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Full text of "Jardins de France"

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JOURNAL 


DELA 


SOCIÉTÉ  IMPERIALE  ET  CENTRALE 

D'HORTICULTURE 


▼m.  —  Janvier  1862.  4 

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PARIS.  -    IMPRIMERIE  HORTICOLE  DE  E.  DONNAUD 

RUE     CASSETTE,   9. 


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JOURNAL 


*4U.  * 


DELÀ 


SOCIÉTÉ  IMPÉRIALE  ET  CENTRALE 

D'HORTICULTURE 


NAPOLÉON   III,  PROTECTEUR 


TOME  VIII.—  1862. 


PARIS 

AU  SIÈGE   DELA  SOCIÉTÉ 

RBE  DE  GRENELLE-SA1RT-GEMUIB,  84 

ET  CHEZ  M-  V«  BOUCHARD-HUZARD,  LIBRAIRE  DE  LA  SOCIÉTÉ 


RDI  BI  t'ÉPlRON-SAI»T-*XDI<*-DtS-»tS,  5 

(862 


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H-^^e^  —   5  — 

u  o  ^         QUESTION  MISE  AU  CONCOURS 

PAR  LA 

Société  impériale  ht  centrale  d'Horticulture. 

La  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture  propose  pour  su- 
jet d'un  prix  h  décerner  en  4  863,  la  question  suivante  : 

Exposer,  en  se  basant,  soit  sur  des  expériences  nouvelles,  soit 
sue  des  palfs  déjà  connus  et  bien  établis,  les  circonstances  qui 
déterminent  la  production  et  la  fixation  des  variétés  dans  les 
plantes  d'ornement. 

Les  mémoires  présentés  pour  ce  concours  devront  être  écrits  lisi- 
blement et  en  français.  Ils  devront  être  adressés  avant  le  1  "  février 
4863,  au  siège  de  la  Société,  rue  de  Grenelle-Saint-Germain,  84,  à 
Paris.  Le  nom  des  auteurs  ne  sera  pas  indiqué  sur  leur  travail,  mais 
dans  un  pli  cacheté  portant  à  l'extérieur  l'épigraphe  inscrite  en 
tète  du  mémoire. 

Le  prix  du  concours  sera  une-  médaille  d'or  de  la  valeur  de 
300  francs. 


COMPTE  RENDU 

DES  TRAVAtJX  DE  LA  SOCIÉTÉ  IMPÉRIALE  ET  CENTRALE  D'HORTIGUlTURE, 

pendant  l'année  4864  ; 
Par  M.  Duchartre. 
Messieurs, 

C'est' avec  une  vive  satisfaction  que  je  me  vois  amené,  au  corn* 
mencement  de  chaque  année,  à  jeter  un  coup  d'œil  sur  l'ensem 
ble  de  vos  travaux  pendant  les  douze  derniers  mois  et  à  retracer 
la  marche  que  notre  Société  a  suivie  pendant  le  même  espace  de 
temps.  Gomment  en  serait-il  autrement?  L'accomplissement  de  ce 
devoir  est  pour  moi  une  heureuse  occasion  de  rendre  un  légitime 
hommage  à  votre  ardeur  pour  le  bien  de  l'horticulture,  de  louer 
votre  zèle  pour  ses  intérêts,  -comme  aussi  de  montrer  que,  grâce  à 
votre  concours  dévoué,  notre  Association  acquiert  chaque  jour  de 
nouvelles  forces  et  voit  s'étendre  de  plus  en  plus  sur  le  monde  hor- 
ticole son  influence  et  son  action. 

Sous  ces  divers  rapports,  l'année  qui  vient  de  finir  n'a  pas  été  in- 
férieure pour  vous  à  celles  qui  Font  précédée;  peut-être  même 


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—  G  — 

serais-je  en  droit  de  dire  qu'elle  Ta  emporté  sur  elles,  à  certains 
égards.  Pendant  son  cours,  deux  Expositions  ont  été  tenues  dans 
des  conditions  entièrement  nouvelles;  les  Comités  ont  déployé  une 
activité  soutenue  et  dont  les  heureux  effets  ont  été  plusieurs  fois 
manifestes;  les  séances  de  la  Société  ont  été  suivies  avec  une  remar- 
quable assiduité  et  ont  offert  constamment  un  vif  intérêt  dû  à 
abondance  et  au  choix  des  objets  présentés  ainsi  qu'à  l'impor- 
tance et  à  la  variété  des  communications  ;  enfin  les  écrits  de  diffé- 
rentes sortes,  dans  lesquels  plusieurs  d'entre  vous  ont  consigné  les 
fruits  de  leurs  observations  ou  l'appréciation  de  travaux  soumis  à 
leur  examen  ont  fourni,  pour  notre  publication  mensuelle,  des  élé- 
ments importants  et  plus  nombreux  que  jamais.  L'année,  vous  le 
voyez,  a  été  bonne,  à  tous  ces  points  de  vue,  pour  la  Société  impé- 
riale et  centrale  d'Horticulture;  faut-il  donc  s'étonner  que  son 
accroissement  numérique  ait  continué  à  suivre  la  progression  ra- 
pide qui  s'est  établie  pour  elle  dès  l'année  même  de  la  fusion  des 
deux  Sociétés  parisiennes  desquelles  elle  est  issue  ? 

Ces  assertions  pourraient  paraître  un  peu  entachées  d'exagéra- 
tion, si  je  ne  m'empressais  d'en  justifier,  par  des  indications  pré- 
cises, la  rigoureuse  exactitude;  permettez-moi  donc,  Messieurs, 
d'entrer  dans  quelques  détails,  pour  établir  à  vos  yeux  les  bases 
sur  lesquelles  repose  chacune  d'elles. 

Deux  Expositions  ont  été  faites  par  la  Société  dans  les  salles  de 
son  hôtel,  Tune  dès  le  mois  de  mars,  l'autre  à  la  tin  du  mois  de 
septembre.  L'horticulture  parisienne  a  peu  l'habitude  des  Exposi- 
tions automnales,  et  je  ne  sache  pas  qu'elle  ait  eu  depuis  longtemps 
occasion  d'exposer  ses  produits  à  la  fin  de  l'hiver.  11  y  avait  donc 
là  une  double  lacune  à  combler  ;  or,  pour  y  parvenir,  il  ne  fallait 
rien  moins  que  la  possession  d'un  local  spacieux,  et  disposé  de  ma- 
nière à  permettre  de  donner  en  tout  temps,  aux  plantes  les  plus 
délicates,  un  abri  convenable.  J'ose  dire  que  ce  double  essai  a  réussi 
'  à  peu  près  autant  qu'on  pouvait  le  désirer,  et  cela  malgré  des  cir- 
constances éminemment  défavorables,  qui  devaient  inspirer  à  cet 
égard  de  vives  inquiétudes.  Je  ne  m'exposerai  pas  à  fatiguer  votre 
attention  en  l'appelant  de  nouveau  sur  ces  deux  fêtes  horticoles, 
dont  j'ai  eu  déjà  l'honneur  de  vous  entretenir  dans  des  comptes 
rendus  spéciaux;  mais  je  crois  pouvoir  dire  ici  qu'à  mes  yeux  la 


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Société  a  ouvert,  en  ces  deux  circonstances,  une  voie  dans  laquelle 
elle  ne  peut  manquer  d'obtenir,  dès  ce  jour,  des  succès  honorables 
pour  elle  et  fructueux  pour  notre  horticulture.  , 

Le  Journal  de  la  Société  a  continué  de  suivre,  cette  année,  sa 
marche  régulière,  et,  grâce  à  votre  active  collaboration,  il  a  reçu 
un  assez  grand  nombre  de  documents  divers  pour  former  uUvolume 
d'environ  (880)  900  pages.  Deux  belles  planches  y  ont  été  insérées, 
et  vous  ont  offert  la  reproduction  fidèle,  par  la  lithochromie,  de 
deux  remarquables  aquarelles  peintes  par  H.  Riocreux,  notre  émi- 
nent  artiste.  Au  mérite  de  l'exécution  elles  ont  joint  celui  de  la 
nouveauté,  car  les  plantes  qu'elles  représentent  sont  des  gains  ré- 
cents, l'un  et  l'autre  d'un  haut  intérêt,  savoir  :  l'Erythrine  Marié 
Bellanger,  brillant  hybride,  né  chez  M.  Bellanger,  et  les  Poten- 
tilles  à  fleur  double  obtenues  par  M.  Lemoine. 

La  division  et  le  classement  des  matières  dans  le  Journal  sont 
restés  tels  que  l'expérience  les  avait  déjà  fait  admettre;  mais 
un  nouvel  élément  y  a  été  joint,  conformément  à  une  décision  du 
Conseil  d'administration.  Cet  élément,  dont  vous  avez  tous  apprécié 
l'utilité,  consiste  dans  des  instructions  sur  les  travaux  que  récla- 
ment les  diverses  parties  d'un  jardin  pendant  chacun  des  douze 
mois  de  l'année.  Vous  le  savez,  une  première  rédaction  de  ces 
instructions  avait  été  déjà  publiée  en  4  857, et  \  858  ;  élaboré  avec  soin 
par  les  Comités  de  Culture  potagère,  d'Arboriculture  et  de  Flori- 
culture,  complété  à  beaucoup  d'égards,  corrigé  même  à  certains  au- 
tres, ce  texte  est  devenu  la  base  d'une  rédaction  nouvelle  dont  la 
♦portion  relative  à  dix  mois  de  l'année  a  été  livrée  à  la  publicité  et 
va  recevoir  son  complément  dans  les  deux  premiers  cahiers  pour 
4862. 

La  division  spécialement  consacrée  aux  travaux  originaux  com- 
pris sous  la  qualification  générale  de  Notes  et  mémoires,  a  livré  à  la 
publicité  43  écrits  intéressants  à  des  titres  divers,  (a  plupart  desti- 
nés à  faire  connaître  les  résultats  d'observations  suivies  ou  d'expé- 
riences instructives,  plusieurs  renfermant  soit  l'énoncé  d'idées  ou 
méthodes  nouvelles,  soit  la  description  de  formes  particulières  pour 
les  arbres  fruitiers,  qui  tous  ensemble  ont  contribué  à  donner  au* 
Journal  delà  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture  le  cachet 
d'une  rare  originalité  en  même  temps  que  celui  d'une  remarquable 


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—  8  — 

variété.  Mais  ce  n'est  pas  en<*re  là  tout  ce  que  nous  devons  à  la 
féconde  activité  de  nos  collègues  :  bien  que  plusieurs  numéros  de 
notre  publication  mensuelle  aient  reçu  des  suppléments  qui  en 
ont  notablement  élargi  le  cadre,  il  a  été  impossible  d'y  trouver 
place  pour  toutes  les  communications  qui  ont  été  faites  dans  les 
séances  tenues  pendant  le  cours  de  Tannée  4861-  Parmi  ces  écrits 
de  nature  variée  qui  n'ont  pu  être  livrés  encore  à  la  publicité,  mais 
qui,  d'après  l'avis  de  la  Commission  de  rédaction,  devront  suc- 
cessivement être  mis  sous  vos  yeux,  je  ne  compte  pas  moins  de 
treize  travaux  originaux,  qui  portent  à  56,  le  nombre  des  commu- 
nications de  cette  nature  dont  vous  avez  entendu  la  lecture.  Ce 
nombre  dit,  plus  éloquemment  que  tous  les  discours,  combien 
vous  avez  montré  d'ardeur  au  travail  et  d'application  aux  recher- 
ches utiles. 

Vous  rappellerai-je  les  principales  questions  traitées  dans  ces 
nombreux  écrits?  Plusieurs  d'entre  elles  se  rapportent  à  la  culture 
potagère,  branche  importante  de  l'art  horticole  qui  nous  fournit 
des  produits  alimentaires  aussi  utiles  que  variés.  Ici  la  Pomme  de 
terre  a  eu  la  plus  large  part,  comme  on  devait  s'y  attendre,  en  raison 
de  son  utilité  majeure.  M.  Louesse  et  M.  Lachesnaye  nous  ont  indi- 
qué les  résultats  obtenus  par  eux  dans  la  culture  comparative  de 
différentes  variétés.  M.  Vuitry  nous  a  rapporté  les  détails  d'expé- 
riences attentives  qu'il  a  faites  en  vue  de  reconnaître  les  différences 
qu'il  croit  exister  entre  la  variété  à  œil  violet  et  la  Blanchard; 
M.  Bourgeois  nous  a  dit  comment  un  hasard  judicieusement  inter- 
prété lui  a  révélé  un  mode  de  traitement  qu'il  croit  propre  à  arrê- 
ter les  atteintes  de  la  maladie  spéciale.  —  L'Igname  de  Chine 
[Dioscorea  Batatas  Dcne),  don  précieux  de  l'Asie,  qui  n'a  pas 
encore,  dans  nos  cultures,  toute  l'extension  à  laquelle  elle  semble 
appelée,  a  fixé,  à  son  tour,  l'attention  de  quelques-uns  de  nos  col- 
lègues. M.  Louesse  a  rapporté  les  résultats,  malheureusement  né- 
gatifs, que  lui  a  déjà  donnés  uji  premier  semis  de  cette  plante,  fait 
en  vue  d'obtenir  des  tubercules  moins  pivotants.  M.  Vuitry,  qui 
possède  à  un  degré  remarquable  l'art  de  l'expérimentation,  a 
donné  le  détail  des  essais  comparatifs  qui  l'ont  conduit  à  démon- 
trer que  la  portion  supérieure  des  tubercules  est  celle  qu'on  doit 
planter  de  préférence,  et  que,  dans  la  plantation,  des  fragments  un 


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—  9  _ 
peu  forts  donnent  un  rendement  plus  considérable'  que  ceux  d'un 
faible  volume.  Enfin,  M.  Louvel  nous  a  dit  comment  il  trouve  un 
avantage  '  marqué,  au  point  de  vue  du  produit,  à  ne  faire  de 
rignanie  qu'une  culture  annuelle. —  Quelques  autres  plantes  pota- 
gères ont  figuré  aussi  dans  le  Journal  :  M.  Alibert  y  a  consigné  les 
détails  du  procédé  par  lequel  il  obtient  des  Tomates  fraîches  Jusqu'en 
hiver;  M.  A.  DelavilleetM.  Dubois  ont  exposé  comment  ils  culti- 
vent, le  premier  la  Laitue  Georges,  le  second  la  Laitue  d'Alger; 
M.  Lhérault,  fils,  nous  a  appris  comment  son  père  et  lui  préparent 
les  aspergeries  de  plein  air,  pour  en  obtenir  ces  magnifiques 
Asperges  que  nous  avons  eu  fréquemment  occasion  d'admirer  dans 
les  Expositions  et  aux  séances  de  la  Société.  La  science  a  joint  sa 
voix  i  celle  de  la  pratique  jardinière  :  M.  le  comte  de  Lambertye 
nous  a  envoyé,  dans  deux  notes  successives,  la  description,  d'un 
côté,  de  la  nouvelle  Fraise  Marguerite,  gain  recommandable  ob- 
tenu par  M.  Lebreton,  de  Châlon-sur-Marne ,  de  l'autre,  des  deux 
Fraisiers  anglais  sir  Harry  et  Victoria,  trop  souvent  confondus 
et  cependant  distincts.  Enfin,  notre  éminent  Vice- Président, 
M.  Payen,  nous  a  communiqué  l'analyse  chimique  faite  par  lui  de 
la  racine  du  Cherviset  de  celle  du  Cerfeuil  bulbeux. 

L'arboriculture  n'est  pas  restée  en  arrière  de  la  culture  potagère. 
Deux  nouvelles  formes,  pour  les  arbres  fruitiers,  ont  été  signalées, 
l'une  par  M.  Delaville,  sous  le  nom  de  demi-palmette  oblique, 
l'autre  par  M.  Lahérard,  sous  celui  de  fuseau-palmette.  Deux 
figures  jointes  au  texte  vous  ont  fait  saisir  à  la  fois  l'ensemble 
et  les  détails  de  ces  deux  dispositions.  —  Envisageant  la  ques- 
tion importante  de  la  taille  de»  arbres  à  un  point  devue  plus 
général,  M.  Ch.  Baltet,  de  Troyes,  a  présenté  sur  cet  important 
sujet  des  considérations  très-judicieuses,  ainsi  que  l'expos  éd'une 
méthode  peu  connue,  et  M.  Forney  a  réduit  à  la  forme  d'apho- 
rismes  les  principes  qui  doivent  servir  de  base  à  cette  utile  opéra- 
tion. —  Trop  souvent  les  propriétaires  éprouvent  de  la  difficulté 
pour  choisir  de  bonnes  variétés  de  Poiriers  qui  puissent  être  culti- 
vés avec  succès  en  plein  vent;  M.  de  Liron  d'Airoles  a  publié 
dans  le  Journal  un  travail  qui  désormais  lèvera  pour  eux  cette  ' 
difficulté,  en  leur  offrant  une  liste  de*  varié  tés,  toutes  recommanda - 
blés,  qui  se  prêtent  fort  bien  à  ce  genre  de  culture,  et,  en  leur 


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—  10  — 

donnant  de  sages  conseils  sur  ia  manière  dont  ils  doivent  procéder 
à  ces  plantations. 

Un  autre  obstacle  contre  lequel  tous  les  efforts  des  propriétaires 
Tiennent  parfois  échouer  consiste  dans  le  peo  de  profondeur  du 
sol,  qui  ne  permet  pas  aux  racines  des  arbres  de  s'y  enfoncer 
autant  que  les  y  porte  leur  tendance  naturelle;  M.  Thirion  leur  a 
indiqué  une  méthode  qui  peut  donner  les  moyens  de  remédier  à 
ce  mal,  en  donnant  aux  racines  des  jeunes  arbres  une  direction 
horizon  f  aie. 

Toute  perfectionnée  qu'est  aujourd'hui,  dans  les  environs  de 
Paris,  la  taille  du  Pécher,  elle  offre  cependant  encore  certains  dé- 
fauts que  M.  Carrelet  a  cherché  à  mettre  en  relief  dans  une  note 
spéciale.  — L'appréciation  de  la  qualité  des  fruits  est  toujours  déli- 
cate, en  raison  même  de  ce  qu'elle  a  de  purement  individuel  et,  en 
outre,  à  cause  des  variations  que  ces  fruits  peuvent  présenter  sur 
différents  sols,  sous  des  climats  dissemblables,  ou  même  d'une  année 
à  Vautre.  Un  jugement  de  ce  genre  vous  a  été  exprimé  par  M.  Pi- 
geaux  relativement  à  cinq  sortes  de  Poires,  dont  des  échantillons 
avaient  été  déposés  sur  le  bureau,  et  qui,  bien  que  généralement 
estimées,  ont  été  jugées  par  lui  peu  favorablement.  De  son  côté, 
M.  Michelin  vous  a  montré  comment  la  consommation  des  Poires 
en  général  est  soumise  à  certaines  habitudes  non  justifiées,  qui  la 
restreignent  considérablement  en  la  limitant  à  quelques  variétés 
parfois  d'un  faible  mérite,  mais  en  général  volumineuses  ou  d'un 
aspect  séduisant. 

La  Vigne  a  été  considérée  par  plusieurs  de  nos  collègues  à  des 
points  de  vue  divers;  ainsi  M.  Charpentier  a  rapporté  quelques  dé- 
tails de  la  culture  en  grand  à  laquelle  elle  est  soumise  à  Châlonset 
à  Sillery  ;  M.  Moreau  en  a  exposé  la  culture  forcée  telle  qull  la 
pratique ,  surtout  au  moyen  d'une  taille  qu'on  pourrait  nommer 
successive  ;  MM.  Vuitry,  Guyôt  (Jules)  et  Bourgeois  en  ont  examiné 
les  produits  tels  que  les  donne  l'incision  annulaire,  et  ils  ont  recher- 
ché les  effets  de  cette  opération  qu'ils  ont  reconnue,  en  dernière 
analyse,  avantageuse  sur  les  treilles.  Les  articles  de  ces  trois  au- 
teurs n'ont  pu  encore  trouver  place  dans  le  Journal. 

D'autres  opérations  auxquelles  sont  soumis  les  arbres  fruitiers, 
ont  aussi  motivé  la  présentation  de  notes  intéressantes  :  M.  Baron 


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—  14  — 

(Philibert)  a  décrit  la  greffe  en  coulée,  dont  il  vous  amontré,  à  vos 
séances,  les  excellents  effets;  et  M.  Quéhen-Matlet  vous  a  appris, 
dans  un  travail  encore  non  publié,  qu'en  marcottant  des  rameaux 
imparfaitement  lignifiés  on  obtient  une  reprise  plus  prompte  que 
dans  le  procédé  mis  habituellement  en  usage.  Une  opération  appli- 
cable à  tous  les  arbres  a  été  décrite  par  M.  Forney  :  c'est  celle  qui  a 
pour  objet  de  déterminer  la  guérison  des  plaies. 

Les  végétaux  de  pur  agrément  n'ont  pas  été  plus  négligés  que 
ceux  dont  l'utilité  détermine  la  culture.  M.  Rouillard  a  donné, 
selon  son  uSage,  sous  le  titre  de  Revue  de  la  Floriculture,  le  relevé 
des  nouvelles  variétés  mises  dans  le  commerce  pendant  Tannée 
précédente;  M.  Jacques  a  publié  une  série  de  notes  descriptives  sur 
des  plantes  rares,  dont  quelques-unes  sont  regardées  par  lui  comrfie 
des  espèces  nouvelles.  La  culture  des  Glorinies  a  été  exposée  par 
M.  Chauvière;  celle  des  Erythrines  Ta  été  par  M.  Vivet,  celle  des 
Catma  par  M.  Quéhen-Mallet,  celle  de  YHoteia  et  de  YAstilbe  par 
M.  Hélye.  D'autres  auteurs  ont  appelé  votre  attention  sur  diverses 
plantes  remarquables  à  titre  d'espèces  ornementales;  ainsi  M.  Ma- 
rest,  fils,  vous  a  entretenus  du  Wigandia  caracasana,  auquel  son 
magnifique  feuillage  vaut  aujourd'hui  une  place  distinguée  dans 
les  jardins;  M.  Lareule  a  fait  sentir  le  parti  avantageux  qu'on  peut 
tirer  des  longues  plumes  soyeuses  d'une  Graminée  indigène,  le 
Stipa pennata ;  M.  Hélye  a  signalé  une  belle  variété  pyramidale  du 
Genévrier  de  Virginie  ;  M.  Billiard,  qui  fait  sa  spécialité  de  la  cul- 
ture des  Spirœa,  a  donné  le  tableau  des  belles  espèces  et  variétés 
de  ce  genre  qui  ornent  aujourd'hui  les  jardins;  enfin  M.  Porte 
(Marius),  le  zélé  voyageur  à  qui  nous  devons  l'introduction  de 
beaucoup  de  belles  plantas  de  l'Amérique  et  des  Philippines,  a 
communiqué,  dans  un  Mémoire  très-important,  ses  observations 
sur  la  végétation  des  plus  belles  Orchidées  dans  leur  patrie,  et  a 
donné  par  là  des  indications  précieuses  pour  tous  ceux  qui  se  livrent 
à  la  culture  de  ces  végétaux  aussi  bizarres  qu'élégants. 

Quelques-uns  des  animaux  qui  nuisent  aux  cultures  ont  fourni 
le  sujet  de  deux  écrits  intéressants;  dans  Ton,  un  auteur  ano- 
nyme fait  ressortir,  sous  une  forme  piquante  et  spirituelle, 
l'importance  des  services  que  rend  la  Taupe  par  la  destruction  de 
divers  insectes  et  particulièrement  des  larves  de  Hannetons;  dans 


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—  42  — 

l'autre,  M.  Pépin  signale  les  ravages  qu'a  faits  cette  année  sur  les 
Lilas  du  Jardin  dos  plantes  la  larve  d'un  insecte,  le  Graciilaria 
syringella,  dont  il  fait  connaître  les  mœurs  d'après  les  renseigne- 
ments que  lui  a  fournis  un  savant  entomologiste,  M.  Lucas. 

Deux  travaux  relatifs  aux  Rosiers  vous  ont  vivement  intéressés. 
Dans  le  premier,  vous  avez  appris  <fe  M.  V.  Varangot  qu'il  y  a  un 
avantage  marqué  à  faire  pendant  l'automne  les  boutures  de  ces 
arbustes;  et,  dans  le  second,  M.  Lejeune  vous  a  montré  que  la 
forme  plus  ou  moins  ovoïde  ou  plus  ou  moins  globuleuse  du  tube 
calycinal  de  chaque  Rose  indique  d'avance  si  cette  fleur  sera 
plus  ou  moins  complètement  double. 

Pour  terminer  cette  énumération,  je  me  contenterai  de  vous  rap- 
peler en  peu  de  mots  les  communications  originales  qui  ne  rentrent 
dans  aucune  des  catégories  précédentes.  M.  Daudin,  amateur  distin- 
gué, a  fait  connaître  son  mode  d'ombrage  des  serres  au  moyen  de 
lignes  équidistantes  de  couleur  verte  à  l'huile  tracées  sur  les  vitres; 
M.  Léo  d'Ounous  a  communiqué  ses  observations  faites  dans  le  dé- 
partement de  l'Ariége  relativement  à  l'action  de  l'hiver  de  \  860-4  861 
sur  les  végétaux  cultivés;  M.  Ottolauder  a  donné  le  tableau  des  cul- 
tures dans  les  environs  delà  ville  de  Boskoop  (Hollande),  qu'il  ha- 
bite (note  encore  manuscrite);  moi-même,  j'ai  eu  l'honneur  de  si-' 
gnaler,  avec  M.  Moustelou,  ce  fait  curieux  de  géographie  culturale 
que,  snrun  point  du  département  de  l'Hérault, au  pied  des  montagnes 
et  au  nord  de  Béziers,  à  Roquebrun,  se  trouvent,  cultivés  en  pleine 
terre  et  sans  abri,  des  Orangers  qui  produisent  en  abondance  des 
fruits  bons  à  manger;  M.  Lecoq,  membre  correspondant,  a  exprimé 
son  opinion  sur  la  question  fort  débattue  de  l'influence  que  les  Poi- 
riers éprouveraient  de  la  part  du  Genévrnr  Sabine;  enfin  M.  Le  Guay 
a  fait  ressortir,  en  termes  vivement  sentis,  les  précieuses  qualités 
qui  avaient  valu  à  M.  Auguste  Miellez  l'estime  de  ses  compatriotes 
et  les  importants  travaux  par  lesquels  cet  horticulteur  distingué 
s'était  acquis  une  réputation  européenne. 

Des  écrits  si  nombreux  et  traitant  de  sujets  si  variés  auraient 
suffi  pour  donner  un  haut  intérêt  à  notre  publication  mensuelle; 
cependant  un  cadre  assez  large  pour  embrasser  tout  ce  qui  se  rap- 
porte à  l'horticulture  considérée  sous  tous  ses  aspects,  a  permis  d'y 
donner  encore  place  à  un  grand  nombre  d'autres  travaux  divisés 


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—  43  — 

surtout  en  deux  sortes  principales  :  les  Rapports  et  les  Comptes 
rendus  d'Expositions. 

Les  Rapports  présentés  à  la  Société  en  4861  sont  au  nombre  de 
43,  parmi  lesquels  32  seulement  ont  pu,  jusqu'à  ce  jour,  trouver 
place  dans  le  Journal,  à  cause  de  l'abondance  des  matières.  On 
peut  les  subdiviser  en  3  catégories,  selon  qu'ils  ont  pou*  objet  des 
ouvrages,  des  cultures  ou  des  appareils  rentrant  dans  le  domaine 
des  industries  horticoles.  La  première  de  ces  catégories  comprend 
42  Rapports  qui  vous  ont  fait  connaître  les  mérites  divers  par  les- 
quels se  recommandaient  à  votre  approbation  \  4  ouvrages  diffé- 
rents, dus  à  MM.  Pertusati,  Carrière,  de  Puydt,  Lepère,  de  Liron 
d'Airoles,  Noirot,  Hamel,  Guyot  (Jules),  de  Lambertye,  Brémont, 
Lecoq,  Arthur  Eloffe  et  Courtois-Gérard .  Les  Rapporteurs  ont  été 
MM.  Andry,  Cottu,  Dupuis,  Malet  père,  Pigeaux,  Rouillard,  et 
l'auteur  de  ce  compte  rendu.  Dans  la  seconde  catégorie  rentrent 
£6  Rapports,  dont  la  plupart  formulaient  une  demande  de  récom- 
pense, et  qui  ont  eu  pour  auteurs  MM.  Andry,  Bachoux,  Chardon 
jeune,  Cottu,  Croux,  Dupuis,  Forest,  Graindorge  (Denis),  Guyot 
(Jules),  de  Liron  d'Airoles,  Louesse,  Malet  père,  Malot,  Martin,  Mi- 
chelin, Pelé  fils,  Pissot,  Thibault-Prudent  et  Vivet.  Enfin  à  la  3e  ca- 
tégorie appartiennent  5  Rapports,  dont  les  auteurs  sont  MM.  Guyot 
(Jules),  Laizier  et  Millet  père.  Je  n'essayerai  pas  de  vous  indiquer, 
même  sous  la  forme  la  plus  concise,  les  objets  sur  lesquels  ont 
porté  ces  nombreux  documents,  qui  tous  ont  été  écoutés  par  vous 
avec  une  bienveillante  attention;  je  craindrais,  en  entrant  dans 
ce  détail,  de  prolonger  outre  mesure  ce  compte  rendu  déjà  trop 
long  peut-être. 

Les  Expositions  d'horticulture  ont  motivé  de  votre  part  de  nom- 
breux comptes  rendus.  Répondant  à  l'appel  de  diverses  sociétés  que 
les  liens  d'une  cordiale  confraternité  unissent  à  la  Société  centrale, 
plusieurs  d'entre  vous  ont  partici  pé  aux  travaux  des  Jurys  locaux,  et 
ils  vous  ont  ensuite  fait  part  de  l'impression  qu'avait  produite  sur 
eux  la  vue  de  ces  brillantes  fêtes  horticoles.  23  Expositions  ont 
ainsi  été  l'objet  de  comptes  rendus  spéciaux,  dont  4  2  seulement 
ont  pu  être  publiés  jusqu'à  ce  jour  et  qui  sont  dus  à  MM.  Andry, 
Basseville,  Boisduval,  Burel,  Dufoy  (Alph.),  Dupuis,  Forney,  Hé- 
lye,  Le  Guay,  Malet  père,  Malot,  Morel,  Pépin,  Pigeaux,  Thibault. 


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—  U  — 

—  Ces  Expositions  ont  eu  lieu  dans  les  villes  d'Alençon,  Autun, 
'  Avra^ches,  Bordeaux,  Chàlon-sur-M arne ,  Chartres  f  Clermont 
(Oise),  Coulommiers,  Fougères,  le  Havre,  Laval,  Londres,  Lyon,  le 
Mans,  Montauban,  Orléans,  Rouen,  Saint-Germain-en-Laye  et 
Versailles. 

Pour  compléter  cette  indication  des  travaux  dans  lesquels  des 
auteurs,  presque  tous  Membres  de  la  Société  impériale  et  centrale 
d'Horticulture  ont  exprimé  leurs  idées  et  consigné  les  résultats  de 
leurs  observations,  je  dois  mentionner  4  lettres  qui  toutes  sont,  à 
proprement  parler,  des  communications  originales  revêtues  de  la 
forme  épistolaire,  et  que  leur  intérêt  a  fait  juger  dignes  de  l'im- 
pression. Dans.la  première,  M.  Sinet  a  exposé  la  marche  habituel- 
lement suivie  en  France  pour  la  culture  forcée  des  Fraisiers;  dans 
la  deuzième,  M.  Bazin  a  indiqué  le  moyen  imaginé  par  lui  pour 
former  des  palmettes  doubles  très-vigoureuses,  grâce  à  la  planta* 
tion  de  deux  jeunes  arbres  qu'il  greffe  ensuite  en  approche  Fan 
avec  l'autre;  la  troisième,  écrite  par  M.  Belhomme,  renferme  les  dé- 
tails d'essais  de  destruction  des  insectes  i  l'aide  de  la  poudre 
obtenue  en  pulvérisant  séparément  tantôt  les  capitules  entiers, 
tantôt  les  fleurs  seules  du  Pyrèthrè  de  Dalmatie  {Pyrelhrum  cinerar 
rifolium  Trevir.)  ;  enfin  par  la  quatrième,  M.  Ludovic  Lechaut,  de 
Montgeroult,  s'est  proposé  de  faire  connaître  les  résultats  négatifs 
d'une  expérience  dans  laquelle  il  s'était  efforcé  de  communiquer  la 
maladie  spéciale  à  des  tubercules  de  Pomme  de  terre  Xavier. 

Ainsi,  Messieurs,  la  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture 
a  reçu  communication  à  ses  séances,  pendant  l'année  4861,  de 
424  travaux  d'ordres  et  d'objets  différents,  qu'un  examen  attentif 
de  la  part  de  la  Commission  spéciale  a  fait  juger  dignes  de  l'im- 
pression. Un  assez  grand  nombre  d'autres  écrits  n'ont  pas  semblé 
mériter  le  même  honneur;  mais  ils  ont  été  déposés  aux  archives, 
dans  lesquelles  est  conservé  religieusement  tout  ce  qui  forme  les 
éléments  de  l'histoire  de  notre  Société. 

Enfin,  à  ces  travaux  nombreux  et  variés  qui  témoignent  haute- 
ment de  la  fructueuse  activité  de  notre  association,  aux  procès- 
verbaux  qui  présentent  le  tableau  fidèle  du  mouvement  de  nos 
séances,  à  divers  documents  officiels  relatifs  surtout  à  nos  Expo- 
sitions, le  Journal  a  joint,  cette  année  comme  par  le  passé,  sous  le 


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—  15- 

titre  de  Revue  bibliographique  étrangè*e,  des  analyses  d'articles 
choisis  dans  les  publications  anglaises,  belges,  allemandes,  italien- 
nes, et  sous  celui  de  Revue  bibliographique  française,  des  repro- 
ductions ou  de?  extraits  de  notes  insérées  dans  des  journaux  horti- 
coles français,  et  que  leur  intérêt  a  iait  juger  dignes  de  la  vaste 
publicité  que  pouvait  leur  procurer  votre  propre  publication. 

Au  total,  Messieurs,  j'ose  croire  que  les  félicitations  que  je  vous 
adressais  au  commencement  de  ce  compte  rendu  sur  votre  ardeur 
au  travail,  sur  votre  zèle  pour  le  bien  et  les  progrès  de  l'horticul- 
ture, sont  parfaitement  justifiées  par  l'exposé  détaillé  que  je  viens 
de  vous  présenter.  Je  dirai  donc  avec  une  pleine  assurance  que 
Tannée  qui  vient  de  s'écouler  a  été  pour  notre  Société  une  période 
de  travail  incessant  et  fructueux,  pendant  laquelle  elle  a  su  acqué- 
rir de  nouveaux  droits  à  la  sympathie  de  tons  les  amis  de  l'hor ti- 
culture.  J'ajouterai  que  cette  année  a  été  bonne  aussi  pour  elle  en 
lui  donnant  encore  de  nouvelles  forces  et  par  cela  même  de  plus 
puissants  moyens  d'action.  En  effet,  l'accroissement  dans  le  nom- 
bre de  ses  Membres  a  été  considérable  et  Ta  élevée  à  ce  point  que 
bien  peu  d'associations  horticoles  peuvent  aujourd'hui  rivaliser 
avec  elle  sous  ce  rapport.  C'est  ce  qu'il  me  sera  facile  de  prouver. 

En  effet,  depuis  le  relevé  officiel  que  je  dois  à  l'obligeance  de  M.  le 
Secrétaire-général,  le  nombre  des  Membres  titulaires  portés  sur  les 
listes  de  la  Société,  au  4 w janvier  1 864 ,  était  de  1 979.  Pendant  l'an- 
née 1864,  ce  nombre  n'a  été  diminué  que  de  71  par  l'effet  des  per- 
tes que  nous  avons  subies,  de  démissions  beaucoup  moins  nom- 
breuses que  dans  les  années  précédentes,  de  radiations  pour  refus 
de  payement  qui  ont  eu  cet  important  résultat  de  ne  laisser  sur  les 
contrôles  le  nom  d'aucun  Membre  qui  ne  souscrivît  aux  charges 
communes.  Par  une  heureuse  compensation,  les  admissions  se  ?ont 
élevées,  dans  le  même  espace  de  temps,  à  265;  d'où  l'on  voit  que, 
an  Am  janvier  4862,  la  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture 
comprenait  217-  Membres  titulaires.  D'un  autre  côté,  elle  comp- 
tait, au  1er  janvier  4861, 4  58  Dames  patronnesses  ;  de  nouvelles  ad- 
missions avaient  élevé  ce  nombre  à  466,  au  4 w  janvier  1>63.  On 
voit  donc,  au  total,  que  notre  Société  peut  être  fière  de  posséder  en 
ce  moment  #2339  Membres  payant  la  cotisation.  Si  nous  ajoutons 
34  Membres  honoraires,  65  Membres  correspondants,  437  Sociétés 


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♦  —  46  — 

correspondantes ,  soit  françaises ,  soit  étrangères ,  et  quelques 
abonnés  au  Journal,  nous  Terrons  que  notre  publication  mensuelle 
exige  aujourd'hui,  pour  le  service  régulier,  2600  exemplaires.  Ce 
chiffre  considérable  dit  éloquemment  combien  ï'Hoîli  culture  a  ga- 
gné des  nos  jours  dans  la  faveur  publique,  et  combien  toutes  les 
classes  de  la  Société  sont  avides  de  lui  demander,  les  unes  ces 
jouissances  dont  vous  connaissez  tous  le  charme,  les  autres  des 
produits  indispensables  à  l'alimentation  des  peuples  civilisés. 

Par  un  triste  retour  des  choses  de  ce  monde,  plus  notre  Société 
s'accroît  etprospère,  plusenmême  temps  s'élève  la  proportion  des  per- 
tes que  la  mort  nous  condamne  à  déplorer  chaque  année.  En  4864, 
34  collègues  nous  ont  été  ravis.  Inégaux  par  la  position  sociale, 
par  le  nom,  parla  science,  ils  étaient  tous  égaux  pour  notre  cœur, 
et  les  regrets  que  leur  mort  a  causés  parmi  nous  seront  également 
durables.  Que  l'expression  en  soit  consignée  ici  avec  leurs  noms 
inscrits  d'après  la  date  de  leur  décès.  MM.  Ventenat,  Tarbé  des 
Sablons,  Delaville-le-Roux,  Guidon  (de  Colligis),  de  Vailange,  Des- 
bordes, Grony,  Bellaud  des  Communes,  Jullien  (Jean  Martial),  Be- 
zault  (Pierre),  Dupin  (J.),  Tascher  de  la  Pagerie,  Baron  de  Marin- 
ville,  Lamouroux,  Comte  de  Marcellus,  Debrie  père,  Launaj, 
Bernard  de  Charpieux,  Poirier,  de  Sauville,  Valton,  Colmet,  Bacot 
père,  Fournier,  Durand  jeune ,  M**  Fougère  née  Parquin,  Fro- 
ment, Aguillon,  Isid.  Geoffroy  S'-Hilaire,  Membre  honoraire,  Pe- 
tit (Ch.),  Chapsal. 

Au  total,  Messieurs,  ce  compte  rendu  montre,  si  je  ne  me  trompe, 
que  Tannée  4864  a  marqué  pour  nous  une  nouvelle  période  de  pro- 
grès et  de  prospérité.  Ainsi,  depuis  qu'une  heureuse  fusion  luiadonné 
naissance,  la  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture  n'a  cessé  de 
grandir,  et  6  années  ont  suffi  pour  l'élever  au  premier  rang  parmi 
les  Sociétés  horticoles  de  notre  époque.  Ayons  donc  tous  une  foi 
entière  dans  son  brillant  avenir  et  par  elle  dans  celui  de  l'Horti- 
culture française  dont  elle  est  le  plus  puissant  et  le  plus  actif  re- 
présentant. 


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—  «7  — 
PROCÈS-VERBAUX. 


Séance  générale  du  26  décembre  4861. 
Présidence  de  M.  pays*. 

Conformément  à  une  décision  prise  par  le  Conseil  d'administra- 
tion, la  séance  est  ouverte  à  une  heure. 

Le  procès-verbal  de  la  séance  est  lu  et  adopté. 

H.  le  Président  proclame  l'admission  de  3  nouveaux  Membres 
titulaires  qui  ont  été  présentés  dans  la  dernière  séance,  et  au  sujet 
desquels  il  n'y  a  pas  eu  d'opposition.  Il  annonce  ensuite  qu'une  Dame 
patronnesse  a  été  admise  par  le  Conseil  d'administration,  dans  la 
séance  de  ce  jour. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

*•  Par  M.  Dupuis  (A),  des  Oignons  doux,  de  Mèze  (Hérault). 

2»  Par  M.  Chanlrier,  de  Noisiel,  quatre  volumineuses  racines 
de  la  variété  de  Persil  nommée  Persil  à  grosse  racine  ou  tubercu- 
leux. 

3°  Par  M.  Lachesnaye,  une  Poire  sur  laquelle  une  portion  gâtée 
a  été  remplacée  par  du  coton  en  vue  d'empêcher  la  pourriture  de 
s'étendre. 

4°  Par  M.  Empaytas,  des  échantillons  d'une  Poire  dont  il  ignore 
le  nom  et  que  produit  en  grande  abondance  un  arbre  déjà  vieux,  à 
branches  souples  et  pendantes  sous  le  poids  de  ses  fruits. 

H.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

4°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Boncenne,  juge,  à  Fontenay-le- 
Comte  (Vendée),  annonce  qu'une  Société  d'Horticulture  vient  de  se 
constituer  dans  cette  ville  et  de  le  nommer  son  Président.  En  cette 
qualité,  M.  Boncenne  demande  quelle  marche  devra  suivre  la  nou- 
velle Société  pour  recevoir  le  Journal. 

M.  le  Secrétaire-général  apprend  à  la  Compagnie  que  le  Conseil 
d'administration,  dans  sa  séance  de  ce  jour,  a  décidé  que  la  Société 
de  Foûtenay  serait  admise  sur  la  liste  des  Sociétés  correspondantes, 
et  recevrait  dès  lors  gratuitement  le  Journal. 

2°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  A.  Mas,  Président  de  la  Société 
'Horticulture   de  l'Ain  donne  communication  dVne  décision 

2 


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-    4S  — • 

importante  qui  vient  d'être  prise,  le  7  décembre  courant,  par  cette 
Société.  Cette  décision  est  formulée  dans  les  termes  suivants  : 

ce  Considérant  que  les  œuvres  individuelles  traitant  de  la  nomen- 
clature ou  de  la  culture  des  fruits  sont  toutes  entachées  d'erreurs 
graves  ; 

a»  Considérant  que  le  Congrès  pomologique  de  Lyon,  quoique 
présentant  les  avantages  d'une  œuvre  collective,  par  des  raisons 
inhérentes  à  son  défaut  d'organisation,  n'a  pas  produit  les  résul- 
tats auxquels  il  voulait  atteindre  et  cela  malgré  les  efforts  les  plus 
louables; 

»  Considérant  qu'il  est  d'un  intérêt  pressant,  pour  la  science 
pomologique,  que  l'étude  ep  reçoive  uue  direction  unique  et  dont 
les  arrêts  puissent  faire  autorité; 

»  La  Société  d'Horticulture  de  l'Ain  émet  le  vœu  que  la  Société 
impériale  et  centrale  d'Horticulture  de  Paris  crée  dans  son  sein  une 
Commission  directrice  des  étude6  pomologiques  pour  toute  la 
France. 

»  La  Société  d'Horticulture  de  YXln  désire  que  : 

s  4° Cette  Commie^anvaommeell^môme <tos  Membres  corres- 
pondants, d'une  science  éprouvée,  qui  lui  seraient  désignés  par  les 
Sociétés  d'Horticulture  de  province  ; 

*>  2°  Qu'elle  institue  des  réunions  périodiques  de  ses  Membres 
correspondants,  dans  les  villes  qui  seraient  choisies  comme  centres 
des  régions  horticoles  ; 

»  3°  Qu'elle  ait  à  Paris  un  siège  permanent  auquel  on  puisse 
adresser  tous  les  objets  sur  lesquels  les  correspondants  demande- 
raient son  jugement  émis  dans  des  réunions aufsi  rapprochées  que 
le  demanderaient  les  circonstances; 

0  4°  Que  cette  association  prenne  le  nom  de  Congrès  pomologi- 
que de  Franee.  » 

M.  le  Président  dit  qu'une  pareille  proposition  ne  peut  être  ac- 
cueillie qu'avec  sympathie,  mais  que  la  détermination  qui  pourra 
être  prise  à -cet  égard  exige  de  mûres  réflexions,  en  raison  de 
son  importance  majeure.  Il  est  d'avis  qu'une  décision  ne  pourrait 
être  prise  sans  avoir  été  préparée  par  une  Commission.  Dès  ce  jour, 
ajoute-t-il,  le  Conseil  a  renvoyé  la  proposition  de  la  Société  de 
l'Ain  au  Comité  d'Arboriculture  qui  voudra  bien  exprimer  son  opi- 


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—  *9  —       • 

nion  dans  tin  rapport  spécial  ;  ce  rapport  sera  ensuite  communiqué 
à  la  Société,  qui  pourra  dès  lors  délibérer  en  toute  connaissance  de 
cause. 

3»  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Crucy  signale  à  M.  le  Président  un 
abus  répréfaensible.  Un  industriel,  M.  Ozanne,  a  répandu  l'annonce 
.  d'un  raidisseur  fabriqué  par  lui,  en  l'envoyant  sous  des  bandes  qui 
portent  les  mots  «  Société  impériale  d'Horticulture  »  imprimés  en 
gros  caractères.  «  Évidemment,  dit  M.  Crucy,  Fauteur  de  cet  acte 
.n'était  pas  autorisé  à  prendre  le  nom  de  notre  Société  pour  patroner 
sa  marchandise.  J'aime  à  croire  qu'il  n'a  pas  compris  tout  ce  qu'il 
y  a  de  regrettable  dans  une  semblable  usurpation.  » 

M.  te  Secrétaire-général  fait  observer  que  cette  manière  de  pro- 
céder est  d'autant  plus  réprébensible  que  déjà,  l'an  dernier, 
M.  Oaanne,  y  ayant  eu  recours,  avait  été  averti  à  cet  égard,  et  que 
dès  lors,  comme  on  le  voit,  il  n'a  tenu  aucun  compte  de  l'avertis- 
sement qu'il  avait  reçu. 

4°  Une  lettre  par  laquelle  M.  le  docteur  Jules  Guyot  fait  hom- 
mage à  la  Société  d'un  exemplaire  de  son  Rapport  à  M.  le  ministre 
de  l'Agriculture  sur  la  viticulture  du  département  de  la  Charente- 
Inférieure, 

5*  Une  lettre  de  M.  Achille  Barbier,  jardinier  chez  M.  le  marquis 
de  Lagrange,  à  Blaye  ;  elle  est  relative  à  une  brochure  dont  il  est 
l'auteur,  intitulée  :  Des  moyens  de  grossir  les  graines  et  les  fleurs  et 
d'en  varier  les  proportions  et  la  forme,  dont  il  offre  un  exemplaire 
à  la  Société. 

6«  Une  lettre  de  M.  Laisné,  Président  du  Cercle  horticole  d'A- 
▼ranehes,  contenant  la  description  et  la  figure  d'une  Poire  de 
Doyenné  d'Alençon,  venue  dans  son  jardin,  sur  le  pédoncule  de 
laquelle  se  sont  produits  des  bourgeons,  dont  un  s'est  développé  en 
un  petit  rameau.  D'après  la  figure  envoyée  par  M.  Laisné,  ce  petit 
rameau,  long  d'environ  5  centimètres,  présente  3  entre-nœuds 
.  dont  le  premier  forme  à  lui  seul  les  deux  tiers  de  la  longueur  to- 
tale, et  dont  les  9  antres  sont  égaux  entre  eux.  Cette  lettre  intéres- 
sante est  transmise  par  M.  A.  Dupuis. 

7°  Une  lettre  écrite  de  Biebrich,  dans  le  dnché  de  Nassau,  par 
M.  de  PhiHppéus,  conseiller  honoraire  de  l'empereur  de  Russie, 
qui  demande  l'adresse  d'un  ou  plusieurs  horticulteurs  chez  lesquels 


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.     —  20  — 

il  pût  se  procurer  20,000  pieds  de  Vignes  de  différentes  variétés,  ap- 
partenant, pour  la  plupart,  à  nos  départements  méridionaux.  Ces 
Vignes  sont  destinées  à  être  plantées  dans  la  Grimée. 

8°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Gosselin,  de  Creteil,.  ezprime  le 
désir  d'apprendre  quelle  est  définitivement  la  plus  méritante  des 
deux  Pommes  de  terre  Blanchard  et  Marjolin,  $ous  le  double  rap- 
port de  la  production  et  de  la  qualité.  Il  offre  de  cultiver  lui-même 
comparativement  ces  deux  variétés,  si  Ton  veut  bien  lui  remettre 
des  tubercules  de  fô  Blajncbard  au  su  jet.  desquels  il  ne  puisse  y, 
avoir  de  doutes.  11  rappelle  aussi  oeiqu'il,  a,  dit  de  ces  plantes  dans 
sa  note  insérée  au  «Jojirual,  volume  VJI,  p.  7$3. 

9°  Une  circulaire  ^prin^^ep^^quf^Hun^.j^m.njissiçin  fqrmée 
d'horticulteurs  et  de  botanistes  de  Gand  (Belgique)  ouvre  une 
souscription  pour  le.pprtrait.grçpyé  de  feu  Sçhjeidweiler,  bptaniste, 
professeur  à  racole  d^wtfipulfujrç  de  l$tat„  à^Gand. 

M.  le  Président  ajpjwmoe.qiç  le  Conseil  d ,  adrajajstçation  a  sous- 
crit à  un  exemplaire  de  ce  portrait.      ...,-.. 

M.  le  Secrétairj^rg^pi^piwqqe.queja  .Société  vient  d'éprouver 
une  nouvelle  pente  par,fc  pifa  de.Jkl*  Çh^ps^l,  Membre  titulaire. 

Les  Comités  qui  opt }  examiné  les  objets  déposés  sur  le  bureau 
proposent  d'adresser  dçs  irejpprciiuents  ^ux  .présentateurs.  Celui  de 
Culture  potagère,  en  par^uliep,  (JenwAde.quef  M.  Chantriep  ait, 
pour  ses  belles  racines  de Per^l^rhomî eu ïî^Pf appel  de  la  prime 
qu'il  avait  obtenue  en  4860  pour  le,  même  o,bjBt.  De  sou  çfyé,  le 
Comité  d'Arboriculture  déclare  qu'à  ses  jeux  l'emploi  dfu  coton,  pour 
fermer  les  trous  qu'on  fait  awx  Poires  en.enjpyajit  1$,  portion  gâtée 
peut  être  utile,  mais  sçuteigent  pour  mi,  espace  de  tçmps  limité. 

Il  est  donné,  lecture,  des  doç^pients  sqiyauts  :. 

\  •  Note  sur  la  multiplication  dp  l'Orme  au  moyen  du  marcottage  ; 
par  M.  Quéhen-Mallrt: 

2°  Rapport  de  M.  Michelin,  Conaçrvaieur  de  la  collection  de 
fruits,  sur  l'état  actuel  des  objets  confiés  à  ses  soins. 

3°  Rapport  sur  un  livre  de  AL  A.  Dupuis,  intitulé  :  l'Œillet  et  sa 
culture.  Al.  Malet,  père,  rapporteur. 

A'  Rapport  de  la  Commission  chargée  de  l'étude  de  la  collection 
de  Pommes  de  terre  formée  par  la  Société  impériale  et  centrale 
d'Horticulture.  M.  Courtois-Gérard,  rapporteur. 


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_  24  — 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations. 

L'ordre  du  jour  appelle  les  nominations  pour  lesquelles  la  So- 
ciété a  été  convoquée  en  assemblée  générale. 

Conformément  au  règlement,  le  1er  scrutin  est  consacré  à  l'élec- 
tion du  Président,  du  4  e*  Vice-Président,  du  Secrétaire-général,  du 
Trésorier  et  du  Trésorier-adjoint. 

Dans  Télection  du  Président,  on  compte  493  votants,  ce  qu 
porte  la  majorité  absolue  à  97.  M.  le  comte  de  Morny  ayant  obtenu 
484  voix  est  proclamé  Président  de  la  Société  impériale  et  centrale 
d'Horticulture,  pour  Tannée  4862. 

L'élection  du  4  e»  Vice -Président  est  faite  par  494  votants,  d'où 
la  majorité  absolue  est  98.  M.  Payen  ayant  réuni  469  suffrages  est 
élu  premier  Vice-Président  pour  l'année  4  862. 

Les  votants  sont  au  nombre  de  244  dans  le  vote  relatif  à  la  no- 
mination du  Secrétaire-général.  La  majorité  absolue  est  ainsi  de 
422.  H.  Andry  obtient  234  voix,  efcM.  le  Président  le  proclame  élu 
Secrétaire-général  pour  4862. 

488  membres  prennent  part  à  l'élection  dû  Trésorier  et  du  Tré- 
sorier-adjoint. La  majorité  absolue  est  déô  lors  de  95.  Comme  Tré- 
sorier, M.  Corbay  obtient  477  Voii  et'M.  Hund.  en  a  464  comme 
Trésorier-adjoint.  M.  Corbay  est  proclamé  Trésorier  et  M.  Hund  est 
déclaré  Trésorier-adjoint, 'peur  Tannée  4862; 

Au  2«  scrutin  doivent  être  ûommés  le  2è  Vice-Président,  les 
4  Secrétaires  et  le  Bibliothécaire. 

L'élection  du  2e  Vice- Président  est  faite  par  489  votants,  ce  qui 
porte  la  majorité  absolue  à  95.  Les  voix  se  répartissent  de  la  ma- 
nière suivante  :  449  à  M.  Morel,  34  à  M.  Pépin,  44  à  M.  Dronhin 
de  l'Huys,  10  à  M.  Boisduval,  '4  4  partagées  entre  6  personnes  dif- 
férentes-et  4  bulletins  blancs.  M.  Morel,  ayant  obtenu  la  majorité, 
est  proclamé  2«  Vice-Président  pour  Tannée  4862. 
'  Dans  le  vote  pour  la  nomination  des  4  Secrétaires  on  compte 
488  votants,  ce  qui  donne  95  pour  la  majorité  absolue.  Cette  ma- 
jorité est  acquise  à  M.  Bouchard-Huzard  qui  obtient  472  voix,  à 
M.  Bouchet  qui  en  a  464,  à  M.  Roiillard  qui  en  réunit  440,  à 
M.  Pissot  qui  est  porté  par  42  \.  En  conséquence,  ces  4  Membres 
sont  proclamés  Secrétaires  pour  Tannée  4862,  dans  Tordre  suivant 
déterminé  par  le  nombre  des  suffrages  obtenus  par  chacun  d'eux  : 
MM.  Bouchard-Huzard,  Bouchet,  Rouillard,  Pissot, 


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—  22  — 

M.  de  Bouis  est  nommé  Bibliothécaire  par  459  voix  sur  483  vo- 
tants, nombre  qui  portait  la  majorité  absolue  à  92. 

Le  3e  scrutin  est  consacré  à  la  nominatiou  du  3*  Vice-Président 
et  à%  4  Conseillers. 

464  Membres  prennent  part  à  l'élection  du  3e  Vice-Président. 
La  majorité  absolue  étant  ainsi  de  83,  M.  Pépin  obtient  i  47  voix 
M.  Boisdnval  en  a  30,  et.  les  autres  se  partagent  entre  7  personnes 
différentes.  M.  Pépin;  ayant  obtenu  la  majorité,  est  proclamé 
3*  Vice-Président  pour  l'année  1 862. 

L'élection  des  4  Conseillers  est  faite  par  470  votants,  d'où  la 
majorité  absolue  est  de  86.  Cette  majorité  est  acquise  à  M.  Lepère. 
qui  obtient  4  44  voix,  à  M.  Basseville  qui  en  a  433,  a  M.  Garnon 
qui  en  réunit  422,  à  M.  Truffant  qui  en  obtient  448.  En  consé- 
quence, MM.  Lepère,  Basseville,  Garnon  et  Truffant  sont  proclamés 
Membres  du  Conseil  d'administration. 

Le  4'  et  dernier  scrutin  est  relatif  à  l'élection  du  4*  Vice-Prési- 
dent. 446  votants  y  prennent  part,  d'où  la  majorité  absolue  est  de 
74.  Cetta  majorité  absolue  est  acquise  à  M.  Boisduval  qui  obtient 
440  voix;  les  36  voix  restantes  se  répartissent  entre  47  membres 
différents.  M.  Boisduval  est  dès  lors  proclamé  4e  Vice-Président 
pour  l'année  48G2. 

Par  suite  de  ces  diverses  élections,  le  bureau  de  la  Société  im- 
périale et  centrale  sera  composée  de  la  manière  suivante,  pendant 
l'année  4862: 

Président M.  le  comte  de  Morny. 

Vice-Présidenls  .  .  .    MM.  Paybn,  Morel,  Pta»,  Boisduval. 

Secrétaire-général .  .    M.  àndry. 

Secrétaires MM.  Bouchard -Hceard,    Bouchot, 

ROUILLARD,  PlSSOT. 

Trésorier M.  Corrat. 

Trésorier-adjoint  .  .    M*  Hund. 
Bibliothécaire.  ...    M.  de  Bonis. 
La  séance  est  levée  à  quatre  heures  et  demie. 

Séance  du  9  janvier  1862. 
Présidence  de  M.  payes. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures  et  demie. 


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—  2*  — 

Le  precès-^rerbai  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

M.  le  Président  proclame,  après  un  vote  de  te  Société,  l'admi*» 
smb  de  sept  Membres  titulaires  dont  la  présentation,  faite  dans  la 
dernière  séance,  n'a  motivé  aucune  opposition.  H  annonce  ensuite 
qp'iUfeDeuoQe  patronnasse  a  été  admise  par  teCœseil  d'administra- 
tion danssa<  séance  de  ce  jour. 

Les  objets  swhrants  sent  déposés  sur  le;  bureau: 
miK-Par  M.  Chappardr  jatdixBBrebef'chez>M.  Deâobrie,  à  Sar- 
celles (Seine-et-Oise),  trois  tu]w&nl&&à!Jgnamede  Chine,  produite 
par  des  pieds  laissés  deux  an*  dans -bob.  tera»  argileuse,  qui  avait 
eti  labourée  à  0»,60  de  prafqndeur;  Les*  plante*,  qui*  ont  donné  ce 
fe&Uiproéiàt  nfontpa&reen  lemoiadte  migrais*  » 
-.fin  Par  MifEL.  Vavin,  îouè- «petite!  icorteille  de  lomatea-Poire* 
f  aakhea^  emaartées  iea>  parfait)  état  /depuis  la  récolte».  M.  Vavia 
présente  ces  Tomates  ain  de  «tntarioHitt  ta  âoeiété  *le  ce  fait  que, 
eomrae  i*  l'avait  iitf  dans  unto,séancepTécédeirte>  le  froit  de  cette 
variété  peut  «se  oonseaver  pendant  assealaiigtein^jllâitqu'à Naptesr, 
d'ioù  la  graine,  slui.  eu  («s*  veni^e^cm  laûëer  oes  Toipates  en  plein 
efcaïap,  pour  les  prend»)  à.mesuraqntaren*  besoin.  Pour  celles 
^itisoeteu  ce  montent  sur  le- brireau»,  lui- (même  s'ô*t  contenté,  auprès 
les  avoir  cueillies,  de  les  tenir  dans  une  pièce.jusqn'â  Formée  des 
gislées*  Quand  il  atcoartieUoé  deigeler^  ib  kÉ  *  simplement  mises 
4ane  une  caisse  où  Ton  ttoil  qu'elles' sont' restées  en  fort  bon 
état. 

3*  ParM..  JBtaisfruuel,  de  Rèuq*;  un  échantillpn  de  la  Poire 
£a$fie-CTa$&<w%  yajriété  nouvel lo  obtenue  par.  cet  habite  arboricul- 
teur. Ce  fruit  récolté  sur  w  eppafcr  e§t  d'ua  volume,  considérable, 
puisqu'il  a^Sô  de  çJveojjféreiire  et  qu'il  pèse  780  grammes. 
Pour  faire  apprécier  l'^ecioi^ement  que  cetce  excellente  Poire  a  déjà 
subi,  on  a  mis  à  côté  du  nouvel  échantillon  la  reproduction  fidèle 
par  le  moulage  du  spécimeu/la^a  wèuie  variété,  venu  sur  l'égram, 
«qui  avait  été  présenté  àla§pçj£té,au  printemps  de  186»;  or,  celui- 
ci  est  de  la  grosseur,  d'une  Crassane  d'automne  très-ordinaire,  taudis* 
que  la  Poire  cueillie  sur  un  espalier,  après  la  greffe,  est  plusieurs 
lois  plus  volumineuse. 

Une  conversation  s'engage  in  sujet  de  ce  froit  remarquable  : 

M.  Lepère,  fils,  est  porté  à  croire  que  la  Poire  présentée  aujour- 


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—  2i  — 

d'hui  n'appartient  pas  à  la  même  variété  que  celle  qui  a  été  mou- 
lée, tant  elles  diffèrent  Tune  de  l'autre  en  grosseur. 

MM.  Forest  et  Michelin  répondent  à  cette  observation  que,  lorsque 
la  première  Passe-Crassane  fut  présentée  à  la  Société,  le  Comité 
d'arboriculture  la  jugea  très-favorablement,  et  qu'une  médaille  de 
4 re  classe  (4)  fut  alors  accordée  à  M.Boisbunel  à  qui  l'on  exprima  l'es- 
poir que  la  greffe  déterminerait  un  grossissement  notable  dans  cet 
excellent  fruit.  Or,  l'événement  a  justifié  cette  prévision.  On  a  vu 
différents  échantillons,  récoltés  sur  des  rameaux  greffés,  acquérir  un 
volume  de  plus  en  plus  considérable,  et  un  surtout  mesurer  0m,28 
de  circonférence.  On  est  arrivé  ainsi  graduellement  jusqu'à  la  Poire 
de  0m,32  de  tour  qui  est  en  ce  moipent  déposée  sur  le  bureau.  Il  n'y 
a  donc  pas  lieu  de  conserver  des  doutes  sur  l'identité  de  cette  grosse 
Poire  avec  celle  d'un  faible  volume  dont  la  reproduction  moulée  se 
trouve  en  ce  moment  sous  les  yeux  de  la  Compagnie. 

M.  Boisbunel  envoie  en  même  temps  des  échantillons  de  trois 
Poires  obtenues  aussi  par  lui  de  semis,  et  qu'il  désigne  par  les 
nM  *00,  UO,  150.  Ce  sont  des  fruits  d'hiver. 

4°  Par  M.  de  Liron  d'Airoles,  des  échantillons  de  28  variétés  de 
Pommes,  pour  la  plupart  peu  répandues.  Ces  fruits  avaient  été 
envoyés  à  la  Société  le  28  novembre  dernier;  ils  sont  remis  aujour- 
d'hui sous  ses  yeux  après  que  le  Comité  d'Arboriculture  en  a  fait 
l'objet  d'un  examen  attentif.  Ils  sont  destinés  à  être  moulés  pour  la 
collection  de  fruits  modelés. 

5°  Par  M.  Bourgeois,  des  échantillons  d'une  Pomme  dont  il 
ignore  le  nom. 

6*  Par  M.  Lachesnaye,  2  Pommes  et  2  Poires  dans  lesquelles  les 
portions  gâtées  ont  été  remplacées  par  du  coton  en  rame,  et  qui  se 
sont  conservées  depuis  qu'elles  ont  subi  cette  opération. 

7'  Par  M.  Chappart,  nommé  plus  haut,  un  pied  fleuri  de  Prunus 
iînmsis  flore  pleno. 

8o  Par  M.  Pépin,  au  nom  de  M.  Bourgeois,  des  morceaux  de 

(1)  C'est  par  erreur  que,  dans  le  compte  rendu  de  la  dernière  Exposition 
(Vn>  4861,  p.  687),  la  Médaille  accordée  à  M.  Boisbunel,  pour  ce  gain  re- 
marquable, a  été  indiquée  comme  de  î°  classe.  Cette  médaille  était  de 
4re  classe. 


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—  25  — 

racines  de  Chicorée  sauvage  et  de  pétioles  de  Rhubarbe  préparés 
au  sucre  comme  de  l'Angélique. 

M.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

V  Une  lettre  de  M.  L'Epine  qui  accuse  réception  de  la  lettre  par 
laquelle  H.  le  Secrétaire-général  annonçait  à  M.  le  comte  de  Morny 
son  élection  comme  Président  de  la  Société  impériale  et  centrale 
d'Horticulture. 

2°  La  lettre  par  laquelle  M.  le  Secrétaire -général  du  Ministère  de 
l'Agriculture,  du  Commerce  et  des  Travaux  publics  informait  M.  le 
Président  que  S.  Exe.  le  Ministre  recevrait,  le  mardi  31  décembre, 
MM.  les  Membres  du  bureau  de  la  Société. 

A  cette  occasion,  M.  le  Président  rend  compte  à  la  Compagnie 
de  cette  réception  dans  laquelle  M.  le  Ministre  a  bien  voulu  expri- 
mer une  sympathique  bienveillance  pour  la  Société  impériale  et 
centrale  d'Horticulture. 

3°  Un  certificat  délivré  par  M.  Bellot  et  Madame  V0  Didiot,  pro- 
priétaires, à  Brunoy  (Seine- et- Oise),  au  sieur  Pierre  Alablanche, 
qui  est  à  leur  service  comme  jardinier  depuis  28  ans. 

4*  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Boncenne,  Président  de  la  Société 
d'Horticulture  qui  vient  d'être  fondée  à  Fontenay- le -Comte 
(Vendée),  offre  ses  re  mer  ciments  et  ceux  de  ses  collègues  pour 
l'admission  de  cette  association  sur  la  liste  des  Sociétés  correspon- 
dantes. 

5°  Une  lettre  de  M.  de  Liron  d'Airoles  qui  fait  hommage  d'un 
exemplaire  d'une  brochure  récemment  publiée  par  lui,  consistant 
dans  la  reproduction  de  son  intéressant  travail  inséré  dans  le 
Journal  (Voyez  le  Journal,  VII,  4861,  p.  607-620),  sous  le  titre 
de  :  Les  Poiriers  les  plus  précieux  parmi  ceux  qui  peuvent  être  cul- 
tivés aux  vergers  et  aux  champs,  auquel  il  a  joint  des  descriptions 
empruntées  à  son  utile  ouvrage  intitulé  :  Notice  pomologique. 

M.  le  Président  renvoie  l'examen  de  cette  brochure  au  Comité 
d'Arboriculture,  qui  voudra  bien  charger  un  de  ses  Membres  d'en 
faire  l'objet  d'un  rapport  verbal. 

6°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Lesèble,  propriétaire  à  Rochefuret  " 
(Indre  et  Loire),  donne  des  détails  sur  la  Poire  Thompson  qu'il  a 
communiquée  dernièrement  à  la  Société.  Le  docteur  Bretonneau, 


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—  26  — 

de  Tours,  avait  reçu  des  greffesde  cette  variété,  de  Knight,  le  célèbre 
physiologiste-horticulteur,  Président  de  la  Société  d'Horticulture  de 
Londres.  Il  y  a  seulement  une  dizaine  d'années  que  ces  grefles  don- 
nèrent des  fruits  que  M.  Lesèble  fat.  invité  à  déguster  avec  leur 
possesseur.  Le  jugement  porté  en  cette,  occasion  fut  très- favorable 
à  la  nouvelle  Poire>  qui  fut  reconnue  comme  «  étant  de  première 
grosseur,  très-belted*  forme  et  de  coloris*  formée^- une  chair  tirés- 
fine,  beurrée,  très-fondante,  très-parfumée  -sdns'  être  musquée, 
très-sucrée,  pourvu©  d'une-eau  abondant ei  tfGepremier  jugement  a 
été  justifié  de  tout  point  depuis  cette  épeqne/  Knight  et*  envoyant 
à  M.  Bretonneau  ;la  Poire  Tboropson,  dont  iï  faisait  le  ptaaigmnd 
éloge,  promettait  de  lui  donner  des  renseignements,  sur  l'twigi  ne*  de 
cette  variété  itfWDftmaiidable.  MalÎJeureusenaeat^l.  Lesèble  ignore 
s'il  a  tenu  cette  pnomesse^  et  M.  Bretonneau  toi- mêioe- n'a  pu  lui 
rien  apprendre  à  ca. sujet*.  .  il  ..  ■       •.  » 

7°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  CfMndeau/jarriraimvdfaei^  <kez 
M.  Gobilloty  à  laBflUjière(Cher)jid**iande  Vaiectificatioa  d'une  er- 
reur commise  dap*  le  Journal  (VU,  p.  754),  où  la  présentation  de 
fort  belles  Batatçsg  ipoar.ksqueUes  il  a  reci^rme  récompense,  a  été 
attribuée  à  tort  à. M»  4temecourt»  -  t     , 

8°  Une  letiBe  de«  M.  Fouttaier,  jardinier,  rue  d'Enfer,  416,  qui 
présente  diverse»  réclamations  an  sujet,  du  rapport  fait  par 
M.  ThibajutrPrudent,  sur  les  Potirons  de  Jtf.  Sofliveille,  et  snr  la 
méthode  par  laquelle  ils  ont  été  obtenus;  L'auteur  de, la  lettre 
ajoute  quêtes  graines  ►semées  par  M.  Somveille  provenaient  de  deux 
énormes  Potirons,  que  lui-même  avait  présentés  à  la  Société,  au 
mois  de  septembre  4860,  dont  la  circonférence  était  de  3  mètres  et 
qui  pesaient  chacun  environ  150  kilogrammes  (Voyez  le  Journal, 
VI.  **60,  p.  744.)- 

Les  Comités  qui  ont  examiné,  les  objets  déposés  sur  le  bureau 
soumettent  à  la  Société  les  propositions  .suivante»  :  • 

4°  Le  Comité  de  Culture  potagère  demande  que  des  re  merci  ments 
soient  adressés  à  M.  Chappard  et  à  M.  Ë.  Va*in,  pour  leurs  présen- 
sations. 

3°  Le  Comité  d'ÀriMurieultaiedemande  qrfiftie  prime  de  première 
classe  soit  accordée  à  M.  de  Liron  d'ÀiWles,  pour  sa  belle  série 
de  Pommes,  et  qu  une  récompense  du  même  ordre  soit  donnée  à 


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—  27  — 

H.  Boisbunel  pour  sa  magnifique  Poire  Passe-Crassane,  qui  sera 
moulée  pour  la  collection  de  la  Société.  Il  décide  que  les  autres 
Poires  présentées  par  cet  arboriculteur  seront  dégustées  à  mesure 
qu'elles  atteindrontjeur  maturité.  U  désire  que  les  autres  pré* 
sentateurs  reçoivent  des  remercîments  au  nom  de  la  Société. 

3°  Le  Comité  de  Floriculture  est  d'avis  que  des  remercîments  doi- 
vent être  adressés  à  M.  Chappart  pour  son  joli  pied  de  Prunus  si- 
nensis  à  fleur  double. 

Ces  diverses  propositions  sont  successivement  mises  aux  voix  et 
adoptées.  M.  le  Président  remet  les  primes  aux  personnes  qui  les  ont 
obtenues  ou  à  un  Membre  qui  veut  bien  se  charger  de  Jes  leur 
faire  parvenir. 

M.  de  Liron  d'Airoles  demande  et  obtient  la  parole  pour  rendre 
compte  à  la  Compagnie  du  résultat  d'une  mission  qui  lui  avait  été 
confiée.  Il  avait  été  chargé  par  M.  le  Président  de  remettra  au  sieur 
Doucin  (Pierre),  de  Nantes,  la  haute  récompense  qui  lui  avait  été 
décernée  par  la  Société  pour  la  durée  exceptionnellement  longue 
de  son  service  dans  la  même  maison.  Cette  récompense  étant  la  pre- 
mière médaille  d'or  qui  ait  été  accordée  à  un  jardinier  pour  la 
longueur  de  son  service,  M.  de  Liron  d'Airoles  a  pensé  que  laremise 
devait  en  être  faite  avec  solennité.  Sur  sa  demande,  M.  le  séna- 
teur, maire  de  Nantes,  a  bien  voulu  remettre  lui-même  cette  mé- 
daille au  sieur  Doucin,  que  cette  distinction  flatteuse  a  comblé  de 
joie,  et  qui  s'est  montré  pénétré  de  reconnaissance  pour  la  Société. 

M.  le  Secrétaire-général  informe  la  Société  du  résultat  de  l'élec- 
tion que  viennent  de  faire  les  Comités  de  leurs  Présidents,  Secré- 
taires et  Délégués  auprès  de  la  commission  de  rédaction. 

Le  Comité  de  Culture  potagère  a  nommé  M.  Louesse,  Président; 
M.  Vivet,  Vice- Président;  M.  Gauthier,  Secrétaire;  M.  Dagorno, 
Vice  -Secrétaire,  et  M.  Laizier,  délégué. 

Le  Comité  d'Arboriculture  a  choisi  pour  Président,  M.  Bouclier; 
pour  Vice-Président,  M.  Malot;  pour  Secrétaire,  M.  Coltu;  pour 
Vice-Secrétaire,  M.  Michelin;  pour  délégué,  M.  Pigeaux. 

Dans  le  Comité  de  Floriculture,  ont  été  élus  :  Président,  M.  Ma- 
let père;  Vice-Président,  M.  Boisduval;  Secrétaire,  M.  Leroy  (Isi- 
dore); Vice-Secrétaire,  M.  Pelé  fils;  délégué,  M.  Jacques. 

Le  Comité  des  Arts  et  Industries  horticoles  a  élu  Président, 


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—  28  — 

M.O'ReillyjViee-PrésidentjM.  Tricote];  Secrétaire,  M.  JulesGuyot; 
Vice-Secrétaire,  M.  Dorlcans;  délégué,  M.  Denuelle. 

Le  Comité  des  Secours  a  nommé  M.  Maufra,  président;  M.  Du- 
rand, Secrétaire;  M.  Chouveroux,  délégué. 

Il  est  donné  lecture  dés  documents  suivants  : 

4  «Compte  rendu  des  travaux  du  Comité  de  Culture  potagère  pen- 
dant Tannée  4861  ;  par  M.  Louesse. 

2*  Compte  rendu  des  travaux  du  Comité  d'Arboriculture  pendant 
Tannée  4861;  par  M.  Michelin. 

M.  le  Président  adresse  les  remerclments  de  la  Société  aux  au- 
teurs de  ces  deux  excellents  comptes  rendus,  dans  lesquels  on  voit 
des  preuves  nombreuses  du  zèle  éclairé  avec  lequel  les  Comités 
s'occupent  des  travaux  qui  rentrent  dans  leurs  attributions. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations; 

Et  la  séance  est  levée  à  quatre  heures. 


NOiMINATlONS. 


Séance  du  26  décembre  486^., 
MM. 

4.  Collard  (Alfred -Joseph),  ancien  colonel  d'artillerie,  à  Ivry-sur-Seine  ; 
présenté  par  MM.  le  colonel  Riffault  et  Leprieux. 

2.  Guiisle  (Jean-Jules),  jardinier  chez  M.  Segaud,  a  Madrid  (Bois  de  Bou- 

logne), à  Paris;  par  MM.  Sichcr  et  Laforcadè. 

3.  Rose  {le  général),  rue  de   Grenelle-Saint-Germain,  405,  à   Paris;  par 

MM.  Boisduval,  Andry  et  Pissot. 

DAME  PATRONNESSE. 

Madame  Bourgeois -Levol,  avenue  de  Madrid,  avenue  de  Madrid,  49, 
à  Paris;  présentée  par  MM.  Andry,  Bourgeois,  Boisse  et  Buisson. 

Séance  du  9  janvier  4862. 
MM. 

4.  Albessard  (Ch.),  libraire-éditeur,   rue  Guénégaud,  8,  à  Paris;  pré- 

senté par  MM .  Arthur  Eloffe  et  Dupuis. 

2.  Catheux  (J.),  rue  Gastellane,  3,  à  Paris;  par  MM.  Labbé  et  Bour- 

geois. c 

3.  Fovot  (Nicolas),  rue  de  Tournon,  33,  à  Paris  ;  par  MM.  Lonvat  et  Eu- 

gène Verdier,fils  aîné. 

4.  Girod,  percepteur,  à  Chevry,  par  Gex  (Ain)  ;  par  MM.  i'errody-Hérang 

et  Andry. 


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5.  Laisné  (A. -M.),  Président  du  Cercle  horticole,  à  Avranches  (Manche); 

par  MM.  Boisduval  et  Dupuis. 

6.  Pommier  (François),  ancien  juge  de  paix,  à  Villars-le-Pautel  (Haute- 

Saône),  et  passage  Colbert,  escalier  E,  à  Paris  ;  par  MM .  Dumoustier 
et  Pétillât. 

7.  Viêaux-Duvaux  (Gabriel),  horticulteur,  rue  de  Reuilly,  82,  à  Paris; 

par  MM.  Boutard  et  Dupuip., 

DAME  PATRONNESSJS. 
Madame  Bassot,  boulevard  Saint- Denis,  26,  à  Paris  ;  par  MM.  Ber- 
tHâultetAhdiry. 

BULLETIN  BIBLIOGRAPHIQUE. 

1  Séances  Dt*  mois  DE  JANVIER"! 86t. 

Agriculteur  praticien  (SIS'  décembre  4  864  ct'4  0  janvier  4  862).  Paris  ;  in-8° . 

Almanaeht  ou.  AnvymrÉ  de  ^horticulteur  nantais,  pour  Tannée  4862. 
Nantes;  in-4 8  anglais  de. 2M  pages,   jh,  ,  (,i 

Ami  des  champs  (janvier  4862).  Bordeaux  ;  in-8°. 

Annales  de  V Agriculture  française -'(30  décembre  4864  et  45  janvier  4162). 
Paris;  in-8°.  \{      , 

Annales  du  Comice  horticole  de  Maine-et-Loire  (3e  trimestre  4864).  An- 
gers; in-8e. 

Annales  de  la  Société  dîÉorticulture de  la  Gironde  (42e  année,  4864,  n°  4). 
Bordeaux;  in-8°f  .    s  ,' 

Annales  de  la  Société  d'Hqrticulture  de  la  Boute-Garonne  {septembre  et 
octobre;  486,4).  Toulouse;  in-8°. 

Avnali  d Agricoltura  (Annales  d? Agriculture  rédigées  par  le  Dr  Gaet. 
Cantpni);  no«  42  de  4864,  25  décembre,  et  4,,de  4862,  40  janvier). 
Milan;  in-8°. 

Apiculteur  (janvier  4  862)  •  Paris  ;  in-8°  • 

Bon  Cultivateur  (juin  à  octobre  4864).  Nancy;  in-8*. 

Bulletin  de  la  Société  et Agriculture  et  d'Horticulture  de  Chalon-sur- 
Saône  (n°  §, ,4 5  décembre , 4  86  V) .  Chalon-sur-Saône.;  in-8* . 

Bulletin  de  la  Société  cV Agriculture  et  d'Horticulture  de  Vaucluse  (décem- 
bre 4864).  Avignon  f  in-8°. 

Bulletin  de  la  Société  a? Horticulture  de  la  Sarthe  (4e  trimestre  4861).  Le 
Mans;  in  8°.  v  >    \       - 

Bulletin  de  la  Société  impériale  ^Horticulture  pratique  du  Rhône  (octobre 
4864).  Lyon;  in-89. 

Bulletin  de  la  Société  d'Encouragement  (novembre  4864).  Paris;  in-4°. 

Courrier  des  Familles  (*•%  40  et  20  janvier  4862).  Feuille;  in-4*. 

Cultivateur  de  la  Somme  (année  4864,  n°  5).  Amiens;  in-8*. 

Eeonomia  rurale  e  il  Repertorio  dî Agricoltura  {CÉcônomie  rurale  et  le  Ré- 
pertoire d'Agriculture,  cahier  24  de  4864).  Turin  ;  in-8°. 


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• 


—  ao  — 

Feuille  du  CuHwateur  (26  décembre  4861 ,  2,  %  et  46  janvier)  ;  Bruxelles, 

in-8°. 
Institut  (26  décembre  1864,  S,  8  et  45  janvier  486*}  et  Table  alphabétique 

pour  Tannée  4  857 .  Paris  ;  in-4. 
Journal  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  Belgique  (décembre  4864). 

Bruxelles?  in-8D. 
Journal  d'Agriculture  de  la  Côte-d'or  (novembre  4861)  ;  Dijon;  in-8*. 
Journal  d'Agriculture  pratique  du  midi  de  la  France  (décembre  4861). 

Toulouse;  in-8°- 
Journal  ofHorticulture(JournaldHorticulture,  etc.,  rédigé  par  MM.  George 

W.  Johnson  et  Robert  Hocg;44  et  34  janvier  4862).  Londres; 

in-4A. 
Les  Poiriers  les  plus  précieux  parmi  ceux  qui  peuvent  être  cultivés   à 

haute  tige,  aux  vergers  et  aux  champs;  par  M.   J.   de   Liron 

d'Airoles.  Nantes;  in-8Q. 
Maison  de  Campagne  (34  décembre  4864,  et  45  janvier  4862).  Paris; 

in-4*. 
Mémoires  de  la  Société  d Agriculture  et    des  Arts  de  Seine-et-Oi$e 

(64e  année).  Versailles;  4864;  in-8a  de  266  pages. 
Messager  de  ht  Semaine  (28  décembre  4864  ;  4,   44  et  48  janvier  4862). 

Paris  ;  feuille  in-4°. 
Berne  agricole  et  horticole  du  Gers  [décembre  486')  ;  Auch;  in-8o. 
Bévue  horticole  (Ier  et  46  janvier  4862).  Paris;  in-8°. 
Revue  du  mande  colonial  (f  0  et  25  décembre  4864).  Paris  ;  in-8*. 
Science  pour  Tous  (26  décembre  4864,  2,  9  et  46  janvier  4862).  Feuille 

in-4». 
Société  d'Horticulture  et  d'Arboriculture  du  Doubs  (mai,  juin,  juillet  et 

août  4861).  Besançon;  io-8<>. 
Sud-Est  (décembre  1864).  Grenoble;  in-8». 
Wochenschrift  fur  Gaertnerci  und  Pflanzenkunde  (Gazette  hebdomadaire 

d Horticulture  et  de  Botanique,  rédigée  par  le  docteur  Ch.  Koch; 

n°«  54  et  52  de  4864.,  t  de  «862).  Berlin;  in-4°. 
Zeitschrift  des  landwirthschaftlichen  Vereins  in  Bayent  (Journal  de  la 

Société  d'Agriculture  de  Bavière;  cahier  de  janvier  T862).  Munich; 

in  -8*. 

INSTRUCTIONS 

SUR  LES  TRAVAUX  A  EXÉCUTER  PENDANT  CHACUN 

DES  4  2  MOIS  DE  L'ANNÉE. 

■foi*  4e  M»m. 


TRAVAUX  GÊHÉBAUX. 

Lorsque  le  mois  de  mars  arrive,  les  labours  doivent  être  déjà 
terminés  en  majeure  partie;  s'il  en  reste  encore  à  faire,  on  se  hâte 


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—  ai  — 

de  s'en  occuper,  car  le  temps  est  venu  de  procéder  au  semis  d'un 
grand  nombre  de  plantes  de  pleine  terre.  On  doit  également  en- 
terrer le  fumier  et  les  engrais  de  toute  nature.  Le  hàle  et  les  gelées 
blanches  étant  fort  à  redouter  pendant  ce  mois,  on  abrite  les  semis 
et  les  plantations  en  les  couvrant  au  moyen  d'une  couche  peu 
épaisse  de  terreau  ou  d'un  léger  paillis.  —  C'est  le  moment  pour 
achever  de  replanter  et  remanier  les  bordures. 
Culture  potagère. 

On  continue  à  semer  en  pleine  terre  toutes  les  plantes  potagères 
rustiques,  telles  que  les  .Oignons,  Carottes,  Poireaux,  Ciboules,  Ra- 
dis, Fèves  de  marais,  Pois,  etc.  On  replante  en  côtière  au  midi  des 
Laitues,  des  Romaines ,  des  Choux  d'York  et  des  Choux-pommes 
ou  gros  Cabns  de  différentes  variétés.  Au  besoin  on  les  couvre  de 
paillassons.  On  plante  les  Pommes  de  terre  hâtives,  notamment  la 
Marjolin. 

On  continue  à  élever  une  grande  quantité  de  couches  pour  y 
planter  à  demeure  et  sous  châssis  les  Melons,  Concombres  et  au- 
tres plantes  qu'on  a  semées  pendant  le  mois  de  février,  ou  pour  y 
semer  encore  les  mêmes  espèces,  dans  le  courant  du  mois  de  mars. 
Les  plantes  semées  en  février  doivent  fournit  la  seconde  saison,  et 
celles  qu'on  sème  seulement  au  mois  de  mars  fourniront  la  troi- 
sième. On  continue  de  spmer  la  Chicorée  frisée  et  la  Scarole  sur 
couche,  ainsi  que  le  Céleri  plein  blanc  et  le  Céleri-Rave.  11  faut 
également  semer  le  Chou-fleur  demi-dur,  pour  l'été;  ce  semis  se 
fait  sous  cloche,  à  froid.  C'est  maintenant  la  meilleure  saison  pour 
les  Asperges. 

On  sème  sur  couche  les  premiers  Potirons,  le  Giraumon  turban 
et  les  Courges.  On  plante  également  sur  couche  des  Asperges  et  on 
en  force  en  pleine  terre  pour  en  obtenir  les  produits  avant  l'époque 
à  laquelle  arrive  la  récolte  entière  de  cette  plante.  Quant  à  celles 
de  pleine  terre  qu'on  ne  veut  pas  forcer,  on  les  laboure  et  on  les 
fume. 

On  découvre  les  Artichauts  dont  on  n'avait  encore  débutté  qu'une 
faible  portion;  on  leur  donne  ensuite  un  labour;  ces  opérations  se 
font  surtout  pendant  la  dernière  quinzaine  du  mois.  On  s'occupe 
de  la  multiplication  des  Bâtâtes. 

On  sème  des  Choux  de  Milan  et  des  Choux-fleurs  noirs  de  Sicile 
sur  couche. 

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—  32  — 

On  fait  la  dernière  plantation  de  Fraisiers. 

On  sème  en  pleine  terre  Chenillette  et  Limaçon  pour  fournitures 
de  Salades,  Anis,  Arroche,  Bourrache,  Buglosse,  Carvi,  Corne  de 
cerf,  Fenouil  ordinaire  et  d'Italie,  Chervi,  Crambé  ou  Chou  marin, 
les  différentes  sortes  de  Cresson  et  surtout  celui  de  terre,  Marjo- 
laine, Mélisse,  Moutarde  de  Chine  pour  salade,  Onagre  bisannuelle, 
Oseille-épinard,  Nigelle  aromatique,  Perce-pierre  au  pied  des  murs, 
Picridie,  Pissenlit,  Quinoa,  Romarin,  Roquette,  Persil  à  grosse 
racine,  Sarriette,  Thym,  Salsifis,  Cerfeuil,  ce  dernier  tous  les  mois 
jusqu'en  septembre. 

On  sème  de  l'Asperge  pour  avoir  des  plants  qu'on  lèvera  la 
2e  année. 

On  sème  sur  couche  :  Cresson  de  Para  et  du  Brésil,  Artichauts, 
Claytone  de  Cuba,  Alkékenge  comestible,  Baselle,  Morelle  de  Gui- 
née et  de  nie  de  France,  Basilic,  Gombo,  ce  dernier  pour  être 
planté  en  mai  sur  une  autre  couche  où  il  devra  rester  jusqu'à  sa 
récolte,  Piment,  Pourpier  doré,  Tétragone. 

On  replante  toutes  les  bordures  de  Lavande,  Sauge,  Thym,  Sar- 
riette vivace,  Oseille  et  Civette  ;  on  en  sème  d'autres  en  Chicorée 
sauvage,  Persil,  Pimprenelle,  etc. 

La  majeure  partie  des  plantes  devant  servir  de  porte-graines 
doivent  être  mises  en  place  et  à  distance  ;  telles  sont  principale- 
ment les  Carottes,  Navets,  Betteraves,  Poirées,  Céleri,  etc. 

On  fait  la  plantation  des  espèces  destinées  i  produire  en  2e  sai- 
son sur  une  couche  dont,  au  besoin,  on  entretiendra  la  chaleur  ;  ce 
sont  les  Melons,  Choux-fleurs,  Laitues,  Concombres,  Aubergines 
et  Tomates. 

On  plante  le  Topinambour. 

On  achève  de  faire  blanchir  la  Chicorée  sauvage  pour  Barbe  de 
capucin. 

On  donne  beaucoup  d'air  aux  châssis  contenant  les  Pois,  Hari- 
cots, Choux-fleurs,  et  cela  en  raison  de  l'âge  des  plantes,  en  soule- 
vant les  panneaux  dans  le  sens  opposé  à  la  direction  du  vent. 

On  sème  la  masse  des  Pois  de  2*  et  &•  saison,  en  pleine  terre, 
ainsi  que  les  Fèves  de  marais. 

On  plante  l'Igname  de  Chine. 

On  sème  le  Pissenlit  pour  faire  blanchir  Tannée  suivante  en  jan- 


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—  33  — 

vier  et  février.  Cette  plante  est  supérieure  en  qualité  à  la  Chicorée 
sauvage  qu'elle  peut  remplacer  avec  avantage;  il  faut  toutefois  re- 
commander de  ne  pas  la  laisser  grainer  dans  l'endroit  où  on  la 
cultive,  parce  que  les  graines  qui  se  répandent  dans  tout  le  jardin 
la  multiplient  avec  une  si  grande  abondance  qu'il  devient  difficile 
de  s'en  débarrasser.  Pour  éviter  cet  inconvénient,  il  suffit  de  couper 
les  fleurs  à  mesure  qu'elles  paraissent. 

Pour  les  Tomates  qu'on  replante  sur  couche,  on  en  met  4  à  6 
par  châssis  ou  une  par  cloche,  selon  qu'on  fait  la  plantation  par 
l'un  ou  l'autre  de  ces  deux  moyens. 

On  sème  quelquefois  pendant  ces  mois  de  l'Oignon  blanc  qu'on 
ne  repique  pas  et  qui  doit  être  semé  assez  dru  pour  qu'il  reste  pe- 
tit; dans  cet  état  on  le  confit  avec  les  cornichons. 

Dans  la  culture  des  Ananas,  le  soleil  commençant  à  prendre  de 
la  force  pendant  ce  mois,  on  pourra  donner  un  peu  d'air  aux  œil- 
letons, dans  les  moments  où  il  fera  soleil.  Vers  la  fin  du  mois,  on 
les  arrosera  plus  fréquemment. 

On  préparera  dans  une  bâche  une  couche  de  fumier,  de  50  à  60 
centim.  d'épaisseur;  on  la  couvrira  d'une  assise  de  30  centim.  de 
terre  de  bruyère  ou  bien  d'un  mélange  par  portions  égales  de  terre 
de  bruyère,  de  terra  franche  et  de  terreau  de  feuilles  ou  de  débris 
de  jardin.  On  laissera  cette  couche,  sans  y  toucher,  pendant  12  à 
4 5  jours;  après  quoi  on  la  labourera  en  mêlant  toujours  la  terre. 
C'est  dans  le  courant  de  ce  mois  que  les  pieds  formés  d'Ananas 
commenceront  à  indiquer  qu'ils  vont  fructifier;  on  doit,  par  con- 
séquent, leur  donner  plus  de  chaleur  qu'auparavant.  Comme  le 
soleil  devient  plus  ardent,  on  aère  quelque  peu  ;  on  arrose  aussi 
plus  fréquemment.  Quant  aux  pieds  qu'on  n'aura  pas  desserrés,  il 
sera  nécessaire  de  les  mettre  plus  au  large,  sous  peine  de  nuire  au 
développement  du  fruit. 

Arboriculture. 
Culture  en  plein  air. 
Pendant  le  mois  de  mars  la  taille  des  fruits  à  pépins  se  termine 
et  celle  des  fruits  à  noyaux  se  continue. 

Les  plantations  qui  ont  pu  être  différées  seront  reprises;  mais 
leur  époque  tardive  rendra  nécessaires  quelques  précautions  con- 
tre la  sécheresse  que  causent  les  hàles  du  printemps  ou  les  chaleurs 

3 


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—  34  — 

précoces  ;  ainsi,  les  racines  pourront  être  mouillées  pour  que,  la 
terre  y  adhérant  mieux,  la  végétation  commence  plus  prompte- 
ment.  Un  lit  de  paillis  ou  de  litière  sera  répandu  au  pied  de  l'ar- 
bre pour  7  maintenir  la  fraîcheur,  et,  si  l'arbre  est  déjà  fort,  la  tige 
pourra  être  couverte  de  paille  ou  eqduite  d'une  couche  d'argile  on 
d'onguent  de  saint  Fiacre. 

On  achèvera  de  tailler  la  Vigne  .et  on  n'aura  pas  perdu  de  vue  sa 
plantation  ni  les  recouchages  destinés  à  la  rajeimir. 

Aux  auvents  qui  auront  été  laissés  en  permanence  au-dessus  des 
Pêchers  et  Abricotiers,  on  ajoutera  des, toiles,  treillis  ou  paillas- 
sons, des  genêts,  fougères  et  tous  autres  objets  appliqués  devant  les 
arbres  et  propres  à  les  préserver  de  f'effet  des  gelées  du  printemps. 

Dans  la  première  quinzaine  au  mois,  lorsqu'on  croit  les  gelées 
passées,  on  achève  de  découvrir  op  4e  déterrer ies  Figuiers,  dont, 
sous  le  climat  de  taris,  les  branches  sont  restées  durant  l'hiver 
enveloppées  on  bien  éten4pes  sous  une  couche  de  terre. 

Après  avoir  relevé' ces  arbres  ôa  les  marcotte,  s'il  y  a  lieu,  en 
choisissant  pour  les  coucher  des  branches  d'pne  année  de  pousse 
que  l'on  rabat  à  $Ô  centimètres,  au-dessus  du  sol.  Ces  branches, 
dans  le  courant  de  Tête,  s'enracineront  et  produiront  deux  ou  trois 
rameaux  vigoureux. 

On  terminera  les  plantations  de  Figuiers  qui  ne,  seraient  pas 
encore  faites.  T 

Peu  de  jours  après  avoir  relevé  les  Figuiers,  on  exécute,  en 
vue  de  faire  nouer  les  fruits,  la  première  opération,  qu'on  appelle 
le  pincement  et  qui  consiste  à  couper  avec  un  instrument  bien 
tranchant  le  boulon  terminal  de  chaque  rameau  sans  exception , 
en  ayant  soin  de  ne  pas  endommagea  là  Figue  qui  se  trouve  à  effle. 

Il  vaut  mieux  ne  pas  faire  cette  opération  à  la  grosse  Figue  vio- 
lette (de  la  Frotte). 

On  taille  les  Figuiers  qui  ont  atteint  leur  deuxième  année,  eu 
raccourcissant  de  moitié  les  branches  de  charpente  les  plus  vigou- 
reuses et  on  recommence  la  même  opération  chaque  année  jus- 
qu'à la  quatrième,  à  l'effet  d'obtenir  la  formation  de  l'arbre. 

Les  arbres  seront  palissés  sur  les  murs  où  les  branches  pren- 
dront leur  place  naturellement,  sans  confusion,  sans  être  entre- 
croisées, sans  qu'un  même  lien  serve  à  attacher  plusieurs  rameaux 
et  surtout  sans  qu'aucun  soit  laissé  passant  sous  le  treillage. 

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—  35  — 

On  commence  les  greffes,  d'abord  celles  en  fente,  ensuite  celjes 
«11  couronne,  et  on  les  continue  pendant  la  première  partie  d'avril. 
Celles  de  la  Vigne  peuvent  être  faites  dès  l'instant  où  la  sève  se  met 
en  mouvement. 

On  s'occupe  sans  relâche  à  détruire  les  Tigres,  Kermès  et  tous 
les  insectes  qui  s'attachent  aux  arbres,  surtout  ceux  qui  se  logent 
sous  les  écorces.  Pour  combattre  ces  derniers,  on  emploie  très- 
utilement,  soit  un  lait  de  chaux  mélangé  de  fleur  de  soufre,  soit 
simplement  de  l'eau  de  chaux,  moyen  puissant  qui  a  l'avantage 
de  ne  pas  salir  les  arbres. 

Celte  eau  s'obtient  en  mettant  un  kilogramme  de  chaux  en 
pierre  dans  cinquante  litres  d'eau. 

Les  fruits  dont  la  maturité  est  la  plus  tardive  vont  avoir  atteint 
la  dernière  limite  au  delà  de  laquelle  on  ne  pourra  plus  profiter 
que  de  quelques  exceptions. 

On  retrouvera  au  fruitier  des  Poires  Bergamotte  Esperen,  Berg»  • 
motte  fortunée,  Suzetle  de  Bavay,  Doyenné  d'hiver,  Colmar  de 
Mars,  Doyenné  d'Âlençon,  Beurré  Bre tonneau,  Broom  Park, 
Colmar  d'hiver,  Bon  Chrétien  d'hiver,  Doyenné  Goubault,  Passe 
tardive,  Bon  Chrétien  de  Rans,  Joséphine  de  Malines.  et  Saint- 
Germain. 

.    Pour  les  Poires  à  cuire,  à  celles  du  mois  précédent  s'ajoutent  les 
Colmar  Van  Mons,  Certeau  d'hiver  et  Léon  Leclerc  de  Laval. 

Les  Pommes  Reinettes  franche,  du  Canada  et  autres,  Calville, 
Fenouillet,  Api,  Châtaignier,  et  toutes  celles  qui  sont  tardives,  sont 
encore  assez  nombreuses. 

•  Culture  forcée. 

On  continue  les  opérations  précédemment  indiquées;  on  om- 
brage très-légèrement,  pendant  les  moments  où  le  soleil  a  le  plus  de 
force,  les  fleurs  qui  seraient  trop  près  du  verre. 

Les  bassinages  doivent  être  plus  fréquents  et  plus  abondants  ;  on 
cesse  de  faire  du  feu  dans  la  journée ,  si  le  soleil  et  la  température 
extérieure  le  permettent,  pour  recommencer  avant  la  fin  du  jour. 

On  donne  un  peu  plus  d'air,  à  moins  qu'il  n'y  ait  de  grands 
coups  de  vent  froid  comme  au  moment  des  giboulées. 

On  peut  récolter  dans  la  seconde  quinzaine  de  ce  mois  le  raisin 
qu'on  a  commencé  de  forcer  en  novembre. 


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—  36  — 
Arbres  forestiers  et  arbustes  d'ornement. 

On  achève  la  plantation  des'&rbres  et  arbustes  dont  on  excepte 
les  résineux  et  ceux  à  feuilles  persistantes.  On  a  soin  de  pailler 
fortement  le  pied  pour  préserver  la  terre  des  haies  qui  sont  si  fré- 
quents pendant  ce  meis.'»  - 

Si  Ton  n'a  pu  sfrattfier  les  graines  à  enveloppe  épaisse  et  lignense, 
afin  d'en  bâter  la  germination^  on»  les  plongera  dans  l'eau  pendant 
un  ou  plusieurs»  jobrsy  avant  xte  les  confier  à  la  terre. 

On  doit,  pour  le  milieu  où* pour  la  fin  du-  mots,  au  plus  tard, 
suivant  que  la  saison  est  jflus  ou  moins  avancée*,  avoir  terminé  la 
taille  et  les  éfagagfes,  wsrrtoutisur  les  Érables i dont  la  sève  s'échappe 
en  grande  abondamd'par  le»  sections  qu'on  kur  fait.  , 

On  termine  tous  les  'labours^  .      ..." 

A  la  fin  du  moisy-si  ks  gelées  ont,  à»  peu  «près. cessé,  on  pourra 
commencer  à  plaotentes  boutures  qui  on!  étét  préparées-  en  janvier 
et  en  février.'   ">,  'J''i  ■N.fjmV.i  .*»  ,..,    j   .'    ,,,  ,  .* 

On  continue lesisepvib'de^plditeiteirrân  .«.{,.  ... 

Il  7  a  lien  de  vifciteit  te  graines  stqatifiàes;  surtout  celles  des  fruits 
à  noyau,  qttij  si  l'imita  été  dolix-y  peu  vent  codamenoer  à  germer, 
et  de  mettre  immédiattmie**  eh  terre  celle*  qui  ont  poussé,  mais 
toujours  en  ayaûtàom  de  les  protéger  contre  les  intempéries. 

On  pourra  abriter  contre  les  ardeurs  du  soleil  et  les  vents  des* 
séchants  les  arbres  verts  de  .fortes  dimeqsions ,  qui  auront  été 
plantés  à  i'automhe.  "•    •--■'■     <»  ■<;  ».  p. 

•   .  *.      '  i-       .••:,'    •'-'  -,.•,,. 
FtORICULTÛÏlE. 

Plantes  d'ornement  de  pleine  terre.  .On  continue  à  entretenir  la 
propreté  des  jardins,,  .à,  ratisser  çt  sabler  les  çdl4es,  à  débarrasser 
les  gazons  des  grandes  herbes. qui  lppr  nuiraient  et  ne  tarderaient 
pas  à  s'y  propager  outre;  mesure,.  On  termine  les  labours  et  on 
achève  la  plantation  des  arbres  feuillus,  des  arbrisseaux  et  des 
plantes  vivaces  de  pleine  terre;  on  sème  aussi  en  pleine  terre  di- 
verses herbes  telles  que  Pied  d'Alouette,  Giroflée  de  Mahon,  Pavots 
et  Coquelicots,  etc.,  soit  en  bordures,  soit  en  massifs,  ainsi  que 
différentes  espèces  vivaces  et  ligneuses;  mais  ces  semis  n'ont  lieu 
que  si  ceux  d'autonime  ont  manqué,  car  presque  toutes  les  plantes 
annuelles  semées  en  automme  donnent  des  fleurs  incomparable-* 


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—  37  — 

• 

ment  plus  belles  que  celles  qui  ont  été  semées  en  mars.  Il  en  est 
de  même  pour  les  plantes  vivaces,  qu'il  est  préférable  de  séparer  et 
mettre  en  place  en  octobre  ou  novembre,  et  qu'on  ne  doit  plan* 
ter  ou  semer  en  mars  et  avril-,  que  si  le  temps  ou  le  terrain  ont 
manqué.     .-•'•-. 

C'est  le  moment  de  tailler  les  Rosiers  qui  sont  assez  délicats  pour 
souffrir  du  froid,  car,<p6uries  auUws^on.  aura,  puJes  tailler  dès  le 
mois  de  février  Ceux  dont  âlefitiprudent  de  ne.  pas  .hâter  la  taille 
sont  les  Thés,  Bengales,  Noisettes  et  même  lea^uvbons;  ces  va- 
riétés délicates  ne  doivent  subir  cette  opération  que  lorsque  les 
hftles  froids  du  printemps,  dits  hàles  de  mars,  sont  entièrement 
passés.  Ces  hâles  étant,  ihtortèls  pourries  jeunes  pousses  de  ces  Ro- 
siers, il  est  prudent  dé  ne  point  exciter  par  une  taille  trop  hâtive* 
le  développement  des  yeux  qu'on  ventrésârver-:   < 

Dans  le  courant  dut  mois  précédent  on  a  dû,  enlever  les  buttes 
du  pied  des  Rosiers  qtft»  fcrraient  été;  i)uttés>- en  décembre.  Le  soleil 
prenant  maintenant  de  la  force,  réchaufferait  fortement  la  terre 
de  ces  buttes,  ce  qui  déterminerai ilë.flébelappement  des  yeux  ca- 
chés en  jeunes  ptasfees  étiolée»  qui  pàricaiml  par  ia  moindre  gelée. 

On  doit  semer,  »dès>  te  «  moisi  darféfcrità  nmettiplus  taxd  au  com- 
mencement de  marc,  W  graines  deltoBidrsr.quijflot  été  stratifiées 
au  mois  de  novembre» ptéeédentJQe  semis  ee-fait  en  plein  air  et 
non  sous  châssis,  pdur  éditer»  tthnastànda  l'Oïdium  du  Rosier.  On 
se  contentera  d'abriter  pendant  fies  huits  froides* .  • 

On  sèmera  également  au  plus  tôt  les  graines. de  Pivoines  strati- 
fiées dès  les  mois  d'août  et  septembre,  si  toutefois  ce  semis  n'a  pas 
été  fait  en  février,  'ce  qui  vaut  encore  mieux*  Ce  semis  n'a  nul 
besoin  d'abri  pendant' lés  hùits  froides. 

Serres.  Pendant  le  mois  de  mars,  le  régime  des  serres  subit  des 
modifications  notables.  'Eti  effet,  les  plantes,  qui  avaient  été  tenues 
au  repos  le  plus  possible,  entrent*  maintenant  en  végétation  et  on 
doit  commencer  à  leur  donne*  plus  d'eau.  Où  profite  aussi  de  toutes 
les  occasions,  déjà  assez  fréquentes,  pour  donner  de  l'air.  D'un  autre 
côté,  comme  le  soleil  commence  à  prendre  de  la  force,  il  faut  se 
tenir  en  garde  dès  ce  moment  contre  son  action  trop  vive  pendant 
le  milieu  delà  journée,  et  ombrager  légèrement  lés  serres  consacrées 
à  la  culture  des  plantes  délicates,  ou  qui  ont  besoin  en  tout  temps 


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—  38—. 

d'une  lumière  tempérée.  Une  conséquence  naturelle  de  cet  accrois- 
sement de  chaleur  solaire,  c'est  qu'on  doit  modérer  le  chauffage  ar- 
tificiel et  même  ne  pas  faire  de  feu  pendant  le  jour  lorsque  la 
température  est  douce.  On  doit  visiter  fréquemment  lesplantesdes 
serres  chaudes,  des  orangeries,  des  bâches  et  châssis  pour  les  net- 
toyer, ces  soins  de  propreté  ayant  une  grande  influence  sur  leur 
santé.  Les  seriuguages  prennent,  de  leur  côté,  plus  d'importance 
qu'auparavant;  on  y  joint  de  temps  à  autre  l'arrosement  des  sentiers, 
qui  a  pour  résultat  de  répandre  dans  l'air  des  serres  une  humidité 
avantageuse.  On  commence  à  s'occuper  de  la  multiplication  par 
boutures  sous  cloches. 

A  cette  époque,  plusieurs  Bruyères  commencent  à  fleurir  et  les 
Camellias  sont  presque  tous  eu  fleurs. 

Orchidées.  La  plupart  des  espèces  de  cette  famille  sont  en  végé- 
tation au  mois  de  mars  ;  aussi  faut-il  les  bassiner  légèrement,  sur- 
tout pendant  les  belles  journées.  Seulement  on  doit  éviter  avec  soin 
de  laisser  de  l'eau  .entre  les  squames  des  jeunes  pousses,  sans  quoi 
elles  pourriraient  infailliblement.  On  peut  élever  la  température 
dans  la  serre  et  y  maintenir  pi  p s  d'humidité  dans  l'air  qu'aupa- 
ravant, surtout  quand  le  temps  est  clair.  On  ne  doit  pas  encore  lais-0 
ser  arriver  jusqu'aux  plantes  l'air  &e  l'extérieur;  il  faut  aussi  avoir 
soin  de  couvrir  la  serre  dans  le  milieu  de  la  journée,  depuis  dix 
heures  du  matin  jusqu'à  trois  heures  du  soir,  lorsqu'il  fait  grand 
soleil. 

Les  plantes  qu'on  aurait  négligé  de  rempoter  pendant  le  mois  de 
février  doivent  être  rempotées  pendant  le  mois  de  mars  sans  plus  de. 
retard. 

Autant  qu'on  le  peut,  on  doit  faire  en  sorte  que  les  espèces  d'Or- 
chidées qui  croissent  naturellement  dans  les  deux  Indes  et  qu'on  s<; 
propose  d'introduire,  arrivent  de  ces  contrées  pendant  les  mois  de 
mars  et  avril,  car  c'est  l'époque  de  l'année  où  leur  reprise  a  lieu 
le  plus  facilement  et  où  leur  végétation  s'effectue  le  mieux. 


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-39  — 
NOTES.  ET  MÉMOIRES. 


Note  sur  la  taille  du  Poirier.  — Nouvelle  Méthode; 
Par  M.  Charles  Baltct  s  arboriculteur,  à  Troyea  (Aube), 

Les  écrits  sur  là  taille  des  arbres  fruitiers  dont  tellement  nom  - 
breux  que  Ton  ne  se  montre  pas  toujours  disposée  éconter  le» 
premiers  venus!  Qo'il  me  soit  penhis  cependant  d'exposer-  une 
itiée  qm  m'a  paru  neuve-  et  d'une  application  facile  et  avantageuse. 

Il  ne  s'agira  ni  d'une  dissertation  générale  sur  l'arboriculture, 
ni  d'une  forme  inédite  ou  retrouvée;  c'est  tout  shnpletnenf  un 
mode  de  taille  spéeial  au  Poirier,  quelle  que  sort  la  situation  du 
sujet,  ou  la  direction  qui  lai  est  imposée.  ' 

Dernièrement,  au  milieu  de  la  lutté  entre  le  pincement  réitéré, 
brodé  d'explications  séduisantes,  et  la  taille  à  la  Montreur!  quï  se 
drape  dans  son  passé  glorieux,  la'  Société  impériale  et  centrale 
d'Horticulture  acclainait  le  pincement  mixte  dont  la  minef  honnête 
semblerait  avoir  évité  les  exagérations  ctes  dieux  camps.  Aujourd'hui 
elle  reconnaîtra4,  je  Fespère,'  que  notre  méttoSe  fort  peu  'commet 
née  au  choc  d'opinions  contraires,  amènera  làïusion  des  préten- 
dants à  la  taille  hâtive  ei  des  prétendants^  lk  taille  tardive,  tout 
en  neutralisant  la  routine  qui  invoque  encore  la  lune  dans  Fac- 
complissement  de  ses  travaux  de  jardinage.      ' 

Disons  d'abord  que  le  but  principal  de  cette  méthode  est  d'ame- 
ner sans  violence  la  mise  à  ferait  ides'  sujets  plus  vigomreux  que  fer- 
tiles, sans  nuire  à  leur  riche  végétation. 

flàtons-nous  d'ajouter  que  nous  en  derons  la  connaissance  à  un 
amateur  distingué  de  Bar-le-Duc,  M.  Hardyau-Lasne,  qui,  dans  la 
culture  du  Poirier  et  du  Rosier,  rendrait  des  points  à  plus  d'un  pra- 
ticien de  race.  Son-procédé  peut  être  ainsi  formulé  : 

Tailler  à  l'automne  la  branche  de  charpente,  la  branche, à 
bois. 

Tailler  au  printemps  la  branche  coursonne,  la  branche  à 
fruits. 

11  s'appuie  sur  le  raisonnement  suivant  : 

1a  force  d'un  arbre  est  dans  §on  bois;  sa  faiblesse  est  dans  son 
fruit. 


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—  40  — 

La  taille  automnale  provoque,  pour  l'année  suivante,  le  dévelop-* 
pement  précoce  et  vigoureux  du  bourgeon  de  prolongement. 

La  taille  printanière  retarde  la  végétation  de  la  partie  tronquée, 
et  1  oblige  à  se  disposer  à  fruit,  par  suite  de  l'ascension  préalable 
de  la  sève  vers  le  bourgeon  de  charpente.  Avance  d'un  côté,  retard 
de  l'autre  :  cette  combinaison  suffit  pour  maintenir  en  bonne  har- 
monie la  vigueur  avec  la  fructification.  *  •  > 

M.  Hardyau  propose  donc  :  1°  de  tailler  le  rameau  terminal  des 
branches  de  charpente  aussitôt  après  la>  chute  des  feuilles,  soit  en 
novembre;  2°  de  tailler  tout  le  reste  de  l'arbre,  coursons,  brindilles, 
branches  i  fruit;  etc.,  vers  la  fin  de  mars  ou  le  commencement 
d'avril.  Pour  échapper  à  la  rigueur  des  froids,  la  taille  d'automne 
serait  faite  à  quelques  centimètres  au-dessus  de  l'œil  de  prolonge- 
ment ,  et  le  petit  onglet  sera  supprimé  plus  tard,  lors  de  la  taille 
printanière.  •' 

Le  cassement  en  sec  recommandé,  pour  le  traitement  de  la  bran- 
che fruitière  devient  idi  eompiétement'iniitilepar  le  fait  du  travail 
en  deux  saisons-  Nous  "béerions  le  même  résultat  en  coupant  net 
contre  l'œil  ;  celui«oi4u6eB  voisins  grossissent,  se  couvrent  d'écail- 
lés, s'entourent  d'une  rosette  de  feuilles,  prennent  enfin  les  allures 
du  bouton  i  fruit.  Si  quelques-uns  se  montrent-  indociles  et  s'al- 
longent, le  pincement  et,  au  besoin,  la  torsion  ou  le  cassement 
herbacé  successif,  viendront  les  rappeler  à  leur  mission. 

Voilà  mon  système,  nous  dit  M.  Hardyau;  je  l'emploie  depuis 
quelques  années,  et  j'en  suis  satisfait.  Essayta«le  ;  peut-être  y  dé- 
couvrirez-vous  quelques  fautes;  mais  je  déclare  à  l'avance- que  je 
serai  le  premier  à  en  accepter  les  perfectionnements. 

De  mon  côté,  après  l'avoir  considéré  sous  toutes  les  faces,  je  le 
trouvai  parfaitement  rationnel  ;  et,  l'appliquant  ensuite  dans  nos 
Écoles  fruitières,  je  soumis  à  l'auteur  une  modification  qui  réclame 
elle-même  l'étude  et  les  observations,  car  elle  n'est  pas  sans 
défauts;  la  voici  : 

Au  lieu  de  tailler  la  branche  de  prolongement  en  novembre,  j'en 
avancerais  l'époque  pour  la  reporter  avant  la  léthargie  complète 
de  la  sève ,  quand  le  bois,  suffisamment  aoûté ,  est  préparé  à  la 
chute  des  feuilles.  Sans  préciser#une  date  fixe,  je  la  subordonne- 
rais à  l'état  de  la  végétation  du  sujet  ;  les  moins  vigoureux ,  ceux 


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—  il  — 

chez  qui  la  sève  s'arrête  de  bonne  heure  seraient  taillés  les  pre- 
miers, pas  avant  le  mois  de  septembre;  et  les  pins  vigoureux,  ceux 
qui  végètent  pins  longtemps,  seraient  taillés  les  derniers,  pas  après 
le  commencement  de  novembre. 

Les  indices  les  plus  vulgaires  du  déclin  de  la  sève  sont  :  la  dispa- 
rition du  ton  herbacé  du  rameau ,  remplacé  par  une  nuance  accu- 
sée i  l'ombre  et  au  soleil,  la  résistance  de  ses-  tissus  à  l'action 
de  la  main ,  la  formation  complète  de  l'œil  terminal,  le  change- 
ment de  la  teinte  de  la  feuille,  etc.  L'habitude  donnera  de  la  sûreté 
an  coup-d'œil. 

Taillée  à  cet  instant,  la  branche  ne  souffre  pas;  on  la  coupe 
définitivement  sans  ménager  l'onglet,  conservé  par  M.  Hardyau  ;  la 
cicatrisation  s'opère,  et  le  bourgeon  se  développe  au  printemps. 
On  comprend  que  si  l'on  taille  plus  tôt,  le  bouton  peut  s'ouvrir, 
alimenté  par  les  derniers  vestiges  de  cambium ,  et,  par  suite,  périr 
sous  les  variations  de  la  température*  hivernale.  D'un  autre  côté,  si 
l'on  taille  trop  tard,  les  vaisseanxrtwtiichés à  sec  manqueront  de 
liquide  séveux  pour  se  cicàJLfiser^  eh Wnflujenee  du  froid  pénétrant 
au-dessous  de  l'insertion. du  bourgeon  entravera  sa  sortie.  Le  mo- 
ment qui  suit  la*  récolte  des  fruits  d'automne  et  d'hiver  pourrait  en- 
core être  la  période  convenable.  Il  n'est  pas  indifférent,  surtout 
dans  une  contrée  humide  ou  froide ,  de  couvrir  la  plaie  avec  un 
onguent  conservateur. 

La  branche  fruitière  sera  toujours  opérée  au  réveil  de  la  sève, 
aux  premières  évolutions  du1  bourgeon,  lorsqu'il  s'entr'ouvre  et 
commence  i  verdir; «lie  suivra  les  .phases  de  la  fructification, 
pendant  que  la  vie  de  l'arbre  se  continuera  vigoureusement  dans 
la  branche  de  charpente  taillée  à  l'automne  précédent. 

Cette  vigueur  même  obligera  de  tailler  assez  long  le  rameau  de 
prolongement,  selon  les  dispositions  naturelles  de  la  variété  et  la 
régularité  de  la  forme;  une  taille  trop  courte  provoquerait  la  sortie 
de  nouveaux  bourgeons  latéraux  d'une  façon  désordonnée.  Il  sera 
loisible  d'appliquer;  soit  à  la  1re  taille,  soit  à  la  2°,  et  mieux  i  la  2e, 
sur  les  rameaux  de  prolongement,  certains  petits  moyens  connus, 
mais  trop  peu  usités,  savoir  :  le  cran  au-dessus  des  yeux  de  la 
base  qui  auraient  une  tendance  à  rester  latents  ;  répointage  de 
l'oeil  le  plus  rapproché  du  terminal,  quand  il  occupe  une  position 


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—  42  — 

affamante  ;  l'éborgnage  des  boutons  saillants  qui  menacent  de  de- 
venir gourmands;  ils  sont  renflés  et  munis  d'yeux  axillaires. 

Si  les  sous-yeux  se  développent ,  ou  ébourgeonne  le  plus  fort, 
puis  on  pince  le  plus  faible,  qui  se  transformera  graduellement 
en  courson  fructifère. 

On  sait  que  la  serpette  convient  pour  la  branche  charpentiers, 
et  que  le  sécateur  n'est  pas  à  dédaigner  pour  la  branche  à  fruit. 

Tous  les. Poiriers,  tous  les  Pommiers  pourront  être  soumis  jk  ce 
traitement  raisonné  par  la  théorie,  expérimenté  par  la  pratique* 
S'il  nous  fallait  réserver  une  exception,  ce  serait  peut-être  en  fa- 
veur des  variétés  à  bois  délicat,  ou  d'une  fécondité  excessive. 

Telle  est  la  méthode  de  M.  Hardyau-Lasne,  de  Bar-le-Duc.  Elle 
n'est,  en  somme,  qu'une  combinaison  de  la  taille  précoce  et  de  la 
taille  tardive,  bénéficiant  de  leurs  avantages,  évitant  leurs  incon- 
vénients. Imaginée  dans  le  principe  pour  amener  la  fructification 
du  Poirier  rebelle,  elle  ne  tarda  pas  à  être  généralisée  pour  toute 
autre  circonstance,  par  son  intelligent  inventeur.  Elle  nous  semble 
appelée  à  résoudre  l'important  problème  de  conserver  la  vigueur 
aux  arbres,  tout  en,  augmentant  lepr  fertilité. 

Elle  pourrait  encore  servir  à  ramener  l'équilibre  d'une  charpente 
inégale,  en  taillant  les  membres  faibles  à  l'automne,  et  les  plus 
forts  au  printemps.  .     , 

Dans  un  cours  modernç  d'arboriculture,  il  est  dit  que,  pour  bâter 
la  mise  à  fruit  du  Poirier,  il  fau,t  tailler  la  branche  fruitière  à 
l'automne,  et  la  branche  ch^rpeHtière  au  printemps.  Cette  propo- 
sition, diamétralement  opposée  à  la  nôtre,  n'aura  pas  été  mûrie  par 
son  auteur  ;  car,  en  y  réfléchissant  un  peu,  on  prévoit  un  résultat 
exactement  contraire  à  celui  qu'il  en  attend. 

Et  la  taille  complète  de  l'arbre  au  début  de  la  végétation,  recom- 
mandée par  les  livres,  qui  se  copient  machinalement,  n'est-elle  pas 
dérisoire?  Vous  refoulez  la  sève  partout  et  en  même  temps  ;  si  elle 
ne  s'éteint  pas,  elle  reflue  par  toutes  les  issues,  en  ramilles  chiffon- 
nes ,  mauvaises  branches  de  charpente,  lambourdes  impossibles. 
Votre  sujet  est  épuisé;  il  est  perdu  si  vous  recommencez. 

Vous  avez  encore  la  fameuse  bastonnade  de  M.  Poulet.  Il  n'y 
allait  pas  de  main-morte,  celui-là.  Battez,  battez  vos  arbres  stéri- 
les ;  battez  encore,  battez  toujours  :  la  correction  engendre  la  gêné- 


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—  43  — 

rosité  ;  avec  lui  le  brevet  de  jardinier  serait  accordé  aux  poignets 
solides,  parmi  les  gardes-chiourmes,  par  exemple.  Triste  moyen, 
moyen  barbare,  moyen  violent,  comme  l'éducation  à  coups  de 
foutet,  ou  la  paix  à  coups  de  canon. 

Je  ne  veux  pas  prolonger  davantage  cette  note  ;  il  me  suffît  de 
critiquer  trois  opinions  contraires  à  la  nôtre:  l'une  propagée  par 
un  nom  célèbre;  l'autre  accueillie  par  une  foule  d'auteurs;  et  la 
troisième  qui  a  trouvé  asile  dans  les  colonnes  de  tous  les  journaux. 

Nous  n'ambitionnons  ^ue  l'approbation  de  la  Société;  mais  en 
attendant  qu'elle,  ait  prononcé,  nous  dirons  :  essayez  cette  mé- 
thode facile  :  élargissez-en  même  le  cadre,  en  l'appliquant  avec 
variante  aux  arbres  à  noyau,  dont  le  mode  de  fructifier  diffère- 
de  celui  des  espèces  à  pépins.  Tout  en  la  présentant,  nous  n'avons 
pas  la  prétention  de  faire  abandonner  les  bons  procédés  connus, 
si  féconds  en  beaux  résultats  entre  des  mains  habiles;  non.  Exami- 
nez et  comparez.  La  façon  de  vivre  de  chaque  variété,  la  diversité 
des  sols  et  des  climats  seraient  autant  d'obstacles  à  l'utopie  qui  pré- 
tendrait faire  passer  les  atbrès  fruitiers  soùsïé  niveau  égalitaire. 
Avant  de  gouverner  leâ  arbres  sôus  une  loi  uniforme,  il  faudrait 
d'abord  les  rendre  égaux  devant  là  loi. 

Enfin,  je  terminerai  par  les  réflexions  suivantes,  que  j'ai  ins- 
crites dans  le  Jardin  fruitier  du  Livre  de  là  ferme,  dirigé  par 
notre  savant  collègue  et  aïni,,  M.  t*.  Joigneaux  : 

«  Dans  la  nature,  il  faut  étudier  beaucoup  pour  savoir  peu  ;  et 
si  notre  expérience  ne  fcnfflt  pas,  sachons  tire/  parti  des  observa- 
tions qui  nous  sont  côttirnuiiiqAées  par  des  hommes  sérieux,  ou 
qui  nous  sont  léguées  par  les  illustrations  des  siècles  passés. 

»  Dédaigner  l'ancien,  d'est  livrer,  de  par  le  talion,  nos  œuvres 
au  dédain  de  la  postérité.  Rejeter  le  nouveau,  c'est  nier  le  progrès 
qui  à  créé  jadis  les  vieilles  choses  que  nous  admirons  aujour- 
d'hui. » 


Le  Fcseàu-Palmette,  nouvelle  *orme  four  les  arbres  ; 
Par  M.  Lahérard,  arboriculteur,  à  Yesoul  (Haute-Saône). 

Après  tant  de  formes  simples  et  rationnelles  employées  pour 
les  arbres  fruitiers,  il  y  a  peut-être  un  peu  de  prétention  à  vouloir 

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-  45  — 

en  indiquer  une  nouvelle.  Il  est  vrai  qu'elle  est  principalement 
destinée  aux  petits  Jardins,  où  l'amateur  peut  avoir  avec  elle  une 
grande  variété  de  fruits,  et  le  jardinier  économiser  le  plus  possible 
la  place  toujours  précieuse  pour  lui. 

Plusieurs  arbres  de  cette  forme  existent  depuis  bon  nombre  d'an- 
nées à  Vesoul,  dans  un  petit  jardinexposé  aux  grands  vents .  Il  n'en 
est  résulté  aucun  inconvénient.  Les  avantages  de  cette  forme  sont 
au  contraire  très-sensibles. 

Peu  développé  en  largeur,  l'arbre  prend  en  hauteur,  dans  l'es- 
pace vide,  la  place  nécessaire  pour  bien  vivre  et  se  couvrir  de  fruits 
très-promptement.  11  n'y  a  pas  précisément  de  branches  de  char- 
pente. Les  branches  latérales  ne  sont  à  proprement  parler  que  les 
rameaux  à  fruits,  plus  ou  moins  allongés.  En  un  mot,  c'est  un  fu- 
seau à  rameaux  étalés,  qui  n'exige  par  conséquent  pas  Tordre,  la 
symétrie,  la  régularité,  ni  les  soins  qu'on  doit  donner  à  une  pal- 
mette.  La  chose  importante,  c'est  de  faire  développer  tous  les  yeux 
de  la  tige  pour  en  faire  de  petites,  branches  arquées  et  attachées 
aux  traverses  de  la  petite  échelle  appliquée  .contre  le  sujet.  L'ar- 
cure  des  branches  a  encoçe  Tawnttigç  de  forcé*  les  arbres  les  plus 
rebelles  à  se  mettre  à  fruit,,  surtout  sil'otl  a  grand  soin  de  pincer 
vigoureusement  les  yeux  à  bois  qui  tendent  à  se  développer  sur  ces 
branches  arquées,  bien  entendu  à  la  condition  qu'il  ne  s'agira  pas 
de  quelques  variétés  de  poires,  telles  que  le  Bon  Chrétien  d'été,  qui 
ont  horreur  d'un  pincemeht,  court.  L'année  dernière,  j'ai  laissé 
250  poires  sur  le  modèle-  ci-joint*  bien  exposé  à  l'air  et  au  soleil. 
Elles  ont  été  parfaites  en/jmaiurité  et  en  qualité. 

Il  est  aussi  très-facile  au  moyen  de  cette  forme  de  maintenir  les 
fruits  droits  comme  le  recommande  notre  ami  Luizet,  d'Écully,  afin 
d'augmenter  leur  volume. 

Du  reste  rien  de  plus  facile  que  le  peu  de  soins  à  donner  à  cet 
arbre;onpeut  l'aborder  de  tous  côtés  sans  crainte  de  casser  les  bou- 
tons à  fruits,  et  l'échenilloir  peut  servir  pour  le  pincement  des  bour- 
geons supérieurs. 

Pour  tirer  de  cette  forme  tout  le  parti  possible,  il  sera  toujours 
préférable  de  prendre  un  sujet  greffé  sur  franc,  puisqu'il  est  si  facile 
de  le  couvrir  de  fruits.  Elle  sera  aussi  très-avantageuse  pour  le 
arbres  à  rameaux  divergents  et  inclinés,  tels  que  Marie-Louise 
Delcourt,  Beurré  Diel,  Poire  de  Curé,  etc. 


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—  46  — 

Enfin,  pour  inspirer  aux  jeunes  amateurs  de  la  confiance,  je  leur 
dirai  que  cette  forme  a  été  visitée  par  bon  nombre  de  collègues  et 
d'amis  des  plus  distingués  en  arboriculture,  notamment  MM.  Hardy, 
J.-L.  Jamin,Dubreuil,  Çhauvelot,  E.  Buol,  etc.,  qui  ont  apprécié  les 
avantages  que  je  signale. 


Note  sur  les  Taupes,  Vers  blancs  (Turcs  ou  Mans),  Vers  bouges 
ou  Lombrics,  Courtillère?. 

Par  M.  ~* 

Les  vers  blancs,  qu'on  appelle  aussi  des  Turcs  ou  des  Mans,  ont 
causé  cette  année  d'affreux  ravages  dans  plusieurs  parties  de  la 
France  ;  le  nombre  en  était  réellement  prodigieux;  on  en  jugera  par 
les  deux  citations  suivantes  :  Dans  les  pépinières  impériales  d«> 
Tria  non,  on  a  détruit  40,000  vers  blancs  dans  un  espace  de  4,500 
mètres  carrés,  c'est-à-dire  dans  un  espace  de  40  mètres  de  long  à 
peu  près,  sur  40  mètres  de  large.  On  ne  s'est  point  amusé  à  les 
compter  un  i  un;  on  les  a  mesurés  dans  de  grands  pots  i  fleure. 

Bans  un  bois  de  la  liste  civile,  on  apris300,000  vers  blancs  dans 
une  étendue  de  terrain  équivalente  à  un  hectare! 

Ils  ont  complètement  détruit  une  plantation  de  jeunes  Chèots 
dans  les  bois  de  la  couronne  ;  trois  mille  francs  suffiront  a  peine 
ponr  refaire  une  autre  plantation. 

Une  personne  qui  s'occupe  de  cultures  expérimentales  près  de  la 
ferme  impériale  de  Vincennes  a  vu  ses  cultures  dévastées  par  les 
vers  blancs.  Uti  jour  que  j'étais  allé  voir  ses  cultures  et  qu'il  scî 
plaignait  à  mot  du  mal  causé  par  ces  vers  :  «  liais,  lui  dis~je,  je 
»  ne  vois  pas  une  seule  taupinière  dans  vos  cultures.  »  —  cOhl  les 
»  taupes',  c'est  encore  bien  pis!  je  les  ai  proscrites!  j'ai  mis  leur 

*  tète  i  prix  ;  je  paye  tant  par  taupe.  »  —  €  Ne  vous  plaignez  pas 
»  alors.  Vous  avez  volontairement  échangé  les  petits  dégâts  que 
»  font  les  taupes,  contre  l'immense  et  irréparable  ravage  que  can- 
»  sent  lee vers  blancs.  » 

M.  le  comte  ***  a  dans  sa  propriété  quelques  taupes;  il  s'en  plai- 
gnait un  jour  devant  iroL— «  Ne  vous  plaignez  pas,  lui  dis-je ,  elles 

•  mangent  vos  vers  blancs.  »  —  fl  me  répondit  :  «  Mais,  en  effet,  je 
»  n'ai  pas  de  ces  vilains  vers,  tandis  que  mon  voisin  immédiat  a 


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—  47  — 

»  perdu  tontes  ses  plantations  d'arbustes,  légumes,  Fraisiers  ;  tout  a 
d  été  dévoré  par  les  vers  blancs.  Mais  il  n'a  pas  de  taupes  ;  il  a  pajé 
»  fort  cher  un  taupier  pour  s'en  délivrer.  » 

J'ai  un  jardin  de  trois  hectares  ;  il  y  a  pas  mal  de  taupes,  peut- 
être  trop  ;  mais  on  peut  bêcher  pendant  plusieurs  heures  dans  mon 
jardin  sans  trouver  un  ver  blanc.  Et  cependant  toutes  mes  roses, 
fleurs  ou  boutons,  ont  été  dévorées,  au  printemps  dernier,  par  de 
petits  hannetons  aux  élytres  brun  foncé  et  au  corselet  vert-bleu. 
Cette  abondance  de  hannetons  indique  la  prodigieuse  quantité  de 
vers  blancs  qu'il  y  avait  dans  les  jardins  voisins  du  mien  :  aussi 
n'y  voit-on  pas  de  taupinières  comme  chez  moi. 

Plus  je  vais,  plus  je  crois  que  cet  Anglais  agriculteur  avait  raison 
en  disant  au  sujet  des  taupes  :  c  Cet  animal  est  moins  aveugle 
9  que  ceux  qui  lui  font  lâchasse!  »  Si,  comme  on  le  dit,  la  taupe 
mange  huit  ou  dix  vers  blancs  par  jour,  en  supposant  qu'il  y  ait 
eu  seulement  1 0  taupes  sous  la  surface  de  40  mètres  sur  40  mètres 
dont  nous  avons  parlé  plus  haut,  ces  dix, taupes  auraient  mangé 
100  vers  par  jour,  3,000  vers  par  mois,  et  36,000  par  anl  c'est-à- 
dire  qu'elles  auraient  à  peu  près  tout  mangé.  Dix  taupes  pour 
4,500  mètres  carrés,  cela  fait  une  seule  taupe  pour  un  carré  de 
i  2  mètres  de  côté  ;  cela  n'a  rien  d'excessif.  Il  faut  remarquer  d'ail- 
leurs que,  une  fois  les  vers  blancs  exterminés,  on  peut  détruire 
ensuite  une  bonne  partie  des  taupes.  Ici,  comme  toujours  et  par- 
tout, c'est  une  question  d'équilibre  et  de  mesure  dont  r homme  est 
jugé  et  qu'il  doit  cherchera  résoudre  au  mieux  de  ses  intérêts. 

Sans  aucun  doute,  la  taupe  est  désagréable  à  voir  travailler  dans 
des  planches  de  Fraisiers  on  de  salade;  mais  une  Laitue,  un  Fraisier 
qui  a  reçu  une  bousculade  ou  un  tour  de  reins  de  la  part  d'une 
taupe,  peut  être  raffermi,  reconsolidé  en  terre,  et  sa  végétation,  un 
peu  troublée,  j'en  conviens,  n'est  pas  définitivement  arrêtée  :  la 
plante  n'est  pas  morte.  Il  n'en  est  pas  de  même  dés  légumes,  fruits 
ou  arbustes  dont  le  ver  blanc  a  mangé  les  racine*  ;  il  faut  qu'ils 
meurent. 

La  taupe  dévoie  aussi  les  vers  rouges  ou  tapbrics  :  ils  font  par- 
fois d'assez  grands  dégâts  dans  les  planches  d'Oignons,  les  collec- 
tions d'OEillets,  etc.  Dans  mon  jardin,  il  n'y  a  presque  point  de  ces 
vers  rouges. 


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—  48  — 

La  taupe  mange  encore  les  courtillères,  ce  terrible  fléau,  ce  déses- 
poir des  floriculteurs-  J'ai  tu,  dans  un  superbe  jardin,  des  cor- 
beilles où  Von  avait  repiqué,  dans  l'une  3  à  300  Œillets,  dans 
l'autre  autant  de  Balsamines,  qui,  après  une  seule  nuit,  mon- 
traient les  trois  quarts  de  ces  fleurs  coupées  entre  deux  terres  et 
couchées  sur  le  sol.  A  la  vérité ,  on  s'était  donné  bien  du  mal ,  on 
avait  dépensé  bien  des  journées  de  taupiers  pour  détruire  toutes 
les  taupes  qui  drainaient  autrefois  ce  beau  jardin.  Pour  être  juste, 
nous  dirons  qu'il  n'en  restait  pas  une  ! 

Il  est  important  de  recommander  une  fois  de  plus  aux  horticul- 
teurs et  agriculteurs  de  ne  pas  trop  s'attacher  à  détruire  les  taupes, 
ces  laboureurs  des  prairies,  comme  on  les  a  si  justement  appelées; 
on  peut  être  persuadé  qu'en  obtenant  d'eux  qu'ils  se  résignent  de 
bonne  grâce  à  endurer  un  petit  mal,  on  les  amènerait  i  en  retirer 
un  grand  bien. 


Liste  dbs  Orchidées  qui  ont  fleuri  pendant  le  mois  de  janvier  <852 
dans  les  serres  de  mm.  thibaut  et  kétbleêr,  horticulteurs, 
rue  de  Charonne,  n°  \  46,  a  Paris.  {Note par  M.  Kételeêr.) 

Aerides  suavissimum. 
Angrœcum  rectum. 

—  superbum. 

—  sesquipedale. 

C'est  probablement  le  plus  fort  pied  de  cette  espèce  très-rare 
qui  existe  sur  le  continent.  Il  a  0m  60  de  hauteur,  et  il  porte  en 
ce  moment  quatorze  fleurs  épanouies.  La  fleur  est  d'un  blanc 
d'ivoire  uniforme:  ses  3  sépales  lancéolés  mesurent  0m  40  de 
longueur;  les  2  pétales  sont  un  peu  plus  courts,  de  même  que 
le  labelle,  qui  est  triangulaire  et  qui  mesure  0m  05  de  largeur 
à  sa  base.  L'ensemble  de  la  fleur,  qui  est  entièrement  ouverte 
et  étalée,  forme  une  étoile  i  6  rayons,  de  0m  20  de  diamètre. 
La  substance  en  est  ferme  et  épaisse.  Enfin  l'éperon  droit  6f 
verdâtre  qui  forme  le  prolongement  inférieur  du  labelle  me- 
sure 0m  30  de  longueur. 

Ansellia  africana. 

Barkeria  Skinneri. 


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—  49  - 

Brassavola  glauca. 
Calanthe  vestita. 
Cattkya  Lindleyana. 

—  Trianœi. 

—  lobata  (vrai). 

Cette  espèce  est  rare  dans  les  collections.  La  plante  qu'on 
trouve  communément  sous  ce  nom  n'est  qu'une  simple  variété 
du  Lœlia  purpurata,  dont  la  nôtre  diffère  totalement.  Les  se- 
v     pales  et  les  pétaleà  sont  d'un  rose  violacé  uniforme;  les  der- 
niers sont  plus  larges  que  les  premiers  et  à  bords  ondulés.  Le 
labelle  est  de  la  même  couleur,  veiné  de  pourpre  vif,  fortement 
ondulé  et  frangé  comme  dans  le  Cattleya  crispa. 
Cœlogyne  cristata. 
Cypripediurh  purpuratum* 

—  ventatum. 

Dendrobium  aggregatum,  var.  major. 

—  Pierardi. 
Limatodes  rosea. 
Neottia  speciosa. 
Odontoglossum  pulchellum. 
Oncidium  pvdchellum. 

—  spec.  du  Guatemala  (J). 

Pseudobulbes  courts,  arrondis  ou  légèrement  ovales,  compri- 
més, monophylles.Feuilles  oblongues,  aiguës,  canaliculées,  très- 
épaisses  et  raides.  Tige  florifère  droite,  haute  de  0U  55  à  0m  65, 

(4  )  Cette  belle  espèce,  que  j'ai  tout  lieu  de  croire  inédite,  puisqu'elle  ne 
figure  ni  dans  la  monographie  des  Oncidium,  publiée  récemment  par 
M.  Lindley  dans  ses  Folia  orchidacea,  ni  dans  les  Xenia  orchidacea  de 
M.  Reichenbach  (ils,  ni  dans  le  catalogue  de  la  collection  Schiller  par  ce  der- 
nier savant,  ni,  en  un  mot,  dans  les  travaux  récents  sur  les  Orchidées  qu'il 
m'a  été  possible  de  consulter,  est  représentée  dans  l'Herbier  de  Richard  par 
une  fleur  'en  parfait  état,  accompagnée  de  l'étiquette  :  Oncidium  splendidutn 
A.  Righ.;  Guatemala  (M.  Herment,  4851).  Je  dois  la  communication  de 
cette  fleur  à  l'obligeance  de  M..Prillieux,  qui  possède  aujourd'hui  le  riche 
herbier  d'Orchidées  des  deux  Richard.  Je  ne  sache  pas  que  A.  Richard  ait 
publié  même  le  nom  de  cette  espèce  ;  cependant,  puisqu'il  l'avait  distin- 
guée, il  me  semble  juste  de  conserver  à  cette  plante  remarquable ,  l'une 
des  plus  belles  de  son  genre,  la  dénomination  spécifique  qu'il  lui  avait 


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terminée  par  un  épi  penché  ou  arqué,  long  d'environ  0m  2or 
et  comprenant  9  ou  40  grandes  fleurs  qui  mesurent  0m  55  de 
longueur.  Les  sépales  et  pétales  sont  linéaires-oblongs,  aigus, 
largement  ondulés  sur  les  bords,  révolutés  au  sommet,  tous  à 
fond  jaune  clair,  couverts  en  majeure  partie  de  grandes  macu- 
les et  bander  transversales  rouge-brun  ;  les  pétales  plus  longs 
(Ûm  025)  que  les  sépales  (qui  ont  0m  01),  faiblement  arqués;  la- 
belle  dirigé  en  haut,  très- grand,  d'up  beau  jaune  uniforme, 
avec  2  macules  marginales  rouge-brunâtre  sur  ses  oreillettes 
basilaires,  rétréci  dans  le  bas  où  ses  bords  sont  fortement  rejetés 
en  arrière,  et  où  sa  ligne  médiane  est  relevée  d'une  forte  saillie 
lisse  en  carène  très-proéminente,  qui  suit  2  autres  petites 
crêtes  en*alternant  avec  elles,  fortement  élargi  dans  ses  2/ft 
supérieurs  en  un  grand  limbe  presque  plan,  échancré  au  som- 
met etréniforme.  Colonne  relevée  vers  son  extrémité  de  deux 
ailes  obliques,  charnues,  à  bord  arrondi,  submarginales. 

Phajus  Wallichii. 

Phalœnopsis  amabilis. 

—  grandi  flor  a. 

—  rosea. 
Saccolabium  miniatum. 

—  violaceum. 
Selenipedium  SMimmii. 

assignée  daus  sa  collection.  D'un  autre  côté,  je  pense  qu'il  ne  sera  pas 
inutile  d'insérer  ici  nne  diagnose  latine  de  cette  espèce  nouvelle  : 

Oncidium  splendidnm  A .  Rica  ,  in  herb.  (secx.*Pentœpetala  pluritu- 
beradata  sarcoptera  Lisdl.}.  Espèce  voisine  de  ÏO.  tigrinum  Lu.  et  Lex. 

0.  pseudobulbis  brevibus,  rotundatis ,  ancipitibus,  mooophvll»  ;  foliis 
oblongis,  suba:ulis,  superue  canaliculatis  et  basi  conduplicatis,  crassis 
rigidisque,  undique  sub  lente  punctulatis  ;  scapo  pruinoso,  crecto  ;  spica 
nutante,  sub  40-flora;  sepalis  petalisque  subœqualibus,  bneari-oblongis, 
undulatis,  apice  revolutis;  labello  erecto,  amplo,  convexiusculo,  pandurato 
auriculis  parvis  reflexis  ;  lobo  medio  multo  majore  reniformi  stipitato  apice 
emarginato  ;  tuberculis  tribus  totidem  crbtas  angustas  longitudinales  effor- 
mantibus,  duobus  inferioribus  minoriljus  inter  se  parallelis  cum  tertio  su- 
periore  multo  majore  aîternantibus  ;  columnœ  alis  geminis  carnosis,  obli- 
quis,  oblongis,  semi  ellipticis.  Dctre. 

Guatemala.  En  Qeurs.au  mois  de  janvier  4862,  chez  MM.  Thibaut  et  Ké-« 
tcleêr,  rue  de  Charonnc,  à  Paris,  qui  l'ont  reçue  de  M.  H  iraient,  de  Caen. 

^Note  du  rédacteur). 


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RAPPORTS. 

Rapport  sur  veux  ouvrages  »k  M.  Courtois-Gérard. 

M.  Du  puis   Rapporteur. 

Messieurs, 
Le  goût  de  l'horticulture  se  répand  de  plus  en  plus  dans  les 
.  masses.  Grâce  à  l'impulsion  et  aux  encouragements  donnés  par  la 
Société  centrale,  le  nombre  des  amateurs  augmente  tous  les  jours. 
Le  jardinage  se  met  à  la  portée  des  plus  humbles  intelligences 
comme  des  plus  modestes  fortunes.  Aussi  les  petits  livres  sur  1  hor- 
ticulture sont-ils  accueillis  avec  faveur  par  le  public. 

Parmi  ces  livres,  il  en  est  qui  sont  en  quelque  sorte  devenus  clas- 
siques; tels  sont  ceux  de  M.  Courtois-Gérard.  Notre  honorable  col- 
lègue vient  de  publier  presque  en  même  temps  une  nouvelle  édi- 
tion de  ses  deux  ouvrages  relatifs  à  la  culture  maraîchère  et  à  la 
culture  des  fleurs  dans  les  petits  jardins, 

Ce  dernier  a  déjà  été  l'objet  d'un  rapport  favorable  de  la  part  de 
M.  Duchartre.  Il  serait  donc  superflu  de  d'étendre  sur  ce  sujet;  je 
ne  pourrais  qu'affaiblir  ce  qui  a  été  dit.  Je  me  contenterai  de  rap- 
peler les  additions  importantes  faites  à  cette  nouvelle  édition. 

•Au  chapitre  de  la  multiplication  des  végétaux,  M.  Courtois-Gé- 
rard a  ajouté  trois  paragraphes  qui  traitent  de  la  bouture,  de  la 
marcotte  et  de  la  greffe,  trots  opérations  assez  souvent  usitées  dans 
le  domaine  de  la  petite  culture. 

Plus  loin  il  décrit  les  caisses  Ward,  employées  pour  le  transpor 
des  végétaux  exotiques,  et  qui  peuvent  servir  à  conserver  dans  les 
appartements  certaines  plantes  d'un  tempérament  délicat,  dont 
nous  trouvons  ici  la  liste  détaillée. 

L'Aquarium  de  salon  est  maintenant  devenu  à  la  mode.  Les  or- 
mes élégantes  qu'on  a  données  à  cet  appareil  le  rendent  propre  â 
faire  un  des  plus  gracieux  ornements  de  nos  habitations  et  à  rece- 
voir un  certain  nombre  de  végétaux  aquatiques  qui  ne  prennent  pas 
nu  grand  développement. 

Je  passe  à  la  Culture  maraîchère  dans  les  petits  jardins.  C'est 
la  V  édition  d'an  livre  qui  a  obtenu  un  succès  bien  légitime,  car 


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—  52  — 

il  se  fondait  à  la  fois  et  sur  son  mérite  réel  et  sur  votre  haut  et  bien- 
veillant patronage.  Bien  qu'il  soit  connu  de  la  plupart  d'entre  vous, 
permettezr-moi  d'en  donner  une  rapide  analyse. 

L'auteur  s'occupe  d'abord  de  l'emplacement  dn  jardin  potager 
et  de  la  préparation  du  sol.  Il  insiste  sur  l'utilité  du  drainage  dans 
plusieurs  circonstances  et  sur  la  nécessité  des  arrosements  dans 
tous  les  cas.  Il  fait  connaître  les  diverses  natures  de  terre,  les  en- 
grais employés  dans  la  petite  culture,  les  façons  données  au  soi, 
les  semis  et  les  opérations  qui  s'y  rattachent,  enfin  les  modes  d'ar- 
rç sèment  les  plus  usités. 

'  La  deuxième  partie  est  consacrée  à  la  culture  proprement  dite. 
Après  quelques  considérations  générales,  M.  Courtois-Gérard  passe 
en  revue  les  plantes  potagères  propres  aux  petits  jardins,  et  fait 
connaître  pour  chacune  d'elles  les  meilleures  variétés  à  cultiver.  Il 
indique  également  la  manière  de  récolter  les  graines  et  la  durée 
de  leur  faculté  germinative.  *» 

Le  «tableau  d'un  assolement  de  jardin  potagter  de  45  ares  et  un 
calendrier  de  la -culture  manafichère  terminent  cet  ouvrage. 

M.  Courtois-Gérard  n'<a!rien  négligé  pour  tenir  ces  deux  livres 
au  niveau  des  progrès  de  rHortioulture,  Il  a  prouvé  une  fois  de 
plus  la  possibilité  dîalliar  deux  choses  trop  souvent  regardées 
comme  incompatibles,  la  forme  élémentaire  et  populaire,  et  la  ri- 
goureuse exactitude  d'expresion  qui  élèvent  un  Manuel  d'Horti- 
culture à  la  hauteur  d'un  travail  scientifique. 

Votre  Rapporteur  a  l'honneur  de  tous  proposer  d'adresser  vos 
félicitations  à  M.  Courtois-Gérard  et  de  renvoyer  ce  rapport  à  la 
Commission  des  récompenses. 


Rapport  sur-  les  Cultures  de  M.  Demars,  jardinier  chez  M.  Mur- 

RON,   AU  CHATEAU  DE  FRATE,   PRÈS  VlLLENBUVE-St-GEORGES  (SEMS- 

bt-Oise).      .    . 

M.  Vivet, Rapporteur. 

Le  19  juillet  4  864,  la  Commission  chargée  par  H.  le  Président 
d'examiner  les  arbres  fruitiers  et  les  cultures  potagères  dirigées 
par  M.  Demars  dans  les  jardins  de  M.  Murron,  s'est  mise  en  de- 


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—  53  — 

voir  de  remplir  sa  mission.  Elle  était  composée  de  MM.  Alexis  Le- 
père,  Forest,  Courtois-Gérard,  Gontier  et  Vivet,  rapporteur 

La  Commission  a  d'abord  remarqué  des  contre-espaliers,  sur 
lesquels  il  y  a  deux  cordons  de  Vignes  (Chasselas),  qui  sont  très- 
bien  dressés,  qui  ne  laissent  rien  à  désirer,  et  qui  ont  sept  cents 
mètres  de  longueur. 

Elle  a  reconnu  aussi  que  les  vieux  Pêchers  sont  très  bien  restau- 
rés, tandis  que  les  jeune»  Pêchers  que  ce  jardinier  intelligent  a 
élevés  sont  tous  fort  bien  établis.  M.  Demars  a  -utilisé  la  sève  le 
mieux  possible,  et  il  a  su  tirer  très-bon  parti  des  bourgeons  anti- 
cipés. 

Nous  avons  trouvé  le  potager  garni  de  tous  les  légumes  de  la 
saison.  Plusieurs  saisons  de  Melons  Cantaloups  ont  fixé  notre  at- 
tention, en  raison  de  leur  vigueur  et  de  la  beauté  de  leurs  fruits. 

Nous  avons  remarqué  aussi  un  légume  depuis  longtemps  connu, 
il  est  vrai,  mais  qui  n'est  pas  assez  cultivé  dans  les  jardins  :  c'est 
la  Chicorée  toujours  blanche.  M.  Demars  la  sème  en  rayons,  de 
quinze  jours  en  quinze  jours,  et  il  la  coupe  ensuite  comme  les 
Épinards.  Cette  Chicorée  toujours  blanche  est  très-bonne  cuite. 

Ce  jardinier  fait  ses  coffres  à  primeurs  lui-même  avec  du  bois 
blanc  récolté  dans  le  parc.  Il  les  assemble  avec  un  boulon  à 
clavette  à  chaque  angle  et  il  les  démonte  pour  les  rentrer  en  été. 

Enfin  la  Commission  a  été  très-satisfaite  en  remarquant  Tordre,  la 
propreté  et  l'intelligence  de  ce  jeune  jardinier;  tous  ces  mérites 
nous  font  un  devoir  de  solliciter  pour  lui  un  encouragement  de  la 
part  de  Société.    > 


Rapport  sur  les  Cultures  de  Réséda  de  M.  Duvaux. 
M.  A.  Depuis,  Rapporteur. 

Le  Réséda  jouit  d'une  grande  popularité  sur  le  marché  aux  fleurs 
de  Paris;  c'est  la  plante  de  prédilection  des  modestes  amateurs. 
Aussi  plusieurs  établissements  en  ont-ils  fait  l'objet  d'une  culture 
spéciale.  De  ce  nombre  est  celui  de  M.  Duvaux,  rue  de  Reuilly,  82. 

Bien  que  le  Réséda  paraisse  jusqu'à  présent  peu  disposé  à 
donner  des  variétés,  vos  Commissaires  ont  remarqué  dans  les. 


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—  54  — 

plantes  de  M.  Duvaux  plusieurs  formes  assez  nettement  tranchées. 
Il  est  à  désirer  que  Ton  parvienne  à  fixer  les  caractères  de  ces  types 
divers;  c'est  ce  que  cet  habile  horticulteur  se  propose  de  tenter  par 
des  semis  bien  entendus. 

Mais  nous  avionsà  nous  occuper  surtout  de  laculturede  ces  plantes, 
et,  sous  ce  rapport,  nous  avons  eu  lieu  d'être  pleinement  satisfaits. 
Les  Résédas  de  M.  Duvaux  pésentent  une  belle  et  vigoureuse  végé- 
tation ;  ils  font  honneur  à  l'horticulteur  qui  les  a  obtenus  et  témoi- 
gnent hautement  de  son  intelligence  comme  de  ses  soins  assidus.  Les 
époques  successives  des  semis,  des  repiquages,  des  pincements  et 
des  autres  opérations  culturales  sont  parfaitement  échelonnées,  de 
manière  à  approvisionner ,  pendant  toute  Tannée,  le  marché 
de  Paris  de  ces  plantes  modestes  et  populaires,  qui  rachètent  le 
peu  d'éclat  de  leurs  fleurs  par  la  suavité  de  leur  parfum. 

La  Commission  avait  à  porter  plus  spécialement  son  attention' 
sur  les  Résédas  ;  néanmoins  elle  a  cru  devoir  étendre  son  examen 
à  l'ensemble  des  cultures,  qui  lui  a  paru  très  satisfaisant.  Nous 
avons  donc  l'honneur  de  proposer  à  la  Société  d'adresser  ses  félici- 
tations à  M.  Duvaux  et  de  renvoyer  ce  rapport  à  la  Commission 
des  récompenses. 

COMPTES  RENDUS  D'EXPOSITIONS. 


Compte  rendu  de  l'Exposition  faite  pau  la  Société  d'Horticulture 

de  l'Ornb; 
Par  M.  Thibaut. 
Messieurs, 
Je  viens  tous  rendre  compte  de  la  mission  que  notre  honorable 
Président  m'a  confiée  en  me  chargeant  de  représenter,  comme  Juré, 
notre  Société  à  l'Exposition  d'Alençon  qui  a  eu  lieu  le  15  juin 
186t. 

La  halle  aux  toiles  avait  été  disposée  pour  recevoir  les  produits* 
Ceux-ci  n'étaient  pas  en  très-grand  nombre;  cependant,  grâce  aux 
apports  dus  à  M.  le  baron  Le  Guay,  dont  tous  nos  collègues  con- 
naissent le  goût  pour  l'horticulture,  cette  Exposition  a  été  au  total 
vraiment  remarquable. 


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—  55  — 

En  visitant  les  cultures  de  cet  amateur  distingué,  dirigées  par 
"M.  Louis  Kételeêr,  ainsi  que  sa  riche  exposition,  je  n'ai  pu  m'em- 
pècher  de  regretter  que  le  nombre  des  vrais  amateurs  soit  aussi 
restreint  qu'il  Test.  Chez  M.  Le  Guay  tout  est  réuni,  les  arbres  frui- 
tiers, les  légumes,  les  jplantes  d'agrément ,  depuis  les  plus  hum- 
bles jusqu'aux  plus  rares;  tout  cet  ensemble  est  installé  sans  luxe, 
mais  convenablement;  les  serres  sont  simples ,  mais  bien  ordon- 
nées, et  les  plantes  y  sont  cultivées  dans  la  perfection. 

Qaant  aux  apports  importants  que  l'Exposition  devait  à  M.  Le 
•Guày,  ils  comprenaient  : 

4°  Un  magnifique  lot  d/Orchidées  ,  contenant  deux  Vanda 
suavis,  Aerides  crispum,  Ae,  Fieldingii,  Ae.  virens ,  Saccolabium 
retusum,  Odontoglossum  cohlatum,  Cattleya  Mpssiœ,  etc.,  etc.; 

2*  Un  lot  de  Caladium  admirablement  cultivés,  renfermant  toutes 
les  nouveautés,  comme  Belleymii,  Baraquini,  Houlletii,  Chantini, 
argyrites,  etc.  ; 

3°  Un  lot  de  Bégonia  des  plus  distingués,  tels  que  Duchesse  de 
îrabant,  Imperator,  Madame  Thibaut;,  j^ckeitnahni,  Bijou  de 
Gand,  picturatum,  etc.  ; 

4°  Un  lot  de  cent  vingt  variétés  de  Pelargonium,  d'une  culture 
remarquable  et  d'une  floraison  parfaite,  contenant  toutes  les  belles 
variétés  du  commerce,  telles  que  :  Grande-Duchesse  Stéphanie, 
Madame  Leroy,  Garibaldi,  Duguesclin,  le  Crïméen,  Belladonna, 
Madame  Van  Houtte,  etc.; 

5°  Un  lot  de  semis  de"  Pelargonium  dont  quelques-uns  se  classe- 
ront parmi  les  nouveautés,  qui  seront  livrés  au  commerce  quand  ils 
seront  multipliés. 

Tous  ces  lots  ont  obtenu  des  premiers  prix  qui  ont  été  remplacés 
par  une  médaille  d'honneur  décernée  au  jardinier. 

M.  Parfait,  horticulteur,  avait  exposé  plusieurs  lots  de  Pétunia, 
de  plantes  variéesMe  marché,  de  fruits  conservés  et  de  légumes 
il  a  obtenu  plusieurs  pris . 

M.  Dupond,  horticulteur,  avait  une  belle  collection  de  Pelargo- 
nium bien  cultivés. 

M.  Masson  a  obtenu  le  1er  prix  pour  ses  plantes  de  marché. 

M.  Baron,  jardinier  de  Madame  de  Seraincourt,  a  reçu  égale- 
ment un  prix  pour  ses  beaux  Fuchsia  et  son  lot  de  légumes. 


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—  86  — 

Pour  les  fruits  conservés,  il  y  avait'  plusieurs  concurrents.  Le 
4«  prix  a  été  décerné  à  M.  Fabbé  Combes  ;  le  V  à  M.  Chauvel, 
horticulteur  ;  le  3«  à  M.  Dupond. 

Pour  les  Roses  coupées,  M.  Chauvel  a  eu  le  <*  prix.  M*  Dupont, 
amateur,  le  second. 

Une  superbe  collection  de  Fraises,  de  M.  Dupont,  amateur,  a 
reçu  le  4cr  prix.  Cet  exposant  a  eu  également  un  40p  prix  pour  une 
Fraise  de  semis  d'une  grosseur  extraordinaire, 

Je  termine,  Messieurs,  en  remerciant  notre  Président  de  m 'avoir 
confié  cette  mission  quijn'a  permis  de  recevoir  des  témoignages  de 
sympathie  et  de  bonne  confraternité  de  la  part  des  représentants 
de  la  Société  d'Horticulture  de  l'Orne. 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE  ÉTRANGÈRE. 

Plantes  nouvelles  ou  rares  décrites  bans  les 
publications  étrangères. 


Illustration  horticole, 

Caladinm  coprenm,  Schoelleri  et  Schmitzli  Hort.  —  Illust. 
hort.,  sept.  4864,  pi.  297.  —  Caladion  cuivré,  de  Schoeller,  de  Schmitz. 
—  Bords  du  fleuve  des  Amazones.  —  (Aroïdées). 

Les  Aroïdées  à  feuilles  élégamment  maculées  ou  colorées  se  sont 
beaucoup  multipliées  dans  les  serres  depuis  quelques  années,  sur- 
tout, grâce  aux  fructueux,  voyages  de  M.  Baraquin  dans  le  Para,  la 
province  du  Brésil  qui  longe  le  Maragnon  ou  fleuve.des  Amazones. 
En  voici  encore  trois  fort  élégantes  que  ce  zélé  voyageur  avait  en- 
voyées à  rétablissement  de  M.  A.  Verschaffelt,  à  Gand,  mais 
qui,  avant  d  être  signalées  par  cet  horticulteur,  ont  été  mises  dans 
le  commerce  par  M*  Esser,  horticulteur,  à  Dur  en,  en  Prusse. 
M.  Ch.  Lemaire  figure  et  décrit  le  feuillage  4}e  chacune  de  ces 
plantes  en  leur  laissant  les  noms  qui  leur  ont  été 'assignés  par 
l'horticulteur  allemand.  La  première  de  ces  belles  Aroïdées  a  été 
nommée  Caladium  cupreum  parce  que  ses  feuilles  sont  d'un  rou- 
geâtre  cuivré  mat,  analogue  à  la  «  teinte  du  cuivre  rouge  non  poli, 
et  déjà  légèrement  bruni  par  l'air  »,  teinte  qui  ne- se  retrouve  exac- 
tement dans  aucune  autre  plante  connue.  Sur  ce  fond  se  détachent 


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—  57  — 

une  côte  et  des  nervures  purpurines,  bordées  d'une  ligne  blanche 
ou  rose.  Ces  feuilles  sont  assez  grandes  et  sagittées.  —  Le  n°  2, 
nommé  Caladium  Sckoelleri,  est  une  petite  plante  dont  les  feuilles 
en  cœur  et  très-pointues,  à  peine  ou  même  pas  du  tout  peltées, 
sont  d'un  beau  vert  velouté  presque  mat,  sur  lequel  tranchent  le 
blanc  presque  pur  qui  colore  les  nervures  et  une  bordure  assez 
large,  irrégulièrement  dentelée,  qui  longe  celles-ci.  —  Le  n'  3  a 
reçu  le  nom  de  Caladium  Schmitzii.  Il  a  les  feuilles  encore  un  peu 
plus  petites  que  celles  du  précédent,  en  cœur,  mais  avec  l'échan- 
crure  basilaire  peu  prononcée,  moins  pointues  au  sommet  et  nul- 
lement peltées.  Leur  coloration  est  fort' remarquable  :  avec  le  vert 
clair  qui  en  colore  la  portion  marginale  contrastent  une  côte  et  des 
nervures  d'un  beau  rose,  et,  dans  l'intervalle  de  ces  nervures,  un 
grand  nombre  de  petites  macules  pentagonales  ou  hexagonales, 
rosées,  qui  se  montrent  sur  la  plus  grande  partie  du  limbe. 

La  confusion  qui  a  déjà  été  introduite  dans  la  science  par  la  dé- 
nomination de  Caladium  cupreum  donnée  à  2  plantes  fort  diffé- 
rentes spécifiquenent  et  même  génériquement  peut  diminuer,  si 
Ton  se  rapporte  au  travail  de  M.  Ch.  Koch,  dont  nous  avons 
donné  l'analyse  dans  le  Journal,  VII,  4  861 ,  pp.  8H -81 6.  On  y  voit 
en  effet  que  la  première  des  3  plantes  dont  il  vient  d'être  question 
est,  d'après  le  botaniste  de  Berlin,  un  vrai  Caladium,  le  C.  por- 
phyroneuron  Ch.  Koch,  et  nullement  un  Alocasia,  tandis  que  les 
deux  autres  sont  de  simples  variétés  de  Y  Alocasia  heieroneura 
Ch.Koch.  • 

Pyrethrnm  «Ineiuw  et  lndtcum  var.  —  Illust.  hort.j  1.  c,  pi.  298. 

—  Chrysanthèmes  nains.  —  (Composées.) 

La  planche  298  de  Y  Illustration  horticole  représente  6  variétés 
nouvelles  de  Chrysanthèmes  nains  obtenues  par  M.  Lebois,  habile 
amateur  horticulteur,  à  Toulouse.  En  voici  les  noms  et  les  carac- 
tères :  4°  Madame  Angèle  Dumat  :  capitules  d'un  rose  pâle  vers 
les  bofds,  d'un  jaune  tendre  au  centre.  —  2°  Antigone  :  capitules 
entièrement  colorés  en  rose  tendre.  —  3°  Ninette  :  capitules  d'un 
violet  tendre,  uniforme.  (La  figure  les  montre  colorés  en  pourpre 
'intense  —  4°  La  Coquette  :  capitules  d'un  rose  vif  vers  les  bords, 
jaunes  au  centre.  —  5°  Madame  Marie  Planes  :  capitules  d'un 
beau  jaune,  chaque  pétale  (demi-fleuron)  panaché  de  rouge- 


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brunâtre  à  l'intérieur.  —  6°  La  ^Sibylle  :  capitules  jaunes,  d'une 
teinte  plus  foncée  à  la  périphérie. 

Camellia  Reine  des  Beauté*.  —  Hlust.  hort.,  1.  c,  pi.  299. 

Ce  beau  Camellia  a  été  obtenu  par  M.  Vervaene,  horticulteur  à 
Oand.  Il  est  parfait  de  forme  et  d'imbrication,  d'un  rose  tendre, 
plus  vif  au  centre  et  à  la  périphérie  que  dans  la  portion  intermé- 
diaire* 

•uTirandra  fenestralis  Poiret.  —  lllvst .  hort.,  1.  c  ,  pî.  300.  — 
Ouviraudre  à  feuilles  en  dentelle.  —  Madagascar.  —  (Joncaginées.) 

Cette  plante,  extrêmement  curieuse  par  ses  feuilles  percées  à 
jour  comme  une  élégante  dentelle  végétale,  a  fixé  depuis  long- 
temps l'attention  des  botanistes;  mais  elle  n'a  été  introduite  ri- 
vante en  Europe  qu'en  4853,  époque  à  laquelle  M.  Ellis,  à  qui 
l'horticulture  doit  d'autres  introductions  intéressantes ,  l'apporta 
de  Madagascar  en  Angleterre.  Dans  sa  patrie,  elle  vit  submergée 
dan9  les  eaux  douces  et  courantes.  M.  Lemaire conseille,  pour  en 
faire  germer  les  graines  et  pour  la  cultiver,  d'employer  un  appareil 
formé  d'un  bassin  en  zinc  ou  en  verre  rempli  d'eau,  au  fond  duquel 
on  met  le  pot,  et  qui  est  chauffé  en  dessous  par  une  petite  lampe 
à  esprit  de  vin  ou  plus  simplement  à  huile,  capable  de  maintenir 
le  liquide  à  une  température  dé  25  à  30°  centigrades. 

Pjrrethrnm  roseum  Bikb.,  var.  —  Illust.  Jiort.y  oct.  1861,  pi.  304 . 
—  Pyrèthre  rose,  variétés.  —  (Composées.) 

Depuis  que  M.  Bedinghaus,  de  Nitny,  en  Belgique,  est  parvenu 
à  obtenir  de  cette  plante  de  charmantes  variétés,  dont  certaines 
ont  été  figurées  dans  Y  Album  de  la  Société  (pi.  X),  d'autres  horti- 
culteurs et  amateurs  se  sont  efforcés  de  faire  à  leur  tour  des  acqui- 
sitions du  même  genre.  Entreautres,M.Vandervinnen,  deLaeken, 
près  de  Bruxelles,  est  ainsi  parvenu  à  obtenir  les  4  belles  variétés 
que  figure  l'Illustration  horticole.  Ces  variétés  sont  les  suivantes  : 
4°  Delicatissimum  :  capitules  de  première  grandeur,  à  longs  rayons 
blancs,  très-légèrement  lavés  de  rose,  ayant  le  disque  double  oa 
formé  de  fleurettes  transformées  en  ligules,  et  d'un  blanc  pur,  qui 
passe  graduellement  au  jaune  clair  du  centre. —  2°  Eximium  :  ca- 
pitules de  grandeur  moyenne,  doubles,  à  rayons  d'un  pourpre  san-  ' 
guin  et  à  disque  coloré  en  rose  vineux.  —  3°  Beauté  de  Laeken  ; 
•capitules  grands,  doubles,  i  rayons  d'un  rouge  carmin  vif,  à  dis- 


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que  d'un  beau  rose.  —  4°  Giganteum  ruèrum  :  capitules  très-grands 
(plus  de  0  m.  \%  de  largeur),  simples,  à  rayons  d'un  rose  carmin 
vif,  à  disque  d'un  beau  jaune  doré»  —  Toutes  ces  plantes^sont  des  - 
plus  rustiques  ;  elles  fleurissent  en  mai,  juin  et  juillet.  Coupées  près 
de  terre  après  leur  floraison,  elles  fleurissent  une  seconde  fois  en 
automne. 

Axalett  lnàle*  (Hybr.),  var.  Cm.  Enke.  —  llhist.  hort.,  1.  c, 
pi.  30Î.  —  Asalée  de  l'Inde,  var,  Ch.  Enke. 

Cette  jolie  variété  a  été  obtenue  de  semis  par  M.  A.  Verscbaffelt. 
Les  fleurs  en  sont  très-grandes,  à  fond  blanc  qui  ne  reste  qu'en 
bordure  et  sur  lequel  tranche  brusquement  le  rose  qui  colore  tout 
le  reste  de  la  fleur.  Le  côté  supérieur  de  la  gorge  de  la  corolle  est 
marqué  d'un  large  groupe  d'accents  circonflexes  carmin  vif. 

Rosier  (Ile  Bourbon),  var.  Souvenir  de  la  Malmalion  à 
fleurs  rotes.  ~  Illust.  hort.,  1.  c,  pi.  303. 

Ce  beau  Rosier  a  été  obtenu  récemment  et  mis  dans  le  commerce 
par  M.  J.  Verschaffelt,  horticulteur  de  Gand.  Il  reproduit  le  Souve- 
nir de  la  Malmaison,  mais  avec  cette  différence  capitale  que  ses 
grandes  fleurs  sont  d'un  beau  rose.  Il  est  très-vigourêux,  bien  rus- 
tique, et  fleurit  presque  toute  Tannée.  Ses  fleurs  sont  aussi  grandes 
que  celle  de  son  analogue,  et  comme  celles-ci,  elles  sont  agréable- 
ment odorantes. 

Beaacarnea  reenrvata  Ch.  Lem.  —  Illust.  hort. ,  oct.  4861,  pi. noire, 
p.  57.  —  Beaucarnée  à  feuilles  recourbées.  —  Mexique.  —  (Liliacées- 
Asparagées). 

Tous  les  horticulteurs  connaissent  ces  plantes  singulières,  ori- 
ginaires du  Mexique,  dont  la  tige  ligneuse  e$t  fortement  épaissie  à  sa 
base  et  couronnée  par  un  grand  nombre  de  feuilles  linéaires,  qui 
ont  été  introduites  dans  les  jardins  sous  le  nom  barbare  et  sans 
étymologie  possible  de  Pincenectia,  allongé  même  en  Pincenectitia. 
Ces  végétaux  mexicains  n'avaient  encore  jamais  fleuri  dans  les 
serres  européennes,  et  Ton  ne  savait  trop  quelle  place  leur  assi- 
gner dans  le  grand  embranchement  des  Monocotylédons.  Cepen- 
dant, en  4859,  Scheidweiler  ayant  reçu  d'Amérique  des  fruits  de 
Pincenectia,  reconnut  que  ce  devaient  être  des  Dasylmon,  végétaux 
rangés  par  les  uns  parmi  les  Broméliacées,  placés  par  d'autres  à 
côté  des  Dracœna.  M.  Ch.  Koch,  dans  un  article  sur  ce  sujet 
(voyez  \i  Journal,  V,  4859,  p.  609)  déclara  partager  cette  opinion.  . 


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—  60  — 

En1861,'un  pied  de  Pintenectia  tuberculata  a  enfin  fleuri  en 
Belgique,  chez  un  amateur,  M.  Beaucarue,  d'Uname,  près  d'Aude- 
narde,  qui  l'envoya,  le  4W  septembre,  à  l'Exposition  horticole 
d'Audenarde.  Se  basant  sur  l'examen  qu'il  a  fait  de  ces  fleurs, 
M.  Ch.  Lemaire  est  d'avis  que  ce  Pineeneetia  des  horticulteurs 
doit  être  regardé  comme  le  type  d'un  genre  nouveau,  voisin  du 
genre  Dasylirion  Zccc.,  et,  x>omme  celui-ci,  appartenant  à  la  tribu 
des  Liliacées-Asparagées,  sauf  peut-être  à  être  placé  ailleurs  après 
une  nouvelle  étude.  Les  Beaucarnea  sont  dioïques;  le  pied  qui 
vient  de  fleurir  était  mâle,  de  telle  sorte  que  leurs  caractères  géné- 
riques n'ont  pu  être  tracés  encore  qu'incomplètement.  L'espèce 
dont  il  s'agit  ici  était  connue  sous  le  nom  de  Pineeneetia  tubercu- 
lata et  devient  le  Beaucarnea  recurvata  Ch.  Lem.  —  Ses  fleurs 
mâles  forment  une  grande  panicule  terminale,  très-rameuse  et 
très-multiflore,  dans  laquelle  de  petites  fleurs  presque  inodores  et 
tombant  très-vite,  donnent  une  fort  grande  quantité  de  pollen. 
Chacune  de  ces  fleurs  offre  un  périanthe  très-ouvert,  formé  d'un 
calice  de  3  sépales  ovales,  concaves,  et  d'une  corolle  à  3  pétales 
environ  2  fois  plus  grands  que  les  sépales,  également  ovales  et  con- 
caves, à  bord  très-relevé  ;  elle  à  6  étamines  libres  et  très-étalées , 
fertiles,  plus  longues  que  le  périanthe,  aux  divisions  duquel  elles 
sont  opposées,  à  filet  subulé  et  resserré  à  sa  base,  à  anthère  fixée 
près  du  milieu  de  sa  ligne  dorsale,  introrse,  biloculaire ,  ovoïde, 
s'ouvrant  longitudinalement.  Le  centre  de  cette  fleur  est  occupé 
par  un  pistil  imparfait,  rudimentaire,  dans  lequel  les  3  capelles 
sont  presque  entièrement  distincts.  —  A  cette  espèce-type  il 
faudrait  joindre  ,.  d'après  M.  Ch.  Lemaire,  les  Pineeneetia  glauea 
et  gracilis  Hort.,  sous  les  noms  de  Beaucarnea  stricta  Ch.  Lem. 
et  B.  gracilis  Ch.  Lem. 

Sur  l'aération  du  iolj  par  M.  H.  Jaejer  (Gartenfloray  4860, 
p.  377-386). 

M.  Daniel  Hooibrenk,  jardinier  àHietzing près  de  Vienne  (Autri- 
che), a  fait  connaître  en  1859,  un  nouveau  système  de  culture  qui/ 
assure-t-il,  procure  aux  plantes  une  végétation  plus  vigoureuse  que 
celle  à  laquelle  on  peut  les  amener  en  les  traitant  de  toute  autre  fa- 
çon. Ce  système  consiste  à  disposer  dans  le  sol  cultivé  un  système 
de  tubes  ou  canaux  percés  de  trous,  partant  chacun  d'une  prise 


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—  6*  — 

d'air,  qui  permettent  à  Fair  atmosphérique  de  pénétrer  dans  toute 
la  couche  parcourue  par  les  racines  et  d'y  exercer  son  influence 
bienfaisante.  Comme  nous  croyons  que  ce  nouveau  système  est  en- 
core ou  sans  application  ou  du  moins  fort  peu  connu  en  France, 
nous  sommes  convaincu  qu'il  sera  utile  de  donner  ici  un  résumé 
d'un  article  étendu  dans  lequel  l'un  des  rédacteurs  du  Gartenflora 
en  présente  l'exposé  et  signal^  ensuite  les  résultats  d'expériences 
rigoureuses  qui  ont  été  faites  en  vue  de  reconnaître  si  réellement 
cette  nouvelle  méthode  de  culture,  applicable  surtout  aux  jardins, 
procure  les  avantages  que  lui  attribue  l'inventeur.  Or  ces  avan- 
tages sont,  d'après  M.  Hooibrenk,  nombreux  et  importants.  Voici 
l'indication  de  ceux  qu'il  signale  : 

1°  Les  terres  argileuses  les  plus  fortes,  sous  l'influence  des  nom- 
breux courants  d'air  qui  proviennent  des  tuyaux  souterrains  pour 
s'élever  au  milieu  de  leur  masse,  se  divisent  par  des  milliers  de  pe- 
tites fissures  et  s'ameublissent  dès  lors  de  manière  à  devenir  pro- 
pres à  la  culture.  La  profondeur  à  laquelle  doivent  être  placés  ces 
tnyaux  ou  drains  aérifères  dépend  de  la  nature  et  de  -la  consis- 
tance de  la  terre. 

2o  Lorsqu'une  fois  le  sol  a  été  pourvu  de  ce  système  de  tuyaux 
à  air,  la  végétation  des  plantes  devient  beaucoup  plus  active,  par- 
ticulièrement dans  la  culture  des  céréales  et  des  légumes.  Les  ra- 
cines trouvant  une  terre  meuble  sur  une  profondeur  plus  grande, 
s'y  enfoncent  plus  que  de  coutnme,  ce  |qui  déjà  les  soustrait  à 
l'action  des  variations  brusques  de  la  température  à  la  surface. 

3*  L'ameublissement  produit  par  la  circulation  de  l'air  dans  le 
sol  a  pour  effet  de  déterminer  une  absorption  rapide  de  l'eau 
des  pluies  et  d'empêcher  qu'il  ne  se  forme  une  croûte  superficielle. 
D'un  autre  côté,  pendant  les  longues  sécheresses,  la  profondeur 
considérable  à  laquelle  sont  parvenues  les  racines,  les  soustrait  à 
l'influence  de  l'air  sec  extérieur,  et  leur  permet  de  trouver  une  hu- 
midité qui  leur  ferait  défaut  plus  près  da  la  surface  de  la  terre. 

4°  La  présence  des  tuyaux  à  air  dans  le  sol  aigre  fait  disparaître 
tout  à  fait  ce  grave  inconvénient,  de  telle  sorte  que  là  où  ne  venait 
auparavant  qu'une  herbe  de  mauvaise  qualité,  on  peut  obtenir  en- 
suite de  beaux  fourrages.  C'est  surtout  dans  les  .terres  tour- 
beuses et  marécageuses  qu'on  remarque  ces  bons  effets  qui  les 
transforment  en  terres  fertiles. 

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—  62  — 

5°  La  pénétration  de  l'air  rendant  la  terre  constamment  poreuse* 
et  meuble  amène  par  cela  même  une  facilité  beaucoup  plus  grande 
pour  l'exécution  dès  labours  ;  en  outre,  cette  porosité  empêchant 
l'accumulation  de  l'eau  permet  souvent  de  commencer  les  travaux 
de  meilleure  beure  au  printemps. 

6°  Les  plantes  qu'on  cultive  sur  un  sol  ainsi  amélioré  dévelop- 
pent une  plus  grande  masse  de  racines  et,  devenant  dès  lors  plus 
vigoureuses  et  plus  fortes,  doivent  se  trouver  plus  espacées.  On  n'a 
donc  pas  besoin  de  semer  aussi  dru  que  d'habitude,  ce  qui  permet 
de  réaliser  une  notable  économie  de  semence. 

7"  Les  engrais  produisent  une  action  fertilisante  beaucoup  plus 
énergique  dans  une  terre  aérée  d'après  ce  système  que  dans  celle 
qui  n'a  pas  subi  cette  préparation  ;  cela  tient  surtout,  d'après 
M.  Hooibrenk,  à  ce  que  cette  terre  aérée  est  plus  uniformément  hu- 
mide dans  toute  son  épaisseur,  et  que,  dès  lors,  la  dissolution  des 
matières  fertilisantes  s'y  opère  mieux  et  plus  également. 

Au  total,  l'inventeur  de  ce  système  d'aération  du  sol  dit  qu'on 
obtient  sur  les  terres  ainsi  préparées  des  produits  doubles  et  même 
triples  de  ceux  qu'on  aurait  obtenus  sans  cela,  au  point  d'avoir 
promptement  regagné  ce  qu'on  a  dépensé  par  la  pose  des  tuyaux 
à  air.  Il  dit  même  que,  dans  la  culture  de  la  Vigne,  on  avance  par 
ce  moyen  la  maturité  à  un  haut  degré,  ce  qui  influe  beaucoup  sur 
la  bonté  des  produits.  Ces  diverses  assertions  ne  pouvaient  man- 
quer de  rencontrer  beaucoup  d'incrédules;  il  était  donc  important 
que  des  expériences  suivies  et  attentives  vinssent  apprendre  ce 
qu'elles  ont  d'exact  ou  d'exagéré.  Ces  expériences  ont  été  faites  par 
MM.  Fichtneretfils. 

.  Le  champ  sur  lequel  ceux-ci  ont  opéré  est  formé  d'une  couche  de 
terre  argilo-sableuse,  profonde  de  33  à  40  centimètres,  et  reposant 
sur  un  sous-sol  de  cailloux  roulés  qui  ont  été  apportés  par  un  cours 
d'eau  adjacent.  De  l'autre  côté  de  ce  champ  est  un  autre  ruisseau, 
dont  le  niveau  est  plus  bas  d'environ  2  tri  êtres,  de  même  que  celui 
du  premier  auquel  il  se  joint.  Cette  différence  de  niveau  et  la  pré- 
sence d'un  sous-sol  caillouteux  avaient  fait  penser  d'avance  que 
les  tuyaux  à  air  ne  produiraient  pas  leui  action  favorable  en  agis- 
sant comme  drains,  c'est-à-dire  en  favorisant  l'écoulement  de  l'eau 
excédante.  Le  champ  est  en  forme  d'hexagone  allongé,  dont  la 
surface  est  de  1592  toises  carrées  (ou  6368  mètres  carrés).  Depuis 


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—  63  - 

4852  il  était  en  culture  et  n'avait  donné  qu'un  médiocre  produit, 
tout  au  plus  6  pour  \  en  grains.  MM.  Fichtner  ont  fait  poser  dans  le 
sens  de  la  largeur  de  ce  champ,  à  une  profondeur  de  0m,90  à  lm,   , 
4  tuyaux  à  air,  larges  intérieurement  de  6  centimètres.  La  portion 
ainsi  préparée  a  .été   divisée   longitudinalement  par  rapport  au 
champ,  c'est-à-dire  perpendiculairement  à  ces  tuyaux,  en  plusieurs 
planches  qui  se  prolongeaient  sur  la  portion  déterre  non  pourvue 
des  mêmes  appareils.  Sur  quatre  tuyaux  ainsi  placés,  les  2  pre- 
miers étaient  reliés  entre  eux  par  un  tube  de  communication,  et 
l'un  des  deux  s'ouvrait  à  une  de  ses  extrémités  dans  le  cendrier 
d'un  fourneau,  tandis  que  son  autre  extrémité  aboutissait  à  une 
prise  d'air  dont  les  parois  étaient  en  maçonnerie.  Un  tube  vertical 
en  bois  permettait  d'enfoncer  un  thermomètre  jusqu'au  niveau  des 
tuyaux,  et  un  tube  semblable  donnait  les  moyens  de  faire  des  ob- 
servations analogues  dans  la  partie  du  champ  dépourvue  d'appareil 
aérifère.  —  La  surface  de  terre  munie  du  drainage  à  air  était  de 
669  toises  carrées  (2676  mètres  carrés)  ;  celle  qui  en  était  dépourvue 
avait  une  étendue  de  923  toises  carrées  (3892  mètres  carrés).  Le 
fourneau  adapté  au  bout  de  l'un  des  tuyaux  était  destiné  à  montrer 
que  l'air  atmosphérique  peut  arriver  dans  ces  tubes  en  filtrant  à 
travers  le  sol.  Pour  obtenir  cette  preuve,  chaque  jour  on  bouchait 
exactement  les  prises  d'air,  la  porte  du  fourneau  et  celle  du  cen- 
drier, de  telle  sorte  que  la  combustion  ne  pût  être  entretenue  que 
par  l'air  venant  dn  tuyau  dans  le  cendrier  et  pénétrant  dans  ce 
tuyau  lui-même  à  travers  la  couche  de  terre  qui  le  couvrait.  On 
introduisait  alors  le  combustible  par  la  cheminée.  Or,  le  feu  brû- 
lait parfaitement  pendant  toute  la  journée.  Pour  brûler  \  0  livres  de 
bois,  en  2  heures  et  demie,  il  fallait  8,000  pieds  cubes  d'air  qui 
avaient  dû  traverser  408,000  livres  de  terre  pour  arriver  au  four- 
neau. Une  circulation  d'air  analogue  quoique  moins  énergique 
doit  avoir  lieu  toutes  les  fois  qu'il  y  a  différence  de  température 
entre  l'air  contenu  dans  les  drains  et  l'atmosphère,  et  des  observa- 
tions suivies  ont  prouvé  qu'une  différence  de  ce  genre  a  lieu  au 
moins  une  fois  toutes  les  24  heures.  M.  Jaeger  fait  observer  que 
partout  où  l'on  a  occasion  de  faire  du  feu  dans  un  fourneau  pour 
un  objet  quelconque,  on  pourrait  utiliser  cette  combustion  pour 
fertiliser,  au  moyen  de  tuyaux  à  air,  la  terre  adjacente;  que,  dès 


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—  u  — 

lors,  tous  les  jardiniers  qui  possèdent  des  serres  pourraient  ainsi 
tirer  un  excellent  parti  de  leurs  fourneaux  en  fertilisant  la  portion 
de  leur  jardin  qui  avoisine  ces  serres,  etc. 

L'action  avantageuse  de  l'air  atmosphérique,  dans  son  passage  à 
travers  la  terre,  résulte  de  ce  qu'il  y  laisse  une  portion  de  son 
oxygène  et  donne  ainsi  lieu  à  la  formation  d'une  plus  forte  pro- 
portion d'acide  carbonique.  Pour  déterminer  les  changements 
effectués  sous  ces  deux  rapports,  MM.  Fichtner  ont  analysé  l'air 
contenu  dans  les  tuyaux  comparativement  à  l'air  atmosphérique, 
et  cela  dans  des  conditions  diverses.  Ils  ont  vu  par  là  qu'après  plu- 
sieurs jours  de  chauffage  non  interrompu  dans  le  fourneau,  pen- 
dant lesquels  la  circulation  avait  été  très-rapide  à  travers  la  terre, 
et  n'avait  dès  lors  permis  aucune  altération  de  l'air,  ce  fluide  avait 
dans  les  tuyaux  une  composition  identique  à  celle  de  l'atmosphère 
(31  d'oxygène  et  79  d'azote)  et  renfermait,  sur  4  0,000  parties  12,80 
d'acide  carbonique.  Deux  jours  après  qu'on  avait  cessé  d'allumer  le 
fourneau,  l'air  des  tuyaux  n'avait  plus  que  20,85  d'oxygène  et  con- 
tenait 20,99  d'acide  carbonique  sur  4000  ;  de  4  à.  6  jours  après  que 
le  fourneau  avait  été  éteint,  on  trouvait  20,74  d'oxygène  et  35,72 
d'acide  carbonique;  de  6  à  8  jours  après  la  cessation  du  feu,  l'ana- 
lyse! montrait  20,08  d'oxygène  sur  400  et  35,73  d'acide  carbonique 
toujours  sur  1000.  Pendant  ces  expériences,  on  avait  trouvé  seule- 
ment 4  parties  d'acide  carbonique  dans  4000  d'air  de  l'atmosphère. 

Le  produit  de  la  terre  aérée,  même  en  tenant  compte  des  effets 
d&l'ameublissement  qui  a  été  la  conséquence  nécessaire  de  la  pose 
des  tuyaux,  a  été  sensiblement  amélioré  chez  MM.  Fichtner,  pen- 
dant la  première  année,  la  seule  dont  les  résultats  soient  connus. 
On  a  surtout  remarqué  une  importante  amélioration  dans  la  ré- 
colte de  Betteraves  à  sucre.  Sur  la  propriété  Totis,  en  Hongrie,  où 
des  expériences  analogues  ont  été  faites,  on  a  dit  avoir  constaté  de 
fort  bons  effets;  mais  il  est  impossible  d'énoncer  encore  rien  de 
précis  à  cet  égard,  et  il  faut  attendre  pour  conclure  que  les  expé- 
riences, qui  se  poursuivent,  aient  été  prolongées  pendant  assez 
longtemps  pour  devenir  démonstratives. 


Paris.—  Imprimerie  horticole  de  F*  Donnaud,  rue  Cassette,  P. 


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—  65  — 
PROCÊS-VERBÀUX. 

Séance  du  23  janvier  4862. 
Présidence  de  m.  paybx. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

Le  procès-verbal  delà  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

La  Société  vote  et  M.  le  Président  proclame  l'admission  de  onze 
nouveaux  Membres  titulaires  dont  la  présentation ,  faite  dans  la 
séance  du  9  de  ce  mois,  n  a  pas  soulevé  d'opposition. 

M.  le  comte  de  Schlippenbach,  chambellan  de  S.  M.  le  Roi  de 
Prusse,  amateur  très- distingué  d'horticulture,  assistant  à  la  séance, 
M.  le  Président  l'invite  à  prendre  place  au  bureau,  et  lui  offre,  au 
nom  de  la  Société,  un  jeton  d'argent  comme  gage  de  cordiale  con- 
fraternité. Il  rappelle  à  la  Compagnie  que  M.  A.  Lepère,  fils,  a  créé 
chez  M.  le  comte  de  Schlippenbach  un  jardin  fruitier  d'une  grande 
étendue,  dans  lequel  a  été  faite,  sur  une  grande  échelle,  par  ce 
Jeune  et  habile  arboriculteur  l'application  des  bons  principes  de  la 
taille  française  des  arbres  fruitiers. 

H.  Duchartre  donne  lecture  de  son  compte  rendu  des  travauxde 
la  Société  impériale  et  centraled'Horticulture  pendant  l'année  1 861 . 

H.  le  Président  informe  la  Société  des  résultats  malheureusement 
négatifs  d'une  démarche  qui  a  été  faite  auprès  de  M.  Garnon.  Cet 
honorable  Membre,  qui  a  rendu  des  services  signalés,  depuis  Fan- 
née  4  855,  soit  comme  Président  de  la  Commission  de  rédaction,  soit 
et  surtout  comme  Président  de  la  Commission  de  comptabilité  et 
comme  rédacteur  des  rapports  tant  trimestriels  qu'annuels  sur 
l'état  des  finances  de  la  Société,  a  cru  devoir,  dès  le  mois  de  dé- 
cembre dernier  et  antérieurement  aux  élections,  donner  sa  démis- 
sion de  membre  du  Conseil  et  abandonner  dès  lors  en  même  temps 
les  deux  Commissions  qu'il  avait  dirigées  pendant  longtemps  avec  un 
zèle  éclairé.  M.  le  Président  s'est  rendu  auprès  de  lui,  en  compagnie 
de  plusieurs  Membres  du  bureau  et  du  Conseil,  pour  le  prier  de  re- 
tirer sa  démission  ;  mais  cette  démarche  est  restée  sans  résultat  : 
se  basant  sur  des  considérations  personnelles,  M.  Garnon  refuse 
de  rentrer  dans  le  Conseil  d'administration,  bien  qu'il  reste  Mem- 
bre dévoué  de  la  Société  et  qu'il  soit  disposé  à  lui  prêter,  en  toute 
tiii.— Février  1861  6 

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—  66  — 
occasion,  le   secours  de  ses  lumières  et   de   son    expérience. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau. 

41  Par  M.  Ludovic  Lechaut,  de  Montgeroult,  près  Pon toise,  des 
tubercules  d'une  Pomme  de  terre  de  Californie  (Bodega),  qu'il  a  in- 
troduite en  France. 

S°  Par  M.  Fèvre  (Jean-Baptiste),  jardinier  chez  M.  leDr  Civiale, 
à  Garches,  deux  pieds  de  Cinéraires.' 

3o  Par  M.  Rivière,  jardinier  en  chef  du  Luxembourg,  un  pied 
fleuri  d'une  grande  et  belle  Àroïdée  qui  parait  être  un  Amorpho- 
phallus,  ou  qui  du  moins  appartient  à  un  genre  voisin  de  celui-ci. 
D'après  les  renseignements  donnés  de  vive  voix  par  M.  Rivière, 
cette  plante  a  été  envoyée  de  la  Cochinchine  vers  l'année  4859. 
Elle  a  été  remarquée  d'abord  pour  la  beauté  de  son  feuillage  qui 
en  faisait  une  espèce  très-ornementale  jelle  s'est  montrée,  en  outre, 
fort  peu  délicate,  car,  pendant  plusieurs  mois  de  suite,  elle  s'est 
parfaitement  portée  dans  un  appartement  oà  elle  restait  quinze 
jours  de  suite,  huit  jours  passés  dans  une  serre  lui  suffisant  ensuite 
pour  reprendre  toute  sa  fraîcheur  et  se  remettre  en  état  de  suppor- 
ter sa  première  situation.  Il  y  a  quelque  temps,  elle  a  commencé  à  * 
développer  sa  hampe  qu'est  venue  surmonter  une  grande  spathe 
rougeàtre  à  l'intérieur,  enroulée  dans  le  bas  en  large  cornet,  ou- 
verte dans  sa  portion  supérieure,  et  de  laquelle  sort  ungrosspadice 
cylindrique,  terminé  par  une  longue  portion  stérile  à  peu  près  lisse 
et  pointue  au  sommet.  La  floraison  de  cette  plante  a  présenté  un 
fait  digne  d'être  signalé.  Ses  petites  fleurs  femelles,  qui  couvrent 
la  portion  basilaire  du  spadice,  étant  développées  les  premières, 
exhalaient  une  odeur  fétide  tout-à-fait  insupportable  ;  mais  cette 
odeur  a  disparu  complètement  aussitôt  que  les  anthères  s'étant 
ouvertes,  la  fécondation  a  pu  avoir  lieu.  Cette  Aroïdée  est  en  ce 
moment  sans  feuilles. 

4°  Par  M.  Prévost,  coutelier,  rue  des  Deux  Portes,  à  Versailles, 
un  nouveau  modèle  de  serpette. 

M.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance, qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

4  o  Un  certificat  délivré  par  Mme  d'Arriule,  propriétaire  à  Bernes 
(Seine-et-Oise),  au  sieur  Àucœur  (Jean-Silvestre),  qui  est  à  son 
service  en  qualité  de  jardinier  depuis  45  ans. 


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—  G7  — 

9»  Une  lettre  de  rewerciinents  adressée  par  M.  Royer,  deSaint- 
Rémy  (Côte-d'Or),  au  sujet  de  son  admission  comme  Membre 
titulaire. 

3°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Boisbunel,  de  Rouen,  donne  des 
•  détails  instructifs  au  sujet  de  la  Poire  Passe-Crassane,  nouvelle 
variété  d'un  rare  mérite.  Cette  Poire  provient  d'un  semis  fait  en 
4  845.  Les  premiers  fruits  en  ont  été  obtenus  en  4855  ;  tous  ceux 
•qu'on  en  a  eus  depuis  cette  époque  ont  été  excellents.  L'arbre  est 
de  vigueur  moyenne  et  productif  ;  il  convient  de  le  diriger  en  py- 
ramide on  en  espalier  plutôt  qu'en  plera-vent,  cette  dernière  forme 
pouvant  l'épuiser  proœptement.  Quant  ait  magnifique  échantillon 
du  fruit  de  cette  variété  qui  a  été  présenté  dernièrement  à  la  S*- 
«iété,  M.  Boisbunel  dit  qu'il  n'est  pas  dû  à  la  greffe  d'un  boulon  à 
fruit,  mais  qu'il  a  été  produit  par  un  œil  situé  derrière  une  brau- 
cbe  d'un  arbre  de  4  ans  de  greffe,  qui  fructifiait  pour  la  première 
fois  ;  cet  arbre,  planté  dans  un  terrain  assez  médiocre,  est  en  es- 
palier à  l'exposition  du  midi. 

40  Une  lettre  de  II.  Journet,  maire  d'Anould,  près  Saint-Dié 
{Vosges),  an  sujet  du  pincement  des  arbres  fruitiers.  M.  Journet 
étudie,  dit41,  le  pincement  des  arbres  depuis  vingt  ans.  Il  possède 
des  arbres  fruitiers  qui,  plantés  en  1840,  n'ont  jamais  été  taillés 
depuis  cette  époque,  et  ont  été  toujours  conduits  à  l'aide  du  pince* 
ment,  qui  cependant  sont  d'une  beauté  remarquable  et  fructifient 
annuellement,  comme  le  constate  chaque  année  une  Commission  du 
Comice  agricole  de  Saint-Dié.  Il  ajoute  avoir  reconnu,  par  cette  Ion* 
gué  suite  d'expériences,  que,dariscette  méthode,  ilest  nécessaire  de 
tenir  le*  branches  dans  la  direction  vertkale,rinclinaison  qu'on  leur 
donne  d'habitude  favorisant  les  yeux  de  dessus  an  préjudice  de  ceux 
de  dessous,  ce  qui  rompt  l'équilibre  de  la  végétation.  11  offre  d'envoyer 
un  exemplaire  d'une  lettre  sur  la  sève  et  d'un  petit  traité  de  la  di- 
rection des  arbres  à  pépins  qu'il  a  publiés  en  vue  de  faciliter  la 
solution  des  questions  dont  les  arboriculteurs  s'occupent  aujour- 
d'hui avec  le  plus  d'ardeur. 

5*  Une  lettre  dans  laquelle  ML  Louasse  a  renfermé  la  figure  des 
sous- variété*  grosse  et  petite  du  Navet  de  Saulieu.  En  même  temps 
l'auteur  de  cette  lettre  annonce  à  M.  le  Secrétaire-général  que 
M-  l.esèble,  de  Rocbefuret,  près  Tours  (Indre-et-Loire),  a  déposé 


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—  68  — 

une  assez  grande  quantité  de  tubercules  de  la  Pomme  de  terre 
Caillaud  pour  qu'il  soit  facile  d'en  fournir  à  tous  ceux  qui  désire- 
ront cultiver  cette  excellente  variété. 

6°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Carrelet  annonce  qu'il  vient  de 
créer  un  jardin  fruitier  à  Montreuil-sous-Bois  (Seine),  rue  de  Vin- 
cennes,  et  qu'il  y  fait  chaque  dimanche  deux  cours  d'arboricul- 
ture, dont  l'un  est  gratuit  et  a  lieu  de  onze  heures  à  midi. 

M.  .le  Secrétaire-général  annonce  à  la  Société  qu'elle  vient  de 
subir  une  perte  très-regrettable  par  le  décès  de  M.  Bailîy  de  Mer- 
lieux,  Secrétaire-général  honoraire,  qui,  pendant  plusieurs  années, 
avait  été  Secrétaire-général  de  la  Société  royale  d'Horticulture  de 
Paris,  et  qui  n'a  cessé,  depuis  4855,  de  suivre  avec  un  vif  intérêt 
les  travaux  delà  Société  impériale  et  centrale.  M.  Bailly  de  Mer- 
lieux  s'était  fait  connaître  avantageusement  par  des  publications 
de  divers  ordres,  notamment  par  une  Encyclopédie  dont  il  a  été  le 
directeur  et  à  laquelle  son  nom  est  attaché.  Son  décès  causera  de 
bien  vifs  regrets  à  tous  ses  collègues  dont  sa  parfaite  urbanité  et 
sa  constante  bienveillance  lui  avaient  concilié  l'affection. 

Les  Comités  qui  ont  étudié  les  objets  déposés  sur  le  bureau  pro- 
posent d'adresser  des  remerclments,  au  nom  de9  la  Société4,  aux 
personnes  auxquelles  sont  dues  ces  présentations.  Leur  proposition 
est  mise  aux  voix  et  adoptée. 

Il  est  donné  lecture  des  documents  suivants  : 

4«  Compte  rendu  des  travaux  du  Comité  de  Floriculture  durant 
l'année  \  861,  par  M.  A.  Dupuis,  Secrétaire  de  ce  Comité. 

2»  Considérations  présentées  à  l'appui  de  la  proposition  faite  au 
Comité  d'Arboriculture,  dans  sa  réunion  du  9  janvier  .4868,  par 

M.  J.  DB  LlRON  D'AlKOUS.  % 

3°  Rapport  sur  le  Manuel  théorique  et  pratique  de  la  culture 
forcée  des  arbres  fruitiers,  de  M.  Pynaert,  par  M.  Hardy,  fils. 

Les  conclusions  de  ce  Rapport,  tendant  au  renvoi  de  l'ouvrage 
de  M.  Pynaert  à  la  Commission  des  récompenses,  sont  mises  aux 
voix  et  adoptées. 

4°  Compte  rendu  de  l'Exposition  de  Nantes,  par  M.  Boisduval. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations; 

Et  la  séance  est  levée  à  quatre  heures. 


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—  69  — 

StANGB  BU  13  7ÉVRIER  4862. 
Présidence  de  m.  PAYBff. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures* 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

A  l'occasion  du  procès-verbal,  M.  Pigeaux  dit  qu'il  a  rédigé  suc- 
cessivement deux  Rapports  relativement  au  procédé  imaginé  par 
M.  Duval  pour  la  destruction  des  Hannetons.  La  Commission  spé- 
ciale à  laquelle  il  les  a  présentés  a  cru  ne  devoir  accepter  ni  l'un  ni 
l'autre.  Il  est  cepeudant  essentiel,  selon  lui,  que  la  Société  impé- 
riale et  centrale  d'Horticulture  exprime  son  avis  sur  la  valeur  que 
peut  avoir  la  méthode  de  M.  Duval  ;  il  demande  donc  qu'un  autre 
Membre  de  la  Commission  déjà  nommée  soit  chargé  de  faire  le 
Rapport  à  ce  sujet,  ou  bien  que  ce  soin  soit  confié  à  une  Commis- 
sion désignée  pour  cet  objet.  • 

H.  le  Président  dit  que  M.  le  IF  Boisduval,  qui  fait  partie  de  la 
Commission  déjà  nommée  pour  examiner  le  procédé  de  M.  Duval, 
s'est  chargé  de  faire  le  Rapport  réclamé  par  M.  Pigeaux,  et  que  dès 
lors  la  présentation  de  ce  document  aura  lieu  certainement  à  une 
époque  plus  ou  moins  prochaine. 

M.  le  Président  appelle  ensuite  M.  le  D*  Loiseau,  et  lui  remet,  aux 
applaudissements  de  la  Compagnie,  la  médaille  d'argent  qui  a  été 
décernée  dernièrement  à  cet  habile  expérimentateur  par  la  Société 
impériale  et  centrale  d'Agriculture  de  France,  sur  le  Rapport  de 
M.  Pépin,  à  titre  de  récompense  pour  ses  travaux  relatifs  à  la  greffe 
sur  racine,  procédé  ingénieux,  qui  parait  appelé  à  rendre  des  ser- 
vices importants  dans  la  culture  du  Mûrier» 

M.  le  Président  proclame,  après  cela,  l'admission  de  4  7  nouveaux 
Membres  titulaires  dont  la  présentation,  faite  dans  la  dernière 
séance,  n'a  motivé  aucune  opposition. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

1°  Par  M.  Froment  (Henri),  jardinier  chez  M.  Rousseau,  à  Ba- 
gneux  (Seine),  des  tubercules  de  Pomme  de  terre  Marjolin  hâtive. 
Les  plantes  qui  ont  produit  ces  tubercules  ont  été  chauffées  au 
moyen  de  fumier  de  cheval. 

*  ï^rM-IVarin,  jardinier  chez  M™  Chapellier,  à  Antony  (Seine), 
quatre  tubercules  $  Igname  de  Chine  (Dioscorea  Batatas  Dgne).  Dans 


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—  70  — 

une  note  à  ce  sujet,  M.  Varia  dit  qu'au  mois  d'avril  1861,  il  coupa 
un  tubercule  d'Igname  en  1 0  morceaux  qu'il  planta  dans  de  petits 
godets  posés  sur  une  couche.  Dès  le  mois  de  mai,  les  jeunes  tuber- 
cules, produits  par  ces  tronçons,  avaient  déjà  OnÙS  à  OmIO  de  lon- 
gueur ;  ils  furent  alors  plantés  dans  une  terre  défoncée  et  à  laquelle 
on  avait  mêlé  du  sable  et  de  bon  ûimier  consommé.  Au  mois  do 
décembre,  ces  plantes  avaient  développé  de  beaux  tubercules  dont 
4  sont  en  ce  moment  sous  les  yeux  de  la  Société. 

3°  Par  M.  Robin  (Charles),  jardinier  à  Corbeil  (Seine-eM)ise)r 
des  pieds  appartenant  à  4  variétés  de  Chicorée  sauvage  dite  par  lui 
Améliorée.Les  feuilles  blanchies  de  ces  Chicorées  ne  août  nullement 
amères,  et  constituent  des  salades  agréables.  M.  Robin  cultive 
ces  plantes  de  la  manière  suivante  :  il  fait  une  couche  qui  donne 
une  chaleur  assez  douce  pour  ne ,  pas  brûler  les  racines.  Sur  cette 
couche  il  met  en  jauge  ses  Chicorées,  par  rangs,  dans  de  la  terre 
ou  du  terreau.  U  pose  ensuite  par  dessus  un  coffre  assez  haut 
pour  laisser  l'espace  qu'exige  le  développement  de  ces  plantes,  et 
il  ferme  exactement  ce  coffre  au  moyen  de  vieux  paillassons  sou- 
tenus par  des  traverses  et  recouverts  eux-mêmes  de  fumier  ou  de 
paille.  C'est  dans  ces  conditions  d'obscurité  et  de  chaleur  que  pous- 
sent les  Chicorées.  —  A  ces  variétés,  présentées  par  lui  blanchies, 
M.  Robin  en  a  joint  une  verte,  qu'il  dit  être  issue  de  la  Chicorée 
dite  Améliorée  et  de  la  Chicorée  de  Meaux.  Celle-ci  est  restée  i  l'air 
sans  couverture  pendant  l'hiver. 

4°  Par  M.  Carré  (Louis),  jardinier  chez  M.  Pennequin,  à  Sceaux 
(Seine),  des  7b??wtocoaservéesIraîches,  et  encore  en  bon  état.  Ces 
Tomates  cueillies  le  45  octobre  ont  été,  dit  M*  Carré,  d'abord  tenues 
à  sec  pendant  8  jours;  elles  ont  été  enfermées  ensuite  dans  une 
boite  de  fer-blanc  dont  le  fond  avait  été  préalablement  couvert  d'une 
couche  de  gros  son;  elles  ont  été  saupoudrées  de  fieurde  soufre,  après 
quoi  le  couvercle  de  la  boîte  a  été  soudé  au  corps  de  manière  à 
fermer  hermétiquement  l'espace  dans  lequel  elles  étaient  renfer- 
mées. En  cet  état,  elles  n'ont  pas  subi  d'altération  dans  l'espace 
de  trois  mois  et  demi. 

-  5°  Par  M.  Boisbunel,  de  Rouen,  5  échantillons  d'une  Poire  ob- 
tenue par  lui  de -semis,  qu'il  nomme  Beurré  de  février,  et  6  tthan- 
tillons  d'nr.o  autre  Powe  dont  il  désire  apprendre  le  nom. 

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—  71  — 

•  6*  Par  M.  Lesèble,  propriétaire,  au  château  de  Rochef  tiret  (Indre- 
et-Loire),  des  échantillons  de  la  Pomme  forgent,  du  cidre  fait  avec 
ce  fruit  et  des  rameaux  de  la  même  variété. 

7#  Par  M.  le  D?  Loiseau,  des  spéciments  d'une  Greffe  en  fente 
renversée  présentés  à  l'appui  d'une  note  sur  ce  mode  d'opération 
qui  a  pour  ohjet  de  faciliter  la  reprise  des  boutures. 

8°  Par  M.  Fauriat,  horticulteur  à  Ivry  (Seine),  un  pied  d'une 
Véronique  frutescente  obtenue  par  lui  d'un  semis  exécuté  en  1860, 
et  des  fleurs  A'Œillets  remontants. 

9*  Au  nom  de  M.  Orbelin,  M.  le  Président  met  sous  les  yeux  de 
la  Société  un  échantillon  des  détritus  de  Tabac  que  l'administra- 
tion consent  à  donner  maintenant  pour  les  besoins  de  l'horticul- 
ture. Il  entre  à  ce  sujet  dans  des  détails  circonstanciés.  A  une 
époque  encore  peu  éloignée,  l'Administration  donnait  des  côtes 
de  Tabac  aux  personnes  qui  lui  en  faisaient  la  demande  ;  mais, 
ayant  été  instruite  de  ce  fait  que  les  garçons  jardiniers  en  em- 
ployaient une  portion  en  guise  de  tabac  à  fumer,  elle  n'en  a  plus 
livré  qu'après  les  avoir  imprégnées  de  goudron  de  houille.  Or  il  a 
été  reconnu  que,  lorsqu'on  brûle  les  côtes  ainsi  imprégnées,  on 
fait  périr  avec  les  insectes  les  plantes  qu'on  s'était  proposé  de  dé- 
barrasser de  ceux-ci.  On  s'est  donc  vu  obligé  de  renoncer  àTem- 
•  ploi  d'une  matière  si  nuisible.  Toutefois  il  ne  serait  pas  impossible 
que,  si  l'on  n'en  brûlait  qu'une  faible  quantité,  on  parvint  à  faire 
périr  les  insectes  sans  nuire  aux  plantes.  Il  serait  bon  de  faire  des 
essais  en  vue  de  se  fixer  à  cet  égard.  —  Dans  l'état  actuel  des 
choses,  on  est  réduit  &  faire  usage  des  détritus  pulvérulents  que 
l'Administration  livre  à  ceux  qui  lui  en  font  la  demande;  mal- 
heureusement cette  poussière  brûle  fort  mal,  ce  qui  rend  les  fumi- 
gations à  peu  près  impraticables  ;  d'où  il  résulte  que  l'horticultuTe 
est  aujourd'hui  privée  du  meilleur  moyen  qu'elle  connût  pour 
faîte  périr  les  insectes. 

M.  Malet,  père,  dit  que  les  détritus  de  tabac  sont  fort  bons  pour 
la  préparation  d'une  eau  de  tabac  qui  rend  service  dans  quelques 
occasions. 

M.  le  DT  Pigeaux  rapporte  avoir  essayé  avec  succès  des  fumi- 
gations faites  en  brûlant  les  feuilles  desséchées  de  la  Stramoine 
(Pâtura  Stramonium  L.)  ;  la  fumée  de  ces  feuilles,  quoique  moins 


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—  72  — 

active  que  celle  du  Tabac,  a  cependant  produit  de  bons  effets.  Or, 
il  serait  facile  de  cultiver  dans  son  jardin  quelques  pieds  de  Stra- 
moine  pour  cet  usage  spécial. 

H.  Mahias  s'élève  contre  ridée  d'introduire  l'usage  de  la  Stra- 
moine  dans  la  pratique  horticole;  il  est  d'avis  que,  loin  de 
conseiller  la  culture  d'une  plante'si  dangereuse,  on  devrait  plutôt 
la  proscrire  à  cause  des  graves  accidents  qu'elle  peut  déterminer. 
Il  pense  qu'il  serait  bon  de  faire  des  démarches  auprès  de 
l'Administration  en  vue  d'obtenir  d'elle  qu'elle  voulût  bien  livrer, 
comme  par.  le  passé,  des  côtes  de  Tabac  pour  l'horticulture,  sauf  à 
prendre  des  mesures  qui  rendissent  impossible  tout  autre  emploi  de 
cette  substance. 

H.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

4°  Une  lettre  par  laquelle  H.  le  duc  d'Aquaviva  demande,au  nom 
de  la  Société  d'Agriculture,  d'Horticulture  et  d'Acclimatation  du 
département  des  Alpes-Maritimes,  l'échange  des  publications  de 
cette  Société  avec  celles  de  la  Société  impériale  et  centrale  d'Horti- 
culture. |M  l1t    . 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  que,  dans  sa  séance  de  ce  jour, 
le  Conseil  d'administration  a  inscrit. la.  Sw^té  de  Nice  sur  la  liste 
des  Sociétés  correspondantes,  et  a  dès  lors  autorisé  l'échange  des 
publications. 

2°  Une  lettre  de  M.  Gressent,  inspecteur  4es  plantations  de.  la 
ville  d'Orléans,  qui  fait  hommage  à  la  Société  de  son  traité  de 
V Arboriculture  fruitière,  et  qui  en  môme  temps  exprime  le  désir 
que  cet  ouvrage  devienne  l'objet  d'un  rapport  spécial. 

M.  le  Président  renvoie  l'ouvrage  de  M.  Gressent  au  Comité 
d'Arboriculture. 

3°  Deux  exemplaires  d'un  ouvrage  que  H.  Forney  vient  de  pu- 
blier sous  le  titre  suivant  :  Le  Jardinier  fruitier,  principes  simplifiés 
de  la  taille  des  Arbres  fruitiers. 

M.  Duchartre  est  chargé  par  M-  le  Président  de  présenter  un 
compte  rendu  de  cet  ouvrage. 

4°  Une  lettre  par  laquelle  M.  le  Dr  Thielens,  de  Tirlemont  (Bel- 
gique), fait  hommage  à  la  Société  d'un  exemplaire  de  la  Flore 
médicale  belge,  dont  il  est  Fauteur. 


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-  73  — 

H.  Boisfluval  est  prié  par  M.  le  Président  de  rendre  compte  de 
l'ouvrage  de  H.  Thielens, 

5*  Une  lettre  de  M.  Journet,  maire  d'Anould,  qui  fait  hommage 
de  deux  brochures  dont  il  est  l'auteur  ;  Tune  traite  de  la  direction 
des  arbres  fruitiers  en  espalier,  l'autre  est  relative  à  la  circulation 
et  à  réquilibre  de  la  sève  dans  les  arbres  fruitiers. 

Ces  deux  opuscules  sont  renvoyés  au  Comité  d'Arboriculture. 

6°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Ingelrest,  jardinier-chef  du  Jardin 
botanique  de  Nancy,  fait  hommage  d'un  exemplaire  de  son  An- 
nuaire horticole  pour  4862,  et  exprime  le  désir  de  voir  cet  ouvrage 
examiné  par  un  Membre  désigné  par  M.  le  Président. 

A  la  demande  de  M.  le  Président,  M.  Andry  veut  bien  rendre 
compte  à  la  Société  de  Y  Annuaire  horticole  de  M.  Ingelrest. 

7°  Une  lettre  de  M.  Malherbe-Hortu* ,  rue  St-Martin,  43,  à 
Bayeux,  qui  transmet  un  certificat  délivré  par  M.  olive,  proprié- 
taire à  Bayeux,  au  sr  Louis  Goispel,  son  jardinier  depuis  38  ans. 

8°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  le  Maréchal  Vaillant  offre  de  vifs 
remerciments  pour  le  don  qui  lui  a  été  fait  d'une  collection  de 
Pommes  de  terre  choisies  comme  les  plus  recommandâmes  parmi 
toutes  celles  que  possède  la  Société. 

9*  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Aug"  Meuriès  dit  que,  dans  les 
jardins  de  M.  le  baron  de  Septenville,  à  Lignières-Chatelain 
(Somme),  il  a  vu  des  Hortensias  ayant  toutes  leurs  fleurs  bleues, 
à  côté  d'autres  qui  en  portaient  la  moitié  de  bleues  et  la  moitié  de 
roses,  fait  analogue  à  celui  qui  est  rapporté  dans  un  article  inséré 
dernièrement  au  Journal,  d'après  une  publication  anglaise  (Voyez 
le  Journal,  vu,  4861,  p.  867).  Seulement  M. 'Meuriès  fait  observer 
que  la  terre  argileuse  dans  laquelle  ces  arbustes  étaient  plantés,  loin 
d'être  vierge  et  inculte,  était  labourée  annuellement  à  la  bêche.  Des 
observations  semblables  ont  été  fûtes,  ajoute-t-il,  en  plusieurs 
autres  lieux,  notamment  à  Louveciennes  (Seine-et-Oise). 

4  0°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Etienne  Pro,  horticulteur  à  Me- 
lon, se  plaint  de  ce  que  le  jugement  porté  sur  des  tubercules  de  sa 
Pomme  de  terre  Napoléon  qu'il  avait  envoyés  au  mois  de  mai  4861, 
n'a  pas  été  aussi  favorable  qu'il  le  désirait.  Or,  il  dit  lui-même  qu'à 
cette  époque  on  ne  pouvait  guère  en  apprécier  le  mérite. 

4 1°  Une  lettre  de  M.  Koib,  jardinier-chef  au  Jardin-Botanique  de 


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—  74  — 

Munich  (Bavière),  çui  envoie  en  même  temps  la  liste  imprimée  des 
graines  proposées  à  titre  d'échange  par  ce  grand  établissement. 
AL  Kolb  signale  dans  sa  lettre  un  fait  remarquable  dont  il  est  ques- 
tion en  ee  moment  dans  différents  jouruaufc  allemands,  savoir  la 
floraison,  dans  une  des  serres  du  Jardin  botanique  de  Munich,  d'un 
beau  Palmier  australien  qui  n'avait  pas  encore  fleuri  en  Europe,  le 
Livistona  australis  Mait.  (1).  Le  magnifique  pied  de  cette  espèce 
que  possède  le  Jardin  de  Munich  n'a  pas  moins  de  4S  pieds 
(Jâm6i9)  dé  hauteur;  son  tronc  mesure  2  pieds  3  pouces  (0-704) 
de  diamètre,  et  sa  tète  ou  couronne  a  32  pieds  (40<"395)  de  largeur. 
Il  est  planté  dans  un  bac  fort  petit  proportionnellement,  qui  nia 
que  4  "786  de  hauteur  sur  .4*624  de  largeur.  Bien  que  les  fleurs  du 
Livtstona  auttraiis  soieqt  hermaphrodites,  et  que  M.  Kolb  ait  fait 
de  nombreux  essais  pour  les  féconda:  artificiellement,  il  paraît 
certain  qu'on  n'en  obtiendra  pas  un  seul  fruit. 

42*  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Lachaume,  arboriculteur  à  Yitry 
(Seine),  signale  une  observation  intéressante  qu'il  Tient  de  faire. 
A  la  fin  du  mois  de  novembre  4864,  il  avait  coupé,  sur  une  lon- 
gueur de  0*25  à  6*30,  une  trentaine  de  sarments  portant  chacun 
une  on  deux  grappes  de  raisin  qu'il  Tonlait  conserver.  Apres  avoir 
été  plongés,  par  leur  bout  inférieur,  dans  une  fiole  remplie  d'eau, 
ces  sarments  furent  placés  dans  une  pièce  ou  la  température  fut 
maintenue  à  quelques  degrés  au-dessus  de  0*.  Or,  vers  le  4  5  janvier, 
certains  ont  commencé  à  développer  des  racines  sur  leur  por- 
tion submergée;  ensuite  l'un  d'entre  eux  a  donné  deux  pousses 


(4)  .Nous  croyons  devoir  rappeler  ici  va  fait  curieux  relatif  à  l'histoire  du 
Livtstona  austral*  Mabt.  (Corypha  amtrahs  Rot.  Ba.f  Prod.,  p.  4 13),  c'est 
qu'il  a  été  l'un  des  premiers  Palmiers  introduits  en  Europe,  et  que  l'intro- 
duction en  est  due  au  hasard.  Le  botaniste  anglais  Allan  Cunningham  faisait 
un  envoi  de  plantes  vivantes  de  Port-Jackson  (Australie)  en  Europe;  les 
personnes  chargées  de  remballage,  -avant  sous  la  main  des  fruits  de  ce 
Palmier,  les  employèrent  en  plaee  de  tessons  pour  garnir  le  fond  des  caisses. 
En  ouvrant  ces  caisses  «n  Angleterre,  on  y  trouva  «es  fruits  de  IMsUmm 
en  pleine  germination  ;  il  suffit  de  les  mettre  en  terre  pour  en  obtenir  plu- 
sieurs pieds  de  cette  belle,  espèce,;  c'est  même  ainsi  qu'on  a  et»;  conduit  à 
user  du  môme  moyen  pour  l'importation  en  Europe  d'un  grand  nombre  de 
Palmiers  d'espèces  fort  diverses.  {Note  du  rédacteur.) 


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—  75  — 

à  sa  partie  sapénwe,  de  telle  aorte  que,  dans  les  première  jouis 
de  février,  il  présentait  ea  xnèmefeaps  uae  grappe  isen  oaanrm, 
de  la  lécollô  de  4864 ,  une  masse  de  màam  qui  atteignant 
jusqu'à  O^Oô  de  longueur  et  deux  pousses  jeunes,  longues  l'une  de 
0^03,  l'autre  de  0*02.  D'autres  parmi  tes  sarments  ont  développé, 
dans  le  même  temps,  des  pousses  longues  de  0W03  ou  0*04,  sans 
donner  de  latines,  tandis  que  plusieurs  ont  fumé  des  racines  sans 
montrer  la  moindre  pousse. 

13°  Une  lettre  renfermant  la  description  et  la  figur&d'un  nou- 
veau tendeur  par  il.  Maadin,  de  Tours  (Indre-et-Loire),  Elle  est 
renvoyée  à  la  Commission  d'Exposition. 

44°  Une  lettre  de  AL  Saliaon,  arboriculteur  à  Angers  (Maine-et- 
Loire),  qui  annonce  qu'il  a  imaginé  un  nouveau  système  de  ton* 
deur  et  qui  demande  l'autorisation  d'exposer  son  appareil.  —  Cette 
lettre  est  renvoyée  à  la  Commission  de  l'Exposition. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  à  la  Société  que,  depuis  lader- 
nière  séance,  elle  a  été  frappée  de  pertes  aussi  nombreuses  que  re- 
grettables. Dans  ce  court  espace  de  temps,  la  mort  lui  a  enter' 
quatre  Dames  patronnasses,  MMme*  Hagermann,  duchesse  de  Vi- 
cence,  Rodrigues,  Boinviilie?s,  et  six  JUembres  titulaires,  MM  André, 
Basseville,  membre  du  Conseil  d'administration  et  de  la  Commis- 
sion d'Exposition,  Chouveroux,  Pepin-Leballeur,  Iiénaid,  père, 
etPoriquet. 

Les  Comités,  qui  ont  examiné  les  objets  déposés  sur  le  bureau, 
expriment  leur  avis  à  ce  sujet  de  la  manière  suivante  : 

4  •  Le  Comité  de  culture  potagère  demande  que  deux  primes  de 
3*  classe  soient  accordées,  Tune  à  IL  Robin  pour  ses  Chicorées, 
Vautre  à  M.  Froment  pour  ses  Pommes  de  terre  Marjolii*,  et  que 
des  remercîments  soient  adressés,  au  nom  de  la  Société,  à  M.  Va- 
rin  au  sujet  de  ses  Ignames  de  Chine  et  à  M.  Carré  relativement  à 
ses  Tomates  conservées. 

Un  membre  dit  que  le  procédé  de  conservation  appliqué  par 
M.  Carré  aux  Tomates  lui  semble  assea  ingénieux  pour  qu'une 
prime  dût  être  accordée  à  ce  jardinier  k  titre  de  récompense. 

An  nom  du  Comité  de  culture  potagère,  M.  Louesse  répond  que 
ces  Tomates  sont  arrivées  en  ce  moment  à  leur  dernier  période  de 
conservation,  et  qu'on  ne  peut  même  savoir»  si,  malgré  leur 


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apparence,  elles  sont  encore  bonnes.  En  outre,  on  ne  peut  tirer  une 
conclusion  définitive  d'un  essai  qui  ne  porte  que  sur  six  de  ces 
fruits  ;  il  croit  donc  que  M.  Carré  devra  recommencer  son  expé- 
rience, à  la  prochaine  récolte,  sur  une  plus  grande  échelle,  et  en 
attendant,  il  déclare  que  le  Comité  croit  ne  devoir  pas  accorder 
une  plus  haute  récompense. 

Après  une  conversation  à  laquelle  prennent  part  différents  Mem- 
bres, la  proposition  du  Comité  est  mise  aux  voix  et  adoptée. 

î*  Le  Comité  d'Arboriculture  propose  de  remercier,  au  nom  de 
la  Société,  MM.  Lesèble,  Boisbunel  et  Loiseau  pour  les  objets  qu'ils 
ont  présentés.  Il  déclare  que  le  cidre  fait  avec  des  Pommes  d'argent 
est  faible,  mais  doux  et  agréable  ;  il  craint  seulement  qu'il  ne  soit 
sujet  à  se  gâter  au  bout  de  peu  de  mois. 

M.  Andry  dit  qu'il  peut  dissiper  cette  crainte  et  affirmer  que 
ce  cidre  se  conserve  parfaitement,  car  il  en  a  bu  d'excellent 
après  deux  années  de  conservation  en  bouteilles. 

Quant  aux  Poires  présentées  par  M.  Boisbunel,  le  Comité  a  trouvé 
au  Beurré  de  février  une  chair  fine  et  fondante,  une  eau  abondante, 
mais  aussi  une  légère  ftpreté  ;  il  regarde  ce  fruit  comme  de  seconde 
qualité,  mais  en  même  temps  comme  recommandable  en  raison  de 
l'époque  tardive  à  laquelle  il  est  bon  4  manger.  L'autre  variété  de 
Poire  présentée  par  le  même  arboriculteur  a  semblé  n'être  que  d'un 
mérite  très-secondaire.  Elle  n'a  été  reconnue  par  aucun  des  Mem- 
bres présents.  + 

3*  Le  Comité  de  Floriculture  est  d'avis  que  des  remerclments 
doivent  être  adressés  à  M.  Fauriat  pour  sa  Véronique  et  ses  Œillets, 

Ces  diverses  propositions  sont  successivement  mises  aux  voix  et 
adoptées.  M.  le  Président  remet  les  primes  aux  personnes  qui  les 
ont  obtenues. 

Il  est  donné  lecture  des  documents  suivants  : 

4o  Note  sur  la  culture  du  Framboisier,  par  M.  Robin,  jardinier 
à  Corbeil. 

5°  Greffe  en  fente  renversée,  ayant  pour  but  de  faciliter  la  re- 
prise des  boutures,  par  M.  le  Dv  Loisbau. 

3*  De  l'acclimatation  et  de  la  conservation  d'arbres  et  arbustes  à 
demi  rustiques  pendant  l'hiver,  par  M.  Th.  Denis,  chef  des  cul- 
tures du  jardin  botanique  de  Lyon. 


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—  77  — 

L'auteur  de  ce  travail  attribuant,  comme  on  le  fait  d'ordinaire, 
la  mort  des  végétaux  gelés  à  la  rupture  des  cellules,  M.  le  Prési- 
dent rappelle  que  cette  manière  de  voir  a  été  combattue  par  des 
observateurs  d'un  grand  mérite.  Il  rapporte  à  ce  propos  une  obser- 
vation qu'il  a  faite  lui-même  et  qui  prouve  que  les  cellules  des 
parties  gelées  peuvent  rester  parfaitement  intactes.  Ainsi,  dans  les 
Pommes  déterre  gelées,  si  les  cellules  étaient  déchirées,  la  fécule 
en  sortirait  et  se  montrerait  en  abondance  ;  c'est  le  contraire  qui  a 
lieu;  la  fécule  se  sort  pas  des  cellules,  mais  celles-ci  sont  désagré- 
gées de  telle  sorte  qu'elles  se  séparent  par  le  rapage  en  èonservant 
la  fécule  dans  leur  intérieur.  Il  est  donc  évident  que  c'est  la  dé* 
sagrégation  des  cellules  et  noii  leur  rupture  qui,  changeant  tous 
les  rapports,  détermine  la  mort  des  plantes  gelées. 

4°  M,  Andry  fait  un  rapport  verbal  sur  l'annuaire  horticole  pu- 
blié  par  M.  Robaux.  Il  dit  que  cette  publication  n'a  qu'un  très-faible 
intérêt  et  réclame  de  son  auteur  des  améliorations  notables. 

Quelques  Membres  font  observer  que,  les  séances  de  la  Société 
étant  très  suivies,  la  salle  dans  laquelle  elles  se  sont  tenues  jusqu'à 
ce  jour  devient  insuffisante. 

Répondant  à  cette  observation,  M.  le  Président  dit  qu'on  a  lieu 
de  se  féliciter  de  la  circonstance  qui  fait  paraître  insuffisante  la 
salle  dans  laquelle  la  Société  a  tenu  ses  séances  ordinaires  depuis 
son  installation  dans  son  hôtel;  il  ajoute  qu'on  va  s'occuper  active* 
ment  à  terminer  l'appropriation  de  la  grande  salle  et  qu'il  espère 
pouvoir  bientôt  indiquer  le  moment  où  il  sera  possible  d'y  tenir 
régulièrement  les  séances. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations; 

Et  la  séance  est  levée  à  trois  heures  et  demie. 

rrrr  n  rt^ssm 

NOMINATIONS. 


Séance  du  23  janvier  4862. 

MM. 

4.  Bertin  (Emile),  horticulteur,  rue  St-Symphorien,  4,  à  Versailles, 
(Seine-et-Oise);  présenté  par  MM.  Bertin  père,  Truffaut  et  Martin* 

1  Estampes  (le  comte  d*)  à  la  Rochette,  près  Melun  (Seine-et-Marne);  par 
MM.  Thibaut  et  Kételeér. 


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-^78  — 

3»  Jacssaud  (Ch.-Joseph-Remi),  notaire  honoraire,  nie  de  Clichy,  13,  à 
Parie,  et  à  la  Malignerie,  par  Anet  (Eure-et-Loir);  par  MIL  Bou- 
clier et  Aubry. 

4.  Jouet  (Charles),  jardinier,  à  Torigny-sur-Vire  (Manche);  par  MM.  Malot 

etLepère. 

5.  Hskvik  (Honoré),  jardinier  paysagiste,  à  ÀmèreMor-Oise  (Seine-et- 

Oise);  par  MM.  Cap roturier  et  Tesaier. 

6.  Lacan?  (Paul},  manufacturier,  ruede  Trérae,  47,âParie  ;  par  MM.  Paye» 

et  Andry. 

7.  La  vertu  (F.),  jardinier  chez  Madame  la  comtesse  de  Bressan,  au  châ- 

teau de  Soohey  par  Semnr  (Côte-d'Or)  ;  par  MM  Thibaut  et  Kétdeér. 
8   Nkrot  (Edaae) ,  rae  de  Trévise,  *8,  à  Paris,  et  h  Sèvres  (Seine-et-Oîse); 

par  MM.  de  MontAeary  et  Vavin. 
9*  Rassilber  (Guillaume),  chef  de  culture  dans  rétablissement  de  M.  Ma. 

thieu,  Neucgrûne  Strasse,  36,  à  Berlin  (Prusse);  par  MM.  Andry 

et  Bereau. 
40.  Vivaht  (Victor),  rue  de  la  Victoire,  44,  à  Paris;  par  MM.  Tavcau  et 

Vavin. 
44.  Wauihiei  (Frédéric-fitgàoe) ,    rue  d*Haate*iUe,  30*  à  Paris;  par 

MM.  Ancelot,  Royer  et  Malleu 

DAME  PJffRONNESSE, 

Madame  Dufac  (Louis),  à    Pau    (Basses-Pyrénées);  présentée  par 
MM.  Andry,  Maufra  aîné  et  Peliou. 

Séakcb  hj  43  février  1862* 
MM. 

4»  Benoist  (Ernest),  jardiner  chea  M.  de  LaiauUotte,  à  Chatenay  (Seine) r 
présenté  ipar  MM.  Andry  et  O'Reilly. 

2.  Blakhin  (Jean),  maraîcher,  boulevard  de  Piepus,  26  (St-Mandé),  à  Paris; 

par  MM.  Coconnier  et  Lefillieui. 

3.  Chenelette  (de),  rue  Reliechasse,  21,  à  Paris  ;  par  MM.  Bonnassienx 

et  Andry. 

4.  Dumas  fils,  hortiealtenr,  à  Rergme  (Dordogae);  par  MM.  Latiale  et 

Loise,  père  et  fils. 

5.  Ferlet,  rue  Notre-Dame-des-Champs,  82,  à  Paris;  par  MM.  Barra  et 

Pay*D.  t 

6.  Flamant  (Henri),  rue  du  Temple,  200,  &  Paris;  par  MM.  Taveau, 

Drouin  etCrucy. 

7.  Guichard  (Auguste),  jardinier  chez  M.  Roftand-Gosselin,  à  Chatenay 

(Seine)  ;  par  MM.  Andry  et  O'Reilly. 

8.  Lauiei»  (Noël-Gabriel),  jardinier-chef,  au  château  d'Orly  (Seine);  par 

MM.  Chantin  et  Deligne» 

9.  Labozb  (Jean-Paul),  rue  de  la  Victoire,  74,  à  Paris;  par  MM.  Andry 

et  Amiot. 


