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1
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JOURNAL
DELA
SOCIÉTÉ IMPERIALE ET CENTRALE
D'HORTICULTURE
▼m. — Janvier 1862. 4
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PARIS. - IMPRIMERIE HORTICOLE DE E. DONNAUD
RUE CASSETTE, 9.
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JOURNAL
*4U. *
DELÀ
SOCIÉTÉ IMPÉRIALE ET CENTRALE
D'HORTICULTURE
NAPOLÉON III, PROTECTEUR
TOME VIII.— 1862.
PARIS
AU SIÈGE DELA SOCIÉTÉ
RBE DE GRENELLE-SA1RT-GEMUIB, 84
ET CHEZ M- V« BOUCHARD-HUZARD, LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ
RDI BI t'ÉPlRON-SAI»T-*XDI<*-DtS-»tS, 5
(862
l
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H-^^e^ — 5 —
u o ^ QUESTION MISE AU CONCOURS
PAR LA
Société impériale ht centrale d'Horticulture.
La Société impériale et centrale d'Horticulture propose pour su-
jet d'un prix h décerner en 4 863, la question suivante :
Exposer, en se basant, soit sur des expériences nouvelles, soit
sue des palfs déjà connus et bien établis, les circonstances qui
déterminent la production et la fixation des variétés dans les
plantes d'ornement.
Les mémoires présentés pour ce concours devront être écrits lisi-
blement et en français. Ils devront être adressés avant le 1 " février
4863, au siège de la Société, rue de Grenelle-Saint-Germain, 84, à
Paris. Le nom des auteurs ne sera pas indiqué sur leur travail, mais
dans un pli cacheté portant à l'extérieur l'épigraphe inscrite en
tète du mémoire.
Le prix du concours sera une- médaille d'or de la valeur de
300 francs.
COMPTE RENDU
DES TRAVAtJX DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE ET CENTRALE D'HORTIGUlTURE,
pendant l'année 4864 ;
Par M. Duchartre.
Messieurs,
C'est' avec une vive satisfaction que je me vois amené, au corn*
mencement de chaque année, à jeter un coup d'œil sur l'ensem
ble de vos travaux pendant les douze derniers mois et à retracer
la marche que notre Société a suivie pendant le même espace de
temps. Gomment en serait-il autrement? L'accomplissement de ce
devoir est pour moi une heureuse occasion de rendre un légitime
hommage à votre ardeur pour le bien de l'horticulture, de louer
votre zèle pour ses intérêts, -comme aussi de montrer que, grâce à
votre concours dévoué, notre Association acquiert chaque jour de
nouvelles forces et voit s'étendre de plus en plus sur le monde hor-
ticole son influence et son action.
Sous ces divers rapports, l'année qui vient de finir n'a pas été in-
férieure pour vous à celles qui Font précédée; peut-être même
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— G —
serais-je en droit de dire qu'elle Ta emporté sur elles, à certains
égards. Pendant son cours, deux Expositions ont été tenues dans
des conditions entièrement nouvelles; les Comités ont déployé une
activité soutenue et dont les heureux effets ont été plusieurs fois
manifestes; les séances de la Société ont été suivies avec une remar-
quable assiduité et ont offert constamment un vif intérêt dû à
abondance et au choix des objets présentés ainsi qu'à l'impor-
tance et à la variété des communications ; enfin les écrits de diffé-
rentes sortes, dans lesquels plusieurs d'entre vous ont consigné les
fruits de leurs observations ou l'appréciation de travaux soumis à
leur examen ont fourni, pour notre publication mensuelle, des élé-
ments importants et plus nombreux que jamais. L'année, vous le
voyez, a été bonne, à tous ces points de vue, pour la Société impé-
riale et centrale d'Horticulture; faut-il donc s'étonner que son
accroissement numérique ait continué à suivre la progression ra-
pide qui s'est établie pour elle dès l'année même de la fusion des
deux Sociétés parisiennes desquelles elle est issue ?
Ces assertions pourraient paraître un peu entachées d'exagéra-
tion, si je ne m'empressais d'en justifier, par des indications pré-
cises, la rigoureuse exactitude; permettez-moi donc, Messieurs,
d'entrer dans quelques détails, pour établir à vos yeux les bases
sur lesquelles repose chacune d'elles.
Deux Expositions ont été faites par la Société dans les salles de
son hôtel, Tune dès le mois de mars, l'autre à la tin du mois de
septembre. L'horticulture parisienne a peu l'habitude des Exposi-
tions automnales, et je ne sache pas qu'elle ait eu depuis longtemps
occasion d'exposer ses produits à la fin de l'hiver. 11 y avait donc
là une double lacune à combler ; or, pour y parvenir, il ne fallait
rien moins que la possession d'un local spacieux, et disposé de ma-
nière à permettre de donner en tout temps, aux plantes les plus
délicates, un abri convenable. J'ose dire que ce double essai a réussi
' à peu près autant qu'on pouvait le désirer, et cela malgré des cir-
constances éminemment défavorables, qui devaient inspirer à cet
égard de vives inquiétudes. Je ne m'exposerai pas à fatiguer votre
attention en l'appelant de nouveau sur ces deux fêtes horticoles,
dont j'ai eu déjà l'honneur de vous entretenir dans des comptes
rendus spéciaux; mais je crois pouvoir dire ici qu'à mes yeux la
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Société a ouvert, en ces deux circonstances, une voie dans laquelle
elle ne peut manquer d'obtenir, dès ce jour, des succès honorables
pour elle et fructueux pour notre horticulture. ,
Le Journal de la Société a continué de suivre, cette année, sa
marche régulière, et, grâce à votre active collaboration, il a reçu
un assez grand nombre de documents divers pour former uUvolume
d'environ (880) 900 pages. Deux belles planches y ont été insérées,
et vous ont offert la reproduction fidèle, par la lithochromie, de
deux remarquables aquarelles peintes par H. Riocreux, notre émi-
nent artiste. Au mérite de l'exécution elles ont joint celui de la
nouveauté, car les plantes qu'elles représentent sont des gains ré-
cents, l'un et l'autre d'un haut intérêt, savoir : l'Erythrine Marié
Bellanger, brillant hybride, né chez M. Bellanger, et les Poten-
tilles à fleur double obtenues par M. Lemoine.
La division et le classement des matières dans le Journal sont
restés tels que l'expérience les avait déjà fait admettre; mais
un nouvel élément y a été joint, conformément à une décision du
Conseil d'administration. Cet élément, dont vous avez tous apprécié
l'utilité, consiste dans des instructions sur les travaux que récla-
ment les diverses parties d'un jardin pendant chacun des douze
mois de l'année. Vous le savez, une première rédaction de ces
instructions avait été déjà publiée en 4 857, et \ 858 ; élaboré avec soin
par les Comités de Culture potagère, d'Arboriculture et de Flori-
culture, complété à beaucoup d'égards, corrigé même à certains au-
tres, ce texte est devenu la base d'une rédaction nouvelle dont la
♦portion relative à dix mois de l'année a été livrée à la publicité et
va recevoir son complément dans les deux premiers cahiers pour
4862.
La division spécialement consacrée aux travaux originaux com-
pris sous la qualification générale de Notes et mémoires, a livré à la
publicité 43 écrits intéressants à des titres divers, (a plupart desti-
nés à faire connaître les résultats d'observations suivies ou d'expé-
riences instructives, plusieurs renfermant soit l'énoncé d'idées ou
méthodes nouvelles, soit la description de formes particulières pour
les arbres fruitiers, qui tous ensemble ont contribué à donner au*
Journal delà Société impériale et centrale d'Horticulture le cachet
d'une rare originalité en même temps que celui d'une remarquable
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variété. Mais ce n'est pas en<*re là tout ce que nous devons à la
féconde activité de nos collègues : bien que plusieurs numéros de
notre publication mensuelle aient reçu des suppléments qui en
ont notablement élargi le cadre, il a été impossible d'y trouver
place pour toutes les communications qui ont été faites dans les
séances tenues pendant le cours de Tannée 4861- Parmi ces écrits
de nature variée qui n'ont pu être livrés encore à la publicité, mais
qui, d'après l'avis de la Commission de rédaction, devront suc-
cessivement être mis sous vos yeux, je ne compte pas moins de
treize travaux originaux, qui portent à 56, le nombre des commu-
nications de cette nature dont vous avez entendu la lecture. Ce
nombre dit, plus éloquemment que tous les discours, combien
vous avez montré d'ardeur au travail et d'application aux recher-
ches utiles.
Vous rappellerai-je les principales questions traitées dans ces
nombreux écrits? Plusieurs d'entre elles se rapportent à la culture
potagère, branche importante de l'art horticole qui nous fournit
des produits alimentaires aussi utiles que variés. Ici la Pomme de
terre a eu la plus large part, comme on devait s'y attendre, en raison
de son utilité majeure. M. Louesse et M. Lachesnaye nous ont indi-
qué les résultats obtenus par eux dans la culture comparative de
différentes variétés. M. Vuitry nous a rapporté les détails d'expé-
riences attentives qu'il a faites en vue de reconnaître les différences
qu'il croit exister entre la variété à œil violet et la Blanchard;
M. Bourgeois nous a dit comment un hasard judicieusement inter-
prété lui a révélé un mode de traitement qu'il croit propre à arrê-
ter les atteintes de la maladie spéciale. — L'Igname de Chine
[Dioscorea Batatas Dcne), don précieux de l'Asie, qui n'a pas
encore, dans nos cultures, toute l'extension à laquelle elle semble
appelée, a fixé, à son tour, l'attention de quelques-uns de nos col-
lègues. M. Louesse a rapporté les résultats, malheureusement né-
gatifs, que lui a déjà donnés uji premier semis de cette plante, fait
en vue d'obtenir des tubercules moins pivotants. M. Vuitry, qui
possède à un degré remarquable l'art de l'expérimentation, a
donné le détail des essais comparatifs qui l'ont conduit à démon-
trer que la portion supérieure des tubercules est celle qu'on doit
planter de préférence, et que, dans la plantation, des fragments un
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peu forts donnent un rendement plus considérable' que ceux d'un
faible volume. Enfin, M. Louvel nous a dit comment il trouve un
avantage ' marqué, au point de vue du produit, à ne faire de
rignanie qu'une culture annuelle. — Quelques autres plantes pota-
gères ont figuré aussi dans le Journal : M. Alibert y a consigné les
détails du procédé par lequel il obtient des Tomates fraîches Jusqu'en
hiver; M. A. DelavilleetM. Dubois ont exposé comment ils culti-
vent, le premier la Laitue Georges, le second la Laitue d'Alger;
M. Lhérault, fils, nous a appris comment son père et lui préparent
les aspergeries de plein air, pour en obtenir ces magnifiques
Asperges que nous avons eu fréquemment occasion d'admirer dans
les Expositions et aux séances de la Société. La science a joint sa
voix i celle de la pratique jardinière : M. le comte de Lambertye
nous a envoyé, dans deux notes successives, la description, d'un
côté, de la nouvelle Fraise Marguerite, gain recommandable ob-
tenu par M. Lebreton, de Châlon-sur-Marne , de l'autre, des deux
Fraisiers anglais sir Harry et Victoria, trop souvent confondus
et cependant distincts. Enfin, notre éminent Vice- Président,
M. Payen, nous a communiqué l'analyse chimique faite par lui de
la racine du Cherviset de celle du Cerfeuil bulbeux.
L'arboriculture n'est pas restée en arrière de la culture potagère.
Deux nouvelles formes, pour les arbres fruitiers, ont été signalées,
l'une par M. Delaville, sous le nom de demi-palmette oblique,
l'autre par M. Lahérard, sous celui de fuseau-palmette. Deux
figures jointes au texte vous ont fait saisir à la fois l'ensemble
et les détails de ces deux dispositions. — Envisageant la ques-
tion importante de la taille de» arbres à un point devue plus
général, M. Ch. Baltet, de Troyes, a présenté sur cet important
sujet des considérations très-judicieuses, ainsi que l'expos éd'une
méthode peu connue, et M. Forney a réduit à la forme d'apho-
rismes les principes qui doivent servir de base à cette utile opéra-
tion. — Trop souvent les propriétaires éprouvent de la difficulté
pour choisir de bonnes variétés de Poiriers qui puissent être culti-
vés avec succès en plein vent; M. de Liron d'Airoles a publié
dans le Journal un travail qui désormais lèvera pour eux cette '
difficulté, en leur offrant une liste de* varié tés, toutes recommanda -
blés, qui se prêtent fort bien à ce genre de culture, et, en leur
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donnant de sages conseils sur ia manière dont ils doivent procéder
à ces plantations.
Un autre obstacle contre lequel tous les efforts des propriétaires
Tiennent parfois échouer consiste dans le peo de profondeur du
sol, qui ne permet pas aux racines des arbres de s'y enfoncer
autant que les y porte leur tendance naturelle; M. Thirion leur a
indiqué une méthode qui peut donner les moyens de remédier à
ce mal, en donnant aux racines des jeunes arbres une direction
horizon f aie.
Toute perfectionnée qu'est aujourd'hui, dans les environs de
Paris, la taille du Pécher, elle offre cependant encore certains dé-
fauts que M. Carrelet a cherché à mettre en relief dans une note
spéciale. — L'appréciation de la qualité des fruits est toujours déli-
cate, en raison même de ce qu'elle a de purement individuel et, en
outre, à cause des variations que ces fruits peuvent présenter sur
différents sols, sous des climats dissemblables, ou même d'une année
à Vautre. Un jugement de ce genre vous a été exprimé par M. Pi-
geaux relativement à cinq sortes de Poires, dont des échantillons
avaient été déposés sur le bureau, et qui, bien que généralement
estimées, ont été jugées par lui peu favorablement. De son côté,
M. Michelin vous a montré comment la consommation des Poires
en général est soumise à certaines habitudes non justifiées, qui la
restreignent considérablement en la limitant à quelques variétés
parfois d'un faible mérite, mais en général volumineuses ou d'un
aspect séduisant.
La Vigne a été considérée par plusieurs de nos collègues à des
points de vue divers; ainsi M. Charpentier a rapporté quelques dé-
tails de la culture en grand à laquelle elle est soumise à Châlonset
à Sillery ; M. Moreau en a exposé la culture forcée telle qull la
pratique , surtout au moyen d'une taille qu'on pourrait nommer
successive ; MM. Vuitry, Guyôt (Jules) et Bourgeois en ont examiné
les produits tels que les donne l'incision annulaire, et ils ont recher-
ché les effets de cette opération qu'ils ont reconnue, en dernière
analyse, avantageuse sur les treilles. Les articles de ces trois au-
teurs n'ont pu encore trouver place dans le Journal.
D'autres opérations auxquelles sont soumis les arbres fruitiers,
ont aussi motivé la présentation de notes intéressantes : M. Baron
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(Philibert) a décrit la greffe en coulée, dont il vous amontré, à vos
séances, les excellents effets; et M. Quéhen-Matlet vous a appris,
dans un travail encore non publié, qu'en marcottant des rameaux
imparfaitement lignifiés on obtient une reprise plus prompte que
dans le procédé mis habituellement en usage. Une opération appli-
cable à tous les arbres a été décrite par M. Forney : c'est celle qui a
pour objet de déterminer la guérison des plaies.
Les végétaux de pur agrément n'ont pas été plus négligés que
ceux dont l'utilité détermine la culture. M. Rouillard a donné,
selon son uSage, sous le titre de Revue de la Floriculture, le relevé
des nouvelles variétés mises dans le commerce pendant Tannée
précédente; M. Jacques a publié une série de notes descriptives sur
des plantes rares, dont quelques-unes sont regardées par lui comrfie
des espèces nouvelles. La culture des Glorinies a été exposée par
M. Chauvière; celle des Erythrines Ta été par M. Vivet, celle des
Catma par M. Quéhen-Mallet, celle de YHoteia et de YAstilbe par
M. Hélye. D'autres auteurs ont appelé votre attention sur diverses
plantes remarquables à titre d'espèces ornementales; ainsi M. Ma-
rest, fils, vous a entretenus du Wigandia caracasana, auquel son
magnifique feuillage vaut aujourd'hui une place distinguée dans
les jardins; M. Lareule a fait sentir le parti avantageux qu'on peut
tirer des longues plumes soyeuses d'une Graminée indigène, le
Stipa pennata ; M. Hélye a signalé une belle variété pyramidale du
Genévrier de Virginie ; M. Billiard, qui fait sa spécialité de la cul-
ture des Spirœa, a donné le tableau des belles espèces et variétés
de ce genre qui ornent aujourd'hui les jardins; enfin M. Porte
(Marius), le zélé voyageur à qui nous devons l'introduction de
beaucoup de belles plantas de l'Amérique et des Philippines, a
communiqué, dans un Mémoire très-important, ses observations
sur la végétation des plus belles Orchidées dans leur patrie, et a
donné par là des indications précieuses pour tous ceux qui se livrent
à la culture de ces végétaux aussi bizarres qu'élégants.
Quelques-uns des animaux qui nuisent aux cultures ont fourni
le sujet de deux écrits intéressants; dans Ton, un auteur ano-
nyme fait ressortir, sous une forme piquante et spirituelle,
l'importance des services que rend la Taupe par la destruction de
divers insectes et particulièrement des larves de Hannetons; dans
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l'autre, M. Pépin signale les ravages qu'a faits cette année sur les
Lilas du Jardin dos plantes la larve d'un insecte, le Graciilaria
syringella, dont il fait connaître les mœurs d'après les renseigne-
ments que lui a fournis un savant entomologiste, M. Lucas.
Deux travaux relatifs aux Rosiers vous ont vivement intéressés.
Dans le premier, vous avez appris <fe M. V. Varangot qu'il y a un
avantage marqué à faire pendant l'automne les boutures de ces
arbustes; et, dans le second, M. Lejeune vous a montré que la
forme plus ou moins ovoïde ou plus ou moins globuleuse du tube
calycinal de chaque Rose indique d'avance si cette fleur sera
plus ou moins complètement double.
Pour terminer cette énumération, je me contenterai de vous rap-
peler en peu de mots les communications originales qui ne rentrent
dans aucune des catégories précédentes. M. Daudin, amateur distin-
gué, a fait connaître son mode d'ombrage des serres au moyen de
lignes équidistantes de couleur verte à l'huile tracées sur les vitres;
M. Léo d'Ounous a communiqué ses observations faites dans le dé-
partement de l'Ariége relativement à l'action de l'hiver de \ 860-4 861
sur les végétaux cultivés; M. Ottolauder a donné le tableau des cul-
tures dans les environs delà ville de Boskoop (Hollande), qu'il ha-
bite (note encore manuscrite); moi-même, j'ai eu l'honneur de si-'
gnaler, avec M. Moustelou, ce fait curieux de géographie culturale
que, snrun point du département de l'Hérault, au pied des montagnes
et au nord de Béziers, à Roquebrun, se trouvent, cultivés en pleine
terre et sans abri, des Orangers qui produisent en abondance des
fruits bons à manger; M. Lecoq, membre correspondant, a exprimé
son opinion sur la question fort débattue de l'influence que les Poi-
riers éprouveraient de la part du Genévrnr Sabine; enfin M. Le Guay
a fait ressortir, en termes vivement sentis, les précieuses qualités
qui avaient valu à M. Auguste Miellez l'estime de ses compatriotes
et les importants travaux par lesquels cet horticulteur distingué
s'était acquis une réputation européenne.
Des écrits si nombreux et traitant de sujets si variés auraient
suffi pour donner un haut intérêt à notre publication mensuelle;
cependant un cadre assez large pour embrasser tout ce qui se rap-
porte à l'horticulture considérée sous tous ses aspects, a permis d'y
donner encore place à un grand nombre d'autres travaux divisés
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— 43 —
surtout en deux sortes principales : les Rapports et les Comptes
rendus d'Expositions.
Les Rapports présentés à la Société en 4861 sont au nombre de
43, parmi lesquels 32 seulement ont pu, jusqu'à ce jour, trouver
place dans le Journal, à cause de l'abondance des matières. On
peut les subdiviser en 3 catégories, selon qu'ils ont pou* objet des
ouvrages, des cultures ou des appareils rentrant dans le domaine
des industries horticoles. La première de ces catégories comprend
42 Rapports qui vous ont fait connaître les mérites divers par les-
quels se recommandaient à votre approbation \ 4 ouvrages diffé-
rents, dus à MM. Pertusati, Carrière, de Puydt, Lepère, de Liron
d'Airoles, Noirot, Hamel, Guyot (Jules), de Lambertye, Brémont,
Lecoq, Arthur Eloffe et Courtois-Gérard . Les Rapporteurs ont été
MM. Andry, Cottu, Dupuis, Malet père, Pigeaux, Rouillard, et
l'auteur de ce compte rendu. Dans la seconde catégorie rentrent
£6 Rapports, dont la plupart formulaient une demande de récom-
pense, et qui ont eu pour auteurs MM. Andry, Bachoux, Chardon
jeune, Cottu, Croux, Dupuis, Forest, Graindorge (Denis), Guyot
(Jules), de Liron d'Airoles, Louesse, Malet père, Malot, Martin, Mi-
chelin, Pelé fils, Pissot, Thibault-Prudent et Vivet. Enfin à la 3e ca-
tégorie appartiennent 5 Rapports, dont les auteurs sont MM. Guyot
(Jules), Laizier et Millet père. Je n'essayerai pas de vous indiquer,
même sous la forme la plus concise, les objets sur lesquels ont
porté ces nombreux documents, qui tous ont été écoutés par vous
avec une bienveillante attention; je craindrais, en entrant dans
ce détail, de prolonger outre mesure ce compte rendu déjà trop
long peut-être.
Les Expositions d'horticulture ont motivé de votre part de nom-
breux comptes rendus. Répondant à l'appel de diverses sociétés que
les liens d'une cordiale confraternité unissent à la Société centrale,
plusieurs d'entre vous ont partici pé aux travaux des Jurys locaux, et
ils vous ont ensuite fait part de l'impression qu'avait produite sur
eux la vue de ces brillantes fêtes horticoles. 23 Expositions ont
ainsi été l'objet de comptes rendus spéciaux, dont 4 2 seulement
ont pu être publiés jusqu'à ce jour et qui sont dus à MM. Andry,
Basseville, Boisduval, Burel, Dufoy (Alph.), Dupuis, Forney, Hé-
lye, Le Guay, Malet père, Malot, Morel, Pépin, Pigeaux, Thibault.
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— U —
— Ces Expositions ont eu lieu dans les villes d'Alençon, Autun,
' Avra^ches, Bordeaux, Chàlon-sur-M arne , Chartres f Clermont
(Oise), Coulommiers, Fougères, le Havre, Laval, Londres, Lyon, le
Mans, Montauban, Orléans, Rouen, Saint-Germain-en-Laye et
Versailles.
Pour compléter cette indication des travaux dans lesquels des
auteurs, presque tous Membres de la Société impériale et centrale
d'Horticulture ont exprimé leurs idées et consigné les résultats de
leurs observations, je dois mentionner 4 lettres qui toutes sont, à
proprement parler, des communications originales revêtues de la
forme épistolaire, et que leur intérêt a fait juger dignes de l'im-
pression. Dans.la première, M. Sinet a exposé la marche habituel-
lement suivie en France pour la culture forcée des Fraisiers; dans
la deuzième, M. Bazin a indiqué le moyen imaginé par lui pour
former des palmettes doubles très-vigoureuses, grâce à la planta*
tion de deux jeunes arbres qu'il greffe ensuite en approche Fan
avec l'autre; la troisième, écrite par M. Belhomme, renferme les dé-
tails d'essais de destruction des insectes i l'aide de la poudre
obtenue en pulvérisant séparément tantôt les capitules entiers,
tantôt les fleurs seules du Pyrèthrè de Dalmatie {Pyrelhrum cinerar
rifolium Trevir.) ; enfin par la quatrième, M. Ludovic Lechaut, de
Montgeroult, s'est proposé de faire connaître les résultats négatifs
d'une expérience dans laquelle il s'était efforcé de communiquer la
maladie spéciale à des tubercules de Pomme de terre Xavier.
Ainsi, Messieurs, la Société impériale et centrale d'Horticulture
a reçu communication à ses séances, pendant l'année 4861, de
424 travaux d'ordres et d'objets différents, qu'un examen attentif
de la part de la Commission spéciale a fait juger dignes de l'im-
pression. Un assez grand nombre d'autres écrits n'ont pas semblé
mériter le même honneur; mais ils ont été déposés aux archives,
dans lesquelles est conservé religieusement tout ce qui forme les
éléments de l'histoire de notre Société.
Enfin, à ces travaux nombreux et variés qui témoignent haute-
ment de la fructueuse activité de notre association, aux procès-
verbaux qui présentent le tableau fidèle du mouvement de nos
séances, à divers documents officiels relatifs surtout à nos Expo-
sitions, le Journal a joint, cette année comme par le passé, sous le
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— 15-
titre de Revue bibliographique étrangè*e, des analyses d'articles
choisis dans les publications anglaises, belges, allemandes, italien-
nes, et sous celui de Revue bibliographique française, des repro-
ductions ou de? extraits de notes insérées dans des journaux horti-
coles français, et que leur intérêt a iait juger dignes de la vaste
publicité que pouvait leur procurer votre propre publication.
Au total, Messieurs, j'ose croire que les félicitations que je vous
adressais au commencement de ce compte rendu sur votre ardeur
au travail, sur votre zèle pour le bien et les progrès de l'horticul-
ture, sont parfaitement justifiées par l'exposé détaillé que je viens
de vous présenter. Je dirai donc avec une pleine assurance que
Tannée qui vient de s'écouler a été pour notre Société une période
de travail incessant et fructueux, pendant laquelle elle a su acqué-
rir de nouveaux droits à la sympathie de tons les amis de l'hor ti-
culture. J'ajouterai que cette année a été bonne aussi pour elle en
lui donnant encore de nouvelles forces et par cela même de plus
puissants moyens d'action. En effet, l'accroissement dans le nom-
bre de ses Membres a été considérable et Ta élevée à ce point que
bien peu d'associations horticoles peuvent aujourd'hui rivaliser
avec elle sous ce rapport. C'est ce qu'il me sera facile de prouver.
En effet, depuis le relevé officiel que je dois à l'obligeance de M. le
Secrétaire-général, le nombre des Membres titulaires portés sur les
listes de la Société, au 4 w janvier 1 864 , était de 1 979. Pendant l'an-
née 1864, ce nombre n'a été diminué que de 71 par l'effet des per-
tes que nous avons subies, de démissions beaucoup moins nom-
breuses que dans les années précédentes, de radiations pour refus
de payement qui ont eu cet important résultat de ne laisser sur les
contrôles le nom d'aucun Membre qui ne souscrivît aux charges
communes. Par une heureuse compensation, les admissions se ?ont
élevées, dans le même espace de temps, à 265; d'où l'on voit que,
an Am janvier 4862, la Société impériale et centrale d'Horticulture
comprenait 217- Membres titulaires. D'un autre côté, elle comp-
tait, au 1er janvier 4861, 4 58 Dames patronnesses ; de nouvelles ad-
missions avaient élevé ce nombre à 466, au 4 w janvier 1>63. On
voit donc, au total, que notre Société peut être fière de posséder en
ce moment #2339 Membres payant la cotisation. Si nous ajoutons
34 Membres honoraires, 65 Membres correspondants, 437 Sociétés
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♦ — 46 —
correspondantes , soit françaises , soit étrangères , et quelques
abonnés au Journal, nous Terrons que notre publication mensuelle
exige aujourd'hui, pour le service régulier, 2600 exemplaires. Ce
chiffre considérable dit éloquemment combien ï'Hoîli culture a ga-
gné des nos jours dans la faveur publique, et combien toutes les
classes de la Société sont avides de lui demander, les unes ces
jouissances dont vous connaissez tous le charme, les autres des
produits indispensables à l'alimentation des peuples civilisés.
Par un triste retour des choses de ce monde, plus notre Société
s'accroît etprospère, plusenmême temps s'élève la proportion des per-
tes que la mort nous condamne à déplorer chaque année. En 4864,
34 collègues nous ont été ravis. Inégaux par la position sociale,
par le nom, parla science, ils étaient tous égaux pour notre cœur,
et les regrets que leur mort a causés parmi nous seront également
durables. Que l'expression en soit consignée ici avec leurs noms
inscrits d'après la date de leur décès. MM. Ventenat, Tarbé des
Sablons, Delaville-le-Roux, Guidon (de Colligis), de Vailange, Des-
bordes, Grony, Bellaud des Communes, Jullien (Jean Martial), Be-
zault (Pierre), Dupin (J.), Tascher de la Pagerie, Baron de Marin-
ville, Lamouroux, Comte de Marcellus, Debrie père, Launaj,
Bernard de Charpieux, Poirier, de Sauville, Valton, Colmet, Bacot
père, Fournier, Durand jeune , M** Fougère née Parquin, Fro-
ment, Aguillon, Isid. Geoffroy S'-Hilaire, Membre honoraire, Pe-
tit (Ch.), Chapsal.
Au total, Messieurs, ce compte rendu montre, si je ne me trompe,
que Tannée 4864 a marqué pour nous une nouvelle période de pro-
grès et de prospérité. Ainsi, depuis qu'une heureuse fusion luiadonné
naissance, la Société impériale et centrale d'Horticulture n'a cessé de
grandir, et 6 années ont suffi pour l'élever au premier rang parmi
les Sociétés horticoles de notre époque. Ayons donc tous une foi
entière dans son brillant avenir et par elle dans celui de l'Horti-
culture française dont elle est le plus puissant et le plus actif re-
présentant.
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— «7 —
PROCÈS-VERBAUX.
Séance générale du 26 décembre 4861.
Présidence de M. pays*.
Conformément à une décision prise par le Conseil d'administra-
tion, la séance est ouverte à une heure.
Le procès-verbal de la séance est lu et adopté.
H. le Président proclame l'admission de 3 nouveaux Membres
titulaires qui ont été présentés dans la dernière séance, et au sujet
desquels il n'y a pas eu d'opposition. Il annonce ensuite qu'une Dame
patronnesse a été admise par le Conseil d'administration, dans la
séance de ce jour.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau :
*• Par M. Dupuis (A), des Oignons doux, de Mèze (Hérault).
2» Par M. Chanlrier, de Noisiel, quatre volumineuses racines
de la variété de Persil nommée Persil à grosse racine ou tubercu-
leux.
3° Par M. Lachesnaye, une Poire sur laquelle une portion gâtée
a été remplacée par du coton en vue d'empêcher la pourriture de
s'étendre.
4° Par M. Empaytas, des échantillons d'une Poire dont il ignore
le nom et que produit en grande abondance un arbre déjà vieux, à
branches souples et pendantes sous le poids de ses fruits.
H. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance qui comprend les pièces suivantes :
4° Une lettre par laquelle M. Boncenne, juge, à Fontenay-le-
Comte (Vendée), annonce qu'une Société d'Horticulture vient de se
constituer dans cette ville et de le nommer son Président. En cette
qualité, M. Boncenne demande quelle marche devra suivre la nou-
velle Société pour recevoir le Journal.
M. le Secrétaire-général apprend à la Compagnie que le Conseil
d'administration, dans sa séance de ce jour, a décidé que la Société
de Foûtenay serait admise sur la liste des Sociétés correspondantes,
et recevrait dès lors gratuitement le Journal.
2° Une lettre dans laquelle M. A. Mas, Président de la Société
'Horticulture de l'Ain donne communication dVne décision
2
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- 4S — •
importante qui vient d'être prise, le 7 décembre courant, par cette
Société. Cette décision est formulée dans les termes suivants :
ce Considérant que les œuvres individuelles traitant de la nomen-
clature ou de la culture des fruits sont toutes entachées d'erreurs
graves ;
a» Considérant que le Congrès pomologique de Lyon, quoique
présentant les avantages d'une œuvre collective, par des raisons
inhérentes à son défaut d'organisation, n'a pas produit les résul-
tats auxquels il voulait atteindre et cela malgré les efforts les plus
louables;
» Considérant qu'il est d'un intérêt pressant, pour la science
pomologique, que l'étude ep reçoive uue direction unique et dont
les arrêts puissent faire autorité;
» La Société d'Horticulture de l'Ain émet le vœu que la Société
impériale et centrale d'Horticulture de Paris crée dans son sein une
Commission directrice des étude6 pomologiques pour toute la
France.
» La Société d'Horticulture de YXln désire que :
s 4° Cette Commie^anvaommeell^môme <tos Membres corres-
pondants, d'une science éprouvée, qui lui seraient désignés par les
Sociétés d'Horticulture de province ;
*> 2° Qu'elle institue des réunions périodiques de ses Membres
correspondants, dans les villes qui seraient choisies comme centres
des régions horticoles ;
» 3° Qu'elle ait à Paris un siège permanent auquel on puisse
adresser tous les objets sur lesquels les correspondants demande-
raient son jugement émis dans des réunions aufsi rapprochées que
le demanderaient les circonstances;
0 4° Que cette association prenne le nom de Congrès pomologi-
que de Franee. »
M. le Président dit qu'une pareille proposition ne peut être ac-
cueillie qu'avec sympathie, mais que la détermination qui pourra
être prise à -cet égard exige de mûres réflexions, en raison de
son importance majeure. Il est d'avis qu'une décision ne pourrait
être prise sans avoir été préparée par une Commission. Dès ce jour,
ajoute-t-il, le Conseil a renvoyé la proposition de la Société de
l'Ain au Comité d'Arboriculture qui voudra bien exprimer son opi-
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— *9 — •
nion dans tin rapport spécial ; ce rapport sera ensuite communiqué
à la Société, qui pourra dès lors délibérer en toute connaissance de
cause.
3» Une lettre dans laquelle M. Crucy signale à M. le Président un
abus répréfaensible. Un industriel, M. Ozanne, a répandu l'annonce
. d'un raidisseur fabriqué par lui, en l'envoyant sous des bandes qui
portent les mots « Société impériale d'Horticulture » imprimés en
gros caractères. « Évidemment, dit M. Crucy, Fauteur de cet acte
.n'était pas autorisé à prendre le nom de notre Société pour patroner
sa marchandise. J'aime à croire qu'il n'a pas compris tout ce qu'il
y a de regrettable dans une semblable usurpation. »
M. te Secrétaire-général fait observer que cette manière de pro-
céder est d'autant plus réprébensible que déjà, l'an dernier,
M. Oaanne, y ayant eu recours, avait été averti à cet égard, et que
dès lors, comme on le voit, il n'a tenu aucun compte de l'avertis-
sement qu'il avait reçu.
4° Une lettre par laquelle M. le docteur Jules Guyot fait hom-
mage à la Société d'un exemplaire de son Rapport à M. le ministre
de l'Agriculture sur la viticulture du département de la Charente-
Inférieure,
5* Une lettre de M. Achille Barbier, jardinier chez M. le marquis
de Lagrange, à Blaye ; elle est relative à une brochure dont il est
l'auteur, intitulée : Des moyens de grossir les graines et les fleurs et
d'en varier les proportions et la forme, dont il offre un exemplaire
à la Société.
6« Une lettre de M. Laisné, Président du Cercle horticole d'A-
▼ranehes, contenant la description et la figure d'une Poire de
Doyenné d'Alençon, venue dans son jardin, sur le pédoncule de
laquelle se sont produits des bourgeons, dont un s'est développé en
un petit rameau. D'après la figure envoyée par M. Laisné, ce petit
rameau, long d'environ 5 centimètres, présente 3 entre-nœuds
. dont le premier forme à lui seul les deux tiers de la longueur to-
tale, et dont les 9 antres sont égaux entre eux. Cette lettre intéres-
sante est transmise par M. A. Dupuis.
7° Une lettre écrite de Biebrich, dans le dnché de Nassau, par
M. de PhiHppéus, conseiller honoraire de l'empereur de Russie,
qui demande l'adresse d'un ou plusieurs horticulteurs chez lesquels
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. — 20 —
il pût se procurer 20,000 pieds de Vignes de différentes variétés, ap-
partenant, pour la plupart, à nos départements méridionaux. Ces
Vignes sont destinées à être plantées dans la Grimée.
8° Une lettre dans laquelle M. Gosselin, de Creteil,. ezprime le
désir d'apprendre quelle est définitivement la plus méritante des
deux Pommes de terre Blanchard et Marjolin, $ous le double rap-
port de la production et de la qualité. Il offre de cultiver lui-même
comparativement ces deux variétés, si Ton veut bien lui remettre
des tubercules de fô Blajncbard au su jet. desquels il ne puisse y,
avoir de doutes. 11 rappelle aussi oeiqu'il, a, dit de ces plantes dans
sa note insérée au «Jojirual, volume VJI, p. 7$3.
9° Une circulaire ^prin^^ep^^quf^Hun^.j^m.njissiçin fqrmée
d'horticulteurs et de botanistes de Gand (Belgique) ouvre une
souscription pour le.pprtrait.grçpyé de feu Sçhjeidweiler, bptaniste,
professeur à racole d^wtfipulfujrç de l$tat„ à^Gand.
M. le Président ajpjwmoe.qiç le Conseil d , adrajajstçation a sous-
crit à un exemplaire de ce portrait. ...,-..
M. le Secrétairj^rg^pi^piwqqe.queja .Société vient d'éprouver
une nouvelle pente par,fc pifa de.Jkl* Çh^ps^l, Membre titulaire.
Les Comités qui opt } examiné les objets déposés sur le bureau
proposent d'adresser dçs irejpprciiuents ^ux .présentateurs. Celui de
Culture potagère, en par^uliep, (JenwAde.quef M. Chantriep ait,
pour ses belles racines de Per^l^rhomî eu ïî^Pf appel de la prime
qu'il avait obtenue en 4860 pour le, même o,bjBt. De sou çfyé, le
Comité d'Arboriculture déclare qu'à ses jeux l'emploi dfu coton, pour
fermer les trous qu'on fait awx Poires en.enjpyajit 1$, portion gâtée
peut être utile, mais sçuteigent pour mi, espace de tçmps limité.
Il est donné, lecture, des doç^pients sqiyauts :.
\ • Note sur la multiplication dp l'Orme au moyen du marcottage ;
par M. Quéhen-Mallrt:
2° Rapport de M. Michelin, Conaçrvaieur de la collection de
fruits, sur l'état actuel des objets confiés à ses soins.
3° Rapport sur un livre de AL A. Dupuis, intitulé : l'Œillet et sa
culture. Al. Malet, père, rapporteur.
A' Rapport de la Commission chargée de l'étude de la collection
de Pommes de terre formée par la Société impériale et centrale
d'Horticulture. M. Courtois-Gérard, rapporteur.
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_ 24 —
M. le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations.
L'ordre du jour appelle les nominations pour lesquelles la So-
ciété a été convoquée en assemblée générale.
Conformément au règlement, le 1er scrutin est consacré à l'élec-
tion du Président, du 4 e* Vice-Président, du Secrétaire-général, du
Trésorier et du Trésorier-adjoint.
Dans Télection du Président, on compte 493 votants, ce qu
porte la majorité absolue à 97. M. le comte de Morny ayant obtenu
484 voix est proclamé Président de la Société impériale et centrale
d'Horticulture, pour Tannée 4862.
L'élection du 4 e» Vice -Président est faite par 494 votants, d'où
la majorité absolue est 98. M. Payen ayant réuni 469 suffrages est
élu premier Vice-Président pour l'année 4 862.
Les votants sont au nombre de 244 dans le vote relatif à la no-
mination du Secrétaire-général. La majorité absolue est ainsi de
422. H. Andry obtient 234 voix, efcM. le Président le proclame élu
Secrétaire-général pour 4862.
488 membres prennent part à l'élection dû Trésorier et du Tré-
sorier-adjoint. La majorité absolue est déô lors de 95. Comme Tré-
sorier, M. Corbay obtient 477 Voii et'M. Hund. en a 464 comme
Trésorier-adjoint. M. Corbay est proclamé Trésorier et M. Hund est
déclaré Trésorier-adjoint, 'peur Tannée 4862;
Au 2« scrutin doivent être ûommés le 2è Vice-Président, les
4 Secrétaires et le Bibliothécaire.
L'élection du 2e Vice- Président est faite par 489 votants, ce qui
porte la majorité absolue à 95. Les voix se répartissent de la ma-
nière suivante : 449 à M. Morel, 34 à M. Pépin, 44 à M. Dronhin
de l'Huys, 10 à M. Boisduval, '4 4 partagées entre 6 personnes dif-
férentes-et 4 bulletins blancs. M. Morel, ayant obtenu la majorité,
est proclamé 2« Vice-Président pour Tannée 4862.
' Dans le vote pour la nomination des 4 Secrétaires on compte
488 votants, ce qui donne 95 pour la majorité absolue. Cette ma-
jorité est acquise à M. Bouchard-Huzard qui obtient 472 voix, à
M. Bouchet qui en a 464, à M. Roiillard qui en réunit 440, à
M. Pissot qui est porté par 42 \. En conséquence, ces 4 Membres
sont proclamés Secrétaires pour Tannée 4862, dans Tordre suivant
déterminé par le nombre des suffrages obtenus par chacun d'eux :
MM. Bouchard-Huzard, Bouchet, Rouillard, Pissot,
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— 22 —
M. de Bouis est nommé Bibliothécaire par 459 voix sur 483 vo-
tants, nombre qui portait la majorité absolue à 92.
Le 3e scrutin est consacré à la nominatiou du 3* Vice-Président
et à% 4 Conseillers.
464 Membres prennent part à l'élection du 3e Vice-Président.
La majorité absolue étant ainsi de 83, M. Pépin obtient i 47 voix
M. Boisdnval en a 30, et. les autres se partagent entre 7 personnes
différentes. M. Pépin; ayant obtenu la majorité, est proclamé
3* Vice-Président pour l'année 1 862.
L'élection des 4 Conseillers est faite par 470 votants, d'où la
majorité absolue est de 86. Cette majorité est acquise à M. Lepère.
qui obtient 4 44 voix, à M. Basseville qui en a 433, a M. Garnon
qui en réunit 422, à M. Truffant qui en obtient 448. En consé-
quence, MM. Lepère, Basseville, Garnon et Truffant sont proclamés
Membres du Conseil d'administration.
Le 4' et dernier scrutin est relatif à l'élection du 4* Vice-Prési-
dent. 446 votants y prennent part, d'où la majorité absolue est de
74. Cetta majorité absolue est acquise à M. Boisduval qui obtient
440 voix; les 36 voix restantes se répartissent entre 47 membres
différents. M. Boisduval est dès lors proclamé 4e Vice-Président
pour l'année 48G2.
Par suite de ces diverses élections, le bureau de la Société im-
périale et centrale sera composée de la manière suivante, pendant
l'année 4862:
Président M. le comte de Morny.
Vice-Présidenls . . . MM. Paybn, Morel, Pta», Boisduval.
Secrétaire-général . . M. àndry.
Secrétaires MM. Bouchard -Hceard, Bouchot,
ROUILLARD, PlSSOT.
Trésorier M. Corrat.
Trésorier-adjoint . . M* Hund.
Bibliothécaire. ... M. de Bonis.
La séance est levée à quatre heures et demie.
Séance du 9 janvier 1862.
Présidence de M. payes.
La séance est ouverte à deux heures et demie.
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— 2* —
Le precès-^rerbai de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Président proclame, après un vote de te Société, l'admi*»
smb de sept Membres titulaires dont la présentation, faite dans la
dernière séance, n'a motivé aucune opposition. H annonce ensuite
qp'iUfeDeuoQe patronnasse a été admise par teCœseil d'administra-
tion danssa< séance de ce jour.
Les objets swhrants sent déposés sur le; bureau:
miK-Par M. Chappardr jatdixBBrebef'chez>M. Deâobrie, à Sar-
celles (Seine-et-Oise), trois tu]w&nl&&à!Jgnamede Chine, produite
par des pieds laissés deux an* dans -bob. tera» argileuse, qui avait
eti labourée à 0»,60 de prafqndeur; Les* plante*, qui* ont donné ce
fe&Uiproéiàt nfontpa&reen lemoiadte migrais* »
-.fin Par MifEL. Vavin, îouè- «petite! icorteille de lomatea-Poire*
f aakhea^ emaartées iea> parfait) état /depuis la récolte». M. Vavia
présente ces Tomates ain de «tntarioHitt ta âoeiété *le ce fait que,
eomrae i* l'avait iitf dans unto,séancepTécédeirte> le froit de cette
variété peut «se oonseaver pendant assealaiigtein^jllâitqu'à Naptesr,
d'ioù la graine, slui. eu («s* veni^e^cm laûëer oes Toipates en plein
efcaïap, pour les prend») à.mesuraqntaren* besoin. Pour celles
^itisoeteu ce montent sur le- brireau», lui- (même s'ô*t contenté, auprès
les avoir cueillies, de les tenir dans une pièce.jusqn'â Formée des
gislées* Quand il atcoartieUoé deigeler^ ib kÉ * simplement mises
4ane une caisse où Ton ttoil qu'elles' sont' restées en fort bon
état.
3* ParM.. JBtaisfruuel, de Rèuq*; un échantillpn de la Poire
£a$fie-CTa$&<w% yajriété nouvel lo obtenue par. cet habite arboricul-
teur. Ce fruit récolté sur w eppafcr e§t d'ua volume, considérable,
puisqu'il a^Sô de çJveojjféreiire et qu'il pèse 780 grammes.
Pour faire apprécier l'^ecioi^ement que cetce excellente Poire a déjà
subi, on a mis à côté du nouvel échantillon la reproduction fidèle
par le moulage du spécimeu/la^a wèuie variété, venu sur l'égram,
«qui avait été présenté àla§pçj£té,au printemps de 186»; or, celui-
ci est de la grosseur, d'une Crassane d'automne très-ordinaire, taudis*
que la Poire cueillie sur un espalier, après la greffe, est plusieurs
lois plus volumineuse.
Une conversation s'engage in sujet de ce froit remarquable :
M. Lepère, fils, est porté à croire que la Poire présentée aujour-
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— 2i —
d'hui n'appartient pas à la même variété que celle qui a été mou-
lée, tant elles diffèrent Tune de l'autre en grosseur.
MM. Forest et Michelin répondent à cette observation que, lorsque
la première Passe-Crassane fut présentée à la Société, le Comité
d'arboriculture la jugea très-favorablement, et qu'une médaille de
4 re classe (4) fut alors accordée à M.Boisbunel à qui l'on exprima l'es-
poir que la greffe déterminerait un grossissement notable dans cet
excellent fruit. Or, l'événement a justifié cette prévision. On a vu
différents échantillons, récoltés sur des rameaux greffés, acquérir un
volume de plus en plus considérable, et un surtout mesurer 0m,28
de circonférence. On est arrivé ainsi graduellement jusqu'à la Poire
de 0m,32 de tour qui est en ce moipent déposée sur le bureau. Il n'y
a donc pas lieu de conserver des doutes sur l'identité de cette grosse
Poire avec celle d'un faible volume dont la reproduction moulée se
trouve en ce moment sous les yeux de la Compagnie.
M. Boisbunel envoie en même temps des échantillons de trois
Poires obtenues aussi par lui de semis, et qu'il désigne par les
nM *00, UO, 150. Ce sont des fruits d'hiver.
4° Par M. de Liron d'Airoles, des échantillons de 28 variétés de
Pommes, pour la plupart peu répandues. Ces fruits avaient été
envoyés à la Société le 28 novembre dernier; ils sont remis aujour-
d'hui sous ses yeux après que le Comité d'Arboriculture en a fait
l'objet d'un examen attentif. Ils sont destinés à être moulés pour la
collection de fruits modelés.
5° Par M. Bourgeois, des échantillons d'une Pomme dont il
ignore le nom.
6* Par M. Lachesnaye, 2 Pommes et 2 Poires dans lesquelles les
portions gâtées ont été remplacées par du coton en rame, et qui se
sont conservées depuis qu'elles ont subi cette opération.
7' Par M. Chappart, nommé plus haut, un pied fleuri de Prunus
iînmsis flore pleno.
8o Par M. Pépin, au nom de M. Bourgeois, des morceaux de
(1) C'est par erreur que, dans le compte rendu de la dernière Exposition
(Vn> 4861, p. 687), la Médaille accordée à M. Boisbunel, pour ce gain re-
marquable, a été indiquée comme de î° classe. Cette médaille était de
4re classe.
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— 25 —
racines de Chicorée sauvage et de pétioles de Rhubarbe préparés
au sucre comme de l'Angélique.
M. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance qui comprend les pièces suivantes :
V Une lettre de M. L'Epine qui accuse réception de la lettre par
laquelle H. le Secrétaire-général annonçait à M. le comte de Morny
son élection comme Président de la Société impériale et centrale
d'Horticulture.
2° La lettre par laquelle M. le Secrétaire -général du Ministère de
l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics informait M. le
Président que S. Exe. le Ministre recevrait, le mardi 31 décembre,
MM. les Membres du bureau de la Société.
A cette occasion, M. le Président rend compte à la Compagnie
de cette réception dans laquelle M. le Ministre a bien voulu expri-
mer une sympathique bienveillance pour la Société impériale et
centrale d'Horticulture.
3° Un certificat délivré par M. Bellot et Madame V0 Didiot, pro-
priétaires, à Brunoy (Seine- et- Oise), au sieur Pierre Alablanche,
qui est à leur service comme jardinier depuis 28 ans.
4* Une lettre dans laquelle M. Boncenne, Président de la Société
d'Horticulture qui vient d'être fondée à Fontenay- le -Comte
(Vendée), offre ses re mer ciments et ceux de ses collègues pour
l'admission de cette association sur la liste des Sociétés correspon-
dantes.
5° Une lettre de M. de Liron d'Airoles qui fait hommage d'un
exemplaire d'une brochure récemment publiée par lui, consistant
dans la reproduction de son intéressant travail inséré dans le
Journal (Voyez le Journal, VII, 4861, p. 607-620), sous le titre
de : Les Poiriers les plus précieux parmi ceux qui peuvent être cul-
tivés aux vergers et aux champs, auquel il a joint des descriptions
empruntées à son utile ouvrage intitulé : Notice pomologique.
M. le Président renvoie l'examen de cette brochure au Comité
d'Arboriculture, qui voudra bien charger un de ses Membres d'en
faire l'objet d'un rapport verbal.
6° Une lettre dans laquelle M. Lesèble, propriétaire à Rochefuret "
(Indre et Loire), donne des détails sur la Poire Thompson qu'il a
communiquée dernièrement à la Société. Le docteur Bretonneau,
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— 26 —
de Tours, avait reçu des greffesde cette variété, de Knight, le célèbre
physiologiste-horticulteur, Président de la Société d'Horticulture de
Londres. Il y a seulement une dizaine d'années que ces grefles don-
nèrent des fruits que M. Lesèble fat. invité à déguster avec leur
possesseur. Le jugement porté en cette, occasion fut très- favorable
à la nouvelle Poire> qui fut reconnue comme « étant de première
grosseur, très-belted* forme et de coloris* formée^- une chair tirés-
fine, beurrée, très-fondante, très-parfumée -sdns' être musquée,
très-sucrée, pourvu© d'une-eau abondant ei tfGepremier jugement a
été justifié de tout point depuis cette épeqne/ Knight et* envoyant
à M. Bretonneau ;la Poire Tboropson, dont iï faisait le ptaaigmnd
éloge, promettait de lui donner des renseignements, sur l'twigi ne* de
cette variété itfWDftmaiidable. MalÎJeureusenaeat^l. Lesèble ignore
s'il a tenu cette pnomesse^ et M. Bretonneau toi- mêioe- n'a pu lui
rien apprendre à ca. sujet*. . il .. ■ •. »
7° Une lettre dans laquelle M. CfMndeau/jarriraimvdfaei^ <kez
M. Gobilloty à laBflUjière(Cher)jid**iande Vaiectificatioa d'une er-
reur commise dap* le Journal (VU, p. 754), où la présentation de
fort belles Batatçsg ipoar.ksqueUes il a reci^rme récompense, a été
attribuée à tort à. M» 4temecourt» - t ,
8° Une letiBe de« M. Fouttaier, jardinier, rue d'Enfer, 416, qui
présente diverse» réclamations an sujet, du rapport fait par
M. ThibajutrPrudent, sur les Potirons de Jtf. Sofliveille, et snr la
méthode par laquelle ils ont été obtenus; L'auteur de, la lettre
ajoute quêtes graines ►semées par M. Somveille provenaient de deux
énormes Potirons, que lui-même avait présentés à la Société, au
mois de septembre 4860, dont la circonférence était de 3 mètres et
qui pesaient chacun environ 150 kilogrammes (Voyez le Journal,
VI. **60, p. 744.)-
Les Comités qui ont examiné, les objets déposés sur le bureau
soumettent à la Société les propositions .suivante» : •
4° Le Comité de Culture potagère demande que des re merci ments
soient adressés à M. Chappard et à M. Ë. Va*in, pour leurs présen-
sations.
3° Le Comité d'ÀriMurieultaiedemande qrfiftie prime de première
classe soit accordée à M. de Liron d'ÀiWles, pour sa belle série
de Pommes, et qu une récompense du même ordre soit donnée à
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— 27 —
H. Boisbunel pour sa magnifique Poire Passe-Crassane, qui sera
moulée pour la collection de la Société. Il décide que les autres
Poires présentées par cet arboriculteur seront dégustées à mesure
qu'elles atteindrontjeur maturité. U désire que les autres pré*
sentateurs reçoivent des remercîments au nom de la Société.
3° Le Comité de Floriculture est d'avis que des remercîments doi-
vent être adressés à M. Chappart pour son joli pied de Prunus si-
nensis à fleur double.
Ces diverses propositions sont successivement mises aux voix et
adoptées. M. le Président remet les primes aux personnes qui les ont
obtenues ou à un Membre qui veut bien se charger de Jes leur
faire parvenir.
M. de Liron d'Airoles demande et obtient la parole pour rendre
compte à la Compagnie du résultat d'une mission qui lui avait été
confiée. Il avait été chargé par M. le Président de remettra au sieur
Doucin (Pierre), de Nantes, la haute récompense qui lui avait été
décernée par la Société pour la durée exceptionnellement longue
de son service dans la même maison. Cette récompense étant la pre-
mière médaille d'or qui ait été accordée à un jardinier pour la
longueur de son service, M. de Liron d'Airoles a pensé que laremise
devait en être faite avec solennité. Sur sa demande, M. le séna-
teur, maire de Nantes, a bien voulu remettre lui-même cette mé-
daille au sieur Doucin, que cette distinction flatteuse a comblé de
joie, et qui s'est montré pénétré de reconnaissance pour la Société.
M. le Secrétaire-général informe la Société du résultat de l'élec-
tion que viennent de faire les Comités de leurs Présidents, Secré-
taires et Délégués auprès de la commission de rédaction.
Le Comité de Culture potagère a nommé M. Louesse, Président;
M. Vivet, Vice- Président; M. Gauthier, Secrétaire; M. Dagorno,
Vice -Secrétaire, et M. Laizier, délégué.
Le Comité d'Arboriculture a choisi pour Président, M. Bouclier;
pour Vice-Président, M. Malot; pour Secrétaire, M. Coltu; pour
Vice-Secrétaire, M. Michelin; pour délégué, M. Pigeaux.
Dans le Comité de Floriculture, ont été élus : Président, M. Ma-
let père; Vice-Président, M. Boisduval; Secrétaire, M. Leroy (Isi-
dore); Vice-Secrétaire, M. Pelé fils; délégué, M. Jacques.
Le Comité des Arts et Industries horticoles a élu Président,
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— 28 —
M.O'ReillyjViee-PrésidentjM. Tricote]; Secrétaire, M. JulesGuyot;
Vice-Secrétaire, M. Dorlcans; délégué, M. Denuelle.
Le Comité des Secours a nommé M. Maufra, président; M. Du-
rand, Secrétaire; M. Chouveroux, délégué.
Il est donné lecture dés documents suivants :
4 «Compte rendu des travaux du Comité de Culture potagère pen-
dant Tannée 4861 ; par M. Louesse.
2* Compte rendu des travaux du Comité d'Arboriculture pendant
Tannée 4861; par M. Michelin.
M. le Président adresse les remerclments de la Société aux au-
teurs de ces deux excellents comptes rendus, dans lesquels on voit
des preuves nombreuses du zèle éclairé avec lequel les Comités
s'occupent des travaux qui rentrent dans leurs attributions.
M. le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations;
Et la séance est levée à quatre heures.
NOiMINATlONS.
Séance du 26 décembre 486^.,
MM.
4. Collard (Alfred -Joseph), ancien colonel d'artillerie, à Ivry-sur-Seine ;
présenté par MM. le colonel Riffault et Leprieux.
2. Guiisle (Jean-Jules), jardinier chez M. Segaud, a Madrid (Bois de Bou-
logne), à Paris; par MM. Sichcr et Laforcadè.
3. Rose {le général), rue de Grenelle-Saint-Germain, 405, à Paris; par
MM. Boisduval, Andry et Pissot.
DAME PATRONNESSE.
Madame Bourgeois -Levol, avenue de Madrid, avenue de Madrid, 49,
à Paris; présentée par MM. Andry, Bourgeois, Boisse et Buisson.
Séance du 9 janvier 4862.
MM.
4. Albessard (Ch.), libraire-éditeur, rue Guénégaud, 8, à Paris; pré-
senté par MM . Arthur Eloffe et Dupuis.
2. Catheux (J.), rue Gastellane, 3, à Paris; par MM. Labbé et Bour-
geois. c
3. Fovot (Nicolas), rue de Tournon, 33, à Paris ; par MM. Lonvat et Eu-
gène Verdier,fils aîné.
4. Girod, percepteur, à Chevry, par Gex (Ain) ; par MM. i'errody-Hérang
et Andry.
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— 29 —
5. Laisné (A. -M.), Président du Cercle horticole, à Avranches (Manche);
par MM. Boisduval et Dupuis.
6. Pommier (François), ancien juge de paix, à Villars-le-Pautel (Haute-
Saône), et passage Colbert, escalier E, à Paris ; par MM . Dumoustier
et Pétillât.
7. Viêaux-Duvaux (Gabriel), horticulteur, rue de Reuilly, 82, à Paris;
par MM. Boutard et Dupuip.,
DAME PATRONNESSJS.
Madame Bassot, boulevard Saint- Denis, 26, à Paris ; par MM. Ber-
tHâultetAhdiry.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
1 Séances Dt* mois DE JANVIER"! 86t.
Agriculteur praticien (SIS' décembre 4 864 ct'4 0 janvier 4 862). Paris ; in-8° .
Almanaeht ou. AnvymrÉ de ^horticulteur nantais, pour Tannée 4862.
Nantes; in-4 8 anglais de. 2M pages, jh, , (,i
Ami des champs (janvier 4862). Bordeaux ; in-8°.
Annales de V Agriculture française -'(30 décembre 4864 et 45 janvier 4162).
Paris; in-8°. \{ ,
Annales du Comice horticole de Maine-et-Loire (3e trimestre 4864). An-
gers; in-8e.
Annales de la Société dîÉorticulture de la Gironde (42e année, 4864, n° 4).
Bordeaux; in-8°f . s ,'
Annales de la Société d'Hqrticulture de la Boute-Garonne {septembre et
octobre; 486,4). Toulouse; in-8°.
Avnali d Agricoltura (Annales d? Agriculture rédigées par le Dr Gaet.
Cantpni); no« 42 de 4864, 25 décembre, et 4,,de 4862, 40 janvier).
Milan; in-8°.
Apiculteur (janvier 4 862) • Paris ; in-8° •
Bon Cultivateur (juin à octobre 4864). Nancy; in-8*.
Bulletin de la Société et Agriculture et d'Horticulture de Chalon-sur-
Saône (n° §, ,4 5 décembre , 4 86 V) . Chalon-sur-Saône.; in-8* .
Bulletin de la Société cV Agriculture et d'Horticulture de Vaucluse (décem-
bre 4864). Avignon f in-8°.
Bulletin de la Société a? Horticulture de la Sarthe (4e trimestre 4861). Le
Mans; in 8°. v > \ -
Bulletin de la Société impériale ^Horticulture pratique du Rhône (octobre
4864). Lyon; in-89.
Bulletin de la Société d'Encouragement (novembre 4864). Paris; in-4°.
Courrier des Familles (*•% 40 et 20 janvier 4862). Feuille; in-4*.
Cultivateur de la Somme (année 4864, n° 5). Amiens; in-8*.
Eeonomia rurale e il Repertorio dî Agricoltura {CÉcônomie rurale et le Ré-
pertoire d'Agriculture, cahier 24 de 4864). Turin ; in-8°.
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•
— ao —
Feuille du CuHwateur (26 décembre 4861 , 2, % et 46 janvier) ; Bruxelles,
in-8°.
Institut (26 décembre 1864, S, 8 et 45 janvier 486*} et Table alphabétique
pour Tannée 4 857 . Paris ; in-4.
Journal de la Société centrale d'Agriculture de Belgique (décembre 4864).
Bruxelles? in-8D.
Journal d'Agriculture de la Côte-d'or (novembre 4861) ; Dijon; in-8*.
Journal d'Agriculture pratique du midi de la France (décembre 4861).
Toulouse; in-8°-
Journal ofHorticulture(JournaldHorticulture, etc., rédigé par MM. George
W. Johnson et Robert Hocg;44 et 34 janvier 4862). Londres;
in-4A.
Les Poiriers les plus précieux parmi ceux qui peuvent être cultivés à
haute tige, aux vergers et aux champs; par M. J. de Liron
d'Airoles. Nantes; in-8Q.
Maison de Campagne (34 décembre 4864, et 45 janvier 4862). Paris;
in-4*.
Mémoires de la Société d Agriculture et des Arts de Seine-et-Oi$e
(64e année). Versailles; 4864; in-8a de 266 pages.
Messager de ht Semaine (28 décembre 4864 ; 4, 44 et 48 janvier 4862).
Paris ; feuille in-4°.
Berne agricole et horticole du Gers [décembre 486') ; Auch; in-8o.
Bévue horticole (Ier et 46 janvier 4862). Paris; in-8°.
Revue du mande colonial (f 0 et 25 décembre 4864). Paris ; in-8*.
Science pour Tous (26 décembre 4864, 2, 9 et 46 janvier 4862). Feuille
in-4».
Société d'Horticulture et d'Arboriculture du Doubs (mai, juin, juillet et
août 4861). Besançon; io-8<>.
Sud-Est (décembre 1864). Grenoble; in-8».
Wochenschrift fur Gaertnerci und Pflanzenkunde (Gazette hebdomadaire
d Horticulture et de Botanique, rédigée par le docteur Ch. Koch;
n°« 54 et 52 de 4864., t de «862). Berlin; in-4°.
Zeitschrift des landwirthschaftlichen Vereins in Bayent (Journal de la
Société d'Agriculture de Bavière; cahier de janvier T862). Munich;
in -8*.
INSTRUCTIONS
SUR LES TRAVAUX A EXÉCUTER PENDANT CHACUN
DES 4 2 MOIS DE L'ANNÉE.
■foi* 4e M»m.
TRAVAUX GÊHÉBAUX.
Lorsque le mois de mars arrive, les labours doivent être déjà
terminés en majeure partie; s'il en reste encore à faire, on se hâte
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— ai —
de s'en occuper, car le temps est venu de procéder au semis d'un
grand nombre de plantes de pleine terre. On doit également en-
terrer le fumier et les engrais de toute nature. Le hàle et les gelées
blanches étant fort à redouter pendant ce mois, on abrite les semis
et les plantations en les couvrant au moyen d'une couche peu
épaisse de terreau ou d'un léger paillis. — C'est le moment pour
achever de replanter et remanier les bordures.
Culture potagère.
On continue à semer en pleine terre toutes les plantes potagères
rustiques, telles que les .Oignons, Carottes, Poireaux, Ciboules, Ra-
dis, Fèves de marais, Pois, etc. On replante en côtière au midi des
Laitues, des Romaines , des Choux d'York et des Choux-pommes
ou gros Cabns de différentes variétés. Au besoin on les couvre de
paillassons. On plante les Pommes de terre hâtives, notamment la
Marjolin.
On continue à élever une grande quantité de couches pour y
planter à demeure et sous châssis les Melons, Concombres et au-
tres plantes qu'on a semées pendant le mois de février, ou pour y
semer encore les mêmes espèces, dans le courant du mois de mars.
Les plantes semées en février doivent fournit la seconde saison, et
celles qu'on sème seulement au mois de mars fourniront la troi-
sième. On continue de spmer la Chicorée frisée et la Scarole sur
couche, ainsi que le Céleri plein blanc et le Céleri-Rave. 11 faut
également semer le Chou-fleur demi-dur, pour l'été; ce semis se
fait sous cloche, à froid. C'est maintenant la meilleure saison pour
les Asperges.
On sème sur couche les premiers Potirons, le Giraumon turban
et les Courges. On plante également sur couche des Asperges et on
en force en pleine terre pour en obtenir les produits avant l'époque
à laquelle arrive la récolte entière de cette plante. Quant à celles
de pleine terre qu'on ne veut pas forcer, on les laboure et on les
fume.
On découvre les Artichauts dont on n'avait encore débutté qu'une
faible portion; on leur donne ensuite un labour; ces opérations se
font surtout pendant la dernière quinzaine du mois. On s'occupe
de la multiplication des Bâtâtes.
On sème des Choux de Milan et des Choux-fleurs noirs de Sicile
sur couche.
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— 32 —
On fait la dernière plantation de Fraisiers.
On sème en pleine terre Chenillette et Limaçon pour fournitures
de Salades, Anis, Arroche, Bourrache, Buglosse, Carvi, Corne de
cerf, Fenouil ordinaire et d'Italie, Chervi, Crambé ou Chou marin,
les différentes sortes de Cresson et surtout celui de terre, Marjo-
laine, Mélisse, Moutarde de Chine pour salade, Onagre bisannuelle,
Oseille-épinard, Nigelle aromatique, Perce-pierre au pied des murs,
Picridie, Pissenlit, Quinoa, Romarin, Roquette, Persil à grosse
racine, Sarriette, Thym, Salsifis, Cerfeuil, ce dernier tous les mois
jusqu'en septembre.
On sème de l'Asperge pour avoir des plants qu'on lèvera la
2e année.
On sème sur couche : Cresson de Para et du Brésil, Artichauts,
Claytone de Cuba, Alkékenge comestible, Baselle, Morelle de Gui-
née et de nie de France, Basilic, Gombo, ce dernier pour être
planté en mai sur une autre couche où il devra rester jusqu'à sa
récolte, Piment, Pourpier doré, Tétragone.
On replante toutes les bordures de Lavande, Sauge, Thym, Sar-
riette vivace, Oseille et Civette ; on en sème d'autres en Chicorée
sauvage, Persil, Pimprenelle, etc.
La majeure partie des plantes devant servir de porte-graines
doivent être mises en place et à distance ; telles sont principale-
ment les Carottes, Navets, Betteraves, Poirées, Céleri, etc.
On fait la plantation des espèces destinées i produire en 2e sai-
son sur une couche dont, au besoin, on entretiendra la chaleur ; ce
sont les Melons, Choux-fleurs, Laitues, Concombres, Aubergines
et Tomates.
On plante le Topinambour.
On achève de faire blanchir la Chicorée sauvage pour Barbe de
capucin.
On donne beaucoup d'air aux châssis contenant les Pois, Hari-
cots, Choux-fleurs, et cela en raison de l'âge des plantes, en soule-
vant les panneaux dans le sens opposé à la direction du vent.
On sème la masse des Pois de 2* et &• saison, en pleine terre,
ainsi que les Fèves de marais.
On plante l'Igname de Chine.
On sème le Pissenlit pour faire blanchir Tannée suivante en jan-
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— 33 —
vier et février. Cette plante est supérieure en qualité à la Chicorée
sauvage qu'elle peut remplacer avec avantage; il faut toutefois re-
commander de ne pas la laisser grainer dans l'endroit où on la
cultive, parce que les graines qui se répandent dans tout le jardin
la multiplient avec une si grande abondance qu'il devient difficile
de s'en débarrasser. Pour éviter cet inconvénient, il suffit de couper
les fleurs à mesure qu'elles paraissent.
Pour les Tomates qu'on replante sur couche, on en met 4 à 6
par châssis ou une par cloche, selon qu'on fait la plantation par
l'un ou l'autre de ces deux moyens.
On sème quelquefois pendant ces mois de l'Oignon blanc qu'on
ne repique pas et qui doit être semé assez dru pour qu'il reste pe-
tit; dans cet état on le confit avec les cornichons.
Dans la culture des Ananas, le soleil commençant à prendre de
la force pendant ce mois, on pourra donner un peu d'air aux œil-
letons, dans les moments où il fera soleil. Vers la fin du mois, on
les arrosera plus fréquemment.
On préparera dans une bâche une couche de fumier, de 50 à 60
centim. d'épaisseur; on la couvrira d'une assise de 30 centim. de
terre de bruyère ou bien d'un mélange par portions égales de terre
de bruyère, de terra franche et de terreau de feuilles ou de débris
de jardin. On laissera cette couche, sans y toucher, pendant 12 à
4 5 jours; après quoi on la labourera en mêlant toujours la terre.
C'est dans le courant de ce mois que les pieds formés d'Ananas
commenceront à indiquer qu'ils vont fructifier; on doit, par con-
séquent, leur donner plus de chaleur qu'auparavant. Comme le
soleil devient plus ardent, on aère quelque peu ; on arrose aussi
plus fréquemment. Quant aux pieds qu'on n'aura pas desserrés, il
sera nécessaire de les mettre plus au large, sous peine de nuire au
développement du fruit.
Arboriculture.
Culture en plein air.
Pendant le mois de mars la taille des fruits à pépins se termine
et celle des fruits à noyaux se continue.
Les plantations qui ont pu être différées seront reprises; mais
leur époque tardive rendra nécessaires quelques précautions con-
tre la sécheresse que causent les hàles du printemps ou les chaleurs
3
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— 34 —
précoces ; ainsi, les racines pourront être mouillées pour que, la
terre y adhérant mieux, la végétation commence plus prompte-
ment. Un lit de paillis ou de litière sera répandu au pied de l'ar-
bre pour 7 maintenir la fraîcheur, et, si l'arbre est déjà fort, la tige
pourra être couverte de paille ou eqduite d'une couche d'argile on
d'onguent de saint Fiacre.
On achèvera de tailler la Vigne .et on n'aura pas perdu de vue sa
plantation ni les recouchages destinés à la rajeimir.
Aux auvents qui auront été laissés en permanence au-dessus des
Pêchers et Abricotiers, on ajoutera des, toiles, treillis ou paillas-
sons, des genêts, fougères et tous autres objets appliqués devant les
arbres et propres à les préserver de f'effet des gelées du printemps.
Dans la première quinzaine au mois, lorsqu'on croit les gelées
passées, on achève de découvrir op 4e déterrer ies Figuiers, dont,
sous le climat de taris, les branches sont restées durant l'hiver
enveloppées on bien éten4pes sous une couche de terre.
Après avoir relevé' ces arbres ôa les marcotte, s'il y a lieu, en
choisissant pour les coucher des branches d'pne année de pousse
que l'on rabat à $Ô centimètres, au-dessus du sol. Ces branches,
dans le courant de Tête, s'enracineront et produiront deux ou trois
rameaux vigoureux.
On terminera les plantations de Figuiers qui ne, seraient pas
encore faites. T
Peu de jours après avoir relevé les Figuiers, on exécute, en
vue de faire nouer les fruits, la première opération, qu'on appelle
le pincement et qui consiste à couper avec un instrument bien
tranchant le boulon terminal de chaque rameau sans exception ,
en ayant soin de ne pas endommagea là Figue qui se trouve à effle.
Il vaut mieux ne pas faire cette opération à la grosse Figue vio-
lette (de la Frotte).
On taille les Figuiers qui ont atteint leur deuxième année, eu
raccourcissant de moitié les branches de charpente les plus vigou-
reuses et on recommence la même opération chaque année jus-
qu'à la quatrième, à l'effet d'obtenir la formation de l'arbre.
Les arbres seront palissés sur les murs où les branches pren-
dront leur place naturellement, sans confusion, sans être entre-
croisées, sans qu'un même lien serve à attacher plusieurs rameaux
et surtout sans qu'aucun soit laissé passant sous le treillage.
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— 35 —
On commence les greffes, d'abord celles en fente, ensuite celjes
«11 couronne, et on les continue pendant la première partie d'avril.
Celles de la Vigne peuvent être faites dès l'instant où la sève se met
en mouvement.
On s'occupe sans relâche à détruire les Tigres, Kermès et tous
les insectes qui s'attachent aux arbres, surtout ceux qui se logent
sous les écorces. Pour combattre ces derniers, on emploie très-
utilement, soit un lait de chaux mélangé de fleur de soufre, soit
simplement de l'eau de chaux, moyen puissant qui a l'avantage
de ne pas salir les arbres.
Celte eau s'obtient en mettant un kilogramme de chaux en
pierre dans cinquante litres d'eau.
Les fruits dont la maturité est la plus tardive vont avoir atteint
la dernière limite au delà de laquelle on ne pourra plus profiter
que de quelques exceptions.
On retrouvera au fruitier des Poires Bergamotte Esperen, Berg» •
motte fortunée, Suzetle de Bavay, Doyenné d'hiver, Colmar de
Mars, Doyenné d'Âlençon, Beurré Bre tonneau, Broom Park,
Colmar d'hiver, Bon Chrétien d'hiver, Doyenné Goubault, Passe
tardive, Bon Chrétien de Rans, Joséphine de Malines. et Saint-
Germain.
. Pour les Poires à cuire, à celles du mois précédent s'ajoutent les
Colmar Van Mons, Certeau d'hiver et Léon Leclerc de Laval.
Les Pommes Reinettes franche, du Canada et autres, Calville,
Fenouillet, Api, Châtaignier, et toutes celles qui sont tardives, sont
encore assez nombreuses.
• Culture forcée.
On continue les opérations précédemment indiquées; on om-
brage très-légèrement, pendant les moments où le soleil a le plus de
force, les fleurs qui seraient trop près du verre.
Les bassinages doivent être plus fréquents et plus abondants ; on
cesse de faire du feu dans la journée , si le soleil et la température
extérieure le permettent, pour recommencer avant la fin du jour.
On donne un peu plus d'air, à moins qu'il n'y ait de grands
coups de vent froid comme au moment des giboulées.
On peut récolter dans la seconde quinzaine de ce mois le raisin
qu'on a commencé de forcer en novembre.
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— 36 —
Arbres forestiers et arbustes d'ornement.
On achève la plantation des'&rbres et arbustes dont on excepte
les résineux et ceux à feuilles persistantes. On a soin de pailler
fortement le pied pour préserver la terre des haies qui sont si fré-
quents pendant ce meis.'» -
Si Ton n'a pu sfrattfier les graines à enveloppe épaisse et lignense,
afin d'en bâter la germination^ on» les plongera dans l'eau pendant
un ou plusieurs» jobrsy avant xte les confier à la terre.
On doit, pour le milieu où* pour la fin du- mots, au plus tard,
suivant que la saison est jflus ou moins avancée*, avoir terminé la
taille et les éfagagfes, wsrrtoutisur les Érables i dont la sève s'échappe
en grande abondamd'par le» sections qu'on kur fait. ,
On termine tous les 'labours^ . ..."
A la fin du moisy-si ks gelées ont, à» peu «près. cessé, on pourra
commencer à plaotentes boutures qui on! étét préparées- en janvier
et en février.' ">, 'J''i ■N.fjmV.i .*» ,.., j .' ,,, , .*
On continue lesisepvib'de^plditeiteirrân .«.{,. ...
Il 7 a lien de vifciteit te graines stqatifiàes; surtout celles des fruits
à noyau, qttij si l'imita été dolix-y peu vent codamenoer à germer,
et de mettre immédiattmie** eh terre celle* qui ont poussé, mais
toujours en ayaûtàom de les protéger contre les intempéries.
On pourra abriter contre les ardeurs du soleil et les vents des*
séchants les arbres verts de .fortes dimeqsions , qui auront été
plantés à i'automhe. "• •--■'■ <» ■<; ». p.
• . *. ' i- .••:,' •'-' -,.•,,.
FtORICULTÛÏlE.
Plantes d'ornement de pleine terre. .On continue à entretenir la
propreté des jardins,, .à, ratisser çt sabler les çdl4es, à débarrasser
les gazons des grandes herbes. qui lppr nuiraient et ne tarderaient
pas à s'y propager outre; mesure,. On termine les labours et on
achève la plantation des arbres feuillus, des arbrisseaux et des
plantes vivaces de pleine terre; on sème aussi en pleine terre di-
verses herbes telles que Pied d'Alouette, Giroflée de Mahon, Pavots
et Coquelicots, etc., soit en bordures, soit en massifs, ainsi que
différentes espèces vivaces et ligneuses; mais ces semis n'ont lieu
que si ceux d'autonime ont manqué, car presque toutes les plantes
annuelles semées en automme donnent des fleurs incomparable-*
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— 37 —
•
ment plus belles que celles qui ont été semées en mars. Il en est
de même pour les plantes vivaces, qu'il est préférable de séparer et
mettre en place en octobre ou novembre, et qu'on ne doit plan*
ter ou semer en mars et avril-, que si le temps ou le terrain ont
manqué. .-•'•-.
C'est le moment de tailler les Rosiers qui sont assez délicats pour
souffrir du froid, car,<p6uries auUws^on. aura, puJes tailler dès le
mois de février Ceux dont âlefitiprudent de ne. pas .hâter la taille
sont les Thés, Bengales, Noisettes et même lea^uvbons; ces va-
riétés délicates ne doivent subir cette opération que lorsque les
hftles froids du printemps, dits hàles de mars, sont entièrement
passés. Ces hâles étant, ihtortèls pourries jeunes pousses de ces Ro-
siers, il est prudent dé ne point exciter par une taille trop hâtive*
le développement des yeux qu'on ventrésârver-: <
Dans le courant dut mois précédent on a dû, enlever les buttes
du pied des Rosiers qtft» fcrraient été; i)uttés>- en décembre. Le soleil
prenant maintenant de la force, réchaufferait fortement la terre
de ces buttes, ce qui déterminerai ilë.flébelappement des yeux ca-
chés en jeunes ptasfees étiolée» qui pàricaiml par ia moindre gelée.
On doit semer, »dès> te « moisi darféfcrità nmettiplus taxd au com-
mencement de marc, W graines deltoBidrsr.quijflot été stratifiées
au mois de novembre» ptéeédentJQe semis ee-fait en plein air et
non sous châssis, pdur éditer» tthnastànda l'Oïdium du Rosier. On
se contentera d'abriter pendant fies huits froides* . •
On sèmera également au plus tôt les graines. de Pivoines strati-
fiées dès les mois d'août et septembre, si toutefois ce semis n'a pas
été fait en février, 'ce qui vaut encore mieux* Ce semis n'a nul
besoin d'abri pendant' lés hùits froides.
Serres. Pendant le mois de mars, le régime des serres subit des
modifications notables. 'Eti effet, les plantes, qui avaient été tenues
au repos le plus possible, entrent* maintenant en végétation et on
doit commencer à leur donne* plus d'eau. Où profite aussi de toutes
les occasions, déjà assez fréquentes, pour donner de l'air. D'un autre
côté, comme le soleil commence à prendre de la force, il faut se
tenir en garde dès ce moment contre son action trop vive pendant
le milieu delà journée, et ombrager légèrement lés serres consacrées
à la culture des plantes délicates, ou qui ont besoin en tout temps
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— 38—.
d'une lumière tempérée. Une conséquence naturelle de cet accrois-
sement de chaleur solaire, c'est qu'on doit modérer le chauffage ar-
tificiel et même ne pas faire de feu pendant le jour lorsque la
température est douce. On doit visiter fréquemment lesplantesdes
serres chaudes, des orangeries, des bâches et châssis pour les net-
toyer, ces soins de propreté ayant une grande influence sur leur
santé. Les seriuguages prennent, de leur côté, plus d'importance
qu'auparavant; on y joint de temps à autre l'arrosement des sentiers,
qui a pour résultat de répandre dans l'air des serres une humidité
avantageuse. On commence à s'occuper de la multiplication par
boutures sous cloches.
A cette époque, plusieurs Bruyères commencent à fleurir et les
Camellias sont presque tous eu fleurs.
Orchidées. La plupart des espèces de cette famille sont en végé-
tation au mois de mars ; aussi faut-il les bassiner légèrement, sur-
tout pendant les belles journées. Seulement on doit éviter avec soin
de laisser de l'eau .entre les squames des jeunes pousses, sans quoi
elles pourriraient infailliblement. On peut élever la température
dans la serre et y maintenir pi p s d'humidité dans l'air qu'aupa-
ravant, surtout quand le temps est clair. On ne doit pas encore lais-0
ser arriver jusqu'aux plantes l'air &e l'extérieur; il faut aussi avoir
soin de couvrir la serre dans le milieu de la journée, depuis dix
heures du matin jusqu'à trois heures du soir, lorsqu'il fait grand
soleil.
Les plantes qu'on aurait négligé de rempoter pendant le mois de
février doivent être rempotées pendant le mois de mars sans plus de.
retard.
Autant qu'on le peut, on doit faire en sorte que les espèces d'Or-
chidées qui croissent naturellement dans les deux Indes et qu'on s<;
propose d'introduire, arrivent de ces contrées pendant les mois de
mars et avril, car c'est l'époque de l'année où leur reprise a lieu
le plus facilement et où leur végétation s'effectue le mieux.
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-39 —
NOTES. ET MÉMOIRES.
Note sur la taille du Poirier. — Nouvelle Méthode;
Par M. Charles Baltct s arboriculteur, à Troyea (Aube),
Les écrits sur là taille des arbres fruitiers dont tellement nom -
breux que Ton ne se montre pas toujours disposée éconter le»
premiers venus! Qo'il me soit penhis cependant d'exposer- une
itiée qm m'a paru neuve- et d'une application facile et avantageuse.
Il ne s'agira ni d'une dissertation générale sur l'arboriculture,
ni d'une forme inédite ou retrouvée; c'est tout shnpletnenf un
mode de taille spéeial au Poirier, quelle que sort la situation du
sujet, ou la direction qui lai est imposée. '
Dernièrement, au milieu de la lutté entre le pincement réitéré,
brodé d'explications séduisantes, et la taille à la Montreur! quï se
drape dans son passé glorieux, la' Société impériale et centrale
d'Horticulture acclainait le pincement mixte dont la minef honnête
semblerait avoir évité les exagérations ctes dieux camps. Aujourd'hui
elle reconnaîtra4, je Fespère,' que notre méttoSe fort peu 'commet
née au choc d'opinions contraires, amènera làïusion des préten-
dants à la taille hâtive ei des prétendants^ lk taille tardive, tout
en neutralisant la routine qui invoque encore la lune dans Fac-
complissement de ses travaux de jardinage. '
Disons d'abord que le but principal de cette méthode est d'ame-
ner sans violence la mise à ferait ides' sujets plus vigomreux que fer-
tiles, sans nuire à leur riche végétation.
flàtons-nous d'ajouter que nous en derons la connaissance à un
amateur distingué de Bar-le-Duc, M. Hardyau-Lasne, qui, dans la
culture du Poirier et du Rosier, rendrait des points à plus d'un pra-
ticien de race. Son-procédé peut être ainsi formulé :
Tailler à l'automne la branche de charpente, la branche, à
bois.
Tailler au printemps la branche coursonne, la branche à
fruits.
11 s'appuie sur le raisonnement suivant :
1a force d'un arbre est dans §on bois; sa faiblesse est dans son
fruit.
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— 40 —
La taille automnale provoque, pour l'année suivante, le dévelop-*
pement précoce et vigoureux du bourgeon de prolongement.
La taille printanière retarde la végétation de la partie tronquée,
et 1 oblige à se disposer à fruit, par suite de l'ascension préalable
de la sève vers le bourgeon de charpente. Avance d'un côté, retard
de l'autre : cette combinaison suffit pour maintenir en bonne har-
monie la vigueur avec la fructification. * • >
M. Hardyau propose donc : 1° de tailler le rameau terminal des
branches de charpente aussitôt après la> chute des feuilles, soit en
novembre; 2° de tailler tout le reste de l'arbre, coursons, brindilles,
branches i fruit; etc., vers la fin de mars ou le commencement
d'avril. Pour échapper à la rigueur des froids, la taille d'automne
serait faite à quelques centimètres au-dessus de l'œil de prolonge-
ment , et le petit onglet sera supprimé plus tard, lors de la taille
printanière. •'
Le cassement en sec recommandé, pour le traitement de la bran-
che fruitière devient idi eompiétement'iniitilepar le fait du travail
en deux saisons- Nous "béerions le même résultat en coupant net
contre l'œil ; celui«oi4u6eB voisins grossissent, se couvrent d'écail-
lés, s'entourent d'une rosette de feuilles, prennent enfin les allures
du bouton i fruit. Si quelques-uns se montrent- indociles et s'al-
longent, le pincement et, au besoin, la torsion ou le cassement
herbacé successif, viendront les rappeler à leur mission.
Voilà mon système, nous dit M. Hardyau; je l'emploie depuis
quelques années, et j'en suis satisfait. Essayta«le ; peut-être y dé-
couvrirez-vous quelques fautes; mais je déclare à l'avance- que je
serai le premier à en accepter les perfectionnements.
De mon côté, après l'avoir considéré sous toutes les faces, je le
trouvai parfaitement rationnel ; et, l'appliquant ensuite dans nos
Écoles fruitières, je soumis à l'auteur une modification qui réclame
elle-même l'étude et les observations, car elle n'est pas sans
défauts; la voici :
Au lieu de tailler la branche de prolongement en novembre, j'en
avancerais l'époque pour la reporter avant la léthargie complète
de la sève , quand le bois, suffisamment aoûté , est préparé à la
chute des feuilles. Sans préciser#une date fixe, je la subordonne-
rais à l'état de la végétation du sujet ; les moins vigoureux , ceux
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— il —
chez qui la sève s'arrête de bonne heure seraient taillés les pre-
miers, pas avant le mois de septembre; et les pins vigoureux, ceux
qui végètent pins longtemps, seraient taillés les derniers, pas après
le commencement de novembre.
Les indices les plus vulgaires du déclin de la sève sont : la dispa-
rition du ton herbacé du rameau , remplacé par une nuance accu-
sée i l'ombre et au soleil, la résistance de ses- tissus à l'action
de la main , la formation complète de l'œil terminal, le change-
ment de la teinte de la feuille, etc. L'habitude donnera de la sûreté
an coup-d'œil.
Taillée à cet instant, la branche ne souffre pas; on la coupe
définitivement sans ménager l'onglet, conservé par M. Hardyau ; la
cicatrisation s'opère, et le bourgeon se développe au printemps.
On comprend que si l'on taille plus tôt, le bouton peut s'ouvrir,
alimenté par les derniers vestiges de cambium , et, par suite, périr
sous les variations de la température* hivernale. D'un autre côté, si
l'on taille trop tard, les vaisseanxrtwtiichés à sec manqueront de
liquide séveux pour se cicàJLfiser^ eh Wnflujenee du froid pénétrant
au-dessous de l'insertion. du bourgeon entravera sa sortie. Le mo-
ment qui suit la* récolte des fruits d'automne et d'hiver pourrait en-
core être la période convenable. Il n'est pas indifférent, surtout
dans une contrée humide ou froide , de couvrir la plaie avec un
onguent conservateur.
La branche fruitière sera toujours opérée au réveil de la sève,
aux premières évolutions du1 bourgeon, lorsqu'il s'entr'ouvre et
commence i verdir; «lie suivra les .phases de la fructification,
pendant que la vie de l'arbre se continuera vigoureusement dans
la branche de charpente taillée à l'automne précédent.
Cette vigueur même obligera de tailler assez long le rameau de
prolongement, selon les dispositions naturelles de la variété et la
régularité de la forme; une taille trop courte provoquerait la sortie
de nouveaux bourgeons latéraux d'une façon désordonnée. Il sera
loisible d'appliquer; soit à la 1re taille, soit à la 2°, et mieux i la 2e,
sur les rameaux de prolongement, certains petits moyens connus,
mais trop peu usités, savoir : le cran au-dessus des yeux de la
base qui auraient une tendance à rester latents ; répointage de
l'oeil le plus rapproché du terminal, quand il occupe une position
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affamante ; l'éborgnage des boutons saillants qui menacent de de-
venir gourmands; ils sont renflés et munis d'yeux axillaires.
Si les sous-yeux se développent , ou ébourgeonne le plus fort,
puis on pince le plus faible, qui se transformera graduellement
en courson fructifère.
On sait que la serpette convient pour la branche charpentiers,
et que le sécateur n'est pas à dédaigner pour la branche à fruit.
Tous les. Poiriers, tous les Pommiers pourront être soumis jk ce
traitement raisonné par la théorie, expérimenté par la pratique*
S'il nous fallait réserver une exception, ce serait peut-être en fa-
veur des variétés à bois délicat, ou d'une fécondité excessive.
Telle est la méthode de M. Hardyau-Lasne, de Bar-le-Duc. Elle
n'est, en somme, qu'une combinaison de la taille précoce et de la
taille tardive, bénéficiant de leurs avantages, évitant leurs incon-
vénients. Imaginée dans le principe pour amener la fructification
du Poirier rebelle, elle ne tarda pas à être généralisée pour toute
autre circonstance, par son intelligent inventeur. Elle nous semble
appelée à résoudre l'important problème de conserver la vigueur
aux arbres, tout en, augmentant lepr fertilité.
Elle pourrait encore servir à ramener l'équilibre d'une charpente
inégale, en taillant les membres faibles à l'automne, et les plus
forts au printemps. . ,
Dans un cours modernç d'arboriculture, il est dit que, pour bâter
la mise à fruit du Poirier, il fau,t tailler la branche fruitière à
l'automne, et la branche ch^rpeHtière au printemps. Cette propo-
sition, diamétralement opposée à la nôtre, n'aura pas été mûrie par
son auteur ; car, en y réfléchissant un peu, on prévoit un résultat
exactement contraire à celui qu'il en attend.
Et la taille complète de l'arbre au début de la végétation, recom-
mandée par les livres, qui se copient machinalement, n'est-elle pas
dérisoire? Vous refoulez la sève partout et en même temps ; si elle
ne s'éteint pas, elle reflue par toutes les issues, en ramilles chiffon-
nes , mauvaises branches de charpente, lambourdes impossibles.
Votre sujet est épuisé; il est perdu si vous recommencez.
Vous avez encore la fameuse bastonnade de M. Poulet. Il n'y
allait pas de main-morte, celui-là. Battez, battez vos arbres stéri-
les ; battez encore, battez toujours : la correction engendre la gêné-
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— 43 —
rosité ; avec lui le brevet de jardinier serait accordé aux poignets
solides, parmi les gardes-chiourmes, par exemple. Triste moyen,
moyen barbare, moyen violent, comme l'éducation à coups de
foutet, ou la paix à coups de canon.
Je ne veux pas prolonger davantage cette note ; il me suffît de
critiquer trois opinions contraires à la nôtre: l'une propagée par
un nom célèbre; l'autre accueillie par une foule d'auteurs; et la
troisième qui a trouvé asile dans les colonnes de tous les journaux.
Nous n'ambitionnons ^ue l'approbation de la Société; mais en
attendant qu'elle, ait prononcé, nous dirons : essayez cette mé-
thode facile : élargissez-en même le cadre, en l'appliquant avec
variante aux arbres à noyau, dont le mode de fructifier diffère-
de celui des espèces à pépins. Tout en la présentant, nous n'avons
pas la prétention de faire abandonner les bons procédés connus,
si féconds en beaux résultats entre des mains habiles; non. Exami-
nez et comparez. La façon de vivre de chaque variété, la diversité
des sols et des climats seraient autant d'obstacles à l'utopie qui pré-
tendrait faire passer les atbrès fruitiers soùsïé niveau égalitaire.
Avant de gouverner leâ arbres sôus une loi uniforme, il faudrait
d'abord les rendre égaux devant là loi.
Enfin, je terminerai par les réflexions suivantes, que j'ai ins-
crites dans le Jardin fruitier du Livre de là ferme, dirigé par
notre savant collègue et aïni,, M. t*. Joigneaux :
« Dans la nature, il faut étudier beaucoup pour savoir peu ; et
si notre expérience ne fcnfflt pas, sachons tire/ parti des observa-
tions qui nous sont côttirnuiiiqAées par des hommes sérieux, ou
qui nous sont léguées par les illustrations des siècles passés.
» Dédaigner l'ancien, d'est livrer, de par le talion, nos œuvres
au dédain de la postérité. Rejeter le nouveau, c'est nier le progrès
qui à créé jadis les vieilles choses que nous admirons aujour-
d'hui. »
Le Fcseàu-Palmette, nouvelle *orme four les arbres ;
Par M. Lahérard, arboriculteur, à Yesoul (Haute-Saône).
Après tant de formes simples et rationnelles employées pour
les arbres fruitiers, il y a peut-être un peu de prétention à vouloir
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mm
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en indiquer une nouvelle. Il est vrai qu'elle est principalement
destinée aux petits Jardins, où l'amateur peut avoir avec elle une
grande variété de fruits, et le jardinier économiser le plus possible
la place toujours précieuse pour lui.
Plusieurs arbres de cette forme existent depuis bon nombre d'an-
nées à Vesoul, dans un petit jardinexposé aux grands vents . Il n'en
est résulté aucun inconvénient. Les avantages de cette forme sont
au contraire très-sensibles.
Peu développé en largeur, l'arbre prend en hauteur, dans l'es-
pace vide, la place nécessaire pour bien vivre et se couvrir de fruits
très-promptement. 11 n'y a pas précisément de branches de char-
pente. Les branches latérales ne sont à proprement parler que les
rameaux à fruits, plus ou moins allongés. En un mot, c'est un fu-
seau à rameaux étalés, qui n'exige par conséquent pas Tordre, la
symétrie, la régularité, ni les soins qu'on doit donner à une pal-
mette. La chose importante, c'est de faire développer tous les yeux
de la tige pour en faire de petites, branches arquées et attachées
aux traverses de la petite échelle appliquée .contre le sujet. L'ar-
cure des branches a encoçe Tawnttigç de forcé* les arbres les plus
rebelles à se mettre à fruit,, surtout sil'otl a grand soin de pincer
vigoureusement les yeux à bois qui tendent à se développer sur ces
branches arquées, bien entendu à la condition qu'il ne s'agira pas
de quelques variétés de poires, telles que le Bon Chrétien d'été, qui
ont horreur d'un pincemeht, court. L'année dernière, j'ai laissé
250 poires sur le modèle- ci-joint* bien exposé à l'air et au soleil.
Elles ont été parfaites en/jmaiurité et en qualité.
Il est aussi très-facile au moyen de cette forme de maintenir les
fruits droits comme le recommande notre ami Luizet, d'Écully, afin
d'augmenter leur volume.
Du reste rien de plus facile que le peu de soins à donner à cet
arbre;onpeut l'aborder de tous côtés sans crainte de casser les bou-
tons à fruits, et l'échenilloir peut servir pour le pincement des bour-
geons supérieurs.
Pour tirer de cette forme tout le parti possible, il sera toujours
préférable de prendre un sujet greffé sur franc, puisqu'il est si facile
de le couvrir de fruits. Elle sera aussi très-avantageuse pour le
arbres à rameaux divergents et inclinés, tels que Marie-Louise
Delcourt, Beurré Diel, Poire de Curé, etc.
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— 46 —
Enfin, pour inspirer aux jeunes amateurs de la confiance, je leur
dirai que cette forme a été visitée par bon nombre de collègues et
d'amis des plus distingués en arboriculture, notamment MM. Hardy,
J.-L. Jamin,Dubreuil, Çhauvelot, E. Buol, etc., qui ont apprécié les
avantages que je signale.
Note sur les Taupes, Vers blancs (Turcs ou Mans), Vers bouges
ou Lombrics, Courtillère?.
Par M. ~*
Les vers blancs, qu'on appelle aussi des Turcs ou des Mans, ont
causé cette année d'affreux ravages dans plusieurs parties de la
France ; le nombre en était réellement prodigieux; on en jugera par
les deux citations suivantes : Dans les pépinières impériales d«>
Tria non, on a détruit 40,000 vers blancs dans un espace de 4,500
mètres carrés, c'est-à-dire dans un espace de 40 mètres de long à
peu près, sur 40 mètres de large. On ne s'est point amusé à les
compter un i un; on les a mesurés dans de grands pots i fleure.
Bans un bois de la liste civile, on apris300,000 vers blancs dans
une étendue de terrain équivalente à un hectare!
Ils ont complètement détruit une plantation de jeunes Chèots
dans les bois de la couronne ; trois mille francs suffiront a peine
ponr refaire une autre plantation.
Une personne qui s'occupe de cultures expérimentales près de la
ferme impériale de Vincennes a vu ses cultures dévastées par les
vers blancs. Uti jour que j'étais allé voir ses cultures et qu'il scî
plaignait à mot du mal causé par ces vers : « liais, lui dis~je, je
» ne vois pas une seule taupinière dans vos cultures. » — cOhl les
» taupes', c'est encore bien pis! je les ai proscrites! j'ai mis leur
* tète i prix ; je paye tant par taupe. » — € Ne vous plaignez pas
» alors. Vous avez volontairement échangé les petits dégâts que
» font les taupes, contre l'immense et irréparable ravage que can-
» sent lee vers blancs. »
M. le comte *** a dans sa propriété quelques taupes; il s'en plai-
gnait un jour devant iroL— « Ne vous plaignez pas, lui dis-je , elles
• mangent vos vers blancs. » — fl me répondit : « Mais, en effet, je
» n'ai pas de ces vilains vers, tandis que mon voisin immédiat a
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» perdu tontes ses plantations d'arbustes, légumes, Fraisiers ; tout a
d été dévoré par les vers blancs. Mais il n'a pas de taupes ; il a pajé
» fort cher un taupier pour s'en délivrer. »
J'ai un jardin de trois hectares ; il y a pas mal de taupes, peut-
être trop ; mais on peut bêcher pendant plusieurs heures dans mon
jardin sans trouver un ver blanc. Et cependant toutes mes roses,
fleurs ou boutons, ont été dévorées, au printemps dernier, par de
petits hannetons aux élytres brun foncé et au corselet vert-bleu.
Cette abondance de hannetons indique la prodigieuse quantité de
vers blancs qu'il y avait dans les jardins voisins du mien : aussi
n'y voit-on pas de taupinières comme chez moi.
Plus je vais, plus je crois que cet Anglais agriculteur avait raison
en disant au sujet des taupes : c Cet animal est moins aveugle
9 que ceux qui lui font lâchasse! » Si, comme on le dit, la taupe
mange huit ou dix vers blancs par jour, en supposant qu'il y ait
eu seulement 1 0 taupes sous la surface de 40 mètres sur 40 mètres
dont nous avons parlé plus haut, ces dix, taupes auraient mangé
100 vers par jour, 3,000 vers par mois, et 36,000 par anl c'est-à-
dire qu'elles auraient à peu près tout mangé. Dix taupes pour
4,500 mètres carrés, cela fait une seule taupe pour un carré de
i 2 mètres de côté ; cela n'a rien d'excessif. Il faut remarquer d'ail-
leurs que, une fois les vers blancs exterminés, on peut détruire
ensuite une bonne partie des taupes. Ici, comme toujours et par-
tout, c'est une question d'équilibre et de mesure dont r homme est
jugé et qu'il doit cherchera résoudre au mieux de ses intérêts.
Sans aucun doute, la taupe est désagréable à voir travailler dans
des planches de Fraisiers on de salade; mais une Laitue, un Fraisier
qui a reçu une bousculade ou un tour de reins de la part d'une
taupe, peut être raffermi, reconsolidé en terre, et sa végétation, un
peu troublée, j'en conviens, n'est pas définitivement arrêtée : la
plante n'est pas morte. Il n'en est pas de même dés légumes, fruits
ou arbustes dont le ver blanc a mangé les racine* ; il faut qu'ils
meurent.
La taupe dévoie aussi les vers rouges ou tapbrics : ils font par-
fois d'assez grands dégâts dans les planches d'Oignons, les collec-
tions d'OEillets, etc. Dans mon jardin, il n'y a presque point de ces
vers rouges.
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La taupe mange encore les courtillères, ce terrible fléau, ce déses-
poir des floriculteurs- J'ai tu, dans un superbe jardin, des cor-
beilles où Von avait repiqué, dans l'une 3 à 300 Œillets, dans
l'autre autant de Balsamines, qui, après une seule nuit, mon-
traient les trois quarts de ces fleurs coupées entre deux terres et
couchées sur le sol. A la vérité , on s'était donné bien du mal , on
avait dépensé bien des journées de taupiers pour détruire toutes
les taupes qui drainaient autrefois ce beau jardin. Pour être juste,
nous dirons qu'il n'en restait pas une !
Il est important de recommander une fois de plus aux horticul-
teurs et agriculteurs de ne pas trop s'attacher à détruire les taupes,
ces laboureurs des prairies, comme on les a si justement appelées;
on peut être persuadé qu'en obtenant d'eux qu'ils se résignent de
bonne grâce à endurer un petit mal, on les amènerait i en retirer
un grand bien.
Liste dbs Orchidées qui ont fleuri pendant le mois de janvier <852
dans les serres de mm. thibaut et kétbleêr, horticulteurs,
rue de Charonne, n° \ 46, a Paris. {Note par M. Kételeêr.)
Aerides suavissimum.
Angrœcum rectum.
— superbum.
— sesquipedale.
C'est probablement le plus fort pied de cette espèce très-rare
qui existe sur le continent. Il a 0m 60 de hauteur, et il porte en
ce moment quatorze fleurs épanouies. La fleur est d'un blanc
d'ivoire uniforme: ses 3 sépales lancéolés mesurent 0m 40 de
longueur; les 2 pétales sont un peu plus courts, de même que
le labelle, qui est triangulaire et qui mesure 0m 05 de largeur
à sa base. L'ensemble de la fleur, qui est entièrement ouverte
et étalée, forme une étoile i 6 rayons, de 0m 20 de diamètre.
La substance en est ferme et épaisse. Enfin l'éperon droit 6f
verdâtre qui forme le prolongement inférieur du labelle me-
sure 0m 30 de longueur.
Ansellia africana.
Barkeria Skinneri.
itizëfi by
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Brassavola glauca.
Calanthe vestita.
Cattkya Lindleyana.
— Trianœi.
— lobata (vrai).
Cette espèce est rare dans les collections. La plante qu'on
trouve communément sous ce nom n'est qu'une simple variété
du Lœlia purpurata, dont la nôtre diffère totalement. Les se-
v pales et les pétaleà sont d'un rose violacé uniforme; les der-
niers sont plus larges que les premiers et à bords ondulés. Le
labelle est de la même couleur, veiné de pourpre vif, fortement
ondulé et frangé comme dans le Cattleya crispa.
Cœlogyne cristata.
Cypripediurh purpuratum*
— ventatum.
Dendrobium aggregatum, var. major.
— Pierardi.
Limatodes rosea.
Neottia speciosa.
Odontoglossum pulchellum.
Oncidium pvdchellum.
— spec. du Guatemala (J).
Pseudobulbes courts, arrondis ou légèrement ovales, compri-
més, monophylles.Feuilles oblongues, aiguës, canaliculées, très-
épaisses et raides. Tige florifère droite, haute de 0U 55 à 0m 65,
(4 ) Cette belle espèce, que j'ai tout lieu de croire inédite, puisqu'elle ne
figure ni dans la monographie des Oncidium, publiée récemment par
M. Lindley dans ses Folia orchidacea, ni dans les Xenia orchidacea de
M. Reichenbach (ils, ni dans le catalogue de la collection Schiller par ce der-
nier savant, ni, en un mot, dans les travaux récents sur les Orchidées qu'il
m'a été possible de consulter, est représentée dans l'Herbier de Richard par
une fleur 'en parfait état, accompagnée de l'étiquette : Oncidium splendidutn
A. Righ.; Guatemala (M. Herment, 4851). Je dois la communication de
cette fleur à l'obligeance de M..Prillieux, qui possède aujourd'hui le riche
herbier d'Orchidées des deux Richard. Je ne sache pas que A. Richard ait
publié même le nom de cette espèce ; cependant, puisqu'il l'avait distin-
guée, il me semble juste de conserver à cette plante remarquable , l'une
des plus belles de son genre, la dénomination spécifique qu'il lui avait
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terminée par un épi penché ou arqué, long d'environ 0m 2or
et comprenant 9 ou 40 grandes fleurs qui mesurent 0m 55 de
longueur. Les sépales et pétales sont linéaires-oblongs, aigus,
largement ondulés sur les bords, révolutés au sommet, tous à
fond jaune clair, couverts en majeure partie de grandes macu-
les et bander transversales rouge-brun ; les pétales plus longs
(Ûm 025) que les sépales (qui ont 0m 01), faiblement arqués; la-
belle dirigé en haut, très- grand, d'up beau jaune uniforme,
avec 2 macules marginales rouge-brunâtre sur ses oreillettes
basilaires, rétréci dans le bas où ses bords sont fortement rejetés
en arrière, et où sa ligne médiane est relevée d'une forte saillie
lisse en carène très-proéminente, qui suit 2 autres petites
crêtes en*alternant avec elles, fortement élargi dans ses 2/ft
supérieurs en un grand limbe presque plan, échancré au som-
met etréniforme. Colonne relevée vers son extrémité de deux
ailes obliques, charnues, à bord arrondi, submarginales.
Phajus Wallichii.
Phalœnopsis amabilis.
— grandi flor a.
— rosea.
Saccolabium miniatum.
— violaceum.
Selenipedium SMimmii.
assignée daus sa collection. D'un autre côté, je pense qu'il ne sera pas
inutile d'insérer ici nne diagnose latine de cette espèce nouvelle :
Oncidium splendidnm A . Rica , in herb. (secx.*Pentœpetala pluritu-
beradata sarcoptera Lisdl.}. Espèce voisine de ÏO. tigrinum Lu. et Lex.
0. pseudobulbis brevibus, rotundatis , ancipitibus, mooophvll» ; foliis
oblongis, suba:ulis, superue canaliculatis et basi conduplicatis, crassis
rigidisque, undique sub lente punctulatis ; scapo pruinoso, crecto ; spica
nutante, sub 40-flora; sepalis petalisque subœqualibus, bneari-oblongis,
undulatis, apice revolutis; labello erecto, amplo, convexiusculo, pandurato
auriculis parvis reflexis ; lobo medio multo majore reniformi stipitato apice
emarginato ; tuberculis tribus totidem crbtas angustas longitudinales effor-
mantibus, duobus inferioribus minoriljus inter se parallelis cum tertio su-
periore multo majore aîternantibus ; columnœ alis geminis carnosis, obli-
quis, oblongis, semi ellipticis. Dctre.
Guatemala. En Qeurs.au mois de janvier 4862, chez MM. Thibaut et Ké-«
tcleêr, rue de Charonnc, à Paris, qui l'ont reçue de M. H iraient, de Caen.
^Note du rédacteur).
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RAPPORTS.
Rapport sur veux ouvrages »k M. Courtois-Gérard.
M. Du puis Rapporteur.
Messieurs,
Le goût de l'horticulture se répand de plus en plus dans les
. masses. Grâce à l'impulsion et aux encouragements donnés par la
Société centrale, le nombre des amateurs augmente tous les jours.
Le jardinage se met à la portée des plus humbles intelligences
comme des plus modestes fortunes. Aussi les petits livres sur 1 hor-
ticulture sont-ils accueillis avec faveur par le public.
Parmi ces livres, il en est qui sont en quelque sorte devenus clas-
siques; tels sont ceux de M. Courtois-Gérard. Notre honorable col-
lègue vient de publier presque en même temps une nouvelle édi-
tion de ses deux ouvrages relatifs à la culture maraîchère et à la
culture des fleurs dans les petits jardins,
Ce dernier a déjà été l'objet d'un rapport favorable de la part de
M. Duchartre. Il serait donc superflu de d'étendre sur ce sujet; je
ne pourrais qu'affaiblir ce qui a été dit. Je me contenterai de rap-
peler les additions importantes faites à cette nouvelle édition.
•Au chapitre de la multiplication des végétaux, M. Courtois-Gé-
rard a ajouté trois paragraphes qui traitent de la bouture, de la
marcotte et de la greffe, trots opérations assez souvent usitées dans
le domaine de la petite culture.
Plus loin il décrit les caisses Ward, employées pour le transpor
des végétaux exotiques, et qui peuvent servir à conserver dans les
appartements certaines plantes d'un tempérament délicat, dont
nous trouvons ici la liste détaillée.
L'Aquarium de salon est maintenant devenu à la mode. Les or-
mes élégantes qu'on a données à cet appareil le rendent propre â
faire un des plus gracieux ornements de nos habitations et à rece-
voir un certain nombre de végétaux aquatiques qui ne prennent pas
nu grand développement.
Je passe à la Culture maraîchère dans les petits jardins. C'est
la V édition d'an livre qui a obtenu un succès bien légitime, car
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— 52 —
il se fondait à la fois et sur son mérite réel et sur votre haut et bien-
veillant patronage. Bien qu'il soit connu de la plupart d'entre vous,
permettezr-moi d'en donner une rapide analyse.
L'auteur s'occupe d'abord de l'emplacement dn jardin potager
et de la préparation du sol. Il insiste sur l'utilité du drainage dans
plusieurs circonstances et sur la nécessité des arrosements dans
tous les cas. Il fait connaître les diverses natures de terre, les en-
grais employés dans la petite culture, les façons données au soi,
les semis et les opérations qui s'y rattachent, enfin les modes d'ar-
rç sèment les plus usités.
' La deuxième partie est consacrée à la culture proprement dite.
Après quelques considérations générales, M. Courtois-Gérard passe
en revue les plantes potagères propres aux petits jardins, et fait
connaître pour chacune d'elles les meilleures variétés à cultiver. Il
indique également la manière de récolter les graines et la durée
de leur faculté germinative. *»
Le «tableau d'un assolement de jardin potagter de 45 ares et un
calendrier de la -culture manafichère terminent cet ouvrage.
M. Courtois-Gérard n'<a!rien négligé pour tenir ces deux livres
au niveau des progrès de rHortioulture, Il a prouvé une fois de
plus la possibilité dîalliar deux choses trop souvent regardées
comme incompatibles, la forme élémentaire et populaire, et la ri-
goureuse exactitude d'expresion qui élèvent un Manuel d'Horti-
culture à la hauteur d'un travail scientifique.
Votre Rapporteur a l'honneur de tous proposer d'adresser vos
félicitations à M. Courtois-Gérard et de renvoyer ce rapport à la
Commission des récompenses.
Rapport sur- les Cultures de M. Demars, jardinier chez M. Mur-
RON, AU CHATEAU DE FRATE, PRÈS VlLLENBUVE-St-GEORGES (SEMS-
bt-Oise). . .
M. Vivet, Rapporteur.
Le 19 juillet 4 864, la Commission chargée par H. le Président
d'examiner les arbres fruitiers et les cultures potagères dirigées
par M. Demars dans les jardins de M. Murron, s'est mise en de-
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voir de remplir sa mission. Elle était composée de MM. Alexis Le-
père, Forest, Courtois-Gérard, Gontier et Vivet, rapporteur
La Commission a d'abord remarqué des contre-espaliers, sur
lesquels il y a deux cordons de Vignes (Chasselas), qui sont très-
bien dressés, qui ne laissent rien à désirer, et qui ont sept cents
mètres de longueur.
Elle a reconnu aussi que les vieux Pêchers sont très bien restau-
rés, tandis que les jeune» Pêchers que ce jardinier intelligent a
élevés sont tous fort bien établis. M. Demars a -utilisé la sève le
mieux possible, et il a su tirer très-bon parti des bourgeons anti-
cipés.
Nous avons trouvé le potager garni de tous les légumes de la
saison. Plusieurs saisons de Melons Cantaloups ont fixé notre at-
tention, en raison de leur vigueur et de la beauté de leurs fruits.
Nous avons remarqué aussi un légume depuis longtemps connu,
il est vrai, mais qui n'est pas assez cultivé dans les jardins : c'est
la Chicorée toujours blanche. M. Demars la sème en rayons, de
quinze jours en quinze jours, et il la coupe ensuite comme les
Épinards. Cette Chicorée toujours blanche est très-bonne cuite.
Ce jardinier fait ses coffres à primeurs lui-même avec du bois
blanc récolté dans le parc. Il les assemble avec un boulon à
clavette à chaque angle et il les démonte pour les rentrer en été.
Enfin la Commission a été très-satisfaite en remarquant Tordre, la
propreté et l'intelligence de ce jeune jardinier; tous ces mérites
nous font un devoir de solliciter pour lui un encouragement de la
part de Société. >
Rapport sur les Cultures de Réséda de M. Duvaux.
M. A. Depuis, Rapporteur.
Le Réséda jouit d'une grande popularité sur le marché aux fleurs
de Paris; c'est la plante de prédilection des modestes amateurs.
Aussi plusieurs établissements en ont-ils fait l'objet d'une culture
spéciale. De ce nombre est celui de M. Duvaux, rue de Reuilly, 82.
Bien que le Réséda paraisse jusqu'à présent peu disposé à
donner des variétés, vos Commissaires ont remarqué dans les.
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plantes de M. Duvaux plusieurs formes assez nettement tranchées.
Il est à désirer que Ton parvienne à fixer les caractères de ces types
divers; c'est ce que cet habile horticulteur se propose de tenter par
des semis bien entendus.
Mais nous avionsà nous occuper surtout de laculturede ces plantes,
et, sous ce rapport, nous avons eu lieu d'être pleinement satisfaits.
Les Résédas de M. Duvaux pésentent une belle et vigoureuse végé-
tation ; ils font honneur à l'horticulteur qui les a obtenus et témoi-
gnent hautement de son intelligence comme de ses soins assidus. Les
époques successives des semis, des repiquages, des pincements et
des autres opérations culturales sont parfaitement échelonnées, de
manière à approvisionner , pendant toute Tannée, le marché
de Paris de ces plantes modestes et populaires, qui rachètent le
peu d'éclat de leurs fleurs par la suavité de leur parfum.
La Commission avait à porter plus spécialement son attention'
sur les Résédas ; néanmoins elle a cru devoir étendre son examen
à l'ensemble des cultures, qui lui a paru très satisfaisant. Nous
avons donc l'honneur de proposer à la Société d'adresser ses félici-
tations à M. Duvaux et de renvoyer ce rapport à la Commission
des récompenses.
COMPTES RENDUS D'EXPOSITIONS.
Compte rendu de l'Exposition faite pau la Société d'Horticulture
de l'Ornb;
Par M. Thibaut.
Messieurs,
Je viens tous rendre compte de la mission que notre honorable
Président m'a confiée en me chargeant de représenter, comme Juré,
notre Société à l'Exposition d'Alençon qui a eu lieu le 15 juin
186t.
La halle aux toiles avait été disposée pour recevoir les produits*
Ceux-ci n'étaient pas en très-grand nombre; cependant, grâce aux
apports dus à M. le baron Le Guay, dont tous nos collègues con-
naissent le goût pour l'horticulture, cette Exposition a été au total
vraiment remarquable.
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— 55 —
En visitant les cultures de cet amateur distingué, dirigées par
"M. Louis Kételeêr, ainsi que sa riche exposition, je n'ai pu m'em-
pècher de regretter que le nombre des vrais amateurs soit aussi
restreint qu'il Test. Chez M. Le Guay tout est réuni, les arbres frui-
tiers, les légumes, les jplantes d'agrément , depuis les plus hum-
bles jusqu'aux plus rares; tout cet ensemble est installé sans luxe,
mais convenablement; les serres sont simples , mais bien ordon-
nées, et les plantes y sont cultivées dans la perfection.
Qaant aux apports importants que l'Exposition devait à M. Le
•Guày, ils comprenaient :
4° Un magnifique lot d/Orchidées , contenant deux Vanda
suavis, Aerides crispum, Ae, Fieldingii, Ae. virens , Saccolabium
retusum, Odontoglossum cohlatum, Cattleya Mpssiœ, etc., etc.;
2* Un lot de Caladium admirablement cultivés, renfermant toutes
les nouveautés, comme Belleymii, Baraquini, Houlletii, Chantini,
argyrites, etc. ;
3° Un lot de Bégonia des plus distingués, tels que Duchesse de
îrabant, Imperator, Madame Thibaut;, j^ckeitnahni, Bijou de
Gand, picturatum, etc. ;
4° Un lot de cent vingt variétés de Pelargonium, d'une culture
remarquable et d'une floraison parfaite, contenant toutes les belles
variétés du commerce, telles que : Grande-Duchesse Stéphanie,
Madame Leroy, Garibaldi, Duguesclin, le Crïméen, Belladonna,
Madame Van Houtte, etc.;
5° Un lot de semis de" Pelargonium dont quelques-uns se classe-
ront parmi les nouveautés, qui seront livrés au commerce quand ils
seront multipliés.
Tous ces lots ont obtenu des premiers prix qui ont été remplacés
par une médaille d'honneur décernée au jardinier.
M. Parfait, horticulteur, avait exposé plusieurs lots de Pétunia,
de plantes variéesMe marché, de fruits conservés et de légumes
il a obtenu plusieurs pris .
M. Dupond, horticulteur, avait une belle collection de Pelargo-
nium bien cultivés.
M. Masson a obtenu le 1er prix pour ses plantes de marché.
M. Baron, jardinier de Madame de Seraincourt, a reçu égale-
ment un prix pour ses beaux Fuchsia et son lot de légumes.
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— 86 —
Pour les fruits conservés, il y avait' plusieurs concurrents. Le
4« prix a été décerné à M. Fabbé Combes ; le V à M. Chauvel,
horticulteur ; le 3« à M. Dupond.
Pour les Roses coupées, M. Chauvel a eu le <* prix. M* Dupont,
amateur, le second.
Une superbe collection de Fraises, de M. Dupont, amateur, a
reçu le 4cr prix. Cet exposant a eu également un 40p prix pour une
Fraise de semis d'une grosseur extraordinaire,
Je termine, Messieurs, en remerciant notre Président de m 'avoir
confié cette mission quijn'a permis de recevoir des témoignages de
sympathie et de bonne confraternité de la part des représentants
de la Société d'Horticulture de l'Orne.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ÉTRANGÈRE.
Plantes nouvelles ou rares décrites bans les
publications étrangères.
Illustration horticole,
Caladinm coprenm, Schoelleri et Schmitzli Hort. — Illust.
hort., sept. 4864, pi. 297. — Caladion cuivré, de Schoeller, de Schmitz.
— Bords du fleuve des Amazones. — (Aroïdées).
Les Aroïdées à feuilles élégamment maculées ou colorées se sont
beaucoup multipliées dans les serres depuis quelques années, sur-
tout, grâce aux fructueux, voyages de M. Baraquin dans le Para, la
province du Brésil qui longe le Maragnon ou fleuve.des Amazones.
En voici encore trois fort élégantes que ce zélé voyageur avait en-
voyées à rétablissement de M. A. Verschaffelt, à Gand, mais
qui, avant d être signalées par cet horticulteur, ont été mises dans
le commerce par M* Esser, horticulteur, à Dur en, en Prusse.
M. Ch. Lemaire figure et décrit le feuillage 4}e chacune de ces
plantes en leur laissant les noms qui leur ont été 'assignés par
l'horticulteur allemand. La première de ces belles Aroïdées a été
nommée Caladium cupreum parce que ses feuilles sont d'un rou-
geâtre cuivré mat, analogue à la « teinte du cuivre rouge non poli,
et déjà légèrement bruni par l'air », teinte qui ne- se retrouve exac-
tement dans aucune autre plante connue. Sur ce fond se détachent
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— 57 —
une côte et des nervures purpurines, bordées d'une ligne blanche
ou rose. Ces feuilles sont assez grandes et sagittées. — Le n° 2,
nommé Caladium Sckoelleri, est une petite plante dont les feuilles
en cœur et très-pointues, à peine ou même pas du tout peltées,
sont d'un beau vert velouté presque mat, sur lequel tranchent le
blanc presque pur qui colore les nervures et une bordure assez
large, irrégulièrement dentelée, qui longe celles-ci. — Le n' 3 a
reçu le nom de Caladium Schmitzii. Il a les feuilles encore un peu
plus petites que celles du précédent, en cœur, mais avec l'échan-
crure basilaire peu prononcée, moins pointues au sommet et nul-
lement peltées. Leur coloration est fort' remarquable : avec le vert
clair qui en colore la portion marginale contrastent une côte et des
nervures d'un beau rose, et, dans l'intervalle de ces nervures, un
grand nombre de petites macules pentagonales ou hexagonales,
rosées, qui se montrent sur la plus grande partie du limbe.
La confusion qui a déjà été introduite dans la science par la dé-
nomination de Caladium cupreum donnée à 2 plantes fort diffé-
rentes spécifiquenent et même génériquement peut diminuer, si
Ton se rapporte au travail de M. Ch. Koch, dont nous avons
donné l'analyse dans le Journal, VII, 4 861 , pp. 8H -81 6. On y voit
en effet que la première des 3 plantes dont il vient d'être question
est, d'après le botaniste de Berlin, un vrai Caladium, le C. por-
phyroneuron Ch. Koch, et nullement un Alocasia, tandis que les
deux autres sont de simples variétés de Y Alocasia heieroneura
Ch.Koch. •
Pyrethrnm «Ineiuw et lndtcum var. — Illust. hort.j 1. c, pi. 298.
— Chrysanthèmes nains. — (Composées.)
La planche 298 de Y Illustration horticole représente 6 variétés
nouvelles de Chrysanthèmes nains obtenues par M. Lebois, habile
amateur horticulteur, à Toulouse. En voici les noms et les carac-
tères : 4° Madame Angèle Dumat : capitules d'un rose pâle vers
les bofds, d'un jaune tendre au centre. — 2° Antigone : capitules
entièrement colorés en rose tendre. — 3° Ninette : capitules d'un
violet tendre, uniforme. (La figure les montre colorés en pourpre
'intense — 4° La Coquette : capitules d'un rose vif vers les bords,
jaunes au centre. — 5° Madame Marie Planes : capitules d'un
beau jaune, chaque pétale (demi-fleuron) panaché de rouge-
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— 58 —
brunâtre à l'intérieur. — 6° La ^Sibylle : capitules jaunes, d'une
teinte plus foncée à la périphérie.
Camellia Reine des Beauté*. — Hlust. hort., 1. c, pi. 299.
Ce beau Camellia a été obtenu par M. Vervaene, horticulteur à
Oand. Il est parfait de forme et d'imbrication, d'un rose tendre,
plus vif au centre et à la périphérie que dans la portion intermé-
diaire*
•uTirandra fenestralis Poiret. — lllvst . hort., 1. c , pî. 300. —
Ouviraudre à feuilles en dentelle. — Madagascar. — (Joncaginées.)
Cette plante, extrêmement curieuse par ses feuilles percées à
jour comme une élégante dentelle végétale, a fixé depuis long-
temps l'attention des botanistes; mais elle n'a été introduite ri-
vante en Europe qu'en 4853, époque à laquelle M. Ellis, à qui
l'horticulture doit d'autres introductions intéressantes , l'apporta
de Madagascar en Angleterre. Dans sa patrie, elle vit submergée
dan9 les eaux douces et courantes. M. Lemaire conseille, pour en
faire germer les graines et pour la cultiver, d'employer un appareil
formé d'un bassin en zinc ou en verre rempli d'eau, au fond duquel
on met le pot, et qui est chauffé en dessous par une petite lampe
à esprit de vin ou plus simplement à huile, capable de maintenir
le liquide à une température dé 25 à 30° centigrades.
Pjrrethrnm roseum Bikb., var. — Illust. Jiort.y oct. 1861, pi. 304 .
— Pyrèthre rose, variétés. — (Composées.)
Depuis que M. Bedinghaus, de Nitny, en Belgique, est parvenu
à obtenir de cette plante de charmantes variétés, dont certaines
ont été figurées dans Y Album de la Société (pi. X), d'autres horti-
culteurs et amateurs se sont efforcés de faire à leur tour des acqui-
sitions du même genre. Entreautres,M.Vandervinnen, deLaeken,
près de Bruxelles, est ainsi parvenu à obtenir les 4 belles variétés
que figure l'Illustration horticole. Ces variétés sont les suivantes :
4° Delicatissimum : capitules de première grandeur, à longs rayons
blancs, très-légèrement lavés de rose, ayant le disque double oa
formé de fleurettes transformées en ligules, et d'un blanc pur, qui
passe graduellement au jaune clair du centre. — 2° Eximium : ca-
pitules de grandeur moyenne, doubles, à rayons d'un pourpre san- '
guin et à disque coloré en rose vineux. — 3° Beauté de Laeken ;
•capitules grands, doubles, i rayons d'un rouge carmin vif, à dis-
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— 59 —
que d'un beau rose. — 4° Giganteum ruèrum : capitules très-grands
(plus de 0 m. \% de largeur), simples, à rayons d'un rose carmin
vif, à disque d'un beau jaune doré» — Toutes ces plantes^sont des -
plus rustiques ; elles fleurissent en mai, juin et juillet. Coupées près
de terre après leur floraison, elles fleurissent une seconde fois en
automne.
Axalett lnàle* (Hybr.), var. Cm. Enke. — llhist. hort., 1. c,
pi. 30Î. — Asalée de l'Inde, var, Ch. Enke.
Cette jolie variété a été obtenue de semis par M. A. Verscbaffelt.
Les fleurs en sont très-grandes, à fond blanc qui ne reste qu'en
bordure et sur lequel tranche brusquement le rose qui colore tout
le reste de la fleur. Le côté supérieur de la gorge de la corolle est
marqué d'un large groupe d'accents circonflexes carmin vif.
Rosier (Ile Bourbon), var. Souvenir de la Malmalion à
fleurs rotes. ~ Illust. hort., 1. c, pi. 303.
Ce beau Rosier a été obtenu récemment et mis dans le commerce
par M. J. Verschaffelt, horticulteur de Gand. Il reproduit le Souve-
nir de la Malmaison, mais avec cette différence capitale que ses
grandes fleurs sont d'un beau rose. Il est très-vigourêux, bien rus-
tique, et fleurit presque toute Tannée. Ses fleurs sont aussi grandes
que celle de son analogue, et comme celles-ci, elles sont agréable-
ment odorantes.
Beaacarnea reenrvata Ch. Lem. — Illust. hort. , oct. 4861, pi. noire,
p. 57. — Beaucarnée à feuilles recourbées. — Mexique. — (Liliacées-
Asparagées).
Tous les horticulteurs connaissent ces plantes singulières, ori-
ginaires du Mexique, dont la tige ligneuse e$t fortement épaissie à sa
base et couronnée par un grand nombre de feuilles linéaires, qui
ont été introduites dans les jardins sous le nom barbare et sans
étymologie possible de Pincenectia, allongé même en Pincenectitia.
Ces végétaux mexicains n'avaient encore jamais fleuri dans les
serres européennes, et Ton ne savait trop quelle place leur assi-
gner dans le grand embranchement des Monocotylédons. Cepen-
dant, en 4859, Scheidweiler ayant reçu d'Amérique des fruits de
Pincenectia, reconnut que ce devaient être des Dasylmon, végétaux
rangés par les uns parmi les Broméliacées, placés par d'autres à
côté des Dracœna. M. Ch. Koch, dans un article sur ce sujet
(voyez \i Journal, V, 4859, p. 609) déclara partager cette opinion. .
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— 60 —
En1861,'un pied de Pintenectia tuberculata a enfin fleuri en
Belgique, chez un amateur, M. Beaucarue, d'Uname, près d'Aude-
narde, qui l'envoya, le 4W septembre, à l'Exposition horticole
d'Audenarde. Se basant sur l'examen qu'il a fait de ces fleurs,
M. Ch. Lemaire est d'avis que ce Pineeneetia des horticulteurs
doit être regardé comme le type d'un genre nouveau, voisin du
genre Dasylirion Zccc., et, x>omme celui-ci, appartenant à la tribu
des Liliacées-Asparagées, sauf peut-être à être placé ailleurs après
une nouvelle étude. Les Beaucarnea sont dioïques; le pied qui
vient de fleurir était mâle, de telle sorte que leurs caractères géné-
riques n'ont pu être tracés encore qu'incomplètement. L'espèce
dont il s'agit ici était connue sous le nom de Pineeneetia tubercu-
lata et devient le Beaucarnea recurvata Ch. Lem. — Ses fleurs
mâles forment une grande panicule terminale, très-rameuse et
très-multiflore, dans laquelle de petites fleurs presque inodores et
tombant très-vite, donnent une fort grande quantité de pollen.
Chacune de ces fleurs offre un périanthe très-ouvert, formé d'un
calice de 3 sépales ovales, concaves, et d'une corolle à 3 pétales
environ 2 fois plus grands que les sépales, également ovales et con-
caves, à bord très-relevé ; elle à 6 étamines libres et très-étalées ,
fertiles, plus longues que le périanthe, aux divisions duquel elles
sont opposées, à filet subulé et resserré à sa base, à anthère fixée
près du milieu de sa ligne dorsale, introrse, biloculaire , ovoïde,
s'ouvrant longitudinalement. Le centre de cette fleur est occupé
par un pistil imparfait, rudimentaire, dans lequel les 3 capelles
sont presque entièrement distincts. — A cette espèce-type il
faudrait joindre ,. d'après M. Ch. Lemaire, les Pineeneetia glauea
et gracilis Hort., sous les noms de Beaucarnea stricta Ch. Lem.
et B. gracilis Ch. Lem.
Sur l'aération du iolj par M. H. Jaejer (Gartenfloray 4860,
p. 377-386).
M. Daniel Hooibrenk, jardinier àHietzing près de Vienne (Autri-
che), a fait connaître en 1859, un nouveau système de culture qui/
assure-t-il, procure aux plantes une végétation plus vigoureuse que
celle à laquelle on peut les amener en les traitant de toute autre fa-
çon. Ce système consiste à disposer dans le sol cultivé un système
de tubes ou canaux percés de trous, partant chacun d'une prise
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— 6* —
d'air, qui permettent à Fair atmosphérique de pénétrer dans toute
la couche parcourue par les racines et d'y exercer son influence
bienfaisante. Comme nous croyons que ce nouveau système est en-
core ou sans application ou du moins fort peu connu en France,
nous sommes convaincu qu'il sera utile de donner ici un résumé
d'un article étendu dans lequel l'un des rédacteurs du Gartenflora
en présente l'exposé et signal^ ensuite les résultats d'expériences
rigoureuses qui ont été faites en vue de reconnaître si réellement
cette nouvelle méthode de culture, applicable surtout aux jardins,
procure les avantages que lui attribue l'inventeur. Or ces avan-
tages sont, d'après M. Hooibrenk, nombreux et importants. Voici
l'indication de ceux qu'il signale :
1° Les terres argileuses les plus fortes, sous l'influence des nom-
breux courants d'air qui proviennent des tuyaux souterrains pour
s'élever au milieu de leur masse, se divisent par des milliers de pe-
tites fissures et s'ameublissent dès lors de manière à devenir pro-
pres à la culture. La profondeur à laquelle doivent être placés ces
tnyaux ou drains aérifères dépend de la nature et de -la consis-
tance de la terre.
2o Lorsqu'une fois le sol a été pourvu de ce système de tuyaux
à air, la végétation des plantes devient beaucoup plus active, par-
ticulièrement dans la culture des céréales et des légumes. Les ra-
cines trouvant une terre meuble sur une profondeur plus grande,
s'y enfoncent plus que de coutnme, ce |qui déjà les soustrait à
l'action des variations brusques de la température à la surface.
3* L'ameublissement produit par la circulation de l'air dans le
sol a pour effet de déterminer une absorption rapide de l'eau
des pluies et d'empêcher qu'il ne se forme une croûte superficielle.
D'un autre côté, pendant les longues sécheresses, la profondeur
considérable à laquelle sont parvenues les racines, les soustrait à
l'influence de l'air sec extérieur, et leur permet de trouver une hu-
midité qui leur ferait défaut plus près da la surface de la terre.
4° La présence des tuyaux à air dans le sol aigre fait disparaître
tout à fait ce grave inconvénient, de telle sorte que là où ne venait
auparavant qu'une herbe de mauvaise qualité, on peut obtenir en-
suite de beaux fourrages. C'est surtout dans les .terres tour-
beuses et marécageuses qu'on remarque ces bons effets qui les
transforment en terres fertiles.
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— 62 —
5° La pénétration de l'air rendant la terre constamment poreuse*
et meuble amène par cela même une facilité beaucoup plus grande
pour l'exécution dès labours ; en outre, cette porosité empêchant
l'accumulation de l'eau permet souvent de commencer les travaux
de meilleure beure au printemps.
6° Les plantes qu'on cultive sur un sol ainsi amélioré dévelop-
pent une plus grande masse de racines et, devenant dès lors plus
vigoureuses et plus fortes, doivent se trouver plus espacées. On n'a
donc pas besoin de semer aussi dru que d'habitude, ce qui permet
de réaliser une notable économie de semence.
7" Les engrais produisent une action fertilisante beaucoup plus
énergique dans une terre aérée d'après ce système que dans celle
qui n'a pas subi cette préparation ; cela tient surtout, d'après
M. Hooibrenk, à ce que cette terre aérée est plus uniformément hu-
mide dans toute son épaisseur, et que, dès lors, la dissolution des
matières fertilisantes s'y opère mieux et plus également.
Au total, l'inventeur de ce système d'aération du sol dit qu'on
obtient sur les terres ainsi préparées des produits doubles et même
triples de ceux qu'on aurait obtenus sans cela, au point d'avoir
promptement regagné ce qu'on a dépensé par la pose des tuyaux
à air. Il dit même que, dans la culture de la Vigne, on avance par
ce moyen la maturité à un haut degré, ce qui influe beaucoup sur
la bonté des produits. Ces diverses assertions ne pouvaient man-
quer de rencontrer beaucoup d'incrédules; il était donc important
que des expériences suivies et attentives vinssent apprendre ce
qu'elles ont d'exact ou d'exagéré. Ces expériences ont été faites par
MM. Fichtneretfils.
. Le champ sur lequel ceux-ci ont opéré est formé d'une couche de
terre argilo-sableuse, profonde de 33 à 40 centimètres, et reposant
sur un sous-sol de cailloux roulés qui ont été apportés par un cours
d'eau adjacent. De l'autre côté de ce champ est un autre ruisseau,
dont le niveau est plus bas d'environ 2 tri êtres, de même que celui
du premier auquel il se joint. Cette différence de niveau et la pré-
sence d'un sous-sol caillouteux avaient fait penser d'avance que
les tuyaux à air ne produiraient pas leui action favorable en agis-
sant comme drains, c'est-à-dire en favorisant l'écoulement de l'eau
excédante. Le champ est en forme d'hexagone allongé, dont la
surface est de 1592 toises carrées (ou 6368 mètres carrés). Depuis
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— 63 -
4852 il était en culture et n'avait donné qu'un médiocre produit,
tout au plus 6 pour \ en grains. MM. Fichtner ont fait poser dans le
sens de la largeur de ce champ, à une profondeur de 0m,90 à lm, ,
4 tuyaux à air, larges intérieurement de 6 centimètres. La portion
ainsi préparée a .été divisée longitudinalement par rapport au
champ, c'est-à-dire perpendiculairement à ces tuyaux, en plusieurs
planches qui se prolongeaient sur la portion déterre non pourvue
des mêmes appareils. Sur quatre tuyaux ainsi placés, les 2 pre-
miers étaient reliés entre eux par un tube de communication, et
l'un des deux s'ouvrait à une de ses extrémités dans le cendrier
d'un fourneau, tandis que son autre extrémité aboutissait à une
prise d'air dont les parois étaient en maçonnerie. Un tube vertical
en bois permettait d'enfoncer un thermomètre jusqu'au niveau des
tuyaux, et un tube semblable donnait les moyens de faire des ob-
servations analogues dans la partie du champ dépourvue d'appareil
aérifère. — La surface de terre munie du drainage à air était de
669 toises carrées (2676 mètres carrés) ; celle qui en était dépourvue
avait une étendue de 923 toises carrées (3892 mètres carrés). Le
fourneau adapté au bout de l'un des tuyaux était destiné à montrer
que l'air atmosphérique peut arriver dans ces tubes en filtrant à
travers le sol. Pour obtenir cette preuve, chaque jour on bouchait
exactement les prises d'air, la porte du fourneau et celle du cen-
drier, de telle sorte que la combustion ne pût être entretenue que
par l'air venant dn tuyau dans le cendrier et pénétrant dans ce
tuyau lui-même à travers la couche de terre qui le couvrait. On
introduisait alors le combustible par la cheminée. Or, le feu brû-
lait parfaitement pendant toute la journée. Pour brûler \ 0 livres de
bois, en 2 heures et demie, il fallait 8,000 pieds cubes d'air qui
avaient dû traverser 408,000 livres de terre pour arriver au four-
neau. Une circulation d'air analogue quoique moins énergique
doit avoir lieu toutes les fois qu'il y a différence de température
entre l'air contenu dans les drains et l'atmosphère, et des observa-
tions suivies ont prouvé qu'une différence de ce genre a lieu au
moins une fois toutes les 24 heures. M. Jaeger fait observer que
partout où l'on a occasion de faire du feu dans un fourneau pour
un objet quelconque, on pourrait utiliser cette combustion pour
fertiliser, au moyen de tuyaux à air, la terre adjacente; que, dès
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— u —
lors, tous les jardiniers qui possèdent des serres pourraient ainsi
tirer un excellent parti de leurs fourneaux en fertilisant la portion
de leur jardin qui avoisine ces serres, etc.
L'action avantageuse de l'air atmosphérique, dans son passage à
travers la terre, résulte de ce qu'il y laisse une portion de son
oxygène et donne ainsi lieu à la formation d'une plus forte pro-
portion d'acide carbonique. Pour déterminer les changements
effectués sous ces deux rapports, MM. Fichtner ont analysé l'air
contenu dans les tuyaux comparativement à l'air atmosphérique,
et cela dans des conditions diverses. Ils ont vu par là qu'après plu-
sieurs jours de chauffage non interrompu dans le fourneau, pen-
dant lesquels la circulation avait été très-rapide à travers la terre,
et n'avait dès lors permis aucune altération de l'air, ce fluide avait
dans les tuyaux une composition identique à celle de l'atmosphère
(31 d'oxygène et 79 d'azote) et renfermait, sur 4 0,000 parties 12,80
d'acide carbonique. Deux jours après qu'on avait cessé d'allumer le
fourneau, l'air des tuyaux n'avait plus que 20,85 d'oxygène et con-
tenait 20,99 d'acide carbonique sur 4000 ; de 4 à. 6 jours après que
le fourneau avait été éteint, on trouvait 20,74 d'oxygène et 35,72
d'acide carbonique; de 6 à 8 jours après la cessation du feu, l'ana-
lyse! montrait 20,08 d'oxygène sur 400 et 35,73 d'acide carbonique
toujours sur 1000. Pendant ces expériences, on avait trouvé seule-
ment 4 parties d'acide carbonique dans 4000 d'air de l'atmosphère.
Le produit de la terre aérée, même en tenant compte des effets
d&l'ameublissement qui a été la conséquence nécessaire de la pose
des tuyaux, a été sensiblement amélioré chez MM. Fichtner, pen-
dant la première année, la seule dont les résultats soient connus.
On a surtout remarqué une importante amélioration dans la ré-
colte de Betteraves à sucre. Sur la propriété Totis, en Hongrie, où
des expériences analogues ont été faites, on a dit avoir constaté de
fort bons effets; mais il est impossible d'énoncer encore rien de
précis à cet égard, et il faut attendre pour conclure que les expé-
riences, qui se poursuivent, aient été prolongées pendant assez
longtemps pour devenir démonstratives.
Paris.— Imprimerie horticole de F* Donnaud, rue Cassette, P.
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— 65 —
PROCÊS-VERBÀUX.
Séance du 23 janvier 4862.
Présidence de m. paybx.
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verbal delà dernière séance est lu et adopté.
La Société vote et M. le Président proclame l'admission de onze
nouveaux Membres titulaires dont la présentation , faite dans la
séance du 9 de ce mois, n a pas soulevé d'opposition.
M. le comte de Schlippenbach, chambellan de S. M. le Roi de
Prusse, amateur très- distingué d'horticulture, assistant à la séance,
M. le Président l'invite à prendre place au bureau, et lui offre, au
nom de la Société, un jeton d'argent comme gage de cordiale con-
fraternité. Il rappelle à la Compagnie que M. A. Lepère, fils, a créé
chez M. le comte de Schlippenbach un jardin fruitier d'une grande
étendue, dans lequel a été faite, sur une grande échelle, par ce
Jeune et habile arboriculteur l'application des bons principes de la
taille française des arbres fruitiers.
H. Duchartre donne lecture de son compte rendu des travauxde
la Société impériale et centraled'Horticulture pendant l'année 1 861 .
H. le Président informe la Société des résultats malheureusement
négatifs d'une démarche qui a été faite auprès de M. Garnon. Cet
honorable Membre, qui a rendu des services signalés, depuis Fan-
née 4 855, soit comme Président de la Commission de rédaction, soit
et surtout comme Président de la Commission de comptabilité et
comme rédacteur des rapports tant trimestriels qu'annuels sur
l'état des finances de la Société, a cru devoir, dès le mois de dé-
cembre dernier et antérieurement aux élections, donner sa démis-
sion de membre du Conseil et abandonner dès lors en même temps
les deux Commissions qu'il avait dirigées pendant longtemps avec un
zèle éclairé. M. le Président s'est rendu auprès de lui, en compagnie
de plusieurs Membres du bureau et du Conseil, pour le prier de re-
tirer sa démission ; mais cette démarche est restée sans résultat :
se basant sur des considérations personnelles, M. Garnon refuse
de rentrer dans le Conseil d'administration, bien qu'il reste Mem-
bre dévoué de la Société et qu'il soit disposé à lui prêter, en toute
tiii.— Février 1861 6
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— 66 —
occasion, le secours de ses lumières et de son expérience.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau.
41 Par M. Ludovic Lechaut, de Montgeroult, près Pon toise, des
tubercules d'une Pomme de terre de Californie (Bodega), qu'il a in-
troduite en France.
S° Par M. Fèvre (Jean-Baptiste), jardinier chez M. leDr Civiale,
à Garches, deux pieds de Cinéraires.'
3o Par M. Rivière, jardinier en chef du Luxembourg, un pied
fleuri d'une grande et belle Àroïdée qui parait être un Amorpho-
phallus, ou qui du moins appartient à un genre voisin de celui-ci.
D'après les renseignements donnés de vive voix par M. Rivière,
cette plante a été envoyée de la Cochinchine vers l'année 4859.
Elle a été remarquée d'abord pour la beauté de son feuillage qui
en faisait une espèce très-ornementale jelle s'est montrée, en outre,
fort peu délicate, car, pendant plusieurs mois de suite, elle s'est
parfaitement portée dans un appartement oà elle restait quinze
jours de suite, huit jours passés dans une serre lui suffisant ensuite
pour reprendre toute sa fraîcheur et se remettre en état de suppor-
ter sa première situation. Il y a quelque temps, elle a commencé à *
développer sa hampe qu'est venue surmonter une grande spathe
rougeàtre à l'intérieur, enroulée dans le bas en large cornet, ou-
verte dans sa portion supérieure, et de laquelle sort ungrosspadice
cylindrique, terminé par une longue portion stérile à peu près lisse
et pointue au sommet. La floraison de cette plante a présenté un
fait digne d'être signalé. Ses petites fleurs femelles, qui couvrent
la portion basilaire du spadice, étant développées les premières,
exhalaient une odeur fétide tout-à-fait insupportable ; mais cette
odeur a disparu complètement aussitôt que les anthères s'étant
ouvertes, la fécondation a pu avoir lieu. Cette Aroïdée est en ce
moment sans feuilles.
4° Par M. Prévost, coutelier, rue des Deux Portes, à Versailles,
un nouveau modèle de serpette.
M. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance, qui comprend les pièces suivantes :
4 o Un certificat délivré par Mme d'Arriule, propriétaire à Bernes
(Seine-et-Oise), au sieur Àucœur (Jean-Silvestre), qui est à son
service en qualité de jardinier depuis 45 ans.
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— G7 —
9» Une lettre de rewerciinents adressée par M. Royer, deSaint-
Rémy (Côte-d'Or), au sujet de son admission comme Membre
titulaire.
3° Une lettre dans laquelle M. Boisbunel, de Rouen, donne des
• détails instructifs au sujet de la Poire Passe-Crassane, nouvelle
variété d'un rare mérite. Cette Poire provient d'un semis fait en
4 845. Les premiers fruits en ont été obtenus en 4855 ; tous ceux
•qu'on en a eus depuis cette époque ont été excellents. L'arbre est
de vigueur moyenne et productif ; il convient de le diriger en py-
ramide on en espalier plutôt qu'en plera-vent, cette dernière forme
pouvant l'épuiser proœptement. Quant ait magnifique échantillon
du fruit de cette variété qui a été présenté dernièrement à la S*-
«iété, M. Boisbunel dit qu'il n'est pas dû à la greffe d'un boulon à
fruit, mais qu'il a été produit par un œil situé derrière une brau-
cbe d'un arbre de 4 ans de greffe, qui fructifiait pour la première
fois ; cet arbre, planté dans un terrain assez médiocre, est en es-
palier à l'exposition du midi.
40 Une lettre de II. Journet, maire d'Anould, près Saint-Dié
{Vosges), an sujet du pincement des arbres fruitiers. M. Journet
étudie, dit41, le pincement des arbres depuis vingt ans. Il possède
des arbres fruitiers qui, plantés en 1840, n'ont jamais été taillés
depuis cette époque, et ont été toujours conduits à l'aide du pince*
ment, qui cependant sont d'une beauté remarquable et fructifient
annuellement, comme le constate chaque année une Commission du
Comice agricole de Saint-Dié. Il ajoute avoir reconnu, par cette Ion*
gué suite d'expériences, que,dariscette méthode, ilest nécessaire de
tenir le* branches dans la direction vertkale,rinclinaison qu'on leur
donne d'habitude favorisant les yeux de dessus an préjudice de ceux
de dessous, ce qui rompt l'équilibre de la végétation. 11 offre d'envoyer
un exemplaire d'une lettre sur la sève et d'un petit traité de la di-
rection des arbres à pépins qu'il a publiés en vue de faciliter la
solution des questions dont les arboriculteurs s'occupent aujour-
d'hui avec le plus d'ardeur.
5* Une lettre dans laquelle ML Louasse a renfermé la figure des
sous- variété* grosse et petite du Navet de Saulieu. En même temps
l'auteur de cette lettre annonce à M. le Secrétaire-général que
M- l.esèble, de Rocbefuret, près Tours (Indre-et-Loire), a déposé
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— 68 —
une assez grande quantité de tubercules de la Pomme de terre
Caillaud pour qu'il soit facile d'en fournir à tous ceux qui désire-
ront cultiver cette excellente variété.
6° Une lettre par laquelle M. Carrelet annonce qu'il vient de
créer un jardin fruitier à Montreuil-sous-Bois (Seine), rue de Vin-
cennes, et qu'il y fait chaque dimanche deux cours d'arboricul-
ture, dont l'un est gratuit et a lieu de onze heures à midi.
M. .le Secrétaire-général annonce à la Société qu'elle vient de
subir une perte très-regrettable par le décès de M. Bailîy de Mer-
lieux, Secrétaire-général honoraire, qui, pendant plusieurs années,
avait été Secrétaire-général de la Société royale d'Horticulture de
Paris, et qui n'a cessé, depuis 4855, de suivre avec un vif intérêt
les travaux delà Société impériale et centrale. M. Bailly de Mer-
lieux s'était fait connaître avantageusement par des publications
de divers ordres, notamment par une Encyclopédie dont il a été le
directeur et à laquelle son nom est attaché. Son décès causera de
bien vifs regrets à tous ses collègues dont sa parfaite urbanité et
sa constante bienveillance lui avaient concilié l'affection.
Les Comités qui ont étudié les objets déposés sur le bureau pro-
posent d'adresser des remerclments, au nom de9 la Société4, aux
personnes auxquelles sont dues ces présentations. Leur proposition
est mise aux voix et adoptée.
Il est donné lecture des documents suivants :
4« Compte rendu des travaux du Comité de Floriculture durant
l'année \ 861, par M. A. Dupuis, Secrétaire de ce Comité.
2» Considérations présentées à l'appui de la proposition faite au
Comité d'Arboriculture, dans sa réunion du 9 janvier .4868, par
M. J. DB LlRON D'AlKOUS. %
3° Rapport sur le Manuel théorique et pratique de la culture
forcée des arbres fruitiers, de M. Pynaert, par M. Hardy, fils.
Les conclusions de ce Rapport, tendant au renvoi de l'ouvrage
de M. Pynaert à la Commission des récompenses, sont mises aux
voix et adoptées.
4° Compte rendu de l'Exposition de Nantes, par M. Boisduval.
M. le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations;
Et la séance est levée à quatre heures.
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— 69 —
StANGB BU 13 7ÉVRIER 4862.
Présidence de m. PAYBff.
La séance est ouverte à deux heures*
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
A l'occasion du procès-verbal, M. Pigeaux dit qu'il a rédigé suc-
cessivement deux Rapports relativement au procédé imaginé par
M. Duval pour la destruction des Hannetons. La Commission spé-
ciale à laquelle il les a présentés a cru ne devoir accepter ni l'un ni
l'autre. Il est cepeudant essentiel, selon lui, que la Société impé-
riale et centrale d'Horticulture exprime son avis sur la valeur que
peut avoir la méthode de M. Duval ; il demande donc qu'un autre
Membre de la Commission déjà nommée soit chargé de faire le
Rapport à ce sujet, ou bien que ce soin soit confié à une Commis-
sion désignée pour cet objet. •
H. le Président dit que M. le IF Boisduval, qui fait partie de la
Commission déjà nommée pour examiner le procédé de M. Duval,
s'est chargé de faire le Rapport réclamé par M. Pigeaux, et que dès
lors la présentation de ce document aura lieu certainement à une
époque plus ou moins prochaine.
M. le Président appelle ensuite M. le D* Loiseau, et lui remet, aux
applaudissements de la Compagnie, la médaille d'argent qui a été
décernée dernièrement à cet habile expérimentateur par la Société
impériale et centrale d'Agriculture de France, sur le Rapport de
M. Pépin, à titre de récompense pour ses travaux relatifs à la greffe
sur racine, procédé ingénieux, qui parait appelé à rendre des ser-
vices importants dans la culture du Mûrier»
M. le Président proclame, après cela, l'admission de 4 7 nouveaux
Membres titulaires dont la présentation, faite dans la dernière
séance, n'a motivé aucune opposition.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau :
1° Par M. Froment (Henri), jardinier chez M. Rousseau, à Ba-
gneux (Seine), des tubercules de Pomme de terre Marjolin hâtive.
Les plantes qui ont produit ces tubercules ont été chauffées au
moyen de fumier de cheval.
* ï^rM-IVarin, jardinier chez M™ Chapellier, à Antony (Seine),
quatre tubercules $ Igname de Chine (Dioscorea Batatas Dgne). Dans
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— 70 —
une note à ce sujet, M. Varia dit qu'au mois d'avril 1861, il coupa
un tubercule d'Igname en 1 0 morceaux qu'il planta dans de petits
godets posés sur une couche. Dès le mois de mai, les jeunes tuber-
cules, produits par ces tronçons, avaient déjà OnÙS à OmIO de lon-
gueur ; ils furent alors plantés dans une terre défoncée et à laquelle
on avait mêlé du sable et de bon ûimier consommé. Au mois do
décembre, ces plantes avaient développé de beaux tubercules dont
4 sont en ce moment sous les yeux de la Société.
3° Par M. Robin (Charles), jardinier à Corbeil (Seine-eM)ise)r
des pieds appartenant à 4 variétés de Chicorée sauvage dite par lui
Améliorée.Les feuilles blanchies de ces Chicorées ne août nullement
amères, et constituent des salades agréables. M. Robin cultive
ces plantes de la manière suivante : il fait une couche qui donne
une chaleur assez douce pour ne , pas brûler les racines. Sur cette
couche il met en jauge ses Chicorées, par rangs, dans de la terre
ou du terreau. U pose ensuite par dessus un coffre assez haut
pour laisser l'espace qu'exige le développement de ces plantes, et
il ferme exactement ce coffre au moyen de vieux paillassons sou-
tenus par des traverses et recouverts eux-mêmes de fumier ou de
paille. C'est dans ces conditions d'obscurité et de chaleur que pous-
sent les Chicorées. — A ces variétés, présentées par lui blanchies,
M. Robin en a joint une verte, qu'il dit être issue de la Chicorée
dite Améliorée et de la Chicorée de Meaux. Celle-ci est restée i l'air
sans couverture pendant l'hiver.
4° Par M. Carré (Louis), jardinier chez M. Pennequin, à Sceaux
(Seine), des 7b??wtocoaservéesIraîches, et encore en bon état. Ces
Tomates cueillies le 45 octobre ont été, dit M* Carré, d'abord tenues
à sec pendant 8 jours; elles ont été enfermées ensuite dans une
boite de fer-blanc dont le fond avait été préalablement couvert d'une
couche de gros son; elles ont été saupoudrées de fieurde soufre, après
quoi le couvercle de la boîte a été soudé au corps de manière à
fermer hermétiquement l'espace dans lequel elles étaient renfer-
mées. En cet état, elles n'ont pas subi d'altération dans l'espace
de trois mois et demi.
- 5° Par M. Boisbunel, de Rouen, 5 échantillons d'une Poire ob-
tenue par lui de -semis, qu'il nomme Beurré de février, et 6 tthan-
tillons d'nr.o autre Powe dont il désire apprendre le nom.
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— 71 —
• 6* Par M. Lesèble, propriétaire, au château de Rochef tiret (Indre-
et-Loire), des échantillons de la Pomme forgent, du cidre fait avec
ce fruit et des rameaux de la même variété.
7# Par M. le D? Loiseau, des spéciments d'une Greffe en fente
renversée présentés à l'appui d'une note sur ce mode d'opération
qui a pour ohjet de faciliter la reprise des boutures.
8° Par M. Fauriat, horticulteur à Ivry (Seine), un pied d'une
Véronique frutescente obtenue par lui d'un semis exécuté en 1860,
et des fleurs A'Œillets remontants.
9* Au nom de M. Orbelin, M. le Président met sous les yeux de
la Société un échantillon des détritus de Tabac que l'administra-
tion consent à donner maintenant pour les besoins de l'horticul-
ture. Il entre à ce sujet dans des détails circonstanciés. A une
époque encore peu éloignée, l'Administration donnait des côtes
de Tabac aux personnes qui lui en faisaient la demande ; mais,
ayant été instruite de ce fait que les garçons jardiniers en em-
ployaient une portion en guise de tabac à fumer, elle n'en a plus
livré qu'après les avoir imprégnées de goudron de houille. Or il a
été reconnu que, lorsqu'on brûle les côtes ainsi imprégnées, on
fait périr avec les insectes les plantes qu'on s'était proposé de dé-
barrasser de ceux-ci. On s'est donc vu obligé de renoncer àTem-
• ploi d'une matière si nuisible. Toutefois il ne serait pas impossible
que, si l'on n'en brûlait qu'une faible quantité, on parvint à faire
périr les insectes sans nuire aux plantes. Il serait bon de faire des
essais en vue de se fixer à cet égard. — Dans l'état actuel des
choses, on est réduit & faire usage des détritus pulvérulents que
l'Administration livre à ceux qui lui en font la demande; mal-
heureusement cette poussière brûle fort mal, ce qui rend les fumi-
gations à peu près impraticables ; d'où il résulte que l'horticultuTe
est aujourd'hui privée du meilleur moyen qu'elle connût pour
faîte périr les insectes.
M. Malet, père, dit que les détritus de tabac sont fort bons pour
la préparation d'une eau de tabac qui rend service dans quelques
occasions.
M. le DT Pigeaux rapporte avoir essayé avec succès des fumi-
gations faites en brûlant les feuilles desséchées de la Stramoine
(Pâtura Stramonium L.) ; la fumée de ces feuilles, quoique moins
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— 72 —
active que celle du Tabac, a cependant produit de bons effets. Or,
il serait facile de cultiver dans son jardin quelques pieds de Stra-
moine pour cet usage spécial.
H. Mahias s'élève contre ridée d'introduire l'usage de la Stra-
moine dans la pratique horticole; il est d'avis que, loin de
conseiller la culture d'une plante'si dangereuse, on devrait plutôt
la proscrire à cause des graves accidents qu'elle peut déterminer.
Il pense qu'il serait bon de faire des démarches auprès de
l'Administration en vue d'obtenir d'elle qu'elle voulût bien livrer,
comme par. le passé, des côtes de Tabac pour l'horticulture, sauf à
prendre des mesures qui rendissent impossible tout autre emploi de
cette substance.
H. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance qui comprend les pièces suivantes :
4° Une lettre par laquelle H. le duc d'Aquaviva demande,au nom
de la Société d'Agriculture, d'Horticulture et d'Acclimatation du
département des Alpes-Maritimes, l'échange des publications de
cette Société avec celles de la Société impériale et centrale d'Horti-
culture. |M l1t .
M. le Secrétaire-général annonce que, dans sa séance de ce jour,
le Conseil d'administration a inscrit. la. Sw^té de Nice sur la liste
des Sociétés correspondantes, et a dès lors autorisé l'échange des
publications.
2° Une lettre de M. Gressent, inspecteur 4es plantations de. la
ville d'Orléans, qui fait hommage à la Société de son traité de
V Arboriculture fruitière, et qui en môme temps exprime le désir
que cet ouvrage devienne l'objet d'un rapport spécial.
M. le Président renvoie l'ouvrage de M. Gressent au Comité
d'Arboriculture.
3° Deux exemplaires d'un ouvrage que H. Forney vient de pu-
blier sous le titre suivant : Le Jardinier fruitier, principes simplifiés
de la taille des Arbres fruitiers.
M. Duchartre est chargé par M- le Président de présenter un
compte rendu de cet ouvrage.
4° Une lettre par laquelle M. le Dr Thielens, de Tirlemont (Bel-
gique), fait hommage à la Société d'un exemplaire de la Flore
médicale belge, dont il est Fauteur.
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- 73 —
H. Boisfluval est prié par M. le Président de rendre compte de
l'ouvrage de H. Thielens,
5* Une lettre de M. Journet, maire d'Anould, qui fait hommage
de deux brochures dont il est l'auteur ; Tune traite de la direction
des arbres fruitiers en espalier, l'autre est relative à la circulation
et à réquilibre de la sève dans les arbres fruitiers.
Ces deux opuscules sont renvoyés au Comité d'Arboriculture.
6° Une lettre par laquelle M. Ingelrest, jardinier-chef du Jardin
botanique de Nancy, fait hommage d'un exemplaire de son An-
nuaire horticole pour 4862, et exprime le désir de voir cet ouvrage
examiné par un Membre désigné par M. le Président.
A la demande de M. le Président, M. Andry veut bien rendre
compte à la Société de Y Annuaire horticole de M. Ingelrest.
7° Une lettre de M. Malherbe-Hortu* , rue St-Martin, 43, à
Bayeux, qui transmet un certificat délivré par M. olive, proprié-
taire à Bayeux, au sr Louis Goispel, son jardinier depuis 38 ans.
8° Une lettre dans laquelle M. le Maréchal Vaillant offre de vifs
remerciments pour le don qui lui a été fait d'une collection de
Pommes de terre choisies comme les plus recommandâmes parmi
toutes celles que possède la Société.
9* Une lettre dans laquelle M. Aug" Meuriès dit que, dans les
jardins de M. le baron de Septenville, à Lignières-Chatelain
(Somme), il a vu des Hortensias ayant toutes leurs fleurs bleues,
à côté d'autres qui en portaient la moitié de bleues et la moitié de
roses, fait analogue à celui qui est rapporté dans un article inséré
dernièrement au Journal, d'après une publication anglaise (Voyez
le Journal, vu, 4861, p. 867). Seulement M. 'Meuriès fait observer
que la terre argileuse dans laquelle ces arbustes étaient plantés, loin
d'être vierge et inculte, était labourée annuellement à la bêche. Des
observations semblables ont été fûtes, ajoute-t-il, en plusieurs
autres lieux, notamment à Louveciennes (Seine-et-Oise).
4 0° Une lettre dans laquelle M. Etienne Pro, horticulteur à Me-
lon, se plaint de ce que le jugement porté sur des tubercules de sa
Pomme de terre Napoléon qu'il avait envoyés au mois de mai 4861,
n'a pas été aussi favorable qu'il le désirait. Or, il dit lui-même qu'à
cette époque on ne pouvait guère en apprécier le mérite.
4 1° Une lettre de M. Koib, jardinier-chef au Jardin-Botanique de
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— 74 —
Munich (Bavière), çui envoie en même temps la liste imprimée des
graines proposées à titre d'échange par ce grand établissement.
AL Kolb signale dans sa lettre un fait remarquable dont il est ques-
tion en ee moment dans différents jouruaufc allemands, savoir la
floraison, dans une des serres du Jardin botanique de Munich, d'un
beau Palmier australien qui n'avait pas encore fleuri en Europe, le
Livistona australis Mait. (1). Le magnifique pied de cette espèce
que possède le Jardin de Munich n'a pas moins de 4S pieds
(Jâm6i9) dé hauteur; son tronc mesure 2 pieds 3 pouces (0-704)
de diamètre, et sa tète ou couronne a 32 pieds (40<"395) de largeur.
Il est planté dans un bac fort petit proportionnellement, qui nia
que 4 "786 de hauteur sur .4*624 de largeur. Bien que les fleurs du
Livtstona auttraiis soieqt hermaphrodites, et que M. Kolb ait fait
de nombreux essais pour les féconda: artificiellement, il paraît
certain qu'on n'en obtiendra pas un seul fruit.
42* Une lettre dans laquelle M. Lachaume, arboriculteur à Yitry
(Seine), signale une observation intéressante qu'il Tient de faire.
A la fin du mois de novembre 4864, il avait coupé, sur une lon-
gueur de 0*25 à 6*30, une trentaine de sarments portant chacun
une on deux grappes de raisin qu'il Tonlait conserver. Apres avoir
été plongés, par leur bout inférieur, dans une fiole remplie d'eau,
ces sarments furent placés dans une pièce ou la température fut
maintenue à quelques degrés au-dessus de 0*. Or, vers le 4 5 janvier,
certains ont commencé à développer des racines sur leur por-
tion submergée; ensuite l'un d'entre eux a donné deux pousses
(4) .Nous croyons devoir rappeler ici va fait curieux relatif à l'histoire du
Livtstona austral* Mabt. (Corypha amtrahs Rot. Ba.f Prod., p. 4 13), c'est
qu'il a été l'un des premiers Palmiers introduits en Europe, et que l'intro-
duction en est due au hasard. Le botaniste anglais Allan Cunningham faisait
un envoi de plantes vivantes de Port-Jackson (Australie) en Europe; les
personnes chargées de remballage, -avant sous la main des fruits de ce
Palmier, les employèrent en plaee de tessons pour garnir le fond des caisses.
En ouvrant ces caisses «n Angleterre, on y trouva «es fruits de IMsUmm
en pleine germination ; il suffit de les mettre en terre pour en obtenir plu-
sieurs pieds de cette belle, espèce,; c'est même ainsi qu'on a et»; conduit à
user du môme moyen pour l'importation en Europe d'un grand nombre de
Palmiers d'espèces fort diverses. {Note du rédacteur.)
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— 75 —
à sa partie sapénwe, de telle aorte que, dans les première jouis
de février, il présentait ea xnèmefeaps uae grappe isen oaanrm,
de la lécollô de 4864 , une masse de màam qui atteignant
jusqu'à O^Oô de longueur et deux pousses jeunes, longues l'une de
0^03, l'autre de 0*02. D'autres parmi tes sarments ont développé,
dans le même temps, des pousses longues de 0W03 ou 0*04, sans
donner de latines, tandis que plusieurs ont fumé des racines sans
montrer la moindre pousse.
13° Une lettre renfermant la description et la figur&d'un nou-
veau tendeur par il. Maadin, de Tours (Indre-et-Loire), Elle est
renvoyée à la Commission d'Exposition.
44° Une lettre de AL Saliaon, arboriculteur à Angers (Maine-et-
Loire), qui annonce qu'il a imaginé un nouveau système de ton*
deur et qui demande l'autorisation d'exposer son appareil. — Cette
lettre est renvoyée à la Commission de l'Exposition.
M. le Secrétaire-général annonce à la Société que, depuis lader-
nière séance, elle a été frappée de pertes aussi nombreuses que re-
grettables. Dans ce court espace de temps, la mort lui a enter'
quatre Dames patronnasses, MMme* Hagermann, duchesse de Vi-
cence, Rodrigues, Boinviilie?s, et six JUembres titulaires, MM André,
Basseville, membre du Conseil d'administration et de la Commis-
sion d'Exposition, Chouveroux, Pepin-Leballeur, Iiénaid, père,
etPoriquet.
Les Comités, qui ont examiné les objets déposés sur le bureau,
expriment leur avis à ce sujet de la manière suivante :
4 • Le Comité de culture potagère demande que deux primes de
3* classe soient accordées, Tune à IL Robin pour ses Chicorées,
Vautre à M. Froment pour ses Pommes de terre Marjolii*, et que
des remercîments soient adressés, au nom de la Société, à M. Va-
rin au sujet de ses Ignames de Chine et à M. Carré relativement à
ses Tomates conservées.
Un membre dit que le procédé de conservation appliqué par
M. Carré aux Tomates lui semble assea ingénieux pour qu'une
prime dût être accordée à ce jardinier k titre de récompense.
An nom du Comité de culture potagère, M. Louesse répond que
ces Tomates sont arrivées en ce moment à leur dernier période de
conservation, et qu'on ne peut même savoir» si, malgré leur
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apparence, elles sont encore bonnes. En outre, on ne peut tirer une
conclusion définitive d'un essai qui ne porte que sur six de ces
fruits ; il croit donc que M. Carré devra recommencer son expé-
rience, à la prochaine récolte, sur une plus grande échelle, et en
attendant, il déclare que le Comité croit ne devoir pas accorder
une plus haute récompense.
Après une conversation à laquelle prennent part différents Mem-
bres, la proposition du Comité est mise aux voix et adoptée.
î* Le Comité d'Arboriculture propose de remercier, au nom de
la Société, MM. Lesèble, Boisbunel et Loiseau pour les objets qu'ils
ont présentés. Il déclare que le cidre fait avec des Pommes d'argent
est faible, mais doux et agréable ; il craint seulement qu'il ne soit
sujet à se gâter au bout de peu de mois.
M. Andry dit qu'il peut dissiper cette crainte et affirmer que
ce cidre se conserve parfaitement, car il en a bu d'excellent
après deux années de conservation en bouteilles.
Quant aux Poires présentées par M. Boisbunel, le Comité a trouvé
au Beurré de février une chair fine et fondante, une eau abondante,
mais aussi une légère ftpreté ; il regarde ce fruit comme de seconde
qualité, mais en même temps comme recommandable en raison de
l'époque tardive à laquelle il est bon 4 manger. L'autre variété de
Poire présentée par le même arboriculteur a semblé n'être que d'un
mérite très-secondaire. Elle n'a été reconnue par aucun des Mem-
bres présents. +
3* Le Comité de Floriculture est d'avis que des remerclments
doivent être adressés à M. Fauriat pour sa Véronique et ses Œillets,
Ces diverses propositions sont successivement mises aux voix et
adoptées. M. le Président remet les primes aux personnes qui les
ont obtenues.
Il est donné lecture des documents suivants :
4o Note sur la culture du Framboisier, par M. Robin, jardinier
à Corbeil.
5° Greffe en fente renversée, ayant pour but de faciliter la re-
prise des boutures, par M. le Dv Loisbau.
3* De l'acclimatation et de la conservation d'arbres et arbustes à
demi rustiques pendant l'hiver, par M. Th. Denis, chef des cul-
tures du jardin botanique de Lyon.
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— 77 —
L'auteur de ce travail attribuant, comme on le fait d'ordinaire,
la mort des végétaux gelés à la rupture des cellules, M. le Prési-
dent rappelle que cette manière de voir a été combattue par des
observateurs d'un grand mérite. Il rapporte à ce propos une obser-
vation qu'il a faite lui-même et qui prouve que les cellules des
parties gelées peuvent rester parfaitement intactes. Ainsi, dans les
Pommes déterre gelées, si les cellules étaient déchirées, la fécule
en sortirait et se montrerait en abondance ; c'est le contraire qui a
lieu; la fécule se sort pas des cellules, mais celles-ci sont désagré-
gées de telle sorte qu'elles se séparent par le rapage en èonservant
la fécule dans leur intérieur. Il est donc évident que c'est la dé*
sagrégation des cellules et noii leur rupture qui, changeant tous
les rapports, détermine la mort des plantes gelées.
4° M, Andry fait un rapport verbal sur l'annuaire horticole pu-
blié par M. Robaux. Il dit que cette publication n'a qu'un très-faible
intérêt et réclame de son auteur des améliorations notables.
Quelques Membres font observer que, les séances de la Société
étant très suivies, la salle dans laquelle elles se sont tenues jusqu'à
ce jour devient insuffisante.
Répondant à cette observation, M. le Président dit qu'on a lieu
de se féliciter de la circonstance qui fait paraître insuffisante la
salle dans laquelle la Société a tenu ses séances ordinaires depuis
son installation dans son hôtel; il ajoute qu'on va s'occuper active*
ment à terminer l'appropriation de la grande salle et qu'il espère
pouvoir bientôt indiquer le moment où il sera possible d'y tenir
régulièrement les séances.
M. le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations;
Et la séance est levée à trois heures et demie.
rrrr n rt^ssm
NOMINATIONS.
Séance du 23 janvier 4862.
MM.
4. Bertin (Emile), horticulteur, rue St-Symphorien, 4, à Versailles,
(Seine-et-Oise); présenté par MM. Bertin père, Truffaut et Martin*
1 Estampes (le comte d*) à la Rochette, près Melun (Seine-et-Marne); par
MM. Thibaut et Kételeér.
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-^78 —
3» Jacssaud (Ch.-Joseph-Remi), notaire honoraire, nie de Clichy, 13, à
Parie, et à la Malignerie, par Anet (Eure-et-Loir); par MIL Bou-
clier et Aubry.
4. Jouet (Charles), jardinier, à Torigny-sur-Vire (Manche); par MM. Malot
etLepère.
5. Hskvik (Honoré), jardinier paysagiste, à ÀmèreMor-Oise (Seine-et-
Oise); par MM. Cap roturier et Tesaier.
6. Lacan? (Paul}, manufacturier, ruede Trérae, 47,âParie ; par MM. Paye»
et Andry.
7. La vertu (F.), jardinier chez Madame la comtesse de Bressan, au châ-
teau de Soohey par Semnr (Côte-d'Or) ; par MM Thibaut et Kétdeér.
8 Nkrot (Edaae) , rae de Trévise, *8, à Paris, et h Sèvres (Seine-et-Oîse);
par MM. de MontAeary et Vavin.
9* Rassilber (Guillaume), chef de culture dans rétablissement de M. Ma.
thieu, Neucgrûne Strasse, 36, à Berlin (Prusse); par MM. Andry
et Bereau.
40. Vivaht (Victor), rue de la Victoire, 44, à Paris; par MM. Tavcau et
Vavin.
44. Wauihiei (Frédéric-fitgàoe) , rue d*Haate*iUe, 30* à Paris; par
MM. Ancelot, Royer et Malleu
DAME PJffRONNESSE,
Madame Dufac (Louis), à Pau (Basses-Pyrénées); présentée par
MM. Andry, Maufra aîné et Peliou.
Séakcb hj 43 février 1862*
MM.
4» Benoist (Ernest), jardiner chea M. de LaiauUotte, à Chatenay (Seine) r
présenté ipar MM. Andry et O'Reilly.
2. Blakhin (Jean), maraîcher, boulevard de Piepus, 26 (St-Mandé), à Paris;
par MM. Coconnier et Lefillieui.
3. Chenelette (de), rue Reliechasse, 21, à Paris ; par MM. Bonnassienx
et Andry.
4. Dumas fils, hortiealtenr, à Rergme (Dordogae); par MM. Latiale et
Loise, père et fils.
5. Ferlet, rue Notre-Dame-des-Champs, 82, à Paris; par MM. Barra et
Pay*D. t
6. Flamant (Henri), rue du Temple, 200, & Paris; par MM. Taveau,
Drouin etCrucy.
7. Guichard (Auguste), jardinier chez M. Roftand-Gosselin, à Chatenay
(Seine) ; par MM. Andry et O'Reilly.
8. Lauiei» (Noël-Gabriel), jardinier-chef, au château d'Orly (Seine); par
MM. Chantin et Deligne»
9. Labozb (Jean-Paul), rue de la Victoire, 74, à Paris; par MM. Andry
et Amiot.
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— 79 —
40, Lémon, photographe, boulevard Poissonnière, 44, à Paris; par
MM. Forest et Buchetet. .
44. Ligrab» (Louis-Marie), me Pigale, 6§, à Paris, et me Saint-Ger-
main, fia, à Argenlcml (Seîne-et-Oise); par MM. Blazy et PerilHen*.
42. Levure (Charles), rue Vendôme, 47, à Paris; par MM. Adolphe Ber-
tron et Chardon.
4 3. Mehtré (Nicolas), jardinier chez M. Kkia, rue dsLobeck, tt, (Chaillot)
à Paris; par MM. Corbay et Laadry, aine.
44. Mozer (Jules), jardinier au Val-de-Grace, rue StJacques, à Paris; par
MM. Andry et Rouillant.
15. Poifcr (Abel), rue d'Abbeville, 5, à Paris; par MM. Bouchât et Pavy,
aine.
46. Sacrot (Amédée), nieMoDgeûol>î3>àSt^iandé(Seine);parMM.Boucbet
et Pavy, aîné.
47. Vicier (le vicomte), rue St-Dominique, 4 24 f à Paris; par MM. le comte
Louis d'imecourt et le comte de FermonL
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
Séances du mois de février 4862.
Agriculteur praticien (25 janvier et 40 février A 862). Paris; LMP.
Armâtes de V Agriculture française (30 janvier et 45 février 4S62). Paris;
in-8#.
Annales forestières et métallurgiques (décembre 4&6i*et janvier 1862).
Paris; in-6°.
Annales de la Société d Agriculture duPuy (LXX1I, 4859).LePuy; 4864;
in-8*de404png.
Annales de la Société d'Horticulture de Couîommiers (année 4864). Cou-
lommiers; in-8°.
Annales de la Société SEorticulture de la Haute- Garonne (8* année,
4864). Toulouse; in-8°.
Awiali dÀgricoltura (Annales df Agriculture rédigées par le Dr Gaet.
Càktom; no* f et 3 de 4864). Milan; in-8*.
Annario de observaciones {Annuaire ttobservalions du bureau central du
Collège des Ingénieurs au Venezuela, pour 4862). Caracas, 4861 ;
in-8° de 495 pages.
Atti délia Société di acclimazione (Actes de la Société (^Acclimatation et
d'Agriculture de la Sicile; t. I, n» 7; 4964). Palerme; in-8*.
Apiculteur (février 486J). Paris; in-8».
Belgique horticole ( janvier 4 86Î). Gand; in-8°. *
Bulletin agricole du Puy-de-D&me (o° 40; octobre à décembre 4864)!
Clermont-Ferrand ; in-8°.
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— hO —
Bulletin de la Société botanique de France (no» 7 et 8 ; juillet et novem-
bre 4864). Paris; in-8\
Bulletin de la Société d Encouragement (décembre 4864). Paris; in-4».
Bulletin de la Société d'Agriculture et d'Horticulture de Pantoise (no» 26
et 27; 4864). Pontoise; in-8o.
Bulletin de la Société impériale zoologique d'Acclimatation (décembre 4864
et janvier 4862). Paris; in-8°.
Bulletin de la Société protectrice dm animaux (décembre 1864 et jan-
vier 4862). Paris; in-8Q.
Bulletin du Comice agricole de Doulevant (année 4861 , n° 6). Wassy ;
in-8°.
Bulletin des Comices 'agricoles et de la Société dHorticulture de la Haute-
Marne (décembre 4864). Paris; in«8°.
Bulletin du Comice agricole de Saint-Quentin (t. X, 4861). Saint-Quentin;
in-8° de 292 pages.
Bulletin de la Société académique d Agriculture, etc. de Poitiers (no* 64,
62 de 4864, et 63 de 4862). Poitiers; in-8*.
Bulletin de la Société d'Agriculture de Mayenne (3e trimestre 4864).
Mayenne; in-8°.
Bulletin de la Société d? Agriculture de la Lozère (4* trimestre 4864).
Mende; in-8°.
Bulletin de la Société centrale d'Agriculture de VHèrault (avril à juillet
4861). Montpellier; in-8°.
Bulletin de la Société d Agriculture et dHorticulture de Vaucluse (janvier
et février 4862)» Avignon; in-8°.
Bulletin de la Société impériale et centrale dHorticulture de la Seine*
Inférieure (2e et 3* cahiers de 4861). Rouen; in-8A.
Bulletin de la Société dHorticulture dOHéans (4" trimestre 4862).
Rouen; in-8°.
Bulletin de la Société dHorticulture et d Arboriculture de la Càte-dOr
(septembre et octobre 4861). Dijon; in-8o.
Bulletin de' la Société impériale dHorticulture pratique du Bhône (no*
vembre et décembre 4861). Lyon; in-8°.
Bulletin de la Société royale dHorticulture de Liège (no 40; 4862).
Liège; in-8°.
Catalogue (Supplément) de M. J.-B. Rendatu», horticulteur à Nancy
(Menrthe). Plantes nouvelles de semis disponibles au 4,r janvier
4862.
Catalogue (pour le printemps et Tautomme de 4862) des graines et plantes
de MM. Jacquemet-Bonkifokt, père et fils, horticulteurs à Annonay
(Ardèc^e).
Catalogue (printemps de 4862) de M. Pelé, horticulteur, route de Cha-
tilion, 20, à Paris.
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— 81 —
1
Classification des fruits du genre Pécher 9 par M. Luizet, pore. Lyon ;
in-ft* de 44 pages et 4 planche.
Courrier des Familles (4*% 40 et 20 février 4863). Paris; feuille in-4°.
Economia rurale e il Àepertorio d'Agricoltura (l'Économie rurale et le Ré-
pertoire d'Agriculture réunis ; n*- 4 , 2 et 3 de 4862). Turin ;
in-8».
Feuille du Cultivateur (23 et 30 janvier; 6, 43 et 20 février 4862).
Bruxelles; io-8o.
Flore des Jardins du royaume des Pays-Bas (8e et 9e livraison du 5e vol. ).
• Leide; in-8°.
Flore des Serres et des Jardins de f Europe (4M livraison du tome Y.
V série, parue le 40 février 4862). Gand, in-8°.
Haupt-Verzeichniss . .. (Catalogue principal des graines et plantes de l'èta*
blissement d? Horticulture de M. J.-C. Schmwt). Erfurt; 4862;in-8°
de 87 pages.
Horticulteur praticien, dirigé par M. Ed. Morben (janvier 4862). Paris
ia-8°.
1 Giardini (Les Jardins , journal d'Horticulture rédigé par un amateur de
fleurs: n<* de décembre 4864 et janvier 4862). Milan; in-8°.
Illustration horticole (janvier 1862). Gand; in-8».
Institut (22 et 29 janvier, 5, 42 et 49 février 4862). Paris; feuille in-4o.
Jardin fruitier du Muséum, par M. J. Decaisne (54* et 52* livraisons). Paris;
. . in-4*.
Journal de la Société centrale d'Agriculture de Belgique (janvier 4862).
Bruxelles; in-8#.
Journal d'Agriculture de la Càte-dOr (décembre 4864). Dijon; in-8°.
Journal <T Agriculture pratique du midi de la France (janvier 4862).
• Toulouse; in-8°.
Journal de la Société d'Horticulture de la Moselle (4* trimestre de 4864).
Metz; in-6<>.
Journal de la Société d'Horticulture de Seine-et-Oise (n™ 4 à 44; 4864).
Versailles; in-8«.
Journal of Horticulture (Journal ^Horticulture, rédigé par MM. G.-W.
Johkson et Robert Hogg; n01 44, 45, 46 et 48 do la nouvelle série ;
28 janvier, 4, 44 et 25 février 4862). Londres; in-4°.
Maison de Campagne (45 février 4862). Paris; in-4°.
Mémoires de la Société à" Agriculture de la Marne (année 4864). Chàlons-
sur-Marne; in-8° de 292 pages.
Mémoires de la Société $ Agriculture, etc., de VAube (2* semestre 4864).
Troyes; in-8° de 550 pages.
Messager de la Semaine (25 janvier et 4" février 4862). Paris; feuille
in-4°.
Musée ou Bulletin de la Société à" Agriculture et ^Horticulture de Clermont
(Oise) (janvier 4862;. Clermont; in-8".
6
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— 82 —
Reglamento del Colegio de ingenieros de la Republica (Règlement du Col-
lège des Ingénieurs de la République). Caracas, 4862; in-8° de
8 pages.
Revistu cientifka del Colegio de ingenieros de Venezuela (Revue scienti-
fique du Collège des Ingénieurs du Venezuela; 41* année, n°M et 2,
5 et 20 janvier 4 862). Caracas ; in-8«.
Revue agricole et horticole du Gers (janvier 4862). Auch; in-8°.
Revue du monde colonial (janvier et février 4862). Paris; in-8°.
Revue des Jardins et des Champs (janvier et février 4862). Lyon; in-8«.
Revue horticole (1* et 16 février 4862). Paris; in-8*
Revue horticole de la Société oV Horticulture de Marseille (août à décembre
4864). 'Marseille; in-8°.
Science pour Tous (23 et 30 janvier 4862, 6, 43 et 20 février 4862). Paris;
feuille in-4°.
Société d'Horticulture de Meiun et Fontainebleau (44* bulletin de 4864).
Melun; in-8<>.
Sud-Est (janvier 4862). Grenoble; in-8°.
The Florist and Pomologièt (Le Fleuriste et Pomologiste, journal mensuel
avec figures coloriées, pour les fleurs, les fruits et l'horticulture en
général, rédigée par MM* Rob. Hogg et John Spencer; n° 2, fé-
vrier 4 862). Londres; in-8°.
Verslag der Werkzaemheden van het Anttuerpsch kruidkundig Qetwots-
ehap {Compte rendu des travaux de la Société botanique cV Anvers
en 4860). Anvers ; broch. in-8° de 46 pages, *
Wochenschrift fur Gaertnerei und PfUmzenhmde (Gazette hebdomadaire
d'Horticulture et de Botanique rédigée par le docteur Ch. Koch ;
n"2à 6, 44, 48 et 25 janvier, 4* et 8 février 4862). Berlin;
in-4<>.
Zeitschrift des landwirthschaftlichen Vereins in Bayern (Journal de la
Société cVAgricultute de Bavière; n° de février 4862). Munich;
in-8o.
DOCUMENTS OFFICIELS DE LA SOCIÉTÉ.
Compte rendu des travaux du Comté de Culture îotagère pendant
l'année 4861 ;
par M. Louesse, Président de ce Comité.
Messieurs,
L'année qui vient de s'écouler n'a pas été moins féconde en en-
seignements horticoles que celle qui Ta précédée; beaucoup de
produits ont été mis sous les yeux de la Société, et à chacune de
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— 83 —
nos séances nous avons vu figurer sur le bureau des plantes légu-
mières aussi intéressantes par leur développement que remar-
quables par leur qualité. Aussi votre Comité de Culture potagère
est-il heureux d'avoir à vous rappeler quels sont les jardiniers et
les amateurs à qui nous devons ces superbes produits.
Plus de deux cents espèces ou variétés de légumes, plantes
vertes, racines ou tubercules ont passé sous les yeux du Comité,
qui n'a pas décerné moins de 45 primes &ux espèces les plus méri-
tantes. Ces primes peuvent être divisées de la manière suivante :
8 de 4re classe,
4 2 de 2e classe,
85 de 3* classe.
Ce chiffre parle assez haut pour dispenser de tout commentaire; il
indique suffisamment à quel degré sont parvenus le savoir et le zèle
de nos horticulteurs qui se livrent particulièrement à la culture
des plantes utiles. Ce travail, qui va toujours en augmentant, est
' dû en grande partie aux nombreux encouragements que vous ne
cessez de prodiguer à nos modestes et laborieux jardiniers.
. ' Permettez-moi» Messieurs, d'entrer dans quelques détails, afin
de faire mieux ressortir la part qui revient à chacun dans ce tra-
vail où l'intelligence de l'homme doit tantôt devancer ou retarder
les saisons, tantôt les aider dans leur marche régulière.
Commençons par les Commissions qui ont été chargées de visiter
différentes cultures. Celles de cette catégorie qui vous ont présenté
leurs Rapports sont au nombre de cinq :
M. Laizier vous a entretenus des appareils d'arrosement de
M. Ponce, jeune;
M. Jules Guyot vous a parlé de la culture d'Asperges de M. Gau-
thier;
M. Louegse vous a fait connaître les cultures de M. Ponce (Isidore) ;
M. Graindorge vous a fixés sur la culture de Fraises et de
Pommes de terre de M. Gauthier;
Enfin M. Thibault-Prudent vous a exprimé ravis d'une Com-
mission sur la culture de Potirons de M. Somveille.
Plusieurs notices se rattachant plus particulièrement à la culture
potagère ont été lues et approuvées par le Comité qui leur a donné
son adhésion pleine et entière. Ce sont principalement celles de
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— M —
M- Lherault sur la culture des Asperges en plein air, celles de
MM. Dubois et Delaville sur différentes variétés de Laitues, de
M. Alibert sur un procédé de culture appliqué i la Tomate pour
avoir des fruits à F arrière-saison, de M. Quehen-Malet sur une
plantation de Pommes de terre Marjolin faite en septembre,
qui a donné des tubercules mûrs en novembre. M. le comte de
Lambertye tous a entretenus en détail de deux variétés de Fraises
d'un mérite exceptionnel, la Fraise sir Hardy et la Fraise Margue-
rite. Enfin M. Vuitry vous a communiqué les résultats de ses ob-
servations sur un essai comparatif de trois variétés de Pommes de
terre, la Marjolin, la Blanchard et l'Œil violet. Malgré tout le res-
pect qui s'attache au nom d'un praticien aussi éclairé que M. Yui-
try, le Comité ne peut admettre, sans un nouvel examen, tout ce
qu'il rapporte au sujet de la différence qui existerait, suivant cet
expérimentateur, entre la Pomme de terre Blanchard et l'Œil
violet. Il importe, dans une question si délicate, de savoir qui a
raison de M. Vuitry ou bien de ceux qui, comme M. Hardy, de Ver-
sailles, MM. Gosselin, Vavin et Louesse, qui ont fait chacun des
essais dans le sens indiqué par M. Vuitry, et qui n'ont trouvé au-
cune différence entre les deux variétés en question.
Un très-petit nombre de plantes potagères nouvelles ont été mises
sous les yeux de la Société, et, à part la Laitue-Asperge, la Tomate
à tige roide et le Cocombre Pikes Défiance, le reste rentrait dans
les espèces connues; mais, il faut bien le dire, dans cette catégorie
se trouvaient des produits qui étaient d'une beauté tout à fait re-
marquable, Vous vous rappelez sans doute les superbes Asperges de
MM. Chevalier, Lherault, et sur tout celles de M. Lberault-Salbœuf,
les énormes Choux-fleurs de MM. Langlois, Ponce et Lefillieul,
les beaux Melons de M. Laizier, ainsi que ses Choux-raves qui
étaient d'un volume peu ordinaire. Nous avons vu encore les belles
racines d'Ignames de Chine de M. Rouxel, les Bâtâtes de M. Robi-
chon, les Fraises de M. Gloede et celles de M. Gauthier, enfin les
Tomates de M. Alibert et Fromont. Je m'arrête, car s'il fallait citer
tout ce qui a droit à une mention, il me faudrait dépasser de beau-
coup les limites qui me sont imposées.
Dans la culture des primeurs^ce sont toujours MM. Gontier et
Langlois qui tiennent le premier rang. Leurs riches produits sont
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— 85 —
venus bien des fois orner votre salle des séances, et c'est toujours
avec le plus vif intérêt que nous avons vu ces légumes et ces fruits
forcés qui font honneur à l'horticulture parisienne et qui la met*
tent ep grande estime dans l'opinion des étrangers.
Dans notre compte rendu de l'an dernier, nous laissions entre-
voir les avantages que paraissait offrir la culture de Cerfeuil de
Prescott; malheureusement nos espérances ne se sont pas réalisées.
Cette espèce est restée bien au-dessous du Cerfeuil bulbeux, ainsi
que cela est attesté par divers renseignements qui nous ont été
transmis. Nous devons cependant engager les amateurs i faire de
nouveaux essais; peut-être Tannée n'a-t-elle pas été favorable, et
il ne serait pas prudent de se décourager à la suite d'un premier
échec*
Le Haricot de M. Chardine est certainement une variété très-hâ-
tive et fort productive ; mais il faudra encore quelques années de
culture pour qu'il soit bien fixé, car il est utile de modérer sa
tendance à retourner au type qui paraît être le Noir de Belgique.
Des expériences faites par M. Vavin et M. Lecomte-Delphin sur
le Fenouil d'Italie et le Chervis, deux plantes anciennement con-
nues, nous ont fait sentir l'avantage qu'il 7 aurait i les voir repa-
raître dans nos jardins ; car il est regrettable de les voir ainsi négli-
gées, et, aux yeux du Comité, cette culture aurait un certain
mérite pour les jardins bourgeois, attendu que ces deux espèces
pourraient avoir des partisans .
La Pomme de terre Caillaud, qui vous a été si libéralement
adressée par l'honorable M. Lesèble, a été jugée, dans deux occa-
sions différentes, comme étant une variété de premier mérite, de
. même que celle qui porte le nom de notre digne collègue M. Hardy,
père, dont je remets aujourd'hui des échantillons sur le bureau.
Les belles racines de Chicorée sauvage h grosse racine, ou Chico-
° rée sauvage à café, qui ont été envoyées dans une des dernières
séances, avaient été remises à M. Guilbert, avec prière de les dé-
guster et de faire connaître si, comme on nous le dit, elles peu-
vent être employées en salade à l'instar du Céleri. Cette indication
a été reconnue inexacte; car cette racine a été trouvée très-
amère et hors d'état de pouvoir être employée en salade ; mais je dois
ajouter qu'employée comme Barbe de capucin, elle est parfaite.
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— 86 —
Déjà depuis nombre d'années, elle a été substituée à la variété ordi-
naire par quelques cultivateurs de Montreuil qui la font blanchir.
Blanchie, elle est aussi tendre que l'ancienne, et ses feuilles sont
plus fortes et plus longues, ce qui fait qu'elle se vend mieux sur
les marchés* Avant de terminer, je dois dire encore que les échan-
tillons de Persil à grosse racine que M. Chantrier a déposés sur le
bureau ont été fort admirés. Il serait à désirer que notre collègue
voulût bien nous donner une note sur la manière dont il prépare
ce légume, qui est très-employé en Allemagne, mais qui chez nous
ne semble ni suffisamment connu, ni assez apprécié.
Par cet exposé de ses travaux, le Comité vous fait suffisamment
connaître vers quel but tendent ses efforts. Ce qu'il désirerait avant
tout, ce serait une réforme sérieuse dans la nomenclature des
espèces potagères, afin d'arriver à n'avoir que les meilleures. A
quoi bon chercher à posséder un très-grand nombre de Choux, de
Laitues, de Fraisiers ou de Pommes de terre , si quelques va- •
riélés peuvent suffire, en choisissant pour chaque saison les
meilleures? Le but se trouve dès lors atteint, et l'on voit disparaî-
tre une foule de plantes qui sont bonnes tout au plus à encombrer
les catalogues. Un pareil travail a été déjà fait pour les fruits, et le
Congrès pomologique nous a donné un exemple bon à suivre. Fai-
sons des vœux pou? que la même réforme ait lieu parmi nous pour
les plantes potagères. S'il en est ainsi, la Société aura fait en cela
un travail honorable pour elle et profitable à tout le monde.
Compte nxftnu des teavaux dïï Comité d'Aeborkhilture pendant
l'aiwée 4864;
Par M. Michelin, Vice-Secrétaire de ce Comité/
Messieurs ,
Votre règlement veut que chacun deyos Comités vienne, à la fin
de Tannée, vous exposer la part qu'il a prise aux travaux de la
Société : si cette revue rétrospective a son côté aride, elle, a aussi
sa grande utilité, en donnant à chacun l'occasion de se reconnaître
au moment de la halte, d'étudier les résultats acquis et de repren-
dre ensuite avec une nouvelle énergie sa course vers le but com-
mun, le progrès.
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— 87 —
La tâche de l'arboriculteur est difficile et sérieuse ; s'il a la satis-
faction de travailler pour un avenir lointain, ses fautes lui infligent
de dures privations, et il lui faut plusieurs années pour les réparer ;
aussi, pour se mettre en garde contre elles, doit-il tirer un grand
parti des bonnes pratiques éclairées par une saine et judicieuse
théorie.
C'est dans cette conviction que votre Comité d'Arboriculture a
commencé Tannée en élaborant avec autant de soin que d'intérêt
et dans plusieurs réunions très-nombreuses, la partie du calen-
drier horticole qui lui était dévolue.
Ce guide analytique, qu'il serait sans doute utile de populariser,
Tésumé dans un cadre très-étroit, ne pouvait donner un enseigne-
ment complet ; il a été ' néanmoins combiné pour faire entrevoir
•que la direction des arbres et leur mise à fruit constituent un art ;
qu'il y a pour les possesseurs de jardins tout profit à puiser aux
sources de l'instruction horticole ou à s'adresser aux praticiens qui,
par l'étude, ont acquis le savoir-faire. Le Comité, dans cet abrégé,
«ans vouloir publier une théorie qui lui fût propre, a eu en vue de se
rendre simplement l'écho de la culture actuelle, telle qu'elle se pra-
tique et telle qu'elle est enseignée, et d'indiquer en outre les fruits
qui, chaque mois, doivent mûrir. Il a essayé, vous l'avez remarqué,
de montrer qu'une culture fruitière bien entendue peut répartir
ses produits sur toule Tannée, et de faire comprendre qu'en se con-
fiant à nos pépiniéristes éclairés, les propriétaires de jardins peu-
vent , malgré l'insuffisance de nos ressources, jouir de certains
fruits qui manquent au commerce, et qui doivent accompagner sur
nos tables le Doyenné d'hiver, poire qui, dans Tarrière-saison, a
maintenant presque seule le privilège de les garnir. Votre Exposi-
tion du 20 mars \ 861 amis sous vos yeux la plupart de ces produits
•dont la propagation serait très-utile.
De la culture, Messieurs, je passe aux fruits, pour vous citer une
institution qui a pris un caractère définitif, celle de la collection
des fruits imités qui, réunissant i 95 exemplaires au commencement
de Tannée, en compte maintenant 255 et en aura 309 au commen-
cement de Tannée 4862. Il me suffit, dans cet aperçu d'ensemble,
de vous dire que cette intéressante collection est l'objet d'une préoc-
cupation soutenue de la part du Comité qui, dans son sein, a
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— 83 —
institué une Commission permanente à laquelle ^ a confié particu-
lièrement le soin de la développer.
Six fois dans Tannée, des Commissions ont eu mission de visiter
des jardins fruitiers, et les Rapports qui ont été la conséquence de
ces visites vous ont rendu un compte satisfaisant des cultures arbo-
ricoles aux environs de notre capitale. Quatre Rapports sur des
notices ou des ouvrages vous ont été soumis; enfin quatre fois le
Comité a eu à s'occuper de communications qui lui étaient faites
sur des fruits signalés comme dignes d'attention. L'examen qu'il
en a fait lui a donné connaissance de deux fruits précieux comme
se prêtant à une conservation des plus prolongées, et dont les ré-
coltes ne manquent presque jamais, parce que leur floraison
n'a lieu qu'après les dernières gelées. Ce sont : la Pomme d'Argent,
cultivée en Touraine, qui a été trouvée encore bonne le 2$ août
dernier, et la Pomme Rose de la Benange ou de Cadillac, très-
répandue dans le département de la Gironde, et qui, sans avoir au
même degré que la précédente les qualités communes à toutes les
deux, est un des plus jolis fruits à pépins qui existent dans nos
collections; le spécimen qui est sur nos étagères vous en Sonnera
une idée. Nous devons la communication de ces fruits au zèle
éclairé de M. Andry, notre Secrétaire-général, et de nos collègues
MM. Briot et Lesèble. Ce dernier, qui sait mener de front toutes
les branches de l'horticulture, nous a aussi fait apprécier la Poire
Thompson, excellent fruit d'automne, d'importation anglaise. Pour
plus de détails sur ces fruits vous pourrez vous reporter aux pages
547, 756 et 797 du Journal de la Société, année 4861 .
Quarante-deux apports faits i vos séances ont livré à l'examen
du Comité de très-beaux et brillants produits qui sont la preuve la
plus convaincante de l'art de nos jardiniers:
Toutefois, le Comité d'Arboriculture persuadé qu'une sage ré-
serve augmente le prix des récompenses accordées et les rend plus
efficaces pour exciter l'émulation, ne vous a proposé dans le cou-
Ant de l'année que 46 primes divisées en 4 de !re classe, 40 de 2%
* 2 de 3*; il a eu à s'occuper sept fois de notices intéressantes con-
cernant des greffes, marcottes, formes données aux arbres, etc.*.
Tout cela, Messieurs, a tourné au profit de la science horticole, pour
laquelle le Comité a travaillé utilement encore en étudiant résolu-
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— 89 —
ment la taille compliquée du Pécher, dont le fruit délicieux ac-
quiert chez nous des qualités que je dirai locales, à la condition
d'être l'objet d'une culture soignée, mais dont les règles ont été
souvent controversées.
Le rapport lucide et instructif sur le pincement qui a été lu dans
cette enceinte, au nom d'une Commission qui ne s'est prononcée
qu'après avoir vu beaucoup et dans l'étendue de plusieurs départe-
ments, a reçu devons un accueil trop flatteur pour qu'il ne soit pas
présent à votre souvenir; toutefois mon exposé n'eût pas été com-
plet si; en rappelant l'étude approfondie quia été faite par notre
Commission, je n'eusse donné, dans cette revue, une mention aux
essais d'un système mixte dont elle a vu de beaux exemples et
qu'elle a jngé digne d'encouragement, sans exclure en quoi que ce
soit un ancien mode dont les excellents et magnifiques produits
ont rendu européen le nom de Montreuil.
Il ne me reste plus, Messieurs, qu'à vous parler des nouveaux
fruits obtenus par semis.
L'attention de ceux qui ont entrepris de semer a été portée vers
les fruits d'hiver; mais le Comité, en leur donnant toute son appro-
bation, regrette qu'ils aient trop rarement réussi à en récolter de
bons.
Vingt-six personnes différentes ont demandé vos jugements et
vous ont envoyé 81 variétés de Poires, 29 de Pommes, 2 de Raisins,
2 de Cerises, \ de Pèche, 4 de Groseille à grappes.
Le succès est rare dans les essais de ce genre, et il l'est surtout
quand il s'agit de répondre au programme de votre Comité qui
s'avoue un peu exclusif au profit des fruits d'hiver et de printemps.
Si l'on est d'accord sur le but auquel on doit tendre, on n'est pas
maître d'y atteindre ; en cherchant des fruits de longue garde, on
en a rencontré quelques-uns de bons, mais qui s'ajoutent à nos ré
ooltes d'automne déjà fort riches. Le Comité a cru néanmoins, pour
encourager de louables essais, devoir vous proposer des récom-
penses pour trois bonnes poires qui mûrissent d'octobre à décembre :
celles de Ghaigneau, Souvenir Favre et Beurré Jallais; il l'a fait aussi
avec une plus entière satisfaction pour deux fruits qui entrent fran-
chement dans la saison d'hiver, la jolie pomme Robin et la poire
Passe-Crassane Boisbunel, délicieux fruit, d'abord petit, mais dont
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— 9a —
la culture vient d'obtenir cette année des produits de 28 et même
38 centimètres de circonférence.
Puissent, Messieurs, des envois si nombreux se continuer, et,
a {très tant d'efforts révélés, vous procurer la tâche intéressante de
faire valoir des variétés propres à la conservation, vraiment méri-
tantes et, à ce titre, sérieusement utiles pour l'alimentation pu-
blique; disons, en attendant des résultats plus brillants, que l'ac-
tivité de nos pomolognes a fourni à votre Comité d'Arboriculture
une de ses principales occupations en lui donnant à déguster,
pendant Tannée 1861, cent seize nouveaux gains.
Au résumé. Messieurs, telle a été l'abondance des matières,
telle aussi a été la consciencieuse assiduité de votre Comité d'Ar-
boriculture que, pour suffire i ses travaux», et n'hésitant pas à
dépasser le cadre réglementaire, il a doublé le nombre de ses
réunions et s'est assemblé toutes les fois que la Société a tenu
ses séances.
Rapport de M. Michelin, conservateur des collections de fruits
de la. Société, sur leur état, a la m de l'année 4864 .
Messieurs,
L'année qui s'achève a vu se développer une institution qui
prendra rang à tàié des plus utiles, la collection pomologique
dont l'organisation vous avait été annoncée dans le compte rendu
général des travaux de la Société pendant l'année 4860. (/a*r-
nal vn, 4864, page 9.)
Le titre de cette collection dit seul, Messieurs, tout ce qu'elle
aura d'intéressant pour ceux qui se livrent à l'étude et à la culture
des fruits qui ont autant de variétés que de qualités sous notre cli-
mat privilégié.
Ayant approuvé la création de cette collection, vous devez être
à même d'apprécier les voies et moyens par lesquels son dévelop-
pement est poursuivi, et connaître le point qu'elle a atteint.
Disons-le de suite, la collection des fruits imités n'a pas à rem-
plir un cadre circonscrit : elle est conçue pour marcher, en même
temps que votre bibliothèque, librement dans le champ de l'ave-
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— 9l —
nir, fournissant les images à côté des livres.— Composition étudiée
par le Comité d'Arboriculture et dePomotogie qui en désigne les
types, œuvre de l'habile artiste qui l'exécute, elle offre des tableaux
parlants qui instruisent dans le présent et qui deviendront des
pièces historiques pour rayeniT.
Au commencement de Tannée 4864, la Société possédait 499
spécimens de fruits modelés auxquels il manquait des étagères, une
classificaion, un catalogue, une organisation définitive, un con-
servateur responsable du dépôt et chargé de le tenir en ordre. Ce
conservateur a été élu, et il s'est attaché aussitôt à remplir les la-
cunes qui diminuaient l'utilité de ia collection.
Les exemplaires déplacés à plusieurs reprises étaient en partie
détériorés, certains étaient en double ou n'offraient pas d'intérêt;
les uns ont été réparés, les antres ont été échangés, grâce à l'ex-
trême obligeance et au désintéressement de M. Buchetet, mouleur
de la Société qui, comme un de ses Membre? zélés, a puissamment
concouru i l'installation de la collection.
, An nombre qui précède les travaux du Comité d'Arboriculture
ontajouté, pendant l'année 4 864 , 4 4 4 nouvelles reproductions, dont
60 figurent déjà sur les étagères et dont 54, encore en confection,
ne seront exposées i vos regards qu'au commencement de 4862,
époque à laquelle l'effectif sera de 343.
Le Comité d'Arboriculture a puisé à toutes les sources pour trou-
ver des modèles ; il a profité de toutes les circonstances qui ont mis
à sa disposition des types vrais et suffisante comme produits d'une
bonne culture. Il a enrichi la collection par votre Exposition du
printemps dernier, qui a fait rassembler les fruits à pépins les plus
tardifs, ainsi que par celle de l'automne, qui en a fait paraître de
plus précoces ; par les apports qui ont été faits à vos séances ; par
les envois de fruits de semis, dont il s'est empressé de faire prendre
les empreintes, lorsqu'il a cru qu'ils méritaient d'entrer en ligne
avec les variétés anciennes. C'est ainsi qu'il a admis les poires
Passe- Crassane Boisbunel, Chaigneau, Souvenir Favre, le Beurré
Jallais et la Pomme Robin.» Enfin, Messieurs, on doit beaucoup
au dévouement sympathique d'un bon nombre de nos collèguesqui
ont pris la peine d'apporter des échantillons choisis dans leurs
propres cultures. Leur nom, consigné sur le catalogue, en regard
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— 92 —
des variétés dont ils ont procuré les types, perpétuera le souvenir
du service qu'ils ont rendu à notre Société.
Vous signaler l'utile concours de nos collègues c'est, Messieurs,
faire appel au vôtre; car, la collection formée par la Société impé-
riale et centrale doit être avant tout l'expression de la culture pra-
tiquée par ses Membres.
Un don généreux de M. Chevet, notre collègue, avait, vous le
savez, fourni le noyau de cette collection qui, avec le temps et n'a-
vançant toujours qu'avec une sage lenteur, deviendra néanmoins
aussi utile et complète que le comporte l'importance de la Société
impériale et centrale. A la générosité d'un certain nombre de nos
collègues, elle devra une division intéressante, dans laquelle on
verra l'exception à côté de la règle, c'est-à-dire , à côté des types
modèles, la reproduction des échantillons exceptionnels par leur
grosseur.
Dans une des séances du mois d'octobre dernier, vous aves mani-
festé votre intention d'ouvrir cette nouvelle division en acceptant
le don d'exemplaires moulés qui étaient offerts par MM. Bourgeois»
de Liron d'Airoles et Alexis Beau. Ces beaux échantillons, déjà au
nombre de seize, seront là pour prouver que devant l'art du culti-
vateur il n'y pas de limites, et qu'il lui a été dit avec vérité :
Travailles, prenex de la peine ;
C'est le fonds qui manque le moins.
Compte rendu des travaux nu Comité de Floriculture durant
l'année 4861;
Par M. A. Duruis, Secrétaire de ce Comité.
Le Comité des végétaux d'ornement a tenu cette année onze
séances. En commençant ses travaux, il reconnu l'avantage qu'il
y aurait i répartir Ses quarante-cinq Membres en plusieurs sec-
tions, afin d'apporter toute l'exactitude et la régularité possibles
dans l'examen des objets présentés.
Six Commissions ont été nommées, sur la demande de plusieurs
horticulteurs. Elles ont donné lieu aux Rapports suivants :
Par M. Pelé fils, sur les Calcéolaires de M. Deligne ;
Par M. Malet, sur la collection de Tulipes de M. Rouillard;
Par M. Martin, sur les cultures de M. Thiery, à Auteuil;
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— <n —
Par M. A. Dupais/ sur les cultures de Réséda de M. Vijéaûx-
Duvaux ;
Par M. Basseville, sur les Reines-Marguerites de M. Lottin.
La sixième Commission a cru devoir renvoyer son Rapport à une
époque ultérieure.
Plusieurs Membres du Comité ont été, en outre, chargés de visi-
ter sur place les Phlox de M. Fontaine, les Delphiniurn de M. Chaté,
les Canna de M. Lierval, les Dahlias de MM. Vigneron et Massé, les
Œillets remontants de M. Fauriat et les Glaïeuls de M. Chardine.
Enfin, le Comité a eu i examiner en séance de nombreux apports,
notamment les Roses et Lilas forcés de M. Laurent, les Œillets de
M. Gauthier-Dubos, le Chrysanthème précoce présenté par M. Ba-
choux, les Pétunia de M. Thierry, les Œillets de Chine de
M. Legendre-Garriau, les Œillets de poëte de M. Chardine, les
Delphiniurn de semis de MM. Fontaine et Richalet, les Pelargo-
nium de semis de M. Babouillard présentés par M. Mézard, YAgnos-
tus integrifolius de M. Chantin, les pots à boutures de M. Guérin-
Delise, etc.
La rédaction et la révision du Calendrier horticole ont continué
à fiier son attention et i occuper ses séances. La lecture de plusieurs
notes a provoqué d'intéressantes observations de la part des pra-
ticiens habiles que le Comité compte parmi ses Membres. Nous
devons signal» ici les communications faites par M. Vive! sur la
culture des Erytrines et par M. Charnière sur celle des Gloxi-
nies, Achimenes et Tydœa. L'insertion de ces travaux dans le
Journal de la Société a répondu au vœu unanime qui avait été émis
à ce sujet.
Comme complément de cette œuvre, M. le Président a invité les
Membres du Comité à rédiger, chacun dans sa spécialité, un cata-
logue des meilleures variétés à cultiver de préférence dans chaque
genre. Les variétés méritantes, quoique anciennes, ne devront point
être écartées, et il est bien entendu, d'autre part, que l'omission,
dans ce catalogue, d'une variété nouvelle, ne saurait être consi-
dérée comme un signe d'exclusion.
Appelé à donner son avis sur les questions horticoles à mettre
tous les ans au concours, le Comité, après une mûre discussion,
a proposé trois questions. La troisième, relative aux circonstances
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— 94 —
qui favorisent la production et la fixation des variétés dans les
végétaux d'ornement, a obtenu l'assentiment du Conseil»
Une Commission composée des Présidents et des Secrétaires des
Comité*, sons la présidence de M; Boisduval, a été chargée d'éla-
borer le règlement des Comités, qui a été approuvé par le Conseil
d'Administration.
Enfin» le Comité s'est occupé de diverses questions relatives an
Marché aux fleurs, et il a émis le vœu que ces questions fussent
recommandées à la bienveillante attention du Conseil, qui en est
actuellement saisi.
INSTRUCTIONS
SUR LES TRAVAUX A EXÉCUTER PENDANT CHACUN
DES 42 MOIS DE L'ANNÉE.
MM» d'Avril*
Travaux généraux.
Il faut se hâter de mettre la dernière main aux travaux qui n'ont
pas été terminés pendant le mois de mars, comme tes labours et
l'enfouissement des engrais. Les allées doivent être nettoyées etsa-
blées, les massifs Innés et labourés. La température, qui est deve-
nue plus douce, permet d'achever les semis de toute sorte. On
éolaircit le jeune plant venu de ceux qui ont été faite au mois de
mars.
On doit se bâter de mettre un paillis sur les plantations, afin de
les préserver du bâle. Comme les nuits sont encore froides, on
doit Eure les armements dans la matinée. On détruit autant qu'on
le peut les insectes et on termine l'échenillage.
On enlève tous les abris, tels que litière, paillassons, qui ont
servi i protéger les plantes délicates.
Culture potagèbb. .
, Au commencement du mois, les plants de Choux, Choux-Fleurs,
etc., doivent être relevés pour être plantés définitivement. Il faut
ne pas perdre de vue qu'aucun plant de cette nature ne doit être
arraché trop jectne, car sa végétation en souffrirait, quelques soins
qu'on pût lui donner parla suite.
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— 95 —
On fait encore des planches d'oeilletons d'Artichauts. Les jeunes
plants doivent être placés en quinconce et en lignes i un mètre
les uns des autres. Dans la première quinzaine d'avril, on plante
encore sous châssis ou sous cloches les Aubergines qui (Hit été se-
mées en février et mars. Ou sème de la Chicorée demi-fine sur
couches chaudes, la plant est bon i repiquer vingt-cinq jours
après le semis. On sème des Melons pour en cultiver bous cloches,
ainsi que des Potirons, Courges et Concombres; huit jours après
on repique le plant en pépinière, mas toujours su couche. On
sème de même les Cornichons et Piments. Onrepique les Choux de
Milan et autres de deuxième saison.
Dans la seconde quinzaine d'avril, on continue & faire par
quimaine des semis périodiques d*Épinards, de Pois et Navets,
toutes les trois semaines. Il faut aussi semer successivement des
salades, en protégeant les semis contre les oiseaux et les insectes.
Si Ton n'a pas encore semé les Oignons, Poireaux, Betteraves, Sal-
sifis, Scorsonères, Panais et Carottes, il faut le faire sans retard.
On sème le Céleri plein blanc, en pleine terre.
On peut commencer à semer des Haricots dans les terrains bien
exposés, et qui ont pan i craindre du froid qui lis détroit souvent.
On les couvre d'une mince couche de tene. On sème des Haricots
hâtifs, sous châssis, pour les repiquer ensuite en pleine terre sous
cloches ou sous châssis, aussitôt qu'ils écartent de terre, ou même en
plein air. Le plus tôt qu'on rame les Pets aptes le semis est le
mieux : on leur proeure ainsi un abri léger, très-utile aux plantes
qui commencent à pousser.
Ce qui reste de semis d'automne des Choux et Choux-Fleurs
doit être transplanté dès que c'est possible. Vers la fin du mois, on
plante les Bâtâtes sur couche sourde, et, pour Tété, des Choux -
Fleurs demi-durs i l'air libre.
On plante des Fraisiers, de la Ciboule» Oseille, Rocambote et
toutes les plantes potagères vivaces»' ainsi que la Chicorée demi-
fine, et des Pommes de tene, des Fèves et des Puis pour récolter
en vert.
On continue de semer des Radis, des Choux de Milan, des Lai -
tues grises, des Remuante bklnde? et grises, du Cerfeuil, du Persil
et de la Pimprenelie.
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— UÔ —
Il faut avoir soin d'arroser en plantant, et de mettre un paillis
avant de planter.
On continue les sarclages et binages, et, en cas de sécheresse, on
couvre de paillis les plantes qui pourraient souffrir par cette cause.
On a également soin de bien arroser le plant avant de l'arracher,
et de le tremper dans l'eau avant de le repiquer.
On sème les Melons tardifs et ceux. & chair verte pour dernière
saison. ...
On doit rompre!» vieilles couches qui se trouvent débarrassées
de Laitues, Romaines, etc., pour y mettre des Melons à cloches.
C'est le dernier moment pour semer les nombreuses plantes de
la famille des Cucurbitacées, telles que les. Potirons, Courges, Gi-
raumons, Benincasa, Concombres, etc. On peut les semer sur un
bout de couche ou entre les Melons.
On sème la plupart des graines potagères en première saison
pour certaines espèces, en deuxième pour d'autres ; presque toutes
celles qui ont été indiquées dans l'article relatif au «mois de mars,
peuvent être encore semées i cette époque. Enfin toutes les planches
du jardin doivent être maintenant gasojes de plantes potagères di •
verses, mais, il est vrai, à «des degrés 4fâértnts de végétation.
On plante les Piments, Basilics, etq,,, les boutures de Bâtâtes sur
couche sourde. Chaque-pied de celle-ci <ioit è*re recouvert d'une
cloche qui la garantisse. de$ gelées tardives. -
On fait le seoond œille*onnage des Artichauts, s'il 7 a lieu, pour
né laisser que les deux plus beaux œilletons sur chaque pied.
Le mois d'avril est l'époque la plus convenable pour la-plantation
des œilletons d'Artichauts, parce qu'ils 00m mieux enracinés qu'au
mois de mars. On en plante deux l'un contre l'autre pour avoir
plus de chances de réussite.
On sème la Chicorée sauvage en vue d'avoir des racines pour
faire la Barbe de capucin»
On fait les premiers semis de Cardons sur couche.
On pince les Pois et Fèves pour les avancer.
On plante VOxalis crenata et autres, les Câpriers, la Rhubarbe,
la Capucine tubéreuse, l'Estragon.
On sème le Mais à Cornichons, la Moutarde et, sur couche, les
Céleris plein et Rave pour dernière saison et on repique celui qui
a été semé pendant le mois de mars.
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— 97 —
On continue la plantation de l'Igname de Chine, qu'on peut
faire par tubercules entiers ou par tronçons pris sur la partie supé-
rieure des tubercules.
On sème le Chou-Fleur demi-dur pour Tété, les Salsifis et Scor-
sonères, la Tétragone.
Dans la culture de l'Ananas, on visite la couche qu'on a faite
pendant le mois précédent et on égalise la terre dont on Ta recou-
verte ; puis on dépote les œilletons et on les plante sur cette cou-
che, à une distance de 45 à 50 cent, l'un de l'autre. Immédiatement
après la plantation, on arrose. On peut couvrir la terre d'un bon
paillis de fumier. On donne de l'air plus fréquemment et on arrose
plus souvent. — On peut encore couvrir, pendant la nuit, avec
des paillassons jusqu'à la fin du mois et même plus longtemps, si
cela est nécessaire.
C'est le plus souvent pendant le mois d'avril que les pieds for-
més d'Ananas marquent à fruit , comme on dit vulgairement ;
il faut dès lors maintenir la chaleur, multiplier les arrosements et
donner plus d'air.
Arboriculture.
Culture en plein air.
Les greffes en fente/ en couronne, anglaise et en général toutes
celles par rameaux de Cerisiers, Pruniers, Poiriers et Pommiers,
constituent une des occupations les plus importantes du mois d'avril,
qu'elles aient pour but soit la formation de nouveaux arbres, soit
la régularisation de ceux qui sont dégarnis dans quelques-unes de
leurs parties, soit enfin le changement, sur des sujets vigoureux, de
variétés qui ne conviendraient pas : dans ce dernier cas, les greffes
peuvent être appliquées avec avantage, non-seulement sur les tiges,
mais encore sur les branches latérales.
On emploie quelquefois des cornets de papier pour garantir
contre l'excès de chaleur les greffes qui sont faites rez terre.
On continue à greffer la Vigne.
Il est temps de mettre en terre les graines stratifiées, en retran-
chant l'extrémité du pivot.
Les gelées tardives peuvent encore endommager les fleurs qui
garnissent les espaliers ; aussi l'emploi des auvents et des toiles doit-
il être continué.
7
— 98 —
L'époque est venue de ficher les échalas au pied des Vignes,
On arrive au moment de l'ectennage du figuier; cette opération
se fait en enlevant avec l'ongle les quatre ou cinq boutons à bois
qui se trouvent à l'extrémité de chaque branche et en ménageant
ivec attention les figues qui sont auprès. On conserve un ou deux
yeux à bois à la base, en les prenant de préférence en dessous ou
de côté pour les Figuiers qu'on est dans l'usage d'enterrer. Ces
deux yeux donneront naissance à deux branches de remplacement
qui serviront à ombrager les fruits et à produire pendant Tannée
suivante.
La sève étant en pleine circulation, on l'utilise pour régulariser
la forme des arbres : à cet effet on pratique sur la tige des incisions
horizontales ou des entailles au-dessus des branches latérales aux*
quelles on veut faire prendre de la force, comme au-dessus des
yeux dont on veut tirer des branches.
En même temps, pour ouvrir à la aéve une voie plus facile, on a
recours aux incisions longitudinales faites sur les tiges ou sur les
branches qui paraissent comprimées par des écorces durcies et des*
séchées.
Si des changements subits de température déterminent sur les
Pêchers la maladie de la cloque, il faut couper partiellement ou
en totalité, en conservant toutefois le pétiole, les feuilles qui
en sont atteintes*
Si les Pucerons se montrent sur les arbres, le tabac donne un
puissant moyen de les faire disparaître, employé soit en fumiga-
tion, soit en décoction dont on mouille les feuilles.^
On détruit les Chenilles et autres animaux nuisibles, surtout
les limaçons et Limaces qui attaquent les fruits dès l'instant où
ils viennent de nouer.
Il peut être i propos de commencer le pincement du Pécher.
Au moment de la floraison, on s'abstiendra généralement de la-
bourer sous les arbres pour ne p^s attirer sur eux les effets des ge-
lées blanches qui sont pernicieux tant que les fruits ne sont jrs
noués.
On ne voit plus dans le fruitier que de rares exemplaires des
poires de conserve, des Doyennés d'hiver, des Deyennés d'Alençon,
Bergamotte-Esperen, Bon-Chrétien, Beurré Bretooneau, Passe-
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— » —
tardive et quelque* poire i compote citée* dan* le» mois précé-
dents, ainsi que de* Pommes de Reinette, Calvillçs, Fenouillet,
Api, etc.
Culture fanée»
Indépendamment de ce qui a été dit plus haut pour la culture,
il faut maintenant des bassinages abondante, Se l'ombrage pour
le* fleure, etc.
On peut aussi, à partir de ce mois, pendant lequel le soleil a de
la force, avancer la Vigne et le Pécher à l'aide de châssis seulement,
sans le secours de la chaleur d'un foyer. On donne à ces végétaux
les mêmes soins qu'à ceux qui sont forcés, mais beaucoup plus d'air.
On récolte des Raisins, des Cerises, des Prunes, des Figues, des
Framboises, des Groseilles.
ARBRES FORESTIERS ET ARBUSTES D'ORNEMENT.
Le mois d'avril est un ta pin* convenables pour la plantation
des arbres vert* et i feuilles persistante* qui se lèvent facilement
en mette, pour celle/ de la plupart des arbustes de terre de
Bruyère qui sont dans le même cas, et de quelque* autre* qu'on
cultive en pots. Pendant mi cours, oa termine la plantation des
arbres et arbustes à feuilles caduques.
On répandra aa pied >de. ces végétaux' un bon paillis pour
empêcher qu'ils n'éprouvent la sécheresse et pour arrêter U
croissance des mauvaises herbes* • •
On continuera le* semis àe toute espèee, en ayant soin de
mettre préalablement les graine* tremper dan* l'eau et le* y lai*»
aant plu* ou moins longtemps, suivant leur nature, afin d'eu hâter
la grnnîn^Ap.
Dan* les premier* jouis d'avril, aussitôt que la végétation mon-
trera ses effets, ea exécutera les gratte* en fente.
Il arrive quelquefois que, par suite d'une température douce,
quelques arbres verts, surtout des résineux, développent de* bour-
geon*. Comme ce* jeune* pousses seraient endommagées par les
moindres gelée*, si elle* menacent de se faire sentir, il faudra
abriter ces arbres, notamment le* Akies*
On continuera de donner de l'air aux plantes qu'on avait abritées
pour les préserver des gelées. ' *:"*
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— 100 —
On visitera les plantes nouvelles et on aidera, par des arro-
sages faits à propos, à la végétation de celles qui seraient en
retard.
On détruit les nids de Chenilles qui auraient échappé à l'éche-
nillage d'hiver et les Limaces qui commencent à paraître et à dé-
vorer les bourgeons naissants.
On continue d'abriter du soleil les arbres résineux de fortes
dimensions qui ont été plantés à l'automne et au printemps.
Dans les serres, on donne de l'air toutes les fois que la tempé-
rature le permet.
On augmente les arrosages en raison de la force de la végétation
et de la chaleur.
On espace davantage les arbustes qui, commencent à pousser, en
enlevant les moins délicats pour les exposer à l'air,, avec un abri
toutefois.
Flûriculture.
Pleine terre. — Les plates-bandes destinées à recevoir les plantes
herbacées doivent être tenues proprés et soigneusement râtelées.
Semer en place les Capucines, les Haricots d'Espagne, les Volubi-
lis, les Lupins annuels, les Nigelles, les Juliennes de Mahon, les
Collinsies bicolores, les Némophiles, les Ibéris odorants, les Cam-
panules, etc. Semer pour être repiqués, les Œillets et Roses dinde,
les Belles de jour, les Belles de nuit, les Reines-Marguerites, les
Coréopsis, les Œillets de Chine, les Phlox, les Giroflées quaran-
taines, les Soucis doré et pluvial, le Séneçon des Indes. Semer sur
couche : les Amaranthes crête de coq, tricolores, les Gomphrènes
ou Àmarantines globuleuses, les Aubergines blanches, les diverses
variétés de Tomates d'ornement, les Balsamines. Toutes ces plantes
doivent être repiquées en pépinière, sur une petite couche, avant
d'être mises en place. Les Cucurbitacées d'ornement, telles que les
Coloquintes, les Gourdes, peuvent être semées en même temps que
ces plantes.
Relativement aux Phlox, il faut faire une remarque importante :
la bonne saison pour les semer est l'automne, peu après la récolte
des graines; quand on les sème au printemps, ces graines ne ger-
ment d'ordinaire qu'au printemps suivant. Les semis d'automne
/doivent être faits sous bâche froide, ou en terrine également sous
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Mcheou en serre froide ; on peut cependant semer aussi en pleine
terre, frais alors on doit garantir le semis des fortes gelées avec
des feuilles ou des paillassons. On sera bien récompensé de ces
soins, car les plantes obtenues ainsi fleuriront toujours à l'au-
tomne suivant '
On pourrait excepter de cette règle les Phlox Drummondii qui
lèvent et fleurissent très-bien semés au printemps.
Planter les Glayeuls à la fin d'avril ou au commencement de
mai; toutefois les petits oignons devront être plantés plus tôt, ainsi
que ceux qu'on a obtenus de semis; pour ceux-ci, on doit les mettre
en terre au commencement du mois, si l'on veut les voir fleurir.
C'est dans ce mois qu'on doit mettre à pousser les Dahlia, Ery-
thrina.
En ce mois, il faut planter toutes les plantes vivaces qu'on
n'aurait pas mises en terre dans le mois de mars, et généralement
celles qui fleurissent à l'automne, à l'exception des Chrysanthèmes.
Séparer les oeilletons d'Oreilles d'ours. Repiquer les jeunes plantes
semées au commencement de la saison. Séparer les bourgeons de
Dahlias mis sous châssis, afin d'en activer la végétation. Mettre en
pots les Œillets, leur donner des tuteurs et les garantir contre les
gelées blanches. Si le froid menace, couvrir pendant la nuit les
Tulipes, Renoncules et Anémones. Semer des graines d'arbres
verts. Rechausser de terre neuve les touffes isolées d'arbustes à
-fleurs. Diviser les Phlox, les Aster, et généralement toutes les
plantes qui donnent beaucoup de rejets-; en les éclaircissant, non-
seulement on obtient de plus belles panicules de fleurs, mais encore
on augmente leur force au point de pouvoir se dispenser de les sou-
tenir par des tuteurs. On plante le» Roses tremières d'arrière- saison.
Oncommence à tondre les pelouses. Cette opération doit fré-
quemment se répéter si Ton veut avoir de beaux gazons. Les pelouses
doivent être souvent arrosées et même quelquefois avec de l'eau
contenant un peu d'engrais.
Il faut avoir soin que les 'arbustes ou arbrisseaux d'ornement
transplantés ne souffrent pas de la sécheresse. Un fort mouillage,
sur les terres légères, après leur plantation, est souvent nécessaire
pour maintenir de l'humidité aux racines qui cependant ne doivent
pas être noyées. On réglera les arrosements selon le plus ou moins
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— «02 —
de sécheresse de l'atmosphère. On doit aussi prendre des précau-
tions pour que les coups de vent ne puissent déraciner les jeunet
plantations, ce qu'on prévient au moyen de tuteurs ou de fils
de fer.
On repique les Giroflées, les Delphintum et généralement les
jeunes tiges de plantes herbacées; cm repique aussi ou empote les
boutures faites sur couche, aussitôt qu'elles sont suffisamment
enracinées ; mais, avant de les mettre en plein air, en a soûl de
les endurcir en les aérant graduellement
11 faut semer dans lesendrefts-déganua, ou fou a nrisdesphnles
herbacées, des Pavois doubles de diverses couleurs, des Lupins, des
Soucis français ou -d'Afrique; des Èrysmwn, des Juliennes, des
Silènes, Eschscholtzia, Mignonnettes, etc. Il* faut aussi empoter
les plantes grimpantes qu'on voudra planter au printemps, telles
que les Cote*, Lophospermxm, M&urandiœy Lama, Tropœolum
canariense, etc. On sait le parti qu'on peut tirer de ces plantes peur
orner les parties dégarnies des mûris ou des treillages.
A la fin du mois il est encore dangereux de retirer les châssis
qui abritent les plantes mime les plus 'robustes, telles que les Cal-
céohnres et les Verveines fortes, à mittfcs qu'on ne puisse les pro-
téger contre le froid des nuits et lé bâte des vents desséchants. Le
meilleur moyen de les endurcir est de leur donner autant d'air
que les circonstances le permettent Lorsqu'on relève ces sortes de
plantes poar les mettre dans une btctie4voide, on doit les placer
dans du sable fin; cela rend les arroeeiflents pins profitables et
elles se trouvent mieux ainsi que resserrées dans des pote étroite.
On commence a remarquer les plantes en fleurs pour choisir parmi
elles les porte-graine*.
Serre tempérée. — Les grain» de plantes d'ornement, qui ont
été en général semées en mars, commenceront i lever dans le mots
d'avril; il faudra les habituer progressivement k l'air avec demi-
soleil, et leur donner de légers bassinagesavec une seringue très-
fine. " '
On peut cesser de frire du feu dans les serres tempérées, excepté
durant quelques nuits froides qui pourraient survenir dans le cou-
rant de ce mois. Ou continue de sortir, en les abritant contre les
courants d'air froids, les Rkododendrom, Metrotideroi, Azalées de
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— 403 —
l'Inde et antres plantes également rustiques. Pendant la seconde
quinzaine d'avril, on pourra de même sortir les Peiargonium, qui
devront être mis contre des abris on sous châssis. On fera ainsi de
la place à ceux qui sont réservés pour la première flomisoa,et qui
doivent être retournés souvent et exposés a la lumière dans tous les
sens, afin que la végétation soit égale dans toutes leurs parties. U
faut s'assurer de l'état du drainage des fortes plantes qui n'ont pas
été rempotées et qui sont ou en fleurs ou sur le point de fleurir.
Elles ont besoin de fréquents acrosements, et le séjour de l'eau au
fond des pots dans lesquels elles sont placées leur serait fatal* En
général, pour toutes les plantes de serre tempérée, on peut donner
des haasinages deux ou trois fins par semaine au moins; mais il
faut le faire si la température est convenable, c'est4-dire si l'air
n'est pas trop froid, et principalement dans la matinée ; il faut
encore donner de l'air une heure après cette opération. Apporter
le plus grand soin i l'examen des plantes placées sur les gradins
et qui souvent ont besoin d'eau, bien que la terre des pots qui les
renferment paraisse humide i la superficie.
En général, les jeunes sujets de plantes ligneuses de serre tem-
pérée doivent être tenus dans une humidité ordinaire et i une tem-
pérature de 8 i 10 degrés au-dessus deO. 11 faut continuer de laver
et nettoyer les plantes ; si les insectes, tels que Pucerons et antres,
se montrent, il frai avoir recours aux fumigations de tabac, prin-
cipalement le soir et lorsque les feuilles sont sèches. Me pas oublier
de clore l'endroit où se frit l'opération. Le lendemain donner un
bon baasinage pour faire tomber les Pucerons morts qui resteraient
encore sur les tiges. Il faut continuer aussi d'ombrager, seulement
lorsque le soleil est aident, de onze heures à trois heures de l'après-
midi. Examiner avec soin les plantes grimpantes et supprimer les
branches et bourgeons qui détruiraient l'harmonie de leur végéta-
tion. Plusieurs espèces, telles que les Ipomœa, les Thunbergia, les
Pastiflora, qui sont sujettes aux attaques de l'Araignée rouge, doi-
vent être visitées avec soin, afin d'empêcher la propagation de cet
insecte.
On peut greffer en approche les Magnolias, Camellias, Azalées,
Rhododendron; on peut aussi, dans le commencement ou le coû-
tant du mois, greffer les Rosiers en plein air par la greffe en
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— 104 —
fente ou en placage ; ce dernier mode est préférable. On rem-
pote les jeunes boutures de Rosiers qui ont été faites Tannée pré-
cédente et qui ont été conservées sous bâche ; on pourra, dès la
seconde quinzaine, les laisser à l'air libre. C'est le moment d'é-
bourgeonner les Rosiers, surtout les écussons de l'année précé-
dente.
Serre chaude. — Chauffer modérément ; allumer le feu seulement
le soir, après le coucher du soleil et le matin, pour réteindre à huit
heures, si l'atmosphère est tiède. Ombrager vers le milieu du jour,
dans les journées claires, de dix heures i trois heures, suivant
l'exposition de la serre. Par les journées chaudes, on peut commen-
cer i donner de l'air, mais seulement pendant deux ou trois
heures de la plus grande chaleur. Dans la deuxième quinzaine, les
arrosements doivent être augmentés et les feux allumés seulement
le matin, car, quel que soit l'état de la température extérieure, il
faut éviter l'excès de chaleur pendant les nuits. Les plantes com-
mençant à végéter, 45 degrés centigrades au-dessus de 0 leur suf-
fisent. Veiller aussi aux courants d'air qui peuvent nuire à la
végétation des jeunes pousses, qu'ils saisissent Qt détruisent quel-
quefois entièrement.
On doit terminer le rempotage des grandes plantes telles que
Palmiers, Cycadées, Pandanées, et généralement de toutes celles
qui sont ou trop i l'étroit, ou dans de la terre usée, et qui vont en-
trer on sont déjà entrées en végétation. Les bassinages ou serin-
gages seront donnés de temps en temps.
C'est encore le moment de rempoter les Orchidées qui ont besoin
de ce changement; beaucoup de ces plantes entrent en végétation. Il
faut avoir soin de les bassiner avec discrétion et prendre garde de
ne pas trop humecter les jeunes pousses, qui sont très-délicates. On
veille à ce que les plantes en paniers et sur bois ne manquent pas
d'humidité. Les paniers secs laissent souvent passer l'eau sans en
retenir ; il faut, dans ce cas, les tremper dans l'eau jusqu'à ce que la
terre soit imprégnée d'humidité.
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- 105 —
NOTES ET MÉMOIRES.
^ — *—
Liste des Orchidées qui ont fleuri pendant le mois ta pévrieb,
chez MM. Thibaut et Kétbieêr, rue de Gharonne, 4 46.
Nous comprenons dans cette liste les espèces déjà fleuries en
janvier, et dont la floraison s'est prolongée pendant tout le mois de
février, afin de faire connaître la longue durée des fleurs de certaines
espèces; nous ferons de même pour les mois suivants.
Angrecum sesquipedale.
— superbum.
Cattleya Lindleyana.
— Triana&ï. Variété 4 . Périanthe rose clair ; labelle lilas-
violacé, marqué d'orange au centre.
— — Variétés. Périanthe blanc; labelle rose li-
" lacé, raawjué d'une tache jahnè-oraûgé au
centre.
— — Variété S. Fleur entièrement blanche; sauf
quelques stries 'latines peu apparentes à
l'intérieur du labelle. '■,,i>'
Chysis Limminghei.
Cœlogyue flaaeida. • • - r .
Cypripediuw barbaUtm superbum» -
— hirsutisaimumJ c
— viltosum. . , i» .
— venustum.
Dendrobium nobile. " t ■••
— • • ' **— ptrlôberrimum.
Odontoglossum pulchellum .
Oncidium altissjmum.
Phajus grandifolius. . -
Phatenopsis amabilis.
— grandiflora*
— rosea.
— Schilleriana.
Saccolabium miniatum, 2e floraison.
— violaceum. ^
Vanda tricolor.
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— 406 —
ÉTCJDI DES PRINCIPES GÉNÉRAUX Dï LA TàILLE;
Par M. Eugéke Forney.
Parmi les sciences qui ont pour but d'étudier, diriger et modi-
fier l'action vitale des animaux et des végétaux, il en est peu qui,
pour être traitées à fond, demandent autant de travail et d'obser-
vations que celle qui est connue sous le nom de taille des arbres.'
En effet, elle s'occupe non-seulement à étudier les végétaux et i
traiter les maladies auxquelles ils sont sujets pour écarter d'eux
toute action nuisible, mais encore à les diriger à l'état sain, an
triple point de vue de la végétation, de la production et de la con-
servation.
