrachan und 1878/79 an den Ufern der Wolga
zusammen.
In einer Skizze der Leprösen- Asyle in Britisch- Guyana theilt F. A, Neal
die Geschichte derselben mit von den ersten Anfängen im Jahre 1832
bis zu der jetzigen, für ungefähr 500 Kranke eingerichteten, im Cottage-
System erbauton Lepra-Colonie und unterstützt die Beschreibung derselben
durch Beifügung einer Photographie und eines Planes.
H, C, Bennett beschreibt und bildet ab einen eigentümlichen Zustand des
Haaresy bestehend in langen, zusammengedrehten und verfilzten Strähnen,
bei einem Negerknaben aus Trinidad.
Sodann folgt die Fortsetzung der Arbeit von Georye H, F. Nuttcdl über
die Rolle, welche die Mosquitos bei der Verbreitung der Malaria spielen,
Scheibe.
Sur les travaux de la mission organisée par V Ecole de médecine tropi-
cale de Liverpool, pour l'étude du paludisme à Sierra Leone et sur
une instruction pour la prévention du paludisme, par M. Lavera x.
(Extrait du Bulletin de V Académie de médecine, — Séance du
3 avrü 1900.)
This is a review, as the title shows, of the Report of the Malaria Expe-
dition to West Africa in 1899. The original work is a record of honest
work deserving to be read by those interested in malaria, and the generous
and suggestive remarks of the gieat Frenchman on it contained in this
communication are no less worthy of being studied. The importance of
the discoveries associated with the names of Manson, Ross, Mac Callum,
Celli and others, receive generous recognition from him whose observations
form the foundation on which others have been, and are building. There
is a tendency in some quarters to assume that the discoveries recently
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258
Archives de Médecine Navale ^ Décembre, 1899 et Jan ver, 1900,
Paris.
The December number contains a report sur les expériences comparatives
de désinfection effectuées au laboratoire de bactériologie de l'hôpital militaire de
Lorient, au moyen de la méthode de M. E. Pournier, par les Drs. Du
Bois Saint-Sevrin et Bonnefoy. The conclusions are not altogether favour-
able to the process. Dr. AufFert gives an account of the Conférence sur
la Syphilis held at Brussels in September last, written in a very dispas-
sionate spirit, but proving conclusively the value of well devised measures
of regulation.
An important paper in the January number by Moussoir on Coup de
chaleur et Coup de soleil comes opportunely when the infective nature of
what Dr. Sambon terms siriasis is under discussion. The author draws
a sharp etiological distinction between heat stroke and sun stroke. The
former requires a temperature natural or artificial above 40^, acting on
the whole surface of the body, for a sufficiently prolonged space of time;
the latter does not require for its production a very high temperature,
but depends on intense solar radiation acting on the cranium for a period
that need not be prolonged. Some of the author*s views may not com-
mand assent, but no one can read the paper without feeling that they
deserve careful consideration.
A very short article on the disappearance ofberi-beri from the Japanese
Navy, by Dr. Tatsusaburo Yabé gives the statistics of the disease before
and after the change of rations, and furnishes the daily diet table at
present in use in the navy. Both numbers contain several valuable con-
tributions to surgery, and many minor articles of interest.
Andrew Davidson.
Archiv für Schiffs^ und Tropen-Ht/giene, von Dr. C. Mense, Janu-
ary 1900. Leipzig, Barth.
We have more than once spoken in praise of this very excellent
publication, which sustains its character in the number before us. It
opens with a contribution of some value to Medical Geography, namely,
Aerztliche Erfahrungen aus Süd-Chma, von Missionsarzt Dr, Wittenberg, His
field of observation was the district of which the town of Kayintschu, in
the Province of Kwang-tung, is the centre. A few notes are given, by
way of introduction, on the climatology of the region, the race, food, and
habits of the people; then follows a short account of the prevailing
diseases in this part of China. The author notices the absence or extreme
rarity of enteric fever, cholera, diphtheria, and beri-beri. Measles were
epidemic while he was writing. Smallpox is constantiy present. Malaria
in all its forms is prevalent, constituting in the author's practice an eighth
of the total cases treated. It is most prevalent in the dry months, Sep-
tember to March, when the rice fields and marches are dried up. He
has met with no case of blackwater fever. Dysentery is very prevalent
and fatal. This the author ascribes to the use of human dejecta as a
manure for vegetables, and the practice of washing the vegetables in the
pools in which they wash their clothes.
Leprosy is prevalent, but nothing is said of its causation, except that
the author has observed several cases which he believed had been com-
250
municated by associfttion with the sick. The diet of the population is
mostly vegetable, but the people eat all that comes in their way "was da
kreucht und fleucht", flesh and fish, fresh and salted. Wo have heard
before, with some incredulity, of a custom prevailing in some parts of
China, of burying lepers alive. The author in a few simple words puts
all doubts at rest. "It also happens*', he says, "that a family rids itself
of a leprous member by burying him alive, to which the assent of the
victim is obtained without difiiculty. The leper receives a good meal,
follows perhaps as mourner behind his cofiin, swallows a powerful dose
of opium, and lays himself down without a murmur in his own grave.
It may interest some to know that, according to the historian Boece
burying alive was not unknown in Scotland in the middle ages, where
there was a law that, a leprous woman was to be banished from the
company of men, and if she became pregnant both she and her child were
to be buried alive.
There is also in this number much information on plague, beri-beri,
malaria, and parasitic diseases which space forbids us to notice. All the
most recent observations and researches in these departments are recorded.
Andrew Davidson.
Archives de Médecine Navale, Février, 1900, Paris.
The first article entitled La lèpre dans le cercle de TMès (Sénégal) is by
Dr. Vergues. A map of the region referred to makes the subject more
intelligible. The author thinks that the disease has been recently intro-
duced into this country, whore it seems to be spreading rapidly among
some sections of the population. The opinions entertained by the different
tribes respecting the manner in which the malady is propagated are as
various as in civilized countries. The Peulhs, we are told, believe leprosy
to be hereditary, but not contagious; the Bambaras and Sarakholais regard
it as contagious and isolate the sufferers, while others, again, seem to
think that it is neither hereditary nor contagious. Judging from the
figures given by the author it would appear that women suffer more
frequently than men, which is contrary to the experience of every other
country. Those who seldom or never eat fish suffer from the disease.
The author considers the disease to be feebly contagious, and that a
concourse of circumstances, which rarely concur, are necessary to infection.
Notes d"* hygiene navale by Guézennec will also be read with interest,
especially some of his observations respecting the causes of malarial fever
and the modes of transmission and prophylaxis of yellow fever.
Andrew Davidson.
Annali di Medicina Navale. Febb. 1900. Roma.
Military and naval surgeons will find Cognotti's article on EpHettici
Disertori deserving of notice. Ferreri furnishes a useful paper on Cerebral
abscess of otitic origin, A number of short notices on the literature of
plague serve to keep the reader acquainted with the most recent obser-
vations and researches on this subject. The only contribution in this
number to medical geography is one by Colorni on Marocco, which,
although by no means so full as we could have wished, contains some
260
valuable notes on the dimate and prevailing diseases of a country still
comparatively unknown.
Andrew Davidson.
Archiv fur Schiffs- und Tropen Hygiene^ März, 1900. Barth, Leipzig.
This number is rich as usual in matter bearing on tropical medicine
and medical geography. Professor Grawitz contributes ^^Ein Beitrag zur
Frage nach der Entstehung der sogenannten Tropenanämie,*^ It is rather
curious that in the elucidation of this question experiments on the in-
fluence of temperatui'es corresponding with those of tropical countries on
the blood of animals, have not, so far as I know, been previously made.
The result of the author's experiments in this direction is that degenera-
tive changes in the red corpuscles are caused by the simple action of an
elevated temperature, other noxious agencies being excluded. We hope
that this line of study will be further prosecuted.
Another very important contribution is that of Mense on Syphilitic and
venereal diseases in countries newly opened to civilization. It contains original
information derived from personal observation and obtained from medical
men stationed in various regions of the interior of Africa respecting the
presence or absence of syphilis, soft chancre, and gonorrhoea among the
natives. It seems ascertained that all these forms of venereal disease were
absent in many of the more remote and isolated regions of Africa until
they have been introduced quite recently by the pioneers of civilization.
Certainly the opening of Africa is not to prove a pure gain to the native.
This is undoubtedly an important contribution to our knowledge of the
subject, which we strongly recommend to the attention of our readers.
Many minor but interesting articles, which we cannot particularise, are
also met with in this number.
Andrew Davidson.
Napoleon I and his physician.
The April instalment of Dr. O'Meara's diary published in Tlie Century
Magazine is chiefly taken up with accounts of Napoleon's quarrels with
the governor of St. Helena, and with his opinions on theology. The
following passages, however, are of medical interest.
19th August 1816. Napoleon said it was foolish for him [Gourgaud]
to take medicines. He ought to have dieted himself for some days and
drank a great deal of water and eat nothing. Medicines are only for old
people. A man ought not to begin to take medicines before 60 years old.
25th August. Napoleon dressing. When I came in he said 0 sono
morto con questo catarro (0 I am dead with this catarrh) giving me a smart
slap in the face, *'I have coughed a great deal all night and was tormented
with it, but now I am better." I advised him to take a composing and
diaphoretic potion at night. **V/hat, said he, Opium?" I said, no, I would
give him one without opium. "No, no, he said, none of your drugs." He
then asked about the liver, what its use was, where it was, putting his
hands nearly in the region of it, what effect the climate had on it. While
rubbing with the flesh brush he asked me if it was not very conducive
to health to use it. I said it was certainly. Then, said he laughing, I
261
will give a little mqre to the liver, rubbing a little more than customary
over the right hypochondriac region.
E. T. W.
Polar anaemia.
The surgeon of the Belgica^ which has recently returned from a pro-
longed antarctic expedition describes the effects of the polar night on the
general health of the crew, as follows {Revue Scientifique^ April 21).
"The profound obscurity, the isolation, the use of preserved foods, the
continued cold with frequent tempests and penetrating humidity, ended
by reducing us to a state of what I have termed polar anaemia. The
stomach and all the organs became sluggish and refused to work. Most
alarming were the cerebral and cardiac troubles. The heaii; seemed to
have lost its regulator. Its beats were feeble, and only became more
frequent when other dangerous symptoms made their appearance. During
the whole polar night its action was weak and irregular, it was absolutely
not to be counted on. Psychical symptoms were less marked. In general
the men could not concentrate their thoughts, and the mind was incapable
of prolonged effort. One of the sailors was on the border of insanity, but
with the return of the sun he recovered.
E. T. W.
Geographical distribution of Scleroma,
Scleroma of the trachea and upper air passages is a rare disease, the
nature and geographical distribution of which are discussed by Dr. Pran-
kenberger of Prague in the Wiener Klinische RundschaUj April 26th — 29th.
He says:
"Scleroma is an endemic disease especially common in the Slavonic
countries, chiefly Russia and Poland, and in a less degree among the
southern Slavs.
It is much rarer in the Teutonic and Latin races, among whom only
exceptional cases are known. It would be interesting to know to what
nationality the cases published in America belong, where scleroma seems
to be relatively commoner than in the non-slavonic part of Europe."
In Europe the frequency of the disease decreases even in Slavonic coun-
tries from East to West. Thus it is rarer in Moravia than in Galicia,
and rarer in Bohemia than in Moravia. Locally there seems some con-
nexion between the disease and the course of rivers or low lying plains.
E. T. W.
REVUE DE PARASITOLOGIE ANIMALE
CONCERNANT LES PAYS CHAUDS.
Archives de parasüobgie Pr. R. Blanchard. No. d'octobre 1899.
Mr. le professeur R. Blanchard analyse un nouveau cas de filaria loa
et commence par donner un résumé de toutes les observations connues
jusqu'à ce jour.
262
Le malade do l'observation actuelle, avait résidé deux ans au Congo
français; il fut tout d'abord soigné par lo Dr. Leneveu de Trouville qui
lui retira de la paupière droite un loa femelle, puis par Mr. le Dr. Bernard
à la clinique de Mr. Landolt qui lui retira un loa mâle de la paupière
supérieure gauche.
Ces deux spécimens ont pu être étudiés par Mr. R. Blanchard, voici le
résumé de sa description.
Mâle. — Longueur 22 mm. largeur moyenne 435 fi. Cuticule sans
striations transversales, bosselures cuticulaires arrondies manquant sur le
premier et le dernier cinquième du corps de Tanimal. Extrémité antérieure
légèrement effilée terminée en tronc de cône. Orifice buccal étroit, en forme
d'entonnoir, se continuant par un oesophage rectiligne. Saillies papillaires
médio-ventrale et médio-dorsale à l'union du tronc de cône céphalique et
du reste du corps. Extrémité postérieure obtuse, légèrement incurvée,
fente cloacale donnant passage à deux spicules, à 82 ^. de l'extrémité
caudale. Cinq paires de papilles, 2 pré- et 2 postanales, les 4 premières
papilles sont globuleuses, la dernière est cylincfro-conique.
Femelle, — Longueur 20 mm. largeur moyenne 538 fi- Cuticule non
striée, bosselures nombreuses surtout dans le Vs antérieur. Sujet jeune
non encore parvenu à la maturité sexuelle, tubes ovariens renfermant
simplement des .cellules ovulaires de 35 fi. de long sur 20 fi, de large.
L'A. discute ensuite la nature et l'évolution du parasite, il rappelle la
théorie de Manson qui voit dans le loa la phase adulte de la filaria diurna,
et signale aussi le cas d'une jeune négresse du Congo qui fut opérée par
Van Duyse à Bruxelles; cette négrillonne portait une larve située dans
là chambre antérieure de l'oeil. Pour l'A. cette larve pourrait bien être
la larve du loa.
J'ajouterai, à ce que dit l'A. qu' aujourd'hui certains observateurs, à
la suite de Teissier ont de la tendance à voir dans certaines filarioses
sanguines des helminthiases avec migration ultérieure des embryans dans le
système circulatoire.
En somme l'évolution du Loa reste encore entoui'ée d'une certaine
obscurité.
L'article de Mr. R. Blanchard contient en outre une vieille gravure
très intéressante au point de vue de l'histoire médicale coloniale. Cette
gravure, publiée dans une description du Congo par Pigafetta (1598),
montre un individu en train de s'extirper une filaire de Médine, un autre
subit une opération qui consiste évidemment dans l'extirpation d'une filaire
sous-conjonctivale. ^)
Dans le môme numéro on peut lire une intéressante observation du
Dr. Montoya y Plorez relatant une pseudo-typhoïde déterminée par des
ascarides. Soixante seize ascarides rejetés en un seul paquet, étaient en-
roulés auteur de 4 ascarides noués les uns aux autres et maintenus ainsi
grâce aux inflexions d'un long cheveu avalé par mégarde, comme l'a
montré l'examen fait par Mr. B. Blanchard.
^) Nous devons la gravure ri-jointo à ramabilité de Mr. le professeur R. Blancbnrd.
Extraction de la filairo de Médine et du Loa, d'après Pigafetta 1598.
Figure extraite des % Archives île Parasitologies^ mémoire de Mr. R. Blanchard: Un nouveau cas de filaria Loa,
263
Académie de médecine. — Dans la séance du 30 janvier 1900 Mr. R«
Blanchard a fait un rapport sur deux notes de MMrs. Clair et Joly rela-
tives à l'apparition récente de la Chique dans la région nord-ouest de
Madagascar.
Le parasite a été importé dans Tlle Malgache par les tirailleurs séné-
galais et Haoussas, les deux points signalés par les auteurs sont Tile
Nossi-Paly à la pointe d'Ambato (septembre 1899), le cercle d'4nalolava
(juin 1899), le nord-ouest de Madagascar d'une façon générale et Nossi-Bé.
Le rapporteur rappelle en outre, à ce propos, les observations do
Blandford (1894) sur la Chique des rats à Ning-Po et la présence de la
Chique dans Tlnde. Le parasite a été introduit à Bombay vers la fin do
1898 par les coolies revenant de T Afrique orientale.
Société de Biologie séance du 3 février 1900. — Mr. Laveran fait une
communication sur des moustiques provenant de Madagascar envoyés par
le Dr. Rasamimanana à Mr. le Dr. Coustan (do Montpellier).
Parmi ces moustiques Mr. Laveran, a reconnu une espèce particulière
d'anophèles qu'il propose d'appeler (anophèles Coustani). Dans l'envoi il
n'y avait malheureusement que des femelles.
Cet anophèle Coustani a une couleur beaucoup plus sombre que l'A.
Cla vigor et présente les caractères suivants:
Longueur proboscide compris 10 mm. Proboscide brun noir, garni do
squamettes surtout nombreuses à la base. Palpes brun noirAtre, couverts
également de squamettes, ni renflés, ni annelés. Antennes brun foncé,
nuque noir&tre, sans taches. Thorax foncé sans taches, ni raies, balanciers
courts, d'un brun sombre. Deux taches noirâtres allongées occupent le bord
antérieur des ailes (squamettes). Hanches, femurs, tibias brunfttres; 1ère,
2ème ot 3e pièces des tarses annelées, de blanc, 5e pièce garnie do crochets
simples. Abdomen de coloration noirâtre uniforme, recouvert de poils sombres.
L'A. a coupé, 5 de ces anophèles sans trouver nulle part d'éléments
parasitaires, il ne dit pas s'il a fait d'autres examens par dissociation.
La Douriiie longtemps appelée improprement la syphilis du cheval est
relativement fréquente en Algérie, En 1892 Mr. Chauvrat découvrit un try-
panosome dans le sang d'un étalon douriné.
En 1896 mon ami le Dr. J. Rouget, aux expériencecs duquel j'ai en
partie assisté, publiait dans les Annalos de l'Institut Pasteur une étude
expérimentale très détaillée d'un trypanosome provenant également d'un
étalon douriné. Son étude longtemps poursuivie chez une foule d'animaux
do laboratoire concluait nettement à une relation do cause à effet entre
la douriné et le trypanosome qu'il avait observé. Il allait pouvoir faire
l'épreuve de la réinoculation sur un cheval et retirer tout le fruit de sa
découverte, lorsqu' une épidémie de laboratoire lui fit perdre le parasit«
en question.
Mr. le Dr. Schneider et Mr. le vétérinaire Buffard d'Oran ont été plus
heureux et ont levé les derniers doutes, on reproduisant la maladie en
série, d'abord du cheval au chien, puis du chien au cheval. Ils ont ainsi
obtenu des dourines typiques, ils se sont en outre appliqués à démontrer
en variant les conditions de l'expérimentation cjue le trypanosome était
bien le seul auimal en cause. Les premières recherches des auteurs ont
264
été communiquées à l'Académie de Médecine (juillet et septembre 1899),
enfin tout dernièrement ils viennent de commencer une étude détaillée de
la dourine et de son parasite dans le Recueil de médecine vétérinaire
(février 1900). ^)
Il est donc maintenant démontré, d'une façon absolument péremptoire,
que la Dourine, comme le Surra des Indes et le Nagana du Zoulouland,
est fonction d'un trypan osome.
Erratum. — (Dans ma précédente revue lire dans le foie et non dans
le PIED d'un jeune veau.)
Alger le 5 mars 1900. Dr. J. Bhault.
^) Âsselin et Hoazeau, place de l'école de médecine. Paris.
EPIDEMIOLOGIE.
Perse. La peste bubonique.
A Djivanro l'épidémie de peste a pris de l'extension pendant le mois
d'avril. Bien que le fléau reste confiné dans ce distnct, plus de 30 villages
sont actuellement infestés. Les habitants fuyant l'épidémie et fidèles à leurs
habitudes se dispersent vers les hauts plateaux du Kurdistan et ils traînent
avec ' eux les germes de la maladie. Bien que le passé de ces épidémies
donne quelques assurances pour l'avenir, néanmoins la diffusion de l'épi-
démie actuelle ne cesse de causer des inquiétudes aux états limitrophes de
la Perse, tels que la Turquie et la Russie, à cause des conditions topo-
graphiques et sociales du district compromis. Voici quelques détails qui
confirment les inquiétudes des états limitrophes et notamment de la Turquie,
dont le Caza de Gulamber n'est éloigné du foyer de l'épidémie que de
3 — 4 heures de distance.
Djivanro, province du Kurdistan Persan, habitée par les Kurdes Djaff,
est limitée au Nord par l'Avraman, à l'est par Romansir, à l'ouest par le
Caza de Gulamber et au Sud par Kirmanchah. La province de Djivanro
est composée d'une cinquantaine de villages, dont, le principal de 150
maisons, donne son nom à la province. Le dit village est enclavé au Nord
et au Sud par les montagnes Chaho et Dalaho. Toute la province est
gouvernée par un chef ou flakiniy qui dispose de plusieurs milliers de
fiisils. Les villages, en général, ne sont habités que pendant les 3— 4 mois,
de l'hiver, le reste du temps la population avec ses bestiaux se transpoi'te
sur les montagnes précitées et y vit à l'état nomade, en changeant de
place aussitôt que' l'herbe du pâturage occupé a été mangée par les trou-
peaux. Actuellement soit à cause de la saison, soit à cause de l'expansion
de l'épidémie, toute cette population quitte le district, d'où la crainte de
l'expansion du fléau.
Un autre mouvement s'opère chez les tribus nomades de la Turquie
qui traversent la frontière pour faire paître leurs troupeaux en Perse.
Le nombre de ces tribus est de 10 — 12.000 familles, qui entretiennent
un mouvement constant entre la Perse et la Turquie.
Il y a plus, c'est le pèlerinage des Musulmans Chiites qui a lieu dans
cette époque de l'année. Des milliers de pèlerins, emportant les cadavres
265
de leurs parents se rendent de la Perse en Mésopotamie pour faire leur
devotions et enterrer leurs morts dans la ville de Kerbellah.
Il est donc certain que devant un mouvement de va et vient de popu-
lations, pour la plupart insoumises, sur une immense frontière difficile ou
presque impossible à garder et à surveiller, l'expansion de la peste de
Djivanro constitue un fait très probable, malgré le caractère local de la
maladie.
Turquie.
La peste vient de faire son appaiition à Yambo. Du 10 au 14 avril
six cas ont été constatés dont quatre mortels. Yambo est le port de mer
de la ville de Médine. C'est une petite bourgade située au littoral du
Hedjaz, à 90 milles de Djeddah, par où les pèlerins allant ou revenant
de Médine passent. Ce petit foyer aurait sa gravité au point de vue de
la propagation de la maladie, si l'accès de ce port aux pèlerins, et aux
navires qui les transportent, n'était pas interdit, comme il vient d'être
décidé par les autorités ottomanes. A Beni-chehir, dans VAasyr, la peste
vient d'ôtre confirmée; deux cas sont constatés dans le village de Lassa-
Beni-Anar.
Aden^
A la fin de Février quelques cas de peste suivis de décès ont été constatés
à Steamer Point, port de la ville d'Aden, parmi des ouvriers occupés au
déchargement des marchandises des navires opérant dans ce port. Ces
quelques cas se sont multipliés. Depuis le début au 7 avril il y eut
156 cas et 117 décès, et du 7 au 14 avril 113 et 81 décès. La maladie
s'est propagée dans la ville d'Aden, de sorte qu'un vrai foyer de peste
vient d'ôtre créé, l'épidémie causant nombre de cas et de décès dans une
population qui se chiffre par à peine quelques milliers d'habitants.
La peste d'Aden a sa gravité par le fait que les ports d'Aden sont do
relâche à un grand nombre de navires venus de tous les côtés de l'Océan
Indien et de la mer Rouge, et que, de plus, c'est par la ville d'Aden que
l'intérieur de l'Arabie reçoit des marchandises et des approvisionnements.
Déjà le Sultanat de Lahidj, pays intermédiaire entre Aden et la province
Ottomane du Yemen, est contaminé, de sorte que cette province court le
plus grand danger d'être infestée. Si ce fléau était introduit dans le Yemen,
Ton ne saurait prévoir quand il prendrait fin, à cause de la grande étendue
de cette province et des relations qu'elle entretient avec la province du
Hedjaz et les villes de la Mecque et de Médine.
Oman.
Un rapport du vice-consul de France à Mascate communiqué au conseil
international de santé par le délégué intérimaire de cette puissance, M. le
Dr. Torel, médecin de la marine de Ire classe, donne de nouveaux détails
sur l'état sanitaire de l'Oman. Il semble aujourd'hui certain que la peste
est à Mattrah. Elle aurait fait une trentaine de victimes dans la première
moitié du mois de mars. Deux médecins, l'un Indien, et Tautre Javanais,
que Seyd Peysal a fait venir de l'Inde et qui sont au service de sa
Hautesse, depuis le 7 mars ont constaté quatre autres cas, suivis de décès
à Mattrah. Malgré cette confirmation de l'existence de la maladie à Mat-
266
trah, les habitants se refusent encore à l'admettre. La m oi-taJité est toujours
très-forte à cette époque de Tannée, cinq à dix décès par jour, Tobstination
que mettent les Arabes à ne pas croire à la présence du fléau est inexplicable.
Chaque année pendant les mois de janvier et de février, les périodes de
température humide peuvent dépasser, en durée et en intensité, les périodes
de température sèche. En outre, cette année il est tombé à trois reprises
pendant ces deux mois des pluies très-abondantes. Ces causes concordent
pour favoriser l'invasion de la peste. Mais la chaleur a déjà commencé à
se faire sentir. Le Gharbiy vent chaud qui porte souvent la température
dans rintérienr des maisons à plus de 45^ pendant la nuit et qui dessèche
tout, ne tardera par à souffler. Mascatc et l'Oman ont un climat Saharien,
qui incommode le microbe de la peste. C'est à ce climat et sur le Gharbi
qu'il faudra compter d'arrêter la marche de la peste à l'intérieur, car
malgi'é l'arrivée des deux médecins du Sultan, aucune mesure sérieuse
ne saurait être prise pour lutter contre le fléau.
M. le Dr. Torel fait suivre ces informations par un aperçu sur la
marche suivie par le choléra à travers le sultanat, que pourrait également
prendre la peste qui parait vouloir s'éiablir dans l'Oman.
De Kurrachee le choléra a gagné Gwadur pour venir de là envahir
l'Oman par Mattrah, centre de convergence des chemins des caravanes e1
port le plus fréquenté par les petits boutres caboteurs. Le fléau s'est alors
propagé vers l'interieur, en suivant les routes commerciales jusqu'aux
Wadis les plus reculés et il a, en même temps, progressé le long des
côtes se dirigeant à la fois vers Sohar et les Rous-eî-Jibal d'un côté; vers
Mobat et Dhofar de l'autre. C'est ainsi que les deux provinces situées aux
deux extrémités du Sultanat ont été les dernières atteintes mais non pas
les moins éprouvées d'ailleurs.
Après avoir abandonné Dhofar, le choléra s'étend encore, dit-on main-
tenant, le long de la côte de l'Hadramouth vers Aden ; à l'autre extrémité,
l'épidémie a doublé les Rous-el-Jibal et s'est engagée sur la route des
caravanes, qui de Sohar va à Ël-Drcun et à Abon-Dhabi, envahissant à la
fois, par la voie maritime et la voie terrestre, les pays de la côte des pirates.
Il résulte de ces informations que la Turquie d'Asie est menacée de
l'invasion de la peste bubonique par les frontières persanes et la Mésopo-
tamie et que le fléau a formé plusieurs foyers connus en Arabie, notam-
ment dans l'Oman, à Aden, au Sultanat de Lahidj, à Beni-chehir, en Assy r,
et à Yambo au littoral du Hedjaz. Ces deux derniers sont le moins à
craindre, mais les autres peuvent être le point de depart d'une épidémie
de peste, qui trouvant des milieux favorables, pourrait prendre un grand
développement tant dans l'Arabie heureuse que l'Arabie petrée, que dans
la Mésopotamie et la Turquie d'Asie.
Delenda Carthago.
Fin avril, Constantinople. Dr. Stékoulis.
Peau, Djeddah.
Plusieurs cas et décès de peste à Djeddah depuis le 27 avril au trois
mai. Des pèlerins arrivés par terre avec la caravane de TAssyr affirment
l'existence de plusieurs malades et décès en route présentant des bubons
axillaires et inguineaux.
267
Egypte. Port-Saïd,
Du 30 avril au 3 mai, cinq cas de peste dont un mortel.
Suakinu
Au 2 mai trois cas de peste dont un mortel.
Tor,
Au lazaret parmi les pèlerins du vapeur Inayet un cas de peste.
7 mai, Constantinople. Dr. Stékoulis,
CIRCULUS THERAPIiE.
De temps en temps, on voit apparaître des symptômes d^érudition qui
nous reportent aux temps les plus reculés; c'est ainsi que plusieura des
théories médicales qui ont cours aujourd'hui, ne sont que des rééditions
des doctrines exposées dans TAncien Testament et dans le Talmud.
Un article du professeur Nuphtuli Herz Imber, publié dans le Denver
Medical Times, nous apprend que le Talmud mentionne l'existence de
microorganismes nommés «Shedins», trop petits pour être visibles à l'oeil nu
lesquels se trouvent dans l'air, dans l'eau, dans le bois décomposé etc.,
et dont les porcs et notanunent certains poissons peuvent être infectés;
la lèpre était due à la présence, sous la peau, de semblables microor-
ganismes introduits dans l'oeconomie par une alimentation composée de
poissons infectés ou par le port do vêtements faits de cuir non-corroyé.
A Jérusalem, il était interdit de cracher sur la voie publique et il
était ordonné d'examiner les poumons et le foie des animaux abattus
avant d'en livrer la chair à la consommation. Les mouches étaient con-
sidérées comme l'un des véhicules de la maladie. Il résulte de tout ceci,
qu'on a eu tort de rire lorsqu'à l'occasion de la dernière épidémie de
fièvre typhoïde, le gouvernement a signalé les mouches comme pouvant
être une cause de contagion; au reste, nous pouvons répéter une fois do
plus, avec l'auteur de l'article cité: «e pur si muove», et ce mouve-
ment a lieu toujours dans le même cercle."
N, Y. med. Journal, 21 avr. 1900.
VARIÉTÉS.
Ltê béri'béri et les blattes.
Le Dr. A. van der Scheer (Gen. Tijdschr. v. Ned.-Indie, XL, p. 24)
attire l'attention sur la possibilité de la transmission du béri-béri parles
blattes. Dans tous les cas de béri-béri, on observe des phénomènes mor-
bides du côté de l'intestin, il n'est donc pas impossible que la substance
ou plutôt le microorganisme qui cause le béri-béri se retrouve dans les
selles des malades ; or on sait que les blattes sont friandes des déjections
et qu'elles déposent leurs fèces un peu partout et notamment dans les
substances alimentaires (riz, etc.). Les blattes habitent les maisons, les
navires et principalement les cabinets d'aisances; le béri-béri est connu
dans des régions géographiques assez limitées et dans lesquelles vivent
aussi plusieurs espèces de blattes. L'auteur donne son opinion comme une
hypothèse qui mériterait d'être étudiée et confirmée.
Dr. C. L. VAN DER Blro.
268
Die Beriberi-Frcu/e.
Einer Nachricht der Western Medical Review vom 15. Dezember v. Js.
zufolge ist Dr. Hamilton Wright^ früher Registrator des Royal Victoria
Hospital in Montreal, von der englischen Regierung beauftragt worden,
auf 3 Jahre in die Straits Settlements zu gehen, um dort die Beriberi
und andere Tropenkrankheiten zu studiren.
SCHEUBE.
T/ie cause of Scunry,
At a meeting of the Royal Society on March 2nd, (President Lord
Lister), Dr. Harley and Mr. Jackson, the Arctic explorer, communicated
a paper entitled "An Experimental Inquiry into Scurvy". The authors
consider they have conclusively proved the disease to be due, not to a
deficiency of fresh vegetables or vegetable salts, but to ptomaine poisoning
from tainted foodstuffs. E. T. W.
NÉCROLOGIE.
GUSTAVE PLANCHON.
L'Université de Paris vient de perdre un de ses membres lesplus
éminents, M. Planchon, professeur de matière médicale à TEcole
supérieure de pharmacie et directeur de ladite Ecole.
Gustave Planchon, frère de Tillustre botaniste J. E. Planchon,
naquit à Ganges (Hérault) le 28 octobre 1833. Il était docteur en
médecine et agrégé de la Faculté de médecine de Montpellier, agrégé
des Ecoles supérieures de pharmacie, docteur es sciences naturelles,
etc. En 1866, il avait succédé à Guibourt dans la chaire de matière
médicale de l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris, et, en 1886,
il avait été appelé à la direction de cette môme Ecole. Il est mort
à Montpellier le 13 avril 1900 et a été inhumé à Paris.
Les nombreuses publications de G. Planchon traitent surtout des
drogues simples tirées du règne végétal. Celles qui se rapportent à
l'histoire de la pharmacie sont les suivantes: Notes sur V histoire de
V Orviétan et sur la confection publique de la Thériaque à Pam (1892);
le Jardin des apothicaires de Paris (1895); les Apothicaires dans les
cérémonies de parade (1895); V Enseignement de V histoire naturelle des
médicaments, des sciences physico-chimiques et de la pharmacie au Jardin
des apothicaires et à r Ecole de pharmacie de Paris (1896 — 98); Quelques
dates de V histoire de la pharmacie parisienne (1898); Dynasties d'apotJd-
caires parisiens: /, les Geoffroy; II, les Boulduc; III t les Pia (1899);
article «Pharmacie» dans la Grande Encyclopédie (1899); etc. Elles
ont été, pour la plupart, présentées aux lecteurs du Janus (t. II, p. 81.)
Dr. Dx.
PALUDISME ET MOUSTIQUES
PAR
LE Dr. a. LAVERAN.
J*ai résumé Tan dernier dans ce journal Tétat de nos connais-
sances sur le rôle des moustiques et des AnopTieles en particulier
dans la propagation du paludisme; je ne reviendrai pas sur
les faits que j'ai exposés précédemment ; ^) je prie le lecteur de vouloir
bien considérer cet article comme la suite des articles que j'ai publiés
sur le même sujet en 1899 dans le Jantis.
Depuis un an j'ai examiné un grand nombre de moustiques que
j'ai recueillis moi même ou qui m'ont été envoyés de différents pays.
Dans les environs de Paris, très salubres comme on sait, en ce
qui concerne le paludisme, je n'ai trouvé que des Culex, jamais
i*Anapheles.
Tous les moustiques recueillis à Paris même étaient des Culex
pipiens.
Pendant l'été de 1899 j'ai étudié les moustiques aux environs de
Montpellier, à Aiguës Mortes et dans la Camargue.
Les environs de Montpellier sont salubres; sur certains points j'ai
trouvé des moustiques en grand nombre mais il s'agissait toujours
de Culex.
Je citerai notamment le village de Lattes qui est situé sur la
petite ligne ferrée qui relie Montpellier à Palavas. Au mois d'août
les moustiques étaient si nombreux à Lattes qu'en plein jour les
employés de la gare étaient obligés, pour se protéger, d'allumer des
feux dont la fumée éloignait les moustiques. J'ai recueilli à Lattes
et dans la campagne voisine des moustiques en grand nombre et des
larves de moustiques, je n'ai jamais trouvé à* Aiiapheles.
Il résulte des renseignements qui m'ont été fournis à Montpellier,
que les fièvres palustres sont très rares à Lattes bien que les mous-
tiques y pullulent.
L'abondance de la verdure à Lattes et aux environs explique la
prédilection des moustiques pour cette localité; à Palavas, au bord
de la mer, il n'y a pas d'arbres et très peu de moustiques.
i) Janu4, B09. du 15 mars au 15 avril et du 15 avril au 15 mai 1899.
1900. 19
270
A Aiguës Mortes et dans les environs j'ai trouvé des moustiques
en grand nombre.
Dans la ville même on ne contracte pas le paludisme, mais Ten-
demie palustre règne avec une assez grande intensité encore dans
les campagnes voisines. D'après les renseignements qui m'ont été
fournis, très obligeamment, par le Dr. Raynaud qui exerce depuis
longtemps à Aiguës Mortes, les fièvres palustres sont aujourd'hui,
dans cette région, beaucoup plus rares qu' autrefois. La grande
extension prise par la culture de la vigne parait avoir été la cause
principale de la décroissance de l'endémie. Beaucoup de marécages
ont été desséchés et transformés en vignobles ; la culture de la vigne
a parfaitement réussi dans le sol sablonneux de cette région; le bien
être des habitants a augmenté et Ton sait que c'est là une excellente
condition pour la prophylaxie du paludisme.
Le 22 août 1899 il n'y avait à l'hôpital d'Aiguës Mortes qu'un
malade atteint de fièvre palustre; dans les fermes que j'ai visitées
les malades étaient aussi très rares. Les fièvres sont plus communes
au mois de septembre parmi les étrangers qui viennent pour les
vendanges et dont l'hygiène est très mauvaise. Les douaniers obligés
souvent par leur service à passer la nuit dans les marais sont parti-
culièrement exposés à contracter le paludisme.
Tous les moustiques recueillis dans la ville d'Aiguës Mortes qu'il
m'a été donné d'examiner appartenaient au genre Culex, presque
toujours il s'agissait de (7. pipiens.
Dans les environs d'Aiguës Mortes j'ai trouvé des Culex en abon-
dance et aussi, sur plusieurs points, des Anopheles {A. claviger); les
localités dans lesquelles j'ai noté la présence des Anopheles sont
précisément celles qui m'avaient été signalées comme insalubres.
Parmi les espèces de Culex observées il y en a une surtout qui
abondait au mois d'août et dont j'ai eu beaucoup à souffrir pendant
mes excursions aux environs d'Aiguës Mortes. Il s'agit d'un Culex
avec tarses annelés de blanc qu'il faut rapporter je crois à C. peni-
cillarls. Un soir comme je revenais à Aiguës Mortes et que la voiture
engagée dans un mauvais chemin ne pouvait aller qu'au pas je fus
assailli par des nuées de ces moustiques et horriblement piqué, les
moustiques s'attaquaient aussi au cheval. Tous les moustiques re-
cueillis sur. moi étaient des C. penicUlaris {femelles). Malgré le grand
nombre de piqûres qui m'avaient été faites je ne fus pas atteint
de fièvre,
La Camargue que j'ai visitée à la fin du mois d'août 1899 a
perdu en gi*ande partie l'aspect sauvage qu'elle avait naguère; la
271
culture de la vigne a pris une grande extension et le marais pro-
prement dit tend à se restreindre de plus en plus. A la fin du mois
d*août on commençait la vendange qui était très belle.
D'après les renseignements que le Dr. Pomié des Saintes Maries
de la mer a bien voulu me fournir, les fièvres palustres sont plus
rares en Camargue qu'elles ne l'étaient autrefois.
Les moustiques qui d'ordinaire abondent en Camargue étaient rares
à la fin d'août 1899, je ne réussis à en recueillir qu'un petit nombre
appartenant tous au genre Culex.
Au mois de septembre 1899 le Dr. Pomié a noté aussi la rareté
des moustiques en Camargue; les échantillons que ce confrère a bien
voulu m'envoyer après mon retour à Paris appartenaient tous au
genre Culex.
Malgré cette rareté des moustiques les fièvres palustres ont été
assez communes dans la Camargue au mois de septembre 1899; les
vendangeurs venus des contrées voisines ont été particulièrement
éprouvés (renseignements fournis par le Dr. Pomié).
Au mois d'octobre 1899 Mr. Sarthou pharmacien à l'hôpital mili-
taire d'Orléansville (Algérie) m'a envoyé des échantillons de mous-
tiques recueillis: P dans des jardins d'Orléansville qui sont salubres ;
2® dans une ferme des environs d'Orléansville qui est notoirement
insalubre. Dans le premier lot de moustiques je n'ai trouvé que des
Culex; dans le deuxième lot j'ai trouvé, en même temps que des
Culex^ des Anopheles {A. claviger).
Le Dr. Rasamimanana m'a envoyé à deux reprises en 1899 et au
commencement de cette année des moustiques recueillis à Madagascar
dans des localités palustres. Dans ces deux lots de moustiques j'ai
trouvé, au milieu de Culex appartenant à plusieurs espèces, des
Anopheles. Une des espèces i* Anopheles provenant de ces envois du
Dr. Rasamimanana m'a paru nouvelle, je l'ai décrite sous le nom de
A. Coustani. ^)
Le Dr. O. Thin a trouvé également des Anopheles dans les mous-
tiques qui lui ont été envoyés de Shanghaï et de Java {A. claviger,
A. pictus notamment). ^)
Le Dr. J. Macdonald médecin de la compagnie de Rio Tinto a
examiné les moustiques recueillis dans des localités salubres et in-
salubres de la province de Huelva (Espagne). Dans trois localités
salubres Mr. Macdonald n'a trouvé que des Culex (C elegans, C.
phytophagus^ C. pipiens, C. spathipalpis, C. penicillaris) ; dans 9
ï) Soc. de biologie 8 février 1900.
*) Brit. med. Journal , 10 fe'vrier 1900,
19*
272
localités palustres il a constaté, en plus des Culex mentionnés ci-
dessus, Texistence äCAnopIieles {A. claviger dans toutes ces localités,
A. pictus dans trois, A. bifurcatus dans une). ^)
La Compagnie de Rio Tinto a, sur le bord de la mer, un sana-
torium très salubre; six milles plus loin sur la côte on trouve un
village de pêcheurs qui est en proie à Tendémie palustre la plus
grave, ce village ne diffère du sanatorium que par Texistence, à
proximité, de marais dans lesquels se développent des Anopheles.
Le Dr. Macdonald a bien voulu m^envoyer à plusieurs reprises
des échantillons de moustiques recueillis par lui et j'ai pu constater
que ses déterminations des espèces de Cuhx et à'AnopJieles étaient
faites avec beaucoup de soin et de précision. '
Il résulte des recherches de M.M. Grassi, Bignami et Bastianelli
que les différentes espèces à' Anopheles rencontrées en Italie peuvent
propager le paludisme tandis que les Culex sont, au point de vue
de rinfection palustre, inoffensifs. ^)
Les espèces A'AnopJieles rencontrées en Italie sont d'après Grassi
et Ficalbi: A. claviger, A. pseudopictus, A, superpictus, A' bifurcatus.
Les Anopheles ne paraissent dangereux que lorsqu'ils ont piqué
des malades atteints de fièvre palustre. Plusieurs personnes qui se
sont soumises aux piqûres à' Anopheles provenant de larves recueillies
dans la campagne romaine n'ont pas pris la fièvre.
M.M. Celli et Delpino ont étudié en Italie l'évolution des Anopheles
dans ses rapports avec l'endémie palustre. Dès le mois de mars on
trouve des Anopheles mais il est probable qu'ils ne peuvent pas
s'infecter, soit à cause de la rareté des rechutes de fièvre à ce moment,
soit parceque la température n'est pas assez élevée pour que Théma-
tozoaire du paludisme se développe dans le corps des moustiques. ^)
C'est à la fin de juin qu'on recueille les premiers Anophdes in-
fectés, leur nombre s'accroit rapidement en juillet, août et septembre,
c'est-à-dire pendant les mois où l'endémie palustre acquiert son
maximum d'intensité. Aux premiers froids d'octobre les AnopJieles
se réfugient dans les écuries, dans les granges à foin, dans les grottes
^) Brit. med. Journal, 16 septembre 1899.
*) R. Âcrad. dei Lincei, 5 février, 7 mai et 18 juin 1899.
') Anopheles pteudopieitu Grassi ne doit pas être confondu avec Jnophele» pirftu lioew.
Ce dernier a été observé pas Macdonald en Espagne.
4) D'après le professeur Koch une température constante de 25^ au moins serait nécessaire
au développement des parasites du paludisme dans les moustiques, une température aussi
élevée et surtout aussi ctmstante ne parait pas indispensable mais Taction de la température
sur révolution des parasites du moustique signalée par Ross et par Koch est indéniable.
273
etc. pour hiverner; en même temps on constate une décroissance
rapide de Tendémie palustre. *)
Les larves persistent dans Teau tout Thiver.
Le professeur Koch a continué à Grossetto (Italie) et ensuite dans
les Indes Néerlandaises les recherches sur le rôle des moustiques
dans le paludisme qu'il avait commencées dans l'Est africain allemand.
En examinant à Grossetto les habitations dans lesquelles s'étaient
produits récemment des cas de paludisme, Koch a trouvé quatre
espèces d'insectes : Culex nemorosus, Culex pipiens, Anopheles da-
viger et un Phlebotomus qui, très probablement, ne joue aucun rôle
dans l'infection palustre. Les Anopheles ont été trouvés 8 fois seule-
ment et en petit nombre sur 49 habitations palustres, ils n'étaient
pas infectés par l'hématozoaire du paludisme. Les Culex pipiens au
contraire existaient dans toutes ces habitations et la sécrétion salivaire
d'un de ces Culex contenait des éléments identiques à ceux que l'on
observe chez les Anopheles infectés avec du sang palustre.
Koch conclut de ces recherches que C. pipiens peut sans doute,
comme les Anopheles^ propager le paludisme. ^)
Le docteur Fr. Testi a examiné, après Koch, les moustiques
recueillis dans un grand nombre de maisons de Grossetto où s'étaient
produits des cas récents de paludisme pendant l'été de 1899. Pour
449 Culex il n'y avait que \^ Anopheles {A. claviger). Les Anopheles
ont été trouvés surtout dans les maisons situées à la périphérie de
la ville. ^) Testi incline à croire, avec Koch, que les Culex peuvent
servir comme les Anopheles à propager le paludisme.
Les Cule.v trouvés à Grossetto par Testi appartenaient aux espèces
suivantes : C. pipiens, (\ Hichiardii, C. elegans, C. spathipalpis, C.
penicillaris, C, annulatus.
Nous connaissons seulement les premiers résultats des recherches
entreprises aux Indes néerlandaises par la mission que dirigeait le
professeur Koch, ces résultats présentant un grand intérêt. *)
L'endémie palustre est moins intense aujourd'hui à Batavia et dans
les localités voisines qu'elle ne Tétait autrefois. En cinq semaines la
mission allemande n'a pu observer à Batavia que 30 cas de paludisme.
On avait dit que les moustiques faisaient défaut à Java dans beau-
coup de localités palustres, l'enquête faite par Koch dans ces localités
1) Olli et Dclpino, CentralbL f. Bakier. 1ère partie. 1900, t. XXVII, p. S09.
3) Koch, Erster Bericht über die Tbätigkeit der Malariaexpedition, Leipzig, 1899.
*) Gioruale med. del Ro. Esercifo, 31 mar* 1900.
4) DeuUche med. irochenschr., 1er février 1900.
274
a démontré le contraire et a été tout à fait favorable à la doctrine
de rinfection par les moustiques.
A Java la variété des moustiques est très grande, il existe cinq
espèces à'Anophdes au moins. Les Anophèles se développent surtout
dans les rizières.
Dans la montagne à Tosari par exemple (1777 m. d'altitude) on
ne trouve plus ni moustiques, ni fièvres. Les cas de fièvre que Ton
observe dans ces conditions s'expliquent par ce fait que les malades
sont descendus dans la plaine et ont parcouru des régions insalubres.
Le professeur Koch insiste sur la rareté des fièvres chez les indi-
gènes adultes, dans les localités les plus favorables en apparence au
développement du paludisme, et sur la grande fréquence de l'héma-
tozoaire du paludisme dans le sang des enfants; ces faits qui sem-
blent témoigner en faveur d'une immunité acquise chez les indigènes,
à la suite d'une infection plus ou moins latente dans le jeune âge,
présentent un grand intérêt mais comme ils ne rentrent pas dans le
cadre de ce travail, je n'y insiste pas.
Dans la Nouvelle Guinée allemande Koch a constaté que l'endémie
palustre régnait avec intensité, principalement chez les nouveau-venus ;
il a trouvé aussi dans cette région des moustiques et spécialement
des Ancpheles en abondance. ^)
L^Ecole de Liverpool pour l'étude des maladies tropicales a envoyé
en 1899 une mission dans l'Ouest africain; cette mission dirigée par
le docteur R. Ross a publié récemment le compte-rendu de ses travaux. ^)
Duggan avait objecté à la théorie de l'infection par les moustiques
que ces insectes étaient rares à Sierra Leone, malgré l'insalubrité
notoire de cette région. ^) Il résulte du rapport de la mission de
l'Ecole de Liverpool que les moustiques, les Anopheles en particulier,
sont communs sur cette partie des côtes d'Afrique.
Deux espèces i' Anopheles ont été trouvées à Freetown et dans les
localités voisines: A. funestus {nova species) et A. costaJis Loew.
A. costalis qui est très répandu sur une grande partie de la côte
ouest de l'Afirique paraît être l'agent principal de dispersion de la
fièvre palustre dans ces régions.
Dans les baraques de Wilberforce qui servent de casernement à
une partie des troupes en garnison à Freetown et dont les habitants
sont très éprouvés par les fièvres palustres, les ^i. costalis ont été
i) Deutiche med, Woeheiuchr., 1900, nos. 17 et 18.
') Report of the Malaria expedition of the Liveqiool School of tropical Medicine, Liver-
poul 1900. (Voir pag. 312 de ce numéro. Réd.)
•) Medieo-chirurgical Trantact, 1897, t 80.
275
trouvés en grand nombre. Sur 200 moustiques recueillis dans ces
baraques il n'y avait qu'un seul Culex. 109 Anopheles pris à Wil-
berforce sur les parois des baraques ont été examinés; 27 étaient
infectés par Thématozoaire du paludisme et auraient pu servir par
conséquent à transmettre le paludisme à des individus sains.
Dans les maisons des indigènes les Anopheles infectés étaient dans
la proportion de 18 pour 100.
Les recherches faites à Freetown sur des Culex, au point de vue
de l'existence des éléments parasitaires provenant de l'évolution de
l'hématozoaire du paludisme, ont toujours été négatives.
Les larves des Anopheles n'ont été trouvées à Freetown, à une
exception près, que dans des mares qui s'étaient formées naturelle-
ment; dans les réservoirs artificiels, à proximité des maisons, il n'y
avait que des Culex. Il est souvent difficile de découvrir où naissent
les Anophèles.
Ce rapide exposé des recherches récentes concernant le rôle des
moustiques dans le paludisme montre que la plupart des observateurs
sont arrivés à des conclusions favorables à la doctrine de l'infection
par les moustiques et par les Anopheles en particulier.
Très peu de faits contraires à cette doctrine ont été publiés.
W. S. Dodd qui habite en Asie Mineure, sur le plateau situé
entre la Mer Noire et la Méditerrannée, à cinq milles de Césarée,
constate que les fièvres palustres ne sont pas rares dans cette région,
bien qu'il n'y ait pas de moustiques. ^)
A plusieurs reprises des assertions semblables concernant d'autres
régions ont été reconnues inexactes après une enquête approfondie.
Les Anopheles, quand ils existent en petit nombre dans une localité,
ne sont pas très gênants, on est souvent piqué par eux sans qu'on
s'en aperçoive ; d'autre part les habitants d'une ville ou d'un village
situé sur un plateau élevé peuvent très bien contracter le paludisme
quand ils descendent dans la plaine. Comme on Fa vu plus haut,
Koch a cité des faits très intéressants à cet égard observés par lui
aux environs de Batavia.
Les Culex peuvent-ils, comme les Anopheles propager le paludisme ?
Les arguments donnés par le professeur Koch à l'appui de cette
opinion n'ont pas une valeur décisive.
De la rareté des Anopheles et de l'abondance des Culex dans les
maisons où se trouvent des malades atteints de paludisme on ne peut
rien conclure, attendu qu'on contracte d'ordinaire le paludisme dans
la campagne, dans les jardins et non dans les maisons.
' ») Medical Record, 1898, Januê no. du 15 février au 15 mars 1899.
276
L'existence dans les glandes salivaires de quelques Culex d'élé-
ments parasitaires semblables à ceux que Ton trouve chez des Arw-
pJieles qui ont sucé du sang palustre n'est pas non plus concluante,
attendu que chez les Culex qui ont sucé du sang d'oiseaux infectés
de Haemamoeba relicta on trouve, dans les glandes salivaires, des
éléments identiques, ou du moins qu'il est très difficile de dijfférencier
des premiers.
Les expériences faites sur des malades atteints de fièvre palustre
semblent prouver que les Culex ne peuvent pas servir, comme les
Anopheles^ au développement de l'hématozoaire du paludisme.
La question suivante nécessite aussi de nouvelles recherches: Les
moustiques sont-ils toujours infectés par les malades atteints de palu-
disme ou bien existe-t-il pour les moustiques d'autres modes d'in-
fection? Parmi les circonstances dans lesquelles on contracte le plus
souvent les fièvres palustres quelques faits s'expliquent mal si l'on
admet que le paludisme est toujours transmis des individus malades
aux individus sains par l'intermédiaire des moustiques.
Si je pose ces questions à la fin de ce travail c'est pour montrer
que les recherches concernant le rôle des moustiques dans l'infection
palustre ne sont pas près d'être closes et pour engager les colla-
borateurs et les lecteurs du Janu^ à prendre une part active à ces
recherches qui, pour aboutir, ont besoin d'être poursuivies dans toutes
les régions du globe où sévit le paludisme.
VARIÉTÉ.
The British phai-macopoeia,
The Phymian and Surgeon for 26 April 1900 contains (p. 559) an
account of the developement and purpose of the British Pharmacopoeia.
The present work is an amalgamation of the London pharmacopoeia (first
issued in 1618) with the Edinburgh pharmacopoeia (first edition 1722)
and the Dublin pharmacopoeia (originally published in 1807). The British
pharmacopoeia is published under the auspices and direction of the General
Medical Council and the first edition was issued in 1864. The work has
now reached a fourth edition. It is edited by a Committee of the General
Medical Council, the Committee consisting of the President and eight
members, four of whom are elected from the English branch, two from
the Scotch and two from the Irish branch councils. The pharmacopoeia
Committee has charge of all matters relating to the preparation and
publication of the volume and it merely reports from time to time to the
Council an account of its progress.
D'A. P.
STOLPERTUS, EINE JAHRHUNDERTSBETRACHTUNG.
VON
Prof. R. ROBERT — ROSTOCK.
In die nächsten Wochen fällt die sogenannte Ostermesse des
Buchhandels. Zur Ostermesse des Jahres 1800 erschien anonym
auf dem Büchermarkte ein Buch in Kleinoktav mit dem Titel
^Stolperttis, ein junger Arzt am Krankenbette, Erster und Zweiter
Teil. Neue Auflage. Von einem patriotischen Pfälzer. Mannheim bei
Schwan & Götz. 1800, 172 pp.** 1802 folgte der dritte und vierte
und 1807 noch ein fünfter Band.
Zur Centennarfeier des ersten Bandes möchte ich aus demselben
einige auf Arzneibehandlung bezügliche Stellen, welche ausser für
medicinische auch für pharmazeutische Leser Interesse haben, hier
mitteilen.
Alle drei Bände sind Briefe bzw. Ansprachen eines alten Arztes
an einen jungen. Der alte bemüht sich aus seiner Erfahrung dem
jungen namentlich solche Dinge mitzuteilen, welche nicht in Büchern
stehen, und welche von fast allen jungen Aerzten zunächst falsch
angefasst werden. Die Titelvignette des ersten Teiles stellt — eine
ernste Mahnung an den jungen Kollegen — einen jungen Arzt dar,
der schmerzgebeugt auf dem Kirchhof vor den Gräbern seiner, durch
seinen Unverstand zu Grunde gegangenen, Patienten steht. Auch die
Vignette des zweiten Teiles ist recht charakteristisch. Man erblickt
das Sprechzimmer des Arztes, dessen Perücke mit Zopf und Degen
an der Wand hängt. Auf dem Schreibtisch liegt ein sehr langes Stück
Papier, vermutlich bestimmt zur Aufnahme eines ellenlangen Rezeptes,
welches der Arzt demnächst schreiben wird. Er selbst hat eine bauchige
Flasche mit Urin in der Hand, welche ihm ein Patient durch eine
Botin soeben zugesandt hat. Wir befinden uns eben noch im Zeitalter
des Harnbeschauens, nicht des -untersuchens. Der Arzt sieht sich
sinnend den Urin an und überlegt, was er davon zu halten hat, und
was er daraufhin wohl verschreiben muss. Wie hat sich doch im
Laufe des Jahrhunderts in dieser Beziehung die Lage der Sache zum
Bessern geändert ! Nur noch auf dem Lande in unwissenden Gegenden
kommen vereinzelt Laien, und zwar Schwindler, als solche Harnbe-
schauer vor, die für diese Hokus-Pokus-Thätigkeit den Bauern ihr
Geld abnehmen. Für den Arzt gilt es als Dogma, dass er den Urin
unter allen Umständen nicht nur ansieht sondern auch anriecht.
278
die Reaktion prüft und ihn sodann mikroskopisch, und chemisch,
erforderlichen Falles auch bakteriologisch und serodiagnostisch unter-
sucht. Hat er zur chemischen Untersuchung nicht die nötige Zeit
oder nicht die nötigen Apparate, Reagentien und Vorkenntnisse, so
sendet er ihn wenigstens in die nächste Apotheke, wo die Unter-
suchung qualitativ und quantitativ ausgeführt wird. Gerade recht
wichtige Krankheiten werden schon dadurch, ohne dass auch nur der
Patient irgendwie dabei belästigt würde, erkannt bzw. ausgeschlossen ;
ich nenne z. B. Nierenentzündung, Blasenleiden, Zuckerkrankheit,
Lungenentzündung, Gelbsucht, Phosphorvergiftung, Oxalsäurever-
giftung, Arsenikvergiftung, Atropinvergiftung, Strychninvergiftung
etc. 0 patriotischer Pfälzer, könntest du doch jetzt einen Harnkursus
mitmachen, wie würdest Du freudig staunen! Auch von der Unter-
suchung einiger Tropfen Blut zum Zweck der Sicherung der Diag-
nose würdest Du mit Staunen hören. Kurz vor der Mitte des Jahr-
hunderts stellte R. Virchow zum ersten Male durch Untersuchung
einiger Tropfen Blut die Diagnose auf Weissblütigkeit (Leukaemie),
zunächst allerdings nur an der Leiche, bald darauf aber auch an
Lebenden. Jetzt ist diese Diagnosenstellung jedem älteren Studenten
der Medizin geläufig, ja selbst die Agglutinationsprobe z. B. auf
Typhus, d. h. die Verklebung der Typhusbazillen einer Reinkultur
durch zugesetztes Blut bzw. Serum eines Typhösen, wird in allen
innem Kliniken den Studierenden beigebracht und leicht begriffen.
Wie dankbar müssen wir doch der ungezählten, ja unzählbaren Schaar
von Männern sein, welche alle die wichtigen Thatsachen, welche zur
Untersuchung des Harnes und Blutes erst entdeckt werden mussten,
mühsam — oft bei erbärmlicher Besoldung — gefunden haben.
Kommen wir nun zu der Pharmakotherapie^ welche dem jungen
Stolpertus gepredigt wird. S. 51 mahnt der pfälzische Freund : »Eilen
Sie niemals mit Ihren (arzneilichen) Hülfsmitteln und glauben Sie
sicher, dass mehr Kranke durch den übereilten als durch den ver-
zögerten Gebrauch der Mittel ins Gras beissen; es erfordert ebenso
viel Wissenschaft die heilende Natur durch Mittel nicht zu stören,
als dieselbe mit Arzneien zu unterstützen. Wie oft war ich am
Krankenbette ein christlicher Abgötterer und verehrte mit entzücken-
dem Vergnügen jenes göttliche Wesen der heilenden Natur, welches
die weise Vorsicht des Schöpfers in den Bau des menschlichen
Körpers legte, da ich besonders wahrnahm, wie die Natur ohne
meine Mitwirkung so schön, so göttlich heilte. Ich beneidete das Glück
der unvernünftigen Geschöpfe, der Tiere, welche sich selbst Arzt und
Apotheker sind; auch bei dieser Betrachtung sah ich die Wahrheit
279
ein, dass man mit Mitteln nicht voreilig sein müsse. Das Fasten und
der wässerige Trank sind öfters göttliche Arzneimittel, und nur jener
Arzt kuriert meisterlich, der unter gewissen Umständen weiss ....
j^nichts'' zu verschreiben. »Diese goldenen noch jetzt wahren Mahnungen
fallen in jene Zeit, wo die Schulmedizin durch übergrosse Gaben der
buntesten Arzneimischungen bei allen Kritischen Anstoss erregen
musste und dadurch einerseits zur Begründung der Homöopathie und
andererseits zum therapeutischen Nihilismus der Wiener Schule die
Veranlassung gab. Wie haben sich doch auch in dieser Beziehung
die Verhältnisse zum Bessern geändert: Die Arzneihäufung in den
Rezepten hat sich wenigstens in Deutschland bei der jungen Generation
fast ganz verloren; die ubergrossen Dosen jener Zeit sind seit Ein-
führung der Maximaldosen sehr selten geworden; eine Unzahl Arz-
neipräparate jener Zeit sind teils als sinnlos, teils als widerwärtig,
teils als zu zersetzlich und zu teuer für immer beseitigt.
Auch der brave Pf älzer hat schon sehr aufgeräumt. Von den weit
über tausend Mitteln seiner Zeit empfiehlt er dem jungen Stolpertus
nur eine verschwindend kleine Anzahl; und auch für diese fordert
er ein eingehendes Verständnis der Handhabung und Mischung.
»Wenn der Maler", so sagt er p. 58, »die Mischungen der Farben
und die Wirkung jeder insbesondere nicht weiss, so wird er niemals
den Schatten mit den Lichtstrahlen so verbinden, wie es der Kenner
von Malereien wünscht, und er wird mit aller seiner Kunst im
Zeichneu ein erbärmlicher Schmierer bleiben. Lieber Stolpertus, ver-
zeihen Sie dieses frostige Gleichnis: auch wir Aerzte müssen bisweilen
Maler sein und durch unsere vielfarbigen Arzneimittel die gelbsüchtige,
die bleichsüchtige, die dunkelrote, die bleierne Farbe unserer Kranken
in jene schöne natürliche umschaflFen. Wie icird aber ein junger Arzt
dieses wichtige Geschäft, die Heilung der Krankheiten mit glücklichem
Erfolge unternehmen können, wenn ihm die wesentlichen Eigen-
schaßen der Kräuter^ ihre Bestandteile und die Art, tele dieselben
auf einen lebenden Körper wirken, ein Geheimnis sind? .. . Freilich
ist es nicht möglich, dass ein junger Arzt alle Pflanzengeschlechter
nach ihren Ur- und Grossvätem kenne ; auch ist es für ein vernünf-
tiges Rezept nicht notwendig zu wissen, ob die vorgeschriebenen
Kräuter männlichen oder weiblichen Geschlechtes sind, ob sie nach
Linnaeus Monopetalen oder Polygamen sind ; . . . allein er muss doch
wenigstens wissen, ob die Kräfte dieses oder jenes Mittels in harzigen,
salzigen oder gewürzigen Bestandteilen liegen; ob sie ihre heilende
Wirkung dem Wasser oder Branntwein mitteilen, ob sie durch Bei-
mischung anderer Mittel nicht giftartig werden, und endlich, ob ihre
280
sichere Wirkuug durch die Erfahrung redlicher Männer unterstützet
sei." Ich wüsste nicht, wie ich jungen Aerzten besser zum Studium
der Pharmakotherapie, und zwar zum kritischen Studium, raten soll,
als es hiermit der alte Pfälzer vor 100 Jahren gethan hat. Wohl
aber unterscheiden sich zum Glück sehr stark unsere heutigen Mittel
und die des alten Pf älzers. Er teilt seine Mittel nach ihrer Wirkung
in Gruppen; wir wollen die von ihm empfohlenen Mittel daher eben-
falls nach seinen Gruppen besprechen.
1) Digestive oder auflösende Mittel. Sedlltzer Wasser, Wasser
von Spaa, Pirmonter Wasser^ Wehistein, Kalisalpeter, Terra Tartari
foliata, Floren salis ammoniaci martiales, Salmiak. Als Korrigentien
Citronenzucker, Pomeranzenblütenwasser, Mandelsirup, Gerstenschleim.
2) Brechmittel. Ihrtarus stibi^tus, 0,06 alle Viertelstunde bis zum
Erfolg. Als Korrigens Zitronenzucker, als Adjuvans lauwarmes Wasser.
»Dieses Brechsalz ist ein göttliches Mittel.'* Vitriol und Ipecacuanha
empfiehlt unser Autor nicht: »nehmen Sie, lieber Freund, nun den
Kehrbesen und kehren Sie auf einmal die widrige Ruhrwurz, das
Gummigutti, das Vitriolum Antimonii, die ewigen Pillen und den
weissen Brechvitriol aus diesem Fache des Arzneischatzes aus."
Kupfervitriol wird gar nicht erwähnt.
3) Laxiermittel. Manna, Honig, Essigmolken »sollen wegen ihrer
viele Jahre treu geleisteten Dienste im Besitze ihrer Büchsen und
Häfen bleiben. Da aber der Weinstein wenigstens die nämlichen
Kräfte besitzet als die Tamarinden und Cassien, so wollen wir diese
beide den Aegyptiem und Indianern überlassen." Vetietianische Seife
wird als treflBiches Laxans empfohlen, doch muss sie frisch bereitet
sein. »Das frisch ausgepresste, ohne Feuer bereitete Sässmandelöl
verdienet ebenfalls in diesem Fache einen ausgezeichneten Platz." Es
wird mit Eidotter und Kirsch wasser zu einer Emulsion verrieben ver-
abfolgt. Mit Sal Tartari wird dieses Gemisch für Kinder empfohlen ;
mit iMudanum opiatum wird es als ein göttliches Ruhemittel für
Kindbetterinnen bezeichnet. Zum Schluss wird noch Magnesia Nitrij
mit Elaeosaccharum Cinnamomi schmackhaft gemacht, empfohlen.
4) Purgiermittel. An erster Stelle werden Sennesblätter, Rhabarber
und Jalappenwurzel empfohlen. »Nehmen Sie, mein Freund, den
Kehrbesen wieder in die Hand und stauben Sie alle Büchsen aus,
worin sich das Scammonium, die Koloquinthen, das Gummigutti, die
Gratiola, der Helleborus niger und alle übrigen Mitgesellen scharfer
Mittel eingenistet haben. Die Pillen, welche entweder aus dem Ex-
tractum panchymag. CroU. oder sonstigen Mordmitteln zubereitet
sind, geben Sie den lustigen Knaben, um ihr Blasrohr damit zu
281
bewaffnen, welches den Beruf hat die mutigen Spatzen auf den
Dächem zu klystieren." Gegen Würmer wird Mercurlus dulcis als
Specificum empfohlen. Zum Abtreiben der Würmer kommen Anisöly
Anissameti^ Fenchelsamen und versüsster Salpetergeist in Betracht.
5) SchweiSStreibende Mittel. Viele derselben seien wertlos, ja
schädlich: »Wir wollen die Bezoarkugeln, das Einhorn etc. sowie
die übrigen kostbaren Steine in das Naturalienkabinet verweisen; dort
können sie die Augen der Physiker beschäftigen und den Magen
unserer Kranken frei lassen. Die Austern imd Krebse wollen wir auf
die lustige Tafel unserer guten Freunde setzen und die überbleibenden
Schalen auf den Mist werfen. Mit der Kreide wollen wir die ge-
machten Besuche bei unseren Kranken aufzeichnen und die roten
samrat den weissen Korallen sollen als Zierraten an den Seeufern ruhig
glänzen. Mit der Terra melitensi und den übrigen Bolis wollen wir
die Fettflecken, welche ein herrlicher Schmauss auf die Kleider der
taumelnden Gäste yerspritzt, herausmachen. Die Essentia alexiphar-
maca Sthalii, die Essentia amara und dulcis von Halle sammt den
übrigen Essenzen und Tinkturen sollen ohne Stopfer in der freien
Atmosphäre der Apotheke verrauchen und austrocknen. . . . Die China-
wurzel und Sarsaparille können in ihrem Geburtsorte ihr Glück ver-
suchen. . . . Auch Lignum Sassafras und Santalum rubrum mit seinen
übrigen Geschwistern sollen dem nämlichen Schicksale der Ver-
bannung unterliegen oder der buntscheckigen Schreinerarbeit gewidmet
werden.*' Als empfehlenswert werden bezeichnet Schwefel, Brech-
Weinstein, Flores Sambuci, Radix Angelicae^ Radix Ilelenii^ Radix
Gentianae, Radix Graminis, Radix Saponariae, Klettenwurzel, Fen-
chel, Lignum sanctum, Tausendgüldenkraut, Benedictenwurzel, Lieb-
stöckel, Wohlgemut, Salbei^ Melisse, Ehrenpreis.
6) Urintreibende INittef. Es ist interessant wahrzunehmen, dass
unser Autor verschiedene Mittel — ganz wie wir heutzutage — nicht
als Apothekenmittel sondern als duitetische Küchemubereitungen
empfiehlt: »Den Kerbel und Petersilien, die jungen Hopfen- und
Spargelsprossen, gelbe und weisse Rüben, Sellerie, Jjauch und Zwiebel
geben Sie, mein Freund, in die Küche und lassen Sie Ihren Kranken,
welche urintreibende Mittel von nöten haben, herrliche Schüsselchen
daraus zubereiten. Die zeitigen Baum- uud anderen Früchte, die
Erdbeeren, Himbeeren, Kirschen und übrige Mitgesellen sollen beim
Nachtische in weissem Porzellan nebst massigem Gebrauche des
Moselweins unsem Ejranken, welche Sand und Stein foltern, entgegen
lächeln. Und warum waren die Pfirsichen bisher so unglücklich aus
der Gesellschaft der übrigen im Winter vorrätigen Sirupe verbannt
282
zu sein?" Von Apothekenmitteln werden empfohlen Oxymd Scillae,
Terebinthina veneta, statt der gefährlichen Cantharides die »gut-
thätigen" Kelhresd, endlich Sal Tartari und Salpeter.
7) Speichelflusstreibende Mittel. Unser Pfälzer versteht imter
dieser Gruppe die Antlsyphilitica und zwar speciell die MerkurkUienj
über die er sich vorsichtig folgendermassen äussert: »Wir wollen
gegen die Liebesseuche das lebendige, das versüsste und das giftige
Quecksilber an dem Firraamente unserer Modeapotheke in so lang
funkeln lassen, und den gütigen Einfluss dieses gewichtigen Planeten
methodo extinctoria behutsam verehren, bis etwan neuere Entdeckungen
medicinischer Sternseher denselben aus der Gesellschaft glänzender
Apotheken-Meteore verdrängen, oder die Menschen vernünftiger werden,
keine Seh .... pelze mehr zu sein."
8) Stärkende und zusammenziehende Arzneien. Nach unserer
jetzigen Anschauung müssen die hier zusammengefassten Mittel in
mehrere Gruppen, wie übrigens unser Autor auch selbst ausspricht,
zerlegt werden. Gegen Faulfieber empfiehlt er die beste, feinste und
auserlesenste China, Als stärkende Amara nennt er Cascarille, Schaf-
garbe, Salbei^ Buchsbaum. Als Stomachica empfiehlt er Salute aus
Brunnenkresae, Rettig, Meerrettig^ Löffelkraut und Pimpinellenkraut,
Auch Fieberklee und Cichorie verachtet er nicht. Gegen Chlorose
empfiehlt er das Eisen mit folgenden Worten: »Aus dem Mineral-
reiche wollen wir dem Eisen ewige Treue zuschwören. Dies trefiliche
Metall soll den bleichsüchtigen Töchtern das natürliche Rot wieder
auf die Wangen legen und alle Schminkhäfelchen ins Elend ver-
weisen. Es soll die erschlafften Därme kläglicher Hypochondriaken
befestigen und dem weibischen Weichling Männerfeuer in die Adern
blasen. Die mit Aepfelsaft bereitete Tinctur und der Stahlwein des
nützbaren Boerhaaven sollen verzärtelten Kranken vorgeschrieben wer-
den.'* Als äusserliches Adstringens schätzt unser Autor die Praeparate
des Bleis, besonders des essigsauren, sehr hoch.
9) Nerven- und herzstäricende Mittel. Unser Autor weiss sehr
genau, dass vielen Patientinnen mit Arzneien gar nicht zu helfen ist,
da ihre Herz- und Nervenschwäche andere Ursachen hat: »Die zärt-
liche Dorinde sinkt auf den nachgiebigen Sopha ; eile se trouve mal ;
son coeur s*en va, elle se meurt. Sie erholt sich durch keinerlei
Kraftwasser, bis der Laufer den erwarteten Brief bringt, in welchem
tausend süsse Lügen einander nachjagen. Nun schnauft das gute Kind
wieder und das Herz wiederholet belebende Schläge." Derartige Bei-
spiele werden mehrere mitgeteilt. Von eigentlichen Mitteln empfiehlt
unser Autor unter Verwerfung von Bisam, Amber und Zibet den
283
Champagner^ den Kapwein, Niersteiner, Hochheimer, den Liquor
anodynus und den Hpiritus Nitri dulcis.
10) Krampfstillende und schlafmachende Mittel. Von Bibergeil
und Teufelsdreck hält unser Autor nichts, wohl aber vom Liquor
comu cervi succinatus und vom Opium, lieber letzteres Mittel heisst
es : » Du o göttliches Meistermittel ! Du Bezwinger tobender Schmer-
zen, Du Besieger krampfiger Nerven, heldenmässiger Mohnsaft! Du
sollst in einer weissen porzellanenen, mit Lorbeer gekrönten Urne,
in welche der grosse Sydenham, der redliche Tralles, der meisterliche
Yung Deine Lobsprüche mit goldenen Schriften eingeätzet, ewig in
unserer Apotheke glänzen und täglich von vernünftigen und behut-
samen Aerzten verehret werden!'*
Wir sind am Ende der auserlesensten Mittel jener Zeit. Wie
unendlich viel besser haben wir es dagegen heutzutage. Wer von
uns möchte auf die stattliche Reihe der Alkaloide wie Morphin,
Codeïn, Atropin, Strychnin, Chinin, Apomorphin, Cocain verzichten ?
Wer ohne Digitalis Herzfehler und Wassersucht behandeln? In
England war dieses lebensrettende Mittel damals übrigens durch
WitfieriTig bereits seit 13 Jahren eingeführt, hatte aber in Deutsch-
' land sich noch nicht einbürgern können. Das Jod und seine so zahl-
reichen und wichtigen Verbindungen, speziell das Jodkcdium, waren
noch unentdeckt ; von Bromkalium war natürlich noch weniger etwas
bekannt. Von künstlichen Schlafmitteln, antineuralgischen Mitteln
und Fiebermitteln war nichts bekannt: kein Chloralhydrat und Trional,
kein Antipyrin, Phenacetin, Acetanilid, kein Natriumsalicylat existierte.
Von allen unsem Antiseptica wusste man nichts. Wer möchte ohne
alle diese Mittel heute noch auskommen? Freuen wir uns also des
pharm ako therapeutischen Fortschrittes, der ein unzweifelhafter ist und
auch nach abermals hundert Jahren noch anerkannt werden wird.
Man liest in medizinischen Fachblättern unserer Tage sehr häufig,
dass das Publikum jetzt gegen die Aerzte recht undankbar sei, und
dass dies zur Zeit unserer Väter doch ganz anders gewesen sei.
Hören wir, was in dieser Beziehung der alte Pfälzer (pag. 101) dem
jungen Stolpertus mitteilt: »Die Einwohner der Insel Kos waren aus
Dankbarkeit entschlossen lieber ihr Blut fliessen zu lassen als ihren
Gesundheitsretter, den ehrlichen Hippokrat, der Wut ihres feind-
lichen Nachbars, des Perserkönigs Artaxerxes auszuliefern. Wo sind
aber in unsem Zeiten Einwohner, die so denken, so fühlen wie
diese griechischen Insulaner ? Sind nicht bei den meisten die Nerven
der Dankbarkeit stumpf und gefühllos ? Statt der Ehrensäulen, welche
Rom verdienstvollen Aerzten errichtete, wird man niederträchtig
284
behandelt, und die meiste Belohnung besteht darin, dass man die
Ehre gehabt, den Hochgebornen, Hoehedelgebomen etc. den Puls zu
fühlen und seine Nase mit den Ausdünstungen der mutwillig ver-
schwelgten Gesundheit jener zu vergiften. Doch lassen Sie, lieber
Freund, wegen der so schändlichen Undankbarkeit einiger Mitbürger
den Mut nicht sinken.'* Man sieht, die Undankbarkeit der Mitbürger
gegen den Arzt ist älter als hundert Jahre. Ich kann daher zum
Schlüsse nur den Rat geben, wie der alte Pfälzer es dem jungen
Stolpertus anrät den Mut trotzdem nicht sinken zu lassen. Unab-
lässige Vermehrung unserer Kentnisse und unserer ärztlichen Leisi-
ungsfähigTceit giebt uns die sicherste Amcartschaft auf endliches
Dankbarwerden der Patienten unseres neuen Jahrhunderts.
Rostock, 8 Mai 1900.
VARIETE.
Said Ruete. Der Totenkultus der Barahra. (Le culte des morts chez
les Barahra.) 1899, Globus, t. 76, p. 338.
Les Barabra habitent la Nubie septentrionale. Dès qu'un individu est
décédé, les cris des femmes raunoncent au voisinage; on se réunit dans
la hutte du mort, on lui presse la main, on célèbre ses vertus d*une
manière exagérée. Les parents du défunt se lamentent le plus fort, ils
déchirent leurs habits, ils se couvrent la tête de poussière. L'enterrement
a lieu de préférence le jour même du décès. Le cadavre est déshabillé par
des personnes de son sexe et lavé au savon ; tous les orifices du corps sont
fermés par des tampons de ouatte. Entretemps on lit le Koran ; le cadavre
est entouré d'un linceuil blanc, puis transporté sur un brancart au cimetière.
On dépose le cadavre avec le linceuil dans la tombe ; souvent on l'asperge
d'eau parfumée (fleurs d'oranger) et d'une poudre tirée des feuilles de
Henna. On dispose des pierres à une certaine distance au dessus du
cadavre, pour que la terre ne pèse pas sur lui. Le tombeau regarde vers
la Mecque; un petit monticule le recouvre, souvent orné aux extrémités
de deux pierres blanchies; rarement elles portent une inscription. Habi-
tuellement un vase est placé sur la tombe ; les parents le munissent d'eau
destinée aux oiseaux. Le jeudi on visite les tombeaux, on y prie, on y
fait l'aumône; les soirées et les nuits avant les fôtes des Beiram sont
passées au cimetière. Après Tenterrement on reste assemblé de quatre à
sept jours, pendant lesquels on prie, on cause, on mange. Les fenunes,
habillées de noir, se réunissent à part. Au Wady el Arab les femmes
exécutent une danse funéraire; elles se suivent deux à deux, un sabre
dans la main droite; elles crient au son d'un tambour primitif ou d'une
boite quelconque en fer blanc et suivent une ligne circulaire. Quarante
jours après la mort une fête »Chatme" termine le deuil; on offre un
repas; après la Chatme on partage l'héritage.
Peroeks.
Sir Humphrey davy.
Crawford Williamson Long, M.D.
THE DISCOVERER OF ETHER ANESTHESIA.
A Biographical Sketch,
By GEORGE FOY, M.D.; F.R.C.S.; F.R.A.M.
Hon, Fellow of the Southern Surgical and Gifnecological Association^ U.S,A,
(Concluded.)
Dr. C. W. Long continues thus:
In addition to Mr. Venable^s, I present the certificates of E. S. Rawls
and Wm. H. Thurmond, who were present and witnessed one or both
operations.
My third experiment in etherization was made on the 3d July 1842,
and was on a negro boy, the property of Mrs. S. Hemphill, who resides
nine miles from Jefferson. The boy had a disease of a toe, which rendered
its amputation necessary, and the operation was performed without the
boy evincing the least sign of pain.
I present Mr. Hemphill's statement of the report the boy gave her of
the operation on his return home, which I conceive is suflRcient on this point.
These were all the surgical operations performed by me during the
year 1842, upon patients etherized, no other case occuring in which I
believed the inhalation of ether applicable.
Since '42, I have performed one or more surgical operations annually
on patients in a state of etherization.
The question will no doubt occur, why did I not publish the results
of my experiments in etherization soon after they were made?
I was anxious, before making my publication, to try etherization in a
sufficient number of cases to satisfy my mind that anœsthesia was pro-
duced by the ether, and was not the effect of the imagination, or owing
to any insusceptibility to pain in the persons experimented upon.
At the time I was experimenting with ether, there were physicians
high in authority and of justly distinguished character, who were the
advocates of mesmerism, and recommended the induction of the mesmeric
state as adequate to prevent pain in surgical operations. Notwithstanding
thus sanctioned, I was an unbeliever in the science, and of the opinion
that if the mesmeric state could be produced at all, it was only on those
of *'strong imagination and weak minds" and was to be ascribed solely to
the workings of the patients imaginations. Entertaining this opinion, I
was the more particular in my experiments in etherization.
Surgical operations are not of frequent occurrence in a country practise,
and especially in the practise of a young physician ; yet I was fortunate
enough to meet with two cases in which I could satisfactorily test the
anaesthetic powers of each. From one of these patients I removed three
1900. 20
286
tumours the same day. The inhalation of ether was used only in the
second operation, and was eifectual in preventing pain, while the patient
suffered severely from the extirpation of the other tumours. In the other
case I amputated two fingers of a negro boy. The boy was etherized
during one amputation, and not during the other, ho suffered during one
operation and was insensible during the other.
I have procured the certificates of the lady from whom the tumours
were removed and of her husband, who was present and witnessed the
operations. There certificates wore produced in preference to those esta-
blishing other operations, because they not only show that the experiments
were continued from year to year but also show that they were conducted
so as to test the power of etherization.
After fully satisfying myself of the power of ether to produce anaesthesia,
I was desirous of administering it in a severer surgical operation than
any T had performed. In my practise, prior to the published account of
the use of ether as an anaesthetic, I had no opportunity of experimenting
with it in a capital operation, my cases being confined, with one excep-
tion, to the extirpation of small tumours and the amputation of fingers
and toes.
I have stated that ether was frequently inhaled in this and some of
the adjoining counties for its exhilarating effects ; and although I am con-
scious that I do not deserve any credit for introducing its use for that
purpose, yet as others, through their friends have claimed to be the fii'ht
to show its safety, most of the certificates I have obtained establish the
fact of its frequent inhalation for its exhilarating effects. I met with
R. H, Goodman, who was present the night ether was first inhaled in
Jefferson, and who removed to Athens, and introduced its inhalation in
that place, and presented his certificate. All the young gentlemen who were
present the night I first administered ether, with one exception, are living,
and their certificates can be procured, if necessary.
I have now, in a very concise manner, presented a 'plain unvarnished'
account of some of my experiments in etherization, and have said nothing
of the comparitive methods of ether, and other anœsthetics, because that
was foreign to my present subject. Had I been engaged in the practise
of my profession in a city, where surgical operations were performed
daily, the discovery would, no doubt, have been confided to others, who
would have assisted in the experiments; but occupying a different position,
I acted differently whether justifiable or not. The result of my second
experiment in etherization was such as to lead me to believe that the
anaesthetic state was of such short duration that ether could only be
applicable in cases in which its effects could be kept up, by constant
inhalation, during the time of the performance of the operation, under
this impression, up to Januaiy, 1847, I had not used ether, but in one
case, in extracting teeth, and thus deprived myself of experimenting in
the only class of cases which are of frequent occurrence in a country practice.
287
While cautiously experimenting with ether, as cases occurred, with a
view of fully testing its anaesthetic powers, and its applacability to severe,
as well as minor surgical operations, others more favourably situated,
engaged in similar experiments, and consequently the publication of
etherization did not 'bide my time\ This being the case, I leave it with
an enlightened medical profession, to say whether or not my claim to the
discovery of etherization is forfeited, by not being presented earlier, and
with the decision which may be made, I shall be content.
The operation on Mr. Venable was duly entered in Dr. C. W.
Long's account book, where with some other items it appears as
follows :
James Venable
1842. To Dr. C. W. Long, Dr.
January 20th, sulphuric ether 0.25 cents.
March 30th, sulphuric ether and exsecting tumour 2.0 dollars.
May 13th, sulphuric ether 0.25 cents.
June 6th, exsecting tumour 2.0 dollars.
*'This entry was certified as correct.
Georgia, Jackson County. I, P. F. Hinton, clerk of the superior
court of said county, do certify that the above account is a correct
copy of an original entry made in his book for the year 1842.
Given under my hand and seal of office this 29th of March, 1854
(Signed) P. F. Hinton, Clerk."
R. H. Goodman, to whom Dr. Long makes reference, made the
following declaration:
"I certify that on the first of January, 1842, I resided in Jefferson Co.,
Georgia, and that about that time myself with several other young men
were in the habit of meeting at Doct. C. W. Long's shop, and other
rooms in the village, and inhaling ether which he administered to us.
On the 20th of January of the same year I removed to Athens, where
I introduced the inhalation of ether. I and several of my young asso-
ciates frequently assembled ourselves together and took it for the excite-
ment it produced. After that I knew it became very common to inhale
ether in Athens, and that it was frequently taken in the college campus
and on the street.
(Signed) R. H. Goodman,
August 4th, 1849. Athens, Georgia."
The unpleasant taste and suffocative vapour of ether might be
considered and obstacle to its general use; but as a matter of fact
the disagreeable taste and smell of the drug has not prevented its
becoming an intoxicant in Georgia, and in the County Tyrone,
Ireland, where it is drunk in enormous quantities as a substitute
20*
288
for* whiskey since the days of the great temperance movement in
this country.
Dr. C. W. Long's plain statement made to the medical society
of Georgia, is that of an honourable man, conscious of his rectitude
and bears internal evidence of its truth. To the members of the
medical profession in his own state there was no occasion to present
certificates from witnesses; but he felt that he was addressing his
professional brethem throughout the world and that they would
not be satisfied without corroborative evidence from one who had
delayed so long to make a formal claim to the honour of discover-
ing the anaesthetic properties of ether; and he did not disappoint
their reasonable expectation. His certificates were legal documents
sworn to by members of the medical profession and other trustworthy
witnesses who were well known to the majority of his audience ; and
the medical witnesses had the further advantage of being persons
skilled in the subject to which they testify. This is of so much
importance that no excuse is necessary for copying the following
certificates :
Georgia, Jackson County.
'*!, Auye de Laperriere, M.D., do certify that I resided in Jefiferson,
Jackson County, Georgia, in the year 1842, and that some time in that
year I heard James M. Venable, then of said County, speak of Dr. C. W.
Long's cutting out two tumours from his neck while under the influences
of the inhalation of sulphuric ether, without pain or, being conscious of
the performance of the operation.
I do further certify that the fact of Dr. C. W. Long using ether by inhalation
to prevent pain in surgical operations was frequently spoken of and
notorious in the county of Jackson, Georgia, in the year 1842.
A. De Paperbiere, M.D.
Sworn to and subscribed before me this 30th of March, 1854.
N. H. Pendergbass, J.P."
Athens, Clarke Co., Georgia.
"I the undersigned, do cei-tify that in May, 1843, I assisted Dr. R. D.
Moore in amputating the leg of a coloured boy, Augustus, then the pro-
perty of Mr. William Stroud, who resided in this county; and that I
distinctly recollect hearing Dr. R. D. Moore say "If I had thought of it
before leaving home I would have tried Dr. C. W. Long*s great discovery,
namely, the administration of sulphuric ether as an anaesthetic in perfor-.
ming the operation." Having neglected to bring the ether, Dr Moore
finally concluded to influence the patient with morphia; under which in-
fluence the operation was performed.
Jos. B. Carlton, M.D."
289
These letters are such as an honest man would produce but they
are very far removed in character from those that would be produced
to support a bous claim. Both come from medical men neither
of whom appear to have had intimate relations with Dr. C. W. Long,
and both of them learn of his claims from trustworthy witnesses:
nothing is more natural than for Mr. Venable to tell a medical
friend of a painless operation and the story is one which could not
but become fixed in a medical mind, so also is Dr. R. D. Moore*s
regret natural at not bringing the ether and testing its powers and
equally natural is his omission to bring it with him on starting to
the operation.
Why did Dr. C. W. Long lay claim to the discovery so long
after Morton Wells, and Jackson had put forward their claims? is
sometimes asked. He knew he should meet with bitter opposition
and that the public had already accepted the pretentions of Wells
and Morton.
For the honour to himself which such a discovery would bring
it is probable that Dr. C. W. Long would not have gone to all the
trouble he did to make good his claim. But on the publication of
Morton's paper the medical profession in Georgia urged on Dr. Long
to make good his claim and the claim of his native state, Georgia,
to the great honour.
It now became a duty and as such he determined to carry it out ;
and to do so he took counsel with friends, amongst others with the
Editor of the ^^ Southern Medical and Surgical Journal" who in
1849, writes:
'*A few months ago Dr. Long informed us of his early attempts at
etherization in surgery. He was then informed that any claim set up at
this late day to priority of discovery would be severely criticised, if not
violently resisted; and that he had best, therefore, do all he could to
fortify his position." And he further adds of Dr. Long, that he '*is a
highly worthy member of the medical profession, exceedingly modest in his
pretentions and entitled to full credit for all he advances."
It is unfortunate that he should have postponed the announcement
of his discovery. Had he announced it in 1843 what an amount
of misery and suffering would have been saved. But there were
good grounds for the exercise of caution and careful and repeated
observation. Dr. Long had the true scientific spirit and the patience
that waits for the revelation of truth. Had the brilliant Elliotson
been so endowed how different would have been his career? In the
intervals of a busy general practise Dr. C. W. Long tested and re-
290
tested the ansesthetic effects of ether, ever fearing that his anxiety
to secure a safe anaesthetic might cause him to interpret the observed
phenomena of narcosis wrongly. The minor operations were not
in his opinion sufficiently good evidence on which to base his dis-
covery in a formal announcement to the medical profession; he,
however, made it known to his professional brethem in the district,
hoping, no doubt, but that some one of them might get the chance
of testing the drug in a major operation; and that thus streng-
thened by a success which could neither be credited to suggestion
or mesmerism he might make the glad tidings known to all men.
From Dr. Long's daughter Mrs. Long Taylor I learn that the
medical profession in Jefferson became uneasy least the anaesthetic
might cause the death of a patient and many of them tried to dis-
courage the use of ether. This of itself was sufficient to make the
investigator use more than his usual caution. He must have felt
that if a death occurred during etherization, no matter from what
cause, he would be blamed. He was the advocate of the drug; he
introduced its use into the county and if any unpleasant result hap-
pened during its- use he could not escape blame.
Under these circumstances we cannot withhold our admiration from
the man who in the face of so many difficulties had the moral
courage to continue his experiments.
That from the first Dr. Long succeeded in producing complete
aneesthesia is shown from a letter received by Dr. H. H. Young of
the John Hopkins Hospital, Baltimore, from Dr. Long's first student,
which is as follows: —
"Cohutta, Georgia. Jan. 15th, 1897.
Dr. Hugh H. Young.
Dear Sir.
The patient was placed in a recumbent positiou, ou a bed, with the hand
to be operated on the front for conveiance of the surgeon. Dr. Long
poured ether on a towel and held it to the patient's nose and mouth, t^oo,
to get the benefit of inhalation from both sources. Dr. Long determined
when the patient was sufficiently etherized to begin the operation by
pinching or pricking him with a pin. Believing that no harm would come
of its use for a considerable length of time he profoundly anœsthetized
the patient, then gave me the towel and I kept up the influence by hold-
ing it still to the patients nose. The patient was entirely unconscious —
no struggling — patient passive in the hands of the operator. After a lapse
of fifty years you would hardly suppose that a man could remember every
minute detail, but I have clearly in mind all the facts I have given you.
Your obt. servant, (Signed) J. F. Groves, M.D."
201
This letter of itself, written long after Dr. Long's death, is of
itself sufficient to silence all the objectors who asseii; that in none
of Dr. Long's cases was perfect anaesthesia produced.
In a few years Dr. C. W. Long's claims were lost sight of, the more
persistant and energetic Northerns, Wells, Morton and Jackson had
succeeded in drawing the public to look upon them as the discoverers ,
and once more Dr. C. W. Long had to bestir himself to protect
his rights. In 1854 he, therefore, brought his claims under the
notice of Senator Dawson, who asked Jackson to assist him in the
investigation of the claim made; and thus Jackson came to visit
Jeiferson and make the acquaintance of Dr. C. W. Long.
At the time of the interview Charles Thomas Jackson was forty-nine
years old, and was considered one of the most distinguished of American
scientists. Jackson had every thing to recommend him. He claimed
descent from one of the Pilgrim Fathers; he took his M.D., from
Harvard College in 1827; and in the same year commenced, a geo-
logical survey of Nova Scotia an account of which he published in
1829. He then left for Europe where he spent three years in medical
and scientific studies.
Soon after his return he was appointed state geologist for Maine ;
in 1839 he was appointed to a similar post in Rhode Island; and
in 1848 was appointed geologist to the state of New Hampshire.
Immediately prior to meeting Dr. C. W. Long, Jackson had attained
to marked distinction for his discovery of the great mineral wealth
found on the southern shore of Lake Superior. A discovery which
resulted in his being commissioned in 1849, to survey the shores
of the great lakes. His influence with the senate was at his highest
when at the memorable meeting with Dr. C. W. Long in the pre-
sence of his Honour Judge C. W. Andrews he tempted Dr. Long
to agree to the statement that:
"He Jackson made the scientific discovery of the ana?sthetic properties
of ether and that Long was the first to practically, apply the discovery."
Dr. C. W. Long was too honourable a man to entertain the idea
of publishing a falsehood to the world. He might fail in making
good his claim but he would never succeed by any but honourable
methods and he considered no success worth the sacrifice of truth.
In a letter to his wife's uncle, the Hon. D. L. Swain, ex-governor
of North Carolina, on the interview with Jackson he writes:
"The only ground Dr. Jackson urged for his right to the discovery
was that while suffering with pain and dyspnoea, in February, 1842, from
breathing chlorine gas, ho inhaled ether, and found that while under its
292
influence he was free from pain. He does not claim that he suggested
its use to prevent pain in surgical operations until more than one year
after my first operation was performed. I cannot give the exact date
when I was first lead to believe that ether would prevent pain in surgical
operations, but I know it was as early as February, 1842."
Thus we see that Jackson's claim to discovery is based on his
ignorance of the past. Such claims cannot be considered even for a
moment. That ether could be safely inhaled and was so used for
for many years prior to Jackson's birth is easy of proof. We pos-
**Pneumatic Experiment at the Royal Institution" after Gittray.
Davy is represented as acting as an assistant to Garnett who is lecturing
Sir John Hippesley is breathing the "pleasure-giving air". Count
Rumford is standing by the open door, Isaac D'Israeli's face,
half obscured by a lady's feather is seen to the on-looker's
right handside, and among the audience are Lord
Stanhope, Earl Pomfret, and Sir H. Englefield.
sess a copy of a letter, on the value of ether inhalation, as an
anodyne, from Dr. Pearson of Birmingham to Dr. Thomas Beddoes
293
of the Hotwells Hospit»!, Bristol, under date of February the 2d 1795.
He writes: —
"Dear Sir.
In my little publication, I can scarcely call anything my own, but the
observations on the vapour of ether, of the probable use of which in
physical cases, your considerations on Factitious Airs first gave me the
idea. As the number of consumptive persons in this large manufacturing
town is deplorably great, I have had frequent opportunities of trying
the inhalation of ether in such cases; and I have the satisfaction to say
that I have found it very beneficial. It abates the hectic heat, relieves
and often removes the dyspnoea, and promotes and removes the expector-
ation. It seems to have such an effect as a mixture of inflammable and
fixed air (duly diluted with common air) would have; and where the
factitious aire cannot be had, it may be used in their stead with great
advantage."
CIRCULUS THERAPIiE.
Thérapeutique musicale.
On annonce la fondation, aux Etats Unis, d'un Institut do thérapeutique
par la musique, qui sera dirigée par un certain nombre de médecins et
qui prendra le nom de Société Ste Cécile. D'après les fondateurs, »il est
»certain que les vibrations sonores agissent d'une façon marquée sur cer-
»tainos formes de maladies. Ainsi l'insomnie rebelle, quelle que soit sa
»gravité, cède toujours à la musique. Celle-ci a également des effets sur-
»prenants sur les formes légères de folie, et surtout sur la mélancolie.
»Nous savons tous combien la musique chasse l'abattement et les soldats
»connaissent bien son influence entrainante. Aussi peut-on affirmer que
»les vibrations sonores agissent directement sur les nerfs. Une mélodie
»gaie existe les nerfs moteurs et augmente la vitalité de l'auditeur. La
»musique triste, d'autre part, agit sur les nerfs d'arrêt, diminue la vitalité
»et engendre la dépression mentale."
Sans relever ce que ces affirmations peuvent avoir de trop absolu, disons
seulement que la musique peut en effet être un adjuvant utile de le méde-
cine ordinaire. On n'emploiera, parait-il, que des instruments à cordes.
L'ergographe servira à mesurer les effets de la musique sur le patient.
Dans une expérience récente, on a pu constater de la sorte que, chaque
fois qu'une mélodie joyeuse était jouée sur la harpe, le sujet regagnait
presque instantanément toute sa vigneur musculaire. La mandoline pro-
duisait le môme effet. Au contraire avec le violoncelle les bras du sujet
retombaient sans force. Il y a évidemment là tout un champ d'études
intéressantes; mais nous pensons que les résultats obtenus tiennent surtout
de la suggestion.
Dr. L. Laloy.
AUS DEM BERICHTE VON Dr. W. SCHUEFFNER
AN DIE DIRECTION DER SENEMBAH MY.
ZU AMSTERDAM. ')
Das Jahr 1898 ist, so weit .es Unterzeichneter in Erfahrung
hat bringen können, für die Tabaksländer an der Ostküste
Sumatras gesundheitlich ein gutes gewesen. Die von dem
Continente her drohende Gefahr der Einschleppung von Cholera und
Pest ging glücklicherweise vorüber. Wie Recht man aber hatte,
davor besorgt zu sein, zeigte das nächste Jahr 1899^ in welchem
die Cholera doch ihren Einzug in Deli hielt, und die Pest bis vor
die Pforten Delis kam. In den Strecken, die unter Cholera zu leiden
hatten, ist begreiflicherweise die Sterblichkeit in die Höhe geschnellt,
während da wo die Seuche fem blieb das Jahr 1899 ebenfalls gute
Verhältnisse bot.
Die Sen. My. gehört zu den letzteren, die Cholera forderte nur
ein Opfer. Die gesammte Morbidität und Mortalität kommt also in
den beiden Jahren, ebenso wie 1897, auf Rechnung der einheimischen
Krankheiten.
Bevor ich jedoch zu den Uebersichten über letztere übergehe,
möchte ich noch einiges Allgemeine über Deli und sein Klima
vorausschicken.
Deli steht, was sein Klima anlangt, in keinem guten Ruf. Es ist
in der Litteratur verschrieen als ein Fiebernest und als Herd anderer
unter klimatischen Einflüssen stehender Krankheiten. A priori ist
das auch recht einleuchtend, besitzt doch Deli fast alle Eigenschaften,
die man von ungesunden Gegenden im Allgemeinen erwartet. Bei-
nahe unter dem Aequator gelegen, verbindet es mit tropischer Sonne
eine enorme Höhe von Niederschlägen. Wasser und Wärme, die
Vorbedingungen pflanzlichen Wachsthums, bringen eine Vegetation
hen'or, wie man sie sich üppiger kaum denken kann. Die je nach
ihrem Alter mehr oder weniger hohe Pflanzendecke wirkt wie
ein Riesen-Schwamm, indem sie sich mit Wasser vollsaugt. Dieses
Reservoir nun birgt genügend Feuchtigkeit, um auch in den trocken-
sten Zeiten — und die sind ziemlich selten in Deli — der Atmos-
phäre eine beträchtliche Wasserdampf m enge zu erhalten.
Weitere recht ungesunde Einflüsse sollte man von der Lage Delis
im flachen Alluvialgebiet erwarten, das trotz reichlicher Canalisiemng
i) Die Senetnbali My. besitzt 6 Tabakspinn tagen auf der Ostkiiste Sinnatra's (Rt^gierungs-
bczirk Peli), welche in geschlossener Folge sich von der Nähe des Meeres bis in die Näh«
des Hochplatejm« hinaufziehen. Sie beschäfligt 43 Kuropjicr, durchschnittlich 2500 Chinesen
und 1800 Angehörige indischer Völkerstümme.
295
immer noch von ausgedehnten Sümpfen durchsetzt ist. Dass sumpfige
Gegenden besonders gefährlich für die Gesundheit sind, ist ja zur
Genüge bekannt.
Und doch wäre es voreilig, wollte man daraufhin über Deli und
sein Klima den Stab brechen. Ueber Tropengebiete darf man heut-
zutage nicht mehr nach allgemeinen Gesichtspunkten summarisch
aburtheilen so wie es früher geschah, sondern die Aufgabe des
Tropenarztes besteht darin, streng zu scheiden zwischen den klima-
tischen Schädigungen und denen, die durch unzweckmässige Lebens-
weise oder äussere Lebensbediugungen gegeben sind. Jene abzustellen
liegt heute noch ausserhalb unseres Machtbereiches, während wir es
wohl in der Hand haben, die letzteren, wenn sie nur erst als solche
erkannt sind, zu bessern.
Betrachtet man Deli unter diesem Gesichtswinkel, so lehrt die
Beobachtung, dass Deli eines der gesündesten Tropenflachländer sein
muss. Sonst wäre es ganz unmöglich, dass hier Europäer Jahre,
Jahrzehnte leben ohne nennenswerth gesundheitlich zu leiden, ohne
je ein Gramm Chinini zu nehmen und ohne die Reise nach Europa
aus anderen Rücksichten zu unternehmen, als man zu Hause in die
Sommerfrische geht.
Man vergleiche damit einmal die Zustände, die in den Küstenländern
Central- Afrikas herrschen. Die deutschen Colonieen z. B., über welche
mir Berichte zur Verfügung stehen, umfassen Küstenstrecken, wo es
Regel ist, dass die Neuankömmlinge innerhalb des ersten halben
Jahres an Malaria erkranken, und ein grosser Prozentsatz der Euro-
päer bereits nach zwei Jahren zur Heimat zurück muss, will er seine
Gesundheit nicht für dauernd zerrütten. Diese schicere Form der
Malaria^ die in Afrika solche Verheerungen anrichtet, habe ich hier inner-
halb der letzten zwei Jahre, die ich zu speciellen Untersuchungen darüber
verwandte, überhaupt noch nicht bei einem Europäer zu sehen bekommen^
Davon später noch Genaueres.
Es ist nun schwer zu sagen, welche Umstände Deli soviel gün-
stiger stellen, als jene Gegenden. Gerade jetzt muss man mit Hypo-
thesen vorsichtig sein, wo von allen Seiten daran gearbeitet wird,
mit der Malaria als einer miasmatischen Krankheit aufzuräumen, und
sie unter ganz andere Gesichtspunkte zu stellen. Das ist wohl zwei-
fellos, dass die Temperatur, die hier in Deli beinahe nie excessive
Höhen erreicht, eine Rolle spielt. An heissen Tagen zeigt der
Thermometer im Schatten nur ausnahmsweise mehr als 33*^ ((^Isius),
au kühlen Tagen und in der Regenzeit steigt es nur bis 28 oder 30".
Die Temperatur sinkt dann Nachts bis auf 2P als Mindestes, meist
296
bis auf 19^ ausnahmsweise bis HYg^. Was will das heissen gegen
Orte wie Soerabaya und Samarang, wo Temperaturen von 40*^ im
Schatten keine Seltenheiten sind, und die nächtliche Abkühlung kaum
24^ erreicht?
Wer in Deli sich nicht gerade der strahlenden Sonnengluth aus-
setzen rauss, braucht unter Wärme nicht viel zu leiden.
Ausser der Temperatur wirken sicher noch andere Umstände günstig
auf das Klima Delis ein. Da ich jedoch keine genaueren Angeben
machen kann, so beschränke ich mich auf das Gesagte.
Das »Klima" hat lange Zeit der Sündenbock sein müssen für
schlechte sanitäre Ergebnisse, die auf ganz andere Ursachen zurück-
gehen. Dieselben finden ihre Wurzel z. B. darin, dass man die
Leistungsfähigkeit der Kulies überschätzte, und dass man alle
Hygiene bei Unterkunft und Ernährung der Leute ausser Acht Hess,
oder dass man Erfahrungen und Gepflogenheiten anderer Gegenden
nach hier versetzte, wo sie nicht hinpassten, u. s. w^.
Einige Beobachtungen dafür:
In Afrika mit seinen endlosen dürren Steppen ist es Brauch, die
Wohnhäuser mit möglichst dichten Bäumen zu umgeben, in deren
Schatten sie am besten geschützt sind vor der sengenden Sonne und
den trockenen Winden. Was für ein trockenes Land unbedingt
empfehlenswerth ist, schlägt für ein feuchter Land, wie Deli, direct
zum Nachteil aus. Nimmt man unsern Häusern durch nahestehende
Bäume die kräftige Lüftung, so darf man getrost auf Trockenheit im
Hause verzichten. Darin wird in Deli sehr viel gesündigt. Ich will
noch nichts sagen über diejenigen Unternehmungen, die inmitten
weiter Lalangflächen') liegen, aber wohl ist es in waldiger Gegend
durchaus notwendig, Wohnungen, überhaupt die Administrationen
mit ihren vielen Baulichkeiten, auf möglichst offene Plätze zu stellen,
resp. sie ofifen zu erhalten. Manches Fieber, mancher Rheumatismus
würde sich auf diese Weise besser heilen lassen, als durch kost-
spielige Reisen über See!
Beinahe allgemein ist in Deli das Vorurtheil verbreitet, dass die
Sterblichkeit der Sinkeh's^), eine grössere sei, als die der Lawkeh*s,
und dass die Leute, welche Urwald pflanzen müssen, mehr Krank-
heiten ausgesetzt seien, als die, welche auf bereits abgepflanztem
Lande Tabak bauen. Enorme Verluste an Leuten werden damit
erklärt, entschuldigt, oder resignirt hingenommen.
^) Lalang = schilf ähnliches Gras.
•) Die Ausdrücke „Singkeh" und „Lawkeh" haben Bezug auf Chinesen, je nachdem »ie
frisch aus China eingewandert sind, oder schon längere Zeit im Lande gelebt haben.
297
In meiner nunmehr 3 jährigen Praxis habe ich weder das eine noch
das andere in dem Umfange bestätigen können. Wohl ist der Sinkeh
in den ersten Wochen und Monaten leichter geneigt krank zu werden,
einfach deshalb, weil der Chinese hier ebenso einer Gewöhnung an
das Klima bedarf, als der Europäer. Wo darauf keine Rücksicht
genommen wird und man den Sinkeh ohne Schonungszeit in die
volle, schwere Arbeit stürzt, da wird man sicher auf häufige Er-
krankungen gefasst sein müssen.
Eine Krankheit ergreift allerdings besonders gern den Sinkeh, das
ist die Ben Ben.
Bei Epidemieen dieser Krankheit ist es geradezu auifallend, wie
die besten und kräftigsten Sinkeh's dahin sterben. Aber auch das
hat man in der Hand zu vermeiden. Ich habe es später noch ein-
gehender zu behandeln, dass gerade Ben Beri in erster Linie abhängt
von ungenügender Hygiene. Bessert man diese Verhältnisse für den
Sinkeh etwas auf, so giebt der Sinkeh in seiner Morbidität nur um
weniges höhere Procente, als der seit Jahren eingelebte Lawkeh.
Aehnliche Gründe lassen sich gegen die Behauptung der grösseren
Gefahr des Urwaldbaues anführen. Die Erfahrungen in der Sen. My.
könnte man sogar zum Beweise des Gegentheiles verwerthen. Die
Unternehmung S.B. hat im Jahre 1899 ca. 80 Felder, und P. ca. 100
Felder Urwald bepflanzt, während im Jahre '98 ausschliesslich auf
altem Lande gepflanzt wurde. Die Sterblichkeit ist aber trotzdem auf
beiden Unternehmungen gleichmässig gesunken.
1898 1899
Anzahl Tote auf S. B 47 31
» » » P 31 19
Endlich möchte ich mich noch gegen eine andere in und über
Deli verbreitete Ansicht wenden, dass nämlich die oberen Estates so
bedeutend ungesunder seien als die unteren. Die höhere Lage, die
TerrainbeschaflTenheit, die Nähe des dicht bewaldeten Gebirges giebt
natürlich andere Verhältnisse ; die Feuchtigkeit ist eine grössere, die
Nachttemperaturen sind niedriger als in der Tiefebene, während die
Sonne Mittags eher heisser brennt. Speciell die grössere Mittagshitze in
Verbindung mit der Bearbeitung eines zerrissenen Terrains stellt an
den Arbeiter höhere Anforderungen, was seine Körperkräft betrifft,
als im Flachlande. Gegen alle diese schädlichen Momente hat der
Arbeiter, soll er ihnen Stand halten können, oben einer grössere
Nachhülfe nötig. Seitdem in der Sen. My. nach dieser Richtung
etwas geschieht, seit man die Wohnungen gesünder anlegt, den
Leuten entsprechend der schwereren Arbeit kräftiger zu essen giebt,
298
und es vermeidet, die Leute übermässig anzustrengen, und seit man
endlieh der in den höheren Districten mehr verbreiteten Ankylostoma-
Krankheit ununterbrochen entgegen arbeitet, ist es wenigstens erreicht,
dass die früher ungesundeste Unternehmung G.R., bereits an die 3c
und 4^ Stelle vorgerückt ist. G. R. hat die letzten zwei Jahre
bessere Resultate gegeben, als die tief gelegene, aber augenblicklich
immer noch recht verseuchte Unternehmung T. M. K.
An den Verhältnissen auf T. M. K., verglichen mit denen der
auf gleicher Höhe gelegenen T. M., kann man besonders gut lernen,
wie vorsichtig man sein muss mit der Begründung : klimatisch gesund
oder ungesund.
Es starben:
1898
1899
auf T.
M.
277oo
157oo
» »
»
K.
297oo
407oo
Ich wende mich nun der Besprechung der wichtigsten Krankheiten
zu, und beginne mit der
1. Pest.
Die Pest hat bisher den Boden Delis noch nie betreten. Man hält
den indischen Archipel sogar für »immun". Ein Grund dafür ist
eigentlich nicht recht einzusehen, und dass man gewiss kein Recht
hat, sich darüber in Sicherheit einzuwiegen, das lehrt die Infection
von Pinang im Sommer 1899. Der schnellere und jedes Jahr wach-
sende Verkehr mit den Pestplätzen des Continents wird meines
Erachtens die Gefahr der Einschleppung von Jahr zu Jahr ver-
grössem, und es bleibt dann abzuwarten, ob das Klima Sumatras
die Probe besteht.
Die Nähe der Pest im Vergangenen Jahre hat wenigstens das eine
Gute für Deli gehabt, dass eine geeignete Quarantaine Station auf
dem Eiland Poeloe Berhala errichtet wurde. Bei der riesigen Ein-
wanderung in Deli war ein solches Sicherheitsventil wirklich eine
Notwendigkeit. Hoifentlich ist die Sorge unbegründet, dass etwa über
Differenzen zwischen Gouvernement und Pflanzern wegen der Kosten-
übernahme diese segenreiche Einrichtung wieder einschlafe. (N.B. Die
Regierung hat schon die Sorge für die ganze Einrichtung auf sich
genommen.)
2. Cholera Astatica.
Die Cholera hat 1899 Deli heimgesucht. Sie trat wohl zuerst in
299
Medan oder Balawan^) auf, und verbreitete sieh von da nach ver-
schiedenen Richtungen.
Das Gebiet der Sen. My. wurde fast von allen Seiten bedroht. Vom
Osten her kam vermuthlich die Infection von dem einen Cliinesen,
der auf K. an Cholera starb. Genauer habe ich den Weg nicht
verfolgen können. Ob das Frei bleiben der Sen. My. Zufall ist, oder
ob die Absperrungsmassregeln, die seitens der Administration getroffen
wurden (betr. Einfuhr von Lebensmitteln: Gemüse, Fisch aus den
verseuchten Gegenden) doch einen Einfluss gehabt haben, ist natür-
lich nicht zu sagen. Vielleicht hat auch die bessere Wasserversorgung,
der Genuss von gekochtem Wasser und von Thee, zu dem der Kulie
in den letzten Jahren mit dankenswerter Strenge und Consequenz
immer mehr erzogen wird, dazu beigetragen, die Seuche fern zu halten.
Nach meinen eignen Erfahrungen muss ich annehmen, dass
Cholera hier im Lande nicht endemisch ist, sondern dass sie einge-
schleppt wird und dann immer wieder auf Zeiten erlischt. Ich
gründe mich dabei auf Folgendes:
Cholera wird verursacht durch einen kleinsten Pilz, den Komma-
bazillus oder die Spirilla Cholerae; das ist für die moderne Wissen-
schaft eine genügend bewiesene Thatsache. Der Kommabazillus ist
in echten Cholerafällen mikroscopisch, vor allem aber culturell, d.h.
durch Züchtung, sehr leicht nachzuweisen. Die Genauigkeit der
Methode geht so weit, dass es sogar gelingt, in ganz gelind ver-
laufenden Choleradiarrhöen den Nachweis des specifischen Keimes zu
erbringen. Umgekehrt, findet man in tötlichen Fällen, die klinisch
genau wie Cholera verliefen, den Cholerabacillus nicht, so ist es
sicher^ dass Cholera die Todesursache nicht war. Es handelt sich
dann um Brechdurchfall, Fleisch- Fisch- oder andere Vergiftungen,
die nur äusserlich der Cholera asiatica gleichen, ohne deren gefähr-
liche epidemische Eigenschaften zu teilen.
In den Jahren 1897 und 1898 nuu vermisste ich bei cholera
verdächtigen Fällen den Cholerabacillus regelmässig, während es mir
1899, wo dann auch die Massenhaftigkeit der Erkrankungen die
Diagnose sicherte, auf Anhieb gelang, nicht nur bei dem einen
Cholerakranken von Kiri, sondern auch in Faecalien, die mir von
bekannten CoUegen zur Untersuchung zugesandt wurden, durch
Microscop und Cultur den Bacillus darzustellen.
So klein die Zahl der Beobachtungen ist, so glaube ich doch
daraus schliessen zu dürfen, dass erst 1899 die Cholera nach Deli
^) Belawun ist der Landungsplatz, Medan der Hauptplats des Deli-Bezirkes.
300
verschleppt wurde, und dass die Jahre 1898 und 97 von Cholera
freie waren. Was man in jenen Jahren in Deli von Cholera (spora-
discher) hörte, würde auf Rechnung jener oben genannten cholera-
ähnlichen Krankheiten kommen. Für denjenigen, der über den bac-
teriologischen Apparat nicht verfügt, ist es unzweifelhaft das Practi-
schere und Vorsichtigere, jeden verdächtigen Fall als Cholera zu
erklären. Mit seinen Massregeln dagegen wird er auch den ersten
echten Cholerafall treifen und unschädlich machen.
Diese Art der Auffassung und des Vorgehens hat nur einen
Nachtheil im Gefolge gehabt, dass man gegen die Cholera gleich-
gültiger geworden ist, als es der Gefahr, die sie bringt, entspricht.
Aber ganz erklärlich. Die vermeintlichen, immer nur vereinzelten
Cholerafälle der Jahre 1897 und 98 waren ja in Wirklichkeit gefahrlos.
Jahre können so vergehen, ohne dass die verkannte Seuche etwas
Nennenswerthes schadete. Wie sehr man sich über den Ernst der
Krankheit hat täuschen lassen, lehren dann Jahre wie 1899, in denen
sich die Cholera in ihrer waren Gestalt zeigte.
Unsere neue Quarantaine-Station wäre recht geeignet, darin weitere
Klarheit und womöglich Abhilfe zu schaffen. Nur wäre es dann
auch wünschenswerth, dass die betreffenden Quarantaine-Aerzte in
den Stand gesetzt würden, die bacteriologische Diagnostik auszuüben.
Der Schaden, der durch frühzeitige Diagnose dem Lande erspart
würde, wöge sicher die Ausgaben für den bacteriologischen Apparat
reichlich auf.
FarUetzung folgt.
VARIETE.
Staatliche Ausbeutung des Aerztestandes.
Die Gendarmerie besitzt in Frankreich keine eigentlichen Aerzte. Die
kranken Gendarmen werden unentgeltlich von gewöhnlichen Aerzten ge-
pflegt. Dabei wird in unverschämter Weise der bekannte Geschmack der
Franzosen für Decorationen ausgebeutet, wie folgende Bekanntmachung
beweist :
Aerztlicker Dienst der Gendarmerie. — Der Kriegsminister hat einen Be-
schluss gefasst, nach welchem die Aerzte, Apotheker und Thierärzte, welche
die Gendarmerie-Brigaden unentgeltlich pflegen, als Belohnung, nach 10
Jahren Dienst einen lobenden Brief erhalten können, nach 15 Jahren eine
bronzene Medaille, nach 20 Jahren eine silberne, nach 25 Jahren eine
solche aus Vermeil, sammt den akademischen Palmen und der Dekoration
des Mérite agricole. Nach 30 Jahren Dienst werden sie für die Ehrenlegion
proponirt.
Nicht wahr, eine Perle in der Geschichte der Ausbeutung des Aerzte-
standes? Dr. L. Laloy.
DIE ZAHNHEILKUNDE IM ZEITALTER DES
HIPPOKRATES.
Medizinisch-historische Studie.
Dr. J. ABONYI, Budapest.
(Schluss.J
Worin die Kaumittel der Hippokratiker bestanden, darüber finden
wir keine nähere Angabe. Einzelne Völker, wie z. B. die Schweden,
wenden zur Pflege ihres Mundes und ihrer Zähne auch heute noch
im Allgemeinen Kauraittel an, und zwar kauen sie zu diesem Zwecke
das aus den Pinien triefende Harz.
Der Frau des Aspasios ^) empfahl der Arzt gegen Zahnschmerz Cas-
toreura und ein Erbsendecoct, was auch nützte.
Den Pfeflfer verordneten sie auch als Niessmittel (errhinum), wenn
infolge von Zahnschmerzen aus der Gegend der Augenlider und der
Nase Ausfluss erschien, wie z. B. im Falle des Hegesippos. ^)
Kleochos, der an der scorbutartigen Erkrankung litt, die Littré zu den
Erscheinungen der »perinthischen Epidemie« zählt, erhielt gegen sein
Mundübel und seine Geschwüre Weihrauchsamen mit anderen Medica-
menten vermischt, als Spülraittel hingegen eine Linsenabkochung. ^)
Gegen die Gingivitis des Melissandros wurde eine Venaesection
angewendet und aegyptischer Alaun als Adstringens. *)
Zuletzt gebe ich eine Stelle, welche — wie wir sehen werden —
eine ganz rationelle Mundhygiene enthält, wenn auch einige der
empfohlenen Mittel nicht ganz nach unserem Geschmacke sind.
»Quum mulieri male oluerit ex ore, et gingiuae nigrae fuerintac
prauae, caput leporis, et murestres seorsim exure, et ex duobus
muribus uentrem exime, hepar autem et renes non, et in pila lapidea
marmor, aut lapidem album tereas cribro, deinde singulorum
pares portiones miscere, ac dentés coufricare oportet et locos in ore,
et postea lana succidissima fricet, et cum aqua coUuat. Tingas autem
lanam succidam in melle, et confrices dentés ac gingiuas, et internas
ac externas partes. Teras item anisum, et anethi semen, myrrham
1) V. I. Gruppe, 5. Krankengeschichte. *) ▼. I. Gruppe, 7. Krankengeschichte. ') v. II.
Gruppe, 7. Krankengc«ichichte. *) v. II. Gruppe, 1. Krankengeschichte.
*) Ija redaction ayant envoyé aux auteurs des révisions de leurs épreuves, elle n'accepte
aucune rcsi>onsabilité du contenu des articles.
Spécialement elle rejette toute responsabilité pour le texte et les corrections apportées dans
l'article ci-dessus, dont les citations (d'après Comare?) ne concordent pas toujours avec la
traduction (d'après le Dr. Abonyi?).
Elle remercie beaucoup Messieurs les docteurs Pagel, Fuchs et Meyer, ce dernier „rector
gjmnasii" à Amsterdam, qui sans même pouvoir consulter le M. S. ont bien voulu lui aider
à restaurer autant que possible la revision par trop corrompue, et déclarée „bonne à tirer"
(tar son auteur.
1900. 21
302
pondère duorum obolorum, atque haec in uini albi meraci liemina
dimidia diluas, et cum his os colluas, et multo tempore in ore conti-
neas. Hoc autem frequenter facias, et ieiuna gargarisses, et post
cibum. Optimum vero est modico cibo uti, optima quoque ingerere
oportet. Hoc pharmaeum dentés purgat, et bene olentes facit. Vocatur
autem Indicum medicamentum.« ^)
»Wenn der Mund einer Frau von üblem Gerüche ist und ihr
Zahnfleisch schwärzlich und krank, dann verbrenne einen Hasen-
kopf und drei Mausköpfe alle insbesondere und wirf fort die Ge-
därme zweier Mäuse, doch ihre Leber und Nieren nicht. In einem
Mörser aus Marmor oder weissem Stein zerstosse es und durchreute
es, vermenge danach gleiche Theile und reinige mit dem die
Zähne und die entsprechenden Theile des Mundes. Reinige danach mit
weicher Leinwand, darauf spüle mit Wasser. Ferner tauche die Lein-
wand in Honig und reibe die Zähne und das Zahnfleisch von aussen
und von innen. Zerstosse die Kerne von Anisum und Anethura und
zwei Obolus *) Myrrhe, löse dieselben in einer halben Schale weissen
Weines und spüle mit dem den Mund, dasselbe lange drinhaltend.
Thue dies oft, spüle auf nüchternen Magen und nach dem Essen.
Es ist jedoch am zweckmässigsten, wenig, doch solche Speisen zu
geniessen, die am besten nähren. Dieses Mittel reinigt die Zähne
und verleiht ihnen einen angenehmen Geruch. Es wird »indisches
Heilmittel'^ genannt.
Dieses Kapitel enthält mehrere sehr zweckmässige Rathschläge,
von denen bessere wir unseren Patienten selbst heute nicht geben
können. So das Reinigen der Zähne und des Zahnfleisches nicht blos
auf der äussern Seite, sondern auch auf der lingualen Fläche; das
Spülen des Mundes nach jedem Essen sind in Bezug auf die Mund-
hygiene sehr zu beherzigende und wichtige Factoren.
Ausser diesen hygienischen Momenten enthält das obere Kapitel
noch eine wichtige geschichtliche Angabe. Das an letztere Stelle er-
wähnte Mundwasser wird als »indisches Heilmitteh bezeichnet. Dies
ist die einzige Stelle im ganzen »Corptis hijjpocraticum^, welche IsIvlt
beweist, dass die griechische Medizin aus indischen Quellen schöpfte.
Auch die Kieferknochen müssen wir als in das Gebiet der Odon-
tologie gehörend betrachten, daher mögen auch die Fracturen und
Luxationen derselben, wie sie im »Corpus hippocraticum« beschrieben
sind, hier in aller Kürze Platz finden.
Unter den hippokratischen Schriften nehmen die chirurgischen den
1) De morbis muliebribiis, p. 375.
*) Ein Obolus =r beiläufig 0.54 gm.
303
ersten Platz ein. Nach Ausspruch sämtlicher Forscher sind die chi-
rurgischen Bücher im wahren Sinne klassische Werke, und bilden
besonders jene über die Kopfwunden, die Fracturen und Luxationen
in ihren Grundprincipien auch heute noch das Gemeingut unserer
hierauf bezüglichen Kenntnisse.
In dem »De articulis^ betitelten Buche — welches viele Hippo-
krates allein zuschreiben — finden wir die auf die Kieferknochen
bezüglichen Angaben:
»Maxilla vero paucis iam perfecte luxata est. . . . Quod vero non
valde luxetur, causae hae sunt. Sed et haec quoque causa est, quod
non valde tales ciborum necessitates hominem apprehendunt, ut magis
atque potest biet. Exciderit aut ab nulla alia figura, atque si quis
valde hians maxillam in älterem partem diducat. ... De quo igitur
sermo est, luxatur quidem et excedit maxilla raro: luxatur tarnen
saepe in hiatibus, velut etiam aliae musculorum ac nervorum immu-
tationes hoc faciunt. Manifestum vero ex bis maxime fit, ubi excidit.
Prominet enim inferna maxilla in anteriorem partem, et in contrariam
luxationi partem abducitur: et ossis comix circa supema maxillam
tumidior fit: et infernas maxillas diflSculter committunt. Quae vero
rcpositio bis conveniat, manifestum est. Oportet enim obliquumvul-
nerati caput detinere, et alteram infernam maxillam intrinsecus ac
extrinsecus ad mentum digitis apprehendere, et primum maxillam
aliquandum hac atque illac manu abducere, et ipsum hominem iubere,
ut maxillam laxam habeat, et simul abducat, ac atque quam maxime
remittat. Deiude repente tribus figuris simul laxare oportet, diligenti
in hoc animadversione habita. Nam et ex distorsione ad naturam
deducere oportet, et infernam maxillam retrorsum protrudere, ita ut
aeger haec sequatur, et maxillas committat, ac non biet. Atque haec
quidem repositio est, ni necque aliis figuris fieri poterit. Curatio vero
breuis suflBcit. Splenium autem inceratum apponitur, ac laxo diliga-
mento deligatur. Securius autem haec aggressio perficitur, homine supine
reclinato, et coriario puluinari plenissime farto, capite supposito, ut
in ipsum innitens atque quam minime cedat. Insuper autem et caput
vulnerati aliquis detinere debet.« ^)
»Die totale Luxation des Kiefers ist selten. Dass derselbe nicht
eine Luxation erleidet, hat folgende Ursache: bei der Einführung der
Speisen tritt kaum die Noth wendigkeit ein, den Mund weiter zu
öffnen, als es möglich ist. Derselbe wird bei keiner anderen Gelegen-
heit verrenkt, nur wenn der Kiefer beim gewaltsamen Oeffnen des
») De articulis, p. 632 u. f.
21»
304
Mundes auf die eine Seite hinaus springt. . . . Kehren wir zum Gegen-
stande zurück ; der Kiefer wird zwar selten verrenkt : doch sind die
Luxationen desselben beim Oeffnen des Mundes, ferner infolge von
vielerlei Contractionen der Muskeln und Sehnen häufig. Die Kenn-
zeichen der Luxation sind folgende : Der Unterkiefer steht nach vorne
aussen und springt auf die der Luxation entgegengesetzte Seite hinaus,
das Köpfchen des Knochens (proc. condyloideus) springt beim Ober-
kiefer hervor, der Unterkiefer ist schwer zu bewegen. Zum Zwecke
der Reposition ist folgendes zu thun. Jemand muss den Kopf des
Verletzten fixiren, ein anderer umfängt mit den Fingern den Unter-
kiefer von innen und von aussen, darauf bewegt er den Unterkiefer
durch eine Zeit hin und her (dem Patienten anbefehlend, seinen
Unterkiefer ganz frei zu lassen) und während der Bewegungen
reponirt er denselben plötzlich. Es ist daher auf drei Momente zu
achten. Der Unterkiefer ist aus der unrichtigen Stellung in die
natürliche zurückzubringen, derselbe ist daher nach rückwärts zu
werfen, nach dem dies geschehen sperrt Patient seine Kiefer und
bringt sie nicht mehr aus einander. Dies ist die Reposition und auf
keine andere Art erreichen wir einen Erfolg. Es ist eine sehr kurze
Behandlung von nöthen.
Wir legen einen Wachsverband an und hierauf einen lockeren
oberen Verband. Noch sicherer ist es, den Patienten rücklings zu
lagern und den Kopf auf ein gut gefülltes Lederpolster zu stützen,
dass es möglichst wenig nachlässt. Zu gleicher Zeit hält jemand den
Kopf des Verletzten fest.«
Hippokrates beschreibt hier die einseitige Luxation und deren
Reposition. Die Beschreibung ist von Punkt zu Punkt genau. Erstens
bezüglich der Aetiologie sind wirklich die infolge forçirten Gähnens
entstandenen Luxationen die häufigsten. Die Kennzeichen der ent-
standenen Verrenkung, die Hervorwölbung des Proc. coronoideus auf
der entgegen gesetzten Seite und die schwere Beweglichkeit des
Unterkiefers sind klar hervorgehoben. Die Principien der Reposition
haben auch noch heute ihre Geltung, wie sie Hippokrates aufge-
stellt hat. Nur waren dieselben durch viele Jahrhunderte hindurch
in Vergessenheit gerathen, bis Nélaton in den ersten Decennien un-
seres Jahrhunderts dieselben wieder zur Geltung brachte, zum Beweise
dessen, dass das Studium der alten medicinischen Schriften nicht
bloss einen historischen Werth, sondern auch praktische Wichtig-
keit hat.
Aus der Beschreibung ist es nicht mehr genau festzustellen — ist
aber doch wahrscheinlich — , dass Hippokrates die Reposition bloss
305
mit einer Hand ausführte. Maisonneuve *) bewies, dass dieselbe auch
rait einer Hand gelingt, aber schon Celsus räth an, dass der Ope-
rateur sich beider Hände bediene.
Ueber die bilaterale Luxation spricht sich Verfasser folgender-
massen aus:
»Si vero ambae maxillae luxatae fuerint, curatio quidem eadera
est, uerum hi os minus committere possunt. Nam his genae promi-
nentiores sunt, sed indistortae. Quod vero distortae non sint, maxime
cognoveris ex dentium tum supernorum, tum infernorum terminis et
directo inter se correspondentibus. His confert ut citissime reponantur.
Bepositionis autem modus prius dictus est.«
»Wird der Kiefer an beiden Seiten verrenkt, so ist die Behandlung
dieselbe, der Betreffende kann den Mund noch weniger schliessen.
Denn das Kinn springt noch mehr hervor, ist aber nicht verdreht.
Der Mangel der Verdrehung kann aus dem konstatirt werden, dass
die Ränder der oberen und unteren Zähne einander entsprechen. Die
Reposition ist hier sofort auszuführen. Das Verfahren ist bei der-
selben genau wie bei der früheren, c
Was Hippokrates über die Gefahren der Vernachlässigung der
Reposition sagt — Fieber, Coma, Diarrhoee, Erbrechen, Tod am
zehnten Tage — , entspricht nicht der Wirklichkeit, oder nur in
ausserordentlichen Ausnahmefällen. Die nicht eingerichtete Luxation
zieht keine so schwere Folgen nach sich. Der Schmerz lässt in der
Regel schon nach einigen Tagen nach, der Unterkiefer erlangt wieder
einige Beweglichkeit und können auch die Kau- und Sprechfunctionen
— wenn auch einigermassen erschwert — aber immerhin ausgeführt
werden.
Danach übergeht Verfasser auf die Behandlung der Kieferfracturen :
»At si fracta fuerit infema maxilla, si quidem non omnino cau-
latum hoc contigerit, sed cohaeret adhuc os, confractum tamen fuerit,
dirigere quidem os oportet digitis circa linguam obliquam subiectis,
forinsecus vero contra niti, prout contulerit. Et si distorti fuerint
dentés iuxta vulnus commoti, postquam os directum fuerit, dentés
inter se coniugare oportet, non duos solum, sed etiam plures, atque
hoc maxime auro, sin minus, lineofilo, donec os corroboretur. Postea
cerato, et spleniis paucis, et linteis modicis deligare, non nimiura
firmis, sed Iaxis. Nam hoc probe nosse expedit, ut deligatio per lintea,
maxillae fractae primum quidem contulerit, si recte fiat; magnopere
vero leserit, si praue deligetur. Frequenter autem circa linguam explorare
*) V. Malgaigne's Werk, B. II, p. 301.
306
oportet, multo tempore reuiti ac digitis dirigere os confraetura, opti-
mumque esset si hoc semper fieri posset, sed fieri nequit.«
»Hat der Unterkiefer eine Fractur erlitten, auf die Art jedoch,
dass derselbe nicht ganz durchgetrennt, sondern noch zusammen-
hängend, aber doch verletzt ist, so ist der verletzte Knochen von
der lingualen Seite mit den Fingern zu reponiren, von Aussen jedoch
ist nach Möglichkeit zu controUiren. Haben jedoch die Zähne an der
Stelle der Verletzung eine Verbiegung erlitten, so sind die Zähne
nach der Einrichtung des Knochens zusammen zu binden, aber nicht
bloss zwei, sondern auch mehr und zwar am besten mit Goldfaden,
in Ermangelung eines solchen mit Leinenfaden, bis der Knochen
nicht zusammen wächst. Danach ist ein Wachsverband anzulegen,
aber man hat wenig Leinwand und Binden zu verwenden und nicht
zu fest, sondern nur locker zu verbinden. Denn es ist nicht zu ver-
gessen, dass der Leinwandverband bei Kieferbrüchen — wenn auch
derselbe gut angelegt ist — nur wenig nützt : ist aber von grossem
Schaden, wenn derselbe schlecht ist. Man braucht den Knochen ent-
lang der Zunge oft zu untersuchen und mit den Fingern lange zu
fixiren, es wäre am besten, wenn man dies ohne Unterlass thun
könnte, dies ist jedoch unmöglich.«
Die Fracturen des Unterkiefers treten in einer ausserordentlich
grossen Mannigfaltigkeit auf, Hippokrates behandelt hier die soge-
nannte unvollkommene Fractur (französische Autoren bezeichnen
dieselbe als »fracture sans déplacement«), deren Behandlung verbal t-
nissmässig sehr einfach ist, da die verletzten Knochentheile mit dem
Knochenkörper im Zusammenhang bleiben. Mit der grössten Auf-
merksamkeit ist daher darauf zu achten, dass die Bruchenden nicht
verschoben werden. Die Fixirung der Fragmente kann auf mehrere
Arten geschehen, von denen uns hier nur jene Methode interessirt,
die Hippokrates zu diesem Zwecke prakticirte. Er verbindet die den
Bruchenden nachbarlichen Zähne mit Gold- oder Leinenfaden, und
fixirt so mittelst der Zähne die verletzten Knochenstücke. *)
Die Methode ist sehr einfach, doch entspricht sie dem Zwecke nur
sehr unvollkommen, daher wird dieselbe heute nicht mehr angewendet.
Der um die Zahnkrone geschlungene Metallfaden gleitet nämlich in
den meisten Fällen auf den Zahnhals herunter und führt dort auf
mechanischem Wege eine schwere Periodontitis herbei, in deren
Gefolge Gingivitis entsteht, es treten heftige Schmerzen auf und was
noch von schlimmster Bedeutung: die als Stütze dienenden Zähne
*) Nähere Daten bezüglich dieser Ligatur sind in meiner ^^hnheilkunde" pg. 49 zu finden.
307
werden wackelig. Könnte man die Metallfäden so auf die Kronen
appliciren, dass sie nicht heruntergleiten, so wäre diese Methode in
gewissen Fällen gut genug ; denn wenn zu z. B. die Zähne sehr enge
an einander stehen, so ist dies schon eine schwer zu behebende
Schwierigkeit, wenn aber erst die den Bruchenden nahe befindlichen
Zähne cariös sind, so sind sie zu diesem Zwecke ebenfalls nicht zu
brauchen.
Die zweite Bruchart, die Hippokrates beschreibt, ist die totale
Fractur (fracture avec déplacement), deren Behandlung auf denselben
Principien beruht, wie die der früheren. Nach der Einrichtung der
Knochenenden und nach Zusammenbinden der Zähne wendet ^/ppo-
krates zur Fixirung der Fragmente einen aus zwei Kauthagonsischen
Riemen bestehenden Bandage an. Besonders erwähnt er beim Zu-
sammenbinden der Zähne die Fäden sorgfältig zu schlingen, woraus
wir folgern können, dass auch er die unangenehmen Folgen dieser
Fixiiiingsmethode gesehen hatte.
Hippokrateft beschreibt noch eine Art der Kieferfracturen, welche
auch darum Interesse für sich hat, weil einzelne (z. B. ßoyer) die
Möglichkeit derselben in Abrede stellten. Diese ist die Fractur des
Unterkiefers in der Symphyse, oder besser gesagt in der Mittellinie,
da es bei dem entwickelten Individium hier schon keine Synchon-
drose gbt. Albert erwähnt in seiner »Chirurgie« schon zwanzig solche
Fälle. Rouyer de Mirecourt beschrieb einer Fall, in dem die Fractur
so genau in der Mittellinie erfolgte, dass die beiden mittleren Schneide-
zähne gar keine Verletzung erlitten, nicht einmal wackelten.
Das operative Verfahren ist ähnlich wie in den früheren zwei
Fällen: das Zusammenbinden der Zähne und Bandage.
Wenn wir uns nun — an das Ende meiner Auseinandersetzungen
angelangt — diese Erörterungen einigermassen in Erinnerung rufen,
so wird vielleicht meine, am Anfange dieser Abhandlung ausgespro-
chene Ansicht in Betreff der Nothwendigkeit des medicinisch-histo-
rischen Studiums als gerechtfertigt erscheinen, denn es genügt nicht,
bloss die fertigen Resultate der gegenwärtigen Kenntnisse in uns
aufzunehmen und geistig zu verarbeiten, sondern wir müssen auch
wissen, wie wir zu diesen Resultaten gelangt sind. Es ist mir viel-
leicht auch gelungen, zu beweisen, was ich mir als eigentliches Ziel .
vorgesteckt habe, dass wir mit einem eben solchen Rechte von einer
hippokratischen Zahnheilkunde reden können, wie von irgend einer
anderen Disciplin jenes Zeitalters. Die^se historische Thatsache docu-
mentirt es auch, dass die Zahnheilkunde allen anderen ärztlichen
308
Wissenschaftsfächem verschwistert ist; sie sind einem Boden,
einem Stamme entsprossen, und wenn es auch im Zeitenlauf so kam,
dass die Mutterwissenschaft sich von der Zahnheilkunde lossagte und
sogar ihre Zusammengehörigkeit verleugnete, so ergieng es der Zahn-
heilkunde nur wie manchen anderen medicinischen Fächern. Doch
kann heute die Zusammengehörigkeit, deren stärkster Beweis die
gemeinsame Vergangenheit, nicht mehr bestritten werden, die alma
mater schliesst alle ihre Töchter in ihre Arme, in Hippokrates den
schaflfenden Genius, den »divus pater medicinae« verehrend.
LITEEATUE.
1. Hippocratis Coi medicorum omnium longe principis, opera quae ad
nos extant omnia. Per lanum Cornarum medicum physicum latina
lingua con scripta. Proben, Basiliae MDXLVl.
2. E. Littré: Oeuvres complètes d'Hippocrate. Traduction nouvelle avec
le texte en regard. Paris, 1839 — 1861, Zohn Bünde.
3. «/. E, Pétrequin: Chirurgie d'Hippocrate. Paris, 1877, 2 Bände.
4. Dr, Robert Fuchs. • Hippokrates sämtliche Werke. München 1895, bis
jetzt 2 Bände.
5. Ch. Daretnberg: Histoire des sciences médicales. Paris, 1870. 2 Bände.
6. E. Tourteile. ' Histoire philosophique de la Médecine, depuis son ori-
gine jusqu'au commencement du 18e siècle. Paris, 1804.
7. Portai: Histoire de Tanatomie et do la chirurgie. Paris, 1770. 5 Bände.
8. Sprengel: Versuch einer, pragmatischen Geschichte der Arzneikunde.
Halle 1800.
9. Sprengel: Geschichte der Chirurgie. Halle 1805—1819. 2 Bände.
10. Haeaer: Lehrbuch der Geschichte der Medicin. Jena, 1875.
11. Albert: Lehrbuch der Chirurgie. Wien, 1877. 4 Bände.
12. Malgcagne: Traité des fractures et des luxations. Paris, 1847. 2 Bände.
13. Houdart: Etudes historiques et critiques sur la vie et la doctrine
d'Hippocrate. Paris, 1836.
14. Carabelli: Handbuch der Zahnhoilkunde. Bd. I. Geschichtliche üeber-
sicht der Zahnheilkunde. Wien, 1844.
15. Linderer: Handbuch der Zahnheilkunde. Bd. II. Geschichte der Zahn-
heilkunde. Berlin, 1848.
16. Thomas: L'Odontologie dans l'antiquité. (L'Odontologie. Paris, 1885.
Sept., Okt., Nov.).
17. Geist-Jacobi: Hippokrates über Zahnheilkunde. (Zahnärztliches Wochen-
blatt 1894, No. 385-386.)
18. Geist- Jacobi : Geschichte der Zahnheilkunde. Tübingen, 1836.
19. Dr, Ignatz Barna: Zabnheilkunde. (Geschichte, Physiologie, Diätetik),
Pest 1871. (Ungarisch.)
20. Ludwig Fekete: Geschichte der Heilkunde in kurzen Abrisse. Pest,
1864. (Ungarisch.)
21. Dr, Moriz Tihanyi: Die therapeutischen Kenntnisse der Griechen im
Alterthum. (KlinikaifÜzetek, 1897, 12. Heft.) Budapest, 1897. (Ungarisch.)
22. Dr, J. Abonyi: Compendium der Zahnheilkunde. Budapest, 1889.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Stadler, H., Pi'ofcssor in Freising (bei München in Bayern).
Entlehnungen bei den medicinisch'botanischen Schriftstellern des
Altertums, (Sonderabdr. aus »Allg. Med. Central Zeitung'', 1900,
No. 35, 4 pp.
S. weist an einigen treffenden Beispielen nach, wie sehr die Kunst des
Plagiirens bereits im Altertum blühte. Wer die bezüglichen Verhältnisse des
Mittelalters kennt und beherzigt, dass schliesslich in vielen culturellen
Beziehungen dieses nur eine traditionelle Fortsetzung des Altertums bildete,
dem wird die von S. hervorgehobene Thatsache nicht gerade als neu im-
poniren. Liefert doch z. B. die ganze Kette der byzantinischen Compilatoren,
auch der scheinbar selbständig arbeitenden, die beste Bestätigung für den
Eifer in der Abschreibethätigkeit jener Epoche. Ja selbst die auffallende
Aehnlichkeit in manchen Abschnitten alt-indischer, ägyptischer und grie-
chischer Documente giebt zu denken. Es kann keinen Zeifel unterliegen,
dass im Altertum ausserordentlich viel abgeschrieben worden ist. Kein
Veniünftiger wird aber daraus den betreffenden Schriftstellern einer Vor-
wurf machen können, zumal da diese meist gar nicht prätendirten, das
Product selbständiger Forschung geben zu wollen. Im Gegentheil ist diese
Art von Schriftstellerarbeit nicht ohne Nutzen gewesen, indem wir ihr
die Erhaltung und Fortpflanzung mancher älteren Schriftwerke verdanken.
Jedenfalls ist der kleine Aufsiitz von S. recht verdienstlich, der im Ein-
zelnen die Spuren verfolgt und den Zusammenhang verschiedener botanisch-
pharmacologischer und den Ackerbau betreffender Publicationen nachweist.
Die Beispiele Hessen sich jedoch vervielfachen. Pol.
AMERIQUE.
Report of theSurgeon-GnwrcUoftheAnnt/, United Stütcs of America.
(Fiscal year ending 30 June 1899.)
The date of the closing of this report and that on which it was
published, 12 October 1899, shows with which praiseworthy speed it has
been edited, a fact which cerUinly increases the value of such accounts.
The first nine pages of the report are filled up by a fiscal statement
of all the funds appropriated by the Congress for the Army Medical Service.
A similar organisation is not admitted on the continent of Europe; the
fiscal account there being generally executed by the Department of War.
The present report is one of the most remarkable published by the
U. S. Army medical service : for the first time the scientific particularities
310
of the medical experience of the former Spanish Colonies in Cuba, Havanna,
Matanzas, Santiago, Porto-Rico are inserted, moreover it is enriched by
a ten well succeeded pictures of hospitals, operation-rooms, hospital-
ships, etc.
The operation-rooms especially nearly come up to the ideal of such
institutions.
Moreover we find in it a general state of all articles consumed by the
medical and veterinaiy service a list of praeparats presented for the Army
medical museum and an ample report about the services of the female
nurses in the army.
During the war their number had increased to 1158 of which 202 were
now kept in service: their services are not enotif/h to praise.
Certainly these three chapters are not found in similar reports of other
nations.
The organisation of the army nurse-corps in time of peace and in time
of war, as well as their contract with the government and the prescrip-
tions of duties appear to be veiy practical.
The reports of the medical chiefs of the different army-corpes designated
in the new colonies fill up the greater part of the report.
These chapters do not only treat army sicknesses in general, but they
especially contain many interesting particulars about hygiena and tro-
pical diseases.
A description of these data would carry us too far here with regard
to the allowed space as would do the communications about the transport
service of sick and wounded, the method of supplying drink-water in the
camps and the detailed descriptions of the different methods of excavating
the excreta in the camps by tank-wagons with pumps. At the end of
this important report is published a complete set of statistical tables about
the percentage etc. of the diseases and injuries during the report year.
Dr. J. A. Portengen, Dutch Royal Navy.
ANGLETERRE.
FiNLAYSON, James, (Glasgow). Dr. Charles Badham, Professor of
the Practice of Medicine in the vniversiti/ of Glasgow 1827-1841.
Reprinted from the »Glasgow Medical Journal" for May 1909.
11 pp.
Charles Badham, geb. zu London 17. April 1780 und daselbst am 10.
November 1845 gestorben, wurde 1802 in Edinburg promovirt, war Hof-
arzt des Herzogs zu Sussex, Lector der pract. Med. und Chemie, von
1827—1845 Professor an der Universität zu Glasgow und hat sich auch
als Belletrist einen Namen gemacht. Seine eigentlich medicinischen Schriften
bestehen aus einer Dissertation »de urina et calculis urinariis'\ sowie aus
2 Abhandlungen über Bronchitis abgesehen von Journal artikeln. Unser
verehrter Mitarbeiter und College Fin lay son theilt nähere Einzelheiten
über die Arbeiten von Badham und über dessen Lehrthätigkeit in Glasgow
mit, sodass damit das Lebensbild dieses Mannes wesentlich vervoll-
ständigt wird; Pgl.
311
ITALIE.
BozzoLO Camillo. Influence délia civilta sulla dwata délia vita
umana. lorino 1899 [livraison de décembre de la Rifonmi
sociale].
L'Auteur compare Tëtat de la science et la mortalité des siècles passés
avec Tétat de la science et la mortalité de notre siècle. Il montra qu'
aujourd'hui la durée de la vie humaine augmente plutôt qu'elle ne diminue.
Cette augmentation peut se comprendre en ne tenant pas seulement compte des
années dans lesquelles on vit, mais de l'intensité avec laquelle la vie se passe.
En effet, dans notre siècle, et à cause des communications rapides et faciles
qui transmettent les maladies d'un pays à l'autre de la terre, et à cause des
nouvelles industries et des nouvelles formes du travail nées avec les pro-
grès de la science dans ses applications, et à cause des effoi'ts plus grands
de l'intelligence, et pour les travaux plus continus et plus dangereux
des classes ouvrières, la vie se trouve dans des conditions relativement
défavorables à sa durée, qui, cependant, par rapport aux dangers plus
petits de la vie dans les siècles passés, sont compensées par les progrès
de la science, regardée particulièrement dans le camp de la médecine,
sous l'aspect de l'hygiène et de la thérapie, ou, plus en général, sous
l'aspect des moyens de prévoyance et d'assistance. Le professeur Bozzolo
développe sa thèse avec l'aide de faits historiques. Il décrit, par exemple,
les tristes conditions des hôpitaux du XVIIe siècle. Il montre combien
fut terrible la petite vérole avant la découverte de Jenner. Il décrit la
grande mortalité à cause des invasions épidémiques. . . Comme sources pour
connaître la mortalité annuelle probable de quelques pays, pendant les
siècles passés, il mentionne l'ouvrage do Petit, pour le XVIIe siècle, et
ceux de Simpson, Messance, Kerseboom, Westfrise et, particulièrement, de
De Parcieux, pour le XVI Ile siècle. Pour la mortalité de notre siècle, le
professeur Bozzolo la suit par rapport aux différentes maladies, aux diffé-
rents âges de la vie, aux différentes occupations et aux conditions de
fortune.
M. Del Gaizo (Naples).
GiROLAMO DiAN. Cenni storici snlia farmacia veneta cd tempo délia
Republica, Venezia 1900, broch. in-8" de 34 pages.