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—  79  — 

40,  Lémon,  photographe,  boulevard  Poissonnière,  44,  à  Paris;  par 
MM.  Forest  et  Buchetet.  . 

44.  Ligrab»  (Louis-Marie),  me  Pigale,  6§,  à  Paris,  et  me  Saint-Ger- 
main, fia,  à  Argenlcml  (Seîne-et-Oise);  par  MM.  Blazy  et  PerilHen*. 

42.  Levure  (Charles),  rue  Vendôme,  47,  à  Paris;  par  MM.  Adolphe  Ber- 
tron  et  Chardon. 

4  3.  Mehtré  (Nicolas),  jardinier  chez  M.  Kkia,  rue  dsLobeck,  tt,  (Chaillot) 
à  Paris;  par  MM.  Corbay  et  Laadry,  aine. 

44.  Mozer  (Jules),  jardinier  au  Val-de-Grace,  rue  StJacques,  à  Paris;  par 
MM.  Andry  et  Rouillant. 

15.  Poifcr  (Abel),  rue  d'Abbeville,  5,  à  Paris;  par  MM.  Bouchât  et  Pavy, 
aine. 

46.  Sacrot (Amédée), nieMoDgeûol>î3>àSt^iandé(Seine);parMM.Boucbet 

et  Pavy,  aîné. 

47.  Vicier  (le  vicomte),  rue  St-Dominique,  4  24  f  à  Paris;  par  MM.  le  comte 

Louis  d'imecourt  et  le  comte  de  FermonL 


BULLETIN  BIBLIOGRAPHIQUE. 

Séances  du  mois  de  février  4862. 

Agriculteur  praticien  (25  janvier  et  40  février  A 862).  Paris;  LMP. 
Armâtes  de  V Agriculture  française  (30  janvier  et  45  février  4S62).  Paris; 

in-8#. 
Annales  forestières  et  métallurgiques  (décembre  4&6i*et  janvier  1862). 

Paris;  in-6°. 
Annales  de  la  Société  d Agriculture  duPuy  (LXX1I,  4859).LePuy;  4864; 

in-8*de404png. 
Annales  de  la  Société  d'Horticulture  de  Couîommiers  (année  4864).  Cou- 

lommiers;  in-8°. 
Annales  de  la  Société  SEorticulture  de  la  Haute-  Garonne  (8*  année, 

4864).  Toulouse;  in-8°. 
Awiali  dÀgricoltura  (Annales  df  Agriculture  rédigées  par  le  Dr  Gaet. 

Càktom;  no*  f  et  3  de  4864).  Milan;  in-8*. 
Annario  de  observaciones  {Annuaire  ttobservalions  du  bureau  central  du 
Collège  des  Ingénieurs  au  Venezuela,  pour  4862).  Caracas,  4861  ; 
in-8°  de  495  pages. 
Atti  délia  Société  di  acclimazione  (Actes  de  la  Société  (^Acclimatation  et 

d'Agriculture  de  la  Sicile;  t.  I,  n»  7;  4964).  Palerme;  in-8*. 
Apiculteur  (février  486J).  Paris;  in-8». 
Belgique  horticole  ( janvier  4  86Î).  Gand;  in-8°.  * 

Bulletin  agricole  du  Puy-de-D&me  (o°  40;  octobre  à  décembre  4864)! 
Clermont-Ferrand  ;  in-8°. 


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—  hO  — 

Bulletin  de  la  Société  botanique  de  France  (no»  7  et  8  ;  juillet  et  novem- 
bre 4864).  Paris;  in-8\ 
Bulletin  de  la  Société  d  Encouragement  (décembre  4864).  Paris;  in-4». 
Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  et  d'Horticulture  de  Pantoise  (no»  26 

et  27;  4864).  Pontoise;  in-8o. 
Bulletin  de  la  Société  impériale  zoologique  d'Acclimatation  (décembre  4864 

et  janvier  4862).  Paris;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  protectrice  dm  animaux  (décembre  1864  et  jan- 
vier 4862).  Paris;  in-8Q. 
Bulletin  du  Comice  agricole  de  Doulevant  (année  4861 ,  n°  6).  Wassy  ; 

in-8°. 
Bulletin  des  Comices  'agricoles  et  de  la  Société  dHorticulture  de  la  Haute- 
Marne  (décembre  4864).  Paris;  in«8°. 
Bulletin  du  Comice  agricole  de  Saint-Quentin  (t.  X,  4861).  Saint-Quentin; 

in-8°  de  292  pages. 
Bulletin  de  la  Société  académique  d Agriculture,  etc.  de  Poitiers  (no*  64, 

62  de  4864,  et  63  de  4862).  Poitiers;  in-8*. 
Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  de  Mayenne  (3e  trimestre  4864). 

Mayenne;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d? Agriculture  de  la  Lozère  (4*  trimestre  4864). 

Mende;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  VHèrault  (avril  à  juillet 

4861).  Montpellier;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d Agriculture  et  dHorticulture  de  Vaucluse  (janvier 

et  février  4862)»  Avignon;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  impériale  et  centrale  dHorticulture  de  la  Seine* 

Inférieure  (2e  et  3*  cahiers  de  4861).  Rouen;  in-8A. 
Bulletin  de  la  Société  dHorticulture  dOHéans  (4"  trimestre  4862). 

Rouen;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  dHorticulture  et  d  Arboriculture  de  la  Càte-dOr 

(septembre  et  octobre  4861).  Dijon;  in-8o. 
Bulletin  de' la  Société  impériale  dHorticulture  pratique  du  Bhône  (no* 

vembre  et  décembre  4861).  Lyon;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  royale  dHorticulture  de  Liège  (no  40;  4862). 

Liège;  in-8°. 
Catalogue  (Supplément)  de  M.  J.-B.  Rendatu»,  horticulteur  à  Nancy 

(Menrthe).  Plantes  nouvelles  de  semis  disponibles  au  4,r  janvier 

4862. 
Catalogue  (pour  le  printemps  et  Tautomme  de  4862)  des  graines  et  plantes 

de  MM.  Jacquemet-Bonkifokt,  père  et  fils,  horticulteurs  à  Annonay 

(Ardèc^e). 
Catalogue  (printemps  de  4862)  de  M.  Pelé,  horticulteur,  route  de  Cha- 

tilion,  20,  à  Paris. 


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—  81  — 

1 

Classification  des  fruits  du  genre  Pécher 9  par  M.  Luizet,  pore.  Lyon  ; 

in-ft*  de  44  pages  et  4  planche. 
Courrier  des  Familles  (4*%  40  et  20  février  4863).  Paris;  feuille  in-4°. 
Economia  rurale  e  il  Àepertorio  d'Agricoltura  (l'Économie  rurale  et  le  Ré- 
pertoire d'Agriculture  réunis  ;  n*-  4 ,  2  et  3  de  4862).  Turin  ; 
in-8». 
Feuille  du  Cultivateur  (23  et  30  janvier;    6,  43  et  20  février  4862). 

Bruxelles;  io-8o. 
Flore  des  Jardins  du  royaume  des  Pays-Bas  (8e  et  9e  livraison  du  5e  vol.  ). 

•  Leide;  in-8°. 
Flore  des  Serres  et  des  Jardins  de  f Europe  (4M  livraison  du  tome  Y. 

V  série,  parue  le  40  février  4862).  Gand,  in-8°. 
Haupt-Verzeichniss . ..  (Catalogue  principal  des  graines  et  plantes  de  l'èta* 
blissement d?  Horticulture  de  M.  J.-C.  Schmwt). Erfurt;  4862;in-8° 
de  87  pages. 
Horticulteur  praticien,  dirigé  par  M.  Ed.  Morben  (janvier  4862).  Paris 

ia-8°. 
1  Giardini  (Les  Jardins ,  journal  d'Horticulture  rédigé  par  un  amateur  de 

fleurs:  n<*  de  décembre  4864  et  janvier  4862).  Milan;  in-8°. 
Illustration  horticole  (janvier  1862).  Gand;  in-8». 
Institut  (22  et  29  janvier,  5,  42  et  49  février  4862).  Paris;  feuille  in-4o. 
Jardin  fruitier  du  Muséum,  par  M.  J.  Decaisne  (54*  et  52*  livraisons).  Paris; 
.  .     in-4*. 
Journal  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  Belgique  (janvier  4862). 

Bruxelles;  in-8#. 
Journal  d'Agriculture  de  la  Càte-dOr  (décembre  4864).  Dijon;  in-8°. 
Journal  <T Agriculture  pratique  du  midi  de  la  France  (janvier  4862). 

•     Toulouse;  in-8°. 
Journal  de  la  Société  d'Horticulture  de  la  Moselle  (4*  trimestre  de  4864). 

Metz;  in-6<>. 
Journal  de  la  Société  d'Horticulture  de  Seine-et-Oise  (n™  4  à  44;  4864). 

Versailles;  in-8«. 
Journal  of  Horticulture  (Journal  ^Horticulture,  rédigé  par  MM.  G.-W. 
Johkson  et  Robert  Hogg;  n01  44,  45,  46  et  48  do  la  nouvelle  série  ; 
28  janvier,  4,  44  et  25  février  4862).  Londres;  in-4°. 
Maison  de  Campagne  (45  février  4862).  Paris;  in-4°. 
Mémoires  de  la  Société  à" Agriculture  de  la  Marne  (année  4864).  Chàlons- 

sur-Marne;  in-8°  de  292  pages. 
Mémoires  de  la  Société  $  Agriculture,  etc.,  de  VAube  (2*  semestre  4864). 

Troyes;  in-8°  de  550  pages. 
Messager  de  la  Semaine  (25  janvier  et  4"  février  4862).  Paris;  feuille 

in-4°. 
Musée  ou  Bulletin  de  la  Société  à" Agriculture  et  ^Horticulture  de  Clermont 
(Oise)  (janvier  4862;.  Clermont;  in-8". 

6 

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—  82  — 

Reglamento  del  Colegio  de ingenieros  de  la  Republica  (Règlement  du  Col- 
lège des  Ingénieurs  de  la  République).  Caracas,  4862;  in-8°  de 
8  pages. 

Revistu  cientifka  del  Colegio  de  ingenieros  de  Venezuela  (Revue  scienti- 
fique du  Collège  des  Ingénieurs  du  Venezuela;  41*  année,  n°M  et  2, 
5  et  20  janvier  4  862).  Caracas  ;  in-8«. 

Revue  agricole  et  horticole  du  Gers  (janvier  4862).  Auch;  in-8°. 

Revue  du  monde  colonial  (janvier  et  février  4862).  Paris;  in-8°. 

Revue  des  Jardins  et  des  Champs  (janvier  et  février  4862).  Lyon;  in-8«. 

Revue  horticole  (1* et  16  février  4862).  Paris;  in-8* 

Revue  horticole  de  la  Société  oV Horticulture  de  Marseille  (août  à  décembre 
4864). 'Marseille;  in-8°. 

Science  pour  Tous  (23  et  30  janvier  4862,  6,  43  et  20  février  4862).  Paris; 
feuille  in-4°. 

Société  d'Horticulture  de  Meiun  et  Fontainebleau  (44*  bulletin  de  4864). 
Melun;  in-8<>. 

Sud-Est  (janvier  4862).  Grenoble;  in-8°. 

The  Florist  and  Pomologièt  (Le  Fleuriste  et  Pomologiste,  journal  mensuel 
avec  figures  coloriées,  pour  les  fleurs,  les  fruits  et  l'horticulture  en 
général,  rédigée  par  MM*  Rob.  Hogg  et  John  Spencer;  n°  2,  fé- 
vrier 4 862).  Londres;  in-8°. 

Verslag  der  Werkzaemheden  van  het  Anttuerpsch  kruidkundig  Qetwots- 
ehap  {Compte  rendu  des  travaux  de  la  Société  botanique  cV Anvers 
en  4860).  Anvers  ;  broch.  in-8°  de  46  pages,  * 

Wochenschrift  fur  Gaertnerei  und  PfUmzenhmde  (Gazette  hebdomadaire 
d'Horticulture  et  de  Botanique  rédigée  par  le  docteur  Ch.  Koch  ; 
n"2à  6,  44,  48  et  25  janvier,  4*  et  8  février  4862).  Berlin; 
in-4<>. 

Zeitschrift  des  landwirthschaftlichen  Vereins  in  Bayern  (Journal  de  la 
Société  cVAgricultute  de  Bavière;  n°  de  février  4862).  Munich; 
in-8o. 


DOCUMENTS  OFFICIELS  DE  LA  SOCIÉTÉ. 


Compte  rendu  des  travaux  du  Comté  de  Culture  îotagère  pendant 
l'année  4861  ; 

par  M.  Louesse,  Président  de  ce  Comité. 

Messieurs, 
L'année  qui  vient  de  s'écouler  n'a  pas  été  moins  féconde  en  en- 
seignements horticoles  que  celle  qui  Ta  précédée;  beaucoup  de 
produits  ont  été  mis  sous  les  yeux  de  la  Société,  et  à  chacune  de 


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—  83  — 

nos  séances  nous  avons  vu  figurer  sur  le  bureau  des  plantes  légu- 
mières  aussi  intéressantes  par  leur  développement  que  remar- 
quables par  leur  qualité.  Aussi  votre  Comité  de  Culture  potagère 
est-il  heureux  d'avoir  à  vous  rappeler  quels  sont  les  jardiniers  et 
les  amateurs  à  qui  nous  devons  ces  superbes  produits. 

Plus  de  deux  cents  espèces  ou  variétés  de  légumes,  plantes 
vertes,  racines  ou  tubercules  ont  passé  sous  les  yeux  du  Comité, 
qui  n'a  pas  décerné  moins  de  45  primes  &ux  espèces  les  plus  méri- 
tantes. Ces  primes  peuvent  être  divisées  de  la  manière  suivante  : 

8  de  4re  classe, 

4  2  de  2e  classe, 

85  de  3*  classe. 

Ce  chiffre  parle  assez  haut  pour  dispenser  de  tout  commentaire;  il 
indique  suffisamment  à  quel  degré  sont  parvenus  le  savoir  et  le  zèle 
de  nos  horticulteurs  qui  se  livrent  particulièrement  à  la  culture 
des  plantes  utiles.  Ce  travail,  qui  va  toujours  en  augmentant,  est 
'  dû  en  grande  partie  aux  nombreux  encouragements  que  vous  ne 
cessez  de  prodiguer  à  nos  modestes  et  laborieux  jardiniers. 
.  '  Permettez-moi»  Messieurs,  d'entrer  dans  quelques  détails,  afin 
de  faire  mieux  ressortir  la  part  qui  revient  à  chacun  dans  ce  tra- 
vail où  l'intelligence  de  l'homme  doit  tantôt  devancer  ou  retarder 
les  saisons,  tantôt  les  aider  dans  leur  marche  régulière. 

Commençons  par  les  Commissions  qui  ont  été  chargées  de  visiter 
différentes  cultures.  Celles  de  cette  catégorie  qui  vous  ont  présenté 
leurs  Rapports  sont  au  nombre  de  cinq  : 

M.  Laizier  vous  a  entretenus  des  appareils  d'arrosement  de 
M.  Ponce,  jeune; 

M.  Jules  Guyot  vous  a  parlé  de  la  culture  d'Asperges  de  M.  Gau- 
thier; 

M.  Louegse  vous  a  fait  connaître  les  cultures  de  M.  Ponce  (Isidore)  ; 

M.  Graindorge  vous  a  fixés  sur  la  culture  de  Fraises  et  de 
Pommes  de  terre  de  M.  Gauthier; 

Enfin  M.  Thibault-Prudent  vous  a  exprimé  ravis  d'une  Com- 
mission sur  la  culture  de  Potirons  de  M.  Somveille. 

Plusieurs  notices  se  rattachant  plus  particulièrement  à  la  culture 
potagère  ont  été  lues  et  approuvées  par  le  Comité  qui  leur  a  donné 
son  adhésion  pleine  et  entière.  Ce  sont  principalement  celles  de 


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—  M  — 

M-  Lherault  sur  la  culture  des  Asperges  en  plein  air,  celles  de 
MM.  Dubois  et  Delaville  sur  différentes  variétés  de  Laitues,  de 
M.  Alibert  sur  un  procédé  de  culture  appliqué  i  la  Tomate  pour 
avoir  des  fruits  à  F  arrière-saison,  de  M.  Quehen-Malet  sur  une 
plantation  de  Pommes  de  terre  Marjolin  faite  en  septembre, 
qui  a  donné  des  tubercules  mûrs  en  novembre.  M.  le  comte  de 
Lambertye  tous  a  entretenus  en  détail  de  deux  variétés  de  Fraises 
d'un  mérite  exceptionnel,  la  Fraise  sir  Hardy  et  la  Fraise  Margue- 
rite. Enfin  M.  Vuitry  vous  a  communiqué  les  résultats  de  ses  ob- 
servations sur  un  essai  comparatif  de  trois  variétés  de  Pommes  de 
terre,  la  Marjolin,  la  Blanchard  et  l'Œil  violet.  Malgré  tout  le  res- 
pect qui  s'attache  au  nom  d'un  praticien  aussi  éclairé  que  M.  Yui- 
try,  le  Comité  ne  peut  admettre,  sans  un  nouvel  examen,  tout  ce 
qu'il  rapporte  au  sujet  de  la  différence  qui  existerait,  suivant  cet 
expérimentateur,  entre  la  Pomme  de  terre  Blanchard  et  l'Œil 
violet.  Il  importe,  dans  une  question  si  délicate,  de  savoir  qui  a 
raison  de  M.  Vuitry  ou  bien  de  ceux  qui,  comme  M.  Hardy,  de  Ver- 
sailles, MM.  Gosselin,  Vavin  et  Louesse,  qui  ont  fait  chacun  des 
essais  dans  le  sens  indiqué  par  M.  Vuitry,  et  qui  n'ont  trouvé  au- 
cune  différence  entre  les  deux  variétés  en  question. 

Un  très-petit  nombre  de  plantes  potagères  nouvelles  ont  été  mises 
sous  les  yeux  de  la  Société,  et,  à  part  la  Laitue-Asperge,  la  Tomate 
à  tige  roide  et  le  Cocombre  Pikes  Défiance,  le  reste  rentrait  dans 
les  espèces  connues;  mais,  il  faut  bien  le  dire,  dans  cette  catégorie 
se  trouvaient  des  produits  qui  étaient  d'une  beauté  tout  à  fait  re- 
marquable, Vous  vous  rappelez  sans  doute  les  superbes  Asperges  de 
MM.  Chevalier,  Lherault,  et  sur  tout  celles  de  M.  Lberault-Salbœuf, 
les  énormes  Choux-fleurs  de  MM.  Langlois,  Ponce  et  Lefillieul, 
les  beaux  Melons  de  M.  Laizier,  ainsi  que  ses  Choux-raves  qui 
étaient  d'un  volume  peu  ordinaire.  Nous  avons  vu  encore  les  belles 
racines  d'Ignames  de  Chine  de  M.  Rouxel,  les  Bâtâtes  de  M.  Robi- 
chon,  les  Fraises  de  M.  Gloede  et  celles  de  M.  Gauthier,  enfin  les 
Tomates  de  M.  Alibert  et  Fromont.  Je  m'arrête,  car  s'il  fallait  citer 
tout  ce  qui  a  droit  à  une  mention,  il  me  faudrait  dépasser  de  beau- 
coup les  limites  qui  me  sont  imposées. 

Dans  la  culture  des  primeurs^ce  sont  toujours  MM.  Gontier  et 
Langlois  qui  tiennent  le  premier  rang.  Leurs  riches  produits  sont 


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—  85  — 

venus  bien  des  fois  orner  votre  salle  des  séances,  et  c'est  toujours 
avec  le  plus  vif  intérêt  que  nous  avons  vu  ces  légumes  et  ces  fruits 
forcés  qui  font  honneur  à  l'horticulture  parisienne  et  qui  la  met* 
tent  ep  grande  estime  dans  l'opinion  des  étrangers. 

Dans  notre  compte  rendu  de  l'an  dernier,  nous  laissions  entre- 
voir les  avantages  que  paraissait  offrir  la  culture  de  Cerfeuil  de 
Prescott;  malheureusement  nos  espérances  ne  se  sont  pas  réalisées. 
Cette  espèce  est  restée  bien  au-dessous  du  Cerfeuil  bulbeux,  ainsi 
que  cela  est  attesté  par  divers  renseignements  qui  nous  ont  été 
transmis.  Nous  devons  cependant  engager  les  amateurs  i  faire  de 
nouveaux  essais;  peut-être  Tannée  n'a-t-elle  pas  été  favorable,  et 
il  ne  serait  pas  prudent  de  se  décourager  à  la  suite  d'un  premier 
échec* 

Le  Haricot  de  M.  Chardine  est  certainement  une  variété  très-hâ- 
tive et  fort  productive  ;  mais  il  faudra  encore  quelques  années  de 
culture  pour  qu'il  soit  bien  fixé,  car  il  est  utile  de  modérer  sa 
tendance  à  retourner  au  type  qui  paraît  être  le  Noir  de  Belgique. 

Des  expériences  faites  par  M.  Vavin  et  M.  Lecomte-Delphin  sur 
le  Fenouil  d'Italie  et  le  Chervis,  deux  plantes  anciennement  con- 
nues, nous  ont  fait  sentir  l'avantage  qu'il  7  aurait  i  les  voir  repa- 
raître dans  nos  jardins  ;  car  il  est  regrettable  de  les  voir  ainsi  négli- 
gées, et,  aux  yeux  du  Comité,  cette  culture  aurait  un  certain 
mérite  pour  les  jardins  bourgeois,  attendu  que  ces  deux  espèces 
pourraient  avoir  des  partisans . 

La  Pomme  de  terre  Caillaud,  qui  vous  a  été  si  libéralement 
adressée  par  l'honorable  M.  Lesèble,  a  été  jugée,  dans  deux  occa- 
sions différentes,  comme  étant  une  variété  de  premier  mérite,  de 
.  même  que  celle  qui  porte  le  nom  de  notre  digne  collègue  M.  Hardy, 
père,  dont  je  remets  aujourd'hui  des  échantillons  sur  le  bureau. 
Les  belles  racines  de  Chicorée  sauvage  h  grosse  racine,  ou  Chico- 
°  rée  sauvage  à  café,  qui  ont  été  envoyées  dans  une  des  dernières 
séances,  avaient  été  remises  à  M.  Guilbert,  avec  prière  de  les  dé- 
guster et  de  faire  connaître  si,  comme  on  nous  le  dit,  elles  peu- 
vent être  employées  en  salade  à  l'instar  du  Céleri.  Cette  indication 
a  été  reconnue  inexacte;  car  cette  racine  a  été  trouvée  très- 
amère  et  hors  d'état  de  pouvoir  être  employée  en  salade  ;  mais  je  dois 
ajouter  qu'employée  comme  Barbe  de  capucin,  elle  est  parfaite. 


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—  86  — 

Déjà  depuis  nombre  d'années,  elle  a  été  substituée  à  la  variété  ordi- 
naire par  quelques  cultivateurs  de  Montreuil  qui  la  font  blanchir. 
Blanchie,  elle  est  aussi  tendre  que  l'ancienne,  et  ses  feuilles  sont 
plus  fortes  et  plus  longues,  ce  qui  fait  qu'elle  se  vend  mieux  sur 
les  marchés*  Avant  de  terminer,  je  dois  dire  encore  que  les  échan- 
tillons de  Persil  à  grosse  racine  que  M.  Chantrier  a  déposés  sur  le 
bureau  ont  été  fort  admirés.  Il  serait  à  désirer  que  notre  collègue 
voulût  bien  nous  donner  une  note  sur  la  manière  dont  il  prépare 
ce  légume,  qui  est  très-employé  en  Allemagne,  mais  qui  chez  nous 
ne  semble  ni  suffisamment  connu,  ni  assez  apprécié. 

Par  cet  exposé  de  ses  travaux,  le  Comité  vous  fait  suffisamment 
connaître  vers  quel  but  tendent  ses  efforts.  Ce  qu'il  désirerait  avant 
tout,  ce  serait  une  réforme  sérieuse  dans  la  nomenclature  des 
espèces  potagères,  afin  d'arriver  à  n'avoir  que  les  meilleures.  A 
quoi  bon  chercher  à  posséder  un  très-grand  nombre  de  Choux,  de 
Laitues,  de  Fraisiers  ou  de  Pommes  de  terre ,  si  quelques  va-  • 
riélés  peuvent  suffire,  en  choisissant  pour  chaque  saison  les 
meilleures?  Le  but  se  trouve  dès  lors  atteint,  et  l'on  voit  disparaî- 
tre une  foule  de  plantes  qui  sont  bonnes  tout  au  plus  à  encombrer 
les  catalogues.  Un  pareil  travail  a  été  déjà  fait  pour  les  fruits,  et  le 
Congrès  pomologique  nous  a  donné  un  exemple  bon  à  suivre.  Fai- 
sons des  vœux  pou?  que  la  même  réforme  ait  lieu  parmi  nous  pour 
les  plantes  potagères.  S'il  en  est  ainsi,  la  Société  aura  fait  en  cela 
un  travail  honorable  pour  elle  et  profitable  à  tout  le  monde. 


Compte  nxftnu  des  teavaux  dïï  Comité  d'Aeborkhilture  pendant 
l'aiwée  4864; 
Par  M.  Michelin,  Vice-Secrétaire  de  ce  Comité/ 
Messieurs  , 

Votre  règlement  veut  que  chacun  deyos  Comités  vienne,  à  la  fin 
de  Tannée,  vous  exposer  la  part  qu'il  a  prise  aux  travaux  de  la 
Société  :  si  cette  revue  rétrospective  a  son  côté  aride,  elle,  a  aussi 
sa  grande  utilité,  en  donnant  à  chacun  l'occasion  de  se  reconnaître 
au  moment  de  la  halte,  d'étudier  les  résultats  acquis  et  de  repren- 
dre ensuite  avec  une  nouvelle  énergie  sa  course  vers  le  but  com- 
mun, le  progrès. 


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—  87  — 

La  tâche  de  l'arboriculteur  est  difficile  et  sérieuse  ;  s'il  a  la  satis- 
faction de  travailler  pour  un  avenir  lointain,  ses  fautes  lui  infligent 
de  dures  privations,  et  il  lui  faut  plusieurs  années  pour  les  réparer  ; 
aussi,  pour  se  mettre  en  garde  contre  elles,  doit-il  tirer  un  grand 
parti  des  bonnes  pratiques  éclairées  par  une  saine  et  judicieuse 
théorie. 

C'est  dans  cette  conviction  que  votre  Comité  d'Arboriculture  a 
commencé  Tannée  en  élaborant  avec  autant  de  soin  que  d'intérêt 
et  dans  plusieurs  réunions  très-nombreuses,  la  partie  du  calen- 
drier horticole  qui  lui  était  dévolue. 

Ce  guide  analytique,  qu'il  serait  sans  doute  utile  de  populariser, 
Tésumé  dans  un  cadre  très-étroit,  ne  pouvait  donner  un  enseigne- 
ment complet  ;  il  a  été  '  néanmoins  combiné  pour  faire  entrevoir 
•que  la  direction  des  arbres  et  leur  mise  à  fruit  constituent  un  art  ; 
qu'il  y  a  pour  les  possesseurs  de  jardins  tout  profit  à  puiser  aux 
sources  de  l'instruction  horticole  ou  à  s'adresser  aux  praticiens  qui, 
par  l'étude,  ont  acquis  le  savoir-faire.  Le  Comité,  dans  cet  abrégé, 
«ans  vouloir  publier  une  théorie  qui  lui  fût  propre,  a  eu  en  vue  de  se 
rendre  simplement  l'écho  de  la  culture  actuelle,  telle  qu'elle  se  pra- 
tique et  telle  qu'elle  est  enseignée,  et  d'indiquer  en  outre  les  fruits 
qui,  chaque  mois,  doivent  mûrir.  Il  a  essayé,  vous  l'avez  remarqué, 
de  montrer  qu'une  culture  fruitière  bien  entendue  peut  répartir 
ses  produits  sur  toule  Tannée,  et  de  faire  comprendre  qu'en  se  con- 
fiant à  nos  pépiniéristes  éclairés,  les  propriétaires  de  jardins  peu- 
vent ,  malgré  l'insuffisance  de  nos  ressources,  jouir  de  certains 
fruits  qui  manquent  au  commerce,  et  qui  doivent  accompagner  sur 
nos  tables  le  Doyenné  d'hiver,  poire  qui,  dans  Tarrière-saison,  a 
maintenant  presque  seule  le  privilège  de  les  garnir.  Votre  Exposi- 
tion du  20  mars  \  861  amis  sous  vos  yeux  la  plupart  de  ces  produits 
•dont  la  propagation  serait  très-utile. 

De  la  culture,  Messieurs,  je  passe  aux  fruits,  pour  vous  citer  une 
institution  qui  a  pris  un  caractère  définitif,  celle  de  la  collection 
des  fruits  imités  qui,  réunissant  i  95  exemplaires  au  commencement 
de  Tannée,  en  compte  maintenant  255  et  en  aura  309  au  commen- 
cement de  Tannée  4862.  Il  me  suffit,  dans  cet  aperçu  d'ensemble, 
de  vous  dire  que  cette  intéressante  collection  est  l'objet  d'une  préoc- 
cupation soutenue  de  la  part  du  Comité  qui,  dans  son  sein,  a 


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—  83  — 

institué  une  Commission  permanente  à  laquelle  ^  a  confié  particu- 
lièrement le  soin  de  la  développer. 

Six  fois  dans  Tannée,  des  Commissions  ont  eu  mission  de  visiter 
des  jardins  fruitiers,  et  les  Rapports  qui  ont  été  la  conséquence  de 
ces  visites  vous  ont  rendu  un  compte  satisfaisant  des  cultures  arbo- 
ricoles aux  environs  de  notre  capitale.  Quatre  Rapports  sur  des 
notices  ou  des  ouvrages  vous  ont  été  soumis;  enfin  quatre  fois  le 
Comité  a  eu  à  s'occuper  de  communications  qui  lui  étaient  faites 
sur  des  fruits  signalés  comme  dignes  d'attention.  L'examen  qu'il 
en  a  fait  lui  a  donné  connaissance  de  deux  fruits  précieux  comme 
se  prêtant  à  une  conservation  des  plus  prolongées,  et  dont  les  ré- 
coltes ne  manquent  presque  jamais,  parce  que  leur  floraison 
n'a  lieu  qu'après  les  dernières  gelées.  Ce  sont  :  la  Pomme  d'Argent, 
cultivée  en  Touraine,  qui  a  été  trouvée  encore  bonne  le  2$  août 
dernier,  et  la  Pomme  Rose  de  la  Benange  ou  de  Cadillac,  très- 
répandue  dans  le  département  de  la  Gironde,  et  qui,  sans  avoir  au 
même  degré  que  la  précédente  les  qualités  communes  à  toutes  les 
deux,  est  un  des  plus  jolis  fruits  à  pépins  qui  existent  dans  nos 
collections;  le  spécimen  qui  est  sur  nos  étagères  vous  en  Sonnera 
une  idée.  Nous  devons  la  communication  de  ces  fruits  au  zèle 
éclairé  de  M.  Andry,  notre  Secrétaire-général,  et  de  nos  collègues 
MM.  Briot  et  Lesèble.  Ce  dernier,  qui  sait  mener  de  front  toutes 
les  branches  de  l'horticulture,  nous  a  aussi  fait  apprécier  la  Poire 
Thompson,  excellent  fruit  d'automne,  d'importation  anglaise.  Pour 
plus  de  détails  sur  ces  fruits  vous  pourrez  vous  reporter  aux  pages 
547,  756  et  797  du  Journal  de  la  Société,  année  4861 . 

Quarante-deux  apports  faits  i  vos  séances  ont  livré  à  l'examen 
du  Comité  de  très-beaux  et  brillants  produits  qui  sont  la  preuve  la 
plus  convaincante  de  l'art  de  nos  jardiniers: 

Toutefois,  le  Comité  d'Arboriculture  persuadé  qu'une  sage  ré- 
serve augmente  le  prix  des  récompenses  accordées  et  les  rend  plus 
efficaces  pour  exciter  l'émulation,  ne  vous  a  proposé  dans  le  cou- 
Ant  de  l'année  que  46  primes  divisées  en  4  de  !re  classe,  40  de  2% 
*  2  de  3*;  il  a  eu  à  s'occuper  sept  fois  de  notices  intéressantes  con- 
cernant des  greffes,  marcottes,  formes  données  aux  arbres,  etc.*. 
Tout  cela,  Messieurs,  a  tourné  au  profit  de  la  science  horticole,  pour 
laquelle  le  Comité  a  travaillé  utilement  encore  en  étudiant  résolu- 


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—  89  — 
ment  la  taille  compliquée  du  Pécher,  dont  le  fruit  délicieux  ac- 
quiert chez  nous  des  qualités  que  je  dirai  locales,  à  la  condition 
d'être  l'objet  d'une  culture  soignée,  mais  dont  les  règles  ont  été 
souvent  controversées. 

Le  rapport  lucide  et  instructif  sur  le  pincement  qui  a  été  lu  dans 
cette  enceinte,  au  nom  d'une  Commission  qui  ne  s'est  prononcée 
qu'après  avoir  vu  beaucoup  et  dans  l'étendue  de  plusieurs  départe- 
ments, a  reçu  devons  un  accueil  trop  flatteur  pour  qu'il  ne  soit  pas 
présent  à  votre  souvenir;  toutefois  mon  exposé  n'eût  pas  été  com- 
plet si;  en  rappelant  l'étude  approfondie  quia  été  faite  par  notre 
Commission,  je  n'eusse  donné,  dans  cette  revue,  une  mention  aux 
essais  d'un  système  mixte  dont  elle  a  vu  de  beaux  exemples  et 
qu'elle  a  jngé  digne  d'encouragement,  sans  exclure  en  quoi  que  ce 
soit  un  ancien  mode  dont  les  excellents  et  magnifiques  produits 
ont  rendu  européen  le  nom  de  Montreuil. 

Il  ne  me  reste  plus,  Messieurs,  qu'à  vous  parler  des  nouveaux 
fruits  obtenus  par  semis. 

L'attention  de  ceux  qui  ont  entrepris  de  semer  a  été  portée  vers 
les  fruits  d'hiver;  mais  le  Comité,  en  leur  donnant  toute  son  appro- 
bation, regrette  qu'ils  aient  trop  rarement  réussi  à  en  récolter  de 
bons. 

Vingt-six  personnes  différentes  ont  demandé  vos  jugements  et 
vous  ont  envoyé  81  variétés  de  Poires,  29  de  Pommes,  2  de  Raisins, 
2  de  Cerises,  \  de  Pèche,  4  de  Groseille  à  grappes. 

Le  succès  est  rare  dans  les  essais  de  ce  genre,  et  il  l'est  surtout 
quand  il  s'agit  de  répondre  au  programme  de  votre  Comité  qui 
s'avoue  un  peu  exclusif  au  profit  des  fruits  d'hiver  et  de  printemps. 
Si  l'on  est  d'accord  sur  le  but  auquel  on  doit  tendre,  on  n'est  pas 
maître  d'y  atteindre  ;  en  cherchant  des  fruits  de  longue  garde,  on 
en  a  rencontré  quelques-uns  de  bons,  mais  qui  s'ajoutent  à  nos  ré 
ooltes  d'automne  déjà  fort  riches.  Le  Comité  a  cru  néanmoins,  pour 
encourager  de  louables  essais,  devoir  vous  proposer  des  récom- 
penses pour  trois  bonnes  poires  qui  mûrissent  d'octobre  à  décembre  : 
celles  de  Ghaigneau,  Souvenir  Favre  et  Beurré  Jallais;  il  l'a  fait  aussi 
avec  une  plus  entière  satisfaction  pour  deux  fruits  qui  entrent  fran- 
chement dans  la  saison  d'hiver,  la  jolie  pomme  Robin  et  la  poire 
Passe-Crassane  Boisbunel,  délicieux  fruit,  d'abord  petit,  mais  dont 


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—  9a  — 

la  culture  vient  d'obtenir  cette  année  des  produits  de  28  et  même 
38  centimètres  de  circonférence. 

Puissent,  Messieurs,  des  envois  si  nombreux  se  continuer,  et, 
a  {très  tant  d'efforts  révélés,  vous  procurer  la  tâche  intéressante  de 
faire  valoir  des  variétés  propres  à  la  conservation,  vraiment  méri- 
tantes et,  à  ce  titre,  sérieusement  utiles  pour  l'alimentation  pu- 
blique; disons,  en  attendant  des  résultats  plus  brillants,  que  l'ac- 
tivité de  nos  pomolognes  a  fourni  à  votre  Comité  d'Arboriculture 
une  de  ses  principales  occupations  en  lui  donnant  à  déguster, 
pendant  Tannée  1861,  cent  seize  nouveaux  gains. 

Au  résumé.  Messieurs,  telle  a  été  l'abondance  des  matières, 
telle  aussi  a  été  la  consciencieuse  assiduité  de  votre  Comité  d'Ar- 
boriculture que,  pour  suffire  i  ses  travaux»,  et  n'hésitant  pas  à 
dépasser  le  cadre  réglementaire,  il  a  doublé  le  nombre  de  ses 
réunions  et  s'est  assemblé  toutes  les  fois  que  la  Société  a  tenu 
ses  séances. 


Rapport  de  M.  Michelin,  conservateur  des  collections  de  fruits 
de  la.  Société,  sur  leur  état,  a  la  m  de  l'année  4864 . 

Messieurs, 

L'année  qui  s'achève  a  vu  se  développer  une  institution  qui 
prendra  rang  à  tàié  des  plus  utiles,  la  collection  pomologique 
dont  l'organisation  vous  avait  été  annoncée  dans  le  compte  rendu 
général  des  travaux  de  la  Société  pendant  l'année  4860.  (/a*r- 
nal  vn,  4864,  page 9.) 

Le  titre  de  cette  collection  dit  seul,  Messieurs,  tout  ce  qu'elle 
aura  d'intéressant  pour  ceux  qui  se  livrent  à  l'étude  et  à  la  culture 
des  fruits  qui  ont  autant  de  variétés  que  de  qualités  sous  notre  cli- 
mat privilégié. 

Ayant  approuvé  la  création  de  cette  collection,  vous  devez  être 
à  même  d'apprécier  les  voies  et  moyens  par  lesquels  son  dévelop- 
pement est  poursuivi,  et  connaître  le  point  qu'elle  a  atteint. 

Disons-le  de  suite,  la  collection  des  fruits  imités  n'a  pas  à  rem- 
plir un  cadre  circonscrit  :  elle  est  conçue  pour  marcher,  en  même 
temps  que  votre  bibliothèque,  librement  dans  le  champ  de  l'ave- 


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—  9l  — 

nir,  fournissant  les  images  à  côté  des  livres.— Composition  étudiée 
par  le  Comité  d'Arboriculture  et  dePomotogie  qui  en  désigne  les 
types,  œuvre  de  l'habile  artiste  qui  l'exécute,  elle  offre  des  tableaux 
parlants  qui  instruisent  dans  le  présent  et  qui  deviendront  des 
pièces  historiques  pour  rayeniT. 

Au  commencement  de  Tannée  4864,  la  Société  possédait  499 
spécimens  de  fruits  modelés  auxquels  il  manquait  des  étagères,  une 
classificaion,  un  catalogue,  une  organisation  définitive,  un  con- 
servateur responsable  du  dépôt  et  chargé  de  le  tenir  en  ordre.  Ce 
conservateur  a  été  élu,  et  il  s'est  attaché  aussitôt  à  remplir  les  la- 
cunes qui  diminuaient  l'utilité  de  ia  collection. 

Les  exemplaires  déplacés  à  plusieurs  reprises  étaient  en  partie 
détériorés,  certains  étaient  en  double  ou  n'offraient  pas  d'intérêt; 
les  uns  ont  été  réparés,  les  antres  ont  été  échangés,  grâce  à  l'ex- 
trême obligeance  et  au  désintéressement  de  M.  Buchetet,  mouleur 
de  la  Société  qui,  comme  un  de  ses  Membre?  zélés,  a  puissamment 
concouru  i  l'installation  de  la  collection. 
,  An  nombre  qui  précède  les  travaux  du  Comité  d'Arboriculture 
ontajouté,  pendant  l'année  4  864 , 4  4  4  nouvelles  reproductions,  dont 
60  figurent  déjà  sur  les  étagères  et  dont  54,  encore  en  confection, 
ne  seront  exposées  i  vos  regards  qu'au  commencement  de  4862, 
époque  à  laquelle  l'effectif  sera  de  343. 

Le  Comité  d'Arboriculture  a  puisé  à  toutes  les  sources  pour  trou- 
ver des  modèles  ;  il  a  profité  de  toutes  les  circonstances  qui  ont  mis 
à  sa  disposition  des  types  vrais  et  suffisante  comme  produits  d'une 
bonne  culture.  Il  a  enrichi  la  collection  par  votre  Exposition  du 
printemps  dernier,  qui  a  fait  rassembler  les  fruits  à  pépins  les  plus 
tardifs,  ainsi  que  par  celle  de  l'automne,  qui  en  a  fait  paraître  de 
plus  précoces  ;  par  les  apports  qui  ont  été  faits  à  vos  séances  ;  par 
les  envois  de  fruits  de  semis,  dont  il  s'est  empressé  de  faire  prendre 
les  empreintes,  lorsqu'il  a  cru  qu'ils  méritaient  d'entrer  en  ligne 
avec  les  variétés  anciennes.  C'est  ainsi  qu'il  a  admis  les  poires 
Passe- Crassane  Boisbunel,  Chaigneau,  Souvenir  Favre,  le  Beurré 
Jallais  et  la  Pomme  Robin.»  Enfin,  Messieurs,  on  doit  beaucoup 
au  dévouement  sympathique  d'un  bon  nombre  de  nos  collèguesqui 
ont  pris  la  peine  d'apporter  des  échantillons  choisis  dans  leurs 
propres  cultures.  Leur  nom,  consigné  sur  le  catalogue,  en  regard 


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—  92  — 

des  variétés  dont  ils  ont  procuré  les  types,  perpétuera  le  souvenir 
du  service  qu'ils  ont  rendu  à  notre  Société. 

Vous  signaler  l'utile  concours  de  nos  collègues  c'est,  Messieurs, 
faire  appel  au  vôtre;  car,  la  collection  formée  par  la  Société  impé- 
riale et  centrale  doit  être  avant  tout  l'expression  de  la  culture  pra- 
tiquée par  ses  Membres. 

Un  don  généreux  de  M.  Chevet,  notre  collègue,  avait,  vous  le 
savez,  fourni  le  noyau  de  cette  collection  qui,  avec  le  temps  et  n'a- 
vançant toujours  qu'avec  une  sage  lenteur,  deviendra  néanmoins 
aussi  utile  et  complète  que  le  comporte  l'importance  de  la  Société 
impériale  et  centrale.  A  la  générosité  d'un  certain  nombre  de  nos 
collègues,  elle  devra  une  division  intéressante,  dans  laquelle  on 
verra  l'exception  à  côté  de  la  règle,  c'est-à-dire ,  à  côté  des  types 
modèles,  la  reproduction  des  échantillons  exceptionnels  par  leur 
grosseur. 

Dans  une  des  séances  du  mois  d'octobre  dernier,  vous  aves  mani- 
festé votre  intention  d'ouvrir  cette  nouvelle  division  en  acceptant 
le  don  d'exemplaires  moulés  qui  étaient  offerts  par  MM.  Bourgeois» 
de  Liron  d'Airoles  et  Alexis  Beau.  Ces  beaux  échantillons,  déjà  au 
nombre  de  seize,  seront  là  pour  prouver  que  devant  l'art  du  culti- 
vateur il  n'y  pas  de  limites,  et  qu'il  lui  a  été  dit  avec  vérité  : 
Travailles,  prenex  de  la  peine  ; 
C'est  le  fonds  qui  manque  le  moins. 


Compte  rendu  des  travaux  nu  Comité  de  Floriculture  durant 
l'année  4861; 

Par  M.  A.  Duruis,  Secrétaire  de  ce  Comité. 

Le  Comité  des  végétaux  d'ornement  a  tenu  cette  année  onze 
séances.  En  commençant  ses  travaux,  il  reconnu  l'avantage  qu'il 
y  aurait  i  répartir  Ses  quarante-cinq  Membres  en  plusieurs  sec- 
tions, afin  d'apporter  toute  l'exactitude  et  la  régularité  possibles 
dans  l'examen  des  objets  présentés. 

Six  Commissions  ont  été  nommées,  sur  la  demande  de  plusieurs 
horticulteurs.  Elles  ont  donné  lieu  aux  Rapports  suivants  : 

Par  M.  Pelé  fils,  sur  les  Calcéolaires  de  M.  Deligne  ; 

Par  M.  Malet,  sur  la  collection  de  Tulipes  de  M.  Rouillard; 

Par  M.  Martin,  sur  les  cultures  de  M.  Thiery,  à  Auteuil; 


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—  <n  — 

Par  M.  A.  Dupais/  sur  les  cultures  de  Réséda  de  M.  Vijéaûx- 
Duvaux  ; 

Par  M.  Basseville,  sur  les  Reines-Marguerites  de  M.  Lottin. 

La  sixième  Commission  a  cru  devoir  renvoyer  son  Rapport  à  une 
époque  ultérieure. 

Plusieurs  Membres  du  Comité  ont  été,  en  outre,  chargés  de  visi- 
ter sur  place  les  Phlox  de  M.  Fontaine,  les  Delphiniurn  de  M.  Chaté, 
les  Canna  de  M.  Lierval,  les  Dahlias  de  MM.  Vigneron  et  Massé,  les 
Œillets  remontants  de  M.  Fauriat  et  les  Glaïeuls  de  M.  Chardine. 

Enfin,  le  Comité  a  eu  i  examiner  en  séance  de  nombreux  apports, 
notamment  les  Roses  et  Lilas  forcés  de  M.  Laurent,  les  Œillets  de 
M.  Gauthier-Dubos,  le  Chrysanthème  précoce  présenté  par  M.  Ba- 
choux,  les  Pétunia  de  M.  Thierry,  les  Œillets  de  Chine  de 
M.  Legendre-Garriau,  les  Œillets  de  poëte  de  M.  Chardine,  les 
Delphiniurn  de  semis  de  MM.  Fontaine  et  Richalet,  les  Pelargo- 
nium  de  semis  de  M.  Babouillard  présentés  par  M.  Mézard,  YAgnos- 
tus  integrifolius  de  M.  Chantin,  les  pots  à  boutures  de  M.  Guérin- 
Delise,  etc. 

La  rédaction  et  la  révision  du  Calendrier  horticole  ont  continué 
à  fiier  son  attention  et  i  occuper  ses  séances.  La  lecture  de  plusieurs 
notes  a  provoqué  d'intéressantes  observations  de  la  part  des  pra- 
ticiens habiles  que  le  Comité  compte  parmi  ses  Membres.  Nous 
devons  signal»  ici  les  communications  faites  par  M.  Vive!  sur  la 
culture  des  Erytrines  et  par  M.  Charnière  sur  celle  des  Gloxi- 
nies,  Achimenes  et  Tydœa.  L'insertion  de  ces  travaux  dans  le 
Journal  de  la  Société  a  répondu  au  vœu  unanime  qui  avait  été  émis 
à  ce  sujet. 

Comme  complément  de  cette  œuvre,  M.  le  Président  a  invité  les 
Membres  du  Comité  à  rédiger,  chacun  dans  sa  spécialité,  un  cata- 
logue des  meilleures  variétés  à  cultiver  de  préférence  dans  chaque 
genre.  Les  variétés  méritantes,  quoique  anciennes,  ne  devront  point 
être  écartées,  et  il  est  bien  entendu,  d'autre  part,  que  l'omission, 
dans  ce  catalogue,  d'une  variété  nouvelle,  ne  saurait  être  consi- 
dérée comme  un  signe  d'exclusion. 

Appelé  à  donner  son  avis  sur  les  questions  horticoles  à  mettre 
tous  les  ans  au  concours,  le  Comité,  après  une  mûre  discussion, 
a  proposé  trois  questions.  La  troisième,  relative  aux  circonstances 


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—  94  — 
qui  favorisent  la  production  et  la  fixation  des  variétés  dans  les 
végétaux  d'ornement,  a  obtenu  l'assentiment  du  Conseil» 

Une  Commission  composée  des  Présidents  et  des  Secrétaires  des 
Comité*,  sons  la  présidence  de  M;  Boisduval,  a  été  chargée  d'éla- 
borer le  règlement  des  Comités,  qui  a  été  approuvé  par  le  Conseil 
d'Administration. 

Enfin»  le  Comité  s'est  occupé  de  diverses  questions  relatives  an 
Marché  aux  fleurs,  et  il  a  émis  le  vœu  que  ces  questions  fussent 
recommandées  à  la  bienveillante  attention  du  Conseil,  qui  en  est 
actuellement  saisi. 


INSTRUCTIONS 

SUR  LES  TRAVAUX  A  EXÉCUTER  PENDANT  CHACUN 

DES  42  MOIS  DE  L'ANNÉE. 

MM»  d'Avril* 


Travaux  généraux. 

Il  faut  se  hâter  de  mettre  la  dernière  main  aux  travaux  qui  n'ont 
pas  été  terminés  pendant  le  mois  de  mars,  comme  tes  labours  et 
l'enfouissement  des  engrais.  Les  allées  doivent  être  nettoyées  etsa- 
blées,  les  massifs  Innés  et  labourés.  La  température,  qui  est  deve- 
nue plus  douce,  permet  d'achever  les  semis  de  toute  sorte.  On 
éolaircit  le  jeune  plant  venu  de  ceux  qui  ont  été  faite  au  mois  de 
mars. 

On  doit  se  bâter  de  mettre  un  paillis  sur  les  plantations,  afin  de 
les  préserver  du  bâle.  Comme  les  nuits  sont  encore  froides,  on 
doit  Eure  les  armements  dans  la  matinée.  On  détruit  autant  qu'on 
le  peut  les  insectes  et  on  termine  l'échenillage. 

On  enlève  tous  les  abris,  tels  que  litière,  paillassons,  qui  ont 
servi  i  protéger  les  plantes  délicates. 

Culture  potagèbb.  . 
,  Au  commencement  du  mois,  les  plants  de  Choux,  Choux-Fleurs, 
etc.,  doivent  être  relevés  pour  être  plantés  définitivement.  Il  faut 
ne  pas  perdre  de  vue  qu'aucun  plant  de  cette  nature  ne  doit  être 
arraché  trop  jectne,  car  sa  végétation  en  souffrirait,  quelques  soins 
qu'on  pût  lui  donner  parla  suite. 


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—  95  — 

On  fait  encore  des  planches  d'oeilletons  d'Artichauts.  Les  jeunes 
plants  doivent  être  placés  en  quinconce  et  en  lignes  i  un  mètre 
les  uns  des  autres.  Dans  la  première  quinzaine  d'avril,  on  plante 
encore  sous  châssis  ou  sous  cloches  les  Aubergines  qui  (Hit  été  se- 
mées en  février  et  mars.  Ou  sème  de  la  Chicorée  demi-fine  sur 
couches  chaudes,  la  plant  est  bon  i  repiquer  vingt-cinq  jours 
après  le  semis.  On  sème  des  Melons  pour  en  cultiver  bous  cloches, 
ainsi  que  des  Potirons,  Courges  et  Concombres;  huit  jours  après 
on  repique  le  plant  en  pépinière,  mas  toujours  su  couche.  On 
sème  de  même  les  Cornichons  et  Piments.  Onrepique  les  Choux  de 
Milan  et  autres  de  deuxième  saison. 

Dans  la  seconde  quinzaine  d'avril,  on  continue  &  faire  par 
quimaine  des  semis  périodiques  d*Épinards,  de  Pois  et  Navets, 
toutes  les  trois  semaines.  Il  faut  aussi  semer  successivement  des 
salades,  en  protégeant  les  semis  contre  les  oiseaux  et  les  insectes. 
Si  Ton  n'a  pas  encore  semé  les  Oignons,  Poireaux,  Betteraves,  Sal- 
sifis, Scorsonères,  Panais  et  Carottes,  il  faut  le  faire  sans  retard. 

On  sème  le  Céleri  plein  blanc,  en  pleine  terre. 

On  peut  commencer  à  semer  des  Haricots  dans  les  terrains  bien 
exposés,  et  qui  ont  pan  i  craindre  du  froid  qui  lis  détroit  souvent. 
On  les  couvre  d'une  mince  couche  de  tene.  On  sème  des  Haricots 
hâtifs,  sous  châssis,  pour  les  repiquer  ensuite  en  pleine  terre  sous 
cloches  ou  sous  châssis,  aussitôt  qu'ils  écartent  de  terre,  ou  même  en 
plein  air.  Le  plus  tôt  qu'on  rame  les  Pets  aptes  le  semis  est  le 
mieux  :  on  leur  proeure  ainsi  un  abri  léger,  très-utile  aux  plantes 
qui  commencent  à  pousser. 

Ce  qui  reste  de  semis  d'automne  des  Choux  et  Choux-Fleurs 
doit  être  transplanté  dès  que  c'est  possible.  Vers  la  fin  du  mois,  on 
plante  les  Bâtâtes  sur  couche  sourde,  et,  pour  Tété,  des  Choux - 
Fleurs  demi-durs  i  l'air  libre. 

On  plante  des  Fraisiers,  de  la  Ciboule»  Oseille,  Rocambote  et 
toutes  les  plantes  potagères  vivaces»'  ainsi  que  la  Chicorée  demi- 
fine,  et  des  Pommes  de  tene,  des  Fèves  et  des  Puis  pour  récolter 
en  vert. 

On  continue  de  semer  des  Radis,  des  Choux  de  Milan,  des  Lai  - 
tues  grises,  des  Remuante  bklnde?  et  grises,  du  Cerfeuil,  du  Persil 
et  de  la  Pimprenelie. 


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—  UÔ  — 
Il  faut  avoir  soin  d'arroser  en  plantant,  et  de  mettre  un  paillis 
avant  de  planter. 

On  continue  les  sarclages  et  binages,  et,  en  cas  de  sécheresse,  on 
couvre  de  paillis  les  plantes  qui  pourraient  souffrir  par  cette  cause. 
On  a  également  soin  de  bien  arroser  le  plant  avant  de  l'arracher, 
et  de  le  tremper  dans  l'eau  avant  de  le  repiquer. 

On  sème  les  Melons  tardifs  et  ceux.  &  chair  verte  pour  dernière 
saison.  ... 

On  doit  rompre!»  vieilles  couches  qui  se  trouvent  débarrassées 
de  Laitues,  Romaines,  etc.,  pour  y  mettre  des  Melons  à  cloches. 

C'est  le  dernier  moment  pour  semer  les  nombreuses  plantes  de 
la  famille  des  Cucurbitacées,  telles  que  les.  Potirons,  Courges,  Gi- 
raumons,  Benincasa,  Concombres,  etc.  On  peut  les  semer  sur  un 
bout  de  couche  ou  entre  les  Melons. 

On  sème  la  plupart  des  graines  potagères  en  première  saison 
pour  certaines  espèces,  en  deuxième  pour  d'autres  ;  presque  toutes 
celles  qui  ont été  indiquées  dans  l'article  relatif  au  «mois  de  mars, 
peuvent  être  encore  semées  i  cette  époque.  Enfin  toutes  les  planches 
du  jardin  doivent  être  maintenant  gasojes  de  plantes  potagères  di  • 
verses,  mais,  il  est  vrai,  à  «des  degrés  4fâértnts  de  végétation. 

On  plante  les  Piments,  Basilics,  etq,,,  les  boutures  de  Bâtâtes  sur 
couche  sourde.  Chaque-pied  de  celle-ci  <ioit  è*re  recouvert  d'une 
cloche  qui  la  garantisse.  de$  gelées  tardives.  - 

On  fait  le  seoond  œille*onnage  des  Artichauts,  s'il  7  a  lieu,  pour 
né  laisser  que  les  deux  plus  beaux  œilletons  sur  chaque  pied. 

Le  mois  d'avril  est  l'époque  la  plus  convenable  pour  la-plantation 
des  œilletons  d'Artichauts,  parce  qu'ils  00m  mieux  enracinés  qu'au 
mois  de  mars.  On  en  plante  deux  l'un  contre  l'autre  pour  avoir 
plus  de  chances  de  réussite. 

On  sème  la  Chicorée  sauvage  en  vue  d'avoir  des  racines  pour 
faire  la  Barbe  de  capucin» 

On  fait  les  premiers  semis  de  Cardons  sur  couche. 

On  pince  les  Pois  et  Fèves  pour  les  avancer. 

On  plante  VOxalis  crenata  et  autres,  les  Câpriers,  la  Rhubarbe, 
la  Capucine  tubéreuse,  l'Estragon. 

On  sème  le  Mais  à  Cornichons,  la  Moutarde  et,  sur  couche,  les 
Céleris  plein  et  Rave  pour  dernière  saison  et  on  repique  celui  qui 
a  été  semé  pendant  le  mois  de  mars. 


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—  97  — 

On  continue  la  plantation  de  l'Igname  de  Chine,  qu'on  peut 
faire  par  tubercules  entiers  ou  par  tronçons  pris  sur  la  partie  supé- 
rieure des  tubercules. 

On  sème  le  Chou-Fleur  demi-dur  pour  Tété,  les  Salsifis  et  Scor- 
sonères, la  Tétragone. 

Dans  la  culture  de  l'Ananas,  on  visite  la  couche  qu'on  a  faite 
pendant  le  mois  précédent  et  on  égalise  la  terre  dont  on  Ta  recou- 
verte ;  puis  on  dépote  les  œilletons  et  on  les  plante  sur  cette  cou- 
che, à  une  distance  de  45  à  50  cent,  l'un  de  l'autre.  Immédiatement 
après  la  plantation,  on  arrose.  On  peut  couvrir  la  terre  d'un  bon 
paillis  de  fumier.  On  donne  de  l'air  plus  fréquemment  et  on  arrose 
plus  souvent.  —  On  peut  encore  couvrir,  pendant  la  nuit,  avec 
des  paillassons  jusqu'à  la  fin  du  mois  et  même  plus  longtemps,  si 
cela  est  nécessaire. 

C'est  le  plus  souvent  pendant  le  mois  d'avril  que  les  pieds  for- 
més d'Ananas  marquent  à  fruit ,  comme  on  dit  vulgairement  ; 
il  faut  dès  lors  maintenir  la  chaleur,  multiplier  les  arrosements  et 
donner  plus  d'air. 

Arboriculture. 
Culture  en  plein  air. 

Les  greffes  en  fente/  en  couronne,  anglaise  et  en  général  toutes 
celles  par  rameaux  de  Cerisiers,  Pruniers,  Poiriers  et  Pommiers, 
constituent  une  des  occupations  les  plus  importantes  du  mois  d'avril, 
qu'elles  aient  pour  but  soit  la  formation  de  nouveaux  arbres,  soit 
la  régularisation  de  ceux  qui  sont  dégarnis  dans  quelques-unes  de 
leurs  parties,  soit  enfin  le  changement,  sur  des  sujets  vigoureux,  de 
variétés  qui  ne  conviendraient  pas  :  dans  ce  dernier  cas,  les  greffes 
peuvent  être  appliquées  avec  avantage,  non-seulement  sur  les  tiges, 
mais  encore  sur  les  branches  latérales. 

On  emploie  quelquefois  des  cornets  de  papier  pour  garantir 
contre  l'excès  de  chaleur  les  greffes  qui  sont  faites  rez  terre. 

On  continue  à  greffer  la  Vigne. 

Il  est  temps  de  mettre  en  terre  les  graines  stratifiées,  en  retran- 
chant l'extrémité  du  pivot. 

Les  gelées  tardives  peuvent  encore  endommager  les  fleurs  qui 
garnissent  les  espaliers  ;  aussi  l'emploi  des  auvents  et  des  toiles  doit- 
il  être  continué. 

7 


—  98  — 

L'époque  est  venue  de  ficher  les  échalas  au  pied  des  Vignes, 

On  arrive  au  moment  de  l'ectennage  du  figuier;  cette  opération 
se  fait  en  enlevant  avec  l'ongle  les  quatre  ou  cinq  boutons  à  bois 
qui  se  trouvent  à  l'extrémité  de  chaque  branche  et  en  ménageant 
ivec  attention  les  figues  qui  sont  auprès.  On  conserve  un  ou  deux 
yeux  à  bois  à  la  base,  en  les  prenant  de  préférence  en  dessous  ou 
de  côté  pour  les  Figuiers  qu'on  est  dans  l'usage  d'enterrer.  Ces 
deux  yeux  donneront  naissance  à  deux  branches  de  remplacement 
qui  serviront  à  ombrager  les  fruits  et  à  produire  pendant  Tannée 
suivante. 

La  sève  étant  en  pleine  circulation,  on  l'utilise  pour  régulariser 
la  forme  des  arbres  :  à  cet  effet  on  pratique  sur  la  tige  des  incisions 
horizontales  ou  des  entailles  au-dessus  des  branches  latérales  aux* 
quelles  on  veut  faire  prendre  de  la  force,  comme  au-dessus  des 
yeux  dont  on  veut  tirer  des  branches. 

En  même  temps,  pour  ouvrir  à  la  aéve  une  voie  plus  facile,  on  a 
recours  aux  incisions  longitudinales  faites  sur  les  tiges  ou  sur  les 
branches  qui  paraissent  comprimées  par  des  écorces  durcies  et  des* 
séchées. 

Si  des  changements  subits  de  température  déterminent  sur  les 
Pêchers  la  maladie  de  la  cloque,  il  faut  couper  partiellement  ou 
en  totalité,  en  conservant  toutefois  le  pétiole,  les  feuilles  qui 
en  sont  atteintes* 

Si  les  Pucerons  se  montrent  sur  les  arbres,  le  tabac  donne  un 
puissant  moyen  de  les  faire  disparaître,  employé  soit  en  fumiga- 
tion, soit  en  décoction  dont  on  mouille  les  feuilles.^ 

On  détruit  les  Chenilles  et  autres  animaux  nuisibles,  surtout 
les  limaçons  et  Limaces  qui  attaquent  les  fruits  dès  l'instant  où 
ils  viennent  de  nouer. 

Il  peut  être  i  propos  de  commencer  le  pincement  du  Pécher. 

Au  moment  de  la  floraison,  on  s'abstiendra  généralement  de  la- 
bourer sous  les  arbres  pour  ne  p^s  attirer  sur  eux  les  effets  des  ge- 
lées blanches  qui  sont  pernicieux  tant  que  les  fruits  ne  sont  jrs 
noués. 

On  ne  voit  plus  dans  le  fruitier  que  de  rares  exemplaires  des 
poires  de  conserve,  des  Doyennés  d'hiver,  des  Deyennés  d'Alençon, 
Bergamotte-Esperen,  Bon-Chrétien,  Beurré  Bretooneau,  Passe- 


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—  »  — 

tardive  et  quelque*  poire  i  compote  citée*  dan*  le»  mois  précé- 
dents, ainsi  que  de*  Pommes  de  Reinette,  Calvillçs,  Fenouillet, 
Api,  etc. 

Culture  fanée» 
Indépendamment  de  ce  qui  a  été  dit  plus  haut  pour  la  culture, 
il  faut  maintenant  des  bassinages  abondante,  Se  l'ombrage  pour 
le*  fleure,  etc. 

On  peut  aussi,  à  partir  de  ce  mois,  pendant  lequel  le  soleil  a  de 
la  force,  avancer  la  Vigne  et  le  Pécher  à  l'aide  de  châssis  seulement, 
sans  le  secours  de  la  chaleur  d'un  foyer.  On  donne  à  ces  végétaux 
les  mêmes  soins  qu'à  ceux  qui  sont  forcés,  mais  beaucoup  plus  d'air. 

On  récolte  des  Raisins,  des  Cerises,  des  Prunes,  des  Figues,  des 
Framboises,  des  Groseilles. 

ARBRES  FORESTIERS  ET  ARBUSTES  D'ORNEMENT. 

Le  mois  d'avril  est  un  ta  pin*  convenables  pour  la  plantation 
des  arbres  vert*  et  i  feuilles  persistante*  qui  se  lèvent  facilement 
en  mette,  pour  celle/  de  la  plupart  des  arbustes  de  terre  de 
Bruyère  qui  sont  dans  le  même  cas,  et  de  quelque*  autre*  qu'on 
cultive  en  pots.  Pendant  mi  cours,  oa  termine  la  plantation  des 
arbres  et  arbustes  à  feuilles  caduques. 

On  répandra  aa  pied  >de. ces  végétaux' un  bon  paillis  pour 
empêcher  qu'ils  n'éprouvent  la  sécheresse  et  pour  arrêter  U 
croissance  des  mauvaises  herbes*  •     • 

On  continuera  le*  semis  àe  toute  espèee,  en  ayant  soin  de 
mettre  préalablement  les  graine*  tremper  dan*  l'eau  et  le*  y  lai*» 
aant  plu*  ou  moins  longtemps,  suivant  leur  nature,  afin  d'eu  hâter 
la  grnnîn^Ap. 

Dan*  les  premier*  jouis  d'avril,  aussitôt  que  la  végétation  mon- 
trera  ses  effets,  ea  exécutera  les  gratte*  en  fente. 

Il  arrive  quelquefois  que,  par  suite  d'une  température  douce, 
quelques  arbres  verts,  surtout  des  résineux,  développent  de*  bour- 
geon*. Comme  ce*  jeune*  pousses  seraient  endommagées  par  les 
moindres  gelée*,  si  elle*  menacent  de  se  faire  sentir,  il  faudra 
abriter  ces  arbres,  notamment  le*  Akies* 

On  continuera  de  donner  de  l'air  aux  plantes  qu'on  avait  abritées 
pour  les  préserver  des  gelées.  '  *:"* 


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—  100  — 

On  visitera  les  plantes  nouvelles  et  on  aidera,  par  des  arro- 
sages faits  à  propos,  à  la  végétation  de  celles  qui  seraient  en 
retard. 

On  détruit  les  nids  de  Chenilles  qui  auraient  échappé  à  l'éche- 
nillage  d'hiver  et  les  Limaces  qui  commencent  à  paraître  et  à  dé- 
vorer les  bourgeons  naissants. 

On  continue  d'abriter  du  soleil  les  arbres  résineux  de  fortes 
dimensions  qui  ont  été  plantés  à  l'automne  et  au  printemps. 

Dans  les  serres,  on  donne  de  l'air  toutes  les  fois  que  la  tempé- 
rature le  permet. 

On  augmente  les  arrosages  en  raison  de  la  force  de  la  végétation 
et  de  la  chaleur. 

On  espace  davantage  les  arbustes  qui,  commencent  à  pousser,  en 
enlevant  les  moins  délicats  pour  les  exposer  à  l'air,,  avec  un  abri 
toutefois. 

Flûriculture. 

Pleine  terre.  —  Les  plates-bandes  destinées  à  recevoir  les  plantes 
herbacées  doivent  être  tenues  proprés  et  soigneusement  râtelées. 
Semer  en  place  les  Capucines,  les  Haricots  d'Espagne,  les  Volubi- 
lis, les  Lupins  annuels,  les  Nigelles,  les  Juliennes  de  Mahon,  les 
Collinsies  bicolores,  les  Némophiles,  les  Ibéris  odorants,  les  Cam- 
panules, etc.  Semer  pour  être  repiqués,  les  Œillets  et  Roses  dinde, 
les  Belles  de  jour,  les  Belles  de  nuit,  les  Reines-Marguerites,  les 
Coréopsis,  les  Œillets  de  Chine,  les  Phlox,  les  Giroflées  quaran- 
taines, les  Soucis  doré  et  pluvial,  le  Séneçon  des  Indes.  Semer  sur 
couche  :  les  Amaranthes  crête  de  coq,  tricolores,  les  Gomphrènes 
ou  Àmarantines  globuleuses,  les  Aubergines  blanches,  les  diverses 
variétés  de  Tomates  d'ornement,  les  Balsamines.  Toutes  ces  plantes 
doivent  être  repiquées  en  pépinière,  sur  une  petite  couche,  avant 
d'être  mises  en  place.  Les  Cucurbitacées  d'ornement,  telles  que  les 
Coloquintes,  les  Gourdes,  peuvent  être  semées  en  même  temps  que 
ces  plantes. 

Relativement  aux  Phlox,  il  faut  faire  une  remarque  importante  : 
la  bonne  saison  pour  les  semer  est  l'automne,  peu  après  la  récolte 
des  graines;  quand  on  les  sème  au  printemps,  ces  graines  ne  ger- 
ment d'ordinaire  qu'au  printemps  suivant.  Les  semis  d'automne 
/doivent  être  faits  sous  bâche  froide,  ou  en  terrine  également  sous 


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Mcheou  en  serre  froide  ;  on  peut  cependant  semer  aussi  en  pleine 
terre,  frais  alors  on  doit  garantir  le  semis  des  fortes  gelées  avec 
des  feuilles  ou  des  paillassons.  On  sera  bien  récompensé  de  ces 
soins,  car  les  plantes  obtenues  ainsi  fleuriront  toujours  à  l'au- 
tomne suivant  ' 

On  pourrait  excepter  de  cette  règle  les  Phlox  Drummondii  qui 
lèvent  et  fleurissent  très-bien  semés  au  printemps. 

Planter  les  Glayeuls  à  la  fin  d'avril  ou  au  commencement  de 
mai;  toutefois  les  petits  oignons  devront  être  plantés  plus  tôt,  ainsi 
que  ceux  qu'on  a  obtenus  de  semis;  pour  ceux-ci,  on  doit  les  mettre 
en  terre  au  commencement  du  mois,  si  l'on  veut  les  voir  fleurir. 

C'est  dans  ce  mois  qu'on  doit  mettre  à  pousser  les  Dahlia,  Ery- 
thrina. 

En  ce  mois,  il  faut  planter  toutes  les  plantes  vivaces  qu'on 
n'aurait  pas  mises  en  terre  dans  le  mois  de  mars,  et  généralement 
celles  qui  fleurissent  à  l'automne,  à  l'exception  des  Chrysanthèmes. 
Séparer  les  oeilletons  d'Oreilles  d'ours.  Repiquer  les  jeunes  plantes 
semées  au  commencement  de  la  saison.  Séparer  les  bourgeons  de 
Dahlias  mis  sous  châssis,  afin  d'en  activer  la  végétation.  Mettre  en 
pots  les  Œillets,  leur  donner  des  tuteurs  et  les  garantir  contre  les 
gelées  blanches.  Si  le  froid  menace,  couvrir  pendant  la  nuit  les 
Tulipes,  Renoncules  et  Anémones.  Semer  des  graines  d'arbres 
verts.  Rechausser  de  terre  neuve  les  touffes  isolées  d'arbustes  à 
-fleurs.  Diviser  les  Phlox,  les  Aster,  et  généralement  toutes  les 
plantes  qui  donnent  beaucoup  de  rejets-;  en  les  éclaircissant,  non- 
seulement  on  obtient  de  plus  belles  panicules  de  fleurs,  mais  encore 
on  augmente  leur  force  au  point  de  pouvoir  se  dispenser  de  les  sou- 
tenir par  des  tuteurs.  On  plante  le»  Roses  tremières  d'arrière- saison. 

Oncommence  à  tondre  les  pelouses.  Cette  opération  doit  fré- 
quemment se  répéter  si  Ton  veut  avoir  de  beaux  gazons.  Les  pelouses 
doivent  être  souvent  arrosées  et  même  quelquefois  avec  de  l'eau 
contenant  un  peu  d'engrais. 

Il  faut  avoir  soin  que  les  'arbustes  ou  arbrisseaux  d'ornement 
transplantés  ne  souffrent  pas  de  la  sécheresse.  Un  fort  mouillage, 
sur  les  terres  légères,  après  leur  plantation,  est  souvent  nécessaire 
pour  maintenir  de  l'humidité  aux  racines  qui  cependant  ne  doivent 
pas  être  noyées.  On  réglera  les  arrosements  selon  le  plus  ou  moins 


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—  «02  — 

de  sécheresse  de  l'atmosphère.  On  doit  aussi  prendre  des  précau- 
tions pour  que  les  coups  de  vent  ne  puissent  déraciner  les  jeunet 
plantations,  ce  qu'on  prévient  au  moyen  de  tuteurs  ou  de  fils 
de  fer. 

On  repique  les  Giroflées,  les  Delphintum  et  généralement  les 
jeunes  tiges  de  plantes  herbacées;  cm  repique  aussi  ou  empote  les 
boutures  faites  sur  couche,  aussitôt  qu'elles  sont  suffisamment 
enracinées  ;  mais,  avant  de  les  mettre  en  plein  air,  en  a  soûl  de 
les  endurcir  en  les  aérant  graduellement 

11  faut  semer  dans  lesendrefts-déganua,  ou  fou  a  nrisdesphnles 
herbacées,  des  Pavois  doubles  de  diverses  couleurs,  des  Lupins,  des 
Soucis  français  ou  -d'Afrique;  des  Èrysmwn,  des  Juliennes,  des 
Silènes,  Eschscholtzia, Mignonnettes,  etc.  Il*  faut  aussi  empoter 
les  plantes  grimpantes  qu'on  voudra  planter  au  printemps,  telles 
que  les  Cote*,  Lophospermxm,  M&urandiœy  Lama,  Tropœolum 
canariense,  etc.  On  sait  le  parti  qu'on  peut  tirer  de  ces  plantes  peur 
orner  les  parties  dégarnies  des  mûris  ou  des  treillages. 

A  la  fin  du  mois  il  est  encore  dangereux  de  retirer  les  châssis 
qui  abritent  les  plantes  mime  les  plus 'robustes,  telles  que  les  Cal- 
céohnres  et  les  Verveines  fortes,  à  mittfcs  qu'on  ne  puisse  les  pro- 
téger contre  le  froid  des  nuits  et  lé  bâte  des  vents  desséchants.  Le 
meilleur  moyen  de  les  endurcir  est  de  leur  donner  autant  d'air 
que  les  circonstances  le  permettent  Lorsqu'on  relève  ces  sortes  de 
plantes poar  les  mettre  dans  une  btctie4voide,  on  doit  les  placer 
dans  du  sable  fin;  cela  rend  les  arroeeiflents  pins  profitables  et 
elles  se  trouvent  mieux  ainsi  que  resserrées  dans  des  pote  étroite. 
On  commence  a  remarquer  les  plantes  en  fleurs  pour  choisir  parmi 
elles  les  porte-graine*. 

Serre  tempérée.  —  Les  grain»  de  plantes  d'ornement,  qui  ont 
été  en  général  semées  en  mars,  commenceront  i  lever  dans  le  mots 
d'avril;  il  faudra  les  habituer  progressivement  k  l'air  avec  demi- 
soleil,  et  leur  donner  de  légers  bassinagesavec  une  seringue  très- 
fine.  "    ' 

On  peut  cesser  de  frire  du  feu  dans  les  serres  tempérées,  excepté 
durant  quelques  nuits  froides  qui  pourraient  survenir  dans  le  cou- 
rant de  ce  mois.  Ou  continue  de  sortir,  en  les  abritant  contre  les 
courants  d'air  froids,  les  Rkododendrom,  Metrotideroi,  Azalées  de 


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—  403  — 

l'Inde  et  antres  plantes  également  rustiques.  Pendant  la  seconde 
quinzaine  d'avril,  on  pourra  de  même  sortir  les  Peiargonium,  qui 
devront  être  mis  contre  des  abris  on  sous  châssis.  On  fera  ainsi  de 
la  place  à  ceux  qui  sont  réservés  pour  la  première  flomisoa,et  qui 
doivent  être  retournés  souvent  et  exposés  a  la  lumière  dans  tous  les 
sens,  afin  que  la  végétation  soit  égale  dans  toutes  leurs  parties.  U 
faut  s'assurer  de  l'état  du  drainage  des  fortes  plantes  qui  n'ont  pas 
été  rempotées  et  qui  sont  ou  en  fleurs  ou  sur  le  point  de  fleurir. 
Elles  ont  besoin  de  fréquents  acrosements,  et  le  séjour  de  l'eau  au 
fond  des  pots  dans  lesquels  elles  sont  placées  leur  serait  fatal*  En 
général,  pour  toutes  les  plantes  de  serre  tempérée,  on  peut  donner 
des  haasinages  deux  ou  trois  fins  par  semaine  au  moins;  mais  il 
faut  le  faire  si  la  température  est  convenable,  c'est4-dire  si  l'air 
n'est  pas  trop  froid,  et  principalement  dans  la  matinée  ;  il  faut 
encore  donner  de  l'air  une  heure  après  cette  opération.  Apporter 
le  plus  grand  soin  i  l'examen  des  plantes  placées  sur  les  gradins 
et  qui  souvent  ont  besoin  d'eau,  bien  que  la  terre  des  pots  qui  les 
renferment  paraisse  humide  i  la  superficie. 

En  général,  les  jeunes  sujets  de  plantes  ligneuses  de  serre  tem- 
pérée doivent  être  tenus  dans  une  humidité  ordinaire  et  i  une  tem- 
pérature de  8  i  10  degrés  au-dessus  deO.  11  faut  continuer  de  laver 
et  nettoyer  les  plantes  ;  si  les  insectes,  tels  que  Pucerons  et  antres, 
se  montrent,  il  frai  avoir  recours  aux  fumigations  de  tabac,  prin- 
cipalement le  soir  et  lorsque  les  feuilles  sont  sèches.  Me  pas  oublier 
de  clore  l'endroit  où  se  frit  l'opération.  Le  lendemain  donner  un 
bon  baasinage  pour  faire  tomber  les  Pucerons  morts  qui  resteraient 
encore  sur  les  tiges.  Il  faut  continuer  aussi  d'ombrager,  seulement 
lorsque  le  soleil  est  aident,  de  onze  heures  à  trois  heures  de  l'après- 
midi.  Examiner  avec  soin  les  plantes  grimpantes  et  supprimer  les 
branches  et  bourgeons  qui  détruiraient  l'harmonie  de  leur  végéta- 
tion. Plusieurs  espèces,  telles  que  les  Ipomœa,  les  Thunbergia,  les 
Pastiflora,  qui  sont  sujettes  aux  attaques  de  l'Araignée  rouge,  doi- 
vent être  visitées  avec  soin,  afin  d'empêcher  la  propagation  de  cet 
insecte. 

On  peut  greffer  en  approche  les  Magnolias,  Camellias,  Azalées, 
Rhododendron;  on  peut  aussi,  dans  le  commencement  ou  le  coû- 
tant du  mois,  greffer  les  Rosiers  en  plein  air  par  la  greffe  en 


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—  104  — 

fente  ou  en  placage  ;  ce  dernier  mode  est  préférable.  On  rem- 
pote les  jeunes  boutures  de  Rosiers  qui  ont  été  faites  Tannée  pré- 
cédente et  qui  ont  été  conservées  sous  bâche  ;  on  pourra,  dès  la 
seconde  quinzaine,  les  laisser  à  l'air  libre.  C'est  le  moment  d'é- 
bourgeonner  les  Rosiers,  surtout  les  écussons  de  l'année  précé- 
dente. 

Serre  chaude. — Chauffer  modérément  ;  allumer  le  feu  seulement 
le  soir,  après  le  coucher  du  soleil  et  le  matin,  pour  réteindre  à  huit 
heures,  si  l'atmosphère  est  tiède.  Ombrager  vers  le  milieu  du  jour, 
dans  les  journées  claires,  de  dix  heures  i  trois  heures,  suivant 
l'exposition  de  la  serre.  Par  les  journées  chaudes,  on  peut  commen- 
cer i  donner  de  l'air,  mais  seulement  pendant  deux  ou  trois 
heures  de  la  plus  grande  chaleur.  Dans  la  deuxième  quinzaine,  les 
arrosements  doivent  être  augmentés  et  les  feux  allumés  seulement 
le  matin,  car,  quel  que  soit  l'état  de  la  température  extérieure,  il 
faut  éviter  l'excès  de  chaleur  pendant  les  nuits.  Les  plantes  com- 
mençant à  végéter,  45  degrés  centigrades  au-dessus  de  0  leur  suf- 
fisent. Veiller  aussi  aux  courants  d'air  qui  peuvent  nuire  à  la 
végétation  des  jeunes  pousses,  qu'ils  saisissent  Qt  détruisent  quel- 
quefois entièrement. 

On  doit  terminer  le  rempotage  des  grandes  plantes  telles  que 
Palmiers,  Cycadées,  Pandanées,  et  généralement  de  toutes  celles 
qui  sont  ou  trop  i  l'étroit,  ou  dans  de  la  terre  usée,  et  qui  vont  en- 
trer on  sont  déjà  entrées  en  végétation.  Les  bassinages  ou  serin- 
gages  seront  donnés  de  temps  en  temps. 

C'est  encore  le  moment  de  rempoter  les  Orchidées  qui  ont  besoin 
de  ce  changement;  beaucoup  de  ces  plantes  entrent  en  végétation.  Il 
faut  avoir  soin  de  les  bassiner  avec  discrétion  et  prendre  garde  de 
ne  pas  trop  humecter  les  jeunes  pousses,  qui  sont  très-délicates.  On 
veille  à  ce  que  les  plantes  en  paniers  et  sur  bois  ne  manquent  pas 
d'humidité.  Les  paniers  secs  laissent  souvent  passer  l'eau  sans  en 
retenir  ;  il  faut,  dans  ce  cas,  les  tremper  dans  l'eau  jusqu'à  ce  que  la 
terre  soit  imprégnée  d'humidité. 


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-  105  — 

NOTES  ET  MÉMOIRES. 

^ — *— 
Liste  des  Orchidées  qui  ont  fleuri  pendant  le  mois  ta  pévrieb, 
chez  MM.  Thibaut  et  Kétbieêr,  rue  de  Gharonne,  4  46. 

Nous  comprenons  dans  cette  liste  les  espèces  déjà  fleuries  en 
janvier,  et  dont  la  floraison  s'est  prolongée  pendant  tout  le  mois  de 
février,  afin  de  faire  connaître  la  longue  durée  des  fleurs  de  certaines 
espèces;  nous  ferons  de  même  pour  les  mois  suivants. 

Angrecum  sesquipedale. 
—         superbum. 

Cattleya  Lindleyana. 

—  Triana&ï.  Variété  4 .  Périanthe  rose  clair  ;  labelle  lilas- 

violacé,  marqué  d'orange  au  centre. 

—  —       Variétés.  Périanthe  blanc;  labelle  rose  li- 

"  lacé,  raawjué  d'une  tache  jahnè-oraûgé  au 
centre. 

—  —       Variété  S.  Fleur  entièrement  blanche;  sauf 

quelques  stries 'latines  peu  apparentes  à 
l'intérieur  du  labelle.  '■,,i>' 

Chysis  Limminghei. 

Cœlogyue  flaaeida. •   •    -    r      . 

Cypripediuw  barbaUtm  superbum»  - 

—  hirsutisaimumJ  c 

—  viltosum.    . ,  i»  . 

—  venustum. 
Dendrobium  nobile.         "  t  ■•• 

—  •   •    '  **—    ptrlôberrimum. 
Odontoglossum  pulchellum . 
Oncidium  altissjmum. 

Phajus  grandifolius.  .   - 

Phatenopsis  amabilis. 

—  grandiflora* 

—  rosea. 

—  Schilleriana. 
Saccolabium  miniatum,  2e floraison. 

—  violaceum.  ^ 
Vanda  tricolor. 


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—  406  — 
ÉTCJDI  DES  PRINCIPES  GÉNÉRAUX  Dï  LA  TàILLE; 
Par  M.  Eugéke  Forney. 
Parmi  les  sciences  qui  ont  pour  but  d'étudier,  diriger  et  modi- 
fier l'action  vitale  des  animaux  et  des  végétaux,  il  en  est  peu  qui, 
pour  être  traitées  à  fond,  demandent  autant  de  travail  et  d'obser- 
vations que  celle  qui  est  connue  sous  le  nom  de  taille  des  arbres.' 
En  effet,  elle  s'occupe  non-seulement  à  étudier  les  végétaux  et  i 
traiter  les  maladies  auxquelles  ils  sont  sujets  pour  écarter  d'eux 
toute  action  nuisible,  mais  encore  à  les  diriger  à  l'état  sain,  an 
triple  point  de  vue  de  la  végétation,  de  la  production  et  de  la  con- 
servation. 

Il  est  admis  que  l'étude  de  toute  science  est  simplifiée  et  éclairée 
surtout  par  la  connaissance  de  principes  élémentaires  basés  sur 
des  lois  naturelles.  Mais,  dans  l'art  de  la  taille,  les  principes  ne 
sont  pas  encore  fixés,  et  les  ouvrages  qui  en  traitent  sont  généra* 
lement  empiriques,  c'est-à-dire  qu'ils  contiennent  plutôt  l'exposé 
de  faits  particuliers  que  celui  de  règles  générales.  Il  faut  cepen- 
dant excepter  Noisette  qui  nous  a  donné  un  ensemble  de  précepte 
remarquables  relativement  à  la  marche  de  la  sève.  Nous  citerons 
celui-ci  pour  exemple  :  «  Plus  la  sève  est  entravée  dans  sa  circu- 
lation, plus  elle  produit  de  rameaux  et  de  boutons  à  traits.  •  Ces 
préceptes  sont  plutôt  des  observations  particulières  sur  la  marche 
de  la  sève  que  des  principes  généraux.  Ils  ont  été  reproduits  par 
des  auteurs  modernes  qui  nous  ont  donné  comme  principe  général 
le  premier  de  ces  préceptes,  précepte  qui  nous  semble  faux  sous  un 
rapport  : 

«  La  vigueur  d'uto  arbre  dépend  en  grande  partie  de  l'égale  ré- 
partition de  la  sève  dans  toutes  tes  branches.  » 

L'expérience  nous  a  fait  reconnaître  qu'on  ne  doit  pas  s'appli- 
quer à  ce  que  toutes  les  branches  Reçoivent  une  quantité  de  sève 
égale,  mais  à  ce  que  chaque  partie  en  reçoive  une  quantité  conve- 
nable; ainsi  une  branche  formée  recevra  nécessairement  moins  de 
sève  qu'une  branche  en  formation;  une  production  fruitière  moins 
qu'un  rameau  i  bois. 

11  serait  à  désirer  que  les  principes  de  la  taille  fussent  fixés  et 
que  chaque  arboriculteur  apportât  ses  propres  observations  à  ce 
sujet;  il  sortirait  de  là  un  ensemble  de  principes  élémentaires  qui 


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—  407  — 

rendraient  l'étude  de  la  taille  aussi  simple  qu'elle  est  jusqu'ici  dif- 
ficile et  compliquée. 

Priseijpes  *e  1»  Vaille* 

Tout  écart  dans  la  végétation  tendant  à  rompre  l'harmonie  et 
l'équilibre  qui  doivent  exister  entre  les  diverses  parties  4e  l'arbre 
est  nuisible  à  son  développement  et  1  sa  fructification;  il  faut  donc, 
pour  y  remédier,  ne  pas  s'écarter  des  principes  suivants  : 

f*  PM&CIFE. 

Pour  obtenir  une  belle,  abondante  et  régulière  fructification,  il 
faut  avant  tout  une  belle  végétation. 

Exemple  :  Un  arbre  a  toujours  végété  vigoureusement  ;  il  donne 
régulièrement  une  belle  fructification.  On  ne  doit  pas  craindre  de 
le  voir,  par  excès  de  vigueur,  fructifier  trop  tardivement/puisque, 
soumis  &  la  taille,  il  fructifie  au  gré  de  l'arboriculteur.  Affaibli  et 
épuisé  dans  sa  jeunesse,  soit  par  une  mauvaise  végétation,  soit  par 
une  production  exagérée,  il  ne  donne  plus  qu'une  faible  fructifi- 
cation et  périt  bientôt  avant  d'être  arrivé  i  la  limite  de  durée  de 
son  existence  normale. 

Chacune  des  parties  de  f arbre,  pour  se  conserver  saine  et  produc- 
tive y  doit  recevoir  une  quantité  convenable  de  sève,  dair,  de  chaleur 
et  de  lumière. 

Exemple  :  Si,  sur  une  pyramide,  les  branches  se  trouvent  trop 
nombreuses  et  trop  rapprochées,  elles  s'éfmasnt  nratneUerant; 
en  outre,  les  productions  fruitières  sont  privée  d'air  et  4e  lumière 
par  suite  de  ce  rapprochement  des  branches  et  elles  ne  peuvent 
fructifier. 

3*  parocirs. 

Les  parties  de  f  arbre  qui  ont  même  âge  et  mime  nature,  doivent 
être  de  même  vigueur,  grandeur,  forme  9  direction  et  fertilité. 

Exempte  :  Si  sur  un  arbre  il  se  trouve  des  branches  verticales  et 
d'autres  horizontales,  des  branches  fortes  et  des  branches  faibles, 
de  longues  et  de  courtes,  les  parties  de  l'arbre  les  plus  fortes  et  les 
mieux  placées  auront  bientôt  détruit  les  parties  les  plus  faibles, 
les  plus  courtes  et  le  moins  bien  placées. 


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—  tos  — 

4e  PRINCIPE, 

Les  parties  de  l'arbre  les  plus  âgées  doivent  avoir  sur  les  parties 
plus  jeunes  et  de  rn^me  nature  la  supériorité  ou  au  moins  l'égalité  en 
volume  et  étendue. 

Exempfer:  Un  Poirier  en  pyramide  qui  présenterait  ses  branches 
du  haut  plus  fortes  et  plus  étendues  que  celles  du  bas,  verrait 
bientôt  celles-ci  épuisées  finir  par  se  dessécher  et  périr. 

5*  PRINCIPE. 

Chaque  partie  de  l'arbre  a  une  destination  particulière  et  doit  se 
trouver  placée  convenablement;  si  elle  tient  la  place  d^une  production 
différente,  elle  devient  inutile  et  nuisible. 

Exemple  :  Si  à  l'extrémité  d'une  branche  il  se  développe  une 
production  fruitière  au  lieu  d'un  rame&u  à  bois,  cette  branche  ne 
s'allongera  plus  et  dépérira,  le  rameau  à  bois  pouvant  seul  former 
et  continuer  une  branche. 

6#  PRINCIPE. 

Les  productions  fruitières  n'ayant  qu'une  fructificatidh  limitée, 
la  nature  tend  toujours  à  remplacer  ces  productions;  on  doit  donc 
provoquer  et  régulariser  ce  remplacement. 

Exemple  :  Le  Pêcher  ne  donne  des  fleurs  que  sur  le  jeune  bois  de 
.  Tannée  précédente  ;  il  faut  renouveler  chaque  année  ce  bois  pour 
obtenir  régulièrement  du  fruit. 

T  PRINCIPE* 

La  végétation  normale  ne  se  développe  que  sur  le  bois  de  Vannée 
précédente  ;  fest  donc  sur  te  bois  £un  an  quon  doit  pratiquer  la 
taille. 

Exemple  :  Si  l'on  taille  une  branche  sur  le  jeune  bois,  on  favo- 
rise la  végétation  ;  si  l'on  taille  sur  le  vieux  bois  et  sur  des  yeux 
peu  disposés  à  se  développer,  ou  risque  d'affaiblir  et  même  de 
détruire  cette  branche,  à  moins  que  cette  taille  sur  le  vieux  bois  ne 
soit  générale  et  tellement  forte  qu'elle  fasse  reformer  une  nou- 
velle charpente;  encore  ne  faut-il  faire  cette  opération  que  dans  les 
cas  d'absolue  nécessité,  car  les  résultats  en  sont  incertains. 

Nous  croyons  que  dans  ces  principes  se  résume  l'art  de  la 
taille. 


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—  409  — 
Note  sur  lb  GRAC1LLARIA  SYJtINGELLA; 
Par  M.  PÉPta. 

Depuis  quelques  années,  on  a  pu  voir  au  Muséum  d'Histoire  na- 
turelle et  dans  les  jardins  privés,  les  feuilles  des  Lilas  se  dessécher 
et  tomber  dans  le  courant  des  mois  de  -mai  et  juin,  par  suite  de 
l'apparition  d'un  insecte  microlépidoptère,  le  Gracillaria  syrin* 
gella,  qui  cause  une  grande  perturbation  i  cet  arbuste  au  moment 
'de  sa  végétation. 

Jusqu'en  4  860,  cette  maladie  ne  s'était  montrée  que  sur  un  cer- 
tain nombre  de  sujets  qui  en  avaient  peu  soqffert  ;  mais  cette  an- 
née, tous  les  Lilas  (Syringa  vulgaris),  quelques  Troènes  [Ligus- 
tmm  vulgare,  wcUifaliwn),  l'Arbre  de  Neîge(CAtofkmtAttf  virgimca)y 
tous  arbustes  appartenant  à  la  même  famille,  ont  été  attaqués  si* 
multanément,  au  point  que,  pendant  les  mois  de  juillet  et  août,  ils 
ont  été  presque  entièrement  dépourvus  de  leurs  jfeuilles ,  e{  qu'à 
la  fin  de  ce  dernier  mois,  il  s'est  produit,  à  la  seconde  sève,  de  nou- 
veaux bourgeons  accompagnés  de  quelques  jeunes  feuilles. 

Je  vais  donner  ici  les  renseignements  qui  m'ont,  été  communi- 
qués par  M.  Hipp.  Lucas,  aide-naturaliste  au  Muséum  d'Histoire 
naturelle,  sur  les  caractères  et  les  moyens  de  se  débarrasser  de  ce 
Microlépidoptère.  «  Si  l'on  se  transporte  au  Jardin  des  Plantes  et  que 
Ton  jette  un  coup  d'œil  sur  les  nombreux  Lilas  dont  il  est  parsemé, 
on  remarquera  que  tous  ces  arbrisseaux  sont  en  partie  dépourvus 
de  feuilles,  et  que  celles  qui  restent  encore  sont  roulées,  contour- 
nées à  leur  extrémité,  desséchées  et  comme  brûlées.  Dans  l'espoir 
de  rencontrer  la  chenille  ou  la  nymphe  du  Microlépidoptère  dé- 
vastateur, j'ai  examiné  et  déroulé  un  très-grand  nombre  de  feuilles; 
mais  il  est  probable  que,  lorsque  j'ai  commencé  ces  recherches,  il 
était  beaucoup  trop  tard,  car, à  l'extrémité  enroulée  de  ces  feuilles, 
je  n'ai  trouvé  que  des  excréments  en  grand  nombre,  parmi  lesquels 
je  n'ai  toujours  rencontré  que  l'enveloppe  de  la  chrysalide.  L'in- 
secte parfait  avait  déjà  pris  son  essor  et  il  est  présumable  que  les 
éclosions  de  ce  Microlépidoptère  doivent  avoir  lieu  à  la  fin  de  juin 
ou  dans  les  premiers  jours  de  juillet,  puisque  c'est  du  45  au  20  de 
ce  dernier  mois  que  j'ai  commencé  ces  recherches  et  que  je  n'ai 
trouvé.que  des  chrysalides  vides.  La  chenille  que  j'ai  observée  est 


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—  440  — 

d'un  vert  blanchâtre,  translucide,  avec  la  tète  brune;  elle  a  pour 
habitude  de  rouler  les  jeunes  feuilles  sur  leurs  bords,  pour  se  faire 
ensuite  un  abri.  Elle  se  tient  enfermée  dans  ce  léger  tissu,  et  ne  se 
nourrit  que  du  parenchyme  de  la  feuille  qui  lui  sert  d'habitation . 

»  En  effet,  c'est  à  l'extrémité  de  la  feuille  enroulée  que  cette 
espèce  subit  toutes  les  phases  de  sa  vie  évolutive.  Ce  Microlépidop- 
tère ayant  été,  cette  année,  un  véritable  fléau  pour  les  U  las,  je 
me  suis  demandé  si  l'on  ne  pourrait  pas  arrêter  les  dégâts  causés  à 
cet  arbuste  par  sa  chenille.  .    > 

»D'aborà,)'aicherchéàsavoir  si  la  femelle  ne  déposait  pasaesceufs 
soit  sur  les  branches,  soitsur  les  troncadeces  arbrisseaux  ^aais  j'avoue 
qu'après  un  cetfain  temps  employé  à  cesrecherctaes  me*  investiga- 
tions, quoique  minutieusement  faites»  ont  toujours  été  infructueu- 
ses pour  arrêter,  ou  au  moins  pour  atténper  ces  dégâts.  Je  crois  que, 
â  Ton  cueillait  les  feuilles  qui  commencent  à  s'enrouler  et  dont  le 
parenlhyme  a  déjà  dîBparu  par  places,  peut-être  pourrait-on  obte- 
nir quelques  résultats.  Puis  si,  dans  les  premiers  jours  de  juin,  on 
faisait  une  seconde  cueillette  qui  consisterait  à  enlever  toutes  les 
feuilles  enroulées  à  leur  extrémité,  peut-être  parviendrait-on,  je 
ne  dis  pas  i  détruire  cette  espèce»  mais  au  moins  i  en  arrêter  les 
dégâts.  En  effet,  ces  deux  cueillettes  faites  aux  époques  que  je  viens 
d'indiquer  auraient  pour  avantage  non-seulement  de  détruire  la 
chenille  à  l'état  jeune»  lorsqu'elle  commence  i  manger  le  paren- 
chyme des  feuilles,  mais  encore  de  détruire  ansâ  la  nymphe  de  ce 
Microlépidoptère,  véritable  fléau  pour  les  Lilasqui  font  l'ornement 
de  nos  jardins  publics  et  privés.  » 

Le  GraciUaria  tyrimgeUa  s'est  répandu  en  mftne  temps  daar  les 
jardins  situés  dans  un  rayon  de  plusieurs  kilomètres  aux  environs 
de  Paris,  sur  les  terrains  siliceux  et  calcaires,  moins  dans  les 
lieux  frais  et  humides.  Chose  remarquable  i  à  l'époque  de  son  ap- 
parition, le  temps  était  frais  et  il  pleuvait  presque  tous  les  jours; 
on  ne  pouvait  donc  attribuer  cette  maladie,  comme  cela  arrive 
assez  souvent,  i  des  coupsde  soleil  ni  à  des  coups  de  vent. 

M.  Montagne,  qui  a  observé  aussi  les  ravages  de  efet  insecte,  au 
printemps  dernier,  m'a  dit  avoir  vu  descendre  cette  chenille  à  terre, 
sans  doute  pour  y  déposer  ses  œuft,  au  moyen  d'un  fil  qui  était 
attaché  dans  le  haut  des  Lilas.  Il  a  remarqué  également  que  les 


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—  u\  — 

feuilles  des  Lilas  avaient  été  attaquées  en  très-peu  de  temps,  c'est- 
à-dire  en  24  ou  48  heures. 

Nous  essayerons  au  printemps  prochain  de  suivre  la  marche 
qu'indique  M.  Lucas,  et  je  ne  doute  pas  de  la  destruction  d'un 
grand  nombre  de  ces  Microlépidoptères,  avant  leur  éclosion. 

Je  crois  que,  lorsque  ces  insectes  sont  arrivés  i  l'état  de  larves, 
les  oiseaux  doivent  en  détruire  beaucoup,  en  raison  de  la  quantité 
que  j'en  ai  observée  sur  chaque  Lilas,  soit  isolé,  soit  en  massif. 

RAPPORTS. 


Rapport  ma  um  variété  m  Pomra  ctvotéb  par  M.  Lesèble, 
M.  JutBS  de  liïnorr  d'Airoles,   Rapporteur. 
Messieurs, 

Dans  la  séance  du 23  mai  4861,  vous  m'avez  confié  le  soin  de 
rechercher  le  vrai  nom  k  donner  k  la  Pomme  dont  notre  confrère 
M.  Lesëble,  vous  a  adressé  de  beaux  spécimens  dans  un  état 
parfait  de  conservation  ;  je  viens  vous  rendre  compte  du  résultat  de 
mes  investigations. 

J'ai  trouvé  dans  les  Annales  de  la  Commission  royale  de  porno-, 
logie  belge  (tome  Y,  p.  23)  la  Pomme  Ostrogate*  dite  aussi  Doux 
d'argent,  dont  la  ressemblance  avec  notre  belle  inconnue  est  grande: 
mais  après  avoir  lu  la  description  du  savant  professeur  Henneau,  de 
Liège,  il  n'est  plus  possible  de  se  méprendre,  et  une  fois  de  plus,  il 
faut  reconnaître  qu'il  peut  y  avoir  entre  des  fruits  des  points  de 
similitude,  sans  qu'on  puisse  cependant  en  arguer  péremptoirement 
qu'il  y  aidentité. 

La  qualité,  l'époque  de  la  maturité ,  la  longueur  de  la  conserva- 
tion à  l'état  de  maturité,  mais  bien  plus  encore,  le  port  de  L'ar- 
bre, la  force  de  sa  végétation,  la  couleur  de  son  écorce,  la  forme, 
la  nervation  et  le  coloris  dé  feuillage,  sont  autant  de  caractères 
qu'il  faut  étudier  avec  soin,  avant  de  tranctar  ^question  de  fat 
synonymie,  de  l'identité.  S'il  est  bien  reconnu  que,  malgré  la 
grande  et  presque  générale  variation  que  produisent  les  semis 
d'arbres  fruitiers,  depuis  si  longtemps  tourmentés  par  la  cul- 
ture, il  arrive  cependant  des  cas  de  reproduction  identique,  à 


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—  412  — 

plus  forte  raison,  peut-il  se  produire  des  analogies  très-grandes  qui 
pourtant  ne  constituent  pas  l'identité  parfaite,  dans  toutes  les  pha- 
ses des  phénomènes  de  la  végétation  et  de  la  production. 

Noire  Pomme,  Messieurs,  ne  nous  paraît  pas  être  YOstrogate,  qui 
mûrit  vers  le  mois  de  novembre,  suivant  la  description  du  profes- 
seur Henneau.  Nous  trouvons  dans  Y  Album  de  Pomologie  de 
M.  Alexandre  Bivort  (tome  4er,  p.  487,  année  4847)  la  description 
et*  ta  figure  coloriée  d'une  Pomme  qui  a  été  communiquée  à 
M .  Bivort  par  M.  Léon  Leclerc  (de  Laval),  un  des  hommes  distingués 
qui  ont  appliqué  leur  haute  intelligence  à  la  culture  des  fruits. 

C'est  en  4847  que  M.  Léon  Leclerc  envoyait  i  M.  A.  Bivort 
greffes  et  fruits  d'un  Pommier,  qu'il  disait  avoir  trouvé  aux  envi- 
rons d'Angers,  inconnu  et  innomé  ;  il  le  donnait  sous  le  nom  de 
Jieinette  tardive  nouvelle  (sans  autre  indication)  ;  malheureusement, 
H.  A.  Bivort  constate  la  maturité  de  ce  fruit  vers  avril,  et  sa  con- 
servation facile  jusqu'en  juin.  Notre  confrère  Belge,  il  faut  le  re- 
marquer, ne  connaissait  pas  l'arbre;  une  branche  et  quelques 
feuilles  seulement  lui  avaient  été  envoyées;  aussi  sa  description  est 
incomplète  à  cet  égard,  mais  très-satisfaisante  pour  le  fruit  et  elle 
semblerait  se  rapporter  beaucoup  à  celle  que  nous  pourrions  vous 
faire  de  la  Pomme  de  M.  Lesèble. 

-  Comment  la  Pomme  importée  d'Irlande,  en  4840,  à  Rochefuret, 
près  Tours,  par  te  général  Fowler,  et  appelée  la  Pomme  d'argent, 
se  trouverait-elle  la  même  que  celle  qui  a  été  trouvée  par  M.  Léon 
Leclerc,  en  4847,  dans  les  environs  d'Angers?  voilà  ce  qu'il  impor- 
tera de  savoir;  mais  il  nous  parait,  du  reste,  difficile  qu'un  fruit 
aussi  recommandable  que  celui  dont  il  est  question,  n'ait  pas  été 
recherché  bien  vite  par  les  pépiniéristes  de  Tours,  et  par  suite  en- 
voyé en  sujets  dans  le  Maine-et-Loire,  sans  indication  précise. 

Je  ferai  tous  mes  efforts,  dès  la  saison  prochaine  des  fruits,  pour 
compléter  l'étude  sérieuse  des  arbres  et  des  fruits,  dans  l'espérance 
de  vous  éclairer  à  ce  sujet. 

Rapport  sua  l'amoboir  a  l'eau  pulvérisée  jk  M.  8ales-Giro5s. 
Il*  Guyot  (Julet),  Rapporteur. 
Messieurs, 
Dans  sa  séance  du  44  avril  4861,  votre  Comité  désigna  une 
Commission  chargée  d'étudier  l'arrosoir  à  l'eau  pulvérisée,  ainsi 


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qu'un  Mémoire,  présentés  par  M.  le  docteur  Sales-Girons.  Cette 
Commission  était  composée  de  MM.  Arnheiter,  Noirot  et  Guyot; 
elle  Tient  aujourd'hui  soumettre  son  avis  i  votre  approbation* 

Jusqu'en  ces  derniers  temps»  tous  saver.  tous,  Messieurs,  que 
l'eau  n'était  généralement  employée  que  sous  deux  formes  :  l'état 
liquide  et  l'état  de  Tapeur.  On  connaissait  un  troisième  état  de 
l'eau  sous  forme  vésiculaire,  formant  les  bruines  ou  les  brouillards 
mélangés  i  l'air,  ou  les  nuages  suspendus  dans  l'atmosphère; 
on  connaissait  également  cet  état  observé  souvent  au  pied  des  cas- 
cades, le  long  des  torrents,  aux  bords  rocailleux  desquels  l'eau 
Tient  se  briser  avec  fracas.  Mais  jusqu'ici  l'industrie  humaine 
n'avait  point  cherché  à  imiter  ces  grands  effets  naturels,  proba- 
blement [parce  qu'elle  n'en  avait  pas  encore  reconnu  l'utilité,  ou 
qu'elle  ne  prévoyait  pas  le  parti  qu'on  pourrait  en  tirer. 

Il  appartenait  i  M.  le  docteur  Sales-Girons  de  bien  comprendre 
la  forme  vésiculaire  et  fragmentée  de  l'eau,  de  la  désigner  sous  le 
nom  pittoresque  et  vrai  d'eau  pulvérisée,  de  prévoir  l'immense 
parti  qu'on  pourrait  tirer  de  l'emploi  de  l'eau  sous  cette  forme,  et 
enfin  de  déterminer  les  principales  conditions  de  la  production 
industrielle,  si  je  puis  le  dire,  de  cette  troisième  forme  de  l'eau 
intermédiaire  ente  l'état  liquide  et  l'état  gazeux. 

L'eau  pulvérisée  ne  ressemble  en  rien  aux  vapeurs;  elle  n'a  ni 
la  faculté  de  couler,  comme  les  unes,  ni  la  force  d'expansibilité 
élastique  des  autres.  Chacune  des  gouttes  infiniment  petites  qui  la 
composent  est  bien  réellement  une  petite  goutte  d'eau,  qui  reste 
goutte  par  l'attraction  capillaire  et  qui  adhère  par  la  même  force 
aux  corps  qu'elle  touche.  Sans  doute  l'eau  pulvérisée  projetée  en 
quantité  suffisante  sur  un  même  corps  se  formera  en  plus  grosses 
gouttes,  puis  en  corps  liquide,  c'est-à-dire  en  corps  mouillant  tt 
coulant;  sans  doute  la  vapeur  projetée  sur  un  corps  froid  se  con- 
densera d'abord  en  globules  semblables  à  l'eau  pulvérisée,  formant 
l>rumef-  si  c'est  dans  l'atmosphère,  et  formant  rosée,  si  c'est  sur  des 
plantes;  mais  l'eau  créée  par  la  projection  mécanique  du  liquide 
lui-même  met  dans  la  main  de  l'homme  un  puissant  moyen  d'imi- 
ter la  nature  dans  des  procédés  généraux  dont,  jusqu'à  présent, 
nous  pouvions  apprécier  l'importance,  mais  que  nous  ne  pouvions 
créer  nous-mêmes  et  i  notre  volonté. 

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—  414  — 

Vous  dire  que  M.  Sales-Girons  offre  à  l'horticulture  les  moyens 
simples  et  pratiques  (de  ùire  les  brumes  autour  des  plantes  et 
dedéposer  6ur  elles  la  rosée,  c'est  révéler  en  doux  mots  à  volm 
intelligente  activité,  à  vota»  esprit  ingénieux  mille  tessonrees  nou- 
velles pour  venir  en  aide  i  la  végétation  des  plantai  utiles  et 
agréables,  au  développement,  à  l'éclat  et  k  la  fraîcheur  de  leurs 
feuilles,  de  leurs  fleurs  et  de  leurs  fruits. 

Ce  premier  service  rendu  aux  cultures  précieuses  sera  grand 
sans  doute  ;  mais  là  ne  s'arrête  pas  le  bon  vouloir  de  M.  Sales- 
Girons;  il  désire,  il  veut  que  l'eau  pulvérisée,  projetée  autour  des 
plantes  ou  sur  elles,  soit  le  véhicule  des  remèdes  à  leurs  différentes 
maladies  et  le  véhicule  des  spécifiques  contre  les  parasites  végé- 
taux ou  animaux  qui  les^dévorent.  Ses  prévisions,  nous  en  avons 
le  ferme  espoir,  ne  seront  pas  déçues* 

En  effet,  Messieurs,  il  est  démontré,  en  thérapeutique  animale, 
que  les  médicaments,  les  spécifiques  ou  les  poisons,  dissous  dans 
les  liquides,  ont  une  efficacité  beaucoup  plus  grande  que  lorsqu'ils 
sont  employés  à  l'état  sec,  ou  en  poudre;  il  est  également  établi, 
en  industrie,  que  les  corps  en  poudre  fine,  impalpable,  se  distri- 
buent avec  plus  de  régularité,  se  mettent  en  nappes  plus  régulières 
et  adhèrent  avec  plus  de  force  sur  les  corps  auxquels  on  veut  les 
appliquer,  lorsqu'ils  sont,  associés  à  des  liquides,  que  lorsqu'ils 
sont  employés  seujs.  C'est  ainsi  que  l'amidon,  la  fleur  de  soufre, 
les  poudres  insecticides  insolubles  dans  l'eau,  lorsqu'ils  y  sont 
mêlés  et  tenus  en  suspension,  sont  projetés  sur  les  planies*en  cou- 
ches minces,  régulières  et  adhérentes,  au  moyen  de  l'arrosoir  à 
l'eau  pulvérisée. 

Ce(  arrosoir  a  été  mis  sous  vos  yeux  par  le  docteur  Sales-Girons, 
dans  sa  formft  la  plus  simple,  je  pourrais  dire  la  plus  brute,  et 
pourtantle  fonctionnement  en  était  parfait.  N'est-ce  pas  la  garantie 
la  plus  certaine  que  la  pratique  en  sera  facile,  que  sa  construction 
se  prêtera  à  toutes  les  exigences,  et  que  le  prix  pourra  en  être  très- 
modique? 

Une  brosse  circulaire  placée  verticalement  dans  une  petite  caisse 
jouant  par  rapport  à  la  brosse  le  même  rôle  que  la  caisse  du  ré- 
mouleur relativement  à  sa  meule;  à  la  partie  supérieure,  une 
petite  traverse  fixée  à  la  caisse  contre  les  crins  de  la  brosse,  et  for- 


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.çant  ceux-ci  À  projeter,  soit  par  une  imprégnation  intermittente, 
soit  par  le  jet  continu  d'un  vase  placé  au-dessus,  fournissant  sans 
cesse  ce  liquide  aux  crins  de  la  brosse,  avant  que  ceux-ci  s'enga- 
gent sons  la.  barre  de  projection;  usa  poignée  placée  à  l'arrière  de 
la  caisse,  une  buse  de  direction  à  l'ayant,  une  manivelle  à  droite 
but  le  côté  faisant  tourner  la  brosse:  tels  sont  les  principaux  or- 
ganes de  l'arrosoir  4  pulvériser  l'eau.  On  concevra  facilement 
qu'en  tenant  l'appareil  de  la  m?in  gauche  et  en  tournant  la  mani- 
vellede  la  main  droite,  les  crins  mouillés  du  liquide  à  projeter  étant 
courbés  en  passant  sous  la  barre,  puis  se  redressant  tout  à  coup, 
le  liquide  sera  laacé  en  un  jet  pulvérulent  ;  on  concevra  que  chaque 
gouttelette  contiendra  soit  une  parcelle  du  spécifique  en  dissolu* 
tien,  soit  une  parcelle  du  corps  suspendu  en  poudre  et  que  le  jet 
de  ces  gouttelettes  sera  dirigé  par  la  buse  là  où  l'on  voudra  qu'elles 
s'appliquent  et  qu'elles  adhèrent/ 

En  songeant  à  appliquer  aux  besoins  de  l'horticulture  son  in- 
vention delà  pulvérisation  de  l'eau,  M.  Sales-Girons  a  donc  eu  une 
heureuse  idée  :  en  fournissant  les  moyens-simples  et  pratiques  de 
cette  application,  il  a  offert  aux  horticulteurs  un  élément  nouveau, 
une  nouvelle  occasion  d'appliquer  leur  intelligence  et  leur  imagi- 
nation an  progrès  de  leur  art,  tant  sttuf  le  -rapport  de  la  production 
facile  et  renouvelable  à  volonté  des  vapeurs  bienfaisantes  imitant 
les  brumes  et  rosées  naturelles,  que  sous  le  rapport  de  la  destruc- 
tion des  parasites  de3  plantes. 

A.  ce  double  titre,  l'invention  de  M.  le  doctetir  Sales-Girons  nous 
a  paru  mériter  au  plus  au  degré  l'intérêt  de  la  Société  impériale 
et  centrale  d'Horticulture. 

En  conséquence,  le  Comité  des  arts  et  industries  horticoles  a 
l'honneur  de  vous  proposer  de  voter  des  félicitations*  et  des  remer- 
ciments-àM.  le  docteur  Sales-Girons,  et  de  renvoyer  l'instru- 
ment, le  procédé  avec  le  mémoire  à  l'appui  à  votre  Commission 
des  récompenses.        

COMPTES  RENDUS  D'EXPOSITIONS. 


Compte  hendu  de  l'Exposition  de  Lyon; 

Par  M.  A,  Dufoy. 

Messieurs  , 

Délégué  par  M.  le  Président,  daift  la  séance  du  \t  avril!  86  !9 


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—  446  — 

pour  représenter  la  Société  à  l'Exposition  d'horticulture  du  Rhône, 
qui  s  été  tenue  à  Lyon,  le  S  mai  dernier,  je  tiens  tous  rendre 
compte  de  cette  mission. 

L'Exposition  a  eu  lieu,  comme  les  années  précédentes,  au  Palais 
des  Arts.  Les  galeries  du  palais  étaient  occupées  par  les  lots  de 
plantes  de  serre  chaude  et  tempérée  de  divers  genres,  qui  avaient 
été  rangés  sur  des  tables  et  gradins  disposés  pour  les  recevoir.     • 

La  cour  centrale  était  dessinée  en  jardin  anglais  etortoée  de 
massifs  de  diverses  grandeurs. 

Les  lots  de  Rhododendron,  d'Azalées,  de  Rosiers,  se  faisaient  re- 
marquer par  leur  brillante  floraison.  Les  Conifères  et  arbustes  à 
feuilles  caduques  et  persistantes  brillaient  aussi  par  leur  élégant 
feuillage  ;  les  Pelargonium  tonale  et  autres,  les  Cinéraires,  les 
Verveines,  étaient  également  bien  représentés;  seulement  la  florai- 
son de  quelques-uns  de  ces  genres  n'était  pas  assez  avancée. 
Le  Jury,  présidé  par  M.  le  marquis  de  Saint-Innocent,  est  entré 
,  en  fonction  i  deux  heures. 

Il  a  procédé  à  l'examen  attentif  des  lots  et  collections  exposés, 
et  a  déterminé  les  récompenses  dans  les  conditions  fixées  par  le 
programme. 

Je  me  bornerai  à  indiquer  les  principaux  résultats  de  ses  délibé- 
rations. 

MM.  Avoux  et  Crozy  ont  reçu  une  médaille  d'argent  de  4M  classe 
pour  leurs  Canna  de  semis. 

M.  Liabaud  a  eu  une  médaille  de  vermeil  pour  ses  plantes  nou- 
velles, ses  collections  de  Bégonia,  etc.  Parmi  ces  derniers  on  a  re- 
marqué le  Bégonia  ricinifolia  mandata,  le  B.  Guntzberger,  et, 
parmi  les  variétés  nouvelles,  le  Rex  Fernandus,  Loao  da  Silva, 
Bijou  de  Gand,  etc. 

MM.  Avoux  et  Crozy  ont  obtenu  une  médaille  d'argent  de 
1"  classe  pour  un  lot  bien  choisi  de  belles  plantes,  parmi  lesquelles 
on  admirait  un  Calamus  ciliarit,  un  remarquable  pied  de  Grt- 
villea  longifolia  couvert  de  fleurs,  les  Rhopala  Younghii  et  Por* 
teana,  etc. 

Le  Jury  a  regretté  que  M.  Réveil,  Président  de  la  Société,  se  fût 

mis  hors  de  concours.  Le  lot  de  cet  amateur  distingué  a  été  fort 

admiré,  surtout  son  Dracœna  cqnariensis,  plante  très-belle  et  rare. 

11  a  été  accordé  une  médaille  de  vermeil  à  M.  Liabaud  pour  son 


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—  447  — 

lot  de  plantes  de  serre  chaude,  au  nombre  desquelles  se  trouvait  un 
Latania  Vertchaffelti,  un  Dracœna  arborescent  nouveau,  etc. 

M.  Biferi  a  reçu  une  médaille  d'argent  de  4"  classe  pour  ses 
Gactées,  dont  les  plus  remarquables  étaient  un  Pilocereus  senilis 
et  un  Echinocactus  myriottigma. 

.11.  Liabaud  a  eu  une  médaille  d'argent  de  4"  classe  pour  son  lot 
d'Orchidées,  où  se  trouvaient  le  Phalœnopsis  grandiflora,  l'Epi* 
dendrum  Hanburii,  etc. 

SI*  Bergeron  a  obtenu  une  médaille  de  vermeil  pour  son  beau 
lot  de  Conifères* 

A  M.  Schmitt  a  été  décernée  une  médaille  d'or  de  S.  Exe.  le 
ministre»  pour  une  riche  collection  de  Rhododendron,  parmi  les- 
quels je  citerai  Elfride,  Captivation,  Duchesse  d'Orléans,  etc.  Cet 
exposant  a  eu  déplus  l'honneur  d'un  rappel  de  la  médaille  d'or  de 
S.  Exe.  le  ministre,  pour  sa  riche  collection  d'Azalées. 

M.  Boucharlat,  aîné,  a  reçu  2  médailles  d'argent  de  S9  classe 
pour  deux  collections,  l'une  de  Cinéraires,  l'autre  de  Verveines,  et 
deux  médailles  d'argent  de  I"  classe,  l'une  pour  une  collection  de 
Pelargonîum  zonale,  l'autre  pour  un  beau  lot  de  Pelargonium, 
parmi  lesquels  on  remarquait  atropurpurtum,  Lady  Turner,  Lion 
des  combats,  etc. 

M.  Morel  a  obtenu  une  médaille  d'argent  de  4M  classe  pour  son 
lot  d'arbustes  d'ornement,  dans  lequel  se  faisaient  distinguer  surtout 
un  Aune  nouvellement  introduit,  YEurybia  ilicifolia,  etc.    • 

Enfin,  je  citerai  encore  M.  Damaizin,  à  qui  a  été  décernée  une 
médaille  d'or  de  la  ville  de  Lyon  pour  un  magnifique  lot  de  Rosiers 
d'une  culture  et  d'une  floraison  admirables,  et  qui  comprenait  en* 
tre  autres  variétés  les  suivantes  :  Vainqueur  de  Solferino,  Coquette 
de  Lyon,  hybride  Anna  de  Diesbach,  Altesse  Impériale,  Louise  de 
Savoie,  etc. 

Plusieurs  lots  de  légumes  n'ont  pu  (tre  appréciés  par  le  Jury, 
parce  qu'ils  ont  été  apportés  après  qu'il  avait  terminé  sa  visite  de 
l'Exposition. 

Parmi  les  objets  d'art  et  les  instruments  d'horticulture  les  plus 
remarquables  ont  été  les  suivants  :  des  bouquets  et  corbeilles  qui 
ont  valu  à  M0"  de  Belfort  une  médaille  d'argent  de  V  classe  ; 
une  serre  en  fer  i  multiplication  très-remarquable  par  le  mode 


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d'assemblage  très-simple  et  la  modicité  du  prix,  pour  laquelle 
M.  kamhert  a  reçu  une  médaille  d'argent  de  4*  classe. 

Enfin,  des  jardinières,  etc.,  ont  fait  décerner  à  M**  v#  Buisson 
une  médaille  d'argent  de  f M  classe. 

Au  total,  l'Exposition  lyonnaise  était  remarquable  quant  aux 
plantes  cPagrémtm;  mais  les  primeurs  et  les  légumes  y  faisaient 
complètement  défaut.  Le  Jury  a  regretté  vivement  cette  lacune, 
qu'il  n'est  guère  possible  de  s'expliquer  dans  une  ville  aussi  im. 
portante  que  l'est  Lyon. 

Les  récompenses  ont  été  distribuées  le  4  mai,  dans  la  salle  du 
Cercle  musical.  A  la  suite  de  cette  solennité  a  eulieu  un  banquet, 
auquel  ont  assisté  les  autorités  locales,  et  ainsi  s'est  terminée  cette 
fête,  par  laquelle  la  Société  Lyonnaise  s'est  acquis  de  nouveaux 
droit?  à  la  gratitude  des  amis  de  l'Horticulture. 

REYUE  BDMJOGRAPHIQUE  ÉTRANGÈRE. 

PUNTES  NOUVELLES  OU  RARES  DÉCRITES  JOINS  LES 
PUBLICATIONS  ÉTRANGÈRES, 

WOCHBNSCHRIPT  FUER  GàERTNEREI  UND  PfLANHHKDWM* 

rtronaeava.  roi«o-œr«l*&  G.  Koch,  Wocker&chrift,  solide  4 861 , 
p.  4  S».  — •  Pironaéâvd  bleu  et  rose.  —  VéaétuaU.  —  (Broméliacées). 

Cette  Broméliacée  a  été  trouvée  «à  Gallipoa  dans  le  Venezuela  par 
le  voyageur-botaniste  Morite,  qui  l'a  envoyée  au  jardin  des  Plantes 
de  Berlin,  il  y  a  déjà  plusieurs  années.  M.  Ch.  Koch  la  décrit  d'a- 
près deux  beaux  pieds  qui  sont  en  ce  moment  et  depuis  déjà  long- 
temps en  pleine  floraison  dans  ce  grand  établissement.  Ce  savant 
botaniste  dit  que  la  beauté  de  cette  espèce  la  recommande  à  tous 
les  possesseurs  de  serres  chaudes  ;  en  effet,  elle  y  brille  entre  toutes 
par  la  coloration  eu  rose-  rouge  de  ses  bractées  et  de  ses  calices, 
avec  laquelle  contraste  la  teinte  bleue  qui  distingue  le  limbe  des 
pétales  de  ses  fleurs.  Les  feuilles  de  cette  plante  sont  d'un  vert  gai 
et  lustré,  longues  de  0»  65  à  4  mètre,  larges  uniformément,  jusque 
près  du  sommet,  de  0*  07  à  0  *  08,  bordées  de  petites  dents  espa- 
cées, droites  et  brunâtres;  par  leur  réunion,  elles  forment  un  go- 
det central  assez  resserré.  La  hampe  marquée  de  points  floconneux 


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—  119  — 

s'élève  à  On  60  ou  davantage;  elle  est  couverte  de  feuiUes-hrac- 
tées  lancéolées*  jaunâtre»,  appliquées  ;  elle  porte  une  inflorescence 
en  panicule  ramassée,  entremêlée  dé  bractées  rouge  clair,  ovales* 
lancéolée*,  acominées.  Les  fleura  réunies  par  glomérulee  arrondis 
sent  longue»  d'environ  0*  03  et  présentent  des  sépales  ronge-rose, 
terminés  en  pointe  bleue,  et  des  pétales  longuement  stipités,  à 
limbe  court  et  bleu,  muni* de  deux  écaillée  à  leur  base;  l'ovaire 
est  blanc  et  le  stigmate  bleu* 

Aa*Mto»i«  •klMtwl  Beohgw.  —  Wodtermchr.,  1.  c,  p.  490.  — 
Audrol^ide  4e  Skiooer.  —  Amérique  centrale.  —  (Broméliacées.) 

La  plante  dont  il  s'agit  ici  est  décrite  par  M.  Ch.  Koch  sons  le  nom 
de  Potuava  Skinneri  Ch.  Kom,  le  savant  Berlinois  la  rangeant 
dans  un  génie  que  Gaudichaud  avait  proposé  sans  le  décrue  dans 
r Allas  du  voyage  de  la  Bonite,  EU»  e*i*e  en  Belgique  et  ailleurs 
sous  le  nom  de  Billbergia  Skinneri.  Elle  a  été  envoyée  sons  le  nom 
que  nous  adoptons  ici  du  jardin  des  plantes  de  Paris  à  celui  de 
Berlin  où  elle  a  fleuri.  Quoique  belle,  elle  est 'moins  brillante  que 
l'espèce  précédente,  son  inflorescence  étant  simplement  formée  de 
fleurs  jaunes  qu'accompagnent  clés  bractées  jaunâtres.  Ses  feuilles 
sont  nombreuses,  non  rapprochées  en  godet  à  leur  base,  longues 
d'un  mètre,  lancéolées»  brunâtres  sur  le  bord,  qui  est  denté  en 
scie  ;  sa  hampe  ne  s'élève  qufede  Ûm50à0»toetse$42à46  cçnt. 
supérieurs  portent  un  épi  interrompu  de  fleurs  placées  générale- 
ment deux  par  deux,  dans  lesquelles  les  sépales  sont  courts,  api- 
•culés,  pourvus  d'un  grand  appendice  latéral,  et  les  pétales  sont 
dressés,  nus  à  leur  base,  de  moitié  plus  longs  que  les  premiers. 

Ces  deux  Broméliacées  nouvelles  exigent  la  serre  chaude  et 
le  même  mode  de  culture  que  la  généralité  des  plantes  de  cette 
famille. 

Dracaena  Knerkiana  C  Koch,  Wochenschr.,  n°  50  de  4861,  p.  394. 
—  Dragonnier  de  Kncrk.  —  Patrie?  —  (Liliacées-Àsparagées.) 

Fort  belle  espèce  qui  est  cultivée  depuis  plusieurs  années  dans 
le  jardin  botanique  de  Berlin,  sous  le  nom  de  Dracœna  arborea, 
mais  dont  malheureusement  on  ne  connaît  pas  la  patrie.  Sa  tige 
est  de  hauteur  médiocre.  Ses  feuilles,  nombreuses  et  serrées,  co- 
riaces, longues  d'un  mètre,  larges  dans  leur  milieu  d'environ  0m,08, 
elliptiques  allongées,  lui  donnent  de  là  ressemblance,  pour  l'aspect 


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—  480  — 
général,  avec  la  forme  à  feuilles  larges  du  Cordyline  australis  Endl.  ; 
les  inférieures  sont  recourbées  vers  le  bas;  toutes  sont  parcourues 
dans  leur  longueurpar  des  canalicules  superficiels;  leur  base  s'élargit 
beaucoup  et  brusquement  jour  embrasser  la  tige  ;  elles  sont  d'tm 
vert  intense  en  dessus,  d'un  vert  blanchâtre  en  dessous  ;  la  côte 
médiane  est  très-prononcée  vers  leur  base. 

11  n'est  peut-être  pas  inutile  d'annoncer  que  ce  nouveau  Draccma 
est  déjà  mis  en  vente  chez  H.  Wilh.  Lauohe,  à  Wildparkfitation,  près 
Potsdam  (Prusse),  au  prix  dé  4  thalers  (45  fr.)  le  pied  ;  seulement 
cet  horticulteur  avertit  qu'il  n'en  possède  qu'un  petit  iîombre 
d'individus. 

GABTETfPLOEA. 

Hen4*ofciai»  prltMliMat  Lihdl.  —  Gartenf*,  n°de  mai  4861, 
p.  458,  pi.  326.  —  De&drobe  à  odeur  de  Primevère.  —  Indes  orientales 

—  (Orchidées.) 

Charmante  espèce  qui,  en  4858,  a  été  déclarée  la  plus  belle  des 
Orchidées  nouvelles  exposées  à  Regent's-Park,  et  qui  joint  à  sa 
beauté  le  mérite  d'une  odeur  très-agréable.  Elle  a  été  récemment 
introduite  en  grande  quantité  par  la  maison  Gantor  et  C°,  de  Cal- 
cutta, qui  fait  récolter  par  des  Indiens  les  Orchidées  du  pays  et  qui 
les  expédie  ensuite  eu  Europe.  Elle  est  intermédiaire  entre  les  Dm- 
drobium  cùcullatum  et  nobile,  et  M.  Hôoker  n'en  fait  qu'une  va- 
riété de  ce  dernier  (D.  nobile  yvc.pallidiflorum  Hoox.,  Bot.  Mag.f 
pi.  5003).  dont  elle  a  1*  tige  dressée  ;  mais,  d'un  autre  côté,  elle 
ressemble  davantage  pour  les  fleurs  au  D.  cùcullatum,  qui  toutefois 
a  la  tige  pendante.  Ses  fleurs  ont  les  sépales  et  pétales  ovales, 
égaux  entre  eux,  moitié  blancs,  moitié  roses  et  le  labelle  jaune. 

Statiee  denndata  Rgl.  et  Krnke.,  Gartenf.,  1.  c.v  p.  459,  pL  3X7. 

—  Statice  dénudé.  —  Patrie?  —  (Plnmbaginées). 

Petit  sous-arbrisseau  de  0m  65  de  hauteur,  qui  fleurit  d'août  à 
octobre,  dans  une  serre  froide  basse.  Elle  a  des  feuilles  spatulées, 
obtuses  au  sommet,  rétrécies  vers  le  bas,  un  peu  charnues,  d'un 
vert  bleuâtre  et  blanchâtre,  et  ses  grandes  fleurs  roses,  monopé- 
tales, forment  une  panicule  rameuse  par  bifurcation  ;  chacune 
d'elles  sort  de  l'aisselle  d'une  bractée  oblongue,  et  elle  offre  un  ca- 
lice tubuleux  un  peu  en  entonnoir,  et  une  corolle  en  entonnoir, 


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—  491  — 

dont  le  tube  dépasse  le  calice.  Ce  Statice  89  multiplie  principale- 
ment au  moyen  de  ses  graines,  car  les  boutures  qu'on  en  fait  re- 
prennent difficilement.  A.  en  juger  par  la  figure  qui  le  représente, 
nous  avons  peine  à  penser  qu'il  ait  jamais  un  grand  intérêt 
horticole. 

Botàhigal  Magazine. 

Araefcia  Crlfflthli  Boiss.  —  Bot.  Mag.t  sept.  4864,  pi.  5266.  —  Ar- 
nébie  de  Griffith.  —  Inde  nord-ouest.  —  (Bornginées.) 

Plante  annuelle,  digne  d'être  cultivée  a  titre  d'espèce  ornemen- 
tale, à  cause  de  ses  nombreuses  fleurs  en  cyme  terminale,  larges 
de  2  centim.,  colorées  en  jaune  vif  et  marquées,  au  fond  des  sinus* 
de  5  grosses  taches  pourpre  noir  et  réniformes,  dans  lesquelles  une 
légende  orientale  voit  l'impression  des  5  doigts  de  Mahomet. 

Alterna  pneeox  De  Yribse.  —  Bot  Mag.,  1.  c,  pi.  M67.  —  Ari- 
aème  précoce.  —  Japon.  —  (Aroïdéea.) 

Aroïdée  curieuse  par  sa  spathe  tubuleuse,  marquée  dans  sa  lon- 
gueur de  lignes  parallèles  alternativement  vertes  et  violettes,  re- 
courbée en  casque  dans  le  haut,  et  dont  le  limbe  réfléchi  est  coloré 
en  violet  sombre.  Elle  a  2  feuilles  formées  chacune  de  3  folioles 
ovales-lancéolées,  très-longuement  acuminées.  M.  Hooker  pense 
qu'elle  pourrait  n'être  qu'une  variété  de-  YArùœma  ringens  Schott. 
La  culture  en  est  facile;  elle  n'exige  qu'un  coffre  froid.  On  peut  la 
faire  fleurir  de  bonne  heure  au  printemps,  en  la  mettant  alors  en 
serre  chaude.  Sa  racine  est  un  peu  tubéreuse,  à  fibres  épaisses  et 
charnues. 

ftpigelia  spleMdens  Hobt.  Wehdl.  —  Bot.  Mag.,  1.  c.v  pi.  5S6S. 
—  Spigélie  brillante.  —  Patrie  T  —  (Lôganiacées.) 

Magnifique  plante  herbacée-vivace,  dont  la  tige  devient  ligneuse 
à  sa  partie  inférieure,  et  porte  sur  toute  sa  surface  des  poils  étalés. 
Ses  feuilles,  longues  de  10  i  44  centimètres,  sont  obovales-oblon- 
gues,  acuminées,  peu  velues.  Ses  fleurs,  colorées  en  très-beau 
rouge-pourpre  avec  le  sommet  des  lobes  blanc,  forment  de  ma- 
gnifiques épis  unilatéraux  (cymes  scorpioïdes);  chacune  d'elles  a  la 
corolle  longue  d'environ  3  centim.,  en  tube  renflé  dans  son  tiers 
supérieur,  divisé  en  cinq  lobes  lancéolés,  qui  s'étalent  horizonta- 
lement. C'est  une  espèce  de  serre  chaude. 


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—  m  — 

Baya  Sa?aa«r*i  Hook.,   Bot.  Mag.,  1.  e.,  pL  ttt69.  —  Hoya  de 

Shepberd.  —  Nord  de  l'Inde»  —  (Asclépiadéea.) 

Cette  espèce,  dont  les  fleurs  sont  assez  petites,  blanches  avec  les 
lobes  de  la  corolle  rosés,  se  distingue  particulièrement  par  ses 
feuilles  linéaires,  ou  linéaires-lancéolées,  longues  de  0m,46,épaiflBes 
et  charnues,  ployées  en  gouttière,  rabattues  dès  leur  base  et  dès 
lors  pendantes. 

Billbergfta  felvittata  Hooa.,  Bot. Mag.*  1.  c.,  pi.  5270.— BUlbergie 
à  t  bandes.  —  Amérique  méridionale.  —  (Broméliacées.) 

Cette  plante  a  été  mise  dans  le  commerce  par  M.  Iinden  sous  le 
nom  de  Billbergia  vittaia,  qui  a  dû  être  modifié  comme  ayant  été 
donné  antérieurement  à  une  autre  espèce.  Elle  est  à  peu  près 
acaule.  Ses  feuilles  coriaces,  nombreuses,  étalées  et  recourbées  en 
dessous,  lancéolées,  très-pointues,  dentées  en  scie  et  largement 
ondulées,  sont  remarquables  surtout  par  les  deux  larges  bandes 
blanches  dont  elles  sont  marquées  sur  leur  fond  vert  foncé.  Au  cen- 
tre de  leur  touffe  se  montrent  des  fleurs  blanches  assez  nombreuses, 
et  formant  un  petit  groupe  serré. 

Craspedla  Rtchea  Gass.  —  Bot .  Mag.,  1.  c,  pi.  6274.  —  Craspédie 
à  fouilles  glauques.  —  Australie.  —  (Composées.) 

Plante  herbacée  rustique,  assez  recommandable  en  raison  de  ses 
gros  capitules  globuleux,  terminaux  et  solitaires,  colorés  en  beau 
jaune  d'or. 

Hoya  lacuaoaa  Blume,  var.  palllalllora  Hook.,  Bot.  Mag.,  oc- 
tobre 4361,  pi.  5*7*.  —  Hoya  lacunenx  a  fleurs  pâles.— Java.  — (Asclé- 
piadées.) 

Variété  fort  peu  ornementale  d'une  espèce  connue. 

Hntislm  decurrea*  ClV.  —  Bot-  Mog.,  U  c.f  pi.  5173.  —  Mutiiie 
décurrente.  —Cordillères.  —  (Composées.) 

Plante  vraiment  belle  par  ses  capitules  larges  de  0»,4  0  et  colorés 
en  très-bel  orangé.  Elle  a  fleuri  au  mots  de  juillet  4861,  chez 
MM.  Veitch,  en  pleine  terre,  où  elle  avait  supporté  sans  abri  les 
gelées  rigoureuses  de  l'hiver  de  4860-4864. 

Salvia  cacallefallaBENTH.—  Bot.  Mag.,  1.  c,  pi.  5580.  —  Sauge 
à  feuilles  de  Cacalia.  —  Mexique.  —  (Labiées.) 

Cette  espèce  est  voisine  du  Salvia  patent,  mais  moins  belle,  ses 
fleurs  bleues  étant  notablement  plus  petites.  Elle  croit  naturelle- 
ment à  Chiapas,  dans  le  Mexique,  dans  les  forêts  de' Pins,  d'où  il 


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—  123  — 

est  probable  qu'elle  supportera  le  plein  air  dans  l'Europe  moyenne. 
L'introduction  en  est  due  à  M.  Linden. 

fiwwOMrthM  MfniitNM  Lira,  Kl.  et  Otto.  — -  Bat.  Mag., 

1.  c,  pi.  5*76.  —  Gonathaathe  «annfflrteax,  ~  Himalaya.  — .  (Aroî- 
dées.) 

Plante  acaule,  à  rhizome  tubéreux,  que  "M-  Klotzsch  a  séparée 
des  Caladium  pour  en  faire  un  genre  particulier  basé  sur  la  forma 
de  sa  spathe  qui  constitue  un  long  tube  coudé  au-dessus  de  deu* 
renflements  basiiaires,  dans  lesquels  est  renfermé  le  apadice.  C'est 
une  espèce  plus  curieuse  qu'ornementale. 

Impatient  fieeMa  AN*.—  Bot.  Mag.,  1..  c.,pl.  M76.  —  Impatiente 
flasque.  ~  Indes  orientales.  -r^Balsaminées.) 

Charmante  plante  spontanée  dans  File  de  Ceylan,  à  une  altitude 
de  1,260  i  1,900  mètres.  Elle  produit  en  abondance  de  jolies  fleure 
planes*  larges  d'environ  S  centim.,  «purpurines  avec  un  œil  pour- 
pie  foncé. 

«plrfenthes  eentva  Rtcft—*  Bol.  Mag.,  1.  c,  pi.  MT7.— Spiranthe 
penché.  — Friande  et  Amérique  septentrionale.  —  (Orcfeidées.) 

Orchidée  fort  intéressante  au  point  de  vue  botanique,  mais  dont 
l'intérêt  est  faible  sous  le  rapport  du  parti  que  peut  en  tirer  l'hor- 
ticulture d'agrément  

Epoque     convenable   pour  la   taille   des   arbres    fruitiers 

(Gardener's  weekly  Magazine,  4864,  p.  78  J 

Dans  ces  derniers  temps,  on  a  cherché  à  déterminer  l'époque  la 
plus  convenable  pour  la  taille  des  arbres  fruitiers;  renonçant  à  la 
tradition  horticole  selon  laquelle  on  ne  pratique  cette  opération 
qu'en  hiver  et  surtout  lorsque  des  froids  très-rigoureux  ne  sont 
plus  i  redouter,  quelques  arboriculteurs  ont  proposé  de  devancer 
les  froids  on  même  de  commencer  à  tailler  avant  la  chute  des 
feuilles.  Le  Journal  de  la  Société  renferme  à  ce  sujet  des  notes 
dont  ses  lecteurs  ont  pu  apprécier  l'intérêt.  Quoique  soutenue  par 
des  hommes  de  talent,  l'idée  de  Ta  taille  hâtive  n'a  pourtant  pas 
encore  été  admise  par  tout  le  monde;  elle  soulève  même  des  objec- 
tions dont  certaines  ne  manquent  pas  de  valeur.  Daûs  cet  état  des 
choses,  il  peut  n'être  pas  inutile  de  réunir  de  nouveaux  éléments  de 
discussion  et  de  grouper  le  plus  possible  d'avis  émanant  d'hommes 
compétents.  Il  importe  d'ailleurs  de  savoir  ce  que  pensent  à  ce 


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—  m  — 

sujet  les  arboriculteurs  étrangers  à  notre  pays.  Ces  deux  considé- 
rations noua  déterminent  à  résumer  ici  un  article  inséré  dans  on 
journal  anglais  qui  jouit  d'une  bonne  réputation,  parfaitement 
justifiée,  et  qui  a  pour  rédacteurs  MM.Harrison,  autorités  Jrès- 
compétentes  en  matière  d'horticulture. 

Beaucoup  de  personnes,  dit  l'auteur  anglais,  taillent  les  arbres  à 
fruits  indifféremment  à  toute  époque,  depuis  l'automne  jusqu'au 
printemps,  et  elles  peuvent  agir  ainsi  sans  inconvénient  notable, 
pourvu  qu'elles  choisissent  toujours  un  temps  doux  pour  faire  cette 
opération;  mais  s'il  7  a  des  avantages  marqués  à  déterminer 
l'époque  qui  donne  les  meilleurs  résultats,  il  importe  certainement 
de  ne  pas  les  négliger.  C'est  dans  ce  dernier  but  que  nous  taillons 
toujours  nos  arbres  fruitiers  aussitôt  que  possible,  c'est-à-dire  dès 
que  les  feuilles  commencent  à  tomber,  et  même,  dans  le  cas  où  le 
bois  est  bien  aoûté,  avant  le  commencement  de  la  chute  des  feuilles  ; 
en  effet,  quand  le  bois  est  convenablement  aoûté,  les  feuilles  se 
détachent  au  moindre  contact,  et  alors  on  peut  tailler  sans  nuire 
le  moins  du  monde  aux  yeux  ou  bourgeons.  Au  contraire,  si  Ton 
taille  avant  que  le  bois  soit  bien  mûr,  l'enlèvement  des  feuilles 
peut  nuire  à  ces  mêmes  yeux.  La  taille  hâtive  favorise  beaucoup 
les  boutons  i  fruit,  en  leur  permettant  d'acquérir  une  maturité 
convenable,  et  de  prendre  beaucoup  plus  de  force  que  si  la  taille 
n'avait  été  opérée  qu'au  printemps.  S'il  est  utile  de  tailler  ainsi  de 
bonne  heure  le  bois  aoûté,  il  est,  au  contraire,  nuisible  de  faire  d* 
même  pour  celui  qui  est  resté  vert  et  sur  lequel  se  trouvent  des 
yeux  ou  bourgeons  incomplètement  formés;  pour  celui-ci  on  doit 
renvoyer  la  taille  au  printemps,  en  la  pratiquant  toutefois  avant 
que  la  sève  se  mette  en  mouvement.  Ceci  s'explique,  parce  que  si  le 
bois  n'est  pas  bien  mûr  à  l'automne,  la  sève  est  encore  en  mouve- 
ment et  ne  s'arrêtera  qu'aux  gelées  ;  or,  en  raccourcissant  les  ra- 
meaux dans  lesquels  la  sève  est  encore  en  jeu,  on  s'expose  i  peu 
près  certainement  à  nuire  aux  bourgeons  et  à  affaiblir  l'arbre  qui 
les  porte.  Les  pousses  non  aoûtées  sont  d'ailleurs  sujettes  à  souflrir 
du  froid,  et  si  l'on  en  renvoie  la  taille  à  la  fin  de  l'hiver,  on  aura  la 
ressource  de  reconnaître  alors  les  parties  qui  auront  souffert  et  de 
les  supprimer.  D'un  autre  côté,  la  taille  de  ces  mêmes  pousses  non 
mûres  est  nuisible  quand  elle  est  faite  en  hiver,  et  elle  l'est  d'au- 


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—  135  — 

tant  plus  que  le  froid  est  plus  rigoureux,  la  gelée  atteignant  aisé- 
ment ces  parties  tendres. 

Les  partisans  de  la  taille  de  printempfc  la  préfèrent  à  celle  d'au- 
tomne, parce  que,  à  la  première  de  ces  époques,  on  distingue  plus 
sûrement  le  point  où  l'on  doit  agir  pour  obtenir  la  pousse  de  pro- 
longement; en  cela  ils  ont  raison  ;  mais  si  l'on  agit  en  automne 
sur  du  bois  convenablement  aoûté,  et  si  Ton  suit  une  marche  con- 
forme aux  principes  connus,  on  peut  obtenir  dans  la  taille  hâtive 
le  mime  résultat,  en  général  même  avec  plus  de  certitude  qu'au 
printemps.  En  effet,  à  une  époque  avancée,  les  yeux  sont  faciles  i 
endommager  et  il  arrive  souvent  que,  pendant  l'opération  de  la 
taille  on  en  brise  plusieurs  sur  lesquels  on  comptait.  Nous  connais- 
sons, dit  Fauteur,  des  jardiniers  qui,  ayant  taillé  leurs  Pêchers  et 
Brugnoniers  fort  tard,  lorsque  les  boutons  de  fleurs  commençaient 
i  s'ouvrir,  ont  vu  souvent  les  fleurs  situées  vers  le  bout  des  rameaux 
se  flétrir  et  tomber  peu  après  s'être  épanouies,  et  l'arbre  s'affaiblir 
i  un  haut  degré. 

Dans  la  suite  de  son  article,  l'auteur  anglais  s'occupe  de  questions 
qui  ont  un  rapport  peu  direct  avec  la  détermination  de  l'époque  à 
laquelle  il  est  le  plus  avantageux  de  pratiquer  la  taille  des  arbres, 
etque,  pour  ce  motif,  nous  croyons  devoir  laisser  de  côté. 

Choix  da  verre  testlaé  à  l'kortlcultare  f  par  M.  J.  Robsom. 
\Jwrn.  of  Horticult.  and  Cottage  Qardener,  no  du  4  juin  4  864). 

Le  choix  du  verre  destiné  i  garnir  les  serres  et  châssis  a  une 
importance  plus  grande  que  ne  le  pensent  la  plupart  des  jardi- 
niers et  amateurs;  un  verre  de  mauvaise  qualité  peut  nuire  consi- 
dérablement aux  plantes  qu'il  est  destiné  à  abriter,  et,  d'un  autte 
côté,  on  peut  dire,  en  cette  matière  comme  en  beaucoup  d'autres, 
qu'une  économie  exagérée  devient  souvent  par  le  fait  une  prodi- 
galité ruineuse.  Ce  sont  là  les  deux  points  sur  lesquels  porte  l'article 
de  M.  Robeon  dont  nous  donnerons  le  résumé  suivant. 

Un  fait  qui  s'est  passé,  il  y  a  peu  d'années,  en  Angleterre  a  mis 
en  évidence  les  fâcheux  effets  que  peut  produire  le  verre  de  mau- 
vaise qualité .  Aussitôt  que  l'impAt  dont  était  frappée  cette  matière 
eut  étésupprimé,  les  demandes  en  devinrent  si  considérables  que 
les  manufactures  anglaises,  contrariées  d'ailleurs  par  une  grève 


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—  426  — 

d'ouvriers,  ne  purent  y  satisfaire.On  fit  venir  alors  de  Belgique  un 
grande  quantité  de  verre  à  vitres  de  qualité  fort  inférieure,  dont  le 
prix  était  si  bas  que  beaucoup  d'amateurs.Béduits  par  oe  bon  marché, 
se  décidèrent  i  construire  des  serres  à  l'éreetkmdesquelles  ils  n'aa- 
raient  pas  pensé  sans  cette  circonstance*  On  ne  tarda  pas  à  recon- 
naître que  sous  ce ,  verre  à  vitres  mal  fabriqué  et  de  mauvaise 
qualité,  les  plantes  étaient  tachées,  brûlées,  au  point  d'en  être  en- 
tièrement défigurées.  Ce  fut  alors  qu'un  manufacturier  de  Sunder- 
laod  se  mit  à  fabriquer  pour  les  serres  et  châssis  dn  verre  strié  qui 
fut  adopté  dans  beaucoup  de  jardins,  mais  dont  les  avantages,  com- 
parés à  ceux  qu'offre  le  bon  verre  à  vitres  ordinaire,  sont  loin 
d'être  reconnus  par  tout  le  monde. 

Le  mérite  essentiel  du  verre  employé  pour  les  besoins  de  l'hor- 
ticulture consiste  à  laisser  passer  le  plus  possible  la  lumière  solaire, 
en  ne  l'altérant  que  fort  peu,  surtout  sans  modifier  la  direction 
de  ses  rayons.  Or  le  verre  à  vitres  le  mieux  fabriqué  altère  toujours 
quelque  peu  le  pouvoir  calorifique  des  rayons  solaires,  et,  quant 
à  celui  qui  est  mal  fabriqué,  sa  surface  plus  ou  moins  ondulée  pro- 
duit l'effet  d'un  grand  nombre  de  lentilles  imparfaites,  qui  con- 
centrent les  rayons  sur  des  points  ou  sur  des  lignes,  de  manière 
à  détruire  les  parties  de  plantes  qui  se  trouvent  à  leur  foyer.  Ce 
défaut  des  verres  communs  est  surtout  prononcé  dans  ceux  qui  pré- 
sentent eh  plus  ou  moins  grand  nombre  des  bulles  ou  des  grains; 
ces  points  sont  très-nuisibles  aux  plantes  par  suite  de  la  concen- 
tration de  chaleur  qu'ils  produisent  sur  des  places  circonscrites.  — 
C'est  en  vue  d'empêcher  ces  différents  effets  de  se  produire  qu'on  a 
imaginé  le  verre  strié.  Les  lignes  proéminentes  de  celui-ci  dévient 
les  rayons  solaires  de  la  ligne  droite  pour  les  rejeter  obliquement  à 
droite  et  à  gauche.  Ce  verre  est  d'ailleurs  assez  fort  pour  qu'on  puisse 
l'employer  en  grandes  pièces,  ce  qui  permet  de  s'en  servir  pour  les 
serres  de  luxe.  On  aditaussique  le  verre  strié  dispense  d'ombrager  les 
plantes;  mais  cette  assertion  estcontredite  parheaucoup  de  personnes 
qui,  s'en  étant  servies,  assurent  que  la  chaleur  est  plus  vive  sous  lui 
que  sous  le  verre  à  vitres  ordinaire. — Au  total,  M.Robson  affirmeque 
cette  sorte  de  verre  ne  présente  aucun  avantage  qu'on  n'obtienne  aussi 
par  l'emploi  de  bon  verre  à  vitres,  tandisqu'il  est  désavantageux  sous 
certains  rapports  qui  ont  une  importance  réelle  pour  la  construction 


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—  427  — 

desserres.  L'on  dé  ces  inconvénients,  et  il  est  grave,  consiste  dans 
l'aspect  terne,  sombre  et  sale  qu'il  donne  aux  serres,  aspect  que 
n'ont  jamais  celles  qu'on  garnit  de  verre  non  strié.  «-Au  total, 
l'auteur  anglais  donne,  sans  hésiter,  la  préférence  aux  carreaux  de 
vitre  unis;  mais  il  insiste  sur  l'attention  qu'on  doit  apporter  au 
choix  de  ceux-ci.  Il  conseille  avant  tout  de  ne  se  servir  qoe  de  verre 
assez  fort.  On  est  généralement  dans  Terreur,  selon  lui,  relati- 
vement à  l'emploi  des  verres  minces  qui,  dans  une  période  de  dix 
années  seulement,  finissent  par  revenir  pins  cher  que  ceux  qui  ont 
exigé,  i  cause  de  leur  force,  beaucoup  moins  de  réparations  et  de 
changements.  Une  observation  essentielle  qui  montre,  i  un  autre 
point  de  vue,  l'avantage  d'employer  du  verre  fort,  c'est  que  la  bonté 
de  la  matière  et  la  perfection  de  la  fabrication  sont  en  rapport  avec 
l'épaisseur  des  feuilles,  et  qu«  dès  lors  le  verre  fort  est  toujours  de 
meilleure  qualité^par  conséquent  moins  sujet  à  s'aitérer,plus  exempt 
de  bulles,  de  grains,  de  stries,  etc.,  c'est-à-dire  plus  avantageux  à 
tous  égards. 

Une  autre  sorte  de  verre  qui  paraît  être  réellement  utile  .à  cer- 
tains points  de  vue,  c'est  le  verre  légèrement  coloré.  M.  Robson 
avait  une  petite  serre  vitrée  en  carreaux  d'une  teinte  verte  assez 
intense;  les  plantes  s'y  portaient  à  merveille  et  la  floraison  eu  était 
durable.  On  n'avait  jamais  besoin  de  l'ombrager,  néanmoins  au- 
cun inconvénient  n'y  a  été  constaté  pendant  l'hiver;  même  l'aspect 
intérieur  était  fort  agréable.  On  pourrait  donc,  pense  M.  Robson, 
employer  le  verre  teinté  pour  les  serres  d'apparat  et  d'exposition, 
pour  lesquelles  il  permettrait  de  supprimer  les  toiles,  claieset  antres 
moyens  toujours  peu  élégants  de  donner  de  l'ombre,  et  dans  les- 
quelles il  prolongerait  en  même  temps  la  jouissance  que  procure  la 
floraison  des  végétaux  cultivés. 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE  FRANÇAISE 

COURSAGE  DES  VIEUX  PÊCHERS  EN  ESPALIER  OU  EN  PLEIN  VENT; 

Par  M.  Ardre  Leroy.  (Annales  du  Comice  d'Angers,  etc.) 
«  Nous  devons  au  hasard  la  découverte  de  l'époque  convenable 
pour  courser  ou  rajeunir  les  vieux  Pêchers.  Ce  coursage  a  son  im- 


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_  123  — 

portante  dans  les  pays  vignobles  où  la  culture  du  Pêcher  en  plein 
vent  est  très-répandue,  comme  dans  le  Bordelais  et  dans  presque 
tout  le  midi  de  la  France*  Ce  procédé  a  l'avantage  de  rajeunir  un 
vieil  arbre  et  de  lui  redonner  d'abord  une  belle  végétation,  et  deux 
ans  après,  d'abondantes  récoltes. 

»  J'ai  dit  que  c'est  au  hasard  que  nous  devons  la  connaissance  de 
l'époque  où  l'on  doit  courser  le  Pécher  sans  craindre  la  gomme  ni 
la  cloque,  et  voici  comment  : 

»  Il  existait  à  la  porte  de  mon  orangerie  un  grand  Pécher  dont 
les  branches  pendantes  et  écartées  gênaient  pour  la  sortie  des  Oran- 
gers qui  se  fait  d'ordinaire  au  commencement  du  mois  de  mai. 
Tous  les  2  ou  3  ans,  il  fallait  courser  le  Pêcher  jusque  sur  la  grosse 
branche,  et  chaque  fois  que  cette  opération  était  faite,  il  repoussait 
avec  une  vigueur  étonnante.  Cela  me  donna  la  pensée  d'étudier  ce 
résultat  par  une  suite  d'expériences  ;  alors  je  coursai  une  demi- 
douzaine  de  Pêchers  à  différentes  époques,  afin  de  connaître  quelle 
était  celle  qu'on  devait  préférer. 

»  L'opération  du  I*  mai  était  connue  ;  j'en  fis  une  autre  au  45 
du  même  mois,  puis  au  4"  juin,  ensuite  au  45  juin,  au  4*  juillet, 
enfin  au  4  5  de  ce  même  mois. 

»  Voici  quel  fut  le  résultat  de  ces  différents  essais  :  l'opération 
du  counage  faite  aux  4  et  45  mai  me  douna  un  peu  de  gomme; 
quelques  jeunes  feuilles  furent  atteintes  du  froid  et  ne  se  dévelop- 
pèrent pas  sans  avoir  jauni  et  cloqué.  Au  contraire,  les  Pêchers 
opérés  les  I  et  45  juin  donnèrent  une  végétation  magnifique,  sans 
le  moindre  accident  aux  feuilles.  Les  opérations  du  4  et  4  5  juilletne 
donnèrent  pas  d'aussi  beaux  résultats,  et  d'ailleurs  leurs  jeunes 
scions,  n'ayant  pas  eu  le  temps  de  s'aoùter,  souffrirent  un  peu  des 
fortes  gelées  de  l'hiver. 

»  Il  résulte  donc  de  ces  expériences  que  la  meilleure  époque 
pour  rajeunir  les  vieux  Pêchers  est  dans  le  cours  de  la  première 
quinzaine  de  juin.  Cela  peut  s'expliquer  parce  que  nous  n'avons 
une  température  régulière  qu'au  commencement  de  ce  mois  ;  or,  il 
faut  absolument  cette  température  douce  et  égale  pour  la  végétation 
du  Pêcher.  » 


Pvit»  —  Imprimai*  bortftote  de  &  Bonus»,  rue  Cmette.  9. 


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QUESTION  MISE  AU  CONCOURS 

PAR  LA 

Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture. 

La  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture  propose  pour  su- 
jet d'un  prix  à  décerner  en  4863,  la  question  suivante  : 

Exposer,  en  se  basant  soit  sur  des  expériences  nouvelles, 
soit  sur  des  faits  déjà  connus  et  bien  établis,  les  circonstances 
oui  déterminent  la  production  et  la  fixation  des  variétés  dans 
les  plantes  d'ornement. 

Les  mémoires  présentés  pour  ce  concours  devront  être  écrits 
lisiblemeçt  et  en  français.  Ils  devront  être  adressés  avant  le  4"  fé- 
vrier 1863,  au  siège  de  la  Société,  rue  de  Grenelle-Saint-Germain, 
84,  à  Paris.  Le  nom  des  auteurs  ne  sera  pas  indiqué  sur  leur  tra- 
vail, mais  dans  un  pli  cacheté  portant  à  l'extérieur  l'épigraphe 
inscrite  en  tète  du  mémoire. 

Le  prix  du  concours  sera  une  médaille  d'or  de  la  valeur  de 
300  francs. 


PROCÈS-VERBAUX. 


Séance  du  87  février  1862. 
Présidence  de  m«  paye*. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

La  Société  vote  et  M.  le  Président  proclame  l'admission  de 
47  nouveaux  Membres  titulaires,  dont  la  présentation,  faite  le 
43  février,  n'a  soulevé  aucune  opposition. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

4°  Par  M.  Manger,  à  Saussaye-la-Vache  (Eure),  3  gros  tuber- 
cules d'une  Pomme  de  terre  reçue  de  New-York,  et  propre  à  la 
grande  culture,  que  le  présentateur  offre  pour  la  collection  de  la 
Société.  Dans  une  note  jointe  à  son  envoi,  M.  Mauger  dit  que,  dans 
le  canton  d'Étrépagny  (Eure),  où  cette  Pomme  de  terre  a  été  cul- 
tivée en  grand,  on  en  a  obtenu  jusqu'à  trois  cents  hectolitres  à 

l'hectare. 

vin. —  Mars.  ÎSGI  9 


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—  430  — 

M.  le  Président  fait  observer  que  cette  production  est  trop  con- 
sidérable pour  qu'il  ne  soit  pas  nécessaire  de  s'assurer  du  chiffre 
énorme  auquel  on  la  porte.  11  serait  bon,  dans  tous  les  cas,  de  cul- 
tiver la  Pomme  de  terre  de  M.  Mauger  comparativement  à  d'au- 
tres variétés  reconnues  comme  très-productives;  il  faudrait,  en 
outre,  déterminer  la  richesse  en  fécule  des  volumineux  tubercules 
qu'elle  produit. 

Répondant  à  cette  dernière  observation,  M.  Vivet  dit  que  M.  Mau- 
ger se  propose  d'envoyer,  pour  la  prochaine  séance,  une  certaine 
quantité  de  tubercules  de  sa  Pomme  de  terre,  pour  qu'on  puisse 
la  soumettre  aux  différents  essais  qu'on  jugera  utiles. 

2°  Par  M.  Lepère,  fils,  des  tubercules  de  trois  variétés  de  Pommes 
de  terre,  savoir  :  la  Vitelotte  d'Erfurt,  la  Rouge  hâtive,  la  Blanche 
de  Holstein.  Ces  Pommes  de  terre  sont  destinées  à  la  collection  de 
la  Société.  En  même  temps,  M.  Lepère,  fils,  dépose  sur  le  bureau 
une  racine  de  Raiponce  (Campanula  Rapunculus  L.),  qui  a  pris 
•  accidentellement  une  configuration  très-bizarre. 

3°  Par  M.  Goût,  jardinier  à  Gharentonneau  (Seine)  :  <°  du  Pis- 
senlit dont  les  feuilles  ont  été  blanchies  par  le  procédé  habituelle- 
ment employé  pour  la  Chicorée  Barbe  de  Capucin  ;  2°  un  beau 
rocher  de  Champignons,  c'est-à-dire  une  volumineuse  touffe  de 
Champignons  qui  sont  également  remarquables  pour  leur  nombre 
et  pour  leur  développement. 

M.  Goût  dit  qu'il  possède  en  ce  moment  une  quinzaine  de 
touffes  de  Champignons  égales  en  beauté  à  celle  qui  se  trouve  sur 
le  bureau, 

4*  Par  M.  Douverel,  jardinier  à  Blemur  (Seine-et-Oise),  une  cor- 
beille contenant  6  Poires  Royale  d'Angleterre  et  6  Beurré  de 
Rans,  4  Pommes  Reinette  du  Canada,  enfin  6  Poires  dont  il  ne 
connaît  pas  le  nom. 

5°  Par  M.  Touchard,  horticulteur  au  Havre,  deux  branches  de 
Pécher  sur  lesquelles  on  voit  les  résultats  satisfaisants  de  plusieurs 
greffes  de  scions  ou  bourgeons  anticipés. 

6°  Par  M.  Verschave,  rue  Pavée,  47,  au  Marais,  un  modèle  du 
tendeur  Havé. 

7°  Par  M.  Lobin,  serrurier,  à  Groslay  (Seine-et-Oise),  un  nou- 
veau Roidhseur. 


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—  431 

8°  Par  M.  Chappart,  jardinier  à  Sarcelles,  un  nouveau  Roidis- 
seur. 

9°  Par  M.  Bineau,  jeune,  me  Saint-Martin,  25,  un  outil  RoidU- 
seur. 

40*  Par  M.  Richard,  rue  des  Granges,  à  Chartres,  dMKrents 
objets,  tels  qu'un  greffoir  pour  la  greffe  en  approche,  une  égoïne, 
un  tableau  d'étiquettes  en  zinc. 

14°  Par  M.  Pomsian  Ormière,  rue  du  Fouarre,.  près  l'Hôtel  de 
Ville,  5,  quatre  caisse*  pour  plantes  construites  d'après  un  modèle 
nouveau. 

«•  Par  M.  Prévost,  coutelier,  rue  des  Deux-Portes,  9,  à  Ver- 
sailles, une  serpette  et  une  égfme. 

4  3°  Par  M.  Laurent,  aîné,  horticulteur,  rue  de  Lourcine,  88,  un 
magnifique  bouquet  de  Roses  forcées,  aussi  remarquables  pour  la 
beauté  des  fleurs  que  pour  la  fraîcheur  du  feuillage  qui  les  accom- 
pagne. Ces  belles  fleurs  appartiennent  à  la  variété  nommée  Sou- 
venir de  la  Reine  d'Angleterre.  M^  Laurent  les  présente,  non  pour 
obtenir  une  récompense  à  laquelle  il  déclare  ne  pas  aspirer,  heu- 
reux qu'il  est  de  celles  qui  lui  ont  été  déjà  décernées  pour  ses  pré- 
sentations antérieures,  mais  afin  de  montrer  que  la  Rose  Souvenir 
de  la  Reine  d'Angleterre  se  prête  très-bien  à  la  culture  forcée.  Les 
pieds  sur  lesquels  ont  été  cueillies  les  fleurs  déposées  sur  le  bureau 
ont  commencé  d'être  chauffés  le  40  décembre  dernier.  Il  leur  a 
donc  suffi  d'un  séjour  de  deux  mois  et  demi  dans  une  serre  pour 
arriver  à  une  parfaite  floraison.  M.  Laurent  dit  que  les  Rosiers  qui, 
chauffés  à  cette  époque,  ne  subissent  pas  bientôt  l'influence  de  la 
chaleur,  ne  laissent  espérer  aucun  bon  résultat. 

44°  Par  MM.  Thibaut  et  Kételeèr,  horticulteurs,  rue  de  Char 
ronne,  446,  un  rameau  en  parfaite  floraison  de  Rhododendron  ar- 
genteum  D.  Hook.,  dont  l'inflorescence  ne  présente  pas  moins  de 
4  6  grandes  fleurs  blanches. 

M.  Duchartre  donne,  de  vive  voix,  des'détails  surlebeauiMorfo- 
dendron  qui  est  en  ce  moment  sous  les  yeux  de  la  Société.  Cette 
espèce,  F  une  des  plus  belles,  peut-être  même  la|pius  belle  que  i'on 
connaisse,  a  été  découverte  par  M.  Dalton  Hooker,  en] 1 8^8,  sur  le 
Srnchul,  une  des  montagnes  du  Sikkim-Himalaya,  près  de  réta- 
blissement sanitaire  anglais  de  Dorjiling  ;  elle  y*  croit  à  une  altitude 


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—  132  — 

de  2,500  à  3,000  mètres,  ce  qui  explique  sa  demi-rusticité  dans  nos 
êlimats.  Dans  son  pays  natal,  le  Rhododendron  argenteum  forme  un 
arbre  de  1 0  à  43  m.,  dont  les  feuilles,  groupées  vers  l'extrémité  des 
rameaux,  mesurent  30  à  40  centimèt.  de  longueur,  et  se  distinguent 
par  la  couleur  argentée  de  leur  face  inférieure,  qui  contraste  avec  le 
beau  vert  de  leur  face  supérieure.  Aux  mois  d'avril  et  mai,  chaque 
rameau  porte  à  son  extrémité  une  grappe  raccourcie,  formée,  en 
moyenne,  d'une  quinzaine  de  fleurs  qui  égalent  presque  en  gran- 
•  deur  celles  du  R.  Dalhousiœ,  et  qui,  d'abord  légèrement  purpu- 
rines, deviennent  en  s'épanouissant  d'un  blanc  pur  avec  une  sorte 
d'étoile  pourpre  foncé  au  fond  de  leur  tube.  Introduit  en  Angle- 
terre peu  de  temps  après  sa  découverte,  le  Rh.  argenteum  paraît  y 
avoir  fleuri  pour  la  première  fois,  au  mois  de  mars  4858,  dans  une 
orangerie  du  jardin  botanique  de  Kew,  sur  un  pied  haut  d'envi- 
ron 1m,50.  Le  pied  qui  vient  de  fleurir  chez  MM.  Thibaut  et  Kéte- 
leèr  est  cultivé  par  eux  depuis  une  dizaine  d'années;  il  a  plus  de 
2  mètres  de  hauteur.  Il  a  donné  trois  belles  inflorescences.  Cette 
floraison  paraît  être  la  première,  ou  tout  au  moins  uue  des  pre- 
mières qu'on  ait  encore  vues  en  France.  —  La  culture  de  cette 
magnifique  espèce  présente  assez  de  difficultés,  nos  serres  et  oran- 
geries ne  pouvant  lui  offrir  des  conditions  analogues  à  celles  de 
sa  patrie  où,  à  l'altitude  à  laquelle  on  la  trouve,  elle  est  fréquem- 
ment entourée  de  brouillards.  M.  Malet,  père,  en  a  gardé  un  pied  en 
pleine  terre  et  à  l'air  libre  pendant  quatre  années  entières;  l'ar- 
buste, après  avoir  supporté  quatre  hivers  sans  abri,  a  succombé  aux 
froids  rigoureux  de  l'hiver  de  1859-1860. 

M.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance, qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

1<>  Une  brochure  intitulée:  Classification  des  fruits  du  genre 
Pêcher,  par  M.  Gabriel  Luizet,  père,  méthode  présentée  par  la 
Commission  de  Pomologie  et  adoptée  par  le  Congrès  pomologique 
de  Lyon,  tenu  à  Orléans,  session  de  1861.  (Lyon,  1861,  in-8°  de 
1 4  pages  et  une  planche  lithographiée.) 

2°  Un  ouvrage  qui  a  pour  titre  :  Traité  sur  les  causes  des  mala- 
dies organiques  des  arbres  fruitiers,  par  M.  P.-M.  [Làhaye,  arbori- 
culteur. M.  le  président  en  prononce  le  renvoi  au  Comité  d'Arbori- 
culture. 


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—  <33  — 

3°  Un  certificat  délivré  par  M""  la  comtesse  d'Hervilly,  proprié- 
taire, au  château  d'Estrées-Deniecourt  (Somme),  au  sieur  Baillet 
(Joseph-Désiré) ,  son  jardinier  depuis  trente-deux  années. 

4°  Un  certificat  délivré  par  M.  Dupré,  propriétaire,  à  Montjoy-la- 
Tour  (Seine-et-Marne) ,'  au  sieur  Choquet  (Louis),  son  jardinier 
depuis  trente  années  révolues. 

5#  Un  certificat  délivré  par  Mrae  de  Gaudry,  propriétaire  à  Esnot 
(Saône-et- Loire),  au  sieur  Maltère  (Jean),  qui  est  attaché  à  sa  pro- 
priété en  qualité  de  jardinier  depuis  le  !•  mars  4822. 

6°  Un  certificat  délivré  par  M.  Chavelet,  propriétaire  et  juge  de  ' 
paix,  à  Gendray  (Jura),  au  sieur  Roch  Matelack,  dit  Joseph,  qui 
le  sert,  comme  jardinier,  depuis  trente-sept  années  sur  sa  pro- 
priété de  Jouhe,  près  Dôle. 

T  Une  lettre  par  laquelle  M.  Rabier  (Antonin),  rocailleur  à  Mont- 
lignon  (Seine-et-Oise),  fait  observer  que,  dans  un  article  inséré  au 
Journal,  il  a  été  désigné  h  tort  sous  le  nom  de  Robin,  et  demande 
que  cette  erreur  soit  rectifiée. 

8#  Une  lettre  de  M.  L.  Havard  au  sujet  de  la  farine  qu'il  a  extraite 
de  la  graine  de  la  Belle-de-nuit  (Mirabilis  Jalapa  L.),  et  dont  il 
envoie  un  échantillon.  Il  a  fait,  dit-ilA  avec  cette  farine  une  très- 
bonne  colle;  il  en  a  préparé  un  empois  aussi  bon  que  celui  que 
donne  l'amidon  de  blé  ;  enfin,  il  en  a  fait  une  bouillie  au  lait  qu'il 
a  mangée  sans  en  éprouver  la  moindre  incommodité,  et  qu'il  a 
même  trouvée  assez  bonne.  4,700  graines  de  Belle-de-nuit  ont  pro- 
duit 50  grammes  de  farine;  or  un  pied  moyen  de  cette  plante  a 
produit  environ  2,500  graines  ou  un  tiers  de  litre.  C'est  le  produit 
que  .donnerait,  selon  M.  Havard,  chaque  mètre  carré  de  terrain  ; 
d'où  la  récolte  d'un  hectare  s'élèverait  à  33  hectolitres  du  poids  de 
220  kilogrammes  chacun,  et  dont  le  rendement  en  farine  serait 
de  73  kilogrammes.  M.  Havard  désire  connaître,  à  ce  sujet,  1  avis 
de  M.  le  Président. 

M.  le  Président  dit  que  la  graine  de  la  Belle-de-uuit  doit  certai- 
nement renfermer  beaucoup  d'amidon  ;  mais  il  pense  qu'il  faudrait 
des  expériences  attentives  pour  reconnaître  d'abord  si  le  render 
ment  serait  suffisant  pour  déterminer  la  culture  de  cette  plante  et, 
en  second  lieu,  si  l'emploi  de  celte  farine  dans  l'alimentation  n'en- 
traînerait  pas  d'inconvénients.  Il  ajoute  à  ce  propos  avoir  reconnu 


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—  434  — 

que  l'embryon  qui,  dans  la  graine  de  la  Belle  de-nuit,  entoure  l'al- 
bumen farineux,  contient  une  proportion  de  matières  azotées  assez 
considérable  pour  exhaler  une  odeur  de  corne  brûlée  lorsqu'on  le 
calcine  dans  un  tube,  et  pour  bleuir  alors  le  papier  de  tournesol 
rougi. 

9°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Chardon,  jeune,  dit  que  diverses 
personnes  lui  ont  exprimé  l'idée  que  les  amateurs  d'arboriculture 
pourraient  trouver  quelque  avantage  à  examiner  les  arbres  frui- 
tiers dirigés  par  lui  dans  son  jardin,  situé  à  Châtillon ,  roule  de 
Fontenay,  49.  Désirant  contribuer,  autant  qu'il  lui  est  possible,  aux 
progrès  de  l'art  horticole,  il  n'hésite  pas  à  se  rendre  au  désir  qui 
lui  a  été  exprimé,  et  il  offre  de  laisser  visiter  son  jardin,  à  partir 
du  4W  mai,  chaque  lundi,  de  onze  heures  à  quatre  heures.  Il  aura 
soin  de  se  trouver  lui-même  sur  les  lieux,  afin  de  donner  aux  visi- 
teurs les  éclaircissements  dont  ils  pourraient  avoir  besoin  pour 
comprendre  les  divers  détails  de  la  conduite  et  de  la  taille  des  arbres 
qu'ils  auront  sous  les  yeux. 

40°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  J.  Ricaud,  Secrétaire  de  la  So- 
ciété d'Horticulture  de  Beaune  (Côle-d'Or),  demande  l'avis  du 
Comité  d'Arboriculture  sur  la  question  suivante  :  «  Doit-on  tailler 
la  Vigne  l'année  4e  la  plantation,  comme  le  recommandent  cer- 
tains auteurs ,  ou  est-il  préférable  de  laisser  entière  la  partie  de  la 
chevelée  qui  est  hors  de  terre  ?  »  Ce  point  important  est  encore  in- 
décis, dit  l'auteur  de  la  lettre.  Quelques-uns  de  nos  vignerons  sont 
d'avis  de  ne  pas  tailler;  mais  la  très-grande  majorité  taille  immé- 
diatement sur  un  ou  deux  yeux. 

.  Cette  question  ayant  été  soumise  au  Comité  d'Arboriculture,  dans 
sa  réunion  tenue  aujourd'hui  même  ,  l'avis  formulé  par  lui  est 
«  qu'une  chevelée  qui  a  été  plantée  convenablement  doit  être 
taillée,  l'année  même  de  sa  plantation,  sur  les  deux  premiers  yeux 
sortant  de  terre.  »  Cette  opinion  a  été  exprimée  par  le  Comité  à 
l'unanimité.  D'après  la  conversation  qui  a  lieu  et  i  laquelle  pren- 
nent part  MM.  Malet  père,  Joigneaux,  Malot,  Cottu  et  Gosselin,  le 
motif  pour  lequel  on  doit  tailler  les  chevelées  l'année  de  leur  plan- 
tation est  que,  sans  ceU,  les  yeux  supérieurs  absorberaient  à  peu 
près  toute  la  force  végétative  au  détriment  des  yeux  inférieurs; 
tandis  que,  grâce  à  la  taille,  ces  yeux  inférieurs,  étant  seuls  oon- 


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—  *35  — 

serves,  produisent  des  sarments  vigoureux  sur  lesquels  on  peut 
taiHer  l'année  suivante. 

H°  Un  questionnaire  imprimé  qui  a  été  rédigé  par  Te  Congrès 
pemologique^de  Lyon  et  adressé  par  lui  aux  diverses  Sociétés  d'Hor- 
ticulture de  France  avec  prière  d'y  Tépondre.  Les  tableaux  de  ce 
questionnaire  sont  relatifs  aux  Poires;  représentent  neuf  colonnes 
vîdes  dans  lesquelles  devront  être  inscrits  les  renseignements  sui- 
vants :  *°  nom  du  fruit,  obtenteur,  auteur  qui  Fa  décrit;  2*  syno- 
nymes (tous  ,  même  les  locaux);  3°  fertilité  de  Farbre;  4° qualités 
du  fruit,  sa  chair,  son  eau,  son  parfum,  etc.;  5°  maturité  dans  la 
circonscription;  6*  sol  et  exposition  convenables;  1°  santé  et  vi- 
gueur de  l'arbre  ;  8°  mode  de  culture,  greffes,  sujets,  forme  et  mul- 
tiplication; 9*  observations  particulières. 

M.  le  Secrétaire-général  apprend  à  la  Société  qu'elle  vient  d( 
perdre  deux  de  ses  Membres  titulaires,  MM.  Sahut  (Claude),  de 
Montpellier,  et  ddpelleymê. 

Les  Comités  qui  ont  examiné  les  objets  présentés  expriment  leur 
opinion  de  la  manière  suivante  : 

i+  Le  comité  de  Culture  potagère  remercie  MM.  Lepère,  fils  et 
Manger,  et  propose  d'accorder  une  prime  de  3e  classe  à  M.  Goût, 
particulièrement  pour  son  Pissenlit,  dont  la  culture  doit  être  re- 
commandée, cette  plante  ainsi  cultivée  fournissant  une  salade 
excellente  au  printemps. 

2°  Le  Comité  d'Arboriculture  demande  que  M.  Douverel  reçoive 
une  prime  de  3«  classe,  pour  sa  corbeille  de  fruits  conservés.  II 
déclare  que  la  greffe  des  scions  anticipés,  telle  que  la  pratique 
M.  Touchard,  lui  semble  nouvelle  et  recommandable. 

3°  Le  Comité  de  Floriculture  demande  que  de  vifs  remercîments 
soient  adressés,  au  nom  de  la  Société,  à  M.  Laurent  aine,  au  sujet 
de  ses  belles  Roses,  pour  lesquelles  cet  horticulteur  déclare  ne  pas 
prétendre  à  une  récompense.  Il  propose  d'accorder  à  MM.  Thibaut 
et  Kételeèr,  pour  leur  Rhododendron  argenteum,  présenté  pour  la 
première  fois  à  la  Société,  une  prime  de  première  classe,  et  il 
exprime  même  le  regret  de  ne  pouvoir  disposer  d'une  récompense 
plus  élevée. 

4°  Le  Comité  d'Industrie  horticole  a  remis  les  appareils  présentés 
aujourd'hui  entre  les  mains  de  différentes  personnes  qui  en  feront 


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—  436  — 

Fessai.  Il  n'exprime  donc  aucune  opinion  sur  ces  appareils,  à  part 
toutefois  le  Roidisseur  de  M.  Lobin,  qu'il  déclare  être  construit 
d'après  un  système  déjà  connu. 

Ces  propositions  des  Comités  sont  successivement  mises  aux  voix 
et  adoptées.  M.  le  Président  remet  les  primes  aux  personnes  qui  les 
ont  obtenues. 

11  est  donné  lecture  ou  communication  des  documents  suivants  : 

1°  Revue  de  la  Floriculture,  par  M.  Roujllard. 

2°  Note  sur  le  Fenouil  d'Italie,  par  M.  Eug.  Vavin. 

A  l'occasion  de  la  lecture  de  sa  note,  M.  Vavin  remet  à  plusieurs 
Membres  présents  des  paquets  de  graine  de  Fenouil  d'Italie  dont  il 
désire  propager  la  culture. 

3°  Notice  sur  les  Hannetons,  sur  leur  reproduction  et  sur  la  ma- 
nière de  les  détruire,  par  M.  Robin,  jardinier  à  Corbeil  (Seine-et- 
Oise). 

4°  Note  sur  la  Poire  Beurré  de  Montgeron,  par  M.  Michelin. 

5°  M.  Andry  fait  un  rapport  verbal  favorable  sur  Y  Annuaire  hvrti- 
colepour  4868,  par  M.L.Ingelrest,  chef  au  jardin  botaniquede  Nancy 
(3*  année.  Un  volume  in-12  de  431  pages  et  un  long  supplément 
d'annonces).  Ce  livre,  dit  le  Rapporteur,  se  divise  en  trois  parties 
consacrées  :  la  première  au  relevé  des  plantes  nouvelles;  la  seconde 
à  l'indication  des  établissements  d'horticulture  des  divers  États  de 
l'Europe,  avec  la  désignation  de  leurs  spécialités  et  de  leur  adresse  ; 
la  troisième  à  des  annonces.  Il  semble  appelé  à  rendre  journelle- 
ment service  aux  jardiniers  et  amateurs.  Aussi  les  conclusions  de 
ce  rapport  verbal  sont-elles  qtre  des  remerclments  soient  adressés,  an 
nom  de  la  Société,  à  M.  Ingelrést,  pour  la  présentation  de  son  utile 
Annuaire. 

Ces  conclusions  sont  adoptées.  J 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  dé  nouvelles  présentations; 

Et  la  séance  est  levée  à  quatre  heures. 

SÉANCE  DU   43  MARS  1862. 

Présidence  de  9f.  PAYB*. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 


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—  437  — 

M.  le  Président  avertit  la  Société  que  le  Conseil  d'administra- 
tion vient  de  s'occuper  des  détails  relatifs  à  la  terminaison  immé- 
diate de  la  grande  salle.  Les  travaux  de  peinture  et  de  menuiserie 
qui  restent  encore  à  exécuter  seront  faits  sans  retard  et  avec 
une  rigoureuse  économie. 

M.  le  Président  informe  ensuite  la  Société  des  décisions  qui 
viennent  d'être  prises  par  le  Conseil  sur  un  sujet  important.  La 
proposition  a  été  faite  par  M.  Leplay,  Commissaire  général  poin- 
ta France  à  l'Exposition  de  Londres,  d'envoyer  à  cette  Exposition 
la  collection  de  fruits  modelés  que  possède  la  Société,  ainsi  que 
celle  des  Pommes  de  terre  choisies  dont  le  moulage  a  été  entrepris, 
il  y  a  déjà  quelques  mois,  et  doit  être  terminé  prochainement. 
Ces  deux  collections  seraient  envoyées  à  Londres  aux  frais  du  gou- 
vernement, et  y  seraient  exposées  sous  des  vitrines  qui  en  assure- 
raient la  conservation.  Cette  proposition  a  été  aujourd'hui  même 
discutée  dans  le  sein  du  Conseil,  qui  a  pensé  que  l'adoption  en  serait 
de  tous  points  avantageuse  à  la  Société.  En  second  lieu,  on  a  de- 
.  mandé  que  la  Société  envoyât  à  l'Exposition  de  Londres,  au  mois 
de  septembre,  une  collection  de  fruits  en  nature  qui  pût  représen- 
ter dignement  l'horticulture  française  dans  ce  grand  concours 
international.  M.  le  Secrétaire-général  ayant  conféré  à  ce  sujet 
avec  M.  le  Commissaire  général  lui  a  demandé  pour  cette  collec- 
tion de  fruits  un  emplacement  spacieux  et  le  transport  aux  frais 
4e  l'État. 

Dans  la  conversation  motivée  par  cette  demande,  au  sein  du 
Conseil,  il  a  été  décidé  que  les  Membres  de  la  Société  qui  vou- 
dront concourir  à  la  formation  de  cette  collection  de  fruits  devront 
les  soumettre  à  l'examen  du  Comité  d'Arboriculture,  qui  choisira 
les  échantillons  dont  elle  devra  être  composée. 

Mise  aux  voix  par  M.  le  Président,  l'adoption  des  deux  proposi- 
tions faites  à  la  Société  est  votée  à  l'unanimité  par  la  Compagnie. 

M.  le  Président  proclame  ensuite,  après  un  vote  spécial,  l'admis- 
sion de  six  nouveaux  Membres  titulaires,  dont  la  présentation  faite 
dans  la  dernière  séance  n'a  soulevé  aucune  opposition. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

!•  Par  M.  Meurice,  jardinier  au  château  de  Champs  (Seine-et- 
Marne),  une  botte  de  racines  de  Scorsonère,  et  un  lot  de  Pommes 
de  terre  Marjolin. 


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2°  Par  M.  J.  de  Liron  d'Àiroles,  des  échantillons  de  la  Pomme. 
Reinette  du  Vigan,  qu'il  tient  de  If;  Hortolès,  de  Montpellier. 

3°  Par  MM.  Dieuzy-Fillionet  fils,  de  Versailles,  trois  échantillons 
d'un  Cameilia  de  semis/ 

4°  Par  M.  Meurice,  une  Violette  tricolore  {Viola  Brunoniema), 
qui,  selon  ce  jardinier,  mériterait  d'être  plus  répandue  qu'elle  ne 
Ta  été  jusqu'à  ce  jour,  surtout  parce  qu!elle  remonte  très-bien 
pendant  toute  l'année.'  .    :*>;>',/  ,- 

5*  Par  M.  Trirffiurt, fils,  horticulteur,  rue  des  Chantiers,, à. Ver- 
sailles (Seine-et  Oise)»  six  telles  variétés  d'Amaryllis,  obtenues  par 
lui  de  semis,  et  qui  fleurissent  pour  la  pne&ière;  fois»  Cet  horticul- 
teur les  désigne  soua  les  noms  de  :  Duche^sa  <to  Magenta,  Coquette 
de  Versailles,  Cléopàtre,  Abbé  van  don  Hedfce,,R£uiô  Victoria,  Duc 
delfalakoff.  • -j.!!,--    .    .  i.»:.\  i  j- :        •  i»;<  . 

6°  Par  M.  A.  Rivière,  jardinier-chef  du  Luxembourg,  un  grand 
pot  rempli  de,pied^euriede^fc(îaAya?tfi<*tn«fRoB,  B*.  (filetilla 
hyacifUhinaRcBBO.  fil.),var.  alba. 

D'après  les  remoigûemenUiOommïmiqués  de  vive,  voix  par 
M.  A.Aiviè^  cette  ^harmaateOr^iOéeterreMve  est  facile  à  culti- 
ver et  donae  sans,  difficulté  ses  grandes  jet  fort  jolies  fleur*.  Knc  des 
soins,  on* pourrait  la, ternir  mptew?  t^w;^ai^jda^s;to^p  les  cas, 
et  poux.  pta$de..s4»eté,  on  n'a  qu'à,  la  planter  4w  dçs^tSiqu'on 
enferme  enserre  froide  pendant  l'JtKVttE  il  suffit,  çrua^,^  b 
transporter*  h^î*  la,  fin  .fo  l'hiver, <  <1 *qs  i*{»fl  W*e  .tempérée  pour 
l'y  voir  fleurirons  uq  ooçrt  çapaoe-d^itapp^.,,   ,  ♦..    ,   ...:i ,  -  ' 

7°  Par  il' .Jongam},  rue  de-.Vaugjfjaçà,  *°  <?»;  uu,  bouquet  de 
Fleur  $  wlifeielks;  en  légumes/  destinées  à  tfcirftejnefifcAlefl  tables. 

M.  lé  Secrétaire-général  fait  le  dépouiUeipeni  de  ,ln  corm^xm- 
danceyqui  oomprenélea^èèces«uii»ntes:    ,♦?.»,     im,     < 

V  Untcertificat  pa?  lequel -M.,  /de»  NouUesj*tt«sta<qu;flj*'*  eu 
qu'à  se  toùer>  en. toute  circonstance  ées  bons  services 4u  sieur 
Soucbet  (Pierte)^  son  jardinier  depuis  le  26 mai»  1860.  . 

*>  Une  lettfre  de  M.  d&  ftbriras,  Président  ^eila  Société  d'Horti- 
culture de  Munich  {Bavière)*  qui  annonça  Vewpi  rà\tm  (exemplaire 
du  Rapport  sur  les  travaux  de  cette  Société  pendant  Tannée 
4  861  i-Cet  exemplaire  est  aujourd'hui  sur  le  bureau.      ■ .  i 

3°  Une  leitte  par  laquelle  M.  le  Seorétaire-généralde  la  Société 


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—  439  — 

d'horticulture  du  Bas-Rhin,  demande  qu'un  Membre  soit  invité  à 
se  rendre  à  Strasbourg  pour  7  prendre  partaux  travaux  du  Jury 
de  l'Exposition  que  cette  Société  doit  tenir  les  6  et  7  avril  pro- 
chain. 

M.  Jacquin,  de  Bessancourt,  veut  bien  accéder  au  désir  de  la 
Société  du  Bas-Rhin; 

4°  Une  demande  analogue  adressée  par  M.  le  Secrétaire  de  la 
Société  autunoise  d'Horticulture,  dont  l'Exposition1  s'ouvrira  le 
30  août  prochain. 

M .  Rivière  veut  bien  se  rendre  à  Autun,  en  qualité  de  Juré. 

5°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Rapailber  remercie  pour  6on  ad- 
mission comme  Membre  de  la  Société. 

6°  Une  lettre  par  laquelle  M.  le  duc  d'Acquaviva;  représentant 
à  Paris  la  république  de  Saint-Marin,  adresse,  au  nom  de  la 
Société  d'Horticulture  de  Nice-,  de  vifs  remercîments  au  sujet  de 
l'admission  de  cette  Société  au  nombre  des  Sociétés  correspon- 
dantes. 

7°  Un  lettre  dans  laquelle  Ml  Billiard,  fils,  horticulteur  à  Fonte- 
nay-anx-Rosès,  donne  une  liste  <de  plantes  qui  ont  échappé  aux 
atteintes  des  Vers  blancs  *Hr  taures-  de  Hannetons.  M.  Billiard  dit 
avoir  remarqué' que  l'Hydrâirgea'4ir9apott,  non-seulement  n'a  pas 
souffert  des  atteintes  de  eéS  iiisectos,  mais  enoore  a  fait  périr  tous 
ceux qm-tti  ont  attaqué lédttLfcmes.    'f       ■  •  ■  i'     ■  '•  '  > 

8°  Une  lettre  dans  laÇtieBé  M.  'Lachàume,'  horticulteur  à  Vitry- 
sur-Seine,  rend  compte  de 'la tarife  jde  ses  observations  sur  des  bou- 
tures plongées  dans  l'eau  paârr 'leur  > extrémité  inférieure.  Les  sar- 
ments d&tïviiga0;*ïont  il  avaiudéjà  décrit;  le  développement  (voyez 
le  Jwmat,  YIHr'Ê.  Mï'h^àe -février  I86â>;  ont  continué  de  s'ac- 
croître pendant  quelques  jôuft,  ftprès  lesquels  Us*  pont  restés  sta- 
tionnais. J)etf-  rameaux  <dfe  diverses  «sjèces?  d( arbres1  et  arbustes, 
ayant  été  traités  de  la  raÊm&mairièrôy  ont  présenté  c&iCsit  remar- 
quable que  de  leur  s^ctioiïploûgéè  dam  l'eau  sont  sorties  de  nom- 
breuse*1 bulles  d'air <pii  ea  «ttrt  reemVe^t  la  surface.  M  Laohaume 
dit  avoir  constaté  que  le  nombre  de  ceft  bulles  «d'air  iragmentait  en 
raison  de  l'accroissement  d^  potfssesj  et  que  leur -grosseur  était 
d'autant  plus  considérable  que  le  bois  de  ¥  espèce,  observée  est  plus 
poreux.  Ainsi,  dit-il,  pour  lôPèoherÇ  lePoirier>  leLilas,  les  bulles 
d'air  sont  fort  petites,  tandis  qu'elles  sont  très-grosses  au  contraire 


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—  uo  — 

pour  le  Sureau  et  le  Salisburia  adiantifolia.  —  Il  conclut  de  ses 
différentes  observations,  qu'on  pourrait  tirer  parti  de  la  faculté 
qu'ont  beaucoup  de  végétaux  ligneux  de  croître  et  fleurir  à  Tétai 
de  simples  rameaux  plongeant  dans  l'eau  par  leur  bout  inférieur, 
pour  en  obtenir  économiquement  la  floraison. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  à  la  Société  qu'elle  Tient  d'é- 
prouvé]? de  nouvelles,  pertes  par  le  décès  de  M^  Robert  d'Isisland, 
Dame  patronnesse,  de  M.  le  comte  de  l'Escalopier  et  de  M.  Pom- 
mier, rédacteur  en.  cbef  de  Y  Echo  agricole,  et.  auteur  Ae  travaux 
estimés  relatifs  à  l'Agriculture.  » 

Les  Comités  qui  ont  examiné  les  objets  déposés*  sur  le  bureau 
expriment  leur  avis  à  ce  sujejt.de  la  manière  suivante  :•  •   » 

1°  I,e  Comité  <?£  Culture  potagère:  remettiez  Medrice  pour  la 
présentation  de  ses  Pommes  de  terre  Marjolin  at- dp 'ses  racines  de 
Scorsonère  jp'i^  regarde  conimQ  deyant  êb»  le  produilqitan  semis 
fait  ^la  date  de  deux  années,  bien  que  le  présentateur  les  donne 
comme  n'ayant  qu'une  année  de  développement. 
TI2°  Le  .Comité  d'Arboriculture  est  d'avis  que  de»  renfttfctments 
soient  adressés  à  M.  dçiiron  d'Airoles  pour  ses  PotftmesHei  nette 
du  Yigan.  JEn  môme^  temps  il  exprime  son*  opinion  sur- divers 
fruits  qui  ont  été  présents  dans  une  séance  antérieure  par  M;  fiois- 
bunel,  horticulteur-pépiniériste,  rue  fiihorel,  fivàHouen.  l^L'PôSre 
de  semis,  désignée  sous  len°  5  lui  semble  être  de  qualité  moyenne. 
La  Poire  n°  i  43-1  44  c'est-  trouvée  trop  mûre  poorpouvoirttite  bien 
appréciée.  La,  Poirç  venue  d'un  semis  J^it  en  1848,  et  â« laquelle 
M.  BoisbuueL  donne  le  pom  d'Olivier^de  Serres,  afde  l'analogie, 
pour  la  forme  et  pour  la  sa^çur,  avec  hrBerganioUe  Forttiirëe.'  La 
chair  en  est  fine,  fondante;  i'e^n  en  est  abondante;  elle  «sf  sucrée, 
bien  parfumée.  Au, total,  c'est  un  très-bon<frait  qui'  acçtâèrtun 
nouveau  mérite  par.cqtte  circonstance  qu'il  se  consetve  Tdfct  fard. 
Le  Beurré  de  février  est  de  bonne  seconde  qualité;  la  chair  eh  est 
fine,  fondante;  l'eau  çn.est  abondante;  elle  a  une  légère  4pf ëté ; 
elle  a  le  mérite  de  se  conserver  tort  longtemps.  Ce  fruit1  provient 
d'un  semis  exécuté  en  i  846.  * 

3o  Le  Comité  de  Floriculture  demande  qu'une  prime  de  pre- 
mière classe  soit  accordée  à  M.  Truffaut,flls,  pour  ses  magnifiques 
variétés  nouvelles  d'Amaryllis,  parmi  lesquelles  il  classe  au  pre- 


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—  441  — 

mier  rang  le  n«>  274,  Duc  de  Malakoff,  dont  la  fleur  est  parfaite, 
le  n°  81  Reine  Victoria,  et  le  n°  5,  Duchesse  de  Magenta.  Le  Comité 
demande  également  qu'une  prime  de  première  classe  soit  décernée 
à  M.  Rivière  pour  la  belle  floraison  de  son  Bletia  hyacinthina  alba; 
mais  M.  Rivière  décline  eet  honneur  et  déclare  que,  en  qualité  de 
jardinier-chef  d'un  établissement  de  l'État,  il  croit  ne  devoir  ac- 
cepter-aucune  récompense  pour  les  diverses  présentation  qu'il 
peut  faire  à  la  Société: -Enfin,  le  Cotnité  demande  que  des  reraercî- 
menis  soient  adressés  à' MM.  Dièuzy-Fitlkra  et  Meurice  pour  les 
objets  qu'ils  ont  présentés. 

4?  Le  Goraité'desflHchistrieâ  hortiooles  est  d'avis  qu'une  prime 
de  troisième  elesse  doit  ôtre  accordée  à  M.  Jougand  pour  l'excel- 
lente exécution  d* ses  fleurs  artificielles,  dont  la  matière  a  été  tirée- 
de  différents  légumes*.  ■  »•  ' 

Ge&propositions  sont  successivement  nrises  aux  voix  et  adoptées. 
M.  le  Président  remelî  les  primes  aux  personnes  qui  les  ont  ob- 
tenues. cAr<<  <    '>-'     '"    *'    '     r  '  ^ 

IJ.Orhelin  demande -et  obtient  la  parole  pour  annoncer  qu'un 
de  sçs^mis attend  un  envqi  proehalîi  d&  Msffs  de  Cu&tfjet  que,  dès 
qu'il  l'aura  recueil  en  remettra  aux  perebiines  'qfll  voudront  essayer 
la  culture.docetta  plante.  Il<comnwrf»iquerarails$i  dè^reiisfeigne- 
menls  .QirconstaDicife  totmhâhtte  Marche  qu'on  suft,  ad"  Pérou, 
pour^J*iV)erce.Mafe.3u  orrnM.  j    *  ■  v  .    .» 

M.  Jp-PnéBidentiâitjçiSfta  euoccfcskm  d'examiner  attentivement 
le  Mais  d$  Guzcardont  terrain  facile  k  pulvériser  donne  une  farine 
très^laitfh^  propre  à  diverses  préparations  alimentaires.  Seule- 
ment, iîiCrort  que  nette  variété  ne  pourra  donrier  ses  prôtlhits^  sous 
le  climat  4e  Paris,,  faute  de  chaleur.  M.  Hardy,  fils,  ayant  bien  voulu 
offrir  4u<\£rrainj  dans  le  Potager  de  Versailles,  pour  la  collection  de 
Pompier  d$  twre  qurne  peut  plus  être  plantée' *dhni  le  jardin  dtf 
Val-de-Grâce,  afifeoté  désormais  à  une  nouvelle  destination,  on 
pourra  y  çssayfepen  même  temps  la  culture  du  Maïs  dé'  Cuzco. 

Il  est,  donné  lecture  des  documents  su ivants  :         '  ' 

4°  Note  sur  la  larve  du  Hanneton  ou  Vtfr  blanc,  par  M.  Vibbrt. 

2°  Destruction  des  Mousses  et  Lichens  sur  les  arbres  fruitiers , 
par  M.  àwhur-Éloffe. 

3°  Description  4e  la  Pomme  Robin  et  de  la  Pomme  Reinette  du 
Vigia ,  par  M.  J.  de  Lirond'Airoles. 

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—  U*  - 

4°  Snr  quelques  fruits  d'hiver;  par  M.  Bourgeois. 

5°  Rapport  sur  les  claies  à  ombrager  les  serres,  de  M-  J.  Henue- 
cart.  M.  Thicotel,  Rapporteur.- 

6*  Troisième  rapport  sur  les  appaireils  de  M.  Ponce  (Isidore), 
pour  l'arrosement  des  jardins.  M.  Laçhesnaye,  Rapporteur. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations  ; 

Et  là  fcéance  est  levée  à  quatre  heures. 


NOMINATIONS. 


Séance  du  27  février  4868.   . (/ 

MM.  .         -.M,    m  ,  .     ;/       .,.  ■     .....  • 

4 .  Agalbert,  propriétaire,  au  Porl-Gréteil  (Seine);  présenté  par  MM.  Le- 
père  et  Charpentier.       ,  i        • 

2.  Dréau,  jardinier-entrepreneur  avenue  de  Neuilly,  407,  k  Neuïlly;  par 

MM.  Goldenschuh  et  Lebaueher. 

3.  Lachaud  (Michel),  jardinier-chef,  chez  M.»  Vaehon,  à  EeuIiy-lès-Lyon 

(Rhône);  par  MM.  Th.  Denis  et  Andry,  . 

4.  Lecaplin  (Gilles-Marie),  rue  N  otre-Dame,  4  %,  à  Is*y  (Seine);  par  MM*  Lai- 

zier  et  LefillieûlJ  ^       ?,      '  /  ,'  :    '  '  • 

5.  Lenard,  propriétaire,  rue  Meslay,32,  à  Paris;  par  MM.  A.  Bertronet 

Durand. 

6.  Maison  (Louis- Anne),  me  de  tournôn/47,'à  Paris;  par  MM*  Andry  et 

A,  Jamain.  , 

1.  Milly  (de),  rue  Rochechouart,  62,  à  Paris;  par  MM.  Payen,  Beaudeet 
Jobert  de  Lamballe. /. 

8.  Moulard  (Eugène),  entreprepeur-dessinateur  de  parcs  et  jardins,  rue 

de  Valher,  25,  à  Le?alU)ia-G|ichy  (Seine);  par  MM.  Ad.  Fontaine  et 
Rouillard. 

9.  Nardï,  horticulteur,,  à  3Jontptaisir-lèsrt.yon  (Rhône); 'par  MM.  Th. 

Denis  et  Andry. 

40.  P£U£QTi(Çugèno),  membre  de l'Académie  des .  sciences,  vérificateur 

des  essais,  4  la  Monnaie,  quai  Conti,  44,  à-Paris;  par  MM.  Payes 
et  puchartre.  .  »  .  a    , 

41.  Pillerik  (Henry),  jardinier-chef,  ohex  M.  Bescherolle,  à  Bougival 

($ejne-çfc-OUe);  par  MM.  Aadry  et Géleeti»  Vîgnera. 

42.  Radch,  rue  de 'la  Roquette,  53,  &  Paris;  par  MM.  Ad*  Bertren  et 

Durand. 

43.  REXTtainé,jardinier-Aeuriste-pepiniéri8te,  place  du  Lycée»  à  Bar-le-Duc 

(Meuse);  par  MM.  Richalet  aîné,  et  Andry. 


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I 


—  443  — 

4  4.  Solpice,  treillageur-rustiqueur,  rue  de  la  Celle,  3,  à  Bougival  (Seine- 
et -Oise);  par  MM.  Andry  et  Célestin  Vigneron. 

45.  Tollard  (Paul),  marchand  grainier-fleuriste,  place  des  Trois-Maries,  3» 

à  Paris;  par  MM.  Pessin  et  Boussière. 

46.  Vaittê  jeune,  (Brnest),  horticulteur  à  Reims  (Marne);  par  MM*.  Roger- 

Deneux  et  Faucher,      ,,    È  «  ' 

47.  Vàttier,  jardinier  chez  M-  TourguénefF,  au  Vert-Bois,  à  Rueil  (Seine- 

et»Oise);par  MM.  Célestin  Vigneron  et  Andry. 

..  i  j.  -        "'  '•"-> 

Séance  du  43  vars  486}. 

MM.  _ 

4.  Chappard  (Henri-Louis),  jardinier  chez  M.  Marsaux,  à  Sucy-en-Brie 
(Seine-et-Oise);  présenté  parMM.  Qquverel  et  Chardine. 

t.  Chouverocx  (Jules),  rue  do  vferneuil/ 3Î,  à  Paris;  par  MM.  Relier  et 
Chevallier. 

3.  Ccwtz  (Adolphe-Louis),  négociant»  rue  de  Paradis  -Poissonnière,  84,  à 

Paris  ;  par  MM.  Guillemot  et  tîuet. 

4.  Gastaud,  banquier,  à  Nice  (Alpes-Maritimes);  par  MM.  Maufra  et 
.    •:  '    .'Andry.     •-'  ,,...-'.  ,  r 

5.  Hardouin  (Isidore),  fleuriste,  rue  du  Faubourg-Poissonnière,  30,  à  Pa- 
r    ,  iris;  par  M'M*  A..  t'Lepère  et  Alexandre  Tessier.        '"  '   ••* 

6.  Reibot,  jardinier-chef  à  l'école  de  Grignon,  à  Grignon  (iSeine-et-Oise); 
.    par  MM:  Chapron M  Jacques.         -  '  m   ■  » 

BULLETIN  BIBLIOGRAPHIQUE. 

»  i"      ;    ;  1/  "      ^     •     '    .    .  '  '  '•        I"'1    ,     "      •' 

, .  .  Çèances  do  mois  i>e  mars*  4862.  , 

Abeille  pomologique,  par  M.  l'abbé Dcp« y,  n<*  4  et  t  (t5  janvier  4  882).  Pa- 
•risjki-g*.      '      "  . 

Agriculteur  praticien  (15  février  et  40  mars  4862).  Paris  ;  in-8°. 

Ami  des  Champs  (mars  4' 862,  no  469) .'  Bordeaux  ;  iu-8°. 

Annales  de  PùmoloÇie belge  et  étrangère  (8*  année;  1860).  Bruxelles;  gr. 
in-4°. 

Annal»  de  l'Agriculture' française  (ta 'février  et  45  mars  486S).  Paris; 
in-8*. 

Annaks  de  la  Société  &  Agriculture,  Sciences,  Arts  et  Belles-Lettres  d'In- 
dre-et-Loire (année  4864 ,  te  et  3#  trimestres).  Tours;  in-go. 

Atmales  de  la  Société  £  Émulation  des  Vosges  (tome  X,  3*  cahier,  4860). 
-    Epinal,  4864 ;  in-8o  de  t4S  pages. 

Armâtes  de  la  Société  d Horticulture  de  Couloimiers  (année  4864).  Cou~ 
lommiers,  486?;  in-8o  de  77  pages. 

Annales  du  Comice  horticole  de  Maine-et-Loire  (année  4864,  4*  trimes* 
tre).  Angers;  in-8°» 


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—  U4  — 

Annali  d'Àgricoltura  (Annale»  oV  Agriculture  rédigées  par  le  Dr  Gaet. 
Càjstoni;  no»  4  et  5  de  4862,  25  février  et  40  mars).  Milan;  in-8°. 
Apiculteur  (mars  4 862).  Paris;  in-80. 
Atti  délia  Società  di  acclimazione  [Actes  de  la  Société  £  Acclimatation  et 

d'Agriculture  en  Sicile;  t:  I,  n°  8;  4*61).  Païenne;  in-8°. 
Bulletin  agricole   du  Puy-de-Dôme  (janvier  4862).    Clermont-Fçrrand  ; 

in-8°. 
Bulletin  de  la  fédération  des  Sociétés  oV  Horticulture  de  Belgique  pour 

4864.  Gand,  4862;  in-8°  de  392  pages. 
Bulletin  de  la  Société  (T Encouragement  (janvier  4862).  Paris;  in-4% 
Bulletin  de  la  Société  impériale  zoologique  oV Acclimatation  (février  4862). 

Paris;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  centrale  a? Agriculture,  oV  Horticulture  et  cVAcclima- 
tation  de  Nice  (juillet  4860;  janvier,  avril,  juillet,  octobre,  novem- 
bre et  décembre  4864).  Nice;  in-8<>. 
Bulletin  de  la  Société  académique  d Agriculture  de  Poitiers  (no  64).  Poi- 
tiers; in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  de  la  Lozère  (janvier  i  862).  Mendc; 

in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  rHérault  (août  à  décem- 
bre 4861).  Montpellier;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  oV Agriculture  et  d'Horticulture  de  Vaucluse  (mars 
4862).  Avignon;  in-8°. 
■   Bulletin  de  la  Société  oV Horticulture  de  VAube  (3«  et  i*  trimestres,  4864). 
Troyes;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  protectrice  des  animaux  (février  4862).  Paris; 

in-8°. 
Catalogue  de  M.  Rougier-Chauvièrb,  rue  de  la  Roquette,  452,  &  Paris 

(pour  Tannée  4862). 
Catalogue  et  prix  courant  (pour  le  printemps  et  Télé  de  4862)  de  M.  V.  Le- 

moine,  horticulteur,  rue  de  l'Etang,  67,  à  Nancy  (Me urthe). 
Catalogue  (pour  4862,  no  4)  des  plantes  exotiques  de  M.  J.  LmoLtr,  à 

Bruxelles. 
Catalogue  (pour  le  printemps  de  4  862)  des  plantes  nouvelles,  de  M,  Ckousse, 

horticulteur,  rue  du  Champ-d'Asile,  4,  à  Nancy  (Meurthe). 
Catalogue  (no  92, 4862)  des  plantes  de  serre  et  de  plein  air,  de  M.  Louis  Vax 

Houtte,  horticulteur  à  Gand  (Belgique). 
Cercle  pratique  d'Horticulture  et  de  Botanique  du  Havre  (4*r  et  ••  bulle- 
tins de  4862^.  Havre;  in-8°. 
Choix  de  graines  récoltées  au  Jardin  botanique  de  l'université  de  Liège 

en  4  864 .  Liège,  4  862  ;  in-8*  de  35  pages. 
Compte  rendu  de  VExposition  et  des  travaux  de  la  Société  d'Horticulture 

de  Fougères  en  4  864 .  Fougères  ;  in-8o  de  30  pages. 
Compte  rendu  des  travaux  de  la  Société  centrale  d'Horticulture  (Tllle-et- 
Vilaine,  pendant  Tannée  1861 .  Rennes;  in-8°  de  90  pages. 


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—  445  — 

Courrier  des  Familles  (Ier,  40  et  20  mare  4862).  Paris;  feuille  in-4«. 
Culture  des  Champignons,  par  M.  Salle.  Paris;  in-4  8  anglais -de  51  pages. 
Economia  rurale  e  U  Répertorie*  d' Agricoltura  (P  Économie  rurale  et  le  Ré- 
pertoire d'Agriculture  réunis;   n<>«  4  et  5  de  4862,  25  février  et 

40 mars).  Turin;  io-8o.  #  '' 

Ergot  de  Froment  (de  V),  Thèse  par  M.  Gbablgs  Carbonneaux-Lej>erdriel 

(Montpellier,  4862);  in-4o  de  402  pnges  et  4  planche. 
Veuille  du  Cultivateur  (2fr  février;  6,  43  et  20  mars  4862).  Bruxelles; 

in-8o,  , f 

Flore  des  Serres  et  des  Jardins  de  l'Europe  (2*  livraison  du  tome  V. 

(*•  série),  parue  le  28  février  4862).  Gand,  in-fcl». 
Hamburger  Garten-  und  BlumenxeUung  (Journal  de  jardinage  et  de  Flo- 

riculture  de  Hambourg,  vpà\&è  par  M.  Ed.  Orro;  n«*  4,  2,  3  et 

4  de  4862).  Hambourg;  in- p°v  [ 

Horticulteur  praticien,  dirigé  par  M.  Bd.Morren  (février^  862).  Paris  et 

Bruxelles;  ia-8°.    .       4       7 
/  Giardini{Les  Jardins9  journal  dilorticvUture,  rédigé  par  un  amateur  de 

fleursf  n°  &,de  la  $a  année^  février  4  862) .  Milan  ;  in-8\ 
Il  Coltivatore  (Le  Cultivateur,  journal  £  Agriculture  pratique  ;  n*  40  de  la 

8*  année).  €asale;  feuille  in(-4o. 
Illustration  horticole  (février  1862).  ftand;  in-8°.  '  v' 

Institut  (26  février;  5,  ,42  et  J9  nws^862|.  Paris;  feuille  in-4o. 
Jardin  des  plantes  du  floriculteur,  du  pomologiste  et  du  maraîcher,  rédigé 

par  M.  Ed^Morrew  (no  2,  février  4862).  feand^inrS0. 
Journal  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  Belgique  (février  4862). 

.,     Bruxelles;  iu-8*.  . 
Journal  d? Agriculture  de  la  Càte-oVOr  (janvier  4862).  Dijon  ;  in-8o. 
Journal  d: Agriculture  pratique  dujnidide  la  France  (février  4862). 

Toulouse;  in*8°. 
Journal  £  Agriculture  4e  VAin  (janvier  4862).  Bourg;  in -8°. 
Journal  de  la  Société  d'HoiUçtUture  fu  ^as-Rhin  (no  4 du  tome  V).  Stras- 
bourg; in-8*.  .'  // 
Journal  of  Horticulture  (Journal  iïÈoriîculturc,'  rédigé  par  MM.  G.-W. 

Johnson  et  Bob»  Hogg  (n«  49  4^62  de  Ja  nouvelle  série).  Londres» 

in-8'.     ,    ..  ul    *  ..  '  '  '    ' 

Maison  de  Campagne  (28  février  et  15  mars  4862).  Paris;  in  4°.  ' 
Moniteur  des  Brevets  £inoention.(n°  2,  février  4862)1  Paris  ;in«4°.      • 
Programme  de  V Exposition  horticole  à  avril  4862;  Société  d  Agriculture 

de  Nice.  Nice;  in«8°.  .... 

Revue  agricole  et  ftorticole  ay  Gers(  (féwier  4862),  Auch;;o-8». 
Revue  des  eauœ  et  Forêts,  rédigée  par  M.  A.^BF^oCfévi^ret^ars  48#2). 

Paris;  in:8v         *,"•',,, 
Revue  des  Jardins  et  des  Champs  (niars  !862).  Lyon; in-8*.  K*v' 
Revue  du  monde  colonial  (48  et  45  mars  4862).  Pari?;  in-8*l       "' 
Revue  horticole  {\<f  et  46  mars  4862*.  Paris;  in-8o.  ,s< 

40 

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—  U6  — 

Société  royale  cï Agriculture  et  de  Botanique  de  Oand  (Catalogue  dé  la 

448*  Exposition,  teoue  les  2,  3,  4  mars  486*).   Gand;  in-9*  de 
"  74  pages. 
Sud-Est  (février  486Î).  Grenoble;  in-8*. 

Science  pour  tous  (Î7  février.  6,  43  et  ÎO  mars  1862).  Paris;  feuille  in- 4». 
The.  Flori$t  and  Pomologist  (Le  Fleuriste  et  Pomologiste ,    rédigé  par 

MM.  Rob.  Hogg  et  John  Spencer;  cahier  de  mars  4865).  Londres; 

in -8». 
Wochenschrift  fur  Gœrtncrei  und  Pflanzenkunde  (Gazette  hebdomadaire 

d'Horticulture  et  de  Botanique,  rédigée  par  M .  Ch .  Koch  (qw  6  ft  4  4 

de  486*).  Berlin;  in-8°. 
Zeilschrift  des  Landwirthschafttlichen  Vereins  (Journal  de  la  Société  cf  .1- 

griculture  de  Bavière  ;  cahier  de  mare  4  862).  Munich  ;  in-8°. 


DOCUMENTS  OFFICIELS  DE  LA  SOCIÉTÉ. 


Rapport  de  la  Commission  chargée  de  l'étude  de  la  collection  de 
Pommes  de  terre  de  la  Société  impériale  et  centrale  d'Horti- 
culture. —  Seconde  partie. 

"M.  Courtois-Gérard,  Rapporteur. 

Messieurs, 

Là  collection  de  Pommes  de  terre  que  nous  avons  exposée  en 
septembre  dernier,  au  nom  de  la  Société  impériale  et  centrale 
d'Horticulture,  résume,  selon  nous,  tout  ce  que  cette  plante  pré- 
cieuse a  donné  de  variétés  jusqu'à  ce  jour. 

Pour  apprécier  la  sévérité  avec  laquelle  nous  avons  procédé  au 
êhoîx  des  variétés  qui  composent  cette  Collection,  il  faut  nécessai- 
rement se  reporter  au  compte  rendu  que  nous  avons  eu  l'honneur 
de  vous  adresser  en  4859.  (Voy.  le  Journal,  Vt  4859,  pp.  701-704) 
Après  vous  avoir  fait  savoir  que  le  nombre  des  variétés  de  Pommes 
de  terre  que  nous  avions  réunies  s'élevait  i  528,  que  253  variétés 
avaient  été  déjà  réformées,  nous  ajoutions  que,  malgré  tout  le 
soin  mis  par  nous  à  réunir  sons  un  même  nom  un  grand  nombre 
de  variétés  de  Pommes  de  terre  présentées  comme  différentes,  il 
s'en  trouvait  encore  beaucoup  à  réformer* 

Cet  aveu  nous  imposait  naturellement  l'obligation  de  continuer 


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—  447  — * 

nos  étoiles  jusqu'à  ce  que  nous  fassions  arrivés  au  terme  du  travail 
qui-  nous  avait  été  confié.  Malgré  la  longue  durée  de  ce  travail  et 
les  difficultés  de  toutes  sortes  que  nous  avons  eu  à  surmonter,  nous 
avons  la  conscience  d'avoir  fait  tout  ce  qu'il  était  possible  de  faire 
pour  que  la  collection  de  Pommes  de  terre  que  nous  avons  l'hoii- 
neur  de  vous  remettre  fût  digne  d'être  consultée  par  toutes  les  per- 
sonnes qui  ont  intérêt  à  connaître  les  variétés  les  plus  recomman- 
dâmes de  chaque  race. 

Cette  collection,  Messieurs,  vous  permettra  d'apprécier  à  leur, 
juste  valeur  les  semis  de  Pommes  de  ferre  qui  vous  seront  présen- 
tés, et  ce  ne  sera  pas,  à  notre  avis,  le  moindre  des  services  que  vous 
pourrez  rendre  ;  car  il  est  certain  que  si  Ton  avait  toujours  comparé 
les  variétés  nouvelles  aux  variétés  anciennes,  comme  nous  vous 
proposons  de  le  faire  à  l'avenir,  le  .nombre  des  Pommes  dei  terre  que 
nous  avons  dû  réformer  aurait  été  beaucoup  moins  considérable.. 
Les  vérifications  que  vous  aurez  à  faire,  seront  d'autant  plus  fa- 
ciles que,  conformément  à  l'autorisation  qui  nous  a  été  donnée  par 
le  Conseil  d'administration,  nous  avons  fait  modeler  toutes  les. 
Pommes  de  terre  dont  se  compose  votre  collection;  de  cette  taa- 
nière,  vous  pourrez  conserver  le  souvenir  des  variétés  que  nous 
vous  recommandons  et  constater  plus  tard  les  améliorations  dont 
cette  plante  est  encore  susceptible.     .... 

Considérée,  à  juste  titre,  par  Parmentîer  comme  une  sorte  de 
pain  tout  fait  que  la  Providence  présente  aux  hommes,  la  Pomme; 
de  terre  avait  droit,  à  tous  égards,  au  soin  que  vous  avez  pris  d'en, 
faire  rechercher  les  variétés  les  meilleures  et  les  .plus  productives.1 
Chargés  des  études  à  faire  pour  arriver  à  ce  résultat,  nous  venons, 
après  plusieurs  années  consacrées  à  ce  travail,. vous  donner  Je  fiom 
des  Pommes  de  terre  que  nous  avons  adoptées. 

En  vous  remettant  la  liste  de  ces  Pommes  de  terre,  nous  croyons 
devoir  vous  prévenir  que,  en  raison  du  plan  que  nous  avons  suivi, 
on  peut  trouver  en  dehors  du  choix  que  nous  avons  fait  des  Pom- 
mes de  terre  qui  valent  celles  que  nous  vous  recommandons,.  c*r 
après  les  avoir  cultivées  toutes  pendant^  plusieurs  années,  les  avoir 
comparées  les  unes  aux  autres,  nous  avons  impitoyablement  réfor- 
fonné  toutes  celles  qui  nous  ont  paru  se  rapporter  aux.types  qhaisis 
par  nous.  ,     ••  fc' 


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•    —  44g  _ 

•  Pour  justifier  ce  que  nous  avons  fait,  nous  vous  dirons,  Messieurs* 
te  que  nous  avons  déjà  eu  l'honneur  de  vous  dire  :  une  collection 
quelle  qu'elle  soit,  et  plus  que  toute  autre  une  collection  de  Pommes 
de  terre,  doit,  pour  présenter  un  véritable  intérêt,  ne  renfermer 
que  des  variétés  aux  caractères  assez  nets  et  assez  tranchés  pour 
qu'il  ne  soit  pas  possible  de  les  confondre  les  unes  avec  les  autres. 

COLLBCTION  DE  PONMH»  DE  TBBU 
de  1*    ftoeltté  impériale   et  centrale  d'Horticaltare. 


3  Comice  d'Amiens. 

4  Des  Elies 

5  De  Horworet..    . 

6  Flour  bail.  .  .  . 


Noms. 


Synonymes  et 
Induction*. 


Époque  de 
maturité  <<). 


OBMEftTAflOl». 


1™  Série.  —  Jaunes  rondes 

4  Caillaud du  Chili..  .  4-45  sept. 

2  Chardon de  Saxe.    .  I'M5  oct. 


7  Grise  arrondie  .  , 

8  Irish  pink  eyed.  . 

9  Jeuxi 

tO  Naine  native.  .  •' 
14  Œil  violet.  .  .  . 
41  Péruvien  .  .  .  . 
13  Précoce  de  Harvey 
44  Régent 


45  Roseovite. 
16  Schaw  .  « 


47  Segonzac 


19  Tardive  d'Irlande. 


(Boule     de 
farine)  . 


(Œil  rouge) 


Fine  hâtive. 
Blanchard.. 


Chave. 


de  la  Saint 
Jean.   • 


45-30  juill. 
45-30  août. 
15-30  août. 
4*r-45  sept. 


4  "-4  5  août. 
45  sept. 
45-30  sept. 
45-30  juil.. 
4w-45  août. 
45-30  août. 

•45  août. 

-15  sept. 


4  "-4  5  sept. 
4 "-4 5  août. 


4CT-45  août. 


Appartient    à     la 
grande  culture. 


Grande  culture. 


Cuit,  pour  l'appro- 
visionnement de  Lon- 
dres. 

Cuit,  pour  l'appro- 
visionnement de  Pa- 
ris. 


Cuit .  pour  l'i  a 
visioonement  de" 
ris. 


4#'-45  sept. 
(    II0  Série.  —  Jaunes  longues. 

4  Achille  LémÂh. .  .   ......  115-30  août. 

t  Alslone  Kidncy |4cr-45  août. 

3  Eugénie  Kidney |4rr-45  août. 


(1)  Le  ternis  et  la  température  exeercent  ont  si  fraode  iiifloenc*  ssr  la  aatorité- 
•  Ponmt*  de  terre  que  bous  «yods  reconnu  riupostibilité  d(indiqeê>  l'époque 
de  la  réeolte  antresient  qae  par  quinzaine. 


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—  449  — 


Nom*. 


4  Fluke  Kidney  , 


5  Hardy 

6  Impérial  Kidney.. 

7  Jaune  longue  de  Hol- 

lande  


S  La  Coquette.. .  . 
9  Lapslone  Kidney 


Cornichon 
jaune.  Par* 
mentière. . 


10  Marjolin 


44    —    j">«  saison  . 


IS  Napoléon  Kidney , 
13  René  Lottin .  •  . 


14  Vitelotte  blanche 


15  Whiteblossomed. 


Synonyme»  et 
traduction». 


Kidney. 
Quarantaine 


La  Brie. 


4  Claire  Bonne.  . 
1  Forty  fold.  .  , 
3  Le  Bienfaiteur 


Vitelotte 
jaune, 

blanche  à 

fleure  vio- 
lettes , 

Pois  de  ter* 

re,  Cham- 
pion bàtif, 

de  Bristol.    «5-30  août, 
(à  fleure.    45-30  juil. 

blanches ) 

III9  Série.  —  Rouges  rondes  et  obrondes 
4*M5  août. 


Époque  de 
maturité. 


4«r-45  août. 


4  "-4  5  août. 
K-45  août 


45-30  août. 

45-30  août. 
45-30  juil.. 


4 "-4  5  juil. 


1*r-45  août. 


45-30  août. 
16-30  août. 


Omebtaikwi. 


Cuit,  pour  l'appro- 
visionnement de  Lon- 
dres. 


Bonne,  mais  peu 
productive. 

De  bonne  conserr 
vation. 

Cuit,  pour  l'appro- 
visionnement de  Pa- 
ris. 

A  remplacé  la  jaun* 
longue  de  Hollande  au 
marché  de  Paris. 

Plus  productive  que 
là  jaune  longue  de  Hol- 
lande avec  laquelle  elle 
a  beaucoup  de  rap 
ports. 


4  Pola 

5  Printanière  de  Sar- 

reguemines  .  •  • 


6  Rouge  ronde  de  Bo- 

gota  

7  —    —  0e  Flandres 


(40    pour 
une)  •   . , 


l«f-45  sept. 


!•*  -15  sept. 
4'M5août. 
15-30    <ût. 


15-30  août. 
t«r-45  août. 


Cuit,  pour  l'appro* 
vîsionn.  de  Londres. 
De  bonne  conserva 
tion, 


Cuit,  dans  la  Mo- 
selle. 


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—  450  — 


Synonymes  et 
traductions. 


S  Ronge  rende  de  Stras- 
bourg. . 

9  —  —  des  Vosges. 
4fu  Saint-Louis  précoce. 
il  Sainte-Marthe.  .  . 
12  Toute  bonne.  •   .   • 


13  Truffe  d'août. 


Époque  de 
maturité. 


Saucisse . 


Madeleine , 
Rouge  ron- 
de d'été, 

Rouçe  ron- 
de native. 


4  "-4  5  sept. 

I«r-I5  sept 
4eM5  août. 
15-30  sept 
45-30  sept. 


14  White  pink 


(Rouge      et 
blanche) 


4ûr-45  août 


4er-4Ssept. 


I 


De  bonne  conserva- 
tion ;  cuit,  dans  la 
Somme. 


Cuit,  pour  Tappro 
vision nement  de  Pa- 
ris. 

Cuit,  pour  l'appro-i 
visionnement  de  Lon- 
dres. 


IVe  S*MK.  —  Bouges  longues. 


I  Briflaut. 


I  de  Vigny  .   .   . 

6  Ridney  rouge  . 

4  —    d'Albany. 

6  Mange!  YVurzel. 


$  Ogilvie  red  .  . 
7  Pâle  red.  .  .  . 
$  Pousse  debout , 


9  Rouge  longue  de  Hol- 
lande  


(Betterave.) 


40  Borate 


44  Rose  Martin. 
4*  Viteiotte   .  . 


(Rouée  pâle) 
Cueilleuse 


Cornichon 
rouge.  . 

Rosée  de 
Conflans, 
Rosée    de 
Villiers-le- 
Bel,  Boru . 


de  sainte 
Marie.  •  < 


4"-45  sept. 


4  «M  5  août. 
4 'M  5  sep«. 
t5  30  août 
4*M5  sept. 

4«r-15  sept. 
15-30  sept. 
4«M5  sept. 


45-30  août. 


4-45  août. 


4«'-45aoûl. 
4*M5  sept. 


Plus  productive  que 
la  Rouge  longue  de 
Hollaude  avec  la- 
quelle elle  a  quelqu< 
rapports. 


Appartient 
grande  culture. 


la 


De  bonne  conserva- 
tion; elle  a  remplacé 
ia  Rouge  de  Hollande 
sur  les  marchés  de  Pa- 
ri». 

Bonne,  mais  peu 
productive. 


^Cult.  pour  rappro- 
visionne ment  de  Pa- 


Cuit,  pour  Pappro- 
viaionnement  de  Paris 


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—  <5I  — 


Noms. 


13  Xavier. 

14  Yam.  . 


Époque  de 
maturité. 


(F^naine), 
Constance 
Perrault.  . 


Sydotrymes  et 
trrrtncttona. 


l^-lô  août. 


45-3G  sept. 


ÛUUTATlOa». 


De  bonne  conserva- 
tion. 


Cuit .  pour  Fappro-3 
visionnement  de  Lejj* 
dres. 


4  Bleue  hâlive.  .  • 

2  —    plaie  hâtive 

3  Bourbon  Laoey.  • 

4  Delaville  .   .  »  . 

5  Hundred  fold.  •  . 


Ve  SÉRIB.  —  Y10LETTJE8. 

15-30  août. 

15-30  août. 

4er-«5  sept* 

45  sept. 


6  Violette  ronde 

7  —    tardive . 


(<0« 
une)* 


pour 


45-30  sept. 

4*M5  sept. 
45-39  sept. 


Appartient     à 
grande  culture. 

De  bonne  conserva- 
tion; cuit,  en  Bre- 
tagne. 


.  Pommes  de  terre  supprimées  tomme  inférieures  ou  comme  faisant 
double  emploi  avec  tes  variétés  ci-dessus. 
4W  SÉaiE.— ABerdeen  favorite,  à  feuilles  de  Haricot,  à  feuilles  de 
Frêne,  Albiflore,  Américaine  hâtive,  Anglaise  blanche,  Ash  leaved 
round,  Black's  seedling,  Barichonne,  Biscuit,  Blanche  du  Brésil, 
Blanched'Allemagne,  Blancheà  fleur  blanche,  Blanche  d'Amérique, 
Blanche  anglaise,  Bloc  jaune,  Bossin,  Bonne  Wflhelmine,  Bryone 
glorian,  Caillou  précoce,  Champion,  Chevreuse,  Covenlgarden,  Cui- 
vrée du  Palatinat,  Daubenton,  Douglas,  du  Périgord,  de  Forley,  de 
File  Bourbon,  de  la  Chine,  de  Philadelphie,  deRohan,de  Six-Semai- 
nés,  deValparaiso.de  Zélande,  des  Cordillères,  des  Polder,  Dickson 
.early,  Difforme,  docteur  Bretonneau,  Dod's  seedling,  Dormeuse, 
du  Finistère,  Dusseaux,  Earïy  american,  Early  don,  Early  cooi- 
ney,  Early  emperor,  Esselback,  Façon,  Façon  divorf,  Fiancé,  Fil- 
lasure,  Fine  peau,  Fleury,  Fhlit  à  pain,  Gold  finder,  Gros  pied, 
<Jros  rameau,  Guyraudienne,  Hâtive  de  Roos,  Hâtive  de  Londres, 
Hâtive  de  Wellington,  Hand's  wolh  prolitic,  Hemy  Briet,  Hens  nest, 
Hétéroclite  ronde,  Hézard,  lmder  sank  dambar ,  Irish  pink ,  Jancé, 
Jaune  ronde  d'août,  Jaune  ronde  hâtive,  Jaune  ronde  hâtive 
4'Auvergne,  Jaune  ronde  d'Alençon,  Jaune  ronde  de  Hollande, 


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1 


—  *5*  — 
Jaune  ronde  d'Amérique,  Jaune  ronde  des  Vertus,  Jaune  ronde 
à  Eysines,  Jaune  ronde  d'Allemagne,  Jaune  tonde  hâtive  du  Pala- 
tinat.  Jaune,  ronde  de  Flandre,  Jaune  ronde  grosse,  Jenny,  Johh's 
early,la  Daubenton,  la  Cent-Jours;  la  Chinoise,  La  Defayolle,  la 
Hollandaise,  la  Généreuse*  la  Petite  panachée,  k  Reinette,  la 
Variante,  la  Vierge,  Lawson  conqueror,  la  Young,  Lebrun,  les 
Pavots,  Limale,  l'Orpheline,  Lnmpers,  Madeleine,  Manly,  Mar- 
jolin  ronde ,  Martin's  superior,  Merveille,  Mille  germes  du  Mans» 
Motte,  Muraille  de  la  Grande-Bretagne,  Nec  plus  ultra,  Neuf-Se- 
maines, Œil  rosé  d'Allemagne,  Noble-,  Popples,  Parguez,  Patra- 
que blanche,  Patraque  jaune,  Patùiçon's  Pçau  rude,  Petite  lisse* 
Petite  Boulette,  Philadelphie,  Précoce  de  Schoerbeck,  Précoce  an* 
tienne,  Premier  globe  dn  renard,  Prince  de  Galles,  Prince  (TËcoaw* 
Printanière,  Prolific  hâtive,  Quarantaine,  Québec  profit,  Régénérée 
de  Walroff,  Reinette,  Rilot's  flovrerball,  Richard  du  Mans,  Réni~ 
forme.  Robinet,  Rognon  précoce  des  Montagnes,  Rose,  Rostaing* 
Royale  Georges,  Sancerre,  Sauvage,  Sovereing's,  Schawen,  Second 
early,  Sierra  nevada,  Staffold,  Sveet  white,  Tanguy,  Toulousaine, 
Trouvaille  d'or,  Vilmorin.  Zwiebël. 