Il est admis que l'étude de toute science est simplifiée et éclairée
surtout par la connaissance de principes élémentaires basés sur
des lois naturelles. Mais, dans l'art de la taille, les principes ne
sont pas encore fixés, et les ouvrages qui en traitent sont généra*
lement empiriques, c'est-à-dire qu'ils contiennent plutôt l'exposé
de faits particuliers que celui de règles générales. Il faut cepen-
dant excepter Noisette qui nous a donné un ensemble de précepte
remarquables relativement à la marche de la sève. Nous citerons
celui-ci pour exemple : « Plus la sève est entravée dans sa circu-
lation, plus elle produit de rameaux et de boutons à traits. • Ces
préceptes sont plutôt des observations particulières sur la marche
de la sève que des principes généraux. Ils ont été reproduits par
des auteurs modernes qui nous ont donné comme principe général
le premier de ces préceptes, précepte qui nous semble faux sous un
rapport :
« La vigueur d'uto arbre dépend en grande partie de l'égale ré-
partition de la sève dans toutes tes branches. »
L'expérience nous a fait reconnaître qu'on ne doit pas s'appli-
quer à ce que toutes les branches Reçoivent une quantité de sève
égale, mais à ce que chaque partie en reçoive une quantité conve-
nable; ainsi une branche formée recevra nécessairement moins de
sève qu'une branche en formation; une production fruitière moins
qu'un rameau i bois.
11 serait à désirer que les principes de la taille fussent fixés et
que chaque arboriculteur apportât ses propres observations à ce
sujet; il sortirait de là un ensemble de principes élémentaires qui
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— 407 —
rendraient l'étude de la taille aussi simple qu'elle est jusqu'ici dif-
ficile et compliquée.
Priseijpes *e 1» Vaille*
Tout écart dans la végétation tendant à rompre l'harmonie et
l'équilibre qui doivent exister entre les diverses parties 4e l'arbre
est nuisible à son développement et 1 sa fructification; il faut donc,
pour y remédier, ne pas s'écarter des principes suivants :
f* PM&CIFE.
Pour obtenir une belle, abondante et régulière fructification, il
faut avant tout une belle végétation.
Exemple : Un arbre a toujours végété vigoureusement ; il donne
régulièrement une belle fructification. On ne doit pas craindre de
le voir, par excès de vigueur, fructifier trop tardivement/puisque,
soumis & la taille, il fructifie au gré de l'arboriculteur. Affaibli et
épuisé dans sa jeunesse, soit par une mauvaise végétation, soit par
une production exagérée, il ne donne plus qu'une faible fructifi-
cation et périt bientôt avant d'être arrivé i la limite de durée de
son existence normale.
Chacune des parties de f arbre, pour se conserver saine et produc-
tive y doit recevoir une quantité convenable de sève, dair, de chaleur
et de lumière.
Exemple : Si, sur une pyramide, les branches se trouvent trop
nombreuses et trop rapprochées, elles s'éfmasnt nratneUerant;
en outre, les productions fruitières sont privée d'air et 4e lumière
par suite de ce rapprochement des branches et elles ne peuvent
fructifier.
3* parocirs.
Les parties de f arbre qui ont même âge et mime nature, doivent
être de même vigueur, grandeur, forme 9 direction et fertilité.
Exempte : Si sur un arbre il se trouve des branches verticales et
d'autres horizontales, des branches fortes et des branches faibles,
de longues et de courtes, les parties de l'arbre les plus fortes et les
mieux placées auront bientôt détruit les parties les plus faibles,
les plus courtes et le moins bien placées.
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— tos —
4e PRINCIPE,
Les parties de l'arbre les plus âgées doivent avoir sur les parties
plus jeunes et de rn^me nature la supériorité ou au moins l'égalité en
volume et étendue.
Exempfer: Un Poirier en pyramide qui présenterait ses branches
du haut plus fortes et plus étendues que celles du bas, verrait
bientôt celles-ci épuisées finir par se dessécher et périr.
5* PRINCIPE.
Chaque partie de l'arbre a une destination particulière et doit se
trouver placée convenablement; si elle tient la place d^une production
différente, elle devient inutile et nuisible.
Exemple : Si à l'extrémité d'une branche il se développe une
production fruitière au lieu d'un rame&u à bois, cette branche ne
s'allongera plus et dépérira, le rameau à bois pouvant seul former
et continuer une branche.
6# PRINCIPE.
Les productions fruitières n'ayant qu'une fructificatidh limitée,
la nature tend toujours à remplacer ces productions; on doit donc
provoquer et régulariser ce remplacement.
Exemple : Le Pêcher ne donne des fleurs que sur le jeune bois de
. Tannée précédente ; il faut renouveler chaque année ce bois pour
obtenir régulièrement du fruit.
T PRINCIPE*
La végétation normale ne se développe que sur le bois de Vannée
précédente ; fest donc sur te bois £un an quon doit pratiquer la
taille.
Exemple : Si l'on taille une branche sur le jeune bois, on favo-
rise la végétation ; si l'on taille sur le vieux bois et sur des yeux
peu disposés à se développer, ou risque d'affaiblir et même de
détruire cette branche, à moins que cette taille sur le vieux bois ne
soit générale et tellement forte qu'elle fasse reformer une nou-
velle charpente; encore ne faut-il faire cette opération que dans les
cas d'absolue nécessité, car les résultats en sont incertains.
Nous croyons que dans ces principes se résume l'art de la
taille.
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— 409 —
Note sur lb GRAC1LLARIA SYJtINGELLA;
Par M. PÉPta.
Depuis quelques années, on a pu voir au Muséum d'Histoire na-
turelle et dans les jardins privés, les feuilles des Lilas se dessécher
et tomber dans le courant des mois de -mai et juin, par suite de
l'apparition d'un insecte microlépidoptère, le Gracillaria syrin*
gella, qui cause une grande perturbation i cet arbuste au moment
'de sa végétation.
Jusqu'en 4 860, cette maladie ne s'était montrée que sur un cer-
tain nombre de sujets qui en avaient peu soqffert ; mais cette an-
née, tous les Lilas (Syringa vulgaris), quelques Troènes [Ligus-
tmm vulgare, wcUifaliwn), l'Arbre de Neîge(CAtofkmtAttf virgimca)y
tous arbustes appartenant à la même famille, ont été attaqués si*
multanément, au point que, pendant les mois de juillet et août, ils
ont été presque entièrement dépourvus de leurs jfeuilles , e{ qu'à
la fin de ce dernier mois, il s'est produit, à la seconde sève, de nou-
veaux bourgeons accompagnés de quelques jeunes feuilles.
Je vais donner ici les renseignements qui m'ont, été communi-
qués par M. Hipp. Lucas, aide-naturaliste au Muséum d'Histoire
naturelle, sur les caractères et les moyens de se débarrasser de ce
Microlépidoptère. « Si l'on se transporte au Jardin des Plantes et que
Ton jette un coup d'œil sur les nombreux Lilas dont il est parsemé,
on remarquera que tous ces arbrisseaux sont en partie dépourvus
de feuilles, et que celles qui restent encore sont roulées, contour-
nées à leur extrémité, desséchées et comme brûlées. Dans l'espoir
de rencontrer la chenille ou la nymphe du Microlépidoptère dé-
vastateur, j'ai examiné et déroulé un très-grand nombre de feuilles;
mais il est probable que, lorsque j'ai commencé ces recherches, il
était beaucoup trop tard, car, à l'extrémité enroulée de ces feuilles,
je n'ai trouvé que des excréments en grand nombre, parmi lesquels
je n'ai toujours rencontré que l'enveloppe de la chrysalide. L'in-
secte parfait avait déjà pris son essor et il est présumable que les
éclosions de ce Microlépidoptère doivent avoir lieu à la fin de juin
ou dans les premiers jours de juillet, puisque c'est du 45 au 20 de
ce dernier mois que j'ai commencé ces recherches et que je n'ai
trouvé.que des chrysalides vides. La chenille que j'ai observée est
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— 440 —
d'un vert blanchâtre, translucide, avec la tète brune; elle a pour
habitude de rouler les jeunes feuilles sur leurs bords, pour se faire
ensuite un abri. Elle se tient enfermée dans ce léger tissu, et ne se
nourrit que du parenchyme de la feuille qui lui sert d'habitation .
» En effet, c'est à l'extrémité de la feuille enroulée que cette
espèce subit toutes les phases de sa vie évolutive. Ce Microlépidop-
tère ayant été, cette année, un véritable fléau pour les U las, je
me suis demandé si l'on ne pourrait pas arrêter les dégâts causés à
cet arbuste par sa chenille. . >
»D'aborà,)'aicherchéàsavoir si la femelle ne déposait pasaesceufs
soit sur les branches, soitsur les troncadeces arbrisseaux ^aais j'avoue
qu'après un cetfain temps employé à cesrecherctaes me* investiga-
tions, quoique minutieusement faites» ont toujours été infructueu-
ses pour arrêter, ou au moins pour atténper ces dégâts. Je crois que,
â Ton cueillait les feuilles qui commencent à s'enrouler et dont le
parenlhyme a déjà dîBparu par places, peut-être pourrait-on obte-
nir quelques résultats. Puis si, dans les premiers jours de juin, on
faisait une seconde cueillette qui consisterait à enlever toutes les
feuilles enroulées à leur extrémité, peut-être parviendrait-on, je
ne dis pas i détruire cette espèce» mais au moins i en arrêter les
dégâts. En effet, ces deux cueillettes faites aux époques que je viens
d'indiquer auraient pour avantage non-seulement de détruire la
chenille à l'état jeune» lorsqu'elle commence i manger le paren-
chyme des feuilles, mais encore de détruire ansâ la nymphe de ce
Microlépidoptère, véritable fléau pour les Lilasqui font l'ornement
de nos jardins publics et privés. »
Le GraciUaria tyrimgeUa s'est répandu en mftne temps daar les
jardins situés dans un rayon de plusieurs kilomètres aux environs
de Paris, sur les terrains siliceux et calcaires, moins dans les
lieux frais et humides. Chose remarquable i à l'époque de son ap-
parition, le temps était frais et il pleuvait presque tous les jours;
on ne pouvait donc attribuer cette maladie, comme cela arrive
assez souvent, i des coupsde soleil ni à des coups de vent.
M. Montagne, qui a observé aussi les ravages de efet insecte, au
printemps dernier, m'a dit avoir vu descendre cette chenille à terre,
sans doute pour y déposer ses œuft, au moyen d'un fil qui était
attaché dans le haut des Lilas. Il a remarqué également que les
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— u\ —
feuilles des Lilas avaient été attaquées en très-peu de temps, c'est-
à-dire en 24 ou 48 heures.
Nous essayerons au printemps prochain de suivre la marche
qu'indique M. Lucas, et je ne doute pas de la destruction d'un
grand nombre de ces Microlépidoptères, avant leur éclosion.
Je crois que, lorsque ces insectes sont arrivés i l'état de larves,
les oiseaux doivent en détruire beaucoup, en raison de la quantité
que j'en ai observée sur chaque Lilas, soit isolé, soit en massif.
RAPPORTS.
Rapport ma um variété m Pomra ctvotéb par M. Lesèble,
M. JutBS de liïnorr d'Airoles, Rapporteur.
Messieurs,
Dans la séance du 23 mai 4861, vous m'avez confié le soin de
rechercher le vrai nom k donner k la Pomme dont notre confrère
M. Lesëble, vous a adressé de beaux spécimens dans un état
parfait de conservation ; je viens vous rendre compte du résultat de
mes investigations.
J'ai trouvé dans les Annales de la Commission royale de porno-,
logie belge (tome Y, p. 23) la Pomme Ostrogate* dite aussi Doux
d'argent, dont la ressemblance avec notre belle inconnue est grande:
mais après avoir lu la description du savant professeur Henneau, de
Liège, il n'est plus possible de se méprendre, et une fois de plus, il
faut reconnaître qu'il peut y avoir entre des fruits des points de
similitude, sans qu'on puisse cependant en arguer péremptoirement
qu'il y aidentité.
La qualité, l'époque de la maturité , la longueur de la conserva-
tion à l'état de maturité, mais bien plus encore, le port de L'ar-
bre, la force de sa végétation, la couleur de son écorce, la forme,
la nervation et le coloris dé feuillage, sont autant de caractères
qu'il faut étudier avec soin, avant de tranctar ^question de fat
synonymie, de l'identité. S'il est bien reconnu que, malgré la
grande et presque générale variation que produisent les semis
d'arbres fruitiers, depuis si longtemps tourmentés par la cul-
ture, il arrive cependant des cas de reproduction identique, à
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— 412 —
plus forte raison, peut-il se produire des analogies très-grandes qui
pourtant ne constituent pas l'identité parfaite, dans toutes les pha-
ses des phénomènes de la végétation et de la production.
Noire Pomme, Messieurs, ne nous paraît pas être YOstrogate, qui
mûrit vers le mois de novembre, suivant la description du profes-
seur Henneau. Nous trouvons dans Y Album de Pomologie de
M. Alexandre Bivort (tome 4er, p. 487, année 4847) la description
et* ta figure coloriée d'une Pomme qui a été communiquée à
M . Bivort par M. Léon Leclerc (de Laval), un des hommes distingués
qui ont appliqué leur haute intelligence à la culture des fruits.
C'est en 4847 que M. Léon Leclerc envoyait i M. A. Bivort
greffes et fruits d'un Pommier, qu'il disait avoir trouvé aux envi-
rons d'Angers, inconnu et innomé ; il le donnait sous le nom de
Jieinette tardive nouvelle (sans autre indication) ; malheureusement,
H. A. Bivort constate la maturité de ce fruit vers avril, et sa con-
servation facile jusqu'en juin. Notre confrère Belge, il faut le re-
marquer, ne connaissait pas l'arbre; une branche et quelques
feuilles seulement lui avaient été envoyées; aussi sa description est
incomplète à cet égard, mais très-satisfaisante pour le fruit et elle
semblerait se rapporter beaucoup à celle que nous pourrions vous
faire de la Pomme de M. Lesèble.
- Comment la Pomme importée d'Irlande, en 4840, à Rochefuret,
près Tours, par te général Fowler, et appelée la Pomme d'argent,
se trouverait-elle la même que celle qui a été trouvée par M. Léon
Leclerc, en 4847, dans les environs d'Angers? voilà ce qu'il impor-
tera de savoir; mais il nous parait, du reste, difficile qu'un fruit
aussi recommandable que celui dont il est question, n'ait pas été
recherché bien vite par les pépiniéristes de Tours, et par suite en-
voyé en sujets dans le Maine-et-Loire, sans indication précise.
Je ferai tous mes efforts, dès la saison prochaine des fruits, pour
compléter l'étude sérieuse des arbres et des fruits, dans l'espérance
de vous éclairer à ce sujet.
Rapport sua l'amoboir a l'eau pulvérisée jk M. 8ales-Giro5s.
Il* Guyot (Julet), Rapporteur.
Messieurs,
Dans sa séance du 44 avril 4861, votre Comité désigna une
Commission chargée d'étudier l'arrosoir à l'eau pulvérisée, ainsi
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qu'un Mémoire, présentés par M. le docteur Sales-Girons. Cette
Commission était composée de MM. Arnheiter, Noirot et Guyot;
elle Tient aujourd'hui soumettre son avis i votre approbation*
Jusqu'en ces derniers temps» tous saver. tous, Messieurs, que
l'eau n'était généralement employée que sous deux formes : l'état
liquide et l'état de Tapeur. On connaissait un troisième état de
l'eau sous forme vésiculaire, formant les bruines ou les brouillards
mélangés i l'air, ou les nuages suspendus dans l'atmosphère;
on connaissait également cet état observé souvent au pied des cas-
cades, le long des torrents, aux bords rocailleux desquels l'eau
Tient se briser avec fracas. Mais jusqu'ici l'industrie humaine
n'avait point cherché à imiter ces grands effets naturels, proba-
blement [parce qu'elle n'en avait pas encore reconnu l'utilité, ou
qu'elle ne prévoyait pas le parti qu'on pourrait en tirer.
Il appartenait i M. le docteur Sales-Girons de bien comprendre
la forme vésiculaire et fragmentée de l'eau, de la désigner sous le
nom pittoresque et vrai d'eau pulvérisée, de prévoir l'immense
parti qu'on pourrait tirer de l'emploi de l'eau sous cette forme, et
enfin de déterminer les principales conditions de la production
industrielle, si je puis le dire, de cette troisième forme de l'eau
intermédiaire ente l'état liquide et l'état gazeux.
L'eau pulvérisée ne ressemble en rien aux vapeurs; elle n'a ni
la faculté de couler, comme les unes, ni la force d'expansibilité
élastique des autres. Chacune des gouttes infiniment petites qui la
composent est bien réellement une petite goutte d'eau, qui reste
goutte par l'attraction capillaire et qui adhère par la même force
aux corps qu'elle touche. Sans doute l'eau pulvérisée projetée en
quantité suffisante sur un même corps se formera en plus grosses
gouttes, puis en corps liquide, c'est-à-dire en corps mouillant tt
coulant; sans doute la vapeur projetée sur un corps froid se con-
densera d'abord en globules semblables à l'eau pulvérisée, formant
l>rumef- si c'est dans l'atmosphère, et formant rosée, si c'est sur des
plantes; mais l'eau créée par la projection mécanique du liquide
lui-même met dans la main de l'homme un puissant moyen d'imi-
ter la nature dans des procédés généraux dont, jusqu'à présent,
nous pouvions apprécier l'importance, mais que nous ne pouvions
créer nous-mêmes et i notre volonté.
8
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— 414 —
Vous dire que M. Sales-Girons offre à l'horticulture les moyens
simples et pratiques (de ùire les brumes autour des plantes et
dedéposer 6ur elles la rosée, c'est révéler en doux mots à volm
intelligente activité, à vota» esprit ingénieux mille tessonrees nou-
velles pour venir en aide i la végétation des plantai utiles et
agréables, au développement, à l'éclat et k la fraîcheur de leurs
feuilles, de leurs fleurs et de leurs fruits.
Ce premier service rendu aux cultures précieuses sera grand
sans doute ; mais là ne s'arrête pas le bon vouloir de M. Sales-
Girons; il désire, il veut que l'eau pulvérisée, projetée autour des
plantes ou sur elles, soit le véhicule des remèdes à leurs différentes
maladies et le véhicule des spécifiques contre les parasites végé-
taux ou animaux qui les^dévorent. Ses prévisions, nous en avons
le ferme espoir, ne seront pas déçues*
En effet, Messieurs, il est démontré, en thérapeutique animale,
que les médicaments, les spécifiques ou les poisons, dissous dans
les liquides, ont une efficacité beaucoup plus grande que lorsqu'ils
sont employés à l'état sec, ou en poudre; il est également établi,
en industrie, que les corps en poudre fine, impalpable, se distri-
buent avec plus de régularité, se mettent en nappes plus régulières
et adhèrent avec plus de force sur les corps auxquels on veut les
appliquer, lorsqu'ils sont, associés à des liquides, que lorsqu'ils
sont employés seujs. C'est ainsi que l'amidon, la fleur de soufre,
les poudres insecticides insolubles dans l'eau, lorsqu'ils y sont
mêlés et tenus en suspension, sont projetés sur les planies*en cou-
ches minces, régulières et adhérentes, au moyen de l'arrosoir à
l'eau pulvérisée.
Ce( arrosoir a été mis sous vos yeux par le docteur Sales-Girons,
dans sa formft la plus simple, je pourrais dire la plus brute, et
pourtantle fonctionnement en était parfait. N'est-ce pas la garantie
la plus certaine que la pratique en sera facile, que sa construction
se prêtera à toutes les exigences, et que le prix pourra en être très-
modique?
Une brosse circulaire placée verticalement dans une petite caisse
jouant par rapport à la brosse le même rôle que la caisse du ré-
mouleur relativement à sa meule; à la partie supérieure, une
petite traverse fixée à la caisse contre les crins de la brosse, et for-
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.çant ceux-ci À projeter, soit par une imprégnation intermittente,
soit par le jet continu d'un vase placé au-dessus, fournissant sans
cesse ce liquide aux crins de la brosse, avant que ceux-ci s'enga-
gent sons la. barre de projection; usa poignée placée à l'arrière de
la caisse, une buse de direction à l'ayant, une manivelle à droite
but le côté faisant tourner la brosse: tels sont les principaux or-
ganes de l'arrosoir 4 pulvériser l'eau. On concevra facilement
qu'en tenant l'appareil de la m?in gauche et en tournant la mani-
vellede la main droite, les crins mouillés du liquide à projeter étant
courbés en passant sous la barre, puis se redressant tout à coup,
le liquide sera laacé en un jet pulvérulent ; on concevra que chaque
gouttelette contiendra soit une parcelle du spécifique en dissolu*
tien, soit une parcelle du corps suspendu en poudre et que le jet
de ces gouttelettes sera dirigé par la buse là où l'on voudra qu'elles
s'appliquent et qu'elles adhèrent/
En songeant à appliquer aux besoins de l'horticulture son in-
vention delà pulvérisation de l'eau, M. Sales-Girons a donc eu une
heureuse idée : en fournissant les moyens-simples et pratiques de
cette application, il a offert aux horticulteurs un élément nouveau,
une nouvelle occasion d'appliquer leur intelligence et leur imagi-
nation an progrès de leur art, tant sttuf le -rapport de la production
facile et renouvelable à volonté des vapeurs bienfaisantes imitant
les brumes et rosées naturelles, que sous le rapport de la destruc-
tion des parasites de3 plantes.
A. ce double titre, l'invention de M. le doctetir Sales-Girons nous
a paru mériter au plus au degré l'intérêt de la Société impériale
et centrale d'Horticulture.
En conséquence, le Comité des arts et industries horticoles a
l'honneur de vous proposer de voter des félicitations* et des remer-
ciments-àM. le docteur Sales-Girons, et de renvoyer l'instru-
ment, le procédé avec le mémoire à l'appui à votre Commission
des récompenses.
COMPTES RENDUS D'EXPOSITIONS.
Compte hendu de l'Exposition de Lyon;
Par M. A, Dufoy.
Messieurs ,
Délégué par M. le Président, daift la séance du \t avril! 86 !9
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1
— 446 —
pour représenter la Société à l'Exposition d'horticulture du Rhône,
qui s été tenue à Lyon, le S mai dernier, je tiens tous rendre
compte de cette mission.
L'Exposition a eu lieu, comme les années précédentes, au Palais
des Arts. Les galeries du palais étaient occupées par les lots de
plantes de serre chaude et tempérée de divers genres, qui avaient
été rangés sur des tables et gradins disposés pour les recevoir. •
La cour centrale était dessinée en jardin anglais etortoée de
massifs de diverses grandeurs.
Les lots de Rhododendron, d'Azalées, de Rosiers, se faisaient re-
marquer par leur brillante floraison. Les Conifères et arbustes à
feuilles caduques et persistantes brillaient aussi par leur élégant
feuillage ; les Pelargonium tonale et autres, les Cinéraires, les
Verveines, étaient également bien représentés; seulement la florai-
son de quelques-uns de ces genres n'était pas assez avancée.
Le Jury, présidé par M. le marquis de Saint-Innocent, est entré
, en fonction i deux heures.
Il a procédé à l'examen attentif des lots et collections exposés,
et a déterminé les récompenses dans les conditions fixées par le
programme.
Je me bornerai à indiquer les principaux résultats de ses délibé-
rations.
MM. Avoux et Crozy ont reçu une médaille d'argent de 4M classe
pour leurs Canna de semis.
M. Liabaud a eu une médaille de vermeil pour ses plantes nou-
velles, ses collections de Bégonia, etc. Parmi ces derniers on a re-
marqué le Bégonia ricinifolia mandata, le B. Guntzberger, et,
parmi les variétés nouvelles, le Rex Fernandus, Loao da Silva,
Bijou de Gand, etc.
MM. Avoux et Crozy ont obtenu une médaille d'argent de
1" classe pour un lot bien choisi de belles plantes, parmi lesquelles
on admirait un Calamus ciliarit, un remarquable pied de Grt-
villea longifolia couvert de fleurs, les Rhopala Younghii et Por*
teana, etc.
Le Jury a regretté que M. Réveil, Président de la Société, se fût
mis hors de concours. Le lot de cet amateur distingué a été fort
admiré, surtout son Dracœna cqnariensis, plante très-belle et rare.
11 a été accordé une médaille de vermeil à M. Liabaud pour son
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— 447 —
lot de plantes de serre chaude, au nombre desquelles se trouvait un
Latania Vertchaffelti, un Dracœna arborescent nouveau, etc.
M. Biferi a reçu une médaille d'argent de 4" classe pour ses
Gactées, dont les plus remarquables étaient un Pilocereus senilis
et un Echinocactus myriottigma.
.11. Liabaud a eu une médaille d'argent de 4" classe pour son lot
d'Orchidées, où se trouvaient le Phalœnopsis grandiflora, l'Epi*
dendrum Hanburii, etc.
SI* Bergeron a obtenu une médaille de vermeil pour son beau
lot de Conifères*
A M. Schmitt a été décernée une médaille d'or de S. Exe. le
ministre» pour une riche collection de Rhododendron, parmi les-
quels je citerai Elfride, Captivation, Duchesse d'Orléans, etc. Cet
exposant a eu déplus l'honneur d'un rappel de la médaille d'or de
S. Exe. le ministre, pour sa riche collection d'Azalées.
M. Boucharlat, aîné, a reçu 2 médailles d'argent de S9 classe
pour deux collections, l'une de Cinéraires, l'autre de Verveines, et
deux médailles d'argent de I" classe, l'une pour une collection de
Pelargonîum zonale, l'autre pour un beau lot de Pelargonium,
parmi lesquels on remarquait atropurpurtum, Lady Turner, Lion
des combats, etc.
M. Morel a obtenu une médaille d'argent de 4M classe pour son
lot d'arbustes d'ornement, dans lequel se faisaient distinguer surtout
un Aune nouvellement introduit, YEurybia ilicifolia, etc. •
Enfin, je citerai encore M. Damaizin, à qui a été décernée une
médaille d'or de la ville de Lyon pour un magnifique lot de Rosiers
d'une culture et d'une floraison admirables, et qui comprenait en*
tre autres variétés les suivantes : Vainqueur de Solferino, Coquette
de Lyon, hybride Anna de Diesbach, Altesse Impériale, Louise de
Savoie, etc.
Plusieurs lots de légumes n'ont pu (tre appréciés par le Jury,
parce qu'ils ont été apportés après qu'il avait terminé sa visite de
l'Exposition.
Parmi les objets d'art et les instruments d'horticulture les plus
remarquables ont été les suivants : des bouquets et corbeilles qui
ont valu à M0" de Belfort une médaille d'argent de V classe ;
une serre en fer i multiplication très-remarquable par le mode
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d'assemblage très-simple et la modicité du prix, pour laquelle
M. kamhert a reçu une médaille d'argent de 4* classe.
Enfin, des jardinières, etc., ont fait décerner à M** v# Buisson
une médaille d'argent de f M classe.
Au total, l'Exposition lyonnaise était remarquable quant aux
plantes cPagrémtm; mais les primeurs et les légumes y faisaient
complètement défaut. Le Jury a regretté vivement cette lacune,
qu'il n'est guère possible de s'expliquer dans une ville aussi im.
portante que l'est Lyon.
Les récompenses ont été distribuées le 4 mai, dans la salle du
Cercle musical. A la suite de cette solennité a eulieu un banquet,
auquel ont assisté les autorités locales, et ainsi s'est terminée cette
fête, par laquelle la Société Lyonnaise s'est acquis de nouveaux
droit? à la gratitude des amis de l'Horticulture.
REYUE BDMJOGRAPHIQUE ÉTRANGÈRE.
PUNTES NOUVELLES OU RARES DÉCRITES JOINS LES
PUBLICATIONS ÉTRANGÈRES,
WOCHBNSCHRIPT FUER GàERTNEREI UND PfLANHHKDWM*
rtronaeava. roi«o-œr«l*& G. Koch, Wocker&chrift, solide 4 861 ,
p. 4 S». — • Pironaéâvd bleu et rose. — VéaétuaU. — (Broméliacées).
Cette Broméliacée a été trouvée «à Gallipoa dans le Venezuela par
le voyageur-botaniste Morite, qui l'a envoyée au jardin des Plantes
de Berlin, il y a déjà plusieurs années. M. Ch. Koch la décrit d'a-
près deux beaux pieds qui sont en ce moment et depuis déjà long-
temps en pleine floraison dans ce grand établissement. Ce savant
botaniste dit que la beauté de cette espèce la recommande à tous
les possesseurs de serres chaudes ; en effet, elle y brille entre toutes
par la coloration eu rose- rouge de ses bractées et de ses calices,
avec laquelle contraste la teinte bleue qui distingue le limbe des
pétales de ses fleurs. Les feuilles de cette plante sont d'un vert gai
et lustré, longues de 0» 65 à 4 mètre, larges uniformément, jusque
près du sommet, de 0* 07 à 0 * 08, bordées de petites dents espa-
cées, droites et brunâtres; par leur réunion, elles forment un go-
det central assez resserré. La hampe marquée de points floconneux
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— 119 —
s'élève à On 60 ou davantage; elle est couverte de feuiUes-hrac-
tées lancéolées* jaunâtre», appliquées ; elle porte une inflorescence
en panicule ramassée, entremêlée dé bractées rouge clair, ovales*
lancéolée*, acominées. Les fleura réunies par glomérulee arrondis
sent longue» d'environ 0* 03 et présentent des sépales ronge-rose,
terminés en pointe bleue, et des pétales longuement stipités, à
limbe court et bleu, muni* de deux écaillée à leur base; l'ovaire
est blanc et le stigmate bleu*
Aa*Mto»i« •klMtwl Beohgw. — Wodtermchr., 1. c, p. 490. —
Audrol^ide 4e Skiooer. — Amérique centrale. — (Broméliacées.)
La plante dont il s'agit ici est décrite par M. Ch. Koch sons le nom
de Potuava Skinneri Ch. Kom, le savant Berlinois la rangeant
dans un génie que Gaudichaud avait proposé sans le décrue dans
r Allas du voyage de la Bonite, EU» e*i*e en Belgique et ailleurs
sous le nom de Billbergia Skinneri. Elle a été envoyée sons le nom
que nous adoptons ici du jardin des plantes de Paris à celui de
Berlin où elle a fleuri. Quoique belle, elle est 'moins brillante que
l'espèce précédente, son inflorescence étant simplement formée de
fleurs jaunes qu'accompagnent clés bractées jaunâtres. Ses feuilles
sont nombreuses, non rapprochées en godet à leur base, longues
d'un mètre, lancéolées» brunâtres sur le bord, qui est denté en
scie ; sa hampe ne s'élève qufede Ûm50à0»toetse$42à46 cçnt.
supérieurs portent un épi interrompu de fleurs placées générale-
ment deux par deux, dans lesquelles les sépales sont courts, api-
•culés, pourvus d'un grand appendice latéral, et les pétales sont
dressés, nus à leur base, de moitié plus longs que les premiers.
Ces deux Broméliacées nouvelles exigent la serre chaude et
le même mode de culture que la généralité des plantes de cette
famille.
Dracaena Knerkiana C Koch, Wochenschr., n° 50 de 4861, p. 394.
— Dragonnier de Kncrk. — Patrie? — (Liliacées-Àsparagées.)
Fort belle espèce qui est cultivée depuis plusieurs années dans
le jardin botanique de Berlin, sous le nom de Dracœna arborea,
mais dont malheureusement on ne connaît pas la patrie. Sa tige
est de hauteur médiocre. Ses feuilles, nombreuses et serrées, co-
riaces, longues d'un mètre, larges dans leur milieu d'environ 0m,08,
elliptiques allongées, lui donnent de là ressemblance, pour l'aspect
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— 480 —
général, avec la forme à feuilles larges du Cordyline australis Endl. ;
les inférieures sont recourbées vers le bas; toutes sont parcourues
dans leur longueurpar des canalicules superficiels; leur base s'élargit
beaucoup et brusquement jour embrasser la tige ; elles sont d'tm
vert intense en dessus, d'un vert blanchâtre en dessous ; la côte
médiane est très-prononcée vers leur base.
11 n'est peut-être pas inutile d'annoncer que ce nouveau Draccma
est déjà mis en vente chez H. Wilh. Lauohe, à Wildparkfitation, près
Potsdam (Prusse), au prix dé 4 thalers (45 fr.) le pied ; seulement
cet horticulteur avertit qu'il n'en possède qu'un petit iîombre
d'individus.
GABTETfPLOEA.
Hen4*ofciai» prltMliMat Lihdl. — Gartenf*, n°de mai 4861,
p. 458, pi. 326. — De&drobe à odeur de Primevère. — Indes orientales
— (Orchidées.)
Charmante espèce qui, en 4858, a été déclarée la plus belle des
Orchidées nouvelles exposées à Regent's-Park, et qui joint à sa
beauté le mérite d'une odeur très-agréable. Elle a été récemment
introduite en grande quantité par la maison Gantor et C°, de Cal-
cutta, qui fait récolter par des Indiens les Orchidées du pays et qui
les expédie ensuite eu Europe. Elle est intermédiaire entre les Dm-
drobium cùcullatum et nobile, et M. Hôoker n'en fait qu'une va-
riété de ce dernier (D. nobile yvc.pallidiflorum Hoox., Bot. Mag.f
pi. 5003). dont elle a 1* tige dressée ; mais, d'un autre côté, elle
ressemble davantage pour les fleurs au D. cùcullatum, qui toutefois
a la tige pendante. Ses fleurs ont les sépales et pétales ovales,
égaux entre eux, moitié blancs, moitié roses et le labelle jaune.
Statiee denndata Rgl. et Krnke., Gartenf., 1. c.v p. 459, pL 3X7.
— Statice dénudé. — Patrie? — (Plnmbaginées).
Petit sous-arbrisseau de 0m 65 de hauteur, qui fleurit d'août à
octobre, dans une serre froide basse. Elle a des feuilles spatulées,
obtuses au sommet, rétrécies vers le bas, un peu charnues, d'un
vert bleuâtre et blanchâtre, et ses grandes fleurs roses, monopé-
tales, forment une panicule rameuse par bifurcation ; chacune
d'elles sort de l'aisselle d'une bractée oblongue, et elle offre un ca-
lice tubuleux un peu en entonnoir, et une corolle en entonnoir,
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— 491 —
dont le tube dépasse le calice. Ce Statice 89 multiplie principale-
ment au moyen de ses graines, car les boutures qu'on en fait re-
prennent difficilement. A. en juger par la figure qui le représente,
nous avons peine à penser qu'il ait jamais un grand intérêt
horticole.
Botàhigal Magazine.
Araefcia Crlfflthli Boiss. — Bot. Mag.t sept. 4864, pi. 5266. — Ar-
nébie de Griffith. — Inde nord-ouest. — (Bornginées.)
Plante annuelle, digne d'être cultivée a titre d'espèce ornemen-
tale, à cause de ses nombreuses fleurs en cyme terminale, larges
de 2 centim., colorées en jaune vif et marquées, au fond des sinus*
de 5 grosses taches pourpre noir et réniformes, dans lesquelles une
légende orientale voit l'impression des 5 doigts de Mahomet.
Alterna pneeox De Yribse. — Bot Mag., 1. c, pi. M67. — Ari-
aème précoce. — Japon. — (Aroïdéea.)
Aroïdée curieuse par sa spathe tubuleuse, marquée dans sa lon-
gueur de lignes parallèles alternativement vertes et violettes, re-
courbée en casque dans le haut, et dont le limbe réfléchi est coloré
en violet sombre. Elle a 2 feuilles formées chacune de 3 folioles
ovales-lancéolées, très-longuement acuminées. M. Hooker pense
qu'elle pourrait n'être qu'une variété de- YArùœma ringens Schott.
La culture en est facile; elle n'exige qu'un coffre froid. On peut la
faire fleurir de bonne heure au printemps, en la mettant alors en
serre chaude. Sa racine est un peu tubéreuse, à fibres épaisses et
charnues.
ftpigelia spleMdens Hobt. Wehdl. — Bot. Mag., 1. c.v pi. 5S6S.
— Spigélie brillante. — Patrie T — (Lôganiacées.)
Magnifique plante herbacée-vivace, dont la tige devient ligneuse
à sa partie inférieure, et porte sur toute sa surface des poils étalés.
Ses feuilles, longues de 10 i 44 centimètres, sont obovales-oblon-
gues, acuminées, peu velues. Ses fleurs, colorées en très-beau
rouge-pourpre avec le sommet des lobes blanc, forment de ma-
gnifiques épis unilatéraux (cymes scorpioïdes); chacune d'elles a la
corolle longue d'environ 3 centim., en tube renflé dans son tiers
supérieur, divisé en cinq lobes lancéolés, qui s'étalent horizonta-
lement. C'est une espèce de serre chaude.
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— m —
Baya Sa?aa«r*i Hook., Bot. Mag., 1. e., pL ttt69. — Hoya de
Shepberd. — Nord de l'Inde» — (Asclépiadéea.)
Cette espèce, dont les fleurs sont assez petites, blanches avec les
lobes de la corolle rosés, se distingue particulièrement par ses
feuilles linéaires, ou linéaires-lancéolées, longues de 0m,46,épaiflBes
et charnues, ployées en gouttière, rabattues dès leur base et dès
lors pendantes.
Billbergfta felvittata Hooa., Bot. Mag.* 1. c., pi. 5270.— BUlbergie
à t bandes. — Amérique méridionale. — (Broméliacées.)
Cette plante a été mise dans le commerce par M. Iinden sous le
nom de Billbergia vittaia, qui a dû être modifié comme ayant été
donné antérieurement à une autre espèce. Elle est à peu près
acaule. Ses feuilles coriaces, nombreuses, étalées et recourbées en
dessous, lancéolées, très-pointues, dentées en scie et largement
ondulées, sont remarquables surtout par les deux larges bandes
blanches dont elles sont marquées sur leur fond vert foncé. Au cen-
tre de leur touffe se montrent des fleurs blanches assez nombreuses,
et formant un petit groupe serré.
Craspedla Rtchea Gass. — Bot . Mag., 1. c, pi. 6274. — Craspédie
à fouilles glauques. — Australie. — (Composées.)
Plante herbacée rustique, assez recommandable en raison de ses
gros capitules globuleux, terminaux et solitaires, colorés en beau
jaune d'or.
Hoya lacuaoaa Blume, var. palllalllora Hook., Bot. Mag., oc-
tobre 4361, pi. 5*7*. — Hoya lacunenx a fleurs pâles.— Java. — (Asclé-
piadées.)
Variété fort peu ornementale d'une espèce connue.
Hntislm decurrea* ClV. — Bot- Mog., U c.f pi. 5173. — Mutiiie
décurrente. —Cordillères. — (Composées.)
Plante vraiment belle par ses capitules larges de 0»,4 0 et colorés
en très-bel orangé. Elle a fleuri au mots de juillet 4861, chez
MM. Veitch, en pleine terre, où elle avait supporté sans abri les
gelées rigoureuses de l'hiver de 4860-4864.
Salvia cacallefallaBENTH.— Bot. Mag., 1. c, pi. 5580. — Sauge
à feuilles de Cacalia. — Mexique. — (Labiées.)
Cette espèce est voisine du Salvia patent, mais moins belle, ses
fleurs bleues étant notablement plus petites. Elle croit naturelle-
ment à Chiapas, dans le Mexique, dans les forêts de' Pins, d'où il
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— 123 —
est probable qu'elle supportera le plein air dans l'Europe moyenne.
L'introduction en est due à M. Linden.
fiwwOMrthM MfniitNM Lira, Kl. et Otto. — - Bat. Mag.,
1. c, pi. 5*76. — Gonathaathe «annfflrteax, ~ Himalaya. — . (Aroî-
dées.)
Plante acaule, à rhizome tubéreux, que "M- Klotzsch a séparée
des Caladium pour en faire un genre particulier basé sur la forma
de sa spathe qui constitue un long tube coudé au-dessus de deu*
renflements basiiaires, dans lesquels est renfermé le apadice. C'est
une espèce plus curieuse qu'ornementale.
Impatient fieeMa AN*.— Bot. Mag., 1.. c.,pl. M76. — Impatiente
flasque. ~ Indes orientales. -r^Balsaminées.)
Charmante plante spontanée dans File de Ceylan, à une altitude
de 1,260 i 1,900 mètres. Elle produit en abondance de jolies fleure
planes* larges d'environ S centim., «purpurines avec un œil pour-
pie foncé.
«plrfenthes eentva Rtcft—* Bol. Mag., 1. c, pi. MT7.— Spiranthe
penché. — Friande et Amérique septentrionale. — (Orcfeidées.)
Orchidée fort intéressante au point de vue botanique, mais dont
l'intérêt est faible sous le rapport du parti que peut en tirer l'hor-
ticulture d'agrément
Epoque convenable pour la taille des arbres fruitiers
(Gardener's weekly Magazine, 4864, p. 78 J
Dans ces derniers temps, on a cherché à déterminer l'époque la
plus convenable pour la taille des arbres fruitiers; renonçant à la
tradition horticole selon laquelle on ne pratique cette opération
qu'en hiver et surtout lorsque des froids très-rigoureux ne sont
plus i redouter, quelques arboriculteurs ont proposé de devancer
les froids on même de commencer à tailler avant la chute des
feuilles. Le Journal de la Société renferme à ce sujet des notes
dont ses lecteurs ont pu apprécier l'intérêt. Quoique soutenue par
des hommes de talent, l'idée de Ta taille hâtive n'a pourtant pas
encore été admise par tout le monde; elle soulève même des objec-
tions dont certaines ne manquent pas de valeur. Daûs cet état des
choses, il peut n'être pas inutile de réunir de nouveaux éléments de
discussion et de grouper le plus possible d'avis émanant d'hommes
compétents. Il importe d'ailleurs de savoir ce que pensent à ce
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— m —
sujet les arboriculteurs étrangers à notre pays. Ces deux considé-
rations noua déterminent à résumer ici un article inséré dans on
journal anglais qui jouit d'une bonne réputation, parfaitement
justifiée, et qui a pour rédacteurs MM.Harrison, autorités Jrès-
compétentes en matière d'horticulture.
Beaucoup de personnes, dit l'auteur anglais, taillent les arbres à
fruits indifféremment à toute époque, depuis l'automne jusqu'au
printemps, et elles peuvent agir ainsi sans inconvénient notable,
pourvu qu'elles choisissent toujours un temps doux pour faire cette
opération; mais s'il 7 a des avantages marqués à déterminer
l'époque qui donne les meilleurs résultats, il importe certainement
de ne pas les négliger. C'est dans ce dernier but que nous taillons
toujours nos arbres fruitiers aussitôt que possible, c'est-à-dire dès
que les feuilles commencent à tomber, et même, dans le cas où le
bois est bien aoûté, avant le commencement de la chute des feuilles ;
en effet, quand le bois est convenablement aoûté, les feuilles se
détachent au moindre contact, et alors on peut tailler sans nuire
le moins du monde aux yeux ou bourgeons. Au contraire, si Ton
taille avant que le bois soit bien mûr, l'enlèvement des feuilles
peut nuire à ces mêmes yeux. La taille hâtive favorise beaucoup
les boutons i fruit, en leur permettant d'acquérir une maturité
convenable, et de prendre beaucoup plus de force que si la taille
n'avait été opérée qu'au printemps. S'il est utile de tailler ainsi de
bonne heure le bois aoûté, il est, au contraire, nuisible de faire d*
même pour celui qui est resté vert et sur lequel se trouvent des
yeux ou bourgeons incomplètement formés; pour celui-ci on doit
renvoyer la taille au printemps, en la pratiquant toutefois avant
que la sève se mette en mouvement. Ceci s'explique, parce que si le
bois n'est pas bien mûr à l'automne, la sève est encore en mouve-
ment et ne s'arrêtera qu'aux gelées ; or, en raccourcissant les ra-
meaux dans lesquels la sève est encore en jeu, on s'expose i peu
près certainement à nuire aux bourgeons et à affaiblir l'arbre qui
les porte. Les pousses non aoûtées sont d'ailleurs sujettes à souflrir
du froid, et si l'on en renvoie la taille à la fin de l'hiver, on aura la
ressource de reconnaître alors les parties qui auront souffert et de
les supprimer. D'un autre côté, la taille de ces mêmes pousses non
mûres est nuisible quand elle est faite en hiver, et elle l'est d'au-
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— 135 —
tant plus que le froid est plus rigoureux, la gelée atteignant aisé-
ment ces parties tendres.
Les partisans de la taille de printempfc la préfèrent à celle d'au-
tomne, parce que, à la première de ces époques, on distingue plus
sûrement le point où l'on doit agir pour obtenir la pousse de pro-
longement; en cela ils ont raison ; mais si l'on agit en automne
sur du bois convenablement aoûté, et si Ton suit une marche con-
forme aux principes connus, on peut obtenir dans la taille hâtive
le mime résultat, en général même avec plus de certitude qu'au
printemps. En effet, à une époque avancée, les yeux sont faciles i
endommager et il arrive souvent que, pendant l'opération de la
taille on en brise plusieurs sur lesquels on comptait. Nous connais-
sons, dit Fauteur, des jardiniers qui, ayant taillé leurs Pêchers et
Brugnoniers fort tard, lorsque les boutons de fleurs commençaient
i s'ouvrir, ont vu souvent les fleurs situées vers le bout des rameaux
se flétrir et tomber peu après s'être épanouies, et l'arbre s'affaiblir
i un haut degré.
Dans la suite de son article, l'auteur anglais s'occupe de questions
qui ont un rapport peu direct avec la détermination de l'époque à
laquelle il est le plus avantageux de pratiquer la taille des arbres,
etque, pour ce motif, nous croyons devoir laisser de côté.
Choix da verre testlaé à l'kortlcultare f par M. J. Robsom.
\Jwrn. of Horticult. and Cottage Qardener, no du 4 juin 4 864).
Le choix du verre destiné i garnir les serres et châssis a une
importance plus grande que ne le pensent la plupart des jardi-
niers et amateurs; un verre de mauvaise qualité peut nuire consi-
dérablement aux plantes qu'il est destiné à abriter, et, d'un autte
côté, on peut dire, en cette matière comme en beaucoup d'autres,
qu'une économie exagérée devient souvent par le fait une prodi-
galité ruineuse. Ce sont là les deux points sur lesquels porte l'article
de M. Robeon dont nous donnerons le résumé suivant.
Un fait qui s'est passé, il y a peu d'années, en Angleterre a mis
en évidence les fâcheux effets que peut produire le verre de mau-
vaise qualité . Aussitôt que l'impAt dont était frappée cette matière
eut étésupprimé, les demandes en devinrent si considérables que
les manufactures anglaises, contrariées d'ailleurs par une grève
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— 426 —
d'ouvriers, ne purent y satisfaire.On fit venir alors de Belgique un
grande quantité de verre à vitres de qualité fort inférieure, dont le
prix était si bas que beaucoup d'amateurs.Béduits par oe bon marché,
se décidèrent i construire des serres à l'éreetkmdesquelles ils n'aa-
raient pas pensé sans cette circonstance* On ne tarda pas à recon-
naître que sous ce , verre à vitres mal fabriqué et de mauvaise
qualité, les plantes étaient tachées, brûlées, au point d'en être en-
tièrement défigurées. Ce fut alors qu'un manufacturier de Sunder-
laod se mit à fabriquer pour les serres et châssis dn verre strié qui
fut adopté dans beaucoup de jardins, mais dont les avantages, com-
parés à ceux qu'offre le bon verre à vitres ordinaire, sont loin
d'être reconnus par tout le monde.
Le mérite essentiel du verre employé pour les besoins de l'hor-
ticulture consiste à laisser passer le plus possible la lumière solaire,
en ne l'altérant que fort peu, surtout sans modifier la direction
de ses rayons. Or le verre à vitres le mieux fabriqué altère toujours
quelque peu le pouvoir calorifique des rayons solaires, et, quant
à celui qui est mal fabriqué, sa surface plus ou moins ondulée pro-
duit l'effet d'un grand nombre de lentilles imparfaites, qui con-
centrent les rayons sur des points ou sur des lignes, de manière
à détruire les parties de plantes qui se trouvent à leur foyer. Ce
défaut des verres communs est surtout prononcé dans ceux qui pré-
sentent eh plus ou moins grand nombre des bulles ou des grains;
ces points sont très-nuisibles aux plantes par suite de la concen-
tration de chaleur qu'ils produisent sur des places circonscrites. —
C'est en vue d'empêcher ces différents effets de se produire qu'on a
imaginé le verre strié. Les lignes proéminentes de celui-ci dévient
les rayons solaires de la ligne droite pour les rejeter obliquement à
droite et à gauche. Ce verre est d'ailleurs assez fort pour qu'on puisse
l'employer en grandes pièces, ce qui permet de s'en servir pour les
serres de luxe. On aditaussique le verre strié dispense d'ombrager les
plantes; mais cette assertion estcontredite parheaucoup de personnes
qui, s'en étant servies, assurent que la chaleur est plus vive sous lui
que sous le verre à vitres ordinaire. — Au total, M.Robson affirmeque
cette sorte de verre ne présente aucun avantage qu'on n'obtienne aussi
par l'emploi de bon verre à vitres, tandisqu'il est désavantageux sous
certains rapports qui ont une importance réelle pour la construction
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— 427 —
desserres. L'on dé ces inconvénients, et il est grave, consiste dans
l'aspect terne, sombre et sale qu'il donne aux serres, aspect que
n'ont jamais celles qu'on garnit de verre non strié. «-Au total,
l'auteur anglais donne, sans hésiter, la préférence aux carreaux de
vitre unis; mais il insiste sur l'attention qu'on doit apporter au
choix de ceux-ci. Il conseille avant tout de ne se servir qoe de verre
assez fort. On est généralement dans Terreur, selon lui, relati-
vement à l'emploi des verres minces qui, dans une période de dix
années seulement, finissent par revenir pins cher que ceux qui ont
exigé, i cause de leur force, beaucoup moins de réparations et de
changements. Une observation essentielle qui montre, i un autre
point de vue, l'avantage d'employer du verre fort, c'est que la bonté
de la matière et la perfection de la fabrication sont en rapport avec
l'épaisseur des feuilles, et qu« dès lors le verre fort est toujours de
meilleure qualité^par conséquent moins sujet à s'aitérer,plus exempt
de bulles, de grains, de stries, etc., c'est-à-dire plus avantageux à
tous égards.
Une autre sorte de verre qui paraît être réellement utile .à cer-
tains points de vue, c'est le verre légèrement coloré. M. Robson
avait une petite serre vitrée en carreaux d'une teinte verte assez
intense; les plantes s'y portaient à merveille et la floraison eu était
durable. On n'avait jamais besoin de l'ombrager, néanmoins au-
cun inconvénient n'y a été constaté pendant l'hiver; même l'aspect
intérieur était fort agréable. On pourrait donc, pense M. Robson,
employer le verre teinté pour les serres d'apparat et d'exposition,
pour lesquelles il permettrait de supprimer les toiles, claieset antres
moyens toujours peu élégants de donner de l'ombre, et dans les-
quelles il prolongerait en même temps la jouissance que procure la
floraison des végétaux cultivés.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE FRANÇAISE
COURSAGE DES VIEUX PÊCHERS EN ESPALIER OU EN PLEIN VENT;
Par M. Ardre Leroy. (Annales du Comice d'Angers, etc.)
« Nous devons au hasard la découverte de l'époque convenable
pour courser ou rajeunir les vieux Pêchers. Ce coursage a son im-
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_ 123 —
portante dans les pays vignobles où la culture du Pêcher en plein
vent est très-répandue, comme dans le Bordelais et dans presque
tout le midi de la France* Ce procédé a l'avantage de rajeunir un
vieil arbre et de lui redonner d'abord une belle végétation, et deux
ans après, d'abondantes récoltes.
» J'ai dit que c'est au hasard que nous devons la connaissance de
l'époque où l'on doit courser le Pécher sans craindre la gomme ni
la cloque, et voici comment :
» Il existait à la porte de mon orangerie un grand Pécher dont
les branches pendantes et écartées gênaient pour la sortie des Oran-
gers qui se fait d'ordinaire au commencement du mois de mai.
Tous les 2 ou 3 ans, il fallait courser le Pêcher jusque sur la grosse
branche, et chaque fois que cette opération était faite, il repoussait
avec une vigueur étonnante. Cela me donna la pensée d'étudier ce
résultat par une suite d'expériences ; alors je coursai une demi-
douzaine de Pêchers à différentes époques, afin de connaître quelle
était celle qu'on devait préférer.
» L'opération du I* mai était connue ; j'en fis une autre au 45
du même mois, puis au 4" juin, ensuite au 45 juin, au 4* juillet,
enfin au 4 5 de ce même mois.
» Voici quel fut le résultat de ces différents essais : l'opération
du counage faite aux 4 et 45 mai me douna un peu de gomme;
quelques jeunes feuilles furent atteintes du froid et ne se dévelop-
pèrent pas sans avoir jauni et cloqué. Au contraire, les Pêchers
opérés les I et 45 juin donnèrent une végétation magnifique, sans
le moindre accident aux feuilles. Les opérations du 4 et 4 5 juilletne
donnèrent pas d'aussi beaux résultats, et d'ailleurs leurs jeunes
scions, n'ayant pas eu le temps de s'aoùter, souffrirent un peu des
fortes gelées de l'hiver.
» Il résulte donc de ces expériences que la meilleure époque
pour rajeunir les vieux Pêchers est dans le cours de la première
quinzaine de juin. Cela peut s'expliquer parce que nous n'avons
une température régulière qu'au commencement de ce mois ; or, il
faut absolument cette température douce et égale pour la végétation
du Pêcher. »
Pvit» — Imprimai* bortftote de & Bonus», rue Cmette. 9.
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QUESTION MISE AU CONCOURS
PAR LA
Société impériale et centrale d'Horticulture.
La Société impériale et centrale d'Horticulture propose pour su-
jet d'un prix à décerner en 4863, la question suivante :
Exposer, en se basant soit sur des expériences nouvelles,
soit sur des faits déjà connus et bien établis, les circonstances
oui déterminent la production et la fixation des variétés dans
les plantes d'ornement.
Les mémoires présentés pour ce concours devront être écrits
lisiblemeçt et en français. Ils devront être adressés avant le 4" fé-
vrier 1863, au siège de la Société, rue de Grenelle-Saint-Germain,
84, à Paris. Le nom des auteurs ne sera pas indiqué sur leur tra-
vail, mais dans un pli cacheté portant à l'extérieur l'épigraphe
inscrite en tète du mémoire.
Le prix du concours sera une médaille d'or de la valeur de
300 francs.
PROCÈS-VERBAUX.
Séance du 87 février 1862.
Présidence de m« paye*.
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
La Société vote et M. le Président proclame l'admission de
47 nouveaux Membres titulaires, dont la présentation, faite le
43 février, n'a soulevé aucune opposition.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau :
4° Par M. Manger, à Saussaye-la-Vache (Eure), 3 gros tuber-
cules d'une Pomme de terre reçue de New-York, et propre à la
grande culture, que le présentateur offre pour la collection de la
Société. Dans une note jointe à son envoi, M. Mauger dit que, dans
le canton d'Étrépagny (Eure), où cette Pomme de terre a été cul-
tivée en grand, on en a obtenu jusqu'à trois cents hectolitres à
l'hectare.
vin. — Mars. ÎSGI 9
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— 430 —
M. le Président fait observer que cette production est trop con-
sidérable pour qu'il ne soit pas nécessaire de s'assurer du chiffre
énorme auquel on la porte. 11 serait bon, dans tous les cas, de cul-
tiver la Pomme de terre de M. Mauger comparativement à d'au-
tres variétés reconnues comme très-productives; il faudrait, en
outre, déterminer la richesse en fécule des volumineux tubercules
qu'elle produit.
Répondant à cette dernière observation, M. Vivet dit que M. Mau-
ger se propose d'envoyer, pour la prochaine séance, une certaine
quantité de tubercules de sa Pomme de terre, pour qu'on puisse
la soumettre aux différents essais qu'on jugera utiles.
2° Par M. Lepère, fils, des tubercules de trois variétés de Pommes
de terre, savoir : la Vitelotte d'Erfurt, la Rouge hâtive, la Blanche
de Holstein. Ces Pommes de terre sont destinées à la collection de
la Société. En même temps, M. Lepère, fils, dépose sur le bureau
une racine de Raiponce (Campanula Rapunculus L.), qui a pris
• accidentellement une configuration très-bizarre.
3° Par M. Goût, jardinier à Gharentonneau (Seine) : <° du Pis-
senlit dont les feuilles ont été blanchies par le procédé habituelle-
ment employé pour la Chicorée Barbe de Capucin ; 2° un beau
rocher de Champignons, c'est-à-dire une volumineuse touffe de
Champignons qui sont également remarquables pour leur nombre
et pour leur développement.
M. Goût dit qu'il possède en ce moment une quinzaine de
touffes de Champignons égales en beauté à celle qui se trouve sur
le bureau,
4* Par M. Douverel, jardinier à Blemur (Seine-et-Oise), une cor-
beille contenant 6 Poires Royale d'Angleterre et 6 Beurré de
Rans, 4 Pommes Reinette du Canada, enfin 6 Poires dont il ne
connaît pas le nom.
5° Par M. Touchard, horticulteur au Havre, deux branches de
Pécher sur lesquelles on voit les résultats satisfaisants de plusieurs
greffes de scions ou bourgeons anticipés.
6° Par M. Verschave, rue Pavée, 47, au Marais, un modèle du
tendeur Havé.
7° Par M. Lobin, serrurier, à Groslay (Seine-et-Oise), un nou-
veau Roidhseur.
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— 431
8° Par M. Chappart, jardinier à Sarcelles, un nouveau Roidis-
seur.
9° Par M. Bineau, jeune, me Saint-Martin, 25, un outil RoidU-
seur.
40* Par M. Richard, rue des Granges, à Chartres, dMKrents
objets, tels qu'un greffoir pour la greffe en approche, une égoïne,
un tableau d'étiquettes en zinc.
14° Par M. Pomsian Ormière, rue du Fouarre,. près l'Hôtel de
Ville, 5, quatre caisse* pour plantes construites d'après un modèle
nouveau.
«• Par M. Prévost, coutelier, rue des Deux-Portes, 9, à Ver-
sailles, une serpette et une égfme.
4 3° Par M. Laurent, aîné, horticulteur, rue de Lourcine, 88, un
magnifique bouquet de Roses forcées, aussi remarquables pour la
beauté des fleurs que pour la fraîcheur du feuillage qui les accom-
pagne. Ces belles fleurs appartiennent à la variété nommée Sou-
venir de la Reine d'Angleterre. M^ Laurent les présente, non pour
obtenir une récompense à laquelle il déclare ne pas aspirer, heu-
reux qu'il est de celles qui lui ont été déjà décernées pour ses pré-
sentations antérieures, mais afin de montrer que la Rose Souvenir
de la Reine d'Angleterre se prête très-bien à la culture forcée. Les
pieds sur lesquels ont été cueillies les fleurs déposées sur le bureau
ont commencé d'être chauffés le 40 décembre dernier. Il leur a
donc suffi d'un séjour de deux mois et demi dans une serre pour
arriver à une parfaite floraison. M. Laurent dit que les Rosiers qui,
chauffés à cette époque, ne subissent pas bientôt l'influence de la
chaleur, ne laissent espérer aucun bon résultat.
44° Par MM. Thibaut et Kételeèr, horticulteurs, rue de Char
ronne, 446, un rameau en parfaite floraison de Rhododendron ar-
genteum D. Hook., dont l'inflorescence ne présente pas moins de
4 6 grandes fleurs blanches.
M. Duchartre donne, de vive voix, des'détails surlebeauiMorfo-
dendron qui est en ce moment sous les yeux de la Société. Cette
espèce, F une des plus belles, peut-être même la|pius belle que i'on
connaisse, a été découverte par M. Dalton Hooker, en] 1 8^8, sur le
Srnchul, une des montagnes du Sikkim-Himalaya, près de réta-
blissement sanitaire anglais de Dorjiling ; elle y* croit à une altitude
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— 132 —
de 2,500 à 3,000 mètres, ce qui explique sa demi-rusticité dans nos
êlimats. Dans son pays natal, le Rhododendron argenteum forme un
arbre de 1 0 à 43 m., dont les feuilles, groupées vers l'extrémité des
rameaux, mesurent 30 à 40 centimèt. de longueur, et se distinguent
par la couleur argentée de leur face inférieure, qui contraste avec le
beau vert de leur face supérieure. Aux mois d'avril et mai, chaque
rameau porte à son extrémité une grappe raccourcie, formée, en
moyenne, d'une quinzaine de fleurs qui égalent presque en gran-
• deur celles du R. Dalhousiœ, et qui, d'abord légèrement purpu-
rines, deviennent en s'épanouissant d'un blanc pur avec une sorte
d'étoile pourpre foncé au fond de leur tube. Introduit en Angle-
terre peu de temps après sa découverte, le Rh. argenteum paraît y
avoir fleuri pour la première fois, au mois de mars 4858, dans une
orangerie du jardin botanique de Kew, sur un pied haut d'envi-
ron 1m,50. Le pied qui vient de fleurir chez MM. Thibaut et Kéte-
leèr est cultivé par eux depuis une dizaine d'années; il a plus de
2 mètres de hauteur. Il a donné trois belles inflorescences. Cette
floraison paraît être la première, ou tout au moins uue des pre-
mières qu'on ait encore vues en France. — La culture de cette
magnifique espèce présente assez de difficultés, nos serres et oran-
geries ne pouvant lui offrir des conditions analogues à celles de
sa patrie où, à l'altitude à laquelle on la trouve, elle est fréquem-
ment entourée de brouillards. M. Malet, père, en a gardé un pied en
pleine terre et à l'air libre pendant quatre années entières; l'ar-
buste, après avoir supporté quatre hivers sans abri, a succombé aux
froids rigoureux de l'hiver de 1859-1860.
M. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance, qui comprend les pièces suivantes :
1<> Une brochure intitulée: Classification des fruits du genre
Pêcher, par M. Gabriel Luizet, père, méthode présentée par la
Commission de Pomologie et adoptée par le Congrès pomologique
de Lyon, tenu à Orléans, session de 1861. (Lyon, 1861, in-8° de
1 4 pages et une planche lithographiée.)
2° Un ouvrage qui a pour titre : Traité sur les causes des mala-
dies organiques des arbres fruitiers, par M. P.-M. [Làhaye, arbori-
culteur. M. le président en prononce le renvoi au Comité d'Arbori-
culture.
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— <33 —
3° Un certificat délivré par M"" la comtesse d'Hervilly, proprié-
taire, au château d'Estrées-Deniecourt (Somme), au sieur Baillet
(Joseph-Désiré) , son jardinier depuis trente-deux années.
4° Un certificat délivré par M. Dupré, propriétaire, à Montjoy-la-
Tour (Seine-et-Marne) ,' au sieur Choquet (Louis), son jardinier
depuis trente années révolues.
5# Un certificat délivré par Mrae de Gaudry, propriétaire à Esnot
(Saône-et- Loire), au sieur Maltère (Jean), qui est attaché à sa pro-
priété en qualité de jardinier depuis le !• mars 4822.
6° Un certificat délivré par M. Chavelet, propriétaire et juge de '
paix, à Gendray (Jura), au sieur Roch Matelack, dit Joseph, qui
le sert, comme jardinier, depuis trente-sept années sur sa pro-
priété de Jouhe, près Dôle.
T Une lettre par laquelle M. Rabier (Antonin), rocailleur à Mont-
lignon (Seine-et-Oise), fait observer que, dans un article inséré au
Journal, il a été désigné h tort sous le nom de Robin, et demande
que cette erreur soit rectifiée.
8# Une lettre de M. L. Havard au sujet de la farine qu'il a extraite
de la graine de la Belle-de-nuit (Mirabilis Jalapa L.), et dont il
envoie un échantillon. Il a fait, dit-ilA avec cette farine une très-
bonne colle; il en a préparé un empois aussi bon que celui que
donne l'amidon de blé ; enfin, il en a fait une bouillie au lait qu'il
a mangée sans en éprouver la moindre incommodité, et qu'il a
même trouvée assez bonne. 4,700 graines de Belle-de-nuit ont pro-
duit 50 grammes de farine; or un pied moyen de cette plante a
produit environ 2,500 graines ou un tiers de litre. C'est le produit
que .donnerait, selon M. Havard, chaque mètre carré de terrain ;
d'où la récolte d'un hectare s'élèverait à 33 hectolitres du poids de
220 kilogrammes chacun, et dont le rendement en farine serait
de 73 kilogrammes. M. Havard désire connaître, à ce sujet, 1 avis
de M. le Président.
M. le Président dit que la graine de la Belle-de-uuit doit certai-
nement renfermer beaucoup d'amidon ; mais il pense qu'il faudrait
des expériences attentives pour reconnaître d'abord si le render
ment serait suffisant pour déterminer la culture de cette plante et,
en second lieu, si l'emploi de celte farine dans l'alimentation n'en-
traînerait pas d'inconvénients. Il ajoute à ce propos avoir reconnu
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— 434 —
que l'embryon qui, dans la graine de la Belle de-nuit, entoure l'al-
bumen farineux, contient une proportion de matières azotées assez
considérable pour exhaler une odeur de corne brûlée lorsqu'on le
calcine dans un tube, et pour bleuir alors le papier de tournesol
rougi.
9° Une lettre dans laquelle M. Chardon, jeune, dit que diverses
personnes lui ont exprimé l'idée que les amateurs d'arboriculture
pourraient trouver quelque avantage à examiner les arbres frui-
tiers dirigés par lui dans son jardin, situé à Châtillon , roule de
Fontenay, 49. Désirant contribuer, autant qu'il lui est possible, aux
progrès de l'art horticole, il n'hésite pas à se rendre au désir qui
lui a été exprimé, et il offre de laisser visiter son jardin, à partir
du 4W mai, chaque lundi, de onze heures à quatre heures. Il aura
soin de se trouver lui-même sur les lieux, afin de donner aux visi-
teurs les éclaircissements dont ils pourraient avoir besoin pour
comprendre les divers détails de la conduite et de la taille des arbres
qu'ils auront sous les yeux.
40° Une lettre dans laquelle M. J. Ricaud, Secrétaire de la So-
ciété d'Horticulture de Beaune (Côle-d'Or), demande l'avis du
Comité d'Arboriculture sur la question suivante : « Doit-on tailler
la Vigne l'année 4e la plantation, comme le recommandent cer-
tains auteurs , ou est-il préférable de laisser entière la partie de la
chevelée qui est hors de terre ? » Ce point important est encore in-
décis, dit l'auteur de la lettre. Quelques-uns de nos vignerons sont
d'avis de ne pas tailler; mais la très-grande majorité taille immé-
diatement sur un ou deux yeux.
. Cette question ayant été soumise au Comité d'Arboriculture, dans
sa réunion tenue aujourd'hui même , l'avis formulé par lui est
« qu'une chevelée qui a été plantée convenablement doit être
taillée, l'année même de sa plantation, sur les deux premiers yeux
sortant de terre. » Cette opinion a été exprimée par le Comité à
l'unanimité. D'après la conversation qui a lieu et i laquelle pren-
nent part MM. Malet père, Joigneaux, Malot, Cottu et Gosselin, le
motif pour lequel on doit tailler les chevelées l'année de leur plan-
tation est que, sans ceU, les yeux supérieurs absorberaient à peu
près toute la force végétative au détriment des yeux inférieurs;
tandis que, grâce à la taille, ces yeux inférieurs, étant seuls oon-
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— *35 —
serves, produisent des sarments vigoureux sur lesquels on peut
taiHer l'année suivante.
H° Un questionnaire imprimé qui a été rédigé par Te Congrès
pemologique^de Lyon et adressé par lui aux diverses Sociétés d'Hor-
ticulture de France avec prière d'y Tépondre. Les tableaux de ce
questionnaire sont relatifs aux Poires; représentent neuf colonnes
vîdes dans lesquelles devront être inscrits les renseignements sui-
vants : *° nom du fruit, obtenteur, auteur qui Fa décrit; 2* syno-
nymes (tous , même les locaux); 3° fertilité de Farbre; 4° qualités
du fruit, sa chair, son eau, son parfum, etc.; 5° maturité dans la
circonscription; 6* sol et exposition convenables; 1° santé et vi-
gueur de l'arbre ; 8° mode de culture, greffes, sujets, forme et mul-
tiplication; 9* observations particulières.
M. le Secrétaire-général apprend à la Société qu'elle vient d(
perdre deux de ses Membres titulaires, MM. Sahut (Claude), de
Montpellier, et ddpelleymê.
Les Comités qui ont examiné les objets présentés expriment leur
opinion de la manière suivante :
i+ Le comité de Culture potagère remercie MM. Lepère, fils et
Manger, et propose d'accorder une prime de 3e classe à M. Goût,
particulièrement pour son Pissenlit, dont la culture doit être re-
commandée, cette plante ainsi cultivée fournissant une salade
excellente au printemps.
2° Le Comité d'Arboriculture demande que M. Douverel reçoive
une prime de 3« classe, pour sa corbeille de fruits conservés. II
déclare que la greffe des scions anticipés, telle que la pratique
M. Touchard, lui semble nouvelle et recommandable.
3° Le Comité de Floriculture demande que de vifs remercîments
soient adressés, au nom de la Société, à M. Laurent aine, au sujet
de ses belles Roses, pour lesquelles cet horticulteur déclare ne pas
prétendre à une récompense. Il propose d'accorder à MM. Thibaut
et Kételeèr, pour leur Rhododendron argenteum, présenté pour la
première fois à la Société, une prime de première classe, et il
exprime même le regret de ne pouvoir disposer d'une récompense
plus élevée.
4° Le Comité d'Industrie horticole a remis les appareils présentés
aujourd'hui entre les mains de différentes personnes qui en feront
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— 436 —
Fessai. Il n'exprime donc aucune opinion sur ces appareils, à part
toutefois le Roidisseur de M. Lobin, qu'il déclare être construit
d'après un système déjà connu.
Ces propositions des Comités sont successivement mises aux voix
et adoptées. M. le Président remet les primes aux personnes qui les
ont obtenues.
11 est donné lecture ou communication des documents suivants :
1° Revue de la Floriculture, par M. Roujllard.
2° Note sur le Fenouil d'Italie, par M. Eug. Vavin.
A l'occasion de la lecture de sa note, M. Vavin remet à plusieurs
Membres présents des paquets de graine de Fenouil d'Italie dont il
désire propager la culture.
3° Notice sur les Hannetons, sur leur reproduction et sur la ma-
nière de les détruire, par M. Robin, jardinier à Corbeil (Seine-et-
Oise).
4° Note sur la Poire Beurré de Montgeron, par M. Michelin.
5° M. Andry fait un rapport verbal favorable sur Y Annuaire hvrti-
colepour 4868, par M.L.Ingelrest, chef au jardin botaniquede Nancy
(3* année. Un volume in-12 de 431 pages et un long supplément
d'annonces). Ce livre, dit le Rapporteur, se divise en trois parties
consacrées : la première au relevé des plantes nouvelles; la seconde
à l'indication des établissements d'horticulture des divers États de
l'Europe, avec la désignation de leurs spécialités et de leur adresse ;
la troisième à des annonces. Il semble appelé à rendre journelle-
ment service aux jardiniers et amateurs. Aussi les conclusions de
ce rapport verbal sont-elles qtre des remerclments soient adressés, an
nom de la Société, à M. Ingelrést, pour la présentation de son utile
Annuaire.
Ces conclusions sont adoptées. J
M. le Secrétaire-général annonce dé nouvelles présentations;
Et la séance est levée à quatre heures.
SÉANCE DU 43 MARS 1862.
Présidence de 9f. PAYB*.
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
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— 437 —
M. le Président avertit la Société que le Conseil d'administra-
tion vient de s'occuper des détails relatifs à la terminaison immé-
diate de la grande salle. Les travaux de peinture et de menuiserie
qui restent encore à exécuter seront faits sans retard et avec
une rigoureuse économie.
M. le Président informe ensuite la Société des décisions qui
viennent d'être prises par le Conseil sur un sujet important. La
proposition a été faite par M. Leplay, Commissaire général poin-
ta France à l'Exposition de Londres, d'envoyer à cette Exposition
la collection de fruits modelés que possède la Société, ainsi que
celle des Pommes de terre choisies dont le moulage a été entrepris,
il y a déjà quelques mois, et doit être terminé prochainement.
Ces deux collections seraient envoyées à Londres aux frais du gou-
vernement, et y seraient exposées sous des vitrines qui en assure-
raient la conservation. Cette proposition a été aujourd'hui même
discutée dans le sein du Conseil, qui a pensé que l'adoption en serait
de tous points avantageuse à la Société. En second lieu, on a de-
. mandé que la Société envoyât à l'Exposition de Londres, au mois
de septembre, une collection de fruits en nature qui pût représen-
ter dignement l'horticulture française dans ce grand concours
international. M. le Secrétaire-général ayant conféré à ce sujet
avec M. le Commissaire général lui a demandé pour cette collec-
tion de fruits un emplacement spacieux et le transport aux frais
4e l'État.
Dans la conversation motivée par cette demande, au sein du
Conseil, il a été décidé que les Membres de la Société qui vou-
dront concourir à la formation de cette collection de fruits devront
les soumettre à l'examen du Comité d'Arboriculture, qui choisira
les échantillons dont elle devra être composée.
Mise aux voix par M. le Président, l'adoption des deux proposi-
tions faites à la Société est votée à l'unanimité par la Compagnie.
M. le Président proclame ensuite, après un vote spécial, l'admis-
sion de six nouveaux Membres titulaires, dont la présentation faite
dans la dernière séance n'a soulevé aucune opposition.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau :
!• Par M. Meurice, jardinier au château de Champs (Seine-et-
Marne), une botte de racines de Scorsonère, et un lot de Pommes
de terre Marjolin.
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— 438 —
2° Par M. J. de Liron d'Àiroles, des échantillons de la Pomme.
Reinette du Vigan, qu'il tient de If; Hortolès, de Montpellier.
3° Par MM. Dieuzy-Fillionet fils, de Versailles, trois échantillons
d'un Cameilia de semis/
4° Par M. Meurice, une Violette tricolore {Viola Brunoniema),
qui, selon ce jardinier, mériterait d'être plus répandue qu'elle ne
Ta été jusqu'à ce jour, surtout parce qu!elle remonte très-bien
pendant toute l'année.' . :*>;>',/ ,-
5* Par M. Trirffiurt, fils, horticulteur, rue des Chantiers,, à. Ver-
sailles (Seine-et Oise)» six telles variétés d'Amaryllis, obtenues par
lui de semis, et qui fleurissent pour la pne&ière; fois» Cet horticul-
teur les désigne soua les noms de : Duche^sa <to Magenta, Coquette
de Versailles, Cléopàtre, Abbé van don Hedfce,,R£uiô Victoria, Duc
delfalakoff. • -j.!!,-- . . i.»:.\ i j- : • i»;< .
6° Par M. A. Rivière, jardinier-chef du Luxembourg, un grand
pot rempli de,pied^euriede^fc(îaAya?tfi<*tn«fRoB, B*. (filetilla
hyacifUhinaRcBBO. fil.),var. alba.
D'après les remoigûemenUiOommïmiqués de vive, voix par
M. A.Aiviè^ cette ^harmaateOr^iOéeterreMve est facile à culti-
ver et donae sans, difficulté ses grandes jet fort jolies fleur*. Knc des
soins, on* pourrait la, ternir mptew? t^w;^ai^jda^s;to^p les cas,
et poux. pta$de..s4»eté, on n'a qu'à, la planter 4w dçs^tSiqu'on
enferme enserre froide pendant l'JtKVttE il suffit, çrua^,^ b
transporter* h^î* la, fin .fo l'hiver, < <1 *qs i*{»fl W*e .tempérée pour
l'y voir fleurirons uq ooçrt çapaoe-d^itapp^.,, , ♦.. , ...:i , - '
7° Par il' .Jongam}, rue de-.Vaugjfjaçà, *° <?»; uu, bouquet de
Fleur $ wlifeielks; en légumes/ destinées à tfcirftejnefifcAlefl tables.
M. lé Secrétaire-général fait le dépouiUeipeni de ,ln corm^xm-
danceyqui oomprenélea^èèces«uii»ntes: ,♦?.», im, <
V Untcertificat pa? lequel -M., /de» NouUesj*tt«sta<qu;flj*'* eu
qu'à se toùer> en. toute circonstance ées bons services 4u sieur
Soucbet (Pierte)^ son jardinier depuis le 26 mai» 1860. .
*> Une lettfre de M. d& ftbriras, Président ^eila Société d'Horti-
culture de Munich {Bavière)* qui annonça Vewpi rà\tm (exemplaire
du Rapport sur les travaux de cette Société pendant Tannée
4 861 i-Cet exemplaire est aujourd'hui sur le bureau. ■ . i
3° Une leitte par laquelle M. le Seorétaire-généralde la Société
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— 439 —
d'horticulture du Bas-Rhin, demande qu'un Membre soit invité à
se rendre à Strasbourg pour 7 prendre partaux travaux du Jury
de l'Exposition que cette Société doit tenir les 6 et 7 avril pro-
chain.
M. Jacquin, de Bessancourt, veut bien accéder au désir de la
Société du Bas-Rhin;
4° Une demande analogue adressée par M. le Secrétaire de la
Société autunoise d'Horticulture, dont l'Exposition1 s'ouvrira le
30 août prochain.
M . Rivière veut bien se rendre à Autun, en qualité de Juré.
5° Une lettre par laquelle M. Rapailber remercie pour 6on ad-
mission comme Membre de la Société.
6° Une lettre par laquelle M. le duc d'Acquaviva; représentant
à Paris la république de Saint-Marin, adresse, au nom de la
Société d'Horticulture de Nice-, de vifs remercîments au sujet de
l'admission de cette Société au nombre des Sociétés correspon-
dantes.
7° Un lettre dans laquelle Ml Billiard, fils, horticulteur à Fonte-
nay-anx-Rosès, donne une liste <de plantes qui ont échappé aux
atteintes des Vers blancs *Hr taures- de Hannetons. M. Billiard dit
avoir remarqué' que l'Hydrâirgea'4ir9apott, non-seulement n'a pas
souffert des atteintes de eéS iiisectos, mais enoore a fait périr tous
ceux qm-tti ont attaqué lédttLfcmes. 'f ■ • ■ i' ■ '• ' >
8° Une lettre dans laÇtieBé M. 'Lachàume,' horticulteur à Vitry-
sur-Seine, rend compte de 'la tarife jde ses observations sur des bou-
tures plongées dans l'eau paârr 'leur > extrémité inférieure. Les sar-
ments d&tïviiga0;*ïont il avaiudéjà décrit; le développement (voyez
le Jwmat, YIHr'Ê. Mï'h^àe -février I86â>; ont continué de s'ac-
croître pendant quelques jôuft, ftprès lesquels Us* pont restés sta-
tionnais. J)etf- rameaux <dfe diverses «sjèces? d( arbres1 et arbustes,
ayant été traités de la raÊm&mairièrôy ont présenté c&iCsit remar-
quable que de leur s^ctioiïploûgéè dam l'eau sont sorties de nom-
breuse*1 bulles d'air <pii ea «ttrt reemVe^t la surface. M Laohaume
dit avoir constaté que le nombre de ceft bulles «d'air iragmentait en
raison de l'accroissement d^ potfssesj et que leur -grosseur était
d'autant plus considérable que le bois de ¥ espèce, observée est plus
poreux. Ainsi, dit-il, pour lôPèoherÇ lePoirier> leLilas, les bulles
d'air sont fort petites, tandis qu'elles sont très-grosses au contraire
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— uo —
pour le Sureau et le Salisburia adiantifolia. — Il conclut de ses
différentes observations, qu'on pourrait tirer parti de la faculté
qu'ont beaucoup de végétaux ligneux de croître et fleurir à Tétai
de simples rameaux plongeant dans l'eau par leur bout inférieur,
pour en obtenir économiquement la floraison.
M. le Secrétaire-général annonce à la Société qu'elle Tient d'é-
prouvé]? de nouvelles, pertes par le décès de M^ Robert d'Isisland,
Dame patronnesse, de M. le comte de l'Escalopier et de M. Pom-
mier, rédacteur en. cbef de Y Echo agricole, et. auteur Ae travaux
estimés relatifs à l'Agriculture. »
Les Comités qui ont examiné les objets déposés* sur le bureau
expriment leur avis à ce sujejt.de la manière suivante :• • »
1° I,e Comité <?£ Culture potagère: remettiez Medrice pour la
présentation de ses Pommes de terre Marjolin at- dp 'ses racines de
Scorsonère jp'i^ regarde conimQ deyant êb» le produilqitan semis
fait ^la date de deux années, bien que le présentateur les donne
comme n'ayant qu'une année de développement.
TI2° Le .Comité d'Arboriculture est d'avis que de» renfttfctments
soient adressés à M. dçiiron d'Airoles pour ses PotftmesHei nette
du Yigan. JEn môme^ temps il exprime son* opinion sur- divers
fruits qui ont été présents dans une séance antérieure par M; fiois-
bunel, horticulteur-pépiniériste, rue fiihorel, fivàHouen. l^L'PôSre
de semis, désignée sous len° 5 lui semble être de qualité moyenne.
La Poire n° i 43-1 44 c'est- trouvée trop mûre poorpouvoirttite bien
appréciée. La, Poirç venue d'un semis J^it en 1848, et â« laquelle
M. BoisbuueL donne le pom d'Olivier^de Serres, afde l'analogie,
pour la forme et pour la sa^çur, avec hrBerganioUe Forttiirëe.' La
chair en est fine, fondante; i'e^n en est abondante; elle «sf sucrée,
bien parfumée. Au, total, c'est un très-bon<frait qui' acçtâèrtun
nouveau mérite par.cqtte circonstance qu'il se consetve Tdfct fard.
Le Beurré de février est de bonne seconde qualité; la chair eh est
fine, fondante; l'eau çn.est abondante; elle a une légère 4pf ëté ;
elle a le mérite de se conserver tort longtemps. Ce fruit1 provient
d'un semis exécuté en i 846. *
3o Le Comité de Floriculture demande qu'une prime de pre-
mière classe soit accordée à M. Truffaut,flls, pour ses magnifiques
variétés nouvelles d'Amaryllis, parmi lesquelles il classe au pre-
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— 441 —
mier rang le n«> 274, Duc de Malakoff, dont la fleur est parfaite,
le n° 81 Reine Victoria, et le n° 5, Duchesse de Magenta. Le Comité
demande également qu'une prime de première classe soit décernée
à M. Rivière pour la belle floraison de son Bletia hyacinthina alba;
mais M. Rivière décline eet honneur et déclare que, en qualité de
jardinier-chef d'un établissement de l'État, il croit ne devoir ac-
cepter-aucune récompense pour les diverses présentation qu'il
peut faire à la Société: -Enfin, le Cotnité demande que des reraercî-
menis soient adressés à' MM. Dièuzy-Fitlkra et Meurice pour les
objets qu'ils ont présentés.
4? Le Goraité'desflHchistrieâ hortiooles est d'avis qu'une prime
de troisième elesse doit ôtre accordée à M. Jougand pour l'excel-
lente exécution d* ses fleurs artificielles, dont la matière a été tirée-
de différents légumes*. ■ »• '
Ge&propositions sont successivement nrises aux voix et adoptées.
M. le Président remelî les primes aux personnes qui les ont ob-
tenues. cAr<< < '>-' '" *' ' r ' ^
IJ.Orhelin demande -et obtient la parole pour annoncer qu'un
de sçs^mis attend un envqi proehalîi d& Msffs de Cu&tfjet que, dès
qu'il l'aura recueil en remettra aux perebiines 'qfll voudront essayer
la culture.docetta plante. Il<comnwrf»iquerarails$i dè^reiisfeigne-
menls .QirconstaDicife totmhâhtte Marche qu'on suft, ad" Pérou,
pour^J*iV)erce.Mafe.3u orrnM. j * ■ v . .»
M. Jp-PnéBidentiâitjçiSfta euoccfcskm d'examiner attentivement
le Mais d$ Guzcardont terrain facile k pulvériser donne une farine
très^laitfh^ propre à diverses préparations alimentaires. Seule-
ment, iîiCrort que nette variété ne pourra donrier ses prôtlhits^ sous
le climat 4e Paris,, faute de chaleur. M. Hardy, fils, ayant bien voulu
offrir 4u<\£rrainj dans le Potager de Versailles, pour la collection de
Pompier d$ twre qurne peut plus être plantée' *dhni le jardin dtf
Val-de-Grâce, afifeoté désormais à une nouvelle destination, on
pourra y çssayfepen même temps la culture du Maïs dé' Cuzco.
Il est, donné lecture des documents su ivants : ' '
4° Note sur la larve du Hanneton ou Vtfr blanc, par M. Vibbrt.
2° Destruction des Mousses et Lichens sur les arbres fruitiers ,
par M. àwhur-Éloffe.
3° Description 4e la Pomme Robin et de la Pomme Reinette du
Vigia , par M. J. de Lirond'Airoles.
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— U* -
4° Snr quelques fruits d'hiver; par M. Bourgeois.
5° Rapport sur les claies à ombrager les serres, de M- J. Henue-
cart. M. Thicotel, Rapporteur.-
6* Troisième rapport sur les appaireils de M. Ponce (Isidore),
pour l'arrosement des jardins. M. Laçhesnaye, Rapporteur.
M. le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations ;
Et là fcéance est levée à quatre heures.
NOMINATIONS.
Séance du 27 février 4868. . (/
MM. . -.M, m , . ;/ .,. ■ ..... •
4 . Agalbert, propriétaire, au Porl-Gréteil (Seine); présenté par MM. Le-
père et Charpentier. , i •
2. Dréau, jardinier-entrepreneur avenue de Neuilly, 407, k Neuïlly; par
MM. Goldenschuh et Lebaueher.
3. Lachaud (Michel), jardinier-chef, chez M.» Vaehon, à EeuIiy-lès-Lyon
(Rhône); par MM. Th. Denis et Andry, .
4. Lecaplin (Gilles-Marie), rue N otre-Dame, 4 %, à Is*y (Seine); par MM* Lai-
zier et LefillieûlJ ^ ?, ' / ,' : ' ' •
5. Lenard, propriétaire, rue Meslay,32, à Paris; par MM. A. Bertronet
Durand.
6. Maison (Louis- Anne), me de tournôn/47,'à Paris; par MM* Andry et
A, Jamain. ,
1. Milly (de), rue Rochechouart, 62, à Paris; par MM. Payen, Beaudeet
Jobert de Lamballe. /.
8. Moulard (Eugène), entreprepeur-dessinateur de parcs et jardins, rue
de Valher, 25, à Le?alU)ia-G|ichy (Seine); par MM. Ad. Fontaine et
Rouillard.
9. Nardï, horticulteur,, à 3Jontptaisir-lèsrt.yon (Rhône); 'par MM. Th.
Denis et Andry.
40. P£U£QTi(Çugèno), membre de l'Académie des . sciences, vérificateur
des essais, 4 la Monnaie, quai Conti, 44, à-Paris; par MM. Payes
et puchartre. . » . a ,
41. Pillerik (Henry), jardinier-chef, ohex M. Bescherolle, à Bougival
($ejne-çfc-OUe); par MM. Aadry et Géleeti» Vîgnera.
42. Radch, rue de 'la Roquette, 53, & Paris; par MM. Ad* Bertren et
Durand.
43. REXTtainé,jardinier-Aeuriste-pepiniéri8te, place du Lycée» à Bar-le-Duc
(Meuse); par MM. Richalet aîné, et Andry.
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I
— 443 —
4 4. Solpice, treillageur-rustiqueur, rue de la Celle, 3, à Bougival (Seine-
et -Oise); par MM. Andry et Célestin Vigneron.
45. Tollard (Paul), marchand grainier-fleuriste, place des Trois-Maries, 3»
à Paris; par MM. Pessin et Boussière.
46. Vaittê jeune, (Brnest), horticulteur à Reims (Marne); par MM*. Roger-
Deneux et Faucher, ,, È « '
47. Vàttier, jardinier chez M- TourguénefF, au Vert-Bois, à Rueil (Seine-
et»Oise);par MM. Célestin Vigneron et Andry.
.. i j. - "' '•"->
Séance du 43 vars 486}.
MM. _
4. Chappard (Henri-Louis), jardinier chez M. Marsaux, à Sucy-en-Brie
(Seine-et-Oise); présenté parMM. Qquverel et Chardine.
t. Chouverocx (Jules), rue do vferneuil/ 3Î, à Paris; par MM. Relier et
Chevallier.
3. Ccwtz (Adolphe-Louis), négociant» rue de Paradis -Poissonnière, 84, à
Paris ; par MM. Guillemot et tîuet.
4. Gastaud, banquier, à Nice (Alpes-Maritimes); par MM. Maufra et
. •: ' .'Andry. •-' ,,...-'. , r
5. Hardouin (Isidore), fleuriste, rue du Faubourg-Poissonnière, 30, à Pa-
r , iris; par M'M* A.. t'Lepère et Alexandre Tessier. '" ' ••*
6. Reibot, jardinier-chef à l'école de Grignon, à Grignon (iSeine-et-Oise);
. par MM: Chapron M Jacques. - ' m ■ »
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
» i" ; ; 1/ " ^ • ' . . ' ' '• I"'1 , " •'
, . . Çèances do mois i>e mars* 4862. ,
Abeille pomologique, par M. l'abbé Dcp« y, n<* 4 et t (t5 janvier 4 882). Pa-
•risjki-g*. ' " .
Agriculteur praticien (15 février et 40 mars 4862). Paris ; in-8°.
Ami des Champs (mars 4' 862, no 469) .' Bordeaux ; iu-8°.
Annales de PùmoloÇie belge et étrangère (8* année; 1860). Bruxelles; gr.
in-4°.
Annal» de l'Agriculture' française (ta 'février et 45 mars 486S). Paris;
in-8*.
Annaks de la Société & Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres d'In-
dre-et-Loire (année 4864 , te et 3# trimestres). Tours; in-go.
Atmales de la Société £ Émulation des Vosges (tome X, 3* cahier, 4860).
- Epinal, 4864 ; in-8o de t4S pages.
Armâtes de la Société d Horticulture de Couloimiers (année 4864). Cou~
lommiers, 486?; in-8o de 77 pages.
Annales du Comice horticole de Maine-et-Loire (année 4864, 4* trimes*
tre). Angers; in-8°»
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— U4 —
Annali d'Àgricoltura (Annale» oV Agriculture rédigées par le Dr Gaet.
Càjstoni; no» 4 et 5 de 4862, 25 février et 40 mars). Milan; in-8°.
Apiculteur (mars 4 862). Paris; in-80.
Atti délia Società di acclimazione [Actes de la Société £ Acclimatation et
d'Agriculture en Sicile; t: I, n° 8; 4*61). Païenne; in-8°.
Bulletin agricole du Puy-de-Dôme (janvier 4862). Clermont-Fçrrand ;
in-8°.
Bulletin de la fédération des Sociétés oV Horticulture de Belgique pour
4864. Gand, 4862; in-8° de 392 pages.
Bulletin de la Société (T Encouragement (janvier 4862). Paris; in-4%
Bulletin de la Société impériale zoologique oV Acclimatation (février 4862).
Paris; in-8°.
Bulletin de la Société centrale a? Agriculture, oV Horticulture et cVAcclima-
tation de Nice (juillet 4860; janvier, avril, juillet, octobre, novem-
bre et décembre 4864). Nice; in-8<>.
Bulletin de la Société académique d Agriculture de Poitiers (no 64). Poi-
tiers; in-8°.
Bulletin de la Société d'Agriculture de la Lozère (janvier i 862). Mendc;
in-8°.
Bulletin de la Société centrale d'Agriculture de rHérault (août à décem-
bre 4861). Montpellier; in-8°.
Bulletin de la Société oV Agriculture et d'Horticulture de Vaucluse (mars
4862). Avignon; in-8°.
■ Bulletin de la Société oV Horticulture de VAube (3« et i* trimestres, 4864).
Troyes; in-8°.
Bulletin de la Société protectrice des animaux (février 4862). Paris;
in-8°.
Catalogue de M. Rougier-Chauvièrb, rue de la Roquette, 452, & Paris
(pour Tannée 4862).
Catalogue et prix courant (pour le printemps et Télé de 4862) de M. V. Le-
moine, horticulteur, rue de l'Etang, 67, à Nancy (Me urthe).
Catalogue (pour 4862, no 4) des plantes exotiques de M. J. LmoLtr, à
Bruxelles.
Catalogue (pour le printemps de 4 862) des plantes nouvelles, de M, Ckousse,
horticulteur, rue du Champ-d'Asile, 4, à Nancy (Meurthe).
Catalogue (no 92, 4862) des plantes de serre et de plein air, de M. Louis Vax
Houtte, horticulteur à Gand (Belgique).
Cercle pratique d'Horticulture et de Botanique du Havre (4*r et •• bulle-
tins de 4862^. Havre; in-8°.
Choix de graines récoltées au Jardin botanique de l'université de Liège
en 4 864 . Liège, 4 862 ; in-8* de 35 pages.
Compte rendu de VExposition et des travaux de la Société d'Horticulture
de Fougères en 4 864 . Fougères ; in-8o de 30 pages.
Compte rendu des travaux de la Société centrale d'Horticulture (Tllle-et-
Vilaine, pendant Tannée 1861 . Rennes; in-8° de 90 pages.
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— 445 —
Courrier des Familles (Ier, 40 et 20 mare 4862). Paris; feuille in-4«.
Culture des Champignons, par M. Salle. Paris; in-4 8 anglais -de 51 pages.
Economia rurale e U Répertorie* d' Agricoltura (P Économie rurale et le Ré-
pertoire d'Agriculture réunis; n<>« 4 et 5 de 4862, 25 février et
40 mars). Turin; io-8o. # ''
Ergot de Froment (de V), Thèse par M. Gbablgs Carbonneaux-Lej>erdriel
(Montpellier, 4862); in-4o de 402 pnges et 4 planche.
Veuille du Cultivateur (2fr février; 6, 43 et 20 mars 4862). Bruxelles;
in-8o, , f
Flore des Serres et des Jardins de l'Europe (2* livraison du tome V.
(*• série), parue le 28 février 4862). Gand, in-fcl».
Hamburger Garten- und BlumenxeUung (Journal de jardinage et de Flo-
riculture de Hambourg, vpà\&è par M. Ed. Orro; n«* 4, 2, 3 et
4 de 4862). Hambourg; in- p°v [
Horticulteur praticien, dirigé par M. Bd.Morren (février^ 862). Paris et
Bruxelles; ia-8°. . 4 7
/ Giardini{Les Jardins9 journal dilorticvUture, rédigé par un amateur de
fleursf n° &,de la $a année^ février 4 862) . Milan ; in-8\
Il Coltivatore (Le Cultivateur, journal £ Agriculture pratique ; n* 40 de la
8* année). €asale; feuille in(-4o.
Illustration horticole (février 1862). ftand; in-8°. ' v'
Institut (26 février; 5, ,42 et J9 nws^862|. Paris; feuille in-4o.
Jardin des plantes du floriculteur, du pomologiste et du maraîcher, rédigé
par M. Ed^Morrew (no 2, février 4862). feand^inrS0.
Journal de la Société centrale d'Agriculture de Belgique (février 4862).
., Bruxelles; iu-8*. .
Journal d? Agriculture de la Càte-oVOr (janvier 4862). Dijon ; in-8o.
Journal d: Agriculture pratique dujnidide la France (février 4862).
Toulouse; in*8°.
Journal £ Agriculture 4e VAin (janvier 4862). Bourg; in -8°.
Journal de la Société d'HoiUçtUture fu ^as-Rhin (no 4 du tome V). Stras-
bourg; in-8*. .' //
Journal of Horticulture (Journal iïÈoriîculturc,' rédigé par MM. G.-W.
Johnson et Bob» Hogg (n« 49 4^62 de Ja nouvelle série). Londres»
in-8'. , .. ul * .. ' ' ' '
Maison de Campagne (28 février et 15 mars 4862). Paris; in 4°. '
Moniteur des Brevets £inoention.(n° 2, février 4862)1 Paris ;in«4°. •
Programme de V Exposition horticole à avril 4862; Société d Agriculture
de Nice. Nice; in«8°. ....
Revue agricole et ftorticole ay Gers( (féwier 4862), Auch;;o-8».
Revue des eauœ et Forêts, rédigée par M. A.^BF^oCfévi^ret^ars 48#2).
Paris; in:8v *,"•',,,
Revue des Jardins et des Champs (niars !862). Lyon; in-8*. K*v'
Revue du monde colonial (48 et 45 mars 4862). Pari?; in-8*l "'
Revue horticole {\<f et 46 mars 4862*. Paris; in-8o. ,s<
40
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Société royale cï Agriculture et de Botanique de Oand (Catalogue dé la
448* Exposition, teoue les 2, 3, 4 mars 486*). Gand; in-9* de
" 74 pages.
Sud-Est (février 486Î). Grenoble; in-8*.
Science pour tous (Î7 février. 6, 43 et ÎO mars 1862). Paris; feuille in- 4».
The. Flori$t and Pomologist (Le Fleuriste et Pomologiste , rédigé par
MM. Rob. Hogg et John Spencer; cahier de mars 4865). Londres;
in -8».
Wochenschrift fur Gœrtncrei und Pflanzenkunde (Gazette hebdomadaire
d'Horticulture et de Botanique, rédigée par M . Ch . Koch (qw 6 ft 4 4
de 486*). Berlin; in-8°.
Zeilschrift des Landwirthschafttlichen Vereins (Journal de la Société cf .1-
griculture de Bavière ; cahier de mare 4 862). Munich ; in-8°.
DOCUMENTS OFFICIELS DE LA SOCIÉTÉ.
Rapport de la Commission chargée de l'étude de la collection de
Pommes de terre de la Société impériale et centrale d'Horti-
culture. — Seconde partie.
"M. Courtois-Gérard, Rapporteur.
Messieurs,
Là collection de Pommes de terre que nous avons exposée en
septembre dernier, au nom de la Société impériale et centrale
d'Horticulture, résume, selon nous, tout ce que cette plante pré-
cieuse a donné de variétés jusqu'à ce jour.
Pour apprécier la sévérité avec laquelle nous avons procédé au
êhoîx des variétés qui composent cette Collection, il faut nécessai-
rement se reporter au compte rendu que nous avons eu l'honneur
de vous adresser en 4859. (Voy. le Journal, Vt 4859, pp. 701-704)
Après vous avoir fait savoir que le nombre des variétés de Pommes
de terre que nous avions réunies s'élevait i 528, que 253 variétés
avaient été déjà réformées, nous ajoutions que, malgré tout le
soin mis par nous à réunir sons un même nom un grand nombre
de variétés de Pommes de terre présentées comme différentes, il
s'en trouvait encore beaucoup à réformer*
Cet aveu nous imposait naturellement l'obligation de continuer
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— 447 — *
nos étoiles jusqu'à ce que nous fassions arrivés au terme du travail
qui- nous avait été confié. Malgré la longue durée de ce travail et
les difficultés de toutes sortes que nous avons eu à surmonter, nous
avons la conscience d'avoir fait tout ce qu'il était possible de faire
pour que la collection de Pommes de terre que nous avons l'hoii-
neur de vous remettre fût digne d'être consultée par toutes les per-
sonnes qui ont intérêt à connaître les variétés les plus recomman-
dâmes de chaque race.
Cette collection, Messieurs, vous permettra d'apprécier à leur,
juste valeur les semis de Pommes de ferre qui vous seront présen-
tés, et ce ne sera pas, à notre avis, le moindre des services que vous
pourrez rendre ; car il est certain que si Ton avait toujours comparé
les variétés nouvelles aux variétés anciennes, comme nous vous
proposons de le faire à l'avenir, le .nombre des Pommes dei terre que
nous avons dû réformer aurait été beaucoup moins considérable..
Les vérifications que vous aurez à faire, seront d'autant plus fa-
ciles que, conformément à l'autorisation qui nous a été donnée par
le Conseil d'administration, nous avons fait modeler toutes les.
Pommes de terre dont se compose votre collection; de cette taa-
nière, vous pourrez conserver le souvenir des variétés que nous
vous recommandons et constater plus tard les améliorations dont
cette plante est encore susceptible. ....
Considérée, à juste titre, par Parmentîer comme une sorte de
pain tout fait que la Providence présente aux hommes, la Pomme;
de terre avait droit, à tous égards, au soin que vous avez pris d'en,
faire rechercher les variétés les meilleures et les .plus productives.1
Chargés des études à faire pour arriver à ce résultat, nous venons,
après plusieurs années consacrées à ce travail,. vous donner Je fiom
des Pommes de terre que nous avons adoptées.
En vous remettant la liste de ces Pommes de terre, nous croyons
devoir vous prévenir que, en raison du plan que nous avons suivi,
on peut trouver en dehors du choix que nous avons fait des Pom-
mes de terre qui valent celles que nous vous recommandons,. c*r
après les avoir cultivées toutes pendant^ plusieurs années, les avoir
comparées les unes aux autres, nous avons impitoyablement réfor-
fonné toutes celles qui nous ont paru se rapporter aux.types qhaisis
par nous. , •• fc'
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• — 44g _
• Pour justifier ce que nous avons fait, nous vous dirons, Messieurs*
te que nous avons déjà eu l'honneur de vous dire : une collection
quelle qu'elle soit, et plus que toute autre une collection de Pommes
de terre, doit, pour présenter un véritable intérêt, ne renfermer
que des variétés aux caractères assez nets et assez tranchés pour
qu'il ne soit pas possible de les confondre les unes avec les autres.
COLLBCTION DE PONMH» DE TBBU
de 1* ftoeltté impériale et centrale d'Horticaltare.
3 Comice d'Amiens.
4 Des Elies
5 De Horworet.. .
6 Flour bail. . . .
Noms.
Synonymes et
Induction*.
Époque de
maturité <<).
OBMEftTAflOl».
1™ Série. — Jaunes rondes
4 Caillaud du Chili.. . 4-45 sept.
2 Chardon de Saxe. . I'M5 oct.
7 Grise arrondie . ,
8 Irish pink eyed. .
9 Jeuxi
tO Naine native. . •'
14 Œil violet. . . .
41 Péruvien . . . .
13 Précoce de Harvey
44 Régent
45 Roseovite.
16 Schaw . «
47 Segonzac
19 Tardive d'Irlande.
(Boule de
farine) .
(Œil rouge)
Fine hâtive.
Blanchard..
Chave.
de la Saint
Jean. •
45-30 juill.
45-30 août.
15-30 août.
4*r-45 sept.
4 "-4 5 août.
45 sept.
45-30 sept.
45-30 juil..
4w-45 août.
45-30 août.
•45 août.
-15 sept.
4 "-4 5 sept.
4 "-4 5 août.
4CT-45 août.
Appartient à la
grande culture.
Grande culture.
Cuit, pour l'appro-
visionnement de Lon-
dres.
Cuit, pour l'appro-
visionnement de Pa-
ris.
Cuit . pour l'i a
visioonement de"
ris.
4#'-45 sept.
( II0 Série. — Jaunes longues.
4 Achille LémÂh. . . ...... 115-30 août.
t Alslone Kidncy |4cr-45 août.
3 Eugénie Kidney |4rr-45 août.
(1) Le ternis et la température exeercent ont si fraode iiifloenc* ssr la aatorité-
• Ponmt* de terre que bous «yods reconnu riupostibilité d(indiqeê> l'époque
de la réeolte antresient qae par quinzaine.
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— 449 —
Nom*.
4 Fluke Kidney ,
5 Hardy
6 Impérial Kidney..
7 Jaune longue de Hol-
lande
S La Coquette.. . .
9 Lapslone Kidney
Cornichon
jaune. Par*
mentière. .
10 Marjolin
44 — j">« saison .
IS Napoléon Kidney ,
13 René Lottin . • .
14 Vitelotte blanche
15 Whiteblossomed.
Synonyme» et
traduction».
Kidney.
Quarantaine
La Brie.
4 Claire Bonne. .
1 Forty fold. . ,
3 Le Bienfaiteur
Vitelotte
jaune,
blanche à
fleure vio-
lettes ,
Pois de ter*
re, Cham-
pion bàtif,
de Bristol. «5-30 août,
(à fleure. 45-30 juil.
blanches )
III9 Série. — Rouges rondes et obrondes
4*M5 août.
Époque de
maturité.
4«r-45 août.
4 "-4 5 août.
K-45 août
45-30 août.
45-30 août.
45-30 juil..
4 "-4 5 juil.
1*r-45 août.
45-30 août.
16-30 août.
Omebtaikwi.
Cuit, pour l'appro-
visionnement de Lon-
dres.
Bonne, mais peu
productive.
De bonne conserr
vation.
Cuit, pour l'appro-
visionnement de Pa-
ris.
A remplacé la jaun*
longue de Hollande au
marché de Paris.
Plus productive que
là jaune longue de Hol-
lande avec laquelle elle
a beaucoup de rap
ports.
4 Pola
5 Printanière de Sar-
reguemines . • •
6 Rouge ronde de Bo-
gota
7 — — 0e Flandres
(40 pour
une) • . ,
l«f-45 sept.
!•* -15 sept.
4'M5août.
15-30 <ût.
15-30 août.
t«r-45 août.
Cuit, pour l'appro*
vîsionn. de Londres.
De bonne conserva
tion,
Cuit, dans la Mo-
selle.
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— 450 —
Synonymes et
traductions.
S Ronge rende de Stras-
bourg. .
9 — — des Vosges.
4fu Saint-Louis précoce.
il Sainte-Marthe. . .
12 Toute bonne. • . •
13 Truffe d'août.
Époque de
maturité.
Saucisse .
Madeleine ,
Rouge ron-
de d'été,
Rouçe ron-
de native.
4 "-4 5 sept.
I«r-I5 sept
4eM5 août.
15-30 sept
45-30 sept.
14 White pink
(Rouge et
blanche)
4ûr-45 août
4er-4Ssept.
I
De bonne conserva-
tion ; cuit, dans la
Somme.
Cuit, pour Tappro
vision nement de Pa-
ris.
Cuit, pour l'appro-i
visionnement de Lon-
dres.
IVe S*MK. — Bouges longues.
I Briflaut.
I de Vigny . . .
6 Ridney rouge .
4 — d'Albany.
6 Mange! YVurzel.
$ Ogilvie red . .
7 Pâle red. . . .
$ Pousse debout ,
9 Rouge longue de Hol-
lande
(Betterave.)
40 Borate
44 Rose Martin.
4* Viteiotte . .
(Rouée pâle)
Cueilleuse
Cornichon
rouge. .
Rosée de
Conflans,
Rosée de
Villiers-le-
Bel, Boru .
de sainte
Marie. • <
4"-45 sept.
4 «M 5 août.
4 'M 5 sep«.
t5 30 août
4*M5 sept.
4«r-15 sept.
15-30 sept.
4«M5 sept.
45-30 août.
4-45 août.
4«'-45aoûl.
4*M5 sept.
Plus productive que
la Rouge longue de
Hollaude avec la-
quelle elle a quelqu<
rapports.
Appartient
grande culture.
la
De bonne conserva-
tion; elle a remplacé
ia Rouge de Hollande
sur les marchés de Pa-
ri».
Bonne, mais peu
productive.
^Cult. pour rappro-
visionne ment de Pa-
Cuit, pour Pappro-
viaionnement de Paris
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— <5I —
Noms.
13 Xavier.
14 Yam. .
Époque de
maturité.
(F^naine),
Constance
Perrault. .
Sydotrymes et
trrrtncttona.
l^-lô août.
45-3G sept.
ÛUUTATlOa».
De bonne conserva-
tion.
Cuit . pour Fappro-3
visionnement de Lejj*
dres.
4 Bleue hâlive. . •
2 — plaie hâtive
3 Bourbon Laoey. •
4 Delaville . . » .
5 Hundred fold. • .
Ve SÉRIB. — Y10LETTJE8.
15-30 août.
15-30 août.
4er-«5 sept*
45 sept.
6 Violette ronde
7 — tardive .
(<0«
une)*
pour
45-30 sept.
4*M5 sept.
45-39 sept.
Appartient à
grande culture.
De bonne conserva-
tion; cuit, en Bre-
tagne.
. Pommes de terre supprimées tomme inférieures ou comme faisant
double emploi avec tes variétés ci-dessus.
4W SÉaiE.— ABerdeen favorite, à feuilles de Haricot, à feuilles de
Frêne, Albiflore, Américaine hâtive, Anglaise blanche, Ash leaved
round, Black's seedling, Barichonne, Biscuit, Blanche du Brésil,
Blanched'Allemagne, Blancheà fleur blanche, Blanche d'Amérique,
Blanche anglaise, Bloc jaune, Bossin, Bonne Wflhelmine, Bryone
glorian, Caillou précoce, Champion, Chevreuse, Covenlgarden, Cui-
vrée du Palatinat, Daubenton, Douglas, du Périgord, de Forley, de
File Bourbon, de la Chine, de Philadelphie, deRohan,de Six-Semai-
nés, deValparaiso.de Zélande, des Cordillères, des Polder, Dickson
.early, Difforme, docteur Bretonneau, Dod's seedling, Dormeuse,
du Finistère, Dusseaux, Earïy american, Early don, Early cooi-
ney, Early emperor, Esselback, Façon, Façon divorf, Fiancé, Fil-
lasure, Fine peau, Fleury, Fhlit à pain, Gold finder, Gros pied,
<Jros rameau, Guyraudienne, Hâtive de Roos, Hâtive de Londres,
Hâtive de Wellington, Hand's wolh prolitic, Hemy Briet, Hens nest,
Hétéroclite ronde, Hézard, lmder sank dambar , Irish pink , Jancé,
Jaune ronde d'août, Jaune ronde hâtive, Jaune ronde hâtive
4'Auvergne, Jaune ronde d'Alençon, Jaune ronde de Hollande,
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1
— *5* —
Jaune ronde d'Amérique, Jaune ronde des Vertus, Jaune ronde
à Eysines, Jaune ronde d'Allemagne, Jaune tonde hâtive du Pala-
tinat. Jaune, ronde de Flandre, Jaune ronde grosse, Jenny, Johh's
early,la Daubenton, la Cent-Jours; la Chinoise, La Defayolle, la
Hollandaise, la Généreuse* la Petite panachée, k Reinette, la
Variante, la Vierge, Lawson conqueror, la Young, Lebrun, les
Pavots, Limale, l'Orpheline, Lnmpers, Madeleine, Manly, Mar-
jolin ronde , Martin's superior, Merveille, Mille germes du Mans»
Motte, Muraille de la Grande-Bretagne, Nec plus ultra, Neuf-Se-
maines, Œil rosé d'Allemagne, Noble-, Popples, Parguez, Patra-
que blanche, Patraque jaune, Patùiçon's Pçau rude, Petite lisse*
Petite Boulette, Philadelphie, Précoce de Schoerbeck, Précoce an*
tienne, Premier globe dn renard, Prince de Galles, Prince (TËcoaw*
Printanière, Prolific hâtive, Quarantaine, Québec profit, Régénérée
de Walroff, Reinette, Rilot's flovrerball, Richard du Mans, Réni~
forme. Robinet, Rognon précoce des Montagnes, Rose, Rostaing*
Royale Georges, Sancerre, Sauvage, Sovereing's, Schawen, Second
early, Sierra nevada, Staffold, Sveet white, Tanguy, Toulousaine,
Trouvaille d'or, Vilmorin. Zwiebël.
V Série. — Achille Lémon, Albany kidney, Améliorée Droin,
Ananas longue, Artichaut, Ash leaved kidney, Augustine hâtive,Ber-
thier, Blanche de Hollande, Boudin blanc, Cambridge kidney, Châ-
taigne Sainville, Corne de cerf, Cylindre de Briard, d'Airolle, de
Six Semaines, de Nesle, Gondouin, Hâtive d'Hannecourt, Hâtive de
Styll. Haricot, Hétéroclite longue, Jacqnin, Jackson 's kidney,
Jaune longue de Paris, Jaune longue de Poitiers, Jaune longue
d'Allemagne, Jaune longue de Flandre, Joséphine, Kidney hâtive
des champs, Kidney tardive des champs, Kidney à feuille de Frêne,
King of kidney, la Cantorbéry, la Cylindrique, la Jaune blan-
che, la Jeannette, la Pomme de pin, la Sageret, la Bosc, la
Fermière picarde, la Rothschild, la Mone, Lumper, Matchles
kidney, Mousson blanche, Mousson rose, Mylord, Noisette Sain-
ville, Précoce, Pro, Pygmée de Roos, Rough black, Shepherd**
kidney, Souris, Teylord.
3° Série. — Abondante, Américaine, Américaine de Key, Amer
rican piak, Bangor rouge, Benefits, Canada, Châtaigne, Circas-
sienne rouge, Claudin, Colinger, Cork red, Dégénérée de la truffe
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— *53 —
d'Août, De von shire red, DeseroiziUe, Dorée bieolor, d'Osterode,
Dttpper, Bssélback kidney, Fleury, Fermière, Grise du pays, Gris
Flamand, Grfeette, Hâtive i tète basse, Hâtive de Pontarlier,
imite de la Sageret, Islande, Jacob, Jaspée, Kay eariy purpie,
la Belle Antennes, la Belle Ocbreuse, la Bienfaitrice, la Berna*
de, la Berlin, la Ballot, la Calcinger, la Corsicaine, la Jacof,
la Jersey, Magnificent, la Mayençaise, la Miller, Lancashire
pink eyed, la Précoce Scbaerbeek, la Prime rouge, ht Saulnier,
la [Sauvage, la Tranchée, la Tbaer, la Thouin, la Tripet,
Lawhead early red, Legston, les Rochers, Nouvelle Descroi-
zille, Nouvelle des Vosges , Ooion patate, Papas de Santiago,
Parguez, Patraque rouge, Peau de crapaud, Pelotte, Pink eyed
daîry maid. Précoce d'Amiens, Printanière, Purple skînned early,
Red apple, Red early field, Red from Norway, Riche dépouille,
Rio Mo, Rouge ronde, Rouge ronde de Cork, Rouge ronde de
Petershtre, Rouge ronde de Sibérie, Rouge ronde de Sawers, Rouge
ronde d'Allemagne, Rouge ronde d'Amérique, Rouge ronde d'An-
gleterre, Rouge ronde du Brésil, Rouge ronde d'Eysine, Rouge
ronde d'Espagne, Rouge ronde des montagnes du Lyonnais, Rouge
ronde de Liège, Rouge ronde dite Bollen, Rouge ronde de l'île de
Ré, Rouge ronde de la Californie, Round red, Rouge pâle hâtive,
Rouge de M. Senegras, Rouge ronde de M. de Crouy, Rose jaune,
Rose, ronde du pays, Rosea Yenusta, Rosine, Russian, St-Louis
tardive, Sauvage, Saxonne, Schultenmann, Scotch red, Semence
de la Tandagor, Schetland Mack, Stolonifère, Tardive de Pontar-
lier, Tourderie de Wellenthiery, Wery, Yeux bleus.
4# Série. — Artichaut rouge, Barré, Bollen, Boudin rouge, Cha-
lande, Gbasal, Claudin, Corne de Gail, Cornet, Cornichon français,
Cornichon lie de vin, Délice de Hollande, de Mai, Duagienne,
Durham, Excellente d'Oxfort, Egyptian new kidney, Falconer's
kidney,Flamingorpalered, Folie de Montfermeil, Godefroy de
Bouillon, 9 Impériale kidney, Jeannette Godât, Jansall, Kidney
géante, la Bavière, la Berbourg, la Bertin i fleurs rouges, la
Challan,la Chair rouge, la Rouge écailleuse, la Sageret, la Schaa-
den, la Tessier, le bon Pommier, Longue Corne, Millers Thumb,
Mille Yeux, Morel de Vindé, Pite blanche, Parguez, Plate de
M. Bailly, Quarantaine, Rattercse, Red pine apple, Rouga longue
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de Paris, Rouge longue d'Angleterre, Rouge longue d'Allemagne,
Rouge longue de l'Indre, Rouge longue de Paufers, Rouge longue
d'Irlande, Rouge longue de M. de Chantilly, Rouge plate d'Àjcoé*
rique, Rouge de Bristol, Rougette hâtive, Rose longue d'Angleterre»
Rose longue de la Nouvelle-Zélande, Rose longue de Hollande,
Royale, Saint-André de Suède, Sainte-Hélène, Strauss tardive,
Tardive de Vitry, Vitelotte rouge, Vitelotte dégénérée, Vitelotte
Topinambour.
. &• Série. — A peau poire, Berthscher, Caillét, Caillou violet,
Caillou panaché, Chanderaagor, Cornichon violet, du Don, Kid-
pey noire, Lady Mary, Lankmann, La Bleue de Londres, La Bleu*
4ea forèls, La. Bleue de Guernesey, La Bleue de Zélande, La H&iro
de Bourbon-Lancy, La Rhenoiaç, Late Londondwarf blue kidney,
Luinper, Noire, Noire Napoléon, Noire des montagnes de Suisse*
Savoyarde, Violette ronde hâtive, Violette ronde tardive, Violette
ronde marbrée, Violette longue, Violette des Sables, Violette de
Lanilis, Violette de Vîncennes, Violette longue de Californie,
Viakfle de Pontarlier.
NOTES ET MÉMOIRES.
Lisse des okciupéks ont ont flbdw pbï*t>ant ls mois m Kit*.
tkw MM. Thibaut et KérnsÈ», rue deCharonne, 446, i Paris
(communiquée par M. Kétekêr)-
Arpophyllum gîganteum.
Cattleya Lindleyana.
— Skinneri.
fihyjns bractescens,
— Limminghei.
Gypripedium barbatum superbum.
— — var. Crossii.
— hirsutissinttuii.
— villosmn.
Dfeûdrobium aggregatum.
— nucranthum.
Epidendrum atropurpureum, var. mgro-roseum.
* Ly caste Skinneri.
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— ISS —
Oncidium ampliatum.
— flexuosum.
— phyraatochilum.
— pulchellum.
— variegatum, var (<).
Phalaenopsis amabilis.
— grandiflora.
— Schilleriana.
Trichopilia suavis.
. Vanda tricolor. var. planilabris.
Liste des Orchidées qui ont fleuri chez M. L. Léguât, au châ-
teau de Serceacx (Orne), pendant le I* trimestre de IW8.
(Communiquée par M. le baron L. Leguay) (8).
JANVIER.
Cymbidium Mastersii.
Cypripedium barbatum.
— — saperbum.
— Fayrieanum.
Dendrobium densiflorum pallidum.
Belle plante rare dans les collections, fort remarquable par la
durée exceptionnelle de ses fleurs.
Epidendrum vitellinum. ê
■ p ■ ■
(\) Je nommerai eette gracieuse variété Oncidium variegatum, Swunz,
var, Keteleeri, pour rappeler le nom de l'habile et zélé horticul eur qui a
bien voulu me la communfquer. Elle diffère du type par les caractères sui-
vants : 4° son inflorescense est une grappe simple, qui ne comprend que 6
ou 7 fleurs ; 2° sa fleur est un peu pbe raccourcie relativement a sa lon-
gueur; 3o.la couleur générale de cette fleur est blanche» légèrement lavée
de rose et non décidément rose; 4° une marbrure pourpre-brun* par points
et macules discontinus (non en teinte continue, comme *ur la figure du
type donnée dans Lindley etPaxton, Flower Garden, I, pi. 33), occupe
tout le centre de la fleur et s'étend plus haut sur les 2 pétales qui sont
plus petits d'une manière relative et môme absolue. Ces différences avec
le type peuvent être résumées de la manière suivante : Oncidium trante-
gatum Sw., var Keteleeri Dctre, minor, floribus spicalis, pallidioribus,
brevioiibus lalioribusque, in centro latius maculatis.
(î) L'astérisque désigne les plantes dont la floraison dure plus d'un mois.
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— I5G —
Lycaste Skinneri (plusieurs variétés) .
Lalia acuminata.
Odontoglossum pulchellum.
Oncidium ornithorrbyacham.
Vanàa tricolor formosa.
— cœrulea.
— suavis.
Zygopetalum Mackai.
FÉVRIER.
Cattleya bulbosa. t
Cette magnifique espèce est devenue très-rare dans les collections;
elle est. beaucoup plus belle que ne la montre la planche du Pe$ca»
torea (M* livr,). C'est le Cattleya Wagneriarta Gàrdn.
Cœlogyne cristata.
*Cypripedium barbalum superbum,
— venustum.
*Epidendrum vitellinum.
Lycaste Skinneri (plusieurs variétés),
Odontoglossum pulchellum.
Yanda tricolor formosa.
HÀRS.
•Cattleya bulbosa.
«- Lindleyana.
•Cœlogyne cristata.
Cypripedium hirsutissimum.
— venustum.
— villosum.
Lycaste Skinneri (plusieurs variétés).
~ tyrianthina.
Odontoglossum Pescatorei.
Le pied dont il s'agit ici a une hampe bien ramifiée qui porte
plus de 25 fleurs.
Trichopilia suavis.
Vanda tricolor formosa (exemplaire énorme, portant douze tiges
à fleurs).
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— 157 —
DE I/InCISION ANNULAIRE ET DE SES EFFETS SANS LA CULTUtE DE
la Vigne;
Par M. VuiTRir.
Des communications récentes faites à la Société d'Horticulture
sont yenues jeter quelques doutes sur les bons effets de l'incision
annulaire pratiquée sur la Vigne, et remettre en quelque sorte à
l'ordre du jour une question qui paraissait résolue.
Ainsi, dans la séance du 26 septembre dernier, la même dans
laquelle M. Bourgeois, le zélé propagateur de ce procédé, déposait
sur le bureau des sarments incisés qui offraient, par la beauté de
leurs grappes, une preuve nouvelle de l'utilité de cette opération,
un Membre de la Société , M. Corriol, rapportait un fait, qu'il
qualifiait au reste lui-même, et avec raison, de bizarre et d'inex-
plicable : il disait, qu'ayant pratiqué Vincision annulaire dans
des condition? variées, il avait été surpris de voir que les grappes
étaient plus belles, tantôt au-dessus, tantôt au-dessous de l'inci-
sion. (Journ., VII, 1 864 , p. 660.)
Dans la séance suivante (même numéro, p. 665) M. Jules Guyot,
prenant la parole à l'occasion du procès-verbal, ajoutait au fait si-
gnalé par M. Corriol que, dans sa pratique, il avait reconnu que
le$ grappes portées sur les sarments incisés se montraient indifférentes
à l'opération. Il était porté à en conclure que c'est essentiellement
de la sève ascendante que le raisin tire sa nourriture, tandis que te
sève descendante ne contribue qu'à la formation des parties ligneuses
- de V arbuste.
il. Bourgeois, présent à la séance, a maintenu l'exactitude de
eeto fssertiods basées sur de nombreuses expériences, et donné
quelques indications sur les conditions à remplir pour assurer le
Succès. Deux opinions opposées sont donc aujourd'hui en présence,
et, pour prononcer entre elles, la Société a besoin de recueillir de
nouveaux faits, de faire appel à de nouveaux essais.
C'est dans le désir d'apporter mon léger contingent daps cette
enquête, que je viens lui soumettre les résultats que j'ai obtenus,
et les conséquences que je me crois en droit d'en tirer.
J'ai pratiqué pour la première fois l'incision annulaire en 1860 ;
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— 458 —
satisfait de ce premier essai, j'ai recommencé en IS61 sur un plus
grmà nombre de sarments et dans des conditions diverses : les
résultats que j'ai obtenus ont été tout aussi concluants.
Dans tous Les cas, c'est la grappe supérieure à l'incision qui en
a profité; les raisins soumis à l'opération ont mûri constamment
Irait jours au moins avant ceux du même cep qui n'avaient pas
éprouvé les effets de l'incision; les grains ont gagné liés- notable-
ment en grosseur. Sur les sarments portant deux grappes, tantôt
l'incision a été faite entre les deux, et c'est alors la grappe supé-
rieure seule qui en a profité; tantôt elle a été faite au-dessous des
deux grappes, et toutes deux alors s'en sont ressenties. Pour toat
dire en un mot, les effets de l'opération ont été si tranchés qu'en
passant devant le contre-espalier soumis à l'expérience, il n'était
pas besoin, pour reconnaître les sajsnents incisés, de chercher sous
les feuilles les marques qu'ils avaient Bègues; un simple coup
d'œil jeté sur les grappes suffisait pour les faire reconnaître.
Aux expériences que je viens de citer, et qui me/sont person-
nelles, je puis ajouter celles d'un de mes voisins et amis, M* le
docteur Tonnelier, qui consacre.à l'arboriculture les rares loisirs
que lui laisse sa profession. Les résultats qu'il a obtenus Tout con-
vaincu comme moi des bons effets de l'incision annulaire, pourvu
qu'elle soit pratiquée de bonne heure, .et avec ions les soins qpe,
demande une pareille opération toujours délicate sur un sarment
encore herbacé. Ace sujet iLme disait tout récemment : a Sur tous les
» «sarments que j'ai opérés de bonne heure, c'est-à-dire dès que le
grain a été. formé, le succès a été complet, ot la grappe supérieure
à l'incision en a toujours merveilleusement profilé, pourvu. Jqute-
f ois que l'incision, régulièrement faite, ait pénétré également le
liber sur tout le pourtour du sarment; mais jsi l'obstacle, apporté à
la circulation de la sève a été insuffisant et qu'il ait été presque
immédiatement surmonté, l'effet a été nul ou presque nul : il en
a été de même pour Jesiûcisionp faites tardivement, et quand les
grains avaient acquis déjà presque tout leur volume. »
En voyant ainsi de nouvelles expériences confirmer les faits
nombreux recueillis par M. Bourgeois, n'est-il pas permis de se
demander si, dans les faits opposés qui ont été produit* devant la :
Société, lesincisions ont toujours été pratiquée dans des auditions
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— f» —
convenables? À-t-on toujours, par exemple, enlevé assez profondé-
ment et assez également sur tont le pourtour du sarment la cbircfie
de liber, comme M, le docteur Tonnelier en a reconnu la néces-
sité? NVt-on pas opéré tardivement, et quand le raisin était déjà
gros, tandis qu'il faut pratiquer Pîncisîon dès que le grain est
formé, ce qui rend à la vérité l'opération plus délicate, parce que
le sarment est plus tendre? J'ai eu soin d'opérer ainsi cette année,
et, Tannée prochaine, je me propose même de faire quelques inci-
sions avant la floraison pour apprécier si elle ne pourra pas en être
activée, et si les dangers de la coulure ne s'en trouveront pas
amoindris. Enfin, M. Bourgeois recommande, pour assurer le
succès, de chercher des sarments sur lesquels il soit possible de
laisser quelques entre-noeuds au-dessus de l'incision. Cette condi-
tion a*4~elle toujours été remplie? Chez moi tous les sarments, ou
à peu près, sont dans ce cas par suite de i'usage que j'ai adopté de
pincer les bourgeons à deux feuilles au-dessus de la dernière grappe,
et de ne pas supprimer les bourgeons atipulaires , mais de les pin-
cer également à une ou deux feuilles.
On comprend, par ce qui précède, que, loin de provoquer, comme
M. Jules Guyot, le complet abandon de l'incision annulaire, je
considère au contraire le procédé de M. Bourgeois comme émiaem-
ment utile. Ce n'est pas cependant que je le croie applicable en grand à
la production du vin. Ctela exigerait une longue et minutieuse main-
d'œuvre dont les fiais pourraient accroître, sans lémnnératiou suf-
fisante, la dépense déjà considérable qu'exige la culture de la Vigne,
Mais c'est appliquée aux treilles que l'incision annulairewe parait
surtout un utile procédé. Faites en temps opportun, sur une treille
bien exposée, elle avance la récolte d'au moins huit joues et donne
ainsi une' quasi -primeur qui n'est pas a dédaigner. Dan» les an*
nées tardives où le raisin mûrit difficilement, a'y a-Ml pas un
avantage réel à pouvoir diminuer de huit jours le tempe normal
nécessaire po«T atteindre la maturité; et si l'on gagne ainsi huit
jours de soleil, n'est-on pas largement payé des soins qu'-pn a
pris ? '
Si je ne crois pas* comme M. Jules Guyot» à l'inutilité de l'incision
anmihm, je suis obligé de dire aussi que je ne puis point partager
son opinion sur le rôle qu'il attribue à la sève ascendante deas
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la nutrition du raisin ; mais ici j'éprouve plus d'embarras pour le
contredire; car il ne s'agit plus de faits à opposer à des faits; ce
sont les lois de la physiologie végétale qui sont en jeu, et je n'ai
pas de peine à le croire en pareille matière un juge plus compétent
que moi. Et cependant il m'est difficile d'admettre, comme il est
conduit à le penser, que ce soit de la sévo ascendante que la grappe
tire sa nourriture ; car, si j'en crois le peu que je sais à cet égard,
la sève descendante doit amener le développement du fruit de la
même façon qu'elle produit celui des parties ligneuses de l'arbuste,
et son développement en grosseur.
Action de la décortication des Sarments shr l'enracinement na
Crossettes de Vigne.
Il me reste à dire quelques mots sur l'essai que j'ai fait, égale*
ment cette année, d'un procédé qui favorise très-notablement l'en-
racinement des boutures de vigne.
Ce procédé, que M. Bourgeois a fait connaître à ta Société par
une note insérée dans'son Journal (VI, 4860, p. 807), est dû,
comme le dit lui même cet arboriculteur éclairé, à M. André
Leroy (d'Angers) qui Ta communiqué à la Société impériale et cen-
trale d'Agriculture. 11 consiste a enlever l'écorce de la partie infé-
rieure du sarment ou crossetie, sur un intervalle de un ou deux
entre-nœuds (quinze centimètres environ de longueur); on plante
ensuite de la façon ordinaire.
J'en ai fait cette année l'épreuve, et voici les résultats que j'ai
obtenus.
Sur soixante-dix boutures de Chasselas plantées dans le même
rang et décortiquées de deux en deux, trente-une boutures décor-
tiquées ont pris racine, quatre seulement ont manqué : parmi les
boutures non décortiquées, au contraire, dix-sept seulement ont
poussé, les dix-huit autres n'ont pas réussi.
En d'autres termes, sans décortication, le nombre des plants en-
racinés obtenus n'a pas tout à fait atteint 50 p. 400 du nombre
de boutures faites : la décortication a élevé cette proportion i
88 p. 400.
Avisaux personnes qui plantentleurs vignes en crossettes; qu'elles
suivent le procédé de M. André Leroy recommandé parM. Bourgeois,
elfes s'en trouveront bien.
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— 161 —
Notb sua l'Incision axnclaire et sur une visite faite aux Jar-
dins de M. Bourgeois, au Perray, près de Rambouillet;
Par M. le DT Gutot (Jules). .
Dans la séance de la Société impériale et centrale d'Horticulture
tenue le 10 octobre 4864, à l'occasion d'expériences sur l'incision
annulaire appliquée à la Vigne, qui sont consignées au procès-verbal
de Ja séance précédente, j'ai dit que l'imcision annulaire appliquée à
la grande culture de la Vigne en plein champ n'avait aucune effica-
cité. J'ai ajouté que l'espèce d'engouement qu'on avait pris dans
un temps pour cette opération ne pouvait s'expliquer par ses succès
dans la pratique, mais seulement par la théorie qui faisait présu-
mer qu'en arrêtant la sève descendante au-dessus des fruits, cette
sève devait se porter dans ceux-ci et les faire profiter de son accu-
mulation forcée ; j'ai dit que cette théorie était erronée, parce
que le fruit tirait ses éléments de la sève ascendante d'une part et
de l'atmosphère de l'autre, et qu'il ne recevait jamais rien, absolu-
ment rien, de la sève descendante.
M. Bourgeois, répondant à mes assertions, a déclaré que, non-
seulement l'incision annulaire avait une grande efficacité et qu'il
en portait témoignage, mais encore qu'il était en mesure de le
prouver en montrant actuellement sur toutes ses treilles les bons
effets flagrants et indiscutables de l'incision annulaire.
J'ai répondu que, devant une affirmation pareille de la part
d'un collègue aussi autorisé que M. Bourgeois, je n'avais qu'un
parti à prendre, c'était celui d'aller voir par moi-même les résultats
obtenus et d'entendre les explications de M. Bourgeois sur l'impor-
tance et l'interprétation qu'il entendait leur donner.
C'est ce que j'ai fait, le lundi 4 % octobre 4864. J'ai regretté qu'un
de nos collègues, M. Corriol, qui s'est aussi beaucoup occupé d'inci-
sion annulaire, n'ait pu se joindre à moi malgré son désir et sur l'in-
vitation de M. Bourgeois; mon regret a été d'autant plus grand que
l'accueil de M. Bourgeois a été des plus affables et que les choses
qu'il m'a fait voir étaient des plus intéressantes.
En effet, j'ai pu voir avec l'attention la plus détaillée, sur vingt
treilles différentes, la plupart des grappes de chasselas, portées par
les sarments qui avaient subi l'opération de l'incision annulaire
44
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— 4«fc —
au-dessous du fruit, ou plus grosses de grains, ou plus avancées
en maturité que la plupart de celles qui avaient été laissées sur les
rameaux non opérés. A peine sur vingt observations ai -je pu noter
trois faits contradictoires et trois cas douteux.
La vérité est qu'il m'est resté cette conviction que M. Bourgeois
savait obtenir sur ses treilles^ par l'incision annulaire, des grappes
plus belles et plus hâtives qjie celles traitées chez lui dans les con-
ditions ordinaires; et que chacun, en observant ses prescriptions,
pouvait en faire autant
Ces faits étaient ^'ailleurs acquis à la pratique horticole depuis
longtemps, mais ils n'en restent pas moins sans portée dans la
grande culture et sans importance théorique.
H. Bourgeois et l'habile jardinier qui s'est formé chez lui, tout
en sachant faire tourner au profit de leurs grappes l'incision anSB»
laira, déclarent qu'elle n'est point omnipotente à leurs jeta, et
qu'il faut joindre à son action d'autres pratiques qui scuUs peuvent
la rendre efficace.
Or ces pratiques adjuvantes sont presque partout considérées
comme efficaces et suffisantes sans l'emploi de l'incision annulaire,
pour obtenir les mêmes résultats.
Pour que l'incision annulaire soit efficace, il faut, d'après.
M. Bourgeois : !• qu'elle soit pratiquée après la floraison,, et seule-
ment lorsque le grain de raisin est parfaitement formé : avant et
pendant la floraison, l'opération serait nuisible ; 2° que cette inci-
sion soit assez étroite pour que son bourrelet supérieur ait rejoint
le bord inférieur et rétabli la circulation, sous une nouvelle écowe,
avant trois ou quatre semaines écoulées ; 3° que le rameau incisé
soit rogné à 5 ou 6 mérithalles ou. entre-noeuds au-dessus de la
grappe, de façon à ce qu'il tire assez de sève sans la dépenser en
Remportant en bois ; 4° enfin que le ciselage des grains et l'effeuil-
lage partiel viennent joindre leurs bons effets à ceux de l'incision*
En effet, M. Bourgeois,, moyennant toutes ces conditions, ob-
tient des grappes fort belles pour la grosseur ou la maturité plus
hâtive du grain. Je dis pour la grosseur ou la maturité» parce que
les deux avantages ne se trouvent pas toujours réunis sur uns mime
grappe*
Quoi qu'il en soit,, l'expérience a démontré à M. Bourgeois et i
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— 463 —
«son jardinier que l'incision annulaire n'était bonne que pour les
treilles et dans les conditions ci-dessus; qu'elle était nuisible à
tous les autres arbres à fruit et qu'elle n'était pas même bonne, selon
-eux, pour la Vigne en plein champ; c'est du moins ce qu'ils m'ont
dit être leur opinion.
En effet, en ce qui concerne la Vigne à vin, c'est-à-dire en plein
-champ, le principal mérite supposé à l'incision annulaire était
d'éviter la coulure; or, M. Bourgeois prescrit de ne pratiquer
l'opération qu'après la formation du grain, lorsque la coulure a
«xercé ses principaux ravages. Elle est donc impuissante contre la
coulure ; pour qu'elle fût utile à la précocité et au volume du rai-
sin, il faudrait qu'elle fût accompagnée de conditions et de soins
minutieux* imposables en grande pratique. En un mot, les résul-
tats positifs obtenus par M. Bourgeois sur les treilles ne sont point
<en contradiction avec les résultats négatifs constatés sur les Vignes
par moi , comme par la plupart des vignerons.
L'incision annulaire n'a point la portée physiologique qu'on a
voulu bai attribuer, et la part qu'elle prend, avec tous les antres
soins, au développement et à la précocité des grappes des treilles
établit au contraire qu'elle ne fait qu'ajouter sa part aux moyens
de diminuer la dépense de la sève ascendante en gorgeant les voies
de retour et d'emploi des sucs descendants, comme le rognage, l'ef-
feuillage, le ciselage le font, et comme le pincement et le cassement
l'ont fait plus efficacement encore. Le fruit profite de toutes ces éco-
nomies de sève ascendante, dont il a ainsi une plus large part pour*
la travailler à part et pour son compte seul; mais l'incision annu-
laire ne lui donne rien de la sève descendante, tout en l'arrê-
tant.
Je ne terminerai point cette note sans exprimer mon admiration
pour les beaux spécimens d'Arboriculture que j'ai vus cbez M. Bour-
geois, notamment pour ses gigantesques palmettes à cônes inverses
-et alternes, avançant les bras inférieurs des espèces à faible
végétation par leur direction à 45 degrés, et modérant ceux des
•espèces trop vigoureuses par leur direction horizontale, au point
d'obtenir un égal degré de développement dans les deux espèces et
une coïncidence parfaite dans la garniture de l'espalier. Les pro-
duits magnifiques que j'ai vus, tant sur les arbres que dans le
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— 464 —
fruitier de M. Bourgeois, viennent sanctionner la bonne opinion
qu'inspirent la belle tenue et la bonne conduite de ses arbres.
Méthode pour l'incision annulaire de la Vigne mise en pratique
pendant cinq années;
Par M. Bourgeois, au Pcrray, près Rambouillet.
On pratique l'incision annulaire sur la Vigne de treille dès que
la sève est assez avancée pour que l'écorce, sur les jeunes ra-
meaux, puisse se détacher naturellement ; cette incision se fait avec
la pointe d'une serpette (<), immédiatement au-dessous de la pre-
mière grappe de chaque rameau, le plus tôt possible après la floraison
ht de préférence sur les rameaux les plus forts ; la bague d'écorce
que l'on enlève ne doit avoir que 4 ou 5 millimètres de largeur,
afin que l'aubier dénudé se recouvre en peu de temps par le déve-
loppement et l'accroissement successifs des deux bourrelets de
Fécorce : on doit conserver aux rameaux incisés une longueur
moyenne de 4 à 5 entre-nœuds au-dessus des grappes, en excep-
tant les cordons qu'il y aurait lieu de prolonger.
Les incisions peuvent être pratiquées aussi sur le vieux bois
sans nuire sensiblement à la végétation, du moment où la plaie
peut complètement se recouvrir ; l'effet, d'ailleurs , est à peu près
le même pour l'amélioration du raisin, et on y trouve l'avantage
d'abréger considérablement l'opération, puisqu'il suffit alors d'une
seule opération au lieu de six oadouze à faire sur un même cordon ;
elle produit son effet sur les grains de toutes les grappes qui lui
sont supérieures. C'est ainsi qu'en incisant plus tôt qu'on ne
pourrait le faire sur le jeune bois, soit au moment de la floraison, on
préviendrait parfois en même temps la coulure et peut-être aussi
l'Oïdium. Sur le bois de l'année, dans les Vignes en plein champ,
l'opération serait d'ailleurs impraticable.
L'incision annulaire ne dispense^d'aucun des soins ni 4es petites
({) Et plus aisément, pour les personnes qui n'ont pas l'habitude de te
servir de la serpette, avec la pince à inciser do Reigner, qui se vend cher
M. Arnheiter, place St-Gerraain-des-Prés, rue Bonaparte.
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— 465 —
opérations accessoires qu'exige la culture des raisins supérieurs,
telles que le palissage, rébourgeonnement, la suppression des vrilles,
le cisellement, enfin l'effeuillement raisonné, aux approches de la
maturité.
RÉSULTATS OBTENUS :
4° Précocité de 45 jours;
S* Accroissement d'un tiers du volume des grains ;
3° Moyen de prévenir en partie la coulure et l'Oï Jiuni ;
4° Par conséquent, une certaine augmentation des produits et
surtout une grande amélioration dans la qualité du raisin, que,
dans les pays froids et humides, on ne récolte, le plus souvent, qu'à
l'état de verjus ; et, comme conséquence d'une maturité plus com-
plète, une plus grande facilité de conservation.
Revue de la Floricultuhe;
Par M. Rou illard.
En présentant à la Société mon travail annuel sur les plantes
nouvelles méritantes, ainsi que sur le choix à faire entre les varié-
tés nombreuses qui se produisent parmi les plantes les plus ré-
pandues dans les cultures d'agrément , et principalement dans
celles dé plein air, j'ai besoin de dire que si j'ai pu suivre moi-
même f en 486f, la floraison de beaucoup de ces nouvelles acqui-
sitions, ou me renseigner directement auprès des cultivateurs sur
leur mérite, il éû est cependant certaines, telles que la plupart des
Rosiers, des Rhododendron ou des Azalées, pour lesquelles je ne fais
que reproduire les indications fournies par les obtenteurs. Mon
but, en donnant quelques détails sur les variétés nouvelles obte-
nues dans ces trois belles séries de plantes, est surtout d'engager à
les étudier, en 486$, dans les grandes Collections marchandes, où
chacun pourra suivre leur floraison, afin de s'assurer si elles sont
véritablement dignes de prendre place parmi celles si nombreuses,
si remarquables qui font déjà la joie des amateurs en même temps
que l'ornement des jardins et des serres . .
En mettant en ordre mes notes eur les Dahlias, je ne puis m'em-
pècher de remarquer que, 'depuis quelque temps, la mort a fait
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— 466 —
parmi nous des vides trop nombreux, enlevant à noire affection,
entre tant de collègues honorés, des hommes que nous ne saurions
remplacer jamais.
Au nombre de ceux-ci, et le premier sans doute, était M. Basse-
ville, décédé le 2 février 4862, et dont le nom, comme celui de son
beau-père, M. Soutif, restera à jamais dans la mémoire de ceux qui-
se sont occupés ou s'occuperont des Dahlias. M. Soutif avait été l'un
des premiers qui eussent semé et planté les Dahlias avec suite; îl
avait contribué, plus que qui que ce fût, dans l'époque où il a vécu,
à les améliorer, non-seulement pour en faire le plus bel ornement
des grands jardins, mais encore pour les rendre dignes de l'admi-
ration profonde des amis du beau dans les créationsxle la nature,,
comme dans celles que Dieu a permis à l'homme de compléter, en
les modifiant pour son goût ou pour son usage particulier. Bien que
les Dahlias produisent tant de belles variétés, que celles-ci soient
par cela même assez passagères, bien aussi que ce genre continue
à progresser, ce qui fait que les variétés sont successivement rem-
placées par d'autres plus parfaites, bien que la mort de M. Soutif
remonte à 4850, certains de ses gains se rencontrent encore dans
les collections. Je citerai le Jaune de Passy et le Triomphe Sortit f\ on
voit toujours de ce dernier des centaines d'individus dans les par-
terres de Versailles et de Fontainebleau.
M. Basseville avait, à la mort de son beau-père, abandonné la
carrière administrative des finances publiques, pour continuer la
culture des Dahlias, et il s'y était entièrement livré. Fils de jardi-
nier, jardinier plein de goût lui-même, il avait porté dans cette
nouvelle direction son esprit vif et prompt, son intelligence, son
savoir, son amour des sciences naturelles, son intégrité, fi lui avait
été facile de continuer les traditions de probité sévère, de sû-
reté dans les relations, de promptitude dans le service, d'exac-
titede dans les livraisons, d'ordre en toutes choses par lesquelles
M. Soutif avait placé son établissement spécial à la tète de tous
cetx du même genre existant en Europe. Comme M. Boctàf il
semait des Dahlias, et somme lui il a obtenu des variétés qui
ont fait et qui feront encore longtemps l'honneur des collections. Je
rappellerai seulement la plante charmante qu'il avait dédiée à sa
fille bien-aimée, Madame Frédéric Signard, Horace, et encore le
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— 1«7 —
Danua qui a reçu le nom de l'aîné de ses petits-fils, Léon Signard,
enfant sur qui M. Basseville avait fondé tant d'espoir de bonheur,
de ces joies intimes et profondes que procure la formation pour le
bien, sous nos directions paternelles, de ces jeunes et «aïves «créa-
tures; joies et bonheur que la mort est venue si douloureusement
interrompre et dissiper! #
Qui' aurait pu imaginer parmi nous que cette inteUôgenoe et cette
activité devaient si promptenient s'éteindre à ciaquante-.sk -ans;
que cette parole franche s'arrêterait sitôt; que cette nain amie
cesserait si subitement de presser la nôtre.? Qui aurait rpu faire
présager qu'un homme comme M. Basseville, d'une santé robuste,
habitué au travail, à la fatigue, à la vie en plein air, sobre et
retenu dans toutes ses habitudes, ne serait pas conservé longtemps
à la adresse des siens, à la sincère affection .de ses amis ? Que sa
digne compagne, la femme laborieuse et dévouée qu'il aimait si
profondément et si justement, ne s'appuyerait pas jusque vers le
terme de leur double existence bien remplie sur le bras qu'elle
avait si bien choisi ?
Qob m'aurait dit, à moi, si passionnément épris des Dahlias,
qu'on double souvenir viendrait toujours mêler de la tristesse au
bonheur que me donneraient la vue et la culture de ces plantes ai*
mées? Ami de M. Soutif, encore -lié plus particulièrement avec
M. Basseville, je ne saurais jamais «oublier l'accueil cordial que
j'ai successivement reçu de l'un et de l'autre, l'empressement affec-
tueux avec lequel tous deux mettaient à ma disposition leurs cul-
tives, leurs beaux Dahlias, pour les étudier longuement pendant
les phases diverses de leurs floraisons annuelles. Je ne saurais non
plus séparer jamais le regret de leur perte de la vue des Dahlias,
tant il est vrai que dans la vie une dose d'amertume se mêle tou-
jours au plaisir.
C'est avec une douloureuse satisfaction que moi qui ai survécu
i oea deux hommes de bien, et qui les ai intimement connus* je
viens remplir le pieux devoir de fixer leur souvenir dans votre mé-
moire. Je ne pourrais assec rappeler que personne n'a su comme eux
cultiver les Dahlias : qui n'a pas vu ces plantes dans leur jardin ne
les connaît pas, et ne se rend compte ni 4e leur beauté, ni de la
splendeur que leur inflorescence peut acquérir !
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— «68 —
§ 4e*.— Dahlias.
4° Dahlias n'ayant encore fleuri que chez le? semeurs.
Gains de M. Eugène Guenoux, de Voisbiwc, près Mblun.
Attila.— Fleurs abondantes, moyennes, très-pleines, bien faites,
éoarlate-feu vif; excédents pédoncules; haut., 4 mètre; Plante de
beaucoup d'effet.
Souvenir de l'Exposition. — Fleufs nombreuses, moyennes, bien
faites, écarlate-cocciné pointé jaune-paille au sommet du revers
des ligules; excellents pédoncules; haut., 4 mètre 50 cent. Remar-
quable variété.
Léonie de Melcy.— Fleurs nombreuses, assez larges, très-pleines,
parfaites, jaune clair pointé fortement carmin-violet, bouton cen-
tral violet (coloris de l'ancien Marsh-Paragon); excellents pédon-
cules ; baut . , 80 cent. Très-beau Dahlia.
Anacréon. — Fleurs nombreuses, assez larges, parfaites, jaune-
chamois, revers des ligules rose-brun pointé or; pédoncules excel*
lents; haut., 4 mètre 30 cent. Plante séduisante.
Bébé.— Fleurs nombreuses, moyennes, pleines, parfaites, jaune
soufre ombré légèrement cannelle, pointé blanc ; bons pédoncules ;
haut., 4 mètre 30 cent. Charmant Dahlia.
Sapho. — Fleurs larges, globuleuses, d'une complète perfection,
jaune-jonquille doré, revers des ligules légèrement pointé lilas-vio-
let au sommet ; pédoncules parfaits j haut., 4 mètre 40 cent. Su-
perbe plante.
Baronne Ameil. — Fleurs assez nombreuses, larges, parfaites,
blanc carné pointé violet-rose vif ; très-bons pédoncules; haut,
4 mètre. Dahlia de grand mérite.
M. Bassetnlle. — Fleur» abondantes, moyennes, parfaites, pon*
ceau-vermillon velouté; bons pédoncules; haut., 4 mètre 30 cent.
Variété hors ligne pour la couleur comme pour la forme.
Andromède. — Fleurs assez nombreuses, larges, parfaites, jaune
soufré ombré ventre-de-biche avec lentille blanche ponctuant le
sommet des ligules; bons pédoncules; haut., 4 mètre 30 cent. Gît- .
cieuse plante.
Baronne de Lamartinière.—Ftems nombreuses, moyennes, par-
faites, jaune-citron clair ou jaune-primevère bordé blanc, revers
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— «9 — . •
blanc; excellents pédoncules; haut., \ mètre 30 cent. Fort jolie
plante.
Discoior. — Fîeuis nombreuses, presque moyennes , parfaites,
jaune doré vif, rubané et strié cramoisi-écarlate; pédoncules ex-
cellents; haut., 4 mètre 40 cent. Très-bel œillet.
Armide. — Fleurs nombreuses, assez larges, parfaites, violet-
cerise très-vif, rubané blanc, bouton central blanc; pédoncules très-
solides; haut., 4 mètre. Variété de grand mérite.
Joseph Pirolle. — Fleurs très-nombreuses, moyennes, d'une en-
tière perfection, écarlate sombre, revers jaune-paille ; excellents
pédoncules; haut., 4 mètre 40 centim. Dahlia, digne de l'amateur
éminent dont il rappelle la mémoire ; homme qui aima si sin-
cèrement les plantes, et qui donna une impulsion si vive, si son
tenue, si^ puissante à toutes les branches du jardinage, notre maître
i tous, et dont nous ne pourrons jamais prononcer le nom qu'avec
le plus profond sentiment de regret.
Gains de M. René Lottin, de Port-Marly.
Mlle Louise Bloque.— Fleurs nombreuses, larges, très-bien faites,
blanc très-pur ; excellent s pédoncules; haut., 4 mètre 50 cent. Très-
beau Dahlia.
Eglantine. — Fleurs nombreuses, larges, de très-bonne forme,
rose tendre, centre blanc ; pédoncules solides; haut., 4 met. 30 c.
Balle nouveauté.
Unnie.— Fleurs nombreuses, assez larges, très-bien faites, jaune
foncé bordé carmin ; bons pédoncules ; haut., 4 mètre. Fort beau
Dahlia.
flenommée.-^FteuTs nombreuses, larges, parfaites, jaune safrané
ombré rose, bordé rouge; excellents pédoncules; haut., 4 mètre
30 cent. Superbe plante.
Gains de M. Bauduîn, de LooS-Lez-Lille.
Comte de Borner. — Fleurs nombreuses, larges, parfaites, jaune
clair brillant, pourtour orangé ou rouge-abricot, pointé blanc,
bouton central blanc; boné pédoncules; haut., 4 mètre. Coloris
rare ou nouveau. "
Vicomte de Kermoisan. — Fleurs nombreuses, larges, bien faites,
saumon rosé nuancé jaunâtre, pointé jaune d'or; bons pédoncules ;
haut., 4 mètre 30 cent.
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_ <76 — .
Gains de H. Hiquet de Psgq (Belgique).
Souvenir de Miellez. — Fleurs très-nombreuses, larges, parfaites,
cramoisi-noir; pédoncules parfaits; haut., h mètre 30 cent. Variété
de premier mérite.
Félix Bauduin. — Fleurs nombreuses, larges, marron très-foncé
presque noir, largement pointé blanc et rose; bons pédoncules;
haut., 1 mètre 30 cent. Belle nouveauté.
Gun RÏ.LB lfonffljx, ds Reniïks.
Triomphe de T Europe. — Fleurs nombreuses, très-larges, par-
faites, roses, revers des ligules blanc pur, pédoncules parfaits; hau-
teur, 1 mètre 30 cent. Très-beau Dahlia.
£o Dahlias atakt ftewbï wor la 41* fois' mus ebs cultums
MARCHANDES « *86i.
Rose de mai (Gagné). — Fleurs assez nombreuses, moyennes,
bien faites, rose -vif très-franc de hflose à cent feuilles, bouton
ceptral blanc; excellents pédoncules; hauteur, i mètre 40 cent.
Plante d'une c uleur charmante.
Lady Derby Wynbs). — Klevra nombreuses, larges', très-bien
faites, écarlate vif, rayé anœntre de chaque ligule par un large
ruban blanc pur; pédoncules suffisants; haut., 4 mètre 10 cent.
Très-belle variété.
Jmno (Rawunc). — Fleure nombreuses^ meyetnes, parfaites,
lilascerclé blano-perle; pédûmmlestrès-soliàes; haut-, 4 mètre 30 c.
Superbe plante.
Jktke of Wel£xngton(Ei>w±uf). — Fteurs assez Bttnbreuses, larges,
très-bien faites, marron vif ombré brun-noir velouté ; excellente
pédoncules; haut., 4 mètre 40 cent. Trèâ-beau Dablia.
Andrew Dodd (Ksynks). — Fleurs assez nombreuses, larges,
très-bien faites, brun-noir velouté, reflété et pointé au sommet du
revers des ligules de violet-pourpre; pédoncules très-xésistaiHs;
haut., 4 mfctre 20 cent. Très-belle variété.
Criterion (Edward). — Fleurs nombreuses, larges, parfaites,
rose vif passant au blanc-perle au limbe des liantes extérieures;
excellents pédoncules ; haut., 4 mètre 50 cent. Majestueuse et ma-
gnifique plante.
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— 471 —
Le Bienvenu (X.). — Fleurs nombreuses, moyennes, parfaites,
blanc camé pointé violet vif an sommet du revers des ligules ;
bouton central violet vif ; hauteur, 4 mètre 40 cent. Fort bean
gain.
Marquis Bawmont (Dow>). — Fleurs nombreuses, assez larges,
parfaites, rose-lilas tendre IMéré blanc-perle, bouton central blanc-
jaune verdâtre; haut., 1 mètre ; bons pédoncules. Plante charmante,
d'an coloris rare et très-élégant.
Mary Lander (Dodd.) —Fleurs nombreuses, assez larges, parfai-
tes, blanc-gris, rubané, rayé et pointillé cramoisi-pute etjose;
pédoncules rigides; haut. 4 mètre 40 cent. Très-"bel œillet.
Gem (Strapord). — (Perle). — Fleurs nombreuses, assez larges,
très-bien faites, amarante bronzé avivé par une teinte feu, avec len-
ticelle jaune d'or ponctuant régulièrement le sommet des ligules ;
pédoncules suffisants; haut., 1 mètre. 50 cent. Coloris très-curieux;
plante remarquable.
Mistriss Dodd (Dodd). — Fleurs un peu rares* larges, parfaites,
jaune-jonquille satiné ; bons pédoncules; haut., 4 mètre 80 cent
Variété superbe.
Norfolk Hero (Fjellow).— Fleurs nombreuses, assez larges, bien
faîtes, capucine orangé, couleur très-voyante; pédoncules suffi-
sants ; haut., 4 mètre 40 cent. Belle variété.
Madge Wildfire (Tower). — Fleurs très-nombreuses, assez lar-
ges, parfaites, rouge-feu clair passant au jaune orangé au sommet
desligulesextérieures; pédonculeè inflexibles; haut., 1 mètre 30 cent
Admirable plante d'un coloris splendide ; il n'en a été obtenu au-
cune réunissant à un plus haut degré les divers mérites exigés par
les amateurs les plus difficiles.
Elonia (Turner). — Fleurs nombreuses, assez larges, parfaites,
jaune-païlle chamoisé verdâtre, revers des ligules violet vif; excel-
lents pédoncules; haut., 4 mètre 60 cent. Belle plante d'un coloris
bizarre.
Daphné (Miqubt). — Fleurs nombreuses, très-larges, parfaites,
rose-feu, coloris particulier; pédoncules excellents ; haut,, 4 mette
40 cent. Fort belle variété.
Pauline (Tower). — Fleurs larges, nombreuses, parfaites, jaune
ventre-de-biche satiné , revers rose-chamois, avec lenticelle blan-
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— m —
che placée au sommet des ligules, bouton central blanchâtre ; pé-
doncules rigides ; hauteur, 4 mètre 50 cent. Très-belle et curieuse
plante.
Gem (Burbury).— (Per/e.)— Fleurs assez nombreuses, moyennes,
parfaites, écarlate-orangé pointé blanc butireux; bons pédon-
cules; haut., \ mètre 20 cent. Variété remarquable.
Lady ZWrd(PoRTLAND). — Feurs assez nombreuses, moyennes,
de bonne forme, rouge-capupine foncé, revers jaune d'or; bons
pédoncules; haut., \ mètre 30 cent. Coloris voyant et curieux.
The pet (Turner),— • (Le favori). — Fleurs assez nombreuses, larges,
bien faites, violet-brun ombré «oir, rubané blanc pur; pédoncules
rigides; haut. 1 mètre 30 cent. Coloris riche et superbe.
SpottedGem[BA*XE&). — {Perle mouchetée).— Fleurs très-nombreu-
ses, larges, parfaites, jaune-paille doré, rubané, rayé et pointillé
cramoisi-amarante, bouton central rose grisâtre; bons pédoncules;
haut., 4 mètre 60 cent. Très-bel œillet.
Globe de JVanterre IBklrt). — Fleurs- très-nombreuses, â peine
moyennes, globuleuses, de la plus complète perfection, poncean
velouté riche; bons pédoncules; haut., 4 mètre 30 cent. Magnifique
Dahlia.
Solferino (Bblet).— Fleurs nombreuses, à peine moyennes, d'une
entière perfection, feu ombré brun au centre; excellents pédon-
cules; haut., \ mètre 30 cent. Fort beau Dahlia.
Mistress Kckford (Dodd).— -Fleurs nombreuses, assez larges, très-
bien faites, blanc carné largement bordé pourpre très-vif; excel-
lents pédoncules; haut., I mètre 50 cent. Plante d'un beau porlet
d'un riche coloris.
Norah Creina (Green). —Fleurs nombreuses, très-larges, parfai-
tes, jaune terre de Sienne, chaque ligule partagée par un ruban
rose est jxmctuée de blanc au sommet; pédoncules inflexibles;
haut., 1 mètre 66 cent. Plante d'arrière-saison, magnifique, d'un
port majestueux.
Mauve (Turner). — Fleurs nombreuses, larges, parfaites, blanc
largement recouvert lilas fleur de mauve, bouton central violet-
lilas; pédoncules rigides; haut., 4 mètre 40 cent. Délicieuse nou-
veauté.
Princess ofPrmia (Pullbn).— Fleurs nombreuses, assez larges,
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— 473 —
parfaites, jaune-jonquille vif; bons pédoncules; haut., \ mètre
40 cent. Très-beau Dahlia.
Summertide (Turner). — (Saison dis chaleurs — EU). — Fleurs
nombreuses, très-larges, bien faites, brun cuir de Russie clair,
éclairé rose-violet, rubané et strié marron noir, légèrement pointé
blanc gris; bons pédoncules ; haut. , 4 mètre 50 cent. Coloris extraor-
dinaire.
Aglaé (Saltrr). — Fleurs nombreuses, larges, très-bien faites,
écarlate vermillonné vif, rubané blanc pur; bons pédoncules;
haut., i mètre 30 cent. Superbe variété très-voisine de lady Derby.
Anaxo (Charles). — Fleurs nombreuses, moyennes, parfaites,
jaune doux ombré légèrement violet clair, sommet du revers des
ligules pointé violet, bouton central violet; pédoncules parfaits;
haut., 4 mètre. Charmante plante.
Blondine Y on Ehterthal (Sieckmann). — Fleurs nombreuses, lar-
ges, parfaites, jaune-soufre satiné bordé jaune-primevère; bons
pédoncules; haut., i mètre. Dahlia charmant.
JUistriss Wyatt (Keynes). —Fleurs nombreuses, larges, parfai-
tes , jaune doré clair, ombré jaune-ambre, bouton central ambre
violet ; excellents pédoncules ; haut., 1 mètre. Très-belle variété.
Tscherkesse (Sieckmann). — Fleurs très-nombreuses, moyennes,.,
d'une perfection unique, cramoisi-brun, parfois pointé blanc rosé;
pédoncules inflexibles; haut. \ mètre 30 cent. C'est peut-être la
plante la plus complètement parfaite qui ait encore paru.
RAPPORTS.
Rapport fait au nom nu Comité d'Arboriculture sur des
Poires obtenues par semis.
Rapporteur M. Michelin, Vice-Secrétaire du Comité d'Arboriculture.
Messieurs, %
Votre Comité d'Arboriculture, bien pénétré qu'il y a abus à en-
combrer par une nomenclature trop étendue l'histoire des Poiriers,
ne peut cependant méconnaître qu'on n'obtient qu'en cherchant
beaucoup et souyent; aussi, écartant tout ce qui ne lui parait que
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- 474 —
de qualité ordinaire, adopte-t-il, avec empressement, pour vois le
signaler, tout ce qui est de bonne et franche nature et digne de
praMte place dans les collections.
M. Jacques Jallais, jardinier à Nantes, où il taille habilement les
arbres dans les jardins, a voulu apporter son contingent d'efforts
pour enrichir une culture si propre entre autres au pays qu'il ha-
bite, et il y a créé une petite école qui a été l'objet d'une visite très-
attentive de la part de M. de Uron d'Airoles, notre collègue.
Des semis variés, confiés à. la terre vers Tannée 4848, ont ré-
pondu à l'attente du cultivateur et ont donné deux sortes de Poires,
déjà appréciées, la Poire Chmgiteau et le Beurré Jallais.
L'une et l'autre ont été trouvées par votre Comité de fort bon
goût. Suivant le Rapporteur, l'arbre du Beurré Jallais est peu vi-
goureux; mais il s'annonce" comme très-fertile, et tout annonce que
ses fruits acquerront un beau développement, lorsque la greffe en
aura été pratiquée.
Quanta régrain qui a produit la poire Ghaigneau, il est superbe,
<to forme pyramidale ; il portait cette année plus de 50 gros fruits
ayant en moyenne $ centimètres de hauteur et 8 de diamètre.
La Société de Nantes, a deux époques distinctes, a accordé des
récompenses pour chacun de ces fruits, et il a donné à l'un d'eux le
nom de M. Ghaigneou, son Président.
Votre Comité ne peut mieux exprimer son opinion sur ces fruits,
qu'en vous proposant de décerner une récompense à M. Jacques
Jallais, leur obtenteur.
J'ai en second lieu, Messieurs, mission de vous parler d'une
Poire qui a nom Souvenir Favre et qui provient, d'après le dire de
l'obtenteur, d'un semis du Beurré dUardenpont fait par M. Favre,.
arboriculteur, Président de la section d'Horticulture de la Société
agricole de Châton-sur-Saône.
Les fruits dégustés à plusieurs reprises ont été jugés bons, par-
fumés, assez relevés, d'une chair un peu grenue, dtme ean sucrée
et suffisamment abondante , ayant d ans l'ensemble quelques rapports
avec le Beurré d'Angleterre.
L'arbre a été visité par un Jury spécial désigné eu raison d'us
concours et d'une Exposition par la Société de (Mien et il a été
l'objet d'un procès -verbal en bonne etdue forme duquel j'extrais ce
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— 175 -
<pri suit : a L'arbre qpà a produit ce fruit remarquable est vigoureux
» et productif ; son bois est lisse, son feuillage vert clair. La poire
» se présente par bouquets très-fournis et ressemble, pour la forme
» etlevolume,âufiraitconnusouslenom d e Beurré Pi cquery, etc...»
Il y a accord à Chàlon et à Paris sur les qualités du fruit.
Le Comité dont je suis l'orgpne bésuk^ Ifabujeufj, son arrisen
vous proposant égalempt d'accorder une récompense à M~Favre,
à qui est d&ce nouveau gain.
Taire Comité d'Arboriculture éprouvera, Messieurs, de la satis-
faction, si les encouragements et les récompenses pour lesquels les
Sociétés de Nantes et de Cbâlon ont pris l'initiative trouvent de
l'écho sa Hftiiea de vous.
RAPPOrrSBJLLRS AlBRtSCTJLTmtePARW. FgHTOEKT BABOff, 9ASS LA
ptoniiÉTÉ db M. Pomme, a Ollaiwtillf près d'àïïfajon (Petite-
KT-OfSZ).
M. Malot, Rapporteur.
Messieurs,
Dans une de vos séances, vous avez, sur la demande de
Bf. Philibert Baron, notre collègue, nommé une Commission pour
visiter les arbres fruitiers qu'il dirige chez M. Pomme, propriétaire
à OHainvilïe,près Arpajon.
Cette Commission était composée de MM. Forest, Lioret, Gosse*
inetMalot; une affaire de famille a empêché M. Gosselin de se
joindre h nous, mais M. AMïant, notre collègue, a bien voulu le
remplacer.
Chargé par mes collègues de vousr rendre compte de notre mis-
sien, je viens aujourd'hui m'acquitter de ce devoir.
Le mercredi 29 août, nous nous rendîmes à OUainville, dans la
belle propriété1 de M. Pomme, où nous avons d'abord examiné près
du château et attenant au jarefin d'agrément, un grand et beau
potager, ptairté d'arbres fruitiers, un nombre considérable de
Poiriers ea espèces choisies et variées. Ces Poiriers avaient déjà
on certain âge quand Hs furent confiés aux soins de M. Philibert
Baron; feur forme était défectueuse, les fruits petits et médiocres.
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— 476 —
M* Baron était trop habile et trop éclairé pour se charger, sans
aucun espoir de succès, de leur direction ; il prit l'assentiment du
maître et il s'empressa d'en abattre une partie et de les regreffer,
de manière qu'aujourd'hui ces arbres sont très-beaux et pro-
duisent d'excellents fruits.
Une soixantaine de Poiriers plantés en espaliers et en contre-
espaliers par M. Baron, sont dirigés la plupart en patinettes sim-
ples et quelques-uns en pal mettes doubles; il sont palissés ou plutôt
attachés sur des lignes horizontales en fil de fer; tous ces arbres
sont beaux et même très-beaux; les branches qui en constituent la
charpente sont régulières et bien dressées, eu égard cependant
i la difficulté où se trouve ,M< Baron; car, pour satisfaire aux
intentions du maître, il est obligé de se. privât d'un- auxiliaire
fort utile, je veux parterres baguettes .ou tuteur* qui sont d'un
grand secours pour diriger le bourgeon terminal-dé* branches de
charpente. M. Baron, qui demeure à une. grande dfctanceidt cette
propriété et qui ne visita Iqs afbres de Mi. Pomme que trois fois
dans Tannée, a le médite incontestable, de- lesqatfoir« très-bien
dressés. u' m ■. • f*»?" i i-î *:* •/" -
Des Pruniers et de&XJeri$ier* «^B^ussiiélevés de Jsu même- ma-
nière et ne laissent riexi à délirer*. i* n.» <* h , ,, . , < . . ■ ■
Un mur de plus, de < 50 jnèirep dç lo^gy^ur est planté en Pêchers;
la plus grande partie de ces Pêchers sçnt dirigés en obliqua; .-dans
l'autre partie, c&sont de v|§u* Pècber* jesteuijéspatftL .Baison, et
attachés aussi sur dçs fils de 1er. Sur de.loftgue& ligne* bordant les
allées sont des Pommiers et des Poiriers, conduits par cordons sur
des fils de fer. Des Pommiers dressés, en vase ou gobelet sont cou-
verts de magnifiques Pommes. Uy a aussi Ain nombre asset* consi-
dérable de Poiriers en pyramides de toute beauté ., ,
Tous ces arbres, sans exception de.variété ni d'espèce, étaient cou-
verts d'une quantitéconsidérable de beaux et bons fruits. Nous avons
remarqué avec plaisir que, depuis 7 ans que M. Baron dirige les ar-
bres de M. Pomme, il a su par sonsavoir, par les bons principes qu'il
met en usage, introduire dans ce jardin de grandes améliorations.
Ce n'est pas d'ailleurs la première fois, Messieurs, que vous entendex
parler avec avantage des succès de cet ancien et habile praticien ;
déjà,, il y a quelques années, il vous a fait hommage d'un petit
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— 477 —
traité sur l'Arboriculture. Il y a deux ans, un rapport favorable
sur ses cultures nous a été présenté par l'honorable M. Pigeaux.
Mus par toutes ces considérations, nous avons l'honneur de vous
prier, à l'unanimité, de renvoyer ce rapport à la Comissiou des ré-
compenses.
Rapport sur les arbres fruitiers dirigés par M. Jgpinet.
M. Chardon, jeune, Rapporteur.
Messieurs,
Une Commission a été nommée pour visiter les arbres fruitiers
que M. Jupinet dirige dans la propriété de M. Chaudron de Cour-
celles, à Àthis-Mons, département de Seine-et-Oise. Cette Com-
mission/composée de MM. Chardon, Président, Defresnes (Honoré),
Gosselin, Lioret et Michelin, à qui se sont adjoints MM. Cos-
sonnet de Lougpont, Maréchal et Phélipeau, s'est réunie, le i 6 août,
à l'effet de remplir sa mission. M. de Liron d'Àiroles, également
désigné, n'a pu assister à la réunion, étant en voyage.
Les arbres soumis à l'appréciation de votre Commission sont :
environ 70 Poiriers dirigés en palmettes ; dix Pêchers disposés de
différentes manières et en outre deux de grandes formes, lyre et
candélabre, dont l'envergure atteint de dix à douze mètres ; un
espalier de 25 mètres de long en Pêchers obliques à 45 degrés d'in-
clinaison; enfin une grande quantité de Pommiers en cordon à
doubles branches formant le T.
Il existe également des Poiriers en pyramides; mais la Commis-
sion ne les a pas compris dans son examen, attendu qu'ils ve-
naient de subir une transplantation nécessitée par la mauvaise
qualité du sol où ils se trouvaient précédemment.
Les Poiriers qui garnissent les murs se développent avec régula-
rité. La charpente en est bien équilibrée ; les lambourdes à fruits y
sont bien traitées et n'y laissent pas de parties dénudées.
L'examen des Pêchers, fait au mois d'août, s'applique plutôt à
l'ensemble de la végétation qu'aux détails de la charpente.
Sous ce rapport, la Commission ne saurait trop faire ressortir le
bel effet et la riche production fruitière de la plantation en
4*
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— 478-
obliques, qui, au moyeu d'arbres placés à uû mètre de distance et
palissés selon le mode de ïlontreuil, sans la moindre lacune, cou-
vre, sur une longueur de $5 mètres, la surface d'un mur élevé de
plus de 4 mètres.
Les Pêchers en grandes formes dénotent la même habileté dans
la direction qui leur est donnée que les arbres qui précèdent. Leurs
branches charpentières conduites à de grandes distances, conser-
vent néanmoins leur équilibre, et les belles productions fruitières
qui se répartissent sur toute leur étendue attestent les soins éclai-
rés qui en ont aidé le développement.
Le travail de M. Jupinet se montre encore intelligent dans les
treilles dont il sait obtenir de très-beaux produits.
L'ensemble de cette culture, Messieurs, est sous l'influence des
bons principes que vous êtes tous empressés à propager. L'applica-
tion en est faite avec suite et entente. An surplus, vous connaissez
déjà les résultats que sait obtenir M. Jupinet i qui, sur un rap-
port en date du 46 août < 857, qui nous dispense d'ailleurs de plus
amqaies détails, vous avez accordé l'insigne récompense d'une mé-
daille d'argent de 4" classe.
Votre Commission nouvelle, Messieurs, se résume en vous di-
sant qu'elle a constaté que M. Jupinet a continué avec persévé-
rance et succès les travaux qui, à une autre époque, ont mérité
vos suffrages. Aussi conclut-elle au renvoi du présent rapport i la
Commission des récompenses.
COMPTES RENDUS D'EXPOSITIONS.
Compte rendu de l'Exposition d'Avrakches;
Par M. A. Dupuis.
Le Cercle horticole d'Avranehes a ouvert son Exposition, le
47 août dernier, dans le jardin de l'Évèché, partie en plein air,
partie sous un abri habilement disposé. A 40 heures, le Jury est
entré en fonctions. Il a reraaiqs&tout d'abord le magnifique lot de
MM. Baudry et Hamel. L'établissement de ces horticulteurs jouit
d'une imputation ancienne et bien méritée ; tous les genres de cul-
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— 179 —
turcs d'ornement, Ou à peu pris, y sont représentés : ptaotesrde
serre chaude et tempérée, Fuchsia, Bégonia, Verveines, Pffargç-
nivm, Gloxinies, végétaux à feuilles panachées, Conifères, F<*u-
gares, etc. Toutes ces catégories de plantes, groupées en massif
d'un charmant effet, formaient le plus bel ornement de ^Exposition .
Aussi le Jury a-t-ii été unanime pour décerner à MM. Baudry et
fiamel la médaille d'or.
Les collections de Bégonia, Gloxinies, Ptfunia, etc., de M. Jue
suivaient de bien près les précédentes. t
Les Conifères de M. Letimonnier présentaient un beau dévelop-
pement et une vigoureuse végétation ; on remarquait dans ce lot
plusieurs espèces encore peu répandues. . r
Chacun de ces deux exposant» a obtenu une médaille de ver-
jneil.
Des médailles d'argent ont été décernées à M. Lebreton, pour ses
Fuchsia et ses plantes de serre froide; à M. Baubigny, directeur
du Jardin botanique, et à-M. Deemares, pour plantes diverses.
Les Fuchsia de M. Lbomer, les Pétunia de semis de M. Joseph
Bandry, et les arbres d'ornement de M, Roussel, ont obtenu des
médailles de bronze. ••■ ■/ , ' ,
L'hospice de Pontorson avait présenté un lot de légumes variés,
qui donnait une excellente idée de» cultures de cet établissement.
Le Jury lui a accordé une médaille de vermeil*
Il a décerné* des médailles de bronze à MM. Gléret et Louis Morel
pour leurs légumes de saison ; à MM. Bell et Langlois, de Jersey,
pour leurs légumes et fruits forcés.
La culture maraîchère était bien représentée à l'Exposition;
mais les fruits y étaient peu nombreux. Le Jury a dû regretter cette
circonstance ; il a toutefois récompensé par une médajllp d'argent
les bonnes leçons pratiques faites par M* Louis Morel. sur la taiUo
des arbres.
M. Arthur Etoffe avait exposé d'intéressantes collections de
graines exotiques, de Fougères et de plant.es marins*, préparées
avec le soin et l'habileté dont il » donné tant de preuves ; ces objets
lui ont valu une médaille d'argent rc >*..-• ;
De& médailles de bronze ont été accordées i Mfff le bftKWtt
Travot et Hamel, pour leurs charmants bouq&ets montés, ainsi gu'*
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— 480 —
M. Graindorge, dont les poteries présentaient des qualités et surtout
un cachet artistique qui prouvaient que la province ne veut pas
rester en arrière sous ce rapport.
Après avoir terminé l'examen des objets exposés, le Jury a visité
Te jardin d'expériences du Cercle horticole. Il y a vu avec intérêt
tous nos genres d'arbres fruitiers, cultivés sous diverses formes,
de manière à servir à l'instruction des jardiniers. Pour mieux at-
teindre ce but, des réunions ont lieu au jardin, toutes les semaines,
et les praticiens les plus habiles y font, à tour de rôle, de» confé-
rences et des leçons pratiques sur l'arboriculture. Des expériences
comparatives sur le pincement et le palissage s'y poursuivent en
ce moment. Le Jury a exprimé sa satisfaction pour la bonne tenue
de ce jardin, dont l'utilité n'a pas besoin d'être démontrée.
La ville d'Avranches possède aussi un jardin des plantes, habi-
lement dirigé par M. Baubigny. Une partie est consacrée à l'École
botanique ; l'autre est disposée en jardin anglais. Il renferme de
très-beaux arbres exotiques. Il ne manque à cet établissement qu'on
cours élémentaire et pratique, destiné à donner aux horticulteurs
et aux amateurs de bonnes notions de botanique et d'horti-
culture.
Compte rendu de l'Exposition faite du 5 au 9 mai 4861 par la
Société d'Horticulture d'Orléans;
Par il. le Dr Boisduyal.
Messieurs,
Délégué comme Juré pour avoir l'honneur de représenter notre
Compagnie à l'Exposition que la Société d'Horticulture d'Orléans a
faite du 5 au 9 mai, sous l'habile direction de son honorable pré-
sident, M. Porcher, de son savant Secrétaire-général, M. Chevrier,
et des autres membres de la Commission, nous venons aujourd'hui
vous rendre compte de cette mission. Le local de l'Exposition,
situé boulevard du Chemin de fer, contigu au large espace affecté
au concours régional, était couvert d'une tente élégante et trans-
formé en un jardin d'un coup d'œil très-agréable et fort bien dessiné
par M. Lebreton. Des vallonnements bien compris, des pelouses
fraîches et bien disposées, des allées d'une courbe gracieuse, une
serpentine et un rocher avec grotte, composé* de pierres bixare-
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— iSi —
ment accidentées, d'où l'eau tombait en cascade, ajoutaient aux
charmes des collections exposées et contribuaient à en rehausser
l'éclat. L'année dernière, froide et très-pluvieuse, suivie d'un hiver
sans fin, nous avait mis hors d'état de donner à notre Exposition
parisienne tout l'attrait qu'elle aurait eu dans les années ordinai-
• res. L'Exposition d'Orléans, de même que toutes celles qui ont eu
lieu an printemps, se ressentait aussi de cette fâcheuse influence.
Hâtons-nous de dire cependant que le Jury a remarqué de belles
collections à'Azalea, de Rhododendron, de Bégonia, de Pensées, de
Calcéolaires, de Roses, de Pivoines et d'Anémones en fleurs cou-
pées, de belles suites de Conifères, etc.; mais ce qui a surtout attiré
son attention, c'est un magnifique exemplaire du Doryanthet ex*
celsa de la Nouvelle-Hollande. Cette- belle Amaryllidée paraissait
pour la première fois en fleurs dans nos Expositions françaises.
Rien de plus majestueux que cette plante gigantesque dont le
feuillage rappelle presque un Pandanus, et qui produit une grosse
hampe de trois mètres de haut, couronnée par un énorme bouquet
de fleurs rouges. Cette rareté de premier ordre suffisait à elle seule
pour donner à l'Exposition d'Orléans le plus grand intérêt et atti-
rer de nombreux visiteurs. Par un contrasté regrettable, la culture
maraîchère était à peine représentée et faisait une triste figure^
auprès des beaux Azalea de H. Grange. Les Asperges d'Orléans,
qui, malgré un peu d'amertume, jouissent sur nos marchés de
' Paris d'une certaine réputation, étaient loin de pouvoir soutenir
la concurrence avec celles que M. Louis Lhérault cultive en plein
champ à Argenteuil. La culture des primeurs était également peu
remarquable; un seul concurrent y avait pris part; mais il est de
toute justice de lui tenir compte des efforts qu'il a faits pour arri-
ver au résultat qu'il a mis sous nos yeux et qui a valu à cet habile
horticulteur une mention toute spéciale au procès-verbal.
A la suite d'un examen consciencieux et mûrement approfondi,
les membres du Jury, sous la présidence de M. Porcher, assisté du
Secrétaire-général, ont décerné les récompenses dans Tordre sui-
vant.
Médailles kxceptionnellss.
Médaille d'or de l'Empereur à M. Théophile Grange, horticulteur,
— 48» —
peut son beau lot i'Azalea indica etptmtica, pour ses Rhodoien-
dtom, pour sa belle culture, etc.
'< Médaille (For de Son Excellence le Ministre de l'agriculture et du
commerce i M. Robert, jardinier, chez M. Mallet de Cbilly, pour
ou splendide Doryanthes excelta.
1 Deux médaillés d'or de la ville d'Orléans à M. Gauguin-GodiBoa,
pépiniériste, pour ses arbres fruitiers et sa belle collection de
Conifères.
-Une seconde médaille d'or de Son Excellence le ministre de
l'Agriculture et du Commerce h H. Tbouvenel, amateur, pour sa
riche collection de Bégonia, pour ses plantes i feuilles panachées
et autres plantes de serre chaude.
Médaille de vermeil à M. Lebreton, l'habile dessinateur du jai*
dm de. l'Exposition.
Médaille de vermeil A H. Delaire, pour la part qu'il a prise i
l'ornementation de l'Exposition, en garnissant certaines parties
avec quelques belles caisses, de plantes de serre, appartenant au
jardin botanique confié à ses soinq.
Premiers prix.
A M. Pascal Sasserand, pour ses plantes de pleine terre, parmi
lesquelles on remarquait' surtout une terrine entière de Cortusa
Malthioli chargé de fleurs, et plusieurs autres plantes rares dans
les cultures. ' ' ' '
A M. Robin,, pour ses plantes de serre chautfe;mais spécialement
pour ses CalaçKum, r-
A M.. Vigneron, horticulteur, pour 75 RosSôrs en fletirs.
A M. Belonet, pou* son beau lot de Calcéolaires et ses Ciné-
raires»
A H. Bernîau, pour son lot de Conifères et de Fougères.
A Mlle Quetel, de Caen, pour ses belles Anémones en 'fleurs cou-
A M. Lhérault (Louis), d'Argenteuil, pour, ses Asperges hors
ligue;
A M. Bineau, de Tours, pour un Roidisseur servant à la tension
des fils de fer.
Une certaine quantité de médailles d'argent de seconde classe
oht en outj$ été accordées à des lots moins remarquables.
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— m —
Après la séance du Jury, les Darnes patroimesses se sont réunies
€t ont donné la médaille d'or à M. Charles Gombàult, amateur,
pour son magnifique lot de Pivoines en fleurs coupées, pour uùe
belle série de Fougères de pleine terre etpour une collection d' Yucca*
Plusieurs concours indiqués par le programme n'ont eu aucun
-exposant, comme cela a lieu du reste à toutes les Expositions
florales.
Quoi qu'il en soit, on doit féliciter la Société d'Horticulture
d'Orléans d'être parvenue à faire, après une saison si contraire et
par un temps sîtroid, une Exposition fort respectable et d'avoir
prouvé une fois de plus qu'elle peut soutenir dignement le rang
-élevé qtfelle a atteint parmi les Sociétés borlicoles.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ÉTRANGÈRE.
PUKTES NOUVELLES OU R4RE8 DÉÇÛTES DAWS LES
PBWJCATIOaS ÉTRANGÈRES,
BOTANIClt Mâ6AZ(NE.
Stanhopea Bucepfcaïus Lindl. — Bot. Mag., novembre 4862, pi.
&Z7&.— Amérique centrale.— (Orchidées.)
Magnifique espèce découverte, il y a déjà longtemps, par Hum-
boUtt et Bonpland à Cuença, retrouvée plus récemment par Har-
tweg sot les Andes, à une altitude d'environ 3,000 mètres. Ses •
grandes fleure sont colorées en beau fauve-orangé, sur lequel tran-
chent des macules brun-rouge foncé; elles exhalent une odeur
très-forte.
Vaeelninm Imrayl Hooe.— Bot. Mag., 1. c, pi. 5279. — Vaciet de
Imray.— La Dominique.— (Vacciniacées.)
* Cette espèce, découverte dans l'ile La Dominique par le docteur
Imray, à qui elle a été dédiée, est beaucoup moins brillante que
plusieurs de ses congénères, mais curieuse par la couleur verte 4e
-ses fleurs dont la corolle, généralement 6-fide, est très-épaisse. Ces
fleurs forment des grappes corymbiformes azillaires et terminales.
-C'est un arbrisseau d'un mètre environ, toujours vert, dont les
feuilles coriaces sont ovales-lancéolées, acuminées, dentées en scié.
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— 484 —
Hlgfftaifa regall» Hooa., Bot., Mag.t 1. c, pi. 5280. — • Hîggtniîc
royal . —Patrie?— (Rubiacées . )
Cette plante est le Campyloboxry* regalis de M. Linden, qui Ta in-
diquée sous ce dernier nom dans son catalogue de 4860. C'est un
arbrisseau vigoureux dont les branches un peu charnues sont rele-
vées de 4 angles obtus; dont les feuilles ovales-arrondies, acumi-
nées, très-entières, un peu coriaces, sont marquées de forts plis
transversaux correspondant aux nervures, glabres, vertes et lui-
santes en dessus, rouges en dessous. C'est ce magnifique feuillage
qui fait le principal mérite de cette belle espèce, car les fleurs
qu'elle a montrées Tan dernier à Kew, et qui l'ont fait reconnaître
pour un fligginsia, sont petites, jaunes, réunies en petites cymes
qui ne produisent que peu d'effet.
Echinacea angvstifolia DC. — Bot. Mag., 1. c, pi. 5*8*. — Echi-
nacée & feuilles étroite».— États-Unis du sud.— (Composées.)
Le genre auquel appartient cette herbe vivace a été détaché des
Rudbeckia de Linné. L'espèce elle-même est connue depuis long*
temps des botanistes;. elle mérite de figurer en touffes dans les
plates-bandes, où elle se fait remarquer par ses larges capitules à
longs rayons étroits, de .couleur purpurine.
niyllajr&thf» rotnndifélla Blume. —Bot. Moq., 1. c, pi. 5282.
— Phyllagalhidc à feuilles arrondies.— Sumatra.— (Mélastomacées.)
Cet arbuste est, comme YHiggirma régtKg, une de ces
qui méritent de figurer dans toute* les collections i cause de la
beauté de leur feuillage. Il a été trouvé d'abord dans des forêts hu-
mides de l'ilede Sumatra. Il paraît qu'il aété introduit en Europe par
les Hollandais. Il est connu depuis plusieurs années des botanistes.
C'est le Melastoma rotundifolium de Jack. Ses petites fleurs purpu-
rines ne produisent aucun effet. (Voyez le Journ., VII, p. 435.)
Bho4amtlie MaaglMil Lindl., var. «Mffuinea Hook. — Bot. Mag.9
décembre 4864, pi. 5283.— (Composées.)
Charmante variété d'une plante qui joue, de nos jours, un rôle
important dans la décoration des Jardins. Cette variété, que cer-
taines personnes regardent comme une espèce distincte, a les rayons
de ses capitules colorés en beau rouge-pourpre, tandis que le dis-
que en est teint en rouge-noir.
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— «85 —
Bégonia ICmtthiana Walp. — • Bot. Ma g., 1. c, pL 5284.— Bégonia
de Kunlh . — Venezuela. — (Begoniacées.)
Jolie espèce qui parait avoir été cultivée d'abord dans le Jardin
botanique de Berlin ; elle se recommande principalement par le con-
traste frappant qui existe entre les 2 faces de ses feuilles dont la
supérieure est d'un joli vert lustré, tandis que l'inférieure est colo-
rée en fort beau rouge- pourpre. Ces feuiltes sont lancéolées, inéqui-
latérales, oblongues, acuminées, fortement dentées en scie. Quant
aux fleurs, elles sont grandes, blanches, portées au nombre de 2 ou
3 sur des pédoncules axillaires. M.,Klotzsch rangeait cette plante
dans son genre Gaerdtia sous le nom de G. Ktmthiana.
Dendrobtmn trftedeninm Likdl. —Bot. Mag.y\. c, pi. 5285. —
Dcndrobc à trois glandes. — Malaisie. -.-(Orchidées.}
Jolie espèce, dont les fleurs blanches, avec une macule jaune à la
base du labelle, forment une grappe courte et serrée terminale. Ses
feuilles sont ovales-oblongues, obtuses. On en doit l'introduction à
MM. Rollisson, de Tooting. 4 '
Vertieordla nitens Schauer. —Bot. Mag., 1. c., pi. 5286.— Verti-
cordie brillante.— Australie occidentale, — (MyHacées-Chamœlaaciées.) .
Ce joli arbuste connu depùîà^pluà àti SPftns des botanistes-n'a pu
être obtenu vivant en Europe qiie dernièrement,, malgré les efforts
réitérés qui avaient été faits auparavant, jlans ce but. C'est h
MM. Veitch qu'est dû ce ^heureux résultat. Ces babiles horticul-
teurs sont parvenue à q& obtenir la floraison en 4861 . Cette espèce
se recommande par m brillant corymbe d'un jaune doré qui réu-
nit un grand nombre de petites fleurs dont les pétales sont délica-
tement frangés. > i <
VriMl»*lpl)Mt»chyji Hook., Bot. Mag., I. c, pt. 5287.— Vriésie
à épi étroit.— grésil?— (Broméliacées).
Plante qui paraît être venue du Brésil, dont les feuilles réunies
en touffe sont longues et linéaires, avec là base fortement élargie,
courbées en gouttière arrondie, entières, glauques. Du milieu de
cette touffe s'élève une bampe rouge, hante de 3 décira., que ter-
mine un épi dans lequel des fleurs en long tube et violettes sortent
Tune après l'autre et une seule à la fois d'entre des bractées caré-
nées, très-serrées, vertes, dont les inférieures seulement sont colorées
l rouge. Cette plante est beaucoup moins brillante que plusieurs
de ses contrênères.
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— 486 —
Hoîbophyllum barbigoTHm Lindl.— Bof. Mag., 1. c, pi. 5168.—
Bolbophylie barbu. — Sierra Leone— (Orchidées.)
Cette petite orchidée africaine est surtout curieuse pour son la-
belle linéaire-lancéolé, qui se prolonge à son extrémité en un
gràndnombre de longs filaments déliés et terminés par'un petit
renflement.
Illustration horticole.
flteaforthia elegan» R. Br.— llhts. kort., novembre 1864, pL 314
et pi. noire. — Séaforthie élégante.— Australie. — (Palmiers.)
La planche coloriée du Journal belge est reproduite d'après le
grand ouvrage de M. de Martius, et les figures noires sont emprun-
tées au Botanical Magazine. (Voyez pour ce beau Palmier le Jour-
nal, 111,1857, p. 46.)
Jkloeaala maerorrltlsaScHOTT, var. foltl« varierait*.— TU. hort.9
Le:, pL 305. — Alocase h grosse racine, variété panachée. — Indes orien-
tales.—(Aroïdées.)
Variété, curieuse par ses feuilles panachées de blanc et de diffé-
rentes nuances de vert, d'une plante abondamment cultivée dans
llnde et surtout dans les lies de l'océan Pacifique, pour son rhi-
zome tubéreux et féculent. C'est le Taro des Océaniens.
Camellla retfcolata Lttsdl., var. flore ploao. — TU. tort., Le.,
pL J06.— Caitiellia réticulé var. à fleur plaine.— (Tenistroemiacées.)
Voyez, pour cette belle variété, le Journal, IH, 4857, p. 317 et
V, 1859, p. 4.
Bégonia longlptla Ch . Lem., Tll. hùrt., décembre 4864, pi. 397*
—Bégonia à longs poils.— Mexique.— (Bégoniacées.) '
Belle espèce découverte au Mexique par M. Ghiesbreght qui Ta
envoyée à l'établissement de M. À. Verschaffelt. Par le port et le
feuillage elle ressemble aux Bégonia heracleifolia, taciniata,punc-
tatay etc. ; mais elle en diffère par ses proportions plus fortes et par
divers caractères. Son rhizome est rampant, probablement rami-
fié; ses feuilles ont le pétiole muni de grandes et larges stipules,'
très-robuste, cannelé, rougeàtre, marqué de lignes saillantes
blanches, vertes et cramoisi, hérissé de longs poils sétacés et terminé
(d'après la figure) par une sorte de collerette pendante de processus
presque piliformes, colorés en rouge et blanc ; leur limbe a de
0m 22 à 0m 25 de largeur; il est un peu plus long que large,
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— «7 —
arrondi dans l'ensemble, mais profondément palmé à 7-9 lobes lobés
eux-mêmes et finalement sinués-dentés, échancré en coeur à sa
base. La coloration de ces feuilles est remarquable : leur face supé-
rieure est d'un vert-bran verdâtre mat sur lequel tranchent des
bandes d'un vert clair longeant les nervures; sur l'inférieure, le
brun mat est remplacé par une teinte d'un rouge ferrugineux, tan-
dis que le vert se reproduit plus pâle, et que les nervures sont rosées.
Les Heurs de cette plante sont assez grandes, nombreuses, rosées,
disposées en grappes dichotomes; l'ovaire a 3 ailes presque égales.
Ce Bégonia est de serre chaude ou de bonne serre tempérée.
Prm» triloba Fortcke? -— M. horL, 1. c, pî. 308.— Prunier tri-
ftobé.~- Chine.-i-(ilosaoée8-Amygdalées.)
Bel arbrisseau très-rameux, touffu, haut d'un h deux mètres, dé*
couvert par M. Fortune dans le nord de la Chine, et envoyé par lui
en Angleterre, en 1855. Ses rameaux sont longs et droits; $e^
feuilles ovales, rétrécies en coin dans le bas, formant vers le haut
3 lobes plus ou moins marqués, sont fortement dentées et portent
tin léger duvet sur les nervures à leur face inférieure. Ses ehar-
mantes fleurs d'un blanc rosé très-frais, larges de 3 centimètre* et
demi, garnissent les rameaux sur une grande longueur et en font
une espèce des plus ornementales. Ce joli Prunier doit être planté
en plein air, dans les massifs un peu abrités ou doit êfre tenu soit
en espalier soit en contre-espalier. Il est trèsr-bon à forcer en hiver.
Il se plaît dans une terre franche, meuble, riche en humus. On le
multiplie par la greffe sur le Prunellier.
Paritium elatnm. Don.— îll. hùrt., 1. cv pi. 309.— Pari tier élevé. —
Jamaïque et Cuba.— (Malvacées.)
La figure et l'article que l'///u*lr*f ton horticole donne pour cette
belle Malvacée sont empruntés au Botanical Magatine, d'après
lequel nous en avons parlé nous-mème. (Voyez le Journal, VU,
4861, p. 436.) v
Hebecllnlum atforubens Ce* Lem. III. hort.t janv. 486Î, pi.
310. — Hébécline rougc-noiràtre (Ta tige}.— Mexique.— (Composées.)
Fort belle Composée, dont la découverte a été faite dans les par-
ties méridionales du Mexique par M. Ghiesbreght, qui en a envoyé
des graines, en 4859, à M. Amb» VerschaflfelL Les jeunes pieds
aipsi obtenus ont fleuri dans les serres de cet horticulteur pendant
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les premiers mois de 486*. La plante atteint jusqu'à 4 mètre et
même Jm,30 de hauteur; elle est très-robuste, dressée, touffue ; sa
tige et toutes ses subdivisions, même les pétioles, sont couverts d'un
tissu épais de poils serrés qui les colore en rouge-cocciné très-nom-
bre ; ses feuilles ont 0m,30 ou même davantage en longueur, sur
0m,20 et 0m,22 en largeur ; elles sont largement cordiformes à la
base, aiguës au sommet, fortement dentelées et ciliées, d'un beau
vert très-foncé en dessus, avec les nervures rougeâtres beaucoup
plus pâles en dessous, où les nervures saillantes se dessinent net-
tement en rouge. Les fleurs forment de jolis capitules lilas, à odeur
suave, qui se rapprochent en très-grand nombre de manière à for-
mer un immense corymbe qui ne mesure pas moins de 0n,30 de
largeur. — C'est une plante de serre chaude ou de bonne serre
tempérée, qui exige une terre substantielle et très-nutritive. On la
multiplie facilement de boutures!
Caladiuat ? Ijemalreanuin Hort. Versch. IlL hort., 1. c, pi. 341 •
—Cal ad ion de Lemaire.— Para.— (Aroïdées.)
Comme la plupart des Àroïdées à feuilles panachées dont les
cultures européennes ont été enrichies dans ces derniers temps,
celle-ci est due à M. Baraquin, qui Ta trouvée dans le Para. Elle n'a
pas encore fleuri. Ses feuilles > de grandeur moyenne, sagittées,
oblongues, peltées, mais en même temps profondément entaillées
à leur base, sont d'un joli vert sur lequel tranche une panachure
blanche, comme déchirée à son bord, qui borde largement la côte
médiane et va finir en pointe le long des nervures.
Camellia trieolor Imbricata plena.— ///. hort.,l. c, pi. 342.
Belle variété obtenue d'un semis du Camellia trieolor par M. Ch.
Schmitz, de Florence. Ses fleurs , de grandeur au-dessus de la
moyenne, sont composées de grands pétales arrondis, disposés
exactement en rose et panachés de cramoisi sur fond blanc pur.
La figure qu'en donne Y Illustration horticole est empruntée à 17/-
lustrated Bouquet. (Part. VII, vol. 11/ novemb. 4859.)
Effet* de l'été dernier ior la végétation de quelque* Coni-
fères* par M. Jean Passeauu (I Gùtrdini, n° de janvier 4862.)
Les végétaux ont été organisés pour vivre dans des conditions
déterminées de température qui ne peuvent être changées sans
qu'ils éprouvent un dérangement plus ou moins notable dans leur
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— 489 —
manière d'èlre. Si un certain nombre d'entre eux se montrent ro-
bustes et peuvent croître sous des climats divers, beaucoup, au
contraire, sont, sous ce rapport, d'une délicatesse extrême, et la
plupart des autres ne franchissent jamais impunément les limites
qui leur ont été assignées par la nature. Les extrêmes de froid et
de chaleur nuisent également à la végétation ; mais ce sont princi-
palement les premiers dont nos climats nous permettent d'appré-
cier fréquemment l'influence sur les espèces étrangères; aussi pos-
sédons-nous à cet égard de nombreuses données. Nous avons plus
rarement occasion de reconnaître l'action fâcheuse des chaleurs
excessives ; d'où il résulte que nous connaissons beaucoup moins
les plantes qu'elles fatiguent ou qu'elles peuvent même faire périr.
L'été de 4864 a été exceptionnellement chaud dans le midi de la
France et eu Italie, et l'on a reconnu qu'il influençait défavorable-
ment diverses espèces cultivées même en grand, par exemple la
Vigne, dont les produits ont laissé à désirer, surtout au point de
vue de la conservation. M. J. Passerini, directeur du Jardin bota-
nique et professeur à l'Université de Parme, a porté son attention,
pendant cet été, sur diverses espèces de Conifères, et jl a consigné
les résultats de ses observations dans un article dont nous donnerons
un résumé. Ces observations sont intéressantes et instructives. En
effet, elles peuvent éclairer sur les choix à faire pour les climats
chauds et les expositions brûlantes ; elles montrent, en outre, une
fois de plus que la latitude et l'altitude auxquelles croissent les
plantes doivent être consultées avant tout lorsqu'il s'agit d'intro-
duire dans une localité quelconque des végétaux originaires de
contrées étrangères.
D'après M. Passerini, Tété dernier a montré, sur divers points
de l'Italie, que l'Epicéa (Abtes excelsa DC.) supporte très- mal la
chaleur et la sécheresse ; il en est de YAlbies albaVom. On a vu
périr subitement plusieurs pieds déjà forts de ces deux espèces sous
l'influence caniculaire. Le Mélèze [Larix Europœa DC.) et les deux
Thuia (Thuia occidentale L. et T. orientalis L.) en ont aussi
plus ou moins souffert. Au contraire, cette épreuve a montré la
parfaite rusticité du Pin noir (Pinus nigricans Host, plus exacte-
ment P. Laricio Poir., var. amtriaca Endl.), du Pin du Lord
(P. strobus L.), du Juniperus Virginiana L., du Taxodiutn disti-
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— «0 —
chutoRtta., du Cèdre du Liban (Cedru* Libani Bahb.), etc. Elle a
a été favorable aussi à deux autres espèces de Conifères d'une
beauté incontestable, qui commencent à figurer dans un grand
nombre de plantations d'agrément, et qui sont peut-être destinées
à devenir forestières dans l'Europe moyenne, dans un avenir pro-
chain : ce sont le Pinsapo (Abie$ Pinsapo Boiss.) et le Séquoia $i-
gantea E»di. {Wellingtonia des Anglais, Washingtonia des Améri-
cains du Nord), On sait que le premier de ces arbres croit naturel-
lement en Espagne, daus la zone subalpine de la Sierra-Nevada,
on il a été découvert par M. Boissier en \ 837. Pendant ses huit on
dix premières années, il est ramassé et touffu ; après ee temps, il
s'élanee et donne annuellement des jets de 50 à 60 centimètres. Or
un pied qui, à Parme, est arrivé à cette seconde période de son
accroissement, a supporté, l'été dernier, sans souffrir, une chaleur
de 39 degrés centigrades; tandis que, pendant certains des hivers
précédents, il avait enduré des froids de 45 degrés centigrades. Il
n'est pas inutile de dire qu'une sécheresse de plusieurs mois a
joint son influence à celle de la chaleur tropicale de l'été de 4864,
*t que cependant le Pinsapo n'en a été nullement affecté, ce qui
montre combien cet arbre est propre aux plantations sur les terres,
et ass expositions sèches. — Quant au Séquoia <figante*y l'arbre
colossal de la Californie, il en existe, dans le jardin botanique de
Parme, un individu haut de t» 60, dont la tige a 0m 25 de circon-
férence à sa base. U a supporté les hivers rigoureux qui se sont
succédé depuis 1856, et d'un autre côté, la chaleur extraordinaire,,
ainsi que la sécheresse de Tété dernier, non-seulement ne lui ont
pas été nuisibles, mais encore ont semblé lui donner une nouvelle
vigueur. Au total, il semble permis aujourd'hui d'assurer, d'après
ces observations et d'après celles qui ont été faites en d'autres ïïeux>
que YMies Pinsapo ef le Séquoia gigantea sont, dans nos climats^
d'une rusticité parfaitement suffisante pour que désormais en
poisse leur donner sans crainte, dans les cultures, la place qrïfc
méritent pour divers motifs. . .
Don procédés peu usités pour 1* multiplication de la VU
tfnej par M. X. Schwarz. (Bericht ûber die Thâtigkeit, etc. Compte
rendu des travaux de la Société d'Horticulture de Bavière, pour 4868.)
!• On choisit une branche Agée de «ou 3 ans et que termine
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— Ml —
un rigoureux sarment de Humée. An nieîs d'avril, on la couche
soit dans une caisse longue de 0» 66, large de 0m 33, qui présente
une ouverture à Tune de ses extrémités, soit dans un panier qu'on
a rempli de terre et enterré an pieé du cep. On couvre ee prctfn
avec de la lerre qu'on lasse et foule fortement. On taille sur 2
ou 3 yeux le sarment de- l'année. Pendant l'été on arrose abon-
damment quand le temps est sec , et un donne même un arro-
sement avec de l'engrais liquide. A la fin de la période végétative,
vers la fin d'octobre ou au commencement de novembre, on sèvre
et sépare le provin, qu'on plante à la place qui lui est destinée.
Le nouveau pied ainsi obtenu n'ayant perdu aucune de ses racines,
grâce, à la caisse ou au panier» pousse avec force au printemps
suivant et peut même mûrir du fruit cette même année, r— On
peut fort bien employer ce genre de multiplication pour les vignes
à forcer. Dans ce cas, on marcotte en avril, et on plante le nouveau
pied ainsi obtenu, au mois de décembre suivant, dans la serre à
forcer, où il donne son raisin au mois d'avril suivant.
3« Quand on veut obtenir promptement un grand nombre 4e
pieds d'une variété de Vigne dont on n'a que peu de sarments, et
qu'on dispose d'ape bâche chaude, on a recours au procédé anglais
de multiplication par bourgeons, qui est mis habituellement ep.
pratique, en particulier, dans le jardin royal de Frogmore. — Pour
cela, au commencement du mois de janvier, on divise un sarment
en autant de morceaux qu'il porte d'yeux en bon état, et cçla de
telle sorte que chaque œil ou bourgeon tienne à un morceau de
bois long de 5 ou 6 centimètres. Ces morceaux de sarments, après
avoir été fendus, sont placés sur un pot rempli de terre meuble et
recouverts avec de la mousse humide et un morceau de verre à
vitres. On place ensuite ce pot à une forte chaleur, dans une bâche
ou dans une serre à multiplication. Quand les bourgeons ont émis
des racines, oa les empote; ensuite on les transplante dans, des
pets de plus en plus grands, selon que l'exige le développement
des racines. Traitées convenablement ces boutures poussent très-
vite. On ne leur laisse au plus que deux pousses dont on dirige la
végétation pour que le bois s'aoûte convenablement Ces jeux au
bourgeons, qu'on a ainsi séparés au mois de janvier, peuvent/ dès
la fin de la même année, être plantés dans la serre à forcer où ils
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— «93 —
donnent de bonnes et belles grappes au mois d'avril suivant. Comme
preuve de cette assertion, Fauteur dit qu'au mois de mai 4859, à
une Exposition qui eut lieu à Munich, on voyait des pieds de
Vigne en pots qui avaient été obtenus de cette manière, et dont un
portait 5 belles grappes parfaitement mûres.
Nouveau moyeu pour la destruction des Pucerousj par M.tiu
Beblke (Monatschrift fur Pomologie, 4861y p. 408).
Des difficultés administratives ne permettant plus de faire des
fumigations de tabac pour se débarrasser des Pucerons, nous croyons
devoir relever ici tous les moyens indiqués comme permettant de
détruire ce fléau de l'horticulture. Go motif, nous détermine à pu-
blier la note suivante.
En 4860, les Pucerons ont été extrêmement abondants sur les
arbres fruitiers dans toute l'Allemagne; aussi a-t-on eu recours à
des procédés très-divers pout les détruire. M. Behlke ayant lu dans
le Magasin deNeubert pour 4860, ainsi que dans l'ouvrage de
M. Lucas sur la culture potagère, que l'herbe de la Tomate four-
nissait un bon moyen pour faire périr ces insectes nuisibles, a
voulu mettre ce conseil en pratique, et il rapporte dans sa. note
s'en être trouvé parfaitement. Il a fait bouillir dans l'eau des fanes
de Tomate ; il a ensuite lavé avec cette eau les feuilles et rameaux
de ses arbres fruitiers qui étaient chargés de Pucerons, ou bien il
les a plongés dans ce même liquide. L'effet produit a été excel-
lent : les Pucerons avaient entièrement disparu après que cette
opération eut été répétée une seule fois. Trouverait-on, demande
l'horticulteur allemand, un procédé plus simple pour détruire ces
nsectes éminemment nuisibles?
RECTIFICATION IMPORTANTE.
Dans le dernier cahier du Journal, l'article relatif aux travaux du moi*
d'avril renferme, page 95, 2* alinéa, une phrase qu'un mot substitué â
un autre, à l'impression, a rendue complètement inintelligible. Pour lui
rendre son sens, à la ligne 42, p. 95, au lieu de « dans la seconde quin-
zaine d'avril, on continue, etc., » il faut lire : « à partir de la seconde
quinzaine d'avril, on continue, etc. •
Pirls. — Imprimei ie horticole de E. Dosjutd, me Caseite, 9,
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— 493 —
PROCÈS-VERBAUX.
SÉANCE DU 87 MÀBS 4862.
Présidence de m. patbm.
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Président proclame, après un vote de la Société, l'admission
de dix nouveaux Meinbres titulaires dont la présentation, faite le
43 de ce mois, n'a pas soulevé d'opposition.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau :
4° Par M. Langlois, un lot de légumes de primeur comprenant
des Carottes courtes, un Chou anglais ditCabbage à Paris, des Ha-
ricots verts et des Pommes de terre Marjolin.
2° Par M. Lhérault-Salbœuf, une botte à9 Asperges venues en
pleine terre.
3° Par M. Fromont (Baptiste), jardinier chez M. Vavin, à Bes-
sancourt, des Fraises Princesse-royale, obtenues par la culture
forcée.
4° Par M. J. de Iiron d'Àiroles, des Poires et des Pommes qui ont
été coupées en deux et qui néanmoins se sont bien conservées de-
puis une quinzaine de jours, leur section ayant été recouverte
d'une mince couche de plâtre sèc.
5° Par M. Meurice, jardinier au château de Champs (Seine-et-
Marne), des échantillons d'une Pomme nommée par lui Jean Gre-
ville, ainsi que des greffes de l'arbre qui la produit.
6° Par M. Àndry, dexa. Poires Belle Angevine, qui, d'après le
conseil donné dans un journal allemand, ont été laissées, pendant
tout l'hiver, exposées à l'air libre et à la gelée. Ces fruits, plus que
médiocres de leur nature, non-seulement n'ont pas souffert le
moins du monde, mais encore ont gagné notablement, car une des
trois qui avaient été exposées ainsi sans abri à toutes les intempé-
ries de l'hiver, ayant été cuite, a donné une compote aussi bonne
que celle qu'on prépare avec des Poires Catillac. Ainsi ce procédé
conseillé pour l'amélioration des poires de mauvaise qualité paraî-
trait donner de bons résultats.
7° Par M. Triquet, horticulteur i Neuilly, une Cinéraire à fleur
double.
un.— Avril 1862. 43
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— m —
8° Par M . Domage^ rue du Transit, à Monteouge-Paris, un pied
du Camellia Lavinia Maggi portant une fleur épanouie sur une
greffe de deux ans.
9° Par M. Guillot-Pelletie*, d'Orléans, un outil roidisseur.
i 0<> Par M. Borel, quai de l'Ecole* iO, ma nouveau modèle d'ar-
ceaux pour bordures, en fonte, imitant le bois, munis de crochets
qui tes fixesf Vu» conte l'autre.
44° Par M. Thiry,jeufle,rueBefgèw, 9, à Paris, 2 supports
sous la forme de cônes en tôle galvanisée destinés, i soutenir les
Pommiers Paradis, un porte- étiquette pouvant servir en même
temps de \uteur,. enfin un roidisseur en fer galvanisé.
IL. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance qui comprend les pièces suivantes :
1° Deux ouvrages présentés pour le concours ouvert à l'occasion
de l'Exposition prochaine, savoir; 4° Traité de la culture des Chtm-
piqpans avec L'indication d'une méthode noutelle;ponr en obtenirtn
tous lieux par L'emploi de la mousse, par M* Salle ; il est renvoyé
à l'examen de M. Louesse ; 2° Traité sur les causes des maladie*
des arbresi pas M. Lahaye. M. Forest est prié d'en faire l'objet
d'un rapport.
S^Unct lettre pas laquelle S. Exe. le Ministre de l/Àgriculture, etc.,
annonce à M. le comte de Morny, Président de la Société, qu'il a
bien voulu accorder* comme les années précédentes* «ne subven-
tion de 70t0 fram&s
3° Une lettre par laquelle S. Exe. te Ministre de llnstraction pu-
blique et des Cultes avertit M. le Président qu'eae médaille en
bronze, commémorative du concours emert» en 1860, entre les
compagnies, savantes de l'empire, étant décernée aux sociétés qui
se sont fait représenter à U cérémonie du 25 novembre 48M, la
Société impériale et centrale d'Horticulture a droit à cette médaille.
M. le Président ayant fait retirer cette médsUle an bureau du secré-
tariatrfléneraldu Mitaistèw^.lePrésidentlapréseEtaàlaréumoa,
Les asthives de la Société conserveront précieusement es sou-
venir duraUt. du Congrès de 4864 offert par S. Exe* M. le mi-
nistre.
4* Une, lettre de remercîment adressée par les ViceJPrfeidents
delà Société d'Agriculture, dHorticullureet d'Acclimatation de Nice
1
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— 1*5 —
au sujet de l'admission de cette Société sut la liste des Sociétés cor-
respondantes.
5» Une lettre par laquelle M. le Secrétaire de la Société d'Agricul-
ture de la Mayenne demande la désignation d'un Juré pour YEir
positron que cette Société doit tenir à Laval, les 21 et 22 mai
prochain.
M. Hélye veut bien se charger de représenter la Société impé-
riale et centrale i l'Exposition de Laval.
6# Plusieurs certificats délivrés pour bons et longs services : \ ° par
M. Trépagne, propriétaire du domaine de Pivot (Seine et-Oise), au
sieur ffamet, son jardinier depuis environ 30 ans ; 2« par M. Pom-
me, propriétaire à OUainville (Seine-et-Oise), au sieur Charpen-
tier (Pferre-Théophile), son jardinier depuis 36 années ; 3Q par
Mme Dirvergier de Hauranne, propriétaire à Herry (Cher), au sienr
Fotxrcault (Louis), qui est attaché à sa propriété en qualité de jardi-
nier depuis 4830; 4° par M. André Leroy, pépiniériste à Angers, au
sieur Gkevalier (Pierre), qui est attaché à son établissement depuis
le 24 juin \ 81 2 ; 5° par M. le vicomte de Mortemart, propriétaire du
château de Saint- Vrain, (Seine-et-Oise) , au sieur Louis Buisson, son
premier jardinier depuis plus de 90 ans ; 6° par M. le marquis d'Es-
tampes, au sieur Sage! (Louis), qui est attache à son château (te
Montligiry (Yonne), depuis 32 années ; 7° par M. Geffrier au sieur
Pique (Jacfues-Fleury), qui est entré à son service, ainsi que sa
femme, en qualité de jardinier, le 30 octobre 184f; 8* par M. Lam-
bert de Seiate-Croix, au sieur Dorléans (Céleste-Basilic), qui le sert
comme jardinier, ainsi que sa femme, depuis le mois de janvier
4842.
l°Uû&k*treparla<[UBlle M. le docteur Regd, Membre corres-
pondant de la Société, directeur scientifique du jardin botanique
de Saint-Péterabooig, annonce l'envoi prochain d'une collection de
graines dei02.espèee& délite S*chalia»nne collection de graines de
pirates de rUâôurietd'autoe^partks pe» connues de l'empire russe.
Ces graine» mai envoyées par la Société d'Horticulture de Saint-Pé-
tentowg, fui délire appradrelea résultats de la eulturedes plantes
qui en proviendront M» Regel aanonce aussi qu'on recevra en
même temps», peur la kthbotbèque , différente oomges dont il est
l'auteur, savoir : Tentêmen Flora Vwmenm (Essai de Flore de
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— 496 —
l'Ussuri), Flora Sibiriœ orienialis (Flore de la Sibérie orientale,
\ m cahier) et Monographie du genre Thalictrum* M. Regel envoie en
môme temps des «raines du. Pinu$ Reginœ Amaliœ et du P'mus
Pichta. . » /
8° Une lettre de*Mt Amené}, du ^Hayre^ propriétaire à la Trjnité-
du-Mont, caûtoQ de UUebopne, (Sei^e-Inférieure), qui, exprime
Tintention d'envoyer dt^ ituberoulçs.d^pe vafiété^^ Rppfmcg, de
terre, tardives, «qui ne sont jwai^ftaqué^ jftr Ja^lg^spéci^le.
Cette Pomprç <k ttSP»-a ^Pv4iM^.»to^ui^,ç^ Fp^ce^ frfate
dQ $,ou,p çnç et9\dwu*>wfc.épogu^
diaiw4to*nM* Cowanîi,,.îLu.IIîwe,rî^laxM ^e,/C(m§tajfti^»X
saipe,«t.a^iw im l^eaR *çpd«n«utr ». ; . „,*■», / 1/ ,îr - . - «
i9?i«ne,i^,4apacl4quelk ^..pRiUM^^dft g}#La préflfufô^p
4e» vriuqwum* ttfmwito *>.ftw>!W 4frlW ppçseptfc ^JjhS^
(Eure). Il a ainsi reconnu que cette vqpW,ffit de ftu^it^fl^ftyocjp
^WW^riR^Wi^Ws^lfW w'afiw yoiti4e ptas^rçrç^pir
îitOvly#eîlfttpe,de #4 N&rgiwjtte, jwdmier ^[lïwjtttqt^no-
1*»TO)W iowMal^r^^ofti^^dtt PfflflHÀgw^ raeyiv(tatf?c*
np%y *optîfat tftimfrp 9* sajsçnrd* Iwr./ftsteu?. agr^^^Ifs
les cas. Pour l'hiver on les met dans des caw fntyHéeg ,cbp$<<lu
filletf«ftnl?Jetv^luqae fjcp JPaij^Ai^wl^ ,^frr%3Ww^^ÀV^7
MtlrffhWitotti^ par bqu*H«&i/ B^i^4em^(te,^ipo^^rn^i»
aion soit chargée d'aller 4Bwaoq«A«i^ipa^rMeulft49miisiiiOoUflo*
fanid^Jatifl^ ,1 nf
r M.f ftwmard feet prié daller fixaimaçi JeMwnfees delLBoetfou
• i4SMine.ftoltoerfAr laquelle M^^omqpe^ 4^a»v»)fo 4q*a*r
daâVfc ft6pntfrcftHiiart,parMp^
olèNhléafM; /tiafane^ frite à'Afetewlfe
visitof aitddWotioa derCa&nrfUas, fleuris fmpam$n*euV {V:\ \pm
M. le Secrétaire-général dit que, vu l'urgence, M. le Présidât*
JiteiiVoulu faire droit immédiatement à f la demaadftradrefféeipar
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— W —
M. Fouques d*Emonville, et que, le 23 mars, MM. Àndry, Corbay,
Lesèble, Garnon et Duchartre ont eu la vive satisfaction de voir
admirablement fleurie cette collection, qui est certainement Tune
îles plus remarquables de France, probablement même d'Europe.
13° Une lettre par laquelle M. Loise demande qu'une Commis-
sion soit chargée d'examiner sa collection de Jacinthes hollan-
daises, qui sont maintenant en pleine floraison.
M. le Président désigne comme devant former la Commission
.demandée, MM. Andry, Bouchet, Rotiillard et Malet, père.
M. le Secrétaire-général annonce que la Société vient de perdre
Tun de ses Membres les plus anciens et le plus honorablement
connus, M. Vilmorin, père, dont le nom se lie au perfectionne-
ment de la culture française depuis le commencement de ce siècle,
et à qui ses beaux travaux dans cette direction avaient valu une
réputation européenne. H ajoute qu'elle vient également de perdre
M. Michon, Membre titulaire.
Léi Comités qui ont examiné lés objets déposés sur le bureau
font connaître leur opinion à ce sujet de la manière suivante :
*° Le Comité de la culture potagère est d'avis que 3 primes doi-
vent être accordées : l'une à M. Langlois pour son lot 'de légumes
de primeur qui sont vraiment Remarquables; lasecoade à M'. Lhé-
ranlt-Salbœuf pour ses belles Asperges, la troisième à M. Ffromont
(Baptiste), pour ses Ffaises obtenues dansd^s conditions défavora-
bles à la culture forcée. ' • • ,: ''"'*■ J '• • -
'JrLe Comité dPArbaricUlttitfB pettse que dêtftemercîments doi-
vent être adressés, an nom de ht Soâéfé, à MM. Aftdry, Mburice et
de Liron d'Airoles pour les objets qu'ils ont présentés. La Pèmme
Jean Greville présentée 'part M: MétfritteJe)st/,dîapi<ès ce Comité,
uôbeau fruit dont le mérite *éel est1 fiable i ''' l> * ' ' - •'«
3° Le Comité de Floricutture demande <jptf «ne prirtw de giclasse
soit-aocottiée à M. Damage pôufrfeôn Gâméllia Laviiiia THa^i, ma-
gUtt^ue variété dont la fleur test grande et dtai trt*-beauf cfcflèris
Matafrrésê; rabane d'écarlfrte p^nr^ré vif. tt'déittandeiqaé desre<»
mérettnents sdèfct adressés k M. Triqnet pour w Ctaôraire double,
qu'il rengagé V présenter de noufeàu S elle setbprtduit pa* le
ôettffe.r ' '-•-'• : •'. - ■'•'' "
4» Le Comité des industries horticoles déclare que l'outil
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— 498 —
roidisseur présenté par M. Guillot-Pelletier, d'Orléans, est ua ins-
trument insuffisant relativement à l'usage auquel on le destine.
Quant aux autres objets qui lui ont été soumis» il a nommé àes
(Commissaires qui en feront un examen attentif.
Ces propositions des Comités sont successivemept mises aux voix
et adoptées. M. le Président rejpet lqs j&rimes votées aux personnes
qui les ont obtenues.
M. le Président rend compte de vive voix à la Société des recher-
ches auxquelles il s'est livré sur la composition chimigoe de$C<wçQ,
à la demande de MM. André et BariileVDesclwnps. Il a trquy£ à la
tige de cçs plantes ainsi qu'i leurs feuilles. une con^ppsiti/wa ana-
logue à ceÙe de la plupart des plantes fourragères, toutefpiaavgc
une assez forte propprtipq de matière muûilagiaquse qui, peçtf^fte
plairait peu aii* bestiaux auxquels on donnerait cette ijôurpjfiiçç.
Il serait bon de faire des essais à cet égard. Quant au riwomvtf
renferme une f^cuje entièrement dépourvue d'odeur, et dès^lçp
comparable aux meilleures fécules exotiques, telles que l'Aff^v
root, le Tapioca^ etc. ; mais la proportion en est faible, et y^arie
seulement (Je 2 à 5 pour \ 00. 11 faudrait agir sur une grande m^sse
de rhizomes pour obtenir une quantité notaMe de cette iéciile^^s
graines de Canna spnt^ cojmme on le sait,, extrêmement durqsg la
fécule 7 ç*iste en ^odance dan^ l'altfuoem, tandis qpq, djans
l'embryon, il y a beaucoup de matière azotée. Les cellules dç(çgf£}p
buipe^ affectent une déposition «eijxarquaJbLç ( jelles ont uj^fwne
cylindroïde bu plutôt prismatique et rayonnent du centre vepj.jty
périphérie,. Le? crains de fécule, qçi Ws^xplJ3sent çnt^ fople
de sortes âe petites galettes ovales supeçpotées^ £e telle £Qjjtç^e
chaque cellule exaruiuçe .supterfidtflemeçf j^^le*Tei^plie,fl4,TO
coççs unique. Le téguipent de cep çraii>e? rjenferme .une.^Bpa^ce
colorante rouge, qoWhle djtas l'acidç ^toybjfiriqiie, dpnt Ja#5ftj
portion est trpp^ai£Ie<jrçyr qu'on prisse songer ,i en tiffir u^j^
quelconque. lies fcanna, sijr lesquels ont forflft les jetfiefu^|de
M.' Pàyén s^t'ïeç.'C.^c^ $Im, fiaoçid^ fpectiibil** fâffa
nepalensis et discolorr , ,. f ./, .. . . . j. , ,,. . .... y , * .| .M
Mf. Lepërëmefsou^e^eijiide ^(^ipi^^we.d^i^^^dfi^
verses variétés de Pêchers chargés de fleurs, afin de signaler Le rap-
port qui existe assez généralement entre la grandeur de la corolle et
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— 4» —
l'époque à laquelle mûrit le fruit. Les variétés dont la maturation
arrive en premier lieu se distinguent par de grandes fleurs; telles
sont toutes les Mignonnes. Des fleurs de grandeur moyenne font
reconnaître, dès le printemps, la plupart des fruits de seconde sai-
son, cômmeles Chevreuses. Enfin les fleurs petites, dans lesquelles
les pétales débordent faiblement le calice, distinguent en général
les variétés tardives dont la culture, sous le climat de Paris, donne
rarement de bons résultats, leur bois n'ayant pas le temps néces-
saire pour s'àoùter complètement avant l'hiver.
H. Louesse apprend à la Société qu'il a eu occasion de visiter
dernièrement une culture forcée d'Asperges qui lui semble mériter
d'être signalée, à «ause de la haute température à laquelle elle sou-
met les plantes. Cette chaleur est assez forte pour atteindre 7û°.C.
lft'long des tuyaux du thermosiphon. Ainsi chauffées par dessous,
^Asperges, qui sonttrès-rapprochées et presque sans terre, vien-
*fctf très-rapidement. C'est à Clichy , chez M. Coconnier qu'est
strivi'ce procédé de forçage.
«. Millet dit avoir vu aussi avec intérêt cette culture forcée, et
il rapporte y avoir pris, au mois de décembre dernier, des Asperges
itofenues, mais fort bien venues.
il est donné lecture ou communication des documents suivants :
f 1° Description de la Poire Braconnot d'Épinal, par M. de Libon
tfAaoiis.
♦ Note sur des plantes nouvelles ou peu connues; par M. Jac-
duis. , •...-.•
3° Note sur une nouvelle forme nommée Cordon bisannuel ,
P«ff la Vigne ; par M. A. Delavillr, aîné. Un dessirj, qui accom-
pagne cette note, est mis sous les yeux de la Society.
M. Porney fait observer que ce dessin est parfaitement sembla-
ble aune figure donnée par Forsyth, dans son Traité <^e la culture
Marbres fruitiers (traduit de l'anglais par Pic^-MaUe^ en ^03^
& Une note par M. Pigeait* sur ce qu'il faut faire pour nçr p^
«wt les arbres. Ce travail est renvoyé au Comité d'Arboriculture.
M. le Secrétaire général annonce de nouvelles présentation
® la séance est levée à 3 heures trois quarts.
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— 800 —
.. .f .4S^4NCBAU 10 AVRIL l$6S.
J • waiii'uhoToiVuiï Js ntTJ .«moiqeJ M uq à)à /I am;.
-«.: >mcmoH\ ub -nDrfàtelc* é&*fcs*!£9Kpfe(r novj; J/tswil » ir
•c'îi^rM^^âl*'^(T»rtfl^e^a»«rfe*l« rtatoftéjfiq asèrio
"^«êfcàWHW ^mk^ënmm ttiftfe«U<att iMtfr Mnwiiué
ilbglf^â1flefïé[qtië1Mr.,î]ep?e'W*nl*)«igb4lèt etàzttosàèelumt
^^^(Éq^^l^(W^Âd^^-ffiJsi»iaW««>oM IfUrfi* et
premier ranç pour l'ate]flèW Wfet«*ën«Ué««J-6t»élMmtefitaps
Yffl!%feg8KW^^d^le^fl^«''*ïi^eÉi4b(wa oK ««fleflia-
mètre. 11 fait observer que la première deVÙtiettflariêtls prafefit
~Wêé: aoa 80lîD 29àïtoom Jnoioa 38 iup goiéimaiq a9l taos so ou|>
'•^^f ^^q^«Bé^^i^^'#e^q^)^L¥et«MQ^a«<li* la
'WfiakêM^Smmim^J^^oa l?up àlèhsir jbI s Sazasiiaqqr,
lib &'M»#BfifênVprèel«m^^
^on^lTrçèrôfe^JliW^ffl^^ «t*e
^MWô&nlèWSêWfin'â^atf feffl^ fôplWMSWfUaMniiiee
'^tt^%MftêIBa8itë!p«^n^«étëW*}Si poli ©witftqiW-
lUï«ftaîroâI(«^!«%éàiëé»dèlèé'j*i^ <>& awnrè néiaisb bI eéb
9
mes, ven
BPn^fcdPW$r<fâj> piifl^^d^i«clttwp«ileî|wiiiîde
^n^ëreMé* flffltitafc Eftnp»eMPat OtafiPfcefeWMfllMP-
cules jumeauj!#^^$Èè^îWl^&fl«tom^^
•¥^r^^^9^itffa^^eV%»WlèJ'a%i lia^t^ioM,ip8ritfant
une seule saison, d'un buHfiWP^J' W^iPM^S^Aw(aoa£rijfti,
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— 801 —
mières de ces Ignames pnt été obtenues par M. Bouhans; la troi-
sième Ta été par M. Lapierre, l'un et l'autre horticulteurs à Dole,
qui se livrent avec un plein succès à>% coiture du Dioscorea Ba-
talas. — Quant aux racines^ fierai, bujbeux, bien que dessé-
ches patèf^oftisâ» iieptan^ii&^WWiytàQB» ,$e$-tt'en ont pas
rnwsjiw ftàto rttojfift^jM g^ing^et^^ WW& *? PèseDt
ms«W*«tfrail)nftSBtoljsHi*^^ Guil-
tame&NUfesdto &tefl§i»?&tof$HreWS -rpmj?rgjjabjle8rjDroduits et
«•rite Mo Obapf^^^B^À^ucyn^BrijÇ^d^uK,pieds de
ùB*fl>» ftfa ÏWt^teftffftrMtéfftdjftiC^x^fJÇj^s^^ux-
•MoBj •Wte^>**flWW»eI) oiôirptiq £( orrp "uraado +ïb1 i .. -■;' ■
que ce sont les premières qui se soient montrées dans son &$per-
' iMU#iUlàwata(Ji4Pi^
appartenant à la variété qu'il nomnfeAfmigUEfift^
JtiUtytiaMlftaifiteteiàrfhglo^ dit
'«tW»AH>e«g«ftJ»fq«!!, Mta«i4u^<li$Md§Ptté!& i&wMè*
Wlptttbt» flo»q pifflftW<J*> li?Mî^tf S^ttWi/Mî*
dès la dernière séance de hiftpWfc Wkft#lfe ^BbWflSHftr l
atait apporté nBftlgftwbjjt^â'^Bp^d^IfflîfiSHW^Sp'o1^!? Pu
;<a*^^^Wt(WW8e4^à,^aflW ^^^ dfec^lp^po-
^^^IwA^lSrtrtWj^dçJj^iBJHod nu<b %amhu sluo8 BK
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— «•s —
fâgoerettôtt)/ des ifaneoto Bbmcifc Hdlliindë^iiililftas/ VêftilW
tli j9ft ftnrMl. Fardifitoôda, .dtt Sa^ops^ près fcloifeUu^LtoBg; 1K1
^>!^àîfl«jfid(juHje 4t ^ann»oîii» ilrtiie, vaille ^tnfeiaè^i
a été décrite et figurée par MM. Poiteau et TuipiÂJ daitti téo#W-
jpo^e&aaçateei/ttiaip <4ui>afrait disparu dcpnirfptaÉKb^ÏBhfiSées
& POsjp#W efe fW'Jfc ûlûede a TetoHivéa èùtàknuàià À*A*-
gfetimn ..i.m j,, -.;. ;..i,i. .. « m. i ! .:,;< ;;-.:-, .ni^ô-'
. î,<M Pa^.Mt TirtijflGaiitfils» fc(*tMÉilieur,ii»*
Versailles, 4° un pied de VAzalea indica Belle Ganttito^\&&$x\
y^t d'éjtra mise a^ parfion
obtenteur, M. Vervaene, de Gand; ^ônbuvèUes variétés d^4#^
jrçf#8> fOhteftuw fia» !lui:d&; sentis, qtri fiéuBpfiènt pourri £hàûfere
ftfopt *mftttelles»il donne lesunbmi dec Itnpétatàcfe te Fttifcè,
#i{che3*ede'Mtfak^ ftladtalfe
E&yaflé- Madame ijpattiattûe; A» iUrttyUfci vàrîéti âéumAtoftîl
fleurs rouges, qui est fort remarquable pour l'â^pten^'l^tetëfié
pwfaiteidfcqa fierai n *■::■.'« - * " ' * ,'' n ]r
«•Par M. Fournier (Désfoéfc jlldiîki* &'*!&&&-'&&
Xhérê*e/>dês JL^ àéié'iàb-
tenkei ûaaertci/ ûasfçtarate^ul &éniii*s e& çdte au iabifr'èè
septembnMSÔJl efcpu£Mnié<^'da«te^
vaut. Pendant l'hiver on leur a donné fort peu d'air. ' ' " »•' = nn' ^
iifi^iàrMiifiaiih^
, c H a^LiPôriM vjlC^pardyi&ainl^
Soulangeana, 5 fleurs du Jfty^fldVMiNtf^^^
wlft«[dQn*jiligBWfla»a(Htu' U ■■ , '<> 1-"' : 5 •'•' '• >,f -K
4ftfl^!quilfia5*»endJei^ièoeplflai[vantôfi^î, : 1( - "": " llïfi J i:'
.^lteft]ettte*&t^^ dtitf 6BfSfeL
$^&é, pmtt la i^fc^ d'iafti mêBààlfe «WjK
S»Àj4j uïaàaxnaïkMiçtt^
<^fe[dteipa*R. A. <I*dçrlfcinb*lla^
W»tyJBM'& (àhic|j,intfl|kvilâ flri*e*& HMHldej el «"«tf
médailles d'or par M. le Sénateur Préfet de la Mnar AMHfiU^D?
ville de Paris et du département de la Seine.
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ôa?^, ^U'deJLa«rè^ jpwpiiétafreuàî JàutogûeMÀùtae^ *u*feifr
Yallois (Isidore), son jardinier depuis Tannée l826ffàjsU'ff£ïtefc
*t ^fimatai^) fcattiuftejs, qott^étrireAtt Ithlfani (léTViTfeniain
^«%^Qi^)uMvsietir:LiHiet {GfleDgea)^ *ou jirdimèi* depuis fe
l»^iiW>ittQ«; ï !■:'• i-I .'•':'. v-l « * ^ '-« ■»" •* ' '
, JrifoMrt^idft^^ ^MttM. A, Bffjfer;ftte8-
faite teMâMMtàaà dte&fiotiétéB^HdrtiGattttl^ d« Belgique et &
la Commission royale de Pomologie, au sujet de sa nomintfSëâ èh
5^t^feîW«»to^.h«nQP^fedftl»- £oeiété ôxà^érial^ et êeûtraie
a^n^api çjp^ppgaw^ iMambra) tîtalaixey * - .. * ' M -;|J (>l
1?5tJfeeîçHne,.pan]aqufilfc Mr le Plaident da^^ot^é^ d'fîcyrfâ-
W&m 4* &Jtffittnpatttiûii, de Xam^t^0art>rine4eniÉipdè iqtftaîi
JtelteÊ s^t4^uéipoiU;.flw»ipartiadit Jury d*¥Ebc;faatfctt qdè
1 cfci* tenir à MoatàJihan, tonsits» jH*mià*ï'jotti* .tfd
-, , -, . , -, 4H
M. Hélye veut bien se rendre à Montauban pauDitj^pEALdte j&tfl
«jyP^^^^W^iïtopps^iu'..v ji^i.-.-l .l£ -n/i M
-ifcHj3* i^ttfiei ^ J|l4iK»vitj^f JfemlisecimreapdiailaBiwà Yfcmrë
aD^i^el'eny^ d*:gttiutà ^'aiaMetan anitiaéiBil
■>• iffu'ilrfdi^ fe^<d<é^i«toy *aiMiJiqtte dtttgraiittaJiie
Melongéant. . ÏVt i Jvy jK.t )ii;., n ^«u J :i«» îv/^n inJ-n-'I .n:i.v
^Mk^tèto* .«rM»W»«eiî,i,Kién(knt J«taaffl>&itt tfiiSdri-
culiare, au sujet du désir formulé par ce Comité dawfflr U So*
H. le Secrétaire-général apprend àita Êaabpagïée lqi&» Idftiiè«&
*^#>#fifl9V*i&j]€ta^ *£ce
ajet important, et a d&gnàq*elfipte& ^iri«a«ïï«ttaiii«ideVtfHfc
%mm Jr^bfimiR *W*fe Jl fiu^flfafet|>èiè, AbéHi^TWf
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^WÏÏËB lêlttllaans fequëïte aL ' BQssmiè propose cfe prouver qut
appOTterda*cnm a tffêst, en i«*s, août 11. re _
(HfteS^ro'&Wfc grande qnanme pour en aonuerJ,âilusieuft''l|&^
sonnes, notamment à M. CaiUaud, de Nantes, qui, en f ^..aeïià
égard.
annonce qu'il: f^WM^^M hMlÈ'%Û ««""{{liïe
$4taffi -PinîSPa0 VMP^-Mlilïïî Mfe^ fiSW
m W;PtoA|%^ai^^teiy}fe MM&
jU yurgiiiol xiraniraulo? s% iuoq bastivbH M é 988bId ?e sl>
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{fagips, lïertiQ uere-MicM LCbailùs u Go iitier d3ète,r ^amàie»
C.MIK.1U1, vsuiiieai. et,
aui toïi par M. Je Président, elle est adoptée a l'unanimité^™^
w^w^m^Qif, wwitimfiiiw^'-iïuç sono*™
et de faire connaître, dais le cours de cette ^|$frB ^(^jg^jj*^
#le,.l
ni»n desquels il demande qu'uns^ryçe, ^ot^ntelq
de 3* classe à M. Révérend pour ses volumineux Poirgguxy jjj
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— WR —
faisant observer qu'il ne peut erprimer un avis sur fetflMiatee'fc
;flflKîddiAte'tfe*[Oi»âB dwartrdtetiwp ;W'to>toû*S etl£i'il
ne voit aucun avantage a^pineéaRttjtt^ A
terre par M. Chappard. ^__ ___
9e Le Comité de FtoricnHtare demande qu'une prime* 4" classe
soit accordée à M. TrumMffôJVW^toM™ variétés nouvel!»