L'auteur nous apprend tout d'abord, qu' au temps de la Sérénissime
République, il était défendu do préparer et de mettre en vente des remèdes
spécifiques ou secrets, sans qu'ils eussent été approuvés par les magistrats,
après avis favorable du collège des médecins; en pareil cas l'autorité du
collège des apothicaires ne venait qu'en seconde ligne, ceux-ci étant
subordonnés aux médecins. M. Dian nous fait ensuite connaître l'histoire
et les dates d'introduction à Venise, d'un certain nombre de médicaments,
notamment de l'écorce de quinquina, ainsique les formules de quelques
compositions dites privilégiées. Parmi ces diverses préparations pharma-
ceutiques, nous noterons plus particulièrement les suivantes: Le Vinaigre
das quatre iJoleurs, spécialité du couvent dos P.P. Capucins de S. Francesco
délia Vigna; VEau de Bézoard, s'obtenait en laissant macérer dans l'eau,
pendant une nuit, un bézoard oriental, on en buvait un verre le matin à
312
jeune comme remède macrobiotique et Ton payait une pièce d'argent pour
chaque verre ; le Baume de Scutellio ou Danum Dei ainsi appelé du nom de
son inventeur, un certain Félix Scutellio, médecin trentin, qui s'était in-
stallé à Venise en 1703; les Cordons de vipères se préparaient avec des
cordonnets de soie grenat imbibés de sang de vipère et sèches à l'air, on
les appliquait sur les esquinancies, les erysipèles et les inflammations
locales; V Orviétan constituait la spécialité d'un cei-tain Antoine Teodorovich
qui tenait boutique dans le quartier de la Frezzeria; V Elixir suédois ou
de longue vie. sorte de tincture à base d'aloès. de gentiane, de rhubarbe,
de zédoaire, d'agaric, de thériaque et de safran; V Huile de Scorpions s'ob-
tenait on noyant une centaine de scorpions, de moyenne grosseur, dans
deux livres d'huile d'olives, on en oignait les écorchures et les plaies
contuses; la Poudre de Hanovre ou poudre d'or n'était qu'un oleo-saccha-
rure de cannelle contenant du bisulfure de mercure et quelques feuilles
d'or battu, on lui attribuait des vertus stomachiques, cordiales et anti-
épileptiques. h'Ecorce de quinquina fut introduite à Venise dans les premières
années du XVIIIe siècle et, de trèsbonne heure, le gouvernement prit des
mesures sévères pour arrêter la fraude et empêcher l'introduction des
sortes sans valeur, telles que les écorces dites Matahna ou celles qui
avaient pu être détériorées par le voyage ou par une mauvaise préparation,
les contrevenants étaient condamnés à deux cents ducats d'amende ; toutes
les fois qu'il arrivait des quinquina, le directeur des douanes devait en
informer les intendants de la santé et faire vérifier la nature et la qualit«
des écorces; la poudre de quinquina devait être conservée à l'abri de
l'humidité dans des bocaux de faïence ou de verre, on la vendait dans
des sachets de papier cachetés; jusqu' en 1820 on n'admettait dans les
ofiicines que le quinquina du Pérou, ce fut seulement à cette époque et
après les recherches de Mirabelli que le gouvernement autorisa la vente
des quinquina jaune et rouge de Santa-Fé.
Ed. B.
II. GEOGRAPHIE MEDICALE.
ANGLETERRE.
Instructions for the prevention of malarial fever ^) published by the
Liverpool School of tropical diseases.
Ces instructions sont très bien comprises. Elles donnent, en un style
accessible au profane, des détails sur la nature et les symptômes de la
malaria, et sur la façon dont cette affection se transmet. On sait que
d'après les théories les plus récentes, les parasites du sang qui produisent
les fièvres intermittentes sont transportés d'homme à homme par les
piqûres de moustiques du genre Anophèles, dont les larves vivent dans les
mares à eau croupissante. Le mftle ne se nourrit que de substances végé-
tales ; c'est la femelle seule qui recherche le sang des animaux supérieurs.
Après s'en être gorgée, elle dort, le jour, appliquée aux parois de la
1) Voir la livraison de mai — ^juin, pg. 257. Vu Timiiortfliice du sujet nous avons cru
utile de donner un extrait des mesure« prescri es par l'Ecole de Liverpool.
313
chambre, tous les 3 ou 4 jours elle va à une flaque d'eau voisine pour y
déposer ses œufs, et revient ensuite à la place où elle a trouvé des aliments
une première fois. J'avoue être assez sceptique sur ces pontes répétées,
qui ne s'accordent guère avec la brièveté ordinaire de la vie chez les
femelles fécondées des culicides.
Mais peu importe; il n'en est pas moins certain que le voisinage des
marécages devra toujours être évité. On cherchera, dans les pays à malaria,
à se préserver des piqûres en faisant usage de moustiquaires ; on détruira
autant que possible les moustiques adultes. Il me souvient à ce propos
avoir lu quelque part qu'un excellent moyen de s'en débarrasser consiste
à faire bouillir le soir dans la chambre une cuillerée d'huile de ricin sur
une petite lampe ou une bougie. Les vapeurs fétides qui se répandent
chassent, parait-il, les moustiques par la fenêtre qu'on a eu soin de laisser
ouverte. On reformera ensuite celle-ci pour les empocher de rentrer.
On s'attachera surtout à détruire par le drainage ou par tout autre
moyen les accumulations d'eau croupissante qui peuvent se trouver dans
le voisinage de la maison. D est à noter que, si les larves des Culex peu-
vent se rencontrer dans les réservoirs d'eau artificiels, tels que les citernes,
les tonneaux défoncés etc., celles à" Anopheles préfèrent les flaques d'eau
naturelles, les petits marais, les champs de riz submergés.
Si on ne peut supprimer ces eaux, on y répandra de l'huile et spéciale-
ment du kérosène. Cette substance forme à la surface de l'eau une mince
pellicule, qui empêche les larves de respirer. Il suffira de tremper un
chifibn fixé à un bAton dans un pot contenant cette huile et d'eu asperger
la flaque d'eau. La dépense en huile sera donc très faible. On répétera
l'opération une fois par semaine au moins. Quant aux citernes et autres
réservoirs d'eau potable, on les tiendra toujours couverts. No pourrait
on y répandre du goudron végétal frais, qui formerait également une
pellicule, et ne serait pas nuisible pour la santé?
Les instructions se terminent par des conseils sur la construction des
habitations des Européens dans les régions tropicales. Elles doivent être
bâties sur un endroit élevé, loin des marais à mosquitos et des quartiers
indigènes, pas trop rapprochées les unes des autres. Il faut éviter aussi
le voisinage immédiat de grandes masses de végétation. Sur les navires,
de même que dans les habitations, on fera la chasse aux moustiques. Si,
malgré toutes les précautions prises, quelqu'un est atteint de la malaria,
il couchera sous un moustiquaire pendant sa maladie et plusieurs semaines
après son dernier accès, pour éviter que le mal ne soit porté à d'autres
par les mosquitos.
Notons que le rôle de ceux-ci dans la transmission de la malaria va
être mis hors de doute par les deux expériences suivantes. Dans une leçon
faite à l'Institut colonial de Londres, le Dr. Manson annonce qu'on con-
struira cet été, dans la partie la plus malsaine de la campagne romaine,
une cabane dont la porte et les fenêtres seront absolument hermétiques.
Quatre hommes y dormiront de mai en octobre. S'ils restent indemnes de
la malaria, cela tendra à prouver que celle-ci est bien communiquée par
les mosquitos. On ne dit du reste pas comment les sujets en expérience
se garantiront des piqûres quand ils sortiront de la cabane; ou bien y
resteront-ils enfermés sans interruption pendant 6 mois?
La seconde expérience consistera à élever des Anopheles depuis l'oeuf,
314
de façon à les empêcher de s'infecter de parasites, en piquant des sujets
fiévreux. On les transportera alors à Londres et on leur fera piquer des
sujets n'ayant jamais eu la malaria. Si à la suite de ces piqûres, le sang
de ces malheureuses victimes de la curiosité scientifique contient le para-
site de la malaria, il sera amplement démontré que celui-ci leur a été
apporté par les mosquitos.
Dr. L. Laloy.
REVUE DES PERIODIQUES.
Harsant, W. h. Medical Bristol in the ISth century, (Bristol
medico-chir. Journ. Dec. 1899.)
Harsant a pu consulter des manuscrits de mémoires biographiques laissés
par Richard Smith, fils d'un autre Richard Smith, également chirurgien.
Le père était chirurgien à l'Infirmary de Bristol de 1774 — 1791, le fils
de 1796 — 1843. Le père collectionna environ 1000 pièces médicales inté-
ressantes, qui forment le noyau du Richard Smith Museum actuel. Le fils
avait une prédilection marquée pour les monstruosités et les curiosités;
ainsi il alla prendre à la potence le cadavre du meurtrier Horwood et le
ramena en voiture à la salle de dissection ; pendant quatre jours il fit des
démonstrations anatomiques à tous les curieux; le premier jour il y en
eut plus de quatre-vingts. Le squelette fut articulé, la peau fut tannée;
Smith la fit servir de reliure pour les pièces du procès Horwood!
En 1754 Bristol renfermait 5 médecins, 19 chirurgiens, 13 barbiers-
chirurgiens, 29 pharmaciens. En 1793 les deux premières catégories étaient
restées stationnaires, les barbiers-chirurgiens avaient diminué en nombre,
les pharmaciens avaient augmenté. Les médecins portaient la perruque,
l'épée, le manteau rouge. Le Dr. Noble (1776) le premier refusa de porter
cet accoutrement ; depuis lors le costume disparut peu à peu. D'ordinaire
les médecins n'étaient appelés qu' in extremis; leur fonction était d'admi-
nistrer du musc et de fermer les yeux aux morts! Peu de malades tré-
passaient sans ce parfum; vers 1790 on en fit un usage moindre. Parmi
les chirurgiens citons Thornhill qui opéra souvent la pierre de la vessie
(1742 — 51); puis un autre par trop original nommé Townsend. Il vit un
soir pendant une illumination un gamin qui jeta des pieiTes dans chaque
fenêtre dépourvue de lumière. A la demande de Townsend, le gamin
répondit »affaire de métier;. je suis vitrier!" »Ah !'', dit Townsend, »affaire
de métier! voilà donc pour toi, vaurien, car je suis chirurgien!", et il
lui brisa le crane!
Les barbiers-chirurgiens formaient en 1737 une société avec les chirur-
giens; leur siège était »the Surgeon's Hall"; en 1745 ces deux groupes se
séparèrent. Les pharmaciens traitaient les maladies internes. Quoique Bristol
n'ait eu d'université que depuis 1833, des médecins donnaient des cours
publics avant sa fondation; les JMtimer*s Annals en ont publié plusieurs.
Le vol des cadavres était largement pratiqué. Des scènes très curieuses
ont eu lieu pendant et après ces rapts; Harsant en reproduit quelques-
unes dans son intéressant article.
Perqens.
Laripete. Bunneae. physiinana and hydropJiobia, Rangoon Gazette;
Indian Lancet, 1 April, 1899.
Saya Thoung, médecin à Mandalay traita un garçon mordu par un chien
enragé de la façon suivante ; au moyen d'un couteau il élargit la blessure,
puis la pressa pour exprimer le venin. Ensuite il mélangea de la poudre
d*une racine nommée padaing avec un peu d'eau, en fit neuf pilules avec
du sucre de noix de coco. Le garçon prit trois pilules, une heure plus
tard trois autres, puis encore après une heure les pilules restantes.. On
renferma dans une chambre Le garçon dût jeûner et le lendemain il se
tordait sur le sol en hurlant. Lorsque Tattaque était finie, le garçon était
faible et exténué, mais il ne reçut à manger que le troisième jour.
Plusieurs mois plus tard Laripete a vu le sujet en bonne santé. — Si
l'observation est vraie, pourquoi l'auteur signe-t-il par un pseudonyme?
Peroens.
Hydrophobia as treated in the Philippines, Ind. Lancet, March 16, 1900.
Les guérisseurs natifs distinguent une vraie hydrophobie et une aéro-
phobie, où le moindre courant d'air provoque un accès. Les médicastres
locaux connaissent une rabies furiosa, et une rabies tranquilla (paralysie).
D'abord on cautérise au cautère actuel; puis par des applications locales
d*une décoction concentrée de macabuhay (Menispermum crispum); ensuite
on fait boire au mordu des tasses pleines d'infusion de cannelle, jusqu'à
la production d'une excitation du système nerveux. On suit ce traitement
pendant une quinzaine de joui'S et pendant 4 à 5 heures journellement
on fait fortement transpirer, au moyen de couvertures. La guérison est
la règle, surtout si le traitement est commencé dès le début. Peroens.
F riesele pidemie in Württemberg 1900. (s. Medicin. Oorrespondenz-
Blatt 1900. 11. S. 136 und 14. S. 162.
Anfang Februar 1900 begann in Hohnweiler im Oberamt Backnang in
Württemberg eine epidemisch auftretende Krankheit, die als Friesel erkannt
wurde, nachdem man zuerst bei den ungünstigen sanitären Verhältnissen
des Ortes an eine Nahrungsmittel infektion gedacht hatte. Bis Mitte Maerz
waren 28 Personen erkrankt, von denen 7 gestorben und 7 geheilt wurden.
Vorwiegend im Krankhcitsbilde waren gastro-intestinale Störungen. Die
Sektionen ergaben erhebliche Veränderungen im Darm, die bakteriologische
Untersuchung in den Gekrösdrüsen, im Blut, den Nieron und der Milz
einen der Gruppe des Bacterium coli angehörenden Bacillus, zum Teil in
reichlicher Monge, Über dessen Einwanderung aus dem Darmkanal nach
den pathologisch-anatomischen Befunden kein Zweifel sein kann. Württem-
berg und die angrenzenden Landstriche Bayerns waren schon öfters
der Schauplatz für epidemischen Friesel. Im 19. Jahrhundert herrschte
er dort besonders heftig 1828--81 (Epidemie in Esslingen und Umgegend
1831), vereinzelt 1836—40, zuletzt, soviel ich sehe, 1857 — 59 im Neckar-
und Jagstkreise. ij Ernst Heinrich.
Der medizinische Unterricht in der l^tirkei.
Der Specialcorrespondent dos MediaU Record giebt (April 28, 1900,
pg. 743) ein anschauliches für die Geschichte der Medicin immerhin be-
^) Voir Immermaiin, der Schweissfriesel, Jauus 1899, S. 137. Réd.
316
merkenswertes Bild über den heutigen Stand der medicinischen Schulen und
deren Entwickelung in der Türkei. Danach existieren dort gegenwärtig 3 medi-
cinische Lehr institute, und zwar die Kaiserliche medicinische Fakultät (tür-
kisch) in Constantinopel, und 2 in Beirut in Syrien, (amerikanisch und fran-
zösisch). Neuerdings wurde eine Abordnung von der Kaiserl. med. Fakultät
in Constantinopel abgesandt, um in Beirut den Doktorexaminibus der franzö-
sischen Schule beizuwohnen, und danach wurde die Gründung einer türkischen
medicinischen Schule entweder in Damaskus oder Beirut befürwortet.
Wahrscheinlich wird diese neue medicinische Schule in Damaskus einge-
richtet werden, sie wird einen Teil einer Reihe anderer Verbesserungen in
den medicinischen Einrichtungen der Türkei bilden. Die medicinische Schule
von Constantinopel wurde unter Sultan Mahommed 1838 oder 1840 unter
österreichischer Verwaltung eingerichtet. Diese Schule bildete einige Jahre
hindurch Aerzte aus, die etwas über dem Standpunkte der gewöhnlichen
Barbier-Chirurgen standen. Dem Unterricht erwuchsen mancherlei Schwierig-
keiten, nicht nur betreffs der Unterrichtssprache, sondern auch wegen des
Mangels an Unterrichtsbüchem in türkischer Sprache. Dazu kamen reli-
giöse Bedenken betreffs der Anstellung von Leichenöffnungen. Es ging
mit dieser medicinischen Schule übrigens wie mit allen anderen türkischen
Einrichtungen. An eine kurze glänzende Periode schloss sich ein Verfall,
dann kamen wieder Verbesserungen und Neueinrichtingen, je nach der
vom Sultan gespendeten Unterstützung und der Sorgfalt, welche die Armeever-
waltung der Sache zuwandte. Zuerst war die medicinische Schule in Galata-
Serail untergebracht und in liberaler Weise mit Bibliothek, Museen, bota-
nischem Garten, Amphitheater und anatomischen Kabinet ausgestattet, so
dass sie unter den wissenschaftlichen Einrichtungen der Türkei an der
Spitze stand. 1848 brannte Galata ab, die medicinische Schule siedelte
in ein Gebäude am goldenen Horn über und die Schule war, obgleich sie
weiter bestand, während eines Zeitraumes von 17 Jahren fast ganz ver-
gessen. Dann lebte die Schule wieder auf, wurde in eine medicinische
Fakultät umgewandelt und mit bedeutenden Mitteln ausgestattet. Während der
letzten 10 bis 12 Jahre war ein stetiger Fortschritt in den Lehrerfolgen
der Fakultät zu bemerken und als viele Studenten auf die höheren medicini-
schen Schulen des Continents geschickt wurden, wurde ein gewisse Zahl
von guten Chirurgen und Aerzten herangebildet. Es ist jetzt der Vorschlag
gemacht, den medicinischen Unterricht besonders in Bezug auf Armee und
Marine weiter zu verbessern und eine ausgedehnte ansehnliche Armee-Militär-
Schule mit modernen Einrichtungen ist im Bau und nahezu vollendet. Das
Institut liegt an dem Ufer des Bosporus. Dieser Anstalt soll ein bakterio-
logisches und ein antirabisches zur Bekämpfung der Lyssa angegliedert
werden. Dieser Reformprocess des medicinischen Unterrichts wurde einem
Deutschen in türkischen Diensten Dr. Rieder anvertraut. In dem Institut
wird ein Cursus im Deutschen, in der Botanik, in der Chemie, Physik und
Naturgeschichte gehalten und es ist sehr wahrscheinlich, dass das Deutsche
Unterrichtssprache werden wird. Dieses neue Institut führt den Namen:
»Haidar Pascha Schule". Die Unterrichtsreform schliesst eine vorbereitende
Schule ein, die bereits vorhanden ist. Der Sultan widmet diesen Ein-
richtungen, wie den gesamten Unterrichts- und Erziehungswesen die
grösste Aufmerksamkeit und Fürsorge. W. Ebstein.
317
Archives de Médecine Navale^ Avril 1900, Paris.
Gros continues and ends his ^^Notes sur le paludisme'', which are the
fruit of a long experience. His observations on the use of quinine are
judicious, but present nothing new. He remarks that although he has
administered the drug in doses as high as four grammes he has never
met with haemoglobinuria as a result. He finds cold baths to be even
of more value in cases of paludism accompanied by hyperpyrexia than in
enteric fever. Drastics and emetics are often hurtful. Hesorcine has been
found useful as an intestinal antiseptic.
Dr. Guiart sums up in a very concise and clear article the now
accepted doctrines on the ^ŒvoltUion du paludiam'\ A few wood-cuts
render the description more intelligible for those who have not had oppor-
tunities of studying the cycles of the parasite.
The usual contribution to medical geography is represented by a paper
entitled ^' Notes sur Kouang-Ichéou-WarC' by Dr. Buffon. Malarial fevers,
and plague are the only diseases specially mentioned. V7e think some-
thing more might very well have been said of the pathology of the region.
We notice in the Bibliography an appreciative notice of Dr. Dantec's work
on the Maladies des pays chauds et des pays froids, which we take the
occasion to bring under the notice of our readers.
Andrew Davidson.
Anncdi di Medicina Navale j Aprile 1900, Roma.
This number opens with a contribution to the pathogenesis of sunstroke
by Pastega. According to the author, insolation is mainly at least the
result of chemical rays of the sun acting on the head. K the calorific
rays alone give rise to sunstroke, how, he asks are we to explain those
cases which follow a short exposure to the sun's rays when the tempe-
rature is comparatively low? Some instances of this kind are related.
If, he says, il calore fosse capace perse stesso a provocare tali fenomeni, vi
dotirebbe andare soggetta piü che mai la numerosissima classe dei juochistiy che
tanto frequentemente e piü nella pulizia et nella alimentaziane deifomisiespone
col capo per parecchi minute a ben alte temperature. An able appreciation
of the author's views from the pen of Rho, on the part of the redaction
adds not a little to the value of the article, summing up the present state
of our knowledge in respect to the etiology of this disease.
Andrew Davidson.
Archiv für Schiffs- und Tropen Hygiene, Mai, 1900, Leipzig.
Plehn contributes a ^^ Bericht über eine Studienreise in Deutsch- Ostafrika,
Unterägtfptsn und Italien'' which contains many facts and observations bearing
on tropical pathology. Portengen continues his examination of the sanitary
statistics of the principal navies. The reviews of current literature are,
as usual, very full.
Andrew Davidson.
Lettre sur le Congo Belge adressée à M. le Colonel Thys par le Dr.
Manuel Ferreira Ribeiro, Lisboa, 1900.
It is so seldom that we meet with anything from our Portuguese con-
frères, who must nevertheless have good opportunities for the observation
1900. 22
318
of tropical diseases and for the study of medical geography, that we wel-
come this little publication. Being addressed to a layman it is not strictly
scientific, but it contains numerous instructive remarks respecting the
diseases and hygiene of Portuguese West Africa. We hope our author
will find some means of presenting a full account of his experiences of
tropical diseases before the profession.
ANDREW Davidson.
Malta Fever.
At the Wiesbaden Medical Congress, Dr. Neusser of Vienna discussed
the nature of Malta Fever, an infectious disease which occurs on the coasts
and islands of the Mediterranean, as well as on the islands and American
coast of the Atlantic. The exciting cause of the disease is the Micrococcuê
Melitenaia discovered by Bnice in 1897, which is also pathogenic in monkeys.
The clinical aspects of the disorder are extremely varied the acute from
being characterised by high fever, constipation and profuse sweating,
whence it is known as Febris sudorcdis^ while the chronic from resembles
tuberculosis and is therefore termed Phthisis Mediterranea. The fever lasts
from 1 to 5 weeks, but is often followed by relapses and rheumatoid
affections. The mortality is low, (2 per cent) but the tendency to relapse
and the numerous sequelae render the disease extremely formidable, espe-
cially when naval or military forces are involved, for according to English
and American statistics patients are incapacitated for an average of 90 days.
Wiener KlinisçJie Rundschau, 19, E. T. W.
Climate atid Cansumption,
Prof. Lannelongue of Paris read a paper on the above subject at the
recent antituberculosis Congress at Naples. The influence of climate on
tubercle is, he said, hard to decide. The relative rarety of the disease
in certain countries depends in part on the mode of life of the inhabitants,
and the absence of large concourses of people. The improvement in
patients who reside in certain localities famous for the cure of phthisis,
but in other respects very dissimilar cannot be separated from the influence
of various modes of medical and hygienic treatment.
Experiments however were tried on the results of placing guinea-pigs
inoculated with tubercle in various surroundings, the Paris laboratory, the
country, the sea side, and mountains. Batches of 50 animals wore thus
treated. In the first experiment the contest was between laboratory,
country, and seaside. The mortality of those in the country was the
highest throughout, the curves for the laboratory and seaside remained
for some time at the same level, but towards December the latter began
to rise and the victory remained with the laboratory. A similar result
followed a second contest between the laboratory and a mountain climate.
Prof. Lannelongue attributes it partly to the greater uniformity of tempe-
rature, and to the relative immobility of the animals who remained in
the laboratory.
Gazzetta Medica Lombarda, E. T. W.
Phthisis recognised as contagious a hundred years ago.
The following minute is still in existence to show that consumption
319
was sometimes looked upon as an infectious disease at least a hundred
years ago. "At the public meeting of the Nancy Medical Society held
on 1st. frimaire in the year vi of the republican era, Citizen Simonin,
professor of Anatomy, read a paper on pulmonary phthisis which ho con-
sidered a contagious disease and expressed a hope that the authorities
would carry into effect the precautions, several times suggested by science,
of purifying and destroying everything infected by the patient which
might carry the disease."
Citizen Simonin has been identified as Jean Baptiste Simonin who was
born at Nancy 28 October 1750 and became full surgeon to St. Charles'
hospital at Nancy. He continued to lecture privately after the Roy^il
College of Nancy was closed in 1793.
Presse médiccde, 5 May 1900. D'A. P.
The prophylaxis of Smallpox,
The parish registers of Vic-de-Chassenay contain the following extract
about the prophylactic treatment of smallpox. "22 Oct. 1778: — Several
doctors have stated that midwivos should take the precaution of squeezing
the umbilical cord between their fingers before they tie it. This empties
it of the blood which would otherwise remain between the ligature and
the navel whore it would putrefy and then being returned to the blood
vessels carries thither the smallpox germ. They assert that by this means
one would always be free from smallpox. I have therefore advised tho
midwife to adopt this practice and sho has promised to do so. Prances
Héliot is tho first to be submitted to the tost and I have thought it right
to note this event in the registers for future reference if it should bo
necessary. Signed Champagne, Curé."
Centre médical, D'A. P.
EPIDEMIOLOGIE.
Peste bubonique, Pt^rse,
L'épidémie de peste qui sévit à Djivanro, au Kurdistan Persan est en
diminution. Elle s'est manifestée tour à tour dans les villages dits : Naravi,
Miskinabad, Alyabad, Hoskhola, Ninalavoura et Zalouab. On signale jusqu'à
la fin avril 158 cas et 122 décès. Ces chiffres sont sans doute au dessous
de la réalité. C'est surtout le village Zalouab, qui en a le plus souffert.
Il a presque été anéanti par l'épidémie.
Les foimes de la maladie observées, sont la bubonique et la petechiale.
La peste bubonique vient également de se manifester à Kichus, localité
située près de Bender- Abas, à l'entrée du golfe Porsique, 18 cas et 11
décès sont signalés le 22 mai.
Choléra.
Le choléra vient de se manifester i\ Fanoch Fanoch est une bourgade
du Mekran Persan, située sur la limite du desert, qui sépare le Mekran
de la côte-est du détroit d'Orrauz, près de la rivière Raby, à peu près
à mi-chemin de la mer à Hampaur, par 26^ 28 de Lat et 59^ de longitude
E. de Greenwich.
320
Oman, Peste bubonique.
La peste bubonique continue à sévir dans l'Oman. L'épidémie est en
diminution à Mattrah, mais elle augmente à Mascate ainsi que sur la côte
du Batineh, pays humide où abonde l'insecte, que l'on dit être le prin-
cipal véhicule de la peste, insecte qui d'ailleurs existe aussi de novembre
jusqu'en avril à Mattrah et à Mascate.
Turquie, Peste bubonique. Djeddah,
La peste continue de sévir dans cette ville. Du 28 mai au 4 juin, 20
décès, total depuis le début, 26 avril, 67 décès.
Jambo.
Il en est do môme pour la ville de Jambo, 40 décès depuis le début 10
avril au 29 mai.
Assyr,
Benichehir. L'épidémie a sévi dans les villages de Hasfa et de Lasfa.
Parmi les 83 habitants de ce dernier les 46 ont souffert de la peste, dont
21 morts et 25 guéris. L'épidémie, comme d'habitude, n'est pas sortie des
hauts plateaux (altitude 2300 mètres), et elle est terminée en ce moment.
Smyme,
Deux cas de peste bubonique, dont l'un a été constaté le 10 mai et
l'autre le 21 du môme mois. Ces deux cas ont été constatés chez deux
Israélites, habitant le môme quai*tier. Ces deux individus s'occupaient
du commerce de balais et de la vente de vieux effets. C'est la forme
bubonique qui a été observée. L'examen bactériologique et les inoculations
de la pulpe des bubons dans les cobayes ont donné des cultures pures de
bacille de la peste. Tous les deux malades sont en amélioration. Ds ont été
soumis ainsi que leur entourage aux inoculations du sérum antipesteux
de Yersin.
Egypte. Peste bubtmque. Alexandrie.
7 cas et 4 décès du 7 mai au à juin.
Port-Said.
51 cas et 17 décès depuis le 30 avril au 4 juin.
Damiette,
Un cas le 30 mai.
Suakim.
Néant depuis le 2 mai.
Aden.
Diminution de l'épidémie. Du 20 au 26 mai 17 cas et 15 décès.
Constantinople, le 6 juin 1900. Dr. Stékoulis.
La peste bubonique en 1900. Chine.
A la fin de l'année 1899 (du 12 nov. jusqu'au 30 décembre) on avait
eu au Hongkong 11 cas de peste dont 10 cas fatals.
Jusqu'au 25 mars aucun cas ne fut const-até mais dans la semaine
suivante il y eut de nouveau quatre malades qui succombèrent tous.
Japon.
£n différents endroits des cas de peste ont été constatés dans la période
du 5 novembre 1899 jusqu'au 26 janvier 1900; depuis 31 cas ont été
déclarés et il y eut 83 décès ; la plupart des cas (25 décès) furent déclarés
à Osaka et à Kobe (20 cas et 19 décès).
A Osaka une enfant de treize ans, fille d'un ouvrier, attaché à une
321
filature de coton, fut atteinte la première, après elle 10 ouvriers présent-
èrent des symptômes de la maladie.
Parmi les auti'es malades à Osaka il y avait trois médecins dont 2
succombèrent. Au Japon on supposait que la maladie se répandrait en
suivant les lignes des chemins de fer qui commencent à Osaka et à Kobe,
car on trouvait déjà des rats morts en plusieurs endroits le long du chemin
de fer d'Osaka à Yokohama; on en trouvait aussi dans les hangars des
marchandises. Pourtant cette prévision ne s*est pas réalisée, car depuis le
26 janvier jusqu'à aujourd'hui on n'a constaté à Osaka que 3 cas nouveaux
(dont 2 fatals) entre le 8 et le 18 avril.
Pour les mesures à prendre les gouvernements des provinces avaient mis
à disposition des sommes d'argent variant de 350 à 3500 yen.
Formoae,
Dans cette lie où la poste sévit toujours plus ou moins depuis mai 1896,
il y avait 239 malades (176 décès) du le janvier jusqu'au 12 avril. La
plupart des cas furent constatés dans les régions septentrionales de Tile.
Phäipjnnes,
Dans la seconde moitié de janvier on observa à Manille quelques cas
suspects ; en plusieurs localités on les prit pour des cas de béri-béri, mais
bientôt on s'aperçut qu'il s'agissait de cas de peste.
Du 20 janvier jusqu'au 3 février on constata 10 cas de la maladie
(6 décès) ; du 4 au 13 février 90 cas (84 décès) ; du 14 février au 3 mars
26 cas (22 décès); du 4 au 25 mars 17 cas (12 décès). Bingeling.
VARIETE.
An Error tn Hirsch, as to the antiquity of leprosy in Japan,
Dr. Beaven Rahe, of Trinidad Leper Asylum recently called my atten-
tion to the following passage to be found in Hirsch's Geographical and
Historical Pathology (Ti-anslated from the second German edition by
Charles Creighton M.D., London, The New Sydenham Society, 1885): —
**In Japan according to the unanimous accounts of the chronicles, it
(leprosy) must have appeared as early as the thirteenth century B.C.
(between 1234 and 1250)". The authority for this statement is given in
a foot-note thus: — "Schmid, New- York Medical Record of 1869. Juli,
p. 194".
On referring to the Medical Record, of 1869, I find the following pas-
sage in "Notes from Japan, by H. Ernest Schmid, M.D., White Plains,
New- York":— "All records on that malady (leprosy), date its first appea-
rance in Japan only as far back as from 1234 — 1250."
As Schmid qualifies his statement with the adverb "only", he evidently
means A.D., and not B. C. Hirsch therefore seems to me to lean on a
broken reed, when he alleges the authority of Schmid.
There is no written evidence in Japan, that leprosy was known there
as early as the thirteenth century before Christ. But there is evidence
that it existed before 1234 and 1250 A.D. Under no circumstances could
Schmid mean B.C., there being absolutely no proof for such a date. It
is believed that leprosy existed in Japan as early as the beginning of the
322
Eighth century (A.D.), or even somewhat earlier. It may have existed
there as early, as it did in China, that is 1122 B.C. to 314 B.C. Bat
evidence to this fact, there is none. There are written evidences in
Chinese works of ancient treatments of leprosy, which date back, one,
2000 years, and another falls between 618—690 A.D. Dr. Goto, Intely
in Molokai, is authority for the statement that the disease was known in
Japan in 718 A.D. According to Dr. Baelz, the Etas, the negro element
of the Japanese islands, are descendants of leper colonies : they are to day
the leprous element of the outcast population. The origin of this negroid
element is mythical: it does not fall in historical times; neither, as a
consequence, does the origin of leprosy, which this element represents.
In this the disease is supposed naturally by Japanese leprologists, to have
come from Africa. In the Mongolian element of the Japanese race, it is
natural to admit, that it came from China; which would carry it back,
at all events, to the epoch of the introduction of Buddhism from China
and Corea, that is to the sixth century (A.D.). There can be no other
reasonable theory as to the exact time when leprosy ajîpèared in Japan.
Albert S. Ashmead M.D., New- York.
COMMUNICATIONS.
Xllle Coiigres International de Médecine, Paris, 2 — 9 août 1900.
Le Comité Exécutif Français a Thonneur d'informer MM. les Membres
du XlIIe Congrès International de Médecine que, pour pouvoir être inscrits
au Programme officiel du Congrès les titres dos Communications devront être
reçus aux Bureaux du Congrès, 21 rue de TEcole de Médecine, Paris,
avant le 10 juin^ dernier délai.
Les adhésions seront reçues jusqu'au 15 juillet.
Pour se faire inscrire, envoyer sa carte de visite, l'indication de la
Section choisie, et un mandat poste de vingt-cinq francs au Docteur Duflocq,
21 rue de TEcole de Médecine, Paris.
En réponse à des demandes nombreuses qui lui ont été adressées, le
Comité Exécutif du XITIe Congrès International de Médecine a décidé
que les dentistes non-docteurs en médecine, mais pourvus d'un diplôme
d'Etat français ou étranger, pouiTont se faire inscrire comme Membre du
Congrès dans la Section de Stomatologie.
Envoyer les adhésions aux Bureaux du Congrès, 21, rue de TEcole de
Médecine. Paris.
Conférences Médicales Internationales.
Pendant toute la durée de l'Exposition, un grand nombre de Savants
viendront à Paris et profiteront de nos congrès internationaux pour faire
connaître leurs découvertes ou leurs idées originales. Mais à ces assises
scientifiques, le temps est très limité et on ne pourra guère accorder à
chaque auteur que quelques minutes. C'est pourquoi nous avons organisé
à rhôpital international de Paris, 95, boulevard Arago, le service des
conférences où tous les médecins français et étrangers pourront à titre
323
absolument gracieux faire des leçons, des conférences ou des cliniques, en
prenant tout le temps nécessaire à leurs démonstrations. Déjà un grand
nombre de Savants se sont fait inscrire.
Nos confrères sont priés d'adresser dès maintenant, le titre de leurs
communications à l'organisateur de ces conférences internationales, M. le
Dr. S. Bernheim, 9, rue Ilougemont, Paris.
1er Congrès international de médecine professionnelle et de déontoloffie
médicide (Paris, 23—28 juillet 1900).
Le comité exécutif du Congrès international de médecine professionnelle
communique au Corps médical les divers avis suivants:
Pour être insérée au programme oflBciel, toute communication doit être
adressée au bureau du Congrès, 120, bordovard Saint-Germain, Paris, avant
le ler juillet 1900 (art. 10 du règlement), ou inscrite avant ce dernier délai
sur le registre des communications au Congrès, actuellement déposé à la
librairie Massou.
Toute modification au programme officiel ou avis concernant Temploi du
temps des congressistes pendant la journée seront affichés chaque matin
dans les salles de réunion des diverses sections.
Les orateurs sont avertis qu'il n'y aura pas de sténographes dans les
salles ou amphithéâtres de la Faculté de médecine. Ils devront faire eux-
mêmes, séance tenante, un court résumé on langue française de leur
communication.
Ce résumé servira de texte officiel pour la rédaction des comptes-rendus
et les communications immédiates à la presse. Il devra être immédiatement
remis aux secrétaires de section. En l'absence de ce résumé, celui du
secrétaire sera adopté.
Les délégations d'Universités, Sociétés, Chambres médicales. Conseils
d'ordre. Collèges médicaux, qui désirent voir figurer les noms de leurs
représentants sur les publications du Congrès, sont informés que la liste
sera close le 1er juillet prochain.
Un bureau de poste restante sera établi pour les congressistes, durant
la session, à la librairie Masson.
1er Congres international de médecine professionnelle et de déontologie
médicale (23—28 juillet 1900).
Le comité du Congrès international de médecine professionnelle et de
déontologie médicale a l'honneur d'informer le corps médical que la lettre
d'invitation an Congrès, grftce à laquelle chaque congressiste pourra obtenir
sur les chemins de fer français une remise de 50 p. 100, est adressée en
ce moment à tous les adhérents.
Le comité rappelle que cette réduction ne peut être accordée qu'aux
adhérents, qui auront versé leur cotisation avant le 20 juin 1900.
Ce n'est qu'à partir du 15 juillet, que le trésorier pourra mettre à la
disposition des adhérents la carte de membre du Congrès, qui donne droit
à l'entrée, non seulement aux séances du Congrès, mais encore à l'Expo-
sition universelle pendant toute la session.
C'est également à cette époque que pourront être remis les rapports
imprimés auxquels ont droit les membres titulaires ainsi que le programme
officiel du Congrès.
324
La carte de membre, le programme et les rapports imprimés pourront
ôtre retirés aux bureaux du Congrès, 120, boulevard Saint-Germain, du
15 au 23 juillet; toutefois le trésorier pourra faire parvenir par la poste
ces diverses pièces à cette môme époque, à la condition que Ton veuille
bien lui faire savoir d'ici là à quelle adresse elles pourront être envoyées.
NÉCROLOGIE.
L.— H. PETIT.
Notre collaborateur, M. le Dr. Louis-Henri Petit, bibliothécaire
honoraire de la Faculté de médecine de Paris, vient de succomber
à Menton (Alpes-Maritimes) aux atteintes d'une maladie contre
laquelle il lutta une bonne partie de sa vie. Ké le 11 août 1847 à
Essigny-le-Grand (Aisne), le Dr. L.-H. Petit, après de bonnes études
au collège de Saint-Quentin, était venu en 1867 à Paris pour com-
mencer la médecine. Interne du professeur Vemeuil, dont il devint
le secrétaire, il soutint en 1875 sa thèse de doctorat, sur Ibl Syphiiis
dans ses rapports avec le traumatisme (Paris, 1875, in 4®, n^. 94), publia
nombre d'observations chirurgicales dans les journaux médicaux.
Lauréat de là Faculté et de l'Académie de médecine, de la Société
de Chirurgie, dont il fut longtemps bibliothécaire, il fut appelé au
poste de sous-bibliothécaire à la Faculté en 1876, nommé bibliothé-
caire-adjoint en 1889 et y resta jusqu'en 1896. Sa compétence dans
ces fonctions ressort bien de son excellent ouvrage: Essais de biblio-
graphie médicale. Conseils aux étudiants sur les recherches bibliographiques^
etc. . . , avec préface du prof. A. Laboulbène (Paris, 1887, in S^.).
Secrétaire général de l'CEuvre de la Tuberculose, depuis 1887;
secrétaire de la rédaction de la Revue de la Tuberculose ^ depuis sa
fondation, ses recherches sur la lutte contre la tuberculose et l'or-
ganisation des sanatoria lui valurent en 1888 après le 1er Congrès
le croix de chevalier de la légion d'honneur, et en 1899 la décoration
de Tordre de François-Joseph. Le Dr. Petit laisse le souvenir d'un
homme bienveillant et affable, d'un travailleur modeste et infatigable.
— Parmi ses nombreux travaux, nous ne citerons que son Traité de
la gastrostomie (Paris, 1879, in 8®.); La MétaUothérapie ; origines^
histoire,,, (Paris, Doin, 1880 et 1881); Œuvres completes de Jean
Méry (1645—1722). (Paris, 1888, in 80.); etc....
Dr. Lucien Hahn.
On vient de nous communiquer la triste nouvelle du décès de
notre zélé collaborateur M. le Dr. MiQot-Carpentier d'Havrincourt.
Nous en attendons la confirmation officielle.
LE RENOUVEAU MEDICAL.
Sécrétions Internes et Organotherapie
PAR LE Dr. h. GRASSET.
Dans le Monde Médical et principalement en France, règne
souverainement cette idée qu'il y a une médecine nouvelle
opposée à Tancienne. Les théories microbiennes, filles des
notions parasitaires écloses principalement aux 17e et 18e siècles et
continuées jusqu'à nos jours *), ont ancré cette formule émise par
Pasteur (Acad. de Méd. 1879). Le parasitisme bactériologique élaboré
par des chimistes, des naturalistes et des expérimentateurs dépourvus
de science médicale pratique, est une interprétation étroite et faussée
de certains faits, une exagération basée en apparence sur une expé-
rimentation rigoureuse prétendant remplacer l'observation directe qui
n'est pas de même ordre. Ces idées simplistes admises avec un en-
thousiasme extravagant par la majorité des médecins peu réfléchis,
ont creusé un abîme entre les anciens et les contemporains, et le
XIXe siècle meurt, comme il avait débuté, dans Timpénitence finale,
ignorant le travail des ancêtres.
L'histoire de la médecine, en France surtout, est complètement
abandonnée, et les travaux de ce genre ne sont pas du tout en hon-
neur, une lecture historique fait partir les membres d'une Société
Médicale et les journaux médicaux qui ne sont plus que de simples
reporters et des boîtes à réclame, se disputent la gloire de fuir les
études de recherches historiques. C'est ainsi qu'on met parfois à la
tête des chaires d'histoire médicale des hommes dont le talent serait
mieux employé à une autre place, et qui sont les premiers embarrassés
de leur tâche. Aussi n'est-il pas étonnant, avec de pareils principes,
de voir nos contemporains, dans un orgueil, superbe et irréfléchi,
proclamer la supériorité de leur savoir et l'inanité de celui de
leurs pères.
L'histoire et la philosophie de l'art médical ne sont pas, comme
on le croit vulgairement, de simples distractions d'érudits, ce sont
de précieuses écoles d'enseignement, de grands magasins d'expérience,
des éducatrices de raisonnement et de critique, des modératrices des
exagérations théoriques; elles remettent à leur véritable place les
i) Voir : France Mt'diea/e, La théorie parasitaire et la phtisie pulmonaire au XVIIIe siècle,
par le Dr. H. Grasset. 17 novembre 1899.
1900. 28
326
célébrités qui tirent leur fonds des auteurs inconnus, elles montrent
comment le génie de Tépoque n*est que le produit d'une évolution
lente et continue, elles mettent en relief la tradition médicale qui
se propage en s'améliorant par le profit de l'accroissement scienti-
fique général.
Non, la véritable médecine n'est pas celle qu'on qualifie de nou-
velle, c'est celle qui découle de l'accumulation du labeur ancestral
et à laquelle on revient insensiblement, et, je le dis en toute con-
science, la fin du XIXe siècle à marqué un arrêt dans le progrès de
la médecine, par la mauvaise utilisation des matériaux précieux
amoncelés par elle et le rejet systématique de ceux de nos prédécesseurs.
Il y a une évolution graduelle et sensible que nous dévoile l'his-
toire et que je me propose de mettre complètement en relief dans
plusieurs publications. *) Aujourd'hui je vais simplement montrer celle
qui a trait à l'organothérapie et aux sécrétions internes.
Les théories médicales ont toujours été ou humorales ou solidistes,
rarement éclectiques, et les microbiennes, dont les variations ne se
comptent plus, après avoir été solidistes au début retombent com-
plètement dans l'humorisme. La théorie humorale qui a toujours été
le plus en vogue, remonte à la plus haute antiquité, puisque Heyne
(Tracts historical and statistical on India, Londres 1814) a traduit
un ouvrage sanscrit écrit avant la fondation d'Athènes où l'on trouve
que l'homme dérive de trois principes: le vent ou souflSe, la bile et
les glaires; de l'équilibre résulte la santé, la prédominance de l'un
engendre la maladie. Cette théorie admise par l'Ecole de Cos qui la
modifia, puis plus tard par Praxagoras et Hérophile et enfin par
Galien qui l'étendit, se retrouve avec de légères variantes chez les
Indous et les Chinois. Les Anciens pensaient que les divers organes
choisissaient dans le milieu intérieur les aliments qui leur conve-
naient, y rejettaient des résidus ou des matériaux pouvant être
utilisés autre part ou expulsés définitivement. N'est-ce pas notre
manière d'envisager la vie organique ou cellulaire? H y a bien là
l'idée des sécrétions internes. Hippocrate et Galien^ et avec eux tout
le moyen âge, donneront au poumon un double rôle d'absorption et
de sécrétion, en lui faisant puiser dans l'air un principe subtil source
de la vie et dépouiller le sang de ses fuliginosités. D'après Oalien
le foie est l'organe fabricateur et dépurateur du sang, il sépare de
celui-ci des vapeurs subtiles (esprits naturels) qui, portées au cœur
se mêlent à l'air introduit par la respiration et forment les esprits
^) Le Transformisme Médical. L'Evolution physiologique- thérapeutique rationnelle, par le
Dr. n. Grasset (sous presse).
327
vitaux qui, dans le cerveau deviendront les esprits animaux; la rate
enlève au sang ce qu*il a d*épais et limoneux, et les capsules sur-
rénales produisent Tatrabile.
L'utilisation des produits animaux en thérapeutique, qui remonte
à la plus haute antiquité, dont nous voyons des traces chez les
Hébreux (guérison de Tobie), chez les Indoux (malgré leur répulsion
pour la chair des animaux, en vertu des croyances sur la transmis-
sion des âmes), et la grande vogue chez les Chinois, a-t-elle été en
rapport avec les idées théoriques? Devons-nous envisager cette question,
dans les mêmes termes que les Méthodiques qui protestaient contre
cette thérapie? Ainsi Cœlius Aurdianus s'exprimait comme suit:
»On ne peut pas dire aussi qu'on ait découvert ces remèdes en
»raisonnant, ou en tâchant de pénétrer dans ce qu'on appelle les
»causes cachées. On ne peut pas dire aussi qu'on ait découvert les
»effets de ces diverses matières dans la maladie, par des essais que
»le hasard ait procurés, comme les Empiriques prétendent que la
»plupart des remèdes ont été trouvés. On ne voit point, comment le
»hasard peut avoir introduit ces matières dans l'usage de la méde-
»cine, puis qu'elles sont presque toutes si abominables, et si fort
»éloignées de celles dont on se sert ordinairement, qu'on ne peut
»concevoir comment on a pu en prendre sans y penser. Si l'on dit
»que c'est un fruit des essais que les premiers Médecins ont faits
> exprès, et par fantaisie, il y a lieu de s'étonner que ces médecins
»aient choisi ces ordures pour faire des expériences, et qu'ils ne se
»soient pas plutôt attachés à découvrir les grands usages que l'on
»peut tirer de l'air, des veilles, du sommeil, de la nourriture, et des
»autres choses dont personne ne peut se passer, en réglant chacune
»de ces choses, selon que chaque maladie le demande."^) Cette diatribe
n'empêchait pas Cœlius d'ordonner quelquefois ces spécifiques.
La solution peut-être donnée avec beaucoup de probabilité en
envisageant ce qui s'est toujours passé en thérapeutique et ce qui se
passe actuellement. Certains remèdes sont employés d'après une idée
théorique vraie ou fausse, puis de là on passe à l'analogie; d'autres
le sont d'après des essais empiriques ou par l'extension et l'exagé-
rations de certains faits plus ou moins bien observés. Ainsi, les
Anciens admettant que la maladie a toujours lieu par le manque
d'équilibre des humeurs et des esprits, c'est-à-dire par excès ou par
défaut, ont dû se servir des organes dépurateurs ou fabricateurs
supposés pour ramener l'équilibre; il y a dû avoir plus qu'un mou-
vement analogique. Peut-être aussi les croyances sur la transmission
des âmes, ont elles fait naître celles sur la transmission de la vie
23*
328
d'organe à organe? La foie, la rate, le poumon étaient-ils malades
ou insuflSsants, vite on leur transmettait une vertu dépurative addi-
tionnelle ou une sécrétion accessoire, et chose que Von ne doit pas
oublier^ la partie était administrée c^*ue^ arrachée immédiatement à
Vètre vivant. Il y eût des succès que la tradition propagea sans l'idée
directrice, de là les déviations dans l'usage et les essais purement
fantaisistes (ne voyons-nous pas aujourd'hui les sérunis les plus divers,
essayés dans des maladies bien éloignées de celles pour lesquelles
ils avaient été préconisés?)
Ainsi d'un estomac ou d'un intestin employé primitivement contre
la faiblesse des organes similaires, les mauvaises digestions ou les
diarrhées, par une aberration sans nom, on passa aux produits stereo-
raux. Y eût-il aberration complète? Non, car on obtint encore des
succès avec cette pharmacie scatologique ; les fèces ne contiennent
elles pas les débris des cellules epitheliales de revêtement, des pro-
duits biliaires, des sécrétions intestinales et en particulier le ferment
soluble inversif, analogue à l'extrait de levure de bière tant préco-
nisé aujourd'hui? Aussi, les bizarreries thérapeutiques, qui nous
répugnaient il y a quelques années et faisaient prononcer Tanathème
contre cette partie de l'art de guérir, auraient besoin d'être envisa-
gées, revues à nouveau, il en sortirait quelque chose d'utile. Du
moment que l'empirisme a fait traverser les siècles à une méthode
de traitement, sans la faire sombrer au milieu des nouveautés en
vogue à chaque époque, c'est que la base expérimentale est sérieuse.
Ce sont les Grecs qui ont donné le plus d'essor à la méthode
organique. Les temples d'Esculape prescrivaient l'absorption de sang
de taureau contre la phtisie, la chair de vipère contre la lèpre, l'élé-
phantiasis et les nombreuses maladies de peau; Leclerc (Hist, de la
Médecine 1729) nous donne la liste des médicaments qu'il a relevée
dans les livres hippocratiques, et les diverses parties animales s'y
trouvent en nombre. Dans Arétée nous trouvons les présûres de lièvre,
de mulet et de chevreau vantées contre le crachement de sang;
contre l'épilepsie, les testicules de Castor, la cervelle de vautour, le
foie humain, le sang d'un homme qu'on vient d'égorger, etc. ^)
L'Ecole Méthodique, dont le véritable fondateur est Erasistraie^
s'élevait avec force contre les médicaments des trois règnes de la
nature, car le régime et l'hygiène passaient avant tout; cependant
les adeptes sacrifiaient à l'empirisme, ainsi Sérapion recommandait
contre l'épilepsie, le castoreum, la cervelle de chameau, la présûre
de veau marin, les excréments de crocodile, le cœur de lièvre, le
sang de tortue et les testicules de sanglier. On dit que c'est Asdé-
329
piade Pharmacion qui fit le premier manger des excréments animaux
et même humains dans diverses maladies, c'est inexact, Tusage est
plus ancien.
Les Romains éduqués par les médecins grecs, suivirent naturelle-
ment la même thérapeutique. C'est Musa qui introduit le premier
à Uome Temploi de la chair de vipère contre les ulcères malins et
probablement lépreux, et Andromaqu£, médecin de Néron, inventa la
thériaque, célèbre jusqu'au 18e siècle, dans laquelle entrait la chair
de vipère. Celse nous initie à la pharmacopée en usage, et en par-
courant ses œuvres on peut faire une belle moisson. Le castoréum
se prend contre Tépilepsie, le foie de renard desséché pour l'asthme
de même que le poumon frais; le foie de pigeon frais et cru vaut
contre l'hépatite, la rate de bœuf contre les affections de cet organe,
le scorpion contre sa morsure, le serpent contre les écrouelles, lejus
de foie contre la faiblesse de la vue, le sang de pigeon, ramier ou
hirondelle contre l'ecchymose de l'oeil. ^)
Nkander de Colophon (Leclerc, loc. cit.) a écrit un recueil de
remèdes où presque tout est tiré des animaux et des plantes. Xéno-
crate d'Aphrodisie (d'après Pline), avait écrit un livre sur la matière
des médicaments ; les uns étaient tirés de l'hippopotame, l'Eléphant,
les autres de cervelles, foies, chairs et sang d'homme, urine, matières
fécales, etc.
C'est dans l'histoire Naturelle de Pline l'Ancien (79 av. T. C.)
que nous trouvons la plus grande abondance de documents. Il trouve
que les remèdes animaux sont plus efficaces que ceux des plantes,
ce sont des remèdes vivants (liv. XXVIII); un grand nombre de
chapitres roule sur tous les usages des animaux, mais que de supers-
titions k côté de faits véridiques. C'est la plus belle source d'études
cependant, pour connaître le sujet, et les organiciens devront s'y
reporter, pour trouver des sujets d'études.
Dioscoride (1er siècle) fournit aussi un bon répertoire, vante le foie
de loup séché et pris en proudre contre les fluxions hépatiques, le
poumon de renard desséché dans les maladies de poitrine, les punaises
dans la fièvre quarte en qualité de nauséabonds, etc.
Mais la méthode ne roule plus que sur la tradition, ou sur la
superstition. On n'emploie pas que les organes vivants ou les sucs
naturels, mais des préparations de plus en plus complexes et par
suite de plus en plus inefficaces, ce qui contribue à faire baisser la
méthode; les préparations desséchées et pulvérisées parviendront
cependant à la maintenir.
Galien et ses contemporains continuent l'empirisme, et c'est dans
330
les extraits ÜOribase que Ton trouve les documents sur cette période
de déciidence de la médecine grecque ; il y a un chapitre sur l'avan-
tage qu'on retire des animaux, d'après Galien.*) D'après Ru fus d'JSphèse^
les parties des grands lézards qui avoisinent les reins (probablement
les testicules), administrées comme breuvage portent à l'érection du
membre viril; le sang de bouc desséché sert contre la gravelle. *)
Alexandre de Trolles plus tard, recommande comme reconstituant
les testicules de coq.*) Sextus Empiricus, Plinius Vdlerianus, Mar-
cellvs Empiricus transmettent et déconsidèrent de plus en plus la
méthode. Scribonius Largua employait la torpille contre la goutte
et préconisait le poumon de renard contre l'asthme. Au 7e siècle
Paul d'JEgine insiste encore sur le poumon de renard salé pour aider
à la respiration; JEtius en qualité de copiste n'a rien d'original.
Les Arabes s'occupaient plutôt des minéraux et des plantes que
des animaux, ils ont beaucoup emprunté aux Grecs, un peu à l'Orient ;
leur pharmacopée s'alchimise et se complique étrangement. Avicenne,
Avenzoar, Abulcasis transmettent la tradition. Ce dernier (Xe siècle)
s'exprime ainsi: »Il faut nourrir et raffermir le cerveau de l'homme
»avec des cervelles de coq, le poumon avec des poumons de renard,
»l'estomac avec des gésiers de poule et surtout avec les membranes
»internes qui s'y trouvent, le foie et les reins avec le foie et les
»rognons de cerf, la vessie avec la vessie de la belette. L'entretien
»et le rétablissement d'un organe se fait par l'organe semblable, car
»chaque corps et chaque portion du corps a sa propriété spéciale."
Ilaly-Abbas recommandait un loch de poumon de renard contre
les affections pulmonaires et la toux, formule que lui empruntera et
vulgarisera plus tard, l'arabe chrétien Mésiié. Il indique aussi les
tétines de brebis et de chèvre pour rendre le lait aux nourrices.
D'après une copie de l'an 700 de l'hégire, il paraît qu'un médecin
chrétien (Abdallah ben Gebrail ben Baktischwa) a écrit un traité sur
l'utilité des animaux en médecine; de même Abdarrachman ben
Abizenad (trad. lat. 1647 par Abraham Echellensis).
Au moyen-âge les moines et les clercs qui s'occupent de méde-
cine, emploient dans leurs formules magiques divers remèdes animaux,
mais quel chaos superstitieux. Cependant l'Ecole de Saleme met un
peu d'ordre dans cette partie de la thérapeutique, et divers auteurs
tels qu' Albert le Grand (XlIIe siècle) recommandent les foies de
loup, brebis, âne, lion, vautour etc. dans les affections hépatiques,
les testicules de lièvre contre l'impuissance, et la matrice pour aider
à la conception. Flatearius avait coutume de prescrire le foie de
loup lavé dans du vin doux et fumé contre les douleurs hépatiques.
331
Bernard de Gordon (1395) nous dit (Liv. IV. 0. v.) que le phtisique
»doit menger et boire choses nettes et prendre en petite quantité
»afin qu'il le puisse digérer et doit user de coulions de renards et
»du polraon aussi, car ils y competent merveilleusement . . ." Plus
loin il ordonne contre l'impuissance les testicules de renard, la cer-
velle de passereau et le priape de taureau.'^)
Au début du 15e siècle, Pierre de la Cerlata ou d'Argelata
emploie avec succès les cantharides (à la dose d'un scrupule) contre
rhydropisie.
1) In Leclerc. HUt. Méd. 1729.
«) Trad. Renaud. Paris 1834.
») Edit. Lepage. Paris 1821.
*) Trad, Darembcrg, etc. Paris 1851 ; 6 vol.
6) Trad. Daremberg et Ruelle. Paris 1879.
^ Edit, latine d'Ândcrnaeh. Lyun 1560.
7) Pratique. Lyon 1395, in-4.
A suivre.
VARIETES.
Mesures prises conti e la peste par le gouvernement Japonais,
Le gouvernement Japonais a pris des mesures très sérieuses pour
éteindre Tépidéraie actuelle de poste et pour ompôchor son retour au
printemps prochain. Le professeur Kitasato, accompagné de plusieurs
assistants a été envoyé à Kobe dès le début de Tépidémie. H avait pleins
pouvoirs et il a pu réunir auprès de lui, dans le district contaminé, 40 à
50 médecins instruits par lui même. On fait à Kobe et à Osaka un examen
complet de toutes les personnes qui peuvent avoir été exposées à la con-
tagion, et de tous les voyageurs qui quittent ces villes. Û en est de mémo
sur toutes les stations du chemin de fer qui relie ces villes avec les
provinces du nord et du sud.
Toutes los villes situées dans le district contaminé et môme en dehors
do lui sont nettoyées et déinfectéos sous la surveillance de la police, et
on fait uno guerre acharnée aux rats. Enfin on applique les règles de la
quarantaine avec la plus extrôme rigueur. On sait que Tépidémio semble
avoir été importée avec du coton provenant d'un centre pestoux. Aussi
maintenant détruit-on tous les approvisionnements do coton venant de la
Chine. Ces mesures rigoureuses méritent d'être méditées et imitées par
bien des nations européennes et notamment par les Anglais.
Dr. L. Laloy.
[JEBER DAS VORKOMMEN DER RACHITIS ')
IM ALTERTUM.
VON
WILHELM EBSTEIN in Göttingen.
In den Osterferien 1900 führte mich eine Reise nach Sizilien
natürlich auch nach Siracusa. In der heutigen Sirakusa, einer,
wie J, V. Widmann (Sizilien und andere Gegenden Italiens.
Frauenfeld 1898) sie bezeichnet, nicht grossen, aber artigen modernen
Stadt, fesselte mit in erster Reihe meine Aufmerksamkeit das von
Baedeker mit einem Stern ausgezeichnete, vortreflBich eingerichtete,
neuerdings bedeutend erweiterte Museum. Widmann rühmt seine
zahllosen archäologischen Fundstücke und seine unermessliche Samm-
lung von Scherben und Münzen aus griechischer Zeit. Aber davon
möchte ich die Leser dieser Zeitschrift nicht unterhalten, sondern ich
will hier nur eine, durch den Besuch dieses Museums in mir wach-
gerufene Frage über das Alter der Rachitis berühren, wobei ich den
Leser im voraus wegen des fragmentarischen Charakters dieser
Mitteilung um Entschuldigung bitten muss. Verfolgt ein Berufenerer
als ich diesen Gegenstand weiter, so wird er hoffentlich im stände
sein, reichlichere und gesichertere Belege in dieser immerhin interes-
santen Angelegenheit zu Tage zu fordern, und ich werde mich dann
freuen, sie auf neue angeregt zu haben.
Das Stück der Sammlung von Siracusa, welches in der angegebenen
Richtung meine Aufmerksamkeit fesselte, war ein sehr dicker Schädel-
knochen (Stirnbein) und ein gekrümmter Extremitätenknochen (Schien-
bein), welche mich sofort den Gedanken aussprechen Hessen, ob es
sich hier nicht um rachitische Knochen handele. Das Fundstück war,
wie ich bei etwas genauerem Zusehen erkannte, mit folgender Auf-
schrift versehen: Centuripe. Sepolcro di giovinetta (rachitica?) della
fine del secolo a. Chr con imagine della protettrice Artemide ed
obolo (vxuXov) di Jerome.
Die Knochen entstammten demnach Ausgrabungen, die in der alten
Siculerstadt Centuripe gemacht worden sind. Eine genauere Besich-
tigung der in einem Glaskasten wohl aufbewahrten Knochen war
^) Der Streit, ob y^RachitU" oder „RAacAitù" zu schreiben »ei, ist nocb nicht ausgetFagcn.
Ich schreibe, Gtuson folgend: „Rachitis*".
333
unmöglich ; der Herr Direktor des Museums war verreist. Ich musste
auch bald weiter ziehen, und damit wäre die ganze Frage für mich
völlig unerledigt geblieben, wenn Herr Prof. Paoh Orsi^ der verdiente
Direktor des Museums in Siracusa, mir nicht auf die ihm von mir
vorgelegten Fragen einen freundlichen Bescheid hätte zukommen
lassen. Ich hatte von hier aus Herrn Prof. Orsi brieflich angefragt,
1) von wem und worauf gestützt die Diagnose auf Rachitis in dem
vorliegenden Falle gestellt worden sei, sowie femer 2) ob Herrn
Prof. Orsi öfter derartige menschliche Knochen aus alter Zeit vor-
gekommen seien oder ob ihm etwas darüber von anderer Seite bekannt
geworden sei. Herr Prof. Orsi teilte mir mit, dass das Skelett des
betreffenden jungen Mädchens aus Centuripe, dem die erwähnten
Knochen entstammen, von einem Arzte jener Gegend, der das Skelett
nach der Ausgrabung untersuchte, für rachitisch gehalten worden
sei. Durch die Reise und den Transport seien die Knochen durch
einander geworfen worden. Ein dem Herrn Prof. Orsi befreundeter
Arzt in Siracusa stimmte nicht mit der Ansicht des ersten Arztes
überein. Herr Prof. Orsi betont, dass er tausende von Skeletten von
Siculem und Griechen, sowie auch von Byzantinern ausgegraben, dass
er aber nie Beobachtungen über Knochenkrankheiten gemacht habe.
Er betont dabei, dass es ihm an der medicinischen Ausbildung fehle.
Herr Prof. Orsi erinnert sich nur einmal einen gebrochenen und
geheilten Knochen gefunden zu haben und erwähnt beiläufig einen
grossen Harnblasenstein (calcolo urinale), welchen er bei seinen
Ausgrabungen beobachtet hat.
Jedenfalls, das scheint mir zweifellos, handelt es sich bei den
Knochen des Mädchens aus Centuripe um abnorme Verhältnisse, und
ich weiss wirklich nicht, was hier sonst abgesehen von der Rachitis,
ernstlich in Frage kommen könnte. Orth betont in den Mitteilungen
über Rachitis in seiner pathologischen Diagnostik (6. Aufl., Berlin
1900, S. 712) ausdrücklich, dass die Ueberbleibsel der das erste
Kindesalter (von Vg bis 5 Jahren) betreffenden Rachitis noch in dem
spätesten Alter zu erkennen sind. Infolge der Weichheit und Bieg-
samkeit der rachitischen Knochen, die sie mit den osteomalacischen
Knochen gemein haben, entstehen leicht Infraktionen, vor allem aber
Verbiegungen der mannigfachsten Art. Bei der Heilung der Rachitis,
wobei nun die Knochen besonders fest, sclerotisch werden, wird die
schiefe Stellung festgehalten und hierduch wird im späteren Leben
noch die Diagnose auf frühere Rachitis ermöglicht. Ich meine also,
dass eine genauere Untersuchung der betrefienden Knochen in dem
Museum in Siracusa durch einen mit anatomischen Dingen vertrauten
334
Mann, die Widersprüche, ob hier Rachitis vorliegt oder nicht, leicht
lösen müsste.
Die Beantwortung dieser Frage würde wohl, wenn dieselbe in be-
jahendem Sinne erfolgte, den Nachweis zu erbringen im stände sein,
ob bereits im Altertum wirkliche Rachitis vorgekommen sei. A.
Trousseau (Medic. Klinik, Bd. III, deutsch von P. Niemeyer^ Würz-
burg 1868, S. 368) gedenkt in dieser Beziehung der Arbeit eines
seiner früheren Assistenten Baylardj welcher bei Hippokrates und
Galen Andeutungen über die Rachitis gefunden haben will. Wir
brauchen uns aber, wenn wir diese Frage über das Alter der Rachitis
beantworten wollen, keineswegs an die alten Aerzte allein zu halten.
Nehmen wir an, dass die Rachitis anerkanntermassen die Krankheit
ist, welche das Skelett der Kinder für die Entstehung der Verkrüm-
mungen der Wirbelsäule geeignet macht, so wird die Rachitis heut-
zutage ohne weiteres als das hervorragendste prädisponierende Moment
in der Pathogenese dieser Verkrümmungen anzusehen sein. (sf. Pram
König, Chirurgie 7. Aufl. Berlin 1900, III, S. 86.) Menschen mit
verkrümmter Wirbelsäule hat es zu allen Zeiten gegeben. Ich er-
innere an den Buckligen im alten Testament (3. Buch Mose, XXI,
18 — 20, Uebersetzung von Kautzsch), der ebenso wenig, wie einer
mit einem gebrochenen Bein oder wie ein Mensch mit einem langen
Gliede oder wie sonst ein mit einem Gebrechen Behafteter herantreten
dürfte, um »die Speise seines Gottes darzubringen". Ich erinnere
ferner an den frechen Thersitesi, der in dem 2. Buche von Homers
Ilias V. 217 und 218 eine, wenn auch nicht sehr rühmliche Rolle
spielt. Tkersites war krummbeinig (dachsbeinig an beiden Füssen)
aber lahm an dem einen Fusse, höckerig waren seine Schultern
und gegen die Brust hin zusammen gebogen. {Ameis-Hentze, Homer's
Ilias, Leipzig, 1872). Die krummen Beine sind, abgesehen von den
Wirbelsäuleverkrümmungen in diesem Falle ein zweiter Grund, der
für die Rachitis als Ursache der Missgestalt des rAerJîiïc* angeführt
werden kann. Es wäre nun aber wohl möglich, dass Jemand gegen
diese Art der Beweisführung geltend machte, dass ausser der Rachitis
noch andere Ursachen, besonders in diesen doch immerhin etwas
zurückliegenden Zeiten wirksam gewesen sein könnten, welche die
erwähnten Verkrümmungen der Knochen verschuldet haben. Femer
könnte gegen das Beispiel von Thersites auch angeführt werden,
dass es sich bei ihm doch nur um eine mythische Persönlichkeit
gehandelt hat. Jedoch ist der letztere Einwurf kein schwerwiegender,
da die Schilderung des Thersites sicher nicht lediglich der Phantasie,
des Dichters entsprungen ist, denn dem Thersites gleichende Indivi-
335
duen sehen wir doch jetzt noch nicht gar selten umherwandeln. Es
hat aber nicht nur der Dichter derartige Persönlichkeiten beschrieben,
auch die Bildhauer des Altertums haben sich, wie die verstümmelte
Statue in einem oberen Zimmer des Palastes der Villa Albani in
Born lehrt, dieses Vorwurfs bemächtigt. J. Burckhardt (Der Cicerone
6. Aufl. I. Antike Kunst. Leipzig 1893, S. 152), der es fur sicher
hält, dass mit dieser Statue Aesop gemeint sei, beschreibt und kriti-
siert dieses berühmte Sculpturwerk folgendermassen : »ein concen-
trierter Idealtypus des geistvollen Buckligen, nackt und missgestaltig,
aber in seiner Art meisterhaft gebildet". (Vergl. Chriat W. Geschichte
der Griech. Litteratur. Nördlingen 1889, S. 105 und Abbild. 2;
Aesap, Halbfigur der Villa Albani.) Wie ich aus dem Artikel Rachitis
in Brockhaus' Conversations lexicon (14 Aufl., Bd. 6, S. 124) ersehe,
hat auch der Verf. dieses Artikels gerade unter Bezugnahme auf
diese »antike, entschieden rachitische Büste** keinen Anstand ge-
nommen, die Rachitis für eine schon im Altertum bekannte Krank-
heit zu erklären. Jedoch ist diese Ansicht, welche, — wie ich H
Rehn in Gerhardt' b Handbuch der Kinderkrankheiten, III, 1, Tübingen
1878, S. 47 entnehme — , ursprünglich auf Cappd zurückzuführen,
dem sich später erst Stiebd sen. angeschlossen hat, nicht ohnefün-
spruch geblieben. Reim nämlich meint, dass es sich bei dieser Büste
des Aesop nicht sowohl um eine rachitische Deformation, sondern
um eine auf Wirbelzerstörung beruhende Kyphose der Brustwirbel-
säule handelt. Dass nun Aesop thatsächlich an einer Wirbelcaries
gelitten hat, lässt sich aus dessen sagenumwobener Lebensgeschichte,
wie sie von Christ (1. c.) erzählt wird, freilich nicht entnehmen, in-
des mahnen derartige Widersprüche doch zu grosser Vorsicht bei
bestimmten Rückschlüssen.^) Es ist meines Erachtens jedenfalls ohne
weiteres zuzugeben, dass, um das Vorkommen: der Rachitis im Alter-
tum mit völliger Sicherheit zu erweisen, ein anatomischer Nachweis
verlangt werden muss. Ein solcher Nachweis ist auch von Atig.
Hirsch, der wie mancher Andere dieser Ansicht günstig war, in
1) Wenn R^An die Ansicht, dass es sich bei der Missstaltung des Aesop im rachitische
Verbildungen handele, dadurch zu widerlegen sucht, >veil die Deformität seiner Wirbelsäule
auf eine Caries derselben zu beziehen sei, was durch die von Stiebet aen.^ (siehe das Titelbild
in dessen „Rickets, Rhachitis oder Rachitis", Erlangen 1863) mitgeteilte Seiteuansicht des Torso
Aesop*é bestätigt werde, so ist die Angelegenheit damit nicht erledigt. Rehn übersieht näm-
lich Folgendes. Aetop wird, wie bereits Stiebet sen. hervorgehoben hat (1. c. S. 5) nicht nur
als buckelig, sondern auch als krummbeinig und x-beinig geschildert. Cappel^ dem Rehn die .
Priorität gegenüber Stiebet sen. zuerkennt, sagt in seinem Versuche einer vollständigen
Abhandlung über die sogen, englische Krankheit, 1. Teil (Berlin und Stettin 1787, S. 25),
wobei Cappel auf das Gemälde des Sittenlehrers Aesop sich bezieht, dass letzterer venin-
336
seinem Handbuch der historisch-geographischen Pathologie (3. Abteil.,
2 Aufl., Stuttgart 1886, S. 514) keineswegs geliefert worden. Hirsch
sagt lediglich, dass die Rachitis in ihrem Bestände als Volkskrank-
heit ohne Zweifel ebenso alt ist, wie alle übrigen konstitutionellen
Ernährungsstörungen, welche in einer näheren oder ferneren kausalen
Beziehung zu Misständen in der Lebensweise einer Bevölkerung
stehen. Hirsch giebt zu, dass die Häufigkeit einer solchen Krankheit,
also auch der Rachitis, mit der Häufigkeit der von ihm angeklagten
Ernährungsstörungen schwanken könne. Indes widerspricht Hirsch
in einer Fussnote (1. c. S. 514), auf statistische Grundlagen sich
stützend, der Behauptung Combys^ dass die Rachitis jetzt seltener
beobachtet werde, als zur Zeit Glissons. Ich glaube aber nicht, dass
wir, wie Hirsch das möchte, auf ätiologischer Basis beweisen können,
dass die Rachitis bereits im Altertum vorgekommen sei. Wir müssen
doch zugeben, dass wir die letzte Ursache der Rachitis bis jetzt
überhaupt noch nicht erkannt haben. Die Frage, wie alt die Rachitis
sei, kann lediglich auf Gnmd anatomischer und klinischer Thatsachen
entschieden werden. Es liegt ein bescheidener Zweifel Trousseaus an
der Annahme, dass die Rachitis schon von alters her existiert habe, in
seiner Verwunderung darüber, dass ein so augenfälliger und der
ärztlichen Beachtung würdiger Zustand früher kaum Erwähnung
gefunden haben sollte. Ich möchte auf derartige Erwägungen kein
allzugrosses Gewicht legen. Bei fast jeder neuen Entdeckung wundert
man sich, dass sie nicht schon früher gemacht worden ist. Es ist
das eben dasselbe, wie mit dem Ei des Columbus. Ich will hier nicht
auf die vielfach erörterte Frage eingehen, ob schon kurz vor Franz
Glisson über rachitische Veränderungen etwas ausführlicheres ver-
öffentlicht worden ist. (Vergl. Trousseau 1. c. und Virchow im 5.
Bande seines Archivs,* 1853, S. 409, sowie auch Norman Moore, the
history of the first treatise on rickets, in dem Vol. XX von Saint
Bartholomew's Hospital Reports, London 1884, S. 71 ^).) Jedenfalls
steht so viel fest, dass erst seit dem Ende der ersten Hälfte des 17.
staltet» Glieder hatte. Was für ein Geiniilde Cappel meint, sagt er nicht. Jedenfalls nimiot
Cappel bei der Erwähnung Aesops auf dessen Buckel gar keine Rücksicht. Cappel spricht
nur von verunstalteten Gliedern, Stiebet sen. betont aber ausdrücklich die x-Beine des Acsop.
Die X-Beine entwickeln sich aber, wie Fr. König (I. c. S. 647) mit gespeertem Druck henror-
hebt auf dem Boden der kindlichen Rachitis dann, wenn die Kinder ihre Beine gebrauchen.
Die FulgiTung von Cappel und Stiebet sen. dass die Rachitis eine bereits im Altertum
bekannte Krankheit war, ist also unter diesen Umständen nicht von der Hand zu weisen.
1) Hen n ig erwähnt (1. c.) eine Jenen scr Dissertation aus dem Jahre 1515 „rf? atrophia in-
fantum rhachiiica" von Teichmeyer. Die Arbeit war mir nicht zugänglich. Bine Reihe von
Littcraturangaben aus dem Altertum finden sich bei Cappel (I.e. S. 1 und folgende).
337
Jahrhunderts die Rachitis den Aerzten in einer zusammenhängenden
Darstellung bekannt gegeben worden ist. Dabei muss noch bemerkt
werden, dass Glisson^ wie Virchow (1. c. S. 411) ausgeführt hat, die
Erweichungstheorie gar nicht kannte und die Verkrümmung als etwas
sehr Consécutives schilderte, während, was Virchow in seiner be-
kannten Arbeit betonte, es heut eine sehr verbreitete Ansicht ist,
dass der rachitische Knochen durch einen Erweichungspocess verändert
und infolge davon sehr bald gekrümmt werde, so dass die Ver-
krümmung als ein frühes und wesentliches pathognomonisches Zeichen
betrachtet werden könne. Bei der Untersuchung der in längst unter-
gegangenen Culturstätten ausgegrabenen Skelette würde auf derartige
Verkrümmungen in erster Reihe zu achten sein. Alsdann wird auf
Grund anatomischer Befunde in bestimmterer Weise, als es zur Zeit
der Fall ist, auch die Frage über das Vorkommen der Rachitis bei
alten Culturvölkern beurteilt werden können.
VARIETE.
Zur Geschichte dei* Kurpfuscherei in Frankreich,
Zum ersten Male sah ich vor einigen Tagen in Paris eine herumziehende
Kräuterhändlerin. Es war bei Gelegenheit eines Jahrmarktes, in einem
populären Stadtviei-tel. Da, hinter einem Tisch stand eine ziemlich hübsche
Blondine; neben ihr die Trommel um die Klienten zusammenzurufen. Auf
dem Tisch lagen verschiedene einfache Drogen aus dem Pflanzenreich,
zum Beispiel Knoblauch, Petersilie, Citrone, Melisse, Pfefferminze u.s.w.
Sie waren aber nicht da zum Verkauf, sondern nur als Muster, um zu
zeigen, was man mit Kräutern machen kann. Der eigentliche Erwerb der
Herboristin bestand darin, dass sie Broschüren verkaufte, wo erklärt war,
wie man die verschiedensten Krankheiten, ohne Arzt heilen kann.
Sobald sich die Menge angesammelt hatte verliess die Kurpfuscherin
ihre Trommel und fing an in gleich massigem und ernsthafbem Tone über
die Eigenschaften der Kräuter vorzutragen ; dann bot sie ihre Broschüren
an, wovon ein ganzer Haufen da war. Nach ihrer Redensart und ihrem
Aussehen schien diese Persönlichkeit einen gewissen Grad von Bildung
zu besitzen. Es handelte sich wahrscheinlich um eine Frau, welche die in
Frankreich von den Kräuterhändlern verlangten Examina bestanden hatte,
die sich aber wegen Geldmangels und UeberflÜlung des Standes nicht
regelmässig niederlassen konnte. Jedenfalls ist diese balb-Kollegin eine
interessante Gestalt und, wenn ich ihr wieder begegne, hoffe ich in nähere
Bekanntschaft mit ihr zu treten.
Dr. L. Laloy.
CONTRIBUTION A LA GÉOGRAPHIE MÉDICALE
DES PAYS CHAUDS.
Distribution géographique et cartes des principales
MALADIES afférentes A CES CONTRÉES.
Pak le Dr. J. BRAULT,
Professeur à V Ecole de médecine d^ Alger, membre de la Société de
dermatologiej membre correspondant de la
Société de Chirurgie de Paris.
Maladies dues ou teès probablement dues a des parasites végétaux.
Maladies Générales.
Le choléra.
Synonymes. Typhus indien, maladie bleue. — Vedi-Vandi, Mordechi (Indes). — Oueleb (Perse).
Le principal berceau du choléra est THindousian ^), d'après la
conférence de Constantinople, il n'y a dans Tlnde, qu'un
certain nombre de foyers marquants, que l'on peut classer en
trois catégories:
1^. Le choléra sévit à l'état endémique dans le Bengale, dans
les stations de Cawnpoor, d' Allahabad et surtout de Calcutta; il
sévit, également à l'état endémique, aux environs de Madras et à
Bombay. Calcutta et Bombay, sont les deux grands ports d'expor-
tation du choléra.
2^. Dans un grand nombre de villes hindoues: Madras, Conjeverara,
Pooree, Tripetty, Mohadeo, Trivellore et plusieurs autres centres où
se réunissent les pèlerins, le choléra apparait tous les ans, ou tous
les deux ans, sous forme épidémique.
3^. Le choléra se montre encore, fréquemment à l'état épidémique,
mais toutefois, avec d'un peu plus longues intermittences (4 et 5 ans),
dans les provinces du nord-ouest de l'Hindoustan, ainsi que dans
certains districts des présidences de Madras, de Bombay et dans
le Pégu.
Eu outre de l'Inde, foyer par excellence du choléra, on reconnait
deux autres grands foyers d'endémicité cholérique : la Malaisie (Java)
et V Indo-Chine ^) (Tonkin, Annam, Cochinchine).
1) Dans rinde, sous le nom de (MeUoneidanJ, le cWére était très anciennement connu
(auteurs sanscrits).
*) Le fléan cholérique a été l'objet de relations, dès l'époque de Confucius, la maladie
portait le nom „ài*Ho-Luan*\
839
Les villes ouvertes de la Chine, la Corée, le Japon; peuvent être
également considérées comme des foyers d'endémicité cholérique.
Depuis le commencement du siècle, le choléra asiatique a régné
six fois sous forme pandémique.
La première épidémie sortit de l'Inde par ses deux ports de pré-
dilection que nous venons de signaler: Calcutta et Bombay. De
Calcutta, le fléau gagna Tlndo-Chine et se répandit par la voie de
Singapour, dans tout l'Extrême-Orient 1821 (Siam*, Cochinchine,
Tonkin, Chine, Japon, Philippines, Celebes, Moluques); en partant
du même point, il gagna également les îles africaines de l'Océan
Indien. De Bombay au contraire, le choléra fut transporté à Bassorah
de l'autre côté du golfe Persique, d'où il prit la voie de terre, pour
s'arrêter à Astrakan en 1823.
La deuxième épidémie dura de 1827 à 1837; venue du Bengale
par l'Afghanistan en 1828, elle ravagea la Perse, en 1829; là, elle
bifurqua, pour suivre deux courants bien distincts : l'un septentrional,
gagna l'Europe par Astrakan, l'autre méridional, se réfléchit sur la
Mecque, pour en repartir et envahir ensuite l'Egypte et l'Afrique
du Nord.
Je dois ajouter que l'Amérique du Nord fut contaminée par des
emigrants venus d'Angleterre.
Le troisième exode du choléra indien date de 1844, l'épidémie
avait commencé dans la province de Daily, elle s'éteignit une pre-
mière fois en Algérie, en 1850, pour reparaître en Silésie en 1851
et ne s'éteindre qu'en 1855. Dans cet exode, le choléra gagna
l'Extrême-Orient par Calcutta, et la Mésopotamie par Bombay, de
là, il se rabattit sur la Mecque, et suivant la route des caravanes,
envahit l'Egypte et l'Afrique septentrionale, jusqu'au Sénégal. En
même temps, le fléau sorti de l'Inde, par voie de terre, gagnait :
l'Afghanistan, la Perse et la Russie.
L'Amérique du nord fut atteinte, grâce à l'exode d'émigrants
irlandais, enfin l'Amérique du sud se vit touchée pour la première fois.
La quatrième pandémie 1865 — 1874 était encore de provenance
Hindoue; parti de l'Inde, le choléra gagna ensuite la Mecque 2e
foyer, puis Alexandrie, de là, la di£Pusion se fit un peu partout: en
Europe, en Asie-mineure et dans l'Afrique du nord.
L'Amérique du nord fut contaminée par des emigrants allemands,
et l'Amérique du sud ne fut pas épargnée.
Le cinquième exode du choléra asiatique 1883 — 87, n'a pas des
origines aussi nettes que les épidémies précédentes, toutefois, il semble
bien que ce fat encore l'Inde, qui fut le foyer initial. La maladie
340
éclata à Daraîette, d'où elle envahit toute TEgypte. La France fut
atteinte par Toulon, le fléau s'étendit en France, en Algérie, en
Italie, en Espagne et en Autriche-Hongrie. La Roumanie et l'Herzé-
govine furent touchées. Enfin en 1890, il y eut une sorte de revi-
viscence dans la province de Valence (Espagne).
Reste la sixième et dernière grande épidémie 1892. A cette époque,
il y eut deux courants. L'un parti d'Hurdwar, envahit: le Herat, la
Perse et pénétra en Europe par la route des bords de la Caspienne.
Ce grand courant parcourut, en quelques mois, des milliers de Kilo-
mètres, ravageant la Russie où il visita 61 provinces. L'autre courant
tout petit, partit de Tasile de Nanterre (Seine) et s'étendit tout douce-
ment à la rencontre de son congénère jusqu'en Belgique (1894 — 95).
L'extinction de l'épidémie ne s'opéra qu'en 1896.
Les épidémies qui débutèrent en 1817—1827—1844—1892 sont
généralement reconnues comme de provenance hindoue. Quelques
auteurs cependant, émettent des doutes pour les pandémies de 1865
à 1874 et de 1883 à 1887. La première serait d'origine Malaise ^),
la deuxième d'origine Indo-Chinoise. ^)
Quoiqu'il en soit, lorsque le choléra devient pandémique, il em-
prunte soit la voie de terre, soit la voie maritime, il peut même
prendre les deux à la fois, choléras de 1817 et de 1844.
Les épidémies de 1827 et 1892 sont venues par voie de terre, les
épidémies de 1865 et 1884, nous ont au contraire atteints, par voie
de mer, avec relai en Egypte.
La voie de terre du fléau cholérique, prend son origine dans le
centre endémique du Bengale, dans les alentours de Calcutta princi-
palement, elle traverse le nord de l'Inde, l'Afghanistan, la Perse et
pénètre en Europe par la route de la Caspienne (Recht, Bakou,
Astrakan). (1827—1837—1892.)
En dehors de ce courant direct, il est une autre voie détournée.
Arrivé dans la Perse, le fléau peut descendre par la route des cara-
vanes de Mésopotamie jusqu'à la Mecque et se réfléchir, pour ainsi
dire, en suivant ensuite les difi'érentes routes des caravanes, notam-
ment celle du Caire qui lui livre l'Afrique septentrionale et celle de
Syrie, qui le mène jusqu'à Constantinople, choléra de (1844 — 1850).
La voie de mer s'ouvre dans deux grands ports: Calcutta et
^) Ce sont là les deux autres foyers principaux de rendémicité cholérique. Le choiera a
été signalé à Java par Bontius des 1629. Les troupes coloniales furent éprouvées par le
choléra dans leur expédition d'Atchin 1873.
s) Pour ce qui est de Tlndo-Chine, Proust a démoutic que le choléra y est endémique
depuis de longs siècles.
341
Bombay. Le premier de ces foyers maritimes fournit: à TExtrême-
Orient (via Singapour), à l'Europe (via Suez), et aux îles africaines de
rOcéan Indien. Bombay diflfuse également dans trois directions, vers
Madagascar et l'Afrique orientale, vers l'Europe par la mer Rouge
et vers les ports du golfe Persique, où le fléau peut-être repris par
les routes des caravanes.
La même voie maritime que nous venons de signaler pour les
foyers hindous, est un chemin également toujours ouvert pour le
choléra d'Extrême-Orient, qu'il vienne de l'Indo-Chine, ou de l'Ar-
chipel Malais.
A côté du choléra d'importation, nous devons signaler le choléra
de reviviscence (Choléra d'Espagne 1890— Choléra delà Seine 1892).
Dans certaines contrées, même froides, le choléra asiatique peut
longtemps persister (Russie, Scandinavie, Bretagne).
La peste.
Synonymft. Typhus d'orient. Fièvre du Jjevaut. Plngue (Anglais). — Pcst (Allemands.)
Jjao- chou -Ping, (maladies des KaU) (Chine).
La peste est la maladie la plus anciennement connue, depuis les
temps les plus reculés jusqu'à nos jours, elle s'est perpétuée avec les
mêmes caractères.
La plupart des auteurs conteste la nature des épidémies dites:
d'Athènes 430 avant Jésus-Christ, d'Antonin 166 de l'ère chrétienne,
de Carthage (St. Cyprien 255—265).
Si Ton en ^roit l'histoire, la maladie semble être originaire d'Af-
rique et l'Egypte parait avoir été son berceau, elle y régnait à n'en
point douter deux ou trois siècles avant notre ère. C'est de Péluse
dans le Delta du Nil, que partit la fameuse peste de 542 qui ravagea
la Perse et toutes les rives de la Méditerranée.
Au moyen âge, la première épidémie de peste qui laissa des traces,
fut la Peste Noire^ la mort noire de 1347. La maladie, cett« fois,
était partie de l'Extrême-Orient. Après avoir ravagé l'Inde, la Perse
et la Russie, elle s'étendit à travers l'Europe, jusqu'en Norvège.
D'après la statistique du pape Clement VI, le chiflfre approximatif des
décès fut de 42, 836, 846.
Pendant les XlVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles, la peste fit de
nombreuses apparitions (épidémies de Nimègue 1635, de Londres
1665, d'Irlande 1688). Elle ne quitta -la partie septentrionale et
occidentale de l'Europe qu'en (1688).
Une trentaine d'années plus tard, la peste éclata de nouveau à
Marseille 1720. L'épidémie qui ravagea toute la Provence, fit près
de 90.000 victimes et ne s'éteignit qu'en 1732.
1900. 24
342
Pendant tout le reste du XVIIIe siècle, le fléau se cantonna surtout
dans TEurope orientale, l'Asie et TAfrique. *) De la fin du siècle
dernier, au milieu de celui-ci, TEgypte ne compte pas moins de
21 épidémies.
Au Maroc, en Algérie, en Tunisie; la peste qui a sévi dans ces
derniers siècles et au début du XIXe, ne s'est plus montrée depuis
1837. En Tripolitaine au contraire, elle a régné de 1856 à 1859,
puis en 1874, et enfin tout près de nous, en 1893.
Dans la Mésopotamie (Irak-Arabi, Al-Djezireh), la peste qui sévit
cruellement à Bagdad en 1773, s'est montrée maintes fois, surtout
dans cette dernière moitié de notre siècle. Il faut signaler là surtout
les villes saintes de Nedjef et de Kerbela.
Il est en outre un district très montagneux de l'Arabie: l'Assyr,
situé à quelques jours de marche de la Mecque, qui est très souvent
visité pas le fléau (épidémies de 1853 — 74 — 79 — 89).
En Perse, la peste est signalée d'une façon certaine depuis le
XVIe siècle, chose digne de remarque, les provinces du sud-est ont
été épargnées; tandis que les provinces du Nord ont toujours été
ravagées par le fléau importé d'Arménie et du Caucase, d'après Tho-
lozan. La province la plus touchée, est la plus occidentale: l'Ader-
baïdjan. Dans la province du Ghilan, la ville de Recht qui a
d'importantes relations commerciales avec la Russie, en particulier
avec Astrakan, a été ravagée par la peste en 1877 et c'est probable-
ment là la clef de l'épidémie de Wetlianka en 1878. La femme qui
mourut la première, dans cette dernière localité, venait de faire un
voyage à Astrakan.
Dans l'Inde et dans l'Extrême-Orient, la peste règne sans doute
depuis l'antiquité et les foyers pesteux asiatiques, sont peut-être plus
anciens que le foyer supposé originel de l'Egypte, malheureusement
ce n'est là qu'une hypothèse, fondée sur ce que nous observons
aujourd'hui, car Thistoire ne relève pas d'une façon précise d'éclosion
de peste en Asie, avant la mort noire de 1334. Au cours du XVIe
siècle signalons les pestes d'Agra(1611 — 1618) et d'Ahmedabad 1683.
Pendant-le XIXe siècle, la peste a été bien étudiée, dans l'Inde, par les
médecins anglais, en particulier par Morehead, la plupart des épidémies
1) Il nous faut cependant citer les épidémies de Messine 17^3, Malte 1813, Noja 1315.
^ La récente épidémie de Kulobovka. à 8 verstcs de Tsarev dans le département d'Astralcan
(juillet — août 1899); reconnait probablement une origine semblable. Quelques uns, comme
Zabolotuy, accusent au contraire les nombreux Kalmouks nomades qui parcourent le pays et
viennent 'de Mongolie. Ta peste très sévère en cette circonstance, a occasionné 23 ùéch,
sur 24 cas.
343
sont parties des deux foyers: de Pali (1815— 1819 1836— 1838) et de
Gurhwal (1836—47—58—59—60—70—76—77).
Reste répidémie actuelle ; c'est au mois de juillet, d'autres disent
au mois d'août 1896, que la peste éclata à Bombay ; en même temps
que le fléau se répandait par voie de terre, il faisait un véritable
bond grâce aux transactions maritimes, et frappait cruellement Kura-
chêe, le grand port, situé aux bouches mêmes de l'Indus.
La peste s'est également étendue, principalement dans la direction
sud-nord, en suivant les voies ferrées; c'est ainsi qu'elle a pénétré à
Surat, Baroda, Ahmedabad, Palampare, Hurdwar etc. . . .
En mai 1898, Calcutta fut à son tour envahi.
La maladie qui dure encore a subi, des alternatives diverses^);
dans la seule ville de Bombay, elle a déjà fait plus de 60.000 victimes.
De l'Inde, la peste s'est répandue on peut le dire dans les cinq
parties du monde.
En Asie, la ville de Kandahar (Afghanistan), le Turkestan (Anzob)?,
les ports de Guadar et de Djiviani dans le Béloutchistan ont été
successivement atteints. Le pèlerinage de la Mecque, a permis au
fléau de gagner en outre les ports de la mer Rouge: El-Hadarmah,
El-Dokharich, Djeddah; le port de Bender-Bouchir sur le golfe
Persique et le port de Mascate en Arabie, furent également touchés
(1897—1899).
En Afrique, un navire chargé de riz, importait la peste à Tamatave
dans les derniers jours de novembre 1898. ^) Déjà, la «Gironde», s'était
présentée avec des pesteux à bord, devant le port de Diego-Suarez
(octobre 1898). Un peu plus tard, on signalait des cas de peste à
St. Louis (Ile Maurice), à St. Denis de la Réunion et aussi à Magude
dans le Mozambique, "*) tout près de Lourenço Marquez.
Dès le mois de mai 1899, le fléau avait fait son apparition : à
Zagazig, à Ismaïlia et à Alexandrie.
En Europe, il y eut une première contamination qui s'arrêta dans
le lazaret de Londres (3 cas, septembre 1896).
La seconde atteinte fut beaucoup plus importante et frappa Oporto,
en Portugal. La maladie vraisemblablement importée par le «City
of Cork» a tout d'abors atteint les débardeurs du quai, puis les popu-
lations misérables des quartiers infects de la douane et surtout de
i) Voir le tableau de Netter pour Bombay. Presse médicale 1899.
*) La peste de Madagascar a été assez sévère comme pronostic, puisque les statistiques
accusent une mortalité de 75 pCt.
*) Au fund de la baie de Delagoa. L'origine de cette épidémie est douteuse d'après Bourges,
monographies cliniques 1899.
24*
344
Fonte Taurina ^). Cette épidémie qui vient de prendre fin, a duré 6
mois, de juin à décembre 1899. Il y a eu 305 cas et 110 décès, soît
une mortalité de 35.06 pour 100.
L'épidémie de laboratoire observée à Vienne et qui a coûté la vie
au professeur MuUer, a eu pour origine des cultures de peste indienne
rapportées pas ce dernier. Le professeur MuUer et deux de ses aides
ont succombé à la forme pneuraonique.
L'Amérique du sud a été touchée à son tour et des cas de peste
ont été signalés dans la ville d^Âssomption (Paraguay), à Santos dans
le Brésil, et aussi à Montevideo et à Buenos-Ayres.
Enfin rOcéanie elle-même, a payé son tribut, en décembre 1899,
la peste a été signalée dans les îles Havaï (Honolulu) et quelques
jours plus tard à Nouméa (Nell« Calédonie). Enfin au moment où
j'écris ces lignes, elle règne à Sydney. Il est probable, que ces foyers
Océaniens, ne reconnaissent pas une origine hindoue, mais sont bien
plutôt des émanations de la peste de Chine, dont nous allons nous
occuper maintenant.
En Chine, on a suivi très nettement les apparitions de la peste
dans la province du Yunnam, depuis 1871. D'après les constatations
faites, surtout depuis cette époque, la maladie est nettement endémique
dans la ville de Lienchu et le port de Pakkoï. C'est de là que la
maladie qui menace notre colonie du Tonkin parait surtout rayonner ;
c'est de là qu'elle est partie, pour envahir Canton et Hong-Kong
(Victoria 1894). A la fin de cette même année, la peste était signalée
à Amoy, en face de l'Ile Formose. D'ailleurs, pendant la guerre Sino-
Japonaise, les médecins Japonais ont constaté la présence de la peste
dans cette île.
Actuellement, l'épidémie n'est pas éteinte, en effet des cas ont été
signalés en 1898 et 1899, à Hong-Kong. Dans cette même année
1899, la ville de Nha-Trang, où réside Yersin, a été contaminée
ainsi que Kuang-Tchéou, dans l'île d'Haïnan. ^)
Au moment où j'écris ces lignes, la peste continue en Chine et
atteint le Japon.
Tel est le résumé succinct de l'histoire géographique de la peste
depuis l'antiquité jusqu'à nos jours. Il me reste pour terminer, à
donner le bilan actuel des foyers d'endémie pesteuse.
i) Comme toujours, les rats de ces quartiers ont commencé par périr en grand nombre.
^ Peuang près de Singapour, a été également le siège d'une petite épidémie en 1899,
n-
345
Foyers Asiatiques. — Les foyers pesteux d'Asie sont les plus
nombreux et les plus intenses, les Asiatiques semblent ^) d'ailleurs
présenter, parmi les peuples, le meilleur terrain au coceo-baeille
pesteux. On aurait en effet remarqué aux Indes que les Européens
étaient frappés mortellement dans une proportion beaucoup moindre
que les Hindous; à Madagascar les Indiens ont payé également un
plus lourd tribut que les Malgaches et les Créoles.
Hindoustan. — Parmi les foyers asiatiques, le foyer des Indes est
celui qui doit tout d'abord nous occuper et nous préoccuper. Dans
cette contrée, on reconnaît deux centres principaux : le centre de Pali
qui a donné son nom à la maladie (peste Pali) et le centre de
Gurhwal. La ville de Pali est un centre de transactions commerciales
assez important, elle relie Gujerat à Tlnde Centrale. Le foyer des
districts de Gurhwal et de Kumaou qui est considéré par certains
auteurs, comme le foyer primordial de Tlnde, est situé assez loin du
centre de Pali, à près de 800 milles, au pied même de l'Himalaya.
Ce dernier foyer qui a donné lieu à près d'une trentaine d'épidémies
depuis le début du siècle, est heureusement placé dans une région
difficilement accessible, ce qui réduit beaucoup les chances de dissé-
mination du fléau.
Foyers chinois. — Le principal foyer est ici, avons nous dit, la
province du Yunnam, c'est du haut des plateaux de cette province,
que la peste descend presque tous les ans jusqu'à la mer de Chine,
contamine de préférence les villes déjà signalées de Lienchu et de
Pakkoï et rayonne dans les îles et pays d'alentour, je ne saurais
revenir, sur ce que j'ai déjà dit.
Ce n'est pas tout, en Chine, il est d'autres foyers jusqu'ici d'im-
portance secondaire, mais, quand même, toujours menaçants; c'est ainsi
que je citerai le foyer de Mongolie (vallée de So-Lenkô), où l'on a
constaté la peste, depuis bientôt 10 ans.
Enfin, tout dernièrement, Mr. Favre a signalé aux limites de la
Chine septentrionale, sous le nom de peste des ^Sarbagans'' ^)*) une
maladie en tout point semblable à la peste. Je n'ai pas marqué ce foyer
sur la carte ci-jointe, parce que ce centre est déjà très éloigné des pays
chauds. Toutefois, je ne puis le passer sous silence, en raison de sa
situation même, en effet, les territoires de la Transbaïkalie russe qui
^) Je dis „semblent" car il faut peut-être tenir compte de la misère physiolugique de la
plupart des (Mipulations hindoues et chinoises.
i) Sorte de rongeurs.
*) Voir la communication de Mr. Stékoulis Janus IV, 15 Nov.— 13 De'c. pg. 617, où
l'Arctomis Cobac a été nommé Tarabagan. Red.
346
sont surtout atteints, se trouvent sur le trajet du Transsibérien et
constituent une menace des plus sérieuses.
Foyers persans et Arabes.
Perse. — La plupart des auteurs s'accorde à reconnaître, qu'à notre
époque, la peste a des foyers d'endémicité : dans le Kurdistan et le
Khorassan; pour certains même, le foyer d'Anzob signalé, en 1898,
dans le Turkestan russe, est considéré comme ayant cette dernière
provenance.
Arabie, — Mésopotamie, — L'ancienne Mésopotamie qui constitue
aujourd'hui les provinces arabes de Tlrak-Arabi et de TAl-Djezireh,
est un foyer de peste important. Les exigences religieuses des Chiites
ont fait là, des deux villes saintes de Nedjef et de Eerbela, de véri-
tables charniers.
Les fervents de cette secte de. Tlslam, tiennent particulièrement à
être enterrés dans la première de ces villes qui renferme le tombeau
d'Ali. L'industrie macabre des habitants de ces villes sacrées, consiste
à inhumer les cadavres qu'on leur apporte à dos de chameau, de
toutes les contrées du monde chiite. Dans ces singulières «villes né-
cropoles», les maisons elles-mêmes, servent de tombeaux, et la terre
retirée pour faire place aux morts, se débite sous forme de gâteaux
qui servent ensuite de talismans. D'après une statistique, la moyenne
des corps persans ainsi transportés chaque année, dans la ville de
Nedjef, s'élève à 4000. En 1874, après la famine qui désola la Perse,
on ne compta pas moins de 12.202 cadavres importés.
En face de ces détails, on comprend aisément, l'affection toute
particulière de la peste, pour de semblables charniers.
Assyr. — Toujours en Arabie, pour ainsi-dire à la porte d'une
autre ville sainte, se trouve un autre foyer toujours menaçant ')
celui de l'Assyr, situé en plein massif montagneux, à quelques jours
de marche de la Mecque, dans la partie méridionale de l'Hedjaz.
Foyers africains. — En Afrique, nous ne sommes déjà plus aux
sources vives de la peste actuelle, et l'on ne trouve plus sur ce con-
tinent que des foyers de deuxième grandeur, beaucoup plus modestes,
beaucoup moins redoutables, jusqu'à présent du moins, que les foyers
d'Asie; ils sont au nombre de deux: l'Ouganda et la Cyrénaïque.
Ouganda. — Ce foyer ne nous est connu que depuis l'expédition
récente du Pr. Koch dans l'Afrique orientale, mais de l'aveu même
de ce dernier, il est probable que son origine remonte à un temps
immémorial. La région contaminée située dans l'Ouganda (Afrique
^) Surtoat en raison des pèlerinages annuels.
3^7
• orientale anglaise), se trouve exactement, entre les lacs Albert et
Victoria. D'après le médecin allemand Zupitza qui a repéré le foyer
en personne, la peste est apparue assez récemment encore dans les
environs de cette contrée. Il y a huit ans, parait-il, une épidémie
s'est déclarée à Kiziba à Tangle formé par le Kagera-Nil et le lac
Victoria, elle y avait été importée par un indigène de retour de
Buddu dans TOuganda. Il y eut à cette époque une épidémie assez
sévère qui gagna tout le pays. D'après les médecins allemands, les
examens bactériologiques, les inoculations au rat, ne laissent aucun
doute sur la nature de la maladie; il s'agit bien de la peste bubo-
nique, à laquelle, les aborigènes réservent le nom de Rub-Wunga.
Ici, comme dans les pestes asiatiques, le fléau s'annonce d'abord en
sévissant sur les rongeurs ; lorsque les habitants s'aperçoivent du fait,
ils s'empressent de quitter leurs cases. Les missionnaires (pères blancs)
qui habitent l'Ouganda, racontent qu'une épidémie sérieuse y a régné,
il n'y a pas très longtemps.
La maladie ne se propage pas, semble-t-il, vers le sud, mais elle
doit au dire de Koch remonter vers le Nord. Emin-Pacha avait en
effet constaté des cas de peste, dans la province équatoriale. Le savant
professeur pense que certaines épidémies constatées en Egypte et en
Tripolitaine, au cours du siècle, ont dû être importées de ce foyer
par des convois d'esclaves. ') Jusqu'ici l'Ouganda, qui n'avait pas de
grands débouchés, n'avait pu contaminer bien facilement les contrées
voisines, mais voici que le danger commence k se révéler, en raison
de la création du chemin de fer de Monbasa au lac Victoria, et en
raison surtout du passage du grand transafricain d'Alexandrie au
Cap, dont la ligne projetée, passe justement dans la région atteinte.
Cyrénaïque. — Comme nous le disions, il y a un instant, le foyer
de la Tripolitaine n'est peut-être qu'un foyer secondaire, qu'une
émanation du foyer equatorial que nous venons de signaler. Toutefois,
comme la chose n'est pas assise d'une façon irréfutable, nous croyons
devoir compter encore k part, ce centre probablement encore mal
éteint d'endémie pesteuse. A suivre.
i) II est bien remarquable que jadis on a parfuitcmcnt nié la véracité des nouvelles dc^
vt»ya;zeur8 africains, constatant Tapparition de la peste dans l'Afrique centrale. Or cela sem-
blait en flagrant conflit avec la tiiéorie dominante qui n'admettait l'origine du fléau que dans
les erabonr hurt's marécageuses des grands fleuve». Hirsch (Handbuch dor hist, gcogr. patho-
logic I, 357) réfuta les communications de Petherik, (Egypt, the Soudan etc. London 1861)
qui parle de la peste à Chartoum, de Tutschek quand celui-ci croît (;,nach einer oflenbar ganz
unzuverlässigen Quelle") n l'existencü d'une peste meurtrière a Pumale comme aussi le
rap|)ürt de Uaker (The Albert Nyanza, London 1866), qui d'accord avec Pethcrik prétend avoir
vu la peste, (plague or malignant typhus) sévissant à Chartoum 1864/65. Red.
AUS DEM BERICHTE VON Dr. W. SCHUEFFNER
AN DIE DIRECTION DER SENEMBAH MY.
ZU AMSTERDAM/)
(Fortsetzung.)
3. TOLLWUTH.
Im Jahre 1899 tauchte auch diese Krankheit in Deli auf, nachdem
sie dfis Land seit sehr langer Zeit verschont hatte. Dass sie früher
hier war, dafür spricht, dass ältere Malayen die Krankheit, die von
den Bissen eines tollen Hundes (andjing gila) stammt, sehr wohl kennen.
Im Ganzen kamen 16 Gebissene zur Behandlung ins Spital, 4 von
diesen gehörten nicht dem Arbeiterbestande der Sen. My. an. Von
den 16 starben 5, der eine Chinese sogar, trotzdem er die Pasteurcur
in Batavia durchgemacht hatte. Der Mann kam erst 2 Tage, nachdem
er gebissen war, mit bereits eiternden Bisswunden in Behandlung;
die Infection mit dem Wuthgift hatte also ungestört vor sich gehen
können.
Der Fall weist darauf hin, dass die schleunigste und energischste
Localbehandlung der Bisse doch von Bedeutung für den weiteren
Verlauf der Krankheit ist.
Die Plage ist in den letzten Monaten etwas zurückgetreten. Doch
steht zu fürchten, dass sich die Krankheit trotz der ziemlich um-
fassenden Massnahmen seitens des Gouvernements und der Pflanzer
noch länger halten wird, und zwar in den Battakländem, wo der
Hund eine grosse Rolle spielt. Man wird daher auch in Zukunft vor
der ToUwuth auf der Hut sein müssen.
4. Malaiua.
Die Malaria und die nächstfolgende Krankheit, der Unterleibs-
typhus, habe ich gemeinsam mit Dr. Maurer von der Deli My. zum
Gegenstande besonderer Studien gemacht. Wenn ich von den speciell
wissenschaftlichen Ergebnissen absehe, so sind wir doch wenigstens
so weit gekommen, um über Art und Verbreitung jener beiden Krank-
heiten in Deli ein Urtheil abgeben zu können.
Malaria ist diejenige Krankheit, die den hygienischen Werth eines
tropischen Landes in erster Linie bestimmen soll, d.h. also, ob der
Verbleib im Lande für den Europäer ohne besondere Einbusse an
*) Nous insérons avec un vif plaisir cet article conccniant la géographie médicale de ces
régions du Nord de l'Ile de Sumatra, connues sous le nom de „Déli". Nous devons ces ren-
seignements à l'amabilité du directeur de la Compagnie „Scnembah" qui d'accord avec les
directeurs de la Compagnie Déli et de son Excellence le Min. des Colonies holl. ont rendu
possibles la fondation de l'Association „Janus'* et au début la publication de notre périodique.
349
Gesundheit möglich ist oder nicht. Auf den Karten, in denen gra-
phisch die Verbreitung der Malaria zu sehen ist, glänzt Sumatra
immer noch in der Farbe der gefährlichsten Pieberküsten Afrikas.
Konnte ich bereits in meinem ersten Rapport bemerken, dass meine
Erfahrungen mit jener Anschauung nicht recht im Einklang stünden,
so weiss ich jetzt genau, dass Deli, mit ganz geringen Ausnahmen
an der Küste, eine viel günstigere Farbe zukommt.
Alle Malariaerkrankungen werden verursacht durch kleinste thie-
rische Parasiten, die im Blute leben. Sie sind gut bekannt und für
den in der Mikroscopie des Blutes Bewanderten leicht aufzufinden.
Ohne Parasiten — keine Malaria. Für die exacte Diagnose Malaria
wird daher heute der Nachweis der Parasiten aus dem Blute verlangt.
Das ist deshalb so notwendig, weil besonders die tropische Malaria
allen möglichen anderen Krankheiten gleichen kann und dadurch zu
den verschiedensten Irrthümern Veranlassung giebt. Solcher Täuschung
waren die früheren Forscher notwendigerweise ausgesetzt, solange
man die Parasiten nicht gut kannte, und leider entstammen jenen
Zeiten der Hauptsache nach unsere Kenntnisse über die Tropen. Es
heisst also auch da, das Bekannte vorsichtig prüfen und sich seine
Kenntnisse selbst schaflFen.
Ich habe seit Frühjahr 1898 begonnen, bei allen fiebernden Kranken
das Blut auf Malaria zu untersuchen. Seit 1899 erstreckt sich die
Untersuchung auf jeden dem Hospitale zugeführten Kranken. Zur
Untersuchung genügt ein ganz kleines Tröpfchen Blut, dessen Ent-
nahme den Leuten keine Unannehmlichkeiten bereitet. In der zur
Blutentnahme und Färbung nötigen Technik habe ich einen Javanen
ausgebildet, der mich dabei wesentlich unterstützt und es selbst in
der Diagnose des Blutes zu einer erstaunlichen Sicherheit gebracht hat.
Auf diese Weise konnte ich Malaria feststellen
1898 von 1883 Zugängen 95 Mal, = 5 7o
1899 » 1858 » 66 » = 3,6 »
oder auf den gesammten Arbeiterbestand berechnet:
1898 von 4029 Leuten 95 Mal, = 2,3 7o
1899 » 4330 » 66 >= 1,3 »
In beiden Jahren kam kein Todesfall an Malaria vor.
Wenn ich nun auch rechne, dass noch einmal soviel Leute ihre
Malaria auf den Unternehmungen durchmachen, so bleibt dieser
Prozentsatz von Malariaerkrankungen doch ein ganz auffallend ge-
ringer. Man hat früher in Deli 80—90 % Malariaerkrankungen finden
wollen, und darunter die schwersten, oft tötlich verlaufenden. Den
Rapporten aus den deutschen afrikanischen Kolonieen entnehme ich
350
Zahlen von Malariaerkrankungen bei Europäern bis 400 % und bei
den Natives bis 130%, d.h, also, dass durchschnittlich jeder Farbige
1 mal im Jahre fieberkrank war, und der Europäer sogar 4 mal.
Von den zur Sen. My. gehörigen Europäern, 43 an Zahl, litten an
Malaria 1899 nur 2, das sind 5 %, also auch da eine verschwindende
Anzahl, gegenüber den oben genannten Zahlen.
Wollte ich allerdings alles das mit rechnen, was hier das Publicum
unter Fieber, Koorts, versteht, so konnten aus den 5 % sehr leicht
auch 500 % werden. Ich will nicht in Abrede stellen, dass einem
Kopfweh, einer Abgeschlagenheit, dem »onlekker"zyn" oder »voelen"
nicht hier und da eine entstehende Malaria zu Grunde liegen kann.
Im Verlaufe der 12 — 18 Tage, die sie zur Entwicklung braucht,
können sich solche Prodrome ganz gut einstellen. Aber für gewöhn-
lich beruhen derartige Zustände auf ganz anderen Ursachen, über-
mässiger Sonnenbestrahlung, Ueberanstrengung, Excessen in baccho
et venere, etc., oder wirklich anderen Krankheiten. Das nur nebenbei.
Man unterscheidet zwei grosse Gruppen von Malaria: Die eine,
die sogenannten regelmässigen Fieber, jeden zweiten, oder jeden
dritten Tag kommend, und die andere, die unregelmässigen tropischen
oder perniciösen Fieber. Die letzteren sind, wie der Name besagt,
die gefährlichen für den Europäer in den Tropen.
Wie ich oben schon erwähnte habe ich die perniciöse Form der
Malaria während der beiden Berichtsjahre bei den Europäern der My.
nicht ein Mal angetroffen. Wenn ich zu den 43 Europäern der My.
noch die rechne, die ich ausserhalb der My. zu sehen Gelegenheit
hatte, und dazu noch die Untersuchungsresultate des H. Dr. Maurer
nehme, so wächst die Zahl der in Beobachtung gewesenen Europäer
fast auf 200, von denen im Jahre 1899 nicht ein einziger an tropi-
scher Malaria erkrankte!
Darnach ist man wohl berechtigt zu sagen, dass Deli momentan
sehr wenig unter der gefürchteten Krankheit zu leiden hat.
Bei den Kulies wurde die Malaria perniciosa im Jahre 1899
22 Mal gefunden. Wenigstens die Hälfte davon brachte die Krank-
heit aus China oder den Häfen Javas mit. Ob nicht vielleicht auch
die übrigen die Krankheit importirten ist natürlich schwer zu sagen.
Malaria hält sich im Organismus Jahre lang, bleibt Monate latent,
um bei irgend welchem Anlasse (anderweitige Erkrankung, Verlet-
zung, Gemüthsbewegung etc.) wieder aufzuflackern. Dass die perniciöse
Malaria hier entstehen kann^ dafür ist ein unzweifelhafter Beweis
die Erkrankung von Battakem. An einzelnen Plätzen, unmittelbar
an der Küste, in Brak wassergebiet, ist sie sogar ein etwas häufigeres
351
Vorkommnis (z. B. Belawan nach den Beobachtungen von Dr. Maurer).
Aber, diese Plätze ausgenommen, gilt für das übrige Land der Satz,
dass die primäre Infection mit Malaria perniciosa selten ist.
Bei weitem häufiger treten die gutartigen, regelmässigen Fieber,
dieselben, die man z. B. an der Küste Hollands hat, Malaria quartana
und M. tertiana, hier auf. Mit der Zahl 44, soviel beobachtete ich
im Spital, sind gerade diese Fieber sicher nicht erschöpft. Das erklärt
sich sehr einfach. Die Malaria perniciosa mit Chinin zu heilen oder
zu bessern ist schwierig und missglückt in der Regel den Assistenten.
Die Leute erscheinen daher früher oder später sämmtlich einmal im
Hospital. Die Besserung der regelmässigen Fieber jedoch gelingt
gewöhnlich leicht, ein paar Tage ^/g gr. Chinin zur rechten Zeit
gegeben, macht sie auf Monate verschwinden. Von ihnen also gehen
meiner Statistik viele verloren ; um der Wirklichkeit nahe zu kommen,
raüsste ich gewiss das dreifache nehmen, also ca. 120.
Auf die Anzahl Zugänge im Jahr, oder auf die gesammte Arbeiter-
schaft der Sen. My. berechnet, ergiebt das folgendes Bild:
bösartige Mal. gutartige Mal.
1898 von 1883 Zugängen
» > 4029 Leuten
1899 > 1858 Zugängen 22 oder 1,2% ca. 120 oder 6,4%
> » 4330 Leuten 22 » 0,5 » » 120 » 3 »
Unter den Europäern der My. kam die gutartige Malaria im
Jahre 1899 zweimal vor,
bösartige Mal. gutartige Mal.
1899 von 43 Europäern - oder 0 % 2 oder 5 %
Die Malariafälle verteilen sich ziemlich gleichmässig auf die ein-
zelnen Unternehmungen, wenigstens was die letzten zwei Jahre
betriflFt. 1899 überwiegt wohl G. R., aber ich möchte doch erst
andere Jahre abwarten, ehe ich daraus Schlüsse ziehe.
Man wird nun mit Recht fragen, wie erklären Sie die frilher
angenommene Verbreitung von Malaria und ihre Bösartigkeit? Wie
viele Europäer sollen ihr doch früher zum Opfer gefallen sein, von
den Hunderten von Koelies gar nicht zu reden! Ist das Klima ge-
sünder geworden, der Boden mehr assanirt, oder hat die gegen früher
veränderte Lebensweise einen bessernden Einfluss gehabt ? Ich leugne
nicht dass das Factoren sind, die bei der Beurth eilung der Malaria
wohl in Betracht zu ziehen sind. Aber sie reichen zur Erklänmg
doch nicht aus. Speciell der bekannte Satz, dass nur vollkommenste
352
Cultur oder jungfräuliche Wildnis vor Malaria schützt, lässt sich
auf Deli nicht anwenden. Die Art des Tabackbaues bringt es mit
sich, dass der grössere Theil des Landes immer wieder in Halbcultur
liegen bleibt. Darnach müsste man also eher eine Fortzüchtung des
Malariagiftes erwarten.
Auch das Abpflanzen von Urwald kann man nicht so schlechthin
verantwortlich machen. Ganz abgesehen davon, dass in vielen Strecken
Delis schon seit langen Jahren kein Urwald mehr abzupflanzen ist,
möchte ich nur anführen, dass ich auf den Urwald- Abtheilungen der
Sen. My. oder den Canalbauten durch sumpfige Terrain keineswegs
eine Zunahme der Malaria habe bemerken können.
Nein, ich bin viel mehr geneigt, anzunehmen, dass es sich früher
vielfach um Verwechselungen gehandelt hat von Malaria mit anderen
Krankheiten, bes. mit dem Unterleibstyphus. In dem ersten Jahre
meiner Praxis, in dem ich mich bei der Menge anderer Arbeiten
nicht mit der so unentbehrlichen Laboratoriums-Thätigkeit aufhalten
konnte, habe ich selbst oft genug vor zweifelhaften Fällen gestanden,
ohne darüber ins Klare zu kommen, ob Malaria oder Typhus vorlag.
Die englische Medizin ist für solche Fälle mit dem Namen Malaria-
Typhoid bei der Hand, die holländische und deutsche spricht von
Remittens, ohne die Sache damit zu klären. Erst in den letzten
Jahren beginnt man in Indien (Britisch-) auf die Verbreitung des
Typhus aufmerksam zu machen.
Um mich kurz zu fassen, was wir, Maurer und ich, in den letzten
beiden Jahren an sogenannter Remittens oder Malaria-Typhoid sahen,
stellte sich durchgehends als Unterleibstyphus heraus, also dieselbe
Krankheit, die auch in Europa herrscht. Es gelang unschwer, in den
tötlich verlaufenden Fällen den Erreger des Typhus-Bacillus Typhi-zu
züchten, und eine grössere Anzahl leichterer Fälle mittelst Rein-
kulturen von Bacillen als Typhus zu erkennen (Gruber- Widal'sche
Reaction).
Seitdem uns diese Beweisführung gelungen ist, kehrt Malaria als
Todesursache in meinen Rapporten nicht wieder. Ich scheue mich
uicht, einzugestehen, dass ich die aus dem ersten Jahren meiner
Praxis stammenden Diagnosen : Malaria als Todesursache, selbst für
Irrthümer halte.
5. Typhus.
Der Typhus ist in den Gebieten, (ausser dem Lande der Sen. My.
noch 10 Unternehmungen der Deli My., welche durch Herrn Dr.
Maurer versorgt werden), über die ich unterrichtet bin, endemisch,
353
bald mehr, bald weniger hervortretend. Es scheint, dass er seine
grösste Steigerung jedesmal in den Monaten Dec., Jan. und Februar
erfährt. Die Zahl der zur Behandlung ins Hospital gekommenen
Fälle vertheilt sich auf die beiden Jahre wie folgt:
1898 Typhuserkrankungen 38, davon starben 8.
1899 > 81, » » 12.
Unter den Herren der My. sah ich
1898 den Typhus 2 mal
1899 » » 3 » .
Bei zweien der Herren kam es zu recht bedrohlichen Coraplica-
tionen, zu Darmblutung und zu peritonitischen Reizerscheinungen
als Vorboten eines Darmdurchbruchs. Das und die Todesfälle unter
den Roelies weisen dem Typhus eine ganz andere Stellung an, als
der Malaria zukommt. Ich glaube sogar, es ist nicht zu viel gesagt,
wenn ich behaupte, dass der Europäer in Deli nichts so sehr zu
fürchten hat als die Typhus-Infection, die ihn dauernd umgiebt.
Der Typhus kommt in allen möglichen Abstufungen vor. Es finden
sich Fälle, die in wenigen Tagen ablaufen, bis zu solchen, die sich
ober Monate hinziehen. Bemerkenswerth ist, dass die Krankheit sich
nicht selten mit einem Frost einleitet, dem dann unmittelbar hohes
Fieber folgt. Dieser aussergewöhnliche Anfang, der characteristisch
ist fär die Malaria, kann bisweilen die Diagnose im hohem Grade
erschweren. Für gewöhnlich aber beginnt die Krankheit langsam,
die Leute nicht direct arbeitsunfähig machend. Bei leichteren Infec-
tionen halten die Leute sogar während der ganzen Dauer der Krank-
heit auf den Unternehmungen aus. Sie werden als Kopfweh, Jjeibweh
oder Fieber behandelt, oder aber kommen selbst nicht einmal zur
Kenntniss des Assistenten, indem die Kranken, aus Furcht, die Arbeit
unterbrechen zu müssen, oder aus Widerwillen gegen das Spital, ihr
Kranksein verheimlichen. Das hat nun zwei Gefahren. Die eine
betrifft die Leute selbst; kommen sie nämlich in das Stadium der
Darmgeschwüre, so kommt es bei mangelnder körperlicher Ruhe viel
eher und leichter zum Darmdurchbruch mit der rasch tötlichen
Bauchfellentzündung. Die andere Gefahr entsteht für die Umgebung
dadurch, dass sie die Ansteckungsstoffe verbreiten.
Die einfachste Maassregel dagegen, nämlich die kranken Leute so
früh wie möglich dem Spitale zuzuschicken scheitert in ihrer Durch-
führung leider recht häufig an dem Unverstand der Leute, die dann
4ieber nichts von Kranksein wissen lassen. Immerhin wird dauernd
darauf hingewirkt, dass es doch geschieht, da die Behandlung des
Typhus im Spital noch einen dritten Vortheil hat. Der Typhuskranke
354
bedarf einer wohlüberwachten Diät. Wenn überhaupt so kann das
natürlich nur im Spitale geschehen. Dort gelingt es wenigstens fur
eine Zeit lang, die Kost des Kranken zu überwachen und so eine
grossere Chance für günstigen Verlauf zu gewinnen.
Das einzige Mittel, dem Typhus und seiner Ausbreitung zu steuern,
wäre die Sorge für gesundes Wasser. Es ist ja bekannt genug, wie
die Beschaflimg von reinem Wasser in manchen Städten Europas
aus dem bis dahin häufigen Typhus eine seltene Krankheit gemacht
hat. Die Schwierigkeiten, das auch hier zu thun, sind allerdings
ungleich grösser, da es sich um so viele Hunderte Brunnen und
Wasserquellen handelt. Ich erwarte darum auch nicht, dass es jemals
gelingen wird, den Typhus hier auszurotten, ebensowenig als die
Dysenterie. Wenn man es nur erreicht, ihn dauernd in Schranken
zu halten. Fortsetzung folgt
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Avicenna's tofnb.
Dr. Chaniawsky publishes the following account of Avicenna's tomb in
Wratch (no. 5, 1900, p. 158). It is translated into French by Dr. Bovis:
In travelling from Teheran to Bagdad I passed some days at Hamadau,
the old Ecbatana, once the capital of Media. Only a few ruins and some
heaps of rubbish remain to mark the site of the old city though they are
enough to show its former splendour. There are but few souvenirs of the
past yet amongst them is the tomb of Avicenna. Mr. Holmes the
American medical missionary who has lived for several years at Ramadan
told me that the tomb of the prince of Arabian physicians is still the
object of peculiar reverence on the part of the inhabitants of the district.
The mausoleum is placed in a small square in a brickfield situated on
the left bank of one of the streams which run through the town from
South to North. It is behind a disused cemetery and is hemmed in hy
the neighbouring buildings. Some cypress trees and a few miserable
shrubs grow in a small court in front of the façade. The building itself
consists of bricks badly laid and crowned with a cupola of clay, and is
already much injured. The interior of the mausoleum which is entered
by a very small opening is so dark that it is some time before the eye
is able to see the two rough stones covered with arabic inscriptions which
lie below the cupola. The stone nearest the door has a cover folding in
two parts; the other, which lies further away, but parallel to the first,
has only a simple cover. Under the first stone lie the remains of Avi-
cenna or Ibn-Cina as the inhabitants of the place call him: though the
dervishes speak of him as the Sheik Bon-Ali-Ibn-Cina : under the second
stone is buried the Sheik Abdul-Ceid-Abdul-Cheir who is looked upon as
a Saint. In one corner are three dervishes-the guardians of the tomb
who smoke idly a common narghile. Everyday the tomb of Ibn-Cina
receives visitors, mostly sick, cures are far from uncommon and Avicenna
though dead has still a large practice. D'A. P.
MITTHEILUNGEN UEBER Dr. HORST BRETSCHNEIDER
VON
Da. BERNHARD SCHUCHARDT, zu Gotha.
Da sich unser jetziger Janus als »Janus redivivus", wie sich
Professor Sfokvis in der Einleitung zum ersten Hefte des-
selben ausdrückt, an die beiden früheren unter dem Namen
»Janus'* erschienenen Zeitschriften für Geschichte der Medicin an-
gliedert, so dürfte es für seine Leser nicht ohne Interesse sein, über
einen Mann, welcher als Mitarbeiter des ersten Janus aufgeführt
wurde und einer der Herausgeber des zweiten Janus war, einige
biographisch-literarische Mittheilungen zu erhalten, zumal in den
neuesten Biographien von Aerzten (dem biographischen Lexikon der
hervorragenden Aerzte etc. von Gurlt und Hirsch, 1884 — 1888 und
dem biographischen Lexikon hervorragender Aerzte des neunzehnten
Jahrhunderts, von Paget j 1900) seiner keine Erwähnung geschieht.
Horst Brefschneider (seine geaammten Vornamen waren: Horst
Carl Julius August Dietrich Frohmann) war zu Gotha den 14. August
1819 geboren. Er war der Sohn des General-Superintendenten D.
Carl Gottlieb Brefschneider zu Gotha, des bekannten Vertreters des
rationalen Supematuralismus, welcher ein sehr fruchtbarer theolo-
gischer Schriftsteller war (1776 — 1848). Er hatte zwei ältere Brüder,
Cart Anton Brefschneider, Professor und Lehrer der Mathematik am
Gymnasium zu Gotha, ein bekannter Verfasser einer Anzahl von
mathematischen und geographischen Lehrbüchern für höhere Schulen
(1808 — 1878), und Carl Oscar Brefschneider, Jurist in Gotha und
Eisenach, zuletzt Oberlandesgericht- Vicepräsident in Jena (1816-1884).
Er besuchte das Gymnasium in Gotha, studierte Medicin in Jena
und promovirte daselbst den 22. April 1841. Nach der am 25.
November 1841 bestandenen Staatsprüfung begab er sich zur weiteren
ärztlichen Ausbildung auf Reisen und begann den 9. December 1842
die ärztliche Praxis in der Stadt Gotha.
Er wurde bald Armenarzt der Stadt Gotha und Arzt und Ober-
chirurg an dem Frankenberg'schen städtischen Krankenhause daselbst.
Den 12. Januar 1852 wurde er von Herzog Ernst IL von Sachsen-
Coburg-Gotha als Leibarzt angenommen und den 22. Juni 1857
erhielt er das Prädikat »Medicinalrath**. Bei der neuen Behörden-
Organisation im Herzogthum Gotha am 1. Juli 1858 wurde er zum
356
Medicinal-Referenten im Staatsministerium ernannt und erhielt das
Dienst-Prädikat »Regierungs- und Medicinalrath". Er starb nach
einem kurzen, nur G tagigen Krankenlager den 17. October 1859.
Bretschneider begann seine medicinischen Studien in Jena gerade
zu einer Zeit, wo der Kampf der neuen exaeten experimentellen
naturwissenschaftlichen Richtung in der Medicin gegen die bis dahin
dieselbe beherrschende Naturphilosophie begonnen hatte. Er nahm
unter der Anleitung seiner Lehrer, der Professoren Ried, Siebert,
Haeser und A. den lebhaftesten Antheil an diesen neueren Bestreb-
ungen und gewann, besonders durch die bedeutende Anregung des
nachher so berühmt gewordenen medicinischen Historikers Heinrich
Haeser eine grosse Vorliebe für geschichtliche und literarische medi-
cinische Studien. Er entwickelte auf diesen Gebieten in den ersten
zehn Jahren seiner ärztlichen Praxis eine rege Thätigkeit und ver-
fasste eine Anzahl Schriften, von denen vor Allem sein Werk über
die äusseren Neuralgien wegen der Gründlichkeit seiner Kenntnisse
und der Gediegenheit und Klarheit seines Urtheils hervorzuheben
ist, wobei zu bedauern ist, dass die versprochene Fortsetzung über
die inneren Neuralgien nicht vollendet ist. Er betheiligte sieh als
Mitarbeiter an dem von Th. Henschel in Breslau herausgegebenen
Janus, Zeitschrift für Geschichte der Medicin und war Mit-Heraus-
geber des dieser Zeitschrift folgenden, in Gotha erschienenen Janus,
Central-Magazin für Geschichte und Literatur-Geschichte der Medi-
cin. Er leitete als zweiter Geschäftsführer statt des erkrankten
ersten Geschäftsführers, des Geheimen Regierungs- und Oberraedi-
cinalraths Dr. Buddetis^ die 28*te Versammlung deutscher Natur-
forscher und Aerzte, welche von 18-24 September 1851 zu Gotha tagte.
Als Bretschneider im Juli 1858 in das Staatsministerium eingetreten
war, bestrebte er sich mit grossem Eifer, das Medicinalwesen des
Herzogthums Gotha gründlich zu reformiren. Er entwickelte auf allen
Gebieten desselben eine sehr rege Thätigkeit und er legte derselben
im Allgemeinen richtige, der neueren Zeit angemessene Anschauungen
zu Grunde. Allein bei diesen Bestrebungen blieb er auch zum grossen
Theil stehen, indem die Durchführung seiner mannigfachen Pläne
bald in*s Stocken gerieth. Als Beispiel seines grossen Eifers möge
auf sein: »Statut der Heildienerschule für das Herzogthum Gotha"
verwiesen werden, welches ich in meiner »Geschichte des anatomisch-
chirurgischen Lehrinstituts, der späteren Heildienerschule zu Gotha"
(Zeitschrift für Epidemiologie und öffentliche Gesundheitspflege.
Herausgegeben von //. Pfeiffer und B. Schuchardt^ N. F. 1871, No.
12, S. 177-184) veröffentlicht habe. Zum Theil lag diese erfolglose
357
Ueberhastung daran, dass iu den letzten Jahren seines Lebens, schon
vor seinem Eintritt in die Staatsgeschäite, sein Hang zu den Genüssen
des Bacchus und Gambrinus mehr und mehr hervortrat, ihn in seinen
Lebensverhältnissen zurückbrachte und auch seine Gesundheit wesent-
lich schädigte. Diesen Umständen ist es wohl auch zuzuschreiben,
dass er seit dem Jahre 1851 literarisch nicht mehr thätig war und
dass er schon so früh, nach kaum vollendeten vierzigsten Lebens-
jahre, starb.
Er schrieb :
Dissert, inaug. med., De Prosopalgia. Jenao, 1841, 8® (78 pp.).
Der sehr umfangreiche $ 3 derselben (Prosopalgiae historia et literaturo) umfosst die
pag. 2 — 41. BreUchneider giebt über diese DissL-rtation in seinem Buche über die
äusseren Neuralgien das offenbar zu scharfe Urtheilab: ,,Un vollständig und ungenau."
Versuch einer Begründung der Pathologie und Therapie der Äusseren
Neuralgien. Jena, 1847, 8« (XIV und 435 S.).
Dem Professor ücinr. Uaeser zu Jena gewidmet. Die erste Abtheilung (S. 1 — 139)
enthält einen geschichtlich-literarischen Ucbcrblick, die zweite Abtheilung (S. 140 — 411)
die Pathologie und Therapie der äusseren Neuralgien, der Schluss Nachträge und ein
Namen- Register. In: Janus, Zeitschrift, Bd. 3. S. 192, 1848 ist eine Itecension von
Seid^tchnur enthalten.
Der Bruch der Kniescheibe und dessen Heilung. Eine Monographie.
Gotha, 1851, 80 (76 S.).
Die ausführliche Literatur umfasst S. 1—29; auf S. 60—73 ist eine „Tabellarische
Zusammenstellung von 77 Fällen des Bruches der Kniescheibe" enthalten. Ein Quer-
bruch der linken Kniescheibe, welchen sein Vater in December 1844 erlitt und wel-
cher denselben ein Vierteljahr an das Krankenlager fesselte, gab die Veranlassung zu
dieser Schrift.
Wissenschaftliches Vorzeichniss der in der Herzoglichen Bibliothek zu
Gotha enthaltenen Ausgaben, Ueborsetzungen und ErlUuterungsschriftou
medicinisch-pbysikalischer Werke der griechischen, arabischen und der
lateinischen Literatur bis zum 13. Jahrhundert, nach Ludw. ChoulaiU's
Handbuch dor Bticherkundo über die ältere Medicin bearbeitet. Gotha,
1851, 80 (40 S.).
Gotha und seine Umgebung. Ein Taschenbuch für Einheimische und
Fremde. Nebst beigefügten Touren für Reisende auf den Thüringer Wald,
Gotha, 1851, 16« (135 S.).
Ohne Angabe des Verfassers.
BretschneideTf Carl Gottlieb. Aus meinem Leben. Selbstbiographie. Nach
dem Tode zur Herausgabe bearbeitet von Horst Bretschnekler. Mit einem
Bildniss des Verfassers. Zwei Lieferungen. Gotha, 1851, 8^; 2. (Titel.)
Aufl. (mit einem kurzen neuen Anhang), 1852, 8° (XII. und 312 S.).
Recension von : Schneider, Joseph, Die Neuralgien in der Zeit der Puber-
täts-Entwicklung oder des mannbaren Alters. 2 Bände. Leipzig, 1843, 8^
1900. 26
358
in: Eepertorium fllr die gesammte Medicin. Herausgeg. von H. Haeêer,
Jena, 1844, Bd. 8. (Neue Folge, herausgeg. von W. Grabau, Bd. 1.)
S. 316 ete.
Pall einer Neuralgia mercurialis syphilitica, in: daselbst, 1844, Bd. 9
(N. F. Bd. 2), S. 46.
Der ärztliche Verein zu Gotha und seine Wirksamkeit, vom 25. Juni
1844 — 26. Juni 1846, in: SchmicU's Jahrbücher der ges. Medicin. Red. v.
Alex. Göschen, 1847. Bd. 56, S. 279.
Zur Geschichte der Cholera, in: Janus, Central -Magazin für Geschichte
und Literaturgeschichte der Medicin etc. Gotha, 1851, Bd. 1. S. 157. 158.
Es wird hier eine Stelle über Cholera wörtlich mitgetheilt, welche sich findet in:
Garcia ab Horto (del Haerto), Aromatum et simpliciam etc. historia. Antwerpte,
1579, 8«, pag. 806.
Ein Bildniss von Horst Bretschneider befindet sich in dem Berichte über
die 28. Versammlung deutscher Naturforscher und Aerzte in Gotha am
18. — 24. September 1851 in: Illustrirte Zeitung, Leipzig, 11. October 1851.
Bd. 17. No. 432, S. 309.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
A seventeenth century physician on the contagiousness of phthisis.
Mr. Townsend Barker calls attention in the Lancet to "Phthisiologis
or a Treatise of Consumptions, where in the Difference, Nature, Causes,
Signs and Cure of all sorts of Consumptions are explained "by Richard
Morton M.D. sometime Fellow of the College of Physicians who flourished
in London at the end of the seventeenth century (1635 — 1698)." Morton
says definitely as a cause of consumption "Ninthly, This disease is pro-
pagated by Infection. For this Distemper (as I have observed by frequent
Experience) like a contagious Fever docs infect those that lie with the
sick Person with a certain taint." In proof of his argument Morton cites
an interesting case. "History 3. Mr. Luff, the son of the Reverend
Divine which I have already mentioned, living in Milk Street, after be
had married a Virgin that was consumptive (and as I remember died
within a year after she was married with a universal coUiquation and
the other symptoms of a fatal consumption of the Lungs) a few months
after her death fell into a consumption (as I judged) by Contagion and
within three or foui* weeks he departed this life with all the symptoms
of a very acute consumption of the Lungs."
The Lancet, vol. I, 1900, p. 1845. D'A. P.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MÉDECINE.
ALLEMAGNE.
Fr. Dann em ANN. Grundriss einer GeschicIUe der Naturwisaenschaßen,
zugleich eine Einführung tVi das Studium der grundlegenden natur-
wissenschaßlichen Litteratur. Bd. II : Die Entwicklung der Natur-
wissenschaften. Leipzig, Engelmann, 1898, in-8^, 435 p.
Prix 6 Mk.
Cet excellent ouvrage nous donne une vue d'ensemble sur la marche
générale du développement des sciences de la natuie au sens le plus large
du mot. Il nous montre l'antiquité posant dans toutes les branches du
savoir humain les premières assises de l'édifice qu'elle n'eut pas le temps
d'achever. En effet le fanatisme religieux des chrétiens et des musulmans,
la barbarie des envahisseurs germains vinrent détruire les bibliothèques
et arrêter tout progrès. Puis ce furent les ténèbres du moyen-Age, avec
le mysticisme, la magie, la sorcellerie et surtout le respect de l'autorité,
qui empêchèrent toute recherche personnelle. Ce furent les dissertations à
perte de vue sur les opinions émises par les auteurs grecs, qu'on ne con-
naissait d'ailleurs qu'à travers les traductions latines ou arabes; la dialec-
tique remplaçant l'observation, les spéculations métaphysiques tenant lieu
de l'étude de la nature. L'auteur nous fait ensuite assister au réveil
progressif de la pensée libre, il nous montre les premiers savants d'esprit
indépendant emprisonnés et mis à mort par un clergé tout-puissant. Plus
tard celui-ci est forcé de se rendre à l'évidence et d'admettre la réalité
des découvertes modernes, bien qu'elles soient en désaccord avec les dogmes,
n ne le fait d'ailleurs pas sans résistance.
La partie la plus considérable de l'ouvrage est naturellement consacrée
aux temps modernes. Nous assistons aux progrès de l'astronomie aux
Galilée, Newton, Kepler, Laplace et Herschell. Désormais l'hypothèse
géocentrique qui avait régné pendant tout le moyen-Age, n'était plus sou-
tenable. D'autre part la renaissance de la chimie et la fondation de la
théorie atomique soulevait un coin du voile qui nous cache la nature
môme des choses. Les découvertes physiques, celles surtout de l'électricité
avaient, de leur côté, un retentissement considérable non seulement sur
la vie industrielle, mais aussi sur les sciences naturelles. La botanique et
la zoologie subissent en effet de plus en plus l'influence des théories
physico-chimiques, par exemple en ce qui concerne la nutrition et l'assi-
milation. Au point de vue systématique, enfin, le chaos des espèces ani-
males et végétales tend à se grouper en des systèmes naturels qui, avec
le secours de la paléontologie, permettent de saisir la filiation des êtres.
Telle est, esquissée à grands ^aits, la marche générale des idées exposées
dans le livre de M. Dannemann. On y trouvera la discussion de tous les
360
problèmes qui ont passionné et dont certains passionnent encore le monde
scientifique à notre époque. Ajoutons quo d'excellentes figures, tirées la
plupart des ouvrages originaux, accompagnent le texte.
Dr. L. Lalot.
0. V. BoLTENSTERN. Die neuere Geschichte der Medicin, Leipzig,
Naumann, in-160, VII— 398 p. Prix 3 Mk.
Cet ouvrage est un bon exposé de l'histoire de l'art de guérir dans les
temps modernes. On y trouve d'ailleurs, sous forme d'introduction, un
résumé succinct de l'histoire médicale de l'antiquité et du moyen-ûge.
L'auteur ne s'est pas placé au point de vue exclusivement médical. D
montre l'influence des événements extérieurs et de l'histoire générale sur
la pensée humaine, son premier éveil au XVIe siècle après la longue nuit
du moyen-âge, ses progrès ralentis on môme arrêtés jusqu'à une époque
voisine de la nôtre par les rêveries des théosophes et des mystiques, enfin
le triomphe définitif de la méthode expérimentale au XIXe siècle.
Pour chaque période, après avoir décrit la marche générale de la pensée
humaine, et l'influence des croyances philosophiques régnantes sur le mou-
vement scientifique, l'autour s'applique à marquer les progrès effectués
dans chaque branche de l'aii de guérir considérée isolément. Cette méthode
donne à l'ouvrage beaucoup de clarté. Enfin, ce qui n'est pas à dédaigner,
il est accompagné d'une table par noms d'auteurs, qui rend les recherches
des plus faciles. Tel qu'il est, cet ouvrage mérite d'être entre les mains
de tous ceux qu' intéressent les progrès de l'esprit humain en général et
de l'art de guérir en particulier.
Dr. L. Laloy.
Geist-Jacobi. ZaknheUkunde Einst und Jetzt. (X* odontologie ancienne
et moderne.) (Central- Ver ein deutscher Zahnärzte, 4 Aug. 1899,
Frankfort a/M.)
L'auteur distingue trois périodes dans l'histoire de l'art dentaire. La
première est celle de l'empirisme pur. Il la divise en trois sub-divisions:
l'égyptienne (comprenant la babylonienne et l'indienne), la grecque, la
romaine. L'art égyptien avait pour but unique de remédier aux douleurs
dentaires. L'extraction, le plombage leur étaient inconnues comme l'examen
de milliers de crânes de momies le prouvent. Probablement la prothèse
leur était connue, mais les preuves nous font défaut. (Ebers, Eine ägyp-
tische Königstochter. 1889. 13te Aufl. Bnd. I, pag. 240, Anm. 182, cite
qu'on a trouvé des dents artificielles dans les momies. Blumenbach,
Von den Zähnen der alten Aegypter. 1780, Göttinger Magazin, Bnd. I,
pag. 115, paraît le premier avoir signalé ce fait. Ref.) L'art grec fit
l'extraction des dents branlantes (Hippocrate) au moyen de daviers en
plomb. Hippocrate distingait entre les douleurs des nerfs et des racines;
il examina les dents lui-même. L'art romain fit des essais pour conserver
les dents malades. Les romains ne remplissaient les dents de plomb, que
pour qu'elles ne se cassassent pas pendant l'extraction; pour conserver les
dents ils la remplissaient de coton, de cire, d'ardoise molle. Ils employaient
des daviers en acier et en bronze pour l'extraction des dents et des racines.
Carabelli, sans aucune preuve, a avancé qu'ils employaient l'or pour
AMBROISE PARÉ, at 75.
FROM A PUNT BT HORBECK.
FROM AN ENGRAVING IN THE PRINT-ROOM, BRITISH MUSEUM.
361
le plombage. La seconde période va de 150 à 1771. Galion avait des con-
naissances supérieures sur Tanatomio des dents. La première monographie
date du cinquième siècle et fut écrite par Adamautius d'Alexandrie.
Abulcasom (lime siècle) figure une quantité d'instruments dentaires.
En Allemagne, en ces temps, Tart dentaire fut exercé par des médecins,
des barbiers-chirurgiens, des charlatans. Ces derniers seuls eurent des
tendances conservatrices; Philippe Pfaff eut le premier l'idée de coiffer
la pulpe découverte. La troisième période commence avec J. Hunter
(1728—1793), qui traita les racines, et avec l'emploi du microscope. Vers
1840 on s'attacha de plus en plus au traitement de la pulpe et l'instru-
mentarium se perfectionna.
Pergens.
Strack, Hermann L., Dr. theol. et phil., a.o. Prof, de Theol.
Berlin. Dm Blut im Glauben und Aberglauben der Menschheit.
Mit besonderer Berücksichtigung der »Volksmedicin" und des
>jtidischen Blutritus". 5. bis 7. Auflage (12.-— 17. Tausend).
München 1900. XXL 206 pp. 8o.
Zweck des Buches ist der wissenschaftliche Nachweis, dass nie und
nirgends in den autoritativen Schriften der jüdischen Litteratur auch nur
eine Andeutung des Blutgenusses zu rituellen Zwecken zu finden ist. Nach
der Weise des akademischen Gelehrten und Forschers holt Verf. weitaus
und greift seinen Gegenstand gründlich und umfassend an. Dabei ist denn
ein tieferes Eingehen auf die sogen. Dreckapotheke, in der bekanntlich
auch das Blut eine nicht geringe Rolle spielt, unvermeidlich. S. verfügt
über ein erstaunliches litterarisches Arsenal, sodass das Werkchen gleich-
zeitig ein werthvolles Repertorium nach dieser Richtung hin bildet und
selbst vom Litterarhistoriker der Medicin mit Vortheil zu benutzen ist.
Das beigebrachte Material ist zweckmässig geordnet und gesichtet, die
Nachweise und Belege sind nahezu erschöpfend und correct. Für die
Empfehlung des Menschen blutgenusses bei Epilepsie wären event, noch
Aretaeus und Colsus heranzuziehen. Seit 1891 hat das Buch 7 Auflagen
erlebt. Eine Uebersetzung ins Czechische ist in Vorbereitung. — Es ist
ein trauriges Zeichen der Zeit, dass erst so gelehrte Bücher, wie dasjenige
von Strack, erforderlich sind, um eines der elendesten Märchen, die je
ersonnen sind, zu widerlegen. Aber es ist andererseits erfreulich, dass ein
Mann, wie Verf., der als Theologie-Professor und evangelischer Christ
positiver Richtung in weitesten Kreisen Ruf besitzt, trotz vielfacher An-
feindungen und Unannehmlichkeiten rastlos gerade für Juden eintritt und
kein Opfer scheut, um gegen Lüge und Verleumdung mit den Waffen
des Geistes und der Wissenschaft einzutreten.
Pagel.
ANGLETERRE.
Stephex Paget. Ambroùfe Paré and his Times, 1510 — 1590. New-
York and London, 1897 in 8», 309 p.
L'inti^röt de cet excellent ouvrage réside en ce qu'il no nous donne pas
seulement une biographie d'A. Paré, mais qu*en môme temps il nous présente
362
un tableau très vivant de l'histoire de son époque. Les (30) illustrations ij, plans
et reproductions de tableaux anciens, viennent encore augmenter Tin té rôt
de cette publication. Le premier chapitre est consacré à la jeunesse du
grand chirurgien. Nous le voyons arriver à Paris et prendre rang parmi
Différents cautères et un bratsier (oeuvres de Paré).
les »compagnons-chirurgiens" de THôtel-Dieu. Il y passa 3 ans, soignant
les pestiférés et se mettant au courant de toutes les parties do son art.
Il mena ensuite une double vie, dans les armées en temps de guerre,
dans son ménage à Paris en temps de paix.
1) Nous reproduisons quatre d'entre elles que nous devons à la grande bienveillance des
éditeurs MM. G. P. Putnam Sons, New- York & Londen. Les illustrations représentant des
instrument« de chirurgie sont tirées des ouvrages de Paré. On y remarquera la variété des
formes de cautère employés à cette époque. Une autre caractéristique de l'arsenal cbinii^cal
d'alors est le soin avec lequel il est décoré; ce n'est qu'à notre époque que les instniments
sont devenus à la fois simples et pratiques.
363
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364
L'auteur donne à ce propos d'intéressants détails sur rorganisation, ou
plutôt l'absence d'organisation du sei*vice médical dans les armées de
l'époque. Ambroise Paré lui-môme fut attaché à la personne tantôt d'un
homme considérable, tantôt d'un autre, jusqu'à ce qu'en 1552 il devint
Instruments a amputation (oeuvres de Par^).
1) Scie, 2) Couteau a amputation, 3) Pince à ligature, 4) Tubes à drainage et éponge.
un des chirurgiens ordinaires du roi. Cette période si agitée de sa vie a
été décrite dans ses »Voyages en divers lieux", dont M. Paget donne
une traduction, qui constitue la seconde partie de son ouvrage. Ds ont
365
été écrits en réponse à un ouvrage de chirurgie d'Etionne Gourmelen,
doyen de la Faculté de médecine de Paris. L'auteur affirmait dans ce
livre que Temploi que faisait Paré de la ligature après les amputations
était de beaucoup inférieur à Tusage traditionnel des cautères. C'était un
appel à l'autorité et à la tradition, deux choses contre lesquelles protestent
la vie entière d'Ambroise Paré et toute sa pratique chirurgicale qui était
le résultat de Texpéricnce.
Par là il tranche sur son époque, qui, à part quelques rares exceptions,
était encore sous Tinfluence de l'éducation scholastique du moyen âge,
dans laquelle la discussion des textes anciens et Targumentation sur des
pointes d'aiguilles remplaçaient l'observation et l'expérience. Dans la dédi-
cace de l'édition de 1575 de ses œuvres, A. Paré dit que la postérité ne
pourra pas dépasser le point où il a amené la chirurgie, sauf sur des
questions de détail. Il est curieux de constater que cette prédiction or-
gueilleuse s'est réalisée au moins pendant les 250 ans qui ont suivi la mort
de Paré. Ce n'est en effet que depuis la découverte successive de l'anesthésie
et de l'antisepsie que la chirurgie opératoire a pu faire des progrès réels.
On peut se demander ce que l'histoire des voyages de l'auteur peut
venir faire dans la controverse du cautère et de la ligature. Mais c'est
que cette histoire entière a pour but de prouver à Gourmelen que sa vie
a été mal dirigée et d'opposer l'existence active de Paré à la vie compassée
et inutile des grands dignitaires de la Faculté, la pratique à la théorie,
la clinique aux livres, les actes aux paroles, l'expérience à la tradition.
n est certain que, quoiqu'il en fut bien souvent absent, Ambroise aimait
Paris et c'est à sa vie dans cette ville que la suite de l'ouvrage nous fait
assister. C'est une occasion pour l'auteur de nous renseigner sur l'état des
lieux et l'existence des habitants au XVIe siècle, et en môme temps sur
les grands événements auxquels son héros a été môle. C'était une ville
encore bien malsaine que le Paris d'alors, et seules, les voies les plus
sordides de la ville actuelle pourraient donner une idée de ces rues sans
air et sans lumière, encombrées d'immondices. Aussi la peste y exerçait
fréquemment ses ravages. Ambroise Paré eut donc l'occasion de l'étudier
en détail. La traduction des passages les plus remarquables de son traité
de la peste termine l'ouvrage de M. Paget. Dr. L. Laloy.
FRANCE.