V  Série.  —  Achille  Lémon,  Albany  kidney,  Améliorée  Droin, 
Ananas  longue,  Artichaut,  Ash  leaved  kidney,  Augustine  hâtive,Ber- 
thier,  Blanche  de  Hollande,  Boudin  blanc,  Cambridge  kidney,  Châ- 
taigne Sainville,  Corne  de  cerf,  Cylindre  de  Briard,  d'Airolle,  de 
Six  Semaines,  de  Nesle,  Gondouin,  Hâtive  d'Hannecourt,  Hâtive  de 
Styll.  Haricot,  Hétéroclite  longue,  Jacqnin,  Jackson 's  kidney, 
Jaune  longue  de  Paris,  Jaune  longue  de  Poitiers,  Jaune  longue 
d'Allemagne,  Jaune  longue  de  Flandre,  Joséphine,  Kidney  hâtive 
des  champs,  Kidney  tardive  des  champs,  Kidney  à  feuille  de  Frêne, 
King  of  kidney,  la  Cantorbéry,  la  Cylindrique,  la  Jaune  blan- 
che, la  Jeannette,  la  Pomme  de  pin,  la  Sageret,  la  Bosc,  la 
Fermière  picarde,  la  Rothschild,  la  Mone,  Lumper,  Matchles 
kidney,  Mousson  blanche,  Mousson  rose,  Mylord,  Noisette  Sain- 
ville,  Précoce,  Pro,  Pygmée  de  Roos,  Rough  black,  Shepherd** 
kidney,  Souris,  Teylord. 

3°  Série.  —  Abondante,  Américaine,  Américaine  de  Key,  Amer 
rican  piak,  Bangor  rouge,  Benefits,  Canada,  Châtaigne,  Circas- 
sienne  rouge,  Claudin,  Colinger,  Cork  red,  Dégénérée  de  la  truffe 


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—  *53  — 

d'Août,  De  von  shire  red,  DeseroiziUe,  Dorée  bieolor,  d'Osterode, 
Dttpper,  Bssélback  kidney,  Fleury,  Fermière,  Grise  du  pays,  Gris 
Flamand,  Grfeette,  Hâtive  i  tète  basse,  Hâtive  de  Pontarlier, 
imite  de  la  Sageret,  Islande,  Jacob,  Jaspée,  Kay  eariy  purpie, 
la  Belle  Antennes,  la  Belle  Ocbreuse,  la  Bienfaitrice,  la  Berna* 
de,  la  Berlin,  la  Ballot,  la  Calcinger,  la  Corsicaine,  la  Jacof, 
la  Jersey,  Magnificent,  la  Mayençaise,  la  Miller,  Lancashire 
pink  eyed,  la  Précoce  Scbaerbeek,  la  Prime  rouge,  ht  Saulnier, 
la  [Sauvage,  la  Tranchée,  la  Tbaer,  la  Thouin,  la  Tripet, 
Lawhead  early  red,  Legston,  les  Rochers,  Nouvelle  Descroi- 
zille,  Nouvelle  des  Vosges ,  Ooion  patate,  Papas  de  Santiago, 
Parguez,  Patraque  rouge,  Peau  de  crapaud,  Pelotte,  Pink  eyed 
daîry  maid.  Précoce  d'Amiens,  Printanière,  Purple  skînned  early, 
Red  apple,  Red  early  field,  Red  from  Norway,  Riche  dépouille, 
Rio  Mo,  Rouge  ronde,  Rouge  ronde  de  Cork,  Rouge  ronde  de 
Petershtre,  Rouge  ronde  de  Sibérie,  Rouge  ronde  de  Sawers,  Rouge 
ronde  d'Allemagne,  Rouge  ronde  d'Amérique,  Rouge  ronde  d'An- 
gleterre, Rouge  ronde  du  Brésil,  Rouge  ronde  d'Eysine,  Rouge 
ronde  d'Espagne,  Rouge  ronde  des  montagnes  du  Lyonnais,  Rouge 
ronde  de  Liège,  Rouge  ronde  dite  Bollen,  Rouge  ronde  de  l'île  de 
Ré,  Rouge  ronde  de  la  Californie,  Round  red,  Rouge  pâle  hâtive, 
Rouge  de  M.  Senegras,  Rouge  ronde  de  M.  de  Crouy,  Rose  jaune, 
Rose,  ronde  du  pays,  Rosea  Yenusta,  Rosine,  Russian,  St-Louis 
tardive,  Sauvage,  Saxonne,  Schultenmann,  Scotch  red,  Semence 
de  la  Tandagor,  Schetland  Mack,  Stolonifère,  Tardive  de  Pontar- 
lier,  Tourderie  de  Wellenthiery,  Wery,  Yeux  bleus. 

4#  Série.  —  Artichaut  rouge,  Barré,  Bollen,  Boudin  rouge,  Cha- 
lande, Gbasal,  Claudin,  Corne  de  Gail,  Cornet,  Cornichon  français, 
Cornichon  lie  de  vin,  Délice  de  Hollande,  de  Mai,  Duagienne, 
Durham,  Excellente  d'Oxfort,  Egyptian  new  kidney,  Falconer's 
kidney,Flamingorpalered,  Folie  de  Montfermeil,  Godefroy  de 
Bouillon,  9  Impériale  kidney,  Jeannette  Godât,  Jansall,  Kidney 
géante,  la  Bavière,  la  Berbourg,  la  Bertin  i  fleurs  rouges,  la 
Challan,la  Chair  rouge,  la  Rouge  écailleuse,  la  Sageret,  la  Schaa- 
den,  la  Tessier,  le  bon  Pommier,  Longue  Corne,  Millers  Thumb, 
Mille  Yeux,  Morel  de  Vindé,  Pite  blanche,  Parguez,  Plate  de 
M.  Bailly,  Quarantaine,  Rattercse,  Red  pine  apple,  Rouga  longue 


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de  Paris,  Rouge  longue  d'Angleterre,  Rouge  longue  d'Allemagne, 
Rouge  longue  de  l'Indre,  Rouge  longue  de  Paufers,  Rouge  longue 
d'Irlande,  Rouge  longue  de  M.  de  Chantilly,  Rouge  plate  d'Àjcoé* 
rique,  Rouge  de  Bristol,  Rougette  hâtive,  Rose  longue  d'Angleterre» 
Rose  longue  de  la  Nouvelle-Zélande,  Rose  longue  de  Hollande, 
Royale,  Saint-André  de  Suède,  Sainte-Hélène,  Strauss  tardive, 
Tardive  de  Vitry,  Vitelotte  rouge,  Vitelotte  dégénérée,  Vitelotte 
Topinambour. 

.  &•  Série.  —  A  peau  poire,  Berthscher,  Caillét,  Caillou  violet, 
Caillou  panaché,  Chanderaagor,  Cornichon  violet,  du  Don,  Kid- 
pey  noire,  Lady  Mary,  Lankmann,  La  Bleue  de  Londres,  La  Bleu* 
4ea  forèls,  La.  Bleue  de  Guernesey,  La  Bleue  de  Zélande,  La  H&iro 
de  Bourbon-Lancy,  La  Rhenoiaç,  Late  Londondwarf  blue  kidney, 
Luinper,  Noire,  Noire  Napoléon,  Noire  des  montagnes  de  Suisse* 
Savoyarde,  Violette  ronde  hâtive,  Violette  ronde  tardive,  Violette 
ronde  marbrée,  Violette  longue,  Violette  des  Sables,  Violette  de 
Lanilis,  Violette  de  Vîncennes,  Violette  longue  de  Californie, 
Viakfle  de  Pontarlier. 

NOTES  ET  MÉMOIRES. 

Lisse  des  okciupéks  ont  ont  flbdw  pbï*t>ant  ls   mois  m  Kit*. 
tkw  MM.  Thibaut  et  KérnsÈ»,  rue  deCharonne,  446,  i  Paris 
(communiquée  par  M.  Kétekêr)- 
Arpophyllum  gîganteum. 
Cattleya  Lindleyana. 

—  Skinneri. 
fihyjns  bractescens, 

—  Limminghei. 
Gypripedium  barbatum  superbum. 

—  —  var.  Crossii. 

—  hirsutissinttuii. 

—  villosmn. 
Dfeûdrobium  aggregatum. 

—        nucranthum. 
Epidendrum  atropurpureum,  var.  mgro-roseum. 
*  Ly caste  Skinneri. 


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—  ISS  — 

Oncidium  ampliatum. 

—  flexuosum. 

—  phyraatochilum. 

—  pulchellum. 

—  variegatum,  var  (<). 
Phalaenopsis  amabilis. 

—  grandiflora. 

—  Schilleriana. 
Trichopilia  suavis. 

.  Vanda  tricolor.  var.  planilabris. 


Liste  des  Orchidées  qui  ont  fleuri  chez  M.  L.  Léguât,  au  châ- 
teau de  Serceacx  (Orne),  pendant  le  I*  trimestre  de  IW8. 
(Communiquée  par  M.  le  baron  L.  Leguay)  (8). 

JANVIER. 

Cymbidium  Mastersii. 
Cypripedium  barbatum. 

—  —  saperbum. 

—  Fayrieanum. 
Dendrobium  densiflorum  pallidum. 

Belle  plante  rare  dans  les  collections,  fort  remarquable  par  la 
durée  exceptionnelle  de  ses  fleurs. 

Epidendrum  vitellinum.  ê 

■  p  ■  ■ 

(\)  Je  nommerai  eette  gracieuse  variété  Oncidium  variegatum,  Swunz, 
var,  Keteleeri,  pour  rappeler  le  nom  de  l'habile  et  zélé  horticul  eur  qui  a 
bien  voulu  me  la  communfquer.  Elle  diffère  du  type  par  les  caractères  sui- 
vants :  4°  son  inflorescense  est  une  grappe  simple,  qui  ne  comprend  que  6 
ou  7  fleurs  ;  2°  sa  fleur  est  un  peu  pbe  raccourcie  relativement  a  sa  lon- 
gueur; 3o.la  couleur  générale  de  cette  fleur  est  blanche»  légèrement  lavée 
de  rose  et  non  décidément  rose;  4°  une  marbrure  pourpre-brun*  par  points 
et  macules  discontinus  (non  en  teinte  continue,  comme  *ur  la  figure  du 
type  donnée  dans  Lindley  etPaxton,  Flower  Garden,  I,  pi.  33),  occupe 
tout  le  centre  de  la  fleur  et  s'étend  plus  haut  sur  les  2  pétales  qui  sont 
plus  petits  d'une  manière  relative  et  môme  absolue.  Ces  différences  avec 
le  type  peuvent  être  résumées  de  la  manière  suivante  :  Oncidium  trante- 
gatum  Sw.,  var  Keteleeri  Dctre,  minor,  floribus  spicalis,  pallidioribus, 
brevioiibus  lalioribusque,  in  centro  latius  maculatis. 

(î)  L'astérisque  désigne  les  plantes  dont  la  floraison  dure  plus  d'un  mois. 


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—  I5G  — 

Lycaste  Skinneri  (plusieurs  variétés) . 
Lalia  acuminata. 
Odontoglossum  pulchellum. 
Oncidium  ornithorrbyacham. 
Vanàa  tricolor  formosa. 

—  cœrulea. 

—  suavis. 
Zygopetalum  Mackai. 

FÉVRIER. 

Cattleya  bulbosa.  t 

Cette  magnifique  espèce  est  devenue  très-rare  dans  les  collections; 
elle  est.  beaucoup  plus  belle  que  ne  la  montre  la  planche  du  Pe$ca» 
torea  (M*  livr,).  C'est  le  Cattleya  Wagneriarta  Gàrdn. 

Cœlogyne  cristata. 

*Cypripedium  barbalum  superbum, 

—  venustum. 
*Epidendrum  vitellinum. 

Lycaste  Skinneri  (plusieurs  variétés), 
Odontoglossum  pulchellum. 
Yanda  tricolor  formosa. 

HÀRS. 

•Cattleya  bulbosa. 

«-     Lindleyana. 
•Cœlogyne  cristata. 
Cypripedium  hirsutissimum. 

—  venustum. 

—  villosum. 

Lycaste  Skinneri  (plusieurs  variétés). 

~      tyrianthina. 
Odontoglossum  Pescatorei. 

Le  pied  dont  il  s'agit  ici  a  une  hampe  bien  ramifiée  qui  porte 
plus  de  25  fleurs. 
Trichopilia  suavis. 

Vanda  tricolor  formosa  (exemplaire  énorme,  portant  douze  tiges 

à  fleurs). 


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—  157  — 

DE   I/InCISION   ANNULAIRE   ET   DE   SES   EFFETS   SANS  LA  CULTUtE  DE 

la  Vigne; 
Par  M.  VuiTRir. 

Des  communications  récentes  faites  à  la  Société  d'Horticulture 
sont  yenues  jeter  quelques  doutes  sur  les  bons  effets  de  l'incision 
annulaire  pratiquée  sur  la  Vigne,  et  remettre  en  quelque  sorte  à 
l'ordre  du  jour  une  question  qui  paraissait  résolue. 

Ainsi,  dans  la  séance  du  26  septembre  dernier,  la  même  dans 
laquelle  M.  Bourgeois,  le  zélé  propagateur  de  ce  procédé,  déposait 
sur  le  bureau  des  sarments  incisés  qui  offraient,  par  la  beauté  de 
leurs  grappes,  une  preuve  nouvelle  de  l'utilité  de  cette  opération, 
un  Membre  de  la  Société ,  M.  Corriol,  rapportait  un  fait,  qu'il 
qualifiait  au  reste  lui-même,  et  avec  raison,  de  bizarre  et  d'inex- 
plicable :  il  disait,  qu'ayant  pratiqué  Vincision  annulaire  dans 
des  condition?  variées,  il  avait  été  surpris  de  voir  que  les  grappes 
étaient  plus  belles,  tantôt  au-dessus,  tantôt  au-dessous  de  l'inci- 
sion. (Journ.,  VII,  1 864 ,  p.  660.) 

Dans  la  séance  suivante  (même  numéro,  p.  665)  M.  Jules  Guyot, 
prenant  la  parole  à  l'occasion  du  procès-verbal,  ajoutait  au  fait  si- 
gnalé par  M.  Corriol  que,  dans  sa  pratique,  il  avait  reconnu  que 
le$  grappes  portées  sur  les  sarments  incisés  se  montraient  indifférentes 
à  l'opération.  Il  était  porté  à  en  conclure  que  c'est  essentiellement 
de  la  sève  ascendante  que  le  raisin  tire  sa  nourriture,  tandis  que  te 
sève  descendante  ne  contribue  qu'à  la  formation  des  parties  ligneuses 
-  de  V arbuste. 

il.  Bourgeois,  présent  à  la  séance,  a  maintenu  l'exactitude  de 
eeto  fssertiods  basées  sur  de  nombreuses  expériences,  et  donné 
quelques  indications  sur  les  conditions  à  remplir  pour  assurer  le 
Succès.  Deux  opinions  opposées  sont  donc  aujourd'hui  en  présence, 
et,  pour  prononcer  entre  elles,  la  Société  a  besoin  de  recueillir  de 
nouveaux  faits,  de  faire  appel  à  de  nouveaux  essais. 

C'est  dans  le  désir  d'apporter  mon  léger  contingent  daps  cette 
enquête,  que  je  viens  lui  soumettre  les  résultats  que  j'ai  obtenus, 
et  les  conséquences  que  je  me  crois  en  droit  d'en  tirer. 

J'ai  pratiqué  pour  la  première  fois  l'incision  annulaire  en  1860  ; 


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—  458  — 

satisfait  de  ce  premier  essai,  j'ai  recommencé  en  IS61  sur  un  plus 
grmà  nombre  de  sarments  et  dans  des  conditions  diverses  :  les 
résultats  que  j'ai  obtenus  ont  été  tout  aussi  concluants. 

Dans  tous  Les  cas,  c'est  la  grappe  supérieure  à  l'incision  qui  en 
a  profité;  les  raisins  soumis  à  l'opération  ont  mûri  constamment 
Irait  jours  au  moins  avant  ceux  du  même  cep  qui  n'avaient  pas 
éprouvé  les  effets  de  l'incision;  les  grains  ont  gagné  liés- notable- 
ment en  grosseur.  Sur  les  sarments  portant  deux  grappes,  tantôt 
l'incision  a  été  faite  entre  les  deux,  et  c'est  alors  la  grappe  supé- 
rieure seule  qui  en  a  profité;  tantôt  elle  a  été  faite  au-dessous  des 
deux  grappes,  et  toutes  deux  alors  s'en  sont  ressenties.  Pour  toat 
dire  en  un  mot,  les  effets  de  l'opération  ont  été  si  tranchés  qu'en 
passant  devant  le  contre-espalier  soumis  à  l'expérience,  il  n'était 
pas  besoin,  pour  reconnaître  les  sajsnents  incisés,  de  chercher  sous 
les  feuilles  les  marques  qu'ils  avaient  Bègues;  un  simple  coup 
d'œil  jeté  sur  les  grappes  suffisait  pour  les  faire  reconnaître. 

Aux  expériences  que  je  viens  de  citer,  et  qui  me/sont  person- 
nelles, je  puis  ajouter  celles  d'un  de  mes  voisins  et  amis,  M*  le 
docteur  Tonnelier,  qui  consacre.à  l'arboriculture  les  rares  loisirs 
que  lui  laisse  sa  profession.  Les  résultats  qu'il  a  obtenus  Tout  con- 
vaincu comme  moi  des  bons  effets  de  l'incision  annulaire,  pourvu 
qu'elle  soit  pratiquée  de  bonne  heure,  .et  avec  ions  les  soins  qpe, 
demande  une  pareille  opération  toujours  délicate  sur  un  sarment 
encore  herbacé.  Ace  sujet  iLme  disait  tout  récemment  :  a  Sur  tous  les 
»  «sarments  que  j'ai  opérés  de  bonne  heure,  c'est-à-dire  dès  que  le 
grain  a  été.  formé,  le  succès  a  été  complet,  ot  la  grappe  supérieure 
à  l'incision  en  a  toujours  merveilleusement  profilé,  pourvu.  Jqute- 
f ois  que  l'incision,  régulièrement  faite,  ait  pénétré  également  le 
liber  sur  tout  le  pourtour  du  sarment;  mais  jsi  l'obstacle,  apporté  à 
la  circulation  de  la  sève  a  été  insuffisant  et  qu'il  ait  été  presque 
immédiatement  surmonté,  l'effet  a  été  nul  ou  presque  nul  :  il  en 
a  été  de  même  pour  Jesiûcisionp  faites  tardivement,  et  quand  les 
grains  avaient  acquis  déjà  presque  tout  leur  volume.  » 

En  voyant  ainsi  de  nouvelles  expériences  confirmer  les  faits 
nombreux  recueillis  par  M.  Bourgeois,  n'est-il  pas  permis  de  se 
demander  si,  dans  les  faits  opposés  qui  ont  été  produit*  devant  la  : 
Société,  lesincisions  ont  toujours  été  pratiquée  dans  des  auditions 


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—  f»  — 

convenables?  À-t-on  toujours,  par  exemple,  enlevé  assez  profondé- 
ment et  assez  également  sur  tont  le  pourtour  du  sarment  la  cbircfie 
de  liber,  comme  M,  le  docteur  Tonnelier  en  a  reconnu  la  néces- 
sité? NVt-on  pas  opéré  tardivement,  et  quand  le  raisin  était  déjà 
gros,  tandis  qu'il  faut  pratiquer  Pîncisîon  dès  que  le  grain  est 
formé,  ce  qui  rend  à  la  vérité  l'opération  plus  délicate,  parce  que 
le  sarment  est  plus  tendre?  J'ai  eu  soin  d'opérer  ainsi  cette  année, 
et,  Tannée  prochaine,  je  me  propose  même  de  faire  quelques  inci- 
sions avant  la  floraison  pour  apprécier  si  elle  ne  pourra  pas  en  être 
activée,  et  si  les  dangers  de  la  coulure  ne  s'en  trouveront  pas 
amoindris.  Enfin,  M.  Bourgeois  recommande,  pour  assurer  le 
succès,  de  chercher  des  sarments  sur  lesquels  il  soit  possible  de 
laisser  quelques  entre-noeuds  au-dessus  de  l'incision.  Cette  condi- 
tion a*4~elle  toujours  été  remplie?  Chez  moi  tous  les  sarments,  ou 
à  peu  près,  sont  dans  ce  cas  par  suite  de  i'usage  que  j'ai  adopté  de 
pincer  les  bourgeons  à  deux  feuilles  au-dessus  de  la  dernière  grappe, 
et  de  ne  pas  supprimer  les  bourgeons  atipulaires ,  mais  de  les  pin- 
cer également  à  une  ou  deux  feuilles. 

On  comprend,  par  ce  qui  précède,  que,  loin  de  provoquer,  comme 
M.  Jules  Guyot,  le  complet  abandon  de  l'incision  annulaire,  je 
considère  au  contraire  le  procédé  de  M.  Bourgeois  comme  émiaem- 
ment  utile.  Ce  n'est  pas  cependant  que  je  le  croie  applicable  en  grand  à 
la  production  du  vin.  Ctela  exigerait  une  longue  et  minutieuse  main- 
d'œuvre  dont  les  fiais  pourraient  accroître,  sans  lémnnératiou  suf- 
fisante, la  dépense  déjà  considérable  qu'exige  la  culture  de  la  Vigne, 
Mais  c'est  appliquée  aux  treilles  que  l'incision  annulairewe  parait 
surtout  un  utile  procédé.  Faites  en  temps  opportun,  sur  une  treille 
bien  exposée,  elle  avance  la  récolte  d'au  moins  huit  joues  et  donne 
ainsi  une' quasi -primeur  qui  n'est  pas  a  dédaigner.  Dan»  les  an* 
nées  tardives  où  le  raisin  mûrit  difficilement,  a'y  a-Ml  pas  un 
avantage  réel  à  pouvoir  diminuer  de  huit  jours  le  tempe  normal 
nécessaire  po«T  atteindre  la  maturité;  et  si  l'on  gagne  ainsi  huit 
jours  de  soleil,  n'est-on  pas  largement  payé  des  soins  qu'-pn  a 
pris  ?  ' 

Si  je  ne  crois  pas*  comme  M.  Jules  Guyot» à  l'inutilité  de  l'incision 
anmihm,  je  suis  obligé  de  dire  aussi  que  je  ne  puis  point  partager 
son  opinion  sur  le  rôle  qu'il  attribue  à  la  sève  ascendante  deas 


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la  nutrition  du  raisin  ;  mais  ici  j'éprouve  plus  d'embarras  pour  le 
contredire;  car  il  ne  s'agit  plus  de  faits  à  opposer  à  des  faits;  ce 
sont  les  lois  de  la  physiologie  végétale  qui  sont  en  jeu,  et  je  n'ai 
pas  de  peine  à  le  croire  en  pareille  matière  un  juge  plus  compétent 
que  moi.  Et  cependant  il  m'est  difficile  d'admettre,  comme  il  est 
conduit  à  le  penser,  que  ce  soit  de  la  sévo  ascendante  que  la  grappe 
tire  sa  nourriture  ;  car,  si  j'en  crois  le  peu  que  je  sais  à  cet  égard, 
la  sève  descendante  doit  amener  le  développement  du  fruit  de  la 
même  façon  qu'elle  produit  celui  des  parties  ligneuses  de  l'arbuste, 
et  son  développement  en  grosseur. 

Action  de  la  décortication  des  Sarments  shr  l'enracinement  na 
Crossettes  de  Vigne. 

Il  me  reste  à  dire  quelques  mots  sur  l'essai  que  j'ai  fait,  égale* 
ment  cette  année,  d'un  procédé  qui  favorise  très-notablement  l'en- 
racinement des  boutures  de  vigne. 

Ce  procédé,  que  M.  Bourgeois  a  fait  connaître  à  ta  Société  par 
une  note  insérée  dans'son  Journal  (VI,  4860,  p.  807),  est  dû, 
comme  le  dit  lui  même  cet  arboriculteur  éclairé,  à  M.  André 
Leroy  (d'Angers)  qui  Ta  communiqué  à  la  Société  impériale  et  cen- 
trale d'Agriculture.  11  consiste  a  enlever  l'écorce  de  la  partie  infé- 
rieure du  sarment  ou  crossetie,  sur  un  intervalle  de  un  ou  deux 
entre-nœuds  (quinze  centimètres  environ  de  longueur);  on  plante 
ensuite  de  la  façon  ordinaire. 

J'en  ai  fait  cette  année  l'épreuve,  et  voici  les  résultats  que  j'ai 
obtenus. 

Sur  soixante-dix  boutures  de  Chasselas  plantées  dans  le  même 
rang  et  décortiquées  de  deux  en  deux,  trente-une  boutures  décor- 
tiquées ont  pris  racine,  quatre  seulement  ont  manqué  :  parmi  les 
boutures  non  décortiquées,  au  contraire,  dix-sept  seulement  ont 
poussé,  les  dix-huit  autres  n'ont  pas  réussi. 

En  d'autres  termes,  sans  décortication,  le  nombre  des  plants  en- 
racinés obtenus  n'a  pas  tout  à  fait  atteint  50  p.  400  du  nombre 
de  boutures  faites  :  la  décortication  a  élevé  cette  proportion  i 
88  p.  400. 

Avisaux  personnes  qui  plantentleurs  vignes  en  crossettes;  qu'elles 
suivent  le  procédé  de  M.  André  Leroy  recommandé parM.  Bourgeois, 
elfes  s'en  trouveront  bien. 


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—  161  — 

Notb  sua  l'Incision  axnclaire  et  sur  une  visite  faite  aux  Jar- 
dins de  M.  Bourgeois,  au  Perray,  près  de  Rambouillet; 

Par  M.  le  DT  Gutot  (Jules).  . 

Dans  la  séance  de  la  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture 
tenue  le  10  octobre  4864,  à  l'occasion  d'expériences  sur  l'incision 
annulaire  appliquée  à  la  Vigne,  qui  sont  consignées  au  procès-verbal 
de  Ja  séance  précédente,  j'ai  dit  que  l'imcision  annulaire  appliquée  à 
la  grande  culture  de  la  Vigne  en  plein  champ  n'avait  aucune  effica- 
cité. J'ai  ajouté  que  l'espèce  d'engouement  qu'on  avait  pris  dans 
un  temps  pour  cette  opération  ne  pouvait  s'expliquer  par  ses  succès 
dans  la  pratique,  mais  seulement  par  la  théorie  qui  faisait  présu- 
mer qu'en  arrêtant  la  sève  descendante  au-dessus  des  fruits,  cette 
sève  devait  se  porter  dans  ceux-ci  et  les  faire  profiter  de  son  accu- 
mulation forcée  ;  j'ai  dit  que  cette  théorie  était  erronée,  parce 
que  le  fruit  tirait  ses  éléments  de  la  sève  ascendante  d'une  part  et 
de  l'atmosphère  de  l'autre,  et  qu'il  ne  recevait  jamais  rien,  absolu- 
ment rien,  de  la  sève  descendante. 

M.  Bourgeois,  répondant  à  mes  assertions,  a  déclaré  que,  non- 
seulement  l'incision  annulaire  avait  une  grande  efficacité  et  qu'il 
en  portait  témoignage,  mais  encore  qu'il  était  en  mesure  de  le 
prouver  en  montrant  actuellement  sur  toutes  ses  treilles  les  bons 
effets  flagrants  et  indiscutables  de  l'incision  annulaire. 

J'ai  répondu  que,  devant  une  affirmation  pareille  de  la  part 
d'un  collègue  aussi  autorisé  que  M.  Bourgeois,  je  n'avais  qu'un 
parti  à  prendre,  c'était  celui  d'aller  voir  par  moi-même  les  résultats 
obtenus  et  d'entendre  les  explications  de  M.  Bourgeois  sur  l'impor- 
tance et  l'interprétation  qu'il  entendait  leur  donner. 

C'est  ce  que  j'ai  fait,  le  lundi  4  %  octobre  4864.  J'ai  regretté  qu'un 
de  nos  collègues,  M.  Corriol,  qui  s'est  aussi  beaucoup  occupé  d'inci- 
sion annulaire,  n'ait  pu  se  joindre  à  moi  malgré  son  désir  et  sur  l'in- 
vitation de  M.  Bourgeois;  mon  regret  a  été  d'autant  plus  grand  que 
l'accueil  de  M.  Bourgeois  a  été  des  plus  affables  et  que  les  choses 
qu'il  m'a  fait  voir  étaient  des  plus  intéressantes. 

En  effet,  j'ai  pu  voir  avec  l'attention  la  plus  détaillée,  sur  vingt 
treilles  différentes,  la  plupart  des  grappes  de  chasselas,  portées  par 
les  sarments  qui  avaient  subi  l'opération  de  l'incision  annulaire 

44 


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—  4«fc  — 

au-dessous  du  fruit,  ou  plus  grosses  de  grains,  ou  plus  avancées 
en  maturité  que  la  plupart  de  celles  qui  avaient  été  laissées  sur  les 
rameaux  non  opérés.  A  peine  sur  vingt  observations  ai -je  pu  noter 
trois  faits  contradictoires  et  trois  cas  douteux. 

La  vérité  est  qu'il  m'est  resté  cette  conviction  que  M.  Bourgeois 
savait  obtenir  sur  ses  treilles^  par  l'incision  annulaire,  des  grappes 
plus  belles  et  plus  hâtives  qjie  celles  traitées  chez  lui  dans  les  con- 
ditions ordinaires;  et  que  chacun,  en  observant  ses  prescriptions, 
pouvait  en  faire  autant 

Ces  faits  étaient  ^'ailleurs  acquis  à  la  pratique  horticole  depuis 
longtemps,  mais  ils  n'en  restent  pas  moins  sans  portée  dans  la 
grande  culture  et  sans  importance  théorique. 

H.  Bourgeois  et  l'habile  jardinier  qui  s'est  formé  chez  lui,  tout 
en  sachant  faire  tourner  au  profit  de  leurs  grappes  l'incision  anSB» 
laira,  déclarent  qu'elle  n'est  point  omnipotente  à  leurs  jeta,  et 
qu'il  faut  joindre  à  son  action  d'autres  pratiques  qui  scuUs  peuvent 
la  rendre  efficace. 

Or  ces  pratiques  adjuvantes  sont  presque  partout  considérées 
comme  efficaces  et  suffisantes  sans  l'emploi  de  l'incision  annulaire, 
pour  obtenir  les  mêmes  résultats. 

Pour  que  l'incision  annulaire  soit  efficace,  il  faut,  d'après. 
M.  Bourgeois  :  !•  qu'elle  soit  pratiquée  après  la  floraison,,  et  seule- 
ment lorsque  le  grain  de  raisin  est  parfaitement  formé  :  avant  et 
pendant  la  floraison,  l'opération  serait  nuisible  ;  2°  que  cette  inci- 
sion soit  assez  étroite  pour  que  son  bourrelet  supérieur  ait  rejoint 
le  bord  inférieur  et  rétabli  la  circulation,  sous  une  nouvelle  écowe, 
avant  trois  ou  quatre  semaines  écoulées  ;  3°  que  le  rameau  incisé 
soit  rogné  à  5  ou  6  mérithalles  ou.  entre-noeuds  au-dessus  de  la 
grappe,  de  façon  à  ce  qu'il  tire  assez  de  sève  sans  la  dépenser  en 
Remportant  en  bois  ;  4°  enfin  que  le  ciselage  des  grains  et  l'effeuil- 
lage partiel  viennent  joindre  leurs  bons  effets  à  ceux  de  l'incision* 

En  effet,  M.  Bourgeois,,  moyennant  toutes  ces  conditions,  ob- 
tient des  grappes  fort  belles  pour  la  grosseur  ou  la  maturité  plus 
hâtive  du  grain.  Je  dis  pour  la  grosseur  ou  la  maturité»  parce  que 
les  deux  avantages  ne  se  trouvent  pas  toujours  réunis  sur  uns  mime 
grappe* 

Quoi  qu'il  en  soit,,  l'expérience  a  démontré  à  M.  Bourgeois  et  i 


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—  463  — 

«son  jardinier  que  l'incision  annulaire  n'était  bonne  que  pour  les 
treilles  et  dans  les  conditions  ci-dessus;  qu'elle  était  nuisible  à 
tous  les  autres  arbres  à  fruit  et  qu'elle  n'était  pas  même  bonne,  selon 
-eux,  pour  la  Vigne  en  plein  champ;  c'est  du  moins  ce  qu'ils  m'ont 
dit  être  leur  opinion. 

En  effet,  en  ce  qui  concerne  la  Vigne  à  vin,  c'est-à-dire  en  plein 
-champ,  le  principal  mérite  supposé  à  l'incision  annulaire  était 
d'éviter  la  coulure;  or,  M.  Bourgeois  prescrit  de  ne  pratiquer 
l'opération  qu'après  la  formation  du  grain,  lorsque  la  coulure  a 
«xercé  ses  principaux  ravages.  Elle  est  donc  impuissante  contre  la 
coulure  ;  pour  qu'elle  fût  utile  à  la  précocité  et  au  volume  du  rai- 
sin, il  faudrait  qu'elle  fût  accompagnée  de  conditions  et  de  soins 
minutieux*  imposables  en  grande  pratique.  En  un  mot,  les  résul- 
tats positifs  obtenus  par  M.  Bourgeois  sur  les  treilles  ne  sont  point 
<en  contradiction  avec  les  résultats  négatifs  constatés  sur  les  Vignes 
par  moi ,  comme  par  la  plupart  des  vignerons. 

L'incision  annulaire  n'a  point  la  portée  physiologique  qu'on  a 
voulu  bai  attribuer,  et  la  part  qu'elle  prend,  avec  tous  les  antres 
soins,  au  développement  et  à  la  précocité  des  grappes  des  treilles 
établit  au  contraire  qu'elle  ne  fait  qu'ajouter  sa  part  aux  moyens 
de  diminuer  la  dépense  de  la  sève  ascendante  en  gorgeant  les  voies 
de  retour  et  d'emploi  des  sucs  descendants,  comme  le  rognage,  l'ef- 
feuillage, le  ciselage  le  font,  et  comme  le  pincement  et  le  cassement 
l'ont  fait  plus  efficacement  encore.  Le  fruit  profite  de  toutes  ces  éco- 
nomies de  sève  ascendante,  dont  il  a  ainsi  une  plus  large  part  pour* 
la  travailler  à  part  et  pour  son  compte  seul;  mais  l'incision  annu- 
laire ne  lui  donne  rien  de  la  sève  descendante,  tout  en  l'arrê- 
tant. 

Je  ne  terminerai  point  cette  note  sans  exprimer  mon  admiration 
pour  les  beaux  spécimens  d'Arboriculture  que  j'ai  vus  cbez  M.  Bour- 
geois, notamment  pour  ses  gigantesques  palmettes  à  cônes  inverses 
-et  alternes,  avançant  les  bras  inférieurs  des  espèces  à  faible 
végétation  par  leur  direction  à  45  degrés,  et  modérant  ceux  des 
•espèces  trop  vigoureuses  par  leur  direction  horizontale,  au  point 
d'obtenir  un  égal  degré  de  développement  dans  les  deux  espèces  et 
une  coïncidence  parfaite  dans  la  garniture  de  l'espalier.  Les  pro- 
duits magnifiques  que  j'ai  vus,  tant  sur  les  arbres  que  dans  le 


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—  464  — 

fruitier  de  M.  Bourgeois,  viennent  sanctionner  la  bonne  opinion 
qu'inspirent  la  belle  tenue  et  la  bonne  conduite  de  ses  arbres. 


Méthode  pour  l'incision  annulaire  de  la  Vigne  mise  en  pratique 
pendant  cinq  années; 

Par  M.  Bourgeois,  au  Pcrray,  près  Rambouillet. 

On  pratique  l'incision  annulaire  sur  la  Vigne  de  treille  dès  que 
la  sève  est  assez  avancée  pour  que  l'écorce,  sur  les  jeunes  ra- 
meaux, puisse  se  détacher  naturellement  ;  cette  incision  se  fait  avec 
la  pointe  d'une  serpette  (<),  immédiatement  au-dessous  de  la  pre- 
mière grappe  de  chaque  rameau,  le  plus  tôt  possible  après  la  floraison 
ht  de  préférence  sur  les  rameaux  les  plus  forts  ;  la  bague  d'écorce 
que  l'on  enlève  ne  doit  avoir  que  4  ou  5  millimètres  de  largeur, 
afin  que  l'aubier  dénudé  se  recouvre  en  peu  de  temps  par  le  déve- 
loppement et  l'accroissement  successifs  des  deux  bourrelets  de 
Fécorce  :  on  doit  conserver  aux  rameaux  incisés  une  longueur 
moyenne  de  4  à  5  entre-nœuds  au-dessus  des  grappes,  en  excep- 
tant les  cordons  qu'il  y  aurait  lieu  de  prolonger. 

Les  incisions  peuvent  être  pratiquées  aussi  sur  le  vieux  bois 
sans  nuire  sensiblement  à  la  végétation,  du  moment  où  la  plaie 
peut  complètement  se  recouvrir  ;  l'effet,  d'ailleurs ,  est  à  peu  près 
le  même  pour  l'amélioration  du  raisin,  et  on  y  trouve  l'avantage 
d'abréger  considérablement  l'opération,  puisqu'il  suffit  alors  d'une 
seule  opération  au  lieu  de  six  oadouze  à  faire  sur  un  même  cordon  ; 
elle  produit  son  effet  sur  les  grains  de  toutes  les  grappes  qui  lui 
sont  supérieures.  C'est  ainsi  qu'en  incisant  plus  tôt  qu'on  ne 
pourrait  le  faire  sur  le  jeune  bois,  soit  au  moment  de  la  floraison,  on 
préviendrait  parfois  en  même  temps  la  coulure  et  peut-être  aussi 
l'Oïdium.  Sur  le  bois  de  l'année,  dans  les  Vignes  en  plein  champ, 
l'opération  serait  d'ailleurs  impraticable. 

L'incision  annulaire  ne  dispense^d'aucun  des  soins  ni  4es  petites 


({)  Et  plus  aisément,  pour  les  personnes  qui  n'ont  pas  l'habitude  de  te 
servir  de  la  serpette,  avec  la  pince  à  inciser  do  Reigner,  qui  se  vend  cher 
M.  Arnheiter,  place  St-Gerraain-des-Prés,  rue  Bonaparte. 


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—  465  — 

opérations  accessoires  qu'exige  la  culture  des  raisins  supérieurs, 
telles  que  le  palissage,  rébourgeonnement,  la  suppression  des  vrilles, 
le  cisellement,  enfin  l'effeuillement  raisonné,  aux  approches  de  la 
maturité. 

RÉSULTATS  OBTENUS  : 

4°  Précocité  de  45  jours; 

S*  Accroissement  d'un  tiers  du  volume  des  grains  ; 

3°  Moyen  de  prévenir  en  partie  la  coulure  et  l'Oï  Jiuni  ; 

4°  Par  conséquent,  une  certaine  augmentation  des  produits  et 
surtout  une  grande  amélioration  dans  la  qualité  du  raisin,  que, 
dans  les  pays  froids  et  humides,  on  ne  récolte,  le  plus  souvent,  qu'à 
l'état  de  verjus  ;  et,  comme  conséquence  d'une  maturité  plus  com- 
plète, une  plus  grande  facilité  de  conservation. 


Revue  de  la  Floricultuhe; 
Par  M.  Rou illard. 

En  présentant  à  la  Société  mon  travail  annuel  sur  les  plantes 
nouvelles  méritantes,  ainsi  que  sur  le  choix  à  faire  entre  les  varié- 
tés nombreuses  qui  se  produisent  parmi  les  plantes  les  plus  ré- 
pandues dans  les  cultures  d'agrément ,  et  principalement  dans 
celles  dé  plein  air,  j'ai  besoin  de  dire  que  si  j'ai  pu  suivre  moi- 
même  f  en  486f,  la  floraison  de  beaucoup  de  ces  nouvelles  acqui- 
sitions, ou  me  renseigner  directement  auprès  des  cultivateurs  sur 
leur  mérite,  il  éû  est  cependant  certaines,  telles  que  la  plupart  des 
Rosiers,  des  Rhododendron  ou  des  Azalées,  pour  lesquelles  je  ne  fais 
que  reproduire  les  indications  fournies  par  les  obtenteurs.  Mon 
but,  en  donnant  quelques  détails  sur  les  variétés  nouvelles  obte- 
nues dans  ces  trois  belles  séries  de  plantes,  est  surtout  d'engager  à 
les  étudier,  en  486$,  dans  les  grandes  Collections  marchandes,  où 
chacun  pourra  suivre  leur  floraison,  afin  de  s'assurer  si  elles  sont 
véritablement  dignes  de  prendre  place  parmi  celles  si  nombreuses, 
si  remarquables  qui  font  déjà  la  joie  des  amateurs  en  même  temps 
que  l'ornement  des  jardins  et  des  serres . . 

En  mettant  en  ordre  mes  notes  eur  les  Dahlias,  je  ne  puis  m'em- 
pècher  de  remarquer  que, 'depuis  quelque  temps,  la  mort  a  fait 


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—  466  — 
parmi  nous  des  vides  trop  nombreux,  enlevant  à  noire  affection, 
entre  tant  de  collègues  honorés,  des  hommes  que  nous  ne  saurions 
remplacer  jamais. 

Au  nombre  de  ceux-ci,  et  le  premier  sans  doute,  était  M.  Basse- 
ville,  décédé  le  2  février  4862,  et  dont  le  nom,  comme  celui  de  son 
beau-père,  M.  Soutif,  restera  à  jamais  dans  la  mémoire  de  ceux  qui- 
se  sont  occupés  ou  s'occuperont  des  Dahlias.  M.  Soutif  avait  été  l'un 
des  premiers  qui  eussent  semé  et  planté  les  Dahlias  avec  suite;  îl 
avait  contribué,  plus  que  qui  que  ce  fût,  dans  l'époque  où  il  a  vécu, 
à  les  améliorer,  non-seulement  pour  en  faire  le  plus  bel  ornement 
des  grands  jardins,  mais  encore  pour  les  rendre  dignes  de  l'admi- 
ration profonde  des  amis  du  beau  dans  les  créationsxle  la  nature,, 
comme  dans  celles  que  Dieu  a  permis  à  l'homme  de  compléter,  en 
les  modifiant  pour  son  goût  ou  pour  son  usage  particulier.  Bien  que 
les  Dahlias  produisent  tant  de  belles  variétés,  que  celles-ci  soient 
par  cela  même  assez  passagères,  bien  aussi  que  ce  genre  continue 
à  progresser,  ce  qui  fait  que  les  variétés  sont  successivement  rem- 
placées par  d'autres  plus  parfaites,  bien  que  la  mort  de  M.  Soutif 
remonte  à  4850,  certains  de  ses  gains  se  rencontrent  encore  dans 
les  collections.  Je  citerai  le  Jaune  de  Passy  et  le  Triomphe  Sortit f\  on 
voit  toujours  de  ce  dernier  des  centaines  d'individus  dans  les  par- 
terres de  Versailles  et  de  Fontainebleau. 

M.  Basseville  avait,  à  la  mort  de  son  beau-père,  abandonné  la 
carrière  administrative  des  finances  publiques,  pour  continuer  la 
culture  des  Dahlias,  et  il  s'y  était  entièrement  livré.  Fils  de  jardi- 
nier, jardinier  plein  de  goût  lui-même,  il  avait  porté  dans  cette 
nouvelle  direction  son  esprit  vif  et  prompt,  son  intelligence,  son 
savoir,  son  amour  des  sciences  naturelles,  son  intégrité,  fi  lui  avait 
été  facile  de  continuer  les  traditions  de  probité  sévère,  de  sû- 
reté dans  les  relations,  de  promptitude  dans  le  service,  d'exac- 
titede  dans  les  livraisons,  d'ordre  en  toutes  choses  par  lesquelles 
M.  Soutif  avait  placé  son  établissement  spécial  à  la  tète  de  tous 
cetx  du  même  genre  existant  en  Europe.  Comme  M.  Boctàf  il 
semait  des  Dahlias,  et  somme  lui  il  a  obtenu  des  variétés  qui 
ont  fait  et  qui  feront  encore  longtemps  l'honneur  des  collections.  Je 
rappellerai  seulement  la  plante  charmante  qu'il  avait  dédiée  à  sa 
fille  bien-aimée,  Madame  Frédéric  Signard,  Horace,  et  encore  le 


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— 1«7  — 

Danua  qui  a  reçu  le  nom  de  l'aîné  de  ses  petits-fils,  Léon  Signard, 
enfant  sur  qui  M.  Basseville  avait  fondé  tant  d'espoir  de  bonheur, 
de  ces  joies  intimes  et  profondes  que  procure  la  formation  pour  le 
bien,  sous  nos  directions  paternelles,  de  ces  jeunes  et  «aïves  «créa- 
tures; joies  et  bonheur  que  la  mort  est  venue  si  douloureusement 
interrompre  et  dissiper!  # 

Qui'  aurait  pu  imaginer  parmi  nous  que  cette  inteUôgenoe  et  cette 
activité  devaient  si  promptenient  s'éteindre  à ciaquante-.sk -ans; 
que  cette  parole  franche  s'arrêterait  sitôt;  que  cette  nain  amie 
cesserait  si  subitement  de  presser  la  nôtre.? Qui  aurait  rpu  faire 
présager  qu'un  homme  comme  M.  Basseville,  d'une  santé  robuste, 
habitué  au  travail,  à  la  fatigue,  à  la  vie  en  plein  air,  sobre  et 
retenu  dans  toutes  ses  habitudes,  ne  serait  pas  conservé  longtemps 
à  la  adresse  des  siens,  à  la  sincère  affection  .de  ses  amis  ?  Que  sa 
digne  compagne,  la  femme  laborieuse  et  dévouée  qu'il  aimait  si 
profondément  et  si  justement,  ne  s'appuyerait  pas  jusque  vers  le 
terme  de  leur  double  existence  bien  remplie  sur  le  bras  qu'elle 
avait  si  bien  choisi  ? 

Qob  m'aurait  dit,  à  moi,  si  passionnément  épris  des  Dahlias, 
qu'on  double  souvenir  viendrait  toujours  mêler  de  la  tristesse  au 
bonheur  que  me  donneraient  la  vue  et  la  culture  de  ces  plantes  ai* 
mées?  Ami  de  M.  Soutif,  encore  -lié  plus  particulièrement  avec 
M.  Basseville,  je  ne  saurais  jamais  «oublier  l'accueil  cordial  que 
j'ai  successivement  reçu  de  l'un  et  de  l'autre,  l'empressement  affec- 
tueux avec  lequel  tous  deux  mettaient  à  ma  disposition  leurs  cul- 
tives, leurs  beaux  Dahlias,  pour  les  étudier  longuement  pendant 
les  phases  diverses  de  leurs  floraisons  annuelles.  Je  ne  saurais  non 
plus  séparer  jamais  le  regret  de  leur  perte  de  la  vue  des  Dahlias, 
tant  il  est  vrai  que  dans  la  vie  une  dose  d'amertume  se  mêle  tou- 
jours au  plaisir. 

C'est  avec  une  douloureuse  satisfaction  que  moi  qui  ai  survécu 
i  oea  deux  hommes  de  bien,  et  qui  les  ai  intimement  connus*  je 
viens  remplir  le  pieux  devoir  de  fixer  leur  souvenir  dans  votre  mé- 
moire. Je  ne  pourrais  assec  rappeler  que  personne  n'a  su  comme  eux 
cultiver  les  Dahlias  :  qui  n'a  pas  vu  ces  plantes  dans  leur  jardin  ne 
les  connaît  pas,  et  ne  se  rend  compte  ni  4e  leur  beauté,  ni  de  la 
splendeur  que  leur  inflorescence  peut  acquérir  ! 


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—  «68  — 
§  4e*.—  Dahlias. 
4°  Dahlias  n'ayant  encore  fleuri  que  chez  le?  semeurs. 
Gains  de  M.  Eugène  Guenoux,  de  Voisbiwc,  près  Mblun. 
Attila.— Fleurs  abondantes,  moyennes,  très-pleines,  bien  faites, 
éoarlate-feu  vif;  excédents  pédoncules;  haut.,  4  mètre;  Plante  de 
beaucoup  d'effet. 

Souvenir  de  l'Exposition. —  Fleufs  nombreuses,  moyennes,  bien 
faites,  écarlate-cocciné  pointé  jaune-paille  au  sommet  du  revers 
des  ligules;  excellents  pédoncules;  haut.,  4  mètre  50  cent.  Remar- 
quable variété. 

Léonie  de  Melcy.— Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  très-pleines, 
parfaites,  jaune  clair  pointé  fortement  carmin-violet,  bouton  cen- 
tral violet  (coloris  de  l'ancien  Marsh-Paragon);  excellents  pédon- 
cules ;  baut . ,  80  cent.  Très-beau  Dahlia. 

Anacréon.  —  Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  parfaites,  jaune- 
chamois,  revers  des  ligules  rose-brun  pointé  or;  pédoncules  excel* 
lents;  haut.,  4  mètre  30  cent.  Plante  séduisante. 

Bébé.— Fleurs  nombreuses,  moyennes,  pleines,  parfaites,  jaune 
soufre  ombré  légèrement  cannelle,  pointé  blanc  ;  bons  pédoncules  ; 
haut.,  4  mètre  30  cent.  Charmant  Dahlia. 

Sapho.  —  Fleurs  larges,  globuleuses,  d'une  complète  perfection, 
jaune-jonquille  doré,  revers  des  ligules  légèrement  pointé  lilas-vio- 
let  au  sommet  ;  pédoncules  parfaits j  haut.,  4  mètre  40  cent.  Su- 
perbe plante. 

Baronne  Ameil.  —  Fleurs  assez  nombreuses,  larges,  parfaites, 
blanc  carné  pointé  violet-rose  vif  ;  très-bons  pédoncules;  haut, 
4  mètre.  Dahlia  de  grand  mérite. 

M.  Bassetnlle.  —  Fleur»  abondantes,  moyennes,  parfaites,  pon* 
ceau-vermillon  velouté;  bons  pédoncules;  haut.,  4  mètre  30  cent. 
Variété  hors  ligne  pour  la  couleur  comme  pour  la  forme. 

Andromède.  —  Fleurs  assez  nombreuses,  larges,  parfaites,  jaune 
soufré  ombré  ventre-de-biche  avec  lentille  blanche  ponctuant  le 
sommet  des  ligules;  bons  pédoncules;  haut.,  4  mètre  30  cent.  Gît-  . 
cieuse  plante. 

Baronne  de  Lamartinière.—Ftems  nombreuses,  moyennes, par- 
faites, jaune-citron  clair  ou  jaune-primevère  bordé  blanc,  revers 


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—  «9  —  .       • 

blanc;  excellents  pédoncules;  haut.,  \  mètre  30  cent.  Fort  jolie 
plante. 

Discoior. — Fîeuis  nombreuses,  presque  moyennes ,  parfaites, 
jaune  doré  vif,  rubané  et  strié  cramoisi-écarlate;  pédoncules  ex- 
cellents; haut.,  4  mètre  40  cent.  Très-bel  œillet. 

Armide.  —  Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  parfaites,  violet- 
cerise  très-vif,  rubané  blanc,  bouton  central  blanc;  pédoncules  très- 
solides;  haut.,  4  mètre.  Variété  de  grand  mérite. 

Joseph  Pirolle.  —  Fleurs  très-nombreuses,  moyennes,  d'une  en- 
tière perfection,  écarlate  sombre,  revers  jaune-paille  ;  excellents 
pédoncules;  haut.,  4  mètre  40  centim.  Dahlia,  digne  de  l'amateur 
éminent  dont  il  rappelle  la  mémoire  ;  homme  qui  aima  si  sin- 
cèrement les  plantes,  et  qui  donna  une  impulsion  si  vive,  si  son 
tenue,  si^  puissante  à  toutes  les  branches  du  jardinage,  notre  maître 
i  tous,  et  dont  nous  ne  pourrons  jamais  prononcer  le  nom  qu'avec 
le  plus  profond  sentiment  de  regret. 

Gains  de  M.  René  Lottin,  de  Port-Marly. 

Mlle  Louise  Bloque.— Fleurs  nombreuses,  larges,  très-bien  faites, 
blanc  très-pur  ;  excellent  s  pédoncules;  haut.,  4  mètre  50  cent. Très- 
beau  Dahlia. 

Eglantine.  —  Fleurs  nombreuses,  larges,  de  très-bonne  forme, 
rose  tendre,  centre  blanc  ;  pédoncules  solides;  haut.,  4  met.  30  c. 
Balle  nouveauté. 

Unnie.— Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  très-bien  faites,  jaune 
foncé  bordé  carmin  ;  bons  pédoncules  ;  haut.,  4  mètre.  Fort  beau 
Dahlia. 

flenommée.-^FteuTs  nombreuses,  larges,  parfaites,  jaune  safrané 
ombré  rose,  bordé  rouge;  excellents  pédoncules;  haut.,  4  mètre 
30  cent.  Superbe  plante. 

Gains  de  M.  Bauduîn,  de  LooS-Lez-Lille. 

Comte  de  Borner. —  Fleurs  nombreuses,  larges,  parfaites,  jaune 
clair  brillant,  pourtour  orangé  ou  rouge-abricot,  pointé  blanc, 
bouton  central  blanc;  boné  pédoncules;  haut.,  4  mètre.  Coloris 
rare  ou  nouveau.    " 

Vicomte  de  Kermoisan.  — Fleurs  nombreuses,  larges,  bien  faites, 
saumon  rosé  nuancé  jaunâtre,  pointé  jaune  d'or;  bons  pédoncules  ; 
haut.,  4  mètre  30  cent. 


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_  <76  —  . 

Gains  de  H.  Hiquet  de  Psgq  (Belgique). 

Souvenir  de  Miellez.  —  Fleurs  très-nombreuses,  larges,  parfaites, 
cramoisi-noir;  pédoncules  parfaits;  haut.,  h  mètre  30  cent.  Variété 
de  premier  mérite. 

Félix  Bauduin.  — Fleurs  nombreuses,  larges,  marron  très-foncé 
presque  noir,  largement  pointé  blanc  et  rose;  bons  pédoncules; 
haut.,  1  mètre  30  cent.  Belle  nouveauté. 

Gun  RÏ.LB  lfonffljx,  ds  Reniïks. 

Triomphe  de  T Europe.  —  Fleurs  nombreuses,  très-larges,  par- 
faites, roses,  revers  des  ligules  blanc  pur,  pédoncules  parfaits;  hau- 
teur, 1  mètre  30  cent.  Très-beau  Dahlia. 

£o  Dahlias  atakt  ftewbï  wor  la   41*  fois'  mus  ebs  cultums 

MARCHANDES  «  *86i. 

Rose  de  mai  (Gagné).  —  Fleurs  assez  nombreuses,  moyennes, 
bien  faites,  rose  -vif  très-franc  de  hflose  à  cent  feuilles,  bouton 
ceptral  blanc;  excellents  pédoncules;  hauteur,  i  mètre  40  cent. 
Plante  d'une  c  uleur  charmante. 

Lady  Derby  Wynbs).  —  Klevra  nombreuses,  larges',  très-bien 
faites,  écarlate  vif,  rayé  anœntre  de  chaque  ligule  par  un  large 
ruban  blanc  pur;  pédoncules  suffisants;  haut.,  4  mètre  10  cent. 
Très-belle  variété. 

Jmno  (Rawunc).  —  Fleure  nombreuses^  meyetnes,  parfaites, 
lilascerclé  blano-perle;  pédûmmlestrès-soliàes;  haut-,  4  mètre  30  c. 
Superbe  plante. 

Jktke  of  Wel£xngton(Ei>w±uf). — Fteurs  assez  Bttnbreuses,  larges, 
très-bien  faites,  marron  vif  ombré  brun-noir  velouté  ;  excellente 
pédoncules;  haut.,  4  mètre  40  cent.  Trèâ-beau  Dablia. 

Andrew  Dodd  (Ksynks).  —  Fleurs  assez  nombreuses,  larges, 
très-bien  faites,  brun-noir  velouté,  reflété  et  pointé  au  sommet  du 
revers  des  ligules  de  violet-pourpre;  pédoncules  très-xésistaiHs; 
haut.,  4  mfctre  20  cent.  Très-belle  variété. 

Criterion  (Edward).  —  Fleurs  nombreuses,  larges,  parfaites, 
rose  vif  passant  au  blanc-perle  au  limbe  des  liantes  extérieures; 
excellents  pédoncules  ;  haut.,  4  mètre  50  cent.  Majestueuse  et  ma- 
gnifique plante. 


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—  471  — 

Le  Bienvenu  (X.).  — Fleurs  nombreuses,  moyennes,  parfaites, 
blanc  camé  pointé  violet  vif  an  sommet  du  revers  des  ligules  ; 
bouton  central  violet  vif  ;  hauteur,  4  mètre  40  cent.  Fort  bean 
gain. 

Marquis  Bawmont  (Dow>).  —  Fleurs  nombreuses,  assez  larges, 
parfaites,  rose-lilas  tendre  IMéré  blanc-perle,  bouton  central  blanc- 
jaune  verdâtre;  haut.,  1  mètre  ;  bons  pédoncules.  Plante  charmante, 
d'an  coloris  rare  et  très-élégant. 

Mary  Lander  (Dodd.)  —Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  parfai- 
tes, blanc-gris,  rubané,  rayé  et  pointillé  cramoisi-pute  etjose; 
pédoncules  rigides;  haut.  4  mètre  40  cent.  Très-"bel  œillet. 

Gem  (Strapord).  —  (Perle).  —  Fleurs  nombreuses,  assez  larges, 
très-bien  faites,  amarante  bronzé  avivé  par  une  teinte  feu,  avec  len- 
ticelle  jaune  d'or  ponctuant  régulièrement  le  sommet  des  ligules  ; 
pédoncules  suffisants;  haut.,  1  mètre.  50  cent.  Coloris  très-curieux; 
plante  remarquable. 

Mistriss  Dodd  (Dodd). — Fleurs  un  peu  rares*  larges,  parfaites, 
jaune-jonquille  satiné  ;  bons  pédoncules;  haut.,  4  mètre  80  cent 
Variété  superbe. 

Norfolk  Hero  (Fjellow).—  Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  bien 
faîtes,  capucine  orangé,  couleur  très-voyante;  pédoncules  suffi- 
sants ;  haut.,  4  mètre  40  cent.  Belle  variété. 

Madge  Wildfire  (Tower).  —  Fleurs  très-nombreuses,  assez  lar- 
ges, parfaites,  rouge-feu  clair  passant  au  jaune  orangé  au  sommet 
desligulesextérieures;  pédonculeè  inflexibles;  haut.,  1  mètre  30  cent 
Admirable  plante  d'un  coloris  splendide  ;  il  n'en  a  été  obtenu  au- 
cune réunissant  à  un  plus  haut  degré  les  divers  mérites  exigés  par 
les  amateurs  les  plus  difficiles. 

Elonia  (Turner).  — Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  parfaites, 
jaune-païlle  chamoisé  verdâtre,  revers  des  ligules  violet  vif;  excel- 
lents pédoncules;  haut.,  4  mètre  60  cent.  Belle  plante  d'un  coloris 
bizarre. 

Daphné  (Miqubt).  — Fleurs  nombreuses,  très-larges,  parfaites, 
rose-feu,  coloris  particulier;  pédoncules  excellents  ;  haut,,  4  mette 
40  cent.  Fort  belle  variété. 

Pauline  (Tower).  —  Fleurs  larges,  nombreuses,  parfaites,  jaune 
ventre-de-biche  satiné ,  revers  rose-chamois,  avec  lenticelle  blan- 


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—  m  — 

che  placée  au  sommet  des  ligules,  bouton  central  blanchâtre  ;  pé- 
doncules rigides  ;  hauteur,  4  mètre  50  cent.  Très-belle  et  curieuse 
plante. 

Gem  (Burbury).— (Per/e.)— Fleurs  assez  nombreuses,  moyennes, 
parfaites,  écarlate-orangé  pointé  blanc  butireux;  bons  pédon- 
cules; haut.,  \  mètre  20  cent.  Variété  remarquable. 

Lady  ZWrd(PoRTLAND).  — Feurs  assez  nombreuses,  moyennes, 
de  bonne  forme,  rouge-capupine  foncé,  revers  jaune  d'or;  bons 
pédoncules;  haut.,  \  mètre  30  cent.  Coloris  voyant  et  curieux. 

The  pet  (Turner),— • (Le  favori). — Fleurs  assez  nombreuses,  larges, 
bien  faites,  violet-brun  ombré  «oir,  rubané  blanc  pur;  pédoncules 
rigides;  haut.  1  mètre 30  cent.  Coloris  riche  et  superbe. 

SpottedGem[BA*XE&). — {Perle  mouchetée).— Fleurs  très-nombreu- 
ses, larges,  parfaites,  jaune-paille  doré,  rubané,  rayé  et  pointillé 
cramoisi-amarante,  bouton  central  rose  grisâtre;  bons  pédoncules; 
haut.,  4  mètre  60  cent.  Très-bel  œillet. 

Globe  de  JVanterre  IBklrt).  —  Fleurs-  très-nombreuses,  â  peine 
moyennes,  globuleuses,  de  la  plus  complète  perfection,  poncean 
velouté  riche;  bons  pédoncules;  haut.,  4  mètre  30  cent.  Magnifique 
Dahlia. 

Solferino  (Bblet).— Fleurs  nombreuses,  à  peine  moyennes,  d'une 
entière  perfection,  feu  ombré  brun  au  centre;  excellents  pédon- 
cules; haut.,  \  mètre  30  cent.  Fort  beau  Dahlia. 

Mistress  Kckford  (Dodd).— -Fleurs  nombreuses,  assez  larges,  très- 
bien  faites,  blanc  carné  largement  bordé  pourpre  très-vif;  excel- 
lents pédoncules;  haut.,  I  mètre  50  cent.  Plante  d'un  beau  porlet 
d'un  riche  coloris. 

Norah  Creina  (Green).  —Fleurs  nombreuses,  très-larges,  parfai- 
tes, jaune  terre  de  Sienne,  chaque  ligule  partagée  par  un  ruban 
rose  est  jxmctuée  de  blanc  au  sommet;  pédoncules  inflexibles; 
haut.,  1  mètre  66  cent.  Plante  d'arrière-saison,  magnifique,  d'un 
port  majestueux. 

Mauve  (Turner).  —  Fleurs  nombreuses,  larges,  parfaites,  blanc 
largement  recouvert  lilas  fleur  de  mauve,  bouton  central  violet- 
lilas;  pédoncules  rigides;  haut.,  4  mètre  40  cent.  Délicieuse  nou- 
veauté. 

Princess  ofPrmia  (Pullbn).— Fleurs  nombreuses,  assez  larges, 


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—  473  — 
parfaites,  jaune-jonquille  vif;  bons  pédoncules;  haut.,  \  mètre 
40  cent.  Très-beau  Dahlia. 

Summertide  (Turner).  —  (Saison  dis  chaleurs  —  EU).  —  Fleurs 
nombreuses,  très-larges,  bien  faites,  brun  cuir  de  Russie  clair, 
éclairé  rose-violet,  rubané  et  strié  marron  noir,  légèrement  pointé 
blanc  gris;  bons  pédoncules  ;  haut. ,  4  mètre  50  cent.  Coloris  extraor- 
dinaire. 

Aglaé  (Saltrr). —  Fleurs  nombreuses,  larges,  très-bien  faites, 
écarlate  vermillonné  vif,  rubané  blanc  pur;  bons  pédoncules; 
haut.,  i  mètre  30  cent.  Superbe  variété  très-voisine  de  lady  Derby. 

Anaxo  (Charles).  —  Fleurs  nombreuses,  moyennes,  parfaites, 
jaune  doux  ombré  légèrement  violet  clair,  sommet  du  revers  des 
ligules  pointé  violet,  bouton  central  violet;  pédoncules  parfaits; 
haut.,  4  mètre.  Charmante  plante. 

Blondine  Y  on  Ehterthal  (Sieckmann). — Fleurs  nombreuses,  lar- 
ges, parfaites,  jaune-soufre  satiné  bordé  jaune-primevère;  bons 
pédoncules;  haut.,  i  mètre. Dahlia  charmant. 

JUistriss  Wyatt  (Keynes).  —Fleurs  nombreuses,  larges,  parfai- 
tes ,  jaune  doré  clair,  ombré  jaune-ambre,  bouton  central  ambre 
violet  ;  excellents  pédoncules  ;  haut.,  1  mètre.  Très-belle  variété. 

Tscherkesse  (Sieckmann).  —  Fleurs  très-nombreuses,  moyennes,., 
d'une  perfection  unique,  cramoisi-brun,  parfois  pointé  blanc  rosé; 
pédoncules  inflexibles;  haut.  \  mètre  30  cent.  C'est  peut-être  la 
plante  la  plus  complètement  parfaite  qui  ait  encore  paru. 

RAPPORTS. 


Rapport  fait  au  nom  nu  Comité  d'Arboriculture  sur  des 
Poires  obtenues  par  semis. 

Rapporteur  M.  Michelin,  Vice-Secrétaire  du  Comité  d'Arboriculture. 
Messieurs,  % 

Votre  Comité  d'Arboriculture,  bien  pénétré  qu'il  y  a  abus  à  en- 
combrer par  une  nomenclature  trop  étendue  l'histoire  des  Poiriers, 
ne  peut  cependant  méconnaître  qu'on  n'obtient  qu'en  cherchant 
beaucoup  et  souyent;  aussi,  écartant  tout  ce  qui  ne  lui  parait  que 


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-  474  — 

de  qualité  ordinaire,  adopte-t-il,  avec  empressement,  pour  vois  le 
signaler,  tout  ce  qui  est  de  bonne  et  franche  nature  et  digne  de 
praMte  place  dans  les  collections. 

M.  Jacques  Jallais,  jardinier  à  Nantes,  où  il  taille  habilement  les 
arbres  dans  les  jardins,  a  voulu  apporter  son  contingent  d'efforts 
pour  enrichir  une  culture  si  propre  entre  autres  au  pays  qu'il  ha- 
bite, et  il  y  a  créé  une  petite  école  qui  a  été  l'objet  d'une  visite  très- 
attentive  de  la  part  de  M.  de  Uron  d'Airoles,  notre  collègue. 

Des  semis  variés,  confiés  à.  la  terre  vers  Tannée  4848,  ont  ré- 
pondu à  l'attente  du  cultivateur  et  ont  donné  deux  sortes  de  Poires, 
déjà  appréciées,  la  Poire  Chmgiteau  et  le  Beurré  Jallais. 

L'une  et  l'autre  ont  été  trouvées  par  votre  Comité  de  fort  bon 
goût.  Suivant  le  Rapporteur,  l'arbre  du  Beurré  Jallais  est  peu  vi- 
goureux; mais  il  s'annonce" comme  très-fertile,  et  tout  annonce  que 
ses  fruits  acquerront  un  beau  développement,  lorsque  la  greffe  en 
aura  été  pratiquée. 

Quanta  régrain  qui  a  produit  la  poire  Ghaigneau,  il  est  superbe, 
<to  forme  pyramidale  ;  il  portait  cette  année  plus  de  50  gros  fruits 
ayant  en  moyenne  $  centimètres  de  hauteur  et  8  de  diamètre. 

La  Société  de  Nantes,  a  deux  époques  distinctes,  a  accordé  des 
récompenses  pour  chacun  de  ces  fruits,  et  il  a  donné  à  l'un  d'eux  le 
nom  de  M.  Ghaigneou,  son  Président. 

Votre  Comité  ne  peut  mieux  exprimer  son  opinion  sur  ces  fruits, 
qu'en  vous  proposant  de  décerner  une  récompense  à  M.  Jacques 
Jallais,  leur  obtenteur. 

J'ai  en  second  lieu,  Messieurs,  mission  de  vous  parler  d'une 
Poire  qui  a  nom  Souvenir  Favre  et  qui  provient,  d'après  le  dire  de 
l'obtenteur,  d'un  semis  du  Beurré  dUardenpont  fait  par  M.  Favre,. 
arboriculteur,  Président  de  la  section  d'Horticulture  de  la  Société 
agricole  de  Châton-sur-Saône. 

Les  fruits  dégustés  à  plusieurs  reprises  ont  été  jugés  bons,  par- 
fumés, assez  relevés,  d'une  chair  un  peu  grenue,  dtme  ean  sucrée 
et  suffisamment  abondante ,  ayant  d  ans  l'ensemble  quelques  rapports 
avec  le  Beurré  d'Angleterre. 

L'arbre  a  été  visité  par  un  Jury  spécial  désigné  eu  raison  d'us 
concours  et  d'une  Exposition  par  la  Société  de  (Mien  et  il  a  été 
l'objet  d'un  procès -verbal  en  bonne  etdue  forme  duquel  j'extrais  ce 


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—  175  - 

<pri  suit  :  a  L'arbre  qpà  a  produit  ce  fruit  remarquable  est  vigoureux 
»  et  productif  ;  son  bois  est  lisse,  son  feuillage  vert  clair.  La  poire 
»  se  présente  par  bouquets  très-fournis  et  ressemble,  pour  la  forme 
»  etlevolume,âufiraitconnusouslenom  d  e  Beurré  Pi  cquery,  etc...» 

Il  y  a  accord  à  Chàlon  et  à  Paris  sur  les  qualités  du  fruit. 

Le  Comité  dont  je  suis  l'orgpne  bésuk^  Ifabujeufj,  son  arrisen 
vous  proposant  égalempt  d'accorder  une  récompense  à  M~Favre, 
à  qui  est  d&ce  nouveau  gain. 

Taire  Comité  d'Arboriculture  éprouvera,  Messieurs,  de  la  satis- 
faction, si  les  encouragements  et  les  récompenses  pour  lesquels  les 
Sociétés  de  Nantes  et  de  Cbâlon  ont  pris  l'initiative  trouvent  de 
l'écho  sa  Hftiiea  de  vous. 


RAPPOrrSBJLLRS  AlBRtSCTJLTmtePARW.   FgHTOEKT   BABOff,  9ASS  LA 

ptoniiÉTÉ  db  M.  Pomme,  a  Ollaiwtillf  près  d'àïïfajon  (Petite- 

KT-OfSZ). 

M.  Malot,  Rapporteur. 

Messieurs, 

Dans  une  de  vos  séances,  vous  avez,  sur  la  demande  de 
Bf.  Philibert  Baron,  notre  collègue,  nommé  une  Commission  pour 
visiter  les  arbres  fruitiers  qu'il  dirige  chez  M.  Pomme,  propriétaire 
à  OHainvilïe,près  Arpajon. 

Cette  Commission  était  composée  de  MM.  Forest,  Lioret,  Gosse* 
inetMalot;  une  affaire  de  famille  a  empêché  M.  Gosselin  de  se 
joindre  h  nous,  mais  M.  AMïant,  notre  collègue,  a  bien  voulu  le 
remplacer. 

Chargé  par  mes  collègues  de  vousr  rendre  compte  de  notre  mis- 
sien,  je  viens  aujourd'hui  m'acquitter  de  ce  devoir. 

Le  mercredi  29  août,  nous  nous  rendîmes  à  OUainville,  dans  la 
belle  propriété1  de  M.  Pomme,  où  nous  avons  d'abord  examiné  près 
du  château  et  attenant  au  jarefin  d'agrément,  un  grand  et  beau 
potager,  ptairté  d'arbres  fruitiers,  un  nombre  considérable  de 
Poiriers  ea  espèces  choisies  et  variées.  Ces  Poiriers  avaient  déjà 
on  certain  âge  quand  Hs  furent  confiés  aux  soins  de  M.  Philibert 
Baron;  feur  forme  était  défectueuse,  les  fruits  petits  et  médiocres. 


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—  476  — 

M*  Baron  était  trop  habile  et  trop  éclairé  pour  se  charger,  sans 
aucun  espoir  de  succès,  de  leur  direction  ;  il  prit  l'assentiment  du 
maître  et  il  s'empressa  d'en  abattre  une  partie  et  de  les  regreffer, 
de  manière  qu'aujourd'hui  ces  arbres  sont  très-beaux  et  pro- 
duisent d'excellents  fruits. 

Une  soixantaine  de  Poiriers  plantés  en  espaliers  et  en  contre- 
espaliers  par  M.  Baron,  sont  dirigés  la  plupart  en  patinettes  sim- 
ples et  quelques-uns  en  pal  mettes  doubles;  il  sont  palissés  ou  plutôt 
attachés  sur  des  lignes  horizontales  en  fil  de  fer;  tous  ces  arbres 
sont  beaux  et  même  très-beaux;  les  branches  qui  en  constituent  la 
charpente  sont  régulières  et  bien  dressées,  eu  égard  cependant 
i  la  difficulté  où  se  trouve  ,M<  Baron;  car,  pour  satisfaire  aux 
intentions  du  maître,  il  est  obligé  de  se.  privât  d'un- auxiliaire 
fort  utile,  je  veux  parterres  baguettes  .ou  tuteur*  qui  sont  d'un 
grand  secours  pour  diriger  le  bourgeon  terminal-dé*  branches  de 
charpente.  M.  Baron,  qui  demeure  à  une.  grande  dfctanceidt  cette 
propriété  et  qui  ne  visita  Iqs  afbres  de  Mi.  Pomme  que  trois  fois 
dans  Tannée,  a  le  médite  incontestable,  de-  lesqatfoir«  très-bien 
dressés.  u'  m  ■.      •  f*»?"  i  i-î  *:*      •/"  - 

Des  Pruniers  et  de&XJeri$ier*  «^B^ussiiélevés  de  Jsu même- ma- 
nière et  ne  laissent  riexi  à  délirer*. i*  n.»  <*  h , ,, . ,      <      .  .  ■  ■ 

Un  mur  de  plus,  de  <  50  jnèirep  dç  lo^gy^ur  est  planté  en  Pêchers; 
la  plus  grande  partie  de  ces  Pêchers  sçnt  dirigés  en  obliqua;  .-dans 
l'autre  partie,  c&sont  de  v|§u*  Pècber*  jesteuijéspatftL  .Baison,  et 
attachés  aussi  sur  dçs  fils  de  1er.  Sur  de.loftgue&  ligne*  bordant  les 
allées  sont  des  Pommiers  et  des  Poiriers,  conduits  par  cordons  sur 
des  fils  de  fer.  Des  Pommiers  dressés,  en  vase  ou  gobelet  sont  cou- 
verts de  magnifiques  Pommes.  Uy  a  aussi  Ain  nombre  asset*  consi- 
dérable de  Poiriers  en  pyramides  de  toute  beauté .,     , 

Tous  ces  arbres,  sans  exception  de.variété  ni  d'espèce,  étaient  cou- 
verts d'une  quantitéconsidérable  de  beaux  et  bons  fruits.  Nous  avons 
remarqué  avec  plaisir  que,  depuis  7  ans  que  M.  Baron  dirige  les  ar- 
bres de  M.  Pomme,  il  a  su  par  sonsavoir,  par  les  bons  principes  qu'il 
met  en  usage,  introduire  dans  ce  jardin  de  grandes  améliorations. 
Ce  n'est  pas  d'ailleurs  la  première  fois,  Messieurs,  que  vous  entendex 
parler  avec  avantage  des  succès  de  cet  ancien  et  habile  praticien  ; 
déjà,,  il  y  a  quelques  années,  il  vous  a  fait  hommage  d'un  petit 


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—  477  — 

traité  sur  l'Arboriculture.  Il  y  a  deux  ans,  un  rapport  favorable 
sur  ses  cultures  nous  a  été  présenté  par  l'honorable  M.  Pigeaux. 
Mus  par  toutes  ces  considérations,  nous  avons  l'honneur  de  vous 
prier,  à  l'unanimité,  de  renvoyer  ce  rapport  à  la  Comissiou  des  ré- 
compenses. 


Rapport  sur  les  arbres  fruitiers  dirigés  par  M.  Jgpinet. 
M.  Chardon,  jeune,  Rapporteur. 
Messieurs, 

Une  Commission  a  été  nommée  pour  visiter  les  arbres  fruitiers 
que  M.  Jupinet  dirige  dans  la  propriété  de  M.  Chaudron  de  Cour- 
celles,  à  Àthis-Mons,  département  de  Seine-et-Oise.  Cette  Com- 
mission/composée de  MM.  Chardon,  Président,  Defresnes  (Honoré), 
Gosselin,  Lioret  et  Michelin,  à  qui  se  sont  adjoints  MM.  Cos- 
sonnet  de  Lougpont,  Maréchal  et  Phélipeau,  s'est  réunie,  le  i  6  août, 
à  l'effet  de  remplir  sa  mission.  M.  de  Liron  d'Àiroles,  également 
désigné,  n'a  pu  assister  à  la  réunion,  étant  en  voyage. 

Les  arbres  soumis  à  l'appréciation  de  votre  Commission  sont  : 
environ  70  Poiriers  dirigés  en  palmettes  ;  dix  Pêchers  disposés  de 
différentes  manières  et  en  outre  deux  de  grandes  formes,  lyre  et 
candélabre,  dont  l'envergure  atteint  de  dix  à  douze  mètres  ;  un 
espalier  de  25  mètres  de  long  en  Pêchers  obliques  à  45  degrés  d'in- 
clinaison; enfin  une  grande  quantité  de  Pommiers  en  cordon  à 
doubles  branches  formant  le  T. 

Il  existe  également  des  Poiriers  en  pyramides;  mais  la  Commis- 
sion ne  les  a  pas  compris  dans  son  examen,  attendu  qu'ils  ve- 
naient de  subir  une  transplantation  nécessitée  par  la  mauvaise 
qualité  du  sol  où  ils  se  trouvaient  précédemment. 

Les  Poiriers  qui  garnissent  les  murs  se  développent  avec  régula- 
rité. La  charpente  en  est  bien  équilibrée  ;  les  lambourdes  à  fruits  y 
sont  bien  traitées  et  n'y  laissent  pas  de  parties  dénudées. 

L'examen  des  Pêchers,  fait  au  mois  d'août,  s'applique  plutôt  à 
l'ensemble  de  la  végétation  qu'aux  détails  de  la  charpente. 

Sous  ce  rapport,  la  Commission  ne  saurait  trop  faire  ressortir  le 
bel  effet  et  la  riche  production  fruitière  de  la  plantation  en 

4* 


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—  478- 

obliques,  qui,  au  moyeu  d'arbres  placés  à  uû  mètre  de  distance  et 
palissés  selon  le  mode  de  ïlontreuil,  sans  la  moindre  lacune,  cou- 
vre, sur  une  longueur  de  $5  mètres,  la  surface  d'un  mur  élevé  de 
plus  de  4  mètres. 

Les  Pêchers  en  grandes  formes  dénotent  la  même  habileté  dans 
la  direction  qui  leur  est  donnée  que  les  arbres  qui  précèdent.  Leurs 
branches  charpentières  conduites  à  de  grandes  distances,  conser- 
vent néanmoins  leur  équilibre,  et  les  belles  productions  fruitières 
qui  se  répartissent  sur  toute  leur  étendue  attestent  les  soins  éclai- 
rés qui  en  ont  aidé  le  développement. 

Le  travail  de  M.  Jupinet  se  montre  encore  intelligent  dans  les 
treilles  dont  il  sait  obtenir  de  très-beaux  produits. 

L'ensemble  de  cette  culture,  Messieurs,  est  sous  l'influence  des 
bons  principes  que  vous  êtes  tous  empressés  à  propager.  L'applica- 
tion en  est  faite  avec  suite  et  entente.  An  surplus,  vous  connaissez 
déjà  les  résultats  que  sait  obtenir  M.  Jupinet  i  qui,  sur  un  rap- 
port en  date  du  46  août  <  857,  qui  nous  dispense  d'ailleurs  de  plus 
amqaies  détails,  vous  avez  accordé  l'insigne  récompense  d'une  mé- 
daille d'argent  de  4"  classe. 

Votre  Commission  nouvelle,  Messieurs,  se  résume  en  vous  di- 
sant qu'elle  a  constaté  que  M.  Jupinet  a  continué  avec  persévé- 
rance et  succès  les  travaux  qui,  à  une  autre  époque,  ont  mérité 
vos  suffrages.  Aussi  conclut-elle  au  renvoi  du  présent  rapport  i  la 
Commission  des  récompenses. 


COMPTES  RENDUS  D'EXPOSITIONS. 


Compte  rendu  de  l'Exposition  d'Avrakches; 
Par  M.  A.  Dupuis. 

Le  Cercle  horticole  d'Avranehes  a  ouvert  son  Exposition,  le 
47  août  dernier,  dans  le  jardin  de  l'Évèché,  partie  en  plein  air, 
partie  sous  un  abri  habilement  disposé.  A  40  heures,  le  Jury  est 
entré  en  fonctions.  Il  a  reraaiqs&tout  d'abord  le  magnifique  lot  de 
MM.  Baudry  et  Hamel.  L'établissement  de  ces  horticulteurs  jouit 
d'une  imputation  ancienne  et  bien  méritée  ;  tous  les  genres  de  cul- 


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—  179  — 

turcs  d'ornement,  Ou  à  peu  pris,  y  sont  représentés  :  ptaotesrde 
serre  chaude  et  tempérée,  Fuchsia,  Bégonia,  Verveines,  Pffargç- 
nivm,  Gloxinies,  végétaux  à  feuilles  panachées,  Conifères,  F<*u- 
gares,  etc.  Toutes  ces  catégories  de  plantes,  groupées  en  massif 
d'un  charmant  effet,  formaient  le  plus  bel  ornement  de  ^Exposition . 
Aussi  le  Jury  a-t-ii  été  unanime  pour  décerner  à  MM.  Baudry  et 
fiamel  la  médaille  d'or. 

Les  collections  de  Bégonia,  Gloxinies,  Ptfunia,  etc.,  de  M.  Jue 
suivaient  de  bien  près  les  précédentes.  t 

Les  Conifères  de  M.  Letimonnier  présentaient  un  beau  dévelop- 
pement et  une  vigoureuse  végétation  ;  on  remarquait  dans  ce  lot 
plusieurs  espèces  encore  peu  répandues.  .    r 

Chacun  de  ces  deux  exposant»  a  obtenu  une  médaille  de  ver- 
jneil. 

Des  médailles  d'argent  ont  été  décernées  à  M.  Lebreton,  pour  ses 
Fuchsia  et  ses  plantes  de  serre  froide;  à  M.  Baubigny,  directeur 
du  Jardin  botanique,  et  à-M.  Deemares,  pour  plantes  diverses. 

Les  Fuchsia  de  M.  Lbomer,  les  Pétunia  de  semis  de  M.  Joseph 
Bandry,  et  les  arbres  d'ornement  de  M,  Roussel,  ont  obtenu  des 
médailles  de  bronze.  ••■      ■/  ,       '   , 

L'hospice  de  Pontorson  avait  présenté  un  lot  de  légumes  variés, 
qui  donnait  une  excellente  idée  de»  cultures  de  cet  établissement. 
Le  Jury  lui  a  accordé  une  médaille  de  vermeil* 

Il  a  décerné*  des  médailles  de  bronze  à  MM.  Gléret  et  Louis  Morel 
pour  leurs  légumes  de  saison  ;  à  MM.  Bell  et  Langlois,  de  Jersey, 
pour  leurs  légumes  et  fruits  forcés. 

La  culture  maraîchère  était  bien  représentée  à  l'Exposition; 
mais  les  fruits  y  étaient  peu  nombreux.  Le  Jury  a  dû  regretter  cette 
circonstance  ;  il  a  toutefois  récompensé  par  une  médajllp  d'argent 
les  bonnes  leçons  pratiques  faites  par  M*  Louis  Morel. sur  la  taiUo 
des  arbres. 

M.  Arthur  Etoffe  avait  exposé  d'intéressantes  collections  de 
graines  exotiques,  de  Fougères  et  de  plant.es  marins*,  préparées 
avec  le  soin  et  l'habileté  dont  il  »  donné  tant  de  preuves  ;  ces  objets 
lui  ont  valu  une  médaille  d'argent  rc    >*..-•    ; 

De&  médailles  de  bronze  ont  été  accordées  i  Mfff  le  bftKWtt 
Travot  et  Hamel,  pour  leurs  charmants  bouq&ets  montés,  ainsi  gu'* 


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—  480  — 

M.  Graindorge,  dont  les  poteries  présentaient  des  qualités  et  surtout 
un  cachet  artistique  qui  prouvaient  que  la  province  ne  veut  pas 
rester  en  arrière  sous  ce  rapport. 

Après  avoir  terminé  l'examen  des  objets  exposés,  le  Jury  a  visité 
Te  jardin  d'expériences  du  Cercle  horticole.  Il  y  a  vu  avec  intérêt 
tous  nos  genres  d'arbres  fruitiers,  cultivés  sous  diverses  formes, 
de  manière  à  servir  à  l'instruction  des  jardiniers.  Pour  mieux  at- 
teindre ce  but,  des  réunions  ont  lieu  au  jardin,  toutes  les  semaines, 
et  les  praticiens  les  plus  habiles  y  font,  à  tour  de  rôle,  de»  confé- 
rences et  des  leçons  pratiques  sur  l'arboriculture.  Des  expériences 
comparatives  sur  le  pincement  et  le  palissage  s'y  poursuivent  en 
ce  moment.  Le  Jury  a  exprimé  sa  satisfaction  pour  la  bonne  tenue 
de  ce  jardin,  dont  l'utilité  n'a  pas  besoin  d'être  démontrée. 

La  ville  d'Avranches  possède  aussi  un  jardin  des  plantes,  habi- 
lement dirigé  par  M.  Baubigny.  Une  partie  est  consacrée  à  l'École 
botanique  ;  l'autre  est  disposée  en  jardin  anglais.  Il  renferme  de 
très-beaux  arbres  exotiques.  Il  ne  manque  à  cet  établissement  qu'on 
cours  élémentaire  et  pratique,  destiné  à  donner  aux  horticulteurs 
et  aux  amateurs  de  bonnes  notions  de  botanique  et  d'horti- 
culture.   

Compte  rendu  de  l'Exposition  faite  du  5  au  9  mai  4861  par  la 
Société  d'Horticulture  d'Orléans; 
Par  il.  le  Dr  Boisduyal. 
Messieurs, 
Délégué  comme  Juré  pour  avoir  l'honneur  de  représenter  notre 
Compagnie  à  l'Exposition  que  la  Société  d'Horticulture  d'Orléans  a 
faite  du  5  au  9  mai,  sous  l'habile  direction  de  son  honorable  pré- 
sident, M.  Porcher,  de  son  savant  Secrétaire-général,  M.  Chevrier, 
et  des  autres  membres  de  la  Commission,  nous  venons  aujourd'hui 
vous  rendre  compte  de  cette  mission.  Le  local  de  l'Exposition, 
situé  boulevard  du  Chemin  de  fer,  contigu  au  large  espace  affecté 
au  concours  régional,  était  couvert  d'une  tente  élégante  et  trans- 
formé en  un  jardin  d'un  coup  d'œil  très-agréable  et  fort  bien  dessiné 
par  M.  Lebreton.  Des  vallonnements  bien  compris,  des  pelouses 
fraîches  et  bien  disposées,  des  allées  d'une  courbe  gracieuse,  une 
serpentine  et  un  rocher  avec  grotte,  composé*  de  pierres  bixare- 


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—  iSi  — 

ment  accidentées,  d'où  l'eau  tombait  en  cascade,  ajoutaient  aux 
charmes  des  collections  exposées  et  contribuaient  à  en  rehausser 
l'éclat.  L'année  dernière,  froide  et  très-pluvieuse,  suivie  d'un  hiver 
sans  fin,  nous  avait  mis  hors  d'état  de  donner  à  notre  Exposition 
parisienne  tout  l'attrait  qu'elle  aurait  eu  dans  les  années  ordinai- 

•  res.  L'Exposition  d'Orléans,  de  même  que  toutes  celles  qui  ont  eu 
lieu  an  printemps,  se  ressentait  aussi  de  cette  fâcheuse  influence. 
Hâtons-nous  de  dire  cependant  que  le  Jury  a  remarqué  de  belles 
collections  à'Azalea,  de  Rhododendron,  de  Bégonia,  de  Pensées,  de 
Calcéolaires,  de  Roses,  de  Pivoines  et  d'Anémones  en  fleurs  cou- 
pées, de  belles  suites  de  Conifères,  etc.;  mais  ce  qui  a  surtout  attiré 
son  attention,  c'est  un  magnifique  exemplaire  du  Doryanthet  ex* 
celsa  de  la  Nouvelle-Hollande.  Cette-  belle  Amaryllidée  paraissait 
pour  la  première  fois  en  fleurs  dans  nos  Expositions  françaises. 
Rien  de  plus  majestueux  que  cette  plante  gigantesque  dont  le 
feuillage  rappelle  presque  un  Pandanus,  et  qui  produit  une  grosse 
hampe  de  trois  mètres  de  haut,  couronnée  par  un  énorme  bouquet 
de  fleurs  rouges.  Cette  rareté  de  premier  ordre  suffisait  à  elle  seule 
pour  donner  à  l'Exposition  d'Orléans  le  plus  grand  intérêt  et  atti- 
rer de  nombreux  visiteurs.  Par  un  contrasté  regrettable,  la  culture 
maraîchère  était  à  peine  représentée  et  faisait  une  triste  figure^ 
auprès  des  beaux  Azalea  de  H.  Grange.  Les  Asperges  d'Orléans, 
qui,  malgré  un  peu  d'amertume,  jouissent  sur  nos  marchés  de 

'  Paris  d'une  certaine  réputation,  étaient  loin  de  pouvoir  soutenir 
la  concurrence  avec  celles  que  M.  Louis  Lhérault  cultive  en  plein 
champ  à  Argenteuil.  La  culture  des  primeurs  était  également  peu 
remarquable;  un  seul  concurrent  y  avait  pris  part;  mais  il  est  de 
toute  justice  de  lui  tenir  compte  des  efforts  qu'il  a  faits  pour  arri- 
ver au  résultat  qu'il  a  mis  sous  nos  yeux  et  qui  a  valu  à  cet  habile 
horticulteur  une  mention  toute  spéciale  au  procès-verbal. 

A  la  suite  d'un  examen  consciencieux  et  mûrement  approfondi, 
les  membres  du  Jury,  sous  la  présidence  de  M.  Porcher,  assisté  du 
Secrétaire-général,  ont  décerné  les  récompenses  dans  Tordre  sui- 
vant. 

Médailles  kxceptionnellss. 
Médaille  d'or  de  l'Empereur  à  M.  Théophile  Grange,  horticulteur, 


—  48»  — 

peut  son  beau  lot  i'Azalea  indica  etptmtica,  pour  ses  Rhodoien- 
dtom,  pour  sa  belle  culture,  etc. 

'<  Médaille  (For  de  Son  Excellence  le  Ministre  de  l'agriculture  et  du 
commerce  i  M.  Robert,  jardinier,  chez  M.  Mallet  de  Cbilly,  pour 

ou  splendide  Doryanthes  excelta. 

1  Deux  médaillés  d'or  de  la  ville  d'Orléans  à  M.  Gauguin-GodiBoa, 
pépiniériste,  pour  ses  arbres  fruitiers  et  sa  belle  collection  de 
Conifères. 

-Une  seconde  médaille  d'or  de  Son  Excellence  le  ministre  de 
l'Agriculture  et  du  Commerce  h  H.  Tbouvenel,  amateur,  pour  sa 
riche  collection  de  Bégonia,  pour  ses  plantes  i  feuilles  panachées 
et  autres  plantes  de  serre  chaude. 

Médaille  de  vermeil  à  M.  Lebreton,  l'habile  dessinateur  du  jai* 
dm  de. l'Exposition. 

Médaille  de  vermeil  A  H.  Delaire,  pour  la  part  qu'il  a  prise  i 
l'ornementation  de  l'Exposition,  en  garnissant  certaines  parties 
avec  quelques  belles  caisses,  de  plantes  de  serre,  appartenant  au 
jardin  botanique  confié  à  ses  soinq. 

Premiers  prix. 

A  M.  Pascal  Sasserand,  pour  ses  plantes  de  pleine  terre,  parmi 
lesquelles  on  remarquait'  surtout  une  terrine  entière  de  Cortusa 
Malthioli  chargé  de  fleurs,  et  plusieurs  autres  plantes  rares  dans 
les  cultures.  '  '  '  ' 

A  M.  Robin,,  pour  ses  plantes  de  serre  chautfe;mais  spécialement 
pour  ses  CalaçKum,  r- 

A  M..  Vigneron,  horticulteur,  pour  75  RosSôrs  en  fletirs. 

A  M.  Belonet,  pou*  son  beau  lot  de  Calcéolaires  et  ses  Ciné- 
raires» 

A  H.  Bernîau,  pour  son  lot  de  Conifères  et  de  Fougères. 

A  Mlle  Quetel,  de  Caen,  pour  ses  belles  Anémones  en  'fleurs  cou- 


A  M.  Lhérault  (Louis),  d'Argenteuil,  pour,  ses  Asperges  hors 
ligue; 

A  M.  Bineau,  de  Tours,  pour  un  Roidisseur  servant  à  la  tension 
des  fils  de  fer. 

Une  certaine  quantité  de  médailles  d'argent  de  seconde  classe 
oht  en  outj$  été  accordées  à  des  lots  moins  remarquables. 


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—  m  — 

Après  la  séance  du  Jury,  les  Darnes  patroimesses  se  sont  réunies 
€t  ont  donné  la  médaille  d'or  à  M.  Charles  Gombàult,  amateur, 
pour  son  magnifique  lot  de  Pivoines  en  fleurs  coupées,  pour  uùe 
belle  série  de  Fougères  de  pleine  terre  etpour  une  collection  d' Yucca* 

Plusieurs  concours  indiqués  par  le  programme  n'ont  eu  aucun 
-exposant,  comme  cela  a  lieu  du  reste  à  toutes  les  Expositions 
florales. 

Quoi  qu'il  en  soit,  on  doit  féliciter  la  Société  d'Horticulture 
d'Orléans  d'être  parvenue  à  faire,  après  une  saison  si  contraire  et 
par  un  temps  sîtroid,  une  Exposition  fort  respectable  et  d'avoir 
prouvé  une  fois  de  plus  qu'elle  peut  soutenir  dignement  le  rang 
-élevé  qtfelle  a  atteint  parmi  les  Sociétés  borlicoles. 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE  ÉTRANGÈRE. 

PUKTES  NOUVELLES  OU  R4RE8  DÉÇÛTES  DAWS  LES 
PBWJCATIOaS  ÉTRANGÈRES, 

BOTANIClt  Mâ6AZ(NE. 

Stanhopea  Bucepfcaïus  Lindl.  —  Bot.  Mag.,  novembre  4862,  pi. 
&Z7&.— Amérique  centrale.— (Orchidées.) 

Magnifique  espèce  découverte,  il  y  a  déjà  longtemps,  par  Hum- 
boUtt  et  Bonpland  à  Cuença,  retrouvée  plus  récemment  par  Har- 
tweg  sot  les  Andes,  à  une  altitude  d'environ  3,000  mètres.  Ses  • 
grandes  fleure  sont  colorées  en  beau  fauve-orangé,  sur  lequel  tran- 
chent des  macules  brun-rouge  foncé;  elles  exhalent  une  odeur 
très-forte. 

Vaeelninm  Imrayl  Hooe.—  Bot.  Mag.,  1.  c,  pi.  5279. —  Vaciet  de 
Imray.— La  Dominique.— (Vacciniacées.) 

*  Cette  espèce,  découverte  dans  l'ile  La  Dominique  par  le  docteur 
Imray,  à  qui  elle  a  été  dédiée,  est  beaucoup  moins  brillante  que 
plusieurs  de  ses  congénères,  mais  curieuse  par  la  couleur  verte  4e 
-ses  fleurs  dont  la  corolle,  généralement  6-fide,  est  très-épaisse.  Ces 
fleurs  forment  des  grappes  corymbiformes  azillaires  et  terminales. 
-C'est  un  arbrisseau  d'un  mètre  environ,  toujours  vert,  dont  les 
feuilles  coriaces  sont  ovales-lancéolées,  acuminées,  dentées  en  scié. 


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—  484  — 

Hlgfftaifa  regall»  Hooa.,  Bot.,  Mag.t  1.  c,  pi.  5280.  — •  Hîggtniîc 
royal .  —Patrie?— (Rubiacées .  ) 

Cette  plante  est  le  Campyloboxry*  regalis  de  M.  Linden,  qui  Ta  in- 
diquée sous  ce  dernier  nom  dans  son  catalogue  de  4860.  C'est  un 
arbrisseau  vigoureux  dont  les  branches  un  peu  charnues  sont  rele- 
vées de  4  angles  obtus;  dont  les  feuilles  ovales-arrondies,  acumi- 
nées,  très-entières,  un  peu  coriaces,  sont  marquées  de  forts  plis 
transversaux  correspondant  aux  nervures,  glabres,  vertes  et  lui- 
santes en  dessus,  rouges  en  dessous.  C'est  ce  magnifique  feuillage 
qui  fait  le  principal  mérite  de  cette  belle  espèce,  car  les  fleurs 
qu'elle  a  montrées  Tan  dernier  à  Kew,  et  qui  l'ont  fait  reconnaître 
pour  un  fligginsia,  sont  petites,  jaunes,  réunies  en  petites  cymes 
qui  ne  produisent  que  peu  d'effet. 

Echinacea  angvstifolia  DC.  —  Bot.  Mag.,  1.  c,  pi.  5*8*.  — Echi- 

nacée  &  feuilles  étroite».— États-Unis  du  sud.— (Composées.) 

Le  genre  auquel  appartient  cette  herbe  vivace  a  été  détaché  des 
Rudbeckia  de  Linné.  L'espèce  elle-même  est  connue  depuis  long* 
temps  des  botanistes;. elle  mérite  de  figurer  en  touffes  dans  les 
plates-bandes,  où  elle  se  fait  remarquer  par  ses  larges  capitules  à 
longs  rayons  étroits,  de  .couleur  purpurine. 

niyllajr&thf»  rotnndifélla  Blume.  —Bot.  Moq.,  1.  c,  pi.  5282. 

—  Phyllagalhidc  à  feuilles  arrondies.— Sumatra.— (Mélastomacées.) 


Cet  arbuste  est,  comme  YHiggirma  régtKg,  une  de  ces 
qui  méritent  de  figurer  dans  toute*  les  collections  i  cause  de  la 
beauté  de  leur  feuillage.  Il  a  été  trouvé  d'abord  dans  des  forêts  hu- 
mides de  l'ilede  Sumatra.  Il  paraît  qu'il  aété  introduit  en  Europe  par 
les  Hollandais.  Il  est  connu  depuis  plusieurs  années  des  botanistes. 
C'est  le  Melastoma  rotundifolium  de  Jack.  Ses  petites  fleurs  purpu- 
rines ne  produisent  aucun  effet.  (Voyez  le  Journ.,  VII,  p.  435.) 

Bho4amtlie  MaaglMil  Lindl.,  var.  «Mffuinea  Hook. — Bot.  Mag.9 

décembre  4864,  pi.  5283.— (Composées.) 

Charmante  variété  d'une  plante  qui  joue,  de  nos  jours,  un  rôle 
important  dans  la  décoration  des  Jardins.  Cette  variété,  que  cer- 
taines personnes  regardent  comme  une  espèce  distincte,  a  les  rayons 
de  ses  capitules  colorés  en  beau  rouge-pourpre,  tandis  que  le  dis- 
que en  est  teint  en  rouge-noir. 


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—  «85  — 

Bégonia  ICmtthiana  Walp.  — •  Bot.  Ma  g.,  1.  c,  pL  5284.— Bégonia 
de  Kunlh .  — Venezuela. — (Begoniacées.) 

Jolie  espèce  qui  parait  avoir  été  cultivée  d'abord  dans  le  Jardin 
botanique  de  Berlin  ;  elle  se  recommande  principalement  par  le  con- 
traste frappant  qui  existe  entre  les  2  faces  de  ses  feuilles  dont  la 
supérieure  est  d'un  joli  vert  lustré,  tandis  que  l'inférieure  est  colo- 
rée en  fort  beau  rouge- pourpre.  Ces  feuiltes  sont  lancéolées,  inéqui- 
latérales,  oblongues,  acuminées,  fortement  dentées  en  scie.  Quant 
aux  fleurs,  elles  sont  grandes,  blanches,  portées  au  nombre  de  2  ou 
3  sur  des  pédoncules  axillaires.  M.,Klotzsch  rangeait  cette  plante 
dans  son  genre  Gaerdtia  sous  le  nom  de  G.  Ktmthiana. 

Dendrobtmn  trftedeninm  Likdl.  —Bot.  Mag.y\.  c,  pi.  5285.  — 
Dcndrobc  à  trois  glandes. — Malaisie. -.-(Orchidées.} 

Jolie  espèce,  dont  les  fleurs  blanches,  avec  une  macule  jaune  à  la 
base  du  labelle,  forment  une  grappe  courte  et  serrée  terminale.  Ses 
feuilles  sont  ovales-oblongues,  obtuses.  On  en  doit  l'introduction  à 
MM.  Rollisson,  de  Tooting.  4  ' 

Vertieordla  nitens  Schauer.  —Bot.  Mag.,  1.  c.,  pi.  5286.— Verti- 
cordie  brillante.— Australie  occidentale, — (MyHacées-Chamœlaaciées.) . 

Ce  joli  arbuste  connu  depùîà^pluà  àti  SPftns  des  botanistes-n'a  pu 
être  obtenu  vivant  en  Europe  qiie  dernièrement,,  malgré  les  efforts 
réitérés  qui  avaient  été  faits  auparavant,  jlans  ce  but.  C'est  h 
MM.  Veitch  qu'est  dû  ce  ^heureux  résultat.  Ces  babiles  horticul- 
teurs sont  parvenue  à  q&  obtenir  la  floraison  en  4861 .  Cette  espèce 
se  recommande  par  m  brillant  corymbe  d'un  jaune  doré  qui  réu- 
nit un  grand  nombre  de  petites  fleurs  dont  les  pétales  sont  délica- 
tement frangés.  >        i     < 

VriMl»*lpl)Mt»chyji  Hook.,  Bot.  Mag.,  I.  c,  pt.  5287.—  Vriésie 
à  épi  étroit.— grésil?—  (Broméliacées). 

Plante  qui  paraît  être  venue  du  Brésil,  dont  les  feuilles  réunies 
en  touffe  sont  longues  et  linéaires,  avec  là  base  fortement  élargie, 
courbées  en  gouttière  arrondie,  entières,  glauques.  Du  milieu  de 
cette  touffe  s'élève  une  bampe  rouge,  hante  de  3  décira.,  que  ter- 
mine un  épi  dans  lequel  des  fleurs  en  long  tube  et  violettes  sortent 
Tune  après  l'autre  et  une  seule  à  la  fois  d'entre  des  bractées  caré- 
nées, très-serrées,  vertes,  dont  les  inférieures  seulement  sont  colorées 

l  rouge.  Cette  plante  est  beaucoup  moins  brillante  que  plusieurs 
de  ses  contrênères. 


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—  486  — 

Hoîbophyllum  barbigoTHm  Lindl.— Bof.  Mag.,  1.  c,  pi.  5168.— 

Bolbophylie  barbu. — Sierra  Leone— (Orchidées.) 

Cette  petite  orchidée  africaine  est  surtout  curieuse  pour  son  la- 
belle  linéaire-lancéolé,  qui  se  prolonge  à  son  extrémité  en  un 
gràndnombre  de  longs  filaments  déliés  et  terminés  par'un  petit 
renflement. 

Illustration  horticole. 

flteaforthia  elegan»  R.  Br.— llhts.  kort.,  novembre  1864,  pL  314 
et  pi.  noire. — Séaforthie  élégante.— Australie. — (Palmiers.) 

La  planche  coloriée  du  Journal  belge  est  reproduite  d'après  le 
grand  ouvrage  de  M.  de  Martius,  et  les  figures  noires  sont  emprun- 
tées au  Botanical  Magazine.  (Voyez  pour  ce  beau  Palmier  le  Jour- 
nal, 111,1857,  p.  46.) 

Jkloeaala  maerorrltlsaScHOTT,  var.  foltl«  varierait*.— TU.  hort.9 
Le:,  pL  305.  —  Alocase  h  grosse  racine,  variété  panachée.  —  Indes  orien- 
tales.—(Aroïdées.) 

Variété,  curieuse  par  ses  feuilles  panachées  de  blanc  et  de  diffé- 
rentes nuances  de  vert,  d'une  plante  abondamment  cultivée  dans 
llnde  et  surtout  dans  les  lies  de  l'océan  Pacifique,  pour  son  rhi- 
zome tubéreux  et  féculent.  C'est  le  Taro  des  Océaniens. 

Camellla  retfcolata  Lttsdl.,  var.  flore  ploao.  —  TU.  tort.,  Le., 
pL  J06.— Caitiellia  réticulé  var.  à  fleur  plaine.— (Tenistroemiacées.) 

Voyez,  pour  cette  belle  variété,  le  Journal,  IH,  4857,  p.  317  et 
V,  1859,  p.  4. 

Bégonia  longlptla  Ch .  Lem.,  Tll.  hùrt.,  décembre  4864,  pi.  397* 
—Bégonia  à  longs  poils.— Mexique.—  (Bégoniacées.)  ' 

Belle  espèce  découverte  au  Mexique  par  M.  Ghiesbreght  qui  Ta 
envoyée  à  l'établissement  de  M.  À.  Verschaffelt.  Par  le  port  et  le 
feuillage  elle  ressemble  aux  Bégonia  heracleifolia,  taciniata,punc- 
tatay  etc.  ;  mais  elle  en  diffère  par  ses  proportions  plus  fortes  et  par 
divers  caractères.  Son  rhizome  est  rampant,  probablement  rami- 
fié; ses  feuilles  ont  le  pétiole  muni  de  grandes  et  larges  stipules,' 
très-robuste,  cannelé,  rougeàtre,  marqué  de  lignes  saillantes 
blanches,  vertes  et  cramoisi,  hérissé  de  longs  poils  sétacés  et  terminé 
(d'après  la  figure)  par  une  sorte  de  collerette  pendante  de  processus 
presque  piliformes,  colorés  en  rouge  et  blanc  ;  leur  limbe  a  de 
0m  22  à  0m  25  de  largeur;  il  est  un  peu  plus  long  que  large, 


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—  «7  — 

arrondi  dans  l'ensemble,  mais  profondément  palmé  à  7-9  lobes  lobés 
eux-mêmes  et  finalement  sinués-dentés,  échancré  en  coeur  à  sa 
base.  La  coloration  de  ces  feuilles  est  remarquable  :  leur  face  supé- 
rieure est  d'un  vert-bran  verdâtre  mat  sur  lequel  tranchent  des 
bandes  d'un  vert  clair  longeant  les  nervures;  sur  l'inférieure,  le 
brun  mat  est  remplacé  par  une  teinte  d'un  rouge  ferrugineux,  tan- 
dis que  le  vert  se  reproduit  plus  pâle,  et  que  les  nervures  sont  rosées. 
Les  Heurs  de  cette  plante  sont  assez  grandes,  nombreuses,  rosées, 
disposées  en  grappes  dichotomes;  l'ovaire  a  3  ailes  presque  égales. 
Ce  Bégonia  est  de  serre  chaude  ou  de  bonne  serre  tempérée. 

Prm»  triloba  Fortcke?  -—  M.  horL,  1.  c,  pî.  308.—  Prunier  tri- 
ftobé.~-  Chine.-i-(ilosaoée8-Amygdalées.) 

Bel  arbrisseau  très-rameux,  touffu,  haut  d'un  h  deux  mètres,  dé* 
couvert  par  M.  Fortune  dans  le  nord  de  la  Chine,  et  envoyé  par  lui 
en  Angleterre,  en  1855.  Ses  rameaux  sont  longs  et  droits;  $e^ 
feuilles  ovales,  rétrécies  en  coin  dans  le  bas,  formant  vers  le  haut 
3  lobes  plus  ou  moins  marqués,  sont  fortement  dentées  et  portent 
tin  léger  duvet  sur  les  nervures  à  leur  face  inférieure.  Ses  ehar- 
mantes  fleurs  d'un  blanc  rosé  très-frais,  larges  de  3  centimètre*  et 
demi,  garnissent  les  rameaux  sur  une  grande  longueur  et  en  font 
une  espèce  des  plus  ornementales.  Ce  joli  Prunier  doit  être  planté 
en  plein  air,  dans  les  massifs  un  peu  abrités  ou  doit  êfre  tenu  soit 
en  espalier  soit  en  contre-espalier.  Il  est  trèsr-bon  à  forcer  en  hiver. 
Il  se  plaît  dans  une  terre  franche,  meuble,  riche  en  humus.  On  le 
multiplie  par  la  greffe  sur  le  Prunellier. 

Paritium elatnm.  Don.—  îll.  hùrt.,  1.  cv  pi.  309.— Pari tier  élevé. — 
Jamaïque  et  Cuba.—  (Malvacées.) 

La  figure  et  l'article  que  l'///u*lr*f ton  horticole  donne  pour  cette 
belle  Malvacée  sont  empruntés  au  Botanical  Magatine,  d'après 
lequel  nous  en  avons  parlé  nous-mème.  (Voyez  le  Journal,  VU, 
4861,  p.  436.)  v 

Hebecllnlum  atforubens  Ce*  Lem.  III.  hort.t  janv.  486Î,  pi. 
310. — Hébécline  rougc-noiràtre  (Ta  tige}.— Mexique.— (Composées.) 

Fort  belle  Composée,  dont  la  découverte  a  été  faite  dans  les  par- 
ties méridionales  du  Mexique  par  M.  Ghiesbreght,  qui  en  a  envoyé 
des  graines,  en  4859,  à  M.  Amb»  VerschaflfelL  Les  jeunes  pieds 
aipsi  obtenus  ont  fleuri  dans  les  serres  de  cet  horticulteur  pendant 


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les  premiers  mois  de  486*.  La  plante  atteint  jusqu'à  4  mètre  et 
même  Jm,30  de  hauteur;  elle  est  très-robuste,  dressée,  touffue  ;  sa 
tige  et  toutes  ses  subdivisions,  même  les  pétioles,  sont  couverts  d'un 
tissu  épais  de  poils  serrés  qui  les  colore  en  rouge-cocciné  très-nom- 
bre ;  ses  feuilles  ont  0m,30  ou  même  davantage  en  longueur,  sur 
0m,20  et  0m,22  en  largeur  ;  elles  sont  largement  cordiformes  à  la 
base,  aiguës  au  sommet,  fortement  dentelées  et  ciliées,  d'un  beau 
vert  très-foncé  en  dessus,  avec  les  nervures  rougeâtres  beaucoup 
plus  pâles  en  dessous,  où  les  nervures  saillantes  se  dessinent  net- 
tement en  rouge.  Les  fleurs  forment  de  jolis  capitules  lilas,  à  odeur 
suave,  qui  se  rapprochent  en  très-grand  nombre  de  manière  à  for- 
mer un  immense  corymbe  qui  ne  mesure  pas  moins  de  0n,30  de 
largeur.  —  C'est  une  plante  de  serre  chaude  ou  de  bonne  serre 
tempérée,  qui  exige  une  terre  substantielle  et  très-nutritive.  On  la 
multiplie  facilement  de  boutures! 

Caladiuat ?  Ijemalreanuin  Hort.   Versch.  IlL  hort.,  1.  c,  pi.  341  • 

—Cal  ad  ion  de  Lemaire.— Para.— (Aroïdées.) 

Comme  la  plupart  des  Àroïdées  à  feuilles  panachées  dont  les 
cultures  européennes  ont  été  enrichies  dans  ces  derniers  temps, 
celle-ci  est  due  à  M.  Baraquin,  qui  Ta  trouvée  dans  le  Para.  Elle  n'a 
pas  encore  fleuri.  Ses  feuilles  >  de  grandeur  moyenne,  sagittées, 
oblongues,  peltées,  mais  en  même  temps  profondément  entaillées 
à  leur  base,  sont  d'un  joli  vert  sur  lequel  tranche  une  panachure 
blanche,  comme  déchirée  à  son  bord,  qui  borde  largement  la  côte 
médiane  et  va  finir  en  pointe  le  long  des  nervures. 

Camellia  trieolor  Imbricata  plena.— ///.  hort.,l.  c,  pi.  342. 

Belle  variété  obtenue  d'un  semis  du  Camellia  trieolor  par  M.  Ch. 
Schmitz,  de  Florence.  Ses  fleurs ,  de  grandeur  au-dessus  de  la 
moyenne,  sont  composées  de  grands  pétales  arrondis,  disposés 
exactement  en  rose  et  panachés  de  cramoisi  sur  fond  blanc  pur. 
La  figure  qu'en  donne  Y  Illustration  horticole  est  empruntée  à  17/- 
lustrated  Bouquet.  (Part.  VII,  vol.  11/  novemb.  4859.) 


Effet*  de  l'été  dernier  ior  la  végétation  de  quelque*  Coni- 
fères* par  M.  Jean  Passeauu  (I  Gùtrdini,  n°  de  janvier  4862.) 

Les  végétaux  ont  été  organisés  pour  vivre  dans  des  conditions 
déterminées  de  température  qui  ne  peuvent  être  changées  sans 
qu'ils  éprouvent  un  dérangement  plus  ou  moins  notable  dans  leur 


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—  489  — 

manière  d'èlre.  Si  un  certain  nombre  d'entre  eux  se  montrent  ro- 
bustes et  peuvent  croître  sous  des  climats  divers,  beaucoup,  au 
contraire,  sont,  sous  ce  rapport,  d'une  délicatesse  extrême,  et  la 
plupart  des  autres  ne  franchissent  jamais  impunément  les  limites 
qui  leur  ont  été  assignées  par  la  nature.  Les  extrêmes  de  froid  et 
de  chaleur  nuisent  également  à  la  végétation  ;  mais  ce  sont  princi- 
palement les  premiers  dont  nos  climats  nous  permettent  d'appré- 
cier fréquemment  l'influence  sur  les  espèces  étrangères;  aussi  pos- 
sédons-nous à  cet  égard  de  nombreuses  données.  Nous  avons  plus 
rarement  occasion  de  reconnaître  l'action  fâcheuse  des  chaleurs 
excessives  ;  d'où  il  résulte  que  nous  connaissons  beaucoup  moins 
les  plantes  qu'elles  fatiguent  ou  qu'elles  peuvent  même  faire  périr. 
L'été  de  4864  a  été  exceptionnellement  chaud  dans  le  midi  de  la 
France  et  eu  Italie,  et  l'on  a  reconnu  qu'il  influençait  défavorable- 
ment diverses  espèces  cultivées  même  en  grand,  par  exemple  la 
Vigne,  dont  les  produits  ont  laissé  à  désirer,  surtout  au  point  de 
vue  de  la  conservation.  M.  J.  Passerini,  directeur  du  Jardin  bota- 
nique et  professeur  à  l'Université  de  Parme,  a  porté  son  attention, 
pendant  cet  été,  sur  diverses  espèces  de  Conifères,  et  jl  a  consigné 
les  résultats  de  ses  observations  dans  un  article  dont  nous  donnerons 
un  résumé.  Ces  observations  sont  intéressantes  et  instructives.  En 
effet,  elles  peuvent  éclairer  sur  les  choix  à  faire  pour  les  climats 
chauds  et  les  expositions  brûlantes  ;  elles  montrent,  en  outre,  une 
fois  de  plus  que  la  latitude  et  l'altitude  auxquelles  croissent  les 
plantes  doivent  être  consultées  avant  tout  lorsqu'il  s'agit  d'intro- 
duire dans  une  localité  quelconque  des  végétaux  originaires  de 
contrées  étrangères. 

D'après  M.  Passerini,  Tété  dernier  a  montré,  sur  divers  points 
de  l'Italie,  que  l'Epicéa  (Abtes  excelsa  DC.)  supporte  très- mal  la 
chaleur  et  la  sécheresse  ;  il  en  est  de  YAlbies  albaVom.  On  a  vu 
périr  subitement  plusieurs  pieds  déjà  forts  de  ces  deux  espèces  sous 
l'influence  caniculaire.  Le  Mélèze  [Larix  Europœa  DC.)  et  les  deux 
Thuia (Thuia  occidentale  L.  et  T.  orientalis  L.)  en  ont  aussi 
plus  ou  moins  souffert.  Au  contraire,  cette  épreuve  a  montré  la 
parfaite  rusticité  du  Pin  noir  (Pinus  nigricans  Host,  plus  exacte- 
ment P.  Laricio  Poir.,  var.  amtriaca  Endl.),  du  Pin  du  Lord 
(P.  strobus  L.),  du  Juniperus  Virginiana  L.,  du  Taxodiutn  disti- 


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—  «0  — 
chutoRtta.,  du  Cèdre  du  Liban  (Cedru*  Libani  Bahb.),  etc.  Elle  a 
a  été  favorable  aussi  à  deux  autres  espèces  de  Conifères  d'une 
beauté  incontestable,  qui  commencent  à  figurer  dans  un  grand 
nombre  de  plantations  d'agrément,  et  qui  sont  peut-être  destinées 
à  devenir  forestières  dans  l'Europe  moyenne,  dans  un  avenir  pro- 
chain :  ce  sont  le  Pinsapo  (Abie$  Pinsapo  Boiss.)  et  le  Séquoia  $i- 
gantea  E»di.  {Wellingtonia  des  Anglais,  Washingtonia  des  Améri- 
cains du  Nord),  On  sait  que  le  premier  de  ces  arbres  croit  naturel- 
lement en  Espagne,  daus  la  zone  subalpine  de  la  Sierra-Nevada, 
on  il  a  été  découvert  par  M.  Boissier  en  \  837.  Pendant  ses  huit  on 
dix  premières  années,  il  est  ramassé  et  touffu  ;  après  ee  temps,  il 
s'élanee  et  donne  annuellement  des  jets  de  50  à  60  centimètres.  Or 
un  pied  qui,  à  Parme,  est  arrivé  à  cette  seconde  période  de  son 
accroissement,  a  supporté,  l'été  dernier,  sans  souffrir,  une  chaleur 
de  39  degrés  centigrades;  tandis  que,  pendant  certains  des  hivers 
précédents,  il  avait  enduré  des  froids  de  45  degrés  centigrades.  Il 
n'est  pas  inutile  de  dire  qu'une  sécheresse  de  plusieurs  mois  a 
joint  son  influence  à  celle  de  la  chaleur  tropicale  de  l'été  de  4864, 
*t  que  cependant  le  Pinsapo  n'en  a  été  nullement  affecté,  ce  qui 
montre  combien  cet  arbre  est  propre  aux  plantations  sur  les  terres, 
et  ass  expositions  sèches.  —  Quant  au  Séquoia  <figante*y  l'arbre 
colossal  de  la  Californie,  il  en  existe,  dans  le  jardin  botanique  de 
Parme,  un  individu  haut  de  t»  60,  dont  la  tige  a  0m  25  de  circon- 
férence à  sa  base.  U  a  supporté  les  hivers  rigoureux  qui  se  sont 
succédé  depuis  1856,  et  d'un  autre  côté,  la  chaleur  extraordinaire,, 
ainsi  que  la  sécheresse  de  Tété  dernier,  non-seulement  ne  lui  ont 
pas  été  nuisibles,  mais  encore  ont  semblé  lui  donner  une  nouvelle 
vigueur.  Au  total,  il  semble  permis  aujourd'hui  d'assurer,  d'après 
ces  observations  et  d'après  celles  qui  ont  été  faites  en  d'autres  ïïeux> 
que  YMies  Pinsapo  ef  le  Séquoia  gigantea  sont,  dans  nos  climats^ 
d'une  rusticité  parfaitement  suffisante  pour  que  désormais  en 
poisse  leur  donner  sans  crainte,  dans  les  cultures,  la  place  qrïfc 
méritent  pour  divers  motifs.  .  . 

Don  procédés  peu  usités  pour  1*  multiplication  de  la  VU 

tfnej  par  M.  X.  Schwarz.  (Bericht  ûber  die  Thâtigkeit,  etc.  Compte 
rendu  des  travaux  de  la  Société  d'Horticulture  de  Bavière,  pour  4868.) 
!•  On  choisit  une  branche  Agée  de  «ou  3  ans  et  que  termine 


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—  Ml  — 

un  rigoureux  sarment  de  Humée.  An  nieîs  d'avril,  on  la  couche 
soit  dans  une  caisse  longue  de  0»  66,  large  de  0m  33,  qui  présente 
une  ouverture  à  Tune  de  ses  extrémités,  soit  dans  un  panier  qu'on 
a  rempli  de  terre  et  enterré  an  pieé  du  cep.  On  couvre  ee  prctfn 
avec  de  la  lerre  qu'on  lasse  et  foule  fortement.  On  taille  sur  2 
ou  3  yeux  le  sarment  de-  l'année.  Pendant  l'été  on  arrose  abon- 
damment quand  le  temps  est  sec ,  et  un  donne  même  un  arro- 
sement  avec  de  l'engrais  liquide.  A  la  fin  de  la  période  végétative, 
vers  la  fin  d'octobre  ou  au  commencement  de  novembre,  on  sèvre 
et  sépare  le  provin,  qu'on  plante  à  la  place  qui  lui  est  destinée. 
Le  nouveau  pied  ainsi  obtenu  n'ayant  perdu  aucune  de  ses  racines, 
grâce,  à  la  caisse  ou  au  panier»  pousse  avec  force  au  printemps 
suivant  et  peut  même  mûrir  du  fruit  cette  même  année,  r—  On 
peut  fort  bien  employer  ce  genre  de  multiplication  pour  les  vignes 
à  forcer.  Dans  ce  cas,  on  marcotte  en  avril,  et  on  plante  le  nouveau 
pied  ainsi  obtenu,  au  mois  de  décembre  suivant,  dans  la  serre  à 
forcer,  où  il  donne  son  raisin  au  mois  d'avril  suivant. 

3«  Quand  on  veut  obtenir  promptement  un  grand  nombre  4e 
pieds  d'une  variété  de  Vigne  dont  on  n'a  que  peu  de  sarments,  et 
qu'on  dispose  d'ape  bâche  chaude,  on  a  recours  au  procédé  anglais 
de  multiplication  par  bourgeons,  qui  est  mis  habituellement  ep. 
pratique,  en  particulier,  dans  le  jardin  royal  de  Frogmore. —  Pour 
cela,  au  commencement  du  mois  de  janvier,  on  divise  un  sarment 
en  autant  de  morceaux  qu'il  porte  d'yeux  en  bon  état,  et  cçla  de 
telle  sorte  que  chaque  œil  ou  bourgeon  tienne  à  un  morceau  de 
bois  long  de  5  ou  6  centimètres.  Ces  morceaux  de  sarments,  après 
avoir  été  fendus,  sont  placés  sur  un  pot  rempli  de  terre  meuble  et 
recouverts  avec  de  la  mousse  humide  et  un  morceau  de  verre  à 
vitres.  On  place  ensuite  ce  pot  à  une  forte  chaleur,  dans  une  bâche 
ou  dans  une  serre  à  multiplication.  Quand  les  bourgeons  ont  émis 
des  racines,  oa  les  empote;  ensuite  on  les  transplante  dans, des 
pets  de  plus  en  plus  grands,  selon  que  l'exige  le  développement 
des  racines.  Traitées  convenablement  ces  boutures  poussent  très- 
vite.  On  ne  leur  laisse  au  plus  que  deux  pousses  dont  on  dirige  la 
végétation  pour  que  le  bois  s'aoûte  convenablement  Ces  jeux  au 
bourgeons,  qu'on  a  ainsi  séparés  au  mois  de  janvier,  peuvent/ dès 
la  fin  de  la  même  année,  être  plantés  dans  la  serre  à  forcer  où  ils 


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—  «93  — 
donnent  de  bonnes  et  belles  grappes  au  mois  d'avril  suivant.  Comme 
preuve  de  cette  assertion,  Fauteur  dit  qu'au  mois  de  mai  4859,  à 
une  Exposition  qui  eut  lieu  à  Munich,  on  voyait  des  pieds  de 
Vigne  en  pots  qui  avaient  été  obtenus  de  cette  manière,  et  dont  un 
portait  5  belles  grappes  parfaitement  mûres. 


Nouveau  moyeu  pour  la  destruction  des  Pucerousj  par  M.tiu 

Beblke  (Monatschrift  fur  Pomologie,  4861y  p.  408). 

Des  difficultés  administratives  ne  permettant  plus  de  faire  des 
fumigations  de  tabac  pour  se  débarrasser  des  Pucerons,  nous  croyons 
devoir  relever  ici  tous  les  moyens  indiqués  comme  permettant  de 
détruire  ce  fléau  de  l'horticulture.  Go  motif,  nous  détermine  à  pu- 
blier la  note  suivante. 

En  4860,  les  Pucerons  ont  été  extrêmement  abondants  sur  les 
arbres  fruitiers  dans  toute  l'Allemagne;  aussi  a-t-on  eu  recours  à 
des  procédés  très-divers  pout  les  détruire.  M.  Behlke  ayant  lu  dans 
le  Magasin  deNeubert  pour  4860,  ainsi  que  dans  l'ouvrage  de 
M.  Lucas  sur  la  culture  potagère,  que  l'herbe  de  la  Tomate  four- 
nissait un  bon  moyen  pour  faire  périr  ces  insectes  nuisibles,  a 
voulu  mettre  ce  conseil  en  pratique,  et  il  rapporte  dans  sa.  note 
s'en  être  trouvé  parfaitement.  Il  a  fait  bouillir  dans  l'eau  des  fanes 
de  Tomate  ;  il  a  ensuite  lavé  avec  cette  eau  les  feuilles  et  rameaux 
de  ses  arbres  fruitiers  qui  étaient  chargés  de  Pucerons,  ou  bien  il 
les  a  plongés  dans  ce  même  liquide.  L'effet  produit  a  été  excel- 
lent :  les  Pucerons  avaient  entièrement  disparu  après  que  cette 
opération  eut  été  répétée  une  seule  fois.  Trouverait-on,  demande 
l'horticulteur  allemand,  un  procédé  plus  simple  pour  détruire  ces 
nsectes  éminemment  nuisibles? 


RECTIFICATION  IMPORTANTE. 

Dans  le  dernier  cahier  du  Journal,  l'article  relatif  aux  travaux  du  moi* 
d'avril  renferme,  page  95,  2*  alinéa,  une  phrase  qu'un  mot  substitué  â 
un  autre,  à  l'impression,  a  rendue  complètement  inintelligible.  Pour  lui 
rendre  son  sens,  à  la  ligne  42,  p.  95,  au  lieu  de  «  dans  la  seconde  quin- 
zaine d'avril,  on  continue,  etc.,  »  il  faut  lire  :  «  à  partir  de  la  seconde 
quinzaine  d'avril,  on  continue,  etc.  • 


Pirls.  —  Imprimei  ie  horticole  de  E.  Dosjutd,  me  Caseite,  9, 


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—  493  — 
PROCÈS-VERBAUX. 


SÉANCE  DU  87  MÀBS  4862. 
Présidence  de  m.  patbm. 
La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 
Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

M.  le  Président  proclame,  après  un  vote  de  la  Société,  l'admission 
de  dix  nouveaux  Meinbres  titulaires  dont  la  présentation,  faite  le 
43  de  ce  mois,  n'a  pas  soulevé  d'opposition. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

4°  Par  M.  Langlois,  un  lot  de  légumes  de  primeur  comprenant 
des  Carottes  courtes,  un  Chou  anglais  ditCabbage  à  Paris,  des  Ha- 
ricots verts  et  des  Pommes  de  terre  Marjolin. 

2°  Par  M.  Lhérault-Salbœuf,  une  botte  à9 Asperges  venues  en 
pleine  terre. 

3°  Par  M.  Fromont  (Baptiste),  jardinier  chez  M.  Vavin,  à  Bes- 
sancourt,  des  Fraises  Princesse-royale,  obtenues  par  la  culture 
forcée. 

4°  Par  M.  J.  de  Iiron  d'Àiroles,  des  Poires  et  des  Pommes  qui  ont 
été  coupées  en  deux  et  qui  néanmoins  se  sont  bien  conservées  de- 
puis une  quinzaine  de  jours,  leur  section  ayant  été  recouverte 
d'une  mince  couche  de  plâtre  sèc. 

5°  Par  M.  Meurice,  jardinier  au  château  de  Champs  (Seine-et- 
Marne),  des  échantillons  d'une  Pomme  nommée  par  lui  Jean  Gre- 
ville,  ainsi  que  des  greffes  de  l'arbre  qui  la  produit. 

6°  Par  M.  Àndry,  dexa.  Poires  Belle  Angevine,  qui,  d'après  le 
conseil  donné  dans  un  journal  allemand,  ont  été  laissées,  pendant 
tout  l'hiver,  exposées  à  l'air  libre  et  à  la  gelée.  Ces  fruits,  plus  que 
médiocres  de  leur  nature,  non-seulement  n'ont  pas  souffert  le 
moins  du  monde,  mais  encore  ont  gagné  notablement,  car  une  des 
trois  qui  avaient  été  exposées  ainsi  sans  abri  à  toutes  les  intempé- 
ries de  l'hiver,  ayant  été  cuite,  a  donné  une  compote  aussi  bonne 
que  celle  qu'on  prépare  avec  des  Poires  Catillac.  Ainsi  ce  procédé 
conseillé  pour  l'amélioration  des  poires  de  mauvaise  qualité  paraî- 
trait donner  de  bons  résultats. 

7°  Par  M.  Triquet,  horticulteur  i  Neuilly,  une  Cinéraire  à  fleur 
double. 

un.—  Avril  1862.  43 


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—  m  — 

8°  Par  M .  Domage^  rue  du  Transit,  à  Monteouge-Paris,  un  pied 
du  Camellia  Lavinia  Maggi  portant  une  fleur  épanouie  sur  une 
greffe  de  deux  ans. 

9°  Par  M.  Guillot-Pelletie*,  d'Orléans,  un  outil  roidisseur. 

i  0<>  Par  M.  Borel,  quai  de  l'Ecole*  iO,  ma  nouveau  modèle  d'ar- 
ceaux pour  bordures,  en  fonte,  imitant  le  bois,  munis  de  crochets 
qui  tes  fixesf  Vu»  conte  l'autre. 

44°  Par  M.  Thiry,jeufle,rueBefgèw,  9,  à  Paris,  2  supports 
sous  la  forme  de  cônes  en  tôle  galvanisée  destinés,  i  soutenir  les 
Pommiers  Paradis,  un  porte- étiquette  pouvant  servir  en  même 
temps  de  \uteur,.  enfin  un  roidisseur  en  fer  galvanisé. 

IL.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

1°  Deux  ouvrages  présentés  pour  le  concours  ouvert  à  l'occasion 
de  l'Exposition  prochaine,  savoir;  4°  Traité  de  la  culture  des  Chtm- 
piqpans  avec  L'indication  d'une  méthode  noutelle;ponr  en  obtenirtn 
tous  lieux  par  L'emploi  de  la  mousse,  par  M*  Salle  ;  il  est  renvoyé 
à  l'examen  de  M.  Louesse  ;  2°  Traité  sur  les  causes  des  maladie* 
des  arbresi  pas  M.  Lahaye.  M.  Forest  est  prié  d'en  faire  l'objet 
d'un  rapport. 

S^Unct  lettre  pas  laquelle  S.  Exe.  le  Ministre  de  l/Àgriculture,  etc., 
annonce  à  M.  le  comte  de  Morny,  Président  de  la  Société,  qu'il  a 
bien  voulu  accorder*  comme  les  années  précédentes*  «ne  subven- 
tion de  70t0  fram&s 

3°  Une  lettre  par  laquelle  S.  Exe.  te  Ministre  de  llnstraction  pu- 
blique et  des  Cultes  avertit  M.  le  Président  qu'eae  médaille  en 
bronze,  commémorative  du  concours  emert»  en  1860,  entre  les 
compagnies,  savantes  de  l'empire,  étant  décernée  aux  sociétés  qui 
se  sont  fait  représenter  à  U  cérémonie  du  25  novembre  48M,  la 
Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture  a  droit  à  cette  médaille. 
M.  le  Président  ayant  fait  retirer  cette  médsUle  an  bureau  du  secré- 
tariatrfléneraldu  Mitaistèw^.lePrésidentlapréseEtaàlaréumoa, 
Les  asthives  de  la  Société  conserveront  précieusement  es  sou- 
venir duraUt.  du  Congrès  de  4864  offert  par  S.  Exe*  M.  le  mi- 
nistre. 

4*  Une,  lettre  de  remercîment  adressée  par  les  ViceJPrfeidents 
delà  Société  d'Agriculture,  dHorticullureet  d'Acclimatation  de  Nice 


1 


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—  1*5  — 

au  sujet  de  l'admission  de  cette  Société  sut  la  liste  des  Sociétés  cor- 
respondantes. 

5»  Une  lettre  par  laquelle  M.  le  Secrétaire  de  la  Société  d'Agricul- 
ture de  la  Mayenne  demande  la  désignation  d'un  Juré  pour  YEir 
positron  que  cette  Société  doit  tenir  à  Laval,  les  21  et  22  mai 
prochain. 

M.  Hélye  veut  bien  se  charger  de  représenter  la  Société  impé- 
riale et  centrale  i  l'Exposition  de  Laval. 

6#  Plusieurs  certificats  délivrés  pour  bons  et  longs  services  :  \  °  par 
M.  Trépagne,  propriétaire  du  domaine  de  Pivot  (Seine  et-Oise),  au 
sieur  ffamet,  son  jardinier  depuis  environ  30  ans  ;  2«  par  M.  Pom- 
me, propriétaire  à  OUainville  (Seine-et-Oise),  au  sieur  Charpen- 
tier (Pferre-Théophile),  son  jardinier  depuis  36  années  ;  3Q  par 
Mme  Dirvergier  de  Hauranne,  propriétaire  à  Herry  (Cher),  au sienr 
Fotxrcault  (Louis),  qui  est  attaché  à  sa  propriété  en  qualité  de  jardi- 
nier depuis  4830;  4°  par  M.  André  Leroy,  pépiniériste  à  Angers,  au 
sieur  Gkevalier  (Pierre),  qui  est  attaché  à  son  établissement  depuis 
le  24  juin  \  81 2  ;  5°  par  M.  le  vicomte  de  Mortemart,  propriétaire  du 
château  de  Saint- Vrain,  (Seine-et-Oise) ,  au  sieur  Louis  Buisson,  son 
premier  jardinier  depuis  plus  de  90  ans  ;  6°  par  M.  le  marquis  d'Es- 
tampes, au  sieur  Sage!  (Louis),  qui  est  attache  à  son  château  (te 
Montligiry  (Yonne),  depuis  32  années  ;  7°  par  M.  Geffrier  au  sieur 
Pique  (Jacfues-Fleury),  qui  est  entré  à  son  service,  ainsi  que  sa 
femme,  en  qualité  de  jardinier,  le  30  octobre  184f;  8*  par  M.  Lam- 
bert de  Seiate-Croix,  au  sieur  Dorléans  (Céleste-Basilic),  qui  le  sert 
comme  jardinier,  ainsi  que  sa  femme,  depuis  le  mois  de  janvier 
4842. 

l°Uû&k*treparla<[UBlle  M.  le  docteur  Regd,  Membre  corres- 
pondant de  la  Société,  directeur  scientifique  du  jardin  botanique 
de  Saint-Péterabooig,  annonce  l'envoi  prochain  d'une  collection  de 
graines  dei02.espèee&  délite  S*chalia»nne  collection  de  graines  de 
pirates  de  rUâôurietd'autoe^partks  pe»  connues  de  l'empire  russe. 
Ces  graine»  mai  envoyées  par  la  Société  d'Horticulture  de  Saint-Pé- 
tentowg,  fui  délire  appradrelea  résultats  de  la  eulturedes  plantes 
qui  en  proviendront  M»  Regel  aanonce  aussi  qu'on  recevra  en 
même  temps»,  peur  la  kthbotbèque ,  différente  oomges  dont  il  est 
l'auteur,  savoir  :  Tentêmen  Flora  Vwmenm  (Essai  de  Flore  de 


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—  496  — 

l'Ussuri),  Flora  Sibiriœ  orienialis  (Flore  de  la  Sibérie  orientale, 
\ m  cahier)  et  Monographie  du  genre  Thalictrum*  M.  Regel  envoie  en 
môme  temps  des  «raines  du.  Pinu$  Reginœ  Amaliœ  et  du  P'mus 
Pichta.  .  »  / 

8°  Une  lettre  de*Mt  Amené},  du ^Hayre^  propriétaire  à  la  Trjnité- 
du-Mont,  caûtoQ  de  UUebopne,  (Sei^e-Inférieure),  qui, exprime 
Tintention  d'envoyer  dt^  ituberoulçs.d^pe  vafiété^^  Rppfmcg,  de 
terre,  tardives,  «qui  ne  sont  jwai^ftaqué^ jftr  Ja^lg^spéci^le. 
Cette  Pomprç  <k  ttSP»-a  ^Pv4iM^.»to^ui^,ç^  Fp^ce^  frfate 
dQ  $,ou,p  çnç  et9\dwu*>wfc.épogu^ 
diaiw4to*nM*  Cowanîi,,.îLu.IIîwe,rî^laxM  ^e,/C(m§tajfti^»X 
saipe,«t.a^iw  im  l^eaR  *çpd«n«utr  ».  ;  .  „,*■»,  /  1/  ,îr  - .  -  « 
i9?i«ne,i^,4apacl4quelk  ^..pRiUM^^dft  g}#La  préflfufô^p 
4e»  vriuqwum*  ttfmwito  *>.ftw>!W  4frlW  ppçseptfc  ^JjhS^ 

(Eure).  Il  a  ainsi  reconnu  que  cette  vqpW,ffit  de  ftu^it^fl^ftyocjp 
^WW^riR^Wi^Ws^lfW  w'afiw  yoiti4e  ptas^rçrç^pir 

îitOvly#eîlfttpe,de  #4  N&rgiwjtte,  jwdmier  ^[lïwjtttqt^no- 

1*»TO)W  iowMal^r^^ofti^^dtt  PfflflHÀgw^  raeyiv(tatf?c* 
np%y  *optîfat  tftimfrp  9*  sajsçnrd*  Iwr./ftsteu?.  agr^^^Ifs 

les  cas.  Pour  l'hiver  on  les  met  dans  des  caw  fntyHéeg  ,cbp$<<lu 


filletf«ftnl?Jetv^luqae fjcp  JPaij^Ai^wl^ ,^frr%3Ww^^ÀV^7 

MtlrffhWitotti^  par  bqu*H«&i/  B^i^4em^(te,^ipo^^rn^i» 

aion  soit  chargée  d'aller 4Bwaoq«A«i^ipa^rMeulft49miisiiiOoUflo* 

fanid^Jatifl^  ,1  nf 

r  M.f  ftwmard  feet  prié  daller  fixaimaçi  JeMwnfees  delLBoetfou 

•  i4SMine.ftoltoerfAr  laquelle  M^^omqpe^  4^a»v»)fo  4q*a*r 

daâVfc  ft6pntfrcftHiiart,parMp^ 

olèNhléafM; /tiafane^  frite  à'Afetewlfe 

visitof  aitddWotioa derCa&nrfUas,  fleuris fmpam$n*euV  {V:\  \pm 

M.  le  Secrétaire-général  dit  que,  vu  l'urgence,  M.  le  Présidât* 

JiteiiVoulu faire droit  immédiatement à f la demaadftradrefféeipar 


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—  W  — 

M.  Fouques  d*Emonville,  et  que,  le  23  mars,  MM.  Àndry,  Corbay, 
Lesèble,  Garnon  et  Duchartre  ont  eu  la  vive  satisfaction  de  voir 
admirablement  fleurie  cette  collection,  qui  est  certainement  Tune 
îles  plus  remarquables  de  France,  probablement  même  d'Europe. 

13°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Loise  demande  qu'une  Commis- 
sion soit  chargée  d'examiner  sa  collection  de  Jacinthes  hollan- 
daises, qui  sont  maintenant  en  pleine  floraison. 

M.  le  Président  désigne  comme  devant  former  la  Commission 
.demandée,  MM.  Andry,  Bouchet,  Rotiillard  et  Malet,  père. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  que  la  Société  vient  de  perdre 
Tun  de  ses  Membres  les  plus  anciens  et  le  plus  honorablement 
connus,  M.  Vilmorin,  père,  dont  le  nom  se  lie  au  perfectionne- 
ment de  la  culture  française  depuis  le  commencement  de  ce  siècle, 
et  à  qui  ses  beaux  travaux  dans  cette  direction  avaient  valu  une 
réputation  européenne.  H  ajoute  qu'elle  vient  également  de  perdre 
M.  Michon,  Membre  titulaire. 

Léi  Comités  qui  ont  examiné  lés  objets  déposés  sur  le  bureau 
font  connaître  leur  opinion  à  ce  sujet  de  la  manière  suivante  : 

*°  Le  Comité  de  la  culture  potagère  est  d'avis  que  3  primes  doi- 
vent être  accordées  :  l'une  à  M.  Langlois  pour  son  lot  'de  légumes 
de  primeur  qui  sont  vraiment  Remarquables;  lasecoade  à  M'.  Lhé- 
ranlt-Salbœuf  pour  ses  belles  Asperges,  la  troisième  à  M.  Ffromont 
(Baptiste),  pour  ses  Ffaises  obtenues  dansd^s  conditions  défavora- 
bles à  la  culture  forcée.  '       •  •    ,:       ''"'*■  J  '•   •  - 

'JrLe  Comité  dPArbaricUlttitfB  pettse  que  dêtftemercîments  doi- 
vent être  adressés,  an  nom  de  ht  Soâéfé,  à  MM.  Aftdry,  Mburice  et 
de  Liron  d'Airoles  pour  les  objets  qu'ils  ont  présentés.  La  Pèmme 
Jean  Greville  présentée  'part  M:  MétfritteJe)st/,dîapi<ès  ce  Comité, 
uôbeau  fruit  dont  le  mérite  *éel  est1  fiable  i  '''   l>  *     '        '  -  •'« 

3°  Le  Comité  de  Floricutture  demande  <jptf  «ne  prirtw  de  giclasse 
soit-aocottiée  à  M.  Damage  pôufrfeôn  Gâméllia  Laviiiia  THa^i,  ma- 
gUtt^ue  variété  dont  la  fleur  test  grande  et  dtai  trt*-beauf  cfcflèris 
Matafrrésê;  rabane  d'écarlfrte  p^nr^ré  vif.  tt'déittandeiqaé  desre<» 
mérettnents  sdèfct  adressés  k  M.  Triqnet  pour  w  Ctaôraire  double, 
qu'il  rengagé  V  présenter  de  noufeàu  S  elle  setbprtduit  pa*  le 
ôettffe.r  '  '-•-'•         :    •'.  -  ■'•''     " 

4»  Le  Comité  des  industries  horticoles   déclare  que  l'outil 


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—  498  — 

roidisseur  présenté  par  M.  Guillot-Pelletier,  d'Orléans,  est  ua  ins- 
trument insuffisant  relativement  à  l'usage  auquel  on  le  destine. 
Quant  aux  autres  objets  qui  lui  ont  été  soumis»  il  a  nommé  àes 
(Commissaires  qui  en  feront  un  examen  attentif. 

Ces  propositions  des  Comités  sont  successivemept  mises  aux  voix 
et  adoptées.  M.  le  Président  rejpet  lqs  j&rimes  votées  aux  personnes 
qui  les  ont  obtenues. 

M.  le  Président  rend  compte  de  vive  voix  à  la  Société  des  recher- 
ches auxquelles  il  s'est  livré  sur  la  composition  chimigoe  de$C<wçQ, 
à  la  demande  de  MM.  André  et  BariileVDesclwnps.  Il  a  trquy£  à  la 
tige  de  cçs  plantes  ainsi  qu'i  leurs  feuilles. une  con^ppsiti/wa  ana- 
logue à  ceÙe  de  la  plupart  des  plantes  fourragères,  toutefpiaavgc 
une  assez  forte  propprtipq  de  matière  muûilagiaquse  qui,  peçtf^fte 
plairait  peu  aii*  bestiaux  auxquels  on  donnerait  cette  ijôurpjfiiçç. 
Il  serait  bon  de  faire  des  essais  à  cet  égard.  Quant  au  riwomvtf 
renferme  une  f^cuje  entièrement  dépourvue  d'odeur,  et  dès^lçp 
comparable  aux  meilleures  fécules  exotiques,  telles  que  l'Aff^v 
root,  le  Tapioca^  etc.  ;  mais  la  proportion  en  est  faible,  et  y^arie 
seulement  (Je  2  à  5  pour  \  00. 11  faudrait  agir  sur  une  grande  m^sse 
de  rhizomes  pour  obtenir  une  quantité  notaMe  de  cette  iéciile^^s 
graines  de  Canna  spnt^  cojmme  on  le  sait,,  extrêmement  durqsg  la 
fécule  7  ç*iste  en  ^odance  dan^  l'altfuoem,  tandis  qpq,  djans 
l'embryon,  il  y  a  beaucoup  de  matière  azotée.  Les  cellules  dç(çgf£}p 
buipe^  affectent  une  déposition  «eijxarquaJbLç  (  jelles  ont  uj^fwne 
cylindroïde  bu  plutôt  prismatique  et  rayonnent  du  centre  vepj.jty 
périphérie,.  Le?  crains  de  fécule,  qçi  Ws^xplJ3sent  çnt^  fople 
de  sortes  âe  petites  galettes  ovales  supeçpotées^  £e  telle  £Qjjtç^e 
chaque  cellule  exaruiuçe  .supterfidtflemeçf  j^^le*Tei^plie,fl4,TO 
coççs  unique.  Le  téguipent  de  cep  çraii>e?  rjenferme  .une.^Bpa^ce 
colorante  rouge,  qoWhle  djtas  l'acidç  ^toybjfiriqiie,  dpnt Ja#5ftj 
portion  est  trpp^ai£Ie<jrçyr  qu'on  prisse  songer  ,i  en  tiffir  u^j^ 
quelconque. lies  fcanna,  sijr  lesquels  ont  forflft  les  jetfiefu^|de 
M.'  Pàyén  s^t'ïeç.'C.^c^  $Im,  fiaoçid^  fpectiibil**  fâffa 
nepalensis  et  discolorr  ,  ,.  f  ./,  ..    .     .  .  j.  , ,,.  .    ....  y  ,    *  .|  .M 

Mf.  Lepërëmefsou^e^eijiide  ^(^ipi^^we.d^i^^^dfi^ 
verses  variétés  de  Pêchers  chargés  de  fleurs,  afin  de  signaler  Le  rap- 
port qui  existe  assez  généralement  entre  la  grandeur  de  la  corolle  et 


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—  4»  — 

l'époque  à  laquelle  mûrit  le  fruit.  Les  variétés  dont  la  maturation 
arrive  en  premier  lieu  se  distinguent  par  de  grandes  fleurs;  telles 
sont  toutes  les  Mignonnes.  Des  fleurs  de  grandeur  moyenne  font 
reconnaître,  dès  le  printemps,  la  plupart  des  fruits  de  seconde  sai- 
son, cômmeles  Chevreuses.  Enfin  les  fleurs  petites,  dans  lesquelles 
les  pétales  débordent  faiblement  le  calice,  distinguent  en  général 
les  variétés  tardives  dont  la  culture,  sous  le  climat  de  Paris,  donne 
rarement  de  bons  résultats,  leur  bois  n'ayant  pas  le  temps  néces- 
saire pour  s'àoùter  complètement  avant  l'hiver. 

H.  Louesse  apprend  à  la  Société  qu'il  a  eu  occasion  de  visiter 
dernièrement  une  culture  forcée  d'Asperges  qui  lui  semble  mériter 
d'être  signalée,  à  «ause  de  la  haute  température  à  laquelle  elle  sou- 
met les  plantes.  Cette  chaleur  est  assez  forte  pour  atteindre  7û°.C. 
lft'long  des  tuyaux  du  thermosiphon.  Ainsi  chauffées  par  dessous, 
^Asperges,  qui  sonttrès-rapprochées  et  presque  sans  terre,  vien- 
*fctf  très-rapidement.  C'est  à  Clichy ,  chez  M.  Coconnier  qu'est 
strivi'ce  procédé  de  forçage. 

«.  Millet  dit  avoir  vu  aussi  avec  intérêt  cette  culture  forcée,  et 

il  rapporte  y  avoir  pris,  au  mois  de  décembre  dernier,  des  Asperges 

itofenues,  mais  fort  bien  venues. 

il  est  donné  lecture  ou  communication  des  documents  suivants  : 

f  1°  Description  de  la  Poire  Braconnot  d'Épinal,  par  M.  de  Libon 

tfAaoiis. 

♦  Note  sur  des  plantes  nouvelles  ou  peu  connues;  par  M.  Jac- 

duis.  ,  •...-.• 

3°  Note  sur  une  nouvelle  forme  nommée  Cordon  bisannuel , 
P«ff  la  Vigne  ;  par  M.  A.  Delavillr,  aîné.  Un  dessirj,  qui  accom- 
pagne cette  note,  est  mis  sous  les  yeux  de  la  Society. 

M.  Porney  fait  observer  que  ce  dessin  est  parfaitement  sembla- 
ble aune  figure  donnée  par  Forsyth,  dans  son  Traité  <^e  la  culture 
Marbres  fruitiers  (traduit  de  l'anglais  par  Pic^-MaUe^  en  ^03^ 

&  Une  note  par  M.  Pigeait*  sur  ce  qu'il  faut  faire  pour  nçr  p^ 
«wt  les  arbres.  Ce  travail  est  renvoyé  au  Comité  d'Arboriculture. 

M.  le  Secrétaire  général  annonce  de  nouvelles  présentation 

®  la  séance  est  levée  à  3  heures  trois  quarts. 


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—  800  — 

..    .f      .4S^4NCBAU    10   AVRIL    l$6S. 

J  •         waiii'uhoToiVuiï  Js  ntTJ  .«moiqeJ  M  uq  à)à  /I  am;. 
-«.:  >mcmoH\  ub  -nDrfàtelc*  é&*fcs*!£9Kpfe(r  novj;  J/tswil  »  ir 

•c'îi^rM^^âl*'^(T»rtfl^e^a»«rfe*l«  rtatoftéjfiq  asèrio 
"^«êfcàWHW  ^mk^ënmm  ttiftfe«U<att  iMtfr  Mnwiiué 

ilbglf^â1flefïé[qtië1Mr.,î]ep?e'W*nl*)«igb4lèt  etàzttosàèelumt 

^^^(Éq^^l^(W^Âd^^-ffiJsi»iaW««>oM  IfUrfi*  et 

premier  ranç  pour  l'ate]flèW  Wfet«*ën«Ué««J-6t»élMmtefitaps 

Yffl!%feg8KW^^d^le^fl^«''*ïi^eÉi4b(wa  oK  ««fleflia- 

mètre.  11  fait  observer  que  la  première  deVÙtiettflariêtls  prafefit 

~Wêé:  aoa  80lîD  29àïtoom  Jnoioa  38  iup  goiéimaiq  a9l  taos  so  ou|> 

'•^^f  ^^q^«Bé^^i^^'#e^q^)^L¥et«MQ^a«<li*  la 
'WfiakêM^Smmim^J^^oa  l?up  àlèhsir  jbI  s  Sazasiiaqqr, 
lib  &'M»#BfifênVprèel«m^^ 

^on^lTrçèrôfe^JliW^ffl^^  «t*e 

^MWô&nlèWSêWfin'â^atf  feffl^  fôplWMSWfUaMniiiee 
'^tt^%MftêIBa8itë!p«^n^«étëW*}Si  poli  ©witftqiW- 
lUï«ftaîroâI(«^!«%éàiëé»dèlèé'j*i^  <>&  awnrè  néiaisb  bI  eéb 


9 


mes,  ven 

BPn^fcdPW$r<fâj>  piifl^^d^i«clttwp«ileî|wiiiîde 
^n^ëreMé*  flffltitafc  Eftnp»eMPat  OtafiPfcefeWMfllMP- 
cules  jumeauj!#^^$Èè^îWl^&fl«tom^^ 
•¥^r^^^9^itffa^^eV%»WlèJ'a%i  lia^t^ioM,ip8ritfant 
une  seule  saison,  d'un  buHfiWP^J' W^iPM^S^Aw(aoa£rijfti, 


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—  801  — 

mières  de  ces  Ignames  pnt  été  obtenues  par  M.  Bouhans;  la  troi- 
sième Ta  été  par  M.  Lapierre,  l'un  et  l'autre  horticulteurs  à  Dole, 
qui  se  livrent  avec  un  plein  succès  à>%  coiture  du  Dioscorea  Ba- 
talas.  —  Quant  aux  racines^  fierai,  bujbeux,  bien  que  dessé- 
ches patèf^oftisâ»  iieptan^ii&^WWiytàQB»  ,$e$-tt'en  ont  pas 
rnwsjiw  ftàto  rttojfift^jM  g^ing^et^^  WW&  *?  PèseDt 
ms«W*«tfrail)nftSBtoljsHi*^^  Guil- 

tame&NUfesdto  &tefl§i»?&tof$HreWS -rpmj?rgjjabjle8rjDroduits  et 

«•rite  Mo  Obapf^^^B^À^ucyn^BrijÇ^d^uK,pieds  de 

ùB*fl>»  ftfa  ÏWt^teftffftrMtéfftdjftiC^x^fJÇj^s^^ux- 
•MoBj  •Wte^>**flWW»eI)  oiôirptiq  £(  orrp  "uraado  +ïb1  i   .. -■;'  ■ 

que  ce  sont  les  premières  qui  se  soient  montrées  dans  son  &$per- 

'  iMU#iUlàwata(Ji4Pi^ 

appartenant  à  la  variété  qu'il  nomnfeAfmigUEfift^ 

JtiUtytiaMlftaifiteteiàrfhglo^  dit 

'«tW»AH>e«g«ftJ»fq«!!,  Mta«i4u^<li$Md§Ptté!&  i&wMè* 
Wlptttbt»  flo»q  pifflftW<J*>  li?Mî^tf  S^ttWi/Mî* 
dès  la  dernière  séance  de  hiftpWfc  Wkft#lfe  ^BbWflSHftr l 
atait  apporté  nBftlgftwbjjt^â'^Bp^d^IfflîfiSHW^Sp'o1^!?  Pu 
;<a*^^^Wt(WW8e4^à,^aflW  ^^^  dfec^lp^po- 


^^^IwA^lSrtrtWj^dçJj^iBJHod  nu<b  %amhu  sluo8  BK 


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—  «•s  — 

fâgoerettôtt)/  des  ifaneoto  Bbmcifc  Hdlliindë^iiililftas/ VêftilW 

tli j9ft  ftnrMl. Fardifitoôda,  .dtt  Sa^ops^  près  fcloifeUu^LtoBg;  1K1 
^>!^àîfl«jfid(juHje  4t ^ann»oîii»  ilrtiie,  vaille ^tnfeiaè^i 
a  été  décrite  et  figurée  par  MM.  Poiteau  et  TuipiÂJ  daitti  téo#W- 
jpo^e&aaçateei/ttiaip  <4ui>afrait  disparu  dcpnirfptaÉKb^ÏBhfiSées 
&  POsjp#W  efe  fW'Jfc  ûlûede  a TetoHivéa  èùtàknuàià  À*A*- 
gfetimn  ..i.m  j,,  -.;.  ;..i,i.  ..  «  m.  i  !  .:,;<  ;;-.:-, .ni^ô-' 
.  î,<M  Pa^.Mt  TirtijflGaiitfils»  fc(*tMÉilieur,ii»* 
Versailles,  4°  un  pied  de  VAzalea  indica  Belle  Ganttito^\&&$x\ 
y^t  d'éjtra  mise  a^  parfion 

obtenteur,  M.  Vervaene,  de  Gand;  ^ônbuvèUes  variétés  d^4#^ 
jrçf#8>  fOhteftuw  fia»  !lui:d&;  sentis,  qtri  fiéuBpfiènt  pourri  £hàûfere 
ftfopt *mftttelles»il donne  lesunbmi dec  Itnpétatàcfe  te Fttifcè, 
#i{che3*ede'Mtfak^  ftladtalfe 

E&yaflé-  Madame  ijpattiattûe;  A»  iUrttyUfci  vàrîéti  âéumAtoftîl 
fleurs  rouges,  qui  est  fort  remarquable  pour  l'â^pten^'l^tetëfié 
pwfaiteidfcqa  fierai  n  *■::■.'«  -  *       "  '  *  ,''  n  ]r 

«•Par  M.  Fournier  (Désfoéfc  jlldiîki*  &'*!&&&-'&& 
Xhérê*e/>dês  JL^  àéié'iàb- 

tenkei  ûaaertci/ ûasfçtarate^ul  &éniii*s  e&  çdte  au  iabifr'èè 
septembnMSÔJl  efcpu£Mnié<^'da«te^ 

vaut.  Pendant  l'hiver  on  leur  a  donné  fort  peu  d'air.  '  '  "  »•'  =  nn'  ^ 
iifi^iàrMiifiaiih^ 

,  c  H  a^LiPôriM  vjlC^pardyi&ainl^ 

Soulangeana,  5  fleurs  du  Jfty^fldVMiNtf^^^ 

wlft«[dQn*jiligBWfla»a(Htu'  U  ■■ ,  '<>  1-"'      :    5  •'•'  '•  >,f  -K 

4ftfl^!quilfia5*»endJei^ièoeplflai[vantôfi^î,  :  1(  -  "":  "  llïfi  J  i:' 
.^lteft]ettte*&t^^  dtitf  6BfSfeL 

$^&é,  pmtt  la i^fc^ d'iafti  mêBààlfe  «WjK 
S»Àj4j  uïaàaxnaïkMiçtt^ 
<^fe[dteipa*R.  A.  <I*dçrlfcinb*lla^ 
W»tyJBM'&  (àhic|j,intfl|kvilâ  flri*e*&  HMHldej  el  «"«tf 
médailles  d'or  par  M.  le  Sénateur  Préfet  de  la  Mnar  AMHfiU^D? 
ville  de  Paris  et  du  département  de  la  Seine. 


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ôa?^, ^U'deJLa«rè^  jpwpiiétafreuàî  JàutogûeMÀùtae^ *u*feifr 
Yallois  (Isidore),  son  jardinier  depuis  Tannée  l826ffàjsU'ff£ïtefc 
*t  ^fimatai^)  fcattiuftejs,  qott^étrireAtt  Ithlfani  (léTViTfeniain 
^«%^Qi^)uMvsietir:LiHiet  {GfleDgea)^  *ou  jirdimèi*  depuis  fe 
l»^iiW>ittQ«;  ï  !■:'•  i-I  .'•':'.  v-l  «  *  ^  '-«  ■»" •*  '  ' 
,  JrifoMrt^idft^^  ^MttM.  A,  Bffjfer;ftte8- 

faite  teMâMMtàaà  dte&fiotiétéB^HdrtiGattttl^  d«  Belgique  et  & 
la  Commission  royale  de  Pomologie,  au  sujet  de  sa  nomintfSëâ  èh 
5^t^feîW«»to^.h«nQP^fedftl»-  £oeiété ôxà^érial^  et  êeûtraie 

a^n^api çjp^ppgaw^ iMambra) tîtalaixey  *  -    ..        *  '  M  -;|J  (>l 
1?5tJfeeîçHne,.pan]aqufilfc  Mr  le  Plaident da^^ot^é^  d'fîcyrfâ- 
W&m  4*  &Jtffittnpatttiûii,  de  Xam^t^0art>rine4eniÉipdè  iqtftaîi 
JtelteÊ  s^t4^uéipoiU;.flw»ipartiadit  Jury  d*¥Ebc;faatfctt  qdè 
1 cfci*  tenir  à  MoatàJihan,  tonsits»  jH*mià*ï'jotti*  .tfd 

-,   ,        -,        .  ,   -, 4H 

M.  Hélye  veut  bien  se  rendre  à  Montauban  pauDitj^pEALdte  j&tfl 
«jyP^^^^W^iïtopps^iu'..v  ji^i.-.-l  .l£  -n/i  M 
-ifcHj3*  i^ttfiei  ^  J|l4iK»vitj^f  JfemlisecimreapdiailaBiwà  Yfcmrë 
aD^i^el'eny^  d*:gttiutà  ^'aiaMetan  anitiaéiBil 
■>•  iffu'ilrfdi^ fe^<d<é^i«toy *aiMiJiqtte  dtttgraiittaJiie 
Melongéant.  .  ÏVt  i  Jvy  jK.t  )ii;.,  n  ^«u  J  :i«»  îv/^n  inJ-n-'I  .n:i.v 
^Mk^tèto*  .«rM»W»«eiî,i,Kién(knt  J«taaffl>&itt  tfiiSdri- 
culiare,  au  sujet  du  désir  formulé  par  ce  Comité  dawfflr  U  So* 

H.  le  Secrétaire-général  apprend  àita  Êaabpagïée  lqi&»  Idftiiè«& 
*^#>#fifl9V*i&j]€ta^  *£ce 

ajet  important,  et  a  d&gnàq*elfipte&  ^iri«a«ïï«ttaiii«ideVtfHfc 


%mm  Jr^bfimiR  *W*fe  Jl  fiu^flfafet|>èiè,  AbéHi^TWf 

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^WÏÏËB lêlttllaans fequëïte  aL '  BQssmiè propose cfe  prouver qut 


appOTterda*cnm  a  tffêst,  en  i«*s,  août  11.  re  _ 

(HfteS^ro'&Wfc  grande  qnanme  pour  en  aonuerJ,âilusieuft''l|&^ 
sonnes,  notamment  à  M.  CaiUaud,  de  Nantes,  qui,  en  f  ^..aeïià 


égard. 

annonce  qu'il:  f^WM^^M  hMlÈ'%Û  ««""{{liïe 


$4taffi  -PinîSPa0  VMP^-Mlilïïî  Mfe^  fiSW 
m  W;PtoA|%^ai^^teiy}fe  MM& 

jU  yurgiiiol  xiraniraulo?  s%  iuoq  bastivbH  M  é  988bId  ?e  sl> 


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{fagips,  lïertiQ  uere-MicM  LCbailùs u  Go  iitier d3ète,r  ^amàie» 


C.MIK.1U1,  vsuiiieai.  et, 
aui  toïi  par  M.  Je  Président,  elle  est  adoptée  a  l'unanimité^™^ 

w^w^m^Qif, wwitimfiiiw^'-iïuç  sono*™ 


et  de  faire  connaître,  dais  le  cours  de  cette  ^|$frB  ^(^jg^jj*^ 
#le,.l 


ni»n  desquels  il  demande  qu'uns^ryçe,  ^ot^ntelq 
de  3*  classe  à  M.  Révérend  pour  ses  volumineux  Poirgguxy  jjj 


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—  WR  — 

faisant  observer  qu'il  ne  peut  erprimer  un  avis  sur  fetflMiatee'fc 
;flflKîddiAte'tfe*[Oi»âB  dwartrdtetiwp  ;W'to>toû*S  etl£i'il 
ne  voit  aucun  avantage  a^pineéaRttjtt^  A 

terre  par  M.  Chappard. ^__ ___ 

9e  Le  Comité  de  FtoricnHtare  demande  qu'une  prime*  4"  classe 
soit  accordée  à  M.  TrumMffôJVW^toM™  variétés  nouvel!» 
<F Amaryllis,  parari  ltesquellesJLâîsîl11?3»  comme  les  plus  belles 
celles  qui  ont  reçu  les  noms  deM""  Payeir,  M**  Duchartre  et  Du- 
chesse de  Malakoff.  !$  pÀtfbsfc'  dl  dbhàéft'TLïle  prime  de  3*  classe  à 


M  Fournier  (Désire),  pour  son  Lis  blanc  forcé,  et  de'Tttnercier 
;'M*'  ThffiftAéf  mippifè  p9tf«Wfe  !p«6»ftfoÛ6tf*.!  J  '  "  *;VJà#1    * 

€fe?  «verstô  ^ortifioûs*^  fcAcéWl^^  et 

*atfopteës^lH;ie  fcreYi'denif  remet  ensuite 'ïes j^mesi^i  personnes 

.«ffi^?i^.rt^»^iv^i  v  • f'  ■  «:«-*f- <■,  '"*"  ■*■"•■  ^'p  ^  »-/4»û  .o 

M.  Andry  apprend  à ikSdciéttfeipw  te.Fttv»^*  étfttvéesau 
'tti^^Mïle^â^ttt^â^ett^tttoiitèWé  ^r^'elkriàlâfee^ii 

DaTaîl  êjre  due,  au  développeriez  '&tr feiir  surfttce  ^^liii^lMÈycéiJi- 
'neèj  pàrasîfe.:,LeJ  mâï  es^  assez,  gra^ppro^  si 

^'jo?,  wtpirywrtfiJ^  ffi*érir;  il  m  Tm^ê^mmim^Him^U  la 

culture  de  ces  charmantes  plantes.  M.'lftiwlie*  4f*I<|ttfe  autres 
« tââfmz!  :ds<*&  àWi?  T^vèlaiïïeuts;k  «tëtoë «affiffl^^  Vër- 

veines  ef  cowrmçnt  'ce  que  viçnt  dfe'iîre  M."  îe  Sçci^tdre-gënéral 
jo^^^-j^^te^e^L..  .:i|S.,.,(|  ;UlJ(,r,  .JMl,n'i,,HoW  <1; 
11  est  donné  lecture  des  documents  suivante!;1  •>  'i-v  i  î'M 

I;^-#a» 

culture  constitué  en  délégation  dû  Jury,  sur  les  fruits  de  semis  qui 
avaient  été  présentés  àTO£j?osM>û!tëttue  par  la  Société  impériale 
'Wê&iifl^lWïœ^  ,,3/oH  v 

2?  Rapport,  sur  'laœtletlion  de  Càmelliâs  aeiL  Paùtjiks  à'Enion- 
ville  ;  M.  DccEiJiT^î^^ôJrtftir^1  ™'  ^ 

i.4MJMipnip«^^  *'••»>  i»r-»* 


»  Rapport  sur  le  TVatté  de  lacidtvre  dks  Ckmpfjfàbn*,  par 
.  ^iflPf91«ffiMnÇ|«*ltl«' l^Sfo^tïfl^  ^ÏJftWli<5«Uw»  «f \*ii«u  lieu  à 


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Stiasbearg;  «à,  çostmenoemeat  dTaimLI  8*5»; !  par  ML j Jhawnto  ifc 

iB«teiWôUAinc  -i/i.  du  i.iiiïc n{y  •  hi'uj  '»n  Ji'u|.  I'j/'îm.-Î',  iiiLgij;' 
:  ;#.fc  SecDÔtaitengénéralaimtoilfa^te  ùottrellfe  !pxééaBlttmB^; 

„         ,„ JK^.J'-JJ    .1/:   'HKJ    ..Tl'iî 

■  :  ./jf#.ii  -j-M'jî.r  >•.>..  PW)MINATÏOKS.     '  -î.'  <'>  ^.l.w.f.  n'.»- 

1  !j-,-j  -i;ï«'[  -.il  "!;.■  >•  •  •.>..  i.  J_[  ''  •  M.-:y  >I  iiini;<]  ^>.*«\iy\»i\wl*.*F> 
-.'lu  -.;'''^  ;'  -  '"  \<  .H  ./  '!  *'  !■'  ..  '-/î  »i!  >■•!  l'-i-il  Uî:»  iî'J»  i  ill"-- 
,.  ..:>_    ■;.  .i,-Ml,.-J,,  ...SH^.ffl.'l^Wfîj  .•(;.' .';;!..!.'.  :,l,,,o,l,, 


3.  Chargent  (Théodore),  jardinier  chez  M.  BMM^VSlÉbleMiÉèS'lfeeii^ 

-il-  ■W'M*  ^W1^^^  **$***• ,  S.-Ji  ne  «*:;l,  '.■.•;  j-m.«,l 

o.  Gaffât  (LdouanJ),  jardinier  ctiezll.  Buisson^  rue  de  Lanenarap,  60, 

*  »):'^ïï^fiy(àè4ue);pariM#.  toise  et  Antoitie1.r  îlJ  •-''"■''■■I  ',!l! 

1  •  6l'iGùtàttH'(Chèrlé^;'  frutffelV'  *tfr&a'«lé  fe MUefeiflè^ ^P^si' pkr 


MM.  Pépin  et^abpafiin  ^;.iyui:f.»uii  ^  I>  '.mjJo&Iàimoi  J^<  il 

M.  Roter  (Atg^^)ifRré|i^pW<ie  Ja  S^^.iVï&Ui^Wtit^id^jliW^ur 

-Hom3#!&^  hnqrjr.fl  * 

Séance  Dy^w'a^tf^Tfl/j^ja  .tf  ;f>U,y 
MM 

teau  des  mvt^m^M^'^m^i''^m^r9mi'Vfm^*é^t 

un  .asiÇ^lWnV»  -<'.V  ■m>\$Wj»W>  9Vs<a\  si  nus  MC'mnn  *E 
1  Bowahgo,  nie  de  Bonlogne,  3MARhf  P  Wj^Jf/Mfï- 
3.  CnCTHrnn  (Keme-TWojAife),  jénfinier  enez  M. Tbarare,  a  OUaia- 


„    _  .      ..»8-ni:n«litt  .(S381ohVJa3 '«n  :izOTHAp 

6.  Pouquês  d  E«WWçt^^b>^  1Cfi»ffln}5)îbillKD1'^»^^çy^ 
.(tàtfV&Nh)  ttOtti>tom^A%kouyiv>oiocc  âiûhjcyvù  bjVnofcwlab  ns)»Wuû 
T.  Hoffe  (le  docteur  John),  rue  Duphol,  25,  à  Paris;  .p&*il])ki'Br1uiçois* 
m90Stfe#i«^GNfci§&^^  suv'iwwbiyw  ;*too<i  »\  <jb  wteïltf& 

8 .  Lanson  (Àugustin-Pauigiki  jftiiimpf  $m  <M)  bftbttofl  ubeafakViei»- 

heiter.  .°8-ni  J^fl^iol 

MM.  Rouillard  et  Thouvenel.  .°8-ni  ;aon$ivÀ  .(Sd8l> 

^d8*WT«|i^  Mfi^tafri«feto  ^*ât^*<fcar*fe  p*llMtfMW 

veael,  Louesse  et  Hemeray-Frixon.  .o8-ai  ;  ismO-tâ 

42.  Pusset  (Louis),  jardiwgE„^§aJJkJft^ffl&#£  .furie  MaBltti)il,  37, 
AwiaAJMliml^  ri  ab  wi^Uitt 

os.fliÇViT^iJsWfc^ki^ïfàlftrtûnK  E*b  wnVjtfoiq  tfÏJttfc  »bb  fûtoUuH 

Garenne  (Seine);  par  MM.  Guldenschufcre*  I*fitytfch#38  »  ishv 

(Calvados);  par  MM.  PJ&gJMrpiic^ttAntb^o^b  Jo  eidmevon) 
4  &<  >%V$M/P*^?iÇtt  8|^&>pa»*ïftal*k^ 

28  &fc,  à  Paris;  par  MM.  Cbatéfils  eUoflkyi  ^eupigloa)  &i&A 
* 1   VàroJtétojRel,  Àft»»Ai*>uft  fètottftWasta  pAfcMAl^Iaappl&tt M 
.'*D  Jov*>^wa  .K   ob  âEd8t  sb  aqmôJnnq  ol  iuoq  (iaauiàJqqua)  auQototol) 
DAME  PATROÎfNESSE.         .^^  ^iDiiioq 

MMÎmi 


?ol8-iii,-llDllîu'I  '^ïttttl  ab  T  Je  d  sioiriso  I 

,°8-ni  loy^Ifl  .s\S»\CL  to  iinttw-ViVtofl  <HHiu;iAa  .A  .M  iwj  tWdtobiittpvl 

•«-ni  ;8oIloxiBtJIÙlaB^ 
;  i3.i3f?  mS^Û  oi  isq  àgibài  f\3M^mJb4v^ât<>«\VVV)t  ^fc  vioVï)  &'\oS\k3Vum> 

.°8-ni  .13  ;  flssnfihil  .(Sfi8l  lohvil  Jd  ioIvab^  sb  gisiriw 
•8-ai  ^hLq.^dSNT^fW/i^  .W.ft^^srflP/n^Vito^  -ttfttijrôVioU 
AdHWfcWV*^  <3l)'4mbti>î^  1 

Ami  des  CAcimps  (avril  4862).  Bordefcft$  »*M  •("«*  ««*  ;™»a 
Awuife»>ife  Çiâijwwfluittfrai^^  » 

Aurai*  fai^iër*flftro«dÉrç^^  4tttyfeitog»to|p. 

Aptctdteur  (avril  4862).  Parjs£ii|i-§&«£0  .(Sd8t  aurii)  o\vwYioA  i«tomW»\ 


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Jtatfetth  de  la  Société  impériale  zoologique  d'Acclimatation  (fôfti&)|862). 

-r.iooajRftiifih^.  îanc'I  é  ,o2  JoilquO  om  ..iiiluliuottoh  a!)  ^  ioîl  .: 
Buflefm  de  /a  Socûftë  académique  d,A^4fUM^mll^^là^l'8^^esct 
-xu9i7iWswfa  frrtHMf  («b«5)9  FâUtoi  kM^-i")*»*"')  /kw./.I   .* 

Joigay;  in-8°.  •rjJlul 

MjetfriifatfeJ&câti)  dUgriolMtèr*  êP'tfmirltàltuïP'êi)  màWèVmb 

4 86Î).  Avignon;  in-8°.  .loin/   iriT  )«>  fni:IIino>ï  .KK 

M^MM^Séf***)*^ 

St-Omer;  in-8o.  .noxirl-Yr,1om*H  j9  ^;j2')IJoJ  »fooov 

Jg  fli(*Ai09tt4*6t).  «MtolliWÊtSlfcSè^naWî^'^â  <<*<^J;  ™*  "I   .!:  * 
fiuUe(m  de  te  Sod^^Wrtdn^^'F»^^^^^  fttM(M<èili%fe(fefeaire  à 
.  (9di0^nètf]i$qe|ioftM^9l9^§lI#  **«&«***  ^W^WW/'fflA*.^  ^ 
Bulletin  delà  Société  protectrice  des  Animam&àte*^)xltto\#$in'fr. 

vrier  4  86t)d3|jjdû5lito4tfi^nobIuJ  .KMiuq  -(^nio^}  onneiui) 

(novembre  ei déoeml^AIJb^liltol'I  -KKi£q  ;(«o[»£/Ib3) 

Ltége  (Belgique);  npfetA  Jo  J>Iil  oJ-hJD  .KWifiq  ;an«€l  b  <?.M  «S 

Gatologve  (supplément)  pour  le  printemps  de  4  861  de  M.  BsiMf'et  (X 
Poitiers;  in-8°.       .:j?ph«oiitai  avjai 


C«rri<r  (te /«BM(i*  «PS  * «Snwfl.TKBï  feufllé  lo-t-. 
£oonoima  ruro/e  (l'Économie  ruraleei [le  ^Répertoire  d'Agriculture  réunis  ; 

cahiers  6  et  7  de  ïKljTTurin^i lifto; 
Fécondateur,  par  H.  A.  Barbier,  horticulteur  à  Btaye.  Blaye  ;  in-8°. 
FeutBe  (iu cu/a.ai^^W/^ ^llW M a^nGâQlIJaio lies;  in-8-. 
(rtrtmflora  (Flore  des  jardins,  jourwUwisuelt  rédigé  par  le  Df  Ed.  Regel; 

cahiers  de  janvier  et  février  1862).  Erlangen  :  gr.  in-8°. 
Horticulteur  praticien  f&frtgê^ftii.W.  tfftiRWlfnWs  4  86*).  Paris;  in-8». 
1  Giar(teit(Le*  Jardms,ig2i0S<^i^ 

fleurs;  mars  486Î).  MIM#r;  jftrWfcioa  .(£38»  livra)  tqrauAO  eob  îmA 

MtcrfraMon  Aorffeofe  (mars  1861).  Gand^flMOT^  .£*■**  in™)  twiUioiqh 

14 


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—  H»  — 

Instïtaf  (I6'*inarsy  8y^  *V4ô*«*il4B6i^  Pm»;  feuille  in***.    ^  A  .// 
mâinûfHtli&  M   Muséum  y  pmr  M)  J.  BeUimw  (SavWfraison). 

Paris;  io-4°.  .  »  -'*'  :•''':•"!     (-  -H  '-:  «M   ;;»  <  I  *v) 

-jW^is^i^i^«wwv4ft-B«^gile  (itay  -  Wtfa  Bru»eUts;4n-*N A  -\  A 
Journal  dMgi^tyfrnprtltt^***  iè'>Ewnm**  fnj^e^om\tei9^di de  la 

France  (mars  4 868).  Toulouse;  io-8*.    __ 
Journal  d' Agriculture  de  laCote-dÔr  (février  4862).  Dijon  ;  in-8©. 
Journal  d'Apricutture,  Scmce*)}  Wtw+tÂrfs  de  l'Ain  (février  et  mars 

4862).  Bourg;  in-8»:  '  "       ' 

Stra^oqrp:^8>         '  '  .' /  J      *i    -.i  «.'.•   V   <i'l 
Journal  o/  Horticulture  (Journal  d'Horticulture,  rédigé  par  MM.  Johnson 

et  Rob.  Hogg;  des  4,  8,  45êT22mars).  Londres;  in-4°. 
Maison  de  Compagne  (i**  et  46  avril  4868).  Paris;  in  4». 
MitthèUuhgén  âer  kàiswÙàhen  freien  "'  œkôhômiscîien  bèseilscKdft\kc[e&  de 


-  jfc^^^J^ttôhiP^wiota^â'iJouriiai  fcewoef  A  JtotofcptaH*  dtyr*«*- 
cw/ture  pralj^^cjOùefr^  de  janvier  à  mars  ,4861).  StpUgar^ifcnft». 
Revue  agricole  et  horticole  du  Gers  (mars  4862).  Auch;in-8*. 
Revue de8-éâ'tà'i!tiF&Hèts(BLVîi\  Wii).  Paris;  in**;"'  »'•    V  ^' 
Âè^l/ie^iè»ft^^^M^niàr«  4662)    Paife;  i&4»  j  ■   <  *•  ■  \  -    iimI  .ihA 
levures  Jardtl^dpjGfcwi^  (avril  1802).  Lyon*  |  iif*81J    .[.  ci  .qgA 
Revue du monde  colonial  (40  et  25  avi<$  4&6£),  Praxis;;  \p&*  ...  i  <ttj;jj&f 
Retse  tn  den  5ùden  vo?i  Ost-Sibirien,  Botanisclie  Abtheilung  (Voyages 
dans  le  sud  «de  la  Sibérie  orientale,  parliebotaniqee,  par  M.  Efr.  Re- 
gel). Moscou,  4864  ;  in-8?  de '244  pages1  et lïtifattchtisï^ 
Science  pour.to«*d^$tfi*s;j*/iH>  et  47  avrilM 862)%' Paris;  leuille  in-4». 
Sud-Est  (mars  4862).  Grenoble  ;fin-8°.  o:  ■'  .  v  "i;  ,i;[    — 

Société  roya/e  d'Horficu/ture  et  ^Agrievftur«j£4*f*rç  (J^fte, /^j^a- 


jp   mé<JftiUes, décernées  à  la  suite  de  l'Expo- 
sition de'mari^^  "'     '  ^  '    — "       ~ 
Tentamen  Florœ  ussuriensis  (Estai  à"  une  Flore  diïtiJsmiïlWikonTusse; 
îifliûlq  |tarMl<Sb^aw^^dteDéiersbourg;  4862;  gnilU^de  ittfalJSJfes 

pages*  *8rltofrt»™«  /H-  •"'!)  •»"!  '0,l"i  "MoifiO 

Tne  FJortsf  and  Pomologist  (Le  Fleuriste  et  Pomol^gis^^  J*¥fjRq!  ffmsuel, 
itiJcnp  slalgé^fiQOliMq  BburJfttG  et  John  Speisce^  ayrijl  f86i).  Londres; 

in  -8°  >  *  g 

The  GaÂnW'Wonlcie  l(La  Wôttgui1  des  ^ardtolèA ;  W  torrinwi) . 

Londres;  gr.  in-4*.  .     •  .lrj(»fn.il  d) 

tf0fot£<Afi  tfH^JJàqw  d«i(}toiJïrafi(  T/ki/tctrow|[59^6lsiiM<f^MOa« 

genre  Thalictrum,  qui  croissent  dapftjl'ejntyfietfftfSd  *{^tnsj£spays 

pages  avec  3  plancnes  m' 4°. 


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tffroflû^/ftirei^ide.Bo^éfeigti^  ridigé  pttr  Mu  J*,iH  l*h«\tf*çii 
(n"43et  44 de  486Î).  Berlin;  in-4°.  .  ,.,:,'  .„.,„«! 

Zeilschrtft  des^L^ué-thtchaftUicheri  Ymto*  (Jbufiuldeb&KmXA}- 

-  *    ';         •    J'    <  ^J  --''in      m.i,  'V 

•  "-ne  :  ,:<  ,  ij      •.  *    J    ..:•./  «         »...  ^    .v    ,\      ,(i^,M.,.f  L\,,voi.l 

•'"!I  "  ' ■'  "•''•  '  ''•  •WSTKUCtlONS "v  '  V"1  '" J v"1 

-  SUR  LES  TRAVAUX  A  EXÉCUTER  PENDANT  flHAGON  •» 
DES  42  MOIS  DE  L'ANNÉE;  APPENDICE.    * 


"i    '  ,r  *»•.    .i.miM  ...,.;»  ;• 


.       JUSTE  DK  PLANTK  POTAGÈRES  RECOMMANDÉE?  JÀR  JLE  ÇOMITE^'I' 

Le  Comité  de'  culture  pptagèrp  jiei^è/.qjiël^  iîsttT  suivante, 
gUçéô  à«  la .fin* du  oriwAiep  hortjçote , , pwjra  ^nifre l  Wjriff6 
aut  jaftfcnieis etatir propriétaires*  ien<  ]ea< âxtot  «ar }e choix &s 
*e81ètoeé'  *»iétésfei»i,rodttire  dans  les  potagete. •••    -  '  > 

.    r-  .    . ,.    'j..   .       "  »       •  -       •     ^>    m.  >  \  i<  ,\   ,  *    \  ■  m  , ,  «     ♦  k   k    :  * 

I    ,    ;         .   VWfWHm**  ,\    ..."  W 

,  Pour.  safgPQS6piiret  saMqualitf. 
Ponr&a$ftfeseut    »    <idi  »  a 

^   -..>    .      »U>  V.      Lit/'  U         ..  ,\ 


NOMS  DES  PLANT9S. 

Artichaut  gros  vert  d&Laoûi 

Asperge  de  Hollande.  I . 

Batate rose dëMaTâga;  rmigé  <f Al- 


—  Igname,  rose  hâtive  d'Â^r  I.       t  ■ « ,    nv< ,,  # , , , , 

genteuil.    v  .    . -|.«  <uPoursa<gra»eu*. .u  .»  »  », .»  • 

—  jaune  violette '--] ■.»  .«to^i  -u  i .  »  :*-*•.>: 

^feerirvê  i&uge  toiigbe  ^  .    •  '  .S  v»  "  '^^••u  >-•  >*  «^ 
""<€!  ";  ii»*  ïbcirceôddràpaudinë: 

-,"":„.  ifluw  longue^  ,  r ,j  % t,^   « 
. fcjpdou  de  /Toups>    >..•,*    .   ,.-.  •* 
Carotte  rouge  longue.    .    . 
4 '^'  totoMè  hâtive 


'  — l  tfeini ïôfrgttë1 1' l '/'  V"'.  " :"  WurW P^ocî|é etla qaalité 

^_  .  .  .      / -    .  !  I 


vTi  j.aqne.  longue  et  rçuge  jâla 
de  Flandre 
vtttoi  plein  WpnotuïC/  ;  W 


"^îaL^i^jj  viWMflé'TbUl*;"  ,lf:  »  -y'n  "'  '  o^^11^  »^   »•••■  »v 


"^•«"Aiiiàyét'r  ^-^.-1 


VvfcbnwiË&iûbto  ^  pleine. 
Pour'^ijfôtaiM.t^  ^m 


.Pour  rarrière-saisoû1.1  fi     4 
(Somme  supérieur  anvioletv 


tit  ifaC^dUrfiïrté^litSfpérieure.- 

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Cerfeuil  bulbeux . .  .nod-géiT 
Chicorée  frisée  de  Meaux.    . 


de 


—  flue  d'été  ou  d'Italie.    . 

—  fine  de  Rouen  ou  Corne 

cerf  ...... 

—  Scarole  verte  maraîchère 

—  P^^I"^^ 

—  de  Saint-Denis    .    . 

—  d'Allemagnô^jii 


enfetelgnA'b  oasld  erloooiff  nod;) 
t  Supérieure  comm§^fYtardive 

et  dTùyer^nuflunoo  sIuodi3 
Bopnç  pittfiifô  jWP^teoDnoD 

.      .      .       8Îfil3n£Jl9V     — 

,Poçrlji»jl^wÉiiflTOO  é    — 

Supérieure  jCQAdOH  Atagera» 

,    ïonneicBÙItfcqlBVab    — 

9b  noiiJog  no  nomm   — 
Four  première  Scg^jn. 

....  àanl  aiouèlB  noezsiO 
Comme  2ê  saison. 


rouge  gros 

vert  de  Vaugirard.  . 

de  Milan  court  hâtif. 

—     ordinaire    . 

àtôtelo 
ruonéaug 
gros  des  vei 

à  jets  de  Bruxelles.  . 

à  grosse  côte  frangé . 


.9TU3néqa8lBfl£ui 


Chou-rave  blanc  .... 

—       violet    b)il£,pppl%uo<l 

.àJifsnp  jb[  iuo<\ 

Chou-navet  de  Suède.    .    . 


—  très-hàtifd'Erfurt  . 
Ch^*8M.*uP£l?u^ 

—  —  Lenormand 

—  dur  de  Hollande .     . 

—  noir  de  Sicile.    .    . 


-f!( 


.àlilfiup  £l  iu(/I 


.  .  9<n9l9l8aÀ'b  bïBiiiqa 
Tardifs  ou  ctaltaHondb  •  — 

.      .    .  SIJJÎBl  9b  9UÎJJ9Î  6      — 

Pour  la  qua^itf^ujjcocitè. 

.      .      .      .98800  9IJ8flOlB      — 

Pourlaqu^^wooiaol    _ 

l&SWttë0*sb  wieiBi? 
.     .  92U01  ïwA  é 


ai:  oi 


en  fe 


^^SSËSSb^ 


pbur'll8quaïSe. 


pour  la  qualité.. 


jeune. 


gifrod 


Poursaprôcodit^011^    — 

.    ...    A99U0  rfsilhfl    — 

Poursaqua^^8b8ll9a    _ 

Pour  sa  grosseur  fyjfcflpaliié. 

.    .     jJoo3i9iI«Wii3    — 
Tres-bon  bjgfciWy&îWuleiir 

que  cejk  des  hlaHycsb.„^ 


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Of) 


=  l»i  = 

Chou  Brocolis  blanc  d'Angleterre. 

Ciboule  commune:19^1!)  Je 
Concottlétflàl&6&fltif fl  ?nqoH( 

—  vert  anglais     .    .    . 

—  à  corniéiBiÇfttegl'iyol 
biBfeBfjfe  HOfatoa  ajudiièqu^ 

—  deValpanùio*3iXflorf   , 

—  marron 

.flj 

Cresson  alénois  frisé 

.aoai£2*£9HiflioD 


Très-bon.   •  •  XXJ9dIud  fùratooD 
.   •  .zujbsM  ob  eàahî  eàaoaiffO 


.    .  oiffijrb  no  ètà*b  9uB    — 
saioO  i/o  neuofl  9b  enD    — 

OlpllDÎfilBffl     0)'I97  dioi£08     — 


rron  ou  potiron  de  Ctn-A    •    •    •  uc.ffiW,*N>rffrfôl 
^  aroinmq  i«o«rj    J     <*aà^fo§&n^j&aiss* 


Egal  de  qurii^^umutres 
mail1  MpïM^ffio  drsa 

•^uWiste*bo,flio<i  - 

emed-luieë  ofa    — 


Epinard d'Angleterre .  .    .    A\\'    '    '    ""*^*-j"">«  ° 

-  decoFltefctt»  yo  slib^T]  ]  •.  {^fu^M^!?9"^ 

—  à  feuille  de  laitue.  .    . 

—  à  longue  cosse.    .    .    . 

-  toojours^r(lfP/5ll.BO? 
Fraisier  de^U^^n^l^i 

à  fruit  rouçe ....*. 


b    — 


..9ni£ijp 

^nqJââlTbpgiolir-" 


-  -ÎMRi' 


l'ïvôq 

ira* 

;aluo<I 


—  Palmyre. 

—  British  Queen     .    . 

-  Belle  de  F^P.*™? 

-  Sir  Walter  Scott      . 
^"©^Wl^  nod-BDiT 

^^ûMWae^Sflff^^5, 


80T8  9guoï 

.    .bTBligDBY  9b  *Ï97 

,liJM  Jiuoo  nsIiM  ab 
.    SïiBaibio      — 


ol  sm  û 
supérieure. 


«SB* 

.       .    .89119X1118  9b8l9t£ 
,  '    .  àgOBlî  9JÔ0  988018  û 


......    ^  oaBld  evBi-noriO 

Pouyl^qitfLli^.  J9I017        — 

Pour  la  qualité. 

.    .     .    .9bé«8  9b  J9Vfin-uorK) 


Jinhïb  WAd-aôil    — 


Pour  laqua 


bflBirnofl9j  — 
.     .     .  9bnBl IoH  9b  iub 
.     .9lioiS  9b  lion 


Pour  la  qualité. 


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Fraisier  Empress  Eugénie.. 
Haricot  dé^lfetfi^frWtorf1' 
—    sabre  à  rames.    .    . 


,r,<jf  ~™-pssftà  rames    . .  { 
—    Prùdhomme  .    .    • 


r.   J 


.  iiuiiji.ilLi.»  «.il»  :^'ii.l  j'filriaj 
.     .     .    .     .    *il>n«i'i  iii'iAi/' 

imnl  b    — 

i  q  U'»'»-  a'!  qmili.liifia  fioldK 


(    -Ma, 


ci^i.i! 


;e-tout  pair  excellence. 


slle 


—  beurrts  ou  d'Alger    .    l-  .)' ,ufr'>  '■■■•'  fio"    ~       — 

—  de  Pra^rn^b$ ,,'.,.,>"  .l^n^tbtotr&rusttque .— 

—  deSoitoonsnain.    .    i'"1"'  • '"'i-      -       —       — 


.,.—    de  la  Chine    .    .    .    ,    . 

•'J,1^'1,t4eol^tofcata',UôD. 

—    noir  de  Belgique.        '  ' 


—    suisse  gris,  dit  Bagnole  ï 

•OJhilëMÏ  fil  Ut<)(\ 


fmW  la  qualité. 

Rustique  et  excellent  pbufcbn- 
'sei*esdh^'hAl'    - 

;[Comine'Laîtués<ÉJJ)rimeur,  à 
-^'9Î 'i^l  WJlW^Jë,  itite}    faire  sur  couche, 
noire  des  maraicher*. 


aït/ 


^'»niiifliM>  /i>  ôb    — 


—  Batavia 

—  chou  de  Naples   .    . 

—  de  Malte    .... 

—  grosse  lÀMKd^iééMfi^ 

—  palatine  ou  rousse    . 

—  ^)u^«<fldîi^,o:, 

-  AiuiwàuB¥  '. 

Romaine  verte  maraîchère . 

_  _      JJJOÎÎ80T2  fiTjno'J 

—  blonde  maraîchère  • 


mi 


—    Alphange  .    .    . 


)  Comme  variétés  de  printemps, 

.      .      .      Mjli'd   'JIUU      — 

.     .    'jUM  ait  «juui'l    — 
.lien A  ')h  v\U[  wuoï  nongiO 

tqmmfc.uiUUiJ  ai, 

.     .     .  '  .  yn^r-q^rb    — 
,     .     .     .îiltiil  ')iuAd    — 

.    .     .    .    .    Jjfioi  finira*! 

çommtf  imjfàwima&p* 

terre. 

Comme  variété  HKffHMS'efti- 

•  che  rf«B^I«fc*Wre- 
Yariétés  d'été  ^ràiftft(^,Hfe?la 

*  panachée  *8ltf0i&  qualité 


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...JIII'V  lljf  «i>'.I>mi3    T'Ir-if/l'f 

.     .     .8'irni.i  é  vidr.;-    — 


',JulSéBr. 


JWWrJWKiPMNTES. 

Lentille  large  de  Gallardon . 
Mâche  ronde 

—  d'Italie 

Melon  cantaloup  Prescott  petjt  à 
c„r  châssis  ....    ..,L 

—  —    noir  des  carmes^. 

—  sucrm  a  chair  blanche ;•  m4»/ftm^^èflusti5lte- 


^  Gomme  variétés*  _  r__ 
.    .  om/iu'ilhiii'f 


:i 


-flODTflOU  AWffi'J/ol*)  •t;i|»tî?îifH  i#.     ! 

Nayet  long  de  Croissy  ou  des  Verr 


—    de  six  semaines  .    . 


—  .de  Freqeuse   .    .    • 
..sq«53tngggfi|ot?,7.;7;Jfltm./ii 

—  noir  sucré.    .    .    , 

—  jaune  de  Malte  .  , 
Oignon  Touge  pâle  de  Niort.    . 

de  CamhraW1^  .    " 
*-    d'Espagne.    .    .    . 

—  blanc  hâtif.  .  .  . 
Oseille  large  de  Frévént-  . 
Panais  rond.    .....  /. 

•iftWMflBI  ôtôiTB7  *mmo8  I  .• 

itttwïp  $°9ll8tf  e^rfïBOJBq  '  j: 
Pois  prince  Al%^mM^.(. 


Jiurjr.il  îib  r?:i'j^  a-saix;*    — 
Pour  la  rusticité. 

.ri.VHW%îf)n»îeux  daûS 
.4Çft>îfÇfi?ft^#Ç)f#te^ 

•ioibiinf  m  sob  9'riorr 

Les  meilleure,  jja^sçulement 

dans  leg^ggcp^ç^lgnneuses. 

Pourla*p^efii^II0lJ    _ 

Pour  lacplte;^  of)  - 

fi/i'.titfl  — 

.     .    aolqr./ï  sb  no  do  — 

•     .     .     .    ollM  sb  — 


028HO7  no  oniliiJi^q    — 
^toffl!f8flF&.,<y.    - 

Pourïafrossejjj,;        _      . 
Aussi  bon  que  l'ordinaire  et 


Pour  Ja  grosseur, 

.  {tt9aDTxn£ffl  sfmold    — 

^nsdqfA 


Pour  la  grande  precoeitéT 
.     .    .wnTIiTjgiioi    — 


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■s* - 


n .  M  ^^^TOfliowàM  Ta  8aTœ&vAT«oss. 

Pois  Michaux  de  Hollande.  .  .    mj 


—       —    ordinaire,  petit  Pois 
.aajAaaaii  arrosa 


tibuVlàÏÏkàutè  des  cosses. 


—  d'Auvergne.  .  .t?j.'aK-/3h^ 
rrûil£6Hîfll[dfi#tollah<isèqiiooa  lru>fe  98  inp  89nno8i9q  aol  89)noT 
-ftnn  ffitf  |gWiftf(£etPii»eu£9d.'  ^TOteâWSlral^1  xufitègà?  asL 
*gtfol  pî§f8fittàiq  gfioiJfiiàqo  aanijsmo  Jii9gix9  89tt00Tfifn  i£q  9ifqiJ 
•rira  9ΫfèAFMW^.3i9  ffloigao)  jgJ  JftMflslagpndfitdsl  raofeiann  aup 
ennl  trtr9tMi»i  Je  ôà)ljoo%pfnj8^  >èi£qèaq  ienifi  edaû£*id  si  ^Jcifiy 
i^TOrl#P%|ftrAtt«iè*rilBBK  $£Jufi/fib  siobupleup  no  89ènn£ 

pWl1^^î^rf^IAja^rtB  8qmd)8çi  tPhutéià  fr&qeitfcouë  nu  siooflj 

—  jaune  de  Hollande    .    .    .  Pour  la  qualité.     .nislra>  «rooj, 

—  8W«}cfte  SHUndftuos  t8.rdfi.  oib iiîàiq-Béïi  Jnoa  aiusJnsl  890 
ôtr ,08Wgel§npw/diteâfitdiMèL  !*«*  «fartfiQ^4$fa0ittôa 
-isd  telè'I  £  9iodn9  Jnoa  sdlfo'up nr)icaJ88onrptaQg^i^fej^^a/îffl 
'TOo  îSnrtl<A'tt^f aînaJte  nom  j!  nbaoqài  Jri£ps  aéooaa  9J  .èofid 

Jïïïto  iSQVfMdSSkfàtiiKq  91ÏA  9b  «jmgoia'm  ûjr .  ;  8Σ889  89f  sànn£ 
^Jïïîéfliï  BrfflwiffiSgélIoa  39«i  oup  «c  îffi  oFl$vnoa  eioib  9j;  9up  9boritàxn 

Potiron  jaune  gros    .....[  .3iB889  39fln9l9qài  9b 

—  d'Espagne ô||  j^  jaâpwtt&èftlaàtàiiiKi*!!. 

PWft  f&#  %lJ «S^BWÏfjo  uofc>  î  nu  èdoupo  ifi'i  t0d8  F  mu[  a? 

.._  Jffl&ft^PSr^wpfil-enc  }  orrai  fil  ;  ào£di9d  Jfilà1!  £  f2fil92 

lui  aJfi^^M^Sffl^teHfej,  «p  .9ii£aii)io-8é7l  i9g£îoq  9b  9iiat 

"   ?9B  9£tifflî)o  «9lJ03iBai  fôfa$n£lq  8t  t^d^n9von  ntf 


Radis, 

fil  91 


^5  89819/9" 

,noir 


1       ^       TUomme  variété  dvhiver. 
ftéféraHe 


j;  àgildo  Jflo'm  àinolo/  £tn  9b  B)fl£bnaqà6ni  {Sfl9ni9doâqm9  ?sb 

.  9nno8-98rnoJ  t  tnoqn9fciA'b  èriuafl  ^yiri'b  ànfl9YoG  <9889dou(l 
zfè  floiiYirj'b  ôiJénifiib   au  tifitiiaaèiq  noios   oo  i(9aij&^-ô38Îfj3 


JAofi'h.gioai  rjfi'irc 
est  celle  qm  mi 

jfilliîfi^)  wnio^  9b  no93iiK>d  uo  nona  nu  srcq  it\  *  J 


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.<»»»<«8ffES  ET  MÉMOIRES!^  "f"0*.  M  .  „ 

Toutes  les  personnes  qui  se  font  ocaipéefcdaifcHmbUi^atTun 
des  végétaux  li£àentetfltrôfflr^è))eau  nrai- 

tiplie  par  marcottes  exigent  certaines  opérations  prétta6U&}  telles 
que  l'incision,  lsbtitaqgdaito^|]a  torsion,  etc.^lÇ'îMkiîe  stri- 
vaote,  la  branche  ainsi  préparer  £st .marcottée  etrtfrtOTiettx,  tnris 
années  ou  quelquefois  davantage  &0mii(Féri^ffoidf$44&ines; 
encore  un  succgti5psta|  Oiferfl*  ipgtemps  télti&iVzÛVttëfyMWff1 
jours  certain,     .àlilsup  ri  ijjo*!   .    .     .    ebndloH  9b  9UU4    — 
Ces  lenteurs  sont  très-préjudic  ables  souakoéU*  tfy^fQSk    — 
cW^flrf*B»liDiiItaîf  4»fl^ja*feiaé3lién«l«flfll§8W80,nte 
ni^^fdWd«»5flSlçao88èBiors  qu'elles  sont  encore  à  l'état  her- 
bacé. Le  succès  ayant  répondu  Si  mon  <attente,*p8$ 'fetfftft'tifé  cette 
année  les  essais  ; .  ie  m'empre^w  de  /aire  parttô4£3ttbfétë4&  cette 
méthode  que  je  crois  nouvelle  anb  que  mes  eoHègîftKSSSftfoi  f  mèïïTe 

de  répéter  mes  essais.  ] 8013  9ttm\  fl0lh°q 

lltfiépéf^^^  •    •    •    -WI^    — 

En  juin  4860,  j'ai  couché  un  s  cèoir  oif  %B(ffg88tf  tl§  vlp^^-r, 
selas,  à  l'état  herbacé;  la  terre  <  ans-laqu^te^îM^^  de^K 
terre  de  potager  très-ordinaire.  Va  jiâfl^Ji^^i^^ifîîs  sur 

de 


Au  printemps 
iius  &bma  :frr  a 
irecS  epfe.ie  me  préparai 

l  a  liais  plus  dur  el 


1  s  M ,  pnctfurâ^EUnfé  succès  de  1  année 


trrinteuips  del  i 
Erito. 

des  emptehemerifs ^îiïiépehâdnUl  de  ma  volonté  m'ont  obligé  à 


À2e  1864, 

s  a  continuer  ces  opérations  sur  des  vé- 


getââx  ï  Wis  pfus  dur  ef,  par  Conséquent,  plus  rebelles.  Mais 

ïnfs  inaependai 

Le  4  iêflft,  yài  pris  un  scion  ou  bourgeon  de  Poirier  (Catillac  , 
Duchesse,  Doyenné  d'hiver,  Beurré  d'Ardenpont ,  Louise-Bonne , 
Cuisse-Dame);  ce   scion  présentait  un   diamètre  d'environ  six 


i 


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—  9IS  — 

^UHuiàt9te.oAnèsr4Foiff;ttipprijwél«  f^JtafoPW  IfôjWfoQpPfr 

W>  eonsrttantâea  aiépiJi»req)>tJe4ftiPftrtif|Tque  jft^^nfô^ej, 

§îtfiJ*atf4MM^ 

strangulation  au  moyem#toifiJd0jf$Wjm 

cision  annulaire,  etc.  Le  scion  a  été  fixé  dans  sa  fosse  à  l'aide 

d'un  crochet,  l'extrémité  étant  maintenue  verticale  à  l'aide  d'une 

^««liéipatoir  JagarilBifOn^plô^  u»1^1i|aillis,ijai)^prej^té 
maintenue  dans  un  état  de  fraîcheur  à  r^fl^'jtf^e^ep^^jTO- 
gétation  a  continué  assez  vigoureusement  sur  certains  scions; 
sur  d'autres,  au  contraire,  elle  a  été  plus  faible,  e|f^;Çejrç^jxrat 
tombées  de  ces  derniers,  vers  les  premiers  j^^ej^toa^if^jAu 
mois  d'octobre,  parmi  ceux  qui  avaient  con^if^|^eurp1^f^esj 
quelquesAins  avaient  émis  des  racines  de  $$tf^pt}JtyètçesjJou8  les 
autres  avaient  formé  un  très-gros  bourrelet  g^^fljfa^^^jpde 
d'une  vigoureuse  et  prochaine  émission  de  iftqjftp^e  suis  con- 
vaincu que  sij'avaispucwmip»!^  j'^ 
ces  marcottes  seraient  aujtfj$d>'&iii  «parfaitement  enracinées.  J'ai 
opéré  le  même  jour  de  cette  manière  sur  Jç^ppimierje  Rosier, 
l'Erable  jaspé,  le  Pavia,  le  Tamarix,  les  f^sç^jers  à  grappes  et  i 
maquereau,  la  Clématite  bleue  doublera; jMiiqMV»  mitufoibasa 
Les  Pommiers  ne  présente* ifRfi^gRil jNWRtf ets  ; __ 
Le  Rosier  également  ;       jiumcn  innlnhoram  fnuif./iàbiqa 
L'Érable  jaspé  a  émis  des  racinstii/n  j;if »*n iïrm.tè         — 
Le  Pavia  également  ;  #JCTMIfsJ  ^>qonoI 

Le  Tamarix  également;  .ïiiv.^l*  «ilxj 

Les  Groseillers  également  ;  .aibuj.nt    — 

La  Clématite  bleue  double  n'a  pas  même  fojHftt  ^nj^fxpjet. 
J'ai  recommencé  sur  la  Vigne  mes  essaift^0}^^^^ jfl^î^nte, 
par  marcotte  simple  :  le  24  juillet,  preç^^^p^cation^que  j'ai 
recommencée  le  30  août;  et  enfin,  le  7  sej^p^çaM^s  marcottes  de 
juillet  et  d'août  présentent  des  racines  4ftïP}W§  ,4ftr^°  centimètres 
et  sont  parfaitement  livrables  an  comp^^^f,^^^^  ^tj^g^bre 
n'ont  que  des  racines  de  6  à  10  centi^f^j^^n^ï;^  ï0Bg 

Ainsi  donc,  j'ai  obtenu  en  peu  de  semaig^gf^ujets Jwns  è  se- 
vrer, tandis  que  par  l'ancienne  méthode  op}^  ^i^r^g^^ain 
d'obtenir  un  pareil  résultat  au  bout  d'nne  anx^^y^n'est  jjas  besoin 


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—  lift  — 

fiftltotêtf^  tes  àvatit^eé «i  téUl^iiMurôque^^Btt.éftiiWde 
tetttllttpKfcàriôtfi;  jéluë'àftUrâis  4r<fc»  engagé*  mèrfjootttgutt  àiy 
kVrf^W^urt  et;  Sè^teitrê^hëu^t1^'  profiter  làtataw^ifica^itoip 
ràbllettt1  éitpé^fèMde^èMitiitUdtir ïtagBéi'uu  ^  n i  ni;  iimMj.Iimm.^ 

Mt/I  £  '—ut  fi»  HlU.h    ht\\    Ml'i  ,"   nmv      q    .M'.    cO-fif.l'llMIIP.     HM-i 

<ui;Vjln/i  «  iWi.-'iJT»/  ^[f!!-,ui!Mi    in.;}-.  ••Jirffiit/'.'I  ,|.,||-„rr  ,  un'f- 

ÏÏÈfc* W'IM&ttftirf  *ifebAÉë  ''«wwaiT  H  bina  >é'jmmi,>ifibOL 

;aiori>  "ijir.h-ii>  'jua  hvni\w>uin:i/  x.^b  èunihio-i  i;  uuiir.iàg 
^iàïitoSfitttfc  cûMi.-î  >nf.|  ,!•,.  «  m.!-.  .oiiBifiKn  m:  .^ninrffi  tij> 
u/MM^*lta)tert^WbS'i'<^^Il,•^•î  '  ^  --m/  ^r.im-.t  ><o  H|»  ^f.n,-.- 

•L,tt^éyâl'Wtt6ilHà>.i,,fl,TH,n,(  *--i2-—^--it  mi  Miirml  *iMi.;vc  ^.itrri. 

-fl^ehk   a^fljjgjfc  <.f»   fî(Mr   II.!-   MIIhll|„»|(i    N^J|TOl01'f/    Mfin'L 

^'C^Pè&i'^  Mirp  irniiiuv 

Dendrobium  crepidatumi>^^'"'i  'wild  îiiitiuiiii:»  £(  f  ocnonjujiï! 

Epidendrum  macrochilum  roseum,       ;  Jiiom»Ifi^;>  rjiw>JI  «j 

—         Staùifordiaiiiiiiïinrj£'i  29b  ?rniè  s  èf|^r,f  elcJjs-iil'JC 

Ionopsis  tenera.  l  InamalB^  zïvtfl  yJ 

Laelia  elegans.  ;lfi9fri9l£sà  zinxniBT  eJ 

—    grandis.  ;  hwnwlBg^  aiaflioaoïO  aoj 

J^W^fffifcéB»loi  ornûtri  <;;q  £<n  oMuoh  ouafd  ylilBn^D  j;J 

:'^T^itf!!giyo§Éitf^^  *•»<«  ^njiîV  cl  102  k>a9fnmo:)<n  if/l. 

tt'î  ^UnoclijjjnjyH^fnq  eJ:.flini  «  si  :  olqmrc  9ltamai  ™q 

sb  «ïliuviBiii  ?4 î^Ml'm  7  af  rniln<>  ]<j  ;  tfiofi  OC  ol  o-.on^nr.iQODi 

8'>Tl«imiJllsD  O^jg^jj^fa   ^(IIU,   *)&  ÎIWlfl32SlïI  !ÛOBfb  i9  J9flîa[ 

^ttlteôittk^îtadffli»»!1110^  m  ^Id£T/iI  Jn9iri9jn;1ifi(i  Jno?  Jo 
&ccoHHM»^^l»Hte^'9o  0»  jb  cl  9b  sonioBi  e-jh  oi»p  Jno'n 
*?  i  ^r^J'ioa^^^iofiBe  al,  mq  119  ira&fdo  iB'^onoli  iauiA 
ni£lIWcfi^lj^ï!ftc€ffibéa.9  ^boiilàrn  annoionB'I  uq  9iip  aibiiBl  ,191/ 
wwkmI  «ïLte'j'ii^jgnfi  ônrïli  Juod  ur>  JBJlugài  limq  iih  linaJdo'b 


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Vanda  gigantea.  •<!*  Bibaa&l&ïï 

—  suavis.  .(bîïbiikbH)  ïolooeib  biô^**00** 

—  iricolor  var.  planilabris.  .loloaid  89to!q9J 

—  —      —   Hollissonii.  .biiswiib  aiifiqîJ 

_____  .BDliBOIOTB  9)8B0YJ 

.B1II9D13        — 

Liste  des  Orchidées  qui  ont  fleuri  pans  -êfe^lWaS^u  JXRdin 
du  Luxembourg,  pendant  les  mois  de  rrfi¥èJle^4vflluWSSï^#e 
de  M.  A.  Rivière) .  •  "lullddaluq  muaaoIgolnobO 

.muJfiluoBm  8dbBfoo9o5D 
Acanthophippium  silhetense.  .rnijlBilqaiB  muibionO 

Bletia  Galeottiana.  .aurBfn       —  — 

—  hyacinthina.  .mnilolid       — 

—  —         alba.  .mu9aoi  aansnogcdliBo  — 
Bolhbphyllum  barbigerum.  .rnuaouxdfi 
Brassavola  glauca.  .icuviuoai  — 
Burlingtonia  candida.  .e9qrçnoI  — 

.      —         rigida.  .oilxqB1!  — 

—  venusta.  .muflBilôaaufl  — 
Catasetum  tridentatum.  ,  .tiujJBldOBdqa  — 
Cattleya  Forbesii.  ,rauîbsmi9lai  — 

—  Mosaiae.  .cnultedoluq       — 

—  Skinneri.  .rnmoûinu        — 
Chysis  bractescens.  .gnilolibaBig  euifid^ 
Cœlogyne  speciosa.  .iidoilIfiVA    — 
Cymbidium  aloefolium.  .BïoftibaBrç  axeqoaaBlfid^ 
Cypripedium barbatum.  .(>iiteoupo)  £9201         — 

—  —       splendens.  .8uJoiqanin8Yd4 

—  vennstum.  .BauBb  aillBdJo-ufôM 
Dendrobium  crumenatum.              .BlGriqoaoidqo        — 

.     —        primulinum.  .  .BillïmVL  Binogo^ 

Dossinia  marmorata.  .BÏoaJnî  b^b^ICI 

Epidendrum  cochleaturo.  .qg        _ 

— -         crassifolium.  .sqeno  BisaugiiboH 

—  macrochilum  nigro-roseu#feii0ïinuo  inuidBlooosr6 

—  Stamferdianum.  s,\r>\ubau  Btigiudmoifog 
Eria  flava.  #ii[99jg  flheatioofc 


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Galeandra  sp.  .BdlflcgiS  BbasV 

Goodyera  discolor  (Haemaria).  .aiv^us     — 

Lépiotes  bicolor.  .ghdfilinBlq  .ibt  aoloahl     — 

Liparisapœna.  .iiaogeillofl   —      —         —  . 

Lycaste  aromatica. 
—     cruenta.  ~~ 

f*iM^IWufl¥&i^ê¥Brci  sb  aiom  agf  JiiBbnoq  t3H00HKaxtiJ  ua 


Odoaloglossum  pulchellum. 
OEceoclades  maculatum. 
Oncidium  ampliatum. 

—  —       majus. 

—  bifolium. 

—  carthagenense  roseum 

—  flexuosum. 

—  iucurvum. 

—  longipes. 

—  Papilio. 

—  Russelianum. 

—  sphacelatum. 

—  intermedium. 

—  pulchellum. 

—  uniflonim. 
Phajus  grandifolius. 

—   Wallichii. 
Phatenopsis  grandiflora. 

—  rosea  (equestris). 
Physuruspictus. 
Plenrotballis  clausa. 

—        ophiocephala. 
Pogonia  Nervillia. 
Polystachya  luleola. 

—  sp. 


.(aaàivifl.A  .M  9b 


.9en9î9dlia  miriqqidqodlaBûÀ 

.iiaJBÎJlOOlBO  BÎîsIfl 

.BiiidJniDBYd     — 
.BdlB         —  — 

.fmnsgrdifid  midfydqodIo8 

.BOUBlg  BlOYB8aBia 

.obibaBO  Biaoigarhutt 
.fibijjh         — 

.Bl2IJflS7  — 

.mntfilirobnt  hi0J98bJbO 
.ifeadioï  Bi[9liïB3 
.âBÎesoM      — 
.ii9nniiô      — 
.^n3^^^î^Bld  exe^dO 
.BBoiosqa  arrçgolaoD 
.muilol9ofB  inuïbidmyS 
.aiulBdiBd  muibdqhq^D 
.ensbiislqz       —  — 

.UIUÎ8IHW  — 

.rnuJ£fi9fliuio  muidoibadQ 
.fauflilurnhq        — 

.BlBlOmifiOI  £ÎXÎf880G 

.xnulB9ldooo  aiuibfldbiqa 
.nuiiloîiBôBia         — 


l  crispa. 

Saccolabium  curvifolirfBH^^oa-oïaia  aiuIiriooioBm 
Schomburgkia  undulata.  .aiunBibioîniBia 

Scuticaria  Steelii. 


.kybD  bît3 


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-  iStdDCffbyiioUworçUioiii^'  i..;  :<<in-/  •.',.!<.»{  <(|  j-nr.ï-  '-•  ':'m;>  ;  - 

»if,n«ji   -i*44fi   ii-.i-l   spdcÛMUB. ,'-  .■:  j,:.  -'..-h   Î.î'.mii.o  fi:f-  '  -k-  ."•.-, 

>Spiranthes  picftau  i  »1  in  'i'  .-j*  mi-. lu»  ij  •.;, ,- 1  i-tJi?  — _  -f.  ^-s1»  <>uttrn. 

<nVkllflitri«6l0t)ir»i'.  -n:*»  -n-.     .  -  -l    v!  -  :   .  Il  ,-vr:i-.L   «ifiii.if  ..», 

•i"!  w-J.  tateÉti(çlcïrtàûti;îô  tëurs).'       •.:-,v:;.r|>?vMiM-icT  r.l  *<i>:U 

i  -  WarsofemckpliauBquâleûSj     ,    •;•  i  îi  i-nii  «j  •■!  >.'•:*•  t    '  «nnt, 

:  oZygopetaltoi» HJaaajlhife1  majus.  ■  <  » .  .<:!n»."'»T.î  n  ...j....i  iihiihj 

•»  »  ïr.  )  ,*"•!  Ji*u"Viin')  <S,j    -i;  •'•.      .  -  «i  j -j.Ilul»  ••}»   rii,„-  i.../j:   tu».'|  îi 

-.'.uïm.îII'k  /,-     •!.   J;i  .,>[  jj/.   .'.;.  :,,    t   *  |    i;:-.,|  iji.m'J   i»f>»':i/'>  miuiv»! 

»-.   i"1  1   •(   -ii'tj   Vivw  !»  ii"  i  i-'i-i:*)!»  *_*-»i •.- - -••»-"tii  î-    [\  ,ui.i!/u«. 

■ji.;.,  -m  .v  il  J  iNffy^^^WVV^MPslJo  «•:■•,..;  .,!.,>,( 

,'îMÎiî'-»  i  m!»  '-  tiut.lq 

,  :  £a.miettoiiti«0U9  lfls  yatf*  ,to  1*  Société,  au  w>ia  dô  juillet ^er- 

-tim  4ep  ptefoîte  fenouil  d'Italie,  j'ftttyqwpflvinur  fie .jiqpvmu 

-tégpsittfr  wpe  wt§ietr4e«i  gaainea  tirées  d^pçtejne&t^es  ^envirv^^ 

JgVimie^^'e&t >QQ|t^P4qu^lp ..proa^e^çp  flu^je ,*jien*  w&mjlir  ,^iuw 

.ld'b^i».    j-   ;  "  î;  uiî,,iïi    >,i  «:i    /.    ^-, -   i  .*'{»'«  n:r.  \\    \      •.-/',   j  >;  > 

Florence,  est  annuel.  Il  diffère,  en  cela,  .w^tjell^^ûM^^WW1 
ses  feuilles  plus  petite  rffimwM 

Les  jardiniers  des  campagnes  de  Rome  sont  dan^J^^to^de 
.^efite^^q^  y^^mt/les,  gwK/i{*mft  MiAfcM^.  i^fflp  *n 

ô Au8Btf* Aïs» ffl^îp^anslfl^igifc %B^«^l  ^  ^i%|j)j)e. 
Au  mois  de  juin  suivant,  le  Fenouil  est  mûr,  et,  vers  le  mois 
d'août,  il  est  en  fleurs.  Les  graines  qu'on  récolte  sont  bonnes  à 

-Wn^^'Mtol^tt^  mwovWi  ..M»xm...v»ul  '  \.;»v../  (M 


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pas  cette  méthode.  Comme  il  a  parfaitemeBllDéBfle^  jetlpi^suppo- 
ser  qu'il  est  dans  la  bonne  voie;  au  siH^luH^fffinçi^eiiçatoide'fios 
collègues  qui  auront  de  ces  graines,  .àujoutap  bien  nous  rendre 
compte  des  résultats  de  la  culture  qu'ils  eu  feronfciq  *■••«  i  m  »-.:<. y*. 

Voici  comment  procède  mon  jardinier.  AJfrriiitanDiBJdp  Peadtaii 
de  bonne  heure,  il  en  sème  les  graines  sur  seawuidmiàflfadtfnsj 
dans  la  première  quinzaine  de  m^j  J^^ttttapfyohest  assez  fort 
et  que  le  temps  le  permet,  il  met  en  placer  danpaijQtipfafidtepàf/ai- 
tement  fumée  et  terreautée,  en  espjçmtjBdlpiadfl  dailfti&APf80  ; 
il  faut  avoir  soin  de  donner  les  arrosements  convenables,  car  ce 
légume  exige  de  l'eau  poûFTâTeprise.  Au  bout  de  six  semaines 
environ,  il  est  nécessaire  de  butter  pour  donner  plus  de  force  au 
bas  des  plantes  et  le:ifâi*é  blàncW;  c'est1  èà  effet  la  seule  partie 
qu'on  en  mange.  Ce  buljt^gp  a  ^us^i  popr  objet  d'empêcher  les 
plantes  de  monter. 

;  iàsârëw,  te:fiàeatetf  l'odwtf  en  ftftouftll  tàatritttfj  touti  la 

*84egoftt  eti'edora^il^fcgéiiéràlement^lui'teadN  <pste  le-Cé- 

ktVéi  \l a  stir  tBimàéé  l'avatitagènd* pofaVoir!*«re'CttU*rtipéé- 

'  Wl près  de  sept  iSbifc.  Vers  le  milieu  de  jtoMéfe,  <tecebse  leê  tm&>, 

car  il  y  aurait  à  craindre  les  gelées  avant  la  maturité;  il  esV'bbn 

d'eit  mettre  sous  cbàssfs  quelques  pieds,  kfin'dë i'fos'àvofr  au  ^rin- 

'«rtfps^urporté-gftinés-.-1  '  °  ■  "-1"  'p  !"'ï  '•"••"■   i>     •'"■.  ■"•!•! 

':  :fe*S  aliéné  auteurs  qtii'otit  éAriifeu^lé^tbèr'èiptimelïitléttts 

'ttgriSfcde ce^qu^nWpôspll^ *rtiveuteUl«VéI(Ol,fts,«lôi  ftWta 

-ftfesent  d'ètfînébtcs^uatitfesliygiëriiqtie*!^  «I  '-■'  'I  '  !r,î'"l  *'« 

m^û  !il  dmileïBofi  JarâitH^  et:flelti'ëst  -WU;  çfctafa  aé'jœtMâ&e 

titf  ^tfffns  lés  iftHé*  or* YfH^to^eë^Ëlatf ïlëibSAé,  éabs  ëtf  ifett- 

cootrer:  nulle  table  où  il  n'en  sttiti'SfeHiy1W^^,|dëîJttte,5àtf«tr 

'W^W:jliiif.tri'"'    '•  'l  :i"  ;*  m[i  ^'^'l"^  Mb  --'  -i.'ïii-n.i  ^  J 

lult^islè!^en^n!t;  ftiftà  JlifdittfefV^^iëtW  ^fcMfcrfn* pas 

!itl«toietii  plus*  dte  tfevèW^péhkéffaÉ  ^ifé'dfàrfffes  ^ wVcWVfcëW Wht 

ititèhto  à  la-  llJAëàbtë  dës;  Ifeiiillë^ V  ^'appréHè  a'tttâit^dB:  âufffce 

(I)  Voyez  :  Dictionnaire  raisonné  universel^hv^fà  fWttf^  MinÇ^- 
bus,  page  80,  vol.  4«\  a  l 


.OH* 


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a 


quage,  donner  la  préférence  à  ces  iému^màë^1^  a9 
«•fl  Itfltii'  fa«é'^fts'M?mWrlftkf&n  ïtiMâWPfitâW  bas- 

8r*aligaf}&ibtf>g£  HrW&âgtô'oANr  Ipfitnfc/&  jeH&fls  jfer^d'^e, 

îoîwet^iêWteWn^nSéWeBt'tfv^'fe^érV^^u^f^ï^^il 
ViiiHtitti^WMVÉUtiëy&lil lim  *  nû  -^""n03  oI  1U0<I 

dans  uflSittl^^'1^^*^^^^^3»^™^  ' 
'HNMrJVMfiHiï  <4l  «hittite  l'^troù^  èrft^àAWk  tKST>on, 
,8èW*^pe^^à1^s^*^ta't^aneèlMâé^S«  £9<g$e- 
e  mus».  QtofaftMeoHTé^Wttjontè^ 

Mnsa^4l»\'m^ë^m>n  ««"  ^h JJ0  u^'  >->a»9ara8)  noio^noli 
i  !:..tiuldiïa38  eJiubûj<i  fcob  i.nluo.u  110  Juiv  li  fL'ieJ  zuiq  ans  xib 
i .  -jlidiîil  tnloa  .(JasmicJ-n^l)  niiitcL  .U.  h  olio-ig  i;I  icq  sàiûiljaiB 

»?!  «hoqqfii  Jfls'juq  ou  JèftndfcqMiOBEitel  ..«'ruuiiayM  xual)  gyO 

°Hg%ig{Mq-,b  àiigieùl)  »li  £  li  lyiqjuî  2U02  uioa  ol  Jaui-juaob  iuî 

$WHWtfl  feMfftHiWtyP»  à,&mâê:stir1âlae^tnMe1iftats 

•Boutarià  Wtytâmêùmtekeï&k  AlW  W4ftttri&ift!fe 
ro*m«<gée,ftii*fihtÇ  e^Wës^r^lèà1  jttinWqMm- 
naissent  bien  rtiftkèïikémH  ®  ^Ttf^ÛmÀVMAiliHh}*11^ 

de  sa  première  culture,  sa  qualité  seule  me  la  feraff'ttren'^ofoiffic'rs 
abandonner  à  l'oubli  auqueLelleajétn.  condamnée,  attendu  que, 
juteuse  et  fondante,  un  peu  variable,  selon  les  terrains,  elle  est 


il 


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en  plaindre .fftffM&toMffeb  *9o  s  ■jonsià'tàiq  fil  lonaob  ^.gnuf 

ArtftPiWiS1?!^  te  &wfièmmwmmm>te  »&w- 

pour  le  commerce.  On  a  confoo^^dajM^fiiiiW^c^gMix^ile 

ITOfifc^li4è[^  JfSo^ff»/»ffirf3llltf^iflH.'&  J»OMWe 

>«9fi#ft  SHfflFSfc  (W^«ftii»iJi'»i»P'»oiJ»«itelçre 

Montgeroû  (Seine-et-Oise),  ou  était  une  projggJl&^gy&fciUttyjit, 
dix  ans  plus  tard,  il  vint  an  montrer  des  produits  sensiblement 
améliorés  par  la  greffe  à  M.  Jamin  (Jean?Laurent|,  notre  habile  et 
expérimentéîdtflWj^e?lnnMqtf «M.^lMWjlt/uu^din  des  Plantes. 
Ces  deux  Messieurs,  fbifcieoittpélentsl  ne  purent  rapporter  les 

ttiiolBffiWa^fe  ils 

lai  donnèrent  le  nom  sous  lequel  il  a  été  désigné  depu«i*fiie 

époque.  M.  Jamin  m^  gej^ujpflj^  fr$b$Mm  ÔW««péci- 
.fe^îfrWNWi  MiSftRfc1? aBfp^fe^a^bBJJbUwtilonr 

^teMS^VbiMéMSQftl®  !»*&&»*#«*  nyid  JneeaiBU 

4§Bnfà^îHN?*™î  si  ara  ahm  èlilcup  n  «oiulloo  eiéimaiq  tt  ob 
.sup  ubneJîB  ^nrnjsbnoa  àtà  "  ail*  J;afpnf.  ilduo'l  L  ienaobnc<ta 
•îs  silo  ^nierai  &\  hûIsr  .sktchfif  uoq  au  .otnsbnoi  J9  9fcU9l"t 

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—  286  — 

Revue  m  la  PtoKtcuLttmK; 
•  Par  M.  Rodiliam».  v  s        "        '    ■'.. 

(î»  à*ttcle,  Voyez  te  Journal y  VHI,  Q.'  465-483).  ■' 

"    '    '  §  î.  —  GtATEULS  RUSTIQUES  OU  DE  PLEW  AÏE. 

Gains  de  M.  Eugène  Souche*/ de  Fontainebleau. 

Berne  Vktoria*  —  Plante  moyenne,  très-vigoureuse  et  trèa- 
rustique;  très-long  épi  de  très-grandes  fleurs  serrées,  bien  ouvertes^ 
blaqc  pur  éclatant,  meules  violettes.  Variété  hors  ligne. 

Jame*  Watt*  —  Plante  moyenne;  épi  assez  long  de  grandes 
fleurs  serrées,  très-ouvertes,  rouge-vermillon  clair,  très-grandes 
meules  blanc  pur.  '[ 

.  Cuvier. — Plante  .moyenne;  épi  assez  long  de  grandes  fleurs 
serrées,  bien  ouvertes,  de  très-bonne  forme,  rouge  ebamoisé  dans 
le  fond  des  divisions  calycinales,  rouge- ponceau  pourpré  foncé  sur 
le  restant,  et,  à  l'extérieur  de  ces  divisions*  petites  macules  vio- 
lettes.   ... 

Docteur  Lindley.  —  Plante  moyenne;  épi  assez  long  de  fleurs 
très-grandes,  serrées,  bien  ouvertes,  de  forme  parfaite  ;  intérieur 
des  divisions  calycinales,  rose  tendre,  pourtour  Tose  très-vif,  flammé 
cerise  carminé.  Très-bejle  variété.  •    * 

.  Madame  Adèle  Souchet.— Plante  moyenne;  épi  assez  long 'de 
fleurs  très-grandes,  serrés,  bien  ouvertes,  de  forme  parfaite,  blanc 
flammé  rose  carminé,  macules  violet  clair  entouré  d'une  teinte 
chamois  pâle.  Variété  très-remarquable. 

.  Belle  Gabriellc.  —  Plante  élevée;  très-long  épi  de  très-grâiidès 
fleurs  serrées,  très-ouvertes,  rose  lilàcé  très-frais,  flammé  frose 

vif.  ."  "     '  '    "  - 

-  Gain  ta  M:  Domage,  de  Montbouge. 
Madame  Damage.  —  Plante  basse;  assez  long  épi  de  fleur*  së*- 
rées,  assez  grandes,  bien  ouvertes,  rose-amarante  clair  flagellé 
cerise  vermillonné,  avec  macules  violet  vif  bien  accusées.  Vài5étÉ 
robuste  et  méritante.  *J  * 

Gaw  de  M.  Legetorï^Garmau,  de  Paris.   J         L  î 
Ornement  des  parterres.  —  Plante  moyenne;  épi  de  flenrs  bien 
ouvertes,  blanc  pur,  flammé  rose  lilacé  très-tendre,  fortement 'ma- 
culé cerise  carminé  au  limbe,  macule  carmin-pourpre  veloutéi* 


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Gain  de  M.  Ddvàl,  du  Pstit-Bic£tre. 

Madame Duval.  —Plante  moyen»,  rustique;  assez  long  épi  de 
fleurs  à  peina  moyennes,  serrées,  bien  ouvertes,  incarnat  très- 
léger  (presque  Mené),  avec  fortes  macules  YioLeHerise  sur  les  divi- 
sions calycinales  inférieures.  Variété  jolie  et  élégante. 

M.  Leroy.  —  Plante  moyenne;  épi  moyen  de  fleurs  moyennes, 
serrées,  bien  ouvertes,  intérieur  des  divisions  calycinales  carné- 
rose,  extrémité  vermillon-feu  très-brillant,  macules  violet-rouge. 
Variété  de  grand  effet  et  qui  semble  rustique; 

Ernest  Duval.  —  Plante  assez  élevée;  long  épi  de  fleurs  assez 
grandes,  serrées,  bien  ouvertes,  rouge-cerise  rosé,  vermillonné, 
vers  l'extrémité, des  divisions  calycinales,  avec  fortes  macules 
violettes  sur  les  trois  divisions  inférieures.  Variété  d'effet  etparais- 
sant  rustique.  ■•.,,• 

§  3,  —  PaLQX  SORTANT  B0  TXPE  D£<W8$AÎA,  , 

Gains  de  M.  Adolphe  Fontaine,  de  Villiers-Neuilly. 

Les  Phlox  de  M.  Fonta^e  ont  été  visités-,  le  SI  juillet  1861  et  le 
4  août  suivant,  par  u#e  délégation  spéciale  du  Comité  des  Plantes 
d'ornement.  Après  un  examen  long  et  minutieux  de  tous  les 
Phto fleuris,  laGon^nission  s'est  fixée" au  choix  suivant,  fait 
parmi  des  centaines  de  plantes  toutes,  ou  bien  peu  s'en  faut,  belles 
et  remarquables.  La  Commission  a  arrêté  que  douze  plantes  seu- 
lement seraient  recommandées  p^u^r  cette  apaée;  ce  sont  celles 
q*S»ès  in^iqpées*  savoir;  .     t  .  t[  _••....', 

ïï'l.M*  Quitou*. rr.  Violet-brjpn,  très-brillant^.  Je  plus  foncé  en 
couleur  qui  ait  encore  été  obtenu.  Plante  naine.      ' 

N°l  Louis  V{il»HWfu>~-  Rose-hortensia,, centrç  pourpre-cerise 
>£  Pfcitfe.n^pe*  .  ;  ;    >     ■     _ 

Yft%.  Du  Montât  Cornet.-  ~ :  Ccjçise-carmi^. ,  centre  cerise- 

N°5.Jlf.  Rovgier-CIiauvïere.  —  Rose  caripi^j^Qi^é,.  cenjlre 
panrpi^brun.,.(fT  rr    .  ... ^T  f.  J   ,/à  }  ' 

J&\hS0uvenir  de  Pirolle.  «7-  fipse saumoné  vif/centrepourçre. 