<F Amaryllis, parari ltesquellesJLâîsîl11?3» comme les plus belles
celles qui ont reçu les noms deM"" Payeir, M** Duchartre et Du-
chesse de Malakoff. !$ pÀtfbsfc' dl dbhàéft'TLïle prime de 3* classe à
M Fournier (Désire), pour son Lis blanc forcé, et de'Tttnercier
;'M*' ThffiftAéf mippifè p9tf«Wfe !p«6»ftfoÛ6tf*.! J ' " *;VJà#1 *
€fe? «verstô ^ortifioûs*^ fcAcéWl^^ et
*atfopteës^lH;ie fcreYi'denif remet ensuite 'ïes j^mesi^i personnes
.«ffi^?i^.rt^»^iv^i v • f' ■ «:«-*f- <■, '"*" ■*■"•■ ^'p ^ »-/4»û .o
M. Andry apprend à ikSdciéttfeipw te.Fttv»^* étfttvéesau
'tti^^Mïle^â^ttt^â^ett^tttoiitèWé ^r^'elkriàlâfee^ii
DaTaîl êjre due, au développeriez '&tr feiir surfttce ^^liii^lMÈycéiJi-
'neèj pàrasîfe.:,LeJ mâï es^ assez, gra^ppro^ si
^'jo?, wtpirywrtfiJ^ ffi*érir; il m Tm^ê^mmim^Him^U la
culture de ces charmantes plantes. M.'lftiwlie* 4f*I<|ttfe autres
« tââfmz! :ds<*& àWi? T^vèlaiïïeuts;k «tëtoë «affiffl^^ Vër-
veines ef cowrmçnt 'ce que viçnt dfe'iîre M." îe Sçci^tdre-gënéral
jo^^^-j^^te^e^L.. .:i|S.,.,(| ;UlJ(,r, .JMl,n'i,,HoW <1;
11 est donné lecture des documents suivante!;1 •> 'i-v i î'M
I;^-#a»
culture constitué en délégation dû Jury, sur les fruits de semis qui
avaient été présentés àTO£j?osM>û!tëttue par la Société impériale
'Wê&iifl^lWïœ^ ,,3/oH v
2? Rapport, sur 'laœtletlion de Càmelliâs aeiL Paùtjiks à'Enion-
ville ; M. DccEiJiT^î^^ôJrtftir^1 ™' ^
i.4MJMipnip«^^ *'••»> i»r-»*
» Rapport sur le TVatté de lacidtvre dks Ckmpfjfàbn*, par
. ^iflPf91«ffiMnÇ|«*ltl«' l^Sfo^tïfl^ ^ÏJftWli<5«Uw» «f \*ii«u lieu à
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Stiasbearg; «à, çostmenoemeat dTaimLI 8*5»; ! par ML j Jhawnto ifc
iB«teiWôUAinc -i/i. du i.iiiïc n{y • hi'uj '»n Ji'u|. I'j/'îm.-Î', iiiLgij;'
: ;#.fc SecDÔtaitengénéralaimtoilfa^te ùottrellfe !pxééaBlttmB^;
„ ,„ JK^.J'-JJ .1/: 'HKJ ..Tl'iî
■ : ./jf#.ii -j-M'jî.r >•.>.. PW)MINATÏOKS. ' -î.' <'> ^.l.w.f. n'.»-
1 !j-,-j -i;ï«'[ -.il "!;.■ >• • •.>.. i. J_[ '' • M.-:y >I iiini;<] ^>.*«\iy\»i\wl*.*F>
-.'lu -.;'''^ ;' - '" \< .H ./ '! *' !■' .. '-/î »i! >■•! l'-i-il Uî:» iî'J» i ill"--
,. ..:>_ ■;. .i,-Ml,.-J,, ...SH^.ffl.'l^Wfîj .•(;.' .';;!..!.'. :,l,,,o,l,,
3. Chargent (Théodore), jardinier chez M. BMM^VSlÉbleMiÉèS'lfeeii^
-il- ■W'M* ^W1^^^ **$***• , S.-Ji ne «*:;l, '.■.•; j-m.«,l
o. Gaffât (LdouanJ), jardinier ctiezll. Buisson^ rue de Lanenarap, 60,
* »):'^ïï^fiy(àè4ue);pariM#. toise et Antoitie1.r îlJ •-''"■''■■I ',!l!
1 • 6l'iGùtàttH'(Chèrlé^;' frutffelV' *tfr&a'«lé fe MUefeiflè^ ^P^si' pkr
MM. Pépin et^abpafiin ^;.iyui:f.»uii ^ I> '.mjJo&Iàimoi J^< il
M. Roter (Atg^^)ifRré|i^pW<ie Ja S^^.iVï&Ui^Wtit^id^jliW^ur
-Hom3#!&^ hnqrjr.fl *
Séance Dy^w'a^tf^Tfl/j^ja .tf ;f>U,y
MM
teau des mvt^m^M^'^m^i''^m^r9mi'Vfm^*é^t
un .asiÇ^lWnV» -<'.V ■m>\$Wj»W> 9Vs<a\ si nus MC'mnn *E
1 Bowahgo, nie de Bonlogne, 3MARhf P Wj^Jf/Mfï-
3. CnCTHrnn (Keme-TWojAife), jénfinier enez M. Tbarare, a OUaia-
„ _ . ..»8-ni:n«litt .(S381ohVJa3 '«n :izOTHAp
6. Pouquês d E«WWçt^^b>^ 1Cfi»ffln}5)îbillKD1'^»^^çy^
.(tàtfV&Nh) ttOtti>tom^A%kouyiv>oiocc âiûhjcyvù bjVnofcwlab ns)»Wuû
T. Hoffe (le docteur John), rue Duphol, 25, à Paris; .p&*il])ki'Br1uiçois*
m90Stfe#i«^GNfci§&^^ suv'iwwbiyw ;*too<i »\ <jb wteïltf&
8 . Lanson (Àugustin-Pauigiki jftiiimpf $m <M) bftbttofl ubeafakViei»-
heiter. .°8-ni J^fl^iol
MM. Rouillard et Thouvenel. .°8-ni ;aon$ivÀ .(Sd8l>
^d8*WT«|i^ Mfi^tafri«feto ^*ât^*<fcar*fe p*llMtfMW
veael, Louesse et Hemeray-Frixon. .o8-ai ; ismO-tâ
42. Pusset (Louis), jardiwgE„^§aJJkJft^ffl&#£ .furie MaBltti)il, 37,
AwiaAJMliml^ ri ab wi^Uitt
os.fliÇViT^iJsWfc^ki^ïfàlftrtûnK E*b wnVjtfoiq tfÏJttfc »bb fûtoUuH
Garenne (Seine); par MM. Guldenschufcre* I*fitytfch#38 » ishv
(Calvados); par MM. PJ&gJMrpiic^ttAntb^o^b Jo eidmevon)
4 &< >%V$M/P*^?iÇtt 8|^&>pa»*ïftal*k^
28 &fc, à Paris; par MM. Cbatéfils eUoflkyi ^eupigloa) &i&A
* 1 VàroJtétojRel, Àft»»Ai*>uft fètottftWasta pAfcMAl^Iaappl&tt M
.'*D Jov*>^wa .K ob âEd8t sb aqmôJnnq ol iuoq (iaauiàJqqua) auQototol)
DAME PATROÎfNESSE. .^^ ^iDiiioq
MMÎmi
?ol8-iii,-llDllîu'I '^ïttttl ab T Je d sioiriso I
,°8-ni loy^Ifl .s\S»\CL to iinttw-ViVtofl <HHiu;iAa .A .M iwj tWdtobiittpvl
•«-ni ;8oIloxiBtJIÙlaB^
; i3.i3f? mS^Û oi isq àgibài f\3M^mJb4v^ât<>«\VVV)t ^fc vioVï) &'\oS\k3Vum>
.°8-ni .13 ; flssnfihil .(Sfi8l lohvil Jd ioIvab^ sb gisiriw
•8-ai ^hLq.^dSNT^fW/i^ .W.ft^^srflP/n^Vito^ -ttfttijrôVioU
AdHWfcWV*^ <3l)'4mbti>î^ 1
Ami des CAcimps (avril 4862). Bordefcft$ »*M •("«* ««* ;™»a
Awuife»>ife Çiâijwwfluittfrai^^ »
Aurai* fai^iër*flftro«dÉrç^^ 4tttyfeitog»to|p.
Aptctdteur (avril 4862). Parjs£ii|i-§&«£0 .(Sd8t aurii) o\vwYioA i«tomW»\
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Jtatfetth de la Société impériale zoologique d'Acclimatation (fôfti&)|862).
-r.iooajRftiifih^. îanc'I é ,o2 JoilquO om ..iiiluliuottoh a!) ^ ioîl .:
Buflefm de /a Socûftë académique d,A^4fUM^mll^^là^l'8^^esct
-xu9i7iWswfa frrtHMf («b«5)9 FâUtoi kM^-i")*»*"') /kw./.I .*
Joigay; in-8°. •rjJlul
MjetfriifatfeJ&câti) dUgriolMtèr* êP'tfmirltàltuïP'êi) màWèVmb
4 86Î). Avignon; in-8°. .loin/ iriT )«> fni:IIino>ï .KK
M^MM^Séf***)*^
St-Omer; in-8o. .noxirl-Yr,1om*H j9 ^;j2')IJoJ »fooov
Jg fli(*Ai09tt4*6t). «MtolliWÊtSlfcSè^naWî^'^â <<*<^J; ™* "I .!: *
fiuUe(m de te Sod^^Wrtdn^^'F»^^^^^ fttM(M<èili%fe(fefeaire à
. (9di0^nètf]i$qe|ioftM^9l9^§lI# **«&«*** ^W^WW/'fflA*.^ ^
Bulletin delà Société protectrice des Animam&àte*^)xltto\#$in'fr.
vrier 4 86t)d3|jjdû5lito4tfi^nobIuJ .KMiuq -(^nio^} onneiui)
(novembre ei déoeml^AIJb^liltol'I -KKi£q ;(«o[»£/Ib3)
Ltége (Belgique); npfetA Jo J>Iil oJ-hJD .KWifiq ;an«€l b <?.M «S
Gatologve (supplément) pour le printemps de 4 861 de M. BsiMf'et (X
Poitiers; in-8°. .:j?ph«oiitai avjai
C«rri<r (te /«BM(i* «PS * «Snwfl.TKBï feufllé lo-t-.
£oonoima ruro/e (l'Économie ruraleei [le ^Répertoire d'Agriculture réunis ;
cahiers 6 et 7 de ïKljTTurin^i lifto;
Fécondateur, par H. A. Barbier, horticulteur à Btaye. Blaye ; in-8°.
FeutBe (iu cu/a.ai^^W/^ ^llW M a^nGâQlIJaio lies; in-8-.
(rtrtmflora (Flore des jardins, jourwUwisuelt rédigé par le Df Ed. Regel;
cahiers de janvier et février 1862). Erlangen : gr. in-8°.
Horticulteur praticien f&frtgê^ftii.W. tfftiRWlfnWs 4 86*). Paris; in-8».
1 Giar(teit(Le* Jardms,ig2i0S<^i^
fleurs; mars 486Î). MIM#r; jftrWfcioa .(£38» livra) tqrauAO eob îmA
MtcrfraMon Aorffeofe (mars 1861). Gand^flMOT^ .£*■** in™) twiUioiqh
14
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— H» —
Instïtaf (I6'*inarsy 8y^ *V4ô*«*il4B6i^ Pm»; feuille in***. ^ A .//
mâinûfHtli& M Muséum y pmr M) J. BeUimw (SavWfraison).
Paris; io-4°. . » -'*' :•''':•"! (- -H '-: «M ;;» < I *v)
-jW^is^i^i^«wwv4ft-B«^gile (itay - Wtfa Bru»eUts;4n-*N A -\ A
Journal dMgi^tyfrnprtltt^*** iè'>Ewnm** fnj^e^om\tei9^di de la
France (mars 4 868). Toulouse; io-8*. __
Journal d' Agriculture de laCote-dÔr (février 4862). Dijon ; in-8©.
Journal d'Apricutture, Scmce*)} Wtw+tÂrfs de l'Ain (février et mars
4862). Bourg; in-8»: ' " '
Stra^oqrp:^8> ' ' .' / J *i -.i «.'.• V <i'l
Journal o/ Horticulture (Journal d'Horticulture, rédigé par MM. Johnson
et Rob. Hogg; des 4, 8, 45êT22mars). Londres; in-4°.
Maison de Compagne (i** et 46 avril 4868). Paris; in 4».
MitthèUuhgén âer kàiswÙàhen freien "' œkôhômiscîien bèseilscKdft\kc[e& de
- jfc^^^J^ttôhiP^wiota^â'iJouriiai fcewoef A JtotofcptaH* dtyr*«*-
cw/ture pralj^^cjOùefr^ de janvier à mars ,4861). StpUgar^ifcnft».
Revue agricole et horticole du Gers (mars 4862). Auch;in-8*.
Revue de8-éâ'tà'i!tiF&Hèts(BLVîi\ Wii). Paris; in**;"' »'• V ^'
Âè^l/ie^iè»ft^^^M^niàr« 4662) Paife; i&4» j ■ < *• ■ \ - iimI .ihA
levures Jardtl^dpjGfcwi^ (avril 1802). Lyon* | iif*81J .[. ci .qgA
Revue du monde colonial (40 et 25 avi<$ 4&6£), Praxis;; \p&* ... i <ttj;jj&f
Retse tn den 5ùden vo?i Ost-Sibirien, Botanisclie Abtheilung (Voyages
dans le sud «de la Sibérie orientale, parliebotaniqee, par M. Efr. Re-
gel). Moscou, 4864 ; in-8? de '244 pages1 et lïtifattchtisï^
Science pour.to«*d^$tfi*s;j*/iH> et 47 avrilM 862)%' Paris; leuille in-4».
Sud-Est (mars 4862). Grenoble ;fin-8°. o: ■' . v "i; ,i;[ —
Société roya/e d'Horficu/ture et ^Agrievftur«j£4*f*rç (J^fte, /^j^a-
jp mé<JftiUes, décernées à la suite de l'Expo-
sition de'mari^^ "' ' ^ ' — " ~
Tentamen Florœ ussuriensis (Estai à" une Flore diïtiJsmiïlWikonTusse;
îifliûlq |tarMl<Sb^aw^^dteDéiersbourg; 4862; gnilU^de ittfalJSJfes
pages* *8rltofrt»™« /H- •"'!) •»"! '0,l"i "MoifiO
Tne FJortsf and Pomologist (Le Fleuriste et Pomol^gis^^ J*¥fjRq! ffmsuel,
itiJcnp slalgé^fiQOliMq BburJfttG et John Speisce^ ayrijl f86i). Londres;
in -8° > * g
The GaÂnW'Wonlcie l(La Wôttgui1 des ^ardtolèA ; W torrinwi) .
Londres; gr. in-4*. . • .lrj(»fn.il d)
tf0fot£<Afi tfH^JJàqw d«i(}toiJïrafi( T/ki/tctrow|[59^6lsiiM<f^MOa«
genre Thalictrum, qui croissent dapftjl'ejntyfietfftfSd *{^tnsj£spays
pages avec 3 plancnes m' 4°.
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tffroflû^/ftirei^ide.Bo^éfeigti^ ridigé pttr Mu J*,iH l*h«\tf*çii
(n"43et 44 de 486Î). Berlin; in-4°. . ,.,:,' .„.,„«!
Zeilschrtft des^L^ué-thtchaftUicheri Ymto* (Jbufiuldeb&KmXA}-
- * '; • J' < ^J --''in m.i, 'V
• "-ne : ,:< , ij •. * J ..:•./ « »... ^ .v ,\ ,(i^,M.,.f L\,,voi.l
•'"!I " ' ■' "•''• ' ''• •WSTKUCtlONS "v ' V"1 '" J v"1
- SUR LES TRAVAUX A EXÉCUTER PENDANT flHAGON •»
DES 42 MOIS DE L'ANNÉE; APPENDICE. *
"i ' ,r *»•. .i.miM ...,.;» ;•
. JUSTE DK PLANTK POTAGÈRES RECOMMANDÉE? JÀR JLE ÇOMITE^'I'
Le Comité de' culture pptagèrp jiei^è/.qjiël^ iîsttT suivante,
gUçéô à« la .fin* du oriwAiep hortjçote , , pwjra ^nifre l Wjriff6
aut jaftfcnieis etatir propriétaires* ien< ]ea< âxtot «ar }e choix &s
*e81ètoeé' *»iétésfei»i,rodttire dans les potagete. ••• - ' >
. r- . . ,. 'j.. . " » • - • ^> m. > \ i< ,\ , * \ ■ m , , « ♦ k k : *
I , ; . VWfWHm** ,\ ..." W
, Pour. safgPQS6piiret saMqualitf.
Ponr&a$ftfeseut » <idi » a
^ -..> . »U> V. Lit/' U .. ,\
NOMS DES PLANT9S.
Artichaut gros vert d&Laoûi
Asperge de Hollande. I .
Batate rose dëMaTâga; rmigé <f Al-
— Igname, rose hâtive d'Â^r I. t ■ « , nv< ,, # , , , ,
genteuil. v . . -|.« <uPoursa<gra»eu*. .u .» » », .» •
— jaune violette '--] ■.» .«to^i -u i . » :*-*•.>:
^feerirvê i&uge toiigbe ^ . • ' .S v» " '^^••u >-• >* «^
""<€! "; ii»* ïbcirceôddràpaudinë:
-,"":„. ifluw longue^ , r ,j % t,^ «
. fcjpdou de /Toups> >..•,* . ,.-. •*
Carotte rouge longue. . .
4 '^' totoMè hâtive
' — l tfeini ïôfrgttë1 1' l '/' V"'. " :" WurW P^ocî|é etla qaalité
^_ . . . / - . ! I
vTi j.aqne. longue et rçuge jâla
de Flandre
vtttoi plein WpnotuïC/ ; W
"^îaL^i^jj viWMflé'TbUl*;" ,lf: » -y'n "' ' o^^11^ »^ »•••■ »v
"^•«"Aiiiàyét'r ^-^.-1
VvfcbnwiË&iûbto ^ pleine.
Pour'^ijfôtaiM.t^ ^m
.Pour rarrière-saisoû1.1 fi 4
(Somme supérieur anvioletv
tit ifaC^dUrfiïrté^litSfpérieure.-
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Cerfeuil bulbeux . . .nod-géiT
Chicorée frisée de Meaux. .
de
— flue d'été ou d'Italie. .
— fine de Rouen ou Corne
cerf ......
— Scarole verte maraîchère
— P^^I"^^
— de Saint-Denis . .
— d'Allemagnô^jii
enfetelgnA'b oasld erloooiff nod;)
t Supérieure comm§^fYtardive
et dTùyer^nuflunoo sIuodi3
Bopnç pittfiifô jWP^teoDnoD
. . . 8Îfil3n£Jl9V —
,Poçrlji»jl^wÉiiflTOO é —
Supérieure jCQAdOH Atagera»
, ïonneicBÙItfcqlBVab —
9b noiiJog no nomm —
Four première Scg^jn.
.... àanl aiouèlB noezsiO
Comme 2ê saison.
rouge gros
vert de Vaugirard. .
de Milan court hâtif.
— ordinaire .
àtôtelo
ruonéaug
gros des vei
à jets de Bruxelles. .
à grosse côte frangé .
.9TU3néqa8lBfl£ui
Chou-rave blanc ....
— violet b)il£,pppl%uo<l
.àJifsnp jb[ iuo<\
Chou-navet de Suède. . .
— très-hàtifd'Erfurt .
Ch^*8M.*uP£l?u^
— — Lenormand
— dur de Hollande . .
— noir de Sicile. . .
-f!(
.àlilfiup £l iu(/I
. . 9<n9l9l8aÀ'b bïBiiiqa
Tardifs ou ctaltaHondb • —
. . . SIJJÎBl 9b 9UÎJJ9Î 6 —
Pour la qua^itf^ujjcocitè.
. . . .98800 9IJ8flOlB —
Pourlaqu^^wooiaol _
l&SWttë0*sb wieiBi?
. . 92U01 ïwA é
ai: oi
en fe
^^SSËSSb^
pbur'll8quaïSe.
pour la qualité..
jeune.
gifrod
Poursaprôcodit^011^ —
. ... A99U0 rfsilhfl —
Poursaqua^^8b8ll9a _
Pour sa grosseur fyjfcflpaliié.
. . jJoo3i9iI«Wii3 —
Tres-bon bjgfciWy&îWuleiir
que cejk des hlaHycsb.„^
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Of)
= l»i =
Chou Brocolis blanc d'Angleterre.
Ciboule commune:19^1!) Je
Concottlétflàl&6&fltif fl ?nqoH(
— vert anglais . . .
— à corniéiBiÇfttegl'iyol
biBfeBfjfe HOfatoa ajudiièqu^
— deValpanùio*3iXflorf ,
— marron
.flj
Cresson alénois frisé
.aoai£2*£9HiflioD
Très-bon. • • XXJ9dIud fùratooD
. • .zujbsM ob eàahî eàaoaiffO
. . oiffijrb no ètà*b 9uB —
saioO i/o neuofl 9b enD —
OlpllDÎfilBffl 0)'I97 dioi£08 —
rron ou potiron de Ctn-A • • • uc.ffiW,*N>rffrfôl
^ aroinmq i«o«rj J <*aà^fo§&n^j&aiss*
Egal de qurii^^umutres
mail1 MpïM^ffio drsa
•^uWiste*bo,flio<i -
emed-luieë ofa —
Epinard d'Angleterre . . . A\\' ' ' ""*^*-j"">« °
- decoFltefctt» yo slib^T] ] •. {^fu^M^!?9"^
— à feuille de laitue. . .
— à longue cosse. . . .
- toojours^r(lfP/5ll.BO?
Fraisier de^U^^n^l^i
à fruit rouçe ....*.
b —
..9ni£ijp
^nqJââlTbpgiolir-"
- -ÎMRi'
l'ïvôq
ira*
;aluo<I
— Palmyre.
— British Queen . .
- Belle de F^P.*™?
- Sir Walter Scott .
^"©^Wl^ nod-BDiT
^^ûMWae^Sflff^^5,
80T8 9guoï
. .bTBligDBY 9b *Ï97
,liJM Jiuoo nsIiM ab
. SïiBaibio —
ol sm û
supérieure.
«SB*
. . .89119X1118 9b8l9t£
, ' . àgOBlî 9JÔ0 988018 û
...... ^ oaBld evBi-noriO
Pouyl^qitfLli^. J9I017 —
Pour la qualité.
. . . .9bé«8 9b J9Vfin-uorK)
Jinhïb WAd-aôil —
Pour laqua
bflBirnofl9j —
. . . 9bnBl IoH 9b iub
. .9lioiS 9b lion
Pour la qualité.
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Fraisier Empress Eugénie..
Haricot dé^lfetfi^frWtorf1'
— sabre à rames. . .
,r,<jf ~™-pssftà rames . . {
— Prùdhomme . . •
r. J
. iiuiiji.ilLi.» «.il» :^'ii.l j'filriaj
. . . . . *il>n«i'i iii'iAi/'
imnl b —
i q U'»'»- a'! qmili.liifia fioldK
( -Ma,
ci^i.i!
;e-tout pair excellence.
slle
— beurrts ou d'Alger . l- .)' ,ufr'> '■■■•' fio" ~ —
— de Pra^rn^b$ ,,'.,.,>" .l^n^tbtotr&rusttque .—
— deSoitoonsnain. . i'"1"' • '"'i- - — —
.,.— de la Chine . . . , .
•'J,1^'1,t4eol^tofcata',UôD.
— noir de Belgique. ' '
— suisse gris, dit Bagnole ï
•OJhilëMÏ fil Ut<)(\
fmW la qualité.
Rustique et excellent pbufcbn-
'sei*esdh^'hAl' -
;[Comine'Laîtués<ÉJJ)rimeur, à
-^'9Î 'i^l WJlW^Jë, itite} faire sur couche,
noire des maraicher*.
aït/
^'»niiifliM> /i> ôb —
— Batavia
— chou de Naples . .
— de Malte ....
— grosse lÀMKd^iééMfi^
— palatine ou rousse .
— ^)u^«<fldîi^,o:,
- AiuiwàuB¥ '.
Romaine verte maraîchère .
_ _ JJJOÎÎ80T2 fiTjno'J
— blonde maraîchère •
mi
— Alphange . . .
) Comme variétés de printemps,
. . . Mjli'd 'JIUU —
. . 'jUM ait «juui'l —
.lien A ')h v\U[ wuoï nongiO
tqmmfc.uiUUiJ ai,
. . . ' . yn^r-q^rb —
, . . .îiltiil ')iuAd —
. . . . . Jjfioi finira*!
çommtf imjfàwima&p*
terre.
Comme variété HKffHMS'efti-
• che rf«B^I«fc*Wre-
Yariétés d'été ^ràiftft(^,Hfe?la
* panachée *8ltf0i& qualité
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...JIII'V lljf «i>'.I>mi3 T'Ir-if/l'f
. . .8'irni.i é vidr.;- —
',JulSéBr.
JWWrJWKiPMNTES.
Lentille large de Gallardon .
Mâche ronde
— d'Italie
Melon cantaloup Prescott petjt à
c„r châssis .... ..,L
— — noir des carmes^.
— sucrm a chair blanche ;• m4»/ftm^^èflusti5lte-
^ Gomme variétés* _ r__
. . om/iu'ilhiii'f
:i
-flODTflOU AWffi'J/ol*) •t;i|»tî?îifH i#. !
Nayet long de Croissy ou des Verr
— de six semaines . .
— .de Freqeuse . . •
..sq«53tngggfi|ot?,7.;7;Jfltm./ii
— noir sucré. . . ,
— jaune de Malte . ,
Oignon Touge pâle de Niort. .
de CamhraW1^ . "
*- d'Espagne. . . .
— blanc hâtif. . . .
Oseille large de Frévént- .
Panais rond. ..... /.
•iftWMflBI ôtôiTB7 *mmo8 I .•
itttwïp $°9ll8tf e^rfïBOJBq ' j:
Pois prince Al%^mM^.(.
Jiurjr.il îib r?:i'j^ a-saix;* —
Pour la rusticité.
.ri.VHW%îf)n»îeux daûS
.4Çft>îfÇfi?ft^#Ç)f#te^
•ioibiinf m sob 9'riorr
Les meilleure, jja^sçulement
dans leg^ggcp^ç^lgnneuses.
Pourla*p^efii^II0lJ _
Pour lacplte;^ of) -
fi/i'.titfl —
. . aolqr./ï sb no do —
• . . . ollM sb —
028HO7 no oniliiJi^q —
^toffl!f8flF&.,<y. -
Pourïafrossejjj,; _ .
Aussi bon que l'ordinaire et
Pour Ja grosseur,
. {tt9aDTxn£ffl sfmold —
^nsdqfA
Pour la grande precoeitéT
. . .wnTIiTjgiioi —
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■s* -
n . M ^^^TOfliowàM Ta 8aTœ&vAT«oss.
Pois Michaux de Hollande. . . mj
— — ordinaire, petit Pois
.aajAaaaii arrosa
tibuVlàÏÏkàutè des cosses.
— d'Auvergne. . .t?j.'aK-/3h^
rrûil£6Hîfll[dfi#tollah<isèqiiooa lru>fe 98 inp 89nno8i9q aol 89)noT
-ftnn ffitf |gWiftf(£etPii»eu£9d.' ^TOteâWSlral^1 xufitègà? asL
*gtfol pî§f8fittàiq gfioiJfiiàqo aanijsmo Jii9gix9 89tt00Tfifn i£q 9ifqiJ
•rira 9ΫfèAFMW^.3i9 ffloigao) jgJ JftMflslagpndfitdsl raofeiann aup
ennl trtr9tMi»i Je ôà)ljoo%pfnj8^ >èi£qèaq ienifi edaû£*id si ^Jcifiy
i^TOrl#P%|ftrAtt«iè*rilBBK $£Jufi/fib siobupleup no 89ènn£
pWl1^^î^rf^IAja^rtB 8qmd)8çi tPhutéià fr&qeitfcouë nu siooflj
— jaune de Hollande . . . Pour la qualité. .nislra> «rooj,
— 8W«}cfte SHUndftuos t8.rdfi. oib iiîàiq-Béïi Jnoa aiusJnsl 890
ôtr ,08Wgel§npw/diteâfitdiMèL !*«* «fartfiQ^4$fa0ittôa
-isd telè'I £ 9iodn9 Jnoa sdlfo'up nr)icaJ88onrptaQg^i^fej^^a/îffl
'TOo îSnrtl<A'tt^f aînaJte nom j! nbaoqài Jri£ps aéooaa 9J .èofid
Jïïïto iSQVfMdSSkfàtiiKq 91ÏA 9b «jmgoia'm ûjr . ; 8Σ889 89f sànn£
^Jïïîéfliï BrfflwiffiSgélIoa 39«i oup «c îffi oFl$vnoa eioib 9j; 9up 9boritàxn
Potiron jaune gros .....[ .3iB889 39fln9l9qài 9b
— d'Espagne ô|| j^ jaâpwtt&èftlaàtàiiiKi*!!.
PWft f&# %lJ «S^BWÏfjo uofc> î nu èdoupo ifi'i t0d8 F mu[ a?
.._ Jffl&ft^PSr^wpfil-enc } orrai fil ; ào£di9d Jfilà1! £ f2fil92
lui aJfi^^M^Sffl^teHfej, «p .9ii£aii)io-8é7l i9g£îoq 9b 9iiat
" ?9B 9£tifflî)o «9lJ03iBai fôfa$n£lq 8t t^d^n9von ntf
Radis,
fil 91
^5 89819/9"
,noir
1 ^ TUomme variété dvhiver.
ftéféraHe
j; àgildo Jflo'm àinolo/ £tn 9b B)fl£bnaqà6ni {Sfl9ni9doâqm9 ?sb
. 9nno8-98rnoJ t tnoqn9fciA'b èriuafl ^yiri'b ànfl9YoG <9889dou(l
zfè floiiYirj'b ôiJénifiib au tifitiiaaèiq noios oo i(9aij&^-ô38Îfj3
JAofi'h.gioai rjfi'irc
est celle qm mi
jfilliîfi^) wnio^ 9b no93iiK>d uo nona nu srcq it\ * J
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.<»»»<«8ffES ET MÉMOIRES!^ "f"0*. M . „
Toutes les personnes qui se font ocaipéefcdaifcHmbUi^atTun
des végétaux li£àentetfltrôfflr^è))eau nrai-
tiplie par marcottes exigent certaines opérations prétta6U&} telles
que l'incision, lsbtitaqgdaito^|]a torsion, etc.^lÇ'îMkiîe stri-
vaote, la branche ainsi préparer £st .marcottée etrtfrtOTiettx, tnris
années ou quelquefois davantage &0mii(Féri^ffoidf$44&ines;
encore un succgti5psta| Oiferfl* ipgtemps télti&iVzÛVttëfyMWff1
jours certain, .àlilsup ri ijjo*! . . . ebndloH 9b 9UU4 —
Ces lenteurs sont très-préjudic ables souakoéU* tfy^fQSk —
cW^flrf*B»liDiiItaîf 4»fl^ja*feiaé3lién«l«flfll§8W80,nte
ni^^fdWd«»5flSlçao88èBiors qu'elles sont encore à l'état her-
bacé. Le succès ayant répondu Si mon <attente,*p8$ 'fetfftft'tifé cette
année les essais ; . ie m'empre^w de /aire parttô4£3ttbfétë4& cette
méthode que je crois nouvelle anb que mes eoHègîftKSSSftfoi f mèïïTe
de répéter mes essais. ] 8013 9ttm\ fl0lh°q
lltfiépéf^^^ • • • -WI^ —
En juin 4860, j'ai couché un s cèoir oif %B(ffg88tf tl§ vlp^^-r,
selas, à l'état herbacé; la terre < ans-laqu^te^îM^^ de^K
terre de potager très-ordinaire. Va jiâfl^Ji^^i^^ifîîs sur
de
Au printemps
iius &bma :frr a
irecS epfe.ie me préparai
l a liais plus dur el
1 s M , pnctfurâ^EUnfé succès de 1 année
trrinteuips del i
Erito.
des emptehemerifs ^îiïiépehâdnUl de ma volonté m'ont obligé à
À2e 1864,
s a continuer ces opérations sur des vé-
getââx ï Wis pfus dur ef, par Conséquent, plus rebelles. Mais
ïnfs inaependai
Le 4 iêflft, yài pris un scion ou bourgeon de Poirier (Catillac ,
Duchesse, Doyenné d'hiver, Beurré d'Ardenpont , Louise-Bonne ,
Cuisse-Dame); ce scion présentait un diamètre d'environ six
i
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— 9IS —
^UHuiàt9te.oAnèsr4Foiff;ttipprijwél« f^JtafoPW IfôjWfoQpPfr
W> eonsrttantâea aiépiJi»req)>tJe4ftiPftrtif|Tque jft^^nfô^ej,
§îtfiJ*atf4MM^
strangulation au moyem#toifiJd0jf$Wjm
cision annulaire, etc. Le scion a été fixé dans sa fosse à l'aide
d'un crochet, l'extrémité étant maintenue verticale à l'aide d'une
^««liéipatoir JagarilBifOn^plô^ u»1^1i|aillis,ijai)^prej^té
maintenue dans un état de fraîcheur à r^fl^'jtf^e^ep^^jTO-
gétation a continué assez vigoureusement sur certains scions;
sur d'autres, au contraire, elle a été plus faible, e|f^;Çejrç^jxrat
tombées de ces derniers, vers les premiers j^^ej^toa^if^jAu
mois d'octobre, parmi ceux qui avaient con^if^|^eurp1^f^esj
quelquesAins avaient émis des racines de $$tf^pt}JtyètçesjJou8 les
autres avaient formé un très-gros bourrelet g^^fljfa^^^jpde
d'une vigoureuse et prochaine émission de iftqjftp^e suis con-
vaincu que sij'avaispucwmip»!^ j'^
ces marcottes seraient aujtfj$d>'&iii «parfaitement enracinées. J'ai
opéré le même jour de cette manière sur Jç^ppimierje Rosier,
l'Erable jaspé, le Pavia, le Tamarix, les f^sç^jers à grappes et i
maquereau, la Clématite bleue doublera; jMiiqMV» mitufoibasa
Les Pommiers ne présente* ifRfi^gRil jNWRtf ets ; __
Le Rosier également ; jiumcn innlnhoram fnuif./iàbiqa
L'Érable jaspé a émis des racinstii/n j;if »*n iïrm.tè —
Le Pavia également ; #JCTMIfsJ ^>qonoI
Le Tamarix également; .ïiiv.^l* «ilxj
Les Groseillers également ; .aibuj.nt —
La Clématite bleue double n'a pas même fojHftt ^nj^fxpjet.
J'ai recommencé sur la Vigne mes essaift^0}^^^^ jfl^î^nte,
par marcotte simple : le 24 juillet, preç^^^p^cation^que j'ai
recommencée le 30 août; et enfin, le 7 sej^p^çaM^s marcottes de
juillet et d'août présentent des racines 4ftïP}W§ ,4ftr^° centimètres
et sont parfaitement livrables an comp^^^f,^^^^ ^tj^g^bre
n'ont que des racines de 6 à 10 centi^f^j^^n^ï;^ ï0Bg
Ainsi donc, j'ai obtenu en peu de semaig^gf^ujets Jwns è se-
vrer, tandis que par l'ancienne méthode op}^ ^i^r^g^^ain
d'obtenir un pareil résultat au bout d'nne anx^^y^n'est jjas besoin
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— lift —
fiftltotêtf^ tes àvatit^eé «i téUl^iiMurôque^^Btt.éftiiWde
tetttllttpKfcàriôtfi; jéluë'àftUrâis 4r<fc» engagé* mèrfjootttgutt àiy
kVrf^W^urt et; Sè^teitrê^hëu^t1^' profiter làtataw^ifica^itoip
ràbllettt1 éitpé^fèMde^èMitiitUdtir ïtagBéi'uu ^ n i ni; iimMj.Iimm.^
Mt/I £ '—ut fi» HlU.h ht\\ Ml'i ," nmv q .M'. cO-fif.l'llMIIP. HM-i
<ui;Vjln/i « iWi.-'iJT»/ ^[f!!-,ui!Mi in.;}-. ••Jirffiit/'.'I ,|.,||-„rr , un'f-
ÏÏÈfc* W'IM&ttftirf *ifebAÉë ''«wwaiT H bina >é'jmmi,>ifibOL
;aiori> "ijir.h-ii> 'jua hvni\w>uin:i/ x.^b èunihio-i i; uuiir.iàg
^iàïitoSfitttfc cûMi.-î >nf.| ,!•,. « m.!-. .oiiBifiKn m: .^ninrffi tij>
u/MM^*lta)tert^WbS'i'<^^Il,•^•î ' ^ --m/ ^r.im-.t ><o H|» ^f.n,-.-
•L,tt^éyâl'Wtt6ilHà>.i,,fl,TH,n,( *--i2-—^--it mi Miirml *iMi.;vc ^.itrri.
-fl^ehk a^fljjgjfc <.f» fî(Mr II.!- MIIhll|„»|(i N^J|TOl01'f/ Mfin'L
^'C^Pè&i'^ Mirp irniiiuv
Dendrobium crepidatumi>^^'"'i 'wild îiiitiuiiii:» £( f ocnonjujiï!
Epidendrum macrochilum roseum, ; Jiiom»Ifi^;> rjiw>JI «j
— Staùifordiaiiiiiiïinrj£'i 29b ?rniè s èf|^r,f elcJjs-iil'JC
Ionopsis tenera. l InamalB^ zïvtfl yJ
Laelia elegans. ;lfi9fri9l£sà zinxniBT eJ
— grandis. ; hwnwlBg^ aiaflioaoïO aoj
J^W^fffifcéB»loi ornûtri <;;q £<n oMuoh ouafd ylilBn^D j;J
:'^T^itf!!giyo§Éitf^^ *•»<« ^njiîV cl 102 k>a9fnmo:)<n if/l.
tt'î ^UnoclijjjnjyH^fnq eJ:.flini « si : olqmrc 9ltamai ™q
sb «ïliuviBiii ?4 î^Ml'm 7 af rniln<> ]<j ; tfiofi OC ol o-.on^nr.iQODi
8'>Tl«imiJllsD O^jg^jj^fa ^(IIU, *)& ÎIWlfl32SlïI !ÛOBfb i9 J9flîa[
^ttlteôittk^îtadffli»»!1110^ m ^Id£T/iI Jn9iri9jn;1ifi(i Jno? Jo
&ccoHHM»^^l»Hte^'9o 0» jb cl 9b sonioBi e-jh oi»p Jno'n
*? i ^r^J'ioa^^^iofiBe al, mq 119 ira&fdo iB'^onoli iauiA
ni£lIWcfi^lj^ï!ftc€ffibéa.9 ^boiilàrn annoionB'I uq 9iip aibiiBl ,191/
wwkmI «ïLte'j'ii^jgnfi ônrïli Juod ur> JBJlugài limq iih linaJdo'b
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Vanda gigantea. •<!* Bibaa&l&ïï
— suavis. .(bîïbiikbH) ïolooeib biô^**00**
— iricolor var. planilabris. .loloaid 89to!q9J
— — — Hollissonii. .biiswiib aiifiqîJ
_____ .BDliBOIOTB 9)8B0YJ
.B1II9D13 —
Liste des Orchidées qui ont fleuri pans -êfe^lWaS^u JXRdin
du Luxembourg, pendant les mois de rrfi¥èJle^4vflluWSSï^#e
de M. A. Rivière) . • "lullddaluq muaaoIgolnobO
.muJfiluoBm 8dbBfoo9o5D
Acanthophippium silhetense. .rnijlBilqaiB muibionO
Bletia Galeottiana. .aurBfn — —
— hyacinthina. .mnilolid —
— — alba. .mu9aoi aansnogcdliBo —
Bolhbphyllum barbigerum. .rnuaouxdfi
Brassavola glauca. .icuviuoai —
Burlingtonia candida. .e9qrçnoI —
. — rigida. .oilxqB1! —
— venusta. .muflBilôaaufl —
Catasetum tridentatum. , .tiujJBldOBdqa —
Cattleya Forbesii. ,rauîbsmi9lai —
— Mosaiae. .cnultedoluq —
— Skinneri. .rnmoûinu —
Chysis bractescens. .gnilolibaBig euifid^
Cœlogyne speciosa. .iidoilIfiVA —
Cymbidium aloefolium. .BïoftibaBrç axeqoaaBlfid^
Cypripedium barbatum. .(>iiteoupo) £9201 —
— — splendens. .8uJoiqanin8Yd4
— vennstum. .BauBb aillBdJo-ufôM
Dendrobium crumenatum. .BlGriqoaoidqo —
. — primulinum. . .BillïmVL Binogo^
Dossinia marmorata. .BÏoaJnî b^b^ICI
Epidendrum cochleaturo. .qg _
— - crassifolium. .sqeno BisaugiiboH
— macrochilum nigro-roseu#feii0ïinuo inuidBlooosr6
— Stamferdianum. s,\r>\ubau Btigiudmoifog
Eria flava. #ii[99jg flheatioofc
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Galeandra sp. .BdlflcgiS BbasV
Goodyera discolor (Haemaria). .aiv^us —
Lépiotes bicolor. .ghdfilinBlq .ibt aoloahl —
Liparisapœna. .iiaogeillofl — — — .
Lycaste aromatica.
— cruenta. ~~
f*iM^IWufl¥&i^ê¥Brci sb aiom agf JiiBbnoq t3H00HKaxtiJ ua
Odoaloglossum pulchellum.
OEceoclades maculatum.
Oncidium ampliatum.
— — majus.
— bifolium.
— carthagenense roseum
— flexuosum.
— iucurvum.
— longipes.
— Papilio.
— Russelianum.
— sphacelatum.
— intermedium.
— pulchellum.
— uniflonim.
Phajus grandifolius.
— Wallichii.
Phatenopsis grandiflora.
— rosea (equestris).
Physuruspictus.
Plenrotballis clausa.
— ophiocephala.
Pogonia Nervillia.
Polystachya luleola.
— sp.
.(aaàivifl.A .M 9b
.9en9î9dlia miriqqidqodlaBûÀ
.iiaJBÎJlOOlBO BÎîsIfl
.BiiidJniDBYd —
.BdlB — —
.fmnsgrdifid midfydqodIo8
.BOUBlg BlOYB8aBia
.obibaBO Biaoigarhutt
.fibijjh —
.Bl2IJflS7 —
.mntfilirobnt hi0J98bJbO
.ifeadioï Bi[9liïB3
.âBÎesoM —
.ii9nniiô —
.^n3^^^î^Bld exe^dO
.BBoiosqa arrçgolaoD
.muilol9ofB inuïbidmyS
.aiulBdiBd muibdqhq^D
.ensbiislqz — —
.UIUÎ8IHW —
.rnuJ£fi9fliuio muidoibadQ
.fauflilurnhq —
.BlBlOmifiOI £ÎXÎf880G
.xnulB9ldooo aiuibfldbiqa
.nuiiloîiBôBia —
l crispa.
Saccolabium curvifolirfBH^^oa-oïaia aiuIiriooioBm
Schomburgkia undulata. .aiunBibioîniBia
Scuticaria Steelii.
.kybD bît3
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- iStdDCffbyiioUworçUioiii^' i..; :<<in-/ •.',.!<.»{ <(| j-nr.ï- '-• ':'m;> ; -
»if,n«ji -i*44fi ii-.i-l spdcÛMUB. ,'- .■: j,:. -'..-h Î.î'.mii.o fi:f- ' -k- ."•.-,
>Spiranthes picftau i »1 in 'i' .-j* mi-. lu» ij •.;, ,- 1 i-tJi? — _ -f. ^-s1» <>uttrn.
<nVkllflitri«6l0t)ir»i'. -n:*» -n-. . - -l v! - : . Il ,-vr:i-.L «ifiii.if ..»,
•i"! w-J. tateÉti(çlcïrtàûti;îô tëurs).' •.:-,v:;.r|>?vMiM-icT r.l *<i>:U
i - WarsofemckpliauBquâleûSj , •;• i îi i-nii «j •■! >.'•:*• t ' «nnt,
: oZygopetaltoi» HJaaajlhife1 majus. ■ < » . .<:!n»."'»T.î n ...j....i iihiihj
•» » ïr. ) ,*"•! Ji*u"Viin') <S,j -i; •'•. . - «i j -j.Ilul» ••}» rii,„- i.../j: tu».'| îi
-.'.uïm.îII'k /,- •!. J;i .,>[ jj/. .'.;. :,, t * | i;:-.,| iji.m'J i»f>»':i/'> miuiv»!
»-. i"1 1 •( -ii'tj Vivw !» ii" i i-'i-i:*)!» *_*-»i •.- - -••»-"tii î- [\ ,ui.i!/u«.
■ji.;., -m .v il J iNffy^^^WVV^MPslJo «•:■•,..; .,!.,>,(
,'îMÎiî'-» i m!» '- tiut.lq
, : £a.miettoiiti«0U9 lfls yatf* ,to 1* Société, au w>ia dô juillet ^er-
-tim 4ep ptefoîte fenouil d'Italie, j'ftttyqwpflvinur fie .jiqpvmu
-tégpsittfr wpe wt§ietr4e«i gaainea tirées d^pçtejne&t^es ^envirv^^
JgVimie^^'e&t >QQ|t^P4qu^lp ..proa^e^çp flu^je ,*jien* w&mjlir ,^iuw
.ld'b^i». j- ; " î; uiî,,iïi >,i «:i /. ^-, - i .*'{»'« n:r. \\ \ •.-/', j >; >
Florence, est annuel. Il diffère, en cela, .w^tjell^^ûM^^WW1
ses feuilles plus petite rffimwM
Les jardiniers des campagnes de Rome sont dan^J^^to^de
.^efite^^q^ y^^mt/les, gwK/i{*mft MiAfcM^. i^fflp *n
ô Au8Btf* Aïs» ffl^îp^anslfl^igifc %B^«^l ^ ^i%|j)j)e.
Au mois de juin suivant, le Fenouil est mûr, et, vers le mois
d'août, il est en fleurs. Les graines qu'on récolte sont bonnes à
-Wn^^'Mtol^tt^ mwovWi ..M»xm...v»ul ' \.;»v../ (M
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pas cette méthode. Comme il a parfaitemeBllDéBfle^ jetlpi^suppo-
ser qu'il est dans la bonne voie; au siH^luH^fffinçi^eiiçatoide'fios
collègues qui auront de ces graines, .àujoutap bien nous rendre
compte des résultats de la culture qu'ils eu feronfciq *■••« i m »-.:<. y*.
Voici comment procède mon jardinier. AJfrriiitanDiBJdp Peadtaii
de bonne heure, il en sème les graines sur seawuidmiàflfadtfnsj
dans la première quinzaine de m^j J^^ttttapfyohest assez fort
et que le temps le permet, il met en placer danpaijQtipfafidtepàf/ai-
tement fumée et terreautée, en espjçmtjBdlpiadfl dailfti&APf80 ;
il faut avoir soin de donner les arrosements convenables, car ce
légume exige de l'eau poûFTâTeprise. Au bout de six semaines
environ, il est nécessaire de butter pour donner plus de force au
bas des plantes et le:ifâi*é blàncW; c'est1 èà effet la seule partie
qu'on en mange. Ce buljt^gp a ^us^i popr objet d'empêcher les
plantes de monter.
; iàsârëw, te:fiàeatetf l'odwtf en ftftouftll tàatritttfj touti la
*84egoftt eti'edora^il^fcgéiiéràlement^lui'teadN <pste le-Cé-
ktVéi \l a stir tBimàéé l'avatitagènd* pofaVoir!*«re'CttU*rtipéé-
' Wl près de sept iSbifc. Vers le milieu de jtoMéfe, <tecebse leê tm&>,
car il y aurait à craindre les gelées avant la maturité; il esV'bbn
d'eit mettre sous cbàssfs quelques pieds, kfin'dë i'fos'àvofr au ^rin-
'«rtfps^urporté-gftinés-.-1 ' ° ■ "-1" 'p !"'ï '•"••"■ i> •'"■. ■"•!•!
': :fe*S aliéné auteurs qtii'otit éAriifeu^lé^tbèr'èiptimelïitléttts
'ttgriSfcde ce^qu^nWpôspll^ *rtiveuteUl«VéI(Ol,fts,«lôi ftWta
-ftfesent d'ètfînébtcs^uatitfesliygiëriiqtie*!^ «I '-■' 'I ' !r,î'"l *'«
m^û !il dmileïBofi JarâitH^ et:flelti'ëst -WU; çfctafa aé'jœtMâ&e
titf ^tfffns lés iftHé* or* YfH^to^eë^Ëlatf ïlëibSAé, éabs ëtf ifett-
cootrer: nulle table où il n'en sttiti'SfeHiy1W^^,|dëîJttte,5àtf«tr
'W^W:jliiif.tri'"' '• 'l :i" ;* m[i ^'^'l"^ Mb --' -i.'ïii-n.i ^ J
lult^islè!^en^n!t; ftiftà JlifdittfefV^^iëtW ^fcMfcrfn* pas
!itl«toietii plus* dte tfevèW^péhkéffaÉ ^ifé'dfàrfffes ^ wVcWVfcëW Wht
ititèhto à la- llJAëàbtë dës; Ifeiiillë^ V ^'appréHè a'tttâit^dB: âufffce
(I) Voyez : Dictionnaire raisonné universel^hv^fà fWttf^ MinÇ^-
bus, page 80, vol. 4«\ a l
.OH*
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a
quage, donner la préférence à ces iému^màë^1^ a9
«•fl Itfltii' fa«é'^fts'M?mWrlftkf&n ïtiMâWPfitâW bas-
8r*aligaf}&ibtf>g£ HrW&âgtô'oANr Ipfitnfc/& jeH&fls jfer^d'^e,
îoîwet^iêWteWn^nSéWeBt'tfv^'fe^érV^^u^f^ï^^il
ViiiHtitti^WMVÉUtiëy&lil lim * nû -^""n03 oI 1U0<I
dans uflSittl^^'1^^*^^^^^3»^™^ '
'HNMrJVMfiHiï <4l «hittite l'^troù^ èrft^àAWk tKST>on,
,8èW*^pe^^à1^s^*^ta't^aneèlMâé^S« £9<g$e-
e mus». QtofaftMeoHTé^Wttjontè^
Mnsa^4l»\'m^ë^m>n ««" ^h JJ0 u^' >->a»9ara8) noio^noli
i !:..tiuldiïa38 eJiubûj<i fcob i.nluo.u 110 Juiv li fL'ieJ zuiq ans xib
i . -jlidiîil tnloa .(JasmicJ-n^l) niiitcL .U. h olio-ig i;I icq sàiûiljaiB
»?! «hoqqfii Jfls'juq ou JèftndfcqMiOBEitel ..«'ruuiiayM xual) gyO
°Hg%ig{Mq-,b àiigieùl) »li £ li lyiqjuî 2U02 uioa ol Jaui-juaob iuî
$WHWtfl feMfftHiWtyP» à,&mâê:stir1âlae^tnMe1iftats
•Boutarià Wtytâmêùmtekeï&k AlW W4ftttri&ift!fe
ro*m«<gée,ftii*fihtÇ e^Wës^r^lèà1 jttinWqMm-
naissent bien rtiftkèïikémH ® ^Ttf^ÛmÀVMAiliHh}*11^
de sa première culture, sa qualité seule me la feraff'ttren'^ofoiffic'rs
abandonner à l'oubli auqueLelleajétn. condamnée, attendu que,
juteuse et fondante, un peu variable, selon les terrains, elle est
il
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en plaindre .fftffM&toMffeb *9o s ■jonsià'tàiq fil lonaob ^.gnuf
ArtftPiWiS1?!^ te &wfièmmwmmm>te »&w-
pour le commerce. On a confoo^^dajM^fiiiiW^c^gMix^ile
ITOfifc^li4è[^ JfSo^ff»/»ffirf3llltf^iflH.'& J»OMWe
>«9fi#ft SHfflFSfc (W^«ftii»iJi'»i»P'»oiJ»«itelçre
Montgeroû (Seine-et-Oise), ou était une projggJl&^gy&fciUttyjit,
dix ans plus tard, il vint an montrer des produits sensiblement
améliorés par la greffe à M. Jamin (Jean?Laurent|, notre habile et
expérimentéîdtflWj^e?lnnMqtf «M.^lMWjlt/uu^din des Plantes.
Ces deux Messieurs, fbifcieoittpélentsl ne purent rapporter les
ttiiolBffiWa^fe ils
lai donnèrent le nom sous lequel il a été désigné depu«i*fiie
époque. M. Jamin m^ gej^ujpflj^ fr$b$Mm ÔW««péci-
.fe^îfrWNWi MiSftRfc1? aBfp^fe^a^bBJJbUwtilonr
^teMS^VbiMéMSQftl® !»*&&»*#«* nyid JneeaiBU
4§Bnfà^îHN?*™î si ara ahm èlilcup n «oiulloo eiéimaiq tt ob
.sup ubneJîB ^nrnjsbnoa àtà " ail* J;afpnf. ilduo'l L ienaobnc<ta
•îs silo ^nierai &\ hûIsr .sktchfif uoq au .otnsbnoi J9 9fcU9l"t
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— 286 —
Revue m la PtoKtcuLttmK;
• Par M. Rodiliam». v s " ' ■'..
(î» à*ttcle, Voyez te Journal y VHI, Q.' 465-483). ■'
" ' ' § î. — GtATEULS RUSTIQUES OU DE PLEW AÏE.
Gains de M. Eugène Souche*/ de Fontainebleau.
Berne Vktoria* — Plante moyenne, très-vigoureuse et trèa-
rustique; très-long épi de très-grandes fleurs serrées, bien ouvertes^
blaqc pur éclatant, meules violettes. Variété hors ligne.
Jame* Watt* — Plante moyenne; épi assez long de grandes
fleurs serrées, très-ouvertes, rouge-vermillon clair, très-grandes
meules blanc pur. '[
. Cuvier. — Plante .moyenne; épi assez long de grandes fleurs
serrées, bien ouvertes, de très-bonne forme, rouge ebamoisé dans
le fond des divisions calycinales, rouge- ponceau pourpré foncé sur
le restant, et, à l'extérieur de ces divisions* petites macules vio-
lettes. ...
Docteur Lindley. — Plante moyenne; épi assez long de fleurs
très-grandes, serrées, bien ouvertes, de forme parfaite ; intérieur
des divisions calycinales, rose tendre, pourtour Tose très-vif, flammé
cerise carminé. Très-bejle variété. • *
. Madame Adèle Souchet.— Plante moyenne; épi assez long 'de
fleurs très-grandes, serrés, bien ouvertes, de forme parfaite, blanc
flammé rose carminé, macules violet clair entouré d'une teinte
chamois pâle. Variété très-remarquable.
. Belle Gabriellc. — Plante élevée; très-long épi de très-grâiidès
fleurs serrées, très-ouvertes, rose lilàcé très-frais, flammé frose
vif. ." " ' ' " -
- Gain ta M: Domage, de Montbouge.
Madame Damage. — Plante basse; assez long épi de fleur* së*-
rées, assez grandes, bien ouvertes, rose-amarante clair flagellé
cerise vermillonné, avec macules violet vif bien accusées. Vài5étÉ
robuste et méritante. *J *
Gaw de M. Legetorï^Garmau, de Paris. J L î
Ornement des parterres. — Plante moyenne; épi de flenrs bien
ouvertes, blanc pur, flammé rose lilacé très-tendre, fortement 'ma-
culé cerise carminé au limbe, macule carmin-pourpre veloutéi*
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Gain de M. Ddvàl, du Pstit-Bic£tre.
Madame Duval. —Plante moyen», rustique; assez long épi de
fleurs à peina moyennes, serrées, bien ouvertes, incarnat très-
léger (presque Mené), avec fortes macules YioLeHerise sur les divi-
sions calycinales inférieures. Variété jolie et élégante.
M. Leroy. — Plante moyenne; épi moyen de fleurs moyennes,
serrées, bien ouvertes, intérieur des divisions calycinales carné-
rose, extrémité vermillon-feu très-brillant, macules violet-rouge.
Variété de grand effet et qui semble rustique;
Ernest Duval. — Plante assez élevée; long épi de fleurs assez
grandes, serrées, bien ouvertes, rouge-cerise rosé, vermillonné,
vers l'extrémité, des divisions calycinales, avec fortes macules
violettes sur les trois divisions inférieures. Variété d'effet etparais-
sant rustique. ■•.,,•
§ 3, — PaLQX SORTANT B0 TXPE D£<W8$AÎA, ,
Gains de M. Adolphe Fontaine, de Villiers-Neuilly.
Les Phlox de M. Fonta^e ont été visités-, le SI juillet 1861 et le
4 août suivant, par u#e délégation spéciale du Comité des Plantes
d'ornement. Après un examen long et minutieux de tous les
Phto fleuris, laGon^nission s'est fixée" au choix suivant, fait
parmi des centaines de plantes toutes, ou bien peu s'en faut, belles
et remarquables. La Commission a arrêté que douze plantes seu-
lement seraient recommandées p^u^r cette apaée; ce sont celles
q*S»ès in^iqpées* savoir; . t . t[ _••....',
ïï'l.M* Quitou*. rr. Violet-brjpn, très-brillant^. Je plus foncé en
couleur qui ait encore été obtenu. Plante naine. '
N°l Louis V{il»HWfu>~- Rose-hortensia,, centrç pourpre-cerise
>£ Pfcitfe.n^pe* . ; ; > ■ _
Yft%. Du Montât Cornet.- ~ : Ccjçise-carmi^. , centre cerise-
N°5.Jlf. Rovgier-CIiauvïere. — Rose caripi^j^Qi^é,. cenjlre
panrpi^brun.,.(fT rr . ... ^T f. J ,/à } '
J&\hS0uvenir de Pirolle. «7- fipse saumoné vif/centrepourçre.
NM0..#. Jtasseyille* -r^Rosefeu^ centre cerise pourpré très-
vif, piapte naine. / !. É
7: »
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centre. .Mnsiama-fcâu
WlL 8,U9fl 6b M'Wl-eÔT» 83toaiMq _ .^^ „iaV|tt 9mûtûVi
N» 31. A/. CA^<N3"<>f9Wri6t9p«P'jBW3(^Bfiâjt^ "
Superbe plante. ^^^j » %
N° 33. Jlf. Edouard. Andry. — Cerise-pourpre, centre tres-vif.
Perfection. -T:)kIK sa '*mm3d M ™ 8!"A°
,MfiS8:#apeîHè9p1â««''™03i/-2oiJ ainul«l — .oitios«v\ »-mU
Je donne, de plus, la nomenclature descriptive des Hgftf Jftfc?
les précédents, et, s'ils ne sont pas mis au commerce cette ,%ft%$»,
ce crue j'ignore, Os le serôftfWrttf»«aûit l'année prochaine.
Plante naine. .snjjld /xoo jasllnd aàenea
23. flocfcur Boisduval. — Cerise-rose blei$Rr6f^tffif|j)fgjrj{ïe,-
brun. -wq onuld gwsR eobrunO — .fbonoO) ^manl sVîbK
-"'UMftbMpft* lé^fflo^fMii^^.^^vg^p^re.
SS. Madame Truffaut fils. — Lilas pâle rosé, centre cegi^^-
*%Rî*II§i8e-«8«MJia) ,9201 nusll ~ .(gfcoll) Mwro^uS. bnim)
26. Zouis Noisette. — Rose-lilas-violet, centre ^jj^fl^^
ntië^e^ii^Wfflra pçwttuc .(bonoO) M«*ty& mnuràqml
28. tfritfanfcfcaeŒaisag rtw^^^j^^,,f^ryu
•jiain&mloà nofffmT97-s8uoT «osTï — .(ofeoH) abuotosmï
29. Jf. Truffaut fils. >— Cerise carminé saumoné t^. Jgç,^
c&feei vH/ofcv siqinoq nt»n - .(noaaMofl) »w2Vttonu
30. Triomphant. — Cerise-saumon vif, centrejftgflyfle^ }aIoi
35. M. Jacques. - RQï^^è«*Mft^,$Pfffi ^g^^ï-
cerise très-vif. Superbe variété. .èJàhj5., ^^
' •^q-'oonapil & ^Mom^>teTBaicU(9efl^«Mr, Moa; <><\
Mademoiselle Louise Rouillard. — Rose pâle Hhntfflttjfti\qfefetenc
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Madame Hilaire Party. — Panicules très-fortes de fleurs
éVpfft^bÊft«^I^'ilMge)oértrefeur^^\^ .\\_ .,c,-
Gaws de M. Lemoinè, de NInct. /*
-^dWJiMMîMante |i*§-ï^«oeus^.,^^«4nf^^, ^ gur,
Marie Lemoine. —Plante très-vigourettflei;ffle^Kto^-CTanaes,
*ft **& zob o-iUqmpb o r;,lf,bn<jrm,:r itf ,s„[q SD ^[V
.JM».MtMoM9mmoo «.-. êjia ?f,j to,2 ,,agIi<g <t3 f,j119WrV ^
'''^^^M^I^^J^iEm^-ot^K»,^^^ ^eu-
pensée brillant, œil blanc. .oninn otncH
Adèle Lapante (Gonod) . — Grandes fleur? blanc pur. iluvi
j:'^^7(f^^.^tees«l«rSes^miate6 *&proJ#no pur,
,. Gnmd Buffètent (Hoste). — Fleurs rose, œilfO<lVofi}iP}et^
tfg«S« 01t™ ,»ofoir-ecIf[-M.-^ _ .»«9t»7i. «,.ol as
Impératrice Eugénie (Gonod). -^LtB^ tmititlta^flip&jtl&ac
WWVilftetf Wt^b^&^di pn*rffeU«i>ttn& 82
Emu-boucle (Hoste). — Fleurs rouge-vermillon éclatanj,,^!
flfficpfe inoawijg àninruD «M — .-^ vu.'Wun v.'.ee
ftouty ofSustex (Rollisson). — Fleurs pourpre velo^ggjspçé
^let, <mmk?Vn"J Jrr auKitit»-,. - .79J - Ht.^,Wiï\' .0£ ' *
. fou/e ^^^^e^^I^^nâéÉeb'é^nm^'^^Q^ fcurs
.■)?— Fte«ftfviotet>bailaa4Vu(ttl Waac.
Saperbe tariété. bfnwt ud'uqug .1j/-s»W< v..-i-:
SertAoW Ate<jH©ck^^FŒ*as<aiDi«iifls.4e ieujft pourpre foncé
i&ofô'l f«o/l — .WUi>«^-«\ju,Ati\v!-ii:v!Vi.\i
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— 430 —
Espérance (Nàrdy). — Larges ombelles de fleurs jaune-prime-
vère, œil jaune-soufre- ' ^ "
GmtZaubitz (Weînrich). — Grandes fleurs blanches, œil cerise
Georgina ^Nivert). — G) ' ndes fleurs violettes, œil blanc. ' ' n
Mademoiselle Laurence Lamy (Nardy). —Larges ombelféi'îtte
grandes fleurs bleu d'azur. ' . \
Marie Antoinette (Hoste) . — Fleurs blanc pur entouré d'un
large cercle ponceau . ^
Reine des Violettes (Boucharlat). — Fleurs violet clair, trps-
pdojante. Plante vigoureyse. .,-.:..
Princesse Alice (Hoste). — Fleurs violet ardoise/ œil. blanc.
Royal Standard (RolKsson). — Fleurs marron velouté omûré
pourpre, œil blanc. , , ' ' T
M. Clément (Gonod). — Fleurs cramoisi vif, œil ombré de noir
velouté. Plante très-vigoureuse.
M. Vincent (Nardy).-*- Fleurs ponceau velouté ricHe, œil pourpre-
né!». >■ v . •„ •/ • . ■ .. . ,\
Toiçm d'Or (Hoste). — Très-grandes ombelle? de fleurs naaj^u
velouté, œil jaune d'or. ljbjj
-. . Géqnte[L&uïl)m).-r, Fleurs énormes, rose clair, œil pjwtjlair.
§ 5. — PELARGON1UM ZONAtK-WQtTmANS. 'l!j^
• ■ * " \
Etna (origine anglaise). — Arbuste nain, florifère; largesfjpn-
belles de fleurs grenade ou feu vif.
Stella Noso'ga*f(otlgirié anglaise) r-i-Attakte nain, florifère;
i'ôrtes ombelles, dé fleurs à pétales étroite, et w rapprochant <tatype
IP: Foster&illêl* Jèu*écariMe* : ■ ^
Étoile polaire. —Arbuste nain ; fortes ombelles de large» Iteirs
:fén très-vif, «mre Wino. - •*•. , ^ * -\té
: Marie Drou&i (Lemoiaç? de Nancy). — Arbuste nain, floriftce :
fortes ombelles de larges fleurs saumon; grand «en^r* Maacwr/*?
\€lMh.çf (^tox&îpe anglaise)» -*- Arbuste nain ; fouies k
. deux tant» Met distinctes,- centre vert foacét large [pointeur fert
•ipanâlre;fûrtte ombelles <te fleurç penoéau+ttepjen. ', . ^(\
Tintoret. — Arbuste moyen ; fortes dmbeffles de, ifieufs wssflce-
riBBrdnanaâjfeiii j ••» -••«.«» '. .' - «.• i^.» ?. / j
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— m —
y%vid (origine anglaise). — Arbuste nain ; larges ombelles de
grandes fleurs vermillon-acajou, centre blanc.
$jfltfire (origine* anglaise), — Arbuste nain ; fortes ombelles de
grandes fleurs vermillon très-vif.
Carlo Dolci. — Arbuste moyen ; très-fortes ombelles de grandes
fleurs rQse et saumon, à teintes feu et' cuivrées, coloris rare et
curieux.
jilbane* — Arbuste moyen ; fortes ombelles de larges fleurs ce-
rise vif très-brillant, coloris franc et unique.
Galanthiflora. — Arbuste moyen ; fortes ombelles de belles fleurs,
blanc très-net.
Bijou, — Arbuste nain; feuille» à deux teintes, vert clàîr au
centre, blanc crème à la circonférence, petites' ombelles de fleurs,
ècarlate vif.
Napoléon 111 (Jarlot). — Arbuste vigoureux; fortes ombelles
de grandes fleurs, écarlate^f eu très-vif.
.</: Gains as M. Babouillajkd, ve Çpa&Eirç,
Rose de Corbeny. — Arbuste de moyenne vigueur, florillètfe;
giiMei et fortes ombelles de larges fleurs rose très-vif, centre
Ariane. :* ■' *,: ■ •»
: ' Péfftafe.— Arbuste assez vigoureux; larges bmbèlles de grandes
fleurs rondes, bl^nc pur- •■;._.,• >„
Eugène Mézard. — Arbuste assez vigoureux; fartes ombelles de
'grandes fleurs rondes, saumon-feu nuancé Mâric-gris.^ ' -x
.■/îm;: ; .... GâttK Wi M. k*w>m> m,^M^y^ ■'. ^.^\ -<
»w*VMii d'Italie* —Arbuste dMne bonne végétation et' fltoifère; lar-
ges ombelles de grandes fleurs parfaites, rose de Ctcule éclatant
^fottvenbînittitaofAûgéJiûBlLblaflo.: ' •' •••
Mad* Lemoine.— Arbuste d'une végétatif ordinaire et florifère;
tflftelleà bien fittthrtes dé ;fleârs graô&e *t |»lrfaîtes;V og*«ndre,
sau^ôaékui^ttlPtbu^Wttû^au centra. -• ' i» - >[> ' > * • ;-;
• t^ÀméU* X**km. *— <Ârbu9te mb^éinéatë<yi|jùttfeta/ florifère;
i fteors beapeoup pins grandes que celtes de l&iax&Xè \F/rwifois
Desbois, colons plus doux, ptas'adHMëîaù.'ceirlïe, nuances plus
Bettes et fDbfnrfinëprboibàbl^: f \ .••• i ; •'..•*• — \ ■.. .
Les variétés naines de ces Pelargonium sont généralement propres
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— 838>£- -
suffisamment persistants, ne s'effeuillent pafgrap Bfyidafefea££$$9 3 3
trois variétés 8uj5|g^|^ j.^Jj^n^n^r^^formet des
corbeilles ou massifs agréables dans les jardins : c est pourquoi je
les fi&flque; m ^tëm^hmMfàm&m&tâ $a
les!Dré'c'éiïéiit:esr<= B 89ju°J ,fl03 ^in&f* ssbiualuoo al eeq euunoo au o[
ïS?i&0i3 ^fl^a^^tfc^ittan^'*^3^06
iMmmémMMkvmih, fi &MJu&fpfémrèf«è'£!î
bâtfp let'de%irf|Bteiffl,ï8«ïWH8S. ™*^™$ -M 7«q swam
Comte*«rfeilforny(<!Mm^
fle»ifeta^
•^Wd^taïtir^
la$eatfmfclIeWMkroef^
agréable variété. .lattifemtfj
§ 6. — Fuchsia.
' ^m<wawïaa^*^iHsœTO ™a aTo*
Charles XII. Corolle douDW,^&urpfe-%oir velouté, sépales cra-
mftÊS?0311, »*»*»»««»<$»» .as/ (.Taon i«o\i»o) hmsVuft i>w'k$.
I/i Florifère. —. Arbuste namdêt-Bi<%0Mis£8âhft&i<^rifar&&Yi
séfâîeV%lll-cl?mTâ.^à,oi,9(I InomsriDoo sslliuol ;9qyl ol^b oop
ioimmkéi%ë^%ièws^m^àr%^m^ ub *™*»* **&*
7&9?^.ln^lrtonm<mȉ^^
viole^mmanWpIrtîËft^?2-^ r3flimBlà « -89l,9dld à3£f°îv
J.Rhoda. — Fleurs très-doubles, très-grandes: sépales rougtAOB
écar^^MôAfep^flBtîMual^^MëifiàJà"^ 8,,9rf ^
lel^u^f^vïffyârofifeMaiM^^P ^P™"91 i^notalonp
doubl9s/^éV^^^r6M^umJ,W^4i^^V^^«
bleu clair. *'° ' «8at,£>0Al maraôut .«/ (&iio\»i\&t ravùqjî
•'o ii9q enp aiéûifi on teaIliuol 202 J? Jioq noa -usa .usoaghdiJCteD
efoaimroi aL^ASf iBn^tn?ôYa^^?ffirnlfij^--9qTJ noa ob Jnio<|
€#km ^flmreauapl£R£pBi&tt«»i biçuàfaneéulq quoou£9d toc?.
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— -338E«— -
et té£ata*fcHïtqia Bttigtcq JrroIIinolto'a on ^tantekidq JnernmfiaiÏÏL'r.
• ai ioupiooq iea o : iaibisi 8&I BncL g9(djB9i§fi zlisafim uo E9lli9dioo
je rte connais pas la couleur des fleurs, sont toutes à grandes r fleurs
merce par M. Cornelissen .^oq^e^n^n^^^^i^une^j
ieHém fàWfâfëbT, ÊBbÇ? %$% ffl/f??. ÎT§rfffiïlîS)f) usa oUl ab ^•mo'i
-^rWaMftn-rM^
Note sur Qra^^P^»îS5c)îiEP:SBs%fftiirâ,ÔCOÎ,injE8 '
-r.i9 gglcqèe ^èluofey ïiiSf-g^iJéq^sfduob sIIoioD AVJL ishoW
Spirœa Fortunei (callosa hort.) var. 4u6pantcu/<z<a Jicgug}ftm
f esèofe%£^§^8PA.fiïllpdaW^ g^ffel1»^ Si^^
que dans le type; feuilles courtement petio^^T^fài-W^rMBfRîà:!
lan^^itj^^ê^jj^e^sup^^s^^ts mMiïè
aiguës surtout au son^fe^^^^g^ju^^^iye^guj^.
violacé et belles, à étamines très-say^^j^e^^^^^
aoA^g0Oi 29l£q9E .zabacTg-zéil «aofdHob-eé-it 2109!! — .»\>os\ft. V
Cette belle vanétéa^M^SHfttoîjm^B^M'^teé
quels je n'ai remarqué gue$Mlpiflfo fa<^WttÊt&S$M'i'
Spirœa salicifolia, var. rùbeseens Jacques, iqc. cit. . j [t[
Cet arbrisseau, par son port et ses feuilles, ne diffère que' peu ou
point de son type; ; selfllîîenf Mé|fi%fenin?fefâàlcule terminale
sont beaucoup pluèmiéapei leaUakraqsflntiiruaaiiaa'f âte aftilieu
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— Ml -.
d'être blanches. Obtenu de semis dans le même établissement que le
précédent.
Quoique presque toutes les espèces de Spirœa se multiplient très-
facilement de boutures , il est toujours avantageux de faire des
semis, ' seul moyeu d'obtenir de nouvelles variétés. ' ; ' ; "! '
Ceanothus Delilianusy var. miner Jacques, loc. cit.
Petit arbrisseau dé 50 à"7S centim. ou vu p*b plus, à tiges ar-
rondîeSi bruuitr^s^. Cabres; feuilles alternes , un peu petioWes ,
ovales-lancéolées, comme amincies aux deux bouts, denticulées sur
to bords, ..glaires sur les deux surfaces» à nervures saillantes en
dessous, longues de 3 à 4 centim., larges de 4 à 4 ifi, presque
persistantes ; pédoncules axillaires, beaucoup plus longs qiie les
.feuilles, ressemblant à de petits ramilles, munis de deux petites
feuilles de l'aisselle desquelles sort un petit fascicule de fleurs £ le
terminai est nu à sa base, un peu cylindrique \ toutes ces petites
flçur$ sont d'un assez beau bleu* ,,
Ce joli petit arbrisseau a été obtenu dans un semis de graines du
fieanotkvs D^Uianu^ tfans rétablissement horticole de M"" v$uve
Vlmwtf^yitry. ....
. Arplifl Ehrenlfyraii, Çat. Van Boutte*#oiT.?w$t[\$$i* ,.,;
, Arbrisseau à ti^e simple ou peu rameuse; feuilles ^parse$rBoni-
èWWS^sa,1pQrt^r^iîjiô lorçgfc.péti^ pylindjiqyes, #$fz gi^tee,
gif* W ; i& temhq est pvak, arrwdi à'ia, base, poi^u au , sopupet,
t^-q^iey sw les bprçte, glabre sur les deux surfacçs; fleurs en. j*-
nicule terminale, comptée d'\m,flssMgra»d wml)re,dô,pé4w<4«tes
longs de Bà^Sjoeatim» $t pétant d$ i%h 80 pédip^lleg .longs £'en-
Mirorç f ftmillitiket tftrroii?és paç.una petite tô^dia fleuri jauflàfcps
i&amines .wpUant*s, .,..'•...< .j
,;. . Jj^u ^^najre ? (V^ en fleur au Jaitfm des jNaqtrç.-dp-Ityaftyn
;nHAi^8W.i 8e»rj?f ^aude.ouigerce tempérée. u , ,..
.. •
■ '■ A \> . . i • '•. :
• •: j . • ■•• .il*
lie
r-" ',
/. «il. " • ■[ ■Mga i^Edi
,^- ' • •' '! ..'-»!
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.1ÏU»'« j** .'jj {?•"• h ^ l'A ';■•' ■
J 1 "*' ' '• ' L •• '
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— »5 -^
RAPPORTS. ,,.,0
Rapport sur to wm, çb M* A. Dupuis intitulé l'CEiixet et sa
CULTURE. ,
Dans Son premier chapitre, l'auteur explique l'origine de FCRil-
%V et licite les' atùteurs qui en oilt parlé depuis Joinvïlle jusqu'à
ftagonot-Godefroy;. Dans ee chapitre il a réuni sommairement tôrk
'W qui a été dit (fe ftlus remarquable sur Thiétolrë' dé cette bélte
plante. '-';' J " • • •••'.• • - '-I
' ' lÊrisuite"l,auteur Rappliqué $ éclairer les personnes qui s'ocèïû)-
ienf d'hortiïcifltuïe sur lés espèces et vàtiétéâ dtf genre OËillët.
'tf 4*pàfrfe ensuite dû soi cprr convient' à ces plantes; il dohiiè dfe
bons détails sur les mélanges de terre, èurles perte les plbs coùVé-
"foès, etc. •'•'■!' ■ * «• • --;•■ :•;■'"■■'■ •'*
,,7IJRfeIaflvétaerit â'ia ctflture?, ilinliiquè ttOniftifent on' doit cbbisïr
les graines, l'époque à laquelle on fait les semis, ff-ettWmfere, 'd'après
les meUléursf antfeurs et' nôtamiheht d'après ^L'Râgbtie^t-Gèdelroy,
^fife^oîits' Télàtifs" atlx Sêtais, tepiqûages, btfutoes;;gifcffeé et liaar-
^rfttfes. Tmft ëste&poaé conteftaMemerit fetsurtcftit ekirëraentdâàs
fcëS'fivrë î&yfrfc de culture; arrosemeiite; telcvLëà maladies atii-
-QjJWTÎes cfa pfcmtês kontWj<ïttes:y'sont aussi 'indiquées ainsi q*Ae
'^'bans tin jâppendiéé/ lenteur donne! FétiuifléftiiioUf 8e rdrtttWfes
'^atés.qtti' portent vuîgaiteïfcètft le adtn^Gfeillm^ Wéb qftftflifes
appartiennent souvent à des genres différents^ténès'^ desZypJtofe,
"%ét}ëtks;t6pifrèU&; îa^ôlfe^ette^^^p^feiUriiëntp^&éûtéfe. Je
crois que ce dernier Sdjfet n'a ëtâWQ&rdmàfcpôlt àixhrii 'aiitôùr
et qu'il peut être considéré comme aussi utile qu'intéressant.
En somme, le livrei^ît;Àj3iJ^fifiiété-P2ir M. A. Oupuis, sur
l'histoire et la nomenclature des principaux Œillets cultivés, n'est
pas entièrement nouveau, mais il est le seul où tout se trouve
réuni, et j'espère qu'il contribuera puissamment à augmenter le
nombre des amateurs de ce beau genre qui est un peu trop délaissé
de nos jours, sans qu'on s'explique un pareil abandon.
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— 236
j&^wmmàL _r - r , ._ . „.
.o'jjmijo'l 9D aoacl'jcginrl iifu^sm oin;! luoq îamuim ariou
aT9i)nnl aoidiis 89b û-wtlin (A .or-'îliianor» J-iocn^*! M tInodfi'G
an no' Dp mété® Mfyi$:*ÔTtitfm) rf*#H ÇtofintURM nu slls
?thnî H'tf) 9}no"ii[ aLgtpijj(i,^iBié>"feèppôftiliKf'J'«'oa-iin9!(iro ashiq
fee;
J<Htftufê,'
MnÙMmiMî? 'Ai1 Vojiïofr ^abûnii- '^'jJeliâ^^Mfe
et, le succès serait ï'ej
en i^rdihl
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!S
sions suffiront pour faire ressortir 1 importance de louvrage.
D'abord, H. Pynaert considère la culture des arbres fruitiers
elle un btfffltëflfteifir1. Htyâ*e puV M fcelg»}u8. 4»qa'on ne
puisse obtenir souvent 4'«8^A»^lff,btofl|c.« de la vente de» fruits
fe^OTR?i psH^Sfe4m sfc» tiw$0p
rënts'degïês de température i.feV5u^^^i^Pl^iHS?§îit
s.nwtinn.^grrese^sur le ..Mo im^t (jucjoue, la^um^a,
rejfc des arbres fruitiers en pots ^qu$e f^pr^.oQfra, sens,
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semble attacher trop d'importance, bien qu'elle mérite d'être fw
tiquéer mais dans des. limites relativement restreintes. Buis die
passe en revue les: différentes opérations que. réclament, av*nt»
pendant et après le* forçage, les arbres à fruits à aoyau et ceux à
fruits en baie, tête! que le Pêcher, l'Abricotier, le Cerisier, le Pra-
niér, la Vigne, k Figuier, le Framboisier, le Groseillier, et le Mûritr.
Le» variétés les plus avantageuses à forcer sont mentionnées; quel-
qluek-unes cependant nous paraissent peu convenir à ce genre; de
culture; parmi celles-ci nous nous bornerons à citer les pêcheic
Bburdiae et Bon Ouvrier, les prunes Kirk's, CoeJs Golden Drop, Im-
pératrice, les raisins Perle.»Mais ces variétés sont-elles bien, celles
que- nous- avons en France sous les mômes noms? Un chapitre- ew
Remballage et l'expédition des fruits termine l'ouvrage.
Vous le voyez, Messieurs, le livre de M. Pynaert embra9|0. Ja
culture forcée des arbres fruitiers dans son ensemble. A part quel-
ques légères réserves, nous n'avons que des* éloges à lui donner.
Ce manuel a le grand avantage d'être fait par un praticien habile
dans sou art, et possédant les connaissances théoriques nécessaires
poiur le bien enseigner ; aussi sera-t-il consulté par les personnes
désireuses de s'instruire d&as cette partie du jardinage. Elle* j
trouvent des renseignements précieux qui les aideront à réussp.
Par la publication de son Traité, M. Pynaert a rendu un service
réel à l'horticulture* en venant combler une lacune regrettable
dœas la science horticole. Jusqu'à présent, aucun ouvrage français
n'avait parlé si complètement de la cjilture forcée des arbres frui-
tiers. Je crois donc répondre à votre pensée, Messieurs, en deman-
dant à la Société de vouloir fcien adetordet à M. Pynaert une marque
distinguée de sa satisfaction. ÎKms~cerhut9 j«i l'honneur de vous
prier .d'ordonner fc tarai de ce Rapport à la Commission des ré-
compenses.
HiPPORT WtL U. GULTaaE.DE GHOJ0*-J?LEUBSJHJ*S DB M. PÇKÇE, A|5^,
M. Viveî, Rapiporteuré . \
., Ayant été désignés par M. le Président pour aller examiner la
culture de Choux-fleurs durs de M. Ponce, aîné, à Clichy, M. Joret,
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-^339 —
M« Bagorno, aîné, et moi, nous noua sommes rendus, le Mécealtae,
chez ce jardinier. M. Laitier avait été aussi nommé pour faire
pàttie de la Commission ; mais, par lettre, il s'est excusé de lie pou-
*oi? se joindre à nous.
La Commission a appris que ces Choux-fleurs dtfrs avaientété se-
més dans les premiers jours de juin, sur un terrait irès-favOrable
et pfcs trop d*u, de telle sorte qu'on put obtenir de beau plant. Sept
HiiHe pieds de Choufc-fleurs durs ont été plantés du IQauSO juiUe^
dans un terrain bien préparé pourcette culture. .
1 Les pluies de la fin de juillet ont dû trop attendrir les tissus de
ces plantes, après quoi là sécheresse et les chaleurs sontsurvefrues
tout à coup, de telle sorte qu'il a fallu beaucoup de soins et surp
tout des arrosages assidus pour les amènera un beau développe-
ment. <■ .- . . ...
1 La tenle'a commencé à la tin d'octobre, et elle se continue eu*
cbre en ce montrent. La Commission a regretté de ne pas avoir été
è&nvoquèe<|uifcze jours plus tôt, parce que tes première^ gelées oui
endommagé une certaine quantité de ces Choux; mais celanedir
întoue nullement le mérite de notre intelligent jardinier, car les
Choux-fleurs qu'il» montrés à la Commission dam sa cave à légu-
ntas, sont de toute beauté et pareils à ceux qu'il a mis sous les yeax
de la Société, aux deux dernières séances.
La Commission décide à l'unanimité de vous prier de vouloir
bien renvoyer le présent Rapport à la Commission de& récompenses.
f • . • • ' . ' :• . •» .
,.,■... comptes i^dus iyKXjposrriûN^ ..,,,.
-'- CovpfE naiwiA i'ExpositiAn de Sàiot»6béu&u»'BN~Làtb; ,
Par M. Louesse. • i - •
La ville de Saint-Germain-en-Layê vient de faire sa seizième
Exposition d'Horticulture. Comme les àiiiiée& précédentes, cette
Exposition se faisait ïemarquét' par ïé txtt '-tfttàx des plantes ap-
pelées à j figurer, et]si les espèces y étaiejat moins nombreuses que
l'année dernière, elles remportaient certainement par leur belle
végétation, ce qui est ûri véritable aVabtagc*. t)n doit' don<i îêfifciter
les Commissaires qui ont présidé â'sdh orgâhiâatîtm de é'être
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— 240 —
mentrés tant soit peu sévères, et je dois, pour ma part, faire des
vœux pour qu'il en soit toujours et partout ainsi.
La partie florale, qui, dans plusieurs Expositions faites simulta-
nément, a été la plus faible, était infiniment supérieure dans celle
de Saint-Germain, Ce n'est pourtant pas que mon intention soit de
rabaisser les fruits, ni surtout les produits maraîchers; je dois
avouer que, dans ces deux dernières catégories, il y avait des choix
vraiment beaux et dignes des horticulteurs d'un pays où la science
des jardins n'est pas inférieure i celle de Paris ni à celle de Ver-
sailles.
Six médailles d'honneur ont été partagées entre les exposants
des lots les plus méritants , dans l'ordre suivant :
Médaille d'or de l'Empereur,
A M. Barroy, jardinier au château de la Tour, pour une superbe
collection de Canna, où se trouvaient les espèces : zebrina , mu-
sœfolia, rotundifolia et Warscewiczioides, toutes très-nouvelles et
qui certainement doivent sortir de la riche collection de M . Année,
de Passy, qui, le premier, les a cultivées et répandues dans le
commerce;
Médaille d'or du Ministre de l'Agriculture à M. Saintier, aîné,
pour une collection nombreuse de légumes de la saison, tous par-
faitement cultivés.
La médaille d'or offerte par la Société en mémoire de S. A. I. le
Prince Jérôme qui fut, pendant neuf ans, le protecteur de la So-
ciété, a été attribuée à un superbe lot de plantes médicinales, pré-
senté par M. Noblet, herboriste de la ville de Saint-Germain.
Médaille d'or du Conseil d'administration du chemin de fer .de
l'Ouest à M. Chambroux, jardinier chez M. Goupil, au Pecq, pour
, l'ensemble de son exposition où le jury a distingué deux Piloce-
reus senilis d'une force et d'une beauté remarquables.
Médaille de vermeil des Dames patronnesses i M. Achille Jaudon,
pour le plus beau lot de Reines-Marguerites.
Médaille d'argent du Ministre de l'Agriculture à M. Mézard, de
Puteaux (Seine), pour ses beaux Dahlias; cet habile horticulteur
avait en* outre apporté une superbe collection de Bégonia Rex qui
lui a valu un premier prix exceptionnel.
A la suite de ces diverses récompenses est venu M. Latinois, pé-
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— 244 —
pmiériste à Fourqueux, qui a obtenu une médaille de vermeil pour
différents lots d'arbres fruitiers et d'ornement, et une médaille d'ar-
gent pour ses Poires.
Une médaille de vermeil a été décernée à M. Deperrois, jar-
dinier de M. Seydcux, à Bougival, pour un magnifique lot de 2fe-
gonia.
Des premiers prix ont été accordés aux Achimenes et aux Gloxi-
nia de M. Lecointre, aux Fuchsia de M. Théophile Foucard , aux
Roses de M. Le gendre, de Louveciennes ; ces roses, malgré la séche-
resse de Tété» étaient encore fort belles.
Premiers prix aux \Pelargonium zonale et inquinans de M. Fou-
card, aîné, aux beaux légumes de M. Defer et à la ma'gni-
fique collection d'Amarantes à crête (Celcxia crikata) de M. Alph.
Grapin. Enfin M. René Lottin, du Port-Marly, a obtenu un
deuxième prix pour des Dahlias de semis.
M. Bouillot a reçu également un deuxième prix pour une belle
collection de plantes indigènes et médicinales, dont la plupart ont
été recueillies dans de fréquentes herborisations dans la forêt de
Saint-Germain.
Avant de terminer ce compte rendu, qu'il me soit permis de faire
ressortir tout ce que votre délégué a trouvé de gracieux et de bien-
veillant auprès des Membres du Bureau de la Société d'Horticul-
ture de Saint-Germain et de leur digne Président, dont tous les
efforts concourent au même but, celui des progrès de l'horticul-
ture.
Compte rendu db l'Exposition nu Havre ;
Par M. Bassevillx.
Messieurs,
Le Cercle pratique d'Horticulture et de Botanique du Havre fai-
sait, le K 6 mai dernier, son Exposition florale. J'eus l'honneur d'être
délégué pour vous y représenter comme juré.
Cette Exposition se faisait dans l'orangerie de l'Hôtel de ville,
agrandie, pour cette fête, par une tente, et transformée en un jar-
din paysager, décoré de cascades, cours d'eau9 gazons, orné de nom-
breux massifs de plantes variées et très-fleuries, malgré le désas-
treux hiver et lé mauvais printemps que nous avons subis.
46
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Un goût parfait avait présidé à l'organisation de cette Erposi-
programme. .zuasoiI .1/1 u^
Voici les noms de ceux qui ont obtenu les p^l^gj^récom-
Denses *
c Bégonia en plantes fortes! Ces divers 'lots ont obtenu la, maille
,3
daille d or de 1 ^Empereur. f ■ , , , ,.: l
lit Heryieu, de ta^n, pour fuïi îhmjensë lot de plantes yaçiées,
^jrao^cfoi^ médaille d'or de , l'Impé^triçe.
^^^tténcAibttéi W jjMPnk beaii lptdë plantes diverses (feutre
JièïiiùfleVïà ïiWmk a'àt^^^f priasse 'ttôtliiïde, j !'J " *'*
f)l^.^ottcMi^
chable
wm4ê
commerce. * * 4
M.Tiraom, frfoîjner de M. langer, a eu, riour un lot de niantes
1 \ . 1 -■■-, aime bonne piTture, une itfédaïlle delermeiï.granc
DUOO JriO iflp ^fH.JlIlbfïI 891
«W* disposé.. _._
^iTJuutûE3tauyoi4Jjdi[jDirO^LeJiij'ïl dL 1 51192 oauoidmoa snu b te t29?
^nnoiJnyrn ab oliofllib lisiaz gnon II .89looihod EJnsmmlani eal
o *uo7 na eism jaiuoonoo ea jb luqghq Jao inp 279iflibi£t 89l enoî
.".o'j ?^ni£t-siil ôb xj£9J£do nb <elliw&l9(l .KM eb eraon 89nnj>)
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• Par M. Pigeaux. . .nn:,.»jir0'iij
Vous avez confié à M. Louesseet àmpi 1* mission 4e youVrepita-
" ûàtet 4 ihffltposititto ttorticolë 4fe dermônt {Oïste). ta4 j^'ciçté de
' céitt Vïïle essayait pôuî là prcimiêré 'fbis? è'yÀt^e* 'esexhpTey cfe réunir
IcS ^rèdtîite iiorticbïek lès plus Variés, afin flë'ré&ippèn^pleh'p)^
Çetteïipc^îtlan, bien <^e p9ur ainsi' dije frfapixmqf^' qftrâït
les sjjécioieps les plus satisfaisants ëp fleurs comme enïfruitç." ^es
"etpôâahts y' étaient nombreux, ei leurs produits prouvaient smis
conteste qu'ils étyienj pour la plupart à là hauteur de leur éppq^ei.
'".Â&fef, pçur, distribuer, ïes hpmbfëusjës médailles miseç à^ np^re
^posifioo^.n^ivoris-nousjpresciue j^ihai^ été embarrassés gue sur
te' Choix des concurrents. Gracia la libéralité duXTops^il mupici-
t&f aii département^' çt dé jfti^ieurs Dajmçs patronnessçs, p(a^ ju^e
transaction fayoïajblej a tpu&, noiisaycps jpx\ maintenir la ^rs^çchie
aesr&ompênsèsÊan$f^ l^s exp^s^t^a^içyt
contememept de MM. levures,. fr u ,. f fn ^j,
^' La petite 'ville 4e àlermont (Oisèj est entrée de tous côtés de
grandes propriétés, dans lesquelles le jardinage est eiv^flï^^r ;
aussi de nomhreux^mateurs ogt-ilp çpnconru par Jes, produits de
ae proportion avec lTmportance de la ville.
ves, et d une nombreuse série de fruits de Cucurbitacées, sans oublier
les instrements horticoles. 11 nons serait difficile de mentionner
tas les jardiniers qui ont pris part à ce concours ; mais en vous ci-
tant les noms de MM. Delaville, du château de Fit^James, chez.
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Ht. d<^&diii$VtalfA%^
sa» ^BraDpirffpriqlïa^aiBtf osasfcfKisjifl& iOf>gMr«*p ¥w#«téfcMft-
ètejiÉdddtetonipIsraidd àe'te^^&tfDvtiam no3 .[finrçiBai oajcld
qntBlqriBtrtépflMo^ éteft-
-dwl «rtïi^iËrip\Bàetà
liciter d'avoir toute latitude de ce côté. Il à^a«WQ»dfiîm^«»B-
^3rjpop J9 .«ou4.*S> ^$o\i)J33oi.jbI 9Ï> saffliusTâf 6 lâp àrfJ aaofl,.
Enno. Rlesaeurs, Avos CommassairescîielsauraientTTop vous, dire
8392291DlIIfi£ia^a..^iJûaP US 39ai3lq .898U9fijaolâ fl^lû 8TD9fl #119(1
avec quelle affabilité ils ont ete rèdus, notamment pai: M, Rouée,
fil 9D ^n5lUO0 STB 9irapj£fl£ X928£ UCTO ôflUBï II£9d ^09910100, lûûB .
secrétaire et ordonnateur de cette Exposuionalommen noire Société
centrale doit se féliciter de voir les 'départements marcner* sur ses
méritoire que l'horticulture ! . q , .o
-i/M 89l q t96njBmmoD9T^a hip BïteziiB'A 9flighotb àlàhaY
isq l9 9979lè U9q nlfrgt n (/.tiinrpiïnii hnq nnr Trq jnfrfrmh aain
Jfloa J9I017 9l te oflfild 9! 29ll9iip89[ 8fl£fc 8tij?& 898 gb^onjGbaoda'i
revue mam&smJ^WSkmB^
seiQ — .C9 .Iq ,198} 9idol?o ..çott 7W1— .ja*iJ nioBlba<n« «M
•iaq 9& aaioî 1 tnfia9 ; slioûlib lw as aiuJfuo cl Jnct ,3iu9]£raB 896
• TBq J89 ,ilB«I fllBdqfilO ,fl'é*l^§£^W^TB9j .40 .M t90aj5lèv98
jiJBttqtfJsvGtfl li Jn9/ooa te z&hqm srusiaulq à slaslq cl ujm ]«•«
JBlfêT8t &fl8(ta(î ,i0l6fl9 aa & t9«9» snialq A9 aitteai bI «méra
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rio?éi^*â^^i^ite<çiitpirdSl èfrertfflHigi^érifiBaBtf d&pii gpp^o-
iMaPtefe»»* 4*}tM*<foi flaiEfigi^^
blanc marginal. Son (nùfaQW&tytà'Bhbkmy&^t&bttàutfê
•«flfttflfiJjblbWttqjife H .àiôo 93 9b 9hu!iî£l btuoï liovtfb TOlroil
9i3ïpo« oupn naaiaioavTioin2ogi
cime, plus viFvers le centre. . . _ . ..,. . r „
Eaama'TOifoiBm 8)n9ni3Jï£qàEi 39! iiot sb ™iioil9Î 92 Jiob el8rta93
"p" ! diuJluoiiioiTI 9un dïiolhàax
Variété d'origine française qui se recommande, paflbi les Pétu-
nies doubles, par son port flnmpnfltn, sa taille peu élevée et par
l'abondance,de ses fleurs dans lesquelles le blanc et le violet sont
entrem^P^aW^WMftW 3UV3H
Dlsa frandiflor» Likdl.— FTIÏÏZ Mag., octobre 4864, pi. 69.— Dise
Cette magnifique .9t»&id^teF^*Ai&4ongtemps le désespoir
des amateurs, tant la culture en est difficile ; enfin, à force de per-
sévérance, M. Ch. Lea^Wt&iJVftold, Clapham J»ark, est par-
.n|t«v.^1i>xMvvue^itiii6^(dÇfqwaÉ Awmsm» <&%*W#i»*k«A*aeh
avait reçu la plante à plusieurs reprises et souvent il ltaraitj pfertue
9dte4W«s &s?famt*^totàtfviif^hMâfflMkfaffl^
même la mettre en pleine terre, à un endroit onj^irçgé, .près . des
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— 34(19 —
ruiïseadL^tBeaifrièK^ii^tafc J A «AUUiôenT flétrrtpeniiefciQéèéi i.
podi^nJL'Ii etMrienait frianflim+fragie "pieùi dteanl LeflijDuûigrâmù/Wflûiî
n'a été trouvé encore que dans imsiafiMv^tiÉ'ii^is0iifatli4|ûldI'>
metre descend souvent .JMfcJA^pçitfrt^
% Jîf* desquames ]prséM$p ^pn^p^^trwifé ffi^fe*
lal#,^ -l'.:..! ^nr.1.1 Jba<m*
--/Clrilï.î^SfwfplAtiftfes)ij']- L iLi|f J'»;..i,' ul &u*l> j'.i-.ii-Jinb r.ulq mq
Ce charmant Mimulus a été exposé par MM. Veitch à tâ[f$P
dlnauguration ^.faiouteAu-te&kiJfe^de'.'te' geïriétë #»HtterttafS
de*.Iartière^i*uihi4iea dïmoi façlMctiwi ^éau JàtpièHeiiisJDiiifcie^i
unocrdffitfmjrçitfe^sfcàiiafc; Mr(M&^jge4»idiiiiWtmfc*&ia^al«tt praMa°t
fofnMfgâfepraU y ïonîsrf Licpt pèterhaiii^pito^àlioitjli»!) saKfta&epo
soçfriodUHiéeF'dU^p^ abe&dtfgaïf^ jnmtfiq
ponctuée jfipflelW tofifoc^
môB^nfaJbB(TmeL»tefcrei ifarte^» à!â;MM» éiiJ^Munè^èsnd'aitîtsdèiàq
daiâitalrçid^uiûlriliJOnileJiB^ deT>onUnteDouU£
par divisibiiDderiffiedgjU'O n^i'n///' ub ,J > fi .1/1 if-.q ^uinldo àtù îno
Viola tricolovp fafa r» Jtott<Jfa|r»;.I. tr. ,'ffc .t* l r^PWftéé*»iW>
né^fc^^f W«",'\ irf» 07 ôii:uïrlq cl b c^Viui'il *• .!:>n£7 z.i»:»h eaJ
Ces[Pebaée^fiitot f *ôp»m&& a 4 % £Alfa£éq%iwtiœt éfr Mmdétvi
vanéte obtenue ^ar M.Tngraih , jammierrcncr au jardin royal r,
-j\v> I on Tii'jmtv'm:) inj ij Jnui/jû'iq oib .ql'jra/ yTjifirïï) cl fi jnSuQ
e Frogmore. Ses ombelles bien Fournies,el compactes sont fonnees
del
-mu "ôiSTuils" ôftauÇï^^^ râTafin
saumon qui s cifiarofit Vers Tes bords et au centre. Se^feuilles ont *
la zone noire bien tranchée.
^8Mstfrj?%raicfgnc 8iu9îfjjoîJiod asI^iôDfisoJaooàTJïoîstebdflaÀ
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i|ft£
aéèéèûbtenuerpanMl Tnouillarft, dre{ teiUitawrjc^ecJil JÀ^jereyy,
d^^ors^ (juiiUai cédée ^Mk fijândighyi MBà^Aatf efeoferf aèlA*»l/
tittd^foxanglaisvïii&ii lià3&bdDEiipdtoAémfliirfatiflnt>JBooa Mqn^UJai
elMfi^niifdM^leiF&fr^ÈAfeyiniwu ^nj;b sup o-ioons è/noii àlà £ n
arrondis, blancs, bordés d^intf^^iMe^M'^'fe&^a^
d'ii|ft4^^to«i«i(mle.tosUfi^ô4e tpQ^ânaiWf. U>a^i%«uàvc4ft1»
peu plus d'intensité dans le violet qui distirfpkilt^roiâlèfe.itoilfci—
se8?5lf% £ fî-h-îY .VU' -if-ri è^oqxs à)') b ?.n\mt\'M ifiBowcdo ^
SffiMWiW*** foîtev}* vftr.^WW**.HA6focti.i^.iioii£'iu-rnJiirf»
i^tea: Vaiié^figaDé«piHï^ld:(plaûe[yfi floiit.ksiiBviiTArtegl^L
<°Jftira^ fieur\tE^b*etf Mtev BurjflMné^ a^ahifjeso&p^tateA'Wtftf
cufjéfcflanft toute lotÉP ^arl^i^icîsEiiliHdéfBt^u^uèiiioi^ fatizL'40, j basâot
païam^gi^ii^iÈafiula pcm»pi»if€àapéoqaiIs^ckiirpitïfeeFS tolnrdç''*
2*^Wp4#ftelfo id'Unibtonci^ub^aïttarti ftfeeeOâi* afesBiçatalèataJo j
pépèntslâc^èupé'pariuM^âiiàe totale a^itoïïiô^toinmefafaigéenT
ont été obtenues par M. Beck, de Worton Cottagbyil^teËocdùi/ib zlj
Les deux variétés figurées à la planche 76 du Floral Magaztrif
soittonlbéfe inyMtfj^^
mière est venue d'un ^m»Ûe^a»^in 4^^rt/*i*a^ spdfct^igde cfc
port ferme, résiste bien aux changements de temps et dure jusqtfè (q
l'antomne,, Ses fleura sont grandes, d'un beau jaune, uniforme,
roivieflLa. un croisement de I anr
û la dernière variété, elle protvieflL d un croisement de i ûa.- r
uol 1x108 ^0T.^£iiiïîg^/a,viLimioi/i'jiu 8'iiiôarao ?'i« .oioraiiorisb
— .Ma gïobosa ex de General namock : ellâ est naine, buisson- r
3801 flITÎfi'J lUtTiKOr,! JfI<»T> .2'ÏÏîOl? %9IFJ0q fi .R >har/Ii 2'injïl 9D
Ban», etmjnruides fleurs sont .colorées en pdurpte spmEre um-
* Jno 2ûIliuor c'Ic .oiîuoo liste sLioa zoTgio/jiMfïïlfra inp nomuf.8
forme. . . . * ,
A une date fort récente encore, les horticulteurs anglais lifovteeM8 '
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arriflffieuf tpjs .de.Çfpce.iaœis, Vilfra,iMBBta*4pat*i aiuptettlne
d'Angleterre ayant témoigné une viv0fcàttofeSti«ftfWlâfl¥# tt*ti8é
&8s^|iàiaM-9^«JlBtait^e *piÉateehJe8«?9op«faalu*fÔe«ttfidér
9RfBW*ajiteiptâi| teftéiapi? éè»gto63n8biett9^«8itfl«i8totr"§&a
itttelç-toçtia»Ittwti*iJ8M^teiè4<Hi^à«fciÉ\frte àties à? tfdfitatâs
M6lrè*#dM«n#Inmferç^l^*^^
curer ainsi des gains plus ou moins recommandâmes. De-S&îfc&fifofe
est la plante figurée dg^^^ffMMftie, qui a reçu le nom
tres-clair, approchant du blan£,3ftgiE!Au#fttatftii«i»luelèaBiety
-4ftJ«ftB§BfeM .29YI88300U8 anoaïBiolt 899 b }nsmmB829oni eéiq ireq
le ftW*b8neipta«tel«ttir«b19IW»4WS^a<« l^ffiÉaâc^^^Siffle
qfttàfttttaajr il §es*e^»Wfti^«n#^é^W^r8fê«fe#lpWIïa
a^le»fl«!ig«ffl^n«l»«.^îî«ftrfâ!%i^8lS oW^WSlh
seul pied, on a compté plus de 600 ueurg^h^éSW^èja^&fêes
.»t£t>0I#U3Sl ,àw* J^l«rgeittJaMaigMihBMh««*iBBè*rt«>4l'8^èce
parait avoi^a^olèti^uHg'i^Texég^li)^*^*^9;^^-^^.
Bi'éttfc ftW^eaifépfffltfjietfl^WîièBte^îgëAllWfllîqf risque
-*ftirte&u^ât|^fe.89b gnol el Juot egul sazzs abnfid aou eioloo
inoe 899ll9gnon 29flin9Î e9l Jnob ,9[u£0B9tnB[qemrJ39'0 .ewny
c^HSSf^.lSb^î&tflSo Çfeq no emêm no ^slls OTJ09 esIéliBi
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sauta*»» 9tx*iQ>iakfniakwis ^ùimi?Wt0,^HÇ>? ty?i%W™
jlflty tl&flîlt #lf»iJlrtBtt<té»viv 9im àngrom9t Jhb^b snstsIgnA'b
wfo6^Ute*àritaflfeu^«réfob-tfc dfetftfgfltte «Jl6<fcit?g^^^^a
JBtt-fotieifoivrgBi taBttdaut«!^tll^,w*flftijëv|(«ttpr#8ïP4^
ffirafeoi^ fev?BiéitB2igft>éfer9M$ liuj>lftlgph#^mngi^tt»»L
&ojteitibI0BgM BBflftWîtaBéçuièesaaBinB aie 4tf&*aiPJ7«&t!&t$
1^0§|vWi#BtoWe9tttigtee$teflM
iW»SSI§4§«U .89[d£bafiaimoo9T eniom uo aulq anisg 89b rénis lotua
mon -si uo9i c iirp x^KKllk-èsaf/9uÊk8S3è 8èlu8û 8}fllif(J B' î£?
^»9»ëlaufw^iiftJ«»«»mc8ilWge#.flfiW UD irnsdaaiqqfi tiicfo-89it
Gand, par M. GoeàifasVÈ&^^ifaiméWi&tâi&téfa
peu près incessamment à ces floraisons successives. M^Hefffeu£&-
sUSfe&ofiflSA&alPI %B^«KÀi«h««î»iJH(iqBÎftifqJ9HBdl*wS et
'J^Kfj^tPWSiajMJBPïiugD 003 9b snlq àtqmoo b no .baiq lira
sBs Aafetfif tè*«fi«Hff(t1W^»X9TM*i<W*nf«w(Ato|We9iio7B ticisq
siip^^ Vî?eft»b^§^P9«ê8e«t»Sii9<tef^Hq9«in§^W« HMè'ia
sNMNftaJP 80î^^9te^iî«*iP»B8lq3%«^te^t«»ta«to«t
4a%mlW«^f4%}ftW»fc^fi^*Wi9feMe9t« jftPSftîM&yttJpn
colore une bande assez large tout le long des.dpftitiM^ id&iJKt-
vares. C'est une plante acaule, dont les feuilles non peltées sont
ta^TiçaiiairiBètfe,^«»HW8Mx^fea«6 QMiïfeR&fatteaRtfel pa-
rallèles entre elles, ou même un ptô <jfattf$ri£§.<feeiiStlà
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— sfiœa —
c^^^»»»^fl^^ ^ p«ttti? Jttà^j1ïttt^dbl(»n!déteiôeiiéièHi4 • -
exigOîlg^p éUauie^if tlô p*wpèrairi<aBdw
P^4tô#mt4rfûq4fftu^
deLM^I^^^tdf mowtotèi dfe jViatafarâçôW». JXi ttii ilàMntno'j
voyfeyàl grf fcdeu&ans/ à(M,3^ VewtUaff^ipafiMWrl^.^SèMlë^
non* éteiKo^ciawULaMàliqaf iuj> cùniqr^Mi:Û..Lèmdi^;îl4 MU*™
rappèlk jûfbe îia déeoiiwtteijei* -»tetuduie aù<^j«geUr^ideil^TéèttBrfi^
toitftanefcfispBftesc^à)} déc*itaddu(«ôtaog^èuÔ^ii«^ïJWÎ^^J
burtâiiâiB^,:»trtsvgl^^
ramtmixbfrWpsr ^atfà^igi^if*rt^te«»ilèui?4 4ttft &i ipett & *&rtâ«#i I
opp^âifie*ièui»l^ontipeJite8; afcotuk^^^e^ig^feaaS*^ ,,J
d'iHBKvèrtjlfiiàtr^pçrtôesifiUTT u^ti(^coaii^ttt)W.t8eii^^ fife«;
nombrciifi6%.asBctaigaiidék^dfi»i teia) jtaaîtf i tffytjfj àgriabteéièlftlî
odoœntaj fait micireluniql»: djiâ» i c^ %«û^ i»€dStàirMi génÉai&éSi^ •
et courte fendutfpqb^attlàT^^ ' '
lèv^rdoiriolasapêris^
soimfBatiftatidlis^ite ftéfôriew^él^^
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da^nooiô&AsIfelifi^lijpbui* ,èttiwfrJiEihufté çlài* dâfts^rttf lifefcri
meuble et riche en humus, qu'on doit2tf^fiJaMi&^^ Oft M*b
muU^iecpar iûuûiBûàïiGufitei fj^e^amii^S^^^^1^^**^
couj^bàeiliie^. u:> injfirjfijJ Jnu-ioijyïqqfi liiinuoj, ao t)b aitubal 89J
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<ur«btafntoitf8 ayefattMtyni aJu9inônflûi]oahaq eb 301193 al filiarooii
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d^lfBOÇ9«rfe^I^Ï«iâtt»Ils4iob no'up ^uaïud U9 eifoi'i Je olduara
*Whtfii¥!Wteï«flf astiœwitegtf »«toHéeajdbJMt'ifiïaaii*itiyfn
Us lecteurs de ce journal apprécieront facilement ce .^ufellêà^à^oo
ventaîoir de bon, comme ils ne manqueront pas de remarquer ce
trou w là le germe de perfectionnements imjftfrttnis^ stirtfutodbrtrt
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ijtofiH» #â#fc§£»è«fuafll totWfci^i^waîerrttesiéaœrfA^
.Jii90 ES d'&noii7fl9'b adauoo—ilaa^gifida nO .Jfl9m8qqol9yàbjtB9i
ver daJiïs ureerme foules jes.&rces. FDUtvMëlsèsr miits rfCèfl
Joule Jeur peçiectiona il tauLlQ planter tii prerne terre ue la ^*»«.
rënfieT de cnôisir
\muut
.leurs "Fruits niiè Jts antres; or.jftS txliecs Qd'ÔÏIeïlB6le9wWlnt
e
dégagera soit moins vive dès-iûjûommencement, mais en même
; ic«Mftp^Biitsdtfiraki%)Dtfi *i^«»Aéiapgtâi&j^
les racines vont s'étendre dans sa profondeur. On fait»£éU8 cftttbhe
-fifei^Mlffie^ en-
û%Bfl»wb{p* létiWttfeitgè tatordtt^imwAronoe 4£tnfefiâUnfet.
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reux développement. Oa chargfl r,fttlf. couche d'environ O™ 33 cent,
feuilles çfcsdq t,«WrttedA^Q»fife»8«aP,WoP?Jfi»p jS6§tee:f *.«%
EK&iSiW fort jengrai^ liquide. En tu ver, Ta serre'esl *imii tenue
.Mise ci ZZ an >J 9m9lfl n* ranelâ ul Jujiî 11 .npu^lï'Hi 'myl ottiot,
d# lïà ïâ'.cênt. On n ombraee (jnesi t afmpfflfliere de la serre peut
"•i«T«nirfit!off secWe tïqu'ê'la lénîperâiMrl ^ciiWjeVre; fie1 ^MWiïe
cHjire fe leur Faisceau tenu m al de feu mes, S£s Neufs mineures
uwenl faciiemenl, tanclis qWles supérieures tonlBentèabs Èire re-
.ihsarheraiu san&la Moindre, limite, une partie de la nbumtureqiul
.autre pratique «m^lHg^nP^^*ï*
H&ïïoÙMrt,S&JîeM e^ l^âLptdremmWôit
Mie couleur jaune et leur aroiiit, quf stTafeiitlicaQcou^înonis
prononcés si jelles étaient rcsté^slurïa pïéînU.1^^^ MraA&îxes
901001 fl9 aiBÛI ^nftfnafiffflmfnAA aI gfrh 9717 801001 JÎ03 BTdgcgèb
«Mîfc BWM-iiBl nO .ludfinoloiq B8 ariuf) 9'ibno)à'2 Jno? zsnioBi esl
•<'ta»]gbéttiârt SQlieiJfaffV&râ'ttbMfe» MtJtlimi *^£i»«BBWde
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np«iriQti<jAotif (|ÉB^dsdifoiB awitfrùiajfa 4&&<§p$meùl!tâà$let,
.J^'àbiteJbeaiuidi^pwfidriq^h^ plaa*u& totffl' aftfcJftitf'Wlf-
eiraswiqa'ôb aibesèiia ri'y «fi^t«ftrrfin;în^4G mnéôier à «ôtpfftfcftfr-
-yéoien^MaSIaùyjJi €sÂ^«6ihkBif4gl»%tf M\il^tî^. Éeit^fflbt
o^vattressaismMip^^li9Uteait!Ci«o^g ôèitéfonae/'leff vafei«é*à
o^ifhMt^uipût' fcWKéiiértrtnak ivâgéteti&i 'aâsefc'fffibtei'tafttité
jflOBt;tn^s/ièsW^ô dèitoàiiob dit âfcSJ'Sùs^MWÏ éîéitt^é8Blè-
uipœreau corfoiapés<eh.ïtëtits!&^ i,titiJnïSfre
yfrdûta centigièiti^^l^ndd^tlà^g^fiô sâràés trgefc 4é iïatfJMÎ-
matum, qui étaient en parfaite végétation et chapes1 de QriHtsVëiie
Jgwpçelirrbms*^ Ià fô^dfr avèoT IttqtieHiB1 ils poussaient faisait
aeÉpfireiïiqù'itesYiW^eWt iltogteîtapé j-fe' âtaïèntune fêté 'é&fte
aàunallè^dèi pâèd«r^1)ii*tietat 'tàé,;; 'et1 Ils' Remportaient;*4 snr
sèana^ky^^^^irili^àfifeM^aéà ftWfef plus1 beaux ^ it&s
nombreux. Voulant suivre lui-n&^'IÎ%iëîftfcte quf'ftk'^&it
donné, il s'est procuré de3~rejôtdïisr 3e Itibespalmatum; il les a
plantés ea$W^Aû3baôj!ilîU^ èb^^ya^-dtàfeëiTe froide,
dans laquelle il lésa greffés en fente, en janvier ou février, en en-
^ihiitfànt^lar^fce^éTfëe^veK âè \i tàfâVjpffi ï^eBJ 1$?#.
uiw B9 «toi? fil Jnrlliiiï n9fniI)-B-]e9l3,cilI'jmEJ9linoq irrî al no
club oldiinfi eho? rîW.i ?.9l no r8 JiWbeiom 9l JnBbndq la
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^Ipiii^^Ôft.cçmjweiW6 à iréqol^ipe^.ti^ereiil^ dans jttseuts
j;éÇn^%pHft^^,W^^if.iI .,1/ii.s. ;.,.lrj,7 :/riMi.finon
:, 29I Ii > ■.* v.vr, iv\ ?^\\ft inj .-Tfn^.pT rTj~j-Sj-r-vr i-A Ji t'»nnob
•nsn^ /I'mj '^1 /a i.-«i/'irr.ino JïïïFïï ïïô rf-Jw-r:: /»- »I îj *-'i^ir^i>I «uisb
sb9»«Bttri-Aél
^«purpurea pur ceins a leumes ^p^ŒilfcfflMft*»
multiplication ne lui donnait pas assez.de preds pour cm'ild3Û*ré-
WtPY ffiKB.rtiS ,«n#SifetaSy4^nL
4'«a^8c^^^
pana freroergn placagB^TSar 1&b mêmes sujets, en opérant comme
oa le fait ponr le Camellia, c'est-à-dire en taillant la greffe en coin
•IttittolmMifclPtaWflHe ta««te^ftflpg «^fSS^tiSi^ et
«t pendant le mois d'août. Si on les place sous double châssis aen-
^^^^m^m*ifMWàW ïïé$l 5S i ans
^iakaaûika 'igoaMBSimm 3â£ff&JâP Alla aîcai .mnilûifiL cpn.7»4 A
TriTOBipMN» CC ^TOSftUÇf f*Tl TFbTIblit (tes sujèw bien iPlfls jpli&êt
Phis ramifiés que lorsqu'il avait ^Sm^Em^iSŒ
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— 256 —
Emballage pour les envois lointains j par M. À. Leroy (Annales
du Comice horticole de Maine-et-Loire, 4864^ 3e trimestre, p. 485).
Dans cet article, M. A. Leroy rapporte les heureux résultats qu'il
a obtenus en employant simplement de la terre pour l'emballage
de 200,000 crossettes de Vigne qu'il expédiait au Chili. Ce succès
Ta dédommagé d'un échec complet qu'il avait éprouvé en expé-
diant à la même destination, emballées dans de la mousse, le même
nombre de crossettes, après les avoir enduites , comme il le fait
habituellement pour les racines des arbres qu'il expédie outre-
mer, d'une bouillie claire préparée par le mélange de 2/3 de terre
franche ^d'argile avec 4/3 de fiente de bœuf ou de vache délayés.
Voici comment il rapporte avoir procédé pour son deuxième envoi
qui est arrivé à Valparaiso en fort bon état.
« Le 30 mars 4856, j'ai expédié au Havre mes crossettes sans
aucun emballage. J'ai de suite envoyé un ouvrier qui, rendu sur
les lieux, s'est procuré de la terre franche qu'il a fait briser et
passer à la claie, et transporter à bord du navire. La nature com-
pacte et la fraîcheur de cette terre ont suffi pour conserver les cros-
settes en parfait état... Ainsi emballées avec la terre, elles ont eu
une réussite complète, bien qu'elles soient restées six mois en
route. Pendant le trajet, le plus grand nombre de ces crossettes
avaient développé des racines à leurs nœuds, comme si on les avait
préparées pour cela. Depuis cette expérience, j'ai toujours em-
ballé avec la terre et non la mousse, tous les végétaux que j'ai
expédiés dans l'autre hémisphère, et je m'en suis toujours bien
trouvé. »
RECTIFICATION.
Dans le dernier cahier du Journal, page 455, la transposition
d'une ligne, opérée à la mise en pages, a fait attribuer à tort au
Dendrobium densiflorum pallidum le mérite d'une extrême rareté
dans les collections, qui appartient à YEpidendrum vitellinum. Il
faut donc rapporter à cette dernière espèce la note*: a Belle plante
» rare dans les collections, etc. * qui a été placée une ligne trop
haut.
Paris. — Imprimerie horticole de E. 0o.<QUV», rno disette, 9.
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•«fe^afeiir s&«(&»4 §bjêi»ft(ô6sÇ\tf8^%yuéTé d'opp^syc.
'WMMM^eisSm^pn^fnffifitpR^MSifiS à7 été admisép/le
Conseil d'administratif? &^1&seikMmfà]fi\Bà™™ la<> '"P
en^LWtoEa««pflb#V4H S6«ièi*àiij|^wèb^lt#1f« SSt^Aéfpré-
>3jatfBe*i«b.<ft »f H«É8è8îîà8IMfej«ifei^ftte*Be?qa4îfliP aHtëMc¥>\in
-!M»(*t«èi»^s9M»gi<é*iiëiqfeÉr8rtïP«M«fcitel fi^faCiétlftWê^r-
mfMllifeéfHtf. *«Bï*iï6iB«ÉSfl^f(Ar -FM #ÔffSeifra,9tfa8au
otiMWlnJfe ftH8«fefi»ift«a888telPBr«W6 «*^H8°ftialàffl8g «Hhit
»ttS«*iIeV«ft M&l#8i8W«ifc«*B«i»ta e«p«ftteUr#!ill^«<àti*«Mau
li««8^P%tiiaep«»> (eloRfiilHi^^^Si^lèffl^âïi^ ÉfeWque
les cultures. «.tarait
Les objets suivants sontdéDQ^£urJebureau.
<• Par H. Leroy, ex-pfimuer aes jarains publics de Blidab et de
ucfrâd'AigtfjifeffiffeitçiBbjKi IM^Hfaqd'iiaq^pttaDeikwNiïer-
àisifKaiB^riteotlte'béptqDcnffli toib»\kïiBfltta^"«»Vaft^*i^ne
|I()lBli^'8èé1lë?^fihia^44«»i.,"IBqq8 iuP .«noitoolloo 89l enab
-m^em&fW (rtriV^WMta1 poulsanjjtjd.
Il désirerait apprendre i quelle variété il faudrait la rapporter.
3< ^JâmA^SÛëi )ah(mSPti»<&Qwm blanc hâtif et
d'une variété rouge pile issue de celle-ci, de Haricots Fitz-James
m.— Mai 1861 47
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— 258 —
en grains, de Scarole verte, de Chicorées fine d'Italie et fine de Rouen
ou Corne de cerf.
4° Par M. Charitrier, de Noisiel, une Laitue d'hiver d'une variété
qu'il n'a vue nulle part, et qui se recommande par de nombreuses
qualités ; en effet, comparée à la Laitue de la Passion, elle est plus
rustique, devient deux fois plus grosse, bien qu'elle soit tout aussi
précoce, et ne monte que quinze jours au moins après Celle-ci. Le
présentateur demande que, si cette variété de Laitue est nouvelle,
elle soit nommée Laitue ilondè de Noisiel.
5* Par M. Lhérault, fils (Emmanuel), une botte (L'Asperges roses
de Hollande, -qui -en comprend 40 et pèse 6 kilogrammes.
6° Par M. Mary, holticultéur à Cretéil (Seine), du Raisin forcé
cueilli sur un pied qui ëri portait 378 grâppfes. Daiis une note,
M- Mary dit qu'il est dans l'usage de réunir par des greffes en ap-
procha tous les ceps rd'tfrie ttièinë serré. Il force ces ttëillès tous les
deux ans. Lorsque le raisin est mûr, il enlève les partn'eaux. Grâce
à.la maturation successive- dés- grappes sur les $ëds chauffés* et à
l'arrivée plus tardive des produits des ceps qui n'ont eu, 'dans ïeur
serre, que- la chitebrdoritfée par le soleil; ilolkient du raisin! sias
interruption, depuis Ife msois'd'a^ril Jiisqii'à l'époque à laquelle com-
meneenti mûrir lé* fruits destrteitles cultivées àTair libre:1 -
7» Par M. Douverel, jardinier -àtt'fcb&fektf fle' Btéràur; tme^een^
beiïle de Pomme* feèîôittë*du<ïafctii*â efCfflVilh!, tfe:ft)iWi Bei&a-
motte Fortunée et Beurré de Rans. ' . / T - :
&° Pair M; Lôt>îiletfaiati!f'fik,!hottictiitèiir k Ottéiuté (Loirett, îes
fleurs coupé€g>d*utté Wtoinelkibôt^dxL lLîldsûù Vér$ch$fM''tï
d'une GomfposëefWybbiiéè, <jfd'il û^iaélChfistocàrpui Mus:*' 'l '"'"'
9- Par .Mfc'Aodiyy ttn'pfed ffcuM dNiû'ë 'cliàrm'ante^Azîlée in-
dienne obtrintie 'itHé'^ïAls à! R^âitlfUréti'kHëa M.' tésébléaf qui la
nommé» JftaiAei/tatcft ,-'" •»• '•-•'i1'-' - •'• - '•'■'■!' ■ '• r ;'
4û« Par MM, Iieaard; pète etlils, dé l"dtltoise [Sfcttie-$-Ôise)..une
petite gouttière^ plétttb lèitfmé'dte^itféëyîiécbVoir^ïè iorff lifte '
inférieur des car*eàlifc dte vitré' dfes bettes et à rëcùeillif^our.fa re-
jeter au dehotç^buée qui s'est farnié^à leûï Surface interne.1 !i,!
A l'occasion de -ces divertis préseûtâtfoîlà; 81. Gauthier (R: â.]
met sou* les yeux de la Société un piVd àë Praisier qui, depuis 2 ans
qu'il Ta acheté, aconstamment donné des feuilles en abondance sans
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— 259 —
une seule fleur. Il dit que les Fraisiers qui ne fleurissent pas dans
Tannée de la plantation doivent être arrachés, car ils sont stériles
de leur nature. M. Gauthier montre ensuite du jeune plant d'Às-
peTge? qu'il a obtenu de graines semées immédiatement après leur
maturité et qu'il regarde comme très-avantageux pour les planta-
tions i faire.
M. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance qui comprend les pic -^s suivantes :
4° Une lettre par laque.L S. Éxc. le Ministre de l'Agricul-
ture, etc., annonce qu'il a bien voulu faire don à la Société de deux
médailles d'or à l'occasion de l'Exposition prochaine.
2° Uue lettre par laquelle M. le Président du Comice horticole
d'Angers et de Maine-et-Loire demande qu'un Membre soit délégué
pour prendre part aux travaux du Jury de l'Exposition que cette
association doit ouvrir le 21 mai prochain.
M. Pépin veut bien se rendre à l'invitation de faire partie du
Jury d'Angers,
, 3* Une lettre par laquelle M. le Président de la Société d'horti-
culture de . Sainl-Germain-en-Laye (Seine-et-Oi?e) adresse une
demanda analogue, cette Société devant tenir sa He Exposition les
25^26, 27, 28 et Î9 mai prochain.
Mf Rouillard veut bieaj se rendre comme Juré*à Saint-Germain-
en-Laye.
4° Une -lettre, .dans laquelle M. Dnvaux, horticulteur, rue de
Bçuijly. 82, à Paris, rend compte des expériences qu'il a faites
avec un plein succès en vue de détruire les Pucerons et les Che-
nilles à l'aide de seringages d'eau de tabac. Il a préparé cette eau
en toussant tremper, pendantipu 8 jours, dans un hectolitre d'eau,
6 ou 7 kilogrammes des détritus de tabac que l'administration
donne à ceux qui lai en font la demande par écrit. Il avait eu soin
d'enfermer ces détritus dans un linge. Quand l'eau a eu pris la
couleur de la lessive, il l'a employée en seringages qu'il a pra-
tiquas à l'air libre. A la suite d'une seule opération, il a eu la sa-
tisfaction de voir la terre couverte de Pucerons morts. Il a égale-
ment débarrassé ses Lauriers-roses, Orangers, etc., des Che-
nilles qui en couvraient le feuillage. Dans ce cas, pour opérer plus
commodément et plus sûrement, il a eu la précaution de coucher
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ses plantes, dè> telle i«fo#f£é9lêo%fliite^j«$<teMe»* gfaftEc'e
atteignit plui'fecflBnM&itsfe Htf«W9»îèaittfe£iol aiuaraulq anatdo
S«TO»é,'Mtféfder'*l^éÉarÈ^»WGï^^
ricuWure •■* tWtëaâsywï efyafitf&Jtà^fei&llé^cMJâ*? BfeïflBié
tîtdl3iVë?rn -' r(ri° J^ohoq eob 93n m s ,29lli£bèni asa ol) 9im tnammeo
6* Une lettre ayant WB^é&^ttMfyfiPll! foÙ^M****
pifl'« el^toflSW à^à*Wfll^fl((g^Ç9 'H)W eôiqa t2èlimoD 89J
5e Une lettre par Ï^Tte«RTOfàfl^<*{<^fi8«Wie âeiiatf
fHpTffei^è nMB."'aHCfn 89' i9Y07(I97 8& <9îi>B3<l ai£i eau'b eliubotq
'%?îa^é^â^Pîfi^fn^fe(«nW<lî¥^4)nip^Sbr#©^i^«ft
msm^Mt^}tmf^9i^ml.Ëi ™°<I »ntir«d3 M à ôUnt'I
8» Une lettre de M. Michelin, au sujet d'un NoyS^WrîèSBn'
fôtf'(%M qW^a WHÎP|(»qï§fei«WrfrHiîHé»MI &jffl#ifl*^ne
pfô'pi&te' & AnWJ» flë^IffiftëtTOï} iîAA#B^y«l>flMMn¥tfl9
a'HP'Pi^Pnls3^^ îloy^ eOfflMM fi^P^flWq^
en désireraient à s'adresser à M. G^8f4ë«WIeflflï^#«HîW#
I^ôâé'â ,A?è(«fflè1<ï SSB'fcieilflKtë ^â1«l^^^^d4BÏWfer9'lo'Sg-
t^ïps utfafèteplâJM** 8«P«oiaftfiAs.|{déf*W«Bfife.ôiW ïiob
^uîfe fe«à«aîfH.%H3i}«tti^fe,8ttfti}îj^Biite«eH«ii!;aftBéHa3
n^nP,0«è(MfteSftI<* iHtaMfl»^daftfdgoîW9(lefc4B4>(MiéfiP6e4黧
D^VDlé'#«««l8QJlt«n«*p«olQ»,^ iaadâWiîfe^u^^s^Mfte^
efWlitta qullte#*le*»»iqWt^iï^^teenpi»«lida9faï8fefeî«f
spéciale. .9lBtn9fn9mo In&m
''if^ÇJWTOîrè^Wa^ft^èi^ItJetàiil^y'fH^ttiïfeito^llM à
tf8nlMfft4Jêfe#ëe&s(6eS8§}j£« |£
don qui lui a été fait par la Société, d'une collection d'arbÂtefrÉP
tlë»>(ïS»in#ift3ife«6nJfli|»P àwfaâ't &&eOT4lMiÀ0ff&ttàre
ffuitiWtf^ wVi4nt$\!L) anifciBiaon sb Jiua-9b-89ll98 89l 9iln9 esèa
' "fH»nWJlM««i^t#iyql(eB#^f *jftaiti« Jfons*«rçl$&Wto&
qft«tàiê €fe8fl«i§yioi!P%off>%to|©l''«fe8«fett«PHfi8 $H»é!nttifSê*fc[
C%l^W;mna6^^«%é^8i^6i^^%^âSa1«hfePb àoaolao
stfW^$tâHm9wm&fktomtè^m9<& €'<koisé«ay
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l'un de ses Membre» ; les pto; «elles et, les> plus éclairés, qui avait
obtenu plusieurs foi&4$&£âc&npe.89$) de divers ordres, particu-
U||i^nï#^|>si^^^6 i»géjijf8^mr^^^,J^ erftflfef* sw boutures, et
Sifflota ^tifamtiBte&ch&iGvtoPWifo faanç.0, axait décerné ré-
cemment une de ses médailles, à cause des perfectionnements qu'il
Les Comités, après avoir examiné) Jffîrtbjgt?. Pïi&lWité?» ^W^
'MlfaQSWiè àêlÇë^fmy^S^Sf> vmmfe djjeemej qne prime
produits d'une rare beauté, de renvoyer les magnifiques, Asperges
^^»R^j^^c^^i'Wfià(M..ifllP?rtBflM|8?B!b^ .Béates,
l'autre à M. Chantrier pour sa MpWIPt^^)^<VWRP>0
Tf8^4'!6ivffVuVI nu'b ia[uz ije ,nifedaiM .M tb oitb! mi-:; »a
WHfiMwP.WYY3*fl4fln|J#B *9Ô!%&Stè)m t8&Fk> &*J tresse
gnt
>0 .1/1 £ îoaasiLu'a jb Jnoicrniiàli
doit ètre.^awKié^-i^)M-aAJl*ffijo»<WB teM^^^c^DeS'
M^ââoilfcite^^Be^B^ldfib^fMm^liidlilM^MJ^oni;^
»S9lÎMbeJ»rfp»t)Jft dKwiftefi» te.toloii^ feAajiiojjtëfe fe^Sigufette
tfèléteiiOBb^,«tqi«rtift((^ïi^«M?W«9«(ÉélP%â>llftJf 8§É<JJPflr*T
ment ornementale. oJ/.i.'u
é M{Jfftfo§,^«Bi^n^»feife9lJIn«i41ft«pMeii^fiOT«^n4ant
& Jêoq*«i^ifcttni§¥*]»o«8n«&atf§Bte^
SfftttS&Pifi'b noib9lloo onu'b <à)èioo3 £l wq J(£Î èJà b iui inr '■• ■■
sièfiH^àmsïasmvScmséegb ifeft'pl ojt&B^e&cgn^j^.cxoi-
sées entre les Belles-de-nuit de nos jardins (Mirabilis Ja/a/w;L. et
4&A>W#ty)ftdMj)to|l JiftiflÉjJI <.l#9«é»#Jr a3âbteQ8i«fltrft,çesdeux
«IflWSWftn^ii*!) qa'ajMHSesy&jftfcSW egfyrei&wfsfcmineat en
pj^^l%^njwBfij3riël^#r^«^e«^#o^^b^!W^ autant
enfoncé de rtu^^ftrftojrsfbiidénMPfc^iJEéfondaBit ensuite cet
hsbj^etd'aTiAres AnalQguess sovf^tre eux-, soit avecJes 2 espèces-
parents,) il a donné naiss&'nce.àdes formes nouvelles, fort variées,
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Lien qu'il soit loin de, ^^^^^é^^ii^,^^
déterminées et transmissiblespar semis- Il offre 19 paauels neffrai-
. . j î/tui; inp frjfnyiio J'j^ Jiiyir^i>iWw*»c fîc'r? Tri;
nés d'un égal nombre de ces formes, ainsi qu'un paquet jfe&BÂQ&
mélangées, ' , , . rT , . ~
* . ■ .,\ .ï/ r> c05îrtr;*n Jno-s ,oie<u}j oh ?.«r?r-fn f?pminu hO
. ,..»... .„,..;v..M - .-K|
viendro^. , r ,k . . , ir .r, r
^i(T - un ^jIj'kîh 8»I iny uno'irruO I*jnoI<»^ 91 .!£ ■nihinq su
.^P^jCou^d^^^
tendance marquée à la diœcie. Il rapP^^ftJ*ï5t/$-âft^iftà
l'ont Beaucoup plus allongé; l'observateur anglais a vu la fécogffc
était égalemen.j^rj^a^egt \m „tan^<ft$fc {Mfôtâ
indiv/duscgnyn^n^^^ge^^^fé^jjid^g^jp sb ,U9X xm
M. le Secrétaire-général annonce que la Société a reçu '<%£r$ftf{j
taies del Asie russe, et M. Hegel y a joint deux paquets de graingfyjg
M. Regel, ' " '— -" JX '
adjacentes; 2° une Flore de /'cfoari, accompagnée ^^Jf^W^P^te
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l'autre russe; c'est l'édi^ç^p^^M^ *J " '
ifflerâ parfiVÀ'im suppi ~ ~
-m
l^erie. Les éléments ae ce travail ont e.le fournis par ... _..
ti?£v<î>ya§eursï^
au frait accompagnent cet ouvragé qui aura une étendue, assez
?9flHi'%?iM^ÎJ^i:(i IIJJ UP HlHC .«'Jiinolfea'j ub 9'uimoii kip un ij *)u
Ces gl'aines, reçues de Russie, sont remises à M. A. tfivfère gui
J* ^l4Wl»I'*S « f(I'>F>!>Vlr] .Of .1/: T£lfT /9'HHIOO ÎXJ02 SQiriiïXi! apjr
voudra pien donner ses soins, aux pfamtes nui en proviendront. _
M. Te docteur Auxe présente a Ta société un ouvrage due vient
de publier M. le colonel Goureau sur les insectes nuisîmes aux
^^^^tf^^^lrfVA *aîïDéfâiM»fe fê^neï¥fiâ Vê,™Efé.
Tsmlao-j v&ï,ïïh,\md Jno^litaiqol îs 89Xiinuiî9.?^f .suu.uniiooui
A cette occasion, il dit que deux insectes viennent de lui être remis
Ji^LÏWf^» 'O s» fi noiUîlukvWi fil ii M/Imo/i;') noilisouau) snu Jii9in
par M. Cnanlner. comme ravageant en .ce moment les. semis et
plantations de 'Cnoux: ;i vi reconnu les Teutorhytichm Nazà et
siucicôlfa. *Le premier, cral :àif, depuis quelques a nnees, ffi grands
îapïciUii^4,,M8; fâftT ^ '^w 'nos Jwia
89'«?<[ swM«âU^%pf^ysf ^fiy^i^'iie »rt
îghgO^t rA u/ r> aigrir, •uj^brno&do'I -o^aoUfi sulq quojujcsaTao 1
9f*/ifAt»3iMrf^
ijfififâïlfôl âfbÈSP^WpîP l'fifflRM MM?"19'1*9 ,1C]9
»nx t«ux de qdfÉWtt&WWslfW'Éi
a9xûgi3^[ nr^T iièJôh))3 cf 9»p 9ononnn Jf/i9fiè§-trtifi)9*i09ci9[.M
pay» .aitoi8tiîittiR ^kMw3imifflm ta «&t w
AiiJ|9fliBig 9b etoupxiq zijcjÎ> Jnioj, jg ^ fo^M -M J9 t9??.m siaA Ibb 391bJ
j-fl^qijuglgtila sb 99aï>£qrnoooj& tvmu ù \ Â vwW oiiu °S ^hioofijbj
rt?MfeÊ i%w ^.9^§^,,»â,pït88i'.iEo'1 'a9'° ;988,n *****
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Les conclusioqg &$gwp8&> t^ëj>ftfà^^^ \ftQW%grê«aftq
d€fc\tf<rfni#ç(&^^ M icq °8
se développent en grand nombre cette année dans lespQtMMmmfc
sont remplis de terres, dajmwifitot&lqto^^
(te&l$ûéttf*itt'^
iç^Io%)MpHBlf^aKitiéi (dtiie&^Mpjnfeisqp8^^
iBïéîcdtefe^afKae^éMi^nDdiïteitea^^ftnclsfloD jb! (iaomèi3
s^il^tBëiai&géiKéiri sb
Et la séance est levée à quatre heures. . .hds
ldiDÎ9rioofl £ <9ldêa9.1 M X9do i9Laibï£t .ugay hO nihsM .M îfi*! °d
ètè £ iup t3ifli98 sb aunsJao odi\V\ *6 «àiosK snu <(9iioJ-J9-9ibiiI)
Présidence de m. F«ejjftk<\ wro&oUl siramon
«lrfs^cé88i«)*ri%«Mà^tetf IrSWWMt <9ïémfl .A .M i£4 T
Le prcx^ttlfeM$4lP8ef aito» feîfl6liè*R#Ô|îM^léi »**»^ 9b
A l'occasiWHô #o3S^il«H*l^ f*ut
pxmfàSëtàle» (*mlïr«felt^fl^fl^Ws4fcfflW§Mrmife^g*ft^
siers qui ne fleurissent pas dans la première annétfPHMèe Rftyiijfo
Mgbratop&tfti^frt*,^^ p^^^eirtteffp&tfJfere
mfail l£aafluâB»tinrantoqii 'fetaionfâ^àWiÉî^ijfcp^taitoïrand^
de les arracher. .0£9 aJnot 9b
-aqaânfe&dfthup^^
de 21 nouveaux Membresstittrinaltàk^!^^
4rtdmifi»s<ihc^irffc^ siWal aaU •»
ou^'bl^^&bBmd^sismt^éfOBmBnBo^Awn^d'i .M .8 eb airain
.nrfîitapJi 8»telliwq(ÀL)^i^diÉBmDâi££ MaËÉnqddtepâ#t§ed«edI
6|&Moe»fettlAiss)p ftdiihninitaii^âlfcfeil bpfttiété
e^iBâtM)dAà]«HAeln»/Afta|ihé{è èHàÊtbcpwàaàmoqfii&Hklk
.moilidi^a&iiDtâftbplfesÉQàlàtoeaitfâê «miifflwjgft êkfu&afite
&ùoaltâfteë\àl6oùi*$.iSb\0-lù*aiM eb aiuJlittilioH'b èJàroo8
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^Wfe«.<lMailtISaif)(2flI, mt$Tmtil{>vtie 1)otte formée seu-
lement de- W&9plW*WP&& 4fàAV&tommês*w qui donne un
3° Par M. Robin?s^fel# *CKr^^ la Chi-
*J^kfe$9qi^pliti4tœ^ plein
afP&RfSttb&ioq 29I saBb dànns oltso didmcyi bfUBîg no ,. n .,• ,• •
8l|rçPtt:Mïa)*ftotiq^ Ifaudoijtà) fctosjMtar-
M^tegosû^Mtenderafè^ ^9n9J 9f> ar,r,[fov
afcfiBfr Jfcfiffllfc^Feit^ des
.Ptttei^Bo^enfeQrtJflwDa 21*ât iértârt ffiriipmkdftgéaQè/) Sir Uatry,
Vîttcaéa/43awliuçstipa^^dS^ BècimqqkUeiMiiiè^cJSelipsfc,
Crémont, la Constanlt^^ûiifiÉtTt^nrf^fMfcyiClaB^^l^^etoière
de ccwmWiteàf46aW^Kfri«ii»
abri. .89iuad 9ij£tip £ 9979! Jb9 sonsèa *I t>
6° Par M. Martin Griram. jardinier chez HLXesèble, à Rochefuret
(Indre-et-Loire), une 'Azalée aelinaç obtenue de semis, qui a été
nommée M adame PeflWP* •" sb «m»*»*
7° Par M. A. Rivière, jar4àBi^litf$ij^f^^
de Fa«^a f^p|if§s^i^4i^Ê^ ^iâ¥eB^^8?6^^v^^ > r
d»pSf|9flMWq&ènfi£ 9iéîmeiq jb! zasb 3Bq JrreHamwR 9H !,;•-. -/ 1
àd9»t^dl0iacA^^MpoR)n^fft|pli^ M4^*nj9ftw^i^çateile(|iitfl«nfi dis*
|«rilkBisi*rJàmriit«î&^ l'abri
de toute eau. .vedowi? •
noMûfef^tfftfjeggf^
4° Une lettre de.Mî)Beq^6HiDiixl? geq^Wieod^enmmatKte-
ments de S. M. FinféiAdca^aaèei^pigkiEBteJafiiiyé^^à^ que
&fétb9§«Jgi«aîaf0idicH iaïficnnâlib|)fi|i^J^)pfiiiairi^ .fcprôition.
A J*totJtapow&rteqrriiaiàè à^riq«B,iK\éiitel«fi^iitifetèfB)'èhaqu8
^Mé^db ^wfflfera âtètaSeelétéaàâBqd^kHKftBsEïpDfeitions.
éîè0ti^^d^îdErta#6tt^lffi«^^ i*406l*éttlf*géaéjsiTde la
Société d'Horticulture de Seine-et-Oise^^èieoafcllè^Wsident de
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mai prochain. .roiic/c1!) juirmolèb luioq
<màtote>«te1Jac âaa*W<*«}i*tfee,qiï6) teiie'^tëtê'H'ltiié Hfe 'I fa JMil
ps&*»i*>liouœ*turtid» ^i«^Bi^it^têt/WJ^(^^à^i'Wi
M<il5»JéJiiiiiJàteàupa«Je,itdJlufJ •8i'"1*1' "'"'l *to1 8^r> ,'.'*Melioq
ûvMsPépiè)tt»s«dià,»rt8ftife#ba SWnS'èK^uaiWe dé'lfajft10319'"
ioIqîdaaBiIélttaî>w(U^i(elteJ mfltè!Sdytâlr^i^l a^ WBfl^
de Melun et Fontainebleau adresse une demande^îo^^fW •
cmVtt t\*tôEa^f&d%WWÏtâtàêWWiéi& â(rWabcâf "fcai
pr«diai0u Joaïi'-I .M ub iioiti-.o^ib «I /i ïilt-jin ob Imioiq 91SÏT
60 Une lettre de M. Regley qui fait hommage <r1itfapelft1<ft*ffli
d«*li^olflgi«hiésaaiè'ipùbn^^r-ÏBi^to!e '<&& W^teèiètin-
ttp* et <pwilBnidt^4aM^<fe#tà,!H^^
mai. )afftâM<WQaitâeVmh!&Wim>,&&Bï$! l<&Mjn'tW
Mq^kiflè'lBWU,x*JWlJiifesa!"î,J"« ZIJ,J ?3Hn'(I-fcT»7 aal ïcq sdîjgvw
ài^By'jka^nt)M/a«Stemfe^ft**l)^^1vMt'Iâ^p^ri^:)
pilfr fe préfettefe àUàiSttl^^M ^MW^iïrteoTSo'n «P$
pomjpl^èbJd^ «^até^/gl^â ?àc r9iffè>r^ftIt^iP&^ 1^1èetKô«é?^â>-'
sipitfaj^aii«MaiftP^^olflmtfiWMè^d%^MteioI"v £n,scn K
p^Bn^dUiGtta^iM^i^j^^A^W'^énUyn déttftlikte1 dl6it
iià*»ttë âittt»fei^^oîrtl«r»l>a«a!cé«^rttP;^^r^»tf
tre. M. Vaviîr^fes nW<pls pUMdb BéëV« pti^^tt'foVenftfeW q#
se»lWa%W)4i,é»#a^fl»pgrtor6tilfté,.IbuPr',2aBi) <91,,rjf 9"TJ'e
^4^^^^^3'é^^WWlVl}ri^Ce,lnDlality ftrtre*
appareil et celui dont il vient d'être parlé ; il $&$& SL VÎKfîiP'fl9
et lé6i|^i»6^iii«^t^*i^^ufêr#l^<Pe>l»^. 9flU°oè
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£SttMB4flliWfc4 S§Myi^$ft B*tiiiiM*F»âsa* pttubMsiast^M
point déterminé d'avance. .nijjduoaq ium
M. Frécotrépond qHéjgaMlârt* li*{«e«iflBHidofletHjè:)<Wftitt'a-
fijffifli^iàd^W^B i^.vq»^^qH:àitteiîUît'<âq«iUé4éitti**%ur
gf jjpjfi du i^nj(pïi)t)^à0m^(airp,ti6fe**«*WlgOi& jBÏafrertatfiP
H^iBft^lidft.BlSrt»9B..'9t£i<ftJï«pi>[fa»*d*# «t$tautnttiunaw«tls«!q
portables, dès lors peu usuels. l^ftbû.jimj-jfiisiiiuaqti^lïtà
CSCTnff^JofiWieîibiiiUH'.)) ami o^a-ibs UBaldauiBluo'l la nulstë ab
vière promet de mettre à la disposition, de M. Frécot uuèfci&*H
^fcfàW^B^ÇfôftrfaM^tf uSKPffi'M»*** «Bid>'B«Arii*JMWâté
IHMVtJlBlfiflPfa ayninnod i\ù iup yalsall .M ab aillai suU <-<>
W'MfâtPl ^^a^uï|u§6mjp^«^*9fewi»r)i»p9H'àiiM -Mut
ravagés par les Vers-blancs aux atteintesdgfçtlfl&riffliid'éihdppltl
%Wïm m^WiW>Ml<> ai^V^e. «>iil[IÎJ¥ttt«liqr9As4u»ui«afite
^ÙYfawMflmfttiBtèâyg-mpmte ftin»t«in*»^u««*^
$J%il'oÇRfa#irÊW1J»ilFftâB^ à^toleïMdr«*^iJa**at,fe*I
«fefSnÊî» *£$¥»«!«»• ft^B^o^éif^«èé^4M»»^n«Ui»Mi
M. Bazin a vului-^^!^^^^^»^^»!^^*!)!!^?}^^^
W^^(fe%n1Jv^^alrl«»î8f)MMîtfs8Tâ'»feSi^»§ rffcuWaaùHr.
)M> ted%ffite»l fMfevWSW\fii4%PSa^i^l.iy«SittB*}ta(rtafl^
d* Une lettre, dans laquell^)!^j}4^^|Qjyyi8e9»»'iA(W»feÛk«92
IjMKilfe ^jf»tf%fe^«%^ferl$ffi^«M,««»^* **à
«B^jSlvff .^^ï^lô li ; àhco eila'b Jneiv li Jnob inlso Ja liaieqqs
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ainsi ouverte en décernantannuellerfWteMfie^a^l&Sg?
tamment MM. Guidon et Louera? f&MùOT mJiâttg
Mftib*yMlâfti*$ér o^é^r^rtMfe W?uf SA
' " ' • ■ LtTM?b
toujours les résultats qu'elle désire. ,,mq *B™a*% «ï»
*«l»dtal»MlMfi ^t^^sé^fliffif^lM ^a8è W-S
lemqwyofcnwsa «»sR«KIé"f85T'ai««tHt;SottsJl$ tTom SêTHémel
hdtm«r#aB \immi &\Wk^&mhM$<BMm
*W«* .RSSsf^a^^onttr^è^^WM t&M/MfWfeifW
lSdmén^lfopJftJfhleey ^gWfilttJK^ Wfeon9ên°^fy
f<*t°8v<Mt4<pBè< d^&Wêoîi^îr/<Jfu^^[nui!lèe!?8«,ft W
-i^nàM^^mem* eflfeorl'ïmf^^îlfcffi^ll6 iDP
ficile de s'en procurer. .egBinjBVB 09TB eè^olqms S7lé ™oq
eJ&smfsaaanaaiie&efW», I*«!llrf> Aftf^'Wtffe^tofetaifce'fes
Genévrier Sabine. Grâce à la chaleur de ce printemps, il«»MM0
toiefe^gariieMieUiSrwidgtari^
$ini^lBlifep$dffi0fii«^u»efi^ 4ttftM(
moins chaude, il œottiftMEId*4iit«fJuKk«feflp^l!rfh^krtfetn/oo,a
BHfi«ï9tonnfcrŒH^e éttt^ilri^adtesatoJpffMtfBMtf, #fo-
jtiétabacfc Airas»* pBrcP8uî^dr-¥om»(^aTfe>;Jt^alt«AÉ»*
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«
champS, Chauvière, Denuelle^^t^ ^flJq^JfeBiynfity
«« S^àf^l^îô^snoi fc oobiuD .MM inatnniBt
JafBl|?Sflï,?^^MtaPâm,SaS &$8n&ftM&9T>aJta»«i
qç p^dre .derMremeiiL tcois-de. sas Memiirft<iiitul»jr^, I^JfeiJfcfo
; gênerai Piat. ^^ ^ 8,B)Iuaàl 29| mao-luot
^WTO^'IW^W^^^^^^àiq bI anBd .(srnO)
«pM^»»**^! & «5«fi»5I 9B<è*ttaiïtaI
%&WW%h%M^^}^&if&ti& BPW9 î«sBi»i«h
l"1 ^P^ffi^BJdàb^OTi^Bs fff9ffl8B\$faiû<ja^(ftnfelq6hi-
pour être employée avec avantage. .rarnooiq rw'a 9b afioQ:
89fbAft^»ni|tèi4e8Bterit<W^i|t6 4§ttMKfef (qW9fle*fltEHffirebnaflts
«W^**^ftriW(PflJ!eiÔftkiBftBfll&î«ïqi jptt^ftMbq*hqii&^céw
^^pes-Ji ^qmgJahq 93 9b imledo si h 9obiO .9nidB8 I9hv9a90
s'ouvrifttej^rd* fôîj|tt^^ai,ftlljJt)(iî)iaadliJtBiEE li ,9biiBdo eniora
-oWf .feWilia/d^B^nilieSfcflbteteâiàaai^ali a#immi*uuiMefaHa
^HftAaWsfWt^gaojrâsjQfinnj^îljjF-taOTatBq itagœiifl iombrtèàq
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tyteTWmmm iétataip Y^ktiota erttîriBtïref ^MWâ^IWffliÉfe &
terre Marjolitl. • poniiôH Js of^'Kic.J .1/K ir.q ; êir/I £
lante Orchidée ; par M . Ed . Prillieux. . j-,y .,rf j
ÛLl
Oise) ; M. Gauthier (K. R.), Rapporteur. .uojh a, nilm.i kk
,i(fe,*api>(>rli#ttfli8s,Be»iailWWHiiBas dfe térWfait3$#'H?L1e&luirV
J^iBiCtteffliiiH^pbrttOr.1 oi.Ml/.ii;'j;(*oi>!,:>-i7'l-*'r-;:,;;i; r.int. isq
J'*RRap^ffSui^a*bM
Rapporteur. . , .,,„„_, . .. . , ' ., ,.
nfiMuoT ixîô ,s;Idii)b ,ii9irlJEW .It xin-> T)inibiB[, .(aihiiiiitolA) as/.Zd^ .cl
Tes concfosions d^I^fe4$rowr3.»«()iiartev"W<9*»t'OTe*enT0i
à^^j^^»wiojHe^^AP8B^,sbirfPffl^atfi^Wi%fâ96<J%^'
„ „,, , - .WM-iaq
-oD h PcibuA 97uov omjîhstë .VHfo'loifo-ioinilnci ,(^hciI3) t*3:»ki7 .CI
iWlSiR ffloNs M 1Bq *(9fli98) 80drao1
o5Jii9«;nq ,8176*1 c çE .'MiaminT! ob oui ^winn/rioH an onnoifitt BÎ *"K
Séance du -M^i^mf ^ gfeta nsyiï.KM isq
MM. .£08 ^ iak 8 ;a :nHAii8
\ . ArcER (Alexandre), à Grignon-Orîy, par Choisv-lc-Roi (ScimP bàu-
Audouin, #19hjnjB^) j9 oeeouoJ .Ktf isq blawhiq ;(o«i(M»
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■ as —
tiilat el. Gauthier. .viuol
5b d!»BWlïftl8^wh fe/fflrateiw <&j*rimàrç <jfaîiiîâ4fcM^g?èfeyflé]^àf>
à Pans ; par MM. Louesse et Hérincq . niiuï 'J.If OTiM
*ttMÉp*»Mîtai^Wtt
Chevet. ./ jauJifl'I -îiH .M -mi ; !)f»!uil:nO 'jfu/.l
4j|fiji9p{ ffi«A4éè4I éQ^morc WrastBtH: a^HUMM^I i"fci°& ;
par WrojfM'^'ift ^ïtc.W'iinj ;')'iiilIijoil'i«.in) 'jfnlfi'jo to
4fc9D^Rfei|lrf^l#m^e^1,a9lUiKl^P1fî:- ^V^i ; P$
MM. Godin elRiou. .■W'JjTOqqcll ,(.il .il) TjiiiliJfiO - M ; ('6iO
par Artis (Bas?es-Pyrénéos) ; par MM . le Comte dq<fbHiJk&&l Afclr^C
45. Nénard (Alexandre), jardinier chez M. Mathieu, à Gre!^, par foufnan
18. Sturbe (JulwMardinftH^
par MM. Bcrthaultet Andry,.. (| m y r r_
43. Viscest (Chartes), jardinier-chef chez Madame veuve Audra, à Co-
lombes (Seine); parMM. UD|r^^v|^
Dame patrons esse.
M"»* la Baronne de Bourgoikg, rue de L'Université, 3, a Paris, présentée
par MM. Payen ctgfô [Cljflff igfcé. m 3W>*'&
Séance du 8 mai 4862. -MM
-ood ï^îo?.) iofl-oJ-78ioiO iBq ,vhO-aonsh3 6 JaibnawlA) hhotA . *
la Aè^W (JMtopij^ïtfj^i^^ tf . £Sudlteyjâ^î^6% &W?Seine-
61-0130),' présenté par MM. Louesse et Chantrier. •niuonuA
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— «Vf —
5. BAaLTCAirg^lQiliq^goli^gg^lf^ililUQg, à Paris; par
MM. Lamoureux et Forge t.
3. Bellissent (François), architecte, rue St-Dominiqne, 6. à Paris; par
MM. CerbclaiïSWBi^IOtt OT 8aDKAà*
4. Binachon, naturalisa f^£*^ê¥rt}^Pi^^o^irq^ifiaiÉa^^ir
MM. Boisdu^^t.^fttejYoa .(K* °n f$38* iam) z^mssfâ ^^i> mk
.(fe8f 18M»» tëeM*J'^WAHWi*%î^s^^ «Ufcfallâ
Sourdière, 33, à Paris; par MM. Foruey etq^DrJ^niluoM
6. DEGjrçti*j({ft^)4(^q^
7. Ekke (Charles), directeur desserres de S. Eft|»dt £MMirâJ)ftàbetzkoy>
8. Froment (E. L.), chez M- veuve. i^i?^IhqttioMle4t0iéu te d'Or-
-idfl .(rë»PfeoÀiJJM fyi&ftBfMiUfe &rà&lrttito6teto(£ »\ sb ?*ta«stk
9» Hclot, directeur de la fabrication des timbres i$tàè,; àsio^Ionnaie,
40. Lacroix (Edmond), fabricanJqfe.n*i£*ide4u«Œ j$*âft*,iB»wlleuve-St-
rAbittotlIf TB^^%iBWE^t»ft»«i^tfc 43^à^iA?^te>'4lW;bBliiddtaI
et Payentog.fli îfl«îiM .(«38» iam 0> J9 Inva 5$ jikothàO
42. Mandange, fils (Félix), jardinier »ti»ha^rinaft Y^^ojbm^ pnfiNBqfcrt
is jtotto\4Q^tt*ndi^Q#^ *b jrtaioofc »Usb ttlk
tdHhsIftwpJift ^0,-ftoiwtrt»Le[tt (taowresjiott d» Buitfcmtgft-'bouis, 47,
à Paris; par MM* Charroppin et Payen. .°8-ni
44. MoussaVd, fabri0wy^<qsltt8&^^
.°ABW(alP^fla(rtSfr^WI) iK9m^ot«0DJ\a'fa btfrcofc o\ ab fitoUuft
45v8fl<lu?fli^f éi(i^qtohv()]9M(£l«sbqttreiMfl64 èStfa&$\pér MUUAi-
-iO .($d8*W^nTfeisdm|^njibhO%b ynrtbjOïVtoYVb Mtoofc iri ôb lûtettufl
46. Ranvier (Louis), jardinier, chez M. Jeanson, à,0&anerw4è4Ferrièrre
!3S* sidm^*M^;&*>mÂ^K tarte»;» bttiooa o\ sb «rttfUia
47. Ratel, entrepreneur de Bergujrtr^ittoqiilel£ai(ftMtaèou^9 38, i
-qoa fi Ii*^8^>*|litS)ilftiWattf ^tafttarrçkb sK»o& ai ab «rtâiUift
48. Serret, Membre de r^nstitu^-piaeaitelMfcnTftntBpiéinBàris; par
9J .($d8M«Ito8FlU»in«>)aiB»«.o\ ab &'wltotttoIVb «riVtoo'à o\ ab nttriUia
49. Valais (L. J. A.), boulevard deMontrouge, 48, Waris^qpMlMM. Ri-
'ara) seuInÉYe^QHrfMktoû^b H afutfuoVrçk*b sftiDoà »\ db ristellufl
20. Valet (V ), jardinier en chef au chàteaà-*;fa»ta§ir,A JQMMane, par
24. Vittoz, Grande Rue des Ternes, 64, à Paris; par MM.-Àfefi^ et Cor»
.»8-ni \4m}1 .(£38* Invfi) xuoi«sitk «db santoato'tq b^biooâ »\ db sûtoihrîl
%obùoU. .(S38f ishvèl) orâol »l ab ralUirôçk'fc àtfjoofc »ï 9b rôtottuft
.°8-ni
-8-ni ;bngno^Jnonn9l3 ■(IBKhibi^ imrtl nVi y*<l ubaloorrçD lûtoltoa
-'«-'i! -.Mgwofl .(IIV 9mol) tdAO ub ^vriUio'nooWk'b aisnoë »i »b sûlsitoll
.; ■.«r«'iio<I .(30 °n) sissttol ab a-ttiNworrçk'b stttooô o\ &b lûtatUrii
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Jagiol J9 xo9iiioraBJ .MM
i&q lahfi^ i .9 t9flpiqimoQ-l3 9in f9i99JidDiB .(aiootiBÏ'ï) TW382iJjafl .£
Séances du mois .Bgitt^i^ÇuBÏodaoD .MM
Ami des Champs (mai 4862, no 474). Bof8M«ï^fti^yb«ioa WM
Moulinstflfc0**!9 Y9010,1 -MM iBq ;8nB<I B ,£6 <9iéibiuo8
Anna/es de ta Sociit&S A%f^di&<kHaW*mté<&ù^%&&, 4864).
^oJx»9dâ»gB«ttrin^ ib-8*3 -2 ob 39Ti98 89b ■UJsJaDiib f(aohjBil3) 3>i*3 .T
.^tmAeio^ié«^b^«¥^lirM^^/t^^% «Wâ^l^q«f4*^ttftrf(l« mai
-rt'b QluMSfylMohtpAYi^ïl^ .ww «-M ssda't(.J .3) t/ihmoa'î .8
Annales de la So^&StottiMMiè dV>Bet$Wa&ï& é*lSAé*Utfl). Ber-
^iBflfloMfcefaé^étetff^idflii] 29b noiiBohdfiî bI 9b luoJDOiib ,tojjH .9
Anna/es (tto^leflb(l«tt9^*oWfolW-4 ^1WlirtAiéUfl^o«*^ÇpLnvicr et
-J8-9V09ll«iBrttfB^i ftutoàte^^tnBondBl «(briomba) xio/idaJ .01
Anna/es forestièresM^MllfàfrMll^ 4861^ f>ifof iftVWiA
IfiAffeàtf d^Jf^tf 4urai^*a/S* rf!^Kn?tôr^2rt3iggfc splr fl»«ff4AidAN
Cantosi; 25 avril et 46 mai 4862). Milan; in-8°#nn*q ^
hiàpinù&mii {flHÉ)lâtt)ï &&ntfhû&>ii iQiaibiB[ f(xilà1) 8(0 .ao/iAdHAM .**
^Iti dcWa Sociefâ di Acclimmi6m9({à4M^^S(M^&mAéê^àtaHon et
Jl (zwo&Afrno&h& ce Sîci^tWït* I4j9J*hl«!0fto^'J iA)5J)«TJ*»er6fe ;
in-8°. .n^fi^ J9 fliqqomriD .MM isq jahs^ è
lÊ^efgtqA ko&kçUlittBtà «fcriiripI^*3tWgee6nM«R)iidBÎ ta>.^gaoM .*>
J?u//eftn de /a Socîdfé d Encouragement {to^ftfyflQ&fcyWk0.
-iAiiMfcifcq/çeSDifttf (tdftfcjpitpdeQ*^
Bw/Jett» de la Société d'Horticulture tf0rléan4qi^tfhbiwf*9tt). Or-
snôm9,îléàfflii9iiBfi&rB <ao3flB9i .M X9da tiQ'imbi£[.(?.iuoJ) /îaivjufl .9*
JBuHetfn de la Société cûésmU W4&*klâtr&& UWrtfcrtapèjM^bre 4 861
B ,88 ^-àvoéBWit^tJiBaiofatfwJli^iiftuSTQa 9b io909iq9iJa9 fJHTAfl .rf
JfofZfeft» de ta Société dA^rm£éft^^I)5Bte>^(^W^^il à sep-
iaq , iiiIfliiiir^tlKiJt'irifaiilirilli jffu gklJiJeaKl 9b sidmsM ^aasag .8f
JButfettn de ta ^octé^ d'Horticulture de ta.S*^(Ï^O*te&t*yt862). Le
-ifl .MMttqps$riB<BB\8* ^uoiJnoMob biuvoluod ,(.À .1 .J) ôiajaV .e*
JBwtfetm de /a Société S Agriculture et iïHorJtottwWéBVtàluse (mai
i£q t9flBdlAI}LA,iieBte^£ii-AB9lâd3 «BÎ9do fl9 i9inibiB[ ,(.V) T3ja7 .OS
Bulktin>àéfrB*métad1MgiM&ti^
-io3 te ^ffîSÀ-.MM iBq ;eii£4 é %l& t89fli9T eab sxiH obflfiii) rsoiTiY . !S
Bulletin de la Société protectrice des Animaux (avril 4865). fyfip; in-8#.
Bulletin de la Société d'Agriculture de la Lozère (février 4862). Moado;
in-80.
Bulletin agricole du Puy rf8flria»^tegèmirtC|)i Clermont-Ferrand; in-8°.
Bulletin de la Société d'Arboriculture du Cher (tome VU). Bourges; in-8*-
Bulletùi de la Société d'Agriculture de Poitiers (n° 66). Poitiers; in-S°.
18
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4861). Chartres; in-8°. #o8_nj .qycJ-no-nÎBiinoO
ob 9iiÎ8BÀÀ^"l\«oxwiV^inDT <& uoiM>\\Mi\\Vviia> Vj swnUna'ioU'b à toi**
Bulletin delà Société impériale zoologiqu^d'^cf^j^a}^^ \SfÊ9% l&M) .
9idûJ')oToSla(ffn8oM98) *\uoi\ Mb yoiWiau.whl.'h Y\ '/«irtb»ùV^\Vb à**rao£
CounierdesJamitles (4«, 40 et 20 mai 486%.^^^.^^ ûftfeff
Cultivateur de ^W^^ **oofc
Economia rurale (l'Economie rurale ^Zftj^^^Jïft^rtlWH^^ISH^
«>b Y\ni\oeV»X
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fleurs; avril 48Bî). Milan; in-Ô*.
Illustration horticole (avril 186i);-Gwid« teO* . '
InsMu* (23 et 30 avril, ^ Jj|lM/W/ Wtt- ^W^116 in-*°-
Jardm fruitier du Mu9&M{[pWfW.(i. k&dsmèYbi' livraison). Paris;
in-4°. " ~~
Bruxelles ;iu-8'. fj q ,, „ q
Journal de la Société d Horticulture de la Moselle (4er trimastre 4861).
aiol oiÈnyîa-art.Twoqahmfl ul- JuLii'/ifjp^-iIuifoiOoIFjiTylïsy
uoq £1«lli»8iattJWép.f2;)Iiibi!0 galui^i Hua ah Ju cjkqùa asa ob aaoil
« * w. Johnson et Robert H6gg; !9 avriï, 6,.)1.3, et 20 mai (MÛ.
9D .B^Jtft^ij fl^.i|«;i(jl03 fil wq yiluo ut) otjIUL yJncïïi yiTofl JflOO
9uanife'lWw»tfW«Bàïie»i»«ilcfll atonaiilMtJuâdUgbiB WflliUMtp**
Ta. laftbe Stoppani : livraisons 47, J8. <9,er20). Milan: in-4°.
îevue des Jardins et des Champs (mai 1861). Lvon; iiifeqoTO J9 aidltfl9
ScTtrirtcn trçr kœnujncnen physiMUisch- (Ekonomi^chen Gêsdlschfift êl
snnol ^MAklff^MBfâMf T&l'; Boilômùiioo pnio oiiyao'L inougno t
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Germain-en-Laye; in-8». -°8-ni J8911™13 •<>*«
Société d'Horticulture et et Acclimatation de Tarn-et-Garot^efkb^mm de
Société d'Horticulture et d'Arboriculture du Doués (seMeriftré ef octobre„
' tfkfi $&&*&*&-& ?8 » icm OS J9 0 r ,» ►)' «.WîrhA »A «maO
Société pMoii«rf^toW^i(«i{Mi9il8rf.'|aii3?fflâ#i * ™«™wa
Scfcncc pour fous (<«, 8, 15 ét'fcf W'^.WrWfSu'Î^W^ „. „
leitschrift des landwirtii$chaftJMm. Vemins (Jowhialdç liSocMU a! Afltf-i
;8h£q .(noaifiivil^i^^ Mi) VoiV^^ jtfytwl
.°l-ni
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Cette Dette Orchidée, qui vient de fleurir pour JS8-çre*ïiyKe fois
tions de ses sépales et de ses pétales ondulés, .q&Pàtteigote&Tà peu
adm notre plante diffère en outre par la colorais d^gjgjys. Ce
W^ÎAièltmit ^»^lbfcn(îôalÛBiM)ûfc leofairotôiiiafô^^dl&ingue
de plus par <#t»r»flftft ^^btf^Ah^^ôrfê) WNWS *é8Bfli#
• °^-fli Lflfilitt .[Ol^aP !gïT* 2[ioaiB'ivir riKAqyoTq ad* I j/f, _
.°£-ai IflBJlIC^lUX-ia^r .$* t. r g.iudi*mi .iftA-riyiq aura i .ifi
sur cfiaqufe iiigi$. jy, ai^çe^ ^^^gjA^i^îMnP^
entière et arrondi • no-^J .(£98 1 ism) ^qwï>J\^ ?^b te ?.\ûinw\. ?.«& o\$:joff
Les fleurs sont rçuni$Mrâf^p4*a%h^
zaipe, à i'exti^i«éiah«&-lS^^Hkfifo^. ïîilèS^âteiê&f ^^^î^Hfë.
de bractées aui déparfiA
J ongueur d'enviro cinq ct»timètr*»rf^
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1861). Chartres; in-8°. >og.ni ;o7Cj.n3.ni6nmo
3b siij&88ÀÀ^"a|\fto-wfVivjnDT ai) «o'»N))i>>i«'iiviiv1) ia a-\inUnih»\V'h àià'saoa
Bulletin delà Société impériale zoùlogiqiUbd'Acelmfffg^i^ (tn«n ^86S) .
8i(IûJooaJôsiafin9J,c3o8) ^«oft »si> awVDioivuh l.'b \s\ a'<utfM.>'vV»i\Vï> alàVooi
Courrier desFamillèê (4er, 40 et 20 mai 486ik.Jpri§éfffl*$â iiH$M
Oommia rurafe If^eommU rurale ^1^^m<i'é9fi¥^eifÈm&
dû cultivateur (24 avrils. .8 et 1^ mai 4862\: Rrmelles: iri.JJi'» .
. g_ . rj-ui . >;;ii':ii'ij .\.unr unit (iiuu
S^ijSTinirumll itHu-w"' na<<'vii>A'"';ibV}ibiwi mb Y\nA3it»S
fleurs; avril -
Illustration horticole (avril 1863), 6apfotS"0»r;, •
Institut (23 et 30 avril, fj J AM/W/ WSff. Jwà^ftnîlle in-*o.
Jarrfm /Vuiïier du Jf^wi/ipi!1! TOciî^^pi* livraison). Paris;
in-4°.
Bruxelles; iu-8°. n ^ ., (I
Journal de la Société a Horticulture de la Moselle (1er trimagta 486ï).
2io) 05^1^019.8^. iuoq ahuofl ul liiyiYÎfjp^j'jLiiloiO 0ÏÏ0T oltolj
uoq iilfflibgwtfinHlp. f8'jIuLno asIuJOq a^ ui> J6 fculj;qàa aoa.Db auotf
Journal of Horticulture Uoupial d'Horta^i^* ,rédii^
' * wV Johnson. et Robert ïïôgg^ 29 avril1, 6,,,Ô, et «0 mai C862U
8^ ^ÏOTflr^ ffi^&?0*00 fi* lli(I 0'IiiJ0 "° oioliiL bJriiïïcj o'iTon IûOd
30§aiJfe'tedwtpw«teàfi6wB««lc6l aj*jnajuiiMt/ 11 :Mêgtt^ f0âttéfftU9»il
«»W8b* tofflWflh»¥^dfcrtdl^ MtakHfeifiq aulq sb
M. 1 aftbe JStoppam: livraisons 17, J8. l9erf0). Milan: in-4°.
fteuue des Jardins e* d^s C/iomps (mai 1861). Lyon; iifol0™5 te ai9iina
fterg;.t«tai^amq*è*4^
9imol ^Ôftnlf^^lWïJ^"^; aoUémiJuoo pnio oiirra'Jb luougno f
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Germain-en-Laye; io-8° . -"8-ni : Mn,,JuK) ' ( '** f
Société d'Horticulture et d'Acclimatation de r«ra-eWlaroft»è"fÀûfitlijre de
Société d'Horticulture et d'Arboriculture du Doubs (sebtem'bié'eT octobre..
tf/HM cft ftater^mai 486^. ^umc^^^j ,.]va ^^
p ■! p p •°8-iiî ; feoliDzinH
Cette MlTe Orchidée, qui vient de fleurir pour Jse-çre^siiàiÊe fois
tions de ses sépales et de ses pétales ondulés, .qtoàttôigniMiT à peu
p*ilèKhw«fe^« foïfcwériitë eë^td^^^^ft^V^/^,1
dont noire plante diffère en outre par la colora|y$ d^ fltftjys. Ce
WxMiiU&tt* ^Mg»lbfca(tôalûcm)ôfc Jeofaitotôiiriafô^^drsftingue
dei
sur(
entiers et arrondi ;no{J .(£981 km) ec^i>j\:) v&\ ^ ?.usVu>i ^ <>\m?
Les fleurs sont rçwiifcMràf^pésafthsê'ak^^
zaiae, à ttatitfrttâ^
de]
J ongueur d'enviro cinq centimètres ; •f&'$\&Wf*â% uœËM forme
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/uwih.4 UuAiaO,
ïioi:
elsopeo
ffilicq mënsrgil aift faoE Kmsrn sf, ^J 89ilitota9d~ £èJfpoèi art
mibus, linearibus, undulato- même confipRftiQftfovâh&iftQ
«SjWl : tèfi^feînfltff ^>la!fâB«q«n9lil*P«H«^ tâfisâongd|3Ia-
!HI6W, ffltâ» l*fetiffi}tffc<$<8tfj JoWlhià È }fllHtialMbfittllaféraû9
titôq iiwtowfcê'i <ftoto <*>*«* ititfaroiititetMijiMjfttaBto
3 rectis parum conspkags^ «b-iidliM Wt&tfàbeWpëlt&tô gÔfâf
thera costis 2 promineutibua droitos peu marquées; anthère
prasdita. ;aKOTawuH eM9taWéminentes-
Taaai/ M i*1
*■
-.v oN0TR&UR LA_GULTUl\E DE lTgNAME DE CHINE ET DU
tftaoZ rf a-WtwA. o^jjj &»I luoq raidso ef «
eafiQ
,(tn»$wu oMnoYoWft) aolàîu
no foupsl ^5 ,^^«tty TolSÏÏ3& «b
jours bien réussi et, après plusieurs essais, \gici jcbmment j ppere
ftffl°*WcftWsq 9b IJ9q ,B910)ÏU3 B9HI sb SlUÎj;ii BI ^L noai£io3
* ^tfiairi^M^tafirtt.1^ w/fcifSlâ
un ptotote " 33 cent flirr^ itis rangs, en ayant soin ile tie pfcnSfe
x
lawttate^mftDwqâ^^ipflft^M^Oo 8Mb lil „o tiuiTfaoojM
J'ai toujours réc^*nipUftyârae«x64UiK luk«^V¥t^f%m^t
et le produit atteint souvent le double de cette quantité.
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-Jff-
„„ . , Cerfeuil bulbeux.
■mnltomu sal ;»nd suidai ma ira Jno3,,TD9moa smita ah la
8Mrt*dàvçlfi«iWHfgi»floo amêrn -olBfubira '.urituanil .sodrm
t»«fe^VWfcfti|£Wafél<i«W»»»iffli ditUft, ftOto rafcttf&ii p&tfft
^Ëîfe'ffliPpiaS^SftJêt **i&ri-d« l^griéqena) mouq eilasi £
aiédJflB ;89èupiB«i ugq gotioijb cudtimnimoTq fi aiJaoo msdl
•89ja9nimàm^%^és Hahnetohs; .stihnq
Pat* 1MÏ Virphx
Dans le cahier pour tyyigfôrjf MWierrru t^ourna^ "* *a Société
impériale et centrale d'Écniùmlture, je trouve un article intéressant
sur 4 la, larve du ffiguneton (Memontïïa vûloans), dans lequel on
aùd ziuo{
mbaAq an sE nioz Jnfirj; na'.gsnciEuJ gnjh tr,n, r:n t ™t.„fq „„
aujourd'hui, on lit dans ûflr«M$> K^Il^iSîliaiaai^at^ iStaffidivat
.toiïnfiup etteo obalduob el Jnavnoa taiatte Jiuborq 9l te
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<9lœi^^!&^toW»p8to^&dfe^^
B»JR»ftiftf iteBtefcAfte *qï#fflft*ÏHtkitf Bf%lft)6i^*iild»>ill*fc-
Taupes dans un jardin puissent détruire un grand nombr&fteâfttlt-
blancs; elles ne peuvent loo frouTW que sur leur chemin, et le tort
sur un hectare àl^rWh/ïans cmames années, ne détruiraient
encore qu'une quanti*éninsi§nJfiaafe.lBiVèrs-blancs, et lorsque,
ifflPl£ J^^qK*l«T^8^l%pSMdft989lÇ<W8»-
8DW*fflcBtwi;'b J89 tn9raora 9J .9iéitBm 9lteo iaz 98iiipaB liovs
ne peut saisir les Vers-blancs que dans le ^rraig^|(g^|^^y
tt ■TfllatJypffîQïït A Xétepfae infestée. Mr. fPft. larviss jL. -ret . /saura est
B^^lte^nprt ^S^ffi» &pétf *»&»!#»
9n&£n'am9^«^n(fepr^^
fôSnfflfflP 9!H?5/9PldÉrè:fiPi9D?ieo\fJ«n^ WeSîtlqmr
fcMmOTK&ï$ ftfSS-M iop xnetè89T tfhjboiqseb Jfr .snat
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en
— 38%*
penser qu8ag«<lfc-^^i^«f*flg ^^«p?,at8fiBîri^râe
««sfeiqbdTOcwiaiJB^feriieâi'Wtftfe'êa cmrt[ëM8&n& de
-18à6éiltéL'Idmon f)flBi3 no siirntèb taœziuq aibiB'i au aneb aequeT
Jioi el J'j tnimdrio mol ma 9»p totooi* oot tfl9v«9q an aalfe jaaneld
IflâLBiiuilàb an t809nns a^mS$?'> ^S^PjffiMPSB.aistosd nu ma
t9irpBtoI t9 taoncld-aïfWréI. JtoÔMi^iaflôrktaflÉup sni/wp 910309
avoir acquise sur cette matière. Le moment est d'auta'A¥>lpîus
^rfên ^nWMMty^YkMfMJm foMp^Mice,
^femali^4«yw^tee%Iin!Je^é3,$« " :t"
t^ltaû!s4é£VQ!fâM.fSTI9* ^ 80C^ d"P 83Œ6W-819y 89l T.O.IBZ Jfl9q 90
1» W^el^f^i^nlSm^^cenS^^^ma^M
-8ê ¥aMrWttaW qn^^inVM^fty^As^^P^el^a
^* TOTn^CT|jncarlli0i5, vuici FuXsluin; ml nXtmçum : Apres la meta-
terre, vit des produits -végétaux qui hriJ
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il faut se bâter de les^^as*^ ^ Mi&^to.u^uxjui
,__. "■-" ' " ~ aais
tiâBft*M*î fefli^ti^^j^g^^iifel^gji^i^j^le
alMâWtf «s'Fiœesni.jte»*t »a»&»a§D nifeEfl¥1aF»i&u
poids des œufs placés ymmâgtoè$&®^m*1MMRfflB
sa génération ; elle se pose à terre Ifâgfifâfa Ôtè/GMlSffiffi0fS'$>
végétaux qui leur conviendront. jBflnoa Jawn9qgofe7àb C08 ,ia9j
eMJ^RWiffiîiHSréSiflD^sniora ub i?M .aintluo ab xaaitnn
-àe§fj»ej^ BroHf^^KnT^^^y'^i^qfetW^BfilM6
•fe|^ltrafitrQfti#^9Yffi'tf%Bcx;oflBtob taiaiJil eh viiaiiA abaaitém
8ùi8 ai ,n9Tom afqmÏB ao isU .bâta nb aowî si i aannoiliogpw
DE LA NATÙRALISAtlOH. ET DE LA CONSERVATION PENDANT I/MfVEK
. .eaàlaa «ab galiaoïbBi aiual laridëaia é uaavuq
. . des. Arbres ct arbustes a, dekt rustiques? ~*
eb anavooa aaidis emânea 190301133 9b elïïaaaoa faavooa b nO
si siab9Hï5tot QjNfttfWitol MtHBt>4lè4Aféiq9^Wtf»£ JBSfiiaT
•mOmté to^aito^faMOcax«biota«e<i'i^>«ttEiiq) $oqnta<ftilHttfe
aMsqiln^cBi eteati^uàtadajaaaiMtojatytctot^ ampUépam* «|ii$
des climats d'où elles viennent. Les natwfftte-tf&Ûftgetfteaiti
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-=-p»l-^
'WWPiïnW W\HM HfefeeWMftHWM»1 sl> *>*" * tus! li
'«fête te^sfiff^^'Ir/'iMu^Vffi M Wl^ttcjj^ cW«Ml-
eliflbr
iPOTP^^fi^ ateK^^ï|ri^|k«f%#H§ aie
ténir son développement normal. ■*ambwuraM losl-oip xH£tè3àv
-aotlpe!iïM,iWpl«« flo|pîïef^^n^^qa^ueS%o^ki-
nutieux de culture. C'est du moins#4iï?WÔr^f<¥fe«WS?«fifls
è8MmSV^^f^^^W^^e!nffi^P8«Sfclift*, à
"olmMfftu^feVn?^ H» 8^é^K#lnâfes8àîfK'â«B(SftfeS."3 «b
8SP»iqMiBu^^
mètres de fumier de litière, de tan ou38l%tffiYe£yPtiMr|effr
proportionnée à la force du pied. Par ce simple moyen, je suis
parvenu à préserver leurs radicelles des celées. ,
« ^aTjQiT20flmaa,A eaTguaflA ragaflaaA.aaa . ■ .
On a souvent conseille de seringuer certains arbres couverts de
vergWbJ 4finu8K'f!flfe,i6mbéif'<88f«M tffeJKfy»^ sdffiUfioaie le
flMHnfoitorçrofc (^mtq&fymàoidmodCKnnyâtoTpwt ètr<n»m-
spqê vu&ymlKpm ^la«^^oteaww/Fmjmrqiiteateia|iiatipatte
iimtWsgMttferttfttflWtai asJ .tnennsiv eaila ûo'b eîamilo aab
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6W9 ■
-nopr &mUaùi les ^faplesfarçiiâ &àtp&$ «tt\Wk4ditevokr|»la8
-ttasomigcteUBS pié^vpDdnlgdU^iBontdéqu^âitmt awsfotûJBtwk
ne sont pas assez aoùtès ; le J^eftarikfoTa.wifetm^
-MtftafeàcfcAisBua etftefm^iâbaiiroBfcé^ fàttatakH\fo'«ta^
al^ipûideajBràeBac^ta^ mrall ;xu9i
— — — .aind àJ9dofJoai
818791 c Jnsgis1!) onBldtftfàfciwxd)» ^icl-séit
à^¥n«^W^«^^iÎPlMP3. <89lifil fl0I(f ^flf9fq '8931£l
usage de ce procédé. Slfii&^^^^frlSfes fruitiers dont on re-
entamant à moitié, comme pour la greffe en fente l&SSflft8^?^-
çon de Cognassier, ^sdoauld &ïiû n9ia t89fli9lq t893is[ aiirefl
Pour les arbres qiifcoifatffipdi #Mft%gtiës bouturables on peut
sto^tês «aia,THi6artrnMDgtta) dtàfc^oôètà^^
xéaVb fwttMteMqiimiangihttw^i; |fre^i«dtëi&&^rto^-
qu'au moment où la soudure est complète; -MF^NH* àWr*8!*!-
les deui individus est ausste^ll^^^^f^Ùe^^tt^ll
datait wefniltifffidMtatf^r^in^mttit^, ^^8g&ȴeion
egttttittipafBBJire^
.irBfo rgiomsio <89trsî oaid^saaiaI<^*xiJB9mBT 89b ternnï08 ne
eiwdih -.(ànta ^ari^^W#fioMM^V*k *WÏV^
ijb eedm^ioo n9 tnfiqqotepb 98 8ïti9ft ; 9iéîhoft 19 xifôitfogrr-aêi*
8J9D91 B 9QII0l 981190 ,890191(1-891) ,89nfl^0fll <XUB9inBT 89b t9mOI08
(8» aiticle, Voyez le Journal, VIII, pp. 465^*73, Mà-Wi'^winï
-8ênJ atantf'iÀ — .(ènfs effi J§ ^écnf^WW^"^^^ * simA&ïfc
f98is ta9ni928rnot»(|fc)â«ff**«fftto •«gwfe^ha??'» imanfoghr
Comtesse Owaroff (Margottin, de Bourg-la-Reiïft^Uûq^MJîSte'
vif. .ènrJsa \rr eaoi f bsîîbÎ iraid .te98wl 8109Û ; xtmm%
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8iif(f W<»wrtft4*Jfc&7i* {OqUat? §^ deelay*)^ aej JUbtai® tigou-
-f$«^l!tefl&tantt^ ; 2àJûoc X98?,fi a£q Juoa on
reux; fleurs large^<^irH*^ta»^d^^
moucheté brun. —
très-larges, pleines^ mbi&màriÊaâmte^hteiLù d'argent, revers
des pétales rose vif. Va£$jfôjûi|jrot (Jul^loire de Dijon*
larges, pleines, bien faites, .$}^&^P
-91 no Jnob siortiinï a^fâ^oMtotâtite .Mmoiq 93 sb 93B8U
-ftBïPWffSftf 9Jneî no sTbrç fif inoq smmoo f9itiom é Jrr£mBîne
-noMfr$î^(!^^
fleurs larges, pleines, bien faites, blanches, .1912215^00 9b noj
J09q HO 29ldj51IJtJJOCt 8^fg*»MW àtcfimUoéiÇ BdldlB 89f 1U04
.fi9*8^^^te^^Mo^l<*feff) (BigèBMnlSttrâiBr^lfiH) ita^aàe
-^BseiWltfè^rîltê- joîôfqmoo teo 97uf)U08 bI fro Jnomom ns'irp
.89T«WteîV IfrflrâBtt^*^^ flWateé ^ArMoataitaMO.
9TTn4*»Sf f^WfflM» ârna^uns**^ «tes,
lF^^oc^9feM^cfe^%è^|i|^eteufi tes aubmbni ttssb as!
an sommet des rameaux, plfinpS; hipn faites, cramoisi clair.
Madame Adélaï ^^i0^^\f^^fi\8 rtné). - Arbuste
très-yigoureux et florifère ; fleura se développant en corymbes au
sommet des rameaux, maronnes, ires-pleines, cerise foncé à reflets
cuivrés'(esM5s,8rK"aa* ,qq ,I,rf &*™*1 *{ M'c°' «3J:)ITaA *'
Madame de Jlfonset^oÊfH^lTpftJe & ffls aîné).— Arbuste très-
vigoureux; fle^f^&togffi* idAteft^tthcftnlouissement aisé,
9SffWiPQflfl?^Hi9fl-£r-siuoa 9b <fii)l087£M) ^n»wO siwimoO
aao^fef^ll^»^^
goureux ; fleurs larges, bien faites, rose vif satiné. Mr
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fleurs larges, jfe^^MftiW&Wtiffîfraoxnq .eeaaerom
fleurs moyennes ou laij^H^f^b^.feMtSfe^fti1?^^
M§8^r¥^<r&è^tà^9tbi9V"io)3iY) iw^il tfraooW
i* RosieAth$belda tqatmtfnbïalq ,89ba£ig siuâB
eitOfc 4fiRabB%tlMèqdakt-&s,(àii fan^LbwVAtbtti^tt^rSftglu-
vta£dbauHtiès-flaget (Jdoivt&qanfc),<tàti^iM9^i|9lilfe^
épanouissement se fasse toujours bien, globuleuses, parfaites, rgggt
^lAaMgtatoaufstiUon. (mdjty^ewJitotàty^tori&À d&çsgnier
mérite, .taeflhd ïïbI» eguoi <899dmod t89flislq ,ssgiBl~iâi1 eiubfl
• iCett*8Jy *eA^t<MKSfaDfCfti/>ffl'^att^
gôureux; fleurs larpq,^d^lg^bjidAt^la4fl^lk^ata«B8ft
wtaâtéjOTamégnoletBudiA — .(amifidoBJ) s-wô^^i wVtnAO
i<»^9o£^THq^mttaiBfagenik%i6«Q*e#»3&lfeJd-^^^4i4
sentant en corymbes aifeaëtaktti^ufaip jBtWJM^tggWSWWilP^ft
dtiftitataMn^rfsfffetA — .(no^J 9b .îedoud) amtVwft vndoft.
dftfaMgbà&ttyfenil* 4u.(itabt*I^«*ûVfatrHl& <*H8«BiUoWis
bih»a^dijigu»*B6trea)ÇÊâ4afl^tui»*^^«w4 r$$ftf <&& Mft
mousse vertA^ta^stopfk^ajfti^itof^J^ftM^ffftls^im
{aifeftubgta an^Ai^i^nicéiiQiiJrtwn^ariéléiJlOT? #8Wk»\k
Souvenir de tf . Aot^twdàÉiv^^livatMli^eog^^^^i
nuancé caraiiçrotfitaqtasg»eié(d«Mlty3ft&a£-i3 zwsR ;xu9inoshr
assez vigdrtentc^HIkiiiMmcty^*^^
aorofirçkn^agiiéstmrieAut- .(elâ ,i9ibroV .3) •w'muofi. sniçai.
Souvenir du.èkmi^ii^nBoqp^kixmMkmd 4*bjfê|^ i»ÎB8$M
titoct* ited^tomo<^wg«tt*n>inA*J^tat^WKWtf
tt«roiMlftv6M»iri» pMmfanl&g .eaniolq-aéil «39009^001 ewofi
François Lacharme (Victor Verdier et fils, de Peri^qino<f ^ti#
ÉWrti|tWWa^«»d^g«^#Ée\»^1^obj^ft^^nj«I^vif
d'abord^Billgfl6»mift uBlè» Wte JUfl&fodolg .eeacolq ts9ai»Yoai
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moyennes, pres<rae^ffie9^ffiirf^SÎr^8pflé?te <898™' »«*
Fwomte Vigier (Victor Verdie#W^.'^él*D«te,«»1Sg8«fe8§fîI
fleurs grandes, pleirt«^HMg« «iUaâ^ftifoKoft °i
-BfSJ&wi&rJ^IttfrAVerdiÉmil »),8{ô-iABbpôteèvi)gosfaft»»V tflfiirs
fgfftç t29liBliJBq t893odIudol8 tfl9id 8rno[UOJ 988sl 9a JnemsaaioonBqè
fleurs très-larges, pleines, bombées, rouge clair brillant. .9lh9in
-nZ8Éfoa*»feilnr<Li*l^ «gtoteftx;
fl8e«rf*^^s8^fiftnt»f4litef«ftt^3lllftlç,p«iBl 87U9Û ; ximuog
Charles Lefebvre (Lacharme). — ArbusteIarïgNoreint;è]l«im
-9Mo^»w3WÉ«MtaplHfl^Bmwi^^
rt^fTOgrSawgesy pttîwg, aafci^knànte'tiâ eadarçioo ns latins*
Robert Fortune (Ducher, de Lyon).— Atfitôfe <f%9m«fctfhijfe
"qfbWaSftflfe gWtlwNaw^DBètaff) Jié- Aft*tritg&vigl*>rêto$
Affadi' asvm^Fv* n4A»Af> JkwlA_T«J.^I..ti>.^< lA. A____*ri l.lt « «.LiU
<^^Btoq9eîlMé^^ît4«rt»aoi£-aBdle^im|ieJd'jbrt37 9320001
AlexMS& 9B*èl^Ybaiaùto|flèam^ft4iA^««e vig<Jui*És}
fl^^Aès^^gesO^léW^t^ges^fil&iTOS^oft .U sb ti«<Kju<&
vigoureux; fleurs grand^lflèllW^MgMtpwliiw^m'iM èocsaa
BffiPB^.tîfll&M8^ 59886
£>?àte Sourcier (E. Verdier, fils). -^iatan$39n$pvàtool9<l«û«
aHyeiÉSsT pUSH&A bwrfïrt»}8WlS^t^t»bw(te«e jjb titmuofc
Prince éifH^dsimnm^umm^f^yi^aibbm'é^mi^
fleurs moyennes, très-pleines, g&batanw*; 9dt«4v9vd^ia»smti
^ffgfejpdnrpfeP8' 9& .élit te isibvïV lotoiV) wmûfo&l MoytiWl.
tt'AW^nB^EloterdM/^a^
moyennes, pleines, globnffittM, ittW tètik&NiWWiitiJaodB'b
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datât $mhm&L t^h^i^r^^^^m^^^^k fWts
évèque nuancé rouge-pourpre. <&vazll *mM lûieofl
reux; fleursitièa£alg«4 ))h»^^a^«^^$ltta^^ ml «âft#J<I
Maréchale Niel (Pradel, père et fils aîné, de Montaub^V^jftf^
MaimmdtefiiïmÂtk ùw^tfr\&im[ ç^ë'Mû^m^é%]i^lï
rqi^tQid^jBOuiiw». t808DdIudoIy ^aoniolq ^'ij;I auiafl ;zimiK>gnr
Mary-Lafon (Pradel, père et fils alntyu'û} ftdil^^i^èrëWf'1
AfiISfctawgft wki^éeft,.^i^'^iM^i^ \«riôe^^fcàittfev>»yv
fû9|^é/B<éfi^f-%lJOi clu9m92LB]ii£ivjju"afabJijBlnijid ^yiiiulq ,8^'ifil
£ico/br incomparable (Touvais). — Arburtfctï^lôfetii^^iBJâ»1
nuiy^i^i4^D^^M#ûL^itoaoM toilK>ifaiajtmm6y^l^ft^îï^^
ebfejBtfWgiû^uj&s'iol/[ te Jiaduii) •wvmO ah trtw\o3 uV> Vuvysuofc
fleurs larges, pleines, bien faites» cramoisi-écarlate vif velotîW.niu3
flfiMoMiH^ 0Qutali)r ^e^l^tad3^i^âWkViU«e!^s
tr^DgB*n|i^oJrteto«û g^i^p^^cfaiQ^Jhrté^ute «ttUfttataflflBg*I
rouge lilacé. .liY-aéi) nsl
satiné éclatant. .àonol
4ft$*m& ml&kik^nt&siÀ •^Aifettriai«)è»mV«i»,àzf W^
laggfitoiMf^ *»? ftkft«l?i
très-foncé au centre, revers des pétales légèrement^MtaéJïion-mnd
trèfifftgftHK^ Mtt£tit<*i
reflets violet foncé. .mal
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Rosier MmeMasson, .9iq*rijoq-9gnoT èoriBim sr/pêvà
Vicomtesse de Montesquiou (Quétier, de Meaux). — .JfrbtafodguB
l'extrémité des rameaux, rose tendre .înraaraéssa«TO^fMfiBtetfï9ttpI
Waflf J»jpjAifUBjfloM <jb t9fiîn glu J9 oiéq Jobi;i<I) V/sY* ri»iVma\fc
vigoureux; fleurs larges, pleines, globuleuses, ianuoaiitllPHHfn
^^flfih^^t^jhs p&tytafc alil te 9-iéq Jabin'I) aoVX-y.talt
larges, pleines, bien faites, s'ouvrant aisément, rotfgî-fBM^aâfffoî
•rWSS»dfSi«étebgtpâJfo[K['rA — .(aicyiroT) *VWç\kw;>«û -\o\cn\a.
Souvent?* du Comte de Cavour (Robert et MoreauJ$aJ$iA*Btttfëte
▼$BHJ^ifù»W gJ»R^,^ei(ffi^biÉB)MtBS)'^^ôOgô'^t^
8t"n.W&ol97Îi7 6iiihBoè-feioirifiio f29Jixjî noid .^onisfq ^stoibï eiuofl
z^iSB^tf^ft^û^eciaWae»^ -rfetotatfl^ «gou&iâ^jM96
feu très-vif. .èoBlif 9§uoi
ges, presque pleig^^puliftfflœ^^
foncé. • . .JfljBiJBloà ènij£2
2&'0» r}z$mfo$Mé$^ t&§uti&&-
Lrun-noir.à(fiJtolléjn9m9i9gè[ 29l£Jàq29b 219791 ,91*1190 ub àonoî-2éit
r«*sr %im <teètela»g«,t^^
tant. . ,èonoî J9loiv 8tsfl9i
V
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et
peu remontant; fleurs 1^1^'to»pî«fté$J cupuliformes, rose vif.
5¥g»-làll#i»itittéàbiod ooail aurai — .^bnA -miaoû .eOd
Souvenir de lady Cardley (Guillot, père).— Arbuste ^gpug^
/>auJ Féwi/ (Guillot, fils).— ArJs^çïWpffii3%ffiffl6îrè§-
Jacqueminot- .&%um-3i(n 19 àaiobis
Le Comité des Plan^^^n^en^wM. Gautluer-Dubos, de
Pierrefite, Pïfr&^fiffif*»^ 4^S»^"&«$
let 4864, plus.te^B^l^y^^l.lfe^mi ^ou-
rieures. fc!*%ii*rt ?S%fÇ#,e
par les nuj^^èW^^
qui pourraj^ife^jg IMl^Hffi) _ .feVff m»\.
4îWi.o^lRi(fôW»J!P%rî«ltoJ te-oBJMBéœfelflâte-etvsWifÇOjb .u
1 jfî.BlJfe&ftM«l1W/à»W*ft Wi«éfea*doiJift(fl«OTinAl!ftSe»n'AoU
149. Prince de Craon, AWiLSfeaé-eKsÇié écarlate-vermillon.
89b 48ïisfla»>W ufyéfewWtf»è ftro «SflpYBïft d^f£%uSP&f?S& et
ïspWKprao'H ,'iwmk Bnnn'i gai ôiJii9 alaamaaioio 9b .ahsI-egmaT
Jno*5»IqA,^«wiinj94A«\j««n§«ifift)îliBfeWP &mt<tè% f&MfflHS"-
abnflfc *h«to»i»fiAwin»uTO'[BlfB»}rn^^ •W&anaiora sel
806. Diane. — Blanc-neige, fortement bordé et stfygjjgjggn
.mifil-ssuoi àaaoïb 9gBlIio9Î jiralrad anaa^om ab alrall .8 •>'/[
OEiUeà de fantaisie aMeféS^-lU^MWÛ- jeauOdo
teâofiil9.tdtogniAh8Hiort i8B»ft«0?œVMS;8é»^!ffHW "jjfatf0"-
l*t6. .0fl£'ll-Jî9V <899:!89lb
vib8#hfA'&t>ib#mm g^mit<»ym^5iàëmnn^fai9fi yif
%Wgf§céJl)8#ft[£ ,89lliOôî 89bflB18 ;99ï9là-8élJ flJrall .£> ofl
584. /Vesùfen* Paye». - Jaune presqujb^Biip^ $&&$&-
laieetbfenc.
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.Îi7 aeoi .eemiolilirquo ftMnripBtftyQÀ eiueft jJaitfaomeTireq
609. Docteur Andry. — Jaune franc bordéàJânl»iatl&Jt0&'
iàJfî&pm «tendîA —.(eroq ,JoIIinO) ^1W «Ul ah •&»««£,
# 229. ^aron de FajrffctaAfoteiTOtflaiiài^
ifïaHfia?cérT«e¥Waïlrêl«fliA — .(8IÔ Jolliuî)) i»<j<ft i»a<\
ardoisé et rose-rouge. .Joflimaupajsl
GAINS -miNfflKmfWti^MuBMBB.
/«m F«Ve/. - daKMr"ë?Mlfhl g&<«&êfi{éÇ™oq iup
yosepAine dl^.^^û^rîfeeWRS* «fcSèlgné pourpre.
ilf. <fto^l^3^âtocià5Wrei£ae^ron|*t^i«i«ft5âil^qiç4£|,
Madame Bendarttàii^&Wcol4im&iMmfoehm§Z]tfQ&.
Z,o/a«<fc*fc»^J^JG^biàitf*D^^
^^«^«fe^^^.^hj^c^fe^^r^^é pourpre.
.noIIiflii37-ôM«oà èiÇagto-èfl^ïiiWA^Koo^ «brout1! .QH
* l^^^ë^n^à^p^ ibaT«$W^ oirt éttOrt)f(»âè^ir Mct&&rv8J^ des
Ternes-Paris, de croisements entre les Canna Annei, Wânqanbqiï
-IPM?, ^yotffWfe ^(««^(«itlWi^aaMejfUfaàîieaplMëront
les ancienoMlc* ÏV^^flp«ft'ai'OTu«fti»iAa»eabAte #knds
"^SPEfeè.™*8 ,9 hblod tosautvâ t98i9n-onBla — .Wtft .908
N° 8. Plante de moyenne hauteur; feuillage dressé rouge-Ktom.
N. 9. Plai^^#)^^6*W«9grai«*ofBiAl«»<lll««%ées,
obtuses/to^H^t^ffi»!» »"»»M * «Wïfdû
-îBo^^apj^^^jj^ggaojrtg^i ftniiB»T»Ho»8l!*,.«l§uës,
dressées, yert-franc. .«tel
îi/ ^^fl^Hfft j^éMgipt|WiBfrgBS l»B5H«ft«iîéé«?o5ert««dre.
Nf 42. Plante très-élevée; grandes feuilles, alftigfeUpBlgUSs,
paeiq eaufil — .tn^ot tuibïml .188
.oaj& te «Mi
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É gàiooiqqc 9iJô fj(] Jno'll «PjJpMSWfiftJJ'ifl «i9în-j^Viq <js uq ifn
RAPPORTS. .™ >I* *' alifiiJni/ iii-»l
-B7 8* ob aniqoq jî feliinl asb syoïks Ktnono/{ 9h çIonij(f>iuM .1/:
Rappotit fait Atf^l#ttÉh*VÀ^
Par M. Michelin, YÏéèL Secrétaire de ce Comité.
1 , TÎIE^SIEURS, * ,r r
ifûowwm^sf^ èstiFfflkffl&tiùn m^mwmfissp
qu'elles habituent aux. beaux et bons produits et qu'elles an^j^t
iîi?F%:m:8S99r!fëvji •lia-min oI> on^'ilio-j olidml oiloii û ''muoL :'if''t acq
une vive satisfaç^^^op^ fl£nft&&ifflirMW: I i.q. SMio1
Au milieu de ce riche assemblage de fruits connus et éprouvés
Ijs
t
89Jia:)Vifjnog mp K.bTjmiç) i;J ou ?.(i:-*'> ;.afl tmitiiii «ça on ufm Jûq
les Honneurs au faoni. , . ' f ,
..èliaioJ jjb yahiy b 9?tei£
nt, Messieurs,, des fruits ae
âdçièïé |mp|niîe
:9?Ilî7
i obiïn'iz ï> 8'jiuaiqan su/ujoiî Jiioa 02 .ooon^fi^qioin.
te pouvant apprécie* ces frurts, dont la .maturité nevait
en général être auenduQ pendant plusieurs mois, a délègue npur
ma. àiûh'mi* JBVPJLttg .fe^P ife .2 _«P^j^i_n£ .ûJmfbTFrfr
Je commencerai en tous faisant
Exposition a été Qn ne peut plus défi
eliUll Zig .lOflfldgloH ÔITB82BO-928C4 -r- .*T*n ;*^yt% *YswtT
at remarquer crue Tepoquerde
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fanés, sans qualités et dans rtiël ataH^P^^ffig^
n'a pu se présenter ûeLUfiWtfPBe^'ÈLShll'oul pu être appréciés à
leur véritable valeur. . HT^OOT Afl
M. Boisbunel, de Rouen, a envoyé des fruits à pépins de 43 va-
riétés, *^Mft^A^%i*fe3A ^rï^«e% A TU* T/lOOTAn
La Pomme n° 5 a été dégustée le 27 mars; c'est vous dire qu'elle
a l'avantage d'être tardive : elle est moyenne /allongée ; elle rap-
"utéMyMm&'h \^$mm?w? &%idimi'wmtài
*ëMfë$nz <1J^ ' rjf) jy fcHjjJ.»o'Xfi anod te y.ujiod zij/j Jii'jiJîidjjd solls up
pas été donné à notre habile collègue de réussir at$1f$3ft9(^Ki
Poires qui ld%Mm*feé#«^ 07i/ 9no
c aàyuoiqo Je 8U1III0D aliuiî ob agjîlifms83jî srloh eo 9b U9i[im nÀ
eb isfiqjj[fr ni 'irjoq ?,Jiiul 9b ôQkiiboni ^tol 89fipl9jjp ti/ur^niJarb no
îînxommenr3Àt, î écarterai JT variétés aun sérieusement, nous
te ,89qapfo7i)F) tf-rooM 2J]q )ii;v>ùr irtloïs xPonp <ûou9iJEqqiî b q9q
ont trahi pe pas mériter œs essais delà culture.pt qui sontinscmtes
, , ' . , .tnon ub aiuonnon 891
8IJJ
sr
0fMOO9T XJVJS SJJOY
nze ecnamiuons,rqpi portent les nume.,
)J) 9JJD f9.9DfjT7lli flQOtlO §nuï s, ,810191
i^iç^î^iççÇï^spA1 ^iY&i^pjfiPiss^ ssïyAl^
orient les numéros
JiBvsp, eTnjjJjexîL
aontles similai
lima .airaoBDfi
IJB
lrsquejlesie croia devoir, vous donner/les indications ncecises-La
8U07 ab -iiénaoïn jjo i£jr 9ud JioqqfiH nu aaçp f a in9iaa^f ijou
.aateaela dégustation .valis Tera Connaître, 1 époque, de. leur mar
iS\ Kû$\ 93fi(f t ï oi\ ôb fBmuol ôïlon snfib oibstn m lupiomn
:8aQiJ(?/i92do aoiéimsiq aou 9bJnBiuoo utf ailtecp snov b àon9nxrnoD
A5emw won greffes :w> a. — Beurre Boisbunel^Le 23 septenabre.:
aitoa an JJBffS aJqmoo #n gidusi autov .mil biuonjn *êaôlT of
fruit petit, savoureux, juteux, sucre, assez relevé, ayftfittftR)e
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sur un jeune Beurré deLuçon en espalier. Celui qui était exflstf
m*e w&rôfoWfti^fcMrtttMiMôî naàrtto wti\ i§fc*8»W!Té
0tô ff^Hafl(f^9PLS^tBniiâltBlQp^c«&flM^lMM^#^i
T^ifléMM^lrcp^tttfcmff^Mom^^
^^çft^^flaBW?^ràBe»Js«m(J8v^«^ajiip8fnè4PMiAl»nnJ4
pépinière de l'obten*«Bp#uttefoilOTl»*^
^i^^ei^aièr; mtâtai^qrJÉà ïanivntfifgâfla^àj^ltelfeÇlWIfi1^^
^§^3i^^Ijatttâ8ipÇe3ia»iu*eaiiiip4iteyf mïmH}?*fètë89t
sans doule pas superflus pour vous fixer sur un fruifcgH§(PaMft$Hr
^Î^MPA'âOtâfa«iptai^a«Bi*w«^^«»^^ &Wp»fe« WSne
^i$?^itf ttaastâifitagebto ia^i3$aj^d#àù&$9f îftjf
9J8Qf&9tièf . 9b iaB\B ,adofl£ld ta 9nû liads tlfl68telaitB8 aoiulov
Jîfiï^^ffj 0awtoi&ffign*hi#;|&; nftiiid-àÀs^èlim^^S^
,lé^!§#eètlèq^««î9fe,OTl*4Jsbxi80i9fa la lavillua é }39 tnôd la U£9d
taoffl^iàl)fe*ttiHMfthe^e«p^qmi6w«^tiiu-r.asp#itH«ft le
i|4'^a4îelthaol^oit(cleiàm^i»ttt% 108 1 aidoloo 0K al èJaugàb
J'ai vu l'arbre mère qui est d'une bonuftdfWtf *9 èaitcmoiB JÛ03
-ugkito&niyKà/ïiqFi? fit anftfq&t % ^^^s^e^bç^l .
— Joli fn»?p<^dloniû# <M ftiiwi M^fe^fcwiW&jWlfi*
i«§2«»ctèî9l^>uV«8uaBM,id*îbM9lfi[ql»ôyifeol ,àIubio6 «JiJaq
L'arbre est fort, dénote une vij^WSqsft^^fiSWSSt^^ffytefl*
i{fett»i)ieèq-p3o?*eflufeiTàrgeï»up['jup àvovfla Jib/b fanwfeiofl .M
«9iiî*K»ateftflbrèÉB9tAb5$iBJ,jSl taon B^«Bï^alP,f§^8fi8tsfe%4MfeHf
-4«Wq<toi*iô»^dni^^à*usJ^d«^
tWBi*lé& <piàttlé}oit H9q au <8ioio 9l 9[ t9Ù)Û08 àtè £ iup aiara ,9su9t
îiuitefrrt pfeeo^.BdlKgrâi*)«tè»(p>Wté JMti$#tiKèetÎPl6ia
8(ftei«l8tf;*K|«ffia9e(ilftaiteite M&îiiW&Bf» «WÇ9Mrt»ftp»pt
atteindre le mois d'avril . - .8193197 89l moq
9h(^^|>riiiaWfâ§4iîennfliQç*0iiJi8fc«tlAaMl(*W i§§t-d6mm*&
;wM»^«hïb,«»sè»JflMienpai)fBBte>9VPi«i%W^Ju9q aliinl eab ma
sapSMtAbd^l S», ÙHâfea -é- fierç tfdp aflyslfe^fcs^rfewfeif iISfif •
ïïfcwa*! «^g*9qiea^easéar\t^oha«niyoo8ffl^lï)iM^!9Wïtott,
8aSfis;tfeqiet0|iWPtec>él^pusifH94*Wloiq9,I £ ,iup atham iu9l
.«^•4^bte^Wviû'arA&iBl)a«râ««ta4JlW%ii*l^foW«eniB8noi9qîJ
98 &r&iM*Wàmé^*^&toHtà^inâ7a£éfaMSmê
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»JB .
WSflpJiiîtà iuphifoo .isifjBqaa us noouJsb àru^a ônuoj; nir iua
JWR^ VptaNl^ 9b STéraiqàq
yèJ%P^qH^lfi9uHpWg»aiû7*niB ^ipéproiètf ;ïéll^â9trèfrkjj»
TÏè^MS^bêlfB^^ nij'iua aoxâ suo/ luoq sulhsqira seq sJrjobgnjBg
volume satisfaisant, chair fine et blanche, ayant de A&ft&P&Ç
beau et bon, est à cultiver et demande la) fttreidégairtl&fldUistaB^àJj
dégusté le 40 octobre 4861: PdttfliflÉfHfepiiitCDé^ foiwJtf^^jW
goût aromatisé elMJlAwnod otitfbte'j iup awn £nd™'I xj/ itfl
^H4*to$à«gtëftl^lt ivttA Je ttuHfloftt^Wni ifot -
Petit, acidulé, fotiMlupiaii^
^Éy'^mkimimil^kê%vam^ mu slonàb tiïoî Jso OTdïBU
M. Boisbunel avait envoyé quelqué8$Wfîts*aat*pd^
^HMiifi|)#èfeFMë^ël,^èèa6pU mué b^i^hftlesâétdtô^empteires
teuse, mais qui a été goûtée, je le crois, un peu tropBJtffcnf> <to!ft<fc$it
'w^us^to^sit?^ et
<f «9»tf»9H» tafflniftfai/ et^wàls«tot9èiatog*é8^l»xfi^le
pour les vergers. . Ih/js'b sioai 9Î oibnisJlB
sur des fruits peut4tfcWrïVé*£&w^
• tâSfc wk8f>\s&*c$8Y4&wpte ijb'toyjaft *- neNtak (il8 lafcdflwœque
<4fl&wa&lAdii)u^cc^^ iSftftrôr
leur mérite qui, à répretol^iMlrai^^àtt
espérons ainsiWtfi0§^$G*rt^*^^
&lWMlH^Tkf4U^^ se
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sourcesà notre culture. . 7ohvàl ^^
rtoWn^^ ira &tea
votre Comité s'est abstenu devérifig^ç^;}(yf|^^^4ui9(^g{gçB|
P«JHMI^BPH»rfr«ii,Bhrt .K ofj fioili*oqzoT oh no&ini n3
"4
hrçtittiituBe fati^fessfrln^oti;^^
f QWt^tiwtoétéSégpustésiàapitaééiîf s jfeprâû&cltoiQi n^t^^j^^o
q4^«*fc£a»ft<rffo
Numéro du Comité, ^.-^i^^§m^%9mf^(^'àm^mm
nt^.eèAtaàahiéfE3ia9Ci^te^k^tèiie )8)(te^f^t>ifi^l«nU}ftf9.
eFnBfcG^BtafDriqiiBs^H^^ ytitoi
v^laq^tflBipÇacf ausMeJifinqtl p^fediB^p(^j^wri6haâ5«jiwa4lnboiq
toâieÇad^gistiBBle i^Poim3nBfywitH^(tTè^-%ioii^ aâiriïaBfcdcËteeb
cifitndàem sol te idrlqîllrjrn 89l luoq mon 91J0/ no gnoarsl *uon 9trp
pant^odiégQSt^âigoli'décâiidiMCiv go^noqmooôi sob Jniimsoèb as
2fiW«apï»to{pa»*rf^t;o^^Bnya^air l*Hfli8*îeôé WoltoViwp
liHï^ti&tttÉkî^ osvb iupasmnioil eebasa
/(fem, n° 46. — Poire genre Capiaumonl ; 26 dÀçsqbraelfàGfciy
à la maturittaiiift^fc^ est
propre au Beurré auwafto^jBapiawOoni, dUbteile a la grosseur et
la forme. t2/iaai2aaM
2o6 xu90 £ 89il Jn9ffl9mi)ni Jnoa tmiJluoiiaod'I 9b aérçoiq aaJ
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jusqu'en février. -™*1"0 sl]on * 8001U02
ve
la»tai{iiW^ nn^fu J^'a àli/mO oUov
En raison de l'exposition de M. BnttM:êlW^Ik^im%ëi(lm
têOh ^û^ëoniMti^iM^Mm^ te^'4<&<aeâb&lé
Harolles (Seine-et-Oisé)y'è* ^tàWeSfcft ^éâ'Bôéite^ Ôèf tié«Và«ê-^
c<Mte^i#ft'^
stôétâ'etfia^i&^eft^
produikfliyAw&eriiR^ J^xjiB'rilfii Baoq ttpnâfiJaMeià fautfqoiajdlpsfçv'
V0C» *ttè)rtq*^efez3a«)iiëis^^
desiibitetfrotj tfhmi-^3Tt>^fiin»psas€cbn9eift'k ûdaakâi^fBfetfc]
que nous faisons en votre nom pour les multiplier et les mettr^âio
l»ipiWéttfeèria^sofc*nHé8s^aêesfdç)to*tife4,^ vMs n qwttft ,
en décernant des récompenses vraioénêoib^ioBift^iîcflyàbcpioDq
quiXerfteoi i6silh8|aBU do7«enBs^rpK)^^èid»iifl(gaËdq^Mas
cas des hommes qui avec désâaî^ttiMirti^
vi^èflesntfpEjKif) OS ; JnofnrjfiiqfiO 911103 9110e! — .64 °n <sv™\>\
Jntjaiigiy tihrjui eijjin Jj;aa'/F> ain; 4 no ê-biuq^L jifinoU x:>«e£ oà/uoiT
KAPP0fo°SL"R UN pUÏRAGE DE W. ARTHUR ELOFFE
Ja£fi9iq ^aa ucaq Js iikiio ^^Jftgjjaol Ke'Huiàlu[ ryùnnc 0JJ90 9naod
I29 iup <0^7*/frW^^ £l £
te 111982013 fil £ 9II9 liML ^ofto8Jq£&4Kk*feau£ ànuoa JJfi 9iqoiq
Messieurs, ^^ £f
Les progrès de l'horticulture sont intimement liés à ceux des
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— sa»— -
jaJdmJôrsieuTfep èmatmiMw Jno inp salaBlq aaDpningBtn sb eaïuJ
sefattptanlt Moqft M^(«ti«Jfti8§flÔBo» 8 WâipiHlB tfcî$a %b
• dastmtilMqliMfeafiq aàûiJaui ia(& eli'nparol eup abom cl sfa xioda
etaèps«^OQ^écatbBé[|^<^W9QW4lMiea«i0 lit JïP«i$B>ftfi8îfc
ao\\BBiitàb8iàt>ig»ma tJbfa)W4êpmkm tktmfàmympiïiftte
T^Ué)içMwimm<tmiMiPM,vW§mUlLonb'l saw ab traite
cteûgtoïdésolaBqjWrfgBBî qtfi tt»ailti»tJ&pdII^§aéHiréei|lnHâ«>- ïffi&qfe
qui concerne la préparation des herbiers est traité .4j8iIÎ9âiBD4ft>
«unenfa-Me Alllwfilfilfe^làife^lsmrs^ifélWJ^^flnfimTCda
-noo cl ànnob Jôinaid li rosi TîJïïaTO aaniBxa no Ja .athav «I sb
-fiOab noifcalloa ab afcr&SF^âflfflPJftiifi-fl bI grusb araém aiJÔ
<no£iaivnoo aMaD .x^x^PWShtiSmSWIrp aliao BalBga éBilIam
bI abnBm9bMB«»aÇqî0d aa anBb ,la tiaaiJeui bI sb lafiaaa siob ai
JWili«m8pBÉ4tl*T^I»i8ei9t) Ml»to86q«flVi0U8inQr«^4lo1$89tf*9
j«mVlMiia#gtigé(sA;ta^£dbicii^4^ J^Jfc^toieA *ote#w
4è<vteBie«s4anlnislM^l«i<lMtq4bl Wt fi$»»taf«««é *tf ç &m
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— aws—
tï@J, tolHfaf4^'fâitalUWft ttftjfaa%«l 4kenp&«r«xnH)auaAs
tures de magnifiques plantes qui ont canotante ^rfruennôlniblai
gtâlîVëiVbf&ft&M) 8t^^tgpU%^««!tJftbl«l««te«6^i<}aBle
ef "Mteî fl8^^%«^7«^lu?fefel»«ft«^l?afelïÈMft«^
d#' Sfrrifâ a^B^^floHÉm«i#J«tftoP$M «paie jUœrttflteieaa.
choix de la mode que lorsqu'ils sont justifiés pa89tostp«iit«8iii»6
c*ffl«lflSîe*PI^B^8âflittii^3teôPi^l^&«^d»fl^rf^ .pu
i^ftlWftB'jqitiifS i»6§Jé«y([^A?m^^là(fdlic^^a»^vgiipK^
eflbl^^ffSsikë^att 8êaWnV%u«i'èft«6i*» BMtngtooisdteBkaalIoa
-e^t^'MftsîM^s^fe^idiil piit'apqlttlilMttfeto^qné dawfcï
adresser de vives félicitaf^8J«qu^nasfe«afBdlatopJéwitti6l*wr
dttmy8^«s^te^a^7W*ttsî88»I{f«*vqaiqm'a ffiéiafhMi-
sRPnM ^»âl4^àiJftB«te«t^fâta(e), il» fflB8tBèÉqii©Ictdhk^orti
dtf'CSffieTliSfe 9J'£l} 189 «sidi9d aab noilfiiuqèiq si smooooo iop
rendus, h-^&lmm"^^ A<nT»$ EB*èb»/««W^^floTiiHpffltoB»fc
t^b^tftiS&nttfito^
ilSS^colfafififënîeâT lie#qta#ft#W{$» «6p4ows»M*JilBiaii'Étè
charaé^ay^'q'u^e'elfgsRîi&Aei'liefee^elilrfa-witéà aM-tewm
de la vérité, et un examen attentif leur a bientôt donné la con-
être même dans la Fran^ë^r^-W^iste de collection deCa-
mellias égale à celle qn'fi&^ffileirfloW^s'ye^x. Cette conviction,
je dois essayer de la justifier, et, dans ce buteJ«J»»ratëdemande la
p&TnîâsibTPdfre»bdHi9l^
29iflp ,^fàiià$^mb<jtfi^(^p^êliisW$hqtmtlWÉ.sidBfnlW^^Êi
céHe4«totf*it3ffln4l66Tn««1pas8rà«ta« <l»88iïn%etaiêtaqgu«Mi»»t
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inclines a ioo environ \ elieronaiste ep 23 fortes membrures ejU$fl|8
sâî? fëftiifêrïS porîenï^ïç^èi^sis^les plantes qu'abrite celte ,sen»„
~~ iweoccupçj: djes moyens
i -5lJfl^ inp t'.» Or."1? :Jlix5fiioJaïîi; r In» fi ifip /iU'J) yrm.i.ifM^nra
larfCieire paisc une corde maintenue par jun fort , Conlrerpoids w,
permet a exécuter proqipteméut cette manœuvra, de . Imténeni
1 proijiptemeat cette manœuvre, de , rmtenenr
nrenie de T enceinte. — - L arrangement des plantes dans cettaseï
3
dWe
t^ftfiinër
arbuste
2
3
ce cahinet. De la, vos
sèment uue vaste, suri
«SL11Ô3 y^oa utt'iuc un y
nuances, et pour eux.
--m,--
lances, et pour eux 1 impression a ete saisissante- . , ...rtn nfr
L4>ei;re,ae M. Fouqu&a^Emonvilïe ren terme plus de 2,000 pwdsr
aô Camemas appartenant a 70Ût variétés. Cesvanetds sont renrera
sémees, ppurla plupart, par des pieds diriges en ïuseau, et (font
la Tiauteur atteint lusqit a 6 et même 7 mètres. Nous .en avons
ahj pL*ry^i;[ ^^hj.'iilurîij.iifij .^iimuvuasDiij;'^ onu ifeiuç li^ïïfns
nîemé* remarque deux qui nxmt pas .moins de """oOet qui sont re-r
^^bloovi'iJiito J'ioi no, Uif OL'iMiiij;m 'jiaoa 'jnu ôcftiiq oiionpiil
niafquablQment garnis ce branches dans toute cette hauteur, On
â£i9iiyîflil .'»!), Sjyii-i'iiLfa tll-'a fiU)|ii-d(Miiu4iq IjTîjo'j/od jjfiT'iSq
compte plus ç. une centaine qui s élèvent à G mètres en moyenne^
~PkT>* W'ï'/^iMiP fV^^lL ë$ Jnuui'>jfiijTiii J— .uUu'jjno H* oflptn
erqtii noraent lallee.centrale ouqur entrent daiis laiornirtioadii
beau nfassu terminai. Quoique inférieure, a. ces dimensions, urir
grana nonjbre d autres .égalent ren cEveloppeméntrles pieds -qui.
tonfle même des collections lfes plus renommees.de Caniellias.. ri f,ro
frétai de ces arbustes est satisfaisant: leur eçorce esU^sOutt .
ri^Pi tiyAavJj iM-jiijLil lilob iiuîiiii ii'j fc'.cUM ïxro?i ,'JKiMft èB mil
feumage frais et ahondant. Leur rapnroenement dans, un espace r
qui. maigre son cfendue^est un peu étroit relatirvement flleur^
grana noraBre, Tavonse la tendance naturelle de la .végétation à T$eP
porter vers leur partie supérieure, tendance doni on ne .peutrçpn-
f âiysiiJLiUji'iM/iL i>b < 1 1 if »i/i ^ ^ 'j b ^ 1 j n i >a JL inmiTj enfin ,*jiiTlïïîfnw
trfc-Maftcer tes en^tsque paf une a^tfon sp^p^^%à
limer .aus
<m;b<2yy,;N^iii'»
. „..__ lissi zélé qu'intel ijrakimu,j
ee la culture.de ces Camelbas. fait jQiir'iielleiiien,!; usage dii,r
la^greffQen approche, grïçe a laquelle il reussU ar coupler, la rpluTr
p&rt (Tes vws dus! la causerque nous venons <! M^ualor. Vjiui ,
.floU£"3ilqilIimi au !Î02 rfe^IIbvrJOU liog <2'jfyïl» W^TW > -Jl^mj i
afeUoi?»fe
pourraraussi leeojijgr aVaû^i^ent^^
>urt egal^meiû, aao$uaflraptjp«rato»r^w«ML> l^gr^fe^
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— 3« -
£te^bofœ9?ty^
m^kMmtW&Qoifa 8 feWteiG^etei4iTfeB9fl}*teJfih««**ff
fait sortir de celle-ci la motte entière qui n'aatoi*qcni0<Mhaigtiq
ïfiftpfr èKl^tJsPte^j^ ftip»rtolflrtr -mèqrwtl tetawtaûcbMke
^ïfflfâfaètâfàm apidfwnft *fey»oùwlàg^al- Ubtëûiglaoôr^
liiWtâ'b ssupuol .M 9b 2fii[l9fn£3 9b noiJo9l!oa gldmirabB'1 9uaait
fli<J^i^v«Qfltfo^flchM2<^ &uîBrê
^§HPftetëpBic*rafc«ilI«te pnBtaaaiidogiQBjàid64^aa»«toaîouBC€Bqfai
*iéfe*èWit8éç^lteaar ^oirturôaanasj^iMfliteUp rabitiltettanoarii
tfBîesél l§ottmi^«xîilm>dJiéaiçnà]iiLas^lHiïWsoife tetàfliwisjaiiifefe
dhMt^iftofeferobfttgt da bttfgfe&ferïftèitéxiai Bséyènfidd ataië*iip
i»éiyfqi*éeia4niiiD.la^? ipwatoiiwto'taaisjafleiJirç
£&l*»éqp ^iiicte'd^efdhity'Bu^^
éta(|Xo$uisgkfltft appwHBèifnlfloaiaBÉfi&igp $9liipn»3âi8adp(9dpnt9lès
£«[ttm eèmtoom feàtittUi è^fcide*iïk^dë*eto^
gBJK9ft«0eàlÈL^wii«ftcèrittKd i|ft€9^e]id0idqlèfi£0^idBJttgcla0(nn»^ la
J&Tlp^toffpWdçito^ fiinmsJ
Traités de cette manière, les Camellias ddlàUi&i&pMBriWi^^
qdute âta^pâbbi ttoi&iifeKicnqoctal ^Wwdaffta^cw ;^ownaDttè A
$ar Utàsoiïjiïaaaplwlïi Jaciiëaû0idte«!fl0«b^^^tttkM8ii
àtfg^ibiiuitaaMllSâM
iMktaà foflctai^JéeaaOiMtà^^ dfe
n»Dtel8D^iffi<nile6i4)iBaitte <mllaiéfï©iïfe#èi]iàqrè«BQaMfi*i»fe
JawiwèiBttwcréiéUtfcïioiJ ofiédé fbI|t8U|iit2lîwriij0itoàr9fc*r.ÉfiiBBilB
leM^t&co^J^eftafvitt^ gBédwbd/^Uièvilkii'jaÉiBelfe
sphidàeBiMiivibtaQftoiq virita4iia2MwèiddMaiHUBfDe8aiaioio&-
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- »£ —
p?j[ûtl^Q«»ptrftl»w&fa iup ôiéitas sHom jb! io-olloo ab liiioâ Jîjbî
9iIi/aboBdancft*t liaonpfair ttefcflefci*)ilâ ^iffifftetJfôgàliié 4^
pc^siooDljlfltedU too^g£taiiDtf;4a tawietOB tftJfift»fetàâ§iœ?àbfê
dj^iitliM»dtà?doe aafitjpaardefi mM^^m^^W^Am^^h^
tingue l'admirable collection de Camellias de M. Fouques d'ÉffftJfli
siBçtïrffe A râ&sfr&té Wiqnbta&im jfts^
plp95o5iiotta^««ByKfee6tiaHign&iŒerBiinfi eàltirëOTfctàqoiâigf&tëi&fe
iiXDQODdè&llilkrjMEL ^UBtiâfc^aacûBs^râii^onl; tottdis^ ^às^itt^faïP àtàr%
ddmrSp$aismié% d/oBi^irirf ée^ttoysèi^^mœrigai^ftei^ ItiPfSfe
qfcKfcdiafa bbaitfçfa iflnèiiàgtatfaieafisiird ah 98ffi4aitfd^ift!gnsHt
éfesipaindetftpàesfid&^Msfar^ ^pàifêlttl
*éfetnqhe}qhflSffeK<UDjflea& q^teiiGoHfmèiswûqcp *Jfl**aiM$GX(&fo
bI çtnrBSDt^ôiiHfciçalaàlptaBlra^
Lavinia MaggtjtltodihfcflrJ^
«tmg^Tmipftoai^&tob ajBÎIfemBD 89l <9iôinfiiii 9))so ab sàiisiT
^ 4f»iwe«oïeftQç^$ûf;fi^^ pttbcpflDt&lllfiiflfi) tidàq^ril aftjfcp
deH^iffBDO^^o^iétàraiianéiDIfià) ôfeltediQaiêslutbi^ipeïBiœtuiii
afesiaiqtaMeifiitofaa^
dfeatBe.tèétiyéitf^dudbks ifoaceit^priM^
-dosnsb'fnssapflfflial^toaéTtiaKSfiiîj&ôlhrv pro*^iàiftri»»iB&Étiérfqe
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--£!r-
ïffAfff fâS^ïx^ersonnesoni; ainsi ajQit, pour, des 'motifs difië-
«reniS, a résume sans reserve des anus de rartMrtrcolé: mafel une
'(Pën^^oMëini afôc*uri&' ïïo&'le aûnegauon, è'êstimera ieureuse
de recevoir, pour toute recompense de ses gençreM efforts, les vrves
-pi1
Wn§ rc?poif U'a^perer sur ~cô nciéle et'iiiipiiçiarcumer une aistmc
nssuires nui ont, pu anprecier
■■iiml mia •fwtif» Horii nn <jcn<>ihaoi
e;itTfPtf6pHl9-ft*mpX ST*[IJS^t^lRinTSfTIB)littlitESlliiœ03HM,3N3K,
jonMoi 91 anr/l ^.lïWHÉS'lUnj^'PQW'JJifefcblrtJM, *i»'.iii..no-> sol
gcq Jiraup-Jancu «q ^^WAHMRWWH«OT-*iiq .'•î.fiî'ui si» eaq
o! JuoJ sufl^itëJffVftfer.j n-t "II*[>iKn ynn'I) ofln M'h •>••> is t"'iir>.u'f»
Une première Commission a examiné lefJ^jjMf^^q1jmiv)!,açjift-
ïft^^fcStai^p^itë'^
Enfin une troi^^ft^^^^^^^fli^^rM^Wi^B*
ffft'flflWffiteroiifty etioK sirpsouéiq agb^rrri 2urpf9Hpif laiii 9tM0jfi
a 1^^^%9^rr¥s,rfJ«!»&riP?l/!^9»oJ;Wfof«W§R*lfl dMiànV
JlÔiftrfrfc ^rJiin}fW%5?5^AWH^oÇ<iRrBiWSRfidJP\WtWm-
poeer celle qni è^jfi^a|î^i)ffi.^ ijEftHWnooi. uc'«p2»i sàmuoii;
Wff^Mf ¥»BéfflhHlffl5.P t.ï*îftfl»»ï «&fcffffitafriï«»dA fe
Sîl(^rB?j'Wî9ffi«iH99Blqm9 nu Jicqoooo onno! supcda ;?.i6ifitn
signalées; «ties sont an nombre de trois.
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--<a?3--
£ ; M
lent ou on les, met en en
v.
90-J
refern
jusqrt a ce jour étaient^ ^
fonctionné un mata ftnfipr sans fmtp.
les conditions dûétoHM^.JWJP'fé^elJ'ftS^tÔi»; Dans ce robinet
pas de rodage, pas-flë%tftt^eM'«eM4«âa# par conséquent pas
d'usure, bi ce n'est celle d'une rondelle en ca^téftbwque tout le
■««Wdëpàttelfiiicé'î1 ùuaiu:/) b noiwiuim.O tminmï wiU
noii^-HE^cèHaùi^, Me^é* if^soIr^'pêùll^fiftë'P
toute personne .titf'l^'lhMHf^'/éSj^qn^irèoft'èlfli^'a^^ar
**toâitflfi mLW^&MWfVMm&^mû ^W-reflara-
<W&, iNKifti MtëhVJft faftIefosiSttWë*nii'.h{^ti; p^cun&qtrêîtf,
tfaèfà^f^ëitoftîrk^d^^ t*"" "fl"3
• mrwtowfriïiïm «pip» ya^BcW<$tiffie]r at^M
ajouté càet là quelques une6des pièces que nous veaoîiis'aïftiâÔ'fi^
d<a& -ihimw îknkw&uihmè «tàtëiMnoq,iftvrf<é&iîJen
ajournée jusqu'au jourM^tr^d«%Mft^Mi^? <"P 3,l9:) ï9aoî
t8ilfeq«tffévK(^\î?1$i^s?Ml^
■s¥> ^tP'réKtoS^feÀ3 If J W^ri,^adi^¥iMciHWWfl
^^^TmmtSiiw^^§'^^^\Tl¥v^t9mât mm
marais; chaque tonne occupait un emplacenreâf Wiu ffitras
.8ioiJ ab 3-idmon ne fcioealb iWslBnjia
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$im>a#r% lyrç&tffflfiB&sraa .fcîifw,iiM
pas g^ner la circulat^y^p, 9b 9| . ^ ,.
examinés n'ont pas de fuites; les œptj^^^jjç$ynnjjg
ans au perïextionnftiifinï de ses apùai'éus naefiê?aft3oîrnrlf3î d^fre
a^r&fe^^^
,mi\ÏLQj rJîi9silIaTm gifrg wà&ëttilW ^^'" te esaus-idmon
ZmbiOl «O^^toR^plil^^^i^ ,3019390 .M
89110 1 808 £ 3)«0ie ilMB Iflyiiff .TofA .K .89lio(I 9D eMàhiîV 81Q99
^J^Stm^^'ÏW^tf^ÏA^e^l^^i^iriHiBmaaïow;
-nstic'I èiitJc Jifi7£ ginJc^mwBiiJiUBp 1g .iurf'LiuoiuB a-m-zêii
Par M. Pépui. .^inlobnoil
tinvn û9 TJ|fe«aoBftJojB8oqx9;>o9L 890 gb enp foi ehaq 9fl 9l
ticulture de Versailles, notre honorable Président nous fit r&ftnjjftgr
OS
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S^ait un riche ensemble de ^Wi^téRM.^1"01'0 ë1 ™k ™<l
■ 9'iullrn fi à ?rrFifi..t 1rs r,f, r^ûmatf ;^;„*«.t, i- • .
m «ragre sflKs
r- toujours optenir aanSLes graùua iwuu-cs uc uuuuiduimu maître
5955 pouvons aïffrmei: jqùe cette jepnic^^^x-'^" "* *waKeaï* J~
nombreuses et nr.hps ^ijc^g^ jSjflre intelligent4 confrère ,
"•I^De'ÎBteÎHto^ son lot deux
cents variétés de Poires. M. AlfixZJterger avait ajouté à ses Poires
très-rare aujourd'hui, et ^eoij&aiftiiQaplature avait attiré l'atten-
tion du Jury. • .miàT M ié!