A. Terson. Etudes sur Chistoire de la chirunjie oculç,ires, 1899, Paris,
Steinheil, 48 pp. 6 fig.
L'auteur retrace d'abord brièvement les travaux faits sur l'histoire de
l'ophtalmologie; la partie ancienne et celle du 18 me siècle sont les mieux
étudiées. Dans une publication antérieure Terson a déjà traité l'histoire
de l'anesthésie, de Tantisepsie, de l'arsenal de chirurgie oculaire; la man-
dragore, l'alcool etc. étaient en usage. L'asepsie, l'antisepsie étaient con-
nues, mais d'un nombre bien faible de praticiens. Fracastor enseigna qu'on
doit d'abord tuer le r/erme au point où il est déposé, V empêcher de se géné-
raliser à tout l'organisme, Vexpulser lorsqu'il l'a envahi. Puis l'autour passe
au 16 "ic siècle et aux siècles suivants. Parmi les auteurs, dont il traite,
citons Fabritius ab Acquapendento (yeux artificiels en verre, ophtalmie
sympathique, aimant pour particules do fer, racloirs pour sac lacrymal etc.).
Scultet, Bonnet (traitement opothérapique par le suc d'oeil); Dionis, in-
366
diquant la rétine comme siège de la perception visuelle oculaire; Wool-
house, Taylor dont la science est ternie par leur charlatanisme scandaleux.
Le Collège de Saint-Côme à Paris fit subir des examens et donna des
diplômes de chirurgien oculiste, entre autres à Saint- Yves. Celui-ci (18 me
siècle) était oculiste en titre à THôtel-Dieu; ce poste exista jusqu'à
Dupuytren.
Puis Tauteur parle de Méry, qui proposa Textraction de la cataracte,
de Daviel qui la fit et qui établit la méthode, de la Paye, qui perfec-
tionna le procédé. En 1765 Deshayes-Gendron occupa la chair spéciale
d'ophtalmologie qu'on venait de créer au Collège des chirurgiens de St.
Come; Becquet, Arrachart lui succédèrent. PeDier deQuengsy (fin du ISmc
siècle) édit« deux traités remarquables; on y voit on chirurgien proposer
Grace à Tamabilité de M. Steinheil nous pouvons repreduire la iîg. 8; elle est tirée de
l'édition illustrée des oeuvres du poète hollandais Jacob Cats. On y voit le malade attaché
au fîauteuil chirurgical; le chirui^ien semble pratiquer des incisions derrière Toreille le
periscyphismus» comme on les pratiquait du temps d'Hippocrate contre les ophtalmies d'ori-
gine extra-cranienne. Ce fauteuil, l'intérieur de la pièce etc. indiquent que l'intervention m
fit à la maison du chirurgien.
l'extirpation de la glande lacrymale pour un larmoiement rebel. Pellier
déconseilla l'opération, par ce qu'il crut qu'une partie des larmes prove-
nait de l'humeur aqueuse. Il pratiqua la scarification de la conjonctive,
367
rincision du Chemosis, la ponction des phlyctènes, la tonsure péricornéenne
contre le pannus, Tabrasion des opacités cornéennes, Textirpation des sta-
phylomes sans suture. Il donna Tidéo d*une cornée artificielle en verre
etc., des détails nombreux sur l'extraction de la cataracte; après l'opéra-
tion, on fera un pansement sec et rarement renouvelé; contre les taies de
la cornée il plaça parfois un séton dans la substance cornéenne. Terson
communique pour terminer de nombreuses remarques sur différents points
de rhistoire de Toculistique. L'intéressant travail nous fait espérer que
l'auteur entreponne une histoire générale de l'ophtalmologie qui n'existe
pas en langue française. Pergens.
ITALIE.
Profr. D. Barduzzi, recteur do l'Université : /. Documenti per la
storia délia R. Univeraita di Siena; Siena 1900, in-8^, 38 p. —
//. Cenni storici sulV Univeraita di Sieiia, sugli istituti scîentificie
clifuci e sulle fondazione di jyoati di studio; Siena 1900, in-8^, 60 p.
Ces deux brochures, malgré leur titre dififérent, ont rapport au môme
sujet et se complètent mutuellement; la première, sauf une courte préface
dans laquelle l'auteur cite les quelques historiens qui se sont, avant lui,
occupés de l'Université do Sienne, est un recueil de tous les documents relatifs
à la dite université depuis le XlIIe jusqu'au XVo siècle; parmi ces pièces fort
curieuses, nous citerons les Délibérations du Conseil général do la Com-
mune de Sienne dont la première, en date du 18 juillet 1275, porte
fondation d'une Université et les suivantes, nomment un certain nombre
de professeurs, fixent leura traitements et lour octroient des privilèges;
sous le no. VIII, on trouve la reproduction de la bulle d'or de l'empereur
Charles IV confirmant (17 septembre 1357) la fondation du Conseil de la
Commune; une autre bulle du pape Grégoire XII affecte à l'Univorsité
les bâtiments et les revenus de l'hôpital de la Miséricorde ; enfin le dernier
document reproduit est une bulle de Pie II instituant, dans l'Université
de Sienne, une Faculté de Théologie (10 mai 1459).
Le second fascicule est divisé en quatre parties; dans la première,
l'auteur résume l'histoiro de l'Université de Sienne depuis sa fondation
jusqu'à ces dernières années, mais il ne nous donne que peu de détails
sur la Faculté de Médecine; nous y voyons seulement que Napoléon I
supprima l'Université en 1807 et ne laissa subsister à Sienne qu'une école
de médecine; rétablie en 1815 par le grand-duc Ferdinand III, l'Univer-
sité qui n'était que do seconde classe, devint de première classe en 1887,
mais ce fut seulement en 1893 que la Faculté médico-chirurgicale pût
être dotée de constructions nouvelles et de laboratoires pour ses différents
services. La seconde partie est consacrée aux professeurs qui ont illustré
l'Université par leurs travaux et par leur enseignement; parmi les méde-
cins, nous trouvons au XUIe siècle, Pierre d'Espagne qui devint pape
sous le nom de Jean XXI, au XlVe siècle Braccino traducteur de Galien
et maître Benarola, au XVe siècle Ugo Benzi dit Hugos de Sienne; au
XVIe Pier Andrea Mattioli, commentateur de Dioscoride; au XV Ile P. M.
Gabrielli, etc. Dans la troisième partie, l'auteur nous fait connaître les
différents instituts scientifiques dépendant de l'Université, ce sont, pour la
368
médecine et la pharmacie: le Jardin botanique, les laboratoires de physio-
logie, pharmacologie, chimie pharmaceutique, anatomie et histologie, ana-
tomie pathologique, pathologie générale, médecine légale, hygiène, enfin
rhôpital de Santa Maria délia Scala ou polyclinique universitaire.
La quatrième et dernière partie énumère, avec pièces officielles a Tappui,
les différent« legs et les bourses d'études constitués par la commune, l*état
ou les particuliers; parmi toutes ces fondations, Tune des plus récentes et
non la moins singulière, est celle du docteur François Bossi qui a légué
toute sa fortune à TUniversité, avec recommandation que son corps soit
utilisé pour les cours d'anatomie normale ou pathologique et que, ceux
de ses organes qui pourraient offrir quelque intérêt, fussent conservés
dans les collections.
Ed. B.
A Ü T R I C H E— H 0 N G R I E.
R. Temesvary. Volksbräuche und Aberglauben in der Geburtshilfe
und der Pflege des Neugeborenen in Ungarn, Leipzig, Grieben,
1900, in-80, 146 p.
On peut en un certain sens dire que nous sommes mieux renseignés
sur les coutumes et superstitions médicales des peuples barbares que sur
celles des nations européennes- Pourtant, malgré les progrès de la civili-
sation, il y a encore beaucoup à glaner chez celles-ci. La Hongrie notam-
ment, où tant de races viennent se môlor, offre un riche champ à
l'investigation. Aussi faut-il féliciter M. Temesvary de l'importante con-
tribution à l'ethnographie de ce pays qu'il nous donne aujourd'hui. Son
ouvrage a pour base 12000 observations, les unes personnelles, les autres
fournies par 120 médecins et 170 sages-femmes. C'est dire qu'il ne se
prête par à un compte-rendu analytique.
Les facteurs dominants qu'on rencontre dans toutes ces coutumes ayant
trait à l'accouchement et aux soins à donner au nouveau-né se ramènent
à quatre: 1. croyance à des puissances surnaturelles, sorcières, mauvais
oeil, talisman etc.; 2. absence de propreté corporelle; 3. ignorance de la
signification des pertes do sang; 4. Méfiance envers le médecin et la sage-
femme diplômée, et crainte de toute intervention opératoire.
L'ouvrage est plus général que ne semble l'indiquer son titre. En effet
l'auteur traite de toute la vie sexuelle de la femme: menstruation, stéri-
lité, pratiques pour la favoriser on y mettre obstacle, grossesse, prévision
du sexe, accouchement et suites de couches, allaitement et sevrage, soins
donnés aux seins. Enfin le dernier chapitre est consacré au nouveau-né.
On y trouvera quelques intéressantes figures de berceaux et d'appareils
pour apprendre aux enfants à marcher. Beaucoup d'entre eux se rappro-
chent des appareils en usage autrefois dans les provinces françaises et
dont une intéressante collection est réunie en ce moment à l'Exposition
Universelle de Paris (galerie des Machines, le étage).
Dr. L. Laloy.
369
RUSSIE.
Demitsch, W. Legenden und Sagen in der russischen Volksmedizin.
Bote der socialen Hygiene, Gerichts und Praktische Medicin
II, p. 1151 und 1240.
Der Verfasser der beste Kenner der russischen Volksmedizin bekannt
durch seine i^ Studien über die wichtigsten russischen Volksheilmittel aus dem
Pflanzenreiche''' durch seine i^ Geburtshilfe'\ % Ch/nâkologie'' und 9 Pédiatrie
beim russischen Volke", giebt uns hier eine vorzügliche Skizze über die
Legenden und Sagen die im russischen Volke Über verschiedene Vertreter
des Pflanzenreiches verbreitet sind. Der Verfasser beherrscht vorzüglich
die einschlägige russische und ausländische Literatur. Die Arbeit ist von
hohem cultur-historischen Interesse, denn sie zeigt uns dass in dem rus-
sischen Volke die heidnischen Anschauungen noch fest wurzeln. Wir finden
hier viele Gebräuche, Sagen, die wir in kleinen Abänderungen bei den
Naturvölkern, Römern, Germanen wiederfinden. Der russische Volksaber-
glaube ist nicht immer gutmüthig, seine Gebräuche schädigen nicht selten
die Gesundheit ja sind öfters direckt lebensgefährlich. Die einzige Abwehr
dagegen ist die Volksauf klärung die jetzt in Russland sehr in Schwünge ist.
Dr. F. Hermann (Charkow).
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Utilité de l* histoire de la médecine,
M. Stafford expose dans Indian Lancet (16 avril 1900) les avantages
de Tétude de Thistoire de la médecine. Dans le droit, la connaissance des
précédents a la plus haute importance. Il n'en est par de môme en méde-
cine: les ouvrages les plus célèbres tombent bientôt dans le discrédit et
ne sont plus jamais consultés. On pourrait dire, il est vrai, que dans toute
science véritable on ne peut tenir compte que des travaux les plus récents,
ceux qui sont au courant des derniers procès. En médecine notamment
la découverte de la théorie cellulaire, celle de Tantisepsie et la micro-
biologie ont marqué une étape telle que tous les travaux antérieurs, paHis
d'idées fausses, sont maintenant de nulle valeur. D'autre part l'étudiant
pressé par le souci des examens, le praticien obsédé par la'clientèle, n'ont
guère le temps de s'occuper de recherches historiques : ils n'ont pas môme
celui de se tenir au courant des travaux modernes, dont le nombre aug-
mente journellement avec une rapidité effrayante.
Il n'en est pas moins vrai que des notions fort utiles peuvent être
tirées des anciens auteurs. lies soins pratiques à donner aux malades y
sont souvent exposés avec un luxe de détails qu'on ne trouve pas dans
les ouvrages modernes. Ceux-ci sont plutôt conçus au point de vue de la
science pure et tiennent peu de compte de la personnalité du malade. Au
point de vue déontologique également l'étude des anciens livres est remplie
d'enseignements.
Enfin il faut bien se dire que le public non médical retarde, à Paris,
d'au moins cinquante ans sur les théories médicales modernes. H en est
encore à l'humorisme; quant aux campagnards, on pourrait presque dire
370
qu'ils sont encore an stade fétichiste. Aussi le jeune médecin, qui aborde
la clientèle, est-il souvent dérouté par les idées bizarres qu'il y rencontre.
Il croyait pouvoir faire de la médecine scientifique, et il n'entend parler
que de »sang tourné", »lait répandu", »estomac décroché", »nerfs plus
forts que le sang". Certains de ses clients ont le »sang Acre", d'autres
sont f.otalcment dépourvus de ce précieux liquide, chez d'autres encore
»le sang ne sait pas où se placer". Le nouveau docteur croyait pouvoir
appliquer une thérapeutique rationnelle, et on ne lui demande qu' onguents,
emplâtres et sirops.
Il m'est arrivé bien souvent au début de ma carrière d'être très em-
barrassé pour comprendre les explications de mes clients. Leurs idées sur
l'inflammation surtout sont bien faites pour troubler un débutant. Or il
certain que l'étude de l'histoire de la médecine pourrait dans une certaine
mesure aider le médecin à comprendre les explications de ses clients. £n
effet beaucoup des idées absurdes qu'ils soutiennent ont été enseignées
gravement autrefois et se retrouvent dans les traités poudreux que personne
n'ouvre plus.
D'autre part, nous avons tous occasion d'observer, au cours de notre
carrière, un certain nombre de conceptions bizarres ; j'en ai noté quelques
unes tout à l'heure. Mais si l'on connaissait mieux l'histoire de la méde-
cine, il serait possible de rattacher certaines de ces superstitions aux
croyances du Moyen Age et même de l'antiquité, d'en établir la filiation,
et de créer ainsi une sorte de folk-lore médical. Ce serait là un délasse-
ment intéressant, mais pour lequel l'étude de l'histoire de la médecine
est indispensable.
Enfin cette étude donnerait au médecin un certain scepticisme, lui
apprendrait à ne pas suivre à l'aveuglette les théories les plus récentes
qui contrecarrent généralement les idées des malades. Il vaut mieux
appliquer le vésicatoire que nous demande le pneumonique, quand bien
même nos maîtres nous enseignent à ne pas croire à son efficacité. Si cet
emplâtre n'agit pas par lui même, il agit au moins par suggestion, puisque
le malade est persuadé de sou utilité. D'ailleurs, tout bien pesé, n'est ce
pas ainsi qu' agissent la plupart des médicaments?
Dr. L. Laloy.
Les erreurs médicales et V histoire de la médecine.
Une tendance très répandue dans le monde médical, et plus encore dans
le public, consiste à vouloir essayer toujours le traitement le plus récent^
et à trouver partout la maladie qu'un »prince de la science" vient de
mettre à la mode. Malgré la grande révolution qui s'est accomplie dans
les sciences au cours du XIXe siècle et qui a substitué l'observation et
l'expérimentation au respect scholastique du »Magister dixit", l'autorité
du nom a encore une grande influence en médecine. Les maladies, comme
les médications, ont du succès surtout si elles ont été inventées par certain
de ces grands médecins officiels qui savent se faire une réclame avant-
ageuse de leurs titres.
»H nous faut du nouveau, n'en fut-il plus au monde", chantait-on dans
une opérette célèbre. »Hatez-vous de prendre ce médicament pendant qu'il
guérit" disait un médecin à son malade. Ces deux aphorismes sont toujours
de mise en médecine. Aciuellement on est tout à l'appendicite et aux
371
préparations cacodyliqnes. Demain nous verrons le règne d'autres maladies
et d'autres traitements.
Aussi le camp des médecins B*est-il partagé en deux partis nettement
opposés. Les uns, emportés par un enthousiasme irréfléchi pour toutes les
innovations, poussés aussi par le soin de leur réputation, sont les partisans
fervents de toutes les inventions nouvelles. Us sont prêts d'ailleurs à les
abandonner sans regret pour d'autres encore plus »XXe siècle". Les autres,
devenus sceptiques à voir cette succession rapide des maladies et des
remèdes qui se détrônent les uns les autres, se cantonnent dans l'indifférence
et laissent agir la nature. Ce ne sont d'ailleurs pas eux les plus nuisibles
à leurs malades.
Il semble qu'entre l'esprit gobeur des uns et le scepticisme des autres,
il y ait place pour un état d'ftme plus raisonné, où le médecin saurait
prendre à chaque invention nouvelle ce qu'eUe a de bon et rejeter sans
pitié celles qui sont sans valeur. L'étude de l'histoire de la médecine ne
peut que contribuer à donner aux praticiens le sang-froid nécessaire pour
choisir entre les inventions les plus prônées, et aux grands che& la modestie
et la retenue dont ne doit jamais se départir un inventeur. On y verrait
combien de doctrines, soutenues avec passion autrefois, sont tombées dans
le champ de l'oubli.
Nous n'entendons parler que de succès éclatants, tandisque les échecs
sont confiés au silence de l'hôpital ... et de sa salle d'autopsie. Il con-
viendrait, comme le recommande le Dr. Lipowski dans un excellent article
de la Medicmische Woche, de fonder des Archives des erreurs médicales.
Elles apporteraient sans doute plus de lumière que la publication inces-
sante d'innovations sans raison. En tous les cas elles enseigneraient aux
9princes de la science" la prudence dans leurs affirmations si souvent
hasardées.
Si nous nous demandons maintenant comment les personnages qui font
autorité en médecine se laissent si souvent induire en erreur, nous répon-
drons qu'à notre avis cela tient au manque de culture scientifique générale
de la grande majorité des médecins, qui n'ont qu'une idée tout à fait
superficielle des méthodes exactes exigées par les sciences modernes. Peut-
être aurons-nous un jour occasion de développer cette pensée.
Dr. L. Lalot.
Notes de foUc4ore médical,
M. G. W. MooHEHOUSE donne dans Indian Lancet (1 mars 1900, p. 203)
d'intéressantes notes sur les superstitions médicales contemporaines. Elles
ont été recueillies au jour le jour par les externes de la clinique d'accou-
chement de Boston et présentent par suite un grand caractère d'authenticité.
Nous leur empruntons les quelques faits suivants.
Après l'accouchement d'une Juive russe, une voisine de celle-ci lui
demanda le placenta, dont elle voulait faire un remède pour la stérilité.
On se rappelle que cet organe était d'un usage courant au XVIIe et même
au XVIIIe siècle puisque Lémery le recommande en ces termes : >0n
9préfère, écrit-il, l'arrière-faix qui vient à la naissance d'un garçon à celui
»d'une fille. ... On l'applique tout chaud, sortant de la matrice, sur le
>visago pour en effacer les lentilles. On s'en sert aussi intérieurement.
372
»étant sôché et mis en poudre, pour Tépilepsie, pour hâter raccouchement,
»pour apaiser les tranchées." i)
Une croyance curieuse est celle qu'on a observée chez des femmes Irlan-
daises. Elles ne se portent jamais mieux, disent-elles, que lorsqu'elles sont
enceintes, parce qu'à ce moment leur mari prend tout le mal dont elles
pourraient ôtre atteintes. Peut-ôtre foudrait-il rapprocher cette bizarre
superstition de la coutume de la couvade^ qui existe notamment chez les
Indiens du Brésil et de la Guyane. Après l'accouchement, le père se met
au lit et se comporte absolument comme si c'était lui qui aui'ait donné
le jour à son enfant.
Si une femme enceinte touche un morceau de viande, il se corrompra
en peu de temps. On reconnaît là la croyance à l'impureté de la femme
qui existe aussi en Europe, notamment en ce qui concerne la menstruation.
Il m'est souvent arrivé d'entendre dire que les femmes ne peuvent réussir
à faire la sauce »mayonnaise" quand elles ont leurs règles: cette sauce
tourne immédiatement.
Nous n'insisterons pas sur l'influence des »envies" de la mère ni sur
l'origine des marques congénitales de l'enfant: le sujet est trop connu. Il
est intéressant d'apprendre que cette croyance existe aussi chez les Indiens
de l'Amérique du Nord: la femme enceinte ne doit pas regarder trop
fixement un animal ; car l'enfant pourrait lui ressembler. Le bec-de-lièvre,
d'après les Irlandais peut ôtre causé par la vue d'un lièvre. D'autre part,
d'après les Juifs russes, on peut provoquer cette infirmité en fendant une
pièce do boi$ en présence de la femme enceinte.
On a vu, dans le New-Hampshire, une femme boire l'urine de son fils,
probablement comme diurétique. On sait que, d'après Lémery, »l'uiinede
»l'homme, nouvellement rendue, purge et est bonne pour la goutte, pour
»les vapeurs hystériques, pour lever les obstructions, si on en boit deux
»ou trois verres le matin à jeun."
La bouse de vache fraîche a été employée on emplâtre sur une inflam-
mation de la mamelle. Chose étonnante j'ai vu appliquer le môme remède
sur un panaris, il y a 3 ou 4 ans à Paris, chez des gens ayant une
certaine instruction. Nous relevons dans le traité de Jean Ren ou, médecin
de Henri IV, intitulé : Des animaux ou de leurs pai-ties que le pharmacien
doit tenir dans sa boutique ^ le passage suivant: »Finalement, depuis que les
»excrémens des dits animaux ont aussi leurs particulières vertus, il n'est
»pas messéant au pharmacien d'en tenir dans sa boutique, et particulière-
»ment la fiente de chèvre, de chien, de cigogne, de paon, de pigeon, de
»musc, de civette."
Dans l'Utah on donne de la tisane de crottes de lapins dans l'amé-
norrhée. Dans d'autres régions de l'Amérique la femme doit boire le sang
menstruel d'une femmo dont les règles sont abondantes. D'après les colons
italiens la même drogue guérit les verrues. L'auteur a observé souvent
la croyance à un Age critique dans le sexe masculin; j'ai rencontré la
môme superstition à Paris. Pour en revenir aux produits d'excrétion disons
encore que les cataplasmes de bouse de vache sont employés contre le
rhumatisme dans l'Etat de New York, et que la tisane de fumier de
mouton est d'un usage courant en Nelle Angleterre contre la rougeole.
>) Voir Janus 1897/98, pg 519.
373
Dans le Ne&n Brunswick Turin« humaine s'emploie dans les affections
bronchiques ; dans le Canada on en use pour guérir les gerçures des mains.
En se lavant la face avec le linge où un nouveau-né a uriné, on est sûr
de faire disparaître les taches de rousseur.
Nous nous arrêterons là dans cette dégoûtante enumeration. Elle suffit
à montrer que les superstitions les plus absurdes persistent avec une
grande ténacité, et que l'histoire de la thérapeutique se confond avec celle
des plus étranges aberrations de Tesprit humain.
Dr. L. Laloy.
Traitement du Psilosis par les fruits»
DoKALD Ferguson (Nature, 15 juin 1899) raconte l'histoire d'une femme,
souffrant d'une affection de la bouche (mouth-disease of Ceylon) compliquée
d'une inflammation du tube digestif et qui me parait Ctre le psilosis. Elle
guérit en mangeant beaucoup de fraises. Van der Büro.
Hemeralopie idiopathique à Sumatra,
Le docteur C. D. Ouwehand (Gen. Tijdschr. v. Ned. Indie, XL, pag. 227)
nous apprend que les indigènes, habitant les côtes du lac de Toba(Tapa-
noeli, Sumatra) souffrent souvent do cette affection, qu'ils nomment »rondar
manok" (rondar = aveugle; manok = poule). Il a observé vingt hémé-
ralopes, chez lesquels il a toujours constaté une légère albuminurie; mais
il n'a pas pu découvrir la cause de la coexistence de ces deux affections.
Van der Burq.
The Journal of Ttopical Medicine,
Die Mai-Nummer enthalt den Schluss von Frank Q. Clem&iv's Arbeit
über die endemischen Centren der Pest^ in welchem die in Afrika, und zwar im
Tafellande Assyr, in Arabien, in Benghazi in Tripolis und an den Küsten
des Victoria-Njansa in Centralafrika, gelegenen Herde behandelt werden.
Der erste ist bekannt seit 1816, in welchem Jahre die Seuche aus Egypte n
von egyptischen Truppen eingeschleppt worden sein soll. Im zweiten soll
dieselbe zum ersten Male 1858 aufgetreten sein, und des dritten wird
zuerst 1889 von dem Missionär Robert Ashe in einem Werke über Uganda
Erwähnung go than. ^) 2 Jahre später wurde von Robert Koch und Zupitza
die Identität der von den Eingebornen Rubwunga genannten Krankheit
mit der Pest ausser allen Zweifel gestellt. Ein Zusammenhang dieser
Herde mit einander oder irgend einem anderen Herde ausserhalb Afrikas
lässt sich nicht iiachweisen. Die weit zei*streuten Herde zeigen grosse
Verschiedenheiten, was Klima, Höhenlage, Bevölkerung betrifft, haben aber
alle das gemeinsam, dass sie etwas abgelegen von den grossen Reise- und
Handelsstrassen sind und in denselben die ungünstigsten hygienischen
Verhältnisse herrschen. Die endemischen Centren der Pest wechseln häufig,
vor 50 Jahren waren es andere als heute.
Sodann folgt die Fortsetzung von George IL F. NuttaVs historischer und
kritischer Studie über die Rolle, welche die Mosquitos bei der Verbreitung der
Malaria spielen^ der eine Tafel beigegeben ist, welche die Entwickelung
des Proteosoma und Halteridium meist nach Koch und Mc Callum zeigt.
In einem Aufsatz über Ankylostomiasia auf den Inseln unter dem Winde
1) Voir page 347. Réd.
1900. 2Ô
374
weist //. A. Alford Nicliolh darauf hin, dass dieselbe in ganz WestiDdien
endemisch heiTScht und dass Infection mit Ankylostomen noch nicht gleich-
bedeutend mit Ankylostomiasis, sondern zur Erzeugung der letzteren eine
grosse Zahl von Würmern nötig ist. Dass bei der Entstehung derselben
ausser den von den Ankylostomen vorgenommenen Blutentziehungen auch
ein von denselben producirtes Gift im Spiele ist, wird nicht berührt
Besondere Erwähnung findet ein mit Beriberi, über deren VorkommeD
auf den Inseln unter dem Winde bis jetzt noch nicht berichtet worden
ist, complicirter Fall bei einem Europäer.
In einer Notiz über Mosquitonetze und Malaria erzählt /?. W, Felkin, dass
schon 1878 ihm Gordon Pasclia in Chartum den Gebrauch des Mosquito-
netzes als Schutz gegen Malaria anriet. Derselbe war überzeugt, dass das
Mosquitonetz als ein Filter gegen das Malaria-Gifb wie gegen die Mosquitos
und andere Insecten, in denen er die Ursache des Fiebers sah, wirkt.
Die Frage : Was wird aus den Mosquitos während der trockenen Jahreszeit ?
suchte St, Geo, Gray dadurch zu beantworten, dass er getrockneten Schlamm
aus einem Sumpfe, in dem er vorher Anopheles gefunden hatte, sowie
Gras von den Rändern desselben untersuchte. Aus letzterem, nicht aas
ersterem s:ih er Larven und schliesslich Mosquitos sich entwickeln und
schliesst daraus, dass diese nicht alle ihre Eier auf die Oberfläche des
Wassers, sondern zum Theil an einen Ort legen, von wo sie durch den
ersten schweren Regen in den Sumpf gespült werden können.
SCHEXJBE.
Stilling. Nero's Augenglas, Zeitschrift für Augenheilk., Bnd. III,
pag. 141, 1900.
Die Stelle im Plinius 37.16 lautot . . . »Idem (Smaragdi) plerumque et
concavi ut visum colligaDt Quorum vero corpus extensum est, eadem
qua specula, ratione supini imagines rerum reddunt. Nero princeps gla-
diatorum pugnas spectabat smaragdo." Hieraus haben einige Forscher
geschlossen, dass Nero den Smaragden als Hohlglas, i.e. als Konkavbrille
benutzte; Stilling schliesst sich dieser Meinung an. Andere wie Hirschberg
(1899), Referent (1897 und 1899) schliessen, dass die hohlen Smaragde die
Lichtstrahlen sammlen wie ein Konkavspiegel. Stilling erklärt, dass die
Alten den Gang der Lichtstrahlen in Konkavspiegeln nicht kannten, und
dass unter visum colligere das Verbesseren des Gesichtes durch Ansammlung
der Sehgeister zu verstehen ist. Aufrichtig gestanden, muss Ref. zugeben,
dass diese Erklärung etwas Bestechendes hat, aber doch bemerken dass
aus Plinius dies nicht geschlossen werden darf. Eben im Buche 37.16
wird die grüne Farbe als solche für die Augen auszuruhen anem-
pfohlen, da das grünste Grün sich beim Smaragden vorfindet, grüner als
Gras und Blätter. Stilling schliesst seine Abhandlung mit der Behauptung,
dass die alten Römer die Myopie kannten, was man gerne zugiebt, und
dass der Gebrauch von Konkavgläseni ihnen wahrscheinlich ebenso bekannt
war. Ref. benutzt diese Gelegenheit um die Aeusserung Stilling's, nach
welcher er die Myopie Nero's sollte geläugnet haben, dahin zu berichtigen.
1) M'ie ich im Ophthalmie Record 1900, pag. 105 lese, trii^ Edmund Lyons» der in Chicago
den Nero in Whitne)'» Quo vadis spielt, in dieser Rolle einen Smaragden von einer goldenen
Schlange umgeben als Augenglas.
375
dass er nicht dessen Kurzsichtigkeit geläugnet, sondern nur behauptet
habe, dass man aus Plinius nicht schliessen darf, dass der Smaragd Nero^s
hohl war, auch nicht, dass derselbe als Brillenglas gebraucht wurde.
Pergens.
A leper Sanatorium in France,
It is estimated that there are over a million lepers in the world of
which number about 150 are in Paris and 400 in Franco. It is now
recognised that leprosy is a bacillary disease resembling tuberculosis, and
like it, contagious, though probably to a less extent, while those affected .
by it have, in all ages, been shunned by the rest of mankind. For the
double purpose of caring for these unfortunate, and preventing the spread
of the disease, a French Committee has been formed under the direction
of Mr. Dom Sauton, a Benedictine physician who has a large experience
of the disease. A Sanatorium is about to be inaugurated in the Vosges
near Neufchâteau, and an appeal is made for subscriptions to this good
object.
Revile Scientifique, 26. B. T. W.
Rabelais as Physician,
M. Felix Bremond's address to the French Association on the above
subject, which is printed in the Revue Scientifiqite, no, 23, deals chiefly
with the supposed relation between special diseases and particular saints.
Rabelais was at once priest and physician and his chief merit as physician
is the work he did in separating the two functions by the ridicule which
he poured upon the superstitious introduction of religion into medical
practice. Thus, hü speaks with scanty reverence of the value of St. Mar-
garet's relics in child-birth, though they were used by queens of France,
and he ridicules the similar connection between St. Antony and erysipelas,
St. Sebastian and the plague, while St. Francis, St. Martin, St. Rigomé,
St. Maur, St. Fiacre, St. Bobolin and many other beatified healers are
also sceptically mentioned. M. Bremond has collected much interesting
lore as to this mode of connection between religion and medicine, and he
tells us what Rabelais thought of it, but even his thirty years study of the
famous writer has not revealed much of his actual work as a medical
man, scarcely, perhaps, enough to justify the conclusion that:
"Rabelais is not only the first of French satirists, the father of Voltaire
and Molière, he is also a great physician."
E. T. W.
EPIDEMIOLOGIE.
La peste bubonique en 1900. Océanie, (Suite de pg. 321.)
On ne sait pas au juste comment TOcéanie a été infectée en 1899. On
a émis trois hypothèses: d'abord que la peste a été introduite par un
vaisseau venant de l'Ile de St. Maurice ; puis que l'infection a été importée
par un vaisseau chargé de sacs de toile et venant des Indes Anglaises et
enfin plusieurs personnes soupçonnent que la maladie est venue du Japon
ou de l'île de Formosa.
376
Au début à Honolulu (lies Sandwich) la peste ne fit des victimes que
parmi les Juponnais et les Chinois.
Le nombre dos cas à Nouméa cette année était comme suit :
du 1 janvier au 21 janvier 22 cas 14. décès
» 2 février » 8 février 3 > 1 >
»9 »»21 »13»7>
» 22 » > 4 mars 22 > 12 >
» 5 mars » 12 » 2 » 1 »
»13 »»21 » 4»1»
» 23 » » 9 avril 2 » — »
Depuis le 9 avril plus aucun cas n'a été constaté.
Voici le rapport pour les Iles Sandwich
du 11 déc. au 23 janvier 52 cas 41 décès
» 24 janvier » 13 février 12 » 9 »
» 14 février » 15 mars 2 » 1 »
» 16 mars » 20 » 2 » 1 »
» 21 » » 31 » 3 » 3 »
Le 16 janvier de cette année on constata pour la première fois un cas
de peste dans la Nouvelle Hollande (Australie) dans la ville d'Adélaïde
(Australie méridionale); ce fut le seul cas.
A Sydney (Nouvelles Galles du sud) on constata le 29 janvier dernier,
un cas qui fut suivi de deux autres cas, dont un fatal, entre le 23 et
27 février.
Les trois cas de maladies susdits avaient atteint des personnes exerçant
les métiers de voilier, de portefaix et de cabaretier qui avaient eu des
contacts dans le port avec les navires ou les matelots.
Toutes les personnes, au nombre de 30 à 40 qui dans les derniers temps
avaient eu des rapports avec les malades furent isolées dans la station de
quarantaine, tandis qu'on prenait des mesures énergiques pour la désin-
fection. Malgré ces précautions d'autres cas furent constatés à Sydney de
sorte qu'au 31 mars le total des cas était de 68 (dont 24 fatals).
Dans la semaine du 1 au 7 avril on rapporta 29 cas nouveaux dont
9 fatals.
Au Queensland on rapporta du 21 mars au 28 avril un seul cas pour
chacune des villes de Brisbane, Townville et Hockhampton.
Dans la ville de Freemantle dans l'Australie occidentale on constata du
9 au 17 avril 4 cas de peste (1 décès) et au Victoria à Melbourne le
31 mai dernier un seul cas. Rinoeling.
La peste bubonique, Turquie, Smyme.
Les deux cas de peste bubonique constatés le 10 et le 21 mai dernier,
ont été suivis d'autres, donnant un total depuis le début, 10 mai, au 6
juillet courant, de 16 cas, dont 5 mortels. La maladie conserve toujours
la forme bubonique; elle est limitée dans la ville et ne parait pas avoir
un caractère envahissant.
Djeddah,
Du 4 juin au 2 juillet, 11 décès. Total depuis le début 78 décès.
Jambo.
Néant.
377
Egypte, Alexandrie,
Du 7 mai aa 1er juillet 11 cas et 5 décès.
Port'Siüd.
Du 25 juin au 1er juillet 9 cas. Total du 30 avril au 1er juillet
81 cas et 21 décès.
Perse, Dfivanro.
L'épidémie est considérée comme terminée. Aucun cas, dit-on, depuis,
plus de 10 jours.
Constantinople, le 6 juillet 1900. Dr. Stjgkoulis.
VARIETES.
Un remède préventif contre les piqûres de moustiques.
D'après quelques personnes, le soufre pris à l'intérieur, serait un ex-
cellent préservatif contre les piqûres de puces. Un médecin a essayé le
môme remède contre les moustiques. Il a pris pendant quelques jours des
pastilles soufrées; puis, après avoir, enfermé des moustiques vivants dans
un flacon à large goulot, il renversa celui-ci sur son bras nu. Les mous-
tiques se posèrent sur sa peau, mais sans le piquer. Il y a, à mon sens,
peu de chose à tirer de cette expérience, car les insectes en captivité ne
piquent que lorsqu'ils ont un aiguillon destiné exclusivement à la lutte,
comme les abeilles ou les guêpes. Au contraire les moustiques ne piquent
que pour se nourrir, et ils n'y pensent guère lorsqu'ils sont enfermés. Il
nous a cependant paru bon de signaler cette tentative, en ce moment où
les moustiques, accusés de propager la peste, sont à l'ordre du jour.
Dr. L. Laloy.
La lèpre en Crète,
Les Drs. E. Ehlers de Copenhague et Cahnheim de Dresde ont été
chargés par le gouverneur de l'île do Crète, le prince Georges de Grèce,
d'étudier la distribution actuelle de la lèpre dans ce pays. D résulte de
leurs recherches que Ton avait exagéré le mal. Ces médecins n'ont trouvé
que 380 lépreux en Crète; ils en ont examiné eux mômes 293. Ils ont
constaté que la maladie est en voie de décroissance. On peut estimer le
nombre total des lépreux do l'île de Crète à 600 — 800, tandisque d'après
Zambaco-Pacha, ce nombre s'élevait à 4000. De plus les formes de la
maladie sont plus atténuées, sa tendance à la guérison est plus grande
que dans les pays froids. Le prince Georges désire élever une léproserie
sur l'île et la presque-Ile de Spina Longa, où les malades pourraient ôtre
isolés. Actuellement en effet le traitement et l'isolement des lépreux ne se
font que d'une façon bien imparfaite. Ces malheureux parcourent toute
l'île en mendiant. Les Drs. Ehlers et Cahnheim ont été, en outre, chargés
par le prince Georges de faire un projet de loi sur les lépreux, adapté
aux conditions sociales de la Crète. Dr. L. Laloy.
COMMUNICATIONS.
XlIIe Congrès International de Médecmc. Paris, 2—9 août 1900.
Pour compléter le Programme des Fôtes, qui auront ]ieu pendant le
Congrès, nous pouvons annoncer qu'une grande Fôte sera donnée par le
378
Conseil Municipal de Paris dans les Salons de THôtel de Ville, le 7 août,
dans la soirée.
D'autre part, un Comité des Dames s'est formé sous la Présidence de
Mesdames Lannelongue et Brouardel. Ce Comité disposera, à la Faculté
de Médecine, d'une très belle salle où les Dames Congressistes pourront
retirer leurs insignes, se réunir et trouver, auprès des Dames Membres
du Comité, tous les renseignements qui leur seront utiles.
Nous rappelons que, pour recevoir, en temps utile, leur cart« et lear
feuille de chemin de fer, les Membres du Congrès ont le plus grand intérêt
à envoyer, le plus tôt possible, leur adhésion au Bureau du Congrès, 21
rue de TEcole de Médecine, Paris.
En raison du désir exprimé par M. le Président de la République de
clôturer le Congrès, le Programme des Fêtes se trouve un peu modifié et
arrêté définitivement do la manière suivante:
2 août. Fête offerte par M. le Président du Conseil, au nom du
Gouvernement.
3 août. Réception (sur invitation) par M. le Président du Congrès.
5 août. Fête offerte aux Membres du Congrès par le Bureau et le
Comité d'Organisation du Congrès au Palais et dans les Jardins du
Luxembourg.
7 août. Fête offerte par le Conseil Municipal dans les Salons de l'Hôtel
de Ville.
9 août. Fête offerte par M. le Président de la République au Palais
de l'Elysée.
A partir du lundi 30 juillet, des Salles spéciales et indépendantes, dans
les Bâtiments de la Faculté de Médecine, seront mises à la disposition
des Comités Nationaux do chaque pays. Chacune de ces Salles servira de
lieu de réunion aux Congressistes de même nationalité.
MM. les Membres du Congrès trouveront également à la Faculté de
Médecine, un Bureau de Postes et Télégraphes, qui fonctionnera pendant
toute la durée du Congrès et à partir du 80 juillet.
MM. les Congressistes pourront, de la sorte, faire envoyer leur corres-
pondance à l'adresse suivante:
M. le Docteur X. . . .
Membre du XlIIe Congres International de Médecine.
Paris.
Programme des Fêtes qui seront offertes a MM. les Membres du
XlIIe Congres International de Médecine.
2 août. Jour de l'ouverture du Congres, fête offerte le soir par M. le
Président du Conseil au nom du Gouvernement de la République.
3 août. Fête, le soir, sur invitation, offerte par M. le Président du
Congrès.
5 août. Réception des Membres du Congrès, le soir, par M. le Prési-
dent de la République au Palais de l'Elysée.
8 août. Fête, le soir, dans le Palais du Sénat et le jardin du Luxem-
bourg, offerte aux Membres du Congrès par le Bureau et les Comités
d'Organisation du Congrès.
379
Une fôte sera demandée au Conseil Municipal de Paris.
En outre des fôtes particulières seront organisées dans la plupart des
Sections.
Pour toutes ces fôtes seront invitées les femmes, ßlles et soeurs de
MM. les Membres du Congrès.
Un Comité des Dames est organisé pour la réception des femmes, filles
et soeurs de MM. les Membres du Congrès.
M. le Prof. Heckel, Directeur de V Institut Colonial de Marseille à
M. le Rédacteur en chef do Janus.
Dans votre no. du 15 avril 1900 du Janus, M. le Dr. Treille dit p. 113»
dans une note sur V Enseignement colonial en France^ »Marseille, aussi riche
»de ressources de tout genre, laboratoires, Facultés, hôpitaux, offre aux
»élèves de sa grande Ecole de Médecine un centre qui serait tout natur-
»ellement indiqué pour renseignement de la pathologie et de Thygiène
»tropicales. D est plus que probable que cet enseignement y sera organisé
»à bref délai."
Au moment où il écrivait cet article, mon ami Mr. le Dr. Treille n'était
pas au courant de la situation do l'Enseignement colonial à Marseille et
je considère comme un devoir de le lui faire connaître exactement ainsi
qu'aux nombreux lecteurs du Janus. Depuis le mois de mai 1899
l'Ecole de Médecine de Marseille a créé un enseignement colonial complet
qui fonctionne régulièrement et qui est formé de cinq chaires dont voici
les détails 1^ clinique exotique, 2° pathologie et bactériologie tropicales,
3^ hygiène, climatologie et epidemiologic coloniales, 4^^ histoire naturelle
et parasitologic coloniales, 5^ matière médicale et bromatologie coloniale.
Les frais de cet enseignement complémentaire ont été votés par le Conseil
Municipal en avril 1899.
Incitée par cet exemple, la chambre de Commerce de Marseille a com-
plété l'enseignement colonial par la création de six chaires coloniales
confiées à des maîtres de l'Enseignement supérieur (Faculté des Sciences,
des Lettres et du Droit). Ces chaires sont les suivantes : 1" Produits ani-
maux coloniaux, 2® produits minéraux et géographie physique coloniale,
3" produits végétaux et cultures coloniales, 4^ jurisprudence et économie
coloniales, 5^ histoire et géographie coloniales, 6^ hygiène coloniale.
Enfin, lu même chambre de commerce a obtenu du ministère compétent,
la création à partir de novembre prochain d'une 3e section coloniale à
son Ecole de commerce qui jusqu'ici n'avait été constituée que par les
élèves des sections de commerce et de navigation. Ces élèves coloniaux sui-
vent les cours de la chambre de commerce. L'exemple que donne Mar-
seille dans cette circonstance est trop important qu'il ne soit pas connu :
il sera certainement contagieux et selon les voeux de M. Treille, les villes
de Lyon, de Bordeaux et de Nantes ne tarderont pas à imiter cette
initiative éclairée. Marseille le devait à elle-même étant une ville pourvue
d'un commerce essentiellement colonial, et à sa situation topographique
qui en fait le centre de réunion de toutes les lignes de paquebots qui
desservent nos colonies françaises, de donner ce bel exemple. Elle n'a pas
failli à sa tâche. En outre, tous les cours que je viens de citer prennent
un caractère pratique par la création que je me suis dès longtemps
imposées de collections de tout ordre réunies par mes soins dans le
380
Musée de Tlnstitut Colonial de Marseille. Les documentations de tonie
nature sont rendues intéressantes par la présentation aux auditeurs de tons
les spécimens, végétaux, animaux, minéraux ethnographiques, historiques
etc. qui sont rassemblés au Musée colonial pour Tinstruction du publie.
Des laboratoires de toute nature et une bibliothèque annexés à F Institut
colonial, créés par mes soins et placés sous ma direction permettent àes
travaux, sur la matière coloniale inconnue et peu connue, qui sont publiés
dans mes annales de l'Institut colonial dont le 8e volume va paraître.
Comme vous le voyez par cet exposé, Tappareil d'enseignement colonial
est richement organisé, il se lance d'un organe central l'Institut et d'an
enseignement oral de onze chaires coloniales, alimenté par le Musée qui
est ouvert tous les jours au public et aux élèves qui fréquentent les cours.
Il n'y a donc plus rien à souhaiter pour Marseille qui n'a qu'à maintenir
et à développer ce qu'elle a créé depuis 1893 par mon impulsion et avec
ses propres ressources. C'est le seul enseignement complet de ce genre
qui existe actuellement en Europe.
Je serai heureux de voir cette lettre insérée dans votre savante publication.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments les
plus distingués,
Dr. E. Heckel,
prof, à l'Université (Faculté des Sciences) de Marseille.
NÉCROLOGIE.
F. M. KNOB EL.
Malheureusement il n'y a presque plus de doute que le ministre-
résident de la Hollande à Peking, son Excellence F. M. Knobel n'ait
partagé le triste sort des autres étrangers.
Nous déplorons la mort de ce fonctionnaire si plein de talent et
si énergique qui, pour nôtre association comme pour le pério-
dique, a toujours fait preuve de beaucoup de sympathie, d'abord par
l'envoi de plusieurs données scientifiques et ensuite par la peine
qu'il s'est donnée en nouant pour nous en Chine par son habile
intermédiaire des relations utiles. Preuve marquante en fut l'intérêt
que le Vice-Roi de Nanking a bien voulu montrer pour l'entre-
prise scientifique de notre association internationale.
Pas plus tôt que la semaine dernière nous reçûmes encore de
Mr. Knobel une communication (tirée de 1 'Ost- Asiatische Lloyd) où
le voyage scientifique et les résultats des recherches à l'île de Java
du professeur Koch étaient rapportées.
Nous perdons en notre ami Mr. Knobel un collaborateur du
plus grand mérite. R. I. P.
LE RENOUVEAU MÉDICAL.
Sécrétions Internes et Organotherapie
PAE LE De. h. GRASSET.
(Fin.)
Au 16e siècle nous entrons dans des idées nouvelles; c'est la
réforme du grand Paracdse, qui émet des pensées profondes au
milieu d'un obscur fratras. H donne esprit et vie à tout, chaque
partie du corps vit à part, a son estomac à l'aide duquel s'exercent
ses sécrétions, s'élabore son assimilation et s'expulsent ses excré-
ments, son tartare; de la rétention des produits dérivent les mala-
dies, et la corruption (nous dirions aujourd'hui auto-intoxication)
peut s'exercer localement et émanctorialement. Les corps possèdent
des radicaux, des quintessences, et chez l'homme: »Les maladies se
»guérissent par les mêmes radicaux que ceux qui existent dans
»le corps et donnent naissance aux maladies.« C'est en somme la
clef de l'organo thérapie. Après la mort, »les corps doués de qualités
»bonnes et utiles n'en gardent rien ou presque rien et ne sont plus
»d'aucun usage.« Mais il ne faut pas confondre mort et mortification ;
un homme qui meurt naturellement n'est plus bon à rien, mais s'il
périt de mort violente »tout son corps est bon et utile, et l'on peut
»en tirer une mumie très précieuse. Car quoique l'esprit de vie se
»soit retiré de son corps, le baume cependant y demeure et avec
»lui une vie latente, ce baume qui préserve les autres corps humains
»de pourriture!«
Les quintessences et les esprits existent dans les racines, les liquides,
les chairs, le sang, les os etc.: »Sachez donc que l'esprit est vrai-
»ment la vie et le baume de toutes les choses corporelles.« Le
cœur guérit le cœur, le poumon le poumon, la rate la rate etc.
Quand à lui, il emploie souvent la mumie tirée des corps. »La
Tunumie est une liqueur esparse par tous les membres du corps, de
»telle vertu et force qu'il est requis, divisée toutefois de cette façon :
»en la chair selon la nature de la chair, en l'os selon la nature
»d'iceluy, aux artères et ligaments suivant leur nature, en la moelle
»aux veines et au cuir, comme es autres.« »D'où s'ensuit que
»la mumie de la chair guérit les playes de la chair etc.«.
L'idée directrice de l'organothérapie est bien énoncée, mais sa
pratique est défectueuse. En eflfet, nous ne devons pas oublier que
1900. 27
382
nous sommes en pleine période alchimique, et c'est par des moyens
violents, des distillations, que Paracelse cherche les quintessences des
organes, de sorte qu'il tue la méthode au lieu de la propager par
les succès. Nous voyons cependant encore, en 1629, l'allemand Teutzel
écrire un livre sur les vertus des mumies.
Souvenons-nous aussi que c'est l'époque où triomphent l'astrologie,
l'occultisme, la Kabbale, et nous ne serons pas étonnés des aberra-
tions de la méthode. A côté des bons procédés et des remèdes actifs
indiqués par la tradition, naissent les pratiques les plus bizarres;
c'est au respect de la tradition que nous devons le maintien de la
thérapeutique organique qui aurait succombé sous les coups des
Alchimistes tels que Paracelse et David Planis Cflwpy dit TEdelph
(Œuvres Paris, 1646) qui employaient les eaux distillées d'oi^nes,
ou les extraits empyreumatiques divers obtenus par le feu. Près de
ces nouveautés inertes, les méthodes anciennes actives donnent un
nouvel essai à l'organothérapie dont le vogue remplira les 16« et
17e siècles, pour sombrer à la fin du dix-huitième.
A côté de pratiques efficaces, telles que celles du Trésor des pourej<
(Paris 1517) recommandant le poumon de renard contre la phtisie;
de Fernel apprenant dans sa matière médicale que le poumon de
renard séché et bu soulage ceux qui ont la courte haleine, rejoint
les ulcères des phtisiques et fortifie la substance des poumons; de
Jean Gœurot (1579) et de Joubert (professeur à Montpellier) qui
préconisent le même organe contre l'asthme, la dyspnée, la toux ;
nous voyons aussi les superstitions: de Pierre d'Espagne (1525)
qui prétend que la cendre d'excréments humains guérit toujours la
taie et le pannus, et que pour se préserver des maux d'yeux il faut
porter sur soi des yeux de loup; de Manard qui, au milieu du
siècle, recommande comme antidote contre la peste, le sang dessèche
de canard, de bouc et d'oie avec la rue, le fenouil et le cumin, et
qui attribue aux anchois des vertus spécifiques contre le fléau en
faisant porter des amulettes d'arsenic et d'huile de scorpion; de
Benoît Veltori (1562) qui recommande contre les convulsions un
remède composé de graisse d'oie, de chair de chat rôtie et de quelques
aromates.
Nous pouvons heureusement, au 16e siècle, citer des travaux plus
sérieux. Vers 1530, Bälde u4ngre ^j&6a^/o étudiant la vipère, trouve sa
chair alexitère, antidote des poisons et capable de prolonger la vie.
Mais en 1559, Mathée traduit les six livres de Dioscoride et en 1561,
MatthioU y ajoute des commentaires et en forme le codex du siècle ;
c'est à cet ouvrage que la méthode doit en partie sa vogue. En
883
1560, J, J5. Porta explique d'après la sympathie ou Tattraction des
parties similaires, l'action des cervelles d'animaux sur les forces de
Tâme humaine.
Il paraîtrait qu'à la fin du siècle, Gabelcliover avait composé un
traité sur le loup et l'emploi de ses parties en médecine, qui ne fut
malheureusement pas imprimé.
Au dix-septième siècle nous aurons largement à glaner. Nous y
trouvons d'abord les débuts de la transfusion sanguine, qui est de
l'organothérapie sur le vif et dont la première application est pro-
posée par André Libavius (Examen philosophiœ novœ, quœ veteri
abrogandae opponitur. Francfort 1G15.), puis ensuite par le curé
anglais, François Potter (1640). La première opération avérée fut
tentée en 1658 par Hansheau, et perfectionnée fa,r Lower et T. Denys
(Paris 1666). Nous citerons comme opérateurs de ce genre King,
Coxe, Cassini et Grisoni (1667), Paul Manfredi et Guillaume Riva
(1068), Balthazar Kauffmann et Mathieu Gode froy Puzmann (Franc-
fort sur Oder, 1683).
Pour l'organothérapie pure, nous citerons, Duchesne sieur de la
Violette (Conseils de médecine à l'usage des principaux savants
étrangers, 1624, Paris) ; Nicolas AbraJiam de la Framboisière (Œuvres,
1613 et 1631); Guillaume van den Bossche (Historia medica, in qua
Libris quatuor animalium natura et eorum Medica ntilitas . . . etc.
Bruxelles, 1639); Jean de Renou (1608); Rauchin (Traités divers
et curieux de médecine, Lyon 1640) s'est surtout occupé des pro-
priétés du cerf; Gaspard Hoffmann (pharmacopée allemande 1646);
enfin un traité latin traduit de l'arabe en 1647 et attribué à Hob-
darrahmanus (!) mit en vogue, paraît-il, les extraits organiques.
Nous arrivons, vers le milieu du siècle, à une nouvelle phase issue
des idées de Van Helmont Cet auteur, outre un ferment principal,
l'Archée qui est en somme le principe vital, place dans chaque
organe un archée secondaire ou ferment nécessaire aux transmutations
et à l'accroissement de chaque partie et qui a propriété de trans-
former la matière sur laquelle il agit, en sa propre nature. Ce sont
les premières origines des idées sur les ferments solubles ; les odeurs
de ces ferments se manifestent même dans nos organes et nos vais-
seaux et s'y répandent en atomes ou eflBuves très-déliés. Les venins
sont fermentaux (notion vérifiée actuellement), nous ne vieillissons
que par la diminution ou le défaut de ferments. Les faiblesses des
parties sont accompagnées d'une diminution du ferment végétatif et
de là dérivent les dégénérations et les excréments des organes. La
mort n'enlève pas toutes les qualités de la vie dans les substances,
27*
384
et celles-ci transmettent une partie de leurs propriétés à ceux qui
les ingèrent, de là la puissance des remèdes et de^ aliments.
Van Helmont aurait donc dû logiquement déduire de ses idées
la notion d'organothérapie, et chose curieuse il se moque de ceux
qui emploient le poumon de renard chez les asthmatiques; il se
servit cependant quelquefois de ces remèdes indiqués par Fusage et
traitait ses pleurésies par le sang de bouc. A côté de cela il em-
ployait des procédés superstitieux, tels que des ceintures de crapauds
ou de peau de serpents.
Néanmoins, sous les efforts de Descartes^ Willis, Sylvius de Le
Boëf Eümüller etc., la doctrine des ferments emplit la fin du 17e
siècle et le commencement du 18e. Tout s*opère dans les organes,
et dans le corps par des fermentations. Pour Willis les vaisseaux
des testicules tirent un elixir des parties constituantes du sang, la
rate en retient la partie terreuse et communique un ferment igné.
(1659.) Michel Ettmüller qui produisit surtout de 1644 à 1691,
préconise nettement Torganothérapie et l'explique: »On ne peut
»douter qu'il n'y ait dans les vaisseaux des testicules un levain
»particulier qui soit Tauteur de ce changement singulier qui arrive
»au corps quand la semence commence à engendrer . . .". »Les rates
»de quelques animaux, du cerf et du bœuf, en décoctions ou réduits
»en essences, sont spécifiques contre les cachexies des filles par sup-
» pression des mois ... on peut penser qu'il y a dans la rate certain
»ferment . . . lequel levain empreigne le sang qui y est aporté . . ."
Le sang et le cerveau d'un moineau tués dans le temps du rut, le
sang et les testicules de cerf tué près de la biche en rut, rendent
les gens vigoureux en amour. Le poumon d'agneau et de renard
sont recommandés dans la phtisie et autres affections du poumon.
Chez Sylvitts de Le Boë les ferments jouent encore un rôle, mais
mal défini, cependant les sécrétions internes y sont aussi pressenties ;
les glandes lymphatiques perfectionnent la lymphe, le foie verse d'un
côté et d'un autre des produits dans le sang qui est le centre de
réunion de toutes les humeurs des sécrétions; la rate (Sylvius fut
surnommé le patron de la rate 1588 — 1672) verse dans le sang un
ferment purificateur.
Bouvière (Nouveau cours de Médecine, Paris 1669) nous dit aussi :
»Les parties génitales de l'un et l'autre sexe sont encore pleines de
»ferment, qui n'agit pas seulement dans ces parties mais qui donne
»de la force et de la vigueur à toute la masse du sang et à tout
»le corps."
Chose curieuse à mesure que nous allons voir se développer la
385
notion des sécrétions internes, nous verrons diminuer la pratique
organothérapique, quoique la relation eût été indiquée par des auteurs
comme EttmûUer; la faute en est d*abord au chimisme qui prend
de plus en plus d'extension, puis à la période iatro-mécanicienne qui
suivit. L'art hermétique qui s'affinait plus en plus pour se transformer
en Chimie ne pouvait tirer des substances actives par ses procédés
violents, et l'inefficacité de ses produits d'origine animale ne pouvait
que nuire à la méthode. Les iatro-mécaniciens qui remplacèrent les
chemiâtres ne trouvaient aucune indication pour l'emploi des organes
animaux. Cependant il y eût une espèce d'école éclectique de fonds
iatro-mécanique mélangé d'idées fermentatives, dont l'empirisme garda
les principes de la tradition. D'autres comme Sydenham tout en
reconnaissant la valeur des remèdes animaux, ne les emploient pas
comme se rapprochant trop de la nature de l'homme, et par suite
étant trop puissants.
Nous citerons Kirkerus qui soutient dans son art magnétique, que
les parties des animaux conviennent aux mêmes parties de l'homme,
ainsi que la pharmacopée de Schroßder (1698). Le Médecin Royal
(Paris 1655) nous initie à toutes les conditions médicales tirées des
animaux. François Bayle (Dissertationes medicae, Toulouse 1670) fait
dépendre la sympathie des organes de leur analogie de structure et
de fonction, mais il y mêle un fonds de superstition. Sont organo-
thérapeutes: Ztvelfer (Vharmaco^en. regia,^ 167 b); Lazare Meyssonnier
(Cours de Médecine en français, Lyon 1671); Moïse Oharas (Nou-
velles expériences sur la vipère, les efiFets de son venin, et les remèdes
exquis que les artistes peuvent tirer du corps de cet animal, Paris
1669); Jean Dolée (Theatinim theriacae cœlestis HofiFstadianœ,
Hanovre 1680).
Celui qui voudra consulter les œuvres de Van der Wiel (1687)
trouvera de curieux détails historiques sur les propriétés du sang
menstruel (trad. Planque, Paris 1758).
Turquet de May erne (Pratique, Lyon 1693) donne un grand
nombre de recettes de poudres et mumies organiques, et Davachde
la Rivière (Le Trésor de la Médecine 1697) s'enfonce plus dans la
fantaisie. L'abbé Rousseau (Les Secrets et remèdes éprouvés dont les
préparations ont été faites au Louvre, de l'ordre du roi, 1697)
voudrait voir emprunter à l'homme les éléments des remèdes et il
reproduit le raisonnement suivant tiré de Daniel Becker (Mundus
microcosmicus, etc. Rostochii 1622 et Londres 1660): »La belle et
»divine harmonie qui se trouve entre les parties par laquelle un
»membre est propre à soulager le même membre et les mêmes
386
»parties, prouve combien il est évident qu'on peut tirer de très-
»grands remèdes du corps humain, les choses semblables étant eon-
»servées par leurs semblables. Si véritablement, que certaines parties
»des brutes soulagent et guérissent les mêmes parties du corps de
»rhomme, par exemple la cervelle de lièvre est bonne aux manx de
»tête ainsi que le poumon de renard et de veau aux phtisiques et
»aux pulmoniques, le cœur de cerf est un grand cordial, le gésier
»de poule fortifie Testomac, le foie de loup est bon aux hépatiqaes,
»la verge de cerf aide à la génération.'*
Au dix-huitième siècle, c'est le traité universel des drogues simples,
de Lemery qui nous donne d'amples renseignements sur la matière ;
puis Saint Hilaire (Remèdes des maladies du corps humain 1702);
Pomet (Hist. Gal. des drogues 1735); le Dictionnaire pharmaceutique
d'Alexandre (1738). Mais le thérapeutique organique décline de plus
en plus, il n'y a plus qu' empirisme et superstition, même chez des
auteurs comme le grand Frederic Hoffmann qui vers 1739 a de la
peine à croire que dans l'épilepsie, il y ait des remèdes meilleurs
et plus certains, que la poudre de vers de terre, celle d'arrière-faix
humain, la rapûre de crâne humain, le pied d'élan et la peau humaine.
Geoffroy (Traité de matière médicale 1750), nous dit encore que le
vrai spécifique du poumon de l'homme malade est celui du renard
qui agit par vertu consolidante et conservatrice. Mais alors qu'il
annonce que »les. humeurs d'un animal peuvent suppléer au défaut
»de sécrétion qui ne se fait pas pour celui auquel nous empruntons
»des secours étrangers", il substitue le bouillon de mou de veau aux
poudres; il indique aussi que beaucoup de ces remèdes sont aban-
donnés aux empiriques. Il parait qu'en 1790 Buchoz a fait une dis-
sertation sur les usages que la médecine tire de l'homme même,
pour la guérison de ses semblables; je n'ai malheureusement pu
mettre la main sur cet opuscule qui nous renseignerait sur les idées
en cours à la fin du 18« siècle. Spillmann en 1783, Gren (Halle
1790) se basant sur des principes chimiques condamnent de parti
pris ; Thoutenel dans un mémoire sur les substances médicamenteuses
ou réputées telles du règne animal (Bordeaux 1778) ne les considère
que comme substances alimentaires.
Ces appréciations n'ont rien qui puisse nous étonner, puisque les
modes d'extraction préconisés par la Chimie, tuent les principes actifs,
la vie des organes. Partout les bouillons, les décoctions obtenues par
l'eau bouillante qui coagule les albuminoïdes actives, remplacent les
ingestions d'organes frais ou de poudres desséchées. L'empirisme se
continuera au 19« siècle sous cette forme, et les bouillons de mou
387
de veau et d'escargots, les sirops de même nom, continuèrent à figurer
dans les traités de matière médicale ou les répertoires de pharmacie.
Certains médecins emploient cependant encore contre Tanémie et la
phtisie au début, l'absorption de sang chaud à Tabattoir (ainsi
Vavard en 1865).
Après la découverte des ferments solubles, l'organothérapie prit
une autre forme, d'origine scientifique; la diastase, la pepsine, la
pancreatine, furent employées dans les digestions difficiles, mais ce
ne fut qu'après les travaux de Broum-Séquard que commença l'étude
raisonnée des principes organiques. La période actuelle commença le
1«' juin 1889 avec les paroles suivantes de cet auteur: »Un champ
»immense s'ouvre aux praticiens qui voudront employer des liquides
»extraits des divers tissus et organes comme moyen thérapeutique."
Mais revenons en arrière pour voir se développer la notion de la
vie interne. Au milieu du XVIIIe siècle, paraît un homme de génie
qui n'a jamais été apprécié à sa juste valem', c'est ThéophÛe de
Bordeu qui développe plus scientifiquement l'idée de Stahl que chaque
organe a son tact, ses désirs, ses aversions; pour lui chaque glande
(Rech, anatomiques sur les glandes 1751) agit comme un corps à
part qui lui fait goûter les humeurs, prendre ce qui lui plait et rejeter
le reste; le corps vivant (R«ch. sur les maladies chroniques) est un
assemblage de plusieurs organes qui vivent à part; chacun, vivant
de sa propre vie, (Analyse médicinale du sang) répand autour de lui,
des émanations, des exhalaisons qui ont pris son ton et son allure;
la lymphe a pris les qualités individuelles de tous les tissus qu'elle
a traversés, d'où elle est issue et dont elle a reçu la signature. Le
sang roule toujours dans son sein des extraits de toutes les parties
organiques, avec des qualités particulières nécessaires à l'accord du
tout. Les Chimistes par leurs analyses ne peuvent les connaître, car
leurs manipulations détruisent la vie. Il dit nettement, paragraphe
XXIX : »Chacun des organes, aussi sert de foyer et de laboratoire à
»une humeur particulière qu'il renvoie dans le sang après l'avoir
»préparée et fécondée dans son sein, après lui avoir donné son carac-
»tère radical." Tout est à lire dans les œuvres de de Bordeu qui a
inspiré Diderot^ Thonvend et d'autres auteurs, et qui est le digne
précurseur de Bichat La fin du 18e siècle et le commencement du
XIXe, sous l'influence de ces idées, virent renaître une école du
naturisme hippocratique qui est la seule tradition médicale de valeur,
admettant la sécrétion interne de toutes les parties du corps, "car,
comme le disait Diderot dans ses pages physiologiques: »Il y a
»certainement deux vies très-distinctes, même trois : La vie de l'animal
388
»entier; la vie de chacun de ses organes; la vie de la molécule."
Nous voyons ainsi, Legallois (Le sang est-il identique dans tous
les vaisseaux qu'il parcourt? Dissert, inaug. 1801) s'exprimer de la
façon suivante : »Le triomphe de la Chimie animale serait de trouver
»les rapports entre le sang artériel, la matière de telle sécrétion et
»le sang veineux correspondant, tant dans l'état sain que dans l'état
»pathologique des divers animaux, de trouver des différences entre
»les divers sangs veineux, de trouver enfin ces différences propor-
»tionnelles à celles des sécrétions correspondantes."
Bichat dans ses recherches physiologiques sur la vie et la mort
Paris 1805, reprend les idées de de Bordeu. Pour Trevirantis, Cuvier
(Leçons d'anat. comp, année VIII, t. V, p. 202) toutes les fonctions
des corps vivants peuvent être considérées comme des sécrétions.
Dans la physiologie à! Addon (1823) ce sont toujours les mêmes
principes ; les sécrétions internes sont très-bien étudiées sous le nom
de sécrétions récrémentitielles. Broussais s'exprimait. »Pendant que
»les fluides se meuvent dans le tissu des glandes, il s'y opère, outre
»la nutrition, des changements dans la forme des fluides qui ne sont
»pas employés à cette fonction, tels que chaque glande fournit le
»sien avec des caractères particuliers."
Mais sous l'influence de l'école organicienne, le XIX^ siècle aidé
de la Chimie qu'il croit toute puissante, n'examine plus que les
extraits de laboratoire, ne considère plus l'organisme que comme un
chimiste matériel, et abandonne la saine tradition, que les idées de
pathologie cellulaire fondées sur l'histologie, puis ensuite les théories
microbiennes, éloigneront de plus en plus.
Il y a bien quelques éclairs lumineux, mais le siècle emballé dans
un solidisme exclusif méconnait les sécrétions internes. Nous voyons
cependant Clatude Bernard^ (Leçons de physiol. exp. 1. 1, Paris 1855,
p. 96), nous dire que l'histoire du foie établit maintenant d'une
manière très-nette qu'il y a des sécrétions internes; plus tard, il y
revient encore, (Rapport sur les progrès et la marche de la physio-
logie gén. en France, Paris 1867, p. 73 à 84), mais comme les
chimistes ne peuvent isoler ces produits secrétoires, la leçon rest«
lettre morte. Broicn-Séquard en 1869 avait encore ajouté, que toutes
les glandes »qu'elles aient des conduits excréteurs ou non, donnent
»au sang des principes utiles dont l'absence se fait sentir quand elles
»sont extirpées ou détruites par une maladie", mais ce n'est que
vingt ans plus tard qu'il reprit son idée.
Aujourd'hui, la question des sécrétions internes est toute liée, à
celle de l'organothérapie, et je ne retracerai point l'histoire actuelle
389
présente à la mémoire de tous. J'ajouterai qu'il me semble que les
chercheurs font encore fausse route en cette occasion, et que s'ils
continuent à suivre la voie dans laquelle ils sont engagés, la méthode
risque fort de sombrer à nouveau. Personne n'a encore compris l'im-
portante relation qui existe entre les ferments solubles et ces ques-
tions, malgré que depuis trois années je combatte pour cette thèse. ^)
Il n'y a encore actuellement qu'un seul auteur, dont je me suis
inspiré, qui ait bien eiitrevu le problême de la vie et découvert la
transition entre la tradition médicale ancienne et les faits trouvés
et mal interprétés par l'école bactériologique. A, Béchamp a, de
1858 à 1870, établi la théorie microzymienne, qui ne considère plus
la cellule comme l'unité vitale organique, mais comme une association
d'organismes autonomes et indépendants, les microzymas. Chacun
d'eux vit sur un mode général semblable au nôtre, sécrétant ses
ferments solubles, digestifs, ou zymases, qui lui permettent de modi-
fier le milieu dans lequel il vit, aident à son absorption, à son
assimilation, à son accroissement ; chaque zymase permettra de carac-
tériser la fonction physiologique du microzyma dans la cellule et
dans l'organe, fonction variant avec l'espèce animale et l'âge des
individus.
Je ne veux pas développer ici ces considérations, sur lesquelles je
reviendrai dans un article à part où j'envisagerai l'historique et la
synthèse d'idées plus ou moins analogues, émises depuis, mais je
veux en tirer des conclusions pratiques.
Si l'on ne veut pas que la méthode tombe en discrédit, il faut
lui faire donner des résultats probants; or si l'on examine les divers
travaux récents sur la question, en prenant chaque organe séparé-
ment, on arrive à des résultats divergents. C'est que les méthodes
d'extraction des produits sont toutes défectueuses, et les médicaments
lancés en pharmacie essentiellement différents suivant leur mode de
production et leur origine. Si j'ai obtenu, en Organotherapie pulmo-
naire, des résultats supérieurs à tous ceux obtenus, c'est que je me
suis lancé sur les bases physiologiques établies par Béchamp. On
oublie trop que les manipulations chimiques ou physiques tuent ou
réduisent considérablement la vie, et que la méthode de choix serait
l'absorption de l'organe cru et vivant. Les fennents solubles, les
zymases, ne sont-ils pas les produits les plus fragiles qui existent,
annihilés par des causes légères? Aussi les liquides glycérines, (qui
sont la forme la plus employée), sont-ils après leur passage à travera
1) V. mon article: La Pulmothérapic. France Médicale, 1898.
390
les bougies filtrantes des ingrédients de peu de valeur active. Uor-
ganothérapie est le seul nom qui convienne à la méthode, on pour-
rait à la rigueur prendre celui de zymothérapie qui conviendrait
moins bien, mais on doit rejeter celui Â! Opotherapie^ que le professeur
Landouzy a inventé pour la gloire d'un néologisme. Ce mot indique
justement le rappel du mode d'extraction le plus défectueux.
Vouloir suivre les Allemands à la recherche des principes extractifs
chimiques notoirement inertes, ce serait donner le coup de grâce à
la méthode, et rappelons nous que Théophile de ßordeu, parlant
des chimistes, nous a dit ces paroles toujours vraies: »Ils auront,
»avant d'arriver au plus léger, au plus indifférent de leurs principes,
»détruit Tanimalité, dérangé la contexture organique, décomposé
»entièrement la symétrie animale, éteint la vie, la chaleur naturelle,
»détruit réquilibre de la mixture des humeurs ot des solides: ils
»ne nous offriront enfin que les débris de toutes les parties qu'ils
»auront travaillées. (Analyse médicinale du sang, paragr. 17.)"
CIRCULUS THERAPIE.
D. Hooper. Akakia: an ancient eastern medicine. The Indian
Lancet, March 16, 1900.
L*Akakia est une drogue très ancienne, mentionnée par Hippocrate et
Dioscoride. Suivant les auteurs persans elle provient do Tarbro Karaz, qui
est VAcaxna nilotica, Delile, (= Ac. vera, Vesling). En 1837 L. da Costa
a publié dans le Journ, Asiat, Soc, Bengal j t. VI, p. 392 un article sur
r Akakia du Makhzan-al-Adwiyah do Mahomed Khosru Khan ; on broie les
fruits non murs dans un mortier, on ]es fait bouillir dans Teau jusqu'à
consistance épaisse, puis on les verse dans dos formes et on laisse sécher ;
parfois on verse lo tout dans des petites vessies. Le produit vient de la
mer rouge ot des ports persans à Bengal ou à Bombay d'où il passe dans
les autres villes de Tin de, où il est aussi connu sous lo nom de BabuL
L'auteur a analysé plusieurs spécimens de Bengal qui contenaient 20 %
d'acide tannique. L'extrait d*Akakia qui représente los masses employées
en Perso et en Arabie en contiennent jusqu'à 60 %. Mais dans l'Inde les
substitutions sont si fréquentes, que l'auteur a analysé aussi des substances,
souvent falsifiées d'une façon si stupide, qu'elles no contenaient aucun
élément soluble.
Pergens.
BEMERKUNGEN ÜEBER DAS ALTER DER POCKEN-
KENNTNISS IN INDIEN UND CHINA.
VON
PßOF. JOHANNES ORTH, in Oöttingen.
Die Angaben aller Forscher, welche sich mit. der Geschichte
der Pocken beschäftigt haben, stimmen darin überein, dass
die Inder seit uralten Zeiten die Krankheit gekannt haben.
Eine Hauptstütze dieser Annahme bilden die Angaben Holwells '),
eines in Indien thätig gewesenen englischen Arztes, welcher berichtet
dass zu der Zeit, in welcher die AughtoiTah Bhade genannten Schriften
der Hindus veröflFentlicht wurden (nach Angaben der Brahmanen vor
836G Jahren) diese Krankheit schon seit einer gewissen Zeit be-
kannt gewesen sein müsse, da diese Schriften eine Art von Gottes-
dienst anordnen mit Poujahs oder Opfern für eine weibliche Gottheit,
deren Hülfe und Schutz während der Dauer der Pockenzeit angerufen
wurden. An einer anderen Stelle ^) bemerkt Holwell, nachdem er die
Methode der Inoculation der Pocken, wie sie von den Brahmanen
angewandt wird, geschildert hat, dass der die Impfung Ausführende
vom Anfang bis zu Ende seiner Operation niemals aufhört einzelne
Theile der Gebete herzusagen, welche nach der Aughtorrah Bhade
an die vorher genannte Göttin zu richten sind.
Diese Angabe ist in die Geschichte der Pocken von Moore ')
übergegangen, welcher nur mit Hülfe eines Indophilologen die Be-
zeichnung des indischen Buches in Atharva-Veda richtig stellte, und
findet sich seitdem in englischen *) und nicht englischen Schriften
(besonders auch bei Krause ^)) wieder.
1) Holwcll, an account of the manner of inoculating for the smallpox in the East Indies,
London 1767, p. 7 : at the period in which the Augthorrah Bhadc scriptures of the gcntoos
were promulgcd (according to the Bramins three thousand three hundred and sixty years ago)
this disease must then have been of some standing, at those scriptures institute a form of
divine worship with Poojahs or ofTerings, to a female Divinity . . . whose aid and patronage
arc invoked during the continuance of the smallpox season. . . .
*) p. 17. From the time he begins the dry friction to the tying the knot of the bandage
he never ceases reciting some portions of the worship ap[)ointed by the Aughtorrah Bhade to
be paid to the female Divinity before mentioned.
^ Moore. The history of the smallpox. London 1815, p. 31 und 221.
*) z. B. R. Willan, Misccll. Works ed. by Ashby Smith. London 1821, p. 72. Wh. Ainslie.
Observations resp. the smallpox. Transact roy. Asiat, Soc. II. Iiond<m 1830, p. 62.
*) Krause, Ceber das Alter der Menschenpocken. Hannover 1825, p. 32.
392
In Deutschland hat von neueren Schriftstellern Haeser allerdings
die Angabe in sein Geschichtswerk nicht aufgenommen, aber Hirsch
sagt in seiner historisch-geographischen Pathologie ^) : Hol well, der
lange Zeit in Indien gelebt hat und dessen Zeugniss alles Vertrauen
verdient, theilt mit, dass sich in der Brahmanenkaste uralte Tradi-
tionen über das Vorherrschen der Blattern in Indien erhalten haben,
dass hier seit den frühesten Zeiten ein Tempeldienst für eine Gott-
heit besteht, deren Schutz und Hülfe bei epidemischem Auftreten der
Krankheit angerufen wird und dass im Athar-Veda ^) eine Beschreib-
ung dieses Tempeldienstes und die Gebete enthalten sind, deren sich
die Brahmanen bei der eben dort seit uralter Zeit geübten Blattem-
Inoculation bedienen.
Joachim ^), welcher in einer Abhandlung über die Diätetik und die
Krankheiten des kindlichen Alters bei den alten Indern auch die
Pocken berücksichtigt, bezieht sich ebenfalls auf Holwell's nach
Krause citirte Angabe bezüglich Atharva-Veda, fügt aber in einer Fuss-
note hinzu : »Leider sind nur Theile daraus übersetzt, so dass ich die
betreffenden Stellen im Original nicht wiedergeben kann".
Er ist nicht so vertrauensvoll wie Hirsch denn er schliesst seine
Darstellung mit den Worten: »danach scheint es in der That nicht
unwahrscheinlich zu sein, dass bereits in Indien die variolae oder
eine ähnliche Krankheit gewüthet haben, indess aus dem Angeführten
kann man diese Frage mit Sicherheit nicht beantworten".
Der neueste Bearbeiter der Pockcngeschichte endlich Immermann *)
sagt: »In Hindustan dagegen scheint die Variola seit sehr alten
Zeiten einheimisch gewesen zu sein (Holwell). Dafür spricht, dass
bereits die alt Brahmanische Mythologie eine besondere Gottheit
(Takurani) für die Krankheit kennt" u. s. w.
Eine von mir unter gütiger Mithülfe meines CoUegen Kielhom,
des Professors der indischen Philologie in Göttingen sowie des Herrn
I. Jolly, Professor des Sanskrit in Würzburg angestellte Nachforschung
hat nun das überraschende Resultat ergeben, dass im Atharva-Veda
der Pocken überhaupt keine Erwähnung geschieht, dass weder von
Gebeten zu einer Göttin der Pocken eine Spur zu finden ist, noch
der Name einer solchen Göttin, von Holwell Gootee ka Tagooran,
von Moore Guti ka Takurani genannt, erwähnt wird.
1) Hirsch. Handbuch der hist.-geogr. Pathol. 2 Auflage. Stuttgart 1881, 1, S. 89.
3) Soll heissen Atharva-Veda. O.
») Joachim. Arch, für Kinderheilkunde XII, 229, 1891.
*) Immermann. Nuthnagcrs Handb. der spec. Path, und Ther. IV, 4, S. 5, 1896.
393
Damit hatte die Lehre von der uralten Pockenkenntniss der Inder
einen erheblichen Stosz erhalten und es war die Nothwcndigkeit
gegeben, nachzuforschen, wie es denn mit der Pockenkenntniss der
alten Inder in Wahrheit stände.
Herr Prof. Jolly, welcher die medizinischen Sanskritwerke für den
von Herrn Kielhorn herausgegebenen Grundriss der indischen Philo-
logie bearbeitet, hatte die grosse Freundlichkeit, mir nicht nur über
das Alter der Pockenkenntniss in Indien, soweit sie aus den indi-
schen Schriften zu entnehmen ist, ausführlichen Aufschluss zu geben,
sondern mir auch zu gestatten, von seinen Angaben oflFentlichen
Gebrauch zu machen.
Es drängt mich, demselben auch öffentlich für seine Unterstützung
meinen besten Dank zu sagen.
Nach den Mittheilungen des Herrn Jolly kommen die Blattern
(Pocken) Masürikä von Linse Masüra benannt in den älteren Sans-
kritwerken über Medicin nur wenig vor. Im Atharva-Veda kommen
die Pocken nicht vor, jedenfalls das Wort Masürikä nicht, ebenso
wenig in dem zum Atharva-Veda gehörigen Kausikasütra, das viele
Namen von Krankheiten enthält. Das Missverständniss bei Holwell
ist wohl so zu erklären, dass man früher, ehe der Atharva-Veda
gedruckt und näher bekannt war, wohl glaubte, alles auf indische
Medizin Bezügliche auf den Atharva-Veda zurückführen zu dürfen.
Bei Caraka ^) sind die Pocken nirgends erwähnt, desgleichen nicht
in der Bowerhandschrift ^) ; bei Sus'ruta ^) wird den Pocken kein be-
sonderer Abschnitt gewidmet, er nennt sie aber als eines der kleine-
ren Uebel. *)
In Väghbätas Astängahridaya *) werden die Masürikä an verschie-
denen Stellen erwähnt ^) und an einer Stelle ^) heist es »harte Pusteln
an den Gliedern und im Gesicht, die von Hitze, Fieber und Schmerz
begleitet sind, von der Grösse und dem Aussehen einer Linse (Masüra)
werden auch danach benannt'* (nämlich Masürikä).
Indessen befindet sich ein besonderer Abschnitt über Pocken und
^) Wahrscheinlich aus dem 1. Jahrh. ▼. Chr.
^ Etwa 5. Jahrh. nach Chr.
*) Die bekannt« Stelle im Sus'ruta, deren Beziehung auf die Pocken Ilaeser, Gesch. der
Med. III, 18, 1882 auf die Autorität von Prof. Stcnzler noch zweifelhaft lassen zu müssen
glaubte, ist nach Jolly zu übersetzen: „Mit Hitze, Fieber und Schmerz cinhcrgehende
kupferrothe Pusteln mit gelbem (Ausfluss?) an den Gliedern und im Gesicht sind als Pocken
anzusehen".
*) Nach Huth schon im 8. Jahrh. n. Chr. entstanden, da bereits vom 9. Jahrh. n. Chr.
eine Uebcraetzung in das tibetanische existirt.
t) äinrasth 5. III, Nidiinasth 10.25 f., ebenda 10.82.
•) Utl. 31.8.
394
ihre Behandlung auch in diesem Werke nicht, während andere Haut-
krankheiten wie z.B. Lepra ausführlich darin besprochen werden.
In dem vielgelesenen Compendium Särngadharasamhitä, welches
ziemlich modéra, aber jedenfalls älter ist als der gleich zu erwähnende
Bhävaprakäsa, werden die Masurika als eines der kleineren Uebel
erwähnt und in 8 Arten eingetheilt.
Von den Handbüchern der Therapie enthalten Vrnda's Siddhajoga
und Cakradatta's Cikitsüsamgraha wesentlich gleichlautende Recepte
für die Bereitung verschiedener Decocte gegen Masuri oder Masurika.
Unter den hier gegen die Pocken empfohlenen Mitteln befindet sieh
auch das Quecksilber (parada), was für chronologische Zwecke wichtig
ist, da die Anwendung des Quecksilbers als Arznei in Indien erst
ziemlich spät auftritt.
Ausführliche Beschreibungen der Masurika finden sich in anderen
Lehrbüchern jüngeren Datums, so Mädhavakara's Madhavanidana
(pp. 316 — 21) Vangasena (pp. 700 — 703) und diese Angaben kehren
im Bhävaprakäsa wörtlich wieder. Auf ihnen scheinen die viel
citirten Angaben über smallpox zu beruhen, welche Wise in seinem
Commentary ^) gegeben hat.
Jedenfalls hat dieser dem zuletzt genannten Buche die Angaben -)
über die Göttin der Pocken SitaJä und die besondere Form der
Pocken, von welcher die Göttin den Namen hat, entnommen. In
einem Anhang nämlich zu der Darstellung der Pocken wird dort
als eine Unterart derselben die Krankheit Sitala, die Kalte, geschil-
dert, von der es wieder 7 Arten geben soll, die alle unter der Herr-
schaft der Göttin Sitalä stehen. Weder diese Abart der Pocken noch
diese Göttin scheint in einem älteren medizinischen Werke als in
dem im 16. Jahrh. geschriebenen Bhävaprakäsa vorzukommen, der be-
merkenswerther Weise auch zuerst die Syphilis (phiranga, die Franken-
krankheit) erwähnt. Man könnte hiernach an eine neue Einschleppung
der Pocken durch die Portugiesen denken. Doch werden die Pocken
schon in einem alten Commentar zu Susr. als »Sitalika" bezeichnet.
Herr Jolly schliesst seine Mittheilung mit folgenden Worten:
»Nach dem obigen Material Hesse sich die Geschichte der Pocken
in Indien, der indischen Medizin nach, etwa in folgende Perioden
einteilen :
i. Epoche. Die Pocken sind noch unbekannt, wenigstens als eine
besondere Krankheit. Doch könnten sie eine der zahlreichen Haut-
Î) Wise, Commentary on the Hindu System of Medicine. London 1860.
a) Wise 1. c. p. 235.
395
krankheiten der älteren indischen Medizin sein ; so umfasst der Aus-
druck Kushtha, der schon in der Bower Handschrift und bei Caraka
oft vorkommt, zweifellos die verschiedensten Hautkrankheiten, obwohl
er gewöhnlich nur auf die Lepra bezogen wird.
2. Epoche. Die Pocken werden unter dem Namen Masurika
»Linsenkrankheit" als eines der kleineren Uebel beschrieben (Sus-
ruta, Vaghbata, Sarngadhara). ^)
3. Epoche, Die Pocken werden von den kleineren Uebeln getrennt
und als eine selbständige Krankheit ausführlich beschrieben, mit
Angabe der Mittel dagegen, unter denen auch das wahrscheinlich aus
der arabischen Medizin stammende Quecksilber erscheint (Madhava-
nidana, Vangasena, Cakradatta, Vrnda).
4. Epoche. Neben den Pocken erscheint auch, als eine Abart
derselben, die Krankheit Sitala, Sitalika, die von der kalten Behand-
lung ihren Namen hat. Aus diesem Krankheitsnamen entsteht die
Göttin Sitala, an die man bei den Pocken Gebete richtet. (Bhäva-
prakâs<â, 16. Jahrh., alter Commentar zu Susr. 12 Jahrh. n. Chr.).
IL
Zum Beweis des hohen Alters der Pockenkenntniss in Indien hat
man besonders auch auf den Umstand hingewiesen, dass dort eine
Pockengöttin von Alters her verehrt wurde.
Ich habe schon festgestellt, dass im Atharva-Veda, der allerdings
wenn er bereits über eine Pockengöttin berichtete, das sehr hohe, weit
über ein Jahrtausend vor Christus hinausgehende Alter der Pocken-
kenntniss beweisen würde, weder von den Pocken selbst, noch von
einer Pockengöttin etwas zu finden ist.
Die auch heute noch bestehende Neigung der Hindus, ihren Schriften,
Culten etc. ein recht hohes Alter zu geben und mit dem Alles um-
fassenden Inhalt ihrer alten Schriften gross zu thun, hat offenbar eine
Irreführung Holwell's bewirkt. Ueber die von Holwell für die an-
gebliche Göttin gebrauchte Bezeichnung Gootee ka Tagooran, oder
über die Moore'sche Verbesserung Guti ka Takurani konnte ich auch
mit Hülfe meiner philologischen Gewährsmänner nichts genaueres
feststellen, besonders nichts was die Berechtigung gäbe zu übersetzen,
sei es mit Holwell Goddess of Spots, sei es mit Moore und seinem
Sprachkenner Goddess of smallpox.
1) Wise, Review of the history of medicine, London 1867, II, p. 108, hält die SusVuta-
Pocken nicht für die gefährlichen epidemischen, welche er für eine neue Krankheit erklärt,
die erst viel später beschrieben wurde ; er meint jene könnte wohl eine milde Form gewesen
sein. Man vergleiche die unter III mitgethcilten ähnlichen Ansichten der chinesischen Aei-zte
über eine Charaktcrüudcrung der Pockcukrankhcit. 0.
396
Nur in einer Beziehung äusserten sich meine beiden Herren über-
einstimmend*, nämlich dahin, dass Takurani nicht der Name einer
besonderen Göttin, wie das Wort z. B. von Immermann citirt wurde,
sondern dass es (thakurani) nur ganz im allgemeinen Herrin, Gottin
bedeutet, wie das dazu gehörige Masculinum thakura Herr, Gott,
bedeutet. Wenn also, so schreibt mir Herr Jolly, Tagooran nach
Holwell bei jeder epidemischen Hautkrankheit angerufen wurde ') so
heisst das nur, dass man irgend eine Göttin (thakurani) anrief. Gnti
heisst in der Bengalisprache 2) »Cocon der Seidenraupe"; sollte man
die Pocken damit verglichen haben?
Muss es also ganz dahin gestellt bleiben, ob es eine Guti ka Taku-
rani als besondere Pockengöttin gegeben hat, so darf doch selbst far
den Fall, dass man sie nicht völlig als brahmanisehes Phantasie-
gebilde auffassen will, nicht ausser Acht gelassen werden, dass man
zu Holwells Zeit noch keine Mittel hatte, zu unterscheiden welche
Culte der Brahmanen alt und welche modern sind (Jolly), und dass
bei den Hindus, wie schon vorher bemerkt wurde, die Neigung bestand
und vielfach noch heute besteht, ihren Schriften, Culten u. s. w. ein
recht hohes Alter zu geben. Somit ist auf jeden Fall die Guti ka
Takurani ungeeignet als Beweis für ein hohes Alter der Pocken-
kenntniss in Indien zu dienen. Es kommt aber noch weiter hinzn,
dass die übrigen Nachrichten, welche sich auf Pockengöttinnen be-
ziehen, zweifellos jungen, und im Verhältniss zum Atharva-Veda
jedenfalls sehr jungen Datums sind.
*) Holwell 1. c. p. 7 female Divinity, stilcd by the common people Oootee ka Tagooran
(the Goddess of Spots) whose aid and patronage are invoked during the continuance of the
smallpox season, also in the measles and every cutaneous eruption that is in the smallest
degree epidemical.
*) Hoi well sammelte seine Kenntnisse hauptsächlich in Bengalen.
Fortsetzung folgt.
CONTRIBUTION A LA GÉOGRAPHIE MÉDICALE
DES PAYS CHAUDS.
Distribution géographique des principales
MALADIES afférentes A CES CONTRÉES.
Par le Dr. J. BRAULT,
Professeur à V École de médecine d'Alger, membre de la Société de
dermatologie, membre correspondant de la
Société de Chirurgie de Paris,
(Suite,)
Maladies dues ou trî:s probablement dues a des parasites végétaux.
Maladies Générales.
La fièvre jaune.
Synonymes. Ilomanhatina (Caraïbes). — Fièvre pestilentielle typhus amaril, typhus bilieux,
typhus ictéroïde ou encore typhus d'Amérique (Français). — Vomito negro, Calcntura
amarilla (Espagnols). — Gclb-fieber (Allemands). — Yellow-fevcr,
Black-Vomit (Anglais).
A n'en point douter, avant les incursions européennes dans le
Nouveau-Monde, la fièvre jaune exerçait déjà ses ravages sur le littoral
du Mexique et dans les Antilles où elle était parfaitement connue
de la population autochtone, les Caraïbes. D'autre part avant la
découverte de T Amérique, avant les expéditions dirigées vers cette
partie du globe, les navigateurs qui fréquentaient assidûment la cote
occidentale de l'Afrique, n'avaient jamais fait mention de la maladie.
Il semble donc que ce soit une grosse erreur de croire avec Pym
que le vomito est d'origine africaine.
Il faut toutefois s'empresser de reconnaître que les relations pré-
cises d'épidémies de fièvre jaune ne remontent pas très loin et datent
tout au plus du début du XVIIe siècle.
Quoiqu'il en soit, il semble bien prouvé par ce que nous venons
de dire que les rivages du golfe du Mexique ont été son berceau,
sans que l'on puisse préciser d'une façon certaine si c'est sur la côte
du Mexique même, aux Grandes Antilles, ou sur la côte orientale
des Etais-Unis que la maladie a pris tout d'abord naissance.
(''est de ce foyer primordial qu'elle s'est répandue depuis agran-
dissant toujours son cercle d'action, à mesure que les transactions
maritimes étaient plus fréquentes et que les transports devenaient
plus rapides. Cette marche envahissante est bien figurée dans le saisissant
schéma publié par Sanarelli. ^)
i) Sanarelli: La licva' jaune, monographies cliniques 1898, page S.
1900. 28
398
C'est de ce foyer primordial sur lequel nous croyons avoir assez
insisté que la fièvre jaune s'est répandue au XVIII« siècle dans les
divers pays où elle a été signalée à cette époque, côte orientale et
occidentale de TAraérique, côte occidentale d'Afrique. Dans ces
diverses contrées elle a fini par devenir endémique et nous devons
voir là autant de foyers secondaires d'où sont sorties une partie des
épidémies constatées sur le continent Européen.
La zone d'endémicité de la fièvre jaune est assez limitée quand
même; elle règne dans tout le golfe du Mexique, dans les Antilles,
sur la côte du Brésil depuis 1849 et surtout depuis 1861 (Barata),
au Pérou depuis 1854, au Chili, dans la République Argentine et
dans l'Uruguay ; sur la côte occidentale d'Afrique, dans la Sénégambie
et dans la colonie Anglaise de Sierra-Léone. C'est à Saint Louis du
Sénégal que la maladie mit pour la première fois le pied en Afrique
en 1778. D'après beaucoup d'auteurs le vomito serait également
endémique à Fernando-Po et aussi à St. Paul-de-Loanda.
Dans toute cette zone d'endémicité, la fièvre jaune subit de fré-
quentes exacerbations; puis elle fait des incursions et pousse des
prolongements lointains. On l'a vue ainsi remonter jusqu'à 48*^.5 de
latitude nord en Amérique (Québec) jusqu'à 51^ de latitude nord en
Europe (Swansea); elle descend par contre, jusqu'au 55« degré de
latitude sud en Amérique et par 9" dans l'hémisphère sud africain.
On pourrait croire à priori que les apparitions de la fièvre jaune
sur le continent européen constituent d'extrêmes exceptions; il n'en
est rien pourtant. On les ignore volontiers parce que la plupart du
temps, elles se sont montrées plutôt bénignes. En effet, a part quel-
ques épidémies espagnoles, elles se sont toutes éteintes assez rapidement.
C'est tout-à-fait au début du XVIII« siècle que le vomito fut
importé des Antilles dans le port de Cadix. De nouveau, des épidé-
mies ont atteint Cadix en 1737, 1731, 1733—34, 1780, 1800 et
1810. L'épidémie la plus sévère fut celle de 1800. ') Au commen-
cement du XIXc siècle Gibraltar et Carthagène ont été contaminés.
Citons encore: les épidémies de 1819 — 1821 dans l'Espagne méri-
dionale et à Majorque, celles de Passages en 1823, de Gibraltar en
1828, de Barcelone en 1870, de Madrid en 1878; dans cette dernière
ville la maladie fut importée par un régiment de retour de Cuba.
Ces temps derniers les circonstances auraient pu se prêter grcindement
à une importation analogue, on n'ignore pas combien les troupes
espagnoles et américaines ont été éprouvées pendant la dernière
1) A Cadix sur 280.000 habitants SO.OOO périrent.
399
guerre cubaine. Le vomito negro a pris plus de 30.000 soldats
espagnols pendant les trois années qu*a duré Tinsurrection de la
grande île.
La fièvre jaune a été importée plusieurs fois du Brésil à Lisbonne
en 1723 en 1857 -en 1860, 64, 79.
L'épidémie de 1857 fut surtout cnielle à Lisbonne. En trois mois
sur 16.000 cas environ, il y eut plus de 5.000 décès. ^)
En 1804, ritalie a été touchée très légèrement à Livourne, la
maladie avait été importée d'Espagne.
Je signalerai en France les épidémies de Brest (1802 — 1815 —
1839—1856) et de St. Nazaire (1843, 51, 61) qui se sont d'ailleurs
rapidement circonscrites.
Je laisse de côté les importations qui se sont éteintes dans nos
lazarets. En Angleten*e on a observé 3 épidémies: Wight (1845),
Falmouth (1864), Swansea (1865). 2)
Il y a en somme dans le monde trois grands foyers de fièvre
jaune: le Mexique, le Brésil, l'Afrique occidentale qui poussent de
plus en plus des prolongements lointains.
On a accusé sans raison plausible les tremblements de terre d'avoir
une part active dans la genèse des épidémies de vomito, il ne faut
voir là que de pures coïncidences. Certains auteurs ont voulu faire
du Gulf-Stream une sorte de courant vecteur de la fièvre jaune et
croient avoir ti'ouvé là le trait d'union entre les épidémies africaines
et américaines, c'est là une opinion qui est loin d'être assise sur des
bases sérieuses; les transactions maritimes constituent une menace
autrement rapide et autrement directe.
Malgré les écarts que nous venons de signaler plus haut, le vomito
n'aime pas en général les latitudes froides ni les hautes altitudes;
il ne dépasse guère 150 à 200 mètres aux Etats-Unis et 700 mètres
au Brésil. C'est ainsi que les habitants des terres froides et tempérées
du Mexique ne contractent la fièvre jaune que quand ils descendent
dans les terres chaudes et basses du littoral. On connait d'autre part
le fait signalé par Sanarelli qui nous montre les gens non acclimatés
de Rio, traversant impunément les épidémies de vomito pourvu qu'ils
aillent coucher sur la hauteur à Pétropolis (1000 mètres).
Même dans ses foyers endémiques la fièvre jaune affectionne de
préférence les périodes de grande sécheresse, les saisons chaudes où
soufflent les brises équatoriales. Lorsqu'elle vient à prendre une
extension épidémique importée par les navires elle s'installe dans les
1) Cette épidémie venait de Rio.
t) Ces deruicres contaminations reconnaissent TÂfrique comme foyer nrig^incl.
28*
400
estuaires et remonte les grands fleuves (Mississipî, St. Laurent, Ama-
zone, Paraguay). Sur une même côte, c'est surtout par voie de mer
que se contaminent les différentes localités maritimes. ^) Dans un
même port, on doit considérer comme en danger les vaisseaux placés
sous le vent d'un navire contaminé.
La fièvre jaune qui épargne relativement les vieillards et les enfant.«,
ne s'attaque pas avec la même violence à toutes les races. En dépit
de quelques exceptions signalées au Sénégal et à la Guyane, on peut
dire que la race nègre jouit d'une très large immunité, même en
expédition, cette chose, bonne à retenir quand il s'agit des armées
coloniales, a été dûment constatée pendant la guerre du Mexique et
pendant la guerre de Cuba. ^)
Les Métis sont déjà beaucoup plus sensibles, viennent ensuite les
blancs du midi et enfin les blancs du Nord les moins résistants. Les
Arabes qui sont si souvent nos auxiliaires dans nos expéditions
coloniales, il faut le retenir, ne sont pas réfractaires ; nos régiments
de tirailleurs ont été décimés pendant la guerre du Mexique.
Une première atteinte confère une immunité presqu' absolue pourvu
surtout que l'on demeure dans la zone contaminée. *) Le séjour pro-
longé dans les pays d'endémicité amarile agit de la même manière,
toutefois cette immunité se perd assez rapidement par le séjour dans
un pays tempéré.
L'histoire et la géographie des trois grandes pandémies originaires
des pays chauds qui désolent à certains moments l'humanité, on se
répandant à travers le monde, comme autrefois les grandes invasions,
mènent tout naturellement à la prophylaxie de ces divers fléaux.
Bien que nous fassions ici, exclusivement, une étude géographique,
nous devons donc exposer en quelques mots les mesures prophylac-
tiques qui découlent pour ainsi dire de ce que nous avons dit. Nous
insisterons bien entendu de préférence sur la prophylaxie internatio-
nale qui nous parait 2)lus intimement liée h la géographie médicale.
*) C'est à roiiverture des colis, des bagages, an débarquement des marchandises qnc les
épidémies ont éclate, il faut retenir que le contage reste longtemps persistant le long des
jmruis et dans la cale des navires, on sait que les moisissures si abondantes eu ces endroits,
entretiennent le bacille icterode. (Sanarelli.)
*) Le bataillon égyptien (ncgnîs du Darfour et du Kordofan) ainsi que le génie colonial
recrute à la Martinique et t\ la Guadeloupe ont été indemnes pendant la campagne du Mexique;
les Américains ont mis si {irofit cette immunité dans les dernières affaires de Cuba.
^ C'est ainsi que les Américains à Cuba ont employé de préférence dans leurs troupes de
débarquement des gens immunisés de cette façon. Rappelons ici qu'une première atteint« de
IH'ste confère également l'immunité d*une faç«m a peu près certaine, les gens ainsi immu-
nisés les ;,mortis" furent autrefois chargés de donner leurs soins aux pestiférés.
401
D'une façon générale on peut dire que la prophylaxie des maladies
qui nous occupent a fait d'immenses progrès dans ces derniers temps
et cela en s'éclairant aux nouvelles lumières apportées par les décou-
vertes bactériologiques de Koch, de Yersin et Sanarelli.
Notre connaissance des germes spécifiques et de leurs conditions
d'existence, nous a conduit à un diagnostic plus prompt et plus
certain, partant à une prophylaxie plus rapide.
L'aspect particulier du cocco-bacille coloré aux pôles, réfractaire
au Gram, ses cultures sur bouillon et sur gélose, l'inoculation à la
somîs, le séro-diagnostic, malheureusement un peu tardif, ^) con-
courent à nous permettre de faire un diagnostic précis au début d'une
épidémie de peste.
Pour le choléra nous avons ce même séro-diagnostic (Achard,
Bensaude 1897) les cultures en gélatine et en bouillon, la réaction
de l'indol (chobrà-roth), les nombreux procédés d'identification de
Koch, Zabolotny, MetchnikoflF et Pfeiffer.
Enfin quand il s'agit du vomito, la culture sur gélose à l'étuve
puis à la température de 22 à 26*^ (sceau de cire à cacheter), le séro-
diagnostic -) sont également de la plus grande utilité.
Grâce à toutes ces choses les formes même atténuées (pestis am-
bulans, fébricule ictérode) sont dépistées et les foyers de maladies
pestilentielles sont vite éventés.
Les mesures qui s'adressent à la prophylaxie des fléaux dont nous
venons de parler, visent les pays et les individus.
La prophylaxie internationale est régie par les conférences: de
Venise (janvier 1892), de Dresde (15 avril 1893), de Venise (16
février 1897). Ces conférences publiées partout sont connues de tous,
je ne des détaillerai donc pas.
La première conférence de Venise visait la pénétration du choléra
par le canal de Suez et prescrivait l'arrêt et la désinfection des
nîivires infectés^ aux sources de Moïse, il devait en être de même
des navires suspects n'ayant pas de médecin et d'étuve à désinfection
à leur bord.
La conférence de Dresde à son tour envisageait les mesures à
prendre en Europe. D'après cette convention le pays contaminé doit
prévenir immédiatement les autres afin de leur permettre de prendre
t) Se ro- diagnostic n 1 : 10 deuxième semaine lî 1 : 50 3c et k semaine (mission aUcmaude,
Bimilmy 1897).
•) Iri le séni-diagnostic par la méthode de AVidal a été dernièrement l'objet de nombreuses
études (1*. et J. Archinard, Wardsou. New. med. and surg. jounial fev. 1898). Le séro-
diai;nosti(î à 1:40 s'afHnnc dès le 2e jour dans 93"/odes«is. Quantau dia^iostic rétrospcdif
il a pu être f:tit 18 fois sur 20 pour des gens atteints de quehjues semaines à 20 ans.
402
immédiatement les mesures nécessaires vis-à-vis de la circonscription
atteinte. En outre cette conférence prescrit les mesures de désinfection
à prendre aux frontières et dans les ports. (Isolement des malades,
mise en observation des personnes, désinfection du linge et des
marchandises prohibées).
La deuxième conférence de Venise a pris contre la peste les mesures
adoptées soit hors d'Europe, soit en Europe, vis-à-vis du choléra. ^)
Cette parité dans la défense est d'ailleurs nettement commandée
par la situation géographique que nous avons exposée plus haut.
Partis sensiblement des mêmes points, empruntant très approximative-
ment les mêmes routes, ces deux fléaux appellent tout naturellement
des mesures prophylactiques internationales identiques. ^)
En Asie, les deux grandes pierres d'achoppement qui permettront
encore longtemps au choléra et à la peste de menacer la sécurité
du monde sont: 1° le misérable abrutissement des populations de
l'Inde et de Chine qui crée les foyers; 2® la religion islamique et
ses schismes qui organisent pour ainsi-dire la dissémination. (Pèle-
rinage de la Mecque, caravanes de mort cheminant vers les villes
saintes de la Mésopotamie.)
Malheureusement, Tasservissement des peuples que nous venons de
désigner ne semble pas près de finir et l'extension de l'Islam prin-
cipalement en Afrique nous réduira longtemps encore à la défensive.
Cette dernière issue des conférences signalées plus haut comporte
des mesures maritimes et terrestres.
Voie de mer.
Mesures hors d'Europe. — Au départ visite médicale rigoureuse
et élimination de tout cas suspect.
Les navires infectés ceux qui ont eu en cours de route des cas de
choléra depuis 7 jours ou de peste depuis 12 jours sont arrêtés aux
sources de Moïse. S'ils ont un médecin et une étuve à bord, ils
peuvent après désinfection des locaux contaminés et débarquement
des malades reprendre la route du canal, en quarantaine.
Pour les navires à pèlerins, il existe des postes sanitaires à
Camaran, Abou-Saad, Abou-Ali, Vasta pour le sud, le lazaret de
Djebel-Tor sert pour le Nord. On a en outre échelonné le long du
canal des chalands-lazarets, ces derniers viennent d'être supprimés.
Les mesures prises sont loin d'être parfaites et sont loin d'être
ï) Voir defence de l'Europe contre la peste. (Proust 1896.)
*) Les mesures auraient intérêt à être plus rigoureuses pour la peste, en rai&on desépidr-
mies animales qu^elle détcnnine en raison également de ses fojers que nous avons signalé«
sur le Transsibérien et sur le Transafricain.
403
unanimement acceptées. Elles sont assez bonnes pour la mer Rouge,
encore faudrait-il un peu plus d'indépendance pour les conseils sani-
taires de Constantinople et d'Alexandrie. Quant au golfe Persique
également toujours menacé et très dangereux rien de sérieux n'a été
entrepris et la porte reste largement ouverte de ce côté, malgré le
lazaret tout-à-fait illusoire installé à Bassorah.
En Méditerranée, la réorganisation du lazaret de Tripoli de Barbarie
s'impose, il faudrait en construire d'autres pour l'Asie Mineure, enfin
le lazaret projeté à l'île de Mogador (Maroc) est également de pre-
mière nécessité.
Mesures à l'arrivée en Europe. — Les navires sont classés en
indemnes, suspects, infectés. Les premiers, reçoivent la libre pratique,
les seconds, subissent la désinfection de la cale et des objets conta-
minés, l'équipage et les piissagers sont l'objet d'une surveillance
spéciale ; les derniers, débarquent leurs malades qui sont isolés, ainsi
que les passagers et l'équipage, ^) le navire est désinfecté.
Voie terrestre.
Une visite sanitaire est imposée, les malades sont arrêtés et soumis
à l'isolement, le linge et les marchandises contaminés sont désinfectés,
les objets dont la désinfection peut être par trop difficile sont prohibés.^)
Route à part, les mesures que nous venons d'indiquer sont les
mêmes pour le vomito, au départ et à l'arrivée. En cas d'infection
l'isolement est prescrit pour neuf jours.
En ce qui concerne la prophylaxie nationale, en France, la police
sanitaire maritime régie autrefois par la loi du 3 mars 1822 etj)ar
le décret du 22 février 1876, a été remaniée par le décret du 4 jan-
vier 1896 et par le décret du 15 juin 1899.
L'inspection, la mise en observation et la désinfection, tendant de
plus en plus à remplacer les quarantaines, les avantages faits aux
navires possédant des moyens pratiques de désinfection et desméde-
cim sanitaires maritimes ; sont les principaux traits de ces règlements
sur lesquels je ne saurais m 'étendre ici.
Les mesures locales à appliquer dans les foyers atteints, sont celles
que l'on prend d'habitude, pour les autres maladies infectieuses. ^)
Ces mesures comprennent: la désinfection des maisons contaminées,
^) Cinq jours pour le choiera et 10 jours ponr la peste.
*) Ces mcsun;s devront probablement être modifiées dans Ta venir, en raison de la con-
struction dcâ chemins de fer transcontinentaux.
*) Mai», si possible, elles doivent être plus rijroureuses encore. En outre, je dois placer
ici une critique, le temps après lequel ou lève l'interdit sur une région, est en général trop
court, on l'a bien vu par la reviviscence de certaines épidémies.
404
risoleraent rigoureux des malades et des personnes les ayant approchés,
la surveillance: des inhumations, des services de la voiorîe, de l'eau
de boisson; déclaration immédiate des cas suspects.
Toutes ces choses ne vont pas toujours toutes seules, c'est ainsi
qu'à Bombay dans la récente épidémie de peste, on a dû recourir
aux (search parties) commissions de recherches composées : de méde-
cins, d'infirmiers et de gendarmes. L'organisation de (contact camps)
et de camps d'assainissement, qui a été également mise en vigueur
doit être retenue et imitée.
A moins d'être très rigoureux (Noja) et de viser l'isolement d'un
foyer très limité, le double cordon sanitaire, doit disparaître comme
l'ancienne quarantaine maritime.
En dehors de ces précautions générales, on peut indiquer encore
quelques mesures particulières à chacun des fléaux que nous envisa-
geons en ce moment.
C'est ainsi que par les temps d'épidémie de vomito, on se rappellera
que la fièvre jaune ne saurait beaucoup monter et l'on installera les
camps d'évacuation sur les hauteurs. Dans le cas d'épidémie pesteuse
s'inspirant des découvertes de Simond, Hankin etc. . . on procédera
surtout préventivement à la destruction des rats et de leurs parasites.
(Pièges, appâts empoisonnés, gaz asphyxiants, micro-organismes très
pathogènes pour les souris; tout est à employer dans cette besogne
difiicile.) ^) Les cadavres ne devront pas être pris à la main, ils
seront ébouillantés et si possible incinérés. ^)
Les individus doivent éviter les excès de toute sorte, les écarts de
régime, s'appliquer à une propreté corporelle minutieuse et prendre
en toute circonstance suspecte, des mesures de désinfection rigoureuses.
La sérothérapie préventive suflBsamment assise pour la peste est en
outre à appliquer d'une façon systématique (vaccination mixte par
le sérum de Yersin et la lymphe d'Haflfkine).
1) Dans les lazarets et sur les navires les mêmes mesures doivent être encore plus rijcou-
reuseuient observées. (La méthode d'Ajïéry (gaz carbonique) ne semble \ms très pratique- )
Pour les navires à quai les amares seront munies d'écrans protecteurs.
^ Il faut se souvenir que les parasites des rongeurs sont eux-mêmes dangereux. l>a«s la
vingtième partie des cas de peste (Simond) on rencontre une phlyctènc précoce signature de
rinoculation, le plus souvent parasitaire.
HISTORISCHE NOTIZ BETREFFS DER WACHST ÖMS-
VERHAELTNISSE DES MENSCHLICHEN HERZENS.
VON
WILHELM EBSTEIN m Göttingen.
In der Ah*aham Jacobi gewidmeten Festschrift hat /. W. Troitzky
in Kiew ^) den Satz vertreten, dass das Herz während aller
Perioden des kindlichen Alters mehr Platz einnimmt, als im
Organismus, welcher am Ende seiner physischen Entwickelung steht.
Danach müsste vom Ende der Kindheit, die Troitzky in das 12.
Lebensjahr verlegt und bis wohin, — wie aus den von Troitzky mit-
geteilten Zahlen hervorgeht — nicht nur eine Vermehrung der
Körperlänge und des Bi astumf anges einerseits, sondern auch des
Umfanges des Herzens andererseits stattgefunden hat, bis zum Ende
der physischen Entwickelung des Menschen eine Abnahme des Raumes
stattfinden, welchen das Herz im Brustkasten einnimmt. Ich will
hier nicht weitläufiger auf die Gegensätze eingehen, in die sich
Troitzky dabei mit den in diesen Beziehungen bis jetzt als mass-
gebend geltenden Anschauungen setzt ; es sei hier nur bemerkt, dass
man heut doch im wesentlichen der Ansicht ist, dass auch im höheren
Alter das Gewicht des Herzens nicht abnehme, sondern dass sich
dasselbe vielmehr dauernd und stetig vergrössere und dass erst nach
dem 80. Lebensjahre sich eine Abname desselben wahrnehmen lasse. -)
Freilich scheint damit die Angabe von F. W, lieneke in einem ge-
wissen Widerspruche zu stehen, dass vom 50. Lebensjahre eine ge-
ringe Abname des Herzwachstums einzutreten scheine, welche aber
dadurch beseitigt werden dürfte, dass Beneke auf der anderen Seite
betont, dass in den 70er Jahren in den von ihm untersuchten Fällen
noch wieder eine geringe Zunahme des Herzwachstums folgte. ^)
Angesichts des Widerstreites der Ansichten, welche durch die
Troitzky ^q\ïq Arbeit in die Frage von dem Ilerzwachstum gekommen
ist, kam mir die von Hyrtl mitgeteilte Notiz in den Sinn, worin
über die Anschauung berichtet wird, welche die alten Aegypter betreffs
des Herzwachstums hatten. Hyrtl eraählt nämlich, als Beweis dafür.
^) Troitsky, Herzdäinpfung im Kiadcsalter, in: ;,FestÄchri./* in honor of Jèra/tam Jacobf.
New York 1900, pg. 217.
^ Cf. Merief, Fr. Handbnch der topograph. Aniitomic II, S. 336, Bniuiiächweig 1899.
') Cf. Beneke, F. W. lieber das Volumen des Herzens u. s. w. Cassel 1881, S. 33.
406
wie herzlich schlecht es mit den anatomischen Kenntnissen der alten
Aegypter bestellt gewesen sei, dass dieselben geglaubt hätten, dass
das Herz des Menschen von der Geburt bis zum 50. Liebensjahrv
jährlich um 2 Drachmen an Gewicht zunehme, und von da an jahr-
lich um ebensoviel wieder abnehme, weshalb der Mensch nicht über
100 Jahre alt werden könne. ^)
Da diese Sache immerhin für die Geschichte unserer Wissenschaft
nicht ohne Interesse sein dürfte, habe ich sie hier mitgeteilt.
i) t'f. Ifyrtl (AntiquiUitcs anatomicac rariorcs. Vindobonae 1883, $ 24. pg. 51) citiert aï?
Beleg erstens Pliniiu hist. nut. lib. XL cap. 37. Hier heisst es: „De corde autcm üupers^ti-
tiusam valde idcain babueruut, crcdentcs, quod quotannis duarum drachmarum ponderr in-
cresceret ad quiiiqitagcsimuin usque, abhinc vcro toiidcm drachmarum pondus omni anno
ainitteret, ita ut homu centum annorum, omniuo cxcors, ulterius vitam ducere non pos^d*'
Ferner citiert Hyrtt den JJioscoriäes, welcher nach der Mitteilung des von Censorinus — de
die natali cap. V — angeführten Varro folgendes geschrieben habe: ;,Âlexandriac inter e»«*,
qui mortuos sclent conscrvarc, constare: homiuem plus centum annis vivere non ptisse. Id
cor humanuni declnrarc eorum, qui iutegri perierunt sine corporis tube; ideo quod oialti»
annis pependit cor hominis, incrementa aetatis et diminutiones conservent. £t anniculi
penderc drachmas duus, bini quatuor et si^ in annos siugulos us<]ue ad quinquagesimoin
accedere binas; ab bis centum drschmis ab anno quinqnagesimo item decedere in uiioqnoqae
binas. Ex quo perspicuum sit, centcsimo anno redire ad anni primi pondus, ncc longia^
vitam posse produci."
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Amudi di Medlcina Navale, Giugno 1900, Roma.
Tho articles in this number are certainly not devoid of interest, although
they scarcely permit of brief analysis. The place of honor is occupied
by Sestini with a paper entitled ^'Ufui quistione del giorno still* iffitftie del
Latte e dei lAUtlcinW dealing with the important subject of the possible
transmission of tuberculosis from bovines to man by milk and its deriva-
tives, especially by butter. The practical character of the paper will
recommend it to hygienists. Antonolli furnishes a contribution to the study
of the visceral lesions in acute poisoning with corrosive sublimate. He
considers that tho point which merits particular attention is that apart
from the diffuse, profound, and well-known lesions produced by this sub-
stance, it also gives rise to extensive fatty degeneration of tho secreting
epithelium of the organs, similar to that met with in poisoning by phob-
phorus and arsenic. Olivi describes a ^^Nuovo irrigatore e nuova cannula
uretnde a doppia corrente" for which he claims the merits of smallness of
size and weight, and the üicility with which it can be employed. How
far it is superior to other instruments of the same kind, can only be
learned by experience. A wood-cut and description accompanies the article.
The usual review of the progress of medical science is full and carefully
prepared. It is one of the most notable features of this valuable journal.
Andrew Davidson.
AUS DEM BERICHTE VON Dr. W. SCHUEFFNER
AN DIE DIRECTION DER SENEMBAH MY.
ZU AMSTERDAM.
(Fortsetzung.)
Beri Bkri.
Die Zahl der Beri Beri ErkrankuDgcn hat sich in den letzten
Jahren erheblich vermindert. Es kamen ins Spital:
1896: - starben 120
1807: — » 90
1898: 99 Beri Beri Kranke, davon ^ 24
1899: 7 » » » » » 6
Es haben in den Jahren 90 und 97 recht schwere Epideniieen
geherrscht, so auf T. M. K. im Winter 96/97, eine Epidemie die
sich ein Jahr später, glücklicherweise in geringerem Umfang, wieder-
holte. Ende 97 hatte auch G. R. unter einer solchen zu leiden.
Es war damals interessant, das Umsichgreifen der Beri Beri zu
beobachten. Das Spital war im Herbste 1897 ziemlich frei von Beri
Beri. Im November füllte es sich mit den Kranken von G. R., zu
denen dann im December und Januar 98 die von T. M. K. kamen.
Diesem Ansturm war das Hospital mit seinen damals noch recht
mangelhaften hygienischen Zuständen nicht gewachsen. Ende December
traten in dem einen Saale Hausinfectioncn auf, nach 8 Tagen in
dem zweiten, und es blieb schliesslich nur der Dysenterie Saal, der
abgetrennt liegt, frei davon. Da ich früher schon die Erfahrung
gemacht hatte, dass Beri Beriker sich auflfallend rasch in diesem Saale
besserten, so evacuirte ich einen Teil der Beri Beri Kranken dortliin,
leider auch mit dem Erfolge, dass sich schliesslich auch dieser Sai»!
infizierte, daher also, dass Leute, die bereits länger dort wegen
Dysenterie lagen, auch die Symptome der Beri Beri bekamen.
Zu der gleichen Zeit nun trat unter dem Kuliebestand von
T. M., der ca. 1000 mtr. von denen von Kiri und ca. 500 ratr.
vom Hospital arbeitete und wohnte, und der mit den beiden ver-
seuchten Plätzen, wie immer, einen ziemlich regen Verkehr unter-
hielt, nicht ein Fall von Beri Beri auf. Jene an sich kurze Distanz
war also doch schon zu gross, als dass die Beri Beri darüber hätte
eine Brücke schlagen können, und die kurz dauernde Berührung mit
den Kranken genügte auch nicht, um die Ansteckung überzubringen.
Es infizierten sich nur Leute, die längere Zeit mit Beri Berikem
oder — das hat auch etwas für sich — mit den verseuchten Räumen,
408
Geriithschaften etc. in Berührung waren. Der alte Vergleich der Beri
Beri mit dem Scorbut scheint mir gar nicht so unzutreffend. Scorbut
ist eine Infectionskrankheit, die vorzugsweise solche Leute ergreift,
welche in schlechten äussern Verhältnissen leben und nur eine
minderwerthige, abwechselungsarme Kost zu gemessen haben. Aehn-
lich ist es mit der Beri Beri. Mangelhafte, feuchte Wohnräume, die
übermässig dicht belegt sind, eintönige Ernährung, wie sie hier der
Chinese mit seinem Reis und Fisch liebt — oder nur zur Verfugung
hat — , bereiten der Krankheit den Boden. Einmal ausgebrochen greift
sie auch den Mann an, der wohl besser lebte, aber der sich gegen
die vermehrte Masse der Infectionskeime nicht mehr halten kann.
So erkläre ich mir z. B. das Erkranken von Europäern an Beri
Beri, die sich doch sonst gewiss in gesunden äussern Lebensverhält-
nissen befinden und sich, was Ernährung anlangt, nichts abgehen
lassen.
Es sind also zwei Punkte, die bei der Beurtheilung der Beri Beri
als feststehend gelten dürfen: Der eine, dass es gelingt, durch Ver-
besserung der Nahrung die Beri Beri zu vertreiben, — das grosse
Beispiel dafür giebt die japanische Flotte; der andere, dass unter
gleicher Kost Beri Beri in den einen Räumen dauernd haftet, in den
andern fern bleibt. Als Seuchenort schlimmster Sorte sei hier das
Gefängnis in Medan angeführt, in welchem ein 3 monatlicher Auf-
enthalt genügt, um Beri Beri krank zu werden, und ein längerer
gleichbedeutend mit Todesstrafe ist. Das in Loebocq Pakam dagegen
angelegte Gefängnis ist, bei ziemlich gleicher Ernährung der Leute,
frei von Beri Beri.
Diese zwei Thatsachen, für deren Richtigkeit ich noch eine ganze
Zahl von Belegen bringen könnte, müssen meines Erachtens, will
man der Beri Beri erfolgreich zu Leibe gehen, als Richtschnur
dienen. Der Streit, der in den betheiligten Kreisen auch heute noch
soviel Staub aufwirbelt, ob nur das eine oder andere, also entweder
Reis oder Fisch, oder die Wohnung an Beri Beri Schuld sei, ist wohl
wissenschaftlich berechtigt, für das practische Leben aber ganz müssig,
ja sogar gefährlich, da er zu Unterlassungssünden nach der einen
oder anderen Richtung verleitet.
In der Senembah My. nun sind wir in dem eben präcisirten Sinne
vorgegangen. Der Bau der Wohnungen geschah nach anderen Prin-
cipien ; da wo es nötig war, wurden die gesammten Kuliebuden um-
gebaut. Ein verändertes Nahrungsregime, das zuerst bei den Epide-
mieen Ende 1897 in Kraft trat, wurde auch später bei allen
entstehenden Epidemieen mit möglichstem Nachdruck durchgeführt.
409
Und die Wirkung davon? Ich meine, es würde überkritisch sein,
wollte man das constante Zurückgehen der ßeri Beri in den letzten
Jahren auch jetzt noch für eine blosse Zufälligkeit halten. Das würde
ebenso verkehrt sein, als wenn ich mir einbildete, mit dem, was ich
bringen kann, die Kette eines Beweises zu schliessen.
Es herrschte auf 1 T. M. K. 1896/97 eine sehr schwere
Epidemie, 1897/98 eine mittlere Epidemie (unter dem Einfluss ver-
besserter Kost), 1898 Bau neuer Kuliebuden, 1898 nur ei)i Fall
von Beri Beri. Auf G. R. herrschte 1896/97 eine sehr schwere Epidemie,
1897/98 eine mittlere Epidemie (unter dem Einfluss besserer Kost,
die nun das ganze Jahr auf eigne Initiative des Administrateurs
beibehalten wurde), 1898 Verbesserung der Kuliebuden, 1898/99
frei von Beri Beri.
Im Spitale, solange es noch in seiner alten Verfassung war, glückte
es mir mit der Veränderung der Kost nicht recht, der Beri Beri Herr
zu werden. Seitdem es jedoch umgebaut ist (Mai und Juni 1898),
sind wenigstens 6 Mal ganz leicht aufflackernde Epidemieen im Keime
erstickt worden. Ich mochte nur an die Hausinfectionen erinnern,
die in meinen Monatsrapporten bis Mitte 98 recht häufig wieder-
kehren. Sie betrafen meistens Leute mit Beiugeschwüren, die ich
ebenso, wie in Europa, zum Liegen verurtheilte. Heute liegen bis-
weilen 60 — 100 Beinkranke wochenlang auf ihrer Schlaftafel, ohne
dass ich besorgen müsste, dass sie der Beri Beri verfielen.
Allein zwei erblindete Koelies infizierten sich im Hospital, und
starben an Beri Beri. Die FäUe sind schwer zu erklären. Ich ver-
muthe, dass diese Leute, deren an sich mangelhafte Intelligenz nach
der Erblindung rasch in völligen Stumpfsinn übergeht, und denen
mit dem Augenlichte auch der einzige Regulator für die Empfindung
rein oder unrein verloren geht, rascher ihre Widerstandskraft einbüssen.
Ich fasse daher meine Erfahrungen über Beri Beri dahin zusammen,
dass es wohl gelingt, durch zielbewusstes Vorgehen die Beri Beri
auch in einem umschriebenen Gebiet, wie es die Sen. My. darstellt,
auf ein mindest Maass niederzudiücken, trotzdem in der Nachbar-
schaft die Seuche in unverminderter Kraft fortbesteht. Beide That-
sachen, das Niedergehen der Beri Beri in der Sen. My., und das sich
Halten der Beri Beri in anderen ebenfalls von Aerzten berathenen
Kebons, zeigen deutlich, das zum Erfolge ausser der Arbeit des
Arztes auch die Ausführung seiner Rathscliläge notwendig ist.
Der Unterzeichnete kann speciell in dieser Frage nicht genug dîis
bereitwillige Entgegenkommen seitens der Administration hervor-
heben und dankbar anerkennen.
410
7. Ankylostomiasis.
lieber die Krankheit selbst mag auf das verwiesen werden, was
der Rapport von 1807 enthält. Die zwei vorliegenden Berichtsjahre
dienten hauptsächlich zur Erweiteining der Kenntnis über Verbreitung
und Bekämpfung der Krankheit.
Die Verbreitung des Ankylostoma Wurmes ist auf einzelnen
Unternehmungen eine riesenhafte zu nennen. Ich habe im Jahre
1898 die chinesischen Kulies auf 6. R. und S. B. durchuntersuchen
lassen, eine mühevolle Arbeit, der sich unser Apotheker, Herr Kunz-
mann, unterzogen hat. Es handelte sich dabei darum, nur rasch zu
entscheiden, ob der Mann reichlich infizirt war oder nicht; spärliche
Infectionen, die die Untersuchung nur aufgehalten hätten, wurden
ganz ausser Acht gelassen.
Dabei fanden sich auf beiden Unternehmungen 67 — 70 % der Leute
stärker infizirt, Zahlen die man sicher bis über 90 % hätte in Höhe
treiben können, hätte man auch die spärlich Infizirten mitrechnen
wollen.
Die Hauptmasse dieser Leute leidet an dem 2. Grade dieser
Krankheit, mit leichter Blutarmuth und herabgesetzter Leistungs-
fähigkeit; 10 — 15 % waren schwerer infizirt, das, was ich früher als 3.,
schwere Blutarmuth, und 4. Grad, Wassersuchtsstadium, bezeichnet
habe.
Eine Uebersicht über die im Spitale behandelten Wurmkranken
giebt die Anlage I. Herr Kunzmann hat darin die Zahlen der
Kranken und den Erfolg der Kuren registrirt. Es wird im Spital
principiell jeder Kranke auf seine Infection mit Ankylostomen unter-
sucht. Da im Jahre mehr als 1800 Kranke das Spital passieren, so
werden damit wenigstens aus 2/5 des gesammten Arbeiterbestandes
die Wurmträger herausgesucht und ihrer Parasiten entledigt. Die
nach der Wurmkur abgehenden Würmer werden aus den Entleerungen
herausgewaschen und gezählt. Die Ergebnisse sind natürlich nur
approximativ richtig, die Zahlen sind vor allem bedeutend kleiner,
als die in Wirklichkeit abgehenden oder im ganzen vorhandenen
Parasiten. Die Art der Untersuchung macht es verständlich, dass
vieles den Hospitaldienem überlassen bleiben muss ; so und so oft
werden doch nicht alle Entleerungen aufbewahrt, und sicher geht
beim Waschen vieles verloren. Aber die Zahlen haben wenigstens
den Vortheil, dass sie sich auf wirklich gesehene Würmer beziehen,
und da die Fehlerquellen bei allen Unternehmungen die gleichen
sind, so geben sie wenigstens ein richtiges Verhältnis an.
411
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Tg. Morawa. . .
Tg. Mor. Kiri . .
Bg. Kwis. . . .
Sg. Bahasa . . .
Patoembah . . .
Gg. Rinteh . . .
412
Die Unternehmungen der Sen. My. theilen sieh in zwei Gruppen
je nach dem Grade ihrer Infection.
I. die schwerer infizierten:
S. B. mit 20550 Würmern: auf 1 Kranken
(Kranker, d.h. alle beliebigen Kranken, die in dem
Jahre 1899 durch das Hospital gingen)
G. R. . . mit 21715 Würmern: auf 1 Kranken
P. . . . » 12665 » » 1 »
II. die leichter infizierten:
B. K. . . mit 7371 Würmern: auf 1 Kranken
T. M. K. . » 11628 » :> 1 :.
T. M. . . . 5365 . ;. 1 »
Es waren
In S. B. . . . 196 Wurmkranke mit durchschnittl.
» G. R. ... 265 ^ » ^
» P 129 » !> »
» B. K. ... 134 » » >
» T. M. K. . 176 »
» T. M. ... 104 » » »
Ausser den Kiiren im Spitale wurden auf den Unternehmungen
Mîissenkuren durchgeführt, über die allerdings nur ganz oberfläch-
liche Zahlen gegeben werden können.
1897 wurde damit in G. R. begonnen, bei ca 70 Leuten, 1898
wurden ca 200 Leute darangenommen.
Leider lief derselbe Versuch auf S. B. das es so nöthig
gehabt hätte, unglücklich ab. Die Kulies benutzten die Wurmkur
als Grund für einen Row, prügelten den Hospitaltandil, der die Medizin
geben sollte, und liefen in hellen Haufen zum ControUeur, um sich
ül)er das ihnen geschehene Unrecht zu beklagen.
Anmerkung.
Es giebt in Indien noch kein Gesetz oder Vorschrift, auf
Grund dessen man die Leute zwingen könnte, sich behandeln
zu lassen. Von Schlesien weiss ich es, dass man der Einwan-
derung Ankylostomakranker Arbeiter einfach einen Riegel vor-
geschoben hat, um die Krankheit fern zu halten. Auf den Kölner
Ziegelfeldern, auf denen Prof. Leichtenstein die Gefahr entdeckte,
ist, wenn ich mich einer Litteraturnotiz richtig entsinne, die
Untersuchung der neu ankommenden Arbeiter obligatorisch. Ihre
Einstellung ist davon abhängig, ob sie gesund sind, oder ob sie
sich, im Krankheitsfalle, der Abtreibungscur unterziehen.
66,5
Vf.
50,0
W.
52,0
W.
30,0
W.
27,2
W.
23,8
W.
104
W.
82
W.
98
W.
55
W.
66 W.
51
w.
413
Für hier wird das Interesse der Gesellschaften gesunde Leute zu
haben, das Interesse der Leute, gesund zu werden, und die Gefahr, die
aus dem Ueberhandnehmen der Krankheit für Kulie und Europäer
erwächst, vielleicht auch einmal bestimmend sein für gesetzliche
Präventiv-massregeln gegen die Krankheit. Ich glaube aber wohl,
dass das noch eine Zeitlang dauern wird. Denn, leider muss es gesagt
sein, es steht sogar ein Theil der hiesigen Aerzte der Gefahr noch
gleichgültig und unthätig gegenüber, ja es fehlt sogar nicht an
solchen, die direct dagegen Front machen. Was Wunder also, wenn
der Laie, der die zweierlei Ansichten hört, nicht weiss, wem er nun
eigentlich glauben soll, und leichter geneigt ist, sich durch die Un-
annehmlichkeiten der Kur abschrecken zu lassen.
Gerade die Kur ist es gewesen, die der Ankylostoma Sache soviel
geschadet hat. Das souveräne Mittel gegen die Würmer ist das
Thymol. Es übertrifft an Wirksamkeit, hier in Indien wenigstens,
bei weitem alle anderen. Je nach der Art nun, in der es gereicht wird,
wirkt es abtreibend, bleibt es unwirksam, oder kann es giftig wirken.
Beinahe unwirksam bleibt Thymol, eine bekannte Thatsache, wenn
es auf den nicht vorbereiteten oder gefüllten Darm gegeben wird.
Auch von der genügenden Dosis und der richtigen Verbindung mit
Abfuhrmitteln hängt vieles ab. Schädlich wirkt das Thymol, wenn
es aufgelöst gegeben wird, oder wenn der Kranke nebenbei an
Dysenterie leidet. Auf letzteren Umstand muss man ganz besonders
achten, will man nicht üble Zufälle und selbst tötlichen Ausgang
erleben. Solche Vorkommnisse, deren Ursachen eben früher nicht
bekannt waren, hat es sicher gegeben, und sie sind es gewesen, die
die Thymolkur so in Misskredit gebracht haben. Aber das lässt sich
vermeiden ! Seit mir die Gefährlichkeit gleichzeitiger Dysenterie auf-
gefallen ist, heilen wir im Spital vorher die Dysenterie und gehen
dann erst an die Wurmkur. Damit trage ich jetzt seit 2Y2 Jahren
Rechnung. Der Erfolg ist, dass in den beiden Berichtsjahren nur
1 Mann direct nach, und man kann wohl sagen, durch die Kur
gestorben ist. Der Betreffende stand aber im allerletzten Stadium der
Krankheit, es handelte sich also bei ihm darum, entweder an der
Blutarmuth zu Grunde zu gehen, oder doch noch die Kur zu ver-
suchen !
Sonst aber sind die ca 1500 Kuren im SpitaF mit den 3—400
Massenkuren auf den Kebons ohne Zwischenfall verlaufen.
Ich habe diese Erörterung hier absichtlich eingeschoben, nicht
allein, weil ich weiss, dass ich auf dem richtigen Wege bin —
N.B. das ist nicht meine eigne Weisheit; die heutige Medizin
1900. 29
414
hat mit der Schädlichkeit der Ankylostoraen längst abgeschlossen
— sondern hauptsächlich, weil die Schwierigkeiten, auf die wir
— Hauptadministration und Arzt, die in erfreulicher Weise
zusammengehen — hier stossen, nicht in letzter Linie von dem
schlecht unterrichteten Laienpablicum, dem die rechte Ueber-
zeugung fehlt, herrühren. Die Kulies merken es recht gut, ob
die Herren über solche Sachen einer Meinung sind oder nicht,
und leiten davon ihre eignen Schlussfolgerungen ab.
Im Jahre 1899 wurde deshalb auf S. B. von Massenkuren während
der Scheunenzeit abgesehen. Dagegen wurde G. R. wieder energisch
darangenommen mit ca 70 Chinesen und ca 180 javanischen Leuten.
Ausserdem P. mit 46 Chinesen, K. mit 50, T. M. 40, überall die-
jenigen, die es am meisten nöthig hatten. Im ganzen kann man
pro Jahr ca 2000 Wunnkuren rechnen!
Die Frage nun: sehen Sie aber auch wirklich einen Nutzen von
alledem? könnte ich sehr leicht beantworten mit der in Europa
gemachten hundertfältigen Erfahrung, dass man da, wo es gelingt
die Parasiten zu entfernen, auch wirklich auf Heilung, vollständige
restitutio ad integrum rechnen darf. Aber ich sehe es selbst oft genug
im Spitale, wie einer gelungenen Kur der Erfolg auf dem Fusse
folgt. Der vorher wassersüchtige Kranke schwillt ab und bekommt
wieder Appetit, und zwar in einem Grade, dass man geradezu er-
staunt sein muss. Die Besserung, die oft erst nach Yg Jahre abge-
schlossen ist, verändert die Leute oft so in ihrem Aeussem, dass
sie kaum mehr zu erkennen sind. Auf 6. R., wo das meiste ge-
schehen ist, fällt es nicht nur mir sondern auch vor allem den
Herren auf, wie sich Aussehen und Kraft der chinesischen Kulies
gehoben hat. G. R. läuft in dieser Beziehung S. B. den Rang ab.
Das steht ganz im Einklang mit dem Verhältniss der Kuren,
worin auf G. R. mehr als das Doppelte gethan wurde.
Für die nächsten Jahre wird es heissen, in demselben Sinne
fortzufahren, und besonders S. B. im Auge zu behalten. Mit
einiger Vorsicht und Einschränkung der Zahl der zu behandelnden
Leute wird man auch, denke ich, Widersetzlichkeiten, die ich im
Spital selbst nie erlebe, aus dem Wege gehen. Die wirklich unter
den Würmern schon leidenden Leute wissen zum Teil schon recht
gut, dass sie efne Behandlung nöthig haben, und er kommt vor,
dass sie sich selbst dazu melden. Die Javanen auf G. R. denen selbst
auflSel, dass sie mehrere Monate nach der Kur viel kräftiger und
stärker waren, haben sogar der Wurmmedizin den Namen »Obat
gomock" = etwa Kraftmedizin, gegeben! Das sind so einzelne Licht-
415
blicke, die der Arzt im Kampfe gegen die geistige Finsternis und
Verblendung der Eingebornen doch hier und da mal haben kann!
Die bisherigen Resultate zeigen doch wenigstens, dass man es nicht
mit einer aussichtslosen Sisyphus- Arbeit zu thun hat, trotz der immer
wieder erneuten Infection der Leute und der dauernden Anfuhr
wurmkranker Kulies und Javanen. Ich gebe der Hoffnung Raum,
dass die Zahlen der nächsten Jahre einen noch günstigeren Stand
zeigen werden.
8. Dysenterie.
Nach wie vor bleibt diese Krankheit der grosste Rauber an Men-
schenleben. Den Satz von Stokvis, den ich letzthin las, dass mehr
als Malaria und Cholera in den Tropen die Dysenterie zu fürchten
sei, kann ich in voller Uebereinstimmung unterschreiben. Der Euro-
päer ist meiner Erfahrung nach hier weniger gefährdet, fur ihn ist
der Typhus das, was für den Farbigen die Dysenterie ist. — Es
starben an Dysenterie
1898: 109 Leute = 63 % aller Toten, = 24 »/oo v. gesammt. Arbeiterbest.
1899: 68 » =53% » » =13«/oo» » »
24 pro Mille Tote im Jahre allein an Dysenterie! also soviel, wie
unter gesunden Verhältnissen überhaupt an aUen Krankheiten nur
sterben sollten!
Daran betheiligen sich
S. B. .
T. M. K.
P. . .
G. R. .
T. M.
B. K.
1898
1899
nit 36 Toten
16 Toten
> 22
>
16 »
» 19
»
8 »
» 15
»
15 »
» 11
»
6 »
6
»
7 »
Von den einmal Erkrankten muss man auf 30 — 60 % Todesfälle
rechnen; es ist und bleibt also das richtigste, der Krankheit nach
Kräften vorzubeugen.
Wie kommt es nun, dass S. B. und K., 1899 auch 6. R.,
so viele Dysenterieen liefern? Das ist schwer zu sagen. Viel-
leicht ist die Infection auf dem einen Kebon mehr verbreitet als auf
dem anderen, oder die Kulies sind mit der Gefahr des rohen Wassers
da mehr vertraut als dort, oder besser zum Trinken von Thee erzogen,
oder anderes mehr. Thatsache ist, dass z. B. auf K., wo die Masse
der Dysenteriekranken 1898 geradezu auffallend war, sich ein Zu-
sammenhang mit der Wasser und Theeversorgung nachweisen liessen.
29*
416
Die Leute gingen damals Ende Februar in die Felder. Bis Mitte
Juni wurden 22 Leute wegen Dysenterie ins Spital aufgenommen,
von denen 17 starben. Um diese Zeit, Ende Juni, wurde nach
Besprechung mit dem Administrateur eine besonders ausgiebige und
überwachte Versorgung mit Thee eingerichtet. Von da an bis zum
Ende des Jahres kamen nur noch 7 Dysenteriker ins Hospital, von
denen 1 starb.
Aehnliches habe ich im Spital leider auch bemerken können. Das
Spital verfügt über einen sehr guten Brunnen, dessen Wasser, stern-
klar, absolut unschädlich ist. Leider versagt er in trocknen Zeiten
häufig, oder Defecte an der Pumpe, die sich beim besten Willen
nicht vermeiden lassen, hindern an der Förderung jenes reinen Was-
sers. Wir sind dann genöthigt das Flusswasser zu nehmen. So oft
das für längere Zeit hat geschehen müssen, konnten wir auch gefasst
sein auf mehr oder weniger zahlreiche Hausinfectionen mit Dysenterie.
Der Bau eines neuen grossen Brunnens, der in dem Moment, wo ich
dieses schreibe, seiner Vollendung entgegen geht, wird diesem Uebel-
stand wohl abhelfen.
Mit der Dysenterie ist die Reihe der Krankheiten erschöpft, deren
Entstehung hauptsächlich infizirtem Wasser zuzuschreiben ist, also
Cholera, Typhus, Ankylostomiasis und Dysenterie. Da die Zahl der
Opfer, die sie Jahr ein Jahr aus fordern, ungleich grösser ist als die
aller übrigen Krankheiten zusammen, so legen sie die Fürsorge für
gutes Wasser gans besonders dringend ans Herz.
9. Pocken (Variola).
In Deli herrschen die Pocken beinahe jedes Jahr in grösseren oder
kleineren Gebieten. Am meisten sind davon die Eingeborenen Suma-
tras betroffen, die bisher, mit verschwindenden Ausnahmen, sich dem
Impfen gegenüber ablehnend verhalten haben. Der Malaye besonders
ist viel zu indolent und zu fatalistisch angelegt, als dass er um das
Impfen auch nur einen Finger rühren würde. Die Epidemieen in den
Dörfern sind natürlich eine stete Gefahr für die Gesellschaften und
ihre Arbeiter. Diese sind zwar grösstenteils geimpft, aber es giebt doch
genügend, bei denen der Impfschutz nicht lange vorhält, und die
dann wieder der Ansteckung zugänglich sind.
Fast die gesammte Arbeiterschaft der Sen. My. wurde 1898 einer
Impfung unterzogen. Die Lymphe wurde im Spitale von Kälbern
gewonnen und behielt längere Zeit (3 — 4 Monate) ihre kräftige
Wirksamkeit. Danach nahm sie jedoch rasch an Kraft ab und es
ist mir seitdem noch nicht wieder so recht gelungen, tadellos kräf-
417
tige Lymphe zu erzeugen. Daran seheiterte hauptsächlich mein
Plan, regelmässig jeden Zuzug neuer Leute durchzuimpfen. Doch
soll jedes Jahr wenigstens einmal geimpft werden.
10. Lepra. «
Eine Krankheit, die trotz ihrer practisch geringen Bedeutung hier
viel von sich reden macht. Es giebt kaum ein zweites Leiden, vor
dem der Laie eine solche Angst und solchen Abscheu hat, als sie,
teils mit Recht, teils mit Unrecht. Die Furcht vor der Lepra rührt wohl
hauptsächlich davon her, dass sie dem Gesicht zuerst ihr Gepräge
aufdrückt und damit rasch den Aussätzigen als solchen stempelt.
Die Ansteckungsgefahr indessen ist nur eine sehr unbedeutende.
Jedoch sie besteht, und das rechtfertigt die Massnahmen, die gegen
sie hier im Osten üblich sind, daher in erster Linie Separation der
Erkrankten. In Deli existirt zu diesem Zwecke eine Léproserie, in
der die Leute Unterkunft und Verpflegung bekommen können. Das
Institut hat jedoch nur einen sehr bedingten Werth. Das Internieren
in der Anstalt wird nämlich als eine Wohlthat, und nicht als ein
Zwang aufgefasst. Es steht daher jedem frei, zu entlaufen, wenn es
ihm nicht gefällt. Dass man ihn wieder aufgreift, hat er nicht zu
besorgen ! Ausserdem nimmt die Anstalt nur eingeschriebene Arbeiter
auf; leprakranke Battaker und Malayen sind davon ausgeschlossen.
Man sieht in Folge davon genug Leprose herumlaufen, besonders in
der Umgebung von Medan, wo der Leprose als Gemüsegärtner sein
Brod findet.
Die Leprosen der Sen. My., 1898: 5, 1899: 3 an Zahl, wurden
teils der Léproserie überwiesen, teils auf ihren Wunsch nach China
zurückgeschickt. Unter den Javanen habe ich noch keinen Leprosen
gefunden, M^ohl deshalb, weil die Krankheit in Java gut bekannt ist,
und dort eine sehr sorgfältige Auslese der Kranken stattfindet.
10. Influkxza.
Eine, sollte man meinen, für die Tropen recht überflüssige Zugabe.
Im Winter 1899/1900 herrschte eine Epidemie, welche alle Kebons
nach einander überzog, und, da sie ziemlich gehäuft auftrat, in die
Scheunenarbeit eine beträchtliche Störung brachte. Die Zahl der
Erkrankungen auf einzelnen Kebons betrug oft pro Tag 30, also
genug um sie empfindlich zu spüren.
Die Krankheit ist genau dieselbe als in Europa ; allein be-
merkenswerth war die Zahl von recht schweren Lungenentzündungen.
Ich erwähnte bereits seinerzeit, dass die Epidemie am heftigsten zu
einer ganz trocknen Zeit, nach 15 Dec, grassirte.
418
Im Gegensatz zu den besprochenen Krankheiten ist Influenza eine,
gegen die wir nicht im Stande sind uns zu wehren. Man muss sie
eben hinnehmen und hat nur den einzigen Trost, dass sie, einmal
jiusgetobt, mehrere Jahre fern zu bleiben pflegt.
11. Tuberculose.
Tuberculose Kranke kamen zur Aufnahme:
1898: 23, davon starben 13, von 172 Toten 7,5%
1899: 13, » » 9, » 128 » 7,8%
Auf die gesammte Arbeiterschaft kommen darnach
1898 auf 1000 Gesunde 3 Todesfälle an Tuberc.
1890 » 1000 » 2,2 » » »
Das ist etwas weniger, als man in Europa pro 1000 und Jahr
rechnet (3 — 4 °/oo). Die einzige medizinische Veröfifentlichung, die sich
mit Deli beschäftigt, stempelte Deli zu einem vollkommen Tuber-
culose freien Lande. Das ist also keineswegs der Fall und auch von
anderen Aerzten längst klargestellt.
Aber diese Frage hat eine andere, speciell den Europäer berührende
Seite. Es handelt sich nämlich darum: ist der Aufenthalt in Deli
für den schwindsuchtsverdächtigen Europäer zuträglich oder nicht?
Dem Stande unserer heutigen Kenntnisse nach sieht man in dem
Klima allein nicht mehr den kräftigsten Schutz gegen die Schwind-
sucht. Man hat gelernt, dass es fast noch mehr auf Beruf und Lebens-
weise ankommt. Dem Schwachbrüstigen rathen wir ab, einen Beruf zu
wählen, der körperlich sehr anstrengend ist, oder einen, der ihn
dauernd in staubiger und slechter Atmosphäre hält. Wir verordnen
ihm lieber den Aufenthalt in freier Natur und lassen ihn Gärtner,
Landwirth etc. werden. Das darf man nun nicht so ohne weiteres
auf die Tropen übertragen. Die Gelegenheit, durch schlechte, staubige
Luft seine Gesundheit zu ruinieren, ist bei der Fülle frischer Luft,
die man hier jedem Räume zukommen lassen kann, viel geringer.
Ein Schwindsuchts-candidat wird sich daher auf dem Bureau oder
>Kantoor" ganz wohl befinden. Dagegen stellt der Beruf als Pflanzer
den schwindsüchtig veranlagten mit seiner Gesundheit auf eine recht
schwere Probe. Es ist nicht die Arbeit an sich, die so anstrengend
ist. Das Herumwandeln in den Feldern ist ja nicht mehr als ein
Spazierengehen, das wir in Europa während der Ferien zur Erholung
und Kräftigung unternehmen. Es ist die Sonnengluth, die nach 9 Uhr
Morgens herrscht und erst nach 3 Uhr Nachmittags nachlässt, die
das Tagewerk für den Pflanzer, besonders den Assistenten, so er-
schöpfend macht. Tag für Tag ist er gezwungen, den Kampf gegen
419
Hitze und üeberhitzung seines Körpers auszufeehten ; das hält auf
die Dauer nur der körperlich kräftige und gesunde aus. Und auch
er nimmt dabei, das ist die Regel, an Gewicht ab. Gewichtsverlust
nun ist für einen Tuberculosen sehr kritisch, und häufig genug
kentert dabei seine Gesundheit!
Ich habe es für nötig gehalten, diese Anschauung, die im Jahre
1899 mehrfach von practischer Bedeutung war, hier noch einmal
festzulegen vor allem, um denjenigen jungen Leuten, die nach Deli
als Assistenten nur deshalb wollen, weil sie das Land für ihre
Schwindsuchtanlage für besonders zuträglich halten, diese Einbildung
zu nehmen. Wer es dann doch thun will, thut es jedenfalls nicht
unter falscher Voraussetzung!
ni.
Uebersickt über das, was zur Verbesserung der hygienischen
Zustände in den 2 Berichtsjahren geschehen ist.
1. Wohnungen.
Welche Anforderungen man an Wohnungen im Allgemeinen und
Besondem hier stellen muss, darüber habe ich mich in meinem Rapport
von 1897 ausgelassen. Ich kann daher darauf verweisen.
In G. R. wurde der Anfang gemacht mit dem Bau von Felder-
Koeliebuden, die auf Pfähle gesetzt und mit reichlichen Fensteröff-
nungen versehen waren. Die Bauart ist seitdem für G. R. und seit
Ende 1898 für S. B. beibehalten werden.
In K. wurden 1898 die Koeliebuden des Etablissements gänzlich
umgebaut. Die Häuser bekamen sehr reichliche Läden und wurden
darum, und um den Preis nicht übermässig zu erhöhen, nicht noch
auf Sockel gesetzt. (Vergl. nebenstehende Abbildungen.)