NM0..#.  Jtasseyille*  -r^Rosefeu^  centre  cerise  pourpré  très- 
vif,  piapte  naine.  /       !.    É 


7:    » 


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centre.  .Mnsiama-fcâu 

WlL  8,U9fl  6b  M'Wl-eÔT»  83toaiMq  _  .^^  „iaV|tt  9mûtûVi 

N»  31.  A/.  CA^<N3"<>f9Wri6t9p«P'jBW3(^Bfiâjt^  " 


Superbe  plante.  ^^^j  »  % 

N°  33.  Jlf.  Edouard.  Andry.  —  Cerise-pourpre,  centre  tres-vif. 
Perfection.        -T:)kIK  sa  '*mm3d  M  ™  8!"A° 

,MfiS8:#apeîHè9p1â««''™03i/-2oiJ  ainul«l  —  .oitios«v\  »-mU 
Je  donne,  de  plus,  la  nomenclature  descriptive  des  Hgftf  Jftfc? 

les  précédents,  et,  s'ils  ne  sont  pas  mis  au  commerce  cette ,%ft%$», 
ce  crue  j'ignore,  Os  le  serôftfWrttf»«aûit  l'année  prochaine. 

Plante  naine.  .snjjld  /xoo  jasllnd  aàenea 

23.  flocfcur  Boisduval.  —  Cerise-rose  blei$Rr6f^tffif|j)fgjrj{ïe,- 
brun.         -wq  onuld  gwsR  eobrunO  —  .fbonoO)  ^manl  sVîbK 
-"'UMftbMpft*  lé^fflo^fMii^^.^^vg^p^re. 
SS.  Madame  Truffaut  fils.  —  Lilas  pâle  rosé,  centre  cegi^^- 
*%Rî*II§i8e-«8«MJia)  ,9201  nusll  ~  .(gfcoll)  Mwro^uS.  bnim) 

26.  Zouis  Noisette.  —  Rose-lilas-violet,  centre  ^jj^fl^^ 
ntië^e^ii^Wfflra  pçwttuc  .(bonoO)  M«*ty&  mnuràqml 

28.  tfritfanfcfcaeŒaisag  rtw^^^j^^,,f^ryu 
•jiain&mloà  nofffmT97-s8uoT  «osTï  —  .(ofeoH)  abuotosmï 

29.  Jf.  Truffaut  fils.  >—  Cerise  carminé  saumoné  t^.  Jgç,^ 
c&feei  vH/ofcv  siqinoq  nt»n  -  .(noaaMofl)  »w2Vttonu 

30.  Triomphant.  —  Cerise-saumon  vif,  centrejftgflyfle^  }aIoi 

35.  M.  Jacques.  -  RQï^^è«*Mft^,$Pfffi  ^g^^ï- 

cerise  très-vif.  Superbe  variété.  .èJàhj5.,  ^^ 

'  •^q-'oonapil  & ^Mom^>teTBaicU(9efl^«Mr,  Moa;  <><\ 
Mademoiselle  Louise  Rouillard.  —  Rose  pâle  Hhntfflttjfti\qfefetenc 


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Madame  Hilaire  Party.  —  Panicules  très-fortes  de  fleurs 


éVpfft^bÊft«^I^'ilMge)oértrefeur^^\^  .\\_  .,c,- 

Gaws  de  M.  Lemoinè,  de  NInct.  /* 

-^dWJiMMîMante  |i*§-ï^«oeus^.,^^«4nf^^,  ^  gur, 
Marie Lemoine.  —Plante  très-vigourettflei;ffle^Kto^-CTanaes, 

*ft  **&  zob  o-iUqmpb  o  r;,lf,bn<jrm,:r  itf  ,s„[q  SD  ^[V 

.JM».MtMoM9mmoo  «.-.  êjia  ?f,j  to,2  ,,agIi<g  <t3  f,j119WrV    ^ 

'''^^^M^I^^J^iEm^-ot^K»,^^^  ^eu- 
pensée  brillant,  œil  blanc.  .oninn  otncH 


Adèle  Lapante  (Gonod) .  —  Grandes  fleur?  blanc  pur.         iluvi 
j:'^^7(f^^.^tees«l«rSes^miate6  *&proJ#no  pur, 

,.  Gnmd  Buffètent  (Hoste).  —  Fleurs  rose,  œilfO<lVofi}iP}et^ 

tfg«S«  01t™  ,»ofoir-ecIf[-M.-^  _  .»«9t»7i.  «,.ol  as 
Impératrice  Eugénie  (Gonod).  -^LtB^  tmititlta^flip&jtl&ac 

WWVilftetf  Wt^b^&^di  pn*rffeU«i>ttn&  82 
Emu-boucle  (Hoste).  —  Fleurs  rouge-vermillon  éclatanj,,^! 

flfficpfe  inoawijg  àninruD  «M  —  .-^  vu.'Wun  v.'.ee 
ftouty  ofSustex  (Rollisson).  —  Fleurs  pourpre  velo^ggjspçé 

^let,  <mmk?Vn"J  Jrr  auKitit»-,. - .79J  -   Ht.^,Wiï\'  .0£ '  * 

.  fou/e  ^^^^e^^I^^nâéÉeb'é^nm^'^^Q^  fcurs 


.■)?—  Fte«ftfviotet>bailaa4Vu(ttl  Waac. 
Saperbe  tariété.  bfnwt  ud'uqug  .1j/-s»W<  v..-i-: 

SertAoW  Ate<jH©ck^^FŒ*as<aiDi«iifls.4e  ieujft  pourpre  foncé 

i&ofô'l  f«o/l  — .WUi>«^-«\ju,Ati\v!-ii:v!Vi.\i 


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—  430  — 
Espérance  (Nàrdy).  —  Larges  ombelles  de  fleurs  jaune-prime- 
vère, œil  jaune-soufre-  '  ^  " 
GmtZaubitz  (Weînrich).  —  Grandes  fleurs  blanches,  œil  cerise 

Georgina  ^Nivert).  —  G)  ' ndes  fleurs  violettes,  œil  blanc.    '  '  n 

Mademoiselle  Laurence  Lamy  (Nardy).  —Larges  ombelféi'îtte 
grandes  fleurs  bleu  d'azur.  '  .  \ 

Marie  Antoinette  (Hoste) .  —  Fleurs  blanc  pur  entouré  d'un 
large  cercle  ponceau .  ^ 

Reine  des  Violettes  (Boucharlat).  —  Fleurs  violet  clair,  trps- 
pdojante.  Plante  vigoureyse.  .,-.:.. 

Princesse  Alice  (Hoste).  — Fleurs  violet  ardoise/ œil.  blanc. 

Royal  Standard  (RolKsson).  — Fleurs  marron  velouté  omûré 
pourpre,  œil  blanc.  ,   ,  '    '        T 

M.  Clément  (Gonod).  —  Fleurs  cramoisi  vif,  œil  ombré  de  noir 
velouté.  Plante  très-vigoureuse. 

M.  Vincent  (Nardy).-*- Fleurs  ponceau  velouté  ricHe,  œil  pourpre- 
né!».  >■  v  .  •„  •/  •  .  ■    ..   .  ,\ 

Toiçm  d'Or  (Hoste).  —  Très-grandes  ombelle?  de  fleurs  naaj^u 
velouté,  œil  jaune  d'or.  ljbjj 

-. .  Géqnte[L&uïl)m).-r,  Fleurs  énormes,  rose  clair,  œil  pjwtjlair. 

§  5.  —  PELARGON1UM  ZONAtK-WQtTmANS.  'l!j^ 

•    ■  *  "  \ 

Etna  (origine  anglaise).  —  Arbuste  nain,  florifère;  largesfjpn- 
belles  de  fleurs  grenade  ou  feu  vif. 

Stella  Noso'ga*f(otlgirié  anglaise)  r-i-Attakte  nain,  florifère; 
i'ôrtes  ombelles,  dé  fleurs  à  pétales  étroite,  et  w  rapprochant  <tatype 
IP:  Foster&illêl*  Jèu*écariMe*  :  ■  ^ 

Étoile  polaire. —Arbuste  nain  ;  fortes  ombelles  de  large»  Iteirs 
:fén  très-vif,  «mre  Wino.  -  •*•.  ,    ^  *  -\té 

:  Marie  Drou&i  (Lemoiaç?  de  Nancy).  —  Arbuste  nain,  floriftce  : 
fortes  ombelles  de  larges  fleurs  saumon;  grand  «en^r*  Maacwr/*? 
\€lMh.çf  (^tox&îpe  anglaise)»  -*-  Arbuste  nain  ;  fouies  k 
.  deux  tant»  Met  distinctes,- centre  vert  foacét  large  [pointeur  fert 
•ipanâlre;fûrtte  ombelles  <te  fleurç  penoéau+ttepjen.  ', .         ^(\ 

Tintoret.  —  Arbuste  moyen  ;  fortes  dmbeffles  de,  ifieufs  wssflce- 
riBBrdnanaâjfeiii  j  ••»  -••«.«»  '.       .' -   «.•  i^.»    ?.  /    j 


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—  m  — 

y%vid  (origine  anglaise).  —  Arbuste  nain  ;  larges  ombelles  de 
grandes  fleurs  vermillon-acajou,  centre  blanc. 

$jfltfire  (origine*  anglaise),  —  Arbuste  nain  ;  fortes  ombelles  de 
grandes  fleurs  vermillon  très-vif. 

Carlo  Dolci.  —  Arbuste  moyen  ;  très-fortes  ombelles  de  grandes 
fleurs  rQse  et  saumon,  à  teintes  feu  et' cuivrées,  coloris  rare  et 
curieux. 

jilbane*  —  Arbuste  moyen  ;  fortes  ombelles  de  larges  fleurs  ce- 
rise vif  très-brillant,  coloris  franc  et  unique. 

Galanthiflora.  —  Arbuste  moyen  ;  fortes  ombelles  de  belles  fleurs, 
blanc  très-net. 

Bijou,  —  Arbuste  nain;  feuille»  à  deux  teintes,  vert  clàîr  au 
centre,  blanc  crème  à  la  circonférence,  petites'  ombelles  de  fleurs, 
ècarlate  vif. 

Napoléon  111  (Jarlot).  —  Arbuste  vigoureux;  fortes  ombelles 
de  grandes  fleurs,  écarlate^f eu  très-vif. 

.</:  Gains  as  M.  Babouillajkd,  ve  Çpa&Eirç, 

Rose  de  Corbeny.  —  Arbuste  de  moyenne  vigueur,  florillètfe; 
giiMei  et  fortes  ombelles  de  larges  fleurs  rose  très-vif,  centre 
Ariane.  :*  ■' *,:       ■  •» 

:  '  Péfftafe.— Arbuste  assez  vigoureux;  larges  bmbèlles  de  grandes 
fleurs  rondes,  bl^nc  pur-  •■;._.,•  >„ 

Eugène Mézard.  — Arbuste  assez  vigoureux;  fartes  ombelles  de 
'grandes  fleurs  rondes,  saumon-feu  nuancé  Mâric-gris.^  '       -x 

.■/îm;:  ;  ....     GâttK  Wi  M.  k*w>m>  m,^M^y^    ■'.  ^.^\  -< 

»w*VMii  d'Italie*  —Arbuste  dMne bonne  végétation  et' fltoifère;  lar- 
ges ombelles  de  grandes  fleurs  parfaites,  rose  de  Ctcule  éclatant 
^fottvenbînittitaofAûgéJiûBlLblaflo.:     '  •'  ••• 

Mad*  Lemoine.—  Arbuste  d'une  végétatif  ordinaire  et  florifère; 
tflftelleà  bien  fittthrtes  dé  ;fleârs  graô&e  *t  |»lrfaîtes;V og*«ndre, 
sau^ôaékui^ttlPtbu^Wttû^au centra.    -•  '  i»  - >[>   '  >  *    •  ;-; 

•  t^ÀméU*  X**km.  *— <Ârbu9te  mb^éinéatë<yi|jùttfeta/  florifère; 

i  fteors  beapeoup  pins  grandes  que  celtes  de  l&iax&Xè  \F/rwifois 
Desbois,  colons  plus  doux,  ptas'adHMëîaù.'ceirlïe,  nuances  plus 
Bettes  et fDbfnrfinëprboibàbl^:  f  \  .•••    i    ;    •'..•*•  —  \  ■..  . 
Les  variétés  naines  de  ces  Pelargonium  sont  généralement  propres 


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—  838>£-  - 

suffisamment  persistants,  ne  s'effeuillent  pafgrap  Bfyidafefea££$$9  3  3 
trois  variétés  8uj5|g^|^ j.^Jj^n^n^r^^formet  des 
corbeilles  ou  massifs  agréables  dans  les  jardins  :  c  est  pourquoi  je 

les  fi&flque;  m  ^tëm^hmMfàm&m&tâ  $a 

les!Dré'c'éiïéiit:esr<=  B  89ju°J  ,fl03  ^in&f*  ssbiualuoo  al  eeq  euunoo  au  o[ 

ïS?i&0i3  ^fl^a^^tfc^ittan^'*^3^06 

iMmmémMMkvmih,  fi  &MJu&fpfémrèf«è'£!î 

bâtfp  let'de%irf|Bteiffl,ï8«ïWH8S.  ™*^™$  -M  7«q  swam 

Comte*«rfeilforny(<!Mm^ 
fle»ifeta^ 

•^Wd^taïtir^ 
la$eatfmfclIeWMkroef^ 
agréable  variété.  .lattifemtfj 

§  6.  —  Fuchsia. 

'  ^m<wawïaa^*^iHsœTO  ™a  aTo* 

Charles  XII.  Corolle  douDW,^&urpfe-%oir  velouté,  sépales  cra- 
mftÊS?0311,  »*»*»»««»<$»»  .as/  (.Taon  i«o\i»o)  hmsVuft  i>w'k$. 
I/i  Florifère.  —.  Arbuste  namdêt-Bi<%0Mis£8âhft&i<^rifar&&Yi 

séfâîeV%lll-cl?mTâ.^à,oi,9(I  InomsriDoo  sslliuol  ;9qyl  ol^b  oop 

ioimmkéi%ë^%ièws^m^àr%^m^  ub  *™*»*  **&* 

7&9?^.ln^lrtonm<mȉ^^ 
viole^mmanWpIrtîËft^?2-^  r3flimBlà  «  -89l,9dld  à3£f°îv 

J.Rhoda.  —  Fleurs  très-doubles,  très-grandes:  sépales  rougtAOB 
écar^^MôAfep^flBtîMual^^MëifiàJà"^  8,,9rf  ^ 

lel^u^f^vïffyârofifeMaiM^^P  ^P™"91  i^notalonp 

doubl9s/^éV^^^r6M^umJ,W^4i^^V^^« 
bleu  clair.  *'°  '      «8at,£>0Al  maraôut  .«/  (&iio\»i\&t  ravùqjî 

•'o  ii9q  enp  aiéûifi  on  teaIliuol  202  J?  Jioq  noa  -usa  .usoaghdiJCteD 
efoaimroi  aL^ASf  iBn^tn?ôYa^^?ffirnlfij^--9qTJ  noa  ob  Jnio<| 
€#km  ^flmreauapl£R£pBi&tt«»i  biçuàfaneéulq  quoou£9d  toc?. 


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—  -338E«—  - 
et  té£ata*fcHïtqia  Bttigtcq  JrroIIinolto'a  on  ^tantekidq  JnernmfiaiÏÏL'r. 

•  ai  ioupiooq  iea  o  :  iaibisi  8&I  BncL  g9(djB9i§fi  zlisafim  uo  E9lli9dioo 
je  rte  connais  pas  la  couleur  des  fleurs,  sont  toutes  à  grandes r  fleurs 

merce  par  M.  Cornelissen  .^oq^e^n^n^^^^i^une^j 
ieHém  fàWfâfëbT,  ÊBbÇ? %$% ffl/f??.  ÎT§rfffiïlîS)f)  usa oUl  ab  ^•mo'i 

-^rWaMftn-rM^ 


Note  sur  Qra^^P^»îS5c)îiEP:SBs%fftiirâ,ÔCOÎ,injE8  ' 

-r.i9  gglcqèe  ^èluofey  ïiiSf-g^iJéq^sfduob  sIIoioD  AVJL  ishoW 
Spirœa  Fortunei  (callosa  hort.)  var.  4u6pantcu/<z<a  Jicgug}ftm 

f  esèofe%£^§^8PA.fiïllpdaW^  g^ffel1»^  Si^^ 
que  dans  le  type;  feuilles  courtement  petio^^T^fài-W^rMBfRîà:! 
lan^^itj^^ê^jj^e^sup^^s^^ts  mMiïè 
aiguës  surtout  au  son^fe^^^^g^ju^^^iye^guj^. 

violacé  et  belles,  à  étamines  très-say^^j^e^^^^^ 

aoA^g0Oi  29l£q9E  .zabacTg-zéil  «aofdHob-eé-it  2109!!  —  .»\>os\ft.   V 
Cette  belle  vanétéa^M^SHfttoîjm^B^M'^teé 

quels  je  n'ai  remarqué  gue$Mlpiflfo  fa<^WttÊt&S$M'i' 

Spirœa salicifolia,  var.  rùbeseens  Jacques,  iqc.  cit.  .  j   [t[ 

Cet  arbrisseau,  par  son  port  et  ses  feuilles,  ne  diffère  que'  peu  ou 
point  de  son  type; ;  selfllîîenf  Mé|fi%fenin?fefâàlcule  terminale 
sont  beaucoup  pluèmiéapei  leaUakraqsflntiiruaaiiaa'f  âte  aftilieu 

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—  Ml  -. 

d'être  blanches.  Obtenu  de  semis  dans  le  même  établissement  que  le 
précédent. 

Quoique  presque  toutes  les  espèces  de  Spirœa  se  multiplient  très- 
facilement  de  boutures ,  il  est  toujours  avantageux  de  faire  des 
semis,  '  seul  moyeu  d'obtenir  de  nouvelles  variétés.  '  ;  '    ;     "!  ' 

Ceanothus  Delilianusy  var.  miner  Jacques,  loc.  cit. 

Petit  arbrisseau  dé  50  à"7S  centim.  ou  vu  p*b  plus,  à  tiges  ar- 
rondîeSi  bruuitr^s^. Cabres;  feuilles  alternes ,  un  peu  petioWes , 
ovales-lancéolées,  comme  amincies  aux  deux  bouts,  denticulées  sur 
to  bords,  ..glaires  sur  les  deux  surfaces»  à  nervures  saillantes  en 
dessous,  longues  de  3  à  4  centim.,  larges  de  4  à  4  ifi,  presque 
persistantes  ;  pédoncules  axillaires,  beaucoup  plus  longs  qiie  les 
.feuilles,  ressemblant  à  de  petits  ramilles,  munis  de  deux  petites 
feuilles  de  l'aisselle  desquelles  sort  un  petit  fascicule  de  fleurs  £  le 
terminai  est  nu  à  sa  base,  un  peu  cylindrique  \  toutes  ces  petites 
flçur$  sont  d'un  assez  beau  bleu*  ,, 

Ce  joli  petit  arbrisseau  a  été  obtenu  dans  un  semis  de  graines  du 
fieanotkvs  D^Uianu^  tfans  rétablissement  horticole  de  M""  v$uve 
Vlmwtf^yitry.  .... 

.  Arplifl  Ehrenlfyraii,  Çat.  Van  Boutte*#oiT.?w$t[\$$i*  ,.,; 
,  Arbrisseau  à  ti^e  simple  ou  peu  rameuse;  feuilles ^parse$rBoni- 
èWWS^sa,1pQrt^r^iîjiô  lorçgfc.péti^  pylindjiqyes,  #$fz  gi^tee, 
gif* W  ;  i&  temhq  est  pvak,  arrwdi  à'ia,  base,  poi^u  au ,  sopupet, 
t^-q^iey  sw  les  bprçte,  glabre  sur  les  deux  surfacçs;  fleurs  en.  j*- 
nicule  terminale,  comptée  d'\m,flssMgra»d  wml)re,dô,pé4w<4«tes 
longs  de  Bà^Sjoeatim»  $t  pétant  d$  i%h  80  pédip^lleg  .longs  £'en- 
Mirorç  f  ftmillitiket  tftrroii?és  paç.una petite  tô^dia  fleuri  jauflàfcps 
i&amines .wpUant*s,  .,..'•...<       .j 

,;. .  Jj^u ^^najre  ?  (V^  en  fleur  au  Jaitfm  des  jNaqtrç.-dp-Ityaftyn 
;nHAi^8W.i  8e»rj?f  ^aude.ouigerce  tempérée.    u        ,    ,.. 


..    • 

■  '■  A    \>    .     .    i      •      '•.     : 

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—  »5  -^ 
RAPPORTS.  ,,.,0 


Rapport  sur  to  wm,  çb  M*  A.  Dupuis  intitulé  l'CEiixet  et  sa 

CULTURE.  , 

Dans  Son  premier  chapitre,  l'auteur  explique  l'origine  de  FCRil- 
%V  et  licite  les' atùteurs  qui  en  oilt  parlé  depuis  Joinvïlle  jusqu'à 
ftagonot-Godefroy;.  Dans  ee  chapitre  il  a  réuni  sommairement  tôrk 
'W  qui  a  été  dit  (fe  ftlus  remarquable  sur Thiétolrë'  dé  cette  bélte 
plante.  '-';' J  "    •  •  •••'.•       •    -    '-I 

'  '  lÊrisuite"l,auteur  Rappliqué  $  éclairer  les  personnes  qui  s'ocèïû)- 
ienf  d'hortiïcifltuïe  sur  lés  espèces  et  vàtiétéâ  dtf  genre  OËillët. 
'tf  4*pàfrfe  ensuite  dû  soi  cprr  convient'  à  ces  plantes;  il  dohiiè  dfe 
bons  détails  sur  les  mélanges  de  terre,  èurles  perte  les  plbs  coùVé- 
"foès, etc.     •'•'■!'       ■  *  «•  •    --;•■  :•;■'"■■'■  •'* 

,,7IJRfeIaflvétaerit  â'ia  ctflture?,  ilinliiquè  ttOniftifent  on' doit  cbbisïr 
les  graines,  l'époque  à  laquelle  on  fait  les  semis,  ff-ettWmfere, 'd'après 
les  meUléursf  antfeurs  et' nôtamiheht  d'après ^L'Râgbtie^t-Gèdelroy, 
^fife^oîits' Télàtifs"  atlx  Sêtais,  tepiqûages,  btfutoes;;gifcffeé  et  liaar- 
^rfttfes.  Tmft ëste&poaé  conteftaMemerit fetsurtcftit ekirëraentdâàs 
fcëS'fivrë  î&yfrfc  de  culture;  arrosemeiite;  telcvLëà  maladies  atii- 

-QjJWTÎes  cfa  pfcmtês  kontWj<ïttes:y'sont  aussi 'indiquées  ainsi  q*Ae 

'^'bans  tin  jâppendiéé/ lenteur  donne!  FétiuifléftiiioUf  8e  rdrtttWfes 

'^atés.qtti' portent  vuîgaiteïfcètft  le  adtn^Gfeillm^  Wéb  qftftflifes 

appartiennent  souvent  à  des  genres  différents^ténès'^  desZypJtofe, 

"%ét}ëtks;t6pifrèU&;  îa^ôlfe^ette^^^p^feiUriiëntp^&éûtéfe.  Je 

crois  que  ce  dernier  Sdjfet  n'a  ëtâWQ&rdmàfcpôlt  àixhrii 'aiitôùr 

et  qu'il  peut  être  considéré  comme  aussi  utile  qu'intéressant. 

En  somme,  le  livrei^ît;Àj3iJ^fifiiété-P2ir  M.  A.  Oupuis,  sur 
l'histoire  et  la  nomenclature  des  principaux  Œillets  cultivés,  n'est 
pas  entièrement  nouveau,  mais  il  est  le  seul  où  tout  se  trouve 
réuni,  et  j'espère  qu'il  contribuera  puissamment  à  augmenter  le 
nombre  des  amateurs  de  ce  beau  genre  qui  est  un  peu  trop  délaissé 
de  nos  jours,  sans  qu'on  s'explique  un  pareil  abandon. 


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—  236 

j&^wmmàL _r  -  r  , ._ .  „. 

.o'jjmijo'l  9D  aoacl'jcginrl  iifu^sm  oin;!  luoq  îamuim  ariou 
aT9i)nnl  aoidiis  89b  û-wtlin  (A  .or-'îliianor»  J-iocn^*!  M  tInodfi'G 

an  no' Dp  mété®  Mfyi$:*ÔTtitfm)  rf*#H  ÇtofintURM  nu  slls 
?thnî  H'tf)  9}no"ii[  aLgtpijj(i,^iBié>"feèppôftiliKf'J'«'oa-iin9!(iro  ashiq 


fee; 


J<Htftufê,' 

MnÙMmiMî?  'Ai1  Vojiïofr  ^abûnii- '^'jJeliâ^^Mfe 
et,  le  succès  serait  ï'ej 


en  i^rdihl 


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!S 


sions  suffiront  pour  faire  ressortir  1  importance  de  louvrage. 
D'abord,  H.  Pynaert  considère  la  culture  des  arbres  fruitiers 

elle  un  btfffltëflfteifir1.  Htyâ*e  puV M  fcelg»}u8. 4»qa'on  ne 
puisse  obtenir  souvent  4'«8^A»^lff,btofl|c.«  de  la  vente  de»  fruits 


fe^OTR?i  psH^Sfe4m  sfc»  tiw$0p 


rënts'degïês  de  température i.feV5u^^^i^Pl^iHS?§îit 
s.nwtinn.^grrese^sur  le  ..Mo  im^t  (jucjoue,  la^um^a, 
rejfc  des  arbres  fruitiers  en  pots  ^qu$e  f^pr^.oQfra,  sens, 


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semble  attacher  trop  d'importance,  bien  qu'elle  mérite  d'être  fw 
tiquéer  mais  dans  des.  limites  relativement  restreintes.  Buis  die 
passe  en  revue  les:  différentes  opérations  que.  réclament,  av*nt» 
pendant  et  après  le*  forçage,  les  arbres  à  fruits  à  aoyau  et  ceux  à 
fruits  en  baie,  tête!  que  le  Pêcher,  l'Abricotier,  le  Cerisier,  le  Pra- 
niér,  la  Vigne,  k  Figuier,  le  Framboisier,  le  Groseillier,  et  le  Mûritr. 
Le»  variétés  les  plus  avantageuses  à  forcer  sont  mentionnées;  quel- 
qluek-unes  cependant  nous  paraissent  peu  convenir  à  ce  genre;  de 
culture;  parmi  celles-ci  nous  nous  bornerons  à  citer  les  pêcheic 
Bburdiae  et  Bon  Ouvrier,  les  prunes  Kirk's,  CoeJs  Golden  Drop,  Im- 
pératrice, les  raisins  Perle.»Mais  ces  variétés  sont-elles  bien,  celles 
que- nous- avons  en  France  sous  les  mômes  noms?  Un  chapitre- ew 
Remballage  et  l'expédition  des  fruits  termine  l'ouvrage. 

Vous  le  voyez,  Messieurs,  le  livre  de  M.  Pynaert  embra9|0.  Ja 
culture  forcée  des  arbres  fruitiers  dans  son  ensemble.  A  part  quel- 
ques légères  réserves,  nous  n'avons  que  des*  éloges  à  lui  donner. 
Ce  manuel  a  le  grand  avantage  d'être  fait  par  un  praticien  habile 
dans  sou  art,  et  possédant  les  connaissances  théoriques  nécessaires 
poiur  le  bien  enseigner  ;  aussi  sera-t-il  consulté  par  les  personnes 
désireuses  de  s'instruire  d&as  cette  partie  du  jardinage.  Elle*  j 
trouvent  des  renseignements  précieux  qui  les  aideront  à  réussp. 

Par  la  publication  de  son  Traité,  M.  Pynaert  a  rendu  un  service 
réel  à  l'horticulture*  en  venant  combler  une  lacune  regrettable 
dœas  la  science  horticole.  Jusqu'à  présent,  aucun  ouvrage  français 
n'avait  parlé  si  complètement  de  la  cjilture  forcée  des  arbres  frui- 
tiers. Je  crois  donc  répondre  à  votre  pensée,  Messieurs,  en  deman- 
dant à  la  Société  de  vouloir  fcien  adetordet  à  M.  Pynaert  une  marque 
distinguée  de  sa  satisfaction.  ÎKms~cerhut9  j«i  l'honneur  de  vous 
prier  .d'ordonner  fc  tarai  de  ce  Rapport  à  la  Commission  des  ré- 
compenses. 


HiPPORT  WtL  U.  GULTaaE.DE  GHOJ0*-J?LEUBSJHJ*S  DB  M.  PÇKÇE,  A|5^, 

M.  Viveî,  Rapiporteuré  .  \ 

.,    Ayant  été  désignés  par  M.  le  Président  pour  aller  examiner  la 
culture  de  Choux-fleurs  durs  de  M.  Ponce,  aîné,  à  Clichy,  M.  Joret, 


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-^339  — 

M«  Bagorno,  aîné,  et  moi,  nous  noua  sommes  rendus,  le  Mécealtae, 
chez  ce  jardinier.  M.  Laitier  avait  été  aussi  nommé  pour  faire 
pàttie  de  la  Commission  ;  mais,  par  lettre,  il  s'est  excusé  de  lie  pou- 
*oi?  se  joindre  à  nous. 

La  Commission  a  appris  que  ces  Choux-fleurs  dtfrs  avaientété  se- 
més dans  les  premiers  jours  de  juin,  sur  un  terrait  irès-favOrable 
et  pfcs  trop  d*u,  de  telle  sorte  qu'on  put  obtenir  de  beau  plant.  Sept 
HiiHe  pieds  de  Choufc-fleurs  durs  ont  été  plantés  du  IQauSO  juiUe^ 
dans  un  terrain  bien  préparé  pourcette  culture.  . 

1  Les  pluies  de  la  fin  de  juillet  ont  dû  trop  attendrir  les  tissus  de 
ces  plantes,  après  quoi  là  sécheresse  et  les  chaleurs  sontsurvefrues 
tout  à  coup,  de  telle  sorte  qu'il  a  fallu  beaucoup  de  soins  et  surp 
tout  des  arrosages  assidus  pour  les  amènera  un  beau  développe- 
ment. <■  .-  .  .  ... 
1  La  tenle'a  commencé  à  la  tin  d'octobre,  et  elle  se  continue  eu* 
cbre  en  ce  montrent.  La  Commission  a  regretté  de  ne  pas  avoir  été 
è&nvoquèe<|uifcze  jours  plus  tôt,  parce  que  tes  première^  gelées  oui 
endommagé  une  certaine  quantité  de  ces  Choux;  mais  celanedir 
întoue  nullement  le  mérite  de  notre  intelligent  jardinier,  car  les 
Choux-fleurs  qu'il»  montrés  à  la  Commission  dam  sa  cave  à  légu- 
ntas,  sont  de  toute  beauté  et  pareils  à  ceux  qu'il  a  mis  sous  les  yeax 
de  la  Société,  aux  deux  dernières  séances. 

La  Commission  décide  à  l'unanimité  de  vous  prier  de  vouloir 
bien  renvoyer  le  présent  Rapport  à  la  Commission  de&  récompenses. 

f  •     .  •  •  '   .  '  :•  .  •»     . 

,.,■...  comptes  i^dus  iyKXjposrriûN^  ..,,,. 


-'-  CovpfE  naiwiA  i'ExpositiAn  de  Sàiot»6béu&u»'BN~Làtb;    , 
Par  M.  Louesse.  •    i     -    • 

La  ville  de  Saint-Germain-en-Layê  vient  de  faire  sa  seizième 
Exposition  d'Horticulture.  Comme  les  àiiiiée&  précédentes,  cette 
Exposition  se  faisait  ïemarquét'  par  ïé  txtt '-tfttàx  des  plantes  ap- 
pelées à  j  figurer,  et]si  les  espèces  y  étaiejat  moins  nombreuses  que 
l'année  dernière,  elles  remportaient  certainement  par  leur  belle 
végétation,  ce  qui  est  ûri  véritable  aVabtagc*.  t)n  doit' don<i  îêfifciter 
les  Commissaires  qui  ont  présidé  â'sdh orgâhiâatîtm  de  é'être 


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—  240  — 

mentrés  tant  soit  peu  sévères,  et  je  dois,  pour  ma  part,  faire  des 
vœux  pour  qu'il  en  soit  toujours  et  partout  ainsi. 

La  partie  florale,  qui,  dans  plusieurs  Expositions  faites  simulta- 
nément, a  été  la  plus  faible,  était  infiniment  supérieure  dans  celle 
de  Saint-Germain,  Ce  n'est  pourtant  pas  que  mon  intention  soit  de 
rabaisser  les  fruits,  ni  surtout  les  produits  maraîchers;  je  dois 
avouer  que,  dans  ces  deux  dernières  catégories,  il  y  avait  des  choix 
vraiment  beaux  et  dignes  des  horticulteurs  d'un  pays  où  la  science 
des  jardins  n'est  pas  inférieure  i  celle  de  Paris  ni  à  celle  de  Ver- 
sailles. 

Six  médailles  d'honneur  ont  été  partagées  entre  les  exposants 
des  lots  les  plus  méritants ,  dans  l'ordre  suivant  : 

Médaille  d'or  de  l'Empereur, 

A  M.  Barroy,  jardinier  au  château  de  la  Tour,  pour  une  superbe 
collection  de  Canna,  où  se  trouvaient  les  espèces  :  zebrina ,  mu- 
sœfolia,  rotundifolia  et  Warscewiczioides,  toutes  très-nouvelles  et 
qui  certainement  doivent  sortir  de  la  riche  collection  de  M .  Année, 
de  Passy,  qui,  le  premier,  les  a  cultivées  et  répandues  dans  le 
commerce; 

Médaille  d'or  du  Ministre  de  l'Agriculture  à  M.  Saintier,  aîné, 
pour  une  collection  nombreuse  de  légumes  de  la  saison,  tous  par- 
faitement cultivés. 

La  médaille  d'or  offerte  par  la  Société  en  mémoire  de  S.  A.  I.  le 
Prince  Jérôme  qui  fut,  pendant  neuf  ans,  le  protecteur  de  la  So- 
ciété, a  été  attribuée  à  un  superbe  lot  de  plantes  médicinales,  pré- 
senté par  M.  Noblet,  herboriste  de  la  ville  de  Saint-Germain. 

Médaille  d'or  du  Conseil  d'administration  du  chemin  de  fer  .de 
l'Ouest  à  M.  Chambroux,  jardinier  chez  M.  Goupil,  au  Pecq,  pour 
,  l'ensemble  de  son  exposition  où  le  jury  a  distingué  deux  Piloce- 
reus  senilis  d'une  force  et  d'une  beauté  remarquables. 

Médaille  de  vermeil  des  Dames  patronnesses  i  M.  Achille  Jaudon, 
pour  le  plus  beau  lot  de  Reines-Marguerites. 

Médaille  d'argent  du  Ministre  de  l'Agriculture  à  M.  Mézard,  de 
Puteaux  (Seine),  pour  ses  beaux  Dahlias;  cet  habile  horticulteur 
avait  en*  outre  apporté  une  superbe  collection  de  Bégonia  Rex  qui 
lui  a  valu  un  premier  prix  exceptionnel. 

A  la  suite  de  ces  diverses  récompenses  est  venu  M.  Latinois,  pé- 


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—  244  — 

pmiériste  à  Fourqueux,  qui  a  obtenu  une  médaille  de  vermeil  pour 
différents  lots  d'arbres  fruitiers  et  d'ornement,  et  une  médaille  d'ar- 
gent pour  ses  Poires. 

Une  médaille  de  vermeil  a  été  décernée  à  M.  Deperrois,  jar- 
dinier de  M.  Seydcux,  à  Bougival,  pour  un  magnifique  lot  de  2fe- 
gonia. 

Des  premiers  prix  ont  été  accordés  aux  Achimenes  et  aux  Gloxi- 
nia  de  M.  Lecointre,  aux  Fuchsia  de  M.  Théophile  Foucard ,  aux 
Roses  de  M.  Le  gendre,  de  Louveciennes  ;  ces  roses,  malgré  la  séche- 
resse de  Tété»  étaient  encore  fort  belles. 

Premiers  prix  aux  \Pelargonium  zonale  et  inquinans  de  M.  Fou- 
card, aîné,  aux  beaux  légumes  de  M.  Defer  et  à  la  ma'gni- 
fique  collection  d'Amarantes  à  crête  (Celcxia  crikata)  de  M.  Alph. 
Grapin.  Enfin  M.  René  Lottin,  du  Port-Marly,  a  obtenu  un 
deuxième  prix  pour  des  Dahlias  de  semis. 

M.  Bouillot  a  reçu  également  un  deuxième  prix  pour  une  belle 
collection  de  plantes  indigènes  et  médicinales,  dont  la  plupart  ont 
été  recueillies  dans  de  fréquentes  herborisations  dans  la  forêt  de 
Saint-Germain. 

Avant  de  terminer  ce  compte  rendu,  qu'il  me  soit  permis  de  faire 
ressortir  tout  ce  que  votre  délégué  a  trouvé  de  gracieux  et  de  bien- 
veillant auprès  des  Membres  du  Bureau  de  la  Société  d'Horticul- 
ture de  Saint-Germain  et  de  leur  digne  Président,  dont  tous  les 
efforts  concourent  au  même  but,  celui  des  progrès  de  l'horticul- 
ture. 


Compte  rendu  db  l'Exposition  nu  Havre  ; 

Par  M.  Bassevillx. 
Messieurs, 
Le  Cercle  pratique  d'Horticulture  et  de  Botanique  du  Havre  fai- 
sait, le  K  6  mai  dernier,  son  Exposition  florale.  J'eus  l'honneur  d'être 
délégué  pour  vous  y  représenter  comme  juré. 

Cette  Exposition  se  faisait  dans  l'orangerie  de  l'Hôtel  de  ville, 
agrandie,  pour  cette  fête,  par  une  tente,  et  transformée  en  un  jar- 
din paysager,  décoré  de  cascades,  cours  d'eau9  gazons,  orné  de  nom- 
breux massifs  de  plantes  variées  et  très-fleuries,  malgré  le  désas- 
treux hiver  et  lé  mauvais  printemps  que  nous  avons  subis. 

46 


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Un  goût  parfait  avait  présidé  à  l'organisation  de  cette  Erposi- 

programme.  .zuasoiI  .1/1  u^ 

Voici  les  noms  de  ceux  qui  ont  obtenu  les  p^l^gj^récom- 

Denses  * 

c  Bégonia  en  plantes  fortes!  Ces  divers 'lots  ont  obtenu  la,  maille 

,3 

daille  d  or  de  1  ^Empereur. f  ■ ,     ,  ,    ,.:  l 

lit  Heryieu,  de  ta^n,  pour  fuïi  îhmjensë  lot  de  plantes  yaçiées, 

^jrao^cfoi^  médaille  d'or  de ,  l'Impé^triçe. 


^^^tténcAibttéi  W  jjMPnk  beaii  lptdë  plantes  diverses  (feutre 
JièïiiùfleVïà ïiWmk  a'àt^^^f priasse 'ttôtliiïde,  j    !'J     "  *'* 
f)l^.^ottcMi^ 

chable 


wm4ê 

commerce.  *  *    4 

M.Tiraom,  frfoîjner  de  M.  langer,  a  eu,  riour  un  lot  de  niantes 

1  \ .  1  -■■-,  aime  bonne  piTture,  une  itfédaïlle  delermeiï.granc 

DUOO  JriO  iflp  ^fH.JlIlbfïI  891 


«W*  disposé..  _._ 

^iTJuutûE3tauyoi4Jjdi[jDirO^LeJiij'ïl  dL  1 51192  oauoidmoa  snu  b  te  t29? 
^nnoiJnyrn  ab  oliofllib  lisiaz  gnon  II  .89looihod  EJnsmmlani  eal 
o  *uo7  na  eism  jaiuoonoo  ea  jb  luqghq  Jao  inp  279iflibi£t  89l  enoî 
.".o'j   ?^ni£t-siil  ôb  xj£9J£do  nb  <elliw&l9(l  .KM  eb  eraon  89nnj>) 


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•  Par  M.  Pigeaux.  .  .nn:,.»jir0'iij 

Vous  avez  confié  à  M.  Louesseet  àmpi  1*  mission  4e  youVrepita- 

"  ûàtet  4  ihffltposititto  ttorticolë  4fe  dermônt  {Oïste).  ta4  j^'ciçté  de 

'  céitt  Vïïle  essayait  pôuî  là  prcimiêré  'fbis?  è'yÀt^e*  'esexhpTey  cfe  réunir 

IcS  ^rèdtîite  iiorticbïek  lès  plus  Variés,  afin  flë'ré&ippèn^pleh'p)^ 

Çetteïipc^îtlan,  bien  <^e  p9ur  ainsi'  dije  frfapixmqf^'  qftrâït 
les  sjjécioieps  les  plus  satisfaisants  ëp  fleurs  comme  enïfruitç."  ^es 
"etpôâahts  y'  étaient  nombreux,  ei  leurs  produits  prouvaient smis 
conteste  qu'ils  étyienj  pour  la  plupart  à  là  hauteur  de  leur  éppq^ei. 
'".Â&fef,  pçur,  distribuer,  ïes  hpmbfëusjës  médailles  miseç  à^  np^re 
^posifioo^.n^ivoris-nousjpresciue  j^ihai^  été  embarrassés  gue  sur 
te'  Choix  des  concurrents.  Gracia  la  libéralité duXTops^il  mupici- 
t&f  aii  département^'  çt  dé  jfti^ieurs  Dajmçs  patronnessçs,  p(a^  ju^e 
transaction  fayoïajblej  a  tpu&,  noiisaycps  jpx\  maintenir  la  ^rs^çchie 
aesr&ompênsèsÊan$f^  l^s  exp^s^t^a^içyt 

contememept  de  MM.  levures,.  fr         u  ,.    f  fn  ^j, 

^'  La  petite  'ville  4e  àlermont  (Oisèj  est  entrée  de  tous  côtés  de 
grandes  propriétés,  dans  lesquelles  le  jardinage  est  eiv^flï^^r  ; 
aussi  de  nomhreux^mateurs  ogt-ilp  çpnconru  par  Jes,  produits  de 

ae  proportion  avec  lTmportance  de  la  ville. 


ves,  et  d  une  nombreuse  série  de  fruits  de  Cucurbitacées,  sans  oublier 
les  instrements  horticoles.  11  nons  serait  difficile  de  mentionner 
tas  les  jardiniers  qui  ont  pris  part  à  ce  concours  ;  mais  en  vous  ci- 
tant les  noms  de  MM.  Delaville,  du  château  de  Fit^James,  chez. 


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Ht.  d<^&diii$VtalfA%^ 

sa»  ^BraDpirffpriqlïa^aiBtf  osasfcfKisjifl&  iOf>gMr«*p  ¥w#«téfcMft- 

ètejiÉdddtetonipIsraidd  àe'te^^&tfDvtiam  no3  .[finrçiBai  oajcld 
qntBlqriBtrtépflMo^  éteft- 

-dwl  «rtïi^iËrip\Bàetà 
liciter  d'avoir  toute  latitude  de  ce  côté.  Il  à^a«WQ»dfiîm^«»B- 

^3rjpop  J9  .«ou4.*S>  ^$o\i)J33oi.jbI  9Ï>  saffliusTâf 6  lâp  àrfJ  aaofl,. 
Enno.  Rlesaeurs,  Avos  CommassairescîielsauraientTTop  vous,  dire 

8392291DlIIfi£ia^a..^iJûaP  US  39ai3lq  .898U9fijaolâ  fl^lû  8TD9fl  #119(1 

avec  quelle  affabilité  ils  ont  ete  rèdus,  notamment  pai:  M,  Rouée, 

fil  9D  ^n5lUO0  STB  9irapj£fl£  X928£  UCTO  ôflUBï  II£9d  ^09910100, lûûB  . 

secrétaire  et  ordonnateur  de  cette  Exposuionalommen  noire  Société 
centrale  doit  se  féliciter  de  voir  les 'départements  marcner*  sur  ses 

méritoire  que  l'horticulture  !  .  q  ,  .o 

-i/M  89l        q  t96njBmmoD9T^a  hip  BïteziiB'A  9flighotb  àlàhaY 
isq  l9  9979lè  U9q  nlfrgt  n  (/.tiinrpiïnii  hnq  nnr  Trq  jnfrfrmh  aain 
Jfloa  J9I017  9l  te  oflfild  9!  29ll9iip89[  8fl£fc  8tij?&  898  gb^onjGbaoda'i 

revue  mam&smJ^WSkmB^ 

seiQ  —  .C9  .Iq  ,198}  9idol?o  ..çott  7W1— .ja*iJ  nioBlba<n«  «M 


•iaq  9&  aaioî  1  tnfia9  ;  slioûlib  lw  as  aiuJfuo  cl  Jnct  ,3iu9]£raB  896 

•  TBq  J89  ,ilB«I  fllBdqfilO  ,fl'é*l^§£^W^TB9j  .40   .M  t90aj5lèv98 

jiJBttqtfJsvGtfl  li  Jn9/ooa  te  z&hqm  srusiaulq  à  slaslq  cl  ujm  ]«•« 
JBlfêT8t  &fl8(ta(î  ,i0l6fl9  aa  &  t9«9»  snialq  A9  aitteai  bI  «méra 


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=  ?**  = 

rio?éi^*â^^i^ite<çiitpirdSl  èfrertfflHigi^érifiBaBtf  d&pii  gpp^o- 

iMaPtefe»»*  4*}tM*<foi  flaiEfigi^^ 

blanc  marginal.  Son  (nùfaQW&tytà'Bhbkmy&^t&bttàutfê 

•«flfttflfiJjblbWttqjife  H  .àiôo  93  9b  9hu!iî£l  btuoï  liovtfb  TOlroil 


9i3ïpo«  oupn  naaiaioavTioin2ogi 

cime,  plus  viFvers  le  centre.  .   .       _       .  ..,.       .  r    „ 
Eaama'TOifoiBm  8)n9ni3Jï£qàEi  39!  iiot  sb  ™iioil9Î  92  Jiob  el8rta93 

"p"  !  diuJluoiiioiTI  9un  dïiolhàax 

Variété  d'origine  française  qui  se  recommande,  paflbi  les  Pétu- 

nies  doubles,  par  son  port  flnmpnfltn,  sa  taille  peu  élevée  et  par 

l'abondance,de  ses  fleurs  dans  lesquelles  le  blanc  et  le  violet  sont 

entrem^P^aW^WMftW  3UV3H 

Dlsa  frandiflor»  Likdl.— FTIÏÏZ  Mag.,  octobre  4864,  pi.  69.—  Dise 

Cette  magnifique  .9t»&id^teF^*Ai&4ongtemps  le  désespoir 
des  amateurs,  tant  la  culture  en  est  difficile  ;  enfin,  à  force  de  per- 
sévérance, M.  Ch.  Lea^Wt&iJVftold,  Clapham  J»ark,  est  par- 
.n|t«v.^1i>xMvvue^itiii6^(dÇfqwaÉ  Awmsm»  <&%*W#i»*k«A*aeh 
avait  reçu  la  plante  à  plusieurs  reprises  et  souvent  il  ltaraitj  pfertue 

9dte4W«s  &s?famt*^totàtfviif^hMâfflMkfaffl^ 

même  la  mettre  en  pleine  terre,  à  un  endroit  onj^irçgé,  .près .  des 


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— 34(19 — 

ruiïseadL^tBeaifrièK^ii^tafc  J  A  «AUUiôenT  flétrrtpeniiefciQéèéi  i. 

podi^nJL'Ii  etMrienait  frianflim+fragie  "pieùi  dteanl  LeflijDuûigrâmù/Wflûiî 
n'a  été  trouvé  encore  que  dans  imsiafiMv^tiÉ'ii^is0iifatli4|ûldI'> 

metre  descend  souvent .JMfcJA^pçitfrt^ 

% Jîf*  desquames  ]prséM$p  ^pn^p^^trwifé  ffi^fe* 


lal#,^  -l'.:..!  ^nr.1.1  Jba<m* 

--/Clrilï.î^SfwfplAtiftfes)ij']-  L  iLi|f  J'»;..i,'  ul  &u*l>  j'.i-.ii-Jinb  r.ulq  mq 

Ce  charmant  Mimulus  a  été  exposé  par  MM.  Veitch  à  tâ[f$P 
dlnauguration  ^.faiouteAu-te&kiJfe^de'.'te'  geïriétë  #»HtterttafS 
de*.Iartière^i*uihi4iea  dïmoi  façlMctiwi  ^éau  JàtpièHeiiisJDiiifcie^i 
unocrdffitfmjrçitfe^sfcàiiafc;  Mr(M&^jge4»idiiiiWtmfc*&ia^al«tt  praMa°t 
fofnMfgâfepraU  y  ïonîsrf  Licpt  pèterhaiii^pito^àlioitjli»!)  saKfta&epo 
soçfriodUHiéeF'dU^p^  abe&dtfgaïf^  jnmtfiq 

ponctuée  jfipflelW  tofifoc^ 

môB^nfaJbB(TmeL»tefcrei  ifarte^»  à!â;MM»  éiiJ^Munè^èsnd'aitîtsdèiàq 
daiâitalrçid^uiûlriliJOnileJiB^  deT>onUnteDouU£ 

par  divisibiiDderiffiedgjU'O  n^i'n///'  ub  ,J  >  fi  .1/1  if-.q  ^uinldo  àtù  îno 

Viola  tricolovp fafa  r»  Jtott<Jfa|r»;.I.  tr. ,'ffc  .t* l  r^PWftéé*»iW> 

né^fc^^f   W«",'\  irf»  07  ôii:uïrlq  cl  b  c^Viui'il  *•  .!:>n£7  z.i»:»h  eaJ 
Ces[Pebaée^fiitot  f  *ôp»m&&  a  4  %  £Alfa£éq%iwtiœt  éfr  Mmdétvi 

vanéte  obtenue ^ar  M.Tngraih ,  jammierrcncr  au  jardin  royal  r, 

-j\v>  I  on  Tii'jmtv'm:)  inj  ij  Jnui/jû'iq  oib  .ql'jra/  yTjifirïï)  cl  fi  jnSuQ 
e  Frogmore.  Ses  ombelles  bien  Fournies,el compactes  sont  fonnees 


del 

-mu  "ôiSTuils"  ôftauÇï^^^  râTafin 

saumon  qui  s  cifiarofit  Vers  Tes  bords  et  au  centre.  Se^feuilles  ont  * 

la  zone  noire  bien  tranchée. 

^8Mstfrj?%raicfgnc  8iu9îfjjoîJiod  asI^iôDfisoJaooàTJïoîstebdflaÀ 


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i|ft£ 

aéèéèûbtenuerpanMl  Tnouillarft,  dre{  teiUitawrjc^ecJil  JÀ^jereyy, 
d^^ors^ (juiiUai cédée  ^Mk  fijândighyi  MBà^Aatf  efeoferf  aèlA*»l/ 
tittd^foxanglaisvïii&ii  lià3&bdDEiipdtoAémfliirfatiflnt>JBooa  Mqn^UJai 

elMfi^niifdM^leiF&fr^ÈAfeyiniwu  ^nj;b  sup  o-ioons  è/noii  àlà  £  n 

arrondis,  blancs,  bordés  d^intf^^iMe^M'^'fe&^a^ 
d'ii|ft4^^to«i«i(mle.tosUfi^ô4e  tpQ^ânaiWf.  U>a^i%«uàvc4ft1» 
peu  plus  d'intensité  dans  le  violet  qui  distirfpkilt^roiâlèfe.itoilfci— 

se8?5lf%  £  fî-h-îY  .VU'  -if-ri  è^oqxs  à)')  b  ?.n\mt\'M  ifiBowcdo  ^ 
SffiMWiW***  foîtev}*  vftr.^WW**.HA6focti.i^.iioii£'iu-rnJiirf» 
i^tea:  Vaiié^figaDé«piHï^ld:(plaûe[yfi  floiit.ksiiBviiTArtegl^L 
<°Jftira^  fieur\tE^b*etf  Mtev  BurjflMné^  a^ahifjeso&p^tateA'Wtftf 
cufjéfcflanft  toute  lotÉP  ^arl^i^icîsEiiliHdéfBt^u^uèiiioi^  fatizL'40,  j  basâot 
païam^gi^ii^iÈafiula  pcm»pi»if€àapéoqaiIs^ckiirpitïfeeFS  tolnrdç''* 
2*^Wp4#ftelfo  id'Unibtonci^ub^aïttarti  ftfeeeOâi*  afesBiçatalèataJo  j 
pépèntslâc^èupé'pariuM^âiiàe  totale  a^itoïïiô^toinmefafaigéenT 

ont  été  obtenues  par  M.  Beck,  de  Worton  Cottagbyil^teËocdùi/ib  zlj 

Les  deux  variétés  figurées  à  la  planche  76  du  Floral  Magaztrif 
soittonlbéfe  inyMtfj^^ 
mière  est  venue  d'un  ^m»Ûe^a»^in  4^^rt/*i*a^  spdfct^igde  cfc 

port  ferme,  résiste  bien  aux  changements  de  temps  et  dure  jusqtfè  (q 
l'antomne,,  Ses  fleura  sont  grandes,  d'un  beau  jaune,  uniforme, 

roivieflLa.  un  croisement  de  I  anr 


û  la  dernière  variété,  elle  protvieflL  d  un  croisement  de  i  ûa.-  r 

uol  1x108  ^0T.^£iiiïîg^/a,viLimioi/i'jiu  8'iiiôarao  ?'i«  .oioraiiorisb 
— .Ma  gïobosa  ex  de  General namock  :  ellâ  est  naine,  buisson-  r 

3801   flITÎfi'J   lUtTiKOr,!   JfI<»T>    .2'ÏÏîOl?  %9IFJ0q  fi    .R  >har/Ii  2'injïl  9D 

Ban»,  etmjnruides  fleurs  sont  .colorées  en  pdurpte  spmEre  um- 

*  Jno  2ûIliuor  c'Ic  .oiîuoo  liste  sLioa  zoTgio/jiMfïïlfra  inp  nomuf.8 
forme.  .  .      .  *  , 

A  une  date  fort  récente  encore,  les  horticulteurs  anglais  lifovteeM8  ' 


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arriflffieuf  tpjs  .de.Çfpce.iaœis,  Vilfra,iMBBta*4pat*i  aiuptettlne 
d'Angleterre  ayant  témoigné  une  viv0fcàttofeSti«ftfWlâfl¥#  tt*ti8é 

&8s^|iàiaM-9^«JlBtait^e  *piÉateehJe8«?9op«faalu*fÔe«ttfidér 
9RfBW*ajiteiptâi|  teftéiapi?  éè»gto63n8biett9^«8itfl«i8totr"§&a 


itttelç-toçtia»Ittwti*iJ8M^teiè4<Hi^à«fciÉ\frte  àties  à?  tfdfitatâs 

M6lrè*#dM«n#Inmferç^l^*^^ 

curer  ainsi  des  gains  plus  ou  moins  recommandâmes.  De-S&îfc&fifofe 

est  la  plante  figurée  dg^^^ffMMftie,  qui  a  reçu  le  nom 

tres-clair,  approchant  du  blan£,3ftgiE!Au#fttatftii«i»luelèaBiety 

-4ftJ«ftB§BfeM  .29YI88300U8  anoaïBiolt  899  b  }nsmmB829oni  eéiq  ireq 
le  ftW*b8neipta«tel«ttir«b19IW»4WS^a<«  l^ffiÉaâc^^^Siffle 
qfttàfttttaajr  il  §es*e^»Wfti^«n#^é^W^r8fê«fe#lpWIïa 
a^le»fl«!ig«ffl^n«l»«.^îî«ftrfâ!%i^8lS  oW^WSlh 

seul  pied,  on  a  compté  plus  de  600  ueurg^h^éSW^èja^&fêes 
.»t£t>0I#U3Sl  ,àw*  J^l«rgeittJaMaigMihBMh««*iBBè*rt«>4l'8^èce 

parait  avoi^a^olèti^uHg'i^Texég^li)^*^*^9;^^-^^. 
Bi'éttfc  ftW^eaifépfffltfjietfl^WîièBte^îgëAllWfllîqf  risque 


-*ftirte&u^ât|^fe.89b  gnol  el  Juot  egul  sazzs  abnfid  aou  eioloo 
inoe  899ll9gnon  29flin9Î  e9l  Jnob  ,9[u£0B9tnB[qemrJ39'0  .ewny 

c^HSSf^.lSb^î&tflSo  Çfeq  no  emêm  no  ^slls  OTJ09  esIéliBi 


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sauta*»»  9tx*iQ>iakfniakwis  ^ùimi?Wt0,^HÇ>?  ty?i%W™ 
jlflty  tl&flîlt #lf»iJlrtBtt<té»viv  9im  àngrom9t  Jhb^b  snstsIgnA'b 
wfo6^Ute*àritaflfeu^«réfob-tfc  dfetftfgfltte  «Jl6<fcit?g^^^^a 
JBtt-fotieifoivrgBi  taBttdaut«!^tll^,w*flftijëv|(«ttpr#8ïP4^ 

ffirafeoi^  fev?BiéitB2igft>éfer9M$  liuj>lftlgph#^mngi^tt»»L 

&ojteitibI0BgM  BBflftWîtaBéçuièesaaBinB  aie  4tf&*aiPJ7«&t!&t$ 

1^0§|vWi#BtoWe9tttigtee$teflM 

iW»SSI§4§«U  .89[d£bafiaimoo9T  eniom  uo  aulq  anisg  89b  rénis  lotua 

mon -si  uo9i  c  iirp  x^KKllk-èsaf/9uÊk8S3è  8èlu8û  8}fllif(J B'  î£? 

^»9»ëlaufw^iiftJ«»«»mc8ilWge#.flfiW  UD  irnsdaaiqqfi  tiicfo-89it 

Gand,  par  M.  GoeàifasVÈ&^^ifaiméWi&tâi&téfa 

peu  près  incessamment  à  ces  floraisons  successives.  M^Hefffeu£&- 
sUSfe&ofiflSA&alPI  %B^«KÀi«h««î»iJH(iqBÎftifqJ9HBdl*wS  et 

'J^Kfj^tPWSiajMJBPïiugD  003  9b  snlq  àtqmoo  b  no  .baiq  lira 

sBs  Aafetfif tè*«fi«Hff(t1W^»X9TM*i<W*nf«w(Ato|We9iio7B  ticisq 
siip^^  Vî?eft»b^§^P9«ê8e«t»Sii9<tef^Hq9«in§^W«  HMè'ia 

sNMNftaJP  80î^^9te^iî«*iP»B8lq3%«^te^t«»ta«to«t 

4a%mlW«^f4%}ftW»fc^fi^*Wi9feMe9t«  jftPSftîM&yttJpn 

colore  une  bande  assez  large  tout  le  long  des.dpftitiM^  id&iJKt- 

vares.  C'est  une  plante  acaule,  dont  les  feuilles  non  peltées  sont 

ta^TiçaiiairiBètfe,^«»HW8Mx^fea«6  QMiïfeR&fatteaRtfel  pa- 
rallèles entre  elles,  ou  même  un  ptô  <jfattf$ri£§.<feeiiStlà 


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— sfiœa — 

c^^^»»»^fl^^ ^  p«ttti? Jttà^j1ïttt^dbl(»n!déteiôeiiéièHi4  •  - 

exigOîlg^p  éUauie^if  tlô  p*wpèrairi<aBdw 

P^4tô#mt4rfûq4fftu^ 

deLM^I^^^tdf  mowtotèi  dfe  jViatafarâçôW».  JXi  ttii  ilàMntno'j 

voyfeyàl  grf  fcdeu&ans/  à(M,3^  VewtUaff^ipafiMWrl^.^SèMlë^ 
non*  éteiKo^ciawULaMàliqaf  iuj>  cùniqr^Mi:Û..Lèmdi^;îl4  MU*™ 
rappèlk  jûfbe  îia  déeoiiwtteijei* -»tetuduie  aù<^j«geUr^ideil^TéèttBrfi^ 

toitftanefcfispBftesc^à)}  déc*itaddu(«ôtaog^èuÔ^ii«^ïJWÎ^^J 

burtâiiâiB^,:»trtsvgl^^ 

ramtmixbfrWpsr ^atfà^igi^if*rt^te«»ilèui?4  4ttft  &i  ipett  &  *&rtâ«#i I 

opp^âifie*ièui»l^ontipeJite8;  afcotuk^^^e^ig^feaaS*^ ,,J 

d'iHBKvèrtjlfiiàtr^pçrtôesifiUTT  u^ti(^coaii^ttt)W.t8eii^^  fife«; 

nombrciifi6%.asBctaigaiidék^dfi»i  teia)  jtaaîtf  i  tffytjfj  àgriabteéièlftlî 

odoœntaj  fait  micireluniql»:  djiâ»  i  c^  %«û^  i»€dStàirMi  génÉai&éSi^  • 

et  courte  fendutfpqb^attlàT^^  '  ' 

lèv^rdoiriolasapêris^ 
soimfBatiftatidlis^ite  ftéfôriew^él^^ 

doi^^riiédifnle^  toiphls) -é*h}iUt-^i(^t^  planWMl  «feitf  taONe^ 
en  ;ph»h»i*|HHidanfcl,étéç  èntoni^Qiïfiplëlaëtttiétl  M^  WSfltfdtf C2 
da^nooiô&AsIfelifi^lijpbui*  ,èttiwfrJiEihufté  çlài*  dâfts^rttf  lifefcri 
meuble  et  riche  en  humus,  qu'on  doit2tf^fiJaMi&^^  Oft  M*b 
muU^iecpar  iûuûiBûàïiGufitei  fj^e^amii^S^^^^1^^**^ 
couj^bàeiliie^.  u:>  injfirjfijJ  Jnu-ioijyïqqfi  liiinuoj,  ao  t)b  aitubal  89J 
00  'Wijp'icniji  «J)HC.{  hinmiipiuîm  on  gltomino'j  tfiQ'I ofnio7£lfl9' 

<ur«btafntoitf8  ayefattMtyni  aJu9inônflûi]oahaq  eb  301193  al  filiarooii 
ǻHaHteaa^^ 

taillBelttmfltafet^ 


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— «BBS — 

coa*iit*ànià^iie.H»e^^  ^lêfà&Pktâ^ 

ticoles  ;  en  outre,  il  ar  cherché  à  y  appliquer  uû^ffi&fiô'te^atf*^2 

coDffliçde  çatfQpf*cç€YPiW'0W^ 

résultat.  C'est  particulièrenterifopato^  9&  jffifiùia 

?osb^Sft^Wt^<««nmade^^paW4  qdMlkùdo^ûd  JaliaonlibtBre^v&l 
<te*pW§fisf  plfi,^  Erîrtif^rf(S;?ddjœic^  crt^Mli  tMnsfaiAechi  *ov»kçov 
eûdWÉ  li£P#r bl¥i9éa- .  S^altfbewp^n te  qui  j»ptè*ifeAbà(sri3\eoiSislë  mon 
utoWtèafod&itMœ^^  naftiac^ettif^ci 

piwsfcwraa*k»*«r  h^afiHflMI^^Jittotaaattil  léstoHaaii6..M 
te*W^eftJœi^i)laJ^©  |^pe9tuqsnâs)fà^'iteJ0t 

ri^fi^fitf  tt>iqU&  #Jûfc  wiritaïasipardcp^^ 

brç«^4ç«iyj*é^ld^^ 

««d§  taw*(3^t^^QMDô8t4ihsjMi  mmi^tl^m^i^utoèowi'b 

chWfaà^ratai»^;  dft  ptU  terwidgtaitDitéineùteg  Afegtgwyn^meiis^Bi^MiTdfHu  a 

info$W8i«pa  ff  §M^i«Pft»M^flidiiriti^teilfel^fiiiBytofe^  uo 

feWW*ftflQtt$s  L40  ^^a^^'^aUviï*^  ôtoJqDguEletcofaapÈb-vùI 
^Kf&>#*§t<#fl^  efci^oaièitiitUtodefinoa 

sa4btmm  m  mïbmtmîfctàtoïtewito*  (M&[  dœiÔHBjiieulcafat  "9 
deê*ftî  WJ&ftifc  *<tfç  «QlHait'iàQBflé,  l0<^ukipdùfc*teôiBé]iiDntér£b 
d^lfBOÇ9«rfe^I^Ï«iâtt»Ils4iob  no'up  ^uaïud  U9  eifoi'i  Je  olduara 
*Whtfii¥!Wteï«flf  astiœwitegtf  »«toHéeajdbJMt'ifiïaaii*itiyfn 
Us  lecteurs  de  ce  journal  apprécieront  facilement  ce  .^ufellêà^à^oo 
ventaîoir  de  bon,  comme  ils  ne  manqueront  pas  de  remarquer  ce 

trou w  là  le  germe  de  perfectionnements  imjftfrttnis^  stirtfutodbrtrt 

"  "isl 


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-as*- 

ijtofiH»  #â#fc§£»è«fuafll  totWfci^i^waîerrttesiéaœrfA^ 
.Jii90  ES  d'&noii7fl9'b  adauoo—ilaa^gifida  nO  .Jfl9m8qqol9yàbjtB9i 


ver  daJiïs  ureerme  foules  jes.&rces.  FDUtvMëlsèsr  miits  rfCèfl 
Joule  Jeur  peçiectiona  il  tauLlQ  planter  tii  prerne  terre  ue  la  ^*»«. 

rënfieT  de  cnôisir 

\muut 


.leurs  "Fruits  niiè  Jts  antres;  or.jftS  txliecs  Qd'ÔÏIeïlB6le9wWlnt 


e 


dégagera  soit  moins  vive  dès-iûjûommencement,  mais  en  même 

;  ic«Mftp^Biitsdtfiraki%)Dtfi  *i^«»Aéiapgtâi&j^ 

les  racines  vont  s'étendre  dans  sa  profondeur.  On  fait»£éU8  cftttbhe 
-fifei^Mlffie^  en- 

û%Bfl»wb{p*  létiWttfeitgè  tatordtt^imwAronoe  4£tnfefiâUnfet. 


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reux développement.  Oa  chargfl  r,fttlf.  couche  d'environ  O™  33  cent, 
feuilles  çfcsdq  t,«WrttedA^Q»fife»8«aP,WoP?Jfi»p  jS6§tee:f  *.«% 


EK&iSiW  fort jengrai^ liquide.  En  tu  ver,  Ta  serre'esl  *imii  tenue 
.Mise  ci  ZZ  an >J  9m9lfl  n*  ranelâ  ul  Jujiî  11  .npu^lï'Hi  'myl  ottiot, 
d#  lïà  ïâ'.cênt.  On  n  ombraee  (jnesi  t  afmpfflfliere  de  la  serre  peut 

"•i«T«nirfit!off  secWe  tïqu'ê'la  lénîperâiMrl  ^ciiWjeVre;  fie1  ^MWiïe 


cHjire  fe  leur  Faisceau  tenu  m  al  de  feu  mes,  S£s  Neufs  mineures 
uwenl  faciiemenl,  tanclis  qWles  supérieures  tonlBentèabs  Èire  re- 

.ihsarheraiu  san&la  Moindre,  limite,  une  partie  de  la  nbumtureqiul 


.autre  pratique  «m^lHg^nP^^*ï* 
H&ïïoÙMrt,S&JîeM  e^  l^âLptdremmWôit 

Mie  couleur  jaune  et  leur  aroiiit,  quf  stTafeiitlicaQcou^înonis 
prononcés  si  jelles  étaient  rcsté^slurïa  pïéînU.1^^^  MraA&îxes 

901001  fl9  aiBÛI   ^nftfnafiffflmfnAA  aI    gfrh  9717  801001  JÎ03  BTdgcgèb 

«Mîfc  BWM-iiBl  nO  .ludfinoloiq  B8  ariuf)  9'ibno)à'2  Jno?  zsnioBi  esl 
•<'ta»]gbéttiârt  SQlieiJfaffV&râ'ttbMfe»  MtJtlimi  *^£i»«BBWde 


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np«iriQti<jAotif  (|ÉB^dsdifoiB  awitfrùiajfa  4&&<§p$meùl!tâà$let, 
.J^'àbiteJbeaiuidi^pwfidriq^h^  plaa*u&  totffl'  aftfcJftitf'Wlf- 

eiraswiqa'ôb  aibesèiia  ri'y  «fi^t«ftrrfin;în^4G  mnéôier  à  «ôtpfftfcftfr- 
-yéoien^MaSIaùyjJi  €sÂ^«6ihkBif4gl»%tf  M\il^tî^.  Éeit^fflbt 
o^vattressaismMip^^li9Uteait!Ci«o^g  ôèitéfonae/'leff  vafei«é*à 
o^ifhMt^uipût'  fcWKéiiértrtnak  ivâgéteti&i  'aâsefc'fffibtei'tafttité 

jflOBt;tn^s/ièsW^ô  dèitoàiiob  dit  âfcSJ'Sùs^MWÏ  éîéitt^é8Blè- 

uipœreau  corfoiapés<eh.ïtëtits!&^  i,titiJnïSfre 

yfrdûta  centigièiti^^l^ndd^tlà^g^fiô  sâràés  trgefc  4é  iïatfJMÎ- 

matum,  qui  étaient  en  parfaite  végétation  et  chapes1  de  QriHtsVëiie 

Jgwpçelirrbms*^       Ià  fô^dfr  avèoT  IttqtieHiB1  ils  poussaient  faisait 

aeÉpfireiïiqù'itesYiW^eWt  iltogteîtapé  j-fe'  âtaïèntune  fêté  'é&fte 

aàunallè^dèi  pâèd«r^1)ii*tietat  'tàé,;;  'et1  Ils'  Remportaient;*4  snr 

sèana^ky^^^^irili^àfifeM^aéà  ftWfef  plus1  beaux  ^  it&s 

nombreux.  Voulant  suivre  lui-n&^'IÎ%iëîftfcte  quf'ftk'^&it 

donné,  il  s'est  procuré  de3~rejôtdïisr  3e  Itibespalmatum;  il  les  a 

plantés  ea$W^Aû3baôj!ilîU^  èb^^ya^-dtàfeëiTe  froide, 

dans  laquelle  il  lésa  greffés  en  fente,  en  janvier  ou  février,  en  en- 

^ihiitfànt^lar^fce^éTfëe^veK âè \i  tàfâVjpffi  ï^eBJ 1$?#. 

uiw  B9  «toi?  fil  Jnrlliiiï  n9fniI)-B-]e9l3,cilI'jmEJ9linoq  irrî  al  no 

club  oldiinfi  eho?  rîW.i  ?.9l  no  r8  JiWbeiom  9l  JnBbndq  la 

,«  e%DS3rfm^^  Jim  ITapwI  ">P  eèilcaifii  aulq 


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— -i3tt&— — 
t  ^^liéô^4^6.4^Sii»qiJeSfe  fou  ^ôfcfcrobtçnâp  3te  fflomaitfPfo 

WWfo>  4?ipn<#ftç0£<ijtit  ik«>p^iï6Wiqui  ôùppqrtéraaifieiiom^lle 

^%4mvwVPWWQimM  jperJtei;fa>idb  i^toétofefyitfateoat 
-fflfc#»P  W  mw*M«*  #sUïHgfcfo  H  chairifer  luppejr^dta&le 

J,'fitp^peU,ti^d^J  ,  |  ,  ;1..i.j  rV:V/-  .,iiui»C|  ii-  tu  .|i  i;-  ii-p.w.^Wtt 

^Ipiii^^Ôft.cçmjweiW6  à  iréqol^ipe^.ti^ereiil^  dans  jttseuts 

j;éÇn^%pHft^^,W^^if.iI  .,1/ii.s.   ;.,.lrj,7  :/riMi.finon 
:,  29I  Ii  >  ■.*  v.vr,  iv\  ?^\\ft  inj  .-Tfn^.pT  rTj~j-Sj-r-vr  i-A  Ji  t'»nnob 

•nsn^ /I'mj  '^1  /a  i.-«i/'irr.ino  JïïïFïï  ïïô  rf-Jw-r::  /»-  »I  îj  *-'i^ir^i>I  «uisb 

sb9»«Bttri-Aél 


^«purpurea  pur  ceins  a  leumes  ^p^ŒilfcfflMft*» 
multiplication  ne  lui  donnait  pas  assez.de  preds  pour  cm'ild3Û*ré- 

WtPY  ffiKB.rtiS ,«n#SifetaSy4^nL 

4'«a^8c^^^ 

pana  freroergn  placagB^TSar  1&b  mêmes  sujets,  en  opérant  comme 
oa  le  fait  ponr  le  Camellia,  c'est-à-dire  en  taillant  la  greffe  en  coin 
•IttittolmMifclPtaWflHe  ta««te^ftflpg  «^fSS^tiSi^  et 

«t  pendant  le  mois  d'août.  Si  on  les  place  sous  double  châssis  aen- 

^^^^m^m*ifMWàW  ïïé$l  5S i  ans 

^iakaaûika  'igoaMBSimm  3â£ff&JâP  Alla  aîcai  .mnilûifiL  cpn.7»4  A 
TriTOBipMN»  CC  ^TOSftUÇf f*Tl  TFbTIblit  (tes  sujèw  bien  iPlfls  jpli&êt 

Phis  ramifiés  que  lorsqu'il  avait  ^Sm^Em^iSŒ 


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—  256  — 

Emballage  pour  les  envois  lointains  j  par  M.  À.  Leroy  (Annales 
du  Comice  horticole  de  Maine-et-Loire,  4864^  3e  trimestre,  p.  485). 

Dans  cet  article,  M.  A.  Leroy  rapporte  les  heureux  résultats  qu'il 
a  obtenus  en  employant  simplement  de  la  terre  pour  l'emballage 
de  200,000  crossettes  de  Vigne  qu'il  expédiait  au  Chili.  Ce  succès 
Ta  dédommagé  d'un  échec  complet  qu'il  avait  éprouvé  en  expé- 
diant à  la  même  destination,  emballées  dans  de  la  mousse,  le  même 
nombre  de  crossettes,  après  les  avoir  enduites ,  comme  il  le  fait 
habituellement  pour  les  racines  des  arbres  qu'il  expédie  outre- 
mer, d'une  bouillie  claire  préparée  par  le  mélange  de  2/3  de  terre 
franche  ^d'argile  avec  4/3  de  fiente  de  bœuf  ou  de  vache  délayés. 
Voici  comment  il  rapporte  avoir  procédé  pour  son  deuxième  envoi 
qui  est  arrivé  à  Valparaiso  en  fort  bon  état. 

«  Le  30  mars  4856,  j'ai  expédié  au  Havre  mes  crossettes  sans 
aucun  emballage.  J'ai  de  suite  envoyé  un  ouvrier  qui,  rendu  sur 
les  lieux,  s'est  procuré  de  la  terre  franche  qu'il  a  fait  briser  et 
passer  à  la  claie,  et  transporter  à  bord  du  navire.  La  nature  com- 
pacte et  la  fraîcheur  de  cette  terre  ont  suffi  pour  conserver  les  cros- 
settes en  parfait  état...  Ainsi  emballées  avec  la  terre,  elles  ont  eu 
une  réussite  complète,  bien  qu'elles  soient  restées  six  mois  en 
route.  Pendant  le  trajet,  le  plus  grand  nombre  de  ces  crossettes 
avaient  développé  des  racines  à  leurs  nœuds,  comme  si  on  les  avait 
préparées  pour  cela.  Depuis  cette  expérience,  j'ai  toujours  em- 
ballé avec  la  terre  et  non  la  mousse,  tous  les  végétaux  que  j'ai 
expédiés  dans  l'autre  hémisphère,  et  je  m'en  suis  toujours  bien 
trouvé.  »  

RECTIFICATION. 

Dans  le  dernier  cahier  du  Journal,  page  455,  la  transposition 
d'une  ligne,  opérée  à  la  mise  en  pages,  a  fait  attribuer  à  tort  au 
Dendrobium  densiflorum  pallidum  le  mérite  d'une  extrême  rareté 
dans  les  collections,  qui  appartient  à  YEpidendrum  vitellinum.  Il 
faut  donc  rapporter  à  cette  dernière  espèce  la  note*:  a  Belle  plante 
»  rare  dans  les  collections,  etc.  *  qui  a  été  placée  une  ligne  trop 
haut. 


Paris.  —  Imprimerie  horticole  de  E.  0o.<QUV»,  rno  disette,  9. 


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?jiDR«A)  TOliaJ  .A  .M  VM  t  «nlnjniol  «ioTno  a»I  iir       «gnlIixfmH 

.(Ï8 »  .q  toiJ89mhMpfiB^fiftBAlflL^  tort  wiimO  nb 


li'iip  ElcJloaèi  zu9iu9d  89l  âlioqqci  YOiaJ  .A  .U.  ,9loiJtc  teoenBÛ 
sgElIfidnK'I  iuoq  eTrçtofa^i^iPflvWUWWJqaia  no  sunatdo  c 
Eàjîue  90  .iliriD  ub  i'uiïbbnzd  li'up  anaiV  9b  89)1988010  000t00S  9b 
-àqi9  fl9  àruoiqè  JiBviiInfp0 'fèlqlno'o *td59aWb  ègBmmobèb a'I 
smte^ésMe0%«tM^#W^A§ëbi8Ute0pil£ait89b9mâai£l  £  Jnsib 

»'rtle  ^«W^»bèl8^l«€^îfc#^é«âWe8f5ttW«abJjfe.9'I<I'™If 

•«fe^afeiir  s&«(&»4  §bjêi»ft(ô6sÇ\tf8^%yuéTé  d'opp^syc. 

'WMMM^eisSm^pn^fnffifitpR^MSifiS  à7  été  admisép/le 

Conseil  d'administratif?  &^1&seikMmfà]fi\Bà™™  la<>  '"P 

en^LWtoEa««pflb#V4H  S6«ièi*àiij|^wèb^lt#1f«  SSt^Aéfpré- 

>3jatfBe*i«b.<ft  »f  H«É8è8îîà8IMfej«ifei^ftte*Be?qa4îfliP  aHtëMc¥>\in 
-!M»(*t«èi»^s9M»gi<é*iiëiqfeÉr8rtïP«M«fcitel  fi^faCiétlftWê^r- 

mfMllifeéfHtf.  *«Bï*iï6iB«ÉSfl^f(Ar  -FM  #ÔffSeifra,9tfa8au 
otiMWlnJfe  ftH8«fefi»ift«a888telPBr«W6  «*^H8°ftialàffl8g  «Hhit 
»ttS«*iIeV«ft  M&l#8i8W«ifc«*B«i»ta  e«p«ftteUr#!ill^«<àti*«Mau 
li««8^P%tiiaep«»>  (eloRfiilHi^^^Si^lèffl^âïi^  ÉfeWque 

les  cultures.  «.tarait 

Les  objets  suivants  sontdéDQ^£urJebureau. 

<•  Par  H.  Leroy,  ex-pfimuer  aes  jarains  publics  de  Blidab  et  de 

ucfrâd'AigtfjifeffiffeitçiBbjKi  IM^Hfaqd'iiaq^pttaDeikwNiïer- 
àisifKaiB^riteotlte'béptqDcnffli  toib»\kïiBfltta^"«»Vaft^*i^ne 
|I()lBli^'8èé1lë?^fihia^44«»i.,"IBqq8  iuP  .«noitoolloo  89l  enab 

-m^em&fW  (rtriV^WMta1  poulsanjjtjd. 
Il  désirerait  apprendre  i  quelle  variété  il  faudrait  la  rapporter. 

3<  ^JâmA^SÛëi  )ah(mSPti»<&Qwm  blanc  hâtif  et 
d'une  variété  rouge  pile  issue  de  celle-ci,  de  Haricots  Fitz-James 
m.—  Mai  1861  47 

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—  258  — 

en  grains,  de  Scarole  verte,  de  Chicorées  fine  d'Italie  et  fine  de  Rouen 
ou  Corne  de  cerf. 

4°  Par  M.  Charitrier,  de  Noisiel,  une  Laitue  d'hiver  d'une  variété 
qu'il  n'a  vue  nulle  part,  et  qui  se  recommande  par  de  nombreuses 
qualités  ;  en  effet,  comparée  à  la  Laitue  de  la  Passion,  elle  est  plus 
rustique,  devient  deux  fois  plus  grosse,  bien  qu'elle  soit  tout  aussi 
précoce,  et  ne  monte  que  quinze  jours  au  moins  après  Celle-ci.  Le 
présentateur  demande  que,  si  cette  variété  de  Laitue  est  nouvelle, 
elle  soit  nommée  Laitue  ilondè  de  Noisiel. 

5*  Par  M.  Lhérault,  fils  (Emmanuel),  une  botte  (L'Asperges  roses 
de  Hollande,  -qui  -en  comprend  40  et  pèse  6  kilogrammes. 

6°  Par  M.  Mary,  holticultéur  à  Cretéil  (Seine),  du  Raisin  forcé 
cueilli  sur  un  pied  qui  ëri  portait  378  grâppfes.  Daiis  une  note, 
M-  Mary  dit  qu'il  est  dans  l'usage  de  réunir  par  des  greffes  en  ap- 
procha tous  les  ceps  rd'tfrie  ttièinë  serré.  Il  force  ces  ttëillès  tous  les 
deux  ans.  Lorsque  le  raisin  est  mûr,  il  enlève  les  partn'eaux.  Grâce 
à.la  maturation  successive- dés-  grappes  sur  les  $ëds  chauffés*  et  à 
l'arrivée  plus  tardive  des  produits  des  ceps  qui  n'ont  eu,  'dans  ïeur 
serre,  que- la  chitebrdoritfée  par  le  soleil;  ilolkient  du  raisin!  sias 
interruption,  depuis  Ife  msois'd'a^ril  Jiisqii'à  l'époque  à  laquelle  com- 
meneenti  mûrir  lé*  fruits  destrteitles  cultivées  àTair  libre:1  - 

7»  Par  M.  Douverel,  jardinier -àtt'fcb&fektf  fle'  Btéràur;  tme^een^ 
beiïle  de  Pomme* feèîôittë*du<ïafctii*â  efCfflVilh!,  tfe:ft)iWi  Bei&a- 
motte  Fortunée  et  Beurré  de  Rans.  '       .    /  T -  : 

&°  Pair  M;  Lôt>îiletfaiati!f'fik,!hottictiitèiir  k  Ottéiuté  (Loirett,  îes 
fleurs  coupé€g>d*utté  Wtoinelkibôt^dxL  lLîldsûù  Vér$ch$fM''tï 
d'une  GomfposëefWybbiiéè,  <jfd'il  û^iaélChfistocàrpui  Mus:*'  'l  '"'"' 

9- Par .Mfc'Aodiyy  ttn'pfed  ffcuM  dNiû'ë  'cliàrm'ante^Azîlée  in- 
dienne obtrintie 'itHé'^ïAls  à!  R^âitlfUréti'kHëa  M.'  tésébléaf  qui  la 
nommé»  JftaiAei/tatcft ,-'"    •»•  '•-•'i1'-'  -  •'•  -  '•'■'■!'         ■   '•  r    ;' 

4û«  Par  MM,  Iieaard;  pète etlils,  dé l"dtltoise  [Sfcttie-$-Ôise)..une 
petite  gouttière^  plétttb  lèitfmé'dte^itféëyîiécbVoir^ïè  iorff  lifte  ' 
inférieur  des  car*eàlifc  dte  vitré'  dfes  bettes  et  à  rëcùeillif^our.fa  re- 
jeter au  dehotç^buée  qui  s'est  farnié^à  leûï  Surface  interne.1  !i,! 

A  l'occasion  de  -ces  divertis  préseûtâtfoîlà;  81.  Gauthier  (R:  â.] 
met  sou*  les  yeux  de  la  Société  un  piVd  àë  Praisier  qui,  depuis  2  ans 
qu'il  Ta  acheté,  aconstamment  donné  des  feuilles  en  abondance  sans 


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—  259  — 

une  seule  fleur.  Il  dit  que  les  Fraisiers  qui  ne  fleurissent  pas  dans 
Tannée  de  la  plantation  doivent  être  arrachés,  car  ils  sont  stériles 
de  leur  nature.  M.  Gauthier  montre  ensuite  du  jeune  plant  d'Às- 
peTge?  qu'il  a  obtenu  de  graines  semées  immédiatement  après  leur 
maturité  et  qu'il  regarde  comme  très-avantageux  pour  les  planta- 
tions i  faire. 

M.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance qui  comprend  les  pic -^s  suivantes  : 

4°  Une  lettre  par  laque.L  S.  Éxc.  le  Ministre  de  l'Agricul- 
ture, etc.,  annonce  qu'il  a  bien  voulu  faire  don  à  la  Société  de  deux 
médailles  d'or  à  l'occasion  de  l'Exposition  prochaine. 

2°  Uue  lettre  par  laquelle  M.  le  Président  du  Comice  horticole 
d'Angers  et  de  Maine-et-Loire  demande  qu'un  Membre  soit  délégué 
pour  prendre  part  aux  travaux  du  Jury  de  l'Exposition  que  cette 
association  doit  ouvrir  le  21  mai  prochain. 

M.  Pépin  veut  bien  se  rendre  à  l'invitation  de  faire  partie  du 
Jury  d'Angers, 

,  3*  Une  lettre  par  laquelle  M.  le  Président  de  la  Société  d'horti- 
culture de .  Sainl-Germain-en-Laye  (Seine-et-Oi?e)  adresse  une 
demanda  analogue,  cette  Société  devant  tenir  sa  He  Exposition  les 
25^26,  27,  28  et  Î9  mai  prochain. 

Mf  Rouillard  veut  bieaj  se  rendre  comme  Juré*à  Saint-Germain- 
en-Laye. 

4°  Une  -lettre,  .dans  laquelle  M.  Dnvaux,  horticulteur,  rue  de 
Bçuijly.  82,  à  Paris,  rend  compte  des  expériences  qu'il  a  faites 
avec  un  plein  succès  en  vue  de  détruire  les  Pucerons  et  les  Che- 
nilles  à  l'aide  de  seringages  d'eau  de  tabac.  Il  a  préparé  cette  eau 
en  toussant  tremper,  pendantipu  8  jours,  dans  un  hectolitre  d'eau, 
6  ou  7  kilogrammes  des  détritus  de  tabac  que  l'administration 
donne  à  ceux  qui  lai  en  font  la  demande  par  écrit.  Il  avait  eu  soin 
d'enfermer  ces  détritus  dans  un  linge.  Quand  l'eau  a  eu  pris  la 
couleur  de  la  lessive,  il  l'a  employée  en  seringages  qu'il  a  pra- 
tiquas à  l'air  libre.  A  la  suite  d'une  seule  opération,  il  a  eu  la  sa- 
tisfaction de  voir  la  terre  couverte  de  Pucerons  morts.  Il  a  égale- 
ment débarrassé  ses  Lauriers-roses,  Orangers,  etc.,  des  Che- 
nilles qui  en  couvraient  le  feuillage.  Dans  ce  cas,  pour  opérer  plus 
commodément  et  plus  sûrement,  il  a  eu  la  précaution  de  coucher 


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ses  plantes,  dè>  telle  i«fo#f£é9lêo%fliite^j«$<teMe»*  gfaftEc'e 
atteignit  plui'fecflBnM&itsfe  Htf«W9»îèaittfe£iol  aiuaraulq  anatdo 

S«TO»é,'Mtféfder'*l^éÉarÈ^»WGï^^ 
ricuWure •■*  tWtëaâsywï  efyafitf&Jtà^fei&llé^cMJâ*?  BfeïflBié 
tîtdl3iVë?rn -' r(ri°  J^ohoq  eob  93n  m  s  ,29lli£bèni  asa  ol)  9im  tnammeo 

6*  Une  lettre  ayant  WB^é&^ttMfyfiPll!  foÙ^M**** 
pifl'«  el^toflSW  à^à*Wfll^fl((g^Ç9  'H)W  eôiqa  t2èlimoD  89J 
5e  Une  lettre  par  Ï^Tte«RTOfàfl^<*{<^fi8«Wie  âeiiatf 

fHpTffei^è  nMB."'aHCfn  89'  i9Y07(I97  8&  <9îi>B3<l  ai£i  eau'b  eliubotq 
'%?îa^é^â^Pîfi^fn^fe(«nW<lî¥^4)nip^Sbr#©^i^«ft 

msm^Mt^}tmf^9i^ml.Ëi  ™°<I  »ntir«d3  M  à  ôUnt'I 
8»  Une  lettre  de  M.  Michelin,  au  sujet  d'un  NoyS^WrîèSBn' 
fôtf'(%M  qW^a  WHÎP|(»qï§fei«WrfrHiîHé»MI  &jffl#ifl*^ne 
pfô'pi&te'  &  AnWJ»  flë^IffiftëtTOï}  iîAA#B^y«l>flMMn¥tfl9 
a'HP'Pi^Pnls3^^  îloy^  eOfflMM  fi^P^flWq^ 
en  désireraient  à  s'adresser  à  M.  G^8f4ë«WIeflflï^#«HîW# 
I^ôâé'â  ,A?è(«fflè1<ï  SSB'fcieilflKtë  ^â1«l^^^^d4BÏWfer9'lo'Sg- 
t^ïps  utfafèteplâJM**  8«P«oiaftfiAs.|{déf*W«Bfife.ôiW  ïiob 

^uîfe  fe«à«aîfH.%H3i}«tti^fe,8ttfti}îj^Biite«eH«ii!;aftBéHa3 

n^nP,0«è(MfteSftI<*  iHtaMfl»^daftfdgoîW9(lefc4B4>(MiéfiP6e4黧 
D^VDlé'#«««l8QJlt«n«*p«olQ»,^  iaadâWiîfe^u^^s^Mfte^ 
efWlitta  qullte#*le*»»iqWt^iï^^teenpi»«lida9faï8fefeî«f 
spéciale.  .9lBtn9fn9mo  In&m 

''if^ÇJWTOîrè^Wa^ft^èi^ItJetàiil^y'fH^ttiïfeito^llM  à 
tf8nlMfft4Jêfe#ëe&s(6eS8§}j£«  |£ 

don  qui  lui  a  été  fait  par  la  Société,  d'une  collection  d'arbÂtefrÉP 
tlë»>(ïS»in#ift3ife«6nJfli|»P  àwfaâ't  &&eOT4lMiÀ0ff&ttàre 
ffuitiWtf^  wVi4nt$\!L)  anifciBiaon  sb  Jiua-9b-89ll98  89l  9iln9  esèa 

'  "fH»nWJlM««i^t#iyql(eB#^f  *jftaiti«  Jfons*«rçl$&Wto& 

qft«tàiê  €fe8fl«i§yioi!P%off>%to|©l''«fe8«fett«PHfi8  $H»é!nttifSê*fc[ 
C%l^W;mna6^^«%é^8i^6i^^%^âSa1«hfePb  àoaolao 

stfW^$tâHm9wm&fktomtè^m9<&  €'<koisé«ay 


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l'un  de  ses  Membre»  ;  les  pto;  «elles  et,  les>  plus  éclairés,  qui  avait 
obtenu  plusieurs  foi&4$&£âc&npe.89$)  de  divers  ordres,  particu- 
U||i^nï#^|>si^^^6  i»géjijf8^mr^^^,J^  erftflfef*  sw  boutures,  et 
Sifflota  ^tifamtiBte&ch&iGvtoPWifo  faanç.0, axait  décerné  ré- 
cemment une  de  ses  médailles,  à  cause  des  perfectionnements  qu'il 

Les  Comités,  après  avoir  examiné)  Jffîrtbjgt?.  Pïi&lWité?»  ^W^ 

'MlfaQSWiè  àêlÇë^fmy^S^Sf>  vmmfe  djjeemej  qne  prime 

produits  d'une  rare  beauté,  de  renvoyer  les  magnifiques,  Asperges 

^^»R^j^^c^^i'Wfià(M..ifllP?rtBflM|8?B!b^  .Béates, 
l'autre  à  M.  Chantrier  pour  sa  MpWIPt^^)^<VWRP>0 
Tf8^4'!6ivffVuVI  nu'b  ia[uz  ije  ,nifedaiM  .M  tb  oitb!  mi-:;  »a 

WHfiMwP.WYY3*fl4fln|J#B  *9Ô!%&Stè)m  t8&Fk>  &*J  tresse 

gnt 

>0  .1/1  £  îoaasiLu'a  jb  Jnoicrniiàli 

doit  ètre.^awKié^-i^)M-aAJl*ffijo»<WB  teM^^^c^DeS' 

M^ââoilfcite^^Be^B^ldfib^fMm^liidlilM^MJ^oni;^ 
»S9lÎMbeJ»rfp»t)Jft dKwiftefi»  te.toloii^  feAajiiojjtëfe  fe^Sigufette 
tfèléteiiOBb^,«tqi«rtift((^ïi^«M?W«9«(ÉélP%â>llftJf  8§É<JJPflr*T 
ment  ornementale.  oJ/.i.'u 

é  M{Jfftfo§,^«Bi^n^»feife9lJIn«i41ft«pMeii^fiOT«^n4ant 
&  Jêoq*«i^ifcttni§¥*]»o«8n«&atf§Bte^ 
SfftttS&Pifi'b  noib9lloo  onu'b  <à)èioo3  £l  wq  J(£Î  èJà  b  iui  inr  '■•  ■■ 
sièfiH^àmsïasmvScmséegb  ifeft'pl  ojt&B^e&cgn^j^.cxoi- 
sées  entre  les  Belles-de-nuit  de  nos  jardins  (Mirabilis  Ja/a/w;L.  et 
4&A>W#ty)ftdMj)to|l  JiftiflÉjJI  <.l#9«é»#Jr  a3âbteQ8i«fltrft,çesdeux 
«IflWSWftn^ii*!)  qa'ajMHSesy&jftfcSW  egfyrei&wfsfcmineat  en 

pj^^l%^njwBfij3riël^#r^«^e«^#o^^b^!W^  autant 
enfoncé  de  rtu^^ftrftojrsfbiidénMPfc^iJEéfondaBit  ensuite  cet 
hsbj^etd'aTiAres  AnalQguess  sovf^tre  eux-,  soit  avecJes  2  espèces- 
parents,)  il  a  donné  naiss&'nce.àdes  formes  nouvelles,  fort  variées, 


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Lien  qu'il  soit  loin  de, ^^^^^é^^ii^,^^ 

déterminées  et  transmissiblespar  semis-  Il  offre  19  paauels  neffrai- 

.    .    j  î/tui;   inp  frjfnyiio  J'j^  Jiiyir^i>iWw*»c  fîc'r?  Tri; 

nés  d'un  égal  nombre  de  ces  formes,  ainsi  qu'un  paquet  jfe&BÂQ& 

mélangées,        ' ,  ,  .  rT   ,  .         ~ 

*     .    ■  .,\  .ï/  r>  c05îrtr;*n  Jno-s  ,oie<u}j  oh  ?.«r?r-fn  f?pminu  hO 


.  ,..»...       .„,..;v..M    - .-K| 

viendro^.  ,  r  ,k  .      .       ,   ir      .r,        r 

^i(T -  un  ^jIj'kîh  8»I  iny  uno'irruO  I*jnoI<»^  91  .!£  ■nihinq  su 

.^P^jCou^d^^^ 

tendance  marquée  à  la  diœcie.  Il  rapP^^ftJ*ï5t/$-âft^iftà 

l'ont  Beaucoup  plus  allongé;  l'observateur  anglais  a  vu  la  fécogffc 
était  égalemen.j^rj^a^egt  \m „tan^<ft$fc  {Mfôtâ 

indiv/duscgnyn^n^^^ge^^^fé^jjid^g^jp  sb  ,U9X  xm 
M.  le  Secrétaire-général  annonce  que  la  Société  a  reçu  '<%£r$ftf{j 

taies  del  Asie  russe,  et  M.  Hegel  y  a  joint  deux  paquets  de  graingfyjg 
M.  Regel,  ' "        '— -" JX  ' 


adjacentes;  2° une  Flore  de  /'cfoari,  accompagnée  ^^Jf^W^P^te 

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l'autre  russe;  c'est  l'édi^ç^p^^M^  *J "  ' 


ifflerâ  parfiVÀ'im  suppi  ~  ~ 


-m 


l^erie.  Les  éléments  ae  ce  travail  ont  e.le  fournis  par  ...       _.. 

ti?£v<î>ya§eursï^ 

au  frait  accompagnent  cet  ouvragé  qui  aura  une  étendue,  assez 

?9flHi'%?iM^ÎJ^i:(i  IIJJ  UP  HlHC  .«'Jiinolfea'j  ub  9'uimoii  kip  un  ij  *)u 

Ces  gl'aines,  reçues  de  Russie,  sont  remises  à  M.  A.  tfivfère  gui 

J*    ^l4Wl»I'*S   «    f(I'>F>!>Vlr]   .Of  .1/:   T£lfT  /9'HHIOO  ÎXJ02  SQiriiïXi!   apjr 

voudra  pien  donner  ses  soins,  aux  pfamtes  nui  en  proviendront.    _ 

M.  Te  docteur  Auxe  présente  a  Ta  société  un  ouvrage  due  vient 

de  publier  M.  le  colonel  Goureau  sur  les  insectes  nuisîmes  aux 

^^^^tf^^^lrfVA  *aîïDéfâiM»fe  fê^neï¥fiâ  Vê,™Efé. 

Tsmlao-j  v&ï,ïïh,\md  Jno^litaiqol  îs  89Xiinuiî9.?^f  .suu.uniiooui 
A  cette  occasion,  il  dit  que  deux  insectes  viennent  de  lui  être  remis 
Ji^LÏWf^»  'O  s»  fi  noiUîlukvWi  fil  ii  M/Imo/i;')  noilisouau)  snu  Jii9in 
par  M.  Cnanlner.  comme  ravageant  en  .ce  moment  les. semis  et 

plantations  de 'Cnoux:  ;i  vi  reconnu  les  Teutorhytichm  Nazà  et 

siucicôlfa.  *Le  premier,  cral  :àif,  depuis  quelques  a  nnees,  ffi  grands 

îapïciUii^4,,M8;  fâftT  ^  '^w  'nos  Jwia 
89'«?<[  swM«âU^%pf^ysf  ^fiy^i^'iie  »rt 

îghgO^t  rA  u/  r>  aigrir,  •uj^brno&do'I  -o^aoUfi  sulq  quojujcsaTao  1 

9f*/ifAt»3iMrf^ 

ijfififâïlfôl  âfbÈSP^WpîP  l'fifflRM  MM?"19'1*9  ,1C]9 

»nx  t«ux  de  qdfÉWtt&WWslfW'Éi 
a9xûgi3^[  nr^T  iièJôh))3  cf  9»p  9ononnn  Jf/i9fiè§-trtifi)9*i09ci9[.M 

pay»  .aitoi8tiîittiR  ^kMw3imifflm  ta  «&t  w 

AiiJ|9fliBig  9b  etoupxiq  zijcjÎ>  Jnioj,  jg  ^  fo^M  -M  J9  t9??.m  siaA  Ibb  391bJ 


j-fl^qijuglgtila  sb  99aï>£qrnoooj&  tvmu ù  \ Â vwW oiiu °S  ^hioofijbj 

rt?MfeÊ  i%w  ^.9^§^,,»â,pït88i'.iEo'1  'a9'°  ;988,n  ***** 


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byGoogk 


Les  conclusioqg  &$gwp8&>  t^ëj>ftfà^^^  \ftQW%grê«aftq 
d€fc\tf<rfni#ç(&^^  M  icq  °8 

se  développent  en  grand  nombre  cette  année  dans  lespQtMMmmfc 

sont  remplis  de  terres,  dajmwifitot&lqto^^ 
(te&l$ûéttf*itt'^ 

iç^Io%)MpHBlf^aKitiéi  (dtiie&^Mpjnfeisqp8^^ 
iBïéîcdtefe^afKae^éMi^nDdiïteitea^^ftnclsfloD  jb!  (iaomèi3 
s^il^tBëiai&géiKéiri  sb 

Et  la  séance  est  levée  à  quatre  heures.  .        .hds 

ldiDÎ9rioofl  £  <9ldêa9.1  M  X9do  i9Laibï£t  .ugay  hO  nihsM  .M  îfi*!  °d 
ètè  £  iup  t3ifli98  sb  aunsJao  odi\V\  *6  «àiosK  snu  <(9iioJ-J9-9ibiiI) 
Présidence  de  m.  F«ejjftk<\  wro&oUl  siramon 

«lrfs^cé88i«)*ri%«Mà^tetf IrSWWMt  <9ïémfl  .A  .M  i£4  T 
Le  prcx^ttlfeM$4lP8ef  aito»  feîfl6liè*R#Ô|îM^léi  »**»^  9b 
A  l'occasiWHô  #o3S^il«H*l^  f*ut 

pxmfàSëtàle»  (*mlïr«felt^fl^fl^Ws4fcfflW§Mrmife^g*ft^ 
siers  qui  ne  fleurissent  pas  dans  la  première  annétfPHMèe  Rftyiijfo 
Mgbratop&tfti^frt*,^^  p^^^eirtteffp&tfJfere 

mfail  l£aafluâB»tinrantoqii  'fetaionfâ^àWiÉî^ijfcp^taitoïrand^ 
de  les  arracher.  .0£9  aJnot  9b 

-aqaânfe&dfthup^^ 
de  21  nouveaux  Membresstittrinaltàk^!^^ 
4rtdmifi»s<ihc^irffc^  siWal  aaU  •» 

ou^'bl^^&bBmd^sismt^éfOBmBnBo^Awn^d'i  .M  .8  eb  airain 
.nrfîitapJi  8»telliwq(ÀL)^i^diÉBmDâi££  MaËÉnqddtepâ#t§ed«edI 
6|&Moe»fettlAiss)p  ftdiihninitaii^âlfcfeil  bpfttiété 

e^iBâtM)dAà]«HAeln»/Afta|ihé{è  èHàÊtbcpwàaàmoqfii&Hklk 
.moilidi^a&iiDtâftbplfesÉQàlàtoeaitfâê  «miifflwjgft  êkfu&afite 

&ùoaltâfteë\àl6oùi*$.iSb\0-lù*aiM  eb aiuJlittilioH'b èJàroo8 


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^Wfe«.<lMailtISaif)(2flI,  mt$Tmtil{>vtie  1)otte  formée  seu- 
lement de- W&9plW*WP&& 4fàAV&tommês*w qui  donne  un 

3°  Par  M.  Robin?s^fel#  *CKr^^  la  Chi- 

*J^kfe$9qi^pliti4tœ^  plein 

afP&RfSttb&ioq 29I  saBb  dànns  oltso  didmcyi  bfUBîg  no ,. n .,•  ,•  • 

8l|rçPtt:Mïa)*ftotiq^  Ifaudoijtà)  fctosjMtar- 

M^tegosû^Mtenderafè^  ^9n9J  9f>  ar,r,[fov 

afcfiBfr  Jfcfiffllfc^Feit^  des 

.Ptttei^Bo^enfeQrtJflwDa  21*ât  iértârt  ffiriipmkdftgéaQè/)  Sir  Uatry, 
Vîttcaéa/43awliuçstipa^^dS^  BècimqqkUeiMiiiè^cJSelipsfc, 
Crémont,  la  Constanlt^^ûiifiÉtTt^nrf^fMfcyiClaB^^l^^etoière 
de  ccwmWiteàf46aW^Kfri«ii» 

abri.  .89iuad  9ij£tip  £  9979!  Jb9  sonsèa  *I  t> 

6°  Par  M.  Martin  Griram.  jardinier  chez  HLXesèble,  à  Rochefuret 

(Indre-et-Loire),  une  'Azalée  aelinaç  obtenue  de  semis,  qui  a  été 

nommée  M adame  PeflWP*  •"  sb  «m»*»* 
7°  Par  M.  A.  Rivière,  jar4àBi^litf$ij^f^^ 

de  Fa«^a  f^p|if§s^i^4i^Ê^  ^iâ¥eB^^8?6^^v^^    >  r 


d»pSf|9flMWq&ènfi£  9iéîmeiq  jb!  zasb  3Bq  JrreHamwR  9H  !,;•-.  -/  1 

àd9»t^dl0iacA^^MpoR)n^fft|pli^  M4^*nj9ftw^i^çateile(|iitfl«nfi  dis* 

|«rilkBisi*rJàmriit«î&^  l'abri 

de  toute  eau.  .vedowi?  • 

noMûfef^tfftfjeggf^ 

4°  Une  lettre  de.Mî)Beq^6HiDiixl?  geq^Wieod^enmmatKte- 
ments  de  S.  M.  FinféiAdca^aaèei^pigkiEBteJafiiiyé^^à^  que 
&fétb9§«Jgi«aîaf0idicH  iaïficnnâlib|)fi|i^J^)pfiiiairi^  .fcprôition. 

A  J*totJtapow&rteqrriiaiàè  à^riq«B,iK\éiitel«fi^iitifetèfB)'èhaqu8 
^Mé^db  ^wfflfera  âtètaSeelétéaàâBqd^kHKftBsEïpDfeitions. 
éîè0ti^^d^îdErta#6tt^lffi«^^  i*406l*éttlf*géaéjsiTde  la 
Société  d'Horticulture  de  Seine-et-Oise^^èieoafcllè^Wsident  de 


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mai  prochain.  .roiic/c1!)  juirmolèb  luioq 

<màtote>«te1Jac  âaa*W<*«}i*tfee,qiï6)  teiie'^tëtê'H'ltiié  Hfe  'I  fa  JMil 
ps&*»i*>liouœ*turtid»  ^i«^Bi^it^têt/WJ^(^^à^i'Wi 
M<il5»JéJiiiiiJàteàupa«Je,itdJlufJ  •8i'"1*1'  "'"'l  *to1  8^r>  ,'.'*Melioq 
ûvMsPépiè)tt»s«dià,»rt8ftife#ba  SWnS'èK^uaiWe  dé'lfajft10319'" 
ioIqîdaaBiIélttaî>w(U^i(elteJ  mfltè!Sdytâlr^i^l  a^  WBfl^ 
de  Melun  et  Fontainebleau  adresse  une  demande^îo^^fW  • 
cmVtt  t\*tôEa^f&d%WWÏtâtàêWWiéi&  â(rWabcâf  "fcai 
pr«diai0u  Joaïi'-I  .M  ub  iioiti-.o^ib  «I  /i  ïilt-jin  ob  Imioiq  91SÏT 

60  Une  lettre  de  M.  Regley  qui  fait  hommage  <r1itfapelft1<ft*ffli 
d«*li^olflgi«hiésaaiè'ipùbn^^r-ÏBi^to!e  '<&&  W^teèiètin- 
ttp*  et  <pwilBnidt^4aM^<fe#tà,!H^^ 
mai.  )afftâM<WQaitâeVmh!&Wim>,&&Bï$!  l<&Mjn'tW 
Mq^kiflè'lBWU,x*JWlJiifesa!"î,J"«  ZIJ,J  ?3Hn'(I-fcT»7  aal  ïcq  sdîjgvw 

ài^By'jka^nt)M/a«Stemfe^ft**l)^^1vMt'Iâ^p^ri^:) 
pilfr  fe  préfettefe  àUàiSttl^^M  ^MW^iïrteoTSo'n  «P$ 
pomjpl^èbJd^  «^até^/gl^â  ?àc  r9iffè>r^ftIt^iP&^  1^1èetKô«é?^â>-' 

sipitfaj^aii«MaiftP^^olflmtfiWMè^d%^MteioI"v  £n,scn  K 

p^Bn^dUiGtta^iM^i^j^^A^W'^énUyn  déttftlikte1  dl6it 
iià*»ttë  âittt»fei^^oîrtl«r»l>a«a!cé«^rttP;^^r^»tf 

tre.  M.  Vaviîr^fes  nW<pls  pUMdb  BéëV«  pti^^tt'foVenftfeW  q# 

se»lWa%W)4i,é»#a^fl»pgrtor6tilfté,.IbuPr',2aBi)  <91,,rjf  9"TJ'e 

^4^^^^^3'é^^WWlVl}ri^Ce,lnDlality  ftrtre* 
appareil  et  celui  dont  il  vient  d'être  parlé  ;  il  $&$&  SL  VÎKfîiP'fl9 
et  lé6i|^i»6^iii«^t^*i^^ufêr#l^<Pe>l»^.  9flU°oè 


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£SttMB4flliWfc4  S§Myi^$ft  B*tiiiiM*F»âsa*  pttubMsiast^M 

point  déterminé  d'avance.  .nijjduoaq  ium 

M.  Frécotrépond  qHéjgaMlârt*  li*{«e«iflBHidofletHjè:)<Wftitt'a- 
fijffifli^iàd^W^B  i^.vq»^^qH:àitteiîUît'<âq«iUé4éitti**%ur 
gf jjpjfi  du  i^nj(pïi)t)^à0m^(airp,ti6fe**«*WlgOi&  jBÏafrertatfiP 
H^iBft^lidft.BlSrt»9B..'9t£i<ftJï«pi>[fa»*d*#  «t$tautnttiunaw«tls«!q 
portables,  dès  lors  peu  usuels.  l^ftbû.jimj-jfiisiiiuaqti^lïtà 

CSCTnff^JofiWieîibiiiUH'.))  ami  o^a-ibs  UBaldauiBluo'l  la  nulstë  ab 

vière  promet  de  mettre  à  la  disposition,  de  M.  Frécot  uuèfci&*H 
^fcfàW^B^ÇfôftrfaM^tf  uSKPffi'M»***  «Bid>'B«Arii*JMWâté 
IHMVtJlBlfiflPfa  ayninnod  i\ù  iup  yalsall  .M  ab  aillai  suU  <-<> 

W'MfâtPl  ^^a^uï|u§6mjp^«^*9fewi»r)i»p9H'àiiM  -Mut 
ravagés  par  les  Vers-blancs  aux  atteintesdgfçtlfl&riffliid'éihdppltl 
%Wïm  m^WiW>Ml<>  ai^V^e.  «>iil[IÎJ¥ttt«liqr9As4u»ui«afite 

^ÙYfawMflmfttiBtèâyg-mpmte  ftin»t«in*»^u««*^ 

$J%il'oÇRfa#irÊW1J»ilFftâB^  à^toleïMdr«*^iJa**at,fe*I 

«fefSnÊî»  *£$¥»«!«»•  ft^B^o^éif^«èé^4M»»^n«Ui»Mi 

M.  Bazin  a  vului-^^!^^^^^»^^»!^^*!)!!^?}^^^ 
W^^(fe%n1Jv^^alrl«»î8f)MMîtfs8Tâ'»feSi^»§  rffcuWaaùHr. 
)M>  ted%ffite»l  fMfevWSW\fii4%PSa^i^l.iy«SittB*}ta(rtafl^ 

d*  Une  lettre,  dans  laquell^)!^j}4^^|Qjyyi8e9»»'iA(W»feÛk«92 

IjMKilfe  ^jf»tf%fe^«%^ferl$ffi^«M,««»^*  **à 
«B^jSlvff  .^^ï^lô  li  ;  àhco  eila'b  Jneiv  li  Jnob  inlso  Ja  liaieqqs 


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ainsi  ouverte  en  décernantannuellerfWteMfie^a^l&Sg? 


tamment  MM.  Guidon  et  Louera? f&MùOT  mJiâttg 

Mftib*yMlâfti*$ér  o^é^r^rtMfe  W?uf  SA 
'     "  '     •    ■  LtTM?b 


toujours  les  résultats  qu'elle  désire.  ,,mq  *B™a*%  «ï» 

*«l»dtal»MlMfi  ^t^^sé^fliffif^lM  ^a8è  W-S 


lemqwyofcnwsa  «»sR«KIé"f85T'ai««tHt;SottsJl$  tTom  SêTHémel 

hdtm«r#aB  \immi  &\Wk^&mhM$<BMm 

*W«*  .RSSsf^a^^onttr^è^^WM  t&M/MfWfeifW 
lSdmén^lfopJftJfhleey  ^gWfilttJK^  Wfeon9ên°^fy 
f<*t°8v<Mt4<pBè<  d^&Wêoîi^îr/<Jfu^^[nui!lèe!?8«,ft  W 

-i^nàM^^mem*  eflfeorl'ïmf^^îlfcffi^ll6  iDP 


ficile  de  s'en  procurer.  .egBinjBVB  09TB  eè^olqms  S7lé  ™oq 

eJ&smfsaaanaaiie&efW»,  I*«!llrf>  Aftf^'Wtffe^tofetaifce'fes 


Genévrier  Sabine.  Grâce  à  la  chaleur  de  ce  printemps,  il«»MM0 
toiefe^gariieMieUiSrwidgtari^ 

$ini^lBlifep$dffi0fii«^u»efi^  4ttftM( 

moins  chaude,  il  œottiftMEId*4iit«fJuKk«feflp^l!rfh^krtfetn/oo,a 
BHfi«ï9tonnfcrŒH^e  éttt^ilri^adtesatoJpffMtfBMtf,  #fo- 
jtiétabacfc  Airas»*  pBrcP8uî^dr-¥om»(^aTfe>;Jt^alt«AÉ»* 


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« 


champS,  Chauvière,  Denuelle^^t^  ^flJq^JfeBiynfity 


««  S^àf^l^îô^snoi  fc  oobiuD  .MM  inatnniBt 
JafBl|?Sflï,?^^MtaPâm,SaS  &$8n&ftM&9T>aJta»«i 
qç  p^dre  .derMremeiiL  tcois-de.  sas  Memiirft<iiitul»jr^,  I^JfeiJfcfo 


;  gênerai  Piat.  ^^  ^     8,B)Iuaàl  29|  mao-luot 

^WTO^'IW^W^^^^^^àiq  bI  anBd  .(srnO) 

«pM^»»**^!  &  «5«fi»5I  9B<è*ttaiïtaI 

%&WW%h%M^^}^&if&ti&  BPW9  î«sBi»i«h 

l"1  ^P^ffi^BJdàb^OTi^Bs  fff9ffl8B\$faiû<ja^(ftnfelq6hi- 

pour  être  employée  avec  avantage.  .rarnooiq  rw'a  9b  afioQ: 

89fbAft^»ni|tèi4e8Bterit<W^i|t6  4§ttMKfef  (qW9fle*fltEHffirebnaflts 
«W^**^ftriW(PflJ!eiÔftkiBftBfll&î«ïqi  jptt^ftMbq*hqii&^céw 

^^pes-Ji  ^qmgJahq  93  9b  imledo  si  h  9obiO  .9nidB8  I9hv9a90 


s'ouvrifttej^rd*  fôîj|tt^^ai,ftlljJt)(iî)iaadliJtBiEE  li  ,9biiBdo  eniora 
-oWf  .feWilia/d^B^nilieSfcflbteteâiàaai^ali  a#immi*uuiMefaHa 
^HftAaWsfWt^gaojrâsjQfinnj^îljjF-taOTatBq  itagœiifl  iombrtèàq 


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tyteTWmmm  iétataip  Y^ktiota  erttîriBtïref  ^MWâ^IWffliÉfe  & 

terre  Marjolitl.  •  poniiôH  Js  of^'Kic.J  .1/K  ir.q  ;  êir/I  £ 

lante  Orchidée  ;  par  M .  Ed .  Prillieux.  .  j-,y  .,rf  j 


ÛLl 


Oise)  ;  M.  Gauthier  (K.  R.),  Rapporteur.  .uojh  a,  nilm.i    kk 
,i(fe,*api>(>rli#ttfli8s,Be»iailWWHiiBas  dfe  térWfait3$#'H?L1e&luirV 

J^iBiCtteffliiiH^pbrttOr.1  oi.Ml/.ii;'j;(*oi>!,:>-i7'l-*'r-;:,;;i;  r.int.  isq 

J'*RRap^ffSui^a*bM 

Rapporteur.        .  ,      .,,„„_,      .  ..    .      ,         '  .,    ,. 

nfiMuoT  ixîô  ,s;Idii)b  ,ii9irlJEW  .It  xin->  T)inibiB[,  .(aihiiiiitolA)  as/.Zd^  .cl 

Tes  concfosions  d^I^fe4$rowr3.»«()iiartev"W<9*»t'OTe*enT0i 
à^^j^^»wiojHe^^AP8B^,sbirfPffl^atfi^Wi%fâ96<J%^' 


„ „,,      ,       -  .WM-iaq 

-oD  h  PcibuA  97uov  omjîhstë  .VHfo'loifo-ioinilnci  ,(^hciI3)  t*3:»ki7  .CI 

iWlSiR  ffloNs M  1Bq  *(9fli98)  80drao1 

o5Jii9«;nq  ,8176*1  c  çE  .'MiaminT!  ob  oui  ^winn/rioH  an  onnoifitt  BÎ  *"K 
Séance  du  -M^i^mf  ^  gfeta  nsyiï.KM  isq 

MM.  .£08  ^  iak  8   ;a  :nHAii8 

\ .  ArcER  (Alexandre),  à  Grignon-Orîy,  par  Choisv-lc-Roi  (ScimP  bàu- 

Audouin,   #19hjnjB^)  j9  oeeouoJ  .Ktf  isq  blawhiq  ;(o«i(M» 


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■  as  — 

tiilat  el.  Gauthier.  .viuol 


5b  d!»BWlïftl8^wh  fe/fflrateiw  <&j*rimàrç  <jfaîiiîâ4fcM^g?èfeyflé]^àf> 
à  Pans  ;  par  MM.  Louesse  et  Hérincq .  niiuï 'J.If  OTiM 

*ttMÉp*»Mîtai^Wtt 

Chevet.  ./ jauJifl'I  -îiH  .M  -mi  ;  !)f»!uil:nO  'jfu/.l 

4j|fiji9p{ ffi«A4éè4I éQ^morc  WrastBtH:  a^HUMM^I  i"fci°& ; 
par  WrojfM'^'ift  ^ïtc.W'iinj  ;')'iiilIijoil'i«.in)  'jfnlfi'jo  to 

4fc9D^Rfei|lrf^l#m^e^1,a9lUiKl^P1fî:-  ^V^i  ;  P$ 
MM.  Godin  elRiou.   .■W'JjTOqqcll  ,(.il  .il)  TjiiiliJfiO  -  M  ;  ('6iO 

par  Artis  (Bas?es-Pyrénéos)  ;  par  MM .  le  Comte  dq<fbHiJk&&l  Afclr^C 
45.  Nénard  (Alexandre),  jardinier  chez  M.  Mathieu,  à  Gre!^,  par  foufnan 

18.  Sturbe  (JulwMardinftH^ 

par  MM.  Bcrthaultet  Andry,..    (|  m  y  r r_ 

43.  Viscest  (Chartes),  jardinier-chef  chez  Madame  veuve  Audra,  à  Co- 
lombes (Seine);  parMM.  UD|r^^v|^ 

Dame  patrons  esse. 
M"»*  la  Baronne  de  Bourgoikg,  rue  de  L'Université,  3,  a  Paris,  présentée 
par  MM.  Payen  ctgfô [Cljflff igfcé.  m  3W>*'& 

Séance  du  8  mai  4862.  -MM 

-ood  ï^îo?.)  iofl-oJ-78ioiO  iBq  ,vhO-aonsh3  6  JaibnawlA)  hhotA  .  * 
la  Aè^W  (JMtopij^ïtfj^i^^      tf .  £Sudlteyjâ^î^6% &W?Seine- 
61-0130),'  présenté  par  MM.  Louesse  et  Chantrier.   •niuonuA 


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—  «Vf  — 


5.  BAaLTCAirg^lQiliq^goli^gg^lf^ililUQg,  à  Paris;  par 

MM.  Lamoureux  et  Forge  t. 

3.  Bellissent  (François),  architecte,  rue  St-Dominiqne,  6.  à  Paris;  par 

MM.  CerbclaiïSWBi^IOtt  OT   8aDKAà* 

4.  Binachon,  naturalisa  f^£*^ê¥rt}^Pi^^o^irq^ifiaiÉa^^ir 

MM.  Boisdu^^t.^fttejYoa  .(K*  °n  f$38*  iam)  z^mssfâ  ^^i>  mk 
.(fe8f  18M»»  tëeM*J'^WAHWi*%î^s^^  «Ufcfallâ 

Sourdière,  33,  à  Paris;  par  MM.  Foruey  etq^DrJ^niluoM 

6.  DEGjrçti*j({ft^)4(^q^ 

7.  Ekke  (Charles),  directeur  desserres  de  S.  Eft|»dt  £MMirâJ)ftàbetzkoy> 

8.  Froment  (E.  L.),  chez  M-  veuve.  i^i?^IhqttioMle4t0iéu te  d'Or- 
-idfl  .(rë»PfeoÀiJJM  fyi&ftBfMiUfe  &rà&lrttito6teto(£  »\  sb  ?*ta«stk 

9»  Hclot,  directeur  de  la  fabrication  des  timbres i$tàè,;  àsio^Ionnaie, 

40.  Lacroix  (Edmond),   fabricanJqfe.n*i£*ide4u«Œ  j$*âft*,iB»wlleuve-St- 

rAbittotlIf  TB^^%iBWE^t»ft»«i^tfc  43^à^iA?^te>'4lW;bBliiddtaI 
et  Payentog.fli  îfl«îiM  .(«38»  iam  0>  J9  Inva  5$  jikothàO 
42.  Mandange,  fils  (Félix),  jardinier  »ti»ha^rinaft  Y^^ojbm^  pnfiNBqfcrt 
is  jtotto\4Q^tt*ndi^Q#^  *b  jrtaioofc  »Usb  ttlk 

tdHhsIftwpJift  ^0,-ftoiwtrt»Le[tt  (taowresjiott  d»  Buitfcmtgft-'bouis,  47, 
à  Paris;  par  MM*  Charroppin  et  Payen.  .°8-ni 

44.  MoussaVd,  fabri0wy^<qsltt8&^^ 

.°ABW(alP^fla(rtSfr^WI)  iK9m^ot«0DJ\a'fa  btfrcofc  o\  ab  fitoUuft 
45v8fl<lu?fli^f  éi(i^qtohv()]9M(£l«sbqttreiMfl64  èStfa&$\pér MUUAi- 
-iO  .($d8*W^nTfeisdm|^njibhO%b  ynrtbjOïVtoYVb  Mtoofc  iri  ôb  lûtettufl 

46.  Ranvier  (Louis),  jardinier,  chez  M.  Jeanson,  à,0&anerw4è4Ferrièrre 
!3S*  sidm^*M^;&*>mÂ^K  tarte»;»  bttiooa  o\  sb  «rttfUia 

47.  Ratel,  entrepreneur  de  Bergujrtr^ittoqiilel£ai(ftMtaèou^9  38,  i 
-qoa  fi  Ii*^8^>*|litS)ilftiWattf ^tafttarrçkb  sK»o&  ai  ab  «rtâiUift 

48.  Serret,  Membre  de  r^nstitu^-piaeaitelMfcnTftntBpiéinBàris;   par 
9J  .($d8M«Ito8FlU»in«>)aiB»«.o\  ab  &'wltotttoIVb  «riVtoo'à  o\  ab  nttriUia 

49.  Valais  (L.  J.  A.),  boulevard  deMontrouge,  48,  Waris^qpMlMM.  Ri- 
'ara)  seuInÉYe^QHrfMktoû^b  H  afutfuoVrçk*b  sftiDoà  »\  db  ristellufl 

20.  Valet  (V  ),  jardinier  en  chef  au  chàteaà-*;fa»ta§ir,A  JQMMane,  par 

24.  Vittoz,  Grande  Rue  des  Ternes,  64,  à  Paris;  par  MM.-Àfefi^  et  Cor» 
.»8-ni  \4m}1  .(£38*  Invfi)  xuoi«sitk  «db  santoato'tq  b^biooâ  »\  db  sûtoihrîl 
%obùoU.  .(S38f  ishvèl)  orâol  »l  ab  ralUirôçk'fc  àtfjoofc  »ï  9b  rôtottuft 

.°8-ni 
-8-ni  ;bngno^Jnonn9l3  ■(IBKhibi^  imrtl  nVi  y*<l  ubaloorrçD  lûtoltoa 
-'«-'i!  -.Mgwofl  .(IIV  9mol)  tdAO  ub  ^vriUio'nooWk'b  aisnoë  »i  »b  sûlsitoll 
.;  ■.«r«'iio<I  .(30  °n)  sissttol  ab  a-ttiNworrçk'b  stttooô  o\  &b  lûtatUrii 


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Jagiol  J9  xo9iiioraBJ  .MM 
i&q  lahfi^  i  .9  t9flpiqimoQ-l3  9in  f9i99JidDiB  .(aiootiBÏ'ï)  TW382iJjafl  .£ 
Séances  du  mois .Bgitt^i^ÇuBÏodaoD  .MM 

Ami  des  Champs  (mai  4862,  no  474).  Bof8M«ï^fti^yb«ioa    WM 
Moulinstflfc0**!9  Y9010,1  -MM  iBq  ;8nB<I  B  ,£6  <9iéibiuo8 

Anna/es  de  ta  Sociit&S A%f^di&<kHaW*mté<&ù^%&&,  4864). 
^oJx»9dâ»gB«ttrin^  ib-8*3  -2  ob  39Ti98  89b  ■UJsJaDiib  f(aohjBil3)  3>i*3  .T 
.^tmAeio^ié«^b^«¥^lirM^^/t^^%  «Wâ^l^q«f4*^ttftrf(l«  mai 
-rt'b  QluMSfylMohtpAYi^ïl^  .ww  «-M  ssda't(.J  .3)  t/ihmoa'î  .8 

Annales  de  la  So^&StottiMMiè  dV>Bet$Wa&ï&  é*lSAé*Utfl).  Ber- 
^iBflfloMfcefaé^étetff^idflii]  29b  noiiBohdfiî  bI  9b  luoJDOiib  ,tojjH  .9 

Anna/es  (tto^leflb(l«tt9^*oWfolW-4  ^1WlirtAiéUfl^o«*^ÇpLnvicr  et 
-J8-9V09ll«iBrttfB^i  ftutoàte^^tnBondBl   «(briomba)  xio/idaJ  .01 

Anna/es  forestièresM^MllfàfrMll^  4861^  f>ifof  iftVWiA 
IfiAffeàtf  d^Jf^tf  4urai^*a/S*  rf!^Kn?tôr^2rt3iggfc  splr  fl»«ff4AidAN 

Cantosi;  25  avril  et  46  mai  4862).  Milan;  in-8°#nn*q  ^ 
hiàpinù&mii  {flHÉ)lâtt)ï &&ntfhû&>ii iQiaibiB[  f(xilà1)  8(0  .ao/iAdHAM  .** 

^Iti  dcWa  Sociefâ  di  Acclimmi6m9({à4M^^S(M^&mAéê^àtaHon  et 
Jl  (zwo&Afrno&h&  ce  Sîci^tWït*  I4j9J*hl«!0fto^'J  iA)5J)«TJ*»er6fe  ; 

in-8°.  .n^fi^  J9  fliqqomriD  .MM  isq  jahs^  è 

lÊ^efgtqA  ko&kçUlittBtà  «fcriiripI^*3tWgee6nM«R)iidBÎ  ta>.^gaoM  .*> 

J?u//eftn  de  /a  Socîdfé  d Encouragement  {to^ftfyflQ&fcyWk0. 
-iAiiMfcifcq/çeSDifttf  (tdftfcjpitpdeQ*^ 

Bw/Jett»  de  la  Société  d'Horticulture  tf0rléan4qi^tfhbiwf*9tt).  Or- 
snôm9,îléàfflii9iiBfi&rB  <ao3flB9i  .M  X9da  tiQ'imbi£[.(?.iuoJ)  /îaivjufl  .9* 

JBuHetfn  de  la  Société  cûésmU  W4&*klâtr&&  UWrtfcrtapèjM^bre  4  861 
B  ,88  ^-àvoéBWit^tJiBaiofatfwJli^iiftuSTQa  9b  io909iq9iJa9  fJHTAfl  .rf 

JfofZfeft»  de  ta  Société  dA^rm£éft^^I)5Bte>^(^W^^il  à  sep- 
iaq    ,  iiiIfliiiir^tlKiJt'irifaiilirilli  jffu  gklJiJeaKl   9b  sidmsM  ^aasag  .8f 

JButfettn  de  ta  ^octé^  d'Horticulture  de  ta.S*^(Ï^O*te&t*yt862).  Le 
-ifl  .MMttqps$riB<BB\8*  ^uoiJnoMob  biuvoluod  ,(.À  .1  .J)  ôiajaV  .e* 

JBwtfetm  de  /a  Société  S  Agriculture  et  iïHorJtottwWéBVtàluse  (mai 
i£q  t9flBdlAI}LA,iieBte^£ii-AB9lâd3  «BÎ9do  fl9  i9inibiB[  ,(.V)  T3ja7  .OS 

Bulktin>àéfrB*métad1MgiM&ti^ 

-io3  te  ^ffîSÀ-.MM  iBq  ;eii£4  é  %l&  t89fli9T  eab  sxiH  obflfiii)  rsoiTiY  .  !S 
Bulletin  de  la  Société  protectrice  des  Animaux  (avril  4865).  fyfip;  in-8#. 
Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  de  la  Lozère  (février  4862).  Moado; 

in-80. 
Bulletin  agricole  du  Puy  rf8flria»^tegèmirtC|)i  Clermont-Ferrand;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d'Arboriculture  du  Cher  (tome  VU).  Bourges;  in-8*- 
Bulletùi  de  la  Société  d'Agriculture  de  Poitiers  (n°  66).  Poitiers;  in-S°. 

18 


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4861).  Chartres;  in-8°.  #o8_nj  .qycJ-no-nÎBiinoO 

ob  9iiÎ8BÀÀ^"l\«oxwiV^inDT  <&  uoiM>\\Mi\\Vviia>  Vj  swnUna'ioU'b  à  toi** 
Bulletin  delà  Société  impériale  zoologiqu^d'^cf^j^a}^^ \SfÊ9% l&M) . 

9idûJ')oToSla(ffn8oM98)  *\uoi\  Mb  yoiWiau.whl.'h  Y\  '/«irtb»ùV^\Vb  à**rao£ 
CounierdesJamitles  (4«,  40  et  20  mai  486%.^^^.^^  ûftfeff 
Cultivateur  de  ^W^^  **oofc 

Economia  rurale  (l'Economie  rurale  ^Zftj^^^Jïft^rtlWH^^ISH^ 


«>b  Y\ni\oeV»X 
iMBMeur  dc 


fleurs;  avril  48Bî).  Milan;  in-Ô*. 


Illustration  horticole  (avril  186i);-Gwid«  teO*  . ' 

InsMu*  (23  et  30  avril,  ^  Jj|lM/W/ Wtt-  ^W^116  in-*°- 
Jardm  fruitier  du  Mu9&M{[pWfW.(i.  k&dsmèYbi'  livraison).  Paris; 

in-4°.  "     ~~ 

Bruxelles  ;iu-8'.      fj  q      ,,     „       q 

Journal  de  la  Société  d  Horticulture  de  la  Moselle  (4er  trimastre  4861). 
aiol  oiÈnyîa-art.Twoqahmfl  ul-  JuLii'/ifjp^-iIuifoiOoIFjiTylïsy 

uoq  £1«lli»8iattJWép.f2;)Iiibi!0  galui^i  Hua  ah  Ju  cjkqùa  asa  ob  aaoil 

«      *  w.  Johnson  et  Robert  H6gg;  !9  avriï,  6,.)1.3,  et  20  mai  (MÛ. 
9D  .B^Jtft^ij  fl^.i|«;i(jl03  fil  wq  yiluo  ut)  otjIUL  yJncïïi  yiTofl  JflOO 

9uanife'lWw»tfW«Bàïie»i»«ilcfll  atonaiilMtJuâdUgbiB  WflliUMtp** 

Ta.  laftbe  Stoppani  :  livraisons  47,  J8.  <9,er20).  Milan:  in-4°. 
îevue  des  Jardins  et  des  Champs  (mai  1861).  Lvon;  iiifeqoTO  J9  aidltfl9 

ScTtrirtcn  trçr  kœnujncnen  physiMUisch-  (Ekonomi^chen  Gêsdlschfift  êl 
snnol ^MAklff^MBfâMf T&l';  Boilômùiioo  pnio    oiiyao'L  inougno t 


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Germain-en-Laye;  in-8».  -°8-ni  J8911™13  •<>*« 

Société  d'Horticulture  et  et  Acclimatation  de  Tarn-et-Garot^efkb^mm  de 

Société  d'Horticulture  et  d'Arboriculture  du  Doués  (seMeriftré  ef  octobre„ 
'       tfkfi  $&&*&*&-& ?8  »  icm  OS  J9  0 r  ,» ►)'  «.WîrhA  »A  «maO 

Société  pMoii«rf^toW^i(«i{Mi9il8rf.'|aii3?fflâ#i  *  ™«™wa 

Scfcncc  pour  fous  (<«,  8, 15  ét'fcf W'^.WrWfSu'Î^W^  „.    „ 


leitschrift  des  landwirtii$chaftJMm.  Vemins  (Jowhialdç  liSocMU  a! Afltf-i 


;8h£q  .(noaifiivil^i^^  Mi)  VoiV^^  jtfytwl 

.°l-ni 

p       t ■     p       p  .°8-iii  ;ô9llo;:inH 

Cette  Dette  Orchidée,  qui  vient  de  fleurir  pour  JS8-çre*ïiyKe  fois 


tions  de  ses  sépales  et  de  ses  pétales  ondulés,  .q&Pàtteigote&Tà  peu 

adm  notre  plante  diffère  en  outre  par  la  colorais  d^gjgjys.  Ce 

W^ÎAièltmit  ^»^lbfcn(îôalÛBiM)ûfc  leofairotôiiiafô^^dl&ingue 
de  plus  par  <#t»r»flftft  ^^btf^Ah^^ôrfê)  WNWS  *é8Bfli# 

•  °^-fli  Lflfilitt  .[Ol^aP  !gïT*  2[ioaiB'ivir  riKAqyoTq  ad*  I  j/f,      _ 


.°£-ai  IflBJlIC^lUX-ia^r  .$*  t.  r  g.iudi*mi  .iftA-riyiq  aura  i  .ifi 

sur  cfiaqufe  iiigi$.  jy,  ai^çe^  ^^^gjA^i^îMnP^ 
entière  et  arrondi  •  no-^J  .(£98 1  ism)  ^qwï>J\^  ?^b  te  ?.\ûinw\.  ?.«&  o\$:joff 

Les  fleurs  sont  rçuni$Mrâf^p4*a%h^ 
zaipe,  à  i'exti^i«éiah«&-lS^^Hkfifo^.  ïîilèS^âteiê&f  ^^^î^Hfë. 
de  bractées  aui  déparfiA 

J ongueur d'enviro    cinq  ct»timètr*»rf^ 


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1861).  Chartres;  in-8°.  >og.ni  ;o7Cj.n3.ni6nmo 

3b  siij&88ÀÀ^"a|\fto-wfVivjnDT  ai)  «o'»N))i>>i«'iiviiv1)  ia  a-\inUnih»\V'h  àià'saoa 
Bulletin  delà  Société  impériale  zoùlogiqiUbd'Acelmfffg^i^ (tn«n ^86S) . 

8i(IûJooaJôsiafin9J,c3o8)  ^«oft  »si>  awVDioivuh  l.'b  \s\  a'<utfM.>'vV»i\Vï>  alàVooi 
Courrier  desFamillèê  (4er,  40  et  20  mai  486ik.Jpri§éfffl*$â  iiH$M 

Oommia  rurafe  If^eommU  rurale  ^1^^m<i'é9fi¥^eifÈm& 
dû  cultivateur  (24  avrils.  .8  et  1^  mai  4862\:  Rrmelles:  iri.JJi'»  . 


.        g_  .    rj-ui    .  >;;ii':ii'ij    .\.unr    unit    (iiuu 

S^ijSTinirumll  itHu-w"'  na<<'vii>A'"';ibV}ibiwi  mb  Y\nA3it»S 


fleurs;  avril  - 

Illustration  horticole  (avril  1863),  6apfotS"0»r;,    • 

Institut  (23  et  30  avril,  fj  J  AM/W/ WSff.  Jwà^ftnîlle  in-*o. 
Jarrfm  /Vuiïier  du  Jf^wi/ipi!1!  TOciî^^pi*  livraison).  Paris; 

in-4°.  

Bruxelles;  iu-8°.  n      ^     .,      (I 

Journal  de  la  Société  a  Horticulture  de  la  Moselle  (1er  trimagta  486ï). 
2io)  05^1^019.8^.  iuoq  ahuofl  ul    liiyiYÎfjp^j'jLiiloiO  0ÏÏ0T oltolj 

uoq  iilfflibgwtfinHlp.  f8'jIuLno  asIuJOq  a^  ui>  J6  fculj;qàa  aoa.Db  auotf 

Journal  of  Horticulture  Uoupial  d'Horta^i^*  ,rédii^ 
'       *  wV  Johnson. et  Robert  ïïôgg^ 29  avril1,  6,,,Ô,  et  «0  mai  C862U 
8^  ^ÏOTflr^  ffi^&?0*00  fi*  lli(I  0'IiiJ0  "°  oioliiL  bJriiïïcj  o'iTon  IûOd 

30§aiJfe'tedwtpw«teàfi6wB««lc6l  aj*jnajuiiMt/ 11  :Mêgtt^  f0âttéfftU9»il 
«»W8b*  tofflWflh»¥^dfcrtdl^  MtakHfeifiq  aulq  sb 

M.  1  aftbe  JStoppam:  livraisons  17,  J8.  l9erf0).  Milan:  in-4°. 
fteuue  des  Jardins  e*  d^s  C/iomps  (mai  1861).  Lyon;  iifol0™5  te  ai9iina 


fterg;.t«tai^amq*è*4^ 
9imol ^Ôftnlf^^lWïJ^"^;  aoUémiJuoo  pnio    oiirra'Jb  luougno  f 


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Germain-en-Laye;  io-8° .  -"8-ni  : Mn,,JuK)  ' ( '**  f 

Société  d'Horticulture  et  d'Acclimatation  de  r«ra-eWlaroft»è"fÀûfitlijre  de 
Société  d'Horticulture  et  d'Arboriculture  du  Doubs  (sebtem'bié'eT  octobre.. 


tf/HM  cft  ftater^mai  486^.  ^umc^^^j  ,.]va  ^^ 

p       ■!     p       p  •°8-iiî  ;  feoliDzinH 

Cette  MlTe  Orchidée,  qui  vient  de  fleurir  pour  Jse-çre^siiàiÊe  fois 

tions  de  ses  sépales  et  de  ses  pétales  ondulés,  .qtoàttôigniMiT  à  peu 
p*ilèKhw«fe^«  foïfcwériitë  eë^td^^^^ft^V^/^,1 

dont  noire  plante  diffère  en  outre  par  la  colora|y$  d^  fltftjys.  Ce 

WxMiiU&tt*  ^Mg»lbfca(tôalûcm)ôfc  Jeofaitotôiiriafô^^drsftingue 
dei 


sur( 

entiers  et  arrondi  ;no{J  .(£981  km)  ec^i>j\:)  v&\  ^  ?.usVu>i  ^  <>\m? 

Les  fleurs  sont  rçwiifcMràf^pésafthsê'ak^^ 
zaiae,  à  ttatitfrttâ^ 
de] 


J  ongueur  d'enviro   cinq  centimètres  ;  •f&'$\&Wf*â%  uœËM  forme 


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/uwih.4  UuAiaO, 
ïioi: 


elsopeo 


ffilicq  mënsrgil  aift  faoE  Kmsrn  sf,  ^J  89ilitota9d~  £èJfpoèi  art 

mibus,  linearibus,  undulato-  même  confipRftiQftfovâh&iftQ 
«SjWl  :  tèfi^feînfltff ^>la!fâB«q«n9lil*P«H«^  tâfisâongd|3Ia- 
!HI6W,  ffltâ»  l*fetiffi}tffc<$<8tfj  JoWlhià  È  }fllHtialMbfittllaféraû9 

titôq  iiwtowfcê'i  <ftoto  <*>*«*  ititfaroiititetMijiMjfttaBto 

3  rectis  parum  conspkags^  «b-iidliM  Wt&tfàbeWpëlt&tô  gÔfâf 
thera  costis  2  promineutibua  droitos  peu  marquées;  anthère 
prasdita.  ;aKOTawuH  eM9taWéminentes- 


Taaai/  M  i*1 


*■ 


-.v      oN0TR&UR  LA_GULTUl\E  DE  lTgNAME  DE  CHINE  ET    DU 

tftaoZ  rf  a-WtwA.  o^jjj  &»I  luoq  raidso  ef « 


eafiQ 


,(tn»$wu  oMnoYoWft)  aolàîu 


no  foupsl  ^5  ,^^«tty TolSÏÏ3&  «b 

jours  bien  réussi  et,  après  plusieurs  essais,  \gici  jcbmment  j  ppere 

ftffl°*WcftWsq  9b  IJ9q    ,B910)ÏU3    B9HI  sb  SlUÎj;ii  BI  ^L  noai£io3 

*  ^tfiairi^M^tafirtt.1^  w/fcifSlâ 

un  ptotote  "  33  cent  flirr^  itis  rangs,  en  ayant  soin  ile  tie  pfcnSfe 


x 


lawttate^mftDwqâ^^ipflft^M^Oo  8Mb  lil  „o  tiuiTfaoojM 
J'ai  toujours  réc^*nipUftyârae«x64UiK  luk«^V¥t^f%m^t 
et  le  produit  atteint  souvent  le  double  de  cette  quantité. 


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-Jff- 

„„     .  ,  Cerfeuil  bulbeux. 

■mnltomu  sal  ;»nd  suidai  ma  ira  Jno3,,TD9moa  smita  ah  la 


8Mrt*dàvçlfi«iWHfgi»floo  amêrn    -olBfubira  '.urituanil  .sodrm 

t»«fe^VWfcfti|£Wafél<i«W»»»iffli  ditUft,  ftOto  rafcttf&ii  p&tfft 
^Ëîfe'ffliPpiaS^SftJêt  **i&ri-d«  l^griéqena)  mouq  eilasi  £ 
aiédJflB  ;89èupiB«i  ugq  gotioijb    cudtimnimoTq   fi  aiJaoo   msdl 

•89ja9nimàm^%^és  Hahnetohs;  .stihnq 

Pat*   1MÏ     Virphx 

Dans  le  cahier  pour  tyyigfôrjf  MWierrru  t^ourna^ "*  *a  Société 
impériale  et  centrale  d'Écniùmlture,  je  trouve  un  article  intéressant 
sur 4  la,  larve  du  ffiguneton  (Memontïïa  vûloans),  dans  lequel  on 

aùd  ziuo{ 


mbaAq  an  sE  nioz  Jnfirj;  na'.gsnciEuJ  gnjh   tr,n,  r:n  t  ™t.„fq  „„ 

aujourd'hui,  on  lit  dans  ûflr«M$>  K^Il^iSîliaiaai^at^  iStaffidivat 
.toiïnfiup  etteo  obalduob  el  Jnavnoa  taiatte  Jiuborq  9l  te 

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<9lœi^^!&^toW»p8to^&dfe^^ 


B»JR»ftiftf  iteBtefcAfte  *qï#fflft*ÏHtkitf Bf%lft)6i^*iild»>ill*fc- 


Taupes  dans  un  jardin  puissent  détruire  un  grand  nombr&fteâfttlt- 
blancs;  elles  ne  peuvent  loo  frouTW  que  sur  leur  chemin,  et  le  tort 


sur  un  hectare  àl^rWh/ïans  cmames  années,  ne  détruiraient 
encore  qu'une  quanti*éninsi§nJfiaafe.lBiVèrs-blancs,  et  lorsque, 


ifflPl£  J^^qK*l«T^8^l%pSMdft989lÇ<W8»- 
8DW*fflcBtwi;'b  J89  tn9raora  9J  .9iéitBm  9lteo  iaz  98iiipaB  liovs 

ne  peut  saisir  les  Vers-blancs  que  dans  le  ^rraig^|(g^|^^y 
tt  ■TfllatJypffîQïït  A  Xétepfae  infestée.  Mr.  fPft.  larviss jL. -ret .  /saura  est 

B^^lte^nprt  ^S^ffi»  &pétf  *»&»!#» 
9n&£n'am9^«^n(fepr^^ 


fôSnfflfflP  9!H?5/9PldÉrè:fiPi9D?ieo\fJ«n^  WeSîtlqmr 
fcMmOTK&ï$  ftfSS-M  iop  xnetè89T  tfhjboiqseb  Jfr  .snat 

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en 


—  38%* 


penser  qu8ag«<lfc-^^i^«f*flg  ^^«p?,at8fiBîri^râe 

««sfeiqbdTOcwiaiJB^feriieâi'Wtftfe'êa  cmrt[ëM8&n&  de 

-18à6éiltéL'Idmon  f)flBi3  no  siirntèb  taœziuq  aibiB'i  au  aneb  aequeT 
Jioi  el  J'j  tnimdrio  mol  ma  9»p  totooi*  oot  tfl9v«9q  an  aalfe  jaaneld 


IflâLBiiuilàb  an  t809nns  a^mS$?'>  ^S^PjffiMPSB.aistosd  nu  ma 
t9irpBtoI  t9  taoncld-aïfWréI.  JtoÔMi^iaflôrktaflÉup  sni/wp  910309 


avoir  acquise  sur  cette  matière.  Le  moment  est  d'auta'A¥>lpîus 
^rfên  ^nWMMty^YkMfMJm  foMp^Mice, 

^femali^4«yw^tee%Iin!Je^é3,$«         "  :t" 


t^ltaû!s4é£VQ!fâM.fSTI9*  ^  80C^  d"P  83Œ6W-819y  89l  T.O.IBZ  Jfl9q  90 

1»  W^el^f^i^nlSm^^cenS^^^ma^M 


-8ê  ¥aMrWttaW  qn^^inVM^fty^As^^P^el^a 
^*  TOTn^CT|jncarlli0i5,  vuici  FuXsluin;  ml  nXtmçum  :  Apres  la  meta- 

terre,  vit  des  produits  -végétaux  qui  hriJ 


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il  faut  se  bâter  de  les^^as*^  ^  Mi&^to.u^uxjui 
,__. "■-"  '  "  ~    aais 


tiâBft*M*î  fefli^ti^^j^g^^iifel^gji^i^j^le 

alMâWtf  «s'Fiœesni.jte»*t  »a»&»a§D  nifeEfl¥1aF»i&u 

poids  des  œufs  placés  ymmâgtoè$&®^m*1MMRfflB 

sa  génération  ;  elle  se  pose  à  terre  Ifâgfifâfa  Ôtè/GMlSffiffi0fS'$> 


végétaux  qui  leur  conviendront.  jBflnoa  Jawn9qgofe7àb  C08  ,ia9j 
eMJ^RWiffiîiHSréSiflD^sniora  ub  i?M  .aintluo  ab  xaaitnn 

-àe§fj»ej^  BroHf^^KnT^^^y'^i^qfetW^BfilM6 

•fe|^ltrafitrQfti#^9Yffi'tf%Bcx;oflBtob  taiaiJil  eh  viiaiiA  abaaitém 
8ùi8  ai  ,n9Tom  afqmÏB  ao  isU  .bâta  nb  aowî  si  i  aannoiliogpw 

DE  LA  NATÙRALISAtlOH.  ET    DE    LA  CONSERVATION    PENDANT    I/MfVEK 

.    .eaàlaa  «ab  galiaoïbBi  aiual  laridëaia  é  uaavuq 
.    .  des.  Arbres  ct  arbustes  a,  dekt  rustiques?  ~* 

eb  anavooa  aaidis  emânea  190301133  9b  elïïaaaoa  faavooa  b  nO 

si  siab9Hï5tot  QjNfttfWitol  MtHBt>4lè4Aféiq9^Wtf»£  JBSfiiaT 

•mOmté  to^aito^faMOcax«biota«e<i'i^>«ttEiiq)  $oqnta<ftilHttfe 

aMsqiln^cBi  eteati^uàtadajaaaiMtojatytctot^  ampUépam*  «|ii$ 

des  climats  d'où  elles  viennent.  Les  natwfftte-tf&Ûftgetfteaiti 


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-=-p»l-^ 


'WWPiïnW W\HM  HfefeeWMftHWM»1  sl>  *>*"  *  tus!  li 

'«fête  te^sfiff^^'Ir/'iMu^Vffi  M  Wl^ttcjj^  cW«Ml- 

eliflbr 


iPOTP^^fi^  ateK^^ï|ri^|k«f%#H§  aie 

ténir  son  développement  normal.  ■*ambwuraM  losl-oip  xH£tè3àv 
-aotlpe!iïM,iWpl««  flo|pîïef^^n^^qa^ueS%o^ki- 

nutieux  de  culture.  C'est  du  moins#4iï?WÔr^f<¥fe«WS?«fifls 
è8MmSV^^f^^^W^^e!nffi^P8«Sfclift*,  à 
"olmMfftu^feVn?^  H»  8^é^K#lnâfes8àîfK'â«B(SftfeS."3  «b 

8SP»iqMiBu^^ 

mètres  de  fumier  de  litière,  de  tan  ou38l%tffiYe£yPtiMr|effr 

proportionnée  à  la  force  du  pied.  Par  ce  simple  moyen,  je  suis 

parvenu  à  préserver  leurs  radicelles  des  celées.   , 
«  ^aTjQiT20flmaa,A  eaTguaflA  ragaflaaA.aaa  .  ■  . 

On  a  souvent  conseille  de  seringuer  certains  arbres  couverts  de 

vergWbJ  4finu8K'f!flfe,i6mbéif'<88f«M  tffeJKfy»^  sdffiUfioaie  le 

flMHnfoitorçrofc  (^mtq&fymàoidmodCKnnyâtoTpwt  ètr<n»m- 

spqê  vu&ymlKpm  ^la«^^oteaww/Fmjmrqiiteateia|iiatipatte 

iimtWsgMttferttfttflWtai  asJ  .tnennsiv  eaila  ûo'b  eîamilo  aab 


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6W9  ■ 

-nopr  &mUaùi  les  ^faplesfarçiiâ  &àtp&$  «tt\Wk4ditevokr|»la8 
-ttasomigcteUBS  pié^vpDdnlgdU^iBontdéqu^âitmt  awsfotûJBtwk 
ne  sont  pas  assez  aoùtès  ;  le  J^eftarikfoTa.wifetm^ 
-MtftafeàcfcAisBua  etftefm^iâbaiiroBfcé^  fàttatakH\fo'«ta^ 
al^ipûideajBràeBac^ta^  mrall  ;xu9i 

— — —  .aind  àJ9dofJoai 

818791  c  Jnsgis1!)  onBldtftfàfciwxd)»  ^icl-séit 

à^¥n«^W^«^^iÎPlMP3.  <89lifil  fl0I(f  ^flf9fq  '8931£l 
usage  de  ce  procédé.  Slfii&^^^^frlSfes  fruitiers  dont  on  re- 

entamant  à  moitié,  comme  pour  la  greffe  en  fente  l&SSflft8^?^- 

çon  de  Cognassier,     ^sdoauld  &ïiû  n9ia  t89fli9lq  t893is[  aiirefl 
Pour  les  arbres  qiifcoifatffipdi  #Mft%gtiës  bouturables  on  peut 
sto^tês  «aia,THi6artrnMDgtta)  dtàfc^oôètà^^ 
xéaVb  fwttMteMqiimiangihttw^i;  |fre^i«dtëi&&^rto^- 

qu'au  moment  où  la  soudure  est  complète;  -MF^NH* àWr*8!*!- 

les  deui  individus  est  ausste^ll^^^^f^Ùe^^tt^ll 
datait  wefniltifffidMtatf^r^in^mttit^,  ^^8g&ȴeion 
egttttittipafBBJire^ 

.irBfo  rgiomsio  <89trsî  oaid^saaiaI<^*xiJB9mBT  89b  ternnï08  ne 

eiwdih  -.(ànta  ^ari^^W#fioMM^V*k  *WÏV^ 
ijb  eedm^ioo  n9  tnfiqqotepb  98  8ïti9ft  ;  9iéîhoft  19  xifôitfogrr-aêi* 

8J9D91 B  9QII0l  981190  ,890191(1-891)  ,89nfl^0fll  <XUB9inBT  89b  t9mOI08 

(8»  aiticle,  Voyez  le  Journal,  VIII,  pp.  465^*73,  Mà-Wi'^winï 

-8ênJ  atantf'iÀ  —  .(ènfs  effi  J§  ^écnf^WW^"^^^  *  simA&ïfc 
f98is  ta9ni928rnot»(|fc)â«ff**«fftto  •«gwfe^ha??'»  imanfoghr 
Comtesse  Owaroff  (Margottin,  de  Bourg-la-Reiïft^Uûq^MJîSte' 

vif.  .ènrJsa  \rr  eaoi  f bsîîbÎ  iraid  .te98wl  8109Û  ;  xtmm% 


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8iif(f W<»wrtft4*Jfc&7i*  {OqUat?  §^  deelay*)^  aej  JUbtai®  tigou- 

-f$«^l!tefl&tantt^  ;  2àJûoc  X98?,fi  a£q  Juoa  on 

reux;  fleurs  large^<^irH*^ta»^d^^ 
moucheté  brun.  — 

très-larges,  pleines^  mbi&màriÊaâmte^hteiLù  d'argent,  revers 
des  pétales  rose  vif.  Va£$jfôjûi|jrot  (Jul^loire  de  Dijon* 

larges,  pleines,  bien  faites,  .$}^&^P 
-91  no  Jnob  siortiinï  a^fâ^oMtotâtite  .Mmoiq  93  sb  93B8U 

-ftBïPWffSftf  9Jneî  no  sTbrç  fif  inoq  smmoo  f9itiom  é  Jrr£mBîne 

-noMfr$î^(!^^ 
fleurs  larges,  pleines,  bien  faites,  blanches,     .1912215^00  9b  noj 

J09q  HO  29ldj51IJtJJOCt  8^fg*»MW  àtcfimUoéiÇ  BdldlB  89f  1U04 

.fi9*8^^^te^^Mo^l<*feff)  (BigèBMnlSttrâiBr^lfiH)  ita^aàe 

-^BseiWltfè^rîltê-  joîôfqmoo  teo  97uf)U08  bI  fro  Jnomom  ns'irp 
.89T«WteîV  IfrflrâBtt^*^^  flWateé  ^ArMoataitaMO. 

9TTn4*»Sf  f^WfflM»  ârna^uns**^  «tes, 

lF^^oc^9feM^cfe^%è^|i|^eteufi  tes  aubmbni  ttssb  as! 

an  sommet  des  rameaux,  plfinpS;  hipn  faites,  cramoisi  clair. 

Madame  Adélaï ^^i0^^\f^^fi\8  rtné).  -  Arbuste 
très-yigoureux  et  florifère  ;  fleura  se  développant  en  corymbes  au 
sommet  des  rameaux,  maronnes,  ires-pleines,  cerise  foncé  à  reflets 
cuivrés'(esM5s,8rK"aa*  ,qq  ,I,rf  &*™*1  *{  M'c°'  «3J:)ITaA  *' 


Madame  de  Jlfonset^oÊfH^lTpftJe  &  ffls  aîné).—  Arbuste  très- 
vigoureux;  fle^f^&togffi*  idAteft^tthcftnlouissement  aisé, 

9SffWiPQflfl?^Hi9fl-£r-siuoa  9b  <fii)l087£M)  ^n»wO  siwimoO 

aao^fef^ll^»^^ 
goureux  ;  fleurs  larges,  bien  faites,  rose  vif  satiné.  Mr 


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fleurs  larges,  jfe^^MftiW&Wtiffîfraoxnq  .eeaaerom 

fleurs  moyennes  ou  laij^H^f^b^.feMtSfe^fti1?^^ 
M§8^r¥^<r&è^tà^9tbi9V"io)3iY)  iw^il  tfraooW 

i*  RosieAth$belda  tqatmtfnbïalq  ,89ba£ig  siuâB 
eitOfc  4fiRabB%tlMèqdakt-&s,(àii  fan^LbwVAtbtti^tt^rSftglu- 
vta£dbauHtiès-flaget  (Jdoivt&qanfc),<tàti^iM9^i|9lilfe^ 
épanouissement  se  fasse  toujours  bien,  globuleuses,  parfaites,  rgggt 
^lAaMgtatoaufstiUon.  (mdjty^ewJitotàty^tori&À  d&çsgnier 
mérite,  .taeflhd  ïïbI»  eguoi  <899dmod  t89flislq  ,ssgiBl~iâi1  eiubfl 
•  iCett*8Jy  *eA^t<MKSfaDfCfti/>ffl'^att^ 
gôureux;  fleurs  larpq,^d^lg^bjidAt^la4fl^lk^ata«B8ft 
wtaâtéjOTamégnoletBudiA  —  .(amifidoBJ)  s-wô^^i  wVtnAO 
i<»^9o£^THq^mttaiBfagenik%i6«Q*e#»3&lfeJd-^^^4i4 

sentant  en  corymbes  aifeaëtaktti^ufaip  jBtWJM^tggWSWWilP^ft 
dtiftitataMn^rfsfffetA  — .(no^J  9b  .îedoud)  amtVwft  vndoft. 

dftfaMgbà&ttyfenil*  4u.(itabt*I^«*ûVfatrHl&  <*H8«BiUoWis 
bih»a^dijigu»*B6trea)ÇÊâ4afl^tui»*^^«w4  r$$ftf <&&  Mft 
mousse  vertA^ta^stopfk^ajfti^itof^J^ftM^ffftls^im 
{aifeftubgta  an^Ai^i^nicéiiQiiJrtwn^ariéléiJlOT?  #8Wk»\k 
Souvenir  de  tf .  Aot^twdàÉiv^^livatMli^eog^^^^i 


nuancé  caraiiçrotfitaqtasg»eié(d«Mlty3ft&a£-i3  zwsR  ;xu9inoshr 

assez  vigdrtentc^HIkiiiMmcty^*^^ 
aorofirçkn^agiiéstmrieAut-  .(elâ  ,i9ibroV  .3)  •w'muofi.  sniçai. 
Souvenir  du.èkmi^ii^nBoqp^kixmMkmd  4*bjfê|^  i»ÎB8$M 

titoct*  ited^tomo<^wg«tt*n>inA*J^tat^WKWtf 

tt«roiMlftv6M»iri»  pMmfanl&g  .eaniolq-aéil  «39009^001  ewofi 

François  Lacharme  (Victor  Verdier  et  fils,  de  Peri^qino<f  ^ti# 

ÉWrti|tWWa^«»d^g«^#Ée\»^1^obj^ft^^nj«I^vif 

d'abord^Billgfl6»mift  uBlè»  Wte  JUfl&fodolg  .eeacolq  ts9ai»Yoai 

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moyennes,  pres<rae^ffie9^ffiirf^SÎr^8pflé?te  <898™'  »«* 

Fwomte  Vigier  (Victor  Verdie#W^.'^él*D«te,«»1Sg8«fe8§fîI 
fleurs  grandes,  pleirt«^HMg«  «iUaâ^ftifoKoft  °i 
-BfSJ&wi&rJ^IttfrAVerdiÉmil  »),8{ô-iABbpôteèvi)gosfaft»»V  tflfiirs 

fgfftç  t29liBliJBq  t893odIudol8  tfl9id  8rno[UOJ  988sl  9a  JnemsaaioonBqè 

fleurs  très-larges,  pleines,  bombées,  rouge  clair  brillant.     .9lh9in 

-nZ8Éfoa*»feilnr<Li*l^  «gtoteftx; 

fl8e«rf*^^s8^fiftnt»f4litef«ftt^3lllftlç,p«iBl  87U9Û  ;  ximuog 

Charles  Lefebvre  (Lacharme).  —  ArbusteIarïgNoreint;è]l«im 

-9Mo^»w3WÉ«MtaplHfl^Bmwi^^ 
rt^fTOgrSawgesy  pttîwg,  aafci^knànte'tiâ  eadarçioo  ns  latins* 
Robert  Fortune  (Ducher,  de  Lyon).—  Atfitôfe  <f%9m«fctfhijfe 

"qfbWaSftflfe  gWtlwNaw^DBètaff)  Jié-  Aft*tritg&vigl*>rêto$ 

Affadi'    asvm^Fv*  n4A»Af>  JkwlA_T«J.^I..ti>.^< lA. A____*ri l.lt    « «.LiU 


<^^Btoq9eîlMé^^ît4«rt»aoi£-aBdle^im|ieJd'jbrt37  9320001 

AlexMS&  9B*èl^Ybaiaùto|flèam^ft4iA^««e  vig<Jui*És} 
fl^^Aès^^gesO^léW^t^ges^fil&iTOS^oft  .U  sb  ti«<Kju<& 

vigoureux;  fleurs  grand^lflèllW^MgMtpwliiw^m'iM  èocsaa 

BffiPB^.tîfll&M8^  59886 

£>?àte  Sourcier  (E.  Verdier,  fils).  -^iatan$39n$pvàtool9<l«û« 
aHyeiÉSsT  pUSH&A  bwrfïrt»}8WlS^t^t»bw(te«e  jjb  titmuofc 

Prince  éifH^dsimnm^umm^f^yi^aibbm'é^mi^ 

fleurs  moyennes,  très-pleines,  g&batanw*;  9dt«4v9vd^ia»smti 
^ffgfejpdnrpfeP8'  9&  .élit  te  isibvïV  lotoiV)  wmûfo&l  MoytiWl. 
tt'AW^nB^EloterdM/^a^ 
moyennes,  pleines,  globnffittM,  ittW  tètik&NiWWiitiJaodB'b 


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datât  $mhm&L  t^h^i^r^^^^m^^^^k  fWts 
évèque  nuancé  rouge-pourpre.  <&vazll  *mM  lûieofl 

reux;  fleursitièa£alg«4  ))h»^^a^«^^$ltta^^  ml  «âft#J<I 

Maréchale  Niel  (Pradel,  père  et  fils  aîné,  de  Montaub^V^jftf^ 
MaimmdtefiiïmÂtk  ùw^tfr\&im[  ç^ë'Mû^m^é%]i^lï 

rqi^tQid^jBOuiiw».  t808DdIudoIy  ^aoniolq  ^'ij;I  auiafl  ;zimiK>gnr 
Mary-Lafon  (Pradel,  père  et  fils  alntyu'û}  ftdil^^i^èrëWf'1 
AfiISfctawgft  wki^éeft,.^i^'^iM^i^  \«riôe^^fcàittfev>»yv 

fû9|^é/B<éfi^f-%lJOi  clu9m92LB]ii£ivjju"afabJijBlnijid  ^yiiiulq  ,8^'ifil 
£ico/br  incomparable  (Touvais).  —  Arburtfctï^lôfetii^^iBJâ»1 
nuiy^i^i4^D^^M#ûL^itoaoM  toilK>ifaiajtmm6y^l^ft^îï^^ 

ebfejBtfWgiû^uj&s'iol/[  te  Jiaduii)  •wvmO  ah  trtw\o3  uV>  Vuvysuofc 

fleurs  larges,  pleines,  bien  faites»  cramoisi-écarlate  vif  velotîW.niu3 

flfiMoMiH^  0Qutali)r  ^e^l^tad3^i^âWkViU«e!^s 

tr^DgB*n|i^oJrteto«û  g^i^p^^cfaiQ^Jhrté^ute  «ttUfttataflflBg*I 

rouge  lilacé.  .liY-aéi)  nsl 

satiné  éclatant.  .àonol 

4ft$*m&  ml&kik^nt&siÀ  •^Aifettriai«)è»mV«i»,àzf  W^ 

laggfitoiMf^  *»? ftkft«l?i 

très-foncé  au  centre,  revers  des  pétales  légèrement^MtaéJïion-mnd 


trèfifftgftHK^  Mtt£tit<*i 

reflets  violet  foncé.  .mal 


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Rosier  MmeMasson,  .9iq*rijoq-9gnoT  èoriBim  sr/pêvà 

Vicomtesse  de  Montesquiou  (Quétier,  de  Meaux).  — .JfrbtafodguB 

l'extrémité  des  rameaux,  rose  tendre  .înraaraéssa«TO^fMfiBtetfï9ttpI 
Waflf  J»jpjAifUBjfloM  <jb  t9fiîn  glu  J9  oiéq  Jobi;i<I)  V/sY*  ri»iVma\fc 

vigoureux;  fleurs  larges,  pleines,  globuleuses,  ianuoaiitllPHHfn 
^^flfih^^t^jhs  p&tytafc  alil  te  9-iéq  Jabin'I)  aoVX-y.talt 

larges,  pleines,  bien  faites,  s'ouvrant  aisément,  rotfgî-fBM^aâfffoî 
•rWSS»dfSi«étebgtpâJfo[K['rA  —  .(aicyiroT)  *VWç\kw;>«û  -\o\cn\a. 

Souvent?*  du  Comte  de  Cavour  (Robert  et  MoreauJ$aJ$iA*Btttfëte 
▼$BHJ^ifù»W  gJ»R^,^ei(ffi^biÉB)MtBS)'^^ôOgô'^t^ 
8t"n.W&ol97Îi7  6iiihBoè-feioirifiio  f29Jixjî  noid  .^onisfq  ^stoibï  eiuofl 
z^iSB^tf^ft^û^eciaWae»^  -rfetotatfl^  «gou&iâ^jM96 

feu  très-vif.  .èoBlif  9§uoi 

ges,  presque  pleig^^puliftfflœ^^ 

foncé.  •  .   .JfljBiJBloà  ènij£2 

2&'0»  r}z$mfo$Mé$^  t&§uti&&- 

Lrun-noir.à(fiJtolléjn9m9i9gè[  29l£Jàq29b  219791  ,91*1190  ub  àonoî-2éit 

r«*sr  %im  <teètela»g«,t^^ 

tant.  .  ,èonoî  J9loiv  8tsfl9i 

V 

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et 

peu  remontant;  fleurs  1^1^'to»pî«fté$J  cupuliformes,  rose  vif. 
5¥g»-làll#i»itittéàbiod  ooail  aurai  —  .^bnA  -miaoû  .eOd 
Souvenir  de  lady  Cardley  (Guillot,  père).—  Arbuste  ^gpug^ 

/>auJ  Féwi/  (Guillot,  fils).—  ArJs^çïWpffii3%ffiffl6îrè§- 
Jacqueminot-  .&%um-3i(n  19  àaiobis 

Le  Comité  des  Plan^^^n^en^wM.  Gautluer-Dubos,  de 

Pierrefite,  Pïfr&^fiffif*»^ 4^S»^"&«$ 
let  4864,  plus.te^B^l^y^^l.lfe^mi  ^ou- 

rieures.  fc!*%ii*rt  ?S%fÇ#,e 

par  les  nuj^^èW^^ 

qui  pourraj^ife^jg  IMl^Hffi)  _  .feVff  m»\. 


4îWi.o^lRi(fôW»J!P%rî«ltoJ  te-oBJMBéœfelflâte-etvsWifÇOjb  .u 

1  jfî.BlJfe&ftM«l1W/à»W*ft  Wi«éfea*doiJift(fl«OTinAl!ftSe»n'AoU 

149.  Prince  de  Craon,  AWiLSfeaé-eKsÇié  écarlate-vermillon. 
89b  48ïisfla»>W  ufyéfewWtf»è  ftro  «SflpYBïft  d^f£%uSP&f?S&  et 
ïspWKprao'H  ,'iwmk  Bnnn'i  gai  ôiJii9  alaamaaioio  9b  .ahsI-egmaT 
Jno*5»IqA,^«wiinj94A«\j««n§«ifift)îliBfeWP  &mt<tè%  f&MfflHS"- 
abnflfc  *h«to»i»fiAwin»uTO'[BlfB»}rn^^  •W&anaiora  sel 

806.  Diane.  —  Blanc-neige,  fortement  bordé  et  stfygjjgjggn 

.mifil-ssuoi  àaaoïb  9gBlIio9Î  jiralrad  anaa^om  ab  alrall  .8  •>'/[ 

OEiUeà  de  fantaisie  aMeféS^-lU^MWÛ-  jeauOdo 
teâofiil9.tdtogniAh8Hiort  i8B»ft«0?œVMS;8é»^!ffHW  "jjfatf0"- 

l*t6.  .0fl£'ll-Jî9V  <899:!89lb 

vib8#hfA'&t>ib#mm  g^mit<»ym^5iàëmnn^fai9fi  yif 

%Wgf§céJl)8#ft[£  ,89lliOôî  89bflB18   ;99ï9là-8élJ    flJrall   .£>  ofl 

584.  /Vesùfen*  Paye».  -  Jaune  presqujb^Biip^  $&&$&- 
laieetbfenc. 


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.Îi7  aeoi  .eemiolilirquo  ftMnripBtftyQÀ  eiueft  jJaitfaomeTireq 
609.  Docteur  Andry.  —  Jaune  franc  bordéàJânl»iatl&Jt0&' 
iàJfî&pm  «tendîA  —.(eroq  ,JoIIinO)  ^1W  «Ul  ah  •&»««£, 

#  229.  ^aron  de  FajrffctaAfoteiTOtflaiiài^ 
ifïaHfia?cérT«e¥Waïlrêl«fliA  —  .(8IÔ  Jolliuî))  i»<j<ft  i»a<\ 

ardoisé  et  rose-rouge.  .Joflimaupajsl 

GAINS  -miNfflKmfWti^MuBMBB. 


/«m  F«Ve/.  -  daKMr"ë?Mlfhl  g&<«&êfi{éÇ™oq  iup 
yosepAine  dl^.^^û^rîfeeWRS*  «fcSèlgné  pourpre. 
ilf.  <fto^l^3^âtocià5Wrei£ae^ron|*t^i«i«ft5âil^qiç4£|, 
Madame  Bendarttàii^&Wcol4im&iMmfoehm§Z]tfQ&. 
Z,o/a«<fc*fc»^J^JG^biàitf*D^^ 

^^«^«fe^^^.^hj^c^fe^^r^^é  pourpre. 
.noIIiflii37-ôM«oà  èiÇagto-èfl^ïiiWA^Koo^  «brout1!  .QH 
*  l^^^ë^n^à^p^  ibaT«$W^  oirt  éttOrt)f(»âè^ir  Mct&&rv8J^  des 
Ternes-Paris,  de  croisements  entre  les  Canna  Annei,  Wânqanbqiï 
-IPM?,  ^yotffWfe  ^(««^(«itlWi^aaMejfUfaàîieaplMëront 
les  ancienoMlc*  ÏV^^flp«ft'ai'OTu«fti»iAa»eabAte  #knds 
"^SPEfeè.™*8  ,9  hblod  tosautvâ  t98i9n-onBla  —  .Wtft  .908 
N°  8.  Plante  de  moyenne  hauteur;  feuillage  dressé  rouge-Ktom. 
N.  9.  Plai^^#)^^6*W«9grai«*ofBiAl«»<lll««%ées, 
obtuses/to^H^t^ffi»!»  »"»»M  *  «Wïfdû 
-îBo^^apj^^^jj^ggaojrtg^i  ftniiB»T»Ho»8l!*,.«l§uës, 

dressées,  yert-franc.  .«tel 

îi/  ^^fl^Hfft  j^éMgipt|WiBfrgBS  l»B5H«ft«iîéé«?o5ert««dre. 
Nf  42.  Plante  très-élevée;  grandes  feuilles,  alftigfeUpBlgUSs, 
paeiq  eaufil  —  .tn^ot  tuibïml  .188 

.oaj&  te  «Mi 


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É  gàiooiqqc  9iJô  fj(]  Jno'll  «PjJpMSWfiftJJ'ifl  «i9în-j^Viq  <js  uq  ifn 

RAPPORTS.       .™  >I* *'  alifiiJni/  iii-»l 
-B7  8*  ob  aniqoq  jî  feliinl  asb  syoïks  Ktnono/{  9h  çIonij(f>iuM  .1/: 

Rappotit  fait  Atf^l#ttÉh*VÀ^ 

Par  M.  Michelin,  YÏéèL Secrétaire  de  ce  Comité. 

1    ,  TÎIE^SIEURS,  *  ,r  r 

ifûowwm^sf^  èstiFfflkffl&tiùn  m^mwmfissp 

qu'elles  habituent  aux.  beaux  et  bons  produits  et  qu'elles  an^j^t 
iîi?F%:m:8S99r!fëvji  •lia-min  oI>  on^'ilio-j  olidml  oiloii  û  ''muoL  :'if''t  acq 

une  vive  satisfaç^^^op^ fl£nft&&ifflirMW:  I  i.q.  SMio1 
Au  milieu  de  ce  riche  assemblage  de  fruits  connus  et  éprouvés 


Ijs 
t 


89Jia:)Vifjnog  mp  K.bTjmiç)  i;J  ou  ?.(i:-*'>  ;.afl  tmitiiii  «ça  on  ufm  Jûq 

les  Honneurs  au  faoni.  ,  .     '     f    , 

..èliaioJ  jjb  yahiy  b  9?tei£ 
nt,  Messieurs,,  des  fruits  ae 


âdçièïé  |mp|niîe 


:9?Ilî7 

i  obiïn'iz  ï>  8'jiuaiqan  su/ujoiî  Jiioa  02  .ooon^fi^qioin. 
te  pouvant  apprécie*  ces  frurts,  dont  la  .maturité  nevait 

en  général  être  auenduQ  pendant  plusieurs  mois,  a  délègue  npur 

ma.  àiûh'mi* JBVPJLttg .fe^P ife  .2  _«P^j^i_n£  .ûJmfbTFrfr 


Je  commencerai  en  tous  faisant 

Exposition  a  été  Qn  ne  peut  plus  défi 
eliUll  Zig   .lOflfldgloH  ÔITB82BO-928C4  -r-  .*T*n  ;*^yt%  *YswtT 


at  remarquer  crue  Tepoquerde 


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fanés,  sans  qualités  et  dans  rtiël  ataH^P^^ffig^ 
n'a  pu  se  présenter  ûeLUfiWtfPBe^'ÈLShll'oul  pu  être  appréciés  à 
leur  véritable  valeur.       .  HT^OOT Afl 

M.  Boisbunel,  de  Rouen,  a  envoyé  des  fruits  à  pépins  de  43  va- 
riétés, *^Mft^A^%i*fe3A  ^rï^«e% A  TU*  T/lOOTAn 

La  Pomme  n°  5  a  été  dégustée  le  27  mars;  c'est  vous  dire  qu'elle 
a  l'avantage  d'être  tardive  :  elle  est  moyenne  /allongée  ;  elle  rap- 

"utéMyMm&'h  \^$mm?w?  &%idimi'wmtài 

*ëMfë$nz  <1J^  '  rjf)  jy  fcHjjJ.»o'Xfi  anod  te  y.ujiod  zij/j  Jii'jiJîidjjd  solls  up 
pas  été  donné  à  notre  habile  collègue  de  réussir  at$1f$3ft9(^Ki 

Poires  qui  ld%Mm*feé#«^  07i/  9no 

c  aàyuoiqo  Je  8U1III0D  aliuiî  ob  agjîlifms83jî  srloh  eo  9b  U9i[im  nÀ 

eb  isfiqjj[fr  ni  'irjoq  ?,Jiiul  9b  ôQkiiboni ^tol  89fipl9jjp  ti/ur^niJarb  no 

îînxommenr3Àt,  î  écarterai  JT  variétés  aun  sérieusement,  nous 

te  ,89qapfo7i)F)  tf-rooM  2J]q  )ii;v>ùr  irtloïs  xPonp  <ûou9iJEqqiî  b  q9q 

ont  trahi  pe  pas  mériter  œs  essais  delà  culture.pt  qui  sontinscmtes 

,    ,      '     .  ,  .tnon  ub  aiuonnon  891 


8IJJ 

sr 


0fMOO9T   XJVJS    SJJOY 

nze  ecnamiuons,rqpi  portent  les  nume., 

)J)   9JJD  f9.9DfjT7lli  flQOtlO  §nuï  s,  ,810191 


i^iç^î^iççÇï^spA1  ^iY&i^pjfiPiss^  ssïyAl^ 


orient  les  numéros 


JiBvsp,  eTnjjJjexîL 
aontles  similai 
lima  .airaoBDfi 


IJB 


lrsquejlesie  croia  devoir,  vous  donner/les  indications  ncecises-La 
8U07  ab  -iiénaoïn  jjo  i£jr  9ud  JioqqfiH  nu  aaçp  f  a  in9iaa^f  ijou 
.aateaela  dégustation  .valis  Tera  Connaître,  1  époque,  de. leur  mar 
iS\  Kû$\  93fi(f  t ï oi\  ôb  fBmuol  ôïlon  snfib  oibstn  m  lupiomn 

:8aQiJ(?/i92do  aoiéimsiq  aou  9bJnBiuoo  utf  ailtecp  snov  b  àon9nxrnoD 

A5emw  won  greffes  :w>  a.  — Beurre  Boisbunel^Le  23  septenabre.: 

aitoa  an   JJBffS  aJqmoo  #n  gidusi  autov  .mil  biuonjn  *êaôlT  of 

fruit  petit,  savoureux,  juteux,  sucre,  assez  relevé,  ayftfittftR)e 


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sur  un  jeune  Beurré  deLuçon  en  espalier.  Celui  qui  était  exflstf 
m*e  w&rôfoWfti^fcMrtttMiMôî  naàrtto  wti\  i§fc*8»W!Té 
0tô  ff^Hafl(f^9PLS^tBniiâltBlQp^c«&flM^lMM^#^i 
T^ifléMM^lrcp^tttfcmff^Mom^^ 

^^çft^^flaBW?^ràBe»Js«m(J8v^«^ajiip8fnè4PMiAl»nnJ4 
pépinière  de  l'obten*«Bp#uttefoilOTl»*^ 
^i^^ei^aièr;  mtâtai^qrJÉà  ïanivntfifgâfla^àj^ltelfeÇlWIfi1^^ 
^§^3i^^Ijatttâ8ipÇe3ia»iu*eaiiiip4iteyf  mïmH}?*fètë89t 
sans  doule  pas  superflus  pour  vous  fixer  sur  un  fruifcgH§(PaMft$Hr 
^Î^MPA'âOtâfa«iptai^a«Bi*w«^^«»^^  &Wp»fe«  WSne 
^i$?^itf  ttaastâifitagebto  ia^i3$aj^d#àù&$9f îftjf 
9J8Qf&9tièf .  9b  iaB\B  ,adofl£ld  ta  9nû  liads  tlfl68telaitB8  aoiulov 
Jîfiï^^ffj  0awtoi&ffign*hi#;|&;  nftiiid-àÀs^èlim^^S^ 
,lé^!§#eètlèq^««î9fe,OTl*4Jsbxi80i9fa  la  lavillua  é  }39  tnôd  la  U£9d 
taoffl^iàl)fe*ttiHMfthe^e«p^qmi6w«^tiiu-r.asp#itH«ft  le 
i|4'^a4îelthaol^oit(cleiàm^i»ttt%  108 1  aidoloo  0K  al  èJaugàb 

J'ai  vu  l'arbre  mère  qui  est  d'une  bonuftdfWtf  *9  èaitcmoiB  JÛ03 
-ugkito&niyKà/ïiqFi? fit  anftfq&t  %  ^^^s^e^bç^l . 
—  Joli  fn»?p<^dloniû#  <M  ftiiwi  M^fe^fcwiW&jWlfi* 
i«§2«»ctèî9l^>uV«8uaBM,id*îbM9lfi[ql»ôyifeol  ,àIubio6  «JiJaq 

L'arbre  est  fort,  dénote  une  vij^WSqsft^^fiSWSSt^^ffytefl* 
i{fett»i)ieèq-p3o?*eflufeiTàrgeï»up['jup  àvovfla  Jib/b  fanwfeiofl  .M 
«9iiî*K»ateftflbrèÉB9tAb5$iBJ,jSl  taon  B^«Bï^alP,f§^8fi8tsfe%4MfeHf 
-4«Wq<toi*iô»^dni^^à*usJ^d«^ 
tWBi*lé&  <piàttlé}oit  H9q  au  <8ioio  9l  9[  t9Ù)Û08  àtè  £  iup  aiara  ,9su9t 
îiuitefrrt  pfeeo^.BdlKgrâi*)«tè»(p>Wté  JMti$#tiKèetÎPl6ia 

8(ftei«l8tf;*K|«ffia9e(ilftaiteite  M&îiiW&Bf»  «WÇ9Mrt»ftp»pt 
atteindre  le  mois  d'avril .  -     .8193197  89l  moq 

9h(^^|>riiiaWfâ§4iîennfliQç*0iiJi8fc«tlAaMl(*W  i§§t-d6mm*& 
;wM»^«hïb,«»sè»JflMienpai)fBBte>9VPi«i%W^Ju9q  aliinl  eab  ma 
sapSMtAbd^l  S»,  ÙHâfea  -é-  fierç tfdp  aflyslfe^fcs^rfewfeif  iISfif  • 
ïïfcwa*!  «^g*9qiea^easéar\t^oha«niyoo8ffl^lï)iM^!9Wïtott, 
8aSfis;tfeqiet0|iWPtec>él^pusifH94*Wloiq9,I  £  ,iup  atham  iu9l 
.«^•4^bte^Wviû'arA&iBl)a«râ««ta4JlW%ii*l^foW«eniB8noi9qîJ 
98  &r&iM*Wàmé^*^&toHtà^inâ7a£éfaMSmê 


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»JB   . 

WSflpJiiîtà  iuphifoo  .isifjBqaa  us  noouJsb  àru^a  ônuoj;  nir  iua 

JWR^  VptaNl^  9b  STéraiqàq 

yèJ%P^qH^lfi9uHpWg»aiû7*niB  ^ipéproiètf  ;ïéll^â9trèfrkjj» 

TÏè^MS^bêlfB^^  nij'iua  aoxâ  suo/  luoq  sulhsqira  seq  sJrjobgnjBg 

volume  satisfaisant,  chair  fine  et  blanche,   ayant  de  A&ft&P&Ç 

beau  et  bon,  est  à  cultiver  et  demande  la)  fttreidégairtl&fldUistaB^àJj 

dégusté  le  40  octobre  4861:  PdttfliflÉfHfepiiitCDé^  foiwJtf^^jW 
goût  aromatisé  elMJlAwnod  otitfbte'j  iup  awn  £nd™'I  xj/  itfl 

^H4*to$à«gtëftl^lt  ivttA Je  ttuHfloftt^Wni  ifot  - 

Petit,  acidulé,  fotiMlupiaii^ 
^Éy'^mkimimil^kê%vam^  mu  slonàb  tiïoî  Jso  OTdïBU 

M.  Boisbunel  avait  envoyé  quelqué8$Wfîts*aat*pd^ 
^HMiifi|)#èfeFMë^ël,^èèa6pU  mué  b^i^hftlesâétdtô^empteires 

teuse,  mais  qui  a  été  goûtée,  je  le  crois,  un  peu  tropBJtffcnf>  <to!ft<fc$it 

'w^us^to^sit?^  et 

<f «9»tf»9H»  tafflniftfai/  et^wàls«tot9èiatog*é8^l»xfi^le 
pour  les  vergers.  .  Ih/js'b  sioai  9Î  oibnisJlB 

sur  des  fruits  peut4tfcWrïVé*£&w^ 
•  tâSfc  wk8f>\s&*c$8Y4&wpte  ijb'toyjaft  *-  neNtak  (il8  lafcdflwœque 
<4fl&wa&lAdii)u^cc^^  iSftftrôr 

leur  mérite  qui,  à  répretol^iMlrai^^àtt 

espérons  ainsiWtfi0§^$G*rt^*^^ 
&lWMlH^Tkf4U^^  se 


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sourcesà  notre  culture.  .  7ohvàl  ^^ 

rtoWn^^  ira  &tea 

votre  Comité  s'est  abstenu  devérifig^ç^;}(yf|^^^4ui9(^g{gçB| 
P«JHMI^BPH»rfr«ii,Bhrt  .K  ofj  fioili*oqzoT  oh  no&ini  n3 


"4 

hrçtittiituBe  fati^fessfrln^oti;^^ 

f QWt^tiwtoétéSégpustésiàapitaééiîf s  jfeprâû&cltoiQi  n^t^^j^^o 

q4^«*fc£a»ft<rffo 

Numéro  du  Comité,  ^.-^i^^§m^%9mf^(^'àm^mm 
nt^.eèAtaàahiéfE3ia9Ci^te^k^tèiie  )8)(te^f^t>ifi^l«nU}ftf9. 
eFnBfcG^BtafDriqiiBs^H^^  ytitoi 

v^laq^tflBipÇacf  ausMeJifinqtl  p^fediB^p(^j^wri6haâ5«jiwa4lnboiq 

toâieÇad^gistiBBle  i^Poim3nBfywitH^(tTè^-%ioii^  aâiriïaBfcdcËteeb 
cifitndàem  sol  te  idrlqîllrjrn  89l  luoq  mon  91J0/  no  gnoarsl  *uon  9trp 

pant^odiégQSt^âigoli'décâiidiMCiv  go^noqmooôi  sob    Jniimsoèb  as 

2fiW«apï»to{pa»*rf^t;o^^Bnya^air  l*Hfli8*îeôé  WoltoViwp 

liHï^ti&tttÉkî^  osvb  iupasmnioil  eebasa 

/(fem,  n°  46.  —  Poire  genre  Capiaumonl  ;  26  dÀçsqbraelfàGfciy 


à  la  maturittaiiift^fc^  est 

propre  au  Beurré  auwafto^jBapiawOoni,  dUbteile  a  la  grosseur  et 
la  forme.  t2/iaai2aaM 

2o6  xu90  £  89il  Jn9ffl9mi)ni  Jnoa  tmiJluoiiaod'I  9b  aérçoiq  aaJ 


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jusqu'en  février.  -™*1"0  sl]on  *  8001U02 


ve 

la»tai{iiW^  nn^fu  J^'a  àli/mO  oUov 

En  raison  de  l'exposition  de  M.  BnttM:êlW^Ik^im%ëi(lm 

têOh  ^û^ëoniMti^iM^Mm^  te^'4<&<aeâb&lé 

Harolles  (Seine-et-Oisé)y'è*  ^tàWeSfcft  ^éâ'Bôéite^  Ôèf  tié«Và«ê-^ 
c<Mte^i#ft'^ 

stôétâ'etfia^i&^eft^ 

produikfliyAw&eriiR^  J^xjiB'rilfii  Baoq  ttpnâfiJaMeià  fautfqoiajdlpsfçv' 
V0C»  *ttè)rtq*^efez3a«)iiëis^^ 

desiibitetfrotj  tfhmi-^3Tt>^fiin»psas€cbn9eift'k  ûdaakâi^fBfetfc] 
que  nous  faisons  en  votre  nom  pour  les  multiplier  et  les  mettr^âio 
l»ipiWéttfeèria^sofc*nHé8s^aêesfdç)to*tife4,^  vMs  n  qwttft , 
en  décernant   des  récompenses  vraioénêoib^ioBift^iîcflyàbcpioDq 
quiXerfteoi  i6silh8|aBU  do7«enBs^rpK)^^èid»iifl(gaËdq^Mas 
cas  des  hommes  qui  avec  désâaî^ttiMirti^ 
vi^èflesntfpEjKif)  OS  ;  JnofnrjfiiqfiO  911103  9110e!  —  .64  °n  <sv™\>\ 
Jntjaiigiy  tihrjui  eijjin  Jj;aa'/F>  ain;  4  no  ê-biuq^L jifinoU  x:>«e£  oà/uoiT 

KAPP0fo°SL"R    UN   pUÏRAGE    DE  W.    ARTHUR    ELOFFE 

Ja£fi9iq  ^aa  ucaq  Js  iikiio  ^^Jftgjjaol  Ke'Huiàlu[  ryùnnc  0JJ90  9naod 
I29  iup  <0^7*/frW^^  £l  £ 

te  111982013  fil  £  9II9  liML  ^ofto8Jq£&4Kk*feau£  ànuoa  JJfi  9iqoiq 
Messieurs,  ^^  £f 

Les  progrès  de  l'horticulture  sont  intimement  liés  à  ceux  des 


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— sa»— - 


jaJdmJôrsieuTfep  èmatmiMw  Jno  inp  salaBlq  aaDpningBtn  sb  eaïuJ 

sefattptanlt  Moqft  M^(«ti«Jfti8§flÔBo»  8  WâipiHlB  tfcî$a  %b 
•  dastmtilMqliMfeafiq  aàûiJaui  ia(&  eli'nparol  eup  abom  cl  sfa  xioda 

etaèps«^OQ^écatbBé[|^<^W9QW4lMiea«i0  lit JïP«i$B>ftfi8îfc 

ao\\BBiitàb8iàt>ig»ma  tJbfa)W4êpmkm  tktmfàmympiïiftte 

T^Ué)içMwimm<tmiMiPM,vW§mUlLonb'l  saw  ab  traite 

cteûgtoïdésolaBqjWrfgBBî  qtfi  tt»ailti»tJ&pdII^§aéHiréei|lnHâ«>-  ïffi&qfe 
qui  concerne  la  préparation  des  herbiers  est  traité  .4j8iIÎ9âiBD4ft> 


«unenfa-Me  Alllwfilfilfe^làife^lsmrs^ifélWJ^^flnfimTCda 


-noo  cl  ànnob  Jôinaid  li  rosi  TîJïïaTO  aaniBxa  no  Ja  .athav  «I  sb 
-fiOab  noifcalloa  ab  afcr&SF^âflfflPJftiifi-fl  bI  grusb  araém  aiJÔ 


<no£iaivnoo  aMaD  .x^x^PWShtiSmSWIrp  aliao  BalBga  éBilIam 
bI  abnBm9bMB«»aÇqî0d  aa  anBb  ,la  tiaaiJeui  bI  sb  lafiaaa  siob  ai 


JWili«m8pBÉ4tl*T^I»i8ei9t)  Ml»to86q«flVi0U8inQr«^4lo1$89tf*9 

j«mVlMiia#gtigé(sA;ta^£dbicii^4^  J^Jfc^toieA  *ote#w 
4è<vteBie«s4anlnislM^l«i<lMtq4bl  Wt  fi$»»taf«««é  *tf  ç  &m 


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— aws— 


tï@J,  tolHfaf4^'fâitalUWft  ttftjfaa%«l  4kenp&«r«xnH)auaAs 
tures  de  magnifiques  plantes  qui  ont  canotante  ^rfruennôlniblai 
gtâlîVëiVbf&ft&M)  8t^^tgpU%^««!tJftbl«l««te«6^i<}aBle 
ef  "Mteî  fl8^^%«^7«^lu?fefel»«ft«^l?afelïÈMft«^ 

d#'  Sfrrifâ  a^B^^floHÉm«i#J«tftoP$M  «paie  jUœrttflteieaa. 
choix  de  la  mode  que  lorsqu'ils  sont  justifiés  pa89tostp«iit«8iii»6 
c*ffl«lflSîe*PI^B^8âflittii^3teôPi^l^&«^d»fl^rf^  .pu 
i^ftlWftB'jqitiifS  i»6§Jé«y([^A?m^^là(fdlic^^a»^vgiipK^ 
eflbl^^ffSsikë^att  8êaWnV%u«i'èft«6i*»  BMtngtooisdteBkaalIoa 
-e^t^'MftsîM^s^fe^idiil  piit'apqlttlilMttfeto^qné  dawfcï 
adresser  de  vives  félicitaf^8J«qu^nasfe«afBdlatopJéwitti6l*wr 
dttmy8^«s^te^a^7W*ttsî88»I{f«*vqaiqm'a  ffiéiafhMi- 

sRPnM  ^»âl4^àiJftB«te«t^fâta(e),  il»  fflB8tBèÉqii©Ictdhk^orti 
dtf'CSffieTliSfe  9J'£l}  189  «sidi9d  aab  noilfiiuqèiq  si  smooooo  iop 


rendus,  h-^&lmm"^^  A<nT»$  EB*èb»/««W^^floTiiHpffltoB»fc 

t^b^tftiS&nttfito^ 

ilSS^colfafififënîeâT  lie#qta#ft#W{$»  «6p4ows»M*JilBiaii'Étè 
charaé^ay^'q'u^e'elfgsRîi&Aei'liefee^elilrfa-witéà  aM-tewm 
de  la  vérité,  et  un  examen  attentif  leur  a  bientôt  donné  la  con- 

être  même  dans  la  Fran^ë^r^-W^iste  de  collection  deCa- 

mellias  égale  à  celle  qn'fi&^ffileirfloW^s'ye^x.  Cette  conviction, 

je  dois  essayer  de  la  justifier,  et,  dans  ce  buteJ«J»»ratëdemande  la 

p&TnîâsibTPdfre»bdHi9l^ 

29iflp  ,^fàiià$^mb<jtfi^(^p^êliisW$hqtmtlWÉ.sidBfnlW^^Êi 

céHe4«totf*it3ffln4l66Tn««1pas8rà«ta«  <l»88iïn%etaiêtaqgu«Mi»»t 


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inclines  a  ioo  environ  \  elieronaiste  ep  23  fortes  membrures  ejU$fl|8 
sâî?  fëftiifêrïS  porîenï^ïç^èi^sis^les  plantes  qu'abrite  celte ,sen»„ 
~~  iweoccupçj:  djes  moyens 


i  -5lJfl^  inp  t'.»  Or."1?  :Jlix5fiioJaïîi;  r  In»  fi  ifip  /iU'J)  yrm.i.ifM^nra 
larfCieire  paisc  une  corde  maintenue  par  jun  fort ,  Conlrerpoids  w, 

permet  a  exécuter  proqipteméut  cette  manœuvra,  de .  Imténeni 


1  proijiptemeat  cette  manœuvre,  de ,  rmtenenr 


nrenie  de  T  enceinte.  — -  L  arrangement  des  plantes  dans  cettaseï 


3 


dWe 

t^ftfiinër 
arbuste 

2 
3 


ce  cahinet.  De  la,  vos 

sèment  uue  vaste,  suri 
«SL11Ô3  y^oa  utt'iuc  un  y 
nuances,  et  pour  eux. 


--m,-- 


lances,  et  pour  eux  1  impression  a  ete  saisissante-    .  ,     ...rtn  nfr 

L4>ei;re,ae  M. Fouqu&a^Emonvilïe  ren  terme  plus  de  2,000  pwdsr 

aô  Camemas  appartenant  a  70Ût  variétés.  Cesvanetds  sont  renrera 

sémees,  ppurla  plupart,  par  des  pieds  diriges  en  ïuseau,  et  (font 

la  Tiauteur  atteint  lusqit  a  6  et  même  7  mètres.  Nous  .en  avons 

ahj pL*ry^i;[  ^^hj.'iilurîij.iifij  .^iimuvuasDiij;'^  onu  ifeiuç  li^ïïfns 
nîemé* remarque  deux  qui  nxmt  pas  .moins  de  """oOet  qui  sont  re-r 
^^bloovi'iJiito  J'ioi  no,  Uif  OL'iMiiij;m  'jiaoa  'jnu  ôcftiiq  oiionpiil 
niafquablQment  garnis  ce  branches  dans  toute  cette  hauteur,  On 

â£i9iiyîflil .'»!), Sjyii-i'iiLfa  tll-'a  fiU)|ii-d(Miiu4iq  IjTîjo'j/od  jjfiT'iSq 
compte  plus  ç.  une  centaine  qui  s  élèvent  à  G  mètres  en  moyenne^ 
~PkT>* W'ï'/^iMiP  fV^^lL  ë$  Jnuui'>jfiijTiii  J—  .uUu'jjno  H*  oflptn 
erqtii  noraent  lallee.centrale  ouqur  entrent  daiis  laiornirtioadii 

beau  nfassu  terminai.  Quoique  inférieure, a. ces  dimensions,  urir 

grana  nonjbre  d  autres  .égalent  ren  cEveloppeméntrles  pieds -qui. 

tonfle  même  des  collections  lfes plus  renommees.de  Caniellias..  ri  f,ro 

frétai  de  ces  arbustes  est  satisfaisant:  leur  eçorce  esU^sOutt  . 
ri^Pi  tiyAavJj  iM-jiijLil  lilob  iiuîiiii  ii'j  fc'.cUM  ïxro?i  ,'JKiMft  èB  mil 
feumage  frais  et  ahondant.  Leur  rapnroenement  dans, un  espace  r 

qui.  maigre  son  cfendue^est  un  peu  étroit  relatirvement  flleur^ 

grana  noraBre,  Tavonse  la  tendance  naturelle  de  la  .végétation  à  T$eP 

porter  vers  leur  partie  supérieure,  tendance  doni  on  ne  .peutrçpn- 

f  âiysiiJLiUji'iM/iL  i>b  < 1 1 if »i/i ^ ^ 'j b ^  1  j n i >a  JL  inmiTj  enfin  ,*jiiTlïïîfnw 
trfc-Maftcer  tes  en^tsque  paf une  a^tfon  sp^p^^%à 


limer  .aus 


<m;b<2yy,;N^iii'» 
.  „..__ lissi  zélé  qu'intel  ijrakimu,j 

ee  la  culture.de  ces  Camelbas.  fait  jQiir'iielleiiien,!;  usage  dii,r 

la^greffQen  approche,  grïçe  a  laquelle  il  reussU  ar  coupler,  la  rpluTr 

p&rt  (Tes  vws  dus!  la  causerque  nous  venons  <!    M^ualor.  Vjiui  , 
.floU£"3ilqilIimi  au  !Î02  rfe^IIbvrJOU  liog  <2'jfyïl»  W^TW > -Jl^mj  i 

afeUoi?»fe 

pourraraussi  leeojijgr  aVaû^i^ent^^ 

>urt  egal^meiû,  aao$uaflraptjp«rato»r^w«ML>  l^gr^fe^ 


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—  3«  - 

£te^bofœ9?ty^ 

m^kMmtW&Qoifa  8  feWteiG^etei4iTfeB9fl}*teJfih««**ff 

fait  sortir  de  celle-ci  la  motte  entière  qui  n'aatoi*qcni0<Mhaigtiq 
ïfiftpfr  èKl^tJsPte^j^  ftip»rtolflrtr  -mèqrwtl  tetawtaûcbMke 
^ïfflfâfaètâfàm  apidfwnft  *fey»oùwlàg^al-  Ubtëûiglaoôr^ 

liiWtâ'b  ssupuol  .M  9b  2fii[l9fn£3  9b  noiJo9l!oa  gldmirabB'1 9uaait 
fli<J^i^v«Qfltfo^flchM2<^  &uîBrê 

^§HPftetëpBic*rafc«ilI«te  pnBtaaaiidogiQBjàid64^aa»«toaîouBC€Bqfai 
*iéfe*èWit8éç^lteaar  ^oirturôaanasj^iMfliteUp  rabitiltettanoarii 
tfBîesél  l§ottmi^«xîilm>dJiéaiçnà]iiLas^lHiïWsoife  tetàfliwisjaiiifefe 
dhMt^iftofeferobfttgt  da  bttfgfe&ferïftèitéxiai  Bséyènfidd  ataië*iip 
i»éiyfqi*éeia4niiiD.la^?  ipwatoiiwto'taaisjafleiJirç 
£&l*»éqp  ^iiicte'd^efdhity'Bu^^ 

éta(|Xo$uisgkfltft  appwHBèifnlfloaiaBÉfi&igp  $9liipn»3âi8adp(9dpnt9lès 
£«[ttm  eèmtoom  feàtittUi  è^fcide*iïk^dë*eto^ 
gBJK9ft«0eàlÈL^wii«ftcèrittKd  i|ft€9^e]id0idqlèfi£0^idBJttgcla0(nn»^  la 
J&Tlp^toffpWdçito^  fiinmsJ 

Traités  de  cette  manière,  les  Camellias  ddlàUi&i&pMBriWi^^ 

qdute  âta^pâbbi  ttoi&iifeKicnqoctal  ^Wwdaffta^cw ;^ownaDttè  A 
$ar  Utàsoiïjiïaaaplwlïi  Jaciiëaû0idte«!fl0«b^^^tttkM8ii 
àtfg^ibiiuitaaMllSâM 

iMktaà  foflctai^JéeaaOiMtà^^  dfe 

n»Dtel8D^iffi<nile6i4)iBaitte  <mllaiéfï©iïfe#èi]iàqrè«BQaMfi*i»fe 
JawiwèiBttwcréiéUtfcïioiJ  ofiédé  fbI|t8U|iit2lîwriij0itoàr9fc*r.ÉfiiBBilB 
leM^t&co^J^eftafvitt^  gBédwbd/^Uièvilkii'jaÉiBelfe 

sphidàeBiMiivibtaQftoiq  virita4iia2MwèiddMaiHUBfDe8aiaioio&- 


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-  »£  — 

p?j[ûtl^Q«»ptrftl»w&fa  iup  ôiéitas  sHom  jb!  io-olloo  ab  liiioâ  Jîjbî 
9iIi/aboBdancft*t  liaonpfair  ttefcflefci*)ilâ  ^iffifftetJfôgàliié  4^ 
pc^siooDljlfltedU  too^g£taiiDtf;4a  tawietOB  tftJfift»fetàâ§iœ?àbfê 
dj^iitliM»dtà?doe  aafitjpaardefi mM^^m^^W^Am^^h^ 
tingue  l'admirable  collection  de  Camellias  de  M.  Fouques  d'ÉffftJfli 
siBçtïrffe  A  râ&sfr&té  Wiqnbta&im  jfts^ 

plp95o5iiotta^««ByKfee6tiaHign&iŒerBiinfi  eàltirëOTfctàqoiâigf&tëi&fe 
iiXDQODdè&llilkrjMEL  ^UBtiâfc^aacûBs^râii^onl;  tottdis^  ^às^itt^faïP  àtàr% 

ddmrSp$aismié%  d/oBi^irirf  ée^ttoysèi^^mœrigai^ftei^  ItiPfSfe 
qfcKfcdiafa  bbaitfçfa  iflnèiiàgtatfaieafisiird  ah  98ffi4aitfd^ift!gnsHt 

éfesipaindetftpàesfid&^Msfar^  ^pàifêlttl 

*éfetnqhe}qhflSffeK<UDjflea&  q^teiiGoHfmèiswûqcp  *Jfl**aiM$GX(&fo 

bI  çtnrBSDt^ôiiHfciçalaàlptaBlra^ 

Lavinia  MaggtjtltodihfcflrJ^ 

«tmg^Tmipftoai^&tob  ajBÎIfemBD  89l  <9iôinfiiii  9))so  ab  sàiisiT 

^  4f»iwe«oïeftQç^$ûf;fi^^  pttbcpflDt&lllfiiflfi)  tidàq^ril  aftjfcp 

deH^iffBDO^^o^iétàraiianéiDIfià)  ôfeltediQaiêslutbi^ipeïBiœtuiii 
afesiaiqtaMeifiitofaa^ 
dfeatBe.tèétiyéitf^dudbks  ifoaceit^priM^ 
-dosnsb'fnssapflfflial^toaéTtiaKSfiiîj&ôlhrv  pro*^iàiftri»»iB&Étiérfqe 


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--£!r- 

ïffAfff fâS^ïx^ersonnesoni;  ainsi  ajQit,  pour,  des 'motifs  difië- 
«reniS,  a  résume  sans  reserve  des  anus  de  rartMrtrcolé:  mafel  une 
'(Pën^^oMëini  afôc*uri&' ïïo&'le  aûnegauon,  è'êstimera  ieureuse 

de  recevoir,  pour  toute  recompense  de  ses  gençreM  efforts,  les  vrves 

-pi1 

Wn§  rc?poif  U'a^perer  sur ~cô  nciéle  et'iiiipiiçiarcumer  une  aistmc 

nssuires  nui  ont,  pu  anprecier 


■■iiml  mia  •fwtif»  Horii  nn  <jcn<>ihaoi 

e;itTfPtf6pHl9-ft*mpX  ST*[IJS^t^lRinTSfTIB)littlitESlliiœ03HM,3N3K, 
jonMoi  91  anr/l  ^.lïWHÉS'lUnj^'PQW'JJifefcblrtJM,  *i»'.iii..no->  sol 
gcq  Jiraup-Jancu  «q  ^^WAHMRWWH«OT-*iiq  .'•î.fiî'ui  si»  eaq 
o!  JuoJ  sufl^itëJffVftfer.j  n-t  "II*[>iKn  ynn'I)  ofln  M'h  •>••>  is  t"'iir>.u'f» 
Une  première  Commission  a  examiné  lefJ^jjMf^^q1jmiv)!,açjift- 

ïft^^fcStai^p^itë'^ 

Enfin  une  troi^^ft^^^^^^^fli^^rM^Wi^B* 
ffft'flflWffiteroiifty etioK  sirpsouéiq  agb^rrri  2urpf9Hpif  laiii  9tM0jfi 

a  1^^^%9^rr¥s,rfJ«!»&riP?l/!^9»oJ;Wfof«W§R*lfl  dMiànV 
JlÔiftrfrfc  ^rJiin}fW%5?5^AWH^oÇ<iRrBiWSRfidJP\WtWm- 
poeer  celle  qni  è^jfi^a|î^i)ffi.^ ijEftHWnooi.  uc'«p2»i  sàmuoii; 

Wff^Mf  ¥»BéfflhHlffl5.P  t.ï*îftfl»»ï  «&fcffffitafriï«»dA  fe 
Sîl(^rB?j'Wî9ffi«iH99Blqm9  nu  Jicqoooo  onno!  supcda  ;?.i6ifitn 
signalées;  «ties  sont  an  nombre  de  trois. 


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--<a?3-- 


£  ; M 


lent  ou  on  les,  met  en  en 


v. 

90-J 

refern 

jusqrt  a  ce  jour  étaient^  ^ 

fonctionné  un  mata  ftnfipr  sans  fmtp. 

les  conditions  dûétoHM^.JWJP'fé^elJ'ftS^tÔi»;  Dans  ce  robinet 
pas  de  rodage,  pas-flë%tftt^eM'«eM4«âa#  par  conséquent  pas 
d'usure,  bi  ce  n'est  celle  d'une  rondelle  en  ca^téftbwque  tout  le 
■««Wdëpàttelfiiicé'î1  ùuaiu:/)  b  noiwiuim.O  tminmï  wiU 
noii^-HE^cèHaùi^,  Me^é*  if^soIr^'pêùll^fiftë'P 
toute  personne  .titf'l^'lhMHf^'/éSj^qn^irèoft'èlfli^'a^^ar 
**toâitflfi  mLW^&MWfVMm&^mû  ^W-reflara- 
<W&,  iNKifti  MtëhVJft  faftIefosiSttWë*nii'.h{^ti;  p^cun&qtrêîtf, 
tfaèfà^f^ëitoftîrk^d^^  t*""  "fl"3 

•  mrwtowfriïiïm  «pip»  ya^BcW<$tiffie]r  at^M 

ajouté  càet  là  quelques  une6des  pièces  que  nous  veaoîiis'aïftiâÔ'fi^ 

d<a& -ihimw  îknkw&uihmè  «tàtëiMnoq,iftvrf<é&iîJen 

ajournée  jusqu'au  jourM^tr^d«%Mft^Mi^?  <"P  3,l9:)  ï9aoî 

t8ilfeq«tffévK(^\î?1$i^s?Ml^ 

■s¥>  ^tP'réKtoS^feÀ3  If J  W^ri,^adi^¥iMciHWWfl 

^^^TmmtSiiw^^§'^^^\Tl¥v^t9mât  mm 

marais;    chaque  tonne  occupait  un   emplacenreâf  Wiu  ffitras 
.8ioiJ  ab  3-idmon  ne  fcioealb  iWslBnjia 

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^ 


$im>a#r%  lyrç&tffflfiB&sraa  .fcîifw,iiM 

pas  g^ner  la  circulat^y^p,  9b  9| .  ^      ,. 

examinés  n'ont  pas  de  fuites;  les  œptj^^^jjç$ynnjjg 


ans  au  perïextionnftiifinï  de  ses  apùai'éus  naefiê?aft3oîrnrlf3î  d^fre 

a^r&fe^^^ 

,mi\ÏLQj  rJîi9silIaTm   gifrg  wà&ëttilW  ^^'"  te  esaus-idmon 

ZmbiOl  «O^^toR^plil^^^i^  ,3019390  .M 
89110  1  808  £  3)«0ie  ilMB  Iflyiiff  .TofA  .K  .89lio(I  9D  eMàhiîV  81Q99 

^J^Stm^^'ÏW^tf^ÏA^e^l^^i^iriHiBmaaïow; 
-nstic'I  èiitJc  Jifi7£  ginJc^mwBiiJiUBp  1g  .iurf'LiuoiuB  a-m-zêii 

Par  M.  Pépui.  .^inlobnoil 

tinvn  û9  TJ|fe«aoBftJojB8oqx9;>o9L  890  gb  enp  foi  ehaq  9fl  9l 

ticulture  de  Versailles,  notre  honorable  Président  nous  fit  r&ftnjjftgr 
OS 


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S^ait  un  riche  ensemble  de  ^Wi^téRM.^1"01'0  ë1  ™k  ™<l 

■  9'iullrn  fi    à  ?rrFifi..t  1rs  r,f,    r^ûmatf  ;^;„*«.t, i-         •         . 


m  «ragre  sflKs 


r- toujours  optenir  aanSLes  graùua  iwuu-cs  uc  uuuuiduimu  maître 
5955  pouvons  aïffrmei:  jqùe  cette  jepnic^^^x-'^"  "*  *waKeaï*  J~ 


nombreuses  et  nr.hps   ^ijc^g^  jSjflre   intelligent4  confrère , 

"•I^De'ÎBteÎHto^  son  lot  deux 

cents  variétés  de  Poires.  M.  AlfixZJterger  avait  ajouté  à  ses  Poires 

très-rare  aujourd'hui,  et  ^eoij&aiftiiQaplature  avait  attiré  l'atten- 
tion du  Jury.     •  .miàT  M  ié! 

Je  ne  parle  ici  que  de  ces  deux'jexposantftaoja^dfey  en  avait 
$*È^&feit#és;«Iitf9^^  m& rés 

HBJUW&I  *û  ^UQtMtobi^b^l<{  slctaoaod  ôïtoa  t89lIijBai3Y  eb  Qiuttuoit 

20 

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amoa  B&btetornsUe»  rinonirebdffiaQçHfr^ 
èJàatosJforMiwifcdrfii^ 

-aiUoïta^.tomtfisfo^  ^ijtopsjtHtritatifet»^^ 

-^iéah,  iwtird^ôscniHDoôî  lli:btirifféjderrtBifctitt;<p[>iiD  q«lT0flltfx  a 

il  [lét&dtaiwJIpdOTrdri^^ 

Les  léguraes  venaient  ensuite.  ôki?wiwq^tmne[rliplier!5li<lim- 
-^MjwfaséîcdVtectidntlelSalnàc^  diTttfè^jutt  hçatrJpjrtte  Gton®  pçm- 
orni^^eipliçiaùiii'Tailict'é^rdesij^cjaes. î)Gfa£ères}:plvtsiGuïtt  $Qtâ  de 
-iiivJûorfiboûfc^Bi fid^inîiefcsts'  .variété* :de  ;fluo\ti Wtaoéea ^  iBOfiefc  de 
Belles  collections  de  lésum^id^t^t^is^.t^iet.^.WuJ^^hçns, 
oïdifnir  Itsqig'lUs.-Jcsj pEia^oVété  déqen)é& 4M*  Bwrt  Bt(à  Bôtre  col- 

jl!'j/jjfltoto6a«ojW-a»  «Bf6oiP^i»FAj^t|g  Çffl##tioii.tm$  vaf  *$&&[Me- 
lon  à  fond  blanc  peu  connue  de  nos  jeunes  hortjwHe«M*wfttîque 
fil  û«D6-JW0WïWf  &tewteEArô  G'ptf  ta^PÏœilFwiaji  alilpnu,  il  ' 
-  J  jiiri»iq*fenfc*  JWW&ft  '  ftW  incite,  !P<tt  '  Jî^b  tyeozrftgresi;.  &  ^Viff  latî 

aj;jiteB*»to;ifl*iP?«%  1?è^rf ustiqu$i ^apsJ^p^^r^jQejtt^.vas^è  est 

nu  auilA^i^M^  et 

de  semis.  Un  prix  a  été  décerné  à  M.  Foornier,  jardin^^jjiina- 

-ui^yw«»fc«ffljw  i}4&»màmt$%ti^hli1ffîi  Ç*rt»e  et 
)ii<>iMtà>jsw&  ^%immâh&  jM^Xfs^jiws^^itofi^râs^es 

*lte-  .noiJjuboitni 

liB7£  ^»  BBMPPM^  de 

plantes  marchandes  qui  remplissaient  parf^§y§^jp  (jouions 
io  éia4#iB1MIfflWB*Poa  aniœ  JnoijBîà  aJnuîioqnù  aufq  eol  aîof  asj 

H.  Fournies  déjà  nommé,  a  montré  dans  celtô^y^jjjj^yj^coii- 


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-(^lî^ssâfaçwiét  t^flaîWgHife^^^^^^eiQ^^^  eiiitattetdeS  soins 

i^iaccofd*4-l^flabiiiUté'jiCattra       tofeJèe^iiH&tesitiQpictlfi^étoient 

,  2f«  iènSen t  eli  'tJfcb*déé«/lPataiiBrs/IC jîadééfe, *knihriééà;:/taw»i&  et 

.-ct&utftegipUtate*,  i4es4)H»i<ttît  âfeâéahqMr«as9i(ïi  MM.  j>a\UîQt^izi , 

£  zïïjiertyy  Gffii5àfd;if)diîti8rlèt''Vin«éutI  fioakfias^toW»wj ^rtvw- 

nc*ji«èc;^  '«bût  MSillFdAwijerp  Gftèmas^fiictarâFqlJrà  ifltf,  Jdàeph 

-xnn  r  Ofi<aIïéniah^b4  ,.afafliJiu*éîètY&  *éariKr^lots -dB  y^iéféfedwd^c- 
6fi  ftfo$otttatfi zchtzfr et ^<?^u; qpais6i\tTéclLeTcàiéiS! pdqr>4a,  jfornie 
ûL  d^'leurs  fl^trrs' et 'te>'dlvetees  riuomc-s^e  lecrnooteisy  dao^.iaoooiii- 
^^î^^îori'ddsïbafeiftyeTft^jfttdfc^^'^-I  ;h  >:jo:î.  :!,)  -,;ija 
-Jo'j  oTIftB  méddNléf  aîété  dèosraitè  à  Mu  Foras  pDir-.léi  gipod  mipbrè 
de  ces  variétés,  ainsi  que  pour-k^iîis^(fi^tieiRj^<i'Wa>Ife«i^ua^ 
-o^Bfe^^lèi^^fl^fôM^  ët-$ftrtdW  jtortféS  ttttiétégi  de  tavelle 
^Pite^^Mfefh6fti,,1,  fî  ?'ni1'  i  v,):i  "'■>  '>ffi:no')  n-.'j  '.n;M  1::  ,1  j-  nol 

Jt-1  yhjfttiiV  dèa  'ïo'tey  «xpAâifi^Mle*  fc&wrMtët^^rc^^^ 

^^ài&t/fctii*^^^ 

^  ^M'd'éJ-îéàr0  feéteûrêi. ■•Tohft&l  èfe'^'âtea-JiBoliPfeèsr^Gdlttââiées 

aujourd'hui  par  le^&tf&féifM/^ 
*>  qBClôHfife'ïftféifes  %t} Ç^fe^ti^  ^éhâWiaèHiFèll^  p»it  ÇWdWitfe -dans  un 

é  ; ^^8^cB^8^'è)ifiîfffe^iMîi4  fHM«W&viftiU^M»<l'en- 
**  9%M?.  ltë!£rënîfë^x^^ 

-i^'M^aHMRg?  &tf$^^"fU  rffeente 

introduction,  -àJil 

-^q<fëmgg%&]fe^^^  de 

anoi^pjp  $i»ite%fttàti?™<I  JflQhîaailqinsï  iup  nbaLdoism  ^îniîlq 

Les  lots  les  plus  importants  étaient  sans  coMfUBRlëPf  rftfees  et 
•^afeu^Se^iffllft^^  ville 

-noo <f§fy&&lii&;  àiï&>  sa£b  èitaorn  fi  vèmnion  é[bb  .iwinuo'ï  M 


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De  nombreux  l^^pffi^l'»*HÏfe<*iW4«#ftt,i»MsH6iifesJ 

sifs,  ainsi  que  ceux  dits  de  terre  de  bruyère  et.làwqxteflàrtotq 

ftyfef?%r^i?é(^â^¥fe«Ip«l^»iW»'«4^¥*Nio«  *>- 
Tgm  Je  lasvee  eiJon  isq  àeoqx9  ,89lIiBaiaY  eb  Isiiàqmi  Mgaloq 

"ÎMHMI  eiffiSfe  «M&  eiP|rafi8»  rtfeBft,  4fa«rç»l«<i*siï»wi>  . 
^n^âî^ldMir»lte^ae,I^9«ld'ti«?lw6lr«îtttA  ert»«ilto 
d&^l&*8â#&  «WflPii«a«Sea&  sàJawtsSKWiMtffea 

riiftsfrffln^ïié5^!1*  ^|fiWdë^e6rtltfi«i9^^«9*i«xnç*Btoa 
les  arboriculteurs  Deseine*«S*fl<*0«fate«'Bet&<»89i  asi  ineiiî-r 
"8M  !fSnfàft^tra18^B*p«slBoi!7i|<Wti^»iaUiiitftehBtle 

chers,  les  Foug^TÎS-p^MwniilJlW^llriHeélaqaHliifèteie 
avaient  des  représentants  ,,«— -  m       = 

plusieurs*  Pft^^amftn^tt^^pm^rfSîa  &&&&  jardin 
improvisé.  Un  magnifique  Bonapartea  juncea  et  un  Phormium  te- 
nax  entrais  «fii^^ii^^^^^^n^^^^s^w^î  produi- 
saient un  très-bel  effeteaaâoïuaTà  ehoitaduboï 
Après  une 

récompenses  d 

deï&X-.'^m-ÏHAtÔSB^ra^atfWli  cPwpp*«pta*ïf»»M9ifui 
n'onf  tfqW  p-riîxrl*e1iûîn-âffltfenn«n9fleraft  -trorpSq^#R?/n«Mi 
deu»ffl§it-l(e«fc  qnsitfainwè  ptaittosjast  99  «MiKiSiOpjltMles 
Wfe«o^m*l«^st^*,*bfitt»ii«q«a!loàt^u8a  b  inp  Je  .nihea 

*M?flg8&n^rîfcfl»lt^^  erom 

^.'PBurfflePlifftaîife^aêi  mkeSe^aiisiapafAm&lttkiàé 
fKHÎlfe&fl'i*'!  893  •*  uo  *  8b  eidmoa  us  eqqeijeupedo  zazb  Eeinnèi 

fl^.*fifap!gB?f,NM4ied»h(*«*W5[Rl  *iW  ëi^Wâ»W^d«I 
*^tlfiâ^ifl&dMîl^(ÎW^ajIffllstWdW«à»Wte4»?  .aèsaoIlB 
Mîl.¥^IW»ttéàîfll«I*PWrflfeflHITO'1  ne  tioiH003«  tbafii8-aéit 
-°ML  mâî'ÎJomif4'9à«RfilflM«'fïfttieèl?nqàf'  àJieoIfBO  eau  eaud 

"S.  MïR*>^W»Mfe^^«ffP«IWBlfalJ«ftJW;«91J^a«I  808890 


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ftotâm4ms^l&&itmttofâ\W8mi  xtmdtnon  a(F 
-aAstt^&tHtteitaM^^ 

pMdiBlt&pgaél-la  aié^oid  eb  ermi  sb  atrb  xim  9up  isaic  ,éîia 

-oto  w^i^u^i^v^éimiSqltimSP^mb^^m^Wim 
potager  impérial  de  Versailles,  exposé  par  notre  savant  et  mor 

«kdpatfltfipittdfc  ;flltàï*  lolteïgujê  fifcHHP  *S»ffc  ftfflrfiP 
«UiMttfee  itttd^WIlr^Mg^left^^œ^Êgbf  ^pfgpGo|d£d^ . 

Baà^rAaawifllfe^^^Msipnfe^Bffip^Clq^p^ 
Be«atefn«w*ei.<f t^o|«iSlîg»teesbMà|ui{s  *H^l%!ï%^$Jfel 
raient  les  regaB^ï3fla«*ltQy(è«0iB^jsax9ni989a  auratioahodis  aal 
oIJmtarniï«tM,  W^i^^^ypS^B^'ife^pfiiMW  ïtëiiP 

f%TBHq^w]œ\hfà\$èf^wmJ&Mnf-&-9muoi  89l  t8,9da 

» ...  ?tfiBtnaa3iq9t  aab  }a9iav£ 

mbisi  iHAflHjg  ^SWQMS^aWQHÇnliM^^ftîof  %w;ai8UIq 
-«A  muinnoM  Ha  la  nsonu^sVMwpnott.  aupuingam  aU  .èsivoïqmr 

-i"b0iqf8j«^^WB|ft^WàR|!W#)B^lî9wq¥fc8lAa91în9  X»R 

publications  KTaANoÊREStaQa  lad-aâti  au  Jnaiaa 
aal  t89Jio8  asluot  9b  aljpboiq  aa  adaii  noiJieocrxa  ano  zémA 
Jitl  86q  89n9-Tiïofli8auB;89809'icrrnoa  9iÎ9  Jri9iB/9b898n9qrao3èi 
it*******^*****^*,  toM*x<p\mS^fitâ-étÂfl.-jMb 

a*é*fiqOigBW<M»  f*  tetaurifarfq  feuntaiPU)!}»  &#;i8§ffl««& 
Berlin,  et  qui  a  figu^à^SP^ttfB^fqaj^jri^ft^i,^ 
mois  d^ootahr&^W-aBlte'tefeffftçBgRpi^^ij^J^^B^rj  efola 

réunies  dans  chaque  grappe  au  nombre  de  4  ou  S.  Ses  ps^jçihujb^ 
oblongS{tUMm^A4%toS^«œW{fflffil^I^!(^fi9^.^ 
liguléea,  un  peqfti&èifKcafcVBfflsIl  m^Sqm^yMd&W* 
de  ses  ileursjkftMM^^^^I^ftt^iyfiii^^j^pi^^le 
labpftl»|li4wisé  ma  tototofàiïttbh^fymHWtèSnWM" 

allongés,  ^mk^m^^^m^mmWwb^'hïiM^im^M91 

très-grand,  raccourci,  en  formfljdj^njfcbjflbj^  .yigïftsjjs  jjsa 
base  une  callosité  déprin^g^^l^  Bffite^*utn^MP^^  JH0" 
cessus  Ymèau^.^^fa^THftgg^fiWti^ l <&»h%3  .#* 


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fané.' 

.oflf»'lr.f  ifb  7.invv\)rA  c.nlul  >/A  nu  >:<nqiuoq 

SUaDiUtli  Tiolacea  Reichb.  fil.,  1.  C.jp.  34.  —  Stauritide  violette. 

(   ig  i  eea/-.  .(^Vi^iOj  —  ...n-î.Jms 

MagniGque  Orchidée  gui  ai  .été  envoyée  à  M.  Reichenbach,  fils, 
paj^l.TW{ly<nkt  aj^teijirlioll^ncrais,  sou^  le  nom  de  Phaîœnomt^ 

Relient  sà^s  ctàuV  (ni 


la  planta"  de'  M.  Wiïlink^ se  demaricle  "si  elle  est,  Iâ'mèhië  qufc  le 

/l  i.^uT.  '71)  «m  1  >nj;I)  Liif  'u;  [  wfi'r/ur.'i'ib  -ninno 

ftofcWjjpfciftwiift^  ^y^restf  ^3^^  lîîi.te^ft 

latéraux  sont  marqués  sur  leur  disque  de  macufes  pourpres  striées.» 
les  pétales  sont  probablement  colorés  de  même,  bien  que  Fauteur 
fl&fe-cKisièSjKft*  -Quint  ^itftfMfei  #^j«M«7tiff^sft'»jSèil!§iH*- 
térieure  violacée,  et  ses  detà^T6li>é^ 
cfâtf&tf^4ëtfNt&  bmf^e;^m^sââeâ^s^tt6^^û(&fi(mt<)^ 

ses  sépales- \Hfltfttg-^^ygUb^ ^â¥AÉ09^btf »à<flMM^|  3iàtt#  ^ipé'*,*!* 
rhomboïdaux-ovales,  obtus ijjflgfl^^  libelle  à  trois  lobes,  dont  les 

petite  arête,  et  dont  l<^Sl^J©&VWft  Qblffig^JoU^f^f, 


15"  é^M)"l^G?™6  W9tucd   ,9gi)  £3  .9UJh97uoo  in   hdc  s n £2 
Cette  plante,  dit  M.  Reichenbach,  fils,  est  voisine  du  Phalœnop- 


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-3We-- 


callosité  à  sa  Base.  Les  fleurs  sont  petites,  blanches  avec  desTignes . 


pourpres  sur  les  lobes  latéraux  du  labelle. 

.o)Jofoi7  sbiJhiiiJ^  —•  .i£  .(L..3  .1  «Jfl  .anoia/I  r.*?iifoi7_i|it£iiia»jB 
Phahen^ptiii  ombifua  raiCHBt  fil.,1.  c,  n.  £5- ^J^a^opsîdc 

ambiguë .  —  (Orchidées) .  ; 


A  ce  propos  jqous  croyons  faire  observer  ,que  jw.  KÉcTieiibacii, 
ftffen  3uba  <flnv7b  b^oû-iT  vTuL/iQ  vmW'{I^2m        iv*f.arK:ji 
fils,  donne  le  nom  de  Tnalœnopsis  Awrodile  aïï  ./'«.  mnauui*  ue 


fô9rfe^ 

^Œaphe  aaaïâ'Mifii^'^Aifâ  (foïïffâHW^tfil^a^ 
ft?e^{^fe!r1JJU,r  ^"I"-"'™*'  ma  ^;pii;m  )m«  xuiri^I 
TuaîDfiTofip  ruifl  ^mCmi  ob  ?o'K>!od  JnomoîJafûTq  Jaoa  a'j[j;J;>q  aol 
-  «B*^?fiMlpefl?.%^^^^  jlfl#>fc.  ;  4HMHf  «u#l  l«  Au  ft-  a  &q%itr$Bn 
,Sfô  <ftj 5#5!P Fît  ft r r  TFotfWïT i^reW  MrSro !> [>  8^  îo  f0M)i;foi ^  oinomj 

é§fefèqi]J§f  wl#  p^a^^e8$^^s^^^^g^.^fBq^  892 
89linob  r8'idu[  ^iûi)£9[bdjrfAçç|^fj5J^?.iiMo  .ssliî/o-jucbïudmoih 

feWe^&te^^^ 

duit  d'ordinairfM  iâ8DqMfirf TOM«$ ef nkb  Mi 

rtftfillteSgS W  snp^rtï  -pàrfeit^n«eiVh«teI%rf«fMfltf"rt»e, 

sans  abri  ni  couverture.  Sa  tige,  haute 'ae99^,^  à- (KTO  ël 
-qwndoM  ;;b  9niaio/  te9  ^alft  tdDB(fn9rfoi9fl  .M  lit»  <9fnclq  9îli>0 


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lS&#§imr!êJte^^ 

plante,  les  pédoncules  et  la  face  externe  du  périanthe.  Les  fleurs  sont 

WmMàdM  jàfWqstflé  to3Bil^àofl^pl«tod«BMinql»Wi«î  f& 


W^^lfc  ÔJiispè*|awate  yte  Jèiriwi  pMdfcai  pJéi«n*i§vfcài»  ériàfr 
I>ï|O0fc^ârifiMmBtib}à8bn£[d  snu'I  .aslduob  aitrefl  £  EèJàhBV  xuab 


bôrtèue*  ^sfrâiha^$9^£ii»r89k^ 
poonmfcta  taiisB&âbMIé  sslfe  tfgftafflift  élribèéi*Coplô*i#ftttl;  °§#f 
fleurs  sont  de  couleur  isabelle  et  son  pollen  istètffffledMAePSRâiMP 
orangée.  Il  es 


une  légère  couverture  de  feu^gç  #6ità98fe£fei&ffii  #àWs*laftïd»i*l 

Amorphophalln»  WalLUil.  —  Gartenf.,  I.  C,  pi.  350,  p.-8^2 

M.  Regel  figure  dans  le  Gartenflora  une  portion  dtfltaWtfiâ'MSfc 

Brésil.  Cette  feuille  très-divisée  estfi&égammbi^pJMWrfh^^^ulêfii 

ses  nervurt^IrtôobitBte^Btchiig^iie&lfiA  sintieWémea^Èftrdfts 

de  blami^ik}  Mtofl^9twtiefcAti^ari«*aesûwlt^«b  «wftd'.iïn 

tDteTJqfeWfit  tomoCwBBA  $stmtafB^  èfte 

considéré  que  comme  provisoire  et  comme  permettant  de  désigâWq 

cç4JidtaUB4^e9fc^^ 

moins  incomplète  sur  le  frais  ou  sur  des  échantillons  seo*3àn9a  «^I 


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.sdlxiBiièq  nb  9£n9îx9  90xrt  ul  te  89[uonobàq  29!  t9JaiiIq 

&Qtomt>3fipU(pfl  séiimtiteM9feM^^si^ld^^ote»^)^M§1 

4ftâWrA»1ioepienf>  àhdmsyhatétàeB?  &$s$pà  ^àaprê*Tjô2fiflJM8 
filqftliwrlftjqiiolefciœftdw^  fteît 

4élà  «iliév^ibiafiiéq  jHTifiaéq  môsiét  afjy «tttîta»e^éq5îit©  efkiff^g* 
deux  variétés  à  fleurs  doubles,  l'uue  blandwJdBam^rôitféMJgfal 

bourg,  a  fait,  depuis  p^tiHUlMj&Mâ^cOei  tidmbtftuq  4ën#  4é£ 
§m$z6  ^«ffe^WiS^iâfe&iBWtittWJ^^  toafa?iJ0klfmtîfDu- 


4S»f  eavtafts  ôte;É^?rfc^J?atKQ2leyiitsÉa«Èàreç  àdaBrtrfrdœufap  J&iéfcésf 
%8§c^^jfô[qoJôréédrife&aïeiigë  elles  eVbkfÊ&s2Ééra$  eèolwfB»q 
■Wlto^teieeirottélés  flglloq  noa  te  glfedfiei  luafuoo  9b  laoa  81U9Û 

tatod^Içtféty  Uradfe^fitàPgft  MlBp*  s6  awtidvuoo  anii&l  eau 

3.  A/6ap/™a;fleui*9«Jfiîr^^ 

SÊETfg.#q  foaE  Aqf.O  A  t.\NÙxtà  —  .Ii«UI« WW  «ulljnfqorfqioni* 

4.  tf?rro<*tna  :  fleatoîS^lem*^ 
cj»r*ïëtttoilfcb  noitioq  9nu  snotynYtrô  9l  eajcb  9iugfl  l9g9H  .M 

rg§fe<fn^dfeg«d^etoéttinweèdahâ  sèaivib-aéi)  slliaol  dUsD  AizbiB 
vfà-M&ttewkètliati  te*ns*sgiflt)âe*iJ,«iifi}icloc*g^ixJvi9a  898 
nïft>fl«Bi  ^*f^«waeB*iirabp**eÉ,ai^jytort  j*»fri*«£ld  9â 
a*ô  M^(hiP^tMfi^a^\ii^s(^UEk^  ûmn*>rAs<ètù'ùâmdèp\x&) 

pWftgiaèb  eb  laBJJ9flii9q  amraoo  te  9ïio8ivoiq  9mrnoo  9up  èiobiaaoo 
9*kdMto*^^^ 

peu  serréeifto98  8flolIiînBdoà  89b  ïU8  no  aleiî  9l  ïua  9téJqmo9aiaaioai 


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cœmanm  briolnoo  ol  no  isnpol  39v<  «wkmix^h  «otW^iaWX  at 
fcftlitfAw;  wtf 4fw£ffSft  avfi^ûtatfff  4e  ja  T«gêft 


IHl, 

le 


les  Rosiers  par  l'abondance  ,de  leurs  fleurs  qui  viennent  parTbpu- 
quets,  le  long  des  branches,  sur  des  rameaux  latéraux  peu  allonges/ 
et  qui  couvrent  entièrement  l'arbuste.  En  outre,  leurs  fleurs  ont 
unJe^^ôrnU^:l^grâWé^Ss'é,,  "èititHlV  W^wtimtàvutipwmm 
sèment,  et(  aTorfeur " qïtok1' èïnalbn'f fe^lolë}  >*Uô^st>  t*»«j 


d.fcjnhœ^S^ît^t^ 

* — * ' *-'  1— '  *-•-*  —  — '  *■■•'•  —  — •"{  pas  nuimoe. 