Je ne parle ici que de ces deux'jexposantftaoja^dfey en avait
$*È^&feit#és;«Iitf9^^ m& rés
HBJUW&I *û ^UQtMtobi^b^l<{ slctaoaod ôïtoa t89lIijBai3Y eb Qiuttuoit
20
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amoa B&btetornsUe» rinonirebdffiaQçHfr^
èJàatosJforMiwifcdrfii^
-aiUoïta^.tomtfisfo^ ^ijtopsjtHtritatifet»^^
-^iéah, iwtird^ôscniHDoôî lli:btirifféjderrtBifctitt;<p[>iiD q«lT0flltfx a
il [lét&dtaiwJIpdOTrdri^^
Les léguraes venaient ensuite. ôki?wiwq^tmne[rliplier!5li<lim-
-^MjwfaséîcdVtectidntlelSalnàc^ diTttfè^jutt hçatrJpjrtte Gton® pçm-
orni^^eipliçiaùiii'Tailict'é^rdesij^cjaes. î)Gfa£ères}:plvtsiGuïtt $Qtâ de
-iiivJûorfiboûfc^Bi fid^inîiefcsts' .variété* :de ;fluo\ti Wtaoéea ^ iBOfiefc de
Belles collections de lésum^id^t^t^is^.t^iet.^.WuJ^^hçns,
oïdifnir Itsqig'lUs.-Jcsj pEia^oVété déqen)é& 4M* Bwrt Bt(à Bôtre col-
jl!'j/jjfltoto6a«ojW-a» «Bf6oiP^i»FAj^t|g Çffl##tioii.tm$ vaf *$&&[Me-
lon à fond blanc peu connue de nos jeunes hortjwHe«M*wfttîque
fil û«D6-JW0WïWf &tewteEArô G'ptf ta^PÏœilFwiaji alilpnu, il '
- J jiiri»iq*fenfc* JWW&ft ' ftW incite, !P<tt ' Jî^b tyeozrftgresi;. & ^Viff latî
aj;jiteB*»to;ifl*iP?«% 1?è^rf ustiqu$i ^apsJ^p^^r^jQejtt^.vas^è est
nu auilA^i^M^ et
de semis. Un prix a été décerné à M. Foornier, jardin^^jjiina-
-ui^yw«»fc«ffljw i}4&»màmt$%ti^hli1ffîi Ç*rt»e et
)ii<>iMtà>jsw& ^%immâh& jM^Xfs^jiws^^itofi^râs^es
*lte- .noiJjuboitni
liB7£ ^» BBMPPM^ de
plantes marchandes qui remplissaient parf^§y§^jp (jouions
io éia4#iB1MIfflWB*Poa aniœ JnoijBîà aJnuîioqnù aufq eol aîof asj
H. Fournies déjà nommé, a montré dans celtô^y^jjjj^yj^coii-
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-(^lî^ssâfaçwiét t^flaîWgHife^^^^^^eiQ^^^ eiiitattetdeS soins
i^iaccofd*4-l^flabiiiUté'jiCattra tofeJèe^iiH&tesitiQpictlfi^étoient
, 2f« iènSen t eli 'tJfcb*déé«/lPataiiBrs/IC jîadééfe, *knihriééà;:/taw»i& et
.-ct&utftegipUtate*, i4es4)H»i<ttît âfeâéahqMr«as9i(ïi MM. j>a\UîQt^izi ,
£ zïïjiertyy Gffii5àfd;if)diîti8rlèt''Vin«éutI fioakfias^toW»wj ^rtvw-
nc*ji«èc;^ '«bût MSillFdAwijerp Gftèmas^fiictarâFqlJrà ifltf, Jdàeph
-xnn r Ofi<aIïéniah^b4 ,.afafliJiu*éîètY& *éariKr^lots -dB y^iéféfedwd^c-
6fi ftfo$otttatfi zchtzfr et ^<?^u; qpais6i\tTéclLeTcàiéiS! pdqr>4a, jfornie
ûL d^'leurs fl^trrs' et 'te>'dlvetees riuomc-s^e lecrnooteisy dao^.iaoooiii-
^^î^^îori'ddsïbafeiftyeTft^jfttdfc^^'^-I ;h >:jo:î. :!,) -,;ija
-Jo'j oTIftB méddNléf aîété dèosraitè à Mu Foras pDir-.léi gipod mipbrè
de ces variétés, ainsi que pour-k^iîis^(fi^tieiRj^<i'Wa>Ife«i^ua^
-o^Bfe^^lèi^^fl^fôM^ ët-$ftrtdW jtortféS ttttiétégi de tavelle
^Pite^^Mfefh6fti,,1, fî ?'ni1' i v,):i "'■> '>ffi:no') n-.'j '.n;M 1:: ,1 j- nol
Jt-1 yhjfttiiV dèa 'ïo'tey «xpAâifi^Mle* fc&wrMtët^^rc^^^
^^ài&t/fctii*^^^
^ ^M'd'éJ-îéàr0 feéteûrêi. ■•Tohft&l èfe'^'âtea-JiBoliPfeèsr^Gdlttââiées
aujourd'hui par le^&tf&féifM/^
*> qBClôHfife'ïftféifes %t} Ç^fe^ti^ ^éhâWiaèHiFèll^ p»it ÇWdWitfe -dans un
é ; ^^8^cB^8^'è)ifiîfffe^iMîi4 fHM«W&viftiU^M»<l'en-
** 9%M?. ltë!£rënîfë^x^^
-i^'M^aHMRg? &tf$^^"fU rffeente
introduction, -àJil
-^q<fëmgg%&]fe^^^ de
anoi^pjp $i»ite%fttàti?™<I JflQhîaailqinsï iup nbaLdoism ^îniîlq
Les lots les plus importants étaient sans coMfUBRlëPf rftfees et
•^afeu^Se^iffllft^^ ville
-noo <f§fy&&lii&; àiï&> sa£b èitaorn fi vèmnion é[bb .iwinuo'ï M
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De nombreux l^^pffi^l'»*HÏfe<*iW4«#ftt,i»MsH6iifesJ
sifs, ainsi que ceux dits de terre de bruyère et.làwqxteflàrtotq
ftyfef?%r^i?é(^â^¥fe«Ip«l^»iW»'«4^¥*Nio« *>-
Tgm Je lasvee eiJon isq àeoqx9 ,89lIiBaiaY eb Isiiàqmi Mgaloq
"ÎMHMI eiffiSfe «M& eiP|rafi8» rtfeBft, 4fa«rç»l«<i*siï»wi> .
^n^âî^ldMir»lte^ae,I^9«ld'ti«?lw6lr«îtttA ert»«ilto
d&^l&*8â#& «WflPii«a«Sea& sàJawtsSKWiMtffea
riiftsfrffln^ïié5^!1* ^|fiWdë^e6rtltfi«i9^^«9*i«xnç*Btoa
les arboriculteurs Deseine*«S*fl<*0«fate«'Bet&<»89i asi ineiiî-r
"8M !fSnfàft^tra18^B*p«slBoi!7i|<Wti^»iaUiiitftehBtle
chers, les Foug^TÎS-p^MwniilJlW^llriHeélaqaHliifèteie
avaient des représentants ,,«— - m =
plusieurs* Pft^^amftn^tt^^pm^rfSîa &&&& jardin
improvisé. Un magnifique Bonapartea juncea et un Phormium te-
nax entrais «fii^^ii^^^^^^n^^^^s^w^î produi-
saient un très-bel effeteaaâoïuaTà ehoitaduboï
Après une
récompenses d
deï&X-.'^m-ÏHAtÔSB^ra^atfWli cPwpp*«pta*ïf»»M9ifui
n'onf tfqW p-riîxrl*e1iûîn-âffltfenn«n9fleraft -trorpSq^#R?/n«Mi
deu»ffl§it-l(e«fc qnsitfainwè ptaittosjast 99 «MiKiSiOpjltMles
Wfe«o^m*l«^st^*,*bfitt»ii«q«a!loàt^u8a b inp Je .nihea
*M?flg8&n^rîfcfl»lt^^ erom
^.'PBurfflePlifftaîife^aêi mkeSe^aiisiapafAm<tkiàé
fKHÎlfe&fl'i*'! 893 •* uo * 8b eidmoa us eqqeijeupedo zazb Eeinnèi
fl^.*fifap!gB?f,NM4ied»h(*«*W5[Rl *iW ëi^Wâ»W^d«I
*^tlfiâ^ifl&dMîl^(ÎW^ajIffllstWdW«à»Wte4»? .aèsaoIlB
Mîl.¥^IW»ttéàîfll«I*PWrflfeflHITO'1 ne tioiH003« tbafii8-aéit
-°ML mâî'ÎJomif4'9à«RfilflM«'fïfttieèl?nqàf' àJieoIfBO eau eaud
"S. MïR*>^W»Mfe^^«ffP«IWBlfalJ«ftJW;«91J^a«I 808890
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ftotâm4ms^l&&itmttofâ\W8mi xtmdtnon a(F
-aAstt^&tHtteitaM^^
pMdiBlt&pgaél-la aié^oid eb ermi sb atrb xim 9up isaic ,éîia
-oto w^i^u^i^v^éimiSqltimSP^mb^^m^Wim
potager impérial de Versailles, exposé par notre savant et mor
«kdpatfltfipittdfc ;flltàï* lolteïgujê fifcHHP *S»ffc ftfflrfiP
«UiMttfee itttd^WIlr^Mg^left^^œ^Êgbf ^pfgpGo|d£d^ .
Baà^rAaawifllfe^^^Msipnfe^Bffip^Clq^p^
Be«atefn«w*ei.<f t^o|«iSlîg»teesbMà|ui{s *H^l%!ï%^$Jfel
raient les regaB^ï3fla«*ltQy(è«0iB^jsax9ni989a auratioahodis aal
oIJmtarniï«tM, W^i^^^ypS^B^'ife^pfiiMW ïtëiiP
f%TBHq^w]œ\hfà\$èf^wmJ&Mnf-&-9muoi 89l t8,9da
» ... ?tfiBtnaa3iq9t aab }a9iav£
mbisi iHAflHjg ^SWQMS^aWQHÇnliM^^ftîof %w;ai8UIq
-«A muinnoM Ha la nsonu^sVMwpnott. aupuingam aU .èsivoïqmr
-i"b0iqf8j«^^WB|ft^WàR|!W#)B^lî9wq¥fc8lAa91în9 X»R
publications KTaANoÊREStaQa lad-aâti au Jnaiaa
aal t89Jio8 asluot 9b aljpboiq aa adaii noiJieocrxa ano zémA
Jitl 86q 89n9-Tiïofli8auB;89809'icrrnoa 9iÎ9 Jri9iB/9b898n9qrao3èi
it*******^*****^*, toM*x<p\mS^fitâ-étÂfl.-jMb
a*é*fiqOigBW<M» f* tetaurifarfq feuntaiPU)!}» &#;i8§ffl««&
Berlin, et qui a figu^à^SP^ttfB^fqaj^jri^ft^i,^
mois d^ootahr&^W-aBlte'tefeffftçBgRpi^^ij^J^^B^rj efola
réunies dans chaque grappe au nombre de 4 ou S. Ses ps^jçihujb^
oblongS{tUMm^A4%toS^«œW{fflffil^I^!(^fi9^.^
liguléea, un peqfti&èifKcafcVBfflsIl m^Sqm^yMd&W*
de ses ileursjkftMM^^^^I^ftt^iyfiii^^j^pi^^le
labpftl»|li4wisé ma tototofàiïttbh^fymHWtèSnWM"
allongés, ^mk^m^^^m^mmWwb^'hïiM^im^M91
très-grand, raccourci, en formfljdj^njfcbjflbj^ .yigïftsjjs jjsa
base une callosité déprin^g^^l^ Bffite^*utn^MP^^ JH0"
cessus Ymèau^.^^fa^THftgg^fiWti^ l <&»h%3 .#*
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fané.'
.oflf»'lr.f ifb 7.invv\)rA c.nlul >/A nu >:<nqiuoq
SUaDiUtli Tiolacea Reichb. fil., 1. C.jp. 34. — Stauritide violette.
( ig i eea/-. .(^Vi^iOj — ...n-î.Jms
MagniGque Orchidée gui ai .été envoyée à M. Reichenbach, fils,
paj^l.TW{ly<nkt aj^teijirlioll^ncrais, sou^ le nom de Phaîœnomt^
Relient sà^s ctàuV (ni
la planta" de' M. Wiïlink^ se demaricle "si elle est, Iâ'mèhië qufc le
/l i.^uT. '71) «m 1 >nj;I) Liif 'u; [ wfi'r/ur.'i'ib -ninno
ftofcWjjpfciftwiift^ ^y^restf ^3^^ lîîi.te^ft
latéraux sont marqués sur leur disque de macufes pourpres striées.»
les pétales sont probablement colorés de même, bien que Fauteur
fl&fe-cKisièSjKft* -Quint ^itftfMfei #^j«M«7tiff^sft'»jSèil!§iH*-
térieure violacée, et ses detà^T6li>é^
cfâtf&tf^4ëtfNt& bmf^e;^m^sââeâ^s^tt6^^û(&fi(mt<)^
ses sépales- \Hfltfttg-^^ygUb^ ^â¥AÉ09^btf »à<flMM^| 3iàtt# ^ipé'*,*!*
rhomboïdaux-ovales, obtus ijjflgfl^^ libelle à trois lobes, dont les
petite arête, et dont l<^Sl^J©&VWft Qblffig^JoU^f^f,
15" é^M)"l^G?™6 W9tucd ,9gi) £3 .9UJh97uoo in hdc s n £2
Cette plante, dit M. Reichenbach, fils, est voisine du Phalœnop-
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-3We--
callosité à sa Base. Les fleurs sont petites, blanches avec desTignes .
pourpres sur les lobes latéraux du labelle.
.o)Jofoi7 sbiJhiiiJ^ —• .i£ .(L..3 .1 «Jfl .anoia/I r.*?iifoi7_i|it£iiia»jB
Phahen^ptiii ombifua raiCHBt fil.,1. c, n. £5- ^J^a^opsîdc
ambiguë . — (Orchidées) . ;
A ce propos jqous croyons faire observer ,que jw. KÉcTieiibacii,
ftffen 3uba <flnv7b b^oû-iT vTuL/iQ vmW'{I^2m iv*f.arK:ji
fils, donne le nom de Tnalœnopsis Awrodile aïï ./'«. mnauui* ue
fô9rfe^
^Œaphe aaaïâ'Mifii^'^Aifâ (foïïffâHW^tfil^a^
ft?e^{^fe!r1JJU,r ^"I"-"'™*' ma ^;pii;m )m« xuiri^I
TuaîDfiTofip ruifl ^mCmi ob ?o'K>!od JnomoîJafûTq Jaoa a'j[j;J;>q aol
- «B*^?fiMlpefl?.%^^^^ jlfl#>fc. ; 4HMHf «u#l l« Au ft- a &q%itr$Bn
,Sfô <ftj 5#5!P Fît ft r r TFotfWïT i^reW MrSro !> [> 8^ îo f0M)i;foi ^ oinomj
é§fefèqi]J§f wl# p^a^^e8$^^s^^^^g^.^fBq^ 892
89linob r8'idu[ ^iûi)£9[bdjrfAçç|^fj5J^?.iiMo .ssliî/o-jucbïudmoih
feWe^&te^^^
duit d'ordinairfM iâ8DqMfirf TOM«$ ef nkb Mi
rtftfillteSgS W snp^rtï -pàrfeit^n«eiVh«teI%rf«fMfltf"rt»e,
sans abri ni couverture. Sa tige, haute 'ae99^,^ à- (KTO ël
-qwndoM ;;b 9niaio/ te9 ^alft tdDB(fn9rfoi9fl .M lit» <9fnclq 9îli>0
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lS&#§imr!êJte^^
plante, les pédoncules et la face externe du périanthe. Les fleurs sont
WmMàdM jàfWqstflé to3Bil^àofl^pl«tod«BMinql»Wi«î f&
W^^lfc ÔJiispè*|awate yte Jèiriwi pMdfcai pJéi«n*i§vfcài» ériàfr
I>ï|O0fc^ârifiMmBtib}à8bn£[d snu'I .aslduob aitrefl £ EèJàhBV xuab
bôrtèue* ^sfrâiha^$9^£ii»r89k^
poonmfcta taiisB&âbMIé sslfe tfgftafflift élribèéi*Coplô*i#ftttl; °§#f
fleurs sont de couleur isabelle et son pollen istètffffledMAePSRâiMP
orangée. Il es
une légère couverture de feu^gç #6ità98fe£fei&ffii #àWs*laftïd»i*l
Amorphophalln» WalLUil. — Gartenf., I. C, pi. 350, p.-8^2
M. Regel figure dans le Gartenflora une portion dtfltaWtfiâ'MSfc
Brésil. Cette feuille très-divisée estfi&égammbi^pJMWrfh^^^ulêfii
ses nervurt^IrtôobitBte^Btchiig^iie&lfiA sintieWémea^Èftrdfts
de blami^ik} Mtofl^9twtiefcAti^ari«*aesûwlt^«b «wftd'.iïn
tDteTJqfeWfit tomoCwBBA $stmtafB^ èfte
considéré que comme provisoire et comme permettant de désigâWq
cç4JidtaUB4^e9fc^^
moins incomplète sur le frais ou sur des échantillons seo*3àn9a «^I
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.sdlxiBiièq nb 9£n9îx9 90xrt ul te 89[uonobàq 29! t9JaiiIq
&Qtomt>3fipU(pfl séiimtiteM9feM^^si^ld^^ote»^)^M§1
4ftâWrA»1ioepienf> àhdmsyhatétàeB? &$s$pà ^àaprê*Tjô2fiflJM8
filqftliwrlftjqiiolefciœftdw^ fteît
4élà «iliév^ibiafiiéq jHTifiaéq môsiét afjy «tttîta»e^éq5îit© efkiff^g*
deux variétés à fleurs doubles, l'uue blandwJdBam^rôitféMJgfal
bourg, a fait, depuis p^tiHUlMj&Mâ^cOei tidmbtftuq 4ën# 4é£
§m$z6 ^«ffe^WiS^iâfe&iBWtittWJ^^ toafa?iJ0klfmtîfDu-
4S»f eavtafts ôte;É^?rfc^J?atKQ2leyiitsÉa«Èàreç àdaBrtrfrdœufap J&iéfcésf
%8§c^^jfô[qoJôréédrife&aïeiigë elles eVbkfÊ&s2Ééra$ eèolwfB»q
■Wlto^teieeirottélés flglloq noa te glfedfiei luafuoo 9b laoa 81U9Û
tatod^Içtféty Uradfe^fitàPgft MlBp* s6 awtidvuoo anii&l eau
3. A/6ap/™a;fleui*9«Jfiîr^^
SÊETfg.#q foaE Aqf.O A t.\NÙxtà — .Ii«UI« WW «ulljnfqorfqioni*
4. tf?rro<*tna : fleatoîS^lem*^
cj»r*ïëtttoilfcb noitioq 9nu snotynYtrô 9l eajcb 9iugfl l9g9H .M
rg§fe<fn^dfeg«d^etoéttinweèdahâ sèaivib-aéi) slliaol dUsD AizbiB
vfà-M&ttewkètliati te*ns*sgiflt)âe*iJ,«iifi}icloc*g^ixJvi9a 898
nïft>fl«Bi ^*f^«waeB*iirabp**eÉ,ai^jytort j*»fri*«£ld 9â
a*ô M^(hiP^tMfi^a^\ii^s(^UEk^ ûmn*>rAs<ètù'ùâmdèp\x&)
pWftgiaèb eb laBJJ9flii9q amraoo te 9ïio8ivoiq 9mrnoo 9up èiobiaaoo
9*kdMto*^^^
peu serréeifto98 8flolIiînBdoà 89b ïU8 no aleiî 9l ïua 9téJqmo9aiaaioai
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cœmanm briolnoo ol no isnpol 39v< «wkmix^h «otW^iaWX at
fcftlitfAw; wtf 4fw£ffSft avfi^ûtatfff 4e ja T«gêft
IHl,
le
les Rosiers par l'abondance ,de leurs fleurs qui viennent parTbpu-
quets, le long des branches, sur des rameaux latéraux peu allonges/
et qui couvrent entièrement l'arbuste. En outre, leurs fleurs ont
unJe^^ôrnU^:l^grâWé^Ss'é,, "èititHlV W^wtimtàvutipwmm
sèment, et( aTorfeur " qïtok1' èïnalbn'f fe^lolë} >*Uô^st> t*»«j
d.fcjnhœ^S^ît^t^
* — * ' *-' 1— ' *-•-* — — ' *■■•'• — — •"{ pas nuimoe.
TpSne a'cte^'nie'^cïïdKliîfctW <*ii! timmanm
leS'ïœ
WWW M », *^-V^^Mfo#«««»^
L ôô!)?ko'ifei#i pv/rP^^^
S)Q0 Jaob ^1093 sa ai) eàjàmv esf farart
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de XBeterocentron mexicamttn avec lequel on le confond sMWeHw
Sufrr ' T.f r. i,/o ■-. ni., t.. . .1:1 ... . r .
i ner
mè™e¥, sonPra'p^pgfen'Jpaft^^^ wliet'ot
porteâes soies' riijdeê <j&" *tôuffeîëiétot ^ftn^jMêftlWHâHtlïfcl^rdeîof
environ a,,aflifude7}5a,ns nos'jaVdfnafll ëtf$>SiM^tahptAJ.f]tRD
vie8nt?ori 'bien d1â&%tfMftgt?dFtàftJtttf» ASf-IHùflbaybftFitBiasod'
franche' et"de vaSu'eW on1 lei'ni*étfaP^'HBrg>'dall6'ïiftfiefld«H*oc
abrit°f "^ J"•"!/,'," "T^n'D^of âf, ointhnorfr.ï ir? 8,.,i.:nii 8,[
^noifi; „• ,j yf-MiîiJ 7»f.ofni-.i^.fnHg .?orIoncTf s h -,u,\;i j*,™
Jno ewofl «-lu-il /ntoo iM .oi^rr-f-ir/I tnomw.rJiia Jn-n/,,0, i„p j9
SMqm^iluttletannPkrn^wrp TOI** M» «Ê&TOWWfi* '-Mf "<,'„„
^SinesfJi?es 'assez1 impr'oVfeî^e,nt04,'1^rfe'o^l'AdWtàec
mérite 4e compter paraiï' lés'pius flrï)M»'«të <#wJm4Wfc tet»,*n«*te«rf
Jffi ruT-.') t.'.nn.-,:)^ g„rp..i MT.-r:?'-., >.
dins,.au Drinteunrê. . et de suDfiOrtei
développe1,0 faenf '*%« niagriftqW jflàn^'^ pk0é'<Mi p1u»0
distinjguée dans leurs jardins Vïlsf'etifîpBsgaeïffin^r)^âïWnblifte«9
de variétés d'une i^^^ Jt^sJfâ^^ttjE^f. ^M^««i
««'«ffioîP^Pto^ gej^dftn^ ju^^un^ époque pe^i eMe
senace.jox amateurs, en important de Chine plusieurs variétés Hé
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— 3tee —
sptteftn tkJtfemtililHTEit, aoaKsiqitûtea'«ararti^^
StelftDjHtof B**'«qttWtoEè6fle|rfaifilte4J)a«e(^fftP9te tœpiftreiiftii
<^0qUéI(lBflp*£at3Qa#flaic^ affîiâttSi^i
Qftttfinog fgtflJiraiieim
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de marcott**^esq,wirç^
m&&lk^ifrriitlW^ AtfdinWft*tt&q
eifi«^ifl!^grtffip»»i^wtt tepdttpMfe teto*«fe^§i$i« tel
<^f^«m«s&>» Mt^«**$ic8rçife iwrô»q« tà tmm^m
pas sur ftxtfMttS^iipfto^ #§M
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0,rtJ&é st^idft^âlttbeUB^u^pîtfî soife* dîrihe ^ffécoéBafiaui artificielle.
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<TWtf»m4 dèeîjeukideiîaïuâtuirflJ^lJa'oè^eqriHt lafome defcrfe*Hies,
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^fcàittfclîi&y tes Àiatltes/ m.&nt \prtvtmiBààeittyvBgèwèii\BcftmaiX
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* ■'fcsp&ksla'ntitt&kk cë9 intàdificalidira o»t»lft6 âéjàf<Ja*l Ufceràwice;
-'jlifa^'-WAr&pefr ét]tf#bl^t^rJrfe$liaffdçiadaretnQit daratesf JBhgHou
°b B^tlrgèofis: quelles1 g#$*0ïl&n&0»t j ^ Dèslqbç WlteMarâcei à;dta«ger
-*îtf efctf >ifcâfolrëfci* fcï&fc iànè^e^e|Migllen(fate'dHs^pwgT^:^q)ides,
uosënikat *sryafilîhWebd<i5>partiear «pg t»a6pflo3eBDj'ttlêât^fece
i3^«fêute9|éfléfojioBtfndq^^ ètiaÂtogteterre
ta^Wtëflàir^tfetëlft flffitemifltt'teeîtfeiwt pfasai)WMlM£%-e«rtfon
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nées à l'avance dans une b^t^tè^eP^^Ka^tf^il^tfi^afafils
ne s'épuisassent par une pruducliuu trop abondante; en oulre, on
fécondation artificielle. Avant de praticpJWSfceMe/iipBâralia^jaïon
i£C[lo&ttra iBÊfraripett^^ est
.olferQÛtl^iiï'dŒÏéKOiQBerflhifieojîiajs \^\m&§U-ÀfaW^'$$P ftliîpte
29 Jpri- possèdellles ^nifâHfiryimAïn fd«aîtaj 'ÛWftteï'flttlîi-i^i &JUé lis
errû&ealiisi-par *é(iiK#eB{< payait ^éduéraleittwiMai^n^BPfil^^r-
2'j-tfaait:,lapètféy taadifc ^ueic-eBtlla^iïïère^tti irupirime^Uis p^tJAuMè-
^"iëmârxt'tfoairadiiet torpofb4oirtIeaiiair;]eepçD^bi}fer jiuH? Jtëfttt0èuP
-iidtrtcas;il!tst wiipèsHièteidteidMevd^ccranfce^ïâelî so^tj^pafti^es
soîqiïWfo frac * te» naïf telterpl»Dfp> liai datera c^iéi*çbt «Jt^ujelii^;^ affine
wùçàï w^ïDasîHjbHdes! doaahenti, jditzlfaittp u^jjapfltr^nein^t.^ ^{jis-
jiiiïefoipa] fiépé*^ jobrrieHameirte ^fca«grABW^*aïîafetes Jç®îf©^FB^û
-Dt£ttétak.lfeur:;pislilf«éM ttftj&i IflM&éton^RŒgne
;9J»*éi rMJ Ma&ttçirfe difikfvfe eelàiBeiîVDètitp^^Wkniftftt^^.jles
ijoHytatdesfksufe jdaifdemiçbmtea^pcatefiftijtm ^Wig^e^âjgë-
Ti3»iA;jniHis>fflfo)Rég€^
— tedeedâpIaÉntoaçip^
-aifeqwfle^jéjfcwfcfA^
ôoi&pits^èçeRdîuaiôfiB» i^i^flttftq<5ifcfo(Wdlg]iê$9%* fiailatteou
jnai&flqqwfe (jteLpaik* iris Bjtridi3«vn^^l^4#Pffi*t9lft) 8HSj|Par
89lîrijp^plb(totierçitart^
£ dTflHlqeUmB^B^i&i^Otea #*ii telff «8* ite»Mif«iMajpgs9 £ftflfeles
io^é*^*ft^fiTû^ès8h»3^nf$rtawiiY^ fcrfilf ft^es^^? (tetëki§i§&H«pt
Ja<toi^aaï*ificwBeii4fo^ ftdteftiSWSter
ôHBBdgrfiaiié DifanHlQB^^l^tiite«opl^toa^9BàîegfcSi^i^er
gTiiôpitoléaft làuQp4èib»$B%}Jèfttt
iioflanc abpqfiErf dinnanëœ ptftcwittiterif «ft iWM«^n4dP*&â8ui
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— .32Q-'—
genres difiëreats d'une n^aiei'amiUe;}^tpi'ôl!|e. — Dans la nature,
il arrive fréquemment que le pistil n'est pas encore entièrement
développé au moment où les étamines émettent leur pollen. On
doit alors emprunter le^ISlWH'aSârè^ffifirs^us avancées.
La production et la cnuBvmtianalesambiéUi à fleurs doubles ne
dépendent pas toujours de V^^^Mmo°WêkM"^-
parfaitemen^ Us^usgs jgr^ ^jflftfc ^ igftJP-^o^W1
dPnu9te4èWU!ÏBSt»^<l,uitiS8âp8f ma §è\&&%à .»«
sMW^##^y9id5ui5f4^i^îft^ WÉ^tt J»i
espèces. .oîimoîJB*rta<x> Ql&ïbtoa
-h W WW& M8v n^9#,ef9lftÊîiiÉM9fe!V¥,^d^ù
temps dans un sol clxaud ^^^^^^^^85^
de trois ou Q^^fym^miM0i^Wm^ ÙSï*
T$$ ASM J^UffjMpS! anfDiW».
Ecosse renor- ,-— " *' — * 3 — '•-—- —
-UI0391 93 Ta
iTEcosse Jf yougil^Qt ^rj^^pc^jga .^iM^^ÇI*'^^!^!
-119 j919niD SUd .«i£ni£|, sramoq an sna .b^ ai «ubij «sa au qui»
r?SfeuVMfqW
aussi
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.il .§Jwa i£q JS 9Ja?n90Z3 J23 sua: .TmBia^mq 9iBi9H9g 910191 se
veut P^age* - ï^
circo?^ ,s!Byoi^9onM ,a<^:
•?*. ^môra n3 .eèaciJB 9Jfôo frvmeii dhasq tnennob 9a ,8M*ï
-> ?.-u^\\ 8sb 9rn3£qTiOv'- 6l au zuj^ ^l *uoc ton isirih/BO .
, rrortBlnfJq &ro ?'ïô" ^°'*q orw iinKiir*. «vrvrtsi» *ut» * •
i'ai.3>— Impriment horticole de E. Donkadd, mu Cassette, 9.
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t9io}jsn fil aflXiû — •«^g^3^i^*teWJ*iani,tb atasiSBif) asii^
j08raaiéiJ0» 8ioon9 8£q laa'n liiaiq 9r9op*Jn9aim6upài1 whiB li
nO .nsJIoq iugl tfl9lJ90i9 zsaiiasls 89l ûo Jiraaioai ue àqqotevàh
.asàonjBVB aulÉ^MSbÇiift&'ÎHfeMIpsI i9Jnoiqm9 ê-iolfi Jiob
sa 39ld»ob 81U9Û h BMèidmce9fcxm»«ri»B»d b! te ooitouboiq êJ
^où^rfé^letfMîPeî1 9b 8ïaoiooî ^ too*n8qàL
cordiale confraternité. .asooqag
*$ il^Isfifcn^Ùîëefa^^^» fS^S^f&A
««rfifis PtWfe?L^nâ^M Wy^m
mande par sa précocité ainsi que par sa boi\té, On çn.^ï^au •
cW^Wàns^P^^^^nfnie'miifW^MrlC
t^tM^*à«qW
ii'iijni
— iji
Q1
ïÏÏboâ
i5î8Boïï#^V{S^î8WâSP-i0ï?Su^1^Riâe,ïŒ M§?
Paris, Princesse royale, etc'.^^f J^eTan^ épuisés ai femlies et enra-
geons, ne donnent pas de fleurs, cette année. En même temps
M. Gauthier met sous les yeux de la compagnie des fleurs de la
Pomme de terre Patraque jaune prises dans une plantation qui a
été faite le J •* avril dernier. m
.9 ,91*322*;) oni .aOAHKod .3 8b alooiJïod •hsmnqol — .= <*.*
vil!.— Juin 1862. 21
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3° Par,. M. Bourge^%,£^L^r^£^(&, jrè^ ftai8ii9MBflia>
une Pora^q^ftii^b^j^jf^d^
est bonne à, luaiig^^^f^jptjftfl^, |4 ®$£è)f>&m&mMmtfàn2
doux, tout, à fait ^g^ife Ç^^j $g )<##ftrç dj$s <&ip(Hlf$fio
le nomaeFo^^^.l^^^^^fneiirçlirA afto^-uBstaei et
4° Par;M, ^^yMe^ft^ilnë* &P»k£9r4ÉBa^i&§ï$<tttf<»fi3
fleurs &1fë^8^ltyKfâ^M®^tà&^&â$itemïl
heure tout ^dmé^tà^z \\ wmMmM&wmmwMmtâr
nombr&d<$s J^fmàg^s^a wmmfo ffl&NWa-rfà'^tUWïd
tite J$8Mj1ÂfW^è9yMV^ed«ta^^r«e8|^m^ ^Mfi^t^fjftf»
sieuK1|en^&4^^,Ba^^^^ô^^J^%1WiBa^<âfs«iîjKI
n'ont .pas^ar^ s&ig&HnABt>^ifflWm^
ne fa^t.f^p|}^re $p cgye^jf^ipgglj^jemef^^ie^oin
enipl9ig^^it^^Jls^w>^â^Sffi8Ma»«s6««ftWfeito»eé|M^
tentd^fn^gr^iQ8jgobjfiW¥%^'««Pg^ i»ïè»feilft;flBôl¥«fi**l
selin a^^9BHéift^8^^^^9[6SB»^i^Wii«¥e«*«nail»8
et teVy&mMtâ fàcfmkyA9BSp*m allai eb allais -* »Hu* «fc
Prfar^g^^uj^Ub^ftiHfti^a jHp joTts aldnob i îaeminla
7» Ffl %^5taa^M&&&BliSme % Jbula»«eJ«Ni)firicÉw>
fc^.JjfftPfiff^ïse .bixosaBia .M ifiq ïmub èirphdisl aie t hip J&.
Pareil ^^Y^À^iWS^cWi^Rekit^^ll^il^àdisatiar©
par M.$^)4^fpç^MplfyfrSfâtâflk^fàiBKâbJài
combusUp^^^tàJi^^b^^u53£»r%»éi* è&^stc\fi*di&
fourneau $t en tôle^sur^^a^^guÀs^^ito^^mtiaiKs
pose un.j^cjpieot ^Upffc^^jâtaBfftà feG|$tifssta|tydà'nf>
l'axe duquel se trouve ^jig^^^.^^tfabjmï^alH tMtsv
- qu'on a. rempli préiJabîflBifl^jàeifc é^WtTOÉdfclaiçsiqùfitoaagil
de brûler, On coiffe ensu^btfewsïew dfinÏ9ohapei«9*îiriq«jf
surmonté d'un tuyau, qui M$W.:frtwentutotisft^iftùàiettte
que le charbon se consume» le récipient leâait.e^pai):suito,3&
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le rameaii-greffeTOlgateroei¥«ftl^
gfifPtoéiHfoi'Htt&'K^te'tf *fati*^^#88a«^iflrïÈilht
tnfef étf «é>pig0ëtf§*g&*HftblfBlft fï!feSy«iât<i#^fiSbéIffirfî1!^
brttte/iitaaMfèftf ^*fl«i«a «fel^^à"^», wW'éœ1
vt8fflèg«ldfeied<œiPefflMftIl^^
de tailler la greffe de telle flWWrçSSMfenMK <&&îe8fcHr,<*.éfcc:
strument à double effet qui ceffSm&kiV teSM&$MB9imft&s
awWM«rite0CKhi<>IL$ AK^^He^^rfiè^pA^ MMe,
et qui a été fabriqué aussi par M. Brassoud, sert-^r1fffiiuèr''ft*
gqtffcmvsnBtomdr HP ^^W^Wiie^WAr^^e'f Ba%
AUMÉUn*4*mlitoïi&4«ll§r¥^^
!A<feHÉfefoa«lpftf^téMe<4a ^«fe'^te'ïo^^^e.^att»
«Uha^pkBtfe <i»W^(«^e^«ljiM^u^^éëfe,qWri
g»itei»àiij?«^ér«^!«'ïepr^.4e'gfe^ec9fâeusbftl AWge
(îtfibp^pj^lâl^a^mViMt^a^^^r^JW.Jl?^?^^^
m;<*t Hfrt^rtMrç&#qï^]fc^t«s«rt
i^cBa^qtffetaibi«fltot& <*ê#bte^é^&#m^dMrt-
fa^peaieiisgDeftdft Afi98N§scft{cNtaftt tSpiiêék^'é'mis
«tt»9^^.esétùtWnJitow)îtib^^iv^'«^fW^e^ië<*7ttî
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sat^^pSèflfti^teK^t^d^ll'Wï^pM^aJaeanBa 898 tasm
•Sf{!j!^yfr«flMi|«fifcràPàftiP tôââpMtfteaHgideahtaiansatiD»
dàfi«ff^ito^^#rt^^%«^ll*B^lKwq 8*»i 89b lua etéqo
'^Kfftfc^i^fWÎ 9fe<f8«fe «SPfeKfefey^&tfftclàrf «itapbtaft ria
l'Empereur, annonce l'envêf i&ifamfedlttl* ^HHQJurf/BKijé^étÉé
: t*%^ëWre^ïq^W^. Bibf4»ïlitàfMad»l^lsB8iU&r^faa
atinonŒ%êoh^Plflftbi>®à &&*àê&mtWwftip*&mtAiiû
aiWMr^ï^éWp^âM^lk^ afott™
SS?afWl^Wefcï«#WfeeB(|pa -»aioq a» as ami9biqà,I àvalna tnain
•^ fW cWi«^*fl^l)Wr Kf»ft«à<âift%«fekitkPY «poète*
(ifkfl^'s^WpWftiy^^ift GiJQHfttféWfi «wradrl znab sa! Tablante»
* M(> JWS^fifn^ dë»^ftft]*^ûW(nfwtU^3»ptndrdii|Ortor^ifl<
M^V^Tn^ëti^i^ànâii^isNttiût^iiMeaiiwi pjfrtye«F>nat«uïrt«
G" Une W«rèifiâ^fe^)^fl9CU»^,9*fcf^Mteaa«T|itor|i,^ii
qfâ^Wptti^ tttfittflfteM 4|(^l«l8»«l»*»%«ÙtefeaaiiiMiéfl*ftlo-
vén^«^%«è^^ï|»2îiW«B»«rfà^lév MOMrtffitgtoiçbnrttfe
feft]^s9'^^îM(éW^i%eis«isfittaiie*)J**iribiaqée âhhdaAne«pte
taille bfffi^^f^^n^Wgh^i^^àPèJraçnirstteQ^fufelfejsiff^
gé^^^Wë^^i^OMt&efléiiqbdlbteaÉUlmiaofloansU «l»
dit 'affi'#U8Îte«fett 6^»?*bwlttmi»t4ï*£d^4*i^i4*oSaBder
(Aphodim). (Voyez le yourn^^VHf/fS^ét^m si abJoamagni vrai
I'««fO»i^tW'Iaftfeqilpftl#ife6«q Baltfilie/tàiitfijaajftfertiu
tion de M. Forney (Voyez le Journal, VIII, p. 4<9ft UPfrnÙtàMdniAé
bisànn§»<pîiai|n«8* ^^igôès9i«I««Mla4yh**«te>3^ ««le
à séfiri&»6r^$§¥t6K^^
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ment ses sarments cioi^ftj^'jfr^feti&fflg^» «ffié*q-ét«ent
emlBani&jEhdinSffa<tiM^i^ «jtéffclMÎii^^D^îiïilIe
opère sur des jets produits^Ms^^l^fti^^t^f,, j^^de
9« Une lettre dan»fe4nf*fe'M>tâMtài»»& ^SWi^Bf^eefefé-
çaftataidtligMftff &0ptohvMmam .G «Mjf&ï^mltâ/fr* de
article d'^'Jï,^4hp»»»teM^lf¥ff)i¥#êy^f^^^F^WW-
d*etpBéï«TM»»»t»^fii}ifli^i3*S^fR) «P. ^s^a^ftipy^i^nt
pMs«nafiitaBinâfiBS«ewi»h«»sB^ef^8 flifca^^^œ&utt
ment enlevé l'épiderme en ce point. Eç^se^^#%Bajj^si^fiç^,
coïncider les deux libers, apjsSfffl^È^ «^t^Mêï^^ïf^PFô
*ilsft9«e-»AltfQiiqdsh«tJ («^âMQ!^t'SlPI9BÉ)ÎW»«»iM^f,'-
pépOiwt/iaskj e#a|i^ta»»&0^eiq^^)tei{lfiu^(^ OPglF /MOT*
vivant ; le trotaèd»r)««ofe*syitf««M^»s £<»«PgfirMJ^&£i»
tei^*ll©qfaMbd*qi^qu;W0M^g9^A«êS*^ Jn»»^ <& la
UtauWfpcfMBMlfq pMttw^jewefpWiftné^i^^nT^iit;
dàtafôob$dIiastqpft4<è pûBfceftfl«vdat*5i ty aame^iS g§RE^T il
-oti(M)Qid(œaiKdrfiiB^b«h»itBB^.leimtof; #9&i»dia &&$»>.&»
dahikimatstiRcMinM v/U%i&i1M^miê^l$lmiyiïtt^
migneiabsèrtte sèpBMitb«Mt«sfni^â84ig»i^i«i *pspcjwpg,tfejp$s
pite^9fldByalfB^tBma^tqigte»9a»dsww 4Bd*ufogfid •.,('•
44» L'annonce in^liit«ri(tod^JM^^a^^(^^aJii^jtt^if3ns
<fifi^fcaMinliM}àiMnft!Stoof>^ ■
lafecnlto^téana^iàfiaMjfaamttMtobebî^» «fe^MûJflM'ent
leur jugement de la majÇîtesùîllUÇ&inuoX, 9/ s9yQv ./^, bow
ndialAifinbititMe.effiHtfM pàa^Jifcip^d^Hu^jdfis $eparci-
suais WettfeariMtofocftU, ft^^fe^gp^^W^fttd^fr^*, et
aIS9 l«ri5Qll^^Aci^6i|ltf«efei^^i^ çis^rjes lemerciments
ptt^;Jfetye|ro>:<IJIli*MtaM6H^^ deionne garde, mais
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-dimsaoteJrôlEipM^
de compter parmi ses membres. .ellaintan eniofàd'b muèeuM
3* Le Ccttuitéte iitawiitt^^ de
jd9HpdMtipDJdf£$laHld9A fttftottriitnfctoeniuy étoqipiidtf s de
l'Industrie et non présentées aux séance»; afusMataqnBfertéia*-
l«pr^iF^^MMaeBtoflju^aM^rèif9tié|^fl^ anyawffltJi flftr le
«TtnfrtftuM ; 89qoioq 83b eriDiem si ob ■Hretelugàfl iul isq àlsqqa
40 Le Comité des industries horticoles propo6etfata|iJftHà<fl*é^.
8£titf£»,q^JàhifottA^ de
2* classe; mais, se basaiitfi^^iSHMb^ilaM^âdii^AjriaÉa
nier d'un établi ajèÉyÉt de KfoitE>fc.aterBMiÉ» pùamptopm eeA»
t-Bétoû^«aéiinob ,9îonoJiuoo sauKb siutoslsuaob widlucO .M
Les diverses propositions deafegfoft artot iwtfB^iteflforaflgs
auy flotte tetgaàif4nMô7uoa 9b 9oaonaB Ifiiàaèg-oiiiîJôio^ si .M
M. Duchartre aniartfatt fe&srfétànr utei^owiMft^ltll ob-
servé dernièrement. Dans le parc deVersailleSy un grand nombre <te
beaux Peupliers ajAaafeé abatttft} on<a feontfe dans le bas du tronc
de ces arbres, et logé vers le centre de laujr masse ligneuse, comme
dans un étui, une sorte de pieu tronque supérieurement et formé de
bois mort, long généralemstrAé ifNB i ^«ÉÉBBtesîîfcdBtebJrtre
pense qutoqstte àsrftrfâinsameèt nttiipA atafc dhdw^péte^QNlure
loniftarâài jqtfiy^^iMàIfer^iB*BUùiig'<(t jïbcmifejspotffojr en
(«q^iBsélflcntDrfthiiisieqaaéb dtttàfc ^JhàiiiiiPMJ^t^kehyfcMgpi
£éoM|t priéate^lpM'a<ti^d&»§ tertebgriçMp^ çta*M*MJUM 4tip-
-Ittkvieï» topMrtlrtiiTO^^M^iflBéJtt^^ d**bpW*ft
-mÊb\mBdh£pktunpm1imBii&ioloo 92 daesfeaasdD dl sup aittem
-ltfgtnrMfÉB|M<iMpflttMïKJié<iiitf»
etarfn aMdfepÏMsaàrefc m^BPÉ£g#^^yaietftei8 utile
il^fqi&bk^Cfl^
ii/e^Fmtatf Mn»0Hte«]8b Ifritifei* 9b^^Mlfrè4e*MtÛr
qoel on avait trouvé un autre tfonc de la même esseiïç§#ïferflré#L
întiiM^jdilih{V(i ; toIr,M .M eb normqo'f sgshcq (.J-.l)nimsl .M
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eupM^tefeéBidpri^ilLjgÉ^aftO tWaiy4qstef4itaiAiige«r©Ji«èûBlQi qui
sçittniod^aèJqbB^ai^^ du
Muséum d'histoire naturelle. .89idui9M 892 iraiBq îsJqrnoo e *
9b *je&jedtfra&xle#\œ]il«*^ *b èJicnoL) dJ «g
9b stefjlbpfpQ^^naBi^
-iuEto<hsiftBqifflstaû»{j£ ;890ii£'« xufi a^àladaàïq non ta ehisiibul .
9l ifie ftafrftgfcçoB imtoftihcflinfc«tftffti^
appelé par lui Régulateur de la marche des pompes ; M.jJMïihst,
.^èitf ^HB^fOCtettreaoqoTq eelooilTod e9hterjbni 89b àlimoO 9J °i
9b 9&iftppptrt,aa*ks^Éu^^ Muéediorotdôihï^^arifldles
sicla£opiébg)i$M£^ 92 t8ifim -;988£lo •■"*
-ibiiçsriK^iiBkiiBc^
9A» BéqortfenaAi atéftiffisis.iftyrtâM dtadapÉé wildglè uu'h i$w
M. Gauthier donne lecture d'une courte note, dont itastifairittar,
sttMtfjMJtottt^^ 8noxtf8oqoiq898i9/ib89J
M. le Secrétaire-général annonce de nouveliHlfttottatkma^rfi
db9idmonba£ignij <e9llifi8fi979b oraq el anaQ .Ixi9ai97éfni9b srm
OflOTl Ub 8fid 9l 8fl£b &O0CÉ MO 4&JlfcrfB 9JÉ8B&?* 819Îlqn9<I ZU£9'
9fllin03 t98U9ngiI 9886m TIS°>1 9fl 9Tlli99 9l 819V 920f J9 .89iîd'I£ 890 9&
,, w A . présidence de M. fAYE«.s f
9D 9miot J9 Tnsai9iu9iT9qu8 snpaoït usiq sb 91tos 9nn turt9 na pc* ■
sititd^éflhcMestâŒÈBBBrfe A ttafc tanmoralfiiànàs gaol tJiom ?io
9iiJlitP^«fcè»îverf)db d*Jlœéeipkète JéemaxrëbkhBfeaAaptflup aan
n9 *o!Joo<Mwiocfc JJrçcèsMtoiiMtd^M*todït^ntt|a étancgiaer
i^éii9de9è(i»teJradÉÉbKb é^î* (ièBn^^iàiiai(dœ^«atffétece)
epi* MUiArftMièiè? $ava$te&àiQi gasfib fltHlk'Aiôp^E^akbq Ipw: la
mettre que le Chasselas ne se coioreiplfcnÉkfmfipàB^éoHto
911» «ythaJg^yjwifai^éfMarag êw&BffrffepnèÈllâB nier ses
i^fiftTrt^fpnsaas 9mém si eb ont axTns ou è vsroti *i«V£ no I
M. Jamin(J.-L.)partege l'opinion deM.Malot;i»Çrtittbrï«^est
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^^B^IS^B^sMte-MteXliM^-^ûljJOg ub 19(02 us ahJaubuTi
qui ont atteint une douzaine d'tHB&o.fôfo'I af> àliiclugèi si ab te
-0of»to»eltf ^'.^Jfts^fîi^Pî^^ffifbaiflèl^DBtètoéd <*l'M1ui
est difficile de s'expliqiwfeteifflteatoifr eptoJMqflttoam frflaaflhft-
^WsBMffi^eiï^eèSfifWttesfetJWdiis^ iqtwâJèbeniiithm-
très-satisfait de cette taille hâtive. Or, lQmaàtt^^SqmMuwbjitrfifct
e!*»fe9> §feïoft#i«%6 MfttAofiMfcait-IBiMpiJ ^cfimmfearittétf les
-ôSte» fffifctë8t*J*g*l P»iMeffio4a»9if£*» ada»iilitaiiJi»MéUié
pinion à cet égard, depuis cette époque; mais, danaiàntoifs
<£8gdfeW9^i^i^to»*>^9^ sa
lettre avec celle dont M. Forest et le$BMlr&&Wafail8t8qelbBBtt«oif-
-8ffï* ift WB»»»8 si .M isq dèeaeiba eugoffinB ofanBraefa snU *Z
lio**inJP (W^WbdH9ldaSiB9iOlAtein4fl«>t» éttrito!8f8i»»,9ft&-
mission degj&i^fe &<8g]^^i«jbutodiDU
4fm>j&i'temmté*M%i tki^«iv«^ii<»i»âitt'ïMwWediifcp-
tlBRfisro, 9b noiti8oqza,i é olBilnoo te alahàqmi àJèioo8 «I
11 annonce ensuite que, dans la séance de ce jour, le Caaiâ}L
■WSPiau am noa ancb wono! 9b taraiv àJimoD oo 9cip 99flomiB
înoÊ%&<>i^8WWt»MnMé|ùiéM^ noissim
eb 4S -f^^BfH>»^[i^\é^^^nii^»^rtarttth^c^(^afawP^
-S&KWhfe ÇmïmA éB&W&otnisteixa s{hb aotoglloo bI i9Uflilaoo
si ê&^^^mmt^idà&^imàmtàÊfa «ntesfn
-Wf'fBp' £mH8dMq^ei%[Ç4W»bQeft)£miito JioitoMiiiMtttfMtfMei-
-WJpFdolHWStf P*fe*i &MR*toÙÊltôèaib wijrôieéfaiintnttiaîa
stiiift 8W HitS^mkA^mtpumAimàtiialtab totinâi pnjrftectffc
soufre en poudre sur les Vignes malades, .eidsaevaoa taemom us
si M, ofcife&iÉPfeàUftW Mf>dJiHMt>!eU *M*tt ftmtairityB à
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— 889 —
l'Industrie au sujet du soufflet-T«Mlla«teft#»*?qh[rf#H#'I^fiêïie
et de la régularité de l'effet4ltaH$ eaLBsuob anu Jniam tao iup
-fluâ<»Iq^iBe6S^ph^i4*^Wfc«il*kôléft*pi'q«'8 & aiiofflib tes
-aaHm&ib&ev* ^silfe^^^ôfai^ aé^Wnla^ïtrtSstf^e
lta^ilyfcMMBaK>a»y»éHytPOl .-ïO.avilâdalIiBt aJJaa ef> Jiaîait£8-eéif
aal *>WaBÈtXwpm ïuptBiïi-UstK&c&um bé%§9M& <éftkrtle
àiffBMantouiMteftÉB MaiU»«i»tâletf pft UfêfiftiatàKBl 8#4M-
atti£Jtefeab(i^B»éD3tq»t4èftégaéi ^ftirti|»*^^«Wi«îiW^«Wfis
-étt>&99BiteiUBxiM«i{Q.qiHI due*èo4lfc#<îèîHïHvi#(> mt>]M&t
sjfronbolUKafib «aisoi ;aupoqè alîaa aiuqab tbifigà Jao é noiniq
sa IfcfiBoaDhetorotdfft*^
^imtrflffeftspaeatotefOésiftnTeal ta îaaiol .M Jnoballao oavfi aittal
3* Une demande analogue adressée par M. leSéB«H«8«4 toTB3-
-Wié.èragtftulliï* tftfHotti^flreaipfa^^l^J, «quMoit
stdniB^&ptoitiaapliaetii^ aoisaim
-qcMMiaRJgfffi^'mJisI®pp»ès)»(«»^ttd» tttttàg^W&ptatôr
la Société impériale et centrale à l'Exposition de JR&Miffix
IÇ&aeî) al Kv.m{ ao ab aaosèa si aasb ,aiip albraaa aanoans 11
-ncfetifeeatattft ai^ftinPltfira^43tomi&^^
annonce que ce Comité vient de former dans son sein une^SÉP-
mission permane&toa^tfpweàatigitoifM^
aefcq^M^iÉoi^tiii«o»it^*kilm^t^|^^««^i>^éte3;^ de
continuer la collection déjà existante d&f&tà IMlSj) efetîM»»-
iopasMosA tâMfa»«Mbsiur je(»tt1iàflbfil«idsa8MiWé3 s&ïéâ & la
-Sec»*é,TàiaaB«Jh«iortooM a^té^e^^<?J8Pfltts8tiflâ §u1»pW-
seuttiaifrtufesift^dttii^^ ^HHWhiajJW-
jftec»&i«f iâoti** da***)aiBrf»*wof^t(f(gtey^,ig# %g ft%its
au moment convenable, .aabslsm aangiV aai ma aibxioq na aikioa
la
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— 1880
oflW te9d^«top<waamb aoq fatoiçuMlii&Mi ^«i^^^'la
-tflWfitëa» jtwd»ri— — mMh sitinsi £ aènitob )39 ofidct sb 9-ibuoq
89à^a&^b^M4iirilMtpiii\le»MgSi»4claÉPe»aaBi^ff. WiÉn-
Ornières remercient pour leur admission eommlMtfalfcr&'RH'ila
-<S#&é.Jiov li Insmom es 09'up iib .viàdltaoM 9b «ysbIH .M
9ii97°9UnffiJhtoBuâi»>liag}tt«r IlfiqR^^l^WjW^iMiafe ^ifeèt,
95WfNéaq^rpaBËiia»qwhiftfl^)8* M$Iêfs4h «flt^sïêre^fes
VtetmmdtfMàiÈiiàiiatmtisk WmmW \f&R&M>& vmMN$es
sols riches à la culture desTOe*ia^teftk#tS««aui4^^gfes
£il*i béfflri^Bt &c«t*i)rtpaTêtfea-*fe «flfitatebnoqài l891oq «K
ab 9»«ài*BiFKdaiHtmli« «p^n*Ài§§KfeiH<U&AgR p^f*."^-
g&ifoab^lamaa, ?paHN^4«r*^PI^pBtt*Wfti^?,d>kfpfel^tel,
permettent de faire davbMQuiUMMPbat^slflàai.9^ &MUst!uV
liMtagasrirtaBnMByfesbaMpq^ ^fuels
.«MttB«irta«*d^BldlÉsffiJnlnéÉqonèni'îHautb;9YiBlclJa9'3 ; lia* al'
É siftnataanémaite n^pri*#i48^îrfflWI8(>iWU^P^e^IiP à^wur
}JthÉ*p7ioti^c«qi*l»taft iii*> ftâ» «Sffitë>Hfttifé WN9Ée ôfc
t o«k$àtuo9X9 ètà jb inp .Ifiiènàa-siistèiogg 9I .M eb èidqfirçolodq
II .&fo^asènkfrMfàsKi&w^yo§»Mvm¥W iWM-
-iftfflsMetaitni)ft^Ùrin0É!tts^ Sbfi^W^ff1^ ¥atar,
-*» ait ztol^^oqàfi^flW^eflferf^éu «8* pttp^'n^fc
eèrtànftouié ^bifi^yWM^'aibWëW^^^d gft^fffc
9«miaaBBBlpiuotaA^titfieoib^u«èn(fd *r TOï^slWto&'ifte
moment par la Société impériale et centrale d'IfiWKWWflB.81 16q
stnit.dKMftttrtltW'UMs^ i«9fe^Hhi^l8fa%Piil?.'IftoWft au
sujet de ces deux excellents Sm&M & moa us «""rfaflïa .H û
: 8>Myi>mélf0iiiMfci^g<q^pTfiWg'ffdBë llÉÉ^tf Ment
;dv>ft&« î*(^«»^Ie1rf9s«^.^y«iy,nr^fe3^8lftïîai la
Société, avait eu l'idée de jeter sor des plantes1 tflflWtfft jfcfffe
-tofttti a&tt»iiKs3« naMo^tf ««ÎBlBlfeWiHteWtien
<*U0N*ta«7ftsolme*q# itf ^^tMÉOtiè #&¥ «tiffl? iMNâh
tu que, même dans l'état sous lequel sont livrés flMFlMfllftll,
ltfaiAloifiràstoia&ifd&eM»; toP&fcnj|EilPe8fti$fe 8ë°jflH,î)«Mfer9<fette
des plantes atteintes par les Pucerons. 11 a obtenu ainitàëraiulKffe
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— 08M —
rileygngfàiifife; Wêàmcrçiritii poe d^«H«D4ulàr*te$eÉfc Wfte
poudre de tabac est destinée à rendre M — mon whllfcfeôifli^fo-
8fl1Mfl,i,Jli*ftiMI%tnfli03 noiaairabfi mal inoq Ja9iai9fli9T asiéimiO
M. Blazy, de Montlhéry, dit qu'en ce moment il Toit.«t໫ft-
a^feiSfeifeS'JBW f#8t9Bp« «no^»iJii(q)«B4îtBDqxiinpWtf&«i«Be
gjfetyjp^ggd&^^f gftvftfifinsl]* és*ioetfàrfaé«ifeoiieaHl«eatf4fil
8^^^liluftlR(a»lafls{»JteiÉtortere9b eiulloo al 4 89dah efoe
M. Forest répond^tfftg ^BiàrB-nnèititoa aB tflpptata iàrfla
-^JrSflJ? flfi&^bfi«dlflBiAm&r<«ft taitadmbbiKjauaulftffie de
iiffl^feffiiR^n!»tylfcJ^^
-é?xk\$fâà> WP.tSà^kmP^misikuttaésikb. eiial eb laeltennaq
da Jyp d^ui§àréW»M8i»JiiftD«»*^^
il s*agit ; c'est la larve'd'un HyménoptèBfcto2iÉttaB$fe<fc»Gh»efflhw.
Tuoif 8 Wp^^^^ifS^I^B^1^*!**»^ «fàopmœnBiMre à
afe $fflf& SfctifiH<4Wfcft m ** ^tfcpwtiàifiitaïbptoifcit
photographié de M. le Secrétaire-général, qui a été exécutéspiwc
-J^lFl WSSto*Mfr»teAe»fc«^^ Il
e?pnii£|eig^^9£gij>flrt«fetoft$^
' gpû^^yiojft^ §P9^^pAwkefil«iin«»)efida»rti-
z^^im^fi9mmm4t^e^^^f*Htià^ àtoDSteiétÉs
Par la.ÇflfflfifWWSti'b alciJnso Je elehàquii 9»9ïdo8 al ieq Jnamom
ira MDS*r*4»¥^MB^Bfeie«9l ^««ewl««»«>«fe.««rite
à M. Bingham, au nom de la.gfl9Btè.8tfl9[I9ox9 xueb aso ob te[ui
efflM-JtoiïSNMh'iiniilq aeb ma i9l9t eb eèbi'I «9 tiava t9làiooa
<8WBSïtëH& aàivil inoa igopgl anoa Jatè'I anab amêm ,9up m
dMfljteîS^téoia utfôldo b II .aaoïaao4! gel iaq astniaJte aataalq aab
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Jardinier fruitAv4 fa»iltffi#0fcitfttflf»a; ; (ebnoiîa) umibM-&
lu); bibvobw iBqMqom9mifl JT/mailuaiJiorf ^ôtis-Œ) t^omjQ ."
le Secrétaire-général annonce ae^^^e?r^^]}taty)gis;
.U9iiiJfiMi9 uodioQ .MM 7£q ; (90198)
-OfliôS) liscIioJ & <flHUoU iBWs9£io WinîBlBÎ t(ioJoi7"-9ibfl£Z9iA) tsahaO .6
;(93ÎO) enoeôioB «ïfiq fnwMflW^^^WHpi£m t onofl) ajoauoO .01
^aiâiyuiîdD J9 98ÎoJ .MMiBq
-zdD sbeui ^sldUqavtooai 89§Bbi0D eb Jdtahditf ^(eshj&riD) asi^hO .Il
.bwIIino^'lè^feifllP.I^Mrtï^Sftfcq à t€8l t9anoi
i5q ;srW4* é ,FS toilaA*b-oè88Ufid3 bI ôb 9ui Janèbèi'ï) m/.afluol .5*
4. Alderton (Alfred), au château de BeauBé^aid^panyknsâll^l^Seiae-
boBiu(èUOife)B(|)ç«fÉ«Bp^EÏÏ^%ifB^«luFép(aaa9icï-e9lul) ;ii/J33J .8»
2. Barbare, horticulteur, à Saint-Quentin (Aisne); ppooMM/ fiery et
vjMroOAndfycJnoonH é raoiqa9a .M sodo iginibifij, <(eiuoJ) Tai^oM .il
3. HuBERT-LESUEUR,YJta)^c!ià6Maifln^ , par
iBq ;lfa^Be$eitagU*fl^; jataM^ .ô*
4. Lesouds (Julien), jardinier chez MM. Thibaut* Kelstetffi)ntt Ile Cha-
/jainctfoiraiiûl^ mffcrà^^ TAfl/aq .3*
5. MoNTiLLiER^fdi§4 lBé^âedAMbtJtq](^i]^cfrie,tlfe (fifefflmbnéact, 4 47,
-uofl ià sftriiKfSr .ULi^Çlu^ti&Jflgâti JivoitaoM ob oui </om8 .îl
6. Pàrod(E.)., mécanicien, rue Popincourt, 46, à Paris; par MMLaitguillard
. iomQllëtn:\MMm4t an**! fi <0ci ^aoJoaifidO ob 9in .(dqoaol) kjvuahT .81
7. Richard, coutelier et fabricant d'outils, rue des ChangaeilliM Chartres
(Eure-et-Loir); par MM. Rouillard et Durand.
8. Rolot, propriétaire, à S8tfWi)«B^SB4ae-«ttfOfte), et rue d'Hauteville, 47,
à Paris; par MM. Dezobry et Andry.
«IHlMMI %tffepBi^Ae*M P±
MM. Letestu et Loise. .jpbaA J9
YibnA .MM iBq ;«hjb1 à tW toIIiJ ob 9in f (9b 9naoiBd b! *mK) atyioU .S
Séance du 42 JCfN 4861. .^dio.) J9
YibnAjJ^ iBq îam*! £ f0*f *3bH iibsm ,(ob 9a83Jmoo bI ,aiM) tjahuM .6
•7BdioJ i9
4 . Baylen (de), administrateur des Haras, rue de la Victoire, 8, à Paris,
présenté par MM. Andry et Bouchard- H uzard.
2. Blachier (Hippolyte) , rue Bonaparte, 6, à Paris; par MM. Andry et
Corbay. , ,, ■
3. Bossard (Jacques-Jean), pépiniériste, rue Ste-Catherine, à Cbateile-
rault (Vienne); par MM. Pépin et Quihou.
4. Cels, horticulteur, Chaussée du Maine, 69, à Paris; par MM. Rouillard
et Boisduval.
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St-Marceau (Gironde) ; pmiM&dlMpaljbaja) £«ftïun\ iMitib-rol
bonne-les-Bains (Haute-Mamtf :• ^ ^ . M^MS^M^rfeè
7. Dumojnt (Pierre), horticulteur! à MerTemoni,4par Beauvais tvïië); par
< 2J!ft»?JflflfSShÇ9yPX,Mfr8.^ ^onoanB iBiQiiàs-siiBîaioèg si .M
(Seine) ; par MM. Quihou et Mathieu.
9. Garret (Alexandrë-*Viclor), JârTnnïèr' Vfili'M"* Boulin, à Corbcil (Seine-
et-Oise) ; par MM. **mMf VùtfiMfà '
40. Gourgue (René, marqBM^^^^^ffiMmD, par Soissons (Oise);
par MM. Loise et Chauviàifij
4 4 . Grenier (Charles), fabricant de cordages incorruptibles, rue de Cha-
ronne, 453, à PsItf^ittWM.lhJ^^omllard.
4*. Jourdain (Frédéric), rue de la Chaussée-d'Antin, 24, à -ftîfts; par
-sflie^JtflfeliBSBBrflnaçyïià^kuBôa 9hi/B9Jârfoiifl ,(beil(A) HOT/iaajA J
43. Leclair (Jules-PierjB^^uto(^a^^^3|5^*if»^a<diA)rJ£)urand
Jo fw|| YMIic«|o[ ;(onaiA) flUnouQ-iniBS A t7U9iluaiJioxl t3HAa/iA8 .S
44. Monnet (Louis), jardinier chez M. Després, à Erraont^phiiABernay
i&q , J(fam&etofDi9e)îpx!MaM^«te .£
45. Pi»REir(*9adhhnNtoo*^lC^^ par
-fidD oftlMnQahéil9âi9!R%BdzdT .MM ssdo isinibi^t ( (noilul) ëciuodaJ .*
46. Petrat et C^SalstiatfittiWai^
47. Sirot, rue de Montreuil, aftalftiJ^riaH^çiàr JflLii^aitntife et Rou-
biBllioglibJMM ifiq ; ehfi*! i ,df ^ujooaiqo^ oui ^flsioinuoyra ^(.ajaoflA^ .9
48. Thauvin (Joseph), rue do Charenton, 50, à Paris ;.fc»ttMdTVKillemot
éditai© tffillieaJflBdO eob oui «aiiJuo'b InBondal io i9iloJuoo «aaAHOifï .?
.briBiua io biBÏIiuo/I .MM uq ; (iioJ-i9-9iii3)
SI t3lJi79JufiH'b oui J9 t(9*d«»-9fiiaaj)«l«»fll»8 A v9ii£Jèhqoiq , yojoA .8
-YibaA Jo YidossG .MM «q jehs*! é
Aq tyMWV^tf^Kid^
et Andry. » .saioJ Je nJaoiaJ .MM
2. Bonté (M"* la baronne de), rue de Lille, 94, à Paris; par MM. Andry
et Corbay. .ga8> K10l j* ua 3oyiAà8
3. Mdralt (Mm€ la comtesse de), rue du Bac, 420, à Paris; par M^I-Andry
«ahâl à ,8 ^9ii(5io(7 bï 9b oui <eb?bH 89b luoiBiteiaîinbB ,(aa) najYAft . *
.biBsoH-biBdDuoa J9 pbnA .MMiBq èiii98èiq
i9 yibnA .MM i&q ;8h£l £ fd f9ftBqfino8 om t(9iYÏoqqiH) ji3Iroaj3 .t
-ôlisiBdD S teah9£fiB0-9J3 9in ^Jehèiniqèq f(ofi9l-89up9Bl) anAasoH .6
.uodiuQ J9 flîqèq .MMifiq ;(9aaeiV) Jliwn
biBliiuoH .MM «q laivfl à ,63 teaiBM ub abauitdD «insJhJoiJiorf <eja3 .1
• Ifivubaiofl 19
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— 6SE&---
i«ra Ja lir/a) no'ttoi»i«'stoolk.'b su<p<rç&teoa ainmqraj 9\s»oo& ci ab RitaUu&.
.°8-ai ;ahaî .(a9idoi9in 89b aJsil cl 09va ,S88>
.•8-ni ;3iiBq .(SftWfcWïHfllIWf *»^Wfc4 «i«302 »i 9b «tifeUutt
Ami des Champs (juidllft)? WelûS1: in1^01* ^"u f 1 t * -x
in-8* • (*38 * *'» «qœolnnq ub aaJuisgvuon «al iuoqTn9fli9T<fqoa) '
Annote fores^^îY^m^S^W1^? ftffl/M.'f 8U«0^
ifttolr'feW'imto mmuitMPtie HPftSbllf (s6ptMe'< Mjsso) .
Napoléon-Vendée; in-8° de 380 pages. . *M8Bq "*
AimithwMru^M^(MsW® mm!$à$l^œP
dTAgrioature en Sicile; tftoMMiAflHMHW'flW™
par la Société de Boskoop, en Hollande. 4 CT cahier contcMit 400
-oY* îfotaitrctfto^ïiftil^
*>b i9pfa.cîfes;0TTO .a3 .K ™q à^ibài ,\mjod$ttDH &b aiutt&rirt
Botanique populaire, par M. Henri Lecoq. *^;&,^tfffipft8^A avec
»b luâgrtfilMatom àgH^e^-rtA^V^'te^" '*wot ^robial wl) îsu&rotS) I
AcUéMn de /a Société centrale d\lgrtÂmhW$$oi1fâft\M8t h<ffl$ Poi-
.Hfttfe?(.il^;&™rt .(ffÔ8^ niut 68 Jo 8t ,M <i ;iBm 88 is 18) UîVrtanl
BB/Wih agncote du Ptfydc-rbtod [^m^PM^^MS^Mi^^^1
îenfi^o^tRtfijBivii •SS) awBiADafl .1 .M tnq ; fmtàuiÛ wb t»iiMri\ «ttnûl
Bulletin de la Société d'Agriculture de la Lozère (mars et a*vrtîfl4862).
MendôÇ-iH-SnlkwnH .(858* \ùu\) &uçrçfofl. s» s-roifcnnçA'b i»srwiol
B\$m cien^ s^é&A$rtmtar^?ft Gmmfà &tibwy&\lmmx
de 4864). Caen, 4861; in-8°. -°8-n' -<3™°8
in.go# .•8-ni 'oeuofuoT
.(Sô8MaijBn^e^n4|^ ab atutiirc'rrçk'b atotUro Mbtto'À xri ab tosruiol
Bu/Zetfn des Comices agricoles 'de la MoseU$H& faflffla&tHPÏHW)? Metz;
HDfloaOï^M «q à^ibài <snvrt\jrojVtoITb \wnvsol) 9"ttrt\uo'$ftoIl > Xwnwoi
B&mà fo\là?9*mWj&timf$ W#B(MMi&ute Wmkddie (juin
4862). Avignon; in-8«. •**-<" ^sibnoJ
BuUmm^iA m** tta^dfevtfW^^ (mars
et avril 4868)1 Lyon; in- 8*. -°8-fli
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-"-3«8 —
iju((et»n oe ta aoowie ytoteilnaf ves JOtma/ux (mttTCTzj/Taris ; ia-8°.
Bulletin de la Société impériale toolegigue d'Acclimatation (avril et mai
486J, avec la liste de* membres). Paris; in-8°.
Bulletin de la Société boffl^te&<M*(Miffl*m). Paris; in-8».
(klù^m m'iaMte* (C*,to <ft SfO juui 48ïî). PariM^lJejg^a
Congrès «*>*^*£M|£ flW}W fità fl^SÉN^VtAAHMlK
Samt-EUenne; frogram^g. Jfcjgtij8aW(Wlf"iiiD0 «(«»«> nb imA
(suppïèmenTpour les nouveautés du printemps de i 862) . cg_flj
Catalogue de Jt «qm *$fj^ atoim A
Ce gue doivent faire ceux gui t>eu/enï nôj^fîrg^^^ fatfoji} Ifg^^^k
47 pages. .a92iiq OSE ab °8-ni ^MinoY-noèloqfiW
001^ iift'fforaooloilteo19.* .9baBlioH no <qooîl3o8 ob èioioog si ifiq
riculture de Hambourg, rédigé par M. Ed. OTro;g£fafl*hjer de
oovb ^.^8(#¥B1WWp;MîT8fïh .oodsJ laraH .M 7flq <ywxriMqorç aupifCDtoa
I Gtardwii (les Jardins, journal^ /^*#4^9lœ&$4 pM*W(iB&ï|feur de
-io<. .f^f Btt^HîO^ysnA^ftift'ntîl/b dm**» HbboB »l ab wteHua
jTW^iut (21 et 28 mai; 4, 44, 48 et 25 juin 4862). Paris ;%njileâftrfo.
Jardin fruitier du Muséum ; par M. J. Becaisne (55* livrai^)*] Pari s;
.(SdSPlffai te wboi) yrâiol xri ah stuttuorrçk'b èttfoo8 iri sb mteWuù
Journal d'Agriculture de Belgique (mai 4862). Bruxel]{*g*iri-£dbc9M
Bourg; in-8°. .«rç-ni ;1^8^ ^aosD .()ô8f sb
Toulouse; in-8\ .°8-ni
Journal de la Société centrale d'Agriculture de 2&9îgirç9£iaep8l(862).
;s»9M9ffW^I«»fri^)-<fl^om uS 8b ï^oorrç» «atatoO «sb fàtoltoa
JournaZ of Horticulture (Journal d'Horticulture, rédigé par M^tiGeorgk
mut) AbtaWi §*JÏWWWbfi«^ »sfillb'f^»,^gb^34\jujii âtttyâ
Londres; in-i°. ,o8-fli ;nofr§ivÀ .($38*
in-8°. .•8-oi îno^J .(838f Im* J9
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■ ^ ^T^;M^^^ «HTC*1"" (in"'8 de 38
£a Culture maraîchère à Lyon?; par la Commission de Culture maraîchère
de Lyon. Lyon; brochure in-8° de 44 pages.
Les migrations des KéyàfefeftOIftft . ta ftliWjDParis; brochure in-8°dc
46 pages. ^
L'Orne, $es propritffàiè&mtnàito^^ (in-48 de 38
pages). Paris; 4862.
ira i£ yuonrw ^q^B^
ub îuotfc-ôhequoo 9J, f9lli£l jbI ab 9upoq9*I A .ditu*1! sb nu'I 08m0
^ .... ,_,.^ ..„_
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4iKfeA0M^ ,_
i JnBdod*araa4fi*£*fi*8tf JJ£ 29I smhqqua 9J, la Uiomoluse zudb aioîaup'
ô8<?H!0^*iro*ft^#^ igffte saaitào'î
Kcrwe au wioJi
Sciencepour tous{ , ._, __, . ■ ,--— ir^. -~-
«li<JWty«» 4^è2f?«ft6BDl8!Jfl?-^ Jnairiiéâi xop
89ûU9t ft#$d$a^#ton^*B*M^ A^iAotmdHbdsiaietimff jBMW-
oupaiutf^IftJ^^fll^as^fiRi^W^lffeito-Bl j89luoih9Y Jnoe mp aaœuoq
1 ^ svnonymes des fruits qu on trouve communément dans les Jardins
8l9iélài^4B.«ABaB«^oi#wqx9 8er89JiJ0) i Jîoto 0jB988ndiJB isD
et Résultats des travaux de la $$*&&<&%&'&%%&& &3fife0&
4 volume in-8°de 286 pages. Berlin; 4862.
Verzekhniss der 39*» Austellung (Catalogue de la 39e Exposition faite par
in-8° de 32 pages. Vienne; 186JL, a
Wochenschrift... fur GaertMex unaVftanzenmnde (Gazette hebdomadaire
d'Horticulture et fafifâfflgje.jjiàjgfç par le docteur Ch. Koch;
n*' 49 à 23 de 4862). Berlin; in-i».
aHHMfetfM'tf ^uSe#^tfè%^8ftreito^ * te
9*0(1 SlfM^^^
S8 y 1
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— OÔSTL—
8B « 8.-ni) m-fcflKft AT^tf^^^^ ^
<néifoîin£m oiuiluO ob noieaimrnoQ ni iBq moy&l ù y&fototwtt o-nrtUiO »A
.89^q H sb °8-ni oiurfDoid ;no^l .noyi 9b
. gogeq 3 ^
8£ eb 8 [-ni) 3™oj;P»lla/&ttïi£$a^^ »* rasVtO'A
.Sd8> ;8hfi<I .(89§Bq
Bien qufttef rçsrt«si{f3M 9»tyw^^éiettpBftgtt^^gîûepàrtti
.UMi 4IKi^*IUBK^^ ^BÛ'ai cru
* 0m80 l'un de l'autre. A l'époque de la taille, je coupe. iën&out du
•* _t «o ^. :_^-»;'A /JT_orr\ ck«\*T/î xvV\ e*ft"t\j&\rvttTv^r)'\L y)
w
quefois deux seulement et je supprime les autwaiep.àteu*acliant ;
j'obtiens ainsi des.*làc«aAla(tie)idBBt^^â^ô^#iî%«ô>^ae
petits ostan.4HbUPiinftW «qhlimfcl'fafe' #'?eri9J«fie
Les avantages qui résultent d$_tf}tte,,jnaflier<^ f£tyfcff<yfts
.iïilBiPKWïapÇSSfePfeiW fei^«ft'44l^W8«»t<*ai*'««l'ei»«ate«is
-fttû% jBnisMnbdètoaiwaipIflBaMïpli W«pflrt^i«HotfffSRpfl.f ^68 jeunes
pousses qui sont.Yerticales; la-«MlM»^4es^|WsnHW6^uisquo
f Cet arbrisseau croit à toutes les expt&wj^mfe.iUptiéfère le
.£931^ ;nih9fl .a9gcq 082 ab °8-ni amolov ^
i£q dtifil iwKteocp& 'OC a\ ab arçotoUfl) \mu\foteuÀ ™m '«*b «WKAotww'J
a«^^4*(^f«»^Étoef'iI»i»«lïfe ^toftfe^m^M Diverses
Pûim&à ¥»aaiY ,8Wq "ai
;h3o2 .iiO lOSJaob ol isq ¥#M^Ï]ttMM.T& *9 o'ïw^joiVvoll'b
.°l~ni ;niho8 .(S38I 9b £Ê £ et '°n
tubew!Sttà^éH#r^^ note
,. ■ 22
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— <&w —
— TTC.T, —
bien détaillée des résultats que j'avais o^g^^^^lg^^^
des observations dont cette note conformait l'expié.
Xai nLamté^la 22 mars igQj sauanleEûmmaa divterca (ancienne
rouge des Vosges)., qui provenaient de ma récolte de 4860.
Comme il v avait dans ces Pommes de terre trois formes bien
aasaaoMjaL|fld'ivx)03 sa ei9iîiinî esidw ta1 .imi/d isyid un eéiqj»
Les soixante tubercules pesaient ensemble i kilog. £R?gr'.Iï'pra&
*«$R)*feW[fl Jfiftft^rt (^Mâ^1^ ^IpWiflBeîl â««I!?£n.
9DK»pM»u4t i<B&a£*8 l^.Wàr§flftflBP0'fi osiI az .i"9"S"
^mfc.JHBuBS^ ^nn«We^4a^S%£fi^e W^^âillS
ta^ggfMft^vèb u£ iaejJB sud hinoo oo70oè sWao eb aooiteTami asf ao£b
iJ092flrb
Ces cinquante touffesoccupaient'f^SS^ftMîïïîWâfcî'aèftîfe
cette ctniree, TTres soixante TUDercufes, utn pesai en i eusffmDiêvKlf.
150grvn'ontproduitqu^^lK^«p.^«^èy#lf?msâfefflél
Or la différence pour la plantation dé ¥fflÈ8WWrr&b,iHà&
est de 344 gr. par mètre ou AWJMMtDttytt ftfecllrW crois
donc devoir insister pour que l^>nxê^i8pft8'ï(iBfe'ëtflCT 8n*neu
Wfes^fJIfiHflffflîtflSi? 80ÉD àqmdi} UBSoniq eorç nu'b ebus'I A
. siiitfwe^yaifttrffeiô ivamtoufam i&éai6W°<# #*!&
5 mois et 4 jours. .inan&r
sèchg«piliBoqmoo 9l)90 9b 93B8U oiùsl ob zJjajjcinsvB J39 lrup ,979?
Les tubercules devant toujours rester environ 5 mois en terre,
que^pni?lajn/%t«j^8s^# de
banneheurepouréjj^grJinijtedjfea #A M uq
9b S^SftffXSS* ^VW^M éPtâtioSW"
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a ci} _
— - S39 —
tAHW^'lttYiàilMtâtf0 8iJB7JB'l onP atelluaài 89b esIIÎBiàb nsid
.è^)qxd'[ JiJsmiolflQi olofl aiJoa Jnob 2noi)fi7i9gdo sab
VEÊTEuttlCM TfESr WWSSBrlr X1COTNB b DU EH8 JUnUPEB FTMMTÏErS ;
.OQB t ah aJlooài fim ab Jn9iBn97Q?q hm t(a9aao7 sab aauoi
Par. M. Arthur, Eloffe, naturalisfe-Jifepàraieur*
aùid aoonoi bioiJ anal eb gamino*! aao ziibd S&vb y Ii 9aiflioD
après un hiver humi< les arbres fruitiers se couvrenLqgjJ^u^jes
^CTq^Sg^Jifr .golii 4 aIdfli98a9lfl9ic89qe9luoi9dijJ eiasiloz 89J
vigueur, au lieu d'off^gfoirçgge ^ gtàfiM AfiWrçW*»
dans les interstices de cette écorce contribue aussi au dévejggg|gg£rt
d'insectes Mo^Wli^pÎT^iff "1% ^st^«fe>%<ftiSP^
^ÇfiéPîd'Pi^r'îS^lif^fBï^'îflsixiquaaosg'DooJ aJacupnio 89?
. jfial Ta aUlBsii 9 TITO JS2ÔIJ TD n 7?gîlJTI3Cror BlasXtUZ^Bm \T»9jTnE 3tt9»j
3^&flKaiî^,WS$flflPJ êb noilBtolqfil looq aonaialife si iO
8io# îlKMÇ&oÉ 5fi^fFfdlB[WM«!9b no aiiém mq .og 446 eb fea
naff,fl8\&Ffë^8i!F^4iqB0Îxflo,I aup inoq lataiani liovab onob
A l'aide d'un gros pinceau trempé dans çj^jfgftBftÉWfecgojS
£9t te^&WfflXfiftWsty JWBf tfjpalIltevfeMPltiM *ta-
àla place qu'ifs owu^gf n^^^aftfo^in^rÉSiiB^epj^BB^
vigueur. .8raoi4îa8iome
àî^iSSt2§ftjPS»t§ra>f6JftftrffWMP%»^i* £Spi&4iraBifea& la
sève, qtfil est avantageux de faire usage de cette compositiQBaaaé?
tanaJ na siora 5 noiivaa iBlSTrsmàjrroi Ifravab 89fuoiadul8aJ
Par M. A. DéM&Ç tàs^Uif Tuoqaïuadaaood
™w wwvi *m w w% «srarœsiWàS de
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sûon} strâmèàf dfiotfgét^ \&Stàm
àta$uttx*tfe«KBS ^^^^ftofpl^o^pâ]^Ô§|^ro^Dfi«RfLtefî?
éifficvtèeqniqlliî ^e(i^m^9r^^§î^^W;^i^I^m «tàtfft
ttnm-m pfefœm#pMfe s*«8i^4^i<l»§i^S9dP9t à&p \faffm
i&qp&çfàmœ&ldmwaos noaifia j&I 2fl£b t8iu<ï .alrinî eb aàgifiifo
si&i^rtnmlft^ §§l m^MQmki
la plairtalMl)^
tement planté au pied, et par marcottes simples, espacées de 0m35:
cet espacement me paraît suffisant pour garnir un mur de 2*50 à
3 nfiffilHtt^^^
sarments de clt^îS&ée^h^ofeifiPâtwofiiè/fti çftmière année
tfétHte&rça^ atifK^ffsSiôHtoiiSit
jabqtftiifiQJlift^ip ^oirt-^nOajàntoâtoùi aiittaqrtndffcVegfleitt
s^UMlffeM etoeiifaàitfMipétœ i^l^^-f*pltJàj^4^tteO?»
laissant le faux-bourgeon qui sort toujours dans.iàtôtetykqfaf»
s9Hdàl(«Difi««èa^ «mpldsaur^nsçjbolkddU^&ertàilf^quie
(MP^toWIBaaottésnitaétË) êMê^q^OmXkUmnyiiiiAtpml
s^ito^aôritttaktoiii¥éoii»iî^o'fite«i)àbé |ÎBeé&HaadM{iré{q
cédente. Au palissage je contourneafflhis-erai rfg^gaglàur andauro
gb»q93^^^
nécessité, vu quWtacHigâtoiiétyfestda^^
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§&Si^tàt^ttmf$e<aif? «U^*I«ir(fttiitt|^oaa®toojiaI^
afolfflMtfoi? «QièB^)k^tWfiti4)lôaaûk gWÇp^TD^np^BapprhBa
fltoSQft mbmjf^Mfi^^^iermif^^ jtf Jj^peàJfofflié
««!# *j*iÉ> M^g^^^J^xifArttre ft»q«Hsntoiq ffirmntt
chargés de fruits. Puis, dans la saison convenabhqàwœ sffèqatëapaai)
graduée et légèd^îéjMirt^I<kiû^
a&4*ij^o4e4l«$^ dfl)
:8£m0 sb 8990JBqas t89lqmi8 89tt03i£flnBq te tb9j|[ ub àlflBlq Ja9m9ï
é 0Sa£ af> Tum nu TiaïBjj nuoq JriB8ifttf8 JiBiBq 9m tfl9fli90Bq89 tes.
aèanB 9iérm^*.,^fe«B^j*oj^rtt^9jJ^lgjjjl,9b 8jfl9mi£2
^O^^O^iriffq^-^^ J»wp a^<iMtoiiidiistrift)i9^1^
àfbptlh&foèk.enBb muo[uoi froe iup no9giuod-xj[/BÎ si Jn£8er£l
ehipé^iè^i)i(£^eb^(^,1»n^iiBeLfaîraff {fettaagrïtiroliefflfe
leû|uèaiîvpq«iè«âaiiiiJbi^preèfetiéè taàâtoèttmii&tajgB^Qfbf)
pttntértateBfrâ&eaî* àdél^e»ffiDtoea5ii«floi^(rf4jto^Wliï$iM«f^8
OfflU&OTB lU&lgBgégiB teie-gUÉBBôinUOJflOD 9[ 98B88ÎlBq XlA .9tfl9fc90
£ IlwtiMiiarajintBtèàiwW
varitaetae^interto^
jHtaufièfe J^^Brôpratértdto^
prartaAéiinefcs^a^ nv tèJis29oèii
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tiHèttfett^fttt^ d31£q ,29*19191
miers et le» Poiriers. .tàïbmv Qi sb aoiioslioo snu é bad
^Otfétt^ftMl^y^l^^^fcilà?1 df) 8florJraoq/.:i zmIub'Q
en pyramides et en espaliers sur parada ^BeltifcflPttofttàgA
Cognassier, les Pêchers espaliers sur Saint-Julien,
Quant aux nouvelles formes d'arbres fruitiers sur lesquelles on a
expérience nous a fait reiMWMlteâAlilBfl n'en est aucune qui soit
Yorme est fondée , dans notre pays^air une pratique de plos de iùù
années. On s est ainsi assure qu'en donnant nuelque soin auxèven-
iSY4î5TlaB70oq.^Baj5T s â?tffosn-.2iJ02 stnSm pd^oGviY lïïfl£lT7
tafls. on est certain d en obtenir de Dons resultatsjdansun, espace de
temps filus court que celui qtfexigent les nouvelles méthodes, et
; TumflWe rjJB,xtforip3i7 usa mj -jûSpoo aiïuq qd.zoits/uqo ?kM te
mi on a nar la de Beaux arnrœaufliere qui parviennent a ane^eu-
xre ai) Hsftol ^apnDmfyo 29loiJ9q asb raq £>9hoq <89*'ixjq9 gofliusi
omitftffiipo, U9q au tqtaroq-9{BYO 9cfmil al. • stnJémilfm ta>2 ,uo
Las Pêchers en espaliers croissent ici narfaitementen trois années,
un THM Bfiiâ ^BsïBSd ai 9101512 .aGiott pii^ wfe ,98£TîI b
*Ih><I fi9i8?fq 8§D^8rnmtir Jiïoa fffoJJIq aaL J9 ^siavisn aoT: snpseab
Afin de tirer le meilleur paru possible & la J^ «& $™&
rWttft «§?n(SP 3p9mMoJrm29U iU9l 29 D |tt^J?l 6 891IB IflQ? 8*W9lï j
on rawMfc tJM somme de 3M0& àl&OOOifàacs. ©«fae enrapn
,il •î™^ ^ i ?ra¥90 xu9D7noii7fl9T)8gaoTl9 2919-iï; 29Ïuonob9q
il» Norwotto etlrïmehgue.
_ i>£0 et à 1 Amérique,
lilé .C*u',v,vAv ' * «Vl «l4l'V;) '")',io<, ob •**JiMV 08 é te esmmol -'
1
i
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ËjJR) I l>Ji 1JJJ Cf!7T Xr <l II v/UUlUUti «JUUtJJSrflU vf|ftiiXJlC7XlX GUliG^ JT^ilOT ^jUrïllix Jol
rejetées, parce quf<&feig*ptM^ p&ttPfôft
ûfe81^tSitt§9*li<f&Ç^^
bné à une collection de 49 vartétési. •gnâhioî 89f 19 aisiai
D'autres Expositions de fçiÉfe^F^»^a^fif«J(#o^iO^
(jnfT&nSr yiTîTlçj. zWF 85H$HxpWv5TTyR RwlWTi^jV^flflr Jft^tfŒWTO^ ^tocijSt'
j|pitdbrtttééiftJÛIi^rï^tÉIÏ>JBi£q iD2 8T9if£q89 nd J9 asbioiBTçq fl9
.c9iIul-lfliB8 ma 8i9ifsq89 swdoM 89l <i9Î88Bn;jo3
£ 110 89ll90p89l 1U8 219iJijJll 89ïdlB*b 89OI10Î 89fl9YIJOn XUB JUBI/Q «
«ûêfr&âiEifcm fias» flmsiïi MmvwB&te
tio8 iup 9O0OUB 189 fl9'n t^fR&?&MtfMI9i itsl £ 8uon 90U9hàqx9
9ll9p 9b iioriqobBlI JiBfriayd I 9up dldBadvrmo aulq-ijo-^llad eulg
JSaracha sîapeltœflora jjecàisnf: 2/orr. Tûm, rlSufl. JACQUEff,
ûû> 9b âOlCT 9D 5UM&T<T 9fljJ 1142-8^ 9ll0a 8fl£b f 99baOÎ 189 9fflTOT
•aagSxyB ruoa 9upl9im raÉnnoB râ'ijp àii/ësfi raiLs J89l8 oO .srànnfi
c Fiante vivace^ôu menje sous-Iigitfïuse a Ta M$e. pouvant s^nèver
et alors couvertes.de poils courts^un peu visqueux au sommet;
feuilles eparses, portées prfr des pétioles cylinariaues, Toffgsaae s&
... ,f T ,. , r . A .990UB/B nolj9829r
t9ÎXIBlçr C0 .91191 £l 9b 9l(
qupT<% îeuues iieœs. , .
Fleurs SûTilaires a 1 uisséne flpsïuuiffiesmî fôfnnieT; portées sur des
ncmvnô tcMi*o ^aii^iiTOO i$ g âOQ.ÛE afi aonni&Ajid ^gu^i ns,
pédoncules crêtes et longs (Feuviron deux cemimçfres: n* cayçe est
. ■ , f?3i3Jïimtq Uii 93/unoTJD Aarif UOO.cp
~e, arec cmq m attires
19 W# pM^W ffl^fflrik ttift du
foUTnar, que fa iSocre l« pbfnoro^n} ne neftr ÏMïiWu|I , yênn RrreW 'iwtil ttrarre sfes
riété» ' ~ »*tàW wriétfe de Poires (JVo& du rédacteur). ^ft
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rokrs et le» Poiriers. .eàtèhcv 64 ob noib9lIo3 9nn £ àod
9b Qtf éiPoifcttfta iftikflyre ftglÉPfeiiÉgî ô& snoiJiaoqz:-! zoiluBd
MB ^iff mtitifc !&^^JlUlâ7ttfcffl!? WlfeA ft#9ttitaitifr
en pyramides et en espaliers sur parada ^9eltifcrtPfttofaiiltQit
Cognassier, les Pêchers espaliers sur Saint- Julien,,
Quant aux nouvelles formes d'arbres fruitiers sur lesquelles on a
expérience nous a fait rejtqpataflflpisfl n'en est aucune qui soit
unoo, usqaù tqtaroq-9lB70 9cfoiiI al. : atnJafnitrm ](v* .uo
pi ™A a* ™ rm gpp | années ife sont très-bons a Torcfer.
« le meilleur parti possible de la terre, oo wanfe,
juonobgq
ï I-rance.à rÀufilelLTre. à La Jiussie. auJDa^niar^.àlaSuede,
i Norwe^e et a 1 Amérique»
lité. .(ti»io»bi)f wb aio/i) eaiio^ 9fa B&àbev 00 à Js earamoq eb «îoJèh
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t îttHu JWouTKjn T\^J^TJîmw»m»tr7c J9fl> .'R'CTIT (E979illIoJ ePD 72T91coA
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rejetées, parce qufQ&fejgifQg*^ $&W&m
bai à une collection de 49 variétés-. .erëhioî 89l 19 aisiai
D'autres Expositions de fç»i^^F^^^a^ W*iios»è*ude
Aokdbrttté*iftJft*fi^l^*Èfèl)^ïBqiu2 8T9xIfiqe9 nd J9 29bhnBTfq A9
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Jioa iup 9auou£ 129 fl9*a tt&p&ftx&MtfMIdi iist £ 80Ofl 93fl9hèq^9
9J190 9bxroxlqofajB
ou, sept centimètre?: .le limbe ovaje-pointu, un i
t|9àn£ft 2I0ïJ II9jn9in9}l£nBa I0LtlI982IOT3 eT9llûq29 09
a Ta ïase, entjer sur les Bords. gfyDre en aessus,
9ldf220q ilifiq iu9iii9fli ef idiit 9b ni
àase, entjer sur les Bords. gl^Bre en aessus, plus pare, en
d'un jmh nourprë.^1 WjtfpmWlWKT]
.eiipmmA I s 19 939vno
Ï9IÏ
riétés de Pommes et à 9* variétés de Poires (Noie du ridacUwr), $lïl
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— zum —
en 4^B6eàifiliûsfMiiit0ftitesM^)^uite tadaiftHfc^
blateo^aaama^a^^
sui^ijfe fytgfcf; uflli*o4tafaa*ïfl^^
guemoIlB 29fto£t 89b 09/B 9ïJâbT9T onBldmrt) ^rmoiirfq osq au ted li
Tiges beaucoup moins hautes que.lffe^tnâ^liftiefmi^otgifli/îfifeaà^
tre9dfto(fclietec^wdïe8ifJ|H (qdiiidriqiieiertt&ci^
portent au sommet plusieurs épis paniculés; les rafles sonkitifcta>qx9
cheçi£lcip^taftfcia»ftt les^i|;e^aFioii£s swonfaxMayifytttib
presqptàgfttâçekA l^rtgpfcto^eflJèHe; uteotâ. .pArtt«6itt^l&|Wttlb^
six9étaaibttm^ée$2<ffli^^
à laibgife imiâtà&àfttoûa&qÊkâû BuKitetflîàîiôra^ftiBHiqBO 89idii
Lqdfowilfefql^^ ptanittiâç&uf sçfefr Abusa
cemk»rfafifoHtDîwt{ iroran^ottateaBifâm^
eût^çoiôirfl^iiijfiàjHjiçftuphbnilYO Bslwàta 39qmBil29b Jaoa 89l£oibfiï
*«^d|tertWft9Bitf9Î 89b 109UaflOl ÏUdl 1U8 lfl9tJ9ffl9 tÏU9tUBd 9b 81llq J9
ranwçiij5ifl»j)iam4leaçl msbattxdielàrsBililes gcétesp dng«lap,e9a
coii)^fe[ê^ath9a(¥itiB SBailkedt^li^hdecnAm mBntflsiHrtp itoçft é
pre^p^tfyjUû^iqiiqà, tong*dBift<te 4 BcetetiÉiôÇ^qiJoouBed Ins^nollB^
FJtt^i^îfcrftaé^^ « tf*éD£f4ié«j9B
riqi^|$Htéft&p*iilç ipédoïKBtaajprti À Affi nrièlsfaètrŒ^dte ;ÙJ8t£
gro^aBfiafrift fflà^&amj^ntf^ 0 K éd9b
H SHy«è|r#i^»^^^ çëçiiMfcawumBld
grand nombre de ses congénèrestI^tei^f*^fel«nïk^)¥tffift89i)
Notes inédites.mutmoqS[sz && au anfib eàvtilu» taBJà teupa9iottiq X9eaa
Annuel; tiges nombreuses, un peu sillonnées, munies de quel-
ques poils presque piquants, 6cabres, rampantes, pouvant atteindre
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téesW de longs pétioles, sillonnée^9i&B«^«^îô^§g49ge^I*iob
limbe comme arron<Èyj*&S&bé^ l^géifn^.'ft^if^^^ikàè,^
riuStti&tomvilM^^ ne
gueiPcaife^iflril^il^^ îWa^ sùtema
il est un peu pyriforme, d'un blanc verdâtre avec des taches allouons
gé«fià^û^tiV0irtÎ9i»IJïtoV«bI.£>ijp 8dJu£d aaiorn quooradd esgiT
Ifeu^5^i^dc8w*3r«4fc^9eçiBtHufep ]H»i«ie9Îta^3el9ll*oâfce3,rt
expflBrtfifaAaoa eslte? sel -aMuafnjsq eiqè eiudisulq temmoa ub Jnsfaoq
Rfgttfe vfrw^ifai^eaJift»^
fibres capillaireH^^éiïfeto3atiéDa Ifc^'teriteijlliKqâeÎHrûë éêgii^ *
nanéfr àaï^ba&pftiiHteijîéq ptteqtfeigfcaimnéèfertfè^
me%rft^ealtad63^r«iuKaMidiflne,iâtiiA gfaswvt jJrôttflletëfthlMteœ;)
radicales sont des hampes stériles cylindrique A knbmfhmtpfotfo
les AtaiU»^Vq«^^^
et plus de hauteur, émettent sur leur longueur des feuSfie&tfuità^'*
nes,quIvBnt çaaiâi$ œhliHSTé^iemtBtaBS leatfaracLapIhftlJieOT'i
à flpnft rçtnwentriâfin m6m©kiit^al^fe»là«3 ettêftsQtftfi&âl&wroo
s'allongent beaucoup^éotitite&â F abftafelgunl ^flrtfotfàtfl0Jt»91(ï
fleuïèfftaaàty a» pamk^etitfflpMrâ^
aigufi; sb^railéidiléfiBi ftetaà Mtqtortfaasiabàqi ^itnpède^tt^o^pii
de6à \ 0 mittmèlimd^
MaxmjandMbtgtej fflottpâftâiii^i^to^
trèsflttd%afotf^é^t^ 898 9b sidrnoa bnsis
Patrie?... Serre.a^é^6^dHassfeaiÊ9R6 pfeA^^^dffil^^
cate,etwufald^Bé oàîptf&t dtN^^lte^ra^^effB^tOSÀit âii^I^P
assez pittoresque, étant cultivée dans un vase suspendu.^*^** w*0^
-Idnp eb adiaum ^aàanollia ueq nu t898U9*Blmoa 8sgii jtounaA
sibnisWB îasvjjoq «aaiiléqaijsi t89ïd&>a t8îii£upiq 8og89iq alioq eeup
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Comparaison des Pèïtëfl&Sf tfc^feawfeifei et Œil violet r
Par M. le comt^iSttfot^E Làhbertye.
mes de terre de la Société imj ét^«l'«â*lto^
(tome VIU, 4863, p. 4 48), fait < tel* ^<4*f4Uft«lASm£*a
l'ÛEï/ vto/rf. Telle a été l'opmio i4mûe ^ ï^iwfatieifemfcrt^b
la Soeiété daos une réunion déji i d'ancienne to&^&mb&wjJPL
m'avait engagé, eu 4864 , à récfc mtfa M^glWMO^^fe^
la maison Vilmorin un petit lot Yétyl tâdïï^<mnpmimM9
variété à la Blanchard. — J'ai été amené à dmbntJaiM'MBlt
que M. Courtois-Gérard, [d'après mes observations dont ?oici le
^afc*tti^<É^*atato snuM
.89nu£[ lijBdo amant te jj£9q amôai ; diidl db T09Û £ te asgft
.89iiil AS .SSttoïMfcfiFrôf îaiooî Lio tslorê Ijii&^^lfRïA AïA h
, n rDe M. Vaitrv, et lelypc innomme,
.esiJfl es t8ôIooi9doJ d86 miool h ro ft^i$[f|;?feirô VoËM ,
tfûWçt&lfi. £l£ JioqqBiiBqSnttft'Mtn S. £l 9îoè,rqqrfteftllMfWiifBni iô
f sutt&Â ^wV^ amsq » 189 9iéim9iqrB[ 9op bttjî hou t99nnfi 9lteo fffiib ô£
totiooo9iq B3 èrçlfiM— .ta£toB"«Bff<f?3tI ea ôf^up \$ww&V»Vb sifim
9fofi¥P î89*o — : HbtIIbiD 9b zinitrdxîri 89b 89101103 89b iutVbwo'i
4MfHrfo8
-m
ll^MrtteWîtto(^P^^ifaA^ ^SjÉÉP) - .9fd£ièbis
te 9Tît£dBi as )uû li siBflt ; 99qçobafidB 9iJé 8Bq Irob on sllo'up
ub 9mèai m taiIopBM b( 9b 80889,
Très-vigoureuse, ailée*
Ailes ondulées en crête dterefqr
XpobofidB 9iJé 8Bq Irob 9fi
^^^-^B 19DBlff Bl B 19doi9do
JDBlq
Moins vi
çuiq sa
iinéfn
-Ailes planes.
jaHMMO*! TJM M WOITÏIiKtëHŒ
_ „ , „ . .aajo/uA'a jiohiJ aa .1 M i&*l
Folioles d'an tiers au moins
plus grandes que clam larltfl a whkA ° l
sSfe^f^îBîfoaà'i saod ob'toTto Btàb £ rop txo9ToogÎ7 S9%B 9idiA
partent les foïiol««Wtà#b Wtf^ * 9nnol
-fitAi^'îrêftkit^^f^i^fe* ioa 89i)^ite9tb£,fekil}aB]t6ttnH
„ .9ij£lqs
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— 9HB —
.3ÏTH3aMAJ 3(?lli«af»/«faio3 ©I JW i£<I
•tafôl*t8H»ii^^ àJàrodg si Qbsniï ab 20m
^SfiraiMRi^^^g^ <fies ) Jîbî ,(8i r .q ^08^ JIIV smoJ)
dbiftiteafamhéidig ^deimài oimqo1! èJà jb alfeT .Mo'w iïsn
iBp&ntoâitpeiiteb enaaiorifi'b j \[bb aoiaaài sais sajeb àtèrooS b!
sb1^^^0W^êi^#ïâfote<n ;bèi b f td8K jk ,è§^rt9 JijBvs'm
tttodué*q«ifift)tllfqf(teWés Vipfc'i iof liisq au nhomlîV noaicin j&I
^UÊÊMtSimAaato é àa9ms àièjiii'l — .binfoit&tfL d h èJàîtrc
si ioiov Jnob anoitjmsado gsm 2éiqB'f)t" ^biBièO -aiotiiroO .H sup
L'une ete&Mti* tatâtafannUb BMArtn&lâK&^tatfDfe
tiges et à tarde terre ; même peau et même chair jaunes.
,rt <*ni fournilSÏ^Mffc^îi litres.
* oî it fourni 386 tubercules, 29 litres.
Si maintétfflSÉfPj%pprécie la B\ «wdiàrdpar rapport à la Marjolin,
je dirai eette année, non plus que lapremièreest à peine pins hâtive,
mais décidément qu'elle ne PfiP^ur autant. —Malgré sa précoeité,
**mcW& *&§mt$ êftPî un kmh>mrtÊm<&M&*totoM*-
jourd'hui des cultures des habitants de Chaltrait : — c'est qgftxftp
sidérable. — «pfflSél8^ ^jinue^^^^ferinw^aÉwH^^it
qu'elle ne doit pas être abandoxmée ; mais il faut en rabattre et
ne plu$ chercher à la placer aÏHiessus de la Marjolin, ni même au
mêmMfe080^^7 MtoM I -&ti* .oeimifogcY-esiT
.89flBlq 8sïï A — ppOTDb sîèw as esàtobfio 89fiÀ
Description m ncux Pommes;
Par M. J. de Liron. d'Aï rôles. _
emoai i/jb 879tf msb 89loiloï
<° Pomme -MMvil 8iiBb sup 83biiBi8 sirlq
Arbre assez vigoureux , qui a déjà offert de bons résuïtatfl^gftfte
fonne à l«RBB|tâ«enM^qffii d^fcto»ï&foi!oî asl Wiiq
EnÉfehajtlitolî^ei^w^res 3ur %&i$?igâl»hAft ysmitofr
aplatie. (
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— 648 —
« 9ÎWoi\eutadl j^wstoity
Calice ïxtgàfwwanfy àfffirï&iM'^&qarifotftf^^
iH^frfrflft^toiifliq^ isïmmoH si
j8E#qa*^«^<ièjïtié»^^ âal
d'ocre, à la maturité ; il.e9tâpsgqœ4to6haffgétf ^
dfcTO«èH«06f^jta^
flg&mjEl^Bl^èjKHlJtlBS^
pâJttfennéeîe^iK^éitenlitfaragiiléêb sàffBY siloî jb! anjBb eidmon bjœrçj
et mai. .9010I mal
djQrîgtatartrofiitaB I^çshitïiè^KJ^i^è^afalôa^Bia^ajiBt tattjSk-
cgrti8fi)>£Qi»pi^ète9af^ sftelzcpfteiiJÉSMd
(JiftMfôjfttriffiK aeàua^iésai^d^Tfiifo^ deUafâfcjjéfcfc
iol|ifaMeiÉt«ffii)teak[tfiiaiticisrttn(q.dup JVX sfrroJ ioiufa iuleo Juoî
-jSê Aiiafogatoifc^ft^^ Bfeoœiiiairi^sîm
teift8^9<ïà^
médaille de bronze a été proposée «9$^*erà«1ï^P»û^Jit îB<îteïM
-1X90391 fl9 «T93a9ff 9Û fliol BOpîjè 8UOff <3Q/n9t XU9109ri Ï90 20BQ
9up ^IlimBÎ 9b 19^01 uë 9Îl9nollifr eJJ90 OTiomèm 9ifon ensb tnsl
auquel il convient particulièrement . . njBgiV ub 9tt9n
Fruit haut de 6 centimètres; sur 7 de diamètre.
PédonculçjHtàtôtgÇftft^^ coton-
neux; arrivant à pei^gjy^'juggjifoi^^wQip^lé large, profonde
f£§è fl9id BT98 top f9liJTôî-côil ^xfj9inogrv-8éiJ 9idiA
8£?^Pe%o^
cotonneuses, wjjfefy^
P^ffw G 7UB 89lJÔmiifl90 Of 7D9JuX5d fl9 Jfl£ÏU89m t80TO lôn'ï
Epicarpe vert clair, épais, luisant, parchemineux, se detac^^
jaune citron à la matugfof ^ffl^^p^f§ftjl^^W8Jkq
9D %]9dojBl Jfl9m9ïôilu§àni ^iibIo Jwv ^isqà t8£ig 9qiBoiq3
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— 818 —
etbieafcnoïplBédj rfpaatôfita^fetofa^
-rfifcfryièJaileû^^ çtasaro^tigiEl 9oilBl)
Le Pommier Ràatôe^^fcfi^encoBajl^^
âtotJmreggefaiiir^j^^ jèthutam fil b <9ioo'b
HistoriquasitDBtaœifi^ag^
goàitans JasjûbfôwDw'^
grand nombre dans la jolie vallée (bèlftpcift, iriteâtâ^tat&ffliâiuq
leur force. .i*m Js
-*£§ttd vfiifttçft^ftrogéjki^
âflarâaÉdjtteifafi^ yJwridfla^MWfeaflB^
bW8dand&£pikeâtai feiçiSé^uiB fttfaniî«iT^fi«sënïÉ9qi»a((o«i0rt3
aMà/aiftiBllefc dasuÉ^jaiuiértMta^^
tout celui du roi Louis XVI, que.phpdcurtoi^ViWflSJdûftMrelÉiiÉllai
a^efiUfctouurorôB àfc^rièiéHMq^^^
t«ôu^«ûtyau*H<ril^
r*iMv%t4ÛL&ûW9&wàx#àtëm e&oqoiq àJà £ oxnoid ebalIiBbàm
Dans cet heureux temps, nous étions loin dejœnser, en recueil-
lant dans notre mémoire cette historiette cm foyer de famille, que
nette du Vigan . . tndmaiêilisoiftBq Jfraivnoo li teupuB
.9iféumih Mb T 'lut ^tyjt9mila93 a 9b Jufidtiwff
-notoo n9Çm«iuPifte«n4««^B^
dbaoloiq ,93*5! èfrorav'toîlfiiBIV^^ JnBvira ;xn9fl
Arbre très-vigoureux, très-fertile, qui sera Bien égalSfâeiflPâïr0
Fruit gros, mesurant en hauteur 10 centimètres sur 9
j^ggljoBJab 92 tiU9fli(n9dûï£q tJflB2iijI t8iBqè .iîbIo Ji9v 9qïBoiq3
pBfilW^»ftfW Bl é flOTto snufil
«'■ " * * -a "^^
brun
Epicarpe gras, épais, vert clair, -irrégulièrement tacheté
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irnni solaires; il passe rftfjifiaft^fflte09 aI> ™9hifiii anu'np
0mW%tW3fiiellt?i^ûffiM%tf&&^ida»l88f eWi*Wfi-
8^er?BVWèB^^>âî^?B^'W-'I3,ln3'1 £l M £no t«**»*l»
9TOMM£a&^^fcîftÉi?éfeIi6VeMl»fê?è(Ira9, 9<n98 9anod 9b
j^^j^yuoJ taewb ussfh 99/hq in'l at .8Ï8a6rfo 39b Ofi .m » fi
89Lmfôîif^ïfôvfâitaâ^îyff8'fiati^ï«ié«8& ^a p&
M. Leclerc, proprrmrW^Hal[(tf<^kMd^^
éeWuWaprWfctërf ; VfhHmil& Ig^HltaMPftgfHftg Beêor
fiiittft/B^éfeflfifetîteàeîfiftei^io» "& àlimàTJxoToayfi bosii
iliMK^p^PiSfetK^^1 8nod8i«od 89l J9 ègnolk l89'a l9/nmo2
<tï5JiMffitOTWiPÏÏ!ra^a^185i^^
d'une Conïffl^&â93j29î#(tot^VAr^ceaW ffipftkf.jpg
nous a fait l'honneur de uuus adresser son honorable Président
*»rftPHPW!foHT .MM S9d9 uroaj* two iuo saàaiHaaO aaa a-reiJ
(aâsjHTàfl M raq sJofl) niui te isra ab eiom e9i Jncbrreq ,aâu
Note sur l'hivernage du W^JfÎByfflfiBIMbmA
Par M. Millet, père. .muqaho —
Cette belle plante, réputée de série chadfêw^lfu moins de
très-bonne serre tempérée , et que les contrées dW fine lire pro-
bablement son origine autorisent S88Mfêi% ^Éi#fellê7paralt
néanmoins pouvoir être facilement conservée petftfiflfH&vérsansde
grands soins ou môme sans qu'aucun soin 'f8? âffFâSnriST Voici
du moins un fait qui peut venir à l'appui de cettê8fi$Mïon~
Au printemps de «861, j'ai acquis une faible'MïÈft^Jftâfûi
caracasana, que j'ai d'abord placée sur œucUe'S0^^^!!^^]^!»
la faire développer. Lorsque la tempéMtufl^ff^ffiMffiî&ïSle-
vée, j'ai mis mon Wigandia à l'air libref^llSiTavoir "rempoté.
Plus tard j'ai changé le vase contre un ]
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qu'une hauteur de MfflfW^fflÛFfouuq H ;a9,iBl08 ano.™
d'octobre, on a dû la rentrer. N'ayan|^dfy^^yu, u$j*
de bonne serre tempér^d^9V^n]|^^Î3uV^aj^r^^ee
^ijftiôfWWft^ofteife^^TM^Î^o^mili^
à 4 m. 50 des châssis. Je l'ai privée d'eau durant ^|>j}W£r«
tracé avec l'extrémité du doigt^? «^ÉfflfetetoS1! ;<#«§(&
ai versé un peu^^pj fo>W0îtë^li«l^^
ÇiBffi^^q^i^Hfi^ïFÙIi^Uin^la^ujgâi^ fa mo^pe
sommet s'est allongé et les bourgeons la térau^^mroMipanyLsft
ta9biibï(l oldcionod noa totsnbs aron eb iironuod'I tisls auon
Liste des Orchidées qui ont fleuhi chez MM. THn&0HHfa§rd£
leêr, pendant les mois de mai et juin (Note par M. Kételeêr)
Aeridfes'Wn^rub*^'^ "b M*™*™** «« a™W
— crispum. .diéq fT3jjiM .M i&q
'eb sriïôm wWÇHlnufo ei'rsa sb sèiuqài %9inj5fq slted ôJIôD
-oiq 9iï} offS fitft 89àiJfloo 89l oup J9 1 6àiàqai9i 91192 ôimod-aéit
îi£ifiq^Il99f9irfli!lHl ft45B^ÎS5e8^u92iioîxuB 9fligho noa torrraJdnd
962a£8l97fiP!?H5b*fl9q 9à7i9anoo Jii9m9Jio£Î Qiîè liovjjoq sniomrusèa
îoioV TFflatifrfflfè ffil'moa nuou^jjp 8n£8.9rnèm uo eaiojjabiiEig
~Molinqp ôllpo 9b iuqq£fI jg iixi9Y )U9q iup Jifiî nu aniom ub
as^Mff^Slmifffiï/ii^JcfijBl 91m 8iapo£ i£*i%ld8\ BbBqtndinhquA
woq^S^SSW^iPiS'sdDuo^ iua 9èo£fq b*iod£*b tâ[ 91/p iMtnu»sytsn
-9l™OTflfin^a^B1?%,rij)Biôqrn9) £l aupaioJ ,i9qqol9V9b 9ii£Ï £l
.9Joqra^iro7£Tri$F4j?s;8idiI iîb'I js &%it»tyW nom aim tà'i ,997
[ au 9ilnoo 98£7 ol àga£do i£*[bifi] 8ul(ï
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— 352
Galanthe Masuca.
— veratrifolia.
Gattleya Aclandiae.
— amethystina.
— janthina.
— superba.
Cypripedium barbatum superbum.
— Lowii.
— Veitchianum.
Dendrobium Palpebra.
— primulinum.
Epidendrum macrochilum roseum.
— ochranthum .
Lœlia pastans.
— purpurata.
— Schilleriana.
Oncidium altissimum.
— flexuosum.
— pulvinatum.
Phalaenopsis grandiflora.
Saccolabium ampullaceum.
- — Blumei.
— curvifolium.
— guttatum giganteum.
— — splendens.
— prœmorsum.
Sarcanthus Parishii.
Triehopilia coccinea,
— suavis.
Uropçdium Lindenii.
Vanda giganlea.
— suavis.
— tricolor Rollissonii.
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— 353 —
Revue de la. Flomculture;
Par M. RouiLLàBD.
(4* article. Voyez le Journal, VIII, pp. 465-473, 2Î6-Î33, S82-290).
§ 40. — Azalées de l'Inde.
Madame Verschaffelt . — Arbuste d'une bonne végétation et flo-
rifère; fleurs grandes, ondulées, blanc lavé rose assez vif strié cra-
moisi.
Duc (FArenberg. — Arbuste vigoureux; fleurs parfaites, blanc
flagellé rose avec très-larges stries ou rubans écarlate.
Charte Enke (Amb. Verschaffelt).— Arbuste bien végétant ;
fleurs rose pâle strié violet, blanc au limbe.
Dieudonné Spae (F. Spae). — Arbuste vigoureux; fleurs nom-
breuses, très-grandes, fond blanc pur relevé de rose vif depuis
le centre jusque vers le limbe qui est blanc.
Professeur Lemaire. — Arbuste vigoureux; fleurs nombreuses,
larges, beau rose i l'épanouissement, pâlissant ensuite, vivement
teinté sur les trois pétales supérieurs de cocciné violacé.
§41. — Rhododendron de plein air*
Souvenir de Jean Byls (Byls frères). — Indiqué comme étant le
pins beau de tous ceux qu'ont obtenus ces semeurs heureux.
Président Van den Heckt (Vervaene). — Grandes panîcules de
fleurs rose-ponceau très-vif, larges macules brun-noir.
Bytsianum (Byls frères). — Belles panicules de fleurs rose très-
vif, centre blanc.
Jean Verschaffelt (J. Verschaffelt).— Grandes panicules de fleurs
cerise carminé pointillé brun foncé.
Baron de Croercr(J.Verschaffelt).-- Fleurs pourpre rose, macules
brun foncé.
Etendard rose (VanHoutte). — Trè3-grandes panicules de fleurs
très-grandes, rose vif satiné.
Stamfordianum (Rollisson).— Fleurs pourpre clair, macules brun
très-foncé.
Gains de M. Liebig.
Caroline Herxogin zu Sachsen. — Commerzienrath Lottermozer.
— Louis Mathieu.— Wilhem Lucdicke. — Vestd.
23
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Gains dé M. Noble.
.saaaavia eaTMAjl — .il "'
Lord Clyde.— Fortes pcBKules de fleurs rouge-sang très-foncé.
Princesse Hortense. — Fortes panicules de fleurs rosl-£he3$'ul
Màhvmimtotiwwsk&wP - .rr»fod9i8)m«\\v>vwmwmuWa
Ste//«.-«*àte9««Wo^iW>nfiiSéu^fffiné).in9S uL *»,lM B ,n9m
a«o?eMléauJW»1Wi*lé'%iflMeûîé(i^fe?1 ~ .«»»«»4»\««**
jafeolivbntei smw 9)nfil<l — .fOTismoJ .dD) ww6&Jfol wnrçï.
-S*w«^abTf«i^aBaë?
dau'b -iosusaol lual and) wàl/iod Inoe esJioiJo KoTfinsi eol \w\
àbsiémBne taEllilSmimmfmmm^b <oacId tohoo'h «h«
Souvenir d'un ami. — Paxtani (Noble). ^N rt
-iioîï £l eb eopaingr-m olnfilT — .whWi (<mri\iW5) wfwwfl
-ém £ â I* ab taolIiu»1§^ssriJHIW>»»* InsvelVa «ebnclkWfor
raraaéèç^^^oH^^ibftïriéfi^^ftmWj0711 <yIofI ?S ,
cl aop îsgnl eb eliMÎ lo li tteiidsd nos icT .lueusnol wsl 9Juol
aisIqaoaàocIqfc^ÉTTOi^Hipwntf^Bdtoiiaapiï'inio? obioil 9TO8
Gains de M. I^W} $ f$kcl»° T "«*>"*&
^arma-nr aAl tua ànnilmi u-»a .Lit fcnoi otcitnyp 9-m-mn .wc t«9J
afêHHfôïH SftJp-r'^'PTaniè UrVvfeourpû|^; ^j^^èjfcJiçiflfoî
trè^-OTâl8y,0BffiÏTiues, rose satine, nias au centre, bleu djf{^|^
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.ajnoX .M sa «Kii.0
§44. — Plastbs mvsBais.
èogoî-aôiJ atusa-oanOT aiuoft ol> aatusinfiq asftoïï— .w^\ i ïvwA
'" """l^feOT ctd'ùH ob auluoioxjii aaliol — .wiwVwW ««"VA
nmacrophtflhm(Siébo\a). — 0^g^qfti)»lteW(»bMrtr«àtri*']
du Japon, Tips, ^MgfilfNftBoajgfedfiH *B»NS-eB>1^»t*&.
La plante Relève à 40 c^yaèt^.^irp^^lf^imiiii^éèsfla
base et donne i
ment i celles du genrejnÇOjpflnj^;:^^
Agave icniaigera (Ch. Lemaire). — Plante vivace ijtoftfoîtoiAQBi
/>ra; les remues étroites sont bordées dans leur longueur d'une
sorte d'ourlet blanc, dWtow«5MiTéftf«rf «N&rtillant en arrière de
Duisène. ° ^ 'yMufy skoVs.d*\ — .»«» m>'V> iiswïvso?,
Dracœna {Cordyliné) indivisa. — Plante magnifique de la Nou-
velle-Zélande, Relevant âBAfftftUflBtreB/i^euilleSj de 4 à 2 mè-
toute leur longueur. Par son habitat, il est facile de juger que la
serre froide suffira(ponncettopteiït»i^ftî^l)urra%tr§ placée en plein
air,pendant 7 ou 8 mip ^i;^çg^A lf: A wlWÙ
Dracœna erythrorhachis. — Autre belle plante de la WoJULYfiUfi-
tes,
fnilffllC
.iiiohuoq u£ bondi
HemerocaUù ehgans fêlm variegatis. — Plante de plein air,
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grandes et belles fettfttwefeiterfdmbàagfo^
gfoMÊitàq? 8uo) aamraod 89ïJijb Ja xa%idï(fb tJol9dh9a sop 8bi
fâSgfiffi^ié l^lèpçwai|flH^^
dans de^«é*^ta|U9ûét£l^^cnheui0Sq nifiïi9* aaxh xiodo si 80£b
9bJflèlfl^<pJferT*^
jeunes pousses sont d^vàildifirfaarcJ^i^Étoihte^mft^^S^^
#éffir^llfi«itftrt*fa^laÈtem9mi)ni aulqtdivil so .smmoa a3
dl W^^Wo^'cûtonè ^I^iw^^dn^f^feUl^^mÉJéite^
et d'un bel effet ; grandes fleurs très-doubles, tiûMfaw&to&tttb
i9g^te<fiftti/»M^ 	§e#W le
docteur Von SipboMtîinBliLMqâiléta *
Nancy, cette variété intéressante du type sera une très-bonne
acquisition pour les fleuristes de l'Europe.
ginosa et C. païens, obtenuè^H^^f il^Lemoine, de Nancy, donnant
en abondance de belle^j^ grandes fleurs. de.4 5 centimètres et plus
de largeur, blanc azuré passant 'au blanc 'pur, étamines jaune
paille. <aniai88aM
eitit woq s inp te .9taqflg SZhOSl iWW Â ffi *no& stoaauqo'J
sUyjwow aboft&Kt sww*b itoiUnsbitt'i o*s» ^wtoft^'iqmoAO isb ytutiiû
-ai nu tes fmworo sri * ioft#tpp@^B&yi\ *wo\ iw t'«rcWo «* twcrç
.SfflBSoJq^D 8JJ90 ab 9iulIno glinaMdnq àJà £ xup eo tooJ 9b ècnuâ
-190 9b floiijsbàiqqfi'l ansb iii9iuB%I 9T7ÎD8 9b n9id ifiiabisg 9m 9l
.zàbiBgfid sAtfim ⻣ w éfflglèfigoi>fo^u(& {$<»£ ataî eni£)
-UB8 9n inp te i^ai/j^^jH^è^^q^AiJigpIq b! moq taoa s3
li'np 90 Jfl9fli9liBÎiBq JxB8 no'I jjo 9npoqà 9i ton £ wuoo lio/B lfl9£M
stuoS au ^IBSIPîuol A9 gflOflgiqffiBdD 89b iîovb moq 9iiBÎ toi
9feéiS軫»«Mfiiefc toppAlttiof da JàS0léé^inJi^ndfiajt6»tnie
^É»&88ltti*itè*b nio89d 1ÎB1UB inp ^inWnorJioH'f 9& 9iliBq slJw
Ce livre, divisé en S5 tableaux, est réellenHàft&ftiaatiïra&t
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s
ÉLftàrtglèliriitrife, MAbtedqiKtqée ;
végétaâfeJWIfeftfc^ 89llsd ta eëbn^
tels que Berthelot, d'Orbigny et autres hommes tous sp&*#83h$ft
lÉlbâHtt^ te^^Qc«flai^4M^mû^aildedfc^^r^^v
^^«to^U^M a*nbB«OBié^ »Uiler^umàlM£t^^
dans le choix d'un terrain paonrolfr plattfe&ttJ|Bt taftfgeeb ansb
im8feHP%4tfM4i^tf JilHéta lnoa aaseuoq e9nu9(
En somme, ce livre, plus intimemaitaUpjâ&ào^fteëjpift
l^éArtàn^^^tJ^pefid^qW^^irtilç Mali&ilMÛ^s«9l9 le
ÉMi»i»aiP^%élBQkJL t89lduoI)-8éil 81U9B 89bnBis î JôTte l9d nu 'h la
* rôq^Fd^M&<mrftài^ noV ujgloob
ôanod-eéti snu £198 eqyl ub atasses-rèinr èièhjBT 9JJ93 ^ohjbVÎ
^qoiua*! 9b 89J8hn9ft 89f luoqnoitieiupofi
-*ft^^ibtttf$ftj^tt^
Jnsmiob «yoojbW ob <9friooi9Jto£AHf éunatdo ^aa^ .\> J9 &toftrç
5Ijfqld *"té™**> «tf>«H&? tePrteI,9d 9fa WMbflOdB fl9
âao£[ 89niniBlà jnq onBld xjb Jn£88JGq qiuxb oncfd t7ii9aiB[ 9b
Messieurs, fr.
L'opuscule dont j'ai * *(mjf, tfiflflffi ,CQlPPteT et 5™ a Pour titra
Culture des Champignons, avec l'indication d'une méthode nouvelle
pour en obtenir en tous He&ift&(f9^ttoi de la mousse, est un ré-
sumé de tout ce qui a été puMié^nria culture de celte Cryptogame.
Je me garderai bien de suivre l'auteur dans l'appréciation de cer-
tains faits iftiPty #>u^iS^cëaMpft W j&t 3W*<as8ez hasardés.
Ce sont pour la pliH^^/pi^ç^é^ffliîyOi^ vieilli et qui ne sau-
raient avoir cours à noire époque où Ton sait parfaitement ce qu'il
faut faire pour avoir des Champignons en touS^HS^ en toute
ttamgHaotttafik de variai rtomÈtrçaaiitf W^taiftSW
^utMnUriqtn^SèèUdbié afafoîftEtfd&i<ptt faiïmimMPhfc
cette partie de l'Horticulture, qui aurait besoin d'èt*ttplltëi&8ÉM^
)elinteB^fdSdiéBnall9èi tas ^xuBoldBi c£ 09 èervib ,9i/il eD
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sWriWWft^i fta»fc4P9t d»rr^6tt«n|ÔSQMi -Mal
7lft^#^B»^©^lrt<{3j .1/1 j^o ; àtyiooS £l db noiJnôWs1! A èfctrç
.diâlfiiSHtÀf dfed»l»i«iiWlte)à» \Mttbifo XiitotattttiiéiAttJ*-
-fflW¥ft8l8»^S |^il«\»W»IP»«i)^J^iP«frtgftifl*9a décrit
B^^^ttleoito^^wterrftoBfya.iiaii^ fibidràJcOQftariite,
V ftfàtftdctert «gBàlétii«iqaaùeatoqtaf sa àMÏ*tàéMx\teÇ<$a?9mè*i
j£*wfe*i> fldptuiflât rçi*3i<*jri^aira
és*Wjto£ptarat9 aïfe'jfïfltastotepaau^^
tioa d'autres espèces que les Grimmia, iB^ïÛhtèïÉnohïaf.^iMs
<SMfcjÉ»ftS»^f*^^ /ibrârtft(jte àJaotetf de
I tf eW'jtoûgiœTO «fcdedfrttDpQufrfcBmSI^^ tnnngiilziia-
liflfriteUttBj lis fl&5ppn$rfijgpBwrçh^ dYi/oi) 92
1a nLCfjBcsLft dflrr UflOTBMaefittP Ugft dam dcftfiénétabAéieajl* aiadlms
II
91
adresser vos féUcitatiftiftÀilkJ^
ado!;) b! ansb «réJâm Jisvjjoq sa caia aup te 8qoi9J noa 9b ioiqiaa
-Ii9/n9id 9iJ07 6 aikwb 89upl9up ii£vs <992oqrai iiBl9*a li'up subu
-DOl 29Î9 8JJ07 9I/p 892a9qif(Î3Sf ^i!?^bR§iffiPrlfiWcf9J .H £ wblQOM
iup inBwMSfNpï&iushod&l oannoil'l jb isimoàb 9b xu9ï09d aiuo{
-àq»aMrâe ^fcpetttwltf tteetawtaultffe flBfflifc^pfM^^1^«W^
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iWttawpwtnMr Wiràn*tife]iefc 4«Q3u*»*gt ^eâMKfWe
toate*le£gprartikia ifeiJjiMtiEtâa
-italUtecwtfe^^
gnalé à l'attention de la Société; c'est M. Leb#èiPaiftft3é»l«fv8ftk
^Wtoèikuli*vÙl&lM*hëAÙi ttàë>««fiiiai«fll*tffe ftiwftiflfere.
inoMi lieltoi^a^g#lted«»ttft»é»J«»*ato gfeMêsiàe*Wfl-
oaufetêrtà Léqfgaihstr^létiiahtsi^îia cftleWto^»«t4Pa
-«staifcafcl^<»nii^ iMftbHgM «Pfifti
^«uttAiittibiM âfrOf^^lartfVatfw^
i^ûôateraaifiit phisiteb wtoesupùme ^Gpçs^éài6itortàeto«ttUtt-
îpfiàw ^(JûtiiMoTLeèfiià a*f ntpoéeod0)pk#U»èIdaBff te&tatitttt ?
llViqgMftgnd^^ iftaitiftift dratoiff %t
-Sud» st^feqhbûleadeivaàfUï^q^dutairtiq^^lE WTàjêttàwh
<iUte(fQJs\oxildèU{ûléjàL ^'imm\«'â 3-jI oup 8^Doqa9 89iiu£lb noi)
>L lUbsté e^oercu^ MUfrehammÉft^^
fibilâgnûm <SHipte#ajeGfr^ OT^l8tofeW$4l
se trouve suflasaJalaienbipB^\d0^«6ïi\^?i^q^ff^2i^ giasigftfllttir
'9top& ibfsÊhid^mM^ fctifitt Ati wMBKWtfiflA &*è&ir et
Le Comité a pensé ^M^ttëé^û? SSffcè^fitf WW màfi
emploi de son temps et que rien ne pouvait arrêter dans la tâche
ardue qu'il s'était imposée, avait quelques droits à votre bieuveil-
accorder à M. LebM'Hîâ^de' c^'i^ltpeDses que vous êtes ton*
jours heureux de décerner à l'homme laborieu#ël:$&SÉfréraut qui
WW^^#girt*as» «taiidMSift9««lwiifeJ^o^aàmK*pé-
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irAfeuii*arin*i^
ration la demande que nous 'avons l'honneur de vous adresfètfft)
^oâérâtaroq*wioôl xtRlétt Qftto* *hw$jtoëblwtamaûibtob ofe
i&$ft$A&ifi£9 eJiobo9 ,Jojsd 9b 297)901 8 eb feîo9o eium 9b èurotns
Juo) 9l jidfi 9miol iop giffrsg 9h ?9itéoiito93 dl sb noidqsib
Jnob r89idiB abnjBis Si 9b 101*3 ,2911901 036 9b 1090300! 9od lom
80Bfa asq ttoisaijslq 9lfe[tflf|)^Mlte£iqp9t«t& esàlais 89bimsT[q asl
Messiburs, .niimisl
Ài£raieuir,n^<niKive depuis T ans, Haie aÊrslrpianTatioii, parson1
jardinier, M. l2^^i&^8WMI^*é9*ëtenfeSSï%^te
Eepere, jn. FuresT afTOt eïr iMTOnireur uô TOusIIrB un rapport mus
i#9 iPa^Mèâ^l9V^fe^,ft»^tarM)âfi1W
ism mimmàmsk ^immu^->im 8$I 89,uo,
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«^tH^œiïPéfiifoa^cisiiiBiî 9Dp 99SJ:aà[n nwÏÏB
autrement à'^i^m^^M^JWm,%~
.garnirai 91J9 Jidoiias 1
ntiw k^^^u^é wm «m fu tt»
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tîiHéteaibG 8007 eb iudnaod'1 ^aovB zuoa 9i/p 9&n£Oi9b jcf noiifiï
e*e tartittnfltf&itf ét*nSp#da 4«tt0 mètfpn fôBmepn-rtUrélong)
entouré de murs neufs, de 3 mètres de haut, enduits eftpi&tJ$*ffl**i
chaperon de 46 centimètres de saillie qui forme abri, le tout
ayant une longueur de 360 mètres, garni de 42 grands arbres, dont
les pyramides greffées amJGoprifcjwptiattieWte plaisaient pas dans
le terrain. <8jrosieaaM
toutes les parties^^é^f }# |ji^Ml W
|J
sySaM
«en ménagée ^ue ^i^^^l^^iH^r^lK^ffi
i'êhnchït
in il
ut et Te 'ertp^e, c ^ .,( £ ^ 4 JnjBn3iq{|E n9 ,9ibuJ&lft
fem ^ïw^^f -.Mfiff'ftii «ras
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cieuse que difficile à obtenir régulière» étend ses deux getoA
force ; enfin un arbre Miàm <W &*9&oi\p>eîm&£ faà'ffÊM*
BJB3S^ti90d^uIq Insifî/mol iup a)oq 89Î> anub i9Yi)Iuo Ji£Î Jt£/£ 3sl
^j&ttQMdiniAigqQni^Mânfinid sl's^mtauytf^Italéelc^
AiqttrtileiMmtJbttflél^fMajQBti^ ^Uffitej»n»fli LiaiUribAlèv
vraiment habile est celui qui sait s'en rendre maître. .aaldte
-aft^rardes^pstitaettet ttit&tarrèsqi* tt<&afngti?cl* feitriihe
iodtarisefa priifiinnedr*i*h m*%llapp& «teifcVieiUfatGdii eétos*
teiprkWttwtaaiw l^^^^to^eçajv^cibia^^^pGlé^^^a
f9*elnMi^ët(>»n^K^aB/>M«s«ieuifeJ«aûfc tUwiphtads steasujjBfsi
etHtiBUHBquBàîM cep Wi^ifrifW friSàqfatettte9i ub io-iulao inob
Pouvait-il y avoir un témâgxnigv pho^flalfeiiv^QVto fttfHîtkfaèl
cpssf&te&Ei lp|asjpB«saBpmflMft«p^
eehrif&> Jrâsàiii ^ebiusnatarf deetoH^uiÀlsJÊri *i«pèfeJ»te(ihpvïMtt
tWÎMSkf 1IJ9I £ 299119111 ^ifllîlq 9)190 9b ?.9l£Î0àq2 89TUJlU0 89b !U97£l
tsiltettafiffaiiii^
étonteie^fcKiàJiffliiqâ^
renvoi de ce Rapport à la Commission des réooropefises. .197192
Ja 10983013 bI nuoq gûfqoiia aaaalfci ladlnioBl zsl J££0pifioi9i nO
Î29 îup .aholoo ub Jn£llhd 9l J9 taloà*! t8i9upuod aiuôl 9b soiol fil
-asiofian sb alfibia&^^tJMJftiaRpitffer&ijfti méicrab 393 lisns
-btoIoo ^toamWMfiorlqob 709I é .gnoiusû 29b 1U98«I £[ i ,93093
rie, 3, à Paris,9àf«irté4tfM«W{>ff}Miflé^
die annuellement sur tous las f(ilmp9msà^;''9M^Simsia0>»
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ftfl<93 zu'*b 202 bnuià «eTjilirçjii •jinsldo jg alioiftib eup osi/ôio
«atftfOÉiàils^rç^
totaftfos affilie ^roôMœte «fc #«faltf. si'I« nu nflno ; so-iol
tttawiifligfifri^^
les avait fait cultiver dans des pots qui formaient plu&ieaeil&falgf
^MoIeèftadite^ya»fMcrMpéù;'la: flninaHiMQjanppBifaiKëIsa«Dtta-
w)I* liiëfinld miati^jtoip^ >çtt»iJestth^Élèai^aa^(it)ma>ptt*
sibles. .ytWmu 9ifjfi)i noV Jific iup iufoo Jse» slidfirf Jndxnrfii/
jdltatftf jct)l^iguâiW)Ni[ipré50n4éoiiBfl ftdtotttaqaoratorasfcjpdn-
ci|rtwwtiétejagi»Af8riMW>i»^
*ntffo qbantifégi -MttKI iéb^nfl «Un itff^bomtttnni jteiadfoai
»^tiàèfcoiui^Àirfc(b^t»çBp^aBè<î^ie*il^^ atekitocè&rtat ipiô
tories les Jacinthes empotéeàtéUiL«^iîB^^èIlta»eîrti^ àutfop
dont celui-ci du resl^tfèolpietiwMnftinVièl<qD» naubajpamikitBfe
HgpifciâtUft at/p^*tafrvuiq vghng&rrù) nu lio/js ^ IMiavuo*!
90?ano&leaaMqalbt?ffq^^ mikMoçàmp
BtaprqiiDsMtfdrfQiul hin|Jtot«^a^ krtânHnfirde; &éonât ctèaôtfes
faveur des cultures spéciales de cette plante, menées i leur$fekfèct
tftolriicfcsdfliiBaiHfang^^
tfeTjérajfatteniautaapirtitoa^
serrer. .aoaaoqniooài aob noiszirnrnoD si js JioqqsJI 90 9b io7ii9i
On remarquait les Jacintht k fleurs simples pour la grosseur et
gnaitces «eraièies à*lw4Mto^fisiiM»fllOW>^yilftniâale de l'inflores-
cence, à la largeur des fleurons, à leur duplicatfifffjte&lfr colora -
*!WBteJOT^*ftrà^ft^ fi fi ,dh
«Wtesn^lW!^7^^ii*qifâô)q aai eûot 11/2 InamsIIsiiiiiw srb
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— ôôfr—
— ou» —
sb 8£<J )89 ne'n li te t8flibï£i a9lsnBb daasmmoo aiuefi 89b no8t£e
„ , Figurons violet-noir%
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amiDuÀ ,ô9vOioT fioS iijs nwlq sb Î108 siuiruo Blanab <ik
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^A^gÔiP^SrtfiïtiW^^S^7 X0JBS7UOa 89' mi(* I/O f lfl9flI9œÎ£làb 99 9b
£[90 Juot i/9q nu s^a^j&y^i/^Sffifâb Jîbî sfi-Jno 89iu)Iud S9t
eitrtluonoTC si 18 .89dtmo£l 89D nobnBdfi 1 i97iiom Jibiijbs 90 zaoa
-b1 bI eiupnoo Jao iup 89fjfre^?îf8lï8l(l§^uc97uon 9b 9idoiifl9 te9*2
-B«99«tfiffc^
ériêto^iJBBSg%bdtP* 1îfl9fli9T)0B JnB82i§B 119 ,iâo tii9h snonnobnsd
,i9Ja9m|fBifWf *HH%90ffB88ruoî 9b Jn9rii9[qaii8
*fi«tepdttita9ll»9 fiodsogip feOcHèi AMf i?fl*^ï^4^ftrt*l-
tfltaïoft .ooabïïï n9 89ldi88oq <98tb n9 no'up ioap ,tno8 89li9 tnoiJ
-èqo 8A07B 89l 8fJon supdKIquv&mMèqpto siqoaq 9i)ba iBq znom
Wfctttei^fl^pè^q 89fI3 .89*B0iIèb te 89Ïioiflrb smmoa 89mSfn-xiJ3
89jjpfoup JnBflfl9Yora j^/^ôWftJ^W1/^*!^ te ^[os 8sl euol susb
tfgggffiîfî(} *M 9mmoo <£0p ZU99 £ èig onob enodofiS .io-aslteo woq
890 1^ 8èîèii£7 89lfed saL 9U7 bI i£q i9i)nornèb 9b Jfl9DioTtef8 inp J9
097B biO30£*b U9q JÎB198 noiatJlox9 ijj&irreidaioo 898U9dIl)d 89lflfilq
I autâp t Kfl$ter 1 jjlant6îiidiDiral)l&« &U£ifimw* idaîs fîiù jrb swft
; HOTff tllretfrq SIX 'fflUJUlSqOT alrTSTrflw rop SluSir eSI lifOqTn OTdSBq cl
?ft8r88lfPet%lnâfn 89ldB8a9q8iI>ni ^oiiBgeoo^i Jnoa 89li9 n9ûfmoo
.92IJ9Îlà8 9jSro8If%DJffioC&ffftt 8flBb ^telqfïIOO 9119hBq
-mooài 89b aoi88immoQf3htaMqçaraiMrfn& «97 9l sôi/uoiqqfi 21/07
Lord Wellington, oignon délicat, inflorescence magnilggS?
Victoria regina.
Nos pères cultivaient la Jacinthe beaucoup plus que nous ne le
faisons; ils avaient certainement raison, car c'est par elle que la
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saison des fleurs commence dans les jardins, et il n'en est pas de
ner à bien, dam la culture soit de plein air Soit Torcee. Aucune
îen, dans la culture soit ae plein' air soit ïorcée. AîtëHJUL
n'est plus agréablement ^odorante et^ucune n'a le mérite
comme elle d ouvrir le printemps, et de nous faire oubber les
frimas; la vie «SW^
brûlant des foyers, d^'dànâekà^l-ld^attdraïSfares senteurs en rem-
pkœmetitàftJftotiftM fltfif rfl»é&^»r^^
faire revenir chaque ang^fef &9fôft&&*fa. Hollande qui est cause
de ce délaissement? ou bien les nouveaux végélaiyyi^Jxj^i^fe^ns
les cultures ont-ils fait d^^^$^^f^£st-ce un peu tout cela
réuni! ^mneMmb^o¥p^m^è„ei§ic^^
sons ne saurait motiver 1 abandon des Jacinthes. Si la Flonculture
s'est enrichie de nouveau^^^s^^mtes qui ont conquis la fa-
bandonnons rien, car, en agissant autrement, •^&tf$3éflacfêKteh£
simplement de jouissance#Mfi& WSTNfjJâenter.
-iMIÛitarieH**^
tion, elles sont, quoi qu'on en dise, possibles en France. Noirilfer
savons par notre propre «ptt&Mwrjwpffleque nous les avons opé-
eux-mêmes comme difficiles et délicates. Elles pçéqtfftfà&f&friteï
dans tous les sols et siftti^i$t(to^g)fe{â%nt moyennant quelques
sms indisnfiiisables non&itûii&ea fes autres niantes cul tixàaa comme
pour celles-ci. Sachons donc gré à ceux qui, comme H. JdftgftdfâFft
rebutent pas du peu de fave^ft^ MoVk S6fflPi8fifiîi%Sft jf $fflftes
et qui s'efforcent de démontrer par la vue des belles variétés de ces
plantes bulbeuses combien leur exclusion serait peu d'accord avec
combien elles sont nécessaires, indispensables mênrê?^lftî
parterre complet, dans toÛ^ctiîià^îfêSJSte sérieuse.
vous approuviez le ren v&ttene^appwct^iiï^ommission des récom-
PSBfffiaasrn ôonaosMoflai ^aoilsb nongio ^nolgarlteW bioJ
.fiarçjsi sholoiV
al sa 2ÛOIX 9up aulq quoou553 oHImosl &l JnsLmJluo 89iéq toVL
fil 9Up 9ll9 Tfiq ^86*3 TJBO ta08I£T JflSmSflfJ6JlOO IflSÎBVJB Ût {ZaOÛÛ
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Isb g[ tu9ra9809iu9ll .9Bwtdkfllttèïk.,lifivB inp aoiliaoqxal linsl
lisloàbBamçsfu inq èlwniJ? ovmiib'ii'.j; si 19 babib>.nn nBo9 tes«
tÙifétm&miS&yeiHÊikt „
mita awansAHM^M^iSr^iffi» dtt'&rap^t^tfeîJoiS àtôâli&s6
S&fett d^Bfléiiîf^étBttf1^ '^fâ'es'^'te ègrflfflniMb]Iaw
cité ^itijkAWÉ^ (^toW^efittè^W dl9^i ÎSpfi'1'
hap«Hwn«t9fl»«ftiP^ifl^,ftMïi^iîe^ft^(pâÔ^%t flffi"
cependant d'être fertile ; mais, par rtffflWfifsStiètf] fe'ïÉlflf
éaJ»«^te*>a*»à%*plMW <MP^
nï*rçih^ïttotal^s««yfén'W
pWàâMi^tf .^Sfctfly^dém ^tHé,t&cteoa^I»8énWyM^Slb
dt^âl8mal^«%ffe«^Ié1bf8«èr4^fai^fl!^sé^01, ^^mo:» WD91
«ftrtl iifaaNHfttè«'''rfcKotô^Kï«b g? $ fH83%lW^i|rn
In«^^Q}W(fl#^ldia^«{to8oifs5fecHèWd*M^«M,Jd5nîCi
foioirfJiitoifJqfcWfbi^
cultett«#eteÉ!edfctè?§oWaé3«n^
efflHBtfi«tf«*tt0eie<$ %^beâ&1îaMfa^ âSfiePi1 q^Me^"
kiliimàtreèi^fei «HW,iiotet ΰHM tftHjifeflfe ^f^fa^Wo:
paâteitodatftfîtMy» ^W#MMlM]W&d$, tdambêëP*
taatqjteaète» {MOTtet ^êg^'^^i^itti^0k^^yHn1e^ieun
d'éloges. . 138 1 9b noiliaoqx2Tl 9b l'ut si «q *>àm&»-»l
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tanneries extngpgta^fl^gjfl de 486<
dans leur contrée. Des plaies torrentieltesr des ouragans furieux et
pardessus tout une grêle violente, qui a eausé les plus grands dé-
gâts, ont fait <îômf<^W^u& ¥&fip% aS%°p\)ssibilité de
tenir l'Exposition qui avait Jétiiëndbn«3e. Heureusement le ciel
s'est enfin rasséréné et le jardinage, stimulé par unsfnùnadfcoleil,
d?$#§b 4y^ip^m AnRaMHfc ^ètfstoiifft^'»*"
PW/BmttJ1^ $oiM*ft»fc> i*q .eism ; oIHtoî eiié'b Jujsbnoqso
leurs comprend trojj3^fR.Ij:^psrt^g]dftlaMfl^iW,«|l**'«ett-iJb
te-Sffiteo«q^fi^*ttiM»^ towai
"MMt'ïarTB^ 4fc#S»r S»t<ffl<# «fo8i,W» jMtffcflnUii
décernées par le jary de l'Exposition de i86f. .fc-.tsoià'b
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pour Yisaasmti**Mîti>iiwm etëtfflSftM 9b eIu9ÏJ5l° sL Jo1 flU
aîné, pour sa belle culture maraîchère. .eaiélinoD ab
Médaille de:i»««^*!Mllu»i\Hofc» pfcfel*p$â bel ensemble de
o-fiWife £9ha)oq 898 auoq .èas^M JiJaqaJ .M k JnaïfiJs'b 9lIi6baM
Prix des dames Patronnesses pour le ^■BètfeqawaflBéadfCufe
,i/i(8IBtas,irt8ik^<teï*^^
b $&%fà$W&& imicq .aania-naV ab 8im98 aeb inoq ,xinl el ieq
Prix spécial acQMftk^dtcdo«f(àiÊi<M»^i|>Mlt«dtO«^J«Mi-
nier chez M. Constant, à-Autan Médaille de bronze grand modu-
UT
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Jalliur i » adalilmWel eup ih/uo'a nq s'a noite
aèfèlPof ^teUï^D^ft^-W^^nP^Ml^^ de
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élfqBo^iWVISaiti^^StftS'ôS^y nead aulq nb8aaiiol3q
olieJT'M'j^ftft ^Çg^qi^VH*"** mattre BeJPuésç,
tnnpli^!^^ «««ttijJltïiqittagartiilÉKeaJe
J9 fflSS&fàBU. à inaaaod baei8 snlq el Jnoî inp Ja .aifablà naid
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un lot de Glaïeuls de 66 gfflftfa mmÛ&fà&vetàmteaïl iuoq
,uJtWS« #««fflfe* S^fiB^^>qwIfi^itftt*irfu*5rff9èce6
de Conifères. .siédoincfn oiuiluo Med bb Tuoq t9fiîfi
obsldmsana bd û4tf«<*W*f <*<rfIfi*uMMe^^ elIisbàM
Médaille d'argent à M. Lepetit Massé, pour ses poteries &&ÏWike
HBS6#tek»liMBpdBéa^ dl iuoq ^^^^stm(nl&€l zeoiBb 89b xn*!
.oACttfiWfSiiilM^
par le Jury, pour des semis de Verveines, parmi te§f*è&4e«iril$ a
-uboffl bflBig asnoid ôb ûHJBfcsM rrrrlnA i ,lri£i8floO .M &odo isia
Compte bindu de L'EjaimM^iHfSSiAa^m juillet 486^;
luoaJiiffîiB1!) slltfbèl/I .nuJuA àwlliiailiftil .noIIifiD-nmaH .M
^r<raS,6avez, Messieurs, que ila ville de Na^^^y^^gj^ç^ur
le 4V juillet 1864 une. grande Exposition.' nationak^rpM[duits
placée sous le patronage de S. M. TImperatnce; et que cette Expo-
sition n'a pu s'ouvrir que le*(tiiffîbrrche 4 4 juillet. f , . r. , , 1/r
d'Horticulture se sont réunis .à leurs collègues de la Société ,Nan-
•^I^IjïhfiU^Mr^atf/* W^l'éfe'^iiî a°Ma ntos
parfaite courtoisie parfe^^ftfciftW^œf »-
•f%rfti<fcaett4tfâuf& àr&ffnl IroS^fl^SW^&Œé,
promenade plantée d'ai^e^îî^^^WDotelTâ'Sre
dTirdre, avait été transforme Wvà magnifique jardin qui iappe-
iiifert»il>ei»a*>t* Jrtdta Mf&pt&xMW mh'^CM^mv-
«es. Nous pmspife fi tee' qderithint y ■tfa^qWftilifr&iyilééW felblfJes
-Aiie&dtewtoiiiDfcliersv QappwuWA r^iltt-dt p^n'fMqiu-
.*|Wte»npaafcœrt£tti^a unriitt daas'Ia1 <mt&ê} Ip'oÙf rustf//k,
pelouses du plus beau Tert?,«&^tB!ëi^,^Jjfô^,l^Sc2ap: lia
i .f^11eaanilriwn*i**iStéS!,iier^àriy lSi pM'Mitïe telle
j .M^qaeediaqWuft ^«ebrrào^i'forWaî^'tih'éiëiant'ma^i}, efc.
bien établies, et qui font le plus grand honneur à Ma^^iïf&rt et
34
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Bôsbeaumoûk jbuos habiter \*fln&ttaurtftttcSL mb1w% Oi3ûB&Jto$$i
ilUil
â
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ran
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rem,
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un nomVc: ffe points ^xaMftrL.axçt HwttffitaAie .de SffiUft
Âpres 1,
mis par
"noi'enu avilit pus L>àr( a r5 on Mo concours, etr son ÇMpsition/ëUit
3*1 OJUU noa jig£UjJ58 tewiannq 9b f.nsmqmi n£q nu 9700*1 Mg fflx™r
-UDlJlfiq b Ii no 83
rçs/u
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•'lUfii &?fiMt£ <^WNU%iMe&âW& leur
eiposé une tOXlM%!WmMkmM^^!^^1^
.e
îalfpauites directement par lui-même : Madagascar, Maurice, Bpur-
obn, Cayenné, la cote d Afrique, sont re$ xonttees ou fl a particu-
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— 372 —
mvemeri&S&aiùàiSSiZl mm^m^foM aPjury des
Cactées, des Cycadées, des Fougères, etc., dont quelques espèces
peuvent Wtt W**éW8J#fr W^icTfitâWfffiîSiPeWâUu pour
les étudier plus de teÉ$^i!è9hfhom$hfflî un examen rapide.
Nous dirons encore queJK>Mto)4 d%Çfi^W£par ses beaux échan-
tilloBMte OpiiftfiJMattitrlttfe «tftennaWftreVèmWàf^n^
tatkmdujt^ÂÉHtoVfltopto^
\otp»piJùQt8* «B^awiato^enTirqp^TaTO^
l^nriéHfk|n9ittôt«rI«n«Iaf§âlfAp s$«tâ * fl»1 **■■««««»■»
trfc ealfeMb Miit^&iPK&HeMie "
ï«i*jiMai»iflt*^4fe,*^^
Wé4idrfn^*JqSoflptoi.noî en» les «Atoll o«rçoi\ttotè ai .aelsisq 19
citer tous les Exposants i qui des médailles ont étéaccoi
d<eH^[s^^ttiS)t^kftHa«itarfrjlT^rii#c^)MtW»MWfl^^"|)r^
piuifeotMiSftrétaitt'qiiB tôftgiMriWfM ftvtfjfâ&tfkTèfëmàii
à M. Menoreau, pour son exposition hors ligne, et .pour la réunipa
et fils , Annange4et nerbeliih
i Belle culiure: , , . .i,^
Mç^wé^ï^M)dmfiflBt
itrés.
âfffai
n^SWauPfcnyaM^ Sd»
ulre'mOTmllpa mre a encotlra
aub tee'up f ifoivaqrb «ûoaqra*
.alfiifl30i9flio JnaraiBi7 àJàiifiv sJJso 9b noilouboiJiifl
•UfcMn* «eilioUM
-iouhq 9l tflob 9TA98 fl^ i tifâftifiqqB flifia idimM xiwioins ô3
mue resrprmcipe&de
910pIOyilX I 9D 891TI9}flï
* 189*3 .Ja9ra9iu9ii9Jfli àonol
-loUM — *»esa *iq
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_ 323 —
— Sw —
s«àq?.9 aauploup inob t.ol9 .àâïâguol 89b «asèfafio^D 89b .asàJor"
.sbiqei nsmjBXS nu WftfflB8sfl$W4«rçft$fc9t 9b aulq isiboià as!
-DBifaè xucgd 89a «qBe»gWft JféfMiWsnp siooas anoiib auott
^^0P*%%M*nôoMeï^^nq*fF1fidMi iflibiBi ub noiJBJ
fp^aRjf SJ&AMMSftf 9§fl%B9»«fe Sl*i#a&i«tM dftffldla» d*
et pétales. Le Stanhopea Wardii est une fort.)fetyfto8plfceJiihfiii9lfl
A ••■ * ?* - «_ __ 1 */ __!__• _!• _ 3 a. - 1 -t-\ J _jC_* _
51
... W|..ifnooaBàîà Jno gsllkbèrn aeb iupi alflfizoqxasalaiJOlis'io
*1fe fepT (?aW!wi>f!aW4fT^..rt!îni!*fI«BWW>
lêsranoies internes ffeM'involqcre, C0bre.es en reliai .poucM
foncé intérieurement. C'est à M- Tuômpsoii! d'Ipswich» qu'est due
l'introduction de cette variété vraiment ornementale.
■alortiea gr*cllU Yfrnni rr fftfiiifflflf i M i P'* M94 • — Malor-
tiée grêle. — Guatemala. — (Palmiers).
Ce gracieux Palmier nain appartient à un genre dont le princi-
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— art —
avortées à l'intérieur du tube du périanltedfisileui» feanttflttUip
w^w $tiîfl^
i
fî'JTnvTjfi J'j <ii»xii97 <nij«)i uo onrij'jriVliii 90j;'i ifjoFii sait
OlIOOfot&hA 0JJ90 9f) ^Ilioft gyj .JflOlliîlliO'iq JJJS9291
5292. — Anenuopsiae dp Californie.—* Californie. — (Satirureeû.
uo oMmie yiiïflcn&T ausl ;;rij<jm)ui f j; oirirm* isloiv nu 5 .iU9hàt
-rn^^^Frk^JJjqJlTu8q^f^ [sy/iîîîrb QiJ^ïï^alÎT'jra^Ju ûo .9bu£ifo
A CettaOrcnidee peuTepa«dae dans lés i arains ffavai t pas, encore
ete figurée, lien ^qu elle ait ère caractérisée aepmBpIuaieiœaiineè»
vj wiTJ5(( xm aajrqç d bïïïïi yjy l <uu;;wmvHl HWKtfon™ anncri^nom
..wur M, uçufleV. <ianstfien «el -carnage, Mihrale :rSe/*ttm or«B-
1if 7b iî9T)nrJTr/r «bîjp .9'itoiri im npiiYiiuJ) Jnjui.iïDi/ihfij zuoiijognr
dmceum. C est une des pTus>5elle& espèces du «rana genre aragpel
elle appartient. On la reconnaît, parmi «es nombreuses congénères,
'■Wttitf 4ibeMf 3dtat -fe **»i«e^(>^^^«i^%«P!ïf6^^/ié*^
concHve.en a«vant, éi^WèsT&ete^
^:f^làl*tt^ ta«*ô4uM«L^^kietiJi^^e
J9 c^Cteftltladtoià^^
ta£iÛètawWsàfeHrt tamçatlprfBbhte^^ fesiepi-
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fci«Bat^es>IojmMi^tt«d^pl«tœia^)cli»idAffln|éÉBiitted»h^
^JntfWQit -mjsft 39b 3iltaiih'«i ubo'Iot ub ujonàlfli'l b aaàlTOY/;
-fuui ai» 0d,m0 aup x;'a ^V»w\ç wsiVwtatt. oj — .(TE* .q ,f98» JIY
eut
l lear face inférieure où leurs veines et nervures forment
reseau proéminent. 'Les fleurs de cette Aristoloche naissent de la
" Ht
teneur, d un. violet t
oms^nanoiiîtBsonéxtremifô^nune sorteueL _r
aac&
ut,
nen
n^^&fW
^««fftrtettSèr^cffffi^^^tèé1. ~«tti TftfflW9«ig¥'lftl;Sifte
chaude, où glleméiro a'fetre éuUiveel soxt pfiur^awBeaûîé^f^am-
iUdons -gfirr lir/nii «niïïui r/ji «dîna sjulmr.uftnjyq o5bjno*iÔ.^JJaD
pleur de ses Feuille», soit pour la singulamêde Ses fleiijs, La ligure
a^anc ^ijyiauIq^gyD.o'jJgjbj'.'iEj tfo tu» alto i/û.noia .o&insfljlîi x
.quen donne le Sotamcal Magazine a ete laîtefl apres^up jâiœct
.vigoureux individu, haut a environ un mètre,, que* M-Tinaen avait
WOTétout'fleurçauiaram^Kew. r ^ •
,<$Baf^rioD 29auoiumon soa inrjjsq fJiijaxiooôT jbI nO .torl'iBqqB 9II9
mm^m^BB^ Jù*nnù s/kuoo
a&tféeipfcr ^JLwillçp J*mm^ntë^tq*èaa^
«^ni^ndi©^àlMijjblockftx] p^ifittilJij^WflA^^^^mi^s
à n'y voir que le M. Anatornorum Reichbc. fil. Efojtô ftem*g^
U centimètres*»^ et
-zçàtA Ôton1Ainrfgi»^to^ «mteknfa&édian,
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— 351K — .
Gft^e,9fi||fc^Wtëe*«^s^
d'SRW®&W&è1&BBld auKb 81U9Û 898 sb iU9ba6T3 si J9 sndtaoa
— Safran blanc et jaune. — Liban. — (Iri**ipa9<n9ai9TiX9 H"»1*!
_ jreëspece'qûf partit être tout à fait , ç,,,,^-^^^
rang avec distinction parmi les Iris de nos jardins. C'est i la So-
ciété m*titmUvmê« UMdr«^e îes-ï«tafâ,Rr*ft,ê^a-
duite dans les cultures ouWe ne peut inanœaer d'ètrg.haut^meBt
\*à
utf ironi^rainres ueurs croiti les pei^ie:
sioofl9 aèfroqqfii 9)à b 9oéqa9 9
lieea coçcinéi
«P8fisaâeiàsm
soîfi^âdm^ë^™..
excelsa et Aro/t'aexce/»<*.
p^«*¥^%&«&de;)flet
écarlate intense à
yai 9*1193 ansb noiJ89iip àtè a es II
setMFkSftft/bi?1'7119 " dbotltls 9on B<oèmoH 9C
-inavoa eb'eiom ira eioi etéimeiqBlwoq eàfanurc àtà a iup Je ,«srl
Sfefe 98 ô,Ia •",yD
aTapaW^lj^xi^^a^i^ip^^^y^^^aHiftteia
Xa
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nombre et la grandeur de ses fleurs dtoblaHï^âittfl^y&HJfl8êîb
parrain extrêmement, {ertbhi) — .nediJ — .»no«t.'9 oneld ninl^ —
jSzâaobjsvflyAoQR M .srfoisrt aragono sou aoab stinans
reames en cyme terminale, à feuilles ovale^jufjjué^ff^iWflfcris
met, arrondies à la base, duvetées en dessus, presque £Otonneusf&l
en^*]hr*âfuël^^
nyme VIockrama Warscewiczii Regel. (Vpyez pour celui-ci la
4fl ni i tea'D .ïnifndr son ?h an! atl irrncq " p,h M/fi !
'ia Tsoiïé ou jlwa". Cefte espèce a été rapportée encore {$fjj|f<3fcib
dolle au genre Senecio, de telle sorte qu'on la trouve également si^g
stir la ïoie BOrH-ouest de Bornéo, à une altitude d environ^f^nj^g
très, et qui a été signalée pour la première fois au mois de novem-
Uapton. Elle se rapproche au Dendrobium formosum, dont ellej.
le^ftJMsHHte fiiilrfW$.âA^pa 8TBdsB9li:
efiîfiwf6sAa^^
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lobes dont les 4^ifrÉta»W>iMii *Qttttea Jwf lÎMftflli miàUû tt«k
^^^M?BtfBt>lliPtoq?o oni/ in?, Dfroq fîi£D ^lu^Jjjfirc asb noir
4«wâfl^(rvtaNfa^^4Éte^fl<M.i^ Ail^t4|ii^^^^o;4«^l^l
rj&rtteffcôur^^ *vriri^dûWpdtilt*>
par M..Lmdœ}bei*#J*&tecoi^^
très-Tuf <fe fin I llrirfMiii%|ff1lirJ««M#'*^^pt^
(^.èfifltec/ii'Il'«otoÉ*irfj ttifteiqpnâftMinvJ&a^^
ctfoogriftAMtogori) ^af> tomfettiita 3>tofcmfafa* fc«7Bowitoîa} ifr
ses feuilles; par M. BIildebiukdTj
de 4864 .
et fouraiareiU aiasi «n moyen çartoiliffi6 A «Sàftte^ffiMbn
pœtGM mimifR'm* «tatflpnJiji h 4*mçmi»k tfÉrtf*» ftaftoft
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*f^tmabt*e4itrt stotoét *»'&<yM&frm im&éiku*m*m%s fi
lion des amateurs, car il porte sur une es^^^^miÈ^mil^i:'
-Af^fesqDM^^ eh'inHétf
«ffH^tetuttkMMM 4fr otfltar toiprbgi^ rapto *ll^ourriftii£y&>
goûte*® lAempaîtluttay^tf^
coi feoMnovw* frtttfaitoks aaflwtlw^qBp çtejBeÉrtrffeeàrçeoÊs}
la termine en disant qirïl se propose de relever ces jeunes plantée
W^ftffàSPWSftO Ofl^oIoD ùb .tukajuihcuiK .1/1 ifiq ;89lliiioî aos
.mi ob
fl$fc68ffljfïrfSf& & ^SttooitTBq xnrçom au hais las&'urusol i$
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cette circonstance quçg^^iiiflanffodmptufttuvkté^^
9R9? tâFkl l»>I#W>pkl««ft W jfatfwnùeiqlferiàiBaiiâiiaaftit
g^dtëW#^i«lWrtw^M*^
tin£dJ£iD}p^fefcdMia*^^
daiM9^t4§ffiW^Hete*i*#te
l^t3}^iSMU»*iMupprtraia«aé»mt pkntéeslttraAnrfcrtNte?tllP
ffig JM <feu«)QWitB»itlBrtiM»ifaliae8f ■xpf^ii^fe»lpl8M|aaa<fl
«BfclWfcfWflfeft»» »fci»of#acée 4eniâixÉaÉ| eèalttbètMft etf «s)
fyi^ifi^iWft^lfcl»^^ H—àijiMii infctfHn
àJfkfqi* fe&sMttttB AtAtaOtet au jno^nefl>raottnï>iiûiM*adaiél
l'fi8>&p%liBfc|W teJainwdtaaitajaenwlBdbi^^
ti«flSp5M»ttf«f«Mrt àkii&)fanéén5;af apesorè {sffiitnabaeimi&iA
n#pt>4<irà$ fènrç «ttqû^iitatMiantetedaimàdûplai te ptMtfabp
tfeH^^ejà'^flBWôrttiàBfinBBfajBnlDç àaitadéiimeqlewtojt
eft ^M^«^M»iitetBinr«»li}leiraite^J9W^vtfi6niidfca<<S8
njp& <Bii£««ltiiwtonit«Baat «tesajet»ariin|itf» Mme BMoipittô
rip%9»ft4Q$»OittlM»&çedîmir4foinainDl«»è ittttMi.-CtfwtoÊd
rience qui l'a donné, .ebeiq est liidixfiB SBq 9n woq elituni eici si
49m no te 29iti? ael syb! no t9nimiôJ Jâe egcsaileq si enp lôtieanA
etofii^ttàegoMihnrttftattBtetlwga» «&/ttH*taêiftft cuW
ceiéilaeifl9nèbetqietiiiifeipn|i\teliitw Miûcô^ifftfi*es79ffite'
f(i^B«(pWrent(l^lann»tc*i«uî*i2^têofelî%il)>'4i%#lcWt,y
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itetatii*)anM«4vMiaaiii«*8lP^^ eanstanow» ôlle»
tiftviifbpactamgnei<)ro<i«4 w âftRI^qBtâaéBteMffls*
i^ftefttôuppmJiidigà^^
qBiBMMiMttèbbéeiinlà tafe wbOMtnaeKï^ife êWSWld'&tféte
c^ai«tef»gr4Àiai IqdefaatfcimRrib ottwètetefce UttWeftrçto>
tf&tatobjrôiflfeeèttuéQ JmèàfiJsiwrd^nMiàfliife'Mirpte^ë1
ij^<4ut9fla0*fflȎail<p*f&al^^
tifemtrôf febattste fpâaa ptpaftes teSrôfcfttf i^iA i#lr«$tàrf>
f^EÎBBkj le9fiJmieiii^uwe^i^UMite(|Ui^^(J«'# Mefiè?
tatts gHtéfetafe lÉufaaeEflBSb ek>Ajpfi<M|4is Mro&UppiffiHlë&Ë
QOfcMlft riHfakalifl taiaqwèl6ï!&&'(km<toikm^^$
l«£taMbii<Bi)faaiuf Baoi^ utf jeJttnilkéntlttRuuferât $pl^
lBn^bBfliff&raiftÉc^ ttftttittféitfrd'â'1
c^w^éotc^^irpiBbbbû^arfetteJle
dràhmeisdcufteanp Mssqn'àn^dttUrteiilfe dflttS^MftHWaq*^»
qriffeafe ai reiqiafeiam>l»antïrtnÊiMtûJlirédf»fotBp#*f JftfïPW'Œ'1
sttatopxebttYiiWj^iuiti^ie^ H»
e&iaptttaat l&^âatpirtletfipietf ttttibn «MO* <£fe *«pfl$q
le bois inutile pour ne pSs affaiblir les pieds, .ànaob b'I itrp eon9n
Aussitôt que le palissage 661 terminé, on lave les vitres et on met
W# #ft§PliHflMflt «KB»m#iabs flsfimiiHegpecétidgitaf&le
%l taKt^PS^l9ltB*rft[4$;pMft«^
H^^MhP^flMofilM «WrtffeJyipaqreprideiiBacBngUlefljliao
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^)^é«*a»^paÉmajiwiHnfri»t WfiftpiW» /liinmiBriDtjtnii-
età 1 ï depé* pendanthuaaift, etan lWÉMhmppifcMi Ê<llfipi|iiro
la fiftdtr forfag». — - Din qaha — i p— i pfas oMemr ëàm h M-
sbe la teianésataroawvuudde: <w t'entoura da^éehawteaowraels
o» ^n^^U^^W^^^^M^W'^ am** et
ie 65 centiMàÉr® pour eel«yti wtnwrr^ eti mot. Ces riichands
sent termes d?aa nétao» de fiimfar et éheral tout frais et <fe
que toutes lwauèra.-Ce* dewc:matièww sont mélkooée» par.por-
^«F»iaWJBfeH^0mn»tIW vauBttw pTOrarley par ces reCTfiraaar yin-
c^\tïcMutnQrk 1 h . ail uuiùl .luoljuLaanma rHidrliph acJiûkiij ziiaftJb I ""
preMtc pour lTfjnipeon0T. Tt*Hgç bswhiTr»" waerer atftrafquoli »
-aura iuuxima. 0£_\iJifiJ^ VsiJHfii'fllfiT £âI 2S a^3JUft{LûL'& J yâfflftL
'sftflrtenipeftw permet ds saurcTO quel
m F ftr '^frh^fiifii ifrMîsiigffl aîI °fl i/AnjMLf-i"
t» aw «nsin? l'»la(Bp!WlVtl3ïK laquelle' d
'fspeKianriirewHnrinriB rare an pnnranpy rofsqrririair soiein
^nOTVtiJtiioinl&éfl^^ sUntfenr. OîremtjPage le^I^en£
VJrarâr âB3^)^^^!!!?^^^^^^ fiïftieiFwftrarf »réqiOTe3lMHt
Brîfltt: *=■ DO: que Krp&ftses ïarastëil F vair Wr mliore^cenceS, on
TOmpter envsrotr îSrgTappes par cnarasis. EU Surartu» aperanoïïffesx
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ÉBitoliite;
JWPfl^^^i4t|#faaÉitti nota flrmr cl JriBbrrsq ?hiïï<.I> ri k te
-M £l «lofa Tiostdo eiïfq Juoq w «otap aj(I — .sgmol uh nû cl
daimiuB ftbircdoÔT o!> ôinoîno'I no .oMr.novnod eiuimkittvti r\ etifo
te «am tfP&iJ?H»QIH^^ n,
atofiiiaèt ?.93 .Injsvfi ao QTucnhp* iop iofos woq ayitéiïiiJF'w oO **>
'jf> J3 airrt tnqî Icvsdo ai) isimxî af) osnuftfli m»'!) gwmoî Jik*
. • L'auteiir & gpt.artipl^ g^ nlaînt dVhorA (te gp, xui'ûikiaJa mai»-
jndfijfft top t /géc éxalifler^ fit sur tfiti^ _4f iflw& ai agftpsc^aa
jlTn^njjïW a(c n(? .»!JuBWin«fnBff3lWn 983 KSiTflWT WHSflf1
tîtiTTn=>r, fi fait ohsegyjBi ensuite juul J^MltattW.âCuL xê&UUr
I et CEUX CTU'ûILQfi.dQiJbrDâ& AU16&K flMJtQtttJtoUD Iiii^i i /^nw^w **
lumanvdîs IaJ)ranchfU-2£ lfi& Hameaux laJtéaMix r .3° .flffiix jcmi nmtr
ffftkin^ falit naTIR rflJftTufos Ao Uq najrMauiTv.aavtjflij^n» 7/> Im
!u eftl j ifcmLl Oui 96 tJiTWpBr glllVn iTWJiq<!WI!il> 1 ,TPWrMroiJ 1>r
manièrAS dîffiftrATitflft . r Celiljuda, DlûlûBgftgiaat JHL.AUBÊ.
Les TampjiDT latéraux d'iua arhic ricomctix °^ au* t» bahia nao h^>
ftmts Berûnt mucés ^H£.3:à.S fouillas «iSâlûiLlaclûBAasui: d&Jeues
rrawsret/pgiorTWW^^ OTTttTO^J,SfflonT9it,™m"ffl) T^'^Sql^,
klQodaptadfi Moèljsur la^fiT/Ja-'ûoéEatiûn doit s^fair^ %OTii^L^g?
Bïub sSSijg ibBr mr , CTq iiran(!^lT9^riTJir ssnosnjsnicn *OTmrpjTO*
lameaux SQIlt garni r ne- SLà^tA ^uillpq. Si ftfta arfapfig 9tmt min
^Koureux £i passafikui^iik Idob ry^Agj da fruits ilr Saut fy ami wpr
îcr OnBTjqo 89dSj * u2 ÎH ^gîeWuW Tcq SUÇqETgTWr Tf <m7n 'rSmfulfrj
l'extrémité des rameaux ava^ye^p^r hfffàMfàgfaBk
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rameau ne doit pas ^OneeLdaufcl^cwrs de l'année, à moins
d'une chute de firtm. w -cette chiite a lieu, tous seree i temps de
pincer, fût-ce tardivement. — On traitera.de même le rameau qui
est né d'un bouton-^WuiFtoi^un1 àM - Le rameau qui naît
d'un dard ou d'un* «Hflftoufd^ ï>tMkùV'l la base des boutons i
fruit qui doivent éclore -ratt^^an&Vne '^^^cé si
l'arbre eèttfHfeut^aë'ptffte'paS ui'MnHsi' WtHéfô^'l^1ll m^
8<aia^iidâéedn*ei4ssi']atttdû^
ajcUetbtéaatté S«éukràf«Mt^ ^ >f MfB1^^1^)^^^^ 'èbdr^^^liyjsa
- (floalaur '^tawU4 <id-l^c*sgèk-k ëil le* 4b*ara! à' to à^ % 'ctmlîmèfles
.t^amaitewiie. ^-Ofi^iW'diî riêtflè'peui'fe VaMèarf flÈWtoé
-S8*mè*ea»«$i%èireb^Aë'W
,,aocoa»*eraé6,a« ^abôàTil6Wa'plhc^;dë:bbtîiiè ■Wirfe'k trésifcÔ{fli:p-
-i^km&wmbhlfâJ$W\imkkéii4 lé* ram'ea'ui' ïal&aux'se
'«pin^lVattênàu'qWrigpï^^
^pKM^afldlâbm«re doiVe^t ton^ër'llà'taitte; ^ne'h^OTcfflre
£>**»W*#bcèr<'Wurt« ky^tii'ril^èb^leSgu'p'iW^e'lenfrèmeat
l<¥MiWl##l#étfW'pW&q«ëê, ïmesM 'Aj ceiui'^i' ëst'i'e ^tus
i»pÉi^ympîn|^^
>n« IflNtf Jtiflt^tg^p^^
ranger brusquement la marche de la ,séve, ' \ %•» . , a ne
icq ^inog.jl&l xil ob slftJrioho atfo fihiw ln<»m .lh™ij>n ifcno»àlDtf
; t!u8 ! H-> ' -|4^^L)BAi^»Hi hortleolft fe E. Dotara. ra«. C«**tf« fr„, ?r6,n
-■iBqluq an eU>3 .M Voibo-upiJylTi in> ^..« M^fiBnrçœm ,8rtM
g$ .gîifci Jaliuil
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Unoluodssb sud bI f,ttÙI544MWIÉB1Sat,b uo bub no'b
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îtïWW^MX^^! d%flfelft &«^iiê>Bce.9Jiwadi^tas9$ue
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tfêre seanfié et ,n oas .«tffeYP AftERfi?«Mffl*.„ jup XO90 ;gènmq
ianoo )no3 ,893Blq
3° Par M. Cels, uue tige sèche de Ctreus Bertini. Cette curieuse
Cactée croit naturellement sur la côte orientale de la Patagonie, par
45» de latitudesud. LeiduiUiuu Culs eu rauborla, des nieds en 1855:
mais, nAiSmgfiif^é^^wm^^^VA^'
Tiu.- Juillet 1861 85
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t'ywp: fc QhtimU fà&fmto 4'iro teM. iM^^récetonrart; lé cApifcine
Berlin, guidé par les indications que lui avait données 4b* cijàtaffie
.Ç^a\(fit dea ^ohQr^lift^idutepeakd^it & oai 4 an* pofcfifclrtftver
^te,Q^e^3 eafiftiil eu^ trouva un pied <pti s'était ramifié t*>qtii
.av&jjk d&retoppâ kîbf. xaciaesiiréHiâmies* Ce fcujet^a permis à 'ML tSfls
d'en otrt^^ir^QisipiedB.q^i ne montrent encore en ceimofflê&t
.gjj'ujrç négétetjpa «f^z îaâblô; et dieu faire aussi plusieurs tgfefles
qui p^ipatfaftewpi repris, et^ni doimen* lieu d'espiéiôfl q«i4a
j$a#te,poaTO êfte miee pfoofcaiinafceiit dpnb toconktrien&eJ zi- Le
^Çfrety B^mini a te ; port dt£ iïûhinqoêreus* 11 Jnrésenfé orie diifc&le
_(& ^ep., Chaque i groupe: d'épines ea .offre 4 centrales Jxfaferfieât
igçflH}J>ées^njOropJi^ià Jftu? ieïtrémi*é;^dont la supérieur éëfla
.pWJo^gq^^tJputAUtQucdB celles-ci flouie: à Çtf iirae atitrè* $fci
sont blanches, sétacées et rayonnantes. La plante entière fest^bâbie
4ft 0^^ P^pO > Le djawire de: pa 'ligêl est dé 0*03 à tf"05*J *<•
4° Par M.Lebatteux^Onwn^hQrtiwilteupi Gaen (Calvfiwioflj'fie
jetifl^ p^4'uwiQU|iease. Arofidée 44» yiebt dé figurer à FEipo-
iHtitobipjk el|^ aitfl rjçpaarqpjiéôipour 1* beaqté de ses grandes ftoibfes
ftWÀ^îrQW4^pP^ açumases, jpeitàesy «dbnt U teinte est fteOeoieht
#ÂYfleUpe,| f^t)e, plante/ fort i«cQi»plétement connue, a été dé#gn!ée
^^rdt.par.lf^)d)qr0i wjb le nom à' Arum vivipanmt. EfteftfeWte-
.TfêÇU? pju$ ï&SijïOTSnt le type du gwr» R&f*ksatia. Le RemiMUa
ywpqra ;SkcuqTT, pl^njç derinde,;estci«fieu3L pan» que, lori$rfl
est juçl. peu ajvajicé dans ^on développement, il produit de nombreux
stolons sur lesqtyçfy qq joit. #aîfae, enipôu .de temps qtefltifê'de
tyijbglçs. Ceuf-ci,!mj§^it:t^w,.d4)BtfientAUtairt4e jeunes pteds, et
^nçjij^ept ainsi jab jiflp j&n tf èîHXHtomode de multiplication pair
<^tte:q^pè^(J^e«aa^ «î » , .,,-;••! .'.;•• ■ ,Ij"J
$° ftii^L.^ lesOttfmgè***'la
jYigpe^q^i ,0, ^ q^elgj^.mqdiftmtiiOaSiâeiiiiiS' sa* présêtitaaéflPà
^^rflipre^nqê, , , ,....,.<: •;..; { ••« ■..•'.. .-' .. m.i->Im
M^/ççcrctrçrfrgB^ de la dfiËitespôJi-
^çè^cQnpprepdl^pièc^; suivantes: ».,-»/.. .* '
^4° Un $ xeiipplave 4$, Vf^vra^u^wint Ida publier, rtra Je tftée
de Botanique populaire, JNLf Hqnri 4-fecoqv Membre cMrespoildÉk
de la Sociétés we$ftwdwt dpj'juttttiitt professeur à W F&ulté
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— <*«7 —
niMwA. Baftoffiflrfpriè'fÀr .11$. fe'Prfciitom 4d ftii^ dtotrfff^n
Mri<*ftOBlmg& ,i. ':• • : -.j. ..au-j u!/i!i ^.•'•u..: ■'.;.!.,- ,;:ur.>a
JroM des végétaux. Elle enferme «Présumé dîimfcfeoiilértÉ&eetfèîte
.»grÏ4atearà la Sffl^tfÀ^mal^
'jtmeroîmeiitedeM. leRDÔsidentp^or^tlowde ^tmvaii: ^>{:
..t^Uoe l»oûbmi»flUïi,étab^teL CuitaremOrcÊkhèreâlyM; fli*
t fcitfp parla Société iiBpéiwife.^Sorticwltvrfe trafique db Wttfnéf.'P
, I -ift Une ieitoe par ^ûeUeiM. le ^rt tan^géttétèT dft'Ia'âéffilflé
.m^éftialedliortâoiiititf^ demande qa'vik Mfetàbk
: 401* délégué: pour prendre part aux opérations du Jury de FÈtprifa-
tion qw celte Sociétédftit tenir' èr Lyon, dUft'WH septëËî«?e
, jpcfcaro- ^M/Dûp^lanwin'Teut*^
5° Uae lettmpar UuJaalteiM^BfeichlAyiWirfewiié <kù jh^-dë* âfai
adniiiwon»éceate><»^^ It<{ *■
...,(h Vte-lflltEè dénstlaquètfe Mi Ta^,^ M^^toj TètpiWtë q^'fe
4$taafe «8f*,iiav<ait!peeé^«ô<*feÉ*^
: d'tâvy m una<tes bramckes^Un Égiaôtiè* qtris'dëf>fctë iitaë TÎi^Sffife
.tfowfed, avait été trânsfonfié^f te'gftflfe'èfÈ Bbôitetiéia Rèttte.
. .BptlWf ; cet écuwm fleurit maîy^t sa fta» était ^H^tHé^'t^s
f^ie» autres branche» donuèreiiUawtes de béffésf ¥aseg de ta flëfitë.
GeftMnnées ce-même Resiéra présenté ce fait rëhl^rquàblé'^tie
7\PHto* *** branches antdoftûédes roses J^Cânapbèll'cPîda^biên
jft^etqtt'iliifa*»^ '"' "',"lot*
, ( > UœkAre .dan» Ja^ae*teM.®ddlû'L6rtéherîitlrèi trvoi^tH^
prié .qu'il a aignalé, PannfeifctiriêYè,' dé gftti* ^kÛlWMil\&r
les chenilles dans plusieurs parties do la Rfett^'YàM bbéé^fèr'ifdè,
■ ,,t^|ditq0ekcfcas8e4eepe«^oi«^tji,^^
. otfpwhiW^ la vGB^d&nkhée^^ëisèa^ de A1?'* értWtetiflr^t
tolérée à Paris même, bien qu'elle amène certai'ùïtteht'ÎR fl^frii«-
.tjpM'tft* gfend nomlifëae^e^trfeléè^bïaifttt^^lk ènlWr<LA
Une conversation a IM^i/liriiidfë'aèeaiièffédtiM; WsVr)JK;èe
,^ilitô4as weâui. M- Forestjpeûôé #*è,: pirrtfl'lfes^elfi^èrfseiux,
,iii$> Parafa ûroÉlytopotit^kliWi qttfe!^âti»^a%feeâiii,, itfêrfleljk
Moineaux, détruisent une gwta«ni|i^
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-^.Ǥ88--
WàldM\Mùêi^iW'p£ktôiiB& «'nom a», nu lùuq afa nai
xotf .Me^y^tftelfe avWJ« ftlt«l*a^«rbi'âHlW**qfc*l
oiseaux ne trouvent dans les champs des fruits et des graititt^M»
rement substituer alors une nourriture' anifltttoà -U itafHttai
j[j§cfé%£' Mtà iw & n* ïnso «e'i^madofiii'up asii bih'iqiK Euoiaoïà
''^Mmâ^r^Ùf'^ë ft-i^^a'é«b«tttt^.^rffilaliobto}*q
même dans les environs des gWHtàfc atfBtesç! olBb aliénerait ëa
Mr^ftotffrânT^âuo-afua
M^n'êfcKe^«WriH«?taigbtt^^
fcrn%tè1sW$ain1èsf##e^^
périale et centrale d'Horticulture fasse, à son touiyeatèadaaraMit
ë4$frM «YaW<mt«iatMadMfo0wi^i^i»ceN»%aéBibm(AnUHi
n8^ttm^cflan*air*tti|ttûVtmpoftàttM{>8 j>( s Jsranos .gàtassàiq
former la Commission demandée, MM. Pépin, Rivière, Andçfd*
d^èSney. -899fqoLB Jo xiov xoc aaaimlnoa gnoiliaoqoiq xuab asD
^S^e^e^n^ê^m-aiflesqilliaïlifabiSjMl^ êdlVQtuUf^iaV
visiter la collection d'Orchidées confiée & ses soins et plus paMfaP
^mffié^l^¥mi^m$keb»mta^^\mi GfttétiMtittrtst
la première de cette espèce remarquable qui ait euiUuBOklffjdtfcaiN
jâîq^àPfeîêWRol *' aup JnsJè eaoilavieado 890 sb j£Jfu*»i 9J
d«&rt ^«tfiMwtaeyfliSlp IM*»tilre^aitl«*rç4.iiad<ïrï««*J<
À?BWi^iH8, 9l) smaio'l xi aup liJom oo îuoq JôiàJni 9-iûoibèrn nu'wp
sfaîmiifmwm ^u&n*^iwta^flfc)*à^«i*Ii*iiwq»^
a£W*RTflB/'pf^89TOWtJ*1 *Msllk^>»»^iétô^«)U3*mi)Le»i^Tîd«<J
toutes les Poires d'été, d'aafafuifesffliikr nbjgitLWàiÊSiàièisvi
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rien de pareil ne se montre da.B#I^^%|d^c|n^fA.bI^
tn% <> <b i* ftiuïl >'ib -iqniiîifo ao[ g/ir.b InoYooiJ r>n xrjcoaio
«ittl^tfiflft^liaHgeléftaWîWl ffli^e^^la^^i^ina^ue
kdtHlfidt !!• iajBtoinj; 'jinlinr/un oiuj eiofiî ï9uli)'(fug Jngrrnn
érosions superficielles qu'il a observées, car il en a vu dans la o^§
Bit
fie tsraonirs dflto lp;»ÉSte dttfjflf% ?>b gnoiiwi9 aol gnj;b smém
H£.BtmÉB^œiprtiieedD^«^q«6^i^»fe}mWP'^WW4'(i?^/Ei
BŒisGftB^i^poqsiWe.^ipftéjHWWi; i%ilMWfe4?UiJpë&%W<ft
fÉtricaBabotaevéiM rioa i's ^gaul oiutluoitioiTb 9liiilriso Jg 6[j>hàq
acUiI<femhflgk.jC»hn^fe^t«tviA^xftY^)WJiftffl4 ^f^fe
présentés, sonmetàlaSookJéli^fptQfOîiiliffl^T^^^in^JT
Fstedio6ceDtodQifiBfnisbea[da3^lMseJJb'Bp§^ StëW^ftsPiF
Mwkavtoc<miitt/it8ri(ifrÀ6(»(Néfi%t)âan»j^ smMlM> #ft'flH
Wb^bnA <oi!>i/ijI •tniqi>1 .VA/l ^Mbnmnsh noia<iimmo3 i;f lomiol
Ces deux propositions sont mises aux voix et adoptées. J^(te$$r»
MtwbMdyjjise riM«»»*id©lMrW^iiftMW^il8^9t^r^'»Ji
CfeltMfiq golq J i arudd <a>< h oiiiliioo kbbhuiriO'b noiJooIIoo jbJ i9)iaiv
sA^sftskftniéilQautapu «oraœuBfeatJBno^safexBW^'W WHSBteiï
ig»*<atamiti»n0 tm]»iïtmuâ^9l»mt^a^)»ii^^^^
t&btkz1tMia*iliu:> tin inp ,')!(Ii;ui'n£fno,i oa'Hjao oJJoo db 9iérm9iq si
Le résultat de ces observations étant que laPopftiBe^<^jçj^
Btotetodi<tomlei^i*Htoit*ftt*W^
qu'un médiocre intérêt pour ce motifquela.Pomme.de tejfs^lfln-^
t^sJwJtMïi^tafpoiôi tff*pliliiM« jrosHPfiPfettf \ flWfflrfrè
ivàtiékeik&leÊilavhâ* j§MltÛaêSaai/Hmt6'b .àJà'b g9iio,i e»i sginox
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~3« =
«M. *t<(Vairi¥ «t «h* é*w*>*ftei «l « va! mènky ^^'fr^Mi*^
d'abandonner la culture de la Pokhob de Ufrrt JUtnéHarik 5* r"['
rcfcfrN&tà adritéftJ^taJttp «Juati^uwj )dè plmn aSrytes flûtfotée^
aWtàte^par^vTffl, 'Drai&y'dàef <teB«tttam& auJarôiBlttfifi^
-^Qi«ervçttiôB5;lwttkoiés fdtétfàSaverdiin (Ariége), pba&«
tejpfiBiempëfeHteé'dei*^ • • ^ fl^l
i^NotesaFÈ^SWA^duP par M. Fornby* A. <^
La lecture de cette note amtoe une oénveiteritH» anatogfcsè^lltt
qgftwtétolieu^ftndfmier^
tandfc»*, odiirite^ 4& Qyr**oepdtytàgfUk
du Genévrier SzbiMBù JSoidka* du PottiarJ Panai te&'fltiétf
arguments produite pour' ou eoûtrecelte épmtor^ n'eto.ékt goire
d&noihfceao*; ddiefiewifeqtféii n^- salirait, sai» ttrpétiûaàti Ijéi-
tifo6iTéAunpr^ti^Q0to€W<ÉDm>ll eklttn^lenmtd'àj^i^
ce qui a été dit antérieurement une obseiratidtt «Mûtotttti^tfe^^tf
M.-Jatnii1! {h: J.) qh\ rkpjsortë avoir va TJËctdium tres-abottdaiii
sf^legiïWHôte;; 'è^Nèitittsrdsnte milièr, dan» ta WièVre,- ètel, #Ht-
éipjQentttïi' jfeflfc'ttlto» fbftfesetàl^^sittonldu ndfd, èftfifi ^
eKi*Ut^d^.!&*H^ - '-';
i« Dèteérëpfctoâ dti pltedèdw ftrttfas «t vahétéfi du tfeto* ' (MA
i«J^)f>AilAt»i»^^B|fiM:»Pi Qfti. '» '-'■■' V' ■' " -• -< « .<■-•«'"'
- ' • WiRiiftjoit sur Mi instrument ayant pou* objet de ftîrè lïttJfateit
«tt^iai^è, ^ à étë^prëknté pirMi NNt;:lI«lIfluuir, péri, ;«j£
' ' rïfifefc *>tfcltfe&iiâ *|M»fBCilotlMé» <tec* apport «mt adopté» {ANà
Société. ■'»'■■'» '-:' <; '-' 'j' *>°
IRfiiafcfétfifl'tJ^ i,lf1'" 'j4'4 '• '■'"'•«- -I <•■'"' ,; • ''!"•'" <?l;/j; fl^P
«oàf/iWSëëréia*^
.r.Uil.'r ni jiÙOiaii
.lynuoù
.;<38(Q-te-onbH; hrio^ifiS^^%ifrflîjSî|T"?Vf.V mil .M usH °£
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:4ff«9itt^^tel4^JA.<Wi^ s^MG^rflAtoiM adopter *p*te tme
QkserntkAfft^piiiiMv-CkmimuM rj -,f, .«i;.^., il ^(..(ii.midr;!.
.^toûsçioa dqpa^agqtopr^^vei^l quiie^tirelàtifià L'optoîoii
9^i»im<|^q»spmmB^4iim Ifot^v^/Mff&iVtwi? dé* eicfpéi
sur le Genévrier Sabine donne naissance à l'altération dëtenpriftéfe
ittlfe^rief $«r )r^$M^i0HrMkrOdisdilvtfi w^pertotqwîétttittfllé
dernièrement à ^vigw^smQrgSi îIrjLa^a4o<» »]^ WniewiiwjaH
wts d'^^èm^tqu'ilr^eHaaMlré.quiU u'eitetû p*&ina cntl pied
(j^&h£wot^w .1, .< >»• • ■•..!? -.1 u
-?Jh^(^ô«*M»t pmlaiii* -tdi^^ ^rw«ttiT0têidft fefiocnéftbp
^^.w^yêaax.MiDftbre* titaUm^ml terpréeeafelibn^ fioteàtt»
fcto^è^swac«vi^ -i-j ./.,:».„'» nb
iifc«o^rtsfiWwt$ifioat déposée sur le burefiai: >. -. -t *■ -nr.j^r
-rtft?»»* i^tawMfrraçoûi), *(Hriicrt^rfà«kâtiHon'{«aine}t
\MMltep^d^DerJW*fr«Je Mrnff iK)B^c*io»pîe,aqni(aété;<)fa4
t^j^tata&qrok*'. ,-..„ i . ...... -: ^,.1'^^. i:j, .'h* nrpw*
.n^jWrJ^îWéowd^iBiQtoe^ jard»ieiï,cls M, Pfltà?fTDew^<tf
p^iét^e à Fwiçcnviljle {S^
chacun on {M^in^p^4e.:9D.grwi.il)(#v tg*û a? swtiMfaWi&y
pfcftMl r#R4MM g?a»~, l'*ntae J ^:grafl*;,lw 1# /u^rsoni jgr-
faiteraent simples et le poids de.l'w&dci CG&xrqi:q$iiJe ,4|j0 gRapu*
ftfc^pii%>€«lub^ettl^ mMè.im&^mV**^tfàq&n
végétation; mai» on aé*é obligé de se bâtes pour les soostra#et4d^
où ils se trouvaient. .iii-Sno*
îa'fln a vues jusqu'à ce jour. La graine a été semée da^u^ç, ft$p
n'ayant pas eu lieu, çttrA4tà^fo#lgi&^
Ummtié du semis.
L'antre mokié.^)?^^^^ ttptjg ^ dfcetoppemeat excep-i
tiaanet.
»ParM.Eng. VaVm*p^^^
destuberçttks iiCerfemMytkmtâfy Çfffmtf& iamfhJ '
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— 3BK —
semis. .^ioia si ob \\IM »»M ^jIIoiIA Al ab liaavuoS t3aoiiD
l§Mi«^ittP689Wte »ff e§U )Bn0^goaltii*tiBii0 à(iîeyQfaèttèaiii)
citas dû teiipieidjril^nBtUàûaiifeta^
jaunâtre. A partir de ce moment une figue abandonW»i»réllafcroÉÉ«n
ei^Ûiriiq^titMaaNriî^
grittfiiolfempltti deiiiiiuiie>tëifiTpeuèfètiwfaïtef auubéAl de tatoUP
dix jours. • .niiuoUeazH
ij^8PflW(M.j>BBfafttf|y^^aB4iMfc^àr^^ °%he
Poire obtenue de sem^>qœdespié|6»tafturuài^)iîâitfii\véé^%^^^
7o Pa«iMx4ktuFqréI,ijatiiirieB au bhôteauVd^ ttemu^i^lb^^1
Qt^ndtSJséMaeffftaMMc&il enlq 'juimoa Jtm/uod .M ici °8t
S» Par H. Hu9i^aBin^VMîi>\faoAm^> u*to< >iotftà»| atf<pWûJW>
auxqufcftiliJaifnéi^^ .M
9° Par M. Blein, entrepraDèar^0^sMte|^Uu«l^^ïeiifflé##
nâriw&Btrafciéff^^ " ;] 'hM'jI *"rJ •»
rameaux foraîaito*mHHtooi74u*<S Uf> pMW^iè^idfpiiiteite3
ifeltat^JMftfti^^^
enupYBiWieiiiiiatàlitéw^
d'octobre -1859. .aisihoiq iûoc V 9l lir/uo Jîob àlèioo3 eiJso
mises dans le wmunet 6eJ)tofo^
p«U|lf»iMoqrattaEi(i|B^dWéisAt«PpitcTq aiuiIminoH'b oteiooas!
J Ad» feu AH . lAatff juëHHatt»lpdfrt£ MittMvfc ^I^WâÀl^
(Manche), une très-nombreuse série à'Œileto, fleurs coupéK6$4|6!<I
na«|Pi«^B«Éta^^ ^W7^*ié*fe
obtenues par eux de semis. Parmi celles-ci *2 seulemenèlMk3fe$if(
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chose, Souvenir de M. Miellez, M«« Nelly de la Broise. -^9*
iflMK^wp^FMàKoUinv^hQfficiiûtedf nàift^wgrltf^ëlâè *Ç58fl&),
(klftMfili.eiiâfifi^ DfaeitDieHikDe^sôiiBéw^^e &ma<i*iipftlPH^
Atoffràwis iAJk{hàBàruBdjQâm} qipfilttetoÉ4l*ab| StttfètM fftfea
v^eÈt^torieiiraiitôiDeabii^itrgé^de fléài^^i*tt^$^ltf£1ëétf
rià&nWlff&fcWiiobaiuli; f»ur;il auu'JHîimomooabiihfiqÀ .siJâfWJBt
,3l#dBttdM^tiïtety
QMftîteiipb ftbtofaiK fjaniludiJdêiJsqmifo,,jétJiiifael3 iB^vSAabauém
Urne Boulin. .siuoj, /ib
*df° XW(Ki^d)ffl^ , jàBdiiftiÉàdtah^è^(iettf»ééoffa.»t»ûtts^
47° Par %)Nétofc(Qiattdfi)p^
^fe^^sjjjiiiôJftièbVftjïeiôiId'nn sema,fa[tJLyaiftrttTU]m(i °î
18° Par M. Douverel, nommé plus hat^Ldfitx^axflfèaBSbfleiini)
4o Une lettre par laawltattbfe&er^
^Iftiib^^^teiiirfiWfiSfl^ dit &ftui^ofltoliwif«»diaimo1 xvbmwi
,IUH^e#è»ilteSçb4lç4!^iP^éfo|W (M.Iilça&aftfiafrèsBéiiéidf
cette Société doit ouvrir le 7 août prochain. .Go8l eiddloe'b
U Société d'Horticulture pratiqu^toilAib^îfipa(i1Bxpo»li« (^
qifefiMMPJIo^ «bftt
PWfJ^SÈfequoD ^9^ (tfe\ Vâyb 9h92 98U9'idnioii-89il 9mr t(sdoaBU)
%#Alrtfl9ai9l038 Sfr Î0-89I190 ÎCniB^ .801198 9b 209 IKq 89Ufl9td0
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Sfio^.d^^tû^vrretAf ftote ^1») j<*iwirig8éiIes<flésKltti fe*
du Cerfeuil de Preseott. — Lea rseafetfntétf faite aaixrfiKto<ft<
féffrifffJMA'ftiipifc fies iim^,ùfàf<ptfihtffxmeak éndtaKdfaps
tes indications du ^n f/fT*m'6ry Éfofit -pàBidï}linétier«oiiriW
i^^au ^ntirey le* pilMBiras^^fafiaes iiktLMéoAiiin»
pb^es(q\H eai «oUA^prcHrewwi, taânccrirpr op* mantéà^aMre/jWhitf
le^f 4ttH*ea 4U^«H8^«hû9 OB^'lfomrfi^éè^^Iwinefirawii/idtei;
défejit #ètfe; rai^usea: tes!tiuttrwi»ed»:n'()fll proèoà*^>d««*
e^r»p,^esi jwiiijifl» quiiea^jt^ultiT^ assupe- ^rflftl OMmfttft
têts ce Cerfeuil de tous les points du ja*flijr-i ..,-tni ^ >• C) :>meH
j;rô?(I^ JettFej^W 4^wllefMi/'krf opt%M(|D€pr d^rl^ptwOye
vpp.fa JpomiqeS'dû tera« Ii^^nsi^iÇiiHBe qu^iMtf&eitmfeifc
^^pipçe a^jl^j^pérataj*, ar^éwjntww fo if ta fàùmi*
cule qui lui-même a ^H plusÂ^u^Srri^m^Hi^ teè&-^c>iEU!:^?i^BfW
«$, nftips, jlirt^if^I/auti^ .fciM'etfrpflfcwtë sw Wfo#^flûe
^gKtffêtéj, .,)-, ;,.,,. ,r ;.,, ..,.,„îr!«,/,i .,[ .. •< j.f iiT'-TrrdriètliJ
d^opppmejD(ts:apw,WW W^t ,p??tr^F^wi|i^K^^?fflft^
•éances antérieures. .2^hu«,ft. aohuclq
*• classe doit être accordée à M. Ménard, jardinier dy^RgA^-
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— - W8 ^
<pe è*kaàsitdiàmtami*ït <*«»tes&ii]ÉirVtit$n>«tR&te^;'
tffri^RwU^lfEMn^wWprMitt^^
«tt)tBÉWKUiB8éè.8àP0ltllD&44(t«r».i — •!.'•• '• 'J ••"> < il '"*> »'
«tataa»,*tle.GrimWr|8d<raliie.*soii^nhJii\ = • •■-<>'■•' » •''"»' ^
tmiBiCbaM i'AŒborawttwe negnctan terf CtriNt-fvétWiMM^1
Mirfittuïe»el.conlnieititop'p^inûïd&f«wr 'pottAfr'ètlM «ippigèiSfcl
qrthAhhmpBtyttdécidê qttitetàtiM dd«i.-V*é)tbâti«eM'<JotfBer^
inwtiMwiBfei'M^llabtehàBç.ailtt'il-iéfcUM'qw'Itf'PttAié'^
sfttféè JtfrftfJ VaviftWKttte 0OW'd«f'Reiii«'Clà«de'db«aVéylhâf»fe
kÉtpnlt appsfrteéitf ^tasëitâiWlêMMtilWfet'éollîlrte'aèpttîS Wri£'
ta^ntfatts teTalléef<d«^etfflâttH Sàiww-Hbaorto»; mus te'héW *Â
Reine Qaude hâtive dîA^éH.'"'"''^'' = " ' ! •'•" »t. • »:» ktov
'Devoir dôtd,' M. 'Va^tt tfrtqu* MKdfel Vktajr hô-inert* a Poitou
fcWoéedoot il sftigit o*thïrté'hi<enliqoèi* tt/Bè ^ai' ^te«ofenWifa^
«toléftft • à*è<J' WHè 'difflirettèe' ftbfWrtknte "que ' ctfléWi "né étffll
«prttt »6is'de septembre, Ha0afe'*qttè M tonné qui 'eki'sbtWïèV
JMKllelft Sôdiétë ttMMt dèsles'pycmiëT1* JtttW'dti'rticriSaë jufflè^.
•'Él'W Président jrtW'lé CdmHé'riirtorietrttdW dé confier #\$ttè
fl*liÉSs^6ttle«jtt4Wtleîdfer«>étte:i(de8tWtl.'; "■'•', '•' ! "I' Au '
*'*•!* OoMté «* Pidtfedltaw est #avi^MM.«a^Vyrt MiriW
4**éftt'i^vdf'deàfprim^dé<M«lassépoiirîews'detix:m
<|6MttUeletiéBi*dtEtîIetè?qtié-M'. mt^mt Mt kVdît'utiè^Witfë
■lténenrement sur la récompense qui pourra être àëtètitGé *&
« 1MM poutl ses be«ax' Waïetfli' dWif '«M* llôriiéutenrlnroftce
te^faiitëëtabteè^étùeat^
i«iÉ9"nne :#Hriiè <flé> 3k'«l«s^lt ïnY'DtMer^'é't dresser a«,:Wr-
«toBafents; an rtritf *«'fe' BdciMé','"Aii'autoéi JJWSëntiriebriP«è
plantes fleuries. " • ' '' ' "',Us) " ,; '■* "i;>
•£^^el^^ropo^o^e»if'G^^
•^ftWë-^lqlaS l^é«es iW{làrfàrt^é«t 3evëfop>^;i1{tMé'-k
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mencé à grossir et, en ce moment, elles touchent presque à .ta*
aisselle, et celles-ci paraissent devoir être mûres envjfoor^p|pfl
récoltes s\^M^|M3)4edfôCQQllfi ?^im tno^ ^rto.fmoDîYi 29b nofcaim
analogues dans cette localité, mais que les Figues quête jfltéeMvttl|
les deux récoltes qu'obtient accidentellement M. Andry. .mil M
W Wrç»^ftfcfeifeid8rgrw^
des soufrages que la fréquence deanTOWtt(K*&ii^çt&tffe9f«#:
a4fârifôffi§§&} ofelîgfcfcBé^s&dftrtau^^ el .H
M. Andry appuie ce .$0B*$fcl & ajoaki <u«o«Déri(^auteirfèqijrt)ia]e
peut, soufrer dans la matinée d'un jour qui semble devoir être clair,
l'action du soleil sur le soufré" Blâiît là Condition essentielle pour
que cette substance exerce son action.
M. Payen rappelle la c^^@tTfcAWtt©Wstance : c'est que tan-
dis que le soufre n'entre en ébullition qu'à la température élevée
de 415°, il a la faculté de subir une combustion lente à partir
de 50O9 chaleur que dGû8$pV*i*é*»eïtf tefrjftjrons du soleil, par un
beau jour. Or, le gaz dégagé dans ces conditions, se répandant tout
autour des peints sjir lesquels le souffre a été déposé, va faire sen-
tie son actioii a1 Va Miicêdïnée Wrasitè qui proauii'lalwàSIS'. H
m..
d'une journée chaude d'été, sans quoi la production d'un.priiDd'a-
raisin* comme il a été dit dans une circoiï^ânïâ &tàfl$W. ,
Il est donné lecture ou communication des documents «uwsnts :
•tv^MraëbjBi^ti0ri'ifc9 /Kftmfe/rpaittti TWwuu') kvjhbzQ .'
2o Description des Pd^81^bn\ttflii'fa^ W Cmgàêktfif'var
.YibnA io no7£l .I/.l/i ir,q ;»ni/l r <8 .oionoll
Blanchard ; par M. Maréchal. . Y<dio3
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im£. à 9up29iq JfiDrfDao) 89lIo tîfl9rnoni oo n9 tt9 11220*13 b ôonam
RBÇJKirteÛït7fl9 293ÛOÏ 9lJê 11079b Jn92ai£lBq h-^9!f'Jr) j9,9(l92?iB
mission des récompenses sont mises aWft%^bt^dipSë^sâ9tIooàT
^iaylfesftfcfi^np 8ou§ffi zcA snp eifim <9Jil£oof oMso anjsf) 89n^ofBiïB
M. Pépin, .jibak .M JiiyawIfelriybtooB Insiidoup mjIooVi zr/9b sel
9j^^htÈ>teitetea^fl^^ M
èJéfc$Mqli8»aito^
S%ro»fe4fc6»?^r*.îf)Wffl!ie(ffii^F) 9on«jnp*rt rJ onp s^biïuo?, a9b
M. le Secrétiif63géaë^;^fib^89^|o&<ftitiil^ ^êâttKoSS*?
alBtdkipftOBtoealliWréinàMj fctaa&& lte«fl». do 9ruqqr, yibn/ .M
<iîb[o ?iJô iro/ob 9fcfaioa rup iuo[ an'b 99aiJBm bI ?iiBb loiîuog <Ju9q
looq 9Jl9ÎJfl9229 âbiiibxiôô1 fif 4ïR8fOTIBoa 9l lu* lioloa ub noiîDB'f
.noiJoB aoa 9019X9 9onB)8dua oJîos 9rrp
-QBÎ 91/p )89c0 : O9aBt2W0MHfATl6îf9p3 fil filf9qqfil 119^8*1 .1/1
9979I9 9iorBi9qfri3î bI -B'np xioiJîIIi jcfo no 9iJno'fr rn'lno? 9l 9up aib
irJiBq b eJuof noi^udrnoo 9flu iidu2 ob èJlooBl bI b U fV»U 9b
turiBq Jisloa ub ariojfixtfaf tàW^èWqm^ ^up lusjBdo f<;Oci 9b
tuo) JjiBbnBqà'i 9â t3noilibfloa890 8iiBb i^figèbscg 9I tiO .iuo[ uB9d
4*
2 ««Jti% qehgpïX ^im^^mi/»^m;^mÉf!^M^à^mB
-B'blWBf.niJ^b noilouboiq Bf iowp 2iifi8 ,bibxb sbuedo 99miJ0j, 9au'b
-93i/Sflâla^ fôfl^kiooi/o 9iuj eiiBf) Jib 9J9 b lî 9mmpo ; ararBi
4. David nls (Auguste), entrepreneur de couvertures, plomberie et zinc».
rue des Fossés-S*hfta3$ feW, 4%^^ •M^&ffiélîï^
• 8iflSî6H»^)fl9fnuoob 29b noiiBoraurrunoo uo9iuîo9l ànaob i89 II
5. Debrutn (J.aiApWr i«dw^^*hw*V IM^iBïVli^iiff^^emD^drogK^I.
iBff^ttir^kPÎS^^ noîlqhM^a o£
6. Pommerette (François), fabricant de porcelaine, rue <Ç°^f£4V|t~ij
Honoré, 8, à Pans;parMM.Payenet Andry.' ^ * T\ "
Corbay. .jAH3àaAM -M 'iBq ; biBdonBlfl
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— 0898 — t
l.^-iu ;n8l^«^iiJttamWWËMia*'î*»fi'...f/#j/*i
4. Beaurain {Charte), jardinier ciéi M. aVchastanèti à» SainV^ricft-
t'rï sotri-Fôrèst (Séine-éUOisè) ', présenté par MM. de' Çhafïaowet el
Douverel. ^ .' oattafL
'^FfflCftlrir/ jalflKfiT^r cW'S^le^ôisieur'Sencifin, route 3c yèreajtf9si!^
-" v ' KIWtièotffttS^Vùfe^M». fcorD^et'Andry; "'• " /'v; ^XiSM
3. Rrassoud (Jean-Louis), fabricant 'd^ntftrotnèists 'd'hottièùlidVe et de
'^»lï,||/ chirurgie," tWeto,:Pbrt^Royalf 46, à Vans; par MX. Boièdutiïèl
À. Rivière. . • »" 'i , % w «i
• ' J.'CbeVAierV propriétaire, au ftôsey, par'Givry-près-rOrblzè (Saône-ei-
• ' tbrre) { par MM. 'Atidry et Th. Denis. ' ' '' '" IM™™
^tdti^^Fràiitîbià-^rcblaé); Wé de J Ta Glacière^ r^syj^TflS;
par MM. Forestet Pigeaox. '
6.x13bcsm'i rue St4)eriïs, B '( Belle ville),, à Paris; par *(X. Àndtry èr)ft
■•*<>'■' i*^ttuzafd: ■ •■■ i '-'■ • » '^'**
a Chainbourcy, par Poissy (Sei ne-et- Oise) ^ par, ,M4L A/ttdfy et Pi-
é'. Duval, propriétaire, rue Vieilte-Saint-GQifmain* Tf, à Çourbev#iç (Seine);
par,MM, Pçpinetperjie^; , . ^M\ufl
p. Far/ju (Yin^en^, j^diûjej» ^ç .JH^Raniy/; à Ch,$r<», .w^RtÂfr
(Seine-et-Oisc) ; par MM. Andry et Pinault. t. . .,
1PfiiMfDWil i.!u^¥v cll^? ^ïi ie-prince Doria, à Rorçe; par MM^ Pflatfcft
44. Jftwwr. tfné> horlwul^eur-pépiniémte, - à ,YJilefteuve-siwv»Xwe
t.^%\ (Yonne)jpan MM" Àndryei^,andrjrabé. ■.t*i».^.l
•Mi,', ,; .. . ; - ,»-r'""'i' ■!!'.■■ i ; .■' .. m .«..^
-....ïi BULLETIN BIBUOGRAPHIQUE. - ^
, SEANCES Btj MOIS DE JUILLET 486*. „
l'Agrttultenrj>ïàttiiert (\o inaïct 25 juin 486Î). Parts,- in-8*. »
Annota d* V Agriculture française (30 juin 4**dt)'. Paris i ii^tf*!
Annote de la Société <$Agi°iaitturé de la: Ckamtè (4* Uiniestr^Sdi).
ADgoùféïttë^in^.- "; ' ■■•'■ '•' ' '• ' " ,,iloU
Annales de la Société • d'Tfôrticuitkre -de l la Htiute-Gàrahrtè '''jfitotfHel
a¥riH86t).-TouïbiWejj;în-6*;,i • " ' ' '^ ,w J' ' -l> unn'-n1
'ilfiîla/^y^^ffër^ et WéMmg^juii (jtriti -4WÎ)-; 'fP^,J rn-*«>\. ^ ™l
■i-iit
■i-tjf
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Annali d'AgricoMura(Amalès d'Agriculture, journal rédigé par Mi Gaé-
tan CAirrom, cahittM*^4®^^ ..
Àf# (Wte Soctefci <fc i4<5c/tma«tone (Actes de la Société d'AcMmtation ;
'*' Poîlïers; iri-8°. " ' v .rriï
*ta déjà Société 'f^rymïtut^ tà/£#9i*M^ (juil-
,£bk8°- ' ' ' .-. .,'•■ A
flHfl^w>£fc* Comice agrtco^.d^pfÇF^toe) /juillet 4.8Ç2). .Aptj, in-$©.
JîuifekVi de la Société botamquç fie Ftmçe ,(pm* 4j$62)„. Pariaf in/8°.
.B^f ^ ta S<j<#të mffiide&QloQ^ d'AfidipaUitipn :firtM*02).
, 'Paris; ifa-8V ' " "* .. :m ,. ,(1 '.( ,/,/ ..;I]
jto&mçfclp tyfétforotntriçïtywràw^ #uw. 4862) .' Paria, • yjn)-8£
Itoî/eftn' de ?a Société d'Horticulture de Fontenay-lfrÇoptfei {yw$ 4862).
Fontenay-le-Comle; in-8°.
tBHXmïï'tekd Stiàét&dWortiàxHûfe $Èure*LZotr (4* trimestre',' \ 8é2).
-;(* ?a ïIJuMj&inJJ^ii^*/ ' *" K,-:'- '" ': r ' • ' ::; '•■,:' ' '•
Bulletin de la Société d'Horticulture de la Gàte^Qr (janvier! février,
Bulletin de la Société d'Encouragement (mai 4S6SJ). 'Paris; ïn-4*
OIWite3e fâSédétê du progrès ae fort industriel {n« t et t, 4
ris; iu-4°. , . ' , " ' ''"' ' ,
"Wè/e* pKdfetftta ^Horticulture et de tiàtaniqw* du BÙore <jp)BuUéii ,
4862). Havre; in-8°. "' *'•
mur^'<4ë#mntilé$ (4«, Hifét *6 jjufflet 4*62), Paris; fëuiftè Jn'-t/ r i
Economia rurale (f Ëconcm&vWkfettf te Répêrlbïr i d'tigt&uftùre réunis
. n°» 42 et 43 de 4862). Turin; in-8«.
Fécondateur, par M. A . BïKBTEft /*' hflrtïcuTtëur à Blayc (mai et juillet
4862). Blaye; in-**.
Feuille du cu/<^^'i^/JiiiiiïU^èt^|fliniIl*'ltt62). Bruxelles;
in-$».
J Giardini {Les Jardins, journal oVHorticidture, rédigé par un amateur de
fleurs; vol TW,f42* cahier). Milan: 4862, ..
Hamburger Garten- und Blimenzeitung (Journal de Jardinage et de Flo-
ricuUwg^fie. ftatçhour^ rédige par Mt) Pv Qm* -^^W«fKde
Horticulteur praticien (avril, mai et juin 4862). oParjs^jnHfrr ,, 1/t
Ins^uf (2, 9 eH6 juillet 4862). Pai% feuUle-inj^. . tit, { ., , „.
Jardin fqpfotM<&Wêm« .Mfi ^^n- 5W4^W\(V**î!^^»*Hi«'
in-4°.
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•
Journal d'Agriculture de VAin (iuin 486* j. Bourg; in-8».
Journal cl^gricu^tfre d^SiO*«^mtat^adOJ(fe). Dijon; in-8*.
Journal d'Agriculture pratique du midi de la France (juin 486*). Tou-
louse; in-8°.
w. toBKMftffl»itfttfft f «J« <, », 15 et «?,tfHkyj$A
Londres; — f*
If atson (
Monatschrifl'i. . ...
. " '.::..,..., .;#4nxnM)
OBEHDij«SWftH LucasT cahie : de jiiia 4 862>i<BtoQ%«bA; 4 &G*.
Jfom^r^^ft^^âVnvenMm (avril, mai et.|tfU£ «Ée^jltffeaft ; in-4».
iVbte sur te poti/Mo^bftK m* de-fa /leur cAez quelques ûnMfap* fflr^geJBft
CHARTRK^6l«tab0in-8o^e43 p igoe^^^^A^i^i^ftffM
6ûitawçMriib*pncc) — m,
iViofe sur rfeiw.finAyffffts; paL.M. Dcchartre; broch. ^R^^mg
.JîmiaaififtfcHj 4ftftWltn dlia 5oc[^ &otan»'fiie de Franche _._,_ ,
Poiriers les plus préi
rouii
des
DE LlRON D'AlROLES.
fajo porte des p/<
la rosée eTles
iïfSm P?WWartri:; broch. in-8°, tflftS'W (Biffait
AnW&WMekcW$Mmelles9 4-séric, i#«j;i&lli3o8 -
Becuetf agronomique de la Société dMa Haute-Scûrie^&^SkàtiWtyl
Vcsoul; in-8<>. ^
itanie agricole et horticole du Gers (juin 4 862). Atich; in-89.
021010
u&du. monde <
Séances du Comice agricole de Douai (février à $&dt&ft).ÀDàÈAi;
in-83.
Science pouïtikÀ <fr/?Wefri9ijlfcQt (1862). PariB4rin*iî»Wftïao-B«rgaA
Swd-JEs* (juin 4862)..fiMwâ>te«^ii3^ .ailidjBJooqe firoiuB
Société roy(^xfëA0(n^W^^2m'9ue^ Gand (îS^tJftM} AÂÎSè
™torMKwAlt«JflOTH!ï ■«*¥■* et Joui Spenceb; canjer de Jaulçl
48<$S '^H** BiŒSh
Wochenschrift fur GêmeTfiuncl F flaiaenkunde (JouMVWtimhmt
d'Hor/icu/hirFWWïoSîligjw rédigé par le docte&ïHJiOÏoti ;
a- tt à rfW^îjP.^érttn; in-*. .afcaoM —
.aiuiloliaaino — .jebillfiq
.miffligofloi — | £nmMoqo9j JBlBllog —
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.•8-ni : 5111011 .,S98rci[ij) iwA'l *b*m«ifVnpK'b JiwhioI
• •8-ni ;„o;iU .(diOTBÇlSaenWiftiiBRSu» •wttnV.cVb Wol
-i»oT .(£381 niuù 'jwwvY i>\ 'lii ilVni) iih «uy'iUnq otmHuiViuM Jwtiuol
.°8-ni l'wuol
_JftH»danlle8 moi&de mai.et juin J 862 (NoteparSI:'kÉ4lSM*B)
Àrpophyllpmgigaitfeum. , , ... „. — . ToKrtJHë.'!9'lhnoJ '
.ftftf ;A#9PPWiiiî:^l fliiiiob:ohffioTrA3jJÎWW5feiaiueO
!)ê^fftdtiilim^^iftostetoiJgr^SHi^j <j cr 9fc-b8-.ito<faltia*j>iTflA»D
teum. — (wttylAisqrinftDâ
_^__ •*>8-ni ;Iuo?n7
.*8-.«n ;ihuA .(Sd8l niujj >.\o,t v$b u\o:ùV\oA V> «jWû-t\w wjsft
LISTE DE^ ÛHCmD%8"4^ ftK*
dans les «es d«i||^.({M^^^
AngraecfuH^'d*sl»tilnrid^^i£rl .(lOSiliQlta^heo^r^tÇhife^ofî «ywsjoa
Barkeria spectabilis. .uCSliy$ië(àimi..(fdHf niujj i«a-bi& •
ilbophvl.um barbigerum. Dossinia marmîfr«aibni:i)
°i-fli
— — pallida.
guttata Leopoldiana.
— — . — Keteleem.
:\rt\u3!jtolVb
— crassifolium.
j^ ionosmum.
— fragrans.
«6
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—80»—
aa : '-ffiftfflriii a^im'l aahnn-ig
Fernanaezia longifoha.
U\<\c.?.yî
Lartia purpurata Bmiana,~
; g^ti jQelïPtt^tef.^ofl* •«:
ob ntou !il >.»
Phalaenopsis grandiflora..Tjv id'I
Promena xfatfciflft,,, ^t9fohr
TStanhôpea oculata. , '
ma.
raïunua 'diîifaiffi&S^ p*nilwî *
nôTî iPwWWBSU-zijc ! V'^'" î Iimi 'nui a4B«éûH8.t',filof,° l,TOÎlA'1
f ftasbjiigfcii • csefruleaù:: n oïl b
îolt«. ifu'i) .iihùft Mb ohm» ï m FTftTT/t u ■.:!,!«.. < it ;hij;nm£fÎD
t .,£)& flflj;QiiiMvftl|MtaiHMH tfk^ômmëni! certaine pTàntëy àqiJStë
gpes,,içan|^tedproauiB(Sirt,«*i^eliJbrirtrtài!it dans les piëfc&'d'^
Dflnfl l^bjssitwnki afofaptik W ■p'éfiieîi' dimërôiôris/leur^u'ft-
lagpi. d^HWPÂre* dejrtdures 4H&àtki;mMfoTl<ttl, M ètf'ëëdt1?
^f)q.;,l^ifl«M4»MlUiM}'4l 'db-'>%ffAr«3 ! vAHfëé* Ifafr tffitfiMH
^,T^^^4-.4ewii'rèfiaiaitei;t JMflépesâëM1 Vôbservàtèùr''aftémHfc:
ï^çijejrai: iei.prJB«ipalëme»t lèsi espèce1 lés' plus lJertes,iësHlBÏ
jHflP/fôs^ i;q*9Bœântationl (tea-èsaAdèfe |9è'*és; 'd'éaif, dés Âi^aSff
t|ayeïsapt4epij»njMi^.k8:pSr(jrf> et4iëfpeti»è bassins' dJâîùkSfeir$
z,Jj#çlfiî^è^<ïfl'CBa'part<M'9(jAt'l4'^W^»«r/ à fleurs fciimWÉ
QU^s, iieisj ^«#qsa^r rle(Néh«q|uu> à) lMttVJ&ifl&; là ViftàniK'tf )SMfe|
n^ii^agi^ttfij.awaitidi. iwift llatiëhk;' l%itoéfotfâWl&y
plante si singulière, qui laisse tomber ses bourgeons au fond0^?
l^^WWoPpr«ri»f^B^ja^«lw5bla«V4^if»éïié i< à0S9,4lM
qfH$Iufa p(aE,l()»fll^bcâan|slâ^ If^esfcfet^Mtfg'riffiBf
nées, à fleurs femelles terminant un long pédonc'tîK^iiryéfflénftN?
tji^oucbgBd^»» «ft* moraile". ftoitf d*ni« rèau'jl'Anai&rf;a'eSit,
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ches; le Nelurnimànupecttstrm,
dernier dema
l'hiver.-^''
i grandes feuilles arrfttfffils : ce
dernier demande 'fctie aétlfe rouv srture de f^fl^feft^feeTidâni
.„ ..-.:v,,.rfi.[!,l ! .Biluli^iioT m .BiiumST
Celles à^feMUœ'pfus élevées soit la Tïiâïie MancMtrô: aukfleurs
violettes erf pàûictile^ et resseny>lpnt au Strehtzia flj?0^cRffl}Hfl|
port; la ^onlejcjne afe^^^i fcœur, d'unvertjâ^yja^iPOflé»
sur des pétioles en^înarfJs_doù| sorte^^jl^^frkuÈsanc^
droit et serré tr^yftçieux ;ia. Mjassette Mdftgti^ &«ûllefljf0tt^îft
à feuilles étr^tj^jj^s cûjuuib se us le nom de RoseaNfesteôngs ;
l'Àcore odorant», atyfqfliltoff dira' rerttendre,et aux-ftiifâ W&âlôB
jaune : les Plajtfftw d'eapflitfDn i) les uns à feffiWSlM'êitéknês
autres à feuilles ovales^ àiAiUré Hanches en ombelle^ If ëoucEêt
allongé, j&iiigesi . fl#igue$/ droites* à fleurs en «Hymnes1 'cl^un eflfet
charmant; la Sagittaire à feuilles en forme de flèche, d'un effet
bizanje j^'^lp;^ ^ai^e, „:ftçh««itde stergàfe m CHieiflfêril
panaché; le Scirpe des étarçgç çjkJpac des chaisiers et des ton-
neliers, qui s'élève quelquefois à deux mètres, etc.4l£tcV{. ^ v ;<I
. LaB^WntëS lëà îMiis proprés à orner les petits iâssins des amateurs
sepys Bufpn^ ,o}u Jqbo 4ctufâM^AMl9 e«©nd«41ôdtejWI ft&e,
et s^jv^iéléà J^^
Qjj'çêr^ ipa!Wr& hpmme^ liirii^ôs maitaisy fc feur*ij&tHG& d'fii^
^jSo^^^;Jle!Pop^ge.^cnUîflis, à^flôw» jteW^f ^1^;,MS#J
9?3RftÇ ft #oi§ frfti^^iW Trèfle #e$B*j! àiMurs Jrfatoéhêéj 'ft1' peHtfè'i
égf^.^él^nweM frfoigés». qrà fMtinfe)tf*'Jelfet'i)#sâ>terkTs*è
p^limgçe; teLyt^ir^aU^e* kfleftisidMûitoauwSè J4ï4îjfàl
dp.Prftyçpcie;> Bpseau.à bftliisij Ja«qtMà(^^a*Uq«ei^Ci^
d'$^ ^ R^ed'eant.pu^ift^^
l^çuç pu grarçdÊ ttouvej Ej&aKiatte omJ»^è4)ofavéf M,'iJJ^érfii,
^urs^es; lp^fltricujft^i fogjfi |auaes/;qaiJifeh4^fe^WJg?
^Fbiiul :r,< < .»-.îi . * * T-lm-Jï 5»%îkI «'!• *'J'i<jiIn^ii2 * â->J*"*I
j ,1* <$Jtn^ <fc iç#ito#?n8jdçiB^
ViBBïPiMff.^^'** r««8p»&(ae>lfêttffl#}ï âë^fôfirïï1
^4flftffiP*VflipWIft»iu>l.- ci moi m/ JiiBflinmt aolbnni r/iuolt £ t39oxr
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— eo* —
<9iqoiq J89 -rosi iup tmitennuMkqTïstoowi 293 9b 89lfara9l 89j
qtfe^tft^bfë*." 03L *»I ienie lagooo ob noitiicsà-iq jbI acq JaaisYB'n
Jflomaldillitîni liisiB-iaa Jii-ôl st) 9ih02 -mal 1; ,wibI galiJaq »!
aenpkupabluodus in^uï îglDtofléMiwSkBW ir,q agèqooo àlà »no
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môisifm1$ït8nlfUii^
»WuDnj&îîMM^
\îè flans le" IfcurgéoirïKnïf&teairSfe* <f#eS8pf «m#H«Wflfeff«tt
"m%*P0\mi<tiM*?& &Wl«hdHHpau rammiet pftttMfct
^rôiWftfli&fèraftiÉStf âCfB^ofleii anèateffLcadsEta^iittlNfs
Jr^oWeilPâ ^ari#<^^ria*qtta«iBf taniDptei8l(teql9«ij(ie
2îiytMai^^iîf ^êaSrllaWi«(>p^^boa«'pttï^ itnnrwhtenittfk^
^(^aS^ojttÇilPilfc «WflntUïè»<lpeiEqœ,cipcaniïi9iC*(t*»i*ê>s
-^^l^ff^ftite-iRe^PMâBiBQfeiBétoai^ ià^<xiebiw«j]{»ii9t>-
î^Wi^^ffltyft«ll8ftBII'<«*#9>ÏWTÉ9tiniaBBeén<réB rtBUBraaidfttfts,
comme si un être vMUn<p0abife tattaèiafattaaéiAiarft (fritolâiflet
"fliPviÉ ^Ifiawî 98U9idmon bI aup igninml iooq aiioiib auoW
zH&9*torV&ttrfË»«S«lé «^fl^irty/àb ifanaetaibo tapr-
' W %83#«f ^1fl«^%ncAfo*«»tofe «MfaUBgtbfc^MtM'ttS
8 cf éAnÙâ, ^onf ^fttêtr»^'ibM^ant^«ràt9Hdup&^xdadSrMli-
ûcation et ont peut-être contribué à nous enseigner le pincement.
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— 405 —
Les femelles de ces insecte^rpàVSiirinstinct qui leur est propre,
IWr^il&eeèaffcptsfasqdfing &miti4w>W*h\pprSVé àmL
n'avaient pas la précaution de couper ainsi les jeunffijjagffiffife
les petites larves, à leur sortie de l'œuf, seraient infailliblement
.ont été coupées par cea/fiutoilionitss sftfqpfnt au bout de quelques
ao-
crate
aWi4wé#u»j^!rô#*pv,Ud-«&f^
MrôàtfresGHS&srtfôns dit, Wm9mliv^JSkÇB^lé^^'
. -«pas AtopteçtiM^HM j^m^^
ibabitoob»^a»r$>. ment que p^i^e^^
aw^j^'WfachwJlayjBBiiB tarsficbeawfe !D«*iSfl^«»#r$$&&J1
9qiwntI^ae^jqBii64pmsstq»v«,ftei*ft^re*fi fftitanrçtfi].
safcatUUawUeateati ilupt)f>faÉB(>d^itoqdftM£l9^fiv9Ti^ifi?j,f^s
eifltotàffcoiifaieu^aupsiaqbtjfiurnWK ali^g^o-^SK^)^8
-<l«ir«lL#»(alaïD3fii <taard£ao9poBitt»tte8W«r^l^%fltfi§!^9-
.attâtons^wait ai'brdeBar)lhsile»ir*^e%fe)i«gfl9ift^tlaflfjé^jvyg^t
iafiéclosii^ toymefctofarWtflrt âft\teô(fcrÔta"îv a-Uâ au ig ernmoo
Nous dirons pour terminer que la nombreuse famille; d^C^gi-
sJraappt (m**eonai&4i^*rft»ito^l&œe^i?J»t i^^g^lles
-lipH océÉsJeanqrtelé^touAttd^tt; SjanSSHMnBWÂie^Sriio^^lr1
ea'Mtâil^àrôxItgaltafarttt ^WwOwî^ïÇejftî^tftW^oï» Wl
-il»*«faafc,jdftrolMi6tro^dlï^^
Jn9m9oniq 9i lan^iazaa eoon é àiidiitàoo 9iJ»-;joq Jno 19 nov "»
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^rfefyf-J J^V^S^PBPWtWitanJ» nongeto» et >pe«#)jBnfcl«i
cftfclq^W.fa^ Lrartilàaay
iiJWiaettyqrà)tVaaiié«
v*^ïiPfl^»^^^8f>,W(n««»»?hifitfl.-,! .vi:i H-! jI i; ■ ii/j. «opgioq
ijticqM'j uli 'itijurif»! £-ui iiJ •il,m#a*».r,(p*+~*HTml>':> -u ■>[ -*trt» o^BivaC'
-ob feion ')j,.i;!'ja moii ,»•» RAPPORTS; ' '"' ,: '' ''"'''•' J "'' ,TOt '-"
-q8 ;«nu jiii-i.tiijiilqmi inp Jimj«f«il4iu.ei;iii c-i: .•ili-'iin-< nuff ùoi
<ï$^ij^ijoMi*'ojffBa*œ)»BnMuïoiMï y-vn-u* ïpécttuit-mèv
au ii'ji.l fiBiu t')Mr:JE*}rf«»d»<rf*»rt/nnVw^;>'.ii'i!ii - •!> «n««I i^niB
eari^il <i')iii.lMnp no vj-jikmy*itoVmtom>iii'.i-. I ■ i!i'j rii'iiui ylqtno'
-mouMWWBSÏftiguoy Juuirjj/a nu i;-Mi.':-.<q •.-,'ine jil ■'icm ».l
En me chargeant de vous présenter un rapport sur l'ouvrage ^bhi
i^,i^^?au^e^^
d^.f^f|^ijp4wKWIWt»^^TO
<$n#fyuflrt,{ji .ftftlfi ^e^/Wb?^«mViV»i i« dew.tfftsôpeoàWBètatf
Itt^teM^'teJHIlJMM #.Mf «Awttw «t <piwià6>l«r*«*ta«A.
^taîfflifciMJ» Jfflffl^iWfiWJf^M'il tf««M^ti<k»e«kHi*e!i
&|^&tfiriffKf *Wi*Wf W d#ewioW? Y^te^deawftoef,»!
ttpPfttoll \th &Btoto<iit^*if96àr&» 4fa«qie«*e(*lléi
vie et du dévelogpM^n^dw tf^Uu^q seul jeun. qjji>ui*«ik«-
&S&>ÎS& .'llUMrt'iWkiiW P» wAWi»Um*W JL'uoe.iJriKwp We,fM«is
^lfPW^.rSPPW§ftiW.#a^«*t4e«aHl«.dw ftrlww «me4MM)Mi
gà»*A4ftHl tytfffl&j tiwWm WfeW»pfftpPW>w«>»t (pfaie.ineitttaMBtl
IJbkftM'foSlrtHWIBlll'etudftdi^ajUe^w^iW fris
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(pj'rta^iiriw^^^^useh^tiarae^afflB^qï otite' mm
Whfiiai^»» iclie»ctK»"à' âtltfejun*Déf Ift'iilèttf. ' Vô«y Tfc Vtf$ra8nè2J
t4e9àto«vl, .je/sois ^km^Mé^nm^èMoëi^(^0^
pan vouasonù* pMvfàwàr) je &v^SWàbMiiryiep^nâifl£b
puisque j'ai eu letortiavoloflt^wâS me^ha^'t^^feik^iïd'Wi'
ouvrage que je ue conaais6tBspaaalorgtjc tiensi honneur de réparer
ce tort eu faisant acte de bogipjjj^Jqptf j et, pour cela, je crois de-
voir vous soumettre nos pas un Rapport qui impliquerait une ap^
prôtotoa^'omi^QBtimrjugttMat-t^^^
ainsi hors des limites ;des\ma\fiùbié\>c&lHpi&ence, mais bien un
compte rendu pur etsimpte^dèistltié-â^mfecer en quelques lignes
la marche suivie par l'auteur du livre dont YOUstàftWfefcu'l'b.om-
nunei>-S'i/U" ! h-- i'i.S'i'ii urjT-»iri8fiî.j -nor-A) Inn'qiEib '"fi n3
.•fcailitte qwe.Ati Koràeyiaiîiï8cri«'éhJtête»ae 'ëbdWIrïÛë tt# ei/1
niemeité^jtebtttqaWsi^^^
ùttfâibteç' effbtwfci JwttïÀfmfhAtrét*; <piïài^!mk/Ùjlê!p-dëW
SvKnMtibiniple ànariicei itt^imfeatf '^ërâtPfel ft'tifife 'dn* «tf :$foW
/«#aMi»/ri<ftiby total le'vMftMe (ftirift êSlèbifthéléSpeiiSenl^ff
atfi*m*iai;tfJ<au'PWte^/ser^
^nijbaie^oliljf aunPètlwf ;t )k Y^éaiifcfii'q'u'imi ïattteliàfcfeà #
l0iBétâ«w4tt>'à>be>!H^fJ'&^ ^itMit»^^t«i«HsëIèiiff^rt)'étt«iëÀfjiËéglâ9é^
cWttaatiey ^Wlt-fc jteftmMb'éét' géf^rïlé'è^nféi'mW'l'ëxp^e1!^
règhfe,y|«ndte'qiie.>te6-4elât'»ufly ttàftsipéiiWlèa'él fcbt #Jui')dDJ»>
essiottelii^.gfiia^ldausPkpPeaeâii »Mfiî«|Sttiî,1,'vàI> I)lj lj ',i7
aiDtos^^eitfièWi^^d^.:^nl^1MiFàli'i*ffe''lrttfeh^éué^
artememjà tièk*àiak*Wbi&l éé1«4kffle'd'èPé!cr«ë«, ^fftîrfelfeéWirtfi0
vegfcafottèH^bi^ttïfteb^'m^^
t«WTp*rt*>aUèjpe=4iixl b*bi4s afitatWs^iWJJéplHs^sWi àojfMiy
IJaMitofeliapUkçbwivâTUaqUt fWtëW' àseiuépM^flp' g«lètaH»8
é4é§è^e«^i^çriae*(ttWj4li8^8^é'«^ï*«^tio^*b«S <f#»
reuratiàumeJflalrai^ste^tJ^ij)^âlucUoW»>frtiiM«i âètaqi'Jaifc&tf
tnifciawtas ci* MindiMepUe *JrâM' la-'Jliaflkftitoi^l'ètoaâi'i
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àlslkBainearHirfoiRlaW^
-jBVwJTtiqdnriH^ il
89y*rtfo^oe3:£j!HlqaTÉœfquiI(3frt/ptfcç etffetidefcraknikrp^i^jWiies,
S JdafasJKqabltafiiiarange teneeiHii^lfiitao$tttftf) IrçaifarDôltQy^fpfan-
<eè*starinl$ netkaioWinèiilz^'eiitalIlftpet Vtarâût^ffitotîtf lçrôacelles
Ii styBiipnt powÉ^^ij^J€£mfl^oihra)t)arflfetîïtite* i&téfWfbfetlI la-
id qàeti© Bent'i<iÎLU]gài ieratiam«hftfl#»%hèifyi^
Jnol^lI^^iafegQ^toflel^
reny^dËs^aft iesoitatife,!)^ ftëjtfWion
irtlf^^ak^ètnlaiçri)^ te^&^wmti$9£ de
transformer les parties inutiles, savoir la gttfilifitltagtâftçgint;
' -àiTafcélfesiqunmA pHmiffetrietaqipflMf' ^gMtifliipUftWsfejpimne
molesfetftutthett&nflt Kéboki^iroemfentpl}*^
lushnn^iissBi&de&fleu^ cet
luoqxposé^néocèlipeîuBy j^Af e*fi»^da»JûipT0»ii^(ï)p4rt^ 4$son
[rxjpanfige^iqiHfcré^ auii^éiadiDé^U. £qtOAFlp?rci** ^fo'^ftcu-
9ll9|nM)affi)ià(E(qiitsgchda stigélatfœjb, tfea^dkfejik^d^ie^fôf^pris et
m/ deal'Èiai0ûtii\sËqtoâl6S^
-aottlsofiB IfcBtfprtl^desÉdcaÉrtu^aKés^
-gimriL^^[p»ril«r^BolîpiiviDap* M/dfarafey&4«çitei sptaîgteneafc du
29£riRNrier?flQiifek aofeizœét lflidqratàoptspi^flaipijiâta a*te tort les
-si démttofpemaiÉsjquta'fc^^
tou^td*itaiUp fltafcrfofes,foitôe9& Pailttlcfli&TOfacqm^çtafciirtciir
décrit comme pamfoioète itoiwéfifcàettltiartot ÇBii<|ife*TOBï»fMie
nouvelle, qu'il nomme Palmette jumelle, parce qu'elle résulte de
rapprochement de deux pieds disposés chacun en une moitié de
îi«fceWeaSiHSp^l4^^ le
contrôle de rexp^sflg^jjfipt^J^ijftfstijuivie de chapitres relatifs
aux maladies auxquelles le Poirier est sujet, aux insectes qui trop
souvent l'envahissent, à la restauration des'Sffiffil^ftisés ou mal
dfltfc«KMIt& ètt§»»»î^ii^ëH*iHBfl* c«t^*dWW#j3ftlt»ll«lferme
^te^f^rt^wfotàiitd nm$^i^M$wwmfa*& 55
d"PciiieÉMt^Ptâ^
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'Jàùno^^
ffliftgi&wrçgtât'^ été
-flJd&ptè^teûTfipiyé dtolgtaieçIeJAèBiaeittl agnBiniiMldspa^ridftt 2
âsIboDfo^l^ltepttwarda tSQiiIJIUnB^uialraM^Btei génërattés,
-*' SHJ*#«ê$ste*i ^^tsnéîtoi(BAB^fîsn^tB^TIf^B)ii LaqiiB^e il
-£lJa»^t*frful§lPïîWiifrôdei^9ééaéwExt3»B§ œ&iitTtm&attamp et
* **ail80 gtfN^U^É^^BûvéesApnveA qliB«inë4eslin^Brfrkrf2Baï6tep
;*flM?«9«fe#lt'#ailftfSg bI iro7JB8 , 89lrtanr 39ilTBq 89l TUft-N^urait
-wûfléîgcter %t iwisjlrî fttfpefc tfat&taiét&ixiES p^idBviprée^aesoqu'il
te 2tet^lr^toePfotfiAbfe^ata: «toltetàglie ahibsii]apP(Hrti(*a«|elle
,89T&%*sta^èt&« Jnûifra jàrpi^oquatïiatwfSdd^tô^ctoïiilai'feab un
Membre'3é%<î»i*Ia^ha^ aûfteel&on-
ub *faffrdtev^ptà^?&7râitifi *t§«Knn^eafendtfi^]^CkiInmis-
aal ficoi && lîéèaittfpeE^Tqciigortjrnftaiil Jdaa»j«oû£iëUioHçsehè**Bes .
lBio^i»ftftMiîflwt8TOhipét«ii4 atoi^ièfleraà'adJoïteÉ^^ ré-
i"9teft^fi«B»/t&trtiai^MAân»ft9 4toaèlio9*,8*w|i*«ik qttèatiehaJque,
9b 9tIU891 9ll9'up 991Bq t9H8fjUJ£ 9Jt9£fll£(I 9fIIflI0Q Ji'up f9ll9WfOC[
ob èrJiorn 9u# n9 nuoBifo aàaoqgfb 8b9rq xireb 9b Jn9ffi9dG0iqqfii
alitefei 89i)rqBri9 eb aivr^B^gibglqSbp^ftgHèqx^I 9b glôita»
qOTi ilip 89l098flî XUB <Î9[U3 )29 19hicfl 9Ï 89Lr9UpXUB 89!bfilBtn I0B
Ibai uo 898imj9TMOTl,89b aoiîBirjBtee* b! é < JnggaidBVfre*! Jngvrioa
^miti&mHfatfmm^m mmiiffl^ïï^Gmitè .4*W»toiïne
-àqî^îrt^P^i^BôiirtlÇWiWfelWWlA^B hffl^SIHMttP» «P avis.