1899 geschah das gleiche in S. B. und in G. R. mit den Wohn-
ungen des Etablissements.
Seit 1899 nimmt man auch die Javanen Buden nach ähnlichem
Muster in Angriff. Stjitt der zwei Fensterchen schaffen bei den neuen
Buden 34 Fenster Luft und Licht in den Raum, eine Zahl, die
für die Grösse der bebauten Grundfläche noch gar nicht so über-
mässig reichlich ist.
Der Vortheil, den die neuen Wohnungen gewähren, liegt nun
nicht so auf der Hand, dass ich ihn zahlenmässig zum Ausdruck
bringen könnte. Die Leute selbst wohnen nicht ungern in den Räumen ;
das ist für den Nativ, der sich gegen alles Neue so ablehnend ver-
hält, schon recht viel. Das was man hat erreichen wollen, ist auch
420
wirklich erreicht worden: die Wohnungen sind trocken und luftig.
Der günstige Einfluss dieser beiden Factoren auf den Bewohner hat
an anderen Orten oft genug festgestellt werden können. Dass für die
Tropen und den farbigen Menschen derartige Gesichtspunkte über-
flüssig sind, was man in Indien oft hören kann, ist eine ganz un-
bewiesene Behauptung. Es ist jedenfalls sehr verdienstlich von der
Leitung der Sen. My., dass sie mit den in Indien gezüchteten An-
schauungen gebrochen hat und im Wohnungsbau für Eulies mit
gutem Beispiel vorangegangen ist.
Schluss folgt
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Malaria,
Lo docteur J, IL F. Kohlbrugge (Virchow's Archiv 161. Bd. 1900) pro-
teste contre les conclusions, que le professem* Koch a tirées de ses obser-
vations sur la malaria à l'île do Java. Il lui semble nécessaire do montrer
les fautes do ces conclusions, parcequo l'autorité do Koch a une influence
si suggestive, qu'elle ne fait pas remarquer ses erreurs. Le Deutschemedi'
cinische WocJienschrift, qui a publié les rapports de Koch, refusait les
critiques données par Nuttail et par Kohlbnigge.
Cet auteur n'est pas encore partisan de la théorie, quo les moustiques
sont les souls porteurs des microorganismes do la malaria, parcequo dans les
épidémies de cette maladie il y a trop de faits, qui ne concordent pas
avec cotte théorie. A Java Koch n'a pas pu démontrer des coccidies dans
l'estomac ou dans les glandes venimeuses des moustiques. KohLbnigge, qui
a résidé pondant sept ans à Tosari, constate qu'il y a des moustiques dans
ce village, quoique Koch dit, qu'ils y manquent. En tout cas il est
nécessaire, qu'il y ait dans le corps humain des circonstances propres au
développement des parasites. Les plantations de caféiers à Tosari no sont
pas habitées, mais les habitants de Tosari y travaillent deux fois par an.
Quand ils y sont à la mousson dos pluies, on y trouve beaucoup do
moustiques, mais les ouvriers ne tombent pas malades et on n'observe
pas de récidives chez ceux, qui avaient déjà la malaria. Mais à la mous-
son sèche des centaines deviennent malades. Alors il y a moins do moustiques.
L'auteur demande : d'où les mousti(iues prennent-ils alors les parasites dans
une contrée où il n'y a pas de malados?
La contagion expérimentale avec dos moustiques fait naître seulement
des accès do fièvre, qui guérissent avec une petite quantité do quinine.
Il est possible que les formes plus graves, qui résistent à la thérapie do
la quinine, soient inoculées d'une autre manière.
Dr. C. L. VAN DEU BURG.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MÉDECINE.
AUTRICHE.
Neuburger, Max, Die Anschauungen über den Mechanismus der
specfßschen Ernährung, (Das Problem der Wcihlanziehung.J Leipzig
und Wien. 1900. VI. 105 pp. 4 Mark.
Der unvergessliche E. Du Bois-Reymond pflegte sein CoUeg über phy-
siologische Akustik mit der bekannton Erzählung von dem tauben Lord
einzuleiten, der stets einen Trommelschläger bei sich führte, um durch
einen kräftigen Wirbel desselben sich wenigstens vorübergehend den Genuss
des Hörens zu ermöglichen. Wer, wie Ref., genöthigt ist, die ganze med.
bistor. Litteratur eines Jahres zu übersehen und dabei von der leider
immer noch überwiegenden Masse feuilletonistischor Compilationen, die
auch als »historische Studien" gelten wollen, in seinem kritischen Gewissen
allmälig abgestumpft wird, auf den muss die vorliegende Studie unseres
hochverehrten Wiener Collegen thatsächlich wie ein kräftiger Tambour
wirken, geeignet den Kritiker aufzurütteln, ihn auf die gebührende Niveau-
höhe zu heben und vor Augen zu führen, mit welchem Massstabe und
unter welchem Gesichtswinkel eine histor. med. Arbeit im wahren und
strengsten Wortsinne zu messen und zu betrachten ist. Hier ist von keiner
»Handschriftenklauberei" die Rede, hier hat man es nicht mit blosser
Materialiensammlung zu thun, am allerwenigsten ist gestohlenes Gut durch
frischen Aufputz unkenntlich gemacht. In Neuburger*s Arbeit liegt viel-
mehr eine wahrhaft mustergültige, streng kritische Verarbeitung eines
mit glücklichem Griff historisch erfassteu Problems vor, das durch die
Jahrtausende vom griechischen Altorthum bis auf die jüngste Zeit in einer
von Anfang bis zu Ende spannenden Darstellung in edler, formvollendeter
Sprache und mit einer Fülle geistreichster Betrachtungen und durchaus
origineller Gesichtspunkte verfolgt wird. Oft nehmen die Ausführungen
einen Character an, dass man nicht unterscheiden kann : redet hier der
Historiker oder der Physiolog. So innig ist zugleich die historische Betrach-
tung mit dem Gegenstande selbst verwoben und damit der Nutzen ge-
schichtlicher Erkenntniss für das Verständniss eines med. Problems von
neuem bestätigt. Von neuem hat Neuburger aber auch einen glänzenden
Beweis seines historischen Kennens und Könnens geliefert, nachdem er
durch seine klassischen Arbeiten znr »Geschichte der experimentellen
Hirn- und Rückenmarksphysiologie" (cfr. Jan us II, p. 79) und anderweitige
kleinere Publicationen sich als historischer Forscher und Darsteller ersten
Ranges legitimirt hat. Wahrlich die Wiener med. Facultät hat alle Ur-
sache, auf ihr noch junges, aber in seinen Leistungen nicht hinter den
ältesten zurückstehendes Mitglied stolz zu sein. Neuburger nennt sich
Schüler Puschmann's. Lobte dieser noch, so würde er ihm das Meister-
422
prädicat nicht vorenthalten können und sicher neidlos ihm die präsumtive
Nachfolgerschaft eingeräumt haben, Von dem Geist, der N/s Studie durch-
weht, können wir durch die trockene Inhaltsangabe unmöglich ein Bild
entwerfen. Auch zu einem Auszuge ist hier nicht der Ort und das Werk
selbst nicht recht geeignet. Dadurch würde der Glanz des Ganzen ver-
blassen. Aber ein einzelnes Juwel aus dem kostbaren Schmuck sei hier
wenigstens dem Leser vorgeführt, damit er die Lust verspüre, sich am
Genuss der Originallecttire zu weiden. Denn jeder Historiker der Med.
und Physiologie muss N.*s Werk selbst lesen und geniessen. Wir wählen die
Schlussbetrachtung nach dem Satz »finis coronat opus", obwohl jede Seite
des Buches durch gleichen rhetorischem Schwung sich auszeichnet und
den Leser mit fortreisst. N. sagt im Schlusswort:
"Wir haben in grossen Zügen die Geschichte des Problems der Wahlanziehung durch
den weiten Zeitraum von fast vierundzwanzig Jahrhunderten verfolgt und mit möglich-
ster Objectivität unbecinflusst von den Schlagworten des Tages die Ilauptphasen
beleuchtet, welche sich aus dem Kampfcsgewühl der Meinungen characteristisch her-
vorheben. Wir erkannten auf dem schmalen Terrain den Wiederschein der Entwicklung,
welche die gesammte Physiologie im Laufe der Zeit genommen hat und gewahrten,
wenn auch im verkleinerten, doch äusserst scharf umrissenen Bilde den alten Zwist
zwischen VitalUtntu und mechanistischer Auffassung^ einen Zwist, der von höherer
Bedeutung als alle übrigen Streitfragen, weit über die Gemarkung des Fachs hinaus-
dringt. Gleich dem Spiel des schwingenden Pendels, gleich dem rhythmischen Wechsel
der Systole und Diastole, durchwugt die Biologie ein stetes Auf- und Abfluten dieser
beiden führenden Grundprincipieu ; nur vorübergehend gelangt die wissenschaftliche
Ueberzeugung zu sicherem Gleichgewicht, wenn es sich um Fragen des Lebensproblems
handelt; nur auf beschränkte Zeit erscheint der Sieg der einen oder anderen, der
vitalistischen oder mechanislLsc/teny Grundanschauung gefestigt! Wer hütte es geglaubt,
dass am Sohluss3 desjenigen Jahrhunderts, welches in der Physiologie die gnisstcn
Triumphe der physical ischeu Forschungsmethode erlebte, ein nenvei;jûngter Vitalismus
wie ein Phönix aus der Asche seiner einstigen Beweismittel hervorgehen wird? Wer
hätte es geahnt, dass in wenigen Dccennien, trotz der emsigsten Detailforschung die
siegesfrohe, weltumspannende Zuversicht einer lendenlahmen, ernürhternden Resignation
Platz macheu wird? Nuch einer Epoche der bedingungslosen Verneinung des Lebens-
knift, insbesondere durch Lotze, steuern wir wieder dem Vitalismus von neuem zu !...
Das ff rosse Grundgesetz des Tort^chritVs^ daxs die OscitleUionen^ die Gegensätze
zwiscfien den Anschatmngen, die Dioertfenz der Principien in dem Masse, a/s die
positiven Erfahrungen und Beobachtungen zunehmen, immer kleiner werden, ergibt
sich mit Sicherheit aus den vergilbten Blüttem der Vergangenheit und dient den
Erwartungen für die Zukunft als untrüglicher Compass ! Der doctrinakrk
Formulismus, das ist dkr Feind ! In beiden Lagern, von den „Mechanisten" wie
von den „Vitalisten", wird gegen diese Thatsache Verstössen, mit einem Fanatismus,
der fast an religiöse Intoleranz gemahnt.
Diese Probe mag als pars pro toto genügen. Mit Liebe hat sich der
Ref. der mechanischen Abschrift dieser Stelle unterzogen. In so erhobener
Schreibweise bewegt sich N. von Anfang bis zu Ende. Er hat auch durch
diese Schrift gezeigt, was und wieviel noch aus der med. Geschichte für
den denkenden Forscher zu machen und wie sehr diese die Wissenschaft
selbst ist. Möge er in seiner Schaffenskraft und in seinem Schaffensdrang
nicht erlahmen. Die deutsche med. Geschichtsschreibung wird alsdann
Dank nicht zum wenigsten N.'s Leistungen auch weiter blühen.
PA6£L.
423
BELGIQUE.
Përoens, Ed., Fragments ophthalmologiqut's de divers auteurs c/iez
Rhazes, Annalos d'oculistique. (XXIIL 5e livraison, juin 1900.
Extrait 35 pp.
Voilà la continuation du travail annoncé déjà Janus p. 198. Parmi
les citations do presque 50 auteurs dont P. nous donne les extraits dans
un ordre alphabétique les plus connus sont Damascenus, Dioscoride Ben
Bachtischuah, Sorapio senior, Isaac Judaeus, El Kindi, Masarguih (Maserd-
scheweih?), Nicolaus etc. Los fragments sont sans doute très intéressants,
le travail laborieux. P. a fait là une oeuvre utile, en augmentant les con-
naissances sur l'histoire de l'ophtalmologie chez les Arabes et en montrant
la valeur du »Continens'' pour ce but.
Pgl.
ESPAGNE.
Historiii Clinica de Cervantes por Jose Gomez Ocana, Gated ratico
Del Gologio do Mcdicina de San Carlos. Publicada en la Rivista
Contoraporanea. Madrid. Imprenta de los Hijos de M. G. Her-
nandez, 1899.
We confess to some disappointoment on reading Senor Ocana's mono-
graph. A disappointoment due more to a deficiency of material necessary
for a clinical picture of tho gi'oat Spaniard than to the ability of the
learned author.
Sonor Ocana satisfies himself that the dropsy from which Cervant-es
suffered was due to cardiac asthenia, and that it was not hepatic in its
origin. There are not a sufficient number of facts known to us to allow
of anything like a correct diagnosis; but the many hardships by sea and
land and tho long captivity Cervantes endured in Algiers with the absence
of comforts on his return to Spain, when he lived "without peace and
without bread'*. make heart disease probable.
G. F.
FRANCE.
Grasset, H., Un savant méconnu^ A. Be'champ. Extrait do TOpinion
médicale. Paris 1899, 15 pp.
C'est un médecin presque oublié de la jeune génération des confrères
dont le docteur Grasset dans son intéressant essai nous rappelle les tra-
vaux. Il démontre quo déjà avant Pasteur Béohamp avait bien étudié la
fermentation. Béchamp né on 1816 avait envoyé en 1857 un mémoire
complet sur la question pour la publication aux Annales de Chimie et do
Physique tome LIX, 3e série. G. donne une analyse de ce mémoire en
reproduisant les conclusions de Béchamp. Il ajoute aussi une analyse des
T^ Conseils aux sériciculteurs stir remploi de lu créosote pour l'éducation des t'crs
à soie'' (1867). Selon G. Béchamp a reconnu l'existence des parasites parti-
428
perivascnlären Lymph räume in der Umgebung der grossen und kleinen
Gef ässe waren mit Zellen erfüllt. Solche fanden sich auch zerstreut in der
Rindensubstanz, besonders in den pericellulären Räumen. In dem einen
Falle (II), in welchem dem Tode viele epileptische Anfälle vorausgegangen
waren, zeigten zahlreiche Ganglienzellen veränderte und unregelmässige
Contouren. In der Medulla waren sehr viele geschrumpft und atrophisch,
andere boten Chromatolysis dar, und nur wenige waren normal. Im andern
Falle (I), in welchem vor dem Tode Hyperpyrexie bestanden hatte, fanden
sich nur auf letztere zurückzuführende bio-chemische Veränderungen der
Ganglienzellen (das Neuron zeigt© keine Nissrschen Körper, sondern war
gleichmässig gefärbt). Auch die Nervenfasern verhielten sich in Fall I
normal, während sie in Fall II in den motorischen Regionen beider Hemi-
sphären atrophisch waren. Das Rückenmark wies in Fall TI (nicht in Fall I)
leichte diffuse Sklerose der Pyramidenbahnen mit frischen degenerirten
Fasern auf; der Centralcanal war in beiden Fällen mit proliferirten Glia-
gewebe erfüllt. Die Spinalganglien zeigten in beiden einen chronischen
entzündlichen Process, die Ganglienzellen waren aber bis auf die durch
die Hyperpyrexie bedingten Verändemngen in Fall I normal.
Ueber die Aetiologie der Krankheit haben auch diese beiden Fälle,
trotzdem sie so gründlich untersucht wurden, keine Aufklärung gebracht.
Mikroorganismen wurden nicht gefunden. Ob dieselbe durch ein Gift oder
durch Mikroorganismen, für welche man den passenden Farbstoff noch
nicht kennt, hervorgerufen wird, bleibt dahingestellt. Die Filaria perstans
scheint nicht ihre Ursache zu sein, obwohl Embryonen in beiden Fällen
während des Lebens im Blute und in Fall I auch bei der Section Mutter-
thiere (im Retroperitonealgewebe und in einem Lungenabscess) gefunden
wurden.
SCHEUBE.
Die RattenhisahrankJieit,
Unter diesem Namen ist neuerdings von IL Miyake i) eine Krankheit
beschrieben worden, welche in Japan auf den 4 Hauptinseln Hondo, Ski-
koku, Kiushiu und Yezo sehr häufig vorkommen soll. Man versteht unter
derselben eine eigentümliche Krankheit, die durch den Biss einer Ratte
hervorgerufen wird und meist unter charakteristischem, intermittirendem
Fieber, einem blauröthlichen Exanthem und Nerven Symptomen verläuft.
Die Bauart der meist aus Holz bestehenden japanischen Häuser bringt
es mit sich, dass Ratten in denselben zu hausen pflegen und in Folge
dessen auch häufig Gelegenheit gegeben ist, dass Menschen von diesen
Thiercn, sei es beim Fangen derselben oder im Schlafe, gebissen werden.
Diese Bisse sind nicht regelmässig, aber doch relativ häufig von der
Krankheit gefolgt, deren Entstehung man auf verschiedene Weise erklärt.
Nach der einen Ansicht giebt es unter der Gattung der Ratten eine
besondere Giftratte^ deren Biss die Affection hervorruft. Miyake nimmt
dagegen an, dass es sich um kranke Ratten handelt, deren Krankheit ein
Analogon zu der Wuthkrankheit der Hunde bildet. Vielleicht ist ein speci-
fisches Bacterium im Speichel der tollen Ratte die Ursache der Ratten-
bisskrankheit ; allerdings hat bis jetzt noch niemand eine kranke Ratte
1) Ucber die Rattciibisskrankhcit. Mitthcilungcn aus den Grcnzg:ebiclcn der Mcdicin und
Chirui^ie. V. 1900. H. 2. S. 231.
425
Ein Specificum gegen die Ruhr,
Wenn im Allgemeinen der Arzneischatz der nichteuropäiscben Völker
— sowie unsere eigentliche Volksmedicin — nur aus ganz nutzlosen Stoffen
besteht, so befindet sich doch manchmal darunter ein Mittel, das einer
näheren Prüfung werth ist. Ein solches ist die Brncea Sumatrana Roxb.,
die von den Chinesen Ko-Sam, von den Annamit^n Fan-cUin-Iiung gennnnt
wird. Sie wächst im südlichen %China, in Hinterindien, im malaischen
Archipel und in Australien, während Brncea antidyaenterica Mill, in Abes-
sinicn und in Kamerun einheimisch ist. Beide Arten bilden niedrige
Häume und gehören der Familie der Rutaceen, Abtheilung der Quassiecn
an. Sie wurden schon von früheren Schriftstellern als Mittel gegen die
Ruhr erwähnt. Neulich hat Dr. Mougeot ^), aus SaYgon, die asiatische Art
in dieser Hinsicht untersucht. Die chinesischen und annamitischen Aerzte
gebrauchen die Droge nur gegen Blutungen. Dr. Mougeot verschrieb sie
einer Frau, die zugleich an Metrorrhagie und Dysenterie litt. Nach einigen
Stunden waren beide Leiden sehr gelindert, und am folgenden Tage fast
geheilt. Da beschloss er in jedem Fall von Ruhr Ko-Sam anzuwenden.
Von 909 auf dieser Weise behandelten Fällen wurden 799 in 3 bis 6 Tagen
geheilt, 57 erheblich gebessert; nur 53 blieben unbeeinflusst.
Die einheimischen Aerzte verordnen 5 bis 45 Samen, entweder roh mit
Reis gemischt oder geröstet und gepulvert. Mit 20 bis 25 Körnern hat
man manchmal schon Kongestionserscheinungen; nach Dr. Mougeot genügen
für Erwachsene am ersten Tage 10 Körner, und an den folgenden 12 um
das erwünschte Resultat zu erzielen. Den Kindern wird nur die Hälfte
dieser Dosis verabreicht. Die Körner werden einfach zerstückelt und mit
Brodkrume zu Pillen geformt. Das Mittel wird morgens eingenommen,
gewöhnlich verschwindet das Blut und lindern sich die Schmerzen schon
am ersten Tage, dann wird der Stuhlgang seltener und vollständige Heilung
tritt vom 3ten bis 4ten Tage ein. Natürlich darf diese Behandlung, wegen
ihrer starken hämostatischen Wirkung nicht während der Menses fortge-
setzt werden.
Diese sehr bemerkenswerthen Erfolge veranlassten von Seiten der Herren
Heckel und Schlagdenhauffen ^ eine eingehende Prüfung der Droge in
botanischer und chemischer Hinsicht. Der Samen enthält ein gelbes Oel,
Quassin, Saponin, Rohrzucker, Gummi und einen noch unbestimmten
bittern Stoff, der durch Chlorwasser blau und durch Schwefelsäure violett
gefärbt wird. In der Asche der Fruchthülle befindet sich ein wenig Mangan.
Der wirksame Stoff scheint das Quassin zu sein; wahrscheinlich wären
dieselben Erfolge durch den Gebrauch der Rinde zu erzielen.
Brucea antidysenterica Mill, wird in Abessynien Wooginos genannt; die
gepulverte Rinde wird gegen die Ruhr verwendet. Es wird gewiss für
unsere europäische Pharmacopoe kein zu unterschätzender Nutzen sein,
wenn sie sich mit diesen zwei Mitteln bereichert, besonders jetzt wo die
meisten europäischen Nationen Kolonien besitzen, wo die Ruhr endemisch
ist, und wo in unserem Wolttheil selbst jeden Sommer Epidemien von
echter Dysenterie vorkommen.
Dr. L. Laloy.
0 R^nte médicale du Nord Est, 15 Miire 1900,
) Jiépertoire de Pharmacie, 10 April 1900.
424
culiei-s, spécialemeDt los »microzyma bombycis". »Le microbe pathogène",
dit G., »est une évolution morbide du microzyma, de sorte que Béchamp
a pu dire que la théorie microbienne est celle du microzyma vue à l'envers".
Rien n'est la proie de la mort
Tout est la proie de la vie.
Voilà l'épigraphe de Béchamp. Selon G. c'est une erreur colossale de
prendre la microbiologie comme une science purement française d^ origine; cette
théorie simpliste nous vient d^ Allemagne et ce sont nos voisins gui ant forcé la
main à Pasteur etc.
C'est avec un sentiment de satisfaction que nous avons lu ce passage
du mémoire très intéressant de Grasset. Pgl.
REVUE DES PERIODIQUES.
Démence paralytique aux Indes néerlandaises.
Cette maladie a été étudiée par le docteur P. C. J. van Brero (Psychiatr.
en neurol. Bladen, 1899, n^. 4. Gedonkschrift Meerenberg) aux Indes
orientales néerlandaises, spécialement dans l'asile des aliénés a Buitcnzorg
(Java). Aprôs l'histoire des malades observés il donne les conclusions de
ses observations, qui se bornent à 13 Européens, 8 personnes de race
mixte ^) et 4 Indigènes. Dans les symptômes on n'observe pas de diffé-
rences; seulement les idées de grandeur ne sont pas aussi exprimées chez
les Indigènes et les gens do couleur que chez les Européens. La forme
classique est la plus fréquente chez les Indigènes; mais probablement on
ne voit pas les malades avec la forme apathique, parce qu'ils restent dans
leurs maisons et n'entrent que rarement dans les asyles. Il semble que la
maladie dure plus longtemps chez les Indigènes que chez les autres per-
sonnes. Les altérations pathologiques anatomiques sont les mêmes que
celles trouvées en Europe. Les Européens (18 %) sont presque aussi
souvent attaqués que les gens do couleur (18 Va %) î probablement il y
a plus d'Européens parce que beaucoup d'entre eux partent pour l'Europe ;
les indigènes no sont atteints que dans la proportion de 2V3 % seulement.
L'autour n'a observé aucun cas chez les femmes. On peut supposer, que
la cause de cette immunité est due à dos circonstances sociales favorables.
La maladie se montre chez les Européens, et les hommes de couleur à
un âge moins avancé (30 — 40 ans) que chez les Indigènes. Les Européens
atteints étaient surtout des officiers; chez les gens de couleur, des clercs.
Il est presque impossible de constater l'héridité, parce qu'on ne peut pas
recueillir de données suffisantes. Le climat n'a pas d'influence évidente.
Peut-ôtre l'abus d'alcool a-t-il quelque influence. La syphilis est surtout
une cause de démence paralytique; elle est une condition sine qua non,
mais elle ne suffit pas, quand il n'y a pas d'autres circonstances nuisibles,
comme l'alcoholisme, la vie sociale avec ces affections de l'esprit, l'héré-
dité etc. Van der Burg.
1) La race mixte se comi)o$e : a. des descendants de pères européens et de mères indigènes
ou chinuises; à, des cnfauts nés du mariage de ces descendants entre eux; c. des enfants de
ces descendants mariés avec des mères indigènes ou chinoises.
NB. La démence paralytique n'a pas été observée chez les Chinois dans l'asyle, probable-
ment ils sont soignés à leur domicile.
425
FÂn Specificum geg<*n die Ruhr,
Wenn im Allgemeinen der Arzneischatz der nicht europäisch en Völker
— sowie unsere eigentliche Volksmedicin — nur aus ganz nutzlosen Stoffen
besteht, so befindet sich doch manchmal darunter ein Mittel, das einer
näheren Prüfung wcrth ist. Ein solches ist die Brucea Sumatmna Iloxb.,
die von den Chinesen Ko-Sam, von den Annamiten Fan-ddii- liting gonnuni
wird. Sie wächst im südlichen %China, in Hinterindien, im malaischon
Archipel und in Australien, während Drncea antidyaenterica Mill, in Abes-
sinien und in Kamerun einheimisch ist. Beide Arten bilden niedrige
Bäume und gehören der Familie der Rutaceen, Abtheilung der Quassiccn
an. Sie wurden schon von früheren Schriftstellern als Mittel gegen die
Ruhr erwähnt. Neulich hat Dr. Mougeot ^), aus SaYgon, die asiatische Art
in dieser Hinsicht untersucht. Die chinesischen und annamitischen Aerzte
gebrauchen die Droge nur gegen Blutungen. Dr. Mougeot verschrieb sie
einer Frau, die zugleich an Metrorrhagie und Dysenterie litt. Nach einigen
Stunden waren beide Leiden sehr gelindert, und am folgenden Tage fast
geheilt. Da beschloss er in jedem Fall von Ruhr Ko-Sam anzuwenden.
Von 909 auf dieser Weise behandelten Fällen wurden 799 in 3 bis 6 Tagen
geheilt, 57 erheblich gebessert; nur 53 blieben unbeeinflusst.
Die einheimischen Aerzte verordnen 5 bis 45 Samen, entweder roh mit
Reis gemischt oder geröstet und gepulvert. Mit 20 bis 25 Körnern hat
man manchmal schon Kongestionserscheinungen; nach Dr. Mougeot genügen
für Erwachsene am ersten Tage 10 Körner, und an den folgenden 12 um
das erwünschte Resultat zu erzielen. Don Kindern wird nur die Hälfte
dieser Dosis verabreicht. Die Körner werden einfach zerstückelt und mit
Brodkrume zu Pillen geformt. Das Mittel wird morgens eingenommen,
gewöhnlich verschwindet das Blut und lindern sich die Schmerzen schon
am ersten Tage, dann wird der Stuhlgang seltener und vollständige Heilung
tritt vom 3ten bis 4ten Tage ein. Natürlich darf diese Behandlung, wegen
ihrer starken hämostatischon Wirkung nicht während der Menses fortge-
setzt werden.
Diese sehr bemerkenswerthen Erfolge veranlassten von Seiten der Herren
Heckel und Schlagdenhauffen 2) eine eingehende Prüfung der Droge in
botanischer und chemischer Hinsicht. Der Samen enthält ein gelbes Oel,
Quassin, Saponin, Rohrzucker, Gummi und einen noch unbestimmten
bittern Stoff, der durch Chlorwasser blau und durch Schwefelsäure violett
gefärbt wird. In der Asche der Fruchthülle befindet sich ein wenig Mangan.
Der wirksame Stoff scheint das Quassin zu sein; wahrscheinlich wären
dieselben Erfolge durch den Gebrauch der Rinde zu erzielen.
Brucea antidysejiterica Mill, wird in Abessynien Wooginos genannt; die
gepulverte Rinde wird gegen die Ruhr verwendet. Es wird gewiss für
unsere europäische Pharmacopoe kein zu unterschätzender Nutzen sein,
wenn sie sich mit diesen zwei Mitteln bereichert, besonders jetzt wo die
meisten europäischen Nationen Kolonien besitzen, wo die Ruhr endemisch
ist, und wo in unserem Welttheil selbst jeden Sommer Epidemien von
echter Dysenterie vorkommen.
Dr. L. Laloy.
{) lUme médicale du Nord Est, 15 Märe 1900.
) Répertoire de PAarmaeie, 10 April 1900.
42(3
The British Guiana Medial Annual, Elet'enth year of issue. Edited
by J. F. S. Fowler. Demerara 1899. 23 u. XXXVII Seiten.
Dor 11. Jahrgang des bekannten Jahrbuches wird von einem Vorworte
des Hcraasgebers eingeleitet, in welchem dieser mittheilt, dass dasselbe
wegen Mangels an Beiträgen wohl werde eingehen müssen, was sehr zn
bedauern wäre. In der That ist der vorliegende Band noch dünner ab
der vorhergehende.
C, P, Kennard verbreitet sich über die Häufigkeit der Anb/lostomiasis
in Britisch-Guyana.
Olenmore Ozanne theilt einige Fälle von Myiasis mit, bei denen es sich
theils um von Fliegen auf Geschwüre verschiedener Art abgelegte Eier
und aus diesen hervorgegangene Larven, theils um Dasselbeulen handelte.
Leider erfahre^ wir nichts Näheres über die in Frage kommenden
Fliegenarten.
J, F, S. Ffïwler wirft die Frage auf, ob Beriberi undiagnosticirt in der
Colonie vorkommt, und ist geneigt, dieselbe zu bejahen, da sowohl para-
plegische als wassersüchtige Fälle, welche der Beriberi gleichen, hier
beobachtet werden.
D. Palmer Ross giebt Anleitung zur Behandlung von Malaria-Fieber, ZHarr-
höe und Dysenterie, Erwähnt zu werden verdient, dass er bei Schwarz-
wasserfieber Chinin neben Arsenik empfiehlt und mit dieser Behandlung
in Sierra Leone sehr günstige Erfolge erzielt haben will.
Waiter S, Barnes bespricht die Phthisis in Britisch Guyana. Diese ist
hier sehr verbreitet, indem sie 9 — 10% sämmtlicher Todesfälle ausmacht.
Sie kommt am häufigsten bei den Hindu-Kulis und den Negeiii, welche
unter den ungünstigsten hygienischen Verhältnissen leben, vor. Seit der
Abschaffung der Sclaverei, zu deren Zeit sie kaum bekannt gewesen zu
sein scheint, hat sie bedeutend zugenommen, was sich dadurch erklärt,
dass die Negersclaven unter weit günstigeren hygienischen Verhältnissen
lebten als jetzt die freien Neger. Bei der Verbreitung der Krankheit spielt
der Staub eine wichtige Rolle. Knochen- und Haut-Tuberculose sind selten.
C. P. Kennard und J, F. S. Fowler liefern 4 kleine casuistische
Mittheilungen (eigentümliche Eier im Stuhle eines Kranken, Abscess der
Bauchmuskulatur, Gangrän der Zunge, Granulom der Leiste, das in die
Blase durehgebrochcn ist und zur Bildung einer Hamfistel geführt hat).
Dann folgen die Verhandlungen des Britisch-Guyana-Zweiges der Britisch
Medical Association im Jahre 1899, aus welchen die Ansprache des Präsi-
denten F, II. Edmonds über Malaria und Schivangerschaß und BeU'sWortrtLg
über Malaria bei Thieren hervorzuheben sind. Malaria ruft namentlich nach
dem 6. Monate oft Abort hei*vor. Am gefährlichsten ist das biliöse remit-
tironde Fieber, welches, wenn es während oder bald nach der Entbindung
eintritt, den Tod zur Folge zu haben pflegt, während das Kind kräftig
und gesund sein kann. In der Discussion wurde namentlich betont, dass
Chinin bei Schwangerschaft nicht contraindicirt ist. Bell will Malaria bei
Pferden, Eseln, Maulthieron, Rindern, Hunden, Katzen und Affen beobachtet
haben, ohne jedoch Blutuntersuchungen vorgenommen zu haben.
Den Schluss des Bändchens bilden der Jahresbericht des Präsidenten
und die Medicinal -Ordnung von Trinidad.
SCHEUBE.
427
In der JAverpoolet* Schule fftr tropische Krankheiten wurden nach dem
British medical Journal im Jahre 1899 17G Fülle von Tropeukraukheiten
behandelt, und zwar 152 von Malaria, 2 von Malaria-Neuritis, 3 von
Schwarzwasserfieber, 5 von Dysenterie, 3 von Sprue, 1 von Diarrhöe, 1
von Skorbut und 1 von Bilharzia-Krankheit. 6 von diesen Kranken starben.
Der NationalitÄt nach waren unter denselben 151 Engländer, 5 Norweger,
3 Deutsche, 3 Finnländer, 3 Lascaren, 2 Schweden, 2 Italiener, 2 Chinesen
und je 1 Amerikaner, Holländer, Spanier, Malaye und Australier.
SCHEUBE.
George C. Low, A recent observation on ßlaria nocturna in adex :
probable mode of infection of man. British medical Journal 1900.
June 16. S. 1456.
Verfasser studirte unter Manson's Leitung an von Dr. Bancroft aus
Australien geschickten mit Filarien inficirten Mosquitos (Culex ciliaris)
die Veränderungen, welche erstere in letzteren durchmachen, und kam zu
folgenden Ergebnissen : Im Magen der Mosquitos werfen die Filarien ihre
Scheide ab, verlassen dann denselben und wandern in die Thoraxmuskeln
ein, wo sie verschiedene Veränderungen durchmachen, sich bedeutend ver-
grössern und einen Mund und einen Verdauungskanal sowie einen eigen-
tümlichen 3 lappigen Schwanzanhang bekommen. Hierauf verlassen sie die
Thoraxmuskeln und wandern in der Regel nach dem Kopfe des Mosquito
zu, indem sie sich zunächst in das lockere Zellgewebe, welches sich im
Prothorax in der Nachbarschaft der Speicheldrüsen befindet, begeben.
Sodann wandern sie längs des Halses weiter, treten in den untern Theil
des Kopfes ein und rollen sich in dem lockeren Bindegewebe unmittelbar
unter dem Kopfganglion und dem Speichelgange auf. Weiter passiren sie
die Basis des Labiums und schieben sich längs des Stachels zwischen
Labium und Hypopharynx vorwärts. Die Filarien gehen stets mit dem
Kopfe voraus, und fast immer sieht man 2 neben einander Kopf an Kopf
liegen. Nach der 3. Woche, nachdem die Mosquitos Filaria-Blut gesaugt
haben, findet man stets die Parasiten im Kopfe oder im Stachel oder in
beiden. Mit Wahrscheinlichkeit lässt sich hieraus schliessen, dass die
Filarien dem Menschen direct durch den Mosquitostich eingeimpft werden.
Vollkommen ausgeschlossen ist jedoch nicht, dass dieselben auf irgend
einem Wege den Mosquito verlassen und durch Vermittelung von Wasser
oder Gemüsen in den Menschen gelangen.
Scheube.
Fredhekick W. Mott, l^he chwujes in the central nervous system oj
two cases of netjro lethargy: sequel to Dr. Manson*s c/tmca/r^yjorf.
British medical Journal 1899. Doc. 16. S. 1666.
Verfasser unterwarf in 2 Fällen von Schlafkrankheit de?* Neger ^ welche
im Charing Cross Hospital zur Beobachtung und Section kamen, das Cen-
tral nerven system einer genauen Untersuchung unter Zuhülfenahme der
modernen Färbungsmethoden. Er fand in beiden Fällen eine Ijeptomenin"
gitis und Encephalo- Myelitis, die am ausgesprochensten in der Medulla
oblongata und an der Basis des Gehirns waren. Die weichen Hirnhäute
waren mit mononucleären Leukocyten iufiltrirt, und die Entzündung setzte
sich längs der Blutgefässe und Septeu in die Gehirnsubstanz fort. Die
428
porivasculären Lymphiäumo in dor Umgebung der grossen und kleinen
Gefässe waren mit Zellen erfüllt. Solche fanden sich auch zerstreut in der
Rio den Substanz, besonders in den pericellulären Räumen. In dem einen
Falle (II), in welchem dem Tode viele epileptische Anfälle vorausgegangen
waren, zeigton zahlreiche Ganglienzellen veränderte und unregelmässige
Contouron. In der Medulla waren sehr viele geschrumpft und atrophisch,
andere boten Chromatolysis dar, und nur wenige waren normal. Im andern
Falle (I), in welchem vor dem Tode Hyperpyrexie bestanden hatte, fanden
sich nur auf letztere zurückzuführende bio-chemische Veränderungen der
Ganglienzellen (das Neuron zeigte keine A^ws/'schen Körper, sondern war
gleichmässig gefärbt). Auch die Nervenfasern verhielten sich in Fall I
normal, während sie in Fall II in den motorischen Regionen beider Hemi-
sphären atrophisch waren. Das Rückenmark wies in Fall II (nicht in Fall I)
leichte diffuse Skleroso der Pyramidenbahnen mit frischen degenorirten
Fasern auf; der Centralcanal war in beiden Fällen mit proliferirten Glia-
gewebe erfüllt. Die Spinalganglien zeigton in beiden einen chronischen
entzündlichen Process, die Ganglienzellen waren aber bis auf die durch
die Hyperpyrexie bedingten Veränderungen in Fall I normal.
Ueber die Aetiologie der Krankheit haben auch diese beiden Fälle,
trotzdem sie so gründlich untersucht wurden, keine Auf klärung gebracht,
Mikroorganismen wurden nicht gefunden. Ob dieselbe durch ein Gift oder
durch Mikroorganismen, für welche man den passenden Farbstoff noch
nicht kennt, hervorgerufen wird, bleibt dahingestellt. Die Filaria perstans
scheint nicht ihre Ursache zu sein, obwohl Embryonen in beiden Fällen
während dos Lebens im Bluto und in Fall I auch bei der Section Mutter-
thiero (im Retroperitonealgewebe und in einem Lungenabscoss) gefunden
wurden.
SCHETJBE.
Die EattenbisshrankheiL
Unter diesem Namen ist neuerdings von //. Mn/ake i) eine Krankheit
beschrieben worden, welche in Japan auf den 4 Hauptinseln Hondo, Ski-
koku, Kiushiu und Yezo sehr häufig vorkommen soll. Man versteht unter
derselben eino eigentümliche Krankheit, die durch den Biss einer Ratte
hervorgerufen wird und meist unter charakteristischem, intermittirendem
Fieber, einem blauröthlichen Exanthem und Nervensymptomen verläuft.
Die Bauart der meist aus Holz bestehenden japanischen Häusor bringt
es mit sich, dass Ratten in denselben zu hausen pflegen und in Folge
dessen auch häufig Gelegenheit gegeben ist, dass Menschen von diesen
Thieren, sei es beim Fangen derselben oder im Schlafe, gebissen werden.
Diese Bisse sind nicht regelmässig, aber doch relativ häufig von der
Krankheit gefolgt, deren Entstehung man auf verschiedene Weise erklärt
Nach der einen Ansicht giebt es unter der Gattung der Ratten eino
besondere Giftratte, deren Biss die Affection hervorruft. Afiyake nimmt
dagegen an, dass es sich um kranke Ratten handelt, deron Krankheit ein
Analogon zu der Wuthkrankheit der Hunde bildet. Vielleicht ist ein spoci-
fisches Bacterium im Speichel der tollen Ratte die Ursache der Ratten-
bisskrankheit ; allerdings hat bis jetzt noch niemand oine kranke Ratte
^) Ueber die Rattcnbisakrankheit. Mittheilongen aus den Grenzgebieten der Mcdicin und
Chirui^ie. V. 1900. H. 2. S. 281.
429
untersucht. Einmal ist die Affection auch nach dem Bisse eines Wiesels^
das bekanntlich ein Vertilgcr der Ratten ist und daher beim Fangen der
letzteren deren Gift in sich aufnehmen kann, beobachtet worden.
Geschlecht und Alter sind ohne Bedeutung für den Ausbruch der Krank-
heit, dagegen scheint individuelle Disposition unter den ätiologischen Momenten
eine wichtige Rolle zn spielen.
Als Gelegenheitsursachen werden gewisse Nahrungsmittel, Erkältung und
körperliche Strapazen angeführt.
Die Incuhationsdauer soll ausserordentlich verschieden sein und einige
Stunden bis selbst mehrere Jahre betragen können. In der grossen Mehr-
zahl der Fälle schwankt dieselbe aber zwischen 1—3 Wochen.
Dem Ausbruche der eigentlichen Krankheit gehen manchmal unbestimmte
Prodomalerscheinungenf welche 1 — 2 Tage dauern, voraus.
Meist beginnt aber dieselbe plötzlich mit Fieber, das unter leichtem
Frösteln oder Schüttelfrösten einsetzt und rasch ansteigt, und einer ent-
zündlichen Reaction der bereits geheilton Wunde. Die Bissstelle schwillt
derb an, bekommt eine bläulichrothe Färbung und wird mehr oder weniger
schmerzhaft. Es bilden sich im weiteren Verlaufe an derselben Blasen,
oder sie wird gangränös. In seltenen Fällen kann sogar eine totale Nekrose
des betreffenden Gliedes, z. B. des Fingers oder der Zehe, eintreten. Die
nächstgelegenen Lymphdrüsen schwellen an, und es entwickelt sich häufig
eine Lymphangitis.
Das Fieber zeigt einen charakteristischen intermittirenden Typus, indem
Fiebcranfälle von 2, selten 3 Tage Dauer mit fieberfreien Intervallen, die
meist 3 — 4, selten 2, 5 oder 6 Tage währen, abwechseln. Die Höhe des
Fiebers schwankt zwischen 38.5° und 40— 41^. Die Pulzfroquenz beträgt
110—120 Schläge in der Minute.
Mit dem Fieber treten allgemeine Mattigkeit, Gliederschmerzen, rheu-
matoide Muskelschmerzen, Eingenommensein des Kopfes, Kopfschmerz,
Schwindel, Ohrensausen, Lichtscheu, Verdunkelung des Gesichtsfeldes,
Praecordialangst, Schweisssecretion, Appetitlosigkeit, Durst, üebelkeit, zu-
weilen Durchfall oder Verstopfung, in seltenen Fällen Delirien, Sopor,
Koma auf.
Der Kranke kommt rasch herunter, und sein Gesichtsausdruck verfällt,
die Hautfarbe wird kachektisch, und im Gesicht, an Händen und Füssen
stellt sich ein leichtes Oedem ein. Niemals wurde bisher Icterus beobachtet.
Leber und Milz sind nicht vergrössert, nicht ganz selten findet man dagegen
im Harne Eiweiss und Cylinder.
Häufig zeigt sich Steigerung oder Verlust der Patellarsehnenreflexe, und
es können sich auch sensible (Parästhosie, Anästhesie) und motorische
Störungen (Paresen), namentlich an den Extremitäten, hinzugesellen.
Als pathognostisches Zeichen kommt im Verlaufe der Krankheit ein
eigentümliches eiythematöses oder papuloses Exanthem an Gesicht, Hals, Rumpf
und Extremitäten zum Vorschein. Dasselbe besteht aus blauröthlichen,
flachen oder erhabenen, an Erythema exsudativum erinnernden Flecken
von Erbsen- bis Handtellergrösse und erscheint meist mit dem ersten
Fieberanfall, nicht selten aber auch erst mit dem zweiten oder dritten
oder noch später und dauert 3 — 4 Tage. Es verschwindet mit dem Fieber,
um mit einem neuen Fieberanfall wieder auszubrechen. Gegen Ende dor
Erkrankung tritt ferner häufig eine stark juckende Urticaria auf.
1900. 30
430
Die Krankheit geht meist in Genesung aus. Von 38 von 3/t^afce zusam-
mengestellten Fällen starben 4 = 10,5 %. Der Tod erfolgt gewöhnlich
durch CoUaps.
An der Bissstelle pflegt nach erfolgter Heilung über mehrere Monate
oder selbst 1 Jahr hinaus eine bliiulichrothe Färbung zurückzubleiben.
Die Dauer der Krankheit beträgt in der Regel 4 — 5 Wochen, in schweren
Fällen 2 — 3 Monate, doch kommen auch Fälle vor, in denen sich der
Verlauf über 1 Jahr erstreckt.
Die R-ittenbisskrankheit kann unter so verschiedenen Bildern auftreten,
dass es zweckmässig erscheint, dieselbe in verschiedene Formen einzutheilen.
Miyaké unterscheidet 3 Formen:
1) die febrile mit Exanthemen,
2) die afebrüe mit übetnviegenchm Nervensymptomen und
3) die abortive.
Die erste ist die häufigste und wichtigste und verläuft stets mit Fieber
und Exanthem.
Von der afebrilen Form mit überwiegenden Nervensymptomen lässt sich
wieder eine ganz acut und eine subacut verlaufende Unterart unterscheiden.
Die erstere, sehr selten vorkommende verläuft stürmisch wie eine der
schlimmsten Formen von Leichenvergiftung oder Schlangenbiss. Der Be-
troffene sptii-t zuerst an der Bissstelle einen mehr oder weniger heftigen
Schmerz. Nach kurzer Zeit tritt unter Angstgefühl, grosser Mattigkeit,
Schwindel, heftigem Kopfschmerz, Dyspnoe, auffallend kleinem Puls, kühlen
Extremitäten, Delirien, sensibler und motorischer Lähmung besonders der
Extremitäten, zunehmendem Collaps der Tod ein, ohne dass es zum Aus-
bruche eines Exanthems kommt.
Die zweite Unterart gestaltet sich viel milder und woniger acut als die
erste, kann Monate lang und noch länger dauern.
Die abortive Form verläuft unter 1 oder 2 maligen Fieberanfällen mit
mehr oder weniger ausgeprägten allgemeinen und nervösen Symptomen
und Exanthem. Der Verlauf ist im Vergleiche zu den anderen Formen
bedeutend kürzer, und die Krankon erholen sich sehr schnell.
Was die pathologische Anatomie der Rattenbisskrankheit betrifft, so ist
bisher nur ein Fall zur Section gekommen, in dem Vennehrung der Cere-
brospinalflüssigkeit und Hyperämie der Pia mater des Rückenmarks, sonst
aber makroskopisch keine specifische Veränderung der Innern Organe ge-
funden wurde.
Die Diagnose der Krankheit stützt sich, das Vorhandensein einer Ratten-
bisswundo vorausgesetzt, auf die 3 Cardinalsymptome : das intermittirendo
Fieber, das blauröthliche Exanthem und die Muskelschm erzen.
Die Prognose richtet sich nach der Schwere der Krankheit.
Zur Prophylaxe der Rattenbisskrankheit empfiehlt sich bei jeder Ratten-
bisswunde Aussaugen, Aetzung, Kauterisation mit Carbolsäure oder Subli-
mat oder auch Excision.
Die Behandlung der einmal ausgebrochenen Krankheit ist eine sympto^
matische. Scheube.
Di£ Medicinisclie Gesetzgebung in New-Yorh
Die medicinischo Gesetzgebung im Staat New York hat einige Zusätze
zu dem öffentlichen Gesundheitsgesetz erlassen, worüber der Medical Record
431
in seiner Nummer vom 26/5 d. J. Mitteilung macht. Als die wichtigste
Neuerung wird hezeichnct, dass nach dem neuen Gesetz künftig nur ein
einziges Kollegium ftir Pharmacie statt der früheren 3 bestehen soll. Der
Staat New York wird zwecks der Einrichtung eines solchen Kollegiums in
3 Sektionen eingeteilt, von denen jede 5 Mitglieder für dieses aus 15 Mit-
gliedern bestehende Kollegium wählt. Von den 5 von jeder Sektion Ge-
wählten muss jährlich einer ausscheiden. Die längste Amtsdauer jedes
Mitgliedes ist auf 5 Jahre festgesetzt. Diese lediglich aus geprüften
Pharmazeuten bestehende Kommission des Staates New York tagt jährlich
im Januar und wählt einen Präsidenten und einen Sekretär, der gleich-
zeitig als Schatzmeister fungiert. Ausserdem giebt es für jede der 3 Ab-
teilungen der Kommission je einen Sekretär. Diese 3 Abteilungen der
Staatskommission, von denen je eine für den Osten, den Westen und den
mittleren Teil des Staates New York fungiert, gliedern sich dann in noch
weitere Unterabteilungen mit besonderen dafür zu wählenden Beamten.
Die Mitglieder des Staatskollegiums werden honoriert, mehr als 150 $ aber
darf kein Mitglied jährlich, incl. seiner Auslagen erhalten. Das Staats-
kollegium ist ermächtigt, die pharmaceutische Praxip zu regulieren, den
Verkauf der Gifte zu überwachen, den Charakter und die Probenmässigkeit
der im Staate dispensierten Droguen und Medicinen festzustellen. Die
Staatskommission stellt ferner Pharmacie-Inspektoren an, besorgt die
Prüfungen, wobei 2 Grade erteilt werden, als »geprüfter Drogist" (für die
Stadt New York werden solche Diplome nicht ausgestellt) und als ge-
prüfter Pharmaceut. Ausserdem werden Certifikate für eingetragene Lehr-
linge ausgefertigt. Ohne auf die persönlichen Rechte und Pflichten der
mit solchen Diplomen ausgestatteten Individuen hier näher einzugehen,
soll hier nur auf die ander weiten Befugnisse dieser pharmaceutischen
Staatskommission kurz hingewiesen werden. Dieselbe untersucht und ver-
folgt auch die Verletzungen der Über die pharmaceutischen Praxis und
für den Verkauf der Gifte erlassenen Vorschriften und veranlasst die
jährlichen Revisionen der Pharmacieen. Das Gesetz verbietet den Verkauf
der gewöhnlichen Hausmittel in Bauerläden (country stores) und sorgt
dafür, dass dieser Verkauf nur durch solche Individuen geschieht, die
dafür eine regelrechte Erlaubnis bekommen haben.
Der Referent hat diese legislatorischen Neuerungen in der Handhabung
gewisser Teile des Medicinalwesens im Staate New York hier zur Sprache
gebracht, weil sie seines Erachten s einen erheblichen Fortschritt in der
Geschichte der pharmaceutischen Praxis bezeichnen, der auch für die Aerzte
von einer nicht zu unterschätzenden Bedeutung ist. Zugleich darf man
sich darüber freuen, dass der Staat dem Kreise der betr. Fachleute die
Verwaltung ihrer eigenen Angelegenheiten tiberlässt und dass hier nicht
auch andere, insbesondere auch nicht die omnipotenten Juristen ein Wört-
chen in die Standesverhältnisse eines anderen Berufes hereinroden, von
denen sie nichts Rechtes verstehen und wodurch der Fortschritt in der
betreffenden Disciplin nur zu oft gehindert wird. Wie die neuen Gesetze
sich bewähren, wird freilich von deren Handhabung abhängen und diese
wieder davon, ob die breiten Schichten des Volkes für derartige rationelle
Einrichtungen genügend reif sind.
W. Ebstein.
432
A precursor of Pasteur,
The Revue Scientifique no. 22 contains the speech made by Prof. Lanne-
longue at the inauguration of the statue of Jean Hameau at his birth-
place la Teste-de-Buch near Bourdeaux. After a short biography of this
hitherto almost unknown hero of medicine, the speaker enlarged upon his
claims to remembrance. These consist not only in his being the first (at
least the first Frenchman) to describe pellagra, and to point out that
glanders is contagious from horse to man, but especially in his having to
some extent anticipated the epoch-making conclusions of his greater coun&y-
man, Pasteur, on the nature of contagion or 'virus' as he calls it. In a
paper presented to the Bordeaux Société de Médecine, 1836, he gave an
outline of the whole modern microbian theory as may be seen from the
following quotations.
"However volatile, however subtile the virus may be they are still
material; they have bodies, they occupy space."
"This heterogeneous matter which can introduce itself into a living body
rest there a certain time inactive, multiply there, and then issue forth to
act in the same way in another living body seems to me to possess a
principle of life."
Three indelible characteristics define virus: contagion, incubation, and
multiplication.
"All causes of disease in which we recognise these three qualities are
virus. These three characters differ in each kind, the contagion is not
equally easy, the incubation is not of the same length, and they do not
all multiply with equal rapidity."
^^ Virus are germs which reproduce themselves; these germs are exces-
sibly minute; they have the power of penetrating all parts of us, of in-
creasing at our expense, and of always overcoming the vital forces to
fulfil their destiny. But before attacking for the first time men and ani-
mals, the virus existed somewhere on the earth, otherwise they could not
have begun to be. They are, like the rest of nature, as old as time, they
are a link in the creation." To avoid contageous disease, **one should
use the means of prophylaxis" and to cure them "toxic remedies should
bo employed against the causes which produce them".
Does not this last quotation include the whole of antisepsis ? asks Prof.
Lannelongue.
"One might prevent phlebitis in hospitals if one clipped the lancet in
mercurial continent before bleeding, and covered the little wound with lint
spread with this ointjnent. Similar precaution could be observed aft«r
large operations, for the virus introduces itself by wounds."
By the irony of fate Jean Hameau died himself from punilent infection
following an operation for ingrowing nail. E. T. W.
TwetUy-Eighth Report of the Local Government Board, 1898 — 99,
London.
This Kepoi-t has a melancholy interest as being the last work of Sir
Richard Thorne-Thorne whose sudden death we lately noticed in these
pages. This report is a record of the scientific work done by the Medicivl
Department during the year 1898 — 99. The number before us deals among
other subjects with plague; the pathological relations of the bacillus
433
entcritidos sporogenes; the fato of pathogenic and other infectious
microbes in the dead body; the growth of the typhoid bacillus in the
soil ; the bacteriology of scarlatina, and on the histology of vaccina. The
various subjects are illustrated by maps, chai*ts, plans, and numerous plates.
Those repoi-ts contain the best work of many distinguibhed scientists in
the service of the English Government and deserve to be better known
abroad than they appear to be. We cannot too strongly recommend them
to the hygienist, bacteriologist and epidemiologist, being full of original
research bearing on all matters connected with public health.
Andrew Davidson.
EPIDEMIOLOGIE.
La peste bubonique, Turquie,
Smyme,
Durant le mois de juillet 4 autres cas de peste bubonique ont été con-
statés à Smyrne, dont trois mortels. Total depuis le début 8 mai, 20 cas
et 8 décès.
Beyrouth.
Le 16 juillet cinq cas de peste bubonique ont été constatés dans une
boutique de Khalvadji (confiserie turque) où Ton extrait également de
rhuile de Sésame. Tous les cinq malades sont des jeunes personnes, qui
travaillaient depuis plusieurs mois dans cette boutique. Les symptômes
classiques de la peste bubonique, bien que légers, ont été constatés et
confirmés par Texamen bactériologique. Aucun autre cas dans la ville.
Djeddiih.
L'épidémie terminée. Total 81 décès depuis le 26 avril au 9 juillet.
Jambo,
L'épidémie est terminée. 67 décès depuis le 10 avril au 22 juin.
Egypte, Alexandrie,
Du 17 au 21 juillet, 2 cas et 2 décès. Total depuis le début, 7 mai,
13 cas et 9 décès.
Port-Saïd,
Du 16 au 23 juillet néant. Total depuis le début 30 avril au 23 juillet
89 cas et 34 décès.
Perse, Dp'vanro,
L'épidémie est terminée, depuis 45 jours, sauf à Sofrabas, où il y a
eu 2 cas mortels depuis 23 jours. Le dernier cas guéri depuis le 1er
juillet. Tous les villages sont désorts. Les habitants sont sur les montagnes
sous-tent^js.
Constantinople, le 28 juillet 1900. Dr. St^koulis.
COMMUNICATIONS.
Za section (V histoire des sciences,
La section d'Histoire des Sciences du Congrès international d'Histoire
comparée s'est réunie au Collège de France du 23 au 28 juillet, sous la
présidence d'honneur de M. Berthelot, membre de l'Institut, sous la prési-
dence effective de M. Paul Tannery.
434
Un grand nombre de communications ont été faites parmi lesquelles il
faut citer:
Maximilien Curtze. Sur l'Enseignement de la géométrie au moyen-âge.
Moritz Cantor. Sur la vie de Gauss.
Paul Tannery. Sur un manuel d'Astronomie cambodgienne.
Meuriot. Sur la géographie de Plutarque.
Daniel Berthelot. Sur Futilité de Thistoiro des sciences
A. de Rochas. Sur la physique de la magie.
Prince Nicolas Galitzine. Sur les premières expériences de Montgolfier
à Paris.
Stanislas Meunier. Sur TEvolution des idées en géologie générale.
Docteur Capitan. Résumé de l'histoire du préhistorique de la fin du
XVIe siècle au commencement du XIXe.
A. Lalande. Sur la théorie de l'interprétation de la nature chez Fr. Bacon.
Docteur Gley. Do l'influence du positivisme sur le développement des
sciences biologiques en France.
Milhaud. Sur la philosophie scientifique d'Auguste Comte.
Docteur A. Delpeuch. Sur l'ancienneté du rachitisme.
Doctoresse Lipinska. Histoire des femmes-médecins dans l'antiquité.
Victor Nicaise. Sur l'anatomie du moyen-Age.
M. del Gaizo. Sur la chirurgie italienne au XIITe siècle.
Enestrom. Sur un projet de bibliographie pour l'histoire des sciences.
L'article 19 du programme appelait la discussion sur les propositions
pratiques ayant pour but d'activer le progrès de l'histoire des sciences.
M. le Dr. Peypers fait part de la constitution de la société internatio-
nale pour l'histoire et la géographie médicales.
Le Congrès félicite le Rédacteur en chef de «Janus» de son œuvre et
souhaite que la nouvelle société prospère par l'adhésion do tous les savants
qui s'occupent de ces questions spéciales.
Sur la proposition de M. le docteur Sicard de Plauzoles le Congrès
adopte, à l'unanimité, le voeu suivant:
1^ Que l'histoire élémentaire dos sciences, donnée par les professeurs
de sciences eux-mêmes, soit développée dans l'enseignement secondaire
et reçoive une sanction à l'examen du baccalauréat.
2^ Que des cours spéciaux d'histoire générale des sciences soient créés
à la Sorbonne, h l'Ecole normale supérieure et dans les principales uni-
versités françaises.
Avant de se séparer le Congrès nomme une commission composée de
MM. Carra de Vaux, Daniel Bertholot, Docteur Dureau, A, Lalande, Docteur
Sicard de Plauzoles, P. Tannery, chargée d'étudier l'organisation d'une
société d'histoire générale des sciences, la fondation d'une revue et la
réunion future d'un nouveau Congrès.
Dr. SicAKD DE Plauzoles.
La société internationale pour P histoire et la géographie médicales.
Durant la Séance à Paris de la section pour l'histoire des sciences,
nous avons prononcé le discours suivant dans le but d'obtenir l'adhésion
des membres réunis en faveur de notre société internationale projetée:
»MM. A la réunion des Médecins Allemands qui s'est tenue à Munich au
mois de septembre dernier, nous avons proposé la création d'une Société
435
internationale d*liistoire de la médecine. Notre projet a reçu, à Tunanimité,
l'approbation de rassemblée et l'adhésion de MM. les professeurs Dr. V.
Fossel, Graz, Prof. Dr. P. Giacosa, Turin, Dr. L. Glück, Serajewo (Bosnie),
Prof. F. Helfreicb, Würzbourg, Hofrath M. Höfler, Tolz (Bavière), Prof.
Dr. J. L. Pagel, Berlin, Geheimrath Prof. E. Stieda, Königsberg, Prof.
Dr. H. Vierordt, Tubingue, qui se sont déclarés prêts à entreprendre les
travaux provisoires.
Nous espérons que le Congrès international de Tbistoire des Sciences,
réuni en ce moment à Paris, voudra bien, lui aussi, donner son adhésion
à notre projet et contribuer ainsi à la constitution définitive de la Société.
Parmi les médecins français qui ont accepté de faire partie de notre
Société et qui nous ont promis leur concours, nous pouvons dès mainte-
nant nommer M. le prof. E. Brissaud, Ed. Bonnet, MM. P. Dorveau, L. Hahn,
H. Meigo, L. Laloy, Liétard et tous les collaborateurs français du Janus
c'est-à-dire une vingtaine d'historiens bien connus. En outre l'appui de
M. Liard, directeur de l'enseignement supérieur est acquis à la Société.
En ce moment où les études historiques ont pris, aussi bien dans la litté-
rature que dans les sciences et dans les arts une importance capitale, il
nous parait nécessaire de grouper tous ceux qui, s'occupant de l'histoire
de la médecine, ont jusqu'ici travaillé isolément; le Janus pourrait être
le trait d'union entre les savants des diverses nationalités et l'organe
ofliciol de la Société d'histoire de la médecine, laquelle s*occupera non
seulement de l'bistoire de la médecine proprement dite, mais aussi do
l'histoire des sciences qui s'y rapportent, telles que la biologie, la chimie,
la botanique, la pharmacie, etc.
A ceux qui pourraient douter de l'utilité d'une telle Société, nous
rappellerons ce que Littré et Darembcrg ont dit de la nécessité de l'étude
de l'histoire de la médecine, l'on dans sa préface de l'édition des œuvres
d'Hippocrato et l'autre dans son histoire des sciences médicales. Continuer
les traditions que nous ont léguées ces savants maîtres, avancer aussi loin
que possible dans la voie qu'ils nous ont ouverte, telle est la t&che que
nous nous proposons et pour l'accomplissement do laquelle nous comptons
sur le concours des membres do ce Congrès.
Nous pourrons compter sur votre adhésion MM. parceque nous sommes tous
convaincus qu'à présent nous sommes assez nombreux, assez forts pour
valoir quelque chose. Nos voix ont cessé de ressembler aux voix isolées
qui s'épuisent au désort. Seulement pour faire force il faut se réunir.
Voilà qui est la parole de notre temps.
Nous ne demandons mieux que votre applaudissement afin que les
messieurs surnommés puissent commencer leurs travaux et afin qu'on
puisse dire que parmi les œuvres durables du Congrès de l'histoire des
sciences se trouvait l'inauguration de la société internationale pour l'his-
toire et la géographie médicales."
La section pour V histoire et la géographie médicales au Congres des
* Deutschen Naturforscher und Aerzte^^ à Aix la Cha])elle du 16 au
22 Sept. 1900.
Nous croyons utile de reproduire l'original de l'ordre du jour des
séances de. notre section, qui sera comme suit:
436
36. Abteilung: Geschichte der Medizin und medicinhcJie Geographie.
Einführende: Dr. Otto Vossen. Dr. Jos. Dressen.
Schriftführer: Dr. .Jul. Quintin.
Sitzungslokal: Ober-Realschule, Klassenzimmer der Ober-Sekunda.
Angemeldete Voi-träge :
1. Bloch, Iwan (Berlin). Die antike Aussatz-Litteratur.
2. Gerster, C. (Braunfels). Die medizin.-historischen Quellen der soge-
nannten Naturheilkunde.
3. Sudhoff, C. (Hochdahl bei Düsseldorf). Theophrast von Hohenheim
und die Lehre von den drei Prinzipien.
4. Derselbe. Jatromathematiker im 15. und 16. Jahrhundert.
5. Peypers, H. F. A. (Amsterdam). Eine Nationale und Internationale
Allianz der Mediko-Historiker und Geographen.
Die Abteilung ist eingeladen zu Vortrag 3 in der Abteilung 30 (Zahn -
heilkunde).
La liste des discours annoncés n'étant pas trop grande les discussions
n'exigeront pas beaucoup de temps. Bien heureusement; car bon nombre
de nos amis français nous ont promis de vouloir bien faire part, si possible,
de cette assemblée des confrères allemands. Comme auparavant des histo-
riens autrichiens, italiens, belges se proposent d'assister aux discussions.
Dans ce cas l'échange des idées et les travaux préparatoires rempliront
bien des heures disponibles aux séances. Il sera pour nous une grande
satisfaction de pouvoir former un trait d'union personnel entre quelques-
uns de nos bons amis français et allemands qui tous travaillent au même
but, au but de faire valoir, plus que jusqu'à présent, la branche spéciale
de leurs études. Nous croyons qu'on pourra faire, à Aix la Chapelle un
travail de grande utilité en resserrant le lien entre les confrères des
diverses nations. Nous sommes convaincus que seulement par telle union,
nos voeux et nos intérêts seront remarqués et considérés.
Or les présages pour l'histoire des sciences en général comme pour
l'histoire do la médecine en particulier sont de bonne augure. Sans être
indiscrets nous pouvons déjà assurer que les voeux concernant l'enseigne-
ment supérieur exaucés par la section pour l'histoire des sciences (voir
le rapport de Mr. Plauzoles p. 434) trouveront un accueil favorable chez
Mr. Liard, l'éminent et bienveillant directeur au ministère de l'instruction
publique. A Paris nous avons eu la bonne chance de le voir. M. Liard est
tout-à-fait convaincu de l'utilité, non seulement scientifique mais absolu-
ment pratique, de l'histoire des sciences en général, et spécialement delà
valeur de l'histoire de la médecine. Toujours en avant. Nous arri-
verons bien.
A notre grand regret nous venons de perdre un de nos collabo-
rateurs les plus éminents, le Generalarzt Dr. Hermann Prölich de
Loipsic.
Dans le prochain numéro nous donnerons la nécrologie étendue
du défunt, la date du 15 août étant trop proche pour faire cet
insertion de suite.
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C5
DARSTELLUNGEN VON JESUS ALS ARZT
ODER APOTHEKER.
Von HERMANN PETERS, Hannover- Waldhausen.
In den ersten Heften dieses Jahrganges sind eine Anzahl alter
Bilder reproduziert, *) auf denen der Arzt in den Gestalten dar-
gestellt ist, in welchen er der leidenden Menschheit in den
verschiedenen Phasen seines Auftretens erscheint. Man erblickt ihn
in vier Typen verbildlicht ; und zwar als Gott, als Engel, als Mensch
und als Teufel.
Zu den Darstellungen des Arztes als ein Gott ist fast durchweg
die Jesusgestalt benutzt. Dies findet seine Erklärung in der Auf-
fassung, welche man im Anfange des Christenturaes vom Heilande
hatte. Als Jesus unter die leidende Menschheit trat, galt er nicht
nur für einen Arzt der Sünder, sondern auch für einen Helfer bei
leiblichen Gebrechen, Nachdem im Jahre 291 v. Chr. dem Aeskulap
auf der Tiberinsel ein Tempel erbaut war, verwandelte sich dieser
»deus clinicus" immer mehr in einen in allen Nöten helfenden
Heiland »Soter". Wie Christus galt in den ersten Jahrhunderten
unserer Zeitrechnung auch Aeskulap als Menschenfreund schlecht hin.
Er war der Gott an den man sich nicht nur bei Krankheiten des
Leibes, sondern auch der Seele wandte. In den bekannten Streit-
schriften, welche im zweiten Jahrhundert unserer Zeitrechnung
zwischen den beiden Philosophen Origenes und Celsus gewechselt
wurden, handelt es sich hauptsächlich um die Frage, ob Jesus oder
Aeskulap der rechte Heiland sei. Celsus, der den heidnischen Stand-
punkt vertritt, behauptet, dass Aeskulap Wunder thue, Wohlthaten
spende, zukünftige Dinge offenbare, und Krankheiten heile. Er sei
von vielen Menschen gesehen und werde noch gesehen. Diese Aehn-
lichkeit zwischen dem heidnischen und christlichen Heilande gab den
Künstlern schon früh Veranlassung Jesus im Typus des Aeskulap
darzustellen. Schon im vierten Jahrhundert soll sich in der Stadt
Paneas (Caesarea Philippi) eine Statuç befunden haben, welche den
christlichen Heiland bei der Krankenbehandlung verkörperte. ^) Der
»Vater der Kirchengeschichte" Eusebius, im vierten Jahrhundert,
erzählt, dieses Standbild habe das von Jesus geheilte, blutflüssige
♦) Voir Janus IV, LivraÎRons 1— III, janvier— mars, 1900.
1) Ich folge hier: Adolf Harnack, Medizinisches aus der ältesten Kirehengeschiehte.
Leipzig 1892.
1900. 31
438
Weib aus Dankbarkeit errichten lassen. »Es steht auf einer hohen
Basis bei der Thüre ihres Hauses das Erzbild eines Weibes das, auf
die Knie gebeugt, wie eine Flehende die Hand ausstreckt; gegenüber
steht aus demselben Metall die Bildsäule eines aufrecht stehenden
Mannes, der, ehrbar in einen doppelt um den Leib geschlagenen
Mantel gekleidet, die Hand nach dem Weibe ausstreckt. Zu seinen
Füssen an der Basis wächst eine fremdartige Pflanze empor, die bis
an den Saum des ehernen Mantels reicht und ein Heilmittel gegen
mancherlei Krankheiten ist. Diese Mannesgestalt nun soll das Bild
Jesu sein. Zu verwundem ist es nicht, das ehemalige Heiden, die
Wohlthaten von dem Herrn empfangen hatten, sich auf diese Weise
dankbar erwiesen." Aus verschiedenen Gründen hält man es für
unwahrscheinlich, dass dieses Bildwerk Jesum darstellen soll. Man
nimmt an, dass hier ein »Aeskulap-Soter" zu » Jesus-Soter" von der
christlichen Bevölkerung in Paneas umgedeutet ist. ^)
In der Pharmazeut. Zeitung, Berlin, wurde vor einigen Wochen
darauf hingewiesen, dass Jesus auch sehr häufig als Apotheker ver-
bildlicht ist. Oelgemälde auf denen dies der Fall ist, befinden sich
in der evangelischen Kirche zu Werder a. d. Havel u. in Lehnin.
Weiter wurde kürzlich im Hannoverschen Courier auf ein ähnliches
Oelgemälde aufmerksam gemacht, dass sich in der Schlosskirche in
Wittgenstein bei Laasche befindet. Auf allen diesen Bildern ist der
Name des Malers nicht zu entdecken. Das zuletzt genannte Gemälde
trägt oben links die Inschrift: »Wohlbestellte Seelen- Apotheke'* und
rechts auf einem weissen Bande: »Das Blut Jesu Christi, des Sohnes
Gottes macht uns rein von allen Sünden."
Das Germanische Museum in Nürnberg besitzt ebenfalls ein Oel-
gemälde mit der Bezeichnung: »Wohlbestellte Seelen- Apothek".
Dasselbe ist mit der Jahreszahl 1731 versehen und verdankt seine
Entstehung dem Pinsel der Malerin Marie Appeli. Unten bietet das
Bild als Motto den Yers aus dem elften Kapitel des Matthäusevan-
geliums: Kommt her zu mir Alle, die ihr mühselig und beladen
seid, ich will euch erquicken." Der Gegenstand des Bildes, ist die
Darstellung einer vollständigen Apotheke, in der Jesus als Pharma-
zeut thätig ist. Derselbe hält in der einen Hand eine Wage, in der
anderen eine Fahne mit der Inschrift: »Kommt her und kaufet ohne
Geld und umsonst." (Jesaia 55,1.) An den Standgefässen welche im
Vordergrunde des Bildes stehen, liest man auf den Signaturen zwar
nicht medizinische Namen, sondern man findet auf denselben die
1) s Hauck, die Entstehung des Christust.vpus 1880, S. 85.
439
Arzneimittel der christlichen Religion, wie Ghiube, Liebe, Hoffnung,
Geduld, Beständigkeit u. s. w. verzeichnet. Die Standgefässe, welche
in den im Hintergrunde des Bildes befindlichen Regalen stehen,
tragen vorwiegend die Bezeichnung von wirklichen Arzneikörpern,
deren Namen Beziehungen zur christlichen Religion haben, wie
Christwurz, Benediktwurz, Kreuzwurz u. s. w. Eine übergrosse Anzahl
von Gefässen hat auf ihren Signaturen indessen auch den Namen
von Stoffen, welche namentlich im Kultus des Aberglaubens Ver-
wendung fanden. Von solchen Mitteln seien genannt: die Alraun-,
die Sieg- und die Springwurz. Sie alle drei waren schon im Alter-
tum wegen ihrer magischen Kräfte berühmt. Vielleicht ist das einen
frommen Sinn verratende Bild in einer Klosterzelle entstanden. Ein
vor dem Namen Marie Appeli stehendes S. macht es wahrscheinlich,
dass die Malerin eine Klosterschwester war.
Im Schweizer Landesmuseum zu Zürich befinden sich in den
Fenstern vor und in der historischen Apotheke zwei aus dem Thur-
gau stammende Glasgemälde, welche hier anbei reproduziert sind.
Wie man sieht ist auf beiden der christliche Heiland durch die
Wage, welche er in der Hand hält und durch die ihn umgebenden
Arzneistandgefässe als Arzneimittel dispensierender Heilkünstler cha-
rakterisiert. Das Gemälde in runder Form ist vorwiegend auf mit
Blei gefassten roten und blauen Glasscheiben ausgeführt. Links zeigt
es das Familien wappen der Stifter mit der Unterschrift: »Michael
Weltz, Maria Zündlini secl. sein erste Ehefrau und Sussanna Feder-
linn, sein andere Ehefrau, 1630'\ In dem Kranze, welcher das Bild
umrahmt, liest man die Worte: »Wer glaubt, vertraut und hofft in
mich, des rechter, wahrer ^rzt bin ich**. Für ein über dem Heilande
befindliches Spruchband sind als Inschriften Stellen aus Jesaia 55, 1.
und Matth. 11, 28. gewählt. Die pharmazeutischen Standgefässe auf
dem Tische, hinter welchem Jesus steht, zeigen als Signaturen die
Namen der christlichen Seelenheilmittel, als da sind: Wahrheit,
Gerechtigkeit, Glaube, Liebe, Hoffnung, Gnade, Beständigkeit, Geduld
u. s. w. Von den materiellen Heilmitteln früherer Jahrhunderte ist
nur die Kreuzwurz (=: Senecio) mit genannt. Dieselbe verdankt ihre
Erwähnung auf dem Bilde wohl mehr ihrem Namen, als ihrer Wirkung,
von der Becher in seinem Parnassus medicinalis illustratus (1662) sagt:
»Creutzwurtz heilt, tödt die Wurm, stellt ein das Blutausspeien,
Die Leber thut sie auch von grosser Hitz berfreien.
Den weissen Weiber-Fluss, das Gliederreisen auch
Curieret Creutzwurtz, ist in Wunden in Gebrauch.*'
31*
440
Der unbekannte Künstler, welcher auf dem zweiten viereckigen
Glasgemälde Jesus als Apotheker veranschaulichte, hat zu diesem
Zwecke fast dieselben Bibelstellen benutzt und die gleichen Ideen
und Gedanken verkörpert. Für die christliche Heilmethode hat er
besonders den Glauben, den er im Abendmahlskelche verbildlichte,
sehr in den Vordergrund geschoben. Dies entspricht ja den modernen
Forschungen über Kuren mittelst Suggestion. Die mit dieser erzielten
Wirkungen beruhen ja hauptsächlich mit auf dem Glauben, welchen
der Kranke der Heilmethode und dem geistigen Träger dieser ent-
gegenbringt.
REVUE DES PERIODIQUES.
Archives de Médecine Navale, Mai 1900, Paris.
The chief position in this number is assigned to an elaborate ^^Rapport
médical d^ inspection générale de 1899 sur le 4^ régiment de tirailleurs tonkinois,
par le Dr, Robert, The author points out that malarial fever is least
common in the delta, which is an immense marsh alternately inundated
and desiccated, and which would seem specially favourable for its endemic
prevalence. It is Upper Tonkin, with its high mountains covered with
impenetrable forests that is most infested with this disease. Here it is
known as fièvre des bois, and is even more fatal to the natives than the
Europeans. Bilious haemoglobinuric fever appears to bo rare, only one
European out of 201 having succumbed to this malady. The author
notices the powerful influence of soil-disturbance in giving rise to malaria.
In the circle of Ha-Giang from 120 to 150 men (Europeans and natives)
engaged on road making furnished in one month 30 entries to hospital,
of which 24 were from paludism and 8 of these presented the most grave
forms of fever. One European died within a few hours. The detachment
which rested in the casernements enjoyed excellent health. This of course
is no new experience, but it is well to have definite facts on the point.
The generally received explanation is that the inequalities of the soil
favour the formation of small pools which harbour the larvae of mosquitos.
I doubt whether this will account for the great outbursts of malarial
fever following soil disturbance, or for its specially malignant character.
Altogether the article is full of observations on the pathology and climate
of Tonkin which will repay perusaL The only other original contribution
is by Jourdan on the "Service médical pendant le combat" on ships of
war, which will appeal to our confrères of the Marine.
Andrew Davidson.
CONTRIBUTION A LA GÉOGRAPHIE MÉDICALE
DES PAYS CHAUDS.
Distribution géographique des principales
maladies afférentes a ces contrées.
Par le Dr. J. BRAULT,
Professeur à l'École de médecine d'Alger, membre de la Société de
dermatologie^ membre correspondant de la
Société de Chirurgie de Paris.
(Suite.)
Maladies dues ou très probablement dues a des parasites végétaux.
Maladies Générales.
Les fièvres eruptives.
Toutes les fièvres eruptives sont représentées dans les pays chauds
mais à des degrés très divers.
Dans les pays chauds proprement dits, la varicelle prospère, j'en ai
déjà vu plusieurs épidémies depuis huit ans que je me trouve en
Algérie.
La suette mUiaire, elle-même, aurait été observée dans l'Afrique
tropicale.
La rougeole et la scarlatine diffusées cependant un peu partout
sont moins graves et moins fréquentes que dans la zone tempérée.
Je dois toutefois ajouter que la rougeole est depuis très longtemps
connue dans l'Inde, en Malaisie et au Japon (Fakisa).
Pour ce qui est de la variole on sait qu'elle existe partout. Connue
depuis plus de trois mille ans dans l'Inde, elle se montre très sévère
dans tous les pays qui nous intéressent. Je me bornerai à citer les
points de la carte les plus contaminés.
La variole sévit actuellement avec intensité dans toute l'Afrique,
pricipalement : en Abyssinie et en Egypte, sur la côte est et dans
les îles africaines de l'océan indien. En Asie, elle se remontre sur-
tout en Syrie, en Perse, en Arabie; elle ravage la Chine et le Japon.
Les îles océaniennes et l'Amérique du sud lui payent également un
assez lourd tribut.
442
Dans beaucoup de ces contrées, la pratique de la vaccine est in-
connue ou repoussée, dans d*autres on a recours à la variolisation,
mais faite sans soins, sans précautions, sans isolement surtout, ce
qui contribue à semer le fléau et à engendrer de formidables épidé-
mies, d'ailleurs très meurtrières.
Je viens de dire que l'introduction de la vaccine entraine des
résistances; autrefois surtout la vaccination de bras à bras rencontrait
chez certains peuples une grande hostilité, un musulman se résignait
avec peine à se faire inoculer les humeurs d'un Juif »ou d'un
Roumï". La vaccination animale qui présente toutes les garanties
au point de vue sanitaire, social et même religieux est plus facile-
ment acceptée.
En dehors des contrées qui subissent l'influence directe de la
civilisation, certaines peuplades semblent toutefois connaître et pra-
tiquer la vaccination. On rapporte que les Touaregs auraient appris
la vaccination des Kabyles et l'auraient propagée jusqu'au centre de
l'Afrique. Au dire de Livingstone plusieurs tribus de l'Afrique australe
s'inoculeraient également le vaccin de la vache en plein front.
L'étude des lieux d'élection pour la vaccination ou la variolisation
chez les peuples qui habitent les contrées chaudes est utile à con-
naître. Nous venons de parler de l'inoculation au front, les nègres
et les Arabes s'inoculent le plus souvent sur la palme du premier
espace interdigital entre le pouce et l'index, au contraire pour les
Abyssins le lieu d'immunisation est la région du poignet. ')
En raison de tout ce que nous venons de dire, les emigrants
devront se faire vacciner avant leur départ pour les colonies.
La question de la vaccination pendant la saison chaude aux colo-
nies a été mise récemment à l'ordre du jour de l'Académie de
médecine de Paris. D'après mon expérience personnelle, la vaccination
réussit moins bien pendant la saison chaude; en tout cas le vaccin
aussi bien pour les vaccinations animales que pour les vaccinations
humaines, devra être conservé à la glacière, sous peine de perdre
rapidement sa virulence. -)
Reste la Dengue^ cette dernière, qui est encore limitée aux pays
chauds, nous intéresse donc tout particulièrement et mérite une des-
cription toute spéciale.
i) Je n'insiste pas snr les antres procédés plus ou moins étranges employés pour l'immu-
nisation dans les pays barbares, c'est ainsi que les Arabes font absorber des croûtes délayées
dans du lait, ou font coucher le sujet à immuniser dans le lit d'un varioleux; avec leurs
divers procédés de variolisation, ils ont un déchet de 20%.
>) Dans d'antres infections, on observe des insuccès analogues, j'ai signalé la chose pour
la morve (injections de malléine).
443
Dengue.
Synonymes. Fièvre rouge. Bouquet, Mal des genoux, Fièvre des dattes. Dandy fever. Girafe
stifTnecked, Brcak-boiie, Brocken- Wing, Knieubcls, Bouhou (îles Sandwich),
Denguero, Colorado, Pantomima, Polka.
Comme depuis le siècle dernier (Hirsch), la Dengue ou fièvre rouge
parait être une maladie en voie d'extension. Observée dans Tlnde
en 1780 par Persin sur la côte de Coromandel elle a été signalée
à peu près à la même époque en Amérique à Philadelphie par Rush
et en Egypte par Gaberti.
Elle semble avoir surtout deux foyers principaux : Tlnde et l'Amé-
rique intertropicale. Il y a peut-être lieu de signaler, en outre, un
troisième foyer: la Sénégambie.
Au cours de ce siècle, c'est surtout de l'Inde, son berceau par
excellence, que la maladie a rayonné en tous sens, en particulier
dans les pays baignés par l'océan Indien.
Après avoir régné dans ce pays en 1836 — 44 — 47 — 53 — 54 etc. . .
nous la voyons s'étendre aux îles africaines de l'Océan Indien:
Maurice, Réunion (1851), à la côte du Mozambique, à l'Arabie.
D'autre part elle a gagné également: le Siani, la Cochinchine, Java,
les Celebes, Sumatra, Bornéo, les îles Sandwich, Tahiti (1847 — 56 — 85)
la Nellc Calédonie (1884—85), les îles Fidji (1885) etc. . . .
Les rives de la Méditerrannée, ont été souvent visitées par elle:
Egypte (1845-85-87), Tripolitaine (1878), Syrie i) (1861).
L'Europe méridionale a été très fréquemment touchée: Cadix
(1884—85—1867), Gibraltar (1874—85), Malte (1876), Crète (1881),
Grèce, Turquie (1889).
Le foyer de la Sénégambie, s'est révélé à plusieurs reprises
(1845—48- 56—65—67 etc.; les îles Canaries (TénériflFe)(1865— 67)
ont été également atteintes.
En Amérique, la maladie surtout fréquente dans les parages du
golfe du Mexique, a été signalée dans le sud des Etats-Unis en
(1844—50—54), aux Bermudes en (1837—60—63), à la Havane en
(1854), à la Martinique eu (1860), à Rio (1845—46), à Callao,
à Lima (1851), à Cayenne (1864).
En somme, la Dengue est endémo-épidémique : au Mexique, aux
Antilles, dans presque toute l'Amérique du sud, dans la zone pré-
et intertropicale de l'hémisphère nord de l'Afrique, à Zanzibar, dans
les îles africaines de l'Océan Indien, dans l'Asie méridionale et dans
les îles de la Malaisie.
i) Depuis on n'y a pas compté moin» de 14 épidémies (de Brun).
4U
Fièvres infectieuses dans les pays chauds.
Typhus EXANTHÉMATiquE, typhus récurrent, fièvre typhoïde
TROPICALE, FIÈVRE MÉDITERRANNÉEXNE.
Typhus exanthematique.
A tout prendre, le typhus exanthématique est plutôt une affection
des régions tempérées; cependant il existe dans la zone chaude et
même dans la zone tropicale; c'est ainsi qu'il est endémique: au
Mexique, au Pérou, au Chili, en Bolivie, en Chine, en Perse et dans
certaines contrées d'Afrique: Abyssinie, Nubie, Egypte, Tripolitaine,
Tunisie, Algérie. ^)
Les quartiers pauvres et populeux des grandes agglomérations
urbaines par les temps de misère, les prisons, lui paient surtout
un assez lourd tribut.
Typhus récurrent.
Synonymet. Typhus bilieax. Fièvre récurrente. Fièvre à rechutes. Relapsing fever, Hungeqpest.
Connue très probablement d'Hippocrate, le typhus récurrent a été
bien isolé comme entité morbide par Graigie et Henderson en 1843,
C'est une maladie qui a plusieurs foyers très intenses en Europe,
et qui est loin d'être particulière aux pays chauds; néanmoins comme
elle est endémique en différents points d'Asie, d'Afrique et d'Amé-
rique, nous croyons devoir lui consacrer quelques lignes.
Foyers Asiatiques. — La fièvre récurrente parait endémique dans
l'Hindoustan d'où elle émigré de temps à autre ; principalement vers
les îles de l'Océan Indien: Réunion (1804), Maurice. Elle règne
également en Chine à l'état épidémique.
Foyers Africains. — La fièvre à spirilles est endémique en Egypte
et peut-être bien encore dans d'autres parties de l'Afrique septen-
trionale.
Foyers Américains. — Les foyers d'Amérique sont moins bien
assis, les épidémies qui ont frappé l'Amérique du Nord paraissent
d'importation irlandaise, les foyers de T Amérique du sud, y compris
celui du Maroni signalé par Maurel, paraissent très douteux.
Fièvre typhoïde dans les pays chauds et tropicaux.
Pays chauds. — La fièvre typhoïde se rencontre en maints en-
droits dans les pays chauds et sous les tropiques.
1) J'ai déjà assisté à plusieurs épidémies très sévères daus ce pays. La maladie rè^e à
l'état d'endémie lég:ère dans les quartiers indigènes des villes et dans certains centres misé-
rables de la Kabylie. De temps à autre, il est apporté dans les prisons par les indigènes
dans les plia de leurs burnous sordides. Aussi ai-je insisté sur une désinfection sérieuse, à
l'entrée, pour la prison de Barberoussc (Alger) que j'ai été chargé d'inspecter à ce point de
vue particulier. (Rapport 1898.)
445
Les statistiques anglaises la montrent sévissant d*une façon sévère
à Gibraltar, dans les îles de la Méditerranée: Malte, îles Ioniennes,
Chypre, en Egypte.
Nous savons d'autre part, nous autres médecins français, que la
typhoïde est plus fréquente et plus grave en Tunisie et en Algérie
qu'en France même.
Les faits qui se passent actuellement au cours de la guerre Sud-
Africaine montrent combien la fièvre typhoïde est également fré-
quente dans la partie chaude de TA&ique australe.
En Asie: certains ports de la Chine, en Océanie: la Tasmanie,
la N«ll« Zélande, en Amérique : le Sud des Etats-Unis, les Bermudes,
sont très manifestement entachés par Tendémie typhoïde.
Pays tropicaux. — Afrique. — Assez rare au Sénégal, sur la
côte de TOr, au Congo et sur la côte Orientale, la fièvre typhoïde
est au contraire assez fréquente, dans le Soudan égyptien (Khartoum),
dans les îles africaines de l'Océan Indien: Réunion, Maurice, Mada-
gascar. Dans cette dernière île elle est surtout fréquente dans la
région du plateau central.
Asie. — Signalons: l'Arabie, Ceylan, l'Hindoustan, la Cochinchine.
Océanie. — L'Australie, Bornéo, la Nell« Calédonie, les îles Mar-
quises, les îles de la Société, les îles Sandwich paient un certain
tribut à la dothiénentérie.
Amérique. — La typhoïde s'observe dans l'Amérique intertropicale ;
aux Antilles, à la Guyane, au Brésil et encore ailleurs dans l'Amé-
rique du Sud.
Races. — Les races réagissent un peu diversement vis-à-vis de
la dothiénentérie.
Bien que l'on prétende que les Arabes sur les côtes de l'Arabie
en souffrent beaucoup, dans l'Afrique du Nord, ils semblent moins
atteints que les Européens. Ceci ne peut faire de doute pour les
adultes et tous les écrits des médecins militaires en font foi; on
voit bien de temps à autre quelques cas indéniables, mais, je le
répète, c'est l'exception. A Mascara de 1841 à 1898 sur 408 décès
par typhoïde on ne trouve que 25 décès d'indigènes; à Mostaganem
la proportion est sensiblement la même, 49 décès d'indigènes sur
608 décès. On a proposé diverses explications: les uns veulent que
l'Arabe résiste vis-à-vis de la dothiénentérie à la façon du nègre
vis-à-vis du vomito, d'autres pensent que l'Arabe est atteint un peu
^) La fièvre qui éclate en juin prolonge ses attaques jusque dans l'automne. La Tunisie
est plus atteinte que l'Algérie; dans cette dernière colonie c'est la province d'Orau qui est
la plus touchée.
446
comme nous, mais surtout dans Tenfance et que Ton n'a pas recours
au médecin. Le séro-diagnostic a été interrogé, Vincent a eu surtout
des résultats négatifs chez Tadulte; convaincu que la solution du
problème était plutôt dans Texamen du sang des jeunes indigènes,
j*ai commencé des expériences dès 1897 ^) et je les ai continuées
depuis, elles m*ont donné, le plus souvent, à moi aussi, des résultats
négatifs.
Dans rinSe, les statistiques anglaises nous montrent que les soldats
hindous et la population autochtone, sont bien moins atteints que
les Européens. Pour une période de 10 années on trouve chez les
premiers la proportion de 0,02 admissions pour 1000 et de 0,01
décès pour 1000, alors que les troupes européennes donnent 8,9 °/oo
pour les admissions et 3,15 ®/oo pour les décès. (Withehead in Davidson.)
A Hong-Kong, la fièvre typhoïde est aussi plus fréquente chez les
soldats européens que chez les Chinois.
D'après un certain nombre de relations, les natifs des archipels
de la Polynésie seraient assez susceptibles.
Aux Etats-Unis, la proportion dès décès pour 1000 est de 33,9
pour la race blanche, de 31,7 pour les races de couleur et de 22
seulement pour les Indiens.
D'une façon générale, il semble bien certain que si aucune race
n'est réfractaire d'une façon absolue à la dothiénentérie, les natifs
des pays chauds: Arabes, noirs, jaunes. Indiens, semblent moins
susceptibles que nous-mêmes. Il y a là une question passionnante
de pathologie exotique; on devrait relever scientifiquement, en se
servant des nouvelles méthodes de diagnose, la proportion exacte des
indigènes et des Européens respectivement atteints dans les divers
pays chauds, au moins dans les colonies.
En terminant ce court chapitre concernant la fièvre typhoïde dans
les pays chauds, je dois rappeler que si elle est en général moins
fréquente sous les tropiques, elle y est très sévère et comporte sou-
vent des complications et des rechutes; je dois enfin signaler sa
combinaison avec la malaria : fièvre typho-malarienne. C'est ainsi que
beaucoup d'auteurs penchent pour voir dans la fièvre de Peshawour
(Inde), dans la fièvre des montagnes rocheuses, dans le typhus des
chiens (Bosnie) la »typho-malarial fever" des Anglais. -) Cette com-
binaison du paludisme et de la dothiénentérie se rencontre princi-
^) Voir J. Brault. Hygiène et prophylaxie des maladies des pays chauds, TAfrique française
page 115. Depuis cette époque j*ai encore fait une vingtaine d'examens chez des enlanU de
4 à 14 ans, je n'ai pas trouvé un seul cas positif.
'') Il y aurait de même uue coli-malarienne (Vincent).
447
paiement dans le sud de l'Europe, dans les îles de la Méditerranée
et dans TAfrique septentrionale. Elle aurait atteint les troupes
italiennes dans une proportion assez forte pendant la campagne
d'Abyssinie.
La fièvre méditerranéenne.
Synonjfmet, Rock fever, fièvre de Malte, fièvre sudonle, Âdéno-typhoïde, typhoïde intermittente.
Comme son nom l'indique cette fièvre sévit surtout sur les rivages
de la mer méditerranée, mais on peut dire qu'elle n'a pas une distri-
bution géographique bien assise.
Les médecins Anglais Bruce, ^) Hughes, Tont observée à Malte, à
Gibraltar et sur divers autres points de la mer dont elle porte le
nom; mais souvent confondue avec le paludisme ou la dothiénentérie,
elle n'a pas, je le répète une aire de distribution géographique bien
délimitée. En Algérie, depuis plusieurs années, cliniquement, on a
observé un certain nombre de cas qui paraissent lui appartenir, mais
on n'a pas encore produit, à l'appui des observations, le microbe
spécifique et ses cultures. Moi-même, à l'hôpital du Dey, j'ai pu voir,
dans mes services de médecine, des cas qui s'en rapprochaient par
la Symptomatologie et par la courbe thermique, mais je ne veux
rien affirmer, n'ayant pas eu l'audace de ponctionner la rate de mes
malades dans un seul but de diagnostic.
Jusqu'à plus ample informé, je considère donc la présence de la
fièvre méditerranéenne comme probable, en Tunisie et en Algérie;
mais j'ajoute qu' aucune preuve rigoureusement scientifique n'en a
encore été donnée.
La lèpre.
SynOHymet. Elephantiasis des Grecs, Léontiasis. — Spedalsked, Aussatz, leprosy, Mal rouge,
Kushta (Inde), Fa- Fung (Chine). — Baras (Arabes), Beurst (Kabyles), Mukkow
(Samarkand), Cascadoc (Iles de la Soude), Cacobay (Antilles), Oovi
Crahiti), Nyerengerc (NcUe Zélandè).
L'histoire de la lè'pre se perd dans la nuit des temps, elle est déjà
signalée 1500 ans avant Jésus-Christ, dans le Rig-Véda. Beaucoup
pensent qu'elle a eu l'Egypte pour berceau, sans que l'on puisse
donner rien de très affirmatif à cet égard. ^) Une autre question
toujours pendante et très intéressante au point de vue historique
concerne le Nouveau-Monde: il s'agirait de savoir si la lèpre était
connue en Amérique avant Cristophe Colomb, ou si elle ne s'est
1) Dans Fcspacc de 5 ans, Bruce en a trait« 400 cas.
*) Au moyen-Age, les croisades ont beaucoup fait pour la propagation du fléau.
448
introduite qu*après les incursions des Espagnols; les avis sont très
partagés.
Très fréquente, principalement dans les contrées froides de l'Europe,
la lèpre entache aussi très fortement les contrées chaudes et les con-
trées tropicales.
Dans les parties méridionales de l'Europe qui nous intéressent, on
la rencontre en maints endroits.
En Portugal, les provinces de Beira, Alta, Algarve, Estramadure
sont contaminées.
L'Espagne est encore plus touchée : Andalousie, Grenade, Alicante,
Valence, Catalogne.
Sur la côte d'Azur, la lèpre n'est pas éteinte dans le delta du
Rhône (Valentin, Perrin, Boinet).
La lèpre sévit en Sardaigne, en Sicile (Calleri) et sur plusieurs
points ritalie continentale.
En Grèce, la maladie existe également dans plusieurs localités
(Mégare, Egine etc.). Elle règne d'ailleurs en Crète et dans les îles
Grecques de la mer Ionienne et de l'Archipel.
Zambaco dans ces dernières années a bien mis en évidence la
fréquence de la lèpre dans l'empire Ottoman. D'après ce même
auteur, de la plus haute compétence, la plupart des îles turcques de
l'Archipel sont également contaminées.
Descendons en Afrique; dans le Nord, la lèpre existe: au Maroc,
en Algérie ainsi que cela a été indiqué tout d'abord par les méde-
cins militaires et précisé depuis. De plus, dans ces derniers temps
(Gémy), on a signalé l'immigration des lépreux espagnols (Valence
et Alicante). ^)
Signalée en Tunisie par nos confrères de l'armée, la lèpre doit
également se rencontrer dans la Tripolitaine.
Quant à l'Egypte, Engel estime qu'il y existe plusieurs milliers de
lépreux. C'est surtout dans la Basse-Egypte que la maladie est
répandue. Elle se rencontre également dans le Haut-Nil, en Abyssinie,
au Darfour, sur toute la côte orientale d'Afrique et dans l'Afrique
australe.
Dans Tîle de Madagascar, elle semble en recrudescence à l'heure
actuelle; on la trouve également dans les autres îles de l'Océan
Indien : Comores, Mascai-eignes etc. ... A Madagascar signalons les
^) Certains Tillages indigènes Arabes et Kabyles sont atteints : Vallées de l'Atlas, région de
Biskra (Brassac). Pas mal de points du Tell sont contaminés, j'ai rencontré deux fois la
maladie sur des Israélites et une fois chez une jeune Espagnole.
449
léproseries de Tananarive et d'Antsirabé, à Mayotte celle de Tîle
de Zambonrou.
La région des grands lacs dans Tintériear du continent africain
n*est pas indemne, et enfin la lèpre est fréquente dans le Bas-Congo,
le Haut-Niger, le Bénin, la Côte de TOr, la Sénégambie et jusque
dans les îles africaines de l'Atlantique (Canaries, Madère etc. . .).
A l'heure présente, l'Asie est le foyer de lèpre le plus intense.
En Asie-Mineure, en Syrie, en Arabie, en Mésopotamie, dans le
Turkestan, le nombre des lépreux est très considérable. En Perse
quelques districts seulement d'après Hirsch seraient atteints.
Dans l'Inde, d'après le recensement opéré en 1891, sur une popu-
lation d'environ 210.000.000 d'habitants, on ne compte pas moins
de 115.000 lépreux.
Le royaume de Siam, l'Indo-Chine, le sud-est de la Chine, le
Japon sont ravagés par le fléau.
Les coolies, les travailleurs Chinois, essentiellement migrateurs,
ont d'ailleurs envahi l'Océanie et y ont importé la lèpre.
Le continent lui-même est touché en plusieurs points: Victoria,
Queensland, la N«^!« Galles du Sud.
Les Philippines, la Neil« Zélande, les N«Wcs Hébrides, les îles Samoa,
les Fidji, les Sandwich sont contaminées.
En Nelle Calédonie ^), à Tahiti, la maladie fait des ravages eflFra-
yants; il y au moins 4000 Canaques aflFectés de lèpre. (Grall.)
Malgré les nombreuses léproseries installées, le mal continue à se
répandre.
Reste le Nouveau-Monde. Dans les contrées chaudes et tropicales
de l'Amérique la lèpre se trouve: au Mexique, aux Antilles, à
l'isthme de Panama, au Venezuela, aux Guyanes, au Brésil, dans
l'Uruguay, à la Plata, au Chili et au Pérou. ^) En Colombie, il
n'existe pas moins de 30.000 lépreux sur 4.000.000 d'habitants.
Pour ne parler avec détail que des colonies françaises: la lèpre
est très répandue à la Martinique et à la Guadeloupe; les lépreux
sont internés, à l'île de la Désirade. La Guyane française est atteinte
dans une proportion tout-à-fait inquiétante ; comme dans la plupart
des pays chauds, la forme tuberculeuse y domine; on ne compte pas
moins de 250 lépreux sur 23.000 habitants. La léproserie a été
transférée des îles du salut à l'Acarouany.
Races. — La lèpre qui atteint toutes les races, s'attaque pourtant
i) Nous deTons citer là 3 léproseries : Le pic des monts, les iles des chèvres et le cap Bocage,
t) Voir pour la Géographie détaillée de la lèpre: Jeanselme. La lèpre en France et dans
les colonies et sartout Ehlers, Janus, Amsterdam 1898.
450
de préférence aux races colorées; les nègres, les métis, les mulâtres sont
les plus atteints dans les pays chauds, les Juifs sont également susceptibles.
BÉRI-BERI.
Synonymes, Barbiers, Kakké, Binh-Thang, maladie des sucreries, Loempoe etc.
Le domaine géographique du béri-béri est des plus étendus, il
forme tout autour du globe une véritable ceinture terrestre.
Plus fréquent sur les côtes que dans l'intérieur des terres, le béri-
béri est surtout endémique dans les contrées suivantes: Le Japon,
Formose, plusieurs ports de la Corée, Hong-Kong. TAnnam, le
Tonkin, Sumatra, Bornéo, Java, les Celebes, les Moluques et d'une
façon générale dans tout l'archipel Malais, la N«We Guinée, la Cochin-
chine, la presqu'île de Malacca, le Siam, certaines provinces de l'Inde
Anglaise, la côte de Malabar et de Coromandel, Ceylan, Aden, Zan-
zibar, la Réunion, Maurice, Nossi-Bé, Madagascar, le Congo et plu-
sieurs autres points de la côte occidentale d'Afrique, Cuba, la
Guadeloupe et autres Antilles, le Brésil et le Paraguay. ^)
En résumé, les principaux foyers béri-bériques sont: Le Japon,
(Kiou Siou), les Indes Néerlandaises, l'Indo-Chine, les Indes Anglaises,
Madagascar et le Brésil.
Races, — Le béri-béri s'attaque à toutes les races ; toutefois il y
a de grandes différences, au point de vue de la réceptivité; les races
colorées sont surtout prédisposées: les Malais, les Japonais et ensuite
les nègres paraissent les plus réceptifs. Il semblerait même que les
Européens aient besoin d'une sorte d'acclimatement en pays de béri-
béri pour contracter l'affection.
Dysenterie et ses complications (abcès du foie).
L'histoire de la dysenterie et l'étude de sa géographie médicale,
nous montrent que le flux dysentérique est une maladie de tous les
temps et de tous les pays, mais on ne pent nier qu'elle intéresse
surtout la pathologie exotique, en effet elle règne surtout dans les
pays chauds, à l'état endémo-épidémique.
La dysenterie est très répandue sur la côte occidentale d'Afrique,
en Floride, au Mexique, au Pérou, à la Guyane et aux Antilles;
mais c'est surtout sur le littoral baigné par l'Océan Indien qu'elle
exerce en grand ses ravages : en Arabie, dans les îles de Madagascar,
de la Réunion, de Maurice et surtout dans l'Inde qui est le pays
1) La première description de la maladie nous a été donnée par Bontius (1629). La
maladie nous est surtout bien connue par les travaux des médecins des Indes Néerlandaises,
les médecins brésiliens et les médecins allemands ayant observé au Japon (Baeli, Seheube).
Comme on le voit par la place assignée à la maladie nous penchons pour Torigine micro-
bienne. Voir J. Brault. Traité des maladies des pays chauds, 1900.
451
par excellence de la dysenteric. Dans la presqu'île de THindoustan,
ce sont surtout les provinces du Sud qui paient le plus lourd tribut,
Fayrer considère que la province de Madras est la plus chargée.
Dans l'Afrique septentrionale, la dysenterie donne lieu à des épi-
démies très sévères; j'en ai été le témoin. En Algérie, en Tunisie,
comme à deux pas de nous, à Malte, le flux dysentérique donne une
mortalité considérable. Ici même en Algérie, la proportion des décès
pour ®/oo est presque quadruple de celle observée en France. ')
La maladie sévit actuellement avec intensité, dans les armées belli-
gérantes du sud-africain.
En Cochinchine, d'après Bordier, elle compte les °/. de la morta-
lité totale. ^) Au Sénégal, 37 décès % sont imputables à la dysenterie.
Maladie surtout rurale comme le paludisme, la dysenterie augmente
de fréquence et d'intensité à mesure que l'on se rapproche de l'équa-
teur. tout comme la malaria.
Dans la zone prétropicale, l'aflFection a des tendances à être saison-
nière et sévit plutôt pendant les fortes chaleurs de l'été (Algérie,
Tunisie etc. . .). Si l'on va au contraire vers les contrées uniformé-
ment chaudes, pendant toute l'année, le flux dysentérique passe à
l'état d'endémique (Guyane, Cochinchine, Antilles).
Races, — Les régiments de Cipayes aux Indes, les troupes noires
aux Antilles, nos tirailleurs et convoyeurs Arabes et Kabyles, soit
en garnison, soit en expédition, présentent de temps à autre des cas
même très sérieux. ^) Toutefois, il faut reconnaître que d'une façon
générale, les indigènes des pays chauds, les nègres surtout, sont plus
résistants à cet égard.
Chose curieuse enfin à noter, sous les tropiques, la dysenterie
s'attaque surtout aux enfants et de préférence aux enfants blancs
mâles et aux négrillons. C'est ainsi que dans l'Inde, le pays par
excellence du flux dysentérique, avons nous dit, les fonctionnaires
anglais confient leurs enfants à des nourrices qui font le voyage
exprès: ces femmes emmènent les nourrissons en Angleterre, où ils
sont élevés ensuite jusqu'à l'âge adulte. ^) •
1) Pendant notre campagne, elle a dépîmé nos troupes.
^ J'ai soigne pendant quelque temps au Dey les rapatriés de nos diverses colonies (]£xtrêroe-
Orient, Madoi^scar etc. . .) Lea premiers étaient surtout atteints de dysenterie chronique, les
antres de cachexie paludéenne.
^ Lors du rapatriement de Madagascar, j'en ai été le témoin.
<) Au moment de terminer l'exposé géographique des maladies générales microbiennes, je
ne puis m'emp^her de rappeler, les ravages produits par le tétanos, les infections pneumo-
cocciques et les diverses infections vénériennes: Blennorrhagie, ehancrelle, syphilis, partout
diffusées dans les pays chauds.
A suivre.
BEMERKUNGEN UEBER DAS ALTER DER POCKEN-
KENNTNISS IN INDIEN UND CHINA.
VON
Prof. JOHANNES ORTH, in Göttingen.
(Schluss.)
Dahin gehört die Angabe von Baldaeus ^) über die Göttin Patra-
gali, welche an der Malabarküste als Pockengöttin verehrt wurde.
Sie erzeugte nach der Sage die Pocken, indem sie in der Wuthihr
mit Goldkömchen besetztes Halsband ihrem eigenen Vater Ixora in*s
Gesicht warf. ^)
Baldaeus meldet dann weiter die interessante Thatsache dass die
Heiden, indem sie wähnen, dass Patragali dem Menschen diese
Krankheit zuschickt, zur Stund die Patienten verlassen. >Dis mag
wohl die Ursach sayn, warum ein Frauenbild bei denen Heyden
gefunden wird, dem ein Kind die Arme um den Hals schlägt, als
Hülfe suchend bey dieser Abgöttin, indem es von Menschen verlassen."
Dass hier eine Beziehung zu Maria mit dem Jesuskinde vorliegen
könnte, davon sagt er nichts, aber umgekehrt will er ein Chinesi-
sches Bildniss ähnlicher Art, welches die Jesuiten als Marienbild
hinstellen, auf seine Patragali beziehen *), von der er mittlerweile u.
a. erzählt hat, dass sie 12 Jahre zwar ehelich vertrauet war, aber
1) Baldaeas. Wahrhaftige ausführliche Beschreibung der berühmten Ostindischen Küsten,
Malabar und Coromundel etc. Amsterdam 1672. (flochdentsche Ucbersctzung.)
*) 1. c. S. 457. Doch Patragali war hiermit noch nicht vergnüg, sondern entbrante desto
mehr in Zorn, weswegen sie ihre güldene Kette, welche voll kleiner Knöpflein wie Pfeffer-
körner gemacht war vom Halse riss und solche Ixora in's Gesicht warf; hierauf so kamen
zur Stund in seinem Angesicht und Augen Blattern oder Pocken ausgefahren, worüber er
verwundert stund und sagte, Basnri, das ist o zornige Frau u.s.w.
S. 459: „zuvor haben wir gehört wie Ixora seine Tochter Basuri genant, also geben die
Malabarcn auch den Pocken diesen Namen". Trotzdem Baldaens dieses Wort durch den Zusatz
;,da8 ist 0 zornige Frau" erläutert, so glaubte ich darin doch den Sanskritnamen für Pocken
„Masuri" vermuthen zu dürfen und Herr Jolly schreibt mir, er halte diese meine Vermnthung
fur unbedingt richtig, indem er für den Uebei^ng des M. in B. auch den Namen Bombaj
heranzieht, der auf Mnmbai zurückgeht.
^ 1. c. S. 458.
*) 1. c. S. 461. Mendoza erzählet, dass in China ein Bildnüss einer schönen Frauen zu sehen
sey, mit einem Kindlein um den Hals, wiewol andere sagen auf den Armen, diese sollte eine
heilige Tochter eines grossen Königs gewesen seyn, und als eine Jungfrau geboren haben. Dis
wollen die Jesuiten der Christenheit für die h. Gottesgebährerin Maria auftragen : andere aber,
die nur das Heydentuhm wol durchsehen, werden nichts anders dann diese Patragali daraus
machen. 'NVas V. le Blanc von dem Frauenbild zu Calecut erzählt, ist zum wenigsten verdächtig.
453
sonder einige Gemeinschaft mit ihrem Mann zu halten, denn, sagte
sie, er sollte sieh nur nicht unterstehen sie zu berühren, weil sie
eine Tochter Ixora sei, ohne einige Gemeinschaft gebohren. Also
war Patragali zwar ehelich vertrauet, blieb aber allezeit Jungfrau.
Patragali soll auf der Suche nach ihrem getödteten Manne von
einem Parrea, einem Mann von einem sehr geringen und schlechten
Herkommen, da er sie erkannte, freundliche Auskunft und Ver-
ehrung gefunden haben, wofür sie ihn segnete, dass er Suri oder
Wein aus dem Klappus- und Palmerbaura sollte trinken (gestalt
sie auch rechtschaffen tuhn, schaldet Baldaeus ein) und dass er mit
seinen Leuten Fleisch vom todten Kuhvieh solte essen.
An diese Beziehungen zwischen Patragali und den Parias wird
man erinnert, wenn man liest, was über 100 Jahre später Sonnerat
von der Pockengöttin Mariatale berichtet ^) : Nur in den nie-
drigsten Stämmen findet man Anbeter der Mariatale und ihre An-
hänger sind überhaupt meist nur Parias, Wäscher, Fischer u.s.f.
Mariatale ist die grosse Göttin der Parias, welche sie sogar über
Gott selbst erheben, und die meisten aus diesem verachteten Stamme
widmen sich zum Dienst derselben. Ihre Beziehungen zu den Parias
werden dadurch erklärt, dass sie das Unglück hatte, dass ihr Haupt
nachdem sie vom eigenen Sohn auf Geheiss des Vaters enthauptet
worden war, versehentlich auf den Hals einer ebenfalls enthaupteten
Parischi wieder aufgesetzt wurde, so dass sie nun aus einem Körper
von dem Geschlecht der Parias und einem göttlichen Kopfe bestand.
Juan Gonzalez de Mendoza (deutsche Uebersetzung, Beschreibung des Königreichs China,
Frankfurt a.M. 1589) beschreibt im 2. Kapitel allerhand Befunde in China, welche er auf Reste
christlicher Lehre durch den Apostel Thomas zurückführen will. So einen 3 köpfigen Götzen,
worin er die Darstellung der christlichen Dreifaltigkeit sieht, so Bilder von heiligen Männern
;, welche die Gleichnnss und Wahrzeichen der zwölff Aposteln haben", so das Bild einer Frau
mit einem Kind« auf dem Arm, wie es besonders der portugiesische Dominikaner Bruder
Caspar vom Kräutz auf einem Altar, eine brennende Lampe davor, in einem Kloster gesehen
haben will. Mendoza selbst sagt (S. 35^ „sie pflegen auch ein schönes Weib zu mahlen mit
einem Kind auf ihrem Arm und sagen, dieselbige habe geboren, und sei Jungfrau blieben,
und sey eines groszen mächtigen Königs Tochter gewesen und eines solchen heyligen Lebens,
dass sie ihre T^ebtag keine Sund begangen habe, solche haben sie in grossen Ehren, und
thun ihr Gebet für dem Bild, wiewol sie von der rechten Geheimnuss gar kein Wissen-
schaft haben."
V. le Blanc, Voyages fameux, Paris 1649, sagt T. I, p. 86. „Au dedans c'est chose hor-
rible et espouuentable à voir leurs Idoles et Démons parmy lesquels, par une grande profana-
tion, ils tiennent vne Image de la Vierge Marie, à laquelle ils portent grande reuerence, sans
que iamais on ayt pu la leur faire oster. Et quand ils voyent vu Chrestien, pour le bien
caresser ils luy donnent de l'eau beniste à leur mode, auec certaine poudre qu'ils luy jettent
sur le front, en disant Andocray Maria, c'est à dire, regarde Marie."
1) Sormert. Reise nach Ostindien und China, deutsehe Uebersetzung. Zürich 1783. S. 204.
1900, 82
454
Diese abentheuerliche Vermischung machte, dass das neu auflebende
Weib die Tugenden einer Göttin und zugleich die Laster einer üebel-
thäterin besasz. Die Göttin, welche dadurch unrein geworden, ward
nun aus dem Hause verjagt und beging alle Arten von Grausam-
keiten. »Aber die Dewerkels, wie sie die Greuel der durch sie ange-
richteten Verwüstung sahen, stillten ihren Zorn wieder, indem sie
ihr die Macht ertheilten, die Kinderpocken zu heilen, und ihr ver-
sprachen, man würde sie in dieser Krankheit um ihren Schutz anrufen."
Mit ihr wird von den Parias ihr Sohn Katowarayen, ^) angebetet,
welcher der einzige unter allen Göttern ist, dem man gekochtes
Fleisch, gesalzene Fische, Taback u.s.w. opfert, weil er aus einem
Körper von dem Geschlecht der Parias abstammt.
Nach einer Mittheilung des Herrn Jolly scheint der Name der
Mariatale der Endung nach ein dravidischer zu sein, womit die
Angabe Sonnerats gut übereinstimmt, dass nur die Einwohner von
Kolenur, vier Meilen von Pondichery, regelmässig alle Jahre zu
bestimmter Zeit ein grosses Fest zur Ehre dieser Göttin feiern. Es
heisst Quedil und wird allemal im Monat Schittere (April) begangen.
Ueber die dravidischen Völker Südindiens finden sich nun indem
Madras Census report (Bericht über die Volkszählung von 1891,
gedruckt in Madras 1898) von Stuart Angaben, welche fördasVer-
ständniss der Sonneratschen Mariatale von Interesse sind. Es ist dort
nach Jolly's Mittheilung zunächst von der Teufelsverehrung ^) die
Rede, dann von den mit den Teufeln verwandten weiblichen Schutz-
Gottheiten, welche Ammans »Mütter" genannt werden. Jedes Dorf hat
eine solche Amman, auf deren Zorn Pest und Seuchen zurückgeführt
werden.
Einige dieser Dorfgottheiten sind auch in weiterem Umkreis ge-
feiert, so besonders Mariamman oder Mariatha, die Göttin der Pocken
und der Cholera, die stets mit Opfern begütigt wird, wann diese
Krankheiten grassiren.
Es unterliegt nun wohl keinem Zweifel, dass die dravidische Maria-
tale Sonnerats mit der Mariatha oder Mariamman identisch ist und
wenn Wilson Recht hätte, der es für zweifellos erklärt, dass der Cult
der Mariamma von der Jungfrau Maria herkommt (ebenso wie die
Verehrung der Agathamma auf St. Agatha zurückgeht), so möchte
man wohl geneigt sein, auch das Bild der Patragali des Baldaeus,
die Jungfrau mit dem Kinde, in der gleichen Weise aufzufassen, wie
es der Dominikaner von Kreutz und Mendoza mit den chinesischen
1) Den die Dewerkels auf ihre Bitte ihr „bescherten", also auf ungeschlechtlichem Wege.
^ Hör. Hayni. Wilson, Glossary etc. p. 24 (citirt nach Jolly).
455
Bildern und Le Blanc mit demjenigen in Caleeut an der Küste von
Coromandel gethan haben, als Bild der Gottesgebärerin, womit dann
die innigen Beziehungen der Patragali, Mariatale, Mariatta bezw.
Mariamma unter einander wie mit der Jungfrau Maria klar gelegt
wären. Diese Marienbilder könnten aber nur aus der Zeit der Portu-
giesischen Eroberungen stammen, da selbst im Abendlande die bild-
lichen Darstellungen der Maria als Gottesgebährerin ^) (Maria mit
dem Jesuskinde allein) bis frühestens in*s 3 Jahrhundert verfolgt
werden können also lange nach der apostolischen Zeit fallen. Somit
würde die Entstehung der Verehrung dieser südindischen Pest-
göttinuen erst der Neuzeit angehören.
Die Wilson'sche Ableitung der Mariamma von der Maria ist aber
zweifelhaft, worauf mich Herr Eielhom aufmerksam gemacht hat.
Die Sanskritwurzel mar heisst sterben ; im Kanaresischen *), einer
südindisehen Sprachform, heisst Mara Tod, Pestilenz, mari jede tödtliche
Krankheit, Pest, Epidemien u.s.w. aber auch die Göttin des Todes.
Danach kann also Mariamma einfach die Todesmutter bedeuten.
Immerhin, mag auch die Maria ausser Betracht bleiben müssen
und Baldaeus mit seiner Erklärung der Patragalifigur Recht haben,
ist durch nichts bewiesen, dass der Cultus der genannten Pest-
göttinnen in's graue Alterthum hineinreicht und dasselbe gilt für
die in Nordindien als Pestgöttin verehrte Sitala, auf welche sich
wohl die von Moore *) wiedergegebene indische Darstellung einer
Pestgüttin bezieht und deren einen Tempel W. Crooke *) abgebildet
hat. Auch sie ist freilich ebenso wenig wie die Mariamma ausschlies-
lich Pockengöttin, wenigstens sagt Wilson ') unter Berufung auf A.
E. Frohes '), dass sie ursprünglich anscheinend ganz im allgemeinen
für die Gesundheit der Ênder angerufen wurde, aber sie steht doch
in sofern in einer besonderen Beziehung zu den Pocken als, wie
schon in I erwähnt wurde, mit dem Namen Sitala nicht nur die
Göttin, sondern auch eine besondere Abart der Pocken bezeichnet
wird. Es wurde auch schon festgestellt, dass ihr Name erst in sehr
^) Liell, Die Darstellungen der alleraeligsten Jungfrau und Gottesgebärerin Maria auf den
Ktinstdenkniälem der Katakomben, Freiburg i. B. 1887 S. 33. Protestantischo Arcbäologcn
geben sogar erst das 6. Jahrhundert als dasjenige an, seit welchem sich der Mariacultus im
eigentlichen Sinne des W^ortes aus den Denkmälern der Kunst nachweisen lässt.
*) F. Kittel. Kanada- English Dictionary, Mangalore 1894, p. 92. Amma, p. 1241 Mara
und Mari.
«) Moore 1. c.
4) W. Crooke, The popular religion and folk-lore of Northern India. New edit. 1896. 1. 126.
*) H. U. Wilson. Es.«ay8 and lectures chiefly on the religion of the Hindus, ed. Rott. II.
London 1862, p. 193.
•) A. K. Frobes. Ras Mala. London 1856, II, p. 326 (nach Wilson).
460
Mit einer andern Maassregel traf die Hauptadministration die
sogenannten Kongsiekangs *), die, mehr oder weniger dem Opium-
genuss ergeben, meistens faule Esser sind. Es wurde schon früher
darauf hingewiesen, dass das erste, was beim Opiophagen leidet, der
Appetit ist. Dadurch wird sehr rasch ein circulus vitiosus geschlossen.
Mehr als am Essen liegt dem Opiophagen am genügenden Opium-
quantum. Hat er nicht genügend Geld, um seinen Opiumbedarf zu
decken, so verkauft er lieber sein Essen; die Opiumpfeife, die er
dafür bekommt, hilft ihm ja doch über den Hunger hinweg. Dies
nun war so lange möglich, als ihm dasselbe täglich in bestimmter Kation
geliefert wurde. Man kann sich unschwer vorstellen, dass bei solcher
Lebensweise die Leute rasch herunter kommen mussten, ganz zu
schweigen von der Arbeit, die sie zu leisten im Stande waren. Heute
müssen die Leute gemeinsam essen, auf gemeinschaftliche Kosten.
Das Essen hat also keinen reellen Werth mehr für sie.
Die Verbesserung der Kost ist zwar keine durchgreifende gewesen,
— im Gegentheil, sie betriflFt eigentlich nur einen kleinen Bruchteil
der Gesammternährung im Jahre — ; aber man soll doch nicht unter-
schätzen, was in dieser Beziehung geschehen ist. Der Kulie ist an
eine bedürfnisslose Lebensweise gewöhnt und steht mit ihr gleichsam
im Gleichgewicht. Unsere Aufgabe ist, ihm das zu erhalten, und nur
da, wo er auf einer Seite in Gefahr kommt, durch ungeeignetes
Wohnen, übermässige Arbeit, Krankheitseinflüsse, ein Defizit zu er-
leiden, ihm das auf der andern Seite wieder einholen zu helfen. Und
dazu braucht es nicht viel. Ich bin überzeugt, dass schon jener relativ
geringe Kostzusatz, dauernd gegeben, eine unserer wirksamsten Waffen
gegen die Beri Ben ist. Bei wirklich beginnenden Epidemieen muss
natürlich noch mehr gethan werden.
4. Abfuhr der Faecalien.
Ausser S. B. besitzen jetzt alle Unternehmungen das Tonnensystem
für die Bedürfnisse der in der Scheune arbeitenden Kulies. Das System
functionirt gut. Die Tonnen sollen in Erdlöcher fern den Brunnen-
anlagen entleert werden, wo der Inhalt schichtweise mit einer Lage
Erde abwechselt. Die Anlage für S. B. wird im laufenden Jahre in
Angriff genommen werden.
Die Gelegenheiten für die in den Feldern arbeitenden Leute sind
natürlich die alten geblieben. Würde es jemals gelingen — was ganz
undenkbar ist — alle Faecalien zu sammeln und unschädlich zu
*) Kongsiekangs =- minderwerthige Kulies, die nur als Taglöhner verwandt werden.
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machen, so würde man wenigstens der Ânkylostomenkrankheit bald
Herr werden.
5. Hospital.
In dem Hospital hat sich während der 2 Jahre eine ziemliche
Wandlung vollzogen.
In erster Linie erfuhr das zum Hospital gehörige Gebiet, das für
die Masse von Leuten viel zu eng begrenzt war, eine bedeutende
Erweiterung.
Im Jahre 1898 vollzog sich der Umbau des Hospitals, der hauptsäch-
lich darin bestand, dass allseitig die festen Wände durch grosse Läden
ersetzt wurden. Um gegen UeberfüUungen gewaffnet zu sein, und
zugleich, um eine Isolirbaracke zu haben, ging man Ende 98 an
den Bau eines freistehenden Saales für ca 40 Kranke. Der Saal
entspricht den modernen Barackenbauten in Europa mit Anpassung
an das hiesige Klima. Das Genauere zeigen die Abbildungen.
Die Arbeit im Hospitale ist durch die Anstellung eines erfahrenen
europäischen Assistenten und Apothekers, Herrn Kuuzmann, in ein
ganz anderes Fahrwasser gekommen. Die Apotheke, die in Wirklich-
keit eigentlich nur eine Belästigung des Arztes darstellt, wird voll-
ständig selbständig von ihm besorgt. Ich brauche kaum hinzuzufügen,
dass die Art des Betriebes von heute gar keinen Vergleich mit dem
fi-üheren zulässt. Aber ausserdem liegt Herrn Kunzmann noch ein
grosser Teil der kleinen Medizin und Chirurgie ob, die wohl einer
sachkundigen Hand und einer gewissen ärztlichen Erfahrung bedürfen,
die aber dem Arzt, wenn er sie allein erledigen soll, von aller
höheren Arbeit abhalten.
Meine Aufgabe würde ich damit glauben erledigt zu haben, vor
allem, wenn es mir gelungen wäre, die Ueberzeugung beizubringen
dass all unser Thun im Sinne einer Verbesserung der Hygiene für
den Kulie keine vergebliche Mühe und unnütze Kosten macht. Aus
dem Deli Publicum würde ich wohl hie und da die Frage heraus-
hören können, ja, warum das alles? Schauen Sie doch frühere Jahre
an, warum ist es denn da so gut gegangen V Ergebnisse wie die des
Jahres 1893 sind überhaupt noch nicht wieder dagewesen. (Vergl.
Anlage II.)
Ich beschränke mich mit meiner Antwort darauf, dass man weitere
Jahre abwarten möge. Wenn in den nächsten Jahren in demselben
Sinne fortgearbeitet wird, so sehe ich wenigstens der Zukunft viel
zuversichtlicher entgegen, als vor 3 Jahren.
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CHOREAMANIA: AN ACCOUNT OF AN EPIDEMY
OBSERVED IN MADAGASCAR IN 1863.
By ANDREW DAVIDSON.
I had an opportunity, in 1863, of witnessing an epideray of
Choreamania — in all essential respects identical with the
dancing mania or Tanzwuth of the middle ages. I published
a short account of it at the time, but as it is doubtful if any of
the readers of Janus has come across it, I think a brief statement
of what I saw may not be out of place in the Archives pour V His-
toire de la Médecine^ and all the more so, that it is unique in this
respect, that it is the only epidemy of the kind recorded by a medical
observer. The Tarantismus of Italy, of which we have medical
accounts, and to which I shall presently refer, is a closely allied
affection, but it never, so far as I know, assumed the epidemic
character of the dancing mania of the middle ages.
At the time to which I refer, the public mind in Madagascar was
in a state of great excitement on account of the injudicious, if well-
meant innovations — political, social, and religious — introduced
by Radama II, who had just succeeded his persecuting mother
Ranavalo I. He countenanced Christianity, although he did not
believe in it, and favoured foreigners and foreign customs; he not
only disregarded, but openly held in contempt the traditions and
religious prejudices of the people, and tried to upset at once the
political and religious basis on which the state rested. Radama
was, in short, an example of that dangerous but rare monstrosity,
an anarchical sovereign. With many amiable traits, with real ability
in various directions, marred by boundless licentiousness, in which
he emulated some of the Roman Emperors, his theories of govern-
ment were utterly impracticable. He abolished, for example, all
custom dues, taxes, and government service, and set himself to abolish
the army. His policy, if policy it could be called, threatened the
ancient order of things and roused at once the superstitious feelings
of the lower classes, the indignation of the governing class, and the
fears of all who had anything to lose. The consequences were soon
fatal to himself. It was in this state of things that the outbreak
I am about to describe manifested itself.
From inquiries, I ascertained that individual cases, or groups of
464
cases, of dancing mania had been known to occur in various part«
of Madagascar for at least 50 years before the time of these events
perhaps such cases had occurred from time immemorial. This affec-
tion was known by the name of ''Ambo among some of the tribes,
but it had different names in different regions. It appears to have
presented most of the features of tarantism, apart from the theory
of its causation, and I have lately met with references to it by
French authors, which show that it is met with in some parts of
Madagascar at the present day. There is no history however, of
any wide-spread prevalence of the disease before 1863 or since.
In the month of February of that year, the European residents
in Antananarivo began to hear rumours of a strange and super-
natural disease, which was said to have appeared to the West and
South- West of the Capital. The name given to it by the natives
was Imanënjàna, and those affected were called Rämänenjäna. After
a time it reached the capital, and in the month of March began to
be common.
At first parties of two's and three's were to be seen, accompanied
by musicians and other attendants, dancing in the public places.
In a few weeks they could be counted by hundreds. One could not
go out of doors without meeting bands of these dancers. The disease
spread rapidly by a short of morbid sympathy even to the remote
villages of the Central Province. Having occasion to visit a distant
part of the country, I heard the sound of music and saw small
parties of dancers even in solitary hamlets and isolated cottages.
Those affected belonged chiefly, but not exclusively, to the lower
classes. The great majority were young women between 14 and 25
years of age. There were, however, a considerable sprinkling of men
among the dancers, but they did not exceed, as a rule, one-fourth
of the entire number, and these, too, belonged mostly to the lower
orders. The Christians who were gainers rather than losers by the
new state of things were outside, so to speak, the current of thought
and feeling that was affecting the rest of the community and con-
sequently did not come under the morbid influence. They looked
on the movement as spectators, and regarded the whole episode as
a demoniacal possession of their heathen countrymen which could
not affect them; and, as a .matter of fact, few of the Christians
came under the influence.
On inquiring as to the premonitory symptoms, some of the patients
told me that they felt a pain or uneasiness in the praecordia; others
complained of a stiffness in the nape of the neck and pain in the
465
back and limbs ; but it may be remarked that a Malagasy, whatever
may be the matter with him, almost always brings in his hatoka
or nape of his neck as the seat of pain. It is a sort of formula,
seldom omitted in their accounts of their troubles. I have observed
an analogous tendency among other semi-civilized nations to have
certain stock symptoms, which form a part of the description of
most maladies, and which is apt to mislead a stranger. I do not,
therefore, attach great importance to these statements. In some
cases slight febrile symptoms were said to precede the attack. In
many instances no premonitory symptoms were present. Such as
were noticed were probably due to the excitement under which so
many laboured, and which was, of course, heightened by the accounts
of a demoniacal disease prevailing on all sides.
The subject in whom the disease was about to appear became
restless and nervous. If excited in any way, especially if they hap-
pened to hear the sound of music or singing, they became incon-
troUable and throwing of all restraint, escaped from their friends
and joined some of the dancing parties or formed the nucleus of a
new one. They continued to dance for hours together with amazing
rapidity and incredible endurance. They moved the head from side
to side in a monotonous way, and the hands alternately up and
down, if disengaged. The dancers never joined in the singing, but
uttered deep sighs at intervals. The contenance, while thus engaged
bore an abstracted expression. They paid no attention to those
about them or to what was going on around them, except when
they observed some object that excited their dislike. The dancing
was regulated by the music, which was always the quickest possible,
and never seemed quick enough for them. The motion often became
more a leaping than a dancing. They danced in this way with
almost superhuman endurance, exhausting the musicians, who had
to relieve one another by turns. They then fell down as if dead,
or if the music was interrupted, which occasionally happened, they
would suddenly rush off, as if seized with a new impulse, and con-
tinue running, with little regard to obstacles, until they fell down
almost or completely insensible. When, after being exhausted, they
were taken home, the morbid impulse was in many cases destroyed,
but more frequently the sight of dancers or the sound of music deter-
mined a recurrence of the fit. The patients were fond of carrying
sugar-canes about with them, which they waved as they danced. The
plantations in the neighbourhood of the capital were, infact, destroyed
by the Ramanenjana. The drum was the most common instrument,
466
but others were used, and all were acceptable. I do not really know
if they showed any capricious liking for a particular instrument,
such as was noticed of the tarantati in Italy. When no musical
instrument was to be had, the attendants beat time with hands and
feet, or sang a tune which was in particular favour with the dancers.
There is a sacred stone in the plain below the city where many
of the kings of Madagascar had been crowned. This was a favourite
rendez-vous fox the Ramanenjana, and when some one was rendered
hcyrs de combat^ the attendants took up the sugar-cane, and placed
it upon this stone as a sort ofofifering. The tombs, too, were places
of resort in the country districts, and the dancing would continue
for half the night, or longer, among the graves.
Many professed to have intercourse with the departed. Some said
they had received messages from the late Queen to the King or some
of the leading officers. These were generally condemnatory of recent
innovations. The Ramanenjana disliked, above all things, hats and
swine. The sight of these objects was so offensive that in some
cases it threw them into a sort of convulsion, but more frequently
it excited their rage. In some instances they attacked foreigners
who did not remove their hats in their presence. Hats were a
foreign article of dress, and this may account for the offence they
gave. Swine were looked upon as unclean, and the permission granted
by Radama to keep them in the sacred cities, contrary to the custom
of their ascestors was looked upon as an offence to their religious
feelings. No explanation could be given of their dislike to articles
of dress of a black colour. In describing their sensations during the
fit, some said that they felt as if a dead body was tied to them,
and that with all their efforts they could not shake themselves clear
of it. Others, again, stated that they felt as if a heavy weight was
dragging them downwards.
 few cases of death occurred among those affected by this malady,
and it was said that these happened in patients who had been for-
cibly restrained from joining in the dances, but such statements must
obviously be received with caution. I had no opportunity of investi-
gating the circumstances in which this exceedingly exceptional result
occurred. The dancing was no doubt salutary, so far as it served to
regulate the muscular movements that might otherwise have proved
injurious, but at the same time it was a means of spreading and
prolonging the outbreak.
It is difficult to form an approximate estimate of the numbers
of the affected. In the capital, then a town of about 70.000 in-
467
habitants, there could not have been fewer than seven or eight
hundred seized, apart from the crowds of attendants and onlookers.
The city, for a time, was, in fact, taken possession ofbytheRama-
nenjana. The total number in the Central Province must have
amounted to many thousands, and the movement was not restricted
to this province, but I have no means of judging of its prevalence
except in and about the capital.
The question of the reality of these phenomena deserves a few
words. No one who witnessed the outbreak doubted that it was
real as a psychopathy, but a certain amount of imposture was mixed
up with it. The chief inducement to join the dancers and pretend
to be affected was to escape from work. Some also may have been
encouraged to act the part they did by those in a higher position
in life for political objects. But these formed a small proportion
indeed of the dancers. In a country like Madagascar, where the bands
of morality are so loose, the tempatation to join the movement in
order to have an opportunity of gratifying their lusts, as was said
to have been the case in Grermany, did not come into play. And
it was really more difficult to feign the disease than may be
supposed. The look, the manner, the movements, and the physical
endurance could not readily he assumed. But, none the less, the
impulse, even when real, could be checked by restraint and fear of
punishment. Legal exactments, adopted on my advice, confining the
affected to their own houses, and preventing the public performance
of music gradually led to its suppression ; and in private families the
fear of punishment combined with moral discipline often prevented
it from breaking out.
For several years after this the disease recurred, about the same
season of the year (the hot season), in small outbreaks. The follow-
ing is an account which appeared in the 'Post* newspaper of a
recrudescence of the disease in 1864, which I did not see, being
temporarily absent from the country. It shows how the disease
appeared to a non-medical observer.
*^The queen has been greatly alarmed at an epidemic of the
Ramanenjana, which has raged in the capital. The disease is a
sacred malady of an extraordinary character andof which the doctors
understand nothing. The patient is seized with convulsions, raises
strange cries and rolls on the ground in the streets. The population
is almost entirely soon stricken, and great processions of people pass
along the streets creating disorder, and such movements are often
taken advantage of to upset a throne or overturn a ministry. The
468
unfortunate Radama was a victim of the Ramanenjana of 1863."
One would suppose from reading this that convulsions, rolling on
the ground, and uttering savage cries were the chief phenomena on
this occasion. Nothing is said of dancing. I know, however, that
wherever music could be indulged in without fear of the authorities,
the disease exhibited exactly the same symptoms in 1864 as in the
previous year. The restraints put upon the dencers appearing with
music in public prevented the malady from attaining the proportions
that it did in 1863, and the conditions were otherwise less favourable
for its development.
 reference to the accounts of the épidémies of dancing mania in
1874 — 75, and in 1418 in the pages of Hecker or Haeser will show
how great a similarity the epidemy in Madagascar bore to these.
1. As regards cause. These outbreaks in the middle ages occurred
in periods when plague, inundations, the feuds of the barons, and
the corruptions of the church caused wide-spread misery and mental
excitement among the lower classes. On the firsts of there occasions,
as Haeser points out, in addition to much social misery an inter-
dict of the Pope led to a suppression of religious rites. "Die Kir-
chen waren geschlossen, das geistliche Amt aufgehoben ; nicht Abso-
lution, noch Sakrament und Segensspruch wurden den Sterbenden
zu Theil." The population was in pretty much the same state of
social and religious ure as in Madagascar in 1863. It is only
in such states of excitement that the disease can become epidemic.
2. As regards symptoms. The symptoms observed in the Mada-
gascar outbreak were essentially those of the dancing mania of the
middle ages.
According to Hecker, "assemblages of men and women were seen
at Aix-la-Chapelle, who had come out of Germany, and who were
united by a common delusion. They formed circles, hand in hand,
and appearing to have lost all control over their senses, continued
to dance regardless of the bystanders until they fell to the ground
in a state of exhaustion". The attacks, we are told, often commenced
with convulsions, difficulty of breathing, and mental depression.
Beaked shoes excited the resentment of the dancers in Germany as
did hats in Madagascar. Red colours were as offensive to those
suffering from the Tanzwuth as black was to the Ramanenjana. The
physical endurance of the dancers has excited the astonishment of
observers in all outbreaks.
It is said that in Germany the sufferers in some cases "dashed
their brains out by running against walls and comers of buildings.
469
or rushed headlong into rapid rivers where they found a watery
grave". Nothing of this kind came under my notice or was reported
in Madagascar.
The Tarantisra of Italy, ascribed as every one know to the bite
of the Tarantula, was a closely allied disease, differing chiefly in not
being epidemic. Baglivi's description of the symptoms of this malady
are so interesting that I reproduce them for the sake of comparison
with the epidemic disease as formerly seen in Germany and recently
in Madagascar.
'*A Tarantula demorsi, paulo post humi concidunt semiraortui,
cum totali virium et sensuum jactura, diflSculter quandoque spirant,
quandoque luctuosè suspirant, frequenter tamen immobiles jacent ac
velut exanimes. Inchoata musices sono sensim mitcvscere incipiunt
syraptomata antedicta, aeger digitos, man us, mox pedes movere incipit
et successive caetera membra, crescenteqi)e sonorum modulamine, motus
ipse membrorum augetur, et si Patiens humi jacet, vehcmentissime
in pedes elevatur, saltationes inchoat, suspirat, et modis ferè admi-
randis contorquetur ; vehementes has, ac primas saltationes pluribus
horis, sed frequenter duabus, tribus horis continuât, postquam vero
paululum quieverit in lecto ad sudores abstergendos, viresque refi-
ciendas, eadera veheraentia saltationes redintegrat, et facta supputa-
tione, duodecim ferè horas quotidiè impendit in saltationibus vicissim
institutis ; et quod mirum est, non solum à vehementibus hisce salta-
tionum laboribus, lassitudinem aut debilitatem aliquam nonsentiunt
Patientes, sed exindè ut aiunt agiliores, fortioresque evadunt." This
dancing he says continued for three or four days, until the blood
was freed from the poison of the spider by the sweating, and the
patient recovered. He then remained free from these symptoms for
the whole of that year, but about the same time next year the
symptoms would again manifest themselves if not prevented by an
early resort to the music and dancing. The patient during the
dancing "internorum, externorumque sensuum rectum usum ferè amit-
tunt, adstantes et parentes confuse atque aequaliter tractant et de
prœteritis ferè non recordantur. Ex illis tarnen nonnulli saltationis
tempore delectantur summopere vitis vel arundinis, casque manibus
per aëra circumferunt xxx alii rubras vestes, vel nudos enses manibus
tractare cupiunt."
It is needless to point out how closely the symptoms of tarantism
resemble those of dancing mania; the chief difference is that the
one was a sporadic, the other an epidemic malady. Choreamania
differs in causation, symptoms and nature from the disease now known
1900. 33
470
as chorea. I cannot agree with Haeser in looking upon the latter
as only a modified form of the former. The symptoms of the
dancing mania, he says, became milder and milder, until the disease
'näherte sich immer mehr den noch jetzt vorkommenden Formen des
sporadischen Veitstanzes*. This transformation is imaginary.
The fact that the same combination of symptoms has repeatedly
appeared in different ages and countries and among different races,
points to the conclusion that a definite pathological state underlies
the phenomena of dancing mania. What that may be I do not
venture to conjecture. The circumstances, however, in which it
arises are pretty evident, and the conditions for its appearance have
probably disappeared in the present state of civilization in Europe.
But we are not to suppose that mankind no longer suffers from
psychical epidemics. Many of the great social and political move-
ments at the present day, as in the past, are the result of psychical
disturbances affecting large masses of the community. Letters which
I have received from China indicate that some of the symptoms of
dancing mania were exhibited among the 'boxers*. The *boxer'
movement was to a large extent a mania that has unhappily developed
symptoms more dangerous than dancing. Nor does our advanced
civilization render us immune from such scourges. They only affect
us in a different way. But here we approach dangerous ground, and
the subject may be left to the reflections of the reader.
VARIETE.
F. J. Carroll. Mysticism among t/ie negroes. (New- York Medical
Journal 1900, April 21, p. 594.)
Le mysticisme des nègres renferme des superstitions que Ton rencontre
aussi ailleurs; parmi les inférieurs Tétat de »spell" se rencontre souvent;
aucun mot français ne rend exactement ce que le nègre entend par »spell";
c'est un animal, qui se trouverait à Tintérieur du corps, ordinairement
au creux gastrique; il se nourrit de Tindividu qui le porte, mais n'est
pas considéré comme un vulgaire parasite; on le regarde comme quelque
chose, qui a droit à un certain estime ; son extraction doit se faire d'une
façon non trop vulgaire, au point de vue du malade. Voici comment le
médecin procède; à Tépigastre il fait une incision assez profonde; puis
il y place un petit bassin où il a rarifié l'air en le tenant au dessus d'une
flamme; le sang s'y accumule; puis il y introduit un lézard ou une
grenouille, qui se barbotto dans le sang et figurera le »spell" extrait. Le
médecin entoure ce traitement d'un air de mystère, heure choisie, obscu-
rité, paroles latines etc. On a essayé la persuasion et l'explication ratio-
nelle, mais cela n'a pas pris chez le nègre ; on a dû retourner au procédé
indiqué. Pergens.
SUR LE PLUS ANCIEN TRAITÉ DE PHARMACIE
RÉDIGÉ EN FRANÇAIS: L',,ENCHIRID OU
MANIPUL DES MIROPOLES" DE
Michel Dusseau (15G1).
Par ERNEST CORDONNIER, pharmacien à Paris.
Si Thibault Lespleignf»y, le joyeux apothicaire tourangeau, a pour
lui le mérite d'avoir, le premier parmi 8es confrères, écrit un
traité de matière médicale en français (*), c'est à un apothicaire
parisien, Michel Dusseau, que revient Thonneur d'avoir rédigé, dans
la même langue, le premier traité de pharmacie.
Ce traité, après avoir joui d'une grande vogue (il fut maintes fois
réimprimé au XVIe et au XVIIe siècles), eut le sort de tous les
manuels démodés: il fut complètement délaissé et tomba dans un
profond oubli. Il en fut tiré en 1828 par les auteurs de la Phar-
macopée raisonnée, Henry et Guibourt (^) qui n'en connurent que
l'édition de Genève 1656 et la donnèrent comme l'édition princeps.
Les auteurs qui en ont parlé après eux: Pasquier(^) Chiarlone et
Mallaïna (*), Cap et Gaultier de Claubry (-), Phillippe {% Broeckx (7),
etc., n'ont fait que répéter ce qu'en avaient dit Henry et Guibourt.
On connait peu de détuils de la vie de Dusseau ; tout ce que l'on
en sait, c'est qu'il vécut au XVIe siècle, qu'il fat apothicaire à Paris
et qu'il remplit les fonctions très honorifiques mais gratuites, de
«garde-juré de l'apothicairerie de Paris» avant l'année 1561. Pendant
qu'il était dans les honneurs, il se conforma à T usage établi, de
faire des présents à la communauté, et il lui donna «une image
d'argent, relevée en bosse, représentant saint Nicolas, patron des
apothicaires parisiens, pour servir sur la robe du clerc» (^).
L'auteur ayant été tiré d'un injuste oubli il a paru légitime que
l'ouvrage fut également exhumé. ( '3)
L'édition princeps de format in-4^ contient 194 pages et 5 feuillets
non paginés pour les tables.
Voici une reproduction photozincographique du frontispice. (•)
472
ENCHIRID, OV
MANIPVL DES MI-
RO P O L E S.
Sommairement tmduttt^ commercé [Uiuant
le texte Latin ^fxr M. Michel 2)uJfeaH
üApothtcaireiiadü Garde-iure de l'oApO'
thtcairerie de T*am :pour les inerudits 0*
tyrodes audit eßatjenßmnede 'Theom
A. LION,
PAR IAN DE TOVRtrts,
M O LX I.
473
Il en a été fait de nombreuses réimpressions: Lyon, 1581, 1598,
1655; Genève 1621, 1656 etc..
L'ouvrage est dédié aux médecins et aux chirurgiens ainsi qu'aux
pharmaciens les plus instruits : Curhctis artis Apollineae prof essor ibtui
necTum pharmacopolis peritioribus Michael a SigiUo{^^) pharmaco-
poeus Parisiensis. S.
La dédicace, rédigée en latin, est suivie d'un Prologue ou Proëme
en français dans lequel Michel Dusseau explique comment il a été
amené à écrire son livre autrement qu'en langue latine:
cLequel avons entreprins traduire en (langue) vulgaire, non pour nous
exalter en aucune manière, ne mespriser autmy: mais seulement pour
grace et en faveur des rudes et nouveaux do nostre art.
Considérant que tous, ne plusieurs, n'ont eu ou pu avoir l'opportunité
de la langue Latine. Aucuns pour indigence ou parcité de leurs parents.
Los autres pour leur négligence et propre foUie de jeunesse: lesquels
toutofois estant ja avancez en ladite art, et quasi en aage parfait, n'est
besoin renvoyer aux champs garder les brebis, ou rapprendre autre moyen
de vivre. Ains ne reste que leur donner viandes propres à leurs mâchoires,
c'est-à-dire, une certaine et familière exposition à eux facile de comprendre.»
Voilà bien durement traités les pauvres ty rondes (^^) apothicaires
sans latinité et nos bacheliers de l'enseignement moderne pourraient
se formaliser de cette virulence; mais pour ne point mécontenter son
public qu'il craint peut-être d^avoir trop sévèrement fustigé Michel
Dusseau ajoute:
«Entendu (comme ha bien dit Campegius(i^ en son livret de Chirurgie)
qu'on poult comprendre et pratiquer toutes sciences en chacunes langues.»
L'alinéa se termine cependant à la louange de ceux qui ont cul-
tivé les langues d'Homère et de Cicéron:
«Combien toutefois que n'entendons, parce, mespriser ceux qui entendent
le Grec et le Latin: car, quant à iceux, nous disons que peuvent plus
congnoistre, et savoir, d'autant qu'un homme haut monté, peult voir de
plus loing, que cestuy, qui est bas assis.»
Quoique destiné à ceux qui sont dépourvus de latinité l'ouvrage
ne laisse pas d'être très fertile en citations latines et les notes mar-
ginales sont presque toutes en latin, il y a donc là, en quelque
sorte, pétition de principe.
Le plan de l'ouvrage comporte trois parties et un court appendice.
La première partie a trait à l'énumération des drogues et à leur
élection elle contient les 69 paragraphes suivants:
474
Pes choses nécessaires.
Des racines.
Temps de cueillir les racines.
Manière de les préparer pour les garder.
Temps de la durée des racines.
Des bois et escorces.
Temps de les cueillir.
Manière de les scichcr.
Temps de durée des dits bois et escorces.
Drs feuilles et herbes.
Temps de cueillir les herbes.
Manière de les seicher et reposer.
Temps de durée des herbes.
Des Heurs.
Temps de les cueillir.
Manière de les seicher et rejïoser.
De la durée des fleurs.
Des fruits et semences.
Temps de les cueillir.
Manière de préparer fruits et semences pour
les garder.
Manière de munder aucuns fruits et semences.
De munder les amandes.
D'excorier la Cathapuce.
De munder la semenœ de Carthamc.
De munder la graine de Sisamin.
De munder l'Orge.
Temps de durée des fruits et semences.
Des gommes.
Temps de cueillir les gommes.
De la durée des gommes.
Des sucs ou jus.
Manière d'extraire les jus.
Manière de seicher ou espoissir les jus et de
les garder.
Des minéraux:.
Collection et élection des minéraux.
Durée des minéraux.
Des parties et substances prinses des Bestes.
Manière de preparer sang.
Preparation de ciiairs.
Des moelles et grai.s.si's.
Des cerveaux.
Des liels.
Du laict et beurre.
Du caillet ou présure.
Des os ou cartilages.
De l'œsippe humide.
Conclusion touchant la preparation et durée
desdites parties des bestes.
Aucune nîigie jwr manière d'addition touchant
l'élection des médecines.
Election des medicaments de par leur substance.
De gros et subtil.
De dense et rare.
Election par la complexion.
Election des seœndes qunlitez et premier de
l'Attouchement.
D'élection par la saveur.
De saveur agu.
De saveur amer.
De saveur salé.
De saveur ponthique et stiptique.
De saveur aigre ou aceteuse.
De saveur unctueuse.
De saveur doux. (")
De saveur insipide.
D'élection par odeur.
D'élection par couleur.
Autre moyen d'élection qui est prins des dis-
positions acquises et premièrement de par
le temps.
D'élection ou disposition des médecines äclon
le lieu.
D'élection des plantes selon la vicinité Tune
de l'autre.
De la corpulence, singularité ou pluralité' des
plantes et fruits.
La seconde partie, relative aux manipulations pharmaceutiques,
comporte les 36 paragraphes suivants:
Manière de distiler les herbes fleurs, fruits et
De l'office des Apothicaires.
De trituration.
Ordre ou manière de triturer.
De decoction humide et seiche.
Manière de procéder en decoction.
Regle commune touchant decoction.
De la quantité d'eaue en decoction.
D'assation, seconde manière de decoction.
Manière d'urer ou asser.
D'infusion.
Manière d'infuser.
De lotion ou ablution.
Manière de laver médecines.
De distilation.
Manière de distiler.
Manière de distiler vin.
Pour distiler vinaigre.
Pour distiler miel.
Pour distiler œufs et chairs.
racines.
Pour distiler par le feultrc.
Temps de distiler.
Durée des canes.