TpSne  a'cte^'nie'^cïïdKliîfctW  <*ii!  timmanm 
leS'ïœ 
WWW  M  »,  *^-V^^Mfo#«««»^ 


L  ôô!)?ko'ifei#i  pv/rP^^^ 


S)Q0  Jaob  ^1093  sa  ai)  eàjàmv  esf  farart 


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de  XBeterocentron  mexicamttn  avec  lequel  on  le  confond  sMWeHw 

Sufrr  '  T.f  r.  i,/o    ■-.  ni.,    t..    .  .1:1  ...     .       r  . 


i  ner 

mè™e¥,  sonPra'p^pgfen'Jpaft^^^  wliet'ot 


porteâes  soies' riijdeê <j&" *tôuffeîëiétot ^ftn^jMêftlWHâHtlïfcl^rdeîof 

environ  a,,aflifude7}5a,ns  nos'jaVdfnafll  ëtf$>SiM^tahptAJ.f]tRD 

vie8nt?ori  'bien  d1â&%tfMftgt?dFtàftJtttf»  ASf-IHùflbaybftFitBiasod' 

franche'  et"de  vaSu'eW  on1  lei'ni*étfaP^'HBrg>'dall6'ïiftfiefld«H*oc 

abrit°f  "^  J"•"!/,',"  "T^n'D^of  âf,  ointhnorfr.ï  ir?  8,.,i.:nii  8,[ 

^noifi;  „•  ,j  yf-MiîiJ  7»f.ofni-.i^.fnHg  .?orIoncTf  s  h  -,u,\;i  j*,™ 

Jno  ewofl  «-lu-il  /ntoo  iM  .oi^rr-f-ir/I  tnomw.rJiia  Jn-n/,,0,  i„p  j9 

SMqm^iluttletannPkrn^wrp  TOI**  M»  «Ê&TOWWfi* '-Mf "<,'„„ 

^SinesfJi?es  'assez1  impr'oVfeî^e,nt04,'1^rfe'o^l'AdWtàec 

mérite 4e  compter paraiï' lés'pius flrï)M»'«të  <#wJm4Wfc  tet»,*n«*te«rf 

Jffi  ruT-.')  t.'.nn.-,:)^  g„rp..i  MT.-r:?'-.,  >. 
dins,.au  Drinteunrê. .  et  de  suDfiOrtei 


développe1,0  faenf '*%«  niagriftqW  jflàn^'^  pk0é'<Mi  p1u»0 
distinjguée  dans  leurs  jardins  Vïlsf'etifîpBsgaeïffin^r)^âïWnblifte«9 
de  variétés  d'une  i^^^  Jt^sJfâ^^ttjE^f. ^M^««i 

««'«ffioîP^Pto^  gej^dftn^  ju^^un^  époque  pe^i  eMe 


senace.jox  amateurs,  en  important  de  Chine  plusieurs  variétés  Hé 


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— 3tee — 

sptteftn  tkJtfemtililHTEit,  aoaKsiqitûtea'«ararti^^ 

StelftDjHtof  B**'«qttWtoEè6fle|rfaifilte4J)a«e(^fftP9te  tœpiftreiiftii 

<^0qUéI(lBflp*£at3Qa#flaic^  affîiâttSi^i 


Qftttfinog  fgtflJiraiieim 


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de  marcott**^esq,wirç^ 


m&&lk^ifrriitlW^  AtfdinWft*tt&q 

eifi«^ifl!^grtffip»»i^wtt  tepdttpMfe  teto*«fe^§i$i«  tel 
<^f^«m«s&>»  Mt^«**$ic8rçife  iwrô»q«  tà  tmm^m 

pas  sur  ftxtfMttS^iipfto^  #§M 

cèWS^«lte8«a^I«rf^xswak[«dTte  «tapérifl,  «IsaUf}^  |iramlû*e 

(jfeatàfflaBôqïetta  ^fo4te^aiatti^^^i^id»^dèsafiM^«çn 
c»^(«ft^^p«ai«xii«H^Iaftès^  pipntfs  *is>tt|ttstmJ  fttfidteoèo 

p§Màtefl(I#ï»(aiûb  *àu*  uio)piâtttèai^xi(E4^(lbvf^iâAlfiâsohA 


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co  ^'iJijo  ri)  ;')hir,f»nf)tfc  qo-if  îruiVJlJFiii'lq  onu  ir,q  Jiio^r^iuqVeon 

j2'3  Il/ëhiêtoâl^rf'flHïtwiiAaïifeipcet aatàippenfpardéHk  cwiieBoJpar 
0,rtJ&é  st^idft^âlttbeUB^u^pîtfî  soife*  dîrihe ^ffécoéBafiaui  artificielle. 
fcîJ^Vèrit'të'^feièfo» ^fc6r*gàrfii'Um;puifeSa;ntB  âriflafefiB©q4*]Les 

-'^0fltJ'&lfc£#46SU»q$8s  ÏBfonamsdé^Qiisfql  dSw«îlitèfiré|rdgteutflêes 
<TWtf»m4  dèeîjeukideiîaïuâtuirflJ^lJa'oè^eqriHt  lafome  defcrfe*Hies, 
s'J^fléâiteAtîdW  ftirits fi^oaiçéfat&éqHfejnfay^éifMïir  éertâipferfwfen- 
'jnëBë^^aAwBWHlsJfBê  t»QSBichioh§TJaiafqiMUi  Beaaadiip  d^Htfiijités 

^fcàittfclîi&y  tes  Àiatltes/  m.&nt  \prtvtmiBààeittyvBgèwèii\BcftmaiX 
s^sWMtf'-ïtikiiïféMfifiWiff  tottramèto>a'ètraLdkiiié)^ancJfe,Jiiiè»%'u- 
-*fcto>b&'bàt  >  ^îà-tia^âîidef'9itf  rdfefs  f  èrihensfoi*haûrpdJi^rf)î««ïles 
* ■'fcsp&ksla'ntitt&kk  cë9  intàdificalidira  o»t»lft6  âéjàf<Ja*l  Ufceràwice; 
-'jlifa^'-WAr&pefr  ét]tf#bl^t^rJrfe$liaffdçiadaretnQit  daratesf  JBhgHou 
°b  B^tlrgèofis:  quelles1  g#$*0ïl&n&0»t  j  ^  Dèslqbç  WlteMarâcei  à;dta«ger 
-*îtf  efctf  >ifcâfolrëfci*  fcï&fc  iànè^e^e|Migllen(fate'dHs^pwgT^:^q)ides, 

uosënikat  *sryafilîhWebd<i5>partiear  «pg  t»a6pflo3eBDj'ttlêât^fece 

i3^«fêute9|éfléfojioBtfndq^^  ètiaÂtogteterre 

ta^Wtëflàir^tfetëlft  flffitemifltt'teeîtfeiwt  pfasai)WMlM£%-e«rtfon 


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nées  à  l'avance  dans  une  b^t^tè^eP^^Ka^tf^il^tfi^afafils 
ne  s'épuisassent  par  une  pruducliuu  trop  abondante;  en  oulre,  on 

fécondation  artificielle.   Avant  de  praticpJWSfceMe/iipBâralia^jaïon 
i£C[lo&ttra  iBÊfraripett^^  est 

.olferQÛtl^iiï'dŒÏéKOiQBerflhifieojîiajs  \^\m&§U-ÀfaW^'$$P  ftliîpte 
29 Jpri-  possèdellles  ^nifâHfiryimAïn fd«aîtaj  'ÛWftteï'flttlîi-i^i  &JUé lis 
errû&ealiisi-par  *é(iiK#eB{<  payait  ^éduéraleittwiMai^n^BPfil^^r- 
2'j-tfaait:,lapètféy  taadifc  ^ueic-eBtlla^iïïère^tti  irupirime^Uis  p^tJAuMè- 
^"iëmârxt'tfoairadiiet  torpofb4oirtIeaiiair;]eepçD^bi}fer  jiuH?  Jtëfttt0èuP 
-iidtrtcas;il!tst  wiipèsHièteidteidMevd^ccranfce^ïâelî  so^tj^pafti^es 
soîqiïWfo frac  *  te»  naïf telterpl»Dfp>  liai  datera  c^iéi*çbt  «Jt^ujelii^;^  affine 
wùçàï  w^ïDasîHjbHdes!  doaahenti,  jditzlfaittp  u^jjapfltr^nein^t.^  ^{jis- 
jiiiïefoipa]  fiépé*^  jobrrieHameirte  ^fca«grABW^*aïîafetes  Jç®îf©^FB^û 
-Dt£ttétak.lfeur:;pislilf«éM  ttftj&i  IflM&éton^RŒgne 

;9J»*éi rMJ  Ma&ttçirfe  difikfvfe  eelàiBeiîVDètitp^^Wkniftftt^^.jles 
ijoHytatdesfksufe  jdaifdemiçbmtea^pcatefiftijtm  ^Wig^e^âjgë- 
Ti3»iA;jniHis>fflfo)Rég€^ 

— tedeedâpIaÉntoaçip^ 

-aifeqwfle^jéjfcwfcfA^ 

ôoi&pits^èçeRdîuaiôfiB»  i^i^flttftq<5ifcfo(Wdlg]iê$9%*  fiailatteou 

jnai&flqqwfe  (jteLpaik*  iris  Bjtridi3«vn^^l^4#Pffi*t9lft)  8HSj|Par 

89lîrijp^plb(totierçitart^ 

£  dTflHlqeUmB^B^i&i^Otea  #*ii  telff  «8*  ite»Mif«iMajpgs9 £ftflfeles 
io^é*^*ft^fiTû^ès8h»3^nf$rtawiiY^  fcrfilf  ft^es^^?  (tetëki§i§&H«pt 

Ja<toi^aaï*ificwBeii4fo^  ftdteftiSWSter 

ôHBBdgrfiaiié  DifanHlQB^^l^tiite«opl^toa^9BàîegfcSi^i^er 

gTiiôpitoléaft  làuQp4èib»$B%}Jèfttt 

iioflanc  abpqfiErf  dinnanëœ  ptftcwittiterif  «ft  iWM«^n4dP*&â8ui 


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—  .32Q-'— 

genres  difiëreats  d'une  n^aiei'amiUe;}^tpi'ôl!|e. —  Dans  la  nature, 
il  arrive  fréquemment  que  le  pistil  n'est  pas  encore  entièrement 
développé  au  moment  où  les  étamines  émettent  leur  pollen.  On 
doit  alors  emprunter  le^ISlWH'aSârè^ffifirs^us  avancées. 

La  production  et  la  cnuBvmtianalesambiéUi  à  fleurs  doubles  ne 
dépendent  pas  toujours  de  V^^^Mmo°WêkM"^- 
parfaitemen^  Us^usgs  jgr^  ^jflftfc  ^  igftJP-^o^W1 

dPnu9te4èWU!ÏBSt»^<l,uitiS8âp8f  ma  §è\&&%à .»« 

sMW^##^y9id5ui5f4^i^îft^  WÉ^tt  J»i 
espèces.  .oîimoîJB*rta<x>  Ql&ïbtoa 

-h  W  WW&  M8v  n^9#,ef9lftÊîiiÉM9fe!V¥,^d^ù 

temps  dans  un  sol  clxaud  ^^^^^^^^85^ 
de  trois  ou  Q^^fym^miM0i^Wm^  ÙSï* 


T$$  ASM  J^UffjMpS!  anfDiW». 

Ecosse  renor-  ,-— "  *'  — *  3 — '•-—-  — 

-UI0391  93  Ta 


iTEcosse  Jf yougil^Qt  ^rj^^pc^jga  .^iM^^ÇI*'^^!^! 


-119  j919niD  SUd  .«i£ni£|,  sramoq  an  sna  .b^  ai  «ubij  «sa  au  qui» 
r?SfeuVMfqW 


aussi 
uiseï 


.il  .§Jwa  i£q  JS  9Ja?n90Z3  J23  sua:  .TmBia^mq  9iBi9H9g  910191  se 
veut  P^age*  -  ï^ 

circo?^  ,s!Byoi^9onM  ,a<^: 

•?*.  ^môra  n3  .eèaciJB  9Jfôo  frvmeii  dhasq  tnennob  9a  ,8M*ï 
->  ?.-u^\\  8sb  9rn3£qTiOv'-  6l  au  zuj^  ^l  *uoc  ton  isirih/BO  . 
,     rrortBlnfJq  &ro  ?'ïô"  ^°'*q  orw  iinKiir*.  «vrvrtsi»  *ut»  *  • 

i'ai.3>—  Impriment  horticole  de  E.  Donkadd,  mu  Cassette,  9. 

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3W£ 

t9io}jsn  fil  aflXiû  —  •«^g^3^i^*teWJ*iani,tb  atasiSBif)  asii^ 
j08raaiéiJ0»  8ioon9  8£q  laa'n  liiaiq  9r9op*Jn9aim6upài1  whiB  li 
nO  .nsJIoq  iugl  tfl9lJ90i9  zsaiiasls  89l  ûo  Jiraaioai  ue  àqqotevàh 
.asàonjBVB  aulÉ^MSbÇiift&'ÎHfeMIpsI  i9Jnoiqm9  ê-iolfi  Jiob 
sa  39ld»ob  81U9Û  h  BMèidmce9fcxm»«ri»B»d  b!  te  ooitouboiq  êJ 


^où^rfé^letfMîPeî1  9b  8ïaoiooî  ^  too*n8qàL 

cordiale  confraternité.  .asooqag 

*$  il^Isfifcn^Ùîëefa^^^»  fS^S^f&A 

««rfifis  PtWfe?L^nâ^M  Wy^m 

mande  par  sa  précocité  ainsi  que  par  sa  boi\té,  On  çn.^ï^au  • 
cW^Wàns^P^^^^nfnie'miifW^MrlC 


t^tM^*à«qW 


ii'iijni 
— iji 

Q1 


ïÏÏboâ 


i5î8Boïï#^V{S^î8WâSP-i0ï?Su^1^Riâe,ïŒ  M§? 

Paris,  Princesse  royale,  etc'.^^f  J^eTan^  épuisés  ai  femlies  et  enra- 
geons, ne  donnent  pas  de  fleurs,  cette  année.  En  même  temps 
M.  Gauthier  met  sous  les  yeux  de  la  compagnie  des  fleurs  de  la 
Pomme  de  terre  Patraque  jaune  prises  dans  une  plantation  qui  a 
été  faite  le  J  •*  avril  dernier. m 

.9  ,91*322*;)  oni  .aOAHKod  .3  8b  alooiJïod  •hsmnqol  —  .=  <*.* 
vil!.—  Juin  1862.  21 

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3°  Par,. M.  Bourge^%,£^L^r^£^(&,  jrè^  ftai8ii9MBflia> 
une  Pora^q^ftii^b^j^jf^d^ 
est  bonne  à,  luaiig^^^f^jptjftfl^,  |4  ®$£è)f>&m&mMmtfàn2 
doux,  tout,  à  fait  ^g^ife  Ç^^j  $g  )<##ftrç  dj$s  <&ip(Hlf$fio 
le  nomaeFo^^^.l^^^^^fneiirçlirA  afto^-uBstaei  et 

4°  Par;M,  ^^yMe^ft^ilnë*  &P»k£9r4ÉBa^i&§ï$<tttf<»fi3 

fleurs  &1fë^8^ltyKfâ^M®^tà&^&â$itemïl 

heure  tout  ^dmé^tà^z  \\  wmMmM&wmmwMmtâr 

nombr&d<$s  J^fmàg^s^a  wmmfo ffl&NWa-rfà'^tUWïd 
tite  J$8Mj1ÂfW^è9yMV^ed«ta^^r«e8|^m^  ^Mfi^t^fjftf» 

sieuK1|en^&4^^,Ba^^^^ô^^J^%1WiBa^<âfs«iîjKI 

n'ont  .pas^ar^  s&ig&HnABt>^ifflWm^ 

ne  fa^t.f^p|}^re  $p  cgye^jf^ipgglj^jemef^^ie^oin 

enipl9ig^^it^^Jls^w>^â^Sffi8Ma»«s6««ftWfeito»eé|M^ 
tentd^fn^gr^iQ8jgobjfiW¥%^'««Pg^  i»ïè»feilft;flBôl¥«fi**l 
selin  a^^9BHéift^8^^^^9[6SB»^i^Wii«¥e«*«nail»8 

et  teVy&mMtâ  fàcfmkyA9BSp*m  allai  eb  allais  -*  »Hu*  «fc 

Prfar^g^^uj^Ub^ftiHfti^a  jHp  joTts  aldnob  i  îaeminla 

7»  Ffl  %^5taa^M&&&BliSme  % Jbula»«eJ«Ni)firicÉw> 

fc^.JjfftPfiff^ïse  .bixosaBia  .M  ifiq  ïmub  èirphdisl  aie  t  hip  J&. 

Pareil  ^^Y^À^iWS^cWi^Rekit^^ll^il^àdisatiar© 

par  M.$^)4^fpç^MplfyfrSfâtâflk^fàiBKâbJài 
combusUp^^^tàJi^^b^^u53£»r%»éi*  è&^stc\fi*di& 
fourneau  $t  en  tôle^sur^^a^^guÀs^^ito^^mtiaiKs 
pose  un.j^cjpieot  ^Upffc^^jâtaBfftà  feG|$tifssta|tydà'nf> 
l'axe  duquel  se  trouve  ^jig^^^.^^tfabjmï^alH  tMtsv 
-  qu'on  a. rempli préiJabîflBifl^jàeifc  é^WtTOÉdfclaiçsiqùfitoaagil 
de  brûler,  On  coiffe  ensu^btfewsïew  dfinÏ9ohapei«9*îiriq«jf 
surmonté  d'un  tuyau,  qui  M$W.:frtwentutotisft^iftùàiettte 
que  le  charbon  se  consume»  le  récipient  leâait.e^pai):suito,3& 


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le  rameaii-greffeTOlgateroei¥«ftl^ 
gfifPtoéiHfoi'Htt&'K^te'tf  *fati*^^#88a«^iflrïÈilht 
tnfef  étf  «é>pig0ëtf§*g&*HftblfBlft  fï!feSy«iât<i#^fiSbéIffirfî1!^ 

brttte/iitaaMfèftf  ^*fl«i«a  «fel^^à"^»,  wW'éœ1 

vt8fflèg«ldfeied<œiPefflMftIl^^ 

de  tailler  la  greffe  de  telle  flWWrçSSMfenMK  <&&îe8fcHr,<*.éfcc: 

strument  à  double  effet  qui  ceffSm&kiV teSM&$MB9imft&s 
awWM«rite0CKhi<>IL$  AK^^He^^rfiè^pA^  MMe, 
et  qui  a  été  fabriqué  aussi  par  M.  Brassoud,  sert-^r1fffiiuèr''ft* 
gqtffcmvsnBtomdr  HP  ^^W^Wiie^WAr^^e'f  Ba% 

AUMÉUn*4*mlitoïi&4«ll§r¥^^ 

!A<feHÉfefoa«lpftf^téMe<4a  ^«fe'^te'ïo^^^e.^att» 
«Uha^pkBtfe  <i»W^(«^e^«ljiM^u^^éëfe,qWri 
g»itei»àiij?«^ér«^!«'ïepr^.4e'gfe^ec9fâeusbftl  AWge 
(îtfibp^pj^lâl^a^mViMt^a^^^r^JW.Jl?^?^^^ 
m;<*t  Hfrt^rtMrç&#qï^]fc^t«s«rt 
i^cBa^qtffetaibi«fltot&  <*ê#bte^é^&#m^dMrt- 
fa^peaieiisgDeftdft  Afi98N§scft{cNtaftt  tSpiiêék^'é'mis 
«tt»9^^.esétùtWnJitow)îtib^^iv^'«^fW^e^ië<*7ttî 


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sat^^pSèflfti^teK^t^d^ll'Wï^pM^aJaeanBa  898  tasm 
•Sf{!j!^yfr«flMi|«fifcràPàftiP  tôââpMtfteaHgideahtaiansatiD» 
dàfi«ff^ito^^#rt^^%«^ll*B^lKwq  8*»i  89b  lua  etéqo 
'^Kfftfc^i^fWÎ  9fe<f8«fe  «SPfeKfefey^&tfftclàrf  «itapbtaft  ria 
l'Empereur,  annonce  l'envêf i&ifamfedlttl*  ^HHQJurf/BKijé^étÉé 

:  t*%^ëWre^ïq^W^.  Bibf4»ïlitàfMad»l^lsB8iU&r^faa 
atinonŒ%êoh^Plflftbi>®à  &&*àê&mtWwftip*&mtAiiû 
aiWMr^ï^éWp^âM^lk^  afott™ 


SS?afWl^Wefcï«#WfeeB(|pa  -»aioq  a»  as  ami9biqà,I  àvalna  tnain 
•^  fW  cWi«^*fl^l)Wr  Kf»ft«à<âift%«fekitkPY «poète* 

(ifkfl^'s^WpWftiy^^ift  GiJQHfttféWfi  «wradrl  znab  sa!  Tablante» 

*  M(>  JWS^fifn^  dë»^ftft]*^ûW(nfwtU^3»ptndrdii|Ortor^ifl< 
M^V^Tn^ëti^i^ànâii^isNttiût^iiMeaiiwi  pjfrtye«F>nat«uïrt« 

G"  Une  W«rèifiâ^fe^)^fl9CU»^,9*fcf^Mteaa«T|itor|i,^ii 
qfâ^Wptti^  tttfittflfteM  4|(^l«l8»«l»*»%«ÙtefeaaiiiMiéfl*ftlo- 
vén^«^%«è^^ï|»2îiW«B»«rfà^lév  MOMrtffitgtoiçbnrttfe 
feft]^s9'^^îM(éW^i%eis«isfittaiie*)J**iribiaqée  âhhdaAne«pte 
taille  bfffi^^f^^n^Wgh^i^^àPèJraçnirstteQ^fufelfejsiff^ 
gé^^^Wë^^i^OMt&efléiiqbdlbteaÉUlmiaofloansU  «l» 

dit  'affi'#U8Îte«fett  6^»?*bwlttmi»t4ï*£d^4*i^i4*oSaBder 

(Aphodim).  (Voyez  le  yourn^^VHf/fS^ét^m  si  abJoamagni  vrai 

I'««fO»i^tW'Iaftfeqilpftl#ife6«q  Baltfilie/tàiitfijaajftfertiu 

tion  de  M.  Forney  (Voyez  le  Journal,  VIII,  p.  4<9ft  UPfrnÙtàMdniAé 
bisànn§»<pîiai|n«8*  ^^igôès9i«I««Mla4yh**«te>3^  ««le 
à  séfiri&»6r^$§¥t6K^^ 


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ment  ses  sarments  cioi^ftj^'jfr^feti&fflg^»  «ffié*q-ét«ent 
emlBani&jEhdinSffa&lttiM^i^  «jtéffclMÎii^^D^îiïilIe 
opère  sur  des  jets  produits^Ms^^l^fti^^t^f,,  j^^de 

9«  Une  lettre  dan»fe4nf*fe'M>tâMtài»»&  ^SWi^Bf^eefefé- 
çaftataidtligMftff  &0ptohvMmam  .G «Mjf&ï^mltâ/fr*  de 

article  d'^'Jï,^4hp»»»teM^lf¥ff)i¥#êy^f^^^F^WW- 
d*etpBéï«TM»»»t»^fii}ifli^i3*S^fR)  «P.  ^s^a^ftipy^i^nt 
pMs«nafiitaBinâfiBS«ewi»h«»sB^ef^8  flifca^^^œ&utt 

ment  enlevé  l'épiderme  en  ce  point.  Eç^se^^#%Bajj^si^fiç^, 

coïncider  les  deux  libers,  apjsSfffl^È^  «^t^Mêï^^ïf^PFô 
*ilsft9«e-»AltfQiiqdsh«tJ  («^âMQ!^t'SlPI9BÉ)ÎW»«»iM^f,'- 
pépOiwt/iaskj  e#a|i^ta»»&0^eiq^^)tei{lfiu^(^  OPglF /MOT* 
vivant  ;  le  trotaèd»r)««ofe*syitf««M^»s £<»«PgfirMJ^&£i» 
tei^*ll©qfaMbd*qi^qu;W0M^g9^A«êS*^  Jn»»^  <&  la 
UtauWfpcfMBMlfq  pMttw^jewefpWiftné^i^^nT^iit; 
dàtafôob$dIiastqpft4<è  pûBfceftfl«vdat*5i  ty  aame^iS  g§RE^T  il 

-oti(M)Qid(œaiKdrfiiB^b«h»itBB^.leimtof;  #9&i»dia  &&$»>.&» 
dahikimatstiRcMinM  v/U%i&i1M^miê^l$lmiyiïtt^ 
migneiabsèrtte  sèpBMitb«Mt«sfni^â84ig»i^i«i  *pspcjwpg,tfejp$s 

pite^9fldByalfB^tBma^tqigte»9a»dsww  4Bd*ufogfid  •.,('• 
44»  L'annonce  in^liit«ri(tod^JM^^a^^(^^aJii^jtt^if3ns 

<fifi^fcaMinliM}àiMnft!Stoof>^  ■ 

lafecnlto^téana^iàfiaMjfaamttMtobebî^»  «fe^MûJflM'ent 
leur  jugement  de  la  majÇîtesùîllUÇ&inuoX,  9/  s9yQv  ./^,  bow 
ndialAifinbititMe.effiHtfM  pàa^Jifcip^d^Hu^jdfis  $eparci- 
suais  WettfeariMtofocftU,  ft^^fe^gp^^W^fttd^fr^*,  et 

aIS9  l«ri5Qll^^Aci^6i|ltf«efei^^i^  çis^rjes  lemerciments 
ptt^;Jfetye|ro>:<IJIli*MtaM6H^^  deionne  garde,  mais 


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-dimsaoteJrôlEipM^ 

de  compter  parmi  ses  membres.       .ellaintan  eniofàd'b  muèeuM 

3*  Le  Ccttuitéte  iitawiitt^^  de 

jd9HpdMtipDJdf£$laHld9A  fttftottriitnfctoeniuy étoqipiidtf  s  de 

l'Industrie  et  non  présentées  aux  séance»;  afusMataqnBfertéia*- 

l«pr^iF^^MMaeBtoflju^aM^rèif9tié|^fl^  anyawffltJi  flftr  le 

«TtnfrtftuM  ;  89qoioq  83b  eriDiem  si  ob  ■Hretelugàfl  iul  isq  àlsqqa 

40  Le  Comité  des  industries  horticoles  propo6etfata|iJftHà<fl*é^. 

8£titf£»,q^JàhifottA^  de 

2*  classe;  mais,  se  basaiitfi^^iSHMb^ilaM^âdii^AjriaÉa 

nier  d'un  établi ajèÉyÉt  de  KfoitE>fc.aterBMiÉ»  pùamptopm  eeA» 
t-Bétoû^«aéiinob  ,9îonoJiuoo  sauKb  siutoslsuaob  widlucO  .M 
Les  diverses  propositions  deafegfoft  artot iwtfB^iteflforaflgs 
auy flotte tetgaàif4nMô7uoa  9b  9oaonaB  Ifiiàaèg-oiiiîJôio^  si  .M 

M.  Duchartre  aniartfatt  fe&srfétànr utei^owiMft^ltll ob- 
servé dernièrement.  Dans  le  parc  deVersailleSy  un  grand  nombre  <te 
beaux  Peupliers  ajAaafeé  abatttft}  on<a  feontfe  dans  le  bas  du  tronc 
de  ces  arbres,  et  logé  vers  le  centre  de  laujr  masse  ligneuse,  comme 
dans  un  étui,  une  sorte  de  pieu  tronque  supérieurement  et  formé  de 
bois  mort,  long  généralemstrAé  ifNB  i  ^«ÉÉBBtesîîfcdBtebJrtre 
pense  qutoqstte  àsrftrfâinsameèt  nttiipA  atafc  dhdw^péte^QNlure 
loniftarâài  jqtfiy^^iMàIfer^iB*BUùiig'<(t  jïbcmifejspotffojr  en 
(«q^iBsélflcntDrfthiiisieqaaéb  dtttàfc  ^JhàiiiiiPMJ^t^kehyfcMgpi 
£éoM|t  priéate^lpM'a<ti^d&»§  tertebgriçMp^  çta*M*MJUM  4tip- 
-Ittkvieï»  topMrtlrtiiTO^^M^iflBéJtt^^  d**bpW*ft 

-mÊb\mBdh£pktunpm1imBii&ioloo  92  daesfeaasdD  dl  sup  aittem 
-ltfgtnrMfÉB|M<iMpflttMïKJié<iiitf» 
etarfn  aMdfepÏMsaàrefc  m^BPÉ£g#^^yaietftei8  utile 
il^fqi&bk^Cfl^ 

ii/e^Fmtatf  Mn»0Hte«]8b  Ifritifei*  9b^^Mlfrè4e*MtÛr 

qoel  on  avait  trouvé  un  autre  tfonc  de  la  même  esseiïç§#ïferflré#L 
întiiM^jdilih{V(i ; toIr,M  .M eb  normqo'f  sgshcq (.J-.l)nimsl  .M 


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eupM^tefeéBidpri^ilLjgÉ^aftO  tWaiy4qstef4itaiAiige«r©Ji«èûBlQi  qui 

sçittniod^aèJqbB^ai^^  du 

Muséum  d'histoire  naturelle.       .89idui9M  892  iraiBq  îsJqrnoo  e  * 

9b  *je&jedtfra&xle#\œ]il«*^  *b  èJicnoL)  dJ  «g 

9b  stefjlbpfpQ^^naBi^ 

-iuEto<hsiftBqifflstaû»{j£  ;890ii£'«  xufi  a^àladaàïq  non  ta  ehisiibul  . 

9l  ifie  ftafrftgfcçoB  imtoftihcflinfc«tftffti^ 
appelé  par  lui  Régulateur  de  la  marche  des  pompes  ;  M.jJMïihst, 

.^èitf ^HB^fOCtettreaoqoTq  eelooilTod  e9hterjbni  89b  àlimoO  9J  °i 

9b  9&iftppptrt,aa*ks^Éu^^  Muéediorotdôihï^^arifldles 

sicla£opiébg)i$M£^  92  t8ifim  -;988£lo  •■"* 

-ibiiçsriK^iiBkiiBc^ 

9A»  BéqortfenaAi  atéftiffisis.iftyrtâM  dtadapÉé wildglè  uu'h  i$w 
M.  Gauthier  donne  lecture  d'une  courte  note,  dont  itastifairittar, 

sttMtfjMJtottt^^  8noxtf8oqoiq898i9/ib89J 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouveliHlfttottatkma^rfi 

db9idmonba£ignij  <e9llifi8fi979b  oraq  el  anaQ  .Ixi9ai97éfni9b  srm 

OflOTl  Ub  8fid  9l  8fl£b  &O0CÉ  MO  4&JlfcrfB  9JÉ8B&?*  819Îlqn9<I  ZU£9' 

9fllin03  t98U9ngiI  9886m  TIS°>1  9fl  9Tlli99  9l  819V  920f  J9  .89iîd'I£  890  9& 

,,        w   A  .  présidence  de  M.  fAYE«.s         f 

9D  9miot  J9  Tnsai9iu9iT9qu8  snpaoït  usiq  sb  91tos  9nn  turt9  na  pc* ■ 

sititd^éflhcMestâŒÈBBBrfe  A  ttafc  tanmoralfiiànàs  gaol  tJiom  ?io 

9iiJlitP^«fcè»îverf)db  d*Jlœéeipkète  JéemaxrëbkhBfeaAaptflup  aan 

n9  *o!Joo<Mwiocfc  JJrçcèsMtoiiMtd^M*todït^ntt|a  étancgiaer 

i^éii9de9è(i»teJradÉÉbKb  é^î*  (ièBn^^iàiiai(dœ^«atffétece) 

epi*  MUiArftMièiè?  $ava$te&àiQi  gasfib  fltHlk'Aiôp^E^akbq  Ipw:  la 

mettre  que  le  Chasselas  ne  se  coioreiplfcnÉkfmfipàB^éoHto 

911»  «ythaJg^yjwifai^éfMarag  êw&BffrffepnèÈllâB  nier  ses 

i^fiftTrt^fpnsaas  9mém  si  eb  ont    axTns  ou  è  vsroti  *i«V£  no  I 
M.  Jamin(J.-L.)partege  l'opinion  deM.Malot;i»Çrtittbrï«^est 


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^^B^IS^B^sMte-MteXliM^-^ûljJOg  ub  19(02  us  ahJaubuTi 

qui  ont  atteint  une  douzaine  d'tHB&o.fôfo'I  af>  àliiclugèi  si  ab  te 
-0of»to»eltf  ^'.^Jfts^fîi^Pî^^ffifbaiflèl^DBtètoéd  <*l'M1ui 

est  difficile  de  s'expliqiwfeteifflteatoifr  eptoJMqflttoam  frflaaflhft- 
^WsBMffi^eiï^eèSfifWttesfetJWdiis^  iqtwâJèbeniiithm- 

très-satisfait  de  cette  taille  hâtive.  Or,  lQmaàtt^^SqmMuwbjitrfifct 
e!*»fe9>  §feïoft#i«%6  MfttAofiMfcait-IBiMpiJ  ^cfimmfearittétf  les 
-ôSte»  fffifctë8t*J*g*l  P»iMeffio4a»9if£*»  ada»iilitaiiJi»MéUié 


pinion  à  cet  égard,  depuis  cette  époque;  mais,  danaiàntoifs 

<£8gdfeW9^i^i^to»*>^9^  sa 

lettre  avec  celle  dont  M.  Forest  et  le$BMlr&&Wafail8t8qelbBBtt«oif- 

-8ffï*  ift  WB»»»8  si  .M  isq  dèeaeiba  eugoffinB  ofanBraefa  snU  *Z 
lio**inJP  (W^WbdH9ldaSiB9iOlAtein4fl«>t»  éttrito!8f8i»»,9ft&- 
mission  degj&i^fe  &<8g]^^i«jbutodiDU 

4fm>j&i'temmté*M%i  tki^«iv«^ii<»i»âitt'ïMwWediifcp- 

tlBRfisro,  9b  noiti8oqza,i   é    olBilnoo  te  alahàqmi  àJèioo8  «I 
11  annonce  ensuite  que,  dans  la  séance  de  ce  jour,  le  Caaiâ}L 

■WSPiau  am  noa  ancb  wono!  9b  taraiv  àJimoD  oo  9cip  99flomiB 
înoÊ%&<>i^8WWt»MnMé|ùiéM^  noissim 

eb  4S  -f^^BfH>»^[i^\é^^^nii^»^rtarttth^c^(^afawP^ 
-S&KWhfe  ÇmïmA  éB&W&otnisteixa  s{hb  aotoglloo  bI  i9Uflilaoo 
si  ê&^^^mmt^idà&^imàmtàÊfa  «ntesfn 
-Wf'fBp'  £mH8dMq^ei%[Ç4W»bQeft)£miito  JioitoMiiiMtttfMtfMei- 
-WJpFdolHWStf  P*fe*i  &MR*toÙÊltôèaib  wijrôieéfaiintnttiaîa 
stiiift  8W  HitS^mkA^mtpumAimàtiialtab  totinâi  pnjrftectffc 
soufre  en  poudre  sur  les  Vignes  malades,  .eidsaevaoa  taemom  us 
si  M,  ofcife&iÉPfeàUftW  Mf>dJiHMt>!eU  *M*tt  ftmtairityB  à 


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—  889  — 

l'Industrie  au  sujet  du  soufflet-T«Mlla«teft#»*?qh[rf#H#'I^fiêïie 

et  de  la  régularité  de  l'effet4ltaH$  eaLBsuob  anu  Jniam  tao  iup 

-fluâ<»Iq^iBe6S^ph^i4*^Wfc«il*kôléft*pi'q«'8  &  aiiofflib  tes 
-aaHm&ib&ev*  ^silfe^^^ôfai^  aé^Wnla^ïtrtSstf^e 

lta^ilyfcMMBaK>a»y»éHytPOl  .-ïO.avilâdalIiBt  aJJaa  ef>  Jiaîait£8-eéif 
aal  *>WaBÈtXwpm  ïuptBiïi-UstK&c&um  bé%§9M&  <éftkrtle 
àiffBMantouiMteftÉB  MaiU»«i»tâletf  pft  UfêfiftiatàKBl  8#4M- 
atti£Jtefeab(i^B»éD3tq»t4èftégaéi  ^ftirti|»*^^«Wi«îiW^«Wfis 
-étt>&99BiteiUBxiM«i{Q.qiHI  due*èo4lfc#<îèîHïHvi#(>  mt>]M&t 
sjfronbolUKafib  «aisoi  ;aupoqè  alîaa  aiuqab  tbifigà  Jao  é  noiniq 
sa  IfcfiBoaDhetorotdfft*^ 

^imtrflffeftspaeatotefOésiftnTeal  ta  îaaiol  .M  Jnoballao  oavfi  aittal 
3*  Une  demande  analogue  adressée  par  M.  leSéB«H«8«4  toTB3- 
-Wié.èragtftulliï*  tftfHotti^flreaipfa^^l^J,  «quMoit 
stdniB^&ptoitiaapliaetii^  aoisaim 

-qcMMiaRJgfffi^'mJisI®pp»ès)»(«»^ttd»  tttttàg^W&ptatôr 

la  Société  impériale  et  centrale   à   l'Exposition  de  JR&Miffix 
IÇ&aeî)  al  Kv.m{  ao  ab  aaosèa  si  aasb  ,aiip  albraaa  aanoans  11 
-ncfetifeeatattft  ai^ftinPltfira^43tomi&^^ 

annonce  que  ce  Comité  vient  de  former  dans  son  sein  une^SÉP- 

mission  permane&toa^tfpweàatigitoifM^ 
aefcq^M^iÉoi^tiii«o»it^*kilm^t^|^^««^i>^éte3;^  de 

continuer  la  collection  déjà  existante  d&f&tà  IMlSj)  efetîM»»- 
iopasMosA  tâMfa»«Mbsiur  je(»tt1iàflbfil«idsa8MiWé3  s&ïéâ  &  la 
-Sec»*é,TàiaaB«Jh«iortooM  a^té^e^^<?J8Pfltts8tiflâ  §u1»pW- 

seuttiaifrtufesift^dttii^^  ^HHWhiajJW- 

jftec»&i«f  iâoti**  da***)aiBrf»*wof^t(f(gtey^,ig#  %g  ft%its 

au  moment  convenable,  .aabslsm  aangiV  aai  ma  aibxioq  na  aikioa 

la 


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— 1880 

oflW  te9d^«top<waamb  aoq  fatoiçuMlii&Mi  ^«i^^^'la 
-tflWfitëa» jtwd»ri— — mMh sitinsi  £  aènitob  )39  ofidct  sb  9-ibuoq 
89à^a&^b^M4iirilMtpiii\le»MgSi»4claÉPe»aaBi^ff.  WiÉn- 

Ornières  remercient  pour  leur  admission  eommlMtfalfcr&'RH'ila 
-<S#&é.Jiov  li  Insmom  es  09'up  iib  .viàdltaoM  9b  «ysbIH  .M 
9ii97°9UnffiJhtoBuâi»>liag}tt«r  IlfiqR^^l^WjW^iMiafe  ^ifeèt, 
95WfNéaq^rpaBËiia»qwhiftfl^)8*  M$Iêfs4h  «flt^sïêre^fes 
VtetmmdtfMàiÈiiàiiatmtisk  WmmW  \f&R&M>&  vmMN$es 

sols  riches  à  la  culture  desTOe*ia^teftk#tS««aui4^^gfes 
£il*i  béfflri^Bt  &c«t*i)rtpaTêtfea-*fe  «flfitatebnoqài  l891oq  «K 
ab  9»«ài*BiFKdaiHtmli«  «p^n*Ài§§KfeiH<U&AgR  p^f*."^- 
g&ifoab^lamaa,  ?paHN^4«r*^PI^pBtt*Wfti^?,d>kfpfel^tel, 

permettent  de  faire  davbMQuiUMMPbat^slflàai.9^  &MUst!uV 
liMtagasrirtaBnMByfesbaMpq^  ^fuels 

.«MttB«irta«*d^BldlÉsffiJnlnéÉqonèni'îHautb;9YiBlclJa9'3  ;  lia*  al' 

É  siftnataanémaite  n^pri*#i48^îrfflWI8(>iWU^P^e^IiP  à^wur 
}JthÉ*p7ioti^c«qi*l»taft  iii*>  ftâ»  «Sffitë>Hfttifé  WN9Ée  ôfc 
t  o«k$àtuo9X9  ètà  jb  inp  .Ifiiènàa-siistèiogg  9I  .M  eb  èidqfirçolodq 

II  .&fo^asènkfrMfàsKi&w^yo§»Mvm¥W  iWM- 

-iftfflsMetaitni)ft^Ùrin0É!tts^  Sbfi^W^ff1^  ¥atar, 
-*»  ait  ztol^^oqàfi^flW^eflferf^éu  «8*  pttp^'n^fc 
eèrtànftouié  ^bifi^yWM^'aibWëW^^^d  gft^fffc 
9«miaaBBBlpiuotaA^titfieoib^u«èn(fd  *r  TOï^slWto&'ifte 

moment  par  la  Société  impériale  et  centrale  d'IfiWKWWflB.81 16q 
stnit.dKMftttrtltW'UMs^  i«9fe^Hhi^l8fa%Piil?.'IftoWft  au 

sujet  de  ces  deux  excellents  Sm&M  &  moa  us  «""rfaflïa  .H  û 
:  8>Myi>mélf0iiiMfci^g<q^pTfiWg'ffdBë  llÉÉ^tf  Ment 
;dv>ft&«  î*(^«»^Ie1rf9s«^.^y«iy,nr^fe3^8lftïîai  la 

Société,  avait  eu  l'idée  de  jeter  sor  des  plantes1  tflflWtfft  jfcfffe 
-tofttti  a&tt»iiKs3«  naMo^tf  ««ÎBlBlfeWiHteWtien 
<*U0N*ta«7ftsolme*q#  itf  ^^tMÉOtiè  #&¥  «tiffl?  iMNâh 

tu  que,  même  dans  l'état  sous  lequel  sont  livrés  flMFlMfllftll, 
ltfaiAloifiràstoia&ifd&eM»;  toP&fcnj|EilPe8fti$fe  8ë°jflH,î)«Mfer9<fette 


des  plantes  atteintes  par  les  Pucerons.  11  a  obtenu  ainitàëraiulKffe 

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— 08M — 

rileygngfàiifife;  Wêàmcrçiritii  poe  d^«H«D4ulàr*te$eÉfc  Wfte 
poudre  de  tabac  est  destinée  à  rendre  M  — mon  whllfcfeôifli^fo- 

8fl1Mfl,i,Jli*ftiMI%tnfli03  noiaairabfi  mal  inoq  Ja9iai9fli9T  asiéimiO 
M.  Blazy,  de  Montlhéry,  dit  qu'en  ce  moment  il  Toit.«t໫ft- 

a^feiSfeifeS'JBW  f#8t9Bp«  «no^»iJii(q)«B4îtBDqxiinpWtf&«i«Be 
gjfetyjp^ggd&^^f  gftvftfifinsl]*  és*ioetfàrfaé«ifeoiieaHl«eatf4fil 
8^^^liluftlR(a»lafls{»JteiÉtortere9b  eiulloo  al  4  89dah  efoe 

M.  Forest  répond^tfftg  ^BiàrB-nnèititoa  aB  tflpptata  iàrfla 
-^JrSflJ?  flfi&^bfi«dlflBiAm&r<«ft  taitadmbbiKjauaulftffie  de 

iiffl^feffiiR^n!»tylfcJ^^ 

-é?xk\$fâà>  WP.tSà^kmP^misikuttaésikb. eiial  eb  laeltennaq 
da  Jyp  d^ui§àréW»M8i»JiiftD«»*^^ 
il  s*agit  ;  c'est  la  larve'd'un  HyménoptèBfcto2iÉttaB$fe<fc»Gh»efflhw. 

Tuoif  8  Wp^^^^ifS^I^B^1^*!**»^  «fàopmœnBiMre  à 
afe  $fflf&  SfctifiH<4Wfcft  m  **  ^tfcpwtiàifiitaïbptoifcit 

photographié  de  M.  le  Secrétaire-général,  qui  a  été  exécutéspiwc 
-J^lFl  WSSto*Mfr»teAe»fc«^^  Il 

e?pnii£|eig^^9£gij>flrt«fetoft$^ 

'  gpû^^yiojft^  §P9^^pAwkefil«iin«»)efida»rti- 


z^^im^fi9mmm4t^e^^^f*Htià^  àtoDSteiétÉs 

Par  la.ÇflfflfifWWSti'b  alciJnso  Je  elehàquii  9»9ïdo8  al  ieq  Jnamom 

ira  MDS*r*4»¥^MB^Bfeie«9l  ^««ewl««»«>«fe.««rite 

à  M.  Bingham,  au  nom  de  la.gfl9Btè.8tfl9[I9ox9  xueb  aso  ob  te[ui 

efflM-JtoiïSNMh'iiniilq  aeb  ma  i9l9t  eb  eèbi'I  «9  tiava  t9làiooa 


<8WBSïtëH&  aàivil  inoa  igopgl  anoa  Jatè'I  anab  amêm  ,9up  m 
dMfljteîS^téoia  utfôldo  b  II  .aaoïaao4!  gel  iaq  astniaJte  aataalq  aab 


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Jardinier  fruitAv4  fa»iltffi#0fcitfttflf»a;  ;  (ebnoiîa)  umibM-& 

lu);  bibvobw  iBqMqom9mifl  JT/mailuaiJiorf  ^ôtis-Œ)  t^omjQ  ." 
le  Secrétaire-général  annonce  ae^^^e?r^^]}taty)gis; 

.U9iiiJfiMi9  uodioQ  .MM  7£q  ;  (90198) 
-OfliôS)  liscIioJ  &  <flHUoU  iBWs9£io  WinîBlBÎ  t(ioJoi7"-9ibfl£Z9iA)  tsahaO  .6 

;(93ÎO)    enoeôioB    «ïfiq  fnwMflW^^^WHpi£m  t  onofl)  ajoauoO  .01 

^aiâiyuiîdD  J9  98ÎoJ  .MMiBq 

-zdD  sbeui  ^sldUqavtooai  89§Bbi0D  eb  Jdtahditf  ^(eshj&riD)  asi^hO  .Il 

.bwIIino^'lè^feifllP.I^Mrtï^Sftfcq  à  t€8l  t9anoi 
i5q  ;srW4*  é  ,FS  toilaA*b-oè88Ufid3  bI  ôb   9ui  Janèbèi'ï)  m/.afluol  .5* 
4.  Alderton  (Alfred),  au  château  de  BeauBé^aid^panyknsâll^l^Seiae- 
boBiu(èUOife)B(|)ç«fÉ«Bp^EÏÏ^%ifB^«luFép(aaa9icï-e9lul)  ;ii/J33J  .8» 

2.  Barbare,  horticulteur,  à  Saint-Quentin  (Aisne);  ppooMM/ fiery  et 
vjMroOAndfycJnoonH  é  raoiqa9a  .M  sodo   iginibifij,  <(eiuoJ)  Tai^oM  .il 

3.  HuBERT-LESUEUR,YJta)^c!ià6Maifln^  ,  par 
iBq    ;lfa^Be$eitagU*fl^;  jataM^  .ô* 

4.  Lesouds  (Julien),  jardinier  chez  MM.  Thibaut*  Kelstetffi)ntt  Ile  Cha- 
/jainctfoiraiiûl^  mffcrà^^  TAfl/aq  .3* 

5.  MoNTiLLiER^fdi§4  lBé^âedAMbtJtq](^i]^cfrie,tlfe  (fifefflmbnéact,  4  47, 
-uofl  ià  sftriiKfSr  .ULi^Çlu^ti&Jflgâti  JivoitaoM  ob  oui  </om8  .îl 

6.  Pàrod(E.).,  mécanicien,  rue  Popincourt,  46,  à  Paris;  par  MMLaitguillard 

.  iomQllëtn:\MMm4t  an**!  fi  <0ci  ^aoJoaifidO   ob  9in  .(dqoaol)  kjvuahT  .81 

7.  Richard,  coutelier  et  fabricant  d'outils,  rue  des  ChangaeilliM  Chartres 

(Eure-et-Loir);  par  MM.  Rouillard  et  Durand. 

8.  Rolot,  propriétaire,  à  S8tfWi)«B^SB4ae-«ttfOfte),  et  rue  d'Hauteville,  47, 

à  Paris;  par  MM.  Dezobry  et  Andry. 
«IHlMMI  %tffepBi^Ae*M  P± 

MM.  Letestu  et  Loise.  .jpbaA  J9 

YibnA  .MM  iBq  ;«hjb1  à  tW  toIIiJ  ob  9in  f  (9b  9naoiBd  b!  *mK)  atyioU  .S 

Séance  du  42  JCfN  4861.  .^dio.)  J9 

YibnAjJ^  iBq  îam*!  £  f0*f  *3bH  iibsm  ,(ob  9a83Jmoo  bI  ,aiM)  tjahuM  .6 

•7BdioJ  i9 
4 .  Baylen  (de),  administrateur  des  Haras,  rue  de  la  Victoire,  8,  à  Paris, 

présenté  par  MM.  Andry  et  Bouchard- H uzard. 

2.  Blachier  (Hippolyte) ,  rue  Bonaparte,  6,  à  Paris;  par  MM.  Andry  et 

Corbay.  ,      ,, ■ 

3.  Bossard  (Jacques-Jean),  pépiniériste,  rue  Ste-Catherine,  à  Cbateile- 

rault  (Vienne);  par  MM.  Pépin  et  Quihou. 

4.  Cels,  horticulteur,  Chaussée  du  Maine,  69,  à  Paris;  par  MM.  Rouillard 

et  Boisduval. 


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St-Marceau  (Gironde)  ;  pmiM&dlMpaljbaja)  £«ftïun\  iMitib-rol 

bonne-les-Bains  (Haute-Mamtf :•  ^ ^ . M^MS^M^rfeè 
7.  Dumojnt  (Pierre),  horticulteur!  à  MerTemoni,4par  Beauvais  tvïië);  par 
<  2J!ft»?JflflfSShÇ9yPX,Mfr8.^  ^onoanB  iBiQiiàs-siiBîaioèg  si  .M 

(Seine)  ;  par  MM.  Quihou  et  Mathieu. 
9.  Garret  (Alexandrë-*Viclor),  JârTnnïèr' Vfili'M"*  Boulin,  à  Corbcil  (Seine- 

et-Oise) ;  par  MM.  **mMf  VùtfiMfà  ' 
40.  Gourgue  (René,  marqBM^^^^^ffiMmD,  par    Soissons    (Oise); 

par  MM.  Loise  et  Chauviàifij 

4  4 .  Grenier  (Charles),  fabricant  de  cordages  incorruptibles,  rue  de  Cha- 

ronne,  453,  à  PsItf^ittWM.lhJ^^omllard. 
4*.  Jourdain  (Frédéric),  rue  de  la  Chaussée-d'Antin,  24,  à  -ftîfts;  par 
-sflie^JtflfeliBSBBrflnaçyïià^kuBôa  9hi/B9Jârfoiifl  ,(beil(A)  HOT/iaajA  J 

43.  Leclair  (Jules-PierjB^^uto(^a^^^3|5^*if»^a<diA)rJ£)urand 
Jo  fw||  YMIic«|o[  ;(onaiA)  flUnouQ-iniBS  A  t7U9iluaiJioxl  t3HAa/iA8  .S 

44.  Monnet  (Louis),  jardinier  chez  M.  Després,  à  Erraont^phiiABernay 
i&q  ,  J(fam&etofDi9e)îpx!MaM^«te  .£ 

45.  Pi»REir(*9adhhnNtoo*^lC^^  par 
-fidD  oftlMnQahéil9âi9!R%BdzdT  .MM  ssdo  isinibi^t  (  (noilul)  ëciuodaJ  .* 

46.  Petrat  et  C^SalstiatfittiWai^ 

47.  Sirot,  rue  de  Montreuil,  aftalftiJ^riaH^çiàr  JflLii^aitntife  et  Rou- 
biBllioglibJMM  ifiq  ;  ehfi*!  i  ,df  ^ujooaiqo^  oui  ^flsioinuoyra  ^(.ajaoflA^  .9 

48.  Thauvin  (Joseph),  rue  do  Charenton,  50,  à  Paris  ;.fc»ttMdTVKillemot 
éditai©  tffillieaJflBdO  eob  oui  «aiiJuo'b InBondal  io  i9iloJuoo  «aaAHOifï  .? 

.briBiua  io  biBÏIiuo/I  .MM  uq  ;  (iioJ-i9-9iii3) 
SI  t3lJi79JufiH'b oui  J9  t(9*d«»-9fiiaaj)«l«»fll»8  A  v9ii£Jèhqoiq  , yojoA  .8 

-YibaA  Jo  YidossG  .MM  «q  jehs*!  é 
Aq  tyMWV^tf^Kid^ 

et  Andry.  »  .saioJ  Je  nJaoiaJ  .MM 

2.  Bonté  (M"*  la  baronne  de),  rue  de  Lille,  94,  à  Paris;  par  MM.  Andry 

et  Corbay.  .ga8>  K10l  j*  ua  3oyiAà8 

3.  Mdralt  (Mm€  la  comtesse  de),  rue  du  Bac,  420,  à  Paris;  par  M^I-Andry 

«ahâl  à  ,8  ^9ii(5io(7  bï  9b  oui  <eb?bH  89b  luoiBiteiaîinbB  ,(aa)  najYAft  .  * 

.biBsoH-biBdDuoa  J9  pbnA  .MMiBq  èiii98èiq 
i9  yibnA  .MM  i&q  ;8h£l  £  fd  f9ftBqfino8  om  t(9iYÏoqqiH)  ji3Iroaj3  .t 

-ôlisiBdD  S  teah9£fiB0-9J3  9in  ^Jehèiniqèq  f(ofi9l-89up9Bl)  anAasoH  .6 

.uodiuQ  J9 flîqèq  .MMifiq  ;(9aaeiV)  Jliwn 
biBliiuoH  .MM  «q  laivfl  à  ,63  teaiBM  ub  abauitdD  «insJhJoiJiorf  <eja3  .1 

•  Ifivubaiofl  19 


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— 6SE&--- 

i«ra  Ja  lir/a)  no'ttoi»i«'stoolk.'b  su<p<rç&teoa  ainmqraj  9\s»oo&  ci  ab  RitaUu&. 
.°8-ai  ;ahaî  .(a9idoi9in  89b  aJsil  cl  09va  ,S88> 
.•8-ni  ;3iiBq  .(SftWfcWïHfllIWf  *»^Wfc4  «i«302  »i  9b  «tifeUutt 

Ami  des  Champs  (juidllft)?  WelûS1:  in1^01*  ^"u  f  1        t  *  -x 

in-8*  •  (*38  *  *'»  «qœolnnq  ub  aaJuisgvuon  «al  iuoqTn9fli9T<fqoa)        ' 
Annote  fores^^îY^m^S^W1^?  ftffl/M.'f  8U«0^ 

ifttolr'feW'imto  mmuitMPtie  HPftSbllf  (s6ptMe'<  Mjsso) . 
Napoléon-Vendée;  in-8°  de  380  pages.  .     *M8Bq  "* 

AimithwMru^M^(MsW®  mm!$à$l^œP 

dTAgrioature  en  Sicile;  tftoMMiAflHMHW'flW™ 


par  la  Société  de  Boskoop,  en  Hollande.  4  CT  cahier  contcMit  400 
-oY*  îfotaitrctfto^ïiftil^ 
*>b  i9pfa.cîfes;0TTO   .a3  .K  ™q  à^ibài  ,\mjod$ttDH  &b  aiutt&rirt 

Botanique  populaire,  par  M.  Henri  Lecoq.  *^;&,^tfffipft8^A  avec 

»b  luâgrtfilMatom  àgH^e^-rtA^V^'te^" '*wot  ^robial  wl)  îsu&rotS)  I 
AcUéMn  de  /a  Société  centrale  d\lgrtÂmhW$$oi1fâft\M8t  h<ffl$  Poi- 
.Hfttfe?(.il^;&™rt  .(ffÔ8^  niut  68  Jo  8t  ,M  <i  ;iBm  88  is  18)  UîVrtanl 

BB/Wih  agncote  du  Ptfydc-rbtod  [^m^PM^^MS^Mi^^^1 
îenfi^o^tRtfijBivii  •SS)  awBiADafl  .1  .M  tnq  ;  fmtàuiÛ  wb  t»iiMri\  «ttnûl 

Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  de  la  Lozère  (mars  et  a*vrtîfl4862). 
MendôÇ-iH-SnlkwnH  .(858*  \ùu\)  &uçrçfofl.  s»  s-roifcnnçA'b  i»srwiol 

B\$m  cien^  s^é&A$rtmtar^?ft  Gmmfà  &tibwy&\lmmx 

de  4864).  Caen,  4861;  in-8°.  -°8-n'  -<3™°8 

in.go#  .•8-ni  'oeuofuoT 

.(Sô8MaijBn^e^n4|^  ab  atutiirc'rrçk'b  atotUro  Mbtto'À  xri  ab  tosruiol 
Bu/Zetfn  des  Comices  agricoles  'de  la  MoseU$H&  faflffla&tHPÏHW)? Metz; 

HDfloaOï^M  «q  à^ibài  <snvrt\jrojVtoITb  \wnvsol)  9"ttrt\uo'$ftoIl  >  Xwnwoi 
B&mà  fo\là?9*mWj&timf$  W#B(MMi&ute  Wmkddie  (juin 
4862).  Avignon;  in-8«.  •**-<"  ^sibnoJ 

BuUmm^iA  m**  tta^dfevtfW^^  (mars 

et  avril  4868)1  Lyon;  in- 8*.  -°8-fli 


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-"-3«8 — 

iju((et»n  oe  ta  aoowie  ytoteilnaf  ves  JOtma/ux  (mttTCTzj/Taris  ;  ia-8°. 
Bulletin  de  la  Société  impériale  toolegigue  d'Acclimatation  (avril  et  mai 

486J,  avec  la  liste  de*  membres).  Paris;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  boffl^te&<M*(Miffl*m).  Paris;  in-8». 

(klù^m  m'iaMte*  (C*,to  <ft  SfO  juui  48ïî).  PariM^lJejg^a 
Congrès  «*>*^*£M|£  flW}W  fità  fl^SÉN^VtAAHMlK 
Samt-EUenne;  frogram^g.  Jfcjgtij8aW(Wlf"iiiD0  «(«»«>  nb  imA 

(suppïèmenTpour  les  nouveautés  du  printemps  de  i  862) .  cg_flj 
Catalogue  de  Jt  «qm  *$fj^  atoim A 

Ce  gue  doivent  faire  ceux  gui  t>eu/enï  nôj^fîrg^^^  fatfoji}  Ifg^^^k 
47  pages.  .a92iiq  OSE  ab  °8-ni  ^MinoY-noèloqfiW 

001^  iift'fforaooloilteo19.*  .9baBlioH  no  <qooîl3o8  ob  èioioog  si  ifiq 

riculture  de  Hambourg,  rédigé  par  M.  Ed.  OTro;g£fafl*hjer  de 

oovb  ^.^8(#¥B1WWp;MîT8fïh  .oodsJ  laraH  .M  7flq  <ywxriMqorç  aupifCDtoa 
I  Gtardwii  (les  Jardins,  journal^ /^*#4^9lœ&$4  pM*W(iB&ï|feur  de 

-io<.  .f^f  Btt^HîO^ysnA^ftift'ntîl/b  dm**»  HbboB  »l  ab  wteHua 
jTW^iut  (21  et  28  mai;  4, 44,  48  et  25  juin  4862).  Paris ;%njileâftrfo. 

Jardin  fruitier  du  Muséum  ;  par  M.  J.  Becaisne  (55*  livrai^)*]  Pari  s; 

.(SdSPlffai  te  wboi)  yrâiol  xri  ah  stuttuorrçk'b  èttfoo8  iri  sb  mteWuù 
Journal  d'Agriculture  de  Belgique  (mai  4862).  Bruxel]{*g*iri-£dbc9M 

Bourg;  in-8°.  .«rç-ni  ;1^8^  ^aosD  .()ô8f  sb 

Toulouse;  in-8\  .°8-ni 

Journal  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  2&9îgirç9£iaep8l(862). 

;s»9M9ffW^I«»fri^)-<fl^om  uS  8b  ï^oorrç»  «atatoO  «sb  fàtoltoa 
JournaZ  of  Horticulture  (Journal  d'Horticulture,  rédigé  par  M^tiGeorgk 

mut)  AbtaWi  §*JÏWWWbfi«^  »sfillb'f^»,^gb^34\jujii  âtttyâ 
Londres;  in-i°.  ,o8-fli  ;nofr§ivÀ  .($38* 

in-8°.  .•8-oi  îno^J  .(838f  Im*  J9 


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■  ^  ^T^;M^^^  «HTC*1""  (in"'8  de  38 

£a  Culture  maraîchère  à  Lyon?;  par  la  Commission  de  Culture  maraîchère 

de  Lyon.  Lyon;  brochure  in-8°  de  44  pages. 
Les  migrations  des  KéyàfefeftOIftft .  ta  ftliWjDParis;  brochure  in-8°dc 

46  pages.  ^ 

L'Orne,  $es  propritffàiè&mtnàito^^  (in-48  de  38 

pages).  Paris;  4862. 


ira  i£  yuonrw  ^q^B^ 


ub  îuotfc-ôhequoo  9J,  f9lli£l  jbI  ab  9upoq9*I  A  .ditu*1!  sb  nu'I  08m0 
^        ....  ,_,.^   ..„_ 

*1IH  _._.„  ,         .__,_  „ , 

4iKfeA0M^  ,_ 

i  JnBdod*araa4fi*£*fi*8tf JJ£  29I  smhqqua  9J,  la  Uiomoluse  zudb  aioîaup' 
ô8<?H!0^*iro*ft^#^  igffte  saaitào'î 

Kcrwe  au  wioJi 

Sciencepour  tous{  ,  ._,  __, .  ■  ,--—  ir^.  -~- 

«li<JWty«»  4^è2f?«ft6BDl8!Jfl?-^  Jnairiiéâi  xop 

89ûU9t  ft#$d$a^#ton^*B*M^ A^iAotmdHbdsiaietimff  jBMW- 
oupaiutf^IftJ^^fll^as^fiRi^W^lffeito-Bl  j89luoih9Y  Jnoe  mp  aaœuoq 

1        ^  svnonymes  des  fruits  qu  on  trouve  communément  dans  les  Jardins 

8l9iélài^4B.«ABaB«^oi#wqx9  8er89JiJ0)  i  Jîoto  0jB988ndiJB  isD 

et  Résultats  des  travaux  de  la  $$*&&<&%&'&%%&&  &3fife0& 
4  volume  in-8°de  286  pages.  Berlin;  4862. 
Verzekhniss  der  39*»  Austellung  (Catalogue  de  la  39e  Exposition  faite  par 

in-8°  de  32  pages.  Vienne;  186JL, a 


Wochenschrift...  fur  GaertMex  unaVftanzenmnde  (Gazette  hebdomadaire 
d'Horticulture  et  fafifâfflgje.jjiàjgfç  par  le  docteur  Ch.  Koch; 
n*'  49  à  23  de  4862).  Berlin;  in-i». 
aHHMfetfM'tf  ^uSe#^tfè%^8ftreito^  *  te 

9*0(1  SlfM^^^ 

S8  y     1 


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— OÔSTL— 
8B  «  8.-ni)  m-fcflKft  AT^tf^^^^  ^ 

<néifoîin£m  oiuiluO  ob  noieaimrnoQ  ni  iBq  moy&l  ù  y&fototwtt  o-nrtUiO  »A 
.89^q  H sb  °8-ni  oiurfDoid  ;no^l  .noyi  9b 

. gogeq  3  ^ 

8£  eb  8 [-ni)  3™oj;P»lla/&ttïi£$a^^  »*  rasVtO'A 

.Sd8>  ;8hfi<I  .(89§Bq 

Bien  qufttef  rçsrt«si{f3M  9»tyw^^éiettpBftgtt^^gîûepàrtti 
.UMi  4IKi^*IUBK^^  ^BÛ'ai  cru 

*  0m80  l'un  de  l'autre.  A  l'époque  de  la  taille,  je  coupe. iën&out  du 

•*   _t    «o  ^. :_^-»;'A      /JT_orr\  ck«\*T/î  xvV\   e*ft"t\j&\rvttTv^r)'\L  y) 


w 


quefois  deux  seulement  et  je  supprime  les  autwaiep.àteu*acliant  ; 
j'obtiens  ainsi  des.*làc«aAla(tie)idBBt^^â^ô^#iî%«ô>^ae 
petits  ostan.4HbUPiinftW  «qhlimfcl'fafe'  #'?eri9J«fie 

Les  avantages  qui  résultent  d$_tf}tte,,jnaflier<^  f£tyfcff<yfts 

.iïilBiPKWïapÇSSfePfeiW  fei^«ft'44l^W8«»t<*ai*'««l'ei»«ate«is 

-fttû%  jBnisMnbdètoaiwaipIflBaMïpli  W«pflrt^i«HotfffSRpfl.f  ^68  jeunes 

pousses  qui  sont.Yerticales;  la-«MlM»^4es^|WsnHW6^uisquo 

f    Cet  arbrisseau  croit  à  toutes  les  expt&wj^mfe.iUptiéfère  le 

.£931^  ;nih9fl  .a9gcq  082  ab  °8-ni  amolov  ^ 
i£q  dtifil  iwKteocp&  'OC  a\  ab  arçotoUfl)  \mu\foteuÀ  ™m  '«*b  «WKAotww'J 
a«^^4*(^f«»^Étoef'iI»i»«lïfe  ^toftfe^m^M  Diverses 

Pûim&à  ¥»aaiY  ,8Wq      "ai 

;h3o2  .iiO  lOSJaob  ol  isq  ¥#M^Ï]ttMM.T&  *9  o'ïw^joiVvoll'b 

.°l~ni  ;niho8  .(S38I  9b  £Ê  £  et  '°n 

tubew!Sttà^éH#r^^  note 

,.  ■  22 

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—  <&w  — 

—   TTC.T,    — 

bien  détaillée  des  résultats  que  j'avais  o^g^^^^lg^^^ 
des  observations  dont  cette  note  conformait  l'expié. 

Xai  nLamté^la  22  mars  igQj  sauanleEûmmaa  divterca  (ancienne 
rouge  des  Vosges)., qui  provenaient  de  ma  récolte  de  4860. 

Comme  il  v  avait  dans  ces  Pommes  de  terre  trois  formes  bien 

aasaaoMjaL|fld'ivx)03  sa  ei9iîiinî  esidw  ta1     .imi/d  isyid  un  eéiqj» 

Les  soixante  tubercules  pesaient  ensemble  i  kilog.  £R?gr'.Iï'pra& 
*«$R)*feW[fl  Jfiftft^rt  (^Mâ^1^  ^IpWiflBeîl  â««I!?£n. 
9DK»pM»u4t  i<B&a£*8  l^.Wàr§flftflBP0'fi  osiI  az  .i"9"S" 

^mfc.JHBuBS^  ^nn«We^4a^S%£fi^e  W^^âillS 

ta^ggfMft^vèb  u£  iaejJB  sud  hinoo  oo70oè  sWao  eb  aooiteTami  asf  ao£b 


iJ092flrb 

Ces  cinquante  touffesoccupaient'f^SS^ftMîïïîWâfcî'aèftîfe 

cette ctniree, TTres soixante TUDercufes,  utn pesai  en i eusffmDiêvKlf. 
150grvn'ontproduitqu^^lK^«p.^«^èy#lf?msâfefflél 

Or  la  différence  pour  la  plantation  dé  ¥fflÈ8WWrr&b,iHà& 
est  de  344  gr.  par  mètre  ou  AWJMMtDttytt  ftfecllrW  crois 
donc  devoir  insister  pour  que  l^>nxê^i8pft8'ï(iBfe'ëtflCT  8n*neu 
Wfes^fJIfiHflffflîtflSi?  80ÉD  àqmdi}  UBSoniq  eorç  nu'b  ebus'I  A 

.  siiitfwe^yaifttrffeiô  ivamtoufam  i&éai6W°<#  #*!& 

5  mois  et  4  jours.  .inan&r 

sèchg«piliBoqmoo  9l)90  9b  93B8U  oiùsl  ob  zJjajjcinsvB  J39  lrup  ,979? 
Les  tubercules  devant  toujours  rester  environ  5  mois  en  terre, 
que^pni?lajn/%t«j^8s^#  de 

banneheurepouréjj^grJinijtedjfea  #A  M  uq 

9b  S^SftffXSS*  ^VW^M  éPtâtioSW" 


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a  ci}    _ 

— -  S39  — 

tAHW^'lttYiàilMtâtf0  8iJB7JB'l  onP  atelluaài  89b  esIIÎBiàb  nsid 
.è^)qxd'[  JiJsmiolflQi  olofl  aiJoa  Jnob  2noi)fi7i9gdo  sab 

VEÊTEuttlCM  TfESr  WWSSBrlr  X1COTNB  b DU  EH8  JUnUPEB  FTMMTÏErS  ; 

.OQB  t  ah  aJlooài  fim  ab  Jn9iBn97Q?q  hm  t(a9aao7  sab  aauoi 
Par.  M.  Arthur, Eloffe,   naturalisfe-Jifepàraieur* 
aùid  aoonoi  bioiJ  anal  eb  gamino*!  aao  ziibd  S&vb  y  Ii  9aiflioD 

après  un  hiver  humi<     les  arbres  fruitiers  se  couvrenLqgjJ^u^jes 
^CTq^Sg^Jifr  .golii  4  aIdfli98a9lfl9ic89qe9luoi9dijJ  eiasiloz  89J 

vigueur,  au  lieu  d'off^gfoirçgge  ^  gtàfiM  AfiWrçW*» 

dans  les  interstices  de  cette  écorce  contribue  aussi  au  dévejggg|gg£rt 

d'insectes  Mo^Wli^pÎT^iff  "1%  ^st^«fe>%<ftiSP^ 
^ÇfiéPîd'Pi^r'îS^lif^fBï^'îflsixiquaaosg'DooJ  aJacupnio  89? 

. jfial Ta aUlBsii 9  TITO JS2ÔIJ  TD n  7?gîlJTI3Cror BlasXtUZ^Bm  \T»9jTnE  3tt9»j 

3^&flKaiî^,WS$flflPJ  êb  noilBtolqfil  looq  aonaialife  si  iO 
8io#  îlKMÇ&oÉ  5fi^fFfdlB[WM«!9b  no  aiiém  mq  .og  446  eb  fea 
naff,fl8\&Ffë^8i!F^4iqB0Îxflo,I  aup  inoq  lataiani  liovab  onob 
A  l'aide  d'un  gros  pinceau  trempé  dans  çj^jfgftBftÉWfecgojS 

£9t  te^&WfflXfiftWsty  JWBf  tfjpalIltevfeMPltiM  *ta- 
àla  place  qu'ifs  owu^gf n^^^aftfo^in^rÉSiiB^epj^BB^ 

vigueur.  .8raoi4îa8iome 

àî^iSSt2§ftjPS»t§ra>f6JftftrffWMP%»^i*  £Spi&4iraBifea&  la 
sève,  qtfil  est  avantageux  de  faire  usage  de  cette  compositiQBaaaé? 

tanaJ  na  siora  5  noiivaa  iBlSTrsmàjrroi  Ifravab  89fuoiadul8aJ 
Par  M.  A.  DéM&Ç  tàs^Uif  Tuoqaïuadaaood 

™w  wwvi  *m  w  w%  «srarœsiWàS  de 


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sûon}  strâmèàf  dfiotfgét^  \&Stàm 

àta$uttx*tfe«KBS  ^^^^ftofpl^o^pâ]^Ô§|^ro^Dfi«RfLtefî? 

éifficvtèeqniqlliî  ^e(i^m^9r^^§î^^W;^i^I^m  «tàtfft 
ttnm-m  pfefœm#pMfe  s*«8i^4^i<l»§i^S9dP9t  à&p  \faffm 
i&qp&çfàmœ&ldmwaos  noaifia  j&I  2fl£b  t8iu<ï  .alrinî  eb  aàgifiifo 

si&i^rtnmlft^  §§l  m^MQmki 

la  plairtalMl)^ 


tement  planté  au  pied,  et  par  marcottes  simples,  espacées  de  0m35: 
cet  espacement  me  paraît  suffisant  pour  garnir  un  mur  de  2*50  à 
3  nfiffilHtt^^^ 

sarments  de  clt^îS&ée^h^ofeifiPâtwofiiè/fti çftmière  année 
tfétHte&rça^  atifK^ffsSiôHtoiiSit 

jabqtftiifiQJlift^ip ^oirt-^nOajàntoâtoùi  aiittaqrtndffcVegfleitt 
s^UMlffeM  etoeiifaàitfMipétœ  i^l^^-f*pltJàj^4^tteO?» 
laissant  le  faux-bourgeon  qui  sort  toujours   dans.iàtôtetykqfaf» 

s9Hdàl(«Difi««èa^  «mpldsaur^nsçjbolkddU^&ertàilf^quie 
(MP^toWIBaaottésnitaétË)  êMê^q^OmXkUmnyiiiiAtpml 

s^ito^aôritttaktoiii¥éoii»iî^o'fite«i)àbé  |ÎBeé&HaadM{iré{q 
cédente.  Au  palissage  je  contourneafflhis-erai  rfg^gaglàur  andauro 
g&#4b»q93^^^ 

nécessité,  vu  quWtacHigâtoiiétyfestda^^ 


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§&Si^tàt^ttmf$e<aif?  «U^*I«ir(fttiitt|^oaa®toojiaI^ 

afolfflMtfoi?  «QièB^)k^tWfiti4)lôaaûk  gWÇp^TD^np^BapprhBa 
fltoSQft  mbmjf^Mfi^^^iermif^^  jtf  Jj^peàJfofflié 
««!#  *j*iÉ>  M^g^^^J^xifArttre  ft»q«Hsntoiq  ffirmntt 
chargés  de  fruits.  Puis,  dans  la  saison  convenabhqàwœ  sffèqatëapaai) 
graduée  et  légèd^îéjMirt^I<kiû^ 


a&4*ij^o4e4l«$^  dfl) 


:8£m0  sb  8990JBqas  t89lqmi8  89tt03i£flnBq  te  tb9j|[  ub  àlflBlq  Ja9m9ï 
é  0Sa£  af>  Tum  nu  TiaïBjj  nuoq  JriB8ifttf8  JiBiBq  9m  tfl9fli90Bq89  tes. 

aèanB  9iérm^*.,^fe«B^j*oj^rtt^9jJ^lgjjjl,9b  8jfl9mi£2 

^O^^O^iriffq^-^^  J»wp  a^<iMtoiiidiistrift)i9^1^ 
àfbptlh&foèk.enBb   muo[uoi  froe  iup  no9giuod-xj[/BÎ  si  Jn£8er£l 

ehipé^iè^i)i(£^eb^(^,1»n^iiBeLfaîraff  {fettaagrïtiroliefflfe 
leû|uèaiîvpq«iè«âaiiiiJbi^preèfetiéè  taàâtoèttmii&tajgB^Qfbf) 


pttntértateBfrâ&eaî*  àdél^e»ffiDtoea5ii«floi^(rf4jto^Wliï$iM«f^8 

OfflU&OTB  lU&lgBgégiB  teie-gUÉBBôinUOJflOD  9[  98B88ÎlBq  XlA  .9tfl9fc90 

£  IlwtiMiiarajintBtèàiwW 
varitaetae^interto^ 
jHtaufièfe  J^^Brôpratértdto^ 
prartaAéiinefcs^a^  nv  tèJis29oèii 


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tiHèttfett^fttt^  d31£q  ,29*19191 

miers  et  le»  Poiriers.  .tàïbmv  Qi  sb  aoiioslioo  snu  é  bad 

^Otfétt^ftMl^y^l^^^fcilà?1  df)  8florJraoq/.:i  zmIub'Q 

en  pyramides  et  en  espaliers  sur  parada  ^BeltifcflPttofttàgA 
Cognassier,  les  Pêchers  espaliers  sur  Saint-Julien, 
Quant  aux  nouvelles  formes  d'arbres  fruitiers  sur  lesquelles  on  a 

expérience  nous  a  fait  reiMWMlteâAlilBfl  n'en  est  aucune  qui  soit 


Yorme  est  fondée ,  dans  notre  pays^air  une  pratique  de  plos  de  iùù 

années.  On  s  est  ainsi  assure  qu'en  donnant nuelque  soin  auxèven- 

iSY4î5TlaB70oq.^Baj5T  s  â?tffosn-.2iJ02  stnSm  pd^oGviY  lïïfl£lT7 
tafls.  on  est  certain  d  en  obtenir  de  Dons  resultatsjdansun, espace  de 

temps  filus  court  que  celui  qtfexigent  les  nouvelles  méthodes,  et 

;  TumflWe  rjJB,xtforip3i7  usa  mj -jûSpoo  aiïuq  qd.zoits/uqo  ?kM  te 

mi  on  a  nar  la  de  Beaux  arnrœaufliere  qui  parviennent  a  ane^eu- 

xre  ai)  Hsftol  ^apnDmfyo  29loiJ9q  asb  raq  £>9hoq  <89*'ixjq9  gofliusi 

omitftffiipo,  U9q  au  tqtaroq-9{BYO  9cfmil  al.  •  stnJémilfm  ta>2  ,uo 

Las  Pêchers  en  espaliers  croissent  ici  narfaitementen  trois  années, 

un  THM  Bfiiâ  ^BsïBSd  ai  9101512  .aGiott  pii^ wfe  ,98£TîI  b 

*Ih><I  fi9i8?fq  8§D^8rnmtir  Jiïoa  fffoJJIq  aaL  J9  ^siavisn  aoT:  snpseab 
Afin  de  tirer  le  meilleur  paru  possible  &  la J^  «& $™& 

rWttft  «§?n(SP  3p9mMoJrm29U  iU9l  29  D  |tt^J?l  6  891IB  IflQ?  8*W9lï     j 

on  rawMfc  tJM somme  de  3M0&  àl&OOOifàacs.  ©«fae  enrapn 

,il  •î™^  ^  i       ?ra¥90  xu9D7noii7fl9T)8gaoTl9  2919-iï;  29Ïuonob9q 

il»  Norwotto  etlrïmehgue. 


_  i>£0  et  à  1  Amérique, 

lilé       .C*u',v,vAv  '  *  «Vl  «l4l'V;)  '")',io<,  ob  •**JiMV  08  é  te  esmmol  -' 


1 

i 


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ËjJR) I l>Ji     1JJJ  Cf!7T Xr  <l II v/UUlUUti    «JUUtJJSrflU   vf|ftiiXJlC7XlX  GUliG^  JT^ilOT    ^jUrïllix  Jol 

rejetées,  parce  quf<&feig*ptM^  p&ttPfôft 

ûfe81^tSitt§9*li<f&Ç^^ 

bné  à  une  collection  de  49  vartétési.  •gnâhioî  89f  19  aisiai 

D'autres  Expositions  de  fçiÉfe^F^»^a^fif«J(#o^iO^ 

(jnfT&nSr yiTîTlçj.  zWF  85H$HxpWv5TTyR  RwlWTi^jV^flflr  Jft^tfŒWTO^  ^tocijSt' 

j|pitdbrtttééiftJÛIi^rï^tÉIÏ>JBi£q  iD2  8T9if£q89  nd  J9  asbioiBTçq  fl9 
.c9iIul-lfliB8  ma  8i9ifsq89  swdoM  89l  <i9Î88Bn;jo3 

£  110  89ll90p89l  1U8  219iJijJll  89ïdlB*b  89OI10Î  89fl9YIJOn  XUB  JUBI/Q       « 

«ûêfr&âiEifcm  fias»  flmsiïi  MmvwB&te 

tio8  iup  9O0OUB 189  fl9'n  t^fR&?&MtfMI9i  itsl  £  8uon  90U9hàqx9 


9ll9p  9b  iioriqobBlI  JiBfriayd  I  9up  dldBadvrmo  aulq-ijo-^llad  eulg 
JSaracha  sîapeltœflora  jjecàisnf:  2/orr.  Tûm,  rlSufl.  JACQUEff, 

ûû>  9b  âOlCT  9D  5UM&T<T  9fljJ  1142-8^  9ll0a  8fl£b  f  99baOÎ  189  9fflTOT 

•aagSxyB  ruoa  9upl9im raÉnnoB  râ'ijp  àii/ësfi  raiLs  J89l8  oO  .srànnfi 
c  Fiante  vivace^ôu  menje  sous-Iigitfïuse  a  Ta  M$e.  pouvant  s^nèver 


et  alors  couvertes.de  poils  courts^un  peu  visqueux  au  sommet; 
feuilles  eparses,  portées  prfr  des  pétioles  cylinariaues,  Toffgsaae  s& 

...      ,f  T     ,.     ,  r  .    A         .990UB/B  nolj9829r 


t9ÎXIBlçr  C0  .91191  £l  9b  9l( 

qupT<%  îeuues  iieœs.  ,  . 

Fleurs  SûTilaires  a  1  uisséne  flpsïuuiffiesmî  fôfnnieT;  portées  sur  des 
ncmvnô  tcMi*o  ^aii^iiTOO  i$  g  âOQ.ÛE  afi  aonni&Ajid  ^gu^i  ns, 
pédoncules  crêtes  et  longs  (Feuviron  deux  cemimçfres:  n*  cayçe  est 
.   ■  ,        f?3i3Jïimtq  Uii  93/unoTJD  Aarif  UOO.cp 

~e,  arec  cmq  m  attires 


19  W#  pM^W  ffl^fflrik  ttift  du 

foUTnar,  que  fa  iSocre l«  pbfnoro^n} ne neftr ÏMïiWu|I ,  yênn RrreW  'iwtil  ttrarre  sfes 
riété»  '    ~  »*tàW  wriétfe  de  Poires  (JVo&  du  rédacteur).       ^ft 


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rokrs  et  le»  Poiriers.  .eàtèhcv  64  ob  noib9lIo3  9nn  £  àod 

9b Qtf éiPoifcttfta  iftikflyre ftglÉPfeiiÉgî  ô&  snoiJiaoqz:-!  zoiluBd 

MB  ^iff  mtitifc  !&^^JlUlâ7ttfcffl!?  WlfeA  ft#9ttitaitifr 

en  pyramides  et  en  espaliers  sur  parada  ^9eltifcrtPfttofaiiltQit 
Cognassier,  les  Pêchers  espaliers  sur  Saint- Julien,, 
Quant  aux  nouvelles  formes  d'arbres  fruitiers  sur  lesquelles  on  a 

expérience  nous  a  fait  rejtqpataflflpisfl  n'en  est  aucune  qui  soit 


unoo,  usqaù  tqtaroq-9lB70  9cfoiiI  al.  :  atnJafnitrm  ](v*  .uo 

pi  ™A  a*  ™  rm  gpp |  années  ife  sont  très-bons  a  Torcfer. 

«  le  meilleur  parti  possible  de  la  terre,  oo  wanfe, 


juonobgq 

ï  I-rance.à  rÀufilelLTre.  à  La  Jiussie.  auJDa^niar^.àlaSuede, 
i  Norwe^e  et  a  1  Amérique» 

lité.       .(ti»io»bi)f  wb  aio/i)  eaiio^  9fa  B&àbev  00  à  Js  earamoq  eb  «îoJèh 


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t  îttHu JWouTKjn T\^J^TJîmw»m»tr7c  J9fl>  .'R'CTIT  (E979illIoJ  ePD  72T91coA 

FraigQSL. flans  lacuieile  figuraigat  ftiraimn  66  .xaiiéiéB  *ncesetitée& 

rejetées,  parce  qufQ&fejgifQg*^  $&W&m 

bai  à  une  collection  de  49  variétés-.  .erëhioî  89l  19  aisiai 

D'autres  Expositions  de  fç»i^^F^^^a^  W*iios»è*ude 


Aokdbrttté*iftJft*fi^l^*Èfèl)^ïBqiu2  8T9xIfiqe9  nd  J9  29bhnBTfq  A9 
.fl9ilpl-lflis8 108  a9rlsqa9  ewdoM  89f  <i9i82fiii8o3 

£  flO  89ll9Ifp29l  1JJ2  219iliuil  29T(hfi*b  29OI10Î  29II9VU01I  XUB  taBUQ      « 

Jioa  iup  9auou£  129  fl9*a  tt&p&ftx&MtfMIdi  iist  £  80Ofl  93fl9hèq^9 
9J190  9bxroxlqofajB 


ou,  sept  centimètre?:  .le  limbe  ovaje-pointu,  un  i 

t|9àn£ft  2I0ïJ  II9jn9in9}l£nBa  I0LtlI982IOT3  eT9llûq29  09 

a  Ta  ïase,  entjer  sur  les  Bords.  gfyDre  en  aessus, 

9ldf220q  ilifiq  iu9iii9fli  ef  idiit  9b  ni 


àase,  entjer  sur  les  Bords.  gl^Bre  en  aessus,  plus  pare,  en 


d'un jmh  nourprë.^1  WjtfpmWlWKT] 

.eiipmmA  I  s  19  939vno 


Ï9IÏ 
riétés  de  Pommes  et  à  9*  variétés  de  Poires  (Noie  du  ridacUwr),        $lïl 


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—  zum  — 


en  4^B6eàifiliûsfMiiit0ftitesM^)^uite  tadaiftHfc^ 

blateo^aaama^a^^ 

sui^ijfe  fytgfcf;  uflli*o4tafaa*ïfl^^ 

guemoIlB  29fto£t  89b  09/B  9ïJâbT9T  onBldmrt)  ^rmoiirfq  osq  au  ted  li 

Tiges  beaucoup  moins  hautes  que.lffe^tnâ^liftiefmi^otgifli/îfifeaà^ 
tre9dfto(fclietec^wdïe8ifJ|H  (qdiiidriqiieiertt&ci^ 
portent  au  sommet  plusieurs  épis  paniculés;  les  rafles  sonkitifcta>qx9 
cheçi£lcip^taftfcia»ftt  les^i|;e^aFioii£s  swonfaxMayifytttib 
presqptàgfttâçekA  l^rtgpfcto^eflJèHe;  uteotâ.  .pArtt«6itt^l&|Wttlb^ 
six9étaaibttm^ée$2<ffli^^ 
à  laibgife  imiâtà&àfttoûa&qÊkâû  BuKitetflîàîiôra^ftiBHiqBO  89idii 

Lqdfowilfefql^^  ptanittiâç&uf  sçfefr  Abusa 

cemk»rfafifoHtDîwt{  iroran^ottateaBifâm^ 
eût^çoiôirfl^iiijfiàjHjiçftuphbnilYO  Bslwàta  39qmBil29b  Jaoa  89l£oibfiï 

*«^d|tertWft9Bitf9Î  89b  109UaflOl  ÏUdl  1U8  lfl9tJ9ffl9  tÏU9tUBd  9b  81llq  J9 

ranwçiij5ifl»j)iam4leaçl  msbattxdielàrsBililes  gcétesp  dng«lap,e9a 
coii)^fe[ê^ath9a(¥itiB  SBailkedt^li^hdecnAm  mBntflsiHrtp  itoçft  é 
pre^p^tfyjUû^iqiiqà,  tong*dBift<te  4  BcetetiÉiôÇ^qiJoouBed  Ins^nollB^ 

FJtt^i^îfcrftaé^^  «  tf*éD£f4ié«j9B 

riqi^|$Htéft&p*iilç  ipédoïKBtaajprti  À  Affi  nrièlsfaètrŒ^dte  ;ÙJ8t£ 
gro^aBfiafrift  fflà^&amj^ntf^  0  K  éd9b 

H  SHy«è|r#i^»^^^  çëçiiMfcawumBld 

grand  nombre  de  ses  congénèrestI^tei^f*^fel«nïk^)¥tffift89i) 

Notes  inédites.mutmoqS[sz  &&  au  anfib  eàvtilu»  taBJà  teupa9iottiq  X9eaa 

Annuel;  tiges  nombreuses,  un  peu  sillonnées,  munies  de  quel- 
ques  poils  presque  piquants,  6cabres,  rampantes,  pouvant  atteindre 


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téesW  de  longs  pétioles,  sillonnée^9i&B«^«^îô^§g49ge^I*iob 
limbe  comme  arron<Èyj*&S&bé^  l^géifn^.'ft^if^^^ikàè,^ 


riuStti&tomvilM^^  ne 

gueiPcaife^iflril^il^^  îWa^  sùtema 

il  est  un  peu  pyriforme,  d'un  blanc  verdâtre  avec  des  taches  allouons 
gé«fià^û^tiV0irtÎ9i»IJïtoV«bI.£>ijp  8dJu£d  aaiorn  quooradd  esgiT 

Ifeu^5^i^dc8w*3r«4fc^9eçiBtHufep  ]H»i«ie9Îta^3el9ll*oâfce3,rt 
expflBrtfifaAaoa  eslte?  sel  -aMuafnjsq  eiqè  eiudisulq  temmoa  ub  Jnsfaoq 

Rfgttfe  vfrw^ifai^eaJift»^ 
fibres  capillaireH^^éiïfeto3atiéDa  Ifc^'teriteijlliKqâeÎHrûë  éêgii^  * 
nanéfr  àaï^ba&pftiiHteijîéq  ptteqtfeigfcaimnéèfertfè^ 
me%rft^ealtad63^r«iuKaMidiflne,iâtiiA  gfaswvt  jJrôttflletëfthlMteœ;) 
radicales  sont  des  hampes  stériles  cylindrique  A  knbmfhmtpfotfo 
les  AtaiU»^Vq«^^^ 
et  plus  de  hauteur,  émettent  sur  leur  longueur  des  feuSfie&tfuità^'* 

nes,quIvBnt  çaaiâi$  œhliHSTé^iemtBtaBS  leatfaracLapIhftlJieOT'i 

à  flpnft  rçtnwentriâfin  m6m©kiit^al^fe»là«3  ettêftsQtftfi&âl&wroo 

s'allongent  beaucoup^éotitite&â  F  abftafelgunl  ^flrtfotfàtfl0Jt»91(ï 

fleuïèfftaaàty  a»  pamk^etitfflpMrâ^ 

aigufi;  sb^railéidiléfiBi  ftetaà  Mtqtortfaasiabàqi  ^itnpède^tt^o^pii 

de6à  \  0  mittmèlimd^ 

MaxmjandMbtgtej  fflottpâftâiii^i^to^ 

trèsflttd%afotf^é^t^  898  9b  sidrnoa  bnsis 

Patrie?...  Serre.a^é^6^dHassfeaiÊ9R6  pfeA^^^dffil^^ 

cate,etwufald^Bé  oàîptf&t  dtN^^lte^ra^^effB^tOSÀit  âii^I^P 

assez  pittoresque,  étant  cultivée  dans  un  vase  suspendu.^*^**  w*0^ 
-Idnp  eb  adiaum  ^aàanollia  ueq  nu  t898U9*Blmoa  8sgii  jtounaA 
sibnisWB  îasvjjoq  «aaiiléqaijsi  t89ïd&>a  t8îii£upiq  8og89iq  alioq  eeup 


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Comparaison  des  Pèïtëfl&Sf  tfc^feawfeifei  et  Œil  violet  r 
Par  M.  le  comt^iSttfot^E  Làhbertye. 

mes  de  terre  de  la  Société  imj  ét^«l'«â*lto^ 

(tome  VIU,  4863,  p.  4 48),  fait  <  tel*  ^<4*f4Uft«lASm£*a 

l'ÛEï/  vto/rf.  Telle  a  été  l'opmio  i4mûe  ^  ï^iwfatieifemfcrt^b 

la  Soeiété  daos  une  réunion  déji  i  d'ancienne  to&^&mb&wjJPL 

m'avait  engagé,  eu  4864 ,  à  récfc  mtfa M^glWMO^^fe^ 

la  maison  Vilmorin  un  petit  lot  Yétyl  tâdïï^<mnpmimM9 

variété  à  la  Blanchard.  —  J'ai  été  amené  à  dmbntJaiM'MBlt 

que  M.  Courtois-Gérard,  [d'après  mes  observations  dont  ?oici  le 

^afc*tti^<É^*atato  snuM 

.89nu£[  lijBdo  amant  te  jj£9q  amôai  ;  diidl  db  T09Û  £  te  asgft 

.89iiil  AS  .SSttoïMfcfiFrôf  îaiooî  Lio  tslorê  Ijii&^^lfRïA  AïA  h 
,  n         rDe  M.  Vaitrv,  et  lelypc  innomme, 

.esiJfl  es  t8ôIooi9doJ  d86  miool  h  ro  ft^i$[f|;?feirô  VoËM , 
tfûWçt&lfi.  £l£  JioqqBiiBqSnttft'Mtn  S.  £l  9îoè,rqqrfteftllMfWiifBni  iô 
f  sutt&Â  ^wV^  amsq  »  189  9iéim9iqrB[  9op  bttjî  hou  t99nnfi  9lteo  fffiib  ô£ 
totiooo9iq  B3  èrçlfiM— .ta£toB"«Bff<f?3tI  ea  ôf^up  \$ww&V»Vb  sifim 

9fofi¥P  î89*o  —  :  HbtIIbiD  9b  zinitrdxîri  89b  89101103  89b  iutVbwo'i 
4MfHrfo8 


-m 


ll^MrtteWîtto(^P^^ifaA^  ^SjÉÉP)  -  .9fd£ièbis 
te  9Tît£dBi  as  )uû  li  siBflt  ;  99qçobafidB  9iJé  8Bq  Irob  on  sllo'up 


ub  9mèai  m  taiIopBM  b(  9b  80889, 
Très-vigoureuse,  ailée* 

Ailes  ondulées  en  crête  dterefqr 


XpobofidB  9iJé  8Bq  Irob  9fi 

^^^-^B  19DBlff  Bl  B  19doi9do 


JDBlq 
Moins  vi 


çuiq  sa 
iinéfn 


-Ailes  planes. 


jaHMMO*!  TJM  M  WOITÏIiKtëHŒ 

_  „    ,       „         .  .aajo/uA'a  jiohiJ  aa  .1  M  i&*l 
Folioles  d'an  tiers  au  moins 

plus  grandes  que  clam  larltfl  a  whkA  °  l 

sSfe^f^îBîfoaà'i  saod  ob'toTto  Btàb  £  rop  txo9ToogÎ7  S9%B  9idiA 

partent  les  foïiol««Wtà#b  Wtf^  *  9nnol 

-fitAi^'îrêftkit^^f^i^fe*  ioa  89i)^ite9tb£,fekil}aB]t6ttnH 
„  .9ij£lqs 


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—  9HB  — 


.3ÏTH3aMAJ  3(?lli«af»/«faio3  ©I  JW  i£<I 

•tafôl*t8H»ii^^  àJàrodg  si  Qbsniï  ab  20m 

^SfiraiMRi^^^g^  <fies  )  Jîbî  ,(8i  r  .q  ^08^  JIIV  smoJ) 
dbiftiteafamhéidig  ^deimài  oimqo1!  èJà  jb  alfeT  .Mo'w  iïsn 
iBp&ntoâitpeiiteb  enaaiorifi'b  j  \[bb  aoiaaài  sais  sajeb  àtèrooS  b! 
sb1^^^0W^êi^#ïâfote<n  ;bèi  b  f  td8K  jk  ,è§^rt9  JijBvs'm 
tttodué*q«ifift)tllfqf(teWés  Vipfc'i  iof  liisq  au  nhomlîV  noaicin  j&I 
^UÊÊMtSimAaato  é  àa9ms  àièjiii'l  —  .binfoit&tfL  d  h  èJàîtrc 
si  ioiov  Jnob  anoitjmsado  gsm  2éiqB'f)t"  ^biBièO -aiotiiroO  .H  sup 

L'une  ete&Mti*  tatâtafannUb  BMArtn&lâK&^tatfDfe 
tiges  et  à  tarde  terre  ;  même  peau  et  même  chair  jaunes. 

,rt  <*ni  fournilSÏ^Mffc^îi  litres. 
*  oî  it  fourni  386  tubercules,  29  litres. 

Si  maintétfflSÉfPj%pprécie  la  B\  «wdiàrdpar  rapport  à  la  Marjolin, 
je  dirai  eette  année,  non  plus  que  lapremièreest  à  peine  pins  hâtive, 
mais  décidément  qu'elle  ne  PfiP^ur  autant.  —Malgré  sa  précoeité, 

**mcW&  *&§mt$  êftPî  un  kmh>mrtÊm<&M&*totoM*- 

jourd'hui  des  cultures  des  habitants  de  Chaltrait  :  —  c'est  qgftxftp 

sidérable.  —  «pfflSél8^  ^jinue^^^^ferinw^aÉwH^^it 
qu'elle  ne  doit  pas  être  abandoxmée  ;  mais  il  faut  en  rabattre  et 
ne  plu$  chercher  à  la  placer  aÏHiessus  de  la  Marjolin,  ni  même  au 
mêmMfe080^^7  MtoM      I  -&ti*  .oeimifogcY-esiT 

.89flBlq  8sïï  A — ppOTDb  sîèw  as  esàtobfio  89fiÀ 
Description  m  ncux  Pommes; 

Par  M.  J.  de  Liron.  d'Aï  rôles. _ 

emoai  i/jb  879tf  msb  89loiloï 

<°  Pomme -MMvil  8iiBb  sup  83biiBi8  sirlq 
Arbre  assez  vigoureux ,  qui  a  déjà  offert  de  bons  résuïtatfl^gftfte 

fonne  à  l«RBB|tâ«enM^qffii  d^fcto»ï&foi!oî  asl  Wiiq 
EnÉfehajtlitolî^ei^w^res  3ur  %&i$?igâl»hAft  ysmitofr 
aplatie.  ( 


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—  648  — 
«  9ÎWoi\eutadl  j^wstoity 

Calice  ïxtgàfwwanfy  àfffirï&iM'^&qarifotftf^^ 
iH^frfrflft^toiifliq^  isïmmoH  si 

j8E#qa*^«^<ièjïtié»^^  âal 

d'ocre,  à  la  maturité  ;  il.e9tâpsgqœ4to6haffgétf  ^ 
dfcTO«èH«06f^jta^ 

flg&mjEl^Bl^èjKHlJtlBS^ 

pâJttfennéeîe^iK^éitenlitfaragiiléêb  sàffBY  siloî  jb!  anjBb  eidmon  bjœrçj 

et  mai.  .9010I  mal 

djQrîgtatartrofiitaB  I^çshitïiè^KJ^i^è^afalôa^Bia^ajiBt  tattjSk- 

cgrti8fi)>£Qi»pi^ète9af^  sftelzcpfteiiJÉSMd 

(JiftMfôjfttriffiK  aeàua^iésai^d^Tfiifo^  deUafâfcjjéfcfc 

iol|ifaMeiÉt«ffii)teak[tfiiaiticisrttn(q.dup  JVX  sfrroJ  ioiufa  iuleo  Juoî 
-jSê  Aiiafogatoifc^ft^^  Bfeoœiiiairi^sîm 

teift8^9<ïà^ 
médaille  de  bronze  a  été  proposée  «9$^*erà«1ï^P»û^Jit  îB<îteïM 

-1X90391  fl9  «T93a9ff  9Û  fliol  BOpîjè  8UOff  <3Q/n9t  XU9109ri  Ï90  20BQ 

9up  ^IlimBÎ  9b  19^01  uë  9Îl9nollifr  eJJ90  OTiomèm  9ifon  ensb  tnsl 

auquel  il  convient  particulièrement .  .  njBgiV  ub  9tt9n 

Fruit  haut  de  6  centimètres;  sur  7  de  diamètre. 

PédonculçjHtàtôtgÇftft^^  coton- 

neux; arrivant  à  pei^gjy^'juggjifoi^^wQip^lé  large,  profonde 


f£§è  fl9id  BT98  top  f9liJTôî-côil  ^xfj9inogrv-8éiJ  9idiA 

8£?^Pe%o^ 
cotonneuses,  wjjfefy^ 

P^ffw  G  7UB  89lJÔmiifl90  Of   7D9JuX5d   fl9  Jfl£ÏU89m  t80TO  lôn'ï 

Epicarpe  vert  clair,  épais,  luisant,  parchemineux,  se  detac^^ 
jaune  citron  à  la  matugfof ^ffl^^p^f§ftjl^^W8Jkq 

9D  %]9dojBl   Jfl9m9ïôilu§àni  ^iibIo  Jwv  ^isqà  t8£ig  9qiBoiq3 


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—  818  — 

etbieafcnoïplBédj  rfpaatôfita^fetofa^ 
-rfifcfryièJaileû^^  çtasaro^tigiEl  9oilBl) 

Le  Pommier  Ràatôe^^fcfi^encoBajl^^ 

âtotJmreggefaiiir^j^^  jèthutam  fil  b  <9ioo'b 

HistoriquasitDBtaœifi^ag^ 
goàitans  JasjûbfôwDw'^ 
grand  nombre  dans  la  jolie  vallée  (bèlftpcift,  iriteâtâ^tat&ffliâiuq 

leur  force.  .i*m  Js 

-*£§ttd  vfiifttçft^ftrogéjki^ 

âflarâaÉdjtteifafi^  yJwridfla^MWfeaflB^ 

bW8dand&£pikeâtai  feiçiSé^uiB  fttfaniî«iT^fi«sënïÉ9qi»a((o«i0rt3 
aMà/aiftiBllefc  dasuÉ^jaiuiértMta^^ 

tout  celui  du  roi  Louis  XVI,  que.phpdcurtoi^ViWflSJdûftMrelÉiiÉllai 
a^efiUfctouurorôB  àfc^rièiéHMq^^^ 
t«ôu^«ûtyau*H<ril^ 

r*iMv%t4ÛL&ûW9&wàx#àtëm  e&oqoiq  àJà  £  oxnoid  ebalIiBbàm 
Dans  cet  heureux  temps,  nous  étions  loin  dejœnser,  en  recueil- 
lant dans  notre  mémoire  cette  historiette  cm  foyer  de  famille,  que 


nette  du  Vigan .  . tndmaiêilisoiftBq  Jfraivnoo  li  teupuB 

.9iféumih  Mb  T  'lut  ^tyjt9mila93  a  9b  Jufidtiwff 
-notoo  n9Çm«iuPifte«n4««^B^ 

dbaoloiq  ,93*5!  èfrorav'toîlfiiBIV^^  JnBvira  ;xn9fl 

Arbre  très-vigoureux,  très-fertile,  qui  sera  Bien  égalSfâeiflPâïr0 


Fruit  gros,  mesurant  en  hauteur  10  centimètres  sur  9 
j^ggljoBJab  92  tiU9fli(n9dûï£q  tJflB2iijI  t8iBqè  .iîbIo  Ji9v  9qïBoiq3 

pBfilW^»ftfW  Bl  é  flOTto  snufil 

«'■       "  *      *  -a "^^ 

brun 

Epicarpe  gras,  épais,  vert  clair, -irrégulièrement  tacheté 


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irnni  solaires;  il  passe  rftfjifiaft^fflte09  aI>  ™9hifiii  anu'np 
0mW%tW3fiiellt?i^ûffiM%tf&&^ida»l88f  eWi*Wfi- 
8^er?BVWèB^^>âî^?B^'W-'I3,ln3'1  £l  M  £no  t«**»*l» 
9TOMM£a&^^fcîftÉi?éfeIi6VeMl»fê?è(Ira9, 9<n98  9anod  9b 

j^^j^yuoJ  taewb  ussfh  99/hq  in'l  at  .8Ï8a6rfo  39b  Ofi  .m  »  fi 

89Lmfôîif^ïfôvfâitaâ^îyff8'fiati^ï«ié«8&  ^a  p& 

M.  Leclerc,  proprrmrW^Hal[(tf<^kMd^^ 
éeWuWaprWfctërf  ;  VfhHmil&  Ig^HltaMPftgfHftg  Beêor 

fiiittft/B^éfeflfifetîteàeîfiftei^io»  "&  àlimàTJxoToayfi  bosii 

iliMK^p^PiSfetK^^1  8nod8i«od  89l  J9  ègnolk  l89'a  l9/nmo2 

<tï5JiMffitOTWiPÏÏ!ra^a^185i^^ 

d'une  Conïffl^&â93j29î#(tot^VAr^ceaW  ffipftkf.jpg 

nous  a  fait  l'honneur  de  uuus  adresser  son  honorable  Président 

*»rftPHPW!foHT  .MM  S9d9  uroaj*  two  iuo  saàaiHaaO  aaa  a-reiJ 
(aâsjHTàfl  M  raq  sJofl)  niui  te  isra  ab  eiom  e9i  Jncbrreq  ,aâu 
Note  sur  l'hivernage  du  W^JfÎByfflfiBIMbmA 
Par  M.  Millet,  père.       .muqaho     — 

Cette  belle  plante,  réputée  de  série  chadfêw^lfu  moins  de 
très-bonne  serre  tempérée ,  et  que  les  contrées  dW  fine  lire  pro- 
bablement son  origine  autorisent S88Mfêi%  ^Éi#fellê7paralt 
néanmoins  pouvoir  être  facilement  conservée  petftfiflfH&vérsansde 
grands  soins  ou  môme  sans  qu'aucun  soin  'f8?  âffFâSnriST  Voici 
du  moins  un  fait  qui  peut  venir  à  l'appui  de  cettê8fi$Mïon~ 

Au  printemps  de  «861,  j'ai  acquis  une  faible'MïÈft^Jftâfûi 
caracasana,  que  j'ai  d'abord  placée  sur  œucUe'S0^^^!!^^]^!» 
la  faire  développer.  Lorsque  la  tempéMtufl^ff^ffiMffiî&ïSle- 
vée,  j'ai  mis  mon  Wigandia  à  l'air  libref^llSiTavoir "rempoté. 
Plus  tard  j'ai  changé  le  vase  contre  un  ] 


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qu'une  hauteur  de  MfflfW^fflÛFfouuq  H  ;a9,iBl08  ano.™ 

d'octobre,  on  a  dû  la  rentrer.  N'ayan|^dfy^^yu,  u$j* 
de  bonne  serre  tempér^d^9V^n]|^^Î3uV^aj^r^^ee 

^ijftiôfWWft^ofteife^^TM^Î^o^mili^ 
à  4  m.  50  des  châssis.  Je  l'ai  privée  d'eau  durant  ^|>j}W£r« 

tracé  avec  l'extrémité  du  doigt^?  «^ÉfflfetetoS1!  ;<#«§(& 
ai  versé  un  peu^^pj  fo>W0îtë^li«l^^ 
ÇiBffi^^q^i^Hfi^ïFÙIi^Uin^la^ujgâi^  fa  mo^pe 

sommet  s'est  allongé  et  les  bourgeons  la  térau^^mroMipanyLsft 

ta9biibï(l  oldcionod  noa  totsnbs  aron  eb  iironuod'I  tisls  auon 

Liste  des  Orchidées  qui  ont  fleuhi  chez  MM.  THn&0HHfa§rd£ 
leêr,  pendant  les  mois  de  mai  et  juin  (Note  par  M.  Kételeêr) 

Aeridfes'Wn^rub*^'^  "b  M*™*™**  ««  a™W 
—    crispum.      .diéq  fT3jjiM  .M  i&q 

'eb  sriïôm  wWÇHlnufo  ei'rsa  sb  sèiuqài  %9inj5fq  slted  ôJIôD 
-oiq  9iï}  offS  fitft  89àiJfloo  89l  oup  J9  1 6àiàqai9i  91192  ôimod-aéit 
îi£ifiq^Il99f9irfli!lHl  ft45B^ÎS5e8^u92iioîxuB  9fligho  noa  torrraJdnd 
962a£8l97fiP!?H5b*fl9q  9à7i9anoo  Jii9m9Jio£Î  Qiîè  liovjjoq  sniomrusèa 
îoioV  TFflatifrfflfè  ffil'moa  nuou^jjp  8n£8.9rnèm  uo  eaiojjabiiEig 
~Molinqp  ôllpo  9b  iuqq£fI  jg  iixi9Y  )U9q  iup  Jifiî  nu  aniom  ub 
as^Mff^Slmifffiï/ii^JcfijBl  91m  8iapo£  i£*i%ld8\  BbBqtndinhquA 
woq^S^SSW^iPiS'sdDuo^  iua  9èo£fq  b*iod£*b  tâ[  91/p  iMtnu»sytsn 
-9l™OTflfin^a^B1?%,rij)Biôqrn9)  £l  aupaioJ  ,i9qqol9V9b  9ii£Ï  £l 
.9Joqra^iro7£Tri$F4j?s;8idiI  iîb'I  js  &%it»tyW  nom  aim  tà'i  ,997 

[  au  9ilnoo  98£7  ol  àga£do  i£*[bifi]  8ul(ï 


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—  352 

Galanthe  Masuca. 

—  veratrifolia. 
Gattleya  Aclandiae. 

—  amethystina. 

—  janthina. 


—  superba. 
Cypripedium  barbatum  superbum. 

—  Lowii. 

—  Veitchianum. 
Dendrobium  Palpebra. 

—  primulinum. 

Epidendrum  macrochilum  roseum. 

—  ochranthum . 
Lœlia  pastans. 

—  purpurata. 

—  Schilleriana. 
Oncidium  altissimum. 

—  flexuosum. 

—  pulvinatum. 
Phalaenopsis  grandiflora. 
Saccolabium  ampullaceum. 

-  —         Blumei. 

—  curvifolium. 

—  guttatum  giganteum. 

—  —       splendens. 

—  prœmorsum. 
Sarcanthus  Parishii. 
Triehopilia  coccinea, 

—  suavis. 
Uropçdium  Lindenii. 
Vanda  giganlea. 

—  suavis. 

—  tricolor  Rollissonii. 


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—  353  — 

Revue  de  la.  Flomculture; 
Par  M.  RouiLLàBD. 
(4*  article.  Voyez  le  Journal,  VIII,  pp.  465-473,  2Î6-Î33,  S82-290). 
§  40.  —  Azalées  de  l'Inde. 
Madame  Verschaffelt . — Arbuste  d'une  bonne  végétation  et  flo- 
rifère; fleurs  grandes,  ondulées,  blanc  lavé  rose  assez  vif  strié  cra- 
moisi. 

Duc  (FArenberg.  —  Arbuste  vigoureux;  fleurs  parfaites,  blanc 
flagellé  rose  avec  très-larges  stries  ou  rubans  écarlate. 

Charte  Enke  (Amb.  Verschaffelt).—  Arbuste  bien  végétant  ; 
fleurs  rose  pâle  strié  violet,  blanc  au  limbe. 

Dieudonné  Spae  (F.  Spae).  —  Arbuste  vigoureux;  fleurs  nom- 
breuses, très-grandes,  fond  blanc  pur  relevé  de  rose  vif  depuis 
le  centre  jusque  vers  le  limbe  qui  est  blanc. 

Professeur  Lemaire.  —  Arbuste  vigoureux;  fleurs  nombreuses, 
larges,  beau  rose  i  l'épanouissement,  pâlissant  ensuite,  vivement 
teinté  sur  les  trois  pétales  supérieurs  de  cocciné  violacé. 

§41.  —  Rhododendron  de  plein  air* 

Souvenir  de  Jean  Byls  (Byls  frères). — Indiqué  comme  étant  le 
pins  beau  de  tous  ceux  qu'ont  obtenus  ces  semeurs  heureux. 

Président  Van  den  Heckt  (Vervaene).  —  Grandes  panîcules  de 
fleurs  rose-ponceau  très-vif,  larges  macules  brun-noir. 

Bytsianum  (Byls  frères).  —  Belles  panicules  de  fleurs  rose  très- 
vif,  centre  blanc. 

Jean  Verschaffelt  (J.  Verschaffelt).—  Grandes  panicules  de  fleurs 
cerise  carminé  pointillé  brun  foncé. 

Baron  de  Croercr(J.Verschaffelt).--  Fleurs  pourpre  rose,  macules 
brun  foncé. 

Etendard  rose  (VanHoutte).  —  Trè3-grandes  panicules  de  fleurs 
très-grandes,  rose  vif  satiné. 

Stamfordianum  (Rollisson).— Fleurs  pourpre  clair,  macules  brun 
très-foncé. 

Gains  de  M.  Liebig. 

Caroline  Herxogin  zu  Sachsen.  —  Commerzienrath  Lottermozer. 
—  Louis  Mathieu.— Wilhem Lucdicke.  —  Vestd. 

23 


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Gains  dé  M.  Noble. 
.saaaavia  eaTMAjl  —  .il  "' 
Lord  Clyde.— Fortes  pcBKules  de  fleurs  rouge-sang  très-foncé. 

Princesse  Hortense.  —  Fortes  panicules  de  fleurs  rosl-£he3$'ul 

Màhvmimtotiwwsk&wP  -  .rr»fod9i8)m«\\v>vwmwmuWa 

Ste//«.-«*àte9««Wo^iW>nfiiSéu^fffiné).in9S  uL  *»,lM  B  ,n9m 
a«o?eMléauJW»1Wi*lé'%iflMeûîé(i^fe?1  ~  .«»»«»4»\««** 

jafeolivbntei  smw  9)nfil<l  —  .fOTismoJ  .dD)  ww6&Jfol  wnrçï. 

-S*w«^abTf«i^aBaë? 

dau'b  -iosusaol  lual  and)  wàl/iod  Inoe  esJioiJo  KoTfinsi  eol  \w\ 

àbsiémBne  taEllilSmimmfmmm^b  <oacId  tohoo'h  «h« 

Souvenir  d'un  ami. —  Paxtani  (Noble).  ^N  rt 

-iioîï  £l  eb  eopaingr-m  olnfilT  —  .whWi  (<mri\iW5)  wfwwfl 
-ém  £  â  I*  ab  taolIiu»1§^ssriJHIW>»»*  InsvelVa  «ebnclkWfor 

raraaéèç^^^oH^^ibftïriéfi^^ftmWj0711  <yIofI  ?S  , 
cl  aop  îsgnl  eb  eliMÎ  lo  li  tteiidsd  nos  icT  .lueusnol  wsl  9Juol 
aisIqaoaàocIqfc^ÉTTOi^Hipwntf^Bdtoiiaapiï'inio?  obioil  9TO8 

Gains  de  M.  I^W}  $  f$kcl»°  T  "«*>"*& 


^arma-nr  aAl  tua  ànnilmi  u-»a  .Lit  fcnoi  otcitnyp  9-m-mn  .wc  t«9J 
afêHHfôïH  SftJp-r'^'PTaniè  UrVvfeourpû|^;  ^j^^èjfcJiçiflfoî 

trè^-OTâl8y,0BffiÏTiues,  rose  satine,  nias  au  centre,  bleu  djf{^|^ 


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.ajnoX  .M  sa  «Kii.0 
§44.  —  Plastbs  mvsBais. 

èogoî-aôiJ  atusa-oanOT  aiuoft  ol>  aatusinfiq  asftoïï—  .w^\  i  ïvwA 

'"  """l^feOT  ctd'ùH  ob  auluoioxjii  aaliol  —  .wiwVwW  ««"VA 
nmacrophtflhm(Siébo\a).  —  0^g^qfti)»lteW(»bMrtr«àtri*'] 

du  Japon,  Tips, ^MgfilfNftBoajgfedfiH  *B»NS-eB>1^»t*&. 

La  plante  Relève  à  40  c^yaèt^.^irp^^lf^imiiii^éèsfla 

base  et  donne  i 


ment  i  celles  du  genrejnÇOjpflnj^;:^^ 


Agave  icniaigera  (Ch.  Lemaire).  —  Plante  vivace  ijtoftfoîtoiAQBi 

/>ra;  les  remues  étroites  sont  bordées  dans  leur  longueur  d'une 
sorte  d'ourlet  blanc,  dWtow«5MiTéftf«rf  «N&rtillant  en  arrière  de 

Duisène.  °  ^  'yMufy  skoVs.d*\  —  .»«»  m>'V> iiswïvso?, 

Dracœna  {Cordyliné)  indivisa.  —  Plante  magnifique  de  la  Nou- 
velle-Zélande, Relevant  âBAfftftUflBtreB/i^euilleSj  de  4  à  2  mè- 


toute  leur  longueur.  Par  son  habitat,  il  est  facile  de  juger  que  la 
serre  froide  suffira(ponncettopteiït»i^ftî^l)urra%tr§  placée  en  plein 
air,pendant  7  ou  8  mip  ^i;^çg^A    lf:  A  wlWÙ 
Dracœna  erythrorhachis.  —  Autre  belle  plante  de  la  WoJULYfiUfi- 

tes, 


fnilffllC 


.iiiohuoq  u£  bondi 
HemerocaUù  ehgans  fêlm  variegatis.  —  Plante  de  plein  air, 


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grandes  et  belles  fettfttwefeiterfdmbàagfo^ 

gfoMÊitàq?  8uo)  aamraod  89ïJijb  Ja  xa%idï(fb  tJol9dh9a  sop  8bi 

fâSgfiffi^ié  l^lèpçwai|flH^^ 

dans  de^«é*^ta|U9ûét£l^^cnheui0Sq  nifiïi9*  aaxh  xiodo  si  80£b 

9bJflèlfl^<pJferT*^ 

jeunes  pousses  sont  d^vàildifirfaarcJ^i^Étoihte^mft^^S^^ 

#éffir^llfi«itftrt*fa^laÈtem9mi)ni  aulqtdivil  so  .smmoa  a3 

dl  W^^Wo^'cûtonè  ^I^iw^^dn^f^feUl^^mÉJéite^ 

et  d'un  bel  effet  ;  grandes  fleurs  très-doubles,  tiûMfaw&to&tttb 
i9g^te<fiftti/»M^  &#9§e#W le 

docteur  Von  SipboMtîinBliLMqâiléta  * 

Nancy,  cette  variété  intéressante  du  type  sera  une  très-bonne 
acquisition  pour  les  fleuristes  de  l'Europe. 

ginosa  et  C.  païens,  obtenuè^H^^f il^Lemoine,  de  Nancy,  donnant 
en  abondance  de  belle^j^  grandes  fleurs. de.4  5  centimètres  et  plus 
de  largeur,  blanc  azuré  passant 'au  blanc 'pur,  étamines  jaune 
paille.  <aniai88aM 

eitit  woq  s  inp  te  .9taqflg  SZhOSl  iWW  Â  ffi  *no&  stoaauqo'J 
sUyjwow  aboft&Kt  sww*b  itoiUnsbitt'i  o*s»  ^wtoft^'iqmoAO  isb  ytutiiû 
-ai  nu  tes  fmworo  sri  *  ioft#tpp@^B&yi\  *wo\  iw  t'«rcWo  «*  twcrç 
.SfflBSoJq^D  8JJ90  ab  9iulIno  glinaMdnq  àJà  £  xup  eo  tooJ  9b  ècnuâ 
-190  9b  floiijsbàiqqfi'l  ansb  iii9iuB%I  9T7ÎD8  9b  n9id  ifiiabisg  9m  9l 
.zàbiBgfid  sAtfim  ⻣  w  éfflglèfigoi>fo^u(&  {$<»£  ataî  eni£) 
-UB8  9n  inp  te  i^ai/j^^jH^è^^q^AiJigpIq  b!  moq  taoa  s3 
li'np  90  Jfl9fli9liBÎiBq  JxB8  no'I  jjo  9npoqà  9i  ton  £  wuoo  lio/B  lfl9£M 
stuoS  au  ^IBSIPîuol  A9  gflOflgiqffiBdD  89b  iîovb  moq  9iiBÎ  toi 

9feéiS軫»«Mfiiefc  toppAlttiof  da  JàS0léé^inJi^ndfiajt6»tnie 

^É»&88ltti*itè*b  nio89d  1ÎB1UB  inp  ^inWnorJioH'f  9&  9iliBq  slJw 

Ce  livre,  divisé  en  S5  tableaux,  est  réellenHàft&ftiaatiïra&t 


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s 


ÉLftàrtglèliriitrife,  MAbtedqiKtqée  ; 

végétaâfeJWIfeftfc^  89llsd  ta  eëbn^ 

tels  que  Berthelot,  d'Orbigny  et  autres  hommes  tous  sp&*#83h$ft 
lÉlbâHtt^  te^^Qc«flai^4M^mû^aildedfc^^r^^v 
^^«to^U^M  a*nbB«OBié^  »Uiler^umàlM£t^^ 

dans  le  choix  d'un  terrain  paonrolfr  plattfe&ttJ|Bt taftfgeeb  ansb 

im8feHP%4tfM4i^tf JilHéta  lnoa  aaseuoq  e9nu9( 

En  somme,  ce  livre,  plus  intimemaitaUpjâ&ào^fteëjpift 

l^éArtàn^^^tJ^pefid^qW^^irtilç  Mali&ilMÛ^s«9l9  le 

ÉMi»i»aiP^%élBQkJL  t89lduoI)-8éil  81U9B  89bnBis  î  JôTte  l9d  nu 'h  la 

*  rôq^Fd^M&<mrftài^  noV  ujgloob 

ôanod-eéti  snu  £198  eqyl  ub  atasses-rèinr  èièhjBT  9JJ93  ^ohjbVÎ 
^qoiua*!  9b  89J8hn9ft  89f  luoqnoitieiupofi 
-*ft^^ibtttf$ftj^tt^ 
Jnsmiob  «yoojbW  ob  <9friooi9Jto£AHf  éunatdo  ^aa^  .\>  J9  &toftrç 

5Ijfqld  *"té™**>  «tf>«H&?  tePrteI,9d  9fa  WMbflOdB  fl9 
âao£[  89niniBlà  jnq  onBld  xjb  Jn£88JGq  qiuxb  oncfd  t7ii9aiB[  9b 
Messieurs,  fr. 

L'opuscule  dont  j'ai  *  *(mjf,  tfiflflffi  ,CQlPPteT  et  5™  a  Pour  titra 
Culture  des  Champignons,  avec  l'indication  d'une  méthode  nouvelle 
pour  en  obtenir  en  tous  He&ift&(f9^ttoi  de  la  mousse,  est  un  ré- 
sumé de  tout  ce  qui  a  été  puMié^nria  culture  de  celte  Cryptogame. 
Je  me  garderai  bien  de  suivre  l'auteur  dans  l'appréciation  de  cer- 
tains faits  iftiPty  #>u^iS^cëaMpft  W  j&t  3W*<as8ez  hasardés. 
Ce  sont  pour  la  pliH^^/pi^ç^é^ffliîyOi^  vieilli  et  qui  ne  sau- 
raient avoir  cours  à  noire  époque  où  Ton  sait  parfaitement  ce  qu'il 
faut  faire  pour  avoir  des  Champignons  en  touS^HS^  en  toute 

ttamgHaotttafik  de  variai  rtomÈtrçaaiitf  W^taiftSW 
^utMnUriqtn^SèèUdbié  afafoîftEtfd&i<ptt  faiïmimMPhfc 
cette  partie  de  l'Horticulture,  qui  aurait  besoin  d'èt*ttplltëi&8ÉM^ 
)elinteB^fdSdiéBnall9èi  tas  ^xuBoldBi  c£  09  èervib  ,9i/il  eD 


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sWriWWft^i  fta»fc4P9t  d»rr^6tt«n|ÔSQMi  -Mal 

7lft^#^B»^©^lrt<{3j  .1/1  j^o  ;  àtyiooS  £l  db  noiJnôWs1!  A  èfctrç 
.diâlfiiSHtÀf  dfed»l»i«iiWlte)à»  \Mttbifo  XiitotattttiiéiAttJ*- 
-fflW¥ft8l8»^S  |^il«\»W»IP»«i)^J^iP«frtgftifl*9a  décrit 

B^^^ttleoito^^wterrftoBfya.iiaii^  fibidràJcOQftariite, 

V  ftfàtftdctert  «gBàlétii«iqaaùeatoqtaf  sa  àMÏ*tàéMx\teÇ<$a?9mè*i 
j£*wfe*i>  fldptuiflât  rçi*3i<*jri^aira 

és*Wjto£ptarat9  aïfe'jfïfltastotepaau^^ 
tioa  d'autres  espèces  que  les  Grimmia,  iB^ïÛhtèïÉnohïaf.^iMs 
<SMfcjÉ»ftS»^f*^^  /ibrârtft(jte  àJaotetf  de 

I  tf  eW'jtoûgiœTO  «fcdedfrttDpQufrfcBmSI^^  tnnngiilziia- 

liflfriteUttBj  lis  fl&5ppn$rfijgpBwrçh^  dYi/oi)  92 

1a  nLCfjBcsLft  dflrr UflOTBMaefittP  Ugft  dam  dcftfiénétabAéieajl*  aiadlms 

II 

91 

adresser  vos  féUcitatiftiftÀilkJ^ 

ado!;)  b!  ansb  «réJâm  Jisvjjoq  sa  caia  aup  te  8qoi9J  noa  9b  ioiqiaa 
-Ii9/n9id  9iJ07  6  aikwb  89upl9up  ii£vs  <992oqrai  iiBl9*a  li'up  subu 

-DOl  29Î9  8JJ07  9I/p  892a9qif(Î3Sf  ^i!?^bR§iffiPrlfiWcf9J   .H  £  wblQOM 

iup  inBwMSfNpï&iushod&l  oannoil'l  jb  isimoàb  9b  xu9ï09d  aiuo{ 
-àq»aMrâe  ^fcpetttwltf  tteetawtaultffe  flBfflifc^pfM^^1^«W^ 


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iWttawpwtnMr  Wiràn*tife]iefc  4«Q3u*»*gt  ^eâMKfWe 
toate*le£gprartikia  ifeiJjiMtiEtâa 

-italUtecwtfe^^ 

gnalé  à  l'attention  de  la  Société;  c'est  M.  Leb#èiPaiftft3é»l«fv8ftk 
^Wtoèikuli*vÙl&lM*hëAÙi  ttàë>««fiiiai«fll*tffe  ftiwftiflfere. 
inoMi  lieltoi^a^g#lted«»ttft»é»J«»*ato  gfeMêsiàe*Wfl- 
oaufetêrtà  Léqfgaihstr^létiiahtsi^îia  cftleWto^»«t4Pa 
-«staifcafcl^<»nii^  iMftbHgM  «Pfifti 

^«uttAiittibiM  âfrOf^^lartfVatfw^ 
i^ûôateraaifiit  phisiteb  wtoesupùme  ^Gpçs^éài6itortàeto«ttUtt- 
îpfiàw  ^(JûtiiMoTLeèfiià  a*f  ntpoéeod0)pk#U»èIdaBff  te&tatitttt  ? 
llViqgMftgnd^^  iftaitiftift  dratoiff  %t 

-Sud»  st^feqhbûleadeivaàfUï^q^dutairtiq^^lE  WTàjêttàwh 

<iUte(fQJs\oxildèU{ûléjàL  ^'imm\«'â  3-jI  oup  8^Doqa9  89iiu£lb  noi) 

>L  lUbsté  e^oercu^  MUfrehammÉft^^ 
fibilâgnûm  <SHipte#ajeGfr^  OT^l8tofeW$4l 

se  trouve  suflasaJalaienbipB^\d0^«6ïi\^?i^q^ff^2i^  giasigftfllttir 

'9top&  ibfsÊhid^mM^  fctifitt  Ati  wMBKWtfiflA  &*è&ir  et 


Le  Comité  a  pensé  ^M^ttëé^û?  SSffcè^fitf  WW màfi 
emploi  de  son  temps  et  que  rien  ne  pouvait  arrêter  dans  la  tâche 
ardue  qu'il  s'était  imposée,  avait  quelques  droits  à  votre  bieuveil- 

accorder  à  M.  LebM'Hîâ^de' c^'i^ltpeDses  que  vous  êtes  ton* 
jours  heureux  de  décerner  à  l'homme  laborieu#ël:$&SÉfréraut  qui 
WW^^#girt*as»  «taiidMSift9««lwiifeJ^o^aàmK*pé- 


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irAfeuii*arin*i^ 

ration  la  demande  que  nous  'avons  l'honneur  de  vous  adresfètfft) 
^oâérâtaroq*wioôl  xtRlétt  Qftto*  *hw$jtoëblwtamaûibtob  ofe 
i&$ft$A&ifi£9  eJiobo9  ,Jojsd  9b  297)901  8  eb  feîo9o  eium  9b  èurotns 
Juo)  9l  jidfi  9miol  iop  giffrsg  9h  ?9itéoiito93  dl  sb  noidqsib 
Jnob  r89idiB  abnjBis  Si  9b  101*3  ,2911901 036  9b  1090300!  9od  lom 

80Bfa  asq  ttoisaijslq  9lfe[tflf|)^Mlte£iqp9t«t&  esàlais  89bimsT[q  asl 
Messiburs,  .niimisl 

Ài£raieuir,n^<niKive  depuis  T  ans,  Haie  aÊrslrpianTatioii,  parson1 
jardinier,  M.  l2^^i&^8WMI^*é9*ëtenfeSSï%^te 

Eepere,  jn.  FuresT  afTOt  eïr  iMTOnireur  uô  TOusIIrB  un  rapport  mus 

i#9  iPa^Mèâ^l9V^fe^,ft»^tarM)âfi1W 

ism  mimmàmsk  ^immu^->im  8$I  89,uo, 


li 


«^tH^œiïPéfiifoa^cisiiiBiî 9Dp  99SJ:aà[n  nwÏÏB 

autrement  à'^i^m^^M^JWm,%~ 


.garnirai  91J9  Jidoiias  1 


ntiw  k^^^u^é  wm  «m  fu  tt» 

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tîiHéteaibG  8007  eb  iudnaod'1  ^aovB  zuoa  9i/p  9&n£Oi9b  jcf  noiifiï 
e*e  tartittnfltf&itf  ét*nSp#da  4«tt0  mètfpn  fôBmepn-rtUrélong) 
entouré  de  murs  neufs,  de  3  mètres  de  haut,  enduits  eftpi&tJ$*ffl**i 
chaperon  de  46  centimètres  de  saillie  qui  forme  abri,  le  tout 
ayant  une  longueur  de  360  mètres,  garni  de  42  grands  arbres,  dont 

les  pyramides  greffées  amJGoprifcjwptiattieWte  plaisaient  pas  dans 
le  terrain.  <8jrosieaaM 

toutes  les  parties^^é^f  }#  |ji^Ml  W 


|J 


sySaM 


«en  ménagée ^ue  ^i^^^l^^iH^r^lK^ffi 


i'êhnchït 


in  il 


ut  et  Te  'ertp^e,    c  ^     .,(  £  ^  4  JnjBn3iq{|E  n9  ,9ibuJ&lft 

fem  ^ïw^^f -.Mfiff'ftii  «ras 


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cieuse  que  difficile  à  obtenir  régulière»  étend  ses  deux  getoA 
force  ;  enfin  un  arbre  Miàm  <W  &*9&oi\p>eîm&£  faà'ffÊM* 

BJB3S^ti90d^uIq  Insifî/mol  iup  a)oq  89Î>  anub  i9Yi)Iuo  Ji£Î  Jt£/£  3sl 
^j&ttQMdiniAigqQni^Mânfinid  sl's^mtauytf^Italéelc^ 
AiqttrtileiMmtJbttflél^fMajQBti^  ^Uffitej»n»fli  LiaiUribAlèv 
vraiment  habile  est  celui  qui  sait  s'en  rendre  maître.  .aaldte 

-aft^rardes^pstitaettet  ttit&tarrèsqi*  tt<&afngti?cl*  feitriihe 

iodtarisefa  priifiinnedr*i*h  m*%llapp&  «teifcVieiUfatGdii  eétos* 
teiprkWttwtaaiw  l^^^^to^eçajv^cibia^^^pGlé^^^a 

f9*elnMi^ët(>»n^K^aB/>M«s«ieuifeJ«aûfc  tUwiphtads  steasujjBfsi 
etHtiBUHBquBàîM  cep Wi^ifrifW  friSàqfatettte9i  ub  io-iulao  inob 
Pouvait-il  y  avoir  un  témâgxnigv  pho^flalfeiiv^QVto  fttfHîtkfaèl 
cpssf&te&Ei  lp|asjpB«saBpmflMft«p^ 
eehrif&>  Jrâsàiii  ^ebiusnatarf  deetoH^uiÀlsJÊri  *i«pèfeJ»te(ihpvïMtt 

tWÎMSkf  1IJ9I  £  299119111  ^ifllîlq  9)190  9b  ?.9l£Î0àq2  89TUJlU0  89b  !U97£l 

tsiltettafiffaiiii^ 

étonteie^fcKiàJiffliiqâ^ 

renvoi  de  ce  Rapport  à  la  Commission  des  réooropefises.      .197192 
Ja  10983013  bI  nuoq  gûfqoiia  aaaalfci  ladlnioBl  zsl  J££0pifioi9i  nO 
Î29  îup  .aholoo  ub  Jn£llhd  9l  J9  taloà*!  t8i9upuod  aiuôl  9b  soiol  fil 

-asiofian  sb  alfibia&^^tJMJftiaRpitffer&ijfti  méicrab  393  lisns 
-btoIoo  ^toamWMfiorlqob  709I  é  .gnoiusû  29b  1U98«I  £[  i  ,93093 

rie,  3,  à  Paris,9àf«irté4tfM«W{>ff}Miflé^ 

die  annuellement  sur  tous  las  f(ilmp9msà^;''9M^Simsia0>» 


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ftfl<93  zu'*b  202  bnuià  «eTjilirçjii  •jinsldo  jg  alioiftib  eup  osi/ôio 
«atftfOÉiàils^rç^ 

totaftfos  affilie  ^roôMœte  «fc  #«faltf.  si'I«  nu  nflno  ;  so-iol 

tttawiifligfifri^^ 


les  avait  fait  cultiver  dans  des  pots  qui  formaient  plu&ieaeil&falgf 
^MoIeèftadite^ya»fMcrMpéù;'la:  flninaHiMQjanppBifaiKëIsa«Dtta- 
w)I*  liiëfinld  miati^jtoip^  >çtt»iJestth^Élèai^aa^(it)ma>ptt* 
sibles.  .ytWmu  9ifjfi)i  noV  Jific  iup  iufoo  Jse»  slidfirf  Jndxnrfii/ 

jdltatftf  jct)l^iguâiW)Ni[ipré50n4éoiiBfl  ftdtotttaqaoratorasfcjpdn- 
ci|rtwwtiétejagi»Af8riMW>i»^ 

*ntffo  qbantifégi -MttKI  iéb^nfl «Un  itff^bomtttnni  jteiadfoai 
»^tiàèfcoiui^Àirfc(b^t»çBp^aBè<î^ie*il^^  atekitocè&rtat  ipiô 
tories  les  Jacinthes  empotéeàtéUiL«^iîB^^èIlta»eîrti^  àutfop 

dont  celui-ci  du  resl^tfèolpietiwMnftinVièl<qD»  naubajpamikitBfe 
HgpifciâtUft  at/p^*tafrvuiq  vghng&rrù)  nu  lio/js  ^  IMiavuo*! 
90?ano&leaaMqalbt?ffq^^  mikMoçàmp 

BtaprqiiDsMtfdrfQiul  hin|Jtot«^a^  krtânHnfirde;  &éonât  ctèaôtfes 

faveur  des  cultures  spéciales  de  cette  plante,  menées  i  leur$fekfèct 

tftolriicfcsdfliiBaiHfang^^ 

tfeTjérajfatteniautaapirtitoa^ 

serrer.      .aoaaoqniooài  aob  noiszirnrnoD  si  js  JioqqsJI  90  9b  io7ii9i 
On  remarquait  les  Jacintht  k  fleurs  simples  pour  la  grosseur  et 


gnaitces  «eraièies  à*lw4Mto^fisiiM»fllOW>^yilftniâale  de  l'inflores- 
cence, à  la  largeur  des  fleurons,  à  leur  duplicatfifffjte&lfr  colora - 

*!WBteJOT^*ftrà^ft^  fi  fi  ,dh 

«Wtesn^lW!^7^^ii*qifâô)q  aai  eûot  11/2  InamsIIsiiiiiw  srb 


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—  ôôfr— 

—  ou»  — 

sb  8£<J  )89  ne'n  li  te  t8flibï£i  a9lsnBb  daasmmoo  aiuefi  89b  no8t£e 
„       ,        Figurons  violet-noir% 

^ificl(fi(8ert*fo&#«i|oA«.S 
amiDuÀ  ,ô9vOioT  fioS  iijs  nwlq  sb  Î108  siuiruo  Blanab  <ik 

9tns 


-m9i  û9  21U91098  89^B«fetsiUraMeitrf9(ifl&b'ab  <?.9yo1  29b  iuBKnd 
e^UB0  189  iirp  obafilfoH  /^eâ^^ty&tyd&fU1*  +"P*d3  1109791  eiirt 

^A^gÔiP^SrtfiïtiW^^S^7  X0JBS7UOa  89'  mi(*  I/O  f  lfl9flI9œÎ£làb  99  9b 

£[90  Juot  i/9q  nu  s^a^j&y^i/^Sffifâb  Jîbî  sfi-Jno  89iu)Iud  S9t 

eitrtluonoTC  si  18  .89dtmo£l  89D  nobnBdfi  1  i97iiom  Jibiijbs  90  zaoa 
-b1  bI  eiupnoo  Jao  iup  89fjfre^?îf8lï8l(l§^uc97uon  9b  9idoiifl9 te9*2 
-B«99«tfiffc^ 

ériêto^iJBBSg%bdtP*  1îfl9fli9T)0B  JnB82i§B  119  ,iâo  tii9h  snonnobnsd 
,i9Ja9m|fBifWf  *HH%90ffB88ruoî  9b  Jn9rii9[qaii8 
*fi«tepdttita9ll»9  fiodsogip  feOcHèi  AMf i?fl*^ï^4^ftrt*l- 
tfltaïoft  .ooabïïï  n9  89ldi88oq  <98tb  n9  no'up  ioap  ,tno8  89li9  tnoiJ 
-èqo  8A07B  89l  8fJon  supdKIquv&mMèqpto  siqoaq  9i)ba  iBq  znom 

Wfctttei^fl^pè^q  89fI3  .89*B0iIèb  te  89Ïioiflrb  smmoa  89mSfn-xiJ3 
89jjpfoup  JnBflfl9Yora  j^/^ôWftJ^W1/^*!^  te  ^[os  8sl  euol  susb 

tfgggffiîfî(}  *M  9mmoo  <£0p  ZU99  £  èig  onob  enodofiS  .io-aslteo  woq 

890 1^  8èîèii£7  89lfed  saL  9U7  bI  i£q  i9i)nornèb  9b  Jfl9DioTtef8  inp  J9 

097B  biO30£*b  U9q  JÎB198  noiatJlox9  ijj&irreidaioo  898U9dIl)d  89lflfilq 
I  autâp  t  Kfl$ter  1  jjlant6îiidiDiral)l&«  &U£ifimw*  idaîs  fîiù  jrb  swft 

;  HOTff tllretfrq  SIX  'fflUJUlSqOT  alrTSTrflw  rop  SluSir  eSI  lifOqTn OTdSBq  cl 
?ft8r88lfPet%lnâfn  89ldB8a9q8iI>ni  ^oiiBgeoo^i  Jnoa  89li9  n9ûfmoo 

.92IJ9Îlà8  9jSro8If%DJffioC&ffftt  8flBb  ^telqfïIOO  9119hBq 

-mooài  89b  aoi88immoQf3htaMqçaraiMrfn&   «97  9l  sôi/uoiqqfi  21/07 
Lord  Wellington,  oignon  délicat,  inflorescence  magnilggS? 

Victoria  regina. 
Nos  pères  cultivaient  la  Jacinthe  beaucoup  plus  que  nous  ne  le 

faisons;  ils  avaient  certainement  raison,  car  c'est  par  elle  que  la 


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saison  des  fleurs  commence  dans  les  jardins,  et  il  n'en  est  pas  de 
ner  à  bien,  dam  la  culture  soit  de  plein  air  Soit  Torcee.  Aucune 


îen,  dans  la  culture  soit  ae  plein'  air  soit  ïorcée.  AîtëHJUL 
n'est  plus  agréablement  ^odorante  et^ucune  n'a  le  mérite 
comme  elle  d  ouvrir  le  printemps,  et  de  nous  faire  oubber  les 
frimas;  la  vie  «SW^ 

brûlant  des  foyers,  d^'dànâekà^l-ld^attdraïSfares  senteurs  en  rem- 
pkœmetitàftJftotiftM  fltfif  rfl»é&^»r^^ 
faire  revenir  chaque  ang^fef  &9fôft&&*fa.  Hollande  qui  est  cause 
de  ce  délaissement?  ou  bien  les  nouveaux  végélaiyyi^Jxj^i^fe^ns 
les  cultures  ont-ils  fait  d^^^$^^f^£st-ce  un  peu  tout  cela 
réuni!  ^mneMmb^o¥p^m^è„ei§ic^^ 
sons  ne  saurait  motiver  1  abandon  des  Jacinthes.  Si  la  Flonculture 
s'est  enrichie  de  nouveau^^^s^^mtes  qui  ont  conquis  la  fa- 

bandonnons  rien,  car,  en  agissant  autrement,  •^&tf$3éflacfêKteh£ 

simplement  de  jouissance#Mfi&  WSTNfjJâenter. 

-iMIÛitarieH**^ 

tion,  elles  sont,  quoi  qu'on  en  dise,  possibles  en  France.  Noirilfer 

savons  par  notre  propre  «ptt&Mwrjwpffleque  nous  les  avons  opé- 

eux-mêmes  comme  difficiles  et  délicates.  Elles  pçéqtfftfà&f&friteï 
dans  tous  les  sols  et  siftti^i$t(to^g)fe{â%nt  moyennant  quelques 
sms  indisnfiiisables  non&itûii&ea  fes  autres  niantes  cul  tixàaa  comme 
pour  celles-ci.  Sachons  donc  gré  à  ceux  qui,  comme  H.  JdftgftdfâFft 
rebutent  pas  du  peu  de  fave^ft^ MoVk  S6fflPi8fifiîi%Sft jf  $fflftes 
et  qui  s'efforcent  de  démontrer  par  la  vue  des  belles  variétés  de  ces 
plantes  bulbeuses  combien  leur  exclusion  serait  peu  d'accord  avec 


combien  elles  sont  nécessaires,  indispensables  mênrê?^lftî 
parterre  complet,  dans  toÛ^ctiîià^îfêSJSte  sérieuse. 

vous  approuviez  le  ren  v&ttene^appwct^iiï^ommission  des  récom- 
PSBfffiaasrn  ôonaosMoflai  ^aoilsb  nongio  ^nolgarlteW  bioJ 

.fiarçjsi  sholoiV 
al  sa  2ÛOIX  9up  aulq  quoou553  oHImosl  &l  JnsLmJluo  89iéq  toVL 

fil  9Up  9ll9  Tfiq  ^86*3  TJBO  ta08I£T  JflSmSflfJ6JlOO  IflSÎBVJB  Ût   {ZaOÛÛ 


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td  xoahol  ancgciuo  a$b  .asllsilnimol  aginlq  aed  .oèilnoo  luel  mb 
-àb  ebrtcig  2"[q  sol  bf.ur.9  c  iop  ,<»rioIoiY  elâiy  anu  tuoi  aueaàbuq 

Isb  g[  tu9ra9809iu9ll  .9Bwtdkfllttèïk.,lifivB  inp  aoiliaoqxal  linsl 
lisloàbBamçsfu  inq  èlwniJ?  ovmiib'ii'.j;  si  19  babib>.nn  nBo9  tes« 


tÙifétm&miS&yeiHÊikt „ 


mita  awansAHM^M^iSr^iffi»  dtt'&rap^t^tfeîJoiS  àtôâli&s6 
S&fett  d^Bfléiiîf^étBttf1^  '^fâ'es'^'te  ègrflfflniMb]Iaw 

cité  ^itijkAWÉ^  (^toW^efittè^W  dl9^i ÎSpfi'1' 
hap«Hwn«t9fl»«ftiP^ifl^,ftMïi^iîe^ft^(pâÔ^%t  flffi" 
cependant  d'être  fertile  ;  mais,  par  rtffflWfifsStiètf]  fe'ïÉlflf 
éaJ»«^te*>a*»à%*plMW  <MP^ 

nï*rçih^ïttotal^s««yfén'W 

pWàâMi^tf  .^Sfctfly^dém  ^tHé,t&cteoa^I»8énWyM^Slb 

dt^âl8mal^«%ffe«^Ié1bf8«èr4^fai^fl!^sé^01,  ^^mo:» WD91 

«ftrtl  iifaaNHfttè«'''rfcKotô^Kï«b  g?  $  fH83%lW^i|rn 

In«^^Q}W(fl#^ldia^«{to8oifs5fecHèWd*M^«M,Jd5nîCi 

foioirfJiitoifJqfcWfbi^ 
cultett«#eteÉ!edfctè?§oWaé3«n^ 

efflHBtfi«tf«*tt0eie<$ %^beâ&1îaMfa^  âSfiePi1  q^Me^" 
kiliimàtreèi^fei  «HW,iiotet  ΰHM  tftHjifeflfe  ^f^fa^Wo: 

paâteitodatftfîtMy»  ^W#MMlM]W&d$,  tdambêëP* 
taatqjteaète»  {MOTtet  ^êg^'^^i^itti^0k^^yHn1e^ieun 

d'éloges.  .  138 1  9b  noiliaoqx2Tl  9b  l'ut  si  «q  *>àm&»-»l 


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tanneries  extngpgta^fl^gjfl  de  486< 

dans  leur  contrée.  Des  plaies  torrentieltesr  des  ouragans  furieux  et 
pardessus  tout  une  grêle  violente,  qui  a  eausé  les  plus  grands  dé- 
gâts, ont  fait  <îômf<^W^u&  ¥&fip%  aS%°p\)ssibilité  de 
tenir  l'Exposition  qui  avait  Jétiiëndbn«3e.  Heureusement  le  ciel 
s'est  enfin  rasséréné  et  le  jardinage,  stimulé  par  unsfnùnadfcoleil, 


d?$#§b  4y^ip^m  AnRaMHfc  ^ètfstoiifft^'»*" 

PW/BmttJ1^  $oiM*ft»fc>  i*q  .eism  ;  oIHtoî  eiié'b  Jujsbnoqso 
leurs  comprend  trojj3^fR.Ij:^psrt^g]dftlaMfl^iW,«|l**'«ett-iJb 


te-Sffiteo«q^fi^*ttiM»^  towai 

"MMt'ïarTB^  4fc#S»r  S»t<ffl<#  «fo8i,W»  jMtffcflnUii 

décernées  par  le  jary  de  l'Exposition  de  i86f.  .fc-.tsoià'b 


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pour  Yisaasmti**Mîti>iiwm  etëtfflSftM  9b  eIu9ÏJ5l°  sL  Jo1  flU 

aîné,  pour  sa  belle  culture  maraîchère.  .eaiélinoD  ab 

Médaille  de:i»««^*!Mllu»i\Hofc»  pfcfel*p$â  bel  ensemble  de 
o-fiWife  £9ha)oq  898  auoq  .èas^M  JiJaqaJ  .M  k  JnaïfiJs'b  9lIi6baM 
Prix  des  dames  Patronnesses  pour  le  ^■BètfeqawaflBéadfCufe 

,i/i(8IBtas,irt8ik^<teï*^^ 

b  $&%fà$W&&  imicq  .aania-naV  ab  8im98  aeb  inoq  ,xinl  el  ieq 
Prix  spécial  acQMftk^dtcdo«f(àiÊi<M»^i|>Mlt«dtO«^J«Mi- 
nier  chez  M.  Constant,  à-Autan  Médaille  de  bronze  grand  modu- 

UT 


9Upl-<— -. 

Jalliur  i  »  adalilmWel  eup  ih/uo'a  nq  s'a  noite 
aèfèlPof  ^teUï^D^ft^-W^^nP^Ml^^  de 
-i3rft>w8  fil  9b  8911861103  eiual  b  aimm  Jnoa  as  aïulIuaiJioH'l) 


-m 
fruits  a  ni 


U?m  tr?bV*S89¥T^^t^5J«PM*rC'b  aàlnalq  absueinoiq 
-aqqci  iop  nibiBt  oupûiosBin  fiflW  fanolann»  èJà  Jim  t9ib>3'b 


élfqBo^iWVISaiti^^StftS'ôS^y  nead  aulq  nb8aaiiol3q 
olieJT'M'j^ftft  ^Çg^qi^VH*"**  mattre  BeJPuésç, 

tnnpli^!^^  «««ttijJltïiqittagartiilÉKeaJe 
J9  fflSS&fàBU.  à  inaaaod  baei8  snlq  el  Jnoî  inp  Ja  .aifablà  naid 

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un  lot  de  Glaïeuls  de  66  gfflftfa  mmÛ&fà&vetàmteaïl  iuoq 

,uJtWS«  #««fflfe*  S^fiB^^>qwIfi^itftt*irfu*5rff9èce6 
de  Conifères.  .siédoincfn  oiuiluo  Med  bb  Tuoq  t9fiîfi 

obsldmsana  bd  û4tf«<*W*f  <*<rfIfi*uMMe^^  elIisbàM 

Médaille  d'argent  à  M.  Lepetit  Massé,  pour  ses  poteries  &&ÏWike 
HBS6#tek»liMBpdBéa^  dl  iuoq  ^^^^stm(nl&€l  zeoiBb  89b  xn*! 

.oACttfiWfSiiilM^ 
par  le  Jury,  pour  des  semis  de  Verveines,  parmi  te§f*è&4e«iril$  a 

-uboffl  bflBig  asnoid  ôb  ûHJBfcsM   rrrrlnA  i  ,lri£i8floO  .M  &odo  isia 
Compte  bindu  de  L'EjaimM^iHfSSiAa^m  juillet  486^; 

luoaJiiffîiB1!)  slltfbèl/I  .nuJuA  àwlliiailiftil  .noIIifiD-nmaH  .M 
^r<raS,6avez,  Messieurs,  que ila  ville  de  Na^^^y^^gj^ç^ur 

le  4V  juillet  1864  une.  grande  Exposition.' nationak^rpM[duits 

placée  sous  le  patronage  de  S.  M.  TImperatnce;  et  que  cette  Expo- 
sition n'a  pu  s'ouvrir  que  le*(tiiffîbrrche  4  4  juillet.     f ,    . r.  , ,  1/r 

d'Horticulture  se  sont  réunis  .à  leurs  collègues  de  la  Société  ,Nan- 
•^I^IjïhfiU^Mr^atf/*  W^l'éfe'^iiî  a°Ma  ntos 
parfaite  courtoisie  parfe^^ftfciftW^œf »- 

•f%rfti<fcaett4tfâuf&  àr&ffnl  IroS^fl^SW^&Œé, 
promenade  plantée  d'ai^e^îî^^^WDotelTâ'Sre 
dTirdre,  avait  été  transforme  Wvà  magnifique  jardin  qui  iappe- 

iiifert»il>ei»a*>t*  Jrtdta  Mf&pt&xMW  mh'^CM^mv- 
«es.  Nous  pmspife  fi  tee' qderithint  y ■tfa^qWftilifr&iyilééW  felblfJes 

-Aiie&dtewtoiiiDfcliersv QappwuWA  r^iltt-dt p^n'fMqiu- 

.*|Wte»npaafcœrt£tti^a  unriitt  daas'Ia1  <mt&ê} Ip'oÙf rustf//k, 

pelouses  du  plus  beau  Tert?,«&^tB!ëi^,^Jjfô^,l^Sc2ap: lia 

i    .f^11eaanilriwn*i**iStéS!,iier^àriy lSi  pM'Mitïe  telle 

j   .M^qaeediaqWuft  ^«ebrrào^i'forWaî^'tih'éiëiant'ma^i},  efc. 

bien  établies,  et  qui  font  le  plus  grand  honneur  à  Ma^^iïf&rt  et 

34 

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Bôsbeaumoûk  jbuos  habiter  \*fln&ttaurtftttcSL  mb1w%  Oi3ûB&Jto$$i 


ilUil 

â 

ex 


ran 

29lUp  ' 

mère  „ 

rem, 
gnon 
oarei 


un  nomVc:  ffe  points  ^xaMftrL.axçt  HwttffitaAie  .de  SffiUft 


Âpres  1, 
mis  par 


"noi'enu  avilit  pus  L>àr(  a  r5  on  Mo  concours,  etr  son  ÇMpsition/ëUit 
3*1  OJUU  noa  jig£UjJ58  tewiannq  9b  f.nsmqmi  n£q  nu  9700*1 Mg  fflx™r 


-UDlJlfiq  b  Ii  no  83 


rçs/u 


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•'lUfii  &?fiMt£  <^WNU%iMe&âW&  leur 


eiposé  une  tOXlM%!WmMkmM^^!^^1^ 


.e 


îalfpauites directement  par  lui-même  :  Madagascar,  Maurice, Bpur- 
obn,  Cayenné,  la  cote  d  Afrique,  sont  re$  xonttees  ou  fl  a  particu- 

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—  372  — 

mvemeri&S&aiùàiSSiZl  mm^m^foM  aPjury  des 
Cactées,  des  Cycadées,  des  Fougères,  etc.,  dont  quelques  espèces 
peuvent  Wtt  W**éW8J#fr  W^icTfitâWfffiîSiPeWâUu  pour 
les  étudier  plus  de  teÉ$^i!è9hfhom$hfflî  un  examen  rapide. 
Nous  dirons  encore  queJK>Mto)4  d%Çfi^W£par  ses  beaux  échan- 
tilloBMte  OpiiftfiJMattitrlttfe  «tftennaWftreVèmWàf^n^ 


tatkmdujt^ÂÉHtoVfltopto^ 


\otp»piJùQt8*  «B^awiato^enTirqp^TaTO^ 

l^nriéHfk|n9ittôt«rI«n«Iaf§âlfAp  s$«tâ  *  fl»1  **■■««««»■» 
trfc  ealfeMb  Miit^&iPK&HeMie  " 

ï«i*jiMai»iflt*^4fe,*^^ 

Wé4idrfn^*JqSoflptoi.noî  en»  les  «Atoll  o«rçoi\ttotè  ai  .aelsisq  19 

citer  tous  les  Exposants  i  qui  des  médailles  ont  étéaccoi 
d<eH^[s^^ttiS)t^kftHa«itarfrjlT^rii#c^)MtW»MWfl^^"|)r^ 
piuifeotMiSftrétaitt'qiiB  tôftgiMriWfM  ftvtfjfâ&tfkTèfëmàii 
à  M.  Menoreau,  pour  son  exposition  hors  ligne,  et  .pour  la  réunipa 

et  fils ,  Annange4et  nerbeliih 
i  Belle  culiure:  ,      ,    .   .i,^ 


Mç^wé^ï^M)dmfiflBt 


itrés. 


âfffai 


n^SWauPfcnyaM^  Sd» 

ulre'mOTmllpa  mre  a  encotlra 
aub  tee'up  f ifoivaqrb  «ûoaqra* 

.alfiifl30i9flio  JnaraiBi7  àJàiifiv  sJJso  9b  noilouboiJiifl 

•UfcMn*  «eilioUM 

-iouhq  9l  tflob  9TA98  fl^  i  tifâftifiqqB  flifia  idimM  xiwioins  ô3 


mue  resrprmcipe&de 

910pIOyilX  I  9D  891TI9}flï 

*  189*3  .Ja9ra9iu9ii9Jfli  àonol 


-loUM  —  *»esa  *iq 


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_  323  — 
—  Sw  — 

s«àq?.9  aauploup  inob  t.ol9  .àâïâguol  89b  «asèfafio^D  89b  .asàJor" 

.sbiqei  nsmjBXS  nu  WftfflB8sfl$W4«rçft$fc9t  9b  aulq  isiboià  as! 
-DBifaè  xucgd  89a  «qBe»gWft  JféfMiWsnp  siooas  anoiib  auott 

^^0P*%%M*nôoMeï^^nq*fF1fidMi  iflibiBi  ub  noiJBJ 
fp^aRjf SJ&AMMSftf  9§fl%B9»«fe  Sl*i#a&i«tM  dftffldla»  d* 

et  pétales.  Le  Stanhopea  Wardii  est  une  fort.)fetyfto8plfceJiihfiii9lfl 

A ••■  *      ?*  -      «_      __     1 */      __!__•     _!• _  3 a.  - 1  -t-\  J  _jC_*  _ 


51 


...  W|..ifnooaBàîà  Jno  gsllkbèrn  aeb  iupi  alflfizoqxasalaiJOlis'io 


*1fe  fepT  (?aW!wi>f!aW4fT^..rt!îni!*fI«BWW> 

lêsranoies  internes  ffeM'involqcre,  C0bre.es  en  reliai  .poucM 


foncé  intérieurement.  C'est  à  M-  Tuômpsoii!  d'Ipswich»  qu'est  due 
l'introduction  de  cette  variété  vraiment  ornementale. 

■alortiea  gr*cllU  Yfrnni    rr  fftfiiifflflf  i  M  i  P'*  M94  •  —  Malor- 
tiée  grêle.  —  Guatemala.  —  (Palmiers). 
Ce  gracieux  Palmier  nain  appartient  à  un  genre  dont  le  princi- 


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—  art  — 

avortées  à  l'intérieur  du  tube  du  périanltedfisileui»  feanttflttUip 


w^w  $tiîfl^ 


i 


fî'JTnvTjfi  J'j  <ii»xii97  <nij«)i  uo  onrij'jriVliii  90j;'i  ifjoFii  sait 

OlIOOfot&hA    0JJ90   9f)    ^Ilioft    gyj  .JflOlliîlliO'iq  JJJS9291 

5292.  —  Anenuopsiae  dp  Californie.—*  Californie. —  (Satirureeû. 
uo  oMmie  yiiïflcn&T  ausl  ;;rij<jm)ui  f  j;  oirirm*  isloiv  nu  5  .iU9hàt 

-rn^^^Frk^JJjqJlTu8q^f^  [sy/iîîîrb  QiJ^ïï^alÎT'jra^Ju  ûo  .9bu£ifo 
A    CettaOrcnidee  peuTepa«dae  dans  lés  i  arains  ffavai t  pas,  encore 

ete  figurée,  lien  ^qu  elle  ait  ère  caractérisée  aepmBpIuaieiœaiineè» 
vj  wiTJ5((  xm  aajrqç  d  bïïïïi  yjy  l  <uu;;wmvHl  HWKtfon™  anncri^nom 
..wur  M,  uçufleV.  <ianstfien  «el  -carnage,  Mihrale  :rSe/*ttm  or«B- 
1if 7b iî9T)nrJTr/r «bîjp  .9'itoiri  im  npiiYiiuJ)  Jnjui.iïDi/ihfij  zuoiijognr 

dmceum.  C  est  une  des  pTus>5elle&  espèces  du  «rana  genre  aragpel 

elle  appartient.  On  la  reconnaît,  parmi  «es  nombreuses  congénères, 
'■Wttitf  4ibeMf  3dtat  -fe  **»i«e^(>^^^«i^%«P!ïf6^^/ié*^ 
concHve.en  a«vant,  éi^WèsT&ete^ 

^:f^làl*tt^  ta«*ô4uM«L^^kietiJi^^e 

J9  c^Cteftltladtoià^^ 

ta£iÛètawWsàfeHrt  tamçatlprfBbhte^^  fesiepi- 


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fci«Bat^es>IojmMi^tt«d^pl«tœia^)cli»idAffln|éÉBiitted»h^ 

^JntfWQit  -mjsft  39b  3iltaiih'«i  ubo'Iot  ub  ujonàlfli'l  b  aaàlTOY/; 


-fuui  ai»  0d,m0  aup  x;'a  ^V»w\ç  wsiVwtatt.  oj  —  .(TE*  .q  ,f98»  JIY 


eut 


l  lear  face  inférieure  où  leurs  veines  et  nervures  forment 

reseau  proéminent. 'Les  fleurs  de  cette  Aristoloche  naissent  de  la 

"  Ht 
teneur,  d  un.  violet  t 

oms^nanoiiîtBsonéxtremifô^nune  sorteueL _r 


aac& 


ut, 


nen 


n^^&fW 


^««fftrtettSèr^cffffi^^^tèé1.  ~«tti  TftfflW9«ig¥'lftl;Sifte 

chaude,  où  glleméiro  a'fetre  éuUiveel  soxt  pfiur^awBeaûîé^f^am- 
iUdons  -gfirr  lir/nii  «niïïui  r/ji  «dîna  sjulmr.uftnjyq  o5bjno*iÔ.^JJaD 
pleur  de  ses  Feuille»,  soit  pour  la  singulamêde  Ses  fleiijs,  La  ligure 
a^anc  ^ijyiauIq^gyD.o'jJgjbj'.'iEj  tfo  tu»  alto  i/û.noia  .o&insfljlîi  x 
.quen  donne  le  Sotamcal Magazine  a  ete  laîtefl  apres^up  jâiœct 

.vigoureux  individu,  haut  a  environ  un  mètre,,  que*  M-Tinaen  avait 

WOTétout'fleurçauiaram^Kew.  r    ^       • 

,<$Baf^rioD  29auoiumon  soa  inrjjsq  fJiijaxiooôT  jbI  nO  .torl'iBqqB  9II9 

mm^m^BB^  Jù*nnù  s/kuoo 

a&tféeipfcr  ^JLwillçp  J*mm^ntë^tq*èaa^ 
«^ni^ndi©^àlMijjblockftx]  p^ifittilJij^WflA^^^^mi^s 
à  n'y  voir  que  le  M.  Anatornorum  Reichbc.  fil.  Efojtô  ftem*g^ 

U  centimètres*»^  et 

-zçàtA  Ôton1Ainrfgi»^to^  «mteknfa&édian, 


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— 351K —   . 

Gft^e,9fi||fc^Wtëe*«^s^ 

d'SRW®&W&è1&BBld  auKb  81U9Û  898  sb  iU9ba6T3  si  J9  sndtaoa 

—  Safran  blanc  et  jaune.  —  Liban.  —  (Iri**ipa9<n9ai9TiX9  H"»1*! 


_  jreëspece'qûf  partit  être  tout  à  fait  , ç,,,,^-^^^ 
rang  avec  distinction  parmi  les  Iris  de  nos  jardins.  C'est  i  la  So- 
ciété m*titmUvmê«  UMdr«^e  îes-ï«tafâ,Rr*ft,ê^a- 

duite  dans  les  cultures  ouWe  ne  peut  inanœaer  d'ètrg.haut^meBt 


\*à 


utf  ironi^rainres  ueurs  croiti  les  pei^ie: 


sioofl9  aèfroqqfii  9)à  b  9oéqa9  9 


lieea  coçcinéi 

«P8fisaâeiàsm 

soîfi^âdm^ë^™.. 
excelsa  et  Aro/t'aexce/»<*. 
p^«*¥^%&«&de;)flet 
écarlate  intense  à 


yai  9*1193  ansb  noiJ89iip  àtè  a  es  II 


setMFkSftft/bi?1'7119  "  dbotltls  9on  B<oèmoH  9C 
-inavoa  eb'eiom  ira  eioi  etéimeiqBlwoq  eàfanurc  àtà  a  iup  Je  ,«srl 

Sfefe  98  ô,Ia  •",yD 

aTapaW^lj^xi^^a^i^ip^^^y^^^aHiftteia 


Xa 


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nombre  et  la  grandeur  de  ses  fleurs  dtoblaHï^âittfl^y&HJfl8êîb 
parrain  extrêmement,  {ertbhi)  —  .nediJ  —  .»no«t.'9  oneld  ninl^  — 

jSzâaobjsvflyAoQR  M  .srfoisrt  aragono  sou  aoab  stinans 

reames  en  cyme  terminale,  à  feuilles  ovale^jufjjué^ff^iWflfcris 

met,  arrondies  à  la  base,  duvetées  en  dessus,  presque  £Otonneusf&l 

en^*]hr*âfuël^^ 

nyme  VIockrama  Warscewiczii  Regel.  (Vpyez  pour  celui-ci  la 

4fl  ni  i  tea'D  .ïnifndr  son  ?h  an!  atl  irrncq  "  p,h  M/fi  ! 


'ia  Tsoiïé ou  jlwa".  Cefte  espèce  a  été  rapportée  encore  {$fjj|f<3fcib 
dolle  au  genre  Senecio,  de  telle  sorte  qu'on  la  trouve  également  si^g 


stir  la  ïoie  BOrH-ouest  de  Bornéo,  à  une  altitude  d  environ^f^nj^g 
très,  et  qui  a  été  signalée  pour  la  première  fois  au  mois  de  novem- 

Uapton.  Elle  se  rapproche  au  Dendrobium  formosum,  dont  ellej. 
le^ftJMsHHte  fiiilrfW$.âA^pa  8TBdsB9li: 


efiîfiwf6sAa^^ 

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lobes  dont  les  4^ifrÉta»W>iMii  *Qttttea  Jwf  lÎMftflli miàUû tt«k 

^^^M?BtfBt>lliPtoq?o  oni/  in?,  Dfroq  fîi£D  ^lu^Jjjfirc  asb  noir 
4«wâfl^(rvtaNfa^^4Éte^fl<M.i^  Ail^t4|ii^^^^o;4«^l^l 

rj&rtteffcôur^^  *vriri^dûWpdtilt*> 

par  M..Lmdœ}bei*#J*&tecoi^^ 
très-Tuf <fe  fin  I  llrirfMiii%|ff1lirJ««M#'*^^pt^ 

(^.èfifltec/ii'Il'«otoÉ*irfj  ttifteiqpnâftMinvJ&a^^ 

ctfoogriftAMtogori)  ^af>  tomfettiita  3>tofcmfafa*  fc«7Bowitoîa}  ifr 


ses  feuilles;  par  M.  BIildebiukdTj 
de  4864 . 


et  fouraiareiU  aiasi  «n  moyen  çartoiliffi6  A  «Sàftte^ffiMbn 
pœtGM  mimifR'm*  «tatflpnJiji  h 4*mçmi»k  tfÉrtf*»  ftaftoft 


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*f^tmabt*e4itrt  stotoét  *»'&<yM&frm  im&éiku*m*m%s  fi 

lion  des  amateurs,  car  il  porte  sur  une  es^^^^miÈ^mil^i:' 

-Af^fesqDM^^  eh'inHétf 

«ffH^tetuttkMMM  4fr  otfltar  toiprbgi^  rapto  *ll^ourriftii£y&> 

goûte*®  lAempaîtluttay^tf^ 

coi  feoMnovw*  frtttfaitoks  aaflwtlw^qBp  çtejBeÉrtrffeeàrçeoÊs} 

la  termine  en  disant  qirïl  se propose  de  relever  ces  jeunes  plantée 

W^ftffàSPWSftO  Ofl^oIoD  ùb  .tukajuihcuiK  .1/1  ifiq   ;89lliiioî  aos 
.mi  ob 

fl$fc68ffljfïrfSf&  &  ^SttooitTBq  xnrçom  au    hais   las&'urusol  i$ 


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cette  circonstance  quçg^^iiiflanffodmptufttuvkté^^ 

9R9?  tâFkl  l»>I#W>pkl««ft  W  jfatfwnùeiqlferiàiBaiiâiiaaftit 

g^dtëW#^i«lWrtw^M*^ 

tin£dJ£iD}p^fefcdMia*^^ 


daiM9^t4§ffiW^Hete*i*#te 
l^t3}^iSMU»*iMupprtraia«aé»mt  pkntéeslttraAnrfcrtNte?tllP 

ffig  JM  <feu«)QWitB»itlBrtiM»ifaliae8f  ■xpf^ii^fe»lpl8M|aaa<fl 
«BfclWfcfWflfeft»»  »fci»of#acée  4eniâixÉaÉ|  eèalttbètMft  etf «s) 
fyi^ifi^iWft^lfcl»^^  H—àijiMii  infctfHn 

àJfkfqi*  fe&sMttttB  AtAtaOtet  au  jno^nefl>raottnï>iiûiM*adaiél 
l'fi8>&p%liBfc|W  teJainwdtaaitajaenwlBdbi^^ 

ti«flSp5M»ttf«f«Mrt  àkii&)fanéén5;af  apesorè  {sffiitnabaeimi&iA 
n#pt>4<irà$  fènrç  «ttqû^iitatMiantetedaimàdûplai  te  ptMtfabp 

tfeH^^ejà'^flBWôrttiàBfinBBfajBnlDç  àaitadéiimeqlewtojt 
eft  ^M^«^M»iitetBinr«»li}leiraite^J9W^vtfi6niidfca<<S8 

njp&  <Bii£««ltiiwtonit«Baat  «tesajet»ariin|itf»  Mme  BMoipittô 
rip%9»ft4Q$»OittlM»&çedîmir4foinainDl«»è  ittttMi.-CtfwtoÊd 


rience  qui  l'a  donné,    .ebeiq  est  liidixfiB  SBq  9n  woq  elituni  eici  si 
49m  no  te  29iti?  ael  syb!  no  t9nimiôJ  Jâe  egcsaileq  si  enp  lôtieanA 

etofii^ttàegoMihnrttftattBtetlwga»  «&/ttH*taêiftft  cuW 

ceiéilaeifl9nèbetqietiiiifeipn|i\teliitw  Miûcô^ifftfi*es79ffite' 
f(i^B«(pWrent(l^lann»tc*i«uî*i2^têofelî%il)>'4i%#lcWt,y 


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itetatii*)anM«4vMiaaiii«*8lP^^  eanstanow»  ôlle» 

tiftviifbpactamgnei<)ro<i«4  w  âftRI^qBtâaéBteMffls* 

i^ftefttôuppmJiidigà^^ 

qBiBMMiMttèbbéeiinlà  tafe  wbOMtnaeKï^ife  êWSWld'&tféte 
c^ai«tef»gr4Àiai  IqdefaatfcimRrib  ottwètetefce  UttWeftrçto> 

tf&tatobjrôiflfeeèttuéQ  JmèàfiJsiwrd^nMiàfliife'Mirpte^ë1 

ij^<4ut9fla0*fflȎail<p*f&al^^ 

tifemtrôf  febattste  fpâaa  ptpaftes  teSrôfcfttf  i^iA  i#lr«$tàrf> 

f^EÎBBkj  le9fiJmieiii^uwe^i^UMite(|Ui^^(J«'#  Mefiè? 
tatts  gHtéfetafe  lÉufaaeEflBSb  ek>Ajpfi<M|4is  Mro&UppiffiHlë&Ë 
QOfcMlft  riHfakalifl  taiaqwèl6ï!&&'(km<toikm^^$ 
l«£taMbii<Bi)faaiuf Baoi^  utf  jeJttnilkéntlttRuuferât  $pl^ 
lBn^bBfliff&raiftÉc^  ttftttittféitfrd'â'1 

c^w^éotc^^irpiBbbbû^arfetteJle 
dràhmeisdcufteanp  Mssqn'àn^dttUrteiilfe  dflttS^MftHWaq*^» 
qriffeafe  ai  reiqiafeiam>l»antïrtnÊiMtûJlirédf»fotBp#*f  JftfïPW'Œ'1 


sttatopxebttYiiWj^iuiti^ie^  H» 

e&iaptttaat  l&^âatpirtletfipietf  ttttibn  «MO*  <£fe  *«pfl$q 


le  bois  inutile  pour  ne  pSs  affaiblir  les  pieds,    .ànaob  b'I  itrp  eon9n 
Aussitôt  que  le  palissage  661  terminé,  on  lave  les  vitres  et  on  met 

W#  #ft§PliHflMflt  «KB»m#iabs  flsfimiiHegpecétidgitaf&le 
%l  taKt^PS^l9ltB*rft[4$;pMft«^ 
H^^MhP^flMofilM  «WrtffeJyipaqreprideiiBacBngUlefljliao 


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^)^é«*a»^paÉmajiwiHnfri»t  WfiftpiW»  /liinmiBriDtjtnii- 
età  1  ï  depé*  pendanthuaaift,  etan  lWÉMhmppifcMi  Ê<llfipi|iiro 
la  fiftdtr  forfag».  — -  Din  qaha  — i  p— i  pfas  oMemr  ëàm  h  M- 
sbe  la  teianésataroawvuudde:  <w  t'entoura  da^éehawteaowraels 
o»  ^n^^U^^W^^^^M^W'^  am**  et 
ie  65  centiMàÉr®  pour  eel«yti  wtnwrr^  eti  mot.  Ces  riichands 
sent  termes  d?aa  nétao»  de  fiimfar  et  éheral  tout  frais  et  <fe 

que  toutes  lwauèra.-Ce*  dewc:matièww  sont  mélkooée»  par.por- 

^«F»iaWJBfeH^0mn»tIW  vauBttw  pTOrarley  par  ces  reCTfiraaar  yin- 
c^\tïcMutnQrk  1  h .  ail  uuiùl  .luoljuLaanma  rHidrliph  acJiûkiij  ziiaftJb  I  "" 

preMtc  pour  lTfjnipeon0T.  Tt*Hgç bswhiTr»"  waerer  atftrafquoli  » 

-aura  iuuxima.  0£_\iJifiJ^  VsiJHfii'fllfiT  £âI  2S  a^3JUft{LûL'& J yâfflftL 

'sftflrtenipeftw  permet  ds  saurcTO  quel 

m  F  ftr  '^frh^fiifii  ifrMîsiigffl  aîI  °fl  i/AnjMLf-i" 
t»  aw «nsin?  l'»la(Bp!WlVtl3ïK  laquelle'  d 


'fspeKianriirewHnrinriB  rare  an  pnnranpy  rofsqrririair  soiein 

^nOTVtiJtiioinl&éfl^^  sUntfenr.  OîremtjPage  le^I^en£ 

VJrarâr  âB3^)^^^!!!?^^^^^^  fiïftieiFwftrarf  »réqiOTe3lMHt 

Brîfltt:  *=■  DO:  que  Krp&ftses  ïarastëil F  vair  Wr  mliore^cenceS,  on 

TOmpter  envsrotr  îSrgTappes  par  cnarasis.  EU  Surartu»  aperanoïïffesx 


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ÉBitoliite; 

JWPfl^^^i4t|#faaÉitti  nota  flrmr  cl  JriBbrrsq  ?hiïï<.I>  ri  k  te 
-M  £l  «lofa  Tiostdo  eiïfq  Juoq  w  «otap  aj(I  —  .sgmol  uh  nû  cl 
daimiuB  ftbircdoÔT  o!>  ôinoîno'I  no  .oMr.novnod  eiuimkittvti  r\  etifo 
te  «am  tfP&iJ?H»QIH^^  n, 

atofiiiaèt  ?.93  .Injsvfi  ao  QTucnhp*  iop  iofos  woq  ayitéiïiiJF'w  oO  **> 
'jf>  J3  airrt  tnqî  Icvsdo  ai)  isimxî  af)  osnuftfli  m»'!)  gwmoî  Jik* 

.  •  L'auteiir  &  gpt.artipl^  g^  nlaînt  dVhorA  (te  gp,  xui'ûikiaJa  mai»- 
jndfijfft  top  t  /géc éxalifler^  fit  sur tfiti^  _4f  iflw&  ai  agftpsc^aa 

jlTn^njjïW a(c  n(? .»!JuBWin«fnBff3lWn  983  KSiTflWT WHSflf1 

tîtiTTn=>r,  fi  fait  ohsegyjBi  ensuite  juul  J^MltattW.âCuL  xê&UUr 

I  et  CEUX  CTU'ûILQfi.dQiJbrDâ&  AU16&K  flMJtQtttJtoUD  Iiii^i  i  /^nw^w  ** 

lumanvdîs  IaJ)ranchfU-2£  lfi&  Hameaux  laJtéaMix  r  .3°  .flffiix  jcmi  nmtr 

ffftkin^  falit  naTIR  rflJftTufos  Ao  Uq  najrMauiTv.aavtjflij^n»  7/>  Im 

!u  eftl  j ifcmLl Oui  96  tJiTWpBr  glllVn  iTWJiq<!WI!il>  1  ,TPWrMroiJ  1>r 
manièrAS   dîffiftrATitflft .  r Celiljuda,  DlûlûBgftgiaat  JHL.AUBÊ. 

Les  TampjiDT  latéraux  d'iua  arhic  ricomctix  °^  au*  t»  bahia  nao  h^> 

ftmts  Berûnt  mucés  ^H£.3:à.S  fouillas  «iSâlûiLlaclûBAasui:  d&Jeues 
rrawsret/pgiorTWW^^  OTTttTO^J,SfflonT9it,™m"ffl)  T^'^Sql^, 

klQodaptadfi  Moèljsur  la^fiT/Ja-'ûoéEatiûn  doit  s^fair^  %OTii^L^g? 
Bïub  sSSijg  ibBr  mr  ,  CTq  iiran(!^lT9^riTJir  ssnosnjsnicn  *OTmrpjTO* 

lameaux  SQIlt  garni  r  ne-  SLà^tA  ^uillpq.  Si  ftfta  arfapfig  9tmt  min 

^Koureux  £i  passafikui^iik Idob ry^Agj  da  fruits  ilr  Saut  fy ami wpr 

îcr    OnBTjqo 89dSj * u2  ÎH ^gîeWuW Tcq  SUÇqETgTWr Tf <m7n 'rSmfulfrj 

l'extrémité  des  rameaux  ava^ye^p^r  hfffàMfàgfaBk 


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rameau  ne  doit  pas  ^OneeLdaufcl^cwrs  de  l'année,  à  moins 
d'une  chute  de  firtm.  w  -cette  chiite  a  lieu,  tous  seree  i  temps  de 
pincer,  fût-ce  tardivement.  —  On  traitera.de  même  le  rameau  qui 
est  né  d'un  bouton-^WuiFtoi^un1  àM  -  Le  rameau  qui  naît 
d'un  dard  ou  d'un*  «Hflftoufd^  ï>tMkùV'l  la  base  des  boutons  i 
fruit  qui  doivent  éclore -ratt^^an&Vne '^^^cé  si 
l'arbre  eèttfHfeut^aë'ptffte'paS  ui'MnHsi'  WtHéfô^'l^1ll  m^ 
8<aia^iidâéedn*ei4ssi']atttdû^ 

ajcUetbtéaatté  S«éukràf«Mt^  ^  >f MfB1^^1^)^^^^  'èbdr^^^liyjsa 
-  (floalaur '^tawU4  <id-l^c*sgèk-k  ëil  le*  4b*ara!  à'  to  à^  %  'ctmlîmèfles 
.t^amaitewiie.  ^-Ofi^iW'diî  riêtflè'peui'fe  VaMèarf  flÈWtoé 
-S8*mè*ea»«$i%èireb^Aë'W 

,,aocoa»*eraé6,a«  ^abôàTil6Wa'plhc^;dë:bbtîiiè  ■Wirfe'k  trésifcÔ{fli:p- 
-i^km&wmbhlfâJ$W\imkkéii4  lé*  ram'ea'ui'  ïal&aux'se 
'«pin^lVattênàu'qWrigpï^^ 

^pKM^afldlâbm«re  doiVe^t  ton^ër'llà'taitte;  ^ne'h^OTcfflre 
£>**»W*#bcèr<'Wurt«  ky^tii'ril^èb^leSgu'p'iW^e'lenfrèmeat 
l<¥MiWl##l#étfW'pW&q«ëê,  ïmesM  'Aj  ceiui'^i'  ëst'i'e  ^tus 


i»pÉi^ympîn|^^ 


>n«  IflNtf  Jtiflt^tg^p^^ 
ranger  brusquement  la  marche  de  la  ,séve,        '  \  %•»  . ,     a  ne 

icq  ^inog.jl&l  xil  ob  slftJrioho  atfo  fihiw  ln<»m  .lh™ij>n  ifcno»àlDtf 

;  t!u8  !  H->  ' -|4^^L)BAi^»Hi  hortleolft  fe  E.  Dotara.  ra«.  C«**tf«  fr„,    ?r6,n 
-■iBqluq  an  eU>3  .M  Voibo-upiJylTi  in>  ^..«  M^fiBnrçœm  ,8rtM 


g$  .gîifci  Jaliuil 


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— L2%«r— 

lira  ifBsaifii  si  itmèra  9b  BisJicit  ap  —  JflwnsmbïBt  so-ihl  \a9oniq 

lt»  iUP  fUMW  9J  iB«  ftfttf  %tf»no!llod  flO'b  èfl  J89 

Unoluodssb  sud  bI  f,ttÙI544MWIÉB1Sat,b  uo  bub  no'b 

<q  ï'eWflStàfcPSS^^'  flBâ{flBe«otetrâ«Bto$àélailBjotes 

îtïWW^MX^^!  d%flfelft  &«^iiê>Bce.9Jiwadi^tas9$ue 
-"ffil&JHfe  £$fr^nn&I8ï>îSïftiFqs  ft»^i«ë«tePlirtate«9kB»a8a- 


-9(n 


rl! 

energiquemen 


mq  91.189 
energiqut  , 


19|E» 

tfêre  seanfié  et  ,n  oas  .«tffeYP  AftERfi?«Mffl*.„  jup  XO90  ;gènmq 

ianoo  )no3  ,893Blq 


3°  Par  M.  Cels,  uue  tige  sèche  de  Ctreus  Bertini.  Cette  curieuse 

Cactée  croit  naturellement  sur  la  côte  orientale  de  la  Patagonie,  par 

45»  de  latitudesud.  LeiduiUiuu  Culs  eu  rauborla, des  nieds  en  1855: 

mais,  nAiSmgfiif^é^^wm^^^VA^' 

Tiu.-  Juillet  1861  85 


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t'ywp:  fc  QhtimU  fà&fmto  4'iro  teM.  iM^^récetonrart;  lé  cApifcine 
Berlin,  guidé  par  les  indications  que  lui  avait  données  4b* cijàtaffie 
.Ç^a\(fit  dea  ^ohQr^lift^idutepeakd^it  &  oai  4  an*  pofcfifclrtftver 
^te,Q^e^3  eafiftiil  eu^ trouva  un  pied  <pti  s'était  ramifié  t*>qtii 
.av&jjk  d&retoppâ  kîbf.  xaciaesiiréHiâmies*  Ce  fcujet^a  permis  à  'ML  tSfls 
d'en  otrt^^ir^QisipiedB.q^i  ne  montrent  encore  en  ceimofflê&t 
.gjj'ujrç  négétetjpa  «f^z  îaâblô;  et  dieu  faire  aussi  plusieurs  tgfefles 
qui  p^ipatfaftewpi  repris,  et^ni  doimen*  lieu  d'espiéiôfl  q«i4a 
j$a#te,poaTO  êfte  miee  pfoofcaiinafceiit  dpnb  toconktrien&eJ  zi-  Le 
^Çfrety  B^mini  a  te  ;  port  dt£  iïûhinqoêreus*  11  Jnrésenfé  orie  diifc&le 
_(&  ^ep.,  Chaque  i  groupe:  d'épines  ea  .offre  4  centrales  Jxfaferfieât 
igçflH}J>ées^njOropJi^ià  Jftu?  ieïtrémi*é;^dont  la  supérieur  éëfla 
.pWJo^gq^^tJputAUtQucdB  celles-ci  flouie:  à  Çtf  iirae  atitrè*  $fci 
sont  blanches,  sétacées  et  rayonnantes.  La  plante  entière  fest^bâbie 
4ft  0^^  P^pO  >  Le  djawire  de:  pa  'ligêl est  dé  0*03  à  tf"05*J  *<• 

4°  Par  M.Lebatteux^Onwn^hQrtiwilteupi  Gaen  (Calvfiwioflj'fie 

jetifl^  p^4'uwiQU|iease.  Arofidée  44»  yiebt  dé  figurer  à  FEipo- 

iHtitobipjk  el|^  aitfl  rjçpaarqpjiéôipour  1*  beaqté  de  ses  grandes  ftoibfes 

ftWÀ^îrQW4^pP^  açumases,  jpeitàesy  «dbnt  U  teinte  est  fteOeoieht 

#ÂYfleUpe,|  f^t)e,  plante/ fort  i«cQi»plétement  connue,  a  été  dé#gn!ée 

^^rdt.par.lf^)d)qr0i  wjb  le  nom  à' Arum vivipanmt.  EfteftfeWte- 

.TfêÇU?  pju$  ï&SijïOTSnt  le  type  du  gwr»  R&f*ksatia.  Le  RemiMUa 

ywpqra ;SkcuqTT,  pl^njç  derinde,;estci«fieu3L  pan»  que,  lori$rfl 

est  juçl.  peu  ajvajicé  dans  ^on  développement,  il  produit  de  nombreux 

stolons  sur  lesqtyçfy  qq  joit.  #aîfae,  enipôu  .de  temps  qtefltifê'de 

tyijbglçs.  Ceuf-ci,!mj§^it:t^w,.d4)BtfientAUtairt4e  jeunes  pteds,  et 

^nçjij^ept  ainsi  jab  jiflp  j&n  tf  èîHXHtomode  de  multiplication  pair 

<^tte:q^pè^(J^e«aa^  «î   »     ,  .,,-;••!  .'.;••    ■  ,Ij"J 

$°  ftii^L.^  lesOttfmgè***'la 

jYigpe^q^i  ,0,  ^  q^elgj^.mqdiftmtiiOaSiâeiiiiiS' sa*  présêtitaaéflPà 
^^rflipre^nqê,    ,   ,  ,....,.<:    •;..;  {  ••«  ■..•'..       .-' ..  m.i->Im 

M^/ççcrctrçrfrgB^  de  la  dfiËitespôJi- 

^çè^cQnpprepdl^pièc^; suivantes:  ».,-»/..    .*  ' 
^4°  Un  $ xeiipplave  4$,  Vf^vra^u^wint  Ida  publier,  rtra  Je  tftée 
de  Botanique  populaire,  JNLf  Hqnri  4-fecoqv  Membre  cMrespoildÉk 
de  la  Sociétés  we$ftwdwt  dpj'juttttiitt  professeur  à  W  F&ulté 


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— <*«7 — 

niMwA.  Baftoffiflrfpriè'fÀr  .11$.  fe'Prfciitom  4d  ftii^  dtotrfff^n 
Mri<*ftOBlmg&  ,i.  ':•       •    :  -.j.  ..au-j  u!/i!i  ^.•'•u..:  ■'.;.!.,-  ,;:ur.>a 

JroM  des  végétaux.  Elle  enferme  «Présumé  dîimfcfeoiilértÉ&eetfèîte 
.»grÏ4atearà  la  Sffl^tfÀ^mal^ 
'jtmeroîmeiitedeM.  leRDÔsidentp^or^tlowde ^tmvaii:    ^>{: 
..t^Uoe  l»oûbmi»flUïi,étab^teL  CuitaremOrcÊkhèreâlyM;  fli* 
t  fcitfp  parla  Société  iiBpéiwife.^Sorticwltvrfe  trafique  db  Wttfnéf.'P 
,  I  -ift  Une  ieitoe  par  ^ûeUeiM.  le  ^rt tan^géttétèT  dft'Ia'âéffilflé 
.m^éftialedliortâoiiititf^  demande  qa'vik  Mfetàbk 

:  401*  délégué:  pour  prendre  part  aux  opérations  du  Jury  de  FÈtprifa- 

tion  qw  celte  Sociétédftit  tenir' èr  Lyon,  dUft'WH  septëËî«?e 
,  jpcfcaro-  ^M/Dûp^lanwin'Teut*^ 

5°  Uae lettmpar  UuJaalteiM^BfeichlAyiWirfewiié  <kù  jh^-dë*  âfai 
adniiiwon»éceate><»^^  It<{  *■ 

...,(h  Vte-lflltEè  dénstlaquètfe  Mi  Ta^,^ M^^toj TètpiWtë  q^'fe 
4$taafe  «8f*,iiav<ait!peeé^«ô<*feÉ*^ 
:  d'tâvy  m  una<tes  bramckes^Un  Égiaôtiè*  qtris'dëf>fctë  iitaë  TÎi^Sffife 
.tfowfed,  avait  été  trânsfonfié^f  te'gftflfe'èfÈ  Bbôitetiéia  Rèttte. 

.  .BptlWf  ;  cet  écuwm  fleurit  maîy^t  sa  fta»  était  ^H^tHé^'t^s 
f^ie»  autres  branche»  donuèreiiUawtes  de  béffésf  ¥aseg  de  ta  flëfitë. 
GeftMnnées  ce-même  Resiéra  présenté  ce  fait  rëhl^rquàblé'^tie 
7\PHto*  ***  branches  antdoftûédes  roses  J^Cânapbèll'cPîda^biên 
jft^etqtt'iliifa*»^  '"'    "',"lot* 

,  (  >  UœkAre  .dan»  Ja^ae*teM.®ddlû'L6rtéherîitlrèi  trvoi^tH^ 
prié  .qu'il  a  aignalé,  PannfeifctiriêYè,' dé  gftti*  ^kÛlWMil\&r 
les  chenilles  dans  plusieurs  parties  do  la  Rfett^'YàM  bbéé^fèr'ifdè, 

■  ,,t^|ditq0ekcfcas8e4eepe«^oi«^tji,^^ 
.  otfpwhiW^  la  vGB^d&nkhée^^ëisèa^  de  A1?'*  értWtetiflr^t 
tolérée  à  Paris  même,  bien  qu'elle  amène  certai'ùïtteht'ÎR  fl^frii«- 
.tjpM'tft*  gfend  nomlifëae^e^trfeléè^bïaifttt^^lk  ènlWr<LA 

Une  conversation  a  IM^i/liriiidfë'aèeaiièffédtiM;  WsVr)JK;èe 
,^ilitô4as  weâui.  M-  Forestjpeûôé  #*è,:  pirrtfl'lfes^elfi^èrfseiux, 

,iii$>  Parafa  ûroÉlytopotit^kliWi  qttfe!^âti»^a%feeâiii,,  itfêrfleljk 
Moineaux,  détruisent  une  gwta«ni|i^ 

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-^.Ǥ88-- 

WàldM\Mùêi^iW'p£ktôiiB&  «'nom  a»,  nu  lùuq  afa  nai 
xotf .Me^y^tftelfe  avWJ«  ftlt«l*a^«rbi'âHlW**qfc*l 
oiseaux  ne  trouvent  dans  les  champs  des  fruits  et  des  graititt^M» 

rement  substituer  alors  une  nourriture'  anifltttoà  -U  itafHttai 

j[j§cfé%£'  Mtà  iw &  n*  ïnso  «e'i^madofiii'up  asii  bih'iqiK  Euoiaoïà 

''^Mmâ^r^Ùf'^ë  ft-i^^a'é«b«tttt^.^rffilaliobto}*q 

même  dans  les  environs  des  gWHtàfc  atfBtesç!  olBb  aliénerait  ëa 

Mr^ftotffrânT^âuo-afua 

M^n'êfcKe^«WriH«?taigbtt^^ 

fcrn%tè1sW$ain1èsf##e^^ 

périale  et  centrale  d'Horticulture  fasse,  à  son  touiyeatèadaaraMit 

ë4$frM  «YaW<mt«iatMadMfo0wi^i^i»ceN»%aéBibm(AnUHi 

n8^ttm^cflan*air*tti|ttûVtmpoftàttM{>8  j>(  s  Jsranos  .gàtassàiq 


former  la  Commission  demandée,  MM.  Pépin,  Rivière,  Andçfd* 
d^èSney.  -899fqoLB  Jo  xiov  xoc  aaaimlnoa  gnoiliaoqoiq  xuab  asD 

^S^e^e^n^ê^m-aiflesqilliaïlifabiSjMl^  êdlVQtuUf^iaV 
visiter  la  collection  d'Orchidées  confiée  &  ses  soins  et  plus  paMfaP 

^mffié^l^¥mi^m$keb»mta^^\mi  GfttétiMtittrtst 
la  première  de  cette  espèce  remarquable  qui  ait  euiUuBOklffjdtfcaiN 
jâîq^àPfeîêWRol  *'  aup  JnsJè  eaoilavieado  890  sb  j£Jfu*»i  9J 

d«&rt  ^«tfiMwtaeyfliSlp  IM*»tilre^aitl«*rç4.iiad<ïrï««*J< 
À?BWi^iH8, 9l)  smaio'l xi  aup  liJom  oo  îuoq  JôiàJni  9-iûoibèrn  nu'wp 
sfaîmiifmwm  ^u&n*^iwta^flfc)*à^«i*Ii*iiwq»^ 
a£W*RTflB/'pf^89TOWtJ*1  *Msllk^>»»^iétô^«)U3*mi)Le»i^Tîd«<J 
toutes  les  Poires  d'été,  d'aafafuifesffliikr  nbjgitLWàiÊSiàièisvi 


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rien  de  pareil  ne  se  montre  da.B#I^^%|d^c|n^fA.bI^ 

tn%  <>  <b  i*  ftiuïl  >'ib  -iqniiîifo  ao[  g/ir.b  InoYooiJ  r>n  xrjcoaio 


«ittl^tfiflft^liaHgeléftaWîWl  ffli^e^^la^^i^ina^ue 
kdtHlfidt  !!•  iajBtoinj;  'jinlinr/un  oiuj  eiofiî  ï9uli)'(fug  Jngrrnn 

érosions  superficielles  qu'il  a  observées,  car  il  en  a  vu  dans  la  o^§ 

Bit 


fie tsraonirs  dflto  lp;»ÉSte dttfjflf%  ?>b  gnoiiwi9  aol  gnj;b  smém 

H£.BtmÉB^œiprtiieedD^«^q«6^i^»fe}mWP'^WW4'(i?^/Ei 
BŒisGftB^i^poqsiWe.^ipftéjHWWi;  i%ilMWfe4?UiJpë&%W<ft 
fÉtricaBabotaevéiM  rioa  i's  ^gaul  oiutluoitioiTb  9liiilriso  Jg  6[j>hàq 
acUiI<femhflgk.jC»hn^fe^t«tviA^xftY^)WJiftffl4  ^f^fe 
présentés,  sonmetàlaSookJéli^fptQfOîiiliffl^T^^^in^JT 
Fstedio6ceDtodQifiBfnisbea[da3^lMseJJb'Bp§^  StëW^ftsPiF 

Mwkavtoc<miitt/it8ri(ifrÀ6(»(Néfi%t)âan»j^  smMlM>  #ft'flH 

Wb^bnA  <oi!>i/ijI  •tniqi>1  .VA/l  ^Mbnmnsh  noia<iimmo3  i;f  lomiol 

Ces  deux  propositions  sont  mises  aux  voix  et  adoptées.  J^(te$$r» 

MtwbMdyjjise  riM«»»*id©lMrW^iiftMW^il8^9t^r^'»Ji 
CfeltMfiq  golq  J  i  arudd  <a><  h  oiiiliioo  kbbhuiriO'b  noiJooIIoo  jbJ  i9)iaiv 
sA^sftskftniéilQautapu  «oraœuBfeatJBno^safexBW^'W  WHSBteiï 
ig»*<atamiti»n0  tm]»iïtmuâ^9l»mt^a^)»ii^^^^ 

t&btkz1tMia*iliu:>  tin  inp  ,')!(Ii;ui'n£fno,i  oa'Hjao  oJJoo  db  9iérm9iq  si 
Le  résultat  de  ces  observations  étant  que  laPopftiBe^<^jçj^ 
Btotetodi<tomlei^i*Htoit*ftt*W^ 


qu'un  médiocre  intérêt  pour  ce  motifquela.Pomme.de  tejfs^lfln-^ 

t^sJwJtMïi^tafpoiôi  tff*pliliiM«  jrosHPfiPfettf \  flWfflrfrè 
ivàtiékeik&leÊilavhâ*  j§MltÛaêSaai/Hmt6'b  .àJà'b  g9iio,i  e»i  sginox 


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~3«  = 

«M. *t<(Vairi¥  «t  «h* é*w*>*ftei  «l  «  va!  mènky  ^^'fr^Mi*^ 
d'abandonner  la  culture  de  la  Pokhob  de  Ufrrt  JUtnéHarik  5*  r"[' 
rcfcfrN&tà  adritéftJ^taJttp  «Juati^uwj  )dè  plmn  aSrytes flûtfotée^ 
aWtàte^par^vTffl,  'Drai&y'dàef  <teB«tttam&  auJarôiBlttfifi^ 

-^Qi«ervçttiôB5;lwttkoiés  fdtétfàSaverdiin  (Ariége),  pba&« 

tejpfiBiempëfeHteé'dei*^  •  •  ^  fl^l 

i^NotesaFÈ^SWA^duP  par  M.  Fornby*       A.    <^ 

La  lecture  de  cette  note  amtoe  une  oénveiteritH»  anatogfcsè^lltt 

qgftwtétolieu^ftndfmier^ 

tandfc»*,  odiirite^  4&  Qyr**oepdtytàgfUk 

du  Genévrier  SzbiMBù  JSoidka*  du  PottiarJ  Panai  te&'fltiétf 
arguments  produite  pour' ou  eoûtrecelte  épmtor^  n'eto.ékt  goire 
d&noihfceao*;  ddiefiewifeqtféii  n^- salirait,  sai»  ttrpétiûaàti  Ijéi- 
tifo6iTéAunpr^ti^Q0to€W<ÉDm>ll  eklttn^lenmtd'àj^i^ 
ce  qui  a  été  dit  antérieurement  une  obseiratidtt  «Mûtotttti^tfe^^tf 
M.-Jatnii1!  {h:  J.)  qh\  rkpjsortë  avoir  va  TJËctdium  tres-abottdaiii 
sf^legiïWHôte;;  'è^Nèitittsrdsnte  milièr,  dan»  ta  WièVre,- ètel,  #Ht- 
éipjQentttïi'  jfeflfc'ttlto»  fbftfesetàl^^sittonldu  ndfd,  èftfifi  ^ 
eKi*Ut^d^.!&*H^  -  '-'; 

i«  Dèteérëpfctoâ  dti  pltedèdw  ftrttfas  «t  vahétéfi  du  tfeto*  '  (MA 
i«J^)f>AilAt»i»^^B|fiM:»Pi  Qfti.  '»  '-'■■'  V'  ■'  "  -•  -<  «  .<■-•«'"' 
- ' •  WiRiiftjoit  sur  Mi  instrument  ayant  pou*  objet  de  ftîrè  lïttJfateit 
«tt^iai^è,  ^  à  étë^prëknté  pirMi  NNt;:lI«lIfluuir,  péri,  ;«j£ 

'  '  rïfifefc  *>tfcltfe&iiâ *|M»fBCilotlMé»  <tec*  apport  «mt  adopté»  {ANà 
Société.  ■'»'■■'»  '-:'  <;  '-'  'j'  *>° 

IRfiiafcfétfifl'tJ^  i,lf1'"  'j4'4  '•  '■'"'•«-  -I  <•■'"'  ,;  •  ''!"•'"  <?l;/j;  fl^P 
«oàf/iWSëëréia*^ 

.r.Uil.'r  ni  jiÙOiaii 

.lynuoù 
.;<38(Q-te-onbH;  hrio^ifiS^^%ifrflîjSî|T"?Vf.V    mil  .M  usH °£ 


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:4ff«9itt^^tel4^JA.<Wi^  s^MG^rflAtoiM  adopter  *p*te  tme 
QkserntkAfft^piiiiMv-CkmimuM  rj  -,f,  .«i;.^.,  il  ^(..(ii.midr;!. 
.^toûsçioa  dqpa^agqtopr^^vei^l  quiie^tirelàtifià  L'optoîoii 
9^i»im<|^q»spmmB^4iim  Ifot^v^/Mff&iVtwi?  dé*  eicfpéi 
sur  le  Genévrier  Sabine  donne  naissance  à  l'altération  dëtenpriftéfe 
ittlfe^rief  $«r  )r^$M^i0HrMkrOdisdilvtfi  w^pertotqwîétttittfllé 
dernièrement  à  ^vigw^smQrgSi  îIrjLa^a4o<» »]^  WniewiiwjaH 
wts  d'^^èm^tqu'ilr^eHaaMlré.quiU  u'eitetû  p*&ina  cntl  pied 
(j^&h£wot^w  .1,  .<  >»•  •      ■•..!? -.1  u 

-?Jh^(^ô«*M»t  pmlaiii* -tdi^^  ^rw«ttiT0têidft  fefiocnéftbp 
^^.w^yêaax.MiDftbre*  titaUm^ml  terpréeeafelibn^  fioteàtt» 
fcto^è^swac«vi^  -i-j  ./.,:».„'»  nb 

iifc«o^rtsfiWwt$ifioat  déposée  sur  le  burefiai:  >.     -.  -t *■  -nr.j^r 
-rtft?»»*  i^tawMfrraçoûi),  *(Hriicrt^rfà«kâtiHon'{«aine}t 
\MMltep^d^DerJW*fr«Je  Mrnff  iK)B^c*io»pîe,aqni(aété;<)fa4 
t^j^tata&qrok*'.  ,-..„  i .  ......  -:  ^,.1'^^.  i:j,  .'h*  nrpw* 

.n^jWrJ^îWéowd^iBiQtoe^  jard»ieiï,cls  M,  Pfltà?fTDew^<tf 
p^iét^e  à  Fwiçcnviljle  {S^ 

chacun  on  {M^in^p^4e.:9D.grwi.il)(#v tg*û  a?  swtiMfaWi&y 
pfcftMl  r#R4MM  g?a»~,  l'*ntae  J  ^:grafl*;,lw  1#  /u^rsoni  jgr- 
faiteraent  simples  et  le  poids  de.l'w&dci  CG&xrqi:q$iiJe ,4|j0  gRapu* 
ftfc^pii%>€«lub^ettl^  mMè.im&^mV**^tfàq&n 

végétation;  mai»  on  aé*é  obligé  de  se  bâtes  pour  les  soostra#et4d^ 

où  ils  se  trouvaient.  .iii-Sno* 

îa'fln  a  vues  jusqu'à  ce  jour.  La  graine  a  été  semée  da^u^ç,  ft$p 

n'ayant  pas  eu  lieu,  çttrA4tà^fo#lgi&^ 
Ummtié  du  semis. 

L'antre  mokié.^)?^^^^  ttptjg  ^  dfcetoppemeat  excep-i 
tiaanet. 

»ParM.Eng.  VaVm*p^^^ 
destuberçttks  iiCerfemMytkmtâfy  Çfffmtf&  iamfhJ  ' 

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—  3BK  — 

semis.  .^ioia  si  ob  \\IM  »»M  ^jIIoiIA  Al  ab  liaavuoS  t3aoiiD 

l§Mi«^ittP689Wte  »ff e§U  )Bn0^goaltii*tiBii0  à(iîeyQfaèttèaiii) 

citas  dû  teiipieidjril^nBtUàûaiifeta^ 
jaunâtre.  A  partir  de  ce  moment  une  figue  abandonW»i»réllafcroÉÉ«n 
ei^Ûiriiq^titMaaNriî^ 

grittfiiolfempltti  deiiiiiuiie>tëifiTpeuèfètiwfaïtef  auubéAl  de  tatoUP 

dix  jours.  •      .niiuoUeazH 

ij^8PflW(M.j>BBfafttf|y^^aB4iMfc^àr^^  °%he 

Poire  obtenue  de  sem^>qœdespié|6»tafturuài^)iîâitfii\véé^%^^^ 

7o  Pa«iMx4ktuFqréI,ijatiiirieB  au  bhôteauVd^  ttemu^i^lb^^1 

Qt^ndtSJséMaeffftaMMc&il  enlq  'juimoa  Jtm/uod  .M  ici  °8t 
S»  Par  H.  Hu9i^aBin^VMîi>\faoAm^>  u*to<  >iotftà»|  atf<pWûJW> 

auxqufcftiliJaifnéi^^  .M 

9°  Par  M.  Blein,  entrepraDèar^0^sMte|^Uu«l^^ïeiifflé## 

nâriw&Btrafciéff^^  " ;]  'hM'jI  *"rJ  •» 

rameaux  foraîaito*mHHtooi74u*<S  Uf>  pMW^iè^idfpiiiteite3 

ifeltat^JMftfti^^^ 

enupYBiWieiiiiiatàlitéw^ 

d'octobre  -1859.  .aisihoiq  iûoc  V  9l  lir/uo  Jîob  àlèioo3  eiJso 

mises  dans  le  wmunet  6eJ)tofo^ 


p«U|lf»iMoqrattaEi(i|B^dWéisAt«PpitcTq  aiuiIminoH'b  oteiooas! 
J Ad»  feu  AH .  lAatff juëHHatt»lpdfrt£ MittMvfc  ^I^WâÀl^ 
(Manche),  une  très-nombreuse  série  à'Œileto,  fleurs  coupéK6$4|6!<I 
na«|Pi«^B«Éta^^  ^W7^*ié*fe 

obtenues  par  eux  de  semis.  Parmi  celles-ci  *2  seulemenèlMk3fe$if( 


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chose,  Souvenir  de  M.  Miellez,  M««  Nelly  de  la  Broise.  -^9* 

iflMK^wp^FMàKoUinv^hQfficiiûtedf  nàift^wgrltf^ëlâè  *Ç58fl&), 
(klftMfili.eiiâfifi^  DfaeitDieHikDe^sôiiBéw^^e  &ma<i*iipftlPH^ 
Atoffràwis  iAJk{hàBàruBdjQâm}  qipfilttetoÉ4l*ab|  StttfètM  fftfea 
v^eÈt^torieiiraiitôiDeabii^itrgé^de  fléài^^i*tt^$^ltf£1ëétf 

rià&nWlff&fcWiiobaiuli;  f»ur;il  auu'JHîimomooabiihfiqÀ  .siJâfWJBt 
,3l#dBttdM^tiïtety 

QMftîteiipb  ftbtofaiK  fjaniludiJdêiJsqmifo,,jétJiiifael3  iB^vSAabauém 
Urne  Boulin.  .siuoj,  /ib 

*df°  XW(Ki^d)ffl^ ,  jàBdiiftiÉàdtah^è^(iettf»ééoffa.»t»ûtts^ 

47°  Par  %)Nétofc(Qiattdfi)p^ 
^fe^^sjjjiiiôJftièbVftjïeiôiId'nn  sema,fa[tJLyaiftrttTU]m(i  °î 
18°  Par  M.  Douverel,  nommé  plus  hat^Ldfitx^axflfèaBSbfleiini) 

4o  Une  lettre  par  laawltattbfe&er^ 

^Iftiib^^^teiiirfiWfiSfl^  dit  &ftui^ofltoliwif«»diaimo1  xvbmwi 
,IUH^e#è»ilteSçb4lç4!^iP^éfo|W  (M.Iilça&aftfiafrèsBéiiéidf 

cette  Société  doit  ouvrir  le  7  août  prochain.  .Go8l  eiddloe'b 

U  Société  d'Horticulture  pratiqu^toilAib^îfipa(i1Bxpo»li«  (^ 
qifefiMMPJIo^  «bftt 

PWfJ^SÈfequoD  ^9^  (tfe\  Vâyb  9h92  98U9'idnioii-89il  9mr  t(sdoaBU) 

%#Alrtfl9ai9l038  Sfr  Î0-89I190  ÎCniB^  .801198  9b  209  IKq  89Ufl9td0 


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Sfio^.d^^tû^vrretAf  ftote  ^1»)  j<*iwirig8éiIes<flésKltti  fe* 

du  Cerfeuil  de  Preseott.  —  Lea rseafetfntétf faite aaixrfiKto<ft< 
féffrifffJMA'ftiipifc  fies  iim^,ùfàf<ptfihtffxmeak  éndtaKdfaps 
tes  indications  du  ^n  f/fT*m'6ry  Éfofit -pàBidï}linétier«oiiriW 
i^^au  ^ntirey  le*  pilMBiras^^fafiaes  iiktLMéoAiiin» 
pb^es(q\H  eai  «oUA^prcHrewwi, taânccrirpr  op*  mantéà^aMre/jWhitf 
le^f  4ttH*ea  4U^«H8^«hû9  OB^'lfomrfi^éè^^Iwinefirawii/idtei; 

défejit  #ètfe;  rai^usea:  tes!tiuttrwi»ed»:n'()fll  proèoà*^>d««* 


e^r»p,^esi  jwiiijifl»  quiiea^jt^ultiT^  assupe- ^rflftl  OMmfttft 
têts  ce  Cerfeuil  de  tous  les  points  du  ja*flijr-i  ..,-tni  ^  >•  C)  :>meH 
j;rô?(I^  JettFej^W  4^wllefMi/'krf opt%M(|D€pr  d^rl^ptwOye 

vpp.fa  JpomiqeS'dû  tera«  Ii^^nsi^iÇiiHBe  qu^iMtf&eitmfeifc 

^^pipçe  a^jl^j^pérataj*,  ar^éwjntww  fo  if  ta  fàùmi* 

cule  qui  lui-même  a  ^H  plusÂ^u^Srri^m^Hi^  teè&-^c>iEU!:^?i^BfW 
«$,  nftips,  jlirt^if^I/auti^  .fciM'etfrpflfcwtë  sw  Wfo#^flûe 

^gKtffêtéj,  .,)-,  ;,.,,.  ,r  ;.,,  ..,.,„îr!«,/,i  .,[  ..  •<  j.f  iiT'-TrrdriètliJ 
d^opppmejD(ts:apw,WW  W^t  ,p??tr^F^wi|i^K^^?fflft^ 

•éances  antérieures.  .2^hu«,ft.  aohuclq 

*•  classe  doit  être  accordée  à  M.  Ménard,  jardinier  dy^RgA^- 


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— -  W8  ^ 

<pe  è*kaàsitdiàmtami*ït  <*«»tes&ii]ÉirVtit$n>«tR&te^;' 
tffri^RwU^lfEMn^wWprMitt^^ 
«tt)tBÉWKUiB8éè.8àP0ltllD&44(t«r».i   —  •!.'••   '•  'J  ••">  <  il  '"*>  »' 

«tataa»,*tle.GrimWr|8d<raliie.*soii^nhJii\  =  •  •■-<>'■•' »  •''"»'  ^ 
tmiBiCbaM  i'AŒborawttwe  negnctan  terf  CtriNt-fvétWiMM^1 
Mirfittuïe»el.conlnieititop'p^inûïd&f«wr  'pottAfr'ètlM  «ippigèiSfcl 
qrthAhhmpBtyttdécidê  qttitetàtiM  dd«i.-V*é)tbâti«eM'<JotfBer^ 

inwtiMwiBfei'M^llabtehàBç.ailtt'il-iéfcUM'qw'Itf'PttAié'^ 
sfttféè  JtfrftfJ  VaviftWKttte  0OW'd«f'Reiii«'Clà«de'db«aVéylhâf»fe 
kÉtpnlt  appsfrteéitf  ^tasëitâiWlêMMtilWfet'éollîlrte'aèpttîS  Wri£' 
ta^ntfatts  teTalléef<d«^etfflâttH  Sàiww-Hbaorto»;  mus  te'héW  *Â 
Reine  Qaude  hâtive  dîA^éH.'"'"''^''  =  "  '  !  •'•"  »t.  •  »:»  ktov 
'Devoir  dôtd,'  M.  'Va^tt  tfrtqu*  MKdfel  Vktajr  hô-inert*  a  Poitou 
fcWoéedoot il  sftigit  o*thïrté'hi<enliqoèi*  tt/Bè  ^ai'  ^te«ofenWifa^ 
«toléftft  •  à*è<J'  WHè  'difflirettèe'  ftbfWrtknte  "que  '  ctfléWi  "né  étffll 
«prttt  »6is'de  septembre,  Ha0afe'*qttè  M  tonné  qui  'eki'sbtWïèV 
JMKllelft  Sôdiétë  ttMMt  dèsles'pycmiëT1*  JtttW'dti'rticriSaë  jufflè^. 
•'Él'W  Président  jrtW'lé  CdmHé'riirtorietrttdW  dé  confier  #\$ttè 
fl*liÉSs^6ttle«jtt4Wtleîdfer«>étte:i(de8tWtl.';  "■'•',  '•' !  "I'  Au  ' 
*'*•!*  OoMté  «*  Pidtfedltaw  est  #avi^MM.«a^Vyrt  MiriW 
4**éftt'i^vdf'deàfprim^dé<M«lassépoiirîews'detix:m 
<|6MttUeletiéBi*dtEtîIetè?qtié-M'.  mt^mt  Mt  kVdît'utiè^Witfë 

■lténenrement  sur  la  récompense  qui  pourra  être  àëtètitGé  *& 

«  1MM  poutl  ses  be«ax' Waïetfli'  dWif '«M*  llôriiéutenrlnroftce 

te^faiitëëtabteè^étùeat^ 

i«iÉ9"nne  :#Hriiè  <flé>  3k'«l«s^lt  ïnY'DtMer^'é't  dresser  a«,:Wr- 

«toBafents;  an  rtritf  *«'fe'  BdciMé','"Aii'autoéi  JJWSëntiriebriP«è 

plantes  fleuries.  "        •  '  '' ' "',Us) " ,;  '■*  "i;> 

•£^^el^^ropo^o^e»if'G^^ 

•^ftWë-^lqlaS l^é«es  iW{làrfàrt^é«t 3evëfop>^;i1{tMé'-k 


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mencé  à  grossir  et,  en  ce  moment,  elles  touchent  presque  à  .ta* 
aisselle,  et  celles-ci  paraissent  devoir  être  mûres  envjfoor^p|pfl 
récoltes s\^M^|M3)4edfôCQQllfi  ?^im  tno^  ^rto.fmoDîYi  29b  nofcaim 
analogues  dans  cette  localité,  mais  que  les  Figues  quête  jfltéeMvttl| 


les  deux  récoltes  qu'obtient  accidentellement  M.  Andry.  .mil  M 

W  Wrç»^ftfcfeifeid8rgrw^ 

des  soufrages  que  la  fréquence  deanTOWtt(K*&ii^çt&tffe9f«#: 

a4fârifôffi§§&}  ofelîgfcfcBé^s&dftrtau^^  el  .H 

M.  Andry  appuie  ce  .$0B*$fcl  &  ajoaki  <u«o«Déri(^auteirfèqijrt)ia]e 
peut,  soufrer  dans  la  matinée  d'un  jour  qui  semble  devoir  être  clair, 
l'action  du  soleil  sur  le  soufré"  Blâiît  là  Condition  essentielle  pour 
que  cette  substance  exerce  son  action. 

M.  Payen  rappelle  la  c^^@tTfcAWtt©Wstance  :  c'est  que  tan- 
dis que  le  soufre  n'entre  en  ébullition  qu'à  la  température  élevée 
de  415°,  il  a  la  faculté  de  subir  une  combustion  lente  à  partir 
de  50O9  chaleur  que  dGû8$pV*i*é*»eïtf  tefrjftjrons  du  soleil,  par  un 
beau  jour.  Or,  le  gaz  dégagé  dans  ces  conditions,  se  répandant  tout 
autour  des  peints  sjir  lesquels  le  souffre  a  été  déposé,  va  faire  sen- 
tie son  actioii  a1  Va  Miicêdïnée  Wrasitè  qui  proauii'lalwàSIS'.  H 


m.. 

d'une  journée  chaude  d'été,  sans  quoi  la  production  d'un.priiDd'a- 

raisin*  comme  il  a  été  dit  dans  une  circoiï^ânïâ  &tàfl$W. , 

Il  est  donné  lecture  ou  communication  des  documents  «uwsnts  : 
•tv^MraëbjBi^ti0ri'ifc9  /Kftmfe/rpaittti  TWwuu')  kvjhbzQ  .' 
2o  Description  des  Pd^81^bn\ttflii'fa^  W  Cmgàêktfif'var 

.YibnA  io  no7£l  .I/.l/i  ir,q  ;»ni/l  r  <8  .oionoll 

Blanchard  ;  par  M.  Maréchal.  .  Y<dio3 


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im£.  à  9up29iq  JfiDrfDao)  89lIo  tîfl9rnoni  oo  n9  tt9  11220*13  b  ôonam 

RBÇJKirteÛït7fl9  293ÛOÏ  9lJê  11079b   Jn92ai£lBq    h-^9!f'Jr)    j9,9(l92?iB 

mission  des  récompenses  sont  mises  aWft%^bt^dipSë^sâ9tIooàT 

^iaylfesftfcfi^np  8ou§ffi  zcA  snp  eifim  <9Jil£oof  oMso  anjsf)  89n^ofBiïB 

M.  Pépin,  .jibak  .M  JiiyawIfelriybtooB  Insiidoup  mjIooVi  zr/9b  sel 
9j^^htÈ>teitetea^fl^^  M 

èJéfc$Mqli8»aito^ 

S%ro»fe4fc6»?^r*.îf)Wffl!ie(ffii^F)  9on«jnp*rt  rJ  onp  s^biïuo?,  a9b 

M.  le  Secrétiif63géaë^;^fib^89^|o&<ftitiil^  ^êâttKoSS*? 

alBtdkipftOBtoealliWréinàMj fctaa&& lte«fl». do  9ruqqr,  yibn/  .M 

<iîb[o  ?iJô  iro/ob  9fcfaioa  rup  iuo[  an'b  99aiJBm  bI  ?iiBb  loiîuog  <Ju9q 

looq  9Jl9ÎJfl9229  âbiiibxiôô1  fif  4ïR8fOTIBoa  9l  lu*  lioloa  ub  noiîDB'f 

.noiJoB  aoa  9019X9  9onB)8dua  oJîos  9rrp 

-QBÎ  91/p  )89c0  :  O9aBt2W0MHfATl6îf9p3  fil  filf9qqfil  119^8*1  .1/1 

9979I9  9iorBi9qfri3î  bI  -B'np  xioiJîIIi jcfo  no  9iJno'fr  rn'lno?  9l  9up  aib 
irJiBq  b  eJuof  noi^udrnoo  9flu  iidu2  ob  èJlooBl  bI  b  U  fV»U  9b 
turiBq  Jisloa  ub  ariojfixtfaf  tàW^èWqm^  ^up  lusjBdo  f<;Oci  9b 
tuo)  JjiBbnBqà'i  9â  t3noilibfloa890  8iiBb  i^figèbscg  9I  tiO  .iuo[  uB9d 

4* 


2  ««Jti%  qehgpïX  ^im^^mi/»^m;^mÉf!^M^à^mB 

-B'blWBf.niJ^b  noilouboiq  Bf  iowp  2iifi8  ,bibxb  sbuedo  99miJ0j,  9au'b 

-93i/Sflâla^  fôfl^kiooi/o  9iuj  eiiBf)  Jib  9J9  b  lî  9mmpo  ;  ararBi 

4.  David  nls  (Auguste),  entrepreneur  de  couvertures,  plomberie  et  zinc». 

rue  des  Fossés-S*hfta3$  feW,  4%^^  •M^&ffiélîï^ 
•  8iflSî6H»^)fl9fnuoob  29b  noiiBoraurrunoo  uo9iuîo9l  ànaob  i89  II 

5.  Debrutn  (J.aiApWr  i«dw^^*hw*V  IM^iBïVli^iiff^^emD^drogK^I. 

iBff^ttir^kPÎS^^  noîlqhM^a  o£ 

6.  Pommerette    (François),  fabricant  de   porcelaine,    rue  <Ç°^f£4V|t~ij 

Honoré,  8,  à  Pans;parMM.Payenet  Andry.'  ^      *        T\     " 

Corbay.  .jAH3àaAM  -M  'iBq  ;  biBdonBlfl 


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— 0898 —     t 

l.^-iu  ;n8l^«^iiJttamWWËMia*'î*»fi'...f/#j/*i 

4.  Beaurain  {Charte),  jardinier  ciéi  M.  aVchastanèti  à»  SainV^ricft- 
t'rï  sotri-Fôrèst  (Séine-éUOisè) ',  présenté  par  MM.  de' Çhafïaowet  el 
Douverel.  ^  .'  oattafL 

'^FfflCftlrir/  jalflKfiT^r  cW'S^le^ôisieur'Sencifin,  route  3c  yèreajtf9si!^ 
-"  v  '  KIWtièotffttS^Vùfe^M».  fcorD^et'Andry;  "'•  "  /'v;  ^XiSM 
3.  Rrassoud  (Jean-Louis),  fabricant  'd^ntftrotnèists  'd'hottièùlidVe  et  de 
'^»lï,||/ chirurgie," tWeto,:Pbrt^Royalf  46,  à  Vans;  par  MX.  Boièdutiïèl 
À.  Rivière.  .  •      »"  'i  ,   %  w  «i 

•  ' J.'CbeVAierV propriétaire,  au  ftôsey,  par'Givry-près-rOrblzè  (Saône-ei- 
•  '  tbrre) {  par  MM.  'Atidry  et  Th.  Denis.   '  '    ''       '" IM™™ 

^tdti^^Fràiitîbià-^rcblaé);  Wé  de J  Ta  Glacière^  r^syj^TflS; 

par  MM.  Forestet  Pigeaox.  ' 

6.x13bcsm'i  rue  St4)eriïs,  B  '(  Belle  ville),,  à  Paris;  par  *(X.  Àndtry  èr)ft 
■•*<>'■'   i*^ttuzafd:      ■  •■■   i    '-'■  •      »    '^'** 

a  Chainbourcy,  par  Poissy  (Sei  ne-et- Oise)  ^  par,  ,M4L  A/ttdfy  et  Pi- 

é'.  Duval,  propriétaire,  rue  Vieilte-Saint-GQifmain*  Tf,  à  Çourbev#iç  (Seine); 

par,MM,  Pçpinetperjie^;   ,  .    ^M\ufl 

p.  Far/ju  (Yin^en^,  j^diûjej»  ^ç  .JH^Raniy/;  à  Ch,$r<»,  .w^RtÂfr 

(Seine-et-Oisc)  ;  par  MM.  Andry  et  Pinault.  t.      .    ., 

1PfiiMfDWil  i.!u^¥v  cll^?  ^ïi  ie-prince  Doria,  à  Rorçe;  par  MM^  Pflatfcft 

44.  Jftwwr.  tfné>   horlwul^eur-pépiniémte,  -  à    ,YJilefteuve-siwv»Xwe 
t.^%\  (Yonne)jpan  MM"  Àndryei^,andrjrabé.  ■.t*i».^.l 

•Mi,',  ,;         ..    .  ;  -  ,»-r'""'i'  ■!!'.■■  i   ;   .■'        ..    m .«..^ 
-....ïi        BULLETIN  BIBUOGRAPHIQUE.  -  ^ 


,  SEANCES  Btj   MOIS  DE  JUILLET  486*.  „ 

l'Agrttultenrj>ïàttiiert  (\o inaïct  25  juin  486Î).  Parts,-  in-8*.  » 
Annota  d*  V Agriculture  française  (30  juin  4**dt)'.  Paris  i  ii^tf*! 
Annote  de  la  Société  <$Agi°iaitturé  de  la:  Ckamtè (4*  Uiniestr^Sdi). 

ADgoùféïttë^in^.- ";  '    ■■•'■       '•'  '  '•      '    "   ,,iloU 

Annales  de  la  Société  •  d'Tfôrticuitkre -de l  la  Htiute-Gàrahrtè  '''jfitotfHel 
a¥riH86t).-TouïbiWejj;în-6*;,i     •  "  '  '     '^  ,w  J'  '  -l>  unn'-n1 

'ilfiîla/^y^^ffër^  et  WéMmg^juii  (jtriti  -4WÎ)-; 'fP^,J  rn-*«>\.  ^  ™l 

■i-iit 


■i-tjf 


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Annali  d'AgricoMura(Amalès  d'Agriculture,  journal  rédigé  par  Mi  Gaé- 
tan CAirrom,  cahittM*^4®^^  .. 
Àf#  (Wte  Soctefci  <fc  i4<5c/tma«tone  (Actes  de  la  Société  d'AcMmtation  ; 

'*'  Poîlïers;  iri-8°.  "  '  v  .rriï 

*ta  déjà  Société  'f^rymïtut^  tà/£#9i*M^  (juil- 

,£bk8°-  '  '  '  .-.     .,'•■     A 

flHfl^w>£fc*  Comice  agrtco^.d^pfÇF^toe) /juillet  4.8Ç2).  .Aptj,  in-$©. 
JîuifekVi  de  la  Société  botamquç  fie  Ftmçe ,(pm*  4j$62)„.  Pariaf  in/8°. 
.B^f  ^  ta  S<j<#të  mffiide&QloQ^  d'AfidipaUitipn :firtM*02). 

,   'Paris;  ifa-8V  '      "   "*  ..       :m  ,.     ,(1  '.(    ,/,/  ..;I] 

jto&mçfclp  tyfétforotntriçïtywràw^  #uw.  4862) .'  Paria,  •  yjn)-8£ 
Itoî/eftn'  de  ?a  Société  d'Horticulture  de  Fontenay-lfrÇoptfei  {yw$  4862). 

Fontenay-le-Comle;  in-8°. 
tBHXmïï'tekd  Stiàét&dWortiàxHûfe  $Èure*LZotr  (4*  trimestre','  \ 8é2). 
-;(*  ?a  ïIJuMj&inJJ^ii^*/  '  *"  K,-:'-  '"         ':    r  '   •    '   ::;  '•■,:'     '  '• 
Bulletin  de  la  Société  d'Horticulture  de  la  Gàte^Qr  (janvier!  février, 

Bulletin  de  la  Société  d'Encouragement  (mai  4S6SJ).  'Paris;  ïn-4* 
OIWite3e  fâSédétê  du  progrès  ae  fort  industriel  {n«  t  et  t,  4 

ris;  iu-4°.  ,        .  '  ,     "  '    ''"'  '  , 

"Wè/e*  pKdfetftta  ^Horticulture  et  de  tiàtaniqw*  du  BÙore  <jp)BuUéii  , 

4862).  Havre;  in-8°.  "'    *'• 

mur^'<4ë#mntilé$  (4«,  Hifét *6 jjufflet  4*62),  Paris;  fëuiftè  Jn'-t/ r i 
Economia  rurale  (f  Ëconcm&vWkfettf  te  Répêrlbïr i  d'tigt&uftùre  réunis 

.  n°»  42  et  43  de  4862).  Turin;  in-8«. 
Fécondateur,  par  M.  A .  BïKBTEft /*' hflrtïcuTtëur  à  Blayc  (mai  et  juillet 

4862).  Blaye;  in-**. 
Feuille  du  cu/<^^'i^/JiiiiiïU^èt^|fliniIl*'ltt62).    Bruxelles; 

in-$». 
J  Giardini  {Les  Jardins,  journal  oVHorticidture,  rédigé  par  un  amateur  de 

fleurs;  vol   TW,f42*  cahier).  Milan:  4862,     .. 
Hamburger  Garten-  und  Blimenzeitung  (Journal  de  Jardinage  et  de  Flo- 
ricuUwg^fie.  ftatçhour^  rédige  par  Mt)  Pv  Qm*  -^^W«fKde 

Horticulteur  praticien  (avril,  mai  et  juin  4862).  oParjs^jnHfrr ,,  1/t 

Ins^uf  (2,  9  eH6  juillet  4862).  Pai%  feuUle-inj^. .  tit,  {  ., ,  „. 

Jardin  fqpfotM<&Wêm«  .Mfi  ^^n-  5W4^W\(V**î!^^»*Hi«' 
in-4°. 


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• 


Journal  d'Agriculture  de  VAin  (iuin  486*  j.  Bourg;  in-8». 
Journal  cl^gricu^tfre  d^SiO*«^mtat^adOJ(fe).  Dijon;  in-8*. 
Journal  d'Agriculture  pratique  du  midi  de  la  France  (juin  486*).  Tou- 
louse; in-8°. 

w.  toBKMftffl»itfttfft  f  «J«  <,  »,  15  et  «?,tfHkyj$A 

Londres;  —  f* 
If atson  ( 
Monatschrifl'i.  .  ... 

.   "  '.::..,...,    .;#4nxnM) 

OBEHDij«SWftH  LucasT  cahie  :  de  jiiia  4  862>i<BtoQ%«bA;  4  &G*. 

Jfom^r^^ft^^âVnvenMm  (avril,  mai  et.|tfU£ «Ée^jltffeaft ;  in-4». 

iVbte  sur  te  poti/Mo^bftK m*  de-fa  /leur  cAez  quelques  ûnMfap*  fflr^geJBft 
CHARTRK^6l«tab0in-8o^e43  p  igoe^^^^A^i^i^ftffM 
6ûitawçMriib*pncc) —  m, 

iViofe  sur  rfeiw.finAyffffts;  paL.M.  Dcchartre;  broch.  ^R^^mg 

.JîmiaaififtfcHj  4ftftWltn  dlia  5oc[^  &otan»'fiie  de  Franche    _._,_ , 


Poiriers  les  plus  préi 


rouii 
des 


DE  LlRON  D'AlROLES. 

fajo  porte  des  p/< 


la  rosée  eTles 


iïfSm  P?WWartri:;  broch.  in-8°,  tflftS'W  (Biffait 
AnW&WMekcW$Mmelles9  4-séric,  i#«j;i&lli3o8     - 


Becuetf  agronomique  de  la  Société  dMa  Haute-Scûrie^&^SkàtiWtyl 

Vcsoul;  in-8<>.  ^ 

itanie  agricole  et  horticole  du  Gers  (juin  4  862).  Atich;  in-89. 

021010 


u&du.  monde  < 


Séances  du  Comice  agricole  de  Douai  (février  à  $&dt&ft).ÀDàÈAi; 

in-83. 
Science  pouïtikÀ  <fr/?Wefri9ijlfcQt  (1862).  PariB4rin*iî»Wftïao-B«rgaA 
Swd-JEs*  (juin  4862)..fiMwâ>te«^ii3^  .ailidjBJooqe  firoiuB 

Société  roy(^xfëA0(n^W^^2m'9ue^  Gand  (îS^tJftM}  AÂÎSè 

™torMKwAlt«JflOTH!ï  ■«*¥■*  et  Joui  Spenceb;  canjer  de  Jaulçl 

48<$S  '^H**  BiŒSh 

Wochenschrift  fur  GêmeTfiuncl  F  flaiaenkunde  (JouMVWtimhmt 
d'Hor/icu/hirFWWïoSîligjw  rédigé  par  le  docte&ïHJiOÏoti  ; 
a-  tt  à  rfW^îjP.^érttn;  in-*.  .afcaoM  — 

.aiuiloliaaino  —  .jebillfiq 

.miffligofloi  —  |     £nmMoqo9j  JBlBllog  — 


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.•8-ni  :  5111011  .,S98rci[ij)  iwA'l  *b*m«ifVnpK'b  JiwhioI 

•  •8-ni  ;„o;iU  .(diOTBÇlSaenWiftiiBRSu»  •wttnV.cVb  Wol 

-i»oT  .(£381   niuù  'jwwvY  i>\  'lii  ilVni)  iih  «uy'iUnq  otmHuiViuM  Jwtiuol 

.°8-ni  l'wuol 

_JftH»danlle8  moi&de  mai.et  juin J  862  (NoteparSI:'kÉ4lSM*B) 
Àrpophyllpmgigaitfeum. ,  ,  ...     „.   — .      ToKrtJHë.'!9'lhnoJ    ' 


.ftftf  ;A#9PPWiiiî:^l    fliiiiob:ohffioTrA3jJÎWW5feiaiueO 

!)ê^fftdtiilim^^iftostetoiJgr^SHi^j  <j  cr  9fc-b8-.ito<faltia*j>iTflA»D 
teum.  —  (wttylAisqrinftDâ 

_^__  •*>8-ni  ;Iuo?n7 

.*8-.«n  ;ihuA  .(Sd8l  niujj  >.\o,t  v$b  u\o:ùV\oA  V>  «jWû-t\w  wjsft 

LISTE  DE^ ÛHCmD%8"4^  ftK* 

dans  les  «es  d«i||^.({M^^^ 

AngraecfuH^'d*sl»tilnrid^^i£rl  .(lOSiliQlta^heo^r^tÇhife^ofî  «ywsjoa 
Barkeria  spectabilis.  .uCSliy$ië(àimi..(fdHf  niujj  i«a-bi&  • 

ilbophvl.um  barbigerum.  Dossinia  marmîfr«aibni:i) 


°i-fli 


—    —  pallida. 

guttata  Leopoldiana. 


—       —  .       —     Keteleem. 


:\rt\u3!jtolVb 


—  crassifolium. 
j^  ionosmum. 