-bob ffaf|«dra^bt8Sd)^ en é^^veç^^
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— rttt —
vous a soumisas^l^r^/ilPffOiWI^ fcyppftfl^mBnt toutes
celles eu bois qui ont été faUesjjisaujL&e jour* Bien qu'elles soient
ob ïuuf)ij»j[qd lI i)t[ iuoMà Uo'n Ji t ^îuotkii-ijfc vb aili/ î>Hôd
9^<taeiiÛto<MiL & âtàijLppf&éct iWijyeidnwIntP AMI Jf bflHR} Ji
adaptés à chacune des pièces qui cçiPi^MP^iP^b^l^^f ïkbfflh
eflP«erfe(3édéidaaiaJià ^Qï^i^^f^^ip^p^^^^ik ^Â^^^qP
sofeoepujotiite iàife^égitomeïrti. J<a <j$Mt«i&! #at j^RÔ^Mœn/àWj
détttt pltœuafflaïftMp^
»^eKfériquiiàutoreiû£^iEfir^^^^ iHUH^^jflPlg^llMtiti
cela sans nuire à leur solidité. Ces crochets ^jtv^ê^iPteç^^fc *
lïnÈfaipuar 04e* baKte^feïow^lter J§fuififOMéww^fl»J BW
raÉeatleibiaaiitflBi A l^sattlrcjâteiWp^
lntatioiFaipaiuassesiMi^tA«Bwe À >TlMeJiOT^#9&
Prix auxquels reviennent ces bordures. .:,in >uii|i;»ai'iq &l
ufamtiàiq4b piféiditegwtodôtt^
Pour celle de deuxième grandeur, composée de cinq arcac^tf^fo
-^t«)If8iBftlWfciji.ff|i;-rii,j(i^jïiB,jfni7a ^/luira} $m1>\< &,Wn?â<§b
En conséquence, le Comité des arts M$ff$? AW$^£ Vittfflto
QQfftn^*^i^^g«4»^^ti§^/iirjj jn^iiî/jj ruioI .,b aima? te Mil
, .niJsm i/b 8diasd
EiuooxioO 3 * -hjo<i Lj^iiium es*»»yifl*jn 4jf iiiiisqàï /; ua Ino ail
afiiilîjincD Je tuihixÀ te9i«e8aiavib ub ètasB teS'jloj>Jq xus eliij&Jdi
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Jnaioa >t-Ak>\>\> wiH .moi ■■» i;-rip»i?<»iri àjèlao iup aio'l n» «rffeo
s-^ _-. Par M. Jacqdin, de Bespancourt.
-*%ltatwir de jircftmafe ism^^ forte « .
belle Tille de Strasbourg, sll n'est ébloui par la splendeur de
Ifi fe»flMdftlë'«l MtimMPà&m ËèlfyiaMm*ÈimttaM*m
ttfitakliÊr'J^ttfef!^ i"p ?;»r;iq «iob saii.'iisij'» é ayj.jrJifi
-TtM éëlletfStaW 'Bë''|flîiftfc ttp^'tfdlmtetl àt^fpn&n*]
pour la circonstance eir parterre ga^oOf^^ciÉADeilallvYiilrisiltfi
la principale rue. .«siubroF >'id lutuim»iv<*ï Rhupxuc /irt
^t^&i^ trahit ^ètfél>(^t^%iaiëy ^>iïi «âioinàtLli^ il»»te{ dhptatonratfu
paHfitTe/Vàisemble des «groupes et F^i>k)uissaiKB3)waBi^téiJÉer«détfi
letaft^déi? ffeurs, particulièrement decelles. des Aariftsieq ittdb-
AMHriftiynir. piin filj OMgcjmoo jnoknm; oin'>izui>h ub •)[[•)) -nju4
•^ÔVtiaifcoiftant ensuite-, on r remarquait étfftfcSMKÏ «ftfàeHtëàÇi
dèk Qfnéraires/deâ plantes grimpantes pour apparôH^teJIcMflk-
pale, et des PalmieA'Wfflfte^
c^J&àMt^^ è'^ àJiuxoU al .oonsupvuoo n3
£fôé^éfctfim^
litéet venus de loin, avaient temiaêifè*te^Bét«^dW»Vhti«P
heures du matin.
• Ils ont eu à répartir les réGmtfp&tm ffremisu pour \ 5 Concours
relatifs aux plantes et fleurs de divers genres, Azalées et Gamellias
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-eti2-
cercla. Cinéraires, Rhodc-
nihtnq b\ en assoira sixîi
jans
qs ces Concoure, M. vvrt!ik a êtarccor. se pour ses côIT$i£
lions d Azalées, el de Hhododendron, M. lïïelfe pour, ses Roaers.
M. Locl^s pour ses CipéiraireSjetMM. luiiiiardl-ef OH po
ni 99nn£
réunissait des amateurs d'horticulture, le Conseil d'aammisi
.iiiq on»;I(
de la Société du Bas-Rhin et plusieurs Jures.
*Vafotde rfeH<^à^aW«7-volr^idéléfuéa!f"po>l»î*tCT<Ierf*»«i««irs
)5kM& R%tofc «ffl^a^êft^^fi^^SW^a^^gJggsg^
iWJteS^ttSfàb&f&^^lB*^^
élh^SSwfflvsll'ussI ab nj69iï9t t»b <9nu£j, adoiueïl 9-mJ annod 9b
sldW^iWft^Mft^rfeillP^sejïifcfSoWft WkM&S!Ptf9&
l'été sur des plates-bandes de sable fin de rivière ; une toitjggjge
planches abrite les Rhododendron et les Hortensias.
— 'L oïangerV aé "Éà" nlIe^rénfâme^elji^Mcarjà Yrfcs-lorfê.ïrès-
hauts et des Orangers d'une verdure el d une vigueur tout excep-
^onrirt.0 ÀMÏnM ^tiffl&lM W Iflai^uJifer1, ce
^emiMfufflag^ie^oW^^
-Waâimm&mïïfL ivaiuaiWto&qW& B\m%m&-
alnjp^iof oup 189*11 90 :T9xft ^LVOfl WJ2^n nuh -îno'n ali ,9np
-«" *' '•*» ^li*^6^^s'^Bk^9iklSâto^iS« Vit? £ ™aI
laob àl-mcy sllsa» : o^çi^^gyajj^yianiîbotncvh/eeaéia
89.ano1 ï91U9lli9m 89l 9eh|^£|Jg£^ 'J|H(â2flSÉ9"3801 8' Jê<î 1I,9fB<)3 fil
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rare
-%-
^Jtjdues apiade belles variétés ; en assez JT l^ w-? ™~
année même, a obtenu, enlre^ùir^'ies^n^ir^ôs Iaans ienorat
Maaazw. Ce aopt les suivantes; 4. ^y^er^1'^11^^ ^fll»
fleure crun oeau rose-pourpréj' i&ec un ^aii'a^i^DiaW^rclé rar-
ïoïrcueia
a un blanc pur.
.29ii)l aiuaiaulq 19 nirifl-8£a ub îitoiaoH fil ob
«i«#i^W«lWM»in^Vlt)|9Bfii^fov-7aW8«ï-fl1fSf>H^ SblncW*
« ^Ifiet^ fàîenuéVpfW.DBur'fe}'& ^Rtf3#fi«* ^«^'Ifeiâfe
P^û3N&ni!ffor»^ke^'°ffc$ %BmM«{ ««<* ^^f^^â
^êe^n'^Wr^ M^i'{fi^^4étfiftytf^^^tî?,
de bonne terre franche jaune, de terreau de feuilles3ër%ëfl'$rlfe
tSfàPmHdrlm *W°î]oî^8#ea^^%«BdF^S»ïife3dë'Iêible
aftgJftl'oJ aau ; g-iéivh 9b nfl Mbz 3b a9bnfid-89}filq agb aua ôJà'f
.ai;i3n9)TOH 39! 19 sw&stthoboAA 89l aJhde a;trfonfiIq
taarKie gentille à fleurs doubles. — (UDagrarièes). °
-q80X9 Juoi insDçr/ onu'b Jo aiUDiev siru'b aïo^fUBiO ^^b )o gtusd
*> JUimnFiitRI W MMfc^ I°%^b?ffA «fc»
sBnWi^nS'f^M^^n^^^Mi^e^^rte^i
que, ils n'ont rien né%liflé Bgiy^la fixer ; ce n'est que lorsqu'ils
1«" a ^ mvWfM*ê&Êm>éi$M$W?n% de la ma-
mère suivante à*™)ë!Mf&M*é^jËMè& : a Belle variété dont
la couleur est le rose-p^nj^jgj^i ,$£3j%$tf rise les meilleures formes
cultivées %\%P&$tm<m .^PËafelSi^nt^ftU^S8
fl&StëPlffilqèo&W&l^^
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«ofaWlH^sraslawtijbwUjtfl** te m>MfctoteMfcryw»fffi%4#
tf*B*l(iteïe;«fen|ptalrtq • ff!!flf,t .)HO(fi;mi'iirJi/!i >...;>■',.' «.fift site
aie élégante à fleuradooMes. — (Composées). .<-iiii).'w? icq oo
Le Ztmwof^le j.fté j^eJAftarçc j^^^nejÇmj^^pt
l»é»gHteKfl,)et»afl^^iteft^q^H«?f /*$ ^ WI!,.,flMl%îb*
dé pétales ^wWhfleprfin^Bn^'iWi«PvlffiîÇi?«««f». ç* .k tout rçpfleji|ij
assez bien le Zinnia simple; dans Vautre,, ,aft;sonft*^pr]f,fl)Ç|^$
bombe** tyçe. de ^ppotim^tres pu)da^ani^e,.etVipar ^sp^es
Marguerites imbriquées. Ces variétés ne sont pas encore 'tout a tait
« . .■»['J<|>>lHJ,lif;rSf.!-1i.^.( ""j'Oiàffl^L.
^e^c^endr- - —
Çlsrçc^e ^ac-^^ -7 .-_r -.,-„-- _ ? .-T
letie dans la secônàé '.d'un violet-purpurin ctafr'dans là troïéfêmc
480^ pi. 93. — Liseron cautabre étoile nouveau. — (Convolvulacées),
7iinift^^.m-.;i«.i,.i- ^J..-:- -iT^Ti .ji.-.j ■„ . / . : ,i w , , , {.J({
^yChajpftflfà Sf^të-vP^f rs^^erLsionsAT dont les nombreuses cor
rolles, en clochette évasée, scM^^^^é^^ne^wde ,uU)ile'lbrap-
che, à tft rayons alternativement larges et étroits, qui tranchent
nettement sur le fond colore W.,$$p^ yJI.^JIe a ete jntrpdjuif^en
IBpBJii'u: 't!'-j;/.o anfq -nifi :ir.iirir»ij no jmuio'i 'ilnï..*..' -.- ir.J uim ïf,q
Les deux hrita^iétésB dftfiPw/W«^^^^
1
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»%«0rtJôpJëëartâW,"'i^*Ji6««9 «t MrH(ât»(tkaiMBlfnil«np|}fo|
!Wft*^ur^^œ&l«ralj^^ «afdfeftde
et le tube blanc9 intérieurement. Comme poafc4ai$é>aËttlpi6<4tf
AMM»«»>, 'te. malfiptteatiem en estn&KJIe-jftr ,4fâ?wi 4«8 JBf08
OU par boutures. (vwrHjrnn.)) — .P'»!if.,„l, Mi.ffi « ii, vii ,jn
-'^êinielHâ' à''èt#vn tfâM'^ml^te M>JttelH*.<#&«6eat
ïï'aàrtJrtin'd1 aernièr'.'fo: Wnn0toii3Ï] Wlîtegfebet* 'ft<**tai «te»*
I&litfàn 'prévue èWtiirë,- fetl c^st <(âM Im^ett^lftfceltf.fiçwre
lj&J$ih\iè\VFtoAll 'WÔtm&lii} Heu*1 n&<»<a*atf CMmeltia seat
g^é^-men1 rtitteï,ï,ïorttlfemï)tea*'ip««e§'imttHiffléK( fatf*
âW-Mrdis-, 'ferWés 'et Àcrfl f*«»i«f ? ^MMëur1 W»itfri*tib ^metni,
^^'WpOTt'déftrbuftè'Wtod^^
aHrri'iJfetiVèrt. Sous tous^ds%p^i^}IàitW3T>élm;0Ml«/'efesèiiiife
VaVM^tipréTmét'orufe'''111^'1 ™*b '■ !lllI""' »»««'^ -I >i-:i I S"<»b
'''!cii'*n. virtcfcaMtkr"-^'!^. — ^iWA^^i'c:'; pli «S.'f'Ootf
."'fo^z.'.pour cette bene:'Sè^le',ylouraàt;^ fiHH ;V.u«Wi,ui
>IC '• :' -•'•-' • •!• . .- :. « ■! i. îi,7 -■• 1 .> • -ii'.ijjini -r ■ Mi'-'nM
_^^«^11Iii on.io.ne.— Ftor. Jjfaj., mai 1862, pf. 57. " "
■sjtjpn de jacinthes et deCam<»//ws' qui à été têmieftâr fà soc'ièï?
d'HprtiçuJtuf c de. Londres, le 1 9 ihacs âerhiër, et elle Valu à rTÈxjidî
sant un certificat de t 'e clas?e. L obtenteur la dit provenùe a on
semis "de YAmnrfflr$''XçfàrmanAl' pulcft'erffmil."& ITc'AY 'feSf'tflin
bei écarlate foncé, avec le centre des 3 fcjïbîés supérieures i'offlbre
de noïr! 'tandis gue ià^'^nîlhAeleffltt^èiailW^e
ëst'tien 'faite et se tient parfaitement.'0" <"""' '" ',r!'"l'"f ' '■"• •*''lf"T
tri-iii'.drii •• :■ .<i >•■' . ,■ «• ^ i,| tc'-jfj!j/ij±;if i^tfj; f-.novtT il* à -Ji
Hyaclnthus orientait*, Var. — Ffar. Fog,, I. c, pi. W. — ïai
auÂy^'Âént;vârféas^wjBj^.o',u^ !,"°' ",irf;- j«-'«,»»m
"'"Tkk'-b'élle Jacinthe l'ileur &mpté, 'ne 'è&ri&lr IWufctttàttefl^
âfe'aik^fafe sé^afe et pëtklfe ^ç'crPS-'aiVifeAMlè «*:i(>*flèto^#Jten(i«ft
par une large bande rouge; on pourrait dire plus exactement^dé
la fleur est roèfe; 'Bordée1 d#J&nï!^nkin,v,»i-»«,<»» n«m-.^»«.,«t
-fî^';)1 Vartéfei >UcMtëUo#Bg«rfc^t'i*ir'iteî*Vtf«H51 Wa^winw «ità^
fléinf tiffe^raaWà peU*H»ra*at aïtottdift **i<m^uQmméd (gimfi
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d'un bel orangé-écarlateviiagife gttfctaTlt^a»»^^
fleur est blanc; la 2% appelée Mistress HQyié^^.^^im>^fiifHmv[
MiqhHinMinti^ pa^tttiwnfiOiWsb
pep&rft Wprfq^ l6*59te^t«flT»s«»El ^^td^f o*^n^c4pèû0»o
d^Bfif^§^f(-fig.râ)Vje^i «9»tonèi8teQgtôp0liQ^[)«tttéQ(liV«il0q
c^&blè8%«Wirtqta SjpételftW^fpéjtotttf pdtrtp^tt»pko«M*ito
d'une étroite bonteHftfepfiptaifib OTbnfiqài or ob olhèm 9IJ3 .sfctàq
(âg. i ), produit de longues grappes dans leç^l^s^^qp^o^j^*»^
beau rouge cramoisi donnent ^A* fleura à tube rouge vif et limbe
site (fig. 3), a les fleurs d'un rose vif au tube, d'jçftdrqq& j^fr %&£
Pjg^fttfmF-o InïjfnMlcfcèigc Jo tp\biwH[ rr-q nu na/Jd irr/b ,?f>!rn;bn9q
PÎut$-flirffrWi* *iir .!i;ias *f
que la Société roy^^)^^
Y!:
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— iV)L^
4kêk<&àm âUiitâuif 'i^^ -fi01
NMte>k(f «k«4tfe-*8^^^ »^iUi\fk ôëlaqqB ,•£*! ;ûD£ld Jea lirait
Ofti«l«o»W»iqrtWeî lWfi^fil^b^^^ ftlptafiétt^fiêJéhftgwa
pétale. Elle mérite de se répandre daitttWijQfdiïttfaod olioità auxrt)
Asalea, due d»i«^4è»f?.-i*-f*.-Î^.Ti.-^i^ *•*■»■«*
JW^éP,^^^?^.*»?1 20£l> 89qqB'«3 eaugnol db liulxnq f ( ^ .38)
sdmil J9 ii/ ^uoi ado) c aifiaft aali loamiol) iaioauno ô^uoi uaad
f89doflJBid gjijjaft 8al c ,f£.sO) (aolIiqi>q uo)vj%|pUti& <*£ Bl;sl£q aulq
jrftf ♦Wft^PlHBy.'b i9^ ufiîiy 9801 xijj'fa aiaôû 891 b Jf. .çû) s*«
Le Dalura arborea L. ou Brugmansia tuaveoleru WnxD. egnlffir
pendantes, d'un blanc un peu jaunâtre et agréablement odoraWes,1
datera *<Mv w^^â#w MM tete^^tttffie
pttfp^Ktfs/SuitepVîBfeS'^^ftH^ âtô gM&ftâTOÎtè R^iV^
<^p^«M^éWdmnyR«a^0d^iîluFyfl të^MnW
ptan^e?ttfp%&nfl^.^i§^Fɧ^^ft9pp^{^9i^
gentbeau(^p-^pl^Wn^^igH^temrWrf(^ui^Mifi#
(pri.pe8«èafeDt*^«od^or«»%eil§*7ft^t.l»ftè'j^ies*HWiJd*p
les amateurs /e^gta^lM^êTl^
htffiiasfthClàsi cS^W»è peiév8fif 9ëiHTsiiBp%i*»,iBëffldte>liâ«Méi'
27
^ÇW<ttHS<S^^tfe'1«*unfc'Wp^gr¥^
«tapote y pb**,mn«,bà,yte<ft(ftd'^ kfSrmk wwffl-
4& fldhtô daWtië'Wtë&e de Urti^èrfe p'âï^' niais1 ^rs1 fi fté1*
*&ïtierity^6ééiiWitk/',-,l'','-,/ ij!i •• ■ -,"1 "'' ." "' "u: '"fc
'"''À* Mtf^aè'sè^M^ices'iilàïit&kncofë naines côinmencproiit
es
relfevetèn fnôtlè et âVlés planter \îahs'âespots de iîimensions pri>-
1jx>tfti6n4hèe^ ïïa"g&'iïfleur ' 'dfe'à pi^d's,1 polir les enfermer. ' dans' uja
'tij^fé qiWn1 ïieàt ferme 'jusqu'à1 ce que la reprise soit complète. 'ceci
Tait, on peut placer ces plantes dans âne serre ou dans un appar-
'tëméhtfldnt'Wés ni/taraèVontpasi ïaire'l'ôrnemenil'a'A'tçur ïtà-
iïënuïi' qui* dés'tiïe'ds ainsi' obtenus," haiitâ seàtemènt'de ïtf fît
$titimèïr(&,' ont'uèKm'é; 'à' pafttf damais de déééhibre, un ass&
-^a,fitJhT(br*ufe:tî*fersïbn'guys,dë2b à'îi centimèfrt&et bht'lteuri
-&n'è ihterrifftëcta pédant1 ïon'gtèlmps,' tien que 1* température tà
'laplècë'flan-MaqtelWi'bnîfcs' fcdiaitsùit descendue,' 'p'en'dafat'l'hi^
iki «ègré'fet^&n^airvadhlgc'au^essouJîde'd: " ■' " "' "•"•• ""
UT. .li.l!) !IO , ll'lllllll|-'''ll) ) .'I ■ \> { l"/in'.' '. î>l"l 11! .i: •■- Hi
'mÉa1culmreî dès'rtg!uiérsiuansïel NofalIrèhcon'trôi'dfe- dïf^j'uife
•n4âjfedfésJïciàsè:(làâ'ililéu,eUr,dtir^d àtàifténfecès àrbres'nèiëoreitt
■taeTVta-'MnoM u^rgéuM l^/llis^à un" certain*,
^tt'dàffcHille^ 'em ^KD^rû'&f attifes1' en sitotoes,'àlrbïïstâkla
^é^1 ïtààk,LMMmei 'et fiéi'rolcs,1 'elle permet 'dé'i&'è'ntàfife
-^iiaint HW& #Hft MëlMe 'aflisï'M KWdeir jfes: çëtëeS/lïai.
«ff IWAmJ fianilète touVsbeciâle' jWtf Wféil dirtfic'r l^'atrirëtf Wiïi
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bfiaucnun irftufi afiréaJblfis à yoJjC'dan&.uttriardiûrCniô Les afixôttgrAR-
avec une belle tète chargée d'un vigoureux |^}}j^.f^a^jM§fla
tion. Cela fait, on les transporte .dans' l'angle d'une cave ou d'un
diii,.doit lçs recevoir d'une couche dé (jueVjue^ ceo<jnièlr.eg 4?lfefi6?l»
ftïf WPÎ •Jwft&ft ton*1* %«#w.ïfi#atet siiMMHftJWîjftPjJP'
®LH'fl,i9ffj^uY? ,W# ,fa tPTS ^ çapifje^i [«J, ^'jOft .d^ufte-.ftf gp
iin arrosement. Si l^qy^fipj, pèche,, ofl1Je^;pb}ig^.dç,r^fir icgt
arrosement pendant l'hivp.r- sj p.Ha est trés-humide, on doit, au
chaudes de cette sajaon.M. Ei^ldit, avûir\p\aoéde Mt^eiioaaiè»
1 iïmwMhmhteiï^Sm^Jm^ fcA& onfafô'dF*
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BWOT^WWoolra^sJafBiliD ofiob Jifiaoqcrcq as II .bi£8fid9lqcnie nu
eœmoa ainni jatoîebnoosa £l -Hioq nugtt astdig Jn9i'6/6 (i/paddJaia/sl
MtM^4Jtaivéi4dif4nnrtf à lB9»&fcrtF*flMpfif ffiBlFMJlttft!
MbM»m««WfIfe(i fl^îfte^ffidfif ifbl |%f jaWilùIir Jiol no
e»i(2itfn^qtaseqfliffito»ï<v^f<ttfi&^iéd»mi^'i^^ SJf&ffâg
MkMkbaâfe mtfciireW ItfaMtHfofira^tàtesçaiii .e$ftfcy*iAi
ï«faBé^ffffl4àèrfia8béti^èiBaEfi^pqdi»â(Mëft«-Jê%fe>im;^ sgfff
feD^ddpoénrfigiaG<î(tïpjJ(3fiti^ite(rfe^ro§u% R^feîr^fi^WèVM
^î^patfftuttlfrfcirâalto^ft^
tai?BrtMft]de eftnatifeeite *mii\i&MWAWW\i,\>mMmk asf
aiiUysà» àsàaBîif dèlAfelfl^owos^^hpteÈtà'JMJlrW, éP»fe«ftrtlq3*
4haatà<^bb*tèaqignn& id^ui^^%^^h^mpm,M^
â«amri«iie#inûtos(joeebMys »V#ta<^Mi^tià!^qjft jaçi|i,
^Mafc»ap\9BBul»aRléi9t^ii^^lq^^iKnf^9Vim^4^«JPW
forent laissés pendant une dizaine de jours sur la terre sècl£4£$£yp
fity&iiafeiAaiblit» ^fl^lto^tAsiitetiqrQéwtets^BiJ^^ «pès
ataaiféÉiaéCbatradééqia» ^efcrtrtte'XiWHSr JO^fgywwèr»
^MimaitoJirffflêlifcnJifopittsB^
tfraftvannnakfamailppiëpaato <& UÎMSÏrâgie&fem^ilalH^
tiràifebrnidasfqràfe!* ^ymW(4mnmmiâm!tà)PtmMt
«étfute.. Magie toùsmstfteQ* te/fifr^WihSl^sBiW^IWi^^t^»
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moindre indice a atraiDussemenr. Wœ OD&irarairtRraïl
âuieur nqeé d£ tenter dos essaisfaaïis^feMitflfè $?<^fiaftrSsL ._ . „
un simple hasard, lise proposait donWfaîs^er^toft?p1fflfflBI
Jacinthes qui avaient si bien fleuri pour la seconde fois; mais cornai*
un fort yilaitl'Wet^iyiyifeïï;ûft0Se,1ffteaSi)eH>Mfre?lrf'bl«
JijfarVptrtiè WàlfVfàd§&mMWM*minb1kanUkBi ami*-
«fc iplé1 Wà,n¥tfné'Ifl«iWiœ¥biatf»^ i*<jflrt*partil*fe ïniéiisrefctai
MAbiy^è¥é¥. ^<^H«««*i9act*to«sf»a Utilisas grkièttoBÉltf*
$fl? ^a^t'^àritfë^^<tt^#&t9Jiia9d«dWote'ffé(ëèa*j
J8Kré7JEëé(fo(iWBiaaMffcfW«)*i4i* llMïpkilfflflribfly^i»haite|É*
fiB^WBT%nt«4«ef«aolB ^fletR^4^^ft»^l^lUgaiiM)atsbrefinil
ttui^-eîïfe^âë1 vkftM ^$^n^a^'iè^Hi\^Ji|ttf«4i«mtB}
les «ï^eîP(/uifi*«IêijliJifti;*i*èlWé* ausiftbfeflAe *B]ftufttap*t
r8jjlaïfteës«lè • ^h%£j«atyfaprt*oj»«fc fttdftébprtattéc» èe^lihrs
cMftâ1,- bttfëtit''uke"i1oWifcéàflégi»*'atik :&ni«ipi&éddatè6?ti*ncil»
i§BIâftr¥i*dfêe^«»{£dli«^éi f*«n<ii4 ataribtè dàrdtaun?»
riP^UiJfo' WlHrf(é'lifei|â'«6ia^*)d'e *W)^s«<*%Tî4finil^'*?aons*»
pêtfPîféfiiUre'^ift^fiîiellrf r&d»sfl ttott MfltfaaMaarit ffanutiboit
38lBp^afe*»'«téaatliilffltfïfet»%tfpr^
«<RôW«aflip^ilfe tfoT»a^Mplui^4r4itdèŒeqttàu»/*ja«««M4
WÉénÊsl'1'»2 ^t»1 B' ™z 2i'H »I> snirsiL on» înisf>n«q 8<«Ricl Jrrrnifl
***• eo^^flt^4étfWW'ipi6fiJ«(»gbMra*feU3 «wiqwfeBfegréip»
*foft^iré**étatft*klt^
tj»flftftiâe3f«rretaèe»àirigll>y &> WrwqàurjUHJaTBWepanrTmcwnai
^«^^élWn^e5«è)ft»i«iefûttl6t?tour fesiBeplanteri*to!ùii*im
^jffctl?rt^aê*È*telwififfolrf ewièépaKWfoé èagiaM..eurftêt
MM «&&««** îéS làsseWtafir^deittrM qnp ^(fotaàHumçiffaftt
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-Éfite &«WUâefiraftaé&é#/lt£il!^^
(frétait pto 1*'4teftkfdfeifl«iia«)4t ««fialHttèû ^ %Mte>ïanp^uSÏÉfe
»IWtf,ifc!siai»a«&tfete^^
est cw«^i*é^ttt«<^.^*i^te^^^
enlève, on donne »" lgyftrhjp^gp, fl gp rJiargp. la planche d'une
eouebe d'environ 5 centimètres déterre..— P'après l'auteur italien,
les Jacinthe éobMviy Wôk n^^si i'infeiMlii l'oignon à
SO centimètres en teiwfîw-lteu' déf'lfl'pMeer peu profondément
comme d'habitude; sans.dfMttf$MiÀ&s plantes fleurissent tard et
4me^^W^®0mhm?m$ V<f«ffr0ftfiïflHtf«ïan-
lûj?a Êi,dujffî£Di^r£iUDri)liisr acand n ombre d'à anées sa n&s'affaihi ir-
14 fleurs par hjynp^^njiiftflue^.^a^iftif» ft&4M$jip
aft^fti^TO-iPW^WW**1!»^:.»!- ,->•!,„•„! ,n .,f, n.,ii«obfiM
culture qu'il en déduisait, celui-ci lui dit que, depui^nj^ujpjijge
- W»fnM.nff?.Inflr,»»P .##?<W, A* * , W&fa fiffl&SHlM1
avajt fim par posséder uq^gr^, ftom^endef^edsvdjsém|m^
tandis que, dans ce temps, tous ses voisins avaient vu leurs Jfrcin-
de Hollaiide fleurissent tijès-bien^rDremière .année, /aiMmaâtJa
ment différente. Il a reconnu que^^u^^jJ^j^ym^e
en
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anu'b wJandq jcj -'ynifiit fia fàn'iëg^hi autttài "" aanob fiô <9véln&
.nailuli •ifi*jtm;"l ''•Tji;'<l — .ymiJ yb ^il'imilnMO <'. noïi/no'b eifouoo
iy'i>ïi>J ino^.i'iii iit aiiniil«i 2fJ»(^#|fttflttfc.8flJ>2 ;t»fuj)kf£il'b 9010100
l'adoption de ce procès- verb^Ml'fetog&fi^iipfli' HWÂs
-«KA'WSitf P; ont 'èté'dëiSo^i'ffir'iyiflit^aJIinaP^pil j6ge-
•)feêktt11iib+tgs âW^M'Mr fëf efeiâtt^'êoïnp'édîis'.0^ objets
'W^ët! productif,' pMbfêfe'piWk. 19fâ^Wtt<f2!&
^mV/^t^'^i'W^'-'dfes^Htlnes1.0 MLa8ii0<I M(I lx,a JlB7iî
pâffîcmipri
n9 fi- wyigi^m^^
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t^SSShaa^ ano'l 8ob5 agittef xugb yitfcaaoD lis! Jeiënàg-DiiBlèio^
"ÇP?lf MhMfo$W$W*&Mmp:fl Inaitnoo .oJàiaoa si
g9Mkl«%àfc8#§0&&92ta^^^
II I JlB/B II Iip 1801*
tSFà,)njfîîpsS¥9 aiuoT b e-rfwm 98 fl9id lirev bïBlliuofl M Jaabiz
9' Plusieurs Pétunia de semis présentés par M. le vicomtçàjgt,
*f. Tabar, horticulteur, à Sarçfc^^,™ XI/9108iJBdD 9b MT8
.Mî^W'S ^^^^li^^o^é^ïèamNSKÂW^t^ie
_ JJ/fifiraBWfieBaao'I b noiJieoqx3'l 9b ubn9i9Jqmoo 9l9Jn989iq iup
«•» /toWta* de semis présenj^ ftB^J^edfcfe^qafc.*
698 fif 9b f6dl9Y-8930iq 9l til lB19fl9^-9liB)àl393 9l .M ,aûfl3
^OTeHfè"fl99iHKJ9b àtà Mo 898a9qmoa9i 89b iop b 89anoei9q 89l>
^fcfiMSwfe 4fMo4fefo>Pf¥w &ifiq*i^tàiJifertq*»»ioe
pour M. Adol. Fontaine, }me prime de ^S^^nm^mSSmtksi
ct4ta^8W,#®>¥ ârf if^êD^llMHpTSrtSbb^sfeàrjjBj»
l'une de î« cl*jjjftfi§rfajMŒi?lt9«»a &^ift08H&i9ftdtote
relative au Pelargonium zonale; pour M. le vicomte duBuisson, une
prime de 2e classe; pour M. Courant, une prime de 4 "classe; enfin,
il ajourne ^ ce
qu il ait pu examiner tous ceux que cet horticulteur se propose de
mettre sous les yeux de la Société. tBauaièaaIfl
adoBMq%iMcàeiifiii4«i||9 tratulf*g|a^
ont obtenues. .ûaàb si àoaiomàl aioî ainett
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Secrétaire-général, fait connaître deui lettres dans l'une i.k'snuejjés
la Société, contient l'opln^'^lifl^ili^nffî
*^WB8^v^r&d«r9të5ëà^e'^^^
ainsi qu'il avait KriHffirffiÀtfCfiinlf l'ato'iÉrMftfœl la
d«&àM»aà%iWr€^*#pa5to
ScieWNI^ Âife.#i'»!fertte£Sertres''ffii« f^àlÊtiBilW^Simkti
aident, M. Rouillard veut bien se Tendre à Tours en"qron't£Iile
j^éjtoiooiy 9l .M uq aàiaseinq einwa 9b uinuWA nasilin? "G
M9W>WesMërif
iflM&fegtffian'M^KMnm1^ ___„_,
avec de chaleureux applaudissein*™8 à <™^iliod «^T "
^^rW^#(MrIû^^P^c^9àll»àfirir]n,;1à, ^&H&e,
qui présente le compte rendu de l'Exposition à l'occasfa
Enfin, M. le Secrétaire- général lit le procès-verbal de la i
des personnes à qui des récompenses ont été décrarrreës^*SrJH9paf Pe
80i#%I^inWife<emWil''firr«r JWfBe¥fe*MrfW- (MttfetëP
sert»«^ayi«rrs9e»vaùx!.9D 9dlh4 «nulianiBtntra .lobÀ .M iuoq
et«BeIfrâfer^rîgJé»èiaWS;^s\ m^HWSSêmm^0 *2 db ôfluM
9nn ,0088108 ubaJinooi/oi M luoqvslaKosmuino^tate^iifisvilBlOT
,nâa9 ^32iiiiIo"l9b 9rniiq ânû .JneiooD .H inoq jeeaBb SS sb9<niiq
sb eaoqoiq ae iu9)Iooiïioif Jaa sup xo90 euol i9nimBX9 uq lis li np
Messieurs, .àiàisoë al ob xu9Y, aal anoa 9ill9fn
NetupariaifuDespéddiaBdit^^
bléfc daior cette aéaime ideràKtafefltonJJtèi • rttâÉpéftôs, ibaieufà
I»réaéle^ataAfi2le4ini4e2MM»Qe9bjtlM«> e*P«teS»lii8lnlm#p1«fl0DB
sieurs foisiémoigné le désir. .aenndido ino
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Nw* amostfBipra^^ Allemagne ne
permet pas àsonExcettMdddiii^liMrflDD&ldteatioD.
C'eût été pour aolatiiihAtrtfrréAdenliiÉiaè)&èQreuse occaâoRfb
iteconnaitre qu'enfin nous avMaes^asNéhus à fonder dans *e beau
iK^fïDÛ^ittalJÉiatioipaéltitiw^b Je ihirn £ <£08* km "f ai
M&appémb fea tàitoç«BlwiïéBuUate dejoèlreibcfit JB*piifa|
«on^aeiidiplléteâilpa^^
• Youssaye^ilitôrtn^dfeaœ^^
îaigeite taJrâltef*f]$èùii^ai^^
JLeurs A. I. les Princesses ClotiWe^ùteftÉiaejékato^hMièi»i frae
miàà8frx!èmtieqfc4\ÉblglWr<màte égalërtiMttiiiœrïptoçràiAèe
fôwtiOKtttàfe.Jno &'il iirp fe'liîom >^I jiif^oqxo f2yirpoviioJ àlo Ino
-i«bàttimfdaûB«€<ite<Ëkpo»^^ •hfiHagÉft
glttteîentsftïjiieti tiàJto&apB, aiaiûab(p^ftà >hiiarâipaan^-neiBfcf^
40 jouœ^afcuit&HDigliéim^ toateiéptéÉnrp
denoshorfe^t^r^^^ ^ >Vu^ .u^< w™<»ifl ./
i^i ôiw^^wiAi^ «wiiwdïiwi^i.1^ mpQfmitèto*
§WifilW*âWf MWF tf^ijpftpft»^ ain.-nl .7onwfii)nû!l riiq
retenait* ladres les visiteurs.^ J^
ÎB%^fl»^^ /nu ràitiTom nitoi
flfupi*! wh* 9.1 .ï>oIIfi7 .M icq J9 lohTbî) .M ucq àivilsb àlà s
Mfobhm 9«u u lioil» b cornue onod oh coonns OÊob eulq JfljBJqim»
.928sb •£ 9b Jndyrs^
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-noitn-iSéAWtt'croJlVi^ii^gftîf ox/I nos r> gjwj isfimq
«s&f so eafif) *iî>fafïoî j; ^uiËrasqeeraittfeërjofi rirh^'op «njijmaoîsï
Le 4" mai 4862, à midi et dpsirijidll'jGomilBtotatiifeflaiéitoDi
pâtis»* k3tff§QdieitfA.4e atatosMitof taipi^tes à dfe&Mftfe&ft
soitàiiiir^atB jœfsaq^tdcmtdqsjot^^
luis^nnrifeàtyi^ auoV
*oSèÉt {i^dferiql^ Ifci^
fp^JÛfoàçifitâJoltaE^ Btopiite
•a»! tafllcfïiritj(Hi6^ a^/niiiY! «si .1 .AainaJ
^A«)«$QBpeDiB3iteatidB;ià sÉuHK^àttf ^lefijpappartemfe.^pirlcitti
ml été convoqués, exposent les motifs qui les ontdéitiVDintalt
ltaÉ^^^H^^■^f, telijeBrfrôriB'iléàraB^^
pféaesn A^rè&faaTM> donné I«^4étaiiB5^%:îti^ ifotfeuGetiiMft/ifp
q^iat&itfétfdëiâiiées^pre^ tedéte«rnnnaljpnâisaijaD^cînjoi 04
A. Récompenses pour long* et loyauè^lX&èpù 80« »b
* *W £e«birif%Mnytiyflf& 4s,
près Montmorency. Depuis MfepftQhêi'ta tf'h1^ iHfe7é8tfarf»«
^^Iîéf^e»«#^i^è^^ lll e^^Ée8f^ft<*>
î«^^i^^ff!É».d^!M^fe W&fi«$ ttfPP, fPMNtf * èeasa
mune de Deuil (Seine-et-<5»^î^%8* ^j^m4o?raffiKÎ
rêerà^flw à
jours montrés aux prer^te^^^^^Mg^^^^Hi
a été délivré par H. Geffrier et par M. Vallès. Le sieur Piqua
comptant plus de 20 années do bons services, a droit à une médaille
d'argent de 2* classe.
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j&^HJiis^SakjMpJ&nètè 4ê'«f#^^<»|>JW&t9)lIAtÉèol»
cilMlfi^/àP4^aA^#e^iâ4fÉ'IJio^«Iâe^ twn&W-i«â«Mta?ia(Mialf
Pfo<àie *»&ftffle«><$rf fo.8<U#fcK*6>i>à04ftii49 conflue. (If-0
jÉn*^1*» dF^TO feomléSsdi <u%»>fi*liekiaet.àtUmt dk**
une m#!affléft#McBlèto.î,I) Jc^à eoiviea noaebdèufb si .seasfa "I
«fânefèlfi^un^Kiito^nei^
fiSVtlflM'Jibfâ' Kt «fflr^êtf '^s<m«pèW>, 4Ïi*>tâftNto<»ic0*S*<*
délivré M. de Crèvecœuk et dès lors -fl^'^t3b atisi&ttaalto
6gl&0€lMè!']]r> 9,,i * <8™ ci 9b 9S« . (2i«oJ) Jescg luoie gj «6
.(^Êé'JsïeWMan&l^fifflffiê^^
tàyW&MîùÛ «éIW«ot?%ôdiyia^ae<ï^pMeàaBai»^«««U*
patte î'M.^^é'l rlMrfel gëfltfeWêé'aêrrfiëtf rtirtàflCto&t
ce temps, il s'est conduit avec iAWffrlép*fofelSi6Itf¥PoilAtyiWilsé
m^^rfnl^iëWpY.*SpKtfi(^àC!i^iy'i<<iWWÏ tHi-i^aftâ^le,
êferi^l%tMe- të$erfl&cà« ÇâiltSIa 'Àtf'&liVf ^«..«riMn»
itSUfifte-te'seià àKfMtîP Q«àHë,aW>^*flfi'ëttMifiiilte>te»ifllhâ8K
89V|^sî^A^ïdn^^PIéTrê)i'é1^^^*38WI»imi^a*»»
vftte ifè'M1. TOlltti %Mire;!àëiy'jd,tfét^<sérf'd#ifett|paèEe''Bttal#«
fir^^id&èPOÔ^/lf'etalfaTbrV'Igé^^^'Wéffisf'llô*^
wi "«ysar vlriati cette1 jtfepéîé,,°àv-3)(ftïtatf« r^Hî? #m. «««nui»
i^^,afiafl»i«*iénratt,'«{ttcîfe '«ri^s^Aéws tfftifcpgtf tiewwt
p^Fol$rfifty«!$lèt!iff eéflfïflûb^MWê l^iiW»iâi&î^i«rfêfli*isià,«§«
instruit des bons principes de l'art horticole, ainsi qMtftetadnitab
ttifti^^^u¥i«effln^^4lii>élW-éfc»P^v<ëlffl8t7Wir«il pMnd
!'j«Hé8aWl»f1<fttliri#€âft &>«& ?K«&lcfeé*ain]N|l«l ,*1tfdftfe
donne droit à une médaille de S* classe.
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ffc^All(éft^4pfef^<}fW&|a é^«fôicfeéï^EBiliïbïSé^iîft
daaO^feqne» #Qfe9ltfj<8iT*tô<g>S>ft,iàfc 9uf?<»Sï6ftgîaflt sdfej&q
«dfott |^té4&fti£eilfefiui3son .^^di^H/î^ ffl#a##nFfy
I" classe, la durée de son service étant de j^-d^fcaup^fn 9nB
sfiBSsJWée^fibouue^i^i^iflle*»»^ ife8friffl»*flMe «f^P16
wabï^sifoitecrifiWj^i©^
taBbitfcjwtifiqiÉaeni pqmbifmpsyi jlftrfiiSB'' s£lHSpfe$°»fl&Ba
«^^«^ii^^PSjisii^rtiifo^dft^sga^g^^âwstsè
•ifisfitfàailto «fcjJdîfpl^sft. 310I géfa la 'rœaoyéiO ab .M èivilàb
9* Le sieur Saget (Louis) , âgé de 49 ans, a été atteg^^ojjiçg
4èlfâfaÙ^mM$$$fflmis oove Jiubaoa J29'a Iit3qai9t eo
,9SteiMBfi^fw»«plWI^f)éné)àf»ÎB#y<ï9JSifilMn5ïk(AX
a^BfléeSH|ft^%fe%feffl«pM;«A#e8flj^#d^i^et(^j» ^7
*4HteÇ»e£MW.Ê^ ^c*ftp^6re«5Sfl94re (léW^gftii^apW^S
JflWittflP.ira «figes «»tïfbdï «fffio^iïftJ^WRo ilffc#Prffl8$W
MII»,J«^»fePiÔ<Br^àd#^Mfeï(fce6|ieWf.Ba»'»^fe <W»P*aBli§»
JAfttffityifta» dA^Wlélli^liPitteÇÏJflMof lHBfa4#B»lfi^ifl8
4fttlSb9lsfa#iip iaaiB tg[ooi)Tod JibM 9b esqionhq saod 29b JiuiJaai
fcoMq 5**»ÏJ^fe»^*»«^Ito^)lJ^iteBÏ9»%9l^ift^iK»
' .932jbIo »S eb bllisbàm sau c Jroib âfiaob
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mftM towm $te\Pïb mm ^mïfàimtënibMùitoHr
ty^ W^)MitoAftP&3!fch!93 h» afciMiirr. ■ \:,uo?. r.f 9f. n*ù!siJ
42* Le sieur Vallois (Isidore), âgé de 59 ans, ef6tfinjl»tnP
SBiff^ W^flfaftSf fflr ^9e^fl,fr>Mtft,fçj|«i}ft 9»'.»Ètf«#
&TO^iWW^ffv*^fr^^ «W^WfWffa«*fflP^« •
g^ défloiu.é,.,L$ «euç,yaJloji M^ »:PW^^Mp-tff.filffflfcts
enn%M» ^Pi.filWWP^eFj^Wr^T^^iM^i «fasecflMf
servi arec zèle, exactitude et prol^J^ s^ur; #wjpefltjer %(fa
Bftf, 4HWB*Wl^ftW.4rW- Attwb^#B4ci^en^ntô,!uue Wfifflfjty
^^e/jue^^pi^^^p^^^^^e^pr^P^^Fa^^
pour occupation p^(^^dft^Wï.^JNJRr^^r^i??'P'l
m, Wp^^/P^M^^a/ftitud^ et tyelligeQce^Lfli^ftffife
^fMsHi^^W^ WHW «te k,djuifo4*;:so» «fKxtatà wW.jJWij
Mlft^*?$WMin i. il ,w .jnw'i t. m: i:. ,. - :,v> <;!• p -mms »*
InOT'SSt'jh îv.iiii) •'ii'juol i;J iinq .:io:ti k i;. -i- i<l -uni» f»J .ollraul
46. Le sieur Maltèrfi (({iW)^tfl^>1le.ir.i^^.,^??^flPH^
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= <*& =
-rafetvrë àtiimmw&imtè mâts fiMfr tiM^ypfât
tfetten de la Société impériale et eentrtBM^fÂK^g1^
QSmlltfl/'fOdV.: <sttE GS 0D ^''' t(°'Ofri^I) 2iolIr,V -111913 sj •£» •
-èifïMHe .gftft «éWfeet'^e^^^ ii.Hfief '^^^'eà^,0»
*£*&$ «tv^'rtiflffetyttl'typft anpttrfeU'yntfénr? fef6Wïœ
*ÉWBle^Mf31igÈflHfe* feafttaMfetâen'lÉNf/ 'ïl'a iû ' c^ipW
«t^^lfe'^^èfl^'toétooëè* «e"Mlëia« ftorè's'fft'a ofl!
tfe&>êW&ntt* ^PonM* 'flofiTeUèS'lOT * 'ttaMtféfa'as&ïàs &Jbomie
**g*tifeWtiïW<^ûfi' 'àiWà liriâ1 td^ttltys».'Jli1riSfeWr) SÀ^iëii jc6tîi4ifSK
ènjcBHi'iiMUS anftéëi^tfofis&rta dànB iW^émé'miuM^
i^l^M'ià^lïé,>«Tefcrieili0'1'IJ) »!""'J'-"!Z9 .*'*•« oovaivios
48* Le sieur Channantray',^riài;)(jeâiiàîtfé,clé0,"étf ojifàiy'ffd
J*&mW&ls&WSe,taè rifâfiiktfeîtie'*ïi«i6iit^ittW,',à! P6Mutf-&V
ftmdairtces teaûWfesï'tfal!fcW<j(tf* se toriërne&ïM'tot&'tës'
rapport*, itâ donc1 dMïi'xÀë médaille <ié' tférnîtnf i' '
pifêtâfte' «;Bi'ôi^rit,lléaTiï6tr'à1AVphj<)ti) fSèïn^^^PënMM
4» années de services non interrompus, il a culftfë.'âïa' $kmèlsei
â^a1m'*5mié,fet!'4ii,ill,fef1 f&fcé >utf •W-aè1 <iè*8tf eoVseMên'rS
fifefl&*t,<JéVôn«S «^a^eteWflt'to'n^sl'de^i^yy^s^îi
famille. Le sieur Pierson a droit, pour la longoe dorée de sWfcbns^
^%à^8^^%^ne^««fe'iïè(T«rmeflTlllEW ™a's sJ -a>
dlfc«WK«l*ti'Jft¥fl»? l'tëriïtt^ii^f^setf'^sWM?
l&om*oW&(Mn$ ^èr^teJ^i^it^lttï^té^^W
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— tA —
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œ&ncai
lier ja planté plus
297ÎIJC 293T9r0II£8
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__ auxjïepi:__
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1 «lime % toutes les personnes ^^#4^^^^,
~ nm Jpfi* feff^yfeftffjîSfli MiimjKrato
rey
révolu^ loçsquqj^ des rec — -
en an g
bord décernée à cet iabile et honnête jardinier.' JIJ JXIU"U *""
9)9 £ ^B/ÏTfe^^a^ ,9ll9doè
(àMrint que M^^j'HJg^j^^^iygj;
qo une médaille de .vermeil doit être, décernée à M. Pynaertf • -t
9TUfnpn,bflc*u. «9 itiomio uir> iimwtT ?\> A\ii s >D sïbWb XI sapa
Aiatiff.. ««~ «anétes. de fruits cultives aans nos. jardins,, l£ Drm-,
Wï l'jiipol 8fl£b dldrno/Ll î7oqq£H nu'b ts^o'l
ciDalfle.jcei
quiren
vées. L ensemble de
9jçarmzp 911
port dans Te
lécom^
noyrfbq
leque.
)n9q907[Q7
ipenses. Ce
0Oq 9D 92J
de .Les .travaux Est un ouvrage.
lutin q\i i^olu Garna aiiTq oru
- 'eniermeTla description cruh gpa
7£ gîji 19Îin^/ÏIj9 7IflU9JXX IJ8.JB
_jttè Qqmm
92U9TU9I1 .n
v^p**»4»*
88
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— m —
j m J'âCniâv od 9lJf£b9fn ôflu jg iioib s iu&ouA iusiz ÔJ .asoîo lue
Je0'
^c^hjoifiirj'iJîf les -|nB 90 9 b
Socij^.nm)CTiârQ erçenlrale d'Horticulture en J»6J, 11 ayant pu
être examines immeffiatement parle Jury, l'examen Ai lut confie,
— ^nfïitë orATBbncuIlure constitue pour celobiei en délégation
oitnoni r> IL .97iicrn "
ports sonï'décëml&èVTés^ré^ meflaïïlei.,
M, BoiSDuner, aeilouen, pour sa Poire Passe-Crassane1 et ses autres
-Ait £Jy JjijYjc irm Jr»nn97 ^ oflT.f i)(n jcI io F olTijchom no 9iifi£rï;
autant de Donneur. . ., . , , f. , r , , . , , _
... lA j .lûifubin oj'irinûfl ]') 9'inrnx.Kr> l oonrmh bioa
4# La culture du Réséda que M. Duvaux pratique sur une l&rge
échelle, d^$^^i$^wt$^ a été
dirige
culture 'dès arbres fmityérs au! exisfeut en ^and ncmibre
..Mfûlfôw. Fomme.^ 6ï|aî^vfiie'{^ine^Vi)iseJ. Ceiar-
br&n8n1rére examines par une Commission spéciale dont m. Mafot
a eiéTôrçarie. Xe Raifort Tait Te plus p;i Je de rnaDileie
avec^aàie^ïe^^Baron îWnliK.') a su rajeunir et nmififier les arT
28
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2 nouveau Rapport qui a ete renvoyé à la Commission des pecom-
* penses. Celte .Commission, reconnaissant que M. Jupinet a continue
de marcher avec, le même, succès dans k voie tfui lui avait. deia
ovi I ' '( ■ ' i i" ■ ',,T ,|;^ '«"iL ,,,J ■•'" .'« '. * :• -ii" : * .JT lîO'l^
% Valu une haute récompense^ a décerné àcpt arboriculteur djsçngaé
°\ih rappeï delà médaille qu'il avait précédemment obtenue, " .
• m%* M. ïduïs tticliy, jardinier chez M . Maingot^ à ^rgenteûif7 dïnge
ftë arbres3 qui' existent sûr cette propriété avec; un talent que M. Mi-
fcliêïïn> organe d'jlne Commission spécial s'est at1,acjié a fairpre$-
'dIso1rtîr.|'liTne médaille ile 'i™ classe a été accoràée à ce jeune et zeïé
8nfârAinîer,1 comme récompense' du succès qu'il a su déjà obtenir et
v fcomme encoviragement q persererer dans la même voie.
£1 '' fc°llta magnifique conectioii^eèamelliasaue possède, à Àbljevflle
KjfjSiM&èJi%.i1^ouqu^s ^Êmpnvilie^ amateur distin^uç^et que cjil-*
tive, avec des soins assidus et une raye intelligence^ le sieijçEûenne
v tt*8ts, Jardinier,, a fourni a Mi î)uchar(re la matière à un Raprort
tifèk-ftvoraTile qiiï a é\é renvoyé à )a poramission des récompenses.
▼érmeït comme prîxdès remarquables rcsùltât^ qu'il asu obtenir.
"Jl rW> É'. ÎLebrùn» aeïqriiél/sie'ïiVre. depuis plusieurs années, à des
semis de Pommes de terre, et aeja ses efforts pejséyerants ont énri/çhi
nos cultures de plusieurs nouvelles variétés que leur mérite a lait
classer parmi les plus recommandables, telles que la Généreuse, le
Comice d'Àmien£ iî ^fifeilÈÎWr'Wcfirid, làfciilineville, etc. C'est ce
qu'afait^ttsèifiriBfc Louèssedans an Rapportspécla]! La Commis»
si«aittoTTttMwn£éfl pen-
ment, décerne a M. Lebrun une médaille de !'• classe.
fôo st. Lolsé s occupe avec soin de la cultur^ des Jacinthes de
Hollande; il en possède une collection nombreuse et bien tenue, sur
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-*?5-
lamelle M.RomlJaixi a tut, le U avril dernier, un Rapport; favo-
rame. La Commission des recompenses accorde à MLLcuse une iùé-
oaule de bronze, .comme prix dçs spins qu il donne a sa collection.
4 <• M. Ponce, aine, cultive les Choux-fleurs sur iine large échelle
et avec un plein succès. Une Commission spéciale, dont M ./met a
étal organe, a fait rressorûrnmppr tance dçs résultais quesait obte-
tenir cet pabile maraîcher .surtout quant a la beauté des nroduit
ouJ livre en gr^e abondance à la eonsommaUoii;, La Commis.
.Wn'dès1 récompenses, "répondant aux vues de M. le Rimborîeur
. croit devoir accorder a M. .Ponce,, aîné, une médaille de 2e classe.
'^"Î^M.Ïos^ jeune (tsidorèj, àèt^.dejàL^om^enpé paxïaSoci/té
• poux Vïnvention et iMtabijssçment d^npareils, à^rosemèntliiûi -
tout- en permettant de supprimer les tonnefcux, cause craccidents
journauèrs, rendent plus facrle et plus prompt^ cette ovation
fonjiamentalè.tjne jiouvellê .Commission) d|mi(^Lache^yea^té
lWjzané, a(é|é' appelée *ît examiner,' 'irtt&aiH^'dês' modifications
importantes et des améliorations tres-notkbles que M. Ponce (Isidore^
a, su récemment apporter, a ses apparéiisLÎk «ûasidératioa de la
. haute utilité de ce^ changemei^ts, la <^misâ<^jde?jécoiMea^s
'aicèittèàlÉ.Poi^
(3°, M. I^ennecart -^ eu l^uœuçe idée d>xnployer, les ti«es,du
Roseau des marais {Artmao Phmgmites J*. ) à la fabrication, .de
"cîaiei propres i pmbrager les SÉrresL JÎ. T^oota^' orgaaije, d^ne
' Commission spéciale, a tait §ur ces claies peu qçûteuses et durables
"'un^apport favorable qui détermine 'la Commission des reeom-
penses a décerner a M. Hennecart une médaille de brÔMp.
airlI"Gés diverses' déterminations prises ,par U ÂommissioiL des Té-
compenses ont ete sanctionnées par le Conseil d'administration
dans sa séance du i ihai J662. , , '
Jiiil £ jii.'* . :,-': •»;;;' -"»j 'i .'-/'■:..-/ w, (i ^ijj'ti^ff.q »f. < ,*i}!jf"r"fl
ol ro^f*i-ï;)"'i) r! -m > -)îf.î .^ '.'.îi.f •'■•.fïïiiK' «.-i't ^.fir(j >•.,! ir;ï .ifTtfsr.I'»
Mensuels. , , \, ,. r rp
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,*tonoi Wft&jJWiWJSb i^VrtoN 04 .ssaoïd eb elIifibàM —
II. RÉœinOTsteiioaBMwEP^JIIld^iéiftftffi^ci&l^»^^
Jurés: MM. Lesèble, Hardy fils, Chauvière, Hoj^dftSansal,
rière, Louesse, Laizier, Lefillicul. Asvua .M
Gontier, Rivière, Leroy^«fcft>9jlefeiiom9j .m {04 la S6 ,T»
«simjfréfcfetfft *jWa*6*fei^eli89i4aa'»lln98iB'b ôlliBbàM -
Secrétaire»: — MM. Andry et Bouc^gkpjjBîfllv M
-lia M .ois ^Vs^'^^pgiiifofëjyfctfMgb ladgis'it 9lIisbèM —
. .bieil
;(8àxîRSlïï8fêbo£5 «or"»»9Wj'3> ,928bIo •£ eb Ineg'iB'h sIIifibèM —
2» Concours. — nul. g 1/ • a y "a « «
?wf^PSKfn-rôVf i&tbm&Oft «eaaBb »£ ebJneâiB'b elfisbàM -1
M. Chantin. a ° ....
- MédaiMarpeut de 1» «Hf^K*I7ï f Vv,
/ rf ufnajl, JIM, Thibaut et Keteleèr. „ -*M«M.M.dtte
id$eMWa« "
- Médaille d'ârfrf?»^ ~
#)* ^SîS^—^^îif0* *"** 5l*0UY",Dnm »Ht»\*\. — .aauoDHoD *8
6* Concours. — Fruits nouveaux.— C&tofo.Mé&fflîfflfwentde
.-^s^^utoU^jniu^^gpo^ t8e8£lo*H sb InagiB'b sifobàM —
M. Chardine, jardinier chez M. E. L'abbé.-tn9moiq
_^é^f^^m^^^^^l^^yi)#^^âtomr8-
ZAmtVto, tfotoy, ffi^^ty^^ MF&tault,
-i*ï ffîàtétfr<*d's •MS,°^ tOaefilo •£ eb loegifi b alItebâM —
.uobùiO .M S9da idioib
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- 1»* -
^V&snuâ^Bêi mi»* $*»% mm. -
— Médaille de bronze, 40 Variétés der9WfoSFyUA xonale,
nom,^ïàmïïmàteWlkM.U*uMtati^vivM03kn .II
jBenBSjgb^jœH ,9iéivu£d0 ,8m ydiéH .efdéaej .MM :8àroi
M. Duval. .IiraillfoJ <msi&I ,amuoJ ,»réh
^itëiaîtë^(^^cla«i#^
47, 35 et 40, M. Lemoiné,|>lteîîluÉèyX<M9j ,oiébrin ,isijaoO
— Médaille d'argent 'âFMU^ifltoedlWfc* Atanbfetimis,
M. Veflfiar1^.^"^ *» YriaA .KM - u*V,0j<ro,V.
— Médaille d'argent à&Aftfii*&MSJBtifoJifémcUite$> etc- M* Bil"
liard.
— Médaille d'argent de 2* classe, Œillettïïm ^SSSSSfSUft
MM.Dien^-KUioAetfils. , MmtlD M
— MédaiUedebrJ4S¥ilfo^nCSèf6b-M "
et \ 6, M. Malet. n'qfatAjït a' (t 1/1/ r
8* Cohcoubs. — Plante remarquable par soadàveloppement et ta,
9btfl9irçTfWfft£fcèMtrtînhV3 — .XHimuon rtiwtl — .anooDWpD •O
— Médaille d'argent de \** classe, S«Rtâri^0gjgg^^
- Médsuûe d,ar8ent de ^.^m^Êdaf^s^w-
„iJFrî!m!!lt'-9dd<J -3 M S9ria TOiû-ibMi ,9flil„BdD .M,
^«MÉd|SfidI§^8e^^«^^Ifl^4M^M^9r-
— Médaille d'argent de 2» classe, Dracana, ete.>$9,fij& jar-
dinier chez M. Guidon.
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— eei —
— 438 —
— Médaille d'argent de 3* classe, fcramca Etndersomi tmm, M.
— Médaille de bronze, Pyr^ltirum ^randiflûrum^ M. Goimbaulf,
jaïdïniercliexM^^r^t^ \x '\ 41 '_ / " „,/) «je
9# Concours. — 42 Plantes remarquables. Médaille de VérmeiC
M.Httrfeu. .*iusr*
4f Cohcoubs. - nnL tfM iriMj , rv , ,v ( ,';ir î( ;) ~
42e Concours*/ — j Èêgtfmïè&sabw; Médiilte de vermeil; Ml Lan-
^'^^itMaiUfelîé^e^eîP/M.'^alBeo^ *i •••> '■ mi. * < ..r:i* -M -
— Médaille de vermeil. Légumes marchand^ MJGfeûlieri -(Désiré),
•%m f firftiJd8rlfa.ata^*«^i. ^ -r J" -■•*'*• ^■•'•^ -
M-i MêdaïUe[/d^eKtc(fe ^ote^;9M.<Ihaiiwët jàidbnfo diez
M. Cazenave. .-.m..^. -.r< :-,:• •'■ f-,
*lf ^ttéfcflltffltt&rf ^F «liMB/lI: PHoehërj jdhfiiri» chez
':'7r!u,,1TA/feterl^anil«''';l cM - '- î - I" Vi.-v . /—h-*
— Médaille de bronze, M. Remande, jardBnMrchi&M.'Loir.
435 (encours. — nul. ,,.,, ""
4^ÇpflcpURsl , ^ ^/^l'ijï^flW ji'J^m Ae'i* 'classe (réuni
au22-Cklncours)/M.''trémont.' * ,f * "" '''"'" J ,tl*
— « AiédaiUe de bronze (réuni au 2if Concours)/ ^•v* Froment,
r— , Médaille d'argent 'clé. ,2* " classe'.' Fruits marèianks (r^inT an
^n-^ "' "/"' " <'"" ~
^JfÊtyîH? ti d^er^t ^de £• classe, M. Gàuthlë^ àfo&tëur.
Le lot de M. Gaîlien Désire a ^rknï'aù'2!^ïl6iIfeoûrs.
,/th Jg^fb^te, A& JPftVEfl. i?Ya;*e Triomphe de /Ww/îfc'SÔTicliet.
46# GoBCûUBsi — CÂottx.* Mëdaiïie 'd'argent ivÀ"* clàôV^îltï &&-
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— 439 —
— 8Cf
4Â* Concours. — Salades. Médaille de bronze, M. Gauthier, ama-
20e Concours. — Asperges. Médaille de vermefà/Jfï#Jtëuni aux
• Wnt^ *Hii:I,àM -
24* Cwwonas,.- ItacinespotagMàM"1' ™l*> ™ùln*\
FBU1T». Bl|9ÎmH ^
j/xO^ e9
~' ' •■*'- là 'Seine (reùûîoti dè4 ^;^
/'Urémont.
— 2-Médâîïlëdésto etW
Concours), Mme ve Froment. *Iim — ■"«'.'ojxo3 MF
— Médaille d'argent de*V**Ms&tô Jtaisins, M. Bose Charmeux.
— Médaille de bronze. Raisins, M. Constant Charn^jqp,.
— Médaille d'argent de 2* cfaj^'4h#^
— Médaille d'argent de «• i^^I^^,r^.J^ÏJia^ fils.
\yifc «d^d'iii«eil^^^
château de Stains. t .} /R £j*,xi.rï M
*»i> IfttHiUé de4aïtotiéité.i^ri^
4" classe, (réunion des 42", 44% l^^^^jÇÎoncours),
— Médaille d'argeat de if* classe, (réunion des 43», 44% 45*,
23ê Concours. — Ananas. Médaille dejermeil (S^in itt W^Con-
— Médaille d'argent de 1re classe. Fruits n^J^â^W^^fé^
— Médaille d'argent de 4 "/classe, M. oàSm'^k^Èfr
*™wrarcmrraiîL oiffflOT ^MiïtoftK — .8/iuojkoo •sr
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-m —
- MédaiUe d'argent Je <f^fltis^î9é£BojMrt(PHrfai^;)«ffittier au
cb^tofHj^î^WHJ^M ,9826lo «» ab tiwgis'b sIHubèM —
sIlubàM .Umom ao UbMn^^aïïiSnV » »«»« — .eauoDaoD •"£
Î5« Concours. - Arbresa^gg^fftMfomti» *ié**»^ittgent de
4" clas86nÎJnJflfigil..M t93gBio * 9b taagiB'b elIisbèM —
' — Médaille d'agent .4ft|tF|S]Afa96 IMtoVfttedo leiaibist •
4HuMflmnulflÂft.- •8*00!M0? 2
.lira '.n^ronO — .eanooHoO «CE
86* Concours. — «^^^S^W^^^édaiJift^bi^^
3<« Gmuod^ Jyjgffl^, rttek gS - .emoowO »6*
87* Concours. — Palmiers et Cycadêes. Médaille de JblMMl'Em-
-«^eMlJettfcM '»*
S8» Concours. — Pandanées^fyfâ^jifadlfàaMtllÇigienX de
^riB^^JIWMJW^ m iauèfl) Itaaror eb eliiebèM -
29* C&ncours. — Orchidées. Médaille de S. M. llnqtfHtriia (réu-
nion des %^Qfa#w^i^mto*&&*tt»*ètt -
- Médaille dfa^^d^ç^^oLfdjfelM^K^eUifibèM -
1 , (réunion au 26* Concours), M^fggfgljs insdidT .MM
jardinier chez M. de Nadaillac. .sisiruRdO
34* Concours. -^rtt^ Jédjifc^^
"ona?SW?ofoVP>.#,*yd> ebJflagw'belIiBbèM -
33* Concours. — Gloxinia; nul. .fôoVI .M S9da
35* "Concours. — Bégonia. Médaille d'argent da-fticMd^MtBer-
.M A'&iibttt ttoIiRl .Mte«Blo * eb lues»1'» ellisbàM -
— Médaille de bronze, M. Obé, jardinier cbmAblfinitab. si
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36* Concours. - Cactées. Médl^dttvttgarf$âti^&arle
- Médaille d'argent de 1» classe, M,SÎteiM}*$fe]K$9lfdo
- Médaille d'argenyi^W jyjfljhgn.
37* Concoubs. — Plante» a feuillage panaché ou maculé. Médaille
eb Joe^d*****!^»?^'^*'^ - -a™*»™3 ™
- Médaille d'argent de * classe, M.-lfflftàinMnâ?8Bl:) "*
- Méa«Me(Btetw«*l.ipuMNi%,T^é8É8ï^)?%b%Eét,
jardinier chezT*1*btt ê§^aliiHfcJn93^ »»"b9M -
38» Concoubs. -|^É&ÉjlS!Tà'fflflW4ii*L
39e Concoubs. — Oranger»; nul.
•^5k»«8fc«sli^'*^o^^o«^^u^f^r
42» Concoubs. - 40 AsaliSn iNÛ»MM(â?-â^iM ffferj SË'iecpieu.
>^Ué4»i*#«^i«;<îé vntâsëlW'h&>M "
43« Concoubs. - 25 Azalée» àufita^ A&'
«*ûeoNWrtfti)i
tatlGefeeétiub
-œ3,lMI6hâ.9b3ll"'J»M -**■""?
46* GaKtoltf J*Jfc«rç^^#aM
eb J09^^M«*WJft)^eflKfi9ea'..w'wt^no<V ~ -»03 *«
- Médaille de vermeil (Réuni an ^Mtîou^B)?Ms.IoR,5ugjer-
-oèi) fiKatorière.'1 .1* -3 »b elfiBbèM .wJfcifanO - .mbooiTO «es
- MU«ntea'Mg*itt[iiei4^ft^^
- Médaille d'alffM^f <• élfctf?lf? fitô} MCf 9lIuîb9" "
4%efl^0Ma38»^>^^Ww^°^àîa«8?^mW^r
MM. Thibaut etlRëVèilât^ .(si"»31103 *8S UB noi™91)
^Akdailfe^BfWffiéîl^éértiidtf ïë'^ ëânMrsf ?tf Wger"
Chauviere. .mIIÎbIubKÎ eb .M ssdo isroifiisi
^M*éaâHbfftisWWI^^ •aHU0DM°:) n8
- Médaille d'argent de #^?Wflffl^8&.P nom _ ,c,
- MédaiUe d'argent de f Aàgsé*#.0'câ1nnl|saTré^œer„
chez M. Noël. -\ua •«û'»«Kt0^ ~ •b™odkoU ee
48'0>Ncouas.-Pe/ariom«mzo^
-ieaM4^W*l«»«bifl98M^elIii5bàM.»i«o^«- .aauoMoJ «fc
- Médaille d'argent de 2* classe, M. Jarlot, jardimer'pez.M.
• le dmbiKHMattlo isinibist ,MO .M M™ *& t>nsRm ~
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• 49» Concours. - GfààW? &9ttK »:l ••hiu-vwbdlit.lAU -
50» Concours, ^tftfâtlxtyi sa^ign^ip$t-h .,HllAi.)lf _
5<« Concours. •^fSf^Mvm'. r*«AF"^'.JWSlilâfrf*>BWW%8e^î"
MfeflmpefRii w.-Kwwf-, ,Mé<M*ifo 4'«r«Pnt-d!? A", <6^»Ç»
M. Dufoy, fils. ,j,[i, ,.j sri ,> ,([ Aa, .,.,/i:i .., (jI)
— Médaille de bronze, M-Lhoillier, jardinier chez I£,Jl$$inann.
— Médaille de bronze, M. ^prév^r^inie^ji^ezjï. 4e )^gnj..e<)
53» Concours. - /»W^.^^^df JtKon^.il. Ta^arr,,j ,0T
54* Concours. — PA/os Drummondii,.- Mé4$J$] dfr(,fcronie,
'M.^WijaUi^wapopipé,. .. ,. . •.-, , .|. •„.. ,, , ». ,,1 ; K _
55» Cokcoui^,,^ ^«fAifft ,M!éd^JJe;4Vgsnfld,e J.~jCtyfle> J£ Og-
foy(Alph^,. ),_...,/ .1/ ,.„„.';, i. j. ,; „.„.•!. .,■.,. !,:,|/: _
-3ÎH;lW*taff«zî<Hrt/lft,ï! .4»?«M^ fymS*. „. i. :,'., ! W -
56» Concours — Liliacées; nnl. .^Kim! ) ••! ■. ,'it;i
58* Concours. — Glaïeuls. Médaille l^'a|genJjde.1%Vcl?|SSft, M. Loise.
59* Concours. Agave. ^^al^/d^^^AàJvte^Ç^^M^^
M.ieued^ï^fnat^ir.,., , v\ >.,,-,. „>i _ .„ ,.. ,)3 HT
— Médaille d'argent de^ç^s^^M. ^adrj^Jaœpb,.), „ ,--, ,,T
-uh h*M 4fi NnJwto*\*W«{*#ft «?HW.-W3fi£ Gwwâb 9'r
60» Concours. — Pla^fR#etfqitfp; ya\. , . ,, ,. , ,_
64' CoNcou^ft. ^^i^/te^itrvfim^tieilffre «fe^y^; Pgl._
6* Concours..^ fOi^ft^/e^r^ *• Médaille de,Sf p.] je M>
— <" MédailleJft^.^.^^B^ii^e^Matt^^jïlL T^ffirat
— Méda^^r?efl^2î^lwse^C,Ma}%be;i.f; ",; ,,jM _
â-M^aiWei4lr^t^^.m^M-.\¥?FW.\ - o -8T
63« Concours. — 20 fiAorfinieiiirow.Méd^ille.d^en^d^^clasie,
, „ ^<M"r$iPlWfc , -r.h 4 'II. )!.- .-.. "'i, uihMM -
MvotyW^.uK J^ffi^:^n?.?m ■^^u^.,^5t«^J
fr classe, M. Paillet, fils. ,„„ , .. „ .AO
Seine, MM. Deseïne et fils. .
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- Médaille d'argent de 4 r. cU&ë, WTOiM? - MmsmeO *ei
-* Médaille d'at^?*fe«»«éto^ M?ï»ifflll^,^8hr .*«»'owû «08
- MédaiHe'd'argéntdfé «M rél'iâsé; f Hf U.RèttHibfé,- lâaltlëtijft.
de <'• classe, MM. Deseine et fils. •B,it -^olnO .M
68» Concours. — Houx. Méttàlftfe*à^»lsae^'*'cî*ysépiK Va-
.uusm^ker. v (!•• •-..!■ .:•:■•{ .T.iïîiml.I.l/: ,ysaoid')l>?Nii:;iyM —
69••C6!^feé^j«s.i-•i<J«^lk,%ï;nd.•,'' ^'"'t' ^•^"•'•;'M -
70» GradiHrtà '^'-Ità^iÛM^mX}^ ~ ■••jn.M/iK) «E«
74' Concours. ^''H^tf^J'lHd^Wi&rt aU'l^toasse,
<9^^4liMl,IîtoàtaÎTie/:&#e^i0"uu"'^ WU«\ — .-.ino.'KcoO »iô
- Médaille d'argent de \ «• classerMM.)fE«Wp^ Wtt^
- Médaille d'argent de » classe, M. Margotttir.'1'!1^ X0'1
- MédaiJlfid'arg^W'^^^v^t^iàte;^^^ Milite-
Barbe- des-Champ«. •,I"1 •<?'^»'^^ — -2H mo/.oD '93
7» Ctwcows. — i>/an/«s wooo^/«e'<jpi^1«^?rMéattW:^,S<i
^'lfiWé(Ms'.'i;^i^^r^^ilfrn'M.'- •'«'■■«'- -fc«-'o^o3 *C3
74» Concours. — Pivoines lignewe$,Wmto9VSé&}'il.iAM
75» Coudddùl "^ ««IB^-il^lS^;%ftfe,n,'Vi**i'*'ini:l''-*M -
76 (M»m?^-Ht>m#ilei>faWW1kWlUnUi MéMlef d'ar-
gent de «"classel'M. '•«tetaiaiBtafi^ - -^'"^ ^
-•^daïlte ld'l^feôt ^e VcTaM;*ÏMi.,,Verclfein!t Ai' »™"3 ' *9
^^aiâé'ft'àrg^tiJe Mails^NtfMjrdïftr (EOgënëJ^oD 9-9
77» Concours. - Ateé^'téW^/qKHkfc'^Stôj 'Médaille
Jui%^frafei^Wa^Mifiï^rd'ief e?ife9ini!f.9M "1 -
- MédaiUe d'arg^'nttoJM/tlâl§éJ^lfe^1^g^ifej'i,M -
78- Concours. - /^Ii),^<^.a%éMe]^èt9^^làsse,
- Médaille d'argent de » classe, àïW&i&tJtSM?
VMb&s.û!^%fc MWlft'lfedRlfrà» nronC'^tfoyen.
•80* Concgcrs. - Iftifi/*»; nnl. •e,il ^lli£<1 -K <a82Jib *
8*« cnNtar^*8^Mro'b?-3Uwhk--?'irjo:,Ko:) ,83
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83* CoNdBWODi^GswBawiawa^uara Tae-niA
84* Concours. -:»AMUMabftvMé4titt<iéttibl»a*, M. Dafetelle.
85« Concours. - f^^î^^^Wé^^^gegl^^a^M
M- Loise. .9snoid ab alIicbàK .9h9ll9luoo tssfo3
- Médaille d'argenl^U §^?^fl^,yhèt>l»te&3»flfPfedoia
86» Concours. - lp«J|iaHritohJtelIP.VhebnBfIW l9yIèH
87« CoNamas.,^^^
JlBSiSf^Soiq u£ noiJnoM .ai'HlIaJuoo tiu9U89j
— Médaille d'argent de <" classe^M.^RguijJard, amateur.
88* Concours. — Plantes indigenes^e 'fronce ."nul.
89* c<mforte¥mwy<^kMté.mod**ieh ïUS0d3j
léon M. Hervieu. •88BC,a "£ 9b *no3™^ sifabèM
-àm 9fetel«%;lmStin^^féï^^i^(i6fic6Îfl«?hoa
- Médaille d'argent de 2» classe, M. Peléifils.'TO<b 9llhb
namqip.'lcja^fj^ .ghatii/ 9b gméJa^a us9vuoa ^noDrrerl
M» Concours. — Bouquet» montés. ^Méddllè^^M^eaPa-
-aéDoiq ub noilngM .noiuod £ te eoùidmo swdoolo , busdlTOS
COWOOOM 1MPBÉTOS. -<cd?9V
9l{i£0WflaHJftifl'ett. eksMçn^'twcttSirafeAlj MliQ&OBtt
Médailles d'argent de 1 " classe. M?&Snnà,$k.nim&iRoners
de mtœiU^Ta^hltittMlebnleHiàtmV^'l^Bii--
.922<frAj Mb Idsp^séinéiàM .ssllonau gghaloq ,i9-ji;o9l
MétaUte tf«tÉa»^rfBdHMt^«twifeibMQJWllH[jd»^nl);
9b 9[fii1i«ni^Ml9(^éS,MBpJIMtf^«lPII|^)i^
/i'a, M. Ryfkogel; Colocasia antiquorum, MJiiVMl; Co~
(Eugène) ; /><^/ia^ffiMHM%«t &largonium, M. Dufoy
(Alphon^nonoj noilngW .noriqia £ 9qmoq ,ni£l£it>
cAe* îfed^gWMyijMflflteai. .aupiluBib^d ^tosJ
nommé; Bâtâtes conservées, M. Douverel, dffidimnmé.
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ARTS ET INDUSKS^R^WaR^ICOfcBa^oO «88
.slfeteîud .M t*B«drt*lifli»*9M^«illMMwAer- .shiiodhoD «48
Colas, coutellerie. Médaille de bronze. •98'oJ ,M
Richato?We^e?là^lf^8llôlfel?98^9lI«WM -
Hélye, taillanderi^eiîfiotftejïibrmfe^ ~ -"«««O «38
Lesueur, coutellerie. Mention au proceSyj-ïéftSf. T ,M
.1W9JSOIB .biBJIinaa .M »?8^î!!L8b JnegiB'b oIIicbàM —
.Ion* '.ymwnvb «wwohmm smjwW — .aanooMoD *88
Lebœuf, claies a om^^|à^^|||Ra^e_l^ès^SftoD .e8
Médaille d'argent de 8» classe. .udi7jan m noèf
to*l^to^]»fm*MmJaitèW&'.lPai&& mé-
daille d'or. %8ia^i9q M >9œB|0 .g 36 jfl98,s'b ellicbàM —
SMfo^Mlh^r^8la^^toéd^1%d,a|88§t^%*RII -
Pfersdorf, nouveau système de vitrerie. J^Vtts&J'gRamen
-s<I jfôf^fti^D^ÔIIUbàM Ml .»<rt«<w« >.*9»ç«o& — .aauoDwoD *K
Parmentier, cloches à bouchon^ .^^^jgofi&^rbal.
Berthaud, cloches ombrées et à bouton. Mention au procès-
verbal, .etrràa^ofi «hihkmho»
8» Céraml«ae.
J^fefflrfKtU» ^aawafigWHPSJne^Rfdferie .de'fliiilùiflW&aille
*»hofld'^SBat.fett«rtdas8e» .g^Ia " t eb JnegiB'b eellisbèM
-\y3Bartywti pj^PW-égwiHléflfcMBdnaa'BflfratAwflt" &
<>4WR^»*«llï*9MleArtftJÎ^»K^
Lecuyer, poteries usuelles. Médatlfe^aDgeail «KtA-àasse.
;(Ind$Q>ittfi^«4*liHfôMé4^
-*\i4tes«ï^^*^^n>l*^<^, de
-<fl ;ft«i»fflM <«wtowç'rtn» »ï»»ooWi ;Ieaoiî^a .Mt»rt
isifl^erMP$*MtoftJ^AxeiiMtft1flQd^
YOÎud ,Mt$«M$KO\itn\^)tti#iB««»8^»'i\An(X. ;(9aô§o3)
. Châtain, pompe à siphon. Mention hononfeifi0^^)
-RMOftigUiiriMAetf B»fp9>4»«iédaiIWa»4iftfe«.f Iiijb9M
Leclerc, hydraulique.. MCfl^nlflu^MMs^ba^ »*»
ijèff«ktfteui4 .M]si«8^ft^î^4îfa!6éP^^é(MW^rocès-
.àoiaw«bi$*b JeiemoQ .M ,t&mu«» wiotaft. jàmmon
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Bernard, appareil régu^^AijHi^, ,.,,,,.,, , .„q
-m-vVi T>./r...| n^ffHWflV«rtftW»[*»rtlfl«ïl!»:", ,:.mq
,, , .„, ;M-B^etet,,{rU|i&fl£>9u^ e^e^.J^ll?^ jp«eiL
M"8 Chateriay, ag^peUfis, (Ça^g&.M^MJJft d'jffigfjotfoa» classe.
,,.,j ,,^uy^lj,.des^iMi^B.plaplçs;fjgrestçsr Jjbpd^^.Jt^pnze.
r , ^j^dprj.fteurii^tiJftç^psf j^$Vd'ar«<?»J de Sf classe.
M»« Sidonie Rœnig, fleurs artificielles. Médaille de bronze.
MM. Farter, fleurs artificielles, feuillage transparent. Médaille de
brotiie><"i/:1 I -l" "M'"-»'1 l!"'"0
3.. n ,D^a||^,lteure^ti$<tîeUeprReppelideH^^lle!i^f,%^.
•o Meubles, ;*Meb«U*a!itf ottfeU'tfliirèra »p»li«vée •■
MM. Loyre, caisses coniques et plans de jardins. Médaille d'or.
Ducel, jardinières en fonte de fer. Médaille' dè'VermeiL.
••b ritAJJ 1:11 ^"ni,Miv L^tv.b îi'j'I ii'ifi: u 1. u.v •; _ • ,i-";i3JL.
'Coniba"s,"éhiptoi de Ta chaux ftydràuïiqne pour ïâ'c6nfeÂio]
.^" '•' " :' 'àe'WctUeà1 etf^tatamiles ' artfttcïetles. ' *8tlaiHelId
__ ..... a^mices àrttncïeiies. Hèaaîirê'"ae
vermeil. ,
2 '" ' '.'" BorH! exposition aussi' complè'te que possible de quincaillerie
*'''1"'-' "lîortïcolé.' Médaille d'argent de t" classe. '' ' !(",,!"
"" ''' "Tniiy1, cïôt'ûres èh'ïèuillard1 et ensemble de son e*po£i(non.
-'l ■ ' { ;' ' ' : ^érfàirre '^argent 'de ^ ^i' «làèse. '• '' W ; "l119'
'"1' '/ Pau^'ëlsj soû'Éet-véhtiratéulr'à inain pour ïê sôiifrtgè "de" la
'";,!u J '''Vigneet'desà^rwteets. Médaillé argt* classe1:'™
"K'! ''^on^'jMniteràènrotfh^Médaïlledebifeiizé. ' ""^
8,1 1! J,'1tëcn&1ia'ÀcJ^
fl",' '' 'Auber^,' ^{{q'ue'Ùé's'dè'Jàr'diti: Méritiok bon6ràWe:"",; ,l?V[a-
~kM •'BÔùriang^' jardinière Iu;*
-noa ii^i ^hieWa'ofcbïàèe^'MenWën ail procès-Verbal:-""**
ul ,C,J îo'ùby'ét'bdiliert'Jârfdiiiïèrës. Mention' au phtt&veftfl?0 '
•"'^aiiM'rbidifssénKllïèn'tto^W^oi^WrbW.- : ' ",I'BOfl
-£l!'-'m%lM;ïtfosqUs^^
««otwoJ^ÙH» eap^ol &W& ,dfel'MÎylà:"ft»pp4ï"del médiaWue
ol i£q fel,'U?iLgl^¥^"t'-,ifil J'Mfc Sîjiiii'i) ^»i iiio'i L'-r'i.jji-iiV.ôD snn
irfhohalai iU9lbiîi£iiii( ^oui <ri;q zmvAu. ^{'[\ >u*ai .mi! .-Idu aqaisi
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périmentation!ày'M.ARÎ(Mte,.f,L'','I f,m'!,,j' -.r,uimU
Hermann, fimft&Âé'tii1 ^te{^lC^HoB/tëlJiiïf Joigne
son admiration iiôiii1 ViBùVté^^ttëttàairiiV Wkls il ex-
prime ent&tettfèlëlhp? SôiPVfTWIfrft dfr ne pouvoir récom*
•'K ,fT ' per^e^ totf/méiriè ise' ta^hàèt' {jas* :à î'Htfr tifeiltare,
• y^rJ-Viïs rêîÀérdteiitits ' atttfom'dfl ïnby à1 frânanètttk ' ftf fcJâtë.
•'' iJharid tfo^fà:* patt ' Mpb^tàntë (Jfuëles àerri&'ïlu bois
•ÎJ-J '•' }dtè Bfouto^è W^èé!â rdttrfétttétffafîttù tteVKi^iéition.
osnofd .»» * : ! ■ ■ . t -i * ■■> -r-ii.iij; ptiî'-'I ..lu./! . .wîik -"iM
ji> îiili**! -.1/ .r i ••!,.. {^«j. il •».•/:,; -,i .-■■{!'. Djijijj. .-t;..,?' /i-.j/iff .]/]/
COMPTE RENDU DE L'EXPOSITION
P»r¥."liAUfciu.
• 10*!» • i'. ■' :•' - ,,':'i f '•[• fc'îiJ'f !') • ilfj.jil" ► =»•# — :î t.** .MY'\l .tfM
Messieurs.. ., , . •
L Exposition qui vient d avoir lieu dans 1 enceinte du Calais de
J1u<jlustrier comptera, dans il histoire de 1 hop culture française
comme l'une des plus remarquables que la Société centrale ait
offertes aux: regards du public amateur... Pendant ciiyj semaines
entières elle a été maintenue au même niveau.. Les faergiques
5$Wts qpxi avaient été faits pour lui donner, au njopaent dpjson ou-
verture, une vive splendeur n'onÇpas épuisé Tactivi^dje nos hor-
.^ÇjfltçgirSfc.et ^ césure ^ie la vjégét^tipi^ pîp^s^it par sqs phases
nàtureilçs, £ mesure (jue. ses^ produits > se{ succédaient dans Tordre
déterminé par la, marche fde ,1a saison , le jardin tracé dans Ten-
ceinjç .^u Palais, 4?( Industrie ave^ i^ ,^ojit ^^faft^reçait nne
physionomie ^v?^
seul içrtant l'éçl$ ^ $t Bi. Qff9f40m. (^^|tffaîiJt)lji: _ G jf^jà» Mes-
sieurs^u^
«^flW^.^« ffift^M^^fl^ ftlfe.W^ par le
nombre et l^flf)^,^^
.lo&ftflMW^
«ne comparaison dont lès termes sont largemef^ Mg%rés par le
temps on le lien, nous n'hésiterons pas à reconnaître leur infériorité
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évident, et en le constatant ?éï}#l${is n&re que >Yecno de î^pinion
- r »•..._.. . .... ...I ^,.UJ;J.J = .jj
estime ne
(iLii.'I'i
îdu.
{tooiq
: œuvres Humaines
sut; :j|-,[i;'iolij;ii,auo7a*»0
nnMe^îtoh^nM;Vt«^^
u&^tiWtîdnyë%fitiJ!8i,flmatis Daseeg aussi, je ne crains __,.
ireL
_ 93
avftflPéfes^i'ipàfroéWènâi^skiSfti ep grandeur ainsi cru en eleya- •
bléM'&f ^S^nffâ,-fl8ta1fimMraiix plantes cultivées en pots oui
^vees ep pots
es
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-m =
enceiifte peu llenjue et SercW^ ^8 ^fc» efomoq
qui aoi
v aaopté pour le gtoi
h u-irii9% no JpTly i
tâ^WBPSf-ôb
tffl&ffl5'«ffi»ï
TJI3 HO 2T.1I0TVJ Blim l>l->yiq<|i> cuyju* ^.»« « —
^%fo^«M^^MI^fefe»iÎ8tI|f»ftpiJ
teifrla^volini
A <9fm>ai pointeur) . gçllaiiîSijDai anouidoqza cou ou* ^ w««m«»~
a «I? SE? SfcŒffite™^
29
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estais dtfl'k >ftaf du^lair.à^ V,fv^tf$çn
!ifn/tuid«^w deilarirérflérdti l^imsMiif.f^f ^fiw^ftjoftjpftir
$wte 46 mètos de» togetw* i&fœrHMfa*! h fW^Wt ?Sf ^ $**lflfc#n
xidMibfede fa surteoetonmrée :JilZ«im^Q>i9igHij8efi.t?.J>If'j) j9
;Ari7û BiâMi&jépqisailiottirdà^ T«iittsji^kitt3^wf^3^ft^^fpg
jideae» ^Ddsàôtéfi^bstyjtctio» faile d'uue assez grande quaqtitt
ifert^^antes itolées; q^ua de cas massifs comprenait ■ iinmçup*
ftM'wtti&idéfaftlé cfetfufete'dirrers et cependant que d'espace- serti-
lUàîlHf) K8t6nèscoR^oitr/<£amtTos groopes tout aussi nombt&m ?
-i)iff)BBdvièA)qniânKiM]€d9 9tffii^ ont été, les uns renoufelétinJa
-phipitlvam$Kcê»yéX\puiO\ak, h Palais de lïndusirïe a pu &h*iter.
IpendBDtfSkjteÉips^uxtfltiiiassqde plantes et de produits Ilot-listes
»qtriTatiraïts][ilfi»pflnr/fetirtiirrieË éléments de plusieurs belles £xpo-
JSâtwnljfceiiuiiiïbfeitôtçldBitote qui de sont ainsi succidé a ûté de
tphtt de ^fl, dhiffranne jrfanrâiii, je crois, atteint ou do moi us dépassé
aucune des Expositions précédente
rd QraDjrfailiniéiiter^éeJ'd^otBels exposés en si grand nombre il
-neïtbrapiHrtieat'fMis idkfFapptécitf . Vn .jnge (MiLiitûmcnt-oonipé*
tèntl, iejJm^ Ta( retinnÉ^i etlattesté par ks médailles, gu*j}
-né*fe;cnoii; ottDHle job estl trop pot [ à le croire, §em
ifcdfe pUrtto im lefranitegèfliflat pour l'avenir qn"
-pmfides récitals! adtptà$ JMjis en apportant $
-aévéïilfr étuiifiTigBquriquftieii aai^mevi
!i tl^enmpbler.aDniiiéfiden^Mi i
-aantoa; été] amè arémarquallle^o u r
idesfDodohfrhilrtiboH!siqD'e}laiai ri
^leteiQa^ti^nteauaqufiHésJjfai (ai t
trop 8pîiep6d8l:ouiiafrff|ïpï?àïiAiion |
-ùifefii'afc f^in4 h ttfOteti|ttr Mhde* pi-..
tl qui^ oèttç Jimée*ic(nt J8gWPéi««rMid t
r-,
-^^ïkr^téïÉWéèta^^teSâiwâiGét efeftti<bèéB4olfefltet)feékfté»104tt
TW^è]^é%y:«ëllétf |>lirfWiaMl Chante» AttiraU^^ihttfiuipM
"fettt1 leifttgëitM:1' bés! ^ddéi«^^ta^slH6^t6kthfaM9rdeaàa«nre
et d'usages,' ^ftê"^ fij^é&aJ^fjttQa
^*8#ffè iriiitfbft*ëtt *'*>* f»rite<dg* IpèaiUfi^uMi jgué da^toétàts
♦yélÉferîài ttttoW^#fr^i|«ik^aî «tiâtéisdesa* à 4>apï*éeurtk>n
- «éf A'iJëty1 ttrt>Mlg*rtî« 1 **#*«* à> f ce •M^**îteià?ttte ffyagivitr
kIuM* a*4t ctewtia a» tngtileié? eb^^aatitÉypUvéfpte^rti-
il4m rdaé*iiôsl^4f|iiib de ae*JBxirç>séL> petinfftteiHn^ii&iatWiujiû^p
^«Sl<&tir4$J^^ BtidemïB8]ëii ipréieiiteriipe
^ft^t^ttif^^ an|p»îiitia^tUÊ de iiéty
scfael de Fhwtic«lt!iTe françtirtRyi '; n:^q >n<u"îi*-o^"'"-ï ^j. < "'••>"<*
U -^H'aTmouçrint ttn« Exposition gioéralè ^iiii'dairiiljitianrarF)da
17 mai aw Si jwin im^ la Société impérial <et «centrale iV.ihc-
ultura oitvniit 90 concGUri pcoit> les plantes. et lenra pix)daià$.
*fc*iv(wfiftpeTi3es dfortes par -Mcjaiuc E\|>okmiils iMostniuiit^a-
p&r tenr importance sonjdésipi de stimuler viuimoï icair
ïtnt en médaàlï» fflû M coowiik WBaidaiWfcs ria >vot-
'îitldiy-W dkfldé.pauiiiarij ils
luiraii utie u.
;*paeuleTi*&ttfj pouLï i£ctt«-
ONiiHftfi&étti
IttlicilorU^^itJflC&ue^dii
Ka- ouiro, >& gendre use
♦ 4tm$ érfimântoi ipeïpaà-
^
Lfctiï v;i ■-
^m
tiAfa 4p "^tfMfeés
^B
,
N
eriotts atoll*. toWit^tafe&ji'Wu^e^fl^^'aiWÔg Çfvtjffltisn
t/fD/artdefti* deiteflrérfuér.dti ItetimMrtjif^ifl^fiE» ^Î9fifW
j-nta 46 mtoros de» torgeiw* tftetHMfcej* iw^ïph Çto^ç* <f tarfu
* Bouffe, déjà qnfeoattrasMrée if l'£ii»»#a,«ttglwseh..-J.>n"i, te
; AuTift na^fe^pqi»attkmFd&^*^
iidèse» ^nds^té^abstyjtctk» faite^une^sôefrgîW^iqtfa^^jfle
•toé'icôtisidifeftle ^^u^terdiTew^iJCèpeiidïpitrqBedf^pde^wtfi--
lUàîlHÎ) îeslenèscoR^ntr /<£arafarqqgrefrpq& timtiaucetJKmitam !
-ijitf^Bihpè tf'awnâmieay pë» xàaséifioot ité, lts-urts fetiQrolétala
-ptiipirtpœBpi¥céd^^«pniotaè,iciPàteb deltodwtwtijiniilfcrtiir,
IpeûdaDttte itahps^uxtfîiiiasaq dè><p|aBteft et» dJ9ipMid«itefei)]ïtJmt»
•qai-miïiartHpffiiponr/fotiiliiniesiëéipelilsde ptmmfSib^tsIgigo-
itttwifcjiiei annale [1a^
tfbii de fti^dhtffrefgnB jf &y*î&' jeraww, «tfèlïU^fiinmwop rtépweé
aucune des Expositions précédente»^;,' ;, ■ ■ , '<!•;: • ni : Sn^r.
ni Qrara*ailiméiiteii^,dià.o^eiffi8iq^péa ea^i:gjand;*(>n*tae, il
-neFtif appartient pals idk'Fapptécief. Un* jUff parfaitenp^nttC^papp-
.iên^riBiJaBjr ■Pal- mbn*p d'attesté parrto médailleft qu'il ;>k}pw
-nécfc;;nom; ottBHie job f^ trop pdtté^à^^^
icâfc pUrtfaim letanrtagtariB*! pour «•fawgpir;.<W,fffB mmsmF
•panr)des-i;é8Cfltalslad4ùi^ tt^s-nl" apportant i|:^efi àé^m/m
-sévéritéedtiiiïeTigne^^ i, . uv*ittàt
îi il^eimpble/.aonisi évident^ «Ui to4rt;/Vi#il'Kxp9ç^Wf^ej»lBe
-uratetaiétéiaiiflûirtfiB^ taj&fjx
idespnâiiJteJrtr^
<*Fei*taa€riti#aiMii^^ c0»^ijupapciMf(D
frop sppecfiàBliouitw I M, ^niulli^/ivjîd
-i.uJejiiM friui'fc »ftMct4»r wt d^frfcodpjfc J&dft^l^wftfoqppt
l4<**Mémei*l t*MfecrtA»(*utag4^
et qui, atfte Jimée*ic(nt figm&eMmAjpi^^
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et d'œages^ràit&dtw^ s^^iaQa
^Srtnfilè!!»»^,*^*^ vtt^Atiits^^côfKnEtPét^eqpQ^ /ee^ àffiœfe;
-«f"Jfl*y ttMBijtfdiitiNMttim à^fce t4^U>fèhéu^tito.flï)Bgt»irr
-*)m£4l$-'?ibpi8i'S^ àf<taf*èraU&ifab.
>$ë«mt ^tuètfeip*dé^m^ m\jmàtiQ£,*m de iid^t
actael de rhorticultnre £raaç«te^i ' > >iq fcnoin^oqxM eof# wilioij£
■ i '«û(^idtafnii«rti» Ëq^^<Bl .'(gée^àlè.yèJ idaBtubj;âMTOp; du
-tftmU*rb WTOÉit^ 90^ttdttdaaif| ;p«tft*;lte /fÉttntoiek'leçml.pab^aH.
sistrônt en aéfttiitei tortipflflEfli ttomtmm/mn tiaAiailteajfla'Jvèg-
lArfl^^o8riW,"ïri '^nmkii^^^^^bld^^nfx&asàéifm^^j^ ils
^MÔèfli fftftii&â'iffld'fflâdaill^^
WeroeilknKe- de Uitf&JM^lé^i^
1«P»>'i¥éW[ttét^ éë «éi^^dk'iaéiWttW d'<*i<« èiÊÊSlkÈé'
stes
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avec un honorable empnatmfQkà iJa^^yeur^taj^ *%»«.
avec un honorable empnaHmfi*À m^miMWVàâafflk
WmteôlsnAffl^fcrtidn^riiBff tâB^flXM>$ amené un
«mu* .^i«^:€'«rfWfr^«^9^^|^^ou3
XWMnWWbmtityzwz siaioîaiooi ; onioq 8n£8 ihwiooib «rat
^M^Êe^aMttftoteaqiaaawin'i^ Wéff®MWMÊTM§
d'argent, dont 59 de mtimmMgîafo %éffîtf&$iffi8$$m%
?H)i^lBpérW«Wi elfs &m?.îimmoD zso sb zbaBcab gtioqqn asl
cft<i=F^?«tii#téio»flHtB*dB»f*ti«f)BJW mm&s&jmymh
autres urfia«te^^^titeeètfflifi^VèeTâ^ifogUA^lfe|^
^«cywprfêHtfttOiWaiewopéifiiF «s4w%&Bf^te4j>j$us
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— 198-
rallf feeMu'n&Ù^âp's éatowtumqw eldemtiod nu owl
coMrrpyira
WA%Afl!»3!Wtf3f
fera découvrir sans peine ; toutefois je suis J(e*«flb4^Wil5ft^g^sr
?0gïèsW\lMwl'iimj<mnmw-*n effet} tomfa&Jljfàfë
gués r se p^seW!9&étBta
"~""t ^cHJW ^^»fflâSè!ft8tai*éfc àWnb^tw^j^ift lft#us
sn^rmtonfts^^SpïWl^qBeîtopreirèftiéiH» ffiffejyoje^
... e^ëM&XÉ&W^ITOt^i^
frdlsjjMftfl/h ^îi^s^aftSWBflWffli &Wte»$mnfMk0W¥
uWMÛ^^ÏJe^sffBfbfeîft *fesVftgieBKfcm 9b M too6 ^^.j,
les rapports émanés de ces Commissaires, elle atflfgfaqfféiijiifcfcft
^affiW MWvimédvtitâwtlelàiiSàomfoK horticole, oeur
fcësyi«8mffife ^mm&tâ&tiwàioawést, àxisàêmsê^înk^f
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rilfte^Wp^t^: ûWpri&ft ;êe pf& AêtoimAUMl&taiM»Ka*â>
lé»f^tJëttè'(rèé^8à/%^îa1#'hft»étaeÉl'J^fi^lif«' «tttKfôfc ta*!
l«1flus<Heitè <}^4i4i^fa**rt*fcWt drafetoitttfemttteMtJeav
un demi-siècle entier, a su ne -tiÈètiim^mmlt âogstfifcanaaéfeniq
dans l'important établissementde M. André Leroy, d'Angers, auquel
ihàatotinlQMfertittpÉKfcisoqzTI oh old/:ro^n:/l "Ai- im-iip, r-o *:'>7-jA
attfar4é«9i|>toiiafe«ffM4fcd^
quar, Aius.^iBVB-ûae au.^tffa^y^iMIrqB* ^dwwfltyitoïki
inanièutarçfemJel: 43:«tf dal]l«a4*«Wtw en Bfl,,tji»/MliiMrçdaB§ni
iKHJideitatofflii.âtoétiatlte**'^, 2<j«tâfl^d%¥enne&70^
d«ltada;rf^ciata^eft^aitVj6M!^^
taiilipQkf#sop«MM»tdtorfty 4«il «fl^daj^^céU^dei'Jîçt»)^^
iaBiuftnqlteawf.jkjîa jiw»jcoiQpte?iic4i6OTpeP^ ftKW%s.4)ajqita
d*laçfwrtsi\eaib,ât 4n»y»iU^«»l ^ftrajâfWiàifci jarMfN
pror&ik>ngue'd<;i& ta^ rovieft»j insur/r, 2-.ni e *••! <:&..} ;àiœ
9LAà}ltt9Mâ«iiet9V'*âB^('Witf0jr)il»9^lan««{dA^^ss^ flft'fijjft
^««teimpû^^6<^tit»mj»«ù»^et<fl»'lr*i»,f HPrëçnlfeqM* 9Wt»
laMoJtorhttàaes aa£rtfteBtoi)6<i0& pjttftivtgUft cm&pmmt sfWi)
lctilas6l6:èil)àhn^{teo§iiès.£^ àjfesiiitei
dates Bxfontiensit&ife atn^^ton|»90Mp«iQl91i»'^Mnér^j|f>4ïi?
prix pour tous les travaux; même non contente d'entretenir pf&fth
eanpâvqii^aNMdGnHttiaMç érot^n^njfift^iMwngyg-
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eUMgfe ebs«ttfcqw4a l*^ii«BW&J&»9& !ife#ïto/HW*'iffi»
<Uitor£«ittpr«j «Hei^àoPiW.^ut^^ft^yq^^iJ^iPi,^^*,,
anrtliWMttW* <I*»ftiettbtf swt ii^9mjgM9}t:)e£rtaii&fi # jppçj^i
QuIîTOf, «Btiqufc =*t^e.jwiew(i«u§fi e£3W* sa^ft* ftptfg, jajjj^
PTO^*«aeff(^«é»f6«pa«liS«ft.Ki mi; .isilu» •.Jy'.i'-iiri'.biiii
l9Up«£ ^ItiMlA'b ,V'.'I9J à'fbil/..të •jbtil'illl i«>il'îi;t;. IfiBll- qnli'l 8fl£b
Après cet aperçu sur l'ensemble -de rEipû8itii»4^ttif!^i«taB«)*Birf(
lfttà ;i!Pni«B^è1*^*Wi««r«Pià-s*i« dwwafàirsittfrçielsM n^-
portfiWft<!6#6B3«sif*rftèïtti %«wjiwitey {J©étivoM«lgwt|iç*ei)irt».
réiftlr^uaifléy WteosîdaitîU»', tota^^Wm serai powéMe.ilwp
m8flÉs^rfléiâll'a»ërriflfl6 ltt><ttGtâbfi»IauIdw£l letoôgMâiniimn
-^QstoBiiWufif'iW'k^rtWttat'à .plàiriedh*icî«é#c>ifesfâfetiBJjiiH'Jii
b^tte fl4^I^^W'6t ^t*te*et»«aet £lai*éBJ*am»quaJ^ pta»I
■lés; tous les autres avaient tNftittloe ftehté tàaghémmuàiskidïxi
iiMm wrà^^'fcB"ésfèwiï#te*4a^^
<rf«#*^ eiâ^ffiébtgâft» UlIiMaiMii de^rWwife *1« «rts «utaulafeiME
cô^a*^^«i*pi*aalti|*8ik>^*N»^et»ttl« sëd^nerifofisl mttob
t&UM linsivUa^b sJn-jJnoa non amûm ;xus7isii aohuu» iuoq xhq
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— we —
t»»fi«tiie8)»iftrw iâtoMBta J&enjmetitsennFria^j ahttM$sàflH|B
36ft«û*ècAu>i8ft fcropfcéppuiL (Usiii^&^Bdaftïœèb eflotfWwwft M-
-JteodiBtft diradtem«rf emfiaro[fe.plffikSkpiB»il7â£étaieqt q»Haflfe
«AbiKmtiSltr«atsi(dmt àlfcitaorfap<rirtBntt Steqnédaiifeôtf oiiadïtflie
xjOQTtymjAie&'ip^fM tènfr^IaJttep,
2 Dasylirion mexicaklfa/cpi'âanBgàtdflr teïn^nôsiMMWiBS^et^è #i-
f?^&3«**t>mfl<yl¥rij^ de
-iiHe Mm &aâ$Iu)te&tf£ffirë*ilii imâfliiéafiHkdpai* ift»4,
&*AâifcqpâHft atédjfilfadé Stngiuœ ftSté ^omifefcïMKÎ-mBeaifal,
•rt* wlfedëiaJfeiiiïimipeide J©^
sakitfcî/e^^o^h^e^Jtmèqgrdiatoi^t bbllêIiAtbiMe?^1ftrife&
aèJÉiqailài^^uip«attd0^)ipafcdHp8r uaèqftMe tttàtyptà&atfl<e
; Jttdi»$:t ab Miabbm oau eiittifilaoaôiq aiual fi uIb/ Ino iup aiol 4
-séiDawft *• «wwi^Qqitfa*^^
aqarçAa** pife<iocteM^Ï6ii<^
-iiHcculqiiai»at.}fe3J^(BttBide 30ttBfJé^iktMffitâ^^
i«4Ji£aètaasè4| (legtorrimçnï* Iptfiiisaeortatt paètfqeôb>t£3l*Hfae
HfctlMftfidliiBit^^ ^fcnMfie
tfl^i#)p»^Td*lffIttte^ ottalmdtwito^lMpAe
-WP«*rétoppè8l3«fi dètisfcdow tteubutteBéki qb}rflèhtfflî**lfla
dfafiifltyUgtfta^ i^qt4fi§idfe<é«£0ote^ëi«He
8^flbPAfaeifiiMia«ifi4« 3«rfttu*>ï *fcod^Éi#iW'^^
b Q]^oMlfe^mt>tfto9^WEMè9«c4d» *m#&âèiH*M®Pl
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— m —
-M. «Màd^Akmïù^ àfcflAiééaiBâade
afttetàsp îpoiitf9&3,tiBBHn|^(lrBàq.i^inaffle tottedkaU) atàdbosA-
dlttffreiiofeê^BfàBpagB FaiitefoqaVioirtJaélé *eeifaiBles> rtartoaaÉdfcr
sb pe$lofta pÉértmtéHp€rotefaufnù^^
(paani taqfaattnas&airol dlnr^flteàkbvttoitl^CrBsâ «TAck* aiîiâ-
ftepr»eIIier4)rMnîeéiiBDfe stëté asafifeo* àhfiilfoftàte #t^powà«*>Jà
xg5^^<fe^*WQ*évp^^ par
4 lots qui ont. valu à leurs présentateurs une médaille de Imitait ;
£#?^ffi4âiB8^«ftfc^^ ifearsarès-
ipfbMiltt^ «Gfty*ps
<ùtto&9kMttmàMfo)ètè JthialyôfefpitoMôXeiaaéiiMliii» Jffittcf;
9filfût65,jcdeopltàoq llfefaoTOtiiiifaqft Bhipratatri$aJ) flrâsBalfeanftr
j&èiffiJN^j^tfitooB<mfc^
i#Hff$^lcift4Hlu9 IMm^ttBft^imylfiiA
BSlsainfevéspli dp ptàf*ttjéla»At wata»*lt& fiœetgéq^^ftqn^
a»»i^irt68ap|^fciifiij)to» 0i*aw^kii©ori^
.««ft^flftiStSefeif ftftfc $4tQtA^tÊ*fi*àiTé*i<*à& «o«*éAiântfe
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toute l*ri8M«pto*;o4fof^
ttlifiécku; jaglnifieifto^ Mmtv
riHéÉbpenaB]indqtié0i^miii|«t>f e* yJt<mf»«wttolk> qfc'iMfBl
nDHSjiiiTpauriab lui râm ^M^^\Ytàé^lp9é^niÉ,kp»tLt,h^hMb
i^^iàntùé^aÉBOBpaiuéttiàrieu&r^iMfmi te^ptaqlrrik *flt»isfipfrr
Mzupié&eiiftat«im^ fffriroiÀ fKfonffti^
«fcaumaift ri>GfoÀyimMiW^
fl^itonM^ taiiicag^^HmaaT tteç tatont refcte «feutre ipliw^tWru^
Ipd&shtaisiiiesfliiiifAk
€ès,ëtt<ptoaë fente àiifctawff ^ttàrtè»^ .n.ifi.r;» .K v,il.> iornibi£{
♦il Qm^taA;\<tatattfKMmiV^ qfamif Ae «ribél
etfattnériie-dèi phtt&^fâtfLiiéténiDto^
{Érf90déB])fi)|iM]laBtpigftitte <4nt>»'*sl Jpowt** ipeâ\km>Tèw9&
tkirtàsicitàtendbp^
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phnt0tàmtv<i^!k)rô^ éq»t
> <àttidtàiH0^s4iftU»u^^^
qmesdéJà>Meitéï)Miboieftfh^i«ù Srio^éEttàilBffâEentel
ritaputicstte aicanÉptÉge wk imy^ûwàààmxàM^n^^Gmkiéj^
coûtas*; email ^iiéAiEete^idiïés/ l(^bUe^i]i«ëmilt£u^ <fe ia^tuA
jardinier chez M. Guidou, qbiiteafft ^i&ra*rtiâ <in& beaalpiBd^à
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iBpBisiïtfioMés ^itof>etijpflttL>k^lé^trt>oii>ia^lvada JMtoihiffirifc
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iB&tftaa&ytf°£:M; tibumeèÈ (Cttii8lant)f éfeaktneDBt «tetthaétar^à
qui ses beaux Haisius coftf^âËftitt&aiAjftoaBta
.itîMMlci «fiibaafcléllBidfaij^
^^ucswraipmutlaajApaiias; 2* enfin à ^B^j^iitaiÉ^ifUmÈm
-foButàs ,qoaserfâ«s*r£ft iprijatréapxippat tra ldfc(qp*jiaB éattlgàfe
.jif^ètawuaiu'» jijg nu ^.>" À/sS Jiivii xnïuio;» .1/ *jnp f9njBt
tlufl^s j^Bi»j'Winpi¥»i>fMifÉè dfta^eôgnVolqèll'i^unfiSir'jite.
-aoiite^ii'jdœaflu^^^ MirL dttmiénet
jkûis rirboqs ^i&itoawavte^ofaàauftlâe ceb fcabUeè pépia
ri^fnWiihyjtff,4T*v,ffaHBffrT,|,> *n,) 'il-r.ii«>fi tD:*Jii-»in ;u;yj, Jiiii8oqi3
La catégorie des plantes d'agrément db sERafcj&fltirDKtftriçBb-
nrîl laJnsatiè^ff/dfiilâucoiièc^g^iffétWï^^ jpwifiiite*qttftts$rsatte-
jinaàfc sbùkiresiés sanslrfisultait Lb»3 auttefejtciaiotiMbrt Mtèrfltatf,
pouEda piafrapt v barpi ésçalatibtodtfJ lot* fl/sû ttériteuttgéetafc ■*
d jXô^fBffliaEdioè^ échange ^>egifle*ifr u*fl ttriteélfop ^JUiprifr
-daof/^ktoi jfleiMM 4* 'ipii; »«fc «««te^ftO^^toélP^^'ttdûÉt.
-mèfce AiMéritt^iëti^ te fctoiteifeaill-
>niÉbiÉriy<jkMà*ift>^
afciltf art ffi^&<t'*afteft^c^
4)èahuMpe wéiiaittt «&d^^^Wi^â04fa^lltf &«tatfeBKtti
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-CfaftBfiè* ; anobJttui> larâq ^i4rfiaéfeH0fi(iJholtketixvdQdttéaq|^
r(fc<iB)i;Janpriilèe»:;^^ (jfearmééatfïes
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iSociété doitiSi Ekeur tendt^ ilèiiiykiii^
âWH*t*iâ>a* féimiié,iè^<ÈBMMHa? AéoamieË àlfcét Aostinfitéfir
*attttgtéidawalœîcano«itrElS8v^ e^^t^ ^tiV.jU! /it- «i >•* \:\\:
^Qndtaiéat.:habitiiblr dtafe-M. TCtoat^iidéofl jlaCsiebç) éaUeidêb
laiaift io(umL h l^pmJtoriiYnmëBï9& pBW£J^m\<mœpi&M&ui&s
jgBH^tetbèrtïivégétafflûiœqio^ atalifeati&é
•#éprftite aneeigoûtisttr l0qsrai{ilir6chqr teqHmlTOK^petitôJHWêSk-
tagne, que M. Combaz avait élevé, avec un arl conscWBfé/'tta
■wtie«r;flar^irAipL/JugéodigiiÈ to^mprâ^qukeoaaataU eaiune
unédmlte dfittt, M<>€tantifcaovtir.feipBtt^
3ftwndfaè à la raui*îft*p£d d&fluùk I/Elapen^^giâwà21ai])éaiiMxi
-ébfenééû p*r leiitej te etfttei ji)éct»i^p<al»D io«eai cièUe qocfile niôaie
Exposant avait méritée, dans le 90e œûCMj^,T*»i)S9kiiiMiiappDrt
-da^lafiteft.VOTÎéei*.,, ;••>:'«! T/'ii/*i;i,.A/«r wvalyi r/.ur ''i*jt^'.Ji/j rJ
-eI*?W HwpIfoUliei»} ^îm-ïttÉBaiifc^ Jtat-
.é«iwa<aW)W *«Wrl«qB^ ^ i, ÉiamlrfliiflibteiiBc suer inhédaittexile
S9 cia^; ^rttafcirà^ ffaaûsoqù,
#*W[H»«5 [pi^^ étmi^ e^p^efft1é^pidt,d^ pedAenôaiBifaàHles,
f«$ft^i^T«at^^Mt teintes !5<M>fecakm4è^JDén^Qàyéfflôe
•«i&Lwrcfiy^fc prà»H»ajfe« *te> totale *ae tep&maïuaeinfafÉflœ.
d§od$t*ifc^»$*l ptftpfef £a#gii)^My«ab'q»«'ibifca9té8f ï*r> tatiA
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— 464 -
force et pour la beauté de leur végétation, entre autres deux grands
Vanda suavis, un F. gigantea, F. tricolor Rollissoniï 9 un admi-
rable Cattkya superba, C.janthina etamethystina, les Saccolabium
ampullaceum et curvifolium , 4 espèces A'Aerides, les Cypripedium
Veitchianm, Lowii et barbatum superbum, les Dendrobium Palpebra
etprimulinum, etc. Sans hésiter un instant, le Jury a décerné fr
MM. Thibaut et Keteleèr la médaille d'or qui était le 4er prix de ce
concours, après quoi il a réuni ce prix à celui que ces Exposants
avaient obtenu pour leur magnifique pied de Saccolabium guitatum
giganteum, et il leur a décerné la médaille d'honneur en or que,
dans sa généreuse bienveillance, S. M. l'Impératrice avait bien vou-
lu donner à la Société. — Le lot présenté par M. Luddemacn était
moins nombreux, mais bien composé. A côté du Lœlia purpurata
type et des deux variétés Brysiana et aurorea de cette belle espèce,
on y voyait le L. Stelzneriara, YOdontoglossum nœvium, les Vanda
suavis, teres et la variété major de celui-ci, l'Aerides Fieldingii,
les Dendrobium densiflorum et pallidurn , etc. ; aussi la médaille de
4" classe, qui formait le 2° prix de ce concours, est-elle venue ré-
compenser les efforts heureux de M. Luddemann. — Je ne crains
pas de dire que rarement les Expositions de la Société centrale
ont offert une aussi belle réunion de rares et brillantes Orchidées.
Le concours pour les Fougères exotiques (30*) a eu pour prin-
cipal lauréat M. Fichet, dont le lot était formé de plantes bien cul-
tivées et parfaitement choisies. Le programme demandait 30 espèces
au moins; M. Fichet en avait présenté plus de 40. La médaille de
vermeil, \ er prix de ce concours, lui appartenait de droit; elle lui a
été décernée; elle a été ensuite réunie aux prix obtenus par ce
jeune et habile jardinier, dans les 26e et 37* concours. Le 2° prix
pour les Fougères a été adjugé à M. Lierval.
C'est aussi M. Lierval qui a eu les honneurs du 31° concours re-
latif aux Axaliacées et Rhopala. Le programme imposait l'obliga-
tion de réunir au moins \ 5 espèces de ces beaux végétaux ; M. Lier-
val avait plus que doublé ce nombre, et la rareté des espèces se joi-
gnait à leur quantité. Le Jury lui a décerné une médaille de
4" classe qui est venue âe réunir à d'autres prix dans la médaille
d'honneur accordée à cet horticulteur distingué.
Les Broméliacées, les GloxiniaeX les autres Gesnériacées faisaient
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— 465 —
défaut cette année à l'Exposition ou n'y avaient été présentées qu'en
nombres inférieurs à ceux exigés pour les concours 32, 33 et 34,
qui sont restés ainsi sans résultat. Au contraire, les Cactées y figu-
raient largement, en 3 lots assez beaux pour que le Jury ait attri-
bué une récompense à cbacun d'eux. Ceux de M. Landry, aîné, et
de M. Landry (Joseph), l'un et l'autre horticulteurs à Passy- Paris,
étaient aussi nombreux que bien composés, et presque égaux entre
eux en mérite. Toutefois les plantes du premier de ces horticulteurs
étaient en général plus fortes, ce qui a déterminé le Jury à
luifdécerner la médaille de vermeil, (« prix de ce concours ; mais
en même temps il a donné une médaille de 4r« classe à M. Landry
(Joseph), bien que le programme n'eût offert qu'une médaille de
S* classe pour $• prix.
La série des concours pour les plantes de serre chaude se termi-
nait par celui qui avait pour objet une collection de végétaux à
feuillage panaclté ou maculé, tels que Maranta, Caladium, etc. Ici
encore M. Fichet occupait le premier rang; son lot réunissait 44 de
ces charmants Caladium dont les bords de l'Amazone viennent
d'enrichir les jardins de l'Europe, 4 0 Slaranta, 4 1 Anœetochilus, le
Muza zebrina, et toutes ces charmantes espèces de Pteris, Sonerila,
Dracœna, Cissus, etc., qui font aujourd'hui le plus brillant orne-
ment des collections de choix. Une médaille de vermeil lyii a été
décernée et a été réunie ensuite à ses autres prix. — M. Chantin,
qui a doté nos cultures des plus beaux Caladium à feuilles macu-
lées, était naturellement appelé à prendre part à ce concours. Son
lot renfermait de fort belles plantes, notamment le Musa vittata,
introduit par lui en France cette année même. Toutefois il était
notablement moins nombreux que le précédent, après lequel il a dû
être classé, et il n'a valu dès lors à cet horticulteur que le médaille
de 4™ classe qui était le 2e prix du concours. — Enfin une médaille
de 2* classe a été donnée à M. Luddemann, dont le lot renfermait
plusieurs belles plantes de la même catégorie.
La nombreuse catégorie des plantes qui n'exigent qu'une serre
tempérée pour tout abri pendant l'hiver avait fourni aux auteurs
du programme la matière de 23 concours. Sur ce nombre, S sont
restés sans effet; ce sont ceux qui avaient pour objet : le 38*, une
collection de 30 espèces fleuries ; le 39f, 25 espèces ou variétés du
30
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pure WW U i** nue collection te -Mttodmékm
hybrides <k<H*e espèce ; le 44\ \&zBko4oéenéro* de ttude; te
4fi% lesi Qnéreims ; il* B*\ les Cakcétilaàrea noufrrUgneuase; le 56»»
1» Liliacéetf et AmarjUidées; enfin !*«•«, les plantée snôeutentee
iKt«haci)ii»/aiiJ^6R<ptt8lûeCactf«iel lea Afeef* — Deecooeumnls
s* :sont présentée pou* tes autres concours; mais aucune véwmt*
pense n'a 4lé décernée àeeux qui mient pris part au 43* et au 44%
toiiexigsaient, r«n une oeileotionde 95 wiétéa. distinctes d'sAm-
Ut$<ind*ennw fleuries, Vautre un choix de i$Az*U*mdimn€* fleu-
ries» le» pUa telles etlee pltfs nouvelles, — Troie autaea n'onlpes
doané les résultas qu'on aurait été en droit d'en attendre, le* loti
présentée n'ayant vain aux Exposante que de* médaillée d'ordm ss*
condaire. Ce sont : le 53e ouvert pour les collections de 30 variéléB
ïmmû* P«tmia, i*m lequel, parmi quatre concurrents, ML Tabar
a obtenu un& médaille de bronae, et M. Lhuillier, jardinier bour-
geois a reçu une récompense semblable ; le 54% relatif aux PJax
&rummn4iii pour lequel Je roèm* Lbuillipr a reçu une médaille de
bpanze ; enfla le 08% qui avait pour ofyet les Gladkoimfyardûmlù
et bjrbvide^dKns lequel IL jLpise, le aeul coneurj*nt, a en «ne
médaille de » classât
. Les autres concours de la même catégorie ont été génécalammi
beaucoup* mieux remplie. L'un des plus remarquables a été délai
peur lequel le programme imposait l'obligation do présenter 4* Y*»
riétés diatinietes A'Azalé& wdienne$t en offrant pour prixjune mé-
daille de *4?**lasee. ■ Six concurrente ont pria part à la lutte, dans
laquelle les deux vainqueurs ont été, au 4n rang, M» Hervinu» 4a
Caen> dont les plantes étaieniéblotnssanfesde floraison, au 2^ rang, '
M» Margettua^a suivait de près sou beuteux rival, et qui a main-
tenu s<m lot au même niveau, en le «epowelanj. presque entière-
sm^iefi^a une asmaiaad-ËxpositienH
Parler des Erica, qui formaient la> matière du 45* Oeoeeors,
c'est nommer d'avance H. Michel dent un connaît le mérita <bps
cette spédBlit*. Seulement cette tçï* tfeet M, (Eugène) Jfcohel, le
digne laeceaseor de son. père,* qui avait présenté un fo rt joli tofcdn
confiantes et qçr a reçu- pour, cette peéeentatit* une mtfa*U*i4*
4"Jele9Se« *.''•''* * ' .....«..;-
• Itas b<ttttUrs^fettiété?*»ve9iB^ aait i
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grandes fleurs, «oit 4e fantaisie, ainsi que* pour k Petorfamitm
tonale; c'étsientl*4^quiàxigeaft4ftTarié&
Je476quiappciait 3& variétés de* seconds, le 48*pattrlsqneUl fialMi
$0 .variétés dn troisième. Lss/Vforçcmtifn è grandes jkun étaient
représentés par ilote peu inégaux en mérite* et qui tousont vaki
une récompense élevée à tau» présentâtes CeM>de MM» ThiM
haut etKeteleêr et cahçi de Mu Rougier-Chaimtae tel été- «h
gardés comme égaux eu beauté par le Jury, qui a réosmpeiiBt
chacun des Exposants en lai décernant une médaille de vetv
mail. La même égalité a été reeoonnué par iui entre lesdeux collec-
tions de ces belles plantes qui étaient dues àli Dwfôy (Atph.) esta
M- Malet, père. Aussi a<4*tt adjugé à ihacun d'eux taie médaille
de 4M elasse*
Le résultat a été plus brillant encore pouf la concours relatif à
25 Pelargtmiim de fantaisie, foi MM. Thibaut et Keteiéèr avaient
un excellent choix déplantes merveilleuses pour l'abondante et l'é-
galité de leur floraison, et, san» hésitation, le Jury leur a donné tà
médaille d'or qui avait été ofiferte pour 4* prix. M: Rougier-Chau**
viàre avait aussi un magnifique lot qui venait immédiJrtemeat aftoès
le précédent, et pour lequel il a reçu une médaille de veravtf ; enfitf
MM. Dufoy (Alph.), Malet, père et Henri Commissaire, jardinier
bourgeois, ont été jugés digaes chacun d'une médaille de im classe^
Relativement aux Pelargmiwn tonale, c'est M. Malet, père, -qui
s'est placé au 4" rang et qui a obtenu la médaille de 4" olafcse
offerte comme premier pife, pour son lot aussi xematqti aMesou* fe
rapport du choix des variétés que sous celui de la bonne culture
des plantes qui le composaient M. Jarlot, jardinier de M. le mar-
quis d'Herfort , classé au & rang, a- reçu une médaille de a», classer
Dans le coucous pour -tes CaU*éQiamtJxr6aoie${$k*), M. Il**'
ligne, amateur, a obtenu seul, -sur 3 ceutunenls, le 4-* çrix<pri
consistait en une médaille de ^^Aassej , . , ». ,:
Le W concours, qui portait sur les Vervemee, au nombré4e
46 variétés distinctes, avait appelé 4 concamsate. M, Dtttqr, ôK
s'est placé à leur tôte par le bon choix de «es péastes et kiui
Cttltttfe inépiooh^te^toJuiTiluiâdéeeriléie i^ffit^ <fti e*w*
sistait en une médaille de 4" classe: Ensuite, réservant le'3*ftiif>
il a éoiûiê» méàtiUttalwialt v**L JÛhit*, >«&-, * MM*Lài*Bier
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étaient notablement iaférieares en miei^rA^a^pnenièi»»! i-I/kb-i
^«Téw^awWP*1»^ UiTjaw^^wJpsHJ». ft«fof,{Alpb,)
^MWff^WrtoMlW»^ii^^ 4)1 Blatte* tlfl.proflortiooq
f^B«!«Wlbn¥«ofih«i8ie|>. #fc ^^mm^h^fimf, tt.**eQ»<fc
4"jPr4 fl^ «W|Nrëa«pffl»WW«#llillfr Çl»r(Wift¥«ieulteo4iiflBé
Jj^Çingtiff» kift«Buîfn^,jn^4ftr%W#>îf..«Wlle»e.ï«to'«aaaie
g^*MJJ|J4e(^ÇjasSg,ni,.,r; ■MlV,v,..,,^l«^^ V. v-mmiv.v.W'. v.v.Wk!
jj^fii ,^^^ne,^(«e)ji}i,quj éja^itâaJtffaa^fljNWy-i^feMit»
^Aiflfc-iJçiaïtyrt ■WM.'HWWk M.,fiHW&ner !<Hii,«,'est,»tee<i aa
ftt ^^5>W)^i?'^U^ WWfl^eiw^^mp^nanli lea.wpèfiea'lep
^,r;^;<^,4#f> |^vt«rt]^i,ej,4a(^ Jasu«11«^9 leaîbâi-
i#t$.,ajft#^.it/^ ,wtyM?> (fefeffijfi* entante** Aqasi/bien
mWTtitifiiii* wp**W» le.^nsitfâi n.ufeq ifne atttfailkde
^?4lW«fe>^*W.»-*TJ^«W^ Mt.amateur.dirtiogu^ ptttvfém
£u(3»jfangtenjjft4 fia^SjlfBiçqMpctions ^o^eespat, M^lattdDjl,
oÂftajw, jh»k ^h^ty ^»JP[deiPafité*6,. et. pa* JK. tfdm|*yr. (J**&hy.
^JA^)^>«fe[»Wffl^WB«l^;8/i.Qtefl»J-) hsM <i: jlîr.-.iîioil f
Qj^na^dftP^ »^aifqt,,^aai4ifln^^)feNoatiftu,4B MtmtwaA
$^k .ft'fin^a.ejiffljW W W98WWnJiifl*'»rtei)Wi*le.)bTu^ïe6ii»-
fil»» fl^i!W,/tfW^ér^..çéW»wnsp?.ftw ftwamt*; »i*mf>i«
buer à l'orggmfttf ^^Kfp^iMWii^^^wi^itrtr^lhrtytéwfflpè^
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^î- 4'uW mtâèWteitâte&faWpiàflltM iéWtyW okfâékÀT
accorder \afli"*flfapjpto$tiëè6li «'•> esinaiièlni Jnamald^ion JndruJà
Mti édwtetf Mutà'miték à^f rtt S^'ImÉWà'iéMé
dhm; a*a« affiëué lla'<}M<Wëtf4*tW{f de 3;iéi9dêo#P^n»iWH!,I*8tf%.
MUI. ikœSii^*uryndl; ^àff «fe^ërtàrt^ib&i^» iftiè W3rffy
aiteoeottU^ fcetf ItofrtkifltëéteH utfè '^flMdâH^'flë'T^ eHé§ë."9 lo«
d'Azalées américaines et caucasiennes fleurie§|2ët? Sb^P&éa'^ft
wuàétÉBiferéiaMHriôs élëififéftis^B'WSéôôeafl». tofe'&Bfistteflais-
sajane ploies whisf â'diéWfe^^iP itttLWimifhf QklïHSk WMm
m 0»«rfjjn^««u*«B»i!PteH8t,-W JHrytftt<dgéfeMâ'eet&po$Mt
fri'tawmédajlltefda », claâse^ lin ttttêtàtt!i|p<M{Nf W? 'àfraA
étfj&rnléppoùr lfe«']Ért«d»J^*Nl«*èttlY'*«,è ^estfiéîP8«f'tfflrà*r«
detf» ««pèces ffO vatiaé*' Wsewt Cotttitofeflt',"Mf."VW^Mfer>é' t-ét
pbudiiià eut a*per>ei'fl à^çU-fe'ff-^lX'^ii 'énëtëftiV W ftffi
raWwUg deifitfhUsô. ^tt*^-«tt MM'V^ WV^oMtt'j^ilr
te.7^oo«ebùrt^iaiiftfu*<#i/d^
oul*aHétesri^tt'M;Pe!é,^rf,¥^ra^
dtahariédaitteiàerp ifeBW^lidifncutté'dé rfebtff HHHb'&U^
lBOïtpèrftetioD, 25 vatriéf^ftft arstbtreSkîa imàMi! MWbcAttÛe "
fetf M* atalt felt tfevetflla'tti&aïUë'd'orle pWï'dn Tfle'aomttàfi
3 horticulteurs bien coiiô^^urteurs' Suècfâ'daW'ciàtf^ilfflte
ont*xp»é 4Wre*aa«î*àWe*i)Wdu1W dé'lelif èirta*%éfefôïJ le
JOff n'a cWi &^<tf«Mw«d6tf ''A^IPHP pHi'.'é^f*1^
ce«é à M. (JuéTid-HôdèttVun^niédaiHi M 4H'cH§e^'Mi.*tât
toi«*prtai Un ^-priï.cétîiStdnt'ën^nê'iriâiài^W'bftfa^ 2VN
teH^««MlMlii9ÉHiB • Je 79* HrfitaAti" fbBKff «aux<lrW««tàft&fe
f^M^to-i^y^n^ ftewrécdttj^, ^totyé^^alë&j
^i.aai^aitJ-éo^K^e)ithatoattei*rMë! ^Ef^ir/^WïoltàVi
«ânooiitt ;sitihfeie*tt aafis'W«l«'^éobVs^'Hf''^t-m*Ip^r3Bj^
pote te traiW«c«ia<U»M(* «SfftBaMf» )B48iAh9}%$dM6tt
q«5qne »é<i*ilte.d#feiMe^ttte<i%rfetliiI^^rtk pp»?0'1 * ,|9ud
ih;i^«ttaues<c<al.»tfe&(ta& tim&^}êlfa^®¥eW&ç&&
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comme au mérite des* lots présentés. L'tra des pitas brillante i
contredit a été le 62°, qui avait été proposé pour une coUettkfe A
de 40 espèces ou variétés fleuries de Rhododendron. 4 lots, tous plus
on moins "remarquables, y avaient été présentés. Celui de M. Be?~
tin, fils, de Versailles, a été Tune des plus riches parures de l'Expo*
si lion. Lorsque les fleurs des magnifiques arbustes qui le «eorpo-
saient ont été parfaitement épanouies, vers la fin du mois de mai,
oïl eût cru y voir un gigantesque bouquet, qui attirait et ftrâil
r attention des visiteurs dès, leur entrée dans le jardin. D'abord
honoré de la médaille d'or qui formait te 4" prit de ce concours,
KL Bertin a vu finalement cette récompense élevée à la seconde- des
tnédailleôd1 honneur données par S. Exe. le Ministre de l'Agricul-
ture, elc. — Le lot de M. Truffant, fils, de Versailles, suivait 4t
près le précédent. Les plantes qui le formaient étaient moins fortes
peut-ètre,mais parfaitementfleuties et bien choisies. L'une des dent
médailles d'honneur en vermeil que la Société devait à la bienveil-
lance de S. A. L la princesse Mathilde est devenue le juste prit
des heureux efforts dé M. Truffent — A quelque distance de
ces deux magnifiques collections sont venus se placer les * lots de
]M. Malherbe, de Bayeux (Calvados), et de M. Mtrtet, d'Avo», qm
ont valu à chacun de ces habiles h(flpulteurs une médaille #e
SPcksse. '
Le 66é concours, relatif aux Conifères pouvant être cultivées «fa
plem air, soit datosle nefrd, té centre ou le midi de France* ration
Algérie, n'a1 été ni moins nombreux ni moins brillant que celai
dont je viens de parier.
Quatre concurrents pépiniéristes s'y sont présentés dès l'ouver-
ture de l'Exposition, et -vers la fin est venu se joindre à eux tai
amateur distingué, M. Bouillard,i'un des Secrétaires de te Société.
Les 5 lots exposés par eux étaient ntànbrettx, bien composés* rkifcs
en «espèces rares ou introduites depuis peu de temps; on outre» tas
pieds qui les composaient se faisaient génératementramanfoor pat
nn air de santé «t de Vigueur qu'on ne voit pas totjon» aux €»-
teffères qui figurent dans les Exposiïkins d'Horticulture. A* 4* tttg
7ottiété classés MM. De^iite,pèreetfllè,(î(»t'la^oltecti«nco*pw^
' plus de «Oespèets^u variétés, en- indF*idtis généralement fortret
très-bien cultivés. Le Jury <r efrfc detcÈrdéom^à^erbabik* pé-
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ptniériete* noiKeiileiiient h médaille d'or pfterte Jpar le pro-
gramme, * titre de 4 w prix,, mais encore la première des deux
médailles d'honneur en or dues à la générosité de M. le Préfet de
la Seine. Il a décerné ensuite une médaille de. 4" classe à chacun
des 4 antres Exposa&ts, MM. Pelé, fils, Paillet, fils, Groui, hortir
caHeum et M. Itouillard, amateur.
C'est encore àMM . Deseine qu'est revenue te médaille d^l '♦ classe
*« prix du 67e concours qui exigeait 25 espèces ou variétés d'or-
bm ei arlmte* nm résineux, à feuillage persistant.
Lea Rosiers en pieds manquaient à l'Exposition de cette année
hien que la Société en eût fait l'objet de deux concours pour le*»
quefe elle offrait en prix nue médaille d'or et une dç vermeil. Seul,
H. Laurent, aîné, en a formé successivement 8 grands massifs
bien Aeuri*, mais qui ne réunissant qu'un nombre de variétés infé-
rieur à celui de 50 qu'exigeait, le programmeront dû être rattachés
à la catégorie des concours imprévus, et ont valu à cet habile hor-
ticulteur une médaille de 4'» classe. Par compensation» les JRose$
<ûupé&, objet du 71 • concours, formaient $ collections nombreuses
et bien composées, qui ont &£ jug&s dignes, 3 d'un premier prix
consistant en* une* médaille de 4r« classe, % d'un 2* prix ou 4'upe
aaédj&iUede* classe» Ces premiers prix ont été dépernés à MM. Fon-
taine, frères, deCbàtillon, Lévèque et fils, et i M. Poulain» jardi-
nier del'étabfceementdeSta-Barbe, à Fontenay^ux-ftoses, tandis
que les seconda prix ont $té donnés à Mv Verdir (Eugène;, fi}s
gtaé, et à M. Margojttm, ctoptl? nom^reifse collection arrivée trop
tard n^a pu être vue qu'imparfaitement par le Jurjw .
Troie concurrents ont pris- part au 77* cpnooui* qvii exigeait une
coHectîen de 30 variétés distinctes de Pnotaes herbacées de H
.Chine* ea fleure coupées. MM* Verdier (Eugène), fils aîné, et Ver-
dier, père et fils, s'y sont, él^vép, au mêipe niveau étant été jugés
aigus* l'un et l'antreâ* 1» médaille dfargpnt qui formait le * ? prix.
;.C!*r8out le» mèon^e^nauffre^tB qui se scmtprôseatéspoyr le
7^craeo«rs relaliftaux M>à r^otne^ en *0, espèces qu variétés
. ditfntcto. Miré ici uu? mgjftté apftéoiaJ>l* efttrelçs 2. collectiops
ptesotées a fwtiattHb^tf^w^Ue d« i^la^, on le |f ppx,
èdM.rVe*ti«r>ito^ «
>fc**^oftJMftP*S, muf.vJ ..-..-ji:», .,,;-m'j
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Un concours srécii
— TTft —
remlwmàsi dé l j ôlïes séries^ VAmfflaUit, renj^iaft)fip .poitf , J'^Pdi
pfro/W'ïà diversité ae leurs ileurs?,de ^c^i^nfAaf, f/^jofopVfl^q
dànï on ne saurait1 trop recommander ,l^p£opagafJ9f $««3 tajtfb)
dfn^'etlé'mlkvà^
CfeW'ae 'W: '^îbaui-J'ïuleii^ )ofuoi^)ei!bgj).e,r,é^flapi^ ttMmtf.
rà'àtfdifmlé po'ù'fli ct'iix'des plantés .^p^ijr (le^ J\o^spi&,41ftlgi|
a"Iai¥Vfè'cérDer1e2^ ihot.1
Ëa'bohdrW'^es p/ànic» (Apinèt renScpn^fUg oJjstf^leA ffHfffliTfifel
raîisAa' 'dé' Htiiijôssf tii Hle «ra'^n éprop^e;,à|rep,rO(duir>e pour,efyas,^>
ctfàditi'ons's^ds'WQflùence desqueUw ejjesjyég^eitt^sins Ja.nfttuigji!
hém^u&inen^^
Tenu*, ;dalis' les j^dmsjj d^edonipj^ ^l4$j^ip#fa.yp,.W9al.
bè^codp pTu^ïàrgè\uè.ce|ui '^^$ jjç^.^tfpëiajlfrbll*tr
nique. D'ailleu^njélaLb^sa^^ WhimW* VWtmw&t*,
l'une par M. Rouillard, amateur, l'autre par M. ToUardibBafllfei
'm.îf Cnn?W.ft l*^jffe*»%WIW» iMrlW.1». ■*■*■*
même efê.jMoifàr^^ wfctt^fîaHmMfta&iD!
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cet fatale toW^
Wtf Bèad'loï'h'é^iir^^Séiiti
Jury peu'ad-aessous ad précédent, Reum aux nia
HfAiâàfllenirtt'j
à'^BluWà'tibe'tdèilàiWè'
platffes. SàuiètÀ tf'defoft fa '{ti^aoiu^,!^^^,^
qolie se fMkcftént à a^nûcles copcoùrs, ouverts. £'e^t j^urirjes.l$sif)
qirtila Société itt JiéHale et(!cntrale iTHoWicuîtu^^da^sJjjisg^j
àtëiGmto&è flnprfe'èfa: Cette'an'née, ces concaursont été mptnsno»-.,
breux que dan4 certaines des Expositions précéder tes POUElesaneâ
leë¥ëttttproduft «Se rôSuïfat Tnzarre <uiè llmurevù avait régalé. ,
S^a^rtètaéle^^"'1'-''^
tietf'tmt
tetas -Wméflâîltë!
efcSWflIto^é.Tèhmin^wi'a'i, ÀpmVmeniÉ' liw'pnn'cipaw'd'ento.,
(^«ts^lèsre(ïonlpëdyéïqn1lsoiii'moUyé>s; ...,.„ ,
.Wûeicditeetfoh'fort'noifeîft-ease d'dWlets'érde^îîénardises an-.'
gUdUs^VaiCéni ei^éy'pàfM.'tiaWhfer-^Uiioz; qirse ffi »mj»,
uni*fe «ttcdèè'%!*'ctt!fttitè1èt?teiyéy iie'^srà^re«:,plŒ!
IAAtttt
pofe»t¥&tteblion
daillë^or
l'jiliiîihod
«âS'fcé^^inai^Hë^ccJsmilicts que leur rûutài/^Mg£
tef^»'^diei^ë^t(ibuWaW(4,insto tftfê} aWiu à' iLj Fajj^ une (
médaille de \ " classe ; ù^'ï&onrpe û se 'du même ordre a é tè.acco^-
dânoim/liéyi j*W*"im %8ktffUa^ii iû tanna M{ea choisis-'» ,
lfo<ff*eV»pôbt âés HdfflWffiriàtoni;'* H/Laàfen^a^^, pour'';
2 ji(MBÎfJlpiffailéïWftrflifleW^(ld8'llûsier5 appartepant a fmè& s
belItoiV^étésyiWtftoiff^âHI^qlâ à reçu le nom Je Oucnéss>e
(awttéél^^tlfetf'SM^îaW^r^orticiineur à Alger, pour «leVjJ
tnlWJ^W'aé^'^étWaB0^^^ parfaitement Xtvéî
l^^^'toéMeVUiltni ensemble et dans' ses .détails,"
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lftiJffiiknt* fi*|*#itiûn> d'<Bortiflntaw <f*è nous atons
çtife guoé^.fiiila Société qui l'a erganisée a'a négligé Mena s*-
crifoe en me dô.stimater l'émolatfe» de «eux qui panai ne»
4inw)t et lOultiTeat les. pksfeay «es eflhrt* ont élé couronnée
dfa? pie*», succès. À.8t*oiir.harticDtteatt «t. amateurs sont a*»
courus en foule et, avec un zèle désintéressé qui ne s'est T*s
4éw$nft un totant, ils oui fionrni mie aoraife et brillante *>-
lutipn 4u probiéme< difficile des grandes Expositions à lott0tt
4fKt*> Clwana faifc ainsi BnbiEroent son dweir> et une lamé*
$m il nous a,.é*é donné de leccranaltr* que ai la Société iapd»
iM\te*\ ^centrale é'HwlkfAUm oompeend toute l'importance de
9% tàehç,. les «inj* <te . J'art horticole ifhé»teot pas à lui en faci-
liter l'accomplissement. Que leur concours loi reste ainsi to*»
jwirp acquis, et metie htttieuitute déjà florissante ne cesosrt de
swm**r d'un paa et plus en plts *ap*de daas la voie dea
liarations et da ptogrôs.
ftimtfr de XJL section atr Jtar our  été chargée de juger iss
* MtôDrire des Altts ur' rtmtiSTBitEs toôRTicôLKs , à lTExtositioh
TE1TOE FAR LA SOCIÉTÉ THPÉtUÀtE tfî dEKTAÀtE D'HORTICULTURE
AUX MOIS DE MAI ET JUIN 48#2.
M. A. Noihot, Rapporteur.
Bn acceptant la misskm que voos avex feien vonhi nie conte de
vnb présenter le compte aondu. de* vo* opérations pestent la der-
nière Exhibition horticole de notre Société , j'avais , je dois 1» **•
connaître, trop présumée* «eu forces i -
J^œqw j'ai variai fai va qnH ifte fallait
on» vous présenter nn<t*ataifi incomplet on reeopier, presque me*
pedr mot, le rapport remarquable que tons avait présenté, date des
cfeoonstance* témtfqueB, ancre savant collègue, M. le D* Jbtaa
tapt, i fesotodePEsposittai dennaô 4SS0. •■ •
'» Ztfrpotvstatystanfisliir ènaa tftslw» optèrent* ce»dettxprifln,
î** dû essayer de peraptaaser fondîtes, *nfem» datas le rapport
précité*** à' ce stfjefcje «appellerai iqo*< lès errements snitm|MBr
< wmudinfsiwopdiaifoa^ desptodtiits
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que \<m avez établie dwas oe dernier concours, présentent dene**?
bfeux traits de ressemblance avec ce qui a déjà eu fiea «a 486G;
ettfin pour ce qui vous paraîtrait incomplet dans mon travail/ je
ne puis mieux faire que de voue prier de vous référer à celui dé
M. 1& d* Jules Quyet inséré au Jounutl de la Société, B*4e jtoilr
jeM860,p.«3.
Je n'entrerai dans aucunes considérations jour faire resôofrt»
eoo&bkn il importe que les arts industriels et horticoles et Vbot-
tiouMure proprement dite se prêtent nn mutuel appui. Cette pen-
sée à déjà été émise tant de fois, et l'inéispensabilité de sa mise
eu pratique commence à devenir a évidente que j« ne remets que
jtfur rappel» ce qui est dit avec tant de justesse dans le rapport
de 4860.
Il ne saurait plus en effet aujourd'hui entrer dans l'esprit de
personne qu'une Exposition hortiqote puisse avoir lieu désormais
sans que lé complément nécessaire des produits immédiats de ftw*
ticulture, autrement dit que les serres, les instruments de jardi-
nage, les embellissements des jardins, e(cM ef^ soient &4flj4f ;^
figurer sur un pied d'égalité parfaitq côté à cûtp, avec les. végétaux
vivants dont ils sont en outre çoijnaotë. la çfmse... . .,
Abordons maintenant notre sujet* ,, , , , ., ,r ( ., , .
La section du Jury généra^ qui constituait le Jury spécial des
arts industriels et horticoles, se composait de : MM. O'Reilly, Pré*
sident, Andry, Jules Guyot, Denuelle, HoulleV Leroy, Gontîer,
Rivière, et Noirot, Secrétaire. .-.. .: .;,.«.. l.
€ette section s'est réunie aussi souvent que Ta «tige tyoom-
plissement <le sa mission et elle a te conscience df avoir apporté
l'impartialité la plus rigoureusedans ses décisions.- ,. -*
; Désireuse avant tout 4e n'accorde* son attention (pj^uxjflodJttits
qui la méritaient, elle s'est efforcée par tous Jes moyens possibles
4'éelairer sa religion sur le njérite jdf&anveftftiq^nu. de^.peifeç-
4onnements qui ont été soumis à son appréciation pendant tante
la durée d'une exhibition qui n'apas^étf JttoiuflraàerSij: semuoisi;
.enfin elle s'est, printâpfklemenj laissé, guid^parla.pe^séfl de
fcije la part des récompenses mm .iatgftiQT*. possiMe.aux 8*0-
dnits qui se rattache^ le.^u$ TOin^iat^pe^tà 4'hqrtiwlftUti
i
Sans, le b&éficede.Wij^eiwft^^^
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de ses opérations. .noiiî^q/<>
Sa première visite a étff ,i^.#v*M>wrapbk èffa\qjjpB de
laquelle les produits qu.t)P^^^^^;PW«>^ectiqçï^nt8,
ni innovations utiles , nhjn^rfttotafltififtlftiqB* dû être.,fKfln éli-
minés de |vggN|$aK^
tation, du moins .«c^^^M^Mit.ijiriK - .ui.Iiht.O
Les appareils de chauffage (>^té^ renvoyés à la Commission
spéciale qui seule serait à même, par une sérje ^'expéripientations,
aé^il^ret^edéctà^/^^ârlaite connaissance (tè't&uâei de leur
mérite respectif. Il est regrettable que cette1 'Cômmîss1oîrttfJ8ff
pirf encore foiictibàn^1 cal elle prive1 dés industriels iritéressànft
defe ^c6tepén^s:,Wçuéifè^ ils croïëiràvôïr &roit> ;; "'
Dans ses visites ultérieures, le Jury a eiâiûïné et Jugf lespro-
dtiiWljirfl mtttoètretoïèrèf fofe i'ésèrvésj en établissant eirtfce eux,
comme cela avait été^WMî^i f Wty aés^^ndéurs respectifs qui lui
pbttflte90m^t4ôotapenBeî éfcaôu^ fceton'l^'ijtérite, et <teinieux
sfftttolto Wmyfa*«riS«r Bt|>W*oits'ê!l tue1 fftiû aiitrë encours.
CeefMittsi'qtt^WJé *taWîèl*Ma8iàiacàttoûJ StoSVante!1 ' lj-'
- ^'Gout^l^ôetlsalttaèiètiè'Èotficéle^. ;- - • ' '->
2° Hydraulique horticole. -1 /Ll ' ,:' '< •■ '•»" ] »; ! lI
-^MMftfiawâétf fmt&ÎV&wm fef^floélres, sorà&âssis
4° Protection des plantes sous verre. • I! < - u '*
^W^to<B(î*lttÔte¥**tè9.^^, »i!.^i'l- /" • J- ■;..!
6° Transport des matériaux et des plantes ;,ir " ' ' ' iU
- VVtWitimim ^t^^jimki'^V^ltl^A et totdurages
des plantes. .M-iièi-iu.!'! ->i. .»:.u m >m in ,n i
- ^'Tari«eHi^ôitti^nërt^ii^ «(^toydtt&fles^iains et
parcs. .li.tM-7
9« fonservatwta\das^h>auite^ vl\ :
44* Publications et ouvrages dliorticultuip»,,,;, t|I|1 ,w>r>
Tenant compte de cette classification, voici l'ep^effll^des déci-
cialités susindiquées.
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— 477 -
i* Coutellerie eTtautanSèrie horticoles.
exposition. .enotowio saa sb
sb 9jWthhtd; i>'»lftftHfteW»otftH,fitè B oihiy »>S''«'«'I ^
"llà "Héne'lK ùju ttentlëWtiëtfolÀWfeîyp ««olim «kmIbvoihh in
Groulon. - Mention *#^rtl«ëJ*ferBrf3».?'"fl«i «» -noUsl
.••m:)ni i; Ijsi» ''lu'i- :;ir> ylijoàqe
ventilate^.ji ^^^..Ifti^^^Jlnîpyl M
lui ii«p -!:! ;- i M^i^*^/W¥ti*Prtrfwfrs):> Ul/ï. r,ln Diurne»
,^ijooii^ Mite imi^àfâ?$m$cpm ^msmamnmm^mni
CbataipojntMlWftmi feftB^flfel^lRWÎi» |Afl^iRItlM*»'3
nets à rondelles de cuivre. .alujiJn.il ^upiiniiih^H °£
Bernard. — Le jugement à porter sur sa pon&ftTi^igftHB
est ajourné. >STIÎ,y 8IJ08 ^JnrJq aofa uuil:r>jo-jcI °A
Leperdrieux. — L'examen de.g^^t^^ 5§Rj»3^i»hfiPWt*
de rindustrieç3|flJijq 80j, ja zumil*\BUi ^b i-iocpin/iT °0
^BiiSW»|fc Xùfa JS^Mto%î&tin$ mtmmto pa-
iement au Comité de l'Industrie. .<e>hiBlq 89b
verbal. 801J5q
système GuyÔï.u^I,0liloli ^ a^*1™0 J? anoiii/MMuS °M
Lebœuf. - MédaiUe d^ar|^f^W^f^^^^a^ à
.eswiipiboigua ëèlilfiio
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4^ Protection des piûntes som terre, '
MM. Michaud. — Médaille d'argent de 2* classe, pour (ses pieds
de serre.
Célard, — Rappel àe médaille d'argent de 2* classe, pour sa
vitrerie de toit.
Boullanger. — Mention honorable, pour ses jardinières
chauffées.
Parmentier. — Mention au procès-verbal, pour ses cloohes
à bouchon.
Bertkaud. — Mention an pmeès-tertal , ptarses cloches.
Pfersdorf . — Le châssis de serre exposé par cet industriel t
été renvoyé à Pel&men d'une Commission; '
5* fivtev isolée 4es phmies.
Cette série ayant présenté des concurrents dans plusieurs'
spécialités bien distinctes, nous devons la diviser en trois
sections: i° poteries, 2° causeries, 3# jardinière*, suspen-
. «ion*, etc.
!• Poteries.
MM. Pull, —médaille d'argeutde 1c las&e pour ses vases de jardin,
ses jardinières et suspensions imités de. Bernard Palissy.
La manufacture de Sarreguamiûfis. —Médaille d'argent de
t \ f • classe pour ses jardinières et suspensions.
Barbizet. — Rappel de médaille d'argent de 4r* classe pour
ses jardinières genre Palissy.
Lecuyer. —Médaille d'argent de *r* classe, céramique.
Jean. — Médaille d'argent de 2e classe, céramique.
Dever. — Mention au pçocès-verhal,, céramique.
• •■ ■ •• 8* Cuisssri&à,
M. Loyre. — Médaille d'or pour ses bois, plans de jardins [et
l'ensemble <te sort exposition; ' -- '
BPJàrditiiitre*, suspensions. ' —
MM. Leîong. ] — Médaille de bronze pour ses jarâitàè*te*& Rotins
et bambous.
•n ftot. — • Mention au procèa-verfeâ, pèrf-m pfeotari fa Or-
chidées* "wâJ îib
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Jouby et GwU^.^Ntatfto .-*q pn*cfcweri*al, pour leurs
jardinières.
0e Transport des matériaux et plantes.
A l'exception d'un chariot pour le transport des bacs coniques
présenté par M. Loyre, et récompensé dans l'ensemble de l'expo-
sition de cet industriel, rien n'a été produit dans cette série,
70 Entourage des pares et jardins, ponts, etc,
MM. Tricote!. — Rappel de médaille d'or, pour ses kio*ques et
ponts rustiques.
Thiry. — Médaille d'argent de 4> classe pour ses dûtures
. en feuillard et l'ensemble de son exposition.
Paubray. — Mention au procès-verbal, pour son roidissenr.
8f Embellissements^ sièges, aBris de parcs et jardins.
MM. Combas — Médaille de vermeil, pour invention et applica-
tion de la chaux hydraulique à la confection de rochers
et stalactites.
Frères Gossin. Rappel de médaille de vermeil pour leurs
statues en terre cuite. _
Ducel. — Médaille de vermeil, fonte artistique, jardinières, etc.
Borel. — Médaille d'argent de irt classe, pour l'ensemble <ïé
son exposition.
Trichet. — Médaille de bronze, banc de jardin à coulisses.
0» Conservation des produits horticoles, confections résultant de ces
produits.
Rien n'a été produit qui ait paru intéressant.
40° Imitation ds fleurs, fruits et arbrisseaux.
MM. Bucbetet. — Médaille de vermeil, pour ses fruits imités.
Malidor. — Médaille d'argent de 2° classe, fleurs artificielles.
Camille Duchiteau. —.Rappel demédaille d'argent de S* classe,
. leurs artifieielles* ♦ , , ■• , |/ - ]t
D,kÉlisa Kœnig. — MëdMUft de ferons*, feojr* artificielles. ê>
Favier.— MédaiUedebp>nivpour^ feuillage transparaît.
DHeCfoateiiBWr^MéfriUe^*^^
relies (Cactées). -i ,.;,., ?j m
. .0 iMaubwtj. *~ Mé*fàUe#*rgent <k S^l^rPflwtses pâtures
de Cactées. .gooi^b
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— 480 —
H. Guyot. — Médaille de bronze, poar ses dessins de plantes
agrestes.
4 !• Publications et ouvrages d'horticulture.
M, Noirot. —Publications relatives à l'agriculture et à l'horticulture
de l'Algérie et des Colonies, et Revue du monde colo-
nial. Ces publications sont spécialement mentionnées an
procès-verbal, ayant déjà été l'objet d'un rapport fa-
vorable. ':
12* Produits coloniaux.
M. Maréchal.— Rappel de médaille dé vermeil, pour ses bois de
Thuya et d'Olivier d'Algérie.
iDdépendammeàt'déë décisions ci-dessus rapportées et dont pin-
sieurs, ainsi que' je l'ai rtieniiorinë, n'ont pu être définitives par
strite dé reftse%tienieriis insuffisants sur W mérité 'dé certains pro-
duits exposés, votre Jtfry, Messieurs, a «ru devoir donner â M. Her-
mariii un témoignage tout particnliet de la haute estime qu'il a
pour son talent et pour la persévérance à toute épreuve dont il
fournit un exemple sfetnsïpréiiédèMà dïlnfela grande et belle fontaine
monumentale eti granitide!îPrtttitô;<ifaviliHééattloiir ï vapeur et
remarqua Weriiéht' 'pofïie, T <|ul f aViiit! ët'J placée aux abords du Valais
de l'Industrie, en vtfe dé figure* à TTikpdaition horticole.
Aussi rie pouvant, atteàdû &mpètf d'affinité avec l'horticulture,
récompenser rceavre de M l HfeMântt' comme elle le méritait,
votre Jury a-t-ilcru dettoi* àèe&n&'fel cet habile industriel' ùfce
mention spéciâte et trés4i6n^rable. : '
Je ne -dois caution plus etabliêr dévots signaler tûûtlspéëialè-
ment le magnifique pdrticjfce en similim&rhre et cftiriraîlipièttë Ae
MM4. Lip^maàft^t^lmeAerilïotgër et Cie; portique guioVniit^i
hienkjàw»ttf4e Jôtrô Exposition:' :; J ' '! - *'-"
•Si votre W^ tfir'jtos crû devoir 'y&ftmtteriséf'&i tfn&éffifce-
ments, par éitftè & ^éeadtoihaâfe chè» firifle1 dôiliiètfîâ jWëfli-
rance presque èfirtWbite «fttf produite iW attachant' ihtiifiement à
llwrtîctiltore, flil'éii'a^sTnôîns vtotiiMrt ilp^têiïè lé bdTëffet
des travaux d'art et des produits de ces messieurs. '
Ainsi voté; parle Jury, toutes les sections Réunies; tà 21 'jttin
«es. ' ' [ "t,T •- r
■ „ ■ ; • ■ n . :
Paris. — Imprimerie hortieolo de E, DoNiUDP,r«e Cassette*. 9.
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iiur,<aiî-...nj I-. --iiSfeSMé*' itf '♦'*ikdiJï'»8ë8':l!,1,,fï-!o',i'1>,',/
->Vy '< ° ' ^iJénc^deW,I»iÈMii:l/'! ',b
Le procès-verbal de la dernière séance est lu.fltfgjlgpté.
M. le Président proclame l^d^g^on de jcinq Membres titulaires
dquUa pr^ntftiou a été faite dajisladeTO^re^éapç^^Vfii'afas
soulevé d'opposition. ., . , ,, ., , ■■» • ... ,. ,it
^;;JJLes objets suivants soatdéppsés^ur le buyeiiu;,., ; ; , .)
]U;] ^°J?jlv M. Fontàiue^^nçoifi), de,, Cotillon (S^ipe), gufljqjqes
_,J*pau* tubercules tfupo, Jtaifw,^* tefTv.pbt^w,pw.liû4d.muM» il
$f*4{ms, naa$utt^.TOt^ qvi.womp^gnç v$..$w% M, FtyMwie
(Prançow) dit q\m celfo fww^de ^«ra^dç^pr^sq^e ,Ai«UPsi
ibjxane hpure que la Marjojjin,, qu!elle up ^u^.pA^^qu^ Ifr.pïjo-
$uit eji est au^si boa qu'abondait* puisqu'on JrQjjjvç j'ww'A 3&pu
•,4Q tubercules par -touffe. Jft peuse que la «o¥?cfiMd^, n&to,wiâ?ié
.^tètreja tyftrjolin ou ^Ppfl^e(de,tçrre!^flAUw4«irwge,M.JM
$o par M* Qpsselin,. am^lepr, à Creteil^.dea/Uiberpwleq d^it^is
^lé^de/^^^^*,; ^^voi^.del^PowroeiH^ô àtpLLyjolet,
^\iûe Ifoi^pie dp iflrre .io»<foiauae h&tivet ento .dfupePomjfte de
,^frpl^g^aquiluiviJôntdeM4Ilal4c^wl).' r]t \. : , ,..-i ..,j0/
3o Par M. Lecomte (Delphin)^ £Wate& dftiarvoMttfu'itt nomme
.Jtofot&we. hâtive dUrRqésijl. Us bouture*, ^pri.^oii. produit ces
tubercules, dqat jun.p^^kilog^iflÛj.'Wf ^téi'.imwa ea ipluce
Je,5S, a^vril, ^erpier,, pt ié$ l^.plajçUes qnVd^W JffW.pçodHitï/Dir-
venu à sa complète maturité. D<w uuepqtç,^ JM#Wte 4jit,«u'il
.ftread ^(bp,i}ti}r^4prBat^te^)lsu^ ty fulmeujq, ejt «tfilleswt en
-SlWÇ S^Ifft^Wtëfi B^^MWW* en,pç^..J?ar1wim^yenJîterf,u-
^ljerculefj.f^tj^pflj^^çs, hàeA$qpfopués > au lieu/d'ôtre coatwrftés
. .cfunrofl l%spftf,fe,ip fcsjied* qjjfàU obtint pais lé bonjtumgtftti
P°ts- .r-m-w .fn * »■» '»h -!'H <»'!«] ^>I> If. In'f- /in* /inl^h
M. Lecomte (Delphin) dit que la variété nommée par lui B(M#e
Tose du Brésil est oollo que Mi Rohiohon nomme rose hâtive d'Ar
genteuilfnîiiîér q\i*!l ^è^&îïdécMliiidii^^our^ dernier*
31
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dernière
Août 4862. 31
dénomination, puisque «fAto*a*iétéiatéfl»ftU6 du Brésil et n'a pas
pris naissance à Argenfeilil»
4° Par M. Gaxteau, jagiimer-nMuraicher à l'Hay (Seine), des
Tomates hâtives, de l*<C"^io<retsanYagôiclite améliorée, et un pied
de Tétragone étalée à laquelle il donne le nom d'Êpinard en
arbre.
5* Par JA. Sturhe, jardina* chet.M. Lemaigre~P66sot, à Saint-
Alaur, une botte de Poireaux, et une de Navets.
6° Par M. LhuilKer (Victor), jardinier chez M. Bertin, à Parts,
uu panier de Fraises Sir Harry, qui ont remonté après que les
plantes avaient été déjà soumises à la culture forcée.
7° Pflr M. Thiérard, horticulteur à Rethel, des Fraises 4 saisons,
sojjs-variétédjteZa Merveilleuse.
8° Par JU. Deffaut, jardinier chez M. Haudos, à Loisy-sur-Marne,
3 Melons venus des graines que M. Kreuter, membre correspondant,
avait envoyées de Vienne (Autriche) comme appartenant au Mekm
g4aut d'Ësclavoniew Ces Melons sont de grosseur moyenne et de
qualité médiocre. Les plantes qu'ont données ces grainesom produit
des fruits arrondis sur les unes, ovoïdes sur les âutree. Les preu*iers
ressembleiitteauQOupàranoien Melon maraîcher brodé, mais sans
le.yatyir.
9° Par M- Falluel, propriétaire à Bessaucourt (Seine-et-Otae), 4
fort grosses Prunes violettes, de forme ovoïde, récoltées sur un esp**
lier, et dans lesquelles on reconnaît la Prune Pond's seedljug,
10° Par JL Maingot, d'Argenteuil, une oorbeilfe de Pépies
venues d'un semis fait en 4855 de noyaux de la Pèche Mtfft»
44° Par M. Dupuy-Jamain, des Pêches produites par une greffe
d^jWJwajugyeWt. Casimir Coiîuq,.<lP.Boulpgne-sv-Mers wait
envoyé à iaSpciétp çpnuue pris sur un Pocher deaemisqui aurait pos-
sédé des guftUW*^cpipj»3niahlesvnotapuuent uoerare £utti6fté.
jlî°, Jfa* M. Lepèfe ÇAiexis)* de Mgo treuil, une corheille de^O
Pêches Jjdignonneêt Galant q$i, poux la plupart, mesurent 0*8&'
^^^ft^^llif m ^fiow^la.^iïUhtî^iA
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— *8S-
4A^Ssr IL rtertrou (Adolphe)^ de Brans, une carbeille de fort
beau Raisin Chasselas venu en serre tempérés.
«° Par M. "Apin, ide Jtettaacoiirt, un» corbeille <de Cerises de
deux «Notes noMsuées l?une BeU* magnifique, l'autre Belle Au*-
dàgeoiae.
4 6° Par M. Briffant, jardinier à la Manufacture de porcelaine, à
SàrnnSttisûKiesidiffénnto savoir
une Poire et 5 Prunes.
4fif° Par M. Eta. Cappe, hofticvdleur au Vésinet, prê&SW3ermain-
en~Laye, un rameau portant 8 cônes presque mûrs d'Aines (Tsug a)
Douglasii. Cet échantillon a été pris sur un arÈre âgé de 8 ou 10 ans,
haat de 2 m. -60, qui, ayant été planté, il y a 4 ans, dans un sol
siliceux et très-pierreux,se développe avec une vigueitf remarquable.
Cetariroapvoduityaetteaiuiée,4*cfaéfi. ,( '
48° Par M. Loiee, hortioulteu^graiaâer/Me delà Pelleterie, 9, à
Far», un fort beau bouquet de Glaïeuls.
4 9° Par M. Duval, horticulteur au FstitnBiefttret un bouquet de
Glaïeuls de semis.
Pèê Vu Louvat, des Glaïeuls de sacrifi-
ât0 Par M, Sturbe, jardinier ehe« M. Lemafgte^Pesstrt/à'Sahit-
Maur, deux beaux pieds de Coleus, l'un du C. Blwnei en fAeine
Jorawoti, r autre du C\ Verschaf^+Kte&em. belles <plknted pro-
viennent de bouti&esquiôutétéfeites, le Î8 ami dernier, dans du
sable pun i
5»° Par M. Louesse, uû rameau fleuri de lathyms latifoHûs, vàr.
attHfptorpureus.
S3° Par if. Tabar, horticulteur àSareeltos, les fleurs de 20 varié-
té dfcflrftmû* de semis. •. •*-K : î " '
<U° Par M. Ctadtae, jardinier chet M: Labbë, 'à Kért-efffte
(Seine), 4 varidt&de Dahtia venues de mrm ftits en f &W '.
SB»* Par M; Maat, des imx^éAé^^hMiàtbtéhxtëÈ de semis.
30* Pfer M« Buiol (JLRv), hèkiûtoHiett* k Pe&dpofis^rfeRio Ja-
neiro (Brésil), deux piedanen fleuris tffcn jt^aryfb gigaikestjut*
auquel il donne le nom d'Amaryllis Impérëtiïteiht'Bréik Datas
aa4eia**etotoi^
nÎAK^fedàr <tra* «MâfAgne qfte pen^^'iv&tM^vafrl'pti
gravir ; qu'il en a vu des pieds hauts de^m&t^eè/ M féttilles^ie
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m —
ëïr'?iâft$^&4<8flBi*«& B}^fe*^**«B&MtanMÉ&
éta^^éffem«iuf^^*eifcè^^
fal^f^&nP&tetffftfl^ ptë8ta*m<mte*l ■*rè*«impi>néi
^Me'a» E® ^"ftxiffiftèliésfïfWW^swyMtriraaifaaà'i» 4en»
d9â6¥(^^^ai^^^l^^ife«»«%imail«^:l*iJ£tii>-.3 errai ^b snrmoq
1 ° Une certificat délivré par madame Lalannfritt'àifcwl&ot (Hnim
Mt^îfl^^eéPi) stël<&¥ta§$ ô&pdfefsœi^tflqinffite ftljatti-
jjj^jji znr.b ,iiM£îà olJ'iaaJ .M .ans) ah eimuol sni'iin i>J aL laïus
M JidratèUën CettltaeT«tï^Wtl«iJHiWil<rtq*i^l>0»trt,'¥»i*'Mulô
Sfefeétttto^SriëWldW WâfciftfiWiPftite MMlàali<ft**»ile6 qtf i*i*4
B?ï^y'pâ«rcaBfts:*eé^aiï6WI»»i'ji) ti ,->H-..-iii»ci: -i.-jip.uj> -.^rio» wi,
°%I.1$tiar^ àit^^ftWf^airtyfl^raifilétGsttfSftJttéllïW.illêieÉi
(^ia^'^lfa?«r«aSèi'<iaièÉe^.n'P .MibIJibO wi->» t>[. ••uiuio'l
-A&ïlnele1trèf de1 r^ér^ifëtitiWk8^^1M]lë«t««^'VéWfl»,
'ïmaféàrfàBi ttjJBftt 'îa'mèflàtofelqteMtiS tf4#tt*i<ttlfej> *«<*«.
ïiere^^siM/^W^IW^^ft^fleJaèBW»]''1 ifI '""'■* m •'
-'"^ ^ttft^Mîo^toé^r-W. ^rfrJ'Sàrtliét tttt'n^fl fe
son père. •Mhni»
lo^u^^c^sjiae Véc^ilérfiiia'*P.a^à^fe,# la-toïÔâJfi^ai toi a
M aàeSHHtfp» te ^irei^eteifiKVre^Wd^pW'lMde1âkÉ'fe
^tie c'ëtfe^paà^èuléméït^â^mi ?tf&?,',mliii<tiiën' afepMêl^nle
<483Ô"(itfir,èdfiM«^,,(ï*l^lïëfI !^iifBW#Œs9tè'm<Hé' WM<ti&
^ïa'pifatl^Hfefl^^ëidepSVètfW^i^"11'7 ,mK *««*»iï*
: *Fw&mi m1 m?bMmm#ï*Wuinià «*Wavtt
MH(èeSiéll1^e,ittûftBa«ibBIie<toé» «e îA"^rf^é"lt^B^
MW#ft<ray 3fe4^feË!firad>lq«WW^erÉR*'te«fe
.gjjinf 89f laa 9l-s9226q bIso aéiqc ; awg Inaaraiiraa
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fitapmà&fgrsnp wtmé^^^fm^^WmiMM^
itamnpaiœterœ Basitn, fipMS&fy ^HMfm^4m,tàt IqfejPM
ai^y««taiiala.paçteBiiépofc ee$ftrfp$v*,#feq]tt PIUftHlb$fff
et Vilmorin, à qui il a demandé des renseignjrôflj^/^^^irçj
e^p^ra^afce44*k<Wflow(»B.fllMPfi^,4^4ft;PW
Pomme de terre Mlkud:(»,iw^iWii«.^p^[e(^^gé94î^^WÇè
etnra»' lv$mHbm^)(wilc.l <>tm:lmm -i&] 'VriIM; Juoilrhïo on! J ° 1>
-ifflfc.Ui* M&fl*Nsfy<e^ pepta&Rfe (Jqdj^L^^aft
sujet de la même Pomme de terre. M. Lesèble établit, dans cg}fft
hVUtoKp&i tLiBmm aa^dfrbojtf ifefljea^s^ftdft^j ǣil-
feltft, •.40B^i^rf»nt^*tf«|mB|«a>terae.4ra»t)ft *'S«iHdRl»{BW(^rft
wândfeitisl.iwwLliKlMrp $ffttâtntfiHc»Pt*? toFPPW^^ffljft^W
une conséquence naturelle, la dénoin^fj^.djeBSffPffl^^ijiïïS
B^P,«M-flo»iWaai|jfliHld^»4#nBfirs«we!<'^diR qqgjflellftde
Pomme de terre Caillaud, qui.&oé*é<©7>i^IWi)!I,J^^ef^
^fiujMFe^iftdjrarejrj^
il ne serait ni ratwMeUUwtft^^iyim^oUnj^^^s^^
timité- .oiéq nos
XnNmM&afatotowWgt jhMtosfâfotohfrBtb$> top
4ftPW Wferfc^Fe85fiP^¥*^If#»tiMy^
MttititfWOTifrftPlIfMr1 9nffi^.#WèfêftRfe WfcMîftP
adressée à M™ Vilmor^fai^tjf^giû^ft^dapt,^!^,
■«eiF.KruêAef^iiJi & «to^fifffl^ffil^r^rffriiSeéiP^S1
seulement gras ; après cela passez-le sur les fruits.
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--i 48fr~—
' 4*» Uûe lettre dô M»* vènVeLoiÉdati ayant pour butda »Bttt*en
évidence un 'pîagiat'eemmisati préjudice de feu te dectenr Leiseau,
ëtoâ mâti. Ett*«*t; le doreur Ldfteau atait décrit la g*e% e* fente
faite avec un scion heftaeé, dans le coure de la végétation, sur les
&bw« fruitiers. IMenOte spéoialé'de lui sur ce sujet fut insérée
au Jtatrtiàl, en 4858 (Voyez le Joutml, VI, 4858, p. W*), «Cpm de
temps -affres, unrappoïtde^Mi Malotôt connaître les avantages kn-
- portants qu'offrait ce procédé ators* nouveau (Voyex le Aimé/,
mêroévotame,p,544,)< Or le Bon Jardinier pouM $64 renfenne^sons
ïeMtiffl&'ae: Grefflfe enféwifcdestttbiwfcuiti^^ 42%«n
article où l'auteur indique le même procédé comme imagtaétet
expérimenta pat M. C'éstf d*nd '<** article que Mw veuve Loiseau
Vfrit ttn jflagiât commife âuprèjudiea detfeu«oii imtï.
:4¥°Une l^tre pa^ femelle M. Margnerittej jardtflkfr*ohef chez
if*, SattKW&ki, & Vkreotfe (Pdtogne), demande quête résultats ont
dotfnte le* setnisdè la- graine de Persil à, grosse Taeine qrftt avait
envoyée à la Sfc&iëté, an tirai» de mars dernier.
4S° Une lettre de M. Charmeux (Rose), de Thomery, relatif» à 4a
grtfib de là Vigne daaiilw étëquetfbn'daftsle Jrtxnal, cahier de
mai dternfen P- 9031 Lenteur de cette lettre dit Kprïi pratique*ete
- jgréHfe dans le but de cà&fagear les Variétés qm coulent, ou le* ceps
qui dégéuèfent: Ain*, ditoil,1 ton* lès ans, sur 5W) enWfr pieds,
il'jywt géttéfrttletoent'5leuiad<iut'le.MÎffln'Be<3eooldrt pas-Bt
; ptéàente une pellicule molle j'cefsontdtspieds! en voie dèdfcgénâfr-
tion. On les marque, et s'il» présentent 1er même défauta L'orttfe
sâiVante> en le* fempMeé autootfeatfeila greffe 'qui a ététf&rite
■ dans \*J<mi*Mlï «ppitoédé'gi Âtafed» larfeuetification que dfoae
année. Q uant au rajeunissement de la Vigne il doit êtœepéiéîàu
htoyên dûf^^wg^^tfawpaè làgfeflfc ' i :": ; ••*■ i -r "ï
'■' ♦<*# tfeé h«td4àtarltqi'éH»M^^
mery, confirme certain* tÔ«P détails J*éeé&èats MlathreounlrAbla
ÇitiffNLè ;i&ta^* |te'a^^
J'ëBéusat fttamgnae. H'perisë qèeodett* gteffd !dtf*êti*«rtf>tajfa
• ^âé^etoiimaoffi^^^em' éfcto ttwttgiitdsidéMtal^^
* eèçlàtf'tigèlMi^
"AttQMWW^W^^ ancl v/a n-r.I nl!imr' Mnîneo
, Al'occafliend» la lecture de ces deux lettres» M.RiafMt dtatatt»
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tûnjnufcbJtta a4qmiUe« itoute»^coqir^r»atip8U qpi ont eu
tint sur ee sojet, présente liiMDème* de vive voix, qpelqwB: ex-
plîeatioBs destinée» ki re^tifiecjL dans taewtta^l^totti^ de M* Çbar-
sicna (Rose), ee, qu'il. a^it antérieOTçmeqt* , ., ,;, -
U* Deux lettres de M. Reniatler> horticultewc à Nancy (Meuntlw).
Danalapranière, en» date daAâ^^emoijs, œt^ctiouitoiv «»-
moait qtfil allait envoyer pour 1» séance du 14, teflr fleura 4e
diverses plantée, Pétunia de ecoais* Pentsienw*i PHax^ ¥erop-
nés, etc. Daaes la seconda* écrits le U, U4it qu'un, farès-fert orage
venant de ravager sou jardin, iiluiestijn&po&sible d'effectuer Jfauwt
dilatait projeté. . .m.
«9° Use lettre* dans Iaqpidto.lL. Uniel , jaadirôxf-eJrâ' W> co-
teau d'Orly (Sttne£,aignaleun^U regrettable qui a, été çoNflps
à son égard dans le Compte rendu dela4€*Bâ èrerEftpesitigii.JftLar-
nieft a obtenu une médaille de jmml, dana te 29e ctoeoMft p*jnr
te; très -beaux Ananas.. Cette; médaille est mentionnée d*w 'la
liste des récompenses^ Jûaia mm daûa<te rGompte W&b de. Wfafeo-
silien. 1 h - ^ •
*4fi« Une lettre dfrM. Aul3Bk^le,,aiûé, ja^
Fite-James,. qui rectifie de la maaitoemittajite: w pureg*, d^pa
note suit la* Vigneen coato^lrwtu&uôliijMéme dani'le (teroitfp£-
iieir àmJmmol, p# 339*444; IL eatdtt^à, lajKemièiïft ligne tejla
page 3É4t qu unpiiiieaaMntest ÛiDaii-dese«8.4aIaîd«?iiièrQgrvp|B;
M. A. BelaviUe rectifie ce passage eq disant qne t*|ûneemftutdqît
' ftfloUna. lettre par la^neUe M^Baiâlk^Gieflcliainps.di^.q^ili^
teptoiiftoiitiers Ja^qnalUédBjdbélégué^K
4» Une lettre par laquelle Jfc il Hi(a«d^S(WJ^W^tl%i£Q^fé
dîlortiGaltmte dé: Bea«Brv4aa*fce^ gna gfAI» fcfiété
1 <tefrtwnr/4tt>i3 aiL4&sé^Hihi»Jpi»dhattU1 1 u.u, :'<•„:, , r.-j.n
' ^llattlfittieiirtbq^
*» 9cwéÉéli(MH5rtibirltUfi!î àe^ Belg^Ut; .aiUWMftf.dft JMMW
iqtfuDiÛHigffciaiifflmticfflél ddiB>l»ek#(?^r6aiM»ii>I!^flî^«
Jttûlepteiriiw^Knisfclfa et
«maie ouille bien tfy luxe TygriiwtBÉsrietly/ttMW^^iW^to^^-
■Cil.LS ,29lW9l XIIôL S90 Si) OUJJOS*! £J sLilOidiiOOO'IA
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— Ai»,*—
mais qu'il a provoqué la délégation par le toDfflJiê'^^Mft^BWWiD
tioDal,laSo^,ifl5>^lft.^9tr^?t7ifl tV||j,n-0 MUi .*>bnr.msb
M. le Secrétaire-général apprend^ fe jÇ^jnj^go^^e^ Cft»^ ;.
M*»i#.WiW«àl*if> oi.D unis ,0d»l Ji
21* Des demandes de Jurés pour les Expositions nortico^dçr<j
M. Vincent se renà^^^o^n^^^.^^f^^^n^B^ L
M-ïtoMBRASSWTOlir-r.i.a .1/ ,-.'nr.ï.Mi..i««>noo i.f «b î.)»»>.rï A
«n%^»i]ws§«)B^o^t^(¥^(^i|ij« dftmàft), d& Qfedffe »pastejHH#,\\
à M. le du.MftW^itfv^^te ^»W^
23» Une lettre p^LA«q^9«iM^Pli^è3«4ijn9t«^£«l)«)>f«W9ulf
* «ofefilHa^id'(P««aiBfir ffitiNpi^iliMdn»mï* Mm flnteMiq
ceff^HN»W-«| flOTftte* fo'^^W.f&dSrt ,nj;/ .j,.u é Jiiuwiyituï.ini: iop
♦iHlîfliiRrMiep^^disigne,,,*, ^ i^ffi^^icwfflW, ftjpwçswùfefc ,L
• M^jJ^^^-fi^^^gHUfiB^ir.rl >■,!!■,<[ «s* iuoq .(■iolji7)
4fej¥îMiP^i4«»lMWQift a»j<^BMé &Ari¥W^^iii»*>dihoq
m8«^jP'flÇefiWHif^ift,a4rB«ié«ST4»«'^fe aSê»fn«fcJi»t»*p^»wm
jardinier chez M. Ayiat,.ji©pisié^|Çeq«nid«qfiJ9%}d«iVJJk«li»P»3b
JaçtoJIH e^dfc^^efe^&mpfttàa $gM8*10iM)»bio-m îioa
I5l^m1ejRap«lef4ft6<mw»«»* «Bi|t^^*tottFkawft»W:>
ai^r Viéifettfc TP^MRilip^pm^MiliMWiMIbMBliJMM J»M
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ChéWtf^fflé^Ms)?1103 8l 1JB(Ï fl0'Jc3^9f> <àupoiroiq £ li'up e-jsm
demandée, MM. OTteilly, Rmê^'lMn^l^ntra0.00 £l <lB"oi'
10
l'I
adressée par M. A. Basset, rue de Bagneux, 6< a Paris, gorà'Pflrt
à sftgftM&ttMffWfttâ §bk!>mfm^ I«»tfj3-OTi«làTO38 el .M
Ï7vUntfiettnure m. A. VTOennrtBlîui âutiulicéf renroi cres 3 w*
luri%s^#<Hfâ*rffo*»' de' HBW feÉ^itfi^iiJ,1 -<Wa
et 4860, ainsi que de ■^mlMMl^1l^\{,hm^m(ésu
p^â^j^oiiionsuoili^ [7.3 «al îuoq a;»iuL sb eofmsfmb ay(I °f£
2o* tmè arariiiiOT (f éèÏÏaiigS flè^jrabTlfiâmoiîs reciprecflïé» «ares* '
séep*Ifôieo'«é^':dfes in#htâtifc aP&r^abtftfie ^e°V«bè8fleiten-
m. tB>MimfymœvëfâM *iw êmm^ti ésum *■
d,A8^a^^a,^M^éMP'teaand»/,fl0'1 88 »f Mni7 -M
A la suite delà correspondance, M. DuchartrWpé1s&^^8Ôm.w
deW.rç8#rfeW,;Wop,&&^
2?Aptf§'/q« a?pfetif è* pBéfieTflls ittaiy 1Uto fMHMKiWWffi^u
Les Comités, après avoir examina *ê^éâ'ti^9<&ri*¥ Uv-
^•!^'€ttlttîléya8'iQ(iW#6i'ÈBkraMA**^ft)^ «^iée^d»^ftefb
qui appartiennent à une variél#'itti&q«âlfl& gftiffftg $féêmW?<Rin
àemnà*4fW$ti pffifflftaet&fllffli&e *i«9flal^mé*s9*i#.'IBh^më
(Victor), pour ses belles Fraisa ^B^^M.T^a^^rè^é^1^
pot^*ftkriffld [«3 <**&><& èèig&qtf é9f a%ft^%tetë<Jp^»1^>'fflt
deso«iifttfam«6t#«taew{ti^pMi6)ffltra».t}j6i''A -M »«*> »"ù&«i
soit accord&fcfltJ'BtttttJti É**W^]fciW^i«fti*6<«J& H»H*AS<H
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-490 —
ftiBBOTcfaêntaà & lepère qui 4 déclaré m veutai* W asqepter de
prima peur tes magnifiques Btcbes-.-U remercie les antres présen-
tateurs,. Émettant son opinion bu* plu$iôurede«frwt3i^é3ftn^Qe
Comité déclare : que le* Pèches de semis présentées par M. Maiiqpt
lia semblant ttre-de iwma^paJitô, maie .qu'il sera; nécessaire de
les revoir Tannée prochaine; que la Ptoh&de aenais daH* Casimir
rCotfnn. reproduit 1a type» 4b la- Grosse Mignonne» mais avec peu.
d'avantages; enfin, appréciant les di*wa fruit*, présentés par
& Briffput, il dit: 49 que la Poire Briflkut, venue d'un semis de
^37» 4est um fruit assemblant au Çapiaumont* pour la forme, mais
plus gros, et très-beau, qui mèrit an.^nç^d'wAt et qui est bon
pûur la saison» dpnt.laf chair gst fondante, juteose et dont kupeau
est bien colorée; 2# que la Prune violette n0/, iidttir verte, petite,
/yçim^^u? uji.pujei non çceflé^st w& fruit, médiocre; 3° que la
Prune n° 2, violette, à chair verte, petite, quoique un pea moins
qjw la pi&^ate, €stfld* qualité. ttèsrmédiocre>; 4° (pie la Pjune
n° 3", grosse, ronde, violette et peu colorée* ikobair verte,, est *m
beau fruit juieuxpl^i^isman^pnt uj^peu de conteur et de
jpçre, au tot^l, sçm* avantages 3uc qe^,flft'fta cultive habitHflle-
ij^ptjfô^xjuela frime a° 4, petite, Joi^^À'un.j^ujae d'oç, venue
âur une greffe, est du genre de la Sainte-Catherine, mais plus petite,
^tcop^i tuerait ua fcait 4e table trop, ordinaire; ilaera.boA ce»
pendant de la revoir et d^'en essaya ,1a, wist/w ;„6*,qtfune dernière
Bru^^^et vetfe, û^q^ çon^ «emia.de. la.JB^qe^Upée,
ne diffère en rien de celle-ci,. .'*/'- : tf ■ -
. j , ty Le, fiowté • de. Eloricujtjwe depaode, : qp'iwfr irrâw* de
4" classe foit ^r^^ J^Eppofk, jqw «on tffaaterç** AwfQ*-
lis ^4^,yfîr.{ fv^.a^çc4^4eiî4. ^vi^qtfiiup ppme
de 2* classe soit' déc^éft^,Ç|ftyrt ip^^;ftl^pfe »p é/»et
ns> 3; qu'une prime de 39 classe soit donnée à M. Lofivat pour on
Glaïeul violet d'une teinte nouvelle; que M. Massé reçoive une
prime de 3* classe pour 2 Dahlias, l'un, violet, l'autre rose-carmin;
que M. Tabar ait l'honneur d'un rappel de prime de 4M classe peur
aes beaux Pelunxa; enfin gnMdsiiiiawnmîfnnnt» soient adressés
aux autres présentateurs.
Les diverses propositions des 3 Comité* sont fluecearôameut
mises aux. voix et adoptées. M. le Président remetl» primes accor-
dées aux personnes qui les ont obtenues ou à leurs représentants.
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Il est donné lecture oucomtamifc&tion des documents «rivants :
!• Observations horticoles faites an Vigne, près Savrahia
(Àriége), pendant le printemps et l'été de 4803; par BL Uo d Otr-
iwws.
f* Description* des Prire* déBfewnéJJ4laiset4Bérga!»eW& Lesd-
Me ; par M. J. de Lihon d'Aiholes.'
3* Destraction des insectes par Faction de l'eau de lavage de la
benzine; par H. Brlhommb.
4* Noté sur les semis de Pituriia à grandes flen»; par H. Tara*.
5* Quelques remarques sur lès arbres et soins à1 donner aur ar-
bustes à demi rustiiptes;' par M. Pftscrr.
^ Dû choix des tubercules pour les plantations de Pommes
de terre; par M . VurruT.
7° Note sur un insecte qui détruit les boutons des Poiriers ; par
M. Lachaums.
t* Moyen pratique" pour là conservation dès Pommes de terten
par ïfe Chaubs, fils ahié.
9* Destruction des Courtiïterés; par M1. DBsnriz:
^Rapport surune Pftme présentée par M. Vàvin (Èàg.), sous
le nom de Reine^Claude hâtive' de Bavay; M. Gosseun, Rappor-
teur. ' • ' ~ •■..".
ft o Rapport sur un opuscule de M. tahaye relatif au* maladies
des arbres fruitiers'; ÏT. MictaiiN, Rapporteur. ,( ;
tà*ttttapte rendu de ÎÉipôsition'horticole de Clermonf(Oise);
par MM. Pigbaux et A. Dtipuis, *'""., '.
^Compté rénàu d^'^t>osîtiotirténue par la Société' centrale
ffBtortlculturé de daeù' et âfà Caivadôs^ pkr M. Boctchet. ' '*- s M
llUë Secrètàire-géhé^ atfft^ ' N
^tftfa^W^^ L ( !' l -
:u« :"•..} .:••.■ t .J .!,'_.• <v. m <[, Ji.,-. '.- , r.» ^ ■ ..: -, ,^ ., .\-p :f r-n
an î»vi-' : '--.'•■/ m i.«:îj- ;"i[j/jjo;r ••'a''..: .;. '1 .».'••/ J;; :•!*;
*: î^j-Vij.î^ +*\ 9b ôiciiur ol» IrjiTM nul) w iiiuo'i'i Ju ir.Jû'i* .(£ yr:p.
^29ib£ Jûaioa sin rnf TrittLMfcUbuinffc nîlir- ;v./»i l\ /m •■[*.?
îasmayjggoo^ug Jno3 aôtimoD 8 esb BHûiJi*oqoiq gi^iemb asJ
-looajB eomhq 39! J9ai9i Jnabiaèil sf .M .B'jèJqobfi Jo xiov xiib zsaitn
■felnûJfl98àiq9i 8ia9l £ «o a9Ufl9ido Jno 89I iup asuaoaisq xus 29à5
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-■•0a .-s °a ,0-iihu: **) ^b^(^^Xll6WSlu*lvh *v,i00?' *s *b ******
,°8-ui ,GiuK. ,vç;^^ oh <** J» H toï ;?'■ t/'aD
MM- .«6-1,1 ;fe,M/i !î..'iHl J> r.) v< ^-w.il.
t.^uç, |lu. Jfflw** jfc & |> qâ»*, tfteRtf) RM M* *rA*tày^ Ga*er.
2. Lacrkntius J[4)ai FWifcaifWto^fcMJV -/i ,44to.if < .(Sa*0f . fat
par MM. Delagardeet Cousin. ,°8-:n */.,■. .1 . •$;*'* t r«r.
teau de Soulin, à BruDp^^ej^^flVHp^; pp® j|NU;; Aubws et A.
, /^'Pufyïf «fi ,*08f ');iiuu,j \>m..m''1ï «Il -t. '■■ ^-.^: .• ■.".yv.O ,-\i iv:l^^\
5. Sahut (Félix), pépiniériste, à Montpellier (Hérault) ; par MM^Andry et
Séance du 44 août 4862. • x l ' <' ^ t]
4 . BorsUnÏ /Aritbïnej/nbrticufteur. i limMPérou), présente par il ^. Posti
èlMèlfel(Manus)t u. i ^ f Jl<(li,. „,
2. H£bert (Eyrnond). jardinier cljez Ht, Ûezpnry, à, Sarcelles (Seine~çtf .
*%. Oouverel et Lesueur.
4. Ros*e (fioùi$),' todÎDÏer-'paysàçisle/ rua d
• *&ox ^AâhM at^ei-àlF9 ï'pMr" StJMl . feérïhaùU eVSlurbe. ,
.°8-ni ;,r-'" il • i,:-«'0 N> 1*<iT'n < I J'> »0M -ii, v. ri '» «•* ■ i\i.i«.\
' ■"*""• .«V-ui ;ii'..r../Â .f$«V.l
1861 , 4«' et V triuiMttârtt mitf. -tBttiiàfaH* ' '-«
oiul f3Aiàni -InvBgii'wra sb «i9iujbo ;j3oaH .aa'CT al u-j ôgn
Annales forestières et métallurgiques (juillet Aft$?3fôis; ïn-8*.
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Aimales de la Société d'B<yrt^^f^^jr/mde (42« année, n° 2). Bor-
deaux; in-8Q.
Annâli éTAgricoltura j(sfer9?af^j4[i9«^ter8^K9éâgées par le Dr Gaétan
Cartohi; nw 44 et 45 de 4862). Milan, in-8°. .f^
Apiculteur (août 4862). Paris; in-8°. ' ' '
flu/tetin agricole du Pu^-1Dtor(ju&> 486ï^
de 4862). Joigny; in-8*. .m»uJ J9 9ûibi»HI .Ml« ir-i
Butfetfn du Comice agricole de Doulevant (année 4861, n* IIjMfrassy^
BuHetôid» ta Société impériale zooZogiçue d' Acclimatât ion tyftUta'ft62). •
Paris; in-8°. ^^j j F>A j* <ja .uk/,^
• , /«JJW ^'xL^'^?f8V « m'o vv-U.-:J \\L-liil imi,ùH..S
tion/tes AtySrMankirnês (2* frimesfre, Ï8M). Ni^e,;, .HjT8^o}I %i
férieure (4« cahier de 4861 et 4^ cahier de 4862), ftouen; in-8°.
Bulletin de la Société dTHolJicûTïurTae la Sôrffie (V trimestre de 4862).
Bulletin de la $otâtr<rAgricumre e* dTlorétcuïture de Vaucluse (août
486»). Avignon; in-8°.
Bulletin de la Sw^si'flort^tot^^^/eaiw:^? trimestre de 1862).
Orléans; in-8°ag {] -.,;u.fj >((f,^ ].,(;:.,; ofj. s\m">\iv\c\ w\\u/'V\\jk
Coi^Sw ram%J^ &#*?!# ^?«WM^«^-
nos 44gt^dg^8^. T»5W JB-#ftt«rnh» 'S Jd T* • ,a^ „
in-8°. . ,.°8-iiiifeinlyoJ£ .(i081 ,.
ngé parle W TÈd. Recel; cafiiers de mar^avpj^çi^et jum
*8§?nî ^BRîïftfr&!iifi) wwpio/iitMsrtÎMtt 1s ESYÏito-io'N etf djwà
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j râs/fore <fe Eambourg, rédigé par AL Ed. Ottb;italKarde 4862).
Hambourg; in-8°. i ;
J Giaxdini (Les Jardine* jounnal 4'hoiticplUi^ .rédigé parqua amateur de-
fleurs; juillet 4862). Milan $.ia«r8<>*
Institut (&ei 3fr juillet; 6,*3 afc«0 aoûiV|«ft^w Parii; in«4*.
hhtët^memalunq vnd> feievlidu VartiMun* der.Fwée. {Assemblée
annuelle et distribution solennelle des prix de 4lE*poeition de
printemps de kSociété^d^ortiûuitorô de Viame en 48#ft). Bneh.
■ in** de 33 pages.. Vienne* 4862,
Jardin fruitier du Muséum, par M. J. Dtocaïaw <&T Imaisan)* Paris;
te**.
Jardi* des Plantes, journal rédige *pt M. Ed. Moiuwf (juin 4862), Gand-
ins
Journal d'Agriculture, Sciences, Lettres et Arts de l'Ain (jnillet 4862).
Bourg; in-fc*..
Journal d Agriculture pratique du midi de la Franc* {juillet 4863). Tou-
louse; in-8°.
Journal de la Société d'Horticuttort de laMoanU* (3* tâmestie de 4862).
MeU; in-8°.
'Journal de la Société centrale d'Agriculture de Belgique (juillet 486*).
Bruxelles; in-8*. - - -
Journal of horticulture (Journal d'Horticulture rédigé par MM. Geûbgis
W. Johicson et Roa. Jtaoa; i^a^li/ïïieiïlde 4862). Londres;
in-4».
Maison de campagne (1er et 15. août 486^. Paris; in-4*.
M oniteur'des brevets d'invention (juillet; août 4862)-. Paris; in*4». ' "' v '
Moniteur iltasiri'de* waxtdùm ^juillet 4W)* Paris* Jn**
Musée, Bulletin d'Agriculture et d^lorficujjiure^ CUrmont-Oise (juin et
juillet 4862). Clermont; in-89.
Xrtices pèftâùgiqueitv» MWui^w forte* ^Wtt» <UwlIMnr*.
ts^M^»^g^t2Mm.Mlk$faÊ^Âmi^ v. \
JftfffffflÇB l&mfro 4e Ja.fio^i^fAffn^n»» 5«(8wsre<.iirte du fiffi-
JUiÛi (tome II, 4 •'fascicule j. Strashourg; in-8°.
Jtçvuâ agricole et horticole du Gers (juillet 4862). Auch ; in-8°.
Bapporto det Consigliô âirigente (llappoït du€to$eiï dàigecmth SociW
royale toscane d^Horâoottim)» ^obitfQ^de;** pagee.
Rttp$Q?tù suUaJ&tjmsiaaœ.epeoiakfaï^ foi
a été tenue dans le jardin de la §041$$ iy^le, Ttyfcapa fRoûh
.^.pulUfre^do^.an 6tfavri| AjB^iyr^ ^ C^a^îi'AiiGClM).^^^^
in-8°de 46 pages. ' f
Bévue dis eaux et forêts (aoit '4ék$JWkfh&; ' ' J* ' ' ■ ' ' ' * " ll ,f
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— *•* —
ouata*, rie, tAQ, >ite .lfam^e t£6t,.t*ec Contours et £omke de
Chelles). Meanx;in~8*.
Science pour tous (14, 31 juiHet; 7, 4* et M août 1862). feuille; in-40. v \
Sud-Est (juillet 4862). Grenoble; ro*8°.
The Tkrist and Pamùlogitt {Le Fleuriste et Pomàloqmte, rédigé ^ar\
Mil. Aomrt H«c tttilom Sbéhose; cahier d'août 4BU)L l*fe*
dreaj in«4K . »,
rnanactow of ite «martedn Insù'^e (Tïansod io7tt de i'Zndtfui, amèri->
coin de New-York, années 4808, 4859 et 4860). Âlbany, 4859,
4869 et 4864 ; 3 vol. ia*8*>. i .
Ytratcfa&s der Obstbaeume, Zier-Straeucher, etc.' (Catalogue des arbres
fruitiers, arbustes d' orneront, aie** de MM. OnoLàKDBR*t Mon*
mak, à Bo&koop par Gouda, en Hollande). Broch. in-$* de 35
pages.
Wochenschrift... fur Gaertnerei und Pflanzenkunde (Journal hebdomadaire
tTHorticuiture et de Botanique, rédigé par le Dr Ck. Koch; n" 39
&32 de 4862)'. Berlin; in-4°.
Zetodnift des landwirthsckafiîichen Vertu* in Bageru {Jourrial'étM
Société d'Agriculture deJUwiére; cahier d'aoài 4862). 'Munich;
ia-8»* \
NOTES ET MÉMOIRES.
tocuraoi? dis VARiitéa »u CEREUS (SCHmOPSIS) PEÊfT-:
LANDÏ, QUI KISTBKT D4JXS IA GOU*CT10N JDI M. F. ClLS; <
Par M. F, Gels. * ,
i.Cmui (ficidnpfm^ Pe*ti*ndi. «— ^Cterge de PeoUand. ~-
(f cAûiopnâ PenZ/ow^iï^).-— CM'igiDaii^deBoUvie. Tige subglobu-
lénsè, d'un nert tendre, àveè environ 20 côtes disposéei oblique*
ment Àjréokcimiiiergées* séparées les unes des autres par un sillou
<p coupe. presque entièrement la, côte obliquecoueut ^-dessus de
l'aréole ;.&épin^d*at . .i
<Ftomde iiô^ftmètres^eâiaaûàÉiîe, rose carminé^aic,^*
fofntésiifleborddes'piétales; •
Y. tamland envoya, il y a *vingt-cinq ans environ, ta Muséum
d'Histoire naturelle de ?^,$^?^ffln wt^uwi^TW^
connues dans le cttirotpfe^
Pentlandiet dte vidées 'Vtàiém^*
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_-rei9(Lr-
, plusieurs autres fKgMJMrt Jff ^«§1ï4M«lfW«4«»lfltom.
\ merce U variété t$$g$ <£$effifyto #?aM*«i«&PV*MMA§q k
Les variétés qug^r^mft^ifi^ogA, fesujAf &iaWWiftP>-
livioiait par M^l^^^eu^ fc Mr&KfiMUntan-
, Bolivie, jl crut ap^^ofg^q^tftftîi^ft^TftyB^^ç^JIft il
; n'en fis rare d§,K)ift,2q| |}nJ)sujjet,gW mtmA^Wftm^
_ veîappér 4 ou ^ JsRffeetfri "WijPrf^^iMrkfeHH#»te»fc*
diamètre, une quinzain^jijeujii,),,,, b\} VA< fj-j'i.-ï ob imlnciq
Les semis devront produire certainement encore, de^maçntfques
- dans le rouge, le vermniqn^l^rp^^^ojietj.Je ça^.lgja^ne,
l'orange et presque le blanc. . ,
r-"l t'élus grand' nHnYbiiè' de ces variétés sont' mùltrpliées,~aiioigue
-^'iflùsiéûts soient assez" rèbeïle's a là reprisé. '' , ' "' '
tige. Cette greffe est très-facile à pratiqu
obpMfàmâXIèréiè dMa;&ctîon dès sf^ôti, conime \ë pmttïonus,
-ftefWWâifôV'ét4^«t!)iéttèOttp^Tioiiï6ntâlemèT>tfe
• ^«applîqaérfetlemerit'atû centre elïîés'maTirtenàht serrfe avec fies
- Éls^icotéB OU de'làiïte. lÀ-soudnré s'opère dans la mfenè Joiir-
née. On enlève les ugature^tosqulî séïait'uri "gbnflemimVS la
y#mi^r'ta^tMt6lmï'\af%nK)i he-taW»'^ à jeess^r aVe* une
,- gEantittibigneur. ■> •: ••' v ;'> -.1 .i- n- -.i . i. > • • -V... '; • :aic
U2 ?£e)t4u?#akd:doaâ«e de ces ifeiftêŒsenl 9 *a M épfo*;'lûe-
«LifllBMbftasnanlMmBijyHta-w^
gueur. Un bon quart de 4HS^l«iilli>i(iffMM?-d«iëatÎM:tè9^4lès-
itWMWM^Sa^rJ*-. f>^*ilte««l«recluwiié6tp«t.ft&taiteuw
Dans les descrip^^^^ «MUflo^jiKt» me mknmtvfiiqmà*
ïliMô¥;lnfflS%n^f8ifillft«»^»m1BD eslclàq ;BSi)triIo
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-o^ab Wfftfflib taStf «1 lèëW&fè^Wntoaelnïars W lut W
-»té«n««*ëfapa^r& On î^lt^WéW.'iti^^dekiov'éinliW.'U-
«^Hi» plaitè™ VAè ■« •lë&ais&P WMi&'&aWWit-
1< W^i^jus^ari Trtdisl aè'triâ^l IT'^aët k^ëir sofir, aVan?'$W
-''tySritëtfdWfefiMchïr TOJn'WJfineg «'âtfcbdrè'èaiiiiW^ie'lèAa-
^'fiéèttéS^tttafeaeAt 'à^tfMiMtrW? H! est raieuf énc^e'ei'^ 'dé-
plantant de rafraîchir de smVKSf'rafcrafcs'.1' *a'"P "'"' -«*'■«"«&
'Wày ' Wir3"àtf ' W&ëiii9^u%^p^sîeuw ^cuminés. ; ^tak*
^'itôMUM1, sÉtfiW&biï sommeieVfi'n^ment striés sur les&'rds
r .;md>l'>l ••< i ••: ' !'■ •■:.nr;<.ol
3. C. i?.. attrantiacus.r-r Sépales jaunM. nuancés de Jbistrek plus
fonces au sommet, de formes variées^» jpljrççrand noml^(sjpj^es,
cI^§IfiMWP5nJiif' ffl*Mp1!W^uJi*'I ^f ov-ln* itO.aàfi
9uij Is^^aift^^firtiFl^^
orangé foncé tirant sur le souci, bien unicolores,»en^dcidM«B2ett
-3-fern*ôi*ï$OTô; gnlft$$tttft mvbmt^dtKiak^i^USk sar
_nitèfldy^m»gs#iatiilfc,»«t^*
«ij9i6atf*fl.w!r«ôitaut^«to«**tfitf
s'étalant peu, deâiuWr»iéIè«xatf«wi^J«^^
àià *fe(Bt?^M^U^Fttâ^p?^^
e^Sio^^m^*^^ré*a^^^^WM«nt
oUvâtres; pétales carnffi%nffii%l^fiJiîmdr?a^^a^t:
3Î
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earefaadtatTOobtitt^^ îfluè ou nains latinité
au sommet; étamines jaunes, trte-iiemtaéttaB. *
.£. (7. P< carnm ptargmaim. ■— Fleurs de 6 centimètres M -
longueur sur 5 de largeur; sépales les plus extérieurs recourt*
tellement quà les extrémités touchent presque le milieu du tube,
aigps* lopins extérieurs spatules, arrondis, macnmés, carnés,
jaspidés et lavés de rose-violacé au sommet, se fondant vers le
milieu; pétales d'un beau carné rote tendre., plus clair que datfs
le comewi jaspidés et marginés i l'extrémité de rose-violacé, de
7 ou 8 millimètres de largeur, spatules, échancrés, mueronés, ra-
renient aveo une ou deux <fents ; étamines nombreuses, jaunes.
Plante trèsrflorifêré; floraison fin maiv
9. C. P. catmo~viol<tceusf h. — Fleure moyennes;* sépaleroMk
vâtees et rougeâtre clair; pétales d'un beau carné violacé pluroff
sur les bords, lancéolés.
40. C. P. carruo-vioiaxtuêt B; — Sépales peu naaacé8<Tbli vi-
tre, d'un carné plus violaoé que le précédent et que le carnet* •
marffiwHm; ma*ge moine arrêtée ; fleurit un mois avant le pté*
cèdent, o'est-ànlire fin dtaril,
44. G* P. coccineu8Tiovu*+~~ Fleur moyenne, de 3 centàm. et
demi; pétales et sépale* bien renversés élégamment en dehors, peu
distincts /entre eux; oep^ndattiles sépales sort liges, les pétales in-
térieuie spaUilés* <guetyties»uns échancrés, tous d'aui charmant -
«)loriscaiHun-fon«eatttiès-briUant.
48» C. P. cwoatuê. — Fleure de 5 teaatint. de langueur am
autant environ de largeur * sépales larges, eemninée an eonuùet,
jaque wfirané, nuancé de veraoàUe* au bord et au sommet, d'antres
marginfe d*l* juta* couleur; pétales, lancéolés, fiaugés fine* -
ment, dispenh'^. diu* sérier, moins *mmii*éB que les sépales* .
plus ohft**, tous d'un beau jaufle-saùanô Avancé dôvermillen et
bordés de la même couleur. .
43*- C> P+ crorinotnittw* — Fltars de i4entim.de diamètre;
sépales et pétales de & ou 6 millim. de bngnefl* aux autant de fanv :
geur* epatuttsj landndfo*. légèrement mftorénéqet échancrés ; pfr» ,
taies totarifttft*«n.lft plus;gratid_i^iphflefllfi ^ jeer ; roctarbés en i
deda^ea griforoçfctoltowflafogmft^^
2* jw»A*acaoi*^t0év^«f^«»W« etc dfebeny^bt TdrmHiB?
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— «a —
daVieotrt fctor teUe delà Ren^Mitr^ierll^ i»ié extérieure #*-* '
tamines en couronne attrigtart presque le somme* des' pétales?
séiiediiccBitobefeiHsbniifitti nembïww; At!*èreljauiïes> trèfr-
fotti-nies de potten.
Cette variété est toèfrâistingnâe ptrson btffltent coloris d'Uti
rou^vcrmiltaa orangé et sa forme Ayante de Renoncule et de
Reine-Marguerite. ' *
«. C. P. dàlichêtcantktts. — Plante remarquable par ses longues
épines effilées dais le genre An long&pinus, qui atteignent 8 centi-
mètres* Cette variété n'a pas eneete forai. "
45. C. P. eiegmis. ~- Grande flenr de 5 tentim. de dtem., à sé-
pales lancéolés, olivâtres, nuancés de rose; pétales arrondis et '
mu&onés, souvent frangés, d'abord rése légèrement Klacé presque
bltaeàla base en dessus et en dessous, qui devient entièrement
blanc en se fondant vers le sommet ; alors la fleur' est blanche etr
rose, du ton le pins frais qtfto puisse voit; étanrtnes i petites
aitihàres blanebàtte* ainsi que te stigmate*
46. C P. degcm vit tûtes. — Pleura tm peu plus petites que
dans le précédent; sépales roses, nuancée d'olivâtre ail sdmmet, à
l'exception de ceux qui sont le pli» rapprochés des pétales, qui
sont entièrement roses, lancéolés, d'un beau rose, presque blancs
au milieu; pétales spatules, finement dent& ou frangea au sommet,
plttsàews terminés par taie petite pointe seulement, d'un charmant
rose au sommet, striés sur les bords et matinée de carmin, dn
sommet vers la base sépat é»)ongttudinaIement par nwpetttebande
blanche qui s'étargU vers la base et flnrt par se fondre ^ecte^fo^ *
blanr de cettepartie. Cette variété est distincte de topréoéffittCe par <
se» pétales plue courts, piû*eàrtiihiéssnrleB tords, #un ton plu»
rosé et enfin parla bande bbnobtf4o&t je viens de parier,
M.C.P-. jiâmwHMOiàteeéu*: — Sépalervielett} pétales «aucés
flamme, ressemblant an luteo-flammeus. .
48. '€. P:flûnMÊk. —Fleu«: dépassant 5 centime sépales li-
néaires, lancéolés, angie, nuancés et lignés de blanchit* e et de tou*.
ge&fre verDÛltoimé;ptateian<tfcdésv lécrgè&dB ptaati'if&ciéitômi* -,
acmniné*; dtaibean ^arts'fct,<^est4^i« Veftbttkwiiwwiii^ êi .i
lavé*dabk»aii}*cHrib^ Wtf*^L
saittnrtleifHjMjritrtlb 3t$ IMnotalv^é^iirfti^niiiBt^ •£
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SesxMef i larges éV W urettte* dfetfflWè^M WnW^oftirtllffeftt
j ; W'&f .'^^
ftàu rougè sUii^ïÀ^^r platrté1 ÎWK-îldHféré? ^J>alëd ^rèë^à^tt^
tous d'un be?u xoura^&ri^
d;îmrbeâû^^^
} 20/ £ # ;^^ feépafcfe
sont Violacé; tes1 (Mérîkurk blïvâftfel ^)fe(»ï^éif;IïeéJpétt^febtft
spatules, arrondis, larges, rose vif, légèrement vteîa^; 'pétales ^ét
"sçpaips nuaâé&^iii1 vioW. ^ïéuWltîlgire^dfe "YV^tiift. 'àri'fc de
largW. * v,*n,';n,/fï'il ^''""""•* 7 y?» ".."'^É -ij.Jr , wj
'^/Ç-^ — Irtéttà <fc *bëi^in^erMgbiir^a^«te
|plu<5 etroït^aùé je^s pètaïes, ttii ^tfi)lttsrR)é^, r$tittrï4détâA'4L
VUbôfs^ ^livàtres J ei rbûssâfres; Tp^tàtey 71*tfti J beau 6dlbi4â %§ffi^la
(poûceâu tendre), larges de jptké ffuri èentï&.y r&iaSs ëii' fottiié^e
coime d'abord, ensuite en forme de vase à bord'téfnWrsél "• Ili; f'
' f f 2l 't/ ' jf .' [tœîÂrl— ^épâifes !IHqlie ùftittèfe' Sfe vèrdakre^ it&ales
r^içe et violet vfyètii, sépwiisjgrdi/d^flfeut; planté trës*fc(fri»fe.
23L£/i^ à'Ufcfeèat^r^lilàs
' ciajr ^é^mïx^es' presque jtâtâeàJ'Ëfed pèùt-ftéte iRaticSea tjfe*4u
A/useum. ff \ . t * " K "lJîi,A>
J^ffleur est plus grjaude et le coloris plus frais etphîë4briÈaftftr [;-
1 jpï us ^ong^ ^sejpaîes ël £éiàlel jÀ*onf ca'niMvif èreriattrte-bfflWrit,
' i ustre^îmi^ssîfele à rèidïft (& peiilftirëV 4fJ reflété 'bîfaSffeôAW 'i«te
rJv^ bût^s;. lps pétales sjpat uÎÊi1 è^ J hiWctbiié^; * tté r ^lùfe jéTtitir flinifÂ-
'çeiitim. de largeur : famines peunbîhbtfeàeSyii^^u^lobuISuse,
"fl'jjjji vert foncé; aréoles petites, ^*^'(iëï^ii^«BVirbri'V«Wttit
^ ! à 8 cenLiibçires de longueu r/tôblfek ékifèirierriètÀ; fbck; W«U^
' jt^e l^rijislongjîfe, ïâ feupën^a^^^^^âààSfé^^l'ÉËKttëftro
j ruait la plus courte. Plante d 6dfiïfeifiëtii~è^abîé *âl^ lèt> fc^rtitti «^a
J' 1 p ses longues tpines effilas èktâfiU!&, i«^iltt*^i8^i4(teitféfs.
d'un Ùanc\eH4lre éalïnë nû'iMf& ^^!tt%fcAte^'*a
mucioûés, plus ou b'ûrasitangés, jaunes devenant presque blancs 1
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base, violet-pourpré en^^^^^fi^^P%JneM
d'un beau violet tirant sur le bleu d'acier au sommet, jaunes a la
Mfrtfe?tàty4 feMRm#ft fl^rWiSffll^ W^gàjf/^H"
jm^ïlW,4ftlWW. îii.-.rn-ri- v'-f ,1;/ >.*a ,*',:.•;,■,'
&b *fc£- .tf r;!>W5W«fltë> x Ç^lflfte-.desj^ intéressa nies variéU-i
par ses fleurs longues de 7 centimètres environ sur plus ae 4 de far-
tmçïttotoiï^MfafflBqfi ||m/^esd'oJivâtre et dforaijge; pé-
riW»A'j^,beau^un»n^tenilre,^r^dç carmin bien arrùié.' Çefto
op^^sft.î^p^c^e^^o^i^.-'njajs le. .Qu'est bieu plus vif, la
o^ffi«fn,<}oï^pbjsg]^ç^eu^^s ^ajesbienrentourés Je sépale-;
d'une couJwrvivq... < .. . ..■ . ' "t ' ''. " '; . "'
, CA9i>0 ^s.ffép^ak^ quirsqnt trè^aigus; ftjuç-çi sont orangés"/ eu-
^Wti^ilftfigCPMPfe 4é, ;ÇQU,gc?.fçft: toè^-fefïîiant^ dispose^ e^ étoile;
i;pé4^tee ^w^pip jiusifiouris jge les ^al^, moins aïguç, dxeSsés,
du même coloris. Cette forme de sépales st&llés'et de pétales dres-
^ i%§ft 4f>^^|e^^9^e^r^ cçl^e ^fle^^ V^sp^P^ vA'1111^ ?eur £$f whaa dressée
.lr::pQ.l.^^,f^ffiifticjiî .,t-j (^ar^n|ejl^nte à sépares Vermillon
.^mn^Sl è\$tiin&% i^çoinle^éiaîe^ d'un })eaa rouge-vermîllon
-î4gèremeBtmacrooést rarement dentelés/ '"'' '^ ,ir ' '*
îfej^ftï^^^^^j^^— Sépales et pétales d'un I ûau
vi>rmJUpa,Qraja^plusc)air à laisse, bordé et veiàedë carmin au
< sommet, sç fondant vers lu. base; les sépales les plus extérieurs
t nuancés d'oH.v^ au sommcl, aiçus; les pétales plus étroite
j spamlés, . é^iKr^,.^-^(^efltiJaucrpncs. Cette plante, paiAa
t ytvacjté d0 .softjbrilj.aijrt QO^ri^ se.rapprodie du ftammens et devn
, ■ -«Kiis doatfrjSif r HA^pT^n^^ï^iiireuse^ donne™ n* (leur aussi gtfàftile.
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— au —
en; "î-j.'ji^uï ,î«'i,wif a s; •. i >T. ., ,«.. i-TTTT^ - ,' , ,-. /k-j ftt' /.
.',/: -î»*.-i < iï -ii- o- w-;/^ 5awwir>^fWFP.. ...... ;jll
iijGato jhmiwUv' marâoé junlafeillé ipftMUart wtfflbtfBfrtiattil* * T
o' jtorimiiièttdeuatte<*^^ il^ttr
BBiqbk pas sou port i.«ûhii da l'ancieaaô wiité otoaue .ma te
noms de Calmar ou Poire Manne; il a donné de beaux flujelf,«r
franc ;^ur lapLahweat, qiti^nt produit des frnîtetttèftJa. 3* anoée;
11 sera très-propre à la grande culture au rage» «ft aux ebamp.
i l£i^mtfUBèjaiiliauiBUB!7^
Le pédoncule est assez irrégulier dans sa.tengueur*. toct ligne»,
roide» plus gMBTefea Ifattaohe, planté un peu d* côté dans uneca-
vité basse et large ; il mesure le plusordinaiiementde 4 0 à 4 5 jntttir
Le calice est ouvert, étoile, à divisions courtes, TOidds, noirtoes,
im peu duvetées; il est place dai» une -catitékrge et asse» régu-
lière: *
1 La peaufine, grasse, vett clair, finement pointillés et ponctuée^
roux, pâlie ira peu à l'époque de là maturation que nous avons
constaté commencer dans les ajoure d'octobre et qu'on- nous as-
sure pouvoir bo prolonger dans les meilleures condftiohs jttsfyd'en
novembre et décembre.'
1 Xk chair est un peu grosse, ferme etfomdante; son eau esfttès-
agréable/ -*..».- i • .
Ce fruit que nous avons pu parfaitement juger, en octobre WH,
nous a paru des plus méritant^ ITéêrfe gain de M. Fatre, Président
4a J%^tV»#H^^
svy%ôaôX^»e^^oire) j^ prpVfcjtf A'ua mfe.4t mF*Mx
en 4850. Le premier produit a eu lieu en 4857 ; il a été couronné
en 4 860 par la Société d'Horticulture de la Gôte-d'Or, à Dijon.
. . Poire Chaigneau. .,_ t , , ,
, r . /centrale horticulture, en AUX. .\
ji'i'n '..''Vît ni) •vjtijIj r.\ v.i< .T JiaiMtvf Awt ;• ^T> i.^2 L»i ciit-i-viN'
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—ara —
sur franc et sur Cognassier
Nous devons, avant àe décrire cetîe Poîre ifouvelle, indiquer un
fait très-remarquable de pfcyMologSeft )s^t\[ue dans le semis fait
par M; Jta&quesJadrô to 48M>! à* trok ans jeta riîsfamja^ 'itamhau^
jets ont produit des fruits tellement identiques, qu'il n'a pas été
possible de letdifltinguer lesurodesanlro^^^^
tôcototnarûdation, supprimer la xàoiks "rigonifeuf des s^të ipoœr
éviter toute confusion.
, Le fruit est moyen, quelquefois asseï; gros; il jnè^iue on^inaira-
ment 9 centimètres en hauteur sur 8 dedjanàèto.
Le pédoncule est voide, fort, ligneux dé conteur brune; il est
long 4e 10 millimètres.
\\ est implanté ea «été du fruit, légèrement dépaasé-par fqe gib-
bosité»
Le calice est large, ouvert, à divisions grisâtres, très-cotonBMsaa;
il est placé dans une cavité Jarge «t profonde,
L'épicaipe est minée, vert ctor, fwt^entpoifttftlérâp jaçilte;
deux taches de la même couleur entourent généralement le pédpfr-
qule et le calice; il passe au jaunerciteon à l'époque dft, Laouatura-
^Wf qui a eu lieu, pendant trois années de suite> ûaseptembrej et
commencement d'octobre . . < : ! ^ •
, . La chair est Manche,, fine, fpridanjta,. suciée et.xe^v^e, r:.
Ce gain est dû àM. Jacques Jalais. Le \ •' rapport aeulieuen'/l 85ÎL
. , La.Spciété d'Hotffcuttyrp dp.J^^s Vapowoj^é frao^ apparition,
et lui a donné le nom de son honorable président, M. Ch^gp^ai^
.^n.d^é. ;:... .„,.,.., ,.,, ,..-,,, ,,u: fJf|1 ^/,'j*'
1-. ♦. •:': .« I .:' » .: . /î i r' ' ". :' f-. ni *", .••[-.«:. L'j'j r. 'Jj^-ï
•ftÀNTA^ÔN OBUQtJB »E1A TlCflfB f⥠COBBO* thmilSÉAiïW^feei-
r ^iJ«iitt&» DÉe *ààM4, iittsi otfe JriW'ttir'WlNjMltf7**
'**<*»; •' '■•■;••. (.'..-,• I >•''! n
. • * ■' . ■ * -••.' . . •* ■■ ' ': » i." .- •< 1 1 .-..ï o. -f a-
Par M. Marguihitte, jardinier en chef de l'Institut des nobles, a Varsovie
Dans le Nord, la Vigne étant cle sa nature très-sensible i la ge-
lée; n'échappe atti: ftsitmh ÏÏÙiïionz Ûier que W^rê^eÉè-
veliedans le sein de là terre pendant toute là dnrée du froid. Dans
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les
....... 4 . .imptitii
0Mplilà M0 ijhfoA l'ïèpbnaré^norivé'àttiàl i&àtë
aièia rèttdi* tîltli siiripri, ^jftié t)itodiaStiW^ fruhVèi'&u'tom pft£'
facile; je l'ai appliquée depuis plusieurs années, ei 'làmddifiàn1^ att
jaiWnvdfr'MtiiMeyto
Je couche la Vigne <&& lié angle' :dé Wtfègr'és, èn'ïa'platttàfattë
'iêW,p^née,0du''rco/é 'où' Md"6bit Are,,c<Jùc1iéè cnaqiie:aûbéè^ et
'én-raSèanV'^iS nièinë-li^é'ûie'dïBtliricé'dë S-'ineft'es'eiitrè'ttt
'j,îeay]'j,e^te"iè'hi,gnfe"aé"i;ini^rè[.' "i'"" ■"■ '■■ ' 1 a( n •• '■ '1 '■'■>
'' 'Aùsnltô lapl^là^laiatatibnâé'ïa'Vigne/jè^isplâcefa^^
•^àuï,1 ' étiiVëri'di/ênéi^ott'éh '$n sHvèstréltfune cffcbnfetettë'»
33 centimètres et d'une longueur de 90 cerftirtëfe, qtre'jê fols à#-
^btiftèV'ét càèoilïé^od^ot^^iSn'èr^u* 'tfïlè Wngùeut oVé* cen-
-tfiftfetrés.1' '" 1!-'1 ''' "'•' ' ' '-" ''" ''SI',"''' W'A ' 'J,:'y' ''■"'" ,:' ,|:',v|i"''-'!-I
,!0 J'Mbflâ ma' 1iHf^«WMl^:te-M''W-,fi,,^'«'^viniJ»?-4
Jcrocn;it:iia'setiûae'îitnfe d'^ iH^e'to'efet è^d â 3fB'Mfinie^'d*
'j/a *^âtf Idëi' lni;''!1'-''» •'"'"'I u'' i>Ij 8U>>'t[).nr, fiiliu:.'! :i'i'>iifi9ii| jjl
■*' On" ,«BlW(!fc"^^,W,,fc'1jjMJ«WÇ & <ne*cên«rvaâM fato'ift
tfrrl'qtti' dUtii ^:,ktàfcon««u^!I,efîo«^tu^Idd^s«é»
'^duï 1^«vefopI,utfe) çBfaite'tiM &I#ceWtàaè*éWlé18g.
tqm&W &iHtimwriftwiwl\!)k-lM w^Fé»fflafeq%dë>éte«
de fer, quand il aura atteint cette hautèW* ™I inoiciodonol e-Jb
£[ <Sfc>ti!Re<9 mmMl A-.3fo4i«ffléit3d%'iWlH'(9i8rJi&»V^i*ion
^«facWtoVWBs câfffflîi»i*«P»Jf«»jA« *feift| «SHtf %el<Mtttfr
vigueur, i 30 centimètres environ de longueur.
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te?yPffiWfirîSPfr)..-':.-iiiii3 riTi/'ii>ii!.{ xin,jjl> Vjimil. mr,ir.'I o[ -aliatî
t. ftû^kIfc1tyfe^..&//nfi^ofc ^«ÉtMWtfflilf
ftïH»i<W:M? JWWWPiA 4fflftjf^.jH fM^ISFItftn %f
coursons, et l'on taille le prolongement de chaque cordon. ^jg^jè
i:. AlW^MfS le^qujon,,*, ^i^yert^ ^jgnç^.o^^e^
de placer le prolongement daj^qpçiçoj^^e^a^èr^qug^
3\jmi}&\W>*MtMBtoi-v, OU -.r» ■iri:iir-»o: -.nu'Ii N ««nJàminia» te
prolongement sous cette ligne horizontale et on le pince à^jtj.^çnf
#?#ffl-/»îiW>-n'**Be«» flP^^TrCSWfflSïf fen^UftïIfft oil
teWfi^Bftfffli1» «R&Jr^«HRflff IfôMnmteJf »Ço.à
la première feuille au-dessus de ce point. Pendant le^u^dej^
9M#fïwfllfl*>fl9iPi& !lM^rJ#q^<^flWMft&^î^.
^^IffBi^^r^^rg^s^fjF^oft^gp^n^JeiB^-
J§>%fcojb£P;teHB5«#W \h<elt®tFMSfyvbMtiSmi VPmSp
elles toucheraient par tgg&U£1f 9}l93 jnj3j)jG ^^ jj I)fle0p ^ &
$èm>h#Umt MPflfee W^wl&OTffiiMfe&flfôb flfcftfg»t«ffiM#§P
.irrananol 9fa noiivn9 29iJécnilfl93 08 s ti»9Bgiv
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sons a dçux ryeux y cnâquexourson dqnne dqux rtynsaux. yp pçe-
pnme le\jplus éloigné; op asseoit la taille surlefjïusxapprpché^
çwfian quje l'on taille à deux ye^x; les cûursoa* tout taillés ^
doivent pas dépasser une longueur de À centimètres, mÊpo^ppur
le Nord. La Vigne ne souffre pas en terre pendant l'hiver ; c'est
l'opération du cofeekage qtfi décide de >«: "destinée* ^Qn tajpe
le prolongement de chaque cordon de 30 à 50 cenlimèiraude
longueur, ^élou sa vigueur. Où a dû établir le premier cours&n de
chaque yôordon de 0m 30 à ûm* 35 ^u collet, et supprimer tous les
coursoijfe qui existaient entre ces deux points. C'est cette petite
tige qrii subit le mouvement du couchage.
La 5* taille s'opère comme la 4% et ainsi de suite Jusqu'à ce que
chaque cordon soit parvenu à i 0 centimètres du premier courson
qui -lui succède. A cette longueur, on en taille l'extrémité comme
un»courson, et on palisse.
La Vigne dirigée avec les coursons taillés i deux yeux peut,
afant d'être couchée à l'automne, donner 40 grappes de raisin
fr mètre.
Les bourgeons palmés alternativement *de chaque côté du fil de
1er, i distance égale les uns des autres, permettent aux rayons so-
laires de pénétrer jusqu'aux grappes, i travers ce léger feuillage,
ceNwii ne peut avoir lieu pour la Vigne dirigée sur échalas. Par
mon système, les raisins se trouvent élevés à 20 centimètres au
moins et à 50 centimètres au plus de la terre et jouissent de la
réverbération du sol entre les deux fils de fer.
Ls BRxrureuRDEM^Ài^s-GiRQira.
M. le iocteur Sales-Girons a présenté i la. Société impériale et
centrale d'Horticulture, en 4861, un appareil fort ingé&ieux, au
moyen duquel tt ptqjett* l'eau soit pure, soit mêlée de diverses
matières pulvérulentes, dans uto état Hedivision telle qu'ellef orme un
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permissent d'en toit en quelque sorte l'eftet et ^n tien tômprén-
ttàé La disposition intérieure. Nous nous enip^essoi^ à& cdmMex
cette lacune, grâce aux cîicïés qui nous oni été rentfs.^ l /
A
i
X
i
w
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ti *j
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■"^■s3ï?=^
■.;7ri.-r"
'l'iiaïgBJf^l-WprêÉéatelèl 6hUnétir'8otiÉ'si:i^Mô: préipièr^ $ul
pdllftè là ^Tïé ^rfftteasë. ltf éoiisitttë en iiûe Broise ,'cyiiii-
&&<#*, «tilt toftêkftb';la -iMtièîr'sé &o ;axe Wrizôi'laj
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— 508 —
- 19 J ni l?9 n» toi of gij;m ;9ni) sniind rrs àgiyibabiupilsIknUaJ^
celte brosse se outrent ami
lïnahque mouil
prennent une pe„_„ ,__._ _. _,_,,„ ,__ ~~ra!red
teaa oblique B, ils s'inclinent en arrière; après quoi, se redressait
brusquement en vertu de lcuT-élwtioiti/fls lancent ce liquide sous
la forme d'un jet de bruine^.
La figure i montre ce jetMe PjBnmft ou de liquide pulvérisé
dirigé sur une plante en pot» Le mécanisme est contenu dans une
boite ouverte par devant, en fer-blanc ou en tôle vernie, qu'une poi-
gnée peafffcde<ft«mna*ecI4a]jnainag«iche iaBdw>qDôila main
droite met l'appareil en jeu en tournant la manivelle.
*nll .1'
i/i'l •il iiiU.\ëiiVl
Ou JlhïLifjH.poi'K'J
tJ ein9)fu
Ki îi!;>nr»îïiMi ïii.n*»] r -
lufj ?:! s:'
»q un *n ■■/!'
f .Mil) -;
nu"» îïîi"
îjj; K7UMÎ! *mL "c <>r,q -;i\i]\ n^.q -ou r il 0i.)0.0«"«5 h;î'»î r^;'
ini.'ri c.tb no tfnjoÎJUii/rWri'jTÎ c'jh Hnvjii ?'•! T'iîi'.i «jl» Mii'.'u •
.vend *no «uititeni li>\.
La figure 2^ représente une modification que M. Sales-Girons a
fait âuhir à son lirai neur, en vue de le simplifier. Ici un petit cadi\
en bois, terminé en manche à sa partie postérieure, porte une
éponge cylindrique cjuipiongç a moitié dans une petite auge demi-
cylitidrique D, qui contient le liquide à projcier. Le cou î eau h a:
frûJive eu avant de ce cadre, Cette portion de l'appareil étant
delà main gauche, on passe, d'arrière en avant, une trossi
A, qu'on tient de la main droite, de manière' a 'fouçûeV^Mrt
l'éponge mouillée et ensuite le petit couteau horizontal D* On pro-
rpp c;>
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— 509 —
— 802 —
fiauî
enos f3Li.r/c)i( en U<
àarwirq o f ï i « i • : 1
eiirj giïf.I.» ; ii. "■•>•:• ••
lui li iftliuftwfftTnr1»! oh uh'*y n<j )n ,m ujpamd
'[ oniiri'F 'J> l-»i iifj'l) -«mot fil
- . * .'iv.'iijj.njin nj ■!»*■! u « j>!n» ! ' ■ i/îï •!:/■
0(./.l'i-7'»'i ii- • ,tnr.V"
>;-( •:.
iiu;:ii fRA^ORtsuH vii'iioimàâBiDSilL ^ AcHBLiaeîBttatMtu '( ^r^
M. Henri Lecoq, Membre correspondant de la Société d'Horticulture,
Correspondant de l'Institut de France^tc^Rapporteur,
Messieurs,
Yous'na'âvezisîraigé 4e tous Jieàâretômpt^ d'un livre intitulé ""ji-
Des moyens de grossir les graines et te^JmifS^de doubler les fleuri ,e$ï\
d'en varier les proportions et la forme, \it*^à*fkap ^f^^ga^f^? ^
s'il tenait seulement la moitié de ce qi^ij^romet. ^^
Après l^j?epfo<diës d'ifoag^-â l'adresse des agriculteurs théori-
ciens pouidesquels fcL Achille Bi^bierj^teuf de ceîivro, dévi-ui
avoir un peu plus d'indutgeûcë, il^exffcge lui-même de i n -en rieu-
ses théories.*!! se plaint de ce quel'oà Va rien promis à celui <jtri
obtiendrait une variété de Pomme de -tér^ejsupériewt- h celles f]ui
sont connues, tandis gue Ton a offert 5^,0^feincs pour le Ca-
mellia bleu, 200,000 pouHa.ïïose bleue ^ \ù^m pour te Dahlia
bleu, total 800,000 francs pour faire passer des fleurs au bleu. Il
oublie de citer les noms des rrch^ amateurs ou des Sociétés qui
ont institué,
it însutue.ces nnx. . _._ x r _ ,
2aoirD^It;3 ."çawp iTuilouJ)orn qmlaUi&miI'yiJs; imi-it &d
M. Barbier se plaint, encore, de ce que Ion donne des ijecompen-
JUp llhj lîff J'/f jT'INiiIlâ'^U! OJi OUf.JI'J ,rlIi1JUU,1,J- ^>- »' 'JitUJSijlîI
ovsa ceux qui présentent des produits magnifiques, parce, cm ils
orm.o^irq JSipmïMdnr ailuq iï* f. oifuiicfrr na^fligifjj f<-.iou nâ
proviennent d un sol extrêmement riche, au lieu, de donner ces
récompenses a des variétés nouvelles supérieures. Ou voit que
î;>Tuo -, i-; hj-KôDiiiiMT^i ifloff«o3 inp-JT: laiTurly:
M- A, Barbier n a pas assiste aui réunions ni aux Expositions de
Û'J
ses
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— 540 —
Mais arrivons aux théoriesTe M; Barbier sur l'hybridation et
surrlfifla«i!^tt»;dêlttflèbr.