De confection.
Manière de construire les poids.
Quantité du miel.
Des noms analogues.
Exemples des choses communes ou familières.
Exemple par rexcellence.
Exemple de l'espèce.
Exemple de la partie.
Exemple du lieu.
Exemple de l'intention.
De conservation.
Aucune addition sur la seconde partie.
Le manière d'appliquer les choses extérieures.
475
La troisième partie concerne la préparation des médicaments com-
posés et contient les 38 paragraphes suivants:
De l'huile d'œufs.
I^ manière de construire les médicaments.
D'electuaire et confection.
Manière de faire elcctuaire solide par Ijozenges
cm tablettes.
Manière de faire electuaire ou confection molle.
Des pilules.
I)cs Trociscs.
Des poudres et snffufs.
I)cs sirops.
Manière de clarifier.
De rob ou robub.
Dfs ctjudits ou conserves.
Manière de faire conserves de fleurs.
Manière de faire conserves de fruits, ou racines.
Manière de faire les confitures seiches.
Des liohots.
I)e4» siefs.
Des huiles.
Manière de faire huiles par resolution.
Manière de faire ou extraire plusieurs huiles
«7« particulier.
Et premièrement de l'huile de froment.
L'appendice traite des instruments usités en pharmacie dans les
7 paragraphes suivants:
Et premièrement des mortiers et pilons.
Des cribles et tamys.
Des po(*llcs et chauderous.
Des alembics.
La dédicace est précédée d'une pièce de vers pour le lecteur
apothicaire :
Du grand Platon l'adage tresfrequent,
Seulet un jour a part moy répliquant.
Pour de nostre art les nouveaux exercer:
M'aventuray cest œuvre commencer.
Sans toutefois négliger l'action,
De noz autheurs, et propre intention.
Donq sans sermon plus prolixe annoncer,
Amy lecteur ne veuille me taxer,
Si d'herbe et fleur, de racine et de gomme,
Un manipul, ou bouquet je te donne:
De l'accepter jà ne sois paresseux.
Apothicaire: et ne faits comme ceux.
Qui laissent là la belle marguerite,
Eux amusans ainsi que beste inique.
Dans le bourbier ou fange despiteuse,
De l'huile de tartre.
De l'huile de Vitrecd.
De l'huile de soulphrc.
De l'huile d'autinionium.
Des onguent«.
Des emplastres.
Autres compositions lesquelles ne se préparent
es boutiques.
Et premièrement des perfums.
Des caput purges. (")
Des gargarismes.
Des masticatoires.
Des frontauls et escussons.
Des epithimes et fomentations.
Des vomitoires.
Des cli stères et injections.
Des clisteres astringents.
Des pessaires et suppositoires.
Des cathaplasmes.
De la décoction médicinale.
Des chausses et coulatoires.
Des bistortiers et rouloërs.
Des spatules.
476
Vil estimant chose tant précieuse :
Mais mieux ressemble au père de famille,
Lequel tout vend soy deraonstrant habile.
De l'achepter: faits ainsi mon amy,
Et sur ce faict ne te rends endonny.
D'un peu assez.
La première partie se termine par une pièce de trois quatrains,
que voici:
Apres avoir rustiquement traité.
De ce que duit(^*^) à chasque Apothicaire.
Tant en apart qu'en généralité,
Besoing ore est proposer autre histoire.
Voir avez pu selon stile notoire.
Des drogues et plantes tant d'Yver que d'Esté,
Pour bien garder un vray préparatoire.
Et en user à la nécessité.
Ne reste donc sinon nous acquitter
En poursuivant le primitif memoire,
Pour tous simples rehabiliter
Par le moyen de plus ample adjutoire (^7)
D'un peu assez.
Trois quatrains séparent également la seconde partie de la troisième :
Puis qu' ainsi va que de tant noble office
(A bref parler) avons prins le repos;
Ores convient traiter de l'artifice
Pour tous bons simples convertir en compos.
Parquoy amis, sans tenir grand propos.
Touchant iceux réduire en forme deuë,
Discretion comme tresseur appos
Nous sera guide en matière ambiguë.
La suivre donc un chacun s'esvertue
Sans autre voye pour quérir ou tenter:
Car seule elle est donnant à tous repeuë
Pour ignorants et savants contenter
D'un peu assez.
477
En guise de souscription Michel Dusseau donne les 18 vers suivants :
L*auteur au lecteur
A vous, lecteur bening et non rebelle
Je commande ce bien petit libelle,
Considérant que tout ne peux avoir,
Et au pareil ne peux-je tout savoir:
Car pas ne suis Dioscoride, ne Pline.
Donq si en moy n'y ha grand discipline
Et que ce livre ne monstre plus savez
Humainement les fautes recevez
Si moins aussi, usez en sans mesprise.
En attendant doctrine plus exquise.
Un livre est bien mal escrit, ou dicté.
S'il ne contient un mot de vérité:
Le sage dit, tout savoir estre bon.
Non en user: mais mettre en abandon
A tous humains est escriture utile.
Et n'en doit on reprimer Tordre ou stile,
Ne blasonner qui par honneur s'en mesle:
Pour ce excusez le bien petit libelle
D'un peu assez.
L'énumération précédente des différents § suffit à donner une idée
de l'ouvrage, nous insisterons plus spécialement sur ceux de ces
paragraphes qui touchent à notre moderne Opotherapie parce qu'ils
contiennent quelques fragments curieux:
Au § «Manière de preparer sang» nous voyons que l'on employait
le cSang humain en l'Emplastre contre rupture ou hernie».
Et le «sang de Bouc contre la pierre on la gravelle contenue aux
reins ou en la vescie».
Le sang humain devait présenter certaines conditions de prove-
nance ainsi spécifiées.
«Sur quoy est à noter que quant au sang humain, cestuy d'un homme
roux et colérique, selon aucuns, est estimé le meilleur, et proprement
d'un homme rustique, lequel aura esté nourry de viandes grossières tant
à cause de la chaleur naturelle d'icoux, que pour la nature et propriété
dndit nourrissemeut.>
478
Si nous nous reportons quelques lignes plus haut:
cil fiiut couper la teste, ou esgousiller chacune beste dont on veut
avoir le sang à raison des veines jugulaires.» Le tableau est bien
sombre si Ton songe à rhomme roux. Et Michel Dusseau poursuit
«Parquoy Amaldus en son cerat pour la rupture, demande expressé-
ment du sang d*un homme rousseau».
Quant au sang de Bouc il devait provenir d'un animal étant
«expressément de Taage de quatre ans, ne plus ne moins» et ayant
été «nourry quelque temps auparavant de bonnes herbes aperitives
et diurétiques comme d'Ache, Persil, Rhue, Fenoil, Asparage, Pim-
pinelle, Lyerre, Laurier, et autres semblables».
La dessication devait s'opérer à Tair dans un vase plat recouvert
d'une étamine, on éliminait le sérum que Michel Dusseau appelle
«quelques eaues ou superfluitez».
Le § suivant intitulé «Preparation de chairs» nous fait entrer dans
le domaine actuel de l'opothérapie.
«Or est il qu*on use aucunofois do quelques chairs on médecines et
mesmes de quelques membres approchants do la nature do la chair, comme
de foyes, poulmons, etc. Pour lesquelles choses proparer, nous produirons
la manière de préparer le Poulmon de Renard, dont on use quelque fois
pour la maladie Phtisique.»
La dessication devait être faite «dans un four de moyenne chaleur
...jasques à ce que le dit poulmon soit, non pas proprement cuit :
mais seulement treshalé et deseiché, tellement qu'on le puisse réduire
en poudre».
La suite, relative à la chair de lièvre, est fort curieuse:
... «Et ainsi de toutes chairs, excepté qu'il est dit do la chair de Lie vre,
qu'on la doit deseicher entière, c'est assavoir, avec la peau et les os
fsouloment les entrailles ostées), que si telle manière de faire ha lieu, il
faudra par après la réduire, en une poudre, a celle fin que participe
également de son tout, c'ost-à-dire do la substance et vertu dos os de la
dite chair, et do la peau onsemblement.
Considéré qu'estant séparez (mesmement le train de devant d'avec celui
do derrière) il y aurait diversité de propriétez, là ou estant préparée ainsi
entière que dit est, selon que réfère Albucrasis vaut à rompre ou diminuer
la pieiTO es reins, on on la vescie. Et quant à la teste, selon que dit
Dioscoride, elle vaut à l'Alopctie et à faire ronaistre les cheveux meslee
avec graisse d'Oui*s.»
La lanoline que Liebreich a remise en faveur figure dans l'Enchirid
sous le nom d'Oesippe humide.
479
«Oesippe, on Oysoppe humide, en Grec Oesippus et on Latin sordities
lanae sen sonUdae^ est un humeur gras et uncteux et comme une manière
de sueur lequel on extrait de la laine des brebis et moutons y adhérant. . .
Nous rapporterons, pour terminer, la virulente apostrophe de Michel
Dusseau à Lisset Benancio auteur du fameux libelle intitulé « Dec/a-
ration des abuz et tromperies que font les apothicaires^ . . . Tours,
1553, où ces derniers sont fortement pris à partie.»
«usant desquels poids en dispensations et receptos de médecine (s'écrie
donc Michel Dusseau au § «Manière do construire les poids») ne faut
point que je ne say qui maisti'o Lisset Benancio ou bien maistre Jobet ou
Jehan veau, reprenne les Apothicaires d'avoir usé do doux sortes de poids
en leur estât, veu que consiste en faict de marchandise et do médecine,
s'il n'a autre pouvoir ne vertu, quo la langue pour faire changer les
coustumes. Je no say pas bien, s'il est Médecin ou Lochecul aux autres;
mais tant y ha que par les reproches qu'il ha prins grand peine à rediger
par escrit et faire imprimer (pensant bien les vilipender) il se montre un
vrai Lisset issu et engendré d'une lisse, la nature de laquelle est d'estrangler
et dévorer ses petits car à la vérité, ses propos sentent mieux un esprit
enragé que sensible.»
NOTES.
(^) Lespletgney (Thibault), Promptuaire des médecines simples en rithme
joieuse. Nouvelle édition publiée par le Dr. Dorveaxjx, Paris, Welter,
1899, in-12.
(2) Henry (N.-E.), et Guibourt, Pharnuicopée raisonnée^ on Traité de
pharmacie pratique et théorirptej tome I, page xiij de l' Avant-Propos,
Paris, 1828.
(^) Pasquter (Victor), Feu Pierre Coudenberg, pharmacien belge du
XVIo siècle à M. le Docteur Brocckx, d'Anvers. {Journal de phar-
macie d'Anvers, 1845, p. 213.) — Etude sur la vie et les travaux do
Pierre Coudenberg {ibid,, 1861, p. 365, et tirage à part, p. 11.).
(') CiiiARLONE et Mallaina. Ernayo sobre la îùstoria de la f armada,
Madrid, 1847; 2e édition, Madrid 1865, p. 397; 3e édition, 1875.
{^) Cap et Gaultier de Claubry, Rapport sur V Histoire de la Pliannade
do MM. Quintin Chiarlone et Carlos Mallaina. {Jourmd de Pharmacie
et de chimie, 1848, 2e semestre, p. 196.) — Cap, Un Apothicaire
belgo au XVlo siècle: Pierre Coudenberg. {ibid,, 1861, 2e semestre,
p. 752 et tirage à part, p. 6.)
(0) Phillippe (A.), Histoire des apothicaires, Pwis, 1853, p. 173 et 421.
(7) Bropxkx (C), Le Père de la pharmacie belge, en supplément à la
notice sur Pierre Coudenberg. {Jouimcd de p/uirmacie d'Anvers, 1856,
p. 58.)
C') CiiEREAT (A.), Recherches historiques et chronologiques sur l'état de
480
la pharmacie en France avant 1789. {Journal de Pharmacie, Paris,
1833, p. 179.)
(9) Nous nous faisons un devoir d'exprimer ici toute notre reconnais-
sance à notre savant confrère M. André-Pontier qui a bien voulu
mettre à notre disposition le cliché photozincographique ci-dessus
tiré de son Histoire de la Pharmacie, Paris, 1900, où il a si bien su
tirer parti des procédés de reproduction modernes.
(1^ Michel Dusseau latinise son nom comme il peut {aigillurriy sceau).
(11) Tyroncle, de tt/rwnculus, apprenti, novice.
(12) Symphorien Champier.
(13) Différentes citations de Dusseau sont données par Mr. Lépinois dans
son Etude historique chimique et pliarmacoloffique des principales prépa-
rations organothérapiques, 1898 et par M. Choay dans son article
intitulé «De Topothérapie en généraU in Bulletin des se. pIuirmacoL
2e année, t. IT, p. 78.
(1^) Il y a là une faute, dans le texte le § est intitulé: De saveur douce.
(1^) Sternutatoires.
(!<*) Convient.
(17) Secours.
VARIETE.
Anciennes lunettes à VExpositian de Paris.
L'Exposition universelle contient deux séries d'anciennes lunettes; Tune,
la plus importante, appartient à Mme Alfred Ilet/mann, l'autre à Mme Galet
de Grandmont. Grâce à l'amabilité extrême de Mme Hey mann, revenue
expressément à Paris pour nous faire les honneurs de sa collection, Mrs.
Alhertotti, Antanelli et le signataire de cette notice, ont pu examiner de
près et mesurer les verres. La pièce la plus remarquable est un pince-nez
en cuir travaillé à l'emporte pièce; les verres sont arrondis, biconvexes
et ont une réfraction de + 3 D. Ils sont en verre poli (non soufflé ou
coulé); sans date précise, la pièce paraît remonter à la première moitié
du quinzième siècle. La collection contient plusieurs pièces des siècles
suivants, parmi lesquels des verres plano-sphériques, des lunettes cachées
dans un livre, un parasol etc. Signalons encore une monture en argent,
que les poinçons font remonter au XVIIme siècle, en forme de monocle
très grand avec tige de support et renfermant un verre biconcave poli
de — 12 D. La collection renferme encore des lunettes chinoises avec
verres teinte de thé, et portant des poésies chinoises sur leurs gaines;
puis une grande quantité* de jumelles etc.
Pergexs.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Beitter, Albert, Pharmacogiioatisch-chemische Untersuchung der
Ciäha edtäis, Strassburg i/E. 1900. Verlag Ton Sclilesier und
Sehweikhardt, 85 pp. 8«.
Nächst den einleitenden Bemerkungen interessirt aus der floissigen
Arbeit der geschichtliche Theil (p. 10 — 13). Die erste Nachricht über das
im Alterthum anscheinend unbekannte Kat verdanken wir dem um 1580
geborenen Scheikh Abd-Alkadir, Verf. von »Les preuves les plus fortes
en faveur de la légitimité du Café'\ Dort geschieht auch des Kat
Erwähnung zugleich mit der Widerlegung der Annahme von dessen Schäd-
lichkeit oder Religionswidrigkeit. Die Meinungen über die ursprungliche
Heimat sind noch vielfach getheilt. Aus den verschiedenen Erörterungen
lässt sich mit Sicherheit soviel feststellen, »dass das Kat abessynischer
Provenienz, die Gewohnheit des Katgenusses in Abessynien heimisch und
von dort erst mit der Pflanze nach dem Yemen gekommen ist, wo sie als-
bald grosse Verbreitung gefanden haben mag'\ Nach Diilmann (»Die
Kriegsthaten des Königs Amda Sion gegen die Muslim") war das Kat-
Kauen schon um 1382 in Abessynien sehr verbreitet. Der bekannte arab.
Pharmakolog Jbn el Beithar (1240) kennt die Pflanze noch nicht, wenig-
stens thut er ihrer keine Erwähnung. Die nächsten Nachrichten knüpfen
erst wieder an einen Reisebericht aus d. J. 1774 an; derselbe rührt von
dem Dänen Carsten Niebuhr her, einem Reisegenossen des auf einer Expe-
dition nach Arabien verstorbenen Botanikei-s Forskai. B. verweist zum
Schluss noch auf Boita'^ »Notice sur un voyage dans l'Arabie heureuse",
sowie auf mehrere neuere Berichte von Glaser, Stecker (1887) und
Deflers (1889).
Pol.
Laufer, Heinrich (Köln a. Rh.). Beitrüge zur Kenntniss der Tihe-
tischen Medicin. Dissertât. Berlin 10. Aug. 1900. 41 pp. in gr. 8®.
Der erst 1877 geborene College, der vor kurzem mit Ehren seine
Prüfungen in Berlin absolvirt hat und am 10. Aug. d.J. auf Grund obiger
Arbeit zum Dr. med. promovirt wurde, hat mit derselben einen sehr
glücklichen Griff gethan und namentlich die deutsche Litteratur zweifellos
in kostbarster Weise bereichert. Denn die Mittheilungen über Tibetische
Medicin lassen sich an den Fingern abzählen ; in der deutschen Litteratur
existiren so gut wie gar keine. In Betracht kommen abgesehen von der
ginindlegenden Arbeit des Ungarn Csoma de Koros aus d. J. 1835 u. d. T.
* Analysis of a Tibetan Medical Work'' hauptsächlich nur die Notizen
unseres verehrten Mitarbeiters Liêtard, der in der 9Grande Encyclopédie"
unter dem Artikel: >Médecine, Histoire" der Heilkunde der Tibeter etwa
482
l^/o Spalten gewidmet hat. Laufer wurde von seinem Bruder, dem be-
währten Orientaliston Herrn Berthold L., der sich seit 6 Jahren mit der
tibetischen Litteratur und Sprache beschäftigt hat, in dieses bisher so gut
wie gänzlich unbearbeitete Feld eingeführt und zugleich in die glückliche
Lage versetzt, ein stattliches Material zu sammeln, dessen Ergebnisse er
in wohldisponirter, von pragmatischen Gesichtspunkten aus geordneter
Eintheilung präseutirt zugleich mit umfassenden kritisch comparativen
Quellenstudien und unter V'^erwerthung aller vorliegenden Angaben. Nach
der Einleitung macht uns Laufer zunächst mit den med. Urkunden der
Tibetaner bekannt, die sich im Wesentlichen an die indischen anlehnen
und erörtert dann in verschiedenen Kapiteln : Die Aerzt« und das Studium
der Medicin, Anatomie und Physiologie, allgemeine Pathologie, specielle
Pathologie und Therapie (p. 29 — 41). In einem zweiten Theil sollen die
Abschnitte: Diagnostik, Pharmacologie, Chirurgie, Veterinairmedicin an
anderer Stelle folgen. L.'s ausserordentlich fleissigo und verdienstvolle
Arbeit, von der wir an dieser Stelle leider keinen Auszug geben können,
verdient die weiteste Verbreitung. In dankenswerther Weise hnt der Verf.
seine Arbeit in Sonderdrücken vervielfältigen lassen und stell tauf Wunsch
jedem Freunde der med. Geschichte gern 1 Exemplar zur Verfügung,
(Adresse: Köln, Hohestr. 125). Möge die Veröffentlichung des 2. Theils
nicht lange auf sich warten lassen. Pol.
Ohlema-NN (Wiesbaden), lieber den Codex 9,193 der Bibliotlieca
Amphniana zu Erfurt und die Ilandschriß des Benvenutus Gra-
pheus ^de egritudinibus oculorum''\ (Separatabdr. aus Jahrgang
III, No. 42 — 44 der »Wochenschrift für Therapie und Hygiene
des Auges".) Dresden — Basewitz, Steinkopff und Springer,
1900. 16 pp. (Voir pag. 484.)
Inhaltsangabe mit kurzen Auszügen und deutscher Uebersetzung aus der
bekannten Schrift hauptsächlich nach der auf AlbertottV& Anregung er-
folgten Publication von Dr. Angelo Attilio Finzi: »II codice Amploniano
deir opera oftalmojatrica di Benvenuto ed il Colirium lerosolimitanum
nella practica oculare etc." (Modena 1899). Auf Berger's und AlbertottVs
Verdienste um die Kenntniss des B. G. ist hier wiederholt bei Besprechung
der betreffenden Publicatt. hingewiesen. Auch Ref. hat schon 1896 auf den
vorher noch nicht beachteten Amplon. Codex aufmerksam gemacht (cfr.
Janus I, p. 371). Jedenfalls hat Ohlemann sich ebenfalls durch seinen
schönen Beitrag insofern ein Verdienst erworben, als er abgesehen von der
näheren Darlegung der anat. und pathol. therap. Ansichten des B. G. in
deutscher Sprache auch uns mit der Publication von Finzi bekannt ge-
macht hat, die in Deutschland, wie es scheint, bisher vielen gänzlich
entgangen war. Pol.
FRANCE.
L. Andre-Pontiek. Histoire de ia Pkannacie, Paris 1900, Octave
Doin éd. ; un vol. grand in-S^ de 729 p. avec 10 pi. hors texte
(prix 12 frs.).
Depuis Philippe, dont THistoire dos Apothicaires remonte à 1853,
d'autres historiens ont étudié quelques points particuliers de la pharmacie
483
ou nous ont donné des monographies provinciales fort interessantes, mais
aucun n'avait osé entreprendre une histoire complète de la pharmacie;
c'était une lacune d'autant plus regrettable que d'autres pays étaient,
sous ce rapport, mieux partagés (jue la France; cette lacune vient d'ôtre
heureusement comblée par M. André-Pontior dont le beau volume a sa
place marquée, non seulement dans la bibliothèque do tous les pharma-
ciens qui s'intéressent i\ leur art, mais aussi dans celle de tous ceux qui
s'occupent de l'histoire et des progrès de la science française. Bien qu'il
soit assez difficile de condenser dans une analyse, toujours insuffisante, la
matière d'un livre aussi compact et documenté que celui de M. André-
Pontier, nous allons cependant essayer d'en résumer les divers chapitres.
Dans l'introduction, l'auteur expose l'état actuel de la pharmacie en
France, c'est-à-dire les règlements qui la régissent, le programme des
études ù effectuer pour obtenir le titre de pharmacien avec les divers
grades qu'il comporte, l'indication des universités et des écoles qui peuvent
conférer ces grades, les conditions d'exercice de la pharmacie depuis la
loi du 21 germinal au XI jusqu'au décret du 28 mars 1898; une bio-
bibliographie des pharmaciens qui ont illustré leur profession, termine
cette introduction. Le premier chapitre traite de l'histoire de la pharmacie
dans les différentes provinces françaises depuis 1340 jusqu'en 1803; après
un préambule résumant ce qu'était la pharmacie chez les Egyptiens, les
Grecs, les Latins, les Arabes, etc. M. André-Pontier fait l'historique de
l'art pharmaceutique successivement à Montpellier, Toulouse, Lyon, Dijon,
Nîmes, dans le comté de Montbéliard, dans l'Alsace et la Lorraine, à
Lille, Soisson, Rouen, en Bretagne, à Bordeaux, en Auvergne et enfin à
Tours. Le chapitre suivant est tout entier consacré à la pharmacie pari-
sienne; réunis avec les épiciers dans une môme corporation, les apothi-
caires parisiens durent lutter pendant plusieurs siècles pour obtenir leur
indépendance qui ne fut définitivement reconnue que par l'édit du 10 avril
1777 et confirmée, à la môme époque, par la création du Collège do
pharmacie (25 avril 1777). Le troisième chapitre nous fait assister aux
différentes étapes que la pharmacie française a parcourues sous les
gouvernements qui se sont succédés depuis 1803, c'est-à-dire sous le pre-
mier empire, la restauration, la monarchie de juillet et la deuxième
république jusqu'au premier congrès pharmaceutique de France tenu à
Bordeaux en août 1857 ; à partir de cotte date, ces congrès, tout à la fois
scientifiques et professionnel, se succédèrent régulièrement chaque année
dans différentes villes de France et, par les questions qui y furent dis-
cutées, les voeux qui y furent formulés et adoptés, rendirent de grands
services à l'art pharmaceutique. Un autre chapitre a pour objet la phar-
macie militaire et de marine en France et dans les principaux pays de
l'Europe: Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie, Russie, Angleterre, etc.
Le sixième chapitre comprend deux parties distinctes ; la première s'occupe
de V Union scientifique des pharmaciens de FrancCy association fondée en 1876
par Bussy, alors directeur de l'Ecole supérieure de Paris; la seconde est
relative à l'exercice de la pharmacie dans les couvents; de tout temps,
certains ordres religieux s'arrogèrent le droit d'avoir une apothicairerie et
de préparer des médicaments, non seulement pour l'usage des membres
de la congrégation, mais aussi de vendre au public des preparations spé-
ciales et des remèdes secrets. Dans les hôpitaux la pharmacie était tenue
484
par les religieuses hospitalières et ce fut seulement en 1814 que le
gouvernement se préoccupa d'installer, dans les grands hôpitaux de Paris,
des pharmaciens secondés par des internes ; d*abord partielle, cette mesure
s'est peu à peu généralisée, excepté cependant, dans beaucoup d'hôpitaux
de province.
Le dernier chapitre nous fait connaître la situation de la pharmacie à
l'étranger et les divers systèmes qui la régissent en Belgique, en Italie,
en Espagne, en Allemagne, en Autriche, dans les pays du Nord de l'Europe,
en Russie, au Japon, dans l'Amérique du Nord, au Brésil, etc. Enfin,
dans des conclusions assez étendues, M, André-Pontier résume les progrès
accomplis depuis la réorganisation de la pharmacie au commencement du
siècle, jusqu'à ce jour, il expose les réformes qui restent à accomplir et
les moyens pratiques de les réaliser. Un Index bibliographique et deux
tables, l'une alphabétique, l'autre analytique terminent le volume.
Les planches représentent: le facsimile do la sentence de l'Hôtel de ville
de Paris octroyant des armoiries aux marchands espiciers-apothicaires (1^29) \
une reproduction en couleur de ces armoiries; une vue de l'exposition
scientifique collective des pharmaciens français à l'Exposition de 1889;
deux frontispices des œuvres pharmaceutiques de Jean de Renou (éd. de
1624 et éd. do 1626); une miniature allégorique de la médecine, la
chirurgie et la pharmacie, tirée d'un manuscrit du Xllle siècle (Bibl.
Nat.); le titre de l'Enchiridion ou manipule des miropeles (1561); le fac-
simile d'un diplôme de maître apothicaire du XVIIe siècle; la première
page du Promptuaire des médecines simples de Lespleigney (1ère éd.) les
synthèses de C. J. Geoffroy et de Chéradame.
Ed. B.
ITALIE.
Alb ERTOTTI. Benevenuti Grossi nierosolimitani doctaris celebenùmi ac
expertissimi de ocuUs eorumque egritmlinibus et eu ris. (Annali di
Ottalmol. t. XXVI. 1897.)
/ codici liiccardiatWy Parigino ed AshburnJiamiano deW opera
di Benvenuto, (1897. Mem. R. Ace. Scienze, Lettere ed Arte
di Modena.)
FiNzr. // Codice Amploniatio deW opera oßahnojcUrica di Benvenuto
ed il Collirium lerosolimitanum nella practica ocular e, (1899. Ibid.)
OnLEMANN. Ueber Benvenuto und seine ophthalmologischen Schriften.
(1900. Wochenschr. für Ther. und Hyg. des Auges, t. HI.
No. 34, 35.)
Ueber den Codex 9^19^ der Bibliotheka AmploTÙana zu Erfurt
und die Handschrift des Benevenutus Grapheua i>de egritudinibus
oculorum'\ (Ibid. No. 42-44.)
Albertotti a entrepris la publication des différents codices de Bcnvenutus
qu'il peut se procurer; son idée est de reconstituer l'original de l'auteur,
qui vivait au douzième siècle. Le Codex Amplonianus d'Erfurt a été
publié sous ses auspices par son ancien assistant Finziy qui communique
au,ssi les résultats obtenus avec le »Collyre de Jérusalem" (tuthie, sucre,
485
vin blanc, et d'après un autre Codex, avec pétales de roses rouges) très
satisfaisants dans les conjonciivites. Ohlemann présente dans ses publications
la quintessence des écrits cités au public allemand.
Pergens.
Albertotti. Ricerche intorno agli occhialL (Il Cittadino. 1896,
5—6 juin.)
Ricerclie sugli occhiuli nel campo pittorico, (Ibid. 1896
21—22, 23—24 novembre.)
Quoique datant de plusieurs années, ces notices cueillies dans un journal
politique, méritent d'ôtro conservées. Dans la première l'auteur signale
que le passage que Ton considère souvent comme se rapportant à Tusage
des lunettes dans Gordanius^ ne permet pas de tirer cette conclusion avec
certitude. Le passage dans Gu^ de Càauliac se rappoi-te avec certitude
aux lunettes. La Biblioteca Estense de Modène renferme un incunable
rarissime de cet auteur, édition signalée comme introuvable par Nicaise.
Dans les notices suivantes Tauteur signale qu'il a pris un bon nombre
de photographies de peintures du 14me et du 15me siècle, où figurent
des lunettes. La plus ancienne est une peinture do Tomuso di Modena de
1352, qui se trouve dans l'Eglise monumentale de S. Niccolo di Treviso.
Elle représente le cardinal Ùyone, Agé de ■±^ 60 ans, portant des verres
arrondis, très convexes dans un pince-nez, les yeux convergeant vers le
point où il écrit. Le pont du pince-nez est à charnière.
Pergens.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Mikroben und AlkalienA)
Der heute herrschenden Mikroben-Theorie wird von Seiten des Drs. H.
Grasset heftig in den Weg getreten. Er zeigt, dass unsere Vorfahren
schon wussten, dass körperliche Reinlichkeit zum Heilen der Wunden und
zur Vermeidung der Ansteckung unentbehrlich sei. Viele der von ihnen
angewandten Topica sind mit Unrecht durch die neueren vielfach schad-
hafte Antiseptica vertrieben worden. Kalte und warme Umschläge, Cata-
plasmen, Diachylum, Collodium sollten immer noch Anwendung finden.
Nach Verfassers Ansicht, ist der Ausgangspunkt der Antisepsis ein ganz
verfehlter. Die Antiseptica haben nicht, wie angenommen wird, Mikroben
zu tödten, sondern ihr Zweck ist nur die Veränderungen des inneren
Mediums zu vorhindern und den pathologischen Modificationen der Gewebe
und der Flüssigkeiten Einhalt zu thun. Nach ihm ist die Krankheit nicht
durch einen fremden, parasitischen Organismus verursacht. Denn man hat
pathogène Mikroben nur da gefunden wo Kranke waren oder wo deren
Exkreta hingeschleppt wurden.
Grasset schliesst sich der Theorie Béchamp's an, nach welcher die soge-
nannten Mikroorganismen keine autonome Existenz hätten, sondern nur
post-mortem Modifikationen der pflanzlichen oder thierischen Gewebe dar-
1) Le inédeciu, Bd. X, uo. 28, Bruxelles 1900.
1900. 34
486
stellen. Die ZellenkÖrnchcn oder Microzyma leben nach dem Zerfall der
Zelle selbständig fort, und evoluiren dann unter pseudo-parabitiLren Formen.
Sie sind also nicht Krankheitserzeuger, son dern-Er Zeugnisse. In die Ein-
zelheiten der Theorie wollen wir nicht eingehen: es genügt zu notircn
dass sie manchen wohlbewiesenon Thatsachen keine Rechnung trligt.
Andererseits aber stosst auch die Bakterientheorie auf Widersprüche.
Wenn die Wunden nicht pci^ jirimam heilen, so eitern sie trotz den stilrkston
Antisepticis. Dieselben sollen die Mikroben dank ihrer Acidität oder
Causticit'lt vernichten ; denn die Mikroorganismen können nur in alkalischer
Tiösung fortleben. Nun kommt aber, dass wenn man ein Geschwür zur
Eiterung bringen will, man es mit starken Säuern oder mit Causticis
behandelt; und je schwächer die benutzten Antiseptica sind, desto schneller
vernarben die Wunden. Indem die auti septischen Mittel die Bakterien
tödten wollen, tödten sie die Gewebe selbst, und befördern sie ihren
microzymatisches Zerfall; daher die reichliche Menge von Eiter und von
sogenannten Mikroben.
Im XVIIIe Jahrhundert wurden die alkalischen Mittel in der Chirurgie
sehr häufig angewandt. Vom theoretischen Standpunkt aus wurden sie
von den modernen Bakteriologen alle verworfen. Nun kam aber der rus-
sische Arzt, Dr. Georgiewski, durch reinen Zufall wieder zum Gebrauch
dieser Mittel. Er wollte nämlich ein Handgeschwür öffnen, und da die
Haut sehr dick war, verschrieb er um sie weicher zu machen Umschläge
mit 2 prozentiger Natriumbicarbonatlösung. Am folgenden Tage war zu
seinem grossen Erstaunen die Hand nicht mehr angeschwollen; der Eiter
war verschwunden, die Schmerzen hatten aufgehöi-t, und volle Heilung
trat ohne Eingiûff nach G Tagen ein.
Seitdem hat sich diese Behandlungsweise vielfach bewährt. Man kann
statt des Bicarbonats das gemeine Carbonat gebrauchen; auch die Con-
centration der Lösung ist gleichgültig. In allen Fällen hat man sehr
günstige Erfolge erzielt; unter diesen feuchten Verbänden abortiren viel-
fach die Geschwüre ohne dass man sie zu öffnen braucht.
Also wenn man auf einer Wunde das bak ter ientödt endo Antisepticum
durch das bakteiiengünstige alkalische Salz ersetzt, hört die Eiterung auf;
sie erscheint wieder, wenn man zum Antisepticum zurückkehrt. Nach
Verfasser findet diese verblüffende Thatsacho darin seine Erklärung, dass
das innere Medium alkalisch ist, und dass die meisten pathologischen
Zust^lnde durch eine Verminderung dieser Alkaliniiät gekennzeichnet sind.
Somit helfen die basischen Verbände den Geweben zur chemischen Norm
zurückzukehren. Ihre Zersetzung hört auf und die ganze aus den Gefässen
getretene plastische Lymphe dient zur Reparation der verletzten Gewebe
ohne Eiterbildung.
Wie es auch mit der theoretischen Erklärung der Thatsache stehn mag,
jedenfalls ist sicher, dass die Chirurgie in den alkalischen Verbandmittoln
eine nicht zu überschätzende Errungenschaft gemacht hat.
Dr. L. Laloy.
7%e Journal of Tropical AIedicin4].
In der Juni-Nummer bespricht David Kerr Cross die Pathologie und
Therapie des Schwarzwasserfiebeis nach seinen Erfahningen in Britisch,
Central- Afrika.
487
Er unterscheidet 4 Formen desselben, ausser
1) der regulHron, am 3. Tage kritisirenden
2) die paroxysmale, in intermittirenden, quotidianen oder auch quartanen
Anfällen auftretende
3j die typhoide, bei welcher nach 3 Tagen Gehirnerscheinungen sich
einstweilen, und
4) die mit Unterdrückung der Harnausscheidung, welche gewöhnlich
am 3. Tage mit Convulsionen oder Koma endet.
Zu der Frage, ob das Schwarzwasserfieber eine Malaria-Form ist oder nicht,
nimmt Verfasser keine bestimmte Stellung. Chinin kann nach seiner Ansicht
als Gelegenheitsursîiche wirken. Jedenfalls hält er dasselbe für schädlich bei
dieser Krankheit. Er empfiehlt therapeutisch Calomel mit Jalappe, gefolgt
von Magncsiumsulfat, Schweinsgalle (entweder Tabloids von Bun-owjhs^
Wellcome ^ Co, innerlich oder frische per rettum) und Terpentinöl (10
Tropfen alle 3 Stunden). Wer nach 3 jährigem Aufenthalte im Lande
nicht an Schwarz wassei'fieber erkrankt ist, den sieht Cros« für gefeit gegen
dasselbe an. Wer dagegen vor 2 Jahren erkrankt, soll heimgesandt
werden und niemals zurückkehren.
M, T, Yarr macht Mittheilungen aus Südafrika in Form von Briefen, die
von Bloemfontein datirt sind, wo derselbe A btheilungs vorstand eines
Feldlazareths ist. Verwundete machen den kleinsten Theil des Ki*an-
kcnbestandes aus, und bei denselben handelt es sich meist um leichte
Verwundungen durch Mausergewehrkugeln. Auch penetrirende Brust-
und Gelenkwunden nehmen bei dem sonnigen und trockenen Klima einen
günstigen Verlauf. Die grosse Majorität der Kranken liefern Typhus und
Dysenterie, namentlich ersterer, welcher im Allgemeinen einen schweren
Charakter zeigt, während letztere gewöhnlich sehr mild verläuft. Malaria
-scheint im Oranje-Freistaat unbekannt zu sein. Sehr lästig ist die Flie-
genplage (Musca vomitoria), welche auch bei der Uebertragung des Typhus
eine nicht unwichtige Rolle zu spielen scheint.
Der hierauf folgenden Fortsetzung von George A, F. NuttaiVa historischen
und kritischen Studie über die Rolle, toelche die Mosquitos beider Verbreitung
der Malaria spielen^ ist wieder eine Tafel beigegeben, welche die Entwicke-
lung der Sommerherbstparasiten in Anopheles claviger nach Grassij
Jiignami und Bastianelli zeigt.
Scheu BE.
The Jounud of Tropiccd Medicine.
Die Juli-Nummer beginnt mit einer Arbeit von Filippo Rho über die
tH>n den Italienern in Maasana beobachteten Lager fieber, welche er ebenso wie
die von den Amerikanern während dos spanisch-amerikanischen Krieges
auf Cuba beobachteten für leichte typhöse Erkrankungen — sie dauern
selten länger als eine Woche — erklärt. Einzelne Fälle mit protrahirtem
Verlaufe mögen zum Mittclmoerfieber gehören. Zweifellos sind viele von
den sowohl im tropischen als gemässigten Klima vorkommenden sogenann-
ten klimatischen Fiebern gleichfalls zum Typhus zu rechnen.
M, T. Yarr fiihrt mit seinen Mittheilungt^n atis S dafrika fort. Von
Typhus behandelte er über» 1000 Fälle, von denen 123 = 12,3 «/o starben.
Diese verhältnissmässig geringe Mortalität trot^i der Schwere der Erkran-
kungen führt er auf die Zoltbchandlung zurück. Ilämorrhagien kamen
488
in 109 Fällen vor, von denen 93 einen tödlichen Ausgang nahmen, Per-
foration in 23, die sUmmtlich tödlich verliefen, Thrombose in 12, Gangrän
(Unterschenkel, Penis, Wange) in 3. Leberschwellung war sehr gewöhn-
lich. Auch PusslShmung wurde als Complication wie als Residuum ausser-
ordentlich häufig beobachtet. Die in grossem Massstabe vorgenommenen
Präventivimpflingen haben sich nach Verfassers Erfahrungen, wenn nicht
wiederholt, als nutzlos erwiesen. Während anfangs nur gewöhnliche
endemische Colitis unter den Truppen aufbrat, zeigte sich später auch
echte Dysenterie. Verfasser fand bei dieser sowohl die specacuanha als
das Magnesiumsulfat unwirksam und beschränkte sich auf absolute Ruhe,
Leibbinde und kleine Dosen von specacuanha, Opium und Calomel.
Frederick Pearse bringt eine kurze Notiz über Albinos, welche in Indien
nicht selten vorzukommen scheinen, mit Abbildung eines Falles.
Eine zweite kleine Mittheilung desselben Verfassers handelt von Leuko-
derma, welches bei indischen Eingeborenen ein häufiges Leiden ist. Ein Fall
wird abgebildet.
W, G. Tottenham Posnett berichtet über G Fälle von umscliriebenem
Hautödem (Urticaria gigas), die er als Schiffsarzt in Brasilien auf Fluss-
fahrten beobachtet hat. Dasselbe soll dort namentlich bei Engländern
eine häufige Erscheinung sein.
Von Femandes Figueira wird ein Fall von UanoCscher Cirr/iose bei einem
10-jährigen Mulattenknaben aus Rio de Janeiro mitgetheilt und abgebildet.
In einem gegen Nichols (s. dies Archiv Heft 7, S. 373) gerichteten
Artikel Über die Ankylostomiasis auf den Inseln unter dem VVtnde macht
Wm. M, Mc, Donald geltend, dass dieselbe auf Antigu a im Gegensatz zu
Dominica, wo sie nach Nichols nur in leichtem Grade herrscht, eine furcht-
bare Krankheit darstellt.
Die furchtbaren Verheerungen, welche der Typhus unter den englischen
Truppen in Südafrika anrichtet, veranlasst Samuel Osboim ein Sanitätscorps
für das englische Heer zu fordern, wie es alle continentalen Armeen besitzen.
J, Guiart giebt einen kurzen Ueberblick über die neuen Entdeckungen
über Malaria. Die Arbeit ist aus dem Französischen übersetzt.
Den Schluss der Nummer bildet die Fortsetzung von George IL F.
Nuttaü's historischer und kritischer Studie über die Rolle, welche die Mosquäos
bei der Verbreitung der Malaina spielen.
Scheu BE.
Auf der vom 31. Juli bis 3. August d. J. in Ipswich tagenden Versamm-
lung der British Medical Association sind in der Section fur Tropenkrank-
Junten folgende Themata zur Discussion gekommen:
1) Chinin, seine Wirkung und Anwendungsweisen bei Malaria ; Referent
Herr Andreiv Duncan;
2) Ankylostomiasis; Reforent: Herr G. M, Giles;
3) Die aetiologischen und pathologischen Verwandtschaften der Frani-
boesie ; Referent : Herr Jonathan HutchJnmn ;
Ausserdem Vorträge angemeldet von den Herren Bassett Smith, Burha-
nctn, Candie, Duiwan, James, Macleod, Mullick, Ross, Sambon, Smith, Thin,
Williamson,
Eine Section für Geschichte der Modicin gab es nicht.
SCHEUBE.
489
Annales iV Hygiene et de Médecine Coloniales, Avril — Mai — Juin, et
Juillet— Août— Sept. Paris, 1900.
Both numbers are largely devoted to medical geography and tropical
diseases. The number Apiil — June contains notes on Yunnan (China), a
region respecting which comparatively little is known, by Dr. Delay. The
article does not pretend to give an account of the medical geography of
the whole province, but of the country round Yun-nan-sen, the capital.
Tha author deals briefly with the climatology of the district, the water
supply, the alimentation of the population, and the pathology. Respecting
plague, it is stated that since the great épidémies of 1871 — 78, which
desolated all parts of the province, the disease has gone on diminishing
in severity and in the extent of its diffusion, but breaks out here and
there, from time to time, in an endemic form. Malaria is met with in
the wooded and marshy plains, but in a mild form. Typhoid fever is
prevalent from the extensive pollution of water by faecal matters. It is
most prevalent in summer, and the town and plains suffer more than the
hilly country. It appears to assume a severe type, and is very fatal in
epidemic seasons.
Another article on the medical geography of China is **Notes médicales
recueillies à Tchen-Tou'' par le Dr. Bouffard. It contains some curious
infoi-mation respecting Chinese therapeutics. We quote the following:
"Le sperme serait un puissant tonique qui entre comme principe actif
dans la composition de pilules très employées dans la chlorose, Tanémie,
la convalescence des maladies grave. Nous avons constaté, à la suite d*une
petite enquête, que certains pharmaciens louaient des jeunes gens de 20
à 25 ans qu'ils payaient très cher, et qui devaient leur fournir le produit
de leur sécrétion testiculaire." There are other things besides the magnet
and printing in which the Chinese have anticipated the Europeans. The
author signalises the prevalence of exanthematic typhus, which appears,
indeed, to be one of the most fatal diseases of the country, and assumes
an epidemic form each year in March and April, just the season of typhus
prevalence at home. One fact of extreme interest is the absence from the
province of Setchouen of plague, notwithstanding its proximity to Yun-nan,
where it is endemic. "Les missionnaires, qui sont dans cette province
depuis trente ans, n'ont pas souvenance de pareille épidémie." The causes
of this immunity, if it really exists, is well deserving of investigation.
Dr. Serez gives an account of a ^^ Poussée éjmlemique de paludistne observée
en Annam'\ The cause of the outbreak was a typhoon of excessive vio-
lence, accompanied with torrential rains and a raz de marée, which caused
inundations in the regions of Anhon and Thuy-Phuoe, many parts of
which were submerged and covered with mud. In the opinion of the
author, this outbreak demonstrates the effects of two associated elements,
water and an argilo-fcrruginous soil, in the development of malaria, apart
from the intervention of the mosquito.
Other important papers in this number are : "Za peste de Porto, par le
Dr. Métin ; Epidémie do Beriberi à Poulo-Camlore, par le Dr. Andrieux, and
an Aperçi sur les conditions hygiéniques de Tanuitave, par le Dr. Kermorgant."
The July -September number is to a great extent occupied by an ex-
haustive article by Drs. Kermorgant and Reynaud on the hygienic pre-
cautions to be taken in expeditions and explorations in tropical countries.
490
The paper is a useful one, replete with valuable hints for travellers.
We note that the authors entertain the opinion, that the mosquito or its
larva becomes infected with the malarial germ through the soil or water
of marshy localities. "II est un fait indéniable, c'est qu'aux pays chauds
on trouve partout des moustiques, sur les montagnes et dans les plaines
(Salazie, Brûlé, Camp Jacob), dans les pays saJubres (Taïti, Nouvelle-
Calédonie), et insalubres. On peut être partout piqué par eux, mais ils
ne donnent pas toujours la fièvre ; pour être dangereux, le moustique doit
être malade lui-môme. Pour qu'il puisse contracter cette "coccidiose intes-
tinale" (Marchoux), susceptible de fournir les spores que le moustique
inoculera avec le suc de son appareil venimeux, il faut qu'il puisse en
absorber le germe dans les terres humides et les mares ou ü se développe.
La condition c'est que le germe et VAnophe/es s'y trouvent." AU this is not
improbable, but one should have liked to have had a statement of the grounds
on which this hypothesis rests. Some impoi-tant statistics are given showing
the excessive mortality among workmen and soldiei'S engaged in works
necessitating soil-disturbance. Among other figures of this kind, it is stated
that in Madagascar in 1895, "les soldats du génie, occupés plus particu-
lièrement aux travaux de route, ont fourni une mortalité de 64,6 per 100,
alors qu'elle n'était que 20.9 pour les ouvriers d'administration, commis
etc." On the mosquito theory, as it sometimes conceived and expounded,
such facts seem difiicult of explanation. It is not only the remarkable
prevalence of malarial fever among those engaged in works involving soil
disturbance that requires explanation, especially as fever has often been
practically absent from the locality before the works were begun, but we
also want to know why in these circumstances the fever often assumes a
peculiarly malignant type. I have often been struck with the great fata-
lity of fevers arising in this way. Indeed, it would appear, although
personally I have not observed it, that where mild tertians only had
existed in a locality, disturbance of the soil has been followed by an
outbreak of severe quotidian and remittent fevers.
We should notice too, a *^Note complémentaire sur V emploi de la sérotJiêrapie
artificielle dans le traitement de la fièvre bilieuse Uhnoglobinurique^ par le Dr.
Paul Gouzien." The treatment, which appears to have been followed by
a considerable degree of success, is briefly this: The patient is given to
drink from one to three litres daily of an infusion of the Ahoundémé
(cassia acciden talis) of the strength of 15 grammes of the dried leaf to a
litre; and in cases of urgency hypodermic injections of 200 to 300 grammes
of an artificial serum containing 7 grammes of common salt in a litre of
sterilised water are administered. This method deserves further trial.
Andrew Davidson.
ArcMves de Médecine Navale^ Juin. Paris, 1900.
The greater part of this number is devoted to an investigation of the
etiology and prophylaxis of tuberculosis in the maritime arsenal at Brest.
The subject is not one that comes, perhaps, within the class of topics to
which Janus is specially devoted, but tuberculosis and its prevention are
matters of the deepest interest to humanity, and Dr. Auflfret has entered
in pains-taking detail into the circumstances of the prevalence of the
disease among the workmen at Brest. He shows that the mortality from
491
tuberculosis bas been increasing during tbe past 30 years. It is mainly
transmitted by infection from phtbisical workmen, and be urges tbe
necessity, in addition to otber bygienic improvements, of tbe exclusion of
all wbo are diseased from the works. This, we conceive, should be insisted
on in all public establishments. Tbe only otber article in this number
is one entitled ^^ Accidents de j)ar(üysie »pasmodique observés chez les pêcheurs
d'Épongés, par Dr. Barbe.
Andrew Davidson.
Annali di Medtcina Navale, Luglio, Roma, 1900.
Crucio relates a case of traumatic neuritis ending in recovery. Rossi
gives details of a case of double amblyopia and hcmeralopia tbe result of
malarial intoxication. Dr. E. del Vecchio discusses in a long and well
written article the actual state of our knowledge of bubonic plague. He
brings together the results of recent observations and experiments on the
bacteriology of the disease, tbe mode of infection, tbe ports by which tbe
virus enters tbe economy, the pathogenic action of the virus on man and
the lower animals, tbe conditions favouring tbe epidemic spread of the
disease, and its symptomatology and treatment. The bibliography, although
not by any means complete, will be of great service to those studying
the recent literature of plague.
Andrew Davidson.
NECROLOGIE.
FRANZ HERMANN FROLICH,
gestorben zu Leipzig 30. Juli 1900.
Wie wir bereits am Schlüsse des vorigen Heftes mittbeilten, ist
zu unserem grössten Schmerz unser hochverehrter Mitredacteur, der
um die Kenntniss der Geschichte der Militlirmedicin so wohlver-
diente K. Sächsische General- Arzt F. IL Frölich^ nach längerer
Krankheit in Leipzig am 30. Juli dahingeschieden. Ein an Arbeit
wie an Erfolgen reiches Leben hat damit seinen Abschluss gefunden.
Die nachfolgenden Zeilen mögen ein kurzes Bild von P.'s vielseitigem
Schaffen geben. Sie stammen aus einer dem Herausgeber des »Biogr.
Lexicons hervorragender Aerzte des 19. Jahrhunderts" fllr dieses
Werk von F. selbst zur Verfügung gestellten Autobiographie, die
jedoch aus Süsseren Gründen wesentlich gekürzt werden musste.
F. war zu Nossen (Kgr. Sachsen) am 21. April 1839 geboren,
von 1858 — 62 Student an der chir. med. Akad. in Dresden, seit
1862 in Leipzig, wo er 1865 promovirte. 1866 nahm er auf sUch-
sischer Seite an dem prcussisch-Österr. Feldzuge teil, 1867 wurde
er Stabsarzt, als welcher er, zugleich als Chefarzt einer Kriegs-
Lazarett- Abteilung 1870 den französischen Krieg mitmacbte. Danach
wurde er in das Sanitütsamt des Kriegsministeriums berufen, 1876
zum Oberstabsarzt II. KL, 1883 zum Oberstabsarzt I. Kl. eiiiannt
und 1895 mit dem Character als Generalarzt verabschiedet. Hierauf
nahm er seinen dauernden Wohnsitz in Leipzig, tibernahm die
492
Redaction des »Reichs-Medizinal- Anzeigers", der er bis wenige Monate
vor seinem Tode vorstand. F/s literarische Arbeiten belaufen sich
auf etwa 250 Publicationen. Die meisten derselben sind Journal-
Abhandlungen und betreôen die Geschichte der Militairmedicin. F.
war Mitarbeiter an Rohlfs' Archiv für Geschichte der Medizin, am
Hirsch-Gurlt'schen Biogr; Lexicon, an der Bibliothek d. ges. med.
Wissens von Dräsche, an der Allgem. Deutschen Biogi'aphie und
zahlreichen Fachblîittern. Von seinen Arbeiten seien besonders her-
vorgehoben: i>l)ie Militärmedizin Hojners'' (Stuttgart 1879); -»Geschichte
des Kgl. Sfwhs, Sanitätcorpa*^ (Leipzig 1888); »i/f/iVaiméY/i^i/i" (Stutt-
gart 1882). In diesem Werk befindet sich die erste vollständigste
Bibliographie dieser Wissenschaft. Sehr bekannt hat sich F. bei
seinen specielleren Fachgenossen noch durch sein (in Virchow's
Archiv 1872) empfohlenes und später für den deutschen Militair-
Sanitlitsdienst acceptirtes »Brustmessungsvorfahren" gemacht. Am
»Janus" nahm F. den regsten Antheil. Als Mensch und Arzt erfreute
er sich grosser Beliebtheit. Für die Geschichte der Militairmedizin
war er eine der kenntnissreichsten Autoritäten der Gegenwart. Sein*
Tod bedeutet auf diesem Gebiete einen schmerzlichen Verlust. F.'s
Andenken wird auch von uns stets in Ehren gehalten werden.
Pol.
A notre grand regret on nous communique, que notre zélé colla-
borateur le Dr. Basier est décédé le 1 Sept, à Offenbourg.
DAS KNOBLAUCHLIED AUS DEM BOWER
MANUSCRIPT.
VON
Prof. Dr. L. ASCHOPF, in Göttingen.
Durch die Referate von Puschmann und die Darstellung der
indischen Medizin in dem neuen Lehrbuch von Pagel ist die
medizinische Welt bereits mit dem neuen Sanskrit, dem sog.
Bower Manuscript, bekannt gemacht worden. Das Manuscript ist
jetzt vollständig erschienen bis auf die Einleitung, in welcher der
Herausgeber Dr. Hoernle auf die Bedeutung, Inhalt und Alter des
wichtigen Werkes naher einzugehen verspricht. Puschmann hatte die
Absicht, nach Vollendung des ganzen Werkes ein eingehendes Referat
zu erstatten. Sein Nachfolger im Amt des Referenten wird gewiss
nicht verfehlen, gelegentlich dieses Versprechen einzulösen. Indess
kann bis zum Erscheinen des Schlussheftes noch längere Zeit ver-
gehen und da ich Gelegenheit hatte, durch die Freundlichkeit unseres
hiesigen Sanskritforschers, Herrn Geh. Rat Kielhorn das Bower
Manuscript genauer einzusehen, so erlaube ich mir ein kleines aber
interessantes Kapitel daraus mitzuteilen.
Die besonders von Stenzler und Haas verfochtene Auffassung, dass
die medizinischen Werke des Charaka und Sus'ruta in eine späte
nachchristliche Periode zu setzen seien (spätestens 8. bezw. 15. Jahr-
hundert) und von den Griechen direkt oder indirekt entlehnt seien,
ist neuerdings in's Wanken gebracht worden. Das Dunkel, welches
über der Abfassungszeit dieser Schriften ruht, beginnt sich ganz
allmälich zu lichten. Besonders wertvoll sind für uns in dieser
Beziehung die neuen M. S. M. S. von Sylvain Levi und Bower.
Sylvain Levi ^) veröffentlichte 1896 Untersuchungen über 8 chine-
sische Uebersetzungen aus dem Sanskrit, die alle 3 in das 5. Jahr-
hundert p. Chr. fallen. In ihnen wird erwähnt, dass Charaka der
Arzt des berühmten Königs Kanishka gewesen sei, der im ersten
Jahrhundert p. Chr. gelebt haben soll.
Das Bower M. S. wurde in den Ruinen von Mingai nahe bei
*) S. liévi. Notes sur les Indo-Scythes. Journ. asiat. nov.-dec. 1896, t. VIII, p. 453 ff. s. a.
Liétard. T^e mcdccin Charaka. Bulletin de racademic de médecine de Paria. Séance du 11
mai 1897, 3e Serie, Tome XXXVII. p. 566 und den Artikel Médecine in La strande
encyclopédie des sciences etc. Paris, II. Lamiranlt et Cie.
1900. 30
494
Kuchar in Kashgaria (Turkestan) von einem Eingeborenen gefunden
und von Leutnant Bower 1890 auf seiner Reise nach Turkestan
erstanden. Es besteht aus 56 Birkenblättern, von denen 54 doppel-
seitig besehrieben sind. ^)
Ueber das Alter des Bower M. S. sind bereits mehrfache Abhand-
lungen von Hoernle -) und Bühler ^) erschienen. Sie kommen auf
Grund ihrer genauen schriftvergleichenden Forschung zu dem gleichen
Resultat: Das ganze Werk zerfällt nach ihnen in 5 Teile (A — E)
bezeichnet. Die Niederschrift der Teile A und E sind in das Ende
des 5. Jahrhunderts, die Teile C und D in den Anfang desselben
oder noch früher zu setzen. Auf keinen Fall kann das Manuscript
später als 550 p. Chr. abgefasst sein. Die Sprache ist Sanskrit und
zwar der Gâthâ Dialekt, der von den nord-westlichen Buddhisten
kurz vor und im Beginn der christlichen Aera benutzt wurde.
Die jetzt vorliegende wertvolle Ausgabe des Urtextes von Hoernle *)
(mit englischer Uebersetzung) ist etwas anders angeordnet.
Sie zerfällt in 7 Hauptabschnitte:
Pars I. (dem früheren Abschnitt E entsprechend) rein medizinisch,
umfasst 5 Blätter (1 — 5).
» IL (dem früheren Abschnitt A entsprechend) rein medizinisch,
umfasst 31 Blätter (6—34).
» III. (dem früheren Abschnitt A entsprechend) rein medizinisch,
umfasst 2 Blätter (35— 38a).
» IV. (dem früheren Abschnitt B entsprechend) Sprüchworter-
sammlung, umfasst 5 Blätter (386 — 42).
» V. (dem früheren Abschnitt D entsprechend) Lehre von der
Weissagung durch die Würfel, umfasst 6 Blätter (43 — 48).
> VI. (dem früheren Abschnitt C entsprechend) eine Sage, um-
fasst 4 Blätter (49—52).
» VII. (dem früheren Abschnitt D entsprechend) Fragment, um-
fasst 2 Blätter (53—54).
In dem Passus I wird nun Sus'ruta neben einer grösseren Zahl
alter Aerzte Atrêya, Hârita, Parasära, Bhéla, Garga, Sâmbavya,
Vasishtha, Karäla, Käpya genannt. Von ihren Werken sind ausser
^) Note by Lieut. Bower, Proceedings of the Asiatic Society of Bengal 1890, p. 221.
^ K. Iloernle. Proceeding of the Asiatic Society of Bengal 1891, p. 54. On the date of
the B(jwcr Manuscript. Journal of the Asiatic Society of Bengal. Vol. LX, 1891, p. 79. An
instalment of the Bower Manuscript. Ibidem, p. 133.
») Biihlcr. Wiener Zeitschrift für die Kunde der Morgenländer. W. V, 1891. Seite 103 u. 302.
->) U. Moenilc. The Bower Manuscript. Facsimile licwes, Nagasi Transcript, Romanised
Transliteration and English Translation with Notes. Archaeological Survey of India. Cal-
cutta 1S93— 1897.
495
Sus'ruta's die Hârîta Samhitâ und Vangasena (üeberarbeitung der
Atreya Samhitâ) bekannt. Ob Bhela mit Bheda in Tibb-i-Sikandari
in Zusammenhang zu bringen ist, weiss ich nicht.
Von Puschmann, Jolly ^) und Liétard ist bereitsauf diese wichtige
Zeitbestimmung aufmerksam gemacht worden. Der grösste Theildes
Inhalts des Bower Manuscripts lässt sich in Sus'ruta, Charaka, Hanta
Samhitâ etc. gleich oder ähnlich lautend nachweisen. Mithin wissen wir
jetzt, dass die Hauptperiode der indisch-medizinischen Litteratur in das
5. Jahrhundert p. Chr. oder früher fällt. In einer neuesten Publikation ^)
konnte Jolly nachweisen, dass auch die Werke des dritten medizini-
schen Heros der Inder, Vägbhata, nicht nach dem 7. Jahrhundert
entstanden sein können. Die Ansicht von Haas, dass die Inder ihr
medizinisches Wissen erst von den Arabern erhalten hätten, ist also
hinfällig. Dagegen bleibt es noch immer eine offene Frage, ob die
Griechen von den Indern oder die Inder von den Griechen entlehnt
oder ob beide Völker ihre Wissenschaft aus älterer gemeinsamer
Quelle, etwa altsumerischer oder aegyptischer Herkunft geschöpft
haben. Letztere Auffassung vertritt besonders v. Oefele, dem wir so
wertvolles Material über die Hyeroglyphen- und Keilschriftmedizin
verdanken. ^) Auch Fasbender *) kommt neuerdings zu dem Resultat,
dass trotz der weitgehenden Uebereinstimmung zwischen der Geburts-
hülfe und Gynaekologie im corpus hippocraticum und derjenigen der
Inder, dem Verfasser der Ayur-Veda des Sus'ruta das corpus hippo-
craticum nicht als Vorlage gedient haben kann und noch viel weniger
an ein umgekehrtes Verhältniss zu denken ist. Die Lösung der Frage
ist zum Teil dadurch erschwert, dass wir bislang über die Abfas-
sungszeit der Werke des Sus'ruta und Charaka völlig im Dunkeln
schwebten, v. Oefele meint, dass für den Fall, es handle sich bei
dem gleich zu erwähnenden Knoblauchliede wirklich um Allium
sativum, ein höheres Alter des Urtextes auszuschliessen ist. Vorläufig
wird nur ein genauer Vergleich insbesondere der Anwendungsart der
Heilpflanzen in den verschiedenen alten medizinischen Systemen einen
1) Jolly. Zeitschrift der Deutschen morgenlund. Gesellschaft. Bd. 58, 1899, p. 874—380.
s) Jolly. Zur Quellenkunde der indischen Medizin. Zeitschrift der Deutschen inorgenlaud.
Gesellschaft. Bd. 54, 1900. p. 260.
>) Brieflich macht mich Herr Kollege von Ocfcleauf den neuesten Artikel über altassyrische
Medizin von R. Zehnpfund „Zuqaqîpu, das Schrüpünstrumeut der Babylouier" in den Bei-
trägen zur Assyriüloi^ie. Bd. IV, Heft 2, 1900, p. 220 aufmerksam. Für diese, wie so viele
andere freundliche Unterstützungen sage ich ihm meinen besten Dank.
4) Fasbender. Entwickelunglehre, Geburtshülfe und Gynaekologie in den hippokratischen
Schriften. Stuttgart, Enke 1897.
8ü*
496
Schluss auf etwaige Beeinflussung gestatten. Bei dem weit verbreiteten
Gebrauche des Zwiebel- und Knoblauchessens bei allen Völkern des
Alterthums schien es mir von Interesse, ein Loblied auf den Knob-
lauch, welches sich ausffihrlich im Bower Manuscript findet, zunächst
mit den griechisch-römischen Quellen zu vergleichen. Zu einem be-
sonderen Resultate bin ich nicht gelangt, doch dürfte die auch hierbei
gefundene grosse Aehnlichkeit zwischen den beiderseitigen Angaben,
die auf älteren gemeinsamen Ursprung schliessen lässt, hervorgehoben
sein. Das Loblied des Knoblauchs steht am Anfang des P. I. Nach
den Anmerkungen Dr. Hoernle's finden sich ähnlich lautende, aber
weit kürzere Texte im Charaka, Ashtanga Hridaya, Vangasena, ßhäva
Prakäs'a, Hârîta Samhitâ.
Das Loblied im Bower Manuscript lautet folgendermassen :
1. Blatt. Auf dem heiligen Berge, wo die heilbringenden Pflanzen
wachsen, wohnen die Munis, Männer mit erleuchtetem Geiste: Atréja,
Hârîta, Parfts'ara, Bhôla, Garga, Sîlmbavya, Sus'ruta, Vasishta, Karâla und
Kâpya.
Sie prüfen den Geschmack, die Eigenthümlichkeiten, die Formen, Kr&fte
und Namen aller heilbringenden Pflanzen.
Wenn Sus'ruta eine besondere Pflanze gefunden hat, fragt er den Muni
KftsirAja. Dieser heilige Mann antwortet wie folgt: Der Herr der Asuras
selbst trank den stark geschüttelten Nektar. Der heilige lanfirdana hieb
ihm den Kopf ab. Der Pharynx blieb am Kopfe hängen. Von ihm fielen
Tropfen zur Erde, und sie waren der Ursprung des Knoblauchs. Seitdem
essen die Bramanen denselben nicht, weil er von einem Leichnam stammt.
Daher auch sein übler Geruch. Wegen des Mangels an salzigem Geschmack
nennen sie ihn Ras'ûna. Als »Las'uma*' ist er dem Volke wohl bekannt.
Was ist es nötig, seinen Namen in den Sprachen der verschiedenen Länder
zu nennen. Hier nur seinen Geschmack, seine Eigenschaften und seine
Kräfte in Rücksicht auf ihren medizinischen Gebrauch: Im Geschmack
und Verdauung scharf beissond, aber in der Verdauung auch süss. Er ist
leicht und wie der Geruch zeigt schwor zu verdauen. Bezüglich seiner
Kräfte ist er heiss und ist als Aphrodisiacum bekannt. Von den meisten
Munis wird gesagt, dass er wegen seiner sauren, heissen und öligen Natur
ein Mittel ist, um die Strenge der luftigen Säfte zu mildern und wegen
seiner süssen und bittern Natur, wie sein Geschmack zeigt, geeignet die
biliösen Säfte zu mildern. Wegen seiner scharfen heissen und stechenden
Natur soll er die Kraft der phlegmatischen Säfte unterdrücken. Er ist
also vom Schöpfer geschaffen, um diese 3 Säfte (Hoernle ergänzt ^Die
Defekte der 3 Säfte") zu entfernen, damit er alle Krankheiten heilen könne.
16. Er tötet also die luftigen Säfte, wenn sie in die Knochen gelangt
sind und berichtigt den phlegmatischen Saft, wenn er nicht schon lange
gpstiindeü hat. Er regt die Verdauungskräfte an und muss als vorzügliches
497
Mittel betrachtet werden, um die Lebenskraft und Farbe wieder herzu-
stellen.
17. Von denen, welche viele Sorten starker Getränke, Fleisch, klarer
Butter, Graupen und Weizen in Bequemlichkeit zu geniessen wünschen,
ist das folgende Fest des Knoblauchs sowohl in der Winterzoit, als in den
Monaten März und April zu feiern.
18. Wenn geschmückte Gürtel, geeignet zur Gewinnung der Männer,
von den Frauen aufgegeben sind und Halsbänder auf ihrer Brust nicht
getragen werden wegen Erkältung, und wenn Vergnügungen auf den
Dächern der Häuser, sonst so angenehm durch die Berührung mit den
vielen Lichtstrahlen des Mondes, nicht begehrt werden, dann sollte es
gefeiert werden, auch wenn die wohlriechende Aloe gebraucht wird und
der Körper mit Safran eingerieben ist.
19. Ferner sollte man an den Spitzen des Hauses, an den Thüren und
über den Fenstern Guirlanden von Knoblauch aufhängen, reich mit
Knollen besetzt und auf dem Fussboden selbst sollte man gottesdienstliche
Handlungen vollziehen. Ebenso soll man die Glieder des Hauses veran-
lassen, Kränze von Knoblauch zu tragen. Dies ist die Art, das Fest zu
feiern, für das Volk bezeichnet und bekannt unter dem Namen Svalpôvannâ.
20. Die erste Formel. Nachdem man den Körper gewaschen hat und
in Reinheit und ünterthänigkeit den Göttern, Brahma und dem Feuer,
geopfert, soll der Patient an einem durch günstiges Sternbild der Planeten
ausgezeichnetem Tage den frischen Knoblauchsaft trinken, der durch ein
Stück Tuch gegossen wird: entweder eine, eine halbe oder anderthalb
Kudava, selbst mehr. Es giebt hier kein bestimmtes Maass: lass ihn
trinken mit gehöriger Nachsicht auf das durch Kraft der Säfl« verui'sachto
Unwohlsein.
22. Während er trinkt, soll man ihm vorsichtig mit Palmblatt-Fächern
Luft zu wehen und wenn er ohnmächtig wird während des Trinkens, ihn
mit kaltem Wasser besprengen und mit Sandelholz-Salbe einreiben.
23. Von diesem, durch ein Drittel von surft (alkoholischem Reis-Saft)
gestärktem Saft soll er einen mundvoll nippen, dann einen Augenblick
anhaltend um es durch die Kehle laufen zu lassen, den Rest trinken.
24. Wenn dies verdaut ist, darf er Milch mit "Reis essen, oder man
kann Milch nehmen mit GeÜügel-Brühe oder mit schmackhaften Ab-
kochungen von einer Hülsenfrucht oder mit öligen Stoffen. Aber er soll
dies massig nehmen und nur einmal täglich. .
25. Er darf mftrdvika, oder madhu, oder madirft und madhu zu gleichen
Teilen, arishta oder sîdhu, oder jagala, oder agaja, oder mairôya trinken,
(Spirituosen. Einzelheiten siehe in Dutts Hindu Materia Medica), oder
irgend welche anderen starken Säfte, doch muss er sie mit Wasser trinken,
oder einen zur Zeit, dass kein Vermischen der Getränke sei.
26. Wenn er nicht gewöhnt ist starke Getränke zu ü'inken, kann er
warmes Wasser oder sauren Kànchika trinken, auch tushôdaka oder
498
suvîraja [3 verschiedene Sorten von Getreide Decocten, die der sauren
Gährung überlassen sind] oder frische Molken.
27. Er darf es nie mit Synip nehmen, noch ungekochtes Wasser
trinken während er dies Recept gebraucht; er muss sich immer vor Ver-
dauungs-Störungen hüten und es nicht nur für einige Tage nehmen.
28 — 29. Zweite Formel: Nachdem man kleine, frische Knoblauchs-
knollen zerquetscht und sie mit einer gleichen Quantität klarer Butter
zusammen mit einem Butterstock gut gerührt hat, in einem Buttergef äss,
kann man dies, nachdem es 10 Tage oder langer gestanden hat mit einer
gleichen Masse süsser Früchte essen. Nachdem dies verdaut ist, rauss man
die Diät beachten, welche für den Gebrauch dieses Saftes bezeichnet ist.
30. Die zwei eben von mir beschriebenen Arten es zu gebrauchen sind
die hauptsächlichsten. Wenn jemand keine von beiden gebrauchen will,
kann er noch andere Arten von mir hören.
31. Dritte Formel: Nachdem der Knoblauch so weiss wie »Schnocken-
muscheln gereinigt ist, kann man ihn essen mit dem Mehl gerösteten
Kornes, Kulmâsa und chukra (säuerlicher Haferschleim) gut gekocht mit
klarer Butter und Oel, wie Fleischbrühe, mit zerrührten Bohnen und
grünem Gemüse, gut gewürzt mit Zimmet und souchal Salz. Er kann auf
manche andere Art bereitet werden, auch andere Teile können genommen
werden, wie folgt:
32. Vierte Formel: Nachdem die Stengel mit Fleisch gekocht sind,
kann man diese würzige Brühe, nachdem sie durch ein Stück Zeug ge-
gossen ist, zum Trinken geben, man kann ihm auch besonders bereitete
Milch geben, oder eine Suppe von Hülsenfrucht, gut vermischt.
33. Fünfte Formel: Knoblauch mit Oel und 'sukta (säuerliche Getreide
Abkochung) in eine Masse von Graupen gethan, muss mit Thon rundherum
verkittet werden und kann ein Jahr stehen. Wer dies nimmt, wird von
schlechtem Befinden geheilt werden, selbst wenn es schon länger ge-
dauert hat.
34. Sechste Formel: Nachdem einer Kuh drei Nächte lang das Gras
entzogen ist, kann sie mit einem Teil Knoblauch-Stauden und 2 Teilen
Gras gefüttert werden. Darnach kann jeder Brahmane ihre Milch, dicke
Milch und klare Butter, auch Buttermilch gebrauchen und hierdurch von
jeder Art von Unwohlsein befreit wird er sich glücklich fühlen.
35 — 36. Siebente Formel : 32 prasthas Knoblauch-Saft, ein Viertel soviel
Hefe, ein prastha ganz gereinigtes Oel und 6 prasthas Mehl soll genommen
werden. Nachdem dies gekocht ist, wird ein tüchtiger Arzt eine gut ab-
gekühlte Asclepias geminata hinzufügen und noch mal 2 prasthas Mehl. (36.)
Dies Getränk wird nach fünf mal fünf Tagen fertig ausgestattet sein in
Geschmack und Farbe. Als Oel ist es auch voi*trefflich und sehr wirksam.
Wenn man es fleissig gebraucht, als Oel oder als Getränk wird das Uebel
ihn verlassen.
37. Achte Formel: Eine prastha gereinigten, zerstampften Knoblauchs
mischt man mit einem halben pala Pulver von drei myrobalams, einen
499
kudava geklärter Butter und Oel, und lasse es 10 Tage stehen. Dies ist
ein angenehmes Heilmittel gegen Husten und Asthma.
38. Vermischt mit Heilmittel gegen Lufk, heilt Knoblauch durch luftige
Säfte verursachte Unterlcibsgeschwülste, verbunden mit Khadira (Acacia
catechu) heilt es gleich Hautleidon. Mit Hayagandhà (Phy salis ilexuosa)
vermischt, ist es ein Mittel gegen Husten und Asthma, mit Lak ritze wird
es als heilsam für die Stimme erklärt.
39. Es heilt verschiedene Leiden, je nachdem es mit verechiedenen
Substanzen vermischt ist. Es giebt keine Art von Unbehaglichkcit in seiner
Handhabung, so dass es von Leuten benutzt werden kann, welche die
Bequemlichkeit lieben.
40. Hßre mir aufmerksam zu, Sus'ruta, da ich mit Ernst seine Vorzüge
schildere, wenn es als umstimmendes Tonicum vorwandt wird. Es heilt
Hautleiden, Appetitlosigkeit, Unterleibs-Geschwülsto, Husten, Magerheit,
weissen Aussatz und schwache Verdauung. Es nimmt fort: Rheumatismus,
»Menorrhagia, Unterleibsschmerzen, Schwindsucht, kränkliche Zustände der
Därme, Vergrösserung der Milz und Haemorrhoiden. Es verbannt Hemi-
plegie, Ischias, Würmer, Danngicht, und Urinboschwerden. Es heilt Ab-
spannung, Kopf-Erkältungen, Rheumatismus im Arm oder Rücken, und
Epilepsie.
42. Geehrter Herr, mit einer schönen, der Flöte oder dem Tamburin
ähnlichen Stimme, mit einer Gesichtsfarbe, klar wie geschmolzenes feines
Gold, stark im Geist, mit einem wohlgebauten Körper, frei von Runzeln
etc., mit gesunden Sinnen, fortwährend zunehmend an Kraft, werden Sie
leben gegen 100 Jahr, mit guter Verdauung und unzerstörbarer Mannheit.
Bei dem Aufsuchen der griechisch-römischen Daten hat mich Herr
Professor Husemann in freundlichster Weise unterstützt, wofür ich
ihm zu besonderem Danke verpflichtet bin. Ein Theil der Angaben
entstammt 0. Rehn »Kulturpflanzen und Hausthiere in ihrem Ueber-
p^ange aus Asien nach Griechenland und Italien. Berlin 1894, p. 189 ff.*'
Folgende Notizen liessen sich finden:
V. 12. Wie die Bramanen den Knoblauch, so mieden die aegyp-
tischen Priester die Zwiebel, weil sie nur bei abnehmendem Mond
wächst. (Plutarch.) Desgleichen thaten die Priester des Zeus Kasios
bei Pelusium. Die Priester der ly bischen Aphrodite mussten den
Knoblauch meiden.
Die weitere Einteilung des Kapitels, welches mit einer kurzen
Beschreibung der Haupteigenschaften beginnt und dann zu den ein-
zelnen Darreichungsformen und ihrer Anwendung bei bestimmten
Krankheiten übergeht, haben wir auch im Dioskorides. Ueber die
Kräfte des Allium äussert sich Dioskorides: Cp. 181. Vim habet
allium acrem, calefacientem, mordentem (in Bower M. S. on account
of its hot, sharp, and pungent nature ... V. 15).
500
Den Einfluss auf die Säfte schildert Dioskorides als i%%pir(%):j
(pua-Ciu y.xl yLotXlxc Txpx^TtY.)^!/^ womit Vers 16 wohl zu vergleichen wäre.
Im übrigen entsprechen die Verse 15 und 16 den sonstigen Lehren
der indischen Pathologie von den 3 Säften Jder GrundstoflFen, Luft,
Galle und Schleim.
Die Reichhaltigkeit der jetzt folgenden Rezeptforraeln lässt sich
mit den kurzen Angaben über die Darreichungsformen bei Dios-
korides, Plinius, Skribonius largus etc. nicht vergleichen. Ein ge-
wisses Interesse verdienen Formel 5 für eingemachten Knoblauch
und besonders Formel 6, in welcher sich die Beobachtung kundgiebt,
dass die wirksamen Bestandtheile der Pflanzen bei Thierfiitterung
auf die Milch übergehen kann. Eine derartige Notiz findet sich bei
den griechisch-römischen Schriftstellern nicht. Dass sich der Knob-
lauchgeruch beim Menschen auch in den Sekreten (Schweiss, Urin)
bemerkbar machen kann, erwähnt Galen.
Die Thatsache, dass arzneiliche Kräfte in die Milch übergehen, war
allerdings, wie ich einer brieflichen dankenswerten Mitteilung von
H. Schelenz entnehme, dem Altertum nicht unbekannt. Die alten
Aegypter gaben schon ihren Ammen Schepen Körner, um die Säug-
linge zu beruhigen, und Dioskorides erwähnt, dass eine Weide mit
Scammonia, Veratrum etc. eine Milch gäbe, die »ventrem etstoma-
chum subvertit.*'
Am wichtigsten sind für uns die Krankheiten, gegen welche Allium
benutzt worden ist. Bei den Indern finden wir es als förmliche
Panacée gefeiert (Vers 34, 42) während Galen von ihm als dem
Theriak der Bauern spricht.
Bei den Indem wird es gebraucht gegen Husten, Asthma (Athem-
not), Tympanic des Unterleibes, Hautleiden, Heiserkeit, Appetit-
losigkeit, Magerkeit, Lepra, schwache Verdauung, Rheumatismus,
Menorrhagie, Schwindsucht, Milzschwellung (Malaria ?), Haemo-
rhoiden, Hemiplegie, Ischias, Würmer, Perityphlitis, Hambeschwerden,
Abspannung, Kopferkältungen, Epilepsie. Bei Dioskorides werden
erwähnt: Würmer, Harnbeschwerden, Schlangenbisse, Bisse toller
Hunde, Heiserkeit, Husten, Läuse, Hypopion, Alopécie, Exantheme
und chronische Hautleiden (Liehen, Lepra etc.), Zahnschmerzen,
Maüsebisse, Menstruationsstörungen ; er schliesst mit der Bemerkung :
Der Genuss des Knoblauchs wirkt harntreibend und eröffnet; von
guter Wirkung ist er bei Hydrops.
Plinius spricht ihm grossen Nutzen zu bei Hambeschwerden, gegen
Bisse der verschiedensten Thiere, Haemorrhoiden, Nachgeburtsbe-
schwerden, Kopfgeschwüre. Nach Diokles ist er wirksam bei Hydrops
501
und als Abführmittel, bei Asthma (suspirium), nach Praxagoras bei
Ikterus, Ileus. Bei den Alten wurde er bei Geisteskrankheiten ge-
geben, von Diokles gegen Gehirnwut. Er ist wirksam gegen An-
ginen, Zahnschmerz, Ohrenschmerz, Hautleiden, Würmer, Tenesmus,
Kopfschmerz, Husten, Blutungen, Verstauchungen, Geschwulst,
Heiserkeit, Lepra, ignis sacer, Epilepsie, Malaria, Eiterungen in der
Brust, Hambeschwerden.
Bei Theophrast und Scribonius largus finden sich keine die obigen
Angaben erweiternden Notizen. Eine jüngere Zeit kommt wohl nicht
mehr in Betracht.
In den an das Knoblauchlied sich anschliessenden Abschnitten des
P. I finden sich, systematisch geordnet, zahlreiche Mittel gegen
Augenleiden, Hautkrankheiten, besonders des Gesichts, Haarausfallen,
Husten. Dann bricht die Beschreibung plötzlich ab.
lieber den Inhalt des P. II hat Puschmann bereits genauer
referirt. In einem Vortrage in der Göttinger mediz. Gesellschaft
(7 Dec. 1899) erwähnte ich schon kurz, dass sich auch hier zahl-
reiche interessante Rezeptformeln finden und dass auch hier, wie in
anderen indischen Schriften der Diabetes Erwähnung findet. Herr
Geh. Rat Jolly war so liebenswürdig auf eine Anfrage des Herrn
Geh. Rat Ebstein die Hoernle'sche Uebersetzung zu bestätigen. Es
handelt sich um eine Krankheit, die durch den süssen Urin, an
dem die Hunde lecken, gekennzeichnet ist.
Herrn Geh. Rat Kielhom spreche ich für die wiederholte freund-
liche Ueberlassung des Bower M. S. meinen verbindlichsten Dank aus.
VARIÉTÉS.
Rho, Ph. Fièvres des camps et fièvres typhoides, 1900. Journ. of
trop. med. July.
L'auteur compare les fièvres observées par les italiens lors de Toccu-
pation do Massoua avec celles étudiées par les américains lors do la guerre
avec TEspagne. Au début Tauteur pensa avoir affaire à une infection
malarienno ; il a abandonné cette manière de voir parce que jamais il n'a
rencontré l'hématozoaire de Laveran; d'ailleurs la position topographique
et géologique de Massoua, dépourvu de mares, contredisait cette idée.
L'auteur so déclare partisan de l'opinion quo l'on était en présence d'in-
fections typhoïdes.
Pergens.
VInstitut pour Vétude des imd(tdies tropicales sera ouvert à Hambourg le
1er octobre de cette année.
CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA ROUGEOLE
EN ALGÉRIE.
Par le Dr. H. GROS, à RiberaL
]a pathologie exotique, pour faire oeuvre utile au médecin ne
doit pas seulement nous apprendre à connaître les maladies
_J que nous n'avons coutume d'observer dans nos climats. Il
faut encore qu'elle nous enseigne quelleïj modifications imprimeront
aux maladies que nous rencontrons chaque jour dans un pays des
conditions climatériques, ethniques ou sociales différentes. Il faut
qu'elle nous enseigne quelle Symptomatologie spéciale, quelle marche,
elles affecteront, quelle fréquence elles auront, quelles complications
sont spécialement à craindre. La géographie médicale doit également
la suivre dans cette voie. Ce n'est qu'à ces conditions que ces deux
sciences, fournissant des données indispensables à la thérapeutique,
prendront une importance pratique considérable qui rendront leur
étude nécessaire.
Ce sont ces considérations qui m'ont décidé à publier dans le
Janus, une courte notice sur une épidémie de rougeole que j'ai pu
observer en 1899 dans la circonscription médicale de Lourmel.
Cette fièvre eruptive était signalée dans le département d'Oran à
la fin de l'année 1898 et au commencement de 1899. Mais à Lour-
mel le premier cas se montrait le 13 mars. Il s'agissait du deuxième
enfant de la directrice de l'Ecole des filles. Cette dame est mariée
au chef de gare de Brédéah, station située à 17 kil. en aval vers
Oran. Tous les jeudis, les dimanches et jours de fête, elle se rendait
avec sa famille à la résidence de son mari. Là les enfants ont joué
avec ceux du garde barrière qui avaient contracté la rougeole \\
l'Ecole de Bou Tlelis.
Dans cette commune le premier cas avait été observé par moi
le 14 février chez un enfant Israélite. Il devait provenir d'Oran.
A Lourmel, la maladie apparût ensuite chez un enfant de l'insti-
503
tutrice adjointe et chez les enfants de Thomnie d'équipe de la gare
qui étaient en rapports plus intimes et plus fréquents avec ceux de
la directrice de TEcole. Elle se montrait chez le fils de Tinstitutrice
adjointe le 29 mars 16 jours après la constatation du premier cas.
Quelques cas isolés se montrèrent durant le mois d'avril, mais
l'épidémie n'atteignit toute son intensité qu'au milieu du mois de
mai. C'est à cette époque le 12, 13, 14, 15 et IG mai qu'il y eût
le plus d'absences dans les écoles.
Les premiers cas furent remarquables par leur extrême bénignité.
L'éruption elle-même me parut plus fugace, plus pâle, plus discrète
que d'ordinaire. Quelques tâches persistant un jour ou deux au plus
c'étiiit tout. Une fièvre très modérée avec cela; un catarrhe oculo-
nasal pour ainsi dire nulle. Des signes de bronchite également très
atténués. Les petits malades souffraient à peine n'ayant perdu rien
de kur appétit et de leur gaité.
Chez un seul de ces petits malades, je pus noter une particularité
de l'éiiiption que je n'ai pu trouver signalée dans, aucun livre clas-
sique. Cette complication, c'est un prurit intense. Je le rencontrais
chez le fils de l'institutrice adjointe, enfant âgé de sept ans lympha-
tique, adénoïdien, nerveux, fils de nerveux arthritiques. Elle apparût
le surlendemain de l'éruption, quand celle-ci était complètement
effacée et coïncida avec une desquamation furfuracée très marquée.
Elle persista seulement un jour.
Les complications du côté des voies respiratoires, ont été fort rares.
Deux décès doivent leur être attribués, l'un à Er Rahel, celui d'un
enfant de deux ans et demi ayant eu déjà antérieurement plusieurs
atteintes de bronchite, un à Lourmel, celui d'un enfant* israélite âgé
de cinq ans, atteint d'ailleurs en même temps de stomatite et d'in-
fection gastro-intestinale. Je fus seulement appelé pour cet enfant
la veille de la mort.
J'ai rencontré trois fois l'otite externe. Chaque fois elle guérit
rapidement avec quelques antiseptiques.
Mais les grandes complications furent la stomatite et les infections
gastro-intestinales, coïncidant presque toujours ensemble. Jusqu'au
24 mai l'épidémie était si bénigne que je n'étais guère appelé auprès
des malades. La rougeole n'avait d'ailleurs atteint jusque-là que des
enfants déjà d'un certain âge fréquentant les écoles; à partir du
24 mai, elle s'attaqua aux nourrissons.
Du 24 mai au 22 juillet, elle cause 13 décès.
1. 24 mai, Lopez Manuela, espagnole: 3 ans 6 mois.
2. 24 mai, Suarez Antonio, » 2 ans 6 mois.
504
3. 30 mai, Martinez Henriette 2 ans.
4. 31 mai, Biiendia Vicente 13 mois.
5. 31 mai, Garcia Alonzo 17 mois.
6. 2 juin, Garcia Joachim 2 ans.
7. 2 juin, Lopez Maria 18 mois.
8. 8 juin, Losilla Felix 18 mois.
9. 9 juin, Crespo Mariano 21 mois.
10. 3 juillet, Moreno Incamacio 15 mois.
11. 19 juillet, Yvars Jean 14 mois.
12. 12 juillet, Ceberas Jose 13 mois.
13. 22 juillet, Blanchoin Jean Batiste, français 15 mois.
Comme on le voit tous ces enfants étaient sevrés plus ou moins
récemment. Tous sont morts de la même manière. La rougeole
évoluait normalement; mais à la fin de la maladie apparurent dans
la bouche des plaques de stomatite ulcéreuse; quelquefois même le
noma véritable. Les parents, des espagnols, sauf un purgeaient alors
Tenfant. Alors se montrait une diarrhée liquide, très fétide, de couleur
brun jaunâtre, rarement verte, incoercible, souvent dysentérifonne
avec mucosités sanguinolents et glaires. C'est alors seulement qu'on
me présentait les petits malades. Jamais je n'ai vu apparaître cette
complication chez les enfants que j'avais visité dès le début, et chez
lesquels je prescrivais : lotions boriquées des yeux ; vaseline boriquée,
ou huile mentholée dans les narines ; collutoires avec menthol thymol,
borate de soude et glycérine dans la bouche et sur la gorge, et
surtout abstention des purgatifs.
Le traitement de ces diarrhées une fois établies fut chose très
délicate. Les* astringents: l'acide lactique, le bismuth, le ratanhia,
le tannigéne réussirent très mal.
Les antiseptiques intestinaux ne m'ont pas paru avoir beaucoup
plus d'influence. Peut-être faudrait-il préférer le calomel à doses
réfractées. Mais je dois dire que tous ces enfants issus de parents
très négligents, très peu disposés à accepter la diète hydrique, n'ont
guère été vus qu'une fois. En même temps je conseillai les bains
tièdes et les lavements boriques. Comme régime la tisane de riz ou
l'eau d'orge pour masquer la diète hydrique autant que possible.
Quand j'ai pu surveiller assez bien mon malade, quand j'ai pu faire
exécuter mes prescriptions aux parents, j'ai eu la chance de les tirer
d'embarras. J'ai réussi de la sorte chez une enfant de cinq ans, fille
de français, chez deux enfants de 2 à 3 ans fils d'espagnols, avec le
calomel donné suivant la formule de Gross de Philadelphie.
A Er Rahel, un premier cas rapporté de Bel Abbés, s'était montré
505
en décembre. Il resta isolé Tenfant ne fréquentant pas les écoles.
Le second que j'observais apparut en avril. Ce fut cet enfant de
15 mois qui mourut de broncho-pneumonie; le 9 mai un enfant
mourut du noma; le 26 juin un troisième enfant mourut de
gastro-entérite; le 18 juillet un quatrième enfant mourut par la
même cause. Mais, en plus de ceux-ci il y eût en juin, un décès
d'enfant d'un mois, un autre décès d'enfant de 8 mois ; un troisième
décès d'enfant de 18 mois; en juillet 3 décès à G mois, 3 mois, et
deux ans, dont j'ignore la cause, n'ayant jamais vu les petits malades.
A Er Rahel la rougeole se montra plus tard qu'à Lourmel, bien
qu'elle ne provienne pas de ce centre. La météorologie, dans une cer-
taine mesure justifierait la grande fréquence des complications intesti-
nales, dans la seconde quinzaine de juin. C'est en effet en juin et
en juillet que succombent presque exclusivement les enfants aux
infections gastro-intestinales; l'année précédente j'avais eu à Lourmel
cinq décès pour cette cause, un en mai de 19 mois, deux à un an en juin,
un à huit mois en juin et un à un an en septembre. Mais les enfants
étaient plus jeunes. L'infection rubéolique a donc favorisé l'entérite
chez des enfants sevrés depuis longtemps et qui lui eussent échappé
sans elle.
Pendant le mois d'avril, très sec, le maximum avait atteint 27°
le 27, mais jusqu'au 20 la température n'avait pas dépassé 21° 4,
La nuit le thermomètre oscillait entre 6 et 12 degrés. Dans la
première moitié de mai, le thermomètre après avoir atteint 27° le 1«;
28° degré le 2, ne dépasse pas 25.5 jusqu'au 8. A partir du 18, la
température atteint 31.8 le 22 et se maintient élevée jusqu'au 27.
Les journées sont chaudes, lourdes, et orageuses. Coïncidant avec les
affections chez les enfants, il faut signaler un grand nombre de
diarrhées, de dysenteries, d'entérites simples ou mico-membraneuses
chez l'adulte. C'est donc dans ce que l'on appelait autrefois le génie
épidémique qu'il faut rechercher la cause de ces complications. Ce
que renferme cette expression on ne le sait pas encore bien exacte-
ment au juste aujourd'hui. Influence des conditions météorologiques
sur les microbes pour augmenter leur virulence sur l'homme peut-
être pour diminuer sa résistance; évolution périodique d'agents patho-
gènes; peut-être résume-t-elle tout cela, et bien d'autres inconnues.
Aussi ne saurait-on partager entièrement l'opinion d'August Ibrisch
lorsqu'il dit: »La cause principale de la malignité des épidémies de
rougeole est à mon avis une diététique mauvaise et un traitement
thérapeutique défectueux." Au commencement de l'épidémie, la diété-
tique fut non moins mauvaise et le traitement thérapeutique non
500
moins défectueux qu'à la fin. Et cependant jusqu'en mai pas un
décès ne fut attribuable à la rougeole. Ce ne fût que lorsque la
chaleur devint excessive qu'apparui'ent les complications gastro-
intestinales. S'il eût été possible de prévenir celles-ci par une hygiène
meilleure, le repos au lit, la diète lactée, ou simplement un régime
doux, œufs, lait de poule, bouillon aux pâtes et au tapioca ; la diète
lactée étant quelquefois difiicile à prescrire dans les pays chauds où
le lait fait défaut ; s'il eût été possible de faire Tantisepsie convenable
des voies supérieures, il est bien certain cependant que ces compli-
cations eussent été moins graves et moins fréquentes.
Un autre point à noter c^est que la virulence de l'agent rubéolique
parût se renforcer dans les derniers temps de l'épidémie. Les érup-
tions devinrent plus confluentes, elles persistèrent plus longtemps,
les symptômes généraux furent plus accusés. La desquamation elle-
même fut plus accentuée. Chez un de mes malades, elle rappelait
plutôt celle de la scarlatine que celle de la rougeole. L'épidémie des
mains se détachait par larges lambeaux.
Je n'ai traité que deux petits indigènes. Je fus pour eux appelé
dès le début de la maladie qui évolua normalement et ne présenta
aucune particularité. Je ne sais qu'elle gravité l'épidémie a eu chez
les Arabes. Il est impossible même de s'en faire une idée approchée
par les déclarations de l'Etat-civil.
Celles-ci pour 1899 indiquerait pour Lourmel une mortalité de 12.9
pour 1000 et pour Er Rahel une mortalité de 12.9 pour 1000 égale-
ment. Ces chiffres sont je le sais très inférieurs à la réalite. La
plupart des décès ne sont pas déclarés, ou sont mal enregistrés;
ainsi j'ai vu dans une commune un indigène déclarer le décès d'un
enfant de trois ans et le secrétaire de la mairie inscrire le décès
d'une femme de trente trois ans, mère de l'enfant, très bien vivante.
Quoiqu'il en soit sur 35 décès arabes déclarés à Lourmel, il y
aurait eu 12 décès au dessous de cinq ans. L'année précédente, il
n'y avait eu chez les indigènes que 17 décès déclarés (6.9 pour 1000
habitants dont pas un seul au dessous de six ans. A Er Rahel il y
avait eu 11 décès indigènes (9.4 pour 1000 dont 3 décès d'enfants
22 jours, 8 mois, un an. En 1899 il y avait eu 15 décès, sur les-
quels 7 décès d'enfants).
On voit par ces chiffres, qu'il n'y a rien encore à demander pour
la statistique à l'état civil des indigènes de l'Algérie, encore très
rudimen taire et que pour leur pathologie, il n'est possible d'y trouver
aucune indication.
Nous nous garderions bien de tirer une conclusion générale de
S07
Tobservation d'une seule épidémie de rougeole. Cependant nous ne
pouvons nous empêcher d'opposer la fréquence et la gravité des
complications intestinales survenues sous Tinfluence de la chaleur, à
la rareté des complications broncho-pulmonaires. Il y a là, croyons-
nous, une notion générale applicable à beaucoup de maladies infec-
tieuses y compris la malaria. Cette notion est qu'en dessus d'une
température de l'air déterminé, les infections gastro-intestinales
apparaîtront plus facilement et prédomineront sur toutes les autres
complications.
VARIÉTÉ.
Dm Klima von Manila.
Der Medical Record vom 23/6 1900 berichtet das, was Mr. George Becker
betreffs der Gesundheitsverbältnisse und des Klimas von Manila im Juni-
hefto von Scribner^s Magazin mitgeteilt hat. Es hat vielleicht für die Leser
des Janus ein Interesse, über dieses Thema etwas zu erfahren.
Das Klima von Manila ist im allgemeinen mit dem von San Juan de
Puerto-Rico, der Hauptstadt der spanischen Antilleninsel Portoriko, iden-
tisch und kann mit dem der Golf-Staaten während der wärmeren Jahres-
zeit verglichen werden. Das Klima ist sehr gleichförmig. Die durchschnitt-
liche Jahrestemperatur ist ca. 26° C. Dor kühlste Monat ist der Fobruar.
Er hat eine durchschnittliche Temperatur von ca. 24^ C. Am heisseston
sind die Monate März bis Mai ; der letztere ist der heisseste Monat (etwa
29,5 bis 30^ C). Die Sonne ist viel weniger quälend als in Britisch Indien.
Die Regenzeit dauert vom Juni bis zum December. Der Regenfall während
der trockeneren Monate beträgt ungefähr 10 Zoll und während der Regen-
zeit 67 Zoll. Obhlcich die Gegend sumpfig ist, giebt es doch wenig Malaria.
Die neue genaue Zählung hat ergeben, dass die Bevölkerung von Manila
190,714 Seelen beträgt. Hierzu kommen noch ca. 50,000 Seelen. Es handelte
sich hierbei um Mönche in den Klöstern und die Bewohner einiger Dörfer.
Unter den 190,714 Bewohnern entfallen 30,000 auf die ansässigen Chi-
nesen. Jedenfalls haben die früheren ungenauen Zahlungen die Zahl der
Einwohner zu gross angegeben. Die Mortalität ist auf über 40 — 50 7o
berechnet. Einige Todesursachen waren Beriberi, 570; Tuberkulose, 385;
Bronchitis, 314; Dysenterie, 229; Fieber, 287. Drei Krankheiten sind jetzt
in Manila epidemisch, die Bubonenpest, Beriberi und die Pocken. Die
letzteren, ebenso wie der Aussatz sind in grösserer oder geringerer Aus-
dehnung immer in Manila endemisch. Beriberi ist lediglich durch die
Ernährung bedingt und ist von der weissen Rasse durchaus nicht ge-
fürchtet. Die Pocken unter den Eingeborenen erklären sich durch den
Mangel der Schutzpockenimpfung. Die Post aber, die in Manila in einer
gewissen Ausdehnung herrscht, betrifft vornehmlich die schmutzige ein-
geborene und chinesische Bevölkerung. Leider konnte die Verbrennung
der an Pest Verstorbenen, die unerlässlich nötig sein würde, bis dahin
nicht ausgeführt werden. Manila ist ohne Abzugskanäle, wenige Häuser
leiten den Unrat in die Wasserläufe, das meiste lagert aber jahrelang auf
den Strassen und Plätzen. W. Ebstein (Göttingen).
HEAT MELANCHOLY.
By ANDREW DAVIDSON.
I^lveryone knows that suicides • are most frequent in summer.
4 Petit, as quoted by Lombard, established this for Paris on
_J the basis of an examination of 38,205 cases collected during
the decennium 1851 — 60. His figures give the following results:
Jan. Feb. March. April. May. June.
862 881 1017 113G 1193 1311
July.
Au^.
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.
1231
1029
926
917
773
724
The monthly distribution of suicides in Italy for the thirteen years
1872 — 84 is very similar, viz.:
Jan. Feb. March. April. May. June.
1025 1109 1294 1527 1651 1718
July. Aug. Sept. Oct. Nov. Dec.
1625 1309 1021 1049 942 891
It will be seen from these figures that the maximum of suicides
falls on the warm months, but does not coincide with the maximum
temperature; for the warmest month is not June, which is the one
most charged with suicides, but July and August, in the latter of
which months the number of suicides has already fallen very con-
siderably.
Lombard concludes that the length of the days, that is, the
number of hours of light, is the predominating factor in determining
the number of suicides. The nervous tension caused by the light,
and the diminished period allotted to repose during the summer
season as compared with winter when the nights are long disturb
the mental balance. The elevation of the temperature, in his opinion,
exercises the same kind of influence on the economy as light does,
but in a less degree. I am inclined to think that temperature is
the predominating factor, but that it is not so much the actual
degi'ee of temperature but its sudden rise that determines suicidal
melancholy. After a time the body accommodates itself to the heat,
even if excessive, and the number of suicides diminishes. This view
is borne out by the fact that in a particular locality, in a given
509
year, a sudden rise of the temperature is often seen to be followed
by an increase in the number of suicides, but after the heat has
persisted for some weeks the number falls again to its normal. In
1896, for example, the suicides in the city of New- York were 21
for the four weeks ending April 18th; in the four weeks ending
May 16th they rose to 34. The temperature rose from a mean maxi-
mum of 510 F. for the week ending April 11th to 91° and 92« F.
for the weeks ending May 9th and 16th. A rise, in fact, of no less
than 39 degrees took place within a few days, and there can be no
doubt that this extraordinary and protracted rise in the temperature
determined the equally sudden and remarkable increase in the number
of suicides. In the succeeding month, the mean temperature was,
higher, and the mean maximum only a few degrees lower, but the
number of suicides fell from 34 to 23. These sudden, but temporary,
rises in the number of suicides when an extremely high temperature
sets in and persists for a few weeks cannot be explained by the
duration or intensity of the light, nor by the actual degree of tem-
perature, for the suicides decrease after a time even if the temperature
remains high, but are clearly due to the extreme change temporarely
upselting the mental balance.
Our information respecting the influence of high temperatures on
suicide in tropical countries is too defective to permit of definite
conclusions, but it would appear that in India season does not affect
the distribution of suicides as in Europe and America. The follow-
ing figures give the quarterly returns for the European and Native
Armies for the ten years 1886 — 95:
1st Quarter. 2nd Quarter. Snd Quarter. 4iid Quarter.
European Army, 24 21 26 29
Native Army, 25 26 25 23
It appears from these figures that amongst the military, at least,
in India season has little influence on suicide. It is probable that
these living in the tropics get accommodated to a high temperature
and that the increased heat of summer does not affect their mental
functions as in Europe, and even in Europe the disturbance is most
marked when the change from the cold to the but season begins,
that is in June, and diminishes in the warmer months of July and
August when the system has become set for heat.
But the question remains, what are the classes most affected by
heat and what is the form of melancholy so induced? Upon these
points little is known.
1900. 8G
510
Sir Joseph Fayrer in his article on sunstroke contributed to the
''''Hygiene and Diseases of Warm Climates*' gives the following
quotation, refemng to Trieste, from the Observer newspaper; for
the 28tli August, 1892, when a wave of intense heat passed over
Europe. "A suicidal mania has been prevailing here (Trieste) for
the past ten days, during which no less than the persons have taken
their lives. Most of the suicides were due to love aifairs, or to
mental derangement caused by the great heat." Another great heat
wave occurred in 1895, and this is what I read in the Edinburgh
Evening News of the 26th July of that year. "According to reports
from the London Coroners for this month, it is shown that the
inquests already held are far in excess of the number held in July
for many years. There is a vast increase in tragedies, while the
list of suicides has never before reached the present number XXX.
As many as 10 suicides have occurred in one day, while the number
has averaged over 20 per week. The peculiar state of the atmos-
phere in consequence of the excessive heat has been considered to
be the cause in many cases, but love romances have accounted for
a large number."
In the first fortnight of June of the present year (1900) the
temperature was oppressively high, and no fewer than 60 suicides
occurred in London during these two weeks, — a number in excess
of the total of any month for the past ten years. The temperature
in the beginning of June was not only excessive, but the change
from the cold of May rendered it more oppressive. 1 do not know
the particular form of melancholy that gave rise to this appalling
number of suicides. It will be remarked that in Trieste in 1892,
and in London in 1895 the frequency of suicides from love affairs
struck the reporters. In both instances the distinction is made
between the suicides arising from mental derangement caused by the
heat, and these due to love affairs, but we may be very sure that
the love tragedies were equally the result of the great heat.
I think that we are entitled to reckon among other forms of heat
diseases, a heat melancholy, which often leads to suicide. This
form appears to be oeculiar to temperate climates and is most
common when a high temperature suddenly sets in. Those suffering
from mental distress connected with love affaii*s, seem specially liable
to be affected, but we need not doubt that other disturbing influences
render the system less able to resist the heat, and it is doubtful of
sunstroke in tropical countries is more destructive to life than the
heat melancholy of temperate climates. It is probable that these
511
waves of heat give rise to mental alienation without leading to
suicide. Caelius Âurelianus enumerates among the causes of melan-
choly exposure to the sun. Rhazes says "melancholia capitis accedit
post phrenesira aut longam moram sub sole, aut percussionem in
capite." Trincavellius notices heat as a cause of melancholy and
mentions a case arising à galea nimis calefacta, but I find no notice
of heat as a cause of suicide in any ancient author.
VARIÉTÉ.
Gordiua hei Plinius,
Nach der Monografia dei Gordii von Camerano^ Torino 1897 wären
Albertus Magnus und Thomas von Cantimpré die ersten, welche den Gordius
erwähnen.
Nun finde ich aber bei Plinius, Hist. Nutur. (ed. Sillig) Lib. XXXI. 36
die Bemerkung : Taenias in fonte gigni frigoris indicium. Hier ist zunächst
zu merken, dass Flinius unter „Taenia" nicht nur den Bandwurm, sondern
Würmer überhaupt versteht. Solches beweist Lib. XXVI, 45 : Aizoi succus
alvum sissit et taenids rotundas pellit, d.h. Der Saft der Hauswurz (Sem-
pervivum tectorum L.) stopft den Leib und vertreibt die Spulwürmer. Die
Richtigkeit dieser üebersetzung zeigt eine Stelle in Dioscorides IV, 89
,/A€/Çà)oy CTpoyyùXxg ïKfivj^xç lytra/àa-a-ei.*' Oh hier Pltnius &tis Dioscmndes
geschöpft hat, oder ob beiden eine gemeinsame Quelle vorgelegen hat,
bleibt dahingestellt.
Wir haben also Rund- Würmer, die in kaltôn Quellen vorkommen. Wer
jemals in einer mit solchen Wassern versehenen Gebirgsgegend naturfor-
schend gereist ist, weiss dass die Arten der jetzt in mehrere Genera zer-
spaltenen Gordiiden in solchen Orten nicht selten sind. Ich habe früher
die Quellen-Taenia des Plinius auf eine Planaria gedeutet, weil diese
Turbellarien einige Aehnlichkeit mit Proglottiden besitzen ; doch ist sicher
anzunehmen, dass die Würmer, die bei Plinius vorkommen, nur grosse,
leicht zu beobachtende Formen sein werden. Ob noch weitere grosse
Würmer (Lurabriciden ?) in kalten Quellen gedeihen, ist mir nicht bekannt.
Es ist indess wohl anzunehmen, dass ein so aufiallendes Geschöpf, wie der
Gordius nicht bloss denn 7'hœnas t^on Cantimpré, sondern auch älteren und
vielleicht besseren Beobachtern bekannt war. Es wird sich schwerlich um
eine eigene Wahrnemung des Plinius handeln, da bekanntlich bei den
Bearbeitung des 31. Buches nicht weniger als 33 meistens griechische
Schriftsteller benutzt worden sind. Unter diesen ist auch TJieopkrastus y on
Eresus, welcher nach Diogenes Laàiius (V. cap. 2) drei Bücher Tipl Zr^arsç
geschneben hat. Fragmente sind noch in Athenaens Deipnosoph. vorhanden.
Da nun der alte Botaniker auch bekanntlich ein guter Thiorbeobachter
war, so liegt es nahe die Quelle des Plinius bei ihm zu suchen.
Ich bitte diese Notizen nur als einen Versuch anzusehen, eine dunkle
Stelle des alten Polyhistors, der noch lange eine ergiebige Fundgrube des
antiken Wissens bleiben wird, zu betrachten.
Dr. J. Chr. Hubek, Memmingeu.
36*
DER ALPTRAUM ALS URQUELL DER KRANKHEITS-
DAEMONEN.
VON
Dr. m. Höfler, Bad niz.
Die Alpgeister oder elbischen Dämonen waren die ursprüng-
lichsten Krankheitsgeister und als solche auch die Vorläufer
der lebendigen, sinnlichen, flüchtigen Nerven- oder Hirn-
Geister. Diese im Alptraume des Menschen thätigen Geister spielen
in der Urraedizin eine so wichtige Rolle dass man ihnen gewiss ein
Interesse in den Leserkreisen des Janus entgegenbringen wird.
Nachdem J. Bömer 1855 (»Ueber das Alpdrücken, seine Begrün-
dung und Verhütung") wichtige Aufschlüsse über Wesen und Ent-
stehung des Alptraumes gegeben hatte, war es namentlich L. Laistner
(1889), der in geistvoller Weise den Alptraum in seinem Buche
>Das Rätsel der Sphinx'*, zum Ausgangspunkte wichtiger Forschungen
über die Dämonenlehre machte. Vor kurzem erschien nunmehr eine
sehr lehrreiche und wissenschaftlich gediegene Arbeit, auf welche
ich die Freunde der Medizingeschichte besonders aufinerksam machen
möchte ; da dieselbe sicherlich nicht allen Lesern des Janus zugäng-
lich ist, sie mir aber sehr wertvoll erscheint, so nehme ich mir die
Freiheit, im Nachfolgenden näher auf dieselbe einzugehen : ^^Ephialtesj
eine pathologisch-mythologische Abhandlung über die Alptraume und
Alpdaemonen des klassischen Altertums von Wilhelm Heinrich
RoscTier- \^o. H des XX. Bandes der Abhandlungen der pathologisch-
historischen Classe der Konigl. Sächsischen Gesellschaft der Wissen-
schaften. Leipzig, bei B. G. Teubner 1900. Einzelpreis 4 M.).
Da ich über dasselbe Thema bereits im Frühjahre 1899, also vor
dem Erscheinen der R. Abhandlung im Archiv für Religions-
Wissenschaft, II, '86. fiF. (»Krankheits-Dämonen") '), sowie in der
Beilage zur Allgemeinen Zeitung No. 215 (21 Nov. 1899), femer in
meinem im April 1899 erschienenen »Deutschen Krankheitsnamen-
buche*' S. 747, eingehend berichtet hatte, so darf ich mir erlauben,
auch die R. Arbeit zu besprechen, und thue dies um so lieber, als
R. (S. 121) unter Bezugnahme auf meinen im I. Hefte desGentral-
blattes für Anthropologie, Ethnologie und Urgeschichte 1900 (!) er-
1) Eiue Abhandlung, die Roseher auffälliger Weise nicht ermahnt.
513
schienenen Aufsatz »Medizinischer Daemonismus'' selbst konstatiert,
dass ihm die Uebereinstiiuraung eines praktischen Arztes mit seinen
eigenen von einem ganz anderen Standpunkte aus gewonnenen
Ansichten von grossem Werte ist.
Es ist eine erfreuliche Thatsache, dass nunmehr auch die Philologie
anfängt, nicht blos den toten Buchstaben in den alten Schriften
allein gelten zu lassen, sondern im Bunde mit den modernen Natur-
wissenschaften die schriftlich niedergelegten Anschauungen früherer
Zeitepochen zu durchforschen. Wahrlich, in vielen Punkten können
auch wir Medizinhistoriker bei diesen modernen Philologen in die
Schule gehen. Die Roscher'sche Autorität lehrt uns, manches vom
philologischen Standpunkte aus zu betrachten und forschend zu
beurteilen, was die Anschauung vieler, vielleicht ungezählter Gener-
ationen früherer Jahrtausende gewesen war.
Die Doppelstellung der deutschen Alpwesen oder Eiben, welche
im Alptraume Lust- und Unlust-Empfindungen, auch solche die in
einander übergehen können, veranlassen, gibt sich auch in den von
den Fach-Philologen am besten zu erklärenden Alpdämonen-Namen
des klassischen Altertum und. : 'E^txXrYig und 'Efpixki-rjc [zu aAAeo-S-acr]
z. B., beide haben die Bedeutung eines Lust- und Unlustempfindung
im Alptraume bringenden, dämonischen Wesens, ebenso der roem.
Incubus und Jinuus [= in-vus. Aufhocker], entsprechend dem mittel-
alterlichen deutschen Buhlteufel.
Ebenso lehrreich ist es, aus der R. 'sehen Abhandlung zu entnehmen,
dass i'X'ixKoç und r,^txkY}ç die Doppelbedeutung : Fieberfrost und Alp-
druck haben [nebenbei sei erwähnt, dass schon Grimm in den
Berichten über die Verhandlungen der Berliner Akademie 1851 S. 102,
auf diese Doppelbedeutungen des griechischen Alpdämons aufmerksam
gemacht hatte : r,^ixXst; = Fieber, Y.moXGc = Lichtmotte, Nachtfalter
als Alpgestalt, Y.^rtoXrii; — Alpdämon, kTixX^nqc = Incubus].
»Ebenso, wie der Dämon des Fiebers und Fieberfrostes, scheint
auch derjenige des oft mit heftigen Fieberdelirien, wüsten sinnlichen
Träumen, Rausch und Betäubung verbundenen Typhus (r&^stf,
ri^ofixi/iTt^ ti^Sy}ç Trjperbç) mit dem Alpdämon (Ephialtes) identificiert
oder vermischt worden zu sein« (Röscher). Mir erscheint die auf die
jungen Thebaner sich stürzende Sphinx (Abbildung siehe Melusine I,
1 74) nur als eine Typhus-Epidemie mit den Zeichen der hochfebrilen
Lungen-Hypostase des Pneumotyphus [TS95Ç = Qualm, Rauch, rltpuç
= sfptxP^TYjç, Alpdämon, der Sticktraum 0. Rauchtraum macht. Röscher
S. 55J. »Das Rätsel der Sphinx ist nur eine mythologische Weiter-
gestaltung des Alptraums mit seiner Examensangst, von der nur
514
ein Schrei, das gefundene Wort, die Besinnung den Träumer erlöst.*'
Diese Sphinx der Griechen ist eine Maren-Gestalt d.h. die Personifi-
kation der Totenseele. (Näheres über Maren siehe in meinem Krank-
heitsnamenbuch, S. 396.) Diese Totengeister oder Maren sind es auch,
welche unter verschiedenen Gestalten die überlebenden Sippengenossen
im Schlafe heimsuchen, sie mit Unlust-Träumen quälen, oder in der
sog. Alpminne d.h. unter erotischen Träumen denselben beiwohnen,
Das Produkt dieser Alpminne sind entweder Heldengestalten, Heilige
oder sonst elbisch gezeichnete Wesen, Missgeburten, Kretinen.
»Gewisse Tierähnlichkeiten beim Menschen erklärten unsere deut-
schen Ahnen als die Folge des Einflusses tierähnlichcr eibischer
Wesen im Alptraume oder bei der Erzeugung der Frucht. Aus dem
Produkte wurde auf die Gestalt des in conjugio mitthätigen elbischen
Wesens geschlossen; hatte das Zeugungsprodukt tierische Zeichen.
z. B. einen Klumpfuss, Pferdefuss, Bocksfuss, ein tierähnliches Haut-
mal etc. an sich, so wurde aus diesem ein Rückschluss auf die
Gestalt jenes elbischen Wesens gemacht, welches das Conjugium
perturbieret hatte, wie sich die Schriftsteller im 17. Jahrhundert
ausdrückten. Dixa Adulterium naturae, wodurch nach Plinius die
Missbildungen entstehen sollten, schuf nach dieser Vorstellung nicht
bloss Sphinxe, Kentauren, Sirenen, Kynokephalen, Satyre und Phoko-
melieen in menschlich-tierischer Gestalt, sondern auch eine Keihe
von Dämonenfiguren, an denen man sich »versehen« konnte; denn
das »Versehen« oder »Entsehen« im Moment der Zeugung oder der
böse Blick sollte weiterhin ausser der Alpminne der Erklärung ab-
geben für das Entstehen der verschiedenen Missbildungen die Men-
schen. Fussgebrechen sind nicht bloss die häufigsten angeborenen
Missbildungen beim Menschen, sie sind auch die häufigsten Attribute
der elbischen Geister, Dämonen und Götter bei den verschiedensten
Völkern ; so der Pferde- und Bocksfuss des Teufels oder Hinkebeins,
der Plattfuss und Klumpfuss bei den römischen und griechischen
Gottheiten, bei den südamerikanischen Holzgeistern, indischen Wald-
geistern imd skythischen Menschenfressern. Wie die deutschen
Dämonen zu Rumpelstülzchen, Maihinkern, krummen Wichtleiu,
Stiefelgeist, zum gestiefelten Kater gemacht wurden, so erhielten die
menschlichen Missgeburten wiederum die Namen ihrer elbischen
Miterzeuger; die Kretinen z.B. tragen bei den verschiedenen deut-
schen Stämmen Dämonennamen, d. h. man schloss aus dem Patho-
logischen der Frucht auf die Gestalt des dämonenhaften Miterzeugers."
(Vergl. Röscher S. 31. Anm. 73.)
»Die Naevi, welche die moderne Embryologie als ein Stück des
515
untergegangenen Zwillingsbruders, also als ein Rudiment des Mit-
erzeugten auffasst, nimmt der Volksglaube als einen Beweis der
Miterzeugung durch ein zweites, d. h. durch ein elbisches Wesen an,
welches im Alp-Minnetraum thätig gewesen oder durch »Versehen''
der Mutter an einem Dämonentiere veranlasst sein soll. Die Vor-
stellung des Minneverkehrs zwischen elbischen Wesen, deren Tier-
metamorphose im Volksglauben keine Grenze hat, und den Menschen
geht durch die ganze Mythologie und Sagenwelt/*
Ich habe absichtlich diese Worte aus meinem erwähnten Aufsatze:
»Medizinischer Dämonisraus" hier wiederholt, weil R. diese Quelle
der Entstehung von Dämonen- Figuren im Volksglauben nur vorüber-
gehend berührt.
Röscher legt auf die beim Erwachen aus dem Alptraume zur Em-
pfindung kommende rauhaarige Bettdecke der fiüheren Generationen
wie ich glaube, ein zu grosses Gewicht bei der Erklärung, warum
gerade gewisse Dämonen zu Alpdämonen wurden.
»In rauhaariger Bocksgestalt, treten die Alpdämonen auf, weil die
im Altertum übliche Ausstattung der Betten mit Ziegenfellen oder
Ziegenhaar-Decken in den vom Alpdrucke Heimgesuchten ganz natur-
gemäss die Vorstellung von bocksgestaltigen Alpdämonen hervorrufen
musste." (S. 82.)
Ich vermute vielmehr, dass das innige alltägliche Zusammenwohnen
der früheren Generationen mit ihren Haustieren die nächste Ursache
war, dass der Mensch im Alptraume solche als Gestalt der quälenden
Seelengeister annahm. Alle Haustiere, selbst die Maden in den all-
täglichen Hülsenfrüchten bei der Kost der früheren Kulturperioden
konnten Marengestalten sein, die den Alptraum erzeugen sollten.
Darum gab es auch bei den Produkten der Alpminnc haus-tier-
ähnliche Muttermäler, Bocks-, Pferde-, Gänsefüsse, etc. Viele Kinder
der modernen Zeit träumen im Pavor nocturnus vom schwarzen Pudel
mit rauhem Pelz, ohne dass eine zottige Decke auf ihrer Lagerstätte
zu finden wäre. Die Missgeburten sind es bezw. waren es vorzugs-
weise, welche die Vorstellung tierähnlicher Dämonen-Gestalten des
Volksglaubens schufen. Die elbischen Zeichen, die Anmäler und
sonstige angeborene Anomalieen am menschlichen o. tierischen Körper
waren das Anzeichen jener Alpgestalt, die in der Alpminne thätig
gewesen war.
Dem Inhalte nach zerfällt die R.'sche Untersuchung in IV gi-ös-
sere Kapitel. Im I. sucht R. Wesen, Entstehung und Inhalt des
Alptraumes auf Grund der von den neueren Aerzten (Bömer, Cubasch,
Binz, Radestock etc.) gemachten Beobachtungen darzulegen, im IL
516
dagegen den Nachweis zu liefern, dass damit die Anschauungen der
antiken Aerzte, die alle mehr oder weniger von Soranos, »vielleicht
dem fruchtbarsten und bedeutendsten antiken Mediciner nächst Hippo-
krates und Galenos", abhängig sind, grossenteils im schönsten Ein-
klang stehen. Ausserdem enthält dieses Kapitel eine für die Beur-
theilung ihres höchst mannigfaltigen Vorstellungsinhaltes lehrreiche
Sammlung und genaue Analyse der litterarisch überlieferten antiken
Alpträume, darunter des in der Genesis C. 32, v. 23 ff. enthaltenen
Alptraums Jakobs von seinem Ringkampfe mit Elohim, den die
Bibelerklärer bislang nur in höchst geschraubter Weise zu deuten
versucht hatten, der aber sicher ein im Alptraume auf feuchter
Lagerstätte erworbener rheumatischer Hüftschmerz (Coxitis) war. In
Kapitel III werden die oben schon z. T. erwähnten griechischen und
römischen Benennungen des Alptraumes und des diesen veranlassenden
Alpdämons z. B. 'E^/aATTj^, 'E^taAst?, ^UTixXsi^^ 'EfêkYjt; [= Ersticker J,
TT(puç [= Rauchtraum], ITy^aAtW [= Sticktraum], BxpxyuA*;,
Iquus, Incubo, Faunus ficarius (im Feigenbaum oder Kinderbaum
wohnender Alpdämon mit Faunengestalt) etc. einer eingehenden Be-
trachtung unterworfen und auf Grund der im Altertum vorhandenen
Anschauungen vom Wesen des Alpdrucks etymologisch gedeutet.
Kap. IV endlich behandelt eingehend diejenigen Dämonen der Grie-
chen und Römer, denen vorzugsweise die Erregung von Alpträumen
zugeschrieben wurde (Pan, Satyr, Faunus, Silvanus). lieber den
Pan 'sehen Schrecken hatte Röscher schon im Archiv f. Relig. W. I.
54 ff. geschrieben; es ist der Mittags- Alptraum, in welchem der
arkadische Hirtengott Pan (Paon) [zu: pasci, pastor] plötzliche
Seelenangst und Kopflosigkeit, den Alpschrecken [ = Mania, sla-rpzç ;
über diese letztere Bies-Fliege siehe auch mein Deutsches Krankheits-
namenbuch sub Oester, p. 451 u. 911 und Roscher's Lexikon der
Mythol. sub v. Oistros] veranlasst bei Mensch und Weidevieh.
Die alten Aerzte sahen die Ursache zum Alptraume in Blähungen
oder UeberfüUung des Magens mit blähenden Speisen (Bohnen) und
in dem Fieber. Fieber und Alptraum wurden, wie schon emvähnt,
bei den Griechen sogar sprachlich vertauscht. Eine Reihe von Pest-
Typhus-, Blattern-, und Puerperal-Fiebern wurden von den früheren
Schriftstellern des klassischen Altertums als Alptraum-Seuchen oder
als Däraonen-Thaten geschildert, die deutlich mit epidemisch fieber-
haftem Alp-Delirium zusammenhängen. Und da das Fieber selbst
nur ein Symptom bei den verschiedensten Erkrankungen ist, so ist
im Alptraume der Urquell aller Däraonengestalten der Medizin zu
suchen.
517
»Der Dämonismus in der heutigen Volksmedizin entstammt dem
Dämonismus der Urmedizin, die durch die ganze Welt geht; er muss,
weil er bei allen Völkern der Erde zu finden ist, auf einem allge-
mein giltigen psychologisch-physiologischen Vorgange beruhen. Der
Grund zum Dämonismus der Urmedizin liegt aber im überall glei-
chen Alptraum, der eine allgemein menschliche Erfahnmg und
die akuteste, am schnellsten vorübergehende Geisteskrankheit ist, da
er immer nur unter Verhältnissen entsteht, die ans Pathologische
anstreifen, z. B. bei Herzkrankheiten, bei Beengung der Luftwege,
hohem Zwerchfellstande, Blähungen, Bauch- oder Rückenlage des
Schlafenden, Behinderung der Luftzufuhr durch Nasenpolypen, Kohlen-
dunst-reiche Atemluft, Atheromatose cerebraler Arterien mit zeit-
weiser Beeinträchtigung der sonst geregelten Sauerstoflf-Zufuhr zu
gewissen Gehirnteilen. Dass blutarme Frauen diese Anomalie viel
häufiger zeigen, ist eben so klar wie die Thatsache, dass der in
ungesunden, Kohlendunst-schwangeren Räumen lebende Urmensch
die Erscheinungen des Alptraums viel öfter erleben musste als der
besser wohnende Kulturmensch."
»In dem SauerstoflFmangel des Blutes, der beim Schlafenden zum
Alptraum mit seinen Lust- und Unlustempfindungen führt, ist ein
allgemein menschlicher, weil physiologisch-psychologischer Grund
zum Dämonenglauben gegeben. Mit dem Augenblicke, in dem der
wache Mensch anfing, die im Alptraum so lebhaft empfundenen
Gestalten mit seiner betreffenden Aussen weit zu verknüpfen, da begann
das logische Geschäft der Ursachenforschung, das Kausalitätsbedürfnis
stellte sich ein. Es entwickelten sich jene allgemein menschlichen
Vorstellungen über die, obwohl niemals gesehenen, doch stets und
von allen Völkern angenommenen Geister- oder Alpwesen. Die
Reflexion über das im Alptraum Erlebte, über den Inhalt des Alp-
traums oder Fieberdeliriums ist es, welche die Dämonengebilde der
Urmedizin in der ganzen Welt schuf. Der primitive Mensch musste
der Uebermacht des Eindrucks eines Traumgebildes erliegen; der
Unterschied zwischen Traum und Wirklichkeit war ihm zu schwer.
Mit derselben Lebhaftigkeit, mit der er die Gefühle des Alptraums
wirklich erlebte, mit derselben Gewissheit glaubte er auch an die
Existenz von Geistern oder Lebewesen, die ihn unter den verschie-
densten Gestalten heimsuchten."
Dass solche Alpdämonen auch zu heilenden helfenden Geistern
werden konnten, ergibt sich, wie Röscher z. B. richtig sagt, ganz
einfach aus dem den meisten Alpträumen folgenden Gefühle der
Errettung und Erlösung. Der Tempelschlaf (eigentlich nur die In-
518
cubation durch einen lokalen Dämon oder einen Gott an einer
bestimmten Kultusstelle mit mephitischen Dämpfen, die die normale
SauerstoflFzufuhr zum Blute beeinträchtigen) war einer der primitiv-
sten Heilversuche der alten Griechen und der Vorläufer des Schlafes
in den Asklepieien (Pagel, Gesch. d. M. 49), womit wir in das
Gebiet der eigentlichen Medizingeschichte gelangen.
VARIETE.
ÜTie expérience de fakirisme.
Nous empruntons au Scottish medical and surgical Journal Tobservation
suivante duo au Dr. James Braid, que nous croyons susceptible d'inté-
resser nos lecteurs. Un fakir qui s'était mis volontairement en état de
mort apparente fut placé dans un sac et enfermé dans une chambre du
palais de Runjoct Singh. La porte de cette pièce fut scellée avec le cachet
particulier du rajah. Celui-ci, qui ne croyait pas au fakirisme, avait, pour
éviter toute fraude, établi un cordon de troupes autour du palais, et,
devant la porte, se tenaient 4 sentinelles, qu'on relevait toutes les deux
heures. Au bout de 6 semaines, on pénétra dans le palais, et on constata
que les sceaux de la porte étaient intactes. Le sac renfermant le fakir fut
ouvert; le corps était entièrement raide, et un médecin présent à Topé-
ration ne put sentir le pouls. Le domestique du fakir répandit de l'eau
chaude sur sa t-ôtc, retira la cire qui bouchait ses oreilles et ses narines ;
puis il écarta do force les m&choiros au moyen d'un couteau, et tira la
langue en avant à plusieurs reprises. Cotte dernière opération avait pro-
bablement pour but de rétablir la respiration et rappelle le procédé des
tractions rhytmées de la langue. Bientôt le fakir ouvrit les yeux, son
corps commença à se remuer convulsivement, ses narines se dilatèrent, la
peau jusque là sècho et ride reprit sa souplesse normale et le fakir demanda
à Runjoct Singh: »Et maintenant croyez vous en mon iiouvoir?"
Les faits de ce genre sont tellement extraordinaires que, malgré l'auto-
rité des personnes qui les rapportant, on est porté à les révoquer en doute
et à se rappeler combien la supercherie est facile dans ce vaste domaine
mal limité qui va de l'hypnotisme scientifique aux rôveries spirites.
Cependant il ne faut pas oublier qu' au point de vue purement biologique
les faits do fakirisme sont possibles. Nous observons en effet un arret
complet de la vie suivi d'une véritable résurrection chez les animaux
réviviscents, tels que certains Infusoires, Rotifères et Tardigrades. De
plus des animaux très voisins de nous, puisqu'il s'agit de Mammifères,
présentent périodiquement un ralentissement des fonctions vitales qui leur
permet do traverser la mauvaise saison sans prendre aucun aliment. En
somme les fakirs ne diffèrent des animaux hibernantes que parce que l'étiit
de ralentissement fonctionnel où ils se placent est soumis à la volonté et
non au rotoui* do certaines conditions du milieu extérieur. En tous les
cas il est à souhaiter que ces faits si remarquables soient étudiés sans
idée préconçue et avec toute l'attention qu'ils méritent.
Dr. L. Laloy.
CONTRIBUTION A LA GÉOGRAPHIE MÉDICALE
DES PAYS CHAUDS.
Distribution géographique des principales
maladies afférentes a ces contrées.
Par le Dr. J. BRAULT,
Professeur à VÉcoU de médecine d'Alger, membre de la Société de
dermatologie, membre correspondant de la
Société de Chirurgie de Paris.
(Suite.)
Maladies dues ou très probablement dues a des parasites végétaux.
Maladies cutanées.
Le Bouton des pays chauds.
Synonymes. Pyrophlyciidc endémique, Impétigo annun, clou de Biskra, des Zibana, de Laghuuat,
de Tug:^nrth, d'Ouargla, du Mzab, de Gafsa, Chancre du Sahara, Boutun de Naboiil,
du Caire du Nil, d'Egypte, de Crète, de Delphes, Bouton d'Orient, d'Alcp, du
Liban, de Bagdad, de Dehli, de Guzcrat, du Pendjeb, Dehli-buil, Oriental-
sore, Broad-boil (Anglais). Hnbb-el-Seneh 0 (S>rie\ Salek*) (Perse), Dous-
el-Kuurroati (Turc), Bess-cl-Temeur (Arabe) (mal des dattes). Arungzebi.
Le Bouton des pays chauds signalé à la fin du siècle dernier par
Volney, a tout d'abord été baptisé par Tilburg Fox qui l'appela:
bouton d'orient, dénomination beaucoup trop étroite, qu'il faut
aujourd'hui délaisser.
Au commencement, les boutons signalés en des localités très
diverses, furent pris pour des entités morbides distinctes c'est ce qui
explique la richesse de la synonymie que nous n'avons certes pas la
prétention d'avoir épuisé. Plus tard, on vit que l'on avait afFaire à une
seule et même affection. Après l'analyse à outrance, vient toujours
rheure de la synthèse.
Aujourd'hui d'ailleurs, on considère que le bouton des pays chauds
est très répandu en dehors des zones qui lui étaient autrefois assig-
nées (du Maroc, au Gange, entre les 10e et 40e degrés de latitude
Nord).
*) Habb-el-Seneh : Bouton d'un an.
*) Salek: petite année.
Î20
Néanmoins, ce serait une grosse erreur de confondre la Tonga
(N«ii« Calédonie, îles Loyalty), le Bua (Tahiti), le Pupa (Fidji), le
Patito (Iles Marquises), avec le bouton des pays chauds, toutes ces
éruptions doivent être rangées comme les Boubas, les Yaws, dans
le chapitre du Pian ou Framboesia.
La maladie qui s'attaque à tous les âges et à toutes les nationa-
lités indistinctement, règne surtout, pendant la fin de Tété et les mois
d'automne, sa distribution géographique encore incomplètement connue
est la suivante.
Dans l'Afrique du Nord, on rencontre le bouton des pays chauds:
au Maroc, principalement sur les bords de la Malouïa; en Algérie,
à Biskra, Laghouat, Tuggurth, dans toute la zone des Zibaus, du
Djerid et de TOued-Rhir ; en Tunisie, à Naboul à Gafsa ; en Egypte
au Caire et à Suez.
Citons au hasard en Asie: Brousse, Damas, Le Liban, Saladin,
Alep, Killis, Orfa, Diarbékir, Kisman, Mossoul en Asie-mineure et
en Mésopotamie; Téhéran et Ispahan en Perse; Bombay, Guzerat,
Delhi etc. dans l'Inde.
D'après certains auteurs les îles de Chypre et de Crète ne seraient
pas indemnes, on croit l'avoir aussi vu en Crimée.
En dehors de ces centres pour ainsi-dire classiques, il se produit
de temps à autre, des cas sporadiques, dans des localités qui ne sont
pas marquées en général sur la carte du clou des contrées chaudes ;
c'est ainsi que j'ai observé deux cas de bouton authentique à Alger
même. L'aflFection se voit d'ailleurs sous des latitudes beaucoup plus
élevées puisque j'ai signalé tout-à-l'heure Brousse en Asie-mineure
et que le clou a été observé en Géorgie et même à l'isthme de
Pérékop.
On a bien appelé le bouton des pays chauds: chancre du Sahara;
mais il faut bien l'avouer, de ce côté, sa limitation est assez imprécise.
En dehors de ce que je viens de dire on observera peut-être avec
étonnement, que j'ai marqué l'Afrique tropicale comme faisant partie
du domaine du bouton des pays chauds, cependant, ainsi que je l'ai
déjà expliqué ailleurs ^), il faut considérer la zone tropicale de notre
continent comme fortement entachée par l'endémie (Gabon, Congo,
Haut-Oubanghi). En somme, pas mal de cas de Craw-Craw et l'ulcère
Gabonais dont Mr. Gaucher a montré tout récemment un exemple
à la Société de dermatologie, semblent parfaitement rentrer dans les
ï) ./. Brauff. (a) S<»ciétc de dennatologie et de syphiligraphie, janvier 1899.
(b) Annales de dermal, et de syph., avril 1899. Hygiène et pi-ophylaxic des pays rhand»,
l'Afrique française et in traité des mal ... des pays chauds. Baillièrc, août 1899.
521
formes multiples du bouton des pays chauds. La maladie existe égale-
ment dans certains centres de TAmérique du Sud (Brésil ^), Colombie).
Ulcère PHAGÉDÉNiquE dit des pays chauds.
Synonymes. Ulcère de T Yemen, de Mozambique, d'Annam, de Cuchinchine, de Madagascar,
de la Guyane, Tropical Sloughing-phagedoena (Anglais).
Il y a environ une cinquantaine d*années que Vinson pour la
première fois attira l'attention sur une véritable épidémie d'ulcères
observée sur des coolies transportés de la côte du Mozambique à la
Réunion. Lors de l'expédition de Cochinchine, la plaie sévit cruelle-
ment sur les troupes expéditionnaires après la prise de possession
de la baie de Tourane, sur un effectif d'un peu plus de 6000 hommes
on observa 700 cas d'ulcères avec 100 décès environ.
Presqu' en même temps Chapuis signalait les ravages de l'ulcère
phagédénique parmi les déportés de la Guyane.
Dans ces dernières années nous avons retrouvé la plaie des pays
chauds au Tonkin et tout dernièrement à Madagascar, où elle a
atteint les Y^ de nos convoyeurs Arabes et Kabyles.
Comme on peut le voir d'ailleurs par la synonymie placée en
tête de ce chapitre, l'ulcère phagédénique a successivement porté le
nom de presque toutes nos expéditions coloniales. Mais il faut bien
savoir d'abord, que sous ces dénominations multiples, il n'y a quune
seule et même affection et que d'autre part, le phagédénisme est un,
qu'il se présente sous les climats tempérés, on sous les tropiques, et
qu'il s'agisse, soit de sa forme simple, soit de sa forme compliquée
(pourriture d'hôpital, sphacèle).
La race est loin d'être indifférente pour le développement du
phagédénisme, j'y ai déjà maintes fois insisté ailleurs. Les Arabes,
les Kabyles y sont plus sujets que les nègres et peut-être même que
les Européens (Hedjaz, déportés de la Guyane, expédition de Mada-
gascar).
Bien entendu, et ceci ressort nettement de ce que nous venons de
dire, le phagédénisme dit tropical est diffusé partout dans la zone
qui nous intéresse, et nous nous sommes contentés de signaler
purement et simplement ses foyers principaux;
Afrique: Côte du Mozambique, Madagascar.
Asie: Côtes de l'Arabie, Indo-Chine.
Amérique: Guyanes.
1) Â Babia notamment.
522
Verruga du Pérou.
Maladie de Carrion.
La maladie qui parait avoir eu autrefois une extension plus grande,
faisait déjà depuis longtemps des ravages chez les Incas lorsque sur-
vinrent les conquistadores de Pizarre. Ces derniers furent d'ailleurs
atteints immédiatement par les »Berrugas". A cette époque, TaflFection
descendait jusqu'à la mer, puisque les compagnons de Pizarre furent
atteints à Coaque. On Ta signalée également dans les provinces de
Puerto- Viejo.
Depuis les temps les plus reculés, on avait bien décrit les deux
espèces de manifestations cutanées de la maladie qui nous occupe
actuellement (verruga miliaire, et mulaire) et on considérait surtout
la maladie, comme une dermite s'accompagnant d'un peu de fièvre.
En 1871, lors de la construction du chemin de fer des Andes, les
ingénieurs et les ouvriers furent atteints d'une fièvre qui prit le nom
de fièvre de la Oroya, terme impropre, au premier chef, puisque
dans cette localité il n'en existe pas. Un peu plus tard un étudiant
péruvien du nom de Carrion s'inocula la verruga et démontra en
succombant à une forme aïgue que la fièvre de la Oroya et la Verruga
étaient une seule et même maladie. ^) On a donné à la Verruga
depuis le nom de Carrion et ce n'est que justice.
La maladie est cantonnée le long des cours d'eau et des Québradas
qui leur donnent passage, limitée à la région côtière, elle ne s'avance
pas toutefois jusqu'au bord de la mer, ce n'est qu'à 30, 40 et même
60 kilomètres que commence la zone d'endémicité. On la trouve par
400 à 3000 mètres d'altitude. Son aire de distribution géographique
envisagée d'une façon tout-à-fait générale est encadrée entre 78® 25'
30 " et 800 23' 30" de longitude ouest de Paris et 8» 13' 20 ' et 12» 28'
de latitude sud (Odiîozola). ^)
La maladie qui s'étendait autrefois jusque dans les provinces occu-
pées actuellement par la République de l'Equateur, se rencontre,
actuellement dans trois départements du Pérou: Lima, Âncachs,
Libertad.
Zones verrugueuses du département de Lima.
Province de CJumcay. — Deux points sont touchés: P. Sur la
rivière de Huaura le village de Huaycho situé dans une quebrada
i) La Verruga doit donc être plutôt considérée comme une maladie générale que comme
une simple affection cutanée, on sait qu'elle est due à un microbe très voisin de la lèpre
et de la tuberculose (Letulle, NicoUe).
2) Pour tons les détails se reporter au livre d*Odriozola: la maladie de Carrion (Carré
et Xaud, Paris 1898).
523
chaude et profonde à 70 kilom. de la côte; 2*^. sur la rivière de
Chançaj à 52 kilom. de la mer le village de Âcoç situé dans la
québrada de Cuyo.
Province de Canta. — Signalons dans la province de Canta, les
villages de : Yangas, de Magdalena^ de Yasu placés dans la québrada
de la rivière de Chillon et aussi le village de Viscas en face de Canta.
Province de Htiarochiri. — C'est ici que se trouve le grand centre
des vemigas le long de la rivière du Riraac. Il faut savoir qu'à la
hauteur de la Chosica, le Rimac se divise en deux branches: la
rivière S** Eulalia et la rivière Cocachacra qui coulent dans deux
Québradas diflFérentes. Le long de la première rivière la verruga règne à
S'a Eulalia, Palle, San Géronimo, Chaella et San Pedro de Casta.
Du côté de la Cocachacra (Rimac proprement dit) on la trouve à:
Santa Anna, San Pedro de Mama, Corcona, Cocachacra, San Bartho-
iomé, la Esperanza, Âgua de Verrugas, Surco, Sacrape (rive gauche) ;
Otao et les Québradas de Cupichi, Urabamba et Cuesta Bianca.
Province de Yauyos. — Nous n'avons à signaler dans cette pro-
vince que le village de Ornas sur la rivière Canete dans une profonde
québrada à 1,582 mètres d'altitude.
Départemement des Ancachs,
Province de Huaraz, — Sur la rivière Huaraz nous trouvons tout
d'abord plusieurs districts atteints : Jangas, Ânta ; puis sur la rivière
Huarmey à Aija ; enfin sur la rivière Casma : Pariacoto, Rurasca etc.
Province dé' Htuiylas. — Citons ici les centres verrugueux de
Caraz, Huaylas etc.
Province de Santa. — Un seul centre à signaler sur un petit
affluent de la rivière Casma: Yautan.
Province de Pallajica. — Nous devons enregistrer malgré sa haute
altitude 3.215 mètres le village de Corongo, et la Québrada de
Pallasca presqu' aussi élevée.
Province de Cajatambo. — La verruga se remontre dans tous les
environs du chef-lieu de la province : Cajatambo ; signalons également
la Québrada de Huaylillas. ^)
Département de Libertad.
Reste le département de Libertad qui ne présente qu'une étroite
zone entachée de Vemiga à sa limite avec le département des
Ancachs, dans la province de Huamachuco.
1) En aomiue dans ce département c'est surtout le long du Callejon de Huaylas que sont
échelonnés les centres a Verruga.
524
En somme c'est toujours dans les Québradas péruviennes, où la
chaleur réverbérée par les montagnes est bien plus considérable qu'en
plaine, que Ton rencontre la Verruga; ces Québradas, il faut Tajou ter,
sont parcourues par des véritables torrents qui débordent en janvier
et en juin, on y remontre la flore équatoriale. ^)
Le Pian ou Framboesia. ^)
Synonymei. Bouton d'Amboine, des Moluqnes, Tonga (NcUe Calédonîe, îles Loyaltj), Baa
(l^ahiti). Pupa (Fidji), Coco, Patita (îles Marquises), Pateh (Malaisie), Paranghi (Ceylan),
Keissc, Changou (Madagascar), Aboukoué (Gabon), Mebarrha (Pahouins), Tétia
(Congo), Dubé (Fanti), Boubas (Brésil, Venezuela), Clavo, Flema, Salada (Vene-
zuela), Yaws (Guyane) etc. etc...*)
Le Pian ou Framboesia se rencontre un peu partout dans la zone
tropicale, on a pensé, mais sans preuves bien péremptoires que la
côte occidentale d'Afrique avait été son berceau.
Quoiqu'il en soit, la maladie règne sur cette côte ouest de notre
continent depuis la Sénégambie jusque dans TÂngola. La maladie
est commune au Soudan, sur la côte de l'or, au Gabon (Aboukoué),
au Congo (Tétia). Elle sévit également sur la côte orientale d'Afrique,
notamment sur la côte du Mozambique à Madagascar (Keisse-Changou),
aux Comores et peut-être de même dans les Mascareignes.
En Asie, on rencontre le Pian dans l'Inde, mais assez rarement:
à Pondichéry, à Ceylàn (Paranghi, Looss 1871).
En Océanie le Pian a été signalé en maints endroits: Moluques,
Java, Sumatra, Fidji, N*"® Calédonie, îles Loyalty, Samoa, îles Mar-
quises, Tahiti.
L'Amérique est touchée aux Antilles: St. Domingue, Dominique,
Jamaïque, Barbade, Trinité, Antigoa; au Brésil, au Venezuela et
au Chili.
Mycétoîo:.
Synonymes, Pied de Madnra (variété noire, pâle, rouge). Lèpre du pied, Madura foot.
Les premières notions un peu précises touchant le pied de Madura
remontent à Tannée 1806, c'est alors que Heyne décrivit l'affection
sous le nom d'état lépreux du pied. Ce ne fut qu'en 1859, que
Vandyke Carter fit sa remarquable communication au Great médical
1) En dehors de Pérou, Beaumanoir (Arch, de méd. navale 1891) prétend avoir observé
un cas de Verruga à la Réunion?
') Rappelons ici pour mémoire que certains auteurs ne veulent voir dans le Pian (Raulin,
Rollet, Foumier) que des manifestations diverses de la syphilis.
8) La manifestation qui marque le début de la maladie s'appeUe Maman pian, Téniption
secondaire qui termine en général l'affection et qui se fait à la plante du pied, porte suivant
les jjays, les noms: d'Osondo de Crabe etc.
525
College et affirma la nature parasitaire de la maladie. Depuis de
nombreux travaux sont venus préciser le dire de Carter, (Bassini,
Huntley, Surveyor et surtout Kanthack, puis Vincent).
Jusqu'en 1883 le mycétome fut considéré comme une affection
endémique particulière à Tlnde, mais dès ce moment plusieurs méde-
cins de notre marine rectifièrent cette assertion complètement erronée.
C'est ainsi que dès cette époque Corre montre: que Collas avait
observé des cas de mycétome à l'île de la Réunion; que Grall,
Maurel en avaient rencontré à la Guyane et Chedan à Saigon. Libou-
roux parle d'un cas observé à Constantinople; Bassini en a opéré
un cas à la clinique chirurgicale de Padoue. Un peu plus tard Gémy
et Vincent en observaient un cas chez un Marocain. Depuis, quelques
observations ont été relatées par Legrain (Bougie), Lowitz (Djibouti)
etc. etc. Bientôt les cas de mycétome de la variété pâle que j'ai pu
observer ici, tomberont dans le domaine banal. Il y a longtemps,
d'ailleurs, que Bérenger-Féraud qui avait observé la maladie sur les
nègres du Sénégal, et avait nettement exprimé l'opinion que le pied
de Madura se rencontre dans tout le continent africain, depuis les
bords de l'Atlantique jusqu'à la mer Rouge, sous la latitude du
Sénégal. ^)
Dans l'Inde même, la maladie est loin d'être cantonnée au district
nlême de Madura. On rencontre le mycétome dans le Bengale, dans
le Penjeh, le Kashmir, à Hirsar, Ajmeer, Rajputana etc.
Ce n'est pas tout, il est même assez probable que la maladie
s'étend en Oceanic et dans l'Amérique du Sud.
Races. — Maladie de la jeunesse et aussi un peu du sexe mas-
culin, le mycétome, semble s'attaquer de préférence aux indigènes
plutôt qu'aux Européens, c'est ce qui arrive notamment dans l'Inde,
qui à tout prendre, parait être le berceau de l'aff^ection. ^)
Les Herpès tropicaux. *)
Ringworm tropical, Dhobie's ich.
Je ne m'arrêterai pas longtemps à cette variété qui n'est pas autre
chose que l'herpès circiné de nos régions un peu modifié par le climat
et les mauvaises conditions hygiéniques si souvent rencontrées chez
les aborigènes des pays chauds.
i) Depuis Bérenger-Féroud d'autres médecins ont constaté lo chose au Sénégal (Diival,
Carpoter).
9) On sait que le pied dit de Madura (au moins la variété pAlc) est produit par un
streptothrix, le Nocardia Madurac.
s) En dehors des heq)ès tropicaux, les diverses autres teignes sont fréquentes aux culouiti
Oil elles sont plus ou moins déformées, grAcc n l'incnric des aborigènes de ces r^ons.
1900. 37
52G
Le Ringworm tropical est très fréquent dans l'Inde surtout dans
les régions basses et humides, en particulier, dans le Bas-Bengale.
11 est également très répandu dans diverses provinces de la Chine,
aux Moluques, aux Samoa et dans la plupart des îles du Pacifique.
Herfîs imbrique.
Synonymet, Tokelau -Ringworm, Lafa-Tokelau, Peta, Tinea imbricata, Gune, Solo.
Mal des Aroraï.
Il y a déjà au moins deux siècles que les navigateurs avaient
signalé les «hommes poissons» de Tarchipel Malais; mais ce D*est
que dans cette dernière moitié du siècle, que la maladie a été bien
étudiée (Turner 1869, Manson 1879, Bonnafy 1890, Tribondeau 1899)»).
Le domaine géographique du Tokelau est très particulier. C'est
principalement au détroit de Malacca et aux îles de Tarchipel Malais
qu'on l'a rencontré jusqu'à présent; il règne à Bornéo, aux Philip-
pines, à la N*''^^' Guinée, aux Mariannes, aux Carolines, aux Salomon,
aux N*^*" Hébrides, aux îles Gilbert (Kingsmill), aux îles Tokelau,
aux Samoa et aux îles Tonga. Si on observe la maladie en Chine,
c'est chez des individus retour des îles du Pacifique; de même Mac
Gregor aurait vu l'affection aux Fidji ^) mais il s'agissait de gens
étrangers au pays (aborigènes des îles Salomon et des N*^*'" Hébrides).
Enfin, d'après Tribondeau, les indigènes des îles Gilbert très migra-
teurs, en raison même de la pauvreté de leur sol natal, auraient
contaminé Tahiti, dès 1871. Cet auteur a signalé également la conta-
mination des Tuamotu et de l'archipel de Cook. ^)
Erythrasma.
Quelques mots seulement sur l'érythrasma pour signaler sa fré-
quence dans les pays chauds et tropicaux, cette affection due au
microsporon minutissimum est en effet très souvent observée dans
la région inguino-crurale et inguino-scrotale, dans les aisselles ou
les plis sous-mammaires, chez les aborigènes mâles ou femelles des
régions qui nous occupent.
La Piedra.
La Piedra qui a beaucoup d'analogie avec la Tricorrhexie noueuse
de Kaposi, les cheveux à grégarines de Lindemann et la maladie
^ Coufoudu d'abord avec Therpès eîrciné dont il fut dégf^ par Manson, l'herpès imbriqué
semble devoir être rangé parmi les aspergilloses de la peau, par conséquent dans le même
groupe que les ('aratés qui peuvent présenter d'ailleurs la forme tricophytuïde (Caraté violet).
^ D'après certains auteurs les Fidjiens et les Europens seraient jusqu'à un certain point
réfractai res h la maladie.
^) Il est peut-être d'autres formes de triropbyties spéciales aux pays chauds (Conmiont,
Arch de méd. expér. 1896, p. 700).
527
du chignon décrite par Hoggan, n'est peut-être pas une entité mor-
bide distincte, aussi ne nous y arrêterons nous pas, nous dirons
simplement qu'elle est principalement fréquente dans la province de
Cauca en Colombie.
Cakates.