—  fragrans. 

«6 


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—80»— 


aa  :  '-ffiftfflriii  a^im'l  aahnn-ig 
Fernanaezia  longifoha. 


U\<\c.?.yî 


Lartia  purpurata  Bmiana,~ 


;  g^ti  jQelïPtt^tef.^ofl*  •«: 


ob  ntou  !il  >.» 


Phalaenopsis  grandiflora..Tjv  id'I 
Promena  xfatfciflft,,,  ^t9fohr 
TStanhôpea  oculata.    ,        ' 


ma. 


raïunua  'diîifaiffi&S^  p*nilwî  * 


nôTî iPwWWBSU-zijc !  V'^'"  î Iimi 'nui a4B«éûH8.t',filof,° l,TOÎlA'1 

f  ftasbjiigfcii  •  csefruleaù::  n  oïl  b 

îolt«.  ifu'i)  .iihùft  Mb  ohm»  ï   m  FTftTT/t  u  ■.:!,!«..  <  it  ;hij;nm£fÎD 

t  .,£)&  flflj;QiiiMvftl|MtaiHMH  tfk^ômmëni!  certaine  pTàntëy  àqiJStë 
gpes,,içan|^tedproauiB(Sirt,«*i^eliJbrirtrtài!it  dans  les  piëfc&'d'^ 
Dflnfl l^bjssitwnki afofaptik W ■p'éfiieîi'  dimërôiôris/leur^u'ft- 
lagpi. d^HWPÂre*  dejrtdures 4H&àtki;mMfoTl<ttl,  M ètf'ëëdt1? 

^f)q.;,l^ifl«M4»MlUiM}'4l  'db-'>%ffAr«3 ! vAHfëé*  Ifafr  tffitfiMH 
^,T^^^4-.4ewii'rèfiaiaitei;t  JMflépesâëM1  Vôbservàtèùr''aftémHfc: 
ï^çijejrai:  iei.prJB«ipalëme»t  lèsi espèce1  lés' plus  lJertes,iësHlBÏ 
jHflP/fôs^  i;q*9Bœântationl  (tea-èsaAdèfe  |9è'*és;  'd'éaif,  dés  Âi^aSff 
t|ayeïsapt4epij»njMi^.k8:pSr(jrf>  et4iëfpeti»è  bassins'  dJâîùkSfeir$ 
z,Jj#çlfiî^è^<ïfl'CBa'part<M'9(jAt'l4'^W^»«r/  à  fleurs  fciimWÉ 
QU^s,  iieisj  ^«#qsa^r  rle(Néh«q|uu>  à)  lMttVJ&ifl&;  là  ViftàniK'tf  )SMfe| 
n^ii^agi^ttfij.awaitidi.  iwift  llatiëhk;'  l%itoéfotfâWl&y 
plante  si  singulière,  qui  laisse  tomber  ses  bourgeons  au  fond0^? 
l^^WWoPpr«ri»f^B^ja^«lw5bla«V4^if»éïié  i<  à0S9,4lM 
qfH$Iufa  p(aE,l()»fll^bcâan|slâ^  If^esfcfet^Mtfg'riffiBf 
nées,  à  fleurs  femelles  terminant  un  long  pédonc'tîK^iiryéfflénftN? 
tji^oucbgBd^»»  «ft*  moraile".  ftoitf  d*ni«  rèau'jl'Anai&rf;a'eSit, 


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ches;  le  Nelurnimànupecttstrm, 
dernier  dema 

l'hiver.-^'' 


i  grandes  feuilles  arrfttfffils  :  ce 


dernier  demande  'fctie  aétlfe  rouv  srture  de  f^fl^feft^feeTidâni 

.„  ..-.:v,,.rfi.[!,l  !  .Biluli^iioT  m  .BiiumST 

Celles  à^feMUœ'pfus  élevées  soit  la  Tïiâïie  MancMtrô:  aukfleurs 
violettes  erf  pàûictile^  et  resseny>lpnt  au  Strehtzia  flj?0^cRffl}Hfl| 
port;  la  ^onlejcjne  afe^^^i  fcœur,  d'unvertjâ^yja^iPOflé» 
sur  des  pétioles  en^înarfJs_doù|  sorte^^jl^^frkuÈsanc^ 
droit  et  serré  tr^yftçieux  ;ia.  Mjassette  Mdftgti^  &«ûllefljf0tt^îft 
à  feuilles  étr^tj^jj^s  cûjuuib  se  us  le  nom  de  RoseaNfesteôngs  ; 
l'Àcore odorant»,  atyfqfliltoff  dira'  rerttendre,et aux-ftiifâ  W&âlôB 
jaune  :  les  Plajtfftw  d'eapflitfDn  i)  les  uns  à  feffiWSlM'êitéknês 
autres  à  feuilles  ovales^  àiAiUré  Hanches  en  ombelle^ If  ëoucEêt 
allongé,  j&iiigesi .  fl#igue$/  droites*  à  fleurs  en  «Hymnes1  'cl^un  eflfet 
charmant;  la  Sagittaire  à  feuilles  en  forme  de  flèche,  d'un  effet 
bizanje j^'^lp;^  ^ai^e,  „:ftçh««itde  stergàfe  m  CHieiflfêril 
panaché;  le  Scirpe  des  étarçgç  çjkJpac  des  chaisiers  et  des  ton- 
neliers, qui  s'élève  quelquefois  à  deux  mètres,  etc.4l£tcV{.    ^  v ;<I 

.  LaB^WntëS  lëà  îMiis  proprés  à  orner  les  petits  iâssins  des  amateurs 
sepys  Bufpn^  ,o}u  Jqbo  4ctufâM^AMl9  e«©nd«41ôdtejWI  ft&e, 
et  s^jv^iéléà  J^^ 

Qjj'çêr^  ipa!Wr&  hpmme^  liirii^ôs  maitaisy  fc  feur*ij&tHG&  d'fii^ 
^jSo^^^;Jle!Pop^ge.^cnUîflis,  à^flôw»  jteW^f ^1^;,MS#J 
9?3RftÇ  ft #oi§  frfti^^iW Trèfle  #e$B*j!  àiMurs  Jrfatoéhêéj 'ft1'  peHtfè'i 
égf^.^él^nweM  frfoigés».  qrà  fMtinfe)tf*'Jelfet'i)#sâ>terkTs*è 
p^limgçe;  teLyt^ir^aU^e*  kfleftisidMûitoauwSè  J4ï4îjfàl 

dp.Prftyçpcie;>  Bpseau.à  bftliisij  Ja«qtMà(^^a*Uq«ei^Ci^ 
d'$^  ^  R^ed'eant.pu^ift^^ 

l^çuç  pu  grarçdÊ  ttouvej  Ej&aKiatte  omJ»^è4)ofavéf M,'iJJ^érfii, 
^urs^es;  lp^fltricujft^i  fogjfi  |auaes/;qaiJifeh4^fe^WJg? 

^Fbiiul  :r,<    <  .»-.îi    .  *  *  T-lm-Jï  5»%îkI  «'!•  *'J'i<jiIn^ii2  *  â->J*"*I 
j  ,1*  <$Jtn^  <fc  iç#ito#?n8jdçiB^ 
ViBBïPiMff.^^'**  r««8p»&(ae>lfêttffl#}ï  âë^fôfirïï1 
^4flftffiP*VflipWIft»iu>l.-  ci  moi  m/  JiiBflinmt  aolbnni  r/iuolt  £  t39oxr 


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—  eo*  — 

<9iqoiq  J89  -rosi  iup  tmitennuMkqTïstoowi  293  9b  89lfara9l  89j 


qtfe^tft^bfë*." 03L  *»I  ienie  lagooo  ob  noitiicsà-iq  jbI  acq  JaaisYB'n 
Jflomaldillitîni  liisiB-iaa  Jii-ôl  st)  9ih02  -mal  1;  ,wibI  galiJaq  »! 

aenpkupabluodus  in^uï  îglDtofléMiwSkBW  ir,q  agèqooo  àlà  »no 
"4jBt Mb'  .... 


môisifm1$ït8nlfUii^ 
»WuDnj&îîMM^ 


\îè  flans  le"  IfcurgéoirïKnïf&teairSfe*  <f#eS8pf «m#H«Wflfeff«tt 

"m%*P0\mi<tiM*?&  &Wl«hdHHpau  rammiet  pftttMfct 

^rôiWftfli&fèraftiÉStf  âCfB^ofleii  anèateffLcadsEta^iittlNfs 

Jr^oWeilPâ  ^ari#<^^ria*qtta«iBf  taniDptei8l(teql9«ij(ie 
2îiytMai^^iîf  ^êaSrllaWi«(>p^^boa«'pttï^  itnnrwhtenittfk^ 
^(^aS^ojttÇilPilfc  «WflntUïè»<lpeiEqœ,cipcaniïi9iC*(t*»i*ê>s 
-^^l^ff^ftite-iRe^PMâBiBQfeiBétoai^  ià^<xiebiw«j]{»ii9t>- 
î^Wi^^ffltyft«ll8ftBII'<«*#9>ÏWTÉ9tiniaBBeén<réB  rtBUBraaidfttfts, 
comme  si  un  être  vMUn<p0abife  tattaèiafattaaéiAiarft  (fritolâiflet 
"fliPviÉ  ^Ifiawî  98U9idmon  bI  aup  igninml  iooq  aiioiib  auoW 

zH&9*torV&ttrfË»«S«lé  «^fl^irty/àb  ifanaetaibo  tapr- 

'  W  %83#«f  ^1fl«^%ncAfo*«»tofe  «MfaUBgtbfc^MtM'ttS 

8  cf éAnÙâ,  ^onf ^fttêtr»^'ibM^ant^«ràt9Hdup&^xdadSrMli- 

ûcation  et  ont  peut-être  contribué  à  nous  enseigner  le  pincement. 


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Gpogle 


—  405  — 
Les  femelles  de  ces  insecte^rpàVSiirinstinct  qui  leur  est  propre, 


IWr^il&eeèaffcptsfasqdfing  &miti4w>W*h\pprSVé  àmL 


n'avaient  pas  la  précaution  de  couper  ainsi  les  jeunffijjagffiffife 
les  petites  larves,  à  leur  sortie  de  l'œuf,  seraient  infailliblement 

.ont  été  coupées  par  cea/fiutoilionitss  sftfqpfnt  au  bout  de  quelques 

ao- 


crate 

aWi4wé#u»j^!rô#*pv,Ud-«&f^ 

MrôàtfresGHS&srtfôns  dit,  Wm9mliv^JSkÇB^lé^^' 

.  -«pas  AtopteçtiM^HM  j^m^^ 

ibabitoob»^a»r$>.  ment  que  p^i^e^^ 
aw^j^'WfachwJlayjBBiiB  tarsficbeawfe  !D«*iSfl^«»#r$$&&J1 

9qiwntI^ae^jqBii64pmsstq»v«,ftei*ft^re*fi  fftitanrçtfi]. 
safcatUUawUeateati  ilupt)f>faÉB(>d^itoqdftM£l9^fiv9Ti^ifi?j,f^s 
eifltotàffcoiifaieu^aupsiaqbtjfiurnWK  ali^g^o-^SK^)^8 
-<l«ir«lL#»(alaïD3fii  <taard£ao9poBitt»tte8W«r^l^%fltfi§!^9- 
.attâtons^wait  ai'brdeBar)lhsile»ir*^e%fe)i«gfl9ift^tlaflfjé^jvyg^t 

iafiéclosii^  toymefctofarWtflrt  âft\teô(fcrÔta"îv  a-Uâ  au  ig  ernmoo 

Nous  dirons  pour  terminer  que  la  nombreuse  famille;  d^C^gi- 
sJraappt  (m**eonai&4i^*rft»ito^l&œe^i?J»t  i^^g^lles 
-lipH  océÉsJeanqrtelé^touAttd^tt;  SjanSSHMnBWÂie^Sriio^^lr1 
ea'Mtâil^àrôxItgaltafarttt  ^WwOwî^ïÇejftî^tftW^oï»  Wl 
-il»*«faafc,jdftrolMi6tro^dlï^^ 
Jn9m9oniq  9i  lan^iazaa  eoon  é  àiidiitàoo  9iJ»-;joq  Jno  19  nov     "» 


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^rfefyf-J  J^V^S^PBPWtWitanJ»  nongeto»  et  >pe«#)jBnfcl«i 
cftfclq^W.fa^  Lrartilàaay 


iiJWiaettyqrà)tVaaiié« 

v*^ïiPfl^»^^^8f>,W(n««»»?hifitfl.-,!  .vi:i  H-!  jI  i;  ■  ii/j.  «opgioq 
ijticqM'j uli 'itijurif»! £-ui  iiJ  •il,m#a*».r,(p*+~*HTml>':> -u ■>[  -*trt» o^BivaC' 

-ob  feion  ')j,.i;!'ja  moii  ,»•»  RAPPORTS;  '  '"'  ,:  ''  ''"'''•' J  "'' ,TOt  '-" 
-q8  ;«nu  jiii-i.tiijiilqmi  inp  Jimj«f«il4iu.ei;iii  c-i:  .•ili-'iin-<  nuff  ùoi 
<ï$^ij^ijoMi*'ojffBa*œ)»BnMuïoiMï y-vn-u*  ïpécttuit-mèv 
au  ii'ji.l  fiBiu  t')Mr:JE*}rf«»d»<rf*»rt/nnVw^;>'.ii'i!ii  -  •!>  «n««I  i^niB 
eari^il  <i')iii.lMnp  no  vj-jikmy*itoVmtom>iii'.i-.  I  ■  i!i'j  rii'iiui  ylqtno' 
-mouMWWBSÏftiguoy  Juuirjj/a  nu  i;-Mi.':-.<q  •.-,'ine  jil  ■'icm  ».l 
En  me  chargeant  de  vous  présenter  un  rapport  sur  l'ouvrage  ^bhi 

i^,i^^?au^e^^ 

d^.f^f|^ijp4wKWIWt»^^TO 

<$n#fyuflrt,{ji  .ftftlfi  ^e^/Wb?^«mViV»i  i«  dew.tfftsôpeoàWBètatf 

Itt^teM^'teJHIlJMM  #.Mf  «Awttw  «t  <piwià6>l«r*«*ta«A. 

^taîfflifciMJ»  Jfflffl^iWfiWJf^M'il  tf««M^ti<k»e«kHi*e!i 

&|^&tfiriffKf  *Wi*Wf  W  d#ewioW?  Y^te^deawftoef,»! 

ttpPfttoll  \th  &Btoto&ltiit^*if96àr&»  4fa«qie«*e(*lléi 
vie  et  du  dévelogpM^n^dw  tf^Uu^q  seul  jeun.  qjji>ui*«ik«- 
&S&>ÎS&  .'llUMrt'iWkiiW  P»  wAWi»Um*W  JL'uoe.iJriKwp  We,fM«is 

^lfPW^.rSPPW§ftiW.#a^«*t4e«aHl«.dw  ftrlww  «me4MM)Mi 
gà»*A4ftHl  tytfffl&j  tiwWm  WfeW»pfftpPW>w«>»t  (pfaie.ineitttaMBtl 
IJbkftM'foSlrtHWIBlll'etudftdi^ajUe^w^iW  fris 


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(pj'rta^iiriw^^^^useh^tiarae^afflB^qï  otite' mm 

Whfiiai^»»  iclie»ctK»"à'  âtltfejun*Déf  Ift'iilèttf.  '  Vô«y  Tfc  Vtf$ra8nè2J 
t4e9àto«vl,  .je/sois  ^km^Mé^nm^èMoëi^(^0^ 
pan  vouasonù*  pMvfàwàr)  je  &v^SWàbMiiryiep^nâifl£b 
puisque  j'ai  eu  letortiavoloflt^wâS  me^ha^'t^^feik^iïd'Wi' 
ouvrage  que  je  ue  conaais6tBspaaalorgtjc  tiensi  honneur  de  réparer 
ce  tort  eu  faisant  acte  de  bogipjjj^Jqptf  j  et,  pour  cela,  je  crois  de- 
voir vous  soumettre  nos  pas  un  Rapport  qui  impliquerait  une  ap^ 
prôtotoa^'omi^QBtimrjugttMat-t^^^ 
ainsi  hors  des  limites  ;des\ma\fiùbié\>c&lHpi&ence,  mais  bien  un 
compte  rendu  pur  etsimpte^dèistltié-â^mfecer  en  quelques  lignes 
la  marche  suivie  par  l'auteur  du  livre  dont  YOUstàftWfefcu'l'b.om- 
nunei>-S'i/U"  !  h--  i'i.S'i'ii  urjT-»iri8fiî.j  -nor-A)  Inn'qiEib  '"fi  n3 
.•fcailitte  qwe.Ati  Koràeyiaiîiï8cri«'éhJtête»ae  'ëbdWIrïÛë  tt#  ei/1 
niemeité^jtebtttqaWsi^^^ 
ùttfâibteç'  effbtwfci  JwttïÀfmfhAtrét*;  <piïài^!mk/Ùjlê!p-dëW 

SvKnMtibiniple  ànariicei  itt^imfeatf  '^ërâtPfel  ft'tifife  'dn*  «tf  :$foW 

/«#aMi»/ri<ftiby  total  le'vMftMe  (ftirift  êSlèbifthéléSpeiiSenl^ff 

atfi*m*iai;tfJ<au'PWte^/ser^ 

^nijbaie^oliljf  aunPètlwf  ;t  )k  Y^éaiifcfii'q'u'imi  ïattteliàfcfeà  # 

l0iBétâ«w4tt>'à>be>!H^fJ'&^  ^itMit»^^t«i«HsëIèiiff^rt)'étt«iëÀfjiËéglâ9é^ 
cWttaatiey  ^Wlt-fc  jteftmMb'éét'  géf^rïlé'è^nféi'mW'l'ëxp^e1!^ 
règhfe,y|«ndte'qiie.>te6-4elât'»ufly  ttàftsipéiiWlèa'él  fcbt  #Jui')dDJ»> 
essiottelii^.gfiia^ldausPkpPeaeâii  »Mfiî«|Sttiî,1,'vàI>  I)lj  lj  ',i7 
aiDtos^^eitfièWi^^d^.:^nl^1MiFàli'i*ffe''lrttfeh^éué^ 
artememjà tièk*àiak*Wbi&l  éé1«4kffle'd'èPé!cr«ë«,  ^fftîrfelfeéWirtfi0 

vegfcafottèH^bi^ttïfteb^'m^^ 
t«WTp*rt*>aUèjpe=4iixl  b*bi4s  afitatWs^iWJJéplHs^sWi  àojfMiy 
IJaMitofeliapUkçbwivâTUaqUt  fWtëW'  àseiuépM^flp'  g«lètaH»8 
é4é§è^e«^i^çriae*(ttWj4li8^8^é'«^ï*«^tio^*b«S  <f#» 
reuratiàumeJflalrai^ste^tJ^ij)^âlucUoW»>frtiiM«i  âètaqi'Jaifc&tf 
tnifciawtas  ci*  MindiMepUe  *JrâM'  la-'Jliaflkftitoi^l'ètoaâi'i 


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àlslkBainearHirfoiRlaW^ 

-jBVwJTtiqdnriH^  il 

89y*rtfo^oe3:£j!HlqaTÉœfquiI(3frt/ptfcç  etffetidefcraknikrp^i^jWiies, 
S  JdafasJKqabltafiiiarange  teneeiHii^lfiitao$tttftf)  IrçaifarDôltQy^fpfan- 

<eè*starinl$  netkaioWinèiilz^'eiitalIlftpet  Vtarâût^ffitotîtf  lçrôacelles 
Ii  styBiipnt  powÉ^^ij^J€£mfl^oihra)t)arflfetîïtite*  i&téfWfbfetlI  la- 
id qàeti©  Bent'i<iÎLU]gài  ieratiam«hftfl#»%hèifyi^ 
Jnol^lI^^iafegQ^toflel^ 

reny^dËs^aft  iesoitatife,!)^  ftëjtfWion 

irtlf^^ak^ètnlaiçri)^  te^&^wmti$9£  de 

transformer  les  parties  inutiles,  savoir  la  gttfilifitltagtâftçgint; 
'  -àiTafcélfesiqunmA  pHmiffetrietaqipflMf'  ^gMtifliipUftWsfejpimne 
molesfetftutthett&nflt  Kéboki^iroemfentpl}*^ 
lushnn^iissBi&de&fleu^  cet 

luoqxposé^néocèlipeîuBy  j^Af  e*fi»^da»JûipT0»ii^(ï)p4rt^  4$son 
[rxjpanfige^iqiHfcré^  auii^éiadiDé^U.  £qtOAFlp?rci**  ^fo'^ftcu- 
9ll9|nM)affi)ià(E(qiitsgchda  stigélatfœjb,  tfea^dkfejik^d^ie^fôf^pris  et 
m/  deal'Èiai0ûtii\sËqtoâl6S^ 
-aottlsofiB  IfcBtfprtl^desÉdcaÉrtu^aKés^ 
-gimriL^^[p»ril«r^BolîpiiviDap*  M/dfarafey&4«çitei  sptaîgteneafc  du 
29£riRNrier?flQiifek  aofeizœét  lflidqratàoptspi^flaipijiâta  a*te  tort  les 
-si  démttofpemaiÉsjquta'fc^^ 

tou^td*itaiUp  fltafcrfofes,foitôe9&  Pailttlcfli&TOfacqm^çtafciirtciir 
décrit  comme  pamfoioète  itoiwéfifcàettltiartot  ÇBii<|ife*TOBï»fMie 
nouvelle,  qu'il  nomme  Palmette  jumelle,  parce  qu'elle  résulte  de 
rapprochement  de  deux  pieds  disposés  chacun  en  une  moitié  de 
îi«fceWeaSiHSp^l4^^  le 

contrôle  de  rexp^sflg^jjfipt^J^ijftfstijuivie  de  chapitres  relatifs 
aux  maladies  auxquelles  le  Poirier  est  sujet,  aux  insectes  qui  trop 
souvent  l'envahissent,  à  la  restauration  des'Sffiffil^ftisés  ou  mal 
dfltfc«KMIt&  ètt§»»»î^ii^ëH*iHBfl*  c«t^*dWW#j3ftlt»ll«lferme 

^te^f^rt^wfotàiitd  nm$^i^M$wwmfa*&  55 
d"PciiieÉMt^Ptâ^ 


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'Jàùno^^ 


ffliftgi&wrçgtât'^  été 

-flJd&ptè^teûTfipiyé  dtolgtaieçIeJAèBiaeittl  agnBiniiMldspa^ridftt  2 

âsIboDfo^l^ltepttwarda  tSQiiIJIUnB^uialraM^Btei  génërattés, 
-*'  SHJ*#«ê$ste*i  ^^tsnéîtoi(BAB^fîsn^tB^TIf^B)ii  LaqiiB^e  il 
-£lJa»^t*frful§lPïîWiifrôdei^9ééaéwExt3»B§  œ&iitTtm&attamp  et 

*  **ail80  gtfN^U^É^^BûvéesApnveA  qliB«inë4eslin^Brfrkrf2Baï6tep 
;*flM?«9«fe#lt'#ailftfSg  bI  iro7JB8  ,  89lrtanr  39ilTBq  89l  TUft-N^urait 

-wûfléîgcter  %t  iwisjlrî  fttfpefc  tfat&taiét&ixiES  p^idBviprée^aesoqu'il 
te  2tet^lr^toePfotfiAbfe^ata:  «toltetàglie  ahibsii]apP(Hrti(*a«|elle 
,89T&%*sta^èt&«  Jnûifra  jàrpi^oquatïiatwfSdd^tô^ctoïiilai'feab  un 
Membre'3é%<î»i*Ia^ha^  aûfteel&on- 

ub  *faffrdtev^ptà^?&7râitifi  *t§«Knn^eafendtfi^]^CkiInmis- 
aal  ficoi  &&  lîéèaittfpeE^Tqciigortjrnftaiil  Jdaa»j«oû£iëUioHçsehè**Bes  . 
lBio^i»ftftMiîflwt8TOhipét«ii4  atoi^ièfleraà'adJoïteÉ^^  ré- 

i"9teft^fi«B»/t&trtiai^MAân»ft9  4toaèlio9*,8*w|i*«ik  qttèatiehaJque, 

9b  9tIU891   9ll9'up  991Bq  t9H8fjUJ£  9Jt9£fll£(I  9fIIflI0Q  Ji'up  f9ll9WfOC[ 

ob  èrJiorn  9u#  n9  nuoBifo  aàaoqgfb  8b9rq  xireb  9b  Jn9ffi9dG0iqqfii 
alitefei  89i)rqBri9  eb  aivr^B^gibglqSbp^ftgHèqx^I  9b  glôita» 

qOTi  ilip  89l098flî  XUB  <Î9[U3  )29  19hicfl  9Ï  89Lr9UpXUB  89!bfilBtn  I0B 

Ibai  uo  898imj9TMOTl,89b  aoiîBirjBtee*  b!  é  <  JnggaidBVfre*!  Jngvrioa 
^miti&mHfatfmm^m  mmiiffl^ïï^Gmitè  .4*W»toiïne 

-àqî^îrt^P^i^BôiirtlÇWiWfelWWlA^B  hffl^SIHMttP»  «P  avis. 
-bob  ffaf|«dra^bt8Sd)^  en  é^^veç^^ 


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—  rttt  — 

vous  a  soumisas^l^r^/ilPffOiWI^  fcyppftfl^mBnt  toutes 
celles  eu  bois  qui  ont  été  faUesjjisaujL&e  jour*  Bien  qu'elles  soient 


ob  ïuuf)ij»j[qd  lI  i)t[  iuoMà  Uo'n  Ji  t  ^îuotkii-ijfc  vb  aili/  î>Hôd 
9^<taeiiÛto<MiL  &  âtàijLppf&éct  iWijyeidnwIntP  AMI  Jf  bflHR}  Ji 
adaptés  à  chacune  des  pièces  qui  cçiPi^MP^iP^b^l^^f  ïkbfflh 
eflP«erfe(3édéidaaiaJià  ^Qï^i^^f^^ip^p^^^^ik  ^Â^^^qP 
sofeoepujotiite  iàife^égitomeïrti.  J<a  <j$Mt«i&!  #at  j^RÔ^Mœn/àWj 
détttt  pltœuafflaïftMp^ 

»^eKfériquiiàutoreiû£^iEfir^^^^  iHUH^^jflPlg^llMtiti 
cela  sans  nuire  à  leur  solidité.  Ces  crochets ^jtv^ê^iPteç^^fc    * 
lïnÈfaipuar 04e*  baKte^feïow^lter  J§fuififOMéww^fl»J  BW 
raÉeatleibiaaiitflBi  A  l^sattlrcjâteiWp^ 
lntatioiFaipaiuassesiMi^tA«Bwe  À  >TlMeJiOT^#9& 

Prix  auxquels  reviennent  ces  bordures.  .:,in  >uii|i;»ai'iq  &l 

ufamtiàiq4b  piféiditegwtodôtt^ 

Pour  celle  de  deuxième  grandeur,  composée  de  cinq  arcac^tf^fo 

-^t«)If8iBftlWfciji.ff|i;-rii,j(i^jïiB,jfni7a  ^/luira}  $m1>\<  &,Wn?â<§b 

En  conséquence,  le  Comité  des  arts  M$ff$?  AW$^£  Vittfflto 

QQfftn^*^i^^g«4»^^ti§^/iirjj  jn^iiî/jj  ruioI  .,b  aima?  te  Mil 

,  .niJsm  i/b  8diasd 

EiuooxioO  3  *  -hjo<i  Lj^iiium  es*»»yifl*jn  4jf  iiiiisqàï  /;  ua  Ino  ail 
afiiilîjincD  Je  tuihixÀ  te9i«e8aiavib  ub  ètasB  teS'jloj>Jq  xus  eliij&Jdi 


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Jnaioa  >t-Ak>\>\>  wiH  .moi  ■■»  i;-rip»i?<»iri  àjèlao  iup  aio'l  n»  «rffeo 

s-^  _-.  Par  M.  Jacqdin,  de  Bespancourt. 

-*%ltatwir  de  jircftmafe  ism^^  forte  «  . 

belle  Tille  de  Strasbourg,  sll  n'est  ébloui  par  la  splendeur  de 
Ifi  fe»flMdftlë'«l  MtimMPà&m  ËèlfyiaMm*ÈimttaM*m 
ttfitakliÊr'J^ttfef!^  i"p  ?;»r;iq  «iob  saii.'iisij'»  é  ayj.jrJifi 

-TtM  éëlletfStaW  'Bë''|flîiftfc  ttp^'tfdlmtetl  àt^fpn&n*] 

pour  la  circonstance  eir parterre  ga^oOf^^ciÉADeilallvYiilrisiltfi 
la  principale  rue.  .«siubroF  >'id  lutuim»iv<*ï  Rhupxuc  /irt 

^t^&i^  trahit  ^ètfél>(^t^%iaiëy  ^>iïi  «âioinàtLli^  il»»te{  dhptatonratfu 
paHfitTe/Vàisemble  des  «groupes  et  F^i>k)uissaiKB3)waBi^téiJÉer«détfi 
letaft^déi?  ffeurs, particulièrement decelles. des  Aariftsieq  ittdb- 
AMHriftiynir.  piin  filj  OMgcjmoo  jnoknm;  oin'>izui>h  ub  •)[[•))  -nju4 

•^ÔVtiaifcoiftant  ensuite-,  on  r  remarquait  étfftfcSMKÏ  «ftfàeHtëàÇi 
dèk  Qfnéraires/deâ  plantes  grimpantes  pour  apparôH^teJIcMflk- 

pale,  et  des  PalmieA'Wfflfte^ 

c^J&àMt^^  è'^  àJiuxoU  al  .oonsupvuoo  n3 

£fôé^éfctfim^ 

litéet  venus  de  loin,  avaient  temiaêifè*te^Bét«^dW»Vhti«P 
heures  du  matin. 

•    Ils  ont  eu  à  répartir  les  réGmtfp&tm  ffremisu  pour  \  5  Concours 
relatifs  aux  plantes  et  fleurs  de  divers  genres,  Azalées  et  Gamellias 


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-eti2- 

cercla.  Cinéraires,  Rhodc- 
nihtnq  b\  en  assoira  sixîi 


jans 


qs  ces  Concoure,  M.  vvrt!ik  a  êtarccor.  se  pour  ses  côIT$i£ 
lions  d  Azalées,  el  de  Hhododendron,  M.  lïïelfe  pour,  ses  Roaers. 
M.  Locl^s  pour  ses  CipéiraireSjetMM.  luiiiiardl-ef  OH  po 


ni  99nn£ 


réunissait  des  amateurs  d'horticulture,  le  Conseil  d'aammisi 

.iiiq  on»;I( 
de  la  Société  du  Bas-Rhin  et  plusieurs  Jures. 

*Vafotde  rfeH<^à^aW«7-volr^idéléfuéa!f"po>l»î*tCT<Ierf*»«i««irs 

)5kM&  R%tofc  «ffl^a^êft^^fi^^SW^a^^gJggsg^ 
iWJteS^ttSfàb&f&^^lB*^^ 

élh^SSwfflvsll'ussI  ab  nj69iï9t  t»b  <9nu£j,  adoiueïl  9-mJ  annod  9b 

sldW^iWft^Mft^rfeillP^sejïifcfSoWft  WkM&S!Ptf9& 
l'été  sur  des  plates-bandes  de  sable  fin  de  rivière  ;  une  toitjggjge 
planches  abrite  les  Rhododendron  et  les  Hortensias. 

—  'L  oïangerV  aé  "Éà"  nlIe^rénfâme^elji^Mcarjà  Yrfcs-lorfê.ïrès- 
hauts  et  des  Orangers  d'une  verdure  el  d  une  vigueur  tout  excep- 

^onrirt.0  ÀMÏnM  ^tiffl&lM  W  Iflai^uJifer1,  ce 

^emiMfufflag^ie^oW^^ 

-Waâimm&mïïfL  ivaiuaiWto&qW&  B\m%m&- 

alnjp^iof  oup  189*11  90  :T9xft  ^LVOfl  WJ2^n  nuh -îno'n  ali  ,9np 

-«"  *'  '•*»  ^li*^6^^s'^Bk^9iklSâto^iS«  Vit?  £  ™aI 

laob  àl-mcy  sllsa»  :  o^çi^^gyajj^yianiîbotncvh/eeaéia 

89.ano1  ï91U9lli9m  89l  9eh|^£|Jg£^  'J|H(â2flSÉ9"3801  8'  Jê<î  1I,9fB<)3  fil 


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rare 


-%- 


^Jtjdues  apiade  belles  variétés ;  en  assez  JT  l^ w-?  ™~ 

année  même,  a  obtenu,  enlre^ùir^'ies^n^ir^ôs  Iaans  ienorat 
Maaazw.  Ce  aopt  les  suivantes;  4.  ^y^er^1'^11^^  ^fll» 
fleure  crun  oeau  rose-pourpréj'  i&ec  un  ^aii'a^i^DiaW^rclé  rar- 


ïoïrcueia 

a  un  blanc  pur. 

.29ii)l  aiuaiaulq  19  nirifl-8£a  ub  îitoiaoH  fil  ob 

«i«#i^W«lWM»in^Vlt)|9Bfii^fov-7aW8«ï-fl1fSf>H^  SblncW* 
«  ^Ifiet^  fàîenuéVpfW.DBur'fe}'&  ^Rtf3#fi«*  ^«^'Ifeiâfe 

P^û3N&ni!ffor»^ke^'°ffc$  %BmM«{  ««<*  ^^f^^â 
^êe^n'^Wr^  M^i'{fi^^4étfiftytf^^^tî?, 

de  bonne  terre  franche  jaune,  de  terreau  de  feuilles3ër%ëfl'$rlfe 

tSfàPmHdrlm  *W°î]oî^8#ea^^%«BdF^S»ïife3dë'Iêible 
aftgJftl'oJ  aau  ;  g-iéivh  9b  nfl  Mbz  3b  a9bnfid-89}filq  agb  aua  ôJà'f 

.ai;i3n9)TOH  39!  19  sw&stthoboAA  89l  aJhde  a;trfonfiIq 

taarKie  gentille  à  fleurs  doubles.  —  (UDagrarièes).  ° 

-q80X9  Juoi  insDçr/  onu'b  Jo  aiUDiev  siru'b  aïo^fUBiO  ^^b  )o  gtusd 

*>  JUimnFiitRI  W  MMfc^  I°%^b?ffA  «fc» 

sBnWi^nS'f^M^^n^^^Mi^e^^rte^i 

que,  ils  n'ont  rien  né%liflé  Bgiy^la  fixer  ;  ce  n'est  que  lorsqu'ils 

1«" a  ^  mvWfM*ê&Êm>éi$M$W?n% de  la  ma- 

mère  suivante  à*™)ë!Mf&M*é^jËMè&  :  a  Belle  variété  dont 
la  couleur  est  le  rose-p^nj^jgj^i  ,$£3j%$tf  rise  les  meilleures  formes 
cultivées  %\%P&$tm<m  .^PËafelSi^nt^ftU^S8 
fl&StëPlffilqèo&W&l^^ 


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«ofaWlH^sraslawtijbwUjtfl**  te  m>MfctoteMfcryw»fffi%4# 

tf*B*l(iteïe;«fen|ptalrtq  •  ff!!flf,t   .)HO(fi;mi'iirJi/!i    >...;>■',.'   «.fift   site 

aie  élégante  à  fleuradooMes.  —  (Composées).  .<-iiii).'w?  icq  oo 

Le  Ztmwof^le  j.fté  j^eJAftarçc  j^^^nejÇmj^^pt 

l»é»gHteKfl,)et»afl^^iteft^q^H«?f  /*$  ^  WI!,.,flMl%îb* 

dé  pétales  ^wWhfleprfin^Bn^'iWi«PvlffiîÇi?«««f».  ç*  .k  tout  rçpfleji|ij 
assez  bien  le  Zinnia  simple;  dans  Vautre,,  ,aft;sonft*^pr]f,fl)Ç|^$ 
bombe**  tyçe.  de  ^ppotim^tres  pu)da^ani^e,.etVipar  ^sp^es 

Marguerites  imbriquées.  Ces  variétés  ne  sont  pas  encore 'tout  a  tait 

«    .  .■»['J<|>>lHJ,lif;rSf.!-1i.^.(    ""j'Oiàffl^L. 

^e^c^endr-  -  — 

Çlsrçc^e ^ac-^^  -7 .-_r  -.,-„--  _ ?  .-T 

letie  dans  la  secônàé '.d'un  violet-purpurin  ctafr'dans  là  troïéfêmc 

480^ pi.  93.  —  Liseron  cautabre  étoile  nouveau.  —  (Convolvulacées), 
7iinift^^.m-.;i«.i,.i-  ^J..-:- -iT^Ti     .ji.-.j  ■„    .   /    .         :   ,i   w  , , ,  {.J({ 
^yChajpftflfà  Sf^të-vP^f  rs^^erLsionsAT  dont  les  nombreuses  cor 

rolles,  en  clochette  évasée,  scM^^^^é^^ne^wde  ,uU)ile'lbrap- 

che,  à  tft  rayons  alternativement  larges  et  étroits,  qui  tranchent 

nettement  sur  le  fond  colore  W.,$$p^  yJI.^JIe  a  ete  jntrpdjuif^en 

IBpBJii'u:  't!'-j;/.o  anfq  -nifi  :ir.iirir»ij  no  jmuio'i  'ilnï..*..'  -.-  ir.J  uim  ïf,q 
Les  deux  hrita^iétésB dftfiPw/W«^^^^ 


1 


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»%«0rtJôpJëëartâW,"'i^*Ji6««9  «t  MrH(ât»(tkaiMBlfnil«np|}fo| 
!Wft*^ur^^œ&l«ralj^^  «afdfeftde 

et  le  tube  blanc9  intérieurement.  Comme  poafc4ai$é>aËttlpi6<4tf 
AMM»«»>,  'te.  malfiptteatiem  en  estn&KJIe-jftr  ,4fâ?wi  4«8  JBf08 

OU  par  boutures.  (vwrHjrnn.))  —  .P'»!if.,„l,  Mi.ffi  «  ii,  vii  ,jn 

-'^êinielHâ'  à''èt#vn  tfâM'^ml^te  M>JttelH*.<#&«6eat 
ïï'aàrtJrtin'd1  aernièr'.'fo:  Wnn0toii3Ï]  Wlîtegfebet*  'ft<**tai  «te»* 
I&litfàn 'prévue  èWtiirë,- fetl  c^st  <(âM  Im^ett^lftfceltf.fiçwre 
lj&J$ih\iè\VFtoAll 'WÔtm&lii} Heu*1  n&<»<a*atf  CMmeltia seat 
g^é^-men1  rtitteï,ï,ïorttlfemï)tea*'ip««e§'imttHiffléK(  fatf* 
âW-Mrdis-,  'ferWés 'et  Àcrfl  f*«»i«f  ?  ^MMëur1  W»itfri*tib  ^metni, 
^^'WpOTt'déftrbuftè'Wtod^^ 
aHrri'iJfetiVèrt.  Sous  tous^ds%p^i^}IàitW3T>élm;0Ml«/'efesèiiiife 
VaVM^tipréTmét'orufe'''111^'1  ™*b  '■  !lllI""'  »»««'^  -I  >i-:i  I  S"<»b 
'''!cii'*n.  virtcfcaMtkr"-^'!^.  — ^iWA^^i'c:';  pli  «S.'f'Ootf 
."'fo^z.'.pour  cette  bene:'Sè^le',ylouraàt;^  fiHH  ;V.u«Wi,ui 

>IC  '•  :'  -•'•-'  •  •!•  .  .-  :.  «  ■!  i.  îi,7 -■•  1  .>  • -ii'.ijjini -r  ■  Mi'-'nM 
_^^«^11Iii  on.io.ne.—  Ftor.  Jjfaj.,  mai  1862,  pf.  57.  "      " 

■sjtjpn  de  jacinthes  et  deCam<»//ws'  qui  à  été  têmieftâr  fà  soc'ièï? 

d'HprtiçuJtuf c  de.  Londres,  le  1 9  ihacs  âerhiër,  et  elle  Valu  à  rTÈxjidî 

sant  un  certificat  de  t  'e  clas?e.  L  obtenteur  la  dit  provenùe  a  on 

semis  "de  YAmnrfflr$''XçfàrmanAl'  pulcft'erffmil."&  ITc'AY  'feSf'tflin 

bei  écarlate  foncé,  avec  le  centre  des  3  fcjïbîés  supérieures i'offlbre 

de  noïr!  'tandis  gue  ià^'^nîlhAeleffltt^èiailW^e 

ëst'tien 'faite  et  se  tient  parfaitement.'0"  <"""'  '"  ',r!'"l'"f  '  '■"•  •*''lf"T 

tri-iii'.drii  ••  :■  .<i  >•■' .  ,■  «•  ^  i,|  tc'-jfj!j/ij±;if i^tfj;  f-.novtT  il*  à  -Ji 

Hyaclnthus  orientait*,  Var.  —  Ffar.  Fog,,  I.  c,  pi.  W.  —  ïai 

auÂy^'Âént;vârféas^wjBj^.o',u^  !,"°'  ",irf;-  j«-'«,»»m 

"'"Tkk'-b'élle  Jacinthe l'ileur &mpté, 'ne 'è&ri&lr IWufctttàttefl^ 
âfe'aik^fafe  sé^afe  et  pëtklfe  ^ç'crPS-'aiVifeAMlè  «*:i(>*flèto^#Jten(i«ft 
par  une  large  bande  rouge;  on  pourrait  dire  plus  exactement^dé 
la  fleur  est  roèfe; 'Bordée1  d#J&nï!^nkin,v,»i-»«,<»»  n«m-.^»«.,«t 

-fî^';)1  Vartéfei  >UcMtëUo#Bg«rfc^t'i*ir'iteî*Vtf«H51  Wa^winw  «ità^ 
fléinf  tiffe^raaWà  peU*H»ra*at  aïtottdift  **i<m^uQmméd  (gimfi 


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d'un  bel  orangé-écarlateviiagife  gttfctaTlt^a»»^^ 

fleur  est  blanc;  la 2%  appelée  Mistress  HQyié^^.^^im>^fiifHmv[ 

MiqhHinMinti^  pa^tttiwnfiOiWsb 

pep&rft  Wprfq^  l6*59te^t«flT»s«»El  ^^td^f o*^n^c4pèû0»o 
d^Bfif^§^f(-fig.râ)Vje^i  «9»tonèi8teQgtôp0liQ^[)«tttéQ(liV«il0q 
c^&blè8%«Wirtqta  SjpételftW^fpéjtotttf  pdtrtp^tt»pko«M*ito 
d'une  étroite  bonteHftfepfiptaifib  OTbnfiqài  or  ob  olhèm  9IJ3  .sfctàq 

(âg.  i  ),  produit  de  longues  grappes  dans  leç^l^s^^qp^o^j^*»^ 
beau  rouge  cramoisi  donnent  ^A*  fleura  à  tube  rouge  vif  et  limbe 


site  (fig.  3),  a  les  fleurs  d'un  rose  vif  au  tube,  d'jçftdrqq&  j^fr  %&£ 

Pjg^fttfmF-o  InïjfnMlcfcèigc  Jo  tp\biwH[  rr-q  nu  na/Jd  irr/b  ,?f>!rn;bn9q 

PÎut$-flirffrWi*  *iir  .!i;ias  *f 

que  la  Société  roy^^)^^ 

Y!: 

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— iV)L^ 

4kêk<&àm  âUiitâuif 'i^^  -fi01 

NMte>k(f  «k«4tfe-*8^^^  »^iUi\fk  ôëlaqqB  ,•£*!  ;ûD£ld  Jea  lirait 

Ofti«l«o»W»iqrtWeî  lWfi^fil^b^^^  ftlptafiétt^fiêJéhftgwa 
pétale.  Elle  mérite  de  se  répandre  daitttWijQfdiïttfaod  olioità  auxrt) 

Asalea,  due  d»i«^4è»f?.-i*-f*.-Î^.Ti.-^i^  *•*■»■«* 

JW^éP,^^^?^.*»?1 20£l>  89qqB'«3  eaugnol  db  liulxnq  f (  ^  .38) 
sdmil  J9  ii/  ^uoi  ado)  c  aifiaft  aali  loamiol)  iaioauno  ô^uoi  uaad 
f89doflJBid  gjijjaft  8al  c  ,f£.sO)  (aolIiqi>q  uo)vj%|pUti&  <*£  Bl;sl£q  aulq 

jrftf  ♦Wft^PlHBy.'b  i9^  ufiîiy  9801  xijj'fa  aiaôû  891  b  Jf.  .çû)  s*« 
Le  Dalura  arborea  L.  ou  Brugmansia  tuaveoleru  WnxD.  egnlffir 

pendantes,  d'un  blanc  un  peu  jaunâtre  et  agréablement  odoraWes,1 

datera  *<Mv  w^^â#w  MM  tete^^tttffie 

pttfp^Ktfs/SuitepVîBfeS'^^ftH^  âtô  gM&ftâTOÎtè  R^iV^ 
<^p^«M^éWdmnyR«a^0d^iîluFyfl  të^MnW 
ptan^e?ttfp%&nfl^.^i§^Fɧ^^ft9pp^{^9i^ 

gentbeau(^p-^pl^Wn^^igH^temrWrf(^ui^Mifi# 
(pri.pe8«èafeDt*^«od^or«»%eil§*7ft^t.l»ftè'j^ies*HWiJd*p 
les  amateurs  /e^gta^lM^êTl^ 

htffiiasfthClàsi  cS^W»è  peiév8fif  9ëiHTsiiBp%i*»,iBëffldte>liâ«Méi' 


27 


^ÇW<ttHS<S^^tfe'1«*unfc'Wp^gr¥^ 

«tapote  y  pb**,mn«,bà,yte<ft(ftd'^  kfSrmk  wwffl- 

4&  fldhtô  daWtië'Wtë&e  de  Urti^èrfe  p'âï^'  niais1  ^rs1  fi  fté1* 

*&ïtierity^6ééiiWitk/',-,l'','-,/  ij!i ••  ■  -,"1  "'' ." "'  "u:  '"fc 

'"''À*  Mtf^aè'sè^M^ices'iilàïit&kncofë  naines  côinmencproiit 


es 


relfevetèn  fnôtlè  et  âVlés  planter  \îahs'âespots  de  iîimensions  pri>- 
1jx>tfti6n4hèe^ ïïa"g&'iïfleur  '  'dfe'à  pi^d's,1  polir  les  enfermer.  ' dans' uja 
'tij^fé  qiWn1  ïieàt  ferme  'jusqu'à1  ce  que  la  reprise  soit  complète. 'ceci 
Tait,  on  peut  placer  ces  plantes  dans  âne  serre  ou  dans  un  appar- 
'tëméhtfldnt'Wés  ni/taraèVontpasi  ïaire'l'ôrnemenil'a'A'tçur  ïtà- 
iïënuïi'  qui*  dés'tiïe'ds  ainsi'  obtenus,"  haiitâ  seàtemènt'de  ïtf  fît 
$titimèïr(&,'  ont'uèKm'é;  'à'  pafttf  damais  de  déééhibre,  un  ass& 
-^a,fitJhT(br*ufe:tî*fersïbn'guys,dë2b  à'îi  centimèfrt&et  bht'lteuri 
-&n'è  ihterrifftëcta  pédant1  ïon'gtèlmps,' tien  que  1*  température  tà 
'laplècë'flan-MaqtelWi'bnîfcs'  fcdiaitsùit  descendue,'  'p'en'dafat'l'hi^ 
iki  «ègré'fet^&n^airvadhlgc'au^essouJîde'd:   "  ■'  "  "'  "•"••  "" 

UT.   .li.l!)    !IO   ,  ll'lllllll|-'''ll)    ) .'I  ■    \>     {   l"/in'.'    '.      î>l"l     11!  .i:  •■-     Hi 

'mÉa1culmreî  dès'rtg!uiérsiuansïel  NofalIrèhcon'trôi'dfe-  dïf^j'uife 
•n4âjfedfésJïciàsè:(làâ'ililéu,eUr,dtir^d  àtàifténfecès  àrbres'nèiëoreitt 
■taeTVta-'MnoM  u^rgéuM  l^/llis^à  un"  certain*, 
^tt'dàffcHille^  'em  ^KD^rû'&f  attifes1'  en  sitotoes,'àlrbïïstâkla 
^é^1  ïtààk,LMMmei  'et  fiéi'rolcs,1  'elle  permet  'dé'i&'è'ntàfife 
-^iiaint  HW&  #Hft  MëlMe  'aflisï'M  KWdeir  jfes:  çëtëeS/lïai. 
«ff  IWAmJ  fianilète  touVsbeciâle'  jWtf  Wféil  dirtfic'r  l^'atrirëtf  Wiïi 


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bfiaucnun  irftufi  afiréaJblfis  à yoJjC'dan&.uttriardiûrCniô  Les  afixôttgrAR- 

avec  une  belle  tète  chargée  d'un  vigoureux  |^}}j^.f^a^jM§fla 

tion.  Cela  fait,  on  les  transporte  .dans' l'angle  d'une  cave  ou  d'un 
diii,.doit  lçs  recevoir  d'une  couche  dé  (jueVjue^  ceo<jnièlr.eg  4?lfefi6?l» 

ftïf  WPÎ  •Jwft&ft  ton*1*  %«#w.ïfi#atet  siiMMHftJWîjftPjJP' 

®LH'fl,i9ffj^uY?  ,W#  ,fa  tPTS  ^  çapifje^i  [«J,  ^'jOft  .d^ufte-.ftf  gp 
iin  arrosement.  Si  l^qy^fipj, pèche,,  ofl1Je^;pb}ig^.dç,r^fir  icgt 
arrosement  pendant  l'hivp.r-  sj  p.Ha  est  trés-humide,  on  doit,  au 

chaudes  de  cette  sajaon.M.  Ei^ldit,  avûir\p\aoéde  Mt^eiioaaiè» 

1  iïmwMhmhteiï^Sm^Jm^  fcA&  onfafô'dF* 


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BWOT^WWoolra^sJafBiliD  ofiob  Jifiaoqcrcq  as  II  .bi£8fid9lqcnie  nu 
eœmoa  ainni  jatoîebnoosa  £l  -Hioq  nugtt  astdig  Jn9i'6/6  (i/paddJaia/sl 
MtM^4Jtaivéi4dif4nnrtf  à  lB9»&fcrtF*flMpfif  ffiBlFMJlttft! 
MbM»m««WfIfe(i  fl^îfte^ffidfif ifbl  |%f  jaWilùIir  Jiol  no 

e»i(2itfn^qtaseqfliffito»ï<v^f<ttfi&^iéd»mi^'i^^  SJf&ffâg 

MkMkbaâfe  mtfciireW  ItfaMtHfofira^tàtesçaiii  .e$ftfcy*iAi 
ï«faBé^ffffl4àèrfia8béti^èiBaEfi^pqdi»â(Mëft«-Jê%fe>im;^  sgfff 


feD^ddpoénrfigiaG<î(tïpjJ(3fiti^ite(rfe^ro§u%  R^feîr^fi^WèVM 

^î^patfftuttlfrfcirâalto^ft^ 

tai?BrtMft]de  eftnatifeeite  *mii\i&MWAWW\i,\>mMmk  asf 

aiiUysà»  àsàaBîif  dèlAfelfl^owos^^hpteÈtà'JMJlrW,  éP»fe«ftrtlq3* 

4haatà<^bb*tèaqignn&  id^ui^^%^^h^mpm,M^ 

â«amri«iie#inûtos(joeebMys  »V#ta<^Mi^tià!^qjft  jaçi|i, 

^Mafc»ap\9BBul»aRléi9t^ii^^lq^^iKnf^9Vim^4^«JPW 
forent  laissés  pendant  une  dizaine  de  jours  sur  la  terre  sècl£4£$£yp 

fity&iiafeiAaiblit»  ^fl^lto^tAsiitetiqrQéwtets^BiJ^^  «pès 
ataaiféÉiaéCbatradééqia»  ^efcrtrtte'XiWHSr  JO^fgywwèr» 
^MimaitoJirffflêlifcnJifopittsB^ 

tfraftvannnakfamailppiëpaato  <&  UÎMSÏrâgie&fem^ilalH^ 
tiràifebrnidasfqràfe!*  ^ymW(4mnmmiâm!tà)PtmMt 

«étfute.. Magie  toùsmstfteQ*  te/fifr^WihSl^sBiW^IWi^^t^» 


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moindre  indice  a  atraiDussemenr.  Wœ  OD&irarairtRraïl 
âuieur  nqeé  d£  tenter  dos  essaisfaaïis^feMitflfè  $?<^fiaftrSsL ._ . „ 

un  simple  hasard,  lise  proposait  donWfaîs^er^toft?p1fflfflBI 
Jacinthes  qui  avaient  si  bien  fleuri  pour  la  seconde  fois;  mais  cornai* 

un  fort  yilaitl'Wet^iyiyifeïï;ûft0Se,1ffteaSi)eH>Mfre?lrf'bl« 
JijfarVptrtiè  WàlfVfàd§&mMWM*minb1kanUkBi  ami*- 

«fc  iplé1  Wà,n¥tfné'Ifl«iWiœ¥biatf»^  i*&ltjflrt*partil*fe  ïniéiisrefctai 
MAbiy^è¥é¥.  ^<^H«««*i9act*to«sf»a  Utilisas  grkièttoBÉltf* 
$fl?  ^a^t'^àritfë^^<tt^#&t9Jiia9d«dWote'ffé(ëèa*j 


J8Kré7JEëé(fo(iWBiaaMffcfW«)*i4i*  llMïpkilfflflribfly^i»haite|É* 
fiB^WBT%nt«4«ef«aolB  ^fletR^4^^ft»^l^lUgaiiM)atsbrefinil 
ttui^-eîïfe^âë1  vkftM  ^$^n^a^'iè^Hi\^Ji|ttf«4i«mtB} 
les  «ï^eîP(/uifi*«IêijliJifti;*i*èlWé*  ausiftbfeflAe  *B]ftufttap*t 
r8jjlaïfteës«lè  •  ^h%£j«atyfaprt*oj»«fc  fttdftébprtattéc»  èe^lihrs 
cMftâ1,-  bttfëtit''uke"i1oWifcéàflégi»*'atik  :&ni«ipi&éddatè6?ti*ncil» 
i§BIâftr¥i*dfêe^«»{£dli«^éi  f*«n<ii4  ataribtè  dàrdtaun?» 
riP^UiJfo' WlHrf(é'lifei|â'«6ia^*)d'e  *W)^s«<*%Tî4finil^'*?aons*» 
pêtfPîféfiiUre'^ift^fiîiellrf  r&d»sfl  ttott  MfltfaaMaarit  ffanutiboit 
38lBp^afe*»'«téaatliilffltfïfet»%tfpr^ 
«<RôW«aflip^ilfe  tfoT»a^Mplui^4r4itdèŒeqttàu»/*ja«««M4 
WÉénÊsl'1'»2  ^t»1  B'  ™z  2i'H  »I>  snirsiL  on»  înisf>n«q  8<«Ricl  Jrrrnifl 
***•  eo^^flt^4étfWW'ipi6fiJ«(»gbMra*feU3  «wiqwfeBfegréip» 


*foft^iré**étatft*klt^ 

tj»flftftiâe3f«rretaèe»àirigll>y  &>  WrwqàurjUHJaTBWepanrTmcwnai 

^«^^élWn^e5«è)ft»i«iefûttl6t?tour  fesiBeplanteri*to!ùii*im 

^jffctl?rt^aê*È*telwififfolrf  ewièépaKWfoé  èagiaM..eurftêt 
MM  «&&««**  îéS  làsseWtafir^deittrM  qnp  ^(fotaàHumçiffaftt 


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-Éfite  &«WUâefiraftaé&é#/lt£il!^^ 

(frétait  pto  1*'4teftkfdfeifl«iia«)4t ««fialHttèû ^  %Mte>ïanp^uSÏÉfe 
»IWtf,ifc!siai»a«&tfete^^ 

est  cw«^i*é^ttt«<^.^*i^te^^^ 
enlève,  on  donne  »"  lgyftrhjp^gp,  fl  gp  rJiargp.  la  planche  d'une 
eouebe  d'environ  5  centimètres  déterre..— P'après  l'auteur  italien, 
les  Jacinthe  éobMviy  Wôk  n^^si  i'infeiMlii  l'oignon  à 
SO  centimètres  en  teiwfîw-lteu'  déf'lfl'pMeer  peu  profondément 
comme  d'habitude;  sans.dfMttf$MiÀ&s  plantes  fleurissent  tard  et 

4me^^W^®0mhm?m$  V<f«ffr0ftfiïflHtf«ïan- 
lûj?a  Êi,dujffî£Di^r£iUDri)liisr  acand  n  ombre  d'à  anées  sa n&s'affaihi ir- 

14  fleurs  par  hjynp^^njiiftflue^.^a^iftif»  ft&4M$jip 
aft^fti^TO-iPW^WW**1!»^:.»!-  ,->•!,„•„!  ,n  .,f,  n.,ii«obfiM 

culture  qu'il  en  déduisait,  celui-ci  lui  dit  que,  depui^nj^ujpjijge 

-  W»fnM.nff?.Inflr,»»P  .##?<W,  A*  * ,  W&fa  fiffl&SHlM1 
avajt  fim  par  posséder  uq^gr^, ftom^endef^edsvdjsém|m^ 

tandis  que,  dans  ce  temps,  tous  ses  voisins  avaient  vu  leurs  Jfrcin- 
de  Hollaiide  fleurissent  tijès-bien^rDremière  .année, /aiMmaâtJa 

ment  différente.  Il  a  reconnu  que^^u^^jJ^j^ym^e 


en 


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anu'b  wJandq  jcj  -'ynifiit  fia  fàn'iëg^hi  autttài  ""  aanob  fiô  <9véln& 
.nailuli  •ifi*jtm;"l  ''•Tji;'<l —  .ymiJ  yb  ^il'imilnMO  <'.  noïi/no'b  eifouoo 

iy'i>ïi>J  ino^.i'iii  iit  aiiniil«i  2fJ»(^#|fttflttfc.8flJ>2  ;t»fuj)kf£il'b  9010100 


l'adoption  de  ce  procès- verb^Ml'fetog&fi^iipfli' HWÂs 
-«KA'WSitf  P;  ont  'èté'dëiSo^i'ffir'iyiflit^aJIinaP^pil  j6ge- 
•)feêktt11iib+tgs  âW^M'Mr  fëf  efeiâtt^'êoïnp'édîis'.0^  objets 

'W^ët!  productif,'  pMbfêfe'piWk.  19fâ^Wtt<f2!& 
^mV/^t^'^i'W^'-'dfes^Htlnes1.0  MLa8ii0<I  M(I  lx,a  JlB7iî 


pâffîcmipri 


n9  fi- wyigi^m^^ 


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t^SSShaa^  ano'l  8ob5  agittef  xugb  yitfcaaoD  lis!  Jeiënàg-DiiBlèio^ 

"ÇP?lf  MhMfo$W$W*&Mmp:fl  Inaitnoo  .oJàiaoa  si 
g9Mkl«%àfc8#§0&&92ta^^^ 

II I  JlB/B    II  Iip  1801* 


tSFà,)njfîîpsS¥9  aiuoT  b  e-rfwm  98  fl9id  lirev  bïBlliuofl  M  Jaabiz 
9'  Plusieurs  Pétunia  de  semis  présentés  par  M.  le  vicomtçàjgt, 

*f.  Tabar,  horticulteur,  à  Sarçfc^^,™  XI/9108iJBdD  9b  MT8 

.Mî^W'S  ^^^^li^^o^é^ïèamNSKÂW^t^ie 

_ JJ/fifiraBWfieBaao'I  b  noiJieoqx3'l  9b  ubn9i9Jqmoo  9l9Jn989iq  iup 
«•»  /toWta*  de  semis  présenj^  ftB^J^edfcfe^qafc.* 

698  fif  9b  f6dl9Y-8930iq  9l  til  lB19fl9^-9liB)àl393  9l  .M  ,aûfl3 

^OTeHfè"fl99iHKJ9b  àtà  Mo  898a9qmoa9i  89b  iop  b  89anoei9q  89l> 

^fcfiMSwfe  4fMo4fefo>Pf¥w  &ifiq*i^tàiJifertq*»»ioe 

pour  M.  Adol.  Fontaine,  }me  prime  de  ^S^^nm^mSSmtksi 
ct4ta^8W,#®>¥ ârf  if^êD^llMHpTSrtSbb^sfeàrjjBj» 
l'une  de  î«  cl*jjjftfi§rfajMŒi?lt9«»a  &^ift08H&i9ftdtote 
relative  au  Pelargonium  zonale;  pour  M.  le  vicomte  duBuisson,  une 
prime  de  2e  classe;  pour  M.  Courant,  une  prime  de  4 "classe;  enfin, 
il  ajourne  ^  ce 

qu  il  ait  pu  examiner  tous  ceux  que  cet  horticulteur  se  propose  de 
mettre  sous  les  yeux  de  la  Société.  tBauaièaaIfl 

adoBMq%iMcàeiifiii4«i||9  tratulf*g|a^ 

ont  obtenues.  .ûaàb  si  àoaiomàl  aioî  ainett 


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Secrétaire-général,  fait  connaître  deui  lettres  dans  l'une  i.k'snuejjés 

la  Société,  contient  l'opln^'^lifl^ili^nffî 

*^WB8^v^r&d«r9të5ëà^e'^^^ 

ainsi  qu'il  avait  KriHffirffiÀtfCfiinlf  l'ato'iÉrMftfœl  la 

d«&àM»aà%iWr€^*#pa5to 

ScieWNI^  Âife.#i'»!fertte£Sertres''ffii«  f^àlÊtiBilW^Simkti 

aident,  M.  Rouillard  veut  bien  se  Tendre  à  Tours  en"qron't£Iile 
j^éjtoiooiy  9l  .M  uq  aàiaseinq  einwa  9b  uinuWA  nasilin?  "G 


M9W>WesMërif 

iflM&fegtffian'M^KMnm1^  ___„_, 

avec  de  chaleureux  applaudissein*™8  à  <™^iliod  «^T  " 

^^rW^#(MrIû^^P^c^9àll»àfirir]n,;1à,  ^&H&e, 


qui  présente  le  compte  rendu  de  l'Exposition  à  l'occasfa 


Enfin,  M.  le  Secrétaire- général  lit  le  procès-verbal  de  la  i 
des  personnes  à  qui  des  récompenses  ont  été  décrarrreës^*SrJH9paf  Pe 
80i#%I^inWife<emWil''firr«r  JWfBe¥fe*MrfW-  (MttfetëP 

sert»«^ayi«rrs9e»vaùx!.9D  9dlh4  «nulianiBtntra  .lobÀ  .M  iuoq 

et«BeIfrâfer^rîgJé»èiaWS;^s\  m^HWSSêmm^0  *2  db  ôfluM 
9nn  ,0088108 ubaJinooi/oi  M  luoqvslaKosmuino^tate^iifisvilBlOT 

,nâa9  ^32iiiiIo"l9b  9rniiq  ânû  .JneiooD  .H  inoq  jeeaBb  SS  sb9<niiq 

sb  eaoqoiq  ae  iu9)Iooiïioif  Jaa  sup  xo90  euol  i9nimBX9  uq  lis  li  np 
Messieurs,  .àiàisoë  al  ob  xu9Y,  aal  anoa  9ill9fn 

NetupariaifuDespéddiaBdit^^ 
bléfc  daior  cette  aéaime  ideràKtafefltonJJtèi  •  rttâÉpéftôs,  ibaieufà 
I»réaéle^ataAfi2le4ini4e2MM»Qe9bjtlM«>  e*P«teS»lii8lnlm#p1«fl0DB 
sieurs  foisiémoigné  le  désir.  .aenndido  ino 


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Nw*  amostfBipra^^  Allemagne  ne 

permet  pas  àsonExcettMdddiii^liMrflDD&ldteatioD. 

C'eût  été  pour  aolatiiihAtrtfrréAdenliiÉiaè)&èQreuse  occaâoRfb 
iteconnaitre  qu'enfin  nous  avMaes^asNéhus  à  fonder  dans  *e  beau 

iK^fïDÛ^ittalJÉiatioipaéltitiw^b  Je  ihirn  £  <£08*  km  "f  ai 
M&appémb  fea  tàitoç«BlwiïéBuUate  dejoèlreibcfit  JB*piifa| 

«on^aeiidiplléteâilpa^^ 

•  Youssaye^ilitôrtn^dfeaœ^^ 

îaigeite  taJrâltef*f]$èùii^ai^^ 

JLeurs  A.  I.  les  Princesses  ClotiWe^ùteftÉiaejékato^hMièi»i  frae 

miàà8frx!èmtieqfc4\ÉblglWr<màte  égalërtiMttiiiœrïptoçràiAèe 

fôwtiOKtttàfe.Jno  &'il  iirp  fe'liîom  >^I  jiif^oqxo  f2yirpoviioJ  àlo  Ino 
-i«bàttimfdaûB«€<ite<Ëkpo»^^  •hfiHagÉft 

glttteîentsftïjiieti  tiàJto&apB,  aiaiûab(p^ftà  >hiiarâipaan^-neiBfcf^ 

40  jouœ^afcuit&HDigliéim^  toateiéptéÉnrp 

denoshorfe^t^r^^^  ^  >Vu^  .u^<  w™<»ifl  ./ 

i^i  ôiw^^wiAi^  «wiiwdïiwi^i.1^  mpQfmitèto* 

§WifilW*âWf  MWF  tf^ijpftpft»^  ain.-nl  .7onwfii)nû!l  riiq 
retenait*  ladres  les  visiteurs.^  J^ 

ÎB%^fl»^^  /nu  ràitiTom  nitoi 

flfupi*!  wh*  9.1  .ï>oIIfi7  .M  icq  J9  lohTbî)  .M  ucq  àivilsb  àlà  s 
Mfobhm  9«u  u  lioil»  b  cornue  onod  oh  coonns  OÊob  eulq  JfljBJqim» 

.928sb  •£  9b  Jndyrs^ 


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-noitn-iSéAWtt'croJlVi^ii^gftîf  ox/I  nos  r>  gjwj  isfimq 

«s&f  so  eafif)  *iî>fafïoî  j;  ^uiËrasqeeraittfeërjofi  rirh^'op  «njijmaoîsï 

Le  4"  mai  4862,  à  midi  et  dpsirijidll'jGomilBtotatiifeflaiéitoDi 

pâtis»*  k3tff§QdieitfA.4e  atatosMitof  taipi^tes  à  dfe&Mftfe&ft 

soitàiiiir^atB  jœfsaq^tdcmtdqsjot^^ 

luis^nnrifeàtyi^  auoV 

*oSèÉt  {i^dferiql^  Ifci^ 

fp^JÛfoàçifitâJoltaE^  Btopiite 

•a»!  tafllcfïiritj(Hi6^  a^/niiiY!  «si  .1  .AainaJ 

^A«)«$QBpeDiB3iteatidB;ià  sÉuHK^àttf  ^lefijpappartemfe.^pirlcitti 

ml  été  convoqués,  exposent  les  motifs  qui  les  ontdéitiVDintalt 

ltaÉ^^^H^^■^f,  telijeBrfrôriB'iléàraB^^ 

pféaesn  A^rè&faaTM>  donné  I«^4étaiiB5^%:îti^  ifotfeuGetiiMft/ifp 

q^iat&itfétfdëiâiiées^pre^  tedéte«rnnnaljpnâisaijaD^cînjoi  04 

A.  Récompenses  pour  long*  et  loyauè^lX&èpù  80«  »b 

*  *W  £e«birif%Mnytiyflf&  4s, 

près  Montmorency.  Depuis  MfepftQhêi'ta  tf'h1^  iHfe7é8tfarf»« 

^^Iîéf^e»«#^i^è^^  lll  e^^Ée8f^ft<*> 
î«^^i^^ff!É».d^!M^fe  W&fi«$  ttfPP,  fPMNtf  *  èeasa 
mune  de  Deuil  (Seine-et-<5»^î^%8*  ^j^m4o?raffiKÎ 

rêerà^flw  à 

jours  montrés  aux  prer^te^^^^^Mg^^^^Hi 
a  été  délivré  par  H.  Geffrier  et  par  M.  Vallès.  Le  sieur  Piqua 
comptant  plus  de  20  années  do  bons  services,  a  droit  à  une  médaille 
d'argent  de  2*  classe. 


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j&^HJiis^SakjMpJ&nètè  4ê'«f#^^<»|>JW&t9)lIAtÉèol» 

cilMlfi^/àP4^aA^#e^iâ4fÉ'IJio^«Iâe^  twn&W-i«â«Mta?ia(Mialf 

Pfo<àie  *»&ftffle«><$rf  fo.8<U#fcK*6>i>à04ftii49  conflue.  (If-0 
jÉn*^1*»  dF^TO  feomléSsdi  <u%»>fi*liekiaet.àtUmt  dk** 
une  m#!affléft#McBlèto.î,I)  Jc^à  eoiviea  noaebdèufb  si  .seasfa  "I 

«fânefèlfi^un^Kiito^nei^ 

fiSVtlflM'Jibfâ'  Kt  «fflr^êtf '^s<m«pèW>,  4Ïi*>tâftNto<»ic0*S*<* 

délivré  M.  de  Crèvecœuk  et  dès  lors -fl^'^t3b  atisi&ttaalto 

6gl&0€lMè!']]r>  9,,i  *  <8™  ci  9b  9S«  .  (2i«oJ)  Jescg  luoie  gj  «6 
.(^Êé'JsïeWMan&l^fifflffiê^^ 

tàyW&MîùÛ  «éIW«ot?%ôdiyia^ae<ï^pMeàaBai»^«««U* 

patte  î'M.^^é'l  rlMrfel  gëfltfeWêé'aêrrfiëtf  rtirtàflCto&t 
ce  temps,  il  s'est  conduit  avec  iAWffrlép*fofelSi6Itf¥PoilAtyiWilsé 
m^^rfnl^iëWpY.*SpKtfi(^àC!i^iy'i<<iWWÏ  tHi-i^aftâ^le, 
êferi^l%tMe-  të$erfl&cà«  ÇâiltSIa  'Àtf'&liVf ^«..«riMn» 
itSUfifte-te'seià  àKfMtîP Q«àHë,aW>^*flfi'ëttMifiiilte>te»ifllhâ8K 
89V|^sî^A^ïdn^^PIéTrê)i'é1^^^*38WI»imi^a*»» 
vftte  ifè'M1.  TOlltti  %Mire;!àëiy'jd,tfét^<sérf'd#ifett|paèEe''Bttal#« 
fir^^id&èPOÔ^/lf'etalfaTbrV'Igé^^^'Wéffisf'llô*^ 

wi  "«ysar  vlriati  cette1  jtfepéîé,,°àv-3)(ftïtatf«  r^Hî?  #m.  «««nui» 
i^^,afiafl»i«*iénratt,'«{ttcîfe  '«ri^s^Aéws  tfftifcpgtf  tiewwt 

p^Fol$rfifty«!$lèt!iff  eéflfïflûb^MWê  l^iiW»iâi&î^i«rfêfli*isià,«§« 

instruit  des  bons  principes  de  l'art  horticole,  ainsi  qMtftetadnitab 
ttifti^^^u¥i«effln^^4lii>élW-éfc»P^v<ëlffl8t7Wir«il  pMnd 
!'j«Hé8aWl»f1<fttliri#€âft  &>«&  ?K«&lcfeé*ain]N|l«l  ,*1tfdftfe 

donne  droit  à  une  médaille  de  S*  classe. 


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ffc^All(éft^4pfef^<}fW&|a  é^«fôicfeéï^EBiliïbïSé^iîft 

daaO^feqne»  #Qfe9ltfj<8iT*tô<g>S>ft,iàfc  9uf?<»Sï6ftgîaflt  sdfej&q 
«dfott  |^té4&fti£eilfefiui3son  .^^di^H/î^  ffl#a##nFfy 
I"  classe,  la  durée  de  son  service  étant  de  j^-d^fcaup^fn  9nB 
sfiBSsJWée^fibouue^i^i^iflle*»»^  ife8friffl»*flMe  «f^P16 

wabï^sifoitecrifiWj^i©^ 

taBbitfcjwtifiqiÉaeni  pqmbifmpsyi  jlftrfiiSB''  s£lHSpfe$°»fl&Ba 

«^^«^ii^^PSjisii^rtiifo^dft^sga^g^^âwstsè 

•ifisfitfàailto  «fcjJdîfpl^sft.  310I  géfa  la      'rœaoyéiO  ab  .M  èivilàb 
9*  Le  sieur  Saget  (Louis) ,  âgé  de  49  ans,  a  été  atteg^^ojjiçg 


4èlfâfaÙ^mM$$$fflmis  oove  Jiubaoa  J29'a  Iit3qai9t  eo 
,9SteiMBfi^fw»«plWI^f)éné)àf»ÎB#y<ï9JSifilMn5ïk(AX 

a^BfléeSH|ft^%fe%feffl«pM;«A#e8flj^#d^i^et(^j»  ^7 
*4HteÇ»e£MW.Ê^  ^c*ftp^6re«5Sfl94re  (léW^gftii^apW^S 
JflWittflP.ira  «figes  «»tïfbdï  «fffio^iïftJ^WRo  ilffc#Prffl8$W 

MII»,J«^»fePiÔ<Br^àd#^Mfeï(fce6|ieWf.Ba»'»^fe  <W»P*aBli§» 
JAfttffityifta»  dA^Wlélli^liPitteÇÏJflMof  lHBfa4#B»lfi^ifl8 
4fttlSb9lsfa#iip  iaaiB  tg[ooi)Tod  JibM  9b  esqionhq  saod  29b  JiuiJaai 

fcoMq  5**»ÏJ^fe»^*»«^Ito^)lJ^iteBÏ9»%9l^ift^iK» 

'    .932jbIo  »S  eb  bllisbàm  sau  c  Jroib  âfiaob 

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mftM  towm  $te\Pïb  mm  ^mïfàimtënibMùitoHr 

ty^  W^)MitoAftP&3!fch!93  h»  afciMiirr.  ■  \:,uo?.  r.f  9f.  n*ù!siJ 
42*  Le  sieur  Vallois  (Isidore),  âgé  de  59  ans,  ef6tfinjl»tnP 

SBiff^  W^flfaftSf  fflr  ^9e^fl,fr>Mtft,fçj|«i}ft  9»'.»Ètf«# 
&TO^iWW^ffv*^fr^^  «W^WfWffa«*fflP^«  • 

g^  défloiu.é,.,L$  «euç,yaJloji  M^  »:PW^^Mp-tff.filffflfcts 
enn%M»  ^Pi.filWWP^eFj^Wr^T^^iM^i  «fasecflMf 

servi  arec  zèle,  exactitude  et  prol^J^  s^ur;  #wjpefltjer  %(fa 

Bftf,  4HWB*Wl^ftW.4rW-  Attwb^#B4ci^en^ntô,!uue  Wfifflfjty 
^^e/jue^^pi^^^p^^^^^e^pr^P^^Fa^^ 
pour  occupation p^(^^dft^Wï.^JNJRr^^r^i??'P'l 

m,  Wp^^/P^M^^a/ftitud^  et  tyelligeQce^Lfli^ftffife 
^fMsHi^^W^  WHW  «te  k,djuifo4*;:so»  «fKxtatà  wW.jJWij 

Mlft^*?$WMin  i.  il  ,w  .jnw'i  t. m:  i:. ,.  -  :,v>  <;!•  p  -mms  »* 

InOT'SSt'jh  îv.iiii)  •'ii'juol  i;J  iinq  .:io:ti  k  i;.  -i-  i<l  -uni»  f»J  .ollraul 
46.  Le  sieur  Maltèrfi  (({iW)^tfl^>1le.ir.i^^.,^??^flPH^ 


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=  <*&  = 

-rafetvrë  àtiimmw&imtè  mâts  fiMfr  tiM^ypfât 

tfetten  de  la  Société  impériale  et  eentrtBM^fÂK^g1^ 

QSmlltfl/'fOdV.:    <sttE    GS   0D    ^'''    t(°'Ofri^I)   2iolIr,V    -111913   sj  •£»    • 

-èifïMHe  .gftft  «éWfeet'^e^^^  ii.Hfief '^^^'eà^,0» 

*£*&$  «tv^'rtiflffetyttl'typft  anpttrfeU'yntfénr?  fef6Wïœ 
*ÉWBle^Mf31igÈflHfe*  feafttaMfetâen'lÉNf/  'ïl'a  iû  '  c^ipW 
«t^^lfe'^^èfl^'toétooëè*  «e"Mlëia«  ftorè's'fft'a  ofl! 
tfe&>êW&ntt*  ^PonM* 'flofiTeUèS'lOT  * 'ttaMtféfa'as&ïàs  &Jbomie 

**g*tifeWtiïW<^ûfi'  'àiWà  liriâ1  td^ttltys».'Jli1riSfeWr)  SÀ^iëii  jc6tîi4ifSK 
ènjcBHi'iiMUS  anftéëi^tfofis&rta  dànB  iW^émé'miuM^ 
i^l^M'ià^lïé,>«Tefcrieili0'1'IJ)  »!""'J'-"!Z9  .*'*•«  oovaivios 
48*  Le  sieur  Channantray',^riài;)(jeâiiàîtfé,clé0,"étf  ojifàiy'ffd 
J*&mW&ls&WSe,taè  rifâfiiktfeîtie'*ïi«i6iit^ittW,',à!  P6Mutf-&V 

ftmdairtces  teaûWfesï'tfal!fcW<j(tf*  se  toriërne&ïM'tot&'tës' 
rapport*,  itâ  donc1 dMïi'xÀë  médaille  <ié' tférnîtnf  i'  ' 


pifêtâfte'  «;Bi'ôi^rit,lléaTiï6tr'à1AVphj<)ti)  fSèïn^^^PënMM 
4»  années  de  services  non  interrompus,  il  a  culftfë.'âïa'  $kmèlsei 


â^a1m'*5mié,fet!'4ii,ill,fef1  f&fcé  >utf  •W-aè1  <iè*8tf  eoVseMên'rS 
fifefl&*t,<JéVôn«S  «^a^eteWflt'to'n^sl'de^i^yy^s^îi 
famille.  Le  sieur  Pierson  a  droit,  pour  la  longoe  dorée  de  sWfcbns^ 
^%à^8^^%^ne^««fe'iïè(T«rmeflTlllEW  ™a's  sJ  -a> 

dlfc«WK«l*ti'Jft¥fl»?  l'tëriïtt^ii^f^setf'^sWM? 
l&om*oW&(Mn$  ^èr^teJ^i^it^lttï^té^^W 


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— tA  — 


©6  __ 

œ&ncai 
lier  ja  planté  plus 

297ÎIJC  293T9r0II£8 


HfflPjT  "" 

__ auxjïepi:__ 


J51 


ior 


1  «lime  %  toutes  les  personnes ^^#4^^^^, 

~ nm  Jpfi*  feff^yfeftffjîSfli  MiimjKrato 


rey 


révolu^  loçsquqj^  des  rec — - 

en  an  g 

bord  décernée  à  cet  iabile  et  honnête  jardinier.' JIJ  JXIU"U  *"" 

9)9  £  ^B/ÏTfe^^a^  ,9ll9doè 

(àMrint  que  M^^j'HJg^j^^^iygj; 

qo  une  médaille  de  .vermeil  doit  être,  décernée  à  M.  Pynaertf     •  -t 

9TUfnpn,bflc*u.  «9  itiomio  uir>  iimwtT ?\>  A\ii  s  >D  sïbWb  XI  sapa 

Aiatiff..  ««~  «anétes.  de  fruits  cultives  aans  nos.  jardins,,  l£  Drm-, 


Wï  l'jiipol  8fl£b  dldrno/Ll  î7oqq£H  nu'b  ts^o'l 


ciDalfle.jcei 


quiren 

vées.  L  ensemble  de 


9jçarmzp  911 
port  dans  Te 

lécom^ 
noyrfbq 


leque. 

)n9q907[Q7 

ipenses.  Ce 

0Oq    9D    92J 


de  .Les  .travaux  Est  un  ouvrage. 

lutin  q\i  i^olu  Garna  aiiTq  oru 

-  'eniermeTla  description  cruh  gpa 

7£  gîji  19Îin^/ÏIj9  7IflU9JXX  IJ8.JB 


_jttè  Qqmm 

92U9TU9I1   .n 


v^p**»4»* 


88 


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—  m  — 


j    m  J'âCniâv  od  9lJf£b9fn  ôflu  jg  iioib  s  iu&ouA  iusiz  ÔJ  .asoîo  lue 


Je0' 
^c^hjoifiirj'iJîf  les -|nB  90  9  b 


Socij^.nm)CTiârQ  erçenlrale  d'Horticulture  en  J»6J,  11  ayant  pu 

être  examines  immeffiatement  parle  Jury,  l'examen  Ai  lut  confie, 

—  ^nfïitë  orATBbncuIlure  constitue  pour  celobiei  en  délégation 
oitnoni  r>  IL  .97iicrn  " 


ports  sonï'décëml&èVTés^ré^  meflaïïlei., 

M,  BoiSDuner,  aeilouen,  pour  sa  Poire  Passe-Crassane1  et  ses  autres 


-Ait  £Jy  JjijYjc  irm  Jr»nn97  ^  oflT.f  i)(n  jcI  io  F  olTijchom  no  9iifi£rï; 
autant  de  Donneur.     .  .,     .     ,       ,       f. ,   r        ,    ,        .  ,  ,     _ 
...        lA        j  .lûifubin  oj'irinûfl  ]')  9'inrnx.Kr>  l  oonrmh  bioa 
4#  La  culture  du  Réséda  que  M.  Duvaux  pratique  sur  une  l&rge 

échelle,  d^$^^i$^wt$^  a  été 


dirige 


culture  'dès  arbres  fmityérs  au!  exisfeut  en  ^and  ncmibre 
..Mfûlfôw.  Fomme.^  6ï|aî^vfiie'{^ine^Vi)iseJ.  Ceiar- 
br&n8n1rére examines  par  une  Commission  spéciale  dont  m. Mafot 
a  eiéTôrçarie.  Xe  Raifort  Tait  Te  plus  p;i  Je  de  rnaDileie 

avec^aàie^ïe^^Baron  îWnliK.')  a  su  rajeunir  et  nmififier  les  arT 


28 

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2  nouveau  Rapport  qui  a  ete  renvoyé  à  la  Commission  des  pecom- 

*  penses.  Celte  .Commission,  reconnaissant  que  M.  Jupinet  a  continue 

de  marcher  avec,  le  même, succès  dans  k  voie  tfui  lui  avait. deia 

ovi  I  '  '(    ■  '  i    i"   ■  ',,T   ,|;^    '«"iL    ,,,J  ■•'"  .'«   '.  *  :•     -ii"  :    *  .JT  lîO'l^ 
%  Valu  une  haute  récompense^  a  décerné  àcpt  arboriculteur  djsçngaé 

°\ih  rappeï delà  médaille  qu'il  avait  précédemment  obtenue,  "  . 

•  m%*  M.  ïduïs  tticliy,  jardinier  chez  M .  Maingot^  à  ^rgenteûif7  dïnge 
ftë  arbres3  qui'  existent  sûr  cette  propriété  avec;  un  talent  que  M.  Mi- 

fcliêïïn>  organe  d'jlne  Commission  spécial  s'est  at1,acjié  a  fairpre$- 
'dIso1rtîr.|'liTne  médaille  ile  'i™  classe  a  été  accoràée  à  ce  jeune  et  zeïé 
8nfârAinîer,1  comme  récompense'  du  succès  qu'il  a  su  déjà  obtenir  et 
v  fcomme  encoviragement  q  persererer  dans  la  même  voie. 
£1  ''  fc°llta  magnifique  conectioii^eèamelliasaue  possède,  à  Àbljevflle 
KjfjSiM&èJi%.i1^ouqu^s  ^Êmpnvilie^  amateur distin^uç^et que cjil-* 

tive,  avec  des  soins  assidus  et  une  raye  intelligence^ le  sieijçEûenne 
v  tt*8ts,  Jardinier,,  a  fourni  a  Mi  î)uchar(re  la  matière  à  un  Raprort 

tifèk-ftvoraTile  qiiï  a  é\é  renvoyé  à  )a  poramission  des  récompenses. 


▼érmeït  comme  prîxdès  remarquables  rcsùltât^  qu'il  asu  obtenir. 
"Jl  rW>  É'.  ÎLebrùn»  aeïqriiél/sie'ïiVre.  depuis  plusieurs  années,  à  des 
semis  de  Pommes  de  terre,  et  aeja  ses  efforts  pejséyerants  ont  énri/çhi 
nos  cultures  de  plusieurs  nouvelles  variétés  que  leur  mérite  a  lait 
classer  parmi  les  plus  recommandables,  telles  que  la  Généreuse,  le 
Comice  d'Àmien£  iî  ^fifeilÈÎWr'Wcfirid,  làfciilineville,  etc.  C'est  ce 
qu'afait^ttsèifiriBfc  Louèssedans  an  Rapportspécla]!  La  Commis» 
si«aittoTTttMwn£éfl  pen- 

ment,  décerne  a  M.  Lebrun  une  médaille  de  !'•  classe. 

fôo  st.  Lolsé  s  occupe  avec  soin  de  la  cultur^  des  Jacinthes  de 
Hollande;  il  en  possède  une  collection  nombreuse  et  bien  tenue,  sur 


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-*?5- 


lamelle  M.RomlJaixi  a  tut,  le  U  avril  dernier,  un  Rapport;  favo- 

rame.  La  Commission  des  recompenses  accorde  à  MLLcuse  une  iùé- 

oaule  de  bronze,  .comme  prix  dçs  spins  qu  il  donne  a  sa  collection. 

4  <•  M.  Ponce,  aine,  cultive  les  Choux-fleurs  sur  iine  large  échelle 

et  avec  un  plein  succès.  Une  Commission  spéciale,  dont  M  ./met  a 

étal  organe,  a  fait  rressorûrnmppr  tance  dçs  résultais  quesait  obte- 

tenir  cet  pabile  maraîcher  .surtout  quant  a  la  beauté  des  nroduit 

ouJ  livre  en  gr^e  abondance  à  la  eonsommaUoii;,  La  Commis. 

.Wn'dès1  récompenses,  "répondant  aux  vues  de  M.  le  Rimborîeur 

.  croit  devoir  accorder  a  M.  .Ponce,,  aîné,  une  médaille  de  2e  classe. 

'^"Î^M.Ïos^  jeune  (tsidorèj,  àèt^.dejàL^om^enpé  paxïaSoci/té 

•  poux  Vïnvention  et  iMtabijssçment  d^npareils,  à^rosemèntliiûi  - 

tout- en  permettant  de  supprimer  les  tonnefcux,  cause  craccidents 

journauèrs,  rendent  plus  facrle  et  plus  prompt^  cette  ovation 

fonjiamentalè.tjne  jiouvellê  .Commission)  d|mi(^Lache^yea^té 

lWjzané,  a(é|é'  appelée  *ît  examiner,'  'irtt&aiH^'dês'  modifications 

importantes  et  des  améliorations  tres-notkbles  que  M.  Ponce  (Isidore^ 

a,  su  récemment  apporter,  a  ses  apparéiisLÎk  «ûasidératioa  de  la 

.    haute  utilité  de  ce^  changemei^ts,  la  <^misâ<^jde?jécoiMea^s 

'aicèittèàlÉ.Poi^ 

(3°,  M.  I^ennecart  -^  eu  l^uœuçe  idée  d>xnployer,  les  ti«es,du 
Roseau  des  marais  {Artmao  Phmgmites  J*.  )  à  la  fabrication,  .de 
"cîaiei  propres  i  pmbrager  les  SÉrresL  JÎ.  T^oota^' orgaaije,  d^ne 
'  Commission  spéciale,  a  tait  §ur  ces  claies  peu  qçûteuses  et  durables 
"'un^apport  favorable  qui  détermine 'la  Commission  des  reeom- 
penses  a  décerner  a  M.  Hennecart  une  médaille  de  brÔMp. 
airlI"Gés  diverses'  déterminations  prises  ,par  U  ÂommissioiL  des  Té- 
compenses  ont  ete  sanctionnées  par  le  Conseil  d'administration 
dans  sa  séance  du  i  ihai  J662. , ,  ' 

Jiiil  £   jii.'*    .   :,-':  •»;;;' -"»j  'i  .'-/'■:..-/  w, (i  ^ijj'ti^ff.q   »f.  <    ,*i}!jf"r"fl 
ol  ro^f*i-ï;)"'i)  r!  -m  >  -)îf.î  .^ '.'.îi.f  •'■•.fïïiiK' «.-i't  ^.fir(j  >•.,!  ir;ï    .ifTtfsr.I'» 

Mensuels.    ,  ,  \,  ,.    r    rp 


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,*tonoi  Wft&jJWiWJSb  i^VrtoN    04  .ssaoïd  eb  elIifibàM  — 
II.  RÉœinOTsteiioaBMwEP^JIIld^iéiftftffi^ci&l^»^^ 

Jurés:  MM.  Lesèble,  Hardy  fils,  Chauvière,  Hoj^dftSansal, 
rière,  Louesse,  Laizier,  Lefillicul.  Asvua  .M 

Gontier,  Rivière,  Leroy^«fcft>9jlefeiiom9j  .m  {04  la  S6  ,T» 
«simjfréfcfetfft  *jWa*6*fei^eli89i4aa'»lln98iB'b  ôlliBbàM  - 
Secrétaire»:  —  MM.  Andry  et  Bouc^gkpjjBîfllv  M 

-lia  M  .ois  ^Vs^'^^pgiiifofëjyfctfMgb  ladgis'it  9lIisbèM  — 

.  .bieil 

;(8àxîRSlïï8fêbo£5  «or"»»9Wj'3>  ,928bIo  •£  eb  Ineg'iB'h  sIIifibèM  — 
2»  Concours.  —  nul.  g  1/  •    a  y    "a  «         « 

?wf^PSKfn-rôVf i&tbm&Oft  «eaaBb  »£  ebJneâiB'b  elfisbàM  -1 
M.  Chantin.  a  °        .... 

-  MédaiMarpeut  de  1»  «Hf^K*I7ï  f Vv, 
/  rf  ufnajl,  JIM,  Thibaut  et Keteleèr.   „  -*M«M.M.dtte 

id$eMWa«  " 

-  Médaille  d'ârfrf?»^  ~ 

#)*  ^SîS^—^^îif0*  *"**  5l*0UY",Dnm  »Ht»\*\.  —  .aauoDHoD  *8 

6*  Concours.  —  Fruits  nouveaux.—  C&tofo.Mé&fflîfflfwentde 
.-^s^^utoU^jniu^^gpo^  t8e8£lo*H  sb  InagiB'b  sifobàM  — 


M.  Chardine,  jardinier  chez  M.  E.  L'abbé.-tn9moiq 
_^é^f^^m^^^^^l^^yi)#^^âtomr8- 
ZAmtVto,  tfotoy,  ffi^^ty^^  MF&tault, 
-i*ï  ffîàtétfr<*d's  •MS,°^  tOaefilo  •£  eb  loegifi  b  alItebâM  — 

.uobùiO  .M  S9da  idioib 

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- 1»* - 
^V&snuâ^Bêi  mi»*  $*»%  mm.  - 

—  Médaille  de  bronze,  40    Variétés  der9WfoSFyUA  xonale, 
nom,^ïàmïïmàteWlkM.U*uMtati^vivM03kn  .II 

jBenBSjgb^jœH  ,9iéivu£d0  ,8m  ydiéH  .efdéaej  .MM  :8àroi 

M.  Duval.  .IiraillfoJ  <msi&I  ,amuoJ  ,»réh 

^itëiaîtë^(^^cla«i#^ 

47, 35  et  40,  M.  Lemoiné,|>lteîîluÉèyX<M9j  ,oiébrin  ,isijaoO 

—  Médaille  d'argent  'âFMU^ifltoedlWfc*  Atanbfetimis, 

M.  Veflfiar1^.^"^  *»  YriaA  .KM  -  u*V,0j<ro,V. 

—  Médaille  d'argent  à&Aftfii*&MSJBtifoJifémcUite$> etc- M* Bil" 

liard. 

—  Médaille  d'argent  de  2*  classe,  Œillettïïm  ^SSSSSfSUft 

MM.Dien^-KUioAetfils.     ,  MmtlD  M 

—  MédaiUedebrJ4S¥ilfo^nCSèf6b-M  " 

et  \ 6,  M.  Malet.        n'qfatAjït        a'  (t  1/1/   r 

8*  Cohcoubs.  —  Plante  remarquable  par  soadàveloppement  et  ta, 

9btfl9irçTfWfft£fcèMtrtînhV3  —  .XHimuon  rtiwtl  —  .anooDWpD  •O 

—  Médaille  d'argent  de  \**  classe,  S«Rtâri^0gjgg^^ 

-  Médsuûe  d,ar8ent  de  ^.^m^Êdaf^s^w- 


„iJFrî!m!!lt'-9dd<J  -3  M  S9ria  TOiû-ibMi  ,9flil„BdD  .M, 

^«MÉd|SfidI§^8e^^«^^Ifl^4M^M^9r- 

—  Médaille  d'argent  de  2»  classe,  Dracana,  ete.>$9,fij&  jar- 
dinier chez  M.  Guidon. 


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—  eei  — 

—  438  — 

—  Médaille  d'argent  de  3*  classe,  fcramca  Etndersomi  tmm,  M. 

—  Médaille  de  bronze,  Pyr^ltirum  ^randiflûrum^  M.  Goimbaulf, 

jaïdïniercliexM^^r^t^    \x  '\  41  '_   /  "  „,/)  «je 
9#  Concours.  —  42  Plantes  remarquables.  Médaille  de  VérmeiC 
M.Httrfeu.  .*iusr* 

4f  Cohcoubs.  -  nnL  tfM  iriMj ,  rv  ,  ,v  (  ,';ir    î(  ;)  ~ 

42e  Concours*/  — j  Èêgtfmïè&sabw;  Médiilte  de  vermeil;  Ml  Lan- 

^'^^itMaiUfelîé^e^eîP/M.'^alBeo^  *i  •••>  '■   mi.  *  <  ..r:i*  -M  - 

—  Médaille  de  vermeil.  Légumes  marchand^ MJGfeûlieri -(Désiré), 

•%m  f firftiJd8rlfa.ata^*«^i. ^  -r  J"  -■•*'*•  ^■•'•^  - 

M-i  MêdaïUe[/d^eKtc(fe  ^ote^;9M.<Ihaiiwët  jàidbnfo  diez 

M.  Cazenave.  .-.m..^.  -.r<  :-,:•  •'■  f-, 

*lf ^ttéfcflltffltt&rf ^F  «liMB/lI:  PHoehërj  jdhfiiri»  chez 

':'7r!u,,1TA/feterl^anil«''';l  cM  -  '- î  -  I"    Vi.-v  .  /—h-* 

—  Médaille  de  bronze,  M.  Remande,  jardBnMrchi&M.'Loir. 

435  (encours. —  nul.  ,,.,,  "" 

4^ÇpflcpURsl ,  ^  ^/^l'ijï^flW  ji'J^m  Ae'i* 'classe  (réuni 
au22-Cklncours)/M.''trémont.'  *   ,f     *   ""   '''"'"    J  ,tl* 
— «  AiédaiUe  de  bronze  (réuni  au  2if  Concours)/ ^•v*  Froment, 
r— ,  Médaille  d'argent  'clé.  ,2*  "  classe'.'  Fruits  marèianks  (r^inT  an 
^n-^  "'  "/"'   "   <'""  ~ 


^JfÊtyîH?  ti  d^er^t  ^de  £•  classe,  M.  Gàuthlë^  àfo&tëur. 

Le  lot  de  M.  Gaîlien  Désire  a  ^rknï'aù'2!^ïl6iIfeoûrs. 
,/th  Jg^fb^te,  A&  JPftVEfl.  i?Ya;*e  Triomphe  de  /Ww/îfc'SÔTicliet. 
46#  GoBCûUBsi  —  CÂottx.*  Mëdaiïie  'd'argent ivÀ"*  clàôV^îltï  &&- 


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—  439  — 

—  8Cf 


4Â*  Concours.  —  Salades.  Médaille  de  bronze,  M.  Gauthier,  ama- 

20e  Concours.  —  Asperges.  Médaille  de  vermefà/Jfï#Jtëuni  aux 

•  Wnt^  *Hii:I,àM  - 

24*  Cwwonas,.-  ItacinespotagMàM"1'  ™l*>  ™ùln*\ 


FBU1T».  Bl|9ÎmH  ^ 


j/xO^  e9 


~'  '  •■*'-  là 'Seine  (reùûîoti  dè4  ^;^ 


/'Urémont. 

—  2-Médâîïlëdésto  etW 

Concours),  Mme  ve  Froment.  *Iim  —  ■"«'.'ojxo3  MF 

—  Médaille  d'argent  de*V**Ms&tô  Jtaisins,  M.  Bose  Charmeux. 

—  Médaille  de  bronze.  Raisins,  M.  Constant  Charn^jqp,. 

—  Médaille  d'argent  de  2*  cfaj^'4h#^ 

—  Médaille  d'argent  de  «•  i^^I^^,r^.J^ÏJia^  fils. 
\yifc  «d^d'iii«eil^^^ 

château  de  Stains.  t .}  /R £j*,xi.rï  M 

*»i>  IfttHiUé  de4aïtotiéité.i^ri^ 

4"  classe,  (réunion  des  42",  44%  l^^^^jÇÎoncours), 

—  Médaille  d'argeat  de  if*  classe,  (réunion  des  43»,  44%  45*, 
23ê  Concours.  —  Ananas.  Médaille  dejermeil  (S^in  itt  W^Con- 


—  Médaille  d'argent  de  1re  classe.  Fruits  n^J^â^W^^fé^ 


—  Médaille  d'argent  de  4  "/classe,  M.  oàSm'^k^Èfr 

*™wrarcmrraiîL  oiffflOT ^MiïtoftK  —  .8/iuojkoo  •sr 

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-m  — 

-  MédaiUe  d'argent  Je  <f^fltis^î9é£BojMrt(PHrfai^;)«ffittier  au 

cb^tofHj^î^WHJ^M  ,9826lo  «»  ab  tiwgis'b  sIHubèM  — 

sIlubàM  .Umom  ao  UbMn^^aïïiSnV »  »«»«  —  .eauoDaoD  •"£ 
Î5«  Concours.  -  Arbresa^gg^fftMfomti»  *ié**»^ittgent  de 
4"  clas86nÎJnJflfigil..M  t93gBio  *  9b  taagiB'b  elIisbèM  — 

'  —  Médaille  d'agent .4ft|tF|S]Afa96  IMtoVfttedo  leiaibist     • 

4HuMflmnulflÂft.-  •8*00!M0?  2 

.lira  '.n^ronO  —  .eanooHoO  «CE 
86*  Concours.  —  «^^^S^W^^^édaiJift^bi^^ 

3<«  Gmuod^  Jyjgffl^,  rttek  gS  -  .emoowO  »6* 

87*  Concours.  —  Palmiers  et  Cycadêes.  Médaille  de  JblMMl'Em- 

-«^eMlJettfcM  '»* 

S8»  Concours.  —  Pandanées^fyfâ^jifadlfàaMtllÇigienX  de 

^riB^^JIWMJW^  m  iauèfl)  Itaaror  eb  eliiebèM  - 
29*  C&ncours.  —  Orchidées.  Médaille  de  S.  M.  llnqtfHtriia  (réu- 
nion des  %^Qfa#w^i^mto*&&*tt»*ètt  - 

-  Médaille  dfa^^d^ç^^oLfdjfelM^K^eUifibèM  - 

1  ,      (réunion  au  26*  Concours),  M^fggfgljs  insdidT  .MM 

jardinier  chez  M.  de  Nadaillac.  .sisiruRdO 

34*  Concours.  -^rtt^  Jédjifc^^ 

"ona?SW?ofoVP>.#,*yd>  ebJflagw'belIiBbèM  - 

33*  Concours.  —  Gloxinia;  nul.  .fôoVI  .M  S9da 

35* "Concours.  —  Bégonia.  Médaille  d'argent  da-fticMd^MtBer- 

.M  A'&iibttt  ttoIiRl  .Mte«Blo  *  eb  lues»1'»  ellisbàM  - 
—  Médaille  de  bronze,  M.  Obé,  jardinier  cbmAblfinitab.  si 


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36*  Concours.  -  Cactées.  Médl^dttvttgarf$âti^&arle 

-  Médaille  d'argent  de  1»  classe,  M,SÎteiM}*$fe]K$9lfdo 

-  Médaille  d'argenyi^W  jyjfljhgn. 

37*  Concoubs.  —  Plante»  a  feuillage  panaché  ou  maculé.  Médaille 
eb  Joe^d*****!^»?^'^*'^  -  -a™*»™3  ™ 

-  Médaille  d'argent  de  *  classe,  M.-lfflftàinMnâ?8Bl:)  "* 

-  Méa«Me(Btetw«*l.ipuMNi%,T^é8É8ï^)?%b%Eét, 

jardinier  chezT*1*btt  ê§^aliiHfcJn93^  »»"b9M  - 

38»  Concoubs.  -|^É&ÉjlS!Tà'fflflW4ii*L 
39e  Concoubs.  —  Oranger»;  nul. 

•^5k»«8fc«sli^'*^o^^o«^^u^f^r 

42»  Concoubs.  -  40  AsaliSn  iNÛ»MM(â?-â^iM  ffferj  SË'iecpieu. 

>^Ué4»i*#«^i«;<îé  vntâsëlW'h&>M  " 

43«  Concoubs.  -  25  Azalée»  àufita^  A&' 

«*ûeoNWrtfti)i 

tatlGefeeétiub 

-œ3,lMI6hâ.9b3ll"'J»M  -**■""? 
46*  GaKtoltf  J*Jfc«rç^^#aM 

eb  J09^^M«*WJft)^eflKfi9ea'..w'wt^no<V  ~  -»03  *« 

-  Médaille  de  vermeil  (Réuni  an  ^Mtîou^B)?Ms.IoR,5ugjer- 
-oèi)  fiKatorière.'1 .1*  -3  »b  elfiBbèM  .wJfcifanO  -  .mbooiTO  «es 

-  MU«ntea'Mg*itt[iiei4^ft^^ 

-  Médaille  d'alffM^f <•  élfctf?lf?  fitô}  MCf  9lIuîb9"  " 
4%efl^0Ma38»^>^^Ww^°^àîa«8?^mW^r 

MM.  Thibaut  etlRëVèilât^  .(si"»31103  *8S  UB  noi™91) 

^Akdailfe^BfWffiéîl^éértiidtf  ïë'^  ëânMrsf  ?tf  Wger" 

Chauviere.  .mIIÎbIubKÎ  eb  .M  ssdo  isroifiisi 

^M*éaâHbfftisWWI^^  •aHU0DM°:)  n8 

-  Médaille  d'argent  de  #^?Wflffl^8&.P  nom  _  ,c, 

-  MédaiUe  d'argent  de  f  Aàgsé*#.0'câ1nnl|saTré^œer„ 

chez  M.  Noël.  -\ua  •«û'»«Kt0^  ~  •b™odkoU  ee 

48'0>Ncouas.-Pe/ariom«mzo^ 
-ieaM4^W*l«»«bifl98M^elIii5bàM.»i«o^«-  .aauoMoJ  «fc 

-  Médaille  d'argent  de  2*  classe,  M.  Jarlot,  jardimer'pez.M. 

•  le  dmbiKHMattlo isinibist ,MO  .M  M™  *&  t>nsRm  ~ 


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•  49»  Concours.  -  GfààW? &9ttK  »:l  ••hiu-vwbdlit.lAU  - 
50»  Concours,  ^tftfâtlxtyi  sa^ign^ip$t-h  .,HllAi.)lf  _ 

5<«  Concours.  •^fSf^Mvm'. r*«AF"^'.JWSlilâfrf*>BWW%8e^î" 

MfeflmpefRii  w.-Kwwf-, ,Mé<M*ifo  4'«r«Pnt-d!?  A", <6^»Ç» 

M.  Dufoy, fils.      ,j,[i,  ,.j  sri ,> ,([  Aa,  .,.,/i:i  ..,  (jI) 

—  Médaille  de  bronze,  M-Lhoillier,  jardinier  chez  I£,Jl$$inann. 

—  Médaille  de  bronze,  M.  ^prév^r^inie^ji^ezjï.  4e  )^gnj..e<) 
53»  Concours.  -  /»W^.^^^df  JtKon^.il.  Ta^arr,,j  ,0T 

54*  Concours.    —   PA/os  Drummondii,.-  Mé4$J$]  dfr(,fcronie, 

'M.^WijaUi^wapopipé,. .. ,. .  •.-, ,    .|.  •„..    ,,  ,     ». ,,1  ; K  _ 
55»  Cokcoui^,,^ ^«fAifft  ,M!éd^JJe;4Vgsnfld,e  J.~jCtyfle>  J£  Og- 

foy(Alph^,. ),_...,/  .1/ ,.„„.';,  i.   j.  ,;  „.„.•!.  .,■.,.  !,:,|/:  _ 

-3ÎH;lW*taff«zî<Hrt/lft,ï!  .4»?«M^  fymS*.  „.  i.    :,'.,  !  W  - 

56»  Concours — Liliacées;  nnl.  .^Kim!  )   ••!   ■. ,'it;i 

58*  Concours.  —  Glaïeuls.  Médaille  l^'a|genJjde.1%Vcl?|SSft,  M.  Loise. 
59*  Concours.  Agave.  ^^al^/d^^^AàJvte^Ç^^M^^ 

M.ieued^ï^fnat^ir.,.,  ,  v\  >.,,-,. „>i  _  .„  ,..  ,)3  HT 

—  Médaille  d'argent  de^ç^s^^M.  ^adrj^Jaœpb,.),  „  ,--,  ,,T 

-uh h*M 4fi NnJwto*\*W«{*#ft «?HW.-W3fi£ Gwwâb  9'r 
60»  Concours.  —  Pla^fR#etfqitfp;  ya\. ,  .      ,,  ,.  ,    ,_ 
64'  CoNcou^ft.  ^^i^/te^itrvfim^tieilffre  «fe^y^;  Pgl._ 
6*  Concours..^  fOi^ft^/e^r^  *•  Médaille  de,Sf  p.]  je  M> 

—  <"  MédailleJft^.^.^^B^ii^e^Matt^^jïlL  T^ffirat 

—  Méda^^r?efl^2î^lwse^C,Ma}%be;i.f;  ",;  ,,jM  _ 

â-M^aiWei4lr^t^^.m^M-.\¥?FW.\  - o  -8T 

63«  Concours.  —  20  fiAorfinieiiirow.Méd^ille.d^en^d^^clasie, 

,    „  ^<M"r$iPlWfc  ,  -r.h  4  'II.  )!.-  .-..  "'i,  uihMM  - 

MvotyW^.uK  J^ffi^:^n?.?m  ■^^u^.,^5t«^J 

fr  classe,  M.  Paillet,  fils.    ,„„        ,  ..  „  .AO 

Seine,  MM.  Deseïne  et  fils.  . 


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-  Médaille  d'argent  de  4  r.  cU&ë,  WTOiM?  -  MmsmeO  *ei 
-*  Médaille d'at^?*fe«»«éto^  M?ï»ifflll^,^8hr  .*«»'owû  «08 

-  MédaiHe'd'argéntdfé  «M rél'iâsé; f Hf U.RèttHibfé,-  lâaltlëtijft. 

de  <'•  classe,  MM.  Deseine  et  fils.      •B,it  -^olnO  .M 
68»  Concours.  —  Houx.  Méttàlftfe*à^»lsae^'*'cî*ysépiK  Va- 
.uusm^ker.  v  (!••  •-..!■  .:•:■•{  .T.iïîiml.I.l/:  ,ysaoid')l>?Nii:;iyM  — 

69••C6!^feé^j«s.i-•i<J«^lk,%ï;nd.•,''  ^'"'t'  ^•^"•'•;'M  - 
70»  GradiHrtà  '^'-Ità^iÛM^mX}^  ~  ■••jn.M/iK)  «E« 
74'  Concours.  ^''H^tf^J'lHd^Wi&rt  aU'l^toasse, 
<9^^4liMl,IîtoàtaÎTie/:&#e^i0"uu"'^    WU«\    —    .-.ino.'KcoO  »iô 

-  Médaille  d'argent  de  \ «•  classerMM.)fE«Wp^  Wtt^ 

-  Médaille  d'argent  de  »  classe,  M.  Margotttir.'1'!1^  X0'1 

-  MédaiJlfid'arg^W'^^^v^t^iàte;^^^ Milite- 

Barbe- des-Champ«.  •,I"1  •<?'^»'^^  —  -2H  mo/.oD  '93 

7»  Ctwcows.  —  i>/an/«s  wooo^/«e'<jpi^1«^?rMéattW:^,S<i 

^'lfiWé(Ms'.'i;^i^^r^^ilfrn'M.'-  •'«'■■«'-  -fc«-'o^o3  *C3 
74»  Concours.  —  Pivoines  lignewe$,Wmto9VSé&}'il.iAM 
75»  Coudddùl  "^  ««IB^-il^lS^;%ftfe,n,'Vi**i'*'ini:l''-*M  - 
76   (M»m?^-Ht>m#ilei>faWW1kWlUnUi  MéMlef d'ar- 
gent de  «"classel'M. '•«tetaiaiBtafi^  -  -^'"^  ^ 
-•^daïlte ld'l^feôt ^e VcTaM;*ÏMi.,,Verclfein!t Ai' »™"3  ' *9 
^^aiâé'ft'àrg^tiJe Mails^NtfMjrdïftr  (EOgënëJ^oD  9-9 
77»  Concours.  -  Ateé^'téW^/qKHkfc'^Stôj  'Médaille 
Jui%^frafei^Wa^Mifiï^rd'ief  e?ife9ini!f.9M  "1  - 

-  MédaiUe  d'arg^'nttoJM/tlâl§éJ^lfe^1^g^ifej'i,M  - 
78-  Concours.  -  /^Ii),^<^.a%éMe]^èt9^^làsse, 

-  Médaille  d'argent  de  »  classe,  àïW&i&tJtSM? 
VMb&s.û!^%fc  MWlft'lfedRlfrà»  nronC'^tfoyen. 
•80*  Concgcrs.  -  Iftifi/*»;  nnl.  •e,il  ^lli£<1  -K  <a82Jib  * 

8*«  cnNtar^*8^Mro'b?-3Uwhk--?'irjo:,Ko:)  ,83 


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83*  CoNdBWODi^GswBawiawa^uara  Tae-niA 

84*  Concours.  -:»AMUMabftvMé4titt<iéttibl»a*,  M.  Dafetelle. 

85«  Concours.  -  f^^î^^^Wé^^^gegl^^a^M 

M-  Loise.  .9snoid  ab  alIicbàK  .9h9ll9luoo  tssfo3 

-  Médaille  d'argenl^U  §^?^fl^,yhèt>l»te&3»flfPfedoia 
86»  Concours.  -  lp«J|iaHritohJtelIP.VhebnBfIW  l9yIèH 
87«  CoNamas.,^^^ 


JlBSiSf^Soiq  u£  noiJnoM  .ai'HlIaJuoo  tiu9U89j 

—  Médaille  d'argent  de  <"  classe^M.^RguijJard,  amateur. 

88*  Concours.  —  Plantes  indigenes^e 'fronce ."nul. 

89*  c<mforte¥mwy<^kMté.mod**ieh  ïUS0d3j 

léon  M.  Hervieu.        •88BC,a  "£  9b  *no3™^  sifabèM 
-àm  9fetel«%;lmStin^^féï^^i^(i6fic6Îfl«?hoa 

-  Médaille  d'argent  de  2»  classe,  M.  Peléifils.'TO<b  9llhb 

namqip.'lcja^fj^  .ghatii/  9b  gméJa^a  us9vuoa  ^noDrrerl 
M»  Concours.  —  Bouquet»  montés.  ^Méddllè^^M^eaPa- 

-aéDoiq  ub  noilngM  .noiuod  £  te  eoùidmo  swdoolo  ,  busdlTOS 
COWOOOM  1MPBÉTOS.  -<cd?9V 

9l{i£0WflaHJftifl'ett.  eksMçn^'twcttSirafeAlj  MliQ&OBtt 
Médailles  d'argent  de  1  "  classe.  M?&Snnà,$k.nim&iRoners 
de  mtœiU^Ta^hltittMlebnleHiàtmV^'l^Bii-- 

.922<frAj  Mb  Idsp^séinéiàM  .ssllonau  gghaloq  ,i9-ji;o9l 
MétaUte  tf«tÉa»^rfBdHMt^«twifeibMQJWllH[jd»^nl); 
9b  9[fii1i«ni^Ml9(^éS,MBpJIMtf^«lPII|^)i^ 

/i'a,  M.  Ryfkogel;  Colocasia  antiquorum,  MJiiVMl;  Co~ 

(Eugène)  ;  /><^/ia^ffiMHM%«t  &largonium,  M.  Dufoy 

(Alphon^nonoj  noilngW  .noriqia  £  9qmoq  ,ni£l£it> 

cAe*  îfed^gWMyijMflflteai.  .aupiluBib^d  ^tosJ 
nommé;  Bâtâtes  conservées,  M.  Douverel,  dffidimnmé. 


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ARTS  ET  INDUSKS^R^WaR^ICOfcBa^oO  «88 

.slfeteîud  .M  t*B«drt*lifli»*9M^«illMMwAer-  .shiiodhoD  «48 

Colas,  coutellerie.  Médaille  de  bronze.  •98'oJ  ,M 

Richato?We^e?là^lf^8llôlfel?98^9lI«WM  - 

Hélye,  taillanderi^eiîfiotftejïibrmfe^  ~  -"«««O  «38 


Lesueur,  coutellerie.  Mention  au  proceSyj-ïéftSf.    T  ,M 
.1W9JSOIB  .biBJIinaa  .M  »?8^î!!L8b  JnegiB'b  oIIicbàM  — 
.Ion*  '.ymwnvb  «wwohmm  smjwW  —  .aanooMoD  *88 
Lebœuf,  claies  a  om^^|à^^|||Ra^e_l^ès^SftoD  .e8 

Médaille  d'argent  de  8»  classe.        .udi7jan  m  noèf 

to*l^to^]»fm*MmJaitèW&'.lPai&&  mé- 
daille d'or.  %8ia^i9q  M  >9œB|0  .g  36  jfl98,s'b  ellicbàM  — 

SMfo^Mlh^r^8la^^toéd^1%d,a|88§t^%*RII  - 
Pfersdorf,  nouveau  système  de  vitrerie.  J^Vtts&J'gRamen 

-s<I  jfôf^fti^D^ÔIIUbàM  Ml  .»<rt«<w«  >.*9»ç«o&  —  .aauoDwoD  *K 
Parmentier,  cloches  à  bouchon^ .^^^jgofi&^rbal. 

Berthaud,  cloches  ombrées  et  à  bouton.  Mention  au  procès- 
verbal,       .etrràa^ofi  «hihkmho» 

8»  Céraml«ae. 

J^fefflrfKtU»  ^aawafigWHPSJne^Rfdferie  .de'fliiilùiflW&aille 
*»hofld'^SBat.fett«rtdas8e»  .g^Ia  "  t  eb  JnegiB'b  eellisbèM 
-\y3Bartywti  pj^PW-égwiHléflfcMBdnaa'BflfratAwflt"  & 
<>4WR^»*«llï*9MleArtftJÎ^»K^ 

Lecuyer,  poteries  usuelles.  Médatlfe^aDgeail  «KtA-àasse. 
;(Ind$Q>ittfi^«4*liHfôMé4^ 

-*\i4tes«ï^^*^^n>l*^<^,  de 

-<fl  ;ft«i»fflM  <«wtowç'rtn»  »ï»»ooWi  ;Ieaoiî^a  .Mt»rt 
isifl^erMP$*MtoftJ^AxeiiMtft1flQd^ 
YOÎud  ,Mt$«M$KO\itn\^)tti#iB««»8^»'i\An(X.  ;(9aô§o3) 

.  Châtain,  pompe  à  siphon.  Mention  hononfeifi0^^) 
-RMOftigUiiriMAetf  B»fp9>4»«iédaiIWa»4iftfe«.f  Iiijb9M 

Leclerc,  hydraulique.. MCfl^nlflu^MMs^ba^  »*» 
ijèff«ktfteui4  .M]si«8^ft^î^4îfa!6éP^^é(MW^rocès- 

.àoiaw«bi$*b  JeiemoQ  .M  ,t&mu«»  wiotaft.  jàmmon 


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Bernard,  appareil  régu^^AijHi^, ,.,,,,.,,  ,  .„q 

-m-vVi  T>./r...|    n^ffHWflV«rtftW»[*»rtlfl«ïl!»:",  ,:.mq 

,, ,  .„,  ;M-B^etet,,{rU|i&fl£>9u^  e^e^.J^ll?^  jp«eiL 

M"8  Chateriay,  ag^peUfis,  (Ça^g&.M^MJJft d'jffigfjotfoa» classe. 

,,.,j  ,,^uy^lj,.des^iMi^B.plaplçs;fjgrestçsr  Jjbpd^^.Jt^pnze. 

r ,  ^j^dprj.fteurii^tiJftç^psf  j^$Vd'ar«<?»J  de  Sf  classe. 
M»«    Sidonie  Rœnig,  fleurs  artificielles.  Médaille    de  bronze. 
MM.  Farter,  fleurs  artificielles,  feuillage  transparent.  Médaille  de 
brotiie><"i/:1  I    -l"    "M'"-»'1    l!"'"0 

3..  n  ,D^a||^,lteure^ti$<tîeUeprReppelideH^^lle!i^f,%^. 

•o  Meubles,  ;*Meb«U*a!itf  ottfeU'tfliirèra  »p»li«vée  •■ 

MM.  Loyre,  caisses  coniques  et  plans  de  jardins.  Médaille  d'or. 

Ducel,  jardinières  en  fonte  de  fer.  Médaille'  dè'VermeiL. 

••b  ritAJJ  1:11  ^"ni,Miv  L^tv.b  îi'j'I  ii'ifi:  u  1.  u.v  •;  _    •  ,i-";i3JL. 


'Coniba"s,"éhiptoi  de  Ta  chaux ftydràuïiqne  pour  ïâ'c6nfeÂio] 
.^"  '•' " :'  'àe'WctUeà1  etf^tatamiles  '  artfttcïetles.  '  *8tlaiHelId 


__  .....  a^mices    àrttncïeiies.    Hèaaîirê'"ae 

vermeil.        , 
2 '"  '  '.'"  BorH!  exposition  aussi'  complè'te  que  possible  de  quincaillerie 
*'''1"'-'  "lîortïcolé.'  Médaille  d'argent  de  t"  classe.  ''         '  !(",,!" 
""    '''  "Tniiy1,  cïôt'ûres  èh'ïèuillard1  et  ensemble  de  son  e*po£i(non. 
-'l  ■  ' { ;' ' ' :  ^érfàirre  '^argent  'de  ^ ^i' «làèse.  '•   '' W    ;  "l119' 
'"1'  '/  Pau^'ëlsj  soû'Éet-véhtiratéulr'à  inain  pour  ïê  sôiifrtgè  "de"  la 
'";,!u  J  '''Vigneet'desà^rwteets.  Médaillé  argt*  classe1:'™ 
"K'!  ''^on^'jMniteràènrotfh^Médaïlledebifeiizé.  '  ""^ 
8,1 1!  J,'1tëcn&1ia'ÀcJ^ 

fl",'  ''  'Auber^,'  ^{{q'ue'Ùé's'dè'Jàr'diti:  Méritiok  bon6ràWe:"",;  ,l?V[a- 
~kM  •'BÔùriang^' jardinière  Iu;* 

-noa  ii^i  ^hieWa'ofcbïàèe^'MenWën  ail  procès-Verbal:-""** 
ul  ,C,J  îo'ùby'ét'bdiliert'Jârfdiiiïèrës.  Mention'  au  phtt&veftfl?0  ' 
•"'^aiiM'rbidifssénKllïèn'tto^W^oi^WrbW.- :  '  ",I'BOfl 
-£l!'-'m%lM;ïtfosqUs^^ 

««otwoJ^ÙH»  eap^ol  &W&  ,dfel'MÎylà:"ft»pp4ï"del  médiaWue 
ol  i£q  fel,'U?iLgl^¥^"t'-,ifil  J'Mfc  Sîjiiii'i)  ^»i   iiio'i  L'-r'i.jji-iiV.ôD  snn 
irfhohalai  iU9lbiîi£iiii(  ^oui  <ri;q  zmvAu.  ^{'[\  >u*ai  .mi!  .-Idu  aqaisi 


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périmentation!ày'M.ARÎ(Mte,.f,L'','I  f,m'!,,j'  -.r,uimU 

Hermann,  fimft&Âé'tii1  ^te{^lC^HoB/tëlJiiïf  Joigne 

son  admiration  iiôiii1  ViBùVté^^ttëttàairiiV Wkls il  ex- 

prime  ent&tettfèlëlhp? SôiPVfTWIfrft  dfr  ne  pouvoir  récom* 

•'K ,fT  '  per^e^  totf/méiriè  ise'  ta^hàèt'  {jas*  :à  î'Htfr tifeiltare, 

•  y^rJ-Viïs  rêîÀérdteiitits  '  atttfom'dfl  ïnby  à1  frânanètttk  '  ftf  fcJâtë. 
•''  iJharid  tfo^fà:*  patt  '  Mpb^tàntë  (Jfuëles  àerri&'ïlu  bois 

•ÎJ-J '•' }dtè Bfouto^è  W^èé!â  rdttrfétttétffafîttù  tteVKi^iéition. 

osnofd    .»»     *  :  !  ■  ■ .  t  -i      *  ■■>  -r-ii.iij;  ptiî'-'I    ..lu./!    .  .wîik    -"iM 
ji>  îiili**!  -.1/  .r  i  ••!,.. {^«j. il  •».•/:,; -,i  .-■■{!'. Djijijj.  .-t;..,?'  /i-.j/iff  .]/]/ 
COMPTE  RENDU   DE   L'EXPOSITION 

P»r¥."liAUfciu. 

•  10*!»   •  i'.    ■'     :•'      -  ,,':'i  f  '•[•  fc'îiJ'f  !')  •  ilfj.jil"  ►  =»•# — :î  t.**  .MY'\l    .tfM 

Messieurs..  .,    ,  .    • 

L  Exposition  qui  vient  d  avoir  lieu  dans  1  enceinte  du  Calais  de 
J1u<jlustrier  comptera,  dans il  histoire  de  1  hop  culture  française 
comme  l'une  des  plus  remarquables  que  la  Société  centrale  ait 
offertes  aux:  regards  du  public  amateur... Pendant  ciiyj  semaines 
entières  elle  a  été  maintenue  au  même  niveau..  Les  faergiques 
5$Wts  qpxi  avaient  été  faits  pour  lui  donner,  au  njopaent  dpjson  ou- 
verture, une  vive  splendeur  n'onÇpas  épuisé  Tactivi^dje  nos  hor- 
.^ÇjfltçgirSfc.et  ^  césure  ^ie  la  vjégét^tipi^  pîp^s^it  par  sqs  phases 
nàtureilçs,  £  mesure  (jue.  ses^  produits >  se{  succédaient  dans  Tordre 


déterminé  par  la,  marche  fde ,1a  saison ,  le  jardin  tracé  dans  Ten- 

ceinjç  .^u  Palais,  4?( Industrie  ave^ i^ ,^ojit ^^faft^reçait  nne 

physionomie  ^v?^ 

seul  içrtant  l'éçl$  ^  $t  Bi.  Qff9f40m. (^^|tffaîiJt)lji:  _  G  jf^jà»  Mes- 

sieurs^u^ 

«^flW^.^«  ffift^M^^fl^  ftlfe.W^  par  le 
nombre  et  l^flf)^,^^ 

.lo&ftflMW^ 

«ne  comparaison  dont  lès  termes  sont  largemef^  Mg%rés  par  le 
temps  on  le  lien,  nous  n'hésiterons  pas  à  reconnaître  leur  infériorité 


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évident,  et  en  le  constatant  ?éï}#l${is  n&re  que >Yecno  de  î^pinion 


-  r    »•..._..    .    ....     ...I ^,.UJ;J.J    =  .jj 

estime  ne 

(iLii.'I'i 
îdu. 


{tooiq 
:  œuvres  Humaines 
sut;  :j|-,[i;'iolij;ii,auo7a*»0 


nnMe^îtoh^nM;Vt«^^ 
u&^tiWtîdnyë%fitiJ!8i,flmatis  Daseeg  aussi,  je  ne  crains  __,. 


ireL 

_  93 


avftflPéfes^i'ipàfroéWènâi^skiSfti  ep  grandeur  ainsi  cru  en  eleya-  • 


bléM'&f  ^S^nffâ,-fl8ta1fimMraiix plantes  cultivées  en  pots  oui 


^vees  ep  pots 

es 

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-m  = 


enceiifte  peu  llenjue   et  SercW^  ^8  ^fc» efomoq 

qui  aoi 

v  aaopté  pour  le  gtoi 
h  u-irii9%  no  JpTly  i 


tâ^WBPSf-ôb 


tffl&ffl5'«ffi»ï 


TJI3  HO  2T.1I0TVJ  Blim  l>l->yiq<|i>  cuyju*  ^.»«  «  — 

^%fo^«M^^MI^fefe»iÎ8tI|f»ftpiJ 
teifrla^volini 


A  <9fm>ai  pointeur)  .  gçllaiiîSijDai  anouidoqza cou  ou*  ^  w««m«»~ 

a  «I?  SE?  SfcŒffite™^ 

29 

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estais  dtfl'k >ftaf  du^lair.à^  V,fv^tf$çn 

!ifn/tuid«^w  deilarirérflérdti  l^imsMiif.f^f  ^fiw^ftjoftjpftir 
$wte  46  mètos  de»  togetw*  i&fœrHMfa*!  h  fW^Wt  ?Sf  ^  $**lflfc#n 
xidMibfede  fa  surteoetonmrée :JilZ«im^Q>i9igHij8efi.t?.J>If'j)  j9 

;Ari7û  BiâMi&jépqisailiottirdà^  T«iittsji^kitt3^wf^3^ft^^fpg 
jideae»  ^Ddsàôtéfi^bstyjtctio»  faile  d'uue assez  grande quaqtitt 
ifert^^antes  itolées;  q^ua  de  cas  massifs  comprenait ■  iinmçup* 
ftM'wtti&idéfaftlé  cfetfufete'dirrers  et  cependant  que  d'espace- serti- 
lUàîlHf)  K8t6nèscoR^oitr/<£amtTos  groopes  tout  aussi  nombt&m  ? 
-i)iff)BBdvièA)qniânKiM]€d9  9tffii^  ont  été,  les  uns  renoufelétinJa 
-phipitlvam$Kcê»yéX\puiO\ak,  h  Palais  de  lïndusirïe  a  pu  &h*iter. 
IpendBDtfSkjteÉips^uxtfltiiiassqde  plantes  et  de  produits  Ilot-listes 
»qtriTatiraïts][ilfi»pflnr/fetirtiirrieË  éléments  de  plusieurs  belles  £xpo- 
JSâtwnljfceiiuiiiïbfeitôtçldBitote  qui  de  sont  ainsi  succidé  a  ûté  de 
tphtt  de  ^fl,  dhiffranne  jrfanrâiii,  je  crois,  atteint  ou  do  moi  us  dépassé 
aucune  des  Expositions  précédente 

rd  QraDjrfailiniéiiter^éeJ'd^otBels  exposés  en  si  grand  nombre  il 
-neïtbrapiHrtieat'fMis idkfFapptécitf .  Vn  .jnge  (MiLiitûmcnt-oonipé* 
tèntl,  iejJm^  Ta(  retinnÉ^i  etlattesté  par  ks  médailles,  gu*j} 
-né*fe;cnoii;  ottDHle job  estl trop  pot  [    à  le  croire,  §em 
ifcdfe  pUrtto  im  lefranitegèfliflat  pour  l'avenir  qn" 
-pmfides  récitals!  adtptà$  JMjis  en  apportant  $ 
-aévéïilfr  étuiifiTigBquriquftieii  aai^mevi 
!i  tl^enmpbler.aDniiiéfiden^Mi  i 
-aantoa; été] amè arémarquallle^o u  r 
idesfDodohfrhilrtiboH!siqD'e}laiai  ri 
^leteiQa^ti^nteauaqufiHésJjfai  (ai  t 
trop  8pîiep6d8l:ouiiafrff|ïpï?àïiAiion  | 
-ùifefii'afc  f^in4  h  ttfOteti|ttr  Mhde*  pi-.. 

tl  qui^  oèttç  Jimée*ic(nt  J8gWPéi««rMid  t 


r-, 


-^^ïkr^téïÉWéèta^^teSâiwâiGét  efeftti<bèéB4olfefltet)feékfté»104tt 

TW^è]^é%y:«ëllétf  |>lirfWiaMl  Chante»  AttiraU^^ihttfiuipM 

"fettt1  leifttgëitM:1'  bés!  ^ddéi«^^ta^slH6^t6kthfaM9rdeaàa«nre 

et  d'usages,'  ^ftê"^  fij^é&aJ^fjttQa 

^*8#ffè  iriiitfbft*ëtt  *'*>*  f»rite<dg* IpèaiUfi^uMi  jgué  da^toétàts 

♦yélÉferîài ttttoW^#fr^i|«ik^aî  «tiâtéisdesa*  à  4>apï*éeurtk>n 
-  «éf  A'iJëty1  ttrt>Mlg*rtî« 1 **#*«*  à>  f  ce  •M^**îteià?ttte  ffyagivitr 

kIuM*  a*4t  ctewtia  a»  tngtileié?  eb^^aatitÉypUvéfpte^rti- 

il4m  rdaé*iiôsl^4f|iiib  de  ae*JBxirç>séL>  petinfftteiHn^ii&iatWiujiû^p 
^«Sl<&tir4$J^^  BtidemïB8]ëii  ipréieiiteriipe 

^ft^t^ttif^^  an|p»îiitia^tUÊ  de  iiéty 

scfael  de  Fhwtic«lt!iTe  françtirtRyi '; n:^q  >n<u"îi*-o^"'"-ï  ^j.  <  "'••>"<* 
U  -^H'aTmouçrint  ttn«  Exposition  gioéralè  ^iiii'dairiiljitianrarF)da 
17  mai  aw  Si  jwin  im^  la  Société  impérial  <et  «centrale  iV.ihc- 
ultura  oitvniit  90  concGUri  pcoit>  les  plantes. et  lenra  pix)daià$. 
*fc*iv(wfiftpeTi3es  dfortes  par  -Mcjaiuc  E\|>okmiils  iMostniuiit^a- 
p&r  tenr  importance  sonjdésipi  de  stimuler  viuimoï  icair 


ïtnt  en  médaàlï»  fflû            M  coowiik  WBaidaiWfcs  ria  >vot- 

'îitldiy-W  dkfldé.pauiiiarij  ils 

luiraii  utie  u. 

;*paeuleTi*&ttfj  pouLï  i£ctt«- 

ONiiHftfi&étti 

IttlicilorU^^itJflC&ue^dii 

Ka-  ouiro,  >&  gendre  use 

♦  4tm$  érfimântoi  ipeïpaà- 

^ 

Lfctiï  v;i  ■- 

^m 

tiAfa  4p       "^tfMfeés 

^B 

, 

N 


eriotts  atoll*.  toWit^tafe&ji'Wu^e^fl^^'aiWÔg  Çfvtjffltisn 

t/fD/artdefti*  deiteflrérfuér.dti  ItetimMrtjif^ifl^fiE»  ^Î9fifW 
j-nta  46  mtoros  de»  torgeiw*  tftetHMfcej*  iw^ïph  Çto^ç*  <f  tarfu 
*  Bouffe,  déjà  qnfeoattrasMrée  if  l'£ii»»#a,«ttglwseh..-J.>n"i,  te 

;  AuTift  na^fe^pqi»attkmFd&^*^ 

iidèse»  ^nds^té^abstyjtctk»  faite^une^sôefrgîW^iqtfa^^jfle 

•toé'icôtisidifeftle  ^^u^terdiTew^iJCèpeiidïpitrqBedf^pde^wtfi-- 
lUàîlHÎ)  îeslenèscoR^ntr  /<£arafarqqgrefrpq&  timtiaucetJKmitam  ! 
-ijitf^Bihpè tf'awnâmieay  pë» xàaséifioot  ité, lts-urts fetiQrolétala 
-ptiipirtpœBpi¥céd^^«pniotaè,iciPàteb  deltodwtwtijiniilfcrtiir, 
IpeûdaDttte  itahps^uxtfîiiiasaq  dè><p|aBteft  et»  dJ9ipMid«itefei)]ïtJmt» 
•qai-miïiartHpffiiponr/fotiiliiniesiëéipelilsde  ptmmfSib^tsIgigo- 
itttwifcjiiei  annale  [1a^ 

tfbii  de  fti^dhtffrefgnB  jf &y*î&'  jeraww,  «tfèlïU^fiinmwop  rtépweé 
aucune  des  Expositions  précédente»^;,'  ;,  ■  ■  ,   '<!•;:  •  ni    :  Sn^r. 
ni  Qrara*ailiméiiteii^,dià.o^eiffi8iq^péa  ea^i:gjand;*(>n*tae,  il 
-neFtif  appartient  pals  idk'Fapptécief.  Un*  jUff  parfaitenp^nttC^papp- 
.iên^riBiJaBjr  ■Pal-  mbn*p  d'attesté  parrto  médailleft  qu'il  ;>k}pw 
-nécfc;;nom;  ottBHie  job  f^  trop  pdtté^à^^^ 
icâfc  pUrtfaim  letanrtagtariB*!  pour  «•fawgpir;.<W,fffB  mmsmF 
•panr)des-i;é8Cfltalslad4ùi^  tt^s-nl" apportant i|:^efi  àé^m/m 
-sévéritéedtiiiïeTigne^^  i, .  uv*ittàt 

îi  il^eimpble/.aonisi  évident^ «Ui  to4rt;/Vi#il'Kxp9ç^Wf^ej»lBe 
-uratetaiétéiaiiflûirtfiB^  taj&fjx 

idespnâiiJteJrtr^ 

<*Fei*taa€riti#aiMii^^  c0»^ijupapciMf(D 

frop  sppecfiàBliouitw  I  M,  ^niulli^/ivjîd 

-i.uJejiiM  friui'fc  »ftMct4»r  wt  d^frfcodpjfc  J&dft^l^wftfoqppt 
l4<**Mémei*l  t*MfecrtA»(*utag4^ 
et  qui,  atfte  Jimée*ic(nt  figm&eMmAjpi^^ 


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et  d'œages^ràit&dtw^  s^^iaQa 

^Srtnfilè!!»»^,*^*^  vtt^Atiits^^côfKnEtPét^eqpQ^  /ee^  àffiœfe; 

-«f"Jfl*y  ttMBijtfdiitiNMttim  à^fce  t4^U>fèhéu^tito.flï)Bgt»irr 

-*)m£4l$-'?ibpi8i'S^  àf<taf*èraU&ifab. 

>$ë«mt  ^tuètfeip*dé^m^  m\jmàtiQ£,*m  de  iid^t 

actael  de  rhorticultnre  £raaç«te^i  '  >  >iq  fcnoin^oqxM  eof#  wilioij£ 

■  i  '«û(^idtafnii«rti»  Ëq^^<Bl .'(gée^àlè.yèJ idaBtubj;âMTOp; du 

-tftmU*rb  WTOÉit^  90^ttdttdaaif|  ;p«tft*;lte  /fÉttntoiek'leçml.pab^aH. 

sistrônt  en  aéfttiitei  tortipflflEfli  ttomtmm/mn  tiaAiailteajfla'Jvèg- 
lArfl^^o8riW,"ïri  '^nmkii^^^^^bld^^nfx&asàéifm^^j^  ils 
^MÔèfli  fftftii&â'iffld'fflâdaill^^ 

WeroeilknKe-  de  Uitf&JM^lé^i^ 
1«P»>'i¥éW[ttét^  éë  «éi^^dk'iaéiWttW  d'<*i<«  èiÊÊSlkÈé' 

stes 


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avec  un  honorable  empnatmfQkà  iJa^^yeur^taj^  *%»«. 


avec  un  honorable  empnaHmfi*À  m^miMWVàâafflk 


WmteôlsnAffl^fcrtidn^riiBff tâB^flXM>$  amené  un 

«mu*  .^i«^:€'«rfWfr^«^9^^|^^ou3 

XWMnWWbmtityzwz siaioîaiooi  ; onioq 8n£8 ihwiooib  «rat 


^M^Êe^aMttftoteaqiaaawin'i^  Wéff®MWMÊTM§ 
d'argent,  dont  59  de  mtimmMgîafo  %éffîtf&$iffi8$$m% 

?H)i^lBpérW«Wi  elfs  &m?.îimmoD  zso  sb  zbaBcab  gtioqqn  asl 


cft<i=F^?«tii#téio»flHtB*dB»f*ti«f)BJW  mm&s&jmymh 

autres  urfia«te^^^titeeètfflifi^VèeTâ^ifogUA^lfe|^ 
^«cywprfêHtfttOiWaiewopéifiiF  «s4w%&Bf^te4j>j$us 


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—  198- 


rallf  feeMu'n&Ù^âp's  éatowtumqw  eldemtiod  nu  owl 


coMrrpyira 


WA%Afl!»3!Wtf3f 
fera  découvrir  sans  peine  ;  toutefois  je  suis  J(e*«flb4^Wil5ft^g^sr 

?0gïèsW\lMwl'iimj<mnmw-*n  effet}  tomfa&Jljfàfë 

gués  r  se  p^seW!9&étBta 

"~""t  ^cHJW  ^^»fflâSè!ft8tai*éfc  àWnb^tw^j^ift  lft#us 
sn^rmtonfts^^SpïWl^qBeîtopreirèftiéiH»  ffiffejyoje^ 
...  e^ëM&XÉ&W^ITOt^i^ 
frdlsjjMftfl/h  ^îi^s^aftSWBflWffli  &Wte»$mnfMk0W¥ 
uWMÛ^^ÏJe^sffBfbfeîft  *fesVftgieBKfcm  9b  M  too6  ^^.j, 

les  rapports  émanés  de  ces  Commissaires,  elle  atflfgfaqfféiijiifcfcft 
^affiW  MWvimédvtitâwtlelàiiSàomfoK  horticole,  oeur 


fcësyi«8mffife  ^mm&tâ&tiwàioawést,  àxisàêmsê^înk^f 


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rilfte^Wp^t^:  ûWpri&ft  ;êe  pf&  AêtoimAUMl&taiM»Ka*â> 

lé»f^tJëttè'(rèé^8à/%^îa1#'hft»étaeÉl'J^fi^lif«'  «tttKfôfc  ta*! 
l«1flus<Heitè  <}^4i4i^fa**rt*fcWt  drafetoitttfemttteMtJeav 

un  demi-siècle  entier,  a  su  ne  -tiÈètiim^mmlt  âogstfifcanaaéfeniq 
dans  l'important  établissementde  M.  André  Leroy,  d'Angers,  auquel 

ihàatotinlQMfertittpÉKfcisoqzTI  oh  old/:ro^n:/l  "Ai-  im-iip,  r-o  *:'>7-jA 

attfar4é«9i|>toiiafe«ffM4fcd^ 

quar,  Aius.^iBVB-ûae  au.^tffa^y^iMIrqB*  ^dwwfltyitoïki 

inanièutarçfemJel:  43:«tf dal]l«a4*«Wtw  en  Bfl,,tji»/MliiMrçdaB§ni 

iKHJideitatofflii.âtoétiatlte**'^,  2<j«tâfl^d%¥enne&70^ 

d«ltada;rf^ciata^eft^aitVj6M!^^ 

taiilipQkf#sop«MM»tdtorfty  4«il  «fl^daj^^céU^dei'Jîçt»)^^ 
iaBiuftnqlteawf.jkjîa  jiw»jcoiQpte?iic4i6OTpeP^  ftKW%s.4)ajqita 
d*laçfwrtsi\eaib,ât  4n»y»iU^«»l  ^ftrajâfWiàifci  jarMfN 
pror&ik>ngue'd<;i&  ta^  rovieft»j  insur/r,  2-.ni  e  *••!  <:&..}  ;àiœ 
9LAà}ltt9Mâ«iiet9V'*âB^('Witf0jr)il»9^lan««{dA^^ss^  flft'fijjft 
^««teimpû^^6<^tit»mj»«ù»^et<fl»'lr*i»,f HPrëçnlfeqM*  9Wt» 
laMoJtorhttàaes  aa£rtfteBtoi)6<i0&  pjttftivtgUft  cm&pmmt  sfWi) 
lctilas6l6:èil)àhn^{teo§iiès.£^  àjfesiiitei 

dates  Bxfontiensit&ife  atn^^ton|»90Mp«iQl91i»'^Mnér^j|f>4ïi? 
prix  pour  tous  les  travaux;  même  non  contente  d'entretenir  pf&fth 
eanpâvqii^aNMdGnHttiaMç  érot^n^njfift^iMwngyg- 


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eUMgfe  ebs«ttfcqw4a  l*^ii«BW&J&»9&  !ife#ïto/HW*'iffi» 

<Uitor£«ittpr«j  «Hei^àoPiW.^ut^^ft^yq^^iJ^iPi,^^*,, 
anrtliWMttW*  <I*»ftiettbtf  swt  ii^9mjgM9}t:)e£rtaii&fi  #  jppçj^i 
QuIîTOf,  «Btiqufc  =*t^e.jwiew(i«u§fi  e£3W*  sa^ft*  ftptfg,  jajjj^ 

PTO^*«aeff(^«é»f6«pa«liS«ft.Ki  mi;  .isilu»  •.Jy'.i'-iiri'.biiii 

l9Up«£  ^ItiMlA'b  ,V'.'I9J  à'fbil/..të  •jbtil'illl  i«>il'îi;t;.  IfiBll-  qnli'l  8fl£b 

Après  cet  aperçu  sur  l'ensemble -de  rEipû8itii»4^ttif!^i«taB«)*Birf( 
lfttà  ;i!Pni«B^è1*^*Wi««r«Pià-s*i«  dwwafàirsittfrçielsM  n^- 
portfiWft<!6#6B3«sif*rftèïtti  %«wjiwitey  {J©étivoM«lgwt|iç*ei)irt». 
réiftlr^uaifléy  WteosîdaitîU»',  tota^^Wm  serai  powéMe.ilwp 
m8flÉs^rfléiâll'a»ërriflfl6  ltt><ttGtâbfi»IauIdw£l  letoôgMâiniimn 
-^QstoBiiWufif'iW'k^rtWttat'à  .plàiriedh*icî«é#c>ifesfâfetiBJjiiH'Jii 

b^tte  fl4^I^^W'6t  ^t*te*et»«aet  £lai*éBJ*am»quaJ^  pta»I 

■lés;  tous  les  autres  avaient  tNftittloe  ftehté  tàaghémmuàiskidïxi 
iiMm  wrà^^'fcB"ésfèwiï#te*4a^^ 

<rf«#*^  eiâ^ffiébtgâft»  UlIiMaiMii  de^rWwife  *1«  «rts  «utaulafeiME 

cô^a*^^«i*pi*aalti|*8ik>^*N»^et»ttl«  sëd^nerifofisl  mttob 
t&UM  linsivUa^b  sJn-jJnoa  non  amûm  ;xus7isii  aohuu»  iuoq  xhq 


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—  we  — 

t»»fi«tiie8)»iftrw  iâtoMBta  J&enjmetitsennFria^j  ahttM$sàflH|B 
36ft«û*ècAu>i8ft  fcropfcéppuiL  (Usiii^&^Bdaftïœèb  eflotfWwwft  M- 
-JteodiBtft  diradtem«rf  emfiaro[fe.plffikSkpiB»il7â£étaieqt  q»Haflfe 
«AbiKmtiSltr«atsi(dmt  àlfcitaorfap<rirtBntt  Steqnédaiifeôtf  oiiadïtflie 
xjOQTtymjAie&'ip^fM  tènfr^IaJttep, 

2  Dasylirion  mexicaklfa/cpi'âanBgàtdflr  teïn^nôsiMMWiBS^et^è  #i- 
f?^&3«**t>mfl<yl¥rij^  de 

-iiHe  Mm  &aâ$Iu)te&tf£ffirë*ilii  imâfliiéafiHkdpai*  ift»4, 
&*AâifcqpâHft  atédjfilfadé  Stngiuœ  ftSté  ^omifefcïMKÎ-mBeaifal, 
•rt*  wlfedëiaJfeiiiïimipeide  J©^ 

sakitfcî/e^^o^h^e^Jtmèqgrdiatoi^t  bbllêIiAtbiMe?^1ftrife& 
aèJÉiqailài^^uip«attd0^)ipafcdHp8r  uaèqftMe  tttàtyptà&atfl&lte 
;  Jttdi»$:t  ab  Miabbm  oau  eiittifilaoaôiq  aiual  fi  uIb/  Ino  iup  aiol  4 
-séiDawft  *•  «wwi^Qqitfa*^^ 

aqarçAa**  pife<iocteM^Ï6ii<^ 

-iiHcculqiiai»at.}fe3J^(BttBide  30ttBfJé^iktMffitâ^^ 

i«4Ji£aètaasè4|  (legtorrimçnï*  Iptfiiisaeortatt  paètfqeôb>t£3l*Hfae 
HfctlMftfidliiBit^^  ^fcnMfie 

tfl^i#)p»^Td*lffIttte^  ottalmdtwito^lMpAe 

-WP«*rétoppè8l3«fi  dètisfcdow  tteubutteBéki  qb}rflèhtfflî**lfla 
dfafiifltyUgtfta^  i^qt4fi§idfe<é«£0ote^ëi«He 

8^flbPAfaeifiiMia«ifi4«  3«rfttu*>ï  *fcod^Éi#iW'^^ 

b  Q]^oMlfe^mt>tfto9^WEMè9«c4d»  *m#&âèiH*M®Pl 


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—  m  — 

-M.  «Màd^Akmïù^  àfcflAiééaiBâade 

afttetàsp  îpoiitf9&3,tiBBHn|^(lrBàq.i^inaffle  tottedkaU)  atàdbosA- 
dlttffreiiofeê^BfàBpagB  FaiitefoqaVioirtJaélé  *eeifaiBles>  rtartoaaÉdfcr 

sb  pe$lofta  pÉértmtéHp€rotefaufnù^^ 

(paani  taqfaattnas&airol  dlnr^flteàkbvttoitl^CrBsâ  «TAck*  aiîiâ- 
ftepr»eIIier4)rMnîeéiiBDfe  stëté  asafifeo*  àhfiilfoftàte  #t^powà«*>Jà 
xg5^^<fe^*WQ*évp^^  par 

4  lots  qui  ont.  valu  à  leurs  présentateurs  une  médaille  de  Imitait  ; 
£#?^ffi4âiB8^«ftfc^^  ifearsarès- 

ipfbMiltt^  «Gfty*ps 

<ùtto&9kMttmàMfo)ètè  JthialyôfefpitoMôXeiaaéiiMliii»  Jffittcf; 

9filfût65,jcdeopltàoq  llfefaoTOtiiiifaqft  Bhipratatri$aJ)  flrâsBalfeanftr 
j&èiffiJN^j^tfitooB<mfc^ 

i#Hff$^lcift4Hlu9  IMm^ttBft^imylfiiA 

BSlsainfevéspli  dp  ptàf*ttjéla»At  wata»*lt&  fiœetgéq^^ftqn^ 
a»»i^irt68ap|^fciifiij)to»  0i*aw^kii©ori^ 


.««ft^flftiStSefeif ftftfc  $4tQtA^tÊ*fi*àiTé*i<*à&  «o«*éAiântfe 


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toute  l*ri8M«pto*;o4fof^ 

ttlifiécku;  jaglnifieifto^  Mmtv 

riHéÉbpenaB]indqtié0i^miii|«t>f  e*  yJt<mf»«wttolk>  qfc'iMfBl 
nDHSjiiiTpauriab  lui râm  ^M^^\Ytàé^lp9é^niÉ,kp»tLt,h^hMb 
i^^iàntùé^aÉBOBpaiuéttiàrieu&r^iMfmi  te^ptaqlrrik *flt»isfipfrr 

Mzupié&eiiftat«im^  fffriroiÀ  fKfonffti^ 

«fcaumaift  ri>GfoÀyimMiW^ 

fl^itonM^  taiiicag^^HmaaT  tteç  tatont  refcte  «feutre  ipliw^tWru^ 

Ipd&shtaisiiiesfliiiifAk 

€ès,ëtt<ptoaë  fente àiifctawff ^ttàrtè»^  .n.ifi.r;»  .K  v,il.>  iornibi£{ 
♦il  Qm^taA;\<tatattfKMmiV^  qfamif  Ae  «ribél 

etfattnériie-dèi  phtt&^fâtfLiiéténiDto^ 

{Érf90déB])fi)|iM]laBtpigftitte  <4nt>»'*sl  Jpowt**  ipeâ\km>Tèw9& 
tkirtàsicitàtendbp^ 


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phnt0tàmtv<i^!k)rô^  éq»t 

>  <àttidtàiH0^s4iftU»u^^^ 

qmesdéJà>Meitéï)Miboieftfh^i«ù  Srio^éEttàilBffâEentel 

ritaputicstte  aicanÉptÉge  wk  imy^ûwàààmxàM^n^^Gmkiéj^ 

coûtas*;  email  ^iiéAiEete^idiïés/  l(^bUe^i]i«ëmilt£u^  <fe  ia^tuA 

jardinier  chez  M.  Guidou,  qbiiteafft  ^i&ra*rtiâ  <in&  beaalpiBd^à 
fevfiiage  ^bon^aittoiftàwi^^  à 

^Wtt^ièMiftnBÉf  ftiJm#  fetfroéiijie  afetek]terffaft  ([rtrftrtftiBPÉtj 
flmtf  ànlrtate^  IfidtamlNUltj  ^(^Htotiiçr  ^ekJJlb^rftiiŒaqpÉil 
.  9*  concours  pour  lequel  il  avaifetra£^é9tôà^5é^baiM^rfflratilàdï[ 


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force  et  de  : 


f£  iaaai^lu 


*1L 


n^M'^ssu^ë 


&1I8t(, 


floraison:  citaient  deâ  Dïçm(f;a€$'rtmm$pectà6 


5-ï 


^Vmmtomî 


Jeune 

HMMl'Jil  t'j-ft 


«&Kfi 


u  0tanf«  ^^VW^fe'féMiiMW'&IMa^^V^ 


lac,  a,  .Pâ5s«^riê^0u^»o^'M  MatK^fM 


beaux  Ai 


le,/$.  Aucki(md\ 


~>j5  Eeqômes  avaaenffourm  la  if~*~ 


rpremiprsJétaienl  gen^râîux,  taWAs^eies'àttî^erârj 

ïi/Mjg7ï1UK'> 9a  i/ja  ynaido ino  sUfJi^iimVi/ïo/1 

ides  cjilegorieç  spéciales  de  produits.  Ànndè  c 
)ii>fj&7  un  aiu)  infeo  js  ijjs8*ot2jj:4>  fc9*i. 


aaon  la 

nîipos 

,991971] 


nioye; 
>si 


*)JjG7il{iW93  wi 
-  --  -goneçsf 

pïërërinâraici^ 


nndenfthser  des  pertes  que  pôarfaix^îerarcanscf 


Jl0fl0lL«. 

suivante  : 

an<m 


«JffTl  898  IUOl 

;  de  ces  conco 


b&Èi  toVjiâTft^mi&uiPiiS&m 


uuyi  u,  ,iGLiviq.j-ib  uaup   ia  oaicgunc   uro   icguuxco    xuaivunuua,    00 


ùTëlàiiDarvenuë  qui 


Efëi'ayai! 


wmMhKMgmm 


,cmilrs?&m.m 


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-<$'- 


nombre  dès  légumes,  maisaui  ehcoMLpûndant  Ia"dùréë  cle TËxpô^ 
sUmn-.Qnteffe.ctue  DlMwurs.renpuvellemepts,  .ÀprèY  ies  yïaurtats 


mH$$ftf(r  .WP^I  f8hnoft  InornolB'jp  r?r;9ibrir  ntnVttwWVioMY  xafisd 


«8BÎ  ?¥P  &8a^  Js^tfsftjfi^  1$  fo&'lM  *MW 
la^neanté  cûDii 


il»1  i'iM^^^Mi^MH^^nte^de  1  Ext>osnioa  dî;c^ 


*Mjfc*%â  M^Hflftsntfi  ilwawM  ra3fi^ 

hum*  oftfM?  Jâ»  ster .  rtiM^feftffV» 


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ifiçpiàMkfratobt^^  powiasiMfcloai;  $*UuGUè- 

itoa  $0és^,aiiafccbttfc*  fcfUtoflrtgAéMft  (pittkiaMattodul  it- 
;  <a«^te^i^iluaT«it)atofei»Gfe  fata&f  donc*??  diffbèift^wterte 
iBpBisiïtfioMés  ^itof>etijpflttL>k^lé^trt>oii>ia^lvada  JMtoihiffirifc 
^tffccÉœfîQE  en  aefdamh^p^ir*^ 

i^iw^nt.ijiin^ét^bii)  de  *i  vilmibehiridiAijI^i&et»  hft**Mt 

iB&tftaa&ytf°£:M;  tibumeèÈ  (Cttii8lant)f  éfeaktneDBt  «tetthaétar^à 
qui  ses  beaux  Haisius  coftf^âËftitt&aiAjftoaBta 

.itîMMlci  «fiibaafcléllBidfaij^ 

^^ucswraipmutlaajApaiias;  2* enfin  à  ^B^j^iitaiÉ^ifUmÈm 

-foButàs  ,qoaserfâ«s*r£ft  iprijatréapxippat  tra  ldfc(qp*jiaB  éattlgàfe 
.jif^ètawuaiu'»  jijg  nu  ^.>"   À/sS  Jiivii  xnïuio;»  .1/  *jnp  f9njBt 
tlufl^s  j^Bi»j'Winpi¥»i>fMifÉè  dfta^eôgnVolqèll'i^unfiSir'jite. 
-aoiite^ii'jdœaflu^^^  MirL  dttmiénet 

jkûis  rirboqs  ^i&itoawavte^ofaàauftlâe  ceb  fcabUeè  pépia 

ri^fnWiihyjtff,4T*v,ffaHBffrT,|,>  *n,)  'il-r.ii«>fi  tD:*Jii-»in  ;u;yj,  Jiiii8oqi3 
La  catégorie  des  plantes  d'agrément  db  sERafcj&fltirDKtftriçBb- 
nrîl  laJnsatiè^ff/dfiilâucoiièc^g^iffétWï^^  jpwifiiite*qttftts$rsatte- 

jinaàfc  sbùkiresiés  sanslrfisultait  Lb»3  auttefejtciaiotiMbrt  Mtèrfltatf, 
pouEda  piafrapt v  barpi  ésçalatibtodtfJ  lot*  fl/sû  ttériteuttgéetafc  ■* 
d  jXô^fBffliaEdioè^  échange  ^>egifle*ifr  u*fl  ttriteélfop  ^JUiprifr 

-daof/^ktoi  jfleiMM  4* 'ipii;  »«fc  «««te^ftO^^toélP^^'ttdûÉt. 

-mèfce  AiMéritt^iëti^  te  fctoiteifeaill- 

>niÉbiÉriy<jkMà*ift>^ 

afciltf  art  ffi^&<t'*afteft^c^ 

4)èahuMpe  wéiiaittt  «&d^^^Wi^â04fa^lltf  &«tatfeBKtti 


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-CfaftBfiè*  ;  anobJttui>  larâq  ^i4rfiaéfeH0fi(iJholtketixvdQdttéaq|^ 

r(fc<iB)i;Janpriilèe»:;^^  (jfearmééatfïes 

}90  at  aftj  e»ifettiiiteiai*ftjnipi  te  BiédBÎiiteiA'JpoDiiérir^^ua^ 
iSociété  doitiSi  Ekeur  tendt^  ilèiiiykiii^ 
âWH*t*iâ>a*  féimiié,iè^<ÈBMMHa?  AéoamieË  àlfcét  Aostinfitéfir 
*attttgtéidawalœîcano«itrElS8v^  e^^t^    ^tiV.jU!  /it-  «i  >•*  \:\\: 

^Qndtaiéat.:habitiiblr  dtafe-M. TCtoat^iidéofl jlaCsiebç)  éaUeidêb 
laiaift  io(umL  h  l^pmJtoriiYnmëBï9&  pBW£J^m\<mœpi&M&ui&s 
jgBH^tetbèrtïivégétafflûiœqio^  atalifeati&é 

•#éprftite  aneeigoûtisttr  l0qsrai{ilir6chqr  teqHmlTOK^petitôJHWêSk- 

tagne,  que  M.  Combaz  avait  élevé,  avec  un  arl  conscWBfé/'tta 
■wtie«r;flar^irAipL/JugéodigiiÈ  to^mprâ^qukeoaaataU  eaiune 
unédmlte  dfittt,  M<>€tantifcaovtir.feipBtt^ 
3ftwndfaè  à  la  raui*îft*p£d  d&fluùk  I/Elapen^^giâwà21ai])éaiiMxi 
-ébfenééû  p*r  leiitej  te  etfttei ji)éct»i^p<al»D io«eai cièUe  qocfile  niôaie 

Exposant  avait  méritée,  dans  le  90e  œûCMj^,T*»i)S9kiiiMiiappDrt 
-da^lafiteft.VOTÎéei*.,, ;••>:'«!  T/'ii/*i;i,.A/«r  wvalyi  r/.ur  ''i*jt^'.Ji/j  rJ 
-eI*?W  HwpIfoUliei»}  ^îm-ïttÉBaiifc^  Jtat- 

.é«iwa<aW)W  *«Wrl«qB^  ^ i, ÉiamlrfliiflibteiiBc  suer inhédaittexile 

S9  cia^;  ^rttafcirà^  ffaaûsoqù, 

#*W[H»«5  [pi^^  étmi^  e^p^efft1é^pidt,d^  pedAenôaiBifaàHles, 

f«$ft^i^T«at^^Mt teintes  !5<M>fecakm4è^JDén^Qàyéfflôe 
•«i&Lwrcfiy^fc  prà»H»ajfe«  *te>  totale  *ae  tep&maïuaeinfafÉflœ. 

d§od$t*ifc^»$*l  ptftpfef  £a#gii)^My«ab'q»«'ibifca9té8f  ï*r>  tatiA 


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—  464  - 

force  et  pour  la  beauté  de  leur  végétation,  entre  autres  deux  grands 
Vanda  suavis,  un  F.  gigantea,  F.  tricolor  Rollissoniï  9  un  admi- 
rable Cattkya  superba,  C.janthina  etamethystina,  les  Saccolabium 
ampullaceum  et  curvifolium ,  4  espèces  A'Aerides,  les  Cypripedium 
Veitchianm,  Lowii  et  barbatum  superbum,  les  Dendrobium  Palpebra 
etprimulinum,  etc.  Sans  hésiter  un  instant,  le  Jury  a  décerné  fr 
MM.  Thibaut  et  Keteleèr  la  médaille  d'or  qui  était  le  4er  prix  de  ce 
concours,  après  quoi  il  a  réuni  ce  prix  à  celui  que  ces  Exposants 
avaient  obtenu  pour  leur  magnifique  pied  de  Saccolabium  guitatum 
giganteum,  et  il  leur  a  décerné  la  médaille  d'honneur  en  or  que, 
dans  sa  généreuse  bienveillance,  S.  M.  l'Impératrice  avait  bien  vou- 
lu donner  à  la  Société.  —  Le  lot  présenté  par  M.  Luddemacn  était 
moins  nombreux,  mais  bien  composé.  A  côté  du  Lœlia  purpurata 
type  et  des  deux  variétés  Brysiana  et  aurorea  de  cette  belle  espèce, 
on  y  voyait  le  L.  Stelzneriara,  YOdontoglossum  nœvium,  les  Vanda 
suavis,  teres  et  la  variété  major  de  celui-ci,  l'Aerides  Fieldingii, 
les  Dendrobium  densiflorum  et  pallidurn ,  etc.  ;  aussi  la  médaille  de 
4"  classe,  qui  formait  le  2°  prix  de  ce  concours,  est-elle  venue  ré- 
compenser les  efforts  heureux  de  M.  Luddemann.  —  Je  ne  crains 
pas  de  dire  que  rarement  les  Expositions  de  la  Société  centrale 
ont  offert  une  aussi  belle  réunion  de  rares  et  brillantes  Orchidées. 

Le  concours  pour  les  Fougères  exotiques  (30*)  a  eu  pour  prin- 
cipal lauréat  M.  Fichet,  dont  le  lot  était  formé  de  plantes  bien  cul- 
tivées et  parfaitement  choisies.  Le  programme  demandait  30  espèces 
au  moins;  M.  Fichet  en  avait  présenté  plus  de  40.  La  médaille  de 
vermeil,  \ er  prix  de  ce  concours,  lui  appartenait  de  droit;  elle  lui  a 
été  décernée;  elle  a  été  ensuite  réunie  aux  prix  obtenus  par  ce 
jeune  et  habile  jardinier,  dans  les  26e  et  37*  concours.  Le  2°  prix 
pour  les  Fougères  a  été  adjugé  à  M.  Lierval. 

C'est  aussi  M.  Lierval  qui  a  eu  les  honneurs  du  31°  concours  re- 
latif aux  Axaliacées  et  Rhopala.  Le  programme  imposait  l'obliga- 
tion de  réunir  au  moins  \  5  espèces  de  ces  beaux  végétaux  ;  M.  Lier- 
val avait  plus  que  doublé  ce  nombre,  et  la  rareté  des  espèces  se  joi- 
gnait à  leur  quantité.  Le  Jury  lui  a  décerné  une  médaille  de 
4"  classe  qui  est  venue  âe  réunir  à  d'autres  prix  dans  la  médaille 
d'honneur  accordée  à  cet  horticulteur  distingué. 

Les  Broméliacées,  les  GloxiniaeX  les  autres  Gesnériacées  faisaient 


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—  465  — 

défaut  cette  année  à  l'Exposition  ou  n'y  avaient  été  présentées  qu'en 
nombres  inférieurs  à  ceux  exigés  pour  les  concours  32,  33  et  34, 
qui  sont  restés  ainsi  sans  résultat.  Au  contraire,  les  Cactées  y  figu- 
raient largement,  en  3  lots  assez  beaux  pour  que  le  Jury  ait  attri- 
bué une  récompense  à  cbacun  d'eux.  Ceux  de  M.  Landry,  aîné,  et 
de  M.  Landry  (Joseph),  l'un  et  l'autre  horticulteurs  à  Passy-  Paris, 
étaient  aussi  nombreux  que  bien  composés,  et  presque  égaux  entre 
eux  en  mérite.  Toutefois  les  plantes  du  premier  de  ces  horticulteurs 
étaient  en  général  plus  fortes,  ce  qui  a  déterminé  le  Jury  à 
luifdécerner  la  médaille  de  vermeil,  («  prix  de  ce  concours  ;  mais 
en  même  temps  il  a  donné  une  médaille  de  4r«  classe  à  M.  Landry 
(Joseph),  bien  que  le  programme  n'eût  offert  qu'une  médaille  de 
S*  classe  pour  $•  prix. 

La  série  des  concours  pour  les  plantes  de  serre  chaude  se  termi- 
nait par  celui  qui  avait  pour  objet  une  collection  de  végétaux  à 
feuillage  panaclté  ou  maculé,  tels  que  Maranta,  Caladium,  etc.  Ici 
encore  M.  Fichet  occupait  le  premier  rang;  son  lot  réunissait  44  de 
ces  charmants  Caladium  dont  les  bords  de  l'Amazone  viennent 
d'enrichir  les  jardins  de  l'Europe,  4  0  Slaranta,  4 1  Anœetochilus,  le 
Muza  zebrina,  et  toutes  ces  charmantes  espèces  de  Pteris,  Sonerila, 
Dracœna,  Cissus,  etc.,  qui  font  aujourd'hui  le  plus  brillant  orne- 
ment des  collections  de  choix.  Une  médaille  de  vermeil  lyii  a  été 
décernée  et  a  été  réunie  ensuite  à  ses  autres  prix.  —  M.  Chantin, 
qui  a  doté  nos  cultures  des  plus  beaux  Caladium  à  feuilles  macu- 
lées, était  naturellement  appelé  à  prendre  part  à  ce  concours.  Son 
lot  renfermait  de  fort  belles  plantes,  notamment  le  Musa  vittata, 
introduit  par  lui  en  France  cette  année  même.  Toutefois  il  était 
notablement  moins  nombreux  que  le  précédent,  après  lequel  il  a  dû 
être  classé,  et  il  n'a  valu  dès  lors  à  cet  horticulteur  que  le  médaille 
de  4™  classe  qui  était  le  2e  prix  du  concours.  —  Enfin  une  médaille 
de  2*  classe  a  été  donnée  à  M.  Luddemann,  dont  le  lot  renfermait 
plusieurs  belles  plantes  de  la  même  catégorie. 

La  nombreuse  catégorie  des  plantes  qui  n'exigent  qu'une  serre 
tempérée  pour  tout  abri  pendant  l'hiver  avait  fourni  aux  auteurs 
du  programme  la  matière  de  23  concours.  Sur  ce  nombre,  S  sont 
restés  sans  effet;  ce  sont  ceux  qui  avaient  pour  objet  :  le  38*,  une 
collection  de  30  espèces  fleuries  ;  le  39f,  25  espèces  ou  variétés  du 

30 


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pure  WW  U  i** nue  collection te -Mttodmékm 
hybrides  <k<H*e  espèce  ;  le  44\  \&zBko4oéenéro*  de  ttude;  te 
4fi%  lesi  Qnéreims  ;  il*  B*\  les  Cakcétilaàrea  noufrrUgneuase;  le  56»» 
1»  Liliacéetf  et  AmarjUidées;  enfin !*«•«,  les  plantée  snôeutentee 
iKt«haci)ii»/aiiJ^6R<ptt8lûeCactf«iel  lea  Afeef*  —  Deecooeumnls 
s*  :sont  présentée  pou*  tes  autres  concours;  mais  aucune  véwmt* 
pense  n'a  4lé  décernée  àeeux  qui  mient  pris  part  au  43*  et  au  44% 
toiiexigsaient,  r«n  une  oeileotionde  95  wiétéa.  distinctes  d'sAm- 
Ut$<ind*ennw  fleuries,  Vautre  un  choix  de  i$Az*U*mdimn€*  fleu- 
ries» le»  pUa  telles  etlee  pltfs  nouvelles,  —  Troie  autaea  n'onlpes 
doané  les  résultas  qu'on  aurait  été  en  droit  d'en  attendre,  le*  loti 
présentée  n'ayant  vain  aux  Exposante  que  de*  médaillée  d'ordm  ss* 
condaire.  Ce  sont  :  le  53e  ouvert  pour  les  collections  de  30  variéléB 
ïmmû*  P«tmia,  i*m  lequel,  parmi  quatre  concurrents,  ML  Tabar 
a  obtenu  un&  médaille  de  bronae,  et  M.  Lhuillier,  jardinier  bour- 
geois a  reçu  une  récompense  semblable  ;  le  54%  relatif  aux  PJax 
&rummn4iii  pour  lequel  Je  roèm*  Lbuillipr  a  reçu  une  médaille  de 
bpanze  ;  enfla  le  08%  qui  avait  pour  ofyet  les  Gladkoimfyardûmlù 
et  bjrbvide^dKns  lequel  IL  jLpise,  le  aeul  coneurj*nt,  a  en  «ne 
médaille  de  »  classât 

.  Les  autres  concours  de  la  même  catégorie  ont  été  génécalammi 
beaucoup*  mieux  remplie.  L'un  des  plus  remarquables  a  été  délai 
peur  lequel  le  programme  imposait  l'obligation  do  présenter  4*  Y*» 
riétés  diatinietes  A'Azalé&  wdienne$t  en  offrant  pour  prixjune  mé- 
daille de *4?**lasee.  ■  Six  concurrente  ont  pria  part  à  la  lutte,  dans 
laquelle  les  deux  vainqueurs  ont  été,  au  4n  rang,  M»  Hervinu»  4a 
Caen>  dont  les  plantes  étaieniéblotnssanfesde  floraison,  au  2^  rang,  ' 
M»  Margettua^a  suivait  de  près  sou  beuteux  rival,  et  qui  a  main- 
tenu s<m  lot  au  même  niveau,  en  le  «epowelanj.  presque  entière- 
sm^iefi^a  une  asmaiaad-ËxpositienH 

Parler  des  Erica,  qui  formaient  la>  matière  du  45*  Oeoeeors, 
c'est  nommer  d'avance  H.  Michel  dent  un  connaît  le  mérita  <bps 
cette  spédBlit*.  Seulement  cette  tçï*  tfeet  M,  (Eugène)  Jfcohel,  le 
digne  laeceaseor  de  son.  père,*  qui  avait  présenté  un  fo  rt  joli  tofcdn 
confiantes  et  qçr  a  reçu- pour,  cette  peéeentatit*  une  mtfa*U*i4* 

4"Jele9Se« *.''•''*  *    '  .....«..;- 

•  Itas  b<ttttUrs^fettiété?*»ve9iB^  aait  i 


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grandes  fleurs,  «oit  4e  fantaisie,  ainsi  que*  pour  k  Petorfamitm 
tonale;  c'étsientl*4^quiàxigeaft4ftTarié& 
Je476quiappciait  3&  variétés  de*  seconds,  le  48*pattrlsqneUl  fialMi 
$0  .variétés  dn  troisième.  Lss/Vforçcmtifn  è  grandes  jkun  étaient 
représentés  par  ilote  peu  inégaux  en  mérite*  et  qui  tousont  vaki 
une  récompense  élevée à  tau»  présentâtes  CeM>de  MM»  ThiM 
haut  etKeteleêr  et  cahçi  de  Mu  Rougier-Chaimtae  tel  été- «h 
gardés  comme  égaux  eu  beauté  par  le  Jury,  qui  a  réosmpeiiBt 
chacun  des  Exposants  en  lai  décernant  une  médaille  de  vetv 
mail.  La  même  égalité  a  été  reeoonnué  par  iui  entre  lesdeux  collec- 
tions de  ces  belles  plantes  qui  étaient  dues  àli  Dwfôy  (Atph.)  esta 
M- Malet,  père.  Aussi  a<4*tt  adjugé  à  ihacun  d'eux  taie  médaille 
de  4M  elasse* 

Le  résultat  a  été  plus  brillant  encore  pouf  la  concours  relatif  à 
25  Pelargtmiim  de  fantaisie,  foi  MM.  Thibaut  et  Keteiéèr  avaient 
un  excellent  choix  déplantes  merveilleuses  pour  l'abondante  et  l'é- 
galité de  leur  floraison,  et,  san»  hésitation,  le  Jury  leur  a  donné  tà 
médaille  d'or  qui  avait  été  ofiferte  pour  4*  prix.  M:  Rougier-Chau** 
viàre  avait  aussi  un  magnifique  lot  qui  venait  immédiJrtemeat  aftoès 
le  précédent,  et  pour  lequel  il  a  reçu  une  médaille  de  veravtf  ;  enfitf 
MM.  Dufoy  (Alph.),  Malet,  père  et  Henri  Commissaire,  jardinier 
bourgeois,  ont  été  jugés  digaes  chacun  d'une  médaille  de  im  classe^ 
Relativement  aux  Pelargmiwn  tonale,  c'est  M.  Malet,  père,  -qui 
s'est  placé  au  4"  rang  et  qui  a  obtenu  la  médaille  de  4"  olafcse 
offerte  comme  premier  pife,  pour  son  lot  aussi  xematqti aMesou*  fe 
rapport  du  choix  des  variétés  que  sous  celui  de  la  bonne  culture 
des  plantes  qui  le  composaient  M.  Jarlot,  jardinier  de  M.  le  mar- 
quis d'Herfort ,  classé  au  &  rang,  a-  reçu  une  médaille  de  a»,  classer 

Dans  le  coucous  pour -tes  CaU*éQiamtJxr6aoie${$k*),  M.  Il**' 
ligne,  amateur,  a  obtenu  seul,  -sur  3  ceutunenls,  le  4-*  çrix<pri 
consistait  en  une  médaille  de  ^^Aassej  ,  .  ,    ». ,: 

Le  W  concours,  qui  portait  sur  les  Vervemee,  au  nombré4e 
46  variétés  distinctes,  avait  appelé  4  concamsate.  M,  Dtttqr,  ôK 
s'est  placé  à  leur  tôte  par  le  bon  choix  de  «es  péastes  et  kiui 
Cttltttfe  inépiooh^te^toJuiTiluiâdéeeriléie  i^ffit^  <fti  e*w* 
sistait  en  une  médaille  de  4"  classe:  Ensuite,  réservant  le'3*ftiif> 
il  a  éoiûiê»  méàtiUttalwialt v**L  JÛhit*,  >«&-,  *  MM*Lài*Bier 


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étaient  notablement  iaférieares  en  miei^rA^a^pnenièi»»!  i-I/kb-i 

^«Téw^awWP*1»^  UiTjaw^^wJpsHJ».  ft«fof,{Alpb,) 
^MWff^WrtoMlW»^ii^^  4)1  Blatte*  tlfl.proflortiooq 
f^B«!«Wlbn¥«ofih«i8ie|>.  #fc  ^^mm^h^fimf,  tt.**eQ»<fc 
4"jPr4  fl^  «W|Nrëa«pffl»WW«#llillfr  Çl»r(Wift¥«ieulteo4iiflBé 
Jj^Çingtiff»  kift«Buîfn^,jn^4ftr%W#>îf..«Wlle»e.ï«to'«aaaie 

g^*MJJ|J4e(^ÇjasSg,ni,.,r;  ■MlV,v,..,,^l«^^  V.   v-mmiv.v.W'.  v.v.Wk! 

jj^fii  ,^^^ne,^(«e)ji}i,quj  éja^itâaJtffaa^fljNWy-i^feMit» 
^Aiflfc-iJçiaïtyrt ■WM.'HWWk  M.,fiHW&ner  !<Hii,«,'est,»tee<i  aa 
ftt  ^^5>W)^i?'^U^  WWfl^eiw^^mp^nanli  lea.wpèfiea'lep 
^,r;^;<^,4#f>  |^vt«rt]^i,ej,4a(^  Jasu«11«^9  leaîbâi- 
i#t$.,ajft#^.it/^  ,wtyM?>  (fefeffijfi*  entante**  Aqasi/bien 
mWTtitifiiii*  wp**W»  le.^nsitfâi  n.ufeq  ifne  atttfailkde 
^?4lW«fe>^*W.»-*TJ^«W^  Mt.amateur.dirtiogu^  ptttvfém 

£u(3»jfangtenjjft4  fia^SjlfBiçqMpctions  ^o^eespat,  M^lattdDjl, 

oÂftajw,  jh»k  ^h^ty  ^»JP[deiPafité*6,.  et.  pa*  JK.  tfdm|*yr.  (J**&hy. 
^JA^)^>«fe[»Wffl^WB«l^;8/i.Qtefl»J-)  hsM  <i:  jlîr.-.iîioil  f 

Qj^na^dftP^  »^aifqt,,^aai4ifln^^)feNoatiftu,4B  MtmtwaA 
$^k  .ft'fin^a.ejiffljW  W  W98WWnJiifl*'»rtei)Wi*le.)bTu^ïe6ii»- 

fil»»  fl^i!W,/tfW^ér^..çéW»wnsp?.ftw  ftwamt*;  »i*mf>i« 
buer  à  l'orggmfttf  ^^Kfp^iMWii^^^wi^itrtr^lhrtytéwfflpè^ 


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^î-  4'uW  mtâèWteitâte&faWpiàflltM  iéWtyW  okfâékÀT 
accorder  \afli"*flfapjpto$tiëè6li  «'•>  esinaiièlni  Jnamald^ion  JndruJà 

Mti  édwtetf  Mutà'miték  à^f rtt  S^'ImÉWà'iéMé 


dhm;  a*a«  affiëué  lla'<}M<Wëtf4*tW{f  de  3;iéi9dêo#P^n»iWH!,I*8tf%. 
MUI.  ikœSii^*uryndl;  ^àff  «fe^ërtàrt^ib&i^»  iftiè  W3rffy 
aiteoeottU^  fcetf  ItofrtkifltëéteH  utfè  '^flMdâH^'flë'T^  eHé§ë."9  lo« 
d'Azalées  américaines  et  caucasiennes  fleurie§|2ët?  Sb^P&éa'^ft 
wuàétÉBiferéiaMHriôs  élëififéftis^B'WSéôôeafl».  tofe'&Bfistteflais- 
sajane  ploies  whisf  â'diéWfe^^iP  itttLWimifhf  QklïHSk  WMm 
m  0»«rfjjn^««u*«B»i!PteH8t,-W  JHrytftt<dgéfeMâ'eet&po$Mt 
fri'tawmédajlltefda  »,  claâse^  lin  ttttêtàtt!i|p<M{Nf  W?  'àfraA 
étfj&rnléppoùr  lfe«']Ért«d»J^*Nl«*èttlY'*«,è  ^estfiéîP8«f'tfflrà*r« 
detf»  ««pèces  ffO  vatiaé*' Wsewt  Cotttitofeflt',"Mf."VW^Mfer>é' t-ét 
pbudiiià  eut  a*per>ei'fl  à^çU-fe'ff-^lX'^ii  'énëtëftiV  W  ftffi 
raWwUg  deifitfhUsô.  ^tt*^-«tt  MM'V^  WV^oMtt'j^ilr 
te.7^oo«ebùrt^iaiiftfu*<#i/d^ 
oul*aHétesri^tt'M;Pe!é,^rf,¥^ra^ 
dtahariédaitteiàerp  ifeBW^lidifncutté'dé  rfebtff  HHHb'&U^ 
lBOïtpèrftetioD,  25 vatriéf^ftft arstbtreSkîa imàMi! MWbcAttÛe  " 
fetf M*  atalt  felt  tfevetflla'tti&aïUë'd'orle  pWï'dn  Tfle'aomttàfi 
3  horticulteurs  bien  coiiô^^urteurs'  Suècfâ'daW'ciàtf^ilfflte 
ont*xp»é  4Wre*aa«î*àWe*i)Wdu1W  dé'lelif  èirta*%éfefôïJ  le 
JOff  n'a  cWi  &^<tf«Mw«d6tf ''A^IPHP  pHi'.'é^f*1^ 
ce«é  à  M.  (JuéTid-HôdèttVun^niédaiHi  M  4H'cH§e^'Mi.*tât 

toi«*prtai  Un  ^-priï.cétîiStdnt'ën^nê'iriâiài^W'bftfa^  2VN 
teH^««MlMlii9ÉHiB  •  Je  79*  HrfitaAti"  fbBKff «aux<lrW««tàft&fe 

f^M^to-i^y^n^  ftewrécdttj^,  ^totyé^^alë&j 

^i.aai^aitJ-éo^K^e)ithatoattei*rMë!  ^Ef^ir/^WïoltàVi 
«ânooiitt  ;sitihfeie*tt  aafis'W«l«'^éobVs^'Hf''^t-m*Ip^r3Bj^ 

pote  te  traiW«c«ia<U»M(*  «SfftBaMf»  )B48iAh9}%$dM6tt 
q«5qne »é<i*ilte.d#feiMe^ttte<i%rfetliiI^^rtk  pp»?0'1  *  ,|9ud 
ih;i^«ttaues<c<al.»tfe&(ta&  tim&^}êlfa^®¥eW&ç&& 


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comme  au  mérite  des*  lots  présentés.  L'tra  des  pitas  brillante  i 
contredit  a  été  le  62°,  qui  avait  été  proposé  pour  une  coUettkfe  A 
de  40  espèces  ou  variétés  fleuries  de  Rhododendron.  4  lots,  tous  plus 
on  moins  "remarquables,  y  avaient  été  présentés.  Celui  de  M.  Be?~ 
tin,  fils,  de  Versailles,  a  été  Tune  des  plus  riches  parures  de  l'Expo* 
si  lion.  Lorsque  les  fleurs  des  magnifiques  arbustes  qui  le  «eorpo- 
saient  ont  été  parfaitement  épanouies,  vers  la  fin  du  mois  de  mai, 
oïl  eût  cru  y  voir  un  gigantesque  bouquet,  qui  attirait  et  ftrâil 
r attention  des  visiteurs  dès, leur  entrée  dans  le  jardin.  D'abord 
honoré  de  la  médaille  d'or  qui  formait  te  4"  prit  de  ce  concours, 
KL  Bertin  a  vu  finalement  cette  récompense  élevée  à  la  seconde-  des 
tnédailleôd1  honneur  données  par  S.  Exe.  le  Ministre  de  l'Agricul- 
ture, elc.  —  Le  lot  de  M.  Truffant,  fils,  de  Versailles,  suivait  4t 
près  le  précédent.  Les  plantes  qui  le  formaient  étaient  moins  fortes 
peut-ètre,mais  parfaitementfleuties  et  bien  choisies.  L'une  des  dent 
médailles  d'honneur  en  vermeil  que  la  Société  devait  à  la  bienveil- 
lance de  S.  A.  L  la  princesse  Mathilde  est  devenue  le  juste  prit 
des  heureux  efforts  dé  M.  Truffent  —  A  quelque  distance  de 
ces  deux  magnifiques  collections  sont  venus  se  placer  les  *  lots  de 
]M.  Malherbe,  de  Bayeux  (Calvados),  et  de  M.  Mtrtet,  d'Avo»,  qm 
ont  valu  à  chacun  de  ces  habiles  h(flpulteurs  une  médaille  #e 
SPcksse.  ' 

Le  66é  concours,  relatif  aux  Conifères  pouvant  être  cultivées  «fa 
plem  air,  soit  datosle  nefrd,  té  centre  ou  le  midi  de  France*  ration 
Algérie,  n'a1  été  ni  moins  nombreux  ni  moins  brillant  que  celai 
dont  je  viens  de  parier. 

Quatre  concurrents  pépiniéristes  s'y  sont  présentés  dès  l'ouver- 
ture de  l'Exposition,  et -vers  la  fin  est  venu  se  joindre  à  eux  tai 
amateur  distingué,  M.  Bouillard,i'un  des  Secrétaires  de  te  Société. 
Les  5  lots  exposés  par  eux  étaient  ntànbrettx,  bien  composés*  rkifcs 
en  «espèces  rares  ou  introduites  depuis  peu  de  temps;  on  outre»  tas 
pieds  qui  les  composaient  se  faisaient  génératementramanfoor  pat 
nn  air  de  santé  «t  de  Vigueur  qu'on  ne  voit  pas  totjon»  aux  €»- 
teffères  qui  figurent  dans  les  Exposiïkins  d'Horticulture.  A*  4*  tttg 
7ottiété  classés  MM.  De^iite,pèreetfllè,(î(»t'la^oltecti«nco*pw^ 
'  plus  de  «Oespèets^u  variétés, en- indF*idtis  généralement  fortret 
très-bien  cultivés.  Le  Jury  <r  efrfc  detcÈrdéom^à^erbabik*  pé- 


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ptniériete*  noiKeiileiiient  h  médaille  d'or  pfterte  Jpar  le  pro- 
gramme, *  titre  de  4 w  prix,,  mais  encore  la  première  des  deux 
médailles  d'honneur  en  or  dues  à  la  générosité  de  M.  le  Préfet  de 
la  Seine.  Il  a  décerné  ensuite  une  médaille  de.  4"  classe  à  chacun 
des  4  antres  Exposa&ts,  MM.  Pelé,  fils,  Paillet,  fils,  Groui,  hortir 
caHeum  et  M.  Itouillard,  amateur. 

C'est  encore  àMM .  Deseine  qu'est  revenue  te  médaille  d^l  '♦  classe 
*«  prix  du  67e  concours  qui  exigeait  25  espèces  ou  variétés  d'or- 
bm  ei  arlmte*  nm  résineux,  à  feuillage  persistant. 

Lea  Rosiers  en  pieds  manquaient  à  l'Exposition  de  cette  année 
hien  que  la  Société  en  eût  fait  l'objet  de  deux  concours  pour  le*» 
quefe  elle  offrait  en  prix  nue  médaille  d'or  et  une  dç  vermeil.  Seul, 
H.  Laurent,  aîné,  en  a  formé  successivement  8  grands  massifs 
bien  Aeuri*,  mais  qui  ne  réunissant  qu'un  nombre  de  variétés  infé- 
rieur à  celui  de  50  qu'exigeait,  le programmeront  dû  être  rattachés 
à  la  catégorie  des  concours  imprévus,  et  ont  valu  à  cet  habile  hor- 
ticulteur une  médaille  de  4'»  classe.  Par  compensation»  les  JRose$ 
<ûupé&,  objet  du  71  •  concours,  formaient  $  collections  nombreuses 
et  bien  composées,  qui  ont  &£  jug&s  dignes,  3  d'un  premier  prix 
consistant  en*  une* médaille  de  4r«  classe,  %  d'un  2*  prix  ou  4'upe 
aaédj&iUede*  classe»  Ces  premiers  prix  ont  été  dépernés  à  MM.  Fon- 
taine, frères,  deCbàtillon,  Lévèque  et  fils,  et  i  M.  Poulain»  jardi- 
nier del'étabfceementdeSta-Barbe,  à  Fontenay^ux-ftoses,  tandis 
que  les  seconda  prix  ont  $té  donnés  à  Mv  Verdir  (Eugène;,  fi}s 
gtaé,  et  à  M.  Margojttm,  ctoptl?  nom^reifse  collection  arrivée  trop 
tard  n^a  pu  être  vue  qu'imparfaitement  par  le  Jurjw  . 

Troie  concurrents  ont  pris-  part  au  77*  cpnooui*  qvii  exigeait  une 
coHectîen  de  30  variétés  distinctes  de  Pnotaes  herbacées  de  H 
.Chine*  ea  fleure  coupées. MM*  Verdier  (Eugène),  fils  aîné,  et  Ver- 
dier,  père  et  fils,  s'y  sont,  él^vép,  au  mêipe  niveau  étant  été  jugés 
aigus*  l'un  et  l'antreâ*  1»  médaille  dfargpnt  qui  formait  le  *  ?  prix. 
;.C!*r8out  le»  mèon^e^nauffre^tB  qui  se  scmtprôseatéspoyr  le 
7^craeo«rs relaliftaux M>à r^otne^  en  *0, espèces qu variétés 
.  ditfntcto.  Miré  ici  uu?  mgjftté  apftéoiaJ>l*  efttrelçs  2.  collectiops 
ptesotées  a  fwtiattHb^tf^w^Ue  d«  i^la^,  on  le  |f  ppx, 
èdM.rVe*ti«r>ito^  « 
>fc**^oftJMftP*S,  muf.vJ  ..-..-ji:»,  .,,;-m'j 


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Un  concours  srécii 


—  TTft  — 


remlwmàsi  dé l  j  ôlïes  séries^  VAmfflaUit,  renj^iaft)fip  .poitf ,  J'^Pdi 
pfro/W'ïà  diversité  ae  leurs  ileurs?,de ^c^i^nfAaf,  f/^jofopVfl^q 
dànï  on  ne  saurait1  trop  recommander  ,l^p£opagafJ9f $««3  tajtfb) 
dfn^'etlé'mlkvà^ 

CfeW'ae  'W:  '^îbaui-J'ïuleii^  )ofuoi^)ei!bgj).e,r,é^flapi^  ttMmtf. 
rà'àtfdifmlé  po'ù'fli  ct'iix'des  plantés  .^p^ijr  (le^  J\o^spi&,41ftlgi| 
a"Iai¥Vfè'cérDer1e2^  ihot.1 

Ëa'bohdrW'^es  p/ànic»  (Apinèt  renScpn^fUg  oJjstf^leA  ffHfffliTfifel 
raîisAa'  'dé' Htiiijôssf tii Hle  «ra'^n  éprop^e;,à|rep,rO(duir>e  pour,efyas,^> 
ctfàditi'ons's^ds'WQflùence  desqueUw  ejjesjyég^eitt^sins  Ja.nfttuigji! 
hém^u&inen^^ 

Tenu*,  ;dalis' les  j^dmsjj  d^edonipj^  ^l4$j^ip#fa.yp,.W9al. 
bè^codp  pTu^ïàrgè\uè.ce|ui  '^^$  jjç^.^tfpëiajlfrbll*tr 
nique.  D'ailleu^njélaLb^sa^^  WhimW*  VWtmw&t*, 

l'une  par  M.  Rouillard,  amateur,  l'autre  par  M.  ToUardibBafllfei 

'm.îf  Cnn?W.ft  l*^jffe*»%WIW»  iMrlW.1».  ■*■*■* 
même  efê.jMoifàr^^  wfctt^fîaHmMfta&iD! 


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cet  fatale  toW^ 

Wtf  Bèad'loï'h'é^iir^^Séiiti 

Jury  peu'ad-aessous  ad  précédent,  Reum  aux  nia 

HfAiâàfllenirtt'j 

à'^BluWà'tibe'tdèilàiWè' 


platffes.  SàuiètÀ  tf'defoft  fa  '{ti^aoiu^,!^^^,^ 
qolie  se  fMkcftént  à  a^nûcles  copcoùrs,  ouverts.  £'e^t  j^urirjes.l$sif) 
qirtila  Société itt JiéHale et(!cntrale iTHoWicuîtu^^da^sJjjisg^j 

àtëiGmto&è flnprfe'èfa:  Cette'an'née,  ces  concaursont  été  mptnsno»-., 
breux  que  dan4  certaines  des  Expositions  précéder  tes  POUElesaneâ 
leë¥ëttttproduft  «Se  rôSuïfat  Tnzarre  <uiè  llmurevù  avait  régalé.  , 

S^a^rtètaéle^^"'1'-''^ 

tietf'tmt 

tetas  -Wméflâîltë! 
efcSWflIto^é.Tèhmin^wi'a'i,  ÀpmVmeniÉ'  liw'pnn'cipaw'd'ento., 
(^«ts^lèsre(ïonlpëdyéïqn1lsoiii'moUyé>s;  ...,.„  , 

.Wûeicditeetfoh'fort'noifeîft-ease  d'dWlets'érde^îîénardises  an-.' 
gUdUs^VaiCéni  ei^éy'pàfM.'tiaWhfer-^Uiioz;  qirse  ffi  »mj», 
uni*fe  «ttcdèè'%!*'ctt!fttitè1èt?teiyéy  iie'^srà^re«:,plŒ! 
IAAtttt 


pofe»t¥&tteblion 
daillë^or 


l'jiliiîihod 


«âS'fcé^^inai^Hë^ccJsmilicts  que  leur  rûutài/^Mg£ 
tef^»'^diei^ë^t(ibuWaW(4,insto  tftfê}  aWiu à' iLj Fajj^  une  ( 
médaille  de  \  "  classe  ;  ù^'ï&onrpe  û  se  'du  même  ordre  a  é  tè.acco^- 
dânoim/liéyi  j*W*"im  %8ktffUa^ii  iû  tanna  M{ea  choisis-'»  , 
lfo<ff*eV»pôbt  âés  HdfflWffiriàtoni;'*  H/Laàfen^a^^,  pour''; 
2  ji(MBÎfJlpiffailéïWftrflifleW^(ld8'llûsier5  appartepant  a  fmè&  s 
belItoiV^étésyiWtftoiff^âHI^qlâ  à  reçu  le  nom  Je  Oucnéss>e 
(awttéél^^tlfetf'SM^îaW^r^orticiineur  à  Alger,  pour  «leVjJ 
tnlWJ^W'aé^'^étWaB0^^^  parfaitement  Xtvéî 

l^^^'toéMeVUiltni  ensemble  et  dans' ses  .détails," 

Digitized  by  VjOOQIC 


lftiJffiiknt*  fi*|*#itiûn>  d'<Bortiflntaw  <f*è  nous  atons 
çtife  guoé^.fiiila  Société  qui  l'a  erganisée  a'a  négligé  Mena  s*- 
crifoe  en  me  dô.stimater  l'émolatfe»  de  «eux  qui  panai  ne» 
4inw)t  et  lOultiTeat  les.  pksfeay  «es  eflhrt*  ont  élé  couronnée 
dfa?  pie*», succès.  À.8t*oiir.harticDtteatt  «t.  amateurs  sont  a*» 
courus  en  foule  et,  avec  un  zèle  désintéressé  qui  ne  s'est  T*s 
4éw$nft  un  totant,  ils  oui  fionrni  mie  aoraife  et  brillante  *>- 
lutipn  4u  probiéme<  difficile  des  grandes  Expositions  à  lott0tt 
4fKt*>  Clwana  faifc  ainsi  BnbiEroent  son  dweir>  et  une  lamé* 
$m  il  nous  a,.é*é  donné  de  leccranaltr*  que  ai  la  Société  iapd» 
iM\te*\  ^centrale  é'HwlkfAUm  oompeend  toute  l'importance  de 
9%  tàehç,.  les  «inj*  <te .  J'art  horticole  ifhé»teot  pas  à  lui  en  faci- 
liter l'accomplissement.  Que  leur  concours  loi  reste  ainsi  to*» 
jwirp  acquis,  et  metie  htttieuitute  déjà  florissante  ne  cesosrt  de 
swm**r  d'un  paa  et  plus  en  plts  *ap*de  daas  la  voie  dea 
liarations  et  da  ptogrôs. 


ftimtfr  de  XJL  section  atr  Jtar  our  Â  été  chargée  de  juger  iss 
*  MtôDrire  des  Altts  ur' rtmtiSTBitEs  toôRTicôLKs ,  à  lTExtositioh 

TE1TOE  FAR    LA   SOCIÉTÉ  THPÉtUÀtE   tfî   dEKTAÀtE  D'HORTICULTURE 
AUX  MOIS  DE  MAI  ET  JUIN  48#2. 

M.  A.  Noihot,  Rapporteur. 

Bn  acceptant  la  misskm  que  voos  avex  feien  vonhi  nie  conte  de 
vnb  présenter  le  compte  aondu.  de*  vo*  opérations  pestent  la  der- 
nière Exhibition  horticole  de  notre  Société ,  j'avais ,  je  dois  1»  **• 
connaître,  trop  présumée*  «eu  forces  i  - 

J^œqw  j'ai  variai  fai  va  qnH ifte  fallait 

on»  vous  présenter  nn<t*ataifi  incomplet  on  reeopier,  presque  me* 
pedr  mot,  le  rapport  remarquable  que  tons  avait  présenté,  date  des 
cfeoonstance*  témtfqueB,  ancre  savant  collègue,  M.  le  D*  Jbtaa 
tapt,  i  fesotodePEsposittai dennaô  4SS0.  •■  • 

'»  Ztfrpotvstatystanfisliir  ènaa  tftslw»  optèrent*  ce»dettxprifln, 
î**  dû  essayer  de  peraptaaser  fondîtes,  *nfem»  datas  le  rapport 
précité***  à'  ce  stfjefcje  «appellerai iqo*< lès  errements  snitm|MBr 
<  wmudinfsiwopdiaifoa^  desptodtiits 


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que  \<m  avez  établie  dwas  oe  dernier  concours,  présentent  dene**? 
bfeux  traits  de  ressemblance  avec  ce  qui  a  déjà  eu  fiea  «a  486G; 
ettfin  pour  ce  qui  vous  paraîtrait  incomplet  dans  mon  travail/ je 
ne  puis  mieux  faire  que  de  voue  prier  de  vous  référer  à  celui  dé 
M.  1&  d*  Jules  Quyet  inséré  au  Jounutl  de  la  Société,  B*4e  jtoilr 
jeM860,p.«3. 

Je  n'entrerai  dans  aucunes  considérations  jour  faire  resôofrt» 
eoo&bkn  il  importe  que  les  arts  industriels  et  horticoles  et  Vbot- 
tiouMure  proprement  dite  se  prêtent  nn  mutuel  appui.  Cette  pen- 
sée à  déjà  été  émise  tant  de  fois,  et  l'inéispensabilité  de  sa  mise 
eu  pratique  commence  à  devenir  a  évidente  que  j«  ne  remets  que 
jtfur  rappel»  ce  qui  est  dit  avec  tant  de  justesse  dans  le  rapport 
de  4860. 

Il  ne  saurait  plus  en  effet  aujourd'hui  entrer  dans  l'esprit  de 
personne  qu'une  Exposition  hortiqote  puisse  avoir  lieu  désormais 
sans  que  lé  complément  nécessaire  des  produits  immédiats  de  ftw* 
ticulture,  autrement  dit  que  les  serres,  les  instruments  de  jardi- 
nage, les  embellissements  des  jardins,  e(cM  ef^  soient  &4flj4f  ;^ 
figurer  sur  un  pied  d'égalité  parfaitq  côté  à  cûtp,  avec  les.  végétaux 
vivants  dont  ils  sont  en  outre  çoijnaotë. la  çfmse...      .   ., 

Abordons  maintenant  notre  sujet*   ,, ,    ,  ,  .,  ,r     (  .,       ,   . 

La  section  du  Jury  généra^  qui  constituait  le  Jury  spécial  des 
arts  industriels  et  horticoles,  se  composait  de  :  MM.  O'Reilly,  Pré* 
sident,  Andry,  Jules  Guyot,  Denuelle,  HoulleV  Leroy,  Gontîer, 
Rivière,  et  Noirot,  Secrétaire.  .-..     .:         .;,.«..  l. 

€ette  section  s'est  réunie  aussi  souvent  que  Ta  «tige  tyoom- 
plissement  <le  sa  mission  et  elle  a  te  conscience  df avoir  apporté 

l'impartialité  la  plus  rigoureusedans  ses  décisions.-       ,.     -* 

;  Désireuse  avant  tout  4e  n'accorde*  son  attention  (pj^uxjflodJttits 
qui  la  méritaient,  elle  s'est  efforcée  par  tous  Jes  moyens  possibles 
4'éelairer  sa  religion  sur  le  njérite  jdf&anveftftiq^nu.  de^.peifeç- 
4onnements  qui  ont  été  soumis  à  son  appréciation  pendant  tante 
la  durée  d'une  exhibition  qui  n'apas^étf  JttoiuflraàerSij:  semuoisi; 
.enfin  elle  s'est,  printâpfklemenj  laissé,  guid^parla.pe^séfl  de 
fcije  la  part  des  récompenses  mm  .iatgftiQT*.  possiMe.aux  8*0- 
dnits  qui  se  rattache^  le.^u$  TOin^iat^pe^tà  4'hqrtiwlftUti 


i 


Sans,  le  b&éficede.Wij^eiwft^^^ 

Digitized  by  LjOOQIC 


de  ses  opérations.  .noiiî^q/<> 

Sa  première  visite  a  étff  ,i^.#v*M>wrapbk  èffa\qjjpB  de 
laquelle  les  produits  qu.t)P^^^^^;PW«>^ectiqçï^nt8, 
ni  innovations  utiles ,  nhjn^rfttotafltififtlftiqB*  dû  être.,fKfln  éli- 
minés de  |vggN|$aK^ 
tation,  du  moins  .«c^^^M^Mit.ijiriK  -    .ui.Iiht.O 

Les  appareils  de  chauffage  (>^té^  renvoyés  à  la  Commission 
spéciale  qui  seule  serait  à  même,  par  une  sérje  ^'expéripientations, 
aé^il^ret^edéctà^/^^ârlaite  connaissance  (tè't&uâei  de  leur 
mérite  respectif.  Il  est  regrettable  que  cette1  'Cômmîss1oîrttfJ8ff 
pirf  encore  foiictibàn^1  cal  elle  prive1  dés  industriels  iritéressànft 
defe  ^c6tepén^s:,Wçuéifè^  ils  croïëiràvôïr  &roit>     ;;  "' 

Dans  ses  visites  ultérieures,  le  Jury  a  eiâiûïné  et  Jugf  lespro- 
dtiiWljirfl  mtttoètretoïèrèf  fofe  i'ésèrvésj  en  établissant  eirtfce  eux, 
comme  cela  avait  été^WMî^i  f  Wty  aés^^ndéurs  respectifs  qui  lui 
pbttflte90m^t4ôotapenBeî  éfcaôu^  fceton'l^'ijtérite,  et  <teinieux 
sfftttolto  Wmyfa*«riS«r  Bt|>W*oits'ê!l tue1  fftiû  aiitrë  encours. 

CeefMittsi'qtt^WJé  *taWîèl*Ma8iàiacàttoûJ  StoSVante!1    ' lj-' 

-  ^'Gout^l^ôetlsalttaèiètiè'Èotficéle^.    ;-  -   •      '    '-> 
2°  Hydraulique  horticole.       -1  /Ll  '  ,:'  '<  •■    '•»"  ]  »;   !  lI 

-^MMftfiawâétf  fmt&ÎV&wm  fef^floélres,  sorà&âssis 

4°  Protection  des  plantes  sous  verre.  •  I!      <  -  u  '* 

^W^to<B(î*lttÔte¥**tè9.^^,  »i!.^i'l-   /"  •  J-  ■;..! 

6° Transport  des  matériaux  et  des  plantes ;,ir   "  '  '  '  iU 

-  VVtWitimim  ^t^^jimki'^V^ltl^A  et  totdurages 

des  plantes.  .M-iièi-iu.!'!  ->i.  .»:.u  m  >m  in  ,n  i 

-  ^'Tari«eHi^ôitti^nërt^ii^  «(^toydtt&fles^iains  et 
parcs.  .li.tM-7 

9«  fonservatwta\das^h>auite^  vl\   : 

44*  Publications  et  ouvrages  dliorticultuip»,,,;,  t|I|1  ,w>r> 
Tenant  compte  de  cette  classification,  voici  l'ep^effll^des  déci- 
cialités  susindiquées. 


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—  477  - 
i*  Coutellerie  eTtautanSèrie  horticoles. 

exposition.  .enotowio  saa  sb 

sb  9jWthhtd;  i>'»lftftHfteW»otftH,fitè  B  oihiy  »>S''«'«'I  ^ 

"llà  "Héne'lK  ùju  ttentlëWtiëtfolÀWfeîyp  ««olim  «kmIbvoihh  in 

Groulon.  -  Mention  *#^rtl«ëJ*ferBrf3».?'"fl«i  «»  -noUsl 

.••m:)ni  i;  Ijsi»  ''lu'i-  :;ir>  ylijoàqe 


ventilate^.ji  ^^^..Ifti^^^Jlnîpyl  M 
lui  ii«p  -!:!     ;-  i    M^i^*^/W¥ti*Prtrfwfrs):>  Ul/ï.  r,ln  Diurne» 

,^ijooii^  Mite  imi^àfâ?$m$cpm  ^msmamnmm^mni 

CbataipojntMlWftmi  feftB^flfel^lRWÎi»  |Afl^iRItlM*»'3 
nets  à  rondelles  de  cuivre.        .alujiJn.il  ^upiiniiih^H  °£ 

Bernard.  —  Le  jugement  à  porter  sur  sa  pon&ftTi^igftHB 
est  ajourné.  >STIÎ,y  8IJ08  ^JnrJq  aofa  uuil:r>jo-jcI  °A 

Leperdrieux.  —  L'examen  de.g^^t^^  5§Rj»3^i»hfiPWt* 
de  rindustrieç3|flJijq  80j,  ja  zumil*\BUi  ^b  i-iocpin/iT  °0 

^BiiSW»|fc  Xùfa  JS^Mto%î&tin$  mtmmto  pa- 
iement au  Comité  de  l'Industrie.  .<e>hiBlq  89b 

verbal.  801J5q 

système  GuyÔï.u^I,0liloli  ^  a^*1™0  J?  anoiii/MMuS  °M 
Lebœuf.  -  MédaiUe  d^ar|^f^W^f^^^^a^  à 


.eswiipiboigua  ëèlilfiio 


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4^  Protection  des  piûntes  som  terre,  ' 

MM.  Michaud.  —  Médaille  d'argent  de  2*  classe,  pour  (ses  pieds 

de  serre. 
Célard,  —  Rappel  àe  médaille  d'argent  de  2*  classe,  pour  sa 

vitrerie  de  toit. 
Boullanger.  —  Mention  honorable,   pour  ses  jardinières 

chauffées. 
Parmentier.  —  Mention  au  procès-verbal,  pour  ses  cloohes 

à  bouchon. 
Bertkaud.  —  Mention  an  pmeès-tertal ,  ptarses  cloches. 
Pfersdorf .  —  Le  châssis  de  serre  exposé  par  cet  industriel  t 

été  renvoyé  à  Pel&men  d'une  Commission;  ' 

5*  fivtev  isolée  4es  phmies. 
Cette  série  ayant  présenté  des  concurrents  dans  plusieurs' 

spécialités  bien  distinctes,  nous  devons  la  diviser  en  trois 

sections:  i° poteries, 2°  causeries,  3# jardinière*,  suspen- 
.  «ion*,  etc. 

!•  Poteries. 

MM.  Pull,  —médaille  d'argeutde  1c  las&e  pour  ses  vases  de  jardin, 
ses  jardinières  et  suspensions  imités  de.  Bernard  Palissy. 
La  manufacture  de  Sarreguamiûfis.  —Médaille  d'argent  de 
t    \ f •  classe  pour  ses  jardinières  et  suspensions. 
Barbizet.  —  Rappel  de  médaille  d'argent  de  4r*  classe  pour 

ses  jardinières  genre  Palissy. 
Lecuyer.  —Médaille  d'argent  de  *r*  classe,  céramique. 
Jean.  —  Médaille  d'argent  de  2e  classe,  céramique. 
Dever.  — Mention  au  pçocès-verhal,,  céramique. 

•      •■  ■  ••  8*  Cuisssri&à, 
M.  Loyre.  —  Médaille  d'or  pour  ses  bois,  plans  de  jardins  [et 
l'ensemble  <te  sort  exposition;    '  --  ' 

BPJàrditiiitre*,  suspensions.      '  — 
MM.  Leîong.  ]  —  Médaille  de  bronze  pour  ses  jarâitàè*te*&  Rotins 
et  bambous. 
•n  ftot.  — •  Mention  au  procèa-verfeâ,  pèrf-m  pfeotari  fa  Or- 
chidées* "wâJ  îib 


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Jouby  et  GwU^.^Ntatfto  .-*q  pn*cfcweri*al,  pour  leurs 
jardinières. 

0e  Transport  des  matériaux  et  plantes. 
A  l'exception  d'un  chariot  pour  le  transport  des  bacs  coniques 
présenté  par  M.  Loyre,  et  récompensé  dans  l'ensemble  de  l'expo- 
sition de  cet  industriel,  rien  n'a  été  produit  dans  cette  série, 
70  Entourage  des  pares  et  jardins,  ponts,  etc, 

MM.  Tricote!.  —  Rappel  de  médaille  d'or,  pour  ses  kio*ques  et 
ponts  rustiques. 
Thiry.  —  Médaille  d'argent  de  4>  classe  pour  ses  dûtures 

.  en  feuillard  et  l'ensemble  de  son  exposition. 
Paubray.  —  Mention  au  procès-verbal,  pour  son  roidissenr. 
8f  Embellissements^  sièges,  aBris  de  parcs  et  jardins. 
MM.  Combas —  Médaille  de  vermeil,  pour  invention  et  applica- 
tion de  la  chaux  hydraulique  à  la  confection  de  rochers 
et  stalactites. 
Frères  Gossin.  Rappel  de  médaille  de  vermeil  pour  leurs 

statues  en  terre  cuite.    _ 
Ducel. — Médaille  de  vermeil,  fonte  artistique,  jardinières,  etc. 
Borel.  —  Médaille  d'argent  de  irt  classe,  pour  l'ensemble  <ïé 

son  exposition. 
Trichet.  —  Médaille  de  bronze,  banc  de  jardin  à  coulisses. 
0»  Conservation  des  produits  horticoles,  confections  résultant  de  ces 

produits. 
Rien  n'a  été  produit  qui  ait  paru  intéressant. 

40°  Imitation  ds  fleurs,  fruits  et  arbrisseaux. 
MM.  Bucbetet.  —  Médaille  de  vermeil,  pour  ses  fruits  imités. 
Malidor.  —  Médaille  d'argent  de  2°  classe,  fleurs  artificielles. 
Camille  Duchiteau.  —.Rappel demédaille d'argent  de  S*  classe, 
.   leurs  artifieielles*  ♦  ,  ,  ■•  ,     |/  -  ]t 

D,kÉlisa  Kœnig.  —  MëdMUft  de  ferons*,  feojr*  artificielles.  ê> 
Favier.— MédaiUedebp>nivpour^  feuillage  transparaît. 
DHeCfoateiiBWr^MéfriUe^*^^ 
relies  (Cactées).  -i ,.;,., ?j  m 

.  .0  iMaubwtj.  *~  Mé*fàUe#*rgent  <k  S^l^rPflwtses  pâtures 
de  Cactées.  .gooi^b 


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—  480  — 

H.  Guyot.   —  Médaille  de  bronze,  poar  ses  dessins  de  plantes 
agrestes. 

4  !•  Publications  et  ouvrages  d'horticulture. 
M, Noirot. —Publications  relatives  à  l'agriculture  et  à  l'horticulture 
de  l'Algérie  et  des  Colonies,  et  Revue  du  monde  colo- 
nial. Ces  publications  sont  spécialement  mentionnées  an 
procès-verbal,  ayant  déjà  été  l'objet  d'un  rapport  fa- 
vorable. ': 

12*  Produits  coloniaux. 
M.  Maréchal.—  Rappel  de  médaille  dé  vermeil,  pour  ses  bois  de 
Thuya  et  d'Olivier  d'Algérie. 
iDdépendammeàt'déë  décisions  ci-dessus  rapportées  et  dont  pin- 
sieurs,  ainsi  que'  je  l'ai  rtieniiorinë,  n'ont  pu  être  définitives  par 
strite  dé reftse%tienieriis insuffisants  sur  W  mérité  'dé  certains  pro- 
duits exposés,  votre  Jtfry,  Messieurs,  a  «ru  devoir  donner  â  M.  Her- 
mariii  un  témoignage  tout  particnliet  de  la  haute  estime  qu'il  a 
pour  son  talent  et  pour  la  persévérance  à  toute  épreuve  dont  il 
fournit  un  exemple  sfetnsïpréiiédèMà  dïlnfela  grande  et  belle  fontaine 
monumentale  eti  granitide!îPrtttitô;<ifaviliHééattloiir  ï  vapeur  et 
remarqua Weriiéht'  'pofïie, T  <|ul f  aViiit!  ët'J  placée  aux  abords  du  Valais 
de  l'Industrie,  en  vtfe  dé  figure*  à  TTikpdaition  horticole. 

Aussi  rie  pouvant,  atteàdû  &mpètf  d'affinité  avec  l'horticulture, 
récompenser  rceavre  de  M  l  HfeMântt'  comme  elle  le  méritait, 
votre  Jury  a-t-ilcru  dettoi*  àèe&n&'fel  cet  habile  industriel'  ùfce 
mention  spéciâte  et  trés4i6n^rable.      :  ' 

Je  ne  -dois  caution  plus  etabliêr  dévots  signaler  tûûtlspéëialè- 
ment  le  magnifique  pdrticjfce  en  similim&rhre  et  cftiriraîlipièttë  Ae 
MM4.  Lip^maàft^t^lmeAerilïotgër  et  Cie;  portique  guioVniit^i 
hienkjàw»ttf4e Jôtrô  Exposition:'     :;        J    '     '!         -    *'-" 

•Si  votre  W^  tfir'jtos  crû  devoir  'y&ftmtteriséf'&i  tfn&éffifce- 
ments, par  éitftè  &  ^éeadtoihaâfe  chè» firifle1  dôiliiètfîâ jWëfli- 
rance  presque  èfirtWbite  «fttf  produite  iW  attachant' ihtiifiement  à 
llwrtîctiltore, flil'éii'a^sTnôîns  vtotiiMrt  ilp^têiïè  lé  bdTëffet 
des  travaux  d'art  et  des  produits  de  ces  messieurs.  ' 

Ainsi  voté;  parle  Jury,  toutes  les  sections  Réunies;  tà  21 'jttin 

«es.  '  '  [  "t,T   •-  r 

■  „  ■  ;  •    ■     n  .  : 

Paris.  —  Imprimerie  hortieolo  de  E,  DoNiUDP,r«e  Cassette*.  9. 


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iiur,<aiî-...nj  I-.  --iiSfeSMé*' itf  '♦'*ikdiJï'»8ë8':l!,1,,fï-!o',i'1>,',/ 

->Vy      '< °  '     ^iJénc^deW,I»iÈMii:l/'!  ',b 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu.fltfgjlgpté. 
M.  le  Président  proclame  l^d^g^on  de  jcinq  Membres  titulaires 
dquUa  pr^ntftiou  a  été  faite  dajisladeTO^re^éapç^^Vfii'afas 
soulevé  d'opposition.  .,  .      ,  ,,  .,  ,  ■■»  •    ...  ,.  ,it 
^;;JJLes  objets  suivants  soatdéppsés^ur  le  buyeiiu;,.,   ;  ;  ,      .) 
]U;]  ^°J?jlv  M.  Fontàiue^^nçoifi),  de,, Cotillon  (S^ipe),  gufljqjqes 
_,J*pau*  tubercules  tfupo,  Jtaifw,^*  tefTv.pbt^w,pw.liû4d.muM»  il 
$f*4{ms,  naa$utt^.TOt^  qvi.womp^gnç  v$..$w%  M,  FtyMwie 
(Prançow)  dit  q\m  celfo  fww^de  ^«ra^dç^pr^sq^e  ,Ai«UPsi 
ibjxane  hpure  que  la  Marjojjin,,  qu!elle  up  ^u^.pA^^qu^  Ifr.pïjo- 
$uit  eji  est  au^si  boa  qu'abondait*  puisqu'on  JrQjjjvç  j'ww'A  3&pu 
•,4Q  tubercules  par  -touffe.  Jft  peuse  que  la  «o¥?cfiMd^,  n&to,wiâ?ié 
.^tètreja  tyftrjolin  ou  ^Ppfl^e(de,tçrre!^flAUw4«irwge,M.JM 

$o  par  M*  Qpsselin,. am^lepr,  à  Creteil^.dea/Uiberpwleq  d^it^is 
^lé^de/^^^^*,; ^^voi^.del^PowroeiH^ô  àtpLLyjolet, 
^\iûe  Ifoi^pie  dp  iflrre  .io»<foiauae  h&tivet  ento  .dfupePomjfte  de 
,^frpl^g^aquiluiviJôntdeM4Ilal4c^wl).'   r]t  \.  :  ,    ,..-i  ..,j0/ 

3o  Par  M.  Lecomte  (Delphin)^  £Wate&  dftiarvoMttfu'itt  nomme 
.Jtofot&we.  hâtive  dUrRqésijl.  Us  bouture*,  ^pri.^oii.  produit  ces 
tubercules,  dqat  jun.p^^kilog^iflÛj.'Wf  ^téi'.imwa  ea  ipluce 
Je,5S,  a^vril,  ^erpier,,  pt  ié$  l^.plajçUes  qnVd^W  JffW.pçodHitï/Dir- 
venu  à  sa  complète  maturité.  D<w  uuepqtç,^  JM#Wte  4jit,«u'il 
.ftread  ^(bp,i}ti}r^4prBat^te^)lsu^  ty  fulmeujq,  ejt  «tfilleswt  en 
-SlWÇ  S^Ifft^Wtëfi  B^^MWW*  en,pç^..J?ar1wim^yenJîterf,u- 
^ljerculefj.f^tj^pflj^^çs,  hàeA$qpfopués >  au  lieu/d'ôtre  coatwrftés 
.  .cfunrofl l%spftf,fe,ip fcsjied* qjjfàU obtint  pais lé bonjtumgtftti 

P°ts-  .r-m-w  .fn  *  »■»  '»h  -!'H  <»'!«]  ^>I>  If.  In'f-  /in* /inl^h 

M.  Lecomte  (Delphin)  dit  que  la  variété  nommée  par  lui  B(M#e 


Tose  du  Brésil  est  oollo  que  Mi  Rohiohon  nomme  rose  hâtive  d'Ar 
genteuilfnîiiîér  q\i*!l  ^è^&îïdécMliiidii^^our^  dernier* 

31 

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dernière 

Août  4862.  31 


dénomination,  puisque  «fAto*a*iétéiatéfl»ftU6  du  Brésil  et  n'a  pas 
pris  naissance  à  Argenfeilil» 

4°  Par  M.  Gaxteau,  jagiimer-nMuraicher  à  l'Hay  (Seine),  des 
Tomates  hâtives,  de  l*<C"^io<retsanYagôiclite  améliorée,  et  un  pied 
de  Tétragone  étalée  à  laquelle  il  donne  le  nom  d'Êpinard  en 
arbre. 

5*  Par  JA.  Sturhe,  jardina*  chet.M.  Lemaigre~P66sot,  à  Saint- 
Alaur,  une  botte  de  Poireaux,  et  une  de  Navets. 

6°  Par  M.  LhuilKer  (Victor),  jardinier  chez  M.  Bertin,  à  Parts, 
uu  panier  de  Fraises  Sir  Harry,  qui  ont  remonté  après  que  les 
plantes  avaient  été  déjà  soumises  à  la  culture  forcée. 

7°  Pflr  M.  Thiérard,  horticulteur  à  Rethel,  des  Fraises  4  saisons, 
sojjs-variétédjteZa  Merveilleuse. 

8°  Par JU.  Deffaut,  jardinier  chez  M.  Haudos,  à  Loisy-sur-Marne, 
3  Melons  venus  des  graines  que  M.  Kreuter,  membre  correspondant, 
avait  envoyées  de  Vienne  (Autriche)  comme  appartenant  au  Mekm 
g4aut  d'Ësclavoniew  Ces  Melons  sont  de  grosseur  moyenne  et  de 
qualité  médiocre.  Les  plantes  qu'ont  données  ces  grainesom  produit 
des  fruits  arrondis  sur  les  unes,  ovoïdes  sur  les  âutree.  Les  preu*iers 
ressembleiitteauQOupàranoien  Melon  maraîcher  brodé,  mais  sans 
le.yatyir. 

9°  Par  M-  Falluel,  propriétaire  à  Bessaucourt  (Seine-et-Otae),  4 
fort  grosses  Prunes  violettes,  de  forme  ovoïde,  récoltées  sur  un  esp** 
lier,  et  dans  lesquelles  on  reconnaît  la  Prune  Pond's  seedljug, 

10°  Par  JL  Maingot,  d'Argenteuil,  une  oorbeilfe  de  Pépies 
venues  d'un  semis  fait  en  4855  de  noyaux  de  la  Pèche  Mtfft» 

44°  Par  M.  Dupuy-Jamain,  des  Pêches  produites  par  une  greffe 
d^jWJwajugyeWt.  Casimir Coiîuq,.<lP.Boulpgne-sv-Mers  wait 
envoyé  à  iaSpciétp  çpnuue  pris  sur  un  Pocher  deaemisqui  aurait  pos- 
sédé des  guftUW*^cpipj»3niahlesvnotapuuent  uoerare  £utti6fté. 

jlî°,  Jfa*  M.  Lepèfe  ÇAiexis)*  de  Mgo treuil,  une  corheille  de^O 
Pêches  Jjdignonneêt  Galant  q$i,  poux  la  plupart,  mesurent  0*8&' 

^^^ft^^llif  m  ^fiow^la.^iïUhtî^iA 


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—  *8S- 
4A^Ssr  IL  rtertrou  (Adolphe)^  de  Brans,  une  carbeille  de  fort 
beau  Raisin  Chasselas  venu  en  serre  tempérés. 

«°  Par  M.  "Apin,  ide  Jtettaacoiirt,  un»  corbeille  <de  Cerises  de 
deux  «Notes  noMsuées  l?une  BeU*  magnifique,  l'autre  Belle  Au*- 
dàgeoiae. 

4  6°  Par  M.  Briffant,  jardinier  à  la  Manufacture  de  porcelaine,  à 
SàrnnSttisûKiesidiffénnto  savoir 

une  Poire  et  5  Prunes. 

4fif°  Par  M.  Eta.  Cappe,  hofticvdleur au  Vésinet,  prê&SW3ermain- 
en~Laye,  un  rameau  portant  8  cônes  presque  mûrs  d'Aines  (Tsug a) 
Douglasii.  Cet  échantillon  a  été  pris  sur  un  arÈre  âgé  de  8  ou  10  ans, 
haat  de  2  m. -60,  qui,  ayant  été  planté,  il  y  a  4  ans,  dans  un  sol 
siliceux  et  très-pierreux,se  développe  avec  une  vigueitf  remarquable. 
Cetariroapvoduityaetteaiuiée,4*cfaéfi.  ,(    ' 

48°  Par  M.  Loiee,  hortioulteu^graiaâer/Me  delà  Pelleterie,  9,  à 
Far»,  un  fort  beau  bouquet  de  Glaïeuls. 

4  9°  Par  M.  Duval,  horticulteur  au  FstitnBiefttret  un  bouquet  de 
Glaïeuls  de  semis. 
Pèê  Vu  Louvat,  des  Glaïeuls  de  sacrifi- 
ât0 Par  M,  Sturbe,  jardinier  ehe«  M.  Lemafgte^Pesstrt/à'Sahit- 
Maur,  deux  beaux  pieds  de  Coleus,  l'un  du  C.  Blwnei  en  fAeine 
Jorawoti,  r  autre  du  C\  Verschaf^+Kte&em.  belles  <plknted  pro- 
viennent de  bouti&esquiôutétéfeites, le Î8 ami  dernier,  dans  du 
sable  pun  i 

5»°  Par  M.  Louesse,  uû  rameau  fleuri  de  lathyms  latifoHûs,  vàr. 
attHfptorpureus. 

S3°  Par  if.  Tabar,  horticulteur  àSareeltos,  les  fleurs  de  20  varié- 
té dfcflrftmû*  de  semis.  •.  •*-K      :        î  "      ' 

<U°  Par  M.  Ctadtae,  jardinier  chet  M:  Labbë,  'à  Kért-efffte 
(Seine),  4  varidt&de  Dahtia  venues  de  mrm  ftits  en  f  &W  '. 
SB»* Par  M;  Maat,  des  imx^éAé^^hMiàtbtéhxtëÈ  de  semis. 
30*  Pfer  M«  Buiol  (JLRv),  hèkiûtoHiett*  k  Pe&dpofis^rfeRio  Ja- 
neiro (Brésil),  deux  piedanen fleuris tffcn  jt^aryfb gigaikestjut* 
auquel  il  donne  le  nom  d'Amaryllis  Impérëtiïteiht'Bréik  Datas 
aa4eia**etotoi^ 

nÎAK^fedàr  <tra*  «MâfAgne  qfte  pen^^'iv&tM^vafrl'pti 
gravir  ;  qu'il  en  a  vu  des  pieds  hauts  de^m&t^eè/  M  féttilles^ie 


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m  — 


ëïr'?iâft$^&4<8flBi*«&  B}^fe*^**«B&MtanMÉ& 

éta^^éffem«iuf^^*eifcè^^ 
fal^f^&nP&tetffftfl^  ptë8ta*m<mte*l  ■*rè*«impi>néi 
^Me'a»  E®  ^"ftxiffiftèliésfïfWW^swyMtriraaifaaà'i»  4en» 

d9â6¥(^^^ai^^^l^^ife«»«%imail«^:l*iJ£tii>-.3  errai  ^b  snrmoq 

1  °  Une  certificat  délivré  par  madame  Lalannfritt'àifcwl&ot  (Hnim 

Mt^îfl^^eéPi)  stël<&¥ta§$  ô&pdfefsœi^tflqinffite  ftljatti- 

jjj^jji  znr.b  ,iiM£îà  olJ'iaaJ  .M  .ans)  ah  eimuol  sni'iin  i>J  aL  laïus 

M  JidratèUën  CettltaeT«tï^Wtl«iJHiWil<rtq*i^l>0»trt,'¥»i*'Mulô 
Sfefeétttto^SriëWldW  WâfciftfiWiPftite MMlàali<ft**»ile6  qtf  i*i*4 
B?ï^y'pâ«rcaBfts:*eé^aiï6WI»»i'ji)  ti  ,->H-..-iii»ci:  -i.-jip.uj> -.^rio»  wi, 
°%I.1$tiar^  àit^^ftWf^airtyfl^raifilétGsttfSftJttéllïW.illêieÉi 
(^ia^'^lfa?«r«aSèi'<iaièÉe^.n'P  .MibIJibO  wi->»  t>[.  ••uiuio'l 
-A&ïlnele1trèf  de1  r^ér^ifëtitiWk8^^1M]lë«t««^'VéWfl», 
'ïmaféàrfàBi  ttjJBftt  'îa'mèflàtofelqteMtiS  tf4#tt*i<ttlfej>  *«<*«. 
ïiere^^siM/^W^IW^^ft^fleJaèBW»]''1  ifI  '""'■*  m  •' 
-'"^  ^ttft^Mîo^toé^r-W.  ^rfrJ'Sàrtliét  tttt'n^fl  fe 
son  père.  •Mhni» 

lo^u^^c^sjiae  Véc^ilérfiiia'*P.a^à^fe,#  la-toïÔâJfi^ai  toi  a 
M  aàeSHHtfp»  te  ^irei^eteifiKVre^Wd^pW'lMde1âkÉ'fe 

^tie  c'ëtfe^paà^èuléméït^â^mi  ?tf&?,',mliii<tiiën'  afepMêl^nle 
<483Ô"(itfir,èdfiM«^,,(ï*l^lïëfI  !^iifBW#Œs9tè'm<Hé'  WM<ti& 

^ïa'pifatl^Hfefl^^ëidepSVètfW^i^"11'7  ,mK  *««*»iï* 

:  *Fw&mi  m1  m?bMmm#ï*Wuinià  «*Wavtt 

MH(èeSiéll1^e,ittûftBa«ibBIie<toé»  «e  îA"^rf^é"lt^B^ 
MW#ft<ray  3fe4^feË!firad>lq«WW^erÉR*'te«fe 

.gjjinf  89f  laa  9l-s9226q  bIso  aéiqc  ;  awg  Inaaraiiraa 


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fitapmà&fgrsnp  wtmé^^^fm^^WmiMM^ 

itamnpaiœterœ  Basitn,  fipMS&fy  ^HMfm^4m,tàt  IqfejPM 

ai^y««taiiala.paçteBiiépofc  ee$ftrfp$v*,#feq]tt  PIUftHlb$fff 
et  Vilmorin,  à  qui  il  a  demandé  des  renseignjrôflj^/^^^irçj 
e^p^ra^afce44*k<Wflow(»B.fllMPfi^,4^4ft;PW 
Pomme  de  terre  Mlkud:(»,iw^iWii«.^p^[e(^^gé94î^^WÇè 
etnra»'  lv$mHbm^)(wilc.l  <>tm:lmm  -i&]  'VriIM;  Juoilrhïo  on!  J  °  1> 
-ifflfc.Ui*  M&fl*Nsfy&lte^  pepta&Rfe (Jqdj^L^^aft 
sujet  de  la  même  Pomme  de  terre.  M.  Lesèble  établit,  dans  cg}fft 
hVUtoKp&i  tLiBmm  aa^dfrbojtf  ifefljea^s^ftdft^j  ǣil- 
feltft,  •.40B^i^rf»nt^*tf«|mB|«a>terae.4ra»t)ft  *'S«iHdRl»{BW(^rft 

wândfeitisl.iwwLliKlMrp  $ffttâtntfiHc»Pt*?  toFPPW^^ffljft^W 
une  conséquence  naturelle,  la  dénoin^fj^.djeBSffPffl^^ijiïïS 
B^P,«M-flo»iWaai|jfliHld^»4#nBfirs«we!<'^diR  qqgjflellftde 
Pomme  de  terre  Caillaud,  qui.&oé*é<©7>i^IWi)!I,J^^ef^ 

^fiujMFe^iftdjrarejrj^ 

il  ne  serait  ni  ratwMeUUwtft^^iyim^oUnj^^^s^^ 
timité-  .oiéq  nos 

XnNmM&afatotowWgt  jhMtosfâfotohfrBtb$>  top 

4ftPW  Wferfc^Fe85fiP^¥*^If#»tiMy^ 

MttititfWOTifrftPlIfMr1  9nffi^.#WèfêftRfe  WfcMîftP 
adressée  à  M™  Vilmor^fai^tjf^giû^ft^dapt,^!^, 

■«eiF.KruêAef^iiJi  &  «to^fifffl^ffil^r^rffriiSeéiP^S1 
seulement  gras  ;  après  cela  passez-le  sur  les  fruits. 


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--i  48fr~— 

'  4*»  Uûe lettre dô  M»*  vènVeLoiÉdati  ayant  pour  butda  »Bttt*en 
évidence  un 'pîagiat'eemmisati  préjudice  de  feu  te  dectenr  Leiseau, 
ëtoâ  mâti.  Ett*«*t;  le  doreur  Ldfteau  atait  décrit  la  g*e%  e*  fente 
faite  avec  un  scion  heftaeé,  dans  le  coure  de  la  végétation,  sur  les 
&bw«  fruitiers.  IMenOte  spéoialé'de  lui  sur  ce  sujet  fut  insérée 
au  Jtatrtiàl,  en  4858  (Voyez  le  Joutml,  VI,  4858,  p.  W*),  «Cpm  de 
temps -affres,  unrappoïtde^Mi  Malotôt  connaître  les  avantages  kn- 

-  portants  qu'offrait  ce  procédé  ators*  nouveau  (Voyex  le  Aimé/, 
mêroévotame,p,544,)<  Or  le  Bon  Jardinier  pouM  $64  renfenne^sons 
ïeMtiffl&'ae:  Grefflfe  enféwifcdestttbiwfcuiti^^  42%«n 
article  où  l'auteur  indique  le  même  procédé  comme  imagtaétet 
expérimenta  pat  M.  C'éstf  d*nd '<**  article  que  Mw  veuve  Loiseau 
Vfrit  ttn  jflagiât  commife  âuprèjudiea  detfeu«oii  imtï. 

:4¥°Une  l^tre  pa^  femelle  M.  Margnerittej  jardtflkfr*ohef  chez 
if*,  SattKW&ki,  &  Vkreotfe  (Pdtogne),  demande  quête  résultats  ont 
dotfnte  le*  setnisdè  la- graine  de  Persil  à,  grosse  Taeine  qrftt  avait 
envoyée  à  la  Sfc&iëté,  an  tirai»  de  mars  dernier. 