« Voici, fit-il, les représentatifs des organes de la fleur :
» Dans l'organe reproducteur mâle, le filet représente la corolle ;
» l'anthère l'ovaire ; le pollen l'ovule.
* Dans rorgaHefroprôducteor femelle, le stigmate représente la
0 corolle; l'ovaire le fruit, et les ovules la graine proprement
• dits» »
Je laisse aux botanistes le soin d'arranger pour leur usage ces
diverses concordances, et aux physiciens celui de comparer ce ren-
versement dam la position des représentatifs <r aux deux pôles p
magnétiques. »
Bornons wrtre rëledHortièalteur à suivre l'auteur dans ses pro-
cédés pour grossir les graines et les fruits et pour doubler les
M. Barbier trouve dans les anthères des grains de pollen de
trois* grosseurs, différentes. « Tous sont féconds; les plus petits
reproduisent le typa fécondé, les moyens donnent des hybrides, les
grog reproduisent le type fécondant. » De 11 une foule de con-
séquences dans lesquelles nous ne pouvons suivre l'auteur.
ML Barbier donne les moyens de traiter les plantes pour les
pousser à la, variabilité et pour développer certains organes néces-
saires à l'exécution de Bes moyens pratiques.
C'est ainsi que, pour obtenir des jraiû&de Froment plus gros, il
recommande de féconder un ovaire long par le pollen d'une
anthère volumineuses Si l'pu vent attende un grain qui se déta-
che facilement de la balle, on féoondera. un/ stigmate dont les ex-
trémités soient très-pendantes, » et ainsi de suite*
Le grossissement des fr&its, des Melons, des Poires, etc., s'opère
aussi par la conquête d'une anthère extraordinaire- m Q&aûé bien
d même, dit-il, un jardinier ou un cultivateur passerait dix jour»
» entière à la recherche d*uue anthère phénoménale, ne serait-il!
» pari «ffltoaittent dédommagé par l'obtention d'un beau fruit ou '
» d'OTe énorme graine? » .r ' ■ '■ *„..
Poitffeire àoublerles fleurs, l'auteur a. recours à une ïtopi9rVl
tionfBlk1 jeBen dtoneétaîninèdont le $leUsttrès4onget^t^,^
parjfcîkaiëtf^ifé^ttfeé^dfcfàun pétale, <^ggjg^ gfcjfc h
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dentelle que Ton dbit rechercher avec lafmèmepereévéraaeaqtLe:
l'anthère phénoménale, .• .' ; /.
Je supprime ici une foule de détails curieux que retraitera
très-clairement exposés dans le livre de M. Barbier.
Ces idées, nous devons l'avouer, nous ont ppzu très^origmtfes
et neuves. L'auteur affirme que l'expérience a oonfitomé toutes ses
prévisions. Nous n'avons rien à objecter contre des expériences,
mais nous espérons qu'avec des moyen» aussi puissants et aussi
certains de transformation, M. Barbier ne peut tarder à mettre soua
les yeux de la Société centrale d'Horticulture de Paris ou de fa
Société de la Gironde des preuves convaincantes de ses succès.
Ce livre est écrit avec originalité^ avec une certaine élégance; o*i
reconnaît quel'auteur^entraîné peut-être par uneimagraatiou on peu
vive, est animé des meilleures intentions et qu'il a l'infime côn^
viction des progrès qui' doivent se réaliser en hortf cnltoir© • pa*
l'hybridation. Nous ne doutons pas qu'il ne prenne' tai-mânie
une part très-active à la réalisation de ces progrès.
Nous avons l'honneur de vous proposer, Messieurs, dé réserver
votre approbation jusqu'à l'époque où des expériences nouvelles
auront appuyé les vues de l'auteur, mais de le remercier cfe' l'éfcvéf
de son curieux ouvrage et de l'engager i persévérer dans' h voie
expérimentale où il est entré avec zèle et dévouement.
RAPPOBPT 80E LÉS POBUCITÏOKS BB H. Bfl LïBON d'AiEOLKS RELATIVES
▲ UL POHOLOGIB.
If . Pigeaux, Rapporteur*
Mhssiiurs,
Depuis Fépoque déjà assez reculée, (A M* de Lirop d'àirolesi a
entrepris une tâche qui eût fait reculer les plus imtiipidea . prapfov.
gisfes, là régularisation de Mat civil de frirts7twtUMW&qm
mtdernes, deux rapports vous ont été fait?, L'Dit paç #.tJf&&fM
l'autre par moi, sur ces intéressantes rrçbçn^
nelfenent à Jëb^
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ob û3iïïïDjmï,û^pinfurr sIT rooxiir/noo iiioinernoL t9nnoio2 site-.
.lïonr'V^i
Il nous reste aujourd'hui, jour compter les vœu* dé Hf.TÀMofe
, àA constater sa persévérance dans 1 accomplissement dune œnv
invre
è,âtegWt-
besoin d Mrë persevfenis 'po'ir^ne l p/aà^ifcôtitàr 'k tii'fttë ^'stâfto-
ments plus nuisibles qu'utiles nour les progrès (iles kciencelïttdîils
révèlent les fauuesses originelles. . r , (
lae
„ de «beaux ,et bons truits qu a avait produits; aussi, en reûcouîa-
géant à persévérer, pouvions-nous déjà lui predire'avec assurance
î 'jW'îWfrFHft^i1 a T' plc^cW,W?5™|aFjBpsuJtat consigne djlns
l'ensemble c(es Notices pomoiôgiquë^/aiijôiîr&^at ^ifnîàe§ X Vôtre
appréciation, et dont il attend avec confiance! aptoréciàtM^t' la
"A SLm ftioP^'r/JC,'ir 7fFC X ",;,jl'T0«0/i,j:n-f' '"•"iA b -J.M
rôles, on peut affirmer dès maintenant que ses tabMn&$Jib$tètés
_ et que leur existence, leur individualité ntf 13ra&&AP iM^hre
' } contestées . ' 89 °fjjl0fï c*i9 aMinszns'l evjbizaoo aobnwi)
"J Ta Moureuiè 'SltcWfedfi'îl^ A
flr1
a.<Sftifika| li"
86
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m tentes toi irait W données, de la Pomologie, à l'histoire de
cette science, demeurent convaincus de lTieuréuse. tendance de
IttniilifiQU&gQB les recherches historiques qui jettent de nouvelles
lumières sur Je» observations, quelquefois un peu contradictoires
.^TÎRirfnîTiT;.»") rrTi'T'M'jii Jvj rïb zihiDnsnaaof ?e?nr, Tir, /r-it us
La bienveillance naturellerde M. 1,. d Airoles, empressons-nous
de le dire, a toujourSi instruction des norticultéurs pour poinfde
., A . ... , . A ., .înioii™n 18.
în
Dans les premiers travaux de SC, cTÀiroIés sotmus a votre .appre-
CWtoOTudivere points de la science avaient semble a votre Kapnor-
tepe difioeStd une nouvelle enquêté: M. L. 4 Airoles en a parfaite-
dation de!? éapècesîruitïêfresV âe n'nàuence de ïa grefrè Vifr fe^uit
M.L. d'Airoles donne volontiers asile aux œuvres qui lui pàtais-
_,. â„. ___ _____ __t — _. ; bien
du
riche pour en faire ,p4rt i ses, lecteurs qui ne lui ont pas encore
j#proché d'abuseï; de ce raovén commode de rendre, sa publicïitiou
... :f.a ..*. .Ci» . ■_ .^ j.: (] 'JiiiV/T l ..'J ï *: .,'!.."• «; '\) « i'' j*« .lfî..:v>ili)j
intéressante- , iif. f .,,.;,. *. % ,-v.
Quand on considère l'ensemble et la portée des publi^tibns do
o .a .w. bi) <-.,j.iyibi;,m ^JiiJ:'^.*;:.!!. U» ''-.i.'jik'q
_ ^™¥^MfiM«lle
990£e8ica
33
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Aussi, voyez. c^pbiçn spji &xvp& HffDdit et sou ItyPWODt ç^j£-
veloppe, Après nom ^voir fourni, avec autant d'exactitude que
possible, des notions sur lés espèces fruitières qui étaient cultivé»
dans les métairies de Caton ou dans les jardins de Mécène et qui
sont peut-être les mêmes que no^s avons recueillies dans les croi-
sades ou dans nos guerre» d'iUliej vewle temps de la ReaaineauH,
il n'a pas reculé devwt la ttcbet «te nous faire convaitre nos pro-
pres richesses disséminées dans les départements.
Fort du succès de son œuvre, il nous a donné la nomenclature
raisonnée de toutes lesvariétésde fruits propres à la culture en plein
air des vergers proprement dits, ce qui est un véritable service
rendu à l'inexpérience des cultivateurs qui souvent choisissent
fort mal les espèces dont le succès eût engagé les autres à les
imiter. Déjà même M. L. d'Airoles nous promet le même travail
sur le Pommier, et nous sommes sûrs de l'esprit d'ordre et de mé-
thode qui présidera i ce nouveau travail.
Nous devons donc encourager ces travaux si méritoires et dont
si peu de personnes sont capables , lorsque tant de gens en
profitent.
Il 7 a certains travaux qu'on doit récompenser en vue de les
féconder et de les faire réussir; il en est d'autres qui ne récla-
ment pas autant d'indulgence et parlent assez haut pour forcer la
main aux plus économes. L'œuvre de M. L. d'Airoles me semble
èire dans cette dernière catégorie et, tout en espérant qu'en le
récompensant dignement on rendra justice entière à leur auteur,
on doit encore le faire pour ne pas être taxé d'un déni de justice
qui n'a jamais été dans l'esprit bienveillant de notre Société.
Aussi, Messieurs, votre Commission et votre Rapporteur vous
convient-ils i suivre et même à surpasser la libéralité des Sociétés
savantes qui ont déjà accordé les distinctions les plus flatteuses à
l'œuvre de M. L. d'Airoles, à vous approprier les travaux de notre
collègue, en lui déférant la récompense la plus notable parmi toutes
celles dont vous pouvez disposer. — La postérité vous devra savoir
gré d'avoir apprécié de tels travaux à leur juste valeur, et d'avoir
déclaré' par vos suffrages que tout efibrt méritoire vous trouvait re-
connaissant. En suivant de pareils errements, vous proclamerez
la Société centrais d'Bortisultuçe la patronne de toute celle? qu^ i
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Vrir* exemple, se |>Mpagefitiur1e > sol français S même a^l^ançer.
Nous demandons le renvoi de ce Rapport et de ses conciliions à
te Commission desrêconipenèes.
- ■ 4 - iï y*.
JUmitr SUR WJ» POKHB ENVOYÉE PAR M. LBSÉBLfc À tA Sôtilftft
IiDÉBÏALE BT CENTRALE D'HOETICUITORîr. {
* M» Jules de Lirow d'àirûles, Rapporte».
Messieurs , N
' (.
. J'ai déjà eu l'honneur de vous adresser quelques mots au sujftt
d'une variété de Pomme qui vous a été présentée par notre honot-
rable confrère M.Lesèble, propriétaire au château de Roçhtfw*^
près Tours (4). .
Dans cette note vous ayez.pu voir, Messieurs, que çpur. m'ao-
quitter du mandat que vous m'aviez confié, le 23 mai 4 86 J, j'îçvais
compulsé tous les ouvrages que j'ai pu réunir pour mes étu4es; que
j'ai consulté quelques hommes habiles en Pomologie, à qui leur
longue expérience et leur savoir n'ont pu taire reconnaîtra le
fruit que j'avais eu l'honneur de lçur communiquer, et dont la
pensée, qui est aussi la mienne, g été que ce fruit n'a été décrit
dans aucun ouvrage de Pomologie.
Un Membre de la Société avait, an printemps dernier, présenté
une corbeille de Pommes venant, disait-il, du dépaçtenjeat^Aa
Sarthe; parmi ces fruits, j'en remarquai un groupe, dont les en-
vers spécimens me paraissaient avoir au moins beaucoup d'ap^te-
gie avec la Pomme qui nous était Tenue de Rochefuret. ,
Cet hiver» j'eus occasion de voir* à Paris* un déballage de jolies
Pommes, d'un jaune-citron vif, dans lesquelles ma vue assez e$ewée
me faisait trouver de la ressemblance avec le fruit en qjwstioq.
J'en pris plusieurs beaux échantillons que. j'allai confronter avec
les fruits provenant des cultures' de M. Lesèble.
Dès lors ma conviction fut faite j les fruits que jevews de
trouver sur mon chemin, dans Paris,, étaient j$rfajtement,id^-
ques avec ceux de M. Lesèble, , goui; to^pp^, .ty.rpbeflle gqfy ,.qt
x - —
* |^toir le'Jouïnâl'de la Société, û* de Février '1 862, p^ 14* .
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mtoft„„r rr , " ' a939J 'K 8f) ^"^«alnr noiJBoinnrainoo
de Montfort, arrondissement à^ml\MVtk);^m^^\i^^éut^e
plusieurs communes voisines ; c'est de là qwyifi^ffèf'^h^jwi*!!^
née une grande quantité. Ces arrô&WfiPibftoëfetiniés/) pàroèoiflie
leur récolte ne manque jamais, eJo^liejff^eip^p^^^Ij^it
Pvnme de jaune. . .^teuoT 11H) ^^ ~V^2^
£?^»sè9$fs^MMif^^VQYai au£lques-uns de ces fruits à Tff.'le
toutes les observations que j ai pu faire «recoule cette conclasloa;1
f argent, comme ayant, d'après jl^otgrieté, etft î^oaune d'fifthdféy
e«jt)8ûfeoM?ffto fléôémLMl^l^l sur ie.aomunelâe tf(ittiïRffleî''a>TO>
ête ^wtep^Pîr JWAQrtéa par le général anglais d'une flérses1 èi-
iflfcttttfch »of»8 8-jI oup esroonfq-» i™«>n sb !■> ^{fuM. .,f> aiiun»
Les mérites tout exceptionnels di; Pomriuer ao<mélnoasnét6n!r
iMmjaai**vflC cmMfiflseinftnt.enricni son dûmame et aé proche 'en»
iita«i$iA#YftP fBBHMWffl^0fflncBj son cbmame eï aè proche «P
Ma conviction ainsi établie, je viens vous eniaire fmîwêsfitiatèï*
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communication intéressante de M. Lesèble, notre aevou^cantVère;
4*M«l»§m«ff»1fflfflP» f^r?coM»ltreà la P^olçg^ë
«■ta****»*» fflffl^lHWilWfft ^jffiSffi
nniir fnrmsp iitia vmSto anTafio un nark'ci^ '-'•',,|-H!/ £1 'A> .ïXiî flloJ//OÎ
^ffitiPDtaJWÂl!6* et de fleurs épanouies que les gelées cî>*#ëritei
Mi^jmijt^v ,8b Wiuma mon «i»ftr.nm — --"li**,
ttab
ftÏHAHPfflUltfJ «botq
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« §48, .=
&j(pwv^tj&tem*t< *tpa employée wraidrerfort avantageuses
ment.
ia grande culture ne- doit pas At^e seule à profiter du Pomnnier
4* jawae ; il sera bon de le multiplier dans les jardin*» sur doqcî*
ou sur Paradis, où ses produits payeront tes soins avec usure» ......
. flruit petit ou moyen; mesurant ,dans sa beauté, 6 centimètres
4& hauteur sur 8 de diamètre.
, Le pédoncule, tantôt court, charpu, n'allant qu'à la moitié de
la. cavité régulière, large et profonda où il se trouve placé, tantôt
mince, ligneux» brun-roux, long de 1 0 à 4 2 millimètres.
. Le calice petit, ouvert, à divisions minces, raides, de couleur
noir verl^ ou bronzé, est placé dans une cavité un peu cannelée»
lajge et peu profonde.
. L'épic^rpe mince, fort, un peu parchemineux, adhérent, vert
çlair4 passant graduellement au plus beau jaune-citron; quelques
très-petits points bruns sont irrégulièrement répandus siar toute la
sucfoce?du fruit
Les loges séminales sont grandes ; les pépins asae* nombreux
spntgro^, courts, arrondis, brun clair.
„. . Lajcbair .est d'un blanc jaunâtre, fine, tassée, cassante; son eap
est abondante, sucrée et agréable au goût. t .
Rapport sue les Cultures d'Asperçes ns MM. LUiRABi^-
^ Swcjbpf, 'fltxpjR lus, us j>* Sàwois, w> 4, sr de M. L'Hé-
M. Gauthier, Rapporteur» . i ••'>
titm taséalitîedttlO avril damier; M, -te PrésicteM * sommé
«de CommisBR» pour lûter wHer -tes cultures #As»eiB*<jfc
J^, L'Héiwilt, û'Argeaa»€wU ,i-. •..••..■:>■; ,ir- ,:!« i : ,•, mj.M
T ïJfctteCofWiw^
-Wèq,4 1a.irtsitQ;; ^étwwt!VM^lCbeiri^^,.xt^Uî^ Mfiff»
fMillrtrAtgfift1|(bMt#; ri|.i.-j'. ;"î: n!i ^-rr: j rî •■: •.'!. ii ri smim
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compagner dans notre visite.
H. L'Hérault (L/ôtii*) a vwidu ses premîèïfes Aapefrges le ST nàés.
Nous avons vn la récolte de la joutoée du 45 avril, qui était *i tt
bottes, savoir : 2 bottes d'exSra, S de' grosses "et 4 de moyennes: ''
Noneonteçts de cela, nous avons vonln voit les ILsperges iur place
et nous avons remarqué plusieurs touffes où il y avait dit Aspet^
bonnes à être récoltées. M. L'Hérault (Lotiis ) nous a dit que cette
plantation avait dix ans; il nous a fait vtâr une nouvelle pftntàJ
tion de Tannée 4864 résultant d'un semis lait en 4860; fcotrê'gh
avons mesuré des pieds qui dépassaient un taètrte de hauteur,1 de
la variété améliorée rose hâtive (FArgenteuil. 11 ûou"S a faît Re-
marquer une rangée delà Hollande améliorée qui avaient k peïtte
33 centim. de hautenr, qui étaient moins grosses, qui néanmoins
étaient cultivées de la même manière et avaient le même âge qtté
lès précédentes. ' ":t
C'est le 45 avril que nous avons fait notre visite à MM. f fifê-
ttftiït -SaTbœuf.' Ils lions ont montré plusieurs ^pièces garnies* de
leurs Asperges, une de 4 années dé plantation, une de 40 ans. Nftiî
avons remarqué i plusieurs touffes'6 Asperges bonnes à couper; fcur
une pièce eatre autres, qui coùtïettt 4700 touffes de cinq atis de
plantation, nous avons vu des commencements de beaux produits;
mais, comme elle ne faisait que de commencer, nous avons décidé
de faite Sine secondé visite. ' * '" '• ' T"/
Étant retournera leur maison, iioas avons vu la réédite de la Jour-
née dn 4 S, qui était de f 4 bottes, savoir t «bottes de gittâté, 6
de moyennes et 4 de fntifes* <\ ,: \ - 1 o |f
La seconde visite a eu lien le 86 avril en présence de nouveaux
Membres dont plusieurs se sont adjoints i la Cctomiésîon:
iCmo* Mlf^ÛB^bnio,l4îxié^«M^fiitt/ Lmkfbû*, Wr«<Mii-
Ubtfty >9^bMV$tasimsm< ift^^nègtt^BéW*»feirtièrôli«r
M.L'Hérault (Louis) et nous noussomiiwrtétta téi&uè'éawisterfviiHfc
JMifti pbM*ti#dh«ftta^
miné la récolte de la journée du S6; quoique ali^trftfstaiteiiJh
3Mt*4 «H ttfe ilÉUibKkMta* to^M***W*otté*ps«f^ : g
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PWfeiîfdWiteÉ» W^Wto^A^iaûBelctaj çai>fJfthniÉrpv£i
année. .sqniaJgnoI eulq oiloooi jb! isgnoloiq îuoq 9nnod bisz
^QaWRnmoo 2éiq nsq é ôliiil J20 sinllin sJloD .i!>l6n?i8 bjjûv boovsL
l*b*fti*¥»ta WWriWWWo'&iîbJaâOsiôflOh'sb aBnatelrâiteibbelirf
MèAl^ïftiBtWliPÎJiWOBfk ^«^in5»j]$3«cbife8dflt*jetMé«;fBrq
étaitf^^^f^jfMTPlteA/ 8J)0**d$'J^main4ife'dalpr«is«8^Q|ï*/B
ro*S«pffi^ré^1<teP*J^^ Mfctttrfkffii
«M»BHf^ si
Ces Messieurs ont bien voulu nous donner des détails sur leiarii
c^4»r§*jitej9(Bl»i§Rij^ ^fflftfj^^ï*Jtoïfc»tel*fetti(i!âtek»
PTOftegA 4^^]W1^4^i#Wfe Wi*PR*^rJ^)flpré|éfe»0* à)0M^A
qui n'ont que trc^if^ ^m JW^frç, flî^cîJ^fe l^ftj^rt#JPMCjé^t^to<bïnt< iw^ si
yGflfcSPPl^îfPifi^BSÇéSel) ô«i^i,d tnJo/ fi fr"int*iiv'jM <ano^ial 8i?o£
fomè%iBmkAÊK#B9\ d^%dftJ>«»«s ,4&fi^ftf9tt«li8> A folfcrib
de consistance, ^^^^g^^^^^^ ^4?W*diait rtètt «toi
demi de profondeur, comme il nnn&JLéléJacile de le reconnaître,
grâce aune A^n^é5AuiMfèlâ^ €^5^9^33^^ -fSfrAWP ^^^
pièce d'Asperges.
Aussi ne doit-on pldf^Mîâ \qiï^rfÊ3&ufe' rangée, comme le
font ces Messieurs, pour avoir de grosses Asperges €MH8i8fll# deux
di^ft»cto(rticte9lidlw^tpnragtot a^opt&astaria ée^M) *4pfc>,aBrib
l&atftft Étrttépft StoHlft caètTf»£*tonjfa pàii^qiœtiDratfkebwwb
nable dansjfctàtfpisia^pfeetrtdta^^
dWMtab elinio3 wJor sb nemszs'I i Juot si èvo/rm xevs eooV
sois^Q^^i^kq^ï^i^^niWlètft^itodBfl Q«|iBidteiaKttd« M
sont dévorées par les insectes. .eeioioiq 189 raàl
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— 5««— -
uxstm +êpmUÊmvt»toêkteatt9?&û(iiiït$at «feai>re£e#b
laiwpétéiititBij gnvltfiiidUnMtiieéoQAlW^AIlt H«lfWb*J'«êl»rç
sera bonne pour prolonger la récolte plus longtemps. .sbaat,
devons tous signaler. Cette culture est faite à peu près comiaWfinP*
ftifecfdla)fciffFriM»d6rrtm«i*€IMlrf
prisplpàiranidtf nfeskidâesslpnctietniis) fùWitfiMtàettMpésfAéM
avebdou8Vil»nfair^èntrfttyltr8Wè'v'ti YaAté^ï^&c^i*1;»
tiviAiittattrl uirgrandiïBirtteop*»* ^^Hù^f^^'ébtw^^nr"1
le cuàÊsrateujqetolfMiiuflffli;.^
tiwiol iita aliclîib ?.ob 19 uiob auou ni 110/ inid Jno êiuoigasffl aO
*tea«qrJ»aHttaréu^'î^ft*èto«tà^
Aspwgee àtra^^mK^ah^M-Stié^ eV«ttMfttt>fiItfpWi& AWHMn
Nous laissons, Messieurs, à votre sagesse de3àëeflMr18fifeêi;WJtfft'£
u»<ft^u^^^i9My«^tfln^n^f^tmHé?Mnti(^&)Rs^
àigMi a^tnelrt8©WpM^,«HiW9'ii%fe#'ifiJ) pWrWB^eW^àbptcnMr01'
d'insister devant tous sur l'inlÇëft^têW^fft^flHuW «$fifeétf3
et*m>$»iffro%*èJPcpfTte fttfpfaftofaiile' àiâetfêlïrtihèKe-afe fTfttfttbâ^
tured»lniftai«itt«4^^6ate«}»'ee*.ri9i§eâ«îïVft^n§.':» .esiiiitfihnos 9b
<9Uifinnom ai ab sliaal àlà c aima li ommoo ,iu9bnoloiq 9b irnef)
.&>3a9q8A d eosiq
9l emnroa r9^n£T 'stëlHf^^jff •BfBBI^a8&Iq no-tiob en hœriÀ
xushJftSpBrifffe jwarjqaA p.s^oig ob iîoyb înoq .jmraiaasM 290 înol
div«s,ofejfet* peqprefc ancjasâiq^ înteswqJpwtbiderttitolirtewl^^
donBr-d6*wnmie»fp|Bradéfcj itatèad^aDdej il*4f fefiâwitft ftfHfrâl
étiqnttte jrfistaBbtf era* ànsLoie teteakipoûf fe$çîîOt^.2n^b eldjra
Vous avez renvoyé le tout i l'examen de votre Comité desJMWk
indQ^i^^rqltrôdfiMilto» todfogélfaggflb^^
MMLifc«b*îffljB9 Bfba*QâJMélbit,;piii!?à^^
Sapvart&àdtaur î^ertfatftftiaa^^
séspjaasttrtrasltt^^ lliaofcft^ttttftV"}
leur est promise. .89Jo98fii 89l u&q Bdàiovàb Jnoa
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- m -
Le support est formé d'une tige droite percée d'un ou deux trous,
dans lesquels doivent passer les fils, selon qu'il est destiné à un on
à deux cordons, k «a partie inférieure est adapté on *tae eu ttt»
d'un volume suffisant pour asâ*fei*sa berne tenue en terre.
Le tendeur n'est rien autre qu'un tambour muni de deux ailes
terminées chacune par na; jOécM) il cappella l'ancien tendeur
Thi'ry qui était en fonte ; celui-ci en fer forgé présente plus de soli-
dité* le: tambour est pewrpo** }ai$Mr passage au fil à t£*dœ;
tourné au/ moyen d'une clef, il encercle le fil et 1* tend* Le dérw-
le/neol est empêché par La renooutoe du fil avec ftw des crocheta
des deux -aîle^.
i. ftw fiaoiliter rwplrà defioanoiwau twfeug, M* Thuçy aima^
giné un instrument articulé, au moyen duquel l'axe est maûptem.
hpf^QajUUment; «aaisà cet instrument, ouJweaà la olaf,«pe
ttodiflatiioa facile parait devoir être fitife» four éviter lareneontie
deft dqu* mains qii opteant-tars du touimemejU du, tendeur «m*
$ou?twre serai ti^ssai^ -
i /Quant au porta-étiquette, o>sttwt simplement ua* wgeenfcr
qui, i son sommet, porte une plaque de soutènement évidée dans
eènmilifcu* JJurl* vida ^avainoeleptciongeiaBBulidaâa^^geidàn-
geant légèrement de manière à comprimer un peu l'étiqueta ipw
l'un introduit entre les deux* iapreseita que «go§t l'étiqnettesrtffit
pour la fixer et puurempfiaber qu'unjûOupdeTeni, rai choo un peu
rdde mQ me ne puissent la déplace*. *i .
l^priixdeédiversobietsiJréëehtésparMé Thiry est modéré.
) Le support pcnir un corduil'tatft *.,*■: y- .» . . I Jb *0to
Celui de deux cordons :• • « 4 ■ ";• fAa
Jue tendeur (non oemprial* Af et l'instonmeat . .. J
:' J5erva^ijéaintenirïetoid6ur)*stdttiffixdeT * : tfcr
Enfin le papte^tâqùeltejdstli^ràà M u*. ;.:* • a l 2»-,)
- < Ces [prix, Ifasawii^ p^urleaBfrtif
ttdéèuïi^iuussi.ttot^^nlltë^s^rt^ éndtatriels t-MU'lMNBBMt
de vous proposer d'adresser des remeiclxMiitaiàdL HMuf* -.« i.ui.uz
, noJ;-*q uh s-.;/:'; lI Jui'c. ..[Je tir"i*«-t'i ô :•»'! i '. ..'- t-.'J
t?/j'iLnirfn inouï >.'[■■[;[. m§ •jriogdl ooti w*i»\lue~i >li>>'\ il* ï.jLoiq
teib'Oi nu in'jui'vïifi.^ma Jirr»nnoI> tô2iuoj tîhJ Jiair0: aJéeï
)xj£l II .ôeodo euplsup eiuo[uoi Jnennob salis euiiu ; iiLuioma
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— &s =
REPORT «JE 12 HJ&GULATfiUft DE U MARCHE DIS IGIffgS UOT5ip4
PJl& M. Bbrhard, xk Lyoh.
H» Miulhi, père, Rapperteu»
. Par sa lettre du 84 maïs dernier, M. Bernard (do Lyon), inven-
teur d'une machine qu'il nomme pompe autwégulëttice, vousa fait
Savoir qu'il doit à la i)ieu vaillance de M, le duc de Uotûf
d'avoir pu placer dans Tune des salles du Palais du Corps législa-
tif un spécimen de son appareil, et il voasa prié de vouloir bien
te fafc*eïaftiftar%
Ptrnr satisfaire au désir de M. Bernard, votra Comité des Art*
industriels, auquel tous avez renvoyé sa dematée» a désigné trois
Gttttmfesaives, MM. Groultfu , Làfcbesnaye at Millet, pftreyqtfil*
chargés de visiter et d'étudier avec soin l'invention annoncerai!
vue particulièrement des services qu'elle peut rendra à l'B&rti~
culture* T!tr
; Les résultats de otite visite* de cette étude, font l'objet dutpTé*
asqt B&ppprL : . .
j: Tout d'abord, il peut ôtre bon de Aim observer qua là dénomi-*
natjan da. pompé arrtqjégulatrice pe paraît pas, parfaitement sont*
venir à l'invention de M. Bernard. Elle ieraût penser que cette
inventidn n'est fqppïcaHe qu'à l'hydraulique, tandis qnepmba-
HéfoleuÇ I l'aida de quelques toedifinationa, elle panait «ncfcre
avfifr d'aubes usages
U ne s'agit t pas an suïplos'sftaitÎHOirreau système Aeipom^e.
Datt l'espèce, a£est3fjstuc que.cfelai c'estutLjnécaiiisme^égula-
teift: du mouvement du piston âaùà Montes les pertqwç itauigifiées
jitafifà fcenjq»i Téçudrefet 'iCoasttmmentpiapQirliaàli^i^^Béli^
tmcauBt ii k-ft)Bie;itotticè qtslle ejtfélle ifcifc *m% vapçuijfctae
animale opifrtbelèémftia&io^i:! a <.j/> i:^v.;/r. L i^^^/jq zur/ <•?,
Une grande force motrice, allongeant la course du piston,
produit de grands résultats» Dos ferscs graduellement moindres,
restreignant cette course, donnent nécessairement un résultat
amoindri; mais elles donnent toujours quelque chose. Il faut
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quMvf<^$Artiull6 ou à peu près, poto'q&^méhtt^tiftil
aussi. '°'1UDïf ™q .9&oooaa icq
Teflfi éBatàffifcfêénéralô que l'on doit concevôirjjie fêlfêFV.nié-
canisnre imagine par 'M/Befûard.'
Nous désirerions eto dbnfter'ici'iine description aétaiIRe; mais,
en rËon"1e notre 'instafflsarice/ craignant de ne pouvoir nous
faire Bren comprendre, ûouà nôus'bornons à eûgagêr leTpersonnes
qui voudront êtte plus 'éclairées *à ce sujet à'reçourir~a l'article
publi^vécligures, par M. Arthetiga&d/aîné,dans*ienMnéro,iK>ur
juin 1WJ,Te soâ jouïnafli ft Génie industriel: Nous dirons seule-
iuei|t9^.(ifcïppwBéfl a^tfuriMcra^ûtàtff^^
dDUkènl^ flbpœuwd^p^êtelb^tïooto»^ *n sb ùw< siii-.rf
.«ffeatoatotaeHèmènt^^ qiettàr
allons nous placer pour faire appatokrç <£è ôôrâ^euiï totffeéffllK
aMrifcuHiU(w1bfC€[ m6irtbd4a ^iffét^éteiquèïèî<ôiJ^/^fi«tl<>fi '
du vent. Awpktâkelx&l&W>^
BemiUd.^np luoq 8'rjjûii /ru; zh'oï ?iv/ Md<:[. -irr.* X'Mfxiioj, <:f<>7
Bien des essais eiftntt&ïtfalifc'i^n^^
porosbuijtâtiftïlèljftà fa&$mj^tymw?T$wii niâë Jùs^^ti^a
fattà yqrtfàè*i<tè*^<»^,^^^ fitetfër
l'to«tti*«ttifHW^i1rtàk«ltàôt^îr^ '»b lo .p/wpunmioT* zttwm
Le régulateur de M. BernapAjiôtt>**«éti^ireii^W^¥èta8Ôl6!»'1
à ce grave inconvénient, pmsqu'il permettra d'utiliser de très-
faibles forces.
Pour faire «lfeMffl#ffl^
pompe secondée par le régulateur de M. Bernard et mise en mou-
vement par le vent, nous présentons le tableau ci-après, résultant
des calculs de M. Armengaud, dont la capacité, et l'honorabilité ne
HTJI.'iOd Al HAÏ eiLIÏAëHa/ A 3UJC3T KOIT120ÏXJ.1 JTia 8TOH aaUQJSrjO
sont pas douteuses (T). ^ ... ~
Sx jà 8 F un ^asiO-TJ -3*1133 aa T/*aic3TJUîaa ja an nu jjithoH a
;gM> lift*
(I) Ces calculs sont établfrrtmrjffretl&rfque l'eau sera élevée à
\ 0" 00 maximum, au moyen d'un moulin dont les ailes peu étendues eo
surface, mises en mouvemeot par un vent courant notfflâ9ifîêër%yec une
vil
un oouenaca oçs résultais plus grands, _en Augmentant Jes moyens daç-
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f
par seconde. , Parbcure* .iasufi
*èm jiffîomf? ap iiÔ7d5nob Jibb fio'I 9up efaiôn^TolBn1^ BiTsT
7 — 00 ... . •,biijfi«îsa#.M*'i£jlfl!aSni^2rn£a -
,arcrn ; oSiïicJ'jD noîlqnogob 9flU*ror*aoAnol) ifs enori9iïSb ÇRoW
-uofiTioTïïoq >a sf) JfiBifiîiirio *tooh£2Bli/8ui* 9*noa oITfloSxT na
39fiiU'?.n.'ii~yI 'jyïr.ïfto £ znoinod *2uôfi £uofr tfabn$iqtriôo ivM. oirci
f*forl-n; I îT'anno^i'js h[u\ ob B*29>m£Io9-2ulq 9?K> înô*ibnc>V ii/j»
aui ht. uit»7mj ii ot gnj3>tcAiîif JutcqûerihA" .1/* irtl <f9iU3rTosY™»iIdijq
-9fn')«i sifcnib *nw^V\nV.'<Wî «rt$vA> ft fiHrtiJo[ noa 9TT,lffi?ï iiinj,
i i*k^?nl^ j*î ^rflto^rmoywfcoe^teilfcaiM fl3«rçqptt><hiqle tpaci
heure serait de 40 o^ti&ooute$£atjpa*iaiï Jmmqte %àMmiÊr&)
cateft.oty prodMftti )te If%i^b faiMos â'oitx^iiteniQdàréitemitBetBBôi^,
psyrill^cilï^tfftPfiWll i&ftâtoto&w û'iir/1 -inoq ^ooBhi guon sitoIIg
oB^éfflt^t^?je^p6^a^tatea$^fcl/piaodlu<Jto paToteftofliûiaihWii
Vous joindrez sans doute vos vœux aux nôtres pour queiarétoU
moyens économiques, et de bons 3ystètt^4&wteWw^««feiïKwri'{
^9f^SS^^^mvmf^*^m^BiivAl A& sb -sutizlii^ï oj
-*9it ob l'j^ililu'b Bilj^mTpçr lijn^inq ^jtoiaà/flooiii avais on A
.89010Î eoffffi;!
aonodoin'bgBgft^^ a«al ™><I
-nom no 9«rm 19 bif>flT>8 .M sb inolalir^Vi si i£q 9àbaoo98 oqnioq
jfliîlfua;ji ,'ïinq£-b na-ddcJ yl suoine^iq euon <Jri9V 9l i£q In'urwv
9rr è)iIid£ionod,Iia,y}iDMT£3 id luob ,bjj£3fi9iïnA .M abzhiote;) >ob
Quelques mots sur rExpositioN tenue à \ 'ersailie s vju^JÛLSacn te ^
d'HORTICULTURB DU DÉPARTEMENT DE SeINE-ET-OiSE, DU 18 Au4* '
mai 4802; —
éoèvoio B198 i/êoI ooipPÊRikqQVtma*MldBtb Jnos bIudIjîo eo3 (i;
n9 tsubatio n'ioesIiBeoIinob niluora nu'b HDvofli us ecnuraixBm 00 "Of
snu aayjTOffffilBBhofl Utmuoo inov nu ï*q in9raDvuora ns waim ,93Jjhu2
entetenirae InEx^suicm de Versâmes, inoi qui n'avais pas reçj^,
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= *»«
dfi npssio*spfcwle à.^t égard, ^quif^* ^rqsîtffcWBjif WM*t*
cette brillante fèt^ <Je l'horticulture. Une circonstance partiputtèi»
m'a seule déterminé à prendre la parole à ce spjet ; je dois aya#t
tout vous la, signale? afin de justifier ce que peut avoir d'insolite <*
coui;t exposé auquel je n'ai nullement la pré te ati ou de donner le car
ractère sérieux et, si je puis le dire, authentique d'un compte rendu
officiel. Cette circonstance, amenée sans doute pair un hasard que
je ne puism'erapècher de regretter, est que l'ouverture de l'Expo-
sition versai 11 aise avait lieu le même jour que celle de l'Exposition
parisienne, et que, par une conséquence naturelle» M* Bouchet qui,
sur votre délégation, devaitprendre part aux opérations du Juryâe
Versailles, a été retenu à Paris et s'est vu ainsi dans l'impossi-
bilité de remplir la mission dont il avait bien wulu.se charger.
Deux jours plus tard, dés articles, de journaux fort laudatifs ont
éveillé ma curiosité ; j'ai voulu me rendre compte par moi-même
du mérite reei des objet* variés . quei la Société de Seine-et-Oiw
avait groupés dans son Exposition; mais ignorant alors la suppres-
sion forcée du compte rendu officiel, je me suis tenu trop coin*
plétement peut-être dans mon rôle de simple curieux; aussi dote*
je aujoard'iwisollicitar toute votre, indulgenee pou* ces Ugnesdont
je ne trouve les éléments que dans, mes souvenirs.
, La Société d'Hortkultura de Stfoe-eVOise a tenu son Exposition
de printemps dans la portion du beau pue de Versailles qu'on dé*
signe, je crois, sous le nom de Quinconce des Marronniers; elle
avait couvert la plus grande partie de cet espace d'une grande tenié
circulaire, sous laquelle elle avait tracé* selon l'usage universelle*
ment adopté aujourd'hui, un charmant jardin aux allées airnfeu-
sç s, au milieu duquel serpentait un canal avec rochers, cascade
et ponts rustiques. Ce jardin avait été tracé avec beaucoup de goftt*
En outre, renfermé dans l'enceinte d'une tente et, par conséquent»
restreint à des proportions suffisantes mais non exagérées, il avait
le mérite capital d'encadrer les plantes et de les faire ressortir, an
lieu de les absorber comme un simple accessoire ou de les écrase*
de son immensité. Aussi i Versailles» on/oubliait sans pf&ne le jar-
din pour TExposition, tandis qu'ailleurs on est trop souvent oon?
doit à oublier Imposition a* milieu dp jardin, Cettq Expoeir
ton. se distinguait, au premier ^oup d'œi)> par un autre jneriteâ
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#«*nt f*à erifeiiftnttf * éMftntilcfr'fe \iop: ghm étéiâitë dfe
Pespace par la masse des planteà exposées, les <îomîiiis$aifès qtii
m avaient dirigé l'arrangement avaient pnse montrer sëVères; et
ttrYalrftient admis que des produits horticoles fou* dignes i âfestï^
tresdivew de fixer l'attention As public. Or> Messieurs, si tout con-
cours suppose des inégalités, î! est bon que ces inèfcalttSs fie soient
jatmais choquantes, et qu'à c*té d'objets d'une valeur incontesta-
ble, une Exposition- n'en 6ffîre pas de cent que le public flétrit im^
médiatement de la quaUficationtie remplissage et qtri semblent n^f
figurer que comme des ombres trop heurtées au milieu d'un frais
et riant taWea». l'm
Je ne pu», Messieurs, me dispenser de «re un mot au sujet de la
tente sous laquelle a eu lieu cette Exposition. Une tente est-elîe
l'abri le plus convenable qu'on puisse donner, en pareille circon-
stance, aux prcdtritsde l'horticulture? C'est là une question presque
capitale, mais à laquelle 11 est difficile de répondre. Je vois en effet
à ee genre d'enceinte adaptée aux Expositions d'horticulture à là
fèfa des avantages e* des inconvénients. Les principaux avantages
me semblent consister an ce que, à travers la toile, passe une lu*
mière douce, un demi- jour favorable a l'effet que produisent lefr
plantes et de plus, en ce que cet abri une fois construit est, en toute
circonstance et à pende frais, prêta être mis en place, dispensant
ainsi d'un édifice spécial et permanent; quant à ses inconvénient^
ils résultent de ce qu'une simple toile est toujours nue et terne, que
de- plue ellef orme , comme à Versailles, une couverture trop écrasée
sur les bosds, trop hante dans te milieu, où dTailleurs on ne peut
se dispenser de la soutenir par une charpente lourdeet triste, qu*rl
serait difficile de regarder wmme n'amoindrissant pas l'effet totâî.
Bu aomme, je crois qne les Expositions peuvent bien être1 faites
avec auccès sous des tentes, mais seulement lorsqu'elles sont de
4e courte durée, et lorsqu'on n'a pas à sa disposition une salle bieit
éolairée, surtout proportionnée à la masse d'objets qu'on se proposé
d'y réunir;
N'attendez pafrde mei, Messieurs, l'énurtératàotr de tous1 les lots
qui figuraient à PExpoeilien fle Versailles ï me* souvenirs nié frahi^
raient si j'essayai» de von* indiquer «eut* ce" qtri m'a: frappé'tiefcdà'tÀ
ma courte visita Je. me- ebtttttft^i^icf'ïerëfftteetttraé 'rètk
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pour&tôggltlf&ife tefwWAi<««btei«4Wfl«U»p,aJiiflami8^J^ifcr
d'une ampleur 8urprfflaR^en46 ^refeffl^j*ato#tée<j*i^ttri3ftit
8BW8,të&fiîiàêoll%&f> ,P»{§aB*3($ftWf»bWîltïoiW MWàviBttfmixde
&ité?#& ^^/iW8Ro4?s é9tt«ttW^iitnsofÉbbtoileqpinais
A'hiiï r^nnif alun* a» ^om/ia xvitfU/uvUlJ^ «iw.ArfatuM^^. ri.W
de 60 variétés. Je ne puis pa^g&gotaaàlêokp IfiJTff— winilintiMi^
de Conifères qu'avait formé H. Fleury, groupe qui comprenait plus
de 400 espèces ou variétés souvent rares, parfois d'introduction
toute récente. Je ferai enfin l'objet d'une mention spéciale d'une
M
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^'qitfstyâiertséuiiilipiJrtcli^^
»)JafMEinuae8 d<^l'Ëèi^l»iêdl*al{terie^^t«At^^ al i i«I
utegef impfc«iiPifaiei«éHii^l»*9è^lJ**^tfldîlWf ^SJ^e
j ifliteaiV. tHanJyi.nfitjt' mtôl 'I^W«l<,§lMWIpJaraa«^*,>rfWii%n
^lanÉçsfcitoi bàoiBièBjicttftitïée* tt^c'l'hablhiWipii Mffi«a«pfa&!bife-
; prisp^eiks'ExpfiBiait^W^
a
affila TJwplïinrtiymWidi •ètoffîWi»tt«&é»éfléi^JflMifcif *i
aulq Jt6ii9iquiooiup9qDOT3 ^mara .M àonoî iicvs'up aOTalinoO »b
noiJoofjoilnrb eioh$q <ay»tti tniirnn? rtàhny uo awéq?.*' 00» a'b
sau'b ûlcbVjg tioiJnain snu'b laido'f aBim ici»! eL.&lasaài atooJ
31
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-="!## —
* * »,
-i(.[) i»/j vii.;, , ■ Air M. Mm. ' ■
' iQtn taiéame du 8* «ràfi «6i».siirl&dfcnuate4eM.lePi«f
dtofektlf Soo^dlfcrtianlfcite d'Angers, IL LepmmarTi«hPï4-
àfefitBttfAtilfttinettr dente èwgnerpowr représenter liBarîàé
itnpérkdé ****tnfe dTfotttsatt^i V^ d'An-
gB»etpe«*ow*«néïe compte te produite eipos& qui poutaKst
: i4JBx|iositi«Mie<kSociétS d'HbrticttUwre d'Angers: s'est timt en
ml«^*M^^lôG(HW)oaparégi9nal,éti ^ an 25 mai»surlabeBô
protaeuéft «p|Ml6é to4l«#> dont «me partie a été disposée, dans
ces derrières aimées, ea jardin dessiné et planté i la française pu
MÉtfrattéttttfotaft, V. Aadrf Leroy.
C'est sur cet emplacement et dans les carrés de ce jardin publie
H»ti l'on avait disette a*ée«o6t et intelligence tout ce qui se ratta-
èbaitl1aoftie«iltttfev etaux îMftrifltonts ayant rapport à cetteparfc.
)fletta Exposition -était tsàs-reinarquable et cela ne poirait&tt
étttmnen^ en raison delà position spéciale qu'occupe cette pàrt&de
1* Fianc* oà l'â£bariçuUure> tarit de grands progrès. Parmi tes ri»
cftfpste^égétak&qpportétt A*cn concours par les nombreux bflrti-
entanitet aébDrknllûuts^elitid^etdeMàirirdB^onTâBaài^ï
surtout las magnifiques lots d'arbres et arbustes exotiques, snitttfi
eatofttfgtfietoUB'le dimatdé Paris et qui résistent an* întem^é-
m^d&fhtter&n Anjcfcw Û*ptàs pHiskurs années, IL AndtélWtîf
aft^nUm«fMn»C^uneliia.eb serre froide eu sonscbftssis; Bskflt
MfrfteMés/ ibe&tan, eite<plate*baindô*t «ouverts seulement pesé*
dtat l'fam? dB légères dates, faites en ibseau.
' -ttà gtfendf nombre tte plantes et arbres du Chili , du Népa^ du
wleilijtié, tfn Jâpei£,ïle tat3iine,ete.f sedéveloppentlâetfleunneiri
(tàitfà %trifèéf en pteibtf terre; C'est à Angers, que fau to les ans
beaux pieds de Gynerium ar$m£êvmr développantes Taiplttck
rtM^t«^^éi^pfei r" "■ •■ :• ' • "A
"%«Ç»^te^b^ ekèitî^V^^iin'iraiiâ inerité et qwor1
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feuillages, les serre* et par conséquent leepUnte* de serre diaude
sont trô6-rares; aussi n'ai-jë vu quMfc seulexposant j'ftt Cachet,
fils d'un horticulteur distioguéiâflccelto ville, mort dans ces der-
nières années, qui avait un lot de plantes de serre, (jtytude ainn
qu'un beau lot de Yucca, un HAÎoet et à' Agave, et une nombreuse
collection de .beaux CamUw>içpte* ptatfeKÀ'iiae «n&nd sorépro-
ctobk qui <wt vain * laprprëientotow U JSédatUedkHrôtf &SL
Wmpératric*. Cet Exposant ne fait $#i ni* wltwe iâptoiale<4«
pentes de serre chaude, ,cjir il faudrait qtfil en «Ai laplaeeaqnt,
# il n'y a pas d&natewr* tfe ce gerçjtyde pketa*> Angôrea ifetW
cupe, comme ses confrères, delà culture marchand» dont'taprfr
duita s*é(xmleut chaque *a£née», M. Cachet fiftt ntm*eenteateaUun
horticulteur intelligent! mais il estaa *p6me tei»pft*rè«HHs«taita;
aussi txouve4-on dans son ftjU)iUsatipwt<des pl*nie« stoubetaoïf
cherchées. • :■.,.. "n-b rv.
M. Gaudin (Prudent), avait expo^uaedçs plwJ*lh»,CQUeûi»w
d'arbres verte, très-bien nommég„au wabr&de 403 «pèces. {fous *
ce^arhres, plantés en paniw, étaient jwœqtàtejtoâvtitaisfi
surtout de bonne çultuape, L§ Jwy a 4éw»é à cet toïlkulten* Ja
médaille d'or de S-E,.le Ministre de l'AgricttUut» et AnfitXMntle.
, M. telargq, à qui le Jyry a -wwty une .roédaittt de *etm*l
pour joi* beau lot d'arbres verts (fCowfiir«)f avait ajMri&àofatlé
c*ltatfi*ft qu^ï^es jeunes et nouveaux arbres panùi:leaquaài>j'âi
lewwqrô avec intérêt te Jvgkto M&tkmrica et le Fi** artu*
rw«» . .., •• •-•■ .»--»i Jifoiin-
Cette cultoire spéciale dea*rb?es verts jéânena* ainsi uptodes
IfQQPpli? ^autres If euill^s perwt|tta^étaitre»3trquaWesuiWetta
l$g peipts; aussi le Jury a-tnil cru devoir rétxwi#eujw**ttooin*
dpstrie locale en accordant dea .médaille? d'arp&t **• à JtfWcfkrtw
neau, qui avait ajouté a son tpè3^^;apjw(rt4ei>luftitt<«aé Jsd^
leption noijabçeuse d'arbres ^feuUl^pereist^ite^ .^frlaguePerse
trouvaient des espèces du genre tya^fa$> ^ )h;.tow%$^
pour ses collections d'açbrçs ^^u^^tj^j^e^^ îmty& jp^gf*
Au milieu de toutes ces espèce?. ^ j^^^^m ^mpm
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ntf&fco £ eàtaoqqs KtvssKOçtaW\ ôb 2)oI 8db iaoq JnsgiJ^b oIHfibsai
Les Rhododendron, qui sont aussi une des spécialités de cutané
IfciEwfffrJ, ÉU9fiMfl^deiOfît]»<^||»t£40n£r|ng &JBi)«3«tai/«|
Wtf^Wr«B liante îW#i^l^9fi^A»Mto **#I6de*Éiéfleki*
Piil«**[l**J^
plantes et pour leur bonne culttirtflJ^ii^i^iA'widtÇ^fiLJJBMH
quables comme plantes fortes et bien variées, .goorymoa Jiiticli
-u^B BH£ éèTftfl^^utefttep pj^ns !*«<*£ ifeM m p*t<toatt lies
BWWft^é&ftl* Mpî^të^fc^fconep^ji^^
Bi*W/*of§s^a^if «à* drtiset obût»*atjfliAustflr»ff(rttJto^of«
s*#a^§SPSfcffSSfl^^ flb
il a été décerné une médaille de vermeil, et Mii^cktnttdèaàiBUv
seau, qui a ^jBWitpédfftltei^
ftW*fr8«iH|lte»*»«l«£/î B wvilliw-riit tan? siimlfuih * J
P^4mfctolftoS0^^ ttet pu
bronzé. C'est un coloris remarquable. • .Mitaûp snnod
-o *a,«lteietd»if IwMs fa*rôft^atài*4fe£ eiiiiMpmiieur Jeafiiis
g^rrfrtr^^il^iKtoifrS^pwptt ^MBfepriieatÉ^(p«aœl«i
«tetoMfôlMted» Belitotol? àdiâlBiirîiéM^aw^èà teifeattaf *
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médaille d'argent pour des lots de Pelargonium apportés i otftâttu
eaoHv) ©b 2Ô)îÎJcioèq3 ^^b eau iaaufi Jnoe top ^otbKsht&oMV e&l
poi\iJéauvtifaftta^taftfe*^ JffitpMBiotf
wtB*fafc«pdsésÛfopi*ût^^
H^aeà4o»dfe»'èaliBil*^iiBWn)fnj oaaed îusl auoq te adlnslq
Une médaille.d'argent a4tô&Kttiti& &ftf* «ëUâ^^^m^âl
OtîâtdSk.MIA<WQd)rQaei6 (^l«ti»^A*îéi(W(pfi attë^l/icôliïfcie
toûjoarsi^lfatleûtten &88v«teatôu^. ^M^é&fkfiWfflde^gt^ £H8
étaient nommées, .^'nar uM h whoï ^otxiidq 9ininoo goldsifp
deOm5 à 0°6. Au c^btv&id^ l« plâtiiQ^^idévêtdpi^ft^W^ Mt^ë^Hi
dt iupiAras^ flottes
lèagito/hputoië^ifl^ipduA d^M^i^9|eâi?èâl^iâ^6^^i(^
wriaté4>àftfexrtrffeu*t io «liaiinar ob allubùm oau àirxooàb ilà £ li
> -iUmifci^niaiuicteo^ £ iup cUiioa
Les Artichauts sont très-cultivés à Nanrôitttfôft^tt&'êffti^
$An$r$ d4eè<^ifcàJàtfW'ira^ y
égarât toto«gs,2ie^ï)rioU^^
napiiterilUaira^
bonne qualité. .eldcupicmsi bitoIod au ias^O -èsaoïd
Hifr* fr iremarqlikitD ârip»ri«o0Q0efth>fib 4tn*itMM,sUllu^
MonfiarpqstoaaiB4s»0t)4fe W^^jï^QjaiieMJi^^Tfift^ta^
A tetodtaft Aèshttfi^itaiallâiieitadndiMfl tfe$<£Wis<tf «ta»
*qrftiabàsi?fiÉfafi4teB <&
lltfWlitffaffrflfe^
lettesMB^avèfe^ttaleaanedlii toof ettts (fcittajrçap^1^
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viwnit irar préparées « ce* enet par ttutuCs wijuniux uuiueui-
^Klfc#4âk«iHaiet^à'iHi^èrà: ' ' ' ■' -""•''° ' "" -s "° 'a' ■''■ "-'? J-
-^QWttrasrtqné.Twrtôtrt où fil assistera de8 ètkiMtionrf iâ^ïMÏ»
'Vnlcè'i (Jiw là 'CillltJfe' tn&fafcfièfè y s nit tffttitritftiseS prb^rèS.
a*».' Jitliétl DntB«rtraT*it téitiri datiS sOto lot ?«<Jes]plcèk* et3**-
Àèfci'ttô élites tfàrttottikittes' eflJft*UïB et eù'frtritS. Ce loV ttih
remarquable et très-iatéressant pu le elv»ix qtii ttvacit tit^fâf ^»
J*aî observé ejïssi, dans la section des produits maraîchers, une
çiiltùre toute spéciale, je veux parler dé la culture dés plantes cites
tyfriê-graiîieô, qui est d'un grand intérêt pour les cultivateurs.*
' 'les diVètsesf industries horticoles placées sous l'allée qui Ixrftte
lé1 Jardin, étaient atissi très-bien représentées par les noùveaitt
Instruments introduits dans la culture jardinière ainsi que par le
Jjetféctionnfeniënt dvùn grand nombre d'outils.
"'" Voûtfpbùvez juger, Messieurs, d'après les principaux objets qàè
Je1 viens d'ênuméref, si ^horticulture a progressé, non-seulemènt
$àb ïintroductiôn de nouveaux végétaux, mais encore par les per-
fectionnements de la culture et de la multiplication qui serépan-
afcffidtawlatprattitte. -/'.,.. _ .*i
Ce* Expositions sont Ae grandes Têtes pour lès horticulteurs" et
tMimi partait ôû elles ont lieu un grand concours de visiteurs.
Le conseil iinmicipal de la -ville d'Angers, p6ur rendre plue co*-
plète eette fête fcgWcole et horticèle, avait arrêté tout un pr*-
-gramtne d* fMeâ tt de «Jotnssfraces qui ont eu lieu dans là soirée,
après la distribution solennelle des réeotipéùses.
4*
?.l.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ÉTRANGERS.
îi!(;,ïtiI VlAVm KQCrMUp» OU BJfBSS itfÇfUTBS IWUW IM ^ ;
• * i * '•: Bo wnéii MuuxudL . - .k...:
— Phytart<ma*ttr-^ài^ - -I —
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— fou —
et parallèles de point* oblmff, qû **ty^*!m<^èmtofr
tes d|e pointa. seioblaW^L ïopt^fy* ^;w^flpqkar, p^#tfcf##p
jjqô^ette maculée <soit wn^^.Ç'^pnejçe^ u^pfg ^ffes-
4r^ 4opt les petites fleura J^u^tr^^ j^.tMJfpip^^^ ^asfr
^Ù^,hrillaiitesv , t . ^ ./,... ,,......, . ,., i.1|J.:,I..niin,ï
Ceropegia Gardneri Thwàites. — Bot. 'Mag.9 1. CN^i jM^r
Géropégie de Gardner. — Ceylan. — (Asclépiadées).
' /Plante grimpante, ïûrt curieuse,,* guV iét^fïnjrodui|f(,fÇ^r
MM. Veitch. Elle croît sur les montagnes dfe Ceylan, à unç altitude
(Je 1^60 à (600 mètres. Elle mérite d'être cultivée comiqé espèce
^ornementale, on tout au moins singulière, soit à cause de sas fetjif-
Jfes ovales-lancéolées^ acumfaêes, yertes en dessus, rotkeàtr^ çp
dessus, soit et surtout à cause de ses fleurs deux fois plus pwdes
que celles du Ceropegia elegans, dont le tube long et arqué s'évase
eià large entonnoir pour former un limbe 1 5 lohes: éch^ncrés,
bordés de longs cils, et qui est tout çarsemé de nomtreuse^macujes
brunes sur un fond clair. , t . ' ' . .
Bégonia prUmatocmrp* W. HoôI.> Bot.t #&„,{, tHtfh fi*9fl.
j-j-J^çgpoia à fruit prismatique» -- Fernando. Pcjf; — (P^ppiac^ej^. )
.>. Petite ,i^n^^^i«u^:iw,^^a^ftM»» ^^ww^.pwifcWts
Jjfttérêt. horticole. Au point do vpe b^t^iique, elle eat renwwpiaÈle
pçfrsji capsule allongée, à 4 toges* pour BQ».«tjÏpîà.4;fcraw*fs
.4ont cfeicune se termine par un gros stigmate, en tétoiatift&djfit ççs
fleurs sont petites et jaunes* , f , : - : „ ' lI ^ jiqz
«cilla Berthelotii Wgwir — Bêfc Jfaflf., U c, pi. 5308. — Scilie de
Berthetot, --'jpanançs et Afrique tropicale, ^lUliaoée^,...
Petite Liliacee sans intérêt horticole, ses fleurs étant petites et
d'une teinte violacée pâle, mais curieuse parce que, après avoir été
découvert*? cfaîîs' l*Hè dé ¥ éùértàfe^elle "i M ^rôû^é^cemment
. par M. Gustave Mantï/ dans fÀfr!qii^tif^ciile, à 24 degrés de la-
titude et S7 degrés de>hmg&tudA <yibwgw«entdeTénériffe.
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5»2 —
jUj|M||ilJiit?irn aalliuaî i oinoaii^Il —
(VjUOBiuVL) —
soJlif^tBiJifefoifourfrtiahii^^
parce que 6a corolle est largement colorée en beau roie^Wfr 'tofflôW*
portion marginale de âfon^jmj}f, J$adjsi.gnftJii gorge et le tube en
sont presque blancs avec une macule pourprée tràs-fonc^J^nl^ba|^
*' ' .h:>'A>i>'\k)— anï'l
Irimatodea rose» Lindl. — Bot. Mag., 1. c, pi. 834S. — Lun&tode
rof^TB^e»l>c«iB6tateitiw<ttûàfidé«^ijioiA aolloruon xuob hsO
raiinaxuiûiil alto MrÂWMWJïm^ 'W ÎZFSÏÏŒÏÏ™?
■yiq i
(VSe.^4ueT.f. lnornMtc.il JiioiIpbM oa biqwl lu? osnaJni Iwucftl
fl^ • SlfJr^îS-rWi «ffiWft HrtpSjbdyMtom^eeic/dansiaëqBèltaBel
°ty»W$%o»$«®uf}^ïWq asIIiiKftaol s ,«mU\iKorr»w imt'ib
/MHHW s0Wi, * sfiife, H, p. «7SaJ5M8001 „b àbiod Jaemslsaà I»
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-5*<S
- HéÙconiei feuille» mitanjggtuft &^fltttfe8&$rifr*atftoq
— (Montées)» M
bôaVVert rinotne w^essus, d'un rouge-pourràê m$$lj\qftfe fltu
dessous.d'oùaété tirée sa dénominationspécifiqufe.Soninflorescence
tern^levpréçMiÉirt»iftftnd8e Im«lle0'«srte4^of4^'l!!ftftrô!l,
qui 'poriamolPMiVriAérië 'afe-f^pâîSsTletoU^iîndl?^"1
ua £^ w&u&f/^^ïm fcWjaui «tfftKéjf n-«*èi««r fû«cit^a3E-
tr^té.d<»jMe^conBi«iMM^^^
laLqei^g(flbftRdfib, , u<-'4 rie 95to[od inamogiBl Jee elloioo B8 oup oaicq
ub «im ai i* --a Janittul «*ta.8b 9l£°;a,6flI noif "i
Ces deux nouvelles Aroïdé^'jbdéfiW^wrtricidaiwocliûWra-pM01
caractèreà^gé'nériquès^M. Ch. ternaire les nomme Ca/aiît um. La pre-
mièrft.qp.Pfç»tt^J^*iBift-de.tfiflb*aiw«^^ tffSf'KtfiHBSl^..
caH*/^peu*«s<^:p*^
beau vert intense sur lequel se détachent nettement des macules
bl*Khrii,s»rn%uUé»*WCi^*W#êBPfflé^1fflîf^^M^kq-
teaww«rMaiMfodfe«|p4lP»J»lI)dfP9Mlé{ «SftScru^îà^Sife "Hf B
tattflnwKpsiltttJM'M^
d'«oo<ipBâ[fiiàq imÊamiiÀ<mmmi%^Wjmièsréél)i8ré^i^)
dium macrophyllumya. les feuilles pMf'gilntofic^^èlfeHignt10
longùesîrebr 'ce*
blanches, éparses i leur surface.sont plus petites çttïtaflutoiement
estiplommtliortédeioujwuit!8 I'"'9"™ '
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îi FtottbeaaJtMrà*^^
**TOftjt^qu'wimDlB âe juin sw^miaeoxwHtpîw de tenu
blaaehes, «pape**, «ur i* «eitié supéiieiufe dBt-lMffàliaht
d'aqe macule janne-opangé, et d^très-nombçox a^j^rircfn-
flexês bruns. ' *"' •-1' *•'* - '• ° * . V
Onaçjre. do tamark. -p ^mérrçue «cgUnlri^a^e . -r- ,(pja^T(«i^Ba^j:. j .
:,; Voj^j^rjoe^
349- t^ totalpa de Kamçfer . — Japéû.i— (Bigtioûktte^p >/; >-
r M. A: Decandolle a regardé ce Cûta/pac*mmetme tariétédttC*
te//» Bignonioides ;M. Ch. Lemaire, ayant pu l'étudier eu Aèttrs/i
l'état frais, s'est assuré qu'ondoit y voir, avBcSiebold et Zucsariid*
une pspèce distincte *t séparée* qui Cornue ua.pet&arhi&.sawwnt
ornemental, soitpar son beau f^lkgtdiiWbleqûdu^agtoaBejglsode
brunâtre occupe chacun des angles formés pat la diveçgôoce^defl
nervures, à la base du limbe,, soit par ses ^ap^cdmpos^
comprenant un grand nombre de fleurs chlorées ea, ^ÎIapc-|wiiiâtw
sur lequel tranchent des lignes et points xougéa en groupes corres-
pondant à chacun des Si lobes de la corolle. Ce Catçl#af$t encore
peu répandu dans les jardins. 11 produit un Reflet, isolé sur une
pelouse, ou au second plan.daiis les grands «îa&sits. Il lt^iaut une
terre riche, profonde et uz^ peu aȕphe* On le multiplie facilemeat
au moyen de sps graines, oupar la grefij» sur le Catalpa coouinui oa
U.biangniôides^C./ . ' { ; .
JlMjMMft^ ill|t«THtofteA^¥0^S^
en aile le long «es «eut oôt&âûJJfitfole. Leur ftce supérieure est
d'un vert-olive, à reflets sombres, sûr lequel tranche un réseau de
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rieutfe est d*uti woge-pottfpïft xsa peu terne. La ctrttttr ô en est Ta*
«ttfc;*tl* tféuftfffJ^ il
fittt à lapIttM dû ^^«édttdrtm
AlAsae&t par preadfi tu* pm <griflt{Mmtt; 416 fél*éatât#feWH*l
Çamefrià Corn, tu Carton. — ift. fcoîtf., ¥1 c., pu 3ilV-r^icra-
sfa&ttiiacées)»
~ C6 Cameitîa a €fôT oîiilemi- de sefofeî ** ÀwStfejlié, Tpâ¥Hf.Ha-
chanad. tl à Hetii-î pour îa première fois en ïurope, fchez M. Âl
Verschaffiflt, €b Ihftee-él mars *8*& tepotft eti est éTancéî le
feuillage assez petit ; les fleur*, 4e grandeur i^Qtfeajtf, ç^t l$«fond
blanc pur, slrié finemeu* de petites bandes roses ; elles sont pltftôt
planes que convexes, pleines et composées de nombreux péules
arrondis, étalés, distants vers le centre, très-serrés et ptçs^ue égaux
de lit jusqu'à la circonférence.
Crassule à noœbiettws fossette* • .«* finttiB ? t- (GnuKulacétfc}* ...
Cette plante a étévue pour la première fois, au mois de juin
1861 , ' par M. Ch. Lemaire; dans la riche collection de M. V. tels,
Chaussée du Maine, à Paris. Elle a fleuri par les soins de ce zélé
Botaniste, dèâle mois de décembre suivant, bien qu'elle eût 'été
prise à l'état de petite bouture,' au mois d'avril,' et elle était encorfe
fleurie le 45 avril dernier. La hauteur da pied fleuri était alork
de <W 20, sans l'inflorescence* Les feuilles de celte espèce, sen|-
blables de configuration à celles des1 Cràssùïà spaîhulatd, cor-
data, etc., mais plus grands, «ont ccmveies, spatutèes, arrondies,
charnues, recourbées en-dessous sur les bords, longues de 6m f&
ments ou fossettes; 'caractère4 qui a fttùrni lé nom de l'ésf)&è.4lLë§
l& OTtf il ijqijà ùjùI lued .aioiida uh aà1ôa zuob doL ^noi as olu» as
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Aw>KB8oii^(MèiBfenQtefr<Éif<»to agi gafc»yrfBAr|toifc^g 3«to*ai)8ulq
horticulteurs qui se UWtéft^spffi^Éd^A^lFîtiW^W^1^
aAfuAëiék &Hff àeb««$& sI^WWptffoHÇ 4tf ï8sWB«ift»t¥^u
près toutes comme d'un haut mérite, que l'amateur qui veut etfT&M
*fer^tf)ft81eêtiô& p%o}lMMWiPsêâ(¥es8^
flftoériftH&ai^feH^efWfeiPM^ *8ffl$
H. Anderson qui dès lors s'est proposé de faire dispteètttofce'^tMté
m&MMàmrmi un1 tmfi'étotftsu^^éih^éHr àttrak
qft fttytô WButetiM^rifl!W^& JtttiM dmâtâUtftf &
MM. Geopge W. Johnson et Robert Hogg, itH!lèoiliS^uM)^B'
sa collection, lui semblent mérïtè^ îà^rWn&aMVèMès' W"3
«Mr'q^eOès'iirnp^t^s fà\M dàngèrte bWlgÀit ï sèÎ8mter.
Afin de rendre ses indicationsplus précises et dIub utiles, il a diVfâf
I&IvaWH& '^"plS^^frois^é^oWe^ au
qu'il serait bon de faire pour tous lés végétaux duW'ïai!c^îffijl$
miltyk cliaqfta je^ISs fii^fe'ël 'variera. iV^u s èïiralrôW ces
listes de son travail général. .«««■Jioqoiq wll-.nl aulq *.!» oquo
ornementalës'au p^*1aut'-*îgVei ^HAMOâe^k^^kWS
fleurs sont fort bell^'/fctti^nfe aâ^s'ièffi'forWe'fJt MHtiL
ffôisènc&re'-parta'W
ont chaque année une floraison abondante. M:9Àtidërsonfe^'\nd^
#ii'r^«d«fc3n^e^rè^ra1iftsiâIt(Sftfe! ^M^U^mAl^
Alba plena, ou l'ancien Camellia blanc; à grartâ^ Bejtrs*
flfttnëfc'S ùi> t,'»y'"'iC'1iioo nsid iuoII ;92flyîni 3201 ;»\»»mtt.
Fmbriata; blanc, à pétales frangés sur iSS^S/AfÉ^uiâ&'Ji^
laNP flèf sÈrSèut jftreircotre prtrSr îiëna qUènaSAls la prettfiereVaW^tè •
* Imbricala; carmin, élégamn^Pn^fll^ifiu^^M'â?
MriODTvem qtntiicrerre esra fiioint flpsnotire.
^^ .eiioBnoo £ sliofilib oaq au *9 9tttibo
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W%mm^ml^P^B}fMt^^'«4fmvil 93 iup eiiisllminod
Wte li/'jy urp ii)'>t«ai6't aup <slb9fii lucilnu'b ■mnciot asJufjî 8Ôiq
*#AjP9o'3$M,éftïaib tviiiil yL -^«Kjtnij lfta'2?.'iol8'Jliiupno?.i.ibaA .M
^BfiiïPyfifflfn^OTt .ïsoII l'i'xlolli') aoànilol.'ff oaiosû .tflM
ofWfij^f'Jfflftj rnr.Io'jV/ zol *r;nt •irmq oiicl ob nod Jir,T« li'ixp
coupe des plus belles proportions. .i^;,,,:,.. HbvjîiJ no* ab Mteil
i«ia/a; rose intense; fleur bien conformée, de grgggfm
fFÈPlWRAxW m'a aègasil sslctàqr £ .oiusld ;»Wnànt'A
Il Bjojcsxoct 2ti.earmin brillant: nStalcft de JtottP&fannfti
énnSrq *r « WBtrô ttp^ fïdcrenuf Wngi^T(!ra!W^*ffflw
f ' w^sib^ Ww&fe ni AmM fesfiwwftfe
TariéB délicate et un peu difficile à conduire. tlU8&
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des pétales; beau port et Mie forme de fleur.
Cmttdùsima; d'w ^au Maw; ^7%?il^ variété Wea^
lmctpj^saapor|,e|8es caractère. ,. f ,,
? Archiduchesse Augusta; fond Cçri§e,phsçw*.*Wé et Ojftb?44t
bleu; variété nouvelle, distincte et constante*
2tea/t ; écarlate vif; grands et beaux pétales, à peine irobriijpég
au centre; malgré ce défaut, cette variété est indispensable dans
une collection à cause de la couleur et de la configuration de sa
fleurs, ainsi que de sa tendance à fleurir tard.
Au second rang, M. Anderson place U variétés fort belle» et
dignes de toutpoint de prendre place dans les collectionsnombreuses,
. mais qui le cèdent un peu aux 24 premières soit pour. la constance,
6Ôit pour l'abondance de leurs fleurs, soit pour l'effet orne-
mental.
' Mistress Àbby Wilder; 'blanc crémeux, parfois rayé de roaej de
premier mérite pour la forme et la qualité.
Cap ofBeauty; fleur blanche, rayée de rouge, extra-belle.
La Maestosa ; belle couleur cerise, maculée de blanc.
Mathotiana; ponceau; fleur très grande et de belle forme; variété
fort "distincte. '
Monteront', fleur blanche, légèrement rayée} très-belle/orme.
Countess of Ellesmere ; belle fleur blanche, légèrement rayée de
carmin.
lfie la Heine; blanc pur, rayé de roûge; fleur bonne de forme et
de substance.
'ArdiMuchessê Marie; beau rouge cerise, avec une bande blanew
bien prononcée jusqu'au centre de chaque pétale; variété fkrô.
ftfre. *••'.•
* Giârdvhé FrkncheM; rose, lavé de càrmîn ; couleur nouvelle fit
belle. ' <i:î-
EHsdlïtfi Herbert) saumon, richement marbré de rose; grande
amélioration du Camellia Amiral Nelson. / v
'> ÈMëltia. Pâmpionî; fleur carmin, rayée de blanc du Jbord àji cepirç
des pétales, grande et belle. ,4 ' " : "' ~>J
Jcnny JkVufc blanfc jfer,' fej^&en^flrài^'A^Vlto mm '
et délicate. ^r.,M,. v, , +ui*l{ : *n m J ut T \ .vwîr
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— W3 —
JlWtatt; rcnétîeta; fleur bonne de gmiuféar, de forme ef dç
substance. \ ' l
' Storyt; rose càrmra;tk&ux ](tètales tisses et bon port.
Enfin une troisième catégorie est formée par M. Auderson popr
J4 variétés qui, observées par lui, se sont montrées recommahda-
bles. Ce sont les suivantes :
Alexinâ; pYie fleur à fond clair et panachée, montrant les étami-
nes "aji centre.
ÀàriètiLebrm;TO&e, imbriquée Jusqu'au centre; bonne variété»
, Amabilis; ronge, maculée de blanc; fleur petite, mais symé-
trique.
Carswelliana; rouge avec une bande blanche.
Comte de Paris; cerise; fleur grande, mais k ..pétales un peu
flasques.
Countess ofOrkney; fond clair, rayé de carpe* Cette variétAa'a
pas réalisé tout ce qu'on en attendait»
Duc de Bretagne; gjrande fleur rose; boa port; plant* florifère.
Haileyi; écarlate terne; fleur de belles proportions.
/ocboai; écarlatç brillait; belle variété bien distincte, ..
Jeffertoni; bel écarlate Légèrement rayé; fleur de naKg^nna gran-
deur. . ,
Jjandrethii; beau rose pâle ; bonnç variété viggBWKe.
Optirna; cramoisi et blane ; bon port.
Queentofi Denmark^ lea^lateu* pea tem&; .. pétale» de Jhmwm
forme; variété un peu inconstante.
fiubi^i^ roof^rybfo. f*T*> bftodsft blwcMea; prtmdww: ;Wfwse
et idpne forme. '....,./.;.-.
MiUress Carrkk È**ha*m; fient blanche, bien fuie» i pétales*
^eb^nne formeT Ç'e^y^.d^ tt^Ueuresvaiôéèés,^«ei^e»^4m-
gine écossaise, .^i
imbriquée au centre. ... / • . • *• '•-
rA^awtVAw^lÇ^^ ,49 ^RriçFavr^ matsQeui taacuïée
de blanc; très ionne forme. * ., «... -..•:. T,. ?,
£01011; d'un beau rose; plante vigoureuse. ,j ,. -, j ,; .,[, î0
Maria Terna; belle fleur nppehntoraeNllet? port très-beau.
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— 544 —
Pisani; bonne fleur blanche de grandeur moyenne ; quelquefois
rayée.
Centifoliaalba; d'un blanc pur; grande et belle fleur.
Général Zacchi; rose doux, maculé de blanc; bonne floraison
tardive.
Cruciata; rose maculé de blanc; très bonne variété.
La maladie du Céleri, sa came et moyen de la préfralr j par
M. Nathak Golb (The Florist and Pomologût, cahier d'avril 1862).
Pendant Tété dernier, les plantations de Céleri ont beaucoup
souffert, en Angleterre, d'une altération qui, dans certaines loca-
lités, en a déterminé la destruction complète. M. Nathan Cote a
cherché avec soin à en reconnaître la cause et, en second lieu, i
découvrir un moyen propre à la prévenir. Cette redoutable altéra-
tion est due, dit-il, i une petite mouche noire, semblable aux mou-
ches de nos maisons; les entomologistes donnent i cet insecte le
nom de Tephritis Onopordinis. Cette mouche dépose ses œufs dans
les feuilles du Céleri, et ses larves'vivent ensuite de la substance de
ces feuilles, sur lesquelles elles déterminent la formation de grosses
ampoules ou pustules. Elles vivent dans ces pustules qui de-
viennent plus grosses peu à peu. Lorsque ces larves sont âgées
d'environ un mois, les ampoules se désorganisent ; l'insecte tombe
alors à terre où il passe à l'état de chrysalide, et où il reste jusqu'au
printemps suivant, époque à laquelle il devient insecte parfait Le
Tephritis Onopordinis commence à pondre au mois de juin, et il
continue jusqu'à l'automne.— Quant au moyen préventif, M. Na-
than Cole l'indique de la manière suivante. Il faut éloigner cette
mouche des pieds de Céleri, et on y parvient en mouillant ceux-à
avec un liquide formé d'un seau d'eau de savon à laquelle on ajoute
une poignée de chaux, une poignée de fleur de soufre et la môme
quantité de suie.
Pirif. - te? risette Uttodê le B. Domuva, rai Canette, ••
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.urafiallod lesbinng ;iuq onsfd nulb •t»M»»sV>\s*j»')
iPrésidence de M. Pare*. .ovibifiJ
.MMw/- anaod «Si! joasld eb ôtoasm eeoi -.fitoiwtJ
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verbal de la dernière sésuce est lu et adopté.
™ Ate^^^^WfeWhr^i^iBindtoiftiètiait la
p\ro^^j^r/|j^^l^g^i^0A»)4«»o4c»t«âBLaA^ UHUGoannfesilh
de 3 Membres a été chargée d'aller visiter le beau domaine de
-jariieaiiutitûitfM^a'dfe éWSlBÉhWe^i*^' p^^SSt
rfaifaùo]tttf^qtfitë$dmp^
-deàraM#feidM%bott^fe^
afiè»toctol^caliûmi'ï,*u^
atœ $nhntàfegi& ti^llMëfr ftft ^ cMrèé1)Mamïner îes
-otttiups^ilftais? App^ft pWMer^tietfohikiWn0, ï»'du-
y«w m» ^Mwnirere-resnce.-snjne commission se raaMtJa
Nades, eUe serait certaine de ne pas y rencontrer |HI aScSBoiw
ny qu'on a su ne devoir pas y séjourner. D'ailleurs aucunedemande
de Commission n'ayant été adressée directement à la Société, il sera
nécessaire avant tout de connaître les désirs du personnage ém:
nent à qui appartient ootto propriété1:
m a qui appartient ootto propriété.
J^HnÊmrÊrtM^fgXï* ïadmission de
Septembre 4862* ♦ 3»
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- 546 —
4 0 nouveaux Membres titulaires, qui oût été présentés dans la
dernière séance et contre lesquels il ne s'est pas élevé d'opposition.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau :
1° Par M. Remy, horticulteur à Pontoise, des tubercules de
Pomme de terre Xavier.
Le présentateur donne de vive voix quelques détails sur la ma-
nière dont il a procédé pour obtenir ce remarquable produit. D'a-
près le conseil de M. Gauthier, il a laissé verdir à l'air les tuber-
cules-semence; ensuite il a amendé avec la vase d'un ruisseau la
terre qui devait recevoir la plantation. Les résultats qu'il a obtenus
ont été très-satisfaisants.
2° Par M. Jacquin, de Ressancourt, des tubercules de Pomme et
terre Marjolin.
3* Par H. Varin, jardinier[chez M^Chapellie^à Antony (Seine),
des tubercules de Pomme de terre Marjolin et Blanchard, des* To-
mates rouges et des Tomates jaunes.
4° Par M. Robichon , jardinier chez M. Devallois, à Argenteuil
(Seine-et-Oise), quatre tubercules de Batate rose d' Argenteuil.
5° Par M. Sturbe, jardinier chez MM. Lemaigre et Pessot,à
St-Maur (Seine), deux Bâtâtes roses d'Argenteuil et deux Bâtâtes
rouges d'Amérique.
6° Par M. Fournier, jardinier, rue d'Enfer, 406, à Paris, on
Potiron jaune gros. Ce fruit, dune régularité parfaite, pèse
400 kilog., et à 2 m. 70 de circonférence. — Dans une note qui
accompagne cet objet, M. Fournier indique la marche qu'il soit
pour obtenir des Potirons d'un volume si considérable.
7° Par M, Lhuillier (Victor), un panier de Fraises Victoria
(Trotopp).
8° Par M. Gressent, professeur d'arboriculture à Orléans,
42 variétés de Poires récoltées sur des arbres qui n'ont qu'une ou
deux années de plantation et qui ont été dirigés d'après la méthode
propre au présentateur.
9° Par M. Michelin : 4° des Poires Beurré de Montgeron, desti-
nées à faire reconnaître les qualités qu'il a signalées chez cette
variété, dans une note insérée au Journal (Voyez le Journal,
Vffl, 4862, p. 224); 2* une Pêche de semis récoltée sur un sujet
non greffé et fructifiant pour la première fois.
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— 547 —
JOo Par M. Lecorate (Delphin), jardinier à Argenteuil (Seine-et-
Oise), des Poires Doyenné Boussoch pesant, en moyenne, 350 gr.
et qui sont venues à différentes expositions.
4 4 ° Par M. Lepère (Alexis), une corbeille de 25 Pêches Grosse
Mignonne, Belle Bausse et Reine des Vergers, parmi lesquelles plu-
sieurs pèsent 255 grammes.
42° Par M. Buffet, routedltalie, 4 68, des Pêches plein-ventReine
des Vergers, Madeleine deCourson, et une variété sans nom connu
du présentateur.
43<> Par M. Poisson, de Choisy-le-Roi, des Pêches, des Brugnons
€t 2 Pommes de Rambourg, le tout venu sans abri.
44° Par M. Robichon, nommé plus haut, des Figues violettes
Dauphine.
45° Par M. Rendatler, horticulteur à Nancy : 4° une nombreuse
série de Pétunia de semis, à fleurs simples et à fleurs doubles;
2° quelques variétés AePhloxdecussataetomniflora; 3° trois varié-
tés de Véroniques obtenues de semis ; A° huit variétés de Verveines
nouvelles, à fleurs panachées; 5' trois échantillons du Pelargonium
zonale Rose Rendatler, obtenu de semis en 4861; 6° quelques va-
riétés de Verbascum Blatiaria.
4 6° Par M. Tabar, horticulteur à Sarcelles, 1 0 variétés de Pétunia
simples et doubles.
47° Par M. Duboià, jardinier chez M. Christophe, à Brunoy, des
fleurs de 50 variétés de Fuchsia.
4 8* Par M. Massé, de Rueil, 2 Dahlia de semis.
49° Par M. Loise, horticulteur-grainier, à Paris, un bouquet de
Glaïeuls variés, 6 Glaïeuls de semis, un Glaïeul M116 Muller, nou-
veauté de 1862, un bouquet de Dianthus laciniatus variés, un bou-
quet de Dianthus Hediewigii, les uns à fleur simple, les autres à
fleur double, un bouquet de Dianthus sinensis imperialis.
20° Par M. Vavin, des graines d'une Cactée qui croît au Mexique,
où on la nomme vulgairement Pitaille. Elles ont été envoyées par
M.Jules Vavin, lieutenant de vaisseau. Le fruit de cette plante grasse,
dit le présentateur, à 0 m. 45 de longueur sur 0 m. 40 d'épais»
seur ; la chair en est blanche et les graines noires ; il est très-bon à
manger et rappelle un peu la Fraise. On le mange surtout coupé en
tranches minces, et accompagné 'de vin sucré. On cultive cette
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— 548 —
plante dans les terres tempérées (tierra templada), c'est-à-dire assez
hautes pour jouir d'une température médiocrement élevée. — Ces
graines sont confiées à M. A. Rivière qui veut bien les semer.
21* Par M. Teinturier, horticulteur-grainier, rue de la Grosse-
Horloge, 2, à Rouen, un Marteau pour palisser à la loque, dit
marteau rouennais, avec les divers objets nécessaires pour le palis-
sage. Cet outil consiste en un tube de fer de la grosseur d'un canon
de fusil et long d'environ 0 m. 30, dans lequel se meut une forte
tige de fer terminée extérieurement par une large tète et faisant
office de pilon ou marteau par son autre extrémité. Le clou à plan-
ter étant introduit dans le tube, on pousse brusquement sur lui la
tige de fer qui l'enfonce dans le mur.
22* Par M. Marcus, propriétaire, à Rochecarbon (Indre-et-Loire),
du fil de caoutchouc, de fabrication anglaise, qu'il emploie pour
écussonner les Rosiers.
23° Par MM. Auge, frères, rue Sainte-Triaise, 5, à Poitiers,
deux étiquettes en terre cuite émaillée.
24* Par M. Lobin, serrurier à Groslay (Seine- et- Oise), un Roi-
disseur pour les fils de fer des espaliers et contre-espaliers.
En l'absence de M. le Secrétaire-général, M. Bouchard-Huzard,
premier Secrétaire, procède au dépouillement de la correspondance
qui comprend les pièces suivantes :
1b Un certificat délivré par madame veuve Moutard-Martin au
sieur Ponchain (François), qui est à son service depuis 25 années.
2* Une lettre par laquelle M. le Vice-Président de la Société
d'Horticulture de Rouen demande que M. le Président veuille bien
déléguer un ou deux Membres pour concourir au travail que cette
Société se propose de faire sur les Pommes et Poires destinées au
pressoir, pendant son Exposition d'automne qui doit s'ouvrir le
V octobre prochain.
M. Michelin et M. Cochet, de Suisnes, seront priés de repré-
senter la Société impériale et centrale auprès de la Société de la
Seine-Inférieure.
3* Une lettre par laquelle M. Ricaud, Secrétaire de la Société
d'Horticulture de Beaune, demande la délégation d'un Membre qui
prenne part au travaux du Jury de l'Exposition que cette Société
doit ouvrir le 43 septembre prochain.
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— 549 —
M. Loise veut bien se rendre à Beaune en qualité de Juré.
4° Une lettre de M. Chantrier, horticulteur à Noisiel, qui de-
mande la marche à suivre pour prendre part à l'Exposition inter-
nationale de fleurs et de fruits, à Londres.
4° Une lettre de M. Avenel, de laTriuité-du-Mont, qui, ayant
envoyé, en mars et avril derniers, des tubercules d'une Pomme de
terre recommandable pour son rendement, pour sa bonne qualité et
parce qu'elle se montre habituellement exempte de la maladie spé-
ciale, désirerait savoir quel résultat en ont obtenu les personnes qui
les ont cultivés.
6° Une lettre dans laquelle M. Vavin (Eugène) a consigné les ré-
sultats des observations faites par lui sur des Melons de Chypre et
des Melons d'Esclavonie venus de graines que la Société avait re-
çues de M. Kreuter, de Vienne (Autriche), Membre correspondant.
Le premier de ces fruits, dit M. Vavin, a la peau mince et l'inté-
rieur très-plein, mais la chair en est ferme et d'ailleurs elle man-
que d'eau et de sucre. Quant.au second, il a le grave inconvénient
de se fendre, il a les côtes très-épaisses et il est de qualité médiocre.
Le plus gros que M. Vavin ait obtenu pesait 3 kil., poids très infé-
rieur à celui de 40 kil.qu*indiquait la lettre d'envoi. Au total, ces
Melons sont loin de valoir ceux que nous possédons. .
Après la lecture de cette lettre, M. Laizier communique aussi les
résultats que lui a donnés la culture de 1 4 variétés de Melons dont
les graines, provenant du même envoi que celles dont il vient
d'être question, lui avaient été remises comme su jeta d'expériences.
Il a reconnu que tous ces Melons sont de qualité fort médiocre, et
fort inférieurs à nos Cantaloups.
, 7° Une lettre de M. Ottolander, horticulteur à Boskoop (Hol-
lande), qui demande la rectification d'une faute d'impression
commise dans sa note sur les cultures de Boskoop, insérée dernière-
rement dans le Journal. Il a été imprimé que Boskoop a SI ,000
âmes de population, tandis que ce n'est en réalité qu'un bourg
peuplé de 2,400 habitants (1). M. Ottolander dit, en outre, qu'une
(\) Vérification faite, à propos de cette réclamation, il a été constaté
que le manuscrit de M. Ottolander porte 24,000 habitants et non 2,400.
Il n'y a donc pas eu faute d'impression dans le Journal, mais bien re-
production trop fidèle d'une erreur écrite. (Note du rédacteur.)
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— 550 —
grande Exposition de fruits doit avoir lien à Boskoop, an mois
d'octobre prochain, et, avec une extrême obligeance, il veut bien se
mettre à la disposition des Membres delà Société qui se rendraient
i cette Exposition.
8* Une lettre de remercîments adressée par M. d'Emonville,
d'Abbeville, an sujet de son admission en qualité de Membre titu-
laire, et de la médaille qui a été accordée à son jardinier, le sieur
Etienne Tudts.
9° Une lettre dans laquelle M. Forney, tout en adressant des re-
mercîments au sujet du Rapport qui a été fait dernièrement sur
son ouvrage le Jardinier fruitier, par M* Duchartre (Voyez le
Journal, VIII, 4862, pp. 406-409), dit qu'il s'est glissé dans ce do-
cument une erreur de copie, et déclare n'avoir pas imprimé que la
botanique et la physiologie végétale « outre quelles sont parfaite-
ment inutiles (à l'arboriculteur) deviennent nuisibles en compli-
quant l'étude de la taille. 9 Afin de prouver que telle n'a pas été sa
pensée, il reproduit l'alinéa suivant qui se trouve à la page 2 de
soi onvrage : ce Déplus, au lieu de simplifier Vart de la taille pois
w en faciliter l'étude, on voit certains arboriculteurs être entraînés
» à compliquer cet art en l'augmentant d'une masse d'opérations
» plus curieuses qu'utiles, et de l'étude de sciences étrangères au
9 but que se propose la taille (le produit) et qui, outre quelles sont,
9 sous ce point de vue, parfaitement inutiles, deviennent nuisibles
9 en compliquant V étude de la taille, la botanique et la physiologie
» yégétale, particulièrement, » — M. Forney ajoute qu'il a reçu
de M. A. Leroy, d'Angers, une lettre fort laudative sur son Jardi-
nier fruitier.
40# Une lettre de M. A. Robichon, d'Argenteuil, destinée à éta-
blir la légitimité du nom de Batate rosed'Argenteuil. Dans ce but,
il rapporte qu'au mois de janvier (857; il fit l'acquisition, à Paris,
d'un tubercule de Batate provenant d'Amérique et appartenant à
une variété que le Comité de culture potagère reconnut comme
n'ayant été encore jamais présentée à la Société sous un nom quel-
conque. En 1 859, de concert avec M. Louesse, Président de ce Co-
mité, et avec plusieurs autres Membres de la Société, M. A. Robi-
chon donna à cette variété alors innommée le nom de Batate
rose hâtive d' Argent euil , ce nom de localité indiquant seulement.
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— 551 —
dans son esprit, que c'était là le premier lieu dans lequel cette
Batate eût été cultivée en France. Se basant sur ces faits,
M. À. Robichon s'étonne que M. Lecomte (Delphin), en présentant
cette même variété à diverses reprises,lui ait donné des dénomina-
tions différentes, d'abord celle de Batate blanche précoce à chair
jaune, et, dans la dernière séance, celle de Batate rose du
Brésil. Il voit de graves inconvénients à cette substitution de noms
nouveaux à un nom déjà connu.
A la lettre de M. A. Robichon est jointe une attestation signée de
plusieurs Membres du Comité de Culture potagère, qui établit
l'exactitude des assertions contenues dans cette lettre.
\ \* Une lettre par laquelle M. Cottu, qui avait été nommé par le
Conseil d'Administration, dans sa dernière séance, délégué auprès
du Congrès pomologique de Lyon, annonce que des circonstances
de famille et des devoirs sérieux ne lui permettent pas de remplir
cette mission.
M. le Président prie M. Jamïn (J. L.) de vouloir bien remplacer
M. Cottu.
11° Un ouvrage que vient de publier M. A. Carrière, sous le
titre de : Encyclopédie horticole (4 vol. in-18 anglais de vu et
558 pages; Paris; sans date). — Des itemerciments seront adressés
à Tauteruyau nom de la Société.
1 3°Une note imprimée en deux pages in-8° de M, Vtctor Chatel
sur la maladie des Poiriers et le Juntperus Sabina.
Les Comités, après avoir soumis à un examen attentif les di-
vers objets déposés sur le bureau, formulent à ce sujet les proposi-
tions et avis suivants :
4° Le Comité de Culture potagère fiemande qu'une prime de
2e classe soit accordée à M. Rémy pour ses Pommes de terre Xavier
qu'il déclare être un superbe produit, et que des primes de 3e classe
soient données à M. Fournier pour son énorme Potiron, à M. Va-
rin pour ses Tomates, à M. Lhuillier pour ses Fraises Victoria* Il
adresse des remercîments aux autres présentateurs.
î*Le Comité d'Arboriculture propose de décerner une prime de
3e classe à M. Lecomte (Dêlphin), pour ses Poires Doyenné Boussoch,
beaux fruits qui offrent tm intérêt particulier, comme étant venus
à des expositions diverses. — La proposition faite par M. Pigeaux
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— m —
d'élever cette récompense ntest #as adaptée*1 par cette eonsidératioii
que, cowmele ^tvobs^^ Mu Jarnlû'XJ. M, te* frafts 'pr&èatés
pa*ïi*.:L*e(»irte'ii*dnt^
BotiB40(4y îet^QBj cfaiUleilréy oewei variété ifttttafofe comriie pros-
pérant &!to»tes< tes'eatfositioiiau Lai rtcdfe éoteiti dtemattdtf que
des: reriierflfaentstfôienfc àdréssésta*x*.,ai*tro& ptâsefitaieut<s, jiaW-
CG*iètefiient4Wv Lepère qiiia'âétlarBr nfeflas acqeptefldô' réoeto-
pen$e pCOf ses magn*ôqueeiPécb«Sf ^11 reconnaît qu«le& Pones
envoyées par \h Gwssem sont belles; indiquent beaucoup de fert-
lité dans le sol sur lequel elte&isoiitTefiUéseLfont4éfciTer d^ceth
Baitmlactriteîedoi^ftéeauki arbre»; Il déclarante le Betswéde
Montgerempréfeatê par M. J4idhe1ih ^ést ùq fr^rt juteint, '"siiéfcé,
légèrement acidulé, qui doit être classé* coiô'toeJ'dè 'hbmtt titetttaâe
qualité; Iqiie la Pôqhe de sènfis dp mêro* présentateur mérite -tfètre
oulUvéef;iqaeJle8ifîguesidôrM*iR()iritboiï sont bo&tiés et ti&MbéDes;
queileS Fôehies de ptein**ent- récoltées par M. Buffet oftfc ctoe'MBe
ttppaiBTiPeyi inai^ fie peuvent î -être' nux*mè& sans FeiaBiea de
l'arbre,/ fcttettdu? quielles soBt> difformes; enfin èfutf la* fraife
pféscntésipab M- RtàssQrt août beafar et ^bte** Retira. < " ' r ■■
■3° -Lp CotoUédeiWoric^tow 4eba»*l<* que ^uttfceïfrfcnw eekût
acdôidéesli'M^Raid^tle^ Wma <te Sciasse pmr sa rifcmbreitté%t
ftrt.bettysériB'deJVftiitto desénie, ltfS'ârtrtr*itlé >^feé»ë petites
•Yeratf to^<pankçbéfeè,poUi> son ^Iwgoncùxk'ionaie RéfiefftèriMffir,
enfin pouii ses «variétés d% Vérb&stum gfytMria. ^ RëlafHfemetifà
cette. i dernière piàti te; Mv Beisduvitl ftfepôttw^as> qli'aHe* àit<±*te
. dïntérèt ppor lautoriser la Société, à ^récompenser topréwataJlfeÉr,
leifepfaMtintiflMl^^
une eqpèbed'ofnentaal Éofrépoofeai cette «dhaeiwltiaB, *û Membre
drtjqufocudott encourage* l'habile horticulteur/ de ti&wtj l frpefté-
vérer dans la.-»ip idanu taq^leiU'détjtobte^
|mi«?ifib fe9t:païrçcfra< à oblÈm^ des i variai de^iCfetleéspcfceWont
anta-ofoQaiHsaft fûcd^^-teitypey fist*jiwiu^ lu^nfrtriaffilb.
Coasalbée à oaqujetvilq SflttiÔé ido^la puopositioQ 4a JîtottW^-
Ida psésetototenn; àe»biri^esîplinée^ flfluiieé)KcaVrotit lit iteritttal-
ments de la Société g toutefois^ Ite^ugeiqanCdéSwtif^ilfclQlaïéefe
deiM. Lote be smipobt&qtf frik fih éep présentâtes tewttnîées,
etotitoiisur.bsiteimÉfcd^ v
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— 553 —
4° Le Comité des Industries horticoles* «st d'avis: J0 qu'une
prime de 3« classe doit être accordée à MM. Auge, frères, dont les
étiquettes en terre cuite émajUée seront avantageuses en raison de
leur durée et de leur prix modique (5 fr. le 400); 2* que l'idée du
marteau à palisser de M. Teinturier est bonne, mais appelle des
perfectionnements dm la mise à exécution; 3° que le fil en
caoutchouc eraptoyé, par» M: Marcus pour écusawmer les Rosiers
ne semble offrir ni avantages uéete ni économie; &° enfin que le
r^idUseur de M. Lobia n'a rien de nouveau et ne parait pas rem-
porter sur ceux, qui sont déjà cquûusj .
, Ces diverses, propositions des Comités aonksiicoessivement mises
aux voixetadoptées. M, le.PréeÈtdent remet les .primes aux per-
so>une$ qui les ont détenu es^ i
M. Jlamin (J. -.1$ communiqué à la Compagnie l'observation
suivante : M. Payeu lui acemis unfe Poire /rapportée par lui du
château de Ternay et' sur laquelle seimonti% ua& large tache de
brûlure, avec affais^meat .et induration du tissu dans toutB cette
étendue. Cette Poire offre tous les earatitères du Boo*ChrétiBn de
Rans ou Beurré deNeiwJiaUu L'a<Jcideat<qtfeUè afoib^erttaB coup
de soleil analogue à eaux qx& beaucoup de fruits ont ïeçus cette
année. Cette altération est frès-f&chéuse, passe* qtf elle arrête le
développeront des fruit» et leur donne une amertume, cp&ine dis-
parais jamaû. Les Poires qui \fff montrent le plus* sujettes sont
c^ll^ qui ont le plus4ejû^ surtout les grosàdsipeau. fine, comme
la. Duchés^ la Crassane» ete. C'est surtout iFiexpeâtion du cou-
chafttgue les avbrea y sont sujets; même là Féoorce peut aouffrir
et pa se trouve bien ,d& Ymx dtûre d'onguent de Sain**Eïacre sur la
tige et sur les hriflt3 latéraux. Le soleil pradautice fâcheux effet
loflwjju'îl b»lfe tivenaetït' dans ùae ^éclairoi^ entre des nuages,
plus mon* qweioiBfutflrsft »6Jontref sous un ciel pur. .
MvCottu a. yUiîcatteiawiéeydes 'ûrnita £rappét(,de^J)iî4tare sur
des espaJieraà toutes le*»expo6#onfl; la Belte)Àn^râe, elle-même,
n'aças échappé à<oet accident M. Cottu pente ;qu& les coups de
soleil, « fréquents cette années 4mt été produit paroles fortes cha-
leurs qui ont succédé brusquement aides temps froids.
M. fioiflduval rapporte que, la semaine dernière, il s'est rendu
chez M. Domage pour examiner les plantes venues des graines de
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1
— 6B« —
Mirabilis * hjijridea «nwi i M. BJ Letoq ji dd : «Otertionl-Fferrtéid ; *
offertes àf la Société^ au printeinps titfrniér. Tvùiè» ces plantes &tt
biendte^éiiJaWteJlJbfiiBB.idfiS MtotblhVichtf/lto** et Jàhpa,tyià
oi6fânwtrti*l*i(hi$\tobe,ù*^fo première de ees espèce», fcmt'feâ
pftâQAiiifctes ^eotile«ir9îdiVerapa'quîaû^volt au& fleure dal^ seconde;
dam to' jlsâinsi .MwBai^Qval ne icferôt1 pas que tes Mtrab&b
bj*cidô8y tout intéressante rqtfîls s&ot,an poittt de vu# phjgieû
logique, aient beaucoup d'intérêt èonihie ptatfttt d'ornement. '* "
Ml/B6isduvàl.ffit ebcore que, dans une -Uande précédente,
W. ^ Rivière lui a femiï un petit animal trduVé par hii en grande
abondapee S4urditersebpJaiites grasse^ dans la belle éôtlectiofi'dtf
M, G^e^eney. jG^i adiroaiié^t une' peffite Araignée, Ye CieKfer
trwnbydioidesy qui ne peut faire aucun mal aux plantes, pttfoqrïi
çsft c^nawier Qt Jfc wriomifc cfra jde' manches oti de ftacfcwnsl ;
Il est donné lecture des documents suivants : . ■ J *
- 4f B^ujtftts ^rto-ewltiite^tMïe coHeodion de Pomcires de terre
do&péç jpa* 1» Société impériale et: eeatmle. d'Horticulture; par
M***; "t:-
2* Rapport sur la flaratam 4fc jftntda \Baèm>tnni hum. chez
Bk;0çfûra*ui,\i lia: Q*etleiéei*Brfcç par Mi-lhKHABanl. ' ■•'; \
L^ coochi^w^ d^cft Rapport, tendaBtaafTenvbi à la/CtauM
sion de^péco^pqn^s^soni ttdopflées itela^flociété.' - m'
..M^Seo^ • '< *
.rjptffaséw^estla^ A r
■'-"'"•■- l ;,r "iiiiièi ïm 4 1 septembWÏ8<&. " ! '!
.-.s, ■' .i.iMi.ï f, ,'-t '.;-- -^ '-M'!/ .» . • . r •.•■'-'•; - :■ • •' !' "'M»
La séance est ouverte à deux heures, ii ■ : '•-
ifce, procès)Mwbai de bbdetinièare avance est M et <*do]Méî ' '• ' K
M. le Président proclame, après un votede'toSociéréirrfdmtferidâ1
de.xfetif B0U9MÏ MamfiÉntlîtpbflr^! dota* ta pféiènàltiotiVété
faite dans la dernière séance et mfa ^ontevé àftéuoeoppOBtttoffl; ; i :::l
,!Ue«ïi*j©te^vi»t8fSW« ««poste statelatteani'î' l »' >•'*•*>
*• Par M. PerwuiV jdttiiHMT (Aèi!MUModt<myà Sue?; ifa*
touffe ^toîf-owa^i* -^^q^ > Ua^obërèute adhéi&ht
encore à la tige. Celte jrttidté;|)iii*i^^
dans teepijoptiétôs'dajH^ MoÉttbfrv à tfeitafti* J /lu ?iâbi* Ile
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— »56 —
juin f859ill& Perrault t en weut twistubmnleô qtrtj coripë«en
dauj, produisirent tkax décalitres < Lai céeplte de cette ahn&s'efct
^leyéa à U hectolitre^ Cfttie Fûmtoe datante est tardive ; elle fleurit
pendaqt dçux mois, - sans jaitoia dpniierîdelcùit Lés tubercules m
. sonttrè&-faDrinjera eUdfaa bon goût ^ pe-cpie lé présentateur aHlvitoe
surtout àeequ'ila n'émettent jamaifc deigenttesrâvant la fin du m*»
de paai, M. Moulton- désire, tp» oeftcrvariélé, ai die est reoimwae
.# Par 8f. Joseph Audefwy, iardiniar chez. 31. &m&, > & 1 Alton
(3eine-et-OiBe)i des tubftrotitea 4e à^ux Pommes déterré qu'il
BOname,!* l'Horote&seîdèChaHibDrrifrlafiPdtw de-Bouilion.
» Par M. Raxôret> à Moqtronge-Paiâs, difféteiites variétés* dfe
PtoflBfa*{df tmtf , .'..11'! • »•■* v.' , .
40 Bar M.JMmttlie* (Victor)y jardinier, ohea M.Bergmatt^dtes
Fraises sir Harry. . •!.,!.- .■- -î ••:» . .. [ . j. «. ?.- - .. -v> -h II
*> Far M.' Garceaui {Auguste) y jardinienMriarfciché*' à ipflay
(Seine); 11I1 Artà&fetf veû© sur un pteii i<jti a été planté au itièîs
d'avril. :""■
^Parleimôme^ded\Pofowétdé8^omi^rf; ( '•!'- - 1 ' i ^
70 Par M. Maseé (8imèn)i prqpriétâfiiteà Rueil, dès PotV^ Louise
BoiuwdUatranobBs offertes tomme pQUvtat»ô*rei»ôtil&s; A eelte
variété n'existait cas emeot© d«ns leu collection de la Société. [ '
8<> Par H. ^ebuùeVfite.^étûniéf istè à Roueift{Séiftfe-Inferifeu¥e)>
3 Poires de semis nommées ( par iltti'Beîgîcmot te Reitie«6, ililkn
de Rouen, n° 124, çt^s/^pr, éf^lejneç^oîigenues de semis.
9* Par M. Nesnard, jardinier chez Mme Dessards, à Lumier-de-
Guérard, par Farmoutier'(^fneUt4larne<J, différents fruits dont il
désire connaître le nom, . •. ••: m-»1.* 1. ■iî-i//,»o *>> .•■■■n.wJ
4 Oo Par M; .CïbaKtoh^jettnft, propriétaitooi Ghâttltoa (Seine), une
cftrMBfifdef-Poifîwvariécb.î. / r : - . ■ 1 • / •;?«.' - "l| ■»! ï'
;4f jPft? ii> Bôftpoft (Adolphe); :pfcôpriéiairèr. à Sceau* {Seine},
tm pan^jjîfe ^wiBejUôfiataspepiné. ... •:;.!.; r>) - i-.ï- »ïu.
4* Par M. Lepène^AM^^deMontpeiaïV^au^^BaïSyi^e^beUle
)riifoitocMw,<4bév*e^^ ^^
4 4?; tfftr ftfc iefeloûd^;* Sa^tBfakè^Sdihe*t4)ïfle)^s-jHr«i^
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1
— 85* —
Rqme^làudaite'Bavafr.yb m^L-Mun'iU àl Jm-'iî- .---i .,■••>.■>
15° Par M. Perrault, nommé plus^itoutyuûiMHiqueC iform^de
plnsieu&iVàrtttértèo^^ i,.<j m'» si .j t
8aifft>tMtoW<3Û"^^ d#W aapi^ta
de soleil (Helianthus annuus Lin.) à^rad&ubtek w \. > « . > .s ^
-nfpjiftrtiMfc fltafrdiii^ jir^kDiéltefciM^LiÛé^ à Pierafcte
(Seine), deux pots de Reines-Marguerites otttenB&ttaseiroSk! ..-t
- ni A Ra* Mi lï^arfltaJrtiwrtleiiiL à . ButâfeH?* ta* Jf eiçvg&wu* #0-
fW^idp^misiqtirïiinonïnwtEnié^ Tatoi^ il ;;„) ,;.j.i«.. : » ,- .
f^A^Par M^ So«cltet,\dejBalgïàD^>,uû\ pki fleuri dfe JPoly#mm
Sieboldi. . . ». ;. . ,, »\ */_.\\
L^A<>tfd(faBiita«kë^ £aît.itbâe9jfer que
WyRfif^çoràimiS^ebal^ié éftfereorinigttiuU |pr «Quelque ppmi»*
cWïùfejiplira&îipbtàpD^séioligep ieunee [poii^^dwaiihûa^tW
mangées en place d'asperges ; or, itafattogdèm; pcdsibte daftirt
tfftj»areilfu&gci4e^6B;p^^
fistuleuses, et qui dès lors n'offriraient qu'un aliment iiluwrd
Marguerites. .oaijJuJîi *»-n.rin--I/ -.-■: :./»■.. i-.^mm^ uuî
de Glaïeuls variés, des bouquets variés de Dianthus'H$iifài&à
^i^titoeîiiérifc^^^ h,.,iM ' ,. Woiq
iflttUM tanues/da;iwraiscnii|s^nj4ft8jfiJ) «wu ïu\vMiïK\Uv*iuntt>triv
25° Par M-Ka0^fuBed)tttJiebeid^
tTftr qtfwM grunHg r^pi^ît^ de yégétaliaiLreiukait cet arhrf> tr^
<c*> .«w4>q^/4|aiU4^^J^^^ifluaM^ MeÇSH»-W .flWff .
M. Pissot communique à c« sûj^tuwçotç ap&$lQ ftftfil JIJifJ^Bff
lecture.
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— «s? —
Secrétaire-général, le dépouillement de It/ttfr&prfndd&Geirqui
comprend les pièces isûiyUatos : j ôuirnorr .îîfn- 4l .1/ 7^1 51
4° Une lettre par la^uiella M/i'Grfe^atnfc, p^afèe«di^id^Ek)meni^
foré à"<ttléâtf6F;Ââlikéiittiàgt * la Socièt&iîe'dentr'exMnpiareâîde
ttlPMffiotf-'db sbn <>imageiiAitolé : ^«m^J^^en^r^ittMfoftçt^
et pratiques <tardtoHbiêitur&(4)J '.''.A > «v«;r *i>..i .A-AY I'-îK: -jf.
' Des wAeBcîiiiêilslsetônt attrensésjaci jMQfrdBilà Sbfciéttfjà Fau-
teur de cet otiJeteuraill •» ..•i-M-fv m..;i .j, .: ..j ,i:.,h , .n;{ -,*
- ^UneleUF^^IaquetleM. ilôJdortew^Ilénnïâsà^ Mdn-
ségur (Gironde), fait hommage ft*iin éiwragerqtfflpieirtckihiblMr
fcms le titie cfe ':- Cùlfa* des: atères fruitière diûnù vèhtyWotibns
élémentaires (2). .A>vvW,
' • 0* une lettré de M: ta'Pié«ieart dë-ifrBopi^tl'floirtiiaMlÉiite/de
Meâli* qui deirianfle' (^ua Membra saH désigné p6u* Mr^^àYtié
tu Jury dFe*amet* à l'Exposition çu» cette société 1 dqittenikn à.- Grée-jr)
tfu £5 septembre au t^ottoliré; - : •••• ■■!•«* «/'> - . j n . - .' ..inu
:>' M. Boisdwtal tettt bien, se: rendre ffaid€pir eipriméidàns çeéte
lettre* »* '■ m . ''• ;» • • ; î . .it.'.'i -••«»! ?■*• ijrji j-j .? \>nrA\s\>i\
- 4* tke lettre dé îtemérôtiiâtf àdtâfeêe J>a* l&tofeiitfatt Sbjttt de
son admission comme Membre titulaire. >>" - ^
' 8* Une lettre ptfrl^^
à M. le Président s'il-r^veitaitdvattite^
feritoâiisl parla mous^d^te^hattxbydrauiîqub^i^rdireilt fffcne
déffloïili<Jn.' -i«'«mu..\' ..[, -,.;.,* ^j . n ^ • 1 î. * *:m» ,>"i«rY vVv.^wn ef,
M. flayeû dit q\ae^rdétotedô«hmrihy^^
probablement une' actton fttioraMdstfr 4tt.r{)uateâMt#ttiip9(
lûdfe'qu'rt fafdratr qù<* cette (MiixnfûtfpahréBisé© et ûrèWgaleû&nt
rtpatftiev à tfaiscmtte Soo.iiw^^
vérisation entraînerait une dâpeaseitrepibptcBalalivmnent àlfèflèt
quWpwtoattv^iiiito rr/1 "'(■:'-
- ■#> »éd* l«ttreiîd*WjiLâbatteux dH)ri»w^ortin^t«urrata Ma^fc
îfftedeîlfetéé; ^,nqui)sc ptaâhttfft w/c^ida&s^ilinc&mptp ttnduiite
«fe'rii LU ir, .1 r> Jjmdmaa KDiIi.lM.y'.)/ aL ûliLufga aLmaq eta/ii[i «iot»
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jntpéiQ&lpeftcBnMJe^on li&tiM^ tourne èotnliïM i Gaeaét t*oà
au Mans, et qui demandera cet^enréur soi V ratifiée. "',l''- *n
. JfiUwMte^idauèîaqïlfcllBtM. Carindir Coiau/ de'Boofegnê^ur
¥tf% >$g&$to te djtffêcrtteefcqui lui 4eri>bitBt otistiçr fentrettrié Pêcfcë
$HP3tf PftEJui dti BfXBiBiiattattjafcde taqueitelfj Dtfpuy-4arti&é
a communiqué dernièrement ses observations (Voyez la pfocàfr>#et£
baJ4e 1* séance taMaoût dfin*»^«py4^)y et IaÇrostëMighô&iie,
dopt tcôtta; ?êeh# a/ été inégalée tomme iqnt .ample vartètiofa;
M. Cornu demande, dans la même lettre, le nom* d*tfn«atftitfteâ
feuille ^OKaate^psW ila détenmnat^oa auquel 51 n'envéi&iqué la
r^ï^d^d^a : jy^^iof ttiate laissée par » une fèuitte mt ttrâvre*
sawVipdicaUoa.d,w^ewàalrtctàre.' ! '• -
Cetarty$fo£ft$wtèiw^^ •* *
^$p Une let>xe:de,M. Mi ohâlift Native à divers objets et aot&n-
m#l;k riflajportop^fi Qftfttotf L'eftupririe déléguée suit an G&fcgrèa
jmjnotygique deNaipur^aoitîl'E&pOsitioa intecnatbnale Ubititole
,, .Jtf, 1$ Secrétaire fiât ob&ervej quç< te Gonattt dadmirristration d
paçjkjtçorçnt , a^^réqié 4$tt6 ; â^partence* pUiÉ^il à déjà prié*
rçp^uterla, Society impé?ip,lei eUûntr&k WM.Malot e* Lapera fc
î^qr,,M, JaDjia [J.rW à Jjpntott» .:• « .- •- w?
è^URf lQtyr&iw'i*SHpUe Ah Hejan Lépne, jardinier aouclilteiû
flç l^c^yiUiçwj prte^GhftWttpirt (Bawte^aiîn^demindequ^iiè
^mïjQJ^sfpp soit c^^é^tf^mBil^r ies-Mrbtes Ûirigés par lai *ut
cette propriété. —Cette demande est renvoyée au Comité d'Àrfbrè
guitare , (J1 . •,[!... j/ï, r- .■!..".[ j.-.Jïiï' i: n-: ' '■ ''^ •-
_, IQ.o uoç J^^.parvteqReU^.ÎS. /Orteti^îïïiieM.îldPiéaÉdèbt'aè
jçppfi^t yqe ^mm^cmipi.sQiftd'^iiiiiner la .jardinidirifcé par4é
^iei^Pie^e^i^r^^M. BJôWsfc.-. .■'« -nu/'. î. • - ûs'I K
., 3VI. leP^jdçat^arigpe, eomj»e devant yf^rûrôr b.Goinaais&tas4el
H a§^iq,^r ^f^frÏVm*¥l^-Cl^vïfatt^ ;• '-;. ' .*.nq ;.gu
Par spited^w^onda*^
4;^rçt^
fgjsarçt jfffftB^^iB Apagnâft 4>f s (b^M;*^ânfc Mbrtcotylâi<&
I
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Tient.de d^velopper.ijn. pjagoifiquqi ïégimôdanBtoqaçllèsfîuitabût
déjà nou£., L'auteur te l'aitklô«$père,qiQe l^bananâa jfcwwm
mûrir dans ces. w^ttpBSi^f^Woftiiftllçswi :u ni <i> ii<i ^ f*n K ^.
; M. le a^arétaira 6*pcime :1e wgreI4quë Faj<tiWe (61 jattriiaî tfHyè-
b$ afeit pasindiqué tenos* de Fespèc^ d& àtwd-qlxïitletk M fleitëtf
m* flP> plein* ttmt lui; M sol de, la Praaceg probablement imët &
J^s Comités, apifc aïoir exapTtûnéi attentitefaiettfe lée^bjetid^^
^ ..fiOf le bureau, exprimeutkar jugement à ce 'sujtet dfeh itia^
piàFoawiywte::' 1» «.,.•/...• -.h'-â ,■' <vi./' ,• ï -ï"i: -i»ï-m( .'».!/:
fc.i* Le Comité deGaltora. potagère e*tifi*a*i£qa!ône Jarômô :fié
?.pta5*9 (toit être accoudée i M^Rènlaulefour^tf^nttné «i tétifê
nouvelle, et que des remercîmentsdoivetot êtttt Jad*eB$és:afoi prt-
sent^tewrsdes autres objets; rentrant dansfee^flpibàtitk^J ^ l ' }
-rWI* Gomilié.d'ArixwficâliHro denwLhd^ (jû'iiûd^iifftië Àe SI* kl&se
soitaaoooléei Mw ÇBetretaquià iwésOBÎtâ' def*A* Hèfties «fcfcèë;
§t qaedrts jemeicîmaiiis soient *dte$9é*v au Mtti teh Stièiété, atii
autres présentateurs de fruits. Parmi les fruits envoyés ptffîkli Bi>i^
buPôl, laaMqg^otteRriaèttèn^lt
I*u$ limite Milan de Rçum^^
d&tor ; la Poir^ii0i4 W^btifoûdânteiîtttetlsië, lëgMhient gVatiUlèé|
sucrée, mais un peu faible de aatfètfr, ta tofel,1 arisè^benifa, ' Qtàoft
aux Prunes, elles» $enàvV6tXto>teiMe*r,'lAÉ :fMits^ketit4' W
MuNqsnard, n'étant pats eikfcrè mûrt^derroritè^è eiaràWéèn
teupa coiivenable/Les Ptàres4* Mi Ckardôu, Jettàe} 'mA W ûtfe'ftrè
3o Le Comité de Floriculture propose d'accorder une priiolé' 'de
4P.ditieâ M* Pàhan\t.pdirf^és M*û%-mkiVÀ6it1Aà Çhl aptfar-
«eoujetU- à! pliisieùrd ivariétfe brèn ;dibt§urt^;M4l tet'd'àvî^ que
M. Tabar doit avoir l'honneur*"*!! -iâppéfc' cfe^HÂÎB'dè ^ âa&e
BOTsoa ncmveari 'iWar^wft^^^fe/'^èM^
une prime de 3e classapOtt^deb^V**^
(^pour tes autres ot)^
W^anterdefaS**^ petit l&Mtii
'/?fMw de IL(Ftatatoe#(M^^^^
»»ltWiHmedJiHi«prfïiile Wttfl à' ifài^krpfoeur; éeux qu^ portent îek
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M.Loise. ;. _; ^r ? ^ j;^ . f.;ov::v;(;!',:£;-- :
Il est donné lecture ou communication des documents «Stifrlnts:
2° . Jçstf^çfiphs^nnees par Te Comité ^ÀrBottculture sur ljem,-
biïagft.^^its q^en^e fffpçftsç fa préseptep à ta Société •
3° Note sur un mode de culW^de.UiPioanaetti^tecœ qtti-aété
employé en 4864 et 4 862; par M. Raveret.
4° Supplément aus$toppertitai& flofflgttttiflB qui* été chargée
de visiter les cultures d'Asperges de MM. Lhérault, d'Argenteuil;
M. Gauthier (R. R.) , rapporteur. • l/ [f
~S*'tla£(fc)i*^^ &UriP,* jfcrtSfcier
c!feiMaftâIlfèl^tâtïy^^hi[S,;, Mi À. Dtnfod, rapporteur/
.Xiep ^cl^iojw^.ce, Rapport tendapt.aureaiYoi l^la Coni^i^
sion des récompenses sont mises aux voix et adçptfeftj *. ;
; e*<*fotoptèflâfc«9<^
tembre courant; par M. A. Dupuis: • n *'* ^^ • ' .l'M ^ •*
'îOekfôréfc^ a •*
£ E^tlA jvSafj^ est toy^/^3^lièiûu^.jB^4Qfl^V. /'.■ ".■ i. •.--j-k
... . * .TTT-i-/ .'I .J/y. 1 r ;c';./i;. .ftfc
S. Baron- Chartier, propriétaire à A q ton y (Seine); par M H. Loise,
père et fils.
3. Basset (Auguste), fabricant de serres , rue de Baguera; par MM. Ri-
vière et Andry . _ ■■noow
4. Bordelet fils, horticulteur & Rosny près Mantes (Seine-et-Oise); par
MM. Loise, père et fils.
5. Cottin (Alfred), jardinière Sannois, par Argentenil ; par MM. Lecooite
(Delphin)etVitet,
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d uval et Rivière. <*'■.{ ;/[
* Ogiioù ?0Ue) ^pir Mtf . J. Leroy el Rivière." ! ' l
«i^tt^^Ë^lé^^dMéréhei «l démgrîcbtîrt/Vîîeifey; fttimiiri*1
deCergy, par Pontoise (Seine-et^iw)I^^pa^lfMM.;p^t^ahlWDJ^«l
jLoire-et-Oier)^ par J^M. JDurayJamain el JupineL aîné. r
IO^o^às $miié)f, au jaram botanique de" Nice! à Mco (Xïpeii-Mârî-
tint&K'ëf éheÊM.>lPteri^T^nra8/itii iix^UiteJiWitiveiîéAè)^
.THW-rVi.iï .1/. ;i.q '.It'^l j'. P^» X'<. . «r. j;.;3
(Sej^^pe^ p#sent£ ^ M^.^c^^o^ ^^e^
et Ducfyartre. ' ,
^'^boi^éo^ d^iilànUsî^'Partsî'pkr Mtf. Ifck-
duval et Ghftbt. ' fi î,J ''"'? xur, *o*mi m..?. o>mqr.i«-.'!"*T -J) a,,.*
par MM. Chauvière et Rougie^ n '{[ j± y ,r j :(!j : j,...,;.',,.^
4. Darguiiju^^ ^fre^ ja^^;j»^ ^^ de^euy^ .pwjiormjajis
(Marne); par MM. Berryéi; et Bellariger. , .'* ' A ' '
5. Moreau (Jean), horUt^tei^Jnttu^oif (ÀÔféf^ ^ »*: fe fëo5dte
Léonce de Lamhertye el.Jhichartre»
6. OuniHE (Anatole,) , jardinier au château de Beauson,parMarcillat( Allier);
par MM. le comte I^onçe^^tacitfrtTevet Duchartre.
7. Pauwkls (Théophile), fabricant de cuîvrène nrpnzés, rue St-Sébastien,
36, à Paris; par MM. Payenet Chardin.
8. Savoye, directeur des^ej^s^^ps^u jfa^jie l'Industrie, à Paris,
Faubourg St-Honoré, 407 ; par MM. Payen, Péligot et L^ Bou-
chard-Huzard.
*;D«tofiT; fWW&l^W^^^ ttfer Mon*
lhéry rSeine-ei-Oise): par MM. VèèMW^fotitâhiMSZ'l
•îtfioj ,KK ur.q ; (oits*)2) ync-JûA fi 5nj/rJoiiqo7q fH:jirn/ h' )-«;»!/ ci .S
.din Je» oi6']
-H .tfKijsq 'yjsn^/H eb ouï , ?9ti.os ob Ja/nnJjE'l f(o»3u^fiA) ij^aS .g
— mo» — .vibfîA h biéif
^q :(0<iO-J9-9fîi98) aoJflfiM arj-iq (neuflà'iijr.ifLJDiJ'inrt tR,fl -ra.uaaofl .à
.gliï Jo oi')q .orïoJ .MM
oîmoDoJ .ï'tfisq ; liuslno^iA Tfîq ,aionruî2 i i^inibifii ,(bo'ilI A) hittoD .d
. Jo*f »to (niflqJd'J >
36
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BULLETIN ^ BroLIOGRAPHIQ!».
SÉAUCEB DU MOIS DE fetafafÊftfc '186*'.
f. .. • : • •. j ...- ' ;■■ . ... ' i.". • .■ / • .
Agtibultwt pta#ttt»'(*5 juillet, 40, W août eH G septembre *86*).Paris;
Ami des Champs (septembre 188*).1 Bordeara? fn~8*. '
r Annote* M VAffrieuHurè française (1* ' et 30 urift 4862). Paris ; in-8*.
• (Alitaitt/dftttféws** metaJ&irgiftte* (feoût f 86*). Pari* ; in-6°.
Amuxto <k.to SêciitictHotticuHure de ta Haute-Garonne (mai et juin,
i , 43? 2).£T«plom; in-8*. . ••••■»
AnndJi d'Agrico/fiira (Annales d?Agrïculturet rédigées par le Dr Gaetak
:.. . ijGmwoji) 35. août e4,*Q(sepitembi* 186*). MUAn, in-*<\
Ànnual Rc$prf\Pf *&* Board offiegents.. . (Rapport annuel du bureau <fes
,,,,; ; t<f^c^i»;^ri^fih*<W $fflitkçoivi£Tme pourïannée 4869). Wa-
shington» 4864; in-8© de 448 pages.
, Apiculteur (sflgtembw 1869). Paris ; invg».
jtftt dei/a Société di Acclimazione (Actes de, la Société cTAccUnatation et
• d'Agriculture m Sicile; n° 6f du . tome U, 4862). Paierait; in-l°.
,tBmme^^A)c^^ J, W>¥Qttolafuler (Pépinière à* M. K,-J.-W. Ono-
lander, à Boskoop près Gouda (Hollande). Brocb. in-8*.
Bon cultivateur (novembre et .décembre 486^)» Nancy; in~8°.
' fiu/^tn de la Société d'Agriculture* de la Lozère. (juin 486*). llende;
Bulletin de la Société d'Agriculture et d'Horticulture de ClermonMise
(août ,446$). Glejrmont; în-po.
Jbdletin.de ta Société d'Agriculture* 4e fottfçr* (Juillet 1864* Poitiers;
feutfefrh de /a Société d'Agriculture des Bouçheç-du-Khom (avril à juin
.. 4Ô6JK Manille; in-8°.
Bulletin %de la Société d'Agriculture. et tfïïprtiouUure de Vaucluse (sep-
tembre 4863). Avignon ; in-8\
Bulletin de la Société impériale tzqologi$ue, d'acclimatation (août 486$.
, . P*ris,-"ia-8%' '" . „' " . . •.'■'., \ . .
^Bulletin de là Société protectrice clés Âi\intaux (août 486Î). Paris;
. in-8°.
KHulîetùi de là Société botanique de France (mai 4862, ainsi que la
liste des J^em^res). Paris; ia;8\ ^ V'
Bulletin Âè la "Société1 d'Encouragement (juillet au fw août 4 86 J). Paris;
,> ?o^ *>:hi-4tf i '*' **"''''- '••••• 'i «■ -
Bufteftn de ta. SocMfé dû :Prt>gr# d/ fàrf kîtfrt&ffei (m 3). Paris
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Bulletm de la Société d'Horticulture des Ârdennes {août 4862). Gharle-
viVe;iV8». • ;.- T-: :". ; -;; LJJ m
Cafafofftie de M. Adrien SÉNtoiiizs^Jiorticulteur-propriélaire, à Bourg-
Argental (Loire). Prix-courant des arbres forestiers, du 45 sep-
tembre à $n d'avril !£$?. ....•;,. v.
Catalogue de M. Ambroise Verschaffelt, horticulteur à Gand (Belgique).
Prix^ourantponrl'Autoi^
Catalogue de M. Auguste Van Geert, horticulteur à G«*d({Pelgique).
Prk-couraut ppur 486* «44863*'.
. Catalogue des Oignons à fleurs, tt Fraisier* 4e ta miam YiuiGftut*4N-
drirux et Cf, cuai de 1* Mégisserie, 40, à Paiis (90 août 4861) •
Comice agricole de Douai (juillet et août 48**). Dotai; iû-8°. K
Courrier des Familles (4", 40 et 20 septembre 48^2). fttris; feuille
• fani».
Clôture spéciale de Fraisiers dé M. Ferdinand GtoBfcE/liortkttlteur, aux
Sablons, près et pat Moret-sw-Loing (Se1ne«-efcMarne) :
Culture de Fraisiers de MM. Nardî, frères, horticulteurs, à Montplaisir
Lyon (Rhône). ' '
JOulture des arbres fruitiers à tout vent, parler D* B. :foARtt*R. Paris;
in-48 de 444 pages.
De la Fécondation naturelle et artifioielle des végéta** et'd&Thybrida-
tioni par M. Henri Lecoq : V édition. Paris; vol. iiMP'dë xx^et
495 pages. • '
Eeonomia rurale {pBtwotMe rurale et le Répertoire d'Agriculture réunis;
95 août et 40 septembre 4869). Turin; in*8o. ' . \
Encyclopédie horticole fo&r M. E.-A. Carrière. Paris; in-6* de vu et 558
Feuille du Cultivateur (nos 9, 40, 44 et 49 de 4809). Bruxelles i in-8Q.
Fifteenth annuel Report... ^Rapport annuel du Comité d'Agriculture
de l'État de FOhio, pour Tannée 4860). Columbus, 4864 ; in-8°.
de 33, cxxv, et 488 pages. .> < 1
Flore des serres et des jardins de l'Europe (3« liv. du tome IV, V série,
parue le 95 août 48621; ïn-8°.
Uortitilteur français (juin et juillet 4862). Paris; tn-#>. ^
horticulteur praticien (juillet 4862). Gand; Paris; ra-8<>.
Institut (27 août; 3, 40, 47 et 24 septembre 486J). Paris; feuiljejn^o.
Illustration horticole (août 4862). Gand; in-8*».
Journal de la Société ^ centrale, d'Agriculture de Belgique (août 466(1).
Bruxelles; in-4*'. t
Jo^fifAgrtyltvfe $ la Wfe-efÛr Quinet^Bôx). Dyon; in*0, , x
Journal de la Société' d'Horticulture de Seine-et-Oise (décembre 4864 et
. kll jmvierà^l4862)rYersaiUes;rin-^.j. .. JM" ,,/ ,.,„
Journal of Horticulture {Journal d'Horticulture rédigé paj; MM. George
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i» sfc H.>WrUHiiaM,8t*ol»éW'Ëo<re^l^^?^W>Sé,^86,i). Londres;
leçons flémentatres d>i4f6oricu^tiye.par M. Grkssekt. Orléans; in-48 de
464 pages.
Maison de campagne (1er et 45 septembre 4862). Paris; in-8*.
Monatsckrift far P(^Wf))t^K4^sftéTOW^au (Jouttw/ mensuel
de Pormlogie et d' ATbQnmUMLXTtàique; cahier double de juillet-
août 4861). Stuttgard; in-8°.
Observations faites à Harcoufc en 486^ e,tr 4,81^ .sur les, arbres qui ont
"Jâ1 ' J iotiÉèrt'eisur'ciéux'qui ont résisté pendant l'hiver de 4 859-60,
. K i <:pff M* Pépï* * 'Ptarîss'ini**1 «*<4*: page*. * J ~ * ' : "
^aiéonfofogte lombarde, par M. l'abbé Stoppam (MVSS* et 33*ttuii-
îft»œdj^^ii^itca(lM*yb^ M&ritiMbméf)MUide1pkia {Actes ù
? ^:jX( J/Le/B^ pp.fHW
J^j /fae4$§^^
Resulis^of ^^p/og^ o6serva^ofi3 (Ji^ujta^ d^oôsm^tofl* m&fcr
i" " " logiques ^ faites sous la direction du r bureau des patentes dee
• '' ' «ÔMfr-8nisî et de ! ^Institution^ SrnïthsOniennei de Tannée 485A i
.1 ti . v f J^dbiiféfei' 999b MèHiâvîlidetft^ -1M** '♦oKiiaé)-.1 'Washington, tfril ;
. l\ \ ^ in-8°. . ,,-<,, • . r', • , «■ ;, v • ■ ,j. - ■ -.- '
:&ted&:fè^tf^ . ,.'*", Fi
Revue Aortôofe (4er et 46 septembre 186Î). Parte; in-t0*.' ,! x Kl
Smithsonian miscellaneous collections (Collections -tTp$fâ. ctoffiwrtôÉrws
ISctènce 'poàr "fous1 (JS8 août; 4,44,48 et 26 septembre 4868). Paris.;
Jteil JHbrfeftJÎKtf itafMd^fltf ****«^W^W»^ld^éV ïournàl &êi
îiob W fi^l^^ltewfrfl^^^ etloifti
Spencer; cahier de septembre 4862). Londres; in-8°. ; i^iMàlCJ
aiirel efiniAf «àlàiicr eiuul ûb zinv saoNiJnEdoà esfi iasioe noîSJ
d'//orftcuOure de DqrrosftKft; année 4 8S9 eH860).Darmstadl; in-8*.
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Ztft$chrift 4%/aa$tz9f%^^ de la
Société d'Agriculture de Bavière; n° de septembre 4 $4*]^ Munich ;
. ./'-NOTES ET MÉMOIRES:- • ' \ ** ' ^™^
. ; _ ...... u.; «1,3 î.uy' : ■vl^-,^>^-" "1 '* '"' '; i: " '^[ ^
.'•'-ni ,:•'!• '• ;'< .lï.'Mf Jûoi
Instructions Ddw^Bfii par le Compte d A ^pRic^LT^ii^^t embal-
LàGÉDES FRUITS QU'ON SE t F^pP05B^)B PiuMWÏTSR, ^ Lfc QUIÈTE.
"Le Comité df Arboriculture, ainsi qu'il^été aj^pjttc^^^pris des
jnesurje* poyjr qu^<4jo<pj^]ea(ii>Jrun^hwifB> kafrtiita qUi^oftt
««voyés à la $otiéfé tyéue 8tt*' déistes ^ptiiteelltfti^^prâciés
avec à-proposeft âÉnMtowitf 1* irjAiis ripproctié' ^bàlâhéhde. leur
mattirité. A cet eflfet; fe Comttfi&ion spéciale tient' s^^nces'leà
jeudis qui ne sont pas désigné^ pour les séanf)e?,4$ Jç_$qj}i(5té.
. \ jrépoguet <$ ,yoni,êti# ,$dfqssé& les fruits àe papûte 4*hiver, le
Comité d'Arboriculture croit utile de frit & ïtohâttflfcfc qu'il arrive
.souvent de^fr^A^^'èmbèllà^îÈs^à dés^efte^P ë^.Sottvetft
même nuisible; ayssi, pour obvier ^ cet in^y^ep^^itr^
devoir faire ob$py^lâi^ *,*:)>l ,,.!„, . ,>•*"•} '^v....\ -»s.:a
1° Qu'il est àxBFppos ^uçries eav4>i*>nie*oieiit pa*feiteJeaigtamiJs
à l'avance, mai^i ^cdntfiitë, tercq» A! taatami&l^^lflfe
taideràs'àBbomplâF; ^ •- - '[ ;■* ■ ■ r:v<i '''"* ; ' >^>'^
2*t}u'if toiAriMft'ëti^ (cJukste's a^^la^^âr aa'cgi
rie puisse placeraqu^ne seule coufche 'de fruits dàqs^eujf^pjaisseur ;
3° Que les rognures (fo^jwwtatt #**» taqnîïnéflidti wiiHtës
d'aucunei^^^^piew^pwJte te g*o& son* te toataBfrdabfift;
j&$<qt ty&wM&^î^^ doit
préférer ;-^-ni t*oibnoJ .{IMl eiuw.îq-* .h v»idr,o ;juo/:3'i8
toutes les plantes susceptibles ^e' fermente^ ou de tr^mettre.^
• m* Jf u. JSBPW^M?0^', WÇffiflMfi *« fïPtWWWMbàla dégus-
tation soient des échantillons vrais de leurs variétés tttoflâe leurs
5HK$es» c^ifef^éi*cutitfte m point ^ifrfettf^ jjfo^?**1*
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— &œ*
Liste frtè 'OïuafiiiéÊs fluf ont fleuri f,jéndSnt les Tjàois &'àttk ét:
' septembre chez MM. Thibault et Ke^tëleêr, rue de Charonne, ' 46,
îi Paris (note donnée par M. Keteteèr). : ' :
,t rr,. . Harr^soni^^'. ,'; \
Çypr^pedium Fairyeanum.
La&lia elegan$. " , J'
LeptoteS bicoïor. "
WGltbnia speclabilfe. '
OâéùWgïosétrtû BfctonienseL '
Onciâium flèxuoskni.
Ph^lmn^p^îgaiabilis.
-r- gr^ndiflow.
. , — , ro?ea- .
Rodriguesia crispa.
— secnnda.
Saccolabitim Blnmei'majuS.
Trichopilia candida.
Vanda suavis.
-w tricotor RolliBonri.
N. B. laJ&sMt tfcbtiéefdans le; oahitr dajuillert inJJwnûitonti4&
leq- eqrècfeB qui o«t fleuii en-juilLat etiïoa en mai et juin, comj&e
flJ^étâiimpri ibé par erreur, - .!.:
Note sur la ' orw^mBi jW/Poîrroprç mjçw çws? <
Par M. Fournier (Louis- Désiré).
L'indifférence dps maraîchers au sujet de la culture du Potiron
a sanl'do'ufè pour cà'iïsé première ïah&êssité d'épàrgneHe terrain;
car, pour arriver aux résu}t*t* <me, jjobtiens depuis plusieurs
années, il faut laisser croître la plante dans toute la fougue de sa
▼é^ti&ôh, jtts(jti%tf?mémeflt «ft te friiitnotié^ atteint k gittg&r
d'une orange btàiiiafte. i - ' * • i 1: : ■- ■•*■ » -
LesiànipiWttelL&flûi,' ftitfe^pHïBrttofétoetfl, enfrd ventk ctrtu-
lation de la sève, doivent être opérées de1fcHéTft^ta<i*ieté ftuft4*»>
lfa#*%tta<ttbaérVÔltottf6^
assutté/on tttiWë à-lréis'ôuiqiîfetre femlferia^defesWô*e6on àUafctftj,
en pinçant toutes les extrémités des autres brancbefe îaté&léa;î0tf
t&â« Wiik>Wéta«lp(to dàriiet âu^rùit unô p<WèMi'ft>roèé^ fet 'ftlle
^iieWèr <«I'»Ml4ii:^delËBijst detW ^«fcattte^ anfoiié^tidTalifcÊfe
de ce fruit, doit être prise avec d'autant plus de sête-qtteie'jfalii
Poûfadi àtàtHtfié'dâttfc*k 'ieBaaffito^^êflêjiMt,^ l'ta*0éftt le
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— 5CK)* —
dire, des efforts pow rqporçjwfce . a* po^t^prew^ •J^lfcHR'?J
pour se poser sur le côté.Qni^.paiYieiUàs^
dance que graduellement, fl» «^wof apiix ^ai , j^jPf^^âf^ |^ ^pé-
doncule et de ne pas en fatiguer les fibres. '
Vingt-quatre heures après lés ijincemento^le^ jeafte fhtft eom^
mence à se développer "Stee un}* rapidilé ertwtoWHh^^
alors qu'il faut modérer la végé^tion luxuriante qui' w. montre.
dans les aisselles des feuilles, notainment ^l'apparition de4(eîife|
mâles écloses en profusion aux alentours de la souche.'Ùne de$ conv
dirions indispensables pour* le apcjcès, t'est que cçtjfl , pl&p^ 79 Wty
soit, pendant les chale&rs, swab^Ddamm^arroséd; ççfc^flt » vm
qu'en 4860, malgré l'abondance ti la continuité dB^piwœ, ïai#>
submerger, en quelquesorte, mes Potirons, qui, d'après mes obser»
TOtiebM'éiaTgi^eêtëa*^^ T.
•Toutes les plante*' de la famille dB3; €ucurbiUBée0?jairt>sw«e^[
ti blés de recevoir la culture ci-dessus; niH»CBliBrponrila^mlk«^IÉr
méthode amène les plus heureux résultats est le Potiron jaune grot,
dont certains exemplaires, qui m'ont valu une médâlle de la paît
de la Société, avaient atteint le poids relativement énorme de
450 kil. (Voyèt WJéWM de im WiWf.y » ""' - v
.'■••' ri--.: • h .1 ■"'; ..'1 M n'I
Choix pss tubeik^^w
f> ,,: >. <•> ;-,. pi- r.;Vl
"î':-1 ■ ' " , "••'■« 'i^-Rar-'M: ▼ton*-'1 /n« T»'i'.''fi t^ i tuo
r, •!. •«•• . r- : ' J. ( t si rb Mi i;!<{ i;i Mh«/r# T^.id ti/AÎ li ^.vVî/rs
nOeM m^.wMe ,*i****à ^3o^è4raw0wH^(pw Wv^
chesnaye, on lit (Journal pour juin 4862, pw^aiEfr; J\r„;.J0 <nu'b
M p^^ate^fc^^ fe^ïqu:JV*r^Brtfci#t^^
ftlftjft fieg^put*. *,f, HU|q jfTiiîujj'b 3m?/5 oabq oiiâ tiob ,Jirnl 93 ûb
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= &* =
ntëiûs <tt Wdis ^fla^tttérictfséiilètifeiWi^ [> -•" " ■■ "• • * >- •"•].
, : 4tf^lM$#i>à*fe^^ Ae^toliiffH*?
avoir la conclusion qu'en tire M. Lachesnaye, les fidtâlotatfcttrtt1
son opinion. ^i:-ïtifn: . > •. ^n^
plils! ^"dn^setll tubetculè M^së' diiné Sotf'eûtier; taJa nié te-
M ^s!(ftiésti6i l'te^ci n4éktlp&Hli^ffièée6ii'Jse1^ac6 H. Lft-
chesnaye; et encore fraudrait-il remarque* aléfis^uef, si le prodeii
bmï èst^itrs conèrdé^He/îe pMdiftt net est moinxlre; car il Àul
teikii? comptël d& 'frais dé Ctiltuté qui sont en proportion deîa sa-
perfîeijé acébpée, ]èt cpii se' trouVent dôutàéé par conséquent : ao&i
ce JJtfecèM de division des tubercules U*ésM\ bon à suivie que
tftratid bi veut tntlltijpliet rapidement une vàrfèté'dbrit on ne p&
sède<ïu)é qûefqud exemplaires. 'Dans tout autre cas, et si Ton vent
tenir oôhijité;8u, prix detevîerit, ce sôht, k lion atis, lès plus gîta
#bèr6tilèa qui èoiittes pli» 'aVaiàfefceu*, et I^Coiomife qu'on croft
xfeLlteôtlîtiieS dôiipanl, ïtour ërririuîtipHer le ùotnîlre, rf est qu'ap-
pàtetité ét^ëuMgère. C'est tA titrées préjugés , comme il y en il
tant . qui ralentissent les progrès de l'horticulture, et s! ji stafth&
faii* Wté &MëM\blÀ je porivâhs concourir & teaé^ac^ne1l., /î'
^al feit contiàître ïès feitt qtri justifient mon issërtfcJn dans tlétii
icrtfes 'que j^ai* étîlliWcetif d'adresser & \k éàtil^ en répbùsè à Ut
sérié dla ijtiestiôtib qtféfte'avait fusées sur la teîIIWré dél'lgnaitfé dé
foiïi^ fa)W quitté 'à Wfen toùlu1 Aliter &di soti1 journal (fii-
Avant de Witf|j^
-tGiitW^bo^ âFés^^ndbn lit la note* H. Làthe^nayè; £est
'MiTcéte^
"& ^lîfôàiffârèVitf Wte^irf et w'ëb #i»8t <&à è*i§-
. 001 ii/oq 9c b àvt*Iè Ja^seJfiJGlq 20-13 « -b lusr
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différentes souvent d'un*.jffljtfe.,?à. J^afoe^gue ^t^W>m?4
fertilité 4u-sci Bfw^tjp#,sar,Mgétajti^
Dans les «^^e,^.,^
remplir ces conditions. . _H , ,, It* fl(.,
[^^5?)(i'^;pJ«BiU,i«Hr.,«n. ap%d* «P5&,4p ^^é, m^i^e,
ag? Pqnmw d^,.tprftoà peu; ^i4gai^.^^ro$sej|jrJipe(^nt!(ïnî
sfgb^ 80 )^U49feg|HMPJ^:Bar..çl*?U). ÇUft.qat j^uil,^ fril,
<*»ftWf9We?.PWfJ«^).-- i; -.f ,•••. .■: ;..v-n-. . • •' ••••<» ■')
; ,Ao6té,daBs;ie n^megol,*w la^nje sii\pie$<^Aveç.les,m«^
spis, de, çuîtni^ Jem^fnojQ^çe d0tute^ea,f un, j$ds double,
{4&logrammesauiieu de 20 (4^ ,g^uunes, parlant), ontpro»
d»»î ■ A W! JjtyfflPWfa au Jfeu ,d» i30 $7$ gyanflnça. par ,jped>
Majs,.,popr re^rsjla .comparaison .tout, \. faif.tji^ôrtliL feufc tenir
compta deladiiÇSreape. de poids, ^es semences elfliejtee en^gard
^produit* respjêqtiffc déduction ^e,.du po^^pjantaj.-jr,*)»
troùve.,alors JhfO tyl^amn^^'uncoté^,-* i^$ jfau|re; c'^s\«*
avantage ^e .40 1 Jujogwufinp8 W^W pw?ût..4je8 ,/grop planta^
eni;d'«uifresi!/teicmegj en publiant: lf /5efueri/>e,;U.y a.^néfice,:net dé
. :^ji^,1i|our..étendre^le.cej:çle..d6/lf , c/wjpa^on, j'ai.doutyé
d'alwi^.pui&.tppJiS'j^pfftds.de.la, aeuîençp ^aj^o^caispn,» por^
smâQPjjjeds de.çiiaqufi çatég^rifl;? Je pti^d^^^ef cules, ey été
snçce^siyemen,t port4,6je j|f ]ti)ograwi}ea, à jtë^fà&^esprod^Js
se ^(éle^és.à §4,^ 4 jp,^ et 4 8^ lf^Qgi^^es^^.^ut.J|éd;u>re,
d'où il résulte q^'^dou^n^ pqidfda kseœjmç&te ^fif^^Bt
Teur des gros plants s'est élevé à 59 pour 400 .
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— S20\*p —
Aptàsffl&ft.'iMKfUo qfcte:de ftite, tp«* û^çoi^rts^M suis-je
pas fondé fcdi*e <pfaM*4*t to*ebô^ciilt^e des Pommes de terre,
lepoiSi du Idr flfcoîtt ^« raison directe c(u poids des semences.
empio^esTDfiï faite» wafcgueis jaae, permettant^ conclure i^e
méintfpimrilguaiBBiteC^ les m^,.
très plantes tuberculeuses suivent une loi semblable. ..
-le 'ïegtett&rais d'avoir accumulé les prives si le préjugé que jp
voudrais détruis» ,u<était , autant , f m^iné. Peut-être aurait^il
suffi -de faire semaiwter.qnfele principe, que je viens de. poser çst
généralement admis e» (hortioulUire. Nft phoiatron pas toujours,
en effet, (Qar.lareparoduDUeii las semées le. mieux constituées,
et ne trouve- tr-on pftfrcette^gacapjtie'daas l^s plus belles Pommes
d* terre détone récolte î ita mèr&, pour employer l'expression cansa^
créeçar tejardimers, k Bière a'atiœente-t+elto pas le jeune plant,
danetos premier Moments de sa végétalfioa, jusque ce que les r*~
enut ifloieni asçfi^fdéy^p^s pouiî y.jouryoiir,; et n'estril. pa»
naturel que ce jeune plant pwôfô d'autant plujç, çtçu'il acquiert .
un* «ÉtetitrttHm d^twrt œeiWaui», <BÙ devient le gage d'un pr^'
dustéàfté, tp» tâXdUQqixifowvst plus ^ç^a&t&t Le. çontraim
neiltftaîteait^p»^ \ :i
1 Détewifté par toitfëo* fto^i^afi^^ pàçl'étudft dçs iùto, 7
je me croîs fondé, contraijpppefli à- Jtyypipft flgieje .viens de,ré|p-J
tw^iimhtev#T&~ des ^ikv*teurç ppqr qtf¥* lieu 4e coupe» l<p
Patente* ide teif e qi#l$id?s# wn* à ;lp wp^dpotiQn, il? choisissent /
poDDiptoxterteuTP,pl^bep ;,,
- i:^:: f"t:'. -jS '.' /il1'»'» n M . rr , , . ., , iIit i; . ff. • , • f r •
-vJiM..',...M:. l{J>BS^CXIpfî:J)ES tosÊÇTts; j ^_ "..•/■-*"
IT' :; /p i iJ. -M Vf, îj^^iWW^ïil .?( f . , . , v m- ..."1
1;Oh 4:Kekucé^ âftf «J^'âàattaétltti detiiœcto'iraisiUés
vé|ëtààiiî et *peu dte'protesés ô"rrt îft>rfrni'lô& moyens^détruire cbm*
prftetifeHlééù*^^ ,r. i ^ .j
On fait maintenant à Paris et en province uBrtgçtiid* aBbpaab^
nikttoft ^Vnt éUbsti^ela^éè tiènblra «dette Benzjn&fnhvrtd
dans le commerce rectifiée, et elle est alors excessbrèafemi fcaapMe£F
mi»? îJÔû^l^ifaérfè^a^Vftârti btfopèrô^tt <to dietittatieiis aaÉ-
cë&VèS:5!^^
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d'un peu de Benzine, tftaâe Uùile particulier, ett; L*pbaraaaokpte
ou fabricants ne fbnt rieto dé ées ea*nc et &e ment généralement
où les faire jeter, à cause dé l'odeur inféctequ'ellsa exhalent Ifta* m
de Benzine est assez torrosive; ttftsrseife^fïibe&de né l'employer i »
qu'avec précaution; elle petit : toutefois rendre dtgrahfo senior
dans les jardins, • ' :; i '-• -u ;:j.* . ^
Si l'on prend une bdnteifiede bett^^au-derlsltageidfi la Beafc-
zihe, qu'on y ajouté égalé quantité' <tf eau j et que Vourtrélangece*'
deux liquides, on obtient ainsi tm agent puisât p*«r la deatrucu^
tiôn des CourtOières; mais si ees animaux se troufrewt jttaoéa -.
auprès de pieds de plantes que 1km tie«ne'à domtrvfir, a» lieu d'o*
pérer directement; il faut agir de la œarriète suivante ■: « i i *..i . /
On se procure des lavages 4e Betfzine des premières «tistillatians ;
et on met ces produit» dans un vase où puisse être ajoutée use'
égale quantité d'eau;' <m laisse là te mélange pendant quelques ;
jours; on le soutire ensuite au tobjm 4*kn robinet placé au bas
dû vase; voici dans ce (sas eé'^ul arrive* ] } i . .;
Lés lavages de Beriiine ' sétot gêtiéralaftietof ■ butireutj boiteux? '
consêquemmént il ne reste dans de liquida presque lien de wlubleuf
L'eau reste dans la partie1 inférieure du ^ase, se charge de l'odeur*
delà Benzine et delà petite quantité -des parties MlnUe*;)! tfet
fadile alors delà soutirer Avec un w*inet.' ' *-<> < -■ 1 - ' > •»■..•; n
^ Cette eau n'a pas la mibiriflrê aettoto œrrdsfvéf sttr tes'rJwmes'des jj
végétaux et elle tue les1 Gourtflîèfes1. TJUtffèis cfctfe wwl retirée*» i
vase, on peut recommencer 'detii'éifrfrtfî^
jours en l'y laissant le mémo Inpn do tomp6.
Si, au lieu d'eau pure, on y(met une eau chargée de cinq gram-
mes de chlorure de' chaux (par mref, qtirdti mélange cette der-
nière aux lavages de Benziâè/tibrùifae^fi vient d'être dit, et queTon
opteeafe la nito^iBaûàèfer^ouffrl^sfiU^li^sev'fA ^^t^çe^u
qui'détniitleâ*lwfl»n($tisurilw ^l^^JP^n^ej^^Ji Ççfljp?i ,
le Sureau, etc.,aftqa'ai peut «eapjoyp^ ^e^S?^^ WrffiflftTp,
gean^:4irossànt;«kHfj -our-ciq no su --ni/I niinnvjUimfi UiA n-»
bôa/drit opéreti ejoaaeaftttidf in^rlH^jl^rAes^^,^
T^gresu* Im&wmBteii ^<Jr, M «,1 L- !o ^ ihioîn m normal A --aab
L» ^Lauri«rs^^)(ï«5^ii^}Jqtti fq^j»«pgeft^fï{îeill4fJ^ c^Ta
vièntas^ordinaiceiiitt^
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se voitencotettft te* ©Mttfce*^«è*À«HtttfJ éWa&M iUèrfide la
Nouvelle-Hollande, etc. 11 est fifciteifeldétraire ces Cochenilles par
le même procédé, .^v,,!.' a -/...nJ ja .t .K wi
Pour les Fo^mi?| il J^^a servir <le$tla<Yfl5e^giHp dps premières
distillations; ce moyen réussit très-bien. 4. . , , .
Ponr Ta destruction de t'Alèse tes Malvapées et des ptàn^pota-
gèresj on prend de la sciurç de boïs asspz fine et on ]a laisse trem-
per pendant cinq à six, heures dan^ le liquide dé$ premières diçtil-
lalions: on étend ensuite cette sciure imurégneçde feenzihe sur
leà pieds attaques par cet insecte.
Les ^ioiaces, lesjColim^pûsft(^i^^plai^ desçot^jr^^nl
âëthiïts parcs dernier procédé, .^ .,. , ,' v a . , •,. , ,_•
_ Les perce-ôteilles, le^ CJ^rt^^t déttptf.p^Ê ]^a$$pla-
ment imprégnée de tydpp de$ kyp$* fcBq$itpViry {/<)f y, /
La Criocère du lis disparaît avec le jnfiwç %uide, pft^géjde
cmôrufe de cnaiixj lomn^epour lep Pucerpqs. -, . x.t o ,( ^ j, ♦ -
f Le Cossus ropgje-hpis, qui" fait, (les, dés^tr^^vconsldéyabj^jur
différentes essences d'arbres, disparaît quând^, ^p^ès ^yoir nettoyé
les trous * qu'il jiratique avec un ù\ de fer, o^iç^re çtora p
fcêihes trous dé ï'&oupe préâlaîbleipepV ^trcjmj^e.pçnd^ j^i
heures daijs le liquï<^ chargé de chlorure de cjiaHx; ^aninjt^ii
fl« repataïskent ptiisl rr ^ f '/ ^ 'r^.fj/', ',1 i'[l V^Ji.V;,-
* tes Scolytesqui âttycpjènt Ips tyïnes, jes |Jrène^ périssant ôrs-
(jta'iipr'éb avoir ^iilevié les parcelles crécorce ô]i ils se Went, (|n j
fnsère ël 'àpptiqiie* quelques couclieSjde , ce in^me liquide vÇes.ow-
rations doivent se faire au printemnsï J> , , : ' . ' \ ' " r T
.9v)inuîiJ5q.nî)i(i teaàiW?
i. de Benzine sonténu-
creà MAcipés p'àrtîculiérs a c^tte substance. . fa;_tlAji j
08 taîcIxiL 2i<up0£l .M à JnDwilifi'a ne < tomi/oq 8ati9t£rnf; 2dJ
.£081 Si) 9niU0)UJB<I 2éb f2)9ÎU8 89b iswooiti
siûd £l gfljcb bw8£il i«q èvJJOiJ àià £ àJàiuv ellso eb 9iéfli vtfaM
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Par M. J. de Liron d'àiroles. .^ > ' ï f;1'»1 ij[
L'arbre Dfière. de [cotte remarquable yanifé Wf âp 'é
^SkwHaîa&âS^ £ar U/^^uDmL
Jalais, pépiniériste à Nantes,en 184£'ï£ ' ^itemi^f rapport k^ii lieu
etf i «8*. :li àoàëté âritfàrèôtfltiîrè Tfië' î^ekrfa:hè>jiorè Vottenteur
de ce beaugaintft^ J^ul
~I#fhiit mescff^oifdiniirêineTiYT centimètres ^e iiàpteur ; sur au-
tant de diamètre; il est A&tf^jass&fc gros." \ '* L'[ "/ "'' . |0"
; l Lépéddnculè est grpé, court, ligiipux, Ae couleur brune }»)P]Mfrdft
46 millijnètres, pla<^ dan$.u£e càviie irrié^ufière, évasée./ ^ ~7. r
^i^^ceoiWfart^ptettt,^'' iîyïsïpnsjrès-pèîitesj œtoùneïiWo^
iadtiques] Se trouvé iJlâcé ^aùs.ùnç cànté^arge^prQfondç. , j'/. j
yltà "tfèku &t 'épaisse1,' érâs:së, vêrt-daïf, ' fortement charge de
rouille d'un côté, de &utfe chinée seulement dé là même couleur;
elle passe aij 'jài^cië d'or brillant^, et ses ^hesDifennent ^ij^i fy
teinte lij plus cbaucle âe r wncé de Sienrie^ ce qui 4°*We k }* ^Sft
fà^etfie ï^ ^ " . ^l]^l t^. ^y\wUn
La maturation doit ^ prôSuïié^cl^ns le courant à'ocîo^ç.^Ôn
^iîui^ài^aVsliœé facilement un peu plus tàt, ow,
' Là cfeâiit éèi Jâiiiktfé^ fine*, teùrrëë,1f(inaânte; î'eaâ stjij^j^
sucrée et bien parfumée. r r â ,
. Nous croyons pouvoir prédire unAbfeau succès au Beurré Jalajs*
et ôous pensons qu ït gâgne^^ ^fj^^
le Beurré Clairgeau , son compatriote.
Les amateurs pourront, en s'adrocoant à M. Jacques Jalais, se
procurer des sujets, dès l'automne de 4862.
SP Poire Bergamotte Lesèble (Lbsèblb).
L'arbre mère de cette variété a été trouvé par hasard dans la haie
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- dfyaef yigûédaidotoatoQ.ctejB^o^ï'wet, appftrta»pnUftL Lesèble,
d'un des Mdmbre^ Jes piu^ zélés ret Jes plus distingués de la Société
_ d* Agriculture, ScJe&wwrei Àrt$ <fc To^pt de Ja: Société centrale
d'Horticulture . s - .. , * ;' .. ^
. •- 'JjB.premierTappc«.<ïl^rvéifeTnoçtôà 4843; çen'est qu'en A855
que notre honorable correspondant, H. Lesèble, a bien voulu nous
^-qqpuiupigWF *Hfc heurçuse trouvaille Tîà laquelle il ava^t donné
le nwn (jte Bei%«LnioJte Lesèble. .
. Les sujets griffés sur hautes: tiges opt présenté toute l'aptitude
nécessaire, pour la culturç aux vergers et aux champs; mais élevés
. en pyramides sur franc et sur Cognassier, ils) ont donné de plus
beau* produits.
. LaBergamotte Lesèble est un fruit moyen,. mais quelquefois
asgqs. gros;, elle mesure en hauteur 6 centimètres sur autant de
* diajnètre. t , ,
Le pédoncule est fort» charnu,. plus gros à rattache, placé en
tète du fruit dans une excroissance charnue.
J^e calice irrégulier, fermé,, à divisions courtes, de couleur rouille,
est placé dans une cavité large et irrégulière.
La peau, est grasse, lisse, vert foncé, chargée de taches brun-
fauve et semée de petits points dé même couleur, pins fortement
vers le calice, et un peu cdkrrëe du éôté frappé par les rayons so-
laires. Elle passe au jaune d'or à la maturation qui correspond à la
^deuxième quinzaine de* septembre et à la première d'octobre* :
La chair de ce boit fruit est blanche, grasse, mi-fondante; son
eau est abondante, sucrée et bien parfhmée!
La Bergamotte lesèble est déjà répandue, gr&cê à Tobligemeele
son obtenteur qui en a largement distribué des greffes; elle K été
«ttrouaée à Nàttttt,' en 1 86t, sur notée présentation.
. JÔbscription DES variétés de CEHÈVS {ECHIPfOPSIS) PBftT-
LaNDI' qui existent dans jla toiXEcrioN de M. Gels ; -
-iî.. iFat Ma Gmsismfaiywp k Jpvw/, Jfli* jt3**,.pp, 49MHM,). ■.
32. Cereus Pentlandi miniato-roseus. — Fleur de 5 centmtôtrft;
â'unbéau tiéhûlBeh^cW, 'tfcmno&ée-au centre? féfcSes spatules,
^éthanctéi; tépalee ph»étr<fits>i aigu*; oèt-joSe* for
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$3. C. P puttfclh*. — Grande ti&uï à aipalei néBéokUi tapins
extérieurs rose bromsé, linéaires, iôl autres spatule*, éeUannrés,
plusieurs mucronés, d'trii beau rosé safoé devenant mbsé le
deuxième jour ; pétales plus larges que les sépales, -éobanciiâst légè-
rement frangés ausommet, d'un rbstf plus lit que sur las sépales,
plus foncé sur le^ bords.1 '
U.C. P. ptmtcetts. —Peut-être la plus grande fleur de Mutes les
variétés que je décris, ayant environ? centim.de diara,;*é{*alës
très-lancéolés, aigus, pen distincts dès pétales, à l'exception1 des
plus inférieurs; pétales également lancéolés, mais moins atguè;
les sépales et les pétales sont d'un beau rouge-pouoeau uni ; un petit
Bombes de sépales extérieurs montrent d'autres ' auancefe mêlées
avec cette couleur. — Plante très-distincte par ses divisions aetinû-
néesque je n'ai remarquées encore aussi prononcées que dansîe
Maximilianus et le subflavus (albiflopis). La forme de la fleur fee
rapproche beaucoup du *peci*ù$irnu$ QutilaHèti; Ilnfloreseènoe
est la même et le coloris n'en est pas éloigné. ' ]
35. C. P. pyranthus. — Grande fleur rosé violacé asséfcîntrtise,
de 6 centimètres ; très-floriferë. ' : "J
W.C.P.raphidacanthitsljARr.
37. C. B. rhotfanthm. — Fleurs moyennes, d'un beau rose claif ;
sépales plus aigus et. plus, satinés que les pétales, rose violacp;
pétales lancéolés, mucronép, échancrés, d'un beau rose clair très-^-
gèipiftentsauppudré de vermillon. En s'ouvrant, cette charmante
variété montre ses jolis sépales lancéplés, aigus, d'un beau ro^e
fortement violacé, brillant; alors les pétales peu développés payais-
seit d'un rouge particulier*, mj x ' • ii<4i,
38. C. P. rhodianthinus. -*■ Fleur ttè&rdophlfi; 20,sépales envi-
ron, lancéolés, blanchâtres, mêlés dû rose, olivâtres à la basé et
sa^é$;£5 pét^sen^viro^d'up rçse violacé brillant, satinés,
presque violets en s'Quyrantj légèrement raucronés ai^ sommet, plus
foncés] sur les bords, d'abord en coupe et ensuite élégamment
ép*rs. Tube de Y Centimètres fjS de langueur, limbe de 6 «enti-
- :fifc Ce P« ï^««iiii^1«(flj*ép^
dâtre, mu£mi&;.|5f>tal^^^
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— 576 —
légèrement dentés, mucronés; étamines peu fertiles. Jolie fleur de
forme élégante.
40. C. P. roseus. — Plante très-florifère; sépales d'un blanc rosé
argenté ou satiné, vert-olivâtre à la pointe; pétales d'un beau rose
légèrement vineux, échancrés au sommet; fleur de 4 centimètres
et demi' de largeur.
• 44. C. P. roseo*venosus. — Jolie fleur à sépales roses, les pins
extérieurs olivâtres, mucronés et lacunes; pétales frangés an
sommet, tous mucronés, d'un beau rose veiné légèrement d'orangé
et jaspidé finement de violet au sommet Très-jolie forme, bien
étalée, de 5 centim. de diamètre; étamines de la série supérieure
disposées en couronne parfaite, celles de la série inférieure bien
séparées des autres; anthères grosses, bien fournies de pollen.
42. C. P. roseo-cameus. — Fleurs de près de 5 centimètres 4/1
de diamètre ; pétales de près d'un centimètre de largeur, spatalés,
mucronés, échancrés, tronqués, fond rose carné plus foncé sur les
bords au sommet, bande presque blanche longitudinale, d'un milli-
mètre de large; floraison durant quatre jours, à la fin, d'un beau
rose satiné bien légèrement carné ; forme en rosace parfaite ; éta-
mines stériles. Cette variété, par son coloris très-frais, très-délicat
et par .sa forme gracieuse, sera bien goûtée des amateurs.
43. C. P. roseo-vinosus. — Tube de 7 centimètres de longueur;
- fleur de 5 centimètres de largeur. Sépales extérieurs nombreux,
acuminés, les intérieurs lancéolés, subspatulés; pétales spata-
lés, les plus extérieurs mucronés, les intérieurs échancrés et laci-
niés; les uns et les autres d'un beau rouge-vineux brillant.
44. C. P. salmoneus, A. — Rose saumoné ; pétales étroits, di-
vergents, échancrés au sommet; sépales lancéolés, aigus, rose-oli-
vâtre.
45. C. P. salmoneus, B. —s Sépales rose-lilacé, aigus; pétales
rose-saumoné carminé sur les bords, spatules, les extérieurs mu-
cronés, les autres échancjés et laciniés. La forme de la tige et les
épines sont très-différentes de celles du précédent.
46. C. P. salmoneo-tiolaceus. — Cette variété est une des plus
remarquables pour la distinction de son coloris et celle de sa forme
élégante. La fleur mesure 5 centimètres de diamètre, sur 6 de lon-
gueur; les sépales sont disposés avec élégance, d'un beau violet
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uuancé de saumoné; les pétales sont d'un saumoné-orangé, lancéo-
lés, fimbriés finement au sommet, un peu plus larges que les sé-
pales, presque d'un centimètre.
47. C. P. sanguineus, A. — Fleur (Tim beau coloris rouge-san-
guin clair, très-large ; magnifique plante, dont j'ai livré tous les
exemplaires.
48. C. P. sanguineus, B. — Sépales petits, étroits, lancéolés,
rouge clair, satinés; pétales étroits, échancrés, les plus extérieurs
mucronés, d'un beau rouge-sanguin clair; fleur de 5 centim. Cette
variété est très-florifère ; elle se distingue d'une manière bien tran-
chée des autres par son coloris et sa forme, à l'exception du vinosus
qui s'en rapproche assez.
49. C. P. Scheerii (tricolor). — Fleur très-curieuse, entièrement
différente des autres variétés par ses sépales et pétales linéaires,
canaliculés, d'un rouge-feu orangé, brillant, souvent à reflets vio-
lacés; anthères jaune verdàtre.
50. C. P. Scheerii Laxt. — Forme du Icevior; fleur se rap-
prochant du pyranthus (faussement indiqué sous le nom de
Scheerii).
51. C. P. subflavus (albiflorus). — Cette variété soi-disant à
fleurs blanches, qui a fleuri chezplusieurs*amateurs, est jaunâtre,
ou bien, si l'on veut, d'un blanc très-sale. Les sépales sont d'un jau-
nâtre pâle, légèrement bronzés, très-acuminés; pétales plus courtsf
jaune-paille, très- aigus, moins étalés que les sépales. Forme tout
à fait semblable au Maximilianus.
52. C. P. tardivus. — Lorsque, il y a deux ans, cette variété a
fleuri pour la première fois, elle a fleuri bien après les autres ; de-
puis cette époque, elle fleurit, comme la plupart, vers le milieu de
mai.
La fleur est de moyenne grandeur; les sépales sont rouges et
violet métallique ; les pétales d'un beau rouge violacé, à reflets
changeants; très-distinct des autres variétés; très- jolie forme.
53. C. P. vinosus. — Sépales petits, étroits, lancéolés, rouge
clair, satiné; pétales étroits, échancrés, les plus extérieurs mucro-
nés, d'un beau rouge-sanguin vineux clair, de 5 centim. de dia-
mètre; très-voisin du sanguineus B.
54. C. P. violaceus, A. — Belle fleur d'un beau violet vineux
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— &7* —
grande, à sépàleë jaunâtres et olivâtres -et à pétales bien lancéolés;
jolie forme, d'abord carmin en s'ouvrant.
55. C. P. violaceus, B. — Variété à flenr violette qui a fleuri
en même temps que la précédente, mais dont la description n'a pu
-être complétée, quoiqu'elle soit distincte et intéressante.
56. C. P. violaceo-mutabilis. — Très-jolie fleur rose; derniers
sépales rose bronzé clair; pétales et sépales intérieurs spatules,
d'un joli violet, les plus internes (les pétales) nuancés et saupou-
drés de vermillon-orangé, passant le 2* jour au rose violacé. Très-
Brillante variété;
57. C. P. violaceo-roMM. — Sépales lancéolés, pointus, roses;
pétales de même forme, un peu plus courts, d'un joli violet. Forme
gracieuse.
58- C. P. vitMnus, A. — Fleur moyenne, très-bien faite, en ro-
sace ; sépales orange, les plus extérieurs brunâtre-orangé, presque
tous spatules, parfaitement arrondis, mucronés; pétales d'un
joli coloris orange peut-être un peu plus foncé au sommet et aux
bords latéraux, plus larges au sommet, échancrés, mucronés, réni-
f ormes; le 2« jour elle passe au coloris jatine d'œuf et orangé,
ou aune couleur intermédiaire entre ces deux nuances ; cependant je
crois que la nuance jaune d'œuf esl plus intense*
59. C. P. vitellinus, B Labt. — Reçu de M. Labouret avec la
désignation couleur jaune d'œuf; les boutons ont avorté par l'effet
de la trop grande vigueur de la plante.
RAPPORTS.
Leçons théoriques et pratiques d'àbboriculture fruitière, pu-
bliées PAR M. LE PROFESSEUR GRESSENT, BN 4862.
M. Pigeaux, Rapporteur.
Tel est l'intitulé du livre que vous m'avez donné à analyser et à
vous faire connaître dans son esprit comme dans ses détails.
Après les traités modernes sur le même sujet, publiés par
MM. Hardy, Lepère, et surtout après celui de M. Dubreuil, il faut
avoir acquis une bien intime conviction de l'insuffisance de ces
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ceuvres magistrales pour ne pas craindred^at4rer*n Ikq, jxhu: pro-
duire un nouvel ouvrage sur l'arboriculture f mi ûère.
Tel n'est pas assurément lewotif qui a inspiré fyL Gressent :
mais quand on est professeur et que de nombreux élèves vous
pressent de publier vos leçons pour en faire profiter ceux qui n'ont
paseu l'avantage de vous entendre, quand on a de nombreuses er-
reurs à combattre et de nouvelles doctrines sanctionnées par l'expé-
rience à émettre; quand on croit pouvoir fixer la science arboricole
d'une manière absolue, il y aurait de la cruauté h se refuser aux
désirs, aux vœux de ses auditeurs. H. Gressent ne s'en est pas senti
le courage, et pour anéantir complètement l'empirisme qui régit
aujourd'hui '(c'est-à-dire jusqu'en 4862) la taille et la direction
des arbres, il a publié, en 26 leçons, tout ce qui est, à son avis, in-
dispensable à savoir pour pratiquer iarboricuhure arec succès.
Vous faire connaître, aussi brièvement que possible, l'esprit et la
teneur de ces 26 leçons, tel est le but de l'examen dont vous nous
avez chargé, et dont je vais tâcher de m'acquitter avec conscience
et impartialité.
L'ouvrage de M. Gressent est divisé en deux parties distinctes :
4° les études préliminaires, où il résume en 45 leçons les con-
naissances indispensables à ceux qui veulent pratiquer l'arbo-
riculture avec fruit et en connaissance de cause; la seconde
partie traite, en 44 leçons, des cultures spéciales à nos climats: des
Poiriers, des Pommiers, des Cognassiers, des Néfliers, desPôehers,
des Abricotiers, des Pruniers, des Cerisiers, des Figuiers, et même
des Groseilliers, des Framboisiers, et enfin de la Vigne; en un mot
de tous les arbres qui réclament impérieusement les soins intelli-
gents du jardinier pour constituer la base d'une industrie profita-
ble, pour produire une récolte égale en qualité comme en quan-
tité. M. Gressent affirme avoir résolu ce problème intéressant par
la création de ses jardins fruitiers sérieux.
il en offre la preuve matérielle à tous ceux que ses leçons n'au-
raient pas convaincus ; seulement il prie ses visiteurs de ne pas
casser ses plus beaux spécimens; il les avertit mémequ'il les faitsur-
veiller. Nous ne savons trop comment faire pour 'vous prier, sans
incongruité, d'obtempérerer aux justes recommandations de
M. Gressent. Après tout comme le propre du mérite transcendant
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est d'exciter l'envje, nous félicitons ce professeur de nous avoir
fourni in extenso la preuve de l'excellence de sa méthode, alors
même qu'on eût pu en douter après avoir pris connaissance de son
ouvrage.
Les premières leçons de M. Gressent résument les connais-
sances de physiologie végétale et de ,géologie indispensables à
tous les arboriculteurs pour éclairer leur pratique et les préserver
de l'empirisme et des systèmes dont nous allons être à jamais dé-
livrés, grâce à l'œuvre éminemment utilitaire de M. Gressent. Nous
n'ayons pas trou vébeaucoupd'innovations dans ces divers chapitres.
>Nous ne saurions en faire un vif reproche à l'auteur; les notions
de physiologie végétale à l'usage des arboriculteurs sont presque
toutes les mêmes et puisées à la même source, dans le traité de bo-
tanique du professeur Richard ; ils se les transmettent tous sans
contrôle comme sans choix. Nous ne reprocherions pas à M. Gres-
sent d'avoir imité M. Dubreuil en ceci, s'il n'avait pas voulu inno-
ver sans nécessité sur l'origine qu'il donne, de son crû, aux boutons,
auxfeuilles, et par suite aux bourgeons et aux fleurs, qu'il fait naître
exclusivement de la déviation naturelle des vaisseaux du canal mé-
dullaire; ce serait assurément lui faire une mauvaise chicane que
de le pousser à fond sur ce terrain. Nous le félicitons toutefois de
l'heureux parti qu'il a su en tirer pour pratiquer avec succès une
opération qu'il préconise pour faire naître des bourgeons là oh il
n'en existe pas. Ce ne serait pas la première fois qu'on verrait sur-
gir un résultat profitable de la fausse interprétation d'un phéno-
mène naturel. Nous l'engageons toutefois à être sobie d'explications
physiologiques pour le fait qu'il constate. Cet avis est, selon nous
très-applicable à l'explication qu'il donne de l'origine des racines
des arbres : -^ en les subordonnant, avec tous ses confrères, au dé-
veloppement des branches, il commet sans s'en douter une pétition
de principe qu'on pourrait bien retourner contre lui .
Avant tout, dans l'intérêt de la science professée avec tant de
succès par M. Gressent, nous lui conseillons la plus grande réserve
dans l'interprétation des phénomènes de la végétation : c'est là le
côté faible de tous les traités et de toutes les leçons d'arboriculture.
Plus de réserve convient mieux aux praticiens : elle leur concilie
les seuls suffrages qu'ils doivent ambitionner, les seuls qui sont
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— SS4 —
d'un prix réel pour un auteur qui se respectej ceux dés gé&s
éclairés. *
Les chapitres suivants traitent de l'accroissement et de la fiti des
arbres. — On y voit exposé avec détails les meilleures conditions dé
sol et d'amendement, ou de traitement, qui favorisent l'dn efTe-
tardent l'autre. De Favis de Fauteur, les arbres, sains d'ailleurs,
qui sont placés dansun terrain convenable; sont appelés à vivre £lus
de cent ans, tandis que soumis au régime actuellement pratiqué de
la taille, leur vie moyenne ne dépasse pas cinq ans! Terrible
condamnation des doctrines du jour, si l'assertion de M. Greâ&nt
est bien fondée (nous serions presque de son avis, s'il en exceptât
ceux qui savent si bien tirer partie de la taille pour avoir dé beaux
arbres qui ne rapportent pour ainsi dire pas de fruits) !
Cependant, M. Gressent n'a pas rompu avec la taille : il ne la pros-
crit pas ; il ne renonce pas à donner telle ou telle forme aux sujets
qu'il cultive, mais il en use si peu qu'on sent qu'il voudrait pou-
voir s'en passer. Nous lui prédisons que les pincements méthodi-
ques qu'il préconise d'après M. Grin le mèneront avant peu à ce
résultat si désirable, il pourra bien mieux alors stigmatiser ce
qu'il appelle les amputations, si préjudiciables des jardiniers. On
connaît assez nos doctrines à ce sujet pour craindre de me voir faire
à M. Gressent unreproche de cette tendance, que nous croyons bonne
et que nous appelons de tous nos vœux.
La formation des jardins fruitiers ne présente réellement rien àe
spécial dans l'ouvrage de M. Gressent. Cependant, à l'en croire, c'est
le point capital de son œuvre : il se croit,il se dit le premier qtii ait
créé des jardins fruitiers sérieux . Nous n'avons pas le courage de le
dissuader, bien que nous en connaissions qui peuvent rivaliser avec
les siens sans trop d'infériorité. Mais si, comme il l'affirme, par sa
méthode, on obtient le maximum de productioruau bout de six à
huit ans, si ses fruits sont tous beaux et excellents, et au nombre
constant, en moyenne, de 40 a 50 par sujet, sans la moindre défail-
lance au bout de cinquante ans, nous avouerons qu'on ne saurait
trop vulgariser et préconiser de tels procédés qui concilient de tels
résultats. Au reste,M. Gressent ne néglige aucun des moyens propres
àlesfaire réussir, etl'on est presque assuré d'en avoir de pareils pour
peu qu'on se conforme de tous points à sèsconseils, en fuyant comme
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la pesté ceux 'de ses cbhfrèrèS. Foîn des jardiniers à système, dit-il;
hors de mon école; pas de salut! Par malheur, c'est l'opinion de
presque tous îesprofesseurs d'arboriculture; il est prudent d'appor-
ter un peu de réserve dans leur assertion pour rester dans le vrai.
Les préceptes à l'appui de ces doctrines sont généralement bien
compris et bien exposés, dans l'ouvrage de M. Gressent. Ce qui
ressort de plus évident de toutesses leçons, c'est que l'arboriculture,
pour être pratiquée convenablement, est un art très-complexe et
entièrement artificiel. Le jardinier qui Vy livre lui appartient tout
entier, et ne peut, sans péril, l'abandonner un seul instant. — Aussi
NT. Gressent en exclut-il avec raison, d'après lui, et à tort selon
nous, les vergers où les fruits viennent moins beaux sans sûreté
et comme il plaît à Dieu. Le véritable arboriculteur, d'après M . G res-
saut, doit planter, diriger ses arbres avec une méthode infail-
lible, et obtenir une production fruitière émérite constante par des
procédés presque mathématiques! Pour cela, il conseille de restrein-
dre le nombre et les espèces de fruits à ceux quisont bien éprouvés;
il n'en veut pas un de plus que n'en peut diriger un travail intelli-
gent et suffisant pour obtenir des fruits en quantité égale pendant
les doute mois de Tannée. La culture d'un are de terrain exclusi-
vement réservé aux fruits*uffit parfaitement bien, d'après M > Gres-
sent, pour la consommation annuelle d'un individu. Un petit en-
clos de quatre ares bien planté, bien orienté, bien soigné, et com-
posé d'espèces qu'il indique avec précaution est, à son avis, plus
profitable aux besoins d'une famille qu'un jardin de cinquante ares
où les arbres sont disséminés au milieu des légumes et des fleure.
Nous l'approuvons complètement en ce point, et nous poussons plus
loin que lui la sélection des cultures fruitières, en confinant les
espècesd'arbres, par familles et parafflnités, dans telle ou telle partie
du jardin : c'est un progrès que nous désirons voir introduire dans
les jardins dont on cherche à tirer un parti avantageux.
M. Gressent distingue avec beaucoup de jugement les jardins
bourgeois ou de fantaisie d'avec les cultures fruitières sérieuses;
il conseille de sacrifier dans les premiers un peu au pittoresque, à
fat forme, pour ne pasy créer de ces longs contre-espaliersquidivisant
avec tant d'avantage les jardins de production ou de spéculation an
4a nombreux compartiments très-profitables mais peu agréables i
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la vue. Nous préférerions toutefois une toute autre méthode, même
pour les jardins d'agrément'; car jamais on ne, pourra obtenir de .
bons résultats dans un jardin banal, où toutes les plantes se gênent,
et se contrarient dans leur développement*
La taille des arbres fruitiersdans tout le cours de leur existence,
depuis leur plantation jusqu'à leur extrême vieillesse, et même pour
leur restauration est exposée dans l'ouvrage de M* Gressent dans
tous ses détails, non-seulement appliquée à la formation de la char- .
pente des arbres, mais aussi à la pousse d'été et aux lambourdes ;
mais elle est infiniment plus restreinte ; elle n'est pour ainsi diie
plus que l'ombre ou la critique de celle qu'emploient les jardiniers,
et la plupart des professeurs d'arboriculture ; il la pratique avec .
tant de réserve et de circonspection qu'on pressent son désir de
pouvoir s'en passer. Je ne désespère pas de le voir un jour proscrire,
comme je l'ai fait moi-même, cette opération qu'il flétrit du nom
de barbare y telle qu'elle se trouve entre les mains de la plupart des
jardiniers. Par suite, il préconise sans réserve la méthode de
H. Grin pour la conduite des Pêchers, en la modifiant un peu
toutefois pour se l'approprier, ainsi que doit le faire un professeur
qui n'adopte jamais une pratique sans la perfectionner. M. Gressent
offre à l'examen et à la critique de tous plus de mille exemplaires
dirigés ainsi dans ses jardins, dont les produits sont doublés sans
que la beauté des formes et la vitalité des arbres laissent la moindre
des choses à désirer.
Quiconque connaît les difficultés sans nombre de la taille et de
la disposition des pêchers à grandes formes à la manière de Moh-
treuil, avouera sans peine que la réforme, pour ne pas dire le
schisme opéré par M. Grin, et soutenu par MM. Dubreuil, Gressent
et par l'honorable Rapporteur de votre Commission du pincement,
doit obtenir le suffrage des neuf dixièmes des jardiniers, et surtout
des amateurs, qui ne produisent la plupart du temps que des formes
chicot», quand ils veulent imiter les habiles praticiens de MontreuiL
Félicitons donc H. Gressent d'avoir résolu par une pratique éten-
due, persévérante, et couronnée d'un plein succès» unproblème qui
simplifie la taille du pêcher en lui étant ce qu'elle avait de conjec-
tural au yeux de tous, malgré et peut-être même à cause du savant
rapport de M. Cottu, où la main du praticien ne se faisait pas
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— 88* —
assez sentir» Quant à -«ave, toute* nos empathies sont acquits i
june telle réforme; nouscwjpms h aonsaecès, à sa généralisation,
si le procédé est appliqué am discernement, d'abord i tous tes
fruits à poyaux, et ensuite, par extension, aux fruits à pépins. Nous
engageons M. Gresseat i rendre ce noçveau service à l'arboricul-
ture; nous lui promettons un succès $<Nttptet s'il veut bien s'inspi-
rer des notions spéciales que nous avons exposées dans une de vos
séances pour supprimer la taille dans tous les cas où elle est encore
préconiséeîaujourd'bui.
. La forme des arbres subordonnée • aux principes des arbori-
culteurs a beaucoup plus d'importance qu'on ne pourrait le
croire de. prime-abord. M. Gressent y porte toute l'attention
qu'elle mérite; il signale très-judicieusement toutes les défec-
tuosités des grandes formes et le vice inhérent à rétablissement
d'une tige centrale d'où partent toutes les divisions secon-
daires; — àses jeux, la pyramide, si universellement pratiquée de
nos jours, est la forme la plus défectueuse en raison des difficultés
de l'abriter en temps utile, parce qu'elle porte trop souvent ses
fruits à l'extrémité de ses branches, où ils sont exposés à tomber
par les grands vents ou à se froisser ^ntre eux, enfin parce qu'elle
met beaucoup plus de temps qu'aucune autre à prendre toutes ses
dimensions, et à donner son maximum de production. Toutes les
variétés de formes indiquées par M. Gressent dans, son ouvrage,
procèdent toutes d'un même système; elles peuvent être variées à
l'infini. Noua n'attachons pas autant d'importance que lui i les
multiplier, à les spécialiser sous le nom de forme Dubreuil on
Gressent, car en cherchant bien dans les anciens auteurs on retrou-
verait aisément toutes les bizarreries qu'on leur impose sans grande
nécessité. Ce que toutescellesrecommandéesparM. Gressentoffirent
} remarquer, c'est que toutes elles reportent, comme nous le dési-
rons, la charpente à la périphérie, qu'elles forcent les lambourdes à
se développer immédiatement sur les principales branches,à prendre
peu d'extension à s'emporter, ce qui donne aux fruits des supports
plus solides et une sève plus abondante, ce qui les expose moins
à tomber et les expose plus aisément à l'insolation si nécessaire à
leur qualité»
Pour donner encore plus de fixité à la charpente des arbres,
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AL Gressentjconseille dN^pefitoleèmsftémi&sBn a^pro-dhe; on ne
peut que l'approuver sans «garder fcêtwprtoaration comme indis-
pensable. Nous aimons moins la formé dite *n;<%e/qu'i! préconise
pour éloigner certaine» brandies des mure, soit £our leur procurer
l'avantage du plein* vent, par exempte daasles Abricotiers en espa-
lier, soit pour donner un peu de soleil aux fruits quand, par leur
exposition au nord, ils son* exposés à être moin* savoureux.
Enfin, pour nous résumer. sur l'ensemble' de l'outrage de
M. Gressent et sur le mérite particulier des tendances qui le dis-
tinguent, nous dirons qne> venant après plusieurs traités d-heiti-
culture d'une valeur incontestable, il ne nous seiribie pas destiné à
les faire oublier, encore moins à les effacer. Mais; comme il s'in-
spire des doctrines les plus progressives, comme, il es* plus élé-
mentaire sans peut-être être moins complet, comme il est garni de
planches suffisantes sans accroissement sensible de prix, et qu'on
peut toujours le consulter avec avantage pour former ee qu'il ap-
peUe des jardins sérieux, nous ne voyons que des éloges à don*
ner à l'ensemble de sa composition. Peut-être pourrait-on lui re-
procher un peu de ne pas assez savoir ce qu'ont produit ses contem-
porains et surtout ses devanciers : V érudition est le côté faible de
l'ouvrage d'ailleurs très-estimable de M. Gressent. Il n'indique pas
toujours avec assez de précision l'origine des idées ou des procédés
qu'il préconise, et s'il tient, avec quelque apparence de raison , en
médiocre estime la pratique de beaucoup de ses confrères dont il
gourmande la routine obstinée , il ne fait pas, à notre avis, une
suffisante appréciation de quelques autres qui sont trop bien con-
nues de vous pour que j'aie besoin de les désigner.
L'ouvrage de M. Gressent est éminemment pratique; il marche
avec succès sur les traces de M. Dubreuil dont il s'inspire toujours
avec discernement; il est plus élémentaire, plus à la portée de tous
par la modicité de son prix. Peut-être, pour prouver 4M. Gressent
l'estime que nous faisons de son livre, devrions-nouti lui conseiller
d'être moins absolu dans ses affirmations , plus réservé dans ses
jugements et dans ses inductions. -Il gâte, à notre avis , ses plus
intéressantes observations par l'explication qu'il en donne; il ne
doute pas assez de son savoir, qu'il mesure d'habitude à son savoir-
faire, qui est très-grand et qu'il ne dissimule pas assez. Trois
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années d'expérimentation personnelle ne Ini donnent certes pas
le droit d affirmer ou d'infirmer aussi péremptoirement qu'il lefaiL
Pour nous servir, i son égard', d'une métaphore prise dans son
sujet, nous dirons que chez lui le terrain est bon , bien amendé ;
que la sève est abondante et vigoureuse» mais qu'elle ne nous semble
pas suffisamment élaborée; l'âge et l'expérience viendront, hélas!
trop promptement chez lui , adoucir l'âpreté de ses fruits , sans
qu'il soit nécessaire d'employer la greffe des boutons d'automne
qui vicient toujours les sujets auxquels ils Sont appliqués.
Si nous ne craignions de lui adresser un éloge dont nous pour-
rions revendiquer notre part, nous le féliciterions d'avoir concouru
à restreindre les abus de la taille des arbres, d'avoir divulgué les
avantages des pincements; nous ajouterions qu'en simplifiant ainsi
la culture des arbres fruitiers, il a bien mérité de la science et
qu'elle lui devra d'avoir fait de notables progrès.
Nous nous félicitons d'avoir à recommander l'ouvrage et
l'habile pratique de M. Gressent à votre bienveillante attention.
S'il publie une seconde édition de son livre, nous lui conseillons
d'approfondir la pathologie végétale , qui est sagement mais in-
complètement exposée dans son ouvrage ; nous désirons qu'il ne
préconise plus les médicaments secrets. Ses sauvegardes des arbres
n* 4 , n° î, n° 3 peuvent avoir beaucoup d'efficacité ; mais ils ne doi-
vent pas figurer dans un ouvrage sérieux qui repousse la routine et
le charlatanisme. Quand on se dit, avec quelque raison, professeur,
on doit à sa dignité de ne rien préconiser de ce qui ne se prête pas
à un contrôle sévère.
Après ces légères réserves, nous pensons qu'on ne saurait s'in-
spirer d'un meilleur travail que celui de M. Gressent pour créer ou
pour diriger avec avantage un* jardin fruitier; nous vous propo-
sons, en conséquence, de renvoyer, avec une recommandation tonte
spéciale, à la Commission des récompenses V Arboriculture fruitière
de M. Gressent comme une œuvre utile dont nous avons tons à
profiter.
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Rapçort sue les cultures d'Agave d? M. Cels.
M. ÇaÉnuiET, Rapporteur.
Messiotrs,
Chargé par votre Commission de vous rendre compte de la culture
à9 Agave de M. Cels, chaussée du Maine, nê 69, chez qui nous nous
sommes rendus le 8 courant, je puis dire que ces plantes, générale-
ment assez peu répandues et dont les collections sont malheureu-
sement trop rares, sont, chez cet habile horticulteur, l'objet de soins
constants et des mieux entendus.
On ne saurait trop l'encourager à persévérer dans le soin qu'il
met à collecter les espèces les plus rares et les plus nouvelles,
telles que Agave schidigera, squalidens, macracantka, rubescens,
Verschaffelti et autres, "qu'il possède réunies en beaux spécimens,
et qui, pour la plupart, sont chez lui en multiplication.
Nous avons également admiré plusieurs exemplaires uniques
comme ayant acquis le maximum de développement, et comme
présentant une végétation des plus luxuriantes; tels sont: Agave
atrovirens, attenuata, cœrultscens, filifera, heteracantha, etc.
En terminant, je dois, avec l'assentiment des autres Membres de
la Commission, vous prier de vouloir bien donnera ce Rapport la
vaste publicité de votre Journal, afin de faire connaître aux ama-
teurs les richesses horticoles que renferme l'important établisse-
ment de M. F. Cels. La Commission vous demande également, par
mon organe, de vouloir bien renvoyer ce rapport à la Commission
des récompenses.
Rapport sua les cultures tfAchimenes dk M. Etarjd, jardinier
chez Mme la Baronne de Vatry, à Stàins.
M. A. Depuis, Rapporteur.
Messieurs,
La brillante famille des Gesnériacées a justement conquis
aujourd'hui la faveur de l'horticulture. Les Gloxinies, les Tydœa,
les Mandirola, etc., sont au nombre des plus beaux ornements des
serres et se font, à juste titre, admirer dans nos Expositions. Toute-
fois, la plupart de ces plantes aristocratiques exigent une chaleur
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= && =
élevée et des soins de culture1 assez tbinutieux; aussi, sont-elles
beaucoup moins répandues qu'elles ie mériteraient de l'être'. Il
n'en est pas de même des Âthiïhïhei, l'un des genres les plus
rèûiatquables de cette famille. '
Longtemps on a regardé les Àdfrimenes comme des plantes de
serre chaude. Des observations plus attentives ont permis de recon-
naître qu'on peut fort bien les conserver en orangerie ou en serre
tempérée.
Lorsque les végétaux qu'elle abritait en hiver ont été mis en
plein air, à la belle saison, la serre tempérée reste vide. Les Ach*-
menes permettent alors de l^.gaHÛ^ietide l'orner. En effet, ces
plantes se multiplient par rhizomes avec la plus grande facilité.
Leur conservation, pendant la durée des froids, demande peu de
soins et d'espace. Enfin, ce genre assez nombreux en espèces a
une tendance marquée à donner des variétés, qui présentent, pour
la plupart, une riche et abondante floraison.
AosBi est-ce avec un vif intérêt- que nous avons visité récem-
mentles collections A'Achimenes de M. Ëtard. Les procédés de cul-
ture de ues plantes sont si simples, si bien à la portée des modestes
amateurs, que nous ne croyons pas devoir insister sur ce point.
JNonfi avions, d'ailleurs, à apprécier le mérite des cultures, à juger
les résultats obtenus. Hàtons-nous de dire que nous avons eu lieu
d'être pleinement satisfaits.
M. Etard cultive presque tous les genres de Gesnériacées ; mais
il s'est adonné plus spécialement à la culture des Ackt menés. Sa
collection se compose de 4, 500 individus environ, appartenant inné
teentaihe de variétés. Recherchant les nouveautés recommandées,
sans pour cela rejeter les plànfes anciennes et méritantes, excluant
au contraire tout ce qui est d'un mérite inférieur, M. Etard est
parvenu, à force de soins, à se créer une collection de choix, que
fonjMflftt présenter comme modèle aux amateurs A'Achimenes.
Parmi les espèces ou variétés qui ont particulièrement fixé notre
attttUwn, nous citerons les A. coccinea splendensaX Météore, à fleurs
-rouge éoarlate vif et très-abondantés; Eitelle et Ben Job, corolle
violet foncé à centre blanc; Scheerkma, très-florifère, i limbe
violet velouté ; longifiora alba et Màrgarifa, blanc pur; Verschaffelti,
Edmond Boimer et Docteur ffbpe, à fond blanc veiné de pourpre
violacé; venusta, rose vif; Liebmanni, rose violacé, etc.
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Cetle charmante collectioii^pagrfaitewettt encadré* par «ne
bordure A'Jsolepis, qui produit ;un effet très-gracieux et .fait bien
ressortir le coloris éelatant et varié des fleurs.
Votre Commission, reconnaissant que M. Etard mérite la haute
approbation de la Société» a l'honneur de vous proposer le renvoi
de ce Rapport à la Commissiou des récompenses.
Rapport sua la floraison dv VanpaBitemawni chez M. Bertbaot,
a Lf Queue-en-Brie.
M. Duchaktre, Rapporteur.
Messieurs,
Ce qui a le plus puissamment contribué, dans ces derniers temps>
à doter nos jardins d'une foule d'acquisitions précieuses, c'est moins
l'amour des plantes en général qu'un goût déterminé pour telle ou
telle catégorie de végétaux, en d'autres termes, que la passion des
collections spéciales. En effet, l'amateur qui forme une collection
de cette sorte se trouve entraîné presque malgré lui a lui donner
toute l'extension possible, et, pour en combler les lacunes, i ne
reculer devant aucun sacrifice. Cette tendance à laquelle nul ne
peut se soustraire nous a valu, depuis quelques années, un nombre
considérable d'espèces auparavant inconnues, et dès lors, loin de -
nous en plaindre, nous nepouvons qu'y applaudir chaleureusement.
Les Orchidées, en raison de la beauté et surtout peut- être de
l'élégante singularité de kursfleurs, ont éveillé la curiosité de nom-
breux amateurs et ont fourni l'élément presque unique de plusieurs
collections que leur importance a bientôt rendues justement célè-
bres. Telle est au premier rang en Allemagne celle du consul Schil-
ler ; telle a été au même degré en France celle de M. Pescatore qui
n'a brillé de tout son éclat que jusqu'à la mort de son fondateur, et
qui a fourni la matière d'un splendide ouvrage malheureusement
inachevé, le Pescatorea; telles sont encore en ce moment parmi
nous la précieuse collection du Luxembourg et oelleà de quelques-
uns de nos horticulteurs et amateurs les plus distingués, parti-
culièrement de MM. Thibaut et Ketçleèr, de M . Rougier-Ghauvière ,
de M. Guibert, etc.
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.— : 59<L.-
Ces exemples produisent d'heureux fruits, et Ton est charmé de
voir le goût pour les Orchidées exotiques se développer chaque
jour chez quelques amateurs à qui leur fortune permet de se pro-
curer ces jouissances vives mais dispendieuses. Parmi eux, l'un
de ceux qui, à Paris et aux environs,~se distinguent les plus par le
rare discernement avec lequel ils choisissent les plantes, comme par
le soin qu'ils ont de n'admettre dans leur collection que des indivi-
dus de choix, est M. Bertrand, qui a vu déjà fleurir dans ses serres,
à la date de peu de mois, le très-rare Vanda Lowei Lindl, et chez qui
le Vanda Batemanni Lutol», vient à son tour d'épanouir ses belles
fleurs pour la première fois en France. Lorsque cette magnifique
plante est entrée en pleine floraison, le jardinier de cet amateur dis-
tingué, M. Avoine, a prié M. le Président, le 26 juin dernier, de
nommer une Commission qui vint en faire un examen attentif et
qui pût en même temps prendre une idée de la belle collection dont
die fait partie. Avec un empressement légitimé par le haut intérêt
que leur offraient les objets à examiner, les Commissaires désignés
par M. le Président, MM. Keteleèr, A. Rivière et Duchartre, se sont
rendus à LaQueue-en-Brie, le 30 juin dernier, et ils tiennent au-
jourd'hui vous soumettre les résultats de leurs observations.
Bien que le Rapport qu'ils ont l'honneur de vous présenter, par
mon organe, ait un but particulier etbien déterminé, celui de vous
entretenir du Vanda Batemanni Lindl., ils croient ne pouvoir se
dispenser de vous dirç d'abord combien la collection d'Orchidéesde
M. Bertrand a eu d'intérêt à leurs yeux i cause de la rareté des
espèces qui la composent et de la beauté des individus par lesquels
ces espèces y sont représentées. Ils y ont remarqué en pleine et
belle floraison plusieurs Orchidées intéressantes et encore peu répan-
dues, comme le Vanda suavis, divers Cypripedium, des Cattlcya,
surtout un magnifique Trichopilia pictatnaculata crispa, qui pré-
sentait à la fois 6 inflorescences. L'effet de ces magnifiques
plantes était encore rehaussé par le mélange de quelques espèces
à beau feuillage, comme divers Bégonia hybrides, surtout un beau
Cyanophyllvm magnificwn remarquable pour l'ampleur de ses
feuilles.
Ayante vous parler spécialement du pied de Vanda Batemanni
que la Commission a pu admirer en fleurs chez M. Bertrand, il ne
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"— 591 —
sera peut-être pas inutile de tracer d'àboftl un court historique
relativement i cette belle et fort rare espèce.
Cette Orchidée croît naturellement dans tes îïesMoluques et Phi-
lippines. D'après Gaudichaud, on l'y trouve à la fois sur les gros
arbres et sur les rochers dénudés de terre. Antérieurement, Rum-
phius avait dit (Herbarium amboinense, Vf, p. 102) qu'elle s'atta-
che aux Mangliers végétant sur le rivage de la mer, et que ses jets
et racines pendent de là jusqu'à être baignés par l'eau salée pendant
le flux.
Bien que cette curieuse plante eût été déjà décrite sous le nom
de Angrœcum quintum parRumphius, dans son Herbarium amboi-
nense (loc. cit., édit. deBurmann, publiée en 4750), elle était restée
inaperçue; par suite, lorsque Gaudichaud, pendant son voyage
à bord de lTJranie, la trouva dans l'île de Ravak, Tune des Mota-
ques, il la considéra comme une espèce nouvelle, et comme le type
d'un genre nouveau. Il lui donna le nom de Fieldia lissochilotdes. ,
(Gàudic, Voy. de rUranie, 1826, p. 424, pi. 36), et il en publia
une figure en noir qui laisse un peu à désirer.
En 1848, Blunie, dans le 4* volume de son splendide Rumphia
(p. [49, tab. 194, fig. 2), donna une bonne figure coloriée, de. la
même plante, d'après un dessin exéculé à Amboine, par Latour.
Celte nouvelle figure représente un pied de faibles proportions, et
portant des fleurs assez petites ; mais dans le texte correspondant à
la fplanche, le célèbre botaniste hollandais fait observer que les
grappes de fleurs de ce Vanda dépassent quelquefois un mètre de
longueur. En même temps, n'adoptant que comme simple sous-
genre des Vanda le groupe des Fieldia proposé par Gaudichaud,
il modifie le premier nom de notre plante en celui de Vanda
(Fieldia) lissochiloides.
Un peu auparavant, en 1846, M. LincHey s'était occupé de la
même Orchidée. Dans le Botanical Register, il en avait donné une
bonne figure coloriée (Bot. Reg., 1 846, tab. 59), et il en avait changé
le nom en se basant sur ce que la dénomination spécifique de
lissochiloides 9 due à Gaudichaud, indique entre ce Vanda et les
Lissochilus une ressemblance qui n'existe pas le moins du monde.
Comme la plante, introduite vivante des Philippines en Angleterre
parCuming, avait fleuri pour la première fois, en juin et'juillet 1 846
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chez M. Bateman, le savant orchido^raphe anglais crut devoir la
•r JHift à cet amâteut di&îngué et îl iui donna le nom de Vanda
t . Batmmnti^kïtek eonservé depuis cette époque.
;;..* On voit (pie fle ' Vandà Batemanni existe vivant en Angleterre
t deppis 48 on 20 iàns ; Néanmoins il y ,est resté toujours fort rare, A
< plus forte -rmaû fcst-il peu répandu en France où il ne se trouve, à
f notre connaissance, que dans la collection de M. Bertrand.
Le piedqiri représente l'espèce dans cette collection, et dont je
: dois vous entretenir, atteignait 4 "30 de hauteur à partir de la terre
du pot, an moment où nous l'avons vu. Lorsque M. Bertrand le
reçut d'Angleterre, il y a trois ans, il était en fort mauvais état, et
r latigeen était entièrement dénudée, dans sa portion inférieure, sur
.une longueur de 0m45. On eut alors l'heureuse idée de placer an-
tour de cette: portion dénudée une sorte de panier cylindrique,
dont on remplit la cavité avec du sphagnum qu'on a eu le soin de
, maintenir frais depuis cette époque. Plongées dès lors dans un
milieu humide, les racines aériennes paraissenty avoir puisé l'éner-
gie qui leur avait manqué jusqu'alors ; la plante a repris vigueur,
:et, au mois de juin dernier, la portion supérieure de la tige, qui
surmonte l'enveloppe de sphagnum, ne portait pas moins de 25
longues et belles feuilles distiques, épaisses, coriaces, dont les plus
grandes atteignaient 0m55 de longueur sur 0*06 de largeur. Cou-
verte des bÇLfees embrassantes de ces feuilles, la tige n'avait pas
4Daoîns de 0*035 d'épaisseur ; en un mot, tout indiquait dans cette
plante une remarquable vigueur de végétation.
C'est dans l'aisselle de la \ 6e feuille qu'est née la tige à fleurs ou
le pédoncule épais de plus de 0m04, vert et finement maculé de
brun, qui forme l'axe de l'inflorescence. Ses six nœuds inférieurs
sont restés stériles et ne portent chacun qu'une petite bractée lon-
gue seulement de 0m04, .embrassante par sa base, plus ou moins
aiguë au sommet et notablement épaisse. Au 7e nœud ont com-
mencé à se montrer les fleurs dont, i la fin de juin, 7 étaient épa-
nouies* tandis que les supérieures, au nombre d'une quinzaine,
étaient encore en' boutons plus ou moins avancés. Il y avait deux
semaines que lai fleur là plus basse de cette inflorescence s'était ou-
verte etfeUe commençait alors à se flétrir. -
Je n'ai pdipt A décrire en détail la fleur du Vanda Batemanni
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— 593 — , ,
Lindl. Je me bornerai à dire qu'elle, est colorée en rouge purpurin
à l'extérieur, en jaune-fauve tout parsemé 4e macules d'un b*un
orangé à l'intérieur. Sur l'individu <que nous avons vu, le* fleurs
ont de 7 à 8 centimètres de largeur. Le6 sépales et les pétales
sont épais, largement ondulés sur les bords qui se reploient hin
peu en dessous, obtus au sommet, les premier» un peu plus larges
que les derniers. Le labelle est plus court que le périanïhe, jatae à
sa base et purpurin au delà; il est recourbé vers le haut, divisé en
3 lobes dont les 2 latéraux sont petits, arrondis, dressés, tandis
que le médian, beaucoup plus grand, forme carène en dessous et
présente en dessus une forte crête médiane, lisse, tronquée à son
extrémité antérieure, que suivent en avant 2 autres longues sail-
lies plus basses et linéaires, parallèles entre elles. La colonne est
courte, jaune avec des macules brunes. JLa lahelle ne forme à sa
base qu'une simple concavité et non un éperon, ce qui contribue
surtout à distinguer la section Fieldia. Ces fleurs sont inodores
Ce qui frappe le plus en elles au premier coup d'œil, c'est le sin-
gulier constraste de couleur qu'elles offrent entre l'extérieur et
l'intérieur de leur périanthe.
Cette plante nous a oflert 2 particularités que nous croyons de-
voir mentionner.
\ • L'ovaire des boutons, même les plus avancés, était parfaitement
droit et sans torsion, tandis que dans la fleur qui s'était ouverte
en dernier lieu, il avait déjà complètement effectué ce mouvement
de torsion sur lui-même qui, comme chez la plupart des Orchidées
a pour effet de reporter le labelle en bas.
2° Latigeàfleurs est remarquable par une abondante sécrétion* de
liquide limpide et fortement sucré qui larend visqueuse.à sa surface.
Toute sa portion supérieure est mouillée de ce liquide qu'on voit
s'amasser en gouttes; ces gouttes s'arrêtent, principalement sous
les boutons. Il serait intéressant de déterminer le siège précis la
quantité et la nature de cette curieuse sécrétion; malheureuse-
ment il est peu probable qu'on puisse le faire tant que cette plante
sera! d'une extrême rareté et par conséquent d'un très-haut prix.
Ainsi, Messieurs, à peu de mois seulement d'intervalle, M. Ber-
trand a vu fleurir dans ses serres deux Orchidées des plus rares et
des plus intéressantes qui existent aujourd'hui dans les cultures
38
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^594 —
européennes ; Içs Vanda Lowei et Batemanni, dont on n'avait pas
encore obtenu la floraison en France. Or, bien que cet amateur
distingué connaisse fort bien les Orchidée* et la culture qui leur
convient, il est certain que c'est surtout aux soins intelligents et
réellement dévoués que donne à ses plantes son jardinier,M. Avoine,
qu'il a dû cet important résultat au sujet duquel la Commission ne
saurait lui adresser de trop vives félicitations. Nous espérons donc
qjie La Société impériale et centrale. d'Horticulture voudra bien ac-
corder à cet actif et habile jardinier, qui du reste montre] le même
zèle et la même intelligence dans d'autres cultures aussi étendues
que variées, une récompense qui soit à ses yeux le prix des succès
importants obtenus par lui jusqu'à ce jour et un encouragement
à faire mieux encore, s'il est possible, dans l'avenir. Pour ce motif
la Commission a l'honneur de solliciter de vous, Messieurs, le ren-
voi de ce Rapport à la Commission dés récompenses.
Rapport sïïs les claies a ombrager les serbes
DE M. J. HENNECâJtT.
II. Tricotel, Rapporteur.
Messieurs»
Chargé par votre Comité des Arts et Industries horticoles, dans la
séance du 83 janvier dernier, d'examiner les claies en roseaux de
la fabrique de M. J. Hennecart, de Paris, nous avons l'honneur de
tous rendre compte des résultats de notre mission.
M. Hennecart s'est fait acquéreur d'un brevet pris en 4 857 pour
la fabrication de claies à ombrager les serres, châssis de cou-
ches, etc., en Roseaux de marais [ArundoPkragrnites L.J.
Ces roseaux peuvent avoir deux degrés de force, et chaque mètre
courant de claie en contient 435 pour la petite dimension, 405
pour la grande. Ils sont retenus par une chaîne dont chaque liage,
espacé de 40 en 40 centimètres, est formé de trois fils : l'un, dit
fil droit ; fonctionnant seul, les deux autres, dits fils de tour, opè-
rent leurs révolutions sur le fil droit, l'un de droite à gauche et
l'autre de gauche à droite; disposition qui a pour but d'enserrer
les roseaux et de faciliter l'enroulement dans les deux sens.
Cet enroulement donne, pour les claies de 4 mètre de largeur for-
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■ -_ 595"—
mées de petits roseaux, un diamètre de 15 centimètres et un poids
de 48 kilogrammes sur une longueur de 22 mètres; et pour celles
en gros roseaux, un diamètre de 55 cent, et un poids de S» kilog.
sur la même longueur.
Les cordes de la chaîne sont imprégnées de goudron, ce qui les
rend imputrescibles et adhérentes; les roseaux, coupés de façon
à présenter à chaque extrémité un nœud qui empêche l'écrase-
ment, sont passés dans un bain de sulfate de cuivre qui a pour
effet d'en augmenter la durée.
Ces claies peuvent être fabriquées par largeurs de 4 mètre, 4» 40,
4» 20, 4m 25 et 4m 30. Ces dernières dimensions sont exception-
nelles.
Le prix de revient est de S francs à S francs 25 centimes le mètre
superficiel.
Nous croyons que ce produit utile est d'une application facile
pour ombrager les serres et les châssis de couches; sa légèreté etson
bon marché, que nous conseillons au fabricant d'abaisser encore,
le recommandent à tous les horticulteurs. Les premières claies po-
sées ont déjà trois années de durée, et nous pensons que d'autres
années viendront s'y ajouter. Aussi votre Commission nliésite-t-elle
pas à recommander ces claies à votre approbation, et à vous deman-
der le renvoi de ce Rapporta la Commission des récompenses.
»•••«
COMPTES RENDUS D'EXPOSITIONS.
COMFTE RENDU DE l/EXTOSITION D^OlllÉANS;
Par M. Jacquin, de Bessancourt.
Le 7 juin 4862, s'ouvrait à Orléans la trente-unième Exposition
de fleurs et de produits légumiers.
Désigné par notre Président pour représenter la Société impériale
et centrale aux délibérations du Jury des récompenses, je me rendis
à Orléans, le 6 juin. Ce Jury se réunissait, la veille de l'ouverture,
sur le boulevard du Mail, dont une partie était transformée en
arène de verdure, avec accidents de terrain, vallonnements, allées
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sinueuses/^ois^ attifeôiefs, grotte (foftTjiÛlliisaît de l'eau en
abondance pour alimentée tille TiVferëJ le tout protégé par une
vaste tente qtit toi^ralt les éie^ëîMefidete nature et qui embrassait
nième de beaux arbres du boulevard: :
Led 'plantes, malgré la chaleur du jour et celle des journées
précédentes, y faisaient bon effet. 556 sujets en groupes divers
formaient rapport âeSSëoncuirents; on voyait, en outre, plusieurs
inassife et plantes isolées, apportés par des amateurs.
Les arbres fruitiers manquaient, ainsi que les fruits; deux lots
delégumes serûfetoént étaient exposée; pourtant les alentours de
la ville sont cultiva en marais ou en vignes, et partout on voit des
arbres à fruits, ainsi que des légumes en très-grande abondance.
les Conifères, les Peiargonium et les Bégonia dominaient. Un
beau massif de plantes de serre chaude, exposé par M. Thouvenel,
amateur, contenant des plantes aquatiques rares, était très-remar-
quable; il en était de même d'un massif de Fuchsia de grande et
moyenne hauteur, qui était dA à M. le Président Porcher, grand
amateur de ces plantes et de Camellias.
Un 3* massif de Peiargonium, à couleurs veloutées et changeantes
rès-valrtées, a eu Vùne des récompenses principales, et un sujet du
jnassif, à cause de son beau coloris ponceau et velouté, a été
dénommé Victoire d'Orléans.
L'un des lots dé légumes, trouvé bien complet et avancé, a été
récompensé de la grande médaille.
Un Cactus de force exceptionnelle, âgé de près de 20 ans, était
exposé à l'entrée du parterre. En dehors de l'arène se trouvaient
des charrues de jardin, des roidisseurs, des abris de serre, un nou-
veau genre d'échenilloir.
L'ensemble de f Exposition était parfaitement combiné, et les
Sociétaires qui ont eu às'bccuper de Porgsfiisation, pour le dessin
de l'arène, pour foire arriver et placer les exposants, et pour faire
jaillir de Veau sur la montagne, sont dignes d'éloges et méritent les
reriiercîrhetots qtiî leur ont été exprimés dans un banquet splendide
qui awif lien le jour même des opérations du Jury.
i • '
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Compte Me»i$fiHç: <EçBpsmqjr n^yjgf^v^.iM^i^ ;_
ï1.[PV.^;A..piIPOISViillli, ;iJ ^ " ,,,,/,/.
La Société autam(»sad:HQirtictatoiie,ion4fe tM$}0iS9ft*,la pjjé*
sidence de M. le marqtns de SamWiii^Q^pVaTéguUècWfin.^Wn
vert des Expositions, to^te* ans, du. l*1, ,*u * septembre. Malgré
les circonstances défavorables, l'Exposition de cette année anionb^
que cette Société est. décidément . en progrès et .mérite de plus en
plus les éloges qui lui onl^ été donnés dans te* précédent comptes
rendus, élogœ auxquels, nous croyons devoir i*ou? associer. . -
L'Exposition avait lieu d^ns la vaste cour et d^uas les Celles sajleg
du petit séminaire, local parfaitement choisi et que monseignçut
l'Évèque d'Autan avait mis, avec un bienveillant empressement,
à la disposition de la Société, Ajoutons que le tableau étpit digne
du cadre qui le renfermait,
M. le Président delà Société avait offert une médaille de vermeil
grand module pour l'exposition d'ensemble la plus complète; ce
prix d'honneur a été déesrni 1 M. Pillion-Jeanroti horticulteur, à
Autun.
La culture maraîchère était parfaitement représentée et réalisait
tout ce que Ton peut désirer de mieux dans une Expqsitipn. M.Pec-
rin-Caillou a obtenu la médaille de vermeil offerte pap la virp
d'Autun pour le plus bel ensemble. ».._.,
Plusieurs lots de racines et de tubercules, de Gucurbiw*cées,-de
Choux et de Salades ont valu des médailles d'argqntà MM. Guil-
laumeau, Delhomme et Poireau, jeune.
Les collections de fruits à pépins étaient généralement très-mé-
ritantes et compensaient le petit nombre de fruits à jjpyau. Le prix;
d'honneur (médaille d'argent de première classe) a é^ décerné 4
H. Fillion. MM. Bougrand et Charollois ont obtenu dea médailles
d'argent; MM. Mozer et Lhomme, des médaille de bion^pour
leurs lots de Pommes et 4e Poires. Pareille récompense aét£ dér,
cernée au Petit Séminaire d'Autun, dont les javdips, parfaitement
tenus, offrent un large champ dfétudes et eAtietiennec^lB goOUi
précieux de rbortimiltm^ cbwles nombreux élèves id$ cet établis-
sement.
La médaille de vermeil oiïariûjft3£4£s Dames Patronnesses était
destinée au plus bel ensemble de fleurs coupées. Ce prix a été
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décerné à M. Mozer. M. Terreau, dont le lot était aussi fort remar-
quable, a reçu une médaille, d'argent.
Nous sommes heureux dé constater en passant ce fait que près*
que tous les concours ouverts par la Sdciété Autunoise ont été rem-
plis, et plusieurs de la manière la plus honorable. Des médailles
d'argent ootiétédécecnées : à IL Pelot, pour ses plantesde serre et
d'orangerie; à IL Fillien, pour ses arbustes d'agrément et ses plan-
tes annuelles fleuries ; à M. Guillaumeau, pour ses Roses coupées;
à M. Hoste, pour ses Dahlias ; à M. Mozer, pour ses Pelargonium et
Fuchsia.
Lés Reines-Marguerites du Petit Séminaire, les Roses de MM. firo-
chot et Desvigne ont obtenu des médailles de bronze.
Les , objets d'art et .d'industrie horticole iorment la complément
obligé de toute Exposition. Le jury a décerné des médailles de
bronze à M. Moatcharjaon, pour ses fleurs artificielles; à M. Chaus-
severt, pour sa poterie usuelle et de luxe; à MM. Vauthier et Pitois
pour leurs instruments et outils de jardinage*
Plusieurs concours imprévus ont dû attirer son attention; un
beau massif de Magnolia et à' Yucca, exposé par M. Fillion, a été
particulièrement reniaxqué et a valu à cet habile horticulteur une
médaille d'argent,
En résumé, l'Exposition de la Société autunoise était des pins
satisfaisantes, grâce à l'empressement des horticulteurs et au rèie
intelligent delà Commission d'organisation. Le concours obligeant
de M. le marquis de Saint-Innocent, et de MM. Léger et de Noiron,
Secrétaires de la Société, a rendu facile la tâche du Jury. Il est de
notre devoir d'ajouter que les Délégués des Sociétés étrangères ont
reçu, des autorités de l'arrondissement et de la ville d'Autun et des
Membres delà Société autunoise, l'accueil la plus affable et le plus
La Société autunoise poursuit avec zèle l'accomplissement de son
œuvre. Elle provoque/ par tous les moyens dont elle dispose, les
progrès de la culture maraîchère et fruitière, qui doivent influer
heureusement sur ceux de l'agriculture. Qu'elle continue i mar-
cher dans cette voie et à trouver dans les succès de ses premières
années un encouragement pour l'avenir !
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• . t.i /..• ■• •.- r.K .i..\..y .k -.'-ii'.-...
REVUE BffiUOGMftiïQUE ;tàftAftËfefe&;
/ .• r '. < i
FUfflOB IWrTCIM^ ÛU'fiiEÉÉ DÉ€WT» »JUM CM
! il/.'» •
f.
• Itou bé» Saura. \ ■■ ■< ^ <:
Mua» vittat» W. Acraustro, F/, des #sr„ pi, 4*40*4<W3, — . fenwer
panaché, —Ile San Xhc\mé, — (Musacées).
La plante extrêmement remarquable queîa Jtybn* de» serra figufce
sous cette dénomination provisoire a . été «découverte "dans nie San
Thomé, située sons Féquateur, àtine certaine distance 8e la côté'
occidentale de l'Afrique, par M. W. Ackermann, voyageur de'
rétablissement Van HotiUe* Nous ayons le vif tegret d'annoncer
que, d'après des nouvelles ¢es, ce, Jeune et «été collecteur a
succombé, le 49 avril dernier, an terribles atteintes de la lièvre*
jaune, à Loanda, en il Vêtait rendu an moii d'octobre 4401 . — Le-
Muta vittata, qui a été sa première et pent-étresa pins importante
découverte, rappelle le Bananier1 de la Chine peur le port et les
proportions. Ses grandes eH bettes feuilles avales- lancéolées, par-
courues dans leur longueur par «se forte cèle médiane MnhmA»
lante en deswus, sont panachées, sur un fond d'un beau vérf, de
bandes inégales et irvéguliètes, les «née btancbes, les antres d'un-
vert toès-pâie, qui vivent, les imeset les «stres^ladifection trane*
wsale tracée par las nervures. M. Àckermamn n'ayant envoyé
avec cette plante auotme mile snr te caraelèree betamiqueepa*
lesquelselle ee distingue, il est impossible de savoir encore gttfast
usé simple variété panachée d'une espèce déjà connue^ on bien si
aile constitue une espèce di6tincteet séparée. Nous rappelleront
qne, cette année même, tmpieddertfaai ****** afignré à l'Expo*
ûÀîm de la Société impériafeetcenticale d'Horticulture, dans leimn
lot 4e M. Chaniin. — A est à peu pria ittufclededire qoeee Bana»
nte, étant originaire d'un pays situé «ras Téqnatear, exige k
serre chaude.
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Ijndorta iance«^olia àd. Σrong.J TL desser., pi. 4515-4546. — Lu -
dwriô èfcuiUeeti fance . ^'CJuy ane française . ■-*■ (P&ndanées-Cyclanthées) .
Cette plante nouvelle, pour laquelle M. Ad, Brongniart croit d*-,
voir établir un gepre_distiact et séparé,, a été envoyée de la Guyane
française, en 4844 et 4846, par MM. le Prieur et Melinpn. Depuis
cette époque, elle a été cultivée dans les serrés du Jardin des plantes
de Paris et elle y a fleuri annuellement. Le savant professeur de
Botanique de ce grand établissement l'avait d'abord et provisoire-
ment regardée comme une espèce nouvelle de Carludovtca; mais
en en étudiant attentivement les caractères comparativement à ceux
des vrais Carludovtca dont il a observé les fleurs à l'état frais, il a
constaté dans la nouvelle venue des différences assez tranchées
pour pouvoir être regardées comme génériques, et qui concordent
avec une différence complète de port,puisquela tige des Carludovica
est droite et porte des feuilles dans tous les sens, tandis que celle du
Ludovia estinclinée,destiuéeàramper sur le troncdes arbres, char-
gée de feuilles distiques, engainantes à leur base, et produit des
racines adventïves le long de sa face inférieure. Les fleurs femelles
des Carludovica présentent, en dehors des 4 très-longs filaments sté-
riles qui donnent aux spadices de ces plantes un aspect très-singu-
lier, 4 divisions calycinales qui manquent entièrement chez le Lu-
<toria-9 en pqfye, d*ps les premières, Foyaire offre intérieurement
4 placwtas m lames saillantes sur tas parois latérales de sa cavité,
tandis .que les 4 placentas forment, chez le Ludovia, 4 masses
épaisses, hémisphériques, qui pendent du hâutdel'ovaireet qui sont
couvertes, à leur face inférieure, par des ovules en grand nombre.
— Quant au Ludovia lanceœfolia Ad. Brong. considéré dans son
ensemble, il est remarquable surtout par ses grandes feuilles dis-
tiques, longuesde 4 mètre i 4 m. 50, dont le limbe lancéolé, aigu,
épais et toide, d'un vert glauque, se rétrécit graduellement par le
babenim pétiole assez court et un peu engainant à sa base. Les
SpadfceS solitaires, dans lesquels les fleurs femelles sont entourées
par les fleurs miles, forment des masses ovoïdes, jaunes, chargées
' de groupes espacés de très-longs filaments blancs stériles qui appar-
' tiennent aux fleurs femelles; ils sont embrassés par 3 à 5 bractées
distiques, dont les intérieures sont jaune-brunâtre, aussi longues
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qu'eux; ils sortent isolément dpFaisseUe <^s fp^^ s^p^rfp^çs.
— Le Ludovia n'a p^ensoçe Aowè d&bflune$ gçrôu? ;raaâs de la
base de sa tige sont nés des bourgeons qui ont servi à le multiplier.
Helianthns californiens Insiguls, FI. de$ ,ser.', pi. 4547-4548. —
Soleil de Californie remarquable. — États- Un W.— (Composées).
: . .--.•.'■
Fort belle variété de Soleil que M. Van Houtte Regarde comme
assez brillante pour réhabiliter ces grandes plantes d^ns lès jan|iip
d'où elles tendaient à disparaître. Elle avait été pommée, pay
M. Ed. Otto, dans le Journal de Hambourg, Helianthus californien*
centrochloruS) ou à centre vert, et M. Van Houtte ne dit pas pour
quel motif il croit devoir substituer une nouvelle dénomination h
celle-ci,qu'il se contente de donner comme synonyme. C'est, dit-il,
une espèce trapue, qui ne s'élève qu'à * m. 33 ou au plus I m, 65f
qui est bien garnie de branches terminées par des pédoncules bien
droits; au bout de ceux-ci sont de fort grandes fleurs (capitules)
placées toutes perpendiculairement, qui présentent d'innombrables
rayons jaune d'or, bien imbriqués, et dont le centre est occupé par
un disque d'un vert foncé métallique très-brillant. — On sémè
cette plante en place, dans toute nature de sol, après les gelées.
Bkododendron VeUeManum Hop*,— FI d*#aet\„pL4549*lj5*0.—
Rosage de Veitch. — Indes orientales. — (Éricacées). t ,
Nous nous contenterons de citer la nouvelle igute, d'après le
vivant,; que donne la Flore des serre*, de cette magnifique espèce
dont il a été déjà question dans le Journal, volume BI, IW7,
p. 6SS.
Polystachya carnea Ad,| Brofg., FI. des $er.} p|. 1^5t4. 7- Pofrsla-
chye à fleurs couleur de chair. — Afrique occidentale. — (Orchidées).
Orchidée gracieuse que le Jardinde?P\*nt^d$ Papisa reçue, en
48571, de M. Aubiy-Lecomte, quiray^itdéco>iver^,d^3l§ÛAbon,
sur la côte occidentale de l'Afrique. C'ept ppe, pjfapte assez petite,
dont les tiges fasci culées, comprimées, grè^ 8(M^;^pouvepte$.par
les longues gaines serrées des feuille^^jpelleçrci, sopt distiques,
linéaires-lancéolées, aiguës, lisses, popryfl^jite $ j&jynm* L'in-
florescence est terminale et comprend .^«ér^mept, de deux à
quatre petites grappes latérales dre^sée3^ .{dup; iourtes, que la
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terrain aie, dans lesquelles, le* fleurs petites* colorées en rose qui
va pâlissant de la base ausojnmet des folioles, avec le labelle jaune,
sont serrées Tune contre l'autre et accompagnées chacune d'une
petite bractée ovale,» aiguë, réfléchie. — Cette Qrchidée, en raison
de son origine, exige la serre chaude où elle fleurit facilement.
Polystachya snlfurea Ad. Brohc, FI. des $er.,6\û> tab. 452t. —
Polystacbye à fleurs jaunes. — Afrique occidentale. — (Orchidées).
Dans son article relatif à l'espèce précédente, M. Àd. Brongniart
caractérise, sans en donner do figure, une antre Orchidée apparte-
nant au même genre et donnée au Jardin des Plantes de Paz»
pax M. Pescatore qui l'avait reçue de Gabon. Is savant botaniste
se demande si ce ne serait pas le JPolyslachya . pyramidalis Link»,
plutôt qu'une espèce nouvelle. Cette plante eet plus grande, dans
tontes £08 parties, que le Polystachya carne a, dont die a le port;
' mais elle diflere de celui-ci soit parce que ses feuilles plus lancéo-
lées ont 7 nervures très-marquées, qui se prolongent sur les gaines
en les rendant anguleuses, soit parce que ses fleurs sont jaunes et
ont les folioles de leur périanthe aiguës, et non obtuses.
Draeiena Aubryaaa Ad. Brokg., FI des $er., pi. 4525*15*3. —
Dragonnier d'Aubry. — Afrique ocridenUle.— (Liliscéet-Àspangées).
Cet élégant Dragonnier, dont on obtient .facilement la floraison
en serre chaude, même sur les pieds jeunes, a été donné au Jardin
de? plantes de Paris par M. Aubry-Lecomte, qui Ta découvert an
Gtybon. Son port et la configuration de ses feuilles rappellent plutôt
les Cordyline que les vrais Dracœna; mais il a la nervation et
tous les caractères floraux de ces derniers. Sa tige grêle, qui n'a
que 0° 02 de diamètre, est restée simple; elle présente des cica-
trices en anneau complet, assez espacées. Ses feuilles sont disti-
ques, mais cependant dirigées de tous les côtés par la torsion de
la tige, engainantes h leur base, rétrécies intérieurement en un long
pétiole qui se ploie en gouttière profonde ; leur limbe est lancéolé,
rétréci an sommet qui est très-aigu, marqué de nervures fines,
parallèles à la côte médiane. L'inflorescence terminale, longue do
près d'un mètre et droite* forme une canicule étroite à rameaux
assez courts, dressés, portant des fleurs fa&ciculées, sessiles on à
peu plis, qui rtpanouiiôteent suecessivement et ne restent ouvertes
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que pendant quelques heures de la matinée, et qui soùt blanches
en dedans, purpurines extérieurement vers l'extrémité des foliotes
du périanthe. Les inflorescences sont embellies surtout par les
boutons de fleur blancs, à sommet purpurin. Le pistil a 3 loges
qui contiennent chacune Un seul ovule dressé, Caractère essentiel
des Drac&na. . ... ,..-,.. ,<,,-.,«
Boeltea Tenicolor DCM varie t., FI. des $er.9 pi. 4524-45251 — Ro-
ehéeà couleurs variablos, variétés. — (Crfeàsotacées)*:
Ces charmantes plantes ont été obtenues par M. Fh Desbtris,;à ht
suite de croisement? opérés, au mois de juillet 4858, entre lès
Crassules connues sous les noms àeJSèauté de Charonne, corallinâ,
niitda odorata, Angelina. Elles présentent une série à peu près
continue de teintes depuis un rouge très-vif jusqu'à un rose pâle,
et à divers mélanges de rouge-pourpre et de blanc. L'une d'elles a
' même la partie inférieure des pétales nankin et leur moitié supé-
rieure purpurine.
Otacanthns cœrolens Lixdl., FI. des ser.} pi. 452$. -*- Otacanthe
bteu. — Brésil. — • (Acauthacées) .
Cette jolie Acanthacée a été envoyée du Brééiî à l'établissement
de M. Yan Houtte par le capitaine Capanema, membre d'une
Commission scientifique qui explore en ce moment ce vaste en*-
pire. Elle s'élève à 0» 6ô ou un peu plas. Sa tige tefid à se rami-
fier beaucoup, ce qui permettra d'en obtenir sans peine des pieds
trapus et bien fournis. Ses feuilles, à en juger par la figure, sont
d'un vert cftûr, ovales-lancéolées, aiguës, dentées en scie, briève-
ment pétiolées; ses fleurs d'Un joli bleu violacé, quoique solitaires
à Vaisselle des feuilles supérieures, se rapprochent au sommet des
branches en assez grand nombre pour produire l'effet d'inflores-
cences d'un charmant effet; chacune d'elles présente : un calice de
5 sépales dont l'un est foliacé, tandis que les autres sont simple-
ment sétacés; une corolle à long tube arqué, à limbe plan, divisé
en deux grandes lèvres étalées, arrondies et presque égales entre
elles: i étamines incluses, dont 2 sont stériles, et dont les 3 autreé,
qui sont fertiles, se distinguent parce que leur anthère uniloculaire
et réniforme porte une sorte d'oreillette membraneuse; le stigmate
de ces fleurs est en entonnoir. La culture de cette charmante
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— «04 —
nWYeavtéèBtlfaè&façiteP :4i loi fftâtta. serre eAàude pendant l'hiver
et le plein air pendant Tété. Après le Ôôrfeisdn/qui se continue sans
interruption peA<Jànt«Wiil Imiter, ori la téHIé sévèrement; on pince
de nouveau Teactrémîté des branches, quand où la meta l'air libre;
ainsi traitée, elle est chargée de boutons au moment où on la rentre
dans la serre. Elle se platt dans le terresta de feuilles. On la mul-
tiplie de boutures.
Cyprlpedium Dayannm Rchbc. fil., FL des ser>, pi. 45Î7. — Cy-
' pripêde de T)ay. -»- Patrie? — (Orchidées).
Cette belle Orchidée avait été signalée par M. tindley, dans son
Qardeners' Chronicle (n° du 88 juillet 4860), comme une variété du
Çypripedium superbiens Rjchbc, fil.; mais une étude attentive a
conduit finalement M. Reichenbach, fils, à la regarder comme une
espace distincte et séparée. Ce Cypripède a les feuilles oblongues,
aiguës, marquées, sur leur fond vert gai, de macules carrées d'un
vert noirâtre. Sa hampe rouge et hérissée se termine par une fleur
large de 44 ou 46 centimètres, dans laquelle le périanthe est
blanc, comme marbré de rouge-violacé sur les deux pétales, tandis
que le labelle est coloré en brun rouge tirant sur le chocolat. Le
sépale supérieur ou dorsal est ovale dans le bas, lancéolé au som-
met, cilié; les 2. pétales sont très-longs, ligules, aigus, un peu
ondulés, longuement ciliés, surtout vers le bas, non verroqueux ;
le labelle a ses lobes aigus et son sac oblong, — Cette Orchidée se
trouve dans la riche collection de M. Day, amateur, a Tottenham
(Angleterre); c'est là que M. Yan Houtte Ta vue, et c'est de cette
riche collection qu'est sorti l'échantillon d'après lequel a été peinte
la figure que donqe la Flore des serres, dans son numéro publié
le 30 août dernier.
Deux ofcserv**ft«gp »wr la ViffM, (Mvnatothrift de 48SS, p. 36, et
Wùchenschrift, u° 48de4S6î).