Caroles de Colombie. — Ils présentent une gamme colorée des
plus variée : 1® C. Violet avec divers reflets ; 2^ C. Noir violacé, noir,
cendré; 3« C. Rouge; 4» C. Bleu, bleu-verdâtre ; 5» C. Jaune; C^C.
Noir encre de Chine ; 7^ C. Blanc. ')
D'après R. P. Juan de Velasco, le carate aurait été importé en
Colombie par des esclaves noirs venus d'Afrique (nègres d'Angola).
Encore aujourd'hui, en Afrique, ces derniers seraient très sujets aux
caratés blanc et noir d'encre.
Les Caratés de Colombie sont endémiques dans les contrées d'une
température moyenne de 18^ C. à 30^ C. et cela surtout dans les
endroits marécageux et boisés, dans les régions minières. Les
cPéons» des chaciendas» des terres chaudes, les bateliers, les mule-
tiers, les mineurs, sont les plus exposés.
Au point de vue de la race, signalons la résistance relative des
blancs purs, des Indiens autochtones et des nègres vrais. Les métis
des trois races, au contraire, constituent le meilleur terrain pour les
divers Caratés. Chose singulière, les albinos de toute race paraissent
jouir d'une immunité complète vis-à-vis des divers Caratés* ^)
Les neuf départements de la Colombie nous présentent les diverses
espèces de Caratés, toutefois senible-t-'il, il y a des centres de pré-
dilection pour telle ou telle variété. La province de Santander parait
être la plus contaminée.
On compte au moins 200.000 «Caratejos» de toutes nuances dans
la République Colombienne.
La maladie se rencontre surtout dans les localités à température
très élevée, le long de certains cours d'eau (Cauca, Magdalena, Force
0 Tous ces Caratés soDt des aspencilloses cutanées (Montoya), elles peuvent être trans-
portées par 1rs „!j:egrn" moustiques du ^'ure simulium et jiar les punaises (Chinche (jnrra-
pata) et (Cbinche cucaracha) du genre (Âcanthia).
») Les blancs présentent surtout le caraté violet cendré et le caraté rouge, les uègres le
careté blanc, ou encore noir d'encre.
87-
528
etc.) citons ainsi les centres de: San Geronimo, Sopetran, Crucesde
C-aceres, Zaragoza, Reraedios etc. etc. ^)
Pinto du Meadqtie. — En s'appuyant sur le dire de Gastambide
(Presse Belge 1881), Montoya distingue le Pinto du Mexique des
Caratés de Colombie. La description sur laquelle l'auteur s'appuie
ne nous parait pas d'une extrême clarté. Le Pinto mexicain se
distinguerait par un champignon particulier dont les tubes mycéliaux,
il faut bien l'avouer, ont été décrits d'une façon assez vague par
Ruiz y Sandoval et a été considéré par M. R. Blanchard comme un
tricophyton (tricophyton pictor); ce Pinto, en outre, sersüt contagieux,
aurait un développement rapide et se verrait même chez les enfants
en bas âge, du moins la variété (noire); toutes ces choses jureraient
avec ce que l'on connait aujourd'hui des Caratés.
Quoiqu'il en soit, le Pinto se rencontre de préférence au Mexique
dans les provinces de Valladolid, de Michoacan, de Tabasco et de
Chiaspas.
CativL — Le Cativi ne serait pas autre chose que le Pinto ob-
servé dans diverses républiques de l'Amérique centrale. Les «Man-
chados», on appelle ainsi les gens atteints de Cativi, sont exempts
du service militaire dans la République du Honduras, afin d'éviter
la contagion.
Cute. — Au Venezuela, on observe également une affection très
analogue au Pinto qui débuterait par un appareil fébrile des plus
marqués.
On a décrit dans l'A&ique septentrionale, mais ceci, sachons le
bien, sans aucun examen microscopique positif, une affection sem*
blable au Pinto.
En somme, ici, ^) et j'en ai vu plusieurs exemples, on voit souvent
les leuco-mélanodermies consécutives à diverses efflorescences cutanées.
Au moment du rapatriement de Madagascar, sur «la ville de Metz<
un des malheureux convoyeurs Kabyles de cette trop sinistre car-
gaison, était absolument »pie«, cet homme qui échoua dans mon service,
au lazaret de Matifou, avait été surnommé «:1e caméléon» par les
gens du bord. Dans les larges aires dépigmentées, distribuées d'ail-
leurs très irrégulièrement, légèrement excoriées en quelques points,
1) La teinture d'iode an début, on plus tard la traumaticine ii la chrysarobine sont les
meilleurs topiques. — 11 faut traiter le Caraté de bonne heure, il faut en outre éviter
l'exposition prolongée au soleil des parties découvertes, s'abstenir de bains dans les eaux
donnantes, choisir son eau potable, éviter les salaisons, détruire les monstiques et la vermine
d'une façon générale.
a) Eu Algérie.
529
la peau blanche ou plutôt d'une teinte délicatement rosée paraissait
amincie. Notre indigène qui avait été plus spécialement remarqué
parce qu'il se tenait toujours à Tavant du navire sur le pont, ne
présentait aucune trace de pigmentation, en ces places que nous
venons de désigner. ^) En outre de ce cas, qui m'avait plus spéciale-
ment frappé, je dois dire, que la plupart des jeunes convoyeurs
Kabyles que j'ai soignés au retour de Madagascar avaient le visage
constellé de taches blanches, vestiges d'éruptions variées; dans ces
divers cas -), en raclant les taches et leur pourtour, je n'ai pu malgré
des recherches persévérantes déceler le moindre champignon, je me
garderai donc bien de dire qu'il y a ici, soit des Caratés, soit du
Pinto, ou l'une quelconque de ses variétés. Il est possible que pareille
chose se rencontre, mais pour moi, je le répète, ce n'est pas démontré
scientifiquement. ^)
On voit en somme, que si l'on commence a être fixé sur les Caratés
de Colombie, grâce surtout aux travaux de Montoya; on est encore
loin de s'entendre pour le reste.
Pour finir je dois encore signaler deux maladies peu connues et
relevées dans la régions des Andes: Y Uta et la Caracha. La pre-
mière parait n'être qu'une variété de lupus et la seconde une sorte
de prurigo assez mal défini.
Rhixoscléromb.
A côté des maladies cutanées dues ou très probablement dues à
des organismes végétaux *) je dois dire un mot d'une affection mixte
qui atteint à la fois la peau et la muqueuse du nez et y détermine
des indurations et des épaississements, j'ai nommé le rhinosclérome.
("ette affection est loin d'être cantonnée aux pays chauds et se ren-
contre en maints endroits dans la zone tempérée, notamment en
Hongrie et dans le Sud-Ouest de la Russie ; néanmoins elle est très
commune dans l'Amérique centrale, principalement dans le Costa-
Rica, c'est à ce titre qu'elle mérite d'être signalée ici.
^) Le batcaa avait cependant effectué le rapatricraeut au commencement d'Octobre, alon
que la chaleur est extrême, notamment dans la mer Rouge.
^ De même que chez le malade ci-dessns désigne.
^ Le ^jPies'* des Sartes, ou vitiligo endémique du Turkestan, qui ne présente jamais de taches
coltirées ne doit pas non plus être confondu avec les Caratés. Enfin la „maladie des taches**
de Gavino de Mexico qui atteindrait au Mexique les enfants dans les pays où on cultive le
riz n'est pas une entité morbide bien assise.
-i) On sait que la maladie est due à un cocco-bacille de 2 à 3 ;u de long ayant beaucoup
d'analogie avec les pneumo-bacille de Friedliinder.
A suivre.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
FRANCE.
Grasset (Montpellier). Principes fondamentaux de la Déontologie
médicale, Vortrag gehalten auf dem Pariser internat. Congresse
für med. Deontol. 1900. Paris, Masson et Cie., 71 pp.
Ob die Not als Mutter der Tugenden oder mit ihrer Kehrseite, wonach
sie kein Gebot kennt, es verursacht hat — die Aerzte aller Länder
beginnen sich mehr und mehr auf die uralte »Déontologie" zu besinnen,
an der nur die Bezeichnung relativ jungen Datums und nach Grasset ver-
mutlich zum ersten Male von Bentham 1834 gebraucht ist, während der
Gegenstand selbst, wie Ref. in seiner med. Déontologie (Berlin 1896)
betonte, so alt als die med. Wissenschaft selbst ist. Der Artikel scheint
gegenwärtig viel begehrt zu sein. Nur so ist es zu erklären, dass er sogar
zu einem internat. Congress führen konnte, an dem übrigens G, selbst ein
Hauptanteil gebührt. Wenigstens bildete sein Vortrag die eigentliche Pièce
de résistance. Jetzt — überraschend schnell schon — in einer stattlichen
Broschüre von 71 pp. vorliegend gestattet er auch ferner stehenden, denen
es nicht vergönnt war, an dem Congress teilzunehmen, die Kenntniss der
Ansichten, Wünsche und Hoffnungen in Bezug auf sein Pathenkind. G.
ist Optimist. Ob er mit seiner Hoffnungsfreudigkeit und mit der Ansiebt
vom internat. Character der Déontologie Glück haben wird, rauss die Zeit
lehren. Wir glauben, dass der Pariser Congress für absehbare Zeit nicht
bloss der erste, sondern auch der einzige, und nicht bloss der einzige
internationale seiner Art bleiben wird, sondern dass ihm auch leicht kein
nationaler Genosse, wenigstens nicht als Sondercongrcss, nachfolgen wird.
Immerhin mag er eine gewisse Klärung bei den Beteiligten vielleicht
bewirkt haben, und auch dies wäre nicht ohne Nutzen. Um der Sache
ebenfalls zu nützen, beschränken wir uns darauf, aus dem formvollendeten
und stellenweise fesselnden, an literarischen Nachweisen reichen Elaborat
die »Conclusions" in einem correcteren Deutsch wiederzugeben, als das
Original es bietet. G. resumirt sich folgcndermassen :
1. Unsere skeptischen oder mutlosen Mitbrüder haben oft gesagt, dasz es überflüssig wäre,
Yon der Déontologie zu reden; aber trotz dieser Ansicht wollen wir im Gegentheil
von der Déontologie reden und ihre Wichtigkeit betonen.
Die med. Déontologie umfasst die Gesamratheit der ärztlichen Pflichten, aber wir
wollen nur von den Pflichten der Aerzte (fegen einander sprechen, ausserdem noch
von den Grundsaetzen, auf welchen diese Pflichten beruhen.
II. Die Unkcnntniss der Beontulogie ist die natürliche Ursache des Mangels an CoUe-
gialitüt (confraternité) und dieser wiederum die Ursache der geicenwärtigen medicini-
sehen Crisis, welche zur Missachtung der Aerzte und des aerztlichcn Berufs gefuhrt
hat. Es wäre erforderlich, dass kein College seine Unkenntniss der Déontologie vor-
schützen könnte. Noch besitzt diese keine bestimmte Formulirung. Sie erwartet ihren
531
Codex, der bisher weiler in dem bürgerlichen Gesetzbuch noch in dem der Moral
einen Platz gefunden hat.
III. Wie es inde<^sen einige Punkte giebt, in Betreff deren volle Uebereinstimmung herrscht
und jede Kröi-terung überfliissig ist, so sind andererseits auch streitige Punkte vor-
handen, welche eine Entscheidung durch allgemein gültige und von Allen gebilligte
Satzungen erheischen. Solche betreffen z. B. die Grenzen der Reklame, (wo fängt diese
an und wo hört sie auf), die Unlauterkeit im Wettbewerbe und was damit
zusammenhängt, die Beteiligung der Aerzte an Actiengesellschaften von Sanatorien,
Hospitälern, am Specialitäten-IIandel etc., den Wechsel des Arztes während einer
Krankheit, die vorübergehenden Consnltationen anderer Aerzte, die unentgeltliche
Behandlung in der Sprechstunde, in Polikliniken in Hospitälern etc.
In unserem Vortrag haben wir zwar unsere Anschauungen über alle diese Dinge
ausgesprochen, doch gehen darüber die Meinungen bei unseren Collegen aus einander
und darum ist eine bestimmte Fassung über diese Fragen undurchführbar.
IV. Trotzdem ist eine Richtêchnur (code) für die med. PßiehieHhkre erforderlich, welche
mit dem ganzen wünschenswerten Ansehen ausgestattet ist. Sie darf weder von einer
einzelnen Person, noch von einer einzelnen Oertlichkeit »der Gegend, noch von einer
engeren Genossen- oder Körperschaft, sondern muss vielmehr von der Gesammtheit
der Acrzt« ausgehen [il faut qu'il émane de la profession médicale tout entière].
Ausserdem muss eine höhere (rein moralische) Gewalt da sein, bernfcn zur Schlichtung
von streitigen Fällen und zur nachdrücklichen, autoritativen Durchführung der be-
treffenden Vorschriften.
V. Ich schlage demgemiiss die Bildung eines „oberen Raths" (CJonseil supérieur) für
standessittliche Angelegenheiten vor, der gemäss seinem freien Spielraum (grftce à la
largeur) in seiner Zusammensetzung gleichsam eine Vertretung des gesammten Standes
verkörpert. Man könnte den betretfenien „Oberrath" einem Ministerium unterstellen,
die Mitglieder würden jedrn'h von den Facultäten, den med. Schulen, Academieen und
med. Gesellsehaften von Paris und den Provinzen etc.; von med. Syndicaten, Ver-
sicherungsgesellschaften zur gegenseitigen Unterstützung etc., von der med. Presse
vorgeschlagen werden.
VI. Wenn die wünschenswerthe periodische Wiederholung der internat. Congrcssc für med.
Déontologie [etwa von B zu 3 Jahren bei dem jedesmaligen allgemeinen internat
Congress der Med.] zu standekänie, so könnte alsdann bei dieser Gelegenheit von dem
Oberrath ein Ifericht über die Arbeiten des verflossenen 3 jährigen Zeitraums erstattet
werden und gleichzeitig hätten die etwaigen Neuwahlen stattzufinden.
VU. IMc'scs Rathscollegium hätte sich im übrigen nur mit den Pflichten der Aerzte unter
einander zu beschäftigen, in kei.ier Weise jedoch mit den Streitigkeiten zwischen
Aerzten und nicht mcdicinischen Persönlichkeiten oder Körperschaften. Der Macht -
Sphäre des oberen Rjiths scill die Kcnntuiss der Sonderfälle fern bleiben; diese würde
vielmehr Aufgabe der schon vorhandenen I^ocalvercine sein, welche jedoch um ein
allgemein principiellcs Gutachten den Oberrath in gewisseu Fällen angehen könnten.
VIII. Dem ersten „Oberrath" sollte die Aufgabe zufallen, einen „Codex dcontologicus" zu
schaffen, der, so oft als nöthig, der Revision zu unterziehen jeden&lls mit der Kraft
eines Moralgesctzes auszustatten wäre.
An der Spitze desselben könnte gleichsam als Epigraph das Wort von Marc Aurel
stehen: „Was für den Bienenschwarm nützlich ist, ist es auch für die Biene". Jedem
jungen Arzt sollte es am Tage seiner Approbation von dem Präsidenten selbst ein- '
gehändigt werden.
IX. vSclbstvcrständlich handelt es sich bei meinen Ausführungen in Bezug auf die Ein-
richtung etc. nur um Vorschläge, deren Pruefung einer besonderen Commission vor-
behalten bleibt. Ich hege jedoch die Hoffnung dass den Mitgliedern des Congresses
der Nutzen eines solchen med. Oberraths einleuchtet, dessen Aufgabe sein wird etc.
[folgt Recapitulation des Vorherigen, sodass von der Uebersetzung dieses Abschnittes
abgesehen werden kann].
Rof. hat geglaubt, wegen der gleichsam historischen Bedeutung, welche
der Vortrag Grasset's für die Littcratur der Déontologie zweifellos besitzt,
dessen »Conclusions" (Schlusssätze) an dieser Stelle in extenso wiedergeben
zu sollen. Pgl.
532
Salomon (Savigné— l'Évêque [Sarthe]j. Des oeuvres de dêfenst
professionnelle, Vortr. auf d. 1. Internat. Congi*. d. Med. profess,
u. Déontologie, 23 — 28. Juli 1900. Paris, Masson et Cie, 35 pp.
Was Grasset recht, kann Salomon nur billig sein. Folglich sollten auch
dessen »Conclusions" hier Platz finden. Indessen, Autor und Leser werden
hoffentlich nicht ungehalten sein, wenn Ref. hauptsächlich aus äusseren
Gründen darauf verzichtet, der Erörterung von Standesfragen an dieser
Stelle einen grösseren Platz einzuräumen. Es genüge die Bemerkung, dass
auch S.'s Vortrag, der mehr von practischen Gesichtspunkten specieÜ für
Frankreich die Ursachen des Niederganges des ärztlichen Standes und
die Mittel zur Hebung des letzteren beleuchtet, eine Fülle anregender
Momente bietet und für den Gegenstand selbst im nicht geringerem Werth
ist als Grasset's Rapport. S. gedenkt öfter des um den ärztlichen Stand
in seiner engeren Heimat hochverdienten, inzwischen verstorbenen Dr.
Porson (Nantes) und erinnert an die interessante Thatsache, dass kein
Geringerer als Orfila um 1833 die erste französische med, Association als
»Association des médecins de la Seine" in*s Leben gerufen hat. In Deutsch-
land war es bekanntlich Virchotv, der in denkwürdigen Aufsätzen in der
»Med. Reform" für die Förderung des freien ärztlichen Vereins wesens
lebhaft eintrat.
Pgl.
ITALIE.
G. ZiiNO. Cr. A. Borelli medico e igiemsta. Messine 1900 (broch.
grand in-8° de 40 p. extr. du volume publié à l'occasion du
350c anniversaire de la fondation de l'Université).
Giovanni-Alfonso Borelli, mathématicien et astronome illustre, disciple
et émule de Galilée, était assez peu connu comme médecin et comme
hygiéniste, avant la Notice que M. Ziino vient de lui consacrer. On sait,
d'après les écrits de Malpighi, do Raddi et de Bellini, que Borelli avait
fait do nombreuses dissections, qu'il s'était livré à des recherches anato-
miques et à des expériences de physiologie ; il avait étudié notamment la
mécanique animale, aussi bien chez les mammifères que chez les poissons,
la circulation, la respiration, la nutrition et les sécrétions; on lui doit la
détermination du centre de gravité du corps humain; il a indiqué, assez
exactement les causes de la systole cardiaque ainsi que l'usage et l'action
des oreillettes et des valvules. En ce qui concerne la digestion, Borelli
estime qu'elle s'accomplit sous l'influence de plusieurs phénomènes diffé-
rents, tels que le mouvement, la chaleur et surtout l'acidité du suc
gastrique. Une des conceptions vraiment originale de cet auteur se rapporte
aux fièvres essentielles qui résulteraient, suivant lui, d'une altération
primitive du sang; comme épidémiologiste, Borelli a étudié la fièvre
bilieuse grave qui régnait à Pise en 1661 et aussi les fièvres malignes
qui désolèrent la Sicile pendant les années 1647 et 1648, il a publié sur
ce sujet un remarquable travail dont M. Ziino donne le résumé dans
sa Notice.
Ed. B.
533
// ri^orgimento délia Medicina Ippocratica nel sfrolo XVI. Pavia
1890; pp. 1 — 6. [Extrait de la ^Rivista di Fiaica^ Matematica
e Scienze Naturali*],
Pendant notre, siècle la haute mission que l'Histoire de la Médecine a
de diriger le mouvement progressif de la science n*a pas été générale-
ment reconnue. Pour faire connaître que notre histoire est non seulement
un trésor d*érudition, mais source toujours vive de progrès scientifiques, je
démontre que la renaissance des études hippocratiques fit naître une ère
nouvelle des sciences médicales. Je donne une idée des trois livres d'Hip-
pocrate €V Ancienne médecine; le Pronostic; le livre Des airs y des eaux et des
lieux*, qui contiennent les trois formes dans lesquelles on peut diviser la
médecine: c'est-à-dire, la médecine historique, la médecine clinique et la
médecine publique. Je rappelle que les livi'es hippocratiques furent l'origine,
pendant le XVIe siècle, des études chirurgicales, sur le système osseux;
pendant le XVI le siècle, des études d'Epidémiologie ; et, entre la fin du
XVIIe siècle et le commencement du XVIIIe siècle, des études de
médecine clinique et de médecine publique. Les auteurs des livres ^De
fractura cranii* ; et Sydenham, Baglivi, Boerhaavo, Ramazini, Lancisi, . . .
Morgagni sont autant de disciples de l'Ecole d'Hippocrate. En fondant la
médecine moderne sur le principe *per anatomen indcu/andi sedes et causas
morborum*, Morgagni sentit le devoir de lier le nom de Malpighi à celui
d'Hippocrate cO/im inchoasse Hippocratem demonstretur, qufie ésTÛque aùsolvit
Malpigkius,* ^)
M. Del Gaizo (^Naples).
^) Récemment aussi Osier, en traçant l'histoire de la médecine anglaise, avec un brillant
les oeuvres de Linacre, ^- - - -
qui lie la science pure
article sur les oeuvres de Linacre, de Sydenham et d* Harvey, a reconnu l'existence d'une loi
d'harmonie qui lie la science pure à l'érudition.
De Blasig, A. Cranio trapanato del Paese degV Incas, Napoli
1900; pp. 1—12.
Dirigé par des considérations historiques et médicales, le Docteur De Blasio
étudie un crAne, do l'époque néolitique, qui, dans la partie postérieure de
la sagittale, a un trou ovale (^j nz 36 mm. ; ^tc^^ = 33 mm.) de trépanation.
Le Dr. De Blasio croit que c'est un exemple non de trépanation posthume,
mais de trépanation chirurgicale. Pour traiter certaines maladies, on praticjue
aujourd'hui la trépanation parmi les peuples sauvages. Lusckan, dans l'île
des Gazelles, sur dix crânes, en a trouvé (1898) trois avec trépanations
complètes; le missionnaire Cramp a vu qu'on opérait avec des éclats
d'obsidienne.
M. Del Gaizo (Naples).
Gui DONE Prospero. CotUributo storico- clinico aile resezioni. Napoli
1900; pp. 1—31.
L'A. décrit huit opérations chirurgicales qu'il a pratiquées sur le
système osseux, entre lesquelles il faut remarquer le cas, traité avec guérison,
d'une € Estera craniecfomia per necrosi con iniotamento cU un ascesso epi-durcUe,*
Le Docteur Guidone, recourt bien à propos, à l'histoire des résections.
Il distingue l'histoire des résections dans la continuité et Thistoii^e des
534
résections dans la contiguité. Dans cette dernière il reconnait trois périodes :
1) Période de développement [Hippocrate, Gelse, Galion, Antyllus, Paul
d'Egine, Albucasis]; 2) Période de décadence [dans laquelle la pratique
des résections est seulement enseignée par Guy de Chauliac et par
Bolognini] ; 3) Période do renaissance [Filkin, White, Park, Moreau . . .].
Le progrès de cette pratique est établi par les études sur la régénération
des os et sur la production artificielle du tissu osseux ; études qui furent
inaugurées par Duhamel et par notre Michel Troja. Le Dr. Guidone
rappelle aussi la première apparition des résections sous-périostées par
B. Lai'ghi en Italie, et par L. Ollier en Franco, i)
M. Del Gaizo (Naples).
1) Voir mes deux mémoires sur Michel Tnya (Naples, 1898 — 1900); voir aussi, sur
Touvnige de Larghi, le „Compendio di chirurgia opercUoria ilaliana" du Dr. D. Giordano
(Turin, 1898).
Arata Jacopo. Cemio storico di Antichi Medici illuatri délia Riviera
Occidentale f ed Istituti sjxidalien délia regione, Genova 1900;
pp. 1-8.
A Port-Maurice (Ligurie) un congrès provincial des médecins a eu
lieu. Le savant Dr. Arata, sous-directeur des Hôpitaux civiques de Gènes,
a fait un discours sur les anciens médecins et sur les anciennes institutions
hospitalières de la Rivière Occidontale. Parmi les premiers il mentionne
Ursicinus, médecin qui fut béatifié après sa mort ; Pierre Oliva, médecin
de l'Empereur Charles IV et du Pape Grégoire XI ; G. B. Boerio, médecin
d'Henry VII d'Angleterre ... ; Jérôme Gastaldi, directeur des lazarets et
des hôpitaux de Rome, qui fut nommé cardinal par le Pape Clément X ... ;
et quatre autres médecins, qui, dans le XVIe siècle, furent élevés à la
dignité de doge pour le gouvernement politique de cette région. Le Dr.
Arata cite plusieurs des hôpitaux anciens, et spécialement quelques uns
destinés aux lépreux. Il rappelle aussi les règlements hygiéniques de Port-
Maurice, c'est-à-dire ^De patois et de cistenm aptandis; De macelUttoribfig
et eorum officio . . .».
M. Del Gaizo (Naples.)
REVUE DES PÉRIODIQUES.
NiCHOLLS, H. A. Alford. Anchiflostomiasia ami the Ufe hiMonf of
Anchiflostomnm dnodt^nale, Journ. of trop, medic. 1900. May.
L'auteur confirme que les larves se tiennent dans le sol, que les vers
adultes proviennent des larves introduites dans le tube digestif; les vers
agissent comme des sangsues en miniature ; il en faut de grandes quantit^^s
pour produire des troubles sérieux; ces parasites ne se multiplient pas
dans le corps; c'est donc l'apport continu qui constitue le danger. Les
œufs étant déposés avec les excréments humains, des mesures sont facile-
ment prises pour les détruire. D'après Nicholls beaucoup de cas
d'anémie dus à la malaria, seraient attribués à tort à l'anchylostomiasis
parcequ'on a trouvé quelques œufs dans les excréments. Le thymol à
fortes doses, parfois dangereuses, est le meilleur remède connu.
Pergens.
535
Osler, W. Ancierüie croyance sur la contatjhm de la phtlMe, Brit,
med. Journ. 1900. June 16th.
Osler ajoute à un article publié le 19 mai dans le Brit. med. Journ.,
le nom de Richard Morton^ qui dans sa P/Uhiaiologia de 1689 dit à la
p. 70 . . . »la contagion propage aussi cette maladie" ; puis il cite p. 264
un monsieur Lu (F, qui avait épousé une femme phthisique, et qui après
plusieurs mois mourut phthisique; la maladie provenait d'après Morton,
de la contagion.
Pergens.
Wright, A. H. An Elizabethan Doctor, Canadian Practitioner and
Review. 1900. July.
L'auteur cite l'annonce suivante prise d'un journal du temps do Shake-
speare: On demande pour une famille en mauvaise santé, un médecin,
qui en môme temps sera chirurgien et accoucheur; il devra à l'occasion
arranger les coiffures, dire des prières et prêcher tous les dimanches.
Il touchera un bon salaire!"
Pergens.
Die Antisepsis bei tien Alten,
Man findet in den Werken der Alt«n manche Idee die, nachdem sie
Jahrhunderte lang vergessen oder wenig beachtet worden ist, erst in neuerer
Zeit ihre gebührende Verwerthung fand. Das gilt von den meisten Zweigen
des menschlichen Wissens und Könnens, aber vielleicht in hervorragenderem
Maasse von der Antisepsis, wie es Dr. H. Grasset ^) kürzlich gezeigt hat.
Es konnte auch nicht anders sein. Denn, während im Mittelalter und
sogar bis vor kurzer Zeit, die Bäder als sündhaft angesehen und kirchlich
beinahe verboten waren, und überall Schmutz herrschte, so wissen wir
doch, dass die Griechen und Römer den hohen Werth der körperlichen
Reinlichkeit erkannt hatten, und bewunderungswürdigen Einrichtungen
getroffen hatten um jedem, sogar dem Aormsten, den Gcnuss der Bäder
zu ermöglichen. Damit ging Hand in Hand eine Kenntniss des günstigen
Einflusses der Reinlichkeit auf den Verlauf der Wunden. Andererseits
sehen wir die Aegypter, durch religiösen Anschauungen getrieben, ihre
Todten einbalsamiren. Sie wurden so zu manchen Kenntnisse geführt, die
sie auch in der Chirurgie verwenden könnten. Sie gebrauchten verschie-
dene Salben, Waschungen mit aromatischem Wein, mit Wasser oder mit
pflanzlichen Decoctionen.
Zur Zeit Hippo krate's kamen besonders die gekochten aromatischen Oelo
in Gebrauch; der hohe antisoptisclie Werth dieser Substanzen ist erst in
neuerer Zeit wieder erkannt worden. Er selbst empfiehlt die Wunden gut
zu bedecken um sie vor den in der Luft enthaltenen Miasmen zu be-
schützen. Dieser Schutz wurde hauptsächlich durch Einreibungen mit
fetten Körpern bewirkt. Alaun und andere Sulfate dienten zum Auffrischen
der bösartigen V/unden.
Die Alexandriner, die uns leider nur unvollständig bekannt sind, untcr-
^) H. Grnssct. Vieux-neuf chirurgical. L'Antisepsie et les Anciens. Paris, Bureau de la
Revue Médicale, 1900, 8«, 22 Seiten.
536
nahmen sehr schwere Operationen, nämlich Laparotomie. Ihre Erfolge
wären ohne peinliche Reinlichkeit ganz unmöglich gewesen. Bei Celsius
und Galen sehen wir einen ganz rationellen Gebrauch des Wassers, des
Glüheisons, der aromatischen Salben, des Weines und des Essigs. Das
Gleiche gilt von den Arabern; aber man merkt bei ihnen einen sehr
schnellen Verfall der Chirurgie sodass die europäischen Aerzte des Mittel-
alters, welche alle ihre Kenntnisse den Arabern entlehnt haben wenig
Gutes aufzuweisen haben.
Erst im XIV. Jahrhundert werden die Chirurgen wieder kühner; aber
der Glauben an die von den Alchemisten erfundenen Wundermittel wirkt
noch hemmend auf die Fortschritte der Wissenschaft. Im XV. Jahrhundert
wird die Chirurgie mit grossem Erfolg betrieben ; der Alkohol kommt nun
als antisoptisches Mittel in Gebrauch. Die Schusswunden werden als Ver-
brennungen betrachtet und mit kochenden Oel behandelt. Das XVI. Jahr-
hundert ist für die Chirurgie eirfe Periode des grossen Foi-tschrittes
besonders in Italien mit Vesal, Eustachi, Fallope, Colombo, Ingrassia,
Aranzi, Varoli, Aquapendente. Ferri behandelt die bösartigen Wunden mit
caustischen Mitteln. Biondo empfiehlt den Gebrauch des kalten Wassers.
Obwohl Paré eher eiterunger regende als echte antiseptische Mittel anwendet
so hat er doch schöne Erfolge; er versucht Campher gegen atonische
und toxische Wunden. Paracelsus empfiehlt den häufigen Wechsel des
Verbandes und grosse Reinlichkeit. Bis wie weit man in letzterer Hinsicht
gekommen war geht daraus hervor dass der Geburtshelfer J. Guillemeau
es wagte, in Fällen von Blutungen oder von Eklampsie, das Collum mit
der Hand schnell zu erweitern um den Fœtus herauszuholen.
Das XVn. Jahrhundert ist eine neue Periode des Verfalls der chirur-
gischen Kunst. Doch sehen wir an der Kühnheit und an den Erfolgen
gewisser Chirurgen, dass der Sinn für Reinlichkeit nicht ganz verloren
gegangen war. Im XVIII. Jahrhundert werden grosse Fortschritte gemacht,
sowohl in Bezug auf die Methoden der Beobachtung wie auch hinsichtlich
der Geschicklichkeit in den Operationen und der Erfindung von neuem
Verbandmaterial hauptsächlich auf chemischen Wege. Terpentin und China-
pulver werden gegen Brand angewandt ; das Glüheisen und die caustische
Potasche werden auch empfohlen.
Das Wort Anti^e/)sis würde in der zweiten Hälfte des XVHI. Jahr-
hunderts erfanden, und kam bald in allgemeinen Gebrauch. Die innere
Antisepsis wurde zuerst mehr getrieben als die äussere; China, Adstrin-
gentra und Säuren wurden gegen verschiedene innere Krankheiten ange-
wandt. Gegen Ende des Jahrhunderts wurden Massnahmen getroffen zur
Desinfektion der Luft und zur Verhütung der Seuchen. Mit den Fort-
schritten der Chemie wurden, besonders im XIX. Jahrhundert eine
unendliche Reihe neuer Substanzen untersucht. Aber die meisten Aerzte
waren doch bis zur letzten Zeit in ihrem Gebrauch etwas zurückhaltend;
denn die neu erfundenen Mittel sind gefährlich und haben oft Unheil
gestiftet. Darum sehen wir jetzt die Asepsis und die hygienischen Mass-
regeln, nämlich das Vorhandensein von genügendem Licht, reinem Wasser
und guter Luft mehr Erfolge aufweisen als die noch vor einem Jahrzehnt
allein herrschenden antiseptischen Methoden.
Dr. L. Laloy.
537
Paiiser medicmische BilcW auft dem Jahre 1843.
Dr. M. Wegscheider veröflPentlicht unter diesem Titel in der Medicinischen
Woche ^ 6. August 1900, einen im Nachlass seines Vaters gefundenen
Brief, den derselbe an die Hallenser mediciniscbe Vereinigung der klini-
schen Assistenten von Paris aus richtet, wo er 1843 mit zwei Freunden
eine Studienreise machte. Als Doktor konnte er die damaligen medicini-
schen Verhältnisse genau studiren. Das System der Concours herrschte
schon wie jetzt. »Ich glaube, sagt er, wir würden eine solche Verfassung
besser vertragen, während der von Haus aus oberflHchliche, leichtsinnige
und eitle Franzose durch sie noch mehr dahin gebracht wird, sich aller
ernsten und ruhigen Forschung zu eni halten und sich mit einer gewissen
Concoursroutine und die Menge und seine Richter blendenden neuen
Entdeckungen zu begnügen." Auch die Spezialisirung stiftete damals schon
Unheil : »Hier strebt jeder nur darnach, durch Entdeckung neuer That-
sachen, durch Auffindung neuer Symptome, durch Erfindung neuer In-
strumente, durch ein von allen Andern und oft von aller gesunden Vernunll
abweichendos Traitement und vor Allem durch gänzliches Ignoriren früherer
Leistungen von sich reden zu machen und sein liebes Ich in das gehörige
Licht zu setzen. Nicht bloss der einzelnsten Branche der Wissenschaft
nach, sondern auch in der Diagnostik und Therapie dieses Theiles ein
»homme spécial" zu sein, das ist das höchste Ziel, was im Allgemeinen
der Franzose erstrebt. Darum sucht er sich bei Zeiten eine »Spécialit^î''
aus und strebt nur darnach, sich in dieser wieder durch etwas Neues
hervorzuthun."
Trotzdem erkennt Verfasser das Verdienst der Professoren und Kliniker,
welche letztere für einen ganz geringen Gehalt ihre besten Morgenstunden
dem Spital widmen. »Man hört ferner hier nicht langweilige, allzu
systematische und abgelesene, sondern meist frische, blühende, freie Vor-
träge. Und dabei sind diese Leute im Allgemeinen von einem Pleisse, der
seines Gleichen sucht."
Es herrschte damals der Kampf zwischen Anhängern und Gegnern des
Aderlasses, sodass man in ein und demselben Spital Magendie sehen
konnte, der unter keinen Umständen zur Ader Hess, und Chomel, welcher
keine Pneumonie und keinen Typhus unter 3 bis 5 Aderlassen behandelte.
Solche Widersprüche beobachtet man in der ganzen Geschichte der Medicin ;
sie rühren nur daher, dass jeder für eine gewisse Behandlungsart einge-
nommen ist und nicht weiss in jeder Methode das Beste herauszusuchen.
Es scheint übrigens dass die einfachen praktischen Aerzte mehr frei von
Vorurtheilen sind als die in beständigen Kampfe lebenden Vertreter der
offiziellen Wissenschaft.
Nach unserm Verfasser betrieb Piorry wirklichen Charlatanismus mit
der von ihm vervollkommneten Perkussion, und mit dem Chinin, welches
nach ihm einen augenblicklichen Einfluss auf die Verkleinerung der Milz
und die Vertreibung des Fiebers haben sollte. Dagegen examinirten Rostan
und Andral die Kranken mit Ruhe und Ernst, sie behandelten sie auch
menschlich, was nicht bei allen Spitalärzten der Fall war. Unter den
Chirurgen scheint Jobert de Lamballo auf die Reisenden am meisten
Eindruck gemacht zu haben. Ph. J. Roux repräsentirte die alte Schule;
es war ihm jede alte Methode, jede alte Binde, jedes alte Instrument
heilig. Bei J. Guérin und bei Lisfranc herrschte der krasseste Charla-
S38
tanismus. Die Verdienste Civiale's und Ricord's als geschickte Chirurgen
und ausgezeichnete Beobachter werden von unserm Verfasser wohl erkannt.
Aus dem von Ûr. Wegweiser entworfenen lebhaften Bilde der medicini-
sehen Welt in Paris, das wir nur resumiren könnten, erhellt, dass gegen
Mitte des Jahrhunderts dieselben Bedingungen walteten wie jetzt. Diese
Mischung des Guten und Schlechten, der grössten Selbstaufopferung und
der übertriebensten Prahlerei, des uneigennützigen wissenschaftlichen Eifers,
mit dem rohesten Charlatanismus scheint dem Aerztestand angeboren zu
sein. Dieselben Fehler und Tugenden werden in allen Zeiten und in allen
Ländern beobachtet. Ihre Mischung ist ein charakteristisches Merkmal der
Psychologie des Arztes.
Dr. L. Laloy.
TJie Journal of Tropical Mediane,
Die August-Nummer, die erste des dritten Jahrgangs, bringt den Schluss
von Füippo Rho's Arbeit über Lagerfiebei\ Die von den Amerikanern wah-
rend des Krieges mit Spanien in den Vereinigten Staaten und auf Cuba
beobachteten Fälle, auch die von kurzer Dauer, haben sich gleichfalls als
Typhus erwiesen. Bei dem sogenannten Typho-Malaria-Fieber handelt es
sich um eine einfache Coexistenz oder Complication von Typhus und Malaria,
durch welche nicht eine neue Krankheit entsteht. Meist haben die Kranken
an Malaria gelitten, bevor der Typhus in Erscheinung tritt. Während der
aktiven Periode des letzteren tritt die Malaria-Tnfection zurück, um erst
später wieder sich zu zeigen. Das Typho-Malaria-Fieber ist in gemäs-
sigten Klimaten selten, in heissen etwas häufiger. Nach ParFs Beobach-
tungen machte dasselbe 1,5, nach denen Thomson^ etwa 8 % der in Cuba
entstandenen Fieber aus. Im Anschluss hieran theilt Verfasser einen in
Piedmont beobachteten Fall mit, der sich durch seine lange Dauer
(7 Monate) auszeichnete. Zur Diagnose der den heissen Klimaten eigen-
thtimlichen Fieber empfiehlt er die Untersuchung des Blutes auf Malaria-
Parasiten, die Diazo- Reaction des Urins, die Serumreaction mit dem
Mikrococcus melitensis, dem Typhusbacillus und dem Bacterium coli (isolirt
aus Faeces, Urin und Exanthem der Kranken), das typhus-ähnliche Er-
krankungen erzeugen kann, sowie die Darstellung des Typhusbacillus aus
den Faeces.
Henry Strachan macht weitere Mittlieilungen aus iMgoa, Westafrika. In
der ersten berichtet er, dass dort überall, wo Malaria herrscht, auch
Anopheles, in malaria-freien Gegenden dagegen nur Culex angetroffen wird.
In Blumenvasen fand er beide Mosquitoarten. In der zweiten Mittheilung,
die von Ankylostomiasis handelt, weist er darauf hin, dass er diese Krank-
heit 1883 in Westindien entdeckt hat.
A. B, Jhihrey liefert eiium Bntrag zur Frage von der Framboesie und der
Syphilis, Er ist der Ansicht, dass beide Krankheiten nichts mit einander
zu thun haben. Sie können aber mit einander verwechselt, namentlich die
papuläre Form der ersteren leicht ftir Syphilis gehalten werden. Verfasser
führt die Framboesie auf den übermässigen Gonuss der Mangofrucht
zuiilck. Auf den Grenadinen, wo es sehr wenig Mangobäume giebt, ist
die Framboesie praktisch fast unbekannt, während auf den andern west-
indischen Inseln beide häufig sind. Das beste Mittel gegen die Framboesie
ist nach Duprey's Erfahrung der Arsenik.
S39
3A T, YatT f îlhrt in seinen Mittheilumjen aus SüchfiiJui fort. Seit seinem
letzten Briefe (s. H. G. S. 487) hat sich dort der Gesundheitszustand unter
den Truppen gebessert. Die bis jetzt vorliegenden, allerdings nur als
interimistische anzusehenden Statistiken sprechen etwas zu Gunsten der
Schutzimpfungen gegen Typhus : von den Geimpften starben 8,2, von den
Nichtgeimpften 10,9 %. Verfasser teilt weiter einen Fall von Gangrän
beider Beine nach Tyhus und 2 FHlle von Leberabscess nach Dysenterie
mit. Der eine der letzteren war durch die grosse Zahl der Abscesse
(wenigstens 50), welche sich in der Leber fanden, sowie den frühzeitigen
^Eintritt der Hepatitis — der Kranke war erst 4 Wochen vor seiner Auf-
nahme an Dysenterie erkrankt und starb 10 Tage nach derselben — aus-
gezeichnet.
Irwing P. Lt/an erklftrt den vor Bennet in der April-Nummer (s. H. 5,
S. 256) beschriebenen eigenthümlichen Zustand des Haares fUr Weichselzopf.
Dann folgt ein kurzer Bericht über den Ausbruch von Cerebrospinal-
Meningitis auf einem Emigi-antenschißi auf der Fahrt von Calcutta nach
Georgetown. Auf demselben kamen bei Hindus 4 Fälle vor, welche sämmt-
lich tödlich verliefen. Die Aetiologie derselben blieb unaufgeklärt.
James Cran bildet einen Fall vom Pinta bei einer Karibenfrau aus
Britisch-Honduras, wo das Leiden bei etwa 60 % ^^^ erwachsenen Karibcn
beobachtet wird, ab.
Im Anschlüsse hieran theilt Oshorne Broione mit, dass die Krankheit
auch an der Goldküste vorkommt.
JbFtn C, Graham bringt eine (nicht sehr gelungene) Abbildung eines
Falles von Goundou oder ÄnaUtre (grosse NaseJ bei einer Malayin aus
Sumatra.
Don Schluss der Originalarbeiten bildet die Fortsetzung von Geonje II.
P. Nnttuirs historisch-kritischer Studie ftber die Holle, welche die Mosquifos
bei der Verbreitung der Malaria spielen,
SCHEUBE.
Resurrectionists and University Customs in the sixteenth century.
Two brothers of Swiss extraction studied medicine at the University
of Montpellier and each left a diary containing many interesting anecdotes
of university customs. The older of the two Felix Platter went to Mont-
pellier in 1552 and lived with the chemist Cathalan in exchange for his
son. This sort of exchange was common at the time in eveiy grade of
society. Felix chose Dr. Saport« for his godfather (pro patre) for, he
observes, "it is customary for every student to choose one in whom he
may confide." This done he was examined by Dr. Honoré Castellan and
afterwards *'set to work with zeal, going to two or three lectures in the
morning and as many more in the afternoon." He matriculated on 4th.
November 1552 and on the 14th began to dissect the body of a boy who
had died of an abscess in the chest. The lung was attached by means
of ligaments which had to be torn through in order to remove it. Dr.
Guichard presided at the anatomy class and a barber operated. In addition
to the students many other persons belonging to the nobility and gentry
were present and even young ladies looked on although the body was
that of a man. Monks too assisted at the operation. The dissections,
however, were rare and were not always anthropotomies, for one day
540
Rondelet dissected a monkey: the liver and spleen were covered with
pustules which were full of water, and burst directly they were touched.
Those on the liver were reddish, except in the region of the gall-bladder,
where they had a yellowish colour. The animal, I suppose, died of
hydrophobia." Several days afterwards there was another anatomical
class, "this time the subject was a magnificent courtisane who died in
child-birth, and the uterus was still much swollen, for delivery had only
taken place a short time previously.
Besides my lectures and ordinary studies I worked in our pharmacy
at the preparation of remedies, and this knowledge proved vei-y useful
to me later on. I went in for collecting plants, but my favourite subject
was anatomy. Not only did I never fail to be present at all the dissec-
tions of man and beast made at the college, but I always assisted at tlie
post-mortem examinations which were done secretly on dead bodies and
I even took to handling the scalpel myself in spite of the repugnance I
felt at first. I ran some risk too, in company with several other French
students, in order to obtain subjects.
A *'baccalaureus medicinae" called Galloxus, married to a lady of
Montpellier, who was pretty well-to-do used to lend us his house. He
persuaded me and several other students to make nocturnal expeditions
to the outskirts of the town to dig up freshly buried bodies in the cloister
cemetery, and we brought them to his house to dissect them. Indivi-
duals were posted by us to warn us of any burials, and at night they
used to lead us to the graves. The first excursion of this kind was on
December 11th, 1554, after dark. Gallotus led the way to the convent
of the Augustins, which was just outside the town, when we were met
by a monk known as Brother Bernard, a burly fellow who had disguised
himself in order to lend us a helping hand.
We arrived at the convent, where we remained drinking, taking care
not to make the least noise, until midnight. Then in dead silence, and
sword in hand we wended our way to the cemetery of Saint Denis, where
we uneai'thed the body with our hands. This was quite an easy matter,
as the earth had not yet been rammed down, the burial having taken
place that very day. When.it was uncovered we pulled it out by means
of ropes, wrapped it up carefully in sackcloth, carrying it across two
sticks to the gates of the town. This would be about three o'clock in
the morning. We next put the body in a dark spot while we knocked
at the gate, which had to be opened for people entering or leaving the
town after nightfall. The old porter opened it to us in his night-shirt.
We begged of him to give us something to drink under pretext that we
were dying of thirst, and while he was gone to fetch some wine, three
of our number hastened through with the body, which was thereupon
conveyed without any further delay straight to Gallotus house, which
was not very far off. The old porter never had the slightest suspicion
of what was going on, and having drunk the wine, we rejoined our friends.
On unsewing the shroud we found the body of a woman whose legs were
deformed from birth, the feet being turned inwards. We performed the
autopsy, and discovered among other curious things, certain veins, the
vasa spermatica, which were by no means ugly, but were twisted like the
legs, and were directed towards the fundament.
541
Encouraged by our success, we undertook another night journey five
days later, notice having been given us that a student and a child had
been buried in the cemetery of St. Denis. When it was quite dark we
made for the same monastery, well armed because the monks, having
discovered that the body of a woman had been stolen, had threatened to
give us a" mauvais quart d'heure" if they got the chance. The bodies
were unearthed, wrapped in sackcloth, and earned on two sticks to the
gate as before, but this time we did not deem it prudent to wake up the
porter, so one of the party crawled through a hole which we found in
the gat«, the service being pretty badly done, and the bodies were
squeezed through, wo ourselves being pulled through on our backs. The
student was known to us, and on opening his body marked changes were
found, the lungs were decomposed and stank most horribly, in spite of
the vinegar we threw over them, and in them were found small stones.
The child was a boy, and of him we made a skeleton. After this event
the monks kept a strict guard over their cemetery, and when they spied
a student they received him with their crossbows." These night expedi-
tions must, no doubt, have had a wearing effect on Platter's boots ; anyhow,
he tells us somewhere that he struck a bargain with a lame cobbler
called Vulcan, who, for three fi*ancs a year supplied him with new shoes
every Sunday, taking back the old ones.
There were a great many lectures but they were not all attended equally
well. Sometimes the defective attendance was due to lack of will on the
part of the students for Platter says : "We occasionally had our lunch
instead of going to Schronius lectures, for he was a very old man and
suffered from incontinence of urine. *'More usually it was the fault of
the professor who often omitted to lecture and spent his time running
after patients. This abuse at last became so crying that the students
raised a protest. '^We assembled armed in front of the college and thence
proceeded to the Parliament house. Here, a spokesman appointed by us
complained of the professor's negligence and insisted on our ancient right
of having two inspectors with the power to suspend the stipends of such
professors as failed in their duty. This was granted."
Half a century later, Thomas Platter, our Felix's brother, writes : *'Tho
university now possesses innumerable privileges, of which the foregoing
is certainly not the least in respect of importance. When the professor
went to obtain his salary of 200 French crowns at the end of each year,
this being paid out of the royal exchequer, he must be accompanied by
several students, including one at least of their four counsellors to testify
that he has given his lectures regularly and carefully. Moreover, the
professor is obliged to adapt the length of any lecture to the wishes of
the students. As soon as they have had enough of it they make a noise
with their feet and hands, and if the lecturer does not forthwith give in,
the row soon becomes such that it is quite impossible for him to go on
with his lecturing."
The AfediciU Press j- Circular 4 Juli 1900, p. 6. D' A. P.
ScarlaJtiiw, in India by A. Caddy and J. N. Cook. Indian Medical
Gazette, August 1899.
Two cases of scarlatina with a bacteriological examination in one of
1900. 88
S42
them, and a valuable resume of the literature of the disease Id India,
are given in this paper. The cases both occurred in a Female Orphan
Asylum in Calcutta, one in 1894 and the other in 1899, and in both a
typical rash, with throat symptoms, albumin in the urine and well marked
desquamation were observed together with the usual temperature
chart. The children were of European parentage, but no connection with
any other case, or any communication by letter or otherwise with any-
possible scource of infection in either England or India could be traced.
The ages of the patients were 6 and 13 years respectively. Cultures
were made from the throat and desquamating skin of the last case when
convalescing, and some cocci were cultivated from both, which when
injected in to the saphenous vein of two calves produced fever without
any local reaction while a skin eruption occurred markedly in one and
to a slight extent in the other, and similar cocci were cultivated from
the eruption in the first. The cocci wore larger than those obtained from
ordinary septic cases, and are said to answer to the description of the
organisms isolated by Klein and Power in the so-called Hendon disease,
and are hence considered by the authors to confirm the diagnosis of
scarlatina, although they admit that the experiments were too few to ho
conclusive. At the time of the first case some cows on the premises
were found to be sufi*ering from an eruption, but attempts to isolate a
coccus from them was not successful. No eruption was found on the
cows of the institution at the time of the second case, but it is suggested
that the infection may have lingered on from the animals with skin affection
at the time of the first case, as no other cause could be found.
It has been known for a long time that occasional imported cases of
scarlatina occur in India, which may infect a few other European children,
but rapidly dies out, especially in the hot weather. Similarly cases now
and then appear in hill stations, the infection being usually traced to
imported ones or to infection through parcels from Europe. An inquiry
among the medical men of Calcutta in 1871 brought out these points,
but no evidence was obtained that the disease was indigenous or ever
occurred in the natives of India, Since that time cases have not unfre-
quently been reported as resulting from imported infection among Europeans,
and as occurring among them in hill stations. In addition to these a few
cases have been described as occurring under circumstances in which no
such source of infection could bo traced, some of which were in Eurasian
or native patients. Thus Dr. Basu has described an outbreak in Calcutta
which attacked three native families in 1886, two deaths resulting from
it, and in 1888 he saw 9 cases with one death in which the typical symptoms
were observed and in one of which the diagnosis was confirmed by Dr.
McLeod. Nevertheless, the disease is certAinly very rare in India, for Dr.
Joubert in over 20 years practice mostly in Calcutta, has never seen an
undoubted case, moreover, it is possible to confuse it with dengue, but
still there now seems to be good evidence as to its occasional sporadic occur-
rence, chiefly in the cold weather, although one of the present cases
was seen in the hot season.
Leonard Rogers.
543
An examiiuitlon of 400 slides of night blood for filarial embrt/os, by
Capt. S. P. Ja MES) I. M. S. Indiau Medical Gazette, March
1900, p. 88.
These observations were made with a view to determining the preva-
lence and geographical distribution of the filaria sanguinis hominis in
Travancore in the South West of India ; whether any other form of filaria
was present, and the relationship of the disease to elephantiasis. With
regard to the first point it was found that the parasite was most commonly
met with in a low lying tract of country with a succession of lakes and
estuaries parallel with the coast. The rainfall there was heavy, the mean
temperature high, while mosquitos abound. In different places in this
area from 8 to 44 per cent of people who where not suffering from
elephantiasis were found to harbour the filaria sanguinis hominis. On
the other hand, although day slides were also examined, in no case was
the filaria diurna or filaria perstans met with, so that these latter do not
appear to be present in this part of India. Observations were also made
on 52 persons in a place in the hill above in side the low coast tract,
but in none of them was the filaria found, so that the disease appears to bo
limited to the swampy area. Further 73 cases of elephantiasis were examined
in three places in which the percentage of persons unaffected by this disease
in which filaria had been found was 44, 28 and 9 per cent respectively,
with the result that only 4, 11 and 4 per cent of the affected persons
were found to harbour the par filaria in their blood. It appears from
this that in any given place persons suffering from elephantiasis much
loss frequently have filaria in their blood than do persons who are healthy
or are suffering from other diseases. This fact points to some connection
l>otween the two, and agrees very well with the theory which attributes
elephantiasis to the blocking up of the lymphatics by filaria and their
eggs, which at the same time that it obstructs the lymph flow, will cut
off the filaria from the general circulation. As, moreover, elephantiasis
occurs particularly in low lying swampy areas, where malaria is also
very prevalent, the author suggests that this latter disease may predis-
pose to the former in some way that he does not attempt to explain.
Tnflamatory changes set up by the parent worm would appear to be a
more likely cause of the disease, and such an explanation would fit in
with the fact brought out in this paper that the percentage of cases of
elephantiasis in a place is roughly proportionate to the perconUigo of the
unaffected population who harbour the filaria in their blood.
Leonard Rogers.
Enteric fever in natives of India by Major A. BrcHANAK, I. M. S.
Indian Medical Gazette, Nov. and Dec. 1899 and Feb. 1900.
Enteric fever is so much more rare among natives of India than it is
among Europeans residing in this country that many have even doubted
its occurrence in natives, so that although it is now certainly known that
natives do sometimes suffer from the disease, still the positive evidence
produced in tliis paper is of interest. Since 1894 the author of the paper
has seen 25 cases among native prisoners in the Nagpur jail in the Central
provinces, nine of which have been verified by post mortenis, although
no bacteriological Investigation has been made. In this paper the symptoms
544
of five cases are aniilysed, and notes of two other fatal ones with post
mortem examinations are given. The ages of the patients varied from
18 to 30, and the disease began with a gradual rise of temperature.
Furred tongue, tenderness and gurgling in the abdomen, slight abdominal
distension, slight diarrhoea with yellow stools, typical enteric temperature
charts, one of which shows a well marked relapse, dicrotic pulse, succes-
sive crops of spots disappearing in a few days, were not«d in three of
the cases, leaving a blackish stain, and not very easy to detect in the dark
skinned native; frontal headache, delirium, and thirst were all noted in
this series of cases. The disease appears to have been caused by the water
supply, this being the only factor common to all the cases. In the last
two fatal cases similar symptoms were noted, while ulcers having the
usual characteristics of those met with in enteric were found in the lower
end of the ileum, perforation having taken place in one of them.
In connection with these cases is of interest to note that none of the
patients had eaten meat, for it is well known that the meat eating Gurkha
soldiers not unfrequently suffer from enteric, a considerable number of
cases having occurred in one of these regiments last cold weather when
it was being transferred through the plains of India from one hill station
to another, so that it seems to be probably that the greater susceptibility
of the Gurkha is due not to his eating moat, but to his living in the
hills, where he has not the same opportunities of acquiring immunity
which residents in the plains have owing to their being constantly exposed
to the disease. In support of this view it may be mentioned that during
their first year of residence in India 20 per thousand of British soldiers
die of enteric fever, while during their second year the rate is 9, decreasing
after the fifth year to 3.7 per thousand, showing a i-apid acquirement of
a relative degree of immunity. The marked immunity of natives is
thought by some to be due to a large percentage of them suffering from
the disease during childhood, when the disease is less fatal, and so ac-
quiring immunity, but although this is not unlikely, yet I know of no
positive evidence for or against it, and it still remains to be proved.
Leonard Rogers.
Felkin, R. W. How to make a f/ood Mosquito net, Journ. of tropic.
Medicine, 1900, May.
The top, seven feet by three, is calico, the sides mosquito netting;
another piece of calico of the size of the top-piece at the bottom; it is
sewn except for about three feet on one side which is left open as an
entrance. A border of broadtape, filled with no. 2 shot was served along
the netting at the aperture. A few mosquitos are sure to be found within ;
a boy holds a light at one corner of the curtain, to which the insects fly.
Pergens.
Felkix, R. W. Castor-oil Plant as a preventive of Malaria, Journ.
of tropic. Medicine, 1900, May.
Felkin and Emin Pasha state that castor-oil plants about a house and
especially at the doors are a protection against mosquitos and malaria.
Pergens.
545
Hose, Cii. Ctwae of beri-bcri, Indian Lancet, 1900, Aug. 1.
Mr. Hose was stnick down with beri-beri, when traveling in a damp
jungle and living largely upon mouldy rice. He found that, after being
kept in bags for a considerable time in a damp climate, rice developed
fungoid growth. This fungus introduced with the mouldy rice, developed
some of the characteristic features of beri-bcri.
Peroens.
Maulavi Abdul Wall Note on the Plague in India during the reign
of the emperor Aurangzeb. Indian Lancet, 1900, p. 89.
Dr. Grierson in two notes on Tulsi-Das and the Plague in Benares
(Proc. Asiat. Soc. of Bengal, 1900, march and may) says that the Plague,
which raged in India in the reign of Jahangir, caused probably the death
of Tulsi-Das, the poet of the Ramayana. In a supplementary note to the
march-paper Dr, Bloch adds that the Plague broke out in March 1616
A.D. and lasted eight years.
In 1688 — 89 during the reign of Aurangzeb another outbreak occurred ;
it iß mentioned in the Ma'asir-i-^Alamgiri; it broke out at Bijapur; the
patients died generally in one or two days, sometimes in three. The
ogoismus reached so high a degree, that none would care for the other;
the cry of way«, nafsi (myself, myself) was heard everywhere. The number
of the dead was estimated to be about 100,000. The eyes, tongue, ears
of those whose head or brain was aifected, became motionless.
Ghazin-d-Din Khan Bahadur Firuz Jang recovered of the Plague, but
lost the eyesight. (Bib. Ind. Ed. t. II, p. 875). The Plague lasted for
two months. Leisured antiquarians should find out, if there were other
outbreaks of the Plague in India in pre-British times.
Pergens.
Goethe's Ilifgiene,
The fame of Goethe, the great age to which he lived, and his repu-
tjition as a model of physical as well as mental manhood give a special
interest to Dr. Bode's article on "Goethe's Hygiene" in tjie Hygienische
Hundschau f no. 15. Though justly considered one of fortune's greatest
favourites, Goethe owed physically less to nature than is generally sup-
posed. **He suffered much in lungs, heart and kidneys, his digestive
organs troubled him greatly, gout gave him bad hours, besides which
came external evils or ulcerations on cheeks, eyes, feet &c." He had
serious haemoptysis in his 18th year, and was "given up" several times,
1767, 1768, 1817, 1823. In 1788, Schiller found him looking much older
than his years. His sensitiveness was sometimes a burden to him. Ho
loved warmth and light and hated the winter. He was upset by some
decayed apples in Schiller's desk, which did not affect the weaker poet.
Neither tea nor coflPee agreed with him, and his temperament varied with
the barometer.
All these disadvantages, however, were outweighed by an excellent
appetite and power of sleeping, and a deliberate care for his health, the
absence of which he blamed in Schiller. He thought much of the power
of will in warding off infection and maintaining strength, and vigour, and
he used it to convert, his naturally passionate and excitable temperament
546
into the Olympian serenity which characterised his later years. Equally
important was his love of fresh air and exercise. He introduced river
bathing at Weimar, and converted the local physicians to his views.
Walking and riding were his favourite exercices and he was among the
first to practise mountaineering as a sport. His teeth were perfect to his
83rd year, and he could boast that he had never suffered from tooth or
headache. He was fond of fruit and drank wine to the extent of a bottle,
or a bottle and a half, daily. Tobacco he abominated. With regard to
medicine, he held the curious view that, though physicians might maintain
or restore health, they could not prolong life. "We live so long as God
has ordained, but it is a great difference whether we live like poor dogs,
or are well and vigorous and here a clever physician can do much." Of
his own medical adviser, he said in 1827. *'That I am still so well is
owing to Vogel", and a year later, "Vogel is a born doctor and one of
the most genial of men" ; while the latter said of the poet. "Goethe had
a singularly high opinion of genuine disciples of the healing art, and was
a grateful and compliant patient.".
E. T. W.
CIRCULUS THERAPIE.
Ci/noglo88um redivivum.
Prof. Isaconas of Cithens and M. Poulopoulos of Calamata had the good
fortune to find in a manuscript belonging to the monks of Mount Athos
dating from 1600, the first indication of the use of the powdered root of
cf/noglo8sum oßdnale in the treatment of various ulcers benign or malig-
nant. Since thence (about 20 months) they have tested it in such cases
with very remarkable results. They report in detail with illustrative
photographs five cases of epithelioma of the face completely cured within
4 — 8 months. Similar success was attained in chronic ulcerations of the
corpus and cervix uteris while by giving 1 to 2 gr. of the powder daily
internally, M. Poulopoulos cured 7 cases of gastric ulcer and obtained
marked amelioration in several cases of cancer of the stomach. They
used a powder made from the whole plant, whereas the /)u/t;ûcr/fl^y/oMt which
is still employed in sedative mixtures in some continental pharmacopoeias
is made only from the outside of the root.
The PiL Cynoglossde was one of the commonest mediaeval opiates, and
with regard to its external use we read in the English Herbal of 1586.
"The root of Dogstonguo is very good to heal wounds and it is with good
success laid to the disease called the wildfire when it is pounded with
barley meal. The water or wine wherein it hath been boiled cureth
wounds and hot infiammations, and it is excellent against the boils and
quevances of the mouth. For the same purpose they make an ointment
as followeth. First they boil the juice thereof with honey of roses, then, when
it is well boiled, they mix turpentine with it, stirring it hard, untill ail
be well incorporate together, then they apply it to wounds."
Archives Orientates de Médecine et de Chirurgie y No. 7. E. T. W.
547
VARIÉTÉ.
The Effect of Freedom upon the Physical and Psychological Develop-
ment of the Negro.
Doctor J. Addison Hodges, of Richmond, Virginia, deals with this
subject in the '* Virginia Medical Semi- Monthly"', The liberation of the
Southern Slave was a war measure of Lincoln's, and very unfortunately
for the negro caused his liberation at the worst time and in the worst
manner for his social and moral welfare. The war arrested all labour
and the procclamation gave the slave the idea that the Southern planter
was his enemy. In the Federal Camps there was no welcome for the
coloured fugative, who finding no work was almost driven to thieving for
subsistence and his women kind were soon debased to be military prosti-
tutes. Thus from the beginning the liberation of the negro from slavery,
which should have been, and if properly carried out would have been, was
a curse to him. The guiding and restraining hand of the planter was
lost to him and he was left the prey of his passions.
The effect was soon seen — the negro melodies have ceased, the love of
music has left his heart. Negro quarters no more resound to the sound
of the violin and the noise of the dance — they have become the hiding
places of a sullen, discontented, dirty, free people. Negro enjoyments are
no longer of the purer, simpler, character, they are servile copies of the
worst vices of most degraded white.
Childhood on the old plantation was passed with the planter's children
amid flowers and sunshine — they sought amusement in fishing trout
streams — bird nesting, hunting: an outdoor healthy life, and finally
attained manhood healthy in mind and body. The negro recalled his boy-
hood as a pleasant recollection. He had learned where the choisest flowers
grew, where the fruit ripened, where the wild fowl had their haunts, he
knew the streams and their inhabitants for miles round and had his full
share of all the festivities at the plantation shouse. He was well affected
to the planter — who had been his playmate — he had no rankling
bitterness to find release in revenge.
Under such conditions insanity was very uncommon being in 1860, not
quite 169 per million; in 1870, it rose to 367 per million; in 1880, it
reached 912 per million; and in 1890, it was 886 per million.
In the ante-bellum days what was the condition of the negro : at the
first census, A.D., 1790, there were only 697.890 negros in the states, at
the outbreak of the great war they numbered 5,000,000. An over-driven
race would not so multiply. Physically the negro in 1860 was a splendid
man, tall, lithe, well developed and strong. To day he is the victim of
phthisis, syphilis, rickets, and insanity. His moral condition is even worse.
He has ceased to respect womanhood and vents his passion in violating
female children and unprotected women. The recent returns of murders
committed by negros with disfiguiring of the body and such like evi-
dences of a more than ordinary deviltry are too common now; and were
absolutely unknown in the history of the States prior to 1863. In those
early days the negros of the plantation were a protection to the planter's
wife and children after the war the new generation became a menace
and a danger.
548
Knowing what good the negro is capable of developing when properly
guided by loving hands the Southern people of to day are actively en-
gaged in building institutions where the negro will be taught handicrafts,
and these institutions being built away from large cities as is the
splendid one at Newport News, Virginia, it is hoped that occupation,
fresh air, and sunlight, which he so much enjoys, and the removal from
the temptations of city life and the vile example of low whites may in
some way win him back to that happy, healthy past he enjoyed before
Lincoln's "Year of Jubilee'*.
Geokge Foy.
COMMUNICATION.
Le Congrès à Aix-la-Chapelle n'a pas réuni autant de médecins que
l'année dernière celui de Munich.
Il est évident que la situation de la ville et la proximité de Paris dont
l'Exposition a fait valoir les attractions en ont été cause.
Les optimistes soutiennent que 2000 visiteurs se sont rendu à l'appel
mais des personnes compétentes émettent l'opinion, que le nombre des
membres réels du Congrès n'a pas dépassé 750. A Munich ils étaient
beaucoup plus que 2000.
La section pour l'histoire et la géographie médicales bien que peu
nombreuse comme les autres s'est cependant distinguée favorablement car
elle a pu terminer son programme pour la plus grande partie, tandis que
les sections pour l'hygiène, la »Unfallheilkunde", la physiologie et autres
ont dû lever les séances après un ou 2 jours par défaut d'auditoire.
La dernière séance de notre section a eu lieu le 20 septembre.
Au désappointement des congressistes les discours de MM. Bloch, Gerster,
Lehmann e. a. (voir l'ordre du jour publié dans notre no. d'août) n'ont
pas été prononcés, ces Messieurs ayant écrit ou télégraphié qu'ils regret-
taient d'être empochés par suite d'obstacles imprévus.
Nous avons également regretté l'absence de quelques-uns de nos amis
français. Nous avions espéré les rencontrer pour qu'ils fassent la connais-
sance de leurs confrères allemands comme aussi dans l'intérêt de l'As-
sociation Internationale dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs et
qui devra former un lien plus solide entre les historiens et géographes des
divers pays.
L'Assemblée quoique se composant d'un nombre bien limité de
membres a décidé de prier le rédacteur du Janus d'ébaucher au plus vite
des statuts pour la Société Internationale et d'en publier le projet dans
notre périodique.
On se déclara pour des statuts dans le genre do ceux de l'Association
pour 1 'Anatomie qui, comme notre société, a pour but de réunir dans le
môme but les savants des divers pays. On approuva l'idée d'admettre
le Janus, dont le caractère est international, comme l'organe de la société.
Prochainement nous publierons un compte rendu succinct des discours
prononcés comme aussi un projet de statuts pour notre association.
ZUR GESCHICHTE DER PESTSEUCHE IN SIEBEN-
BÜRGEN m JAHRE 1755—1756.
Von Dr. Med. JULIUS VON FILEP.
Assistent der hygien. Institut zu Kolozsvdr, (Ungarn).
Im Jahre 1737 trat in Ungarn eine grosse Pestepidemie auf,
welche beinahe sechs Jahre lang wütete. Obgleich sie in den
meisten Gegenden schon im Jahre 1741 erloschen war, kam
sie in demselben Jahre im Pester Comitat wieder zur Ausbruch und in
mehrere Ortschafte fortgeschleppt, hörte sie erst im Jahre 1743 gänz-
lich auf. ^) Zehn Jahre lang bedrolite diese furchtbare Seuche das Land
nicht. Den 2. Januar im Jahre 1753 gab aber die Statthalterei wieder
eine Verordnung aus, in welcher die an Polen grenzenden Comitate
angewiesen wurden, bei ihren Grenzen streng zu wachen, um die
Einschleppung der in Chorim — in Moldau — herschenden Pest zu
verhindern. ^) Am 15. derselben Monat verordnete die Statthalterei
eine 42 tägige Contumaz in den Comitaten, die in der Nachbar-
schaft von Polen, Moldau und der türkischen Wallachei liegen, und
ruft die Vorstände dieser Comitate auf, ihm vom Stande der Epidemie
periodische Berichte zu erstatten, in dringender Angelegenheit auch
durch eine Extra Ordonnanz. Der im Siebenbürgen commandierende
General Wallis wurde schon am 29. December 1752 aufgefordert, die
nach Moldau und Wallachei führende Fusswege zu bewachen. ^) Nach
den eingelaufenen Meldungen breitete sich aber diese Epidemie nicht
weiter aus, und daher wurde die Contumaz am 2. April, respective am
21 Mai desselben Jahres, durch die Statthalterei aufgehoben.
Im Jahre 1754 wurde die Pest aus der Stadt Seres — in Macédonien
— gemeldet, aus einem Gebiete, wo in dieser Zeit die meiste Baumwolle
gebaut wurde, und welches deshalb mit den westlichen Ländern in
regem Verkehre stand. Deshalb verordnete die Statthalterei am 18
März 1754 den Comitaten Bacs, Baranya, Arad, Ctanàd, Ctougrâd
und Békés, ihre Grenze strengstens zu bewachen und vom Zustande
der Gesundheit in den Comitaten von Zeit zu Zeit Meldungen ein-
zuschicken. Am 20. Juni 1754 wurde der Verkehr an der Mârama-
noser Grenze gänzlich aufgehoben, denn durch die Siebenbürgen 'sehe
Commissio Sanitatis wurde den 5. Juli berichtet, dass in der Wal-
1) Fekt't«. Mag}-aroäh% jarvuuyoscs rag. korod rövid torteiiete. Debreczin, 1874, p. 53.
*) Linzbauer. Codex Saaitariu- medic. Hung. Budae, 1833. Tome II, No. 385.
^ Linzbauer. Tome II, No. 386.
1900. 39
550
lachei Pest sei und sie infolge dessen schon die Contumaz bei den
vulkauer, vöröstorouyer, tölisvarer und tömöser Pässen angeordnet
hätte. Laut dieser Contumaz wurde befohlen: 1. Ausländer dürfen
in Siebenbürgen unter keiner Bedingung hineinkommen. 2. Die aus der
Wallachei heimkehrenden Siebenbürger bleiben sechs Wochen in den
Contumazhäusem. Hier werden sie zweiwöchentlich in neue Ab-
theilungen übertragen und die Mitglieder der einzelnen Abtheilungen
dürfen weder mit denen anderer Abtheilungen, noch mit der Aussen-
welt verkehren. 4. Niemanden ist es gestattet, nach der Wallachei
zu reisen. 4. Aus der Wallachei und Türkei dürfen weder Victualien,
noch Waaren geliefert werden. 5. Die in Contumazhäusem Verhafteten
werden täglich zweimal ärztlich untersucht; Pestkranke werden gar
nicht aufgenommen ; die aber dort in die Krankheit verfallen, werden
isoliert und von der Krankheit wird die Commissio Sanitatis berichtet.
6. Die Kleider der die Contumaz Verlassenden sind tüchtig zu
waschen und zu lüften. 7. Die Waaren sind nach einer Extraver-
ordnung zu purificieren. ')
Angesichts der drohenden Gefahr, forderte die Statthalterei auch
den königlichen ungarischen Hofkammer auf, in seinem Wirkungs-
kreise ähnliche Massregeln verordnen zu wollen. 2)
Doch wurde die Pest trotz dieser energischen Vorsichtsmaasregeln
gegen Ende des Jahres 1755 in die Tömöser Contumazstation ein-
geschleppt. Laut der von der Statthalterei an die benachbarten
Comitate erlassenen Verordnung von 27. Nov. 1755 trat die Epidemie
daselbst Ende Oktober auf. Nach Chenot*s Angaben wurde aber
der erste Fall schon zu Anfang October beobachtet. Martin Grego-
rius, ein armenischer Kaufmann, war dieser Unglückliche, der aus
den Gebieten des Schwarzen Meeres nach Wien reiste, wo seine
Familie wohnte. Er langte den 30. September 1755 in der Tömöser
Contumazanstalt an, daselbst die gesetzte Quarantaine zu halten.
Am 6. Oktober wurde er gegen Abend von einem Schauer befallen,
auf w^elchen eine gänzliche Entkräftung, Kopf und Lendenschmerzen,
Durchfall und Angstgefühl folgten. Auf den am anderen Tag gemachten
Aderlass folgte ein unleidliches Brennen um die Herzgrube und
Verwiming der Sinne. Am 9. Oktober in seinem 64. Lebensjahre
starb er. Seine rechte Ohrendrüse war angeschwollen.
Mit ihm reisten noch drei Kaufleute ; von diesen wissen wir, dass
der eine am 20, Oktober, der andere den 23. desselben Monats gesund
nach der Wallachei zurückgereist sind.
1) Linzbauer. Tome II. No. 400.
a) Linzbauer. Tome II, No. 404.
551
Der dritte, welcher aus Bucharest war, Namens Andrea Radul,
wurde am 12. Oktober von abwechselndem Frost und Hitze befallen.
Den anderen Tag klagte er über Schmerzen in der rechten Ohrdrüse
welche auch aufschwoll. Hierauf folgte ein leichtes Irrereden. Trotz-
dem stieg er zu Pferde, um nach der Wallachei zurückzukehren ; da
er aber viel Geld bei sich hatte, wurde ihm ein Lazareth- Auf Wärter
zum Gefährten mitgegeben, welcher ihn nicht allein bis an die
Grenzen, wie ihm anbefohlen war, sondern auch bis zum Spital zu
Sinaia brachte, welches ungefähr sechs Meilen dai-über ist. Hier starb
der Kaufmann.
Der Aufwärter brachte mit den Habseligkeiten des Kranken zu-
gleich die Pest nach Hause. Denn den zweiten Tag nach seiner
Heimkehr, den 18. Oktober, wurde sein 6 jähriges Kind von Frost
und Hitze befallen. Am 19. trat bei ihm eine Beule auf, am 20.
zeigten sich Petechien, denen der Tod am 21. Oktober folgte.
Fast auf gleiche Art starben ihm nachgehends noch drei Kinder,
bei jedem sah man Pestbeulen und Petechien und bei zweien davon
auch Carbunkeln. Èr selbst blieb bis 5. November gesund; dann
erkrankte er auch an Pest, genas jedoch.
Die oben citierte Verordnung der Statthalterei enthält sehr ener-
gische Maasregeln gegen die Verbreitung der Seuche. In die Tömöser
Contumazanstalt wurde ein Physicus, Namens French und ein
Wundarzt bestimmt. Das Dorf Tunköss und die übrige Gemeinde,
wo sich der erwähnte Wärter, Johann Butzu, und die Kutscher
Stefan Weress und Andreas Német — die den Kaufmann Andreas Radul
gleichfalls nach Sinaia begleitet hatten — aufhielten, wurden durch
Umziehung und Soldaten von dem Umgang abgeschnitten. Den
Kordon ohne eine 42 tägige Quarantaine zu durchschreiten war bei
Todesstrafe verboten. Von dem Gesundheitszustande der Einwohner
wurde der Statthalterei von Zeit zu Zeit gemeldet. ^) Dergestalt
wurde das Uebel, nachdem es zwei und zwanzig Personen angesteckt
und von denselben elf getödtet hatte, mit Ausgang November's
gänzlich getilgt und ist auch daselbst nicht wieder gekommen. *-)
Ungefähr zur selben Zeit kamen im Spitale zu Sinaia mit dem ober-
erwähnten angesteckten Kaufmanne aus Bucharest zwei Schafhirten
zusammen, Namens Sztan fuga und Sztiin Inaschul, Schwiegervater und
Schwiegersohn, indem sie von ihren Herden nach der Kronstädter
wallachischen Vorstadt, deren Einwohner sie waren, zurückkehren
wollten. Sie hatten zuvor dem Sterbenden und seinem Leichenbegängniss
1) Linabauer. Tome II, No. 428.
«) Chenot. 1. c. p. 4,
552
beigewohnt, und damit man sie in der tomöser Contumazanstalt nicht
aufhielte, schlichen sie auf Umwegen nach Hause fort. Kurz darauf
starben beide ganz unerwartet, der erste den 3., der zweite den
8. November ; dem Ersteren folgten nachher zwei Kinder. Das Uebel
horte aber damit nicht auf. Chenot nämlich erhielt vom Vorsteher
der wallachischen Vorstadt das Verzeichniss der vom Anfang Novem-
ber bis zu Anfang April Verstorbenen; es waren an der Zahl
dreissig, grossentheils Kinder und Jünglinge, elf Erwachsene und
zwei Alte. *)
Der Lärm von dem raschen Tode der obengenannten Schafhirten
war zur Kenntniss der in Siebenbüi^en auf königlichen Befehl
errichteten Gesundheits-Kommission gelangt und von dieser wurde
der Kronstadter Rath befragt. Aber der Stadtphysikus hatte nichts
berichtet, was den geringsten Argwohn der Pest hätte verursachen
können.
Nachdem zu Anfang Februar die Pest in Tömös seit zwei Monaten
verschwanden war, wurden die ausgestellten Mannschaften in ihre
Quartiere zurückgerufen und der unterbrochene Verkehr wiederum
helgestellt.
Kronstadt war vor Freude ausser sich. Man glaubte, dass in Tömös
gar keine Pest vorhanden war; man sagte, dass die Pest ein so
geringes Uebel sei, welches so geschwind zu tilgen wäre. Es wären
zwar elf Leute in Tömös gestorben, aber ebensoviele wären auch wieder
gesund geworden; von diesen wären einige nicht sowohl krank ge-
wesen, ja hätten sich kaum zu Hause gehalten, dass die Anschwel-
lung der Drüsen des Halses, in den Leisten und unter den Achseln
nicht selten wären und fast alle Jahr bei den Wallachen beobachtet
würden, dass die auffahrenden Blattern keine Pestcarbunkeln, son-
dern nur Blutgeschwüre wären.
Indessen nahm die Pest in Kronstadt nach und nach zu. Als nun der
Magistrat sah, dass er die Verbreitung der Seuche durch Spotterei
und Verheimlichung nicht verhindern konnte, bestellte er Ende
Februar einen Wundarzt, der die in der Vorstadt befindlichen
Kranken besorgen sollte. Der Wundarzt fand, wie er es später Chenot
gestand, sogleich sieben Kranke, welche Pestbeulen hatten; er sah
auch Carbunkeln, aber er hielt sie für gewöhnliche Geschwülste,
denn es ziemte ihm nicht, klüger zu sein, als der Arzt selbst.
Anfang April ging das Gerücht, dass zwei Männer und zwei
Knaben an Beulen krank gewesen und wieder gesund geworden
1) Die Geschichte der Kroiutadter Pest ist nmch dem citicrten Werke Chenot*« TorgctngcB ;
siehe p. 4 — 34.
553
wären; der befragte Stadt rcith gab zur Antwort, dass es wahr sei,
es hätte sich aber dieser Vorfall bereits im Februar ereignet und
die Beulen wären nur gewöhnliehe Geschwülste, keineswegs Pest-
beulen gewesen.
Zu Ende April endlich war es mit diesem üebel so weit ge-
kommen, dass es länger nicht verhehlt werden konnte. Es wurden
sieben, ziemlich bei einander gelegene Häuser zugleich angesteckt
und der Magistrat meldete es der Sanitäts-Com mission als einen
neuen krankheitverdächtigen Vorfall. Doch behauptete er, dass diese
Krankheit mit den nächst vergangenen Krankheitsfällen in keinem
Zusammenhang stände, sondern der Ursprung der Krankheit bloss
der Armuth der Wallachen, dem vorigen Winter erlittenen
Elende und der schlechten Nahrung dieser Leute zuzuschreiben sei.
Allein Chenot behauptete, es war weder Theuerung, noch ungewöhn-
liche Noth oder Armuth bei den Wallachen, der Rath behauptete
dennoch diese, als die Ursache der Krankheit, indem er das Elend
dem durch die Tömöser Contumaz unterbrochenen Handel zuschrieb
und dergestalt stillschweigend selbst die Sanitäts-Commission anklagte.
Diesem Berichte wurde noch ein medizinischer beigelegt, in
welchem der Stadtarzt, nebst noch einem anderen und dem Stadt-
Wundarzte den Zustand der Kranken, welche sie besucht hatten,
meldeten. In diesem gedachten sie des Frostes, der Hitze, Durst, Beulen
und Petechien. Die übrigen Zufälle und ihre Verbindung und Verlauf
verschwiegen sie, gaben auch der Krankheit noch keinen Namen.
Und damit der Kath doch etwas verordnet zu haben schiene, Hess er
die angesteckten Häuser durch einen drei Fuss hohen Raum von dem
Verkehr mit den Nachbaren abschliessen, setzte einige Wachen
hinzu und bestellte einen Wundarzt und zwei Aufwärter, die die
Kranken pflegen sollten.
Aber die Gesundheits-Commission nahm es übel auf, dass die
Aerzte die Krankheit dunkel und unbestimmt beschrieben, ihr auch
keinen Namen beigelegt hatten. Sie gab deswegen Befehl, sie sollten
diesen Mangel ersetzen und es wurde ihnen ein dritter Arzt beige-
geben, damit sie desto sicherer und gewisser Natur, Eigenschaft,
Verlauf und Benennung dieser Krankheit berathschlagen und anzeigen
könnten.
Aber auch auf diese Art wurde ihr Verlangen nicht erfüllt. Die
drei Aerzte gaben kaum eine deutlichere Nachricht von der Krank-
heit, als einer, jedoch waren sie damit einverstanden, dass diese
verdächtig und ansteckend sei und zu dem bösartigen Ausschlag-
fieber gehöre; die ausführlichere und nähere Bestimmung derselben
554
müsse man von der Zeit und übrigen Umstanden erwarten. Uebrigens
versicherten sie, diese Krankheit sei in einer der verschlossenen
Häuser entstanden und vorher in der ganzen Vorstadt nirgends
beobachtet worden.
Ein in der Gesundheits-Commission sitzender Arzt war schon
damals der Meinung, es sei in Kronstadt die wirkliche Pest, hatte
aber keinen Muth, seine Ueberzeugung offen auszusprechen, da die
Kronstädter Aerzte nicht nur die Stadt, sondern auch geistliche und
weltliche Personen auf ihrer Seite hatten.
Endlich wurde der Generalfeldzeugmeister, der Präsident der
Gesundheits-Commission, dieser Streitigkeiten überdrüssig und befahl
dem Adam Chenot, nach Kronstadt zu reisen, und die Krankheit zu
untersuchen.
Damit folgt eine neue Epoche in der Geschichte dieser Seuche.
Es sei daher gestattet, mit einigen Worten die Lebensgeschichte
Chenot 's zu erzählen. ^)
Adam Chenot ist im Jahre 1721 in Luxemburg (Belgien) geboren.
Sein Vater war Müller. Nachdem er in seiner Heimat zum »doctor
philosophiae" promoviert wurde, zog er nach Wien, um Schüler seines
grossen Mitbürgera, van Swieten's zu werden. Hier erlangte er die
Doctor- Würde der medizinischen Wissenschaften. 1755 sandte
ihn König Maria Theresia nach Siebenbürgen, um bei der Bekäm-
pfung der tömäser Seuche — wenn es nothwendig würde — be-
hilflich zu sein.
Im Jahre 1756, wie wir sahen, wurde er nach Kronstadt geschickt,
von wo er erst in den ersten Monaten d. J. 1757 nach Hermannstadt
zurückkehrte und wurde zum »physicus contagiosus Transsilvauiae"
und zum Beisitzender der Sanitäts-Commission ernannt. Seine in der
Kronstadter Seuche gesammelten Erfahrungen fasste er in einem
Werke zusammen, unter dem folgenden Titel : Adami Chenot, philo-
sophiae et medicinae doctoris, rei Sanitatis Transsilvanac physici regii
tractatus de Peste. Vindobonae, typis Joannis Thomae Nob. de
Trattuere 1766. Dieses Buch erregte nicht nur bei der Wiener
Schule, sondern auch im Auslande ein grosses Aufsehen und wurde
im demselben Jahre durch J. Schweigart auf Deutsch übersetzt.
(Gedruckt bei Grött in Dresden im Jahre 1767.) König Maria
Theresia empfing gnädigst die Dedication des Werkes und wies
seinem Verfasser eine Belohnung von 400 Gulden an.
Als die Pest im Jahre 1770 in Siebenbürgen von neuem ausbrach,
^) Adami Cheuot. Historia pestis Transsilvan. Opus posthuinum iusso regio edidit ot prae-
fatus est F. Schraud. Bndae 1799. Praefatio.
555
wurde zur Tilgung der Seuche wieder Chenot bestimmt, dem es auch
gelang, das Uebel in kurzer Zeit gänzlich zu beseitigen. Zur Belohnung
bekam er von dem König eine goldene Medaille (donatur numismate
aureo primae Classis) und nach drei Jahren ist er zum Oberarzt
Siebenbürgens — Protomedicus Transsilvaniae — ernannt worden.
Im J. 1781 lud ihn Kaiser Josef II nach Wien ein, und hier
wurde Chenot zum Sanitäts-Rath ernannt. Als die Pest im Jahre 1786
Siebenbürgen wieder besuchte, wurden die Maasregeln gegen die Seuche
nach seinen Rathschlägen verordnet ^) und man konnte daher das
Uebel wirklich ungemein rasch auf ein kleines Territorium be-
schränken.
Begeistert von diesem neuen Zeichen der königlichen Gnade, fasste
Chenot seine über die Pest gesammelten Erfahrungen in einem grös-
seren Werke zusammen, welches aber erst nach seinem Tode gedruckt
wurde (Adam Chenot*s, der Medicin und Philosophie Doctors, ge-
wesenen königlichen Sanitatsphysicus in Siebenbürgen, hinterlassene
Schriften über die ärztlichen und politischen Anstalten bei der Pest-
seuche. Wien, bei Edlen von Trattuern 1798.)
Im Jahre 1789, in seinem 68 Lebensjahre starb er. Seine Ver-
mögensverhältnisse waren sehr bescheiden, weil er nie die Privat-
praxis übte. Von seiner Familie konnte ich nur soviel erfahren, dass
er verheiratet war : seine Frau war die Tochter eines kais. Feldarztes,
des Doctor Stocker. ^)
Chenot kam am 19. Mai in Kronstadt an. Als er die Kranken-
stuben besuchte, fand er die meisten Kranken wieder hergestellt und
einen einzigen, welcher erst desselben Tages krank geworden war.
Er bearbeitete sogleich die Geschichte der Krankheit, soviel er von
dem einfältigen Volke erfahren konnte, jedoch unterliess er noch,
ihr einen Namen zu geben. Erst am 6. Juni erklärte er aus eigenen
Beobachtungen diese Krankheit für die wahre Pest.
Allein die Seuche beschränkte sich nicht mehr auf Kronstadt.
Schon zu Ende Mai brachte die Pest ein aus der wallachischen
Vorstadt flüchtender Wallache nach Tertian, welches eine Meile weit
von Kronstadt liegt. Hier wurden aber nur etliche Häuser angesteckt,
denn 'die wachsamen Bürger, die Sachsen sind, umgaben die an-
gesteckten Häuser mit einem hohen und kaum zu übersteigenden
Zaun und besetzten ihn mit Wachen. Anfang Oktober war die Pest
gänzlich getilgt. Der Urheber dieser heilsamen Anstalten war der
1) Mitgetheilt bei Linzbauer, Nu. 014.
^ Chenot, Abhandlung von der Pest, p. 53.
556
Pfarrer des Ortes, welcher deswegen von dem König einen goldenen
»Gnadenpfennig" erhielt.
Es war nicht zu erforschen, auf welche Art die Pest sieben
andere, in dem Umkreis von Kronstadt, und zwei in dem Umkreis
von Togaras gelegene Dörfer augegriffen hatte. Jedoch hielt die
Pest in diesen Ortschaften an, ohne weiter um sich zu greifen.
Die Statthai terei hatte nämlich schon am 17 Mai 1756 ^) —
also in der Zeit, wo die Pest officiell nicht einmal constatiert war —
verordnet, dass die mit Siebenbürgen benachbarten Comitate Nie-
manden, der aus Kronstadt flüchtet, über ihre Grenzen durchgehen
lassen sollten. Auch diejenigen, die aus den übrigen Gegenden Sieben-
bürgens kommen, haben nur dann einen freien Durchgang, wenn
sie mit einem amtlichen Zeugnisse beweisen, dass die Ortschaft,
woher sie kommen, vollkommen frei von der Seuche ist. Am 25.
Juni 1756 -) wurde überall an den Grenzen Siebenbürgens eine 6
wöchentliche Contumaz angeordnet. Zu Bildung des Kordons wurde
im Sinne des Erlasses von 13. Juli 1756 ^) die Militär-Mannschaft
verwandt. Graf Franz von Forgais und Graf Emerich von Heâray
wurden zu königlichen Sanitäts-Commissarien (Commissarii Regii
Sanitatis) ernannt und hatten die Pflicht, die Ausfuhrung der ver-
ordneten Anstalten zu überwachen. *)
Allein in der oben erwähnten Vorstadt Kronstadt*s wurden täglich
neue Kranke in die umzingelten Häuser gebracht. Als diese schon
überfüllt waren, wurden zu ihrer weiteren Aufnahme noch zwei
Häuser, oder vielmehr Schuppen, unter dem stolzen Titel: Spitäler
zwar eingeräumt, aber keineswegs mit den erforderlichen Haus-
geräthen versehen. Es dauerte drei Wochen, bis es Chenot gelang,
das Noth wendigste zu erhalten, da der Stadtrath immer versprach,
aber nichts hielt. Am 20. Juni wurden 12 neue Erkrankungen
gemeldet. Am 23. Juni erkrankte auch der mit Arbeit überlastete
Chenot an der Pest. Obwohl seine Krankheit sehr ernst war und
einen äusserst unregelmässigen Verlauf hatte, war er schon am 4.
Juli wieder leidlich gesund.
Den 1. Juli kam der Generalfeldzeugmeister nach Kronstadt,
ging aber in die Stadt nicht hinein, sondern blieb am Ufer des
Flusses Burzill, welcher bei Kronstadt fliesst und an dessen linkem
Ufer Truppen lagen. Die Kronstadtische Obrigkeit begab sich auf
^) Linzbauer, No. 432.
*) Linzbauer, No. 432.
^) Linzbauer, No. 434.
*) Linzbauer, No. 438.
557
das rechte Ufer, und so wurde über die Erfordernisse betreflFs der
Verpflegung und Absonderung der Pestkranken berathschlagt und
beschlossen. Es wurden sogleich überall Commissarii bestellt,
welche sowohl für die gesunden, als die kranken Einwohner der
angesteckten Oerter Lebensmittel lieferten. Ausserdem wurden in der
Vorstadt zwei Häuser zu Spitälern eingerichtet und mit den nöthigen
Geräthen obgleich langsam, versehen; später wurde auch ein drittes
eingerichtet, welches aber erst zu Ende Oktober fertig wurde.
Schltiss folgt
NOTICE SUR L'ENSEIGNEMENT DE L'HISTOIRE DE LA
MÉDECINE DANS LES UNIVERSITÉS ITALIENNES.
Par le Prof. M. DEL GAIZO (Naples).
L'enseignement de THistoire de la Médecine dans les Universités
[voir Jaxus, Quatrième Année, pp. 351 — 357] a été continué
par le professeur Pierre Giacosa (Université de Turin), par
le professeur Dominique Barduzzi (Université de Sienne), et par moi
(Université de Naples). A l'Université de Rome, dans la dernière
année, l'enseignement a été confié au professeur Virginio Penzuti.
Le professeur (Parles Minati, qui pendant Tannée 1895, avait été
chargé du cours d'Histoire de la Médecine k TUnivei-sité de Pise,
est mort le 21 avril 1891). Il était né le 17 avril 1124 à Montepul-
ciano (Toscane). Il enseigna l'Obstétrique d'abord à Sienne (1859 —
1865), et plus tard à Pise (18G5— 1895). Dans l'année 1895 il fut
nommé professor emeritus de la Faculté de Pise et chargé du cours
d'Histoire de la Médecine. Dans le champ des études historiques il
écrit un mémoire sur l\ Origine itaïiana degli Ospizii marini*.^)
*) Si nous ne nous trompons pis cet enseignement a été confié plus tard au Professeur
Cirlo Kedeli, Réd.
CONTRIBUTION A LA GÉOGRAPHIE MÉDICALE
DES PAYS CHAUDS.
Distribution géographique des principales
maladies afférentes a ces contrées.
Par le Dr. J. BRAULT,
Professeur à V École de médecine d'Alger, membre de la Société de
dermatologie^ membre correspondant de la
Société de Chirurgie de Paris,
(Suite.)
Ile Partie.
MALADIES DUES AUX ANIMAUX.
Chapitre I.
Notions générales.
Rôle très important de V animalité dans Vétiologie et la pathogénie
des maladies des pays chauds.
Dans les pays chauds, le rôle de l'animalité est considérablement
augmenté, soit en pathologie humaine, soit en pathologie vétérinaire,
je pourrais presque dire en pathologie végétale. ^)
La faune est plus variée et le parasitisme joue un plus grand rôle
dans la nature chaude et tropicale. Le rôle des espèces plus ou
moins parasites dans la pathogénie est donc des plus attrayants et
aussi des plus complexes.
Parmi les animaux que nous oflFre la faune des pays chauds pris
dans leur acception la plus large, nous comptons, de cruels et de
nombreux ennemis. La nature plus féconde semble avoir multiplié
ses embûches. Elle possède, comme nous allons le voir, àTencontre
de nous, des procédés d'une infinie variété.
Signalons tout d'abord rapidement, les animaux nuisibles; les uns
sont venimeux: poissons, serpents, sauriens, batraciens, fourmis,
araignées, myriapodes, crustacés, mollusques, échinodermes ^); d'autres
sont carnivores: grands fauves, poissons divers, ou friands simple-
ment de notre sang, insectes acariens, sangsues aquatiques ou
terrestres; d'autres sont réellement parasitaires: Insectes, acariens à
l'état larvaire ou adulte ^)\ vers (cestodes, trématodes, nematodes). ^)
*) Voir Costantin. La nature tropicale 1899.
>) CheniUes processionnaires etc. . . .
9) Signalons en passant la psittacose; la „Cie des chargeurs réunis" vient de prendre en
France la décision de ne plus permettre le transport des psittacés.
559
Ce n'est pas tout, d'autres espèces animales, ou même celles dont
nous venons déjà de parler, sont porteurs de maladies transmissibles
à l'homme et s'en font les propagateurs actifs ou passifs; enfin
d'autres encore, servent d'hôtes intermédiaires à des parasites à
développement plus ou moins compliqué.
Je donnerai successivement la distribution géographique de tous
ces diflFérents animaux nuisibles ou parasitaires en suivant l'ordre de
classification qui me parait le mieux convenir à la pathologie.
Mais je veux déjà, pour que l'on ne m'adresse aucun reproche, à
moi qui suis d'ailleurs si convaincu de la part immense de Tanimalité
dans la pathologie exotique ^), je veux dis-je, m'occuper dans une
courte dissertation primordiale, du rôle que jouent d'une façon géné-
rale les animaux dans la propagation des maladies des pays chauds.
Transport simple»
Tantôt, après s'être traînés dans la poussière, si fournie en germes
nocifs, ou bien encore après avoir passé sur les excreta des malades
ou sur les cadavres, les insectes et autres animaux qui butinent ou
rampent sur notre corps, peuvent y apporter, les microorganismes
pathogènes les plus variés et surtout grâce à leurs pattes inoculer
la moindre solution de continuité de nos téguments ou de nos
muqueuses.
Veut-on des exemples, dans ce sens, tout le monde connaît le rôle
des mouches dans la transmission du pian, du bouton des pays
chauds, des ulcères phagédéniques, voire même de certains elephan-
tiasis streptococciques ; sans parler du charbon, de la morve, des
érysipèles ordinaires, des phlegmons et des lymphangites diverses,
qui ne nous intéressent pas plus particulièrement. Quiconque s'est
promené dans le sud Algérien, a vu les enfants indigènes, avec le
visage noir de mouches, ces dernières pompent les liquides sortant
des divers orifices sensoriels; beaucoup de ces enfants sont atteints
de trachome, d'ophtalmie purulente etc. On comprend aisément la
part de ces insectes dans la propagation de toutes ces affections. La
Simulie de Pondichéry propagerait de même l'ophtalmie purulente.-)
On signale également en Floride un autre insecte qui porte le nom
d'Hiplates flaripes qui agirait un peu de la même façon.
1) Voir J. Brault cours d'ouverture des maladies des pays chauds 3 nov. 1897. Bull, médical
de I'Al^'rie 1897—98. Dsms mon traité pratique des pays chauds, sans faire de chapitre
général, j'ai fortement insisté là-dessus, à propos de chaque chapitre particulier ayant trait
à la panisitolog:ic animale.
^ Dernièrement on a voulu faire jouer ^^ement un rôle aux moucherons dans la propa-
gation de la variole en Algérie.
560
On doit se rappeler qu'un peu plus haut j'ai eu Toccasion de
parler des punaises: Chinche Garrapata et Chinche Cucarocha du
genre acanthia qui transportent avec elles les champignons des Caratés
de Colombie (Montoya). Les tiques dans certaines circonstances peu-
vent agir de même pour la propagation chez les bovidés de la fièvre
dite du Texas.
Souillure des aliments, poussières cadavériques.
Ce n*est pas seulement en butinant, pour ainsi dire, à la surface
de notre corps que les insectes nous infectent, mais bien encore en
rampant sur les substances alimentaires que nous ingérons, ou en
les souillant par leurs déjections. ^)
11 n*est pas jusqu'aux poussières ultimes provenant de la désagré-
gation de leurs cadavres qui ne puissent servir à la propagation des
maladies infectieuses. ^) Toutes ces choses ont d'ailleurs été vérifiées
expérimentalement, je ne puis que rappeler les expériences de Raim-
bert de Davaine, Spillmann, d'Haushalter, de Yersin etc. C'C dernier
notamment a montré que les cadavres de mouches chargés de bacilles
pesteux étaient très dangereux, un cobaye inoculé ainsi avec un
cadavre ^) broyé est mort en 48 heures. Ce qui est vrai pour la peste
l'est aussi très probablement pour la fièvre jaune, le choléra, la
dysenterie etc.
Piqûres. — Mais passons aux parasites mieux armés qui nous
attaquent à l'aide de leurs mandibules ou de leurs tarières.
Ceux qui ont le rôle le plus important sont les culicidés du genre
Anopheles *) (Anopheles claviger, A. superpictus, A. pseudo-pictus,
A. bifurcatus, A. funestus etc.) qui nous inoculent les hématozoaires
du paludisme (Manson, Ronald Ross), soit qu'ils le portent d'homme
à homme, soit qu'ils le prennent dans la nature à l'état saprophy-
tique. Il en est d'ailleurs absolument de même pour les hématozoaires
des oiseaux. D'après Mac Callum, le corjis sphérique (macrogancèt«,
élément femelle) fécondé par les flagelles (microgamètes, éléments
mâles) devient un corps amiboïde : zygote, qui se résout en une foule
d'éléments filamenteux qui nous sont ensuite inoculés par le moustique.
D'autres moustiques les «gegen > du genre Simuliura nous ino-
1) L'homme lui-même est sujet n caution, daus le choléra notamment il peut ainsi con-
tribuer à la transmissi(m sans être atteint pour son compte i)ersonnel. A signaler également
les déjections des rongeurs (sacs de céréales, peste).
^ Ties déchets, les peaux provenant des animaux morts, sont aussi très dangereuses.
*) Pris dans le laboratoire de Yersin.
4) Les anopheles se distinguent à leur façon de se poser: le corps perpendiculaire à la
région qu'ils piquent; à leurs ailes tachées etc. leurs larves qui flottent sur Tenu, ne
possèdent pas d'appareil bronchial.
561
culeraient les spores des aspergillus qui produisent les Caratés.
Enfin d'après Finlay ^) les moustiques joueraient un rôle actif dans
la propagation de la fièvre jaune, ceci va bien avec ce que nous
savons désormais des moeurs du bacille de Sanarelli qui a surtout
le sang pour habitat.
A Pinstar des moustiques, certaines mouches-) peuvent percer les
téguments.
C'est ainsi que les pangonies (pangonia neo-caledonica) ont été
accusées de semer le charbon chez Thomme et chez les animaux à
Tîle des Pins. — L'issue des larves de certaines mouches: ochromye,
dermatobies, déposées sous nos téguments peut aussi donner lieu à
des accidents très redoutables.
Le Nagana ou maladie de la mouche tsé-tsé observée dans l'Afrique
australe sur les bêtes de somme résulte de l'inoculation par la mouche
en question d'un trypanosome. Il faut savoir que le surra de l'Inde
et la Dourine si fréquente en Algérie (Rouget, Schneider) sont aussi
fonction d'un trypanosome. ^)
Les Puces et probablement d'autres insectes par leurs piqûres
peuvent transmettre les maladies contagieuses la peste en particu-
lier*), ainsi qu'en témoigne la phlyctène initiale Y^o (Simond).
On a rapporté des exemples d'infection tétanique, de phagédénisme,
ou même d'autres infections plus banales, à la suite des piqûres de
chique ; les annales coloniales pullulent de ces faits, inutile d'insister.
Les Thalsuates, les poux d'Agouti, de même que les divers argas,
en particulier Targas persicus si redouté d'après Kotzebue, ne don-
nent d'accidents graves, qu'en inoculant à leurs victimes, diverses
maladies infectieuses, qui ne manquent pas d'ailleurs, dans les pays
où Ton rencontre ces parasites.
Il est une larve hexapode d'acarien : l'Akamushi, qui a fait grand
bruit et qui a été accusée de donner la fièvre fluviale du Japon?
qui débute par une echare initiale ^) et une adénopathie marquée.
^) L'auteur aurait même essayé ces derniers comme vaccinateurs dans le Vomito, sur
24 cas, il a obtenu, 6 fièvres jaunes atténuées et 11 immunisations. — Pour bien étudier
les éléments renfermés dans le corps des moustiques, on procède soit à l'aide de coupes,
aoit à l'aide de dissertations.
s) Citons en passant la mouche de jour de Madagascar le „Molcafohy".
'^ Voir J. Brault. Rey. de Parasitolojçie, Jan us, Amsterdam 1900.
4) C'est ainsi qu' encore tout dernièrement on expliquait l'immunité des veuves de Mengstz
(Yunnam) par le fait, que les femmes dans ce pays, s'entortillent les jambes de bandelettes
et sont ainsi protégées jusqu'à un certain point de la piqûre des insectes.
') Ceci est à rapprocher de ce que l'on voit dans la peste. A propos de cette dernière
maladie, il faut considérer les puces comme pouvant propager le fléau dans une même espèce,
mais il est peu probable que les pnces des rats, attaquent l'homme.
562
Il n'est pas jusqu'à Tacare de la gale qui ne peut devenir un
inoculateur, certains Tont accusé de propager la lèpre?
Mode mixte. — A côté du simple transport et de l'inoculation
active, je dois placer un autre mode* de transmission que j'appellerai:
mixte. Voici en quoi consiste ce dernier: Les parasites par leurs
piqûres déterminent des démangeaisons tout en promenant des germes
à la surface de notre corps, ces germes nous nous les inoculons
ensuite par le grattage. Ce serait même de cette façon que certains
parasites qui rampent à la surface de notre corps, les punaises entre
autres, qui seraient incapables de nous inoculer directement arriver-
aient cependant à nous infecter. La chose aurait été constatée, pour
le typhus récurrent, dans les asiles de nuit d'Odessa (Tiktine). Par-
fois, le corps de l'animal se trouve même écrasé sur une piqûre ou
sur une solution de continuité quelconque. On sait que la mouche
à tête rouge d'Abyssinie produit des ampoules et des furoncles lors-
qu'on vient à l'écraser sur la peau. D'autre part, il est bien possible,
que dans certaines circonstances, ce soit ainsi que les bovidés s'ino-
culent la fièvre du Texas, car d'après Mégnin, les femelles fécondées
du boophilus bovis qui se fixent seules sur l'animal, tombent et
meurent ensuite et ne sauraient par conséquent transporter d'un
animal à l'autre la maladie. ^)
Hôtes intermédiaires. — Pour ne pas allonger inutilement ce
chapitre, qui est presque'ici, un hors-d'oeuvre, je ne ferai que signaler
en terminant le rôle classique que jouent certains animaux, comme
hôtes intermédiaires, servant d'habitat transitoire, à des êtres à
développement très complexe.
Certains culex permettent à l'embryon de la filaire nocturne de
devenir une larve sexuée et de repasser chez nous à l'état adulte
après avoir été absorbée dans l'eau de boisson. -)
Les mangroves tiies (Uyo, Ukpom) jouent probablement le même
rôle vis-à-vis de l'embryon diurne.
Les anopheles dont nous parlions ton t-à-1 'heure servent également
au développement de l'hématozoaire (germinal threads, black spores).
Je rappellerai aussi pour mémoire, la façon dont la limnea trun-
catula (Leuckart) héberge les rédies de douve hépatique, et le cyclope
les embryons du dragonneau (Fedtshenko). ^)
1) Iaîs bovidés peuvent également se contaminer par Thcrbe qui renferme des tiques. —
On sait que le parasite sanguicole de la fièvre dite du Tcxa<< est: le Piroplasma tigcminuin.
s) Sonsino a essayé avec d'autres parasites il n*a rien obtenu. D'après les dernières recher-
ches de Manson, les larves de filaires nous seraient directement rcinoculécs par piqûre.
^ Il faut bien savoir d'ailleurs qu'il n'j a pas que les animaux inférieurs qui se prêtent
à ce rôle d'intermédiaires, nous-mêmes nous n'en sommes pas exempt«, c'est classique.
563
Il est bien vraisemblable, que pour plusieurs maladies parasitaires
encore incomplètement connues dans leur cycle, en particulier les
bilharzioses humaine et animale, il existe quelque chose de tout-à-
fait analogue.
Si résumé que soit cet aperçu concernant la parasitologic animale
exotique, envisagée dans ses lignes toutes générales, il nous semble
suffisant pour montrer Textrême importance de la part dévolue au
règne animal dans la pathologie des pays chauds et pour nous
engager à nous prémunir contre ses invasions par tous les moyens
que la prophylaxie et Thygiène mettent à notre disposition, stérili-
sation des ingesta, hygiène corporelle minutieuse, surveillance des
inhumations, protection à Taide de toiles grillagées et de moustiquaires,
désinfection des habitations (soufre, formol etc.), destruction des in-
sectes et des divers parasites par les différents moyens appropriés.*)
Chapitre II.
Parasites cuticules.
La puce chiquk.
Synonymes. Dcrmatophilus, pulex, sanopsylla, penetrans.
La puce chique qui parait originaire de l'Amérique intertropicale
s'étend sur ce continent depuis environ le 30« degré de latitude nord,
jusqu'au 30e degré de latitude sud.
On la rencontre: en Floride, aa Mexique, dans les Républiques
du centre Américain, dans les Antilles, en Colombie, au Venezuela,
dans les Guyanes, en maints endroits du Brésil, au Pérou, au Chili.
Toute la côte occidentale d'Afrique, où l'animal a été transporté,
il y a bientôt 30 ans, est contaminée, depuis le Sénégal jusqu'au
sud du Benguela. Les explorations, les expéditions, les caravanes
transafricaines l'ont répandue -), et l'ont transportée jusqu'à l'oppo-
site, sur la côte orientale, où elle parait se propager avec rapidité.
Elle existe également à Zanzibar. En outre plusieurs auteurs veulent
voir la chique dans un parasite abyssinien que l'on nomme <Mou-
kardam», il n'y a rien de précis à cet égard.
Tout dernièrement MMrs. Clair et Joly ont publié des notes con-
cernant la présence de la chique à Madagascar ^), du moins dans la
région nord-ouest de l'île. Le parasite a été importé dans l'île
^) Voir notamment les prescriptions prophylactiques visant les moustiques, dans la notict
rédigée par la commission anglaise de retour de Sierra-Leone.
*) En 1892, elle était déjà sur les bords du lac Victoria- Nyanza, en 1893 on la trouve
installée à Mpwama.
s) Voir R. Blanchard. Ârch. de médecine, séance du 80 janvier 1900.
564
Malgache par les tirailleurs sénégalais et Haoussas, les deux points
signalés par les auteurs sont File de Nossi-Faly à la pointe d'Amhato
(septembre 1899), le cercle d'Analalova (juin 1899) d'une façon
générale tout le nord-ouest de Madagascar et File de Nossi-Bé.
L'Asie même est atteinte, et à ce propos il faut rappeler les
observations de Blandford (1894) sur la chique des rats à Ning-Po.
La présence de la chique dans Tlnde ne fait plus aucun doute pour
personne. Le parasite a été introduit à Bombay vers la fin de 1898
par des coolies revenant de TAfrique orientale.
Si Ton n'y prend pas garde et si Ton ne prescrit pas à cet égard
de rigoureuses mesures de désinfection sur les navires, avec la fré-
quence et la rapidité des communications la chique aura bientôt fait
le tour du monde.
Dans les pays où elle règne la chique se rencontre dans les lieux
les plus reculés à toutes les altitudes, non seulement le long des
cours d'eau mais encore dans l'intérieur des terres en pleine forêt
vierge. Elle affectionne surtout les lieux ou règne la malpropreté,
elle fait des pieds crasseux son séjour favori, elle sévit surtout sur
les gens malpropres et misérables : coolies dans les placers, déportés
dans les bagnes etc.
Larves cuticoles dues a différentes mouches.
Les larves cuticoles qui sont déposées sous nos téguments par
certaines mouches (Oestrides principalement) à l'aide de leur ovis-
capte ^), se rencontrent surtout en Amérique. Il en est deux espèces
aujourd'hui bien connues sur ce continent: le ver macaque ou larve
de la dermatobia noxialis et le torcel ou larve du dermatobia cyani-
ventris. Ces larves sont susceptibles d'être rencontrées sous la peau
de l'homme dans toute l'Amérique tropicale depuis le Mexique
jusqu'au Brésil. Il faut laisser de côté les dénominations de ver
Moyoquil, d'ura etc. . . . qui servent à désigner encore le ver macaque
et pourraient induire en erreur.
En Afrique, sur la côte occidentale, en particulier dans la Séné-
gambie et dans les territoires des rivières du Sud, on rencontre une
larve cuticole qui provient très probablement d'une oestride cutirébre :
l'ochromya antropophaga. On a dénommée cette larve : ver du Cayor,
c'est là une expression vicieuse puisque dans le Cayor le parasite en
question ne parait pas exister.
Toujours sur notre continent, dans l'Ounyamouési, on a signalé
^) Sorte de tarière annexée à l'appareil génital.
565
d'autres larves qui se rencontrent sur l'homme et sur les animaux;
enfin M. R. Blanchard rapporte qu'il a examiné une larve extraite de la
jambe du célèbre explorateur Livingstone et diverses autres larves
provenant du Natal qui lui paraissent appartenir au genre ochromya.
Le Draqonneau.
Sifnonymes. Filaire de Médine, Ver du Sénégal, Ver de Gainée, Culebrilla (Portugais),
Guinea- Worm (Anglais), Pejunk (Persan), etc. etc.
L'histoire du dragonneau se perd dans la nuit des temps, ce serait
à ce parasitisme que Moïse ferait allusion lorsqu'il menace les
hébreux des serpents de feu. Plutarque fait également mention de
vers rétractiles qui mangent le gras des jambes. Toutefois il faut
reconnaître que les notions précises sur Tanatomie et l'évolution du
dragonneau ne remontent pas très loin, c'est seulement en 1892 que
Charles parait avoir trouvé la forme adulte du sujet mâle alors que
la femelle était connue depuis des milliers d'années, enfin c'est grâce
à Fedtschenko que l'on connait le cycle involutif de la dracuntiase
à travers le cyclope.
D'une façon toute générale, si Ton envisage la distribution géo-
graphique du dragonneau on voit qu'il est surtout répandu dans la
zone tropicale avec une prédominance marquée pour l'hémisphère
boréal. C'est aussi dans l'Ancien plutôt que dans le Nouveau-Monde
que le parasite en question se rencontre.
En effet s'il a été importé en Amérique très vraisemblablement
au moment de la traite des esclaves, il n'y a pas prospéré partout
comme en Afrique et dans l'Inde ses pays de prédilection.
A l'heure qu'il est, il a à peu près disparu des Antilles, mais on l'ob-
serve à l'état endémique dans les centres suivants : Curaçao, Dcmerara,
Surinam, Bahia etc. En somme il est surtout fréquent dans l'ile de
Curaçao où le y^ de la population est atteint, aux Guyanes, et dans
le nord du Brésil.
Dans les parties chaudes et tropicales de l'Afrique et de l'Asie,
le ver est répandu sur un vaste espace.
En ce qui concerne l'Afrique, la maladie est surtout fréquente
dans la partie occidentale du continent. Au Sénégal, on rencontre
le dragonneau dans maints de nos postes. On signale également le
ver sur la côte de Guinée, au Cap Corse, à St. Georges de Mina et
à Moures, à Carmentin, à Apam, à Sierra-Leone. Le dragonneau a
été vu aussi sur la côte orientale et à Zanzibar, mais il parait moins
répandu de ce côté. En revanche, on l'observe dans beaucoup de
régions de l'Afrique centrale : Abyssinie, Nubée, Kordofan, Darfour ;
1900. 40
566
on peut même le trouver dans le Sahara et dans le sud de TAlgérie
à Tuggurth. Plus au nord, soit en Algérie, soit en Tunisie; on ne
voit plus que des cas égarés, c'est-à-dire ramenés du Soudan.
Passons sur le continent asiatique. Ici la dracuntiase est très
fréquente en Arabie, dans Tlnde, la Perse, le Turkestan et le Bokhara.
En Europe, dans l'Amérique septentrionale aussi bien que dans
le nord de l'Asie, le parasite n'a été remarqué que chez les individus
revenant des contrées pré ou intertropicales. L'endémie est surtout
corrélative d'une forte chaleur alliée à un certain degré d'humidité
du sol: endroits marécageux, rivières etc.. Toutefois, il faut se
rappeler que l'embryon du dragonneau peut s'introduire dans le corps
de quelques petits crustacés des pays tempérés, ce qui pourrait jusqu'à
un certain point y faire craindre quelque jour son acclimatement.
FiLARIA DERMATHEMICA, GnaTHOSTOMUM, FiLARIA VOLVULUS.
Fïlaria dennathemica, — L'espèce décrite par Silva Araujo sous
ce nom en 1876 n'est probablement pas autre chose que l'embryon
de la filaire nocturne, on nous permettra donc de ne pas insister.
Gnathostomum, — Ce ver n'a encore été rencontré que chez deux
siamoises, nous ne faisons que le signaler.
Filar ia volvulus, — Reste le filaria volvulus, cette espèce est plus
intéressante et mérite de nous arrêter un peu plus.
Le ver mâle long de 30 centimètres et la femelle deux fois plus
longue ont tout d'abord été trouvés tout d'abord sous la peau chez
deux nègres de la côte de l'or ; puis plus récemment MMrs. Labadie
Lagrave et Deguy ont publié un nouveau cas de filaria volvulus
provenant cette fois du Dahomey. ^)
i) Archives de parasitulogie, juillet 1899. Voir une de nos revues de parasitologie
Janus 1900.
Ä suivre.
REVUE DES PERIODIQUES.
Deftx cas de scarlatine se présentèrent à Malang (Java) au docteur H. S.
Pruijs. Une cause ne pouvait être trouvée. La rareté de cette maladie
aux pays chauds est connue. (Gen. Tijdschr. v. Ned. Indiö, XL, pag. 454.)
V. D. B.
Un cas d*ainltnm à Manindjau (Sumatra) observé par le docteur P.
Preitner, et illustré d'une photographie, vaut bien d'être mentionné, car
dans les Indes orientales néerlandaises c'est le premier cas bien constaté
de cette maladie. (Gen. Tijdschr. v. Ned. Indii^, XL, pag. 460.) v. n. B.
Dr. SYLVESTER RATTRAY, Author of the treatise
ON Sympathy and Antipathy, Glasgow, 1658.
By JAMES FINLAYSON, M.D., LL.D.,
President of the Faculty of Physicians and Surgeons y Glasgow.
If we were to discuss the curious subject of Sympathetic Medicine
or the Powder of Sympathy, we would require to go back to
the mystical doctrines of Paracelsus. He taught the inter-
relationship of all things in the heaven above and the earth beneath
— plants, animals, minerals, coustellations, planets — and he aimed
at keeping in view the bearing of all this on human diseases and
their cure. We would, likewise, require to deal with his doctrine
of the ^^Mumia**, and the possibility of inflicting pain or injury on
human beings by pricking or mutilating images representing certain
personages, — practices closely allied to witchcraft. The present
paper, however, is concerned chiefly with Sylvester Rattray of Glasgow.
Some indication of the wonderful doctrines and practices with
which his name is associated may be useful for those readers who
have not dipped into this part of medical history or who have for-
gotten its mysteries. This purpose may be served by giving three
extracts: 1) from the writings of a dramatist, 2) of a physician, and
3) of a philosopher: these extracts serve to show how the subject
was regarded about Rattray *s time.
The first extract is from Dryden's version of the Tempest^ for in
those days the work of Shakespeare was supposed to require emen-
dations and improvements!
^^ Ariel. . . . Anoint the sword which pierced him with this weapon-salve,
And wrap it close from air till I have time
To visit him again.'*
Dryden's Tempest ^ Act. V. I.
Mir. I am come to ease you.
[She unwraps the sword.
Hip. Alas! I feel the cold air come to me;
My wound shoots worse than ever.
[She wipes» and anoints the sword.
Mir. Does it still grieve you?
Hip, Now, methinks, there's something
Laid just upon it.
40*
568
Mir. Do you find no ease?
Hip, Yes, Yes, upon the sudden, all the pain
Is leaving me: Sweet heaven, how I am eased*/*
Dryden's Tempest, Act. V. 2.
The next extract, from a celebrated physician of his time, gives
very circumstantial details of the marvellous influence on wounds
exerted by the Powder of Sympathy applied to the patient's garter. The
extract is from Sir Kenelm Digby, Of the Sympathetic Poicder, A
discourse in a solemn assembly at Montpellier, London, 1669,
pp. 145—149.
YA cei'tain Mr, Ilowel had been cut in his hand by a sword and thetvound
bound by his garter.] "I ask'd him, then, for anything that had the blood
upon it; so he presently sent for his Garter, wherewith his hand was
first bound; and as I calFd for a Basin of water, as if I would wash
my hands, I took a handful of Powder of Vitriol [Iron Sulphate] which
I had in my Study, and presently dissolved it. As soon as the bloody
Garter was brought me, I put it in the Basin, observing the while what
Mr. Ilowel did; who stood talking with a Gentleman in a corner of my
Chamber, not regarding at all what I was doing: But he started sud-
denly as if he had found some strange alteration in himself. I ask'd
him what he alFd? I know not what ails me, said he, but I find, that
I feel no more pain: methinks, a pleasing kind of freshness, as it were
a wet cold napkin spread itself over my hand: which hath taken away
the inflammation that tormented me before. I reply 'd, since then you
feel already so good an efiect of my medicament I advise you to cast
away all your plaisters; only keep the wound clean, and in a moderate
temper *twixt heat and cold. After dinner, I took the Garter out of the
water, and put it to dry before a great üre. It was scarce dry, but
Mr. Ilowers servant came running, to tell me that his Master felt as
much burning as ever he had done, if not more; for the heat was such,
as if his hand were betwixt coales of fire. ... I put again the Garter
into the water: thereupon, ho found his Master without any pain at all.
To be brief, there was no sense of pain afterward: but, within five or
six days the wounds were cicatriced, and entirely healed."
The third extract is from no less a philosopher than Lord Bacon,
who details from experience in his own person, this sympathetic
treatment as applied to warts with which he was affected, the remar-
kable success still remaining in his mind after many years.
"I had from my childhood a wart upon one of my fingers ; afterwards,
when I was about sixteen years old, being then at Paris, there grew
upon both my hands a number of warts, at least a hundred in a month's
space. The English ambassador's lady, who was a woman far from super-
stition, told me one day, she would help me away with my warts; where
569
upon she got a piece of lard with the skin on, and rubbed the warts all
over with the fat side ; and amongst the rest, that wart which I had had
from my childhood: then she nailed the piece of lard, with the fat towards
the sun, .upon a post of her chamber, which was to the south. The
success was, that within ûve weeks space all the warts went quite away;
and also that wart which I had so long endured. But at the rest I did little
marvel, because they came in a short time and might go away in a short
time again; but the going away of that which stayed so long doth yet
stick with me." {The [Forks of Francis BacoUy New Edition in 10 volumeb.
London, 1826. Vol. 2, p. 72. Century X, 997. Nat. History or Sylva
Sylvarum,)
Absurd as such things seem in modern times, we must remember
that for many centuries the applications thought necessary for wounds
were often of the most extraordinary character; not a little of the
siiccess following applications to a sword or to a garter instead of
to the wound, may have been due to the absence of irritation from
the local remedies which would otherwise have been deemed essential.
A hint of this is given in the above quotation from Digby. "Cast
away all your plaisters: only keep the wound clean and in a
moderate temper 'twixt heat and cold." Keep the wound clean and
FREE I'ROM IRRITATING APPLICATIONS : is uot this the Aseptic or modem
treatment of wounds? If the human mind requires more fussing
activity than this implies, then let it be directed to a sword or to
a garter instead of to the tender wound!
Another element of the success of Sympathetic Medicine was, no
doubt, Faith, — aided by the sight of something being done. This
ever-potent influence is glorified in our days under the name of
"Faith-healing", while the methods of **Hypnotism" with **Sugges-
tion", of which we hear so much, are closely allied to the old
Sympathetic plans.
But who was Sylvester Rattray who attained European fame as
an exponent of the philosophy of Sympathetic Medicine? Evidently
he had attained a great reputation, for we find his treatise put in
the place of honour, as the first item, in the collection entitled
'*Theatrum Sympatheticum", published in Nuremberg in 1662.
Rattray's treatise, however, had been previously published in 1658,
in Glasgow, where he was practising as a physician, and this book
has some local interest in Glasgow as the first medical work printed
there: indeed, it was one of the first books, of any kind, printed
in that city. The title of the little duodecimo runs :
570
Aditus Novus / Ad occultas / Sympathise / Et / Antipathiae / Causas inve-
niendas: / Per / Principia Philosophiae na- / turalis, ex Fermentorum / arti-
ficiosâ Anatomia hausta, / Patefactus. / A Sylvestre Rattray, / Med. Doct.
Glasguensi Scoto. / Natura est arcanorum suorum interpres fidis- / sima,
nam quae in uno aliquo genere obscu- / rius exhibet, ea luculentius in
alio oxplicat. / Glasguse, / Excudebat Andreas Anderson, / Anno Dom. 1658.
[12 pp. not numbered, pp. 135],
The dedication of the book is to a celebrated patron of letters
in his time. It reads:
Clarissimo, / Amplissimo, / ac / Consultissimo Viro, / D. D. loanni Scoto, /
Scototarvatio, / Nobili Musarum Maecenati, / amico suo submissè colendo,
Sylvester Rattray, M. D. / S. P. D.
The date of the Dedication is Feby. 10. 1Ö58.
This treatise was soon reprinted on the continent, appearing in
Tübingen in 1660 ; and, as already stated, it occupies the first place
in the new edition of the collection on this subject, appearing in
Nuremberg in 1662:
"Theatrum Sympatheticum auctum, exhibens variores autbores de Pul-
"vere Sympathetico, quidem Digbaeum, Straussium, Papinum et Moby um
*'de unguento vero armario. . . . Praemittitur his Sylvestri Rattray, Aditus
**ad Sympathiam et Antipathiam. Norimbergœ, 1662." 4to.
The explanation of the precedence thus given to Rattray's little
work was, evidently, because of its aiming at a philosophical expo-
sition of the whole subject of '*Sympathia" and " Antipathia" rather
than at furnishing a therapeutical application of his doctrine; this
he reserved for another occasion which never came.
He begins by putting his facts in tabulated form; thus we have
lists headed "Vegetabilium Antipathia"; "Animalium Antipathia** ;
"Mineralium Antipathia'' ; '*Vegetabilium Sympathia'' &c. he then
goes on to expound an obscure Metaphysical theory which would
have little interest for present-day readers even if it could be stated
briefly. *) (To be continued,)
^) Some of his so-called facU are given by Dr. A. Dimcan in his Memorials of the Glasgow
Faculty, Glasgow, 1896, p. 201. The pages in the Glasgow edition are those quoted. These
extracts may serve to keep the reader from desiring more ! If such arc the "facts" Rattray
founded on, the stability of his metaphysical edifice built thereon, may be imagined.
''The smoking ^fumigatio) of the lung of an ass iu a house kills worms, seriients and all
poisonous things", p. 19. ^Clothe^ which have been at a funeral are never attacked by
moths", p. 20. ''If we often make use of the shorter lived fruits and the animals which
feed upon them, they shorten life", p. 16. "Should the feathers of the tail of a peacockc
ome into contact with a haemorrhage from accident or blow, it cannot be stop|)ed unless
these are removed", p. 12.
COMMENTAIRE SCIENTIFIQUE
SUR
L'ORGANOTHÉRAPIE DES ANCIENS
PAR LE Dr. h. GRASSET. *)
J'ai récemment étudié ici, révolution de TOrganothérapie, et cette
histoire se trouve encore plus détaillée dans un ouvrage de
moi qui vient de paraître ^), mais le sujet est loin d'être
épuisé, et j'ai laissé dans l'ombre une partie sur laquelle je m'étends
aujourd'hui, car elle dévoile des horizons nouveaux. Nous sommes
très-proches d'une époque où, cette méthode de la thérapeutique
antique était qualifiée de scatologie, où l'on se demandait par quelle
aberration nos pères cuisinaient jusqu'aux excréments, par quelles
idées bizarres ils en étaient arrivés à l'usage de produits si dégoûtants.
Je veux démontrer aujourd'hui, en m'appuyant sur les données scien-
tifiques les plus récentes, que l'empirisme n'avait pas été aveugle,
qu'il y a des raisons physiologiques en faveur de ces emplois dis-
parates en apparence. Si, actuellement, l'usage du poumon, du foie,
de diverses glandes, apparaît rationnel, il n'en semble pas de même
pour des déchets excrémentitiels, certains animaux, etc. Je vais donc
faire voir qu'il en est une raison nette pour nombre de ces produits,
et que pour les autres il y a une source d'études à faire. Je procé-
derai par organe.
Poumon.
Nous voyons Cehe, Scribonius Largtis, Aliucasis, MésUé, Bernard
de GordoHj Fernél et tous les organothérapeutes des 16« et 17^ siècles,
préconiser cet organe contre la toux, l'asthme, la phtisie. C'est
rationnel, mais pourquoi le poumon de vautour {Pline, liv. 30), celui
de cerf daguet, de renard (id. liv. 17), à leur défaut celui de lièvre
(auteurs divers) ? D'après eux, c'est que ce sont des animaux à grande
facilité respiratoire que la course essouffle difficilement, et dont le
poumon doit avoir des qualités spéciales, (ce qui est peut-être vrai
et digne de recherches), aussi, ce n'est que pour les pauvres, que
paraissent les mous de veau ou de mouton, succédanés de moindre valeur
marchande. Pourquoi pas celui de bœuf? A mon avis, il y a une
•) Voir Jbhu» IV, Livraisons VII. VIII, jiiinet— septembre 1900.
i) liC Transformisme Médirai, L'Evolution Physiologique, Thérapeutique rationnelle, 1 vol.
in-18, 552 pages Paris 1900. Société d'Editions Scientifiques. Prix 6 fr.
572
autre raison, c'est que nos pères avaient remarqué que les organes
des animaux sauvages sont généralement sains, tandis que ceux des
animaux domestiques sont souvent lésés. On se sert du veau parceque
son poumon est presque toujours intact, tandis que celui de bœuf est
souvent tuberculeux. J'ai de plus remarqué, dans mes recherches,
que les poumons jeunes sont plus efficaces ; si dans ma pratique je
préfère le jeune mouton au veau, c'est parcequ'il se tuberculise moins
spontanément; le mieux serait encore de prendre le chevreau, mais
le débit n'en est pas courant.
Voici des usages justifiés, qui semblent nets, et qui ont été
démontrés par les essais de Brunei, Grande, Cassaët, et surtout par
mes recherches personnelles plus étendues. ^) Nous trouverons des
emplois plus bizarres.
Foie.
Celse (liv. IV. Ch. VIII) nous dit: »Dans l'hépatite, le foie du
pigeon frais et crâ, convient.« Pline (liv. 17) signale: »pour les
»maux de foie, on prescrit le foie de loup sec dans du vin miellé;
»le foie d'âne sec broyé dans du miel avec deux parties d'àche et
»trois noix«, de même, (liv. 30): »les maux de foie s'apaisent quand
»on mange le foie d'une belette sauvage« etc. Rien de plus logique,
mais lorsqu'on voit préconiser le foie contre la toux, le crachement
de sang, la phtisie, les hémorrhagies, on peut se demander si ce n'est
pas une extension abusive. Il n'en est rien, si nous trouvons dans
Pline (liv. 67): »le remède par excellence pour l'hémorrhagie, est
»cette sanie épaisse qu'étanche le foie d'un bouc coupé en deux»,
nous en avons l'explication par les travaux récents de Muhtte, Gil-
bert et Camot, Mairet et Vires^ qui ont découvert un principe
coagulant, anti-hémorrhagique, dans cet organe, et s'en sont avanta-
geusement servi dans le même cas. Si Celse avance (liv. IV. Ch. IV)
que: »dans l'asthme, le foie de renard desséché et ensuite mis en
»poudre, que l'on donne dans une potion est un remède qui est
»vanté avec raison«, si Pline (liv. 17), affirme que le foie de loup
pris dans du vin tiède fait cesser la toux, que le foie de renard pris
dans du vin noir rend la respiration plus facile, et (ch. 67) que dans
la phtisie on ordonne le foie de loup ou de bouc, pris dans du vin,
c'est que les résultats ont été bons ; l'huile de foie de morue, excel-
lente dans ces cas, ne doit son action qu'à la présence de principes
i) La Pulmothérapie, France Médicale 1898. Voir surtout les perfectionnements dans le
Transformisme Médical.
573
hépatiques, et dernièrement, on me racontait que des marins rem-
plaçaient avantageusement cette huile lourde et indigeste, par du foie
de poisson quelconque réduit en pulpe car la digestion était accélérée
an lieu d'être retardée.
En voici les raisons scientifiques; d'abord les travaux devenus
classiques, de Schiff, Hégar et Roger, ont mis en relief l'action
antitoxique du foie; ensuite, chez les phtisiques le foie est conges-
tionné à un degré plus ou moins avancé, et souvent d'autant plus
que le sujet est jeune (fait indiqué, je crois pour la première fois,
par Pierre Désaxât^ en 1733). Donc deux raisons pour avoir de bons
effets des extraits hépatiques dans la tuberculose pulmonaire. De
plus, les faux asthmes, les diflScultés respiratoires provenant d'urémie
hépatique, sont justiciables de la méthode. Vous ne trouverez donc
pas extraordinaire que la pratique m'ait aussi donné les mêmes
résultats, sachant de plus que le poumon a de la sympathie (comme
disaient nos pères) avec le foie. Dans le »Transformisme Médicale,
j'indique les résultats obtenus en associant les extraits pulmonaires
aux hépatiques, dans la phtisie, et les beaux succès obtenus contre
le lymphatisme en employant ces derniers au lieu d'huile de foie
de morue.
Mais allons plus loin: PU^ie (liv. 17) nous annonce que le foie
de vache sert contre les gastrites et dyssenteries, que le foie de
sanglier, cochon ou bouc, est utile contre le cours de ventre, que le
foie d'hyène (liv. 18) prévaut contre la fièvre, les tranchées et les
calculs. Ces faits sont exacts, et j'ai vérifié que les extraits hépatiques
régularisaient les fonctions digestives intestinales, et l'on sait de plus
que la bile est un agent indispensable au bon fonctionnement du
tube digestif; pour les mêmes raisons le fiel d'ours (Pline, liv. 17)
contre la toux et la respiration difiicile, et celui de loup et chèvre
contre la constipation. Pour les Chinois le fiel est un digestif. Le
choix de foies d'animaux tels que sanglier, cochon, hyène, pourrait
vous être indiqué d'après les idées de Gilbert et Carnot (Congrès de
Montpellier 1898); le porc se nourrissant surtout de détritus excré-
mentitiels, son foie doit posséder une action antitoxique puissante.
D'après Arétée et Vline (liv. 18) le foie humain était employé
contre l'épilepsie; Oribase après Galien et P//we recommandent celui
d'éléphant dans les mêmes cas, et ce dernier préconisait en plus le
fiel de lion et de chameau (liv. 18). Ce résultat semble difiicile à
expliquer, il n'en est rien cependant; les Anciens confondaient sous
le nom d'épilepsie, multitude d'affections convulsives; or les convulsions
d'origine intestinale ou d'insuffisance hépatique sont justifiables des
576
raisons physiologiques de Taction médicamenteuse. Les excréments
devaient donc réussir contre les diarrhées et constipations, les
coliques, les convulsions d'origine toxique gastro-intestinale, et même
la phtisie où elles pouvaient relever Tétat général par l'amélioration
des fonctions digestives. Nous comprendrons aussi pourquoi Pline
nous dit (liv. 18): »La fiente d'hyène en poudre est bonne contre
»la dyssenterie. surtout celle qu'on trouve dans les intestins.«
Si nous justifions cette pratique écœurante, pour laver nos pères
d'une accusation légère, nous ne la recommanderons pas, même en
la perfectionnant, mais nous pourrons la remplacer par l'emploi
d'extraits de levure de bière ou de préparations de muqueuses intes-
tinales propres.
Cervelle.
Nous voyons presque tous les auteurs employer la substance céré-
brale contre l'épilepsie. D'après Pline, la cervelle d'âne est bonne
contre cette maladie (liv. 17), puis celle de chameau (liv. 18), celle
des enfants (liv. 28), de la belette et du furet (liv. 30). Arétée pré-
conise celle de vautour. Albucasis traite les maladies du cerveau par
la substance similaire. Toutes les pharmacopées du moyen-âge et
modernes reproduisent des formules analogues. C'est logique, puisque
C. Paul, Cullière, Althaus, Moncorvo, Queen etc., considèrent les
extraits de substance grise comme un tonique, et que Briand {thèse
Bordeaux, 1898) les regarde comme utiles dans la neurasthénie,
l'épilepsie, les fatigues physiques et intellectuelles.
Si nous devons rechercher la cause pour laquelle Oribase recom-
mande la cervelle de chouette comme favorisant la production du
lait, nous avons facilement celle qui nous explique pourquoi Pline
(liv. 17), recommande celle de lièvre contre l'incontinence d'urine
(si elle est d'origine nerveuse).
Lemery (Traité universel des drogues simples, 1732) nous indique
les qualités requises: »Cerebrum humanum. — Il doit être tiré d'un
»jeune homme sain, nouvellement mort de mort violente, comme
»d'un pendu qui n'apoint été enterré. Il est propre pour l'épilepsie...«.
Pourquoi Pline, (liv. 29) enseigne-t-il que la cervelle de coq ou
de poulet, neutralise le venin des serpents? L'explication eij est
facile depuis que nous savons avec quelle énergie la substance ner-
veuse fixe les toxines et les zymases.
Fin au prochain numéro.
NACHTRAEGLICHES UEBER DAS ALTER DER
POCKENKENNTNISS IN INDIEN.
Von Prof. Dr. JULIUS JOLLY.
Zu den interessanten Bemerkungen, die Herr Geheimerath Orth
ira letzten Heft des »Janus" über diese Frage veröffentlicht
hat, mochte ich das Wort ergreifen, um meinen von ihm darin
freundlichst citierten brieflichen Notizen einen kleinen, mehr philo-
logischen Nachtrag folgen zu lassen. Zunächst hätte ich eigentlich
unter den Pockennamen der Sanskritsprache als dritten neben masu-
rika und sitala nach Wise, Commentary p. 233 Anni. auch guti
>piU" anführen müssen. Dieses Wort steht jedoch nicht in den
Sanskritwörterbüchern, selbst nicht in dem 1804 in Calcutta er-
schienenen medizinischen Special Wörter buch Yaidyakas'abdasindhu
von Umes'acandra Gupta Eaviratna, einem sehr umfassenden und
nützlichen Werk, auch habe ich es nirgends in medizinischen Sans-
kritwerken gebraucht gefunden. Nur gutika »Pille" kommt häufig
vor, nach einigen älteren Sanskritlexica soll dieses Wort auch »kleine
Pusteln" bedeuten, könnte also auch auf die Pocken angewendet
worden sein. Ich lasse dies dahingestellt, möchte vielmehr die Ver-
muthung wagen dass Wise, der in Bengalen lebte, das Bengaliwort
guti meinte, das allerdings auch die Pockenpusteln und die Krank-
heit selbst bedeuten und das ich in dieser Bedeutung jetzt bis in das
16. Jahrhundert n. Chr. zurückverfolgen kann. Hienach ist übrigens
meine frühere, auf Wilson's Glossary beruhende Bemerkung über den
Gebrauch dieses Worts zu berichtigen und muss Ilolweirs Gootee
ka Tagooran als eine veritable Pockengöttin anerkannt werden. Auf
ein hohes Alter kann freilich diese der Sanskritlitteratur noch fremde
und nicht einmal in Crooke's Darstellung des modernen bengalischen
Pockencultus vorkommende bengalische Lokalgottheit keinerlei An-
spruch machen, und es ist zu bedauern dass Holweirs aus den ersten
Anfangszeiten der europäischen Indologie stammende Nachrichten so
lange auf die Geschichten der Pocken eingewirkt haben.
Viel ernster ist die Pockengöttiu S'italä zu nehmen, die nicht nur
dem soeben citirten trefflichen Werk von Crooke über nordindische
Volksreligion zufolge in der Gegenwart weithin im Gangesthal und
in Bengalen göttliche Verehrung geniesst, sondern auch in der Sans-
kritlitteratur, und zwar nicht bloss in medizinischen Werken, schon
mehrfach erwähnt wird. Es wurde jedoch schon darauf hingewiesen
das S'italä bis jetzt in keinem älteren sicher datirbaren Werk als dem
im 10. Jahrhundert verfassten BLävaprakäs'a nachgewiesen ist. Zu
578
dem ebenfalls schon erwähnten Pockennamen sitalika^ den ich in
einem wahrscheinlich schon im 12. Jahrh. entstandenen Gommentar
zu Sus' rata gefunden habe, trage ich noch nach dass dieses bisher
in den Wörterbüchern nicht verzeichnete Wort nicht von dem Namen
der Göttin S'ltalä abgeleitet zu sein braucht, sondern auch von der
kalten Behandlung der Pocken herkommen kann, durch die man dem
damit verbundenen Fieber entgegenzuwirken suchte. Dass diese Be-
handlung schon alt ist, zeigt z. B. die schon im 10. Jahrh. n. Chr. etwa
entstandene Receptensammlung des Vmda, so wird dort verordnet dass
der an Pocken Erkrankte sehr kaltes {susitalam) Wasser trinken soll.
Gegen ein hohes Alter der göttlichen Verehrung der Pocken in
Indien spricht auch der Umstand dass unter den zahlreichen Per-
sonificationen von Kinderkrankheiten bei Sus'ruta u. a. alten Autoren
sich noch keine Personification der Pocken findet, die jetzt die ver-
breiteste Kinderkrankheit Indiens sind. Wahrscheinlich hatte zur Zeit
Sus'ruta's die Krankheit noch keinen bösartigen Charakter, wie dies
auch Orth annimmt. Wie leicht in Indien Krankheitsgötter entstehen,
kann man aus einem Beispiel bei Crooke ersehen. Hardaul Läla,
heutzutage der angesehenste Choleragott in Nordindien, war ursprüng-
lich eine historische Persönlichkeit, ein 1627 n. Chr. auf Anstiften seines
Bruders vergifteter Prinz von Ortscha, der seitdem als Geist umgeht.
Dass die Pocken bei den ältesten Autoren überhaupt noch nicht
vorkommen, wurde auch schon angedeutet. Sehr auffallend ist doch
ihr Fehlen unter den weit über hundert Krankheitsnamen der Bower-
handschrift, dem ältesten sicher datirbaren Sanskritwerk über Medizin
(5. Jahrh. n. Chr.), unter den einschliesslich der Unterarten die Zahl
300 weit übersteigenden Krankheiten bei Caraka(l,18 f., pp. 212 der
engl. Uebersetzung von Avinash Chandra Kaviratna)^ der nach der
indischen Ueberlieferung der älteste medizinische Autor ist, und in
der ebenfalls ganz stattlichen Liste von Krankheiten, die man aus
dem Atharvaveda (vgl. Bloomfield's engl. Uebersetzung, Index s. v.
Diseases) zusammenstellen kann.
Würzburg, dcD 26 Oktober 1900.
ERRATA.
In meinen Bemerkungen über das Alter der Pockenkenntnis muss es heissen:
S. 39^, Z. 21 V. o. dass bereits in grauer Vorzeit in Indien.
S. 393, Z. 11 V. u. 1. Jahrh. n. Chr. statt v. Chr. (der Hinweis ^) hinter Sus'ruta ist zu streichen).
S. 453, Z. 1 V. u. 1) Sonnerat statt i) Sormert
S. 457, Z. 4 V. o. (notice exacte) statt (notice extract«).
, letzte Z. Text 1122—249 statt 1122—1249 u. S. 458 Z. 6 v. o. 3. Jahrh. sUtt 13. J.
S. 454, gehört der Hinweis ^ in Z. 8. v. u. hinter Wilson. Orth.
574
extraits de foie, et la guérisou de cas semblables a pu propager
rempirisme.
Parmi les us anciens, il en est un qui vantait les jus de foie
d'éléphant contre les maux d*yeux {Pline, Oribase, Chinois, etc.)
comme Tobie dans les Ecritures Saintes préconisait celui de poisson.
Pline indique dans les aflfections oculaires, les ophtalmies, le fiel
d'hyène ou de lion (liv. 18), celui d'homme (liv. 28). Il doit y avoir
là quelque chose de vrai; ne savons-nous pas que la vulgaire eau
de rose et les cataplasmes de blancs d'œufs crus et frais sont souvent
efficaces où échouent les antiseptiques. D'ailleurs le blanc d'œuf est
aussi préconisé par Pline contre les maux d'yeux et ulcères (liv. 29).
C'est donc une expérience à reprendre, car l'Antiquité a été unanime
et constante à cet égard.
A côté de cela, nous voyons Celse ordonner le fiel de taureau
contre l'angine, et Pline (liv. 30) celui de chameau contre Tesqui-
nancie; ce dernier indique le fiel de hérisson comme dépilatoire, et
celui de sanglier (liv. 67) comme aphrodisiaque. Qu'y a-t-il de vrai ?
C'est à voir ! Euphus d'Ephèse (trad. Daremberg) nous annonce aussi
que pour guérir la rage, il faut manger immédiatement le foie du
chien qui a mordu. C'est encore une recherche sur le rôle antitoxique
du foie ; certains empiriques de campagne n'indiquent-ils pas la fric-
tion de la plaie avec cet organe?
Tube digestif.
Si Pline nous recommande la palais du cerf daguet au même titre
que le poumon, contre la toux, il y a peut-être exagération, mais
il n'y a pas lieu de nous étonner, puisque dernièrement le Dr. Fauvel
a bien relaté des améliorations avec la muqueuse naso-pharyngienne
(Gazette des Hôpitaux, No. 4, 1899).
Albucasis après Pline, nous indique que l'estomac est bon contre
les maux d'estomac, et que c'est la membrane interne (muqueuse
gastrique) qu'il faut employer. Vous remarquerez aussi que ce sont
les gésiers d'oiseaux qui sont recommandés, vu leur puissance diges-
tive, surtout les granivores. Le jabot des volailles est bon contre la
pituite et la toux rhumatismale {Pline liv. 30), c'est à dire contre
les dyspepsies rhumatismales et les trachéo-bronchites d'origine diges-
tive de même diathèse, fréquentes surtout chez les enfants. L'estomac
d'orfraie sert contre les mauvaises digestions, et celui de perdrix
contre les coliques intestinales suites fatales des premières.
Les travaux très récents de Fremont présentés à la Société de
Thérapeutique (fin 1899 et 1900), de Gilbert et Chassevant (Congrès
Int. de Paris, 1900), ont remis sur la tapis la question du traitement
575
par le suc gastrique naturel, que Fremont appelle gastérine, ou par
les muqueuses. C'était par Tadrainistration des ferments solubles,
diastase, pepsine, pancreatine, que Torganothérapie avait fait sa
réapparition scientifique, au XIX« siècle, avant Brown- Séquard;
pratique renouvelée des anciens qui se servaient beaucoup de la
présûre. Celle de lièvre était préconisée contre le cours de ventre,
celle de cheval contre la constipation et la dyssenterie (Hêne, liv. 17).
Galien lui donnait la propriété de favoriser la perspiration (Extraits
d'Oribase).
La présûre naturelle de lièvre, de mulet, de chevreau, réussissait
dans rhéraoptysie d'après Arétée et Pline. Pourquoi? Probablement
pour deux raisons, la première le relèvement des fonctions digestives
et par suite l'amélioration de l'état général des phtisiques, la seconde
par l'acidité du produit, et l'on sait que les acidulés sont prônés
contre l'hémorrhagie.
Nous passons maintenant à la saitologie, à l'emploi des excré-
ments humains ou animaux, (la fiente desséchée du chien, a traversé
les siècles jusqu'au nôtre, sous le nom d'album grœcum). Les Chinois
emploient la fiente de poulet contre les ballonnements intestinaux, les
hydropisies, les empoisonnements. Pline recommande celle de sanglier,
porc, hyène, contre les gastrites et dyssenteries (liv. 17 et 18), les
matières fécales de chameau contre la dyssenterie (liv. 18), la fiente
de pigeon contre la colique (liv. 30), celle de bouc contre la phtisie
(liv. 67); la cendre d'excréments contre l'épilepsie (liv. 18), l'esqui-
nancie (liv. 28). Pour Galien et Oribase (Extraits d'Oribase, trad.
Daremberg), les excréments favorisent la perspiration, résolvent les
tumeurs, et pour ce dernier, ceux de souris favorisent le retour des
règles.
Examinons en les raisons physiologiques. Les matières fécales,
d'après les données les plus récentes, ne sont pas composées que de
détritus alimentaires et de produits biliaires, elles sont surtout, en
majeure partie, formées par une sécrétion propre de l'intestin; or ce
qui domine dans la fonction intestinale, c'est la production d'une
zymase invertissante (invertine ou analogue). L'invertine (qui se trouve
abondamment sécrétée par la levure de bière) a une influence marquée
dans le diabète, la furonculose, les suppurations, les troubles gas-
triques et intestinaux, comme l'ont démontré les travaux les plus
récents sur l'emploi de la levure de bière dans ces affections, et
même dans les bronchites et pneumonies. De la présence et de l'action
des produits biliaires (vues plus haut), de celle de l'invertine con-
stante dans les matières excrémentitielles de l'intestin, découlent les
576
raisons physiologiques de Taction médicamenteuse. Les excréments
devaient donc réussir contre les diarrhées et constipations, les
coliques, les convulsions d'origine toxique gastro-intestinale, et même
la phtisie où elles pouvaient relever l'état général par l'amélioration
des fonctions digestives. Nous comprendrons aussi pourquoi Pline
nous dit (liv. 18): »La fiente d'hyène en poudre est bonne contre
»la dyssenterie. surtout celle qu'on trouve dans les intestins.«
Si nous justifions cette pratique écœurante, pour laver nos pères
d'une accusation légère, nous ne la recommanderons pas, même en
la perfectionnant, mais nous pourrons la remplacer par l'emploi
d'extraits de levure de bière ou de préparations de muqueuses intes-
tinales propres.
Cervelle.
Nous voyons presque tous les auteurs employer la substance céré-
brale contre l'épilepsie. D'après Pline^ la cervelle d'àne est bonne
contre cette maladie (liv. 17), puis celle de chameau (liv. 18), celle
des enfants (liv. 28), de la belette et du furet (liv. 30). Arétée pré-
conise celle de vautour. Albucasis traite les maladies du cerveau par
la substance similaire. Toutes les pharmacopées du moyen-âge et
modernes reproduisent des formules analogues. C'est logique, puisque
C. Paul, Cidlière, Althaus, Moncorvo, Queen etc., considèrent les
extraits de substance grise comme un tonique, et que Briand (thèse
Bordeaux, 1898) les regarde comme utiles dans la neurasthénie,
l'épilepsie, les fatigues physiques et intellectuelles.
Si nous devons rechercher la cause pour laquelle Oribase recom-
mande la cervelle de chouette comme favorisant la production du
lait, nous avons facilement celle qui nous explique pourquoi Pline
(liv. 17), recommande celle de lièvre contre l'incontinence d'urine
(si elle est d'origine nerveuse).