4S°  Une  lettre  de  M.  Charmeux  (Rose),  de  Thomery,  relatif»  à 4a 
grtfib  de  là  Vigne  daaiilw  étëquetfbn'daftsle  Jrtxnal,  cahier  de 
mai  dternfen  P-  9031  Lenteur  de  cette  lettre  dit  Kprïi  pratique*ete 

-  jgréHfe  dans  le  but  de  cà&fagear  les  Variétés  qm  coulent,  ou  le*  ceps 
qui  dégéuèfent:  Ain*,  ditoil,1  ton*  lès  ans,  sur  5W)  enWfr  pieds, 
il'jywt  géttéfrttletoent'5leuiad<iut'le.MÎffln'Be<3eooldrt  pas-Bt 

;  ptéàente  une  pellicule  molle  j'cefsontdtspieds!  en voie  dèdfcgénâfr- 
tion.  On  les  marque,  et  s'il»  présentent  1er  même  défauta  L'orttfe 
sâiVante>  en  le*  fempMeé  autootfeatfeila  greffe 'qui  a  ététf&rite 

■  dans  \*J<mi*Mlï  «ppitoédé'gi  Âtafed»  larfeuetification  que  dfoae 
année.  Q  uant  au  rajeunissement  de  la  Vigne  il  doit  êtœepéiéîàu 
htoyên dûf^^wg^^tfawpaè làgfeflfc  '  i   :":  ;  ••*■  i -r  "ï 

'■'  ♦<*#  tfeé  h«td4àtarltqi'éH»M^^ 
mery,  confirme  certain*  tÔ«P  détails  J*éeé&èats  MlathreounlrAbla 

ÇitiffNLè  ;i&ta^*  |te'a^^ 

J'ëBéusat  fttamgnae.  H'perisë  qèeodett* gteffd  !dtf*êti*«rtf>tajfa 

•  ^âé^etoiimaoffi^^^em' éfcto  ttwttgiitdsidéMtal^^ 

*  eèçlàtf'tigèlMi^ 

"AttQMWW^W^^  ancl  v/a  n-r.I  nl!imr'  Mnîneo 

,     Al'occafliend»  la  lecture  de  ces  deux  lettres»  M.RiafMt  dtatatt» 


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tûnjnufcbJtta  a4qmiUe«  itoute»^coqir^r»atip8U  qpi  ont  eu 
tint  sur  ee  sojet,  présente  liiMDème*  de  vive  voix,  qpelqwB:  ex- 
plîeatioBs  destinée»  ki  re^tifiecjL  dans  taewtta^l^totti^  de  M*  Çbar- 
sicna  (Rose),  ee,  qu'il. a^it  antérieOTçmeqt* ,  .,   ,;,  - 

U*  Deux  lettres  de  M.  Reniatler>  horticultewc  à  Nancy  (Meuntlw). 
Danalapranière,  en»  date  daAâ^^emoijs,  œt^ctiouitoiv  «»- 
moait  qtfil  allait  envoyer  pour  1»  séance  du  14,  teflr  fleura  4e 
diverses  plantée,  Pétunia  de  ecoais*  Pentsienw*i  PHax^  ¥erop- 
nés,  etc.  Daaes  la  seconda*  écrits  le  U,  U4it  qu'un,  farès-fert  orage 
venant  de  ravager  sou  jardin,  iiluiestijn&po&sible  d'effectuer  Jfauwt 
dilatait  projeté.  .    .m. 

«9°  Use  lettre*  dans  Iaqpidto.lL.  Uniel ,  jaadirôxf-eJrâ' W>  co- 
teau d'Orly  (Sttne£,aignaleun^U  regrettable  qui  a,  été  çoNflps 
à  son  égard  dans  le  Compte  rendu  dela4€*Bâ  èrerEftpesitigii.JftLar- 
nieft  a  obtenu  une  médaille  de  jmml,  dana  te  29e  ctoeoMft  p*jnr 
te;  très -beaux  Ananas..  Cette;  médaille  est  mentionnée  d*w  'la 
liste  des  récompenses^  Jûaia  mm  daûa<te  rGompte  W&b  de.  Wfafeo- 
silien.  1  h  -  ^  • 

*4fi«  Une  lettre  dfrM.  Aul3Bk^le,,aiûé,  ja^ 
Fite-James,.  qui  rectifie  de  la  maaitoemittajite:  w  pureg*,  d^pa 
note  suit  la*  Vigneen  coato^lrwtu&uôliijMéme  dani'le  (teroitfp£- 
iieir  àmJmmol,  p#  339*444;  IL  eatdtt^à,  lajKemièiïft  ligne  tejla 
page  3É4t  qu  unpiiiieaaMntest  ÛiDaii-dese«8.4aIaîd«?iiièrQgrvp|B; 
M.  A.  BelaviUe  rectifie  ce  passage  eq  disant  qne  t*|ûneemftutdqît 

'  ftfloUna.  lettre  par  la^neUe M^Baiâlk^Gieflcliainps.di^.q^ili^ 
teptoiiftoiitiers  Ja^qnalUédBjdbélégué^K 

4»  Une  lettre  par  laquelle  Jfc  il  Hi(a«d^S(WJ^W^tl%i£Q^fé 
dîlortiGaltmte  dé:  Bea«Brv4aa*fce^  gna  gfAI»  fcfiété 

1  <tefrtwnr/4tt>i3  aiL4&sé^Hihi»Jpi»dhattU1  1     u.u, :'<•„:,  ,  r.-j.n 

'  ^llattlfittieiirtbq^ 
*»  9cwéÉéli(MH5rtibirltUfi!î  àe^  Belg^Ut;  .aiUWMftf.dft  JMMW 

iqtfuDiÛHigffciaiifflmticfflél  ddiB>l»ek#(?^r6aiM»ii>I!^flî^« 
Jttûlepteiriiw^Knisfclfa  et 

«maie  ouille  bien  tfy  luxe  TygriiwtBÉsrietly/ttMW^^iW^to^^- 

■Cil.LS  ,29lW9l  XIIôL  S90  Si)  OUJJOS*!  £J  sLilOidiiOOO'IA 


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— Ai»,*— 

mais  qu'il  a  provoqué  la  délégation  par  le  toDfflJiê'^^Mft^BWWiD 
tioDal,laSo^,ifl5>^lft.^9tr^?t7ifl  tV||j,n-0  MUi  .*>bnr.msb 

M.  le  Secrétaire-général  apprend^  fe  jÇ^jnj^go^^e^  Cft»^  ;. 

M*»i#.WiW«àl*if>  oi.D  unis  ,0d»l  Ji 

21*  Des  demandes  de  Jurés  pour  les  Expositions  nortico^dçr<j 

M.  Vincent  se  renà^^^o^n^^^.^^f^^^n^B^  L 
M-ïtoMBRASSWTOlir-r.i.a  .1/  ,-.'nr.ï.Mi..i««>noo  i.f  «b  î.)»»>.rï  A 


«n%^»i]ws§«)B^o^t^(¥^(^i|ij«  dftmàft),  d&  Qfedffe  »pastejHH#,\\ 
à  M.  le  du.MftW^itfv^^te  ^»W^ 

23»  Une  lettre  p^LA«q^9«iM^Pli^è3«4ijn9t«^£«l)«)>f«W9ulf 

*  «ofefilHa^id'(P««aiBfir  ffitiNpi^iliMdn»mï*  Mm  flnteMiq 
ceff^HN»W-«|  flOTftte*  fo'^^W.f&dSrt  ,nj;/  .j,.u  é Jiiuwiyituï.ini: iop 

♦iHlîfliiRrMiep^^disigne,,,*,  ^  i^ffi^^icwfflW,  ftjpwçswùfefc  ,L 

•  M^jJ^^^-fi^^^gHUfiB^ir.rl  >■,!!■,<[  «s*  iuoq  .(■iolji7) 

4fej¥îMiP^i4«»lMWQift  a»j<^BMé  &Ari¥W^^iii»*>dihoq 
m8«^jP'flÇefiWHif^ift,a4rB«ié«ST4»«'^fe  aSê»fn«fcJi»t»*p^»wm 
jardinier  chez  M.  Ayiat,.ji©pisié^|Çeq«nid«qfiJ9%}d«iVJJk«li»P»3b 

JaçtoJIH  e^dfc^^efe^&mpfttàa  $gM8*10iM)»bio-m  îioa 

I5l^m1ejRap«lef4ft6<mw»«»*  «Bi|t^^*tottFkawft»W:> 

ai^r  Viéifettfc  TP^MRilip^pm^MiliMWiMIbMBliJMM  J»M 


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ChéWtf^fflé^Ms)?1103  8l  1JB(Ï  fl0'Jc3^9f>  <àupoiroiq  £  li'up  e-jsm 
demandée,  MM.  OTteilly,  Rmê^'lMn^l^ntra0.00  £l  <lB"oi' 


10 

l'I 


adressée  par  M.  A.  Basset,  rue  de  Bagneux,  6<  a  Paris,  gorà'Pflrt 
à  sftgftM&ttMffWfttâ  §bk!>mfm^  I«»tfj3-OTi«làTO38  el  .M 
Ï7vUntfiettnure  m.  A.  VTOennrtBlîui âutiulicéf  renroi  cres  3  w* 
luri%s^#<Hfâ*rffo*»' de'  HBW  feÉ^itfi^iiJ,1  -<Wa 

et  4860,  ainsi  que  de ■^mlMMl^1l^\{,hm^m(ésu 
p^â^j^oiiionsuoili^  [7.3  «al  îuoq  a;»iuL  sb  eofmsfmb  ay(I  °f£ 

2o*  tmè  arariiiiOT  (f  éèÏÏaiigS  flè^jrabTlfiâmoiîs reciprecflïé»  «ares*  ' 
séep*Ifôieo'«é^':dfes  in#htâtifc  aP&r^abtftfie  ^e°V«bè8fleiten- 

m.  tB>MimfymœvëfâM  *iw  êmm^ti  ésum  *■ 

d,A8^a^^a,^M^éMP'teaand»/,fl0'1 88  »f Mni7  -M 

A  la  suite  delà  correspondance,  M.  DuchartrWpé1s&^^8Ôm.w 
deW.rç8#rfeW,;Wop,&&^ 
2?Aptf§'/q«  a?pfetif  è*  pBéfieTflls  ittaiy  1Uto  fMHMKiWWffi^u 

Les  Comités,  après  avoir  examina *ê^éâ'ti^9<&ri*¥  Uv- 

^•!^'€ttlttîléya8'iQ(iW#6i'ÈBkraMA**^ft)^  «^iée^d»^ftefb 

qui  appartiennent  à  une  variél#'itti&q«âlfl&  gftiffftg  $féêmW?<Rin 
àemnà*4fW$ti  pffifflftaet&fllffli&e  *i«9flal^mé*s9*i#.'IBh^më 
(Victor),  pour  ses  belles  Fraisa  ^B^^M.T^a^^rè^é^1^ 
pot^*ftkriffld  [«3  <**&><&  èèig&qtf  é9f  a%ft^%tetë<Jp^»1^>'fflt 

deso«iifttfam«6t#«taew{ti^pMi6)ffltra».t}j6i''A  -M  »«*>  »"ù&«i 

soit  accord&fcfltJ'BtttttJti  É**W^]fciW^i«fti*6<«J&  H»H*AS<H 


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-490  — 

ftiBBOTcfaêntaà &  lepère  qui 4  déclaré m  veutai*  W asqepter  de 
prima  peur  tes  magnifiques  Btcbes-.-U  remercie  les  antres  présen- 
tateurs,. Émettant  son  opinion  bu*  plu$iôurede«frwt3i^é3ftn^Qe 
Comité  déclare  :  que  le*  Pèches  de  semis  présentées  par  M.  Maiiqpt 
lia  semblant  ttre-de  iwma^paJitô,  maie  .qu'il  sera;  nécessaire  de 
les  revoir  Tannée  prochaine;  que  la  Ptoh&de  aenais  daH*  Casimir 
rCotfnn.  reproduit  1a  type»  4b  la-  Grosse  Mignonne»  mais  avec  peu. 
d'avantages;  enfin,  appréciant  les  di*wa  fruit*,  présentés  par 
&  Briffput,  il  dit:  49  que  la  Poire  Briflkut,  venue  d'un  semis  de 
^37»  4est  um  fruit  assemblant  au  Çapiaumont*  pour  la  forme,  mais 
plus  gros,  et  très-beau,  qui  mèrit  an.^nç^d'wAt  et  qui  est  bon 
pûur  la  saison»  dpnt.laf  chair  gst  fondante, juteose  et  dont  kupeau 
est  bien  colorée;  2#  que  la  Prune  violette  n0/,  iidttir  verte,  petite, 
/yçim^^u?  uji.pujei  non  çceflé^st  w&  fruit,  médiocre;  3°  que  la 
Prune  n°  2,  violette,  à  chair  verte,  petite,  quoique  un  pea  moins 
qjw  la  pi&^ate,  €stfld*  qualité.  ttèsrmédiocre>;  4°  (pie  la  Pjune 
n°  3",  grosse,  ronde,  violette  et  peu  colorée*  ikobair  verte,, est  *m 
beau  fruit  juieuxpl^i^isman^pnt  uj^peu  de  conteur  et  de 
jpçre,  au  tot^l,  sçm*  avantages  3uc  qe^,flft'fta  cultive  habitHflle- 
ij^ptjfô^xjuela  frime  a°  4, petite, Joi^^À'un.j^ujae  d'oç,  venue 
âur  une  greffe,  est  du  genre  de  la  Sainte-Catherine,  mais  plus  petite, 
^tcop^i tuerait  ua  fcait  4e  table  trop,  ordinaire;  ilaera.boA  ce» 
pendant  de  la  revoir  et  d^'en  essaya  ,1a,  wist/w  ;„6*,qtfune  dernière 
Bru^^^et  vetfe,  û^q^  çon^ «emia.de. la.JB^qe^Upée, 
ne  diffère  en  rien  de  celle-ci,.  .'*/'-  :  tf  ■   - 

. j , ty  Le,  fiowté •  de.  Eloricujtjwe  depaode,  :  qp'iwfr  irrâw*  de 
4"  classe  foit  ^r^^  J^Eppofk,  jqw  «on  tffaaterç**  AwfQ*- 
lis  ^4^,yfîr.{  fv^.a^çc4^4eiî4.  ^vi^qtfiiup  ppme 
de  2*  classe  soit'  déc^éft^,Ç|ftyrt  ip^^;ftl^pfe  »p  é/»et 
ns>  3;  qu'une  prime  de  39  classe  soit  donnée  à  M.  Lofivat  pour  on 
Glaïeul  violet  d'une  teinte  nouvelle;  que  M.  Massé  reçoive  une 
prime  de  3*  classe  pour  2  Dahlias,  l'un,  violet,  l'autre  rose-carmin; 
que  M.  Tabar  ait  l'honneur  d'un  rappel  de  prime  de  4M  classe  peur 
aes  beaux  Pelunxa;  enfin  gnMdsiiiiawnmîfnnnt»  soient  adressés 
aux  autres  présentateurs. 

Les  diverses  propositions  des  3  Comité*  sont  fluecearôameut 
mises  aux.  voix  et  adoptées.  M.  le  Président  remetl»  primes  accor- 
dées aux  personnes  qui  les  ont  obtenues  ou  à  leurs  représentants. 


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Il  est  donné  lecture  oucomtamifc&tion  des  documents  «rivants  : 

!•  Observations  horticoles  faites  an  Vigne,  près  Savrahia 
(Àriége),  pendant  le  printemps  et  l'été  de  4803;  par  BL  Uo  d  Otr- 
iwws. 

f*  Description*  des  Prire*  déBfewnéJJ4laiset4Bérga!»eW&  Lesd- 
Me  ;  par  M.  J.  de  Lihon  d'Aiholes.' 

3*  Destraction  des  insectes  par  Faction  de  l'eau  de  lavage  de  la 
benzine;  par  H.  Brlhommb. 

4*  Noté  sur  les  semis  de  Pituriia  à  grandes  flen»;  par  H.  Tara*. 

5*  Quelques  remarques  sur  lès  arbres  et  soins  à1  donner  aur  ar- 
bustes à  demi  rustiiptes;'  par  M.  Pftscrr. 

^  Dû  choix  des  tubercules  pour  les  plantations  de  Pommes 
de  terre;  par  M .  VurruT. 

7°  Note  sur  un  insecte  qui  détruit  les  boutons  des  Poiriers  ;  par 
M.  Lachaums. 

t*  Moyen  pratique"  pour  là  conservation  dès  Pommes  de  terten 
par  ïfe  Chaubs,  fils  ahié. 

9*  Destruction  des  Courtiïterés;  par  M1.  DBsnriz: 

^Rapport  surune  Pftme  présentée  par  M.  Vàvin  (Èàg.),  sous 
le  nom  de  Reine^Claude  hâtive'  de  Bavay;  M.  Gosseun,  Rappor- 
teur.   '    •  '    ~  •■..". 

ft o  Rapport  sur  un  opuscule  de  M.  tahaye  relatif  au*  maladies 
des  arbres  fruitiers';  ÏT.  MictaiiN,  Rapporteur.  ,(    ; 

tà*ttttapte  rendu  de  ÎÉipôsition'horticole  de  Clermonf(Oise); 
par  MM.  Pigbaux  et  A.  Dtipuis,         *'"".,  '. 

^Compté  rénàu  d^'^t>osîtiotirténue  par  la  Société' centrale 
ffBtortlculturé  de  daeù'  et  âfà  Caivadôs^  pkr  M.  Boctchet.  '  '*-   s  M 

llUë  Secrètàire-géhé^  atfft^  '  N 

^tftfa^W^^  L  (         !'     l    - 

:u«  :"•..}  .:••.■  t  .J  .!,'_.•  <v.  m  <[,  Ji.,-.  '.-  ,  r.»   ^    ■   ..:  -,  ,^  .,    .\-p  :f  r-n 
an  î»vi-'    :  '--.'•■/  m  i.«:îj- ;"i[j/jjo;r  ••'a''..:     .;. '1    .».'••/  J;;  :•!*; 

*:  î^j-Vij.î^  +*\  9b  ôiciiur  ol»  IrjiTM  nul)  w  iiiuo'i'i  Ju  ir.Jû'i*  .(£  yr:p. 
^29ib£  Jûaioa  sin  rnf  TrittLMfcUbuinffc  nîlir-  ;v./»i  l\  /m  •■[*.? 

îasmayjggoo^ug  Jno3  aôtimoD  8  esb  BHûiJi*oqoiq  gi^iemb  asJ 
-looajB  eomhq  39!  J9ai9i  Jnabiaèil  sf  .M  .B'jèJqobfi  Jo  xiov  xiib  zsaitn 
■felnûJfl98àiq9i  8ia9l  £  «o  a9Ufl9ido  Jno  89I  iup  asuaoaisq  xus  29à5 


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-■•0a  .-s  °a  ,0-iihu:  **)  ^b^(^^Xll6WSlu*lvh  *v,i00?'  *s  *b  ****** 

,°8-ui  ,GiuK.  ,vç;^^  oh  <**  J»  H  toï  ;?'■  t/'aD 
MM-  .«6-1,1  ;fe,M/i    !î..'iHl  J>  r.)  v<  ^-w.il. 

t.^uç, |lu.  Jfflw**  jfc & |>  qâ»*, tfteRtf)  RM  M* *rA*tày^  Ga*er. 
2.  Lacrkntius  J[4)ai  FWifcaifWto^fcMJV -/i  ,44to.if  <  .(Sa*0f .  fat 

par  MM.  Delagardeet  Cousin.       ,°8-:n    */.,■.  .1  . •$;*'* t  r«r. 

teau  de  Soulin,  à  BruDp^^ej^^flVHp^;  pp®  j|NU;;  Aubws  et  A. 

, /^'Pufyïf  «fi  ,*08f  ');iiuu,j  \>m..m''1ï  «Il  -t.  '■■   ^-.^:  .•  ■.".yv.O  ,-\i  iv:l^^\ 
5.  Sahut  (Félix),  pépiniériste,  à  Montpellier  (Hérault)  ;  par  MM^Andry  et 

Séance  du  44  août  4862.      •  x  l  '  <'  ^ t] 
4 .  BorsUnÏ  /Aritbïnej/nbrticufteur.  i  limMPérou),  présente  par  il ^.  Posti 

èlMèlfel(Manus)t  u.    i     ^    f  Jl<(li,.         „, 

2.  H£bert  (Eyrnond).  jardinier  cljez  Ht,  Ûezpnry,  à,  Sarcelles (Seine~çtf . 
*%.  Oouverel  et  Lesueur. 


4.  Ros*e  (fioùi$),'  todÎDÏer-'paysàçisle/  rua  d 

•  *&ox ^AâhM at^ei-àlF9 ï'pMr" StJMl .  feérïhaùU  eVSlurbe.  , 

.°8-ni   ;,r-'"  il  •  i,:-«'0  N>  1*<iT'n  <  I  J'>  »0M  -ii,  v.  ri '»  «•*  ■     i\i.i«.\ 


'     ■"*""•     .«V-ui  ;ii'..r../Â   .f$«V.l 


1861 ,  4«'  et  V  triuiMttârtt  mitf.  -tBttiiàfaH*  '  '-« 

oiul  f3Aiàni  -InvBgii'wra  sb  «i9iujbo  ;j3oaH  .aa'CT  al  u-j  ôgn 
Annales  forestières  et  métallurgiques  (juillet  Aft$?3fôis;  ïn-8*. 


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Aimales  de  la  Société  d'B<yrt^^f^^jr/mde  (42«  année,  n°  2).  Bor- 
deaux; in-8Q. 

Annâli  éTAgricoltura  j(sfer9?af^j4[i9«^ter8^K9éâgées  par  le  Dr  Gaétan 
Cartohi;  nw  44  et  45  de  4862).  Milan,  in-8°.  .f^ 

Apiculteur  (août  4862).  Paris;  in-8°.  '  '  ' 

flu/tetin  agricole  du  Pu^-1Dtor(ju&>  486ï^ 

de  4862).  Joigny;  in-8*.       .m»uJ  J9  9ûibi»HI  .Ml«  ir-i 

Butfetfn  du  Comice  agricole  de  Doulevant  (année  4861,  n*  IIjMfrassy^ 

BuHetôid»  ta  Société  impériale  zooZogiçue  d' Acclimatât  ion  tyftUta'ft62).  • 
Paris;  in-8°.     ^^j  j  F>A  j*  <ja  .uk/,^ 

•     ,  /«JJW  ^'xL^'^?f8V  «  m'o  vv-U.-:J  \\L-liil    imi,ùH..S 
tion/tes  AtySrMankirnês  (2*  frimesfre,  Ï8M).  Ni^e,;,  .HjT8^o}I  %i 

férieure  (4«  cahier  de  4861  et  4^  cahier  de  4862),  ftouen;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  dTHolJicûTïurTae  la  Sôrffie  (V  trimestre  de  4862). 

Bulletin  de  la  $otâtr<rAgricumre  e*  dTlorétcuïture  de  Vaucluse  (août 

486»).  Avignon;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Sw^si'flort^tot^^^/eaiw:^?  trimestre  de  1862). 

Orléans;  in-8°ag   {]  -.,;u.fj  >((f,^  ].,(;:.,;  ofj. s\m">\iv\c\  w\\u/'V\\jk 

Coi^Sw  ram%J^ &#*?!#  ^?«WM^«^- 
nos  44gt^dg^8^.  T»5W  JB-#ftt«rnh»  'S  Jd  T*  •  ,a^     „ 
in-8°.  .  ,.°8-iiiifeinlyoJ£  .(i081         ,. 

ngé  parle  W  TÈd.  Recel;  cafiiers  de  mar^avpj^çi^et  jum 
*8§?nî  ^BRîïftfr&!iifi)  wwpio/iitMsrtÎMtt  1s  ESYÏito-io'N  etf  djwà 


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j    râs/fore <fe  Eambourg,  rédigé  par  AL  Ed.  Ottb;italKarde  4862). 

Hambourg;  in-8°.  i  ; 

J  Giaxdini  (Les  Jardine*  jounnal  4'hoiticplUi^  .rédigé  parqua  amateur  de- 

fleurs;  juillet  4862).  Milan  $.ia«r8<>* 
Institut  (&ei  3fr  juillet;  6,*3  afc«0  aoûiV|«ft^w  Parii;  in«4*. 
hhtët^memalunq  vnd>  feievlidu   VartiMun*  der.Fwée. {Assemblée 

annuelle  et  distribution  solennelle  des  prix  de  4lE*poeition  de 

printemps  de  kSociété^d^ortiûuitorô  de  Viame  en  48#ft).  Bneh. 
■  in**  de  33  pages..  Vienne*  4862, 
Jardin  fruitier  du  Muséum,  par  M.  J.  Dtocaïaw  <&T  Imaisan)*  Paris; 

te**. 
Jardi*  des  Plantes,  journal  rédige  *pt  M.  Ed.  Moiuwf  (juin  4862),  Gand- 
ins 
Journal  d'Agriculture,  Sciences,  Lettres  et  Arts  de  l'Ain  (jnillet  4862). 

Bourg;  in-fc*.. 
Journal  d  Agriculture  pratique  du  midi  de  la  Franc*  {juillet  4863).  Tou- 
louse; in-8°. 
Journal  de  la  Société  d'Horticuttort  de  laMoanU*  (3*  tâmestie  de  4862). 

MeU;  in-8°. 
'Journal  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  Belgique  (juillet  486*). 

Bruxelles;  in-8*.  -    -  -    

Journal  of  horticulture  (Journal  d'Horticulture  rédigé  par  MM.  Geûbgis 

W.  Johicson  et  Roa. Jtaoa;  i^a^li/ïïieiïlde  4862).  Londres; 

in-4». 

Maison  de  campagne  (1er  et  15. août  486^.  Paris;  in-4*. 

M oniteur'des  brevets  d'invention  (juillet;  août  4862)-.  Paris;  in*4».  '     "' v ' 

Moniteur  iltasiri'de*  waxtdùm  ^juillet  4W)*  Paris*  Jn** 

Musée,  Bulletin  d'Agriculture  et  d^lorficujjiure^  CUrmont-Oise  (juin  et 

juillet  4862).  Clermont;  in-89. 
Xrtices  pèftâùgiqueitv»  MWui^w  forte*  ^Wtt»  <UwlIMnr*. 

ts^M^»^g^t2Mm.Mlk$faÊ^Âmi^  v.  \ 

JftfffffflÇB  l&mfro  4e  Ja.fio^i^fAffn^n»»  5«(8wsre<.iirte  du  fiffi- 

JUiÛi  (tome II,  4 •'fascicule j.  Strashourg;  in-8°. 
Jtçvuâ  agricole  et  horticole  du  Gers  (juillet  4862).  Auch  ;  in-8°. 
Bapporto  det  Consigliô  âirigente  (llappoït  du€to$eiï  dàigecmth  SociW 

royale  toscane  d^Horâoottim)»  ^obitfQ^de;**  pagee. 
Rttp$Q?tù  suUaJ&tjmsiaaœ.epeoiakfaï^  foi 

a  été  tenue  dans  le  jardin  de  la  §041$$  iy^le,  Ttyfcapa  fRoûh 
.^.pulUfre^do^.an  6tfavri|  AjB^iyr^  ^  C^a^îi'AiiGClM).^^^^ 

in-8°de  46  pages.    '  f 

Bévue  dis  eaux  et  forêts  (aoit  '4ék$JWkfh&;  '  '  J* '  '  ■ '  '  '    *  "      ll  ,f 


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—  *•*  — 

ouata*,  rie,  tAQ,  >ite  .lfam^e  t£6t,.t*ec  Contours  et  £omke  de 

Chelles).  Meanx;in~8*. 
Science  pour  tous  (14,  31  juiHet;  7,  4*  et  M  août  1862).  feuille;  in-40.  v  \ 
Sud-Est  (juillet  4862).  Grenoble;  ro*8°. 
The  Tkrist  and   Pamùlogitt  {Le  Fleuriste  et  Pomàloqmte,  rédigé  ^ar\ 

Mil.  Aomrt  H«c  tttilom  Sbéhose;  cahier  d'août  4BU)L  l*fe* 

dreaj  in«4K  .  », 

rnanactow  of  ite  «martedn  Insù'^e  (Tïansod io7tt  de  i'Zndtfui,  amèri-> 

coin  de  New-York,  années  4808,  4859  et  4860).  Âlbany,  4859, 

4869  et  4864  ;  3  vol.  ia*8*>.  i  . 
Ytratcfa&s  der  Obstbaeume,  Zier-Straeucher,  etc.'  (Catalogue  des  arbres 

fruitiers,  arbustes  d' orneront, aie**  de  MM.  OnoLàKDBR*t  Mon* 

mak,  à  Bo&koop  par  Gouda,  en  Hollande).  Broch.  in-$*  de  35 

pages. 
Wochenschrift...  fur  Gaertnerei  und  Pflanzenkunde  (Journal  hebdomadaire 

tTHorticuiture  et  de  Botanique,  rédigé  par  le  Dr  Ck.  Koch;  n"  39 

&32  de  4862)'.  Berlin;  in-4°. 
Zetodnift  des  landwirthsckafiîichen  Vertu*  in  Bageru  {Jourrial'étM 

Société  d'Agriculture  deJUwiére;  cahier  d'aoài  4862). 'Munich; 

ia-8»*  \ 


NOTES  ET  MÉMOIRES. 


tocuraoi?  dis  VARiitéa  »u  CEREUS  (SCHmOPSIS)  PEÊfT-: 

LANDÏ,  QUI  KISTBKT  D4JXS  IA  GOU*CT10N  JDI  M.  F.  ClLS;       < 
Par  M.  F,  Gels.    *       , 

i.Cmui  (ficidnpfm^  Pe*ti*ndi.  «— ^Cterge  de  PeoUand.  ~- 
(f cAûiopnâ  PenZ/ow^iï^).-— CM'igiDaii^deBoUvie.  Tige  subglobu- 
lénsè,  d'un  nert  tendre,  àveè  environ  20  côtes  disposéei  oblique* 
ment  Àjréokcimiiiergées* séparées  les  unes  des  autres  par  un  sillou 
<p  coupe. presque  entièrement  la, côte  obliquecoueut  ^-dessus de 
l'aréole  ;.&épin^d*at  .  .i 

<Ftomde  iiô^ftmètres^eâiaaûàÉiîe,  rose  carminé^aic,^* 
fofntésiifleborddes'piétales;    • 

Y.  tamland  envoya,  il  y  a  *vingt-cinq  ans  environ,  ta  Muséum 
d'Histoire  naturelle  de ?^,$^?^ffln  wt^uwi^TW^ 
connues  dans  le  cttirotpfe^ 
Pentlandiet  dte  vidées 'Vtàiém^* 


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_-rei9(Lr- 

,  plusieurs  autres  fKgMJMrt  Jff  ^«§1ï4M«lfW«4«»lfltom. 
\  merce  U variété  t$$g$  <£$effifyto  #?aM*«i«&PV*MMA§q  k 

Les  variétés qug^r^mft^ifi^ogA,  fesujAf  &iaWWiftP>- 
livioiait  par  M^l^^^eu^  fc  Mr&KfiMUntan- 

,    Bolivie,  jl  crut  ap^^ofg^q^tftftîi^ft^TftyB^^ç^JIft  il 

;   n'en  fis  rare  d§,K)ift,2q|  |}nJ)sujjet,gW  mtmA^Wftm^ 

_   veîappér  4  ou  ^  JsRffeetfri  "WijPrf^^iMrkfeHH#»te»fc* 

diamètre,  une  quinzain^jijeujii,),,,,  b\}  VA<  fj-j'i.-ï  ob  imlnciq 

Les  semis  devront  produire  certainement  encore,  de^maçntfques 

-  dans  le  rouge,  le  vermniqn^l^rp^^^ojietj.Je  ça^.lgja^ne, 

l'orange  et  presque  le  blanc.  .     , 

r-"l  t'élus  grand'  nHnYbiiè' de  ces  variétés  sont' mùltrpliées,~aiioigue 
-^'iflùsiéûts  soient  assez"  rèbeïle's  a  là  reprisé.    ''  ,  '        "'     ' 


tige.  Cette  greffe  est  très-facile  à  pratiqu 
obpMfàmâXIèréiè  dMa;&ctîon  dès  sf^ôti,  conime  \ë pmttïonus, 
-ftefWWâifôV'ét4^«t!)iéttèOttp^Tioiiï6ntâlemèT>tfe 
•  ^«applîqaérfetlemerit'atû  centre  elïîés'maTirtenàht  serrfe  avec  fies 
-  Éls^icotéB  OU  de'làiïte.  lÀ-soudnré  s'opère  dans  la  mfenè  Joiir- 
née.  On  enlève  les  ugature^tosqulî séïait'uri  "gbnflemimVS  la 
y#mi^r'ta^tMt6lmï'\af%nK)i  he-taW»'^  à  jeess^r  aVe*  une 
,- gEantittibigneur.   ■>  •:  ••'  v  ;'>  -.1  .i-  n-  -.i  .     i.  >  •  •  -V...  ';  •  :aic 
U2  ?£e)t4u?#akd:doaâ«e de  ces  ifeiftêŒsenl  9  *a  M  épfo*;'lûe- 
«LifllBMbftasnanlMmBijyHta-w^ 

gueur.  Un  bon  quart  de  4HS^l«iilli>i(iffMM?-d«iëatÎM:tè9^4lès- 
itWMWM^Sa^rJ*-.  f>^*ilte««l«recluwiié6tp«t.ft&taiteuw 

Dans  les  descrip^^^^  «MUflo^jiKt»  me  mknmtvfiiqmà* 

ïliMô¥;lnfflS%n^f8ifillft«»^»m1BD  eslclàq  ;BSi)triIo 


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-o^ab  Wfftfflib  taStf  «1  lèëW&fè^Wntoaelnïars  W  lut W 
-»té«n««*ëfapa^r&  On  î^lt^WéW.'iti^^dekiov'éinliW.'U- 
«^Hi»  plaitè™  VAè ■« •lë&ais&P WMi&'&aWWit- 
1<  W^i^jus^ari Trtdisl  aè'triâ^l  IT'^aët  k^ëir  sofir,  aVan?'$W 
-''tySritëtfdWfefiMchïr  TOJn'WJfineg  «'âtfcbdrè'èaiiiiW^ie'lèAa- 
^'fiéèttéS^tttafeaeAt 'à^tfMiMtrW?  H!  est  raieuf  énc^e'ei'^  'dé- 
plantant de  rafraîchir  de  smVKSf'rafcrafcs'.1' *a'"P  "'"'  -«*'■«"«& 

'Wày  ' Wir3"àtf  ' W&ëiii9^u%^p^sîeuw  ^cuminés. ;  ^tak* 
^'itôMUM1,  sÉtfiW&biï  sommeieVfi'n^ment  striés  sur  les&'rds 

r  .;md>l'>l  ••<  i  ••:  '  !'■  •■:.nr;<.ol 

3.  C.  i?.. attrantiacus.r-r Sépales jaunM.  nuancés de Jbistrek  plus 

fonces  au  sommet,  de  formes  variées^»  jpljrççrand  noml^(sjpj^es, 


cI^§IfiMWP5nJiif'  ffl*Mp1!W^uJi*'I  ^f  ov-ln*  itO.aàfi 
9uij  Is^^aift^^firtiFl^^ 

orangé  foncé  tirant  sur  le  souci,  bien  unicolores,»en^dcidM«B2ett 
-3-fern*ôi*ï$OTô;  gnlft$$tttft  mvbmt^dtKiak^i^USk  sar 
_nitèfldy^m»gs#iatiilfc,»«t^* 

«ij9i6atf*fl.w!r«ôitaut^«to«**tfitf 
s'étalant  peu,  deâiuWr»iéIè«xatf«wi^J«^^ 

àià  *fe(Bt?^M^U^Fttâ^p?^^ 
e^Sio^^m^*^^ré*a^^^^WM«nt 
oUvâtres;  pétales  carnffi%nffii%l^fiJiîmdr?a^^a^t: 

3Î 


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earefaadtatTOobtitt^^  îfluè  ou  nains  latinité 

au  sommet;  étamines  jaunes,  trte-iiemtaéttaB.        * 

.£.  (7.  P<  carnm  ptargmaim.  ■—  Fleurs  de  6  centimètres  M  - 
longueur  sur  5  de  largeur;  sépales  les  plus  extérieurs  recourt* 
tellement  quà  les  extrémités  touchent  presque  le  milieu  du  tube, 
aigps*  lopins  extérieurs  spatules,  arrondis,  macnmés,  carnés, 
jaspidés  et  lavés  de  rose-violacé  au  sommet,  se  fondant  vers  le 
milieu;  pétales  d'un  beau  carné  rote  tendre.,  plus  clair  que  datfs 
le  comewi  jaspidés  et  marginés  i  l'extrémité  de  rose-violacé,  de 
7  ou  8  millimètres  de  largeur,  spatules,  échancrés,  mueronés,  ra- 
renient  aveo  une  ou  deux  <fents  ;  étamines  nombreuses,  jaunes. 
Plante  trèsrflorifêré;  floraison  fin  maiv 

9.  C.  P.  catmo~viol<tceusf  h.  —  Fleure  moyennes;*  sépaleroMk 
vâtees  et  rougeâtre  clair;  pétales  d'un  beau  carné  violacé  pluroff 
sur  les  bords,  lancéolés. 

40.  C.  P.  carruo-vioiaxtuêt  B;  —  Sépales  peu  naaacé8<Tbli  vi- 
tre, d'un  carné  plus  violaoé  que  le  précédent  et  que  le  carnet*  • 
marffiwHm;  ma*ge  moine  arrêtée  ;  fleurit  un  mois  avant  le  pté* 
cèdent,  o'est-ànlire  fin  dtaril, 

44.  G*  P.  coccineu8Tiovu*+~~ Fleur  moyenne,  de  3  centàm.  et 
demi;  pétales  et  sépale*  bien  renversés  élégamment  en  dehors,  peu 
distincts /entre  eux;  oep^ndattiles  sépales  sort  liges,  les  pétales  in- 
térieuie  spaUilés*  <guetyties»uns  échancrés,  tous  d'aui  charmant  - 
«)loriscaiHun-fon«eatttiès-briUant. 

48»  C.  P.  cwoatuê.  —  Fleure  de  5  teaatint.  de  langueur  am 
autant  environ  de  largeur  *  sépales  larges,  eemninée  an  eonuùet, 
jaque  wfirané,  nuancé  de  veraoàUe*  au  bord  et  au  sommet,  d'antres 
marginfe  d*l*  juta*  couleur;  pétales,  lancéolés,  fiaugés  fine*  - 
ment,  dispenh'^.  diu*  sérier,  moins  *mmii*éB  que  les  sépales*  . 
plus  ohft**,  tous  d'un  beau  jaufle-saùanô  Avancé  dôvermillen  et 
bordés  de  la  même  couleur.  . 

43*-  C>  P+  crorinotnittw*  —  Fltars  de  i4entim.de  diamètre; 
sépales  et  pétales  de  &  ou  6  millim.  de  bngnefl*  aux  autant  de  fanv  : 
geur*  epatuttsj  landndfo*.  légèrement  mftorénéqet  échancrés  ;  pfr»   , 
taies  totarifttft*«n.lft plus;gratid_i^iphflefllfi  ^  jeer  ;  roctarbés  en  i 
deda^ea  griforoçfctoltowflafogmft^^ 
2*  jw»A*acaoi*^t0év^«f^«»W«  etc  dfebeny^bt  TdrmHiB? 


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—  «a  — 

daVieotrt  fctor  teUe  delà  Ren^Mitr^ierll^  i»ié  extérieure  #*-*  ' 
tamines  en  couronne  attrigtart  presque  le somme*  des'  pétales? 
séiiediiccBitobefeiHsbniifitti  nembïww;  At!*èreljauiïes> trèfr- 
fotti-nies  de  potten. 

Cette  variété  est  toèfrâistingnâe  ptrson  btffltent  coloris  d'Uti 
rou^vcrmiltaa  orangé  et  sa  forme  Ayante  de  Renoncule  et  de 
Reine-Marguerite.  '  * 

«.  C.  P.  dàlichêtcantktts. — Plante  remarquable  par  ses  longues 
épines  effilées  dais  le  genre  An  long&pinus,  qui  atteignent  8  centi- 
mètres* Cette  variété  n'a  pas  eneete  forai.  " 

45.  C.  P.  eiegmis. ~- Grande  flenr  de  5  tentim.  de  dtem.,  à  sé- 
pales lancéolés,  olivâtres,  nuancés  de  rose;  pétales  arrondis  et  ' 
mu&onés,  souvent  frangés,  d'abord  rése  légèrement  Klacé  presque 
bltaeàla  base  en  dessus  et  en  dessous,  qui  devient  entièrement 
blanc  en  se  fondant  vers  le  sommet  ;  alors  la  fleur'  est  blanche  etr 
rose,  du  ton  le  pins  frais  qtfto  puisse  voit;  étanrtnes  i  petites 
aitihàres  blanebàtte*  ainsi  que  te  stigmate* 

46.  C  P.  degcm  vit  tûtes.  —  Pleura  tm  peu  plus  petites  que 
dans  le  précédent;  sépales  roses,  nuancée  d'olivâtre  ail  sdmmet,  à 
l'exception  de  ceux  qui  sont  le  pli»  rapprochés  des  pétales,  qui 
sont  entièrement  roses,  lancéolés,  d'un  beau  rose,  presque  blancs 
au  milieu;  pétales  spatules,  finement  dent&  ou  frangea  au  sommet, 
plttsàews  terminés  par  taie  petite  pointe  seulement,  d'un  charmant 
rose  au  sommet,  striés  sur  les  bords  et  matinée  de  carmin,  dn 
sommet  vers  la  base  sépat é»)ongttudinaIement  par  nwpetttebande 
blanche  qui  s'étargU  vers  la  base  et  flnrt  par  se  fondre  ^ecte^fo^  * 
blanr  de  cettepartie.  Cette  variété  est  distincte  de  topréoéffittCe  par  < 
se» pétales  plue  courts, piû*eàrtiihiéssnrleB  tords,  #un  ton  plu» 
rosé  et  enfin  parla  bande  bbnobtf4o&t  je  viens  de  parier, 

M.C.P-.  jiâmwHMOiàteeéu*:  —  Sépalervielett}  pétales  «aucés 
flamme,  ressemblant  an  luteo-flammeus.  . 

48. '€.  P:flûnMÊk.  —Fleu«: dépassant  5  centime  sépales  li- 
néaires, lancéolés,  angie,  nuancés  et  lignés  de  blanchit* e  et  de  tou*. 
ge&fre  verDÛltoimé;ptateian<tfcdésv  lécrgè&dB  ptaati'if&ciéitômi*  -, 
acmniné*; dtaibean  ^arts'fct,<^est4^i«  Veftbttkwiiwwiii^  êi  .i 
lavé*dabk»aii}*cHrib^  Wtf*^L 

saittnrtleifHjMjritrtlb  3t$  IMnotalv^é^iirfti^niiiBt^  •£ 


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SesxMef i  larges  éV  W  urettte*  dfetfflWè^M  WnW^oftirtllffeftt 

j  ;  W'&f .'^^ 

ftàu  rougè  sUii^ïÀ^^r platrté1  ÎWK-îldHféré? ^J>alëd ^rèë^à^tt^ 

tous  d'un  be?u  xoura^&ri^ 

d;îmrbeâû^^^ 

}  20/ £  #  ;^^  feépafcfe 

sont  Violacé;  tes1  (Mérîkurk  blïvâftfel  ^)fe(»ï^éif;IïeéJpétt^febtft 

spatules,  arrondis,  larges,  rose  vif,  légèrement  vteîa^; 'pétales  ^ét 

"sçpaips  nuaâé&^iii1  vioW.  ^ïéuWltîlgire^dfe  "YV^tiift.  'àri'fc  de 

largW.  *  v,*n,';n,/fï'il  ^''""""•*  7  y?»  ".."'^É  -ij.Jr ,  wj 

'^/Ç-^  —  Irtéttà  <fc  *bëi^in^erMgbiir^a^«te 

|plu<5  etroït^aùé  je^s  pètaïes,  ttii ^tfi)lttsrR)é^,  r$tittrï4détâA'4L 

VUbôfs^  ^livàtres J ei  rbûssâfres;  Tp^tàtey  71*tfti J  beau  6dlbi4â  %§ffi^la 

(poûceâu  tendre),  larges  de  jptké  ffuri  èentï&.y  r&iaSs  ëii'  fottiié^e 

coime  d'abord,  ensuite  en  forme  de  vase  à  bord'téfnWrsél  "•   Ili;  f' 

'  f f  2l  't/  '  jf .'  [tœîÂrl—  ^épâifes  !IHqlie  ùftittèfe'  Sfe  vèrdakre^  it&ales 

r^içe  et  violet  vfyètii,  sépwiisjgrdi/d^flfeut;  planté  trës*fc(fri»fe. 

23L£/i^  à'Ufcfeèat^r^lilàs 

'  ciajr ^é^mïx^es'  presque  jtâtâeàJ'Ëfed  pèùt-ftéte  iRaticSea  tjfe*4u 

A/useum.  ff  \        .        t  *  "  K  "lJîi,A> 

J^ffleur  est  plus  grjaude  et  le  coloris  plus  frais  etphîë4briÈaftftr  [;- 

1  jpï us ^ong^ ^sejpaîes ël  £éiàlel  jÀ*onf  ca'niMvif  èreriattrte-bfflWrit, 
'  i  ustre^îmi^ssîfele  à  rèidïft  (&  peiilftirëV  4fJ  reflété  'bîfaSffeôAW 'i«te 
rJv^  bût^s;.  lps  pétales  sjpat uÎÊi1  è^ J hiWctbiié^; * tté r  ^lùfe jéTtitir  flinifÂ- 
'çeiitim.  de  largeur  :  famines  peunbîhbtfeàeSyii^^u^lobuISuse, 
"fl'jjjji  vert  foncé; aréoles  petites,  ^*^'(iëï^ii^«BVirbri'V«Wttit 
^  !  à  8  cenLiibçires  de  longueu  r/tôblfek  ékifèirierriètÀ;  fbck; W«U^ 
'  jt^e  l^rijislongjîfe,  ïâ  feupën^a^^^^^âààSfé^^l'ÉËKttëftro 
j  ruait  la  plus  courte.  Plante  d 6dfiïfeifiëtii~è^abîé  *âl^ lèt> fc^rtitti «^a 
J'  1      p  ses  longues  tpines  effilas  èktâfiU!&,  i«^iltt*^i8^i4(teitféfs. 

d'un  Ùanc\eH4lre  éalïnë  nû'iMf&  ^^!tt%fcAte^'*a 
mucioûés,  plus  ou  b'ûrasitangés,  jaunes  devenant  presque  blancs  1 


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base,  violet-pourpré  en^^^^^fi^^P%JneM 


d'un  beau  violet  tirant  sur  le  bleu  d'acier  au  sommet,  jaunes  a  la 

Mfrtfe?tàty4  feMRm#ft  fl^rWiSffll^  W^gàjf/^H" 
jm^ïlW,4ftlWW.  îii.-.rn-ri-  v'-f  ,1;/  >.*a  ,*',:.•;,■,' 
&b  *fc£-  .tf  r;!>W5W«fltë>  x  Ç^lflfte-.desj^  intéressa  nies  variéU-i 
par  ses  fleurs  longues  de  7  centimètres  environ  sur  plus  ae  4  de far- 
tmçïttotoiï^MfafflBqfi  ||m/^esd'oJivâtre  et  dforaijge;  pé- 
riW»A'j^,beau^un»n^tenilre,^r^dç  carmin  bien  arrùié.'  Çefto 
op^^sft.î^p^c^e^^o^i^.-'njajs le. .Qu'est  bieu  plus  vif,  la 
o^ffi«fn,<}oï^pbjsg]^ç^eu^^s  ^ajesbienrentourés  Je  sépale-; 
d'une  couJwrvivq...  <  ..  .     ..■ .       '  "t     '  ''.  "  ';     .  "' 

,  CA9i>0  ^s.ffép^ak^  quirsqnt  trè^aigus;  ftjuç-çi  sont  orangés"/  eu- 
^Wti^ilftfigCPMPfe  4é, ;ÇQU,gc?.fçft: toè^-fefïîiant^  dispose^  e^  étoile; 
i;pé4^tee  ^w^pip  jiusifiouris  jge  les  ^al^,  moins  aïguç,  dxeSsés, 
du  même  coloris.  Cette  forme  de  sépales  st&llés'et  de  pétales  dres- 
^  i%§ft  4f>^^|e^^9^e^r^  cçl^e  ^fle^^  V^sp^P^  vA'1111^  ?eur  £$f  whaa  dressée 

.lr::pQ.l.^^,f^ffiifticjiî .,t-j  (^ar^n|ejl^nte  à  sépares  Vermillon 
.^mn^Sl  è\$tiin&%  i^çoinle^éiaîe^  d'un  })eaa  rouge-vermîllon 

-î4gèremeBtmacrooést rarement  dentelés/  '"'' '^ ,ir  '  '* 

îfej^ftï^^^^^j^^—  Sépales  et  pétales  d'un  I  ûau 
vi>rmJUpa,Qraja^plusc)air  à  laisse,  bordé  et  veiàedë  carmin  au 
<  sommet,  sç  fondant  vers  lu.  base;  les  sépales  les  plus  extérieurs 
t  nuancés  d'oH.v^  au  sommcl,  aiçus;  les  pétales  plus  étroite 
j  spamlés, .  é^iKr^,.^-^(^efltiJaucrpncs.  Cette  plante,  paiAa 
t  ytvacjté  d0  .softjbrilj.aijrt  QO^ri^  se.rapprodie  du  ftammens  et  devn 
,  ■  -«Kiis  doatfrjSif  r  HA^pT^n^^ï^iiireuse^  donne™  n*  (leur  aussi  gtfàftile. 


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— au — 

en;  "î-j.'ji^uï  ,î«'i,wif  a  s;  •.  i  >T.    .,   ,«..  i-TTTT^  -  ,'  , ,-.     /k-j  ftt'   /. 
.',/:  -î»*.-i  <  iï  -ii- o-  w-;/^  5awwir>^fWFP..    ......  ;jll 

iijGato  jhmiwUv'  marâoé  junlafeillé  ipftMUart  wtfflbtfBfrtiattil*  *  T 

o'  jtorimiiièttdeuatte<*^^  il^ttr 

BBiqbk  pas  sou  port  i.«ûhii  da  l'ancieaaô  wiité  otoaue  .ma  te 
noms  de  Calmar  ou  Poire  Manne;  il  a  donné  de  beaux  flujelf,«r 
franc  ;^ur  lapLahweat,  qiti^nt  produit  des  frnîtetttèftJa.  3*  anoée; 
11  sera  très-propre  à  la  grande  culture  au  rage»  «ft  aux  ebamp. 
i    l£i^mtfUBèjaiiliauiBUB!7^ 

Le  pédoncule  est  assez  irrégulier  dans  sa.tengueur*.  toct  ligne», 
roide» plus gMBTefea Ifattaohe,  planté  un  peu  d*  côté  dans uneca- 
vité  basse  et  large  ;  il  mesure  le  plusordinaiiementde  4  0  à  4  5  jntttir 


Le  calice  est  ouvert,  étoile,  à  divisions  courtes,  TOidds,  noirtoes, 
im  peu  duvetées;  il  est  place  dai»  une -catitékrge  et  asse»  régu- 
lière: * 

1  La  peaufine,  grasse,  vett  clair,  finement  pointillés  et  ponctuée^ 
roux,  pâlie  ira  peu  à  l'époque  de  là  maturation  que  nous  avons 
constaté  commencer  dans  les  ajoure  d'octobre  et  qu'on- nous  as- 
sure pouvoir  bo  prolonger  dans  les  meilleures  condftiohs  jttsfyd'en 
novembre  et  décembre.' 

1  Xk  chair  est  un  peu  grosse,  ferme  etfomdante;  son  eau  esfttès- 
agréable/  -*..».-  i    • . 

Ce  fruit  que  nous  avons  pu  parfaitement  juger,  en  octobre  WH, 
nous  a  paru  des  plus  méritant^  ITéêrfe  gain  de  M.  Fatre,  Président 
4a  J%^tV»#H^^ 

svy%ôaôX^»e^^oire)  j^  prpVfcjtf  A'ua  mfe.4t  mF*Mx 
en  4850.  Le  premier  produit  a  eu  lieu  en  4857  ;  il  a  été  couronné 
en  4  860  par  la  Société  d'Horticulture  de  la  Gôte-d'Or,  à  Dijon. 

.  .       Poire  Chaigneau.    .,_    t         ,    ,        , 

,     r     .     /centrale  horticulture,  en  AUX.  .\ 

ji'i'n    '..''Vît  ni)  •vjtijIj  r.\  v.i<  .T  JiaiMtvf  Awt  ;•  ^T>  i.^2  L»i  ciit-i-viN' 


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—ara — 

sur  franc  et  sur  Cognassier 

Nous  devons,  avant  àe  décrire  cetîe  Poîre  ifouvelle,  indiquer  un 
fait  très-remarquable  de  pfcyMologSeft  )s^t\[ue  dans  le  semis  fait 
par  M;  Jta&quesJadrô  to  48M>!  à* trok  ans  jeta  riîsfamja^ 'itamhau^ 
jets  ont  produit  des  fruits  tellement  identiques,  qu'il  n'a  pas  été 
possible  de  letdifltinguer  lesurodesanlro^^^^ 
tôcototnarûdation,  supprimer  la  xàoiks  "rigonifeuf  des  s^të  ipoœr 
éviter  toute  confusion. 

,    Le  fruit  est  moyen,  quelquefois  asseï;  gros;  il  jnè^iue  on^inaira- 
ment  9  centimètres  en  hauteur  sur  8  dedjanàèto. 

Le  pédoncule  est  voide,  fort,  ligneux  dé  conteur  brune;  il  est 
long  4e  10  millimètres. 

\\  est  implanté  ea  «été  du  fruit,  légèrement  dépaasé-par  fqe  gib- 
bosité» 

Le  calice  est  large,  ouvert,  à  divisions  grisâtres,  très-cotonBMsaa; 
il  est  placé  dans  une  cavité  Jarge  «t  profonde, 

L'épicaipe  est  minée,  vert  ctor,  fwt^entpoifttftlérâp  jaçilte; 
deux  taches  de  la  même  couleur  entourent  généralement  le  pédpfr- 
qule  et  le  calice;  il  passe  au  jaunerciteon  à  l'époque  dft,  Laouatura- 
^Wf  qui  a  eu  lieu,  pendant  trois  années  de  suite>  ûaseptembrej  et 
commencement  d'octobre  .  .  <    :    !    ^    • 

,  .  La  chair  est  Manche,, fine,  fpridanjta,.  suciée  et.xe^v^e,     r:. 

Ce  gain  est  dû  àM.  Jacques  Jalais.  Le  \  •'  rapport  aeulieuen'/l  85ÎL 
. ,  La.Spciété d'Hotffcuttyrp dp.J^^s Vapowoj^é  frao^  apparition, 
et  lui  a  donné  le  nom  de  son  honorable  président,  M.  Ch^gp^ai^ 

.^n.d^é.  ;:...   .„,.,..,  ,.,,      ,..-,,,  ,,u:    fJf|1  ^/,'j*' 

1-.  ♦.      •:':     .«     I  .:'    »  .:    .  /î    i  r' '     ".  :' f-.  ni  *",  .••[-.«:.  L'j'j  r.  'Jj^-ï 
•ftÀNTA^ÔN  OBUQtJB  »E1A  TlCflfB  f⥠ COBBO*  thmilSÉAiïW^feei- 

r ^iJ«iitt&»  DÉe  *ààM4,  iittsi  otfe  JriW'ttir'WlNjMltf7** 

'**<*»;  •'     '■•■;••.  (.'..-,•  I  >•''!  n 

.  •    *  ■'  .  ■    *   -••.'  . .    •*  ■■    '  ':  »  i." .-  •<  1 1  .-..ï  o.  -f  a- 

Par  M.  Marguihitte,  jardinier  en  chef  de  l'Institut  des  nobles,  a  Varsovie 

Dans  le  Nord,  la  Vigne  étant  cle  sa  nature  très-sensible  i  la  ge- 
lée; n'échappe  atti:  ftsitmh  ÏÏÙiïionz  Ûier  que  W^rê^eÉè- 
veliedans  le  sein  de  là  terre  pendant  toute  là  dnrée  du  froid.  Dans 


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les 

.......  4       .  .imptitii 

0Mplilà  M0  ijhfoA  l'ïèpbnaré^norivé'àttiàl  i&àtë 

aièia  rèttdi*  tîltli  siiripri,  ^jftié  t)itodiaStiW^  fruhVèi'&u'tom  pft£' 
facile;  je  l'ai  appliquée  depuis  plusieurs  années,  ei  'làmddifiàn1^  att 

jaiWnvdfr'MtiiMeyto 


Je  couche  la  Vigne  <&& lié  angle' :dé  Wtfègr'és,  èn'ïa'platttàfattë 
'iêW,p^née,0du''rco/é  'où'  Md"6bit  Are,,c<Jùc1iéè  cnaqiie:aûbéè^  et 
'én-raSèanV'^iS  nièinë-li^é'ûie'dïBtliricé'dë  S-'ineft'es'eiitrè'ttt 

'j,îeay]'j,e^te"iè'hi,gnfe"aé"i;ini^rè[.'  "i'""  ■"■  '■■  '  1  a(  n  ••  '■  '1  '■'■> 

''  'Aùsnltô  lapl^là^laiatatibnâé'ïa'Vigne/jè^isplâcefa^^ 
•^àuï,1  '  étiiVëri'di/ênéi^ott'éh  '$n  sHvèstréltfune  cffcbnfetettë'» 
33  centimètres  et  d'une  longueur  de  90  cerftirtëfe,  qtre'jê  fols  à#- 
^btiftèV'ét  càèoilïé^od^ot^^iSn'èr^u* 'tfïlè  Wngùeut  oVé*  cen- 
-tfiftfetrés.1'  '" 1!-'1  '''  "'•'  '  '  '-"  ''"  ''SI',"'''  W'A  '  'J,:'y'  ''■"'"  ,:'  ,|:',v|i"''-'!-I 
,!0  J'Mbflâ  ma'  1iHf^«WMl^:te-M''W-,fi,,^'«'^viniJ»?-4 

Jcrocn;it:iia'setiûae'îitnfe  d'^  iH^e'to'efet  è^d  â  3fB'Mfinie^'d* 
'j/a *^âtf Idëi'  lni;''!1'-''»  •'"'"'I  u''  i>Ij  8U>>'t[).nr,  fiiliu:.'!  :i'i'>iifi9ii|  jjl 

■*' On" ,«BlW(!fc"^^,W,,fc'1jjMJ«WÇ  & <ne*cên«rvaâM fato'ift 
tfrrl'qtti'  dUtii  ^:,ktàfcon««u^!I,efîo«^tu^Idd^s«é» 
'^duï  1^«vefopI,utfe)  çBfaite'tiM  &I#ceWtàaè*éWlé18g. 

tqm&W  &iHtimwriftwiwl\!)k-lM  w^Fé»fflafeq%dë>éte« 

de  fer,  quand  il  aura  atteint  cette  hautèW*  ™I  inoiciodonol  e-Jb 
£[  <Sfc>ti!Re<9  mmMl  A-.3fo4i«ffléit3d%'iWlH'(9i8rJi&»V^i*ion 
^«facWtoVWBs  câfffflîi»i*«P»Jf«»jA«  *feift|  «SHtf  %el<Mtttfr 

vigueur,  i  30  centimètres  environ  de  longueur. 


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te?yPffiWfirîSPfr)..-':.-iiiii3  riTi/'ii>ii!.{  xin,jjl>  Vjimil. mr,ir.'I  o[  -aliatî 
t.  ftû^kIfc1tyfe^..&//nfi^ofc  ^«ÉtMWtfflilf 

ftïH»i<W:M?  JWWWPiA  4fflftjf^.jH  fM^ISFItftn  %f 
coursons,  et  l'on  taille  le  prolongement  de  chaque  cordon. ^jg^jè 

i:.  AlW^MfS  le^qujon,,*,  ^i^yert^  ^jgnç^.o^^e^ 
de  placer  le  prolongement  daj^qpçiçoj^^e^a^èr^qug^ 

3\jmi}&\W>*MtMBtoi-v,  OU  -.r»  ■iri:iir-»o:  -.nu'Ii  N  ««nJàminia»  te 

prolongement  sous  cette  ligne  horizontale  et  on  le  pince  à^jtj.^çnf 
#?#ffl-/»îiW>-n'**Be«»  flP^^TrCSWfflSïf  fen^UftïIfft  oil 

teWfi^Bftfffli1»  «R&Jr^«HRflff  IfôMnmteJf  »Ço.à 
la  première  feuille  au-dessus  de  ce  point.  Pendant  le^u^dej^ 

9M#fïwfllfl*>fl9iPi&  !lM^rJ#q^<^flWMft&^î^. 

^^IffBi^^r^^rg^s^fjF^oft^gp^n^JeiB^- 

J§>%fcojb£P;teHB5«#W  \h&ltelt®tFMSfyvbMtiSmi  VPmSp 
elles  toucheraient  par  tgg&U£1f  9}l93  jnj3j)jG  ^^  jj  I)fle0p  ^  & 

$èm>h#Umt  MPflfee  W^wl&OTffiiMfe&flfôb  flfcftfg»t«ffiM#§P 
.irrananol  9fa  noiivn9  29iJécnilfl93  08  s  ti»9Bgiv 

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sons  a  dçux  ryeux y  cnâquexourson  dqnne  dqux  rtynsaux.  yp  pçe- 
pnme  le\jplus  éloigné;  op  asseoit  la  taille  surlefjïusxapprpché^ 
çwfian  quje  l'on  taille  à  deux  ye^x;  les  cûursoa*  tout  taillés  ^ 
doivent  pas  dépasser  une  longueur  de  À  centimètres,  mÊpo^ppur 
le  Nord.  La  Vigne  ne  souffre  pas  en  terre  pendant  l'hiver  ;  c'est 
l'opération  du  cofeekage  qtfi  décide  de  >«:  "destinée*  ^Qn  tajpe 
le  prolongement  de  chaque  cordon  de  30  à  50  cenlimèiraude 
longueur, ^élou  sa  vigueur.  Où  a  dû  établir  le  premier  cours&n  de 
chaque  yôordon  de  0m  30  à  ûm*  35  ^u  collet,  et  supprimer  tous  les 
coursoijfe  qui  existaient  entre  ces  deux  points.  C'est  cette  petite 
tige  qrii  subit  le  mouvement  du  couchage. 

La  5*  taille  s'opère  comme  la  4%  et  ainsi  de  suite  Jusqu'à  ce  que 
chaque  cordon  soit  parvenu  à  i  0  centimètres  du  premier  courson 
qui  -lui  succède.  A  cette  longueur,  on  en  taille  l'extrémité  comme 
un»courson,  et  on  palisse. 

La  Vigne  dirigée  avec  les  coursons  taillés  i  deux  yeux  peut, 
afant  d'être  couchée  à  l'automne,  donner  40  grappes  de  raisin 

fr  mètre. 
Les  bourgeons  palmés  alternativement *de  chaque  côté  du  fil  de 
1er,  i  distance  égale  les  uns  des  autres,  permettent  aux  rayons  so- 
laires de  pénétrer  jusqu'aux  grappes,  i  travers  ce  léger  feuillage, 
ceNwii  ne  peut  avoir  lieu  pour  la  Vigne  dirigée  sur  échalas.  Par 
mon  système,  les  raisins  se  trouvent  élevés  à  20  centimètres  au 
moins  et  à  50  centimètres  au  plus  de  la  terre  et  jouissent  de  la 
réverbération  du  sol  entre  les  deux  fils  de  fer. 


Ls  BRxrureuRDEM^Ài^s-GiRQira. 


M.  le  iocteur  Sales-Girons  a  présenté  i  la.  Société  impériale  et 
centrale  d'Horticulture,  en  4861,  un  appareil  fort  ingé&ieux,  au 
moyen  duquel  tt  ptqjett*  l'eau  soit  pure,  soit  mêlée  de  diverses 
matières  pulvérulentes,  dans  uto  état  Hedivision  telle qu'ellef  orme  un 


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permissent  d'en  toit  en  quelque  sorte  l'eftet  et  ^n  tien  tômprén- 
ttàé  La  disposition  intérieure.  Nous  nous  enip^essoi^  à&  cdmMex 
cette  lacune,  grâce  aux  cîicïés  qui  nous  oni  été  rentfs.^  l  / 


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■"^■s3ï?=^ 


■.;7ri.-r" 

'l'iiaïgBJf^l-WprêÉéatelèl  6hUnétir'8otiÉ'si:i^Mô:  préipièr^  $ul 
pdllftè  là  ^Tïé  ^rfftteasë.  ltf  éoiisitttë  en  iiûe  Broise  ,'cyiiii- 
&&<#*,  «tilt toftêkftb';la -iMtièîr'sé &o  ;axe Wrizôi'laj 


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—  508  — 

- 19 J ni  l?9  n»  toi  of  gij;m  ;9ni)  sniind  rrs  àgiyibabiupilsIknUaJ^ 
celte  brosse  se  outrent  ami 

lïnahque  mouil 

prennent  une  pe„_„  ,__._  _.  _,_,,„  ,__  ~~ra!red 
teaa  oblique  B,  ils  s'inclinent  en  arrière;  après  quoi,  se  redressait 
brusquement  en  vertu  de  lcuT-élwtioiti/fls  lancent  ce  liquide  sous 
la  forme  d'un  jet  de  bruine^. 

La  figure  i  montre  ce  jetMe PjBnmft  ou  de  liquide  pulvérisé 
dirigé  sur  une  plante  en  pot»  Le  mécanisme  est  contenu  dans  une 
boite  ouverte  par  devant,  en  fer-blanc  ou  en  tôle  vernie,  qu'une  poi- 
gnée peafffcde<ft«mna*ecI4a]jnainag«iche  iaBdw>qDôila  main 


droite  met  l'appareil  en  jeu  en  tournant  la  manivelle. 


*nll  .1' 


i/i'l  •il  iiiU.\ëiiVl 


Ou  JlhïLifjH.poi'K'J 


tJ  ein9)fu 


Ki  îi!;>nr»îïiMi  ïii.n*»]  r  - 

lufj  ?:!  s:' 
»q  un  *n ■■/!' 

f  .Mil)  -; 

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îjj;  K7UMÎ!  *mL  "c  <>r,q  -;i\i]\  n^.q  -ou r  il   0i.)0.0«"«5   h;î'»î  r^;' 

ini.'ri  c.tb  no  tfnjoÎJUii/rWri'jTÎ  c'jh  Hnvjii  ?'•!  T'iîi'.i  «jl»  Mii'.'u  • 

.vend  *no  «uititeni  li>\. 
La  figure  2^  représente  une  modification  que  M.  Sales-Girons  a 

fait  âuhir  à  son  lirai  neur,  en  vue  de  le  simplifier.  Ici  un  petit  cadi\ 

en  bois,  terminé  en  manche  à  sa  partie  postérieure,  porte  une 

éponge  cylindrique  cjuipiongç a  moitié  dans  une  petite  auge  demi- 

cylitidrique  D,  qui  contient  le  liquide  à  projcier.  Le  cou  î  eau  h  a: 

frûJive  eu  avant  de  ce  cadre,  Cette  portion  de  l'appareil  étant 

delà  main  gauche,  on  passe,  d'arrière  en  avant,  une  trossi 

A,  qu'on  tient  de  la  main  droite,  de  manière' a 'fouçûeV^Mrt 

l'éponge  mouillée  et  ensuite  le  petit  couteau  horizontal  D*  On  pro- 


rpp  c;> 


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—  509  — 

—  802  — 


fiauî 


enos  f3Li.r/c)i(  en  U< 

àarwirq  o f  ï  i  «  i  •  :  1 
eiirj  giïf.I.»  ; ii. "■•>•:•  •• 


lui    li  iftliuftwfftTnr1»!  oh  uh'*y  n<j  )n  ,m  ujpamd 
'[  oniiri'F  'J>  l-»i  iifj'l)  -«mot  fil 

- .  *  .'iv.'iijj.njin  nj  ■!»*■!  u  «  j>!n»  !  '  ■  i/îï  •!:/■ 


0(./.l'i-7'»'i  ii- •  ,tnr.V" 


>;-(  •:. 


iiu;:ii    fRA^ORtsuH  vii'iioimàâBiDSilL ^  AcHBLiaeîBttatMtu '(  ^r^ 

M.  Henri  Lecoq,  Membre  correspondant  de  la  Société  d'Horticulture, 
Correspondant  de  l'Institut  de  France^tc^Rapporteur, 


Messieurs, 

Yous'na'âvezisîraigé  4e  tous Jieàâretômpt^  d'un  livre  intitulé ""ji- 
Des  moyens  de  grossir  les  graines  et  te^JmifS^de  doubler  les  fleuri  ,e$ï\ 
d'en  varier  les  proportions  et  la  forme,  \it*^à*fkap  ^f^^ga^f^?  ^ 
s'il  tenait  seulement  la  moitié  de  ce  qi^ij^romet.  ^^ 

Après  l^j?epfo<diës  d'ifoag^-â  l'adresse  des  agriculteurs  théori- 
ciens pouidesquels fcL  Achille  Bi^bierj^teuf de  ceîivro,  dévi-ui 
avoir  un  peu  plus  d'indutgeûcë,  il^exffcge  lui-même  de  i  n  -en rieu- 
ses théories.*!!  se  plaint  de  ce  quel'oà Va  rien  promis  à  celui  <jtri 
obtiendrait  une  variété  de  Pomme  de  -tér^ejsupériewt-  h  celles  f]ui 
sont  connues,  tandis  gue  Ton  a  offert  5^,0^feincs  pour  le  Ca- 
mellia  bleu,  200,000  pouHa.ïïose  bleue ^  \ù^m  pour  te  Dahlia 
bleu,  total  800,000  francs  pour  faire  passer  des  fleurs  au  bleu.  Il 
oublie  de  citer  les  noms  des  rrch^  amateurs  ou  des  Sociétés  qui 
ont  institué, 


it  însutue.ces nnx.        .     _._  x  r         _     , 

2aoirD^It;3  ."çawp  iTuilouJ)orn  qmlaUi&miI'yiJs;  imi-it  &d 
M.  Barbier  se  plaint,  encore,  de  ce  que  Ion  donne  des  ijecompen- 

JUp  llhj  lîff  J'/f  jT'INiiIlâ'^U!  OJi   OUf.JI'J  ,rlIi1JUU,1,J-  ^>-  »'  'JitUJSijlîI 

ovsa  ceux  qui  présentent  des  produits  magnifiques,  parce,  cm  ils 

orm.o^irq  JSipmïMdnr  ailuq  iï*  f.  oifuiicfrr  na^fligifjj  f<-.iou  nâ 
proviennent  d  un  sol  extrêmement  riche,  au  lieu,  de  donner  ces 

récompenses  a  des  variétés  nouvelles  supérieures.  Ou  voit  que 

î;>Tuo     -,       i-;    hj-KôDiiiiMT^i  ifloff«o3  inp-JT:    laiTurly: 

M-  A,  Barbier  n  a  pas  assiste  aui  réunions  ni  aux  Expositions  de 


Û'J 

ses 


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—  540  — 

Mais  arrivons  aux  théoriesTe  M;  Barbier  sur  l'hybridation  et 
surrlfifla«i!^tt»;dêlttflèbr. 

«  Voici,  fit-il,  les  représentatifs  des  organes  de  la  fleur  : 

»  Dans  l'organe  reproducteur  mâle,  le  filet  représente  la  corolle  ; 
»  l'anthère  l'ovaire  ;  le  pollen  l'ovule. 

*  Dans  rorgaHefroprôducteor  femelle,  le  stigmate  représente  la 
0  corolle;  l'ovaire  le  fruit,  et  les  ovules  la  graine  proprement 
•  dits»  » 

Je  laisse  aux  botanistes  le  soin  d'arranger  pour  leur  usage  ces 
diverses  concordances,  et  aux  physiciens  celui  de  comparer  ce  ren- 
versement dam  la  position  des  représentatifs  <r  aux  deux  pôles   p 
magnétiques.  » 

Bornons  wrtre  rëledHortièalteur  à  suivre  l'auteur  dans  ses  pro- 
cédés pour  grossir  les  graines  et  les  fruits  et  pour  doubler  les 


M.  Barbier  trouve  dans  les  anthères  des  grains  de  pollen  de 
trois*  grosseurs,  différentes.  «  Tous  sont  féconds;  les  plus  petits 
reproduisent  le  typa  fécondé,  les  moyens  donnent  des  hybrides,  les 
grog  reproduisent  le  type  fécondant.  »  De  11  une  foule  de  con- 
séquences dans  lesquelles  nous  ne  pouvons  suivre  l'auteur. 

ML  Barbier  donne  les  moyens  de  traiter  les  plantes  pour  les 
pousser  à  la,  variabilité  et  pour  développer  certains  organes  néces- 
saires à  l'exécution  de  Bes  moyens  pratiques. 

C'est  ainsi  que,  pour  obtenir  des  jraiû&de  Froment  plus  gros,  il 
recommande  de  féconder  un  ovaire  long  par  le  pollen  d'une 
anthère  volumineuses  Si  l'pu  vent  attende  un  grain  qui  se  déta- 
che facilement  de  la  balle,  on  féoondera.  un/ stigmate  dont  les  ex- 
trémités soient  très-pendantes,  »  et  ainsi  de  suite* 

Le  grossissement  des  fr&its,  des  Melons,  des  Poires,  etc.,  s'opère 
aussi  par  la  conquête  d'une  anthère  extraordinaire-  m  Q&aûé  bien 
d  même,  dit-il,  un  jardinier  ou  un  cultivateur  passerait  dix  jour» 
»  entière  à  la  recherche  d*uue  anthère  phénoménale,  ne  serait-il! 
»  pari  «ffltoaittent  dédommagé  par  l'obtention  d'un  beau  fruit  ou  ' 
»  d'OTe  énorme  graine? »  .r  '  ■    '■  *„.. 

Poitffeire  àoublerles  fleurs,  l'auteur  a.  recours  à  une  ïtopi9rVl 
tionfBlk1  jeBen  dtoneétaîninèdont  le  $leUsttrès4onget^t^,^ 
parjfcîkaiëtf^ifé^ttfeé^dfcfàun  pétale,  <^ggjg^  gfcjfc   h 


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dentelle  que  Ton  dbit  rechercher  avec  lafmèmepereévéraaeaqtLe: 
l'anthère  phénoménale,  .•    .'     ;  /. 

Je  supprime  ici  une  foule  de  détails  curieux  que  retraitera 
très-clairement  exposés  dans  le  livre  de  M.  Barbier. 

Ces  idées,  nous  devons  l'avouer,  nous  ont  ppzu  très^origmtfes 
et  neuves.  L'auteur  affirme  que  l'expérience  a  oonfitomé  toutes  ses 
prévisions.  Nous  n'avons  rien  à  objecter  contre  des  expériences, 
mais  nous  espérons  qu'avec  des  moyen»  aussi  puissants  et  aussi 
certains  de  transformation,  M.  Barbier  ne  peut  tarder  à  mettre  soua 
les  yeux  de  la  Société  centrale  d'Horticulture  de  Paris  ou  de  fa 
Société  de  la  Gironde  des  preuves  convaincantes  de  ses  succès. 

Ce  livre  est  écrit  avec  originalité^  avec  une  certaine  élégance;  o*i 
reconnaît  quel'auteur^entraîné  peut-être  par  uneimagraatiou  on  peu 
vive,  est  animé  des  meilleures  intentions  et  qu'il  a  l'infime  côn^ 
viction  des  progrès  qui'  doivent  se  réaliser  en  hortf cnltoir©  •  pa* 
l'hybridation.  Nous  ne  doutons  pas  qu'il  ne  prenne' tai-mânie 
une  part  très-active  à  la  réalisation  de  ces  progrès. 

Nous  avons  l'honneur  de  vous  proposer,  Messieurs,  dé  réserver 
votre  approbation  jusqu'à  l'époque  où  des  expériences  nouvelles 
auront  appuyé  les  vues  de  l'auteur,  mais  de  le  remercier  cfe'  l'éfcvéf 
de  son  curieux  ouvrage  et  de  l'engager  i  persévérer  dans'  h  voie 
expérimentale  où  il  est  entré  avec  zèle  et  dévouement. 


RAPPOBPT  80E  LÉS  POBUCITÏOKS  BB  H.  Bfl  LïBON  d'AiEOLKS  RELATIVES 
▲    UL   POHOLOGIB. 

If .  Pigeaux,  Rapporteur* 

Mhssiiurs, 

Depuis  Fépoque  déjà  assez  reculée,  (A  M*  de  Lirop  d'àirolesi  a 
entrepris  une  tâche  qui  eût  fait  reculer  les  plus  imtiipidea .  prapfov. 
gisfes,  là  régularisation  de  Mat  civil  de  frirts7twtUMW&qm 
mtdernes,  deux  rapports  vous  ont  été  fait?,  L'Dit  paç #.tJf&&fM 
l'autre  par  moi,  sur  ces  intéressantes  rrçbçn^ 
nelfenent  à  Jëb^ 


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ob  û3iïïïDjmï,û^pinfurr  sIT  rooxiir/noo  iiioinernoL  t9nnoio2  site-. 


.lïonr'V^i 


Il  nous  reste  aujourd'hui,  jour  compter  les  vœu*  dé  Hf.TÀMofe 
,  àA  constater  sa  persévérance  dans  1  accomplissement  dune  œnv 


invre 


è,âtegWt- 

besoin  d  Mrë  persevfenis 'po'ir^ne l  p/aà^ifcôtitàr  'k  tii'fttë ^'stâfto- 
ments  plus  nuisibles  qu'utiles  nour  les  progrès  (iles  kciencelïttdîils 
révèlent  les  fauuesses  originelles.  .      r    ,  ( 

lae 


„ de  «beaux  ,et  bons  truits  qu  a  avait  produits;  aussi,  en  reûcouîa- 
géant  à  persévérer,  pouvions-nous  déjà  lui  predire'avec  assurance 

î  'jW'îWfrFHft^i1  a  T'  plc^cW,W?5™|aFjBpsuJtat  consigne  djlns 
l'ensemble  c(es  Notices  pomoiôgiquë^/aiijôiîr&^at  ^ifnîàe§  X  Vôtre 
appréciation,  et  dont  il  attend  avec  confiance!  aptoréciàtM^t' la 

"A     SLm    ftioP^'r/JC,'ir  7fFC       X  ",;,jl'T0«0/i,j:n-f'  '"•"iA  b  -J.M 


rôles,  on  peut  affirmer  dès  maintenant  que  ses  tabMn&$Jib$tètés 

_  et  que  leur  existence,  leur  individualité  ntf 13ra&&AP  iM^hre 
'  }  contestées .   '  89    °fjjl0fï  c*i9  aMinszns'l  evjbizaoo  aobnwi) 

"J  Ta  Moureuiè  'SltcWfedfi'îl^  A 


flr1 
a.<Sftifika|  li" 

86 


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m  tentes  toi  irait  W  données,  de  la  Pomologie,  à  l'histoire  de 
cette  science,  demeurent  convaincus  de  lTieuréuse.  tendance  de 

IttniilifiQU&gQB  les  recherches  historiques  qui  jettent  de  nouvelles 

lumières  sur  Je»  observations,  quelquefois  un  peu  contradictoires 

.^TÎRirfnîTiT;.»")  rrTi'T'M'jii Jvj  rïb  zihiDnsnaaof  ?e?nr, Tir, /r-it  us 

La  bienveillance  naturellerde  M.  1,.  d  Airoles,  empressons-nous 

de  le  dire,  a  toujourSi  instruction  des  norticultéurs  pour  poinfde 
.,     A   .       ...        ,      .    A  .,  .înioii™n  18. 


în 


Dans  les  premiers  travaux  de  SC,  cTÀiroIés  sotmus  a  votre  .appre- 
CWtoOTudivere  points  de  la  science  avaient  semble  a  votre  Kapnor- 
tepe difioeStd  une  nouvelle  enquêté:  M.  L.  4  Airoles  en  a  parfaite- 


dation  de!?  éapècesîruitïêfresV âe  n'nàuence  de  ïa  grefrè Vifr fe^uit 

M.L.  d'Airoles  donne  volontiers  asile  aux  œuvres  qui  lui  pàtais- 
_,. â„.  ___  _____  __t — _. ;  bien 

du 


riche  pour  en  faire ,p4rt  i  ses, lecteurs  qui  ne  lui  ont  pas  encore 
j#proché  d'abuseï;  de  ce  raovén  commode  de  rendre,  sa  publicïitiou 

...  :f.a  ..*.  .Ci»    .  ■_  .^  j.:  (]  'JiiiV/T  l    ..'J  ï  *:  .,'!.."•  «;  '\)  «  i''  j*«  .lfî..:v>ili)j 

intéressante-  ,         iif.    f    .,,.;,.    *.  %         ,-v. 
Quand  on  considère  l'ensemble  et  la  portée  des  publi^tibns  do 


o  .a  .w.  bi)  <-.,j.iyibi;,m  ^JiiJ:'^.*;:.!!.  U»  ''-.i.'jik'q 

_ ^™¥^MfiM«lle 


990£e8ica 
33 


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Aussi,  voyez. c^pbiçn  spji &xvp&  HffDdit et  sou  ItyPWODt ç^j£- 
veloppe,  Après  nom  ^voir  fourni,  avec  autant  d'exactitude  que 
possible,  des  notions  sur  lés  espèces  fruitières  qui  étaient  cultivé» 
dans  les  métairies  de  Caton  ou  dans  les  jardins  de  Mécène  et  qui 
sont  peut-être  les  mêmes  que  no^s  avons  recueillies  dans  les  croi- 
sades ou  dans  nos  guerre»  d'iUliej  vewle  temps  de  la  ReaaineauH, 
il  n'a  pas  reculé  devwt  la  ttcbet  «te  nous  faire  convaitre  nos  pro- 
pres richesses  disséminées  dans  les  départements. 

Fort  du  succès  de  son  œuvre,  il  nous  a  donné  la  nomenclature 
raisonnée  de  toutes  lesvariétésde  fruits  propres  à  la  culture  en  plein 
air  des  vergers  proprement  dits,  ce  qui  est  un  véritable  service 
rendu  à  l'inexpérience  des  cultivateurs  qui  souvent  choisissent 
fort  mal  les  espèces  dont  le  succès  eût  engagé  les  autres  à  les 
imiter.  Déjà  même  M.  L.  d'Airoles  nous  promet  le  même  travail 
sur  le  Pommier,  et  nous  sommes  sûrs  de  l'esprit  d'ordre  et  de  mé- 
thode qui  présidera  i  ce  nouveau  travail. 

Nous  devons  donc  encourager  ces  travaux  si  méritoires  et  dont 
si  peu  de  personnes  sont  capables ,  lorsque  tant  de  gens  en 
profitent. 

Il  7  a  certains  travaux  qu'on  doit  récompenser  en  vue  de  les 
féconder  et  de  les  faire  réussir;  il  en  est  d'autres  qui  ne  récla- 
ment pas  autant  d'indulgence  et  parlent  assez  haut  pour  forcer  la 
main  aux  plus  économes.  L'œuvre  de  M.  L.  d'Airoles  me  semble 
èire  dans  cette  dernière  catégorie  et,  tout  en  espérant  qu'en  le 
récompensant  dignement  on  rendra  justice  entière  à  leur  auteur, 
on  doit  encore  le  faire  pour  ne  pas  être  taxé  d'un  déni  de  justice 
qui  n'a  jamais  été  dans  l'esprit  bienveillant  de  notre  Société. 

Aussi,  Messieurs,  votre  Commission  et  votre  Rapporteur  vous 
convient-ils  i  suivre  et  même  à  surpasser  la  libéralité  des  Sociétés 
savantes  qui  ont  déjà  accordé  les  distinctions  les  plus  flatteuses  à 
l'œuvre  de  M.  L.  d'Airoles,  à  vous  approprier  les  travaux  de  notre 
collègue,  en  lui  déférant  la  récompense  la  plus  notable  parmi  toutes 
celles  dont  vous  pouvez  disposer.  —  La  postérité  vous  devra  savoir 
gré  d'avoir  apprécié  de  tels  travaux  à  leur  juste  valeur,  et  d'avoir 
déclaré'  par  vos  suffrages  que  tout  efibrt  méritoire  vous  trouvait  re- 
connaissant. En  suivant  de  pareils  errements,  vous  proclamerez 
la  Société  centrais  d'Bortisultuçe  la  patronne  de  toute  celle?  qu^  i 


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Vrir*  exemple,  se  |>Mpagefitiur1e >  sol  français  S  même  a^l^ançer. 
Nous  demandons  le  renvoi  de  ce  Rapport  et  de  ses  conciliions  à 
te  Commission  desrêconipenèes. 

-  ■  4  -  iï  y*. 

JUmitr  SUR  WJ»  POKHB  ENVOYÉE  PAR   M.   LBSÉBLfc  À  tA  Sôtilftft 
IiDÉBÏALE  BT  CENTRALE  D'HOETICUITORîr.  { 

*  M»  Jules  de  Lirow  d'àirûles,  Rapporte». 
Messieurs  ,  N 

'  (. 

.  J'ai  déjà  eu  l'honneur  de  vous  adresser  quelques  mots  au  sujftt 
d'une  variété  de  Pomme  qui  vous  a  été  présentée  par  notre  honot- 
rable  confrère  M.Lesèble,  propriétaire  au  château  de  Roçhtfw*^ 
près  Tours  (4).  . 

Dans  cette  note  vous  ayez.pu  voir,  Messieurs,  que  çpur.  m'ao- 
quitter  du  mandat  que  vous  m'aviez  confié,  le  23  mai  4  86  J,  j'îçvais 
compulsé  tous  les  ouvrages  que  j'ai  pu  réunir  pour  mes  étu4es;  que 
j'ai  consulté  quelques  hommes  habiles  en  Pomologie,  à  qui  leur 
longue  expérience  et  leur  savoir  n'ont  pu  taire  reconnaîtra  le 
fruit  que  j'avais  eu  l'honneur  de  lçur  communiquer,  et  dont  la 
pensée,  qui  est  aussi  la  mienne,  g  été  que  ce  fruit  n'a  été  décrit 
dans  aucun  ouvrage  de  Pomologie. 

Un  Membre  de  la  Société  avait,  an  printemps  dernier,  présenté 
une  corbeille  de  Pommes  venant,  disait-il,  du  dépaçtenjeat^Aa 
Sarthe;  parmi  ces  fruits,  j'en  remarquai  un  groupe,  dont  les  en- 
vers spécimens  me  paraissaient  avoir  au  moins  beaucoup  d'ap^te- 
gie  avec  la  Pomme  qui  nous  était  Tenue  de  Rochefuret.  , 

Cet  hiver»  j'eus  occasion  de  voir*  à  Paris*  un  déballage  de  jolies 
Pommes,  d'un  jaune-citron  vif,  dans  lesquelles  ma  vue  assez  e$ewée 
me  faisait  trouver  de  la  ressemblance  avec  le  fruit  en  qjwstioq. 
J'en  pris  plusieurs  beaux  échantillons  que.  j'allai  confronter  avec 
les  fruits  provenant  des  cultures' de  M.  Lesèble. 

Dès  lors  ma  conviction  fut  faite  j  les  fruits  que  jevews  de 
trouver  sur  mon  chemin,  dans  Paris,,  étaient  j$rfajtement,id^- 

ques  avec  ceux  de  M.  Lesèble, ,  goui;  to^pp^,  .ty.rpbeflle  gqfy  ,.qt 

x      -     — 

*    |^toir  le'Jouïnâl'de  la  Société,  û* de  Février '1 862,  p^  14* . 

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mtoft„„r       rr    ,  "     '   a939J 'K  8f)  ^"^«alnr  noiJBoinnrainoo 


de  Montfort,  arrondissement  à^ml\MVtk);^m^^\i^^éut^e 


plusieurs  communes  voisines  ;  c'est  de  là  qwyifi^ffèf'^h^jwi*!!^ 
née  une  grande  quantité.  Ces  arrô&WfiPibftoëfetiniés/)  pàroèoiflie 
leur  récolte  ne  manque  jamais,  eJo^liejff^eip^p^^^Ij^it 

Pvnme de  jaune.  .  .^teuoT  11H)  ^^  ~V^2^ 
£?^»sè9$fs^MMif^^VQYai  au£lques-uns  de  ces  fruits  à  Tff.'le 


toutes  les  observations  que  j  ai  pu  faire  «recoule  cette  conclasloa;1 

f  argent,  comme  ayant,  d'après  jl^otgrieté,  etft  î^oaune  d'fifthdféy 
e«jt)8ûfeoM?ffto  fléôémLMl^l^l  sur  ie.aomunelâe  tf(ittiïRffleî''a>TO> 
ête  ^wtep^Pîr  JWAQrtéa  par  le  général  anglais  d'une  flérses1  èi- 

iflfcttttfch  »of»8  8-jI  oup  esroonfq-»  i™«>n  sb  !■>  ^{fuM.  .,f>  aiiun» 
Les  mérites  tout  exceptionnels  di;  Pomriuer  ao<mélnoasnét6n!r 

iMmjaai**vflC  cmMfiflseinftnt.enricni  son  dûmame  et  aé  proche 'en» 


iita«i$iA#YftP  fBBHMWffl^0fflncBj  son  cbmame  eï  aè  proche  «P 
Ma  conviction  ainsi  établie,  je  viens  vous  eniaire  fmîwêsfitiatèï* 

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communication  intéressante  de  M.  Lesèble,  notre  aevou^cantVère; 
4*M«l»§m«ff»1fflfflP»  f^r?coM»ltreà  la  P^olçg^ë 

«■ta****»*»  fflffl^lHWilWfft  ^jffiSffi 


nniir  fnrmsp  iitia  vmSto  anTafio  un  nark'ci^  '-'•',,|-H!/  £1  'A>  .ïXiî    flloJ//OÎ 


^ffitiPDtaJWÂl!6*  et  de  fleurs  épanouies  que  les  gelées  cî>*#ëritei 
Mi^jmijt^v ,8b  Wiuma  mon  «i»ftr.nm  —  --"li**, 

ttab 

ftÏHAHPfflUltfJ  «botq 

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«  §48,  .= 

&j(pwv^tj&tem*t<  *tpa  employée  wraidrerfort  avantageuses 
ment. 

ia  grande  culture  ne- doit  pas  At^e  seule  à  profiter  du  Pomnnier 
4*  jawae  ;  il  sera  bon  de  le  multiplier  dans  les  jardin*»  sur  doqcî* 
ou  sur  Paradis,  où  ses  produits  payeront  tes  soins  avec  usure» ...... 

.  flruit  petit  ou  moyen;  mesurant  ,dans  sa  beauté,  6  centimètres 
4&  hauteur  sur  8  de  diamètre. 

,  Le  pédoncule,  tantôt  court,  charpu,  n'allant  qu'à  la  moitié  de 
la. cavité  régulière,  large  et  profonda  où  il  se  trouve  placé,  tantôt 
mince,  ligneux»  brun-roux,  long  de  1 0  à  4  2  millimètres. 

.  Le  calice  petit,  ouvert,  à  divisions  minces,  raides,  de  couleur 
noir  verl^  ou  bronzé,  est  placé  dans  une  cavité  un  peu  cannelée» 
lajge  et  peu  profonde. 

.  L'épic^rpe  mince,  fort,  un  peu  parchemineux,  adhérent,  vert 
çlair4  passant  graduellement  au  plus  beau  jaune-citron;  quelques 
très-petits  points  bruns  sont  irrégulièrement  répandus  siar  toute  la 
sucfoce?du  fruit 

Les  loges  séminales  sont  grandes  ;  les  pépins  asae*  nombreux 
spntgro^,  courts,  arrondis,  brun  clair. 
„. . Lajcbair  .est  d'un  blanc  jaunâtre,  fine,  tassée,  cassante;  son  eap 
est  abondante,  sucrée  et  agréable  au  goût.  t . 


Rapport   sue  les  Cultures  d'Asperçes  ns  MM.   LUiRABi^- 

^  Swcjbpf,  'fltxpjR  lus,  us  j>*  Sàwois,  w>  4,  sr  de  M.  L'Hé- 

M.  Gauthier,  Rapporteur»      .  i  ••'> 

titm  taséalitîedttlO avril  damier;  M,  -te  PrésicteM  *  sommé 
«de  CommisBR»  pour  lûter  wHer -tes  cultures  #As»eiB*<jfc 
J^,  L'Héiwilt,  û'Argeaa»€wU  ,i-. •..••..■:>■;  ,ir-  ,:!«  i  :  ,•,    mj.M 
T  ïJfctteCofWiw^ 
-Wèq,4  1a.irtsitQ;;  ^étwwt!VM^lCbeiri^^,.xt^Uî^  Mfiff» 

fMillrtrAtgfift1|(bMt#;    ri|.i.-j'.  ;"î:  n!i    ^-rr:    j  rî  •■:   •.'!.    ii  ri  smim 


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compagner  dans  notre  visite. 

H.  L'Hérault  (L/ôtii*)  a  vwidu  ses  premîèïfes  Aapefrges  le  ST  nàés. 
Nous  avons  vn  la  récolte  de  la  joutoée  du  45  avril,  qui  était  *i  tt 
bottes,  savoir  :  2  bottes  d'exSra,  S  de' grosses  "et  4  de  moyennes:  '' 

Noneonteçts  de  cela,  nous  avons  vonln  voit  les  ILsperges  iur  place 
et  nous  avons  remarqué  plusieurs  touffes  où  il  y  avait  dit  Aspet^ 
bonnes  à  être  récoltées.  M.  L'Hérault  (Lotiis  )  nous  a  dit  que  cette 
plantation  avait  dix  ans;  il  nous  a  fait  vtâr  une  nouvelle  pftntàJ 
tion  de  Tannée  4864  résultant  d'un  semis  lait  en  4860;  fcotrê'gh 
avons  mesuré  des  pieds  qui  dépassaient  un  taètrte  de  hauteur,1  de 
la  variété  améliorée  rose  hâtive  (FArgenteuil.  11  ûou"S  a  faît  Re- 
marquer une  rangée  delà  Hollande  améliorée  qui  avaient  k  peïtte 
33  centim.  de  hautenr,  qui  étaient  moins  grosses,  qui  néanmoins 
étaient  cultivées  de  la  même  manière  et  avaient  le  même  âge  qtté 
lès  précédentes.  '  ":t 

C'est  le  45  avril  que  nous  avons  fait  notre  visite  à  MM.  f  fifê- 
ttftiït -SaTbœuf.'  Ils  lions  ont  montré  plusieurs  ^pièces  garnies* de 
leurs  Asperges,  une  de  4  années  dé  plantation,  une  de  40  ans.  Nftiî 
avons  remarqué  i  plusieurs  touffes'6  Asperges  bonnes  à  couper;  fcur 
une  pièce  eatre  autres,  qui  coùtïettt  4700 touffes  de  cinq  atis  de 
plantation,  nous  avons  vu  des  commencements  de  beaux  produits; 
mais,  comme  elle  ne  faisait  que  de  commencer,  nous  avons  décidé 
de  faite  Sine  secondé  visite.     '     *    '"  '•  '  T"/ 

Étant  retournera  leur  maison,  iioas  avons  vu  la  réédite  de  la  Jour- 
née dn  4  S,  qui  était  de  f  4  bottes,  savoir  t  «bottes  de  gittâté,  6 
de  moyennes  et  4  de  fntifes*   <\  ,:  \  - 1  o   |f 

La  seconde  visite  a  eu  lien  le  86  avril  en  présence  de  nouveaux 
Membres  dont  plusieurs  se  sont  adjoints  i  la  Cctomiésîon: 

iCmo*  Mlf^ÛB^bnio,l4îxié^«M^fiitt/  Lmkfbû*,  Wr«<Mii- 
Ubtfty  >9^bMV$tasimsm<  ift^^nègtt^BéW*»feirtièrôli«r 
M.L'Hérault  (Louis)  et  nous  noussomiiwrtétta téi&uè'éawisterfviiHfc 

JMifti  pbM*ti#dh«ftta^ 

miné  la  récolte  de  la  journée  du  S6;  quoique  ali^trftfstaiteiiJh 
3Mt*4  «H  ttfe  ilÉUibKkMta* to^M***W*otté*ps«f^  :  g 


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PWfeiîfdWiteÉ»  W^Wto^A^iaûBelctaj  çai>fJfthniÉrpv£i 

année.  .sqniaJgnoI  eulq  oiloooi  jb!  isgnoloiq  îuoq  9nnod  bisz 

^QaWRnmoo  2éiq  nsq  é  ôliiil  J20  sinllin  sJloD  .i!>l6n?i8  bjjûv  boovsL 
l*b*fti*¥»ta  WWriWWWo'&iîbJaâOsiôflOh'sb  aBnatelrâiteibbelirf 
MèAl^ïftiBtWliPÎJiWOBfk  ^«^in5»j]$3«cbife8dflt*jetMé«;fBrq 
étaitf^^^f^jfMTPlteA/  8J)0**d$'J^main4ife'dalpr«is«8^Q|ï*/B 
ro*S«pffi^ré^1<teP*J^^  Mfctttrfkffii 

«M»BHf^  si 

Ces  Messieurs  ont  bien  voulu  nous  donner  des  détails  sur  leiarii 
c^4»r§*jitej9(Bl»i§Rij^  ^fflftfj^^ï*Jtoïfc»tel*fetti(i!âtek» 
PTOftegA  4^^]W1^4^i#Wfe  Wi*PR*^rJ^)flpré|éfe»0*  à)0M^A 
qui  n'ont  que  trc^if^  ^m  JW^frç,  flî^cîJ^fe  l^ftj^rt#JPMCjé^t^to<bïnt<  iw^ si 
yGflfcSPPl^îfPifi^BSÇéSel)  ô«i^i,d  tnJo/  fi  fr"int*iiv'jM  <ano^ial  8i?o£ 

fomè%iBmkAÊK#B9\  d^%dftJ>«»«s  ,4&fi^ftf9tt«li8>  A  folfcrib 

de  consistance,  ^^^^g^^^^^^  ^4?W*diait rtètt  «toi 
demi  de  profondeur,  comme  il  nnn&JLéléJacile  de  le  reconnaître, 

grâce  aune A^n^é5AuiMfèlâ^ €^5^9^33^^ -fSfrAWP ^^^ 

pièce  d'Asperges. 

Aussi  ne  doit-on  pldf^Mîâ  \qiï^rfÊ3&ufe' rangée,  comme  le 
font  ces  Messieurs,  pour  avoir  de  grosses  Asperges  €MH8i8fll# deux 

di^ft»cto(rticte9lidlw^tpnragtot  a^opt&astaria  ée^M)  *4pfc>,aBrib 
l&atftft  Étrttépft  StoHlft  caètTf»£*tonjfa  pàii^qiœtiDratfkebwwb 
nable  dansjfctàtfpisia^pfeetrtdta^^ 
dWMtab  elinio3  wJor  sb  nemszs'I  i  Juot  si  èvo/rm  xevs  eooV 

sois^Q^^i^kq^ï^i^^niWlètft^itodBfl  Q«|iBidteiaKttd«  M 
sont  dévorées  par  les  insectes.  .eeioioiq  189 raàl 


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— 5««— - 

uxstm  +êpmUÊmvt»toêkteatt9?&û(iiiït$at  «feai>re£e#b 

laiwpétéiititBij  gnvltfiiidUnMtiieéoQAlW^AIlt  H«lfWb*J'«êl»rç 
sera  bonne  pour  prolonger  la  récolte  plus  longtemps.  .sbaat, 

devons  tous  signaler.  Cette  culture  est  faite  à  peu  près  comiaWfinP* 

ftifecfdla)fciffFriM»d6rrtm«i*€IMlrf 

prisplpàiranidtf  nfeskidâesslpnctietniis)  fùWitfiMtàettMpésfAéM 

avebdou8Vil»nfair^èntrfttyltr8Wè'v'ti  YaAté^ï^&c^i*1;» 

tiviAiittattrl  uirgrandiïBirtteop*»*  ^^Hù^f^^'ébtw^^nr"1 

le  cuàÊsrateujqetolfMiiuflffli;.^ 

tiwiol  iita  aliclîib  ?.ob  19  uiob  auou  ni  110/  inid  Jno  êiuoigasffl  aO 

*tea«qrJ»aHttaréu^'î^ft*èto«tà^ 
Aspwgee  àtra^^mK^ah^M-Stié^  eV«ttMfttt>fiItfpWi&  AWHMn 

Nous  laissons,  Messieurs,  à  votre  sagesse  de3àëeflMr18fifeêi;WJtfft'£ 

u»<ft^u^^^i9My«^tfln^n^f^tmHé?Mnti(^&)Rs^ 

àigMi  a^tnelrt8©WpM^,«HiW9'ii%fe#'ifiJ)  pWrWB^eW^àbptcnMr01' 
d'insister  devant  tous  sur  l'inlÇëft^têW^fft^flHuW  «$fifeétf3 
et*m>$»iffro%*èJPcpfTte  fttfpfaftofaiile'  àiâetfêlïrtihèKe-afe  fTfttfttbâ^ 
tured»lniftai«itt«4^^6ate«}»'ee*.ri9i§eâ«îïVft^n§.':»  .esiiiitfihnos  9b 
<9Uifinnom  ai  ab  sliaal  àlà  c  aima  li  ommoo  ,iu9bnoloiq  9b  irnef) 

.&>3a9q8A  d  eosiq 

9l  emnroa  r9^n£T 'stëlHf^^jff  •BfBBI^a8&Iq  no-tiob  en  hœriÀ 
xushJftSpBrifffe  jwarjqaA  p.s^oig  ob  iîoyb  înoq  .jmraiaasM  290  înol 

div«s,ofejfet*  peqprefc  ancjasâiq^  înteswqJpwtbiderttitolirtewl^^ 
donBr-d6*wnmie»fp|Bradéfcj  itatèad^aDdej  il*4f  fefiâwitft  ftfHfrâl 
étiqnttte  jrfistaBbtf  era*  ànsLoie  teteakipoûf  fe$çîîOt^.2n^b  eldjra 

Vous  avez  renvoyé  le  tout  i  l'examen  de  votre  Comité  desJMWk 
indQ^i^^rqltrôdfiMilto»  todfogélfaggflb^^ 
MMLifc«b*îffljB9  Bfba*QâJMélbit,;piii!?à^^ 

Sapvart&àdtaur  î^ertfatftftiaa^^ 
séspjaasttrtrasltt^^  lliaofcft^ttttftV"} 

leur  est  promise.  .89Jo98fii  89l  u&q  Bdàiovàb  Jnoa 


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-  m  - 

Le  support  est  formé  d'une  tige  droite  percée  d'un  ou  deux  trous, 
dans  lesquels  doivent  passer  les  fils,  selon  qu'il  est  destiné  à  un  on 
à  deux  cordons,  k  «a  partie  inférieure  est  adapté  on  *tae  eu  ttt» 
d'un  volume  suffisant  pour  asâ*fei*sa  berne  tenue  en  terre. 

Le  tendeur  n'est  rien  autre  qu'un  tambour  muni  de  deux  ailes 
terminées  chacune  par  na;  jOécM)  il  cappella  l'ancien  tendeur 
Thi'ry  qui  était  en  fonte  ;  celui-ci  en  fer  forgé  présente  plus  de  soli- 
dité* le:  tambour  est  pewrpo**  }ai$Mr  passage  au  fil  à  t£*dœ; 
tourné  au/ moyen  d'une  clef,  il  encercle  le  fil  et  1*  tend*  Le  dérw- 
le/neol  est  empêché  par  La  renooutoe  du  fil  avec  ftw  des  crocheta 
des  deux  -aîle^. 

i.  ftw  fiaoiliter  rwplrà  defioanoiwau  twfeug,  M*  Thuçy  aima^ 
giné  un  instrument  articulé,  au  moyen  duquel  l'axe  est  maûptem. 
hpf^QajUUment;  «aaisà  cet  instrument,  ouJweaà  la  olaf,«pe 
ttodiflatiioa  facile  parait  devoir  être  fitife»  four  éviter  lareneontie 
deft  dqu*  mains  qii  opteant-tars  du  touimemejU du,  tendeur  «m* 
$ou?twre  serai  ti^ssai^  - 

i  /Quant  au  porta-étiquette,  o>sttwt  simplement  ua*  wgeenfcr 
qui,  i  son  sommet,  porte  une  plaque  de  soutènement  évidée  dans 
eènmilifcu*  JJurl*  vida  ^avainoeleptciongeiaBBulidaâa^^geidàn- 
geant  légèrement  de  manière  à  comprimer  un  peu  l'étiqueta  ipw 
l'un  introduit  entre  les  deux*  iapreseita  que  «go§t  l'étiqnettesrtffit 
pour  la  fixer  et  puurempfiaber  qu'unjûOupdeTeni,  rai  choo  un  peu 
rdde  mQ me  ne  puissent  la  déplace*.  *i  . 

l^priixdeédiversobietsiJréëehtésparMé  Thiry  est  modéré. 
)  Le  support  pcnir  un  corduil'tatft  *.,*■:  y-  .»  .    .      I  Jb  *0to 

Celui  de  deux  cordons :•  •  «  4  ■  ";•  fAa 

Jue  tendeur  (non  oemprial*  Af  et  l'instonmeat   .       ..  J 
:'  J5erva^ijéaintenirïetoid6ur)*stdttiffixdeT     *     :  tfcr 

Enfin  le  papte^tâqùeltejdstli^ràà  M  u*.  ;.:*  •  a  l  2»-,) 
-  <  Ces  [prix,  Ifasawii^  p^urleaBfrtif 

ttdéèuïi^iuussi.ttot^^nlltë^s^rt^  éndtatriels  t-MU'lMNBBMt 
de  vous  proposer  d'adresser  des  remeiclxMiitaiàdL  HMuf*  -.«  i.ui.uz 

,  noJ;-*q  uh  s-.;/:';  lI  Jui'c.  ..[Je  tir"i*«-t'i  ô  :•»'!    i '.  ..'-   t-.'J 
t?/j'iLnirfn  inouï >.'[■■[;[. m§  •jriogdl  ooti  w*i»\lue~i  >li>>'\  il*  ï.jLoiq 
teib'Oi   nu  in'jui'vïifi.^ma  Jirr»nnoI>  tô2iuoj  tîhJ  Jiair0:  aJéeï 
)xj£l  II  .ôeodo  euplsup  eiuo[uoi  Jnennob  salis  euiiu  ;  iiLuioma 


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—  &s  = 

REPORT    «JE    12    HJ&GULATfiUft    DE  U   MARCHE  DIS  IGIffgS  UOT5ip4 

PJl&  M.  Bbrhard,  xk  Lyoh. 
H»  Miulhi,  père,  Rapperteu» 

.  Par  sa  lettre  du  84  maïs  dernier,  M.  Bernard  (do  Lyon),  inven- 
teur d'une  machine  qu'il  nomme  pompe  autwégulëttice,  vousa  fait 
Savoir  qu'il  doit  à  la  i)ieu  vaillance  de  M,  le  duc  de  Uotûf 
d'avoir  pu  placer  dans  Tune  des  salles  du  Palais  du  Corps  législa- 
tif un  spécimen  de  son  appareil,  et  il  voasa  prié  de  vouloir  bien 
te  fafc*eïaftiftar% 

Ptrnr  satisfaire  au  désir  de  M.  Bernard,  votra  Comité  des  Art* 
industriels,  auquel  tous  avez  renvoyé  sa  dematée»  a  désigné  trois 
Gttttmfesaives,  MM.  Groultfu ,  Làfcbesnaye  at  Millet,  pftreyqtfil* 
chargés  de  visiter  et  d'étudier  avec  soin  l'invention  annoncerai! 
vue  particulièrement  des  services  qu'elle  peut  rendra  à  l'B&rti~ 
culture*  T!tr 

;  Les  résultats  de  otite  visite*  de  cette  étude,  font  l'objet dutpTé* 
asqt  B&ppprL     :     .  . 

j:  Tout  d'abord,  il  peut  ôtre  bon  de  Aim  observer  qua  là  dénomi-* 
natjan  da. pompé  arrtqjégulatrice  pe  paraît  pas, parfaitement  sont* 
venir  à  l'invention  de  M.  Bernard.  Elle  ieraût  penser  que  cette 
inventidn  n'est  fqppïcaHe  qu'à  l'hydraulique,  tandis  qnepmba- 
HéfoleuÇ  I  l'aida  de  quelques  toedifinationa,  elle  panait  «ncfcre 

avfifr  d'aubes  usages 

U  ne  s'agit t  pas  an  suïplos'sftaitÎHOirreau  système  Aeipom^e. 
Datt  l'espèce,  a£est3fjstuc  que.cfelai  c'estutLjnécaiiisme^égula- 
teift:  du  mouvement  du  piston  âaùà Montes  les  pertqwç  itauigifiées 
jitafifà  fcenjq»i  Téçudrefet 'iCoasttmmentpiapQirliaàli^i^^Béli^ 
tmcauBt  ii  k-ft)Bie;itotticè qtslle ejtfélle ifcifc *m% vapçuijfctae 
animale  opifrtbelèémftia&io^i:!  a  <.j/>  i:^v.;/r.  L  i^^^/jq  zur/  <•?, 
Une  grande  force  motrice,  allongeant  la  course  du  piston, 
produit  de  grands  résultats»  Dos  ferscs  graduellement  moindres, 
restreignant  cette  course,  donnent  nécessairement  un  résultat 
amoindri;  mais  elles  donnent  toujours  quelque  chose.  Il  faut 


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quMvf<^$Artiull6  ou  à  peu  près,  poto'q&^méhtt^tiftil 
aussi.  '°'1UDïf  ™q  .9&oooaa  icq 

Teflfi  éBatàffifcfêénéralô  que  l'on  doit  concevôirjjie  fêlfêFV.nié- 
canisnre  imagine  par 'M/Befûard.' 

Nous  désirerions  eto  dbnfter'ici'iine  description  aétaiIRe;  mais, 
en  rËon"1e  notre  'instafflsarice/  craignant  de  ne  pouvoir  nous 
faire  Bren  comprendre,  ûouà  nôus'bornons  à  eûgagêr  leTpersonnes 
qui  voudront  êtte  plus  'éclairées *à  ce  sujet  à'reçourir~a  l'article 
publi^vécligures,  par  M.  Arthetiga&d/aîné,dans*ienMnéro,iK>ur 
juin  1WJ,Te  soâ  jouïnafli  ft  Génie  industriel:  Nous  dirons  seule- 
iuei|t9^.(ifcïppwBéfl  a^tfuriMcra^ûtàtff^^ 
dDUkènl^ flbpœuwd^p^êtelb^tïooto»^  *n  sb  ùw<  siii-.rf 
.«ffeatoatotaeHèmènt^^  qiettàr 

allons  nous  placer  pour  faire  appatokrç  <£è  ôôrâ^euiï  totffeéffllK 

aMrifcuHiU(w1bfC€[  m6irtbd4a  ^iffét^éteiquèïèî<ôiJ^/^fi«tl<>fi  ' 

du  vent.  Awpktâkelx&l&W>^ 

BemiUd.^np  luoq  8'rjjûii  /ru;  zh'oï  ?iv/  Md<:[.  -irr.*  X'Mfxiioj,  <:f<>7 

Bien  des  essais  eiftntt&ïtfalifc'i^n^^ 
porosbuijtâtiftïlèljftà  fa&$mj^tymw?T$wii  niâë  Jùs^^ti^a 
fattà  yqrtfàè*i<tè*^<»^,^^^  fitetfër 

l'to«tti*«ttifHW^i1rtàk«ltàôt^îr^  '»b  lo  .p/wpunmioT*  zttwm 

Le  régulateur  de  M.  BernapAjiôtt>**«éti^ireii^W^¥èta8Ôl6!»'1 
à  ce  grave  inconvénient,  pmsqu'il  permettra  d'utiliser  de  très- 
faibles  forces. 

Pour  faire  «lfeMffl#ffl^ 
pompe  secondée  par  le  régulateur  de  M.  Bernard  et  mise  en  mou- 
vement par  le  vent,  nous  présentons  le  tableau  ci-après,  résultant 
des  calculs  de  M.  Armengaud,  dont  la  capacité, et  l'honorabilité  ne 

HTJI.'iOd  Al  HAÏ  eiLIÏAëHa/  A  3UJC3T  KOIT120ÏXJ.1  JTia  8TOH  aaUQJSrjO 

sont  pas  douteuses  (T).  ^  ...    ~ 

Sx  jà  8  F  un  ^asiO-TJ -3*1133  aa  T/*aic3TJUîaa   ja  an  nu  jjithoH  a 

;gM>  lift* 

(I)  Ces  calculs  sont  établfrrtmrjffretl&rfque  l'eau  sera  élevée  à 
\  0"  00  maximum,  au  moyen  d'un  moulin  dont  les  ailes  peu  étendues  eo 
surface,  mises  en  mouvemeot  par  un  vent  courant  notfflâ9ifîêër%yec  une 
vil 


un  oouenaca  oçs  résultais  plus  grands,  _en  Augmentant  Jes  moyens  daç- 


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f 


par  seconde.  ,  Parbcure*  .iasufi 

*èm  jiffîomf?  ap  iiÔ7d5nob  Jibb  fio'I  9up  efaiôn^TolBn1^  BiTsT 

7      —      00    ...     .    •,biijfi«îsa#.M*'i£jlfl!aSni^2rn£a  - 
,arcrn  ;  oSiïicJ'jD  noîlqnogob  9flU*ror*aoAnol)  ifs  enori9iïSb  ÇRoW 
-uofiTioTïïoq    >a  sf)  JfiBifiîiirio  *tooh£2Bli/8ui*  9*noa  oITfloSxT   na 
39fiiU'?.n.'ii~yI  'jyïr.ïfto  £  znoinod *2uôfi  £uofr  tfabn$iqtriôo  ivM.  oirci 
f*forl-n;  I  îT'anno^i'js  h[u\  ob  B*29>m£Io9-2ulq  9?K>  înô*ibnc>V  ii/j» 
aui ht. uit»7mj ii  ot  gnj3>tcAiîif  JutcqûerihA"  .1/*  irtl  <f9iU3rTosY™»iIdijq 
-9fn')«i  sifcnib  *nw^V\nV.'<Wî  «rt$vA>  ft  fiHrtiJo[  noa  9TT,lffi?ï  iiinj, 
i i*k^?nl^ j*î  ^rflto^rmoywfcoe^teilfcaiM  fl3«rçqptt><hiqle tpaci 
heure  serait  de  40  o^ti&ooute$£atjpa*iaiï  Jmmqte  %àMmiÊr&) 
cateft.oty  prodMftti )te If%i^b faiMos â'oitx^iiteniQdàréitemitBetBBôi^, 
psyrill^cilï^tfftPfiWll  i&ftâtoto&w  û'iir/1  -inoq  ^ooBhi  guon  sitoIIg 

oB^éfflt^t^?je^p6^a^tatea$^fcl/piaodlu<Jto  paToteftofliûiaihWii 

Vous  joindrez  sans  doute  vos  vœux  aux  nôtres  pour  queiarétoU 

moyens  économiques,  et  de  bons  3ystètt^4&wteWw^««feiïKwri'{ 

^9f^SS^^^mvmf^*^m^BiivAl  A&  sb  -sutizlii^ï  oj 

-*9it  ob  l'j^ililu'b  Bilj^mTpçr  lijn^inq  ^jtoiaà/flooiii  avais  on  A 

.89010Î  eoffffi;! 

aonodoin'bgBgft^^  a«al  ™><I 

-nom  no  9«rm  19  bif>flT>8  .M  sb  inolalir^Vi  si  i£q  9àbaoo98  oqnioq 

jfliîlfua;ji  ,'ïinq£-b  na-ddcJ  yl  suoine^iq  euon  <Jri9V  9l  i£q  In'urwv 

9rr  è)iIid£ionod,Iia,y}iDMT£3  id  luob  ,bjj£3fi9iïnA  .M  abzhiote;)  >ob 
Quelques  mots  sur  rExpositioN  tenue  à  \ 'ersailie  s  vju^JÛLSacn  te ^ 

d'HORTICULTURB  DU  DÉPARTEMENT  DE  SeINE-ET-OiSE,  DU  18  Au4*    ' 

mai  4802; — 

éoèvoio  B198  i/êoI  ooipPÊRikqQVtma*MldBtb  Jnos  bIudIjîo  eo3  (i; 
n9  tsubatio  n'ioesIiBeoIinob  niluora  nu'b  HDvofli  us  ecnuraixBm  00  "Of 
snu  aayjTOffffilBBhofl  Utmuoo  inov  nu  ï*q  in9raDvuora  ns  waim  ,93Jjhu2 

entetenirae  InEx^suicm  de  Versâmes,  inoi  qui  n'avais  pas  reçj^, 


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=  *»« 

dfi  npssio*spfcwle  à.^t égard,  ^quif^*  ^rqsîtffcWBjif  WM*t* 
cette  brillante  fèt^  <Je  l'horticulture.  Une  circonstance  partiputtèi» 
m'a  seule  déterminé  à  prendre  la  parole  à  ce  spjet  ;  je  dois  aya#t 
tout  vous  la,  signale?  afin  de  justifier  ce  que  peut  avoir  d'insolite  <* 
coui;t  exposé  auquel  je  n'ai  nullement  la  pré  te  ati  ou  de  donner  le  car 
ractère  sérieux  et,  si  je  puis  le  dire,  authentique  d'un  compte  rendu 
officiel.  Cette  circonstance,  amenée  sans  doute  pair  un  hasard  que 
je  ne  puism'erapècher  de  regretter,  est  que  l'ouverture  de  l'Expo- 
sition versai  11  aise  avait  lieu  le  même  jour  que  celle  de  l'Exposition 
parisienne,  et  que,  par  une  conséquence  naturelle»  M*  Bouchet  qui, 
sur  votre  délégation,  devaitprendre  part  aux  opérations  du  Juryâe 
Versailles,  a  été  retenu  à  Paris  et  s'est  vu  ainsi  dans  l'impossi- 
bilité de  remplir  la  mission  dont  il  avait  bien  wulu.se  charger. 
Deux  jours  plus  tard,  dés  articles,  de  journaux  fort  laudatifs  ont 
éveillé  ma  curiosité  ;  j'ai  voulu  me  rendre  compte  par  moi-même 
du  mérite  reei  des  objet*  variés .  quei  la  Société  de  Seine-et-Oiw 
avait  groupés  dans  son  Exposition;  mais  ignorant  alors  la  suppres- 
sion forcée  du  compte  rendu  officiel,  je  me  suis  tenu  trop  coin* 
plétement  peut-être  dans  mon  rôle  de  simple  curieux;  aussi  dote* 
je  aujoard'iwisollicitar  toute  votre,  indulgenee  pou*  ces  Ugnesdont 
je  ne  trouve  les  éléments  que  dans,  mes  souvenirs. 
,  La  Société  d'Hortkultura  de  Stfoe-eVOise  a  tenu  son  Exposition 
de  printemps  dans  la  portion  du  beau  pue  de  Versailles  qu'on  dé* 
signe,  je  crois,  sous  le  nom  de  Quinconce  des  Marronniers;  elle 
avait  couvert  la  plus  grande  partie  de  cet  espace  d'une  grande  tenié 
circulaire,  sous  laquelle  elle  avait  tracé*  selon  l'usage  universelle* 
ment  adopté  aujourd'hui,  un  charmant  jardin  aux  allées  airnfeu- 
sç  s,  au  milieu  duquel  serpentait  un  canal  avec  rochers,  cascade 
et  ponts  rustiques.  Ce  jardin  avait  été  tracé  avec  beaucoup  de  goftt* 
En  outre,  renfermé  dans  l'enceinte  d'une  tente  et,  par  conséquent» 
restreint  à  des  proportions  suffisantes  mais  non  exagérées,  il  avait 
le  mérite  capital  d'encadrer  les  plantes  et  de  les  faire  ressortir,  an 
lieu  de  les  absorber  comme  un  simple  accessoire  ou  de  les  écrase* 
de  son  immensité.  Aussi  i  Versailles»  on/oubliait  sans  pf&ne  le  jar- 
din pour  TExposition,  tandis  qu'ailleurs  on  est  trop  souvent  oon? 
doit  à  oublier  Imposition  a*  milieu  dp  jardin,  Cettq  Expoeir 
ton.  se  distinguait,  au  premier  ^oup  d'œi)>  par  un  autre  jneriteâ 


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#«*nt  f*à  erifeiiftnttf  *  éMftntilcfr'fe  \iop:  ghm  étéiâitë  dfe 
Pespace  par  la  masse  des  planteà  exposées,  les  <îomîiiis$aifès  qtii 
m  avaient  dirigé  l'arrangement  avaient  pnse  montrer  sëVères;  et 
ttrYalrftient  admis  que  des  produits  horticoles  fou*  dignes  i  âfestï^ 
tresdivew  de  fixer  l'attention  As  public.  Or>  Messieurs,  si  tout  con- 
cours suppose  des  inégalités,  î!  est  bon  que  ces  inèfcalttSs  fie  soient 
jatmais  choquantes,  et  qu'à  c*té  d'objets  d'une  valeur  incontesta- 
ble, une  Exposition-  n'en  6ffîre  pas  de  cent  que  le  public  flétrit  im^ 
médiatement  de  la  quaUficationtie  remplissage  et  qtri  semblent  n^f 
figurer  que  comme  des  ombres  trop  heurtées  au  milieu  d'un  frais 
et  riant  taWea».  l'm 

Je  ne  pu»,  Messieurs,  me  dispenser  de  «re  un  mot  au  sujet  de  la 
tente  sous  laquelle  a  eu  lieu  cette  Exposition.  Une  tente  est-elîe 
l'abri  le  plus  convenable  qu'on  puisse  donner,  en  pareille  circon- 
stance, aux  prcdtritsde  l'horticulture?  C'est  là  une  question  presque 
capitale,  mais  à  laquelle  11  est  difficile  de  répondre.  Je  vois  en  effet 
à  ee  genre  d'enceinte  adaptée  aux  Expositions  d'horticulture  à  là 
fèfa  des  avantages  e*  des  inconvénients.  Les  principaux  avantages 
me  semblent  consister  an  ce  que,  à  travers  la  toile,  passe  une  lu* 
mière  douce,  un  demi- jour  favorable  a  l'effet  que  produisent  lefr 
plantes  et  de  plus,  en  ce  que  cet  abri  une  fois  construit  est,  en  toute 
circonstance  et  à  pende  frais, prêta  être  mis  en  place,  dispensant 
ainsi  d'un  édifice  spécial  et  permanent;  quant  à  ses  inconvénient^ 
ils  résultent  de  ce  qu'une  simple  toile  est  toujours  nue  et  terne,  que 
de- plue  ellef  orme , comme  à  Versailles,  une  couverture  trop  écrasée 
sur  les  bosds,  trop  hante  dans  te  milieu,  où  dTailleurs  on  ne  peut 
se  dispenser  de  la  soutenir  par  une  charpente  lourdeet  triste,  qu*rl 
serait  difficile  de  regarder wmme n'amoindrissant  pas  l'effet  totâî. 
Bu  aomme,  je  crois  qne  les  Expositions  peuvent  bien  être1  faites 
avec  auccès  sous  des  tentes,  mais  seulement  lorsqu'elles  sont  de 
4e  courte  durée,  et  lorsqu'on  n'a  pas  à  sa  disposition  une  salle  bieit 
éolairée,  surtout  proportionnée  à  la  masse  d'objets  qu'on  se  proposé 
d'y  réunir; 

N'attendez  pafrde  mei,  Messieurs,  l'énurtératàotr  de  tous1  les  lots 
qui  figuraient  à  PExpoeilien  fle  Versailles  ï  me*  souvenirs  nié  frahi^ 
raient  si  j'essayai»  de  von*  indiquer  «eut* ce" qtri  m'a:  frappé'tiefcdà'tÀ 
ma  courte  visita  Je.  me-  ebtttttft^i^icf'ïerëfftteetttraé  'rètk 


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pour&tôggltlf&ife  tefwWAi<««btei«4Wfl«U»p,aJiiflami8^J^ifcr 
d'une  ampleur  8urprfflaR^en46  ^refeffl^j*ato#tée<j*i^ttri3ftit 


8BW8,të&fiîiàêoll%&f>  ,P»{§aB*3($ftWf»bWîltïoiW  MWàviBttfmixde 
&ité?#&  ^^/iW8Ro4?s  é9tt«ttW^iitnsofÉbbtoileqpinais 


A'hiiï  r^nnif  alun*  a»  ^om/ia    xvitfU/uvUlJ^  «iw.ArfatuM^^.     ri.W 


de  60  variétés.  Je  ne  puis  pa^g&gotaaàlêokp  IfiJTff— winilintiMi^ 
de  Conifères  qu'avait  formé  H.  Fleury,  groupe  qui  comprenait  plus 
de  400  espèces  ou  variétés  souvent  rares,  parfois  d'introduction 
toute  récente.  Je  ferai  enfin  l'objet  d'une  mention  spéciale  d'une 

M 

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^'qitfstyâiertséuiiilipiJrtcli^^ 

»)JafMEinuae8  d<^l'Ëèi^l»iêdl*al{terie^^t«At^^  al  i  i«I 

utegef  impfc«iiPifaiei«éHii^l»*9è^lJ**^tfldîlWf  ^SJ^e 
j  ifliteaiV.  tHanJyi.nfitjt'  mtôl  'I^W«l<,§lMWIpJaraa«^*,>rfWii%n 

^lanÉçsfcitoi  bàoiBièBjicttftitïée*  tt^c'l'hablhiWipii  Mffi«a«pfa&!bife- 
;  prisp^eiks'ExpfiBiait^W^ 


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affila  TJwplïinrtiymWidi  •ètoffîWi»tt«&é»éfléi^JflMifcif *i 

aulq  Jt6ii9iquiooiup9qDOT3  ^mara  .M  àonoî  iicvs'up  aOTalinoO  »b 
noiJoofjoilnrb  eioh$q  <ay»tti  tniirnn?  rtàhny  uo  awéq?.*'  00»  a'b 
sau'b  ûlcbVjg  tioiJnain  snu'b  laido'f  aBim  ici»!  eL.&lasaài  atooJ 

31 


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-="!##  — 

*  *  », 

-i(.[)  i»/j  vii.;,  , ■  Air  M.  Mm.  '  ■ 

'  iQtn  taiéame  du  8*  «ràfi  «6i».siirl&dfcnuate4eM.lePi«f 
dtofektlf  Soo^dlfcrtianlfcite  d'Angers,  IL  LepmmarTi«hPï4- 
àfefitBttfAtilfttinettr  dente  èwgnerpowr  représenter  liBarîàé 
itnpérkdé  ****tnfe  dTfotttsatt^i  V^  d'An- 

gB»etpe«*ow*«néïe  compte  te  produite  eipos&  qui  poutaKst 

:  i4JBx|iositi«Mie<kSociétS  d'HbrticttUwre  d'Angers:  s'est  timt  en 
ml«^*M^^lôG(HW)oaparégi9nal,éti  ^  an  25  mai»surlabeBô 
protaeuéft  «p|Ml6é  to4l«#>  dont  «me  partie  a  été  disposée,  dans 
ces  derrières  aimées,  ea  jardin  dessiné  et  planté  i  la  française  pu 
MÉtfrattéttttfotaft,  V.  Aadrf  Leroy. 

C'est  sur  cet  emplacement  et  dans  les  carrés  de  ce  jardin  publie 
H»ti  l'on  avait  disette  a*ée«o6t  et  intelligence  tout  ce  qui  se  ratta- 
èbaitl1aoftie«iltttfev etaux  îMftrifltonts  ayant  rapport  à cetteparfc. 
)fletta  Exposition  -était  tsàs-reinarquable  et  cela  ne  poirait&tt 
étttmnen^  en  raison  delà  position  spéciale  qu'occupe  cette  pàrt&de 
1*  Fianc*  oà  l'â£bariçuUure>  tarit  de  grands  progrès.  Parmi  tes  ri» 
cftfpste^égétak&qpportétt  A*cn  concours  par  les  nombreux  bflrti- 
entanitet  aébDrknllûuts^elitid^etdeMàirirdB^onTâBaài^ï 
surtout  las  magnifiques  lots  d'arbres  et  arbustes  exotiques,  snitttfi 
eatofttfgtfietoUB'le  dimatdé  Paris  et  qui  résistent  an*  întem^é- 
m^d&fhtter&n  Anjcfcw  Û*ptàs  pHiskurs  années,  IL  AndtélWtîf 
aft^nUm«fMn»C^uneliia.eb  serre  froide  eu  sonscbftssis;  Bskflt 
MfrfteMés/  ibe&tan,  eite<plate*baindô*t  «ouverts  seulement  pesé* 
dtat  l'fam?  dB  légères  dates,  faites  en  ibseau. 

'  -ttà  gtfendf  nombre  tte  plantes  et  arbres  du  Chili ,  du  Népa^  du 
wleilijtié,  tfn  Jâpei£,ïle  tat3iine,ete.f  sedéveloppentlâetfleunneiri 
(tàitfà  %trifèéf  en  pteibtf  terre;  C'est  à  Angers,  que  fau  to  les  ans 
beaux  pieds  de  Gynerium  ar$m£êvmr  développantes  Taiplttck 

rtM^t«^^éi^pfei     r"  "■  •■   :•  '    •  "A 

"%«Ç»^te^b^ ekèitî^V^^iin'iraiiâ  inerité  et  qwor1 


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feuillages,  les  serre*  et  par  conséquent  leepUnte*  de  serre  diaude 

sont  trô6-rares;  aussi  n'ai-jë vu quMfc  seulexposant  j'ftt Cachet, 
fils  d'un  horticulteur  distioguéiâflccelto  ville,  mort  dans  ces  der- 
nières années,  qui  avait  un  lot  de  plantes  de  serre,  (jtytude  ainn 
qu'un  beau  lot  de  Yucca,  un  HAÎoet  et  à' Agave,  et  une  nombreuse 
collection  de  .beaux  CamUw>içpte*  ptatfeKÀ'iiae  «n&nd  sorépro- 
ctobk  qui  <wt  vain  *  laprprëientotow  U  JSédatUedkHrôtf  &SL 
Wmpératric*.  Cet  Exposant  ne  fait  $#i  ni*  wltwe  iâptoiale<4« 
pentes  de  serre  chaude,  ,cjir  il  faudrait  qtfil  en  «Ai  laplaeeaqnt, 
#  il  n'y  a  pas  d&natewr*  tfe  ce  gerçjtyde  pketa*>  Angôrea  ifetW 
cupe,  comme  ses  confrères,  delà  culture  marchand»  dont'taprfr 
duita  s*é(xmleut  chaque  *a£née»,  M.  Cachet  fiftt  ntm*eenteateaUun 
horticulteur  intelligent!  mais  il  estaa  *p6me  tei»pft*rè«HHs«taita; 
aussi  txouve4-on  dans  son  ftjU)iUsatipwt<des  pl*nie«  stoubetaoïf 
cherchées.  •     :■.,..  "n-b  rv. 

M.  Gaudin  (Prudent),  avait  expo^uaedçs  plwJ*lh»,CQUeûi»w 
d'arbres  verte,  très-bien  nommég„au  wabr&de  403 «pèces. {fous * 
ce^arhres,  plantés  en  paniw,  étaient  jwœqtàtejtoâvtitaisfi 
surtout  de  bonne  çultuape,  L§  Jwy  a  4éw»é  à  cet  toïlkulten*  Ja 
médaille  d'or  de  S-E,.le  Ministre  de  l'AgricttUut»  et  AnfitXMntle. 
,  M.  telargq,  à  qui  le  Jyry  a  -wwty  une  .roédaittt  de  *etm*l 
pour  joi*  beau  lot  d'arbres  verts  (fCowfiir«)f  avait  ajMri&àofatlé 
c*ltatfi*ft  qu^ï^es  jeunes  et  nouveaux  arbres  panùi:leaquaài>j'âi 
lewwqrô  avec  intérêt  te  Jvgkto  M&tkmrica  et  le  Fi**  artu* 
rw«» .  ..,  ••  •-•■  .»--»i  Jifoiin- 

Cette  cultoire  spéciale  dea*rb?es  verts  jéânena*  ainsi  uptodes 
IfQQPpli?  ^autres  If euill^s  perwt|tta^étaitre»3trquaWesuiWetta 
l$g  peipts;  aussi  le  Jury  a-tnil  cru  devoir  rétxwi#eujw**ttooin* 
dpstrie  locale  en  accordant  dea .médaille?  d'arp&t  **•  à  JtfWcfkrtw 
neau,  qui  avait  ajouté  a  son  tpè3^^;apjw(rt4ei>luftitt<«aé  Jsd^ 
leption  noijabçeuse  d'arbres  ^feuUl^pereist^ite^  .^frlaguePerse 
trouvaient  des  espèces  du  genre  tya^fa$>  ^  )h;.tow%$^ 
pour  ses  collections  d'açbrçs  ^^u^^tj^j^e^^  îmty&  jp^gf* 

Au  milieu  de  toutes  ces  espèce?.  ^  j^^^^m  ^mpm 


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ntf&fco  £  eàtaoqqs  KtvssKOçtaW\  ôb  2)oI  8db  iaoq  JnsgiJ^b  oIHfibsai 
Les  Rhododendron,  qui  sont  aussi  une  des  spécialités  de  cutané 

IfciEwfffrJ,  ÉU9fiMfl^deiOfît]»<^||»t£40n£r|ng  &JBi)«3«tai/«| 

Wtf^Wr«B  liante  îW#i^l^9fi^A»Mto  **#I6de*Éiéfleki* 

Piil«**[l**J^ 

plantes  et  pour  leur  bonne  culttirtflJ^ii^i^iA'widtÇ^fiLJJBMH 


quables  comme  plantes  fortes  et  bien  variées,  .goorymoa  Jiiticli 
-u^B  BH£  éèTftfl^^utefttep  pj^ns  !*«<*£  ifeM  m  p*t<toatt  lies 
BWWft^é&ftl*  Mpî^të^fc^fconep^ji^^ 

Bi*W/*of§s^a^if  «à*  drtiset  obût»*atjfliAustflr»ff(rttJto^of« 
s*#a^§SPSfcffSSfl^^  flb 

il  a  été  décerné  une  médaille  de  vermeil,  et  Mii^cktnttdèaàiBUv 
seau,  qui  a  ^jBWitpédfftltei^ 
ftW*fr8«iH|lte»*»«l«£/î  B  wvilliw-riit  tan?  siimlfuih  *  J 

P^4mfctolftoS0^^  ttet  pu 

bronzé.  C'est  un  coloris  remarquable.  •  .Mitaûp  snnod 

-o  *a,«lteietd»if IwMs  fa*rôft^atài*4fe£  eiiiiMpmiieur  Jeafiiis 

g^rrfrtr^^il^iKtoifrS^pwptt  ^MBfepriieatÉ^(p«aœl«i 
«tetoMfôlMted»  Belitotol? àdiâlBiirîiéM^aw^èà  teifeattaf  * 


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médaille  d'argent  pour  des  lots  de  Pelargonium  apportés  i  otftâttu 
eaoHv)  ©b  2Ô)îÎJcioèq3  ^^b  eau  iaaufi  Jnoe  top  ^otbKsht&oMV  e&l 

poi\iJéauvtifaftta^taftfe*^  JffitpMBiotf 


wtB*fafc«pdsésÛfopi*ût^^ 
H^aeà4o»dfe»'èaliBil*^iiBWn)fnj  oaaed  îusl  auoq  te  adlnslq 

Une  médaille.d'argent  a4tô&Kttiti&  &ftf*  «ëUâ^^^m^âl 
OtîâtdSk.MIA<WQd)rQaei6  (^l«ti»^A*îéi(W(pfi  attë^l/icôliïfcie 
toûjoarsi^lfatleûtten  &88v«teatôu^.  ^M^é&fkfiWfflde^gt^  £H8 
étaient  nommées,      .^'nar  uM  h  whoï  ^otxiidq  9ininoo  goldsifp 


deOm5  à  0°6.  Au  c^btv&id^  l«  plâtiiQ^^idévêtdpi^ft^W^  Mt^ë^Hi 

dt  iupiAras^  flottes 

lèagito/hputoië^ifl^ipduA  d^M^i^9|eâi?èâl^iâ^6^^i(^ 
wriaté4>àftfexrtrffeu*t  io  «liaiinar  ob  allubùm  oau  àirxooàb  ilà  £  li 
>  -iUmifci^niaiuicteo^  £  iup  cUiioa 

Les  Artichauts  sont  très-cultivés  à  Nanrôitttfôft^tt&'êffti^ 
$An$r$  d4eè<^ifcàJàtfW'ira^  y 

égarât  toto«gs,2ie^ï)rioU^^ 
napiiterilUaira^ 

bonne  qualité.  .eldcupicmsi  bitoIod  au  ias^O  -èsaoïd 

Hifr*  fr  iremarqlikitD  ârip»ri«o0Q0efth>fib  4tn*itMM,sUllu^ 

MonfiarpqstoaaiB4s»0t)4fe  W^^jï^QjaiieMJi^^Tfift^ta^ 
A  tetodtaft  Aèshttfi^itaiallâiieitadndiMfl  tfe$<£Wis<tf  «ta» 

*qrftiabàsi?fiÉfafi4teB  <& 

lltfWlitffaffrflfe^ 

lettesMB^avèfe^ttaleaanedlii  toof  ettts  (fcittajrçap^1^ 


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viwnit  irar  préparées  «  ce*  enet  par  ttutuCs  wijuniux  uuiueui- 
^Klfc#4âk«iHaiet^à'iHi^èrà:  '  '  '  ■'  -""•''°  '  ""  -s  "° 'a'  ■''■  "-'? J- 
-^QWttrasrtqné.Twrtôtrt  où  fil  assistera  de8  ètkiMtionrf  iâ^ïMÏ» 
'Vnlcè'i  (Jiw là 'CillltJfe'  tn&fafcfièfè  y  s  nit  tffttitritftiseS  prb^rèS. 
a*».'  Jitliétl  DntB«rtraT*it  téitiri  datiS  sOto  lot  ?«<Jes]plcèk*  et3**- 
Àèfci'ttô  élites  tfàrttottikittes'  eflJft*UïB  et  eù'frtritS.  Ce  loV  ttih 
remarquable  et  très-iatéressant  pu  le  elv»ix  qtii  ttvacit  tit^fâf  ^» 

J*aî  observé  ejïssi,  dans  la  section  des  produits  maraîchers,  une 
çiiltùre  toute  spéciale,  je  veux  parler  dé  la  culture  dés  plantes  cites 
tyfriê-graiîieô,  qui  est  d'un  grand  intérêt  pour  les  cultivateurs.* 
'  'les  diVètsesf  industries  horticoles  placées  sous  l'allée  qui  Ixrftte 
lé1  Jardin,  étaient  atissi  très-bien  représentées  par  les  noùveaitt 
Instruments  introduits  dans  la  culture  jardinière  ainsi  que  par  le 
Jjetféctionnfeniënt  dvùn  grand  nombre  d'outils. 
"'" Voûtfpbùvez  juger,  Messieurs,  d'après  les  principaux  objets  qàè 
Je1  viens  d'ênuméref,  si  ^horticulture  a  progressé,  non-seulemènt 
$àb  ïintroductiôn  de  nouveaux  végétaux,  mais  encore  par  les  per- 
fectionnements de  la  culture  et  de  la  multiplication  qui  serépan- 
afcffidtawlatprattitte.  -/'.,..  _  .*i 

Ce*  Expositions  sont  Ae  grandes  Têtes  pour  lès  horticulteurs"  et 
tMimi  partait  ôû  elles  ont  lieu  un  grand  concours  de  visiteurs. 
Le  conseil  iinmicipal  de  la  -ville  d'Angers,  p6ur  rendre  plue  co*- 
plète  eette  fête  fcgWcole  et  horticèle,  avait  arrêté  tout  un  pr*- 
-gramtne  d*  fMeâ  tt  de  «Jotnssfraces  qui  ont  eu  lieu  dans  là  soirée, 
après  la  distribution  solennelle  des  réeotipéùses. 

4* 


?.l. 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE  ÉTRANGERS. 


îi!(;,ïtiI      VlAVm  KQCrMUp»  OU  BJfBSS  itfÇfUTBS  IWUW  IM         ^  ; 

•  *  i  *  '•:  Bo wnéii  MuuxudL  .  -  .k...: 

—  Phytart<ma*ttr-^ài^  -  -I  — 


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—  fou    — 

et  parallèles  de  point*  oblmff,  qû  **ty^*!m<^èmtofr 

tes  d|e  pointa.  seioblaW^L  ïopt^fy*  ^;w^flpqkar,  p^#tfcf##p 
jjqô^ette  maculée  <soit  wn^^.Ç'^pnejçe^  u^pfg  ^ffes- 
4r^  4opt  les  petites  fleura  J^u^tr^^  j^.tMJfpip^^^  ^asfr 
^Ù^,hrillaiitesv     ,         t      .  ^ ./,...  ,,......, .  ,.,  i.1|J.:,I..niin,ï 

Ceropegia  Gardneri  Thwàites.  —  Bot.  'Mag.9  1.  CN^i  jM^r 
Géropégie  de  Gardner.  —  Ceylan.  —  (Asclépiadées). 

'  /Plante  grimpante,  ïûrt  curieuse,,*  guV  iét^fïnjrodui|f(,fÇ^r 
MM.  Veitch.  Elle  croît  sur  les  montagnes  dfe  Ceylan,  à  unç  altitude 
(Je  1^60  à  (600  mètres.  Elle  mérite  d'être  cultivée  comiqé  espèce 
^ornementale,  on  tout  au  moins  singulière,  soit  à  cause  de  sas  fetjif- 
Jfes  ovales-lancéolées^  acumfaêes,  yertes  en  dessus,  rotkeàtr^  çp 
dessus,  soit  et  surtout  à  cause  de  ses  fleurs  deux  fois  plus  pwdes 
que  celles  du  Ceropegia  elegans,  dont  le  tube  long  et  arqué  s'évase 
eià  large  entonnoir  pour  former  un  limbe  1  5  lohes:  éch^ncrés, 
bordés  de  longs  cils,  et  qui  est  tout  çarsemé  de  nomtreuse^macujes 
brunes  sur  un  fond  clair.  ,    t    .  '       '       .    . 

Bégonia  prUmatocmrp*  W.  HoôI.>  Bot.t  #&„,{,  tHtfh  fi*9fl. 
j-j-J^çgpoia  à  fruit  prismatique»  --  Fernando.  Pcjf;  —  (P^ppiac^ej^.  ) 

.>.  Petite ,i^n^^^i«u^:iw,^^a^ftM»»  ^^ww^.pwifcWts 
Jjfttérêt. horticole.  Au  point  do  vpe  b^t^iique,  elle  eat  renwwpiaÈle 
pçfrsji  capsule  allongée,  à  4  toges*  pour  BQ».«tjÏpîà.4;fcraw*fs 
.4ont  cfeicune  se  termine  par  un  gros  stigmate, en  tétoiatift&djfit ççs 
fleurs  sont  petites  et  jaunes*  ,  f  ,  :  -  :  „  '  lI  ^  jiqz 

«cilla  Berthelotii  Wgwir    —  Bêfc  Jfaflf.,  U  c,  pi.  5308.  —  Scilie  de 
Berthetot,  --'jpanançs  et  Afrique  tropicale,  ^lUliaoée^,... 

Petite  Liliacee  sans  intérêt  horticole,  ses  fleurs  étant  petites  et 
d'une  teinte  violacée  pâle,  mais  curieuse  parce  que,  après  avoir  été 
découvert*?  cfaîîs' l*Hè  dé  ¥  éùértàfe^elle "i  M  ^rôû^é^cemment 
.  par  M.  Gustave  Mantï/  dans  fÀfr!qii^tif^ciile,  à  24  degrés  de  la- 
titude et  S7  degrés  de>hmg&tudA  <yibwgw«entdeTénériffe. 


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5»2 — 


jUj|M||ilJiit?irn  aalliuaî  i  oinoaii^Il  — 

(VjUOBiuVL)  — 


soJlif^tBiJifefoifourfrtiahii^^ 

parce  que  6a  corolle  est  largement  colorée  en  beau  roie^Wfr 'tofflôW* 
portion  marginale  de  âfon^jmj}f,  J$adjsi.gnftJii  gorge  et  le  tube  en 
sont  presque  blancs  avec  une  macule  pourprée  tràs-fonc^J^nl^ba|^ 

*'  '  .h:>'A>i>'\k)—  anï'l 

Irimatodea  rose»  Lindl.  —  Bot.  Mag.,  1.  c,  pi.  834S.  —  Lun&tode 

rof^TB^e»l>c«iB6tateitiw<ttûàfidé«^ijioiA    aolloruon  xuob  hsO 

raiinaxuiûiil  alto  MrÂWMWJïm^  'W  ÎZFSÏÏŒÏÏ™? 


■yiq  i 

(VSe.^4ueT.f.  lnornMtc.il  JiioiIpbM  oa  biqwl  lu?  osnaJni  Iwucftl 
fl^  •  SlfJr^îS-rWi «ffiWft  HrtpSjbdyMtom^eeic/dansiaëqBèltaBel 

°ty»W$%o»$«®uf}^ïWq  asIIiiKftaol  s  ,«mU\iKorr»w  imt'ib 
/MHHW  s0Wi,  *  sfiife,  H,  p.  «7SaJ5M8001 „b  àbiod  Jaemslsaà  I» 

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-5*<S 

-  HéÙconiei  feuille»  mitanjggtuft  &^fltttfe8&$rifr*atftoq 

—  (Montées)»  M 

bôaVVert  rinotne  w^essus,  d'un  rouge-pourràê  m$$lj\qftfe  fltu 

dessous.d'oùaété  tirée  sa  dénominationspécifiqufe.Soninflorescence 

tern^levpréçMiÉirt»iftftnd8e  Im«lle0'«srte4^of4^'l!!ftftrô!l, 

qui  'poriamolPMiVriAérië  'afe-f^pâîSsTletoU^iîndl?^"1 

ua  £^  w&u&f/^^ïm  fcWjaui  «tfftKéjf  n-«*èi««r  fû«cit^a3E- 

tr^té.d<»jMe^conBi«iMM^^^ 

laLqei^g(flbftRdfib,  ,  u<-'4  rie  95to[od  inamogiBl  Jee  elloioo  B8 oup oaicq 

ub  «im  ai  i*  --a  Janittul «*ta.8b  9l£°;a,6flI noif "i 

Ces  deux  nouvelles  Aroïdé^'jbdéfiW^wrtricidaiwocliûWra-pM01 


caractèreà^gé'nériquès^M.  Ch.  ternaire  les  nomme  Ca/aiît um.  La pre- 

mièrft.qp.Pfç»tt^J^*iBift-de.tfiflb*aiw«^^  tffSf'KtfiHBSl^.. 

caH*/^peu*«s<^:p*^ 

beau  vert  intense  sur  lequel  se  détachent  nettement  des  macules 

bl*Khrii,s»rn%uUé»*WCi^*W#êBPfflé^1fflîf^^M^kq- 

teaww«rMaiMfodfe«|p4lP»J»lI)dfP9Mlé{  «SftScru^îà^Sife  "Hf B 

tattflnwKpsiltttJM'M^ 

d'«oo<ipBâ[fiiàq  imÊamiiÀ<mmmi%^Wjmièsréél)i8ré^i^) 

dium  macrophyllumya.  les  feuilles  pMf'gilntofic^^èlfeHignt10 
longùesîrebr 'ce* 


blanches, éparses  i  leur  surface.sont  plus  petites  çttïtaflutoiement 
estiplommtliortédeioujwuit!8  I'"'9"™      ' 

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îi  FtottbeaaJtMrà*^^ 

**TOftjt^qu'wimDlB  âe  juin  sw^miaeoxwHtpîw  de  tenu 
blaaehes,  «pape**,  «ur  i*  «eitié  supéiieiufe  dBt-lMffàliaht 
d'aqe  macule  janne-opangé,  et  d^très-nombçox  a^j^rircfn- 
flexês  bruns.        '  *"'  •-1' *•'*   -    '•  °    *  .  V 

Onaçjre.  do  tamark.  -p  ^mérrçue  «cgUnlri^a^e .  -r-  ,(pja^T(«i^Ba^j:.  j  . 
:,;  Voj^j^rjoe^ 

349- t^  totalpa  de  Kamçfer .  —  Japéû.i—  (Bigtioûktte^p    >/;   >- 

r  M.  A:  Decandolle  a  regardé  ce  Cûta/pac*mmetme  tariétédttC* 
te//»  Bignonioides  ;M.  Ch.  Lemaire,  ayant  pu  l'étudier  eu  Aèttrs/i 
l'état  frais,  s'est  assuré  qu'ondoit  y  voir,  avBcSiebold  et  Zucsariid* 
une  pspèce distincte  *t  séparée*  qui  Cornue  ua.pet&arhi&.sawwnt 
ornemental,  soitpar  son  beau  f^lkgtdiiWbleqûdu^agtoaBejglsode 
brunâtre  occupe  chacun  des  angles  formés  pat  la  diveçgôoce^defl 
nervures,  à  la  base  du  limbe,,  soit  par  ses  ^ap^cdmpos^ 
comprenant  un  grand  nombre  de  fleurs  chlorées  ea,  ^ÎIapc-|wiiiâtw 
sur  lequel  tranchent  des  lignes  et  points  xougéa  en  groupes  corres- 
pondant à  chacun  des  Si  lobes  de  la  corolle.  Ce  Catçl#af$t  encore 
peu  répandu  dans  les  jardins.  11  produit  un  Reflet,  isolé  sur  une 
pelouse,  ou  au  second  plan.daiis  les  grands  «îa&sits.  Il  lt^iaut  une 
terre  riche,  profonde  et  uz^  peu  aȕphe*  On  le  multiplie  facilemeat 
au  moyen  de  sps  graines,  oupar  la  grefij»  sur  le  Catalpa  coouinui  oa 
U.biangniôides^C./    .  '     {  ;  . 

JlMjMMft^  ill|t«THtofteA^¥0^S^ 

en  aile  le  long  «es  «eut  oôt&âûJJfitfole.  Leur  ftce  supérieure  est 
d'un  vert-olive,  à  reflets  sombres,  sûr  lequel  tranche  un  réseau  de 


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rieutfe  est  d*uti  woge-pottfpïft  xsa  peu  terne.  La  ctrttttr ô  en  est  Ta* 
«ttfc;*tl*  tféuftfffJ^  il 

fittt  à  lapIttM  dû  ^^«édttdrtm 
AlAsae&t  par  preadfi  tu*  pm  <griflt{Mmtt;  416  fél*éatât#feWH*l 

Çamefrià  Corn,  tu  Carton.  —  ift.  fcoîtf.,  ¥1  c.,  pu  3ilV-r^icra- 

sfa&ttiiacées)» 

~  C6  Cameitîa  a  €fôT  oîiilemi-  de  sefofeî  **  ÀwStfejlié,  Tpâ¥Hf.Ha- 
chanad.  tl  à  Hetii-î  pour  îa  première  fois  en  ïurope,  fchez  M.  Âl 
Verschaffiflt,  €b  Ihftee-él  mars *8*&  tepotft eti est éTancéî  le 
feuillage  assez  petit  ;  les  fleur*,  4e  grandeur  i^Qtfeajtf,  ç^t  l$«fond 
blanc  pur,  slrié  finemeu*  de  petites  bandes  roses  ;  elles  sont  pltftôt 
planes  que  convexes,  pleines  et  composées  de  nombreux  péules 
arrondis,  étalés,  distants  vers  le  centre,  très-serrés  et  ptçs^ue  égaux 
de  lit  jusqu'à  la  circonférence. 

Crassule  à  noœbiettws  fossette*  •  .«*  finttiB  ?  t-  (GnuKulacétfc}*    ... 

Cette  plante  a  étévue  pour  la  première  fois,  au  mois  de  juin 
1861 ,  '  par  M.  Ch.  Lemaire;  dans  la  riche  collection  de  M.  V.  tels, 
Chaussée  du  Maine,  à  Paris.  Elle  a  fleuri  par  les  soins  de  ce  zélé 
Botaniste,  dèâle  mois  de  décembre  suivant,  bien  qu'elle  eût 'été 
prise  à  l'état  de  petite  bouture,' au  mois  d'avril,' et  elle  était  encorfe 
fleurie  le  45  avril  dernier.  La  hauteur  da  pied  fleuri  était  alork 
de  <W  20,  sans  l'inflorescence*  Les  feuilles  de  celte  espèce,  sen|- 
blables  de  configuration  à  celles  des1  Cràssùïà  spaîhulatd,  cor- 
data,  etc.,  mais  plus  grands,  «ont  ccmveies,  spatutèes,  arrondies, 
charnues,  recourbées  en-dessous  sur  les  bords,  longues  de  6m  f& 

ments  ou  fossettes; 'caractère4 qui  a  fttùrni  lé  nom  de  l'ésf)&è.4lLë§ 

l&  OTtf il  ijqijà  ùjùI  lued  .aioiida  uh  aà1ôa  zuob  doL  ^noi  as  olu»  as 


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Aw>KB8oii^(MèiBfenQtefr<Éif<»to  agi  gafc»yrfBAr|toifc^g  3«to*ai)8ulq 

horticulteurs  qui  se  UWtéft^spffi^Éd^A^lFîtiW^W^1^ 
aAfuAëiék  &Hff àeb««$&  sI^WWptffoHÇ  4tf  ï8sWB«ift»t¥^u 
près  toutes  comme  d'un  haut  mérite,  que  l'amateur  qui  veut  etfT&M 
*fer^tf)ft81eêtiô&  p%o}lMMWiPsêâ(¥es8^ 
flftoériftH&ai^feH^efWfeiPM^  *8ffl$ 

H.  Anderson  qui  dès  lors  s'est  proposé  de  faire  dispteètttofce'^tMté 
m&MMàmrmi  un1  tmfi'étotftsu^^éih^éHr  àttrak 
qft  fttytô  WButetiM^rifl!W^&  JtttiM  dmâtâUtftf  & 
MM.  Geopge  W.  Johnson  et  Robert  Hogg,  itH!lèoiliS^uM)^B' 

sa  collection,  lui  semblent  mérïtè^  îà^rWn&aMVèMès'  W"3 
«Mr'q^eOès'iirnp^t^s  fà\M  dàngèrte  bWlgÀit  ï  sèÎ8mter. 
Afin  de  rendre  ses  indicationsplus  précises  et  dIub  utiles,  il  a  diVfâf 
I&IvaWH&  '^"plS^^frois^é^oWe^  au 

qu'il  serait  bon  de  faire  pour  tous  lés  végétaux  duW'ïai!c^îffijl$ 
miltyk  cliaqfta  je^ISs  fii^fe'ël  'variera.  iV^u s  èïiralrôW  ces 
listes  de  son  travail  général.        .«««■Jioqoiq  wll-.nl  aulq  *.!»  oquo 

ornementalës'au  p^*1aut'-*îgVei  ^HAMOâe^k^^kWS 
fleurs  sont  fort  bell^'/fctti^nfe  aâ^s'ièffi'forWe'fJt  MHtiL 

ffôisènc&re'-parta'W 

ont  chaque  année  une  floraison  abondante.  M:9Àtidërsonfe^'\nd^ 

#ii'r^«d«fc3n^e^rè^ra1iftsiâIt(Sftfe!  ^M^U^mAl^ 
Alba  plena,  ou  l'ancien  Camellia  blanc;  à  grartâ^  Bejtrs* 
flfttnëfc'S  ùi>  t,'»y'"'iC'1iioo  nsid  iuoII  ;92flyîni  3201  ;»\»»mtt. 

Fmbriata;  blanc,  à  pétales  frangés  sur  iSS^S/AfÉ^uiâ&'Ji^ 
laNP  flèf  sÈrSèut  jftreircotre  prtrSr  îiëna  qUènaSAls  la  prettfiereVaW^tè  • 

*  Imbricala;  carmin,  élégamn^Pn^fll^ifiu^^M'â? 
MriODTvem  qtntiicrerre  esra  fiioint  flpsnotire. 

^^  .eiioBnoo  £  sliofilib  oaq  au  *9  9tttibo 


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W%mm^ml^P^B}fMt^^'«4fmvil  93  iup  eiiisllminod 
Wte  li/'jy  urp  ii)'>t«ai6't  aup  <slb9fii  lucilnu'b  ■mnciot  asJufjî  8Ôiq 

*#AjP9o'3$M,éftïaib  tviiiil  yL  -^«Kjtnij  lfta'2?.'iol8'Jliiupno?.i.ibaA  .M 
^BfiiïPyfifflfn^OTt  .ïsoII  l'i'xlolli')  aoànilol.'ff  oaiosû  .tflM 

ofWfij^f'Jfflftj  rnr.Io'jV/  zol  *r;nt   •irmq  oiicl  ob  nod  Jir,T«  li'ixp 
coupe  des  plus  belles  proportions.        .i^;,,,:,..  HbvjîiJ  no*  ab  Mteil 


i«ia/a;  rose  intense;  fleur  bien  conformée,  de  grgggfm 

fFÈPlWRAxW  m'a  aègasil  sslctàqr  £  .oiusld  ;»Wnànt'A 

Il  Bjojcsxoct 2ti.earmin  brillant:  nStalcft  de  JtottP&fannfti 
énnSrq  *r  «  WBtrô  ttp^  fïdcrenuf  Wngi^T(!ra!W^*ffflw 

f  '  w^sib^  Ww&fe  ni  AmM  fesfiwwftfe 

TariéB  délicate  et  un  peu  difficile  à  conduire.  tlU8& 

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des  pétales;  beau  port  et  Mie  forme  de  fleur. 

Cmttdùsima;  d'w  ^au  Maw; ^7%?il^  variété  Wea^ 
lmctpj^saapor|,e|8es  caractère.      ,.  f  ,, 

?  Archiduchesse  Augusta;  fond  Cçri§e,phsçw*.*Wé  et  Ojftb?44t 
bleu;  variété  nouvelle,  distincte  et  constante* 

2tea/t  ;  écarlate  vif;  grands  et  beaux  pétales,  à  peine  irobriijpég 
au  centre;  malgré  ce  défaut,  cette  variété  est  indispensable  dans 
une  collection  à  cause  de  la  couleur  et  de  la  configuration  de  sa 
fleurs,  ainsi  que  de  sa  tendance  à  fleurir  tard. 

Au  second  rang,  M.  Anderson  place  U  variétés  fort  belle»  et 

dignes  de  toutpoint  de  prendre  place  dans  les  collectionsnombreuses, 

.  mais  qui  le  cèdent  un  peu  aux  24  premières  soit  pour. la  constance, 

6Ôit  pour  l'abondance  de  leurs  fleurs,  soit  pour  l'effet    orne- 

mental. 

'  Mistress  Àbby  Wilder;  'blanc  crémeux,  parfois  rayé  de  roaej  de 
premier  mérite  pour  la  forme  et  la  qualité. 

Cap  ofBeauty;  fleur  blanche,  rayée  de  rouge,  extra-belle. 

La  Maestosa  ;  belle  couleur  cerise,  maculée  de  blanc. 

Mathotiana;  ponceau;  fleur  très  grande  et  de  belle  forme;  variété 
fort  "distincte.  ' 

Monteront',  fleur  blanche,  légèrement  rayée}  très-belle/orme. 

Countess  of  Ellesmere  ;  belle  fleur  blanche,  légèrement  rayée  de 
carmin. 

lfie  la  Heine;  blanc  pur,  rayé  de  roûge;  fleur  bonne  de  forme  et 
de  substance. 

'ArdiMuchessê  Marie;  beau  rouge  cerise,  avec  une  bande  blanew 
bien  prononcée  jusqu'au  centre  de  chaque  pétale;  variété  fkrô. 
ftfre.  *••'.• 

*  Giârdvhé  FrkncheM;  rose,  lavé  de  càrmîn  ;  couleur  nouvelle  fit 
belle.  '  <i:î- 

EHsdlïtfi  Herbert)  saumon,  richement  marbré  de  rose;  grande 
amélioration  du  Camellia  Amiral  Nelson.        /  v 

'>  ÈMëltia.  Pâmpionî;  fleur  carmin,  rayée  de  blanc  du  Jbord  àji  cepirç 
des  pétales,  grande  et  belle.  ,4    '    "  :  "'  ~>J 

Jcnny  JkVufc  blanfc  jfer,'  fej^&en^flrài^'A^Vlto  mm  ' 
et  délicate.  ^r.,M,.  v,  ,  +ui*l{  :  *n  m  J  ut  T  \  .vwîr 


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—  W3  — 

JlWtatt; rcnétîeta;  fleur  bonne  de  gmiuféar,  de  forme  ef  dç 
substance.  \  '  l 

'  Storyt;  rose  càrmra;tk&ux  ](tètales  tisses  et  bon  port. 

Enfin  une  troisième  catégorie  est  formée  par  M.  Auderson  popr 
J4  variétés  qui,  observées  par  lui,  se  sont  montrées  recommahda- 
bles.  Ce  sont  les  suivantes  : 

Alexinâ;  pYie  fleur  à  fond  clair  et  panachée,  montrant  les  étami- 
nes  "aji  centre. 

ÀàriètiLebrm;TO&e,  imbriquée  Jusqu'au  centre;  bonne  variété» 
,  Amabilis;  ronge,  maculée  de  blanc;  fleur  petite,  mais  symé- 
trique. 

Carswelliana;  rouge  avec  une  bande  blanche. 

Comte  de  Paris;  cerise;  fleur  grande,  mais  k ..pétales un  peu 
flasques. 

Countess  ofOrkney;  fond  clair,  rayé  de  carpe*  Cette  variétAa'a 
pas  réalisé  tout  ce  qu'on  en  attendait» 

Duc  de  Bretagne;  gjrande  fleur  rose;  boa  port;  plant*  florifère. 

Haileyi;  écarlate  terne;  fleur  de  belles  proportions. 

/ocboai;  écarlatç  brillait;  belle  variété  bien  distincte,  .. 

Jeffertoni;  bel  écarlate  Légèrement  rayé;  fleur  de  naKg^nna  gran- 
deur. .  , 

Jjandrethii;  beau  rose  pâle  ;  bonnç  variété  viggBWKe. 

Optirna;  cramoisi  et  blane  ;  bon  port. 

Queentofi  Denmark^  lea^lateu*  pea  tem&; .. pétale»  de  Jhmwm 
forme;  variété  un  peu  inconstante. 

fiubi^i^  roof^rybfo. f*T*>  bftodsft  blwcMea;  prtmdww:  ;Wfwse 
et  idpne  forme.    '....,./.;.-. 

MiUress  Carrkk  È**ha*m;  fient  blanche,  bien  fuie»  i  pétales* 
^eb^nne  formeT  Ç'e^y^.d^  tt^Ueuresvaiôéèés,^«ei^e»^4m- 
gine écossaise,  .^i 

imbriquée  au  centre.  ...     /  •  .       •     *• '•- 

rA^awtVAw^lÇ^^  ,49  ^RriçFavr^  matsQeui  taacuïée 
de  blanc;  très  ionne  forme.  *  .,   «...     -..•:.  T,.  ?, 

£01011;  d'un  beau  rose;  plante  vigoureuse.  ,j ,.  -,  j ,; .,[,  î0 

Maria  Terna;  belle  fleur  nppehntoraeNllet?  port  très-beau. 


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—  544  — 

Pisani;  bonne  fleur  blanche  de  grandeur  moyenne  ;  quelquefois 
rayée. 

Centifoliaalba;  d'un  blanc  pur;  grande  et  belle  fleur. 

Général  Zacchi;  rose  doux,  maculé  de  blanc;  bonne  floraison 
tardive. 

Cruciata;  rose  maculé  de  blanc;  très  bonne  variété. 


La  maladie  du  Céleri,  sa  came  et  moyen  de  la  préfralr  j  par 

M.  Nathak  Golb  (The  Florist  and  Pomologût,  cahier  d'avril  1862). 

Pendant  Tété  dernier,  les  plantations  de  Céleri  ont  beaucoup 
souffert,  en  Angleterre,  d'une  altération  qui,  dans  certaines  loca- 
lités, en  a  déterminé  la  destruction  complète.  M.  Nathan  Cote  a 
cherché  avec  soin  à  en  reconnaître  la  cause  et,  en  second  lieu,  i 
découvrir  un  moyen  propre  à  la  prévenir.  Cette  redoutable  altéra- 
tion  est  due,  dit-il,  i  une  petite  mouche  noire,  semblable  aux  mou- 
ches de  nos  maisons;  les  entomologistes  donnent  i  cet  insecte  le 
nom  de  Tephritis  Onopordinis.  Cette  mouche  dépose  ses  œufs  dans 
les  feuilles  du  Céleri,  et  ses  larves'vivent  ensuite  de  la  substance  de 
ces  feuilles,  sur  lesquelles  elles  déterminent  la  formation  de  grosses 
ampoules  ou  pustules.  Elles  vivent  dans  ces  pustules  qui  de- 
viennent plus  grosses  peu  à  peu.  Lorsque  ces  larves  sont  âgées 
d'environ  un  mois,  les  ampoules  se  désorganisent  ;  l'insecte  tombe 
alors  à  terre  où  il  passe  à  l'état  de  chrysalide,  et  où  il  reste  jusqu'au 
printemps  suivant,  époque  à  laquelle  il  devient  insecte  parfait  Le 
Tephritis  Onopordinis  commence  à  pondre  au  mois  de  juin,  et  il 
continue  jusqu'à  l'automne.— Quant  au  moyen  préventif,  M.  Na- 
than Cole  l'indique  de  la  manière  suivante.  Il  faut  éloigner  cette 
mouche  des  pieds  de  Céleri,  et  on  y  parvient  en  mouillant  ceux-à 
avec  un  liquide  formé  d'un  seau  d'eau  de  savon  à  laquelle  on  ajoute 
une  poignée  de  chaux,  une  poignée  de  fleur  de  soufre  et  la  môme 
quantité  de  suie. 


Pirif.  -  te? risette  Uttodê  le  B.  Domuva,  rai  Canette,  •• 

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.urafiallod  lesbinng  ;iuq  onsfd  nulb  •t»M»»sV>\s*j»') 

iPrésidence  de  M.  Pare*.  .ovibifiJ 

.MMw/-  anaod  «Si!  joasld  eb  ôtoasm  eeoi  -.fitoiwtJ 
La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  sésuce  est  lu  et  adopté. 

™  Ate^^^^WfeWhr^i^iBindtoiftiètiait  la 

p\ro^^j^r/|j^^l^g^i^0A»)4«»o4c»t«âBLaA^  UHUGoannfesilh 

de  3  Membres  a  été  chargée  d'aller  visiter  le  beau  domaine  de 

-jariieaiiutitûitfM^a'dfe  éWSlBÉhWe^i*^'  p^^SSt 
rfaifaùo]tttf^qtfitë$dmp^ 

-deàraM#feidM%bott^fe^ 
afiè»toctol^caliûmi'ï,*u^ 

atœ  $nhntàfegi&  ti^llMëfr  ftft  ^  cMrèé1)Mamïner  îes 
-otttiups^ilftais?  App^ft  pWMer^tietfohikiWn0,  ï»'du- 


y«w  m»  ^Mwnirere-resnce.-snjne  commission  se  raaMtJa 
Nades,  eUe  serait  certaine  de  ne  pas  y  rencontrer  |HI  aScSBoiw 
ny  qu'on  a  su  ne  devoir  pas  y  séjourner.  D'ailleurs  aucunedemande 
de  Commission  n'ayant  été  adressée  directement  à  la  Société,  il  sera 
nécessaire  avant  tout  de  connaître  les  désirs  du  personnage  ém: 


nent  à  qui  appartient  ootto  propriété1: 


m  a  qui  appartient  ootto  propriété. 

J^HnÊmrÊrtM^fgXï*  ïadmission  de 

Septembre  4862*  ♦  3» 

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-  546  — 

4  0  nouveaux  Membres  titulaires,  qui  oût  été  présentés  dans  la 
dernière  séance  et  contre  lesquels  il  ne  s'est  pas  élevé  d'opposition. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

1°  Par  M.  Remy,  horticulteur  à  Pontoise,  des  tubercules  de 
Pomme  de  terre  Xavier. 

Le  présentateur  donne  de  vive  voix  quelques  détails  sur  la  ma- 
nière dont  il  a  procédé  pour  obtenir  ce  remarquable  produit.  D'a- 
près le  conseil  de  M.  Gauthier,  il  a  laissé  verdir  à  l'air  les  tuber- 
cules-semence; ensuite  il  a  amendé  avec  la  vase  d'un  ruisseau  la 
terre  qui  devait  recevoir  la  plantation.  Les  résultats  qu'il  a  obtenus 
ont  été  très-satisfaisants. 

2°  Par  M.  Jacquin,  de  Ressancourt,  des  tubercules  de  Pomme  et 
terre  Marjolin. 

3*  Par  H.  Varin,  jardinier[chez  M^Chapellie^à  Antony  (Seine), 
des  tubercules  de  Pomme  de  terre  Marjolin  et  Blanchard,  des*  To- 
mates rouges  et  des  Tomates  jaunes. 

4°  Par  M.  Robichon ,  jardinier  chez  M.  Devallois,  à  Argenteuil 
(Seine-et-Oise),  quatre  tubercules  de  Batate  rose  d' Argenteuil. 

5°  Par  M.  Sturbe,  jardinier  chez  MM.  Lemaigre  et  Pessot,à 
St-Maur  (Seine),  deux  Bâtâtes  roses  d'Argenteuil  et  deux  Bâtâtes 
rouges  d'Amérique. 

6°  Par  M.  Fournier,  jardinier,  rue  d'Enfer,  406,  à  Paris,  on 
Potiron  jaune  gros.  Ce  fruit,  dune  régularité  parfaite,  pèse 
400  kilog.,  et  à  2  m.  70  de  circonférence.  —  Dans  une  note  qui 
accompagne  cet  objet,  M.  Fournier  indique  la  marche  qu'il  soit 
pour  obtenir  des  Potirons  d'un  volume  si  considérable. 

7°  Par  M,  Lhuillier  (Victor),  un  panier  de  Fraises  Victoria 
(Trotopp). 

8°  Par  M.  Gressent,  professeur  d'arboriculture  à  Orléans, 
42  variétés  de  Poires  récoltées  sur  des  arbres  qui  n'ont  qu'une  ou 
deux  années  de  plantation  et  qui  ont  été  dirigés  d'après  la  méthode 
propre  au  présentateur. 

9°  Par  M.  Michelin  :  4°  des  Poires  Beurré  de  Montgeron,  desti- 
nées à  faire  reconnaître  les  qualités  qu'il  a  signalées  chez  cette 
variété,  dans  une  note  insérée  au  Journal  (Voyez  le  Journal, 
Vffl,  4862,  p.  224);  2*  une  Pêche  de  semis  récoltée  sur  un  sujet 
non  greffé  et  fructifiant  pour  la  première  fois. 


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—  547  — 

JOo  Par  M.  Lecorate  (Delphin),  jardinier  à  Argenteuil  (Seine-et- 
Oise),  des  Poires  Doyenné  Boussoch  pesant,  en  moyenne,  350  gr. 
et  qui  sont  venues  à  différentes  expositions. 

4  4  °  Par  M.  Lepère  (Alexis),  une  corbeille  de  25  Pêches  Grosse 
Mignonne,  Belle  Bausse  et  Reine  des  Vergers,  parmi  lesquelles  plu- 
sieurs pèsent  255  grammes. 

42°  Par  M.  Buffet,  routedltalie,  4  68,  des  Pêches  plein-ventReine 
des  Vergers,  Madeleine  deCourson,  et  une  variété  sans  nom  connu 
du  présentateur. 

43<>  Par  M.  Poisson,  de  Choisy-le-Roi,  des  Pêches,  des  Brugnons 
€t  2  Pommes  de  Rambourg,  le  tout  venu  sans  abri. 

44°  Par  M.  Robichon,  nommé  plus  haut,  des  Figues  violettes 
Dauphine. 

45°  Par  M.  Rendatler,  horticulteur  à  Nancy  :  4°  une  nombreuse 
série  de  Pétunia  de  semis,  à  fleurs  simples  et  à  fleurs  doubles; 
2°  quelques  variétés  AePhloxdecussataetomniflora;  3°  trois  varié- 
tés de  Véroniques  obtenues  de  semis  ;  A°  huit  variétés  de  Verveines 
nouvelles,  à  fleurs  panachées;  5'  trois  échantillons  du  Pelargonium 
zonale  Rose  Rendatler,  obtenu  de  semis  en  4861;  6°  quelques  va- 
riétés de  Verbascum  Blatiaria. 

4  6°  Par  M.  Tabar,  horticulteur  à  Sarcelles,  1 0  variétés  de  Pétunia 
simples  et  doubles. 

47°  Par  M.  Duboià,  jardinier  chez  M.  Christophe,  à  Brunoy,  des 
fleurs  de  50  variétés  de  Fuchsia. 

4  8*  Par  M.  Massé,  de  Rueil,  2  Dahlia  de  semis. 

49°  Par  M.  Loise,  horticulteur-grainier,  à  Paris,  un  bouquet  de 
Glaïeuls  variés,  6  Glaïeuls  de  semis,  un  Glaïeul  M116  Muller,  nou- 
veauté de  1862,  un  bouquet  de  Dianthus  laciniatus  variés,  un  bou- 
quet de  Dianthus  Hediewigii,  les  uns  à  fleur  simple,  les  autres  à 
fleur  double,  un  bouquet  de  Dianthus  sinensis  imperialis. 

20°  Par  M.  Vavin,  des  graines  d'une  Cactée  qui  croît  au  Mexique, 
où  on  la  nomme  vulgairement  Pitaille.  Elles  ont  été  envoyées  par 
M.Jules  Vavin,  lieutenant  de  vaisseau.  Le  fruit  de  cette  plante  grasse, 
dit  le  présentateur,  à  0  m.  45  de  longueur  sur  0  m.  40  d'épais» 
seur  ;  la  chair  en  est  blanche  et  les  graines  noires  ;  il  est  très-bon  à 
manger  et  rappelle  un  peu  la  Fraise.  On  le  mange  surtout  coupé  en 
tranches  minces,  et  accompagné  'de  vin  sucré.  On  cultive  cette 


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—  548  — 

plante  dans  les  terres  tempérées  (tierra  templada),  c'est-à-dire  assez 
hautes  pour  jouir  d'une  température  médiocrement  élevée.  —  Ces 
graines  sont  confiées  à  M.  A.  Rivière  qui  veut  bien  les  semer. 

21*  Par  M.  Teinturier,  horticulteur-grainier,  rue  de  la  Grosse- 
Horloge,  2,  à  Rouen,  un  Marteau  pour  palisser  à  la  loque,  dit 
marteau  rouennais,  avec  les  divers  objets  nécessaires  pour  le  palis- 
sage. Cet  outil  consiste  en  un  tube  de  fer  de  la  grosseur  d'un  canon 
de  fusil  et  long  d'environ  0  m.  30,  dans  lequel  se  meut  une  forte 
tige  de  fer  terminée  extérieurement  par  une  large  tète  et  faisant 
office  de  pilon  ou  marteau  par  son  autre  extrémité.  Le  clou  à  plan- 
ter étant  introduit  dans  le  tube,  on  pousse  brusquement  sur  lui  la 
tige  de  fer  qui  l'enfonce  dans  le  mur. 

22*  Par  M.  Marcus,  propriétaire,  à  Rochecarbon  (Indre-et-Loire), 
du  fil  de  caoutchouc,  de  fabrication  anglaise,  qu'il  emploie  pour 
écussonner  les  Rosiers. 

23°  Par  MM.  Auge,  frères,  rue  Sainte-Triaise,  5,  à  Poitiers, 
deux  étiquettes  en  terre  cuite  émaillée. 

24*  Par  M.  Lobin,  serrurier  à  Groslay  (Seine- et- Oise),  un  Roi- 
disseur  pour  les  fils  de  fer  des  espaliers  et  contre-espaliers. 

En  l'absence  de  M.  le  Secrétaire-général,  M.  Bouchard-Huzard, 
premier  Secrétaire,  procède  au  dépouillement  de  la  correspondance 
qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

1b  Un  certificat  délivré  par  madame  veuve  Moutard-Martin  au 
sieur  Ponchain  (François),  qui  est  à  son  service  depuis  25  années. 

2*  Une  lettre  par  laquelle  M.  le  Vice-Président  de  la  Société 
d'Horticulture  de  Rouen  demande  que  M.  le  Président  veuille  bien 
déléguer  un  ou  deux  Membres  pour  concourir  au  travail  que  cette 
Société  se  propose  de  faire  sur  les  Pommes  et  Poires  destinées  au 
pressoir,  pendant  son  Exposition  d'automne  qui  doit  s'ouvrir  le 
V  octobre  prochain. 

M.  Michelin  et  M.  Cochet,  de  Suisnes,  seront  priés  de  repré- 
senter la  Société  impériale  et  centrale  auprès  de  la  Société  de  la 
Seine-Inférieure. 

3*  Une  lettre  par  laquelle  M.  Ricaud,  Secrétaire  de  la  Société 
d'Horticulture  de  Beaune,  demande  la  délégation  d'un  Membre  qui 
prenne  part  au  travaux  du  Jury  de  l'Exposition  que  cette  Société 
doit  ouvrir  le  43  septembre  prochain. 


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—  549  — 

M.  Loise  veut  bien  se  rendre  à  Beaune  en  qualité  de  Juré. 

4°  Une  lettre  de  M.  Chantrier,  horticulteur  à  Noisiel,  qui  de- 
mande la  marche  à  suivre  pour  prendre  part  à  l'Exposition  inter- 
nationale de  fleurs  et  de  fruits,  à  Londres. 

4°  Une  lettre  de  M.  Avenel,  de  laTriuité-du-Mont,  qui,  ayant 
envoyé,  en  mars  et  avril  derniers,  des  tubercules  d'une  Pomme  de 
terre  recommandable  pour  son  rendement,  pour  sa  bonne  qualité  et 
parce  qu'elle  se  montre  habituellement  exempte  de  la  maladie  spé- 
ciale, désirerait  savoir  quel  résultat  en  ont  obtenu  les  personnes  qui 
les  ont  cultivés. 

6°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Vavin  (Eugène)  a  consigné  les  ré- 
sultats des  observations  faites  par  lui  sur  des  Melons  de  Chypre  et 
des  Melons  d'Esclavonie  venus  de  graines  que  la  Société  avait  re- 
çues de  M.  Kreuter,  de  Vienne  (Autriche),  Membre  correspondant. 
Le  premier  de  ces  fruits,  dit  M.  Vavin,  a  la  peau  mince  et  l'inté- 
rieur très-plein,  mais  la  chair  en  est  ferme  et  d'ailleurs  elle  man- 
que d'eau  et  de  sucre.  Quant.au  second,  il  a  le  grave  inconvénient 
de  se  fendre,  il  a  les  côtes  très-épaisses  et  il  est  de  qualité  médiocre. 
Le  plus  gros  que  M.  Vavin  ait  obtenu  pesait  3  kil.,  poids  très  infé- 
rieur à  celui  de  40  kil.qu*indiquait  la  lettre  d'envoi.  Au  total,  ces 
Melons  sont  loin  de  valoir  ceux  que  nous  possédons. . 

Après  la  lecture  de  cette  lettre,  M.  Laizier  communique  aussi  les 
résultats  que  lui  a  donnés  la  culture  de  1 4  variétés  de  Melons  dont 
les  graines,  provenant  du  même  envoi  que  celles  dont  il  vient 
d'être  question,  lui  avaient  été  remises  comme  su  jeta  d'expériences. 
Il  a  reconnu  que  tous  ces  Melons  sont  de  qualité  fort  médiocre,  et 
fort  inférieurs  à  nos  Cantaloups. 

,  7°  Une  lettre  de  M.  Ottolander,  horticulteur  à  Boskoop  (Hol- 
lande), qui  demande  la  rectification  d'une  faute  d'impression 
commise  dans  sa  note  sur  les  cultures  de  Boskoop,  insérée  dernière- 
rement  dans  le  Journal.  Il  a  été  imprimé  que  Boskoop  a  SI  ,000 
âmes  de  population,  tandis  que  ce  n'est  en  réalité  qu'un  bourg 
peuplé  de  2,400  habitants  (1).  M.  Ottolander  dit,  en  outre,  qu'une 

(\)  Vérification  faite,  à  propos  de  cette  réclamation,  il  a  été  constaté 
que  le  manuscrit  de  M.  Ottolander  porte  24,000  habitants  et  non  2,400. 
Il  n'y  a  donc  pas  eu  faute  d'impression  dans  le  Journal,  mais  bien  re- 
production trop  fidèle  d'une  erreur  écrite.  (Note  du  rédacteur.) 


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—  550  — 

grande  Exposition  de  fruits  doit  avoir  lien  à  Boskoop,  an  mois 
d'octobre  prochain,  et,  avec  une  extrême  obligeance,  il  veut  bien  se 
mettre  à  la  disposition  des  Membres  delà  Société  qui  se  rendraient 
i  cette  Exposition. 

8*  Une  lettre  de  remercîments  adressée  par  M.  d'Emonville, 
d'Abbeville,  an  sujet  de  son  admission  en  qualité  de  Membre  titu- 
laire, et  de  la  médaille  qui  a  été  accordée  à  son  jardinier,  le  sieur 
Etienne  Tudts. 

9°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Forney,  tout  en  adressant  des  re- 
mercîments au  sujet  du  Rapport  qui  a  été  fait  dernièrement  sur 
son  ouvrage  le  Jardinier  fruitier,  par  M*  Duchartre  (Voyez  le 
Journal,  VIII,  4862,  pp.  406-409),  dit  qu'il  s'est  glissé  dans  ce  do- 
cument une  erreur  de  copie,  et  déclare  n'avoir  pas  imprimé  que  la 
botanique  et  la  physiologie  végétale  «  outre  quelles  sont  parfaite- 
ment inutiles  (à  l'arboriculteur)  deviennent  nuisibles  en  compli- 
quant l'étude  de  la  taille.  9  Afin  de  prouver  que  telle  n'a  pas  été  sa 
pensée,  il  reproduit  l'alinéa  suivant  qui  se  trouve  à  la  page  2  de 
soi  onvrage  :  ce  Déplus,  au  lieu  de  simplifier  Vart  de  la  taille  pois 
w  en  faciliter  l'étude,  on  voit  certains  arboriculteurs  être  entraînés 
»  à  compliquer  cet  art  en  l'augmentant  d'une  masse  d'opérations 
»  plus  curieuses  qu'utiles,  et  de  l'étude  de  sciences  étrangères  au 
9  but  que  se  propose  la  taille  (le  produit)  et  qui,  outre  quelles  sont, 
9  sous  ce  point  de  vue,  parfaitement  inutiles,  deviennent  nuisibles 
9  en  compliquant  V étude  de  la  taille,  la  botanique  et  la  physiologie 
»  yégétale,  particulièrement,  »  —  M.  Forney  ajoute  qu'il  a  reçu 
de  M.  A.  Leroy,  d'Angers,  une  lettre  fort  laudative  sur  son  Jardi- 
nier fruitier. 

40#  Une  lettre  de  M.  A.  Robichon,  d'Argenteuil,  destinée  à  éta- 
blir la  légitimité  du  nom  de  Batate  rosed'Argenteuil.  Dans  ce  but, 
il  rapporte  qu'au  mois  de  janvier  (857;  il  fit  l'acquisition,  à  Paris, 
d'un  tubercule  de  Batate  provenant  d'Amérique  et  appartenant  à 
une  variété  que  le  Comité  de  culture  potagère  reconnut  comme 
n'ayant  été  encore  jamais  présentée  à  la  Société  sous  un  nom  quel- 
conque. En  1 859,  de  concert  avec  M.  Louesse,  Président  de  ce  Co- 
mité, et  avec  plusieurs  autres  Membres  de  la  Société,  M.  A.  Robi- 
chon donna  à  cette  variété  alors  innommée  le  nom  de  Batate 
rose  hâtive  d' Argent euil ,  ce  nom  de  localité  indiquant  seulement. 


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—  551  — 

dans  son  esprit,  que  c'était  là  le  premier  lieu  dans  lequel  cette 
Batate  eût  été  cultivée  en  France.  Se  basant  sur  ces  faits, 
M.  À.  Robichon  s'étonne  que  M.  Lecomte  (Delphin),  en  présentant 
cette  même  variété  à  diverses  reprises,lui  ait  donné  des  dénomina- 
tions différentes,  d'abord  celle  de  Batate  blanche  précoce  à  chair 
jaune,  et,  dans  la  dernière  séance,  celle  de  Batate  rose  du 
Brésil.  Il  voit  de  graves  inconvénients  à  cette  substitution  de  noms 
nouveaux  à  un  nom  déjà  connu. 

A  la  lettre  de  M.  A.  Robichon  est  jointe  une  attestation  signée  de 
plusieurs  Membres  du  Comité  de  Culture  potagère,  qui  établit 
l'exactitude  des  assertions  contenues  dans  cette  lettre. 

\  \*  Une  lettre  par  laquelle  M.  Cottu,  qui  avait  été  nommé  par  le 
Conseil  d'Administration,  dans  sa  dernière  séance,  délégué  auprès 
du  Congrès  pomologique  de  Lyon,  annonce  que  des  circonstances 
de  famille  et  des  devoirs  sérieux  ne  lui  permettent  pas  de  remplir 
cette  mission. 

M.  le  Président  prie  M.  Jamïn  (J.  L.)  de  vouloir  bien  remplacer 
M.  Cottu. 

11°  Un  ouvrage  que  vient  de  publier  M.  A.  Carrière,  sous  le 
titre  de  :  Encyclopédie  horticole  (4  vol.  in-18  anglais  de  vu  et 
558  pages;  Paris;  sans  date).  —  Des  itemerciments  seront  adressés 
à  Tauteruyau  nom  de  la  Société. 

1 3°Une  note  imprimée  en  deux  pages  in-8°  de  M,  Vtctor  Chatel 
sur  la  maladie  des  Poiriers  et  le  Juntperus  Sabina. 

Les  Comités,  après  avoir  soumis  à  un  examen  attentif  les  di- 
vers objets  déposés  sur  le  bureau,  formulent  à  ce  sujet  les  proposi- 
tions et  avis  suivants  : 

4°  Le  Comité  de  Culture  potagère  fiemande  qu'une  prime  de 
2e  classe  soit  accordée  à  M.  Rémy  pour  ses  Pommes  de  terre  Xavier 
qu'il  déclare  être  un  superbe  produit,  et  que  des  primes  de  3e  classe 
soient  données  à  M.  Fournier  pour  son  énorme  Potiron,  à  M.  Va- 
rin  pour  ses  Tomates,  à  M.  Lhuillier  pour  ses  Fraises  Victoria*  Il 
adresse  des  remercîments  aux  autres  présentateurs. 

î*Le  Comité  d'Arboriculture  propose  de  décerner  une  prime  de 
3e  classe  à  M.  Lecomte  (Dêlphin),  pour  ses  Poires  Doyenné  Boussoch, 
beaux  fruits  qui  offrent  tm  intérêt  particulier,  comme  étant  venus 
à  des  expositions  diverses.  —  La  proposition  faite  par  M.  Pigeaux 


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—  m  — 

d'élever  cette  récompense  ntest  #as  adaptée*1  par  cette  eonsidératioii 
que,  cowmele  ^tvobs^^  Mu  Jarnlû'XJ.  M,  te*  frafts  'pr&èatés 
pa*ïi*.:L*e(»irte'ii*dnt^ 

BotiB40(4y  îet^QBj  cfaiUleilréy  oewei  variété  ifttttafofe  comriie  pros- 
pérant &!to»tes<  tes'eatfositioiiau  Lai  rtcdfe  éoteiti  dtemattdtf  que 
des:  reriierflfaentstfôienfc  àdréssésta*x*.,ai*tro&  ptâsefitaieut<s,  jiaW- 
CG*iètefiient4Wv Lepère qiiia'âétlarBr nfeflas  acqeptefldô' réoeto- 
pen$e  pCOf  ses  magn*ôqueeiPécb«Sf  ^11  reconnaît  qu«le&  Pones 
envoyées  par  \h  Gwssem  sont  belles;  indiquent  beaucoup  de  fert- 
lité  dans  le  sol  sur  lequel  elte&isoiitTefiUéseLfont4éfciTer  d^ceth 
Baitmlactriteîedoi^ftéeauki arbre»;  Il  déclarante  le  Betswéde 
Montgerempréfeatê  par  M.  J4idhe1ih  ^ést  ùq  fr^rt  juteint,  '"siiéfcé, 
légèrement  acidulé,  qui  doit  être  classé*  coiô'toeJ'dè  'hbmtt  titetttaâe 
qualité;  Iqiie  la  Pôqhe  de  sènfis  dp  mêro*  présentateur  mérite  -tfètre 
oulUvéef;iqaeJle8ifîguesidôrM*iR()iritboiï  sont  bo&tiés  et  ti&MbéDes; 
queileS  Fôehies  de  ptein**ent- récoltées  par  M.  Buffet  oftfc  ctoe'MBe 
ttppaiBTiPeyi  inai^  fie  peuvent  î -être'  nux*mè&  sans  FeiaBiea  de 
l'arbre,/  fcttettdu?  quielles  soBt>  difformes;  enfin  èfutf  la*  fraife 
pféscntésipab M-  RtàssQrt  août  beafar et ^bte** Retira.  <  "  '  r      ■■ 

■3°  -Lp  CotoUédeiWoric^tow  4eba»*l<*  que  ^uttfceïfrfcnw  eekût 
acdôidéesli'M^Raid^tle^  Wma  <te  Sciasse  pmr  sa  rifcmbreitté%t 
ftrt.bettysériB'deJVftiitto  desénie,  ltfS'ârtrtr*itlé >^feé»ë  petites 
•Yeratf  to^<pankçbéfeè,poUi>  son  ^Iwgoncùxk'ionaie  RéfiefftèriMffir, 
enfin  pouii  ses  «variétés  d%  Vérb&stum  gfytMria.  ^  RëlafHfemetifà 
cette. i dernière  piàti te;  Mv  Beisduvitl  ftfepôttw^as>  qli'aHe*  àit<±*te 
.  dïntérèt  ppor  lautoriser  la  Société,  à ^récompenser  topréwataJlfeÉr, 
leifepfaMtintiflMl^^ 

une  eqpèbed'ofnentaal  Éofrépoofeai  cette  «dhaeiwltiaB,  *û  Membre 
drtjqufocudott  encourage*  l'habile  horticulteur/  de  ti&wtj l frpefté- 
vérer  dans  la.-»ip  idanu  taq^leiU'détjtobte^ 
|mi«?ifib  fe9t:païrçcfra<  à  oblÈm^  des  i  variai  de^iCfetleéspcfceWont 
anta-ofoQaiHsaft  fûcd^^-teitypey fist*jiwiu^  lu^nfrtriaffilb. 
Coasalbée  à  oaqujetvilq  SflttiÔé  ido^la  puopositioQ  4a  JîtottW^- 
Ida  psésetototenn;  àe»biri^esîplinée^  flfluiieé)KcaVrotit  lit  iteritttal- 
ments  de  la  Société  g  toutefois^  Ite^ugeiqanCdéSwtif^ilfclQlaïéefe 
deiM.  Lote  be  smipobt&qtf  frik  fih  éep  présentâtes  tewttnîées, 
etotitoiisur.bsiteimÉfcd^  v 


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—  553  — 

4°  Le  Comité  des  Industries  horticoles*  «st  d'avis:  J0  qu'une 
prime  de  3«  classe  doit  être  accordée  à  MM.  Auge,  frères,  dont  les 
étiquettes  en  terre  cuite  émajUée  seront  avantageuses  en  raison  de 
leur  durée  et  de  leur  prix  modique  (5  fr.  le  400);  2*  que  l'idée  du 
marteau  à  palisser  de  M.  Teinturier  est  bonne,  mais  appelle  des 
perfectionnements  dm  la  mise  à  exécution;  3°  que  le  fil  en 
caoutchouc  eraptoyé, par» M:  Marcus  pour  écusawmer  les  Rosiers 
ne  semble  offrir  ni  avantages  uéete  ni  économie;  &°  enfin  que  le 
r^idUseur  de  M.  Lobia  n'a  rien  de  nouveau  et  ne  parait  pas  rem- 
porter sur  ceux,  qui  sont  déjà  cquûusj  . 
,  Ces  diverses, propositions  des  Comités  aonksiicoessivement  mises 
aux  voixetadoptées.  M,  le.PréeÈtdent  remet  les  .primes  aux  per- 
so>une$  qui  les  ont  détenu es^  i 

M.  Jlamin  (J. -.1$  communiqué  à  la  Compagnie  l'observation 
suivante  :  M.  Payeu  lui  acemis  unfe  Poire /rapportée  par  lui  du 
château  de  Ternay  et' sur  laquelle  seimonti%  ua&  large  tache  de 
brûlure,  avec  affais^meat  .et  induration  du  tissu  dans  toutB  cette 
étendue.  Cette  Poire  offre  tous  les  earatitères  du  Boo*ChrétiBn  de 
Rans  ou  Beurré  deNeiwJiaUu  L'a<Jcideat<qtfeUè  afoib^erttaB  coup 
de  soleil  analogue  à  eaux  qx&  beaucoup  de  fruits  ont  ïeçus  cette 
année.  Cette  altération  est  frès-f&chéuse,  passe*  qtf elle  arrête  le 
développeront  des  fruit»  et  leur  donne  une  amertume,  cp&ine  dis- 
parais jamaû.  Les  Poires  qui \fff  montrent  le  plus*  sujettes  sont 
c^ll^  qui  ont  le  plus4ejû^  surtout  les  grosàdsipeau.  fine,  comme 
la. Duchés^  la  Crassane»  ete.  C'est  surtout  iFiexpeâtion  du  cou- 
chafttgue les  avbrea  y  sont  sujets;  même  là  Féoorce  peut aouffrir 
et  pa  se  trouve  bien  ,d&  Ymx  dtûre  d'onguent  de  Sain**Eïacre  sur  la 
tige  et  sur  les  hriflt3  latéraux.  Le  soleil  pradautice  fâcheux  effet 
loflwjju'îl  b»lfe  tivenaetït'  dans  ùae  ^éclairoi^  entre  des  nuages, 
plus  mon*  qweioiBfutflrsft  »6Jontref  sous  un  ciel  pur. . 

MvCottu  a.  yUiîcatteiawiéeydes 'ûrnita  £rappét(,de^J)iî4tare  sur 
des  espaJieraà  toutes  le*»expo6#onfl;  la  Belte)Àn^râe,  elle-même, 
n'aças  échappé  à<oet  accident  M.  Cottu  pente  ;qu&  les  coups  de 
soleil,  «  fréquents  cette  années  4mt  été  produit  paroles  fortes  cha- 
leurs qui  ont  succédé  brusquement  aides  temps  froids. 

M.  fioiflduval  rapporte  que,  la  semaine  dernière,  il  s'est  rendu 
chez  M.  Domage  pour  examiner  les  plantes  venues  des  graines  de 


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—  6B«  — 

Mirabilis  *  hjijridea  «nwi  i  M.  BJ  Letoq  ji  dd :  «Otertionl-Fferrtéid ;  * 
offertes àf la  Société^  au  printeinps  titfrniér.  Tvùiè»  ces  plantes  &tt 
biendte^éiiJaWteJlJbfiiBB.idfiS  MtotblhVichtf/lto**  et  Jàhpa,tyià 
oi6fânwtrti*l*i(hi$\tobe,ù*^fo  première  de  ees  espèce»,  fcmt'feâ 
pftâQAiiifctes ^eotile«ir9îdiVerapa'quîaû^volt  au&  fleure  dal^  seconde; 
dam  to' jlsâinsi  .MwBai^Qval  ne  icferôt1  pas  que  tes  Mtrab&b 
bj*cidô8y  tout  intéressante  rqtfîls  s&ot,an  poittt  de  vu#  phjgieû 
logique,  aient  beaucoup  d'intérêt  èonihie  ptatfttt  d'ornement.  '*  " 

Ml/B6isduvàl.ffit  ebcore  que,  dans  une  -Uande  précédente, 
W.  ^  Rivière  lui  a  femiï  un  petit  animal  trduVé  par  hii  en  grande 
abondapee  S4urditersebpJaiites  grasse^  dans  la  belle  éôtlectiofi'dtf 
M,  G^e^eney.  jG^i  adiroaiié^t  une'  peffite  Araignée,  Ye  CieKfer 
trwnbydioidesy  qui  ne  peut  faire  aucun  mal  aux  plantes,  pttfoqrïi 
çsft  c^nawier  Qt  Jfc  wriomifc  cfra  jde'  manches  oti  de  ftacfcwnsl  ; 

Il  est  donné  lecture  des  documents  suivants  :  .     ■    J  * 

-  4f  B^ujtftts  ^rto-ewltiite^tMïe  coHeodion  de  Pomcires  de  terre 

do&péç jpa*  1»  Société  impériale  et:  eeatmle. d'Horticulture;  par 

M***;  "t:- 

2*  Rapport  sur  la  flaratam  4fc  jftntda  \Baèm>tnni  hum.  chez 
Bk;0çfûra*ui,\i  lia:  Q*etleiéei*Brfcç  par  Mi-lhKHABanl.    '    ■•';   \ 

L^  coochi^w^  d^cft  Rapport,  tendaBtaafTenvbi  à  la/CtauM 
sion  de^péco^pqn^s^soni  ttdopflées  itela^flociété.'     -  m' 

..M^Seo^                                                           •  '<  * 
.rjptffaséw^estla^  A  r 

■'-"'"•■-    l  ;,r  "iiiiièi  ïm 4 1  septembWÏ8<&.   "  !       '! 

.-.s,  ■'  .i.iMi.ï  f,  ,'-t  '.;--  -^  '-M'!/  .»  .  •  .  r  •.•■'-'•;    -  :■   •     •'     !'    "'M» 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures,      ii     ■    :  '•- 

ifce,  procès)Mwbai  de  bbdetinièare  avance  est  M  et  <*do]Méî  '  '•    ' K 
M.  le  Président  proclame,  après  un  votede'toSociéréirrfdmtferidâ1 

de.xfetif  B0U9MÏ  MamfiÉntlîtpbflr^!  dota*  ta  pféiènàltiotiVété 

faite  dans  la  dernière  séance  et  mfa  ^ontevé  àftéuoeoppOBtttoffl; ;  i :::l 
,!Ue«ïi*j©te^vi»t8fSW« ««poste  statelatteani'î'   l  »'  >•'*•*> 
*•  Par  M.  PerwuiV  jdttiiHMT  (Aèi!MUModt<myà  Sue?;  ifa* 

touffe  ^toîf-owa^i* -^^q^  >  Ua^obërèute  adhéi&ht 

encore  à  la  tige.  Celte  jrttidté;|)iii*i^^ 

dans  teepijoptiétôs'dajH^  MoÉttbfrv  à  tfeitafti*  J  /lu  ?iâbi*  Ile 


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—  »56  — 

juin  f859ill&  Perrault  t en weut  twistubmnleô  qtrtj  coripë«en 
dauj,  produisirent  tkax  décalitres <  Lai  céeplte  de  cette  ahn&s'efct 
^leyéa  à  U  hectolitre^  Cfttie  Fûmtoe  datante  est tardive  ;  elle  fleurit 
pendaqt  dçux  mois, -  sans  jaitoia  dpniierîdelcùit  Lés  tubercules  m 
.  sonttrè&-faDrinjera  eUdfaa  bon  goût ^  pe-cpie  lé  présentateur  aHlvitoe 
surtout  àeequ'ila  n'émettent  jamaifc  deigenttesrâvant  la  fin  du  m*» 
de  paai,  M.  Moulton-  désire,  tp»  oeftcrvariélé,  ai  die  est  reoimwae 

.#  Par  8f.  Joseph  Audefwy,  iardiniar  chez.  31.  &m&,  > &  1  Alton 
(3eine-et-OiBe)i  des  tubftrotitea  4e  à^ux  Pommes  déterré  qu'il 
BOname,!*  l'Horote&seîdèChaHibDrrifrlafiPdtw  de-Bouilion. 

»  Par  M.  Raxôret>  à  Moqtronge-Paiâs,  difféteiites  variétés*  dfe 
PtoflBfa*{df  tmtf ,    .'..11'!       •    »•■*  v.'  ,  . 

40  Bar  M.JMmttlie*  (Victor)y  jardinier, ohea  M.Bergmatt^dtes 
Fraises  sir  Harry.  .  •!.,!.-  .■-  -î  ••:»  .  ..  [  .  j.  «.   ?.-  -     ..  -v>  -h  II 

*>  Far  M.'  Garceaui  {Auguste) y  jardinienMriarfciché*'  à  ipflay 
(Seine);  11I1  Artà&fetf  veû©  sur  un  pteii  i<jti  a  été  planté  au  itièîs 
d'avril.  :""■ 

^Parleimôme^ded\Pofowétdé8^omi^rf;    (  '•!'-  -     1  '  i  ^ 

70  Par  M.  Maseé  (8imèn)i  prqpriétâfiiteà  Rueil,  dès  PotV^  Louise 
BoiuwdUatranobBs offertes  tomme  pQUvtat»ô*rei»ôtil&s;  A  eelte 
variété  n'existait  cas  emeot©  d«ns  leu  collection  de  la  Société. [     ' 

8<>  Par  H.  ^ebuùeVfite.^étûniéf  istè  à  Roueift{Séiftfe-Inferifeu¥e)> 
3  Poires  de  semis  nommées (  par iltti'Beîgîcmot te  Reitie«6,  ililkn 
de  Rouen,  n°  124,  çt^s/^pr,  éf^lejneç^oîigenues  de  semis. 

9*  Par  M.  Nesnard,  jardinier  chez  Mme  Dessards,  à  Lumier-de- 
Guérard,  par  Farmoutier'(^fneUt4larne<J,  différents  fruits  dont  il 
désire  connaître  le  nom,     .    •.  ••:  m-»1.*  1.  ■iî-i//,»o  *>>  .•■■■n.wJ 

4  Oo  Par  M;  .CïbaKtoh^jettnft,  propriétaitooi  Ghâttltoa  (Seine),  une 
cftrMBfifdef-Poifîwvariécb.î.  /  r  :  - .  ■  1     •  /     •;?«.'  -  "l|  ■»!  ï' 

;4f  jPft?  ii>  Bôftpoft  (Adolphe);  :pfcôpriéiairèr.  à  Sceau*  {Seine}, 
tm  pan^jjîfe  ^wiBejUôfiataspepiné.  ...      •:;.!.;  r>)  -  i-.ï-  »ïu. 

4*  Par  M.  Lepène^AM^^deMontpeiaïV^au^^BaïSyi^e^beUle 

)riifoitocMw,<4bév*e^^  ^^ 

4  4?;  tfftr  ftfc  iefeloûd^;*  Sa^tBfakè^Sdihe*t4)ïfle)^s-jHr«i^ 


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—  85*  — 

Rqme^làudaite'Bavafr.yb  m^L-Mun'iU  àl    Jm-'iî-  .---i  .,■••>.■> 
15°  Par  M.  Perrault,  nommé  plus^itoutyuûiMHiqueC  iform^de 
plnsieu&iVàrtttértèo^^  i,.<j  m'»  si    .j  t 

8aifft>tMtoW<3Û"^^  d#W  aapi^ta 

de  soleil  (Helianthus  annuus  Lin.)  à^rad&ubtek w  \.  >  « .  >  .s  ^ 
-nfpjiftrtiMfc  fltafrdiii^  jir^kDiéltefciM^LiÛé^  à  Pierafcte 
(Seine),  deux  pots  de  Reines-Marguerites  otttenB&ttaseiroSk!  ..-t 
-  ni  A  Ra*  Mi  lï^arfltaJrtiwrtleiiiL  à .  ButâfeH?*  ta*  Jf  eiçvg&wu*  #0- 
fW^idp^misiqtirïiinonïnwtEnié^  Tatoi^  il  ;;„)  ,;.j.i«..  :  »  ,-  . 

f^A^Par  M^  So«cltet,\dejBalgïàD^>,uû\  pki fleuri dfe  JPoly#mm 
Sieboldi.  .  .  ».    ;. . ,,    »\  */_.\\ 

L^A<>tfd(faBiita«kë^  £aît.itbâe9jfer  que 

WyRfif^çoràimiS^ebal^ié  éftfereorinigttiuU |pr  «Quelque  ppmi»* 
cWïùfejiplira&îipbtàpD^séioligep  ieunee  [poii^^dwaiihûa^tW 
mangées  en  place  d'asperges  ;  or,  itafattogdèm;  pcdsibte  daftirt 
tfftj»areilfu&gci4e^6B;p^^ 
fistuleuses,  et  qui  dès  lors  n'offriraient  qu'un  aliment  iiluwrd 

Marguerites.  .oaijJuJîi  *»-n.rin--I/  -.-■:  :./»■..  i-.^mm^  uuî 

de  Glaïeuls  variés,  des  bouquets  variés  de  Dianthus'H$iifài&à 
^i^titoeîiiérifc^^^  h,.,iM ' ,.  Woiq 

iflttUM  tanues/da;iwraiscnii|s^nj4ft8jfiJ)  «wu  ïu\vMiïK\Uv*iuntt>triv 
25°  Par  M-Ka0^fuBed)tttJiebeid^ 

tTftr  qtfwM  grunHg  r^pi^ît^  de  yégétaliaiLreiukait  cet  arhrf> tr^ 


<c*>  .«w4>q^/4|aiU4^^J^^^ifluaM^  MeÇSH»-W  .flWff . 
M.  Pissot  communique  à  c«  sûj^tuwçotç  ap&$lQ  ftftfil  JIJifJ^Bff 
lecture. 


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—  «s?  — 

Secrétaire-général,  le  dépouillement  de  It/ttfr&prfndd&Geirqui 
comprend  les  pièces isûiyUatos  :    j  ôuirnorr  .îîfn-  4l  .1/  7^1  51 

4°  Une  lettre  par  la^uiella  M/i'Grfe^atnfc,  p^afèe«di^id^Ek)meni^ 
foré  à"<ttléâtf6F;Ââlikéiittiàgt  *  la  Socièt&iîe'dentr'exMnpiareâîde 
ttlPMffiotf-'db  sbn  <>imageiiAitolé  :  ^«m^J^^en^r^ittMfoftçt^ 
et  pratiques  <tardtoHbiêitur&(4)J  '.''.A  >  «v«;r  *i>..i  .A-AY  I'-îK:  -jf. 
'  Des  wAeBcîiiiêilslsetônt  attrensésjaci  jMQfrdBilà  Sbfciéttfjà  Fau- 
teur de  cet  otiJeteuraill     •»    ..•i-M-fv  m..;i  .j, .:  ..j  ,i:.,h  ,  .n;{ -,* 

-  ^UneleUF^^IaquetleM.  ilôJdortew^Ilénnïâsà^  Mdn- 
ségur  (Gironde),  fait  hommage  ft*iin  éiwragerqtfflpieirtckihiblMr 
fcms  le  titie  cfe  ':-  Cùlfa*  des:  atères  fruitière  diûnù  vèhtyWotibns 
élémentaires  (2).  .A>vvW, 
'  •  0*  une  lettré  de  M:  ta'Pié«ieart  dë-ifrBopi^tl'floirtiiaMlÉiite/de 
Meâli*  qui  deirianfle'  (^ua  Membra  saH  désigné  p6u*  Mr^^àYtié 
tu  Jury  dFe*amet*  à  l'Exposition  çu»  cette  société  1  dqittenikn  à.-  Grée-jr) 
tfu  £5  septembre  au  t^ottoliré;  -  :  ••••  ■■!•«*  «/'>  - .  j  n  .  - .'  ..inu 
:>'  M.  Boisdwtal  tettt  bien,  se:  rendre  ffaid€pir  eipriméidàns  çeéte 
lettre*  »*  '■  m  .  ''•   ;»  •  •  ;   î    .  .it.'.'i  -••«»!  ?■*•  ijrji  j-j  .?  \>nrA\s\>i\ 

-  4*  tke  lettre  dé  îtemérôtiiâtf  àdtâfeêe J>a* l&tofeiitfatt  Sbjttt  de 
son  admission  comme  Membre  titulaire.  >>"  -  ^ 
'  8*  Une  lettre  ptfrl^^ 

à  M.  le  Président  s'il-r^veitaitdvattite^ 

feritoâiisl  parla  mous^d^te^hattxbydrauiîqub^i^rdireilt  fffcne 

déffloïili<Jn.'    -i«'«mu..\'  ..[,  -,.;.,*  ^j .  n  ^  •  1  î.  *  *:m»  ,>"i«rY  vVv.^wn  ef, 

M.  flayeû  dit  q\ae^rdétotedô«hmrihy^^ 
probablement  une'  actton  fttioraMdstfr  4tt.r{)uateâMt#ttiip9( 
lûdfe'qu'rt  fafdratr  qù<*  cette  (MiixnfûtfpahréBisé©  et  ûrèWgaleû&nt 
rtpatftiev  à  tfaiscmtte  Soo.iiw^^ 

vérisation  entraînerait  une  dâpeaseitrepibptcBalalivmnent  àlfèflèt 
quWpwtoattv^iiiito  rr/1  "'(■:'- 

-  ■#>  »éd*  l«ttreiîd*WjiLâbatteux  dH)ri»w^ortin^t«urrata  Ma^fc 
îfftedeîlfetéé;  ^,nqui)sc ptaâhttfft  w/c^ida&s^ilinc&mptp  ttnduiite 
«fe'rii  LU  ir,  .1  r>  Jjmdmaa  KDiIi.lM.y'.)/  aL  ûliLufga  aLmaq  eta/ii[i  «iot» 


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-«&  = 

jntpéiQ&lpeftcBnMJe^on li&tiM^  tourne  èotnliïM  i  Gaeaét  t*oà 
au  Mans,  et  qui  demandera  cet^enréur soi V  ratifiée.  "',l''-  *n 
.  JfiUwMte^idauèîaqïlfcllBtM.  Carindir  Coiau/  de'Boofegnê^ur 
¥tf%  >$g&$to  te  djtffêcrtteefcqui  lui  4eri>bitBt otistiçr fentrettrié  Pêcfcë 
$HP3tf  PftEJui  dti  BfXBiBiiattattjafcde  taqueitelfj  Dtfpuy-4arti&é 
a  communiqué  dernièrement  ses  observations  (Voyez  la  pfocàfr>#et£ 
baJ4e  1*  séance  taMaoût  dfin*»^«py4^)y  et  IaÇrostëMighô&iie, 
dopt  tcôtta;  ?êeh#  a/  été  inégalée  tomme  iqnt  .ample  vartètiofa; 
M.  Cornu  demande,  dans  la  même  lettre,  le  nom*  d*tfn«atftitfteâ 
feuille  ^OKaate^psW  ila  détenmnat^oa  auquel  51  n'envéi&iqué  la 
r^ï^d^d^a  :  jy^^iof  ttiate  laissée  par  »  une  fèuitte  mt  ttrâvre* 
sawVipdicaUoa.d,w^ewàalrtctàre.' !  '•   - 

Cetarty$fo£ft$wtèiw^^  •*  * 

^$p  Une  let>xe:de,M.  Mi ohâlift Native  à  divers  objets  et  aot&n- 
m#l;k  riflajportop^fi  Qftfttotf  L'eftupririe  déléguée  suit  an  G&fcgrèa 
jmjnotygique  deNaipur^aoitîl'E&pOsitioa  intecnatbnale  Ubititole 

,,  .Jtf,  1$  Secrétaire  fiât  ob&ervej quç<  te  Gonattt dadmirristration d 
paçjkjtçorçnt ,  a^^réqié  4$tt6  ;  â^partence*  pUiÉ^il  à  déjà  prié* 
rçp^uterla,  Society impé?ip,lei  eUûntr&k  WM.Malot  e*  Lapera  fc 
î^qr,,M,  JaDjia [J.rW  à  Jjpntott»  .:•  « .-  •-  w? 

è^URf  lQtyr&iw'i*SHpUe  Ah  Hejan  Lépne,  jardinier  aouclilteiû 
flç  l^c^yiUiçwj  prte^GhftWttpirt  (Bawte^aiîn^demindequ^iiè 
^mïjQJ^sfpp  soit  c^^é^tf^mBil^r  ies-Mrbtes  Ûirigés  par  lai  *ut 
cette  propriété.  —Cette  demande  est  renvoyée  au  Comité  d'Àrfbrè 
guitare ,  (J1  .  •,[!...  j/ï,  r- .■!..".[  j.-.Jïiï'  i:  n-:  '  '■  ''^  •- 
_,  IQ.o  uoç  J^^.parvteqReU^.ÎS.  /Orteti^îïïiieM.îldPiéaÉdèbt'aè 
jçppfi^t  yqe  ^mm^cmipi.sQiftd'^iiiiiner  la  .jardinidirifcé  par4é 
^iei^Pie^e^i^r^^M.  BJôWsfc.-.  .■'«  -nu/'.  î.  •  -  ûs'I  K 
.,  3VI.  leP^jdçat^arigpe, eomj»e devant yf^rûrôr b.Goinaais&tas4el 
H a§^iq,^r  ^f^frÏVm*¥l^-Cl^vïfatt^  ;•    '-;.    '     .*.nq  ;.gu 

Par  spited^w^onda*^ 
4;^rçt^ 

fgjsarçt  jfffftB^^iB  Apagnâft  4>f  s  (b^M;*^ânfc  Mbrtcotylâi<& 


I 


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Tient.de d^velopper.ijn.  pjagoifiquqi  ïégimôdanBtoqaçllèsfîuitabût 
déjà  nou£.,  L'auteur  te  l'aitklô«$père,qiQe  l^bananâa  jfcwwm 
mûrir  dans  ces.  w^ttpBSi^f^Woftiiftllçswi  :u  ni  <i>  ii<i  ^  f*n  K  ^. 
;  M.  le  a^arétaira  6*pcime  :1e  wgreI4quë Faj<tiWe  (61  jattriiaî tfHyè- 
b$  afeit  pasindiqué  tenos*  de  Fespèc^  d&  àtwd-qlxïitletk  M  fleitëtf 
m*  flP>  plein*  ttmt  lui;  M  sol  de,  la  Praaceg  probablement  imët  & 

J^s  Comités,  apifc  aïoir  exapTtûnéi  attentitefaiettfe  lée^bjetid^^ 
^  ..fiOf  le  bureau,  exprimeutkar  jugement  à  ce  'sujtet  dfeh  itia^ 
piàFoawiywte::'  1»  «.,.•/...•  -.h'-â  ,■'  <vi./'  ,•  ï  -ï"i:  -i»ï-m(  .'».!/: 
fc.i*  Le  Comité  deGaltora. potagère  e*tifi*a*i£qa!ône  Jarômô  :fié 
?.pta5*9  (toit  être  accoudée  i  M^Rènlaulefour^tf^nttné  «i  tétifê 
nouvelle,  et  que  des  remercîmentsdoivetot  êtttt  Jad*eB$és:afoi prt- 
sent^tewrsdes  autres  objets;  rentrant  dansfee^flpibàtitk^J ^ l  ' } 
-rWI*  Gomilié.d'ArixwficâliHro  denwLhd^ (jû'iiûd^iifftië Àe  SI* kl&se 
soitaaoooléei  Mw  ÇBetretaquià  iwésOBÎtâ'  def*A*  Hèfties  «fcfcèë; 
§t qaedrts jemeicîmaiiis soient  *dte$9é*v  au Mtti  teh  Stièiété,  atii 
autres  présentateurs  de  fruits.  Parmi  les  fruits  envoyés  ptffîkli  Bi>i^ 
buPôl,  laaMqg^otteRriaèttèn^lt 
I*u$  limite  Milan  de  Rçum^^ 

d&tor  ;  la  Poir^ii0i4  W^btifoûdânteiîtttetlsië,  lëgMhient  gVatiUlèé| 
sucrée,  mais  un  peu  faible  de  aatfètfr,  ta  tofel,1  arisè^benifa,  '  Qtàoft 
aux  Prunes,  elles»  $enàvV6tXto>teiMe*r,'lAÉ  :fMits^ketit4'  W 
MuNqsnard,  n'étant  pats  eikfcrè  mûrt^derroritè^è  eiaràWéèn 
teupa  coiivenable/Les  Ptàres4*  Mi  Ckardôu,  Jettàe}  'mA W  ûtfe'ftrè 

3o  Le  Comité  de  Floriculture  propose  d'accorder  une  priiolé'  'de 
4P.ditieâ  M*  Pàhan\t.pdirf^és  M*û%-mkiVÀ6it1Aà  Çhl  aptfar- 
«eoujetU-  à!  pliisieùrd  ivariétfe  brèn  ;dibt§urt^;M4l  tet'd'àvî^  que 
M.  Tabar  doit  avoir  l'honneur*"*!!  -iâppéfc' cfe^HÂÎB'dè  ^  âa&e 
BOTsoa  ncmveari  'iWar^wft^^^fe/'^èM^ 
une  prime  de  3e  classapOtt^deb^V**^ 

(^pour  tes  autres  ot)^ 

W^anterdefaS**^  petit  l&Mtii 

'/?fMw  de  IL(Ftatatoe#(M^^^^ 

»»ltWiHmedJiHi«prfïiile  Wttfl  à' ifài^krpfoeur;  éeux  qu^  portent  îek 


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M.Loise.  ;.      _;  ^r  ? ^  j;^  .  f.;ov::v;(;!',:£;--    : 

Il  est  donné  lecture  ou  communication  des  documents  «Stifrlnts: 

2° .  Jçstf^çfiphs^nnees  par  Te  Comité  ^ÀrBottculture  sur  ljem,- 
biïagft.^^its  q^en^e  fffpçftsç  fa  préseptep  à  ta  Société  • 

3°  Note  sur  un  mode  de  culW^de.UiPioanaetti^tecœ  qtti-aété 
employé  en  4864  et  4  862;  par  M.  Raveret. 

4°  Supplément  aus$toppertitai&  flofflgttttiflB  qui*  été  chargée 
de  visiter  les  cultures  d'Asperges  de  MM.  Lhérault,  d'Argenteuil; 
M.  Gauthier  (R.  R.) ,  rapporteur.  • l/  [f 

~S*'tla£(fc)i*^^  &UriP,*  jfcrtSfcier 

c!feiMaftâIlfèl^tâtïy^^hi[S,;,  Mi  À.  Dtnfod,  rapporteur/ 

.Xiep  ^cl^iojw^.ce, Rapport  tendapt.aureaiYoi  l^la  Coni^i^ 
sion  des  récompenses  sont  mises  aux  voix  et  adçptfeftj  *.  ; 

;  e*<*fotoptèflâfc«9<^ 
tembre  courant;  par  M.  A.  Dupuis:   •   n  *'*       ^^  •  '  .l'M  ^  •* 

'îOekfôréfc^  a  •* 

£ E^tlA jvSafj^ est toy^/^3^lièiûu^.jB^4Qfl^V. /'.■  ".■     i.    •.--j-k 


...  .  *  .TTT-i-/  .'I  .J/y.  1    r  ;c';./i;.  .ftfc 

S.  Baron- Chartier,  propriétaire  à  A  q  ton  y   (Seine);    par  M  H.  Loise, 
père  et  fils. 

3.  Basset  (Auguste),  fabricant  de  serres ,  rue  de  Baguera;  par  MM.  Ri- 

vière et  Andry .     _  ■■noow 

4.  Bordelet  fils,  horticulteur  &  Rosny  près  Mantes  (Seine-et-Oise);  par 

MM.  Loise,  père  et  fils. 

5.  Cottin  (Alfred),  jardinière  Sannois,  par  Argentenil  ;  par  MM.  Lecooite 

(Delphin)etVitet, 


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d uval  et  Rivière.  <*'■.{   ;/[ 

*    Ogiioù  ?0Ue)  ^pir  Mtf .  J.  Leroy  el  Rivière."      !  ' l 
«i^tt^^Ë^lé^^dMéréhei  «l  démgrîcbtîrt/Vîîeifey;  fttimiiri*1 
deCergy,  par  Pontoise  (Seine-et^iw)I^^pa^lfMM.;p^t^ahlWDJ^«l 

jLoire-et-Oier)^  par  J^M.  JDurayJamain  el  JupineL  aîné.  r 

IO^o^às  $miié)f,  au  jaram  botanique  de" Nice!  à  Mco  (Xïpeii-Mârî- 
tint&K'ëf  éheÊM.>lPteri^T^nra8/itii  iix^UiteJiWitiveiîéAè)^ 

.THW-rVi.iï  .1/.  ;i.q  '.It'^l  j'.   P^»  X'<.  .  «r.  j;.;3 

(Sej^^pe^  p#sent£  ^  M^.^c^^o^  ^^e^ 
et  Ducfyartre.  '   , 

^'^boi^éo^  d^iilànUsî^'Partsî'pkr  Mtf.  Ifck- 

duval  et  Ghftbt.  '  fi  î,J  ''"'?  xur,  *o*mi  m..?.  o>mqr.i«-.'!"*T -J)  a,,.* 

par  MM.  Chauvière  et  Rougie^  n  '{[  j±    y  ,r  j    :(!j  :  j,...,;.',,.^ 

4.  Darguiiju^^ ^fre^ ja^^;j»^ ^^  de^euy^  .pwjiormjajis 

(Marne);  par  MM.  Berryéi;  et  Bellariger.  ,    .'*  '    A  '  ' 

5.  Moreau  (Jean),  horUt^tei^Jnttu^oif  (ÀÔféf^  ^  »*:  fe  fëo5dte 

Léonce  de  Lamhertye  el.Jhichartre» 

6.  OuniHE  (Anatole,) ,  jardinier  au  château  de  Beauson,parMarcillat(  Allier); 

par  MM.  le  comte  I^onçe^^tacitfrtTevet  Duchartre. 

7.  Pauwkls  (Théophile),  fabricant  de  cuîvrène  nrpnzés,  rue  St-Sébastien, 

36,  à  Paris;  par  MM.  Payenet  Chardin. 

8.  Savoye,  directeur  des^ej^s^^ps^u  jfa^jie   l'Industrie,  à  Paris, 

Faubourg  St-Honoré,  407  ;  par  MM.  Payen,  Péligot  et  L^  Bou- 
chard-Huzard. 
*;D«tofiT;  fWW&l^W^^^  ttfer  Mon* 

lhéry  rSeine-ei-Oise):  par  MM.  VèèMW^fotitâhiMSZ'l 

•îtfioj  ,KK  ur.q     ;  (oits*)2)    ync-JûA   fi  5nj/rJoiiqo7q   fH:jirn/ h' )-«;»!/ ci   .S 

.din  Je»  oi6'] 
-H  .tfKijsq  'yjsn^/H  eb  ouï  ,  ?9ti.os  ob  Ja/nnJjE'l  f(o»3u^fiA)  ij^aS  .g 

—  mo»  —     .vibfîA  h  biéif 

^q  :(0<iO-J9-9fîi98)  aoJflfiM  arj-iq   (neuflà'iijr.ifLJDiJ'inrt    tR,fl  -ra.uaaofl  .à 

.gliï  Jo  oi')q  .orïoJ  .MM 
oîmoDoJ  .ï'tfisq  ;  liuslno^iA  Tfîq  ,aionruî2  i i^inibifii  ,(bo'ilI A)  hittoD  .d 

.  Jo*f  »to  (niflqJd'J  > 

36 


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BULLETIN ^  BroLIOGRAPHIQ!». 

SÉAUCEB  DU  MOIS  DE  fetafafÊftfc '186*'. 

f.   ..  •    :  •     •.     j  ...-  '  ;■■    .         ...       '  i.".  •  .■      /    • . 
Agtibultwt  pta#ttt»'(*5  juillet,  40,  W  août  eH  G  septembre  *86*).Paris; 

Ami  des  Champs  (septembre  188*).1  Bordeara?  fn~8*.  ' 

r Annote*  M  VAffrieuHurè  française  (1*  '  et  30  urift  4862).  Paris  ;  in-8*. 

•  (Alitaitt/dftttféws**  metaJ&irgiftte*  (feoût  f  86*).  Pari* ;  in-6°. 
Amuxto  <k.to  SêciitictHotticuHure  de  ta  Haute-Garonne  (mai  et  juin, 
i ,  43? 2).£T«plom;  in-8*.   .        ••••■» 

AnndJi  d'Agrico/fiira  (Annales  d?Agrïculturet  rédigées  par  le  Dr  Gaetak 
:..  .       ijGmwoji)  35.  août  e4,*Q(sepitembi*  186*).  MUAn,  in-*<\ 
Ànnual  Rc$prf\Pf  *&*  Board  offiegents..  .  (Rapport  annuel  du  bureau  <fes 

,,,,;     ;  t<f^c^i»;^ri^fih*<W  $fflitkçoivi£Tme  pourïannée  4869).  Wa- 
shington» 4864;  in-8©  de  448  pages. 

,  Apiculteur  (sflgtembw  1869).  Paris  ;  invg». 

jtftt  dei/a  Société  di  Acclimazione  (Actes  de, la  Société  cTAccUnatation  et 
•  d'Agriculture  m  Sicile;  n°  6f  du .  tome  U,  4862).  Paierait;  in-l°. 

,tBmme^^A)c^^  J,  W>¥Qttolafuler  (Pépinière  à*  M.  K,-J.-W.  Ono- 

lander,  à  Boskoop  près  Gouda  (Hollande).  Brocb.  in-8*. 
Bon  cultivateur  (novembre  et  .décembre  486^)»  Nancy;  in~8°. 

'  fiu/^tn  de  la  Société  d'Agriculture*  de  la  Lozère. (juin  486*).  llende; 

Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  et  d'Horticulture  de  ClermonMise 

(août  ,446$).  Glejrmont;  în-po. 
Jbdletin.de  ta  Société  d'Agriculture*  4e  fottfçr*  (Juillet  1864*  Poitiers; 

feutfefrh  de  /a  Société  d'Agriculture  des  Bouçheç-du-Khom  (avril  à  juin 

..  4Ô6JK  Manille;  in-8°. 
Bulletin  %de  la  Société  d'Agriculture. et  tfïïprtiouUure  de  Vaucluse  (sep- 
tembre 4863).  Avignon  ;  in-8\ 
Bulletin  de  la  Société  impériale  tzqologi$ue,  d'acclimatation  (août  486$. 

, .  P*ris,-"ia-8%'  '" .     „'  "  .      .     •.'■'.,  \   .  . 
^Bulletin  de  là  Société  protectrice  clés  Âi\intaux   (août  486Î).  Paris; 

.  in-8°. 
KHulîetùi  de   là  Société  botanique  de  France    (mai  4862,   ainsi  que  la 

liste  des  J^em^res). Paris;  ia;8\   ^      V' 
Bulletin  Âè  la  "Société1  d'Encouragement  (juillet  au  fw  août  4 86 J).  Paris; 
,>  ?o^  *>:hi-4tf i  '*'  **"''''-  '•••••    'i  «■       - 
Bufteftn   de   ta.  SocMfé  dû  :Prt>gr#  d/  fàrf  kîtfrt&ffei  (m  3).  Paris 

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Bulletm  de  la  Société  d'Horticulture  des  Ârdennes  {août  4862).  Gharle- 

viVe;iV8».   •       ;.-  T-:  :".    ;    -;;  LJJ  m 
Cafafofftie  de  M.  Adrien  SÉNtoiiizs^Jiorticulteur-propriélaire,  à  Bourg- 
Argental  (Loire).  Prix-courant  des  arbres  forestiers,  du  45  sep- 
tembre à  $n d'avril  !£$?.  ....•;,.  v. 
Catalogue  de  M.  Ambroise  Verschaffelt,  horticulteur  à  Gand  (Belgique). 

Prix^ourantponrl'Autoi^ 
Catalogue  de  M.  Auguste  Van  Geert,  horticulteur  à  G«*d({Pelgique). 
Prk-couraut  ppur  486*  «44863*'. 
.  Catalogue  des  Oignons  à  fleurs, tt  Fraisier*  4e  ta  miam  YiuiGftut*4N- 
drirux  et  Cf,  cuai  de  1*  Mégisserie,  40,  à  Paiis  (90  août  4861)  • 
Comice  agricole  de  Douai  (juillet  et  août  48**).  Dotai;  iû-8°.        K 
Courrier  des   Familles  (4",  40  et  20   septembre  48^2).  fttris;  feuille 

•  fani». 
Clôture  spéciale  de  Fraisiers  dé  M.  Ferdinand  GtoBfcE/liortkttlteur,  aux 

Sablons,  près  et  pat  Moret-sw-Loing  (Se1ne«-efcMarne)  : 
Culture  de  Fraisiers  de  MM.  Nardî,  frères,  horticulteurs,  à Montplaisir 

Lyon  (Rhône).  '     ' 

JOulture  des  arbres  fruitiers  à  tout  vent,  parler  D*  B.  :foARtt*R.  Paris; 

in-48  de  444  pages. 
De  la  Fécondation  naturelle  et  artifioielle  des  végéta**  et'd&Thybrida- 
tioni  par  M.  Henri  Lecoq  :  V  édition.  Paris;  vol.  iiMP'dë  xx^et 
495  pages.  •  ' 

Eeonomia  rurale  {pBtwotMe  rurale  et  le  Répertoire  d'Agriculture  réunis; 

95  août  et  40  septembre  4869).  Turin;  in*8o.  '  .  \ 

Encyclopédie  horticole  fo&r  M.  E.-A.  Carrière.  Paris;  in-6*  de  vu  et  558 


Feuille  du  Cultivateur  (nos  9, 40, 44  et  49  de  4809).  Bruxelles  i  in-8Q. 
Fifteenth annuel  Report...  ^Rapport  annuel  du  Comité  d'Agriculture 

de  l'État  de  FOhio,  pour  Tannée  4860).  Columbus,  4864  ;  in-8°. 

de  33,  cxxv,  et  488  pages.  .>       <  1 

Flore  des  serres  et  des  jardins  de  l'Europe  (3«  liv.  du  tome  IV,  V  série, 

parue  le  95  août  48621;  ïn-8°. 
Uortitilteur  français  (juin  et  juillet  4862).  Paris;  tn-#>.  ^ 

horticulteur  praticien  (juillet  4862).  Gand;  Paris;  ra-8<>. 
Institut  (27  août;  3,  40,  47  et  24  septembre  486J).  Paris;  feuiljejn^o. 
Illustration  horticole  (août  4862).  Gand;  in-8*». 
Journal  de  la  Société  ^  centrale,  d'Agriculture  de  Belgique  (août  466(1). 

Bruxelles;  in-4*'.  t 

Jo^fifAgrtyltvfe  $  la  Wfe-efÛr  Quinet^Bôx).  Dyon;  in*0,  ,   x 
Journal  de  la  Société'  d'Horticulture  de  Seine-et-Oise  (décembre  4864  et 
.  kll      jmvierà^l4862)rYersaiUes;rin-^.j.      ..    JM"  ,,/         ,.,„ 
Journal  of  Horticulture  {Journal  d'Horticulture  rédigé  paj;  MM.  George 


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i»  sfc  H.>WrUHiiaM,8t*ol»éW'Ëo<re^l^^?^W>Sé,^86,i).  Londres; 

leçons  flémentatres  d>i4f6oricu^tiye.par  M.  Grkssekt.  Orléans;  in-48  de 
464  pages. 

Maison  de  campagne  (1er  et  45  septembre  4862).  Paris;  in-8*. 

Monatsckrift  far  P(^Wf))t^K4^sftéTOW^au  (Jouttw/  mensuel 
de  Pormlogie  et  d' ATbQnmUMLXTtàique;  cahier  double  de  juillet- 
août  4861).  Stuttgard;  in-8°. 

Observations  faites  à  Harcoufc  en  486^  e,tr  4,81^ .sur  les,  arbres  qui  ont 

"Jâ1  '  J  iotiÉèrt'eisur'ciéux'qui  ont  résisté  pendant  l'hiver  de  4 859-60, 
. K  i  <:pff  M*  Pépï*  *  'Ptarîss'ini**1  «*<4*:  page*. *  J  ~  *  ' :  " 

^aiéonfofogte  lombarde,  par  M.  l'abbé  Stoppam  (MVSS*  et  33*ttuii- 

îft»œdj^^ii^itca(lM*yb^  M&ritiMbméf)MUide1pkia  {Actes ù 
?  ^:jX(  J/Le/B^  pp.fHW 

J^j    /fae4$§^^ 

Resulis^of ^^p/og^  o6serva^ofi3  (Ji^ujta^  d^oôsm^tofl*  m&fcr 

i"  "  "      logiques ^ faites  sous  la  direction  du r bureau  des  patentes  dee 

•  ''  '  «ÔMfr-8nisî  et  de !  ^Institution^  SrnïthsOniennei  de  Tannée  485A  i 

.1  ti . v f  J^dbiiféfei' 999b  MèHiâvîlidetft^ -1M** '♦oKiiaé)-.1  'Washington,  tfril  ; 

.  l\  \  ^   in-8°.  .        ,,-<,,  • .  r',      •  ,  «■     ;,  v  •   ■  ,j.    - ■      -.-  ' 

:&ted&:fè^tf^  .  ,.'*",  Fi 

Revue  Aortôofe  (4er  et  46  septembre  186Î).  Parte;  in-t0*.'    ,!  x  Kl 

Smithsonian  miscellaneous  collections  (Collections -tTp$fâ.  ctoffiwrtôÉrws 
ISctènce 'poàr "fous1  (JS8  août;  4,44,48  et  26  septembre  4868).  Paris.; 

Jteil  JHbrfeftJÎKtf  itafMd^fltf  ****«^W^W»^ld^éV  ïournàl  &êi 

îiob  W  fi^l^^ltewfrfl^^^  etloifti 

Spencer;  cahier  de  septembre  4862).  Londres;  in-8°.  ;  i^iMàlCJ 


aiirel  efiniAf  «àlàiicr  eiuul  ûb  zinv  saoNiJnEdoà  esfi  iasioe  noîSJ 
d'//orftcuOure  de  DqrrosftKft;  année  4  8S9  eH860).Darmstadl;  in-8*. 