• Noos trouvons dtat i'exeellettt journal de Pomologiede MM. Lu-
cas, et Obetdieek et dans le Wôchenschrift de M. Ch. Koch deux
notes relatives à langue qui nous setableht avoir un intérêt
réel* Hune an point 4e1. vue de la euftute, l'autre principalement
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à celui de la physio^i^iyég^l^^O^omyotisdêTôip.^i^ré^
air les résumés dans j^?ffti«to?' • :. • i M'iu. mj -ï.. •». i ■"•33
1° M. Oberdieck sappQrte qu'à re?p)>iAio^<k*TOte qqi a 00
lieu à l'automne de 4861 , à Hilcjkeabeim, on tdflwtadt des goiff*»
de Chasselas royal (Diamant Gitfedel), exposéea parM, flËchêfeen,
directeur de rinstitnti qgpcçlf d'Hildjesbeim. NôûHacuiemeîit te*
grappes étaient notablement plus grosses et plurielles quet cëDtd
qu'on obtient généralement du Chasselas, mais encore les grain^
qui les formaient étaient énormes et avaient près de' 3 centi-
mètres de diamètre. M. Oberdieck demanda à l'exposant par
quel moyen .il avait obtenu un résultat si eiftaordinaire^il
apprit ainsi qu'on avait enlevé, à l'automne, la terre qui recouvrait
les racines de la Vigne, en grattant même avec le&mains, et qu'on
avait mis sur ces racines du purin fraie, retiré Wcemment de Pé-
curie, additionné d'une asgez grande quantité de sable. En outre, '
pour que l'air arrivât plus facilement aux racines on avait placé
sur celles-ci une rangée de tuyaux de drainage. H serait intéres-
sant, dit avec raison M. Oberdieck, de répéter cette expérience
pour voir si Ton en obtiendrait le même résultât ;
2« M. Stelzner, horticulteur à Gand (Belgique), possède une
vieille treille qui, plantée à l'air libre, est dirigée ensuite vers
l'intérieur d'une serre qu'elle garnit entièrement. Cette treille est
du Frankenthal. La serre dont il s'agit sert habituellement à loger '
pendant l'hiver des plantes de serre froide, de telle sorte qu'on se
contente d'empêcher que la gelée n'y pénètre. Aussi la Vigne ne
commence-t-elle d'ordinaire à y développer ses premières pousses
qu'au mois d'avril. Par exception, pendant l'hiver de 4861, on y
renferma des plantes délicates, ce qui obligea à y entretenir une
température plus élevée; la conséquence naturelle en fut que/
dès le commencement du mois de février, la treille était déjà en
pleine végétation. A partir de ce moment, elle poussa avec beau-
coup de vigueur et se mit à fleurir sut tons ses Jets même tes fcïus
petits. Un temps doux et clair favorisa la végétation de la treille,
de telle sorte que, dès les premiers jours du mois de mars, sesfletâs
étaient près de s'épanouir Grand fut^étonnement- de M- Slelzner
lorsque, dans la matinée du 6 mars, en entfent dans la serre, il
vit que toutes ses poupeç étaient flanquée et peadantes, comme si
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la plante allait périr. U chercha aussitôt à découvrir la cause d'un
changement si subit et si fâcheux dans l'état de sa Vigne. Il s'as-
sura que le froid de 40* c., qui était survenu fort à l'improviste
dans cette même matinée, n'avait pu se faire sentir à l'intérieur
de la serre qui avait été chauffée en proportion du refroidissement
extérieur. Il reconnut aussi qu'on ne pouvait attribuer cet effet à
une sécheresse excessive de la terre ni à toute autre cause analo-
gue. Il était déjà décidé à couper tous les sarments ainsi atteints
. d'un mal inconnu, lorsque l'idée lui vint que la gelée agissant
sur la tige de la Vigne placée à l'extérieur avait bien pu opposer
subitement un obstacle insurmontable à la circulation et amener
ainsi la fanaison des pousses placées dans la seire. Aussitôt il fit
jeter de l'eau chaude sur cette tige qu'il couvrit ensuite entière-
ment de fumier. Au bout d'une heure, le changement était com-
plet; les jets de la treille, au nombre de plusieurs centaines,
avaient repris toute leur fraîcheur et s'étaient remis en végéta-
tion. Le 48 du même mois, presque toutes les fleurs étaient déjà
ouvertes. — Les années précédentes, cette même tige de Vigne
n'avait jamais été couverte pendant l'hiver; mais la plante ne
s'était mise en végétation que plus tard, aussi n'avait-elle pas
' ressenti sensiblement l'influence du froid extérieur. Cette obser-
vation est intéressante au point de vue physiologique; elle montre,
en effet, avec quelle remarquable rapidité la circulation apporte
i toutes les parties d'un végétal même très-développé la quantité
de sève qu'exige leur végétation; elle nous fait, en outre, recon-
naître quelle puissante influence exerce le froid sur le mouvement
de la sève dans des végétaux dont cependant il n'altère pas
les tissus ni même la vitalité, puisqu'il suffit de faire disparaître
son action pour voir ce même végétal reprendre instantanément
toute sa vigueur absolument comme s'il n'avait rien éprouvé.
lie Dltymopanax (Aralia) papyrlfera et sa culture ; par M. A. Steu-
her. ( Hamburger Garten- und Biumenzeitung, 4862, p. 425).
Le Didymopanaz papyrifera plus connu sous son premier nom
d1 Aralia papyri fera, est une plante intéressante à deux titres diffé-
rents : comme espèce utile et comme végétal d'agrément. Sous le
premier rapport, on sait généralement que c'est lui dont la moelle
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diviséeen lames minces constitue une niatière aujourd'hui fré-
quemment employée, à laquelle on donne le nom tout-à-fttit iiù-
propre de papier de riz. Le papier de riz n'est connu en Europe
que depuis vingt-cinq à trente ans. Les premières petites feuilles
qui en furent apportées de Chine arrivèrent à Londres, où [une
fleuriste habile en fit un petit bouquet de fleurs artificielles, qui
fftt acheté au prix de 50 livres sterling (1200 fr.). On n'avait
alors absolument aucune donnée relativement à la plante qui ser-
vait à le confectionner, ni sur la prépapation qui le donnait. L'exa-
men microscopique ayant montré que c'était un tissu cellulaire,
analogue à celui de la généralité des moelles de plantes, qui le
constituait, on pensa que c'était la moelle d'une plante à tige
très-épaisse et remplie de substance médullaire qui en formait la
matière ; on supposa alors que le végétal dont la moelle était ainsi .
utilisée par les Chinois devait être une Légumineuse du genre
AZschynomene. Il y a peu d'années que, grâce à son insistance auprès
des consuls anglais en Chine, Sir William Hooker apprit que la
plante au papier de riz, était une Araliacée qu'il rattacha avec
doute au genre Aralia et qui plus tard est devenu le type du genre
Didymopanax. — Le papier de riz arrive aujourd'hui en Europe en
assez grande quantité; on s'en sert pour divers usages, mais sur-
tout pour y peindre de petites images destinées en général à être
mises dans les livres de prières. — A titre de plante d'agrément, le
Lxdymopanax papyrifera a beaucoup d'intérêt. En effet comme le
dit M. Stelzner, parmi les espèces végétales, en assez grand nom-
bre, auxquelles la beauté de leur feuillage vaut aujourd'hui une
place distinguée dans les jardins, il n'en est pas qui, par leurs
proportions comme par l'ampleur dé leurs feuilles, rappellent dans
la pleine terre de nos jardins, pendant l'été,les membres de la belle
famille des Palmiers. Ni les Solanum, ni les Wigandia, Uhdeay Cos-
mophyllum, Gurmera, etc., n'ont un port ni des dimensions qui
leur permettent de jouer ce rôle. Il est donc heureux que la plante
qui fait le sujet de cet article soit venue combler cette lacune re-
grettable. D'après M. Stelzner, elle surpasse toutes les espèces que
nous venons de nommer par l'effet qu'elle produit lorsqu'elle est cul-
tivée convenablement. Alors son port arborescent, et ses feuilles qui
mesurent un mètre ou même davantage en diamètre et qui ont assez
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— 608 —
de fermeté pour résister au veut, eu fout un des végétaux les plus im-
posants qu'on puisse cultiver dausces conditions. Malheureusement
jusqu'à ce jour on s'est généralement obstiné à la traiter comme
plante |de serre chaude, ou au moins de serre tempérée chaude
et par là on Ta condamnée à une végétation faible et languissante
qui souvent Ta fait abondonner; on l'aurait vue sous un point de
vue entièrement différent si on l'avait tenue simplement en serre
froide-pendant l'hiver et qu'on l'eût plantée ensuite pendant l'été
en pleine terre, soit au milieu des pelouses, soit en groupes. Sa vé-
gétation dans ce dernier cas, est très-vigoureuse et très -rapide, sur-
tout si l'on a soin de l'arroser de temps en te;aps avec de l'engraisli-
quide consistant en une solution de guano, ou en tout autre liquide
analogue. Le meilleur procédé pour en tirer tout le parti possible,
consiste à planter cet Aralia dans un panier qu'on enterre pendant
l'été. Par ce moyen on n'a pas de peine à le relever à l'automne. Les
pieds ainsi relevés de la pleine terre font l'ornement de la serre froide
pendant l'hiver, au milieu des autres végétaux, parmi lesquels ils se
font remarquer par l'ampleur peu commune de leurs feuilles et par
la noblesse de leur port. Ils ont de plus acquis, grâce à ce mode de
culture, une vigueur qui se traduit aussi par une plus grande rus-
ticité. C'est ainsi que M. Stelzner dit avoir vu des pieds traités de la
sorte supporter un froid de 3 degrés Réaumur sans que leurs feuilles
en souffrissent le moins du monde (4). — Les expériences de notre
auteur lui ont appris également que le Didymopanax papyrifera
est un sujet excellent pour recevoir la greffe de diverses espèces
&' Aralia difficiles à cultiver sans cela. Cest ainsi qu'il a obtenu de
très bons résultats en greffant sur cette espèce les Aralia lepto-
phylla, elegans, peltata et le bel A. dactylifolia. — Ces grands et
nombreux avantages recommandent la plante dont il s'agit dans
cet article à tous les amateurs d'horticulture, et doivent lui valoir,
dans un avenir prochain, un rang très-élevé dans la catégorie des
végétaux ornementaux par leur feuillage.
(\ ) Il est important de faire remarquer que cette belle plante se multi-
plie facilement par ses racines.
Péris. — Imprimerie horticole de £. Donhaod, rue Ciisette, 9.
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— 609 —
JM DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE ET CENTRALE
D'HORTICULTURE
PLANCHE XYII.
y^^op.1* SehUleriana Rchb. fil. — Phalénopside de Schiller
J T lippines. — (Orchidées).
hidée dont le Journal offre aujourd'hui une figure à ses lec-
it certainement l'une des plus belles, si ce n' est même la plus
* la famille à laquelle elle appartient. Pour en concevoir la
lieuse beauté, qu'on s'en figure un pied fleuri, non pas tel que
ue la Société s'est empressée de faire peindre à sa première
on, chez Mme Pescatore, mais tel qu'on en observe souvent
es forêts des îles Philippines portant sur la même hampe, épa-
s à la fois, des fleurs au nombre de 80 à 90, selon M. Marius
, de 100 selon M. B.-S. William (Gard. Chron., 1861, 6 juil-
?. 647 c). Il serait difficile de trouver une floraison plus
idide et en même temps une plus grande délicatesse de
ris.
^^introduction de cette plante en Europe est toute récente. Une
^£ «publiée dans le Gardenersf Chnmicle du 40 mars 4 860, p. 216,
•;>« apprend que le consul Schiller, de Hambourg, l'kvait reçue
v^MfaniUe en 4858, et que, sur un envoi de 30 pieds, il n'avait pu
pauver qu'un seul. C'est celui-ci qui fleurit en 4860, dans la cé-
pe collection de cet amateur distingué, et qui fut reconnu par
ifieichenbach, fils, pour une nouvelle espèce de Phalœnopsxs à
fcelle ce botaniste crut devoir donner le nom de Phalœnopsig
mieriana. Il paraît cependant que cette magnifique espèce exis-
Pdéjà au moins 2 ans auparavant chez M. Linden, en Belgique-
m effet,dans une note relative aux piantea remarquables qu'il avait
rues dans les serres de ce célèbre horticulteur, M. Reichenbach,
fils, signalait, dans le numéro du Bonplandia en date du 4 "juin 4 856*
(p. 473), « une nouvelle espèce de Phalœnofais à feuilles maculées de
blanc d'argentà la manière du Sonerila(margartlacea).» Plus tard,
il a reconnu dans cette nouvelle espèce son Phalœnopsis Schille-
nana.
En France, c'est dans la collection de M** Pescatore qu'a figuré
pour la première fois cette Orchidée. Plusieurs pieds en avaien*
Octobre 4862. Kgitized by V? *
— 610 —
été envoyés de Manille par BJL Marius Porta; un seul arriva vivant,
mais très-fatigué. Il fleurit cependant dans les premiers mois de
4861 ; mais, comme le montre la figure qui en fut peinte alors par
M. Riocreux avec l'élégante exactitude qui distingue tous ses des-
sins, figure réduite à la moitié de la grandeur réelle et que la pta~
che xvn reproduit fidèlement, cette plante eneore faible ne forma
qu'une hampe simple sur laquelle on compta 7 fleurs. Une
nouvelle année de végétation lui ayant donné plus de force, sa se-
conde floraison, qui a eu lieu cette année môme, a été beaucoup
plus belle; sa hampe s'est ramifiée, et on Ta vue donner naissance
à 99 fleurs bien développées.
Depuis a ans, le Pheiamopsis Schilleriam est devenu beaucoup
mains rare dans les. serres. De nombreux envois en ont été faits par
M» Porte et par des collecteurs anglais; aussi, dans les premiers
mois de 4862, avons-nous vu fleurir cette belle plante à Paris, an
Jardin des Plantes (3 pieds y ont fleuri) , chez MM. Thibaut et Kete-
leèr et chez M. le comte de Nadaillac. C'est donc maintenant une
espèce définitivement acquise aux collections européennes, où il est
probable qu'elle ne tardera pas à acquérir toute la splendeur de flo-
raison qui la fait admirer dans son pays natal.
Le Phalœnopsis qui a fleuri S années de suite chez M™ Pescatere
et dont la planche xvu du Journal représente la première floraison,
est parfaitement identique avec les 7 ou 8 pieds qui ont fleuri,
cet^e année, soit au Jardin des Plantes, soit chez M. de Nadaillac,
soit enfin dans rétablissement de MM. Thibaut et Keteleôr. Toutes
ces plantes appartiennent sans le moindre doute à une même espèce ;
mais cette espèce est-elle bien exactement celle qui existe chez le
consul Schiller, et à laquelle M. Reichenbach, fils, a donné le nom
de Phalœnopsis Schilleriana ? Je n'ai point hésité à l'admettre, bien
que la comparaison de ces plantes avec la description et la figure,
que le savant botaniste allemand a données de son espèce fesse
connaître quelques différences dans la configuration de certaines
paxties de la fleur, surtout dans la coloration des feuilles. La der-
nière de ses différences est extrêmement saillante; j'ai pensé d'à*
bord qu'elle résultait uniquement d'expressions peu précises ou mal
comprises par moi ; mais, comme on va le voir, j'ai fini par ac-
quérir la certitude qu'elle ne pouvait avoir pareille origine et qu'elle
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- 6U —
était parfaitement réelle. Je crois devoir montrer comment j'ai
acquis cette conviction.
Depuis sa première note en quelques mots sur le Phalcenopm
Sehilleriana, qui a été insérée dans le Bonplandia de 4856 (voyez
plus haut), jusqu'à la description étendue et à la figure qu'il vient
d'en donner dans la onzième livraison de ses Xenia orchidacea, qui
a paru le 30 avril 1862, M. Reichenbach, fils, a toujours indiqué
les feuilles de sa plante comme avant la face supérieure colorée en
vert foncé sur lequel se détachent nettement des bandes transver-
sales et irrégulières de gros points ou macules arrondies, d'un blanc
d'argent. Pour rendre plus saisissable cette coloration, il compare
ces macules blanches à celles qui rendent fort curieux le Sonerila
margaritacea (4). Sur la figure assez peu brillante d'exécution qui
occupe la planche 40f des Xenia, les feuilles sont représentées tra-
versées par des bandes irrégulières claires se détachant sur un fond
foncé. Ainsi le fait est incontestable , car si les expressions que je
rapporte en noteavaient été mal comprises par moi, la figure des Xe-
masuffiraitpour lever tous les doutes : la plante que M. Reichenbach,
fils, a eue sous les yeux, chez le consul Schiller, a les feuilles pour-
vues de macules blanches qui se détachent sur un fond vert foncé.
Or la coloration est précisément inverse sur tous les Phalœnopsis
Sehilleriana qui existent à Paris. îd, comme le montre fort bien la
planche xvn, dont je garantis la rigoureuse exactitude, la colora-
tion générale des feuilles est un blanc mat , un peu grisâtre,
et c'est l'absence de cette couleur blanche, sur des points ar-
rondis -ou polygonaux, rapprochés en bandes transversales irré-
gulières, qui laisse voir le vert naturel de l'organe et pro-
duit ainsi l'apparence de macules vertes tranchant sur un fond
■ ■■«■■■■ ■■!■ -yr ■■ — ■■ ■■ ■ ■ ■ ■ .il.
(4) « Eine neue Phalœnopsis mit silberfleckigen Blœttern à la Sone-
rila. » (Un nouveau Phalœnopsis à feuilles maculées de blanc d'argent à
la manière du Sonerila) Reichenbach fils, Bonplandia, 4856, p. 473.
— « Schwarzgrûno Blaetter mit weissen, schimmernden Hieroglyphen
erinnerten entfernt an Sonerila. » (Ses feuilles^ d'un vert-noir avec des
hiéroglyphes blancs, chatoyants, rappelaient de loin le So?ierila). id. in
Hambur. Blum-u. Garlenzeitung, 4860, p. 444. — « Folitf nigroviridia,
maculis albis polygonis margaritaceis picta » (Feuilles d'un vert-noir, mar-
quées de macules blanches, polygonales, en forme de perles). — Id,
Xenia Orchid., II (4862), p. 4.
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— 612 —
blanc» Cette coloration inverse du fond et des macules dans nos
. plantes et dans celle que M. Reichenbach, fils, a décrite est certai-
nement très-curieuse ; je ne puis m'empècher d'en conclure que le
sujet de notre planche est le type d'une variété tranchée que je nom-
merai Phalœnopsis Schilleriana viridi-maculata, c'est-à-dire Phalé-
nopside de Schiller à feuilles maculées de vert. C'est celte variété
que je dois maintenant décrire en détail telle que je Pai observée
avec soin, en 1861, chez madame Pescatore,à la Gelle-Saint-Cloud,
près Paris, en 1 862, au Jardin des Plantes.
Phalœnopsis Schilleriana Rchb. fil., Hamburger Garten- uod Blumen-
zeitung, 4860, p. 444; Xenia orchidacea, 44* livr., tome II (4861),
pp. 4 -4, pi. 404.
Varietas viridi-maculata ; variété à feuilles maculées de vert
sur fond blanc; Album delà Soc. impér. et centr. dHprtic., pi. xvn.
La Phalénopside de Schiller, que nous n'avons vue encore en
Europe qu'en pieds petits ou de moyennes proportions, devient une
forte plante dans l'état spontané, puisque sa hampe rameuse, mais
à ramifications simples, porte jusqu'à 90 et 4 00 fleurs, et que ses
feuilles atteignent, dépassent même un peu 40 centimètres de
longueur sur 40-44 centimètres de largeur.
Ses racines a ériennes assez nombreuses, un peu grêles, atteignent
jusqu'à 0B 40 de longueur ; la plupart se collent exactement à l'é-
corcede l'arbre qui porte la plante. Toutes, même celles qui sont
restées libres et flottantes dans l'air, sont comprimées-ancipitées,et
celles qui adhèrent au support, quel qu'il soit, sont fortement apla-
ties. Leur surface est comme chagrinée de rides transversales ir-
régulières, grisâtre sur toute la portion adulte que recouvre un
velamen bien formé, colorée en brun-rougeâtre à leur extrémité sur
unelongueur de 0*04 à 0m 03. La limite entre ces deux colorations
est nettement tranchée.
Ses feuilles distiques varient eu nombre selon la force des pieds.
La figure ci-jointe montre que le pied cultivé chezMm# Pescatore
en avait cinq au moment de sa première floraison ; un autre que
j'ai vu au Jardin des Plantes n'en avait, au moment de sa floraison,
que trois dont la deuxième, qui était la plus grande, avait 0» 4 2 de
longueur sur 0* 05 à 0m 06 de largeur. Ces dimensions sont con-
sidérablement dépassées dans l'état spontané, puisqu'elles arrivent à
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— 643 —
Om 40 de longueur sur Om 4 0 à 0* 44 de largeur (4 ). Ces feuilles sont
d'abord ovales, plus tard ovales-obl on gués, plus ou moins arrondies
vers le sommet que termine une petite pointe et qui est légèrement
inéquilatéral, équitantes à la base qui forme un court rétrécisse-
ment canaliculé, marquées en dessus d'un sillon médian auquel
correspond en dessous une carène assez marquée. Leur substance
est ferme et assez épaisse; leur face supérieure est colorée en blanc
un peu grisâtre, et cette coloration manquant sur des points nom-
breux, arrondis ou irrégulièrement anguleux, tantôt distincts, tantôt
confluents, rapprochés en bandes transversales irrégulières, il en
résulte l'apparence de séries de macules vert foncé se détachant
nettement sur le fond général (2) ; leur face inférieure est ponctuée,
colorée en rouge-pourpre un peu brunâtre qui gagne parfois un peu
la base et les bords de la face supérieure. Sur un pied j'ai pu voir que
ces feuilles normales étaient précédées de deux feuilles réduites à
l'état de gaines sèches et jaunâtres.
De la tige raccourcie qui porte les feuilles part la hampe ouïe
pédoncule floral. Cette hampe est basilaire ; sur un pied du Jardin
des Plantes elle naissait du côté opposé à la feuille inférieure, entre
les deux bords de la base embrassante de celle-ci, c'est-à-dire
au bas de la deuxième feuille dont elle traversait perpendicu-
lairement la portion basilaire , sur la ligne médiane. Comme on
(4) M. Houllet, jardinier en chef des serres au Jardin des Plantes, a
reçu de M. Porte une feuille qui avait O™, 42 de longueur sur 0m, 44 de
largeur.
(5) L'examen que j'ai fait de ces feuilles sous le microscope m'a montré
que leur coloration en blanc n'est due ni à un revêtement do poils ou
d'écaillés, ni à un dépôt de matière solide ou pulvérulente. Les cellules
de leur épiderme sont petites, disposées sans ordre. déterminé , en général
irrégulièrement hexagonales ; leur face externe est convexe, relevée à son
centre d'un assez fort mamelon. Leurs parois latérales, c'est-à-dire per-
pendiculaires à la face de la feuille sont épaisses. Le réseau de lignos en-
foncées qui existe entre ces oonvexités superficielles des cellules épidermi-
ques, se montre d'un blanc d'argent quand on l'examine à sec , sous le mi-
croscope; il me semble donc fort vraisemblable qu'il y reste de l'air adhé-
rent qui agit sur la lumière incidente pour produire l'effet d'une coloration
en blanc. On sait que Ch. Morren a reconnu que c'est à l'air ainsi retenu à
la surface de l'épiderme que Jes feuiles des Anœrtochilus doivent leurs
brillantes couleurs presquo métalliques.
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— 644 —
peut le voir sur U planche, la hampe porte d'abord quelques très-
petites bractées engainantes sur fa portion inférieure et stérile. Sa
couleur est brun-rouge. -Elle s'élève obliquement et se recourbe
bientôt, de telle sorte qne toute sa portion supérieure florifère est
pendante. Sur les pieds jeunes elle reste simple ; elle se ramifie sur
les pieds développé*; un fort échantillon sqc, spontané m'a montré
seulement 4 ramifications simples*
Les fleurs, en nombre très- variable selon la force des pieds, sont
distiques, d'une teinte purpurine très-délicate, qui va s'affaiblissent
graduellement de la hase et du centre de chaque foliole du périan-
the vers les bords qui sont tout i fait blancs. Le labelle n'offle
cette teinte que sur son rétrécissement hasilaire et sur sa portion
médiane, d'où elle s'étend en d'affaiblissant sur le bord antérieur
des 2 lobes latéraux et sur une partie du lobe moyen; le reste de
son étendue est blanc ou à peu près. Entre les S lobes latéraux
de ce labelle s'élève une forte caroncule d'un jaune vif, poin-
tillée de pourpre foncé; enfin des points rouge-pourpre foncé,
mais dont la nuance n'est pas partout identique, sont répandus,
les uns, assez gros, sur la portion interne et basilaire des 2 sépales
inférieurs ainsi qu'au bas de la moitié supérieure des lobes laté-
raux du labelle, las autres beaucoup plus fins sur le rétrécissement
en pédicule du labelle ainsi qu'au bord inférieur des lobée latéraux
et à ta base du lobe moyen du labelle. Extérieurement les lobes
latéraux du labelle offrent, vers leur base, les mêmes petits points
rouges. Je ferai observer que la figure coloriée de 2 fleurs que nous
devons à M. Reichenbach, fils, offre quelques différences avec celle
que nous publions aujourd'hui quant à la répartition des nuances
et des ponctuations sur le labelle, et que la teinte purpurine en eat
beaucoup plus vive que je ne l'ai vue sur la plante cultivée.
La fleur du Phalœnopm Sckilleriana a varié de grandeur selon
la force et la vigueur des pieds* On en évalue généralement la lar-
geur aux deux tiers de celle qu'ont les fleurs du Ph. amabilù. Sur
te échantillons secs rapportés de Manille par M. Porte, je leur
trouve 6 centimètres d'une extrémité à l'autre des 2 pétales. Celles
que portait, en 4861 , la plante de M™ Pescatore étaient notable-
ment plus grandes, comme le montre la figure 4 , qui est dessinée
de grandeur naturelle. .
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— 646 —
Chaque fleur natta l'aisselled'une très*petite bradée embrassante,
ovale-lancéolée, aiguë, dont la couleur est la même que celle de la
hampe qui la porte. Son pédicule et son ovaire parfaitement con-
tinus et égaux en épaisseur semblent lui former un support uni-
que et arquée long de % à 4 centimètres. Le pétianthe entier est
très-étalé. Le sépale supérieur (dans la fleur épanouie et par consé-
quent renversée) est dressé, elliptique, obtus au sommet, rétréci à
sa base; les 3 sépales latéraux sont déjetés en bas au point de se
toucher ou de se recouvrir quelque peu par leur côté interne qui est
légèrement élargi; ils sont dès lors un peu inéquilatéraux, presque
aigus au sommet Les deux pétales, beaucoup plus larges et un peu
plus longs que les sépales, sont longuement rétrécis en coin dans
leur moitié inférieure et chacun d'eux forme, dans son ensemble,
un rectangle peu allongé dont 3 angles auraient été fortement
émonssés; ils sont trèë-obtus au sommet, entiers, faiblement oft-
<iulés au bord, relevés sensiblement, de même que les sépales, de
quelques lignes saillantes longitudinales ou divergentes» Ils sent
dirigés selon une ligne horizontale. Le labelle est à peu près de
la même longueur que les % sépales latéraux ; sa portion basîlaire
est rétricie en un pédicule linéaire» arqué, long de 8 millimètres
environ; au-delà il se dilate brusquement en deux grands lobes
latéraux, ascendants, un peu arqués vers le haut, très-obtus et ag-
randis au sommet, à boni inférieur très-oonvexeet dilaté, à bord
supérieur un peu concave. Entre ces lobes VAève une forte
caroncule fendue à [son bord (libre en 8 lèvres épaisses, latérales
et parallèles, dont chacune eat un peu pointue à ses extrémités,
surtout 1 la supérieure. Au delà deses 8 lobes latéraux le labelle se
prolange en un lobe médian étranglé à sa base, puis dilaté en un
limbe ovale dont l'extrémité se dilate en deux cornes opposées,
arquées, pointues, entre lesquelles se montre une légère échancrure
terminale. — Au centre de la fleur s'élève perpendiculairement la
colonne colorée en rose-purpurin, longue de \ centimètre, faible-
ment arquée, demi-cylindrique avec la portion supérieure un peu
épaissie, terminée en un petit bec qui dépasse légèrementl'anthère
<fig. 3, 4 et 5). Le bord inférieur de la cavité terminale qui loge
eelle-ci se prolonge en un processus saillant et membraneux (ros-
telle) que j'ai vu pointu et entier, sur la seule fleur fraîche que
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— &!6 —
j'aie pu obtenir pour en faire l'analyse reproduite par la planche.
Les deux masses polliniques ou polliraes retirées de l'anthère se
montrent (fig. 6 et 7)ovoïdes, creusées chacune très-profondément
d'une fissure qui se traduit à l'extérieur par un sillon profond (fig.
7 ). Elles sont fixées au sommet dilaté tit concave d'une sorte de
long support (caudicule) membraneux, translucide, replié sur lui-
même dans sa longueur, qui part d'une dilatation basilaire (glan-
dule) presque en cœur ou plutôt en triangle dont le sommet serait
inférieur et dont les 2 angles supérieurs seraient émoussgs.
M. Marius Porte, qui a contribué plus que tout autre voyageur à
introduire dans les serres de l'Europe la magnifique Orchidée qui
a fait le sujet de cet article, en fait connaître l'habitat de la ma-
nière suivante, dans son excellente Notice sur quelques Orchidées
qui a paru dans le Journal, en 4864 . « Le Phalœnopsis amabilis,
dit-il, dans les lies Philippines, habite les petites et grandes forêts
des localités où la saison de la sécheresse est plus ou moins régu-
lière ; mais on ne le rencontre jamais dans les forêts sombres et
constamment humides. Cette plante aime la position horizontale et
vit contre les grands arbres plutôtque sur leurs branches. Là, elle
se dirige horizontalement, avec les feuilles étalées et celles du bas
pendantes Le Phalœnopsis Schilleriana se trouve à peu près
dans les mêmes conditions, si ce n'est qu'il, habite ordinairement
sur les versants des montagnes , à une altitude de trois ou quatre
cents mètres. Cette plante» comme le Plu amabilis , préfère la
partie élevée du tronc des grands arbres. — Température, 20 à 3*
degrés. » (Voyez le Journal , VU, 4 864 , p. 844 et 845). —Ces indica-
tions précises suffisent pour guider le jardinier dans la marche
qu'il doit suivre pour cultiver le Phalœnopsis Schilleriana. J'ajou-
terai seulement, d'après les renseignements qui m'ont été commu-
niquée par H. Hdullet , que cette plarite s'est montrée l'une des
moins délicates d'entre tes Orchidée» tropicales.
Explication des figures que réunit la planche xvn.
Dans le haut de la planche, un pied fleuri, entier, ùe Phalœnop-
sis Schilleriana réduit à la moitié de sa grandeur naturelle.
•4. Une* leur entière, vue de face, de grandeur naturelle, mon-
trant tous les détails et la répartition de la ponctuation.
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— -M7 —
~ S. La même vue do profil, également entière* montrant >son
attache sur la hampe avec lai petite bractée basilaire*
3. Labelle entier vu de côté, avec la colonn^l'ovaiiie et tope-
tite bractée basilaire.. Comme il a été prasdaiiB' une fleur termi-
nale, à côté de la bractée se trouve une petite pointe que forme
l'extrémité avortée de la hampe. Grandeur à peu près naturelle.
4. Partie supérieure de la colmne entière montrant Panthère en
place, le rostelle et k fossette stigmatique.
5. Coupe longitudinale de la colonne destinée à montrer te profil
delà fossette terminale qu'occupait l'anthère, ainsi que le cariai qui
renferme le tissu conducteur.
Ces deux figures sont grossies 4 fois en diamètre.
6. Les 2 masses polliniques avec leur caudiculeet la glandule ba-
silaire, isolées et grossies environ 6 foi».
7. Les deux mêmes avec l'extrémité dilatée de la caudicule qui
les porte, vues du côté opposé, montrant le sillon latéral qui corres-
pond à la fissure profonde creusée dans chacune d'elles.
F. Dtjohàktre.
tr - <n— «
PROCÈS-VERBAUX,
StiNCB WJ 25 SEPTEMBRE 4869. .
Présidence de II. Payen.
La séance est ouverte à deux heures.
La lecture du procès- verbal donne lieu, de la part de quelques
membres, à des réclamations relativement au silence qui y a été
gardé au sujet d'un incident survenu dans la dernière séance.
Afin d'éclairer la Société au sujet des farts qui ont été articulés
dans cette circonstance, M. le président nomme une Commission
de trois Membres, en lui confiant la mission spéciale de vérifier si
ces faits sont ou non exacts; cette Commission devra signaler
dans un rapport verbal les résultat* des recberqhes auxquelles
elle se sera livrée.
. Après cet incident, le procès-verbal de laaéaqce du 1 1 septembre .
est adopté.
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— 61* —
M. le Président proclama l'admis»» de cinq Membre* titu-
laires dont la présentation, faits dans la dernière séance, n'a pm
amené déposition.
LesobjdtesoivaatesontdéposéBsurJebmreaii:
4» Par H* Loues», des tubercules d'une Pomme ëe terre quïl est
porté 4 regarder comme identique avec celle qui a été présentée,
dans la dernière séance, par M. Permit. Cette variété existe dans
la collection de la Société centrale d'Agriculture de France, où aie
porté la désignation ; Virolle (46I&). M. Louasse en offVe des tuber-
cules pour que les personnes qui ont reçu la Pomme de terre pré-
sentée par M. Perrault puissent reconnaître, par une culture et un
examen comparatifs si les deux planées dent il s'agit sont identi-
ques ou différentes.
3° Par M. Vaviri (Eugène), propriétaire 4 Beasancourt <Seine-et-
Oise), des tnbercules de plusieurs variétés de Pomme» de terre.
3° Par M. Delaporte, propriétaire à MaisonfrAlfort, deux sérias
de Pommée 4e terre, dont l'une s'est trouvée représentée par une
seule toufié au milieu d'une plantation faite en entier avec des
tubercules de la première.
4° Par M. Garceau, jardinier-maraîcher à l'Hay (Seine), dix
Tomates prises sur le même pied et qui pèsent ensemble 3 kilo-
grammes 200 grammes. Le pied qui les a produites avait été obtenu
de bouture.
5° Par M. Léon Mauger, de* Juvisy, deux sortes différentes de
Haricots.
6° Par H. Guilbert, horticulteur i Neuilly (Seine), deux sortes
différentes de Fraises quatre saisons,
7° Par Mr Lecomte (Delphin), jardinier ohes H. Devisme, 4 A*-
geateuil (Seine-et-Oîee), deux ilfe/onsd'AYchangel Tenus en pleins
terre. Les grainçg de ces Melons ont été semées le 90 juin, sur uns
vieille couche labourée en ados, et la seule précaution qui ait ê*
prise pour favoriser le développement des pieds qui en seul pré-
venus a été de couvrir chacun d'eux d'une cloche. M. Lecomte a
eemé en même temps et cultivé avec les seins convenables un asees
grand nombre de pieds de Melon Prescott 4 fond blanc et de Meicn
noir de Belgique. L'«née ayant été hunâde et froide, ces deux der-
nières variétés n'ont donné que de fort mauvais résultats, tandis
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— *w —
que le Melon d'Aichangel a produit des fruits magnifiques, mon-
trant ainsi la rusticité peu commune qui le caractérise.
8° Par le D^ Goulven-Denis, de Roscoff (Finistère), quelques
échantillons d'une Pomme habituellement cultivée dans cette
localité, à laquelle elle parait être à peu près propre, comme
semble le prouver la dénomination 4e Pomme et Bmooffy sous la-
quelle on la désigne en Bretagne.
9° Par U. Savouré, pépiniériste à Javîsy> (Oise), nue Pomme
provenant d'un semie qui a été fait par lui/ il y a 4 5 années.
40» Par M. Bellanger, jardinier chez M* Bobierre, àBourg-la-
Reine (Seine), des Poires des 5 variétés suivantes : Doyenné d'hi-
ver, Passe-Colmar, Triomphe de Jodmgne, Saint-Germain d'hiver,
Beurré d'Hardenpont*
4 i ° Par M. Bertron (Adolphe), propriétaire à Sceaux <Seine)> trois
échantillons d'une Poire dont il désire apprendre le nom.
42° Par M. Trony (Victor-Alphonse), jardinier au château des
Bordes, par Montlhéry, 5 variétés de Zinnia à fleuts doubles.
-18° Par M. Granger, horticulteur i Sirènes (Seine-et-Marne), des
pieds de Roêiert greffés sur le Rosier Manetti, destinés à montrer
que ce sujet l'emporte sur l'Eglantier pour divers motifs.
44° Par M. Duval, horticulteur au Petit-Bicètre, des Delphinitlm
formosum venus de semis, et défi Verveines également obtenues par
foi~de semis.
45° Par MM. Havard»Baurieux, marchands grainiers à Paris,
des Zinnia doubles de semis et les Phlox Drummondi Wilhem Pr
et Radowitzfcy.
46» Par M. Tabar, horticulteur à Sarcelles, 4 2 variétés de PeUma
i fleurs simples et à fleurs doubles.
.47* Par M. Gauthier-Onbw, horticnltenr à Pierrcfitte,7J>TOriéfcfa
à' Œillets remontants.
48* Par M. Cbardine, jardinier chez M. Labbé, à Pierrefitte,
2 Dahlia obtenus par lui d'un semis fait en 4 861 .
49* Par M. Fontaine (Adolphe), de ViUiars» diverses variétésde
Phlox deeussata obtenues par lui de semis.
20o Par M. Lottin (René), jardinier chez M. Blaque, à Pott-
Marly, des fleurs du Dahlia Choix de BasseviUe, obtenu par loi de
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— 630 —
21 © Par M. Loise, horticulteur-grainier, à Paris, un volumineux
bouquet de Glaïeuls.
22° Par M. Lobin', çernmçr à Groslay (Seine-et-Oise), un m-
dt$seur, fonctionnant sans clef et un soutien de son invention pour
palmettes en contre-espaliei;.
En l'absence de M- le Secrétaire-général, M. Bouchard-Huzaid,
iw Secrétaire, fait le dépouillement de la correspondance qui com-
prend les pièces suivantes :
1° Un certificat délivré par Mmt veuve Chabot, propriétaire à
Sceaux, au sieur Henri Marquant, qui est à son service en qualité
de jardinier depuis le 4" août 4842.
2° Une lettre par laquelle M. le Secrétaire de la Société d'Horti-
culture de Picardie prie M. le Président de désigner deux Membres
pour faire partie du Jury de l'Exposition que cette Société va tenir
dans le musée Napoléon, à Amiens.
MM. Pigeaux et A. Dupuis veulent bien se rendre à Amiens en
qualité de Jurés*
3° Une lettre par laquelle M. Cochet, de Suisnes (Seine-et-
Marne), désigné par M. le Président comme délégué à l'Exposition
de^Rouen, dit qu'il s'empressera de remplir la mission qui lui a été
confiée.
4° Une lettre par laquelle M. Lepère annonce qu'il va se rendre
à Namur, auprès du Congrès pomologique international, pour y rem-
plir la mission que lui a confiée le Conseil d'administration en le
chargeant d'y représenter la Société.
5e Une lettre de M. J. Audiffred, propriétaire à Corbeil (Seine-
et-Oise), qui dit avoir observé une chenille longue d'un centimètre,
velue, tachetée de rouge et de noir, sur des pommes et des poires
qui présentaient des taches superficielles et qui pourrissaient en-
suite sur l'arbre. L'auteur de la lettre croit pouvoir attribuer ces
taches et la pourriture qui s* est déclarée ensuite aux morsures de
ces chenilles.
M. le Président rapporte avoir observé sur des fruits, dans son
jardin, des taches pareilles, sans y avoir remarqué la moindre che-
nille.
M. Boisduval dit qu'il n'existe pas de. chenille qui mange ainsi
des pommes et des poires , ni qui puisse dès lors déterminer la
pourriture de ces fruits.
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— 621 —
M. Perrault a reconnu que la pourriture dont 11 s'agit est due à
une cause interne; qu'elle est fréquente cette année, et il Ta vue
détrtiire en 8 jours de fort beaux fruits.
A propos de la pourriture des fruits, M. Gosselin rappelle que
» M. Lachesnaye avait montra à la Société, dans une séance de l'an*
née dernière, des pommes commençant à pourrir qu'il avait déga-
gées des portions pourries et dans lesquelles il avait eu le soin de
remplir le vide ainsi produit par du coton qui avait arrêté les pro-
grès du mal. M. Gosselin a fait dernièrement Tessai|de ce procédé,
et il est ainsi parvenu à conserver des fruits déjà gâtés en partie,
jusqu'à ce qu'ils eussent atteint leur maturité. Il pense donc qu'on
peut trouver un avantage marqué à employer ce moyen pour ar-
rêter ou du moins ralentir notablement les progrès de la pour-
riture.
M. Cottu a également employé le coton de la manière qui a été
indiquée par M . Lachesnaye, et il s'en est bien trouvé ; mais il a
surtout obtenu de bons résultats lorsque par dessus ce colon il a
mis de la cire à greffer. Il est convaincu que cette opération re-
tarde beaucoup la décomposition des fruits.
M. Malot s'est servi avec avantage de terre en place de coton. Il
est ainsi parvenu à sauver de la pourriture plusieurs poires Belle
Angevine.
M. Buchetet dit que le plâtre est d'un effet encore plus sûr que
le coton et la terre.
Enfin un membre rapporte avoir arrêté complètement la pourri-
ture en mettant delà chaux éteinte dans le trou qu'il avait fait en
nettoyant des fruits de leurs parties gâtées.
M. le Président pense qu'on peut espérer un bon résultat toutes
les fois qu'on absorbe l'humidité dans les portions de fruits qui se
gâtent. C'est ainsi que doit agir le coton, que du papier sans colle
bien sec remplacerait sans doute avec avantage. Pour le même
motif, il croit que le plâtre dont M. Buchetet vient de conseiller
Vemploi produirait très-probablement de fort bons effets. Quant à
la chaux éteinte, dont un Membre vient de dire que l'emploi avait
arrêté complètement la pourriture, elle ne prend guère d'eau;
mais elle agit très-activement sur les Cryptogames, et peut-être,
dan9 le cas dont il est question, la décomposition des fruits était-
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— 6sar—
elle accélérée Jar 1» développement d'un de ces petits végétaux
éminemment désorgankateurs.
6° Une lettre par laquelle M. Gareeau, jardimer-maraîeher à
l'Hay (Seine), demande qu'une commission soit chargée d'aller
voir dans son jardin une culture étendue de trois variétés de
Gardons sans épines.
A la demande de M. le Préaident, M. Lenesse veut bien se rendre
au dés» exprimé par M. Garceau.
Par suite de la correspondance, M. le Secrétaire offre à la Société,
au nom de leurs auteurs, les ouvrages suivants:
4° Un volume in-8#, avec planches et figures intercalées, inti-
tulé: De la fécondation naturelle et artificielle des végétaux; par
H. Lecoq (Henri) , correspondant de la Société, professeur à la
Faculté des sciences de Clermont-Ferrand, etc. C'est la seconde
édition d'un ouvrage dont la in édition avait valu & M. Lecoq use
médaille d'or des Dames patronnesses du Cercle d'Horticulture
de Paris.
2° Une brochure in* 8°, ayant pour litre: Observation* faites
à Harcourt, en 4860 et 4864, sur les arbres qui ont souffert et sur
ceux qui ont résisté, pendant l'hiver de 4859-4860, à une tempé-
rature de — 48 à— 20° c. ; par M. Fins.
3° Une brochure iu-8°, intitulée : Un chapitre sur le$ kyèr*-
carbures des schistes bitumineux lignifères; par M. Félix Colsok,
Membre de la Société.
Des remercîments seront adressés, au nom de la Société, aox
auteurs de ces ouvrages.
Les Comités, après avoir examiné les objets déposés sur le
bureau, soumettent à la Compagnie les propositions suivantes:
4 o Le Comité de Culture potagère propose d'accorder deux primes
de 3* classe, l'une à H. Guilbert, qui a présenté des Fraises appar-
tenant à deuxsous-variétésremarquablespour leur fécondité, l'autre
à M. Lecomte (Delphin), qui a prouvé que le Melon d'Archangd
est une variété recommandable pour sa rusticité et pour la bonne
qualité de son fruit. 11 demaudeque des remercîments soient adressés
aux autres présentateurs d'objets rentrant dans ses attributions:
2° Le Comité d'Arboriculture est d'avis qu'une prime de 3» classe
doit être donnée à H. Bellanger pour ses belles Poires. 11 déclare
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quekPfeanae dite èeltascoff esiimjoU faut d» fualité ordinaire
coMpawttf émeut à plusieurs de celle» que l'on euhive anjourd'btti.
Quant à la Pomme de semis présentée par II. Savouré^ on la gardera
jusqu'à sa maturité par reconnaître si, comme le dit le présen-
tateur, elle se conserve facilement d'une année à l'autre. Enfin la
Poire présentée par M. Bertron a été trouvée belle et bonne ; mais
te détermination m pourra en être complétée que par l'examen du
bois et des feuilles de l'arbre.
3°,Le Comité de Floriculture propose d'accorder : \ 0 trois primes
de .2e classe, à M. Dirvaipotrr ses Verveines, à M. Lottin pour son
Dalhia Choix de Basseville, et à M. Chardine pour son Dalbia
François Chardine, dont la fleur est couleur de chair, pointée et
bordée de pourpre ; 2° trois primes de 36 classe, l'une à M. Trony
pour ses Zinnia doubles, et les deux autres à MM. Havard-Baurieux
pour leurs deux Phlax Drummondi et pour leurs Zinnia de semis.
Les antres présentateurs recevront les remercunents de la Société.
U sera statué pins tard et d'ensemble sur te&PUoœ de M. Fontaine
et sur les Glaïeuls de M. Loise. Une Commission composée de
MM. À. Dupuisj, Rouiilardr Bacheux et Martin examinera sur
pied les Œillets de M. Gauthier-Dubos. Enfin le Comité déclare
qu'il regarde comme un excellent procédé la substitution du Rosier
Manetti à l'Églantier en qualité de sujet destiné à recevoir la greffe
des Rosiers en générai.
Interrogé sur les avantages qu'offre le Rosier Manetti employé
comme sujet,M.Granger dit que ces avantages consistent en ce que
ce Rosier est bouturé et greffé la même année, qu'il drageonne pen
eideplus que, surcetarbuste, on voit végéter parfaitement certaines
variétés qui ne poussert pas sur l'Eglantier, entre autres la Rose
Paul Dupuy.
4° Le Comité de l'Industrie propose d'accorder une prime de
3* classe à M. Lobin pour son appareil destiné à soutenir les
palmettes.
Une discussion s'engage à ce sujet, plusieurs Membres voyant
des inconvénients à l'emploi de cet appareil qui, d'ailleurs, est d'un
prix trop élevé, puisque,, mis en place, il coûte 45 fr. par arbre.
la proposition est fait* d'ajourner la décision à ce sujet jusqu'à ce
qu'on ait pu voir L'appareil posé et en reconnattreainsi les avantages
ou les défauts. Cette proposition est mise aux voix et adoptée.
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Les autres propositions des Comités sont successivement mkes
a^. voix et adpp^é^ôrJMU la Président remet les primes aux
OTSfflityBs q#Uç& ojaA ^tenues. ,.
^estt dfliwé .tofltaf e à&s documente suivants :
i°Nofe^^i;de^pUn^fttiuiUv)é^ï«^veiles; ou peu connues; par
M. Jacquï^,, ...
. .2° Rapport eup les jcg}u*re$,dfi M* Boanard ; M. Chbvrbjlu, Rap-
ppr,teur,,
J&t le Seqvét^UQunnoaca da nouvelles présentations;
., Et la 3éaace,est i^fa à 3 heures et demie*
Séance du 9 ogtobrb V862.
PaçgiPEifçç de m. ■?•?©•♦
La séanca est ouverte à deux lièvres.
te ptooèa-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
A l'occasien du proeès-verbal, M. Poreet fait observer qu'on a
e^tart. de dire,. dans la dernière séance, que le Rosier Manetti ne
dvageonnepas; maie ajouie*t-il, lorsqu'on en fait des boutures, en
le* éborgne, e'esfeà-dire qu'on en supprime les yeux, et on en di-
minue beaucoup ou où eu empêche ainsi le (frageonneirçent.
M. le Président proclame, après un vote de la Société, l'admis»
sîon de 2 Membres titulaires dont la présentation faite dans la der-
nière séance n'a pas soulevé d'opposition.
.Les -objets suivants sont déposés sur le bureau :
4° Par M. Andry, des tubercules d'une Pomme de terre qui avait
été envoyée à la Société au mois d'avril dernier, par M: Avenel,
3e la Trinité^du*M<m4> :près du Havre, comme apportée récem-
ment d'Amérique. L'envoi fait à cette époque comprenait neuf tu-
bercules que M. le Secrétaire-général s'empressa de planter dans
son jardin, dont la terre est calcaire et très-peu fertile. Un second
envoi, reçu le \ 0 mai, se composait de 6 tubercules déjà en végéta-
tion qui furent plantés dans le même lieu. A la fin du mois de
septembre dernier, les 9 plantes venues de la première plantation
ont donné 29 litres de Pommes de terre de grosseurs diverses, parmi
lesquelles ont été prises celles qui sont sous les yeux de la Compa-
gnie. Les 6 pieds de la 2e plantation sont encore en place et n'ont
que de petits tubercules. M. Andry pense que les . tubercules qu'il
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— 625 —
présente ne sont pas encore eomplétement mûrs. Il les regarde
comme étant d'une bonne qualité. Cette variété est remarquable
parce que son produit est placé peu profondément en terre et
ramassé en une masse serrée'qui n'occuper qu'un cercle de 20 à 25
centimètres de diamètre. *
2° Par le même, au nom de M. Lesèble, propriétaire au château
de Rochefuret (Indre-et-Loire), 6 volumineux tubercules delà
Pomme de terre Caillaud qui ont été choisis non parmi les plus gros,
mais seulement parmi les 'plus réguliers. Cette année, cette Pomme
de terre a donné, à Rochefuret, 200 hectolitres à l'hectare.
3° Par M. Lhérault-Saibœnf, horticulteur à Argenteuil (Seine-et-
Oise), des tubercules de la Pomme de terre dite impériale dont un
seul pied a produit 43 kilog. 500 grammes. Le tubercule -semence
avait été présenté à la Société le 40 octobre 1864, par M. Gauthier
(Nicolas). M. Lhérault-Salbœuf fait observer que la plupart des
Pommes de terre qui en sont venues sont difformes, et il en con-
clut-que cette plante tend à dégénérer. — ïl présente en même
temps 2 échantillons d'une Pomme de terre ronde hâtive.
4° Par M. Baptiste Fromont, jardinier chez M. Vavin, à Bessan-
court (Seine-et-Oise), une Batatt jaune pesant 2 kilogr. , prise sur
un pied dont le produit total a pesé 5 kilog. 200 grammes. Cette
plante avait été cultivée dans une terre bien préparée dont
on avait rempli un tonneau défoncé posé sur le sol. Les pieds
analogues cultivés sous châssis et sur couche ont donné un pro-
duit moins considérable.
5° Par le même, des pieds de Fenouil d'Italie.
6° Par M. Louesse, 2 Radh d'hiver de Grovor, venus de grai-
nes que M. Pissot avait reçues directement de Russie. Ce Radis
est identique avec le Radis blanc d'Augsbourg.
7° Par M. Robichon, jardinier chez M. Devalois, à Argenteuil
(Seine \ trois Melons, boni un de Chypre, un Melon noir de Belgique
et un Cantaloup.
A l'occasion de cette présentation, M. Louesse fait observer que
le nom de Melon noir de Belgique ne se trouve nulle part. On con-
naît un Melon noir des Carmes, un Melon noir de Hollande ; mais
il n'est fait mention dans aucun ouvrage d'un Melon noir de Bel-
gique.
40
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1
— 626 —
80 Par M. Meurice, jardinier an château de Champs-sur-Marne,
des Fraises vicomte Héricart de Tïwry.
9* Par M. Thirion, de Senlis, un épi d'un Mais qu'il a trouvé ul
milieu d'un semis de petits Maïs hâtifs, et qui l'emporte nota-
blement sur tous ceux-ci pour la longueur de l'épi comme pour
la grosseur des grains. D'abord la couleur des grains et le nombre
des rangs variaient ; mais trois années de semis successifs opéréi
par sélection ont suffi pour fixer cette nouvelle race.
M- le Président, après avoir examiné ce Mais, dit qu'il semble
ivoir la[f arine plus blanche que de coutume, ce qui, joint à la gros-
seur des grains et à la longueur des épis, en feririt une variété très-
recompandable.
*<)♦ Par M. J. de Liron d'Àiroles, i9 une collection de 20 varié-
tés de Pommes d'origine américaine, prises particulièrement dans
les cultures de M. Massé, de Bourges ; 2* Des échantillons de h
Poire Braconnotd'Epinal, et de la Poire Chamaret, qui a été
obtenue de semis par Léon Leclerc, de Laval.
41° Par M. Lorin (J.) jardinier à la Brouaze, par Chàteaudon
(Eure-et-Loir), 6 Pommes Rain-clair.
42° Par M. Jamin (J. L.), au nom de M. Rougier, jardinier an
château de Magnoux, près Chantelle (Allier), une Pomme Belle-
Joséphine qui pèse 745 grammes et qui a 0» 41 de circontë-
rence.
13* Par M. Clichy (Louis) , jardinier chez M. Maingot, à kt-
genteuil(Seine-et-Oise), des Poires appartenant aux 5 variétés sui-
vantes: Triomphe de Jodoigne, Duchesse, Doyenné d'hiver, Berga-
motte de Pâques, Beurré Bretonneau.
4 4° Par M. Briffaut, jardinier à la manufacture de Sèvres, 3
Poires différentes obtenues par lui de semis.
45#Par M. Àndry, au nom de M. Lesèble, une Poire désignée
dans la Touraine sous le nom de Ghat-brûlé.
16° Par M. Poisson, de Choisy-le-Roi, une corbeille contenant
3 variétés de Poire» et 5 variétés de Pommes.
17° Par M. Chardon, jeune, propriétaire à Châtillon, une Pêche
obtenue par lui de semis et qui a été récoltée sur Farbre-mère venu
en plein-vent. Cette pêche est remarquable pour la coloration en
rouge cramoisi foncé de sa chair.
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— 627 — „ >
*8° Par M. Léon Le Guay, propriétaire au ohâteaade Serceau, à
Valirambert (Orne), unAw'wn dont il désire connatae le aom et an
sujet duquel il donne les renseignements suivants : U avait acketé
cette Vigne, à la date de \ 4 ans, chez un pépiniéristed'Alençon, qui
la nommait Chasselas rose ; mais il lui fut facile de reconnaître aux
caractères qu'elle offrait que cette dénomination ne lui convenait
pas. Comme cette variété, malgré l'inconvénient qu'elle a d'être
fort sujette à la coulure, réunit plusieurs qualités et .se distingua p
surtout par une précocité qui en rend la culture avantageuse dans
les pays froids, M. Léon Le Guay s'est empressé de la communiquer
à diverses personnes, notamment à M. Dupont, amateur de Vignes
à Alençon, de chez qui elle parait s'être ensuite propagée chez
quelques cultivateurs sous le nom de Chasselas Dupont.
49* Par H. Meurice, nommé plus haut, une branche et dee fruits
d'un Noyer de semis, dont le principal mérite est d'entrer en végé-
tation assez tard pour ne devoir pas ressentir les atteintes des gelées
tardives.
20° -Par M. Lierval, horticulteur à Paris, 9 plantes en pois, tartes
plus ou moins recommandables pour la beauté de leur feuillage ;
savoir, un Uhdea bipirmatifida, 7 espèces de Solarium et un Son~
chus.
24° Par M. Em. Cappe, un pied de Ferdinanda eminens.
22* Par M. Avoine, jardinier chez M. Bertrand, à la Queue-en-
Brie, une fleur de Vania Batemanm Lindl. prise sur la seconde in-
florescence que cette belle et très-rare Orchidée a développée cette
année dans les serres confiées à ses soins.
23° Par M. Gauthier-Dubos, horticulteur à Pierrefitte (Seine), une
collection de 60 variétés à* Œillets remontants.
24° Par M. Loise, horticulteor-grainier, à Paris, un volumineux
bouquet de Glaïeuls et une collection de Phiox Drummondi
variés.
25° Par M. Thibaut-Prudent, horticulteur à Paris, des Œillets de
Chine à grandes fleurs nains, des Véroniques et des Verveines, ces
diverses plantes obtenues de semis.
26° Par M. Martin (Louis), jardinier au château de Saulgé par
Montour (Mayenne), plusieurs 2)aA/za*obteuus par lui de semis faits
, cette année.
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t . t „-m-
27° Par M. Masse, propriétaire a Rueii, i ïtahlias différents obtenus
de semis faits les uns en 48of ; les autres cette année même,
28° Par M. Fontaine (Adolphe), de Villiers, des Phlox et des
Delphimum obtenus par lui de semis.
par M. de Fràville au sieur Masson (Fran-
çois), gui est à soif service coirime jardinier depuis 55 années.
2° Une lettre par laquelle M. P. Fônrnier demande, au nom de la
Spciétë d'Agriculture, Sciënceà et Arts de Poligny (Jura), l'échange
des publications de la Société impériafe et centrale d'Horticulture
avec celles de cette Société! ' ' ' !' '
M. Je Secrétaire-général apprend à îa Compagnie que le Conseil
d'administration,' dans sa séance de ce jour, a consenti à ce que
cet échange eût lieu. :
Il annonce en outre que le Conseil a également accordé l'échange
des .publications de la Société impériale et centrale d'Horticulture
avec celles de la Société centrale d'Agriculture de Belgique, de la
Société royale d'Agriculture et d'Horticulture de Tournai (Belgi-
que), et de là Société économique dti royaume de Saxe à Dresde.
3° Une lettre dans laquelle M. Sponi signale le Polygonum orîw-
<a/e comme pouvant être ajouté à la listé que M. Denis a donnée
répepipient dans je Journal (Vlït, \ #63, p. 402), des plantes pro-
pres à orner les bassins 'et le bord des pièces d'eau.
4°l Une lettre par laquelle M. Alphonse Lanier, de Vernon(Eure),
demande comment il pourrait sauver des Châtaigniers âgés de 400
ai 50 ans, qui sçnt tous plus ou moins creux et qui semblent me-
naces d'une mort prochaine.
M. le Présideht fait observer que cette question devrait être
adressée à des sylviculteurs exercés et non à une Société d'Horti-
culture. • ' '
5o tlne lettre dans laquelle M. A. Dupuis dit qu'il s'est rendu, le
JÇ'dè, ce mois, avec Mil. BachouxetChardïne, délégués comme lui
par le Comité de tloricultttre, chez M. Gauthier-Dubos, à Pierre-
fitte, pour reconnaître si les (juillets présentés dernièrement par cet
horticulteur sont remontants. Les trois Conïraissaires ont pu s'as-
surer ainsi que ces belles plantes soht bien douées, comme l'avait
annoncé M. Gauthier-Dubos, de la facilité de iremonter.
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M. le Président renvo^-cetfe lettre au .Comité de Flopculture^qui
pourra ainsi décider si M. Gàuthier-Dubosâdniïtàuneprim
sa présentation. f.{
60 Rapport à V Empereur sur tes grandes prime* d'honneur ; ÉÎ07
chure in-4° de 28 pages,
M. le Secrétaire-général annonce à la Société.qu'eUe a perdu trois
de ses Membres titulaires décédés dernièrement : îftL Plateau (bé-1
siré), Demerville et Bapiji (Auguste). ,
Les Comités, après avoir exanjiin£ Us objets déposés sur le bu-
reau, soumettent à la Société les propositions et avis suivants :
4o Le Comité de Culture potagère estd'avjs que deux primes de
3e classe soient accordées, l'une à M. Baptiste Fromont pour sa dou-'
ble présentation, l'autre à M, Meurice pour ses belles Fraises. H
adresse des remerciments aux autres présentateurs, particulière-
ment à M. Lesèble, dont les Pommes de terre ont été trouvées fort
belles.
58° Le Comité d'Arboriculture demande deux primes de 3« classe,
l'une pour M. Poisson,, l'autre pour M. Clichy qui ont présenté l'un'
et l'autre de fort beaux fruits., Il adresse des rçmercîments aux
autres présentateurs. Il déclare que la collection de Pommes envoyée
par M. Lirori d'Airoles a beaucoup d'intérêt pour l'étude ; que le
Noyer de M. Meurice devra être propagé, bien qu'on possède, dans
nos départements du centre, des Noyers tout aussi tardifs; que le
Raisin de M. Léon Le Guay lui parait être le Chasselas violet de
Duhamel; que, parmi les Poires présentées par M. Briffaut, le no 3
est un bon fruit, à chair fine, fondante, sucrée, tandis que celle qui
vient d'un semis de la Duchesse d'Angoulème est de trop haut goût,
manque de jus et de sucre, est sujette à blettir, et devra être revue'
après la greffe; que la Pèche de M. Chardon, jeune, lui parait inté-
ressante à cause de sa disposition à se conserver longtemps.
Au sujet de ce dernier fruit, M. Boussière dit qu'il croit y recon-
naître une variété qui existe depuis, longtemps et que les Char-
treux cultivaient sous le nom de Cardinal Fustem^erg. Lui-même.
Ta cultivée et il a reconnu qu'elle est toujours médiocre à l'état
naturel, mais qu'elle donne de très-bonnes eoiqpotes.
En réponse à cette observation, ty. Andpy fait remarquer que
M. Chardon, jeune, affirme avoir très-positiyeanent obtenu de semis
la Pêche qu'il vient de présenter. . ' , .
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- W z
30X16 Comité de Floriculture propose d'accorder une prime de !«•
classe à M. Lierval, et 2 primes de 3* classe» l'une à M. Massé pour
ses Dahlias, semis de 1861 , l'autre à M. Loise pour ses PA/or Druwh
mondi.JL remercie les autre* présentateurs.
Relativement aux beaux Œillets remontants qne H. Gauthier-
Dubos a présentés aujourd'hui, M. Boisduval fait observer que le
Comité ajourne tonte proposition de récompense, pour ce motif
qu'une Commission formée dans son sein a été chargée de visiter
les cultures de cet horticulteur et de consigner ensuite dans un
rapport les résultats de sa visite.
Quant aux Phlox de H. Fontaine et aux Glaïeuls de M. Loise, il
est également sursis à tout jugement jusqu'à la fin des présentations
annoncées.
Les diverses propositions faites par les trois Comités sont succes-
sivement mises aux voix et adopt ées. M. le Président remet ensuite
les primes aux personnes qui les ont obtenues.
A la suite des présentations, M. Andry met sons les yeux de la
Société deux rameaux portant des cônes mûrs ÛAbies Pintap*
Botss. Ces échantillons ont été rapportés par lui de Rochefuret,
propriété de H, Lesèble (Indre-et-Loire). Ils ont été pris sur deux
arbre* dont l'un, haut de 40 à 14 mètres, a été planté à la date
d'une vingtaine d'années et a produit cette année, pour sa seoonde
fructification, un très-grand nombre de cônes, tandis qne l'autre,
beaucoup plus jeune et haut seulement de 4 mètres, a fructifié,
cette année, peu abondamment. Il a été facile de reconnaître que
las graines (fruits) contenus dans ces cônes sont en parfait état et
certainement capables de germe*.
M. le Président communique l'observation suivante :
Lorsque la Pomme de terre Chardon fut présentée, il y a trois
ans, la plupart des personnes qui en virent ou employèrent les vo-
lumineux tubercules affirmèrent qu'ils renfermaient moins de
fécule que la Patraque jaune à laquelle on était disposé à la substi-
tuer. Les féculiers confirmèrent ce témoignage. Or, tout récem-
ment, M. Payen ayant analysé de b^ux tubercules de cette même
variété, a constaté qu'ils renfermaient 4 pour 400 de fécule de pies
que ceux de la Patraque jaune. Citait doue par suite d'une eratr
qu'on disait la Pomme déterre Chardon inférieure 1 eelto-ei,'
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— 634 —
A propos de Pommes de terre, M. Àndry rapporte^ que M. Le-
sèble avait récolté, cette année, une énorme quantité de Pommes
de terre Gaillaud que tout fit regarder comme parfaitement saines,
au moment de la récolte. Cependant, depuis cette époque, l'altéra-
tion spéciale s'y est montrée et y a fait en peu de temps de ra-
pides progrès. ^
M. Payen rappelle que, dès la première invasion de la maladie
spéciale, on a constaté plusieurs fois des faits pareils ; alors plu-
sieurs propriétaires, jugeant leurs Pommes déterre saines, crurent
devoir les mettre en silos et les perdirent entièrement. Il est donc
très-important de s'assurer que les Pommes de terre sont réelle-
ment bien saines avant de les enfermer pour les conserver.
M. Gauthier dit qu'à s'est bien trouvé d'arracher les Pommes de
terre aussitôt que des taches se sont montrées sur leurs feuilles ;
sans doute alors les tubercules n'étaient pas arrivés à leur entier
développement ; mais ils se sont montrés et sont restés ensuite par-
faitement sains, tandis que lorsqu'il a attendu que les tiges elles-
mêmes eussent noirci, il a perdu toute la récolte.
M. le Président annonce que les Instructions sur les travaux
mensuels des jardins, qui ont été publiées dans le Journal en 42
articles successifs, pendant les années 4861 et 4862, ont été réu-
nies en un petit volume qui sera livré au prix de l fr. ,
M. le Président apprend ensuite à la Compagnie qu'il a reçu de
la Société d'Agriculture et d'Horticulture de Tournai une mé-
daille de vermeil avec un diplôme qu'il est chargé de remettre à
M. Lepère à titre de récompense pour la part qu'il a prise à l'Expo-
sition tenue dernièrement par cette Société. Il remet l'un et
l'autre à cet arboriculteur distingué, aux applaudissements una-
nimes de la Compagnie.
U est donné lecture des documents suivants :
!• Compte rendu de l'Exposition tenue à Amiens par la Société
d'Horticulture de Picardie ; par MM. Depuis et Pigiaux.
£° Compte rendu de l'Exposition de Tournai (Belgique); par
M. Lepèbje.
M. le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations;
Et la séance est levée à 3 heures et demie.
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,. „;,, ,. , ... Sçajhje pu StB swTEWUW 486J.
MM»
4 . Alûd^Hông^ jardlnier-eh^f/maison Kôsenlhâl, Land Strasse, à Vienne
(Autriche); £ar MM. Ëattrent," aîné, iét Adolphe Pelé, fils.
2* ÀrnÂs (Elisée), >™* dé t'EMtepôt, 45, a Paris ; présenté par M°* Léon
et M. Andry.
5^FiAujur> avenue de/CIiehy,' 25 '(Batigûelles), à Paris; par MM. Le-
père et Chevreau.
4w GuiLLBBŒBTfrhéydôreJi horticulteur, boulevard Bineau, 27, à Neuillj
(Seine), par MM. Joseph Landry et Adolphe Fontaine.
5. Mofttx (François), pépiniériste, à' Valse-Lyon (Rhône); par MM. Rooil-
lard etHortolès.
Séance du 9 octobre 4862.
• ..-MM:. -m '
4 . Lrfort (Edouard-Alfred), Directeur gérant du journal la Maison àt
tdmpagrte, rue • de la Rochefoucauld 43, à Paris; présenté par
MM.Payen et Andry.
2. LèôRArtD (LftUis- Joseph), jardinier chez M. Lefebvre, à Vaujours,
(Seine-et-Oise) ; par MM. Carrelet et Chauvière.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
Sê^pces du mois d'octobre 4862.
Ami d<es Champs (octobre 1862). Paris; in-8°.
Annales ÙeV Agriculture française (n8i 5, 6 eH de 4862). Paris; in-8°.
Annales forestières et métallurgiques (septembre 4662). Paria; in-S*.
Annali d'Àgrkoliura (Annales d'Agriculture, rédigées par le Dr Gaetak
Càntoni; 2Ç septembre, et 40 octobre. 4862). Milan; in-8°.
Annuat Report of the Board of Régents.. . (Rapport annuel du Conseil des
, directeurs de rfnsftufion.Smtihsoniew&VouvYwoèe 4860). Wa-
shington, 4864; in-8o de 448 pages. •.
AfM'cu/^ur (octobre, 486?)- .Paria; in-8*. , .
Àtti délia pocietà di Acçlimazione {Actes delà Société d'Aecimatation,
tome ïi/n° 7). Palerme; in-8°.
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Baumschule von H. J. W. OUolanfa Œémniére de M. H.-J.-W. Otto-
lander, à Bo8koop'ff^k^WOT(W,''Wmande (Catalogue). Broch.
in-8°. ■
Bon cultivateur (novembre et décembre 4862). Nancy; in-8°.
Bulletin de la Société • topértote zoùtogifatfti&Hmatation (septembre
4862). Paris; in-8°. MU
Bulletin de la Société <T Agriculture & tfflwtiwitUte fe >GttâhnAéur-t
Saône (septembre 4862). ÇhÀloi^ur^ôjiejuiidr. > >
Bulletin agricole du Puy-dç-Dàfine (juillet' $862). Çtermcuit-&6irafedj"
in-8°. ,v.- L U •
Bulletin de la Société d'Agriculture, S^nçes rt Arts 4e Poligny <«ri 40C
de 4862). Poligny; in-8°. i: .M , f> ,
Bulletin de la Société d'Agriculture de la Mayenne (4«eti2* trimesiresde^
4862). Mayenne; in-tt°,, ../:/ ■• )
Bulletin de la Société d Agriculture , Sciences, etc., de la Loiére (jolHetï*
4862). Mende; in-8°. ■ :i .
Bulletin de la Société dt Agriculture et oV Horticulture de Vaucluse (octo-
bre 4862). Avignon* in-8°.
Bulletin de la Société impériale a" Horticulture du Rhône (juillet .«t août
4862). Lyon ; in-8°.
Bulletin de la Société d'Horticulture de la Sarthe (3* trimestre, 4862).
Le Mans; in-8°. • > '.•'•/
Bulletin de la Société d'Horticulture de VAube (4 tr et 2- trimestres, 486». g
Troyes; in-8°. , ; •-
Bulletin de la Société d Horticulture de la Côte-iïOr (mai et juin 4862).
Dijon ; in-8°. —■■.•mm»—- -
Bulletin de la Société protectrice des animaux (septembre 4862). Paris;
in-8°. ,' :•...... ]\ ;;,.
Bulletin de la Société de Foûtàisê (3e volume, n° 29) ; Pohtoise ; in-8° .
Bulletin de la Société d'Encouragement {*oùt 4862). Paris; in-4°.
Catalogue de Roses remontantes y Gladiolus, Iris, et plantes diverses de
M. Eugène Verdou, fils aîné, horticulteur/ tu*< des Trois-Ormes,
6, à Paris.
Catalogue du genre Rosier et autres plantes de >f. Charles Verdier, fils7, v
horticulteur, rue du Marché-aux*Chevaux, 32, à Paris. '' ,v
Catalogue de M. Lansezecr, jeune, horticulteur, à Rennes (Ille-et-Vi- *'
laine). .... s • ^K
Catalogue (Automne de 4862, 4M partie) de M. Aïstowe Geôffre, l 'Mar-
seille (Bouches-du- Rhône). ■* l
Cata(ggrue (Supplément au catalogue de 4860) de M. André Lerot, à An-
gers (Maine-et-Loire). _ -' " '
Catalogue (Automne de 4*62 et Printemps de 4863) de'MJt. Jacquemet-' ' J
Bonwefoht, père eX fils, hortîcnltéure-pépiDiénstes, jk Annonay1*'*
(Ardèchc). "-" ,'.••- • " *■ .i» - •
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~ »3Î —.
Catalogue (Automne de 4862 et Printemps de 4863) de M* Brtjàht et Cit.
pépiniéristes, à Poitiers (Vienne).
Catalogue (Supplément déplantes nouvelles, Automne de 4 862) de M. J.B.
Rendatlkk , horticulteur, à Nancy (Meurthe).
Catalogue des Oignons à. fleurs et griffes de M. Thibault-Prudent, psi-
nier-fleuriste, rue de la Ferronnerie, 44, à Paris.
Catalogue ies Oignons à fleurs de M . Vàlehto Schertzer et fils, à Bav-
lem (Hollande).
Catalogue (Supplément) de Glaïeuls et Rosiers nouveaux de MM. LtrApi
et fils (4862-4863), horticulteurs, boulevard de l'Hôpital, 431, 1
Paria,
Courriel' des familles (40 et 20 octobre 4862). Paris; feuille in-4*.
Cultivateur de la Somme (année 4862, n" 4, 2 et 3). Amiens; in-8*.
Culture spéciale du Rosier remontant de M. Damaizik, horticulteur,
rue du Vivier, A* a La Guilloti^re-I^yon (Rhône).
Economia rurale (L'Economie rurale et le. Répertoire ^Agriculture rems;
25 septembre et 40 octobre 4862). Turin; in-8o.
Veuille du Cultivateur (25 septembre, 2, 9 et 46 octobre 4862). Bruxelki;
in-8°.
Hamburger Garten- und Blumenzeitung (Journal de Jardinage et de Flo-
riculture de Hambourg x rédigé par M. Ed. Or?o ; 4 0« cahier fe
4862)* Hambourg; in-8°.
Illustration horticole (septembre 4862). Gand; in-8°.
Institut (4", 8 et 45 octobre 4862), Paris; feuille in-4°.
Jahrbûcher fur Volks- und Landwirthschaft (Annales d'Economie rurale
et politique, nouvelle série des écrits et actes de la Société écono-
mique du royaume de Saxa; 7« volume, 4859 et 4860, 2 cahiers
du 8e volume publiés en 4864 et 4862).' Dresde; in-8o.
Journal of Horticulture (Journal à* Horticulture rédigé par MM. Geossi
W. JoHifSOM et Robert Hoqg, 30 septembre, 7, 44 et 24 oeteta
4862). Londres; in-49.
Journal d'Agriculture de ta Càto-d'Or (août 4862). Dijon; in-8°.
Journal d'Agriculture, Sciences, etc.* de VAin (août 4862). Bourg; in-*.
Journal d'Agriculture pratique du midi de la France (septembre 4861)*
Toulouse; in-89.
Maison de campagne (1er octobre 4862). Paris; in-8°.
Rapport à TEmpereur sur les grandes Primes-à'Honneur. Paris; in-4*.
Rapport sur les Expositions tenues par la Société royale d'Horticulten
de Matines, les 47, 49 mars 4854, et en juillet 4862); par M. Kd.
Morreh. 2* Broch» în-ftP. . m
Revue des Boue et Forêts (octobre 4862). Paris; in-8©.
Revue des jardins et des champs (octobre 4862). Lyon; in-8*.
Revue du monde colonial (octobre 4862). Paris; in-8%
Bévue horticole (\n et 46 octobre 1862). Paris; in-8°.
Science pour tous (2, 9 et 46 octobre 4862). Paris; feuille in-4#.
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— 63S-^
Société tf Horticulture de Saint •Gemaw-en-Laye (juillet 4862). Saint-
Germain -on- Laye; in-8°«
Société d'Agriculture, tf Horticulture et dt Acclimatation de Nice (publica-
tions populaires). Nice; in-8°. •
Sud-Est (septembre 4862). Grenoble; in-8°.
The Florist and Pomologist (le Fleuriste et Pomologiste, Recueil men-
suel avec figures coloriées, rédigé par MM. Robert Hogg et Joav
Sfencee; cahier d'octobre 4862). Londres; in-8°.
Wochenschrift.,. fur Gaertnerei und Pflanzenkunde (Gazette hebdomadaire
d'Horticulture et de Botanique; rédigée par M. Ch. Koch; n°*
43, 20 et 27 septembre, 4, 44 et 48 octobre 4862). Berlin; in-4°.
Zeitschrift des landwirthschaftUehen Vereins in Bayern (Gazette de la
. Société d'Agriculture de Bavière; octobre 4862). Munich; in-8°.
NOTES ET MÉMOIRES.
Lisn bis Orchidées qui ont fleuri au jardin du Luxembourg pen-
dant tes mois de septembre et octobre 4862. (Note remise pu?
ILA.Rivièw).
Bleti'a acutipetala havaaensia.
Brasavola Perrini.
— venosa.
Bolbophyllum barbigerum.
Calanthe veratrifolia.
Cattleya bicolor.
— pumila marginata (Lae-
Ka).
Girrhopetalum Medu».
Cfpripedium barbatum.
— • insigne.
Dendrobium sanguinolentum,
Ejpidendrum fucatum.
— umbellatum.
— cocbleatum.
— floribundum.
— radiatum.
— ' sarcoglossum.
Hawnaria diseolor fOoodyera).
LftMa crispa.
— cinnàbarina.
Mkiillaria luteo-alba.
— variabilis.
MaxiUaria venusia.
Maijws Clauseni&na»
Oncidium maciàatum.
— ciliatum.
— sanguineum obsoletum
— onxithorrhyuchum.
— Baueri.
— Cebolleta.,
— Papiiw.
PerMeria efatt»*
Pbafeenopus rosea (equettris).
Pholidota imbricata.4
Polystachya rosea.
Preptanthe vestita rosea.
— lutea.
Rodriguezia secunda.
Sohralia décora.
Stanhepeagmteolens.
Vanda tricoter.
— c&rutea.
Zygopetahim intermedmm.
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— 636 —
Notes sur des Plawt*^ .aflwçnjùçs,; . nouvelles, rahes oc pic
''J''* -" '• Par M. Jacques.
fféuchera hîmafayensis Decàisne, Borl. Paris, 4858. (Saxifra-
ge). ;
Vivace ou plutôt sous-frutescente, s'éîevant sur une tige simple
haute dé 2 à 3 décimètres ; feuilles espacées, portées sur des pé-
tioles cylindriques, presque glabres, d*un rose vineux, longs de
2 à 3 décimètres; le limbe arrondi, lobule sur les bords, denté,
cilié , à denlicules comme spinescerites , glabre , d'un vert pâle
eh dessus, blanchâtre en dessous, à nervures saillantes et légère-
ment rosées.
Tige ou pédoncule floral axillaire, menu, portant une panicule
très-lâchè h pédicelles très- écartés,, eux-mêmes paniculés au som-
met, à petits pédicelles p\ibescents; fleurs nombreuses, petites,
cylindriques: calice court, velu;* pétales plus longs que le calice,
un peu rosés; étamines et style très-saiUants.
Cette espèce, qui n'a rien d'ornemental, est cependant remarqua-
ble pour sa tige sous-frutescente. On doit l'abriter en hiver dans
l'orangerie.
_ Montanoa mçllmima Ad. Brosg, HorU Paris. (Composées Syl-
phiéesj. .
Grand arbrisseau, pouvant s'élever à plus de 2 mètres; écorce
des vieux rameaux d'un gris cendré, les jeunes rameaux tomen-
teux, blancs ; feuilles opposées, sessiles, comme en lyre à la base,
sinuées ou largement dentées, les sinus obtus, le lobe terminal aigu
au sommet, comme glabres et vertes en dessus, molles et d'un
beau blanc en dessous , celles des rameaux florifères sessiles, en-
tières, lancéolées, denticuléçs sur les bords, aiguës au sommet.
Fleurs comme en corymfyes terminaux ; les rayons d'un beau blanc,
entiers, assez longs.
Mexique. Ce grand arbrisseau peut se cultiver en bonne
orangerie; on pourrait l'employer à l'ornement des massifs en été,
en le livrant à la pleine terre vers le milieu du mois de mai et le
relevant au commencement d'octobre pour le rentrer ensuite,
comme je l'aï (Jit, en bonne orangerie ou serre tempérée. •
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— 637 —
— OW —
Eeheveria rosea Jacques, Nouv. notes inédites, II, pag. 39. Cras-
sula rosea Hùrt. Parts, 486&~$tod^céeé}ï ' ^ J ^ ^ |tf " th7
Plante sous-ligneuse ou soito-Wftrfftseau à tige simple ou peu ra-
meuse, glabre, la partie qui,,,^ WWW ligneuse 'grisâtre, celle
qui est herbacée glauque^ .poudreuse j; feuilles rasçembj(^^^u
sommet de la tige, sessiies, ovales-lancéolées, très-entières, d'un,
vert glauque comme poudreux, qijelquefpis un peu rougçâtre^, /
Les fleurs sont rassemblées en un épi terminal serré; le.cajiçe,
est composé de 5 ou 6 pièces* pointues, d'un rose yinevix, jurtpjojt
dans leur jeunesse, plus longues que la corolle qili eèt composée dç.
cinq pétales ovales, aigus aujsomraet, formant comme lin tube d'jify
jaune verdâtre; dixétamines à filets du même j^une et de la lon-
gueur de la corolle ; cinq ovaires. t
On ignore l'origine de cette plante qui n'^ aucun des caractères
du genre Crassula; c'est même avec beaucoup de doute 'que jej l'ai,
placée dans le genre Eeheveria. (Test donc une plante à observer de
nouveau. Elle se cultivé en serre tempérée, comriie presque toutes
les autres plantes de cette famille. '
Engelandra pinnatifida Endlicher. Walp. Repert. (Engelman-
nia pinnatifida Torr. et Graï, et Hort. Parts). (Composées Syîr
phiées).
Plante vivace, ayant quelques feuilles radicales, pinnatiûdes à
lobes oblongs, quelquefois avec deux ou trois grosses dents, pileu-
ses, d'un gros vert en dessus, plus pâles en dessous, celles des tiges :
sessiies, conformées de même ; le pétiole des rsldîcales est cafaali-
culé, pileux; tiges hautes de 50 centimètres à h mètre, rameuses
dès la base, droites, cylindriques, un peu rugueuses, pileuses,'
pleines. Fleurs en grands corymbes terminaux, à pédoncules grêler-
composées de huit rayons courts, ovales, obtus, d'un beau jaunie
d'or. Fleurit de juin en août.
Amérique boréale, Texas, etc.; pleine terre; vue en fleurs à Te-
cole de botanique du Jardin des Plantes de Paris, en 1 86 !.
Stokesia cyanea l'Hérit, Sert, ang. D. C, Prod. Carfhamus c/j-
rolinianus Mich. Cartesia centauroides Cassïni. (Composées Ver-
noniacées).
Plante vivace, érigée, rameuse, gïaucescente, glabriuscule au
sommet; la tige est un peu villeuse-tomenteuse, rameuse, au,
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— ô3g :r
sommet ; elle peut s'élever de 6 à 8 décimètres ; feuilles alterne», les
inférieures ovales, très-entières, atténuées en long pétiole, peu nom-
breuses; les supérieures semi-amplexicaules, lancéolées, ayant à
la base quelques dents spinescentes; capitules solitaires terminait
les rameaux, grands de 6 à 8 cent, de diamètre, les ligules nom-
breuses, d'un beau bleu de ciel, les extérieures beaucoup phn
grandes, divisées au sommet.
De la Caroline méridionale. Cette très-belle plante vient bien en
terre de bruyère et sous châssis froid en hiver et en pleut, aar
tout l'été.
Suivant Sweet, Bortus britannicus, cette plante a été cultivée e*
Angleterre en 1766 ; mais il parait qu'elle a disparu pendant bâea
des années; je viens delà voir, cultivée et en pleine floraison, i
M. Pelé, fils, horticulteur, rue de Lourcine, à Paris.
Note sur le GLEDIT8CHIA TRIACANTHOS IN E RM 18;
Par M. Pissot.
J'ai l'honneur de mettre sous les yeux de la Société une bran-
che d'un arbre peu cultivé jusqu'à ce jour, bien qu'il ait été depuis
longtemps introduit en France, et que cependant il mérite i plis
d'un titre d'être plus recherché qu'il ne l'aété encore. Cette branche
ou plutôt cette brindille, puisqu'elle a à peine deux centimètres de
circonférence, est une pousse de l'année du Gleditschia inemd$;
elle a deux mètres vingt centimètres de longueur : elle provient
d'un arbre pouvant avoir 50 à 60 ans d'âge, qui mesure 4 mètre
25 cent, de circonférence et plus de 20 mètres de hauteur. H y a
quelques années, j'ai fait couper de petites branches qui garnis-
saient le tronc de cet arbre et â la section, que je renouvelle cha-
que année, il se développe des brindilles qui garnissent le
tronc et lui donnent un aspect très-élégant. Sa taille, comme
celle d'autres du même âge et de dimensions plus fortes encore,
qui existent au Bois de Boulogne, et la eroisance si rapide de ses
brindilles, font supposer que cet arbre doit croître très-rapidemeat
sous notre climat où il pourrait rendre quelques services, et rem-
placer hRobinia Pieudacacia. C'est pour ce motif que je crois de-
voir appeler sur lui l'attention.
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— 639 —
Le Glediuehia inerms est une variété du triacanthos; il appar-
tient à la famille des Papillonacées (portion des Légumineuses de
Jussieu) et à la tribu des Césalpiniées; il est originaire du Canada
où il concourt à la formation de vastes forêts. C'est un arbre de
première grandeur, très-rustique, paraissant venir dans tous les
terrains, même les plus arides , bien qu'il préfère les bonnes terres
un peu exposées au soleil. Son feuillage léger est formé de feuilles
bipennées, à i% ou i S paires de folioles linéaires, oblongues et
d'une verdure plus agréable que celle du Robinia. Ses grandes
pousses brunes à la maturité, qui se contournent dans tous les sens,
lui donnent un aspect assez pittoresque, et peuvent en faire un
arbre d'ornement. Je ne parle pas de ses fleurs qui, disposées en
grappes, sont petites, verdâtres et peu apparentes. Son bois, qui
est extrêmement dur, lorsqu'il est bien sec , doit le rendre utile
pour le charronnage. De plus, si, comme il 7 a tout lieu de le sup-
poser, sa végétation est si active, il pourrait être employé pour faire
des échalas. Etant complètement dépourvu d'épines, il n'offrirait
pas le danger que présente l'exploitation du Robinia, danger qui
empêche de cultiver celui-ci autant qu'il devrait l'être. Ses jeunes
pousses sont tellement souples que probablement il pourra servir
à faire des cercles. Chaque année il donne des graines en assez
grande abondance; ces graines, semées en avril, ne lèvent quel-
quefois que la seconde année.
Cette année, l'arbre dont je parle est couvert de gousses, que je
vais faire récolter avec soin pour les semer.
Le Gleditschia inermis est, parmi tous les Gleditschia, celui qui
me paraît réussir le mieux sous le climat de Paris ; les autres, que
je cultive dans le même massif, sont rabougris et d'une végétation
languissante; d'ailleurs les épines nombreuses dont ils sont cou-
verts les rendent dangereux.
Lorsque le tronc subit quelques blessures, il s'en échappe un suc
gras, légèrement rougeâtre, assez abondant, qui se solidifie facile-
ment à l'air, et qui jouit de quelques-unes des qualités de la
gomme arabique. Mais c'est là une propriété qui ne pourra sans
doute pas être utilisée dans notre pays, et qui ne parait pas même
l'être dans celui dont cet.arbre est originaire.
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v Quelques wbjurqpbs sue les Arnss st soins a dosrei aux
AlBUSTBS PÈia-RDBTIQUBS;
Par M. Pisse*.
En Usant entête d'un article de M. Th. Denis, chef des cultures
du jardin botanique déLyon, publié dans le numéro de notre Jvwrnd
du mois de mai dernier, ce titre : 'De la naturalisation et de la conter-
vation,pendan4 l'hiver, des arbres et arbustes à demi rustiques y j'avais
espéré y trouver quelques bonnes recettes,' l'indication de quelques
moyens pratiques de conservation ; malheureusement mon espoir a
été déçu, et tout en approuvant les observations de M. Denis, je re-
grette, que lui, quia dû faire de nombreuses expériences, ne nous
en ait pas communiqué les résultats.
'Je partage complètement son avis en ce qui concerne les voya-
geurs collecteurs. Il est on ne peut plus regrettable qu'ils ne joi-
ghentpas à leurs envois de plantes ou de graines des notes précises
et détaillées sur les conditions de climat, d'altitude, d'exposition
dans lesquelles ont crû les plantes; sur la composition minéralo-
gi^ue et même géologique du sol dans lequel elles puisent leur
nourriture. Car, par suite de son organisation physique et chimique,
si je puis m'exprimer ainsi, chaque plante a des besoins particu-
liers, et elle ne peut vivre si elle ne trouve à les satisfaire. Ainsi, les
uhes ont besoin de terre de bruyère, les autres de terreau, celles-ci
déterres légères, celles-là de terres fortes; les unes ne viennent
que sous le couvert, les autres ont besoin de soleil et d'air vif; cer-
taines plantes ne se trouvent que dans les lieux humides, d'autres
dans les lieux secs; celles-ci ne croissent que dans les terrains cal-
caires, celles-là ne peuvent végéter que dans les terres siliceuses.
Changez les conditions, et vous verrez bientôt les plantes dépérir;
car il est impossible de changer les organes d'une plante. Mais les
conditions dans lesquelles les plantes ont végété peuvent cepen-
dant avoir sur ces organes une certaine influence, leur faire subir
certaines modifications, leur faire prendre certaines habitudes, et,
par suite, si vous soumettez la plante à d'autres conditions, peu
différentes toutefois, elle souffre, il lui faut quelque temps pour
s'habituer. J'en trouve la preuve dans un fait qui m'a frappé. Il y
a quelques années, j'avais acheté à M. André Leroy, d'Angers, des
arbres verts, surtout des Cypfès, des Thuias et des Genévriers,
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-s- 6rt —
tous reconnus comme ttôtoûsti^ues sous lé 'felîàîaf 'du!cJeiiWre
de la France; cependant; dé ces arbres,' beaucoup, après avoir
végété difficilement pendant qnelqfcfes années, sont morts, d'autres
n'ont pas encore repris tpute, lflar,vigueur, tandis que Là» mêmes
espèces, élevées* sous le climat 4& Paris, et transplantées petitHÔteè»
avec moins de soins, n'ont pas souffert Jetais dire qu'il s'agissait
d'arbres ayant d'an mètre h m mètre cinquante de hauteur, »
Les plantes me paraissent doua être comme lqs animaux : lors-
qu'on change les conditions dans lesquelles elles oiit véci^ ellea
souffrent; il leur faut quelque temps pour s'acclimater, c'est-à*
dire pour s'habituer au climat danslequel on les, transplante, mais
à la condition expresse toutefois, qu'on leur .donner*, sinon com-
plètement, au moins à peu près la nourriture qui leur convient, 1*
quantité de chaleur qui est nécessaire à leur, développement, Due
faut cependant pas qu'on prenne ce que je dis dans un sens trqp
absolu. Je m'explique : suivant moi, une plante, pouvant croire
dans divers pays, prend dans chacun d'eux des habitudes qu'elle
ne change que difficilement, si on la transporte de l'un dans l'au-
tre ; mais je ne prétends pas qu'on l'amènera à vivre daps un pays
où elle ne trouverait pas les conditions qu'elle, exige pour végéter ;
aussi l'acclimatation dans ce sens me parait-elle impossible, et je
ne crois pas qu'on puisse jamais arriver à transformer assez une
plante habituée aux chaleurs de l'Amérique du Sud, pour qu'elle
puisse supporter nos froids, même les moins vifs. C'est pour cela
qu'il est très-important de connaître exactement les conditions de
végétation d'une plante , sans quoi , lorsque nos horticulteurs la;
reçoivent, il leur faut faire des études très-longues pour en con-?
naître les besoins et pour arriver à de bons résultats ; or, pendant .
ce temps, la plante souffre et souvent péril.
Lors donc qu'on transplante un arbre ou un arbuste, il. est nop- ,
seulement très-utile de le placer, autant que possible, daçsles
mêmes conditions que celles où il a végété d'abord, mais, eu outre, ,
de lui donner quelques soins particuliers, pour qu'il souffre le
moins possible de l'opération qu'on lui fait subir. Une partie de
ces soins a été indiquée dans le rapport que j'ai fait sur les planta*- .
tions en général et qui est inséré dags le numéro du mois de jan-,
vier 1860 de notre Journal.
U
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Pami les moyens à employé*, il en est un dont je trois qtf«
n» tient pas assez compte» Je veux parler des abris, non pas de»
abris factices, tels que toiles, paillassons, etc., mais des abris qu'en
trasva dans la nature. Ainsi, dans la création des jardins d'agré*
meftt, on pourra arriver à employer certains arbres ou arbuste
qoe Ton avait regardés comme peu rustiques, en les plaçant es
telle sorte qu'ils soient abrités par d'autres qui ne redoutent en
rien nos hivers. Je puis en citer deux exemples frappants. Dans
les collections du bois de Boulogne, j'ai remarqué que les Cedrm
Deodara avaient bien moins souffert des froids de ces dernières
années que les Cèdres du Liban et de l'Atlas, et cela parce que les
premiers se trouvent abrités des vents du nord par les massifs des
bois environnants, tandis que les autres ne le sont pas. Je pourrais
citer encore des Pmusimignis et patula qui ont supporté la pleine
terre, sans souffrir, parce qu'ils se trouvaient dans la même posi-
tion. Depuis dix ans, je conservais en orangerie plusieurs pieds de
Clématite calycinale, qui est indiquée comme ne pouvant supporter
la pleine terre sans couverture. Cette année, un pied a été laissé,
en hiver, dans le jardin à l'extrémité d'un massif. Non-seulement
il n'a pas souffert de l'hiver, qui a été assez rigoureux, mais en*
core il a poussé avec une vigueur nouvelle, s'est couvert au mois
d'avril de fleurs tellement larges et belles, que je ne pouvais
croire que ce fût la même plante que celle qui était restée dans
l'orangerie, et dont la croissance était auparavant chétive. J'at-
tribue ce3 résultats à ce que cette plante avait été mise au pied
d'un arbre entouré par les arbustes du massif.
J'ai fait, cette année, une remarque sur laquelle je dois appeler
l'attention des horticulteurs.
Ayant à ma disposition des Adies Gerardiana provenant de se-
mis, lorsqu'ils ont eu deux ans, en \ 860; je les ai fait mettre partie
en pot, partie en pleine terre. Ceux qui étaient en pleine terre
, ont naturellement pris de plus fortes dimensions quo ceux qui
étaient restés en pots; ces derniers paraissaient cependant très-
bien portants, à la fin de l'année 4864, et pendant tout l'hiver. Il
y a un mois, j'ai été fort étonné de reconnaître qu'une partie de
mesAWe* Gerardiana étaient morts, jusqu'à la première couronne.
En faisant des recherches, j'ai trouvé que tous ceux qui 'étaient
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— 643- —
presque morts étaient dans des pots; les antres n'avaient que peu
souffert. Cette mortalité était le résultat de la gelée qui a eu heu
à la fin du mois d'avril; elle avait surpris mes Abies en plein état
de croissance, comme le prouvaient les jeunes pousses fanées à
l'extrémité des brindilles. Je dois ajouter que ces plants étaient
tous dans le même massif et mélangés, par conséquent soumis aux
mêmes influences atmosphériques.
A quoi faut-il attribuer cette différence dans la souffrance? Est-
ce à ce que les Abies en pots étaient moins vigoureux que les
autres? Est-ce à ce que leur végétation étant plus avancée que celle
des autres, leurs tissus étaient plus distendus, plus remplis de sève,
par suite plus sensibles aux effets de la gelée? Quelle que soit la
cause, en présence du résultat, je crois qu'il est bon de donner
plus de soin aux plantes en pots qu'aux autres et de Jes mieux
abriter.
Lorsqu'on emploie, pour préserver les racines des atteintes de la
gelée, soit du fumier, soit des feuilles, on ne saurait trop recom-
mander de dégager la tige, et de faire en sorte que le fumier ou les
feuilles ne la touchent pas, sans quoi, s'il y en a une assez grande
épaisseur, plus de dix centimètres, par suite delà décomposition,
il se produit une chaleur qui brûle l'écorce et fait périr la plante.
C'est ainsi que j'ai vu mourir plusieurs arbres ayant 50 centi-
mètres et même un mètre de circonférence au pied desquels on
avait eu la maladresse de laisser des feuilles entassées, sur 40 à 50
centimètres d'épaisseur.
En terminant, je dirai quelques mots d'un arbre qui, bieb que
très- vanté, n'occupe cependant pas dans nos cultures la place qu'il
mérite ; c'est le Paulownia imperiâlis. Cet arbre me paraît réus-
sir à peu près dans tous les terrains, pourvu, cependant, que la
terre n'en soit pas trcfp forte ni trop humide; il n'a étéaencore em-
ployé qu'isolé, sur les pelouses ou dans les massifs de quelques
jardins d'agrément.
M. Alphand a eu l'idée de l'utiliser en grand, et il a fait plan-
ter avec cet arbre les contre-allées du boulevard qui termine
le bois de Boulogne, du côté de la propriété de M* de Rothschild, à
Boulogne, depuis la rue de Longchamps jusqu'à la Seine. Ces arbres
ne sont certes pas abrités des vents du nord, que rien n'arrête à
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= «*=.
travers l^pUi^e de Loogcbamps ; cependant, chaque année, ils se
couvrent de fleurs; ils en avaient tellement, cette année, que les
branches' cassent sous le poids des capsules et qu'en ce moment on
qat- obligé de faire enlever celles-ci. Aussi rien n'est Beau au prin-
temps comme ces deux longues rangées de Paulownia chargés
de panicules pyramidales de fleurs bleues, qui répandent dans l'air
un parfum délicieux. Puis, lorsque ces fleurs ont disparu, elles sont
remplacées par de larges feuilles qui produisent un ombrage
Ce n'est pas tout, la croissance de cet arbre est des plus rapides,
et, en dix ans à peine, il peut acquérir douze à quinze mètres de
hauteur; puis, comme il se ramifie beaucoup, il a une tète arrondie
dont la largeur égale presque la hauteur. C'est donc, suivant moi,
une des plus précieuses acquisitions de ces derniers lemps,et je croîs
qu'on ne saurait trop en recommander la culture sous le climat de
Paris: Je ne sais s'il supporterait très-bien un climat plus froid ; il
serait peut-être à craindre que ses boutons de fleurs, qui paraissent
dès le mois de juillet et prennent leur accroissement jusqu'au prin-
temps suivant, ne fussent hors d'état de supporter un froid plus
intense.
Note sur la. destruction des Codrtiuèrbs;
Par M. Desprez, jardinier chez M. le duc de Roban.
Je me propose d'exposer succinctement dans cette note la
marche que je suis pour détruire en peu de temps une quantité
considérable de Courtilières ; ce sont des observations poursuivies
pendant longtemps qui m'ont éclairé à ce sujet ; aussi ai-je la
conviction que je pour rai rendre service à tbus les amateurs de
jardinage en leur communiquant les fruits de mon expérience.
C'est sur la connaissance des mœurs de cet animal nuisible entre
tous aux cultures qu'est basée la marche que je suis et dont voici
les détails :
C'est au commencement de mai que commence la ponte des
Courtilières, et. dans les premiers jours de juillet, les petits, qui
sont au nombre de trois à quatre cents, quittent le nid pour se
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— 618 =
répandre dans le terrain environnant. Ces deux mois soùt l'époque
favorable pour la chasse aux Courtilières ; celles-ci fle s'occupent
qu'à couper toutes les plantes qui avoisinent leur nid et qui inter-
ceptent les rayons du soleil dont l'action est nécessaire pour faire
éclore leurs œufs. Telle est la vraie cause des ravages qu'elles font.
Cette circonstance connue, à partir du commencement de mai,
dès que vous apercevez une plante qui se fane sans cause ap-
préciable, vous êtes certain qu'un nid de Courtilières se trouve en
cet endroit ; c'est là un indice infaillible. Introduisez alors votre
doigt dans la galerie. Après un trajet de cinq à vingt centimètres,
celle-ci revient tout à coup sur eïle-mèmé en décrivant un petit
circuit au centre duquel tiendrait un œuf de poule. La terre qui se
trouve là ressemble à une petite motte ; enlevez-la à l'aide d'une
petite houlette et cassez-la en deux ; vous y trouverez la jeune
famille ou les œufs. Mais tout n'est pas fini; la mère, que le bruit
des pas a fait fuir de son nid, existe encore; elle pourra donc
pondre d'autres œufs. Pour qu'il n'en soit pas ainsi, au lieu de
remplir le petit vide formé par l'enlèvement du nid, frappez-en
les parois légèrement avec le dos de la main, de manière à rendre'
celles-ci aussi unies que possible. La Courtilière reviendra pour
couver ses œufs (car la Courtilière couve ses œufs) ; elle donnera
un ou plusieurs coups de tète dans la partie frappée et indiquera
ainsi l'entrée de son refuge, car le nid est presque à fleur de terre;
mais sous ce nid est creusée une galerie qui descend verticalement
dans la terre. Quand le bruit approche, la Courtilière s'enfuit et
elle ne remonte que quand ce bruit a cessé. Dès qu'elle est revenue,
soulevez un peu la terre, écartez avec précaution celle qui peut se
trouver sur l'ouverture du trou et versez deux verres d'eau où,
vous aurez mis un peu d'huile, et dans l'espace d'une minute
l'insecte viendra mourir sous vos yeux.
En suivant ces indications, on peut détruire en un jour 45 à
20,000 Courtilières, ainsi que j'ai pu le montrer à différentes
personnes en présence desquelles j'ai opéré. Je me mets au reste
à la disposition de la Société pour faire devant elle une expérience'
qui, j'ose l'espérer, sera de tous points démonstrative.
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— «46 —
Observations sur les Pohmes de terre Blanchard et Marjouh;
Par M. Maréchal.
4« HOTE C0KMUK1QUÉX LE 24 JOUI.
Les Pommes de terre ont été plantés le 45 mars et arrachées le 34
, juin 4862, après 3 mois 9 jours.
COMPARAISON.
PIEDS.
Nombre ées
tubercules
produits Mr
chaque pied
GROSSEUR.
POIDS.
Hauteur
des
fanes.
RÉCAPITU-
LATION.
4 p.
4
4 p.
4
26
23
43
42
Blanchard.
•9 ordinaires,
12 moyens,
5 petits,
7 moyens,
46 petits.
Total
Harjolin.
40 moyens,
3 petits,
moyens.
"790 gr.
840 i
85
»
• . • .
. a « •
4600 t
8S4 »
4600 »
412 »
442 »
884 »
Différence de poids en faveur de la Pomme de terre Blanchar
d. 746 »
Ces Pommes de terre ont été plantées dans une même planche
de terrain sableux, famé à 50 centimètres; le sol a été biné et les
Pommes de terre buttées. Le poids, lors de la plantation, étaità peu
près le même.
La Pomme de terre Blanchard provient de la remise toute gra-
cieuse faite par M.Vuitry à H. Gosselin, de Créteil.
La Pomme de terre Marjolin a les tubercules, à cette époque;
plusumfbrmes; elle est plus avancée en maturité. Pour la précocité,
elle devra être préférée sous châssis, parce que ses fanessont moins
hautes de 35 centimètres.
La Pomme de terre Blanchard devra être préférée pour le prodoit.
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— §47?*--
Une expérience nouvelle aéra laite bis de la maturité des desx
Pommes de terre.
%** NOTE COMOKIOUÉE «H AOUT.
3 touffes de Marjolin ont donné tft Pom. detamçaRant 4460 gr.
3 touffes de Blanchard ont — 37 — — 4860grJ M
_ — — 46 — petite» — 480 gr.) *,diW
Total pour la Blanchard S3
La différence àe poids en faveur de la Pomme de terre Blanchard,
au total, sur le même nombre de touiies, est de 4180 grammes,
mus sur ce poids total il n'y «vait de mangeables que 700 grain-,
480 grammes étant formés de tout petits tubercules.
La Pomme de terre Marjolin est pleine de fécule, tandis que la'
Blanchard est aqueuse; cette année, la Blanchard est supérieure à
la Marjolin en nombre et en poids, mais non en qualité ; elle ne
doit vraisemblablement pas être meilleure lorsqu'on la plante dans
un autre terrain, car celui dans lequel elle est venue était sableux.
TV. B. Jamais la Pomme 4e terre Marjolin n'a produit aussi peu
^ue cette année.
mnmiwm
NOTICE SDH LE MODE DE CULffUBS DE LA. POKHE DE TEBRE QUT A ÉTÉ
EMPLOYÉ, EN 4864 ET 4862, BANS UN TERRAIN SITUÉ ÂXJ PABC BU
Grand-Monteouoe;
Pau M. Raveret.
Sur l'invitation flatteuse de plusieurs personnes, j'ai cru devoir
mettre sous les yeux de la Société quelques tubercules de Pommas
de terre que j'ai récoltés dans un petit terrain que je cultive dans le
ParcdeMontrouge, pendant mes rares moments de loisir. Voici par
quelle méthode de culture ils ont été obtenus*
JEn 4860, le terrain était en friche et couvert de broussailles* Il
a été défoncé à 80 centimètres de profondeur. De sa nature, il est
argUo-siliceux.
La première plantation de Pommes de terre a eu lieu en 4664 ,
sans aucun engrais. Dès cette époque, je me suis appliqué à suivre
deux systèmes : le premier qui consiste à recouvrir le tubercule de
5 centimètres de terre seulement; le deuxième à enterrer le tuber-
cule ainsi qu'on le fait d'habitude*
Deux binages ont été faits pendant la durée de la végétation. Le
buttage a été modifié pour chacun des deux systèmes , c'est-à-dire
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— 648 —
que dans la certitude, qui. me parait «empiétement acquise aujour-
d'hui, que les influences atmosphériques ont une très-grande ac-
tion sur la Pomme de terre,- j'ai pensé que ces influences seraient
plus directes si je recouvrais à peine le tubercule. Cependant j'ai dû
veiller à ce que la sécheresse, qui a eu une certaine durée en 1864,
n'arrêtât pas la marche de la végétation. Le buttage a été alors ren-
forcé. Mais des pluies abondantes étant survenues avant l'entière
maturité et l'humidité s'étant prolongée, je n'ai pas hésité i faire
disparaître lé supplément de buttage que la sécheresse avait exigé.
Je m'en suis bien trouvé. La récolte dre 4 864 a présenté des résultats
bien différents pour les deux systèmes : le premier a été de beau-
coup supérieur au deuxième ; les tubercules étaient plus nombreux,
leur volume doublé et d'une qualité remarquable. Mais l'avantage
le plus saillant, selon moi, c'est que la maladie, qui a sévi vigou-
reusement, a épargné les pieds cultivés de cette manière.
Cette expérimentation a été renouvelée en 4863. Cette fois on
engrais puissant a été employé ; c'était du fumier mêlé à des dé-
jections d'animaux tués pour la boucherie. Après le labour, j'ai
placé sur la terre un lit de fumier. Les tubercules ont été mis di-
rectement sur le fumier, puis recouverts de 5 centimètres de terre
provenant d'une fouille. Deux binages ont été faits ; mais, à cause
de l'humidité constante, qui était d'ailleurs avantageuse sur les
terres légères, il n'a pas été tait de buttage. Peut-on s'en plaindre
en voyant la beauté des tubercules obtenus ? Il est utile d'ajouter
qu'un bouillon de crottin de cheval a servi à arroser une portion du
plant, mais fort rarement. J'ai remarqué que cette partie, quoique
médiocrement arrosée, avait donné un produit remarquable. Je
suis donc fondé à penser qu'un bouillon composé de crottin et de
colombine (du guano serait encore préférable), administré avec
précaution et en temps opportun, produirait encore un meilleur
résultat. Ce bouillon est. d'ailleurs connu et apprécié de tout le
monde aujourd'hui..
Voici les poids de quelques tubercules obtenus par le premier
système (absence de buttage et arrosement).
N* 4 . — Jaune longue (7 ou 8 tubercules par pied) pèse 600 grat-
is0 2. — Hollande (très-abondante, qualité exquise). 450 d°
N' 3. — Rouge longue (très-productive, qualité infé-
rieure) 470 d° ■
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— 819 —
No 4. — Jaune ronde (8 tubercules pwr pied/ qualité y
supérieure). . • 570 4* -,
No 5. — Violette (excellente qualité), 6 pieds ont pro-
duit 45 tubercules pesant ensemble 24 ki-
logrammes 300 gramme», 540 dv
Cette Pomme de terre, arrachée avec les autres, le 5 août^n'anit
pas atteint sa complète maturité. J'ai donc trop bâté l'arrache-
ment.
La Marjolin a donné de gros et délicieux produits. Une remarque
quia étéfaite déjàpar despersonnes très«compétentes,doitètre sjgna*
lée également ici. Pour deux ou trois variétés de Pommes de terre
(la Marjolin , la Hollande, la Jaune longue et ronde), la récolte peut
être triplée et même quadruplée (pour la Marjolin surtout) si Ton
procède de la manière suivante. Aussitôt que les tubercules ont at-
teint upe certaine grosseur, on les cueille avec précaution à la
main, en ayant soin de remettre la terre en place; d'autres tuber-
cules viennent remplacer ceux qui en ont été enlevés, et successi-
vement on peut aller jusqu'à trois récoltes. Mais ce procédé est-il
préférable ? Je n'ose l'affirmer ! Si l'on se contente d'une seule ré-
colte, la maturité sera plus prompte et alors on pourra utiliser le
terrain, devenu libre pour autre chose. Quoi qu'il en soit , je
signale ce fait sans y attacher une importance absolue. Je constate
seulement que, par ce moyen, J'ai récolté énormément de tuber-
Je me propose, en 4863, de continuer mes expériences, d'y
apporter encore plus de soin et d'y donner un peu plus de temps.
RAPPORTS.
Supplément au rapport de la Commission qui a été chargée de
visiter les Asperges de MM. Lhérault.
M. R.-R. Gauthier, Rapporteur.
Messieurs,
Le 46 juin 4862, nous avons visité pour la troisième fois les
aspergeries de MM. Lhérault. Cette fois c'est sur la demande
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— .650 — _
adressée par MM. Lhéraul^Salb(Buftpèi* et fils, que nous avons eu k
examiner les Asperges qui étaient déjà montées à graine.
Premièrement nous avons visité une pièce appartenant à
M. Lhérault-Salhœuf, père. Là les Asperges ont 30 ans de planta-
tion. Nous y avons trouvé des, tiges de grosseur médiocre; seulement
nous devons vous signaler une touffe qui a plus d'un mètre de lar-
geur et qui est hien garnie de tiges d'une asm Mie force.
Nous avons visité une autre pièce qui a 8 ou 4 0 ans de planta-
tion ; c'est l'enclos que possède M» Lhérault, père. Les Asperges y
sont un peu plus belles que dans la première.
Au bout de cette pièce nous avons examiné celle de M. Lhé-
rault, fils. Les Asperges qui s'y trouvent ont 5 années de piantatioa,
et il y en a de très-belles ; mais elles ne sont pas égales entre elk*
Nous avons voulu aussi examiner les Asperges de M. Lhéraalt,
Louis, quoiqu'il n'eût pas demandé une troisième visite.
Nous devons vous dire que nous avons fait cette fois comme dans
les deux premières visites, et que nous avons également prié es
Messieurs de nous accompagner de l'un chez l'autre.
, Nous avons donc visité une pièce garnie d'Asperges qui ont 8oa
40 ans de plantation. Nous y avons vu des tiges très-belles et vi-
goureuses ; mais ce qui nous a le plus surpris, c'est une pièce située
à l'extrémité du territoire d'Argenteuil ou nous avons vu trais
rangs d'Asperges appartenant à trois variétés différentes.
Chaque rangée contient 4 6 touffes. La^remière rangée est formée
d'une Asperge nommée Asperge rose hâtive améliorée d'Argen-
teuil. Cette variété très-vigoureuse a 42 ans de plantation aine
que ses voisines. Nous avons trouvé à chaque touffe environ 12 As-
perges d'une grosseur peu commune et d'une hauteur de plus de
3 mètres; les deux autres sont bien moins vigoureuses et beau-
coup moins productives.
Ce que nous avions vdit dans notre premier Rapport au sujet de
l'Asperge rose hâtive d'Argenteuil est au-dessous de son mérite
réel qui dépasse celui de toutes les autres Asperges examinées par
nous.
Les détails que j'ai eu l'honneur de vous présenter vous permet-
tront, Messieurs, d'apprécier le mérite respectif des deux habiles
praticiens dont les cultures ont été fobjet de notre examen
\ attentif.
ni ni i m
a
t
ii
COMPTES RENDUS D'EXPOSITIONS.
COMFTB-MNDU DB l'EXKJSITJON D'HOMMaOÏSM SB Li?AL;
Par M. Bêlye.
Messouis,
La ville de Laval vient d'avoir sa fête horticole; l'Exposition
d'horticulture y a eu lieu dans l'ancienne Halle aux toiles, le 23 mai
4862. Ce bâtiment, remis à neuf, offrait toute l'étendue désirable
pour recevoir les produits du jardinage et des industries qui s'y
rattachent. Un jardin improvisé et dessiné agréablement servait de
cadre aux plantes exposées et classées par genres, telles que Pal-
miers, Agate, Cycadées, Yucca, Conifères, Rhododendron, Orchi-
dées, Fougères, Caladium, Graminées, etc.
La bonne disposition de ces différents lots faisait ressortir avan-
tageusement la richesse de l'horticulture locale, qu'on aurait pu
croire uniquement soutenue par les amateurs, attendu qu'eux seuls
avec M. Rémi Raboin, horticulteur, avaient pris part à cette Expo-
sition . L'indifférence des autres horticulteurs de profession n'a pas
entraîné les conséquences qu'on aurait pu en redouter: elle a même
fourni aux amateurs l'occasion de prouver une fois de plus qu'ils
ont foi dans l'horticulture mayennaise et qu'ils sont dévoués à ses
intérêts. — La culture maraîchère a été moins heureuse que la flo-
ri culture; les encouragements que la Société offre chaque année à
cette utile culture sont restés presque sans effet. En effet, un seul
cultivateur maraîcher faisait figurer ses produits à cette Expo-
sition.
L'heureuse idée que l'on avait eue de rendre l'Exposition gratuite
avait permis à toute la population de venir la visiter. Espérons que
cette circonstance contribuera à répandre encore davantage dans
le pays le goût de l'horticulture qui y est déjà très-développé,comme
on en a vu la preuve en cette occasion ; en effet, c'est une des plus
. belles Expositions d'horticulture que j'aie vues en province, des
plus riches en plantes de serre généralement remarquables pour la
force et le bon état des échantillons. L'ensemble formait un vrai
paradis de fleurs et de beau feuillage.
M. Rémi Raboin, horticulteur à Laval, a obtenu la grande
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— 689 —
mailla d'or de S* M. l'Impératrice pour 1 -ensemble de ses lots corn*
poséç de Rhododendron, Azalées, Conifères, arbustes à feuilles persis-
}antes, Graminées, etc., et la médaille d'or des Dames patronnasses,
pour s* ri&be collection d'AEalées de l'Inde, et autres plantes.
M. James, jardinier de M.deLandèYoism,aeu la grande médaille
d'or de S. Exe. le Ministre de l'Agriculture et du Commerce, pour
l'ensemble de plusieurs lots, dont un de Palmiers très-nombreux
eh espèces, et un autre formé de 4 S Orchidées, telles que Varia
tricolory Cattltya, Lœlia, Oncidium, etc.
M. Agnès, jardinier de M. Vanbernier, a reçu une grande médaille
de vermeil pour un ensemble de lots dont un très-riche formé de
Yucca d'une force remarquable, parmi lesquels on distinguait le
Yucca gloriosa, le Y*glorio$a glaucaplicata, les Y. pendilla, flezilis,
longifolia, obliqua, angmtifolia filamentosa, filamentosa, fUamen-
to&amriegata, stricta, flaccida, flaccida aurea, Treculeana, /«f«-
cens, aloefolia vera, alœfolia rubra, aloefolia vartegata, aloefolia
quadricolor, Parmentieri, etc,
M. Chedhomme, jardinier de M. La Beauluère, a reçu aussi une
grande médaille de vermeil pour un ensemble de lots dont un de
Dracœna était particulièrement admiré.
M* Martin, jardinier de M. de Lagrange, a obtenu une médaille
d'argent petit module pour une belle collection de Caladium bré-
siliens, et une médaille de bronze pour une collection de Fougères
G\ dû Caladium.
M. Dupré, maraîcher au Gué d'Oger, a reçu une ipédaille de ver-
meil pour un lot de Légumes forcés et de saison.
M. Claude Goury, jardinier de M. le comte de Viennay, a été
aussi récompensé pour des Arbres fruitiers forcés, etc.
M"* Remi-Raboiii a eu une mention honorable pour la compo-
sition d'un bouquet monté.
Compte bendu de l'Exposition de la Société centrale D'HORTICUL-
TURE DE CABN ET DU CaLTADOS ;
Par M. Bouchet.
Messieurs, .«
Désigné par M» le Président pour représenter la Société, impé-
riale à l'Exposition de la Société centrale d'Horticulture de Caen
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~ 683 —
et du Calvados, et pour faire partie du Jury, je viens vous rendre
compte de ma mission.
Cette brillante Exposition a eu lieu du 24 au 30 juillet dans le
jardin, dans une des vastes salles de l'hôtel de ville et dans d'aùttes
pièces du même édifice- Le jardin, disposé avec beaucoup d6 goût,
contenait deux tentes trèsrélégantes qui abritaient, Tune un massft
de plantes de serre et de pleine terre dont la culture était admira-
ble, l'autre une nombreuse collection de magnifiques légumes ap-
partenant à divers exposants.
Je dois dire, en passant, que j'ai vu rarement un ensemble aussj
complet formé d'aussi beaux produits en tout genre de la culture
maraîchère ; aussi le Conseil municipal et le Jury, au nom de la
Société, ont-ils accordé, pour cette branche importante de l'horti-
culture, une médaille d'or, trois de vermeil, six d'argent et trois de
bronze, et certes ces récompenses étaient parfaitement justifiées.
Les salles de la mairie contenaient les collections de fleurs, de
fruits de saison et de primeur ainsi que d'instruments de jardinage,
On remarquait surtout dans la grande salle de très-beaux exem-
plaires de plantesdeserre,entreautresnotammentunCyca*«rcina/w
d'environ 3 mètres, un Dracœna umbraculifera, un Astrocaryvm
mexicanum, un Lalania rubra et autres Palmiers à peu près de la
même hauteur appartenant à madame Lecreps, propriétaire. Cette
dame avait aussi exposé un magnifique lot de Gloxinia.
Une très-riche collection de Bégonia bien variés, choisie panni
les nouveautés et en forts exemplaires, était disposée sur un
gradin ; elle a fait obtenir à M. Malherbe, horticulteur à Bayeux,
une médaille de vermeil, et les Dames patronnesses lui en ont ac-
cordé une en or, d'une yaleur de 200 fr.
Les Pelargonium à cinq macules, fantaisie et zonale étaient très-
bien représentés et leur culture ne laissait rien à désirer.
Les Fuchsia étaient nombreux et présentaient beaucoup de nou-
veautés à fleurs doubles et à fleurs simples. s
Les Glaïeuls n'étaient pas en grand nombre et n'avaient rien de
bien remarquable. Un de nos collègues, M. Chardine, avait exposé
quelques semis de ces plantes; il a obtenu une médaille d'argent.
MM. Baudry et Hamel, horticulteurs à Avranches, avaient exposé
une grande quantité de fleurs coupées d'GEillets qui leur oi\t valu
une médaille d'argent. <
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_— €54. —
Les Roses coupées de .M. Oger, de Caen, étaient magnifiques; cet
horticulteur a obteau une .médaille d'argeut ainsi qu'une médaille
de vermeil pour ses semis.
Madame Lecreps, déjà nommée, a eu la médaille de vermeil pour
le plus bel apport de plantes fortes et ornementales et une mé-
daille d'argent pour ses Gloxinia.
Le concours pour la plante la mieux cultivée était représenté
par deux forts et magnifiques Pimelea de la force de ceux que
nous avons l'habitude de voir à nos Expositions et qui appartien-
nent à M. Hervieu, de Caen ; ces deux belles plantes étaient exposée
par MM. Criquet et Fontaine, propriétaires.
M. Evrard, horticulteur à Caen, a reçu six médailles d'ar-
gent (grand et petit module) et deux de bronze pour six apports
de Pelargonium à cinq macules, fantaisie et zcmale, Pétunia, Ver-
veines, Fuchsia, Glaïeuls et Œillets ; de plus les Dames patron-
nesses lui ont accordé leur seconde médaille d'or.
Le Conseil municipal a donné sa médaille d'or à MM. Levée et
Lamarre fils, maraîchers à Venoix, et deux médailles d'argentgrand
module à MM. Achille Letourmy, maraîcher à Caen, et René, pri-
moriste à Calix.
Pour la culture maraîchère marchande, le Jury a accordé la mé-
daille de vermeil à MM.Langlois, de Caen,et Houtteville, de Bayera,
exœquo ; une médaille d'argent à M. Félix, de Caen, et une de
bronze à M. Denize, de Bayeux.
Pour la culture maraîchère non marchande, une médaille de
vermeil a été donnée à M. Jouquoi, deMoudeville (Mirey jardinier).
Médailles d'argent ex œquo: M. Beaujour, à Rots (Leclerc jardi-
nier), et M. Labitte, jardinier-chef de l'hospice Saint-Louis.
Pommes de terre : médaille d'argent, M. Beaujour et deux acces-
sits à MM. Jouquoi et Labitte.
Fruits de saison : médaille de bronze grand module à ML l'abbé
Blin, propriétaire à Lasson (Voisin, jardinier); fruits de primeur:
médaille de bronze à M. l'abbé Blin et à M. Baissée, propriétaire
à Caen.
Melons : médailles de bronze à M. Delaville , propriétaire , et i
M. René, primoriste.
Prix accordés par les membres de la Commission permanent*
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— «55 —
Prix d'honneur. Médaille de vermeil à M. Darcanchy , fleuriste i
Caen, pour les bons, viens, et loyaux services rendus par lui à l'hor-
ticulture caennaise.
Diverses antres médailles de vermeil de la Chambre de com-
merce, d'argent, de bronze et des mentions honorables ont été accor-
dées àdivers exposants pour légumes, plantes, fruits, pépinières et
instruments de jardinage.
Médailles données par la Société (f Agriculture: pépinières géné-
rales; médailles de vermeil, à MM. Oudin, pépiniériste à Lisieux, et
Malherbe, pépiniériste à Bayeux.
Arbres fruitiers : Médaille d'argent à M. Letellier, pépiniériste,
i la Maladrerie, près Caen.
Arbres fruitiers, tiges et petits plants, arbres et arbustes d'orne-
ment, Conifères : Médailles d'argent ex csqua, MM. Huet Armand,
pépiniériste à Ussy, et Adnot etBaillière, pépiniéristes, à Saint-Pair.
Pommiers à cidre : Médaille d'or, M* Rohée, pépiniériste à Anne-
bec, canton de Saint-Sever ; Médaille d'argent, M. Brouard, môme
commune.
Pépinières de petits plants. Médaille d'argent à M. Laignel, à
Ussy.
Culture maraîchère.
Ces médailles ont été décernées par la Société d'Agriculture et
la Chambre de commerce de Caen.
Médaille de vermeil, M. Lemarchand, fils, maraîcher i Thiéville .
Médaille d'argent, MM. Jules Bidault, à Caen, Sabine, frères, à
Falaise et Colette à la Folie.
Médailles d'honneur en argent décernées aux jardiniers qui se
sont distingués parleurs bons et anciens services :
MM. Bricon (Joseph), garçon chef de M. Huet, pépiniériste;
Chouquet (Honoré), jardinier chez M. Bidot, maraîcher;
Gouville (Pierre), jardinier chez M. Dupont- Lougrais ;
Piel (Jean), jardinier chez M. Bellencontre, i Falaise;
Sallent (Jacques), jardinier chez M. l'abbé Quillou, à Caen;
Dubosq (Bernard), jardinier chez M. de la Chouquais.
Vous voyez, Messieurs, d'après ce court exposé, car j'omets
beaucoup d'autres récompenses moins importantes, que la Société
d'Horticulture de Caen sait dignement récompenser et encourager
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— (556) —
lespéoibtea travaux des horticulteur* daus toutes les branches de
o^Uôiiaduitrie, aioai que leurs faipgs et loyaux services.
.„ Honneur à M. le comte dé. Gùefrnon-Ranville, Président, à
M, Ifeyeux, ViotHPréftidentvà MM. de Bonnechose et Thomine-
DftWQZures, Secrétaires, pxir Pampulsiott qu'ils ont sa donner à
l'^tttulture caennaise, qui peut rivaliser avantageusement avec
celles des principales villes de province.
Inutile de tous dij-e que votre délégué a reçu l'accueil le plus
bienveillant et le plus fraternel.
. Un splendide banquet réunissait» à 6 heures, dans la grande
salle de l'Exposition, M. Bàyeux, qui présidait, eu l'absence de
M. le comte de Guernon-Rannlle, indisposé, MM. le Préfet, àbel
Vnntier, député, Bertrand, maire, les délégués des Sociétés corres-
pondantes et un grand nombre de Membres.
Compte rendu de l'Exposition houticole de Clermont (Oise);
Par M. le Dr Pigeaux et A. Dupuis.
Messieurs ,
La Société d'Horticulture^cemment fondée àClermont, ouvrait,
l'année- dernière, une Exposition automnale, dont l'un de nous
(M. le Dr Pigeaux) vous a rendu compte. Le succès inespéré de ce
premier début était un précédent qui obligeait cette jeune Société.
Elle a su ne pas rester au-dessous de sa tâche, et vos délégués ont
été heureux de constater un progrès très- sensible. L'Exposition qai
a eu lieu cette année, du 26 au 29 juin, sur la belle promenade du
Châtellier, était très-satisfaisante. Les lots étaient nombreux et
biep choisis, et si, vu la saison peu avancée, les fruits faisaient un
peu défaut, en revanche nous avons remarqué des légumes qui
auraient pu figurer avec honneur dans tous les concours.
M. Bazin, jardinier chez M. le marquis de Glugny, à Liancoort,
avait exposé des spécimens très-variées de ses cultures : plantes de
serre chaude, , parmi lesquelles dominaient les Caladium, de nom-
breuses variétés de Verveines, de Ptlargonium, de Roses, tontes
bien fleuries, d'une grande fraîcheur et d'une* bonne régétation ;
enfin des légumes de saison remarquables pour leur développement.
M. Deteville,jardipier «liez M. de Bçaumini, au château de
Fit z- James, pr^sen^t aussi plusieurs lots très-méritants de légu~
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— - Gfiï> —
mes et de fruits, et quelques arbres fruitiers parfaitement taillés.
Mais la beauté des objets exposés n'était pas le seul titre de ees
deux habiles horticulteurs. MM. Bazin et Delaville professent, le
premier à Liancourt, le second à Çlermont, des cours d'arboricul-
ture suivis par de nombreux élèves; ils contribuent ainsi, par leurs
leçons et par leurs exemples, aux progrès de cet art et à la propaga-
tion des bonnes méthodes.
« Aussi, indépendamment des deux premiers prix d'honneur con-
sistant en deux médailles d'or offertes par S. Exe» M. le Ministre
de l'Agriculture et par M. le vicomte de Plancy, Président de la
Société/le Jury a-t-il cru devoir attribuer è ces deux exposants les
deux médailles d'argent de S. Exe. M. le Ministre.
Les deux médailles de vermeil, données p£r les Dames patron-
nesses et par M. Duvivier, maire de Glermont, ont été décernées à
M. Bourgeois, jardinier chez MM. Labitte, à la maison de santé
de Clermont, qui avait exposé des lots de plantes de serre chaude,
de Pelargonium et de beaux Ananas; et à M.Geoffroy, jardinier
chez M. Nicolle, à Liancourt, qui présentait des Pelargonium et
un superbe Yucca pendula.
Pour compléter la liste des prix d'honneur, nous citerons les
médailles d'argent de première classe décernées à MM. Maillard,
jardinier de Mme La vigne ; Branehu, jardinier de M. le vicomte
de Plancy ; et Jacquet, jardinier de M. Massé.
Ne pouvant nommer ici tous les horticulteurs qui ont pris part
à la fête, nous devons du moins mentionner MM. Hatin et Isidore
Denis.
Le Jury, en accordant une mention très -honorable àM. Hubaine,
pour son superbe lot de Pensées, a regretté que l'honorable Tré-
sorier de la Société se fût mis hors concours.
Les objets d'industrie étaient peu nombreux, mais fort remar-
quables. Le Jury a récompensé, entre autres, les pompes de MM. Le-
febvre et Pommeret, les élégants bouquets montés de M. Veilliez
et les charmants tableaux de plantes marines de M. Arthur
Etoffe.
La Société d'Horticulture de Clermont est fondée depuis deux
ans à peine; mais, grâce à son activité, à l'appui bienveillant et
éclairé de son honorable Président, M. le vicomte de Plancy, au
zèle intelligent de son Secrétaire, M. le docteur Boltéa, elle agrandi
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— 658 —
bien vile. Les cours d'arboriculture qu'elle a fondés, les encoura-
gements qu'elle a donnés à la production fruitière et légumière,
sans pour cela négliger la floriculture, ont déjà exercé une heu-
reuse influence dans la région. Qu'il nous soit permis, en termi-
nant, de rappeler l'accueil très-affable que les délégués des Sociétés
étrangères ont reçu de ses Membres et de M. Duvivier, maire delà
ville de Clermont.
Compte rendu de l'Exposition d'Horticulture de Montauba* ;
Par ST. Hêlye.
Messieurs,
LaSociétéd'HorticulturedeTarn-et-GaronneaouvertàMontauban»
le 3 mai 1862, son Exposition annuelle de fleurs, de fruits conser-
vés, de légumes et d'objets d'art destinés à l'ornement des jardins.
C'est dans la ville basse que, sous la direction de M. Le Breton, de
Vitry-sur-Seine, architecte-paysagiste , on crée en ce moment sur
un terrain autrefois stérile, donné à la Société par la ville, le bel éta-
blissement appelé Jardin d'Acclimatation, dans lequel les produits
horticoles avaient été rangés. Divisant avec goût ce vaste espace par
des allées sinueuses, utilisant les accidents de terrain qui s'y rencon-
traient et conservant toutes les anciennes plantations, qu'on ne res-
pecte généralement pas assez, M. Le Breton a su tracer là un jardin
remarquable à tous égards. Le bras de rivière qui traverse si heu-
reusement ce jardin ajoute encore à sa beauté. L'ensemble en est
charmant vu du haut de la ville; l'œil satisfait se promène sur cette
agréable et utile création. On y met en pratique toutes les branches
de l'art horticole , la culture de la Vigne, et celle du Mûrier et des
arbres fruitiers spécialement confiée aux soins éclairés de M. Léonce
Bergis, Secrétaire-général de la Société. Une collection de plantes
sert de base à un Cours de Botanique qui est fait par M. le doc-
teur Peujade. Enfin, pour ne rien omettre de ce qui concerne cet
utile établissement, je mentionnerai les bassins pour la pisciculture^
confiées à la direction de M. Wallon, dont les connaissances spé-
ciales ont amené déjà les résultats les plus satisfaisants; mais cas
détails sortent de ma compétence; je reviens donc aux produits ex-
pdôésqui seuls doivent être l'objet de mon compte rendu.
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-^ 659 —
Voici les principales récompenses qui ont été décernées:
M. Cat tel, horticulteur à Montauhan, a obtenu la médaille d'or de
S. M. l'Impératrice, et la médaille de vermeil des Dames patron -
nesses, pour l'ensemble de ses produits.
M. Labouysse, fils, a eu la médaille de vermeil de la villede Moa-
tauban pour l'ensemble de ses produits, et une médaille d'argent
du Ministre pour un lot de Conifères.
M. Vidal, maraîcher à Toulouse, a reçu une médaille d'or du
Ministre pour sa belle collection de légumes maraîchers.
M» Coulonges (Pierre) a été honoré d'une médaille d'argent du
Ministre pour sa bonne culture maraîchère.
M. Fiacre (Jean), fils, a reçu une médaille d'argent de 1" classe
pour sa culture maraîchère.
Une médaille d'argent de i '• classe a été décernée a M. Le Breton,
architecte-paysagiste,pourson plan du jardin de la ville de Montau-
ban dans lequel a eu lieu l'Exposition.
M. Durieu, fleuriste à Toulouse, a eu une médaille d'argent de
S* classe pour des bouquets de fleurs imitées en papier.
Et MUe de Lastic-Saint-Jal a reçu une médaille de bronze
de 4* classe, pour des bouquets de fleurs imitées en cire.
REVUE BBUOGRAPHIQUE ÉTRANGÈRE.
Plantes nouvelles ou rares décrites dans les
publications étrangères.
Botaiucal Magazine.
Bolbophyllniii cnprewm Lïndl. — Sot. Mag.y juin 4862, pi. 53461
— Bolbophylle à feuilles cuivrées. — Philippines. — (Orchidées).
Orchidée médiocrement élégante, dont les pseudobulbes ovoïdes
presque globuleux s'élèvent plusieurs à la suite les uns des autres
d*une tige rampante, couverte d'écaillés jaunâtres, et portent cha-
cun, au sommet, une seule feuille oblongue. De la base même du
pseudobulbe naît le pédoncule floral court, recourbé, que termine
un épi serré et pendant de petites fleurs colorées en jaune cuivré,
dont chacune est accompagnée d'une bractée de la même couleur.
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Rhododendr^n follet» f; flooï. — Btf. Ifoflr., I. c, pi. 5347. —
"* Rosage éftlottfesant. — Sïkkim* Himalaya i ^- (Ericacéea).
Ce Àhododendran est le plus taillant de'tous ceux que M. Hooker,
fil'^ a découverts sur ïé SiHrim-Himàkya. D'après le savant et cé-
lèbre voyageur^ grâce à là couleur rouge vraiment éblouissante de
ses fleurs , ce brillant arbuste est le plus bel ornement de la loue
alpine de ces montagnes sur lesquelles il croit en abondance et
qu'il para de see inflorescences pendant l&j&ois de juin. Ses feuilles
persistantes, pétiolées, sont obovales ou ovales-elliptiques, obtuses,
tin peu échancfées en cœur à la base* recourbées en dessous sur les
tards, d'un beau vert à la face supérieure, couvertes à l'inférieure
de poils cotonneux en flocons bruns-feârugineux ; ses fleurs sont
de grandeur moyenne pour le genre, do plus beau rouge-pourpre,
groupées au sommet des branches en têtes serrées et multiflores;
leur corolle est campanulée. Cette espèce est fort voisine du Rho-
dodendron campmtUatum duquel elle sç distingue surtout par la
couleur de ses fleurs qui sont plus petites, plus serrées dans les in-
florescences, et aussi par la forme en disque du calice.
Palisoia BartevI Hoor, BoU Mag>9 l..c-,pl. 5348* — Paliaote de
Barter.— Ile do Fernando Po. — (Comméfynaeéeg).
Cette plante, qui semble n'avoir qu'un médiocre intérêt comme
espèce ornementale, fut découverte par feu Barter, botaniste de
l'expédition dirigée dans l'Afrique occidentale par le Dr Baikie; elle
a été ensuite retrouvée par M. Gustave Mann. C'est une herbe
presque acaule, haute de 30 centimètres à \ mètre,' dont les feuilles
sont radicales, obovales-oblongues ou elliptiques-lancéolées, rétré-
. çies paç le bas en un pétiole plus ou moins long, longuement acn-
jïiinées au sommet, couvertes de poils courts et soyeux. Du milieu
de ces feuilles sort une inflorescence beaucoup plus courte qu'elles,
qui consiste en une grappe serrée, cylindrique, dressée, de petites
fleurs blanches ou légèrement lavées de pourpre. —Le genre Péi-
spta a été créé jpar M. Bentham, dans la Flore du Niger de M. Hoo-
ker, fils, pour une autre plante qui croit également dans 111e de
fernando Po et qui a reçu de lui le nom de Palisota thyrsiflora.
A&thvxlum Mterzerlamua Schott. — Bot. Mag„ 1. c, pi. 53*9.
— Anthurie de Scherzer. — Amérique centrale. — (ÀroïJée*).]
Cette Aroïdée est curieuse par ses petites proportions et parlaco-
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loratioû en fort beaurougerponcean dp jses spadifleç ain$ <pie| jjp
leur spathe et de la portion supérieure du pédoncule qu'elles ter-
minent. Ses feuilles sont c^blongues-laucéolées, obtuses à \a base,
longuement rétrécies en pointe au sommet, et leur pétiole se termine
par un renflement oblong, dont un sillon médian parcourt la face
supérieure. Elle a fleuri dans les serres du Jardin de KeW, au mois
d'avril dernier.
Oreodaphne Californie» Nbes. — Bot. Magiy 1. e.» pi. 5320. 7-
Oréodaphne de Californie. *— (Laurinées)»
Ce bel arbre toujours vert forme, d'après Douglas, la plus grande
partie des forêts de la Californie. Il s'élève jusqu'à 33 mètres, avec
un tronc qui mesure parfois 5 mètres de tour, et une belle cime
dont les branches sont étalées. L'arbre tout entier exhale une telle
odeur de- camphre, que Douglas rapporte n'avoir pu rester à son
ombrage même pendant de forts ouragans. Ses feuilles sont oblon-
gues-lancéolées, très-glabres, glauques en dessous* Ses fleurs sont
vertes, réunies en grappes ombellées axillaires, qu'embrasse un
involucre globuleux.
Eehinostachys Pineliana Bbougn. —Bot. Mag*>U o.,pl* 5324 «r»
Echinostachide de Pinel. — Brésil. — (Broméliacées).
Broméliacée haute de 0m 60 à i mètre, dont les feuilles roides,
longues et assez étroites, bordées de dents épineuses, piquantes au
sommet, doivent à un revêtement de matière comme farineuse, iné-
galement réparti, d'être zébrées transversalement de brun sur un
fond blanchâtre. Sa tige florifère, haute de 0m 30 et dressée, est-
toute cachée par des écailles engainantes d'un très-beau rouge ;
elle se termine par un épi serré, oblong de petites fleurs jaunes qu»
dépassent les épines terminales des bractées interposées. L'origine
de cette plante indique assez qu'elle exige la serre chaude, comme
la généralité des Broméliacées.
Rhododendron Dalfconai* hybridam. — Bot. Jftg., juill. 486*
pi. 5322. — Rosage de Dalhousie hybride. — (Éricacées) .
Ce bel arbuste a été communiqué & sir William Hooker par
M. Isaac Anderson Henry, d'Edimbourg, comme étant un hybride
issu du Rhododendron formosum fécondé avec le pollen du Ah.
Dalhouiiœ. Ses fleurs ont les proportions de celles du Rh'l DfcMbtolte,
mais elles ont pris du Rh. formosum une légère teinte purpurine à
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l'extérieur et un calice cilié. Ses feuilles sont intermédiaires pour
la grandeur à celles des 2 parents et entièrement glabres- Les anthè-
res sont petites et mal conformées.
Ctat+gTM Partout Hook., Bat. Mag., !• c.f pi. 53». — Cob-
gvne de Parish. — Indes orientales* — (Orchidées).
Orchidée plus curieuse que belle à cause de la couleur verte de
ses fleurs. Ses pseudobulbes sont remarquables par leur forme en
long cylindre relevé de 4 angles émoussés dans toute sa longueur;
chacun d'eux se termine par deux feuilles* Les fleurs, larges de 6
ou 7 centimètres, forment une grappe lâche au sommet des peeado-
bulbes.
tMfcarwn Pjnrami f Schott. — Bot. Mag., 1. c.pl. 5324. — Ischaie
de Pyrameu ~- Syrie» — (Acoïdée*).
Cette Arcadée a un intérêt bien plutôt botanique quliortiéole. Elle
est cependant curieuse par la coloration en violet intense qu'offirent
la lace interne de sa spathe et le long prolongement cylindrique de
son spadice.
du la BroagnlartianaPLANC. et Triana.-— Bot. Mag., 1, c, pL 53t5.
— Clusier de Brongniart. — Guyane française. — (Guttifères).
Arbrisseau dressé et rameux, dont les feuilles coriaces, un peu
épaisses, ovales-obiongues, aiguës au sommet, sont d'un beau vert,
et dont les fleurs blanches en dedans» Jaunâtres en dehors, sont
réunies au nombre de 3 au inoins en cymes terminales. Il exige la
serre chaude.
Umtemlmktmm mintatra Lihdl. — But* Mac., 1. cM pi. 8326. —
Saccolabiex à fleurs juoium. — Java. — (Orchidées).
Belle plante qui avaitété introdaiteen Angleterre par MM. Veitch,
dès avant 4M7« Ses grappes de fleurs, dont la couleur est un toi
beaurougeminium, sont axillaiits, plus ou moins penchées et sont
dépassées par les feuilles qui sont rubanées, ployéee en gouttière,
tronquées obliquement au sommet, recourbées dans leur longueur
et nombreuses. Cette plante exige beaucoup de chaleur et d'hu-
midité.
Ta FwaieT aid Poftoi*etsr.
relie Beyalé Cfctwi?.— Cerise nouveileltoyale.— TJks Ftorist, etc.,
aillées*
Cette Ceriseuppaitieot à la race des J)vk et peut être regardée
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— 6B3 —
comme une forme améliorée de l'Anglaise tardive. Elle est un peu
plus tardive que celle-ci. Son mérite essentiel consiste dans sa gros-
seur et sa beauté, auxquelles elle joint la chair fondante et par-
fumée de la May Duke. Ce fruit est arrondi, un peu déprimé du
côté où s'attache le pédoncule. Sa peau est colorée en beau rouge
clair luisant, un peu marqué de grandes macules rouge sombre. Sa
queue est longue de 3 ou 4 centimètres. C'est un fruit du plus haut
mérite, qui mûrit à la fin de juillet et qui continue à donner
jusqu'au milieu et même à la fin du mois d'août.
Lmm. — TheVlorist, etc., septembre 4868. —Lis à
bande* dorées. — Japon. — (Liliacées),
Ce Lis est Tune des plus brillantes acquisitions que l'horticulture
européenne doive i MM. Veitch dont le nom est universellement
connu pout leurs nombreuses introductions. C'est cette année
môme que ces habiles horticulteurs l'ont reçu du Japon et Vont
vu fleurir dans leur important établissement. Cette magnifique
plante a été rapportée par M. John Gould Veitch du Japon où elle
croît naturellement sur les hauteurs de l'intérieur. Ce voyageur
pense qu'elle supportera en plein air le climat de l'Angleterre,
puisqu'elle est spontanée dans des parties du Japon où il fait
des gelées de — 8° et même — 40» c. Là elle fleurit en juillet
et août; mais en Angleterre, on en a vu des fleurs depuis le mois
de juillet jusqu'à l'automne. — Dans son pays natal, le Lilium au-
r<Uwm a ordinairement de 1 mètre à h mètre 30 de hauteur, et sa
tige se termine par 3, 4 ou même S fleurs d'une ampleur surpre-
nante et d'un coloris tout à fait spécial. En efiet, le fond en est
blanc; mais le milieu de chaque foliole du périanthe est marqué
l'une large bande jaune d'or, et tout le reste de leur surface inté-
rieure est parsemé à peu près régulièrement de gros points ou ma-
cules ovales, rouge-pourpre. A leur beauté ces fleurs joignent un
parfum délicieux, qui rappelle quelque peu l'odeur de la fleur d'O-
ranger. Leur forme générale est en cloche avec les Idiote du $ér
rianthe recourbées également en dehors; leur largeur, d'après la
figure dessinée par M. Fitch, est d'environ 20 centimètres. Las an-
thères sont colorées en rouge-carmin. La tige de cet admirable Lis
porte, sur toute sa longueur, des feuilles assez rapprochées, lan-
céolées, aiguës au sommet, rétrécies en pointe à leur base et
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bfj£y$mf;pt .pçtip^e^^ JU Ztfôuw $p$cimm (lancifolivm de nos
jardiniers) qu'on ^p^uy^tïeg^djEircoBtBiele pins beau des lis de
no;s jardjns,. es} €affti#rejpjent 4clî pa& au joerd^hui paT celui dont nous
vçpops de, donner une idée. Il n'y a donc plus qu'à souhaiter que
ce de^jerpuissçiètria mRltipUé assetpromptement pour se répandre
lepl^ yjte possible }dans leSi cultures européennes où il occupera
une des premières places dans la catégorie de6 plantes d'ornement.
Iionicera ( T sp.) aurco-retUnrtatA. — -Tte Florist, etc., septembre
4862. — Chèvrefeuille à réseau doré, -— .(.Cpprifoliacées).
La plante figurée sous le nom de Lonicera aureo-reticulata dans
leflorisf est venue du: Japon, où M. : Fortune, tpii Ta introduite
récemment en Angleterre, Ta trouvée, cultivée dans les jardins de
Yedo. }&. Staudish, de Bagshot, qui en est ]e possesseur, la rapporte
au lonicera brachypoda (£. flexuo&a de Thunberg). ~ Les jarfi-
niers japonais en font un trèq-grand cas; ils en couvrent principa-
lement des murs qui semblent alors revêtus d'un tapis à'Anœcto-
chilus, — C'est un élégant arbuste grimpa&t dont les tiges, à l'état
de développement complet, sont d'un rouge foncé et légèrement
duvetées. Ses feuilles sont généralement ovales, longues de 5 ou 6
centimètres» larges de &.<w 5 centimètres; parfois elles deviennent
sinuçesdans le genre de 'celle» du Ghène. Elles sont glabres, briè-
vement ciliées sur les bords, pourvues d'un pétiole un peu duveté.
Toutes, les nervures primaires et secondaires sont dessinées en li-
gnes jaune d'or réunies entre elles en réseau et qui tranchent net-
tcaaent sur le fond d'unbeau vert qui occupe le reste de la surface.
-, Ce Cbèvrefeuiïle, d'ui*e rare élégance, végète avec vigueur; il
pa^Jt deYpir être peu délicat, probablement même rustique.— Nous
fejropfi observer, par anticipation, que l'Illustration horticole, dans
soa .numéro de septembre f«6S, vient de publier une bonne figure
de, ce même arbuste, en lui donnant, sans hésitation, le nom de
Lonicjra bracrypoda P G* var. /Wit* aureo-reticulatti.
Ptfcnfc tie ifitelt'elÉtm.--- TheFlorist, étc , octobre «862.
Cette Prune a été obtenue, il y a plusieurs années, par M. Mur
chelson^ jardinier .à I^^gston-su^amise. Elle est aujourd'hui très-
commune sur les marchés, de Londres. L^bre qui la donne pro-
duit en extrême ^pnde^ce, Ce.fruitest bofl cru et cuit,principale-
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ment cuit. Il donne nne exceHtftSÎteN c*Asbtt6 ' cioïôi1^ * 'èii n Tbëàti'
pourpre foncé. Il est de grosseur moyenne, ovtMe, 'pas où peli
marqué du sillon habituel, fia peau! est noire, à 'la maturité par- '
faite, avec quelque» petites macules fauves, et elle porte ute fleur ou '
poussière bleue très-légère» La chair est jau île , tendre, très-juteuse,
douce, de bon goût, non adhérente au noyau. Sa maturité arrive au
commencement de septembre. . •
I«es HfopentliM et leav culture (The Fïorist, etc., cahier de juin 4862
p. 89). ..-..■•. . ■. J. '
Il a déjà été question, dans cette Revue bibliographique, deé
Nepentheset de leur culture, dans deux articles dont l'un, dû à
un horticulteur allemand, M. Wendschuh, envisageait ces plantes1
à un point de vue général (Voyez le Jottrnnl, H, 4856, p. 387),
dont l'autre tout à fait spécial indiquait comment on cultivait le
Nepe*tht$ distillatoria à Ghalsvrarth, chez le due de Devonshire,
(Voyez le Journal, VI, 1860, p. »M>). Toutefois cefc plantes sont si
curieuses par leur organisation, si digne! de figurer dans les serres,
où cependant on ne les rencontre que rarement en bon état; de
plus leur culture est si peu connue, que nous croyons utile d'ap-
peler sur elles l'attentiondes lecteurs de ce Journal, en mettant sous
leurs yeux le résumé d'un article intéressant dont elles ont fourni'
récemment la matière, article qui se trouvé dans le journal de
MM. Robert Hogg et Spencer.
Il serait difficile, dit l'auteur do cet article qui est signé1 du :
pseudonyme Delta, de trouver dans le règne végétal tout entier un*
groupe de plantes plus intéressant que celui des Nepenihes. Leur
intérêt s'accroît encore de cette circonstance que les remarquables
urnes (nommées ascidies par les botanistes) que porté l'extrémité
de leurs feuilles ont donné naissance à des idées empreintes à la
fois de merveilleux et d'une complète inexactitude, idées qui sont -
généralement répandues parmi les habitants 4e& çontrpes ,q4<*
croissent naturellement ces végétaux, et qui sont même acceptées
sans hésitation en Europe. Ainsi, d'après ces idées, ' les urnes dé
Nepenthes ont été destinées par la Providence à fournir au voyageur
altéré une eau fraîche et limpide qui provient de la rosée, et que
la plante conserve pendant la chaleur du jour en rabattant, sur A
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— «6 —
l'orifice de te vase végétal, le couvercle en quelque sorte articulé à
charnière, dont il «et pourvu. Ces croyantes sont toutes sans fonde-
ment. D'abord les Nepenthes ne croissent que dans des endroits
marécageux où l'eau est en surabondance ; en second lien, l'eau
qui se trouve dans leurs ascidies ne provient ni de la rosée ni de
la pluie, puisqu'elle est sécrétée par une couche glanduleuse qui ae
trouve à la face interne de ces organes; enfin cette eau n'est pas
abritée contre l'évaporation par la fermeture du couvercle qui se
relèverait pendant la nuit et se fermerait pendant le jour, car ce
couvercle une. fois relevé ne se rabat plus. — Le merveilleux dont
on a voulu entourer ces plantes n'est donc basé sur rien de positif;
cependant elles sont toujours extrêmement intéressantes par la
conformation toute spéciale de leurs feuilles et par les phénomènes
dont ces organes sont le siège, ainsi que par la singularité d'aspect
qui les distingue au milieu de tout le règne végétal.
Il y a 80 ans environ que, pour la première fois, le Nepenthes
distillatoria a été introduit en Europe; il a disparu plus tard des
jardins, puis il 7 a été importé de nouveau; mais il y est encore
rare de nos jours. Depuis quinze ou vingt ans, plusieurs espèces
plus grandes et plus belles ont été ajoutées à cette première; mais
elles sont encore fort peu répandues dans les serres. Les plus remar-
quables sont les Nepenthes ffookeriana , phyllamphora , Ba/flesùma^
albo-marginata. Tout récemment MM. Veitch en ont introduit de
nouvelles dont les plus belles sont les N. îanata et sanguinea. Mais,
quelque curieuses que soient ces plantes, il en existe encore de beau-
coup plus belles qu'on ne connaît que par des échantillons d'herbier.
C'est surtout dans nie de Bornéo que celles-ci sont nombreuses et
belles ; malheureusement les dangers que courent les voyageurs
dans l'intérieur de cette île inhospitalière sont tels que probable-
ment il s'écoulera plusieurs aimées avant qu'on puisse s'y procurer
de nouvelles acquisitions dans ce genre.
En 4829, Loudon regardait le Nepenthes distillatoria comme une
des plantes dont la culture offrait le plus de difficultés ; mais l'hor-
ticulture a fait de grands progrès depuis cette époque, et aujour-
d'hui ,ces difficultés ont disparu. La terre qui convient le mieux
aux Nepenthes est um tourbe fibreuse et légère, divisée grossiè-
rement en morceaux, et à laquelle on mêle en assez grande quan-
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tité des morceaux de charbon destinés à la maintenir constamment
soulevée. Ces morceaux de charbon ne doivent pas être disséminée
uniformément dans cette terre, mais bien ramassés par petits pa-
quets ; la raison en est que les racines des Nepenthes aiment à quitter
parfois le sol. Un bon drainage est de rigueur, car ces plaides ont
besoin de beaucoup d'eau; or, ce liquide ne doit pas rester sta-
gnant dans la terre, sans quoi celle-ci aigrirait bientôt. Mais la
terre la plus convenable ne produirait, dit l'auteur, aucun effet
avantageux si Ton négligeait certaines précautions, dont la plus
importante est de ne laisser jamais exposés à l'air les pots dans .
lesquels les Nepenthes sont plantés. Si Ton en possède plusieurs
pieds, il faut en mettre les pots les uns à côté des autres; on en-
toure le groupe entier de planches et on garnit les intervalles avec
des tessons ou des matières analogues ; on corirre le tout d'un peu
de terre dans laquelle on peut planter quelque Lycopodiacée. Cette
disposition produit un effet agréable à l'œil et devient très-favorable
aux plantes dont il s'agit. Dans la serre qui renferme les Nepenthes
la température ne doit jamais descendre au-dessous de + 1£° c.f et
elle peut arriver à + 35° c, sous l'action du soleil, en été- On ga-
rantit ces plantes du soleil lorsqu'il est ardent, et on leur donne des
seringages assez fréquents pendant le jour, au moins deux par jour
d'été. Peu de plantes reprennent aussi difficilement deboutnres que
les Nepenthes ; cependant on peut parvenir à les multiplier parce
moyen. Chaque bouture doit être mise dans un petit pot et ou l'y fixe
de telle manière qu'plle ne puisse être ébranlée; on soumet ensuite
la tout à une bonne chaleur de fond dans un coffre ou sous une
cloche ; c'est là le meilleur moyen auquel on puiase recourir pour
déterminer l'enracinement de ces boutures.
flMealte, deMieeattem et cemaervatton des graine* d'arbres
. frmitien et aaalogme» ; par M. J. ScbuUU {MxmteHkrift de4S6l,
p. 400;. #
La préparation et la conservation des graines d'arbres fruitière
ont une importance majeure et exigent des fcoim minutieux des-
quels dépend essentiellement le succès* des semis. La marche la
plus avantageuse à suivre à cet égard ne peut ^tueindiqeée que par
vue longue expérience; aussi croyeas^ious être utile à te génért-
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lïté des lefcteurs de ce 9vurrial en mettant sous leurs yeux les
Sëite que donné à ce sujet, dans \&MQriar&ckr{ft,en se basant sur une
pratique d'une trentaine d'aimées, M. Ji Schamal, l'un des pépinié-
ristes et arboriculteurs les plus connus de l'Allemagne.
Dans la marche naturelle des choses, dès que les fruits son
mûrs, ils tombent à terreet, peu après, le semis naturel des graines
qu'ils renferment se trouve eflfeetné; La cultivateur qui peut dispo-
ser de plates-bandes inoccupées an fiaoawent où les fruits sont mais
et qui peut y faire ses :semis à cette époque, se rapproche ainsi fe
plus possiblç de ce qui a lieu dans Tordre de la nature ; mais celui
qui, pour un motif ou nn autre, est forcé de renvoyer ses semis plus
ou moins ayant dans l'automne ou an printemps suivant, se trouve
par cela môme dans l'obligation de faire sécher les graines des
fruits qu'il a récoltés en été ou au commencement de l'automne et
de les conserver ensuite jusqu'au jour où il pourra les confier i h
terre. — Avant de procéder à la dessiccation des graines de la plu-
part des arbres fruitiers, on doit les laver à plusieurs reprises, et les
frotter ou les essuyer avec soin pour en enlever toutes les parcelles
de chair ou de pulpe qui peuvent y adhérer. Celles qu'on voit nager
sur l'eau sont rejetées comme mauvaises.
Pou? la dessiccation des semences, presque tous les ouvrages rela-
tifs à l'horticulture recommandent de ne pas recourir à la chalev
des rayons solaires ni à celle des étnves qui pourrait leur nuire, et
dé se contenter de les mettre à l'ombre, dans un lieu bien aéré.
M. Séhamal affirme que sa pratique de trente années lui a démontré
l'inutilité de cette recommandation. Tant que le soleil a de la force,
il y expose toutes ses graines en les plaçant entre les deux châssis
vitrés de ses croisées situées au midi, sur des feuilles de papier rele-
vées par les bords ou sur des assiettes, ou bien pour celles dont il
a une grande quantité, en les étendant en plein air, dans des plats,
sur des linges ou dans des tamis. Ces dernières sont rentrées Uns
les soirs; Dans tous les cas, ces graines sont remuées au moins une
fois par jour. — Pendant l'automne, lorsque le soleil a perdu
beaucoup de sa chaleur, M. Schamal sèche ses graines dans me
pièce chauffée.
Il est mauvais, selon l'auteur allemand, de garder les fruits tout
entiers, et i\ n'existe aucun fondement à l'opinion partagée par
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beaucoup d'arboricûlteuraqy^U^l^UK^ fwty <#i wtfmWkA^
posé par la nature pour sertir aux preraiersdéyeloppemeiits de, U
graine. Son expérience de t*,u>les.aw, qui portesvird&S'quaatj)^
considérables de semences* lui a fourni des fcitseu grand npmJ>ré
qni lui ont prouvé l'inexactitude de cette manière de voir. . *j
Tout le monde Sait que le» graines, une foie sèches,, sont gardée?
dans de petits sacs de papier. Quant au lieu daps lequel ou> doif
ensuite tenir ces sacs, il iœpwte beaucoup moit& qu'on, ne le flit
d'ordinaire que ce soit une chambre aéré^ et sèche. Il n'est pas tou-
jours facile de trouver chas soi une chambre q\u réunisse- ces coty&f
lions, tandis qu'on peut avoir partout un grenier sous le toit ;Pf
cet endroit est très-convenable pour cet «sage. Afin que les, soucis
et lés rats n'y aillent pas dévorer les graines, on suspend Jes sacp
qui contiennent celles-ci à des fils de fer tendit transversalement
d'une poutre à l'autre.
Lorsqu'on sème dès la maturité les noyaux de Cerises, Prupefr,
Abricots et Pèches qui mûrissent de bonne heure* la chaleur de cette
époque de Tannée oblige à donner des arrosemeots fréquents, et des
binages aux plates-bandes dans lesquelles ont été faits les sçaiis.
Pour s'épargner ce travail, il est bon de mettre dans des pots à
fleurs ces semences en les mélangeant de sable ou de terre tamisée ;
de placer ensuite ces pots dans un coin du jardin» à l'ombre, de les
arroser modérément et de recouvrir ensuite. le tout avec la terre
environnante en couche épaisse de S ou 6 centimètre». Les semen-
ces qu'on a conservées de cette manière peuvent être spmées en-
suite, soit vers la fin de l'automne, soit au printemps suivant. Le
même mode de conservation peut être employé aussi pour les Châ-
taignes, les Marrons d'Inde, pour les noyaux des Pèches et Prudes
tardives ainsi que pour ceux du Prunellier.
Les pépins des Pommes et des Poires nihissent la dessiccation #t
la conservation en sacs qni ont été indiquée* plus,haut ; ils germent
ensuite fort bien, qu'ils soient semés ta»d dans l'automne, même
pendant l'hiver, ou au premier prinfemps-Cependant, comme il est
souvent impossible de les mettre en terre pendant l'hiver ou dès le
premier printemps, il vaut mieux les stratifier dans despote à fletfjp,
en janvier, avec du sablé ou de la terré tamisée* et-de les eanserçver,
ainsi disposés, dans un lieu à l'abri de la gelée/ eu les maintenant
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toujours modérément humides. Plus le lieu où on les tient est chaud,
plus tôt aura lieu leur germination.
M. Schamal ne recouvre jamais avec du terreau de couche ou
du fumier court les planches dans lesquelles il a fait ses semis;
mais le sol de ses pépinières étant sablonneux, il le fait plomber
au moyen de petites planches longues de 32 centimètres, larges de
46 cent., qu'un homme attache à ses pieds et au moyen desquelles
on en foule la surface. La semence étant peu enterrée, si les averse»
du printemps viennent à la découvrir plus ou moins, il la recouvre
en répandant sur la plate-bande une légère couche de terre qu'A
étend en la faisant passer à travers un panier ou un crible.
Au printemps qui suit le semis, on ne voit lever qu'en petite quan-
tité le Prunellier, et moins encore ou à peu près pas du tout le
Rosa couina, l'Aubaine, le Cornouiller, etc. Pour ne pas consacrer
trop de terrain à ces semis, H. Schamal sème les graines de ces
espèces, à l'automne, extrêmement dru, dans une petite plate-
bande située contre un mur, au nord. Si le printemps est favora-
ble, il détermine quelques germinations ; les jeunes plants qui
en proviennent sont relevés en mai et repiqués ailleurs ; la plate-
bande reste ensuite intacte, mais soigneusement tenue exempte de
mauvaises herbes et arrosée convenablement jusqu'au second
printemps qui amène la levée des graines en masse. Le plant qui
sort alors est repiqué au mois de mai. Ces semis étant répétés an-
nuellement, M. Schamal a chaque année du plant à repiquer.
Notre auteur, afin de préserver des rats, des oiseaux, des tau-
pes, etc., les semis de graines précieuses, a entouré les planches
destinées à les recevoir d'un petit mur sur lequel il pose un treillis
de fil de fer qui arrête tous ces animaux dévastateurs.
Doit-on former la tige de l'arbre fruitier arec le bois du aew-
vageoa onavee celai de la greffe f Par M. Bbeubr. ( MoMtf»-
sçhrift fur Pomologie, 4864, p. B9).
Les anciens posaient comme règle que les arbres doivent être
greffés le plus bas possible. Ils ne faisaient une exception à cet égard
que pour le Cerisier, l'Abricotier et le Pêcher qu'ils greffaient à la
tête en se basant principalement sur ce motif que ces arbres, greffés
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a? pied, font rarement untranc bien droit et sont facilement atteints
par la gomme. Leur régie s'appliquait donc spécialement an Pomr
mier et an Poiriet. C'est aussi relatronient à ces deux espèces (Par-
bras fruitiers que M. Breuer présente les considérations suitantes :
11 semble assez naturel de ne faire commencer le bois de la greffe
qu'à partir du point où ]fom désire obtenir les fruits améliorés par
cette opération ; cependant il< n'y a guère qu'une vingtaine d'an-
née» qu'on ai commencé à procéder ainsi en s'écartant de ce qui
avait été jusqu'alors une loi ;. et les raisons sur lesquelles on /est
basé, pour en agir ainsi sont que les tiges formées du bois du sau-.
vageon sont pins saines que celles qui proviennent delà greffe; que
de plus elles assurent k l'arbre greffé plus de vigueur et une plus
longue durée. M. Breuer dit que, se laissant lui-même séduire par
ces raisons spécieuses, il avait cru devoir adopter, comme la géné-
ralité des arboriculteurs, la nouvelle méthode de la greffe à la tête
même des arbres. Il s'y était déterminé d'autant plus volontiers
qu'il possédait de magnifiques plants déjà pourvus de belles tiges,
qu'il aurait semblé regrettable de supprimer. Il laissa donc ces
tiges atteindre la hauteur convenable; après quoi il posa les greffes
à la hauteur nécessaire pour former une cime, charmé d'obtenir par
ce moyen en peu de temps de jeunes arbres susceptibles d'être
transplantés à demeure. Mais bientôt il eut sujet de se repentir d'a-
voir procédé de cette manière. Ces arbres ( Pommiers ), jusqu'alors
si vigoureux et couverts d'une écorse lisse, commencèrent, dès
l'année qui suivit la greffe, à être envahis de la racine jusqu'au som-
met, par le Puceron lanigère à tel point, dit-il, qu'on ne pouvait s'en
approcher sans avoir les vêtements entièrement tachés. En les bros-
sant à plusieurs reprises et se servantd'abord d'eau de savon, ensuite
d'huile, on parvint à diminuer le mal sans le faire toutefois dispa-
raître; mais alors se déclara un autre mal sur lequel on ne pouvait
rien, les chancres et la gangrène ; de telle sorte qu'il ne resta plus
d'autre parti à prendre que de rabattre toutes ces tiges et de greffer
ces. arbres rez-terre. Un petit nombre seulement purent être épar-
gnés; encore la suite de leur végétation fut-elle peu satisfaisante.—
Depuis cette observation, M. Breuer dit avoir remarqué avec beau-
coup d'attention la végétation d'arbres qui avaient été grefiés au haut
de la tige, et, à part quelques exceptions, il a vu généralement que
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les résultats de cette opération ont été aussi peu favorables que cesx
qu'il avait obtenus lui-même, et il a ainsi reconnu que les chancres
et la gangrène, même la stagnation de la sève sont fréquemment la
conséquences de la greffe à la tête des arbres. Entre autres faits, il a
vu celui d'une pépinière dans laquelle le propriétaire avait mis de
l'entêtement à ne greffer ses arbres qu'au haut de latige , et dans la-
quelle aussi tous les Pommiers furent promptement envahis par le
Puceron lanigère. — Toutefois il fait observer que cette manière de
procéder est moins nuisible sur le Poirier que sur le Pommier; mais
il ajoute qu'elle est souvent suivie, sur les Poiriers eux-mêmes, de
l'apparition de places desséchées et gangrenées sur le tronc, ainsi
que d'un ralentissement notable dans le développement de la tète
de l'arbre ; de telle sorte qu'il croit être autorisé par ses observations
à conseiller de greffer, non dans le haut, mais toujours au bas de la
tige, non-seulement les Pommiers, mais encore les Poiriers.
A la suite de la note de M. Breuer, l'un des directeurs du Monati-
schrift, M. Oberdieck communique ses propres réflexions que nous
résumerons brièvement. Il serait intéressant de constater, dit-il, si
en effet l'invasion du. Puceron lanigère a suivi le ralentissement de
la circulation causé par la greffe à la tète de l'arbre, et s'il ne s'est
pas simplement étendu des plantations voisines sur la pépinière
dans laquelle ce procédé de greffe avait été employé. M. Oberdieck
a vu fréquemment des arbres greffés au haut de leur tige rester
sains et végéter vigoureusement, pourvu qu'ils reçussent les soins
convenables. Il en a observé aussi qui végétaient mal ; mais il â
reconnu plusieurs fois que cela tenait à ce que la greffe avait été
posée sur un sujet qui ne lui convenait pas ; dans certains cas, ces
mêmes sujets ont reçu plus tard une seconde greffe, et dès lors ils
ont commencé à pousser et à se développer beaucoup mieux
qu'auparavant.
En présence de ces contradictions, on voit qu'il y aurait beaucoup
d'intérêt à réunir un assez grand nombre d'observations pour pou-
voir en tirer une conclusion définitive touchant la question impor-
tante que soulève l'article de M. Breuer.
Ptris. — Imprimerie horticole de E. Doxhavd, roe Ctsseue, 9.
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PROCÈS-VERBAUX.
Séance bu 23 octobre 4862.
Présidence de M. Payes.
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Président proclame, après un vote de la Société, l'admis-
sion decinq nouveaux Membres titulaires qui ont été présentés dans
la dernière séance, et contre lesquels il ne s'est pas élevé d'opposi-
tion.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau : *
1° Par M. Thibault-Prudent, grainier, fleuriste et pépiniériste,
rue de la Ferronnerie, \ 4, à Paris, des tubercules de sept sortes de
Pommes de terre provenant de semis faits par lui, ainsi que des
racines de Cerfeuil bulbeux amélioré.
2o ;Par MM. Nardy, frères, horticulteurs à Monplaisir-Lyon
(Rhône), trois Oignons appartenant à une variété qui est cultivée
par eux et qui leur est venue de Saint-Maximin, en Provence. Cet
Oignon se sème au mois d'août ; on le repique au mois de mars
suivant, et il est mûr au mois de juillet. Les présentateurs le don-
nent comme se conservant bien.
3° Par M. Gloede (Ferdinand), des Sablons, près Moret-sur-
Loing, des Framboises des deux variétés nommées Catawissa et
Merveille des quatre saisons, celle-ci à fruit jamie, celle-là donnée
comme franchement remontante et comme ayant été introduite
d'Amérique par le présentateur; en second lieu, des Fraises des cinq
variétés Belle Bordelaise, sir Harry, Eclipse, Marquise de Latour-
Maubourgetla Constante.
4° Par M. Thirion, de Senlis, des épis et des pieds du Maïs pré-
coce qu'il avait déjà mis sous les yeux <Jp ]f, Société, à la dernière
séance (Voyez le Journal, VIII, 4862, p. 626). .
5« ParM.ThibauIt-Prudent,nomméplushaut, troisPoimCatiilac
remarquables pour la régularité de leuf forme et pour leur poids
qui estde \ 050 grammes pour Tune, 950 gr. pour la 2*, 850 grammes
pour la 3ê.
Novembre 4862. 43
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— 674 —
6° Par M. Jamet (Antoine), jardinier chez M. Tarbé des Sablons,
à Eaubonne, une Poire Duchesse du poids de 830 grammes.
7° Par M. de§ Nouhes de la Cacaudière, au château de la Câcau-
dière-Pouzauges (Indre), deux Poires Léon Delattre, obtenues sur
un pied venu de semis et dirigé en plein vent.
&> Par M. Michelin,, deux échantillons d'une Poire qui a été
obtenue de semis, au Jardin des Plantes de Rouen, et qui a été
nommée Bergamotte souvenir de Dubreuil, père.
9° Par M. Courtois, Vice-Président de la Société d'Horticulture
d'Eure-et-Loir, des Poires, appartenant à deux variétés dont il
désire apprendre le nom.
40° Par M. Lecomte (Delphio), jardinier chez H» Devisme, à
Argenteuil (Seiia-et-Oise), des Pomme* venues de semis, qui sont
a propriété de M* Abri (François ^pépiniériste à Montlignou
(Seine-et-Oise).
4 1° Par M. Bertron (Adolphe), propriétaire à Sceaux (Seine), en
premier lieu, six variétés de Poires, en second lieu, deux Pomma
Calville blanc, en troisième lieu, une corbeille te Raisins obtenus
en serre tempérée et parmi lesquels se trouve une grappe de Chas-
selas de 2e récolte.
42o Par MM* Nardy, frères, déjà nommés,, un pied fleuri d'une
Véronique frutescente obtenue par M. Bouchailat,de Lyon,* la-
quelle a été donné le nom & Impératrice Eugénie, ainsi que des
fleurs coupées d'une autre Véronique obtenue par le même horticul-
teur lyonnais et qui a été nommée Gloire de Lyon. Ces deux plantes
ont été mises dans le commerce par les présentateurs, au mois de
décembre 4864 . MM. Nardy ont envoyé en même temps des fleurs
coupées de deux autres Véroniqpes obtenues par M. Boucharlat
et acquises par eux.
430 Par M. Chardine, jardinier chez M~ Labbé, i Piersefitte
[Seine), des fleurs coupées d'un Pelargonium zonale qu'il a obtenu
d'un semis fait en \ 860, et auquel il a donné le nom de Pkilonènt
Lesenne,
1 4o Par M* Gauthier-Dubos, horticulteur à Pierrefitte (Seine^des
fleurs de 40 variétés <V Œillets remontants*
45o Par M. Pellier* amateur au Mans (garthe), un pied fleuri
d'une Clématite hybride qu'il a obtenue par une fécondation croisée
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— 675 —
Ses Clematis lanuginosa Lntot.. et Vitieetta Lra. M. le Secrétaire*
général pense que cet hybride sera nne bonne acquisition pour les
jardins en raison de l'ampleur et de l'abondance de# ses fleurs
bleues, qui se sont succédé, cette année, depuis le mois de mai
jusqu'à ce jour.
4 6° Par M. Vivet, à Asnières, des fleurs et des graines du Phace-
Kacongesta, Hydrophyllée assez ornementale, et recommandable
surtout pour les services- qu'elle peut rendre aux apiculteurs. En
effet, cette plante développe sans interruption, depuis le mois de
mai jusqu'aux gelées, une grande quantité de petites fleurs bleues
tellement riches en miel que les Abeilles les recherchent avec une
avidité particulière. M. Vivet distribue aux Membres présents des
graines de cette espèce intéressante.
47° Par M. Trony (Alphonse), Jardinier chez Madame Est comtesse
de Treillard, au château des Bordes, par Montlhéry, xm&elpki-
nium elatum obtenu par lui de semis, et un Ackimenes qui a été
cultivé en pleine terre depuis le 40 mai dernier, et qui a commencé
à fleurir dès le commencement du mois de septembre. Sur quatre
variétés qui ont été traitées de cette manière, l'Achimène Ma-
dame Rendatler est le seul qui ait résisté i une gelée légère
survenue le 48 de ce mois.
48° Par M.Boulanger, fabricant de jardinières, me du Faubourg-
Saint-Denis, 4 42, un pied de Mucuna nrens (Dolichos ureru L.), vul-
gairement nommé Œil de Bourrique, et un jeune pied de Gymm-
cladus canadensis Lamk. {Guilandina dioicù Lm.), connu sous le
nom vulgaire de Bonduc, qu'il a obtenus l'un et l'autre en en se-
mant les graines dans un appareil en guise de serre chaude de son
invention. La première de ces espèces a germé en an mois et % jours,
et la seconde n'a exigé que 48 jours pour cela. * '
49° Par M. Fromont (Baptiste), jardinier chez M. E. Vavin, à
Bessancourt (Seine-et-Oise), un châssis de couche, moitié enbois et
moitié en fer, qui a été imaginé par lui et construit, sur ses indi-
cations, par M. Cassan, deNapoléon-Saint-Leu.
20° A la suite des présentations, M. le Secrétaire-général met
sous les yeux de la Compagnie une Poire qui a été rapportée par
M. Huzard de safpropriété, pour montrer la déformation que pres-
que tous les fruits y ont subie cette année» par suite de la gelée.
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— 676 -
Cette déformation consiste en ce que ce fruit est entouré, dans
toute sa portion moyenne, d'une large ceinture brunâtre, dont la
présence concorde avec un rétrécissement prononcé. 11 en résulte
que les fruits ainsi atteints sont généralement plus allongés que
de coutume.
• Divers Membres rapportent qu'ils ont vu, cette année, un assez
grand nombre de faits analogues. Entre autres, M. Bourgeois
montre à la Compagnie une Poire qui, pour la cause dont il
s'agit, est devenue cylindrique ou même un peu étranglée dans
son milieu, et, à cette occasion, il revient aussi sur les effets qui
ont été produits, Tété dernier, par des coups de soleil, effets qui
ont fait le sujet d'une conversation instructive, dans'la séance du
28 août dernier (Voyez le Journal, VIII, h 862, p. 553).
Le même Membre signale encore une autre particularitéqui s'est
produite cette année et qu'il croit pouvoir attribuer à la marche
irréguliêre qu'ont suivie, pendant l'été, la température et les cir-
constances météorologiques. Ainsi le Beurré Poiteau nouveau qui,
pour l'ordinaire, mûrit de bonne heure et blettit peu après, s'est
comporté de deux manières fort différentes, selon qu'il a été cueilli
ou qu'il est resté sur l'arbre. Dans le premier cas, la récolte ayant
été faite le 28 septembre, ces Poires sont toutes blettes aujourd'hui;
dans le second, elles ont continué de grossir et, au moment présent,
elles ne sont pas encore mûres. D'un autre côté , des fruits qui ne
mûrissent que plus ou moins tard en hiver ont eu leur maturation
notablement avancée ; c'est ainsi, par exemple, qu'on voit des Doyen-
nés d'hiver et des Saint-Germain déjà parvenus à leur maturité.
M. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance, qui comprend les pièces suivantes:
4° Une. lettre dans laquelle M. Boncenne, Président de la Société
d'Horticulture de Fontenay-le-Comte (Vendée), dit que cette Société
a été heureuse devoir ses travaux appréciés par la Société impériale
et centrale, et qu'elle continuera d'envoyer soit des notes, soit des
fruits pour le moulage. Il annonce que cette Société, de création
récente, poursuit résolument le travail qu'elle a entrepris sur les
fruits cultivés dans la localité où elle a établi son siège, et quelle
. espère le mener i bonne fin.
2° Une lettre, transmise par M. Michelin, dans laquelle M. le
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— .677 —
comte (TEstaintot, Président de la Société impériale et centrale
d'Horticulture de la Seine-Inférieure, demande communication du
Règlement et des Statuts de la Société impériale et centrale, afin de
s'éclairer sur les modifications que la Société rouennaise pourrait
apporter à son propre Règlement, modifications dont l'accroissement
considérable qu'elle a pris lui fait sentir la nécessité.
3* Une lettre dans laquelle M. Chapuis, 4*r médecin en chef de
la marine, Membre correspondant, annonce qu'il vient d'être
appelé à diriger le service de santé de la Martinique, et dit que,
dans sa nouvelle résidence, il s'efforcera de concourir efficacement
aux travaux de la Société .
4* Une lettre dans laquelle M. Reig-Arthaud, de Port-Vendres
(Pyrénées-Orientales), ditqu'il possède un Callistemon qui, ayant été
planté en pleine terre, à la date de six ou sept ans, lorsqu'il n'avait
que 0 m. 20 de hauteur, mesure déjà aujourd'hui 2 m. 25, et après
avoir fleuri parfaitement, ce printemps, se trouve actuellement en
pleine floraison pour la seconde fois de cette année.
5° Une lettre dans laquelle M. Lecomte (Delphin) exprime son
étonnement de ce que, dans une lettre adressée à M. le Président;
le 28 août dernier, M. Robichon (Aimable) l'a accusé d'avoir pré-
senté la même Batate sous des noms différents. Il rappelle que
cette Batate, que M. A. Robichon a montrée dernièrement sous le
nom de Rose hâtive d'Argenteuil, avait été nommée Batate blanche
précoce par M. Pépin, au nom du Comité de Culture potagère, dans
la séance du U juillet 4859 pendant laquelle M. Lecomte (Delphin)
la mit sous les yeux de la Société (Voyez le Journal, V, 4859,
p. 46*). L'auteur de la lettre ajoute que si plus tard il a nommé la
même variété Batate rose du Brésil, c'est qu'il l'a vue ainsi désignée
dans des Expositions horticoles, particulièrement parmi les produits
de l'Algérie qui ont figuré à l'une de ces Expositions.
6* Une lettre de M. Souchet, Grande rue, n° 95, à Bagnolet, qui
se plaint de n'avoir été mentionné dans le procès-verbal de la
séance du i \ septembre dernier, que comme ayant présenté un pied
de PaJygonum Sieboldi, tandis qu'il avait présenté en outre des
Dahlias de semis. En même temps, il fait observer que, dans le
compte rendu de l'Exposition de cette année, le nom de M. Souchet ,
de Fontainebleau, a été substitué au sien.
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7. Une lettre par laquelle M. Charmeux (Rose), propriétaire-
horticulteur à Thomery (Seine-et-Marne), fait hommage à la Société
de l'ouvrage qu'il vient de publier sur la Culture du Chasselm i
Tbomsru.
M. le docteur J. Guyot est prié par M. le Président de faîne un
rapport sur cet ouvrage.
8° Un numéro de l'Indicateur \ Journal de la Vendée, paraissant
à Fontenay-lenComte. dans lequel se trouve un compte rendu de
l'Exposition que vient de tenir la Société d'florticulUure de cette
ville.
Les Comités, après avoir examiné les objets déposés sur le bu-
reau, soumettent à ce sujet à la Compagnie les propositions et avis
suivants:
4* Le Comité de Culture potagère propose d'accorder une prime
de 3* classe à M. Gloede (Perd.) pour ses Framboises et ses Fraises,
mais il fait observer que, cette année, on a vu remonter beaucoup
de variétés de Fraisiers à gros fruit, parce que ces plantes, après
avoir souffert pendant l'été, ont reçu plus tard beaucoup d'eau qui
a déterminé en elles une reprise de la végétation. Il demande que
des remerdments soient adressés aux autres présentateurs, fl
déclare que les Oignons de MM. Nardy sent beaux, mais ne lui
semblent pas devoir se conserver longtemps ; que les Pommes de
terre de M. Thibault-Prudent paraissent être bonnes, mais devrait
être soumises à'des essais comparatifs ;«nfin que le Maïs de M. Ho-
rion lui semble constituer une bonne variété qu'il sera intéressant
de cultiver comparativement avec le Maïs quarantahi et le Mus
blanc des Landes.
S* Le Comité* d'Arboriculture demande que deux primes soient
accordées, l'une de 2« classe à M. Bertron (Àdol.), l'autre de
3e classe à M. Thibault-Prudent. H décide que les Poires de M. Mi-
chelin, ainsi que les Pommes déposées par M. Lecomte (Delpbm),
devront être conservées jusqu'à leur maturité pour être goétéesà
ce moment; il demande que des remerdments soient adressée
particulièrement i M. Jamet ; il déclare que l'eue des foires
envoyées par M. Courtois est un Beurré Diel de forme allongée,
comme ou en voit beaucoup cette année, tandis que l'autre lui est
inconnue, mais lui a semblé de qualité médiocre ; enfin fl exprime
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— 67» —
le regret que, grâce probablement i un mauvais emballage, les
Foires de M. des Nouhes delà Caeandière soient arrivées trop mûres
pour pouvoir être convenablement appréciées; toutefois ce fruit lui
a semblé de bonne qualité, et il désirerait le levmr une autre
année.
3° Le Comité de Floriculture propose d'accorder une prime de
2* classe à M. Pelher pour sa Temaïquàble Clématite hybride et
de remercier les autres présentateurs. Il prie M. Chardine de lui
présenter son Pelargonium zonale en pieds fleuris ; enfin il renvoie
le jugement sur les Œillets de M. Ganthie^Dubos au rapport qui
devra être fait sur l'ensemble de ces plantes présentées cette année
par cet horticulteur.
Ces diverses propositions des Comités sont successivement mises
aux voix et adoptées. JH. le Président remet les primes aux per-
sonnes qui les ont obtenues.
M. Boussière fait, au nom d'une Commission spéciale de
trois Membres, un rapport verbal qui éclaire la Compagnie au eiget
d'un incident regrettable. Un jeune jardinier avait été accusé
dernièrement en séance d'avoir présenté des fleurs qui lui auraient
été données et d'avoir reçu pour cette présentation une prime
imméritée. Sur la demande formelle de ce jardinier, une Com-
mission s'est rendue dans son jardin , .et elle a vu sur pied des
fleurs identiques à celles pour lesquelles avait été accordée une
récompense. Elle a donc reconnu que l'accusation formulée n'a-
vait aucun fondement
M. le Secrétaire-général avertit la Compagnie qu'une liste géné-
rale des Membres de la Société sera très-probablement imprimée
en \ 863, et il demande* que toutes les personnes (Jont l'adresse a subi
une modification quelconque, veuillent bien donner avis, par écrit,
des changements qui devrontêtre opérés à leur sujet sur cette liste.
Il est donné lecture ou communication des documents suivants :
\* Description de la Poire Chamaret;par M. de Lirok d'Âirouss.
2° Note sur la culture de&Orchidées tropicales en plein air, pen-
dant trois mois de l'été; par M. Jgbst (Fràrçûis), jardinier-chef à
Tetschen, en Bohème.
3° Observations sûr la culture des Pommes de terre; par M. Thi-
bault-Prudent.
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— 680 —
4o Compte-rendu de l'Exposition de Rouen ; par M. Ibcnxus.
5° Compte rendif de l'Exposition d'Amberieu-en-Bagey; par
M. Forney.
M. le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations;
Et la séance est levée à quatre heures.
Séance du 43 novembre 1865.
Présidence de m. Payea.
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verhal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Président proclame, après un vote de la Compagnie, l'ad-
mission de quatre nouveaux Membres titulaires dont la présentation,
faite dans la dernière séance, n'a pas motivé d'opposition.
Les objets suivants sont déposés suivie bureau :
4o Par M. Ponce, aîné, maraîcher, rue de Malte, 52, à Clichy-U-
Garenne, six Choux- fleurs durs, pesant ensemble 23 kilog. 500
grammes.
2o Par M. Lecomte (Delphin), jardinier chez H. Devisme, à Àr-
genteuil, des tubercules de Batate*, présentés comme appartenant
à 4 6 variétés différentes.
3o Par M. Bachoux, horticulteur à Bellevue (Seine-et-Oise), une
Courge qui mesure 4 m 50 de circonférence et 0m 80 de longeur. EBt
ressemble assez à la Courge de l'Ohio, mais elle devient notable-
ment plus grosse ; en outre, après la cuisson, la chair en est moins
pâteuse et plus sucrée. C'est la variété que M. Bachoux avait déjà
présentée dans la séance du 40 novembre 4859.
4° Par M. Cayetel, de Puteaux, du Mais de deux variétés, quia
été semé au mois de juin et récolté au mois d'octobre.
5° Par M. Chevet, des Truffes du Chêne, du Châtaignier et de b
Vigne, qui ont été trouvées dans sa propriété du Blanc (Indre-et-
Loire)
6° Par M. de Liron d'Airoles: 4° une série de 27 variétés de
Pommes en 50 échantillons et de 4 4 variétés de Poires; 2* 20 varié-
tés de Pommes destinées i servir de sujets pour les travaux du Go-
mité d'Arboriculture ; 3° deux Poires de semis appartenant i une
variété qui a été nommée LeclercdOsmonville; cette variété est un
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— 684 —
gain posthume de Léon Leclerc, de Laval ; on n'en a vu qu'en
4860 la première fructification.
7° Par M. Sturbe, jardinier chez MM. Lemaigre et Pessot, à
Saint- Maur, une corbeille de fruits contenant trois sortes de Poires
et deux sortes de Pommes.
8° Par M. le général Roze, au nom de M. Aubert, horticulteur
à Toulon (Var), trois Poires de Gatillac d'une grosseur peu com-
mune.
9oPar MmeMaôs, propriétaire àJClichy-la-Garenne, quatre fruits,
Poires on Pommes, qui, ayant été attaqués par des insectes, à des
époques différentes, ont été débarrassés de leur portion atteinte; on
a rempli ensuite le trou produit par cette opération avec de la terre
glaise ou simplement avec de la terre grasse qu'on a légèrement
comprimée. Ainsi traités, ces fruits se sont conservés jusqu'à ce
jour.
4 0° Par M. Gosselin, au nom de M. Poux, curé de Creteil, une
grappe de Raisin blanc, à gros grains ovoïdes, qui pèse 900 gram-
mes.La Vigne sur laquelle est venu ce raisin est originaire du midi
de la France.
4 4 ° Par M. Forest, un Coing de la Chine provenant des cultures de
M. Cochet, deSuisnes.
42° Par M. Chevreau, cultivateur à Montreuil (Seine), quatre
Pêches de Bonneuil.
4â° Par M* Desbordes, coutelier à Melun, un sécateur dont l'ar-
ticulation est faite d'une manière nouvelle, de telle sorte qu'il of-
fre, dit le présentateur, plus de solidité que les sécateurs ordinaires.
440 Par M. Va vin, propriétaire à Bessancourt(8eine-et-Oise),un
Chrysanthème qui réunit sur le même pied des fleurs roses et des
fleurs jaunes.
45° Par ALFauriat, horticulteur à Ivry, un Œillet dont la flo-
raison est fort longue* et qui est présenté tant en fleurs coupées
qu'en pied entier.
46* Par M. A. Rivière, jardinier-chef au palais du Luxembourg,
une inflorescence de Calanthe (Preptanthe) vestita, brillante Orchi-
dée que la grandeur, la beauté et la longue durée de ses fleurs
rendent particulièrement recommandable aux amateurs. L'échan-
tillon qui est mis sous les yeux de la Compagnie est déjà fleuri
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— 683 —
depuis deux mois et il serait très-probablement resté en bon état
pendant plus d'un mois encore.
17e Par le même, des pieds des trois Nepentkee Jcevis, phyllam-
pkora et ompullaoea remarquables pour leur belle végétation et qui,
bien que fort jeunes, puisqu'ils n'ont qu'un à deux ans, portent
un grand nombre d'urnes parfaitement développées. M. A. Ritière,
en présentant ces plantes, donne des détails circonstanciés sur la
manière dont il les cultive, et il montre comment il les amène,
sans la moindre difficulté, à végéter avec rapidité et à développer
en peu de temps leurs feuilles fort curieuses de conformation.
A la suite de ces présentations, M. A. Rivière met sous les yeux
de la Société des rameaux d'un Rosier (Ro$a cannetbifolia) fort re-
marquable parce que beaucoup de ses feuilles sont opposées, as
lieu d'être alternes comme dans toutes les jflantes de la même fe-
mille. C'est là simplement un aceident qui a été fixé, et qui s'est
présenté dans la ricbe collection de Rosière du Luxembourg. Sur
ces rameaux les feuilles inférieures sont alternes; tontes celles fa
mifieu sont opposées, et l'alternance reparaît ptes on moins vêts
le haut.
A l'occasion des présentations, M. Duchartre apprend & la Com-
pagnie qu'un beau pied de Cycas circinalis^ cultivé dans les semés
du Jardin des Plantes, est «en oe moment en fleurs, si toutefois
on peut appeler fleurs les feuilles modifiées, nées du sommet da
tronc et au centre de la masse des feuilles normales, qui portent
sur Jours bords les volumineux ovules nus de ces végétaux. Lb
tronc de ce Cycn* a -maintenant près de 3 mètres de hauteur, et le
faisceau de feuilles qui le termine mesure près de 4 mètres de dia-
mètre. Un fait remarquable s'est présenté depuisqu*il a commencé
de fleurir : sur toute l'étendue de sa tige ont apparu des bourgeois
adventifs, nombreux, dont les plus avanoés en ce moment sont
ceux du haut. Certains de ces bourgeons ont déjà émis deux feuil-
les longues de 0m 30 à 0m 40, tandis que la plupart n'en offrent
encore qu'une et que les moins avancées ne consiste^ qu'en une
masse ovoïde, formée d'écaillés épaisses, appliquées les unes sur les
autres. Il est fort à présumer que ces bourgeons adventifs fourni-
raient un moyen commode de multiplication. Le Cycas circinali*
dont il est question ici est femelle. Le développement des orgaw
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reproducteurs de cette belle espèce est un lait tràs~*are daas tes
jardins; peut-êlre même est-ce la première fois qu'on l'absente à
Paris.
JM. Jtouillard présente des Pommes qti lui ont été «envoyées, de
Naaiur, par Jl- A* Royer, Président de la Fédération des Sociétés
belges 4'Horticulture. Ces fruits appartiennent aux trois variétés
connues en Belgique sous les noms de Coart-peodu rouge, Court-
pandn gris et Court-pendu de Tournay. Dans une lettre jointe à
cet envoi, ML Royer dit que les PomtaesCourt~pendu sont les plus
répandues de toutes en Belgique, et qu'elles forment une tribu
très-distincte. On les estime pour leur bonne qualité, pour, leur
longue conservation qui s'étend à une année .entière, dans un bon
fruitier, enfin pour leur floraison très-tardive qui en soustrait
presque certainement le produit à l'influence nuisible des gelées
du printemps.
M. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspon-
dance, qui comprend les pièces suivantes :
4° Plusieurs brochures offertes à la Société par leur auteur,
M. Rouillé-Courbe, Président delà section d'Agriculture d?ndi*-et-
Loirp, à Tours, pour lesquelles cet agriculteur distingué reoewra
les semerclmenls de la Société. .
. 8° Une brochure intitulée : Classification «des Cerises, offerte par
M. le docteur Laurent. C'est la traduction d'un chapitre de l'ou-
vrage important que publient en allemand MM. Jafcn , Lucas et
Oberdieck, sous le titre de Manuel illustré de PomUoffie (Hius-
irirtes Handbuch der Pomologje ). Des remerdmeots seront adres-
sés i M. Laurent.
3" Une lettre dans laquelle M. Bossin rappelle qu'il a déjà offert
de mettre à la disposition des amateurs la collection de graines de
Jacinthes qu'il a pu former en se livrant à la culture spéciale de
ces belles plantes et en en faisant des semis en grand, depuis
Vannée 4853.
Les Comités, après avoir examiné les objets déposés sur le bu-
reau, soumettent à la Société les propositions suivantes :
4° Le Comité de Culture potagère propose d'accorder une prime
de 49 classe à M. Ponce, aîné, pour ses Choux-fleurs, qui sont d'une
beauté exceptionnelle. 11 demande que des remerclments «oient
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— 684 —
adressés aux autres présentateurs. Il déclare que parmi les Bâtâtes
présentées par M. Lecomte ( Delphin ), il lui est impossible de dis-
tinguer plus de quatre variétés.
2* Le Comité d'Arboriculture demande deux primes de 3* classe,
Tune pour M. Salvi, jardinier de M. Poux, dont la grappe de raisin
est fort belle et appartient à une variété qui mérite d'être cul thée
à l'exposition du midi; l'autre à M. Sturbe, dont les fruits sont très-
beaux, particulièrement une Poire de Curé qui pèse 6* 5 grammes.
Il adresse de vifs remerclments à MM. de Liron d'Airoles, Aubert,
à H"9 Maës et aux autres présentateurs de fruits, il déclare : que
le procédé employé par Mme Maês sur les fruits attaqués par des
insectes lui semble avoir une valeur réelle ; et que la Pèche Don-
neûil présentée par M. Chevreau est une variété connue, peure-
commandable pour sa qualité , mais curieuse par sa maturation
très-tardive. Quant au sécateur de M. Desbordes, le Comité décide
que, cet instrument devant être essayée par des praticiens, une
Commission spéciale sera nommée à cet effet et en fera/après ex-
périence, l'objet d'un rapport.
3° Le Comité de Floriculture demande que M. Fauriat soit ho-
noré d'un rappel de la médaille qu'il a eue pour ses Œillets il*
dernière Exposition, et que MM . A. Rivière et Yavin reçoiventks
remercf ments de la Société pour leurs intéressantes présentations.
Ces diverses propositions des trois Comités sont successivement
mises aux voix et adoptées. M. le Président remet les primes aux
personnes qui les ont obtenues.
M. le Secrétaire-général présente, au nom de M. Orbelin, des
grains de Mais de Cuzco qui sont mis à la disposition des Membres
de la Société qui voudront essayer la culture de cette variété inté-
ressante.
Considérant que le Mais de Cuzco exige, pour prendre tout son
développement, plus de chaleur qu'il ne peut en recevoir sous le
climat de Paris et des environs, M. le Président décide qu'une
portion des grains donnés par M. Orbelin seront envoyés au jar-
din de la Société d'Agriculture, d'Horticulture et d'Acclimatation
de Nice.
Il est donné lecture ou communication des documents suivants :
*° Note sur la culture de la Pomme de terre, par un Membre 901
signe simplement de la lettre V.
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t
— 685 —
2° Note sur une leçon d'arboriculture fruitière faite par M . Forest
dans la pépinière de M. Cochet, à Sjiisnes, le 4" novembre 4862 ;
par M. Jacques. *
3° Note sur la production de bulbilles chez l'Igname de Chine ;
par M"*.
4° Note sur la culture des Nepentkes ; par M. A^ Ritièbk.
5* Rapport sur les. cultures de M. Bonnard, jardinier au châ-
teau d'Osny, près Pontoise. M. Louesse, Rapporteur.
6* Rapport sur des Pèches de' semis envoyées par M. Gaillard
(Ferdinand), de Brignais (Rhône). M. Malot, Rapporteur..
7° Rapport sur la culture de la Vigne,au château de Roquencourt,
d'après la méthode publiée par M. Hooibrenk (Daniel). M. Gtjtot
( Jules ), Rapporteur.
Après la lecture de cet important document, dont la conclusion
est que M. Hooibrenk n'a rien fait connaître qui ne fût déjà publié
et pratiqué en France avant lui, M. A. Rivière demande la parole
et dit qu'il peut citer, à l'appui des conclusions du Rapport, un
exempleentre autres parfaitement authentique. M. Lequin( Alexan-
dre), aujourd'hui jardinier chez M. Odier, âBellevue, cultive
la Vigne, depuis l'année 4819, par une méthode fort analogue à
celle que l'horticulteur autrichien a publiée comme ayant été
imaginée par lui. Toute la différence consiste en ce que celui-ci
incline un peu au-dessous de l'horizontale la branche destinée à
produire le fruit.
M. Guyot fait observer que même cette inclinaison est pratiquée
depuis longtemps dans la Savoie et dans l'Isère, où on la porte ha-
bituellement à 442 et même à 420 degrés. Il ajoute que cette in-
clinaison n'amène pas l'égalité des pousses comme conséquence
nécessaire, si l'influence n'en est favorisée par le pincement qui
devient le complément indispensable de cette pratique.
H. Forest insiste à son tour sur la nécessité du pincement , sans
lequel la direction inclinée de la branche à bois ne donne que de
mauvais résultats.
8° Rapport sur le procédé imaginé par M. Duval pour la des*
traction des Hannetons. M. Boisduvàl, Rapporteur.
M. Orbelin dit que, si le procédé de M. Duval consiste essentiel-
lement, comme le constate Je Rapport, dans des binages pratiqués
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à certaines époques de Tannée , lui-même ne procède pas autre-
ment depuis plusieurs années ; mais ajoute-t-il , la grande <Kffl-
culte consiste toujours en ce que les efforts tentés pour la destrac-
tion des Hannetons sont isolés, tandis qu'ils devraient être simul-
tanés de la part de tous ceux qu'intéresse cette question d'une
importance tout & W majeure.
Sur la proposition faite par If. le Secrétaire-général , la Société
décide qu'une copie do Rapport de S. Boisduval sera envoyé» i
S. Eic. le Ministre de l'Agriculture.
9° Compte rendu de Imposition faite par la Société d'Horticul-
ture de Gbttlommiers ; par H. Vrncnrr (Charles).
K le Secrétaire-général annonce dé nouvelles présentations;
Et la séance est levée à quatre heures.
NOMINATIONS.
Séance du 44 septembre 486S.
DAMES PATRONNESSES.
4 . Mademoiselle Pxasis (Lôonie) r rue Bertm-Poirôe, 46, à Paris; pri:
sentée par MM. Boisduval et Pépin .
2. Madame Pessot, rue du Four, 39, à St-Maur-les-Foasés (Seine) ;pir
MM. Bouchard-Huzard, Sturbe et Berthault.
Séance m 23 ocmbm 4860.
MM»'
Boutin (Victor), horticulteur, Cour-Neure, à Saintes (Gharente-faft-
rieure ; par MM» Lepètc et Gontier*
Dufet (A), négociaut^ rae des Ben^finfanta, 23, ai Paris; par MM. Bt*
haudezert et Fiilon.
Favquenbergue (Victor), jardinier-chef chez M. le Comte de Bryas, an
château de Bryas par St-Pol (Pas-de-Calais) ; par MM. Douy al
Lemaitre.
Latry, fabricant de Blanc de sine et de bois durai, rue du Thittre, 46
(Grenelle), * Paris; par MM-(Pajen « Duçhattre*
Richard (Louis), pépiniériste, rue de l'Hôpital, 29, à Neufebâiwn
(Vosges); par MM. Lepère, François Fontaine et Eugène Verdier,
fils aine'.
i
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— 687 —
Séance du 43 novembre 4862*
MM.
4. Boknet, rue des Vieux^-Augustins, 5, à Paris; par MM» Perody et
Alexis Lepère.
2. Nav arrow, commissaire-priscur, boulevard St-Martin, 47, à Paris; par
MM. GbanlinetTruffaut.
3. Stuart (Edwin), Président de la Société d'Agriculture de Nice, Villa
Stuart, à Nice (Alpes-Maritimes) ; par MM. Loise, père et fils,
4. Verlt (Alexandre), horticulteur à Besançon (Doubs) ;. par MM. Victor
Verdier et Jacquin, jeune.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
SRAIWBB BU MOIS DEMOVEMBRE 4861*
Agriculteur praticien (25 septembre, 40 et 25 octobre 1862). Paris;
in-8°.
Ami des Champs (novembre 4862). Bordeaux; in-8°.
Annales de V Agriculture française (octobre, et novembre 4862). Paris ;
m-8°*
Annales forestières et métallurgiques (octobre 4862). Paris; in-8°.
Annali dAgricoltura (Annales d Agriculture, rédigées par le Dr Gaétan
Càhtûhi; 25 octobre et 40 novembre 4862). Milan; in-8°.
Apiculteur (novembre 4862). Paris; in-8°.
Bulletin agricole du Comice de Brioude (décembre 4864 à oetobre^tt62).
Brioude ; in-42.
Bulletin de la Société d Agriculture , Sciences et Arts de la Lozère (août
4862). Mende; in-8«v
Bulletin de la Société d Agriculture et d Horticulture de Vaucluse (no-
vembre 4862)* Avignon; in*8°«
Bulletin de la Société d'Agriculture de Boulogne-sur-Mer (janvier à juin
4862)* Boulogne-tm>M«r; in-8°.
Bulletin Bibliographique des Menées physiques? naturelles et médicales
de MM. J.-R Bailuèrb et fils (4" année.. 4860). Paris; n>8*.
Bulletin de la Société protectrice de* asmnau* (octobre 4862). Paris j
in-P.
Bulletin de la SoeUté d Encouragement (septembre 4862). Paris; in*4f .
Èulletin de la Société botanique de France (juin 4862). Paris; in-8°.
Catalogue dfe M^Lebigot efcCie, pépiniéristes à Angers (Mame^eULeu*)»
Catalogue de M, L. Van Hootte (Plantes de plein air), à Gand (Bel-
gique).
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— 688 —
Catalogue de M. Loise, graiûier-fleuriste (Automne 4862), Quai-aw-
fleurs, n# 3, à Paris.
Catalogue de M. Dallière (Automne 4862), à Gand (Belgique).
Catalogue de M, L. Jacques, horticulteur à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Cercle d'Horticulture et de Botanique du Havre (5« et 6* Bulletins). Ha- •
vre; in-8°.
Cultivateur de la Somme (année 4862, no 4). Amiens; in-8\
Courriel' des familles (40 et 20 novembre 4862). Paris; feuille in-4#.
Economia rurale (V Economie rurale et le Répertoire d'Agriculture réunis;
25 octobre et 40 novembre 4862). Turin; in-8o.
Feuille du Cultivateur (23 et 30 octobre, 6, 43 et 20 novembre 4862).
Bruxelles; in*8°*
Horticulteur praticien (septembre et octobre 4862). Paris; in-8*.
Hamburger Garten- und Blumenzeitung (Journal de Jardinage et de Flo-
riculture de Hambourg, rédigé par M. Ed. Otto; 44* n° de 4862).
Hambourg; in-8o.
1 Giaràjni (Les Jardins, journal oV Horticulture, rédigé par un amateur de
fleurs; n«* d'août, septembre et octobre 4862). Milan; in-8°.
Illustration horticole (octobre 4862). Gand; in-8°.
Institut (22 et 29 octobre; 6, 42 et 49 novembre 4 862) ."Paris; in-4°.
Jardin fruitier du Muséum, par M. J. Decaisne (58e livraison). Paris;
in-4°.
Journal d'Agriculture, Sciences, etc, de V Ain (septembre 4862).Bonrg;in-8o.
Journal d'Agriculture^ du midi de la France (octobre 4862). Toulouse;
in-8\
Journal d'Agriculture de la Côte-oVOr (septembre 4862). Dijon ;,in-8°.
Journal de la Société centrale d'Agriculture de Belgique (octobre 4861).
Bruxelles ; in-4° .
Journal de la Société d'Horticulture de la Moselle (4e trimestre, de 4862, et
Table générale alphabétique). Metz; in-8°.
Journal of Horticulture (Journal d Horticulture rédigé par MM. Geoigk
W. Johnson et Robert Hogg, (n<* des 28 octobre, 4, 14, 48 et 55
novembre 4862). Londres; in-4°.
Maison de campagne (15 et 34 octobre, et 45 novembre 4862). Paris;
in-4».
Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences, etc., de l'Aube (1er et t
trimestres de 4862). Troyes; in-8° de 272 pages.
Monatschrift der Pomologie (Journal mensuel de Pomologie et à" Arbo-
riculture pratique, rédigé par MM. Ed. Lucas et Obebdieck;
n<* de septembre et octobre 4862). Stuttgard; in-8°.
Notice sur la vie et les travaux de M. J. Scheidweiler, par M. Emile
Rodigas (avec portrait lithographie). Gand ; in-4°.
Notices Pomologiques , tome II, livraisons 48 à 23, par M. Jules dI
LîRON d'AÎBOLKS.
Revue des Eaux et Forêts (novembre 1862). Paris; in-8<>.
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— 689 —
Revue horticole (1er et 46 novembre 1861). Paris; in-8°.
Bévue horticole des ^Bouches- lu-Rhône (avril à septembre 4861). Marseille;
in-8°.
Revue des jardins et des champs, dirigée par M. Cherpin (novembre 4862).
Lyon; in-8°.
" Revue dû monde colonial (46 novembre 4862). Paris; io-8°.
Science pour tous (23 et 30 octobre; 6 et .43 novembre 4862). Paris;
feuille in-4a.
Société £ Agriculture de Meaux (4 " et 2« trimestres de 4862) . Meaux ; in -8°.
Société d'Horticulture de Picardie (3« trimestre et 4" semestre de 4862).
Amiens; in-8o.
Sud-Est (octobre 4862). Grenoble; io-8°.
The Fbrist and Pomologist (Le Fleuriste et Pomologiste, Journal men-
suel avec figures coloriées, rédigé par MM* Robert Hogg et John
Spencer; cahier de novembre 4862). Londres; in-8°.
Woclienschrift... fur Gaertnerei (Journal hebdomadaire d'Horticulture et
de Botanique, rédigé par M. Ch. Koch; n°* des 25 octobre; 4,
8 et 45 novembre 4862). Berlin; in-4*.
Zeitschrift des landwirthschaftlichen Vereins in Bayern (Journal de la
Société ^Agriculture de Bavière, n° de novembre 4862). Munich;
in-8°.
Ouvrages 4e M. RouiLLÉ-CouRBE, donnés par lui à la Société.
Inondations du département tflndre-et- Loire% 4 846-4 856; par M . Rouillé-
Courbe.
Voyage de S. A. I. le prince L. Napoléon en 4852; par le même.
Congrès pomologique de Bordeaux en 4859 ; par le môme.
L'Ailantus glandulosa; par le même.
Rapport sur le Congrès pomologique de Lyon en 4860 ; par le même.
/{apport général sur la Sériciculture, la Viticulture et l'Horticulture ;
par le même.
Basilique de Saint-Martin (de la. reconstruction de la); par le même.
Discours au Comice agricole de Tours ; par le même.
Observations' présentées sur un sujet d'emprunt, à MM. les conseiller?
municipaux de Tours; par le même.
4i
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— 690 -»%
NOTES ET MÉMOIRES.
Note sur la. culture des Orchidées tropicales en mjhr air durakt .
S Mots de l'été ;
Par M. Françgis Josst, jardinier en chef, à Tetachen, e* Bohême.
N'ayant vu indiquée nulle part la méthode de culture des Or-
chidées qui m'a (foqné, depuis plusieurs années, des résultats re-
marquables, je crois devoir en consigner les détails dans cette note,
et en même temps devoir rapporter comment j'ai été conduit gra-
duellement à en étendre de plus en plus Pappiication.
Il y a déjà plus de 22 ans que je suis employé à Tetschen en qua-
lité de jardinier en chef, chez son exellence M. le Comte de Thun
Hohenstein. Lorsque je suis entré dans ce domaine, on n'y culti-
vait que 40 Orchidée» tropicales; poussé par un goût particulier pour
les plantes de cette famille, je n'ai manqué aucune occasion de
m'en procurer, et mon maître, amateur éclairé d'horticulture,
voulant bien seconder mes efforts, je suis parvenu à en former une
collection qui compte aujourd'hui 662 espèces ou variétés. Cette
collection est la plus riche qui existe en Autriche. Mon genre de
culture réussit parfaitement, à ce point que je compte chaque mois,
en moyenne, 40 à 50 espèces ou variétés en fleurs.
Dès 4852, je remarquai que quelques espèces ne voulaient pis
bien fleurir ; j'eus alors l'idée de les placer à l'air libre dans les
premiers jours du mois de juillet.
Les plantes que je traitai de cette manière étaient :
Brassavola glauca Lindl. ; Cymbidtum tmrginatum Lfîr&i.;
Cypripedium insigne Wall.; Dendrobium Pringianum fin>w.;
Dendrobium speciosum Sm. et Lycatfë Skinneri Linol.
Elles végétèrent parfaitement, bien que la température ne fût
quelquefois que de 5 degrés (R.) dans la matinée; pendant la jour-
née, le chaleur s'élevait, très-souvent jusqu'à 30 degrés à l'ombre.
Cette localité est soumise à de fréquentes variations de tempé-
rature, qui sont dues à ce que des montagnes l'environnent et que
tous les cours d'eau de la Bohème viennent se rendre dans le fleuve
de l'Elbe qui traverse la vallée de Tetschen.
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— 691 —
Après avoir rentré les plantes, à la fin d'aoét, je les ai vues dé-
velopper des boutons de fleurs au bout dépende temps; peu après
elles ont fleuri parfaitement.
Ces bons résultats m'ont déterminé i recommencer l'expérience
sur une plus grande échelle.
J'en ai ensuite étendu le champ d'aimée enamfnée, et je suis en-
fin arrivé à traiter ainsi ?5 espèces ou variétés, que je vois toutes
se trouver très-bien en plein air pendant 3 mois de l'année, c'est-à-
dire en juta, juillet et août.
Voici comment je procède :
J'ai choisi une place demi-ombragée, où j'ai mis des troncs d'ar-
bres (Chênes), sur lesquels les plantes en corbeille ont été placées.
Entre les troncs j'ai fait planter des Fougères, des Philodendron
pertusum, des Tradescantiazebrina et viridis, ainsi que des Cissus
marmorea, afin déformer un ensemble d'un effet agréable. En vue
d'abriter les plantes contre les rayons ardents du soleil et contre les
fortes pluies, je couvre cet emplacement atec une toile; je dois
cependant avouer que je n'aime pas à ombrager Beaucoup, parce
que j'ai reconnu que les plantes très-ombragées ne fleurissent ja-
mais aussi bien que celles «^quelles on donne moins d'ombrage
L'arrosage se fait selon la manière employée ordinairement dans
les serres.
Cette année, aux mois de juin et juillet, la température s'est
abaissée plusieurs fois jusqu'à 4 degrés au-dessus de zéro; cepen-
dant les plantes ne s'en sont pas moins bien portées; elles ont même
poussé avec beaucoup de vigueur, et il y en a eu plusieurs qui
ont produit des fleurs dans ces conditions.
Ces faits montrent que beaucoup de jardiniers soumettent leurs
Orchidées et même d'autres plantes exotiques aune trop haute
température. Je pense que tous les végétaux ont besoin d'une pé-
riode de repos pour bien végéter ensuite,
. Voici la liste des Orchidées que je cultive de la manière que je
viens d'indiquer :
Barkeria spectabilîs Batem.
Brassavola glauca Lindl.
€alanthe striata R. Br.
•Cattleya citrina Lindl. (a poussé le pédoneule).
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— 692 —
Cœlia macrostachya Lindl.
Cypripedium insigne Wall.
— — var. parviflorum Rchb. fil. (à présent en
fleurs).
Deridrobium calamiforme Lodd.
— Jenkinsii Wall.
— Pringianum Bid.
— speciosum Sm. (est à présent en boutons de fleurs eti
fait 4 pousses d'un pied de longueur sur
2 1/2 pouces de diamètre.
_ — var. humile Hort.
— — var. pumilum Hort.
— — var. rolundifoliumHoRT.*
Epidendrum Candollei Lindl.
— cochleatum L. (a fleuri en plein air).
— diffusum Sw. (a développé ses pédoncules au dehors}.
-r falcatum Lindl.
— radiatum Lindl. (a fleuri au dehors).
— selligerum Batem.
— Skinneri Batem. (a fleuri dehors).
— Stamfordianum Batkm.
— varicosum Batem.
— virgatum Lindl.
— vitellinum Lindl. (a fleuri dehors pendant trois se-
maines).
Gongora galeata Rchb. fil. j
— Batemani Rchb. fil. > ont fleuri dehors.
— luteola Rchb. Fa. 1
Lœlia acuminata Lindl.
— albida Batem.
— anceps Lindl. |
— — var.Barkeriana Hort. > ont produit des pédoncules.
— — var. superba Hort. J
— autumnalis Lindl.
— candida Hort.
Laelia furfuracea Lindl.
— Gaieottiana Moerin.
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— 693 —
Lycaste majalis Lin:> ..
— rubescens Lodd.
— superbiens Lindl.
— violacea Rchb. fil.
Lycaste aromatica Lindl. (a fleuri dehors).
— Colleyi Lindl.
— consobrina Rchb. fil.
— cru enta Lindl.
— Skinneri Lindl. (a fleuri dehors).
— — var. alba Hort. j
— — var. latemaculata Hort. f ont produit des pédon-
— — var. leucochila Hort. ( cules dehors.
— — var. picta Hort. 1
Maxillaria cucullata Lindl.
1 — tenuifolia Lindl. (a fleuri dehors).
Odontoglossum Bictoniense Lindl. (a produit des pédoncules).
— citrosmum Lindl.
— Cemntesii Lexarz.
— grande Lindl. ) ont produit des pédoncules et sont
— Inslayii Lindl. ( en fleurs dans ce moment-ci.
— laeve Lindl.
nebulosum Lindl.
— pulchellum Batek.
— — t var. grandiflorum Hort.
Oncidium bicallosum Lindl.
— filipes Likdl. (a fleuri dehors).
• — leucochilum Batem. (a produit des pédoncules dehors) .
— microchilum Batem.
— sphacelatum Lindl. (a poussé des pédoncules dehors).
— suave Lindl.
Sobralia décora Batem.
— di'chotoma R. etPAv.
— Liliastrum Lindl.
— macrantha Lindl.
— violacea Lindl.
Stànhopea connata Rchb. fil. (a produit des pédoncules et a fleuri
dehors pendant 8 jours).
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— 694 i-
Trichopilia tortilis Lindl. (a fleuri dehors).
— — var. pallida Hort.
Note sur la. Culture des Nepenthes ;
Par M. A. Rivière.
Les Nepenthes, que leurs feuilles terminées par une urne munie
de son couvercle rendent extrêmement intéressants, ont été pen-
dant longtemps une véritable pierre d'achoppement pour les horti-
culteurs. Dans ces derniers temps, des progrès réels, consistant es-
sentiellement en simplifications heureuses, ont été accomplis dans
l'art de cultiver ces curieux végétaux ; mais il reste encore, à cet
égard, quelques incertitudes et même quelques difficultés que j'ose
espérer faire disparaître en partie en consignant dans cette note
les résultats de mon expérience.
Lorsque,enl840,je fus attaché au jardin botanique delà Faculté
de Médecine, sous la direction%de M. L'homme, j Y trouvai deux ou
trois pieds de Nepenthes distillatoria, qui, malgré les soins intelli-
gents dont ils étaient l'objet, n'avaient qu'une végétation chétive
et languissante. En me conformantaux données qui me furent four-
nies par les jardiniers ou que je puisai dans les ouvrages d'horticul-
ture, je ne pus parvenir à améliorer notablement l'état peu satis-
faisant de ces plantes; mais les indications qui, plus tard, me furent
-données par des voyageurs-naturalistes sur les conditions dans les-
quelles on les trouve dans leur pays natal, me mirent bientôt sur
la voie qui m'a conduit enfin à les traiter avec un plein succès
comme des végétaux aussi faciles à cultiver qu'à multiplier. Sa-
chant alors que les Nepenthes croissent naturellement dans des en-
droits marécageux et ombragés, je pensai que c'étaient la nature du
sol et l'abondance de l'humidité qui seules pouvaient permettre de
résoudre le problème dont je cherchais la solution. Mes essais dans
cette nouvelle voie furent effectivement couronnés d'un plein suc-
cès, et peu de temps après, je vis plusieurs espèces de ce genre in-
téressant végéter dans les serres de l'établissement d'une manière
vraiment remarquable. Voici en peu de mots comment j'arrive au-
jourd'hui, sans la moindre difficulté, i cet heureux résultat.
Je cultive les Nepenthes dans de la terre de bruyère tourbeuse,
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- 6»5 —
divisée par petits fragments, à laquelle je mêle en assez forte propor*
tion du sphagnum vivant. Ce compost est léger et surtout très-per-
méable à Tean. Je doune à ces plantes de fréquents arrosements et
desbassinages sur les feuilles. J'évite surtout avec le plus grand soin
qu'elles ne soient exposées à des alternatives d'humidité et de sé-
cheresse, ces alternatives leur étant promptement funestes. L'ex-
périence m'a montré aussi que quand les arrosements sont insuffi-
sante, c'est-à-dire superficiels, les feuilles ne tardent pas à se flétrir,
et que si Ton donne ensuite beaucoup d'eau pour remédier à ce
mal, l'effet fâcheux produit par la sécheresse n'en persiste pas
moins, et les extrémités des feuilles, c'est-à-dire leur portion in-
téressante, se flétrissent de plus en plus jusqu'à complète dessicca-
tion. C'est donc aux arrosements faits sans discernement que
j'attribue particulièrement le peu de succès que l'on obtient dans la
culture de ces plantes.
On croit généralement que les Tfcpenthe* exigent beaucoup de
chaleur; mais ceux que je cultive en assez grand nombre dans les
serrés du Luxembourg, et dont je présente ici quelques pieds pris au
hasard, prospèrent dans une atmosphère maintenue de 8 à \ 2 degrés
cent, seulement; cependant, je dois dire si Ton veut obtenir des
sujets d'une végétation très-vigoureuse, on doit élever la tempéra-
ture de12 à 18 degrés.
Je pratique le rempotage annuellement, en ayantsoin de ne pas trop
tourmenter les racines ; et, tous les deux ou trois ans, je rabats les
plus longues tiges, afindemaintenir l'équilibre dans la végétation, et
de donner à la plante un aspect satisfaisant. Gomme les Nepenthes
sont fréquemment attaqués par le thrips?, insecte qui leur cause un
préjudice notable en détruisant l'épidémie de la feuille, il est indis-
pensable de les soumettre à de fréquents lavages à l'éponge et de
s'abstenir de toute espèce de fumigations, car elles leur sont funestes.
La multiplication des plantes dont il s'agit est beaucoup plus
facile qu'on ne le pense généralement. Elles reprennent assez bien
de boutures faites avec des portions de rameaux sur lesquels on
laisse trois ou quatre feuilles au plus; on retranche une portion de
celles-ci lorsqu'elles sont trop longues.La coupe doit être pratiquée
immédiatement au-dessous du point d'insertion du pétiole. Après
cette opération, chaque bouture est mise dans un très-petit pot
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— 696 —
rempli déterre de bruyère mélangée de sphagnum, lequel est placé
sous olocbe,dans la serre à boutures.La chaleur de la couché doit être
maintenue de 20 i 25 degrés centigrades, et les soins consistent en*
suite à entretenir la terre modérément mais constamment humide.
Lorsque les racines se sont développées et qu'elles ont suffisamment
tapissé la terre, il faut, pendant une vingtaine de jours, habituer
les boutures i nsensiblement à l'air en soulevant peu à peu la cloche;
après quoi on les met dans des pots plus ou moins grands, seltm la
force du sujet. On peut aussi et avec avantage marcotter les Nepen-
thes à la façon des Œillets ; dans ce cas, les marcottes exigent près
d'une année pour s'enraciner, et, au bout de ce temps, on ne doit les
isoler que graduellement, ou, selon l'expression consacrée, qu'en
les sevrant.
Dans un article du journal anglais The Florist, etc. , dont il a été
donné un résumé dans le dernier cahier du Journal (Voyez le
Journal, VIII, 1862, p. 665), un auteur anonyme dit qu'une con-
dition indispensable pour le succès de la culture des Nepenthes,
c'est de ne laisser jamais exposés à l'air les pots dans lesquels ils
st>nt plantés, et d'en former des groupes où Ton remplit les inter-
valles entre les pots avec des tessons qu'on couvre d'un peu de
terre. Je ne me suis jamais aperçu de la nécessité, ni même de
l'utilité de cette disposition. Les pots dans lesquels végètent mes
Nepenthes restent constamment à nu, et ces plantes ne s'en
portent pas plus mal, comme la Société peut le reconnaître par la
vue des pieds de Nepenthes phyliamphora, lœvis et ampullacea que
j'ai l'honneur de mettre sous ses yeux.
L'auteur de l'article auquel je viens de faire allusion a relevé
avec pleine raison les erreurs accréditées et répétées journellement
de livre en livre au sujet des phénomènes intéressants au plus haut
degré qu'offre l'urne par laquelle se termine chaque feuille d'un
Nepenthes. Comme lui, j'ai constaté que le couvercle de cette urne
une fois levé ne s'abaisse plus pour en fermer l'orifice. J'ai vu
aussi que le liquide sécrété qui s'amasse dans cette urne est parfai-
tement limpide tant que ce eurieux vase végétal ne s'est pas
ouvert; mais que sa limpidité s'altère sensiblement quand le cou-
vercle ou opercule s'est relevé, et qu'alors il prend une apparence
un peu huileuse, dans l'espace de trois ou quatre jours.
i
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— 697 —
% J'ose espérer que les indications qui précèdent ne seront pas
inutiles aux amateurs de plantes curieuses, et que, rassurés sur la
prétendue difficulté de la culture des Nepenthes, ils n'hésiteront pas
à donner une place dans leurs serres à l'un des genres les plus in-
téressants que nous offre le règne végétal.
Description de là Poire Chamaret (Léon-Leclbrc);
Par M. J. de Liron d'àiroles.
Arbre d'un beau port, vigoureux, fertile, à branchage mince et
flexible; il parait propre à la culture en espalier et en pyramide,sur
franc et Cognassier. Fruit assez gros, mesurant en moyenne
40 centimètres de hauteur sur 6 de diamètre.
Le pédoncule gros, entièrement charnu , plus gros à l'attache et
surtout vers son insertion, sort de côté au travers d'un excrois*
sance charnue, quelquefois très-forte; sa couleur est fauve clair vif;
sa longueur est de 45 à 20 millimètres.
Le calice est mi-ouvert, irrégiffier, de grandeur moyenne, à di-
visions courtes, roides, charnues; il se trouvé dans une cavité
évasée.
La Poire Chamaret est bosselée dans toutes ses parties; sa peau,
grasse, très -mince, est d'un vert tendre, semée de petits points
fauves et gris; quelques taches fauves se trouvent vers le calice et
entourent le pédoncule : elle passe à un beau jaune brillant, à l'é-
poque de la maturité, qui arrive ordinairement vers la fin d'oc-
tobre.
La chair, peu tassée, fine, fondant facilement, est abondamment
chargée d'une eau sucrée et bien parfumée qui coule sous le
couteau;
Telle est l'appréciation d'une charmante Poire, dédiée a
M. Chamaret, Président delà Société industrielle de la Mayenne;
nous avons eu l'avantage de la soumettre à la Société centrale. Elle
nous a été adressée par l'un de nos correspondants, M. François
Huttin, pépiniériste à Laval (Mayenne), ancien jardinier deM. Léon
Leclerc.Ce fruit est un gain posthume de l'honorable et regrettable
(4) S'adressera M. Huttin, pépiniériste à Laval.
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1
— «98 —
député de la Mayenne, ami et émule de Van Mous, qui a lai$é
après lui de nombreux eemis d'arbres fruitiers, lesquels ont été
acquis par M. Huttin.
Le premier rapport remonte i 4652 ; le semis date de 4838. 0
n'est que cette année qu'on a mis dans le commerce cette variété
très-méritante.
Note sur la production de bulbilles chez l'Igname de Chine;
Par M..B.
Les Ignames de la Chine que l'on soutient avec des tuteurs, ne
donnent, quel que soit leur Age, que des bulbilles très-rares, trà»
petits, de la grosseur d'un pois environ. Au contraire, si m
laisse les plantes traîner sur le sol, elles donnent abondamment,
dès le mois de juillet ou d'août, de gros bulbilles, dont quelques-uni
approchent de la grosseur des plus forts glands ou même la dépas-
sent. Sous la protection du feuillage qui couvre le sol, et favorisé!
par l'humidité qui en résulte, cesAuibilleâ s'enracinent; leurs ra-
cines pénètrent en terre en partie ou en totalité, et, ainsi nourris, ilf
fournissent les éléments d'une excellente génération pour l'an&ée
suivante. Il n'y a pas d'autres soins à prendre que d'enlever ces bul-
billes-dans le courant ou vers la fin d'octobre, et de les mettre es
place, à 8 ou 50 décimètres les uns des autres, les faisant affleurer
la terre, et les recouvrant non pas de fumier frais, elles ne l'aiment
pas, mais d'un peu de litière longue; encore sera-ce du luxe.
Culture des Pommes db terre;
Par M. V...
Quand on a des pommes de terre à planter, faut-il préférer les
grosses aux petites ? y a-t-il avantage, sous le rapport des produits)
à laisser entiers les gros tubercules, ou vaut -il mieux les diviser
en plusieurs morceaux?
Ces questions, agitées depuis quelque Jemps dans les Sociétés
d'Agriculture, n'ont pas encore reçu, ce semble, une solution com-
plète. «
Le journal la Culture a publié un article reproduit par le Bol-
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— 6» —
letia de la Société d'Agriculture de la Lozère et paar le journal d'A-
griculture de la Côte-d'Or, dans lequel on trouve ce qui suit :
Influença de la grosseur des Pommes de terre employées pour
semence sur le produit :
POIDS MOYEN
An .
TUBERCULES PLANTÉS.
POU» MOTEN
do produit far toiffe,
a l'arrachage.
POIDS MOYEN
du produit par touffe.
déduction faite
du poids de la semence.
70 grammes
470 gramme*.
460 grammes.
440 ,-
660 —
510
240 —
*
796 — -
560 —
D'où l'auteur tire cette conséquence que la pratique de choisir,
pour la plantation, de petites pommes de terre, ou de couper les
grosses, constitue la plus mauvaise des économies.
J'accepte les nombres portés au tableau;' je suppose l'expérience
bien faite ; mais je crois qu'il y aune donnée qui manque et sans
la discussion de laquelle la conséquence tirée n'a peut-être pas
toute la justesse désirable. La donnée absente est l'étendue de la
surface du terrain affectée à chaque touffe de Pommes de terre.
Il est bien clair que si, dans un are de terrain, par exemple, on
a disposé \ 40 trous espacés l'un de l'autre de 84 centimètres, à
peu près, êa tous sens, et que, dans ces trous, on place \ 40 grosses
Pommes de terre de 6 à 700 grammes, comme j'en ai un bon nom-
bre sous les yeux en ce moment, on doit avoir et on aura, en effet,
une récolte bien supérieure à celle qu'on aurait eue si on y avait mis
J 40 petites Pommes de terre de 70 grammes seulement, c'est-à-dire
de la grosseur d'un œuf de poule environ. C'est là une vérité digne
défigurer dans le recueil de celles qui sont attribuées à La Palice.
Mais voyons si, en réalité, la question est aussi simple que cela.
Il est naturel de ne pas attribuera une plante potagère d'un pe-
tit volume, pour sa végétation et son développement aérien ou
souterrain, une surface de terre aussi grande que celle dont a be-
soin une plante 'plus considérable. Les Radis sont moins espacés
entre eux que les Choux; les petites Pommes de terre ne demandent
pas individuellement autant de terrain qu* les grosses; et, de
toute manière, soit sous Le rapport môme de la valeur du sol, soit
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— 700 — ^
sous le rapport des frais de culture et de fumure, ce serait fort mal
administrer que de donner 7 dixièmes de mètre carré par Pomme
de terre de la grosseur d'un œuf, c'est-à-dire de les placer à plus
de 80 centimètres Tune de l'autre.
Supposons, ce qui est assez naturel, que l'on proportionne l'es-
pace qu'on affecte aux tubercules à leur grosseur; si on donne
7 dixièmes de mètre carré aux Pommes de terre de 700 gram-
mes (et je crois que, dans les terres convenables et riches, et sur-
tout avec certaines espèces de Pommes de terre on devrait aller
jusqu'à un mètre carré par gros tubercule), on donnerait à peu
près le tiers de ces 7 dixièmes de mètre carré par Pomme de terre
pesant 24 0 grammes, le quart de ces 7 dixièmes pour les tubercules
de 440 .grammes et, enfin, un huitième de cette surface pour les
Pommes de terre de 70 grammes mentionnées dans le tableau ci-
dessus : autrement dit, les tubercules de 210 grammes seront
plantés à 0m 50 cent, l'un de l'autre, à peu près, les tubercules de
440 grammes le seront à 0m 40 l'un de l'autre, et les tubercules
de la grosseur d'un œuf ou pesant 70 grammes seront mis i
30 centimètres l'un de l'autre, en tous sens.
Nous ne savons pas ce que produirait un are de terrain com-
ptante de 4 40 gros tubercules de 6 à 700 graùimes chacun, laissés
entiers; notre comparaison ne peut donc porter que sur des tuber-
cules de 70, 4 40, et 24 0 grammes : d'après ce que nous venons de
dire, il y. aura, par chaque are, 4400 tubercules du poids de
70 grammes, 600 tubercules du poids du poids de 4 40 grammes, et
à peu près 400 tubercules du poids de 240 grammes.
Eh bien, le produit net de 400 tubercules de 2«0 grammes sera
400 X 580 = 232 kilog.
le produit de 600 tubercules de 4 40 gr.
sera 600 X 5*0 = 306 -
et le produit de 4 100 tubercules de 70 gr.
sera 1400 X 400 = 440 —
Ces résultats infirmeraient, comme on voit, la conclusion tirée par
l'auteur du journal la Culture. Nous savons bien qu'il n'y a rien
d'absolu dans ce qui se pratique en fait d'agriculture, et qu'on
pourrait élever des objections contre les données du problème,
telles que nous les avons envisagées; toujours est-il qu'il n'est
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— 704 —
pas rigoureusement exact de poser, en principe qu'on diminue les
produits en coupant les grosses Pommes de terre en plusieurs mor-
ceaux; il paraît y avoir avantage de régularité, comme avantage
dans le poids de la récolte à venir, à espacer également les trous '
destinés à recevoir les Pommes de terre, et à donner à celles-ci,
soit par un triage intelligent, soit par le couteau, un volume à
peu près égal et un poids de 70 grammes environ.
Au surplus, si l'auteur de l'article s'était tout simplement de-
mandé ce que lui auraient produit ses Pommes de terre de 70 gram-
mes, plus les tubercules de \ 40 grammes coupés en deux et plan-
tés, plus ses tubercules de 210 grammes coupés en trois et plantés,
1 il aurait vu que tout cela lui aurait donné six fois 400 grammes,
c'est-à-dire 3,400 gr., au lieu de 4490 grammes portés au ta-
bleau : donc le partage en deux ou irois morceaux des tubercules
gros ou moyens eût augmenté le produit net dans la proportion
de plus d'un tiers.
i mu n a— ■
RAPPORTS.
Rapport sur un Mémoire relatif a la Destruction des larves de
Hannetons adressé a Son Excellence M. le Ministre de l'Agricul-
ture et du Commerce far M. Duval, jardinier a Issy-les-Paris.
M. BoisDuvAL, Rapporteur.
Messieurs,
M. Le Ministre de l'Agriculture a renvoyé à l'examen de notre
Société une notice manuscrite de M. Duval, horticulteur à îssy, re-
lative à la destruction des Vers Blancs. Pénétrés de l'importance
que Ton doit attacher à cette question, vous avez désigné une Com-
mission composée #de MM. Pigeaux, Guyot, Truffant, Jamin,Malot
et BQisduval, pour rendre compte à Son Excellence de l'efficacité
du procédé mis en pratique par M. Duval, depuis plus de vingt
années et qui, selm lui, a toujours été couronné d'un succès
complet.
Pour mieux faire comprendre le travail soumis à M.Le Ministre,
il est utile de rapporter en peu de mots l'histoire du Coléoptère
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— 7*2 —
«DE»» seras le Mm de Hanneton (Melelontka twlgtiris). flous nots
abstiendrons de vow parler un des petites espèces appelées Hanne-
tons estival et solsticial, quoique leurs larves ne laissent pas qoe
d'être assez nuisibles dams certains cantons. Pour en revenir an
Hanneton commun , le seul dont noms arp et» à nous occuper, nous
répéterons ce que savent teotee les personnes qni habitent la cam-
pagne et partkuïïèremeii* les agricnlteors et les horticaltems:
♦querecs insectes font tes pins grands dégits, soit à l'état de larve,
soit à l'état d'insecte partant. Dans le premier, ils dévorent les n-
•omes des jeunes aibtts et d"es plantes basses ; dans le second, &
rangent les fetùlleades arbres et dépouillent ceux-ci quelquefois en-
tièrement. Les larves des Hannetons, appelées Vers blancs, Tum
<mM*m, vivent ordinairement trois et même quelquefois quafre aî-
nées dans la terre avant de subir leur dernière métamorphose. De-
venus insectes parfaits, les Hannetons quittent leurs demeures sat-
terraines, et se répandent souvent en si grande quantité sur les ar-
bres, tels que Chênes, Tilleuls, Peupliers, Noyers, Châtaigniers, etc.,
qu'en peu de jours ceux-ci sont dépouillés de leur verdure et qoe la
terre est jonchée des excréments de ees insectes. Ils restent toute la
journée accrochés à la face inférieure des feuilles et ne s'envolait
•qu'au coucher du soleil; on voit alors les mates poossume k
femelles; mais aussitôt que l'accouplement a eu lien, ils relient
dans un état d'anéantissement et d'immobilité. Une fais qoe
les mâles s'écartent; ils meurent presque immédiatement
En général un Hanneton ne vit guère au delà de dix jours, d
l'espèce en question se montre pendant un mois ou cinq semaines.
La femelle vit unpeupluslongtempsquelemâle; après iaféeosb-
tion, elle creuse un trou en terre à l'aide de ses pattes de défait 4
non avec le prolongement de son oviducte, comme quelques pth
sonnes l'ont supposé à tort; ce trou destiné à recevoir la pente ae»
viron de 6 a 8 centimètres de profondeur. Quaidk femelle a adtni •
de pondre, etle sort de son trou, elle revient sur le* arbres et jéri*
quelques jours après. Les oeufs éclosenian bout de six Mmiam
et les petites larves qui en proviennent se tiennent très-près delà
surface de la terre, à portée des racines tendres; dès que les MM
commencent à se faire sentir, elles font comme les Lombrics, aies
/enfoncent plus profondément, restent une partie de l'hiver dan*
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— 703 —
l'engourdissement, changent de peau et, au premier printemps,
elles se rapprochent graduellement de la surface pour trouvet leur
nourriture. A cette époque, elles ont presque la grosseur d'an tuyau
de plume, et les dégâts qu'elles font sont déjà très-appréciables,
A rentrée de l'hiver, elles sont presque à demi-grosseur. Comme
la première fois, elles s'enfoncent dans le sol pour se garantir du
froid, changent de peau et,au pcintemps^elks ont acquis un appé-
tit en rapportavec leur taille. C'est dans cette dernière année qu'el-
les font le plus de ravage». A la fin de rantomne>eUe»ont atteint pour
la plupart leur entier développement; celles qui soot en retard
continuent^ l'année suivante, à dévorer des racines. Quand l'accrois-
sement est complet^ elles s'enfoncent à une profondeur de 50 à 70
centimètres > quelquefois davantage, se construisent une espèce
de coque ou plutôt une loge composée de quelques grains de terre
et de leur excréments réunis par quelques fils de soie et se chan-
gent en nymphes. En février et mars, les Hannetons rongent leur
enveloppe, sortent de leur coque à l'état d'insectes parfaits y maie
mous et très-faibles; ils se rapprochent peu à peu de la surface de
la terre et finissent par en sortir, lorsqu'ils commencent à sentir
te chaleur du printemps et que leur instinct lenr indique que le*
fouilles commencent à apparaître aux arbres et que leur nourriture
est assurée.
Le procédé de H. Durai, que ce jardinier croît tout à fait inédit
ne l'ayant, dit- il, trouvé mentionné nulle part, est basé sur l'étude
approfondie qu'il a faite des mœurs du Hanneton et sur des donnée*
physiologiques qui ne sont pas sang valeur. Cet observateur at-
tentif a remarqué que les larves du Hanneton ou Vers blancs, dont
tMle l'existence se passe sous la terre jusqu'à la dernière mé-
tamorphose, ne lardaient pas à périr dé» qu'elles se trouvaient
exposées au soleil et qu'il en était de même des tttil? soumis à la
même influence. M. Duval, qui est âgé de plus de qaatre-vingts
ans, a voulu faire connaître avant de mourir comment on pouvait
arriver à se débarrasser des Hannetons. Tel est le but du mémoire
qu'il a adressé à M. le Ministre sous» forme de pétition. Dans cette
pièce qui nous a été transmise, il nous apprend qu'il a essayé
pendant longtemps f et toujours inutilement, tous les moyen»
conseillés jusqu'àprésentpour détruire les Vers blancs qui faisaient
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1
_ 704 —
les plus grands ravages dans son jardin et dans celui de M. le
comte de Lépine. Voyant que rien ne lui réussissait et que, tons
les ans, les récoltes étaient anéanties par le fait des Hannetons qui
se tenaient sur les grands arbres avoisinant ces deux jardins,il eut,
dit-il, l'heureuse idée d'employer le procédé suivant qu'il regarde
comme infaillible. Connaissant parfaitement l'époque de la ponte
et celle de l'éclosion des œufs, il donna, vers la fin d'août, un bon
binage de 4 à 6 centimètres à toute la partie non emblavée de ces
jardins, en choisissant pour cette besogne une journée chaude,
éclairée par un beau soleil. La terre ramenée à la surface se des-
sécha promptement et toutes les petites larves qui avaient été
exposées à l'air périrent immédiatement. M. Duval, pour rendre
son opération plus complète, fit émietter à la main les mottes un
peu volumineuses et les touffes d'herbes qui pouvaient receler encore
quelques œufs ou de jeunes larves. Il donna ensuite un coup de
râteau pour niveler le terrain, y répandit des graines de salades
sur lesquelles il passa un second coup de râteau, et il vit avec
satisfaction ses graines lever et prospérer pour la plupart; il eot
soin d'arracher les jeunes plantes qui se flétrissaient et de recher-
cher le petit Ver blanc qui était la cause du mal et qui se trouvait
auprès de la racine. C'est en agissant ainsi pendant deux étés
que cet horticulteur dit avoir complètement purgé son jardin
ainsi que celui de M. Achille Conte et de M. le comte de Lépine,
des J/aiwqui,chaqueannée, y détruisaient toute la végétation. M. Du-
val ajoute que, depuis qu'il a fait une guerre acharnée à ces para-
sites dans leur berceau, les Hannetons si communs sur les arbres
du voisinage ont fini par y devenir extrêmement rares. Ce dernier
fait est d'autant plus admissible que le Hanneton, naturellement
peu voyageur, ne s'écarte guère de l'endroit où il est né.