Lemery (Traité universel des drogues simples, 1732) nous indique
les qualités requises: »Cerebrum humanum. — Il doit être tiré d'un
»jeune homme sain, nouvellement mort de mort violente, comme
»d'un pendu qui n'a point été enterré. Il est propre pour l'épilepsie. . .«.
Pourquoi Pline^ (liv. 29) enseigne- t-il que la cervelle de coq ou
de poulet, neutralise le venin des serpents? L'explication en est
facile depuis que nous savons avec quelle énergie la substance ner-
veuse fixe les toxines et les zymases.
Fin au prochain numéro.
NACHTRAEGLICHES UEBER DAS ALTER DER
POCKENKENNTNISS IN INDIEN.
Von Prof. Dr. JULIUS JOLLY.
Zu den interessanten Bemerkungen, die Herr Geheimeratli Orth
im letzten Heft des »Janus*' über diese Frage veröffentlicht
hat, möchte ich das Wort ergreifen, um meinen von ihm darin
freundlichst citierten brieflichen Notizen einen kleinen, mehr philo-
logischen Nachtrag folgen zu lassen. Zunächst hätte ich eigentlich
unter den Pockennamen der Ranskritsprache als dritten neben masu-
rika und sitala nach Wise, (Commentary p. 233 Anm. auch guti
»pill" anführen müssen. Dieses Wort steht jedoch nicht in den
Sanskrit Wörterbüchern, selbst nicht in dem 1894 in Calcutta er-
schienenen medizinischen Specialwörterbuch Vaidyakas'abdasindhu
von Umes'acandra Gupta Kaviratna, einem sehr umfassenden und
nützlichen Werk, auch habe ich es nirgends in medizinischen Sans-
kritwerken gebraucht gefunden. Nur gutlka »Pille" kommt häufig
vor, nach einigen älteren Sanskritlexica soll dieses Wort auch »kleine
Pusteln" bedeuten, könnte also auch auf die Pocken angewendet
worden sein. Ich lasse dies dahingestellt, möchte vielmehr die Ver-
muthung wagen dass Wise, der in Bengalen lebte, das Bengaliwort
guti meinte, das allerdings auch die Pockenpusteln und die Krank-
heit selbst bedeuten und das ich in dieser Bedeutung jetzt bis in das
16. Jahrhundert n. Chr. zurückverfolgen kann. Hienach ist übrigens
meine frühere, auf Wilson's Glossary beruhende Bemerkung über den
Gebrauch dieses Worts zu berichtigen und muss Holwell's Gootee
ka Tagooran als eine veritable Pockengöttin anerkannt werden. Auf
ein hohes Alter kann freilich diese der Sanskritlitteratur noch fremde
und nicht einmal in Crooke*s Darstellung des modernen bengalischen
Pockencultus vorkommende bengalische Lokalgottheit keinerlei An-
spruch machen, und es ist zu bedauern dass Holwell's aus den ersten
Anfangszeiten der europäischen Indologie stammende Nachrichten so
lange auf die Geschichten der Pocken eingewirkt haben.
Viel ernster ist die Pockengöttin S'italä zu nehmen, die nicht nur
dem soeben citirten trefflichen Werk von Crooke über nordindische
Volksreligion zufolge in der Gegenwart weithin im Gangesthal und
in Bengalen göttliche Verehrung geniesst, sondern auch in der Sans-
kritlitteratur, und zwar nicht bloss in medizinischen Werken, schon
mehrfach erwähnt wird. Es wurde jedoch schon darauf hingewiesen
das S'italä bis jetzt in keinem älteren sicher datirbaren Werk als dem
im 16. Jahrhundert verfassten Bhävaprakäs a nachgewiesen ist. Zu
578
dem ebenfalls schon erwähnten Pockennamen sitalika^ den ich in
einem wahrscheinlich schon im 12. Jahrh. entstandenen Commentar
zu Sus'ruta gefunden habe, trage ich noch nach dass dieses bisher
in den Wörterbüchern nicht verzeichnete Wort nicht von dem Namen
der Göttin S'ltalä abgeleitet zu sein braucht, sondern auch von der
kalten Behandlung der Pocken herkommen kann, durch die man dem
damit verbundenen Fieber entgegenzuwirken suchte. Dass diese Be-
handlung schon alt ist, zeigt z. B. die schon im 10. Jahrh. n. Chr. etwa
entstandene Receptensammlung des Vmda, so wird dort verordnet dass
der an Pocken Erkrankte sehr kaltes {sus'italam) Wasser trinken soll.
Gegen ein hohes Alter der göttlichen Verehrung der Pocken in
Indien spricht auch der Umstand dass unter den zahlreichen Per-
sonificationen von Kinderkrankheiten bei Sus'ruta u. a. alten Autoren
sich noch keine Personification der Pocken findet, die jetzt die ver-
breiteste Kinderkrankheit Indiens sind. Wahrscheinlich hatte zur Zeit
Sus'ruta*s die Krankheit noch keinen bösartigen Charakter, wie dies
auch Orth annimmt. Wie leicht in Indien Krankheitsgötter entstehen,
kann man aus einem Beispiel bei Crooke ersehen. Hardaul Läla,
heutzutage der angesehenste Choleragott in Nordindien, war ursprüng-
lich eine historische Persönlichkeit, ein 1627 n. Chr. auf Anstiften seines
Bruders vergifteter Prinz von Ortscha, der seitdem als Geist umgeht.
Dass die Pocken bei den ältesten Autoren überhaupt noch nicht
vorkommen, wurde auch schon angedeutet. Sehr auffallend ist doch
ihr Fehlen unter den weit über hundert Krankheitsuamen der Bower-
handschrift, dem ältesten sicher datirbaren Sanskritwerk über Medizin
(5. Jahrh. n. Chr.), unter den einschliesslich der Unterarten die Zahl
300 weit übersteigenden Krankheiten bei Caraka(l,18 f., pp. 212 der
engl. Uebersetzung von Avinash Chandra Kaviratna)^ der nach der
indischen Ueberlieferung der älteste medizinische Autor ist, und in
der ebenfalls ganz stattlichen Liste von Krankheiten, die man aus
dem Atharvaveda (vgl. Bloomfield's engl. Uebersetzung, Index s. v.
Diseases) zusammenstellen kann.
Würzburg, den 26 Oktober 1900.
ERRATA.
In meinen Bemerkungen über das Alter der Pockenkenntnis muss es heissen:
S. 392, Z. 21 V. 0. dass bereits in grauer Vorzeit in Indien.
S. 393, Z. 11 V. u. 1. Jahrh. n, Chr. statt v. Chr. (der Hinweis ^) hinter Sus'ruta ist zu streichen).
S. 453. Z. 1 V. u. 1) Sonnerat statt i) Sormert
S. 457, Z. 4 V. o. (notice exakte) statt (notice extracte).
, letzte Z. Text 1122—249 statt 1122—1249 u. S. 458 Z. 6 v. o. 3. Jahrh. statt 13. J.
S. 454, gehört der Hinweis ^ in Z. 8. v. u. hinter Wilson. Okth.
[Copy of print in théf Fither Collection at the John* Hopkins Hospital.']
TO THE PRESIDENT, VICE-PRESIDENTS. TREASURERS, TRUSTEES, AND
MEDICAL OFFICERS OF THE ORIGINAL VACCINE INSTITUTION,
Thii Print of Mr. Benjamin Jeity, from a Picture in the poiseuion of the lottitution, is respectfuilj iueribed
by their devoted Serr't,
willm. say.
Mr. B. Jesty» Farmer of Downshay, Iile of Purberk, Jlii. 70, who inoculated his Wife and Two Sons for the
Vaccine Pock in 1774, from his Cows at that time disorder'd by the Cow Pock, and who subsequently, flrom the most
rigorous Trials have been found unsusceptible of the Small Pox Having rationally set the Example of Varcise
Inoculation from his own knowledge of the fact of Unsusreptibility of the Small Pox after casnaJ Cow Pock in his
own person and in that of others, and from knowing the harmlessness of the Complaint To coramemmorate the
Author of these historical truths the Vaccine Institution have procured this portrait— iEr/r«c/ from the M'umUt of
tk* Original Vaeeine Institution, Broad Street, Golden Square, September, 1805'
London, Published Dee. Ist, 1805, by the Engraver, 92 Korton St, Marylebone. 1737—1816.
JENNER; BENJAMIN JESTY ET LES DÉCOUVERTES
SIMULTANÉES DE LA VACCINATION.
Par le Dr. H. F. A. PEYPERS.
On pourrait écrire un livre sur bon nombre de découvertes
dans toutes les branches de Tart et de la science, qui ont
été faites simultanément. £u passant nous en indiquerons
ça et là quelques exemples, exemples que Ton pourra augmenter à
volonté.
Presque simultanément Huyghens et Galilei inventèrent les horloges à
pendule et Galilei et Zaccharias Jansen le microscope. Dans le premier
des cas on attribue la palme de la priorité au grand Italien, dans
l'autre au Hollandais inconnu. La découverte de l'oxygène par
Priestley et Scheele était un événement synchrone. Robert Mayer,
le médecin modeste et puis Helmholz et Youle trouvèrent la loi de
conservation de la force. Plus tard Wheatstone et Siemens trou-
vèrent, simultanément Tun et l'autre, le principe électrodynamique.
Töpler et Holtz, Tun à Dorpat, l'autre à Berlin étaient bien éton-
nés d'être salués tous les deux comme inventeurs d'une machine
électrique composée comme aussi MendelejefF et Lothar Meyer comme
pères synchrones du système des éléments périodiques.
Dans le domaine médical la dispute sur la priorité des découvertes
a par trop offusqué le ciel scientifique. Il n'est pas bien rare que la
polémique s'élève entre deux découvreurs comme Roux et Behring,
comme Yersin et Kitasato; souvent même entre trois ou même quatre
découvreurs à la fois. Nous nous rappelons encore des droits de
Wharton, de Jackson, Morton, Horace Wells, Crawford Long et
même de Humphry Davy et Beddoes pour la rédécouverte de l'anesthésie
dans les opérations. Cette simultanéité dans les inventions n'est pas
moins frappante dans la découverte salutaire qui porte le nom de
Jenner. Nous savons tous que l'heureuse idée de Jenner avait sa
pré-histoire et qu'elle était renfermée dans l'inoculation pratiquée
par les Indous, les Chinois, les Turcs et transportée à Londres
via Constantinople.
Nous ne doutons pas qu'on puisse voir le précurseur des parcs
vaccinogènes et des vaccinations systématiques dans le fait qu'aux
temps du Caliphat de Bagdad le crieur public dans les grandes
villes Arabes annonçait au peuple l'heure des inoculations. Il n'est
580
plus inconnu que les peuples sauvages on derai-sauvages connaissent
et connaissaient une inoculation contre la petite vérole, et même des
inoculations contre la morsure des serpents sans avoir le moindre
soupçon de Jenner ou des inoculations pré-Jenneriennes.
Ce qui est plus fort, nous le savons qu'un maître d'Ecole en
Holsteyn, contemporain de Jenner, pratiquait la pure vaccination sur
les enfants de son école, se basant sur la foi populaire générale dans
son temps en Holsteyn, supposant que celui qui avait été contaminé
par les boutons de vaccine était immunisé de la petite vérole.
Nous savons tout cela et nous ne sommes pas étonnés d'apprendre
que l'immunité procurée par la vaccine était une foi encore plus
généralement répandue en Allemagne comme ailleurs.
C'est ce que nous communique le Prof. Husemann (Göttingen
und die Schutzpockenimpfung, Vortrag gehalten am 10. Febr, 1900).
M. Husemann nous apprend que le fait, qui est le point de départ
de la découverte de Jenner a été mentionné dans un journal litté-
raire de Rosenbusch du 24 mai 1769, c'est à dire, 27 ans avant les
vaccinations de Jenner. Dans ce Journal suivant Husemann, Jobst
Böse, écrit sous le titre »Ueber Seuchen unter den Rindern, Ueber
Stellen aus dem Livio", sur les pestes de Titus Livius.
Ce Böse est bien assuré que plusieurs pestes, communiquées par
Livius, indiquent la petite vérole qui contaminerait à la fois les hommes*
et les vaches. Puis il parle en passant — o! ironie du sort — sur
la découverte dont la pratique bientôt conquéra la monde ; il en dit
y^dass Leute die hier zu lande die Kuhpoeken gehabt haben^ sich gänz-
lich schmeicheln^ vor aller Ansteckung von den gewöhnlichen Pocken
gesichert zu sein. Wie ich selbst, wenn ich mich genau nach dieser
Sache erkundiget, mehrmalen von reputierlichen Personen ihres Mit-
tels gehört habe". Ensuite il appelle cette observation, »hier zu
Lande sehr bekannt".
Provisoirement nous ne savons rien de plus sur ce Jobst Böse
mais nous en avons plus appris sur un paysan anglais, qui non seule-
ment a exprimée cette idée, mais qui même l'a pratiqué avant Jenner.
Nous parlons donc de Benjamin Jesty. The John Hopkins Bulletin
du 10 mai 1900 contient un article, Venjamin Jesty a pré-Jennerien
vaccinator^ by Thomas Me Crae, M.B., Instructor et médecin etc.,
John Hopkins Hospital. Nous en devons la communication suivante,
mentionnée jadis dans Crookshanks, The History and Pathology of
Vaccination. ^)
1) Grâce à l'amabilitc de la Rédaction du „BuUetia of the Johns Hopkins hospitar*, nous
pouvons joindre à notre article une reproduction en zincogravure du portrait de B. Jesty.
581
Benjamin Jesty naquit à Yetminster en Dorset. Fermier de pro-
fession il s'établit plus tard dans Tîle de Purbeck en Dorset où il
prit une ferme appelée Downshay. Selon ce qu'on a pu apprendre à
son égard il était un homme excentrique se distinguant par ses
habitudes bizarres et la drôle de façon dont il s'exprimait, mais il
avait beaucoup d'esprit d'observation et savait très bien juger les
hommes et les choses.
En 1774 la petite vérole sévissant dans son pays, on le jugea
immunisé parcequ'il l'avait déjà eue une fois par la contagion des
vaches ; c'était même traditionnel.
Comme d'autres de sa famille étaient moins protégés et que deux
femmes de la ferme qui avaient eu la petite vérole soignaient des
malades sans être atteintes à nouveau Jesty décida de vacciner toute
sa famille. Son raisonnement fut le suivant:
**Por bis pai-t he preferred taking infection from an innocuous animal
like the cow, subject to so few disorders, to taking it from the human
body, liable to so many and such diseases, and that he had experience on
his side, as the casual cow-pox was not attended with danger like the
variolous infection; and that beside there appeared to him little risk in
introducing into the human constitution matter from the cow, as we
already eat the flesh and blood, drink the milk and cover ourselves with
the skin of this innocuous animal." (Extract from the communication of
Rev. Dr. Bell.)
En conséquence Jesty vaccina sa femme et ses deux fils âgés de
deux et de trois ans. Dans ce but il les amena dans la prairie où
il prît le virus des tétines des vaches se servant d'une aiguille pour
l'introduire sous le coude de sa femme et au-dessus du coude des
enfants. Ceux-ci eurent une inflammation anormale tandis que le
bras de Mad. Jesty devint très enflammé.
La fièvre se déclara et comme elle devint très malade on appela
le chirurgien Trowbridge de Cerne qui dit: »Vous avez fait là une
»chose risquée mais je vous tirerai d'affaire si possible."
Elle guérit promptement.
Le docteur Bell dit que l'audace de Jesty et la nouveauté de
l'essai firent sensation.
Quinze ans plus tard la vaccination était connue partout mais
chose singulière, les essais de Jesty étaient restés inconnus à Jenner.
Il est vrai que les moyens de communication étaient encore très
imparfaits de sorte que les expériences d*un fermier habitant une
localité isolée ne pouvaient être connues si vite. En 1804 on invita
1900. 41
582
Jesty à venir à Londres pour lui poser des questions concernant
les résultats obtenus par lui mais une attaque de goutte Ten empêcha.
L'année suivante le secrétaire de la Jennerian Society lui écrivît:
London, July 25th, 1805.
Sir:—\ am desired to propose to you that, provided you will come to
town at your own convenience, but as soon as possible, to stay not longer
than five days unless you desire is, for the purpose of taking your portrait
as the earliest inoculator for Cow Pock, at the expense of the institution,
you will receive 15 guineas for your expenses and the members of the
establishment will be happy to show you any civility during your stay
in London, on which account it is hoped you will be put to little or no
expense.
I have the honor to remain, Sir.
Your obedient humble servant,
Will. Sancuo.
Les membres de la Société Jenner donnèrent un certificat portant
»que Jesty avait donné la preuve incontestable de la vaccination en
»1774 de sa femme et de ses deux enfants, laquelle vaccination les
»avait rendu incapables d'être infectés de la petite vérole", on ne
jugea cependant pas à propos de lui donner une rémunération en
argent pour sa découverte et également le destin avait réservé à un
autre de faire le don de la vaccination à Thumanité.
Le corps de Jesty repose dans le cimetière du village de Worth
Matravers, on trouve son portrait dans Téglise de la paroisse et sa
tombe porte cette inscription:
SACRED
TO THE MEMORY
OP
BENJn jesty (OF DOWNSHAY)
WHO DEPARTED THIS LIFE
April 16th, 1816
Aged 79 years.
He was bom at Yetniimter in this County and was an upright honest maHf
particularly noted for having been the first person (knownj that introduced
the Cow Pox by inoculation and who, from his great strength of mind,
made the experiment from the cow on his wife and two sons in
the year 1774. i)
1) La littérature sur Benjamin Jesty ne semble pas être grande. Dans ^jl'Index Catalogue
of the Surgeon General's OtBce" nous trouvons seulement la mention du: ;, Photograph of
tombstone ; inscription stating that (he) was particularly noted for" having been the first person
known . . . etc. (Voir l'inscription.)
583
Si isLui de fois les grandes découvertes ont été faites simultanément
personne ne croit que ce soit ici le pur effet du hasard. Le philosophe
saura qu'on a à affaire à une manifestation du processus d'évolution.
Pour lui ce ne sont plus les inventeurs, qui, tout spontanément, font
leurs découvertes, c'est plutôt la découverte devenue mûre qui se
manifeste par un medium approprié.
Ensuite la série glorieuse de découvertes plus petites, ignorées, qui
ont préparé, causé, l'invention finale est condensée dans un seul nom
d'inventeur. Tout comme Röntgen pour tout le monde est le nom sous
le quel Frauenhofer, Faucoult, Kirchhoff, Hersehel, Lénard, Bunsen,
Crookes etc. etc. sont honorés, de même Jenner est le nom collectif
(Sammelname) pour tous les anciens inoculateurs plus ou moins
inconnus, dont ici nous avons rappelé un seul.
Si le jour ou l'aloes séculaire, déployant tout à coup la splendeur
éblouissante de ses fleurs, pour le public est le seul jour mémorable,
pour le botaniste, pour l'érudit la longue série des phases qui précé-
daient et préparaient ce jour n'est pas moins digne d'étude et de
réflexion. Pour celui qui a le coeur juste l'étude des lois d'évolution,
qui gouvernent la science, amène à un acte de justice et un culte
des grands hommes, qui forment une chaîne, dont les anneaux se
perdent dans la nuit des temps. Pour l'érudit, pour le philosophe,
le développement de ces lois, c'est à dire l'histoire des sciences.
représente la science elle-même.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
Paralyse hystérique chez une femme javanaise est observée par le docteur
E. Rudel à Déli (Sumatra). Cette forme d'hystérie est très rare chez les
javanaises, comme Thystérie en général (quoiqu'on observe de temps en
temps quelques cas). Chez la patiente Thystërie se manifesta après une
chute d'une échelle, qui fut suivie d'ime défaillance qui dura mie demi-
heure. La diagnose était difficile, parceque les selles contenaient un grand
nombre d*oeufs d'Anchylostome duodenale, de Trichocephalus dispar et
d'Ascaris ' lumbricoidos qui pouvaient causer les attaques épileptiformes
et les paralysies. Mais celles-ci se répétaient, encore, après que les oeufs
avaient disparus. L'auteur émet l'opinion, que les affections nerveuses sont
rares chez les indigènes, parcequ'ils ne prennent pas dalcool et que
leur progéniture n'est pas dégénérée par ce poison. (Gen. T\jdschr. v.
Ned. Indie, XL, pag. 355.) v. n. B.
41*
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
W. Bronner. Dk Augenheilkunde des Rhazes, nach dem > Liber
medicinalis Almansoris" (ed, 1497). Buch. IX. In Diss.,
Berlin, 1900.
Bronner, sous Tinspiration de Hirschberg, a extrait de TAlmansor ce
que le neuvième livre contient en fait d'ophtalmologie. On y remarquera
que Rhazes considéra la capsule antérieure du cristallin comme appartenant
à la rétine. On sait que Rhazes a conservé des fragments d*Antyllus et de
Latyrion qui se rapportent à l'extraction de la cataracte. L'intéressant
travail de Bronner est accompagné de notes explicatives; remarquons que
le turbith, préparé suivant la note 33 n'est pas le mercurius praecipitatus
flavus, mais le sulfate trimercuriane. A la page 33 il y a deux citations
sur le scbel (pannus) dont la première (Labri) se rapportera à Abul
Hassan Ali ben Sahl Ibn Zein el-Taberi, la seconde (Juseus) à Abu Sakub
Ishak ben Soleiman el-IsralOi, plus connu comme Isaac ludaeus.
Pergens.
BELGIQUE.
Deneffe. Les bandages hemierea à P époque mérovingienne. 1900,
Anvers, H. Caals, 40 pp. 6 pi. 1 carte.
Généralement on admet que les Egyptiens anciens ne connaissaient pas
les bandages hernières; jusqu'ici on n'en connaît pas de trace. Celse con-
naît la pelotte maintenue par une bande, le tout sans pièces métalliques.
Constantin l'Africain vers 1060 préconisa une plaque métallique concave
en plomb, maintenue par un spica en cuir ou en toile. Gordonius, au
commencement du XIV me siècle recommanda le brayer à ceinture métal-
lique en fer rigide. En 1663 Nicolas Lequin le perfectionna en remplaçant
le fer mou, par l'acier trempé faisant ressort.
Les recherches de Deneffe démontrent que peut-être au Vmc siècle, cer-
tainement au VI me siècle, les bandages métalliques étaient connus parles
Francs du Nord de la France. De plus Deneffe figure trois bandages, dont
un double provenant de Thèbes des tombeaux du VI me ou Vllm« siècles
avant le Christ. On a quelques doutes sur leur authenticité.
Deneffe figure et décrit ensuite un bandage en fer provenant d'Euville
(Meuse); c'est un bandage droit, dont la longueur est de quarante-cinq
centimètres. Celui de Marche-le-Pont près Péronne (Somme) est un bandage
gauche en fer; lors qu'on le découvrit le cuir et l'étoffe recouvraient
encore en partie le métal. En général les tombeaux en pierre consei-vent
585
le cuir, tandis que la terre ne le fait pas. Le bandage de Devise près
Péronne servait a une femme; il est également en fer.
En dehors de ces bandages-ci on en a rencontré encore trois autres
dans le Nord de la France; tous datent du Vme au VII me siècle de notre
ère. Les principaux musées de TAllemagne, de l'Angleterre et du Dane-
mark n'en possèdent pas, qui remontent au-delà du XIII me siècle.
Pergens.
FRANCE.
LiÉTAKD (Plombières), Menus-propos sur la profession médicale,
Paris, s. a. G. Masson et Cie, Editeurs, 17 pp. in-S^.
Cet essai appartient aussi à la déontologie médicale. L'évolution continue
do la vie sociale n'est pas restée sans influence sur la profession médicale;
»elle a été", dit L., »profondement troublée, assez profondement pour que
toutes les lois essentielles de la déontoloj(ie, celles qui règlent les relations
des médecins entre eux comme les rapports des médecins avec leurs clients
aient besoin d'être fixées à nouveau."
C'est sur la transformation qui a creusé un fossé entre le passé et le présent,
que L. fait une communication très-intéressante. La »Gazette hebdomadaire
de méd. et de chir." avait refusé longtemps toutes les annonces de reclame
sur ses couvertures »par égard pour les répugnances de son rédacteur
en chef" (le Dr. Dechambre). Enfin l'éditeur fut forcé de songer à une
nouvelle source de produits et il ouvrit sa gazette aux annonces mentionnées.
Mai» le Dr* Dechambre ne put se décider à conserver son titre de rédacteur en
chef; il consentit seulement à faire partie d'un comité de rédaction qui
le remplacerait. Il adressa à cette occasion à l'éditeur M. V. Masson une
lettre qui fut insérée dans le dernier numéro de l'année 1871 et dont L.
nous donne les principaux passages. »Cette lettre", comme L. le dit juste-
ment, »est devenue un document vraiment curieux." Nous appuyons
ridée de notre confrère qui s'écrie: »Que d'étapes nous avons franchies
depuis la date de cette lettre !" Les annonces qui garnissent maintenant les
journaux médicaux, en forment de véritables suppléments, et où est le
rédacteur qui donne l'exemple de M. Dechambre? »Ubi est etlaudabimus
eum?" pour parler avec Bernard de Gordon. La metamorphose est typique
et M. Liét:ird ne pouvait pas la signaler mieux que par cette communi-
cation, qui était digne d'être renouvelée au mémoire des confrères
d'aujourd'hui. — Il y a encore beaucoup d'autres parties intéressantes
dans la publication de notre collaborateur; mais il faut nous borner à ceci.
Paoel.
ITALIE.
Beccari Lrnovico. Studii sulla Fisiologia délie vene; /. Comunica-
zione, Bologna 1899 [dans les livraisons de novembre et de
décembre du €Bullettino délie Scienze Mediche, di Bologna*'].
Le mémoire du Dr. Ludovico Beccari est une nouvelle contribution à
l'étude de la Physiologie des veines. L'A. a fait, dans le laboratoire de
Physiologie de l'université de Bologne une série d'expériences, et spéciale-
ment a pratiqué une série de mesures sur les oscillations de la pression
586
du sang dans son mouvement dans le système veineux. La partie expéri-
mentale est précédée d*une partie historique. — Le Dr. Beccari fixe
savamment deux périodes dans l'histoire de la physiologie des veines. La
première est inaugurée par Harvey avec la découverte de la circulation
générale du sang (1628). La deuxième est inaugurée avec Tapplication de
la Physique à Tétude de la circulation par l'ouvrage classique de A. W.
Volkmann ^Die Hämodynamik nach Versuchen; Leipzig 1850». L'ouvrage
d'Harvey a été précédé par la découverte de Césalpin sur la direction du
sang dans les veines du bras et par la découverte de Jérôme Fabrice
«/>ö ostiolis venarumi^ : ces découvertes comptent parmi les véritables fonde-
ments de l'ouvrage d'Harvey. La première période (1628 — 1850), dont
une grande partie (1628 —1770) est résumée dans un des chapitres
de l'ouvrage <iElementa physiologiae corporis humanly d'Haller '), est carac-
térisée par la multiplicité des théories sur les causes de la circulation
veineuse, laquelle fut la conséquence des défauts de la doctrine sur tout
le mouvement du sang. Spécialement au commencement de notre siècle
on donna beaucoup d'importance au système capillaire pour expliquer,
d'une manière erronée, la marche du sang dans les veines. Sous différentes
vues, l'efläcacit^ de l'action capillaire a été expliquée par un grand nombre
de physiologistes, entre lesquels Schultz, Hodge, Wedemyer, Walther,
Krimer, Chassaignac, Prochaska, Sprengel. L'action capillaire a été surtout
enseignée par Bichat; Chassaignac fut un peu éclectique.
Volkmann donna un fondement physique à la doctrine de la circulation,
en mettant comme principe du mouvement du sang la différence depres-
sion {Spannung) d'une section à l'autre du système vasculaire. Le Dr.
Beccari rappelle que, à son tour, Volkmann a été précédé par quatre
auteurs: Etienne Haies (1733), Thomas Young (1807), Magendie (1825—
1842), et Poiseville (1828—1847). L'ouvrage de Volkmann fut ensuite
amélioré, par de nouvelles études sur les lois de l'hydrodynamique appliquées
à la biologie: études qui furent favorisées par Donders, E. H. Weber,
Jacobson, Marey et, récemment (1886) par De Jager.
MoDESTiNo Del Gaizo (Naples).
*) A cette époque (1782) Duminique Cotujçno, professeur de l'Université de Naples, fit
quelques expériences sur la physiologie des veines. Voir: „Del moto recxproeo del sangue j^er
le interne vene del capo ; Parle I. Afeccatti»mO'3femûria del socio pensioner io D. Domenico
Cotugno, letta nella R. Accademia Vanno Î782** [Publié dans les „Atti délia R. Acta-
demia délie »cienze e belle lettere ; Napoli 1787"]. Voir aussi Vilpes B., Onori renduti a
D. Cotugno nell' inavgurazione del suo busto in marmo denlio V Oapedale degli IncuraJbUi.
Napoli 1824; p. 69.
IL GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
ALLEMAGNE.
Friedrich Wulffert. Die Akklimatisation (1er europäischen und
insbesondere der germanisclien Rasse in den Tropen und ihre haupt-
sächlichen Hindernisse, Sammlung klinischer Vorträge. Neue
Folge. No. 279. Leipzig, Breitkopf k Härtel, 1900. Preis 75 Pf.
Verfasser bespricht in anziehender Form die Akklimatisationsfrage an
der Hand des historischen Materials und unter Beiücksichtigung der
587
neuesten Forschungen und kommt zu dem Erj4ebnisse, das bis jetzt nach
der Erfahrung von 5 Jahrhunderten ein Fall von Raaaeniikklimatisation bei
den MitteleuropUern nicht nachgewiesen ist. Die derselben entgegen-
stehenden Hindernisse sucht er in der Malaria, den meteorologischen
Agentien der Tropen und der europäischen Trinksitte. Da letztere nicht
unabänderlich ist, kann sie als ernstliches Hinderniss nicht angesehen
werden. Dass wir der Malaria schliesslich Herr werden, ist auf Grund
der neuesten Forschungen zu hoffen. Die meteorologischen Agentien zu
ändern sind wir dagegen nicht im Stande, und ob sich unsere Rasse im
Laufe von Jahrhunderten an dieselben anpassen wird, lässt sich zur Zeit
weder bejahen noch verneinen. Jedenfalls sind die notwendigen Vor-
bedingungen für die Anlage grösserer germanischer Ackerbaucolonien in
den Tropen auch im Laufe des 20. Jahrhunderts nicht gegeben, und
Deutschland wird, falls es das Volkstibermass in eigenen Colonieen unter-
bringen will, zu diesem Zwecke neue Länder in der gemässigten Zone
erwerben müssen. Zur Cultivirung tropischer Gebiete sind europäische
Köpfe und schwarze Hände nötig. Scheube.
FRANCE.
Dr. Grall, Médecin-Inspecteur du coips de santé des Colonies,
Pathologie exotique. Indo-Chine, Etudes statistiques et cliniques.
Première partie. »Saigon, Imprimerie coloniale, 1900, XVIII —
408 pages, 16 graphiques et de nombreux tableaux numériques
dans le texte.
Le premier volume de l'oeuvre du Dr. Grall qui comprend les études
statistiques sert en quelque sorte de base et d'introduction à la seconde
partie: les études cliniques, dont le Dr. G. Treille a récemment publié une
analyse dans ce Journal (v. Janus, 1900, p. 209). — Cette statistique qui
comprend la longue période comprise entre 1884 et 1896 se différencie
sur bien des points des travaux analogues. L'addition de nombreux
graphiques numériques, se complétant en quelque sorte mutuellement, per-
mettent au lecteur d'obtenir rapidement un aperçu très complet de la
somme d'un travail poursuivi avec intelligence et méthode pendant plus
de douze ans.
L'auteur pour rendre son ouvrage à la fois plus intéressant et plus
pratique a très heureusement limité, dans la mesure du possible, les élé-
ments de sa statistique. L'année a été divisée en trois périodes, la pre-
mière, la saison froide, finit en avril; la seconde, saison chaude ou
mauvaise saison, se termine avec les derniers joui-s d'août ; la troisième,
Tarrière-saison, comprend les quatre derniers mois; ces trois périodes, sans
correspondre absolument aux données atmosphériques et thermométriques,
satisfont très amplement aux exigences pathologiques. L'Indo-Chine a ét^
fractionnée en trois parties: l'Annam, le Delta du Tonkin et le Haut-
Tonkin correspondant aux limites politiciues et géographiques d'une part,
aux conditions hygiéniques de l'autre. Los espèces morbides ont ét^^
classées en grands groupes distincts: le premier comprend les affections
vulgaires 9dont on meurt partout", le second les grandes endémies, le
troisième les maladies accidentelles: épidémies, blessures do guerre et
588
sinistres de diverse nature. Les endémies: le paludisme et la dysenterie
et la grande épidémo-endémie : le choléra dominent Thlstoire pathologique
de la colonie.
La diversité des opérations militaires a amené Fauteur à faire une
première grande division de son travail en trois périodes successives: la
période militaire (1885 — 1888), la période mixte, à la fois coloniale et
militaire (1889—1892), la période coloniale (1893— 1896). L'extrême varia-
bilité dans le chiffre du contingent et dans l'origine des troupes coloniales
et métropolitaines utilisées l'a également engagé à établir pour ces diffé-
rents groupes une statistique distincte.
Un travail ainsi conçu devait nécessairement prêter à une série de
conclusions pratiques du plus haut intérêt; les unes se rapportent à
rhygiène des Européens au Tonkin, les autres ont trait à l'organisation
des troupes coloniales:
Le soldat franqaisy envoyé au Tonkin, sera Fobjet de soins particuliers et
contintiSy il faudra lui assurer un meilleur confortable,
L^ envoi de troupes de relevé et même les remplacements individuels doivent être
suspendus pendant la mauvaise saison (d'août à septembre),
Ije rapatriement des impalude's et des cachectiques, dont la guérison n'est pas
assurée avant les chaleurs^ se fera dès le mois de mai.
Le temps de séjour dans la colonie sera limité à trente mois pour les troupes
d* avant garde.
Les cantonnements voisins de la frontière chinoise sont, dans leur ensemble,
beaucoup moins malsains que ceux placés en aval.
Les malades graves: Européens et Indigènes, cesseront d'être conservés et
soignés dans les postes extrêmes, même quaiui ils sont pourvus de médecins; en
cas d'atteintes sévères ou répétées, ils devront être évacués sur les hôpitaux du
centre ou les sanatoria.
Les effectifs indigènes et nationaux serant constamment distincts.
Les officiers serviront aux colonies dans les différents grades,
La fusion avec les corps métropolitains sera évitée.
Les corps disciplinaires sont un mauvais appoint pour les troupes européennes
aux colonies,
Uon e'ißäera Vexagération des effectifs, Ventassement des troupes et les frac-
tionnements excessifs.
C'est sur le contingent indigène que se portera Veffort le plus lourd, on
respectera les habitudes du soldat indigène.
Le chef du service de santé jouira d'une autorité plus complète, il restera
placé sous taction directe du chef de la colonie.
Tel est l'ensemble des conclusions les plus importantes que l'auteur s'est
cru autorisé à déduire de cette étude poursuivuie avec une intelligent«
activité pendant un long séjour au Tonkin. Le nom du Dr. Grall leur
donne une sérieuse autorité. Elles s'appliquent également d'ailleurs, dans
une très large mesure, aux groupements civils et à l'ensemble des colonies
tropicales, tant françaises qu' étrangères.
C'est à ce titre que nous recommandons la lecture de l'ouvrage de
notre très distingué confrère aux médecins et aux économistes coloniaux
en général.
A. BODDAERT.
^9
ITALIE.
Cesare Lombroso. JMe I^hre von der Pellagra. Aetiologische,
klinische und prophylaktische Untersuchungen. Unter Mit-
wirkung des Verfassers deutsch herausgegeben von Dr. Hans
Kurella. Mit 5 lithographirten Tafeln. 230 Seiten. Berlin, Oscar
Coblentz, 1898. Preis 7 M.
In vorliegendem Werke hat der bekannte, um die Erforschung der
Pellagra hochverdiente italienische Psychiater das Ergebniss seiner ein
Menschenalter lang fortgesetzten Untersuchungen über diese Krankheit
niedergelegt. Einen harten Kampf gegen wissenschaftliche Vorurtheile und
gemeinste Geldinteressen mussto derselbe fuhren, bis es ihm gelungen ist,
seine Lehre, dass die Pellagra die Folge einer Vergiftung mit verdorbenem
Maise ist, zur Geltung zu bringen. Bei den giftigen Fäulnissprodukten
kommt es nach seiner Ansicht viel weniger auf die Formen der wirkenden
Mikroorganismen, als auf die chemischen Veränderungen an. Er hält es
daher für verlorene Mühe, einzeln die zahllosen Mikroorganismen, welche
den Mais befallen, zu studiren, denn sie wirken darin nie für sich allein,
sondern mit vielen zusammen, wodurch ihre Einwirkung verändert wird.
Das Buch zerfällt in 4 Theile, in denen der Reihe nach Aetiologie,
klinisches Bild, pathologische Anatomie, Prophylaxe und Therapie behan-
delt werden.
Wenn auch der Verfasser keine abgeschlossene Darstellung der Pellagra
giebt, wird doch jeder, der sich für diese merkwürdige Krankheit, die
einzige »functionelle" Psychose, deren Ursache genau bekannt ist, intercs-
sirt, das originelle Buch mit Interesse lesen.
SCHEVBE.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
H. Snellen Sr. De opérât ien van G. ./. van Wij\ van H, Küchler
en van Wenzel, Nederl. Oogheelk. Bijdragen, 1900, No. 9, p. 18.
L'auteur figure et présente Tinstrument de van Wg pour l'opération
de la cataracte ; il s'agit d'un petit couteau à échappement à ressort caché
dans le manche de l'instrument. L'original appartient à la collection
historique d'instruments du »Ziekenhuis" de Rotterdam. Jansen (1852
Nederl. Lancet, p. 526) et Juda (1896 Openingsrode Nederl. Oogh. Gez.
7 juin) en ont parlé. Snellen a vu deux personnes opérées au moyen de
cet instrument; le résultat n'était guère brillant.
Peroens.
Albertotti. Valore deir occhio nella rspreêsione. (^Valeur de Voeil
dans V expression de la physionomie,) Modena 1900. Società tipo-
grafica. 12 pp. 2 pi.
Au congrès de médecine do cette année l'auteur a pris la parole dans
la discussion sur ^l'expression des t/efix*\ Il a remarqué qu'au théâtre les
acteurs dans les rôles les plus tragiques tournent les yeux vers le public
et regardent où ils veulent; les muscles de la face font tout l'effet; le
public ne voit pas les yeux. L'auteur cite à Tappui deux tableaux du
59(1
ßoccacino (XVIme siècle), que renferme Téglise de S. Sigismondo près
Cremona. Les rivaux de ce peintre prétendaient que toute la beauté et
le succès de ses tableaux provenaient du talent qu*il avait de peindre de
beaux yeux. Le Boccacino pour démontrer la fausseté de ces arguments
fit alors les deux tableaux reproduits par Albertotti. Le premier représente
le Christ et la femme adultère; celle-ci est en bas et tout le groupe la
regarde les paupières baissées ; le second figure la résurrection de Lazare ;
ici deux personnes ont le globe oculaire visible, Lazare et un vieillard. Ces
tableaux sont très beaux et la majorité des personnes non prévenues ne
remarque rien de particulier. Il ressort donc de ce travail qu'au 16 m«
siècle on savait déjà que les muscles de la face produisaient Teffet, que
le public localise en entier dans les yeux.
Pergens.
Ankylostomüisis in Puerto Rico, By Lieutenant Bailey K. Ashford,
assistant surgeon Ü. S. Army. New- York Medical Journal of
April 14, 1900.
L'Ankylostomiasis était déjà signalée à Tétat endémique dans quelques-
unes des Antilles. Dans la monographie de Zinn et Jacobi on cite comme
particulièrement infectées par TAnkylostoma, Santa Lucia, Jamaica, et
Trinidad\ mais jusqu'ici aucun auteur ne Tavait observée à Puerto Rico.
Nous devons à M. Ashford, chirurgien dans Tarmée américaine, d'avoir
dans cet article annoncé l'existence d'une anémie par l'Ankylostoma dans
cette lie. Sur 20 cas d'anémie grave examinés par lui, il a vérifié la
présence de l'Ankylostoma dans 19 cas, tandis que dans un cas l'anémie
était la conséquence d'une cachexie tuberculeuse. L'anémie à Puerto Rico
est très fréquente dans les classes les moins aisées et Ashford a toute
raison de croire que le rôle de l'Ankylostoma dans la production de cette
anémie à Puerto Rico est très étendu. L'auteur rend compte des particu-
larités cliniques concernant ses malades; mais il est surtout remarquable
que jusqu'ici l'anémie qui au témoignage des praticiens de Puerto Rico,
était considérée comme la plus fréquente et la plus destructrice des mala-
dies qui affectent les classes pauvres dans cette ile, était rapportée à une
espèce à' anémie progressive pernicieuse due surtout au défaut de bonne
alimentation, sans songer à sa vraie origine: V Ankylostoina,
P. SONSINO.
Höfler, Hofrath Dr. M. (Bad Tölz), Das Jahr im oberbayerischen
Volksleben mit besomlerer Berücksichtigung der Volksmedicin, Sonder-
Abdruck aus »Beiträge zur Anthropologie und Urgeschichte
Bayerns". Bd. XIIL Heft 1—3. München, 1899. Verlag von
Friedrich Bassermann, 48 pp. 8^.
Diese Publication bildet einen weiteren, schätzenswerthen Beitrag zur
Volksmedicin, die, wie bekannt, gerade von unserem verehrten Mitarbeiter
so ausserordentliche Pflege schon erfahren hat. Einen Theil des vorliegenden
Materials veröffentlichte H. bereits 1893 in der Zeitschrift des Deutschen
und Oesterroichischen Alpcnvereins, p. 175 ff. Hier erscheint dasselbe in
wesentlicher Erweiterung. Wer im glflcklichen Besitze von H.'s grossartigem
Krankheits-Namenbuch ist, wird über diese neue Arbeit von H. besonders
erfreut sein, weil sie zugleich als eine schöne Ergänzung zum Artikel
591
»Jahr'* (1. c. p. 248) angesehen werden kann und thatsUchlich auch eine
solche hildet. Nach einer allgemeinen Einleitung über den Zusammenhang
von Volkssprache und Volksmedicin folgt ein sogenanntes i^Kult-Cctlendanum''
wie H. es nennt» d. h. für jeden einzelnen Jahrestag bezw. seinen Heiligen
eine historisch-etymologisch-yolksmedicinische Darlegung in der Art, wie
wir das an einem Beispiel sogleich zeigen wollen:
I. Januar. 6. Heilige drei Könige:
Caspar (Kaschperl, Gapper) (pers. Schatzmeister).
Melchior (Melcher) (hebr. Lichtkönig).
Balthasar (Baldl, Waltl, Hausl) (hebr. Fürst des Glanzes).
Dies epiphaniae, Theophania (= ahd. giperchton naht); seit ca. 1300
ist das Fest Epiphania als »Berchteniag" benannt (Beehtolis-,
Berchtlis-Tag) und soll angeblich die Berchtennacht eine aus
kirchlichen Kreisen stammende Bezeichnung sein fUr Erscheinung
dos Herren (Epiphania) (ahd. pröhan, mhd. prechon = erscheinen,
glänzen, leuchten) = Brechentag, auch Gemmichtag (= Goebnacht-
tag) genannt ; buchten = p{$rchten = am Perchtentage einen Rummel
auf der Strasse machen mit Umzügen und Perchteiboschen (den
Vorläufern des Weihnachtsbaumes), üeber Perchüi, die jedenfalls
keine germanische Gottheit war, siehe: Urquell 1898, S. 177; sie
hiess auch ( 1435) die mylto Bechte. Von der Witterung der Perch-
tanacht wird auf ein gutes Fruchtjahr geschlossen. Goebnacht-
Perchtal = elbische Dämonen, die in der Goebnacht oder Perch ten-
nacht schwärmen; an diese erinnert der Perch tentanz (Bercht-
Laufen), bei dem schreckliche Mummengestalten die Perchteln ver-
scheuchen sollten (similia simili bus)
U.S.W. noch eine halbe Quartseite lang. Nicht alle Tage des Jahres sind
mit so reichen Angilben ausgcstiittet, aber doch die tiberwiegende Mehr-
zahl, sodass die ganze Arbeit gleichsam aus 365 Artikeln besteht. Am
Schlüsse ist ein Register für den volksmedicinischen Inhalt beigegeben.
Die von H. documentirte Belesenheit ist bewundernswerth, die Fülle des
beigebrachten Materials fast erdrückend. H. giebt Stoff*, mit dem noch
zahllose andere Arbeiten zu machen wären. Was zum Lobe seines einzig
dastehenden Krankheits-Namenbuches gesagt ist (cfr. Janus IV, p. 813),
gilt auch für die vorliegende Arbeit. Jeder Freund derartiger Studien,
und nicht zum wenigsten auch der medieinische Geschichtsforscher, ist H.
für seine neue Leistung zu grossem Dank verpflichtet.
Pag EL.
Isländischer Brauch und Volksglaube in Bezug auf die Nachkommen-
schaft. Bearbeitet von Max Bartels. Zeitschr. f. Ethnologie,
1900. Heft II u. IIL S. 52.
»Der eisige Fels im Meere" bietet auch für den Medico-Historiker des
Interessanten genug, wie vorliegende Arbeit beweist. Der Glaube an Eiben,
Trollen etc. lebt dort noch; uussergewöhnliche Befruchtung, erfolgt durch
Eiben oder Trollen, erzeugt auch dort elbische dh. abnorme Früchte. Der
volksmedizinische Aberglaube der Isländer stammt nur zum geringsten
Teil aus den älteren nuturwissenschaftlicheu Büchern der Auslands; auch
Lehren der Hippokrates finden sich nur ganz spurenhafl. Das Volk kennt
Conception-befördemde und -hemmende Mittel ; es kennt aber auch bereits
592
den schlechten Einfluss des Alkohols auf die Leibesfrucht; es stellt die
Diagnose auf GraviditHt aus der verschieden oxydierenden Wirkung des
Harns ; es erkennt das Geschlecht der Frucht im Uterus aus dem Umfange
und der Breite dos Mutterleibs, aus dem subjoctiven Schweregefühle der
Mutter, aus der grösseren Lebhaftigkeit des sich bewegenden Embryons
etc. Die volksüblicho Seh wanger en-Dilltetik erstrebt vor Allem körperliche
Anomalieen der Leibesfrucht zu verhüten mit Befolgung abergläubischer
Vorstellungen, wie sie z. B. durch die ganze Welt gUng und gäbe sind,
wobei namentlich die vielgeschäftige Volksetymologie keine kleine Rolle
spielt.
Auch das isländische Volk schliesst aus den äusserlich sichtbaren Mal-
zeichen des Embiyons zurück auf die schädlichen Einflüsse, die die Kon-
cipierende oder schwangere Mutter betroffen haben können. Eine Reihe
von Vorschriften gelten der Verhütung schwerer Niederkunft. Das Sitzen
auf den Knieen des Vaters ist ein altgermanisches geburtshilfliches Mittel ;
desgleichen das Sitzen der Hobamme vor der Kreissenden. Die Erinnerung
an die geburtshilfliche Thätigkeit von Männern (Chirurgen) mit Heilhänden
(s. des Ref. Krankheitsnamenbuch, S. 217) lebt auch dort, ebenso der
Glaube an die Glücks- oder Sieg-Haube, an den Wechselbalg etc.
Gründlich und zuverlässig, wie alle Arbeiten des Herren Geheimraths
Bartels, des Verfassers der allbekannten Buches »die Medizin der Natur-
völker'', ist auch diese, grösstenteils durch mühevolle Sammlung von aus-
gesandten Fragebögen gewonnene Abhandlung, auf die wir die Leser der
Janus aufmerksam machen wollen.
HÖFLEK.
Capt. J, C, Minor, M.D. Assistant-Surgeon 20th U. S. Vol. Infanterie
in Bomblon (Bomblon, Island) P. I. berichtet in No. 15 des Vol. XXXV
des Journal of the American medical Association, 13/10, 1900, tiber die
Gesundheit und den Reic/itum der Provinz Benguet,
Der von dem Verf. gerühmte Ort in dieser Provinz ist das 4000 Fuss
über dem Meeresspiegel gelegene kleine Thal Trinidad, welches vulkanischer
Natur von dem gleichnamigen Flusse üppig bewässert wird. Dieses Thal
wird von kleinen Bergen begrenzt. Von der Natur in jeder Beziehung
aufs üppigste mit allen Naturprodukten ausgestattet, mit einer Lufttem-
peratur, welche 26*^ C. niemals übersteigt, würde schon in klimatischer
Beziehung Trinidad als ein ausgezeichneter Kurort zu bezeichnen sein.
Was aber den Verf. besonders interessiert, sind die Thermen von Trinidad.
Dieselben zeigen immer konstante Wärmegrade. Die Thermen schwanken
in dieser Beziehung sehr erheblich. Es giebt in Trinidad, lauwarme Quellen,
während andere bis 92^0. aufweisen. Auch in ihren sonstigen Verhält-
nissen zeigen die Quellen während des ganzen Jahres keine Veränderungen.
Einzelne dieser Quellen enthalten Calciumhydrat, Eisen, Potaschen u.s.w.,
die meisten aber enthalten Schwefel, einzelne nur wenig, andere dagegen
sehr viel. Eine dieser Quellen hebt der Verf. ganz besonders hervor: sie
ist, analog den heissen Quellen in Arkansas, den bekannten ^Hot Springs",
wo der Verf. 12 Jahre hindurch gelebt hat, frei von allen mineralischen
Bestandteilen, dagegen reich an freier Kohlensäure. Das Wasser dieser
Quelle ist sehr schmackhaft und wird von den Eingeborenen gegen rheu-
matische Aflfectionen und bei Krankheiten der Verdauungsorgane ange-
593
wendet. Die heissen Quellen von Trinidad sind in der gesamten Philippi-
nengruppe berühmt) indes 250 Meilen nordwHrts von Manilla gelegen, sind
sie zur Zeit noch immer schwer zugänglich. Jedoch wird darin ein Wandel
zum besseren geschaffen werden, wenn eine projectierto Eisenbahn in der
Benguet-Gegend gebaut wird, wodurch auch das Thal Trinidad dem Ver-
kehr weit mehr erschlossen wird. Der Verf. erzählt noch allerlei Geschichten
von den die Provinz Bonguet bewohnenden Igarroten, von denen ein Teil
noch den Menschenfressern zuzuzählen sind. Der andere Teil der Bevöl-
kerung ist gesittet und steht kannibalischen Allüren fern. Es kommen
bei der Bevölkerung von Benguet Tuberculose, Herzkrankheiten, Rheuma-
tismus und Hautkrankheiten vor, aber auch diese nicht häufig. Von
besonderem Interesse ist, dass unter den Igarroten die Syphilis eine unbekannte
Krankheit ist.
The Journal of American Medical Association, Vol. XXXIV, No. 6,
10/2, 1900, p. 370, giebt einige interessante Notizen betreffs der Geschichte
der Medicin in Amerika auf Grund von Veröffentlichungen von Packard,
Derselbe hat ermittelt (cf. Proceedings Path. Soc. of Philadelphia 1900,
III, 46), dass über die älteste in Amerika ausgeführte Sektion in einer
Publikation, welche im Jahre 1674 in London erschienen ist, berichtet
worden ist. Das Buch führt den Titel: >An Account of two Voyages to
New England by John Josselyn." Derselbe war ein Engländer, der lange
Zeit in Neu England gelebt hat. Es handelt sich um die Leichenöffnung
eines jungen Mädchens. Ausserdem hat Packard noch Notizen über 4 andere
Sektionen gefunden, die 1674, 1676 1687 und 1690 in Amerika ausgeführt
worden sind. Eine dieser Autopsieen betraf den Gouverneur von New- York
Slaughter. Derselbe Autor hat dann in Phila. Med. Journal, Jan. 27, 1900,
The Journal, 4, p. 354, eine Notiz über mediciniscJte Gesellschaften in
Amerika gegeben. Vor der Gründung des College of physicians of Phila-
delphia im Jahre 1787 bestanden neun medicinische Gesellschaften, die
in dieser Zeit eine mehr oder weniger grosse Thätigkeit entfalteten und
von denen die Medical Society von New Jersey, die Massachusetts Medical
Society und die New Haven Medical Society heut noch existieren. Das
College of Physicians in Philadelphia ist die viei-tälteste amerikanische
medicinische Gesellschaft.
Das Titelblatt der periodischen Zeitschrift der von 1735—1741 besteh-
enden medicinischen - Gesellschaft in Boston — die betreffende Nummer
ist leider niemals gedruckt worden — enthält u. a. folgende Titel : »Ge-
schichte der epidemischen Dysenterie in Boston'*, »Bericht über den schwar-
zen Star einer jungen Frau", »Die anatomische Untersuchung der Spina
ventosa der Lendenwirbel einer jungen Frau", »Einige praktische Be-
merkungen über die Schriften von Thomas Sydenham".
Das Journal of the American Medical Association, Vol. XXXIV, No. 6,
10/2, 1900, p. 371, berichtet über die Abnahme der Schwindsucht in Neto
Hampshire, während die Sanitätsämter von Californien und Colorado das
Gegenteil zu beklagen haben. Das Sanitäts-Bulletin von New Hampshire
vom Januar 1900 enthält eine Uebersicht über die dort vorgekommenen
Todesfälle infolge der SchxvindsuclU im Vergleuh zur Gesamtmortalität vom
Jahre 1884—1898. Im Jahre 1884 betrug die Schwindsuchtsmortalität
über 14 7o ^^r Gesamtmortalität, 1889 betrug sie ein wenig mehr als
10 %, infolge des Auftretens der Influenza erhob sie sich 1890 auf ca.
594
11,5 7o» <iann fiel sie 1892 schnell auf 9,5%, erhob sich in den nächsten
3 Jahren auf etwas über 10 %, und betrug seitdem, stetig abnehmend,
im Jahre 1898 genau 9 %. Die Sterblichkeit an Tuberculose hat sich in
diesen 14 Jahren somit um mehr als ein Drittel verringert. Diese Ver-
ringerung ist eine zu grosse, um als eine rein zufällige angesehen werden
zu dürfen. Ohne die Vorsicht-smassregeln zu unterschätzen, welche betreffs
des Genusses der Milch tuberkulöser Kühe getroffen werden, wird doch
betont, dass die bei dem Geuuss solcher Milch drohende Gefahr sehr
überschätzt wird.
WrLiiELM Ebstein.
The Journal of Tropical Medkim.
In der September-Nummer macht Ria Kailas Chunder Böse Bahadur
casuistische Mittheilungen über die Anwemlung des Chinins bei MiUaria-
Fiebern. Er rät dasselbe in der Form der Mixtur zu geben und empfiehlt
als Geschmackscorrigentien gepulverte Myrobalanen auf die Zunge gestreut
und Pulvis Glycyrrhizae et Zingiberis.
Charles Todd theilt aus Rhodesia einen Fall von bösartiger (komatöser)
Malaria mit, der mit Urticaria und Petechien verlief und einen t-ödlichen
Ausgang nahm.
IL \V. Felhin bringt einen kurzen Auszug aus einem von Jos. r. Schmädel
in der Anthropologischen Gesell schall zu München gehaltenen Vortrage
über die Wirkung; des Lichtes auf den mensrhlichen Körper in Bezug auf die
Kleidung. Nach v. SchmädH sind es die chemischen Licht wellen, von denen
der Weisse in den Tropen zu leiden hat, während der Farbige gegen
dieselben durch sein Pigment, welches sie nahezu, wenn nicht ganz, neu-
tralisirt, geschützt ist, indem weisses Pigment ebenso wie die zwischen
den Frauenhofer'schen Linien F — H des Spectnims gelegenen Farben die
Wärmestrahleu neutralisiren und die chemisch wirkenden Strahlen unge-
hindert durchgehen lassen, schwarzes Pigment und die Farben zwischen
den Linien A — F dagegen erstere durchgehen lassen und letztere aufhalten.
Der Kothe Hund soll eine Folge der Einwirkung der chemischen Strahlen
sein. Für die Tropen wird daher eine Kleidung empfohlen, die an ihrer
äusseren Fläche von einer Farbe, welche die Wärmestrahlen reflectirt, and
an ihrer inneni von einer Farbe, welche die chemisch wirkenden Strahlen
neutral isirt, ist, bezw. eine Oberkleidung von der einen und eine Unter-
kleidung von der andern Farbe. Nach dem gleichen Prinzipe ist die Farbe
für die Zelte, Schirme u.s.w. zu wählen.
Frank Tidswell handelt über die Pest und ihre Verbreitung. Zuerst wird
die gegenwärtige Pandémie kurz beschrieben und dann die Art und Weise,
wie sich die Pest verbreitet, erörtert, wobei namentlich die Rolle, welche
die Ratten hierbei spielen, eine eingehende Besprechung findet.
Die October-Nummer leitet P. \V. Bassett^Smüh mit Beobachtungen über
Mosquitos ein. Er weist dai'auf hin, dass auch die Geschlechts- und Schwanz-
anhänge der Mosquitos, denen Giles in seiner Monographie über die Mücken
und Mosquitos wenig Beachtung geschenkt hat, bei den verschiedenen
Geschlechtern und Arten wichtige Unterscheidungsmale darbieten. Femer
fand, er, dass die Mosquitos und Larven in Portsmouth in der Ruhe dieselbe
für die verschiedenen Arten charakteristische Stellung einnehmen wie in
den Tropen.
595
Der folgende Artikel von //. A, Alford Nicliolla über die Anki/lastomiasis
auf den Inaela unter dem Winde ist vorwiegend polemischer Natur, gegen
WiUiam Macdonald gerichtet (vergl. dies Archiv H. 7, S. 373 und H. 9, S. 488).
In einer weiteren Arbeit verbreitet sich J. Preston Maxwell über Actio-
logie, Symptome^ Diagnose und Behandlung der liundwunninfection. Ascariden
sind im Changpoo-Thale in SUdchina ausserordentlich häufig, indem sie
ohne U eher treibung bei 99 % der dortigen Bevölkerung gefunden werden.
Als Ursache der Infection wird hauptsîichlich der Rohgenuss von Lauch
und Knoblauch beschuldigt. Die Symptome, welche die Wüimer her-
vorrufen, bestehen bei Erwachsenen in einem etwa 1 Stunde nach einer
guten Mahlzeit auftretenden Verlangen nach Nahrung, starkem Unbehagen
in der Magengegend, dem Gefühl von Wurmbewegungen im Magen,
besonders nach dem Essen, ausgesprochener Anämie, bei Kindern in stark
aufgetriebenem, weichem Leibe, Magen- und Darmstörungen, wie Magen-
schmei-zen, Durchfall, Verstopfung, ferner Reflexerscheinungen, wie C-on-
vulsionen, Zähneknirschen während des Schlafes, Bohren in der Nase,
Praeputialreizung, Pavor nocturnus. Die Kinder haben eine grosse Neigung
auf dem Gesichte zu schlafen und leiden oft an Perversitäten des Appetits.
Letzterer ist bei Erwachsenen sowohl als Kindern bald ungestört, bald
vermindert, bald im Gegentheil erhöht. Referent kann nach seinen Beob-
achtungen in Japan, wo die Ascariden gleichfalls sehr verbreitet sind, die
Erfahrungen Verfassers in allen wesentlichen Punkten bestätigen und
stimmt mit diesem vollkommen darin überein, dass man in warmen
Ländern bei Magen- und Darmstörungen immer an die Gegenwart von
Darmparasiten zu denken hat, deren Diagnose leicht ist, wenn man den
Stuhl auf Eier untersucht.
Von ß. C, Bennett wird ein auf Trinidad beobachteter Fiiil von Schwarz-
Wasserfieber, welches dort ausserordentlich selten ist, mitgetheilt.
Bezugnehmend auf die von Pounett in der Juli-Nummer (s. dies Archiv
H. 9, S. 488) veröffentlichten Fälle von umschriebenein Uautödem berichtet
A. B, Didgetty^ dass er in Süd-Sylhet (Indien) bei Theegarten-Kulis,
meist Frauen, eine Anzahl von Fällen von umschriebenem Hautödem
beobachtet hat, das seinen Sitz auf dem Rücken der Hand oder des unteren
Theils des Vorderarmes hatte, immer einseitig war, ohne sonstige Symp-
tome verlief, 2—20 Tage dauerte und dessen Ursache vollkommen
dunkel war.
SCHEUBE.
Marie Leczinska and the Bourbon family,
"The influence of Marie Leczinska on the Bourbon family can only be
compared to that of Marie de Medicis or the house of Valois, both the
one and the other gave the coup de grâce to a degenerated race of our
kings." With these words Mr. It. Larger concludes his investigation of
the *'haut mal" of Marie Leczinska wife of Louis XV as to its nature,
origin and effects. He considers that the disease, which was characterized
by convulsive crises, night terrors, sexual frigidity, morbid religionism
and mental instability, leaves no doubt that the queen was an hereditary
degenemte. Her mother, Catherine Opalen ska, died insane, while her
father, ex-king Stanislaus of Poland, was gouty, corpulent and alcoholic.
M. Larger traces the evil effects of this heredity through all the descen-
596
dents of Marie Loczinska. Her six daughters were all subject to night
terrors, and most of them showed other marks of hysteria, forming as
M. Larger puts it, **a collection truly worthy of the Salpétriôre !" Her
son, the dauphin, was "physically scrophulous and morally melancholic**.
His three sons, Louis XVI, Louis XVIII and Charles X all displayed
marks of degeneration in body and mind, while Louis XVIII was suspected
of impotence. "Charles X had for son a demi-imbecile incapable of
reproducing himself (the Duke of Angouleme) and for grandson the
Comte de Chambord, "Henri V". In obesity he showed a return to the
Stanislaus type, though married he still, it is said, had mistresses, but
in spite of this he died without posterity."
Revue Scientifique, 12. E. T. W.
Leprosy in ITawai,
Leprosy was introduced into the Sandwich Islands by the Chinese about
the year 1841, and has so increased that there are now about 1200 lepers
isolated in the island of Molokaii, According to the Revue Scientifique 14,
the following system is observed. When a physician suspects one of his
patients to be affected by leprosy he causes him to be examined by a
council of practitioners appointed for this purpose, and should the sus-
picion be confirmed, the patient is sent temporally to the quarantine
station at Kahili. When a certain number of lepers are assembled a
steamer transports them to the hospital which occupies a promontory of
Molokaii accessible only by sea. The government provides houses for the
less advanced cases, and there are also schools and churches. Members
of the Sanitary Council visit the place every six months for the purpose
of inspection. The unfortunate exiles are not without means of amuse-
ment, there being a club and a musical society. The annual cost of the
establishment is about 18,000 pounds sterling.
E. T. W.
Albert as Poet and Literaiy Historian.
In the Wiener klinisclte Rundschau^ No. 41, Dr. Senfelder discusses the
work of the late Prof. Eduard Albert as a critic and translator of Bohe-
mian poetry. During the last seven years, the distinguished surgeon,
who was of Sclavonic origin, published five volumes of translations from
Bohemian poetry with critical and historic commentaries. These are
entitled 1) Poesie aus Böhmen 1893, 2) Neuere Poesie aus Böhmen 1893,
3) and 4) Neueste Poesie aus Böhmen, the first volume dealing with poems
of a general, the second with those of a national character. These two
volumes appeared in 1895, and were followed in the present year by 5)
Lyrisches und Verwandtes aus böhmischen Literatur. The five volumes give
a complete survey of Bohemian poetry from the hymns of St. Adalbert
and St. Wenceslaus, to the contemporary poetry of Jaroslav Vrehlicky
and Swatopluk Cech. Dr. Senfelder concludes with the verdict that Albert
is secure of a place of honour in German literature beside the masters
Rtlckert and Herder. And both nations may assert with just pride *He
was ours'.
E. T. W.
597
Archives de Mêderine Navale, Août, 1900, Paris.
Tbis number contains tbc introductory part of a medical report on the
Marchand mission by S. Emily. The mission was composed of 13 E\iro-
peaus and 200 natives, and tbeir route led them across Africa from the
French Congo to Fasboda, and finally through Abyssinia to the Red Sea.
The medical aspects of such a journey cannot fail to be instructive. The
first chapter, which appears in the number for August carries us from
Dakar to Bangui. Dr. Emily notices that Guinea worm does not exist
in the Congo, and although the germ of the parasite has for a long time
been scattered along the route, not a single autochtonous case has occurred.
Some observations have enabled him to fix the period of incubation at
about three months. The Pidex penetrans, which seems to have given some
trouble, is not a native of Africa, but has been introduced in recent years
from Brazil and has already become widely difiused over the continent.
During this pai-t of the journey the health of the mission was good. A
few cases of dysentery, which yeilded to the saline treatment, and one
case of mild fever are all that is recorded.
Dr. Tribondeau furnishes a paper on Elephantiasis of the superior
extremely observed in the Society Islands. The cases, some 14 in number,
are carefully recorded and arc thus of value, but the Author, if we under-
stand him a right, strangely misapprehends the views of Hanson which
he criticises. Gros, in a bibliographic notice of a work by Cardamatis of
Athens on blackwater fever, discusses the vexed question of its etiolog}'.
Cardamatis, it appears, states that of 3008 cases of blackwater fever treated
by quinine, the mortality was 26.1 per cent, while only 7.5 per cent of
those treated without ijuinine died. Gros justly calls in question the
value of such figures, probably gathered from various regions, and not
comparable among themselves.
Andrew Davidson.
Archiv für Schiffs- und Tropen- flt/f/iene^ Sept. 1900, Leipzig.
A long article by Dr. Sobernheim of Halle on the Xenere Forschungen
auf dem (Jebiete dtr Jiinder/)est cannot fail to arrest attention. Epidemiology
can never be understood apart from a knowledge of epizootics and none
of the animal plagues is better deserving of study than the rinderpest.
The virus of this pest has hitherto escaped detection, although its exists
in the blood and less actively in the secretions of diseased animals.
Filtration of infectious liquids through Chamberland or Berkefeld filters
deprives them of their virulence. Cattle are susceptible in the highest
degree to the virus. The grey cattle of the Siberian steppes, alone exhibit
a considerable degree of resistance to its action. Among animals in a
minor degree susceptible ai"e sheep, goats, and swine. Deer are not men-
tioned among susceptible animals, although in the outbreaks of 1844 and
1879 in Mauritius very considerable numbers died of the infection. It
seems to have been proved that the virus is intensified by successive trans-
missions through sheep or goats. Other animals, such as fowls, dogs, cats,
rats and mice are altogether refractory. The results of Kochs method of
procuring, immunity by injections of the gall of diseased animals (10 ccm.)
seems to have been very successful, but the immunity does not last more
than two or three months. The serum method has been found more
1900. 42
598
efficacious as a prophylactic, and its curative results when employed at
the earliest stage of the disease have been highly satisfactory. The
article is very complete and will be read with interest by those who wish
to know the results of the most recent work on this subject. The rest
of the number is occupied by Besprechungen und Litteraturangaben on a
variety of subjects.
Andrew Davidsok.
EPIDEMIOLOGIE.
I. La peste bubonique. 1. Japon. Kobe. Le 5 septembre 1 décès à bord
d'un steamer venant de Honolulu (îles Sandwich) et de San Francisco.
2. Chine. Hongkong, Du 9 au 15 septembre 5 cas (5 décès); du 23 au 29
septembre 5 (5). 3. AustnUie, Sydney (Nouvelles Galles du Sudj du 18 au
25 août 1 (1). Brisbane (Queensland) du 18 au 24 août 1 (1). Townville
(Queensland) du 18 au 24 août 7. 4. Indes orie}itides anglaises. La
J^ésidence de Bombay du 17 au 24 août 325 (226), du 7 au 14 septembre
981. VEtat Mysore du 18 au 25 août (281 décès). 5. L'île de Maurice du
31 août au 6 septembre 8 (6), du 7 au 13 septembre 12 (9), du 21 au 27
septembre 17 (14). 6. La Grande Bretagne, Glasgow. Du 30 août au 10
septembre 15 (2), du 10 au 17 septembre 6 (2), du 27 septembre au 4
octobre 1 (2). Aucun cas depuis le 4 octobre. Cardijf 4 octobre 1 (1)
marin venant de Rosario. Londres, le 30 octobre à l'arrivée du steamer
Ben Lomond dans le port de Londres venant des îles Philippines on con-
stata un des marins souffrant de la peste chronique confirmée par la
diagnose bactériologique du Dr. Klein. Le malade a été isolé dans Thôpital
du port à Tembouchure de la Tamise, le steamer et les marchandises ont
été désinfectés.
IL La fièvre jaune. 1. Mexique. Vera Cruz du 2 au 8 septembre
20 (6); du 9 au 15 septembre (15); du 16 au 22 septembre (24). Tampico
du 23 juillet au 26 septembre 4 (1). 2. Colombia. Bocas del Toro du 25 août
au 1 septembre (1). Cartagene du 1 au 14 septembre 3 (3) ; du 15 au 22
septembre (19). 3. Vile de Cuba. Havane du 26 août au 8 septembre (35) ;
du 9 au 15 septembre (9); du 16 au 22 septembre (9). Sagua le 17 sep-
tembre 2 cas. Cienfuegos du 14 août au 8 septembre 4 (3); du 9 au 22
septembre 1 cas.
HT. Le CHOLéRA asiatique. Indes orientales anglaises. Madras du 19
mai au 24 septembre 187 cas. Bombay du 31 juillet au 4 septembre
2042 décès. Calcutta du 26 août au 1 septembre 4 décès; du 9 au 15
septembre 5 décès. Rinqeling.
VARIÉTÉS.
La destruction des moustiques.
Cette question est à Tordre du jour depuis qu'on sait que les moustiques
sont non seulement Toccasion de multiples désagréments, mais encore des
propagateurs de la malaria. M. Celli, professeur d'hygiène à TUniversité
de Home s'est livré à des expériences comparatives pour rechercher les
substances les plus propres à détruire ces animaux. Elles peuvent se classer
599
sous quatre chefs différents suivant qu'on veut détruire les œufs, les
larves, les nymphes on les adultes. Ce sont les jeunes larves et les adultes
qui viennent de subir la nymphose qui offrent le moins de résistance.
Parmi les substances minérales, le permanganate de potasse, môme à
5 p. 1000 n'a qu'une faible action sur les larves; le sublimé à 1 p. 1000
est peu actif sur les larves et ne tue pas les nymphes ; en revanche l'acide
sulfureux est une des substances larvicidcs les plus puissantes. Le règne
végétal fournit des produits très actifs : infusion et extrait commercial do
tabac, infusion de quassia, de Solanum nigrum et de Daphne gnidium et
surtout les poudres insecticides fabriquées avec les fleurs des chrysan-
thèmes. Parmi les couleurs d'aniline, le vert-malachite est larvicide à la
dose de 0,0125 p. 1000; le gallol à la dose de 0,0062 p. 1000 et parfois
môme à 0,0007 p. 1000. Nous ne nous étendrons pas sur la destruction
des nymphes qui n'offre pas d'intérêt pratique; car c'est à ce stade de sa
vie que l'animal présente la plus forte résistance. Cependant le pétrole
leur est très funeste, ainsi qu'aux larves. Mais il est juste de dire que
cette substance doit être employée en bien plus forte proportion qu'on ne
Ta dit. En effet elle se détruit rapidement par oxydation et par evaporation,
à la surface des étangs. Elle a l'avantage d'un emploi facile et celui de
ne pas détruire le poisson et les autres animaux aquatiques comme le font
les couleurs d'aniline. Il faut choisir une qualité qui se diffuse bien sur
l'eau sans former de gouttelettes.
En ce qui concerne les moustiques adultes, on arrive plutôt à les chasser .
qu'î\ les détruire. La façon la plus simple consiste à employer la fumée
d'un feu de bois; c'est celle qu' utilisent les paysans de la campagne
romaine depuis un temps immémorial. L'acide sulfureux produit par la
combustion du soufre est aussi excellent, dans un espace clos. La téré-
benthine, la fumée du tabac, les feuilles fraîches d'eucalyptus, la poudre
de pyréthre peuvent aussi servir à chasser les moustiques. Le moment le
pluB favorable pour détruire, tant les larves que les adultes, est l'hiver:
les individus sont alors peu nombreux et réunis dans les flaques d'eau
et dans les appartements. Le procédé le plus pratique pour s'en débarrasser
d'une façon définitive serait de cultiver en grand dans les pays à malaria
le Chrysanthemum cinerariœfolium, dont les fleurs servent à préparer une
poudre insecticide très active.
Dr. L. Laloy.
La médecin en Russie au XV II le siede.
Avant l'époque de Pierre le Grand, les médecins étrangers attachés à
la famille régnante étaient, d'après le Dr. Clemow, les seuls représentants
de la science médicale en Russie. Il n'y avait ni hôpitaux ni institutions
destinées à l'enseignement. En 1692, Pierre le Grand envoya un de ses
sujets étudier la médecine à Padoue, et en 1707 il inaugura le premier
hôpital et la première école de médecine, sur le modèle des institutions
qu'il avait vues à Greenwich en visitant l'Angleterre. L'organisation et
la direction en furent confiées à un Hollandais nommé Bidloo, médecin
privé du tsar. Il eut pour successeurs lilumentrost et ses deux fils, puis
Shafonshi, qui a laissé une description de la peste de 1770; le Français
Lcstocq et les Anglais Erskine, Rogerson, et Th. Dimsdale. Ce dernier
pratiqua avec succès l'inoculation de la variole sur l'impératrice Catherine
600
et sur d'autres membres de la famille impériale, en reconnaissance de
quoi il fut créé baron héréditaire de Tempii-e russe.
Dr. L. Laloy.
Anniversaire de la naissance de Friedrich Wähler.
Le 31 juillet de cette année était le lOOème anniversaire de la naissance
de Pr. Wöhler. Le grand savant, né à Francfort sur le Main, a appartenu
jusqu'à sa mort à la faculté de médecine de l'Université de Goettingen.
11 est assez curieux d'apprendre que cet homme qui devait faire faire de si
grands progrès à la chimie, n'a jamais, pendant ses études, suivi les cours
professés sur cotte science. Ce n'est que plus tard qu'il put profiter de
l'enseignement de Bcrzélius à Stockholm. A l'âge de 24 ans il réussit à
résoudre un problème posé par l'Université de Heidelberg sur le passage
do matières dans l'urine. Mais son but était toujours de devenir médecin
praticien. Le 2 sept. 1823 il fut reçu docteur on médecine, chirurgie et
accouchements. C'est à ce moment que Gmelin qui lui avait jusque là
déconseillé l'étude de la chimie, lui proposa d'abandonner comme lui l'art
médical pour se livrer exclusivement à cette science. Le cours de sa vie
fut donc entièrement modifié; mais il n'eut pas à regretter le temps
employé à ses études médicales. Car ces connaissances lui furent de la
plus grande utilité pour la chimie biologique. Wöhler mourut le 23 sept. 1882.
Dr, L. Laloy.
La teinture de kamo contre la dysenterie.
Cette substance s'est montrée d'une grande activité entre les mains de
M. J. Maberley: sur 100 cas traités il n'a eu qu'un seul décès. Elle
réussit également dans les ulcérations de l'estomac et de l'intestin. D'ail-
leurs les Boors et les indigènes de l'Afrique Australe en connaissent depuis
longtemps les propriétés; mais ce n'est que tout récemment qu'on l'a
introduite en Europe.
Dr. L. Laloy.
Un traiteineivt de la fièvre typhohle.
D'après le Dr. V. Hubbard d'Atlanta, Etats-Unis, le traitement suivant
donnerait d'excellents résultats dans la fièvre typhoïde. 11 administre toutes
les deux heures une pilule contenant gr. 0,025 de calomel, gr. 0,10 de
carbonate de gaïacol et gr. 0,002 de podophylline. Ce traitement est con-
tinué pendant 24 à 48 heures. Lorsqu'il y a eu 4 ou 5 évacuations
intestinales, le calomel est remplacé dans les pilules par gr. 0,025 de
menthol. Si la température reste élevée, on a do nouveau recours au
calomel après un ou deux jours. Les purgatifs salins servent à entretenir
la liberté du ventre. Enfin l'auteur fait dos injections rectales de solution
saline normale, surtout dans los cas où la peau et les reins remplissent
mal leurs fonctions. En somme ce traitement à la fois antiseptique (calo-
mel, gaïacol, menthol), évacuant (calomel, podophyllin, purgatifs salins) et
dépuratif (injections salines) parait des plus rationnels.
Dr. L. Laloy.
601
The scale of FahrenheWa thermotnefer.
Sir Samuel Wilks F. R. S. the late President of the Royal College of
Physicians of London makes the following interesting communication to
the British Medical Journal (October 20, 1900, p. 1212). Hitherto no
reasonable explanation has been offered of the reason which led Fahren-
heit to select 180 degrees as the interval between his freezing and boiling
points. An anonymous paper said, on good authority, to come from the
pen of Sir Isaac Newton, appeared in the philosophical Transactions for
1701 in which it was proposed to make a thermometer founded on the
temperature of the human body. The author of the paper used linseed
oil in a glass tube and he gives a table showing the height on this in-
strument at which different liquids boiled saying. "In the first column
we have that degree in which water begins to freeze as the lowest degree,
and making the external heat of a human body 12 degrees. Now it.
appears that the heat of boiling water is almost three times greater than
the heat of the human body being 34 degrees." It must bo borne in
mind that at the time when this was written the duodecimal system was
in universal use and therefore Newton, if he was the author of the paper,
wishing to mark the temperature of the body in accordance with this,
marks it at 12*^, leaving room for the higher temperatures, zero being
freezing point.
A few years after the publication of this paper Fahrenheit produced his
thermometer and followed Newton by making the temperature of the body
his first resting place, counting upwards and downwards from this fixed
point. He found that he could get a greater cold than that of freezing
water by mixing together ice and salt. This point therefore he made his
zero. He thought also that it would be better if he enlarged his scale
by doubling the numbers and making that of the body 24 instead of 12,
starting of course from his own zero. This made the freezing points 8^
and the boiling point 58", which, as his predecessor had said, was about
three times that of the human body. His scale then stood thus. Zero
that of ice and salt mixed, 8^ for freezing, 24" for the human body, and
53" for ])oiling. He then further extended the scale by dividing each
degree into four parts, so if it is multiplied by four we have the scale
now in use, 32" for freezing, 96" for the body and 212" for boiling. In
this way the thermometer seems to have boon evolved. Subsequently
these degrees were still found to be too large for accurate measurement
and so were divided into ten parts each. This is a modern innovation
for the decimal system did not come into vogue for many years after
Fiihrenhcit's time. Fahrenheit's thermometer may now be looked upon
with a great and two-fold reverence by every physician. Its scale being
founded on the temperature of the body and this naturally under the
duodecimal system receiving the round number 12" became the point
from which every other number proceeded. At the same time there will
be the pleasing remembrance that it was our great Newton who in all
probability suggested the temperature of the body as the starting or
determinate point in the thermometer also marking it by the round
number 12. D'A. P.
602
COMMUNICATIONS.
Historisches aus Aachen,
Die Aachener Naturforscher- und Aorzte-Vorsammlung an der Jahrhun-
dertwende stand zu Beginn völlig im historischen Zeichen. Die erste Sitzung
an Montag war dem Rückblick auf das zu Endo gehende Jahrhundert
gewidmet; die Leitung hatte die Referate über die einzelnen Hauptgebiete
der Natur- und Heilkunde in gute HHnde gelegt. Leube eröffnete den
Reigen mit einem kurzen, frischen Ueberblick über die Entwickelung der
beiden Schwesterdisciplinen seit dem Wiedererwachen der Wissenschaften
in recht ansprechender Weise. Van 7 Hofs tief durchdachter Vortrag
über die Heranbildung des Gebäudes unserer Wissens von der leblosen
Natur im 19. Jahrhundert war im Vorüberrauschen des gesprochenen
Wortes nur schwer za fassen, wirkt aber vorzüglich bei ruhiger Lektüre.
Hertiüig's Skizze der grossartigen Entwickelung, welche die biologischen
Wissenschaften im letzten Jahrhundert genommen, befriedigte sehr, nicht
minder Nauni/n's Schilderung des Entwickelungsganges der klinischen
Medizin. In Chiari's Vortrag über Geschichte der Pathologie im 19. Jahr-
hundert war die Gegensätzlichkeit und gegenseitige Ergänzung der wissen-
schaftlichen Persönlichkeiten Rokitanzky's und Virchow's gut gesehen,
aber die Bedeutung Virchow's wollte in dieser Parallele nicht recht zum
Ausdruck kommen. Sah man den Gofeieiien in sich zusammengesunken
dem Redner gegen übersitzen, so konnte man sich des Eindruckes nicht
erwehren, Virchow musste betreten sein, dass der Schilderer der Ent-
wickelung der neuzeitlichen Pathologie so wenig das in's Licht zu setzen
wusste, was der Altmeister gewollt und geleistet hat.
Rudolf Virchow in Aachen ! Das war vielleicht das interessanteste Pro-
blem für den denkenden Historiker auf der Aachener Naturforscherver-
sammlung. Hatte er doch schon die erste dortige Versammlung vor 53
Jahren mitgemacht und damals einen kleinen Gelehrtenstrauss siegreich
durchgefochten. Der jugendfrische Altmeister der modernen Pathologie hat
dem Schreiber dieser Zeilen auf abendlicher Wanderung durch die Strassen
der alten Kaiserstadt nach dem »Begrüssungsabend*' noch von diesem
Jugenderlebniss erzählt.
Der noch nicht 26 jährige Berliner Privatdocent hatte einen Sektions-
vortrag über parenchymatöse Entzündung angemeldet. »Parenchymatöse
Entzündung!" Das gab's damals noch gar nicht, das war ein völliges
Novum! Virchow begann seine Auseinandersetzungen — der hochbet^gte
Bonner Professor, Johann Christian Friedrich Harless hatte den Vorsitz
(er ruhte auf seinen wohlverdienten Lorbern aus, hatte aber dem Um-
schwung nicht mehr zu folgen gewusst, der sich in der Medizin anzu-
bahnen begonnen hatte). Die Ausführungen des jungen Virchow wollten
ihm gar nicht einleuchten ; nachdem er ihm einige Zeit lang, offenbar
mit wachsendem Befremden, zugehört hatte, unterbrach er den Redner
und richtete an die Versammlung die Fragen, ob man den Vortrag weiter
anhören wolle, da es doch offenkundig sei, dass der Redner sein Thema
in keiner Weise beherrsche. Die grosse Mehrzahl der Hörer war anderer
Meinung; der Vorsitzende blieb mit seiner Ansicht fast allein: Virchow
wurde gestattet weiter zu reden.
603
Dass er aber damals noch »Nichts" gewesen sei, wie Virchow in Aachen
mehrfach erklärte, entsprach nicht ganz den historischen Thatsachen und
wurde bei dem Festessen denn auch von seinem Aachener Jugendfreunde,
dem Geh. Sanitätsrath Mayer energisch bestritten. Alles strömte schon
damals in Berlin zu den Vortrügen des jungen Prosektors an der Charité
und das Jahr der ersten Aachener Naturtbrscherversammlung 1847 ist
auch das Gründungsjahr vor »Virchow's Archiv«!
Derart markant war Virchow's Auftreten in Aachen vor 53 Jahren —
und diesmal? So mit schallendem Applaus wie vor zwei Jahren in Düssel-
dorf bei jeder Gelegenheit, wo er sich zeigte, wurde Virchow in Aachen
nicht begrüsst, aber jeder freute sich seiner Anwesenheit und zeigte ihn
bewundernd seinen Freunden : den geistigen Mittelpunkt bildete der jugend-
frische Greis auch dort. Nur sein scharfer Ausfall gegen die gelehile
Jugend von heute in seiner Bankettredo schien nicht allseitiges VerstJind-
niss zu finden, ebensowenig seine herbe Beurtheilung der spontanen
Erregung gegen chinesische Greuel und seine Betonung des Internatio-
nalismus in der Forschung im Gegensatze zur Bekämpfung der gelben Ilasse.
Dass die Sektionspflege der Geschichte der Medizin und Naturwissen-
schaft dem uralthistorischen Aachener Boden doch wohl nicht ganz ent-
sprach, weil die Mehrzahl der »Vortragenden'* am Erscheinen verhindert
war, haben die Leser des »Janus*' schon erfahren. Um so intimer und
fruchtbringender gestaltete sich der Verkehr unter der kleinen Schaar der
erschienenen Historiker und Geographen. Auf Wiedersehen in grösserem
Kreise in Hamburg!
K. S.
Die Sektion für Geschichte der Medizin und medizinische Geographie
in Aachen.
Die Frequenz der Sitzungen war für Aachen noch eine ganz respektable.
Wir nennen von bekannteren Vertretern der Fftcher die Herren J^hmann^
NitscJie (Buenos-Ayres), Oehnum (Kevelaer), J^'ters (Hannover), Pei/pers
(Amsterdam), Scheube (Greiz), Stokvüi (Amsterdam), Geh.-R. Stieda (Königs-
berg), SudJioff (Hochdahl). Von den Einheimischen möchten wir besonders
den Schriftführer Quintin hervorheben, dessen liebenswürdige Sorgfalt alle-
zeit um die Sektionsmitglieder bemüht war.
Der für die beiden ersten Sitzungen zum Vorsitzenden erwfthlte His-
toriker Sudlioff begrtisste die Erschienenen und sprach sein Bedauern
darüber aus, dass die Leitung der Gesellschaft die in Düsseldorf ange-
nommene Bezeichnung : »Abteilung für Geschichte der Medizin und Natur-
wissenschaften und für historisch -geographische Nosologie'' wieder habe
fallen lassen, und betonte nochmals die Notwendigkeit eines einträchtigen
Zusammengehens der historischen Forschung auf medizinischem und natur-
wissenschaftlichem Gebiete. Die Sektion werde dadurch gleichzeitig ein
Band der Einigung für die so mächtig auseinander strebenden Sonder-
gruppen beider Disciplinen bilden. Sodann ergreift Peypers, obwohl unvor-
bereitet, auf Einladung des Vorsitzenden das Wort, um den augenblichlichen
Stand der internationalen Vereinigung der Historiker und (jeographen zu
schildei-n, betont namentlich das freundliche Entgegenkommen, das er bei
den Pariser Gelehrten gefunden habe, und entwickelt die weiteren Pläne.
604
Seine Darlegungen werden dankbar entgegengenommen und der gesprachs-
weisen Förderung während des Congresses empfohlen, um in der öchluss-
Sitzung dann, wenn möglich, der Beschlussfassung zugeführt zu werden.
(Schluss folgt,)
NÉCROLOGIE,
WILHELM BASLER.
Wie wir bereits in Heft 9, p. 492 mitgeteilt haben, ist am 1.
Sept. d. J. unser verehrte Mitarbeiter Dr. W. Basler in Oberstaufen
in Bayern, woselbst er zur Erholung weilte, verstorben. Die Leser
erinnern sich zweifellos der schönen Arbeiten von B., welche wir
im Janus veröffentlichen konnten u. d. T. über Cerealien bei den
Alten, (II, p. 116, III, p. 248, IV, p. 595 u. 630 ff.), die Theorie
der Ernährung (III, p. 248). Ausserdem verfasste B. eine iHngere
Abhandlung über Massage bei den Alten, sowie über die blutreini-
gende Diät nach Galen. Ueber diese Publicationen ist hier referirt
worden (II, p. 71, V, p. 192). B. wurde am 18. Januar 1838 in
Weingarten auf Gemarkung Offenburg als Sohn eines Lehrers ge-
boren, studirte seit 1857 in Freiburg, Würzburg und Prag, worauf
er in Karlsruhe dos Staatsexamen absolvirte. Dann war er Assistenz-
arzt am pathol. anat. Institut in Würzburg unter Förster, promovirte
hier 1863 zum Dr. med., besuchte zu weiterer Ausbildung Wien
und practicirte an verschiedenen württembergischen Orten, bis er
sich 1871 dauernd in Offenburg niederliess. Seinem studierenden
Sohn Adolf zu Liebe gab B. 1897 die Praxis auf und siedelte nach
Tübingen über, wo er sich ftir Geschichte der Medicin zu habilitiren
und gänzlich der wissenschaftlichen Arbeit zu widmen gedachte,
eine Absicht die durch seinen Tod vereitelt wurde. Sicher hätte die
med. Geschichtskenntniss noch manche schöne Bereicherung erfahren,
wenn B. eine längere Wirksamkeit vergönnt gewesen wäre. Sein
Tod ist auch aus diesem Gnxnde tief zu beklagen.
Pol.
COMMENTAIRE SCIENTIFIQUE
SUB
L'ORGANOTHÉRAPIE DES ANCIENS
PAE LE De. h. GRASSET.
(Fia.)
Testicules.
C*est par ces organes que Braum-Séquard a régénéré la méthode,
c*est aussi ceux dont Tusage a toujours eu le plus de vogue. Leur
fonction dynamogénique explique leur emploi. Les Indaus, les CM-
fwis, les Grecs, les Arabes et les Modernes, les regardent comme
aphrodisiaques; ils servent contre Timpuissance, à la production de
la liqueur séminale. Le priape est employé par extension, est-ce
justifié ? C*est à rechercher. Le sperme recueilli soit directement, soit
par le trop plein qui 8*échappe de la vulve d*une vache qui vient
d'être saillie (Pline), est utilisé aux mêmes usages. Certains pédérastes
passifs ne prétendent-ils pas éprouver une excitation spéciale du con-
tact de la liqueur séminale absorbée dans leur rectum, de même que
d'autres prétendent que le coït buccal, avec ingestion du produit,
les réconforte?
L'action dynamogénique nous explique les résultats obtenus, par
l'emploi à l'effet de reconstituant, par nombre d'expérimentateurs
contemporains, précédés à cet égard par Alexandre de Traites et
Bernard de Gordon (1395). Ce dernier préconisait en outre les
(coulions de renard) contre la phtisie, et nous savons que récemment,
Nourry et Michel, se sont servi des extraits testiculaires contre la
tuberculose.
Nous ne serons pas étonnés de voir préconiser les testicules de
castor (Arétée), de coq, d'âne, d'ours, de sanglier, de porc, {Pline,
liv. 17), contre l'épilepsie; les testicules vieux de belette contre la
phrénésie (Pline, liv. 30), enfin ceux de lièvre contre l'incontinence
d'urine (Pline, liv. 17).
Oeganes Divess.
Il serait curieux de vérifier le fait avancé par les Arabes, que la
TETINE des bisulques est galactogène, de même que cet autre, classique
chez les Chinois et les Anciens, que le placenta huk/lin favorise
l'accouchement; j'ai lu dernièrement (je n'ai malheureusement pu
remettre la main sur la notice), qu'il y avait encore actuellement
certaines peuplades sauvages qui usaient du même moyen, et où les
1900. 48
606
suites de couches étaient rares. Mon ami le Dr. Paul Camot, m'avait
un jour parlé d'une série d'expériences qu'il voulait instituer, et qui
consisterait à injecter du sang des organes sexuels d'une chienne en
chaleur, à une chienne en repos, pour voir si celle-ci n'en serait pas
excitée, s'il n'y aurait pas une espèce de ferment génésique. Je ne
sais pas s'il a réalisé sa conception, dont la vérification viendrait
en faveur des faits bizarres consignés par Van der Wiél en 1687
(trad. Planque, Paris 1758), que je rapporte dans le Transformisme
Médical (p. 458), sur les effets du sang menstruel humain, auquel
beaucoup d'auteurs attribuaient nombre de méfaits.
Celse nous enseigne que la rate sert contre les maux de rate:
»lorsque la rate est aflfectée et gonflée, on se trouve aussi fort bien
»de manger de la rate de bœuf, (liv. IV. Ch. IX).« P/iw6 vante celle
de bœuf et d'âne (liv. 17), d'hyène (liv. 18), de chien et de hérisson
(liv. 30). Ce8 faits ont été corroborés par les succès récents de Couzin,
Critzinann et Cohnstein, contre le paludisme où la rate est toujours
aifectée ; de plus, EttmiUUr (Nouveaux Instituts de Médecine, Lyon
1693) nous indique que la rate est utile contre les pales couleurs,
les cachexies des filles; puis les succès de Wood (de Philadelphie) chez
les anémiques et chlorotiques, et ceux de Berlioz qui recommande
les extraits de rate comme antitoxiques et reconstituants. Je pense
qu'on devrait les essayer dans le lymphatisme et la lymphadénie.
Pline nous enseigne (liv, 17) que les reins d'hyène servent contre
les maux des reins et ceux de lièvre contre les calculs, et pour
Albucasis le rein vaut pour soulager le rein. Ce n'est que par un
défaut de localisation, que Pline vante les rognons d'âne contre les
maux de vessie et l'incontinence d'urine, probablement que ses cas
se rapportaient à la lithiase et à la cystite vésicales secondaires, aux
pyorrhées et aux polyuries d'origine rénale.
Nous ne nous étonnerons pas que ces deux auteurs nous préconi-
sent la VESSIE du sanglier, truie, chevreau, belette, contre l'incon-
tinence d'urine (sujet d'études à faire), quand nous voyons les auteurs
actuels essayer les extraits prostatiques ou ceux de vésicules sémi-
nales, contre les affections des organes similaires.
Pline (liv. 28) recommande la moelle des jambes des enfants contre
l'épilepsie. D'après les travaux récents sur la moelle osseuse employée
contre les anémies graves, les diverses tumeurs, le rachitisme, etc.,
nous ne devons point douter de ses succès contre des convulsions
symptom atiques confondues avec l'épilepsie.
Le SANG, la chair coulante de de Bordeu^ est le réceptacle, le
convoyeur, de toutes les sécrétions et excrétions internes des organes ;
607
il contient les principes les plus divers, les ferments oxydants, réduc-
teurs, hydrolysants, coagulants, etc., qui lui donnent ses qualités
spéciales, et de la prédominance des uns ou des autres suivant les
espèces animales il peut acquérir des propriétés diverses. De là son
usage si fréquent dans TAntiquité, où il serait fastidieux de nommer
tous les auteurs qui l'ont vanté comme digestif, reconstituant, anti-
phtisique, antivénéneux, etc. Arétée se servait du sang de chèvre
contre le rhumatisme, Ruphus d'Ephèse de celui de bouc contre la
pierre du rein, et Van Hélmont traitait ses pleurésies par le sang
de cet animal. Célse vantait le sang de pigeon et surtout celui
d'hirondelle, comme résolutif des ecchymoses dé Toeil (curieux para-
graphe à lire: liv. IV. Ch. VI.)
En nous occupant des divers animaux, nous verrons d'autres pro-
priétés remarquables énoncées et corroborées en partie par les travaux
nouveaux et nombreux sur les ferments, toxines et antitoxines du
sang, et les essais de sérothérapie.
N'est-il pas curieux de voir, à notre époque, la lanoline (tirée
du suint de brebis) revenir en pharmacopée et vantée comme exci-
pient supérieur pour les pommades, alors que les anciens faisaient
grand cas du suint de mouton en usage externe (v. Fllne, liv. 29).
Animaux Variés.
C'est dans ce paragraphe qu'il y a les recherches les plus belles
et les plus nombreuses à entreprendre; le sujet est long à épuiser,
je ne ferai que l'explorer. Les Anciens employaient une foule d'ani-
maux dans des afi'ections variées, à l'usage externe ou interne, et
cette méthode nous semblait bizarre; l'étude des différents sucs ou
poudres animales ne nous permet pas de rire de nos pères et doit
au contraire nous forcer à vérifier leurs dires et étudier les causes.
Les Cantiiarides ont traversé les siècles et leur faveur dure
toujours. C'est Hippocraie qui les vante comme diurétiques contre
l'hydropisie, et nous savons aujourd'hui que la cantharidine à doses
minimes est utile contre les néphrites et quelle détermine un mou-
vement hyperplasique des tissus. C'est Arétée qui prescrivit le premier
vésicatoire, et Pline (liv. 29) fait servir ces mouches contre l'alopécie,
méthode conservée et prônée par les spécialistes.
Les Cloportfis si renommés chez les Anciens comme diurétiques,
ont atteint le XIXe siècle; Pline (liv. 30) les recommande contre
la phtisie et l'asthme. Voici ce que nous en dit Lemery (loc. cit,
p. 551): »Elles sont fort propres pour la pierre, pour la gravelle,
»pour la jaunisse, pour exciter l'urine, pour les scrophules, pour les
»cancers, pour aider à la respiration étant prises en poudre. La dose
48*
608
»en est depuis un scrupule jusques à une dragme; on en avale aussi
»de toutes entières nouvellement tuées, depuis quatre jusques a douze,
»pour les cancers; et Ton en continue Tusage tous les jours une fois.
»On employe encore les cloportes récentes extérieurement; on les
Ȏcrase et on les applique en cataplasme sur la gorge pour la
»Squinancie.« Les phtisies ou asthmes guéris ou améliorés par ce
remède, devaient être des troubles cachectiques et respiratoires d'ori-
gine rénale. Pourquoi ne pas expérimenter à nouveau?
Nous avons vu, à la fin du XVIIIe siècle, Ranieri Gerbi de Pise,
(1794), recommander un coléoptî:re contre l'odontalgie suite de carie,
et Brugnatelli et Hirschy en 1798, proposer les chrysomäles et les
COCCINELLES (scptcm punctata) contre le même mal. J'ai fait vérifier
le cas (par du suc provenant de l'écrasement de coccinelle) à une
personne qui vit en effet sa douleur cesser presqu' instantanément.
Les auteurs précités prétendaient avoir plusieurs centaines de cas.
Pourquoi ne pas continuer la méthode?
Les VERS DE TERRE quc Parocelse recommandait sur les plaies
comme le topique par excellence, et qui servaient encore de nos jours
aux commères de campagne, ce qui nous faisait pousser des cris
d'horreur, possèdent cependant, d'après Camu8 (Soc. de biol. juillet
1900) des propriétés anticoagulantes (qui sont peut-être les causes
d'une réparation plus active). L'extrait de sangsue, de même est un
anticoagulant.
D'après Pline (liv. 29), le sang de cuauve-souris neutralise le
venin des serpents, et d'après Lemery (p. 886), cette bête écrasée
et appliquée sur le lieu douloureux, est propre pour la douleur de
la goutte, n serait intéressant de chercher les principes de ce sang?
Pourquoi le sang de diverses mouches, ou insectes de la même
famille, était-il réputé contre l'alopécie, (Pline, liv. 29)? Lemery
(p. 885) nous dit à propos de la guêpe : » Vespa. Elle est propre
»pour faire croître les cheveux étant pulvérisée et appliquée dessus.«
Les reptiles, serpents divers, et en particulier les vipères ont été
en grand honneur dans l'ancienne pharmacopée, et les travaux récents
de Pkisàlix, Calmette^ etc., nous indiquent assez que leur vertu
alexitère n'était pas un mythe et reposait sur des faits probants. Preser-
vatives pour Mithridate comme pour les Chinois^ elles servaient aussi
contre les empoisonnements, de même chez Ruphus d'EpJièse et Pline.
C'est Mtùsa qui en introduisit l'usage à Rome, et Andramaque
(médecin de Néron) en mettait dans sa panacée fameuse, la thériaque
encore prescrite au 18« siècle. Celse louait la vipère contre les
écrouelleS) Arétée contre l'éléphantiasis, Archigène d'Apamée contre
609
la lèpre; Craterus par son moyen, guérit un esclave dont les chairs
tombaient en lambeaux. Voici ce que nous en dit Lemery (p. 894):
»Le tronc de la vipère séparé de sa peau et de ses entrailles est
»propre pour résister au venin, pour purifier le sang, on s'en sert
»pour la petite vérole, pour les fièvres malignes et intermittentes,
»pour la peste, pour la ladrerie, pour la gale, pour le scorbut
»Le foye et le cœur de la vipère étant séchez et pulvérisez, sont
»appeliez Bezoard animal; ils ont la même vertu que la poudre de
»vipère, mais ils agissent avec une plus grande efficace.«
Bazifij en 1858, dans ses leçons sur les maladies de peau, indique
que certains auteurs préconisent la vipère contre la da^re, mais il
n'y attache pas d'importance. Il y a là, un vaste champ d'études.
Pourquoi ne pas rechercher en vertu de quels principes, les Chinois
recommandent les Cigales et la Salamandre contre l'épilepsie, pour-
quoi les Tortues sont vantées contre les écrouelles {Pline^ liv. 32),
les GRENOuiLTJi» coutrc la toux {Pline^ liv. 82), les crabes contre la
phtisie (id.), remèdes préconisés jusqu'à nos jours?
Les LIMACES et les escargots ont parmi le vulgaire, une immense
réputation contre la toux et la phtisie, surtout avalés crus, c'est le
legs de la tradition. Pline (liv. 30) dit que les escargots calment
l'estomac et la toux, de même liv. 82. Galien les recommande comme
antihydropiques d'après les Extraits d'Oribase, est-ce dans les oedèmes
des phtisiques purulents? D'après Lemery (p. 489): »ils sont propres
»pour ra&aîchir, pour adoucir, pour incrasser et consolider, pour
»emporter les tâches de la peau.« En 1847, dans un ouvrage bien
fait (Du Traitement curatif de la phtisie pulmonaire par le mucilage
animal à haute dote, Paris), le Dr. Lamare préconise avec succès
le mucus naturel d'escargots; son exemple fut suivi par d'autres,
et le Dr. Chrétien de Montpellier, en faisait un spécifique contre la
tuberculose. Camus (Soc. de biol. mai 1900) nous indique que l'es-
cargot contient un principe d'incoagubilité. Je crois que c'est ce
principe qui agit, car j'ai montré (v. le Transformisme Médical),
qu'une partie de l'action remarquable obtenue par mes extraits pul-
monaires était due à une zymase anticoagulante fabriquée par le
poumon.
Je pourrais allonger la liste et faire tout un volume, je veux
seulement terminer par une anecdote. Dernièrement, une personne
intelligente me racontait que, ses parents se léguaient degeneration
en génération une recette infaillible contre la rage, et elle me citait,
après une suite d'expériences probantes faite sur des chiens et pro-
duite devant un tribunal où sa grand-mère fut acquittée d'exercice
610
illégal de la médecine, qu'aucun malade n'avait failli au remède,
lequel parmi divers ingrédients contenait de la poudre de hanneton.
On n'entreprenait jamais la cure lorsque la morsure remontait à plus
de 24 heures. Cette personne m'a promis de rechercher la recette
égarée au milieu de vieux papiers ; lorsque je l'aurai, je la publierai.
J'ajouterai que, devant les faits, l'incrédulité est toujours de
mauvais aloi.
Conclusions.
L'étude consciencieuse de la matière médicale animale, nous con-
duira à la découverte de médicaments énergiques naturels plus puis-
sants que ceux des végétaux. Il faudra fouiller longuement les divers
organes et les espèces variées, pour trouver des principes anticoagu-
lants qui empêcheront ou résoudront les thromboses, les fausse-
membranes, pour mettre en valeur des principes coagulants qui
arrêteront les hémorrhagies et les épanchements, pour découvrir des
extraits antitoxiques et toniques qui combattront les infections et
remonteront l'organisme.
Chercheurs de tous pays, à la besogne! Mais, si vous ne voulez
pas être nuisibles, si vous voulez trouver des extraits véritablement
puissants et actifs, basez-vous sur les principes de physiologie cellu-
laire et organique, sur les assises scientifiques de l'organo-thérapie,
sur le mode d'emploi, développés originalement tout au long, dans
le Transformisme Médical.
Royat les Bains (Puy de Dôme).
VARIETE.
Les moustiques et l^ elephantiasis.
La seconde expédition chargée par la Liverpool Scliool of tropical Medicine
de Tétude de la malaria, envoie de Benny, en Nigeria, la nouveUe d'une
importante découverte: le parasite qui cause T elephantiasis a été trouvé,
comme colui de la malaria, dans la trompe des moustiques. Il est curieux
de voir que cette découverte a été faite simultanément par le capitaine
James en Inde, et par le Dr. Low en Angleterre, sur des moustiques
provenant d'Australie. On savait depuis longtemps quo le filaria qui, en
vivant dans les vaisseaux lymphatiques et en les obstruant, produit cette
horrible difformité, peut aussi se rencontrer dans le corps des moustiques.
Mais sa découverte dans la trompe de ces insectes, prouve que c'est bien
par leur intermédiaire que la maladie est transmise à l'homme.
Dr. L. Laloy.
DIE BEDEUTUNG DER RATTEN AUF DEM BILDE
POUSSINS „LES PHILISTINS FRAPPÉS
DE LA PESTE 1630."
Vox Prof. Dr. L. ASCHOFF, in Göttingen.
Unter den verschiedenen Stellen des alten Testaments, an welchen
der Beulenpest gedacht wird, (Moses V, Cp. 28 v. 35, Sam-
uelis II, Cp. 24 V. 13 etc.) hat besonders die Beschreibung
der Pest der Philister (Samuelis I, Cp. 2 u. 3) wegen der etwaigen
Beziehung zur Ratten- oder Maüsepest Interesse erregt. So weist
Sticker ^) auf die zahlreichen Ratten auf dem Gemälde Poussins in
den Galerieen des Louvre hin, welches ^die Pest der Philister" nach
einer Schilderung des Ambroise Paré darstellt. Wenn auch das
plötzliche schaarenweise Auftreten sonst lichtscheuer Thiere und
seuchenartige Erkrankungen unter den Thieren als Vorboten der Pest
von zahlreichen mittelalterlichen Schriftstellern, so auch von Ambroise
Paré -) geschildert werden, so liegt es doch in diesem Falle näher,
an eine Beeinflussung des Malers durch den biblischen Text zu
denken. Unter einem Stich dieses Bildes von Picart finden sich die
Worte: »L'Arche du Seigneur ayant été prise par les Philistins, et
mise auprès Tldole de Dagon, dans la ville dAzot, ITdole tomba,
la teste et les mains coupées et Dieu frappa les habitans dans la
plus secret« partie de leur corps, la terre produisit des rats, et il y
eut une grande mortalité dans la ville (1 Liv. des Roys; Ch. 5 v. 6). ^)
Die nach Stand der jetzigen Forschungen naheliegende Erklärung,
dass es sich um eine Rattenpest handeln könne, ist aber nicht ohne
Weiteres zulässig. Zunächst finden sich in der Vulgata an der ent-
sprechenden Stelle ^e Worte j^et nati sunt mures'\ In àer Septuagitita
steht »)t3Cf /Lcia-su rîç yij^px,; oLvrl.ç kucfpUTjO-xy i^ittq^ Und Cp. VI v. 1
der Septuaginta steht »>t3C( i^iCcCcv y; y^ xWCyu jxù^xç\ Inder Vulgata
fehlt dieser Passus.
Sodann folgt Cp. 6 v. 4. (Vulgata.) Hier fragen die Philister
ihre Priester, was für ein Sühnopfer sie dem Herrn bringen sollen,
um die Plage von sich abzuwenden. Sie antworteten : »Fünf güldene
1) G. Sticker. Die Pest in Berichten der Laien und in Werken der Künstler. Janas III,
1898, p. 138.
>) A. Paré, mt Malgaisrne. Bd. III. Buch 24. Cp. Il, p. 864, 1841.
S) r. La semaine médicale, 1899, p. 826.
612
Beulen und fünf güldene Mause, nach der Zahl der fünf Fürsten
der Philister, denn es ist einerlei Plage gewesen über Euch alle und
über Eure Fürsten" v. 5. »So müsset Ihr nun machen Bilder Eurer
Beulen und Eurer Mause, die Euer Land verderbet haben, dass ihr
dem Herrn Israels die Ehre gebt."
In der Septuaginta sind die Beulen und die Mause sch'arfer getrennt :
ort 7rraûi(rfJM tv bf/Jv %cd roîç ocp-/oii<raf ùfiC}u kxI rty Aa«^. ycxl /uûtç y^jMroùç
hfJLoifàifjLx rdvfjUKùv ifftdv tùv ^KxfpB-etpàurttii/ Tf,v y^i/«"
Danach müsste man annehmen, dass neben der Pest eine Maüse-
plage bestanden hat und die Philister von beiden Rettung suchten.
Allein Wellhausen ^) hat bereits gezeigt, dass die Erklärung auch
anders liegen kann. Die Maüseerzählungen im Cp. 5 v. 6 und
Cp. 6 V. 1 der Vulgata bezw. der Septuaginta fehlen in dem
massorethischen Text. Wdlhausen hält sie für Einschiebungen eines
Kritikers, der die unvorbereitete Zusammenstellung der goldenen
Beulen und Mause im Gp. 6 v. 4 erklären zu müssen glaubte. Für
diese Zusammenstellung liegt aber nach WelUumaen eine andere
Erklärung viel näher. Die Maus ist das Bild der Pestbeule. Zu dieser
Deutung kommt Weühausen unabhängig von Hitzig. *) Letzterer
äussert sich über diesen Punkt folgendermassen : »Wenn aber in
verschiedenen Mythen, vielleicht an Orten, welche weit von einander
entfernt, dieselbe principielle Grundidee zum Vorschein kommt, so
führt dies auf eine Gleichartigkeit des Volksgeistes und weiter auf
gemeinschaftliche Nationalität. Bekannt ist die Sage von den Feld-
mäusen, welche den in Troas gelandeten Kretern ihr Lederzeug zer-
frassen; das gleiche Geschick traf aegyptischer Nachricht zu Folge
die Assyrer Sanheribs.*) Wir wissen: das Heer wurde von der Pest
befallen ; der Schauplatz war das südliche Palästina ; und ein anderes
Mal, 1 Sam 5,6 6,1 LXX (cf. 6,18) werden die Philister gleichzeitig
von der Pest und von Feldmäusen heimgesucht. Wahrscheinlich haben
vrir demnach in dem Bericht Herodots die philistäische Darstellung
des Ereignisses, welches sich nach Aegypten verbreitete; eine Pest
war auch der Vorgang in Troas; und was 1. Sam 5,6 und 6,1 von
Feldmäusen erzählt wird, ist alter Missverstand des Symbols. Wahrend
1) YTellhausen. Der Text der Bücher Samuelis. Göttingen 1871, p. 62.
^ F. Hitzig. Urgeschichte und Mythologie der Philistäer. Leipzig 1845, p. 202.
*) Dans son temple à Thebes la statue de Ptah, le dieu de la destruction, serait représenté,
ayant à la main un souris, symbole de la peste. Suivant la tradition égyptienne les Assy-
riens de Sanhérib (Toir de même U Rois chap. XX, 35) ont été tués par Ptah qui avait
pris le caractère d'ATfôAAwv Ao^/ao{. R^.
613
den Aegyptem die Maus-Hieroglyphe de^s^tpxi/ttT/xocisi^ vergleich man
anderwärts mit ihr die Gestalt der Pestbeule; von der Maus o-yuwS-oc
(auch im Kretischen) wurde der Pestsender 'A«-6AAwi/ Xçifioç^ welchen
die Lydier verehrten, J^fitv^tùç genannt und als solcher angefleht.
IL 1,39 sendet er die Pest wirklich. Wenn uns Palästina nicht
minder als Troas einen Anchises bot, so finden wir jetzt auch an
beiden Orten verheerende Pest durch die Landplage der Feldmäuse
symbolisirt."
Driver ^) hat gegen die Auffassung Wellhausen's nichts besonderes
einzuwenden. Nach Pietschmann ^) erschien den Eananäem die Maus
allmälich als typische Verkörperung gottgesandter Heimsuchungen,
da in den Ackerbaudistrikten Palästinas das Ueberhandnehmen der
Feldmäuse sich zu einer Landplage gestaltete, Landplagen aber Straf-
gerichte zürnender Gottheiten waren. Deshalb gaben sie Weihge-
schenken, selbst wenn es sich um Befreiung von Seuchen und nicht
von Mauseplagen handelte, die Gestalt von Mausen.
Aus allen diesen Mitteilungen geht nicht mit Sicherheit hervor,
warum grade die Maus Symbol der Pest geworden ist. Möglich ist,
dass die furchtbaren Maüseplagen die Maus zum Symbol verheerender
Seuchen stempelten, möglich auch, dass Grösse und Gestalt der Maus
mit den Bubonen verglichen wurde. Undenkbar ist es nicht, dass
ein auffälliges Hervortreten und Sterben der kleinen Nager bereits
bei den damaligen Pestepidemieen beobachtet wurde. Denn der Aus-
druck »Maus'^ ist nach dem hebräischen Text nicht unbedingt sicher,
sondern kann auch durch »Ratte*' ersetzt werden. Eine Klärung dieser
Frage wäre vielleicht aus alten Inschriften, welche Abbildungen von
Mausen enthalten, zu erhoffen. Die einzige mir bekannte Abbildung
ist wiedergegeben in E. de Sainte-Marie, Mission à Carthage, Paris
1884, p. 78. Ob es sich um eine Maus oder Ratte handelt, ist nicht
zu entscheiden. Die Aufschrift der betreffenden Stelle (Corp. Inscr.
Semit. I, 1, No. 344) ist leider für unsere Frage belanglos.
Herrn Prof. Rahlfs danke ich auch an dieser Stelle bestens fiir
seine freundliche Hülfe in der Quellensuche und bei der Ueber-
setzung des massorethischen Textes.
1) J. R. BriTeK Notes on the hebrcw text of the books of Samuel. Oxford 1890,
p. 41 and 47.
*) R. Pietschmann. Geschichte der Phönizier. Theil IV, b.d. allgem. Geschichte in Einxel-
darstellnngen von W. Onken. Berlin 1889, p. 228.
ZUR GESCHICHTE DER PESTSEUCHE IN SIEBEN-
BÜRGEN IM JAHRE 1755—1756.
Von Dr. Med. JULIUS VON FILEP.
Assistent des hygien. Instituts zu Kohzsvär, (Ungarn).
(Schluss.)
Am 6. August starb an Pest der junge Arzt, welcher Chenot
während seiner Krankheit vertrat. Um diese Zeit bekannte endlich
die hartnäckige Unwissenheit der Kronstädter von der Wahrheit
überwunden zu sein und fingen sie an, die Krankheit für die wahre
Pest anzuerkennen. Deswegen wurde die Absonderung der Kranken
von dem noch gesunden Theile der Einwohner der Zweck sämmt-
licher Bemühungen. Der Rath machte in der ganzen Vorstadt den
Befehl bekannt, dass alle Einwohner ihre Kranken den Aufwärtem
zu übergeben haben, um sie in die Hospitäler zu bringen. Aber
der Pöbel fing sogleich an zusammen zu laufen, er schloss seine Häuser
zu, die Auf Wärter wurden mit Steinen fortgetrieben. Seine Wuth
verdoppelte sich durch die Unmenschlichkeit der Aufwärter, welche
einige Kranken in Ermangelung eines Wagens oder Tragsessels halb-
todt über die Gassen geschleppt hatten.
Daher wurden nur diejenigen, welche die Aufwärter unvermutet
überfielen, in die Spitäler gebracht, welche jedoch auch auf diese
Art angefüllt wurden, in dem sie nämlich kaum den zwanzigsten
Theil der Kranken fassen konnten, denn den ganzen August über
hatte die Vorstadt täglich 10, 12, auch wohl 20 Leichen. Dergestalt
war Chenot gezwungen, die unglückliche Vorstadt gänzlich ihrem
Schicksal zu überlassen und bemühte sich nur die zwei anderen Vor-
städte und die innere Stadt zu vertheidigen, was ihm auch gelang.
Zu Anfang August kamen aus Wien noch vier Aerzte an: Brück-
mann, Politzer, Rolbeck und Cotschener.
Im September stieg die Wuth der Seuche noch höher; die Anzahl
der Leichen stieg eines Tages auf 33. Erst zu Ende Oktober war
der Zustand der Dinge besser und mitte November wurden alle
Kranken aus den Häusern in die Spitäler gebracht. Zu Anfang
December verminderte sich die Zahl der Kranken sehr und unter
denen, welche noch in Spital waren, hatten die meisten nichts un-
gesundes an sich, als die noch nicht gänzlich geschlossenen Pest-
beulen, Carbunkeln. Daher hatten die Kronstädter die Aerzte in
Verdacht, als ob sie eines niedrigen Gewinnstes und länger zu
615
geniessenden Gehalts wegen in der Krankenliste die Gesunden mit-
führten. Es wurde daher eine scharfe Untersuchung angestellt, aber
der Bericht des üntersuchers rettete die Ehre der Aerzte.
Am 23. December kamen drei neue Kranken ins Spital; am 26.
Januar noch zwei, die die letzten waren. Am 3. März 1757 wurde
auch die Contumaz aufgehoben, die königlichen Commissarien wurden
auch dispensiert, denn die Seuche hörte vollkommen auf. ^)
Es ist nicht ohne Interesse den originellen Ausweis Chenot*s hier
mitzutheilen :
Ange-
steckte.
Todte.
Geheilt.
In der Stadt, und zweyen Vorstädten,
Altstadt und Blumenau ....
In der Wallachischen Vorstadt . .
Im Flecken Tertlau
In den vier sogenannten zusammen-
hangenden Dörfern: Turkoess, Hos-
zu, Czernatfaln, Balsfalu und den
benachbarten Gürten und Mühlen .
Im Dorfe Petersberg
» » Zernest
» » Zaizon
> » Honigsberg
62
2532
114
2777
178
711
112
10
51
1711
62
1589
128
522
82
9
11
821
52
1188
50
189
30
1
Im Doife Poiana Morului ....
» > Holback
127
54
109
40
18
14
Summa
6677
4303
3374
Kronstädter
Umkreis.
Fogarascher
Umkreis.
Wie wir sehen, ungefähr zwei Üritttheile der Angesteckten sind
gestorben. In regelmässiger ärztlicher Behandlung standen aber nur
414 Kranken, von welchen 173 gestorben sind, also nicht mehr,
als 41 7o.
Die Abhandlung Chenot's enthält noch manche interessante Auf-
zeichnungen, deren Kenntniss vielleicht auch für uns nicht ohne"
Nutzen sein wird.
Die Aerzte wussten schon im 17. Jahrhundert, dass die Pest durch
ein Contagium, durch ein von Mensch zu Mensch übertragbares Gift
verursacht wird. Von der Zähigkeit dieses Giftes finden wir bei Chenot
einen Bericht -), welcher die Meinung Pfeiflfers zu rechtfertigen scheint:
i) Linzbaaer, N. 452.
«) p. 58.
616
die Pestbacillen würden bei unserem Klima viel später zu Grunde
gehen, als z. B. in Indien. Die Geschichte erzählte Chenot seinem
Schwiegervater, der auch ein Arzt war, wie folgt: zu Ofen, der
Hauptstadt Ungarns, fast ein ganzes Jahr nach erloschener Pest, näm-
lich im Jahre 1714 ist dieselbe bei folgender Gelegenheit wieder
erweckt worden. Ein Maurer, welcher vor einem Jahre eine in
Schwärung übergangene Pestbeule hatte, verbarg damals einen mit
deren Eiter besudelten Lappen in der Mauer seines eigenen Hauses
und vermauerte das Loch mit einem hölzernen Keil. Nach Verlauf
eines Jahres, (im Jahre 1714) indem er sein Haus weisste, zog er
aus Neugierde den Keil heraus und betrachtete den Lappen. Kurz
darauf starb er und seine ganze Familie wurde von der Pest mit
sichtbaren Merkmalen hingerafft.
Was den Verlauf der Pest betrifft, so finden wir bei Chenot
folgendes :
Zu Anfang eine ungewöhnliche Mattigkeit, Schwere, Müdigkeit
und Betäubung des Körpers, Mangel an Appetit, Lendenschmerzen
und taube Schmerzen des Kopfes, einen Augenblick dauerndes Jucken
in der Haut, diese sind die Symptome, welche einige Stunden bis einige
Tagen dauern, worauf nagender Kopfschmerz, Schwindel, Ekel,
Bangigkeit folgen und danach ein leichter Schauer. Von diesem
Zeitpunkte an zeigt der Anlauf der Krankheit grosse Unterschiede
nämlich :
1., Ein leichter und kurzer Schauer, eine darauf folgende, nicht
unangenehme beständige Wärme; Puls fast normal; die Anfangs
beobachteten Symptome wurden kaum ernsterer Natur. Bald erscheint
irgendwo eine Beule, und wie dieselbe wächst, wird dem Kranken
immer besser und geht die Krankheit meistens mit einem, den vierten
oder fünften Tag sich einstellenden Schweisse zu Ende.
2., Ein stärkerer Schauer, als der vorige, Mattigkeit, eine der
anfangenden Verwirrung der Sinne ähnliche Schwäche, ein pochender
Kopfschmerz; die Haut ist dabei feucht, der Puls zwar etwas ge-
schwinder, aber voll, die Munterkeit der Augen kaum venindert, das
Gesicht ein wenig röther, wenig Durst, der Mund fühlt sich schmierig
an, einige Bangigkeit.
Wenn sich alle diese Zufälle binnen vier imd zwanzig Stunden
nicht vermehren, so versprechen sie einen guten Ausgang der Krank-
heit. Den vierten Tag entsteht unter einem leichten Schweiss eine
kleine Besserung, welche aber nicht beständig ist, weil deu nächsten
Tag wieder ein neues Fieber folgt. So wechseln Besserung und
Verschlimmerung mit einander, bis zum 7 — 9, Tag, bis die angst-
617
lichen Symptome verschwiDden und mit Entstehung einer Beule,
nicht selten auch ohne dieselbe, der Kranke geniest.
. Diese beide sind die seltenere und heilbare Art der Pest, welche
oft überstanden wurde, ohne dass die Erkrankten viel im Bette
gelegen hätten.
Gefährlicher sind folgende Arten:
3. Stärkerer Frost, welche mit unterlaufender Hitze vermischt ist.
Die darauf folgende Hitze ist fast brennend, grosse Schwäche
und Entkräftung; beschwerlicher Schmerz der Lenden, Bitterkeit
des Mundes, Abscheu vor Speisen, Ekel, Erbrechen, zuweilen auch
Durchfall, Betäubung der Sinne, Schwindel; traurige, aber doch noch
funkelnde Augen, Durst, trockene und weisse Zunge, röthes Gesicht,
merkliche Bangigkeit, trockener Husten, arythmischer und an Stärke
ungleicher Puls.
Wenn sich diese Zufälle vermehren und wenn sich Wachen, Irre-
reden dazu gesellen, so zeigen sie meistens eine grosse Gefahr an.
Wenn aber den 3 — 4. Tag Beulen, Carbunkeln oder Petechien er-
scheinen und dabei die beängstigenden Symptome nachlassen, so
ist der Kranke in 7 — 14 Tagen — während deren Nachlassungen
und Verschlimmerungen zu beobachten sind — wieder hergestellt
und bleibt noch höchstens ein kleines Fieber zurück, bis zur Ab-
sonderung des Brandschorfes des Carbunkels.
Bei diesem Verlauf der Krankheit befinden sich öfters auch
Petechien, welche gutartig sind, wenn sie sich mit Zunahme der
Kräfte zeigen, bösartig aber, wenn sie mit Abnahme derselben
erscheinen.
Noch eine schwere Art ist die folgende:
4. Starker Frost, der mit Hitze abwechselt, ein heftiger, stark
nagender Kopfschmerz, Schwindel; die Glieder wie zerschlagen, gleich im
Anfange Brennen in den Lenden, schwere Bangigkeit. Ein geschwinder,
schwacher, an Härte und Schlägen fast alle Zeit ungleicher Puls
trübe, herumirrende, blitzende, rothe Augen, ein gedünstetes, fast
flammichtes Gesicht; eine sehr heisse, zitternde, hinten trockenere,
Anfangs gelbe, grünliche, endlich fast schwarze Zunge; ein un-
auslöschlicher Durst, unordentliches, schweres Athmen, Brennen in
der Gegend der Herzgrube, Unruhe, Herumwerfen, Irrereden, welches
zuweilen mit ziemlich unruhiger Raserei verbunden ist; beständiges
Wachen; ein stinkender, obgleich seltener Schweiss, Ohnmacht,
flüssiger, stinkender Durchfall, krampfartige Erschütterungen, Tod.
Diese besondere Art war hauptsächlich bei denjenigen zu beobachten,
618
welche viel Fleisch. Speck, Käse und Gewürze, Wein oder Brannt-
wein genossen hatten.
5. Manchmal hat die Pest einen tütlichen Ausgang, obwohl die
Symptome gar nicht alarmierend sind, mit Ausnahme eines irre-
gulären und inaequalen Pulses.
Bei diesen Kranken zeigte sich die Beule gleich im Anfang der
Krankheit oder kurz danach mit keiner, oder wenigstens mit un-
beständiger Erleichterung. Der Carbunkel kommt früher, als gewöhn-
lich und erlangte selten eine heilsamere Entzündung. Es zeigen sich
zwischen dem 3. und 6. Tag breite Petechien, welchen grosse Ent-
kräftung folgt und zwischen diesen Tagen sterben die Kranken. Diese
Art der Krankheit kam am meisten bei Knaben und Jünglingen vor.
G. Noch gefährlicher ist die Pest, welche mit abwechselndem Frost
und Hitze eintritt, wobei eine grosse Bangigkeit und Herzensangst vor-
handen ist mit einem kaum etwas geschwinderen Puls, als der gesunde,
welcher aber sehr leicht zu unterdrücken ist. Es ist zugleich eine
gänzliche Entkräftung vorhanden. Eine schwere Benommenheit und
Betäubung des Kopfes ; matte, traurige Augen, Schlaffheit und Zittern
der Zunge, nur selten Durst. Schon gleich am Anfang stellt sich
Ekel und Neigung zum Erbrechen, ja selbst wirkliches Erbrechen ein.
Die Furcht vor dem Tode bemächtigt sich der Kranken, sie reden
irre, sind aber zuweilen völlig bei Verstände, bösartiger Durchfall;
sehr selten sind keine äusserlichen Merkmale der Pest zu beobachten.
Breite abgesonderte, bleifarbige, oder schwarze Petechien zeigten sich
bei den Meisten. Der Kampf zwischen Tod und Leben dauert selten
lange, und ein grosses Brennen in der Herzgrube mit unauslösch-
lichem Durst pflegt die letzte Plage sein und der Tod tritt zwischen
den 3. — 6. Tag ein.
7. Der letzte und stärkste Grad der Pest, welchen Chenot beobachtet
hat, war: Der Frost ist lang und stark, der Puls schwach, un-
gleich und leer. Die Kranken sind schwindlig, taumelnd, stotternd
und unfähig aufrecht zu stehen oder zu sitzen; Erbrechen, Durchfall,
Tod zwischen dem ersten und dritten Tage der Krankheit. Die ein-
zigen äusserlichen Kennzeichen der Pest sind breite Petechien.
Was die Entstehung der Pestbeulen anbelangt, erwähnt Chenot,
dass die Kranken manchmal schon 24 Stunden vorher einen stechenden
heftigen Schmerz in der Gegend der betreffenden Drüsen bemerken
sollten. Die Inginal-Beulen liegen 3 — 4 Fingerbreit unter der Leisten-
beuge ungefähr über den M. pectineus. Chenot sah bloss zwei Fälle,
wo die Beulen eben in der Schenkelbeuge lagen. Die Achselbeulen
sitzen auch 3 — 4 Fingerbreit unter der Achselhöhle, in gleicher
619
Entfernung von dem M. pect. maj. und M. latiss. dorsi. Am Halse sind
sie noch seltener. Ihr Zahl wechselt zwischen 1 — 3; mehr als drei
sind selten zu beobachten.
Betreffs der Prognose schreibt Chenot folgendes:
1. Ein Kranker, welcher mit anhaltenden Kräften den vierten Tag
erreicht, hat die beste Hoffnung auf Erlangung der Gesundheit.
2. Eine beständige Wärme und ein beständiger starker Puls ver-
sprechen einen guten Ausgang der Krankheit.
3. Pestbeulen und Carbunkeln mit Erleichterung zeigen an, dass
die Natur stärker als die Krankheit sei.
4. Ein gelinder und beständiger, dem Ausbruch und der Erhebung
der Beulen und Carbunkeln vorhergehender oder sie begleitender
Seh weiss, welcher den Ekel und die Bangigkeit hebt, stellt die
Kranken fast in Sicherheit.
5. Erbrechen und Durchfall, falls sie massig sind, bedeuten nichts
schlimmes.
6. Frieselartige Petechien, welche den vierten und siebenten Tag
der Krankheit zum Vorschein kommen, haben keine Gefahr.
7. Eine widernatürlich starke oder gelinde Hitze ist schlecht;
noch schlimmer, wenn sie zugleicher Zeit ungleich : bald stark, bald
schwach ist.
8. Eine Beule, deren Erscheinung durch eine grosse Entkräftnng
gefolgt wird, zeigt grosse Gefahr an; desgleichen ein Carbunkel,
welcher sich nicht entzündet.
9. Mit grosser Schwäche verbundene oder auf sie folgende
Schweisse sind gefährlich.
10. Zu starkes Erbrechen und Durchfall sind schlimm.
11. Breite, abgesonderte, gleich zu Anfang schwarze Petechien sind
tödtlich, nicht weniger diejenigen, welche sich spät zeigen.
12. Eine mit Benommenheit und Stammeln verbundene Ent-
kraftung zeigt einen tödtlichen Ausgang an.
13. Kein Schmerz, kein Brennen, ein schwacher, mit dem Finger
leicht unterdrückbarer Puls, eine schwarzblaue Farbe des Gesichts
und ganzen Körpers, zeigen eine beinahe erloschene Kraft des Lebens
an, es mögen Ausschläge dabei sein oder nicht.
Die Behandlung der Pest war in Chenot's Zeit natürlich rein
symptomatisch. Ich will diesen Theil seines Werkes nicht ausführ-
licher behandeln, weil er nichts Interessantes enthält. Es sei nur
soviel erwähnt, dass Moschus und Campher bei Pulsschwäche reich-
lich verabreicht worden sind.
Viel wichtiger und interessanter, ist Chenot's Bemerkung, wenn
620
er erzählt, in Diemerbroek's Buche gelesen zu haben, dass es Aerzte
gäbe, die mit dem getrockneten und zerriebenen Eiter der Pestbeulen
Pestkranke mit Erfolg behandelt hätten. Diese Beobachtung finden
wir öfter in den älteren Aufzeichnungen. Kundmann ^) theilt mit,
dass auch Georgus Eulmus, in der Zeit der grossen Pestseuche zu
Danzig, im Jahr 1709, versucht hätte, die Kranken mit dem, aus
den Knochen der an Pest Verstorbenen hergestellten Pulver zu
heilen, jedoch ohne Erfolg. Derselbe Kulmus schreibt seinem Freunde,
dem Christian Hoenischen, einem Arzte zu Breslau : »Ein reformierter
Theolog aus Gross-Polen, Namens Fabiany, hat vor ihm mit Eide
versichert, dass die Einwohner der Stadt Warschau, als die Pest
daselbst so stark wüthete, dass nichts dagegen half, die Beulen der
in Pest Verabschiedeten aufmachten, den Eiter trockneten, zerrieben
und den Kranken verabreichten, die davon hergestellt wurden. Haupt-
sächlich war aber dieses Mittel ein ausgezeichnetes Praeservativum
gegen die Pest, so dass dieselben, die mit dieser Arznei lebten, mit
dem Pestkranken ohne Gefahr verkehren konnten. Ja sogar hatten
die ärmeren die »purulentam materiam e maturatis bubonibus** löffel-
weise verspeist. Aehnliche Beobachtungen findet man nach Kulmus
bei Gablius (Actae Medicin. Berolinenses, Dec. II, Vol. II, p. 28
und im Diarium Gallicum Amstelodamense Mens. Julii, Anno 1722,
pag. 685)."
Dieses Verfahren kann als der Vorläufer der mittelst des, in den
Magen eingeführten virulenten Infectionsstofies erzielten Vaccination
betrachtet werden. Ich bemerke noch, dass ich diese Angaben in
keinem, der mir zur Verfugung stehenden neueren medicinisch-
geschichtlichen Werke gelesen habe.*)
i) Kandmann: Bariora Naturae, p. 1201.
S) Liuzbauer, II, p. 488.
*) Pourtant l'idée des inoculations contre la peste n'est pas si neuve qu'on ne le pense géné-
ralement. Or, toute risothérapie doit être si ancienne que la thérapeutique elle-même. Il va sans
dire que cette application du „similis similibus" devait être stimulée par l'invention de
Jenner. En effet on a tenté des inoculations contre la peste assez tôt après le succès de
Jenner et même en rapport avec les vaccinations.
En 1808 Valli proposa d'inoculer la peste et la petite vérole c. a. d. le vaccin et le virus de
la peste en même temps. Valli voulait avoir remarqué que l'apparition de la petite vérole faisait
disparaître la peste, et il eût le courage de &ire sur lui même l'épreuve de ces deux inocu-
lations simultanées.
Valli avait acquis la peste et en guérit. On s'est convaincu que la petite vérole inoculée aux
pestiférés ne se développe pas et qu'elle ne peut pas servir à tronquer la peste. (Voir un référé
de l'historia morbi de Valli chez Ozanam, Hist médic des maladies épidém. Sec. Ed. tome
IV, pg. 46 où l'on trouve pg. 88 une relation des expériences de Chenot) De même ces
inoculations ont été pratiquées par Whyte dont les particularités nous manquent pour le
moment. Béd.
621
Die Purification der Waaren geschah bei dieser Seuche nach einer
Verfügung der Stadthalterei vom Jahre 1738, welche in der Zeit
der grossen Pestepidemie in 1738 — 39 ausgegeben wurde *) und auch
in Chenot's Zeit giltig war. Sie lautete:
Zur Purification der Waaren sind besondere Leute anzustellen,
die zu beeiden sind. Denselben ist strengstens untersagt, mit anderen
Personen zu verkehren.
Die Reinigung der Briefe geschah auch durch besondere Ange-
stellte. Weil aber die Reinigung der äusseren Seite der Briefe durch
Eintauchen in Essig ungenügend ist, denn das Miasma kann doch
im Inneren unbeschadet zurückbleiben, so müssen die Briefe auf-
gemacht und über kochenden Essig gedünstet und nachher wieder
gesiegelt werden. Wenn aber in den Briefen Musterstückchen aus
Tuch oder dergleichen gefunden würden, so sollen diese Briefe,
falls dieselbe mit Sicherheit nicht zu desinficieren wären, nicht weiter
expediert werden.
Was die Waaren anbelangt, so sind diese mit Hinsicht auf die Fähig-
keit zu inficieren, zum Theile weniger, zum Theile aber sehr
gefährlich. Zu der ersteren Art sind Eafifeebohnen, Reis und ähnliche
trockene Samen zu rechnen (mit Ausnahme der »nuces barbatae"
die immer besonders zu waschen sind). Man hat diese aus den
Behältern auszuschütten, gut zu lüften, und drei Wochen lang zurück
zu halten. Von den Behältern müssen diejenigen, welche waschbar
sind, z. B. Säcke, wiederholt ausgewaschen werden, die aber nicht
von dieser Art sind, sollen verbrannt werden. Frisches Obst z. B.
Citronen, Orangen, können nach dem Auswaschen der Säcke, oder in
Kisten, sogleich weiter befordert werden.
Rohe Schafwolle, Baumwolle, Leinwand, Zwirn, Kameel- und
Ziegelhaare und andere Fadenwaaren, femer rohe, und bearbeitete
Seide, müssen von ihrer Umhüllung befreit, sechs Wochen langge-
lüfket werden ; gleichfalls sind die Tuch- und Lodenwaaren, aus Haare
oder Wolle bearbeitete StoflFe, zu behandeln, ebenso die Mous-
seline.
Die Pelze, die mit Pelz geschmückten Rocke, und die rohen und
bearbeiteten Thierfelle sind aus ihren Bündeln zu losen und sechs
Wochen lang zu lüften. Auf diese Art sind auch die Anzüge zu
purificieren. Die Wäsche soll aber gut gewaschen werden. Das Geld
ist mit Wasser und Seife gründlich zu waschen. Die neuen Metall-
gegenstände: Kupfer, Blei, Zink, werden nicht zurückgehalten. Ihre
Umhüllung aber, z. B. Heu, Stroh, u.s.w. wird verbrannt.
Oele, Balsame und diejenigen Waaren überhaupt, die in Leder-
1900. 44
622
Schläuchen geliefert werden, müssen in andere Behälter überschüttet
werden. Wenn sie aber in soliden Gef ässen sind, so können sie gleich
weiter befordert werden.
Somit sind die in erster Linie infectionsfähigen Gegenstände die
folgenden : Pelzröcke, Pelze, Thierfelle, Baumwolle, Schafwolle, Tuch,
Loden, Haare, Seide, Lein, Hanf, Karaeel- und Ziegelhaare und
Mousselin.
Chenot's Worte beweisen aber, dass diese Vorsichtsraaasregeln nicht
immer gehalten wurden. Auf Seite 264 lesen wir, dass die mit
Baumwolle vollgesteckten Säcke nicht ausgeleert wurden, sondern
bloss auf beiden Seiten aufgeschnitten. Später stiessen die Purifica-
tores täglich die entblössten Aerme in die Baumwolle hinein, die ganze
Zeit der Quarantaine hindurch.
[nficierte sich der Purificator nicht mit Pest, so wurde die Baum-
wolle für rein gehalten und fortgeschickt.
Zuletzt möchte ich noch das Verfahren bei der Reinigung der
angesteckten Häuser bekannt machen. Dieses war durch eine Ver-
ordnung der Stadthalterei vom Jahre 1738 ^) geregelt, und man muss
anerkennen, dass die Purification sehr sorgfältig und auch nach
unseren jetzigen Kenntnissen ganz praktisch ausgeführt wurde.
Die citierte Verordnung lautet: »Von dem Inspector der Purifica-
tion und von seinen Hilfsarbeitern und ihre Verpflichtungen."
1. Sie sollen sich von dem Verkehr mit gesunden Leuten zurückhalten.
2. Sie haben sich auf einem bestimmten Orte aufzuhalten, ausgenom-
men, falls sie irgendwo in Tb^itigkeit sind.
3. Aus den zu verbrennenden Gegenständen dürfen, weder seine Gehilfen,
noch er, etwas bei Seite legen und für sich behalten. Der Inspector ist
für seine Gesellen verantwortlich.
4. Falls jemand in dieser Hinsicht gesündigt hätte, so soll der Inspector
ihn sogleich verhaften und der Behörde anzeigen.
5. Ër soll, die zur Purification gebräuchlichen und ihm ausgetheilten
Mittel und Instrumente gut aufbewahren.
6. Die Purification der angesteckten Häuser soll, laut des Befehles des
Commissarii Mundationis, geschehen. Dem Inspector ist bei Todesstrafe
verboten, nach seinen Ansichten zu disponieren.
7. Die Purification ist entweder in der Frühe oder Abends auszuführen.
Dieselbe Mittags oder bei heissem Sommertage zu bewerkstelligen, ist
untersagt
8. Vor dem Beginn der Purification sollen sämmtliche Arbeiter wenig-
stens etwas Brot, Wein oder Suppe zu sich nehmen.
1) Linzbauer, 11, p. 182.
623
9. Nachdem dieses geschehen ist, soll er in das angesteckte Haus
eindringen.
10. Während einige der Purificatoren innen im Haus arbeiten, bleibt
der Eine im Hofe, um das Eintreten der Neugierigen zu verhindern, und
nm zu überwachen, dass die zu verbrennenden Gegenstände nicht gestohlen
werden können.
11. Wenn die Purificatoren in das Haus eintreten, soll derjenige, der
vorangeht, eine brennende Fackel mit sich nehmen, und in der Mitte
des Zimmers sogleich etwas Feuer anlegen, welches mit dem gleich
zu beschreibenden Rauchwerke zu bestreuen ist.
12. Demnach sind sämtliche Thtlren und Fenster aufzumachen; die von
den Kranken benutzten Bette, die Strohsäcke, beschmutzte Wäsche, Pelze,
Anzüge werden auf einen dazu bestimmten Wagen aufgeladen, wobei der
Inspector die Pflicht hat, alle diese Gegenstände sich zu notieren. Der
Wagen wird hernach abgeschlossen und die Gegenstände werden neben
dem Spitale verbrannt.
18. Der innen im Hause arbeitende Inspector macht ein Inventar von
den übrigen, seitens der Kranken nicht benutzten Möbeln und Gegen-
ständen. Dieses Inventar ist täglich dem Commissario vorzustellen.
14. Sobald das Inventar fertig ist, werden die nicht benutzten Betten
und Möbel mit heisser Aschenlauge abgewaschen und einige Tage bei
Sonnenschein gelüftet. Aus den Matratzen wird das Rosshaar ausgeleert,
gut gelüftet und beräuchert. Die üeberzüge derselben und die Polster sind
aber mit starker Lauge zu waschen, ebenso die Anzüge.
15. Metallgegenstände, Gemälde, Fenster und dergleichen sind mit Lauge
wiederholt abzuwaschen und zu beräuchern. Was aber mit Lauge ohne
Beschädigung nicht zu waschen ist, soll stark beräuchert und gelüftet werden.
16. Die Aborte sind mit Lauge gut auszuwaschen und in das Innere
derselben ist ungelöschter Kalk und viel Lange zu schütten.
17. Die Wände sind mit Mörtelkalk abzukratzen, mit Lauge abzuwaschen,
und von neuem zu weissen.
18. Das Abwaschen der genannten Gegenstände soll aber nicht im Hofe,
sondern innen im Gebäude geschehen.
19. Das zum Waschen benutzte Wasser darf nicht auf den Hof oder
in einen Fluss geschüttet werden, sondern es muss auf eine abgelegene
Wiese hinausgetragen werden.
20. Während der ganzen Zeit der Purification soll im Gebäude ge-
räuchert werden.
21. Nachdem die Purification beendigt ist sind die Häuser abzusperren
und die Inspectoren versehen die Thüren mit Siegeln. Die Fenster bleiben
geöfihet und die Wohnung wird noch 8 Tage lang gelüftet Erst nach
dieser Zeit darf man einziehen.
22. Die Schlüssel des Hauses und das ProtocoU von der Purification,
wird durch den Inspector dem Commissario übergeben.
44*
624
Das Recept der Räucherwerke ist folgende:
1. De sale nitri libram mediam.
De sale sulfure lotiones très.
De pice hispan. semiuncias novem.
De storace semiuncias novem.
Haec species mediocriter contritae et mixtae usuendae.
2. De ligno juniperi libram unam.
De coliis tauri semiuncias octo.
De granis juniperi semiuncias duodecim.
De thure semiuncias quatuor.
De sulfure semiuncias quatuor.
De hircinis et ungulis equinis imminutis semiuncias duodecim.
Haec species mediocriter contritae et permixtae usuendae.
VARIETES.
Vodeur des mcdades. (Circulus semiotices.J
D'après le Dr. Mac Carry, tout médecin devrait savoir diagnostiquer
un certain nombre de maladies par Todeur. Ainsi dans les cas de favus
le patient sent la souris ; dans le rhumatisme il y a une odeur acide facile
à reconnaître. Dans la pyohémie Thaleine est nauséeuse; dans le scorbut
il y a aussi une odeur putride. Les péritonitiques sentiraient le musc, et
les scrofuleux la bière aigre. Dans la fièvre ordinaire il y a une odeur
d'ammoniaque. Dans les fièvres intermittentes on sent le pain frais; enfin
les femmes hystériques sentent la violette ou Tananas. Ces odeurs exquises
sont peut-être pour quelque chose dans leurs succès galants.
En somme, tout en faisant la part de l'exagération, il est hors de doute
qu'un certain nombre d'états morbides — la fièvre, le rheumatisme, les
stomatites, les gangrènes, les suppurations — sont caractérisés par des
odeurs spéciales. Au point de vue de la pratique professionnelle il est
certain aussi que l'odorat du médecin peut bien souvent l'aider à diagno-
stiquer, dès son entrée dans l'appartement, la situation de fortune, l'état
social et les habitudes plus ou moins hygiéniques de son malade. Et ceci
a bien son importance.
Dr. L. Laloy.
La théorie moderne de la transmission de la malaria.
Au Congrès du Roi/al Institute of Public Health tenu à Aberdeen, le Dr,
P. Manson a fait une intéressante communication sur la malaria. Après
avoir montré que cette maladie est le principal obstacle à l'expansion
coloniale, il a refait l'hi^oire du parasite qui la produit, et établi d^une
façon irréfutable que le moustique est l'hote intermédiaire qui la trans-
porte d'un homme à l'autre. La présence de marais et de végétaux en
décomposition est une condition favorable mais non suffisante pour Téclo-
sion de la maladie.
Dr. L. Laloy.
Dr. SYLVESTER RATTRAY, Author of the treatise
ON Sympathy and Antipathy, Glasgow, 1658.
By JAMES FINLAYSON, M.D., LL.D.,
President of the Faculty of Physiciana and Surgeons, Glasgow.
[Continued.]
The personality of Sylvester Rattray is rather shadowy, but perhaps
further details may be forthcoming if a little attention is directed
to him. The first trace of his presence in Glasgow occurs in the
Minutes of the Faculty of Physicians and Surgeons, Glasgow. This
body had powers, by their Charter, to examine all those practising
as Surgeons, within their bounds; but as regards Physicians, the
Faculty had only the right to secure that those who practised in
this way, had ^^ane testimonial of nne famous universitie quhair
medicine be taught". In 1657 a committee of the Faculty was
appointed "to goe to doctour Rotraye and crave a sieht of his let-
ters of graduatione, and if he refuis that they may have a sieht
thereof. To report". (Duncan*s Memorials of the Faculty^ Glasgow,
1896, p. 237.) He was admitted shortly afterwards, so the docu-
ments were evidently in order. The place of his graduation in
medicine is unknown. He does not appear in any of the lists of
the Scottish Universities, nor do the Leyden lists bear his name.
This seemed a likely place to find a notice of him, because his son,
as we shall see, seems to have been a student there.
At the University of St. Andrews the records give the name of
^'Sylvester Rattray" as a matriculated student of Philosophy or Arts
in St. Salvator's college 4th Feb. 1641, his regent being Mr. George
Martine. He received the degree of Master of Arts there in 1644. ^)
This entry in all probability refers to the subject of this memoir.
The name Sylvester ^) was not uncommon in the Forfarshire
^) Ms. Communication from Mr. J. Maitland Anderson, Librarian St. Andrews University.
*) The following note has been famished by David Murray Bsq., LL.D., the well-known
lawyer and archaeologist in Glasgow.
''In 1487 there was a Sylvester Rattray, elder and younger of Rattray, who owned lands
''in Forfarshire, Perthshire, and Fifeshire. In 1491 the elder had become a knight. Towards
"the middle of the sixteenth century we meet with Sylvester Rattray of Craighall, and at
"the beginning of the seventeenth century there was another Sylvester Rattray of Craighall
"and another of Persie. In 1682 Sylvester Rattray second son of David Rattray of Craighall
"was laurcated at the University of St Andrews, and in 1591 became minister of the parish
626
branches of the Rattray family; the Glasgow physician was from
that parfe of Scotland — "ane Angus man borne'* — for we have
a record of his marriage, —
"1652, May. Mr. Sylvester Rattray, a doctor of physicke, ane
"Angus man bome^ married Ingells, Kynggaskes daughter ;
"the marriage feast stood in Guper of Fyfe, at her father's house
"there". {Lamonts Diary, p. 42, Edinburgh, 1830.)
The dates given look as if they must all refer to the same person;
Entered St. Salvator's College, St. Andrews . . . 1641
Graduated as Master of Arts, St. Andrews . . . 1644
Married, (when "a doctor of physicke") .... 1652
In practice in Glasgow as a Physician. . . . • 1657
"Aditus novus" published in Glasgow 1658
The period following his graduation in Arts at St. Andrews may
have been parÜy spent at some of the continental Universities, where
many of his fellow countrymen studied medicine, graduating there
before their return to Scotland, but the place of his study and
graduation in medicine, have not yet been ascertained.
It is probable also that immediately before his appearance in
Glasgow, he may have been resident in Edinburgh. The name of
Sylvester Rattray appears in a list of doctors of medicine who
were agitating for the establishment of a College of Physicians in
Edinburgh. This College was actually established in 1681; but
there was an attempt in this direction, which was almost successful,
in Cromwell's time. The date of this movement was 1656 and it
was dropped the following year, on account of serious opposition
from various other bodies; owing to Cromwell's death, in 1658,
this movement lapsed completely. ^)
Sylvester Rattray's name appears in this list of doctors, {Analecta
Scotica, II, pp. 127, 129); unfortunately, no date is there given;
'of Rattray. He died on 30th. Jan. 1623, aged 67. This Sylvester was succeeded in the
"parish of Rattray by his son John, who graduated M. A. at St. Andrews in 1618 and
«died in Jan. 1678."
The subject of our memoir may have been related to (grandson f) Sylvester Rattray, the
minister, who died 1623.
For some information as to the Rattray family, see also The Scottith Nation^ by William
Anderson, Kdinburgh, 1863, in the Supplement
1) See A. Danean's Mewtoriak of the Faeidty of Phytieiatu ^ Snrgeont, Glasgow, 1896,
p|k. 69; 70; and R. Peel Ritchie's Early dayt of the Royal Colledge of PhMians, Edin-
bmryh, Edinburgh, 1899, pp. 46—48.
627
but from his association with others known to be then active, we
can identify the movement with that of Cromwell's time. *)
Rattray must have been working at his treatise on Sympathy and
Antipathy before he went to Glasgow» as the dedication is dated
February 1658, a few months after he was interviewed by the Glasgow
Faculty. In May of the same year (1658) and about the time of
the publication of his treatise, we find Sylvester Rattray*s name
as one of the physicians consulted by Principal Baillie of Glasgow
University regarding the fatal illness of his son; but there are no
medical details given. {Baillie' 8 Letters, HI, p. 373.)
The next notice of Sjlvester Rattray in Glasgow is the issue of
another book, in duodecimo form, published and printed there in
1666. In the list of errata it is intimated that the author was absent
from Glasgow at the time of printing, The title runs: —
Prognosis / Medica, / ad usmn praxeos facili / méthode digesta. / A Syl-
vestro Battrœo, Med. /Doct. Glasguensi Scoto. / Nullum est prœceptum adeo
inviolabile, ut / limitationem non admittat. / Glasguae, / Excudebat Bobertus
Sanders, / Typographus Urbis. / M.DC.LXVI. [pp. 10 not numbered, pp. 247].
This work is dedicaied to Sir John Wedderburn:
Clarissimo / Ac Excellentissimo Viro, / D. Joanni / Wedderbumo, / Medico
Regio Equiti / Aurato, / Syl. Ratt. M.D. S.P.D.
This treatise on Prognosis professes to be chiefly for "tirones",
or as an aid to the memory of those whom he terms "provectiores".
Referring to the celebrated Hippocratic treatise on Prognostics, he
apologises for appearing ^^Iliada post Horaerum contexere".
The treatise is, as it professes to be, a compendium or bringing
together of the dicta of ancient authors on Prognosis, with the
addition of some of the more recent views also. Under such headings
as The Urine and The Tongue, recent views are adduced more fully ;
but he specially claims to have drawn fully "ex limpidissimo Hippo-
cratico fonte'*. Although writing at the very time when Harvey's
great discoveries were changing the most fundamental notions in
medicine he boldly claims that these leave the basis of prognostics
unaffected (p. 230); and it must be confessed that this may often
be the case.
In the Dictionary of National Biography, under the entry "Syl-
vester Rattray", it is stated that "on the title-page of the second
*) Amongst the names associated with Sylvester Rattray is that of Dr. Purves who seems
to have heen the leading spirit in the unsuccessful attempt in 1656. (See Dr. John Gairdner's
SJtetcA of the Early U'utory of the Medical Profeuion in Edinburgh. Edinburgh, 1864,
p. 21, foot note.) This fixes the date.
628
book [Prognosis] he is credited with a theological degree as well
as with that of M.D." This is a mistake, as will be seen on looking
at the full copy of title page given above, where no such thing
appears. Possibly "S.P.D/* (Salutem Plurimam Dicit), in the Dedi-
cation, may have been misread as meaning Sanctae Theologiae
Professor (or Doctor), the letters S.T.P. (or S.T.D.) being frequently
used as a contraction for this title. In the same article, it is stated
that "the Sylvester under notice graduated in medicine at Glasgow
University"; this, also, is a mistake; his name does not appear in
the Munimenta of the University; the letters M.D. on title ps^e
being followed by "Glasguensi Scoto", may have misled the author
of the article; these words indicate his place of residence not the
place of graduation.
Sylvester Rattray would seem to have had a son of the same
Dame, as we find in the Munimenta of Glasgow University, Sylvester
Rattray entered as a student of the 4th Class Feb. 1, 1680. No
doubt it is the same person who appears in the Album studiosarum
Acadeniiae Lugduno Batavae 1575 — 1875, Hagae, 1875; he is
entered as a student of Medicine there; "1689 Mar. 19. Sylvester
Rattray, Scotus, 24. M.''
No indication can be found of the date of death of the subject
of this memoir.
VARIÉTÉ.
Comment les médecins Chinois talent le pouls.
On sait que les médecins Chinois attachent une grande importance à
Tétude minutieuse du pouls. Ils ressemblent d'ailleurs en ce point aux
médecins de Tépoque de Molière; qu'on se rappelle seulement le dialogue
de M. Diafoirus et de son fils dans le Malade imaginaire. Voici comment
ils opèrent: le malade est couché, le bras reposant sur on coussin. Le
médecin s'assied et applique ses doigts Tun après l'autre pour juger de
la compressibilité de l'artère. Puis il compare le nombre des pulsations à
la durée des inspirations et des expirations. Les médecins chinois regardent
quatre battements pendant cette période comme l'indice d'une santé par-
faite; un nombre plus élevé ou moindre indique un état morbide. Pour
faire une observation correcte, ils font la moyenne de 50 pulsations. Us
ont établi quatre subdivisions pour le pouls. Suivant qu'il est superficiel,
profond, rapide ou lent, il correspond aux quatre tempéraments: cholé-
rique, sanguin, phlegmatique et mélancolique. Il est intéressant de voir
cette doctrine des tempéraments encore vivace en Chine alors qu'elle a à
peu près disparu de la médecine européenne. On trouvera de curieux détails
sur la médecine chinoise et mongole dans l'ouvrage de M. Matignon:
Superstition, crime et misère en Chine, qui a paru tout récemment.
Dr. L. Laloy.
FRIEDRICH KUCHENMEISTER's SELBSTBIOGRAPHIE.
Veröffentlicht durch
De. J. CH. huber, Memmingen.
Durch die Buchhandlung Th. Bertling in Danzig habe ich aus
dem Rücklasse F. Küchenmeisters verschiedene Werke be-
zogen, unter anderem die mit Papier durchschossenen
Handexemplare seiner grossen Parasitenwerke 1855 ff., in welchen
sich als Gratisbeilage auch handschriftliche Arbeiten vorfanden, deren
eine die Biographie des unvergesslichen Forschers bis 1880 enthält.
Ich glaube, dass es Küchenmeisters Absicht war, diese Arbeit publi-
cirt zu sehen und erfülle eine Pflicht, wenn ich den Lebensgang des
bedeutenden Arztes weiteren Kreisen zugänglich mache.
Dass das M. S. mit 1880 endet, schliesse ich daraus, dass die
mühsame Arbeit über Martin Luthers Krankengeschichte, die 1881 im
Buchhandel erschienen ist, von K. noch nicht erwähnt ist.
Küchenmeister starb zu Dresden am 13. April 1890. Kurze Bio-
graphien finden sich:
Leipziger Illustr, Zeitung vom 26. April 1890 mit Portrait.
Biographisches lexicon d. Aerzte III, 562 (von Gurlt).
Brockhaus j Convers. Lexicon, 13. Aufl. X, 649.
Meyer, Convers, Lexicon, 3. Aufl. XVII. Suppl, p. 514.
Küchenmeister (Gottlob Friedrich Heinrich), herzog!. Sachsen-
Meiningen'scher Medicinalrath, wurde am Lessing-Tage (22. Jan.)
des Jahres 1821 in Buchheim (bei den Städtchen Lausigk) in der
Leipziger Kreishauptmannschaft geboren, woselbst sein Vater Gottlob
Küchenmeister (ein Schüler und Anhänger der aufgeklärten Leipziger
Professoren Rosenmüller und Tittmann), Pfarrer war. Die Mutter war
eine geborene Peters aus Dresden, wurde wiederum am 22. Jan. 1831
von einem Sohne entbunden und starb kurz nach der Entbindung
von diesem siebenten Kinde.
Friedrich K. erhielt seinen ersten Unterricht bis 1828 von seinem
Vater und dem Ortsschullehrer Kegel. Von da an durch Hauslehrer
in Gemeinschaft mit einem 2 Jahre älteren, ohnlängst als Waisen-
hausdirector in Leipzig f Cousin {Schlosshauer). 1829 wurde der
Vater nach Reichen brand bei Chemnitz berufen und der Privatunter-
630
rieht im Hause fortgesetzt bis zum Abgange auf die Kreuzsehule
(Michaelis 1835), wo K. in Untertertia eintrat. Die sechs Klassen
der Schule durchlief er in 4Y2 Jahren und zeichnete sich besonders
im Ebräischen aus, in dessen Prima er schon Ostern 1838 eintrat.
Auf der Schule erhielt sich K., der nur das Nothdürftigste von
Hause bekam, anfangs durch Gewährung von Freitischen bei Ver-
wandten ; von Ostern 1836 an erwarb er sich seinen Unterhalt bis '
auf wenige Thaler Zuschuss von Hause durch Uebernahme der Auf-
sicht über ein Knabenpensionat bei seinem Cousin Prof. Hdbig an
der Kreuzschule und ausserdem durch Ertheilung von Privatunter-
richt, und in der Prima durch abendliches Vorlesen bei einem Grafen,
und Abschreiben fur H. E, Richter bei seiner Herausgabe des Linné.
Gegen Pfingsten 1839 erkrankte K. wahrscheinlich beim Uebernachten
auf einer Reise in die Ferien sich ansteckend, an Scabies und machte
die ganze Misère der damaligen Medicin diesem Leiden gegenüber
durch. Erst erkannte der befragte renommirte Arzt das Leiden nicht
durch fast zwei Monate, und nachdem es endlich Professor Zeis durch
Auffinden eines Sarcoptes erkannt hatte, dauerte es über zwei Monate,
ehe er geheilt wurde. Er durchwanderte die Krankenhäuser zu
Dresden und in Verzweiflung heimlich ohne Wissen der Eltern zu
Chemnitz, während man jetzt durch ätherische Oele (wie K. später
durch Versuche über die Tödtung der Milben als mit Tracheen
athmender Thiere mit diesen Oelen 1852 zuerst nachwies) und zwar
besonders durch Perubalsam in 24 Stunden heilt. •
In demselben Jahre gerieth K. mit seinem Vater, der ihn zur
Theologie bestimmt hatte, in heftigen Kampf wegen der Wahl seines
Berufes. Und erst als K. sich von einem Verwandten die Zusage
geholt hatte, dass der Onkel nach zurückgelegtem Maturitätsexamen
ihn in die Lehre nehmen wolle, stand der Vater von seinem
Zwange zur Theologie ab und es einigten sich Vater und Sohn bz.
des Studiums der Medicin, weil dieses ein ßrotstudium sei. Auch zum
Studium der Naturwissenschaft hatte der Vater seine Einwilligung
andauernd verweigert. — An Ostern verliess K. die Kreuzschule mit
Note IIa und bezog die Universität Leipzig. Gleich am ersten Tage
seiner Inscription hatte er das Glück in das Laboratorium des Pro-
fessor Dr. Otto Linné Erdmann als Famulus einzutreten und blieb
in dieser Stellung bis Ostern 1842, nebenbei die übrigen Vorbe-
reitungswissenschaften für die Medicin bei den Gebrüdem Heinrich
und Eduard Weber ^ SchwagricheUy Naumann, Pöppig u. A. hörend.
Zu dieser Zeit machte er sein Baccalaureats-Examen (Physicum).
Seinen Unterhalt brachten ihm die Famulatur, Uebersetzungen für
631
seines Chefs Journal aus fremdländischen chemischen Journalen, der
Genuss des Convicts und verschiedener Stipendien. Von Ostern 1842
bis 1844 absolvirte K. die klinischen Kurse bei Clarus sen., Günthsr^
CerutHj Jörg^ Radins, Braune u. A., nahm Privatkurse bei Bock
und Grenser, und trat mit der klinischen Censur I entlassen, um auch
die Homöopathie kennen zu lernen, als Famulus bei dem Homöo-
pathus Dr. Haubold ein.
Im Sommer 1842 starb der Vater im kräftigsten Mannesalter an
einem Milzbrandcarbunkel und hinterliess eine zahlreiche Familie
mittellos. — Ostern 1844 hatte E. sein praktisches Examen mit der
2. Censur absolvirt, blieb in seiner Stellung als Famulus bis Februar
1846, promovirte im diesem Jahre (Dissertatio de Seeale cornuto) und
ging, angewidert von dem Hochpotenzenschwindel der damaligen
Homöopathen, Ostern bis Michaelis 1846 nach Prag um Oppolzer zu
hören. Seine Absicht, Wien zu besuchen, scheiterte an einer Er-
krankung am Flecktyphus in Prag, der jedoch gut und schnell
verlief, und der K. erlaubte gerade nach 4 Wochen, wenn auch an
Kräften noch so schwach, dass ihm Oppolzer nach so kurzer Zeit
den Besuch des Spitals nicht gestatten wollte, das Krankenhaus zu
besuchen, wobei er das erste Mal ohnmächtig wurde. — Da auch
die ihm von seinem Schwager und seiner Stiefmutter vorgeschossenen
Gelder zu Ende gingen, waren Hindernisse fSr Wien genug vorhanden.
In Prag hörte er Oppolzer, Jaksch^ Hamemijkj Dlauhy^ Lange^
•con Hasner und von Arlt.
Michaelis 1846 ging K. nach Zittau und liess sich daselbst als
prakt Arzt nieder.
Hier verheirathete er sich im November 1847 mit C7ara, den
Tochter des Kaufmanns Kämmd daselbst, mit der er in fast 26
jähriger Ehe zwei Töchter und einen Sohn zeugte, dem die gefeiert-
sten Koryphäen der Schauspielkunst ein so grosses Talent für diese
Kunst zusprachen, dass er demselben den Eintritt in diese Laufbahn
gestattete. Die Gattin K.*s starb im Oktober 1873.
Was die wissenschaftlichen Arbeiten anlangt, so richtete K. zuerst
die Aufmerksamkeit seiner Fachgenossen auf sich (1846) durch eine
Arbeit in Häsers Archiv X, 4 über Diagnose und Heilung der
Eierstocksgeschwülste und vor Allem 1850 durch einen Aufsatz über
Kaninchentyphus, der im Stalle des Schwiegervaters 40 % der Thiere
niederstreckte. Bei dieser Gelegenheit sah er zum ersten Male den
Cysticercus pisiformis der Leporinen und von hier an datieren seine
Bemühungen die Naturgeschichte dieser Wesen zu erforschen.
Die Arbeiten K.'s gliedern sich folgendermassen :
632
T. Studien über Enttvickelungsgeschichte der Parasiten,
Ende 1850 (Naturforscher- Versammlung in Gotha und 1851 im Dec. Hefte
der Prager Viertel j. Schrift, ausgegeben 1852) entdeckte und beschrieb er
die Umwandlung der Finnen (CysLicerken) in Taenien, und strich dadurch
die Klasse des Vermes cystici dauernd aus dem System. Er wies femer
die Verwandlung der gemeinen Schweinefinne in die Taenia Solium des
Menschen durch Verfiitterung ersterer an zwei dem Beile verfallene Delin-
quenten nach und trennte zuerst zoologisch bestimmt die T. Solium von
der Taenia mediocanellata, die aus einer Rindsfinne entsteht.
Der Versuch C, Theodor von Siebolds, diese Entdeckung für sich und
seinen Schüler Lewald zu reserviren, brachte K. in einen offenen heftigen
Krieg mit diesem und wohl eines grossen Theiles der Deutschen Profes-
soren-Welt. Die K.sche Entdeckung musste von Allen, auch seinen Gegnern
bestätigt werden.
Im November 1853 (Günsburgs Zeitschrift f. klin. Medicin) entdeckte K.
weiter die Umwandlung der sechshakigen Brut aus den Eiern gewisser
Taenien zu Blasenbandwürmern, zunächst durch Verfûtterung reifer Glieder
des Hundebandwurms (T. Coenurus) an Schafe, und Eintreten der Dreh-
krankheit der letzteren nach einem bestimmten Zeitraum (14 Tage) und
Ausbildung der eingewanderten Brut zu Drehwürmern (Coenurus cerebralis).
K. betheiligte sich auch an dem Ausbau der Umwandlungslehre, an dem
die Gelehrten aller Nationen mitarbeiteten und erhielt im Laufe der näch-
sten Jahre dieser Arbeiten wegen den Prix Monthyon vom Institut de
France, und den ausgesetzten Preis über die Entwicklungsgeschichte des
Cysticercus tenuicollis, einer grossblasigen Finne unserer Hausthiere, von der
Gesellschaft der Wissenschafben zu Kopenhagen doppelt zugesprochen (1856).
Weiter nahm er regen Antheil an der Trichinenfrage, wegen der er seitens
der Fleischer Dresdens schwere Anfechtungen und Kämpfe zu erleiden
hatte. Er war der erste, der auf Bildung einer Versicherungskasse und
auf allgemeine mikroskopische Fleischschau drang.
Bei den parasitischen Milben fand er das Männchen des Sarcoptes
felis, das bisher unbekannt war.
IL Studien über Arzneimittellehre,
K. prüfte die gegen Parasiten angewandten Mittel, indem er Helminthen
in Berührung mit Eiweiss und Medicaraenten brachte und durch electri-
schen Strom die Reste des Lebens zu erkennen suchte (Vierordts Archiv
1852 u. ff.), dass er Krätzmilben unter dem Mikroskop mit ätherischen
Oelen behandelte, in welchen er sie schnell sterben sah (Deutsche Klinik
1851, No. 34) refer, in Schmidt Jahrb. Bd. 72.
Die Milzmittel prüfte er an Hunden, Katzen, Schweinen, indem er
Sectionen dieser Thiere während der Wirkungsdauer dieser Mittel machte
(Vierordts Archiv). Ueber die Käse und ihre Verdaulichkeit im Verhält-
niss ihrer Darstellung mit Laab oder durch Selbstgerinnen schrieb er in
Oesterreich. medicinische Zeitschriften jener Jahre.
Durch Versuche über Löslichkeit der diphther. Häute entdeckte er die
Vorzüglichkeit des Kalkwassers in dieser Richtung, das in vielen Gegenden
Volksmittel geworden ist. (Oesterr. Zeitschrift f. pr. Heilk. u. Berliner
633
klin. Wochenschrift.) — Für die Einführung der Kaltwasserbehandlung
schrieb er ein Buch. (Berlin, Hirschwald.)
m. Studien über medicinische Praxis und Diagnose.
K. ist einer der wenigen Aerzte die im Leben die »wandernde Milz"
sahen u. diagnosticirten, und es gilt seine Arbeit als die beste unter den
deutschen über den Gegenstand. (Varges Zeitschrift III, neue Folge.)
üeber Aneurysmen der Aorta schrieb er in der Oesterr. Zeitschrift f.
pr. Heilkunde.
Seine gynäkologischen Arbeiten betreffen die Hämatocele retrouterina
(Prag' Viertelj. Schrift), galvanocaustische Operationen an üterinpolypen
(K.s eigene Zeitschrift; die EinfQhining der Ovariotomie in Deutschland
durch Uebersetzung des Werkes von «^/?tf/*ce?r-W^^Ä!s; spirometrische Bestim-
mungen an der Frau in der Schwangerschaft und nach Entbindung; eine
Anzahl gynäkologischer Instrumente, Haekenzangen, Klemmen).
Schriften über Lungenschwindsucht nach Höhen Verhältnissen (OesteiT.
Zeitschrift); specielle Betrachtung der diesfallsigen sächsichen Verhältnisse
(Abh. d. Leopold. Carol. Acad.).
Ueber Finnen des Menschenhirns mit Rücksicht auf Epilepsie, Geistes-
krankheit etc. (Oesten*. Zeitschrift 1866.)
Seine Hauptarbeiten sind: Ueber Cestoden im Allgemeinen Zittau 1853,
und sein Lehrbuch: Die in und an dem Körper des lebenden Menschen
vorkommenden Parasiten, Leipzig 1855; übersetzt durch Lankester im
Auftrage der Sydenham Society 1857 ; neu herausgegeben mit Prof. Zürn
in Leipzig 1878—79.
Hieher gehören auch die epidemiologischen Arbeiten (Handbuch über Ver-
breitung der Cholera) auch in seiner Zeitschrift f. Epidemiologie. K. ist
strenger Contagionist und hat sich von diesem Gebiete nur deshalb zurück-
gezogen, weil diejenigen CoUegen, welche gleicher Ansicht waren und sind,
ihm den Kampf gegen Pettenkofer fast ganz allein überliessen und ihn zu
wenig unterstützten.
IV. Studien über Geschichte,
Ueber klimat. Kurorte der Alten (nach Plinius) in Wien. med. Wochenschr.;
über die Ora und Tramontana des Gardasees (nach Catulls Epithalamium
auf Peleus und Thetis und nach Plinius) ferner über Päbste und Heilige
ans dem ärztl. Stande 1868 (Wien. med. Woch.), über das im Homer zer-
streute chirurgische Material in Betreff der Wunden (Günsburg, med.
Wochenschr.); über das Thier Shaphan-Kaninchen, und die Fleischverbote
des Moses, mit Bücksicht auf die Finnen (in »Isis'*). Quellenstudien zur
Geschichte der Cestoden (in Rohlfs Archiv, f. Geschichte der Medicin, II
und m, 1879—80.
Hieran reiht sich die Geschichte der Meissner Küchenmeister von 1272
bis 1424 (Familiengeschichte mit Nnchweiss, dass der letzte Grossmeister
des deutschen Ordens dieser Familie entstammte). (Lausitzer Magazin), eine
Geschichte und Kritik der als Luthers Trinkgefässe auf die Nachwelt
gekommenen Gläser und Becher (lUustrirte Zeitung, 1879, Oct.).
V. Schriften über Leichenverbrennung.
Die Errichtung des Verbrennungsapparates in Gotha kam in Folge von
K.s energischer Initiative zu Stande.
634
In neuester Zeit hat sich K. am Kampfe ftlr Zulassung der Realschul-
abiturienten zum Studium der Medicin betheiligt, weil er dadurch dem Mangel
an Aerzten auf dem Lande und in kleinen Städten zu begegnen hofi^.
Ueber das Leben K.s ist noch zu sagen, dass er 1858 an erster Stelle
für die 2. Professur der Medicin in Tübingen vorgeschlagen war (ftlr Arz-
neimittellehre, Staatsarzneikunde und Poliklinik), während an 2. Stelle
Kussmaulj an 3. Stelle Köhler standen. Intriguen Qriesingers bewirkten, dass
ihm selbst Poliklinik nebst der Klinik tiberlassen wurde. — Verhandlungen
mit K. über seinen Weggang nach Meiningen als Leibarzt des Herzogs
1857 scheiterten an der Üehaltsfrage ; beim Abbruch der Verhandlungen
ernannte ihn der Herzog zum Medicinalrath. — Staatsanstellungen hatK.
nie gesucht, ja Vermittlungen derselben stets dankend abgelehnt. Erblieb
praktischer Arzt in Zittau bis 1859, von da ab in Dresden.
VARIETES.
Lea moustiques et la malaria.
Tous les médecins ne partagent pas l'opinion courante sur le role des
moustiques dans la propagation de la fièvre intermittente. Dans un article
du Boston medical and surgical Journal^ le Dr. Irving C. Bosse rappelle,
que dans les régions arctiques des myriades de moustiques rendent la vie
réellement insupportable; cependant ni les indigènes, ni les voyageurs ne
souffrent de la malaria. Cette objection ne prouve pas grand* chose; car
il est possible que les moustiques en question ne soient pas aß^Anophdes
et d*autre part, même ceux-ci ne sont pas nécessairement infectés par le
microorganisme de la malaria. Il est d'ailleurs probable que le milieu
polaire n'est pas favorable au développement de celui-ci; il se peut aussi
que le microbe existe, mais qu'il ait subi une atténuation sous l'influence
du froid. Tout cela nécessiterait des recherches de la part des explorateui-s
de ces régions.
M. Rosse a d'autre part séjourné avec un certain nombre de compagnons
à l'embouchure de la Delaware, qui est très malsaine. Tout le monde fut
importuné par les moustiques, et personne n'eut les lièvres. H en fut de
môme à Monte-Carlo et dans d'autres régions où règne la malaria. Mais
ce sont là des expériences négatives qui no prouvent rien contre une seule
expérience positive. Trop de facteurs entrent en jeu dans la transmission
des maladies, à commencer par le tempérament et l'état de plus ou moins
grande réceptivité du sujet, pour qu'on puisse tirer aucune conclusion de
ces faits.
Dr. L. Laloy.
Traitement des piqûres d^ insectes.
D'après le Dr. K. Shimizu, do Kai, Japon, le Cassia occidentalis serait
un excellent remède contre les piqûres d'insectes et les morsures de ser-
pents. La façon de l'employer consiste à laver les parties atteintes avec
une infusion de cette plante.
Dr. L. Laloy.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
I. HISTOIRE DE LA MEDECINE.
ALLEMAGNE.
Oehmen, Franz (Kevelaer). Johann Gottfried Rademacher, seins
Erfahrungsheillehre und ihre Geschichte, Ein Beitrag zur Geschichte
der Medizin des XIX. Jahrhunderts. Bonn a. Hh. 1900. P.
Hanstein, IV, 192 pp. gr. in-S^ nebst Bildnis.
Am 16. Februar 1850 war ein halbes Jahrhundert seit dem Tode von
Johann Gottfried Rademacher, dem weltbekannten Autor der »Erfahrungs-
heillehre**, verflossen. Diesem äusseren Anlass verdankt die vorliegende
Monographie zunächst ihren Ursprung. Wir irren wohl nicht, wenn wir
annehmen, dass ein ferneres äusseres Motif für den Verf. zur Beschäftigung
gerade mit Rademacher vielleicht auch in dem Umstände zu suchen ist,
dass das rheinische Landstädtchen Goch, der langjährige Schauplatz von
Rademacher*s Wirksamkeit, nahe bei Kevelaer liegt, wo der Coli. Oohmen
zur Zeit seine Praxis ausübt. Jedenfalls ist das Studium der Rademacher-
schen Doctrin auch gegenwärtig d.h. für die jüngere Aerztegeneration
immer noch nicht deplacirt. Hat doch kein Geringerer als unser Altmeister
Virchow noch vor kurzem die Erinnerung an Rademachers Organheillehre
wach geinifen und an ihre Bedeutung auch für die Gegenwai-t d.h. für
eine Zeit erinnert, in welcher der »Circulus therapiae" (Peypers) seine
schönsten Triumphe feiert. Schon von diesem Gesichtspunkte aus ist
Oehmens litterarisches Unternehmen nicht nur zeitgemäss sondern auch
unbedingt verdienstlich. Ist nun die Wahl des Themas an sich eine glück-
liche, so ist in noch höherem Maasse die Art zu loben, wie Oehmen an
die Lösung seiner Aufgabe getreten ist und diese vollzogen hat. Vor allem
hat Oehmen alles Schematische in seiner Darstellung vermieden. Biogra-
phisches, Litterarisches, Pragmatisches ist vom Verf. so geschickt verknüpft,
dass sein Werk trotz der der äusseren Uebersicht halber erfolgter Ein-
theilung in mehrere Capitel, ein einheitliches Ganze bildet. Ferner spricht
für Oehmen*s Schriftstellertalont die elegante und geradezu spannende
Darstellung. Wer da weiss, wie schwierig es oft ist, eine alte und über-
lebte, mit den geltenden Anschauungen stellenweise im Widerspruch
stehende Theorie, speciell eine medicinische, so vorzutragen, dass der Leser
nicht von Langweile erfasst, sondern wirklich gefesselt wird, der hat alle
Veranlassung, gerade mit Oehmen *s Bearbeitung besonders zufrieden zu
sein. Der Geist des seligen Rademacher schwebt über dem Ganzen und
spiegelt sich auch in seinem neusten Biographen und Kritiker wieder.
Die Objectivität, welche er in der Würdigung der Rademachor*schen
Doctrin an den Tag legt, zeigt, dass Oehmen bei aller Liebe zu seinem
Helden nirgends die Unbefangenheit des Urtheils eingebüsst hat. Meisterhaft
ist die Sichtung des literarischen Materials, welches Rademacher*s Theorie
636
in Kritik und Antikritik heiTorgerufen hat. In der Sichtung desselben
bewährt Oehmen neben gründlicher Sachkenntniss ein bedeutendes Talent
zur historischen Kleinarbeit. Die 204 Einzel-Publicationen, welche sich an
die Bademacher'sche Lehre angeschlossen haben (abgesehen von den zahl-
reichen Biographieen und Darstellungen in den bekannten grösseren und
kleineren biogr. und historischen Werken) alle durchzuarbeiten, wie das
vom Verf. geschehen ist, das Characteristische daraus hervorzuheben, nach
pragmatischen Gesichtspunkten zu sondern und zu einem Gesammtbilde zu
vereinigwi, bildet eine selbst für den Geübten nicht leichte Aufgabe.
Oehmen's Arbeit hat als nicht genug zu veranschlagenden Nebengewinn
noch die Biographieen einiger Anhänger Rademacher's abgeworfen, die
wir sonst nirgends vorgefunden haben. Auch damit hat sich der Herr
Coli, ein Verdienst erworben.
Unter allen Umständen ist seine Publication ausserordentlich dankens-
werth. Wir verfehlen nicht, den Herrn Verf. aus Anlass seiner Leistung
auch an dieser Stelle zu beglückwünschen. Sie ermöglicht es den Zeit-
genossen, die Rademacher 'sehe Doctrin in ebenso bequemer wie angenehmer
Form unter dem Gesichtswinkel des modernsten Standpunktes kennen und
würdigen zu lernen. Die Ausstattung der Monographie ist tadellos. Ein
Bildniss Rademacher's ist derselben beigegeben. Es stanunt jedenfalls aus
den letzten Lebensjahren desselben und konnte Dank der Liebenswürdigkeit
des Hrn. Verfasser's, auch von Referenten in dessen Biogr. Lexicon her-
vorragender Aerzte des XIX. Jahrhunderts reproducirt werden.
Paoel.
Fuchs, Robert (Dresden). De anonymo Paiisino quem putant esse
Soranum. Separat- Abdruck aus der Festschrifb Johannes Vahlen
zum siebenzigsten Geburtstage gewidmet von seinen Schülern
s.Le.a. p. 141-148.
Unter den XXXV. Artikeln, welche die dem berühmten Berliner Philo-
logen von dessen Schülern zum 70. Geburtstage gewidmete Festschrift
enthält, steht die in obiger Titelüberschrift angezeigte an X. Stelle. Die
Arbeit greift zurück auf eine frühere Veröffentlichung unseres hochver-
ehrten Freundes, des bekannten Hippoki-ates-Forschers und -Uebersetzers,
nämlich auf die »Anecdota aus byzantinischer Zeit^\ Fuchs untersucht den
dort erwähnten anonymen Pariser Codex ganz speciell mit Bezug auf seine
angenommene Identität mit Soranus (unter Berücksichtigung von Caelius
Aurelianus* Version) und kommt an der Hand einzelner characteristischer
Proben zum verneinenden Resultat. Am Schluss der Abhandlung werden
einige auf Elephantiasis und Hydrops bezügliche Abschnitte im Wortlaut
mitgetheilt.
Pagel.
FRANCE.
Melanie Lipinska, Docteur en médecine, Ilistoire des femmes
médecins, Paris, librairie G. Jacques & Cie., 1900, 8^, 586
Seiten. Preis frs. 10.
Das Werk zerfällt in sechs Teile : (Vorzeit, Altertum, Mittelalter, moderne
Zeit, 19. Jahrhundert, die letzten 10 Jahre) und behandelt die Verhältnisse
637
der weiblichen Aerzte aller Zeiten und Völker. Schon im alten Griechen-
land gab es Aerztinnen, die Ilias erwähnt pflanzenkundige Frauen, Hippo-
krates spricht mehrfach von weiblichen Aerzten ; zur griechisch-römischen
Periode gab es solche in grosser Zahl, Plinius und Galenus citieren solche
mehrfach. Späterhin finden wir auch in anderen Ländern (namentlich in
Italien) weibliche Aerzte und Lipinska führt die bekanntesten derselben
an. Das Werk berücksichtigt die Kulturgeschichte, soweit es 2um Ver-
ständnis des Thema's nötig erscheint. Die Verfasserin entwickelt grosse
Belesenheit und treffliche Darstellungskunst: man hat das Gefühl, dass
sie den Gegenstand beherrscht und ihn mit Lust und Liebe studiert hat.
Ziemlich ausführlich ist die neuere und neueste Geschichte der weib-
lichen Aerzte behandelt und wir glauben, dass keiner, der sich mit der
> Frauenbewegung" befasst, dass Buch der Melanie Lipinska umgehen kann.
Es verdient, empfohlen zu werden als die ausführlichste und beste Mono-
graphie, die über weibliche Aerzte seither erschienen ist. Zu bedauern ist
nur, dass die Verfasserin kein Register beigegeben hat.
Gerster, (Braunfels a.d. Lahn).
ITALIE.
Bruni Carmelo. Gü Italiani e i progresai recenti neUa Cliirurgia
delle vie urinarie. Proluaione, Napoli 1900, pp. 1 — 19.
Dans le gouvernement des maladies du rein et de la vessie, le génie
italien, tant en publiant des livres, qu'en pratiquant de nouvelles opéra-
tions chirurgicales, s'éleva pendant longtemps, surtout par Marianus
Sanctus, Alphonse Ferri, Sanctorius . . . Dominique Marchetti J), Laurent
Nannoni, Jean Geromô Santarelli, et Michel Troja. Par ce dernier un
enseignement spécial des maladies des voies urinaires a été inauguré à
Naples dans Tannée 1774. Le Dr. Bruni démontre que, dans ce champ
de Tart médical la France occupe aujourd'hui une situation supérieure
avec l'école fondée par Necker, continuée par Chopart, Civiale et Maison-
neuve, et admirablement renouvelée par Félix Guyon. A l'Ecole, qui a
pria pour fondements Tanesthésie et l'antisepsie, le professeur Guyon donne
un autre fondement : les nouveaux moyens dont le chirurgien dispose pour
l'examen direct et pour le traitement. Dans le diagnostic et la théra-
peutique des maladies des voies urinaires, c'est Albarran, un des élèves
du professeur Guyon, qui à l'heure actuelle, en pratiquant la cystoscopie,
attire l'intérêt des chirurgiens.
M. Del Gaizo (Naples).
*) Voir TouTrage du Dr. D. Giordano „Chinurgia renale, Torino 1898".
V. Pensuti. Memorie deW antica Roma. Rome 1899 ; broch. in-S^.
» Saggû) sugli errori principali nella atoria délia Medicina.
Rome 1900; broch. in-8^. Ertr. de la Gazzetta Medica de Rome.
Ce sont deux conférences faites à Rome, dans le palais de l'Université,
par M. le prof. Pensuti, premier titulaire de la chaire d'histoire de la
1900. 45
638
médecine, instituée il y a trois ans, par M. le Dr. Baccelli, alors ministre
de r Instruct! on publique.
Dans la première, l'auteur expose les idées des anciens Romains sur la
santé et ce qu'ils pensaient de Tart médical; il rappelle que jusqu'à la
fin de la République, les Romains n'eurent point de médecins et que
Cicéron lui-même, malgré sa baute intelligence, avait plus de confiance,
pour la guérison des maladies, dans les pratiques superstitieuses que dans
la tbérapeuiique. Pour avoir quelque idée de ce que pouvait ôtre la
médecine sous la République, il faut lire, dans les historiens, le récit des
grandes épidémies; en pareil cas, il semble qu'on se contentait, suivant
les conseils de l'oracle d'Epidaure, d'isoler les malades. Mais si les anciens
Romains négligèrent complètement la médecine, ils eurent au contraire
un grand souci de l'hygiène publique et c'est ce que le prof. P. démontre
en étudiant la topographie de l'ancienne Rome et de ses environs, les
divers travaux d'utilité et d'assainissement exécutés par le génie romain
et en comparant, enfin, l'état de la région à cette époque reculée, avec ce
qu'elle est aujourd'hui.
Dans sa seconde conférence, M. le prof. P. étudie, l'histoire en main,
les principales causes d'erreurs qui ont, pendant tant de siècles, stérilisé
les recherches et les travaux de nombreux savants et il les rapporte à une
série de préjugés dont le premier est celui qu'il appelle le préjugé de la
tradition. Accepter en médecine le Magister diacit est tout simplement
ridicule; depuis Galien que de discussions sur le cœur des animaux
jusqu'au moment où Vésale, par l'observation directe, réforma l'anatomie ;
lorsque Harvey, après de patientes recherches démontra la circulation du
sang, la plupart de ses contemporains ne lui ménagèrent pas les sarcasmes
parceque cette nouvelle théorie était en contradiction absolue avec ce
qu'avait enseigné Gralien. Un second préjugé qui, comme celui de la tra-
dition, a toujours été funeste à la médecine, est celui de la superstition,
résultant de l'introduction dans la science, d'idées mystiques et surnatur-
elles; Servet fut l'une des victimes de ce préjugé, un autre préjugé qui
A longtemps tyrannisé la médecine est celui des systèmes; exposer l'his-
toire des systèmes serait faire l'histoire presque complète de la médecine
elle-même. L'usage et surtout l'abus des expériences sur les animaux ont
été, eux aussi, extrêmement préjudiciables à la médecine; assurément on
ne peut nier que les vérités fondamentales de la médecine ont été révélées
par l'expérimentation in anima vili, mais ne doit cependant pas perdre
de vue que l'homme malade est le véritable animal en expérience, que la
nature qui a si merveilleusement construit l'organisme humain, est un
expérimentateur infiniment supérieur au plus habile savant et que, si la
vivisection peut aider à résoudre des problèmes de la plus haute impor-
tance, la base de la vraie médecine sera toujours l'observation de l'homme
malade. Enfin, un dernier préjugé signalé par l'auteur est le préjugé
philosophique, car ainsi que l'avait souhaité Hippocrate, la philosophie
n'aurait jamais dû s'introduire dans le champ de l'observation. Suivant
M. Pensuti l'histoire démontre donc clairement que la plus grande force
du médecin réside dans l'observation des faits et que les diverses sciences
ne peuvent contribuer au progrès de la médecine qu'autant qu'elles restent
subordonnées à l'observation. Ed. B.
639
II. GÉOGRAPHIE MÉDICALE.
FRANCE.
Dr. EMILE Leorain (de Bougie, Algérie). Introduction à V étude
des fievrea des pays chauds (région prétrqpicalej avec de nombreux
tracés dans le texte, Paris 1900.
Le travail du Dr. Legrain est destiné à révolutionner l'histoire clinique
de la malaria.
Dans la première partie de son »Introduction" l'auteur passe tout d'abord
en revue les troubles morbides attribués, à tort ou à raison, au paludisme :
entérites, hépatites, splénites, cystites, néphrites, urethrites, affections ner-
veuses et comme couronnement : chancre paludéen. Il insiste sur la varia-
bilité de l'action de la quinine dans les fièvres dites paludéennes. Il montre
le rôle que joue l'alcool dans la production de l'hépatosplénomégalie
malarique. Enfin il rapproche les formes bilieuses de la malaria du vomito
negro f les types algides du choléra, les accès hyperthermiques de la fièvre
typhoïde, les formes comateuses de l'urémie et du coup de chaleur.
La seconde partie est consacrée à l'étude de la fièvre intermittente
parfaite à quinine, telle qu'elle se rencontre en Algérie. Après avoir établi
l'étiologie habituelle de l'affection, sa période d'incubation, l'influence
exercée par l'&ge, la race du malade, il en étudie la Symptomatologie, en
laissant le plus souvent et au début au moins évoluer la fièvre sans
administrer intempestivement la quinine. C'est dans ces conditions, que
thermomètre en main, il a pu se convaincre que la fièvre intermittente
typique est une affection bénigne, yeu sujette aux complications et tendant
souvent à la jugulation spontanée, une dose variable de quinine, admini-
strée au début d*un accès, sans avoir d'influence sur ce dernier, produit
une apyrexie minimale de cinq jours. Cette dose aérait de 0,25 gr. pour
la quarte, de 2,50 grs. pour la quotidienne, de 2 grs. pour la tierce. (Loi
de Treille.)
Le chapitre intitulé »Notes hématologiques" est une critique des plus
originales de la théorie hématozoairiste. Après avoir montré les nombreuses
divergences qui existent entre les diverses opinions admises jusqu'à pré-
sent, avoir insisté sur le peu de valeur étiologique de l'hématozaire,
l'auteur expose le résultat de ses recherches personnelles. Les parasites
intracellulaires seraient dûs à des altérations du protoplasme, les sporo-
zoïdes n'étant que des parcelles globulaires malades, les flagella naîtraient
d'un passage à la filière du protoplasme, les corps en croissant seraient
des hématies dont une partie de la masse a été expulsée, le pigment
mélanique se rencontrerait chez les alcooliques et ne serait pas pathogno-
monique.
La troisième partie est consacrée à l'examen des formes dites rebelles à
la quinine et classées sous l'étiquette »Paludisme*. Ce groupe contiendrait
pour Legrain : 1^ la fièvre rémittente colibacillaire et l'entérocolite des
pays chauds, toutes deux s'améliorent par une hygiène convenable et
l'emploi du bétol, du salol. 2^ le groupe des bactérihémios et des septi-
cémies médicales. 3^ la fièvre méditerrannéenne ou fièvre de Malte distincte
à la fois de la fièvre typhoïde et de la malaria. 4^ les fièvres bilieuses à
type de vomito negro souvent mortelles, pour lesquelles la quinine serait
46'
640
plutôt nuisible. 5^ les hépatosplénomégalies d*ordro varié dues à Talcoolisme,
à la syphilis, à la tuberculose et dans lesquelles la quinine, comme Ter-
gotine, la poudre d'ergot et Téther provoque une rétraction momentanée
du foie. 6^ les cachexies dues à Tabus de Talcool, aux troubles de la
uuti'ition, aux maladies du sang, (leucémie, anémie, anémie pernicieuse).
L'auteur de ce travail est amené à conclure: Le paludisme est un mythe,
une affection protéiforme; une faible partie du total des maladies tropicales dites
malariques seule doit-être rapportée à la fièvre intermittente. L'étude plus complete
des pyrexies tropicales , seule aussi, nous permettra d'opposer à ces maladies un
traitement plus rationnel et plus efficace. L'équation fièvre — malaria — sulfate de
quinine doit disparaître du cadre de la thérapeutique coloniale moderne,
Dr. A. BOBDAERT.
Quelques remarques sur la fièvre intermittente parfaite en Algérie, Loi
d'action de la quinine, par le Dr. J. Sapfar (de Bougie, Kabylie).
Montpellier 1900.
Le Dr. Saffar, élève du Dr. Legrain de Bougie, à Texemple de son
maître, a étudié l'évolution naturelle de la fièvre intermittente en Algérie.
C'est ainsi qu'il a vu la quotidienne se juguler spontanément, se trans-
former en tierce ou en quarte ou donner une apyrexie complète après
l'absorption de deux grammes de quinine. H a aussi observé lajugulation
dans la tierce, soit après un accès hyperthermique, soit après une série
d'accès décroissants. Il a signalé la stabilité remarquable des variétés de
double tierce et le peu d'action de la quinine sur elle, au début tout an
moins, de son évolution. Enfin il a reconnu, une fois de plus, la longue
durée de la quarte, la constance de sqp type et l'influence rapide et com-
plète de la quinine sur cette pyrexie.
Les complications seraient exceptionnelles en Algérie. Le diagnostic ne
serait pas toujours facile. On a confondu des affections cirrhotiques, leu-
cémiques, des intoxications alcooliques, des lésions syphilitiques, tuber-
culeuses avec la fièvre intermittente vraie. Le diagnostic se fait par la
quinine. Le pronostic est généralement favorable.
Dr. A. BODDAERT.
Dr. J. Brault. Traité pratique des pays chauds et tropicaux, 534 p.
65 fig. Paiis, Baillière 1900.
L'étude des maladies des pays chauds a pris, dans ces dernières années,
une importance capitale que légitiment d'ailleurs amplement la place
qu'elle est destinée à occuper en pathologie générale et son utilité pratique.
Grâce surtout à la bactériologie et à la parasitologic son domaine s'étend
de jour en jour et les anciens traités perdant rapidement leur actualité,
ne conservent bientôt plus qu'un intérêt historique.
Le travail du Dr. Brault vient donc à son heure. L'auteur a mis éga-
lement à profit sa parfaite connaissance de la littérature médicale française
et étrangère et les nombreux documents cliniques rassemblés dans le cours
de ses voyages, de ses séjours dans les colonies et dans les salles de
son service hospitalier hélas! trop éphémère.
L'histoire et la géographie médicales de chaque affection en particulier
sont longuement étudiées et de petites cartes viennent très heureusement
en fixer l'aire de dispersion.
641
La Symptomatologie est consciencieusement décrite, l'évolution de la
maladie est suivie pas à pas, période par période.
L'étiologie et la pathogénie sont le sujet d'utiles développements, les
progrès de la bactériologie et de la parasitologie ont complètement boule-
versé cette partie de la science médicale, Tauteur en tient largement compte.
Le pronostic et le diagnostic sont complètement discutés avec cette
autorité que donne seule une longue expérience clinique.
L'anatomie pathologique, qui a élucidé déjà tant de problèmes obscurs
de la pathologie coloniale, occupe la place importante qui lui revient.
Enfin la prophylaxie et le traitement curatif, tant hygiénique que
médicamenteux, sont l'objet d'une étude pratique et complète.
Plusieurs chapitres de la médecine exotique ont fait le sujet de travaux
originaux du Dr. Brault, nous citerons parmi ceux-ci: la bilharziose, la
dysenterie, la lèpre, le craw-craw, la maladie du sommeil. D'autres peu
étudiés encore: le kubisagari, le goundou ou anakhre, Tatriplicisme occu-
pent dans son traité une place déjà importante. L'étude des grandes
endémies : la peste, le choléra, la fièvre jaune, la dysenterie et leurs pous-
sées épidémiques forment autant d'intéressantes contributions à la géo-
graphie médicale. Les affections cutanées prêtent, pour le dermatologiste
consommé qu'est l'auteur, à une série de développements que l'on ne
rencontre guère dans les traités similaires. Enfin, les maladies dues à des
parasites animaux constituent dans leur ensemble une longue étude de
zoologie médicale.
Le traité pratique des maladies des pays chauds et tropicaux du Dr.
Brault formera avec l'hygiène et la prophylaxie de ces maladies du môme
auteur et le volume, en préparation, sur leur distribution géographique
le vade-mecum du médecin ou de l'économiste qui à un titi'e quelconque
s'intéressent à la pathologie coloniale.
A. BODDAERT.
REVUE DES PÉRIODIQUES.
A. Stengel. Histoire de la pathologie cardiaque. University medical
Magazine, vol. XIII, no. 8, octobre 1900.
Dans cet intéressant article, l'auteur montre que la médecine moderne
ne date que de trois siècles. Auparavant on était encore sous l'influence
d'Hippocrate et de Galien, qui étaient du reste généralement mal compris
et noyés sous un flot d'idées mystiques. Avec le XVIIe siècle, la diffusion
de l'imprimerie et la multiplication des centres d'instruction permirent
l'établissement de méthodes nouvelles et la découverte de quelques prin-
cipes importants, que le XVIIIe siècle développa et appuya sur un grand
nombre de faits inconnus jusqu'alors. Enfin le XIXe siècle donna à la
médecine des fondements si solides qu'elle mérite maintenant d'être regardée
comme une science véritable.
Uippocrate et ses disciples ne savaient en réalité rien des fonctions et
de la structure du coeur et niaient la possibilité de ses maladies. Galien
reconnut le premier cette possibilité, 8an3 toutefois se rendre compte de
sa structure musculaire; aussi n'avait-il qu'une conception erronée de la
nature véritable des affections du coeur. Pendant quinze siècles on ne fit
642
aucun progrès notable. Lorsque Harvey out découvert la circulation du
sang, on trouva peu à peu des faits importants touchant Tanatomie, la
physiologie et la pathologie du système circulatoire.
C'est à Morgagni que revient Thonneur d*avoir classé ces faits et d'en
avoir montré la valeur. Cependant les maladies du coeur n'étaient encore
que des curiosités pathologiques, qui n'étaient en général pas bien com-
prises. Corvisart fit la lumière et apporta de l'ordre dans cette masse de
faits mal digérés. Cependant il ne reconnut que d'une façon très vague
les causes qui donnaient naissance aux affections qu'il décrivait d'une façon
si brillante. C'est à Bouillaud que revient le mérite d'avoir découvert le
rôle prépondérant joué par les valvules; c'est à lui que nous devons les
notions encore régnantes sur les maladies du coeur.
Le rôle du muscle cardiaque avait été soupçonné par Corvisart et par
Bouillaud; mais aucun de ces auteurs n'avait une conception nette de
l'importance primordiale de cette partie du mécanisme du coeur. Pour le
premier, les maladies de cet organe n'avaient pas de causes bien nettes,
pour le second, elles ne représentaient que des problèmes mécaniques en
relation immédiate avec des troubles valvulaires. Les anciens anatomistes
avaient cependant déjà décrit des cas de myocardite; mais c'est La6nnec
qui découvrit l'inflammation des couches superficielles du muscle accom-
pagnant la péricardite. Haller et Vicq d'Azyr avaient reconnu la dégéné-
rescence graisseuse des muscles, mais non celle du coeur. Corvisart rapporte
des cas de dégénérescence graisseuse de cet organe observés par Kerkringius
et Bonnet, un autre cas est rapporté par Morgagni.
Les auteurs anciens font ça et là allusion à la transformation fibreuse,
mais sans en comprendre la véritable nature. C'est Corvisart qui donna
la première description exacte de cette affection. Mais nos connaissances
sur les maladies du myocarde ne firent de réels progrès qu'à partir du
milieu du siècle, sous l'influence de Hasse, de Rokitansky, de Bochdalek,
de Dittrich et de Virchow. Depuis longtemps Gaindner avait indiqué la
relation de la sclérose coronaire avec les dégénérescences du myocarde;
Weigert établit ce fait d'une façon indubitable. Enfin, en 1857, Bamberger,
en discutant les conséquences de la dégénérescence graisseuse, introduisit
le terme de «insuôisance du coeur» et donna . l'impulsion à une nouvelle
conception de la pathologie cardiaque, celle qui cherche l'explication des
maladies dans la relation entre la puissance du coeur et les obstacles de
la circulation. On se mit à étudier avec soin toutes les conditions cliniques,
et les travaux d'Allbutt, de Meyers, de Seitz et de Da Costa établirent
un type de maladie du coeur sans lésions valvulaires. Niemeyer reconnut
enfin que, quelquefois les altérations du muscle cardiaque ne peuvent pas
être décelées par le microscope.
Bollinger et ses disciples décrivirent une forme particulière d'hyper-
trophie du coeur, qui est souvent rencontrée chez les buveurs de bière.
C'est une augmentation uniforme de volume de l'organe causée par une
hypertrophie musculaire, sans affection valvulaire ou artérielle et sans
néphrite interstitielle. En réalité beaucoup de ces cas d'hypertrophie dite
idiopathique ne sont que des cas de dégénérescence fibreuse ou de myo-
cardite interstitielle, qui s'accompagnent toujours d'augmentation de volume
des fibres musculaires. Dr. L. Laloy.
643
P. Ta-XNERY. Pseudonymes antiques, (Extrait de la Revue des Etudes
grecques, X, 38, Juin 1897.)
Sur Heraclite du Pont, fibid.)
Ecphante de Syracuse. (Sonderabdruck aus dem Archiv fur
GeschicMe der Philosophie, B. XI. H. 2.)
Le premier de ces opuscules est dédié à la signalation d'une cause très
remarquable d'erreurs d'interprétation dans les écrits des philosophes et
doxographes grecques. L'habitude, dont Aristote a donné l'exemple, de
citer, au lieu de l'auteur d'un dialogue, le nom de l'interlocuteur qui y
figure comme porteparole de telle ou telle autre opinion qu'il envisage,
semble avoir entrainé, assez souvent, les historiens de la science et de la
philosophie grecque à considérer, comme réels, des personnages plus ou
moins fictifs. C'est ainsi, par exemple, qu'on a cru voir dans Leucippe le
nom d'un des maîtres de Democrite et qu'on est allé jusqu'à lui attribuer
l'introduction de la théorie atomique, tandis qu'on ne sait môme pas s'il
a véritablement existé, et que l'on a toute raison de croire, comme le
croyait déjà Epicure (cnf. D. Laërt, X, 13), qu'il ne s'agit que d'un nom
emprunté par Democrite môme, dans un de ses ouvrages (M.iyxç ^tk^oa-fioç),
pour éviter de prendre immédiatement à son compte une doctrine qui
pouvait ôtre regardée comme impie.
Mr. Tannery soutient que c'est le môme cas aussi pour les deux pré-
tendus astronomes syracusains Hicétas et Ecphante, au premier desquels
les doxographes dérivant de Théophraste (cnf. Aetius, Pseudoplutarch,
III, 9) attribuent l'opinion (pythagoricienne) de la rotation de la terre
autour du »feu central", et la croyance à l'existence d'un autre corps,
analogue à la terre (r»an««c/ifon"), se mouvant aussi autour du môme »feu
central" et conservant, par rapport à ce dernier, des positions symmé-
triques à celles successivement occupées par la terre.
Ecphante est cité (encore par Aetius III, 13, 3), après Héraclide du
Pont, comme ayant partagé avec lui l'opinion de la rotation de la terre
autour de son axe.
Mr. Tannery incline à croire que tous les deux n'aient été que des
prôte-noms pour Héraclide du Pont, dans deux dialogues (ou môme dans
un seul dialogue) où ils auraient figuré comme défenseurs des deux thèses
rapportées dessus. C'est à une conclusion analogue qu' a été conduit aussi,
par ses recherches indépendantes de celles de Mr. Tannery, sur le môme
sujet, le savant allemand Otto Voss dans son récent travau sur Héraclide.
{De Iferaclidis Pontici Vita et scriptis, Rostock 1896.)
Il n'est peut-ôtre pas inutile de remarquer que, au point de vue astro-
nomique, les deux thèses d'Ecphante et d'Hicetas ne doivent pas être
jugées comme aussi différentes l'une de l'autre qu'elles le semblent à
première vue. On pourrait même dire que leur différence touche et inté-
resse plutôt la géologie et la géographie que l'astronomie et le système
du monde. Il suffirait, en effet, d'appeler »terre" l'ensemble de la terre,
proprement dit, et de V '^antichton'\ et d'envisager les deux corps comme
reliés, plutôt que séparés, par le »feu central", pour faire rentrer la théorie
d'Hicetas dans celle d'Ecphante, et pour pouvoir caractériser les deux
doctrines comme divergentes seulement par l'idée que leurs aut-eurs se
faisaient, respectivement, de la conformation et figure de la terre. Pour
Hicetas celle-ci était représentée par deux calottes séparées (la i^terrè*' et
644
V '^antichtone'') et indépendantes, tournant, chacune i30ur son compte, autour
d'un même foyer central, tandis que, pour Epphante, les deux calottes
étaient, pour ainsi dire, soudées, et pouvaient bien enfermer comme noyau
le >feu central" dont Tautre théorie parlait.
La conjecture, très plausible de Mr. Tannery concernant le passage de
Geminus (rapporté par Simplicius dans son Commentaire à la Physique
d'Aristote, Ed. Diels I, 292) dans lequel l'opinion de la rotation de la
terre autour du soleil serait attribuée à Heraclide, passage que Schiapa-
relli n'a pas douté de qualifier comme l'un des plus importants docu-
ments de l'histoire de l'astronomie, ne me semble pas être incompatible
avec la partie plus substantielle des conclusions auxquelles parvient
réminent astronome de Milan, dans son récent travail sur l'origine de
l'hypothèse héliocentrique dans l'antiquité grecque (cnf. Atene e Rome,
JSTro. mars — avril 1898), au siget des contributions d'Heraclide au développe-
ment de la conception du système planétaire héliocentrique qui porte
aujourd'hui le nom glorieux de Copernic.
Syracuse, 8 octobre 1900. Dr. G. Vjlilati.
La lèpre a-t-eUe existe' au Pérou avant la conquête espagnole?
On sait que des statuettes humaines représentant des difformités patho-
logiques, trouvées dans les anciennes nécropoles péruviennes avaient fait
croire à l'existence précolombienne de la lèpre. C'est surtout M. Virchow
qui s'est fait le champion de cette théorie. Elle a été fortement mise en
doute dans un article de M. Lehmann-Nitsche {Revista del Museo de La
Ftata, T. IX, 1898). A son tour M. Ashmead {St. Louis medical and surgical
Journalj Nov. 1900) fait ressortir que les difformités représentées se rap-
portent non pas à la lùpre mais bien au lupus et que celui-ci semble
môme avoir été traité par l'amputation du nez et de la lèvre supérieure.
On ne voit en général pas, sur ces figurines en terre cuite, les mutilations
des membres, ni les tubercules de la face caractéristiques de la lèpre. On
y trouve au contraire des cicatrices rétractées qui indiquent un processus
pathologique en voie de réparation. Enfin M. Ashmead fait ressortir que
la lèpre est actuellement inconnue au Pérou et qu'on ne la rencontre pas
non plus au Nord-Ouest de l'Amérique, c'est à dire, dans le pays par
lequel elle aurait dû ôtre importée d'Asie en Amérique. Dr. L. Laloy.
M. Greshoff. Tweede gedeeUe van de Beschrijving der gißige en
bedwelmende planten hij de vischvangst in gebruik. Tevens: Over-
zicht der heroische gewassen der geheele aarde en hunner verspreiding
in de natuurlijke plantenfamiliè'n, (Monographia de plantis vene-
natis et sapientibus quae ad pisces capiendos adhiberi soient;
Pars IL) Batavia, G. Kolff & Co., 1900.
Ce livre forme le numéro XXIX des communications, toujours d'une
haute importance, du jardin des plantes de Buitenzorg (Mededeelingen uit
's Lands Plantentuin). En 1893 parût la première partie de ce livre sous
le numéro X des communications.
Mais toutes les plantes, décrites dans la dernière partie sont récapitu-
lées dans la seconde, dans laquelle ne sont pas seulement nommées les
plantes usitées dans la poche, mais encore toutes les plantes, appartenant
à une des rubriques suivantes:
645
1^. les plantes avec des priooipes toxiques et héroïques, qui contienneDt
des alcaloïdes et des glucosides (spécialement saponine), de Tacide cyanique,
de la coumarine etc.;
2^. les surrogates de digitalis, opium, ipecacuanha et autres médicaments
héroiques ;
3^. les insecticides, antihelmintiques et taenifuges;
4^. les émétiques, les drastiques et les abortives;
5^. les plantes, nuisibles pour le bétail, dans le pré, qui sont considé-
rées comme suspectes par les laboureurs, ou qui sont évitées parle bétail;
6°. celles, qui sont employées pour empoisonner des animaux nuisibles
(tigres, loups, hyènes, chiens enragés) on pour exterminer la petite vermine
(rats, souris);
7^. celles, usitées à la guerre (poisons des flèches) ou à la chasse;
8®. celles, employées pour Tempoisonnement des sources, des puits etc. ;
9^. toutes les plantes, qui ont des propriétés toxiques en vertu du nom
botanique, qui leur est donné par le découvreur (p. e. toxicus, venenatus,
noxius, lethiferus, inebrians etc.);
lO''. celles, qui ponent un nom populaire, indiquant qu'elles sont toxiques,
dans la langue néerlandaise, française, allemande ou anglaise (p. e. venijn-
boom, n.; endormie, f.; Inenkenscorn, ail.; kill bastard, angl.);
11^. celles, qui sont indiquées vénéneuses dans le folklore.
C'est un ouvrage très scientifique et de grand intérêt pour la connais-
sance do la chimie des plantes vénéneuses. Les plantes sont rangées dans
le texte selon le système naturel, tandis que quatre index facilitent
l'usage du livre.
C'est bien, je crois, l'énumération la plus complète, des plantes véné-
neuses connues jusqu'à ce jour. Dr. C. L. van der Burg.
R. P. Banerjee. Rheumatisfin and Maiaria. (Indian Lancet,
oct. 16, 1900.)
L'étude des diverses manifestations du paludisme et celle de nombreux
cas de rhumatisme aux Indes anglaises, a amené l'auteur à admettre une
relation pathologique entre ces deux affections. Il a remarqué aussi que
les mêmes remèdes agissaient à la fois sur ces deux entités morbides, soit
comme curatifs, soit comme préventifs. Il a fait aussi l'observation que
les conditions étiologiques sont également communes aux deux maladies.
Il émet enfin l'hypothèse que la malaria engendre un état pathologique
spécial du sang qui prédispose au rhumatisme. A. B.
Through a Harem in Japan. Nipanese state-regulated Vice, Electricity
in a great oriental harem by Lodian. (Indian Lancet, oct. 16, 1900).
L'auteur nous fait connaître une série de particularités intéressantes
concernant l'organisation médicale et administrative des maisons publiques
au Japon. Il nous signale aussi une curieuse application de l'électricité
dans ces établissements. Les foyers y sont très généralement inconnus et
pendant les froids de l'hiver «ces dames» qui jadis entretenaient la chaleur
de leur corps en appliquant leurs mains sur un réchaud de charbon de
bois se servent aujourd'hui avec avantage d'une paire de lampes à incan-
descence dont une enveloppe métallique leur fournit, également par l'in-
termédiaire des mains, la somme de calorique nécessaire. A. B.
646
H. Meioe. Les urologues. Archives générales de médeoine, 1900.
(13 Abbild.)!)
Hippokrates legte einen grossen Werth auf die von der Farbe, der
Flüssigkeit und den Niederschlägen des Harnes gewonnenen Aufschlüsse.
Wie manche seiner anderen Lehren wurden diese Winke des Altmeisters
der Medizin von seinen Nachfolgern missverstanden und übertrieben. Viele
von ihnen bildeten sich ein alle anderen Zeichen der Krankheit übersehen
imd nur auf die Urinbeschauung ihre Diagnose und ihre Behandlung
basiren zu können. Die Urologen beschränkten sich nichtdarauf die Natur
und den Gang aller Krankheiten durch blosse Inspektion des Harns zu
errathen, sondern dieselbe Methode erlaubte ihnen allerlei Vorhersagungen
der verschiedensten Art. Dass einige dieser Künstler aufrichtig waren ist
gewiss; es bleibt aber nicht fraglich dass die meisten Pfuscher waren.
Welchen Einfluss die Harnbeschauer im damaligen Leben hatten zeigt
die Menge der Kunstwerke wo sie dargestellt sind. Das grosse Verdienst
des Herrn Meige ist, dass er Angaben über eine grosse Zahl dieser Dar-
stellungen, die in vielen öffentlichen oder privaten Sammlungen aufbewahrt
sind, gesammelt hat, und die interessantesten in seinem Aufsatz abgebildet
hat. Besonders die holländischen Maler des XVIL Jahrhunde^'ts haben
sich mit dem Thema
beschäftigt. Der Arzt
wird gewöhnlich als
ein alter Mann mit
Pelzmantel und Pelz-
mütze dargestellt; in
der einen Hand hält
er vor seinen Augen
die kleine Flasche
welche den Harn ent-
hält, mit der andere
schlägt er in manchen
Gemälden ein Buch
auf. Neben ihm steht
die Patientin (es han-
delt sich fast immer
um Frauen), die mit
Angst auf das Urtheil
des HeilkUnstlers war-
tet, Sie hält am Arm
einen, meist oylindri-
schen Korb, wo die
Flasche,die wegen ihres
runden Grundes nicht
stehen konnte, aufzu-
bewahren war (fig. 1).
Im Saal befinden sich Onvure extraite des Archives Générales de Médecine.
die gewöhnlichen Gegenstände, die man bei den damaligen Aerzten vor-
Ï) Nous remercions vivement la rédaction des Archives Générales de Médecine pour le
bienveillant prêt des gravures ci-jointes. Réd.
647
&Bd: Brdlragel, Todtenkopf, ansgestgpfte Thiexe» alte Pérganv^te, Solben-
töpfe U.S.W.
Aber schon im XVL Jahrhnndert wird die Urinbeschaitiiiig erwähnt,
80 in Joh. de Kethaniy Fasciculuê medicinœ, Venedig 1500, wo die Eigen-
schaften des Harns don verschiedensten Krankheiten gegenübergestellt sind.
Zahlreiche Holzstiche veranschaulichen don Harnbeschauer und seine
Patienten. In vielen medizinischen oder pharmaxeutisehen Werken des
XVI. Jahrhunderts wird dasselbe Thema behandelt. Im Hortua sanitatia
«- {^g, 2 nach einem
Holasüch aus H. San.)
sieht man ein schöa
organisirtes Laborato-
rium, mit vier Aerzten,
welche theils die auf
Brettern aufgestellten
Urinâaschen beschau-
en, theils in Büchern
studiren. Unten sind
fünf Kunden, eine alte
Frau mit einem Stock,
eine junge Dame und
ein Bursche ; jeder
trägt den cylindrischen
Korb, wo sich die
Flasche befindet; zwei
sich raufenden Knaben
haben die ihrigen auf
den Boden gestellt. Zu
bemerken ist, dassdie
meisten consultirenden
Patienten in den bild-
lichen Darstellungen
keine Anzeichen haben
einer Ki-ankheit, die,
nach unserer Ansicht,
eine Harnprüfung nö-
thigen würde.EineAus-
nahme davon macht
das beiilhmte Gemälde
von Gerard Dow, wel-
ches eine wassersüch-
tige Frau darstellt.
Es wurde auf die
Harnbeschauung eine
Gravure extrfttie 4es Archives Géuérales de Médecine. gQ <rroSSe Wichtigkeit
gelegt, dass die dazu nöthigen Instrumente zu symbolischem Zubehör der
Mediziji im Allgemeinen wurden. So tragen die heiligen Schutzherren der
Arzneikunst, Cosmus und Damianus, in einem Gemälde von Van der
Weyden, jetzt in Frankfurt am Main, der erste ein^ Sonde, der zweite eine
Harnflasohe. In einem Gemälde van Hans Suefs im Museum zu Nürnberg
648
trägt wieder Damianus eine gläserne^ Hamflasche. Desgleichen im Museum
zu Antwerpen. Das Uringlas befindet sich auch als Symbol in den Händen
der verpersönlichten Medizin.
Der Harn wurde nicht nur von Pfuschern untersucht, sondern von allen
praktizirenden Aerzten. In einem Gemälde von David Teniers dem Jungen
sieht man einen alten Landarzt mit langen bespornten Stiefeln, der kaum
von weitem Weg zurückgekehrt, wieder zur Arbeit greift. Er sitzt neben
einem mit Büchern, Dintenglass und Sanduhr beladenen Tische. Mit der
rechten Hand schlägt er ein Buch auf, in der linken hält er ein Uringlas
gegen das Licht. Eine Frau wartet auf sein Urtheil. Im Hintergrund
arbeiten zwei Gehilfe: der eine stosst ein Arzneimittel in einem Mörser,
der andere schickt sich an, Etwas aus einer Flasche zu leeren. Auf dem
Boden sieht man einen Herd, mehrere Flaschen und Töpfe. Das Gemälde
gibt uns ein sehr interessantes Bild des anstrengenden Lebens des Land-
arztes. Man kann sich denken, dass das Weib, welches zur Thür herein-
schaut die Hausfrau ist und dass sie den Arzt warnt, dass er mit seiner
Harnbeschauung das Essen nicht versäumen muss. Wie wenig wäre daran
zu ändern um das Leben des jetzigen Landarztes darzustellen!
Die Harnbeschauung
wurde manchmal hu-
moristisch abgebildet.
So in einem Gemälde
von Godfried Schalken
im Museum im Haag
(fig. 3). Eine weinende
junge Dame wii'd von
zwei Burschen ausge-
lacht : der Arzt hält das
Uringlas und sieh da!
einen kleinen schel-
mischen Embryo hat er
darin entdeckt! Darum
die Thränen des be-
schämten Mädchens.
Die Urinbeschauung
konnte also, freilich
von andern Erkundi-
gungen unterstützt,
auch die Vergehen der
Jugend entdecken!
Mit dem XVIH.
Jahrhundert wird diese
humoristische Tendenz
immer merklicher. Der
alte Köhlerglaube ist
todt, dieUrinbeschauer
werden nicht mehr ver-
ehrt, sie werden bald den modernen Untersuchungsmethoden weichen
müssen. Und doch sind sie noch nicht ganz von der medizinisch'en Bühne
verschwunden. Unter den zahlreichen Kurpfuschern, welche auf verschie-
Gravure extraite des Archives Générales de Médecine.
649
dener Weise den ärztlichen Erwerb so sehr beeinträchtigen befinden sich
noch Spezialisten welche alle' Krankheiten durch blosse Inspektion des
Harnes diagnosticiren. Vulgus vult decipi! Dr. L. Laloy.
68. Jahresversammlung der British Medical Association in Ipswich,
Juli/ August 1900. Section für Tropenkrankheiten, (Nach British
Medical Journal 1900. Aug. 4. S. 294 u. Sept. 1. S. 529 ff.)
1. Die Section wurde eröffnet durch eine Ansprache des Präsidenten Kenneth
Macleod über die Aufgaben der Sectio^n. Derselbe verbreitete sich zunächst über
den Typhus, die Dysenterie und die Pest, von denen zur Zeit die beiden
ersteren in Südafrika, die letztere in Indien den Engländern viel zu schaffen
machen, und durch welche der Wirkungskreis der Section erweitert worden
ist. Denn in diesen gehören nach seiner Ansicht nicht nur die rein
tropischen Krankheiten, sondern auch diejenigen, welche, ursprünglich
und im Wesentlichen tropisch, durch den Verkehr nach aussertropischen
Ländern verschleppt werden, sowie die, welche, eigentlich nicht tropisch,
durch die Bedingungen, welche sie in den Tropen finden, in ihrem Vor-
kommen und Auftreten alterirt werden. Ein interessantes üntersuchungs-
feld bilden auch die Krankheiten, welche, sonst gewöhnlich, in den Tropen
selten oder unbekannt sind. Dank der verbesserten Hygiene ist der Auf-
enthalt und Dienst in den Tropen nicht mehr so gefährlich als in vergangener
Zeit. Aber hinter der Frage der Akklimatisation des Individiums taucht
auch die der Akklimatisation der Rasse, der Colonisation, auf, und die
Lösung dieses wichtigen Problems stellt den Endzweck der Thätigkeit der
Section ftir Tropenkrankheiten dar.
2. Das erste Thema, welches zur Verhandlung kam, betraf die Behand-
lung der Malaria mit Chinin, Die Discussion wurde eröffnet von Andrew
Duncan, welcher ausführte, dass das Chinin sowohl als Prophylacticum
als auch als Heilmitte] alle andern Mittel übertrifft. Nächst der inner-
lichen Darreichung empfiehlt er die per rectum.
VT. J, Buchanan berichtet über die günstigen Resultate, welche mit dem
prophylactischen Gebrauche des Chinins in den indischen Gefängnissen
erzielt worden sind. Bei diesen in grossem Massstabe angestellten Ver-
suchen ist niemals ein Fall von Schwarzwasserfieber zur Beobachtung
gekommen. Das Chinin wurde in täglichen kleinen Gaben verabreicht.
Boöert Fielding-Ould weist darauf hin, dass die Wirkung des Chinins
darauf beruht, dass der Sauerstoff im Blute fester an das Hämoglobin
gebunden und so den Malaria-Parasiten, die denselben zum Leben bedtUrfen,
entzogen wird. Am meisten geschädigt werden die jungen Parasiten. Man
könne daher nicht vom Chinin sagen, es verhüte die Malaria^ sondern
dasselbe greife nur die Parasiten an, wenn sich diese in einem gewissen
Stadium ihrer Entwickolung befinden. Redner verwirft deshalb dön täglichen
prophylactischen Gebrauch dos Chinins als nutzlos und für die so wie so
in den Tropen sehr in Anspruch genommenen Digestionsorgane schädlich
und empfiehlt dasselbe, ausser bei wirklichem Fieber, nur in Ausnahme-
fällen, wie nach einer grossen Anstrengung oder während eines Marsches.
Die Zeit der Chinindarreichung ist durch mikroskopische Blutuntersuch-
ungen zu bestimmen: wenn die Parasiten nahe daran sind zu sporuliren
oder sich im jüngsten Stadium der Sporocyton befinden, ist eine volle
Dose Chinin zu reichen und dies noch einige Wochen nach Verschwinden
650
des Fiebers fortzugeben, bis das Blut bei. wiederholten Untersuchungen
sich frei von Parasiten erwiesen hat. Nächst der innerlichen Darreichung
empfiehlt er die subcutane und die per rectum.
Patrick Manaan hebt hervor, dass die prophylactische Wirkung des
Chinins nicht darauf beruht, dass es die Einführung der Parasiten, sondern
darauf, dass es die Entwickelung derselben verhütet. Wie es sich thera-
peutisch verschieden gegen ihre verschiedenen Arten (gutartige-bösartige
Tertiana) verhalte, werde dies auch prophylactisch der Fall sein. Er em-
pfiehlt daher bei künftigen Versuchen die Art der Parasiten, gegen welche
es angewandt wird, und auch den Zustand der Digestionsorgane des betr.
Individuums zu berücksichtigen, da von diesem die Resorption des Chinins
abhängt.
James Cort Marsden erwähnt einen von ihm in Indien beobachteten Fall
von Schwarzwasserfieber nach Chinin mit tödlichem Ausgange.
David C, Rees empfiehlt statt der subcutanen Darreichung die intra-
musculäre (welche auch in den deutschen Colonien die erstere verdrängt
hat. Ref.). Prophylactisch zieht er die täglichen kleinen Dosen den ein-
zelnen grossen vor.
C, F. Harford' Battersby wendet sich gegen die früher üblichen heroischen
Chinin-Dosen. Er giebt 0,6 zu Beginn des Schweisstadiums, nachdem der
Darm geöifnet worden ist. Dass Chinin Hämoglobinurie hervorrufen kann,
will er glauben, aber nicht, dass es hämoglobinurisches Fieber erzeugen
kann. Dagegen spricht, dass, obwohl Chinin in der ganzen Welt in grossen
Dosen angewandt wird, die Heimat des hämoglobinurischen Fiebers West-
airika zu sein scheint, während es in Indien selten ist.
E, M, Wilson glaubt nicht an die prophylactische Wirkung des Chinins.
B, S, Ringer erzählt einen Fall von Chininblindheit, der nach dem
Gebrauch von Jodkaliuni heilte.
C, P, Maitland sah in einer Epidemie von Methylenblau besseren Erfolg
als von Chinin. Nach seinen Erfahrungen ist Schwangerschtift keine
Contraindication gegen letzteres.
James Cantlie theilt einen Fall von Fieber bei einem Säugling mit, der
rasch heilte, nachdem die stillende Mutter sowohl als der Säugling Chinin
erhalten hatten. In der Muttermilch wurden keine Malaria-Parasiten gefanden.
Eduard Henderson hält Chinin schädlich für Schwangere; er sah Fehl-
geburten nach grossen Chinindosen. Er glaubt aber, dass dies durch die
gleichzeitige Darreichung von Opium oder noch besser von Chlorodyne, das
ausser Morphium indischen Hanf enthält, verhütet werden kann.
Ronald Ross bemerkt, dass bei alten Malaria-FäUen eine Form von con-
tinuirlichem Fieber vorkommt, das nicht direkt durch die Parasiten
hervorgerufen wird, sondern wahrscheinlich auf die Vergrösserung der
Leber und Milz zurückzuführen ist und nicht auf Chinin weicht. Er
empfiehlt das Chinin vor dem Anfalle zu geben, wie es schon 2'orti gethan
hat, und seinen Gebrauch 3 Monate lang fortzusetzen.
Guthrie Rankin berichtet über einen jungen Mann, der während seines
ersten Aufenthaltes in Central-Afrika, ohne Chinin zu nehmen, an Schwarz-
wasserfieber erkrankte, bei seinem zweiten Aufenthalte, während dessen
ganzen Dauer er täglich Chinin nahm, dagegen gesund blieb, abgesehen
von einer hartnäckigen Dermatitis, die er dem langen Gebrauch des
Chinins zuschrieb.
651
Oswald Baker schreibt das so häufige Versagen der prophylactiseheu
Wirkung des Chinins zu kleinen Dosen zu.
Kenneth Macleod weist darauf hin, dass die Anwendung des Mikroskops,
so wünschenswerth dasselbe bei der Verordnung des Chinins ist, doch in
der Praxis nicht immer durchführbar sei. Zum Schluss macht er nochmals
auf den wichtigen Unterschied zwischen Hämoglobinurie, die durch ver-
schiedene Gifte, anorganische und organische, hervorgerafen wird, und
hämoglobinurischem Fieber, bei dem die Hämoglobinurie nur eines von
den verschiedenen Symptomen der Krankheit bildet, aufmerksam.
3. S, P, James spricht iïber die Metamorphose der FUaria sanguinis hommis
in Mosquitos, Er fand, dass äich die Filarien sowohl in gewissen Culex-
als A.nopheles-Arten entwickeln können. Sie brauchen hierzu 12 — 14 Tage.
Wahrscheinlich sind Klima und andere Factoren (Häufigkeit der Filariasis
in der betr. Gegend) von Einfluss auf die Entwickelungsdauer. Tn Manson's
Versuchen betrug dieselbe 7, in denen Bancroft's 17—20 Tage. In ihrem
Endstadium sind die Filarien Vi 4 — Vib Zoll (engl.) lang und Vsoo ^^^^
breit und haben am Schwänze 3 flervorragungen. Sie werden in den
Geweben des Thorax, Kopfes und Halses, in geringerer Zahl auch in denen
des Abdomens gefunden. 2 mal fand James eine Filaria zum Theil in den
Geweben des Labrums des Stachels liegend, während der übrige Theil
ihres Körpers in den Geweben des Kopfes aufgewunden war.
In der Discussion hebt Manson hervor, dass durch James' Beobachtungen,
welche die Zow'schen bestätigen, die üebertragung der Filarien durch
Mosquitosstiche wahrscheinlich gemacht, aber auch nicht ausgeschlossen
werde, dass die Filarien auf anderen Wegen die Mosquitos verlassen und
ins Wasser gelangen (mit den Faeces, den Eiern, durch den Stachel) und
durch dies dann die Infection erfolge. Die Filarien können einigu Stunden
in reinem Wasser leben, in schmutzigem, d.h. Nahrung für sie enthaltenden
vielleicht* länger. Die Seltenheit der Filariasis bei den Mosquitonetze
benutzenden Europäern liesse sich daraus erklären, dass, bevor Embiyonen
im Blute gefunden werden können, eine grosse Zahl von erwachsenen
Thieron in den Lymphgefässen vorhanden sein müssen, zu deren üeber-
tragung viele Mosquitosstiche nötig sind. Ferner weist Manson auf die
Analogien hin, welche zwischen Filariasis und Malaria besteben.
4. In einer Mittheüung über die Aetiologie der Filariasis macht «/. Maitland
gegen die Theorie der direkten Inoculation die grosse Seltenheit der
Krankheit bei Europäern geltend, welche, wenn sie gewöhnlich auch unter
Mosquitonetz oder Punkah schlafen, doch von Sonnenuntergang bis zum
Schlafengehen den Mosquitostichen ausgesetzt sind. Uebrigens erfreuen
sich in Madras die wohlsituirten Europäer auch einer ausserordentlichen
Immunität von Malaria. Redner sacht die Infectionsquolle im Trinkwasser,
wofür die oft beobachtete, mit den Trinkwassei-verhältnissen im Zusam-
menhang stehende, eng begrenzte Verbreitung der Krankheit spricht.
4 Eurasierinnen, welche in einem bestimmten Teiche badeten und dessen
Wasser auch tranken, erkrankten zu gleicher Zeit an Filariasis. Gegen
die direkte Inoculation spricht auch, dass das Zusammenleben mit Filaria-
Kranken in einem und demselben Hause oft ohne Nachtheil ist.
5. unter dem Namen »indische Ileissioetterdiarrhoe" beschreibt W. J.
Buchanan eine in Indien bei heissem Wetter bei Europäern und Einge-
borenen, Erwachsenen sowohl als Kindern, vorkommende Form von schwerer
652
Diarrhöe, welche Aehlichkeit mit der Sommerdiarrhöe unserer Breiten,
insbesondere der Cholera infantum hat, und bei alten oder schwachen
Personen einen tödlichen Ausgang nehmen kann. Als Ursachen derselben
kommen ausser Diätfehlern durch das heisse Wetter hervorgerufene Paul-
niss- oder Gährungsprozesse im Darme in Betracht. Sie kann Gelegenheit
zu Verwechselungen mit asiatischer Cholera geben ; wahrscheinlich gehören
viele jener dunkeln Falle von sporadischer Cholera hierher.
6. Andrew Duncan macht Bemerkungen über die Krœnkheiten der Goorkhas,
Die Malaria-Fieber sind bei denselben oft sehr hartnäckig. Die Phithisis
pflegt einen rapiden Verlauf zu nehmen. Zu Mumps und Masern sind sie
sehr geneigt. Augenentzlindungen sind als Folge der schlechten Ventilation
ihrer Hütten sehr häufig. Typhus wird sehr selten beobachtet.
SCHEUBE.
(Fortsetzung folgt,)
lieber die Zunahme der Selbstmorde giebt der Medical Record, Oct. 20,
1900, pg. 617 folgende statistische Angaben:
Selbstmorde kommen
1861-
1871—
1881-
1885—
anf 1 Million Einwoliner
1870
1880
1884
1888
Sachsen . . . .
281
325
370
333
Dänemark . . .
283
266
249
259
Frankreich . . .
129
161
189
212
Preussen ....
127
163
198
204
Belgien . . . .
61
81
107
116
Schweden. . . .
30
86
96
110
England u. Wales.
66
70
74
78
Norwegen . . .
82
70
68
66
Die strengen Massnahmen
gegen den Alkokolismas sollen
die Zahl des Selbstmorde vcr-
Italien
27
37
37
48
nngern.
In Italien soll die starke
Auswanderung die geringe Zahl
der Selbstmorde veranlassen.
In den Vereinigten Staaten von Nord- Amerika kommt 1 Selbstmord auf
85000 Menschen. In Neu England hat der Selbstmord ungefähr um 35 %^
zugenommen. Von 1860 — 1890 ist die Zahl der Selbstmorde auf eine
Million Menschen, in Massachusetts von 70 bis 90 und in Connecticut von
61 bis 103 gestiegen.
Die Zahl der Selbstmorde nimmt in der gesamten civilisierten Welt
stetig zu. In allen Ländern Europas kommen mit Ausnahme von Frank-
reich mehr Selbstmorde beim Militär als beim Civil vor. Die Ehe ver-
ringert die Zahl der Selbstmorde, 2,7 mal mehr Selbstmord wird von
Hagestolzen als von Verheirateten verübt. Auf eine Selbstmörderin kommen
4 Selbstmörder. Im Mai, Juni und Juli kommen die meisten Selbstmorde vor.
Wilhelm Ebstein.
Dr. med. L. L. Seamon kommt in seinem Artikel: i^The soldiers ration
in the tropics- its use and abuse'^ (Mod. Record, Oct. 20, 1900, pg. 612) zn
folgenden Schlussfolgerungen : Das Leben in den Tropen erhöht die Körper-
653
temperatur etwa um einen halben Grad, bedingt eine Verringerung des Körper-
gewichts um mehr als 8 % im ersten Jahre, eine Verminderung der Herz-
thätigkeit und Pulsfrequenz (bis zu 3 %), Verminderung der Harnmenge
(bis 33 %), verminderte Harnstoffausscheidung (bis 3 %), gesteigerte
Lebensthätigkoit, Verminderung der Speichelabsonderung und des Magen-
safts, des Pankreassekrets und der Galle, gesteigerte Schweissbildung,
Trockenheit der Schleimhaut des Halses, gesteigerten Durst, schwacher
Appetit und gestörte Verdauung. Folgende Ration wird flir einen Soldaten
in den Tropen als reichlich erachtet: Frisches Fleisch 10 Unzen, oder die
entsprochende Menge in getrockneten oder geräuchertem Zustande, 2 Unzen
Speck, 12 Unzen Mehl, 4 Unzen Reis, Linsen oder Mais, 14 Unzen saftige
und grüne Gemüse, 2 Unzen getrocknete Früchte, 4 Unzen Zucker mit
Chokolade, Thee und Gewüi*z incl. Essig. Es entsprechen die vorstehenden
Nahrungsmittel ca. 40 gram Eiweiss, 15 gram Stickstoff, 83 gram Fett und
540 Kohlenhydraten, sie liefern 3,300 Calorien. Für den Marsch könnte
durch Verdoppelung des Zuckers die Ration handlicher und leichter tragbar
gemacht werden, in dem die Gemüse, Früchte, Cerealien in Wegfall kämen.
Wilhelm Ebstein.
EPIDEMIOLOGIE.
I. La peste bubonique. 1. Japon, Osaka, Du 30 juin au 7 sept, aucun
cas; du 8 au 16 sept. 13 cas (6 décos). 2. Chine, Hangkong, Du 16 sept,
au 13 oct. 13 (13). dont 11 à Victoria. Du 14 au 20 oct. 5(5); du 21 au
27 oct. 1 (1). 3. Iles Pkäippines. Manille. Du 29 juillet au 18 août 10 (5);
du 9 au 15 sept. 1. 4. Australie, Brisbane (Queensland). Du 2 au 8 sept.
2 (1); du 9 au 15 sept. 3 (1); au 13 oct. 3 (2). TownviUe (Queensland)
du 26 août au 1 sept 2 (3); du 2 au 8 sept 2 (1); du 16 au 29 sept 1.
Charters Towers (Queensland), distant de TownviUe de 82 lieues anglaises,
1 cas. 5. Indes orientales anglaises. Dernière semaine du mois de septembre
2136 décès; première semaine du mois d'oct 2123 décès; du 8 au 14 oct.
2322; du 15 au 21 oct 2505; du 22 au 28 oct. 2174; du 29 oct au 4
nov. 2148 décès, a. Bombay (ville) du 24 au 30 sept 87 (dont 21 dans
le quartier insalubre de Mandvie); du 1 au 7 oct. 86; du 8 au 14 oct
82; du 15 au 21 oct 72; du 22 au 28 oct 85; du 31 oct au 6 nov.
85 décès. A Bombay on a inoculé préventivement depuis le 1 oct. 1897
200189 personnes, b. Bombay (présidence) du 1 au 7 oct. 1142 décès (sur-
tout dans les villes de Punah (70 — 104 décès par jour) et de Belgaum
(20—30 décès p. j.)); du 8 au 14 oct. 1415; du 15 au 21 oct 1285 (la
ville de Punah du 15 au 16 oct 84 (157); du 26 au 30 oct 248(220));
du 31 oct au 6 nov. 938 décès (la ville de Punah du 2 au 7 nov. 184
décès), c. Mysore (ville) du 17 au 23 sept 480; du 24 au 30 sept 609;
du 1 au 7 oct. 543 décès. Dans plusieurs parties de la ville on voit des
cadavres des pestiférés abandonnés dans les rues et dans les égouts; du 8
au 12 oct 438 décès, d Mysore (état) du 8 au 14 oct 687; du 15 au
21 oct 904; du 22 au 28 oct. 1109; du 29 oct au 4 nov. 737 décès.
e. Bangalore du 17 au 23 sept 65 ; du 24 au 30 sept. 95 ; du 1 au 7 oct.
91 décès; du 8 au 12 oct 99 cas (79 décès). /. C^utmps d'or de Kolar:
654
Beaucoup de cas de peste, on croit que la maladie est importée de
Bombay par un envoi de farine, g, Calcutta^ du 24 au 30 sept. 47; du 1
au 7 oct. 88 décès; du 12 au 15 oct. 7 cas (7 décès); du 15 au 21 oct.
44 décès; du 27 oct. au 6 nov. 1 cas. L Province de Bengalen (surtout à
Patna et Gya) du 15 au 21 oct. 184; du 28 oct. au 3 nov. 278 décès.
6. Ile de Maurice, du 12 au 18 oct. 54 cas (35 décès); du 19 au 25 oct.
64 (30); du 26 oct. au 1 nov. 40 (40); du 2 au 8 nov. 50 (36); du 9 au
15 nov. 38 (29) ; du 16 au 22 nov. 39 (33). 7. Madagascar. Tamatave, du
17 sept, au 12 oct. 6 (5). 8. Colonie du Cap. King Wüliam'a Town, 20 nov.
8 (1). Tous les ports de la côte orientale d'Afrique entre les parallèles
10—40 sont déclarés contaminés. 9. Brésu. Rio de Janeiro. 29 sept. 2 cas.
10. Grande Bretagne, a. Glasgow, 14 nov. La déclaration de contamination
du poi-t est supprimée. La maladie a sévi durant environ 3 mois; 28 cas
(8 décès en total). 170 personnes ont été mises en observation aux »con-
tact-houses", b. Tyne ports, 10 nov. 2 cas suspects. 11. Allemagne. Bremer^
haven. Un marin indisposé du steamer »Marienburg'' venant de Buenos-
Ayres le 27 Oct fut transporté le 30 oct. de son logis à terre à l'Hôpital
général et puis à l'Hôpital pour les contaminés, où sa maladie fut reconnue
d'être la peste. Le patient a succombé. Pas d'autres cas; 12. Egypte,
Alexandrie, 6 oct. 1 (1); 11 nov. 2 (1).
IL La fièvke jaune. 1. Mexique. Vera Cruz. Du 23 au 29 sept. (12)
du 30 sept, au 6 oct. (11); du 7 au 20 oct. (13); du 21 au 27 oct. (7)
du 28 oct. au 3 nov. (12). Mexique (ville) du 8 au 14 oct. (1); du 15 au
21 oct. (1). Progreso du 24 au 30 sept. (9). Tampico du 27 sept, au 14 oct.
15 (2); du 15 au 21 oct. 4 (1); du 22 oct. au 4 nov. 18(5). 2. Colombia.
Barranquüla du 3 au 16 sept. 70 (36); du 17 au 23 sept. (1). Bocas del
Tora le 22 oct. 1. 3. lU de Cuba. Havane du 1 au 17 oct. 175 (39); du
18-27 oct. 99 (28); du 28 oct. au 1 nov. 50 (8). Cienfugos du 9 au 22
sept. 1. Gibara du 13 au 16 oct. (1). Sagua du 17 au 21 sept. 2 (1); le
2 noT. 1. Matanzas^ du 7 au 14 nov. 3. 4. Costa Rica. Port Limon du 31
oct, au 4 nov. 2 (1). 5. St. Domingue. Puerto Plata du 6 oct. au 3 nov. 6.
m. Le Choléra asiatiqus. Indes orientales anglaises. Calcutta du 9 au
15 sept. 5; du 16 an 22 sept. 7; du 23 sept au 6 oct 305; du 7 au
13 oct. 56; da 14 au 20 oct. 17 décès. Binoeling.
COMMUNICATIONS.
Die Sektion für Geschichte der Med. und med. Geographie in Aachen. fSchluss.)
In der . zweiten Sitzung hielt Sudhoff seinen schon für München ange-
kündigten Vortrag über ^Theophrast von Ilohenheim und die Lehre von den
drei Principien".
Die Erlösung des naturwissenschaftlichen und medizischen Denkens
von den zu Zwangsvorstellungen gewordenen Lehren von der Ein
fachheit der vier aristotelischen Elemente und den vier Kardinalsttften
des menschlichen Körpers ist von der Chemie aus erfolgt Die Be-
schäftigung mit der Chemie der Metalle gab den Anstoss zur Aus-
bildung einer Sonderlehre, die sich zuerst bei Dschabir klar
ausgesprochen findet im 8. Jahrhundert »Mercurius" und »Sulfur"
65S
galten seit ihm als die Grundstoffe der Metalle, doch wurden die-
selben noch als eigenthümliche enge Verbindungen der vier alten
Elemente angesehen. Ohne nennenswerthe Umbildung herrschte diese
Lehre, bis Uohenheim ihr mit reformatorischem Geiste eine ganz neue
Gestalt gab.
Die Grundlage seiner ganzen naturphilosophischen Lehren, seiner
chemischen, physiologischen und pathologischen Anschauungen bildete
die Lehre von den drei Principien. Er stellte die Natur der beiden
Grundsubstanzen »Mercurius" und »Sulfur" nfther fest und fügte
ihnen als dritte das »Sal" hinzu, dem in der Hitze Flüchtigen und
dem mit Feuererscheinung Verbrennlichen das Feuerbeständige, Form
und Festigkeit Gebende. Vortragender führte diese Hohenheimsche
Lehre mit zahlreichen Belegstellen aus den Paracelsischen Schriften
eingehend aus und legte besonderen Nachdinick auf eine polemische
Stelle im »Paragranum" (4^ Ed. Bd. IL S. 31), an welcher Hohenheim
seinen Vorgängern vorhält, dass sie neben »Mercurius" und »Sulfiir"
bei der Metallentstehung das Dritte, das »Sal", vergessen hätten:
»Nicht zwei, sondern drei maehen die Metalle". Diesen Beobachtungs-
fehler erklärt Hohenheim dort für eben so schlimm wie die jeder
Erfahrungsgrundlage entbehrende Irrlehre von den vier humores. Die
vier aristotelischen Elemente werden völlig ihrer Einfachheit entklei-
det; sie sind nur zusammengesetzte Nährboden, die ihre Erzeugnisse
hervorbringen, matrices, »Mütter" ihrer »Früchte" sie bestehen ebenso
wie die ganze anorganische und organische Erscheinungswelt aus den
drei Grundsubstanzen Sal, Sulfur und Mercurius, die mit den in der
Natur vorkommenden Steifen gleichen Namens nur insofern eine
gewisse Parallele bieten, als der Name der Primärsubstanz von einer
der hervorstechenden Eigenschaften des namengebenden Stoffes her-
genommen ist. Das gemeine Salz, der gemeine Schwefel und das
gemeine Quecksilber bestehen gleichfalls aus den genannten drei
Grundstoffen. Wollen wir uns diese Lehre begrifflich näher bringen,
so müssen wir die heutige Lehre von den »drei Aggregatzuständen"
zum Vergleich heranziehen, trotzdem hier nicht Zuitände, sondern
Substanzen verstanden werden. Dass aber Hohenheim den Principien
der Verbrennlichkeit und der Flüchtigkeit zum ersten male das Princip
der Feuerbeständigkeit als drittes hinzufügte, ist grade in seiner
Selbstverständlichkeit und zwingenden Konsequenz eine naturwissen-
schaftliche That ersten Ranges.
Mit dieser Paracelsischen Lehre von den drei Principien haben wir
auch einen festen Markstein für die chronologische Anordnung in
der Geschichte der Chemie beziehungsweise Alchemic gewonnen. Jede
zeitlich nicht sicher zu fixirende chemisch-alchemistische Schrift,
welche nur zwei Grundsubstanzen, Sulfur und Mercurius kennt, ist
vor Hohenheim zusetzen; wer Sal als Drittes hinzufügt, hat nach
Paracelsus geschrieben. Dieser für jeden, der die Geschichte der
Chemie ernsthaft erforscht, klare Sachverhalt wurde zu Ende des 16.
Jahrhunderts und zu Anfang des 17. dadurch auf den Kopf gestellt,
dass zwei um diese Zeit entstandene Schriftengruppen, die des Pseudo-
nymen Johann laaak des Holländers und des von JoL T/wlde frei
erfundenen Basilius Valentinus, der höheren Würdigkeit halber von
656
ihren Herausgebern als weit über hundert Jahre alte Herrlichkeiten
ausgeboten wurden. Die erste gedruckte Schrift des »Hollfinders"
datirt vom Jahre 1582, sein angebliches Hauptwerk ist 1600 zu
Middelburg erschienen; die Thölde'schen Basiliana erschienen von
1599 — 1604. Und nun ist es mehr betrüblich als ergötzlich zu sehen,
wie die ganze Meute, die den Einsiedeier Genius mit der Schmähung
unausrottbarer Neuerungssucht bisher verfolgt hatte, nun die günstige
Gelegenheit ergriff und ihn einmüthig des schimpflichsten Plagiates
zieh, ihn, dessen hervorstechendsten Charakterzug die absoluteste Grad-
heit und Ehrlichkeit bildet. Tonangebend in diesem Verleumdungs-
konzert war vor allen der verkrachte Goldsucher Bernhard Gabriel
Penot in seiner Schrift; »De denario medico" 1608. Jahrhundertelang
hat diese Geschichtslüge ihr Leben geftistet; der gegen Hohenheim
angezettelte Verleumdungsfeldzug ist eines der schwärzesten Blättern
in der Geschichte der Wissenschaften.
Die dritte Sitzung beschäftigte sich unter dem Vorsitze des bekannten
Medico-Geographen San.-K. Sclieube zunächst mit der internationalen
historisch-geographischen Gesellschaft, ftir welche Peypera Satzungen ent-
worfen hatte, deren einzelne Gesichtspunkte in eingehender Diskussion
geklärt wurden. Die Versammlung war dem engeren Zusammenschluss
der Medico-Historiker aller Länder durchaus geneigt und hielt die
Gründung einer internationalen Gesellschaft für zweckdienlich, alles Weitere
der Centralstelle in Amsterdam einstweilen anheimgebend, wie das ja im
Oktoberheft des »Janus" schon dargelegt ist.
In längerem Vortrage, dem zahlreiche Druckwerke, Abbildungen und
Zeichnungen zur Illustration dienten, handelte Sudhoff sodann von der
medizinischen Sekte der latromathematiker, ihrem Ursprung im Alterthum
und ihren hauptsächlichsten Vertretern im 15., 16. und 17. Jahrhundert.
Der Vortrag wird, wie wir hören, demnächst in ausgeführter Gestalt ge-
sondert erscheinen.
Zum Schlüsse sandte die Sektion in gewohnter Weise den eifrigen
Förderern der historischen und geographischen Forschung in der Medizin
Herrn Cremer, niederländischen Colonialminister, und den Herren Janssen,
Direktoren der Senembah- und Deli GeseUschaften ihren Gruss und Dank.
In einer späteren Zusammenkunft in engerem Kreise entwickelte der
erst spät von Südamerika eingetroffene Abtheilungsvorstand am Museo
de La Plata Dr. Lehmann- Nitschs seine Gedanken über prähistorische medi-
zinische Forschung, die lebhafte Zustimmung fanden.
K. S.
JANUS
ArcIiiTes intemauonales ponr l'Histoire de la lédecine et la &éo£raplue léllicale.
Rédacteur en chef: Dr. H. F. A. PEYPERS.
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1899, No. 43, pp. 1424—1426. (Ausführliche Besprechung.)
R, Heinz, Zur Erinnerung an Bunsen. Münch. Med. Wochenschr. 1899,
No. 44, pp. 1463—1465.
Theodor Schön, Ein altes Recept gegen den Stein. Med. Corresp. Blatt
d. Württemb. äi-ztl. Landesver. 1899, No. 41, p. 511.
B. Arnold, Joseph v. Beuss f- Med. Corresp. Blatt d. Württemb. Srztl.
Landesver. 1899, No. 43, pp. 539—541. (Mit Porträt.)
J, Hartmann, Wildbad-Berichte aus sechs Jahrhunderten. Mit 14 Bildern.
Stuttgart u. Wüdbad. Max HoUand 1899, 103 pp. kl. 8». (1,50 M.).
[FeuiUetonistisch, aber nach zuverlässigen citierten Quellen.]
Rieger. lieber die Psychiatrie in Würzburg seit dreihundert Jahren
(1583—1893). Bericht fllr die Mitglieder* des Vereins zum Austausch
der Anstaltsberichte aus d. psychiatr. Klinik d. Univers. Würzburg.
Vorrede: Würzburg 1899, 217 pp. 8». (Hervorragende Quellenstudie.)
^ Pour satisfaire an désir de beaucoup de nos lecteurs nous nous proposons de donner
régulièrement un aperçu de la nouvelle littérature universelle regardant nos branches. Les
feuilles détachées pourront être liées à la fin de l'année.
Friedr. Leüschuh, Katalog der Hanâschriften der Egl. Bibliothek zu Bam-
berg. I Bd. n Abt. (Philosoph., naturwissenschafll. und medicinische
Handschriften.) Bamberg, C. C. Buchner (Rud. Koch) 1899.
A, KoelWcer, Erinnerungen aus meinem Leben. Leipzig, Wilh. Engelmann,
1899, gr. 80. 399 pp. (10,60 M.).
Knoaier, Die Vision im Lichte der Kulturgeschichte und der Dämon des
Sokrates. Leipzig, Wilh. Friedrich, o. J. (1899). kl. 80. 222 pp. (3 M.)
(R,) Zum 70 Geburtstage Carl v. Kupffer's. Münch. Med. Wochenschr.
1899, No. 46, pp. 1539—1541.
Herrn, von Lingg, Meine Lebensreise. Berlin und Leipzig, Schuster und
Löffler, 1899, gr, 8». 188 pp. (5. M.)
Fanden, Entwurf einer Geschichte der Wtirttembergischen Medicin. (Fort-
setzung, V.) Medic. Corr. Blatt d. Württ ärztl. Landesver. 1899, Bd. 69,
No. 46, pp. 567—574.
[Ebenda erschienen: L 1898, p. 109. IL 1898, p. 297, III. 1898,
p. 467. IV. 1899, p. 197.]
LUbendörfer, Aus meiner ärztlichen Thätigkeit in Sttd-Indien. Ebenda
pp. 574-577.
(Malaria, Beulenpest, Cholera, Beri-Beri, Dengue, Framboesia, Lepra,
Dysenterie, Filaria medinens. etc.)
Julian. Marcuse, Hydrotherapie und Diätetik im Alterthum. Beilage zur
AUgem. Zeitung, 1899, No. 271, pp. 1—5.
Binder. Das Tollhaus zu Ludwigsburg, seine Gründung und die ersten
10 Jahre seines Bestehens. Medic. Corr. Bl. des Württ. ärztl. Landes-
ver. 1899. Bd. 69, No. 49, pp. 599—602, No. 51, pp. 623—626.
B, Arnold. Ueber das erste Auftreten der Diphtherie in Württemberg.
Ebenda: No. 50, pp. 607—613. (Mit 1 Karte.)
G, P. Geist'Jacoin. Mittelalter und Neuzeit. Ein Beitrag zur Geschichte
der Heilkunde in Frankftu*t a/M. und der Deutschen Zahnheilkunde.
Berl. 1899. (4M.)
E, Becker, Die Geschichte der Medicin in Hildesheim während des Mittel-
alters. HUdesh. 1899. Mit 1 Plan. (1,20 M.)
G. Klemperer, Justus von Liebig und die Medicin. Berl. 1899. (0,60 M.)
H, Schelenz, Frauen im Reiche Aeskulaps. Ein Versuch zur Geschichte
der Frau in der Medicin und Pharmacie. Leipzig 1900. (1,50 M.)
Ebnst Heinbich.
ANGLETERRE.
Paitrick Manson M.Dy L,L,D, Tropical Diseases. A Manual of the Diseases
of Warm climates. 607 pp. 10 «. 6 d, London, Cassell à Co.
iS^tp W. Mac Cormac, The Hunterian Oration 1899. 58 pp. London,
Smith Elder & Co.
Sir M, Foster Bart M,D, Claude Bernard, pp. 244. 3«. 6d.
/. Holmes F,R,C,S, Sir Benjamin Brodie. pp. 253. 3«. 6d. London,
Fisher Unwin & Co. *
E, B, Nash, Leaders in Homoeopathic Therapeutics. 12«. %d, London,
Homoeopathic Publishing Co.
Braid on Hypnotism (new edition), pp. 380. London, G. Redway.
E. T. W.
ETATS UNIS.
Mortality statistics in the United States for the Year Ending December
31st 1897. Washington, 1899.
Surgeon H. R. Carter, U,S.M.H.S, Shipment of Merchandise from a Town
infected with yellow fever. Washington, 1899.
Yellow Fever, its nature, diagnosis, treatment, and prophylaxis, by the
Officers of the U. S. Marine-Hospital Service. Washington, 1899.
Andrew Davidson.
FRANCE.
ThJesea de doctorat soutenues devant les facultés de médecine françaises
(ann^b scolaire 1898—99), et intéressant V histoire ou la géo-
graphie médicales.
Université de Paris.
Bayeux (Raonl). La diphtérie avant et depuis Tannée 1894, avec les
résultats statistiques de la sérumthérapie sur deux cent trente mille cas.
— Bégué (André). Les consultations charitables de Théophraste Renaudot.
— Berthier (Edmond). La fièvre typhoïde et l'hygiène à Troyes. La question
des eaux. — Bidault (Paul). Les superstitions médicales du Morvan. —
Camiade (Jacques). Considérations sur la méningite cérébro spinale et en
particulier sur les récentes épidémies de Bayonne (1897 — 98). — Cam-
pinchi (Sauveur). Du paludisme en Corse (essai médico-social). — Camus
(Charles). Contribution à Tétude de Tactinomycose dans la région dijonnaise.
— Deck (Louis). Syphilis et réglementation de la prostitution en Angleterre
et aux Indes. — Dupuy (Henri). Essai sur la topographie médicale, This-
toire et Thygiène des landes de Gascogne. — Fauvelie (René). Les étudiants
en médecine de Paris sous le grand Roi. Essai sur leurs études, leur vie
médicale et leur vie privée, ainsi que sur la société bourgeoise dont ils
faisaient partie. — Ferrari da Orado (Henri-Maxime). Une chaire de méde-
cine au XVe siècle. Grammatteo Ferrari da Grado, professeur à TUni-
versité de Pavie, de 1432 à 1472. — Fo^^f (Paul- Joseph). La réorganisation
des hôpitaux du Havre. — Hérigny (Maurice). Des lois protectrices de la
santé publique en France et en Angleterre. — //yy^rf (Roger). Contribution
à Tétude historique et séméiologique des délires religieux. — Le CheiHÜUer
(Auguste). L'hygiène de Thabitation rurale en Bretagne. — Lemaguet
(Paiü-Emile). Le monde médical parisien sous le grand Roi, suivi du
portefeuille de Valiant, médecin de S. A. R. M™« de Guise et de M"« la
Marquise de Sablé. — Le Tellier (Adrien). La Chine ; essai ethnographique,
médical et hygiénique. — Louis (Eugène-Victor-Marie). Les origines de
la doctrine du magnétisme animal: Mesmer et la Société de THarmonie.
— Martin (Joseph). Rapports de Tépidémie de Sainte-Gemmes (1897) avec
la pseudo-pellagre de Billed et le béri-béri. — Métivier (Eugène-Henri).
La diminution de la mortalité dans le XXe arrondissement de Paris,
pendant une période de neuf années (1888 — 1897). Causes probables de
cett« amélioration de Tétat sanitaire. — Meynier (Gîeorges). Un cours pro-
vincial d*accouchements au XVIHe siècle (généralité de Soissons). —
Montoya y Flores (Jean-Baptiste). Recherches sur les caratés de Colombie.
— Morgand (Emile). L'homme tertiaire. — Ojuben (Louis). Notes historiques
sur le service des aliénés à Thôpital-hospice de Niort. — Renault (Léon).
La tuberculose chez les Bretons (étude étiologiquej. Ruelle (Charles). La
vaccine dans le département de la Seine. — Tiffaud (Jean-Marie). L'exer-
cice illégal de la médecine dans le Bas-Poitou. — Tschudnowaky (Jean-
Âlexandre-Isaac). Contribution à la géographie médicale de l'archipel
malais. — VoiUot (Alphonse). Contribution à l'étude de la tuberculose aux
colonies. — Yoel (Mayer). Contribution à l'étude de la peste et des moyens
dont nous disposons pour nous opposer à sa propagation en Europe.
UNIVERSITE DE LyON.
Laporte (Joseph). Quelques considérations sur l'étiologie et la prophylaxie
de la tuberculose à Marseille. — Petrin (Achille). De la lèpre à Marseille.
— Seu de RouviUe (Emue-Denis). Quelques considérations sur la lèpre à Lyon.
Université de Bordeaux.
Crenn. Etude sur l'hygiène de l'Ecole principale du service de santé de
la marine et des colonies. — CrutUemain. Elephantiasis des pays chauds.
— Jacqum, Les théories de la vie dans la médecine et la philosophie
grecques et latines (étude historique et critique. — Kérembrun, Les rebou-
teurs et les guérisseur. Croyances populaires, — Larroche (François-
Xavier- André). Un exemple d'hospitalisation des malades à la campagne.
— Puysségur. De la verruga où maladie de Carrion.
Université de Montpellier.
Carriere-Montjosieu. Contribution à l'étude des eaux thermo-minérales
de Sylvanés et des buvettes d'Andabre, du Cayla et de Prugnés. —
Terras (Louis-Léon). Rapatriement de pèlerins marocains revenant de la
Mecque et mesures prophylactiques prises à bord du navire, principalement
contre H variole.
Université de Lille.
Durasnel (Auguste). La défense de l'Europe contre l'invasion des épi-
démies indiennes par voie maritime. — Lemaire (6.-E.). Recherches sur
la toxicité de la liqueur dite earner du pays»; contribution à l'étude de
l'alcoolisme dans le Nord.
Université de Nancy.
André (G.-E.). Documents relatifs à la progression de l'alcoolisme à
Nancy, comparé à l'alcoolisme de France. — Giry (M.-Ch.-A.). Du rôle
du médecin dans les écoles. — Papelier (J.-M.). La variole en Lorraine:
son histoire, son traitement, Zuber (A.). De la mortalité infantile à Nancy,
principalement dans la classe ouvrière indigente; importance de la gastro-
entérite dans cette mortalité.
Université de Toulouse.
Béringuier (G.). L'alcoolisme dans la région toulousaine. — Base (A.).
Les signes de dégénérescence chez les hommes illustres de Plutarque. —
Bourof (I.). Statistique de la diarrhée d'été à la clinique infantile de la
Faculté de Toulouse (1897 — 98). — Cany (G.). La médecine populaire,
l'empirisme à Toulouse et dans les environs. — Le Boyer (G.). Contri-
bution à l'étude de l'hygiène à bord des cargo-boats.
Dr. V. Lucien Hahn
INDES HOLLANDAISES,
Revue chronologique de la littérature néerlandaise sur la colonisation,
Vhygiene et les établissements de santé (Sanatoria) dans le climat
chaud par le docteur C. L. van der Burg.
INTRODUCTION.
Dès Tépoque où les Pays-Bas ont ou des possessions dans les pays
chauds, on a pris en considération la possibilité d'une colonisation et —
dans ces conditions — on a songé à rendre des mesures afin de préserver
la santé des Européens et des Indigènes.
Le Gouverneur-Général J. P. Koen (1619—1623 et 1627—1629) fut
partisan de la colonisation. En 1623 il obtenait Tenvoi à Java de 82
femmes européennes qui reçurent le nom de »*s Compagnies dochterkens**
(filles de la Compagnie); mais celles-ci étaient d*un aloi si suspect, qu'il
était d'avis, qu'il aurait mieux valu les garder en Hollande. Dans les lies
de Banda, où le dit Gouverneur-Général avait fait exterminer presque tout-e la
population, des terrains furent donnés à des employés européens de la
Compagnie, qui sont les ancêtres des »perkeniers", les habitants actuels do
ces lies. Cependant ce sont presque tous des hommes de couleur qui ne
cultivent le sol qu' avec l'aide des Indigènes.
Un établissement à Amboina n'avait pas de succès.
En 1666 on essaya de fonder une colonie à Ceylan, mais cette tentative
échoua.
Après environ un siècle de repos, les Gouverneurs-Généraux v. Imhoff et
Mossel (1743 — 1761) donnèrent à 19 laboureurs européens quelques ter-
rains dans la partie occidentale de Java. Mais ces hommes furent mas-
sacrés ou chassés par les habitants de Bantam.
En 1857 quelques Hollandais de bonne famille, sous les auspices de
Mr. F, H, van VUssingen, adressaient au Roi une demande pour être
autorisés à fonder une société de colonisation européenne aux Indes
orientales. Sa Majesté institua une commission, qui désapprouva cette
idée en 1858.
Tous les essais de colonisation dans les Indes orientales et occidentales
ont échoué.
Aux Indes occidentales la colonisation à été plusieurs fois essayée dans
ce siècle.
Entre autres en 1845 à Groningen sur la rivière la Saramacca avec
370 Européens, dont il ne restait plus que 54 après huit ans. De môme
en 1853 la colonisation fut essayée à Albina sur la rivière la Marrowijne
avec des paysans wurtembergeois. Parmi ces derniers il y avait tant de
malades, que l'essai fut arrêté en 1858.
Les tentatives, faites par les autres pays, qui avaient des possessions
dans l'Amérique tropicale, ont eu le même résultat.
Depuis l'année 1858, dans laquelle la commission royale donna son
opinion, suivie encore l'année suivante de quelques discussions, on ne
s'occupait plus de l'affaire de la colonisation, jusqu' en 1872, quand
parmi la Société »Indisch Genootschap" furent données à ce sujet quelques
théories, qui en 1887 et 1896 ont été de nouveau mises en question.
En 1890 la colonisation fut considérée possible pour des raisons théoriques
par Mr. le professeur Stoh^is et il y avait bien des personnes qui se
rangèrent à cette opinion, mais tout autant qui la combattaient. Cette lutte
prenait une grande importance comme le prouve la littérature qui la concerne.
En général on peut dire, que ceux, qui n'ont pas vécu eux-mêmes
dans la zone tropicale, mais qui étudient la matière par les données sta-
tistiques, persistent à plaider la possibilité d'une colonisation. Probablement
on trouve une raison plausible de leurs idées dans cette circonstance que
les hommes de couleur, de race mixte, figurent comme Européens dans
les statistiques officielles de tous les pays colonisateurs.
Les statistiques semblent donc plus favorables, qu'elles ne le sont en vérité.
On ne peut nier que les résultats des recherches faites depuis 1890
dans le laboratoire de Batavia (Java), sur la vie physiologique des Euro-
péens dans le climat chaud, ne diffèrent pas beaucoup de ceux, recueillis
parmi les Indigènes et parmi les Européens en Europe. Mais les essais
de colonisation et l'expérience de trois siècles prouvent que l'Européen
transplanté dans le climat tropical n'est pas dans les mômes conditions
que l'Européen en Europe, et que les principes de colonisation con-
venable grâce à laquelle les colons peuvent pourvoir à leur entretien,
rester en bonne santé et se développer ne sont pas encore absolument
trouvés où appliqués.
Les règles de l'hygiène tropicale ont été observées dès que les Hollandais
s'établirent aux Lides orienteles. On a toujours pris les mesures que
l'on estimait utiles pour conserver la santé.
Déjà au commencement du 17« siècle le docteur Andreas Cleijer s'est
efforcé de combattre les conséquences nuisibles de l'humidité du mousson
ouest en allumant de grands feux dans les rues. Le docteur J. Bontius
a écrit un livre très important, imprimé à Leyde en 1642 et dont il existe
beaucoup d'éditions et de traductions. Il est le fondateur de l'hygiène
(et de la pathologie) tropicales. Dès lors on trouve à maintes reprises des
publications sur l'hygiène des Indes, mais elle fut spécialement étudiée
après 1840, quand le docteur C. Swaving s'en occupait avec beaucoup de
zôle. Alors on commença aussi à publier des descriptions topographiques
médicales de beaucoup de villes et de places. Ces descriptions s'étendirent
bientôt à toutes les Indes néerlandaises. D'autres savants s'appliquaient
aussi à l'examen de l'eau potable, à la connaissance des aliments, à l'ar-
chitecture hygiénique, à l'hygiène navale etc.
Dans les montagnes de Java se trouvent quelques établissements de
santé (sanatoria). Il y en a maintenant à Soekaboemi (à une hauteur de
2100 pieds) et à Sindanglaija (3200 pieds) dans la résidence dePréanger;
à Tegal-laga (2100 pieds) près de Bandong; à Pélantoengan (2000 pieds)
dans la résidence de Passaroean. Enfin il y a un sanatorium à Ôeloe-
limau-manis dans la résidence de Padangsche Bovenlanden à l'Ile de
Sumatra, tandis que les hôpitaux militaires de Kajoe-tanam, de Fort de
Kock, de Padang-Pandjang et de Pajacombo servent de sanatoria pour les
militaires.
n a existé aussi pendant quelques années un établissement à Bidara-
Tjina près de Batavia et dans les derniers temps on a tâché d'en installer
un sur le plateau de la montagne de Jang dans la partie orientale de Java.
LITTERATURE.
1613. Jaeobi Bontli in Indus Arrhîatri. de Medicina Indoram Libri VI. Lugduuam, Francisctis Hnckiits. 130
Il existe un grand nombre d'éditions de ce lirre. La meilleure est la suivante:
16S8. Gttlittmiu Pisa, de Indiae utriusque re naturali et medica etc. apud Ludovicum et Danielum
filseviros. Fol.
C'est à la suite des lirres de Fuo et de Margratitu que le lirro de BohUm est publié sous
le titre suivant: J»eobi Boniii Medici civitatis Bataviae novae in Java ordinarii, Historiae naturalis
et medicae Indiae Orientalis Libri sex. I. De consenanda valetudine. II. Methodus medcndi.
III. Observationes e cadaveribus. IV. Notae in Garciam ab Orta. V. Uistoria auimalium.
VI. Historia plantarum. In Quorum libromm pennitimo Naturae Animalium, Avium et Piscium :
in ultimo autem Arborum et Plantarum species mirae. Europaeis incognitae, ac ad visum delineatac,
explicantur Commentarii, quos Auetor, morte in Indiis preventus, indigestos reliquit, a G ni tel mo
PitotUt in ordincm redacti et illustrati, atque annotationibns et additionibus rerum et iconum
neeessariis adaucli.
1691. Jaeobiu Bomtius, Gulielmus Piso en Georçitu Maretgraef, Doctoren in de medicynen. Oost- en
West-Indische Waranda. Vervattende aldaar de Leef- en Geneeskonst. Met een verhaal van de
specerqen, Boom* en Aard-gcwassen, Dieren etc. in Oost* en Wcst-Indié voorvallende. Iliemcvens
is bggevoegd De nieuwe verbeterde Chirurg^ns-Kist. t'Amsterdam. Bq Jan ten Hoorn, Boek-
vcrkooper, tegenover het oude lleere-Iogement.
1753. J. Moisel. Aanmerkingen over Batavia's gesteldheid, in voldocning van de vragcn der Heeren
meesten na de oorzake der grote sterfte aldaar, en wat tot redresse en afnrending daarvan zoude
können dienen. — Batavia.
1769. Ordonnantie tot do mogelijkstc voorkoming van stankverwekkendc oonaken in de stad en Zuider*
Voorstad. — Batavia.
1775. Ordonnancie, dienende tot bewaring of heratelling van 'svolks gezondheid op de recde en aan
de wal ter hoofdplaatse. — Batavia.
17*^1 • Aanmerking op de vraag, welke zqn de spoedigst voorkomende wortelen om het behoeftig
gemeen te spqKigen bq misgewas van graan. (Verb. Bat. Gen. v. K. en W., III.)
1793. Over de gCKondheid en gelegenheid van Salatiga (Verh. Bat. Gen. v. K. en W., VI.)
1794. Kort berigt voor de zeevarende der kleine vaart, op wat w^jze de gezondheit te liewarcn en de
zirktens en gebreken te herstellen zQn. — Batavia.
1813. W. M. Keuckeniuâ. Over de oorzakcn der zedert 60 jaaren, toegenomen ongezondlieid van Batavia
en over de middelen van herstel. Batavia's Compagnie's drukkerq, A. H. Hubbard.
183i. Joknton, M. D. De invloed der keerkringsstreken op Europesche gestellen. Vertaald door
J. M. hanm. Amsterdam. C. G. Snlpke.
1842. Bedenkingen tegen en wering van kolonisatie op Java. — Beperkende bepalingen van 1833.
(Tqdschrift voor Ncderlandsch'Indië, 4e jaargang.)
1843. Invloed der berglncht op Europeanen (Tgdsch. v. N.*I., 5e jaargang.)
1844. Dr. C. Swariug. Over den invloed van het klimaat van Indic op het gestel van den Europeaan.
(Tqdschrift voor Nederlandsch-Indir, 6e Jaargang.)
— Dr. C. Stcavitig. lets over de arrlimatisatie van den Europeaan in deze gewesten (Nat en Gcn.
Arch. V. Nederl.-Indië. I, 81.)
— F. JKHghnhti. Nog een woord, gevoegd bg het let« over acclimatisatie van Dr. Swaving (Indisch
Magazgn, Eerste Twaalftal).
— Gezondheid of ongezondheid van Batavia. (Ind. Magazgn, Eerste Twaalftal.)
— Dr. P. Bleeker. Geneeskundige Topographie van Batavia (Nat. en Gen. Arch. v. N.-I. I, 1, 169, 533.)
— Dr. P. Epp. Geneeskundige topographie van Ambotna (Nat. en Gen. Arch. v. N.-I., I, 386, 449.)
— Van den IteHttl. De leefregel der kinderen in heetc gewesten. Batavia.
1815. Dr. P. hletker. Geneesk. topogr. van Batavia. (Nat. en Gen. Arch. v. N.-I. II, 497.)
— Geringe stcrfte onder Enropetncn van rgpen levftgd in heetc gewesten. (Ind. Mag., Twcede TwaalAal.)
— Dr. M. J. E. Müller. Geneesk. topogr. van Samarang. (Nat. en Gcn. Arch. v. N.-I., II, 430.)
1846. Dr. P. Bleeker. Geneesk. topogr. van BaUvia. (Nat. en Gcn. Arch, van N.-I., Ill, 19k)
— Dr. M. J. E. Müller. Geneesk. topogr. van Samarang. (Nat. en 6e. Arch. v. N.-I., Ill, 83, 357.)
— G. Waasink. Geneesk. topogr. van Kotta Gencraal Cochins (Nat. en Gen. Arch. v. N.-I. Ill, 530.)
— G. Heiimering. Opmerkingen over acclimatisatie. Batavia, Landsdrukkerg.
— S. L. Heijmann. Een woord over acclimatisatie. (Nat. en Gen. Arch. v. N.-I., III. 311.)
— Dr. C. Ifaitz. Repliek op >.Een woord over acclimatisatie van Dr. S. Heymann. (Tgdschrift
voor Nederlandich-Indic, 8Bte jaargang.)
1848. Gevoelen van W. L. de Sturler over acclimatisatie van Enropeanen in Nederlandich-Indie (Tgd-
voor Nederlandsch- Indie, X, deel I.)
1849. Dr. V. Siraring. De invloed van Java's kliroaat op den gezonden Europeaan en gezondheids-
maatregelen voor den nienw uitgekomenc. (Ind. Arch, le jaargang, deel I.)
1851. L. P. PersilU. Handlciding tot dc leer om de gezondheid te bcwarcn. Utrecht. J. G. van Tcrvcen k Zoon.
1853. Dr. J. J. D. Steenstra Toussaint. Het rcconvalescentengesticht te Oenarang. (Geneeskundig
Tgdschrift voor Nederlandsch-Indic, I, 47, 138, 301.)
— Dr. P. Bleekrr. Geneesk. topographie van Willem I. (Gen. Tydschr. v. N.-I., 1, 165.)
— J. V. J. HellMuth. Gen. topograph, scheta van Lawaagang (Gen. Tijdschr. v. N.-L, II, 917)
1854. Dr. J. JiarUfeld en C. A. Bensen. Geneeskundige topographie van Amboma. (Geneeskundig
Tgdschrift v. Nederlandsch- Indie, III. 343, 393.)
1H3Ô. P. )!. Promherg. Over den invloed door vermindering of uitroeging van hontbosschen nitgeoefend
op het klimaat. Batavia, Lange & Co.
— J. G. X. Broekmeijer. Geneesk. plaatsbeschrgving van Passaroeang. (Gen. Tgdsch. v. N.-I., IV. 1.)
— G. P. WUneeke. Geneesk. topograph, schets ran Telok-Betong. (Gen. Tgdschr. v. N.*I.. IV, 617.;
1855. r. G. C. F. Greiner. Scbets eoncr geneeskundige topographie van de steenkolenmqn Oianje-
Nassau. — Z.-O. afd. van Borneo. (Gen. Tndschrift t. N.-I., VI, 718.)
— L. Lindman. Geneesk. topograph, schets der hoofdplaats Palembang. (Gen. Tqdschr. t. N.>I. IV, 75S.)
1857. -Dr. P. Bleeker. Reis door Minahassa en den Molukschen Archipel. — Bataria, II, 43.
— F. J. WUUr en Jhr. Mr. Comets dt Groot tan Kraa'ijenburg. Het eiland Boeroe. Amsterdam.
— Venoekschrift aan den Koning Tan F. H. van VlUsingeu c. s.
— Notnlen der algemeene rergadering van het Indisch Genootsr bap: »Over kolonisatie in Ked.-Indië."
— X. Lindgrten. Geneesk. topogr. schets van Muntok. (Gen. Tgdschrift v. K.-L, V, 889.)
— C. A. Benten. Katuar- en geneesk. topographie der Residentie Bantam. (Gen. T\jdschr. v. N.-I., V, 967.)
1858. Verslag aan den Koning over kolonisatie in Nederlandsch-Indie, uitgebracht door de Staat*'
Commuiie van 16 Juni 1867, No. 90. Met eene afsonderlqke nota van Jkr. Mr. J. K. J. de Jongt.
»Gescbiedkundig onderzoek omirent de vroeger genomen proeven van volksplantingen in de
Nederlandscbe Oost-Indiscbe bezittingen." 's-Gravenhage, Gebr. van Kleef.
— /. tan Swieten. Brief aan F. H. van Vlissingen over Kolonisatie in Nederlandsch-Indic.
's-Gravenhage, H. C. Susan C.H.zn.
— J. Wolff. Het klimaat van Koetei met bet oog op kolonisatie. (Natnnrk. Tqdschr. v. N.-I., XVI, 68.)
1859. 2>r. G. Wazeink. Bescbouwingen over de invloeden van bet tropische IdimaaL (Geneeskundig
Tudscbrift v. Nederlandsch-Indie, VI, 735.)
— W. Hubers van Juenraad. Geneesk. topogr. schets van Bonthain. (Gen. Tqdschr. v. N.-I. VII, 205.)
-^ C. Helfrieh. Scbets eener geneeskundige plaatsbesrhr\iving van de Zuid- en Oostkust van Borneo.
(Geneesknndig Tqsdcbrift v. Nederlandsch-Indie, VII, 321.)
1860. J. G. Tk. Bernetot Moens. Eenige bescbouwingen omtrent Anjer. (Gen. Tgdschr. v. N.-I., VIII, 617)
1862. W. Ludeking. Natuur- en geneeskundige topographische schets der assistent-residentie Âgam.
(Geneeskundig Tudscbrift v. Nederlandsch-Indie. IX, 1.)
1868. Doctor Verweij. De acclimatisatie van Nederlanders in Indie en van Indiërs in Nederland.
's-Gravenhage, P. J. Kraft.
— if. van Lokhorit. Schets eener geneeskundige plaatsbescbnjving der afdeeling Tana-Laut.
(Geneeskundig Tqdscbrift v. Nederlandsch-Indie, X, S24.)
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noodzakelgk doen schgnen. (Gen. Tgdschrift v. Ned.-Indié. XV, 519.)
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gratie naar Nederl.-Indië. (Gen. Tijdschrift v. Ned.-Ind., XVI, 7ô7)
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1881. C. (Dr. H. de Cock.J Leven en geiond zgn. (Jara-Bode, 9 Juni et quelques autres numéros.)
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1882. Dr. C. L. van der Burg. De geneesheer in Nederlandsch-Indië. Èerste deel. I^nd, klimaat en
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(Traduction allemand par le Dr. L. Dicmer. Das Leben in der Tropenzone speciell im Indischen
Archipel. Hamburg, L. Friedrichsen & Co., I8M7. — Traduction française par le Dr. Y. i. van
Leent dans: Archiv, de médec. navale, XLII et XLIII.)
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— A. G. Forderman. Kritische opmerkingen naar aanleiding van van der Burg: De geneesheer
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— Dr. F. J. van Leent. (Ned. T^dschr. van Gen. XIX, 152) »Critique du livre de van der Burg."
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Mittheilungen 28e Bd. IX. d. 324.)
1883. Dr. C. L. van der Burg. De geneesheer in Nederlandsch-Indië. — Ecrste Dcel. 2e verbeterde en
vermeerderde druk. Batavia, Ernst Sc Co.
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-^ (Soerabaiaasch Handelsblad, 23, 24, 26, 27 Nov.) «Critique de la nouvelle éditon du livre de
van der Burg."
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1885. Dr. F. J. van Leent. Moderne scheepsgezondheidsleer. (Ned. Milit. Gen. Arch., 2eall.)
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— Notulen der buitengewone algem. verg. van het Koninklgk Instituut van Ingenieurs afd. Ncderl.-
Indtc, van 2 Maart, .Bouwh.vgiene'- «Tgdschr. v. h. Kon. Inst. v. Ing. afd. N.-I., 1HK5-86, 4.)
— Notulen der Iweede buitengewone algemeenc vergadering enz. '«Bouwhvgicne". (Tgdschrift v. h.
Inst. V. Ing. Afd. N.-I., 1H85-S6. 11.)
— Dr. D. Lubach. Prof. Virchow's rede over acclimatatic besproken. (.\lbum der natuur. 191.)
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10
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11
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— & H. Koordêrs. £aropeesehe nedenettingen in de Minahassa. iTqdsch. ▼. N^verh. en Landb.)
— Rekest van S. Xaiff aan de Regeering om de Oro-Oro-viakte bÎBsehikbaar te stellen tot een
nadere pro«f ▼t^n kolonisatie ran Mei 1894 en beschikking daarop van 11 Februari 189G.
«Soeija Soemirat, 13 April.)
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— Dr. W. M» Littfftn. Een landbouwdorp. (Soeija Soemirat, ITAug.'^
— Van der Haas. Kolonisatie in dienst der herbebonwing. (Soeija Soemirat, H Sept.)
— Dr. C. L. van der Burg. Persoonl^ke gexondhcidslcer voor Europeancn, die naar Nederlandscb-
Indië gaan of daar wonen. Amsterdam, J. IL de Bussy.
— J. L. tan Oenmep. De hoogrlakte van het Jang-gebergte op Jara. als de meest geschikte plaats
Toor de oprichting van een Sanatorium, een Krankzinnigengesticht en een Europeesche Landbouw-
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— Dr. W. tan hingen. Ilet plan van den beer J. L. van Gennep. (Soerja Soemirat, 39 Juni et 6 Juli.)
— Dr. C. L. tan der Burg. Sanatorium. (De Indische Mercuur. no. 27, 876.)
— J. L. van Gennep. Sanatorium. (De Indische Mercuur, S Aug.)
- J. L. van Gennep De wenschelQkheid tot exploitatie van de hoogvlakte van het Jang-gebergte
in Oost-Java. (De Indische Gids.)
— Dr. C. L. tan der Burg. Overzicht der litteratuur over hygiene voor Kederlandsch-Indiè. (Kederl.
Koloniaal Centraalbl. le jaargang, no. 8 et 9, 111, no. 10, ISO.)
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— Dr. Karl DäuhUr. Die Grundzûge der Tropenhygiene. München, J. F. Lehmann.
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— J. H. Kohlhrugge. AcUon du climat des tropiques et du climat d'altitude sur le sang de
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Medizin. Wochenschrift des Journals »die Practische Medizin"', p. 261.
A. Bahw. Volksbehandlung der Syphilis. Ib. p. 300.
A. Balow, . Die Massnahmen gegen die Pest im VI. Jahrhundert in Lykien
(Klein-Asien). Ib. p. 327.
A. Balow. Warme Heilquellen im Alterthum. Ib. 717.
M. Schiperowicz. Historische Skitze des 25 jährigen Bestandes der St.
Petersburg. Med. Gesellschaft. Ib. p. 101.
/. WioUn, Materialien zur Erlernung der Volksmedicin in Russland. Der
Bote der Socialen Hygiene, Gerichts- und Pructischen Medicin. II, 21.
iV. Kirülow. Die Geburtshülfe bei der Franzbajkalischen Fremdvölkern.
H. n, 84. j
Tscherbaczeff. Die Geschichte der Staatsmassregeln f^ die Volksverpflegung !
in Russland. H. II, 257. j
SaJbinin, Die Geschichte der Pest von den ältesten Zeiten. Medicinskaja I
Beseda, p. 133.
F. Tekutjeff, Historische Skizze des Lehrstuhls und der Klinik der Geistes-
und Nervenkrankheiten an der K. Militär Medicin. Académie. St. Peters-
burg, 1897. (Diss.)
Schmiegelsly» Historische Skizze des Lehrstuhls der hospital-therapeutischen
Klinik an d. K. Mil. Med. Académie. St. P. 1897. (Diss.)
1898.
A, Origorjeff, Die historische Entwickelung der Gerichts-Medicin, ihre
Ziele und Beziehungen zu anderen med. Wissenschaften. Wratsch, p. 29.
*) La bibliographie Russe sur notre binDche étant bien rare, nous croyom êCre agréables
à nos lecteurs en publiant cette bibliographie quoiqu'elle ne soit pas tout à hit de date
récente.
20
A, BaUnjo, Irrenpflege in Russland im XVIH. Jahrhundert. Wochenschrift
des Journals »Practische Medicin", p. 21.
A, Bcdow. Ein altrussischer Hortus Sanitatis. Ib. p. 22.
A, Balow, Kinderkrankheiten und deren Therapie in russischer Volks-
medicin. ItJ. p. 597. ■
W, Stolz. Errinerungen eines alten Arztes. Ib. p. 61.
Es sind Errinerungen an die Charkower Professoren aus der Zeit
des Crim-Krieges.
F. Alexejeff. Sir Benjamin Ward Richardson. Biographische Notiz und
persönliche Errinerungen. Le Journal de la Société russe d'hygiène
' Publique, p. 48.
S. Wyraaladse, Zur Frage über die Volksmedicin im Allgemeinen und
speciel über die Schädels-Trepanation bei den Gebürgseinwohner Dage-
• stans. Der Bote der Socialen Hygiene, Gerichts- und Practischer Medicin.
H. II, p. 697.
Z. Surowzoff, Materialien zur Geschichte des Lehrstuhls der Hygiene an
der K. Militär-Medic. Académie. St. Petersburg, 1898. (Diss.)
A. Landacltewsky. Historische Skizze des Lehrstuhles der academischen
Chirurgischen Klinik an der K. Mil.-Med. Académie. St. Pet. 1898. (Diss.)
K. Loppato, Der Lehrstuhl der chirurgischen Pathologie und Therapie
an der K. Mil.-Med. Académie. St. Pet. 1898. (Diss.)
Europin. Historische Skizze des Lehrstuhles der Gerichtsmedicin und Toxico-
logie an der K. Mil.-Med. Académie. St. Pet. 1898. (Diss.)
P. Bjelogorsky, 'Die hospital chirurgische Klinik an der K. Mil.-Med.
• Academic. St. Pet. 1898. (Diss.)
A. Posdejef. Der Lehrstuhl der Operativen Chirurgie an der K. Mil.-Med.
Academ'ie. St. Pet. 1898. (Diss.)
F. Krestowshf. Materialien zur Geschichte des Lehrstuhls der speciellen
Pathologie und Therapie an der K. Mil.-Med. Academic. St. Pet. 1898.
' (Diss.)
A. Kutzenko. Historische Skizze des Lehrstuhls der academischen thera-
peutischen Klinik an der Mil.-Med. Academic. St. Pet. 1898. (Diss.)
Iivanowsky, Die Geschichte der K. Milit.-Medicin. Académie 1798 — 1898
unter Redaction des Prof. Iwanowsky. St. Pet. 1898. 828 Seiten.
Beilagen dazu 337 Seiten.
1899.
P. Alexejeff. Die Therapie des Alcoholismus. Historische Uebersicht der
Therapie des Alcoholismus. Wratsch, p. 1318, 1358 und 1389.
A. Polotebnoff. 19 tausend Leprosorien im XIII. Jahrhundert. Wochen-
schrift des Journals »Practische Medicin", p. 881.
W. Paschutin. Kurze Skizze des 100 Jährigen Bestandes der K. Militär-
Medic. Academic. St. Pet. 1899. (Rede.)
A. Lychatschef. Kurze Skizze des 100 Jährigen Jubileum-Festes der K.
Militär-Medic. Academic. St- Pet. 1899.
B. Wladikin. Materialien zur Geschichte der Cholera Epidemie in euro-
peischen Russland im 1892—1895 Jahren. St. Petersburg, 1899. (Diss.)
Eine ausgezeichnete, fleissige Arbeit mit vielen Tabellen und Karto-
snrammen.
F. H.
21
ANGLETERRE.
Some recent contributions to antiquarian medicine by D'Arcy Power F.S. A.
Several medical periodicals at home and abroad publish occasional
articles npon antiquarian medicine. Foremost amongst these are The
Lancet, The British Medical Journal, The Practitioner, The Bristol Medico-
Ghirurgical Journal a&d the Sheffield Quarterly Medical Journal in England ;
the Glasgow Medical Journal in Scotland and the Johns Hopkins Hospital
Bulletin in the united States. The articles are well and carefully written,
they often refer to original sources of information or give evidence of
knowledge obtained at first hand which is most useful to the student of
medical history and, at the time of their appearance they often arouse a
good deal of interest. But in the mass of periodical literature they are
apt to be lost sight of, at least temporarily for sooner or later their titles
re-appear in the most admirably edited and almost faultless Lidex of the
Surgeon-General's Library at Washington. I propose therefore in this
article to call attention to some of the more important which have appeared
during the last few jears in the hope that such a list may save the time
of those who are interested in such matters for the articles are old enough
to have been forgotten and too recent to have been catalogued.
The articles may be grouped into two great classes, those dealing with
the history of medicine and those which treat of the biography of indi-
vidual physicians of surgeons.
Class A, Articles on the History of Medicine,
Caton. The Temple and Ritual of Asklepios at Epidaurus and Athens
(illustrated). The British Medical Journal, I, 1899, pp. 1509 and 1572.
Hospitals in Ancient Greece. The British Medical Journal, 11, 1897, p. 173.
Medicine and Medical Practitioners in ancient Rome. The Practitioner.
Vol. 54, pp. 59 and 148.
A fashionable physician of ancient Rome. The British Medical Journal,
II, 1897, p. 173.
Gould and Pyle, King Arthur's Medicine. The Johns Hopkins Hospital
Bulletin. December 1897.
Ancient Celtic Physicians. The British Medical Journal, II, 1897, p. 669.
The Early history of the Surgical Profession in France. The Practitioner.
Vol. 54, p. 346.
"Social England" contains a popular but accurate account of history of
medicine in England from the earliest times to the year 1885. Cassell
& Co. London, six vols, 8-vo.
Sir William Banks, Military Surgeons. The British Medical Journal, IT,
1897, p. 581.
Henslnve, Medical Works of the 14th century together with a list of
Plants recorded in contemporary writings with their identification.
London, 1899, 4», pp. 294.
Chronological Notes on the Visitations of Plague in Lancashire and C res-
hire. William E. A. Axon, pp. 49.
Perry. The Plague in the Fens, 1636. Fenland Notes and Queries for 1897.
How our Forefathers fought the Plague (illustrated). The British Medical
Journal, II, 1898, p. 903.
Glimpses of Influenza in the past. The British Medical Journal, I, 1899,
p. 607.
22
The King's Evil.
a. Power» St. Bartholomew's Hospital Journal, I, p. 130.
b. Barnes, Transactions of the Cumberland and Westmoreland Anti-
quarian and Archaeological Society, 1894.
c. The British Medical Journal, I, 1899, p. 1182.
The Contagiousness of Consumption from an historical point of view.
The British Medical Journal, I, 1900, p. 1259.
Faith Healing, ancient and modern (illustrated). The British Medical
Journal, I, 1899, p. 1501.
James. An account of some of the medals of the London Hospitals (given
as prizes) (illustrated). The British Medical Joui*nal, I, 1900, p. 26.
Little. An Old London (Medical) Directory. The British Medical Journal,
I, 1900, 86.
The Homes of Bygone Physicians m London. The British Medical Jour-
nal, I, 1900, p. 716.
Man's place in the London Dispensatory. The British Medical Journal, I,
1900, p. 974.
The Royal College of Surgeons of England.
a. Hallett, Catalogue of Portraits and Busts with short biographical
notices. London, 1892, 8<>, p. 68.
b. Bailey. Catalogue of the Collection of Hunterian relics exhibited on
5 July 1893, with notes. London, 1893, 8«, p. 26.
c. Bailey. List of officers and those who have obtainedprizes 1800 —
1895. London, 1896, 8«, p. 17.
d. Plarr. List of Lecturers and Lectures 1810— 1900. London, 8°, p. 24.
e. The Jacksonian Prize. British Medical Journal, I, 1899, p. 818.
The Centenary celebration held at the Royal College of Surgeons of
England in July 1900 led to the publication of the following contributions
to the history of the College :
Sir William Mac Cormac. An Address of welcome ... to which is appended
a short biogi-aphical account of each of the sixty-one surgeons who have
been Masters or Presidents of the College during the one hundred yeai-s
of its existence. London, 1900, 4^, pp. 219. The biographies are inter-
esting and form excellent reading.
Souvenir of the Centenary of the Royal College of Surgeons of England
1800—1900. London, 1900, 4°, pp. 33, illustrated with 9 full page
plates, a tailpiece and the college arms.
The Practitioner for July 1900 contains a series of special articles and
portraits in connection with the College Centenary.
a. The Centenary of the Royal College of Surgeons of England;
b. The History of the Hunterian Museum ;
c. Heroes of Medicine, John Hunter. The articles are illustrated.
The Physician and Surgeon, vol. I, pp. 1043 — 1054 contains an illustrated
article on the Centenary of the Royal College of Surgeons of England.
Plarr. A Catalogue of the Collection of Portraits and Relics mainly
illustrative of the History of the College and its former Presidents
exhibited at the Royal College of Surgeons of England from Wednesday
July 25, Friday July 27, 8°. London, 1900, pp. 22.
Terment. Records of t£e Incorporation of Barbers, Glasgow, formerly the
Incorporation of Chirurgeons and Barbers. Glasgow, Bell and Bain, 1899.
23
Teacher, Catalogue of the Anatomical and Pathological Preparations of
Dr. William Hunter in the Hunterian Museum, university of Glasgow.
Glasgow, 2 vols, 8^ 1900. The first volume contains an excellent
account of William Hunter and of the way in which he built up his
museum.
The Beginnings of the Edinburgh Medical School. The Practitioner.
Vol. 64, p. 415.
SnelL Sheffield General Infirmary. A brief sketch of a Century's Work
(1797—1897). Sheffield, 1897, 8», pp. 167.
The Medical History of Newcastle-on-Tyne and the Durham school of
medicine. The British Medical Journal, I, 1897, p. 213.
Bertram Windle, History of the Birmingham Medical School. The Medical
Magazine, I, p. 221.
Williams, The Barber-Surgeons of Norwich with a list of the Masters,
Wardens and Assistants, 2nd series, 8". Norwich, 1900, pp. 19.
Power, Contributions towards a history of the Surgical Teaching at St.
Bai-tholomew's Hospital during the nineteenth century. St. Bartholomew's
Hospital Journal, Vol. IV and V.
Harsant, Old Medical Bristol. The Bristol Medical and Chirurgical Jour-
nal, January 1900.
Power, How Surgery became a Profession in London (illustrated). The
Medical Magazine, 1899.
A series of historical articles on **The Medical Institutions of London"
was published in the Bntish Medical Journal during July and June
1895. The articles deal with the Royal College of Physicians of Lon-
don: The Royal College of Surgeons of England; The Society of
Apothecaries ; The Rise of the private medical schools in London ; The
Medical Societies of London; The Hospitals with medical schools and
the Conjoint Laboratories of the Royal Colleges of Physicians and Sur-
geons. These articles were afterwards re-issued in the form of a pamphlet,
8», pp. 60.
A second series of historical ai*ticles was written to commemorate the
Diamond Jubilee of H. M. Queen Victoria. It appeared in the British
Medical Journal for June 1897. The articles ti*eat of the Medical Cor-
porations in England: The Royal Colleges of Physicians aud Surgeons;
The Society of Apothecaries; Medicine at Oxford; The University of
. Cambridge and The Medical Profession in 1837.
The Practitioner for June 1897 is wholly devoted to a retrospect of
medicine, surgery and the allied sciences from 1837—1897.
The British Medical Journal for 23 May 1896 is *'The Jenner Centenary
Number". It is very fully illustrated and contains an elaborate account
of Edward Jenner and the progress of Vaccination at home and abroad.
Recollections of Surgery before the introduction of Anaesthesia. A series
of reminiscences by various surgeons. The Boston Medical and Surgical
Journal, 7 January 1897.
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24
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Paris 1900, XI, 28.
JANUS
ArcMres internationales ponr THistoire de la Hédecine et la Qeoppbie Médicale.
Rédacteur en chef: Dr. H, F. A. PEYPERS.
Ajiistoi:*âaiti, I^arlcvreip 2\2»
Dr. AoTAiu, Prof., Tokyo; Dr. A. Bordiek, Prof., Grenoble; Dr. D. Anüki. Fehxandez-
Caro y Nouvilas, iSénateiir, Directenr du Boletiu de mcdecina naval, Madrid; Dr. A.
Calmette, Dir. de l'Institut Pasteur, Lille; Dr. Ch. Creighïon, Londres; Dr. C. E.
Damkls, Amsterdam; Prof. Dr. A. Davti^o^, Edinbourg: Dr. C. Denefkk, Prof., Gaud;
s Dr. P. DoRVEAVX.Bibliothéoaire, Paris; Surgeon -General Sir Jos. Fayhek Bart., Ixjudres;
Dr. Modestino del Gaizo, Prof., Naples; Dr. A. Johannessen, Prof., Christiania;
Prof. Dr. H. KikchnF/K, Conseiller au Min. du Culte, Berlin; Prof. Dr. Kitasa to, Tokyo ;
Dr. R. KoBERT, Prof., Rostock; Dr. A. Laveran, Paris; Prof. Dr. Patrick Manson,
Londres; Dr. J. E. Monjaras, Saint-Louis- Potosi, Mexique; Dr. J. L. Pagel, Prof., Berlin;
Dr. J. F. Payne, Londres; Dr. JiL. Petersen, Prof., Coijenhague; Dr. L. Roger.s,
Muktesar, Ind-Augl.; Dr. W. P. RiYSfH, Conseiller, la Have; Sanitiitsrath Dr. B. SriiEiDE,
Greiz; Dr. Prospero Sonsino, Prof. Pise; Dr. C. Stfkovlis, De'lcgue des Pays-Bas nu
Conseil International de Santé, Constantinople ; Surgeon -General Dr. Geo. M. Sternberg,
^Vnshington; Dr. B. J. Stokyis, Prof., Amsterdam; Dr. K. SiDUorF, Hoehdnhl (pd Düssel-
dorf); Dr. J. Vi. R. TiEANVS. Pn»f. Em., Amsterdam; Dr. G. Theu.i.k, Lisp. E. R. du
Serv. Mi^l. de» Colonies, Vichy; Dr. G. C. Vorderman, Batavia.
C i » Cl x\ i è iTi o -A. n né G, — X> o u >: i ^ in e Livraison.
15-31 DÉCEMBRE 1900
SOMMAIRE
Dr. H. GuAssLT, Coiimieiitîiire scieutifiquo sur TOrganuthérapie des
anciens, 605 — GIO. — Prof. Dr. L. Aschoff, Die Bedciituni? der Ratten
auf dem Bilde Poussins »les Philistins frappt'-s de lu Peste 1030",
011 — t)lo. — Dr. JiLius VON FiLKP, Zur (feschiehte der Pestseuehe in
8iel)enbürgen im Jahre 1755 — 175(3, 014 — 024. fSrhluss.J — Jamks Fin-
L.W'soN, Dr. Sylvester Kattniy, Author of the ti'eutise on Synipathy and
Antipathy, Glasgow, 1058, 025—028. — Dr. J. Cir. Hihkk, Friedrich
KCiohenmeister's Selbstbiographie, 029 — O^U. — Kevue bibliographique.
085 — 041. — Revue des Périodi«pies, 041 — 058. — Epidt-niiologie,
053 — 054. — Comnuinieations, 054— 050. — Bibliograi)hie,
>1— 24.
HARLEM. — DE ERVEN F, BOHN.
GUSTAV FISCHER,
Jena.
WILLIAMS AND NORGATE,
14. H«*nn»'tta street, Covrnt «iard»*n,
LOMMLN; 2ô. South KrcNlcrii-k
Str^-i't. KniNI'.l Ki;H: and 7.
liioud Street, OXKUKD
OCTAVE DOIN,
8 Place do l'Odéon, P>iu3.
Cacao van Houtrn
PUR ET SOLUBLE
Le meilleur chocolat à consommer liquide.
]
Ly bon Cacao mi
peut gui*m tmuwr (l-
fois liy ^
âgréablB, plus sain, plus nournssanl ^îneie^pt'
t^t économlQU«. Le bon v^cm ûi/a 'j.^ oar'
digestible eî très nourrissant N'
et fadlB. tandiy >im h goiü ôt ......^- ^..l = .^
haut degré.
Or, i>n exigeant le CACAO VAN HOrTBN oti est — '
i«ît pOB^iMant toutes ces quaHîês- Il mt nn pr^
matière« excellentes, rirti« en ■ -> **-ives f i lai
La m»Mlleïire preiivo de In e- "'0 VaN
dispersion générale *.^t aa popuiarrtc
jn u'eiï v*}ut plus d'aulra ef t^>n onît
Il appartient au mécleciii de la populaftaer.
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Reine Reagentien,
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a CiiAwii'f .SWrrtiirj/ 0/ Utniiti und
a Hathiuü Examining Board,
NEW TOKK.
JPflf« rrnn Ooiitai.
Cliez \m tVliteimt ItE" Eli
F. BOHN, UaHm:
TRAITÉ
TiérapenUdiie et PWolopflg,
pur 1. Dr. 0. DE BUCK,
avec Préface de Mr. leDr-r-,- : ^rv
Prof, n la Fuailté de maif^tn« d-
2i)"> ÉdiUon. Hevtie st aagneotia 7 ir. â