Votre Commission, Messieurs, tout en reconnaissant que le pro-
cédé de M. Duval peut rendre des services dans certaines limites,
et tout en rendant justice aux observations pratiques de cet horti-
culteur, ne pense pas cependant que ce procédé puisse être mis en
usage dans la grande culture qui a tant à souffrir des ravages des
Vers blancs, ni même dans les grands jardins plantés d'arbres et
d'arbustes. Comment l'emploierai t-on dans les contrées où l'on voit
souvent les prairies naturelles si cruellement ravagées que l'on
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— 705 —
croirait que le feu y a.passé ? là il serait impossible d'exposer les
œufs ou les jeunes larves à l'influence de l'insolation. Votre Com-
mission ne saurait non plus vous assurer que le procédé de M. Duval
soit entièrement neuf. Il paraît même que depuis longtemps
plusieurs de nos collègues savaient que des binages répétés dans
les terres meubles empêchent les dégâts des Vers blancs. Mais
ceux qui les pratiquaient le faisaient par routine, sans se rendre
compte de l'action physiologique exercée sur les insectes par la
lumière rayonnante.
Votre Commission ne connaît qu'un véritable moyen curatif,
c'est celui qui est réclamé depuis si longtemps par les Sociétés d'A-
griculture et d'Horticulture, une loi qui prescrirait le hannetonnage
comme il y en a une pour Téchemllage ; car si les Chenilles dévorent
.les arbres fruitiers, ces dégâts sont peu de chose à côté des désastres
qu'occasionnent les Hannetons. Mais il ne faudrait pas de demi-me-
sures. Pour que cette opération fût pratiquée avec succès, il serait
nécessaire qu'elle se fît à la fois dans toute une contrée. Car si un
cultivateur faisait ramasser les Hannetons qui infestent la propriété
qu'il occupe et que ses voisins refusassent de le faire, le remède
serait impuissant, ou tout au plus palliatif. Votre Commission
croirait manquer à la mission que vous lui avez confiée si, en ren-
dant compte à M. le Ministre du mémoire intéressant de M. Duval,
elle n'appelait de tout son pouvoirl'attention de Son Excellence sur
une question qui intéresse à un très-haut point notre agriculture
française. u
Enfin nous vous dirons, Messieurs, que, bien que la méthode mise
en pratique par M. Duval soit loin d'être une panacée, votre
Commission, voulant lui tenir compte de l'étude qu'il a faite du
Hanneton et des efforts qu'il a tentés pour en atténuer les ravages,
vous propose de lui adresser des remercîments et de communiquer
le présent Rapport à M. le Ministre de l'Agriculture pour qu'il
puisse, en connaissance de cause, apprécier la valeur du travail
qui a été soumise l'examen de notre Compagnie*
J5
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— 706 —
Rapport sur les cultures de M. Bonnard, jardinier au chituit
D'OSNY, 1»RÈS PONTOTSE.
M. Louesse, Rapporteur.
Messieurs,
Sur la demande qui en a été faite par notre honorable collègue
M. Orbelin, M. le Président a chargé une Commission d'aller visiter
les cultures de H. Bonnard, jardinier de M. Riottot, au château
d'Osny, près Pontoise.
Cette Commission, composée de MM. Perrault de Sucy, Che-
vreau , et Louesse, a l'honneur de vous exposer l'état des cultures
de ce jardinier.
Ces cultures, établies en vue d'une Exposition ou pour servir i
une école comparative de toutes les espèces potagères, embrassent
une grande étendue de terrain et occupent la majeure partie du
jardin. Chaque espèce ou variété est représentée par un certain
nombre d'individus; elles sont disposées en lignes et en carrés,
comme cela a lieu au Jardin des Plantes. Cette collection, qu'on a
cherché à rendre aussi complète que possible, ne contient pas moins,
au dire du jardinier, de 450 à 500 variétés ; elle est rangée par
ordres et classée suivant la méthode du Bon- Jardinier. Nousy avons
vu depuis l'Absinthe jusqu'à la Tomate, et depuis l'Aubergine jus-
qu'à la Tétragone. Les collections de Salades, de Cucurbitacées et
surtout la nombreuse famille des Crucifères, comme Choux et Na-
vets, étaient très-développées, de même que celles des espèces qui
exigent les couches, comme les Piments, les Aubergines, etc.
M. Bonnard nous a montré une belle collection de Haricots dans
laquelle se trouvaient plusieurs variétés obtenues par l'hybridation.
Ces dernières sortes peuvent avoir de l'intérêt au point de vue de
la physiologie, mais elles sont certainement sans valeur dans la
culture, où il faut des variétés fixes, qui ne changent pas d'une
année à l'autre, exigences qui expliquent les soins que prennent
les jardiniers pour maintenir leurs races potagères franches.
La collection de Pommes de terre laissait beaucoup à désirer;
pour qu'elle fût à la hauteur de ce qu'on possède aujourd'hui, il
faudrait y introduire les bonnes variétés qui ont été obtenues dans
ces dernières années et qui ont été signalées par les Sociétés d'Hor-
ticulture : c'est là une lacune que nous signalons à M. Bonnard et
qu'il fera bien de combler.
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— 707 —
Une chose nous a suffisamment prouvé, dans notre visite au
château d'Osny, que le jardinier de ce beau domaine possède à un
haut degré l'amour de son état, et qu'il ne veut être étranger à
aucune des branches de l'horticulture, c'est que» outre Les produits
ci-dessus indiqués, nous avons pu voir une belle culture de Cham-
pignons faite dans les caves du château , ainsi que de très-beaux
espaliers établis sur un grand mur d'environ 3 mètres de haut, ex-
posé au soleil du midi, et ne réunissant pas moins de 35 Pêchers
ohiiques palissés à la loque ; plus bas, sur un mur de terrasse, se
trouvaient établis des cordons de Vigne sur des fils de fer, le tout
dans les meilleures conditions de végétation.
En résumé, Messieurs, Ja Commission a été trèfr-saifafaite de
cette partie du travail de ce jeune et intelligent jardinier, qui est,
du reste, puissamment encouragé par la généreuse bienveillance
de son maître. Or, oe n'est pas peu de chose que d'obtenir que la
moitié au moins de son jardin soit employée à faire des essais, qui
n'ont d'autre but que de servir à l'instruction du jardinier. Celui-
ci, grâce à un si puissant auxiliaire, pourra faire un choix des
meilleures espèces et de celles qu'il croira les plus aptes à réussir
dans son terrain, et par ce moyen, il sera certain d'avoir toujours
de beaux et bons produits.
La Commission applaudit aux efforts tentés par M. Bonnard, et
elle croit de son devoir de vous demander qu'une lettre de féli-
citation lui soit adressée, pour l'engager à persévérer dans la voie
où il est entré, seul et unique moyen pour atteindre le but qu'il
se propose, celui de l'étude des végétaux utiles.
COMPTES RENDUS D'EXPOSITIONS.
ComftbJ rendit de l'Exposition d'Amiens;
Par MM. -A. Dupuis et Pigeaux.
Messieurs,
La Société d'Horticulture de Picardie a ouvert son .Exposition
d'automne, du 28 au 30 septembre, dans les galeries et les cours du
Musée Napoléon. Vingt et un concours étaient annoncés, et, pour
chacun d'eux, les exposants étaient divisés en trois catégories :
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— 708 —
jo les amateurs avec jardinier; 2* les amateurs sans jardinier;
3° les horticulteurs marchands.
La cour d'honneur était occupée par de larges et beaux massifs
de Conifères, d'arbres et d'arbustes à feuilles persistantes ou ca-
duques et de plantes grimpantes très-variées. Les végétaux d'or-
nement, les fruits et les légumes étaient habilement groupés dan*
les galeries.
Le 27 septembre, le Jury a commencé ses opérations. M. le comte
de Gomer, Vice-Président, et M. C. Dumeige, Secrétaire de la So-
ciété, ont bien voulu le seconder dans l'accomplissement de sa
tâche.
La culture maraîchère, vous le savez, Messieurs, est parfaitement
entendue à Amiens. Les hortillons de cette ville sont depuis long-
temps célèbres. Aussi avons-nous regretté de ne pas voir un plus
grand nombre d'exposants, dans cette classe. Nous devons ajouter
toutefois que les hortillons ont été visités par une Commission dé-
léguée par la Société et ont ainsi formé un concours spécial.
Le plus beau lot de légumes de saison était présenté par
M. Mouy, horticulteur, qui a mérité la médaille d'or de S. Exe.
M. le Ministre de l'Agriculture. M. Delettre, amateur, a obtenu
une des médailles d'argent offertes par S. M. l'Empereur. Enfin,
des médailles d'argent ont été décernées à MM. David et Bazin. Le
Jury a ^marqué aussi avec satisfaction l'intéressante collection de
Pommes de terre exposée par M. du Bozelle, l'un des amateurs les
plus distingués et des membres les plus actifs de la Société.
Dans les lots de fruits dominaient les Poires et les Pommes. Les
variétés exposées étaient nombreuses et représentées par de beaux
spécimens. M. Rivière, horticulteur, a obtenu la médaille d'or de la
Société. Des médailles d'argent ont été décernées à MM. Delettre,
David, Dumont,Fourdrinois et Lefèvre.
Les fleurs et les plantes d'ornement présentaient quelques lots
fort remarquables. M. de Forceville exposait une collection de Co-
nifères, qui brillait moins par le nombre que par la beauté des spé-
cimens. On y voyait toutes les espèces rares, de récente introduc-
tion. A ce lot était jointe une riche collection d'arbustes et de
plantes d'ornement. Le mérite hors ligne de cette exposition a
valu à M. de Forceville la médaille d'or de S. M. l'Empereur.
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La collection de Conifères de M. Dewync était très-nombreuse;
elle renfermait de superbes spécimens d'Araucaria et de Séquoia.
Le Jury lui a décerné une médaille de vermeil. Du reste, cet horti-
culteur habile s'était présenté dans la plupart des concours :
plantes variées en fleurs, Phlox, arbustes d'ornement, Pelargo-
niers, Œillets, Achimènes et Gloxinies, Palmiers, Bégonias, etc.
Il a bien mérité ainsi une médaille d'or, pour l'ensemble de son
exposition, et Tune des médailles d'argent de S. Ëxc. M. le
Ministre.
M. Rivière a obtenu une médaille d'argent de S. M. l'Empereur,
pour sa belle collection d'arbustes d'ornement. H. Fourdrinois a
reçu, dans le même concours, une médaille d'argent.
Parmi plusieurs belles collections de Dahlias, le Jury a remar-
qué particulièrement celle de M. le comte de Gomer et lui a décerné
une médaille d'argent de S. Exe. M. le Ministre.
Les beaux massifs de Fuchsias exposés par MM. de Gomer et
d'Hangest ont été récompensés d'une médaille d'argent.
Pareille récompense a été décernée à MM. d'Offoy et Châtelain,
pour leurs plantes grasses, Cactées, Agaves, etc. ; à M. David, pour
ses plantes variées, en fleurs; à M. Berthot, pour ses Roses tré-
mières; enfin, à M. Bellet, pour divers'objets d'industrie horticole.
Telle était, Messieurs, cette Exposition, digne de la Société
d'Horticulture de Picardie, et qui contribuait à lui maintenir le
rang distingué qu'elle occupe parmi les Sociétés francises d'Hor-
ticulture.
Compte rendu de l'exposition de Tournât (Belgique);
Par M. A. Lepâre.
Messieurs,
La Société d'Agriculture et d'Horticulture de Tournay m'a fait
l'honneur de me nommer membre du Jury chargé déjuger les con-
cours de sa 88* exposition. Cette Société, la plus ancienne de la
Belgique après l'illustre Société d'Agriculture et de Botanique de
Grand, offrait des prix dans .62 concours ouverts. pour plantes, fleurs,
fruits et légumes.
Les objets exposés étaient disposés avec goût et élégance dans le
vaste manège couvert de la caserne de cavalerie.
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— 740 —
«
Cet immense local était, par son étendue et par sa fraîcheur, des
plus favorables ft une fête de cette nature.
Malgré l'abstention, involontaire sans doute, de quelques riches
amateurs des environs, les plantes et les fruits présentés aux conceaxs
faisaient seuls les frais de la décoration du vaste salon qui les con-
tenait.
L'ensemble offrait l'aspect d'un jardin pué de mille couleurs et
entouré d'une magnifique bordure de légumes, de fleurs et de fruits
magnifiques, aussi remarquables parleur saveur exquise que par les
dimensions étonnantes qu'ils acquièrent dans le pays favorisé de
Tournay.
Appelé par la spécialité de mes travaux à faire partie de la
troisième section du Jury, qui devait apprécier le mérite des fruits,
je me bornerai à citer rapidement les noms des exposants qui ont
fait les plus beaux envois.
M. Beaucarne, notaire i Ename, a remporté, à l'unanimité, la
grande médaille de vermeil promise comme prix d'honneur à l'ex-
posant dont les envois contribueraient le plus à l'éclat du salon.
M. Dachy, père, horticulteur à Tournay, avait envoyé des
lots très-remarquables pour le nombre, mais dont le choix et la
culture laissaient un peu i désirer; il faut cependant, pour être
juste, tenir compte des difficultés que M. Dachy a eu à vaincre et
rendre hommage au dévouement de ce doyen des horticulteurs
tournaisieqp»
M. Aldibert doit être mentionné pour l'éclat de ses envois de
Fuchsia, de Verveines, de Pétunia, et surtout de Pelargonium. Vu
le retard de l'arrivée de ces plantes i l'Exposition, le Jury a expri-
mé ses regrets en accordant à M. Aldibert une mention honorable
par laquelle il a voulu rendre justice au mérite de ses envois.
Beaucoup d'autres exposants mériteraient d'être cités ; maiscette
énumération m'entraînerait trop loin.
Je ne mentionnerai parmi les légumes, pour lesquels la Société
ouvrait des concours spéciaux pour la première fois, qu'un lot com-
plet de légumes cultivés à Kain, près Tournay, par M. François
(médaille de vermeil).
Une autre collection fort remarquable et bien choisie de légumes
cultivés par M. Lassausse offrait un certain nombre de légumes
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. r- 7*1 —
peu connus ou peu cultivés en Belgique. Cet envoi a obtenu une
médaille d'argent.
Il me reste à vous entretenir des fruits. M. Henry de la Croix d'A-
gimont a obtenu une médaille d'argent pour un admirable lot de
Pommes et de Poirçs.
M. Menard, horticulteur à Tournay, a égalenent obtenu une
médaille de vermeil pour de belles Poires qu'il avait exposées.
Les concours étaient des plus remarquables et Ton sait que le sol de
Tournay est tout particulièrement propre à la culture des fruits.
MM. Douchet, de Malines, et Millet, de Tirlemont, qui avaient fait
chacun un envoi de fruits, ont obtenu, le premier, une médaille de
vermeil, et le dernier une médaille d'argent.
M. Menard, horticulteur à Tournay, avait pris part à plusieurs
concours. Ses envois lui ont valu plusieurs médailles.
Compte rendit de l'Exposition d'Ambérieux-kn-Bcgey;
Par M. Eugène Fobney.
Messieurs ,
Peu de personnes connaissent, même de nom, la charmante pe-
tite ville d'Ambérieux, placée sur la lisière de la Bresse et ados-
sée aux montagnes qui commencent la chaîne des Alpes. Elle
doit l'honneur d'avoir été choisie pour l'Exposition de la Société
dUbrticulture de l'Ain à cette circonstance qu'un Comice agricole
important devait y avoir lieu le même jour.
Si la floriculture et quelque peu la culture maraîchère se sont
ressenties de ce que cette Exposition était éloignée d'un grand cen-
tre de population, il n'en était pas de même des produits de l'ar-
boriculture, qui étaient fort beaux, d'un choix parfait et des plus
variés.
Deux causes #nt produit ce résultat : la fertilité proverbiale de
la Bresse et des coteaux qui l'environnent, ainsi que l'influence
d'un climat très-favorable à V arboriculture fruitière.
Là les plus beaux et les meilleurs fruits ne sont pas l'apanage ex-
clusif de la fortune. En parcourant le marché de Bourg, nous avons
été étonné du bas prix auquel se vendaient de superbes Beurrés
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— 7*2 —
gris d'une saveur incomparable. Si Van Mons et autres pomologues,
qui ont tant parlé de la dégénérescence de nos anciennes variétés,
eussent habité la Bresse, ils n'auraient certes pas poussé leur théorie
si loin et eussent fait sans nul doute un tableau moins déplorable
de l'état actuel de nos anciennes variétés.
Ces avantages n'ont pas ralenti le zèle jie la Société d'Horticul-
ture de l'Ain ; l'arboriculteur habile qui est placé à sa tète a réuni
avec soin dans un jardin de plusieurs hectares une collection des
plus complètes des variétés fruitières anciennes et nouvelles. Sous
l'impulsion de M. Mas, le goût de la pomologie s'est développé, et
l'Exposition d'Ambérieux montrait l'importance des résultats ob-
tenus.
4000 Poires et Pommes, parfaitement étiquetées et au nombre de
\ ou 2 par variété, étaient rangées avec symétrie pour l'étude. Tous
de choix, superbes de couleur, ces fruits présentaient des types
parfaits. Nous avons remarqué notamment des Beurrés superflus
de toute perfection et ayant cette saveur délicieuse qui place cette
nouveauté au premier rang; nous y avons admiré surtout un
produit des plus curieux :
\ 4 Poires Duchesse d'Angoulème de première grosseur, toutes
placées sur la même bourse, unique résultat d'une greffe de bouton
à fruits! Il nous a fallu employer les deux mains pour soulever ee
prodigieux spécimen, qui rappelait en quelque sorte la grappe de
Raisin de la Terre promise.
Après avoir admiré la collection hors concours du jardin de It
Société et celle hors ligne de M. Mas, qui réunissait en spécimens
de premier choix les plus belles et les plus nouvelles variétés; le
Jury a longtemps hésité entre les collections de Mme Fremion Bar
boud, qui a obtenu la médaille de vermeil et celle de M. Comtet,
aîné, qui a obtenu une médaille d'argent. Ces deux exposants sont
horticulteurs à Bourg. Les collections d'amateurs étaient nom-
breuses; de superbes lots ont valu à MM. Chambre- ValW et
M. Juvanon, géomètre à Lagneu, à chacun une médaille d'argent.
Ce dernier amateur avait des fruits d'un volume énorme.
Les collections de Pommes étaient nombreuses et de choix. On
sait que ces collections sont peu nombreuses à nos Expositions.
Celles de M. Comtet, aîné, et de M. Guidard, géomètre, étaient,
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— 743 —
grâce à un climat favorable, parfaitement mûres, d'unheau choix
et d'une belle couleur.
Si les collections de fleurs étaient peu nombreuses, la plupart
des lots qui les composaient étaient parfaits. Lyon s'était fait repré-
senter par deux collections de Dahlias : celle de M. Hoste était sur-
tout remarquable pour un choix épuré de perfections. M. Ange-
lier, voyageur du comitferce, exposait également 60 variétés de
premier choix qui dénotaient en lui un amateur éclairé. M. Cotntet,
aine, avait également un fort beau lot de Pétunia et Fuchsia dans
les bonnes nouveautés.
Quelques beaux lots de légumes se trouvaient à cette Exposition.
J'ai remarqué qu'ils étaient parfaits comme finesse ; ainsi d'énormes
carottes avaient le lisse, la finesse et la couleur de nos petites ca-
rottes de primeur.
J'ai été heureux de me trouver au milieu d'un Jury composé de
membres des Sociétés voisines dont les noms vous sont familiers :
M. Lombard de Dijon, M. Chauvelot de Besançon, M. Verrier de
la Saulsaie, et M. Fontaine, délégué de la Société d'Horticulture
. de Genève, qui est venu nous prouver qu'il n'y a pas de frontières
pour ceux qui cherchent à améliorer la condition de l'humanité.
Je ne dois pas oublier de vous dire deux mots des magnifiques
cultures fruitières de la ferme-école de cette contrée. Les jardins
de la Saulsaie, dirigés et formés par M. Verrier, sont certainement
les plus beaux de la France et peut-être de l'Europe. Us sont la
preuve de ce que peut le talent de l'homme luttant contre un sol
ingrat. Un sol maigre, froid, caillouteux, battu par des vents vio-
lents, n'a pu empêcher M. Verrier de créer, quoique avec de faibles
ressources, une véritable oasis de pyramides et d'espaliers, parfaits
pour la vigueur et les dimensions, et cela nullement aux dépens de
la fructification.
Ayant dû mentionner, dans ce compte rendu, une variété de
Poire extrêmement recommandable, le Beurré superfin, je profi-
terai de l'occasion qui m'est ainsi offerte pour communiquer un
renseignement authentique qu'il m'a été donné de recueillir der-
nièrement et qui est relatif à l'origine de cet excellent fruit. Je me
trouvais, il y quelque temps, à Angers; j'ai cru devoir profiter de
cette circonstance pour éclairer mes doutes sur ce sujet un peu
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1
— 7U —
obscur. M. Decaisae, dans son Jardin fruitier du Muséum, dédaie
que le Beurré superfin est un fruit ancien et il le confond rofen»
avec un ancien fruit à cuire. Je suis aHé à Millipieds, et là j'ai visité
le jardin de feu M. Goubaott. Ses semis 7 sont encore et francs <te
pied, comme j'ai pu m'en assurer en goûtant les fruits, en les com-
parant avec les types et en visitant l'arbre jusqu'aux racines. J'ai
tenu dans mes mains les graines qui les ont produits, me disait
Mme Goubaulten me montrant avec complaisance les arbres se-
més par son mari et desquels sont sortis nos Beurrés et Doyennés
Goubault, ainsi que le magnifique Beurré superfin.
Compte rendu de l'Exposition tenue par ljl Société dHom-
GULTURE DE l' ARRONDISSEMENT DE COULOMMIERS (SEINE-KT-MàRNB);
Par If. Vincent (Charles).
Messieurs,
Je viens vous rendre compte de la mission que notre honoraWfi
Président m'a confiée, en me chargeant de représenter comme Juré
notre Société à l'Exposition de l'arrondissement de Coulommiers.
Un jardin avait été improvisé dans une espace de terrain qui «
trouve entre le Palais de Justice et l'ancienne gendarmerie, par les
soins de MM. Neuville et Stanislas Moussin, très-habiles prati-
ciens, qui ont su en tirer parti avec beaucoup d'art et de goût
Des pelouses et des corbeilles, destinées à recevoir les plantes pré-
sentées aux concours, un bassin au milieu, garni de plantes aqua-
tiques, tout faisait un ensemble des plus gracieux. Des allées bien
tracées sillonnaient ce jardin, aux deux extrémités duquel avaient
été dressées deux vastes tentes pour abriter, l'une les légumes,
l'autre les plantes de serre chaude.
Les lots de légumes et de fruits se faisaient remarquer par leur
nombre et leur beauté ; un beau lot d'arbres fruitiers de différentes
formes, de beaux lots de Conifères, de plantes rares et de ^en*
chaude se trouvaient réunis dans cette enceinte.
Le Jury, présidé par M. le baron <FAvenne, Président de la So-
ciété d'Horticulture de Meaux (Seine-et-Marne), et conduit par
MM. le. Président et le Secrétaire de la Société, a décerné les récom-
penses, dont j'indiquerai seulement les principales.
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— 715 —
Prix d'honneur : Médaille d'or décernée par les Dames patron-
nesses de la Société, à M. Mezaxd, horticulteur à Puteanx (Seine),
pour une collection des plus nouveaux Dahlias, en fleurs coupées,
de 30 variétés» chiffre fixé par le programme.
Médaille d'or de Son Exe. le Ministre de l'Agriculture et du Com-
merce, à M. Lesseur, horticulteur à Lagny, pour l'ensemble de son
lot de légumes qui a droit «ux plus grands éloges.
Médaille d'or de la Société, à M. Cochet, pépiniériste à Suisnes,
près Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), pour son lot d'arbres
fruitiers de différentes formes et pour une collection de près de 200
variétés de magnifiques fruits.
Médaille d'argent de Son Exe. le Ministre de l'Agriculture et du
Commerce, à M. Vilcot, jardinier au domaine deLumigny, pour la
belle culture de ses plantes fortes : Datura arborea à fleurs doubles
et à fleurs simples, Abutilon striatum, Lantana grandiflora, Agera-
tum cœfatinum, Héliotrope Anne Ttirrel, et Pétunia, le tout en-
touré de Bégonia discolor.
Médaille de vermeil de M. le Préfet, à M. Bernier, jardinier chez
M. Maire, au château des Boulays, commune de Chartres, pour \ 00
variétés de Poires et Pommes hors ligne.
Médaille de vermeil de la ville de Coulommiers, à M. Leteissier,
jardinier chez M. Pelouse, au château d'Ecoublay, près Fontenay-
Trérigny, pour un lot de légumes des plus variés et des mieux
cultivés.
Médaille de vermeil de la Société d'Horticulture de Melun et de
Fontainebleau à M. Loise, grainier-horticulteur, 3, quai aux
Fleurs, à Paris, pour une belle collection de Glaïeuls en fleurs cou-
pées, formant un très-beau groupe, qui comprenait \ \ 6 rameaux et
une soixantaine de variétés.
Médaille de vermeil de la Société d'Horticulture de Meaux, à
M. Vilcot, jardinier au domaine de Lumigny, pour des plantes ~
fortes de serre chaude bien cultivées, parmi lesquelles on remar-
quait un Musa ro$ea, des Ficus elastica, des Caladium, de très-
forts Marania zebrina, un très-fort CrinumamabUe, etc.
Légumes.
Médaille de vermeil à M. Dervins, jardinier chez M. le comte de
Courcy, au château de la Fortelle de Nesle, près Rozoy -en-Brie.
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Ratines alimentaires.
Médaille d'argent à M. Lecomte (Delphin), jardinier chez M. De-
visme, à Argenteuil (Seine-et-Oise), pour une collection de Bâ-
tâtes et de 40 variétés de Pommes de terre.
Melons.
?vixexœqtw : Médaille d'argent à MM. Hervillard, jardinier
chez M. Mitgens, à Montgeron, et Lecomte (Delphin), déjà nommé,
le premier pour des Cantaloups à fond blanc, le second pour des
Melons d'Archangel améliorés.
Courges.
Médaille d'argent à M. Lesseur, pour sa collection de Cocur-
bitacées.
Choux- fleurs.
Médaille d'argent i M. Hervillard, jardinier chez M. Mkgens, à
Montgeron (Seine-et-Oise).
Collection de fruits de saison.
Médailles d'argent i M. Marchand, père, horticulteur à Provins,
et à M. Tachau, jardinier au château des Tournellesd'Hautefeuilk.
Poires.
Médaille d'argent ex œguo à M. Cougy, jardinier chez M. Duffié,
à la Ferté-sous-Jouarre, et à M. Piedloup, jardinier chez M. Car-
bonnier, à Aulnay.
Poires , Pommes et Pêches.
Médaille d'argent à M. Bernardsiot, amateur à Coulommiers.
Raisins.
Médaille d'argent à M. Bailly. Une Mention très-honorable hors
ligne a été accordée à M. Rose Charmeux, de Thomery . Dans son lot
vraiment admirable, on remarquait surtout une boîte de Chasse-
las doré, une autre boite contenant du Frankenthal très-beau et
parfaitement mûr, puis une grappe seulement de 24 autres bonnes
variétés exposées par cet habile horticulteur.
Ananas.
Médaille d'argent à M. Robert.
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Serre chaude.
Médaille d'argent à M. Lecop, jardinier chez M. Lebœuf de
Montgermont, i Coubert. Parmi les belles plantes de ce lot on peut
mentionner les Bégonia Princesse Charlotte, et grandis, et un
Tradescantia discolor.
Serre tempérée. — Pelargonium zonale.
Médaille d'argent à M. Vallet, pour des Pelargonium zonale.
Cultures de pleine terre. — Conifères.
Médaille d'argent à M. Thierry-Tollard.
Roses y fleurs coupées.
Médaille d'argent à M. Cochet, pépiniériste-horticulteur, à
Suisnes, près Brie-Comte-Robert.
Reines-Marguerites.
Médaille d'argent à M. Simon, fils, pépiniériste-horticulteur, à
Coulommiers.
Dahlias, fleurs coupées.
Médaille d'argent à M. Robert, jardinier chez le M. le vicomte
d'Avène, à Coulommiers.
Plantes à feuillage ornemental.
Médaille d'argent à M . Martin, pépiniériste à Fonienay-Trésigny .
Plantes médicinales.
Médaille de la Société médicale de l'arrondissement à M. Joseph
Louis, garçon jardinier au château de Rouilly-le-bas-de-Guerard.
Concours imprévus. Plantes introduites dans l'arrondissement.
Médaille d'argent, à M. Cochet, pépiniériste-horticulteur à Suisnes
près Brie-Comte-Robert. Parmi ses nouveautés nous pouvons men-
tionner les Sciadopitys verticillata, Tkuiopsis dolabrata, Camellia
quercifolia, Aucuba himalaica^ Acer polymorphum atropurpureum,
Abies Wiltiamsonii, Pinus lophosperma, Vitis Sieboldi, etc.
Amarantes créte-de-coq.
Médaille d'argent à M. Lesseur, horticulteur à Lagny.
Arts et industries horticoles.
Les objets d'art et d'industrie horticoles ont valu à plusieurs
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— 7*8 —
exposants des médailles de bronze et 3 médailles d'argent, dont une
à titre de i** prix, i M. Desbordes, coutelier & Melon, pour coutel-
lerie et instruments de jardinage*
Je termine ici ce compte rendu en remerciant notre honorable
Président d'avoir bien \oulu me confier cette mission qui m'a
permis de recevoir des témoignages de sympathie et de bonne con-
fraternité de la part des représentants de la Société d'Horticulture
de l'arrondissement de Coulommiers.
Compte rendu d'uni Exposition defbuits acidie quia eu lieu à ftotftr,
Par M* Michelul
Messieurs,
Désigné pour vous représenter à l'Exposition des produits hor-
ticoles qui a eu lieu le i er octobre à Rouen, je me suis mis en mesure
de remplir ma mission ; mais, n'étant pas encore à même de vous
faire un Rapport complet, je vais, en attendant, vous entretenir d'une
entreprise toute spéciale et sans précédents qui a été faite par 1*
Société d'Horticulture de la Seine-Inférieure; cette entreprise a poor
objet les fruits de pressoir, source d'un grand produit pour certaines
contrées. Cet essai tout nouveau excitera, f en suis certain, votre
attention.
Depuis plus de quinze ans, des hommes éclairés et spéciaux
étaient pénétrés de l'avantage qu'il y aurait à étudier, classer, dé-
nommer les Poires et les Pommes cultivées pour la fabrication do
cidre, à relever des synonymes dont l'emploi habituel amène de
nombreuses incertitudes et fait souvent confondre de bons fruits
avec de mauvais, en laissant ignorées des variétés méritantes qm
sont ainsi perdues pour la masse des cultivateurs. Ces hommes ex-
périmentés voulaient donc restreindre dans un cadre sagement li-
mité, mais habilement formé, la nomenclature des fruits qu'il im-
porte de cultiver ; faire abandonner des variétés affaiblies et de-
venues défectueuses, comme d'autres sans qualité qu'use déplo-
rable et aveugle routine multiplie à tort, à cause de leur grande
fertilité; en compensation, ils voulaient donner de la publicité i
de nouveaux gains ou à des variétés circonscrites dans certaine* to-
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— 749 —
calités, qu'une étude approfondie ferait découvrir et dont la pro-
pagation serait un bienfait pour la culture; en un mot, ils désiraient
améliorer la -boiason qui est une source de richesse pour leur pays,
en renseignant les planteurs et en les aidant à ne confier au sol que
des arbres de variétés bien choisies. La Société d'Agriculture de la
Seine- Inférieure s'occupa la première de cette importante question;
elle fit même commencer des études que des obstacles imprévus et
majeurs vinrent bientôt entraver ; lorsqu'enfin la Société dHorti-
culture du même département, avec l'aide de sa Commission de
Pomologie si active et si exercée dans l'appréciation des fruits à
pépins de toute nature, résolut d'organiser sur une grande échelle
l'étude d'une question qui intéresse à un très-haut point la Nor-
mandie et les régions voisines.
M. de Boutteville, alors Président de la Société d'Horticulture,
dont l'érudition égale le dévouement aux intérêts de sa province, et
M. Lesueur, pépiniériste habile, Président de la Commission de
Pomologie, s'unirent pour faire appel aux propriétaires, pépinié-
ristes, cultivateurs, iux Sociétés d'Agriculture et d'Horticulture, A *
tous les praticiens aptes à connaître les fruits à cidre.
Ces Messieurs furent bien compris et les salles de l'hôtel de ville
de Rouen consacrées à l'Exposition horticole de 1862 reçurent
94 collections composées chacune de 50 à 450 variétés de Poires ou
Pommes à cidre, en tout, 4,907 numéros composés chacun de trois
ou quatre exemplaires.
C'étaitlà un beau résultat, dans lequel le département auquelil était
destiné recueillait les fruits des enseignements horticole et agricole,
donnés par ses soins aux Instituteurs primaires qui sont appelés à
leur tour à les répandre dans les campagnes : en effet trente-quatre
de ces lots, soigneusement étiquetés et annotés, étaient envoyés par
ces modestes et utiles fonctionnaires qui, avec empressement et in-
telligence, en avaient recueilli les éléments dans leurs localités.
Pour le début, Messieurs, il y avait là une mine riche à exploiter et,
dès le second jour de l'Exposition, la section de Pomologie du Jury,
formait le noyau d'une Commission d'étude composée de membres
versés dans la connaissance des fruits qui prouvèrent, par un essai
de trois jours consécutifs, qu'ils étaient forts de leur résolution et
de toutes les aptitudes requises pour mener l'entreprise abonne fin.
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Les suffrages de nos honorables collègues de Rouen avaient fait
à vos deux représentants l'honneur de leur donner place au bureau;
mais M. Cochet, obligé de partir, me laissa seul concourir à la mise
en œuvre des travaux.
Nos confrères, ont attaqué des matières bien confuses: entrés
dans un dédale obscur, ils y introduiront, je n'en doute pas, Tordre,
la méthode et la lumière; il est vrai qu'ils ont du temps devant
eux et que leurs études pourront se prolonger jusqu'à la maturité
des fruits qui sont dans leurs mains et qui s'échelonneront jusqu'à
l'arrière-saison ; ils marcheront avec persévérance, dégustant les
fruits, les classant et les décrivant avec une précision à laquelle
prêtera aussi son secours la reproduction parle moulage qu'exécute
avec tant d'art notre habile collègue, M. Buchetet.
Lorsque la nomenclature raisonuée sera rédigée, les étagères de
la Société donneront à l'appui des définitions les images fidèles de
tous les fruits qui y seront mentionnés.
Une étude fondée sur des bases identiques va se faire simultané-
ment au sein de la Société d'Horticulture de Caen : il entre, en
effet, dans le plan de l'entreprise de l'appuyer sur le concours des
Sociétés qui sont également intéressées à sa réussite.
Je ne vous parle ici. Messieurs, que du premier jet de cette
opération bien heureusement conçue, mais qui ne sera féconde qui
la cçndition d'inspirer une grande confiance en se popularisant dans
toutes les régions où se cultivent les fruits à cidre. Vous vous inté-
resserez, Messieurs, au succès de cette association à laquelle, pour
ma part, je suis attaché par un lien sympathique, par une collabo-
ration de plusieurs jours, trop courte il est vrai, mais dont le sou-
venir m'est d'autant plus précieux que son but principal a été l'or-
ganisation des travaux.
J'éprouverai une bien vive satisfaction à vous rendre compte ulté-
rieurement des phases qu'auront parcourues ces utiles essais jusqu'à
ce que la Commission actuelle, arrivée à son but, ait été convertie
en une institution permanente, ayant pour objet de perpétuer les
bonnes récoltes dans ce domaine habilement préparé par cette éla-
boration intelligente dont le point de départ aura été la mémorable
Exposition de 1862.
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— 724 —
REVUE BffiUOGRAPHIQUE ÉTRANGÈRE.
Plantes nouvelles ou rakes décrites dans les
publications étrangères.
Illustration horticole.
Caladium bicolorvar. splendidum Hort. Versch, et Caladium De-
voalanum Hort. Versch., IllusU hort., mai 4863, pi. 322*— Galadion
éclatant et C. de Dé vos. — Amérique méridionale, près du Maragnon.
{Aroïdées).
Voici encore deux nouveaux Caladium découverts par M. Bara-
quin dans les contrées qu'arrose le fleuve des Amazones ou Mara-
gnon". Ils sont l'un et l'autre fort beaux : le C. Devosianum, par
ses grandes feuilles largement en cœur, à lobes basilaires oblongs
et très-obtus, à sommet acuminé, sur le beau vert desquelles se
détachent, en dessus, d'abord des bandes claires, comme frangées
aux bords, qui suivent la côte médiane et la base des nervures, en
3econd lieu des macules d'un blanc pur,petites, anguleuses, réunies
en groupes assez nombreux et irréguliers dans l'intervalle des ner-
vures; le C. splendidum, par ses feuilles cordées-sagittées, acu-
minées, moins grandes que celles du précédent, dans lesquelles
toute la portion moyenne est colorée d'une belle teinte rouge-pour-
pre, qui s'étend largement tout le long des nervures et ne laisse
apparaître le fond vert intense que par places vers les bords et aussi
en bande marginale.
Dans son article sur ces deux plantes, M. Gb. Lemaire donne
sur la culture des Aroïdées à feuilles ornementales, en général, des
indications qu'il nous semble utile de résumer. Il conseille d'en
faire, dans un coin ombragé d'une serre chaude, une plantation
spéciale, dans une assise épaisse d'environ 0m 20 de bonne terre
de bruyère ou de terre de bois mélangée d'un tiers de bonne terre
franche. Cette terre doit reposer sur un lit de plâtras ou de tessons
épais au moins de 0mIO à 0m 15, et doit être entourée soil de tuiles
ornées, soit simplement de briques ou de planches. On plantera là
les tubercules de Caladium à la profondeur de 0nM0. Ou tiendra
ce sol chaud et on le mouillera convenablement dès] que les plan-
tes entreront en végétation. Lorsque les hampes et les feuilles
46
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— 7*2 — .
commenceront à 6e faner, on diminuera les arrosements pour les
supprimer entièrement quand la fanaison sera complète. — Tous les
deux ans, quand les feuilles et les hampes seront entièrement fa-
nées, on doit relever les touffes et détacher les petits tubercules
qu'on plante aussitôt comme les gros, mais moins profondément;
en même temps on change la terre en tout ou en partie. Une ou
deux fois, au plus fort de la végétation, il est bon d'arroser abon-
damment avec un engrais liquide. La période de repos pour ces
plantes dure de juillet à novembre ; c'est alors ou en décembre
qu'on doit procéder à leur remaniement, à la division des vieux
pieds et à la plantation des nouveaux.
Belnecbea carnea Kunth, var. foliis variegatU. — Illust. hort.,\.
c, pi. 323. — Reineckée carnée, à feuilles panachées. — Chine et
probablement Japon. — (Liliaeées) .
Le genre Betneckea dédié par Kunth à M. Reinecke, horticulteur
allemand, ne renferme qu'une espèce plus connue sous le nom de
Sanseviera carnea And*.. M. Siebold a trouvé cultivée dans les
jardins du Japon une variété de cette plante beaucoup plus belle
que le type, parce que ses feuilles nombreuses, linéaires-lancéolées,
recourbées, sont élégamment panachées de blanc, par bandes longi-
tudinales qui alternent avec d'autres bandes d'un vert clair. L'effet
en est rehaussé par le mélange de plusieurs grappes latérales,
roides, de fleurs tlanches en dedans, purpurines en dehors, ainsi
que le fort rameau qu'elles terminent. — Cette jolie plante, de faibles
proportions, doit être tenue sous châssis froid ou bien en plein air
à une bonne exposition. Elle a besoin d'une terre compacte, riche
en humus, qu'on doit tenir fraîche pendant toute la végétation.
On peut en faire des bordures en plein air dans le midi de l'Europe.
Il est facile de la multiplier par ses rejets, qui se développent
en assez grand nombre sur chaque pied.
Thuia oriental!» Lin., var. Vcr»chaffelti, llhist. Hort. , L c, pL
3Î4. — Thuia d'Orient, variété de Verschaffeit.— (Conifères).
Curieuse variété du Thuia d'Orient qui a été obtenue de semis, i
Liège, par M. Jacob-Makoy, et qui se distingue par la teinte en
partie vert pâle, en partie dorée de son feuillage. — Elle n'est nul-
lement difficile sur la nature du terrain et se montre aussi rus-
tique que le type de l'espèce.
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— 723 —
-Stanhopea ormatiraimA Ch. Lem., lUust* hort., juin 4862, pi. 325.
— Stanhopée très-ornée. — Pérou ?. — (Orchidées).
M. Ch. Lemaire décrit et figure comme espèce nouvelle une ma-
gnifique Orchidée qui est regardée en Angleterre comme variété à
fleurs jaune orangé du Stanhopea oculata Lindl. Voici en quels
termes il la distingue de celui-ci. « Comparé au St. oculata Lindl.,
dont en effet elle est très-voisine, notre St. omatissima en diffère
surtout par la courbure et l'éloignement remarquables du gynos-
tème et du labelle, l'allongement de Yhypochilium du second, les
dimensions et les larges ailes du premier, indépendamment d'un
coloris entièrement dissemblable. M. Lindley ne dit rien de l'o-
deur des fleurs de son espèce ; celle des fleurs de la nôtre est grave,
sans avoir rien de désagréable; la sienne est brésilienne ; la nôtre
du Pérou, selon toute probabilité. » Les fleurs de cette belle plante
sont d'une belle couleur abricot vif, sur laquelle se; détachent de
nombreuses macules rouge-brunâtre sur les 3 sépales, brun-noi-
râtre sur les 2 pétales ; à la base de chacune de ces 5 folioles se
trouve une grande tache brun foncé. Le labelle et la colonne ou
gynostème sont blanchâtres, ponctuées, et le labelle offre 2 grosses
taches brunes à son tiers inférieur, tandis que sa portion termi-
nale est jaune abricot.
Bhededendron (hytor.) Souvenir de «leaa Byl*, lllustyhort.f Le,
pi. 326. — (Éricacées).
Cet arbuste a été obtenu de semis à Gand. Il est parfaitement
rustique. 11 produit beaucoup d'effet par ses volumineuses tètes de
fleurs colorées en un beau rouge cerise sur lequel tranche une
large macule jaune qui occupe toute la portion moyenne du lobe
supérieur de la corolle, et qui elle-même est marquée d'un grand
nombre d'aceents circonflexes jaune brunâtre.
Malortiea gracllis Wendl. — lllust hort., i. c, pi. 327. — Ma-
lorliée grêle. — Guatemala. — (Palmiers).
La planche noire de V Illustration horticole est une copie de celle
qui a paru dans lé Botanical Magazine en janvier i 862, plan . 329 f .
(Voyez le Journal, Vffl, 4862, p. 373).
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Tilia narrifolia Ehrh., var. folii* varieg**!*'. — Ilhtst. Aort.,pl-
328. — Tilleul à petites feuille», variété à feuilles panachées.
• Cette variété de Tilleul paraît être originaire de Silésie ; les
feuilles eu stnt très- largement panachées de blanc.
Horticulteur praticien.
Pitcairnla tabutefonnU Lindl. et Moiut.» Hort.prat*, septembre
4863, pi. 45-46. — Pitcairnie en labié ronde. — Mexique. — (Bro-
méliacées).
Cette Broméliacée , qui a été envoyée à l'établissement de
M. Linden par M. Ghiesbreght, se distingue de toutes ses congénères
par un port tout à fait à part.En effet, ses feuilles ovales-oblongues,
aiguës ,. largement ondulées sur les bords, marquées de quelques
légers sillons longitudinaux , colorées en beau vert pomme, très-
étalées et même déjetées en bas vers leur extrémité, dès avant l'épo-
que de la floraison , fondent une rosette d'autant plus compacte
qu'elles s'attachent en grand nombre sur une tige fort courte qui
ne dépasse pas quelques centimètres de longueur. La plante entière
n'a guère que 4 décimètre de hauteur, tandis que sa rosette de
feuilles égale environ trois fois cette dimension en diamètre. Du
milieu de sa rosette de feuilles s'élève une courte inflorescence en
grappe déprimée, dans laquelle des fleurs nombreuses, longues d'en-
viron 6 centimètres, colorées en jaune orangé, s'étalent horizon-
talement. Dans ces fleurs, les trois pétales linéaires-spatules se
montrent tordus en spirale et infléchis sur les bords, de sorte qu'ils
se terminent à des hauteurs différentes; le calice, beaucoup plus
court que la corolle , est vert et formé de trois sépales linéaires-
subulés, carénés et acuminés au sommet. — M. Linden a exposé
plusieurs fois en Belgique! cette nouvelle Broméliacée,* en 4864 et
4862. Il l'avait même envoyée à l'Exposition tenue par la Société
impériale et centrale d'Horticulture au mois de mai 4860. Dans ces
diverses circonstances, elle a été fort remarquée par les amateurs.
The florist and pomologist.
Rhododendron (hybr.) Princes» Allée.— The Ftor., 4868, p. 464,
Lorsque les Rhododendron qui croissent naturellement en grand
nombre sur les montagnes du nord de l'Inde furent introduits en
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— 725 —
Europe, ce fut un véritable événement horticole ; maison ne (arda
pas à reconnaître que, malgré leur merveilleuse beauté, ces ar-
bustes ne joueraient qu'un rôle un peu secondaire dans les jardins,
surtout à cause de l'impossibilité de reproduire autour d'eux des
conditions analogues à celles sous l'influence desquelles ils végè-
tent dans leur patrie : en même temps on présuma que ce serait
surtout en donnant naissance à des hybrides moins4 difficiles ou
plus florifères qu'eux-mêmes, qu'ils acquerraient une importance
réelle pour l'horticulture. Aussi divers horticulteurs anglais se li-
vrèrent-ils aussitôt à des essais d'hybridation de ces nouveautés.
Les résultats de leurs expériences se sont fait attendre quelques
années ; jl ne pouvait en être autrement. Aujourd'hui ils commen-
cent à faire leur apparition dans le monde horticole et le Florist
dit qu'au printemps dernier, on en a vu trois, présentés à la So-
ciété de Londres le même jour, valoir à leurs présentateurs un cer-
tificat de mérite. Ces trois hybrides sont ceux qui ont été nommés
Countess of Haddington , Sesteriamum et Princess Aliee. — Le
dernier des trois, qui est le sujet spécial d'un article et d'une bonne
figure coloriée dans le journal anglais, est un hybride issu des
Rhododendron Edgeworthii et eHiatum; il est la propriété de
MM. Veitch, d'Exetet et Ghelsea. Son port est buissonnant et bas ;
ses feuilles sont assez petites, oblongues-lancéolées, acuminées,
très-légèrement rugueuses, vertes aux deux faces, mais plus pâles
à l'inférieure; ses fleurs ont 9 centimètres de largeur sur la figure;
elles sont campanulées, blanches , légèrement lavées de rouge à
l'extérieur et agréablement odorantes, comme celles du R. Edge-
worthii, Au total, c'est un grain très-recommandable.
Raisin de lady Downe. — The Flor., 1. c, p. 468, %.
La variété de Vigne que décrit et figure le Florist, sous le nom
de Lady Doume's Grape% se trouvait, depuis plusieurs années*, 4ans
quelques jardins du Yorkshire où elle était fort estimée comme
tardive et d'excellente qualité. Peu à peu elle s'est répandue,
et quelques jardiniers fort habiles dans la culture forcée de la Vi-
gne, notamment M. Hill et M. W. Thomson, l'ayant adoptée,
ont achevé de la faire connaître. Ses grappes bien venues égalent
en grosseur celles du plus beau raisin Frankenthal; elles sont
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— 726 —
légèrement ailées, et à peu près cylindriques ; ses gros grains sont
arrondis ou ovales-arrondis, et atteignent jusqu'à 2 centimètres
et demi de diamètre ; la peau en est un peu épaisse, d'abord colo-
rée en rouge-pourpre qui passe enfin à un violet-noir foncé à la
maturité ; elle est couverte d'une fleur ou pruine légère et délicate.
La chair en est opaline, d'un blanc terne, très-ferme, sucrée et sa-
voureuse, avec un léger arôme musqué. Le pied est vigoureux, et
le fruit s'améliore notablement par la greffe sur le Frankenthal,
procédé que M. Hill emploie avec un plein succès.
Relevé monographique *n genre Phalcenopsis Bl.; par M- Rn-
chenbacr, fils. (Xenia orchidacea, 44e livr., publiée le 30 avçJ4S62).
Depuis quelques années, les recherches faites par les voyageurs
dans les îles de la Sonde, dans les îles Philippines, etc., ont amené
la découverte de plusieurs espèces de Phalénopsides. Ces Orchidées
méritent en général d'être rangées parmi les plus belles que posa-
dent aujourd'hui les cultures européennes; eUes ont donc on
intérêt particulier pour l'horticulture d'agrément; d'un autre
côté, certaines d'entre elles ont reçu de divers auteurs des noms
différents, la synoymie de quelques autres est fort embrouillée,
enfin les ouvrages ou recueils dans lesquels elles ont été décrites
sont pour la plupart rares ou écrits en langues étrangères. Pour
remédier à ce dernier inconvénient, nous avons eu le soin d'in-
diquer, dans cette Revue bibliographique, celles d'entre ces espèces
dont la publication est toute récente ; mais nous n'avons pu y
faire entrer celles qui ont été publiées à une époque plus reculée.
Pour ces divers motifs, nous croyons que les lecteurs du Journal
verront avec plaisir que nous mettions sous leurs yeux, en le
traduisant de l'allemand, en l'abrégeant aussi en certains points
ou en le modifiant un peu en quelques autres, pour lui donner une
forme . un peu moins aridement scientifique, un aperçu mono-
graphique de ce beau genre que M. Reichenhach, fils, a publié, il
y a peu de mois, dans la onzième livraison de son Xenia orchida-
cea, ouvrage important, dont le prix élevé explique la rareté dans
les bibliothèques. Ce travail porte sur les 3 genres Phalœnopsis Bl,
Doriiis Lindl., et Stauropsis Rciïb. fil., qui constituent i eox
seuls le petit groupe des Phalénopsidées. Nous laisserons icideeôti
ce qui est relatif aux 2 derniers de ces genres, qui renferment
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— •727 —
chacun deux espèces encore étrangères, paraît-il, à nos jardins, et
dont certaines sont fort peu brillantes.
Les Phalœnopsis sont des plantes épiphytes , qui ont un nombre
peu considérable de feuilles distiques, coriaces, plus ou moins
épaisses, échancrées à leur extrémité. Leurs fleurs portées sur une
hampe ou pédoncule floral, qui naît sur un point de la tige opposé
à une feuille et qui parfois devient notablement épais dans sa por-
tion supérieure, présentent les caractères généraux suivants : leurs
sépales oblongs sont à peu près égaux entre eux, mais leurs pétales
sont beaconp plus larges et rétrécis en coin à la base; leur labelle,
distinct des sépales et continu avec lepied de la colonne des organes
sexuels ou gynostème, est partagé en 3 lobes et porte sur son
milieu une callosité plus ou moins profondément fendue en deux.
Leur colonne est demi-cylindrique ou faiblement épaissie vers
le haut où se montre une fossette stigmatique oblongue ; enfin
leur anthère oblongue renferme 2 masses polliniques ou pollinies
fendues «n arrière, et portées sur une caudicule grêle et allongée,
plus ou moins reployée, qui part elle-même d'une glandule en
forme de cœur. Ces belles plantes sont propres aux îles de la Sonde,
aux Philippines et l'une d'elles croît sur le continent, dans l'Inde,
1 . Labelle inappendiculé au sommet, c'est-à-dire non prolongé, à
son extrémité, en cornes ni en filaments.
A. Lame du labelle à peu près plane.
I. Phalœnopsis sumatrana Kokth. etRcHB. fil. in Hamb. Garten-*
zeitung, 1860, p. 115. Phalénopside de Sumatra. (Phalcenopsis
zebrina Hort. bog. , Flore des jard. duroyaume des Pays-Bas, IV,1 0*
livr., p. 1 45, avec plan. Voyez le Journal, VII, 4861, p. 134).
Cette plante a les sépales lancéolés, marqués de bandes trans-
versales foncées, les pétales linéaires, aigus, également pourvus de
bandes transversales foncées, le labelle linéaire-ligule, relevé de
deux carènes dressées en avant de sa base. Elle croît naturellement
dans l'île de Sumatra, où elle a été découverte par M. Korthals.
M. Reichenbach, fils, critique vivement lafigurequi aétédonnée
decette Orchidée dans la Flore des jardins du royaume des Pays-Bas,
IV, 10* livr.
4. Phalœnopsis equestris Rcbb. m., Linnœa, XXR, p. 864 (Stau-
oglottis equestris Schaubr — Ph. «waLiNDL., Gard. Chron., 1848.
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— 798 —
p.67l. Voyez le Journal, VI, 4860, p. 896). PhaléDopside équestre.
— Les caractères essentiellement distinotifs de cette espèce consis-
tent dans ses fleurs dont les sépales sont ovales, aigus, dont les pé-
tales sont presque égaux entre eux, dont le labelle a ses deux lobes
latéraux étroits et arqués, son lobe médian rhomboïdal, et porte à
sa base une callosité didyme, c'est-à-dire divisée comme en deux
moitiés. Ces fleurs sont roses ; leur labelle à ses lobes latéraux
marqués de légères stries, le lobe moyen coloré en pourpre violet
obscur et la callosité basilaire rose avec des macules d'une nuance
plus intense; le pédoncule floral est coloré en violet- pourpre obs-
cur, et il porte plusieurs fleurs. — Les feuilles sont oblongues, ré-
tréci es vers le sommet qui est un peu bilobé ; celles des pieds culti-
vés sont généralement d'un vert pâle.
3. Pkalœnopsia deliciosaRcKB. fil., Bonplandia, 1 854, p. 93- —
Les sépales et les pétales des fleurs de cette plante sont oblongs,
obtus, presque égaux en longueur; le labelle a ses lobes latéraux en
languette, et le médian rhomboïdal, avec une callosité basilaire dé-
primée, qui forme en avant deux cornes; les fleurs sont un peu plus
petites que celles de l'espèce précédente , d'une teinte jaune-ron-
gefttre ; elles sont disposées en grappe pauciflore sur un pédoncule
floral grêle, qui ne parait pas dépasser 0m 46 en longueur et qui
porte au-dessous de l'inflorescence deux ou trois écailles. Le Pka-
lœnopsis deliciosa développe un grand nombre de racines aériennes
remarquables pour leur épaisseur; ses feuilles sont obovales, ré-
trécies en coin à leur base, rétrécies en pointe au sommet qui forme
deux lobes inégaux, longues de 0m 05 à 0m 08, larges au plus, dans
leur milieu, de 0m 03. — Cette Orchidée, qui paraît manquer en*
core dans les serres européennes, a été trouvée par M. Zollinger,
dans l'Ile de Java où elle végétait sur les branches des arbres, le
long d'un ruisseau; elle y affectait une direction pendante.
4. Phalœnopm Hebe Rchb. fil., in Hamb. Gartenzeitung% <862,
p. 35. — Phalénopside Hébé. — (Voyez le Journal, VIII, p. 310).
Cette espèce, petite et grêle, ressemble à la précédente; ses fleurs
blanches, striées de rose sur les lobes latéraux, sont portées au
nombre de 4 vers l'extrémité de la hampe ou pédoncule floral :
leurs sépales sont oblongs, presque pointus ; leurs pétales en forme
de languette forment, à leur sommet, une pointe émoussée; leur
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- 729 —
labelle a ses deux lobes latéraux ovales, rétrécis en coin dans le bas,
munis d'une callosité sur'le milieu de leur bord postérieur, et son
lobe moyen en éventail, bilobé au sommet, avec une callosité basi-
laire. — Cette Orchidée a été trouvée, paraît-il, dans l'île de Java.
B. Lame du labelle concave.
5. Phalamopsts Cornu-cervi Bl. et Rchb. fil., tnsc. f846 et in
Bamb. Gartenzeitung, 4&60, p. 446. — Phalénopside corne de cerf.
—Cette plante produit un petit nombre de fleurs jaunâtres,.pointil-
lées de rouge, dans lesquelles les sépales en languette et aigus,
sont plus larges que les pétales, et dont le labelle concave a ses lo-
bes latéraux en languette et très-obtus, tandis que son lobe moyen
est plus étroit, hasté à rebours et porte en arrière sur son disque
une crête à cinq divisions divergentes; ces fleurs sont portées sur
un pédoncule grêle dans le bas qui augmente fortement en épais-
seur vers le haut. La tige de cette espèce est courte» chargée de
nombreuses racines; ses feuilles sont oblongues, allongées, ré-
trécies en coin vers le bas, terminées par deux petits lobes, grandes,
longues d'environ 0m 33. — Cette Phalénopside croît naturelle-
ment dans la province de Bantam qui est située dans la partie oc-
cidentale de Tîle de Java ; elle y fleurit au mois de juillet.
6. Phalœnopsis Devrieseana Rchb. fil., in Bamb. Gartenzeitung,
4 860. p. 446. — Phalénopside de de Vriese. — Plante fort peu con-
• nue, dont M. Reichenbach, fils, n'a vu qu'une figure, et qu'il carac-
térise par des sépales aigus, en languette, pluslargesque les pétales,
ainsi que par un labelle concave dont les lobes latéraux en lan-
guette, très-obtus, sont dirigés en arrière, et dont le lobe médian
plus étroit, hasté à rebours, porte sur son milieu une crête à trois
divisions divergentes. — On croit, mais sans en être certain, que
cette espèce croît naturellement à Java.
II. Labelle appendiculé au sommet, c'est-à-dire présentant des
prolongements.
7. Phalœnopsis intermediaLinm*. — Phalénopside intermédiaire.
— : Cette Orchidée a été introduite en Angleterre par MM. Veitch,
mais l'origine en est inconnue. M. Lindley, qui Va signalée et ca-
ractérisée le premier dans leFloiver Garden (III, p. 463, fig. xyi-
340), !a regarde comme hybride entre les Phalamopsts amabilis et
rosea, et lui attribue les feuilles ainsi que les prolongements en
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'— 730 —
vrille qui terminent le labelle du premier, avec la couleur des
fleurs, les pétales aigus et le contour du lobe moyen par lesquels
est caractérisé le second. Le pédoncule de cette plante, coloré eu
rouge brun, porte des fleur» presque égales en grandeur i celle»
du Ph. Schillerïana,A(mt les sépales sont blancs, concaves, en lan-
guette, oblongs, aigus, dont les pétales sont beaucoup plus larges
que les sépales, rhomboïdaux, aigus, blancs avec quelques
petits points rouges sur leur base; dont le labelle a ses lobes laté-
raux violacés avec quelques macules pourpres, en languette, rétrécis
en coin vers le bas, très-obtus au sommet, dressés, tandis que son
lobe médian est d'un pourpre sombre, rhomboïdal, terminé par
deux courts prolongements filiformes ; à la base de ses deux lobes
latéraux, le labelle porte une callosité ou crête jaune avec des ma*
cules rouges, qu'une dépression médiane divise comme en deux lè-
vres. Les feuilles de cette plante sont d'un vert uniforme.
8. Phalœnopsis SchillerianaRQE*. fil. — Phalénopside de Schil-
ler. — Pour les caractères et l'histoire détaillée de cette magnifique
espèce nous nous contenterons de renvoyer au dernier cahier do
Journal (VM„ 1862, pp. 609-647, pi. xvu).
9. Phalœnopsis amabilis Blume, Bijdr,, 294; Rumphia, IV, 494
f. 4, tab. rv, 499 (Ph. grandi /Zora Lindl. — Epidendrwn amahle
L.). Cette belle Orchidée a une tige courte , des feuilles d'un vert
pâle uniforme, peu nombreuses, oblongues-allongées, presque •
pointues au sommet qui estinéquilatéral; son pédoncule ou hampe
porte un nombre souvent considérable de grandes et belles fleurs
blanches avec le labelle parsemé de jaune et des macules orangé-
pourpre sur la callosité et à la base des lobes latéraux ; ces fleurs se
développent à des époques très-différentes, de telle sorte qu'on n'eu
voit qu'un petit nombre qui soient épanouies à la fois; dans ces
fleurs, les sépales sont oblongs, aigus; les pétales sont ovales, ré-
trécis en coin vers le bas, beaucoup plus larges que les sépales; le
labelle a ses lobes latéraux rhomboïdaux-ovaies, rétrécis inférieu-
.rement en coin et son lobe médian rhomboïdal-hasté, terminé pv
2 prolongements filiformes ou vrilles, pourvu sur son milieu d'une
callosité qu'une dépression médiane divise en 2 lamelles Tune et
l'autre fort obtuses, juxtaposées. — Cette belle espèce croit dans les
îles de la Sonde. Dès 1759, elle avait été trouvée à Java par Osbeck,
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— 731 —
—M. Reichenbach, fils, s'attache à en éclaircir la synonymie. Selon
lui, M. Lindley a eu tort de méconnaître le nom de Phalœnopsis
amabilis qu'elte avait reçu de Blume, et de lui donner le nom nou-
veau de Ph. grandiflora, sous lequel elle est généralement connue
aujourd'hui dans les jardins. La confusion est devenue plus glande
encore lorsque le même botaniste anglais a transporté la dénomi-
nation de Ph. amabilis à une autre plante qui croit aux Philip-
pines et à laquelle,pour remédier à cette confusion, M. Reichenbach,
fils, donne le nom de Ph. Aphrodite. H résulte donc de là que les
deux belles plantes assez répandues aujourd'hui dans les serres et
généralement nommées, Tune Phalœnopsis grandiflora, l'autre Ph.
amabilis, doivent garder, la première, le nom de Ph. amabilis, la
dernière, celui de Ph. Aphrodite.
40. Phalœnopsis ambiguaW.€m. feu, Hamb. Gartenzeit., 4862,
p. 35 (Voyez le Journal, VIII, 4862, p. 3H). — Phalénopside am-
biguë. — Plante probablement hybride, qui réunit les feuilles du
Phalœnopsis amabilis aux fleurs du Ph. Aphrodite Rchb. fil., et
dont le labelle porte une callosité divisée par une scissure médiane
en deux lamelles latérales, Tune et l'autre quadrilobées.
44. Phalœnopsis Aphrodite Rchb. ful. — Phalénopside Aphro-
dite. — Cette espèce est facile à distinguer, à l'état vivant, du Ph.
grandiflora, grâce à la teinte sombre de ses feuilles, à ses fleurs
plus courtes dans leur ensemble, dans lesquelles les pétales sont plus
larges, le labelle a l'onglet marqué de bandes transversales pourpres
et présente sur la base de ses lobes latéraux quelques stries pour-
pres et quelques petites ponctuations, dans lesquelles aussi la cal-
losité médiane est fendue longitudinalement en deux lamelles
tridentées, colorées en jaune citron avec des points pourpre foncé.
— Manille. — C'est là la plante à laquelle M. Lindley a donné à tort,
selon M. Reichenbach fils, le nom de Phalcenopsis amabilis, sous le-
quel Blume avait désigné l'espèce caractérisée plus haut sous le
n° 9. Il résulte de là que, d'après le botaniste allemand, l'Orchidée
connue dans les jardins sous le nom de Ph. amabilis, emprunté à
M. Lindley, est en réalité le Ph. Aphrodite Rchb. fil.
N.*B. M. Reichenbach, fils, dit en terminant qui 1 paraît exister
à Java un Phalcenopsis à fleurs rosées, semblable au Ph. suma-
trana, qui pourrait n'être que le Ph. violacea Tijsm (Voyez le
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— 732 —
Journal, 4864, p. 433), mais dont il n'a pu voir qu'une figure de
port sans analyse, entre les mains de Blume.
1 ♦
Transplantation des arbres frnltler* déjà farte; par M. A*
Maliwà (Monatsschrift fur Pomologie und praktischen Obstbau , sep-
tembre 4862, p. 274.)
M. Maliwa a reconnu par f des expériences concluantes que les
arbres fruitiers âgés de 40 à 20 ans peuvent très-bien être trans-
plantés sans souffrir des suites de cette opération ; or, il est à peine
besoin de rappeler combien il peut y avoir de circonstances dans
lesquelles des transplantations d'arbres tout formés deviennent
utiles, nécessaires même, soit lorsqu'on veut remplir des vides qui
se sont formés i la suite d'accidents dans une allée ou une planta-
tion régulière, soit lorsqu'on a des arbres mal placés, étouffés par
leurs voisins et que cependant il serait fâcheux de sacrifier, soit
enfin dans un grand nombre de cas qu'il serait trop .long d'énp-
niérer.
Dans la propriété que dirige M. Maliwa, à Neuschloss, l'étendue
considérable des plantations d'arbres fruitiers a fait naître de fré-
quentes occasions d'en transplanter de forts pieds ; de là cet arbori-
culteur a été conduit à rechercher les moyens de rendre cette
opération aussi sûre que possible. Il a reconnu ainsi que la condi-
tion principale pour le succès est de déterminer le moment favorable
pour opérer ; or ce moment est toujours le premier printemps,
avant que la végétation se soit réveillée de son sommeil d'hiver.
— Tout arbre formé qu'on se propose de transplanter doit, avant
tout, être déplanté avec la plus grande masse de racines qu'il soit
possible de lui laisser. C'est là une condition fondamentale pour
empêcher que l'arbre ne languisse ou ne succombe même après la
transplantation. Après qu'on a ainsi conservé une forte masse de
racines, on supprime dans la tète de l'arbre toutes les ramifications
intérieures et on ne conserve que les maîtresses-branches avec
leurs divisions principales. — Malgré ces précautions, il est certain
que l'arbre a perdu dans la déplantation beaucoup de racines, et
que, par une conséquence naturelle, il ne recevra d'abord qu'une
petite quantité de sève ; aussi, pour que la nutrition en souffre le
moins possible, l'auteur, après avoir* replanté l'arbre, donne à la
terre quelques forts arrosements, qu'il continue même après une
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- 733 -
pluie, pour ce motif que le sol humide s'imbibe d'eau plus aisé-
ment que par un temps sec qui le fait passer à l'état de poussière,
de telle sorte que dans ce dernier état il ne se mouille que super-
ficiellement. On ameublit même la terre au pjed des arbres trans-
plantés, afin de la rendre plus capable d'absorder l'eau. Une fois la
terre ainsi abondamment mouillée, pour y maintenir plus long-
temps rhumidité, M. Maliwa la couvre d'un lit de mousse ou de
feuilles qui diminue l'évaporation, et dont au reste la présence est
avantageuse aux arbres, à toute époque de Tannée.
Une précaution importante, après avoir mis les arbres trans-
plantés à l'abri de la sécheresse qui leur serait funeste, consiste à
garantir aussi leur tronc, leurs branches et rameaux non-seulement
du dessèchement, mais encore de la gelée. On atteint aisément ce
double but en enduisant l'écorce avec un enduit formé d'une partie
de terre argileuse, d'une partie de bouse de vache et demi-partie
de chaux, le tout bien brassé ensemble; on passe successivement
plusieurs couches de cet enduit, surtout pendant la première année ;
on s'oppose par là à l'action nuisible du soleil, des vents dessé-
chants et du froid. Il est bon d'ajouter au mélange une demi-
partie de suie pour lui donner une teinte grise qui se confonde à
peu près avec la couleur de l'écorce.
Pour montrer que la manière d'opérer qui vient d'être décrite
donne des résultats décidément avantageux, l'auteur de l'article
rapporte l'exemple suivant : Il y a plusieurs années qu'il prit à
bail une ferme du domaine qu'il dirige. Dans le jardin exis-
taient alors deux Poiriers entièrement rabougris, qui avaient cer-
tainement une vingtaine d'années et qui appartenaient à une
bonne variété. Ils se trouvaient sous de grands arbres qui leur
nuisaient considérablement en leur enlevant la lumière ; en outre,
ils avaient été endommagés par la charrue d'un côté jusqu'à la,
hauteur de 0m 60 au-dessus du sol; ils étaient de plus, entière-
rement couverts de mousses; au total, ils semblaient condamnés à
tester toujours en fort triste état, ou même à n'avoir pas une
longue existence. M. Maliwa tenait cependant à les conserver, et,
dans ce but, il se décida à les transporter dans un endroit plus
convenable, et les plaça dans un bon carré du jardin. La première
année après la transplantation, ces deux arbres ouvrirent seulement
leurs bourgeons à feuilles et ne donnèrent pas de pousses; la seconde
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— 734 —
année, l'un des deux développa sur ses branches tortillées quelques
pousses vigoureuses bonnes à reformer une belle cime ; enfin, à la
grande surprise de l'horticulteur allemand, ces deux arbres sont
bientôt devenus beaux, bien formés et fertiles; même leurs bles-
sures se sont cicatrisées parfaitement. Cette expérience lui a donné
la conviction qu'âne transplantation opérée d'une manière con-
venable doit donner généralement de bons résultats pour les arbres
fruitiers même déjà forts qui sont greffés sur franc. A plus farte
raison doit-il en être de même pour les arbres de faibles propor-
tions, qui sont greffés sur Cognassier ou sur Paradis.
Procédé de M. Petersen pour le drainage serrant à 1*
ment; par M. Ch. tocn (Wockenschnft fur Gaertnerei und Ppcm-
renkunde, 4863, p. 5).
Le drainage a un intérêt notable pour le jardinage, surtout dans
les jardins dont le sol est humide et plus ou moins marécageux;
il est même essentiel pour les plantes cultivées en pots auxquelles
la stagnation de l'eau autour des racines devient promptement
nuisible; aussi cette opération est-elle aujourd'hui pratiquée avec
soin par les jardiniers comme elle l'est de plus en plus par ks
agriculteurs. Or tout le monde sait que le drainage a pour objet
d'égoutter la terre, c'est-à-dire de lui enlever l'eau surabondante;
un cultivateur allemand, M. Petersen a eu l'idée de disposer un
drainage destiné à produire l'effet inverse, c'est-à-dire servant à
exécuter desarrosements souterrain*. L'eau portée ainsi en contact
avec les racines les plus profondes, auxquelles n'arrive pas tou-
jours celle de nos arrosements superficiels, produit, selon lui, un
effet tel que la quantité de produits obtenus en est considérable-
ment augmentée dès la première année, et que les frais, du reste
jeu élevés, de ce drainage irrigateur sont couverts largement dans
un court espace de tempe. Nous ne voûtais ici rien préjuger quant
aux avantages ou désavantages de ce nouveau système au sujet
duquel l'expérience deule pourra prononcer ; mais nous croyons
qu'il ne sera pas inutile d'indiquer en quoi il consiste et queue
est la disposition que M. Petersen donne aux différents ordres de
tuyaux dont la réunion constitue l'ensemble deson drainage* Nous
extrairons ces détails d'un article assez étendu que M. Ch. Kock
a publié à ce sujet dans son Wockenschrift.
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- 735 —
C'est à Wittkiel, près de Cappeln, que M. Petersen a exécuté son
nouveau drainage dans un champ qui a sept arpents de surface.
Là le sol était d'abord occupé par une prairie marécageuse et il
l'avait desséché en premier lieu par le moyen du drainage ordinaire.
La prairie avait été défoncée et puis ensemencée de bonnes herbes de
prés qui, dès la première année, avaient très-bien poussé. Le sys-
tème de drains irrigateurs qui a été établi là présente, on le conçoit,
une différence fondamentale avec la disposition adoptée pour le
drainage ordinaire. Dans celui-ci en effet le tuyau principal est
, nécessairement situé au- point le plus bas pour recevoir les eaux
que lui apportent tous les tuyaux secondaires ; c'est l'inverse qui a
dû être adopté par M. Petersen, puisque l'eau destinée aux arme-
ments souterrains arrive par le tuyau principal, et se répand de là
dans les tubes secondaires qui la portent dans toutes les parties de
la pièce. De ce tuyau principal, situé au niveau le plus haut, par-
tent à droite et à gauche les conduits secondaires qui sont disposés
relativement à lui comme le sont les barbes d'une plume sur les
deux côtés de la côte principale, ou> selon l'expression employée
par les botanistes, selon la disposition pennée. L'espacement des
conduits secondaires doit être nécessairement, dans ce système,
plus ou moins considérable, selon la nature du sol qui exige plus
ou moins d'eau, et, pour parler d'une manière plus générale, selon
les circonstances locales. 11 est en effet à peine besoin de dire
qu'une terre sèche doit être arrosée plus abondamment qu'une
naturellement fraîche ou humide, et que par conséquent, dans la
première, les tuyaux secondaires devront être plus rapprochés les
uns des autres que dans la dernière.
En général, M. Petersen pense que, pour une étendue de sept
arpents, il suffit de placer seize drains secondaires de chaque côté
du tuyau principal. Afin de répandre l'eau uniformément dans toute
la masse de terre, M. Petersen ne se contente pas de disposer un
conduit principal auquel se rattachent des tuyaux secondaires à
droite et à gauche ; il trace encore à la surface du sol des rigoles qui,
suivant la direction des drains secondaires, permettent de donner
un arrosement superficiel en même temps qu'une irrigation sou-
terraine, et dans lesquelles il fait arriver l'eau de la manière sui-
vante : le conduit principal, au point où commence sur lui chaque
paire de conduits secondaires, présente en dessus un trou. Une
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- 786 —
sorte de coffre en ciment s'élève sur ce point et arrive jusqu'à la
surface du sol. Vers celle-ci, il offre à droite et à gauche, deux ou-
vertures en fentes horizontales dont chacune correspond à une des
rigoles superficielles . Enfin un bouchon, qu'on manœuvre facile-
ment de dehors, permet d'ouvrir et fermer à volonté le conduit
principal, à chacun de ces points, de manière à empêcher que l'eu
n'aille plus loin. On comprend sans peine comment se fait, avec une
pareille disposition, l'irrigation simultanément superficielle et
souterraine. Au commencement de l'opération, l'eau arrivant par
l'origine du conduit principal,' on place le bouchon qui doit em-
pêcher ce liquide de dépasser l'endroit où de celui-ci naissent les
deux premiers drains secondaires. Dès lors l'eau se répand dans ces
deux drains et remontant par le conduit vertical qui correspond à
l'ouverture supérieure du tuyau* maître, elle coule dans les deux
rigoles latérales superposées à ces deux drains. Lorsqu'on recon-
naît qu'une suffisante quantité d'eau a pénétré le sol, on place le
bouchon correspondant à la naissance de la seconde paire de drains
secondaires, et on ferme le trou supérieur du conduit principal.
L'eau despend à la seconde paire de tuyaux secondaires, lesrempljt,
remonte ensuite dans le coffre vertical correspondant et arrive enfin
dans la seconde paire de rigoles superficielles, et ainsi de suite
jusqu'à la fin.
Chez lui, M. Petersen utilise pour ce double arrosement l'eau qui
a été fournie par le drainage ordinaire d'une autre pièce de terre;
mais il est à ce sujet une remarque importante qu'on ne peut se
dispenser de faire : c'est que l'eau donnée par le drainage est
chargée de matières peu favorables ou nuisibles même à la vé-
gétation.Il faut dune, avant d'employer cette eau en arrosementset.
pour éviter qu'elle n'accumule peu à peu dans le sol des matières
nuisibles, la faire courir le plu? qu'on peut et la laisser ensuite
ramassée pendant quelque temps dans un bassin au contact de l'air.
Voilà, au total, quel est ce système de drainage irrigateur que
M. le docteur Gh. Koch croit pouvoir devenir très-avantageux dans
les jardins où les arrosements jouent un rôle très-important.
Paris. — Imp. horticole de E. Doniucd, rue Cassette, 9.
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— 737 —
PROCÈS-VERBAUX.
Séance du 37 novembre 4862.
Présidence de M. Paye*.
La séance est ouverte i deux heures.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
A l'occasion du procès-verbal, M.Boisduval dit que l'inflorescence
de Calanthe vestita qui a été présentée à la Société, dans la dernière
séance, par M. A. Rivière, lui ayant été remise, il Ta simplement
placée sur un vase, l'extrémité inférieure du pédoncule plongeant
dans l'eau. Ainsi disposée, elle est aussi fraîche en ce moment
qu'elle Tétait, il y a 4 4 jours, et elle semble devoir *e conserver
encore pendant longtemps.
M. le Président proclame admis, après un vote de la Société,
trois nouveaux Membres titulaires dont la présentation, faite dans
la séance précédente, n'a pas soulevé d'opposition.
Les objets suivant? sont déposés sur le bureau :
<• Par M. Hardy, fils, directeur du Potager impérial, à Versailles,
des tubercules de Pomme de terre Caillaud, provenant de la collec-
tion de la Société, qui a été confiée à ses soins éclairés. Ces tuber-
cules pèsent chacun environ 600 grammes.
2° Par M. Louesse, des tubercules de Pomme de terre Hardy.
3° Par M. Coindeau (Alfred), jardinier chez M. Gabillot, au do-
maine de La Bruyère, près Vierzon (Cher), des tubercules de Bâ-
tâtes appartenant à 4 variétés différentes, savoir : la Jaune longue, la
Blanche ordinaire et une variété jaune et rose dont il ignore le nom
et l'origine.
4» Par M. le docteur Aube, propriétaire, des racines de Cerfeuil
bulbeux et des Ignames de Chine de la récolte de 1861.
M. Aube donne de vive voix quelques détails sur les résultats que
lui a donnés, cette année, la culture du Cerfeuil bulbeux. Il en avait
semé sûr une surface de 24 mètres carrés, et, d'après la grosseur des
racines qu'il a obtenues, la récolte se serait élevée à un poids consi-
dérable; mais les Campagnols, qui ont fait de grands ravages dans
son potager, en ont dévoré une grande partie, et l'ont même mis
DÉCEMBRE 4862 47
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— 738 —
dans la nécessité de faire arracher ce qui avait échappé à leurs at-
teintes plus tôt qu'il ne l'aurait fait sans cela ; néanmoins il a pu sau-
ver 47 kilog. de racines.
5o Par M. Hutin, de Laval, trois échantillons d'une Poire, gain
posthume de Léon Leclerc, qui a reçu de M. Hutin le nom de Jules
d'Airoles (Léon Leclerc). Ces fruits sont transmis par M. de Liron
d'Airoles.
6° Par M. Falluel, propriétaire à Bessancourt (Seine-et-Oise), une
corbeille de 4 4 Poires Doyenné d'hiver récoltées sur un espalier
oblique dont la plantation a eu lieu en 4857.
7° Par M. de Liron d'Airoles, trois échantillons de la Pomme
Chailleux présentés pour servir de sujets aux études du Comité
d'Arboriculture. 4 .
8° Par M. Meurice, jardinier au château de Champs (Seine-et-
Marne), des échantillons de la Noix tardive, obtenue de semis, qu'il
avait déjà présentée le 23 octobre dernier. (Voyez le Journa Vin,
1862, p. 621.)
9° Par H. Desbordes, coutelier àMelun, trois sécateurs fabriqués
d'après son système qu'il avait déjà fait connaître par une présen-
tation du même instrument, à la dernière séance. (Voyez le Jour-
ml, Vffl, \ 862, p. 681.)
D'après la décision de M. le Président, ces sécateurs sont remis i
MM. Forest, Chardon, jeune, et Baron (Philibert), qui voudront
bien les essayer et faire connaître ensuite à la Société les résultats
de leurs essais.
A la suite des présentations, M. Bachoux, de Bellevue, met sons
les yeux delà Compagnie la belle Courge qu'il avait présentée der-
nièrement, et il annonce qu'à la fin de la séance, il en distribuera
la substance et les graines aux personnes qui désireront soit en ap-
précier la qualité, soit la cultiver.
M. le Secrétaire-général fait le dépouillement de la correspondance
qui comprend les pièces suivantes :
4' Un numéro du Journal général d'Agriculture et Silvicultare
e Vienne (Allgemeine Land- und Forstwirthschaftliche Zeitung),
dans lequel se trouve un article sur le jardinage en France et sur
la culture du Pécher i Montreuil, dû à la plume de M. le docteur
Fr. Neumann.
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— 739 —
M. Neumann, assistant à la séance, M. le Président lui offre un
jeton d'argent, en signe de cordiale confraternité.
«• Une lettre de M. Audiffred, propriétaire à Corbeil, relative
an fait qu'il avait communiqué dans une des dernières séances.
(Voyez le Journal, VIIÏ, 4862, p. 620.) Ce fait se rapporte à une
chenille dont les morsures, faites à l'extérieur de différents fruits,
auraient déterminé la pourriture de ceux-ci. M. Boisduval ayant
dit, à ce propos, qu'il n'est aucune chenille qui attaque ainsi et
mange des Pommes ou Poires, M. Audiffred affirme avoir vu cet
insecte pendant qu'il rongeait la peau et les portions externes de la
chair de ses fruits ; il a constaté aussi, ajoute-t-il, que les fruits
atteints de cette manière ne présentaient à l'intérieur aucune alté-
ration qui dût en amener la pourriture, n*is, au contraire, que
chaque place rongée par la chenilledevenait un point dejdépart pour
la décomposition. Les seuls fruits qui échappassent à la pourriture
étaient ceux qui se trouvaient abrités par les branches et le feuillage
contre l'action directe du soleil.
Après la lecture de cette lettre, M. Boisduval dit que, abstrac-
tion faite de la Pyrale qui pénètre dans les Pommes et les Poires,
il ne connaît aucune chenille qui dévore ces fruits, bien que ses
études spéciales l'aient amené à se familiariser, autant qu'il lui
était possible, avec les mœurs des Lépidoptères. Il serait dès lors
bien aise que M. Audiffred voulût bien envoyer, en temps conve-
nable, la chenille dont il parle, sgsrec des fruits qu'elle aurait at-
taqués.
Une conversation assez longue a lieu à ce sujet ; il en résulte que,
d'après plusieurs des personnes qui y prennent part, des chenilles
rongent quelquefois la peau et les parties externes des fruits encore
jeunes, mais qu'elles ne mordent plus à ces mêmes fruits lorsque,
devenus gros, ils sont revêtus d'une peau ferme et résistante.
La discussion de cette question sera ajournée, dit M. le Président,
jusqu'à l'examen des objets dont la* vue seule pourra permettre de
la résoudre avec certitude.
3° Une lettre dans laquelle M. Gosselin, de Greteil, signale des
faits qui se rattachent à la question déjà maintes fois agitée de la
transformation flu (rymnosporangiim du Genévrier en jEcidxum
sur le Poirier. Dans les pépinières de M. Germain Defresne, à
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— 740 —
Vitry-sur-Seine, il a observé sur des Poiriers des exostoses dont le
propriétaire de ces arbres croit devoir attribuer la formation à l'in-
fluence du voisinage de pieds de Juniperus Sabina âgés de 40 ans,
qui ont été transplantés dans l'enclos, il y a 3 ans. M.Germain De-
fresne ne croyait pas alors, continue Fauteur de la lettre, à la fâ-
cheuse influence de la Sabine, et, ne possédant que de jeunes pieds
de cette Conifère, il n'avait rien observé sur ses arbres qui pût
leur être attribué. Mais Tannée qui suivit la transplantation dans
son enclos des pieds déjà forts dont il s'agit, il vit les feuilles de
ses Poiriers envahies par YjEcidium. L'année suivante, le mal
s'aggrava ; enfin, la troisième année, il remarqua, sur les branches
de ces arbres, l'apparition d'exostoses dont la formation le déter-
mina à retirer de cefieu ces mêmes pieds de Junipena Sabina
auxquels il croyait devoir attribuer le mal, en les arrachant même
en pleine sève, au risque de les faire périr. Après l'enlèvement de
ces Genévriers, continue M. Gosselin, les jeunes pousses qui se dé-
veloppèrent ne présentaient pas de traces à!/Ecidiwn.
A la lettre de M. Gosselin sont joints quelques rameaux de
Poiriers chargés d'oxostoses, qui ont été pris chez M. Germain De-
fresne.
4o Une lettre de M. Stelzner, horticulteur à Gand, qui envoie un
travail intéressant sur les Fougères cultivées aujourd'hui dans les
jardins, et qui en même temps communique quelques détails sur
YAralia (Didymopanax) papyrifera, qui lui a fourni dernière-
ment le sujet d'un bon article allemand, analysé dans la Bévue bi -
bliographique étrangère (Voyez le Journal, VIII, 4862, p. 606*608.)
Cette espèce ornementale» intéressante à plusieurs titres, vient très-
mal, dit M. Stelzner, dans les terres argileuses et prospère, au con-
traire, dans celles qui sont légères et sablonneuses. Elle supporterait
parfaitement la pleine terre dans nos départements méditerra-
néens, en Italie, en Algérie, etc.; là sa tige prendrait beaucoup de
développement. L'habile horticulteur qui a écrit cette lettre dit
avoir constaté que les racines de cet Aralia, restant en texte, y
supportent sans en souffrir les hivers rigoureux de la Belgique ; or,
comme la plante reprend parfaitement de boutures de racines, il
annonce qu'il pourrait en expédier actuellement des morceaux de
racines par milliers, jusqu'au mois d'avril, sans pins de diffi-
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— 741 —
cultes ni d'inconvénients que s'il s'agissait de l'envoi de graines.
5° Une lettre de M. Cassan, entrepreneur de menuiserie, à Na-
poléon-St-Leu(Seine-et-Oise), relative au châssis en bois et fer qui
a été présenté, à la dernière séance, par M. Baptiste Fromont, jar-
dinier de M. E. Vavin, et qui a été fabriqué par lui. Dans cette
lettre, M. Cassan fait ressortir les principaux avantages de ces châs-
sis qui, ayant la traverse du bas en fer en T, auront une durée in-
comparablement plus considérable que ceux en bois;ces châssis sont,
d'un autre côté, beaucoup moins flexibles que ceux en fer qui cas-
sent beaucoup de vitres; enfin ils partagent avec les châssis entiè-
rement faits en bois la faculté d'être mauvais conducteur^ du
calorique, le fer n'y étant employé que dans les points où l'emploi
du bois est essentiellement désavantageux.
M. Cassan ayant envoyé trois de ces châssis et demandant qu'on
veuille bien en faire l'essai, MM. Rivière, Gontier etLaizier accep-
tent la proposition qui leur est faite par M. le Président de se char-
ger de cette expérience.
A la suite de la correspondance, M. Guérin-Méneville fait hom-
mage à la Société de deux brochures extraites de sa Revue et Ma-
gasin de zoologie, numéro de septembre 4862.
M. Lobin, serrurier à Groslay (Seine-et-Oise), qui avait présenté
un modèle de support en fer pour palmettes imaginé par lui (Voyez
le Journal, VIII, 4862, p. 620 et 623), demande que la Commission
qui lui avait été annoncée comme devant examiner cet appareil en
place soit nommée par M. le Président. — L'un des Membres du
Comité de l'Industrie fait observer que l'avis formulé par ce Comité
n'ayant pas été adopté par la Compagnie, il y aurait lieu de pren-
dre la Commission parmi les Membres d'un autre Comité. Sur
cette observation, la demande de M. Lobin est renvoyée au Comité
d'Arboriculture.
Les Comités qui ont examiné les objets déposés sur le bureau sou-
mettent à la Société les propositions suivantes :
4o Le Comité de Culture potagère demande qu'une prime de
S* classe soit accordée à M. Goindeau (Alfred), pour ses magnifiques
Bâtâtes, et qu'une prime de 3e classe soit accordée à M. Aube ou,
d'après la demande de M. Aube, au sieur Tagu, son jardinier, pour
les belles racines de Cerfeuil bulbeux qui sont sous les yeux de
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- 742 -
la Compagnie. Il remercie vivement MM. Hardy, fils, et Louesse
pour les présentations qu'ils ont bien voulu faire.
So Le Comité d'Arboriculture propose d'accorder une prime de
2* classa à M. Falluel pour ses Doyennés d'hiver, qui sont d'une
rare beiuté. Il ajourne jusqu'au moment de la maturité son juge-
ment sur les autres fruits qui lui ont été présentés.
Ces propositions sont successivement mises aux voix et adoptées.
M. le Président remet les primes aux personnes à qui elles ont été
accordées.
Il est donné lecture ou communication des documents suivante :
fo Les Fougères considérées au point de vue horticole ; par
M. À. Stelznbr.
2o Description des Poires Duchesse Anne et Jules (TAiroles (Léon
Leclerc) ; par M. J. de Likon d'Airoles.
do Noie sur la Pomme de terre Hardy; par M. Louesse.
4o Rapport sur des fruits de semis présentés par M. Briffant ;
M. Michelin, rapporteur.
5o Compte rendu de l'Exposition de Beaune; par M. Loise.
M- le Secrétaire-général annonce de nouvelles présentations;
Et la séance est levée à 4 heures.
SÉANCE DU 11 DÉCEMBRE 4862.
Présidence de m. Payes.
La séance est ouverte à deux heures.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Président proclame, après un vote de la Société, l'admis-
sion de trois nouveaux Membres titulaires dont la présentation,
faite dans la dernière séance, n'a pas soulevé d'opposition.
Les objets suivants sont déposés sur le bureau :
1° Par M. Lepère, fils, 4 tubercules d'une Pomme de terrt fui
est cultivée dans le Mecklembourg-Schwerin sous le nom de
Wucaher Kartoffel.
M. le Président adresse des remercîments au présentateur et
décide que cette Pomme de terre prendra place dans la collection
de la Société.
2o Par M.Gauthier, horticulteur à Pierrefitte, un Navet de grande
culture, pesant 5 kilog. 400 grammes.
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— 743 -
3# Par M.Gatien, jardinier chez M. Falluel, à Bessancourt (Seine-
et-Oîse), une botte de Persil à grosse racine.
M.Vavin fait observer que ces racines, qui sont remarquables
pour leur beauté et pour leur rectitude, ont été obtenues de graines
données par la Société. Lui-même, ayant reçu de ces graines, les
a fait semer; mais les plantes qui en sont provenues n'ont donné
que des résultats fort médiocres parce que le jardinier les a repi-
quées. Au contraire, le Persil que présente aujourd'hui le jardinier
de M. Falluel a été semé en place et non repiqué, ce qui pa-
raît être une condition de succès pour la culture de cette plante.
Un membre dit que ces racines de Persil constituent un légume
excellent qu'il regarde comme au moins égal, si ce n'est même su-
périeur, au Cerfeuil bulbeux.
4# Par M. de Liron d'Airoles, une Poire Duchesse d'hiver.
5° Par M. Coudais, de Nice (Alpes-Maritimes), \xm Poire très-
répandue à Nice où elle a été apportée de Turin, et dont le pré-
sentateur ignore le nom.
6* Par M. Thierry, archiviste de la Société d'Horticulture de
Caen, une caisse contenant 30 variétés de Pommes et une de Pùire.
Ces fruits sont les uns nouveaux,obtenus de semis et même encore
sans nom, les autres déjà connus et même anciens.
7' Par M. Le père, fils, nommé plus haut, 7 variétés de Pommes
cultivées en Allemagne où elles portent les noms suivants : Gra-
vensteiner , Melonenapfel ou Prinzenapfel, Herbert's reinetenar-
tiger Rambour, Schafsnase, Landsberger Reinette, Himbeer ou
Erdbeerapfel, Danziger Kantapfel.
8° Par M. A. Rivière, jardinier-chef au Luxembourg, un jeune
pied haut d'environ un mètre, vigoureux et abondamment feuille
à'Aralia (Didymopanax) papyrifera, ainsi que plusieurs boutures
en végétation de la même espèce.
En mettant ces plantes sous les yeux de la Compagnie, H. A.
Rivière donne de vive voix des renseignements sur la culture de
YAralia papyrifera. Il y a déjà quelques années, dit-il, que cette
belle espèce, à laquelle son magnifique feuillage vaudra certaine-
ment une place distinguée dans les jardins, était cultivée sans
qu'on eût pu se faire encore une idée de son mérite réel. En sffet,
on la tenait en serre où non-seulement elle ne prend pas un
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— 744 —
beau développement, mais où encore elle n'a jamais que deux ou
trois feuilles à la fois, où même elle est à peu près constamment
couverte d'insectes. Récemment on a eu l'idée de la planter à l'air
libre, en pleine terre, dès le printemps, et aussitôt on l'a vue vé-
géter avec une vigueur extrême et développer en bien plus grand
nombre des feuilles d'une ampleur peu commune. Ainsi dans un
jardin, à Hyères, M. A. Rivière a mesuré une de ces feuilles qui
dépassait un mètre de largeur, et à Paris on en a vu approcher
beaucoup de ces dimensions. Ce nouveau mode de culture a per-
mis de reconnaître la rusticité à toute épreuve de cette belle espèce.
UAralia papyrifera prospère dans les terres les plus maigres,
pourvu qu'on lui donne des arrosements assez abondants. Lorsqu'on
Ta terni en pleine terre pendant la belle saison, on doit le relever
pour l'enfermer pendant l'hiver. Dans ce but, au mois de septem-
bre, on cerne la masse principale des racines avec une bêche, et
l'on verse sur la motte ainsi préparée deux ou trois arrosoirs d'eau.
Enfin du 40 au 45 octobre, avant l'arrivée des gelées, on relève
la plante avec sa motte qu'on introduit dans un pot; on la place
ensuite pour l'hiver en serre froide. Dans cette opération il se
détache généralement des morceaux de racines dont chacun peut
être utilisé [en bouture. La reprise de ces boutures est très-facile.
Il suffît pour l'obtenir de les tenir en serre tempérée pendant 8 oq
40 jours; après quoi le pot qui les renferme peut être relégué sur
une tablette d'une serre chaude, sans recevoir le moindre soin et i
la seule condition d'entretenir la terre humide.
9° Par M. Stocker, coutelier, rue Vieille-du-Temple, 434, à
Paris, un sécateur d'un nouveau modèle, auquel a été apportée une
modification utile, sur les indications de M. Forest. Cette modifi-
cation consiste en ce que, à la base de la lame, a été ménagée une
encoche grâce à laquelle on peut, en dressant des palmettes, cou-
per le fil de fer employé à cet usage. On peut agir ainsi sur un fil
de fer assez gros dont l'épaisseur atteigne jusqu'au no 44.
M. le premier Secrétaire procède au dépouillement de la corres-
pondance qui. comprend les pièces suivantes :
4° Une lettre du Secrétaire de la Société d'Agriculture de Moscou
qui annonce l'envoi des 3 derniers cahiers pour l'année 4864 et
des 9 premiers cahiers pour l'année 4 862 du journal russe de cette
Société.
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2° Une lettre par laquelle M. Gauthier fait hommage de deux
notes qu'il Tient de publier, Tune sur la culture du Fraisier, l'au-
tre sur la culture de l'Asperge.
3° Une lettre dans laquelle M. Alphonse Trony, jardinier au
château des Bordes, par Montlhéry, dit avoir vu, près de Chartres,
un jardin dans lequel tous les Pommiers greffés sur Doucin et Pa-
radis, en yase et en contre-espalier, étaient littéralement couverts
"de Pucerons lanigères, tandis que les Pommiers à haute tige végé-
taient avec vigueur et ne présentaient pas un kbuI de ces insectes.
L'auteur de la lettre ajoute que, pour lui, il trouve un avantage
marqué, afin de débarrasser les Pommiers de ces redoutables Puce-
rons» à en tuer directement autant qu'il lui est possible, à
enlever ensuite avec une serpette les portions chancreuses et cre-
vassées de Técorce sur les points qu'ils avaient le plus fortement
attaqués, et à enduire enfin ces places, à l'aide d'un pinceau, de
coal-tar ou goudron de houille. Par ce procédé il parvient, dit-il,
à détruire presque entièrement le Puceron lanigère.
Un Membre dit avoir appris d'un propriétaire qu'en mettant, en
hiver, au bas du tronc des Pommiers, un anneau d'étoupe impré-
gnée de coal-tar, on a réussi à empêcher que le Puceron lanigère
qui, pendant l'hiver, s'attache aux racines des Pommiers, n'en-
vahit ces arbres au retour du printemps.
M. le Président pense que, si l'on employait un collier d'étoupes
imprégnées de coal-tar, il faudrait mettre au-dessus de* celui-ci
une sorte d'auvent en papier destiné à le garantir de la pluie. Il
ajoute que Sagçret se trouvait bien de préparer avec le coal-tar
une émulsion qu'il lançait ensuite sur ses arbres au moyen d'une
pompe.
II. Forest ne croit pas que remploi du coal-tar soit utile contre
le Puceron lauigère. Selon lui, le seul moyen de détruire cet insecte
éminemment nuisible consiste à frotter les arbres avec une .brosse
rude qui les écrase.
4° Une lettre dans laquelle M. J. de Liron d'Airoles annonce
l'envoi de trois descriptions de fruits et fait hommage à la Société
de sa réimpression dû Catalogue des arbres à fruits cultivés dans
les pépinières des R. P. Chartreux de Parts, réimpression dans la-
quelle il a reproduit exactement l'édition publiée en 4775 de ce
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— 746 —
petit livre très-rare, en la faisant précéder d'une notice historique.
Des remerciments seront adressés à M. de Iiron d'Aixoles an
nom de la Société.
5° Une lettre de H. le Secrétaire de la Société d'Horticultfire de
la Mayenne accompagnant l'envoi d'un journal de Laval dans
lequel se retrouve le compte rendu détaillé de l'Exposition hor-
ticole qui a eu lien dans cette ville, au mois de mai dernier.
6° Une lettre dans laquelle M. Palmer, de Versailles, rapporte
une observation faite par lui sur les fleurs du Mamillaria loriccta
dans les étamines desquelles il a remarqué un fait curieux de
motilité sous l'influence d'une irritation légère.
A ce propos, M. A. Rivière dit qu'il croit avoir vu des exemples
d'une pareille irritabilité dans les étamines des Echinoçactus Oi-
tonis et mammuîosus.
V L'annonce d'un cours public et gratuit d'arboriculture que
M. Carrelet ouvrira le 4W dimanche de janvier 4863, dans son jar-
din, rue de Vincennes, 54 , à Montreuil (Seine), et qu'il continuera
les dimanches suivants, jusqu'à la fin du mois d'août, i la même
heure. Le dernier dimanche de chaque mois sera consacré à la
visite des espaliers les plus remarquables que renferment les ja>
dans de Montreuil.
M. Neumann, dans un discours aussi remarquable pour les pen-
sées que pour la forme, adresse i la Société des remerciments pour
l'échange des publications avec la Société impériale et royale d'A-
griculture de Vienne qu'elle s'est empressée d'accepter.
H fait ressortir toute l'importance que doivent avoir les relations
qui s'établissent chaque jour, non-seulement dans le même État,
mais encore d'un État à l'autre, entre les diverses Sociétés occupées
de travaux semblables ou au moins analogues. Il exprime l'espoir
que ces bons rapports réciproques, non-seulement favoriseront le
développement des connaissances humaines, mais encore contri-
bueront à rendre de plus en plus rares ces luttes entre les peuples
qui tournent toujours au détriment des arts et des sciences.
AL Neumann reçoit, après ce discours, les remerciments et les
félicitations de M. le Président.
Les Comités, après avoir examiné les objets déposés sur le bu-
reau, soumettent à la Compagnie les propositions soi vautes :
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— 747 —
4° Le Comité de Culture potagère propose d'accorder une prime
de 3' classe à M. Gatien pour ses belles racines de Persil, et de re-
mercier MM. Gauthier etLepère pour leurs présentations.
&• Le Comité d'Arboriculture demande que des femerclments
soient adressés aux présentateurs d'objets rentrant dans ses attri-
butions. Il déclare : que la Poire envoyée par M. Gaudais lui est
inconnue* et qu'il ne peut en apprécier le mérite, parce qu'elle est
trop mûre; que parmi les Pommes allemandes présentées par
M. Lepère, fils, une est bonne .(Gravensteiner), deux sont assez
bonnes (Melonenapfel et Landsberger Reinette), une n'est pas
bonne (Danziger Kantapfel) et les trois autres sont déjà trop avan-
cées; que l'envoi fait par M. Thierry a beaucoup d'intérêt, et que
les fruits qui le composent seront examinés à mesure qu'ils mûri-
ront ; que la Poire Duchesse d'hiver envoyée par M. d'Airoles sera
conservée jusqu'à la parfaite maturité; enfin que le sécateur de
M. Stocker lui semble être un instrument d'un bon psage.
Ces diverses propositions sont successivement mises aux voix et
adoptées. M. le Président remet la prime accordée à M. Gatien
absent à une personne qui veut bien la faire parvenir à celui-ci.
M. le Président avertit la Compagnie que l'assemblée générale
pour l'élection des fonctionnaires de la Société sera tenue le mer-
credi 24 de ce mois, à h heure, le jeudi 25 étant.le jour de Noël.
—En même temps il engage les personnes qui désirent faire partie
d'un Comité à se faire inscrire avant le 34 de ce mois, jour où les
listes seront closes.
M. le docteur Aube demande et obtient la parole pour faire
connaître les résultats de l'examen auquel il a soumis les rameaux
de Poirier que M. Gosselin avait présentés dans la dernière séance,
comme offrant des exostoses attribuées à l'action de YASddium.
M. Aube pense par analogie que ces excroissances creuses sont dues
à la piqûre d'une Cécidomye. Cet insecte détermine fréquemment
la formation de galles sur les Ronces et les Framboisiers; mais il
n'avait pas eu encore occasion de le voir attaquer les Poiriers.
Le mâme Membre relève une assertion hasardée, selon lui, qui
se trouve dans une note de M. Desprez relative à la destruction
des Courtilièfes insérée dans l'avant-dernier cahier du Journal
(voyez le Journal, VIII, p. 645). Il est dit dans cette note que la
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— 748 —
Goiurtilière couve ses œufs ; or. un animal quelconque ne conte «s
œufs que pour l^s réèhauffèt', et la Courtilîère, en sa qualité fin-
secte, c'est-à-dire d'animal à sang froid, se trouve i une tempé-
rature très-pfobableipent inférieure à celle de la terre dans laquelle
elle creuse son nid. On ne conçoit donc pas pourquoi el}e cou-
verait ses œbfs. ' :> *' .'
M. A. Rivière communique à la Société tes observations qu'il a
faites, l'été, dernier, à Byères, sur les végétaux qui* profèrent &
pleine terre dans «œcte localité privilégiée. Ces observations inté-
ressantes seront réunies par lui dans une note écrite qui pourra
trouver place dans le Journal. , .
M. le Secrétaire annonce de nouvelles présentation» ;
Et la séance est levée à 3 heures et demie. -
NOMINATIONS..
StARCE DU tf7 N0VB*B*E'48M.
MM.
4 . Babih, marchand graintavplace du Change, 4, a Lyon (Rhône) rpii*
sente par MM. Loise, père et fils. < •■ .»• °'
*. Martin (Jean), jardinier chez M^Passy, à Gisora (BureV; par MM» Pif*
et Pépin. - m ... ,r • •••....
3. Sébastien (Louis-Jule^) ,v jardinier au château 4e ,CheptaixwriUft> F*
Àrpàjon (Sëine-èt-Oîse) ; par tfM. Gontier père, et Soucieux.
SÉANCE DU 44 DÉCEMBRE 486J.,, „, yJ}/
MJ|V ,,,,..- ,., .v. . . * • / .'*«\ *****
4 . Bertin (Louis-Edouard), place de Courcelles, 4 (BatignoBëslÇ^Piniî
p^'MMp F0re«t et Buohelet. •■■ i ^T * ^,
2. I^&EiiT-RicBMD» bouktaW de» Italien», 48, à Parls}$ar Af. Boa»»
duval et Rivière.
3. Piel (Frange»), jardinier chez' M. Lèclerg, à Ttàufllfe-rirA^ftti-
vados) ; par MM. Posth et Mellet. ' J ; > t*'*8' ,
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— 740 —
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
SÉA9CE8 DU MOIS DE DÉCEMBRE 4862.
Agriculteur praticien (40, 25 novembre et 40 décembre 1862). Paris;
in-8*.
Ami des Champs (décembre } 862). Bordeaux; in-8°.
Annotes de V Agriculture française (30 novembre 4862). Paris; in-8°.
Annales de la Société d Agriculture du Puy (tome XXIII, 4860). Le Puy;
in-8* de 229 et clxii pages.
Annales de la Société d Agriculture de la Charente (avril» mai et juin
4862). Angoulême;in-8°.
Anna/es de la Société d Horticulture de la Haute-Garonne (juillet et août
4862). Toulouse; inn8v
Annali dAgricoltura (Annales & Agriculture rédigées par le Dr Gaétan
Càhtoni, n°» 22 et 23). Milan; inr8°.
Annuaire de la Société d Horticulture de l'Ain (4863). Bourg; gr. in-48
de 420 pages.
Apiculteur (décembre 4862). Paris; in-8°.
Atti délia Société di Acclimazione (Actes de la Société d'Acclimatation,
tome II, n° 8). Païenne; in-8°.
Bulletin agricole du Puy-de-Dôme t*out 4*62). Clermont-Ferrand;
in-8©.
Bulletin agricole de Brioude (novembre 4862). Brioude; in-8°.
Bulletin de la Société académique d Agriculture de Poitiers (novembre
4862). Poitiers; in-8°.
Bulletin de la Société d Agriculture et dHorticulture de Vaucluse (dé-
cembre 4862). Avignon; in-8°.
Bulletin de la Société d Agriculture, etc., de Poligny (3* année, 4862).
Poligny; in-8°.
Bulletin de la Société d'Agriculture de la Mayenne [V trimestre de 4862).
Mayenne; in-8°.
Bulletin de la Société protectrice des animaux (novembre 4862). Paris;
in~8°. .
Bulletin de la Société d Encouragement (octobre 4862). Paris ;'in-4°.
Bulletin: de la Société impériale zoologique d Acclimatation (octobre 4 862).
Paris; in-8°.
Bulletin de la Société d Horticulture d'Eure-et-Loir (avril à septembre
4862). Chartres; in-8°.
Bulletin de la Société impériale dHortusulture du Rhône (septembre et
octobre 4'862). Lyon ; in-8°.
Bulletin de ta Société dHortkulture des Ardennes (novembre 4862).
Charleville; in-8°.
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— 75<r—
Bulletin de la Société d'Horticulture de la CèfatfOr (juillet et aoûUSÔÎ).
. Dijon ;in-8°.
Catalogue des arbres à fruits cultivés dans les pépinières des R. P.
Chartreux de Paris, 4775, publié par M. J. de Lrao» d'Aiboles.
pavec un avertissement et une Notice historique. Nantes; 4861;
in-48 de xv et 82 pages. _
Courrier des familles (4 et 40 décembre 4864). Paris; feuille in-4#. f
Die Cultur des Hopfens in Nieder-Oesterreich (Culture du Houblon dm
la Basse-Autriche; par M. F.-W. Hofmahn). Vienne, 4861;
in-8° de 84 pages.
Economa rurale (V Economie rurale et le Répertoire et Agriculture réunit
nH 22 et 23 de 4862). Turin; in-8o.
Feuille du Cultivateur (27 novembre, 4, 44 et «48 décembre 4862).
Bruxellesi în-8°. .
Gartenflora (Flore des jardins, journal mensuel, dirigé par le docieur Ed.
Regel; noi de juillet^août, septembre et octobre 4 862) . Erîangeo
gr. in-8%
Hamburger Garten- und Blumenzeitung (Journal de Jardinage et detto-
ricuHure de Hambourg, rédigé par M. Ed. Otto; 42* cahier de
486*).' Hambourg; in-8o.
Horticulteur français (août, septembre et octobre 4862). Paris; ia-8'.
I Giarâxni (Les Jardins, journal d'Horticulture rédigé par un amateur b
fleurs; novembre 4862) . Milan; in-8».
Illustrirte GartenzJeitung (Journal d'Horticulture illustré, publié pari
Société horticole. Flora ; éditeur responsable Y. Karl Muun;
. n* d'août 4862). Stuttgart; gr. in-8#. ;
Institut (26 novembre; 3, 40 et 47 décembre 4862). Parts; feuille ln-4*.
Journal of HoriïàilûiTt: (Journal (TE^.tiéuHÙre rédige par MM. «EOta
, W» Johwsok et, ROBE»? Hoto» % t>f 16, *a décembre 4*6))*
Londres ; in-4d» ' '•>,...
Journal d'Agriculture de la JC6te~$Or (octobre 4862), Py#n; ïn&.
JouT^}d^riopttur$ du mifidela Jtfawç (po^mbre, 4 $6 2). Toukw»;
in-8».
Jourryd de la Société, centrale d'Agriculture de Belgique (nwtiakre 46#
Bruxelles; in-4o. -.,-;. . o ; .'.
Journal d Agriculture^* rwse); cahiers <>* h% de 4$6M s\ M* 48*1
. ,^r\ cMysçouf in^p.(. t ,, . ,,., ,,.,!...»„. V.L.*...
Lan4wr,th$çhaSttiçhe$ ÇektrafblatL (Gazette centrale d' Agriculture; W 1 à
•;I r4*4et;4^6?)f.C^l8rtt>e-, in-8o,
flfaispn ctf cam#0{#w (t,cr décembre 4862). Paris; ia-4*. •
Mémoires de la Société imparte d'Agriculture dAngers <4 «aoierc &
ç . ., 4861)^ Angers; iu-8% . <
Mémoires^ la Société j^flériq^ (Ç^ûrfciijtere de Doua* (tome VI, 4«*
4864). Douai; in-8o.
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— 75Î —
Plantes nouvelles de semis obtenues dans rétablissement de M. J.-B. Reh-
datler, à Nancy (Meurthe), disponibles an 4 w janvier 4863.
Nancy ;«broch» in-8° de 8 pages.
Programm fur die Wein- und Obstbaumschule in Klosternenburg (Pro-
gramme de VEcole de Viticulture et & Arboriculture de Kloster-
nenburg). Vienne; 4860; in-8°. de 28 pages.
Reisen in den Sûden von Ostsibirien. . . Botanische Abtheilung (Voyages
dans le sud de la Sibérie orientale, partie botanique ou Flore de
la Russie à Test de l'Altaï; par M. Ed. Regel; vol. I, 2« livr.).
Moscou; 4862; in-8°.
Revue agricole et horticole du Gers (octobre et novembre 4862). Auch;
in-8°.
Revue horticole (4tr et 46 décembre 1862). Paris; in-8°.
Revue du monde colonial (45 décembre 4862). Paris; in-8°.
Science pour tous (4, 44 et 48 décembre 4862). feuille; in-4».
Société d'Horticulture de Meîun (42® bulletin de 4862). Melun; in- 8°.
Sud-Est (novembre 4862). Grenoble; in-8*.
The Florist and Pomologist (Le Fleuriste et Pomologiste, Journal men-
suel avec figures coloriées, rédigé par MM. Robert Hoçg et John
Spencer; cahier de décembre 4862)». Londres; iq-80. ,
\erzeichmss. .. ( Catalogue des Expositions 39* et 44 e tenues par la Société
I. R. d'Horticulture de Vienne). Vienne; in-8°.
Wochenschrift... fur Gaertnerei, und Pflanzenkunde (Journal hebdoma-
> daire -d'Horticulture et de Botanique, rédigé par M. Ch, Koch
(n" 47, 48,49>. Berlin; in-4V
ZeUschrift des landwirthschaftlichen Vereins in Bayern (Journal de la
Société d'Agriculture de Bavière, décembre 4 862). Munich; in-8°.
De )& part de, la Société I. R. d'Agriculture de Vienne.
Allgmeine LanfaundFmtwirthschaftliche Zeitung (Gazette générale d'A-
griculture et de Silviculture, publiée par la Société d'Agriculture
de Vienne' fet rédigée par le prôf. docteur Joseph àbenstein,
AV anbéei flw 4 à 34, 4 •' janvier au 4 *r décembre 4 862) . Vienne
(Autriche); gr. in-8«. *
Amitiéher Bericht... (Rapport officiel sur la fête du Jubilé cinquantenaire
célébré en mai 185*7 par la Société I. R. &Abrteultore devienne).
' •>"'• Vienne; 4858; gr. in-8*. de xt* et 556 pages.
Darstellung der Grùndxmg und Entwickelung... (ExjpoÉè' dé1 là' fondation
' "■•»** du développement de laSodétéï. R. ffAgriètntim de Tienne,
en Album publié à l'occasion dtf jubiïé Cinquantenaire célébré par
cette Société). Vienne; 4 gr^in^g* de 1 et 336 pages, avec plu-'
•* '«leurs planches, tableaux et une carte.
Niederœsterreichs Eichenrinden... (Ecorçemeni des chênes dans là Basse-
Autriche \ par M. Joseph Vesselt). 'Brôch. gr ïn-é*' de <8
pages. - : ™.'l '
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— 75î —
Personal-Stand der K.K.Landwïthschaft-Qesdlschaft {Liste de»i
bres de la Société I,B. d'Agriculture de Vienne, en mars tStà).
■' Bfoch. gr. in-8° de 25 pageg.
Statuten der K. K. lAtndvnrtheckitft-B&eUsehaft (Statuts de la SéôMtl.
A* <T Agriculture, de Vienne). Brocfc, in-8»de 44 pages.
GORAESPONSANGË.
Lettre de M. Fa. Raxher.
VenaiUea, 29 novembre 4862.
Monsieur le Secrétaire-général,
Permettez-moi de vous signaler un fait, déjà peut-être observé
par quelque autre cultivateur de Cactées que moi, mais que je n'ai
jamais encore vu signalé dans aucun ouvrage. J'entends parler
de la puissance de mouvoir ses étamines fà l'instar da Spar*
mannia africana aux étamines si irritables) que possède une 'des
plantes de cette nombreuse famille.
Au mois d'août dernier, un Mamillaria loricata, planté très-
voisine du radians, me donna plusieurs fleurs. Ces fleurs iarges
de 7 centimètres, d'un beau jaune-paille, ont les étamines (ï filets
pourpres surmontés d'anthères jaune d'or) dressées verticalement
ënîaisceau autour du style, qu'elles cachent entièrement'.' Ayant
1 eu occasion, pour compter les lobes du stigmate, d'écarter quélimes
étartrinès avec la pointe de mon crayon , je vis avec étonnèrent le
cercle entier des étamines se coudhetàimultanément presse Ùàns
urier 'direction horizontale sur lacorotle. Elles reslèrerft àBàWes
assez longtemps, mais dans à peu près une heure elles atàtlént
' repifis lébr position primitive. — Je renouvelai 3 fois l'exigence
T" avec le nième succès, sur la même fleur et sûr deux autres imame
dotm'a fà même plante. Il n'est guère présumable que ceOe plante
Jllfe(ililla^steiiie 'de toute la famille1 qui possède cette prbpnéféî1—
11 tependanl tous les essaie que je m'empressai de faire sur mus de
^?(j êsn^r'<^ Màmillâires, Èchïnôcactes^tiiOT^ ,e^c,
'*' qui étaient en fleurs à la même époque, dans" la même rangée de
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— 753 —
bâches, restèrent tous sans résultat. Parmi les plantes sur les-
quelles je as ces essais, il"y en, avait plusieurs qui sont rangées
dans la même section que le Man\illaria loriçata par JfliPrince de
Salm, telles que Jttisphatelata, êùrnlie, etc;, éto., ainsi quhin
pycnacantha* et 2 elepkantidént dotat les fleura 'sbnt1' tellement
grandes que le moindre mouvement n^eùt jpu échapper à l'œil nu.
Veuillez, Monsieur, etc.
NOTES ET MÉMOIRE
Discotras dh M. Neïïmann, db Vienne (Autriche}.
Messieurs, „ <• U
Dans la dernière séance fai #u l'honneur de reçielt^ à^I.y^e Se-
crétaire-général un spécimen d'un journal traitant 4e Vagricpl-
4ure et de l'économie forestière. J'ai eu égalerçiej4 l'avan^se, de
. vous proposer de vouloir bien commencer un échçiçge , réciproque
des publication^ avec la Société Imp. R* d'Agriculture de V^Qne,
parce qu'un pareil échange existe déjà depuis quelques, apnées
^yec.nolpe Société d'Hqçticultuire. , . 1§, r, ,,, f, .,, ,/
Vous avez été $ssea aimables pour accepter cette progQsif^n d'un
fommup accord el je vous en, repartie sine^re^iijtj.je.gîH^erai
toujours l'agréable souvenir que m'a dOQoé AI* l^^résidçpt,.. (
J'ai écrit de suit^ à MAL les profe$s^u^s, FuçIweV Béer» Secré-
taires de nos deux Sociétés, en . même, temps qu'à M- le^ professeur
Arenètein, rédacteur en chejE j}p:^<^i1/c^^v.^p^j^Uter
l'échange des publications... .,;,.»;. ■•*. : ).(,.? m. «
La r^poûs^ que j',ai reçue depuis. (Xtl^^pc^jji^oflRç^^^gfj^le
occasion d'exposer dçvant yQus.lss copsid^fa^oçs^s»^^^:,. ; ,
Messieurs/ ^ commyt^ voudrais
établir ou renouvelés entre Içp diverses ^.Çgqjétés^/le Paris et
1 d^ Vienne auront, je m'en (latte, d'e^llep^rré^^ dans l'ave-
nir/Notre siècle réclame im^^^ipient^^^r^iiie intime
~entye toutes les nations. Si dans ÎWiqjUîé lef fjom^^ants paient
éèu± qui gouvernaient le mon^|sij^aj^^^^oa admirait
les croisés et les chevaliers qui versaient leur sangpour la défend
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— 754 —
de la religion et lie l'honneur, aujourïliui ce sont Tassociàtioû et
tes intérêts matériels qui régissent le monde.
L'origine des vraies richesses est la production des valeurs pre-
mières, ftous lie sommes plus dans l'enfance 9e l'économie jpoli-
tique; ces grandes opérations financières du dix-huitième siècle
ne sont pas assez avantageuses pour être recherchées; non,. il nous
faut développer les trésors du sol parle travail de l'homme.
Ce ne sont que l'industrie et la production naturelle qui consti-
tuent les sources perpétuelles de l'aisance ; le commerce n'en est
que l'auxiliaire.
. Je vois dans les Sociétés d'Agriculture et d'Horticulture les
instruments tas plus nécessaires pour la production naturelle;
ces assemblées sont celles où se réunissent les plus éminents
cultivateurs; elles sont les institutions d'où tous les progrès pra-
tiques doivent sortir et rayonner parmi la population agricole
elles forment pour ainéi dire les foyers delà production des bùos.
Permettez-moi, Messieurs, de vous soumettre «n même temps ose
autre réflexion. Vous connaissez tous les grands succès que frodui»
sent d'une part l'harmonie intime et de l'autre la division du travail;
vous connaissez ces succès par la vie piptiquesi bien qu'il me pailtt
inutile de vous en entretenir longuement .Vous avez le Crédit foncier
et le Crédit agricole comme modèles de l'association ; en outre, vous
avez aussi vos spécialités entre MM. les cultivateurs mêmes cornue
modèles de la division du travail.
Veuillez combiner ces deux idées, les appliquer également lux
grands États de l'Europe et vous avouerez que c'est une condition
inévitable pour le bien-être de tous, qu'ils se partagent d'après
leurs qualités, leurs forces naturelles en certaines branches de U
production, et qu'ils échangent toujours d'un bon accord lairs
produits. *
Sully disait un jour à Henry IV « que Dieu' avait créé les pays si
diflfëferfts pour 'forceriez nations ù des rapports réciproques. » — Je
crois ique note pcaiyofls dire à présent : pour forcer les mitons*
la paix.
ie 9ute*àr que c'etftun des buts les plus importants desSodêtfe
d'engager aucfeeésivetnent leâ rapports internationaux,^ comment
ym? teà* prbgfôs et Ifes découvertes qu'on fait ;dams im.pffjs ,«*
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- 7à5 -
autre? pays, et de- s'aider réciproquement dans les sciences et là
pratique. l ,
J»e premier pas pour une telle communication est l'échange des
publications des journaux, qui rendent compte des séances et des
Expositions, qui font naître tant d'idées nouvelles et qui publient
dés inventions nombreuses.
C'est avec une grande satisfaction que je vous annonce que Je
Secrétaire-général de notre Société d'Agriculture m'a envoyé pour
vous un exemplaire complet du Journal de 4862, puis l'album, les
statuts, la liste des membres et différentes autres publications qui
armeront, je l'espère, dans quelques jours, et que j'aurai l'avantage
de vous remettre.
Puis il m'est agréable de vous donner ici les catalogues des Expo-
sitions de la Société d'Horticulture de Vienne faites en 1 862, et le pro-
gramme delà 42e Exposition qui aura lieu au printemps de 4863.
Si le temps le permet et si je n'abuse pas de votre bienveillante ai*
tention, j'ajouterai quelques observations que je dois pour la plu-
part à M. Béer, que vous connaissez probablement comme cultiva-
teur d'Orchidées et comme un zélé botaniste qui travaille avec
• une infatigable. activité pour la prospérité et l'accroissement de
notre Société .
D'abord je prends la liberté d'appeler votçe attention sur les
primes qui* sont indiquées au crayon rquge dans le programme»
Vous verrez qu'il y a des médailles en vermeil qu'on décerne pen-
dant toute l'année aux cultivateurs qui produisent; en Autriche des
plantes nouvelles et utiles, soit qu'ils atteignent ce résultat par
la fécondation artificielle, soit qu'ils obtiennent des variétés pou- ,
velles jpar desprociédés différents. .
Vous verrez également qu'on a promis des prix pour les six
années prochaines aux jardiniers-fleuristes qui sauront ttan$JÊor»ej
la couleur des fleurs par un mélauge de substances chimiques à la ,
terire ou de tpute autre manière. .
Cet encouragement excitera les cultivateurs à faire des estais* N\
ils connaîtront l'effet des diverses macères .pour Ja prospérité $t
. l'accroissement des plantes,; et la jpratiq*ô qu'ils- se procu?6Bw£(j
se&'d'un avantage incontestable pour, la .culture en $é aérai ;»:ik,,,
pcftftoni faite accidentellement des découvertes utiles à la stpqace*
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— 756 —
Enfin, Messieurs, vous trouverez dans ce programme qu'il y a
des prix pour lesquels les marchands de fleurs seulement concou-
rent. Cela s'explique de la manière suivante : on a remarqué chez
nous, dans les marchés, que les fleurs ordinaires ne sont pas d'an
Choix varié et coûtent très-cher; or, il est avantageux pour la vie
domestique et môme pour la moralité des hommes d'avoir les
appartements ornés parles filles odorantes de Flore. On cherche donc
à exciter une plus grande concurrence pour en avoir à des prix mo-
dérés, et on espère que la distribution de primes sera un bon sti-
mulant.
Permettez-moi, Messieurs, d'ajouter encore quelques paroles sur
l'activité de notre Société, en dehors de ses Expositions régulières.
On a décidé récemment qu'on prierait Son Exe. M. le Ministre
d'Agriculture de-déserner des primes impériales pour les travaux les
, plus remarquables en horticulture. Ce3 décorations de l'État produi-
ront encore plus (Teffet que les médailles d'une Société privée.
M. Béer a fait un plan qui est déjà approuvé pour l'établissement
d'une école de jardinage; on fait également, au jardin provisoire de
notre Société, des expériences sur l'acclimatation des plantes exoti-
ques et même des essais avec divers engrais,animaux et minéraux;
nous vous en communiquerons les résultats aussitôt après la pu-
blication. Je vous annonce que notre Société est en train de con-
struire un grand palais d'Exposition presque au centre de la ville.Sa
Majesti l'Empereur François-Joseph, dans sa munificence royale, &
fait présent d'un terrain de 3800 toises carrées (environ deux hec-
tares et demi), valeuf de plus de deux millions et demi de francs.
Les plans pour ce vaste bâtiment sont déjà achevés ; il sera construit
en style mauresque et contiendra des salles d'exposition, dçs mu-
sées, la biblipthèque, un amphithéâtre et les bureaux.
M. Béer sç propose de vousenvoyer une copie du plan lithographie.
Il m'écrit entre autres choses la nouvelle fort agréable queirsomme
de 750,000 fr* qu'absorbera la construction de l'édifice est complè-
tement souscrite par les membres delà Société.
Messieurs, rAutâchp a l'intention de faire unft ^position uni*
venelle d'Industrie en ^ 863. (A cette époque le Palais de la Société
d'Horticulture sera achevé. Permettez-moi de tous faire, au nom de
la Société, une invitation & cette grande fête internationale. Voui
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y serez bien accueillis par vos confrères, par M. le Secrétaire et par
tous les membres de notre Société.
Liste des Orchidées oui okt tlecpi pans les ferres ru j4$d?n
du Luxembourg pendant les mois de novembre et de pécem-
dre 4 8C2. (Note remise par M. A. Riyièrb).
>l \:
Angrœcum distichum
— eburneum.
— bilobum.
Anœctochilus setaceus.
Atractocaulon parviflorum
Bletîa havanênsis.
Brassavola Perrinii.
— venosa.
— grandiflora.
Bolbophyllum incurvmm
— cocoinum.
Burlingtonia candida.
— Yenusïa. <
Cypripedium barbatum.
— insigne.
Cymbidium sinense.
Calanthe veratrifolia.
— vestita (Preptanthe) ; les
[2 variétés.]
Co&logyne speciosa.
Cattleya Lindleyana.
Dossinia marmorata. ■
Ejtfdendrum equpitans.
— radiatum. .
.— iiagransi •„,
— — ■. minu?- .,
— irtnbellatuph ,
: — floribuudum
— coçhIeatafn#
— bfliàré;
Hknarte
Lepantbes cochle'arifolîa. '
Lœlia Scbilleriana splendens.
— pedunculata. '
Lycaste macrophylla.
Malaxis CFausseniaua.
Maxillaria atropurpurea*
— luteo-alba. . j
— lineata. , 1
— picta.
— — major.
Odontoglossum bictoniense.
Oncidium Lindenii. .
— ampliatnm.
— — ■ majus.
— Cavendishii.
— paucifolrora. «
— macolatuffi.
PhalfcnOp^ wea (eque^w).
Polystaqliya. luteqU. , , {t
Phajus grandifolius. , , , { .
Bodriguezia secunda. ' ^
Sophronitis cernua.
Stanbopea Wardii.
. ^ . r . . »' ici <»Lvt£ i/^i
n2
Saccolabium vïoladèâttL8 xi -'
Sobràliaflècora/'"1 ,J ■/*'*
Triclidpîllà!-tertilft"i,*-LW!
1 VahdalflbWor:. •»!'•' »'iniî
-^ ltwl}ur^lH«jvC^iBûle*.
XyleMtœïis<^aieiï6<lfa«tlteria).
ZygqpfetaiitfA Hl«fe«5feeM
t: -, l\ y<l?\ (i^HhUirdnlbdl/oaisv
*i;o/ .olsuviliainlQ
./j/llfly «*M:V> l IlOlÎBJÎYIIIônU fàlèio
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— ça» —
1 Note sur la Pojqœ m t*b»e Habw;
...... i
Par M. Louesse.
A une époque qui n'est pas encore bien éloignée de nous, celle
où la maladie de la Pomme de terre sévissait avec le plus d'intensité
et menaçait de détruire cette ressource du pauvre, de nombreux
semis furent1 entrepris dans le but de conjure» le toal. On espétfeft
par ce moyen et à l'aide de graines tirées de localités lointaines oè
la maladie fût inconnue, obtenir des tubercules exempts de toute
espèce d'altération. Malheureusement cette prévision ne s'est pAS*
confirmée, puisque toutes les variétés ainsi obtenues ont été plusoû
moins malades ; ce qui nous démontre d'une façon pérempttrite
qu'aucune variété, quelle qu'elle soit, n'est à l'abri de ce fléau, et
celadans de certaines proportions et suivant la nature des terrains.
C'est de cette époque si désastreuse que date l'apparition de là
Pomme de tecre Hardy et celle d'un certain nombre de bennes
variétés dont plusieurs sont restées dans la culture et dont j'ai rt
plus d'une fois occasion d'entretenir l»Société d'Horticulture^
Notre excellent et zélé collègue M. Hardy, père, comme beau-
coup d'autres personnes, a pu, à l'aide de grainfiSidistribuéespar les
soins du Ministre de l'Agriculture, faire quelques semis qui lui ont
donné un certain nombre de variétés parmi lesquelles il a fait
choix d'environ quatre-vingt présentant les tubercules le mieux
conformés, afin de les étudier à son aise, fl eàl arrivé ensuite, par
une , comparaison suivie et par des épurations successives;, £ ft'ep
conserver qu'une seule qu'il n'a cessé de, cultiver et de prqpagflfc
C'est sur cette dernière, dont il a bien voulu ip^ gratifiée,,. jpifijêj.
crois devoir dire, içigue^ques mots. . . - -,, .
Le caractère qui distingue la Pomme de terreJEJardy consiste dajffyi
des tiges, nombreuses, qui ne dépasseut pas la hauteur de 50 centime
dans une terre légère ; j'ai compté jusqu'à vmgfcnjinq de ces ti^fo
sur une seule touffe* JLaplpte fleurit peu, mai^.ejle produit, ftnp
énorme quantité fe JuJ^miles qui font ramassés au pfcffrBKW*!»
toutes celles $ue j'ai été à même d'essayer, (4fns cçs denjjijp
tepigs, c'est j la j^rié.0 Ja, pjus productive que je ^onuaiss^j ilj& w i
arrivé souvent ^e, compter, jus^u'p, cinquante Jtaij^uiegj dgM'iW*.!
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— 759 —
touffe, et il n'est pas rare d'y en trouver de 35 à 40 pour peu que
la terre ait été suffisamment amendée! /
La forme du tubercule est ovoïde ou obronde, régulière, un peu
plus grosse vers un bout que vers fautre, aplatie, d'un volumB
moyen ; l'es yeux y sont peu. apparents ; la peau est d'Un jaune
pâle légèrement roàé; les germes- spot de cette couleur, mais avec
une teinte beaucoup plus intense- Ce qui distingue avant tout
cette excellente Pomme de terre, c'est la finesse et la qualité* de sa
chair qui dépassent de beaucoup celles des autres variétés connues,;
et qui ta placent au premier rang comme pomme de terre pour la
table; elle est d'une cuisson prompte* et facile,. ay«ntagfe inappré-
ciable quand il s'agit de l'employer dans les ragoûts*
En somme, la Pomme de terre Hardy est une des. meilleures que
je connaisse et une de celles dont on doit le plus recommander la
culture; je me fais un plaisir d'en déposer sur le bureau un cer-
tain nombre- de tubercules, pour qu'ils soient distribués entre ceux
de nos collègues qui voudront en faire l'essai, avec prière d« yous
rendre compte des résultats de la culture qu'ils en feront.
Description d* cinq Poires
Par M. J. de LipoN d'Aibolçs. [
b
f • Pbire, Duchesse Anne* • , , >
L'arbre est vigoureux et fertile ; il 'paraît devoir être propre ^ la
«ulfore des jardins, ta haut-vent et à la pyramide-; il u*a été griffé* '
qu%i'»torane'de*$ftSL ' ,
Fruit mesurant en bauteur % centimètres «ir 6 da diamètre.
Pédoncule ligne*», vert, ombré <fo btdû, plus fort à^attacbe^ long(
4e $0 millimètres, placé un peu obliquement dans une cavité irré-
fpflttre'etpeupTQfoade. }
Calice grand, à divisions bruiea; ootouneuèes; inégales en graa-
4w, imbriquée*, (lacé date uri^ cavité large et basse! ! " '
tyiearpti *ude, tfert foncé, toMort^etfeltatgé fa rôuitïe, s'éi^
elafettfmfiat tetortowp à Immaturité, doot îtousis aaj^ons précis^
le mmetxt: ~ C'est le iâ'octdfat i Mlli|ufe iibiià avoni pu flègc&i1'
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— 760 —
cette Poire, à son premier rapport; mais l'exemplaireque noos
vions à notredisposition avait été piqué et a dû mûrir très-préma-
turément; nous croyons pouvoir prédire qu'elle sera d'une bien
plus longue conservation. Voilà, au reste, notre appréciation pte-
mière que nous avions voulu suspendre jusqu'en 4852; mais tous
les fruits sont tombés successivement cette année avant leur déve-
loppement. La chair est très-fine, tassée, beurrée, fondante ; l'eau
est suffisante, très-sucrée, vineuse et parfumée.
Ce joli fruit, en forme de calebasse allongée,est un des gains issus
des semis faits en 4840 par- M. Jacques Jalais, jardinier à Nantes.
M. Jacques Jalais, se proposant de mettre cette variété en vente i
l'automne de 4863» avec le Beurré Jalais et la Poire Cbaigneau,
nous a demandé d'en publier la description.
2° Poire Jules d'Airoles (LÉOfl Leclerg).
Arbre de forme pyramidale, vigoureux, fertile; bien également
sur franc et sur Cognassier ; facile à diriger sous la forme qu'on
vent lui imposer.
Fruit très-variable dans sa forme, mesurant, en moyenne,9 cen-
timètres sur 8 de diamètre. Pédoncule fort, ligneux, cannelé, pres-
que droit, de couleur rouille foncée, long de 45 à 20 millimètres,
placé un peu de côté dans un très- petit enfoncement. Calice irré-
gulier, à divisions roides, un peu charnues, jaunâtres, longue* on
très-courtes, dressées ou repliées sur le centre , placé dans une carilé
très-irrégulière de profondeur et assez large.
Épicarpe gras,- vert très-clair, brillant, fortement chargé de tixn
clair, jaspé et maculé de vermillon, jaunissant et s'éclaira***
beaucoup à la maturilédont l'époque ordinaire va jusqu'en février
et toars : l'aspect dtf fruit est alors des plus agréables*
Loges séminalestrès-alldngées ; pépins rares; gros, courts, htm
foncé. Chair irès-fine, très-fondante, blanchâtre; eau abencfcnta,
bien sucrée et d'un patfom agréable.
Cette belle variété fait partie des gains posthumes dé M* U*
L&loft; de Laval; elle a été trouvée parmi les sepisJaitatojuM
houotable amateur, acquis par M. Français Butin, pépiniêrislfl*
I^l(Mafy*w^f cîestim&ûifcU*st«m5*qtt^eB«r«l^^
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— nw —
sa qualité et pour l'époque tardive jusqu'à laquelle, nous a-t-ott
assuré, il peut se conserver dans les années normales.
Semis de pépins variés en 4836 ; le premier rapport a eu lieu en
4859.
39 Poire Duchesse d'Hiver, ou Tardive de Toulouse,
L'arbre de cette estimable variété est très-vigoureux, fertile , sur
franc et sur Cognassier, à toute forme, à toute exposition ; il paraît
être une véritable bonne fortune pour nos jardins, pour la consom-
mation d'hiver de nos labiés et pour le commerce à l'étranger.
Fruit gros, mesurant, en moyenne, 8 centimètres en hauteur,
autant de diamètre; quelquefois beaucoup plus gros. Pédoncule gros,
plus fort à sa base et à l'attache, arqué, vert foncé, fortement ombré
de roux fauve, implanté un peu âe côté dans une cavité étroite
formée de quelques bosselettes inégales ; il mesure environ 30 mil-
limètres. Calice petit, ouvert, caduc ou à divisions courtes, roides,
brunes, légèrement repliées vers l'axe, placé dans une cavité large,
mais peu profonde et assez régulière, quoique formée par des
bosselettes qui régnent sur toutes les parties du fruit. Épi carpe vert
footé, épais, gras, finement ponctué de roux, légèrement taché de
la même couleur vers le calice et le pédoncule, coloré ou lavé de
carmin clair, du côté frappé par les rayons solaires ; passant au
jaune-citron à l'époque de la maturité qui a lieu ordinairement
dejanvier en mars et se prolonge même, dit-on, jusqu'en avril.
Le^pepins sont nombreux, assez gros, courts, brun-roux ombré dé
marron foncé aux deux. bouts. .Chair blanche, mi-fine, fondante;
ea» abondante, sucrée et agréable.
Jfiitorique.—C'esi en 1856 que M. Bartbôre, aine, a présenté sa
trouvaille à la Société d'Horticulture delà Haute-Qarontte; c'est en
janvier 1864 que 4L Carrière l'a décrite dans hltevve horticole, et.
ea janvier 4 862 que M . Lau joulet, à l'appui d'une belle planche eold-
riéerapréseatant la Poife Duchesse d'Hiver, a également écrit, à
ce sujet, dans la même publication, un long article auquel nous
empruntons la phrase suivante ; * •: »
to I/éctMBtiUon que reproduit aveo «ne fidélité si sompuleimU
figure coloriée encontre, mesure, in.KHu sens, 33 centimètre* de
ciréonféteuoe;»! pèse &3Q«raroiR6ft>!&ft &é tu&lU daOMawa Jardin*,
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sur on jeuae arbre de trois ans, portant treiae Poires d'ané gros-
seur presque égalé. »
Vèici, dus l'origina de eé fruits tout ce que nous pouvons savoir
et que nous avons extrait de deux lettres, en date du 4 et du fôro-
vembre 4869, qu'a bien voulu nous écrire M. Barthère, aine, horti-
culteur-pépiniériste à Toulouse, promoteur de ïi Poire Duchés*
d'Hiver ou Tardive île Toulouse :
« Selon vos désirs, je me fais un grand plaisir de pouvoir*©
être agréable, en vous faisant connaître- l'origine de la variété è
Poire Duchme d'Hiver.
» Dans mes voyages pour mes plantations de jasdins, j*ai Habi-
tude de demander de toute part si Von sait quelque bonne variée
de Poirier venue de semis, .
» En 184&, au mois de septe&bro, roetrw*vaMâaft*le*W)rilQtf
de Calmont, arrondissement de*Villefranche> dépairte«w*t'd*ll
Haute-Garonne, on m'indiqua qu'il devait s'y trouve* .w gw Poi-
rier, variété d'hiver. M'étant transporté, sur ko Ue^i* mm***
duistt devant un Poirier venu de semis au milieu d'une baie ; ûtf
arbre pouvait avoirde 45 à 20 ansi ii étflit msaaoà ff&tra agrtt¥
eç même temps que la baie. On jpe donna d?s fruits tf deMfc
meaux> et je multipliai immédiatement :G^e.BOuv^Ue. variée <D*
a fructifié chez moi en 4856 ; je ne notai pas alors d'un» minjèff
précise U lieu où l'ambre était situé fl^t mes w^vewwlàrdâ^iw^
tellement confus, que mes informations su* le nom du.pçypplHI
sont restées infructueuses : l'arbre a dû disparaâljçe ara la faaiM
Voilà dcno l'historique dq 1? Poire Duçftus^ <THîv*r *w ZVpfijf
de Toulouse. - *
Il s'agit de savoir ni^iuten^mtlçqyeldôs de^npn^pcéy^*§flt
devra rester à ce beau fruit ► Nqus aRprfluvaça natrtwqjcjw M»,!**
joutet d'avoir placé en premier celui dç Duehe&e d'JBftvqft^faair.
du rapprochement très-grand qui existe entre la forme et i'MVrf't
général de ce fruit avec çeyxdela Poire Duchesse d>flflfl#Wn
mais il est toujours fâcheux de voir un fruit enregistré sous <taW*.
noms dans le livre de l'état civil çrçyefyaux pmbptg d§laj#l*f
logio ; auôsi, dans notre ouvrage» dont la seul mérita se^HW-
doiue,;dw revenir f 4'*W -établi d'une manière c^rte»#/lWP
coyp d'osigij^s dç fyuify (fpo^Qp&^ip ^çjoir €q#gW*i£B% »
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— . 719 -*
fait M. Laujoalet, sai^e L'approuver cependant; car noua Aevone
faire remarquer qu'il en a été de même de la Poiye gagiàéô par
M. Rey, de Toulouse* qui tantôt est appelée Poire Ifevrrl Xeon ,#ty,
Poire Xeon Jfey et Poire Reys ainsi que nous l'avons constaté dans
le 2e supplément de notre Table des arbres à l'étude, t. El de noire
Liste sjjiQnymique historique, des Poiriers. — Nous, ne pouvions
nous empêcher de signaler ces faits regrettables.
Ce sontMM.Bonnamy, frères, pépiniéristes très-recommaudahles
de Toulouse,' qui, avec leur obligeance habituelle, les premiers
nous ont mis à même de juger ce beau fruit, qui se recommande
sous tous les rapports.
- Poire Belle et Bonne de Lapierre.
L'atbre mère de cette nouvelle variété est d'une vigueur moyenne,
tfèfr-fërtile; ses rameaux étalés indiquent peut-être une très-bonne
aptitude pour 1* toiture à haute fige; il n'a encore été multiplié
qu'au printemps âe 486$.
Fruit mesurant en moyenne 7 centimètres en hauteur, sur autant
(tediamètre;
Pédoncule fort, fcburt, droit ou très-peu courbé, long de 40 mil-
limdtres, de couleur vert foncé, un peu charnu à sa base, attachant
bteô le frtlit ,« il eût implanté un peu de côté dans une cavité acci- ^
uCniedi '
GdHce 1 éhinkia courtes, grises, dressées etroides ; il est placé
tatrtèt dans tine càVilé aBsez profonde et régulièrement formée,
tantôt * fleur de fruit.
Éf^brpèttês^fÔâe, vert foncé, chargé de quelques taches rousses,
surtout vers le pédoncule ; il s'éclaire et passe au jaune pâle à l'épor-
qtle tf&hl matutatibflf iqui, en 4861, dans le premier rapport, a eu r
lieu Vers la première «Jttiniaine de novembre. Loges séminales pe-# .
tit^; pépins dé grosseur' moyenne, brun foncé : phtsiçurs sont r
avaHife : " •••, '' ; ; '
ClftfiHMaWAè, fifte, &ï-fbndante ; èau très-sucrée et assez abon-
dante. '
bfc#ttit; i sa parfaite maturité, exhale un parfum des plus
aipUtaf. •'■•■'•" ^ ' ' ',],\' \r y\ ' ' . /^'
Cette vfcriétiê eèt un gain ^vènafat d'un semis de pépins dé la
Pc^iMMohaeitoôps^àïienrtiT par M. de Lafarge, propriétaire
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- 764 —
au château de Lapierre, près Salers (Captai), qui a bien voulu nous
la communiquer avec deux autres dont on trouvera la description
dans le tome 3« de nos descriptions de Poiriers.
Poire M&nckallard.
L'arbre de cette variété est très-vigoureux, trèfc-fërtile ; il se com-
porte bien également sur franc et sur Cégnassier ; sa forme est
celle de pyramide. Nous avons donné une longue légendq sur ce Poi-
rier dans le 2e supplément de notre Liste synonymiqnè historique
des Poiriers, t. 2; nous ne la reproduirons pas ici; mais nous
dirons que la Poire Monchallard avait, avant de prendre ce
nom, ceux de Poire Épine rose, Épine, <Têté} Belle Épine fm-
dante et Epine Rose de Jean Lami; noms sous lesquels Tarin
est sorti des pépinières de Bordeaux pendant près de 30 ans. Il **it
été apporté dans cette ville, vers < 830, par un jardinier nommé Jw
Lami, qui vint de Périgueux (Dordogne) s'établir à Bordeaux.
Fruit mesurant en hauteur 9 à 40 centimètres sur 7 à «'8 de dia-
mètre, en moyenne.
Pédoncule fort, roide, droit, ou très-légèrement coudé, lig^W»
brun clair, implanté presque [à fleur de fruit ou dans uû léger
enfoncement.
Calice large, mi-clos, à larges divisions un peu obatnife, «
trouvant dans une cavité large et très-peu surbaissée. Épicarpefps,
lisse, brillant, vert très-clair, ombré de quelques tachés <teflmffi$
il s'éclaircit beaucoup à la maturité, vers la 2É quinîiin* fàffc
s?aus cependant quitter la teinte verte. - "-» »
Chair très -fine, blanche, fondante, beurrée y eau abondante* su-
crée et bien parfumée. Ce bon et beau fruit a beaucoup dfeHbg*
avec le Beurré de Nantes ; on peut eh avancer la nurturiH^^
• cueillette anticipée des plus gros spécîmenfs. - <• 'mm
Cett*, description a été faite des 4851; après dégtottibtt, deux
années de suite, de très-belles Poires, qui botte aîiaieat étéamojte
parM. Jules Gérand, Secrétaire de la Commlési6nèeft)ttdpÉiedeb
. Soei$té de l,a Gironde. . . J '- ,"«' *•'•-•'•. - - y*tài
«. Celte ann£e, f 86£r nous avons vu daiôï^(àfefrit«è*d*lll^Bto
:. . Gérapd* pépiniériste à poteaux, de :^
». . variétéfcûuvjBrte9 de très-beaux fruité ' ll™o&b -wq , irai ah
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— 765 —
RAPPORTS.
Rapport sur la culture de la Vigbe faite au château de Rocquen-
coubt, diapres la méthode se m. daniel hooibbekk.
IL J. Gciot, Rapporteur.
Messieurs,
Sur l'invitation qui lui a été transmise au nom de M. le Seeré-
taire*général» la Commission désignée pour examiner la culture *
de la Vigne d'après la méthode de M. Daniel Hooibrenk, horticul-
teur àHietzing, près de Vienne (Autriche), et composée de MM. Ma-
iot, Forest, Trufiaujt et Guyot, s'est réunie le mercredi, 15 octobre
1863, vers midi, aux potagers du château de'Rocquencourt, chez
M< Fourrier, jardinier en chef.
M. Fournier nous .a conduits vers une longue bâche vitrée qui
venait d'être installée, depuis 8 à 10 jours seulement, le long d'un
mur de deux mètres cinquante centimètres de hauteur et d'une
longueur de cinquante mètres environ, portant les treilles traitées
d'après la méthode de M. Hooibrenk.
M. Fonrnier nous expliqua d'abord que les résultats obtenus et
qu'il allait nous montrer provenaient de vieilles treilles ne pro-
duisant rien depuis plusieurs années, tant par l'effet de l'âge que
par le plus mauvais effet encore de massifs d'arbustes placés de-
vant les treilles et très- près du mur. 11 avait arraché ces massifs,
ouvert de larges fosses, au pied et en avant du mur, et recouché
> les treilles dans ce3 fosses remplies de bonne terre et d'engrais,
en ayant soin de ramener les broches terminales des vieux ceps
stratifiés, soit contre le mur, soit à la distance de contre-espalier .
' C'était sur jlep pousses (de une, de deux ou de trois tailles) de ces
reeouçhages que M. Fpurnier wait assis la méthode Hooibrenk.
4yuat pénétré dans la bâche qui n'avait été posée que pour com-
pléter la maturité, nous avons vu toute l'étendue de la muraille
'garnie de jet $ .vigoureux,,, montant d'abord verticalement à diverses
ia^teui^4epi|is 0^1 0, jusqu'au tiers pu à la moitié de la hauteur
du mur, puis détournés d^if.côté et abaissés un peu au-dessous de
l'horizontale de façon à former un long bois ou branche à fruit de
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A
— 766 —
V — iitf
;Fîg..4.
1m 50 à 2mde longueur (ab fig. *). L'inclinaison, de l'extrémité fl
de la tranche à fruit était de 1 2 à \ 5 degrés; les jets étaient dispo-
sés de façon à se superposer en une espècede Thomary, comme
l'indique la fig. 1 ; ab, ai', a'W. L'aspect de la treille était
irrégulier, parce que, avant que la bâche flît placée, plusieurs
tranches à fruit étaient attachées en sauterelles ou sorties (fig.î)
perpendiculairement au plan du mur ; elles ont dû^tre rentrées et
rattachées au mur, à la pose de labâchelOn peutyôir dans k
figj. % la nécessité de rentrer la segrtie à caupe de la biche. > V
Tous ces longs bois, inclinés au-dessous de la ligne horizontal^
ataient la plupart de leurs bourgeons sortis çtppussés, presque tW ;
portant grappe et le plus souvent deux grappes asst^ telles* iwfr
n'ayant pas toutefois les conditions tfe la pe^fectioiu r ' r <» !
A tout les ceps où il n'y avait qu'un lonç bpJVk ÏF0**1^ $
au ^oude [bfirb") avajt produit up.boui^eo^ .-SW^ '•S?B;-1!r^fifltfir*i
ment et non pincé, représentait, un bçau.boi^ W$ffl&ffîf$^]
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— 787.—
Fîg. 2.
la branche à fruit pour l'année suivante. Mais nous devons à la
vérité de dire que partout où, sur le môme pied, il y avait deux,
trois et jusqu'à quatre branches à fruit, on ne voyait qu'un ou
deux sarments propres au remplacement.
M. Truffaut fit remarquer que l'inclinaison de 12 à 15 degrés
au-dessous de l'horizon était un caractère distinctif et essentiel
de la méthode Hooibrent en ce qu'elle assurait la sortie égale de
tous les bourgeons de la branche à fruit et l'égale fécondité de
ses bourgeons, quelle que fût sa longueur.
Cette observation nous fit examiner de près et avec soin tous les
yeux compris le long des branches à fruit, et, sur un grand nom-
bre de branches, l'égalité ne se montrait ni dans la sortie, ni dans
la vigueur des bonrgeons, ni dans le nombre et la beauté des
grappes. Quelques branches à fruit offraient à peu près cette éga-
lité, mais dans la plupart elle n'existait pas; la plus grande vigueur
se montrait aux extrémités et surtout aux extrémités libres ; le
milieu était généralement inférieur et parfois tout à fait dénudé.
M. Fournier explique cette inégalité par diverses causes, tantôt
par les sorties qui avaient souffert, tantôt parce qu'on avait cueilli
des feuilles pour la table; mais, par une cause ou par une autre,
l'égalité des pousses et des grappes, le long de la branche à fruit
oblique, était l'exception.
M. Gnyot déclara que cette inclinaison de la branche à fruit n'est
.point une chose nouvelle d'abord, puisqu'elle est pratiquée de
temps immémorial à Jurançon, à Madiran, sur toutes les vignes
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— 768 —
en treilles du Lot-et-Garonne' et d£Ds toutes les sorties de llsère
et de la Sapote où la 'branche à fruit de 4*40 iim est inclinée de
la même façon que l'indique M. Hooibrenk, M. Guyot ajouta que
cette inclinaison n'est ifi nécessaire ni boAe, et que l'expérience
a prouvé depuis longtemps que* la ligne horizontale donnait,
mieux qu'aucune autre direction, l'égalité de la sortie des bour-
geons, de leur croissance et de leur fructification : cette égalité,
si bien obtenue sur les cordons de nos treilles, disparaîtrait si ces
cordons, au lieu d'être horizontaux, étaient inclinés en bas. H en
est des sarments de Tannée comme des cordons; la circulation
de la sève obéit à la même loi, dans les sarments que dans ks
cordons, et l'expérience la prouve aujourd'hui sur plus de 10,000
hectares de Vignes à longs bois horizontaux.
M. Forest dit alors, et MM. Malot et Guyot se rangent i son
avis, que l'égalité de croissance et de fructification des bourgeons,
le long d'une branche à fruit, tient bien plus aupinçage, fait en
temps opportun et convenablement, qu'à l'inclinaison de quel-
ques centimètres de plus ou detmoins au-dessous de la ligne ho-
rizontale.
Ayant examiné et discuté les faits observés dans cette première
bâche, M. Fournier nous a conduits dans une autre bâche à rai-
sins, contenant à la fois des treilles anciennes à cordons horizon-
taux, garnis de leurs raisins, et des treilles recouchées (de deux
ou trois tailles) formant des ceps1 opposés au. mue» portant un,
deux, trois et jusqu'à quatre loggs bois à fruits, la plupart obliques
en bas, mais quelques-uns horizontaux. Tous ces longs bas
étaient garnis de leurs raisins. Le* ceps portant trois et quatre
longs bois n'offraient qpe un ou deuv sarments de remplacement
assez cJjétifs, et aucun de nous ne comprend comment on poura
asseoir, sur eu* }a même* taille pour Cannée prochaine.
Les treilles ou ceps, traités ici d'après les conseils de M* Boot*
brenk, sont chargé? de, grappes nombreuses, mais de troisième on
de quatrième flU£jitéf JU. Afplot et M; Forest les dégustent compa-
rativement avec les grappes des treilles en cordons ordinaires et
établissant la supériorité, de pes dernières, pour la fermeté, peur le
goût ainsi que pour. l'aspect.. qui, eu, #st b&v* plps .frttwr g plus
distingué. MM. Malot et Forest font aussi remarquer que chaque
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— 769 -
portant des treilles ordinaires à cordons horizontaux offre une
pousse et une fructification parfaitement égales et que chacun de
leurs bras porte autant de raisins que les branches à. fruit.
En somme, nous déclarons à la Société :
4o Que nous avons vu .dans la i '• et la 2e bâche, l'abondance de
fruits et la vigueur de pousses qui sont la conséquence ordinaire
du recouchage bien fait des vieilles treilles ;
î° Que les fruits sont portés par tes longs bois un peu inclinés,
comme ils se produisent sur tous les longs bois appartenant i des
pousses vigoureuses et surtout lorsque leurs bourgeons sont pinces
avec discernement et en temps opportun ;
3o Que l'inclinaison de 42 à 1 5 dégrés de ces bois n'amène point
une égalité suffisante de sortie, de pousse et de fructification des
bourgeons pour qu'on puisse attribuer à cette disposition rien qui
diffère de ce que donne la ligne horizontale avec le pinçage ;
4o Que l'aspect, la consistance et le goût des fruits indiquent
une fructification momentanée par surabondance et par jeunesse,
et non une production normale et pouvant se soutenir comme
dans les treilles à cordons et à coursons;
5° Que les longs bois portent à leur coude un bourgeon de rem-
placement suffisant lorsque le long bois est seul sur un pied; mais
dès qu'un pied présente deux, trois et quatre longs bois à fruits, il
n'offre plus ni le nombre ni la force des sarments nécessaires
pour pouvoir soutenir la même taille et la même conduite pour
Tannée suivante.
En résumé, tout en rendant hommage à l'habileté et à la sûreté
pratique prec laquelle M. Fournier a établi et conduit ses expé-
tences* noils ne pouvons trouver dans leurs résultats rien de nou-
veau, rien desétieu*, riétrdie stable qui puisse constituer une in-
vention/ni :urie méthode, ni un système. *{
Les' longs bois horizontaux inclinés en bas ou arqués pour faire
ptQduire en abondance des fruits h la vigne, sont connus et ap-
pliqués défempslfcôiéfoorialêià France. r '
• Lestages courtes pour produire de longs sarments et lé rèdres-
stiffleift * Vettf&l des boàrgeonà:pot» afeùrer leur 'vigèuteui fevé-
ft^^lhôiW5^^*1^^^^^^ arqués partout. J ii,!âir,h
L'association de la taille longue et de la ligne horizontale, pour
49
— 7W -
aïoir. .rd«t feHH**iàla tiûilfi owrie>t à lïéchalaesage vertical, pw
a^û«4^^u^bai*,90^rc*ieUe pratiques et 4e publications
qni.préQc.<Mpt»t la Fran^ëepuispJue^eurs années, et Tan de nous
en faii Rriiiet ^utt^awjgpem^spéciaU, dopais oiwi sa*, *vec
pubUtafon 4e tente, et de» granule trois «as avant M, Hooikreok.
fHns tout *Si quo nous avons vuj nepe n'ayons pu découvrir
ma antee chose <que l'application 4f te bpanabe à fruit renouvelée
acbsflue printempft et £e la teanol^e à bois reproduite à chaque
saison pour remplacer la branche à fruit : le pinçage de tous les
pampre* de., la brendrç à faû* et. L'fttatejtôm 4e: tout pinjaga sur
les bourgeoûB à boie : tfest précisément la méthode la plus piquée
enErapaq, depiçscinq aup.
v.M. Daniel Hooitaeiik nousj a donc paru, jusqu'à preuve ooa-
Jsaira, pratiquer, jensçigner et conseiller ce qui a. été pratiqué, con-
seillé et publié plusieurs années avant IuL Que ceux à qui M. Hoûi-
.btfanM'estndrefetéae Paient pas su, cela se tonçoit; que les conseils
de M. Hooibrenk soient pour eux ude révélation, un service dont
ils «Mit reconnaissants , rien de plus naturel et de plus juste; mais
il doivent s'arrête* là, parce que les pratiques et les théories que
prêche M. Hooibreuk ne sont point sa propriété et ne oonstituttit
poittttmeibéthodeà \m. '
• Bill* Malot'etGttjot sdutiailés visiter séparément tesàpplka-
tioo&.du systènbe Hôribrank très bien laites par M. Dominique
Lebray, jarditeier chez, M. le général Jacquemiuot» àMendon. Tout
ce qui vient d'être dit ci^dessus s'applique exactement 4 ce4 qu'ils
mit vn *her VL lé général Jacqueminot.
. . -j Meneurs,.! ,. :
» "Noai'pebftioaeiwualawèterfcl dans notre Rapport, et ttôfre
' : mission serait: templje £ lu tf guérir y mais nous avens pefifeîgfa'il
;^taqt de^aotie detfatod^tudiârà' ftmd1 tif d* titfttré dibs toutwn
jtonyau* y<to*i4e lac Société? impériale et cantrfate'd'HérticBlfeae,
une prétention cpri :tftf<teficât tout'icbbpj sttttlinebaéëi^frée
(dé 1ing^qBftU$ijro^
' Société^ célfe «ttltf *tfiw*<fe-^^^
1 France, et tdaoalty flkkié&iiîttptf iale 'etioftàUttte <PBdrtiflfflte^
Le jardin de* Hurâ'ttçeku du Lottttâfefeg 'k'kH âftnt'prtix:-
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- *7f —
etrçiés. Lee expériences, !é«r" rensefgnem^ts et kryecbmnandft*
tiofifs éfefeiit disposés flatte tes JaWtte 'a^pjtf teflwit 4: trois grands
noms de France et dansles jartes, sehwetSâgnés^deM. Jacques^
«on, marchand de'vins'de Chatinpagnej à Cfcttoib^^Maatoë; ht
presse agricole, vinicole et scientifique ouvrait la campagne,
et la lithographie faisait tirer les* imagée cte la méthode Hôoi-
breqjk, hortfcuhenr en Autriche, lorsqu'un d* nos collègues,
vitfteulteur français, est venu protester' publiquement contre cet
appareil.
Devant un tel éclat, annonçant Chatte* part ft grand' brait une
grande révolution en viticulture, découverte ertévohition contestées
sans réplique par un viticulteur compétept et par la plupart des
viticulteurs de France, il. nous a paru impossible tf'arnèter riotre
mission â uneBimpte constatation de faite qui pourraient être en-
core facilement détournés de leur signification.
Nous avons donc cherché à non» rendre compte de ce qu'on a
. voulu appeler le sjstèaaede M. Baniel HooOrenk.
Ici, Messieurs, nous exprimerons notre étonnement et nos re-
grets de ce qu'un exposé, en texte et ett dessins, du systètoe
Hooibrenk a'a pas été remis à la OommissiOn.
Lorsqu'il s'agit pour la Société impériale et centrale d'Hortîeul*-
ture de faire constater des résultats à& culture, de conduite, de
taille, de nuances ou de variétés de flôurs, de fruits ou de légumes,
nue simple demande de visite est toute naturelle et tràs-suffieadte
ppur motiver Fenvoi d'une, Cenaaistion gui constate * vim le
mérite de l'objet proposé ; mais lorsqu'il s'élit d'tuM métàode nea-
velle et surtout d'une méthode qui s'applique à un objet aussi im-
portant que la Vigne, la Société impériale fet 'b&ft&te d'Horticul-
ture, dont les boisions sont si hauW*«t *i<#ra*ee>a ledroiret le
devoir d'exiger un. mémoire descriptif dès-pcf«éiésqni^onatituant
cette méiiïpde, l'indication te lemr nowôaulfev le .tien,, t'épie
*t 1* flwrépdaî ;tour appUoatioBife^ôn tea,£rô*àU*te oomparotifs
que l'iawifc&iir tan^a obtenue <et qu'il 4a4sptay u >i; ;. , i nu
i r jtt rj^ti ymgm Mn HMtatidt «k'ar 4 w*ùwwMiàœ(tavmit<U.l*
Syuà\V 5 'ftfrtf,Mir Xr«ttmft« :Vm*faMÊfflgV* tf Ifejatee-da la
Cam^i^n, g^uî^j^4»^imàjlti^m wfuw«teMde,JfcBooi.
^(b/^^^d'ai^mft^luipajf iCawfwreir*lationara appelé
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stir la métàodcdeilVl^ Hooibrenk l'attention de quelques pa^ou-
liers, et celle de la Société; c'est là ce qu'il nous a dit sgontané-
ment et av^o ime loyauté qui l'honpre. . . . ,» .
Interpellé par dqus sur l'absence de tout document produit àU
Société sur le système Hooibrenk, M. Truffant cous a déclaré : que
H. Hooibrenk ^'écrivait viw, n/adrpssait aucun écrit à aucune So-
ciété, ne nommait personne dans ses enseignements, n'arborait au-
cni* système et $e contentait de dire: Faites cela, vous vous en
trouverez bien. (M. Truffaut accepte la phrase ci-dessus en y ajon-
Unt cette déclaxation, que AI. Hooibrenk lui a déclaré que s'il n'é-
crivait pasj ^c'est qu'il voulait que les faits parlassent avant les
écrits).
Tcjut, en. nçus inclinant devant la sincérité de la croyance de
M. Truffaut à cet égard, nous n'avons pu croire que M. Daniel
Hooibrenk, homme très-habile, très-disert et assez actif pour avoir
fait parler de lui, il y a vingt ans, en France, venant de Hollande,
sa patrie; pour avoir excité l'attention en Autriche et en Hongrie
après vingt ans de séjour près de Vienne, et pour se faire tout à
coup une bruyante réputation en France, nous n'avons pu croire,
disons-nous, que M. Daniel Hooibrenk n'ait pas quelque motif sé-
rieux pour ne plua^rien imprimer directement sur sa méthode, et
pour laisser à d'autres le soin d'en faire la réputation, sans la si-
gner de sa main.
Nous avons donc dû rechercher daûs les gravures et textes pu-
bliés, soit par M. Hooibrenk, soit en son nom par ses amie, soit
dans le? polémiques soulevées par ses publications, les lumières
qui nous manquaient relativement à sa méthode de viticulture et
aux faits divers qui peuvent s'y rapporter.
Dix publications ont mis en pleine lumière cette méthode et
ces faits, savoir : le numéro du journal la Bourgogne du 4 5 mars
4860 et celui du 45 avril; les numéros du journal à' Agriculture
pratique des 5 avril 4860, 5 et 20 septembre, 5 octobre 486*; Te
. numéro du Cosmos du 28 mars i 8é2; les numéros de juillet etàoft
4862 de la Revue viticole; enfin le tableau gravé de la méthode
Hooibrenk que-nous avons vu, le 45 actoireklermervehezM. Four-
nier, àRocquefccourt. v •* i -^ir/ . .,«..
Dans le numéro du 4 5 mars 4 860 du journal la Bourgogne, yaiiïiï
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par M. Ladrey, on lit, àla première page de laUtralsoû (page429
du volume): '
• Description d'un nouveau système de culture delà Vigne par
Daniel Hooibrenk, horticulteur près de Vienne (Àutricbe)y tradui*
de l'allemand par M. X. »
- Dans cet écrit, M. Hooibrenk parle en son nom personnel; e'est
donc là son système. Il dit que la culture est nouvelle, qu'elle s'ap-
puie sur la physiologie végétale et qu'elle s'applique dans les jar-
dins et dans les vignes. '
« Pour donner plus de clarté à ce nouveau procédé (dît M.Hooi-
» brenk), j'y ajoute trois figures qui ne représentent pas le* *é-
» sultats de la méthode d'une façon invariable »
» La figure ir* (Voy. fig. 3) montre comment là Vigne doiïetre
t taillée et travaillée au printemps. ' *
Fîg. 3. . ^ f
» La figure a* (Voy. fig. 4.) représente le développent dejoette
ri Vigae pendant. l'été. * é/ • i
» La. figure 3e (Voy. fig. 5) fait voir comment la'Hlgné doit" être
disposée au printemps suivant.
;r.
», Choisir sur le cep les deux meilleurs serments, les tailler à k 0
Kpty *2 yeux, et les recourber fortement au-dessus ducep\ comme
», l'Mdiquç lafi9i 3- Cette dernière opération est trés-împortante ;
», eUe est indispensable, dût mêrne le sarviejit se iriser un peu.....
pt] Au printemps suivant les sarments recourbés sont taillés à un œil
», etjenapïacés par ceux qui avaient une direction verticale.
- 1 ** L'arinée suivant^ le* dem sarments xpuyran? préparait, à porter
» fruit seron taillés 'et courbés d'après la méthode donnée plus
*''hMt*m. y, { } > ' ■ . , f.
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— -?7*:; —
^ i 1"'* • ' ! • ' j:T-* . ;.. .!
J
JluSp*àfiffl}
Flg.5.
D'après l'exposé dont ceci «st «trait, il n'y a pins lien de to*
qne M. Hooibrenk n'écrit rien. Voilà bieii la mèihaàetp» M. //»•-
èrenk réclame comme sirnne.
Dbm cette ifième ptiWiéâtSbn, page 48S, Hgne"*, 'itt'HWMifrwà î
'imprimé ceci : « la 'fèoillë '«s* lelato<>rttoiirt'%Wîê<^»l*-
' V. . iétiau* profond au'Jcëp!bQ fie ï Woibberé'fcflt «bS**'**1
*' être' portés eMïë'dahs îëi'cèflûi^'atfThW^idSfbi^B*^
'•'« ^principes ^"itë'cbîittemWnt pW*ft'fa«ôi!fiiti**i»*Wfc
» où qui lai àbiiï &ifcltiûièfct fa fe&ë»is<^t:dto»a&ïJAr M***-
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» seaux en épirale qui se trouvent vers les bords des feuilles et que
» fat découverts. * ',
Devons-nous croire M. Hooibrenk sur parole? A- t-il réellement
découvert les vaisseaux spiraux dont il parle? Et ces vaisseaux .
auraient-ils l'usage qu'il leur assigne?
Quoi qu'il en soit, 2fr jours après eette publication de la Bour-
gogne, dans le numéro du & avril (860 du Journal d'Agriculture
pratique, M. Guyot écrivait que le prétendu système de M. Hooi-
brenk n'était qu'un plagiat et une mascarade de la viticulture fran-
çaise, résumée, gravée et publiée dépuis 4857, dans le] Journal
d'Agriculture pratique; il déclarait que la disposition bilatérale de
la branche à fruit était déplorable en pratique viticole et que la
courbure au-dessus du cep était un simple déguisement qui ne serait S
point appliqué, et il envoyait sa déclaration et sa» publications ,à
M* Hooibrenk, en Autriche.
Or, qu'est-il arrivé, Messieurs ? Cest que M. Hooibrenk a fait faire,
même en Autriche, de nouvelles gravures, dont nous avons vu le
tableau chez M. Fournier, où II abandonne à la fois la courbure du
sarment au-dessus du cep et le système bilatéral pour prendre le
système unilatéral et rabaissement toutsimple de labranche à fruit,
c'est-à-dire le système purement français. Nous nous trompons; il
conserve une variante, il abaisse la branche à fruit, comme l'ipdi-
«me la figure 5, de 40 à 12 centimètres par mètre. „- - . \\"J
Voilà en quoi il fait consister son système. '"• • -*"" '
Dans son nouveau tableau; M. Hooibrenk donne une figure
(Voyez fig. 7) que seule nous avons vu pratiquer, phts xmt figure
bilatérale que nous n'avons pas Vue.
Or, ce système est pratiqué spécialement dans trois départements
tfa Fpauca et paxtjeUflnent dan^glus, ,de. vingt dépeptemeat^, et
.îifcjPqçdb^n^y jç^BWr^cijwjj^e \) % ,rppo»<# Ji s^^uîtçes propo-
sitions graphiques; mais d'ici là ilesp^e^i^^yoira^eim sQn but
yiftVfTCOjir;ftaWi^ (fig*16) à
-Jftfl^le.jUptf ^p}6t^eftiiél^ évidemmeut.pour
j^ous^çl* c^pas^jpndç,^ jxfflpffi .^ej^^n çre^ef ta-
<iWWW ajpç sa prat^ afitufiUpift . «# SQft/rççf^ /al>i<j{rç, ,gu'il a
«^^^Pp^r»*^'^^»^ fa W^f^ide^BP^e qu'il puisse
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appliquer et recommander régulièrement, râais qull propose
ncore des dispositions que la moindre habitude pratique delà V^ne
et des treilles conduit à considérer comme impossibles. Voici la
Fig. 6.
flfe! 7.
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forme de treille (fi<r. H) qu'il donne comme modète dane des gra+ '
v lires exposées en tableau rljez M. Fûurnier :
•
fi&i
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M. Forestet #.,Malot font remarquer qq*,- dans ses: grainues»
M. Hooibrenk présente partout les rameaux dp la Vigne comme op-
posés, au lieu d'alternes qu'ils sont, ce qui causerait de grands»»-
barras àeeux qui voudraient suivre ses gravures dans une Vigne
à plusieurs étages» / ».
a,a%a, a, a, a, a9 a, sonthuitbraiysbe8àfruitde4mi>() à 2* de long
chacune, à la base desquelles doivent pousser autant de sarmcafc
de renouvellement, c'est-à-dire huit sarments de renouvellement
b, b, 6, b, b, b, b, b, de 2 à 31? de longueur et d'un feuljet, la même
année. Jamais, nous en sommes convaincus, M. Hooibrenk ne
créera un pareil phénomène, et s'il le crée, il ne le tiendra viaUe
que pendant un an ou deux au plus, et encore avec des dépense*
énormes d'engrais et de temps*
Toutes les pratiques arboricoles établissent que l'abondance des
fruits éteint la production du bois et réciproquement que la stin-
bondance du bois éteint la grande production des {rails. Jaune
donc 8, 6, 4 branches de deux mètres, chargées de fruitée pet-
mettront à 8> 6, A jets de deux mètres de se produit^ su* uqamtae
souche, en même temps. Tout ce que nous avons vu deslpop km
multiples à B&quencoutf çoprobpjee 4oti^ couTietion l_0
Nous avons donc lieu de penser qna^P&oïta^itepw^
fcçtnparis le système du long bois toriaontal k fraif tf 4tfc*P|iM»*
bourgeon vertical (dont la vititmlture^ françaisq/s'odcnpe iro*
vif intérêt depuis. W, à 4 2 . ans auirtoift ) ■ dam pop^j^pUcatî» *u
v&mt feaue». sur souche* ,: nous çj»y<w W?& && Uom& «»
s'efforçait d'éltei^ieje^teapplicftUWiaJWJwl^t ' : ,:. lî'tfv
. En eouphes basses. et pitepée^ia Vjgjp «rtieftflfc#wsi&n 4Wd0
contrainte qui ^*atirfait j^wa pA^apH*.}^ v&mp&r
^veet ne'perm^t jamais à son arborescente de w Qom&é&l***»
0» lui laissant un long bois* tQUt,eq abattant kOQW9Wsaef «MP
serments, on lui donne une ôxtensHnv, parti d^e qjui souyept çstJ*
voiible & sa,~vîgufflw; mm quwdon, «juti*f«it m» pon#tian« de
1* existence expansiveet vagabonde- de la Vigç&ealfétavatten treifc
efren Uprdong^nt ej* cordon ^le>4crçoe alçp? auta^tde fruits et
autant 0e bpi^qu'eU^ipcjUit en dono» :.tf fetf le <Pow»ie?<ra le Poirie*
en pleinrven4 au )#&., dUfFDiam&flWilBi Poirier en cordons; bois
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t
donc oonvaroeas <fue les letogsr boM {ttfuHJptes et1 adirés
cpe le» broches tettniûàtes) tie pettVteirtVàfttyter â-te coïHfciito
oeraaate et permanente de nos telles. î
81 l'absence deptéveyanee et démesure :ie révèle pour tes treilles
dans les pratiques de M. Hooibrenk, nous ponvotii dire qu'il pbrte
enoareplus loin «es erreurs dans les applications qn'H en fait
iflftj vignes, toi il n'y a plu* rfctade cortitnurl enttfe' ses principes
Bises pratiques; sur ce point nous avons un témoignage Irrécu-
sable, celai de II. TruSkut. M. Hooibrenk, dans le coûts du prin-
temps et de Tété demie», annonçait * MM . Truflkut, Carrière,
Hardy, Rivière, Rémoad et à tout le monde, les merveilleux ré-
sultats qu'il obtenait par sa méthode sur les vignes de H. Jacques-
son, i ChAtons-sur^Marne et à Sillery ; or, vers la fin de septembre,
M. Truffaut et les horticulteurs ci-dessus nommés sont allés voir
les vignes de IL Jacque6son, à Ghftlons-sur-Mame et ils n'ont ri«i
vu dans ces vignes qui se rapportât à la méthode ni aux théories
dont M. Hooibrenk les avait entretenus; à l'exception des treilles,
et d'un carré de vignes traités normalement, dans le reste, cha-
que cep présentait ses sarments réunis en une, ou divisés en deux
poignées, étalée sur teira et maintenus en paquet absolument contre
le sol et donnant un mélange de bois, de feuilles, et de'raisins pêle-
mêle sur de la tannée, safas sarment&dressés et soutenus Verticale-
ment pour remplaoefi&ealôt par: conséquent jsan* «enduite métfco-
diqve possible, il. Gnyotavu, A Sillery, les mêmes dispositions
tigoalées paaj M. Truffaut et ils sont d'acœrd pour déclarer qu'il
tf'y a là rien de eommon entre le*éoriis* les dites et tesprathpes
de M. Hooibrenk* H Triifltat l'rif*itidbseWar è de tàhà**
1 Noureroyons donè,îfessieti*sj qne M:ihDil*renk tieflôuBa-ap^rté
-ttttËqflî m fû* pubKé et pratiqué «* France nvàttt sofa apgttrfltfitti,
et tieos sommes bien sArs d'être àpp«yé^^ar ioirilôs Membres de
l^SecJé«4mj»W6 toèëtttote'd^rtiÉ*!^^^
~ikùàs;tieqtà*l(M Hit» mt Wfc. énFIa ftêmëquyfttej pafMi'pu^
JSé^%>btttt^itë^^
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— 7& -=
majorité adhérerait à cette réserve si eUeû'élaif pas convaincue que
la méthode Hooibrenk a été pratiquée en France antérieurement.
Nous ne terminerons pas ce rapport sans dire à la Société combien
nous avons admiré la tenue des potagers, des bâches à raisins, des
serres tempérées chaudes, jardins d'hiver, des parterres et du parc
du château de Roquencourt, et combien la beauté ainsi que h
richesse en plantes ordinaires et rares, en massifs, pelouses et dé-
corations du meilleur goût et du plus grand effet; nous ont frappés
d'admiration. M. Fournier, l'habile horticulteur qui dirige toute?
ces cultures sous les inspirations de M1"* Furtado, noœ les a bit
visiter dans tous leurs détails, et Mme Furtado a bien voulu nous
donner sur ces diverses cultures d'utiles renséigneiïiénts.
Le gracieux accueil qui a été fait à vos Commissaires est consi-
déré par eux comme un hommage rendu à notre Société' à laquelle
Mm* Furtado a maintes fois témoigné un vif intérêt.
° mg eeecsyna-i"
' COMPTES RENDUS D'EXPOSITIONS.
Compte iandu ï>b l'E*i^ition. de .Pkmjns;
Par M, .Lowk. s- '• ■ ■ •' I'
Messieurs,
La Société d'Horticulture de rarrondisseimnt de Béauhè^ tÀu
*>a septième Exposition les 43, 14 et 15 Septëfobrfe ètnâêtî Délé-
gué par M: h Président potir représenter 1A Société ■ iik^ériate à
cette solennité et faire partie dû Jury, f aï à vous rendre coitiptë^
ma mission. J - ' ' ' • ,,f r' ' ' '
Depuis ' sa fondation, sous l'activé impulisién de son^hèéortBIfi ^
Président, M. le Bàrouî dé Gravier et de MA. les Meînbieixdtt
bureau; cette jeune" Société mardhe1 daiis 4à voi# du fcflfogrês,
et sa dernière 'Exposition, digne' dé celles qui l'ont pfrécêJ&,
a' montré à MM. les organisateurs de cette fètè" horticole avec
quel zèïé lés hortïcûïteursdeï'arronaisseinent et taêmede localités
assez éloignées venaient répondre àletir 'appel.
Vingt et un concours étaient ouverts; presque tous ont été par-
faitement remplis. Je vous signalerai seulement les lots les plus
remarquables, ' '' '" "
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- m -
Les fruits étaient,» assez grand nomhre et témoignaient haute-
ment des progrès que l'arboriculture fait dans cette contrée.
M. Marjollet, propriétaire .à Couchey (Côte-d'Qr)? ayait exposé une
collection nombreuse de fruits variés, qui a remporté le Aw prix,
médaille de verme.il. M* David, père, jardinier à Beaune, avait aussi,
ujitrôs-bcjau lot qui aohteau le 2e prix. Parmi les exposants de
cette première partie, je signalerai particulièrement M. Jules Ri-
caudy Secrétaire de 1* Société, qui avait exposé hors concours» Des
médailles d'argent ont été remportées par IL Blin Bizot, jardinieij,
à Poijunard, M. GharhaaDie?, propriétaire iBeaune, et M. Paulin
Guyardv
Le premier prix, médaille d'argent, proposé pour une corbeille
de Chasselas» a été remporté, ex œquo, par MM. Gommeaux et
Rose Gharmeux, de Thomery.
La culture maraîchère était dignement représentée par M. l'Abbé
Rey, de Cîteaux.
Les honneurs de la floriculture reviennent à notre habile col-
lègue de Dijon, "M. Henry Jacdtot, horticulteur, qui a obtenu une
médaille de vermeil pour son bel apport de plantes variées, et une
médaille d'argent pour sëô magnifiques bouquets montés.
M. JeanMuller, jardinier de M. Ataason, à Chassagne, a obtenu
une médaille d'argent pour une belle collection de plantes variées
et de Lantana de semis.
Une belle collection AzPMoç decussata de semis présentée par
M. Renaud Guépet ,, horticulteur à Qiâlons-sur-Saôqe,* été ré-
compensée d'une médaille d'argent. M. Martenot, jardinier chez
M. le baron de Gravier, avait exposé hors concours une hella col-
lection de. Bégonia qui lui a,;valu une mention trèsrhonorable. • Je
signalerai aussi le lot <ie fleurs coupées de M. Charles Chevignard,
les Dahlias de M. Félix Poulet, et les Roaes-trémières.et Dahlia s
de MM. Berthaud et Cie, horticulteurs à Saint-Maur.
Enfin l'ensemble de cette Exposition était remarquable, et
l'empressement avec lequel, elle était visitée pwr le public de cette
petite localité est un témoignage de TipLé^êt que chacun pQrte à
l'horticulture. . . . , . ,
Je ne terminerai pas saps vous faire part de l'accueil tout bien-
veillant qui a été fait & votre délégué par MM. les Membres du
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bureau* et 4e U courtoisie aveu laquûHa. laBcéôtetf»JiiiiDefr'i*
opérations du, Juty. ''
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ^ÉTRANGÉRB.
PLANTÉS NODrRLLKS OU KAEES DÉCRITES UW LIS
hjBtlCJLTKMW ÉTRJkMGÈftKS.
Illustration horticole.
Hidnlarium Innocent!! Ch. Lem. ÎU. hort., juill. 4862, pi. 3*9i
— Nidulaire de St-Innocent. — Brésil, — (Broméliacées). ;
Cette brillante Broméliacée avait été annoncée antérieurenant
par M. Gh. Lemaire dans les Misceilanées du 2»vqfame de YlUuh
tration hprtiwU {p. 43)-; elle est anjoroThui déarit* p«r ifliet
figurée dans la môme publication, d'après ctes pieds vivante qui
ont fleuri dan* les fiertés de M. A. Verschifielt. Cette plante a ëi
découverte, il y a quelques années, par M» Pinel, au Bréâl, sar te
iûmqûtés de la Serra de Morro-Queimado*. Ce aêté «oltectew,
croyant qu'elle devait former un geure nouveau, l'avait eawffci
dès 4 854, à M. le marquis de St-Innocent, en lai dônaaftt le w*
de Gemellaria Innoeentii; mais les caractères qu'elle préae^la h At-
tachant au genre Ni4ularium, elle doit désormais garder la do-
mination de. JV. Innocenta qu'olle reçoit de M. Ch. Lemaire,—
C'est une Broméliacée curieuse pair le contraste fripant qui eàk
ejaireses feuilles normales allongées* d'un vert bronzé ptas-iw
rqoina fopçé en depsus^ colorées infériautenietttr eh viélet ou potiÉ-
. yre soi^bre ptys ou moins ouiwé* et les. IpmUes llovatea ofetoflga*-
lancéolées qui ; entent *e* fleur* blanches ; ceademièMfèrifl*
sont jpQlqréfs en.très-bea^wuge ppnceau *t> jkar-tetfr rapplodH-
jip^Jc^l^ sewb^ fosmefc iwrt sorte de gronde* feoraUb de «M
teinte. Les feuilles, sgit florales, soit nàtmal^'SêbUMrAéëfldls AMs
de spie,serrée<5 e^piquflçtefofwto £«** ^qtemhraaeagk»*^
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£*»▼* «dadlyévu; Gs/Lâk, r^'îlU >hori.% 1. c, pi. 330. — AgavV
porte-copeaux. — Mexique. — (Àmaryllidées-Agafées).
Voyez, pour cette singjilip^û .ÇSfi^Ç£» Je. Journal, \Hy 1864,
p. 502.
Cmmentà&xtntéÊàd 1*?!»!% Ifeg*!. — Itt- ko*.* i. *À pi. 234 .
Magnifique variété qui a été obtenue de semis, il y a peu d'an-
nées, dans les jardins du comte Onofrio Maggi, et qui a déjà été
figurée dans la Flore des serres^ XIU> plap. 1323 (Voyez le Jour-
no/,VI, 4&t>0, p. 470). _ ..-
Helicomia aurantlaca GWESBB. et Çh. Lem», M. tort., août 4862,
pi. 332. — Héliconie a gpathes orangées. — Mexique. — (Musa-
.cées). » .
Espèce(découverté, il y a quelques années, par M. Ghiesbreght,
•dans les parties méridionales du Mexique et envoyée par ce zélé
iotaxriste-voyageur, en f 860, à rétablissement de M.^A. Verschaf-
felt, daas kqwl ell» a fierai dès Tannée suivante. C'est une plante
haute au plus de 0m.5O,glaln» dans toutes ses parties, dont les
feuille» sont d'an beau vert lustré, les inférieures eapacées> eblon-
gues-lancéolées, étroites, arrondies à la base* aiguës et un peu acu-
minécs au sommet, longues, en moyenne, de Om.a6-0m.OT, pé-
tioiées, tandis qw les-supérieutias sant presque sessites, engai-
nantes. Darw h hanftt<klaî tige se trouvent 3 ou 4 bractées on spathes '
colorées en fort bewj. ronge^orangé jusqu'à leur tiers supérieur, qui
.n9li4T9fttr«yadgées^pleyBas en nacelle, dont les supérieures em-
braesmtuu grwgfe de 2*4 fleufcs très-*allongées, jaHn&tres, portées
obaçune sa? un court pédoBtutepouge. — M. A. Verscbaffelt dit
qu'ii ^éus^it parfwtemént (km la culture de cette ptoiterénlàft-
naïj* 4ai#une<teiwe bien meublé, mais cependwirt Wehe en humus,
Atwhtydoi»^ qu'elfe est en
. yégétaliw, H ■ OsUboij de1 Hartoser de tem*£& en temps avec un* ^èn
. d^^^li^i^; ^nrlaimuitipliBrSanB peiûe au moyen des tuiîons
, qu'elle développe on rçrafadUomtee et aussi par ses graines* ^u'elfle
mûrit sans grande difficultés j -t . j ii -.-•*
MM»dtf Aett**o*i (ttflfc? V4rt*Kà#tïtli; W: tto>*i, X ci/pl. '333.1|
> Ce bel arbuste protiônt àxi ÏUwdo^endron Queçâ Victoria,, fé-
condé par le R. Pardoloton; il a été obtenu par M. A. VerscbafEelt
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— 784 —
à qui le dédie M. Ch. Lemaire. Ses grandes fleurs, qui n'ont pas
moins de Om.08 de largeur, et qui sont groupées au sommet des
rameaux en très-gros bouquets compactes, ont le fend blanc, lavé
et moucheté de lilas tendre. La portion supérieure de leur corolle
est occupée en majeure partie par une grande tache pourpre sur
laquelle et autour de laquelle se montrent en très-grand nontae
des accents circonflexes pourpre-noir. C'est un grand arbrisseau
bien ramifié et de plein air.
(Tbé) l'Hâtait trouTé. — III. Aort.,1. c, pi. 334.
Pour cette belle Rose, qui a été mise récemment dans le com-
merce par M. Benjamin R. Cant, de Colchester, yoyez le Journal,
VIH, <862, p. 245,
HechUa GfcieftfrregfcU»»» Gh. Lem., IÎL hort., L c, AlisceL, p. 70.
— Hechlie de Ghiesbregbt. — Mexique. — (Broméliacées?).
M. Ghiesbreght a envoyé tout récemment à rétablissement de
M. A. Yerschaffelt une plante dans laquelle M. Ch. Lemaire a re-
connu une espèce nouvelle du genre Hechtia, genre établi par
Klotwch, en 4835, et rangé par ce botaniste (et après lui par
M. Liûdley, Vegetable Kingdom) parmi les Broméliacées. M. Ch.
Lemaire doute que ce soit dans cette famille que rentre le genre
* dppt il s'agit. Le rédacteur de Vllimtration horticole signale cette
nouille plante dans les termes suivants: « Nous recommandons
aux amateurs l'Hec/itia Ghiesbreghtiana, au stipe caulesceat, aux
nombreuses feuUl^.lwquellep, fasciculées en rosette, longuement
arquées-retombantes, très-longuement acuminées, très-charnues,
couvertes par dessous d'une épaisse pubescence blanche, en-dessus
d'un vert luisant, passant au violât sombre sous l'influence solaire,
et bordées régulièrement de torts et robustes aiguillons, font un
superbe et pittoresque effet. » - '*-'
* j - s . ■ ■. • •• • rA l
Pomme (Calville) Gartbalrfi, IÏV. fort., septembre 1862,, pi. 335, ,
W f- i) \r.;i\\ .*■/.!' .1'. ■'••■'.' ": . •• 7 -
Cette nouvelle variété de Pommier a été obtenue p^&^afftjgub?
de Ghélin, d'un semis fait en 1842. Elle a produit pour la pre-
mière fois en 1860. L'arbre en est très-vigoureux, très-fertile, d'un
beau port. Le fruit est gros , globuleux, relevé de 5-6 côtes arron-
dies, couvert d'une peau d'un beau jaune avec quelques petites
06
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- - -^ 785 —
macules brunes, profondément ombiliquéàla base et au sommet.
La chair en est ferme, blanchâtre, juteuse, d'une saveur très-su-
crée, agréablement parfumée. C'est un excellent fruit de dessert
qui mûrit à la mi-septembre et qui se conserve jusqu'à la an
d'avril.
JKerria Japonica DC, var. fol. argenteo-Yariegati». — IlL hort.,
1. c, pi. 336. — Japon. — (Rosacées-Spirées) .
Tout le monde connaît aujourd'hui le Kerria japonica DC,
charmant arbuste à fleurs jaunes, ordinairement doubles, très-
nombreuses et se succédant pendant longtemps, arbuste qui a
porté longtemps le nom de C or chorus japonicus que lui conservent
encore, fort «à tort, beaucoup de personnes. On doit maintenant à
M. Siebold l'introduction d'une variété de cette jolie espèce dans
laquelle les feuilles sont largement panachées sur les bords de
blanc d'argent mat qui produit un charmant effet. Cette variété
paraît être d'une rusticité égale à celle qui distingue le type; comme
celui-ci, elle se plaît dans un sol frais et profond et à une exposi-
tion à moitié ombragée. On la multiplie sans peine de boutures.
Ertraicera toracbypod* DC, var. foliU awreo-reticulati». —
III. hort., 1. c. pl< 337. -* Chèvrefeuille à court pétiole, var. pa-
nachée de jaune. — Japon. — (Cap ri foliacées). *
C'est l'élégante variété de Chèvrefeuille à feuilles marquées
d'un réseau jaune d'or sur fend vert, qui a été signalée dernière-
ment dans cette Revue bibliographique, d'après le Journal anglais
The Florist, sous te simple nom de Lonicera aureo-reticulata
(.Voyez le /owma/, V!U,4062, p. 664).
RECTIFICATIONS.
Dans le cahier de novembre, p. 698, .
4o Au lieu de: Par M. B., lisez: par M V.,j
2* À là 2 1* ligne, au lieu de : à 8 ou 50 décimètres, lisez : à 8 ou
10 eerititoètreaf. i ...
! ..'...| :■.
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TABLE ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE TOME Vffl DU JOURNAL
DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE ET CENTRALE D* HORTICULTURE.
S. B. Dans cette table, les titras d'articles, noms de plantes et d'anteurs qui appartien-
nent à la section do Journal intitulée Revue Bibliographique étrangère, sont précédés d'un
astérisque (*) ; les noms d'auteurs sont tous en petites capitales, tandis que les noms
latins de plantes et les titres d'ouvrages sont en italiques. Les articles de la Renie Biblie-
giapbique française sont distingués par l'abréviation suitante (R. b. f.).
PACKS
*Àdelaster aîbivenis . . . • 538
* Aération du sol; M. Jaecer. 60
* Agave schidigera. . % . - • 7&î
AlROLES (J. DE LlRON D> —
Description de deux Pommes. 347
AlROLES (J. DeLiRO* D'). —
Description de cinq Poires. . 759
AlROLES (J. DE LlROND*). —
Description de-la Poire Cba-
maret ••••%»•••• 697
AlROLES (J. DE LlRON D») . —
Description des Poirés beurré ;
Jalais et Bergamotte Le-
sèble M*
AlROLES (J. DE LlROfl Df). —
Description des Poires Sotrve-
nir Favre et Chaigneau . . 502
Airoles (De Liron d').*- Poire
Braconnot '. . • 349
Airoles (de liron d*) ;'Bappoft "
sur ses publications; M. Pi-
ceatjx. . .•... . . . . . 544
Al ROLES • (I. DE LlROR D').
— Rapport sur une Pomme
*. s.
envoyée par M. Lesèble . . . 444
Airoles (J. de Liron d'). — V
Rapport sur une Pomme en-
voyée par M. Lesèble. ... 545
Album de la Société , planche
XVII ; Phalœnoytôis Seftdfo-
riana; texte ; M. Docrartre. 509
Alîoculion^de M. Payek 4Î5
•Aloeasia macrotrhtea rare*
gâta î ... 456
* Amaryllis unique 4'5
♦Amélioration et conservation
des espèces et variétés; M.
Massberg 348
*AmorphophaUus Wallisii. . . 312
^Anderson (Jas.). —Choix par-
mi les Camellias 510.
*Androlepi$ Skinneri 41$
*Anemiôpsi$ calif&rnica ... 374
*A*tgvria Warscewiczii . . . . 37*
*Anthurium leuconeurum.. . . M
^Anthurium Scktrzerianurn. 660
*Àraliapapyrifera et sa cul-
tuW; M. Stelzner;. .... 600 .
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- 787
PAGES,
*Arbres fruitiers. (Époque con-
venable pour la taille des) . 4 23
*Arisotmaprœœx 424
*Âristolochia arborea .... 375
*Arnebia GriffLtkii 424
Asperges de MM. LhéraulURap-
port sur les); M. Gauthier. 548
Asperges de MM. Lbérault ;
Rapport. supplémentaire;
M . Gauthier 649
"Azalea Duc d'Arenberg ... 447
*Azaka indica Ch. Enke. . . 59
Baltet (Ch.) —Note sur la
taille du Poirier 39
* Bananier de la Chine; sa
culture forcée ; M. Regel . 282
Barbier; Rapport sur un ou-
vrage de lui ; M. H. Lecoq. 509
Baron (Philib.); Rapport sur
des arbres cultivés par lui;
M. Malot ....... . 475
*Bassbville. Compte rendu de
l'Exposition du Havre . . . 244
*Beaucarnea recurvata 59
* Bégonia Kunthiana 485
*Begonia longipila 436
*Begoniaprismatocarpa . . . • 535
*Beblee» Moyen pour la des-
truction des Pucerons . . . 492
Belhomme. Destruction dos In-
sectes 570
*BiUt*ergiabivittata . . . ..422
Bôisduval. Compte rendu de
l'Exposition d'Orléans . . . 4S0
Boisouval. — Exposition de
Nantes en 4861 369
Bojswjyal. — Larves des bour-
ggonsde Poitiers. ... . . 404
Bôisduval. — Rapport sur un
mémoire de M. Duval relatif
à la destruction des Hawie-
t<m* . • . . . ^ .;, 704
*Bolbophyllum barbiqerum .... 486
PAGES
*BùlbophyUum cupreum ... 659
•Bolbophyllum Rkizophorœ. . . 535
Bonnard; Rapport sur ses cul-
tures j M; Louesse 706
Bouchet. -r Compte rendu de
l'Exposition de Caen . . .' 652
Bouhans. -- Culture de l'I-
gname de Chine et du Cerfeuil
bulbeux ; ' • . . 276
Bourgeois. —Méthode pour l'in-
cision annulaire de la Vigne. 464
*Breuer. — Doit-on former la
tige avec le sauvageon ou avec
la greffe? • 670
Bruineur de M. Sales- Girons,
(avec fig.)— 506
Bulletin bibliographique
— janvier 4862 s 29
— février *79
— mars 443.
— avril.. •...•.... 208
— mai 273 •
• — juin 334
— juillet 398 ;
— août 492
— septembre 56$
— octobre « 632
— novembre. , ,...,, 687
— décembre.. * • '#.... 749
*Caladitm bicolor splendidum 721
'Caladivm cupreum. ■ .. . • • 56
'GaloAium Bevosianum ...... v. 7*1
*Caladium? Lermireanum • . 488/
*Çaladium fMusrophgllum ... 537
*Caladiumxeg<tle . . .... . . 537
*Çaladwm $chmitaiï<. • 'f . . . , 56 ;/
*Calosiiutn Schoçllçri,. • .«..,, 5$
*Calcéolaires Ugnerwes, 2 varié- /
tés . * . „ . „. ;• 44?
*Çalp$o(aria var. ..... .. .t.;/24j7
•CamUin Car^ faA BarUyJ. \ J5#<i ,
*; Caméra. cpmtesse1 Layinia^j
Maggi. . ..".'. '. '.' . '. 782
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4-<78a —
PAGES.
*CamdUa Mastvr rom * > . . 4*6
*Camellia Reine des Beautés. . 68
•Camellia reticulata flore pleno > h 86
• Cameltia tritolar imbricata
plena ' * • -*488
•Camellias; choix à faire par-
mi leurs variétés ; M. Jas. /
Anderson
540
*Çatalpa Kœmfferi . . . . . 638
* Cametum BaraquiwMitm*. . 785
Cels (F.)- — Description des
variétés du Cereus Pentlandi 495
574
Cels ; Rapport sur ses culture»
à' Agave ; M. Goéoeney * * . 587
Cerms Pentlandi (Description
des variétés du) ; M . F. Cbls 495
574
*Çeropcgta Gardneri 535
Chardon, jeune-. — Rapport
sur les arbres de M.' Jupinet 177
*Choix à faire parmi les Carocl*
lias; M. Jas. Akderson . • 540;
Chorx des Pommes de terre
pour 'plantations; M. VuïtrV 567
Choix du verre pour rhortîcul- ,
ture; M. Robsoh 425,
*Clarkia puldielfa flore yleno. 443
*Clerodendror} calamilosum . • 374;
*Clerodehdron Lùidleyi, * » » 344
*Cleroâ£ndron Thomon& . - * 436t
Ciichy; Rapport sur ses arbres;
ML. Michelin • ....*.*. Wti
*Clomenocmamontana \, . . » 53G>
*Clusia Brongmartiona . . - . 66SJ
*CèlogyM Pariskii. • »•••.;. 66)
*Cole (Nathan^ — Maladie' du
.Céleri.— .. . ..*. . « .. 54*
*ColewVmchaffélH . '. ■ . . 4 4«5i
Colhôctirtn de Potofties de terre ■' " '
de fcSoctetë (Rapport sur la); j
< M . CouuTOis-GÉtiAto} . * . ; . J % 46
nets.
Collection de fruits moulés ; Rap-
port sur son état; M. Micheuh 90
Comité d'Arboriculture;
Compte rendu de ses travaux; i
M.Michelin 86
Comité de Culture potagère
(Compte rendu des travaux
du) ; M. Lquesse. M
Comité de Floriculture ; Compte
rendu de ses travaux; M. A.
Dupuis « , M
Commission des récompenses;
procès-verbal • . . . . . kïl
Comparaison des Pommes de
terre Blanchard et Œil violet;
M . de Laubertye 346
Compte rendu des travaux de
la Société ea 4 861 ; M. Do-
CHARTRE « • 5
Compte rendu des travaux du
Comité d'Arboriculture ;
M* MlGHEUN *
Compte rendu des travaux du
Comité de Culture'p olagèie ;
M. Locesse: **
Compte rendu des travaux du
Comité de Floriculture;
M. A. Dupdis ....»• M
'Conservation de Figuiers en
hiver; M. Eitcbl 418
*Convolvulu8 cantabriçus stel-
làtus nwxis • 4**
Cordon bisannuel pour la Vigne;
M. Delaville(A) 3Î9
Coursage des vieux Pêchers;
M. Lerot(R. h. t.) . . . Wï
Ceurtilièree ? leur destruction ;
M. DeSPAESB . ..♦•-• M
Courtok-Gérard /(Rapport sur 1. ••
ouvrage* de M.)* M. A.
Dupgk. .#..;.;.»• N
Cou*iJ6i*Gtou*b. — Ratfort
i -feux la collection de Pomnw
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-^7SV> —
PAGES.
de terre de la Société. . . . 146
^Cranston. — Nouveau sys-
tème deserres 230
*Craspedia RicJiea 122
*Crassuïa muîticava 539
* Crocus ochroleucus 376
Culture comparative de diverses
Pommes de terre ; M. Lâches-
naye 331
Culture de la Pomme de terre;
méthode suivie par M. Ra- *
VERET . 647
Cdltare de l'Igname de Chine
et du Cerfeuil bulbeux ;
M. Bouhans 276
Culture des Nepenthes; M. A.
Rivière 694
Culture des Pommes de terre;
M: V 698
Culture du Framboisier ;
M. Robin S37
Culture du Potiron jaune gros ;
M. Fournier. ...... 566
'Culture forcée du Bananier de
la Chine ; M. Regel. -' . . 252
Cultures de Boskoop ; M. Otto- '
LAftDER. . . I 344
*Cypripedium Dayanum. . . 6}Q4
*Datura arborea\ moyen de
l'avoir très-petit. . . . . .417
Delaville ( A). — Cordon bisan-
nuel pour la Vigne ..... 339 !
Demars; Rapport sur ses ,çul-. '
tures ; M,, Vivet '. ' , . '* . 52
yÇendrobium Lomi.jt ♦ ,. , ^ -1/377 '
*DetikrQbiumpitiwufoiuifi, „ 1,-,JI8P|
MOendpobium triadenûtmi -. < <i Jft 85 j
DEH&î(Tg;);W[HàteaIi«iiûcta^c:i ,
etofenseftatlott dôi> afbçp& efco
• ô arimetesà demi rustiques 'j:jH280
DENlSC^iJ. <N*té«.âb*i(teiiro;)
•pteuto^uaiiqnëé'i Iîoq d ur402
PAGBi-
Dkmjelle. — Rapport sur les
bordures en fonte de
Ih Borel. • •■'... 409
Description de 5 Poires; M. de
Liron d'Aï rôles» 759
Description de 2 Pommes; ,
M. db Liron d'Aiboles. • . 347
Descriptions des Poires Beurré
Jalais et Bcrgamotle Lesèble;
M. de Liron d'Airoles.. 573
Description des- Poires Souve-
nir Favre et Chaigneau ;
M. de Liron d'Airoles . . 502
Description des variétés du
Cereus Pentlandii M/ F.
Cels. . . 495, 574
Destruction des Coutilières ;
M. Desprez. 644
Destruction des Insectes; M.
BfiLHOKftE 570
Destruction des Mousses et Li- r
chobs sur les arbres ; M. A.
Eloffb>.. ......... 339
* Destruction des Pucerons;
M. BeAlke. ....... 492
* Deux observations sur la Vigne. 604
*Êianthus caryosphyltetè var. 247, 2 1 9
*iHdymopanax {Àralia) papy-
rifera et sa culture ; M. A.
Stelzner. •' . .T . . • • . 606
'Bionœa mmdpulà ; sa multi- » *
plicatioB ; M. MlLDWsfoiDT. 378
ihÈi$agrandiflera* v^.- V J'-245
Discours de M. Nejni*n& ....■» 753
^DoiUoo formée^ %ewc Ut 'y
; iisauvageQn.oM avec 1* greffe^ > *
MurBjrt#j»J/_./,,;f; / . „ §70
' ^ùreuxena *Aubryana*~ • :u i O 602
'Wracaxia.Knttkity}*. > t .Ai.i |49
*DramaÈer.st0iw^.«(àiS,wcPj»Bf+jO')
M AT. . Csu .KfWJ» :;>*'<>ui«joO -. If 3 W
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790
PAGES.
Duchartre. — Compte rendu
de l'Exposition de 4862. • . 447
Duchartre. — Compte rendu»
des travaux de là Société en
1861 5
Duchartre. — Exposition de
Versailles en 4862. .... 585
Duchartre . — Note sur l'Onei-
dium spïeudidum A. Rich. 49
uchartre. — Rapport sur la
collection de Càmellias de
M. Fouques d'Emon ville. . 296
Duchartre. — Rapport sur la
floraison du Vanda Bote-
manni chez M, Bertrand . . 589
Duchartre. — Rapport sur
Je Jardinier fruitier de
M. Forney.- 406
Duchartre. — Texte pour la
pjanche (xvu) du P/*ate-
nopsis Schilieriana .... 609
Dupuis (A.)— Compte rendu de
l'Exposition d'Autun en 4 862. 597
Dupuis (A.)— Compte rendu de
l'Exposition d'Avranches. . 478
Dupuis (A.) — Compte rendu '
des travaux du Comité de
* Floriculture 92
Dupuis (A.) et Pigeaux. —
Compte rendu de l'Exposition
d'Amiens 707
Dupuis (A.) et Pigeaux. —
Co mple rendu de l'Exposition
de Clcrmont (Oise) 656
, Dupuis (A.) Rapport sur % ou-
. vfages dé M. Courtois-Gérard 54
Dupuis (A.) — Rapport sur les
cultures à'Achimenes de
' M. Etard 587
?Duuuis (A.)*- Rapport sur les
eulturts de RéaWa de M.
,< Duvaux.. ..,„,. .,1 - % . . 53
Dupuis (A . ) -— Rapport sur un
ouvrage de M. À. Eloffe. . 295
Dupuis (A.) ; Rapport sur son
ouvrage intitulé : l'Œillet et
sa culture ; M. Malet, père. 235
Dufot (A.) — Compte rendu
de l'Exposition de Lyon. . . 145
Duval; Rapport sur son mémoire
relatif à la destruction des
Hannetons ; M. Boisduval . 701
Duvaux ; Rapport sur ses cul-
tures de Réséda; M. À. De-
puis 53
*Echinacea angustifolia . . . 184
*Echinostachys Pineliana. . . 664
"Effets de Tété sur les Conifères;
M. Passerim 488
Eloffe. (A.) — Destruction
des Mousses et Lichens sur
les arbres 339
Emballage pour les envois loin-
tains ; M. Leroy (A.) (R. b.
f.) î*6
*Engel. — * Méthode pour con-
server Jes Figuiers pendant
l'hiver 448
*Epacris, 3 variétés 446
* Epoque convenable pour la
taille des arbres fruitiers. • 4!3
Etard ; Rapport sur ses cultures
d'Achtmenes: M. Durcis (A.) 587
Exposition d'Alençon; M. Thi-
baut 5*
Exposition d'Ambérienx-en-Bu-
gey; M. Forkey 74*
Exposition d'Amiens? MM. De-
puis (A.) et Pigeaux. ... 707
Exposition d'Angers; M. Péptn- 530
Exposition d'Autun, en 4864;
M. Hélte .• . 366
Exposition d'Autun en AUlk
M. Dupuis(A.)«. . . i. * . «P
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— 79< —
PAGES.
Exposition d'Avranches; M.
Durera (A.) 478
Exposition de Beaune, M. Loise. 780
Exposition de Caen ; M. Bou-
CHET • • . . 652
Exposition de Clermont (Oise);
. M. Pigeaux 243
Exposition de Clermont (Oise);
MM. Pigeaux et Dupuis(A.) 656
Exposition de Goulommiers ;
M. Virent 714
Exposition de fruits à. cidre à
Rouen ; M. Michelin. . . .748
Exposition de la Société impé-
riale et centrale en 1862,
Compte rendu; M. Duchar-
tre. . , 447
Exposition dejla Société impé-
riale et centrale en 4 862 ;
liste des récompenses. . . .
Exposition de la Société impé-
riale et centrale en 4 862 ;
Rapport sur les produits
industriels ; M. Noirot. .
Exposition de Laval; M.
Hélte 654
Exposition de Lyon ; M. Dcfot*
(A.). . . . -. 445
' Exposition de Montauban; M.
Hélte 658
Exposition de Nantes, en 4 864 ;
M. Boisduval . P 369
Exposition de St-Germaûven-
Laye; M. Louesçe*. .
Exposition de Strasbourg; M.
Jacques . . ,
Exposition 4e Touruay; M- Le-
PÉftfi. m • « . ...
435
474
239
44*
109
sr^?Ver»^en*8M
H. PiPtN
, - i'. . 304
M. Deau«n ^ll05^ '
y.
•-.<**
Exposition d'Orléans; M* Bois-
duval 4 80
Exposition d'Orléans; M. Jao
quin 595
Exposition du Havre; M. Bas-
setille . . . , 244
Fcnotiil d'Italie (sur le); M. Va-
tin ... 222
* Figuiers ; moyen de les conser-
ver en hiver; M. Excel. . . 448
*Fleischhack. — Multiplication
du Cognassier et du Paradis. 379
Fouques d'Emonville ; Rapport
sur sa collection do Cameî-
lias; M. Dcchartre .... 296
Fornet. — Compte rendu de
l'Exposition d'Ambérieux-en-
Bugey 714
Forney. — Principes généraux
de la taille ,406
Forney; Rapport sur son Jardinier
fruitier; M, Duchartre. . . 406
Fotjrmer.— Culture du Potiron
jaune gros ........ 666
Frambroisier; sa culture; M. Ro-
Bm . . . . 337
Fruits (Instruction^ sur l'embal-
lage des) . . 565
Fuseau-Pahnette, nouvelle for-
me pour les arbres; M.
Làhérard . 43
Gauthier.— Rapport sur les Asr
perges de MM. Lhérault.. .548
Gauthier. — Rapport suppléa
nlentairc sur les Asperges de
MM. Lhérault . $49
Gladiolus ganfavensis. var. • 247
Gleditschia triaoarUhos ùietmti
(Note sur \efc M. Pisso*. ^ » 638
*<J(matottlïw» «arwiérctom • «423
GtàciUaria syriHgelta (flotewr
\%)VH. P*wn ...... 409
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-jrç-T-
\
PAÇES.
Greffe des Magnolia; M. Leroy
(A.) (R. b. f.) 255
*Greiïe du Groseillier à maque-
reau; M. Slaby 253
Greffe en fenle renversée; M.
Loisead 282
Gressent; Rapport sûr un ou-
vrage de lui; M. Pigeaux. . 578
Gtodeney. — Bapport sur les
cultures l'Agave de M. Ois. 587-
Gdyot (J.)« — " Incision annulaire
et visite au Perray. . ... 461
Guyot (J.) — Rapport sur la
culture de la vigne, d'après
la méthode Hooibrenk. . • 765
Guyot (J.). — Rapport sur l'ar-
rosoir à l'eau pulvérisée de
M. Sales-Girons 442
*HœmarUhus cinnabarinus ... 536
Hannetons et Vers blancs(Note
sur les); M . Robin 279
Hannetons (Note sur les); M.
Vibert 277
Hannetons; Rapport sur un mé-
moire deM . Duval relatif àleur
«destruction; M. Bqisduyal. . 704
Hardy, fils. — Rapport sur un
ouvrage de M. Pynaert. . . 236
*Hébecliniurri atrorubens . • . 4 87
*Hechtia Ghiesbreghtiana . . 783
*Helïanthus californiens insi-
gnis 604
*Heliconia metallica 537
* Heliconia aurantiaca. . . . 782
Hélye.—" Exposition d'Àutun. 366
Hélye. — Exposition de Laval. 654
Hélye. — Exposition de Mon-
tauban . . . . . 658
Hennecàrt ; Rapport * sur ses
claies à ombrager; M. Trico-
tel.; .......... . 594
*Reteroçent ron subtripliner^ ,
vwpi ....,,..#... 344
Higginsia regalis. . . „ . . 4*4
Hivernage du Wigandia cora-
casana; M. Millet* père . . 350
Hooibrenk; Rapport sur sa mé-
thode de culture delà Vigne;
M. Guyot (J.) %&
*Hoya lacunosa paUtdiflora . 412
*Roya Shepherdi 422
*Hyacinthu$ orientait var.. . 415
*Ibach. — Les Pivoines en
arbre ........... 345
Igname de Chjne et Cerfeuil
bulbeux'; leur culture; M.
Bouhans. . . . ^ • . 1 . 276
Igname de Chine (production de
bulbilles che* Y) M. V. . . 696
'Impatiens flaçcida 423
Incision annulaire et ses effets;
M. Vuitry 4CT
Incision annulaire et visite au
Perray; M. Guyot (J.) . . . 464
Incision annulaire(méthode pour
V); M. Bourgeois 464
Insectes; leur destruction; M.
Belhomme 571-
Instructions sur remballage des
fruits • • ... 565
*Jockroma grandiflorum. ... 377
*lm longipeiala 376
*lscharum ïyramiï . .... 66*
"Jacinthes; méthode pour en
prévenir la dégénération ; M.
RlGAMONTt ........ 410
Jacques.— Plantes nouvelles ou
peu connues . , 233, 343, 636
Jacquin. — Compte rendu de
l'Exposition d'Q4éana . « . . 596 '
Jacquin. — Compte rendu de
l'Exposition de Strasboung, ; 444
Maeger. — Sur l'aération du
1 sal 60.
Jos*t>— Culture des «Orchidée*
j }f:0f icales en plein air oe^é, W:
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— 795 —
PAGES.
Jupinet; rapport sur ses arbres ;
M. Chardon, jeune 4*77
Ktnria japonica var 784
*Koch (Ch.). — Drainage de M.
Petersen pour Tarrosement. . 734
Lachesnaye.— Culture compa-
rative de diverses Pommes de
terre ,337
Lacbesnaye.— 3#Rapport sur les
appareils pour arrosemenls de
II. Ponce (Isid.) 302
Lahérabd.— Fuseau-Paîmette,
nouvelle forme pour les ar-
bres» 43
Lambertye (de).— Comparaison
des Pommes de terre Blan-
chard et Œil violet 346
Larves des bourgeons de Poi-
riers; M. Boisduval. . . . 404
Lebrun; Rapport sur ses semis
de Pommes de terre; M.
Louessb 359
Lecoq (H.); Rapport sur un ou-
vrage de lui; M . Malet, père. 356
Lbcûq (H.). — Rapport sur un
ouvrage de M. A. Barbier. . 509
*Leea coccinea. ....:.. 376
J.ei>ère« —Compte rendu de
l'Exposition de Tournay . . 709
Lcrot (A.). — Courtage des
vieux Pêchers (R. b. f ) . . 427
Leroy (à). — Emballage pour
la» envois lointains . (R . b .
f.) . ' ..... 256
Leroy (A.). — Greffe des Ma-
0rnoKfc(R< b. f.) 255
Lettre de M. Palmeb 452
*IAgularia Kœmpferi aureo-
iMculata. 377
*Liliuni auratvm 663
*L(ftum spectabile. ...... 3H
*Lilium testacetton isabelKnvm. 342
*Ltototêd68fweê .... .536
PA6IS.
Loise; Rapport sur ses. Jacinthes;
M. Rouillard 362.
Loise. — Compte rendu de
l'Exposition de Beaune. . .780
Loiseau. — Greffe en fente
renversée 282
*Lowcera aureiwreticulata. . 664
*Lonicera brachypoda var.. . 785
Louesse. — Compte rendu de
FEipositlon de St-Gertnairi-
en-Laye 239
Louesse. —Compte rendu des
travaux du Comité dé Culture
potagère 82
Louesse. — Note sur la Pomme
de terre Hardy '. . 758
Louesse. — Rapport sur la Cul- .
ture des Champignons par M .
Salle 357
Louesse; Rapport surles cultures
de M. Bonnard ...... 706
Louesse. —Rapport' sur les semis
de Pommes de terre de M.
Lebrun .358
*Ludovia lanceœfolia 600
*Maladie du Céleri ; M. Nathan
Cole 544
Malet, pore. — Rapport sur un
ouvrage de M. Â. Dupuis . 235*
Malet, père. — Rapport sur un
ouvrage de M." II. Lecoq.' . 356
*Mauwa . —Transplantation des
arbres fruitiers déjà forts, . . 732
*Malortiea gracitis . . . 373, 723
Malot. — Rapport sur des ar-
bres cultivés par M. Baron' •
; (Philib.).* . . . .'..'.. 475
Marcotte herbacée (Note sur la); .
Quehen-Mallet. .. . . ." . 247
Maréchal: — *Onse'rvatîoris sur' *
les Pommes de* terre Blan- "v
dhard" et Mafjolitf. . . '. '..646
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79*
PAGES.
Mahgueritte. — Vigne en cor-
don unilatéral 503
* assberg* — Amélioration et '
#onservation des espèces et
variétés 318
'Maxillaria venusta 375
"Méthode hollandaise pour for-
cer la Vigne 380
*Mélhode pour prévenir la dé-
génération des Jaciuthes; M.
RlGAMONTI 420
Michelin. — Compte rendu des
travaux du Comité d'Arbori-
culture 86
Michelin. — Exposition de
fruits à cidre à Rouen 743
Michelin — Rapport au nom
du Comité d'ArboricuHure . . 290
Michelin. — Rapport sur des
Poires de semis 473
Michelin. — Rapport sur la
collection de fruits moulés. . 90
Michelin. — Rapport sur les
arbres de M. Clichy. ... 360
Michelin. — Sur la Poire Beur-
ré de Montgeron 2fe4
*Mildebrandt . — Multiplication
de l'Attrappe-mouches .... 378
Millet, père «— Hivernage du
Wigandiacaracasana.. . 360
MiLLtrr, père. — Rapport sur le
régulateur des pompes de M .
Bernard 1323
Millet, père. — Rapport sur les ;
supports présentés par M. ;
Thiry 324
*Mimulus cupreus , 246
pousses et Lichens ; leur des- 1
traction sur les arbres ; M> >
' A. Elopfe . $39
' *Moyen d'avoir le Datura or 60- j
" rea très-petit- ...... in
ne».
'Multiplication du Cognassier
et du Paradis; M. Fleiscotack 379
'Multiplication du Dionœ* Mm-
cipula; M. MfldebiUndt... 2PÏ8
* Musa.wttala 5«
*Mutisia decurrens 41!
Naturalisation et conservation
des arbres et arbustes à de-
mi rustiques; M. Denis • • . 280
*Nemop1iila discoiddlis eîegans 44*
*Nepenthes et leur culture . . oB5
ÏÏepenthes et leur culture; M.
A. Rivière «94
Neumann. — Discours, . t . 753
* Nidulariumlnnocentii . . . W
Noirot. — Rapport sur les pro-
duits industriels exposés a
Paris, en 4862 «4
Nominations.
Séance du 26 décembre 4 861 . 28
— du 9 janvier 4862. 8
— du 23 janvier — ïï
— du 43 février — 1*
— du 27 février — 441
— du 43 mars — 443
— du 2? mare — *Û7
— r du40 avril -— W
— du 24 avril — W
— du 8 mai ' — • W
— du 22 mai — 13!
— du42juin — " 331
— du26juùi — 3tf
— du 40 juillet — 3»
— du 24 juillet — M
— du44aoûf — 4»
— du 28 août — 560
— du 44 'septembre -561,6**
— du 25 septembre — W
— du 9 octobre — 63!
— du 23 octobre — ***
— du f3 novembre — *W
— du 2"? novembre — **•
— du 4 4 décembre — W
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795 —
PAC M.
Note sur la taille du Poirier;
' M. Baltet(Ch.). • . . . . 39
No te sur le Gleditschia tria-
canthos thermts;M. Pissot. 638
Note sur le Gracillaria syrin*
t gella; M. Pépin . • . . 1 . 109
Note sur le Schomburghia
lueddemanni; M. Prillieux 275
Noie sur les Hannetons et Vers
blancs; M. Rorin 279
Note sur les Hannetons ; M.
Vibebt .277
Note sur les plantes aquatiques;
M, Denis (Th.) .402
Note sur les Taupes, Vers
blancs, etc ; par M*** ...» 46
*Nouveau système de serres; M.
Cranston 250
•Nouvelle Royale Cherry • . . 662
*Mnothera lamarckiana 248, 838
*Qncidium excavatum .... 374
Oncidium spiendidum A . Mch.
(Note sur le); M. Duçhartre 49
*Oncidium holochrysum . . . . 309
Orchidées en fleurs chez MM .Thibaut
et Kèteleêr,
— janvier 4862 48
— février 405
— mars 454
— avril. . . . „ ... . 219
— mai et juin. - .... 354
— juillet 404
— août et septembre. . . 566
Orchidées fleuries au Luxem-
bourg; M. A. Rivière.
— en mars et avril. , . . . 220
— en juin 404
— en septembre et octobre.. 635
— en novembre et décembre. 757
Orchidées fleuries chez M. L. Le '
Guat, 4" trimestre de 4862. 455
Orchidées tropicale* ea, plein
airjenétéj M. Josçr, . . . <J90
'Oreodaphne californien. . . 664
*Otacant hus cceruleus . • . . 603
Ottolander. -- Cultures de
Bopkoop ......... 341
*Ouvirandra f mettrait*. ... 58
*Pœonia Mouton Gloria Beh*
garwn 249
*PaUsota Barteri 660
Palmer. —Lettre 752
"Passerai. — Effets de l'été
dernier sur les Conifères. . • 488
'Faritium elatum 487
Païen. — Allocution .... 425
*Pelargonium (bybr.) var. . . 247
*Belargoniwnt 3 variétés. . . 445
*Pelargonium zonale Mistress
Pollock 446
*Pelargonium zonale Prince of
Hesse 246
*Pentslemon hybrides 444
*Pent$temon Lobbii 250
Pépin. — Compte rendu de
rExpOsitioa d'Angers. ... 530
Pépin. — Compte rendu de
r Exposition de Versailles en
4864 304
Pépin.— Note sur kGtaeiUaria
Syringella 409
*Petersen; Bon drainage servant
à l'arrosemenl; M. Ch. Koch 734
*Petunia violacea inimitabilU
plena , . 245
'Phalœnopsis ambigua , . .344
'Phalœiwpsis Bebe 340
*P/uztenopsts;Relové monogra-
phique; M. .REÎtHKNBACH,
fils 726
P halœnopsis Schilleriana ; lapte
pour la planche xvu qui \&
représente ; M. Ducbartre . 609
*PhyUagathis rotundifolia. ( 484
*Physurus maculatus. . • . . 534
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— 798 —
PAGES
Pigeaux. — Compte rendu de
l'Exposition de Clermunt
(Oise) 843
Pigeaux et Dupuis (A.)- —
Compte rendu de l'Exposition
d'Amiens 707
PrcEAux et Dupuis (A.). —
Compte rendu de l'Exposi-
tion de Germant (Oise). . . 656
Pigeaux. — Rapport sur les
publications de M. J . de Li-
ron d'Airoles 5l 4
Pigeaux, — Rapport sur uu
ouvrage de M. Gressent., . 578
Pincement (Un mot sur le); M.
Willermoz(R. b. f.). . . 383
*Pironneava roseo-coeruïea. . 4 48
Pissot. —Note sur le Gledits-
chia triacanthos inermis. . 638
Pissot. — Quelques remarques
sur les arbres 640
*Pivoinesen arbre; M. Ibach. 315
Plantes nouvelles ou peu con-
nues ; M. Jacques. 233, 343, 636
'Plantes nouvelles ou rares 56, +48,
483, 244, 309, 373, 442, 534,
699, 659, 724, 782.
Plantes potagères recomman-
dées. , , . . , 241
Poire Beurré de Montgeron ;
M. Michelin 224
Poire Sraconnot ; M. de Ltron
d'AiaoLEs. . i .....: . 349
Pbire-Chaigneau ; sa • descrip- '
tiori; M.-deLiroud'Aîroles. 8Ô2
Poire Ghamâret;'sa description; ':
M/beLirok d'Airolés. l: .697
Poire belle* et bomre de La- "
pierre ;x M. "de LirON VAi- "
::iouȔ,i,i''.'-V'.,,:-l.-J'; '. ?63
Poire âucfasB* A«àe-; sa da-, ; *.;'
cripAkic; Vit ra LdRow, D\AvA *
~;'&oles a cu( J . il759
FACtt.
Poire Duchesse d'hiver; sa des-
cription; M. de Liron d'Ai-
roles 76 1
Poire Jules d'Airoles ; sa des-
cription ; M. de Liror d'Aï
rôles 760
Poire Monchallard; sa descri-
ption; M. de Liron d'Ai-
eoles 4
Poire souvenir Favre ; sa des-
cription; M. DE LlROX D Al-
roles 502
Poires Beurré Jalais et Berga-
motte Lesèble ; M • de Li-
ron d'Airoles 573
Poirier (Note sur la taille du);
M. Baltet (Ch.) 39
*Poly&tachya carnea 601
*Polystachya sulfurea .... 601
* Pomme Garibaldi 784
Pomme Reinette dt Vigan;
M. de Umûh d'airoles. . . 34g
Pomme Robin ; M. de Liron
d'Airoles 347
Pomme de terre Hardy -(Note -
sur la) IL Louesse 75$
Pommes de terre Blanchard et
Œil violet;comparaison entre -
elles; M«- de Lakrbktîe. . 346
Pommes de terre Blanchard et -
' Marjo!in_ (Observations suc —
tes); M^Maréchal »... 646
Pqm.mes de. terre ; choix . des -
tubercules pour plantation; —
M. Vuitrt. .'♦... ...« 667
Pbtames de terre (Culture* com-
parative—de diverse*) j \ M. —
1 «LaCHESNATE. . . ,;. . ^ . ^ 607
ï^nmesde-tett^,(Cultttre,detf)} -
> M. v. ...... •.. . a A m
PWhmes de- terre; fflbde0* —
Culture suivi pa*Mv ft*v«»fh 647
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— ni —
PAGES.
* Pommes de terre obtenues en
cave; M. Schwarz 254
Ponce, aîné ; Rapport sur ses
cultures de Choux- fleurs;
M.Vivet 238
Ponce flsid . ) ; 3eRapport sur ses
appareils pour arrose ments ;
M, Lachesnaye 302
Pbillieux.— Notesur leSchom-
burgkia Luedâemanni. . . 275
*Primula Auricula Lycurgus. 245
*Primula piomitens fimbriata
plena 446
Principes généraux de la Taille;
M. Forney. . . . . . . .406
*Procédés pour multiplier la
Vigne; M. Schwarz. ... 490
Procès-verbal de la Commission
des récompenses 427
Procès-verbaux .
Séanee (générale) du 26 décem-
bre 1864 47
«— du 9 janvier 4862 22
— du 23fa0vier •— 65
" -*• du 4 3 février — 69
— du 27 février — 429
— du 43 mars — 436
— du 27 mars — 493
— du 40 avril — 200
— du 24 avril — 257
— du 8 mai — 264
— du 22 mai — 324
— du 4 2 juin i- 327
*- du 26 juin — 385
— du 40 juillet *- 399
— (générale) du
24 juillet 4*3
— dé 44 août — 484
r- du 28 août ^- (45
— du44,fleptem^e — 564
•-*• du 25 «epfeaji ^ : W7
— -du 9. octobre ,0 ^ ^
PAGES.
— du 43 novembre — 687
— du 27 novembre — 737
— du 44 décembre — 742
Production de bulbiiles chez .
rignamede Chine: M. Y.. 608
'Prune de Mitchelson. • . . , 664
* Prunus triloba 487
* Pucerons ; moyen pour les dé-
truire; M. Behlke. ... 492
Pynaert ; Rapport sur un ou-
vrage de lui; M. Hardy,
fils . . . 236
*Pyrethrum roseum 58
'Byrethrum sinense et indicum
var 57
Quehen-Mallet. —Note sur la
Marcotte herbacée . . . • 247
Question mise au concours. 5,429
* Raisin de Lady Downe . . . 725
Rapport fait au nom du Comité
d* Arboriculture; M. Miche-
lin ... ; 290
Rapport supplémentaire sur les
Asperges de MM. Lhérault ;
M. Gauthier 649
Rapport sur des arbres cultivés
par M. Baron (Phil.); M.
Malot .,.475
Rapport sur des Poires de
semis ; M. Miche un . . • . 473
Rapport sur 2 ouvrages de .M .
Courtois-Gérard; M. A. Du*
puis. .......... 51
Rapport sur la collection de
fruits moulés de la Société ;
M . Michelin ....... 90
Rapport sur la collection de
Pommes de Urre de - la So-
Itiété; M. Courtois- Gérard.. '4 4
Baççotl sut la Culture de* '
Champignons -par M: Salle ;
li. Louesse «m. S57
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— 798-
PAGES.
Rapport sur l'arrosoir à l'eau
pulvérisée de M. Sales-
Girons ; M, Guyot (J .)• - ' - * ^
Rapport sur le Jardinier fruitier
de M. Forney; M. Duchar-
tre 406
Rapport sur le régulateur vdes
pompes de M. Bernard ; M.
Millet, père 523
Rapport sur les Achimenes de
M. EUid; M. Dupuis (A.) . 587
Rapport sur les appareils pour
armements de M. Ponoe
(Isidore); M. Lachesïuye . . 302
Rapport sur les arbres de M.
Clichy;M. Michelin. . . 360
Rapport sur les arbres de M.
Jnpinet;M. Chardon, jeune. 477
Rapport sur les Asperges de
MM. Lhérault; M. Gau-
thier 518
Rapport sur les bordures en
fonte de Jl. Borel; M. De-
mjelle ......... 409
Rapport sur les Camellias de
M. Pouques d'Emonville ;
M.DCCHARTRE 296
Rapport sur les Choux-fleurs de
M. Ponce, aîné; M. Vivet.. 238
Rapport sur les claies de M.
Hennecart; M. Tricotel . . 594
Rapport surles cultures à' Aymé
de M. Cels; M. Guedeney. . 587
Rapport sur les cultures de M.
Bonnacd; M. Louesse . . . 766
Rapport sur les cultures do M .
Demars;M. Vivet .... 52
Rapport sur les cultures de Ré*
séda de M. Duvaux; M. A.
Depuis 53
Rapport wr les Jacinthes jfe
MvLoise; M. Rouilla*». . 362
Rapport sur les produits indus-
triels de l'Exposition de 4 861;
M. Noirot . .* 474
Rapport sur les publications de
M. de Liron d' Ai roi es; M.
Pigeaux 5U
Rapport sur les semis de Pom-
mes de terre de M. Lebrun;
M. Louesse 358
Rapport sur les supports de M.
Thiry; M. Millet, père . . 524
Rapport sur le Vanda Bâte-
manni de M. Bertrand; M.
Duchartrb 589
Rapport sur une Pomme envoyée
par M. Lesèble; M. J. de
LlRON d'AlROLES 444
Rapport sur une Pomme en-
voyée par M. Lesèble; M. i.
de Liron d'Airoles .... 545
Rapport sur un mémoire de M.
Duval touchant la destruction
des Hannetons; M. Bolsdu-
val 704
Rapport sur un ouvrage de M.
A. Barbier; M. H. Lecoq. . 509
Rapport sur un ouvrage de M.
A. Dupuis; M. Malet, père, 235
Rapport sur un ouvrage de
M. Eloffe; M. Durais (A.) . 295
Rapport sur un ouvrage de M.
G ressent; M. Pigeaux. • . . 678
Rapport sur un ouvrage de M.
H Lecoq; M. Malet, père. 356
Rapport sur un ouvrage de M.
Pyoaert; M. Hardy, fils. . . 236
Raveret. — Méthode de culture
de la Pomme de terre . . . 647
* Récolte, dessiccation et conser-
vation des graines d'arbres; _
'M,. J. Schamal .«••.»« 661
, Récompenses à. la suite de ï£x- ..
'position de. 4862; liste •,, . 135.
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— 799 —
FAGIS.
Rectifications. . . 491, 256, 786
* Regel. — Culture forcée du
Bananier de la Chine ; • • . 2591
Régulateur des pompes de M .
Éernard (Rapport sur le); M.
Millet , père . • 523
"Reichenbach , fils. — Relevé
monographique des Phalœ-
rwp$is 726
*Reineckea carnea variegata. . 722
*Relevé monographique des
Phalcenopste ; M. Reichen-
bach, fils 726
Remarques sur les arbres; M.
Pissot 640
Revue de la Floriculture; M.
Rouillard. 465, 226, 282, 353
*Rhodanthe Manglesii macu-
lata 373
"Rhodanthe Manglesii sanguinea 4 84
^Rhododendron arboreum lim-
batum 536
^Rhododendron catawbiense Clir
max 244
^Rhododendron Dalhousiœ hy~
bridum 664
* Rhododendron fulgens. ... 660
^Rhododendron Minnie .... 538
* Rhododendron Princess Alice. 724
'Rhododendron Souvenir de Jean
Byls 7î3
^Rhododendron Veitchiamm. . 601
* Rhododendron Verschaffeiti. "783
•RiGAMONTf. — Méthode pour
prévenir 1* dégénération des
Jacinthes 420
Riviërf(A.) — Nfrte sur la cal*
ture des Nepenthês 694
Riviëbc (A.) '— 'Orchid^ fle«-
^saulme ^
•*- enjum:.' % '* ' # .40!
- en *epiembS • ' 'pre. «35
, PAGES.
Robin. — Culture du Framboi-
sier 337
Robin. — Sur les Hannetons et
Vers blancs 279
'Rorson . — Choix du verre pour
l'horticulture 425
*Roehea versicolor var. . .' . . 603
*Ro$a indica l'Enfant trouvé. . 245
*Rosa pimpinellifolia var . . . 313
* Rose l'Enfant trouvé • . . . 783
♦Rose Reynoîds Hole 246
*Rose Souvenir de la Malmai-
son à fleurs roses 59
'Rose triomphe d'Angers . • . 246
Rouillard. — Rapport sur les
Jacinthes de M. Loise . . 362
Rouillard. — Revue de la
Floriculture 465, 226, 282, 353
*Saccolabium miniatum . . . 662
Sales-Girons ; Rapport sur son
arrosoir à l'eau pulvérisée;
M. Goyot (J.) 442
Sales-Girons; son bruineur ou
arrosoir à l'eau pulvérisée
(aveefig.) -. 506
Salle: Rapport sur son Traité de
la Culture des Champignons;
M. Locesse 357
'Salvia cacaliœfolia . . . .422
'Sçham al.— Récolte, dessicca-
tion et conservation des
graines oVarbres 667
Stfiomburàhia Luddemannii^o-
tesurle); M. Prilliecx. . 275
*SjcftWABz. — Pommes de
terre obtenues en cave. . . 254
"Schwarz. — Procédés pour
multiplier la Vigne . . . .190
'Stilla Bertheîotii 535
*Seaforthia elegans i86
"Serres; nouveau système ;
•M.* Grarsion v . '. . . . 250
:*Slabt.«^- Gtelfe èhi Groseïl-
Uicî'fc mat^ereau. . . . . 253"
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— 800 -
PAGES.
*Spigelia splendens . . . . .424
*Spiranthes cernua 4S3
*Spiranthes Esmeralda . . .341
*Stanhopea Bucephalus . . . 4 83
*Starikopeaoculata 376
*Stankopea'mornatis$ima . . . 723
*Stanhopêa Wardii 373
*Staitce denudata 43
*Staurilis violacea 346
*Stelzner. — Le Didymopa-
nax . (Aralia) papyrifera et
sa culture 606
Taille (Principes généraux de
la) ; M. Forney 406
Taupes, "Vers blancs, etc. (Note
sur les); par M.*** ... 46
Thibaut. — Compte rendu
de l'Exposition d'Alcnçon . 54
Thibaut et Kételeèr.— Orchi-
dées fleuries dansleurs
serres,
— janvier . .
— février . . .
— mars • • .
. 4862
48
405
454
— avril . . .
—
249
— mai et juin . . — 351
— juillet .....— 404
— août et septembre — 566
Thiry; Rapport sur ses supports;
M. Millet, père 524
*Thuia orientalis Verchaffelli 722
*Tilia parvifoïia variegata. . 724
"Transplantation des arbres forts;
M. A. Mauwa 732
Travaux mensuels
— de mars 30
— d'avril . 94
— appendice ; Plantes • •
potagères recomman- .
dées 244
Tricotel, — Rapport sur les
claies à ombrager de M.
Hennecart 594
Un mot sur le pincement; M.
Willermoz (R. h.f .) . . 3%3
*Vaccinium Imrayi . . . • 483
*Yaiida Batemanni; Rapport
sur sa floraison chez M.
Bertrand ; M. Ddchartre . . 589
Vavin . — Sur le Fenouil d'J-
talie 22!
Vers blancs, Taupes, etc.
(Note sur les) ; M*** 46
*Verticordia nitens 485
Verveines, 3 variétés • . . . 412
Vibert. — Note sur les Hanne-
tons 2/7
* Vigne (Deux observations sur la) 60 i
Vigne en cordon unilatéral ;
M. Margueritte 503
* Vigne; méthode hollandaise
pour la forcer 380
Vigne; méthode de M. Hooi-
brenk pour la cultiver; Bàp -
port de M. Guyot (J.)- • • 765
* Vigne; procédés pour la mul-
tiplier ; M. Schwartz • . . 490
Vincent.— Compte rendu de
l'Exposition deCoulommiers. 714
* Viola tricolor var 246
Vivet. — Rapport sur la cul-
ture de Choux-fleurs de M.
Ponce, aîné 236
Vivet. — Rapport sur les cul-
tures de M. Demars. - . . • 6f
*Vriesia xiphostackys. ... 486
Vuitrt. — Choix des tuber-
cules pour les plantations
de Pommes de lèrre. . . • ^
Vuitrt. — L'incision annulaire
et ses effets sur la Vigne . 167
* Zinnia êlegans flore pleno . 4<4
Wigandia caracasana; son
hivernage; M. Millet, pe«. 356
Willermoz i — Un mot sur le
pincement (R. b. f.) . ••• 3S3
Paris. - Imprimerie horticole de E. Dokiutjd, ne Canette, 9.
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&S2B!i£QLop michiqan
3 901606376 9171
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M