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Ztft$chrift  4%/aa$tz9f%^^  de  la 

Société  d'Agriculture  de  Bavière;  n°  de  septembre  4  $4*]^  Munich  ; 

.       ./'-NOTES  ET  MÉMOIRES:-  •  '    \  **  '  ^™^ 

.     ;  _      ......  u.;  «1,3  î.uy'  :  ■vl^-,^>^-"  "1  '*  '"'  ';  i:  "  '^[  ^ 

.'•'-ni  ,:•'!•  '•  ;'<  .lï.'Mf  Jûoi 

Instructions  Ddw^Bfii  par  le  Compte  d  A  ^pRic^LT^ii^^t  embal- 

LàGÉDES  FRUITS  QU'ON  SE  t  F^pP05B^)B  PiuMWÏTSR,  ^  Lfc  QUIÈTE. 

"Le  Comité  df  Arboriculture,  ainsi  qu'il^été  aj^pjttc^^^pris  des 
jnesurje*  poyjr  qu^<4jo<pj^]ea(ii>Jrun^hwifB>  kafrtiita  qUi^oftt 
««voyés  à  la  $otiéfé  tyéue  8tt*'  déistes  ^ptiiteelltfti^^prâciés 
avec  à-proposeft  âÉnMtowitf  1*  irjAiis  ripproctié' ^bàlâhéhde. leur 
mattirité.  A cet  eflfet;  fe  Comttfi&ion  spéciale  tient' s^^nces'leà 
jeudis  qui  ne  sont  pas  désigné^  pour  les  séanf)e?,4$  Jç_$qj}i(5té. 
.  \  jrépoguet  <$  ,yoni,êti#  ,$dfqssé&  les  fruits  àe  papûte  4*hiver,  le 
Comité  d'Arboriculture  croit  utile  de  frit  &  ïtohâttflfcfc  qu'il  arrive 
.souvent  de^fr^A^^'èmbèllà^îÈs^à  dés^efte^P  ë^.Sottvetft 
même  nuisible;  ayssi,  pour  obvier  ^  cet  in^y^ep^^itr^ 
devoir  faire  ob$py^lâi^   *,*:)>l  ,,.!„,  .  ,>•*"•} '^v....\  -»s.:a 

1°  Qu'il  est  àxBFppos ^uçries  eav4>i*>nie*oieiit  pa*feiteJeaigtamiJs 
à  l'avance,  mai^i  ^cdntfiitë,  tercq»  A!  taatami&l^^lflfe 
taideràs'àBbomplâF;  ^  •-    -  '[  ;■*    ■         ■    r:v<i  '''"*  ;  '  >^>'^ 

2*t}u'if  toiAriMft'ëti^  (cJukste's  a^^la^^âr  aa'cgi 

rie  puisse  placeraqu^ne  seule  coufche  'de  fruits  dàqs^eujf^pjaisseur  ; 

3°  Que  les  rognures  (fo^jwwtatt  #**»  taqnîïnéflidti  wiiHtës 
d'aucunei^^^^piew^pwJte  te  g*o&  son*  te  toataBfrdabfift; 
j&$<qt  ty&wM&^î^^  doit 

préférer  ;-^-ni  t*oibnoJ  .{IMl  eiuw.îq-*   .h  v»idr,o  ;juo/:3'i8 

toutes  les  plantes  susceptibles  ^e'  fermente^  ou  de  tr^mettre.^ 

•  m*  Jf u.  JSBPW^M?0^',  WÇffiflMfi  *«  fïPtWWWMbàla  dégus- 
tation soient  des  échantillons  vrais  de  leurs  variétés  tttoflâe  leurs 
5HK$es»  c^ifef^éi*cutitfte  m  point  ^ifrfettf^  jjfo^?**1* 


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— &œ* 


Liste  frtè  'OïuafiiiéÊs  fluf  ont  fleuri f,jéndSnt  les  Tjàois  &'àttk  ét: 
'  septembre  chez  MM.  Thibault  et  Ke^tëleêr,  rue  de  Charonne,  '  46, 
îi  Paris  (note  donnée  par  M.  Keteteèr).  :  '   : 


,t  rr,.  .  Harr^soni^^'.  ,';  \ 
Çypr^pedium  Fairyeanum. 
La&lia  elegan$. "  ,  J' 
LeptoteS  bicoïor.    " 
WGltbnia  speclabilfe.  ' 
OâéùWgïosétrtû  BfctonienseL  ' 
Onciâium  flèxuoskni. 


Ph^lmn^p^îgaiabilis. 
-r-        gr^ndiflow. 
. ,  —    ,    ro?ea-    . 
Rodriguesia  crispa. 

—        secnnda. 
Saccolabitim  Blnmei'majuS. 
Trichopilia  candida. 
Vanda  suavis. 
-w    tricotor  RolliBonri. 


N.  B.  laJ&sMt  tfcbtiéefdans  le;  oahitr  dajuillert  inJJwnûitonti4& 
leq-  eqrècfeB  qui  o«t  fleuii  en-juilLat  etiïoa  en  mai  et  juin,  comj&e 
flJ^étâiimpri  ibé  par  erreur,  -  .!.: 


Note  sur  la  '  orw^mBi  jW/Poîrroprç  mjçw  çws?  < 

Par  M.  Fournier  (Louis- Désiré). 

L'indifférence  dps  maraîchers  au  sujet  de  la  culture  du  Potiron 
a  sanl'do'ufè  pour  cà'iïsé  première  ïah&êssité  d'épàrgneHe  terrain; 
car,  pour  arriver  aux  résu}t*t*  <me,  jjobtiens  depuis  plusieurs 
années,  il  faut  laisser  croître  la  plante  dans  toute  la  fougue  de  sa 
▼é^ti&ôh,  jtts(jti%tf?mémeflt  «ft  te  friiitnotié^ atteint  k  gittg&r 
d'une  orange  btàiiiafte.  i   -  '  *  •     i  1:    :  ■- ■•*■  »       - 

LesiànipiWttelL&flûi,'  ftitfe^pHïBrttofétoetfl,  enfrd ventk ctrtu- 
lation  de  la  sève,  doivent  être  opérées  de1fcHéTft^ta<i*ieté  ftuft4*»> 
lfa#*%tta<ttbaérVÔltottf6^ 

assutté/on  tttiWë  à-lréis'ôuiqiîfetre  femlferia^defesWô*e6on  àUafctftj, 
en  pinçant  toutes  les  extrémités  des  autres  brancbefe  îaté&léa;î0tf 
t&â«  Wiik>Wéta«lp(to dàriiet  âu^rùit unô  p<WèMi'ft>roèé^  fet 'ftlle 
^iieWèr  <«I'»Ml4ii:^delËBijst  detW  ^«fcattte^  anfoiié^tidTalifcÊfe 
de  ce  fruit,  doit  être  prise  avec  d'autant  plus  de  sête-qtteie'jfalii 
Poûfadi  àtàtHtfié'dâttfc*k  'ieBaaffito^^êflêjiMt,^  l'ta*0éftt  le 


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— 5CK)* — 

dire,  des  efforts  pow  rqporçjwfce .  a*  po^t^prew^ •J^lfcHR'?J 
pour  se  poser  sur  le  côté.Qni^.paiYieiUàs^ 
dance  que  graduellement,  fl»  «^wof  apiix  ^ai , j^jPf^^âf^  |^  ^pé- 
doncule  et  de  ne  pas  en  fatiguer  les  fibres.  ' 

Vingt-quatre  heures  après  lés  ijincemento^le^  jeafte  fhtft  eom^ 
mence  à  se  développer  "Stee  un}*  rapidilé  ertwtoWHh^^ 
alors  qu'il  faut  modérer  la  végé^tion  luxuriante  qui' w.  montre. 
dans  les  aisselles  des  feuilles,  notainment  ^l'apparition  de4(eîife| 
mâles  écloses  en  profusion  aux  alentours  de  la  souche.'Ùne  de$  conv 
dirions  indispensables  pour*  le  apcjcès,  t'est  que  cçtjfl ,  pl&p^  79  Wty 
soit,  pendant  les  chale&rs,  swab^Ddamm^arroséd;  ççfc^flt »  vm 
qu'en  4860,  malgré l'abondance  ti  la  continuité  dB^piwœ,  ïai#> 
submerger,  en  quelquesorte,  mes  Potirons,  qui,  d'après  mes  obser» 
TOtiebM'éiaTgi^eêtëa*^^  T. 

•Toutes  les  plante*'  de  la  famille  dB3;  €ucurbiUBée0?jairt>sw«e^[ 
ti  blés  de  recevoir  la  culture  ci-dessus;  niH»CBliBrponrila^mlk«^IÉr 
méthode  amène  les  plus  heureux  résultats  est  le  Potiron  jaune  grot, 
dont  certains  exemplaires,  qui  m'ont  valu  une  médâlle  de  la  paît 
de  la  Société,  avaient  atteint  le  poids  relativement  énorme  de 
450  kil.  (Voyèt WJéWM de  im  WiWf.y  »  ""'  -  v 

.'■••'   ri--.:  •  h  .1  ■"';  ..'1    M  n'I 


Choix  pss  tubeik^^w 


f>  ,,:  >.  <•>  ;-,.  pi-  r.;Vl 

"î':-1    ■    '    "    ,  "••'■«  'i^-Rar-'M:  ▼ton*-'1  /n«  T»'i'.''fi  t^  i  tuo 
r,    •!.  •«•• .  r-     :  '  J.  (  t  si  rb  Mi  i;!<{  i;i  Mh«/r#  T^.id  ti/AÎ  li  ^.vVî/rs 

nOeM m^.wMe ,*i****à  ^3o^è4raw0wH^(pw  Wv^ 
chesnaye,  on  lit  (Journal  pour  juin  4862,  pw^aiEfr;  J\r„;.J0  <nu'b 

M  p^^ate^fc^^  fe^ïqu:JV*r^Brtfci#t^^ 

ftlftjft  fieg^put*.  *,f,  HU|q  jfTiiîujj'b  3m?/5  oabq  oiiâ  tiob  ,Jirnl  93  ûb 


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=  &*  = 

ntëiûs  <tt  Wdis  ^fla^tttérictfséiilètifeiWi^  [>  -•"  "  ■■  "•  •  *  >-     •"•]. 
,  :  4tf^lM$#i>à*fe^^  Ae^toliiffH*? 

avoir  la  conclusion  qu'en  tire  M.  Lachesnaye,  les  fidtâlotatfcttrtt1 

son  opinion.  ^i:-ïtifn: .    >  •.      ^n^ 

plils!  ^"dn^setll  tubetculè  M^së' diiné  Sotf'eûtier;  taJa  nié  te- 
M  ^s!(ftiésti6i  l'te^ci  n4éktlp&Hli^ffièée6ii'Jse1^ac6  H.  Lft- 
chesnaye;  et  encore  fraudrait-il  remarque*  aléfis^uef,  si  le  prodeii 
bmï  èst^itrs  conèrdé^He/îe  pMdiftt  net  est  moinxlre;  car  il  Àul 
teikii?  comptël  d&  'frais  dé  Ctiltuté  qui  sont  en  proportion  deîa  sa- 
perfîeijé  acébpée,  ]èt  cpii  se'  trouVent  dôutàéé  par  conséquent  :  ao&i 
ce  JJtfecèM  de  division  des  tubercules  U*ésM\  bon  à  suivie  que 
tftratid  bi  veut  tntlltijpliet  rapidement  une  vàrfèté'dbrit  on  ne  p& 
sède<ïu)é  qûefqud  exemplaires.  'Dans  tout  autre  cas,  et  si  Ton  vent 
tenir  oôhijité;8u,  prix  detevîerit,  ce  sôht,  k  lion  atis,  lès  plus  gîta 
#bèr6tilèa  qui  èoiittes  pli»  'aVaiàfefceu*,  et  I^Coiomife  qu'on  croft 
xfeLlteôtlîtiieS  dôiipanl,  ïtour  ërririuîtipHer  le  ùotnîlre,  rf est  qu'ap- 
pàtetité  ét^ëuMgère.  C'est  tA  titrées  préjugés ,  comme  il  y  en  il 
tant .  qui  ralentissent  les  progrès  de  l'horticulture,  et  s!  ji  stafth& 

faii*  Wté &MëM\blÀ  je porivâhs  concourir  &  teaé^ac^ne1l.,  /î' 
^al  feit  contiàître  ïès  feitt  qtri  justifient  mon  issërtfcJn  dans  tlétii 
icrtfes  'que  j^ai*  étîlliWcetif  d'adresser  &  \k  éàtil^  en  répbùsè  à  Ut 
sérié  dla  ijtiestiôtib  qtféfte'avait  fusées  sur  la  teîIIWré  dél'lgnaitfé  dé 
foiïi^  fa)W  quitté  'à  Wfen  toùlu1  Aliter  &di  soti1  journal  (fii- 

Avant  de  Witf|j^ 
-tGiitW^bo^  âFés^^ndbn  lit  la  note*  H.  Làthe^nayè;  £est 

'MiTcéte^ 

"&  ^lîfôàiffârèVitf  Wte^irf  et  w'ëb  #i»8t  <&à  è*i§- 

.  001  ii/oq  9c  b  àvt*Iè  Ja^seJfiJGlq  20-13  «  -b  lusr 


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différentes  souvent  d'un*.jffljtfe.,?à.  J^afoe^gue  ^t^W>m?4 
fertilité  4u-sci  Bfw^tjp#,sar,Mgétajti^ 

Dans  les «^^e,^.,^ 
remplir  ces  conditions.  .      _H  , ,,  It*  fl(., 

[^^5?)(i'^;pJ«BiU,i«Hr.,«n.  ap%d*  «P5&,4p  ^^é,  m^i^e, 
ag?  Pqnmw  d^,.tprftoà  peu;  ^i4gai^.^^ro$sej|jrJipe(^nt!(ïnî 
sfgb^  80  )^U49feg|HMPJ^:Bar..çl*?U).  ÇUft.qat  j^uil,^  fril, 

<*»ftWf9We?.PWfJ«^).--  i;  -.f  ,•••.  .■:  ;..v-n-.  .  •  •'  ••••<»  ■') 

;  ,Ao6té,daBs;ie  n^megol,*w  la^nje  sii\pie$<^Aveç.les,m«^ 

spis,  de,  çuîtni^  Jem^fnojQ^çe  d0tute^ea,f  un,  j$ds  double, 
{4&logrammesauiieu  de  20  (4^  ,g^uunes,  parlant),  ontpro» 
d»»î  ■  A W!  JjtyfflPWfa  au  Jfeu  ,d»  i30  $7$ gyanflnça.  par  ,jped> 
Majs,.,popr  re^rsjla  .comparaison  .tout,  \.  faif.tji^ôrtliL  feufc  tenir 
compta deladiiÇSreape. de  poids,  ^es semences elfliejtee en^gard 
^produit*  respjêqtiffc  déduction  ^e,.du  po^^pjantaj.-jr,*)» 
troùve.,alors  JhfO  tyl^amn^^'uncoté^,-*  i^$  jfau|re;  c'^s\«* 
avantage  ^e  .40 1  Jujogwufinp8  W^W  pw?ût..4je8  ,/grop  planta^ 
eni;d'«uifresi!/teicmegj  en  publiant:  lf  /5efueri/>e,;U.y  a.^néfice,:net  dé 

.  :^ji^,1i|our..étendre^le.cej:çle..d6/lf ,  c/wjpa^on,  j'ai.doutyé 
d'alwi^.pui&.tppJiS'j^pfftds.de.la,  aeuîençp  ^aj^o^caispn,»  por^ 
smâQPjjjeds  de.çiiaqufi  çatég^rifl;?  Je  pti^d^^^ef  cules,  ey  été 
snçce^siyemen,t  port4,6je  j|f  ]ti)ograwi}ea,  à jtë^fà&^esprod^Js 
se  ^(éle^és.à  §4,^  4  jp,^  et  4  8^  lf^Qgi^^es^^.^ut.J|éd;u>re, 

d'où  il  résulte  q^'^dou^n^  pqidfda  kseœjmç&te  ^fif^^Bt 
Teur  des  gros  plants  s'est  élevé  à  59  pour  400 . 


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—  S20\*p  — 

Aptàsffl&ft.'iMKfUo  qfcte:de  ftite,  tp«*  û^çoi^rts^M  suis-je 
pas  fondé  fcdi*e  <pfaM*4*t  to*ebô^ciilt^e  des  Pommes  de  terre, 
lepoiSi  du  Idr  flfcoîtt  ^«  raison  directe  c(u  poids  des  semences. 
empio^esTDfiï  faite»  wafcgueis  jaae,  permettant^  conclure  i^e 
méintfpimrilguaiBBiteC^  les  m^,. 

très  plantes  tuberculeuses  suivent  une  loi  semblable.  .. 

-le  'ïegtett&rais  d'avoir  accumulé  les  prives  si  le  préjugé  que  jp 
voudrais  détruis»  ,u<était ,  autant ,  f m^iné.  Peut-être  aurait^il 
suffi -de  faire  semaiwter.qnfele  principe,  que  je  viens  de.  poser  çst 
généralement  admis  e»  (hortioulUire.  Nft  phoiatron  pas  toujours, 
en  effet,  (Qar.lareparoduDUeii  las  semées  le.  mieux  constituées, 
et  ne  trouve- tr-on  pftfrcette^gacapjtie'daas  l^s  plus  belles  Pommes 
d*  terre  détone  récolte  î  ita  mèr&,  pour  employer  l'expression  cansa^ 
créeçar  tejardimers,  k  Bière  a'atiœente-t+elto  pas  le  jeune  plant, 
danetos  premier  Moments  de  sa  végétalfioa,  jusque  ce  que  les  r*~ 
enut  ifloieni  asçfi^fdéy^p^s pouiî  y.jouryoiir,; et  n'estril.  pa» 
naturel  que  ce  jeune  plant  pwôfô  d'autant  plujç,  çtçu'il  acquiert . 
un*  «ÉtetitrttHm  d^twrt œeiWaui»,  <BÙ  devient  le  gage  d'un  pr^' 
dustéàfté,  tp»  tâXdUQqixifowvst  plus  ^ç^a&t&t  Le.  çontraim 
neiltftaîteait^p»^  \  :i 

1  Détewifté  par  toitfëo*  fto^i^afi^^  pàçl'étudft  dçs iùto, 7 
je  me  croîs  fondé,  contraijpppefli  à-  Jtyypipft  flgieje  .viens  de,ré|p-J 
tw^iimhtev#T&~  des  ^ikv*teurç  ppqr  qtf¥*  lieu  4e  coupe»  l<p 
Patente*  ide  teif e  qi#l$id?s#  wn*  à  ;lp  wp^dpotiQn,  il?  choisissent  / 
poDDiptoxterteuTP,pl^bep  ;,, 

-  i:^::  f"t:'.  -jS  '.'  /il1'»'»  n   M  .  rr  ,  ,  .  .,  ,  iIit     i;     .   ff.    •      ,       •  f  r     • 
-vJiM..',...M:.    l{J>BS^CXIpfî:J)ES  tosÊÇTts;  j     ^_  "..•/■-*" 

IT'    :;  /p  i         iJ.  -M  Vf,  îj^^iWW^ïil  .?(      f    .      ,  .  ,     v  m-  ..."1 


1;Oh  4:Kekucé^  âftf  «J^'âàattaétltti  detiiœcto'iraisiUés 
vé|ëtààiiî  et  *peu  dte'protesés  ô"rrt  îft>rfrni'lô&  moyens^détruire  cbm* 
prftetifeHlééù*^^  ,r.    i  ^  .j 

On  fait  maintenant  à  Paris  et  en  province  uBrtgçtiid*  aBbpaab^ 
nikttoft  ^Vnt  éUbsti^ela^éè  tiènblra  «dette  Benzjn&fnhvrtd 
dans  le  commerce  rectifiée,  et  elle  est  alors  excessbrèafemi  fcaapMe£F 
mi»?  îJÔû^l^ifaérfè^a^Vftârti  btfopèrô^tt  <to  dietittatieiis  aaÉ- 
cë&VèS:5!^^ 


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d'un  peu  de  Benzine,  tftaâe  Uùile  particulier,  ett;  L*pbaraaaokpte 
ou  fabricants  ne  fbnt  rieto  dé  ées  ea*nc  et  &e  ment  généralement 
où  les  faire  jeter,  à  cause  dé l'odeur  inféctequ'ellsa  exhalent  Ifta*  m 
de  Benzine  est  assez  torrosive;  ttftsrseife^fïibe&de  né  l'employer  i  » 
qu'avec  précaution;  elle  petit : toutefois  rendre  dtgrahfo  senior 
dans  les  jardins,  •  '     :;    i         '-•  -u  ;:j.*        .  ^ 

Si  l'on  prend  une  bdnteifiede  bett^^au-derlsltageidfi  la  Beafc- 
zihe,  qu'on  y  ajouté  égalé  quantité' <tf eau  j  et  que  Vourtrélangece*' 
deux  liquides,  on  obtient  ainsi  tm  agent  puisât  p*«r  la  deatrucu^ 
tiôn  des  CourtOières;  mais  si  ees  animaux  se  troufrewt  jttaoéa  -. 
auprès  de  pieds  de  plantes  que  1km  tie«ne'à  domtrvfir,  a»  lieu  d'o* 
pérer  directement;  il  faut  agir  de  la  œarriète  suivante  ■:  «  i     i  *..i  .  / 

On  se  procure  des  lavages  4e  Betfzine  des  premières  «tistillatians  ; 
et  on  met  ces  produit»  dans  un  vase  où  puisse  être  ajoutée  use' 
égale  quantité  d'eau;'  <m  laisse  là  te  mélange  pendant  quelques  ; 
jours;  on  le  soutire  ensuite  au  tobjm  4*kn robinet  placé  au  bas 
dû  vase;  voici  dans  ce  (sas  eé'^ul  arrive* ]  }  i  . .; 

Lés  lavages  de  Beriiine  '  sétot  gêtiéralaftietof  ■  butireutj  boiteux?  ' 
consêquemmént  il  ne  reste  dans  de  liquida  presque  lien  de  wlubleuf 
L'eau  reste  dans  la  partie1  inférieure  du  ^ase,  se  charge  de  l'odeur* 
delà  Benzine  et  delà  petite  quantité  -des  parties  MlnUe*;)!  tfet 
fadile  alors  delà  soutirer  Avec  un  w*inet.'  '  *-<>  <   -■  1  -    '  >  •»■..•;  n 
^ Cette  eau  n'a  pas  la  mibiriflrê  aettoto  œrrdsfvéf  sttr  tes'rJwmes'des  jj 
végétaux  et  elle  tue  les1  Gourtflîèfes1.  TJUtffèis  cfctfe  wwl  retirée*»  i 
vase,  on  peut  recommencer 'detii'éifrfrtfî^ 
jours  en  l'y  laissant  le  mémo  Inpn  do  tomp6. 

Si,  au  lieu  d'eau  pure,  on  y(met  une  eau  chargée  de  cinq  gram- 
mes de  chlorure  de'  chaux  (par  mref,  qtirdti  mélange  cette  der- 
nière aux  lavages  de  Benziâè/tibrùifae^fi  vient  d'être  dit,  et  queTon 
opteeafe  la  nito^iBaûàèfer^ouffrl^sfiU^li^sev'fA  ^^t^çe^u 
qui'détniitleâ*lwfl»n($tisurilw  ^l^^JP^n^ej^^Ji  Ççfljp?i , 
le  Sureau,  etc.,aftqa'ai  peut  «eapjoyp^  ^e^S?^^  WrffiflftTp, 
gean^:4irossànt;«kHfj  -our-ciq  no  su  --ni/I  niinnvjUimfi  UiA  n-» 
bôa/drit  opéreti  ejoaaeaftttidf  in^rlH^jl^rAes^^,^ 
T^gresu*  Im&wmBteii  ^<Jr,  M  «,1 L-  !o  ^  ihioîn  m  normal  A  --aab 

L»  ^Lauri«rs^^)(ï«5^ii^}Jqtti  fq^j»«pgeft^fï{îeill4fJ^  c^Ta 
vièntas^ordinaiceiiitt^ 


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se  voitencotettft  te*  ©Mttfce*^«è*À«HtttfJ  éWa&M  iUèrfide  la 
Nouvelle-Hollande,  etc.  11  est  fifciteifeldétraire  ces  Cochenilles  par 
le  même  procédé,    .^v,,!.'  a  -/...nJ  ja  .t  .K  wi 

Pour  les  Fo^mi?|  il  J^^a  servir  <le$tla<Yfl5e^giHp  dps  premières 
distillations;  ce  moyen  réussit  très-bien.    4.    .    ,  ,     . 

Ponr  Ta  destruction  de  t'Alèse  tes  Malvapées  et  des  ptàn^pota- 
gèresj  on  prend  de  la  sciurç  de  boïs  asspz  fine  et  on  ]a  laisse  trem- 
per pendant  cinq  à  six,  heures  dan^  le  liquide  dé$  premières  diçtil- 
lalions:  on  étend  ensuite  cette  sciure  imurégneçde  feenzihe  sur 
leà  pieds  attaques  par  cet  insecte. 

Les  ^ioiaces,  lesjColim^pûsft(^i^^plai^  desçot^jr^^nl 
âëthiïts  parcs  dernier  procédé,  .^  .,.      , ,'  v  a  . ,  •,.  ,  ,_• 
_  Les  perce-ôteilles,  le^  CJ^rt^^t  déttptf.p^Ê  ]^a$$pla- 
ment  imprégnée  de  tydpp  de$  kyp$*  fcBq$itpViry  {/<)f  y,  / 

La  Criocère  du  lis  disparaît  avec  le  jnfiwç  %uide,  pft^géjde 
cmôrufe  de  cnaiixj  lomn^epour  lep  Pucerpqs.  -,  .  x.t  o  ,(  ^   j,  ♦  - 

f  Le  Cossus  ropgje-hpis,  qui"  fait,  (les,  dés^tr^^vconsldéyabj^jur 
différentes  essences  d'arbres,  disparaît  quând^,  ^p^ès  ^yoir  nettoyé 
les  trous  *  qu'il jiratique  avec  un  ù\  de  fer,  o^iç^re  çtora  p 
fcêihes  trous  dé  ï'&oupe  préâlaîbleipepV  ^trcjmj^e.pçnd^  j^i 
heures  daijs  le  liquï<^  chargé  de  chlorure  de  cjiaHx; ^aninjt^ii 
fl«  repataïskent  ptiisl  rr  ^  f '/  ^  'r^.fj/',  ',1  i'[l  V^Ji.V;,- 
*  tes  Scolytesqui  âttycpjènt  Ips  tyïnes,  jes  |Jrène^  périssant  ôrs- 
(jta'iipr'éb  avoir  ^iilevié  les  parcelles  crécorce  ô]i  ils  se  Went,  (|n  j 
fnsère  ël  'àpptiqiie* quelques  couclieSjde ,  ce  in^me  liquide vÇes.ow- 
rations  doivent  se  faire  au  printemnsï     J>     ,    ,  :  '  .  '    \  '  "  r  T 

.9v)inuîiJ5q.nî)i(i  teaàiW? 
i. de  Benzine  sonténu- 


creà  MAcipés  p'àrtîculiérs  a  c^tte  substance.  .  fa;_tlAji  j 

08  taîcIxiL  2i<up0£l  .M  à  JnDwilifi'a  ne  <  tomi/oq  8ati9t£rnf;  2dJ 

.£081    Si)  9niU0)UJB<I  2éb  f2)9ÎU8  89b  iswooiti 

siûd  £l  gfljcb  bw8£il  i«q  èvJJOiJ  àià  £  àJàiuv  ellso  eb  9iéfli  vtfaM 


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Par  M.  J.  de  Liron  d'àiroles.    .^  >  '    ï    f;1'»1  ij[ 


L'arbre  Dfière.  de  [cotte  remarquable  yanifé  Wf  âp  'é 


^SkwHaîa&âS^  £ar  U/^^uDmL 

Jalais,  pépiniériste  à  Nantes,en  184£'ï£ ' ^itemi^f  rapport  k^ii  lieu 
etf  i «8*.  :li  àoàëté  âritfàrèôtfltiîrè Tfië'  î^ekrfa:hè>jiorè  Vottenteur 
de  ce  beaugaintft^  J^ul 

~I#fhiit  mescff^oifdiniirêineTiYT  centimètres  ^e  iiàpteur ;  sur  au- 
tant de  diamètre;  il  est  A&tf^jass&fc  gros."  \  '*  L'[  "/  "''  .  |0" 
; l  Lépéddnculè  est  grpé,  court,  ligiipux,  Ae  couleur  brune  }»)P]Mfrdft 
46  millijnètres,  pla<^ dan$.u£e  càviie  irrié^ufière,  évasée./ ^  ~7.  r 
^i^^ceoiWfart^ptettt,^'' iîyïsïpnsjrès-pèîitesj  œtoùneïiWo^ 
iadtiques]  Se  trouvé  iJlâcé ^aùs.ùnç  cànté^arge^prQfondç. ,  j'/.  j 
yltà "tfèku  &t  'épaisse1,'  érâs:së,  vêrt-daïf,  '  fortement  charge  de 
rouille  d'un  côté,  de  &utfe  chinée  seulement  dé  là  même  couleur; 
elle  passe  aij  'jài^cië  d'or  brillant^, et  ses  ^hesDifennent  ^ij^i  fy 
teinte  lij  plus  cbaucle  âe  r  wncé  de  Sienrie^  ce  qui  4°*We  k  }*  ^Sft 
fà^etfie  ï^  ^  "  .  ^l]^l  t^.  ^y\wUn 

La  maturation  doit  ^  prôSuïié^cl^ns  le  courant à'ocîo^ç.^Ôn 
^iîui^ài^aVsliœé  facilement  un  peu  plus  tàt,  ow, 

'  Là  cfeâiit  éèi  Jâiiiktfé^  fine*,  teùrrëë,1f(inaânte;  î'eaâ  stjij^j^ 
sucrée  et  bien  parfumée.        r  r  â   , 

.  Nous  croyons  pouvoir  prédire  unAbfeau  succès  au  Beurré  Jalajs* 
et  ôous  pensons  qu  ït  gâgne^^        ^fj^^ 
le  Beurré  Clairgeau ,  son  compatriote. 

Les  amateurs  pourront,  en  s'adrocoant  à  M.  Jacques  Jalais,  se 
procurer  des  sujets,  dès  l'automne  de  4862. 

SP  Poire  Bergamotte  Lesèble  (Lbsèblb). 
L'arbre  mère  de  cette  variété  a  été  trouvé  par  hasard  dans  la  haie 


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-  dfyaef  yigûédaidotoatoQ.ctejB^o^ï'wet,  appftrta»pnUftL  Lesèble, 
d'un  des  Mdmbre^  Jes  piu^  zélés  ret  Jes  plus  distingués  de  la  Société 

_ d* Agriculture,  ScJe&wwrei  Àrt$  <fc  To^pt  de  Ja:  Société  centrale 
d'Horticulture .  s         -  ..  ,    *  ;'  ..    ^ 

.  •-  'JjB.premierTappc«.<ïl^rvéifeTnoçtôà  4843;  çen'est  qu'en  A855 
que  notre  honorable  correspondant,  H.  Lesèble,  a  bien  voulu  nous 

^-qqpuiupigWF  *Hfc  heurçuse  trouvaille  Tîà  laquelle  il  ava^t  donné 
le  nwn  (jte  Bei%«LnioJte  Lesèble.  . 

.  Les  sujets  griffés  sur  hautes:  tiges  opt  présenté  toute  l'aptitude 
nécessaire, pour  la  culturç  aux  vergers  et  aux  champs;  mais  élevés 

.  en  pyramides  sur  franc  et  sur  Cognassier,  ils)  ont  donné  de  plus 
beau*  produits. 

.     LaBergamotte  Lesèble  est  un  fruit  moyen,. mais  quelquefois 
asgqs.  gros;,  elle  mesure  en  hauteur  6  centimètres  sur  autant  de 

*  diajnètre.  t        ,  , 

Le  pédoncule  est  fort»  charnu,. plus  gros  à  rattache,  placé  en 
tète  du  fruit  dans  une  excroissance  charnue. 

J^e  calice  irrégulier,  fermé,,  à  divisions  courtes,  de  couleur  rouille, 
est  placé  dans  une  cavité  large  et  irrégulière. 

La  peau, est  grasse,  lisse,  vert  foncé,  chargée  de  taches  brun- 
fauve  et  semée  de  petits  points  dé  même  couleur,  pins  fortement 
vers  le  calice,  et  un  peu  cdkrrëe  du  éôté  frappé  par  les  rayons  so- 
laires. Elle  passe  au  jaune  d'or  à  la  maturation  qui  correspond  à  la 

^deuxième  quinzaine  de*  septembre  et  à  la  première  d'octobre*  : 

La  chair  de  ce  boit  fruit  est  blanche,  grasse,  mi-fondante;  son 
eau  est  abondante,  sucrée  et  bien  parfhmée! 

La  Bergamotte  lesèble  est  déjà  répandue,  gr&cê  à  Tobligemeele 
son  obtenteur  qui  en  a  largement  distribué  des  greffes;  elle  K  été 

«ttrouaée  à  Nàttttt,'  en  1 86t,  sur  notée  présentation. 


.  JÔbscription  DES  variétés  de  CEHÈVS  {ECHIPfOPSIS)  PBftT- 
LaNDI'  qui  existent  dans  jla  toiXEcrioN  de  M.  Gels  ;    - 

-iî..  iFat  Ma  Gmsismfaiywp k  Jpvw/, Jfli*  jt3**,.pp,  49MHM,).  ■. 

32.  Cereus  Pentlandi  miniato-roseus.  —  Fleur  de  5  centmtôtrft; 

â'unbéau  tiéhûlBeh^cW, 'tfcmno&ée-au  centre?  féfcSes  spatules, 

^éthanctéi;  tépalee  ph»étr<fits>i  aigu*;  oèt-joSe*  for 


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$3.  C.  P  puttfclh*.  —  Grande  ti&uï à  aipalei  néBéokUi  tapins 
extérieurs  rose  bromsé,  linéaires,  iôl  autres  spatule*,  éeUannrés, 
plusieurs  mucronés,  d'trii  beau  rosé  safoé  devenant  mbsé  le 
deuxième  jour  ;  pétales  plus  larges  que  les  sépales,  -éobanciiâst  légè- 
rement frangés  ausommet,  d'un  rbstf  plus  lit  que  sur  las  sépales, 
plus  foncé  sur  le^ bords.1   ' 

U.C.  P.  ptmtcetts.  —Peut-être  la  plus  grande  fleur  de  Mutes  les 
variétés  que  je  décris,  ayant  environ?  centim.de  diara,;*é{*alës 
très-lancéolés,  aigus,  pen  distincts  dès  pétales,  à  l'exception1  des 
plus  inférieurs;  pétales  également  lancéolés,  mais  moins  atguè; 
les  sépales  et  les  pétales  sont  d'un  beau  rouge-pouoeau  uni  ;  un  petit 
Bombes  de  sépales  extérieurs  montrent  d'autres  '  auancefe  mêlées 
avec  cette  couleur.  — Plante  très-distincte  par  ses  divisions  aetinû- 
néesque  je  n'ai  remarquées  encore  aussi  prononcées  que  dansîe 
Maximilianus  et  le  subflavus  (albiflopis).  La  forme  de  la  fleur  fee 
rapproche  beaucoup  du  *peci*ù$irnu$  QutilaHèti;  Ilnfloreseènoe 
est  la  même  et  le  coloris  n'en  est  pas  éloigné.     '  ] 

35.  C.  P.  pyranthus.  —  Grande  fleur  rosé  violacé  asséfcîntrtise, 
de  6  centimètres  ;  très-floriferë.  '  :   "J 

W.C.P.raphidacanthitsljARr. 

37.  C.  B.  rhotfanthm.  —  Fleurs  moyennes,  d'un  beau  rose  claif  ; 
sépales  plus  aigus  et.  plus, satinés  que  les  pétales,  rose  violacp; 
pétales  lancéolés,  mucronép,  échancrés,  d'un  beau  rose  clair  très-^- 
gèipiftentsauppudré  de  vermillon.  En  s'ouvrant,  cette  charmante 
variété  montre  ses  jolis  sépales  lancéplés,  aigus,  d'un  beau  ro^e 
fortement  violacé,  brillant;  alors  les  pétales  peu  développés  payais- 
seit  d'un  rouge  particulier*,  mj       x  '     •  ii<4i, 

38.  C.  P.  rhodianthinus.  -*■  Fleur  ttè&rdophlfi;  20,sépales  envi- 
ron, lancéolés,  blanchâtres,  mêlés  dû  rose,  olivâtres  à  la  basé  et 
sa^é$;£5  pét^sen^viro^d'up  rçse  violacé  brillant,  satinés, 
presque  violets  en  s'Quyrantj  légèrement  raucronés  ai^  sommet,  plus 
foncés]  sur  les  bords,  d'abord  en  coupe  et  ensuite  élégamment 
ép*rs.  Tube  de  Y  Centimètres  fjS  de  langueur,  limbe  de  6  «enti- 

-  :fifc  Ce P« ï^««iiii^1«(flj*ép^ 
dâtre,  mu£mi&;.|5f>tal^^^ 


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légèrement  dentés,  mucronés;  étamines  peu  fertiles.  Jolie  fleur  de 
forme  élégante. 

40.  C.  P.  roseus.  —  Plante  très-florifère;  sépales  d'un  blanc  rosé 
argenté  ou  satiné,  vert-olivâtre  à  la  pointe;  pétales  d'un  beau  rose 
légèrement  vineux,  échancrés  au  sommet;  fleur  de  4  centimètres 
et  demi' de  largeur. 

•  44.  C.  P.  roseo*venosus.  —  Jolie  fleur  à  sépales  roses,  les  pins 
extérieurs  olivâtres,  mucronés  et  lacunes;  pétales  frangés  an 
sommet,  tous  mucronés,  d'un  beau  rose  veiné  légèrement  d'orangé 
et  jaspidé  finement  de  violet  au  sommet  Très-jolie  forme,  bien 
étalée,  de  5  centim.  de  diamètre;  étamines  de  la  série  supérieure 
disposées  en  couronne  parfaite,  celles  de  la  série  inférieure  bien 
séparées  des  autres;  anthères  grosses,  bien  fournies  de  pollen. 

42.  C.  P.  roseo-cameus.  —  Fleurs  de  près  de  5  centimètres  4/1 
de  diamètre  ;  pétales  de  près  d'un  centimètre  de  largeur,  spatalés, 
mucronés,  échancrés,  tronqués,  fond  rose  carné  plus  foncé  sur  les 
bords  au  sommet,  bande  presque  blanche  longitudinale,  d'un  milli- 
mètre de  large;  floraison  durant  quatre  jours,  à  la  fin,  d'un  beau 
rose  satiné  bien  légèrement  carné  ;  forme  en  rosace  parfaite  ;  éta- 
mines stériles.  Cette  variété,  par  son  coloris  très-frais,  très-délicat 
et  par  .sa  forme  gracieuse,  sera  bien  goûtée  des  amateurs. 

43.  C.  P.  roseo-vinosus.  —  Tube  de  7  centimètres  de  longueur; 
-  fleur  de  5  centimètres  de  largeur.  Sépales  extérieurs  nombreux, 

acuminés,  les  intérieurs  lancéolés,  subspatulés;  pétales  spata- 
lés, les  plus  extérieurs  mucronés,  les  intérieurs  échancrés  et  laci- 
niés;  les  uns  et  les  autres  d'un  beau  rouge-vineux  brillant. 

44.  C.  P.  salmoneus,  A.  —  Rose  saumoné  ;  pétales  étroits,  di- 
vergents, échancrés  au  sommet;  sépales  lancéolés,  aigus,  rose-oli- 
vâtre. 

45.  C.  P.  salmoneus,  B.  —s Sépales  rose-lilacé,  aigus;  pétales 
rose-saumoné  carminé  sur  les  bords,  spatules,  les  extérieurs  mu- 
cronés, les  autres  échancjés  et  laciniés.  La  forme  de  la  tige  et  les 
épines  sont  très-différentes  de  celles  du  précédent. 

46.  C.  P.  salmoneo-tiolaceus.  —  Cette  variété  est  une  des  plus 
remarquables  pour  la  distinction  de  son  coloris  et  celle  de  sa  forme 
élégante.  La  fleur  mesure  5  centimètres  de  diamètre,  sur  6  de  lon- 
gueur; les  sépales  sont  disposés  avec  élégance,  d'un  beau  violet 


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—  577  — 

uuancé  de  saumoné;  les  pétales  sont  d'un  saumoné-orangé,  lancéo- 
lés, fimbriés  finement  au  sommet,  un  peu  plus  larges  que  les  sé- 
pales, presque  d'un  centimètre. 

47.  C.  P.  sanguineus,  A.  —  Fleur  (Tim  beau  coloris  rouge-san- 
guin clair,  très-large  ;  magnifique  plante,  dont  j'ai  livré  tous  les 
exemplaires. 

48.  C.  P.  sanguineus,  B.  —  Sépales  petits,  étroits,  lancéolés, 
rouge  clair,  satinés;  pétales  étroits,  échancrés,  les  plus  extérieurs 
mucronés,  d'un  beau  rouge-sanguin  clair;  fleur  de  5  centim.  Cette 
variété  est  très-florifère  ;  elle  se  distingue  d'une  manière  bien  tran- 
chée des  autres  par  son  coloris  et  sa  forme,  à  l'exception  du  vinosus 
qui  s'en  rapproche  assez. 

49.  C.  P.  Scheerii  (tricolor).  —  Fleur  très-curieuse,  entièrement 
différente  des  autres  variétés  par  ses  sépales  et  pétales  linéaires, 
canaliculés,  d'un  rouge-feu  orangé,  brillant,  souvent  à  reflets  vio- 
lacés; anthères  jaune  verdàtre. 

50.  C.  P.  Scheerii  Laxt.  —  Forme  du  Icevior;  fleur  se  rap- 
prochant du  pyranthus  (faussement  indiqué  sous  le  nom  de 
Scheerii). 

51.  C.  P.  subflavus  (albiflorus).  —  Cette  variété  soi-disant  à 
fleurs  blanches,  qui  a  fleuri  chezplusieurs*amateurs,  est  jaunâtre, 
ou  bien,  si  l'on  veut,  d'un  blanc  très-sale.  Les  sépales  sont  d'un  jau- 
nâtre pâle,  légèrement  bronzés,  très-acuminés;  pétales  plus  courtsf 
jaune-paille,  très- aigus,  moins  étalés  que  les  sépales.  Forme  tout 
à  fait  semblable  au  Maximilianus. 

52.  C.  P.  tardivus.  —  Lorsque,  il  y  a  deux  ans,  cette  variété  a 
fleuri  pour  la  première  fois,  elle  a  fleuri  bien  après  les  autres  ;  de- 
puis cette  époque,  elle  fleurit,  comme  la  plupart,  vers  le  milieu  de 
mai. 

La  fleur  est  de  moyenne  grandeur;  les  sépales  sont  rouges  et 
violet  métallique  ;  les  pétales  d'un  beau  rouge  violacé,  à  reflets 
changeants;  très-distinct  des  autres  variétés;  très- jolie  forme. 

53.  C.  P.  vinosus.  —  Sépales  petits,  étroits,  lancéolés,  rouge 
clair,  satiné;  pétales  étroits,  échancrés,  les  plus  extérieurs  mucro- 
nés, d'un  beau  rouge-sanguin  vineux  clair,  de  5  centim.  de  dia- 
mètre; très-voisin  du  sanguineus  B. 

54.  C.  P.  violaceus,  A.  —  Belle  fleur  d'un  beau  violet  vineux 

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—  &7*  — 

grande,  à  sépàleë  jaunâtres  et  olivâtres  -et  à  pétales  bien  lancéolés; 
jolie  forme,  d'abord  carmin  en  s'ouvrant. 

55.  C.  P.  violaceus,  B.  —  Variété  à  flenr  violette  qui  a  fleuri 
en  même  temps  que  la  précédente,  mais  dont  la  description  n'a  pu 
-être  complétée,  quoiqu'elle  soit  distincte  et  intéressante. 

56.  C.  P.  violaceo-mutabilis.  —  Très-jolie  fleur  rose;  derniers 
sépales  rose  bronzé  clair;  pétales  et  sépales  intérieurs  spatules, 
d'un  joli  violet,  les  plus  internes  (les  pétales)  nuancés  et  saupou- 
drés de  vermillon-orangé,  passant  le  2*  jour  au  rose  violacé.  Très- 
Brillante  variété; 

57.  C.  P.  violaceo-roMM.  —  Sépales  lancéolés,  pointus,  roses; 
pétales  de  même  forme,  un  peu  plus  courts,  d'un  joli  violet.  Forme 

gracieuse. 

58-  C.  P.  vitMnus,  A.  —  Fleur  moyenne,  très-bien  faite,  en  ro- 
sace ;  sépales  orange,  les  plus  extérieurs  brunâtre-orangé,  presque 
tous  spatules,  parfaitement  arrondis,  mucronés;  pétales  d'un 
joli  coloris  orange  peut-être  un  peu  plus  foncé  au  sommet  et  aux 
bords  latéraux,  plus  larges  au  sommet,  échancrés,  mucronés,  réni- 
f ormes;  le  2«  jour  elle  passe  au  coloris  jatine  d'œuf  et  orangé, 
ou  aune  couleur  intermédiaire  entre  ces  deux  nuances  ;  cependant  je 
crois  que  la  nuance  jaune  d'œuf  esl  plus  intense* 

59.  C.  P.  vitellinus,  B  Labt.  —  Reçu  de  M.  Labouret  avec  la 
désignation  couleur  jaune  d'œuf;  les  boutons  ont  avorté  par  l'effet 
de  la  trop  grande  vigueur  de  la  plante. 


RAPPORTS. 


Leçons  théoriques  et  pratiques  d'àbboriculture  fruitière,  pu- 
bliées PAR  M.  LE  PROFESSEUR  GRESSENT,  BN  4862. 

M.  Pigeaux,  Rapporteur. 

Tel  est  l'intitulé  du  livre  que  vous  m'avez  donné  à  analyser  et  à 
vous  faire  connaître  dans  son  esprit  comme  dans  ses  détails. 

Après  les  traités  modernes  sur  le  même  sujet,  publiés  par 
MM.  Hardy,  Lepère,  et  surtout  après  celui  de  M.  Dubreuil,  il  faut 
avoir  acquis  une  bien  intime  conviction  de  l'insuffisance  de  ces 


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ceuvres  magistrales  pour  ne  pas  craindred^at4rer*n  Ikq,  jxhu: pro- 
duire un  nouvel  ouvrage  sur  l'arboriculture  f mi ûère. 

Tel  n'est  pas  assurément  lewotif  qui  a  inspiré  fyL  Gressent  : 
mais  quand  on  est  professeur  et  que  de  nombreux  élèves  vous 
pressent  de  publier  vos  leçons  pour  en  faire  profiter  ceux  qui  n'ont 
paseu  l'avantage  de  vous  entendre,  quand  on  a  de  nombreuses  er- 
reurs à  combattre  et  de  nouvelles  doctrines  sanctionnées  par  l'expé- 
rience à  émettre;  quand  on  croit  pouvoir  fixer  la  science  arboricole 
d'une  manière  absolue,  il  y  aurait  de  la  cruauté  h  se  refuser  aux 
désirs,  aux  vœux  de  ses  auditeurs.  H.  Gressent  ne  s'en  est  pas  senti 
le  courage,  et  pour  anéantir  complètement  l'empirisme  qui  régit 
aujourd'hui  '(c'est-à-dire  jusqu'en  4862)  la  taille  et  la  direction 
des  arbres,  il  a  publié,  en  26  leçons,  tout  ce  qui  est,  à  son  avis,  in- 
dispensable à  savoir  pour  pratiquer  iarboricuhure  arec  succès. 

Vous  faire  connaître,  aussi  brièvement  que  possible,  l'esprit  et  la 
teneur  de  ces  26  leçons,  tel  est  le  but  de  l'examen  dont  vous  nous 
avez  chargé,  et  dont  je  vais  tâcher  de  m'acquitter  avec  conscience 
et  impartialité. 

L'ouvrage  de  M.  Gressent  est  divisé  en  deux  parties  distinctes  : 
4°  les  études  préliminaires,  où  il  résume  en  45  leçons  les  con- 
naissances indispensables  à  ceux  qui  veulent  pratiquer  l'arbo- 
riculture avec  fruit  et  en  connaissance  de  cause;  la  seconde 
partie  traite,  en  44  leçons,  des  cultures  spéciales  à  nos  climats:  des 
Poiriers,  des  Pommiers,  des  Cognassiers,  des  Néfliers,  desPôehers, 
des  Abricotiers,  des  Pruniers,  des  Cerisiers,  des  Figuiers,  et  même 
des  Groseilliers,  des  Framboisiers,  et  enfin  de  la  Vigne;  en  un  mot 
de  tous  les  arbres  qui  réclament  impérieusement  les  soins  intelli- 
gents du  jardinier  pour  constituer  la  base  d'une  industrie  profita- 
ble, pour  produire  une  récolte  égale  en  qualité  comme  en  quan- 
tité. M.  Gressent  affirme  avoir  résolu  ce  problème  intéressant  par 
la  création  de  ses  jardins  fruitiers  sérieux. 

il  en  offre  la  preuve  matérielle  à  tous  ceux  que  ses  leçons  n'au- 
raient pas  convaincus  ;  seulement  il  prie  ses  visiteurs  de  ne  pas 
casser  ses  plus  beaux  spécimens;  il  les  avertit  mémequ'il  les  faitsur- 
veiller.  Nous  ne  savons  trop  comment  faire  pour  'vous  prier,  sans 
incongruité,  d'obtempérerer  aux  justes  recommandations  de 
M.  Gressent.  Après  tout  comme  le  propre  du  mérite  transcendant 


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est  d'exciter  l'envje,  nous  félicitons  ce  professeur  de  nous  avoir 
fourni  in  extenso  la  preuve  de  l'excellence  de  sa  méthode,  alors 
même  qu'on  eût  pu  en  douter  après  avoir  pris  connaissance  de  son 
ouvrage. 

Les  premières  leçons  de  M.  Gressent  résument  les  connais- 
sances de  physiologie  végétale  et  de  ,géologie  indispensables  à 
tous  les  arboriculteurs  pour  éclairer  leur  pratique  et  les  préserver 
de  l'empirisme  et  des  systèmes  dont  nous  allons  être  à  jamais  dé- 
livrés, grâce  à  l'œuvre  éminemment  utilitaire  de  M.  Gressent.  Nous 
n'ayons  pas  trou  vébeaucoupd'innovations  dans  ces  divers  chapitres. 
>Nous  ne  saurions  en  faire  un  vif  reproche  à  l'auteur;  les  notions 
de  physiologie  végétale  à  l'usage  des  arboriculteurs  sont  presque 
toutes  les  mêmes  et  puisées  à  la  même  source,  dans  le  traité  de  bo- 
tanique du  professeur  Richard  ;  ils  se  les  transmettent  tous  sans 
contrôle  comme  sans  choix.  Nous  ne  reprocherions  pas  à  M.  Gres- 
sent d'avoir  imité  M.  Dubreuil  en  ceci,  s'il  n'avait  pas  voulu  inno- 
ver sans  nécessité  sur  l'origine  qu'il  donne,  de  son  crû,  aux  boutons, 
auxfeuilles,  et  par  suite  aux  bourgeons  et  aux  fleurs,  qu'il  fait  naître 
exclusivement  de  la  déviation  naturelle  des  vaisseaux  du  canal  mé- 
dullaire; ce  serait  assurément  lui  faire  une  mauvaise  chicane  que 
de  le  pousser  à  fond  sur  ce  terrain.  Nous  le  félicitons  toutefois  de 
l'heureux  parti  qu'il  a  su  en  tirer  pour  pratiquer  avec  succès  une 
opération  qu'il  préconise  pour  faire  naître  des  bourgeons  là  oh  il 
n'en  existe  pas.  Ce  ne  serait  pas  la  première  fois  qu'on  verrait  sur- 
gir un  résultat  profitable  de  la  fausse  interprétation  d'un  phéno- 
mène naturel.  Nous  l'engageons  toutefois  à  être  sobie  d'explications 
physiologiques  pour  le  fait  qu'il  constate.  Cet  avis  est,  selon  nous 
très-applicable  à  l'explication  qu'il  donne  de  l'origine  des  racines 
des  arbres  :  -^  en  les  subordonnant,  avec  tous  ses  confrères,  au  dé- 
veloppement des  branches,  il  commet  sans  s'en  douter  une  pétition 
de  principe  qu'on  pourrait  bien  retourner  contre  lui . 

Avant  tout,  dans  l'intérêt  de  la  science  professée  avec  tant  de 
succès  par  M.  Gressent,  nous  lui  conseillons  la  plus  grande  réserve 
dans  l'interprétation  des  phénomènes  de  la  végétation  :  c'est  là  le 
côté  faible  de  tous  les  traités  et  de  toutes  les  leçons  d'arboriculture. 
Plus  de  réserve  convient  mieux  aux  praticiens  :  elle  leur  concilie 
les  seuls  suffrages  qu'ils  doivent  ambitionner,  les  seuls  qui  sont 


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—  SS4  — 

d'un  prix  réel  pour  un  auteur  qui  se  respectej  ceux  dés  gé&s 
éclairés.  * 

Les  chapitres  suivants  traitent  de  l'accroissement  et  de  la  fiti  des 
arbres.  —  On  y  voit  exposé  avec  détails  les  meilleures  conditions  dé 
sol  et  d'amendement,  ou  de  traitement,  qui  favorisent  l'dn  efTe- 
tardent  l'autre.  De  Favis  de  Fauteur,  les  arbres,  sains  d'ailleurs, 
qui  sont  placés  dansun  terrain  convenable;  sont  appelés  à  vivre  £lus 
de  cent  ans,  tandis  que  soumis  au  régime  actuellement  pratiqué  de 
la  taille,  leur  vie  moyenne  ne  dépasse  pas  cinq  ans!  Terrible 
condamnation  des  doctrines  du  jour,  si  l'assertion  de  M.  Greâ&nt 
est  bien  fondée  (nous  serions  presque  de  son  avis,  s'il  en  exceptât 
ceux  qui  savent  si  bien  tirer  partie  de  la  taille  pour  avoir  dé  beaux 
arbres  qui  ne  rapportent  pour  ainsi  dire  pas  de  fruits)  ! 

Cependant,  M.  Gressent  n'a  pas  rompu  avec  la  taille  :  il  ne  la  pros- 
crit pas  ;  il  ne  renonce  pas  à  donner  telle  ou  telle  forme  aux  sujets 
qu'il  cultive,  mais  il  en  use  si  peu  qu'on  sent  qu'il  voudrait  pou- 
voir s'en  passer.  Nous  lui  prédisons  que  les  pincements  méthodi- 
ques qu'il  préconise  d'après  M.  Grin  le  mèneront  avant  peu  à  ce 
résultat  si  désirable,  il  pourra  bien  mieux  alors  stigmatiser  ce 
qu'il  appelle  les  amputations,  si  préjudiciables  des  jardiniers.  On 
connaît  assez  nos  doctrines  à  ce  sujet  pour  craindre  de  me  voir  faire 
à  M.  Gressent  unreproche  de  cette  tendance,  que  nous  croyons  bonne 
et  que  nous  appelons  de  tous  nos  vœux. 

La  formation  des  jardins  fruitiers  ne  présente  réellement  rien  àe 
spécial  dans  l'ouvrage  de  M.  Gressent.  Cependant,  à  l'en  croire,  c'est 
le  point  capital  de  son  œuvre  :  il  se  croit,il  se  dit  le  premier  qtii  ait 
créé  des  jardins  fruitiers  sérieux .  Nous  n'avons  pas  le  courage  de  le 
dissuader,  bien  que  nous  en  connaissions  qui  peuvent  rivaliser  avec 
les  siens  sans  trop  d'infériorité.  Mais  si,  comme  il  l'affirme,  par  sa 
méthode,  on  obtient  le  maximum  de  productioruau  bout  de  six  à 
huit  ans,  si  ses  fruits  sont  tous  beaux  et  excellents,  et  au  nombre 
constant,  en  moyenne,  de  40  a  50  par  sujet,  sans  la  moindre  défail- 
lance au  bout  de  cinquante  ans,  nous  avouerons  qu'on  ne  saurait 
trop  vulgariser  et  préconiser  de  tels  procédés  qui  concilient  de  tels 
résultats.  Au  reste,M.  Gressent  ne  néglige  aucun  des  moyens  propres 
àlesfaire  réussir,  etl'on  est  presque  assuré  d'en  avoir  de  pareils  pour 
peu  qu'on  se  conforme  de  tous  points  à  sèsconseils,  en  fuyant  comme 


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la  pesté ceux  'de  ses  cbhfrèrèS.  Foîn  des  jardiniers  à  système,  dit-il; 
hors  de  mon  école;  pas  de  salut!  Par  malheur,  c'est  l'opinion  de 
presque  tous  îesprofesseurs  d'arboriculture;  il  est  prudent  d'appor- 
ter un  peu  de  réserve  dans  leur  assertion  pour  rester  dans  le  vrai. 

Les  préceptes  à  l'appui  de  ces  doctrines  sont  généralement  bien 
compris  et  bien  exposés,  dans  l'ouvrage  de  M.  Gressent.  Ce  qui 
ressort  de  plus  évident  de  toutesses  leçons,  c'est  que  l'arboriculture, 
pour  être  pratiquée  convenablement,  est  un  art  très-complexe  et 
entièrement  artificiel.  Le  jardinier  qui  Vy  livre  lui  appartient  tout 
entier,  et  ne  peut,  sans  péril,  l'abandonner  un  seul  instant. — Aussi 
NT.  Gressent  en  exclut-il  avec  raison,  d'après  lui,  et  à  tort  selon 
nous,  les  vergers  où  les  fruits  viennent  moins  beaux  sans  sûreté 
et  comme  il  plaît  à  Dieu.  Le  véritable  arboriculteur,  d'après  M  .  G  res- 
saut, doit  planter,  diriger  ses  arbres  avec  une  méthode  infail- 
lible, et  obtenir  une  production  fruitière  émérite  constante  par  des 
procédés  presque  mathématiques!  Pour  cela,  il  conseille  de  restrein- 
dre le  nombre  et  les  espèces  de  fruits  à  ceux  quisont  bien  éprouvés; 
il  n'en  veut  pas  un  de  plus  que  n'en  peut  diriger  un  travail  intelli- 
gent et  suffisant  pour  obtenir  des  fruits  en  quantité  égale  pendant 
les  doute  mois  de  Tannée.  La  culture  d'un  are  de  terrain  exclusi- 
vement réservé  aux  fruits*uffit  parfaitement  bien,  d'après  M  >  Gres- 
sent, pour  la  consommation  annuelle  d'un  individu.  Un  petit  en- 
clos  de  quatre  ares  bien  planté,  bien  orienté,  bien  soigné,  et  com- 
posé d'espèces  qu'il  indique  avec  précaution  est,  à  son  avis,  plus 
profitable  aux  besoins  d'une  famille  qu'un  jardin  de  cinquante  ares 
où  les  arbres  sont  disséminés  au  milieu  des  légumes  et  des  fleure. 
Nous  l'approuvons  complètement  en  ce  point,  et  nous  poussons  plus 
loin  que  lui  la  sélection  des  cultures  fruitières,  en  confinant  les 
espècesd'arbres,  par  familles  et  parafflnités,  dans  telle  ou  telle  partie 
du  jardin  :  c'est  un  progrès  que  nous  désirons  voir  introduire  dans 
les  jardins  dont  on  cherche  à  tirer  un  parti  avantageux. 

M.  Gressent  distingue  avec  beaucoup  de  jugement  les  jardins 
bourgeois  ou  de  fantaisie  d'avec  les  cultures  fruitières  sérieuses; 
il  conseille  de  sacrifier  dans  les  premiers  un  peu  au  pittoresque,  à 
fat  forme,  pour  ne  pasy  créer  de  ces  longs  contre-espaliersquidivisant 
avec  tant  d'avantage  les  jardins  de  production  ou  de  spéculation  an 
4a  nombreux  compartiments  très-profitables  mais  peu  agréables  i 


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la  vue.  Nous  préférerions  toutefois  une  toute  autre  méthode,  même 
pour  les  jardins  d'agrément';  car  jamais  on  ne,  pourra  obtenir  de  . 
bons  résultats  dans  un  jardin  banal,  où  toutes  les  plantes  se  gênent, 
et  se  contrarient  dans  leur  développement* 

La  taille  des  arbres  fruitiersdans  tout  le  cours  de  leur  existence, 
depuis  leur  plantation  jusqu'à  leur  extrême  vieillesse,  et  même  pour 
leur  restauration  est  exposée  dans  l'ouvrage  de  M*  Gressent  dans 
tous  ses  détails,  non-seulement  appliquée  à  la  formation  de  la  char-  . 
pente  des  arbres,  mais  aussi  à  la  pousse  d'été  et  aux  lambourdes  ; 
mais  elle  est  infiniment  plus  restreinte  ;  elle  n'est  pour  ainsi  diie 
plus  que  l'ombre  ou  la  critique  de  celle  qu'emploient  les  jardiniers, 
et  la  plupart  des  professeurs  d'arboriculture  ;  il  la  pratique  avec  . 
tant  de  réserve  et  de  circonspection  qu'on  pressent  son  désir  de 
pouvoir  s'en  passer.  Je  ne  désespère  pas  de  le  voir  un  jour  proscrire, 
comme  je  l'ai  fait  moi-même,  cette  opération  qu'il  flétrit  du  nom 
de  barbare y  telle  qu'elle  se  trouve  entre  les  mains  de  la  plupart  des 
jardiniers.  Par  suite,  il  préconise  sans  réserve  la  méthode  de 
H.  Grin  pour  la  conduite  des  Pêchers,  en  la  modifiant  un  peu 
toutefois  pour  se  l'approprier,  ainsi  que  doit  le  faire  un  professeur 
qui  n'adopte  jamais  une  pratique  sans  la  perfectionner.  M.  Gressent 
offre  à  l'examen  et  à  la  critique  de  tous  plus  de  mille  exemplaires 
dirigés  ainsi  dans  ses  jardins,  dont  les  produits  sont  doublés  sans 
que  la  beauté  des  formes  et  la  vitalité  des  arbres  laissent  la  moindre 
des  choses  à  désirer. 

Quiconque  connaît  les  difficultés  sans  nombre  de  la  taille  et  de 
la  disposition  des  pêchers  à  grandes  formes  à  la  manière  de  Moh- 
treuil,  avouera  sans  peine  que  la  réforme,  pour  ne  pas  dire  le 
schisme  opéré  par  M.  Grin,  et  soutenu  par  MM.  Dubreuil,  Gressent 
et  par  l'honorable  Rapporteur  de  votre  Commission  du  pincement, 
doit  obtenir  le  suffrage  des  neuf  dixièmes  des  jardiniers,  et  surtout 
des  amateurs,  qui  ne  produisent  la  plupart  du  temps  que  des  formes 
chicot»,  quand  ils  veulent  imiter  les  habiles  praticiens  de  MontreuiL 

Félicitons  donc  H.  Gressent  d'avoir  résolu  par  une  pratique  éten- 
due, persévérante,  et  couronnée  d'un  plein  succès»  unproblème  qui 
simplifie  la  taille  du  pêcher  en  lui  étant  ce  qu'elle  avait  de  conjec- 
tural au  yeux  de  tous,  malgré  et  peut-être  même  à  cause  du  savant 
rapport  de  M.  Cottu,  où  la  main  du  praticien  ne  se  faisait  pas 


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assez  sentir»  Quant  à  -«ave,  toute*  nos  empathies  sont  acquits  i 
june  telle  réforme;  nouscwjpms  h  aonsaecès,  à  sa  généralisation, 
si  le  procédé  est  appliqué  am  discernement,  d'abord  i  tous  tes 
fruits  à  poyaux,  et  ensuite,  par  extension, aux  fruits  à  pépins.  Nous 
engageons  M.  Gresseat  i  rendre  ce  noçveau  service  à  l'arboricul- 
ture; nous  lui  promettons  un  succès  $<Nttptet  s'il  veut  bien  s'inspi- 
rer des  notions  spéciales  que  nous  avons  exposées  dans  une  de  vos 
séances  pour  supprimer  la  taille  dans  tous  les  cas  où  elle  est  encore 
préconiséeîaujourd'bui. 

.  La  forme  des  arbres  subordonnée  •  aux  principes  des  arbori- 
culteurs a  beaucoup  plus  d'importance  qu'on  ne  pourrait  le 
croire  de.  prime-abord.  M.  Gressent  y  porte  toute  l'attention 
qu'elle  mérite;  il  signale  très-judicieusement  toutes  les  défec- 
tuosités des  grandes  formes  et  le  vice  inhérent  à  rétablissement 
d'une  tige  centrale  d'où  partent  toutes  les  divisions  secon- 
daires; —  àses  jeux,  la  pyramide,  si  universellement  pratiquée  de 
nos  jours,  est  la  forme  la  plus  défectueuse  en  raison  des  difficultés 
de  l'abriter  en  temps  utile,  parce  qu'elle  porte  trop  souvent  ses 
fruits  à  l'extrémité  de  ses  branches,  où  ils  sont  exposés  à  tomber 
par  les  grands  vents  ou  à  se  froisser  ^ntre  eux,  enfin  parce  qu'elle 
met  beaucoup  plus  de  temps  qu'aucune  autre  à  prendre  toutes  ses 
dimensions,  et  à  donner  son  maximum  de  production.  Toutes  les 
variétés  de  formes  indiquées  par  M.  Gressent  dans,  son  ouvrage, 
procèdent  toutes  d'un  même  système;  elles  peuvent  être  variées  à 
l'infini.  Noua  n'attachons  pas  autant  d'importance  que  lui  i  les 
multiplier,  à  les  spécialiser  sous  le  nom  de  forme  Dubreuil  on 
Gressent,  car  en  cherchant  bien  dans  les  anciens  auteurs  on  retrou- 
verait aisément  toutes  les  bizarreries  qu'on  leur  impose  sans  grande 
nécessité.  Ce  que  toutescellesrecommandéesparM.  Gressentoffirent 
}  remarquer,  c'est  que  toutes  elles  reportent,  comme  nous  le  dési- 
rons, la  charpente  à  la  périphérie,  qu'elles  forcent  les  lambourdes  à 
se  développer  immédiatement  sur  les  principales  branches,à  prendre 
peu  d'extension  à  s'emporter,  ce  qui  donne  aux  fruits  des  supports 
plus  solides  et  une  sève  plus  abondante,  ce  qui  les  expose  moins 
à  tomber  et  les  expose  plus  aisément  à  l'insolation  si  nécessaire  à 
leur  qualité» 
Pour  donner  encore  plus  de  fixité  à  la  charpente  des  arbres, 


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AL  Gressentjconseille  dN^pefitoleèmsftémi&sBn  a^pro-dhe;  on  ne 
peut  que  l'approuver  sans  «garder  fcêtwprtoaration  comme  indis- 
pensable. Nous  aimons  moins  la  formé  dite  *n;<%e/qu'i!  préconise 
pour  éloigner  certaine»  brandies  des  mure,  soit  £our  leur  procurer 
l'avantage  du  plein*  vent,  par  exempte  daasles  Abricotiers  en  espa- 
lier, soit  pour  donner  un  peu  de  soleil  aux  fruits  quand,  par  leur 
exposition  au  nord,  ils  son*  exposés  à  être  moin*  savoureux. 

Enfin,  pour  nous  résumer. sur  l'ensemble' de  l'outrage  de 
M.  Gressent  et  sur  le  mérite  particulier  des  tendances  qui  le  dis- 
tinguent, nous  dirons  qne>  venant  après  plusieurs  traités  d-heiti- 
culture  d'une  valeur  incontestable,  il  ne  nous  seiribie  pas  destiné  à 
les  faire  oublier,  encore  moins  à  les  effacer.  Mais;  comme  il  s'in- 
spire des  doctrines  les  plus  progressives,  comme,  il  es*  plus  élé- 
mentaire sans  peut-être  être  moins  complet,  comme  il  est  garni  de 
planches  suffisantes  sans  accroissement  sensible  de  prix,  et  qu'on 
peut  toujours  le  consulter  avec  avantage  pour  former  ee  qu'il  ap- 
peUe  des  jardins  sérieux,  nous  ne  voyons  que  des  éloges  à  don* 
ner  à  l'ensemble  de  sa  composition.  Peut-être  pourrait-on  lui  re- 
procher un  peu  de  ne  pas  assez  savoir  ce  qu'ont  produit  ses  contem- 
porains et  surtout  ses  devanciers  :  V érudition  est  le  côté  faible  de 
l'ouvrage  d'ailleurs  très-estimable  de  M.  Gressent.  Il  n'indique  pas 
toujours  avec  assez  de  précision  l'origine  des  idées  ou  des  procédés 
qu'il  préconise,  et  s'il  tient,  avec  quelque  apparence  de  raison ,  en 
médiocre  estime  la  pratique  de  beaucoup  de  ses  confrères  dont  il 
gourmande  la  routine  obstinée ,  il  ne  fait  pas,  à  notre  avis,  une 
suffisante  appréciation  de  quelques  autres  qui  sont  trop  bien  con- 
nues de  vous  pour  que  j'aie  besoin  de  les  désigner. 

L'ouvrage  de  M.  Gressent  est  éminemment  pratique;  il  marche 
avec  succès  sur  les  traces  de  M.  Dubreuil  dont  il  s'inspire  toujours 
avec  discernement;  il  est  plus  élémentaire,  plus  à  la  portée  de  tous 
par  la  modicité  de  son  prix.  Peut-être,  pour  prouver  4M.  Gressent 
l'estime  que  nous  faisons  de  son  livre,  devrions-nouti  lui  conseiller 
d'être  moins  absolu  dans  ses  affirmations ,  plus  réservé  dans  ses 
jugements  et  dans  ses  inductions.  -Il  gâte,  à  notre  avis ,  ses  plus 
intéressantes  observations  par  l'explication  qu'il  en  donne;  il  ne 
doute  pas  assez  de  son  savoir,  qu'il  mesure  d'habitude  à  son  savoir- 
faire,  qui  est  très-grand  et  qu'il  ne  dissimule  pas  assez.  Trois 


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années  d'expérimentation  personnelle  ne  Ini  donnent  certes  pas 
le  droit  d  affirmer  ou  d'infirmer  aussi  péremptoirement  qu'il  lefaiL 

Pour  nous  servir,  i  son  égard',  d'une  métaphore  prise  dans  son 
sujet,  nous  dirons  que  chez  lui  le  terrain  est  bon ,  bien  amendé  ; 
que  la  sève  est  abondante  et  vigoureuse»  mais  qu'elle  ne  nous  semble 
pas  suffisamment  élaborée; l'âge  et  l'expérience  viendront,  hélas! 
trop  promptement  chez  lui ,  adoucir  l'âpreté  de  ses  fruits ,  sans 
qu'il  soit  nécessaire  d'employer  la  greffe  des  boutons  d'automne 
qui  vicient  toujours  les  sujets  auxquels  ils  Sont  appliqués. 

Si  nous  ne  craignions  de  lui  adresser  un  éloge  dont  nous  pour- 
rions revendiquer  notre  part,  nous  le  féliciterions  d'avoir  concouru 
à  restreindre  les  abus  de  la  taille  des  arbres,  d'avoir  divulgué  les 
avantages  des  pincements;  nous  ajouterions  qu'en  simplifiant  ainsi 
la  culture  des  arbres  fruitiers,  il  a  bien  mérité  de  la  science  et 
qu'elle  lui  devra  d'avoir  fait  de  notables  progrès. 

Nous  nous  félicitons  d'avoir  à  recommander  l'ouvrage  et 
l'habile  pratique  de  M.  Gressent  à  votre  bienveillante  attention. 
S'il  publie  une  seconde  édition  de  son  livre,  nous  lui  conseillons 
d'approfondir  la  pathologie  végétale ,  qui  est  sagement  mais  in- 
complètement exposée  dans  son  ouvrage  ;  nous  désirons  qu'il  ne 
préconise  plus  les  médicaments  secrets.  Ses  sauvegardes  des  arbres 
n*  4 ,  n°  î,  n°  3  peuvent  avoir  beaucoup  d'efficacité  ;  mais  ils  ne  doi- 
vent pas  figurer  dans  un  ouvrage  sérieux  qui  repousse  la  routine  et 
le  charlatanisme.  Quand  on  se  dit,  avec  quelque  raison,  professeur, 
on  doit  à  sa  dignité  de  ne  rien  préconiser  de  ce  qui  ne  se  prête  pas 
à  un  contrôle  sévère. 

Après  ces  légères  réserves,  nous  pensons  qu'on  ne  saurait  s'in- 
spirer d'un  meilleur  travail  que  celui  de  M.  Gressent  pour  créer  ou 
pour  diriger  avec  avantage  un*  jardin  fruitier;  nous  vous  propo- 
sons, en  conséquence,  de  renvoyer,  avec  une  recommandation  tonte 
spéciale,  à  la  Commission  des  récompenses  V Arboriculture  fruitière 
de  M.  Gressent  comme  une  œuvre  utile  dont  nous  avons  tons  à 
profiter. 


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Rapçort  sue  les  cultures  d'Agave  d?  M.  Cels. 
M.  ÇaÉnuiET,  Rapporteur. 
Messiotrs, 

Chargé  par  votre  Commission  de  vous  rendre  compte  de  la  culture 
à9 Agave  de  M.  Cels,  chaussée  du  Maine,  nê  69,  chez  qui  nous  nous 
sommes  rendus  le  8  courant,  je  puis  dire  que  ces  plantes,  générale- 
ment assez  peu  répandues  et  dont  les  collections  sont  malheureu- 
sement trop  rares,  sont,  chez  cet  habile  horticulteur,  l'objet  de  soins 
constants  et  des  mieux  entendus. 

On  ne  saurait  trop  l'encourager  à  persévérer  dans  le  soin  qu'il 
met  à  collecter  les  espèces  les  plus  rares  et  les  plus  nouvelles, 
telles  que  Agave  schidigera,  squalidens,  macracantka,  rubescens, 
Verschaffelti  et  autres,  "qu'il  possède  réunies  en  beaux  spécimens, 
et  qui,  pour  la  plupart,  sont  chez  lui  en  multiplication. 

Nous  avons  également  admiré  plusieurs  exemplaires  uniques 
comme  ayant  acquis  le  maximum  de  développement,  et  comme 
présentant  une  végétation  des  plus  luxuriantes;  tels  sont:  Agave 
atrovirens,   attenuata,    cœrultscens,    filifera,    heteracantha,   etc. 

En  terminant,  je  dois,  avec  l'assentiment  des  autres  Membres  de 
la  Commission,  vous  prier  de  vouloir  bien  donnera  ce  Rapport  la 
vaste  publicité  de  votre  Journal,  afin  de  faire  connaître  aux  ama- 
teurs les  richesses  horticoles  que  renferme  l'important  établisse- 
ment de  M.  F.  Cels.  La  Commission  vous  demande  également,  par 
mon  organe,  de  vouloir  bien  renvoyer  ce  rapport  à  la  Commission 
des  récompenses. 


Rapport  sua  les  cultures  tfAchimenes  dk  M.  Etarjd,  jardinier 
chez  Mme  la  Baronne  de  Vatry,  à  Stàins. 
M.  A.  Depuis,  Rapporteur. 
Messieurs, 
La  brillante  famille  des  Gesnériacées  a  justement  conquis 
aujourd'hui  la  faveur  de  l'horticulture.  Les  Gloxinies,  les  Tydœa, 
les  Mandirola,  etc.,  sont  au  nombre  des  plus  beaux  ornements  des 
serres  et  se  font,  à  juste  titre,  admirer  dans  nos  Expositions.  Toute- 
fois, la  plupart  de  ces  plantes  aristocratiques  exigent  une  chaleur 


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=  &&  = 

élevée  et  des  soins  de  culture1  assez  tbinutieux;  aussi,  sont-elles 
beaucoup  moins  répandues  qu'elles  ie  mériteraient  de  l'être'.  Il 
n'en  est  pas  de  même  des  Âthiïhïhei,  l'un  des  genres  les  plus 
rèûiatquables  de  cette  famille.  ' 

Longtemps  on  a  regardé  les  Àdfrimenes  comme  des  plantes  de 
serre  chaude.  Des  observations  plus  attentives  ont  permis  de  recon- 
naître qu'on  peut  fort  bien  les  conserver  en  orangerie  ou  en  serre 
tempérée. 

Lorsque  les  végétaux  qu'elle  abritait  en  hiver  ont  été  mis  en 
plein  air,  à  la  belle  saison,  la  serre  tempérée  reste  vide.  Les  Ach*- 
menes  permettent  alors  de  l^.gaHÛ^ietide  l'orner.  En  effet,  ces 
plantes  se  multiplient  par  rhizomes  avec  la  plus  grande  facilité. 
Leur  conservation,  pendant  la  durée  des  froids,  demande  peu  de 
soins  et  d'espace.  Enfin,  ce  genre  assez  nombreux  en  espèces  a 
une  tendance  marquée  à  donner  des  variétés,  qui  présentent,  pour 
la  plupart,  une  riche  et  abondante  floraison. 

AosBi  est-ce  avec  un  vif  intérêt- que  nous  avons  visité  récem- 
mentles  collections  A'Achimenes  de  M.  Ëtard.  Les  procédés  de  cul- 
ture de  ues  plantes  sont  si  simples,  si  bien  à  la  portée  des  modestes 
amateurs,  que  nous  ne  croyons  pas  devoir  insister  sur  ce  point. 
JNonfi  avions,  d'ailleurs,  à  apprécier  le  mérite  des  cultures,  à  juger 
les  résultats  obtenus.  Hàtons-nous  de  dire  que  nous  avons  eu  lieu 
d'être  pleinement  satisfaits. 

M.  Etard  cultive  presque  tous  les  genres  de  Gesnériacées  ;  mais 
il  s'est  adonné  plus  spécialement  à  la  culture  des  Ackt menés.  Sa 
collection  se  compose  de  4, 500  individus  environ,  appartenant  inné 
teentaihe  de  variétés.  Recherchant  les  nouveautés  recommandées, 
sans  pour  cela  rejeter  les  plànfes  anciennes  et  méritantes,  excluant 
au  contraire  tout  ce  qui  est  d'un  mérite  inférieur,  M.  Etard  est 
parvenu,  à  force  de  soins,  à  se  créer  une  collection  de  choix,  que 
fonjMflftt  présenter  comme  modèle  aux  amateurs  A'Achimenes. 

Parmi  les  espèces  ou  variétés  qui  ont  particulièrement  fixé  notre 
attttUwn,  nous  citerons  les  A.  coccinea  splendensaX  Météore,  à  fleurs 
-rouge  éoarlate  vif  et  très-abondantés;  Eitelle  et  Ben  Job,  corolle 
violet  foncé  à  centre  blanc;  Scheerkma,  très-florifère,  i  limbe 
violet  velouté  ;  longifiora  alba  et  Màrgarifa,  blanc  pur;  Verschaffelti, 
Edmond  Boimer  et  Docteur  ffbpe,  à  fond  blanc  veiné  de  pourpre 
violacé;  venusta,  rose  vif;  Liebmanni,  rose  violacé,  etc. 


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Cetle charmante  collectioii^pagrfaitewettt  encadré*  par  «ne 
bordure  A'Jsolepis,  qui  produit  ;un  effet  très-gracieux  et  .fait  bien 
ressortir  le  coloris  éelatant  et  varié  des  fleurs. 

Votre  Commission,  reconnaissant  que  M.  Etard  mérite  la  haute 
approbation  de  la  Société»  a  l'honneur  de  vous  proposer  le  renvoi 
de  ce  Rapport  à  la  Commissiou  des  récompenses. 


Rapport  sua  la  floraison  dv  VanpaBitemawni  chez  M.  Bertbaot, 
a  Lf  Queue-en-Brie. 

M.  Duchaktre,  Rapporteur. 

Messieurs, 

Ce  qui  a  le  plus  puissamment  contribué,  dans  ces  derniers  temps> 
à  doter  nos  jardins  d'une  foule  d'acquisitions  précieuses,  c'est  moins 
l'amour  des  plantes  en  général  qu'un  goût  déterminé  pour  telle  ou 
telle  catégorie  de  végétaux,  en  d'autres  termes,  que  la  passion  des 
collections  spéciales.  En  effet,  l'amateur  qui  forme  une  collection 
de  cette  sorte  se  trouve  entraîné  presque  malgré  lui  a  lui  donner 
toute  l'extension  possible,  et,  pour  en  combler  les  lacunes,  i  ne 
reculer  devant  aucun  sacrifice.  Cette  tendance  à  laquelle  nul  ne 
peut  se  soustraire  nous  a  valu,  depuis  quelques  années,  un  nombre 
considérable  d'espèces  auparavant  inconnues,  et  dès  lors,  loin  de  - 
nous  en  plaindre,  nous  nepouvons  qu'y  applaudir  chaleureusement. 

Les  Orchidées,  en  raison  de  la  beauté  et  surtout  peut- être  de 
l'élégante  singularité  de  kursfleurs,  ont  éveillé  la  curiosité  de  nom- 
breux amateurs  et  ont  fourni  l'élément  presque  unique  de  plusieurs 
collections  que  leur  importance  a  bientôt  rendues  justement  célè- 
bres. Telle  est  au  premier  rang  en  Allemagne  celle  du  consul  Schil- 
ler ;  telle  a  été  au  même  degré  en  France  celle  de  M.  Pescatore  qui 
n'a  brillé  de  tout  son  éclat  que  jusqu'à  la  mort  de  son  fondateur,  et 
qui  a  fourni  la  matière  d'un  splendide  ouvrage  malheureusement 
inachevé,  le  Pescatorea;  telles  sont  encore  en  ce  moment  parmi 
nous  la  précieuse  collection  du  Luxembourg  et  oelleà  de  quelques- 
uns  de  nos  horticulteurs  et  amateurs  les  plus  distingués,  parti- 
culièrement de  MM.  Thibaut  et  Ketçleèr,  de  M .  Rougier-Ghauvière , 
de  M.  Guibert,  etc. 


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.— :  59<L.- 

Ces  exemples  produisent  d'heureux  fruits,  et  Ton  est  charmé  de 
voir  le  goût  pour  les  Orchidées  exotiques  se  développer  chaque 
jour  chez  quelques  amateurs  à  qui  leur  fortune  permet  de  se  pro- 
curer ces  jouissances  vives  mais  dispendieuses.  Parmi  eux,  l'un 
de  ceux  qui,  à  Paris  et  aux  environs,~se  distinguent  les  plus  par  le 
rare  discernement  avec  lequel  ils  choisissent  les  plantes,  comme  par 
le  soin  qu'ils  ont  de  n'admettre  dans  leur  collection  que  des  indivi- 
dus de  choix,  est  M.  Bertrand,  qui  a  vu  déjà  fleurir  dans  ses  serres, 
à  la  date  de  peu  de  mois,  le  très-rare  Vanda  Lowei  Lindl,  et  chez  qui 
le  Vanda  Batemanni  Lutol»,  vient  à  son  tour  d'épanouir  ses  belles 
fleurs  pour  la  première  fois  en  France.  Lorsque  cette  magnifique 
plante  est  entrée  en  pleine  floraison,  le  jardinier  de  cet  amateur  dis- 
tingué, M.  Avoine,  a  prié  M.  le  Président,  le  26  juin  dernier,  de 
nommer  une  Commission  qui  vint  en  faire  un  examen  attentif  et 
qui  pût  en  même  temps  prendre  une  idée  de  la  belle  collection  dont 
die  fait  partie.  Avec  un  empressement  légitimé  par  le  haut  intérêt 
que  leur  offraient  les  objets  à  examiner,  les  Commissaires  désignés 
par  M.  le  Président,  MM.  Keteleèr,  A.  Rivière  et  Duchartre,  se  sont 
rendus  à  LaQueue-en-Brie,  le  30  juin  dernier,  et  ils  tiennent  au- 
jourd'hui vous  soumettre  les  résultats  de  leurs  observations. 

Bien  que  le  Rapport  qu'ils  ont  l'honneur  de  vous  présenter,  par 
mon  organe,  ait  un  but  particulier  etbien  déterminé,  celui  de  vous 
entretenir  du  Vanda  Batemanni  Lindl.,  ils  croient  ne  pouvoir  se 
dispenser  de  vous  dirç  d'abord  combien  la  collection  d'Orchidéesde 
M.  Bertrand  a  eu  d'intérêt  à  leurs  yeux  i  cause  de  la  rareté  des 
espèces  qui  la  composent  et  de  la  beauté  des  individus  par  lesquels 
ces  espèces  y  sont  représentées.  Ils  y  ont  remarqué  en  pleine  et 
belle  floraison  plusieurs  Orchidées  intéressantes  et  encore  peu  répan- 
dues, comme  le  Vanda  suavis,  divers  Cypripedium,  des  Cattlcya, 
surtout  un  magnifique  Trichopilia  pictatnaculata  crispa,  qui  pré- 
sentait à  la  fois  6  inflorescences.  L'effet  de  ces  magnifiques 
plantes  était  encore  rehaussé  par  le  mélange  de  quelques  espèces 
à  beau  feuillage,  comme  divers  Bégonia  hybrides,  surtout  un  beau 
Cyanophyllvm  magnificwn  remarquable  pour  l'ampleur  de  ses 
feuilles. 

Ayante  vous  parler  spécialement  du  pied  de  Vanda  Batemanni 
que  la  Commission  a  pu  admirer  en  fleurs  chez  M.  Bertrand,  il  ne 


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"—  591  — 

sera  peut-être  pas  inutile  de  tracer  d'àboftl  un  court  historique 
relativement  i  cette  belle  et  fort  rare  espèce. 

Cette  Orchidée  croît  naturellement  dans  tes  îïesMoluques  et  Phi- 
lippines. D'après  Gaudichaud,  on  l'y  trouve  à  la  fois  sur  les  gros 
arbres  et  sur  les  rochers  dénudés  de  terre.  Antérieurement,  Rum- 
phius  avait  dit  (Herbarium  amboinense,  Vf,  p.  102)  qu'elle  s'atta- 
che aux  Mangliers  végétant  sur  le  rivage  de  la  mer,  et  que  ses  jets 
et  racines  pendent  de  là  jusqu'à  être  baignés  par  l'eau  salée  pendant 
le  flux. 

Bien  que  cette  curieuse  plante  eût  été  déjà  décrite  sous  le  nom 
de  Angrœcum  quintum  parRumphius,  dans  son  Herbarium  amboi- 
nense  (loc.  cit.,  édit.  deBurmann,  publiée  en  4750),  elle  était  restée 
inaperçue;  par  suite,  lorsque  Gaudichaud,  pendant  son  voyage 
à  bord  de  lTJranie,  la  trouva  dans  l'île  de  Ravak,  Tune  des  Mota- 
ques,  il  la  considéra  comme  une  espèce  nouvelle,  et  comme  le  type 
d'un  genre  nouveau.  Il  lui  donna  le  nom  de  Fieldia  lissochilotdes.  , 
(Gàudic,  Voy.  de  rUranie,  1826,  p.  424,  pi.  36),  et  il  en  publia 
une  figure  en  noir  qui  laisse  un  peu  à  désirer. 

En  1848,  Blunie,  dans  le  4*  volume  de  son  splendide  Rumphia 
(p.  [49,  tab.  194,  fig.  2),  donna  une  bonne  figure  coloriée,  de. la 
même  plante,  d'après  un  dessin  exéculé  à  Amboine,  par  Latour. 
Celte  nouvelle  figure  représente  un  pied  de  faibles  proportions,  et 
portant  des  fleurs  assez  petites  ;  mais  dans  le  texte  correspondant  à 
la  fplanche,  le  célèbre  botaniste  hollandais  fait  observer  que  les 
grappes  de  fleurs  de  ce  Vanda  dépassent  quelquefois  un  mètre  de 
longueur.  En  même  temps,  n'adoptant  que  comme  simple  sous- 
genre  des  Vanda  le  groupe  des  Fieldia  proposé  par  Gaudichaud, 
il  modifie  le  premier  nom  de  notre  plante  en  celui  de  Vanda 
(Fieldia)  lissochiloides. 

Un  peu  auparavant,  en  1846,  M.  LincHey  s'était  occupé  de  la 
même  Orchidée.  Dans  le  Botanical  Register,  il  en  avait  donné  une 
bonne  figure  coloriée  (Bot.  Reg.,  1 846,  tab.  59),  et  il  en  avait  changé 
le  nom  en  se  basant  sur  ce  que  la  dénomination  spécifique  de 
lissochiloides 9  due  à  Gaudichaud,  indique  entre  ce  Vanda  et  les 
Lissochilus  une  ressemblance  qui  n'existe  pas  le  moins  du  monde. 
Comme  la  plante,  introduite  vivante  des  Philippines  en  Angleterre 
parCuming,  avait  fleuri  pour  la  première  fois,  en  juin  et'juillet  1 846 


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chez  M.  Bateman,  le  savant  orchido^raphe  anglais  crut  devoir  la 
•r  JHift  à  cet  amâteut  di&îngué  et  îl  iui  donna  le  nom  de  Vanda 

t .  Batmmnti^kïtek  eonservé  depuis  cette  époque. 

;;..*   On  voit (pie  fle '  Vandà  Batemanni  existe  vivant  en  Angleterre 

t   deppis  48  on  20  iàns  ;  Néanmoins  il  y  ,est  resté  toujours  fort  rare,  A 

<  plus  forte  -rmaû  fcst-il  peu  répandu  en  France  où  il  ne  se  trouve,  à 

f  notre  connaissance,  que  dans  la  collection  de  M.  Bertrand. 

Le  piedqiri  représente  l'espèce  dans  cette  collection,  et  dont  je 

:  dois  vous  entretenir,  atteignait  4  "30  de  hauteur  à  partir  de  la  terre 
du  pot,  an  moment  où  nous  l'avons  vu.  Lorsque  M.  Bertrand  le 
reçut  d'Angleterre,  il  y  a  trois  ans,  il  était  en  fort  mauvais  état,  et 

r  latigeen  était  entièrement  dénudée,  dans  sa  portion  inférieure,  sur 

.une  longueur  de  0m45.  On  eut  alors  l'heureuse  idée  de  placer  an- 
tour  de  cette:  portion  dénudée  une  sorte  de  panier  cylindrique, 
dont  on  remplit  la  cavité  avec  du  sphagnum  qu'on  a  eu  le  soin  de 

,  maintenir  frais  depuis  cette  époque.  Plongées  dès  lors  dans  un 
milieu  humide,  les  racines  aériennes  paraissenty  avoir  puisé  l'éner- 
gie qui  leur  avait  manqué  jusqu'alors  ;  la  plante  a  repris  vigueur, 
:et,  au  mois  de  juin  dernier,  la  portion  supérieure  de  la  tige,  qui 
surmonte  l'enveloppe  de  sphagnum,  ne  portait  pas  moins  de  25 
longues  et  belles  feuilles  distiques,  épaisses,  coriaces,  dont  les  plus 
grandes  atteignaient  0m55  de  longueur  sur  0*06  de  largeur.  Cou- 
verte des  bÇLfees  embrassantes  de  ces  feuilles,  la  tige  n'avait  pas 
4Daoîns  de  0*035  d'épaisseur  ;  en  un  mot,  tout  indiquait  dans  cette 
plante  une  remarquable  vigueur  de  végétation. 

C'est  dans  l'aisselle  de  la  \  6e  feuille  qu'est  née  la  tige  à  fleurs  ou 
le  pédoncule  épais  de  plus  de  0m04,  vert  et  finement  maculé  de 
brun,  qui  forme  l'axe  de  l'inflorescence.  Ses  six  nœuds  inférieurs 
sont  restés  stériles  et  ne  portent  chacun  qu'une  petite  bractée  lon- 
gue seulement  de  0m04,  .embrassante  par  sa  base,  plus  ou  moins 
aiguë  au  sommet  et  notablement  épaisse.  Au  7e  nœud  ont  com- 
mencé à  se  montrer  les  fleurs  dont,  i  la  fin  de  juin,  7  étaient  épa- 
nouies* tandis  que  les  supérieures,  au  nombre  d'une  quinzaine, 
étaient  encore  en' boutons  plus  ou  moins  avancés.  Il  y  avait  deux 
semaines  que  lai  fleur  là  plus  basse  de  cette  inflorescence  s'était  ou- 
verte etfeUe  commençait  alors  à  se  flétrir.  - 
Je  n'ai  pdipt  A  décrire  en  détail  la  fleur  du  Vanda  Batemanni 


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—  593  —  ,     , 

Lindl.  Je  me  bornerai  à  dire  qu'elle,  est  colorée  en  rouge  purpurin 
à  l'extérieur,  en  jaune-fauve  tout  parsemé  4e  macules  d'un  b*un 
orangé  à  l'intérieur.  Sur  l'individu  <que  nous  avons  vu,  le*  fleurs 
ont  de  7  à  8  centimètres  de  largeur.  Le6  sépales  et  les  pétales 
sont  épais,  largement  ondulés  sur  les  bords  qui  se  reploient  hin 
peu  en  dessous,  obtus  au  sommet,  les  premier»  un  peu  plus  larges 
que  les  derniers.  Le  labelle  est  plus  court  que  le  périanïhe,  jatae  à 
sa  base  et  purpurin  au  delà;  il  est  recourbé  vers  le  haut,  divisé  en 
3  lobes  dont  les  2  latéraux  sont  petits,  arrondis,  dressés,  tandis 
que  le  médian,  beaucoup  plus  grand,  forme  carène  en  dessous  et 
présente  en  dessus  une  forte  crête  médiane,  lisse,  tronquée  à  son 
extrémité  antérieure,  que  suivent  en  avant  2  autres  longues  sail- 
lies plus  basses  et  linéaires,  parallèles  entre  elles.  La  colonne  est 
courte,  jaune  avec  des  macules  brunes.  JLa  lahelle  ne  forme  à  sa 
base  qu'une  simple  concavité  et  non  un  éperon,  ce  qui  contribue 
surtout  à  distinguer  la  section  Fieldia.  Ces  fleurs  sont  inodores 
Ce  qui  frappe  le  plus  en  elles  au  premier  coup  d'œil,  c'est  le  sin- 
gulier constraste  de  couleur  qu'elles  offrent  entre  l'extérieur  et 
l'intérieur  de  leur  périanthe. 

Cette  plante  nous  a  oflert  2  particularités  que  nous  croyons  de- 
voir mentionner. 

\  •  L'ovaire  des  boutons,  même  les  plus  avancés,  était  parfaitement 
droit  et  sans  torsion,  tandis  que  dans  la  fleur  qui  s'était  ouverte 
en  dernier  lieu,  il  avait  déjà  complètement  effectué  ce  mouvement 
de  torsion  sur  lui-même  qui,  comme  chez  la  plupart  des  Orchidées 
a  pour  effet  de  reporter  le  labelle  en  bas. 

2°  Latigeàfleurs  est  remarquable  par  une  abondante  sécrétion*  de 
liquide  limpide  et  fortement  sucré  qui  larend  visqueuse.à  sa  surface. 
Toute  sa  portion  supérieure  est  mouillée  de  ce  liquide  qu'on  voit 
s'amasser  en  gouttes;  ces  gouttes  s'arrêtent,  principalement  sous 
les  boutons.  Il  serait  intéressant  de  déterminer  le  siège  précis  la 
quantité  et  la  nature  de  cette  curieuse  sécrétion;  malheureuse- 
ment il  est  peu  probable  qu'on  puisse  le  faire  tant  que  cette  plante 
sera!  d'une  extrême  rareté  et  par  conséquent  d'un  très-haut  prix. 

Ainsi,  Messieurs,  à  peu  de  mois  seulement  d'intervalle,  M.  Ber- 
trand a  vu  fleurir  dans  ses  serres  deux  Orchidées  des  plus  rares  et 
des  plus  intéressantes  qui  existent  aujourd'hui  dans  les  cultures 

38 

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^594  — 

européennes  ;  Içs  Vanda  Lowei  et  Batemanni,  dont  on  n'avait  pas 
encore  obtenu  la  floraison  en  France.  Or,  bien  que  cet  amateur 
distingué  connaisse  fort  bien  les  Orchidée*  et  la  culture  qui  leur 
convient,  il  est  certain  que  c'est  surtout  aux  soins  intelligents  et 
réellement  dévoués  que  donne  à  ses  plantes  son  jardinier,M.  Avoine, 
qu'il  a  dû  cet  important  résultat  au  sujet  duquel  la  Commission  ne 
saurait  lui  adresser  de  trop  vives  félicitations.  Nous  espérons  donc 
qjie  La  Société  impériale  et  centrale.  d'Horticulture  voudra  bien  ac- 
corder à  cet  actif  et  habile  jardinier,  qui  du  reste  montre]  le  même 
zèle  et  la  même  intelligence  dans  d'autres  cultures  aussi  étendues 
que  variées,  une  récompense  qui  soit  à  ses  yeux  le  prix  des  succès 
importants  obtenus  par  lui  jusqu'à  ce  jour  et  un  encouragement 
à  faire  mieux  encore,  s'il  est  possible,  dans  l'avenir.  Pour  ce  motif 
la  Commission  a  l'honneur  de  solliciter  de  vous,  Messieurs,  le  ren- 
voi de  ce  Rapport  à  la  Commission  dés  récompenses. 


Rapport  sïïs  les  claies  a  ombrager  les  serbes 

DE  M.  J.  HENNECâJtT. 
II.  Tricotel,  Rapporteur. 
Messieurs» 

Chargé  par  votre  Comité  des  Arts  et  Industries  horticoles,  dans  la 
séance  du  83  janvier  dernier,  d'examiner  les  claies  en  roseaux  de 
la  fabrique  de  M.  J.  Hennecart,  de  Paris,  nous  avons  l'honneur  de 
tous  rendre  compte  des  résultats  de  notre  mission. 

M.  Hennecart  s'est  fait  acquéreur  d'un  brevet  pris  en  4  857  pour 
la  fabrication  de  claies  à  ombrager  les  serres,  châssis  de  cou- 
ches, etc.,  en  Roseaux  de  marais  [ArundoPkragrnites  L.J. 

Ces  roseaux  peuvent  avoir  deux  degrés  de  force,  et  chaque  mètre 
courant  de  claie  en  contient  435  pour  la  petite  dimension,  405 
pour  la  grande.  Ils  sont  retenus  par  une  chaîne  dont  chaque  liage, 
espacé  de  40  en  40  centimètres,  est  formé  de  trois  fils  :  l'un,  dit 
fil  droit ;  fonctionnant  seul,  les  deux  autres,  dits  fils  de  tour,  opè- 
rent leurs  révolutions  sur  le  fil  droit,  l'un  de  droite  à  gauche  et 
l'autre  de  gauche  à  droite;  disposition  qui  a  pour  but  d'enserrer 
les  roseaux  et  de  faciliter  l'enroulement  dans  les  deux  sens. 

Cet  enroulement  donne,  pour  les  claies  de  4  mètre  de  largeur  for- 


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■  -_  595"— 

mées  de  petits  roseaux,  un  diamètre  de  15  centimètres  et  un  poids 
de  48  kilogrammes  sur  une  longueur  de  22  mètres;  et  pour  celles 
en  gros  roseaux,  un  diamètre  de  55  cent,  et  un  poids  de  S»  kilog. 
sur  la  même  longueur. 

Les  cordes  de  la  chaîne  sont  imprégnées  de  goudron,  ce  qui  les 
rend  imputrescibles  et  adhérentes;  les  roseaux,  coupés  de  façon 
à  présenter  à  chaque  extrémité  un  nœud  qui  empêche  l'écrase- 
ment, sont  passés  dans  un  bain  de  sulfate  de  cuivre  qui  a  pour 
effet  d'en  augmenter  la  durée. 

Ces  claies  peuvent  être  fabriquées  par  largeurs  de  4  mètre,  4»  40, 
4»  20,  4m  25  et  4m  30.  Ces  dernières  dimensions  sont  exception- 
nelles. 

Le  prix  de  revient  est  de  S  francs  à  S  francs  25  centimes  le  mètre 
superficiel. 

Nous  croyons  que  ce  produit  utile  est  d'une  application  facile 
pour  ombrager  les  serres  et  les  châssis  de  couches; sa  légèreté  etson 
bon  marché,  que  nous  conseillons  au  fabricant  d'abaisser  encore, 
le  recommandent  à  tous  les  horticulteurs.  Les  premières  claies  po- 
sées ont  déjà  trois  années  de  durée,  et  nous  pensons  que  d'autres 
années  viendront  s'y  ajouter.  Aussi  votre  Commission  nliésite-t-elle 
pas  à  recommander  ces  claies  à  votre  approbation,  et  à  vous  deman- 
der le  renvoi  de  ce  Rapporta  la  Commission  des  récompenses. 


»•••« 


COMPTES  RENDUS  D'EXPOSITIONS. 


COMFTE  RENDU  DE  l/EXTOSITION  D^OlllÉANS; 
Par  M.  Jacquin,  de  Bessancourt. 

Le  7  juin  4862,  s'ouvrait  à  Orléans  la  trente-unième  Exposition 
de  fleurs  et  de  produits  légumiers. 

Désigné  par  notre  Président  pour  représenter  la  Société  impériale 
et  centrale  aux  délibérations  du  Jury  des  récompenses,  je  me  rendis 
à  Orléans,  le  6  juin.  Ce  Jury  se  réunissait,  la  veille  de  l'ouverture, 
sur  le  boulevard  du  Mail,  dont  une  partie  était  transformée  en 
arène  de  verdure,  avec  accidents  de  terrain,  vallonnements,  allées 


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sinueuses/^ois^  attifeôiefs,  grotte (foftTjiÛlliisaît  de  l'eau  en 
abondance  pour  alimentée  tille  TiVferëJ  le  tout  protégé  par  une 
vaste  tente  qtit toi^ralt les  éie^ëîMefidete  nature  et  qui  embrassait 
nième  de  beaux  arbres  du  boulevard:    : 

Led 'plantes,  malgré  la  chaleur  du  jour  et  celle  des  journées 
précédentes,  y  faisaient  bon  effet.  556  sujets  en  groupes  divers 
formaient  rapport  âeSSëoncuirents;  on  voyait,  en  outre,  plusieurs 
inassife  et  plantes  isolées,  apportés  par  des  amateurs. 

Les  arbres  fruitiers  manquaient,  ainsi  que  les  fruits;  deux  lots 
delégumes  serûfetoént  étaient exposée;  pourtant  les  alentours  de 
la  ville  sont  cultiva  en  marais  ou  en  vignes,  et  partout  on  voit  des 
arbres  à  fruits,  ainsi  que  des  légumes  en  très-grande  abondance. 

les  Conifères,  les  Peiargonium  et  les  Bégonia  dominaient.  Un 
beau  massif  de  plantes  de  serre  chaude,  exposé  par  M.  Thouvenel, 
amateur,  contenant  des  plantes  aquatiques  rares,  était  très-remar- 
quable; il  en  était  de  même  d'un  massif  de  Fuchsia  de  grande  et 
moyenne  hauteur,  qui  était  dA  à  M.  le  Président  Porcher,  grand 
amateur  de  ces  plantes  et  de  Camellias. 

Un  3*  massif  de  Peiargonium,  à  couleurs  veloutées  et  changeantes 
rès-valrtées,  a  eu  Vùne  des  récompenses  principales,  et  un  sujet  du 
jnassif,  à  cause  de  son  beau  coloris  ponceau  et  velouté,  a  été 
dénommé  Victoire  d'Orléans. 

L'un  des  lots  dé  légumes,  trouvé  bien  complet  et  avancé,  a  été 
récompensé  de  la  grande  médaille. 

Un  Cactus  de  force  exceptionnelle,  âgé  de  près  de  20  ans,  était 
exposé  à  l'entrée  du  parterre.  En  dehors  de  l'arène  se  trouvaient 
des  charrues  de  jardin,  des  roidisseurs,  des  abris  de  serre,  un  nou- 
veau genre  d'échenilloir. 

L'ensemble  de  f  Exposition  était  parfaitement  combiné,  et  les 
Sociétaires  qui  ont  eu  às'bccuper  de  Porgsfiisation,  pour  le  dessin 
de  l'arène,  pour  foire  arriver  et  placer  les  exposants,  et  pour  faire 
jaillir  de  Veau  sur  la  montagne,  sont  dignes  d'éloges  et  méritent  les 
reriiercîrhetots  qtiî  leur  ont  été  exprimés  dans  un  banquet  splendide 
qui  awif  lien  le  jour  même  des  opérations  du  Jury. 


i    •  ' 


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Compte  Me»i$fiHç:  <EçBpsmqjr  n^yjgf^v^.iM^i^     ;_ 

ï1.[PV.^;A..piIPOISViillli,     ;iJ    ^    "    ,,,,/,/. 

La  Société  autam(»sad:HQirtictatoiie,ion4fe  tM$}0iS9ft*,la  pjjé* 
sidence  de  M.  le  marqtns  de  SamWiii^Q^pVaTéguUècWfin.^Wn 
vert  des  Expositions,  to^te*  ans,  du. l*1,  ,*u  *  septembre.  Malgré 
les  circonstances  défavorables,  l'Exposition  de  cette  année  anionb^ 
que  cette  Société  est.  décidément .  en  progrès  et  .mérite  de  plus  en 
plus  les  éloges  qui  lui  onl^  été  donnés  dans  te*  précédent  comptes 
rendus,  élogœ  auxquels,  nous  croyons  devoir  i*ou?  associer.  .   - 

L'Exposition  avait  lieu  d^ns  la  vaste  cour  et  d^uas  les  Celles  sajleg 
du  petit  séminaire,  local  parfaitement  choisi  et  que  monseignçut 
l'Évèque  d'Autan  avait  mis,  avec  un  bienveillant  empressement, 
à  la  disposition  de  la  Société,  Ajoutons  que  le  tableau  étpit  digne 
du  cadre  qui  le  renfermait, 

M.  le  Président  delà  Société  avait  offert  une  médaille  de  vermeil 
grand  module  pour  l'exposition  d'ensemble  la  plus  complète;  ce 
prix  d'honneur  a  été  déesrni  1  M.  Pillion-Jeanroti  horticulteur,  à 
Autun. 

La  culture  maraîchère  était  parfaitement  représentée  et  réalisait 
tout  ce  que  Ton  peut  désirer  de  mieux  dans  une  Expqsitipn.  M.Pec- 
rin-Caillou  a  obtenu  la  médaille  de  vermeil  offerte  pap  la  virp 
d'Autun  pour  le  plus  bel  ensemble.  ».._., 

Plusieurs  lots  de  racines  et  de  tubercules,  de  Gucurbiw*cées,-de 
Choux  et  de  Salades  ont  valu  des  médailles  d'argqntà  MM.  Guil- 
laumeau,  Delhomme  et  Poireau,  jeune. 

Les  collections  de  fruits  à  pépins  étaient  généralement  très-mé- 
ritantes et  compensaient  le  petit  nombre  de  fruits  à  jjpyau.  Le  prix; 
d'honneur  (médaille  d'argent  de  première  classe)  a  é^  décerné  4 
H.  Fillion.  MM.  Bougrand  et  Charollois  ont  obtenu  dea  médailles 
d'argent;  MM.  Mozer  et  Lhomme,  des  médaille  de  bion^pour 
leurs  lots  de  Pommes  et  4e  Poires.  Pareille  récompense  aét£  dér, 
cernée  au  Petit  Séminaire  d'Autun,  dont  les  javdips,  parfaitement 
tenus,  offrent  un  large  champ  dfétudes  et  eAtietiennec^lB  goOUi 
précieux  de  rbortimiltm^  cbwles  nombreux  élèves  id$  cet  établis- 
sement. 

La  médaille  de  vermeil  oiïariûjft3£4£s  Dames  Patronnesses  était 
destinée  au  plus  bel  ensemble  de  fleurs  coupées.  Ce  prix  a  été 


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décerné  à  M.  Mozer.  M.  Terreau,  dont  le  lot  était  aussi  fort  remar- 
quable, a  reçu  une  médaille,  d'argent. 

Nous  sommes  heureux  dé  constater  en  passant  ce  fait  que  près* 
que  tous  les  concours  ouverts  par  la  Sdciété  Autunoise  ont  été  rem- 
plis,  et  plusieurs  de  la  manière  la  plus  honorable.  Des  médailles 
d'argent  ootiétédécecnées :  à  IL  Pelot,  pour  ses  plantesde  serre  et 
d'orangerie;  à  IL  Fillien,  pour  ses  arbustes  d'agrément  et  ses  plan- 
tes annuelles  fleuries  ;  à  M.  Guillaumeau,  pour  ses  Roses  coupées; 
à  M.  Hoste,  pour  ses  Dahlias  ;  à  M.  Mozer,  pour  ses  Pelargonium  et 
Fuchsia. 

Lés  Reines-Marguerites  du  Petit  Séminaire,  les  Roses  de  MM.  firo- 
chot  et  Desvigne  ont  obtenu  des  médailles  de  bronze. 

Les ,  objets  d'art  et  .d'industrie  horticole  iorment  la  complément 
obligé  de  toute  Exposition.  Le  jury  a  décerné  des  médailles  de 
bronze  à  M.  Moatcharjaon,  pour  ses  fleurs  artificielles;  à  M.  Chaus- 
severt,  pour  sa  poterie  usuelle  et  de  luxe;  à  MM.  Vauthier  et  Pitois 
pour  leurs  instruments  et  outils  de  jardinage* 

Plusieurs  concours  imprévus  ont  dû  attirer  son  attention;  un 
beau  massif  de  Magnolia  et  à' Yucca,  exposé  par  M.  Fillion,  a  été 
particulièrement  reniaxqué  et  a  valu  à  cet  habile  horticulteur  une 
médaille  d'argent, 

En  résumé,  l'Exposition  de  la  Société  autunoise  était  des  pins 
satisfaisantes,  grâce  à  l'empressement  des  horticulteurs  et  au  rèie 
intelligent  delà  Commission  d'organisation.  Le  concours  obligeant 
de  M.  le  marquis  de  Saint-Innocent,  et  de  MM.  Léger  et  de  Noiron, 
Secrétaires  de  la  Société,  a  rendu  facile  la  tâche  du  Jury.  Il  est  de 
notre  devoir  d'ajouter  que  les  Délégués  des  Sociétés  étrangères  ont 
reçu,  des  autorités  de  l'arrondissement  et  de  la  ville  d'Autun  et  des 
Membres  delà  Société  autunoise,  l'accueil  la  plus  affable  et  le  plus 


La  Société  autunoise  poursuit  avec  zèle  l'accomplissement  de  son 
œuvre.  Elle  provoque/  par  tous  les  moyens  dont  elle  dispose,  les 
progrès  de  la  culture  maraîchère  et  fruitière,  qui  doivent  influer 
heureusement  sur  ceux  de  l'agriculture.  Qu'elle  continue  i  mar- 
cher dans  cette  voie  et  à  trouver  dans  les  succès  de  ses  premières 
années  un  encouragement  pour  l'avenir  ! 


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•  .  t.i  /..•  ■•     •.-  r.K  .i..\..y  .k  -.'-ii'.-... 
REVUE  BffiUOGMftiïQUE  ;tàftAftËfefe&; 


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!  il/.'»       • 


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•  Itou  bé»  Saura.  \    ■■    ■<  ^  <: 

Mua»  vittat»  W.  Acraustro,  F/,  des  #sr„  pi,  4*40*4<W3,  — .  fenwer 
panaché,  —Ile  San  Xhc\mé,  —  (Musacées). 

La  plante  extrêmement  remarquable  queîa  Jtybn*  de»  serra  figufce 
sous  cette  dénomination  provisoire  a .  été  «découverte  "dans  nie  San 
Thomé,  située  sons  Féquateur,  àtine  certaine  distance  8e  la  côté' 
occidentale  de  l'Afrique,  par  M.  W.  Ackermann,  voyageur  de' 
rétablissement  Van  HotiUe*  Nous  ayons  le  vif  tegret  d'annoncer 
que,  d'après  des  nouvelles  &centes,  ce,  Jeune  et  «été  collecteur  a 
succombé,  le  49  avril  dernier,  an  terribles  atteintes  de  la  lièvre* 
jaune,  à  Loanda,  en  il  Vêtait  rendu  an  moii  d'octobre  4401 .  —  Le- 
Muta  vittata,  qui  a  été  sa  première  et  pent-étresa  pins  importante 
découverte,  rappelle  le  Bananier1  de  la  Chine  peur  le  port  et  les 
proportions.  Ses  grandes  eH  bettes  feuilles  avales- lancéolées,  par- 
courues dans  leur  longueur  par  «se  forte  cèle  médiane  MnhmA» 
lante  en  deswus,  sont  panachées,  sur  un  fond  d'un  beau  vérf,  de 
bandes  inégales  et  irvéguliètes,  les  «née  btancbes,  les  antres  d'un- 
vert  toès-pâie,  qui  vivent,  les  imeset  les  «stres^ladifection  trane* 
wsale  tracée  par  las  nervures.  M.  Àckermamn  n'ayant  envoyé 
avec  cette  plante  auotme  mile  snr  te  caraelèree  betamiqueepa* 
lesquelselle  ee  distingue,  il  est  impossible  de  savoir  encore  gttfast 
usé  simple  variété  panachée  d'une  espèce  déjà  connue^  on  bien  si 
aile  constitue  une  espèce  di6tincteet  séparée.  Nous  rappelleront 
qne,  cette  année  même,  tmpieddertfaai  ******  afignré  à  l'Expo* 
ûÀîm  de  la  Société  impériafeetcenticale  d'Horticulture,  dans  leimn 
lot  4e  M.  Chaniin.  —  A  est  à  peu  pria ittufclededire qoeee  Bana» 
nte,  étant  originaire  d'un  pays  situé  «ras  Téqnatear,  exige  k 
serre  chaude. 


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Ijndorta  iance«^olia  àd.  Σrong.J  TL  desser.,  pi.  4515-4546. — Lu  - 

dwriô  èfcuiUeeti  fance .  ^'CJuy  ane  française .  ■-*■  (P&ndanées-Cyclanthées) . 

Cette  plante  nouvelle,  pour  laquelle  M.  Ad,  Brongniart  croit  d*-, 
voir  établir  un  gepre_distiact  et  séparé,,  a  été  envoyée  de  la  Guyane 
française,  en  4844  et  4846,  par  MM.  le  Prieur  et  Melinpn.  Depuis 
cette  époque,  elle  a  été  cultivée  dans  les  serrés  du  Jardin  des  plantes 
de  Paris  et  elle  y  a  fleuri  annuellement.  Le  savant  professeur  de 
Botanique  de  ce  grand  établissement  l'avait  d'abord  et  provisoire- 
ment regardée  comme  une  espèce  nouvelle  de  Carludovtca;  mais 
en  en  étudiant  attentivement  les  caractères  comparativement  à  ceux 
des  vrais  Carludovtca  dont  il  a  observé  les  fleurs  à  l'état  frais,  il  a 
constaté  dans  la  nouvelle  venue  des  différences  assez  tranchées 
pour  pouvoir  être  regardées  comme  génériques,  et  qui  concordent 
avec  une  différence  complète  de port,puisquela tige  des  Carludovica 
est  droite  et  porte  des  feuilles  dans  tous  les  sens,  tandis  que  celle  du 
Ludovia  estinclinée,destiuéeàramper  sur  le  troncdes  arbres,  char- 
gée de  feuilles  distiques,  engainantes  à  leur  base,  et  produit  des 
racines  adventïves  le  long  de  sa  face  inférieure.  Les  fleurs  femelles 
des  Carludovica  présentent,  en  dehors  des  4  très-longs  filaments  sté- 
riles qui  donnent  aux  spadices  de  ces  plantes  un  aspect  très-singu- 
lier, 4  divisions  calycinales  qui  manquent  entièrement  chez  le  Lu- 
<toria-9  en  pqfye,  d*ps  les  premières,  Foyaire  offre  intérieurement 
4  placwtas  m  lames  saillantes  sur  tas  parois  latérales  de  sa  cavité, 
tandis  .que  les  4  placentas  forment,  chez  le  Ludovia,  4  masses 
épaisses,  hémisphériques, qui  pendent  du  hâutdel'ovaireet  qui  sont 
couvertes,  à  leur  face  inférieure,  par  des  ovules  en  grand  nombre. 
—  Quant  au  Ludovia  lanceœfolia  Ad.  Brong.  considéré  dans  son 
ensemble,  il  est  remarquable  surtout  par  ses  grandes  feuilles  dis- 
tiques, longuesde  4  mètre  i  4  m.  50,  dont  le  limbe  lancéolé,  aigu, 
épais  et  toide,  d'un  vert  glauque,  se  rétrécit  graduellement  par  le 
babenim  pétiole  assez  court  et  un  peu  engainant  à  sa  base.  Les 
SpadfceS  solitaires,  dans  lesquels  les  fleurs  femelles  sont  entourées 
par  les  fleurs  miles,  forment  des  masses  ovoïdes,  jaunes,  chargées 
'  de  groupes  espacés  de  très-longs  filaments  blancs  stériles  qui  appar- 
'  tiennent  aux  fleurs  femelles;  ils  sont  embrassés  par  3  à  5  bractées 
distiques,  dont  les  intérieures  sont  jaune-brunâtre,  aussi  longues 


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qu'eux;  ils  sortent  isolément  dpFaisseUe  <^s  fp^^  s^p^rfp^çs. 
—  Le  Ludovia  n'a  p^ensoçe Aowè  d&bflune$  gçrôu?  ;raaâs  de  la 
base  de  sa  tige  sont  nés  des  bourgeons  qui  ont  servi  à  le  multiplier. 

Helianthns  californiens  Insiguls,  FI.  de$  ,ser.',  pi.  4547-4548.  — 
Soleil  de  Californie  remarquable.  —  États- Un W.—  (Composées). 

:  .       .--.•.'■ 

Fort  belle  variété  de  Soleil  que  M.  Van  Houtte  Regarde  comme 

assez  brillante  pour  réhabiliter  ces  grandes  plantes  d^ns  lès  jan|iip 

d'où  elles  tendaient  à  disparaître.  Elle  avait  été  pommée,  pay 

M.  Ed.  Otto,  dans  le  Journal  de  Hambourg,  Helianthus  californien* 

centrochloruS)  ou  à  centre  vert,  et  M.  Van  Houtte  ne  dit  pas  pour 

quel  motif  il  croit  devoir  substituer  une  nouvelle  dénomination  h 

celle-ci,qu'il  se  contente  de  donner  comme  synonyme.  C'est,  dit-il, 

une  espèce  trapue,  qui  ne  s'élève  qu'à  *  m.  33  ou  au  plus  I  m,  65f 

qui  est  bien  garnie  de  branches  terminées  par  des  pédoncules  bien 

droits;  au  bout  de  ceux-ci  sont  de  fort  grandes  fleurs  (capitules) 

placées  toutes  perpendiculairement,  qui  présentent  d'innombrables 

rayons  jaune  d'or,  bien  imbriqués,  et  dont  le  centre  est  occupé  par 

un  disque  d'un  vert  foncé  métallique  très-brillant.  —  On  sémè 

cette  plante  en  place,  dans  toute  nature  de  sol,  après  les  gelées. 

Bkododendron  VeUeManum  Hop*,— FI  d*#aet\„pL4549*lj5*0.— 

Rosage  de  Veitch.  —  Indes  orientales.  —  (Éricacées).  t        , 

Nous  nous  contenterons  de  citer  la  nouvelle  igute,  d'après  le 
vivant,;  que  donne  la  Flore  des  serre*,  de  cette  magnifique  espèce 
dont  il  a  été  déjà  question  dans  le  Journal,  volume  BI,  IW7, 
p.  6SS. 

Polystachya  carnea  Ad,|  Brofg.,  FI.  des  $er.}  p|.  1^5t4.  7-  Pofrsla- 
chye  à  fleurs  couleur  de  chair.  —  Afrique  occidentale.  —  (Orchidées). 

Orchidée  gracieuse  que  le  Jardinde?P\*nt^d$  Papisa  reçue,  en 
48571,  de  M.  Aubiy-Lecomte,  quiray^itdéco>iver^,d^3l§ÛAbon, 
sur  la  côte  occidentale  de  l'Afrique.  C'ept  ppe,  pjfapte  assez  petite, 
dont  les  tiges  fasci culées,  comprimées,  grè^  8(M^;^pouvepte$.par 
les  longues  gaines  serrées  des  feuille^^jpelleçrci,  sopt  distiques, 
linéaires-lancéolées,  aiguës,  lisses, popryfl^jite  $  j&jynm*  L'in- 
florescence est  terminale  et  comprend  .^«ér^mept,  de  deux  à 
quatre  petites  grappes  latérales  dre^sée3^  .{dup; iourtes, que  la 


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terrain  aie,  dans  lesquelles,  le*  fleurs  petites*  colorées  en  rose  qui 
va  pâlissant  de  la  base  ausojnmet  des  folioles,  avec  le  labelle  jaune, 
sont  serrées  Tune  contre  l'autre  et  accompagnées  chacune  d'une 
petite  bractée  ovale,»  aiguë,  réfléchie.  —  Cette  Qrchidée,  en  raison 
de  son  origine,  exige  la  serre  chaude  où  elle  fleurit  facilement. 

Polystachya  snlfurea  Ad.  Brohc,  FI.  des  $er.,6\û>  tab.  452t.  — 
Polystacbye  à  fleurs  jaunes.  —  Afrique  occidentale.  —  (Orchidées). 

Dans  son  article  relatif  à  l'espèce  précédente,  M.  Àd.  Brongniart 
caractérise,  sans  en  donner  do  figure,  une  antre  Orchidée  apparte- 
nant au  même  genre  et  donnée  au  Jardin  des  Plantes  de  Paz» 
pax  M.  Pescatore  qui  l'avait  reçue  de  Gabon.  Is  savant  botaniste 
se  demande  si  ce  ne  serait  pas  le  JPolyslachya .  pyramidalis  Link», 
plutôt  qu'une  espèce  nouvelle.  Cette  plante  eet  plus  grande,  dans 
tontes  £08  parties,  que  le  Polystachya  carne  a,  dont  die  a  le  port; 
'  mais  elle  diflere  de  celui-ci  soit  parce  que  ses  feuilles  plus  lancéo- 
lées ont  7  nervures  très-marquées,  qui  se  prolongent  sur  les  gaines 
en  les  rendant  anguleuses,  soit  parce  que  ses  fleurs  sont  jaunes  et 
ont  les  folioles  de  leur  périanthe  aiguës,  et  non  obtuses. 

Draeiena  Aubryaaa  Ad.   Brokg.,  FI  des  $er.,  pi.   4525*15*3.  — 
Dragonnier  d'Aubry.  —  Afrique  ocridenUle.—  (Liliscéet-Àspangées). 

Cet  élégant  Dragonnier,  dont  on  obtient  .facilement  la  floraison 
en  serre  chaude,  même  sur  les  pieds  jeunes,  a  été  donné  au  Jardin 
de?  plantes  de  Paris  par  M.  Aubry-Lecomte,  qui  Ta  découvert  an 
Gtybon.  Son  port  et  la  configuration  de  ses  feuilles  rappellent  plutôt 
les  Cordyline  que  les  vrais  Dracœna;  mais  il  a  la  nervation  et 
tous  les  caractères  floraux  de  ces  derniers.  Sa  tige  grêle,  qui  n'a 
que  0°  02  de  diamètre,  est  restée  simple;  elle  présente  des  cica- 
trices en  anneau  complet,  assez  espacées.  Ses  feuilles  sont  disti- 
ques, mais  cependant  dirigées  de  tous  les  côtés  par  la  torsion  de 
la  tige,  engainantes  h  leur  base,  rétrécies  intérieurement  en  un  long 
pétiole  qui  se  ploie  en  gouttière  profonde  ;  leur  limbe  est  lancéolé, 
rétréci  an  sommet  qui  est  très-aigu,  marqué  de  nervures  fines, 
parallèles  à  la  côte  médiane.  L'inflorescence  terminale,  longue  do 
près  d'un  mètre  et  droite*  forme  une  canicule  étroite  à  rameaux 
assez  courts,  dressés,  portant  des  fleurs  fa&ciculées,  sessiles  on  à 
peu  plis,  qui  rtpanouiiôteent  suecessivement  et  ne  restent  ouvertes 


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que  pendant  quelques  heures  de  la  matinée,  et  qui  soùt  blanches 
en  dedans,  purpurines  extérieurement  vers  l'extrémité  des  foliotes 
du  périanthe.  Les  inflorescences  sont  embellies  surtout  par  les 
boutons  de  fleur  blancs,  à  sommet  purpurin.  Le  pistil  a  3  loges 
qui  contiennent  chacune  Un  seul  ovule  dressé,  Caractère  essentiel 
des  Drac&na.  .  ...  ,..-,..  ,<,,-.,« 

Boeltea  Tenicolor  DCM  varie  t.,  FI.  des  $er.9  pi.  4524-45251  —  Ro- 
ehéeà  couleurs  variablos,  variétés.  —  (Crfeàsotacées)*: 

Ces  charmantes  plantes  ont  été  obtenues  par  M.  Fh  Desbtris,;à  ht 
suite  de  croisement?  opérés,  au  mois  de  juillet  4858,  entre  lès 
Crassules  connues  sous  les  noms  àeJSèauté  de  Charonne,  corallinâ, 
niitda  odorata,  Angelina.  Elles  présentent  une  série  à  peu  près 
continue  de  teintes  depuis  un  rouge  très-vif  jusqu'à  un  rose  pâle, 
et  à  divers  mélanges  de  rouge-pourpre  et  de  blanc.  L'une  d'elles  a 
'  même  la  partie  inférieure  des  pétales  nankin  et  leur  moitié  supé- 
rieure purpurine. 

Otacanthns  cœrolens  Lixdl.,  FI.  des  ser.}  pi.  452$.  -*- Otacanthe 
bteu.  —  Brésil.  — •  (Acauthacées) . 

Cette  jolie  Acanthacée  a  été  envoyée  du  Brééiî  à  l'établissement 
de  M.  Yan  Houtte  par  le  capitaine  Capanema,  membre  d'une 
Commission  scientifique  qui  explore  en  ce  moment  ce  vaste  en*- 
pire.  Elle  s'élève  à  0» 6ô  ou  un  peu  plas.  Sa  tige  tefid  à  se  rami- 
fier beaucoup,  ce  qui  permettra  d'en  obtenir  sans  peine  des  pieds 
trapus  et  bien  fournis.  Ses  feuilles,  à  en  juger  par  la  figure,  sont 
d'un  vert  cftûr,  ovales-lancéolées,  aiguës,  dentées  en  scie,  briève- 
ment pétiolées;  ses  fleurs  d'Un  joli  bleu  violacé,  quoique  solitaires 
à  Vaisselle  des  feuilles  supérieures,  se  rapprochent  au  sommet  des 
branches  en  assez  grand  nombre  pour  produire  l'effet  d'inflores- 
cences d'un  charmant  effet;  chacune  d'elles  présente  :  un  calice  de 
5  sépales  dont  l'un  est  foliacé,  tandis  que  les  autres  sont  simple- 
ment sétacés;  une  corolle  à  long  tube  arqué,  à  limbe  plan,  divisé 
en  deux  grandes  lèvres  étalées,  arrondies  et  presque  égales  entre 
elles:  i  étamines  incluses,  dont  2  sont  stériles,  et  dont  les  3  autreé, 
qui  sont  fertiles,  se  distinguent  parce  que  leur  anthère  uniloculaire 
et  réniforme  porte  une  sorte  d'oreillette  membraneuse;  le  stigmate 
de  ces  fleurs  est  en  entonnoir.  La  culture  de  cette  charmante 


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—  «04  — 

nWYeavtéèBtlfaè&façiteP  :4i  loi  fftâtta.  serre  eAàude  pendant  l'hiver 
et  le  plein  air  pendant  Tété.  Après  le  Ôôrfeisdn/qui  se  continue  sans 
interruption  peA<Jànt«Wiil  Imiter,  ori  la  téHIé  sévèrement;  on  pince 
de  nouveau  Teactrémîté  des  branches,  quand  où  la  meta  l'air  libre; 
ainsi  traitée,  elle  est  chargée  de  boutons  au  moment  où  on  la  rentre 
dans  la  serre.  Elle  se  platt  dans  le  terresta  de  feuilles.  On  la  mul- 
tiplie de  boutures. 

Cyprlpedium  Dayannm  Rchbc.  fil.,  FL  des  ser>,  pi.  45Î7.  —  Cy- 
'  pripêde  de  T)ay.  -»-  Patrie?  —  (Orchidées). 

Cette  belle  Orchidée  avait  été  signalée  par  M.  tindley,  dans  son 
Qardeners'  Chronicle  (n°  du  88  juillet  4860),  comme  une  variété  du 
Çypripedium  superbiens  Rjchbc,  fil.;  mais  une  étude  attentive  a 
conduit  finalement  M.  Reichenbach,  fils,  à  la  regarder  comme  une 
espace  distincte  et  séparée.  Ce  Cypripède  a  les  feuilles  oblongues, 
aiguës,  marquées,  sur  leur  fond  vert  gai,  de  macules  carrées  d'un 
vert  noirâtre.  Sa  hampe  rouge  et  hérissée  se  termine  par  une  fleur 
large  de  44  ou  46  centimètres,  dans  laquelle  le  périanthe  est 
blanc,  comme  marbré  de  rouge-violacé  sur  les  deux  pétales,  tandis 
que  le  labelle  est  coloré  en  brun  rouge  tirant  sur  le  chocolat.  Le 
sépale  supérieur  ou  dorsal  est  ovale  dans  le  bas,  lancéolé  au  som- 
met, cilié;  les  2. pétales  sont  très-longs,  ligules,  aigus,  un  peu 
ondulés,  longuement  ciliés,  surtout  vers  le  bas,  non  verroqueux  ; 
le  labelle  a  ses  lobes  aigus  et  son  sac  oblong,  —  Cette  Orchidée  se 
trouve  dans  la  riche  collection  de  M.  Day,  amateur,  a  Tottenham 
(Angleterre);  c'est  là  que  M.  Yan  Houtte  Ta  vue,  et  c'est  de  cette 
riche  collection  qu'est  sorti  l'échantillon  d'après  lequel  a  été  peinte 
la  figure  que  donqe  la  Flore  des  serres,  dans  son  numéro  publié 
le  30  août  dernier. 


Deux  ofcserv**ft«gp  »wr  la  ViffM,  (Mvnatothrift  de  48SS,  p.  36,  et 

Wùchenschrift,  u°  48de4S6î). 

•  Noos  trouvons  dtat  i'exeellettt  journal  de  Pomologiede  MM.  Lu- 
cas, et  Obetdieek  et  dans  le  Wôchenschrift  de  M.  Ch.  Koch  deux 
notes  relatives  à  langue  qui  nous  setableht  avoir  un  intérêt 
réel*  Hune  an  point  4e1.  vue  de  la  euftute,  l'autre  principalement 


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à  celui  de  la  physio^i^iyég^l^^O^omyotisdêTôip.^i^ré^ 
air  les  résumés  dans  j^?ffti«to?'  •  :.     •  i  M'iu.  mj -ï..  •».    i  ■"•33 

1°  M.  Oberdieck  sappQrte  qu'à  re?p)>iAio^<k*TOte  qqi  a  00 
lieu  à  l'automne  de  4861  ,  à  Hilcjkeabeim,  on  tdflwtadt  des  goiff*» 
de  Chasselas  royal  (Diamant  Gitfedel),  exposéea  parM,  flËchêfeen, 
directeur  de  rinstitnti  qgpcçlf  d'Hildjesbeim.  NôûHacuiemeîit  te* 
grappes  étaient  notablement  plus  grosses  et  plurielles  quet  cëDtd 
qu'on  obtient  généralement  du  Chasselas,  mais  encore  les  grain^ 
qui  les  formaient  étaient  énormes  et  avaient  près  de'  3  centi- 
mètres  de  diamètre.  M.  Oberdieck  demanda  à  l'exposant  par 
quel  moyen  .il  avait  obtenu  un  résultat  si  eiftaordinaire^il 
apprit  ainsi  qu'on  avait  enlevé,  à  l'automne,  la  terre  qui  recouvrait 
les  racines  de  la  Vigne,  en  grattant  même  avec  le&mains,  et  qu'on 
avait  mis  sur  ces  racines  du  purin  fraie,  retiré  Wcemment  de  Pé- 
curie,  additionné  d'une  asgez  grande  quantité  de  sable.  En  outre,  ' 
pour  que  l'air  arrivât  plus  facilement  aux  racines  on  avait  placé 
sur  celles-ci  une  rangée  de  tuyaux  de  drainage.  H  serait  intéres- 
sant, dit  avec  raison  M.  Oberdieck,  de  répéter  cette  expérience 
pour  voir  si  Ton  en  obtiendrait  le  même  résultât  ; 

2«  M.  Stelzner,  horticulteur  à  Gand  (Belgique),  possède  une 
vieille  treille  qui,  plantée  à  l'air  libre,  est  dirigée  ensuite  vers 
l'intérieur  d'une  serre  qu'elle  garnit  entièrement.  Cette  treille  est 
du  Frankenthal.  La  serre  dont  il  s'agit  sert  habituellement  à  loger  ' 
pendant  l'hiver  des  plantes  de  serre  froide,  de  telle  sorte  qu'on  se 
contente  d'empêcher  que  la  gelée  n'y  pénètre.  Aussi  la  Vigne  ne 
commence-t-elle  d'ordinaire  à  y  développer  ses  premières  pousses 
qu'au  mois  d'avril.  Par  exception,  pendant  l'hiver  de  4861,  on  y 
renferma  des  plantes  délicates,  ce  qui  obligea  à  y  entretenir  une 
température  plus  élevée;  la  conséquence  naturelle  en  fut  que/ 
dès  le  commencement  du  mois  de  février,  la  treille  était  déjà  en 
pleine  végétation.  A  partir  de  ce  moment,  elle  poussa  avec  beau- 
coup de  vigueur  et  se  mit  à  fleurir  sut  tons  ses  Jets  même  tes  fcïus 
petits.  Un  temps  doux  et  clair  favorisa  la  végétation  de  la  treille, 
de  telle  sorte  que,  dès  les  premiers  jours  du  mois  de  mars,  sesfletâs 
étaient  près  de  s'épanouir  Grand  fut^étonnement-  de  M-  Slelzner 
lorsque,  dans  la  matinée  du  6  mars,  en  entfent  dans  la  serre,  il 
vit  que  toutes  ses  poupeç  étaient  flanquée  et  peadantes,  comme  si 


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la  plante  allait  périr.  U  chercha  aussitôt  à  découvrir  la  cause  d'un 
changement  si  subit  et  si  fâcheux  dans  l'état  de  sa  Vigne.  Il  s'as- 
sura que  le  froid  de  40*  c.,  qui  était  survenu  fort  à  l'improviste 
dans  cette  même  matinée,  n'avait  pu  se  faire  sentir  à  l'intérieur 
de  la  serre  qui  avait  été  chauffée  en  proportion  du  refroidissement 
extérieur.  Il  reconnut  aussi  qu'on  ne  pouvait  attribuer  cet  effet  à 
une  sécheresse  excessive  de  la  terre  ni  à  toute  autre  cause  analo- 
gue. Il  était  déjà  décidé  à  couper  tous  les  sarments  ainsi  atteints 

.  d'un  mal  inconnu,  lorsque  l'idée  lui  vint  que  la  gelée  agissant 
sur  la  tige  de  la  Vigne  placée  à  l'extérieur  avait  bien  pu  opposer 
subitement  un  obstacle  insurmontable  à  la  circulation  et  amener 
ainsi  la  fanaison  des  pousses  placées  dans  la  seire.  Aussitôt  il  fit 
jeter  de  l'eau  chaude  sur  cette  tige  qu'il  couvrit  ensuite  entière- 
ment de  fumier.  Au  bout  d'une  heure,  le  changement  était  com- 
plet; les  jets  de  la  treille,  au  nombre  de  plusieurs  centaines, 
avaient  repris  toute  leur  fraîcheur  et  s'étaient  remis  en  végéta- 
tion. Le  48  du  même  mois,  presque  toutes  les  fleurs  étaient  déjà 
ouvertes.  —  Les  années  précédentes,  cette  même  tige  de  Vigne 
n'avait  jamais  été  couverte  pendant  l'hiver;  mais  la  plante  ne 
s'était  mise  en  végétation  que  plus  tard,  aussi  n'avait-elle  pas 

'  ressenti  sensiblement  l'influence  du  froid  extérieur.  Cette  obser- 
vation est  intéressante  au  point  de  vue  physiologique; elle  montre, 
en  effet,  avec  quelle  remarquable  rapidité  la  circulation  apporte 
i  toutes  les  parties  d'un  végétal  même  très-développé  la  quantité 
de  sève  qu'exige  leur  végétation;  elle  nous  fait,  en  outre,  recon- 
naître quelle  puissante  influence  exerce  le  froid  sur  le  mouvement 
de  la  sève  dans  des  végétaux  dont  cependant  il  n'altère  pas 
les  tissus  ni  même  la  vitalité,  puisqu'il  suffit  de  faire  disparaître 
son  action  pour  voir  ce  même  végétal  reprendre  instantanément 
toute  sa  vigueur  absolument  comme  s'il  n'avait  rien  éprouvé. 


lie  Dltymopanax  (Aralia)  papyrlfera  et  sa  culture  ;  par  M.  A.  Steu- 
her.  (  Hamburger  Garten-  und  Biumenzeitung,  4862,  p.  425). 

Le  Didymopanaz  papyrifera  plus  connu  sous  son  premier  nom 
d1 Aralia  papyri fera,  est  une  plante  intéressante  à  deux  titres  diffé- 
rents :  comme  espèce  utile  et  comme  végétal  d'agrément.  Sous  le 
premier  rapport,  on  sait  généralement  que  c'est  lui  dont  la  moelle 


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diviséeen  lames  minces  constitue  une  niatière  aujourd'hui  fré- 
quemment employée,  à  laquelle  on  donne  le  nom  tout-à-fttit  iiù- 
propre  de  papier  de  riz.  Le  papier  de  riz  n'est  connu  en  Europe 
que  depuis  vingt-cinq  à  trente  ans.  Les  premières  petites  feuilles 
qui  en  furent  apportées  de  Chine  arrivèrent  à  Londres,  où  [une 
fleuriste  habile  en  fit  un  petit  bouquet  de  fleurs  artificielles,  qui 
fftt  acheté  au  prix  de  50  livres  sterling  (1200  fr.).  On  n'avait 
alors  absolument  aucune  donnée  relativement  à  la  plante  qui  ser- 
vait à  le  confectionner,  ni  sur  la  prépapation  qui  le  donnait.  L'exa- 
men microscopique  ayant  montré  que  c'était  un  tissu  cellulaire, 
analogue  à  celui  de  la  généralité  des  moelles  de  plantes,  qui  le 
constituait,  on  pensa  que  c'était  la  moelle  d'une  plante  à  tige 
très-épaisse  et  remplie  de  substance  médullaire  qui  en  formait  la 
matière  ;  on  supposa  alors  que  le  végétal  dont  la  moelle  était  ainsi  . 
utilisée  par  les  Chinois  devait  être  une  Légumineuse  du  genre 
AZschynomene.  Il  y  a  peu  d'années  que,  grâce  à  son  insistance  auprès 
des  consuls  anglais  en  Chine,  Sir  William  Hooker  apprit  que  la 
plante  au  papier  de  riz,  était  une  Araliacée  qu'il  rattacha  avec 
doute  au  genre  Aralia  et  qui  plus  tard  est  devenu  le  type  du  genre 
Didymopanax. —  Le  papier  de  riz  arrive  aujourd'hui  en  Europe  en 
assez  grande  quantité;  on  s'en  sert  pour  divers  usages,  mais  sur- 
tout pour  y  peindre  de  petites  images  destinées  en  général  à  être 
mises  dans  les  livres  de  prières.  — A  titre  de  plante  d'agrément,  le 
Lxdymopanax  papyrifera  a  beaucoup  d'intérêt.  En  effet  comme  le 
dit  M.  Stelzner,  parmi  les  espèces  végétales,  en  assez  grand  nom- 
bre, auxquelles  la  beauté  de  leur  feuillage  vaut  aujourd'hui  une 
place  distinguée  dans  les  jardins,  il  n'en  est  pas  qui,  par  leurs 
proportions  comme  par  l'ampleur  dé  leurs  feuilles,  rappellent  dans 
la  pleine  terre  de  nos  jardins, pendant  l'été,les  membres  de  la  belle 
famille  des  Palmiers.  Ni  les  Solanum,  ni  les  Wigandia,  Uhdeay  Cos- 
mophyllum,  Gurmera,  etc.,  n'ont  un  port  ni  des  dimensions  qui 
leur  permettent  de  jouer  ce  rôle.  Il  est  donc  heureux  que  la  plante 
qui  fait  le  sujet  de  cet  article  soit  venue  combler  cette  lacune  re- 
grettable. D'après  M.  Stelzner,  elle  surpasse  toutes  les  espèces  que 
nous  venons  de  nommer  par  l'effet  qu'elle  produit  lorsqu'elle  est  cul- 
tivée convenablement.  Alors  son  port  arborescent,  et  ses  feuilles  qui 
mesurent  un  mètre  ou  même  davantage  en  diamètre  et  qui  ont  assez 


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de  fermeté  pour  résister  au  veut,  eu  fout  un  des  végétaux  les  plus  im- 
posants qu'on  puisse  cultiver  dausces  conditions.  Malheureusement 
jusqu'à  ce  jour  on  s'est  généralement  obstiné  à  la  traiter  comme 
plante  |de  serre  chaude,  ou  au  moins  de  serre  tempérée  chaude 
et  par  là  on  Ta  condamnée  à  une  végétation  faible  et  languissante 
qui  souvent  Ta  fait  abondonner;  on  l'aurait  vue  sous  un  point  de 
vue  entièrement  différent  si  on  l'avait  tenue  simplement  en  serre 
froide-pendant  l'hiver  et  qu'on  l'eût  plantée  ensuite  pendant  l'été 
en  pleine  terre,  soit  au  milieu  des  pelouses,  soit  en  groupes.  Sa  vé- 
gétation dans  ce  dernier  cas,  est  très-vigoureuse  et  très -rapide,  sur- 
tout si  l'on  a  soin  de  l'arroser  de  temps  en  te;aps  avec  de  l'engraisli- 
quide  consistant  en  une  solution  de  guano,  ou  en  tout  autre  liquide 
analogue.  Le  meilleur  procédé  pour  en  tirer  tout  le  parti  possible, 
consiste  à  planter  cet  Aralia  dans  un  panier  qu'on  enterre  pendant 
l'été.  Par  ce  moyen  on  n'a  pas  de  peine  à  le  relever  à  l'automne.  Les 
pieds  ainsi  relevés  de  la  pleine  terre  font  l'ornement  de  la  serre  froide 
pendant  l'hiver,  au  milieu  des  autres  végétaux,  parmi  lesquels  ils  se 
font  remarquer  par  l'ampleur  peu  commune  de  leurs  feuilles  et  par 
la  noblesse  de  leur  port.  Ils  ont  de  plus  acquis,  grâce  à  ce  mode  de 
culture,  une  vigueur  qui  se  traduit  aussi  par  une  plus  grande  rus- 
ticité. C'est  ainsi  que  M.  Stelzner  dit  avoir  vu  des  pieds  traités  de  la 
sorte  supporter  un  froid  de  3  degrés  Réaumur  sans  que  leurs  feuilles 
en  souffrissent  le  moins  du  monde  (4). — Les  expériences  de  notre 
auteur  lui  ont  appris  également  que  le  Didymopanax  papyrifera 
est  un  sujet  excellent  pour  recevoir  la  greffe  de  diverses  espèces 
&' Aralia  difficiles  à  cultiver  sans  cela.  Cest  ainsi  qu'il  a  obtenu  de 
très  bons  résultats  en  greffant  sur  cette  espèce  les  Aralia  lepto- 
phylla,  elegans,  peltata  et  le  bel  A.  dactylifolia.  —  Ces  grands  et 
nombreux  avantages  recommandent  la  plante  dont  il  s'agit  dans 
cet  article  à  tous  les  amateurs  d'horticulture,  et  doivent  lui  valoir, 
dans  un  avenir  prochain,  un  rang  très-élevé  dans  la  catégorie  des 
végétaux  ornementaux  par  leur  feuillage. 

(\  )  Il  est  important  de  faire  remarquer  que  cette  belle  plante  se  multi- 
plie facilement  par  ses  racines. 


Péris.  —  Imprimerie  horticole  de  £.  Donhaod,  rue  Ciisette,  9. 

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—  609  — 


JM  DE  LA  SOCIÉTÉ  IMPÉRIALE  ET  CENTRALE 
D'HORTICULTURE 


PLANCHE   XYII. 


y^^op.1*   SehUleriana  Rchb.   fil.  —  Phalénopside  de  Schiller 
J    T  lippines.  —  (Orchidées). 

hidée  dont  le  Journal  offre  aujourd'hui  une  figure  à  ses  lec- 

it  certainement  l'une  des  plus  belles,  si  ce  n'  est  même  la  plus 

*  la  famille  à  laquelle  elle  appartient.  Pour  en  concevoir  la 

lieuse  beauté,  qu'on  s'en  figure  un  pied  fleuri,  non  pas  tel  que 

ue  la  Société  s'est  empressée  de  faire  peindre  à  sa  première 

on,  chez  Mme  Pescatore,  mais  tel  qu'on  en  observe  souvent 

es  forêts  des  îles  Philippines  portant  sur  la  même  hampe,  épa- 

s  à  la  fois,  des  fleurs  au  nombre  de  80 à 90,  selon  M.  Marius 

,  de  100  selon  M.  B.-S.  William  (Gard.  Chron.,  1861, 6  juil- 

?.  647  c).  Il  serait  difficile  de  trouver  une  floraison  plus 

idide  et  en  même  temps  une  plus  grande  délicatesse  de 

ris. 

^^introduction  de  cette  plante  en  Europe  est  toute  récente.  Une 

^£  «publiée  dans  le  Gardenersf  Chnmicle  du  40  mars  4 860,  p.  216, 

•;>«  apprend que  le  consul  Schiller,  de  Hambourg,  l'kvait  reçue 

v^MfaniUe  en  4858,  et  que,  sur  un  envoi  de  30  pieds,  il  n'avait  pu 

pauver  qu'un  seul.  C'est  celui-ci  qui  fleurit  en  4860,  dans  la  cé- 

pe  collection  de  cet  amateur  distingué,  et  qui  fut  reconnu  par 

ifieichenbach,  fils,  pour  une  nouvelle  espèce  de  Phalœnopsxs  à 

fcelle  ce  botaniste  crut  devoir  donner  le  nom  de  Phalœnopsig 

mieriana.  Il  paraît  cependant  que  cette  magnifique  espèce  exis- 

Pdéjà  au  moins  2  ans  auparavant  chez  M.  Linden,  en  Belgique- 

m  effet,dans  une  note  relative  aux  piantea  remarquables  qu'il  avait 

rues  dans  les  serres  de  ce  célèbre  horticulteur,  M.  Reichenbach, 

fils,  signalait, dans  le  numéro  du  Bonplandia  en  date  du  4  "juin  4  856* 

(p.  473),  «  une  nouvelle  espèce  de  Phalœnofais  à  feuilles  maculées  de 

blanc  d'argentà  la  manière  du  Sonerila(margartlacea).»  Plus  tard, 

il  a  reconnu  dans  cette  nouvelle  espèce  son  Phalœnopsis  Schille- 


nana. 


En  France,  c'est  dans  la  collection  de  M**  Pescatore  qu'a  figuré 

pour  la  première  fois  cette  Orchidée.  Plusieurs  pieds  en  avaien* 

Octobre  4862.  Kgitized  by  V?        * 


—  610  — 

été  envoyés  de  Manille  par  BJL  Marius  Porta;  un  seul  arriva  vivant, 
mais  très-fatigué.  Il  fleurit  cependant  dans  les  premiers  mois  de 
4861  ;  mais,  comme  le  montre  la  figure  qui  en  fut  peinte  alors  par 
M.  Riocreux  avec  l'élégante  exactitude  qui  distingue  tous  ses  des- 
sins, figure  réduite  à  la  moitié  de  la  grandeur  réelle  et  que  la  pta~ 
che  xvn  reproduit  fidèlement,  cette  plante  eneore  faible  ne  forma 
qu'une  hampe  simple  sur  laquelle  on  compta  7  fleurs.  Une 
nouvelle  année  de  végétation  lui  ayant  donné  plus  de  force,  sa  se- 
conde floraison,  qui  a  eu  lieu  cette  année  môme,  a  été  beaucoup 
plus  belle;  sa  hampe  s'est  ramifiée,  et  on  Ta  vue  donner  naissance 
à  99  fleurs  bien  développées. 

Depuis  a  ans,  le  Pheiamopsis  Schilleriam  est  devenu  beaucoup 
mains  rare  dans  les.  serres.  De  nombreux  envois  en  ont  été  faits  par 
M»  Porte  et  par  des  collecteurs  anglais;  aussi,  dans  les  premiers 
mois  de  4862,  avons-nous  vu  fleurir  cette  belle  plante  à  Paris,  an 
Jardin  des  Plantes  (3  pieds  y  ont  fleuri) ,  chez  MM.  Thibaut  et  Kete- 
leèr  et  chez  M.  le  comte  de  Nadaillac.  C'est  donc  maintenant  une 
espèce  définitivement  acquise  aux  collections  européennes,  où  il  est 
probable  qu'elle  ne  tardera  pas  à  acquérir  toute  la  splendeur  de  flo- 
raison qui  la  fait  admirer  dans  son  pays  natal. 

Le  Phalœnopsis  qui  a  fleuri  S  années  de  suite  chez  M™  Pescatere 
et  dont  la  planche  xvu  du  Journal  représente  la  première  floraison, 
est  parfaitement  identique  avec  les  7  ou  8  pieds  qui  ont  fleuri, 
cet^e  année,  soit  au  Jardin  des  Plantes,  soit  chez  M.  de  Nadaillac, 
soit  enfin  dans  rétablissement  de  MM.  Thibaut  et  Keteleôr.  Toutes 
ces  plantes  appartiennent  sans  le  moindre  doute  à  une  même  espèce  ; 
mais  cette  espèce  est-elle  bien  exactement  celle  qui  existe  chez  le 
consul  Schiller,  et  à  laquelle  M.  Reichenbach,  fils,  a  donné  le  nom 
de  Phalœnopsis  Schilleriana  ?  Je  n'ai  point  hésité  à  l'admettre,  bien 
que  la  comparaison  de  ces  plantes  avec  la  description  et  la  figure, 
que  le  savant  botaniste  allemand  a  données  de  son  espèce  fesse 
connaître  quelques  différences  dans  la  configuration  de  certaines 
paxties  de  la  fleur,  surtout  dans  la  coloration  des  feuilles.  La  der- 
nière de  ses  différences  est  extrêmement  saillante;  j'ai  pensé  d'à* 
bord  qu'elle  résultait  uniquement  d'expressions  peu  précises  ou  mal 
comprises  par  moi  ;  mais,  comme  on  va  le  voir,  j'ai  fini  par  ac- 
quérir la  certitude  qu'elle  ne  pouvait  avoir  pareille  origine  et  qu'elle 


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-    6U  — 

était  parfaitement  réelle.  Je  crois  devoir  montrer  comment  j'ai 
acquis  cette  conviction. 

Depuis  sa  première  note  en  quelques  mots  sur  le  Phalcenopm 
Sehilleriana,  qui  a  été  insérée  dans  le  Bonplandia  de  4856  (voyez 
plus  haut),  jusqu'à  la  description  étendue  et  à  la  figure  qu'il  vient 
d'en  donner  dans  la  onzième  livraison  de  ses  Xenia  orchidacea,  qui 
a  paru  le  30  avril  1862,  M.  Reichenbach,  fils,  a  toujours  indiqué 
les  feuilles  de  sa  plante  comme  avant  la  face  supérieure  colorée  en 
vert  foncé  sur  lequel  se  détachent  nettement  des  bandes  transver- 
sales et  irrégulières  de  gros  points  ou  macules  arrondies,  d'un  blanc 
d'argent.  Pour  rendre  plus  saisissable  cette  coloration,  il  compare 
ces  macules  blanches  à  celles  qui  rendent  fort  curieux  le  Sonerila 
margaritacea  (4).  Sur  la  figure  assez  peu  brillante  d'exécution  qui 
occupe  la  planche  40f  des  Xenia,  les  feuilles  sont  représentées  tra- 
versées par  des  bandes  irrégulières  claires  se  détachant  sur  un  fond 
foncé.  Ainsi  le  fait  est  incontestable ,  car  si  les  expressions  que  je 
rapporte  en  noteavaient  été  mal  comprises  par  moi,  la  figure  des  Xe- 
masuffiraitpour lever  tous  les  doutes  :  la  plante  que  M.  Reichenbach, 
fils,  a  eue  sous  les  yeux,  chez  le  consul  Schiller,  a  les  feuilles  pour- 
vues de  macules  blanches  qui  se  détachent  sur  un  fond  vert  foncé. 
Or  la  coloration  est  précisément  inverse  sur  tous  les  Phalœnopsis 
Sehilleriana  qui  existent  à  Paris.  îd,  comme  le  montre  fort  bien  la 
planche  xvn,  dont  je  garantis  la  rigoureuse  exactitude,  la  colora- 
tion générale  des  feuilles  est  un  blanc  mat ,  un  peu  grisâtre, 
et  c'est  l'absence  de  cette  couleur  blanche,  sur  des  points  ar- 
rondis -ou  polygonaux,  rapprochés  en  bandes  transversales  irré- 
gulières, qui  laisse  voir  le  vert  naturel  de  l'organe   et   pro- 
duit ainsi  l'apparence  de  macules  vertes  tranchant  sur  un  fond 

■  ■■«■■■■  ■■!■     -yr    ■■  —  ■■  ■■    ■    ■  ■  ■  .il. 

(4)  «  Eine  neue  Phalœnopsis  mit  silberfleckigen  Blœttern  à  la  Sone- 
rila. »  (Un  nouveau  Phalœnopsis  à  feuilles  maculées  de  blanc  d'argent  à 
la  manière  du  Sonerila)  Reichenbach  fils,  Bonplandia,  4856,  p.  473. 
—  «  Schwarzgrûno  Blaetter  mit  weissen,  schimmernden  Hieroglyphen 
erinnerten  entfernt  an  Sonerila.  »  (Ses  feuilles^  d'un  vert-noir  avec  des 
hiéroglyphes  blancs,  chatoyants,  rappelaient  de  loin  le  So?ierila).  id.  in 
Hambur.  Blum-u.  Garlenzeitung,  4860,  p.  444.  —  «  Folitf  nigroviridia, 
maculis  albis  polygonis  margaritaceis  picta  »  (Feuilles  d'un  vert-noir,  mar- 
quées de  macules  blanches,  polygonales,  en  forme  de  perles).  —  Id, 
Xenia  Orchid.,  II  (4862),  p.  4. 


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blanc»  Cette  coloration  inverse  du  fond  et  des  macules  dans  nos 
.  plantes  et  dans  celle  que  M.  Reichenbach,  fils,  a  décrite  est  certai- 
nement très-curieuse  ;  je  ne  puis  m'empècher  d'en  conclure  que  le 
sujet  de  notre  planche  est  le  type  d'une  variété  tranchée  que  je  nom- 
merai Phalœnopsis  Schilleriana  viridi-maculata,  c'est-à-dire  Phalé- 
nopside  de  Schiller  à  feuilles  maculées  de  vert.  C'est  celte  variété 
que  je  dois  maintenant  décrire  en  détail  telle  que  je  Pai  observée 
avec  soin,  en  1861,  chez  madame  Pescatore,à  la  Gelle-Saint-Cloud, 
près  Paris,  en  1 862,  au  Jardin  des  Plantes. 

Phalœnopsis  Schilleriana  Rchb.  fil.,  Hamburger  Garten-  uod  Blumen- 
zeitung,  4860,  p.  444;  Xenia  orchidacea,  44*  livr.,  tome  II  (4861), 
pp.  4 -4,  pi.  404. 

Varietas  viridi-maculata  ;  variété  à  feuilles  maculées  de  vert 
sur  fond  blanc;  Album  delà  Soc.  impér.  et  centr.  dHprtic.,  pi.  xvn. 
La  Phalénopside  de  Schiller,  que  nous  n'avons  vue  encore  en 
Europe  qu'en  pieds  petits  ou  de  moyennes  proportions,  devient  une 
forte  plante  dans  l'état  spontané,  puisque  sa  hampe  rameuse,  mais 
à  ramifications  simples,  porte  jusqu'à  90  et  4  00  fleurs,  et  que  ses 
feuilles  atteignent,  dépassent  même  un  peu  40  centimètres  de 
longueur  sur  40-44  centimètres  de  largeur. 

Ses  racines  a  ériennes  assez  nombreuses,  un  peu  grêles,  atteignent 
jusqu'à  0B  40  de  longueur  ;  la  plupart  se  collent  exactement  à  l'é- 
corcede  l'arbre  qui  porte  la  plante.  Toutes,  même  celles  qui  sont 
restées  libres  et  flottantes  dans  l'air,  sont  comprimées-ancipitées,et 
celles  qui  adhèrent  au  support,  quel  qu'il  soit,  sont  fortement  apla- 
ties. Leur  surface  est  comme  chagrinée  de  rides  transversales  ir- 
régulières, grisâtre  sur  toute  la  portion  adulte  que  recouvre  un 
velamen  bien  formé,  colorée  en  brun-rougeâtre  à  leur  extrémité  sur 
unelongueur  de  0*04  à  0m  03.  La  limite  entre  ces  deux  colorations 
est  nettement  tranchée. 

Ses  feuilles  distiques  varient  eu  nombre  selon  la  force  des  pieds. 
La  figure  ci-jointe  montre  que  le  pied  cultivé  chezMm#  Pescatore 
en  avait  cinq  au  moment  de  sa  première  floraison  ;  un  autre  que 
j'ai  vu  au  Jardin  des  Plantes  n'en  avait,  au  moment  de  sa  floraison, 
que  trois  dont  la  deuxième,  qui  était  la  plus  grande,  avait  0»  4  2  de 
longueur  sur  0*  05  à  0m  06  de  largeur.  Ces  dimensions  sont  con- 
sidérablement dépassées  dans  l'état  spontané,  puisqu'elles  arrivent  à 


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Om  40  de  longueur  sur  Om  4  0  à  0*  44  de  largeur  (4  ).  Ces  feuilles  sont 
d'abord  ovales,  plus  tard  ovales-obl  on  gués,  plus  ou  moins  arrondies 
vers  le  sommet  que  termine  une  petite  pointe  et  qui  est  légèrement 
inéquilatéral,  équitantes  à  la  base  qui  forme  un  court  rétrécisse- 
ment canaliculé,  marquées  en  dessus  d'un  sillon  médian  auquel 
correspond  en  dessous  une  carène  assez  marquée.  Leur  substance 
est  ferme  et  assez  épaisse;  leur  face  supérieure  est  colorée  en  blanc 
un  peu  grisâtre,  et  cette  coloration  manquant  sur  des  points  nom- 
breux, arrondis  ou  irrégulièrement  anguleux,  tantôt  distincts,  tantôt 
confluents,  rapprochés  en  bandes  transversales  irrégulières,  il  en 
résulte  l'apparence  de  séries  de  macules  vert  foncé  se  détachant 
nettement  sur  le  fond  général  (2)  ;  leur  face  inférieure  est  ponctuée, 
colorée  en  rouge-pourpre  un  peu  brunâtre  qui  gagne  parfois  un  peu 
la  base  et  les  bords  de  la  face  supérieure.  Sur  un  pied  j'ai  pu  voir  que 
ces  feuilles  normales  étaient  précédées  de  deux  feuilles  réduites  à 
l'état  de  gaines  sèches  et  jaunâtres. 

De  la  tige  raccourcie  qui  porte  les  feuilles  part  la  hampe  ouïe 
pédoncule  floral.  Cette  hampe  est  basilaire  ;  sur  un  pied  du  Jardin 
des  Plantes  elle  naissait  du  côté  opposé  à  la  feuille  inférieure,  entre 
les  deux  bords  de  la  base  embrassante  de  celle-ci,  c'est-à-dire 
au  bas  de  la  deuxième  feuille  dont  elle  traversait  perpendicu- 
lairement la  portion  basilaire ,  sur  la  ligne  médiane.  Comme  on 

(4)  M.  Houllet,  jardinier  en  chef  des  serres  au  Jardin  des  Plantes,  a 
reçu  de  M.  Porte  une  feuille  qui  avait  O™,  42  de  longueur  sur  0m,  44  de 
largeur. 

(5)  L'examen  que  j'ai  fait  de  ces  feuilles  sous  le  microscope  m'a  montré 
que  leur  coloration  en  blanc  n'est  due  ni  à  un  revêtement  do  poils  ou 
d'écaillés,  ni  à  un  dépôt  de  matière  solide  ou  pulvérulente.  Les  cellules 
de  leur  épiderme  sont  petites,  disposées  sans  ordre. déterminé  ,  en  général 
irrégulièrement  hexagonales  ;  leur  face  externe  est  convexe,  relevée  à  son 
centre  d'un  assez  fort  mamelon.  Leurs  parois  latérales,  c'est-à-dire  per- 
pendiculaires à  la  face  de  la  feuille  sont  épaisses.  Le  réseau  de  lignos  en- 
foncées qui  existe  entre  ces  oonvexités  superficielles  des  cellules  épidermi- 
ques,  se  montre  d'un  blanc  d'argent  quand  on  l'examine  à  sec ,  sous  le  mi- 
croscope; il  me  semble  donc  fort  vraisemblable  qu'il  y  reste  de  l'air  adhé- 
rent qui  agit  sur  la  lumière  incidente  pour  produire  l'effet  d'une  coloration 
en  blanc.  On  sait  que  Ch.  Morren  a  reconnu  que  c'est  à  l'air  ainsi  retenu  à 
la  surface  de  l'épiderme  que  Jes  feuiles  des  Anœrtochilus  doivent  leurs 
brillantes  couleurs  presquo  métalliques. 


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peut  le  voir  sur  U  planche,  la  hampe  porte  d'abord  quelques  très- 
petites  bractées  engainantes  sur  fa  portion  inférieure  et  stérile.  Sa 
couleur  est  brun-rouge. -Elle  s'élève  obliquement  et  se  recourbe 
bientôt,  de  telle  sorte  qne  toute  sa  portion  supérieure  florifère  est 
pendante.  Sur  les  pieds  jeunes  elle  reste  simple  ;  elle  se  ramifie  sur 
les  pieds  développé*;  un  fort  échantillon  sqc,  spontané  m'a  montré 
seulement  4  ramifications  simples* 

Les  fleurs,  en  nombre  très- variable  selon  la  force  des  pieds,  sont 
distiques,  d'une  teinte  purpurine  très-délicate,  qui  va  s'affaiblissent 
graduellement  de  la  hase  et  du  centre  de  chaque  foliole  du  périan- 
the  vers  les  bords  qui  sont  tout  i  fait  blancs.  Le  labelle  n'offle 
cette  teinte  que  sur  son  rétrécissement  hasilaire  et  sur  sa  portion 
médiane,  d'où  elle  s'étend  en  d'affaiblissant  sur  le  bord  antérieur 
des  2  lobes  latéraux  et  sur  une  partie  du  lobe  moyen;  le  reste  de 
son  étendue  est  blanc  ou  à  peu  près.  Entre  les  S  lobes  latéraux 
de  ce  labelle  s'élève  une  forte  caroncule  d'un  jaune  vif,  poin- 
tillée  de  pourpre  foncé;  enfin  des  points  rouge-pourpre  foncé, 
mais  dont  la  nuance  n'est  pas  partout  identique,  sont  répandus, 
les  uns,  assez  gros,  sur  la  portion  interne  et  basilaire  des  2  sépales 
inférieurs  ainsi  qu'au  bas  de  la  moitié  supérieure  des  lobes  laté- 
raux du  labelle,  las  autres  beaucoup  plus  fins  sur  le  rétrécissement 
en  pédicule  du  labelle  ainsi  qu'au  bord  inférieur  des  lobée  latéraux 
et  à  ta  base  du  lobe  moyen  du  labelle.  Extérieurement  les  lobes 
latéraux  du  labelle  offrent,  vers  leur  base,  les  mêmes  petits  points 
rouges.  Je  ferai  observer  que  la  figure  coloriée  de  2  fleurs  que  nous 
devons  à  M.  Reichenbach,  fils,  offre  quelques  différences  avec  celle 
que  nous  publions  aujourd'hui  quant  à  la  répartition  des  nuances 
et  des  ponctuations  sur  le  labelle,  et  que  la  teinte  purpurine  en  eat 
beaucoup  plus  vive  que  je  ne  l'ai  vue  sur  la  plante  cultivée. 

La  fleur  du  Phalœnopm  Sckilleriana  a  varié  de  grandeur  selon 
la  force  et  la  vigueur  des  pieds*  On  en  évalue  généralement  la  lar- 
geur aux  deux  tiers  de  celle  qu'ont  les  fleurs  du  Ph.  amabilù.  Sur 
te  échantillons  secs  rapportés  de  Manille  par  M.  Porte,  je  leur 
trouve  6  centimètres  d'une  extrémité  à  l'autre  des  2  pétales.  Celles 
que  portait,  en  4861 ,  la  plante  de  M™  Pescatore  étaient  notable- 
ment plus  grandes,  comme  le  montre  la  figure  4 ,  qui  est  dessinée 
de  grandeur  naturelle.   . 


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—  646  — 

Chaque  fleur  natta  l'aisselled'une  très*petite  bradée  embrassante, 
ovale-lancéolée,  aiguë,  dont  la  couleur  est  la  même  que  celle  de  la 
hampe  qui  la  porte.  Son  pédicule  et  son  ovaire  parfaitement  con- 
tinus et  égaux  en  épaisseur  semblent  lui  former  un  support  uni- 
que et  arquée  long  de  %  à  4  centimètres.  Le  pétianthe  entier  est 
très-étalé.  Le  sépale  supérieur  (dans  la  fleur  épanouie  et  par  consé- 
quent renversée)  est  dressé,  elliptique,  obtus  au  sommet,  rétréci  à 
sa  base;  les  3  sépales  latéraux  sont  déjetés  en  bas  au  point  de  se 
toucher  ou  de  se  recouvrir  quelque  peu  par  leur  côté  interne  qui  est 
légèrement  élargi;  ils  sont  dès  lors  un  peu  inéquilatéraux, presque 
aigus  au  sommet  Les  deux  pétales,  beaucoup  plus  larges  et  un  peu 
plus  longs  que  les  sépales,  sont  longuement  rétrécis  en  coin  dans 
leur  moitié  inférieure  et  chacun  d'eux  forme,  dans  son  ensemble, 
un  rectangle  peu  allongé  dont  3  angles  auraient  été  fortement 
émonssés;  ils  sont  trèë-obtus  au  sommet,  entiers,  faiblement  oft- 
<iulés  au  bord,  relevés  sensiblement,  de  même  que  les  sépales,  de 
quelques  lignes  saillantes  longitudinales  ou  divergentes»  Ils  sent 
dirigés  selon  une  ligne  horizontale.  Le  labelle  est  à  peu  près  de 
la  même  longueur  que  les  %  sépales  latéraux  ;  sa  portion  basîlaire 
est  rétricie  en  un  pédicule  linéaire»  arqué,  long  de  8  millimètres 
environ;  au-delà  il  se  dilate  brusquement  en  deux  grands  lobes 
latéraux,  ascendants,  un  peu  arqués  vers  le  haut,  très-obtus  et  ag- 
randis au  sommet,  à  boni  inférieur  très-oonvexeet  dilaté,  à  bord 
supérieur  un  peu  concave.  Entre  ces  lobes  VAève  une  forte 
caroncule  fendue  à  [son  bord  (libre  en  8  lèvres  épaisses,  latérales 
et  parallèles,  dont  chacune  eat  un  peu  pointue  à  ses  extrémités, 
surtout  1  la  supérieure.  Au  delà  deses  8 lobes  latéraux  le  labelle  se 
prolange  en  un  lobe  médian  étranglé  à  sa  base,  puis  dilaté  en  un 
limbe  ovale  dont  l'extrémité  se  dilate  en  deux  cornes  opposées, 
arquées,  pointues,  entre  lesquelles  se  montre  une  légère  échancrure 
terminale.  —  Au  centre  de  la  fleur  s'élève  perpendiculairement  la 
colonne  colorée  en  rose-purpurin,  longue  de  \  centimètre,  faible- 
ment arquée,  demi-cylindrique  avec  la  portion  supérieure  un  peu 
épaissie,  terminée  en  un  petit  bec  qui  dépasse  légèrementl'anthère 
<fig.  3,  4  et  5).  Le  bord  inférieur  de  la  cavité  terminale  qui  loge 
eelle-ci  se  prolonge  en  un  processus  saillant  et  membraneux  (ros- 
telle)  que  j'ai  vu  pointu  et  entier,  sur  la  seule  fleur  fraîche  que 


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—  &!6  — 

j'aie  pu  obtenir  pour  en  faire  l'analyse  reproduite  par  la  planche. 
Les  deux  masses  polliniques  ou  polliraes  retirées  de  l'anthère  se 
montrent  (fig.  6  et  7)ovoïdes,  creusées  chacune  très-profondément 
d'une  fissure  qui  se  traduit  à  l'extérieur  par  un  sillon  profond  (fig. 
7  ).  Elles  sont  fixées  au  sommet  dilaté  tit  concave  d'une  sorte  de 
long  support  (caudicule)  membraneux,  translucide,  replié  sur  lui- 
même  dans  sa  longueur,  qui  part  d'une  dilatation  basilaire  (glan- 
dule)  presque  en  cœur  ou  plutôt  en  triangle  dont  le  sommet  serait 
inférieur  et  dont  les  2  angles  supérieurs  seraient  émoussgs. 

M.  Marius  Porte,  qui  a  contribué  plus  que  tout  autre  voyageur  à 
introduire  dans  les  serres  de  l'Europe  la  magnifique  Orchidée  qui 
a  fait  le  sujet  de  cet  article,  en  fait  connaître  l'habitat  de  la  ma- 
nière suivante,  dans  son  excellente  Notice  sur  quelques  Orchidées 
qui  a  paru  dans  le  Journal,  en  4864 .  «  Le  Phalœnopsis  amabilis, 
dit-il,  dans  les  lies  Philippines,  habite  les  petites  et  grandes  forêts 
des  localités  où  la  saison  de  la  sécheresse  est  plus  ou  moins  régu- 
lière ;  mais  on  ne  le  rencontre  jamais  dans  les  forêts  sombres  et 
constamment  humides.  Cette  plante  aime  la  position  horizontale  et 
vit  contre  les  grands  arbres  plutôtque  sur  leurs  branches.  Là,  elle 
se  dirige  horizontalement,  avec  les  feuilles  étalées  et  celles  du  bas 

pendantes Le  Phalœnopsis  Schilleriana  se  trouve  à  peu  près 

dans  les  mêmes  conditions,  si  ce  n'est  qu'il,  habite  ordinairement 
sur  les  versants  des  montagnes ,  à  une  altitude  de  trois  ou  quatre 
cents  mètres.  Cette  plante»  comme  le  Plu  amabilis ,  préfère  la 
partie  élevée  du  tronc  des  grands  arbres.  —  Température,  20  à  3* 
degrés.  »  (Voyez  le  Journal ,  VU,  4 864 ,  p.  844  et  845). —Ces  indica- 
tions précises  suffisent  pour  guider  le  jardinier  dans  la  marche 
qu'il  doit  suivre  pour  cultiver  le  Phalœnopsis  Schilleriana.  J'ajou- 
terai seulement,  d'après  les  renseignements  qui  m'ont  été  commu- 
niquée par  H.  Hdullet ,  que  cette  plarite  s'est  montrée  l'une  des 
moins  délicates  d'entre  tes  Orchidée»  tropicales. 

Explication  des  figures  que  réunit  la  planche  xvn. 

Dans  le  haut  de  la  planche,  un  pied  fleuri,  entier,  ùe  Phalœnop- 
sis Schilleriana  réduit  à  la  moitié  de  sa  grandeur  naturelle. 

•4.  Une* leur  entière,  vue  de  face,  de  grandeur  naturelle,  mon- 
trant tous  les  détails  et  la  répartition  de  la  ponctuation. 


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— -M7  — 

~  S.  La  même  vue  do  profil,  également  entière*   montrant  >son 
attache  sur  la  hampe  avec  lai  petite  bractée  basilaire* 

3.  Labelle  entier  vu  de  côté,  avec  la  colonn^l'ovaiiie  et  tope- 
tite  bractée  basilaire..  Comme  il  a  été  prasdaiiB' une  fleur  termi- 
nale, à  côté  de  la  bractée  se  trouve  une  petite  pointe  que  forme 
l'extrémité  avortée  de  la  hampe.  Grandeur  à  peu  près  naturelle. 

4.  Partie  supérieure  de  la  colmne  entière  montrant  Panthère  en 
place,  le  rostelle  et  k  fossette  stigmatique. 

5.  Coupe  longitudinale  de  la  colonne  destinée  à  montrer  te  profil 
delà  fossette  terminale  qu'occupait  l'anthère,  ainsi  que  le  cariai  qui 
renferme  le  tissu  conducteur. 

Ces  deux  figures  sont  grossies  4  fois  en  diamètre. 

6.  Les  2  masses  polliniques  avec  leur  caudiculeet  la  glandule  ba- 
silaire,  isolées  et  grossies  environ  6  foi». 

7.  Les  deux  mêmes  avec  l'extrémité  dilatée  de  la  caudicule  qui 
les  porte,  vues  du  côté  opposé,  montrant  le  sillon  latéral  qui  corres- 
pond à  la  fissure  profonde  creusée  dans  chacune  d'elles. 

F.  Dtjohàktre. 


tr  -  <n— « 


PROCÈS-VERBAUX, 


StiNCB  WJ  25  SEPTEMBRE  4869. . 
Présidence  de  II.  Payen. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

La  lecture  du  procès- verbal  donne  lieu,  de  la  part  de  quelques 
membres,  à  des  réclamations  relativement  au  silence  qui  y  a  été 
gardé  au  sujet  d'un  incident  survenu  dans  la  dernière  séance. 
Afin  d'éclairer  la  Société  au  sujet  des  farts  qui  ont  été  articulés 
dans  cette  circonstance,  M.  le  président  nomme  une  Commission 
de  trois  Membres,  en  lui  confiant  la  mission  spéciale  de  vérifier  si 
ces  faits  sont  ou  non  exacts;  cette  Commission  devra  signaler 
dans  un  rapport  verbal  les  résultat*  des  recberqhes  auxquelles 
elle  se  sera  livrée. 

.    Après  cet  incident,  le  procès-verbal  de  laaéaqce  du  1 1  septembre  . 
est  adopté. 


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—  61*  — 

M.  le  Président  proclama  l'admis»»  de  cinq  Membre*  titu- 
laires dont  la  présentation,  faits  dans  la  dernière  séance,  n'a  pm 
amené  déposition. 

LesobjdtesoivaatesontdéposéBsurJebmreaii: 

4»  Par  H*  Loues»,  des tubercules d'une  Pomme  ëe  terre  quïl  est 
porté  4  regarder  comme  identique  avec  celle  qui  a  été  présentée, 
dans  la  dernière  séance,  par  M.  Permit.  Cette  variété  existe  dans 
la  collection  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  France,  où  aie 
porté  la  désignation  ;  Virolle  (46I&).  M.  Louasse  en  offVe  des  tuber- 
cules pour  que  les  personnes  qui  ont  reçu  la  Pomme  de  terre  pré- 
sentée par  M.  Perrault  puissent  reconnaître,  par  une  culture  et  un 
examen  comparatifs  si  les  deux  planées  dent  il  s'agit  sont  identi- 
ques ou  différentes. 

3°  Par  M.  Vaviri  (Eugène),  propriétaire  4  Beasancourt  <Seine-et- 
Oise),  des  tnbercules  de  plusieurs  variétés  de  Pomme»  de  terre. 

3°  Par  M.  Delaporte,  propriétaire  à  MaisonfrAlfort,  deux  sérias 
de  Pommée  4e  terre,  dont  l'une  s'est  trouvée  représentée  par  une 
seule  toufié  au  milieu  d'une  plantation  faite  en  entier  avec  des 
tubercules  de  la  première. 

4°  Par  M.  Garceau,  jardinier-maraîcher  à  l'Hay  (Seine),  dix 
Tomates  prises  sur  le  même  pied  et  qui  pèsent  ensemble  3  kilo- 
grammes 200  grammes.  Le  pied  qui  les  a  produites  avait  été  obtenu 
de  bouture. 

5°  Par  M.  Léon  Mauger,  de*  Juvisy,  deux  sortes  différentes  de 
Haricots. 

6°  Par  H.  Guilbert,  horticulteur  i  Neuilly  (Seine),  deux  sortes 
différentes  de  Fraises  quatre  saisons, 

7°  Par  Mr  Lecomte  (Delphin),  jardinier  ohes  H.  Devisme,  4  A*- 
geateuil  (Seine-et-Oîee),  deux  ilfe/onsd'AYchangel  Tenus  en  pleins 
terre.  Les  grainçg  de  ces  Melons  ont  été  semées  le  90  juin,  sur  uns 
vieille  couche  labourée  en  ados,  et  la  seule  précaution  qui  ait  ê* 
prise  pour  favoriser  le  développement  des  pieds  qui  en  seul  pré- 
venus a  été  de  couvrir  chacun  d'eux  d'une  cloche.  M.  Lecomte  a 
eemé  en  même  temps  et  cultivé  avec  les  seins  convenables  un  asees 
grand  nombre  de  pieds  de  Melon  Prescott  4  fond  blanc  et  de  Meicn 
noir  de  Belgique.  L'«née  ayant  été  hunâde  et  froide,  ces  deux  der- 
nières variétés  n'ont  donné  que  de  fort  mauvais  résultats,  tandis 


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— *w  — 

que  le  Melon  d'Aichangel  a  produit  des  fruits  magnifiques,  mon- 
trant ainsi  la  rusticité  peu  commune  qui  le  caractérise. 

8°  Par  le  D^  Goulven-Denis,  de  Roscoff  (Finistère),  quelques 
échantillons  d'une  Pomme  habituellement  cultivée  dans  cette 
localité,  à  laquelle  elle  parait  être  à  peu  près  propre,  comme 
semble  le  prouver  la  dénomination  4e  Pomme  et  Bmooffy  sous  la- 
quelle on  la  désigne  en  Bretagne. 

9°  Par  U.  Savouré,  pépiniériste  à  Javîsy>  (Oise),  nue  Pomme 
provenant  d'un  semie  qui  a  été  fait  par  lui/  il  y  a  4  5  années. 

40»  Par  M.  Bellanger,  jardinier  chez  M*  Bobierre,  àBourg-la- 
Reine  (Seine),  des  Poires  des  5  variétés  suivantes  :  Doyenné  d'hi- 
ver, Passe-Colmar,  Triomphe  de  Jodmgne,  Saint-Germain  d'hiver, 
Beurré  d'Hardenpont* 

4  i  °  Par  M.  Bertron  (Adolphe),  propriétaire  à  Sceaux  <Seine)>  trois 
échantillons  d'une  Poire  dont  il  désire  apprendre  le  nom. 

42°  Par  M.  Trony  (Victor-Alphonse),  jardinier  au  château  des 
Bordes,  par  Montlhéry,  5  variétés  de  Zinnia  à  fleuts  doubles. 

-18°  Par  M.  Granger,  horticulteur  i  Sirènes  (Seine-et-Marne),  des 
pieds  de  Roêiert  greffés  sur  le  Rosier  Manetti,  destinés  à  montrer 
que  ce  sujet  l'emporte  sur  l'Eglantier  pour  divers  motifs. 

44°  Par  M.  Duval,  horticulteur  au  Petit-Bicètre,  des  Delphinitlm 
formosum  venus  de  semis,  et  défi  Verveines  également  obtenues  par 
foi~de  semis. 

45°  Par  MM.  Havard»Baurieux,  marchands  grainiers  à  Paris, 
des  Zinnia  doubles  de  semis  et  les  Phlox  Drummondi  Wilhem  Pr 
et  Radowitzfcy. 

46»  Par  M.  Tabar,  horticulteur  à  Sarcelles,  4  2  variétés  de PeUma 
i  fleurs  simples  et  à  fleurs  doubles. 

.47*  Par  M.  Gauthier-Onbw, horticnltenr  à  Pierrcfitte,7J>TOriéfcfa 
à' Œillets  remontants. 

48*  Par  M.  Cbardine,  jardinier  chez  M.  Labbé,  à  Pierrefitte, 
2  Dahlia  obtenus  par  lui  d'un  semis  fait  en  4  861 . 

49*  Par  M.  Fontaine  (Adolphe),  de  ViUiars»  diverses  variétésde 
Phlox  deeussata  obtenues  par  lui  de  semis. 

20o  Par  M.  Lottin  (René),  jardinier  chez  M.  Blaque,  à  Pott- 
Marly,  des  fleurs  du  Dahlia  Choix  de  BasseviUe,  obtenu  par  loi  de 


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—  630  — 

21  ©  Par  M.  Loise,  horticulteur-grainier,  à  Paris,  un  volumineux 
bouquet  de  Glaïeuls. 

22°  Par  M.  Lobin',  çernmçr  à  Groslay  (Seine-et-Oise),  un  m- 
dt$seur,  fonctionnant  sans  clef  et  un  soutien  de  son  invention  pour 
palmettes  en  contre-espaliei;. 

En  l'absence  de  M- le  Secrétaire-général,  M.  Bouchard-Huzaid, 
iw  Secrétaire,  fait  le  dépouillement  de  la  correspondance  qui  com- 
prend les  pièces  suivantes  : 

1°  Un  certificat  délivré  par  Mmt  veuve  Chabot,  propriétaire  à 
Sceaux,  au  sieur  Henri  Marquant,  qui  est  à  son  service  en  qualité 
de  jardinier  depuis  le  4"  août  4842. 

2°  Une  lettre  par  laquelle  M.  le  Secrétaire  de  la  Société  d'Horti- 
culture de  Picardie  prie  M.  le  Président  de  désigner  deux  Membres 
pour  faire  partie  du  Jury  de  l'Exposition  que  cette  Société  va  tenir 
dans  le  musée  Napoléon,  à  Amiens. 

MM.  Pigeaux  et  A.  Dupuis  veulent  bien  se  rendre  à  Amiens  en 
qualité  de  Jurés* 

3°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Cochet,  de  Suisnes  (Seine-et- 
Marne),  désigné  par  M.  le  Président  comme  délégué  à  l'Exposition 
de^Rouen,  dit  qu'il  s'empressera  de  remplir  la  mission  qui  lui  a  été 
confiée. 

4°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Lepère  annonce  qu'il  va  se  rendre 
à  Namur,  auprès  du  Congrès  pomologique  international,  pour  y  rem- 
plir la  mission  que  lui  a  confiée  le  Conseil  d'administration  en  le 
chargeant  d'y  représenter  la  Société. 

5e  Une  lettre  de  M.  J.  Audiffred,  propriétaire  à  Corbeil  (Seine- 
et-Oise),  qui  dit  avoir  observé  une  chenille  longue  d'un  centimètre, 
velue,  tachetée  de  rouge  et  de  noir,  sur  des  pommes  et  des  poires 
qui  présentaient  des  taches  superficielles  et  qui  pourrissaient  en- 
suite sur  l'arbre.  L'auteur  de  la  lettre  croit  pouvoir  attribuer  ces 
taches  et  la  pourriture  qui  s* est  déclarée  ensuite  aux  morsures  de 
ces  chenilles. 

M.  le  Président  rapporte  avoir  observé  sur  des  fruits,  dans  son 
jardin,  des  taches  pareilles,  sans  y  avoir  remarqué  la  moindre  che- 
nille. 

M.  Boisduval  dit  qu'il  n'existe  pas  de.  chenille  qui  mange  ainsi 
des  pommes  et  des  poires ,  ni  qui  puisse  dès  lors  déterminer  la 
pourriture  de  ces  fruits. 


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—  621  — 

M.  Perrault  a  reconnu  que  la  pourriture  dont  11  s'agit  est  due  à 
une  cause  interne;  qu'elle  est  fréquente  cette  année,  et  il  Ta  vue 
détrtiire  en  8  jours  de  fort  beaux  fruits. 

A  propos  de  la  pourriture  des  fruits,  M.  Gosselin  rappelle  que 
»  M.  Lachesnaye  avait  montra  à  la  Société,  dans  une  séance  de  l'an* 
née  dernière,  des  pommes  commençant  à  pourrir  qu'il  avait  déga- 
gées des  portions  pourries  et  dans  lesquelles  il  avait  eu  le  soin  de 
remplir  le  vide  ainsi  produit  par  du  coton  qui  avait  arrêté  les  pro- 
grès du  mal.  M.  Gosselin  a  fait  dernièrement  Tessai|de  ce  procédé, 
et  il  est  ainsi  parvenu  à  conserver  des  fruits  déjà  gâtés  en  partie, 
jusqu'à  ce  qu'ils  eussent  atteint  leur  maturité.  Il  pense  donc  qu'on 
peut  trouver  un  avantage  marqué  à  employer  ce  moyen  pour  ar- 
rêter ou  du  moins  ralentir  notablement  les  progrès  de  la  pour- 
riture. 

M.  Cottu  a  également  employé  le  coton  de  la  manière  qui  a  été 
indiquée  par  M .  Lachesnaye,  et  il  s'en  est  bien  trouvé  ;  mais  il  a 
surtout  obtenu  de  bons  résultats  lorsque  par  dessus  ce  colon  il  a 
mis  de  la  cire  à  greffer.  Il  est  convaincu  que  cette  opération  re- 
tarde beaucoup  la  décomposition  des  fruits. 

M.  Malot  s'est  servi  avec  avantage  de  terre  en  place  de  coton.  Il 
est  ainsi  parvenu  à  sauver  de  la  pourriture  plusieurs  poires  Belle 
Angevine. 

M.  Buchetet  dit  que  le  plâtre  est  d'un  effet  encore  plus  sûr  que 
le  coton  et  la  terre. 

Enfin  un  membre  rapporte  avoir  arrêté  complètement  la  pourri- 
ture en  mettant  delà  chaux  éteinte  dans  le  trou  qu'il  avait  fait  en 
nettoyant  des  fruits  de  leurs  parties  gâtées. 

M.  le  Président  pense  qu'on  peut  espérer  un  bon  résultat  toutes 
les  fois  qu'on  absorbe  l'humidité  dans  les  portions  de  fruits  qui  se 
gâtent.  C'est  ainsi  que  doit  agir  le  coton,  que  du  papier  sans  colle 
bien  sec  remplacerait  sans  doute  avec  avantage.  Pour  le  même 
motif,  il  croit  que  le  plâtre  dont  M.  Buchetet  vient  de  conseiller 
Vemploi  produirait  très-probablement  de  fort  bons  effets.  Quant  à 
la  chaux  éteinte,  dont  un  Membre  vient  de  dire  que  l'emploi  avait 
arrêté  complètement  la  pourriture,  elle  ne  prend  guère  d'eau; 
mais  elle  agit  très-activement  sur  les  Cryptogames,  et  peut-être, 
dan9  le  cas  dont  il  est  question,  la  décomposition  des  fruits  était- 


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—  6sar— 

elle  accélérée  Jar  1»  développement  d'un  de  ces  petits  végétaux 
éminemment  désorgankateurs. 

6°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Gareeau,  jardimer-maraîeher  à 
l'Hay  (Seine),  demande  qu'une  commission  soit  chargée  d'aller 
voir  dans  son  jardin  une  culture  étendue  de  trois  variétés  de 
Gardons  sans  épines. 

A  la  demande  de  M.  le  Préaident,  M.  Lenesse  veut  bien  se  rendre 
au  dés»  exprimé  par  M.  Garceau. 

Par  suite  de  la  correspondance,  M.  le  Secrétaire  offre  à  la  Société, 
au  nom  de  leurs  auteurs,  les  ouvrages  suivants: 

4°  Un  volume  in-8#,  avec  planches  et  figures  intercalées,  inti- 
tulé: De  la  fécondation  naturelle  et  artificielle  des  végétaux;  par 
H.  Lecoq  (Henri)  ,  correspondant  de  la  Société,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences  de  Clermont-Ferrand,  etc.  C'est  la  seconde 
édition  d'un  ouvrage  dont  la  in  édition  avait  valu  &  M.  Lecoq  use 
médaille  d'or  des  Dames  patronnesses  du  Cercle  d'Horticulture 
de  Paris. 

2°  Une  brochure  in* 8°,  ayant  pour  litre:  Observation*  faites 
à  Harcourt,  en  4860  et  4864,  sur  les  arbres  qui  ont  souffert  et  sur 
ceux  qui  ont  résisté,  pendant  l'hiver  de  4859-4860,  à  une  tempé- 
rature de  —  48  à—  20°  c. ;  par  M.  Fins. 

3°  Une  brochure  iu-8°,  intitulée  :  Un  chapitre  sur  le$  kyèr*- 
carbures  des  schistes  bitumineux  lignifères;  par  M.  Félix  Colsok, 
Membre  de  la  Société. 

Des  remercîments  seront  adressés,  au  nom  de  la  Société,  aox 
auteurs  de  ces  ouvrages. 

Les  Comités,  après  avoir  examiné  les  objets  déposés  sur  le 
bureau,  soumettent  à  la  Compagnie  les  propositions  suivantes: 

4  o  Le  Comité  de  Culture  potagère  propose  d'accorder  deux  primes 
de  3*  classe,  l'une  à  H.  Guilbert,  qui  a  présenté  des  Fraises  appar- 
tenant à  deuxsous-variétésremarquablespour  leur  fécondité,  l'autre 
à  M.  Lecomte  (Delphin),  qui  a  prouvé  que  le  Melon  d'Archangd 
est  une  variété  recommandable  pour  sa  rusticité  et  pour  la  bonne 
qualité  de  son  fruit.  11  demaudeque  des  remercîments  soient  adressés 
aux  autres  présentateurs  d'objets  rentrant  dans  ses  attributions: 

2°  Le  Comité  d'Arboriculture  est  d'avis  qu'une  prime  de  3»  classe 
doit  être  donnée  à  H.  Bellanger  pour  ses  belles  Poires.  11  déclare 


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quekPfeanae  dite  èeltascoff  esiimjoU  faut  d»  fualité  ordinaire 
coMpawttf  émeut  à  plusieurs  de  celle»  que  l'on  euhive  anjourd'btti. 
Quant  à  la  Pomme  de  semis  présentée  par  II.  Savouré^  on  la  gardera 
jusqu'à  sa  maturité  par  reconnaître  si,  comme  le  dit  le  présen- 
tateur, elle  se  conserve  facilement  d'une  année  à  l'autre.  Enfin  la 
Poire  présentée  par  M.  Bertron  a  été  trouvée  belle  et  bonne  ;  mais 
te  détermination  m  pourra  en  être  complétée  que  par  l'examen  du 
bois  et  des  feuilles  de  l'arbre. 

3°,Le  Comité  de  Floriculture  propose  d'accorder  :  \  0  trois  primes 
de  .2e  classe,  à  M.  Dirvaipotrr  ses  Verveines,  à  M.  Lottin  pour  son 
Dalhia  Choix  de  Basseville,  et  à  M.  Chardine  pour  son  Dalbia 
François  Chardine,  dont  la  fleur  est  couleur  de  chair,  pointée  et 
bordée  de  pourpre  ;  2°  trois  primes  de  36  classe,  l'une  à  M.  Trony 
pour  ses  Zinnia  doubles,  et  les  deux  autres  à  MM.  Havard-Baurieux 
pour  leurs  deux  Phlax  Drummondi  et  pour  leurs  Zinnia  de  semis. 
Les  antres  présentateurs  recevront  les  remercunents  de  la  Société. 
U  sera  statué  pins  tard  et  d'ensemble  sur  te&PUoœ  de  M.  Fontaine 
et  sur  les  Glaïeuls  de  M.  Loise.  Une  Commission  composée  de 
MM.  À.  Dupuisj,  Rouiilardr  Bacheux  et  Martin  examinera  sur 
pied  les  Œillets  de  M.  Gauthier-Dubos.  Enfin  le  Comité  déclare 
qu'il  regarde  comme  un  excellent  procédé  la  substitution  du  Rosier 
Manetti  à  l'Églantier  en  qualité  de  sujet  destiné  à  recevoir  la  greffe 
des  Rosiers  en  générai. 

Interrogé  sur  les  avantages  qu'offre  le  Rosier  Manetti  employé 
comme  sujet,M.Granger  dit  que  ces  avantages  consistent  en  ce  que 
ce  Rosier  est  bouturé  et  greffé  la  même  année,  qu'il  drageonne  pen 
eideplus  que,  surcetarbuste,  on  voit  végéter  parfaitement  certaines 
variétés  qui  ne  poussert  pas  sur  l'Eglantier,  entre  autres  la  Rose 
Paul  Dupuy. 

4°  Le  Comité  de  l'Industrie  propose  d'accorder  une  prime  de 
3*  classe  à  M.  Lobin  pour  son  appareil  destiné  à  soutenir  les 
palmettes. 

Une  discussion  s'engage  à  ce  sujet,  plusieurs  Membres  voyant 
des  inconvénients  à  l'emploi  de  cet  appareil  qui,  d'ailleurs,  est  d'un 
prix  trop  élevé,  puisque,,  mis  en  place,  il  coûte  45  fr.  par  arbre. 
la  proposition  est  fait*  d'ajourner  la  décision  à  ce  sujet  jusqu'à  ce 
qu'on  ait  pu  voir  L'appareil  posé  et  en  reconnattreainsi  les  avantages 
ou  les  défauts.  Cette  proposition  est  mise  aux  voix  et  adoptée. 


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Les  autres  propositions  des  Comités  sont  successivement  mkes 
a^.  voix  et  adpp^é^ôrJMU  la  Président  remet  les  primes  aux 
OTSfflityBs q#Uç& ojaA  ^tenues. ,. 

^estt dfliwé  .tofltaf  e  à&s  documente  suivants  : 
i°Nofe^^i;de^pUn^fttiuiUv)é^ï«^veiles;  ou  peu  connues;  par 
M.  Jacquï^,,     ... 

.  .2°  Rapport  eup  les  jcg}u*re$,dfi  M*  Boanard  ;  M.  Chbvrbjlu,  Rap- 
ppr,teur,, 

J&t  le  Seqvét^UQunnoaca  da  nouvelles  présentations; 

.,  Et  la  3éaace,est  i^fa  à  3  heures  et  demie* 

Séance  du  9  ogtobrb  V862. 
PaçgiPEifçç  de  m.  ■?•?©•♦ 

La  séanca  est  ouverte  à  deux  lièvres. 

te  ptooèa-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

A  l'occasien  du  proeès-verbal,  M.  Poreet  fait  observer  qu'on  a 
e^tart. de  dire,. dans  la  dernière  séance,  que  le  Rosier  Manetti  ne 
dvageonnepas;  maie  ajouie*t-il,  lorsqu'on  en  fait  des  boutures,  en 
le*  éborgne,  e'esfeà-dire  qu'on  en  supprime  les  yeux,  et  on  en  di- 
minue beaucoup  ou  où  eu  empêche  ainsi  le  (frageonneirçent. 

M.  le  Président  proclame,  après  un  vote  de  la  Société,  l'admis» 
sîon  de  2  Membres  titulaires  dont  la  présentation  faite  dans  la  der- 
nière séance  n'a  pas  soulevé  d'opposition. 

.Les  -objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

4°  Par  M.  Andry,  des  tubercules  d'une  Pomme  de  terre  qui  avait 
été  envoyée  à  la  Société  au  mois  d'avril  dernier,  par  M:  Avenel, 
3e  la  Trinité^du*M<m4>  :près  du  Havre,  comme  apportée  récem- 
ment d'Amérique.  L'envoi  fait  à  cette  époque  comprenait  neuf  tu- 
bercules que  M.  le  Secrétaire-général  s'empressa  de  planter  dans 
son  jardin,  dont  la  terre  est  calcaire  et  très-peu  fertile.  Un  second 
envoi,  reçu  le  \  0  mai,  se  composait  de  6  tubercules  déjà  en  végéta- 
tion qui  furent  plantés  dans  le  même  lieu.  A  la  fin  du  mois  de 
septembre  dernier,  les  9  plantes  venues  de  la  première  plantation 
ont  donné  29  litres  de  Pommes  de  terre  de  grosseurs  diverses,  parmi 
lesquelles  ont  été  prises  celles  qui  sont  sous  les  yeux  de  la  Compa- 
gnie. Les  6  pieds  de  la  2e  plantation  sont  encore  en  place  et  n'ont 
que  de  petits  tubercules.  M.  Andry  pense  que  les .  tubercules  qu'il 


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—  625  — 

présente  ne  sont  pas  encore  eomplétement  mûrs.  Il  les  regarde 
comme  étant  d'une  bonne  qualité.  Cette  variété  est  remarquable 
parce  que  son  produit  est  placé  peu  profondément  en  terre  et 
ramassé  en  une  masse  serrée'qui  n'occuper  qu'un  cercle  de  20  à  25 
centimètres  de  diamètre.  * 

2°  Par  le  même,  au  nom  de  M.  Lesèble,  propriétaire  au  château 
de  Rochefuret  (Indre-et-Loire),  6  volumineux  tubercules  delà 
Pomme  de  terre  Caillaud  qui  ont  été  choisis  non  parmi  les  plus  gros, 
mais  seulement  parmi  les  'plus  réguliers.  Cette  année,  cette  Pomme 
de  terre  a  donné,  à  Rochefuret,  200  hectolitres  à  l'hectare. 

3°  Par  M.  Lhérault-Saibœnf,  horticulteur  à  Argenteuil  (Seine-et- 
Oise),  des  tubercules  de  la  Pomme  de  terre  dite  impériale  dont  un 
seul  pied  a  produit  43  kilog.  500  grammes.  Le  tubercule -semence 
avait  été  présenté  à  la  Société  le  40  octobre  1864,  par  M.  Gauthier 
(Nicolas).  M.  Lhérault-Salbœuf  fait  observer  que  la  plupart  des 
Pommes  de  terre  qui  en  sont  venues  sont  difformes,  et  il  en  con- 
clut-que  cette  plante  tend  à  dégénérer.  —  ïl  présente  en  même 
temps  2  échantillons  d'une  Pomme  de  terre  ronde  hâtive. 

4°  Par  M.  Baptiste  Fromont,  jardinier  chez  M.  Vavin,  à  Bessan- 
court  (Seine-et-Oise),  une  Batatt  jaune  pesant  2  kilogr. ,  prise  sur 
un  pied  dont  le  produit  total  a  pesé  5  kilog.  200  grammes.  Cette 
plante  avait  été  cultivée  dans  une  terre  bien  préparée  dont 
on  avait  rempli  un  tonneau  défoncé  posé  sur  le  sol.  Les  pieds 
analogues  cultivés  sous  châssis  et  sur  couche  ont  donné  un  pro- 
duit moins  considérable. 

5°  Par  le  même,  des  pieds  de  Fenouil  d'Italie. 

6°  Par  M.  Louesse,  2  Radh  d'hiver  de  Grovor,  venus  de  grai- 
nes que  M.  Pissot  avait  reçues  directement  de  Russie.  Ce  Radis 
est  identique  avec  le  Radis  blanc  d'Augsbourg. 

7°  Par  M.  Robichon,  jardinier  chez  M.  Devalois,  à  Argenteuil 
(Seine \  trois  Melons,  boni  un  de  Chypre,  un  Melon  noir  de  Belgique 
et  un  Cantaloup. 

A  l'occasion  de  cette  présentation,  M.  Louesse  fait  observer  que 
le  nom  de  Melon  noir  de  Belgique  ne  se  trouve  nulle  part.  On  con- 
naît un  Melon  noir  des  Carmes,  un  Melon  noir  de  Hollande  ;  mais 
il  n'est  fait  mention  dans  aucun  ouvrage  d'un  Melon  noir  de  Bel- 
gique. 

40 


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1 


—  626  — 

80  Par  M.  Meurice,  jardinier  an  château  de  Champs-sur-Marne, 
des  Fraises  vicomte  Héricart  de  Tïwry. 

9*  Par  M.  Thirion,  de  Senlis,  un  épi  d'un  Mais  qu'il  a  trouvé  ul 
milieu  d'un  semis  de  petits  Maïs  hâtifs,  et  qui  l'emporte  nota- 
blement sur  tous  ceux-ci  pour  la  longueur  de  l'épi  comme  pour 
la  grosseur  des  grains.  D'abord  la  couleur  des  grains  et  le  nombre 
des  rangs  variaient  ;  mais  trois  années  de  semis  successifs  opéréi 
par  sélection  ont  suffi  pour  fixer  cette  nouvelle  race. 

M-  le  Président,  après  avoir  examiné  ce  Mais,  dit  qu'il  semble 
ivoir  la[f arine  plus  blanche  que  de  coutume,  ce  qui,  joint  à  la  gros- 
seur des  grains  et  à  la  longueur  des  épis,  en  feririt  une  variété  très- 
recompandable. 

*<)♦  Par  M.  J.  de  Liron  d'Àiroles,  i9  une  collection  de  20  varié- 
tés de  Pommes  d'origine  américaine,  prises  particulièrement  dans 
les  cultures  de  M.  Massé,  de  Bourges  ;  2*  Des  échantillons  de  h 
Poire  Braconnotd'Epinal,  et  de  la  Poire  Chamaret,  qui  a  été 
obtenue  de  semis  par  Léon  Leclerc,  de  Laval. 

41°  Par  M.  Lorin  (J.)  jardinier  à  la  Brouaze,  par  Chàteaudon 
(Eure-et-Loir),  6  Pommes  Rain-clair. 

42°  Par  M.  Jamin  (J.  L.),  au  nom  de  M.  Rougier,  jardinier  an 
château  de  Magnoux,  près  Chantelle  (Allier),  une  Pomme  Belle- 
Joséphine  qui  pèse  745  grammes  et  qui  a  0»  41  de  circontë- 
rence. 

13*  Par  M.  Clichy  (Louis) ,  jardinier  chez  M.  Maingot,  à  kt- 
genteuil(Seine-et-Oise),  des  Poires  appartenant  aux  5  variétés  sui- 
vantes: Triomphe  de  Jodoigne,  Duchesse,  Doyenné  d'hiver,  Berga- 
motte  de  Pâques,  Beurré  Bretonneau. 

4  4°  Par  M.  Briffaut,  jardinier  à  la  manufacture  de  Sèvres,  3 
Poires  différentes  obtenues  par  lui  de  semis. 

45#Par  M.  Àndry,  au  nom  de  M.  Lesèble,  une  Poire  désignée 
dans  la  Touraine  sous  le  nom  de  Ghat-brûlé. 

16°  Par  M.  Poisson,  de  Choisy-le-Roi,  une  corbeille  contenant 
3  variétés  de  Poire»  et  5  variétés  de  Pommes. 

17°  Par  M.  Chardon,  jeune,  propriétaire  à  Châtillon,  une  Pêche 
obtenue  par  lui  de  semis  et  qui  a  été  récoltée  sur  Farbre-mère  venu 
en  plein-vent.  Cette  pêche  est  remarquable  pour  la  coloration  en 
rouge  cramoisi  foncé  de  sa  chair. 


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—  627  —  „    > 

*8°  Par  M.  Léon  Le  Guay,  propriétaire  au  ohâteaade  Serceau,  à 
Valirambert  (Orne),  unAw'wn  dont  il  désire  connatae  le  aom  et  an 
sujet  duquel  il  donne  les  renseignements  suivants  :  U  avait  acketé 
cette  Vigne,  à  la  date  de  \  4  ans,  chez  un  pépiniéristed'Alençon,  qui 
la  nommait  Chasselas  rose  ;  mais  il  lui  fut  facile  de  reconnaître  aux 
caractères  qu'elle  offrait  que  cette  dénomination  ne  lui  convenait 
pas.  Comme  cette  variété,  malgré  l'inconvénient  qu'elle  a  d'être 
fort  sujette  à  la  coulure,  réunit  plusieurs  qualités  et  .se  distingua  p 
surtout  par  une  précocité  qui  en  rend  la  culture  avantageuse  dans 
les  pays  froids,  M.  Léon  Le  Guay  s'est  empressé  de  la  communiquer 
à  diverses  personnes,  notamment  à  M.  Dupont,  amateur  de  Vignes 
à  Alençon,  de  chez  qui  elle  parait  s'être  ensuite  propagée  chez 
quelques  cultivateurs  sous  le  nom  de  Chasselas  Dupont. 

49*  Par  H.  Meurice,  nommé  plus  haut,  une  branche  et  dee  fruits 
d'un  Noyer  de  semis,  dont  le  principal  mérite  est  d'entrer  en  végé- 
tation assez  tard  pour  ne  devoir  pas  ressentir  les  atteintes  des  gelées 
tardives. 

20°  -Par  M.  Lierval,  horticulteur  à  Paris,  9  plantes  en  pois,  tartes 
plus  ou  moins  recommandables  pour  la  beauté  de  leur  feuillage  ; 
savoir,  un  Uhdea  bipirmatifida,  7  espèces  de  Solarium  et  un  Son~ 
chus. 

24°  Par  M.  Em.  Cappe,  un  pied  de  Ferdinanda  eminens. 
22*  Par  M.  Avoine,  jardinier  chez  M.  Bertrand,  à  la  Queue-en- 
Brie,  une  fleur  de  Vania  Batemanm  Lindl.  prise  sur  la  seconde  in- 
florescence que  cette  belle  et  très-rare  Orchidée  a  développée  cette 
année  dans  les  serres  confiées  à  ses  soins. 

23°  Par  M.  Gauthier-Dubos,  horticulteur  à  Pierrefitte  (Seine),  une 
collection  de  60  variétés  à* Œillets  remontants. 

24°  Par  M.  Loise,  horticulteor-grainier,  à  Paris,  un  volumineux 
bouquet  de  Glaïeuls  et  une  collection  de  Phiox  Drummondi 
variés. 

25°  Par  M.  Thibaut-Prudent,  horticulteur  à  Paris,  des  Œillets  de 
Chine  à  grandes  fleurs  nains,  des  Véroniques  et  des  Verveines,  ces 
diverses  plantes  obtenues  de  semis. 

26°  Par  M.  Martin  (Louis),  jardinier  au  château  de  Saulgé  par 
Montour  (Mayenne),  plusieurs  2)aA/za*obteuus  par  lui  de  semis  faits 
,  cette  année. 


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t .         t    „-m- 

27°  Par  M.  Masse,  propriétaire  a  Rueii,  i  ïtahlias  différents  obtenus 
de  semis  faits  les  uns  en  48of  ;  les  autres  cette  année  même, 

28°  Par  M.  Fontaine  (Adolphe),  de  Villiers,  des  Phlox  et  des 
Delphimum  obtenus  par  lui  de  semis. 


par  M.  de  Fràville  au  sieur  Masson  (Fran- 
çois), gui  est  à  soif  service  coirime  jardinier  depuis  55  années. 

2°  Une  lettre  par  laquelle  M.  P.  Fônrnier  demande,  au  nom  de  la 
Spciétë  d'Agriculture,  Sciënceà  et  Arts  de  Poligny  (Jura),  l'échange 
des  publications  de  la  Société  impériafe  et  centrale  d'Horticulture 
avec  celles  de  cette  Société!    '     '  '      !' ' 

M.  Je  Secrétaire-général  apprend  à  îa  Compagnie  que  le  Conseil 
d'administration,'  dans  sa  séance  de  ce  jour,  a  consenti  à  ce  que 
cet  échange  eût  lieu.     : 

Il  annonce  en  outre  que  le  Conseil  a  également  accordé  l'échange 
des  .publications  de  la  Société  impériale  et  centrale  d'Horticulture 
avec  celles  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  Belgique,  de  la 
Société  royale  d'Agriculture  et  d'Horticulture  de  Tournai  (Belgi- 
que), et  de  là  Société  économique  dti  royaume  de  Saxe  à  Dresde. 

3°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Sponi  signale  le  Polygonum  orîw- 
<a/e  comme  pouvant  être  ajouté  à  la  listé  que  M.  Denis  a  donnée 
répepipient  dans  je  Journal  (Vlït,  \  #63,  p.  402),  des  plantes  pro- 
pres à  orner  les  bassins 'et  le  bord  des  pièces  d'eau. 

4°l  Une  lettre  par  laquelle  M.  Alphonse  Lanier,  de  Vernon(Eure), 
demande  comment  il  pourrait  sauver  des  Châtaigniers  âgés  de  400 
ai  50  ans,  qui  sçnt  tous  plus  ou  moins  creux  et  qui  semblent  me- 
naces d'une  mort  prochaine. 

M.  le  Présideht  fait  observer  que  cette  question  devrait  être 
adressée  à  des  sylviculteurs  exercés  et  non  à  une  Société  d'Horti- 
culture. •  '  ' 

5o  tlne  lettre  dans  laquelle  M.  A.  Dupuis  dit  qu'il  s'est  rendu,  le 
JÇ'dè,  ce  mois,  avec  Mil.  BachouxetChardïne,  délégués  comme  lui 
par  le  Comité  de  tloricultttre,  chez  M.  Gauthier-Dubos,  à  Pierre- 
fitte,  pour  reconnaître  si  les  (juillets  présentés  dernièrement  par  cet 
horticulteur  sont  remontants.  Les  trois  Conïraissaires  ont  pu  s'as- 
surer ainsi  que  ces  belles  plantes  soht  bien  douées,  comme  l'avait 
annoncé  M.  Gauthier-Dubos,  de  la  facilité  de  iremonter. 


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M.  le  Président  renvo^-cetfe  lettre  au  .Comité  de  Flopculture^qui 
pourra  ainsi  décider  si  M.  Gàuthier-Dubosâdniïtàuneprim 
sa  présentation.  f.{ 

60  Rapport  à  V Empereur  sur  tes  grandes  prime*  d'honneur  ;  ÉÎ07 
chure  in-4°  de  28  pages, 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  à  la  Société.qu'eUe  a  perdu  trois 
de  ses  Membres  titulaires  décédés  dernièrement  :  îftL  Plateau  (bé-1 
siré),  Demerville  et  Bapiji  (Auguste).  , 

Les  Comités,  après  avoir  exanjiin£  Us  objets  déposés  sur  le  bu- 
reau, soumettent  à  la  Société  les  propositions  et  avis  suivants  : 

4o  Le  Comité  de  Culture  potagère  estd'avjs  que  deux  primes  de 
3e  classe  soient  accordées,  l'une  à  M.  Baptiste  Fromont  pour  sa  dou-' 
ble  présentation,  l'autre  à  M,  Meurice  pour  ses  belles  Fraises.  H 
adresse  des  remerciments  aux  autres  présentateurs,  particulière- 
ment à  M.  Lesèble,  dont  les  Pommes  de  terre  ont  été  trouvées  fort 
belles. 

58°  Le  Comité  d'Arboriculture  demande  deux  primes  de  3«  classe, 
l'une  pour  M.  Poisson,,  l'autre  pour  M.  Clichy  qui  ont  présenté  l'un' 
et  l'autre  de  fort  beaux  fruits., Il  adresse  des  rçmercîments  aux 
autres  présentateurs.  Il  déclare  que  la  collection  de  Pommes  envoyée 
par  M.  Lirori  d'Airoles  a  beaucoup  d'intérêt  pour  l'étude  ;  que  le 
Noyer  de  M.  Meurice  devra  être  propagé,  bien  qu'on  possède,  dans 
nos  départements  du  centre,  des  Noyers  tout  aussi  tardifs;  que  le 
Raisin  de  M.  Léon  Le  Guay  lui  parait  être  le  Chasselas  violet  de 
Duhamel;  que,  parmi  les  Poires  présentées  par  M.  Briffaut,  le  no  3 
est  un  bon  fruit,  à  chair  fine,  fondante,  sucrée,  tandis  que  celle  qui 
vient  d'un  semis  de  la  Duchesse  d'Angoulème  est  de  trop  haut  goût, 
manque  de  jus  et  de  sucre,  est  sujette  à  blettir,  et  devra  être  revue' 
après  la  greffe;  que  la  Pèche  de  M.  Chardon,  jeune,  lui  parait  inté- 
ressante à  cause  de  sa  disposition  à  se  conserver  longtemps. 

Au  sujet  de  ce  dernier  fruit,  M.  Boussière  dit  qu'il  croit  y  recon- 
naître une  variété  qui  existe  depuis,  longtemps  et  que  les  Char- 
treux cultivaient  sous  le  nom  de  Cardinal  Fustem^erg.  Lui-même. 
Ta  cultivée  et  il  a  reconnu  qu'elle  est  toujours  médiocre  à  l'état 
naturel,  mais  qu'elle  donne  de  très-bonnes  eoiqpotes. 

En  réponse  à  cette  observation,  ty.  Andpy  fait  remarquer  que 
M.  Chardon,  jeune,  affirme  avoir  très-positiyeanent  obtenu  de  semis 
la  Pêche  qu'il  vient  de  présenter.      .      '    , . 

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-  W  z 

30X16  Comité  de  Floriculture  propose  d'accorder  une  prime  de  !«• 
classe  à  M.  Lierval,  et  2  primes  de  3*  classe»  l'une  à  M.  Massé  pour 
ses  Dahlias,  semis  de  1861 ,  l'autre  à  M.  Loise  pour  ses  PA/or  Druwh 
mondi.JL  remercie  les  autre*  présentateurs. 

Relativement  aux  beaux  Œillets  remontants qne H.  Gauthier- 
Dubos  a  présentés  aujourd'hui,  M.  Boisduval  fait  observer  que  le 
Comité  ajourne  tonte  proposition  de  récompense,  pour  ce  motif 
qu'une  Commission  formée  dans  son  sein  a  été  chargée  de  visiter 
les  cultures  de  cet  horticulteur  et  de  consigner  ensuite  dans  un 
rapport  les  résultats  de  sa  visite. 

Quant  aux  Phlox  de  H.  Fontaine  et  aux  Glaïeuls  de  M.  Loise,  il 
est  également  sursis  à  tout  jugement  jusqu'à  la  fin  des  présentations 
annoncées. 

Les  diverses  propositions  faites  par  les  trois  Comités  sont  succes- 
sivement mises  aux  voix  et  adopt  ées.  M.  le  Président  remet  ensuite 
les  primes  aux  personnes  qui  les  ont  obtenues. 

A  la  suite  des  présentations,  M.  Andry  met  sons  les  yeux  de  la 
Société  deux  rameaux  portant  des  cônes  mûrs  ÛAbies  Pintap* 
Botss.  Ces  échantillons  ont  été  rapportés  par  lui  de  Rochefuret, 
propriété  de  H,  Lesèble  (Indre-et-Loire).  Ils  ont  été  pris  sur  deux 
arbre*  dont  l'un,  haut  de  40  à  14  mètres,  a  été  planté  à  la  date 
d'une  vingtaine  d'années  et  a  produit  cette  année,  pour  sa  seoonde 
fructification,  un  très-grand  nombre  de  cônes,  tandis  qne  l'autre, 
beaucoup  plus  jeune  et  haut  seulement  de  4  mètres,  a  fructifié, 
cette  année,  peu  abondamment.  Il  a  été  facile  de  reconnaître  que 
las  graines  (fruits)  contenus  dans  ces  cônes  sont  en  parfait  état  et 
certainement  capables  de  germe*. 

M.  le  Président  communique  l'observation  suivante  : 

Lorsque  la  Pomme  de  terre  Chardon  fut  présentée,  il  y  a  trois 
ans,  la  plupart  des  personnes  qui  en  virent  ou  employèrent  les  vo- 
lumineux tubercules  affirmèrent  qu'ils  renfermaient  moins  de 
fécule  que  la  Patraque  jaune  à  laquelle  on  était  disposé  à  la  substi- 
tuer. Les  féculiers  confirmèrent  ce  témoignage.  Or,  tout  récem- 
ment, M.  Payen  ayant  analysé  de  b^ux  tubercules  de  cette  même 
variété,  a  constaté  qu'ils  renfermaient  4  pour  400  de  fécule  de  pies 
que  ceux  de  la  Patraque  jaune.  Citait  doue  par  suite  d'une  eratr 
qu'on  disait  la  Pomme  déterre  Chardon  inférieure  1  eelto-ei,' 


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—  634  — 

A  propos  de  Pommes  de  terre,  M.  Àndry  rapporte^  que  M.  Le- 
sèble  avait  récolté,  cette  année,  une  énorme  quantité  de  Pommes 
de  terre  Gaillaud  que  tout  fit  regarder  comme  parfaitement  saines, 
au  moment  de  la  récolte.  Cependant,  depuis  cette  époque,  l'altéra- 
tion spéciale  s'y  est  montrée  et  y  a  fait  en  peu  de  temps  de  ra- 
pides progrès.  ^ 

M.  Payen  rappelle  que,  dès  la  première  invasion  de  la  maladie 
spéciale,  on  a  constaté  plusieurs  fois  des  faits  pareils  ;  alors  plu- 
sieurs propriétaires,  jugeant  leurs  Pommes  déterre  saines,  crurent 
devoir  les  mettre  en  silos  et  les  perdirent  entièrement.  Il  est  donc 
très-important  de  s'assurer  que  les  Pommes  de  terre  sont  réelle- 
ment bien  saines  avant  de  les  enfermer  pour  les  conserver. 

M.  Gauthier  dit  qu'à  s'est  bien  trouvé  d'arracher  les  Pommes  de 
terre  aussitôt  que  des  taches  se  sont  montrées  sur  leurs  feuilles  ; 
sans  doute  alors  les  tubercules  n'étaient  pas  arrivés  à  leur  entier 
développement  ;  mais  ils  se  sont  montrés  et  sont  restés  ensuite  par- 
faitement sains,  tandis  que  lorsqu'il  a  attendu  que  les  tiges  elles- 
mêmes  eussent  noirci,  il  a  perdu  toute  la  récolte. 

M.  le  Président  annonce  que  les  Instructions  sur  les  travaux 
mensuels  des  jardins,  qui  ont  été  publiées  dans  le  Journal  en  42 
articles  successifs,  pendant  les  années  4861  et  4862,  ont  été  réu- 
nies en  un  petit  volume  qui  sera  livré  au  prix  de  l  fr.  , 

M.  le  Président  apprend  ensuite  à  la  Compagnie  qu'il  a  reçu  de 
la  Société  d'Agriculture  et  d'Horticulture  de  Tournai  une  mé- 
daille de  vermeil  avec  un  diplôme  qu'il  est  chargé  de  remettre  à 
M.  Lepère  à  titre  de  récompense  pour  la  part  qu'il  a  prise  à  l'Expo- 
sition tenue  dernièrement  par  cette  Société.  Il  remet  l'un  et 
l'autre  à  cet  arboriculteur  distingué,  aux  applaudissements  una- 
nimes de  la  Compagnie. 

U  est  donné  lecture  des  documents  suivants  : 

!•  Compte  rendu  de  l'Exposition  tenue  à  Amiens  par  la  Société 
d'Horticulture  de  Picardie  ;  par  MM.  Depuis  et  Pigiaux. 

£°  Compte  rendu  de  l'Exposition  de  Tournai  (Belgique);  par 
M.  Lepèbje. 

M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations; 

Et  la  séance  est  levée  à  3  heures  et  demie. 


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,.  „;,,    ,. ,       ...  Sçajhje  pu  StB  swTEWUW  486J. 

MM» 
4  .  Alûd^Hông^  jardlnier-eh^f/maison  Kôsenlhâl,  Land  Strasse,  à  Vienne 

(Autriche);  £ar  MM.  Ëattrent,"  aîné,  iét  Adolphe  Pelé,  fils. 
2*  ÀrnÂs  (Elisée),  >™*  dé  t'EMtepôt,  45,  a  Paris  ;  présenté  par  M°*  Léon 

et  M.  Andry. 
5^FiAujur>  avenue  de/CIiehy,'  25 '(Batigûelles),  à  Paris;  par  MM.  Le- 

père  et  Chevreau. 
4w  GuiLLBBŒBTfrhéydôreJi  horticulteur,  boulevard  Bineau,  27,  à  Neuillj 

(Seine),  par  MM.  Joseph  Landry  et  Adolphe  Fontaine. 
5.  Mofttx  (François),  pépiniériste,  à'  Valse-Lyon  (Rhône);  par  MM.  Rooil- 

lard  etHortolès. 

Séance  du  9  octobre  4862. 

•  ..-MM:.  -m    ' 

4 .  Lrfort  (Edouard-Alfred),  Directeur  gérant  du  journal  la  Maison  àt 

tdmpagrte, rue  •  de  la  Rochefoucauld   43,  à  Paris;  présenté  par 

MM.Payen  et  Andry. 
2.  LèôRArtD  (LftUis- Joseph),  jardinier  chez  M.    Lefebvre,   à   Vaujours, 

(Seine-et-Oise) ;  par  MM.  Carrelet  et  Chauvière. 


BULLETIN  BIBLIOGRAPHIQUE. 


Sê^pces  du  mois  d'octobre  4862. 

Ami  d<es  Champs  (octobre  1862).  Paris;  in-8°. 

Annales  ÙeV  Agriculture  française  (n8i 5,  6  eH  de  4862).  Paris;  in-8°. 

Annales  forestières  et  métallurgiques  (septembre  4662).  Paria;  in-S*. 

Annali  d'Àgrkoliura  (Annales  d'Agriculture,  rédigées  par  le  Dr  Gaetak 
Càntoni;  2Ç  septembre,  et  40  octobre.  4862).  Milan;  in-8°. 

Annuat  Report  of  the  Board  of  Régents.. .  (Rapport  annuel  du  Conseil  des 
,  directeurs  de  rfnsftufion.Smtihsoniew&VouvYwoèe  4860).  Wa- 
shington, 4864;  in-8o  de  448  pages.      •. 

AfM'cu/^ur  (octobre, 486?)- .Paria;  in-8*. ,  . 

Àtti  délia  pocietà  di  Acçlimazione  {Actes  delà  Société  d'Aecimatation, 
tome  ïi/n°  7).  Palerme;  in-8°. 


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Baumschule  von  H.  J.  W.  OUolanfa  Œémniére  de  M.  H.-J.-W.  Otto- 

lander,  à  Bo8koop'ff^k^WOT(W,''Wmande  (Catalogue).  Broch. 

in-8°.  ■ 

Bon  cultivateur  (novembre  et  décembre  4862).  Nancy;  in-8°. 

Bulletin  de  la  Société  •  topértote  zoùtogifatfti&Hmatation   (septembre 

4862).  Paris;  in-8°.  MU 

Bulletin  de  la  Société  <T Agriculture   &  tfflwtiwitUte  fe  >GttâhnAéur-t 

Saône  (septembre  4862).  ÇhÀloi^ur^ôjiejuiidr.         >    > 
Bulletin   agricole  du   Puy-dç-Dàfine  (juillet'  $862).  Çtermcuit-&6irafedj" 

in-8°.  ,v.-    L    U  • 

Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture,  S^nçes  rt  Arts  4e  Poligny  <«ri  40C 

de  4862).  Poligny;  in-8°.  i:         .M  ,    f>     , 

Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  de  la  Mayenne  (4«eti2*  trimesiresde^ 

4862).  Mayenne;  in-tt°,,  ../:/  ■•  ) 

Bulletin  de  la  Société  d Agriculture ,  Sciences,  etc.,  de  la  Loiére  (jolHetï* 

4862).  Mende;  in-8°.  ■  :i . 

Bulletin  de  la  Société  dt Agriculture  et  oV Horticulture  de  Vaucluse  (octo- 
bre 4862).  Avignon*  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  impériale  a" Horticulture  du  Rhône  (juillet .«t  août 

4862).  Lyon  ;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d'Horticulture  de  la  Sarthe  (3*  trimestre,  4862). 

Le  Mans;  in-8°.  •    >  '.•'•/ 

Bulletin  de  la  Société  d'Horticulture  de  VAube  (4 tr  et  2-  trimestres,  486».  g 

Troyes;  in-8°.  ,    ;  •- 

Bulletin  de  la  Société  d Horticulture  de  la  Côte-iïOr  (mai  et  juin  4862). 

Dijon  ;  in-8°.  —■■.•mm»—-  - 

Bulletin  de  la  Société  protectrice  des  animaux  (septembre  4862).  Paris; 

in-8°.  ,'  :•......  ]\  ;;,. 

Bulletin  de  la  Société  de  Foûtàisê  (3e  volume,  n°  29)  ;  Pohtoise  ;  in-8° . 
Bulletin  de  la  Société  d'Encouragement {*oùt  4862).  Paris;  in-4°. 
Catalogue  de  Roses  remontantes y  Gladiolus,  Iris,  et  plantes  diverses  de 

M.  Eugène  Verdou,  fils  aîné,  horticulteur/ tu*<  des  Trois-Ormes, 

6,  à  Paris. 
Catalogue  du  genre  Rosier  et  autres  plantes  de  >f.  Charles  Verdier,  fils7,  v 

horticulteur,  rue  du  Marché-aux*Chevaux,  32,  à  Paris.  ''  ,v 

Catalogue  de  M.  Lansezecr,  jeune,  horticulteur,  à  Rennes  (Ille-et-Vi-    *' 

laine).  ....       s  •  ^K 

Catalogue  (Automne  de  4862,  4M  partie)  de  M.  Aïstowe  Geôffre,  l 'Mar- 
seille (Bouches-du- Rhône).  ■*  l 

Cata(ggrue  (Supplément  au  catalogue  de  4860)  de  M.  André  Lerot,  à  An- 
gers (Maine-et-Loire).  _      -'   "    ' 

Catalogue  (Automne  de  4*62  et  Printemps  de  4863)  de'MJt.  Jacquemet-'  '  J 
Bonwefoht,  père  eX  fils,  hortîcnltéure-pépiDiénstes,  jk  Annonay1*'* 
(Ardèchc).  "-"  ,'.••-     •  "    *■  .i»    -    • 

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~  »3Î  —. 

Catalogue  (Automne  de  4862  et  Printemps  de  4863)  de  M*  Brtjàht  et  Cit. 

pépiniéristes,  à  Poitiers  (Vienne). 
Catalogue  (Supplément  déplantes  nouvelles,  Automne  de  4 862) de  M.  J.B. 

Rendatlkk  ,  horticulteur,  à  Nancy  (Meurthe). 
Catalogue  des  Oignons  à.  fleurs  et  griffes  de  M.  Thibault-Prudent,  psi- 
nier-fleuriste,  rue  de  la  Ferronnerie,  44,  à  Paris. 
Catalogue  ies  Oignons  à  fleurs  de  M .  Vàlehto  Schertzer  et  fils,  à  Bav- 

lem  (Hollande). 
Catalogue  (Supplément)  de  Glaïeuls  et  Rosiers  nouveaux  de  MM.  LtrApi 

et  fils  (4862-4863),  horticulteurs,  boulevard  de  l'Hôpital,  431, 1 

Paria, 
Courriel'  des  familles  (40  et  20  octobre  4862).  Paris;  feuille  in-4*. 
Cultivateur  de  la  Somme  (année  4862,  n"  4,  2  et  3).  Amiens;  in-8*. 
Culture  spéciale  du  Rosier    remontant    de  M.  Damaizik,  horticulteur, 

rue  du  Vivier,  A*  a  La  Guilloti^re-I^yon  (Rhône). 
Economia  rurale  (L'Economie  rurale  et  le. Répertoire  ^Agriculture  rems; 

25  septembre  et  40  octobre  4862).  Turin;  in-8o. 
Veuille  du  Cultivateur  (25  septembre,  2,  9  et  46  octobre  4862).  Bruxelki; 

in-8°. 
Hamburger  Garten-  und  Blumenzeitung  (Journal  de  Jardinage  et  de  Flo- 

riculture  de  Hambourg  x  rédigé  par  M.  Ed.  Or?o  ;  4  0«  cahier  fe 

4862)* Hambourg;  in-8°. 
Illustration  horticole  (septembre  4862).  Gand;  in-8°. 
Institut  (4",  8  et  45  octobre  4862),  Paris;  feuille  in-4°. 
Jahrbûcher  fur  Volks-  und  Landwirthschaft  (Annales  d'Economie  rurale 

et  politique,  nouvelle  série  des  écrits  et  actes  de  la  Société  écono- 
mique du  royaume  de  Saxa;  7«  volume,  4859  et  4860,  2  cahiers 

du  8e  volume  publiés  en  4864  et  4862).'  Dresde;  in-8o. 
Journal  of  Horticulture  (Journal  à* Horticulture  rédigé  par  MM.  Geossi 

W.  JoHifSOM  et  Robert  Hoqg,  30  septembre,  7,  44  et  24  oeteta 

4862).  Londres;  in-49. 
Journal  d'Agriculture  de  ta  Càto-d'Or  (août  4862).  Dijon;  in-8°. 
Journal  d'Agriculture,  Sciences,  etc.*  de  VAin  (août  4862).  Bourg;  in-*. 
Journal  d'Agriculture  pratique  du  midi  de  la  France  (septembre  4861)* 

Toulouse;  in-89. 
Maison  de  campagne  (1er  octobre  4862).  Paris;  in-8°. 
Rapport  à  TEmpereur  sur  les  grandes  Primes-à'Honneur.  Paris;  in-4*. 
Rapport  sur  les  Expositions  tenues  par  la  Société  royale  d'Horticulten 

de  Matines,  les  47, 49  mars  4854,  et  en  juillet  4862);  par  M.  Kd. 

Morreh.  2*  Broch»  în-ftP.    .  m 

Revue  des  Boue  et  Forêts  (octobre  4862).  Paris;  in-8©. 
Revue  des  jardins  et  des  champs  (octobre  4862).  Lyon;  in-8*. 
Revue  du  monde  colonial  (octobre  4862).  Paris;  in-8% 
Bévue  horticole  (\n  et  46  octobre  1862).  Paris;  in-8°. 
Science  pour  tous  (2,  9  et  46  octobre  4862).  Paris;  feuille  in-4#. 


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—  63S-^ 

Société  tf Horticulture  de  Saint •Gemaw-en-Laye  (juillet  4862).  Saint- 
Germain -on- Laye;  in-8°« 

Société  d'Agriculture,  tf  Horticulture  et  dt Acclimatation  de  Nice  (publica- 
tions populaires).  Nice;  in-8°.  • 

Sud-Est  (septembre  4862).  Grenoble;  in-8°. 

The  Florist  and  Pomologist  (le  Fleuriste  et  Pomologiste,  Recueil  men- 
suel avec  figures  coloriées,  rédigé  par  MM.  Robert  Hogg  et  Joav 
Sfencee;  cahier  d'octobre  4862).  Londres;  in-8°. 

Wochenschrift.,.  fur  Gaertnerei  und  Pflanzenkunde  (Gazette  hebdomadaire 
d'Horticulture  et  de  Botanique;  rédigée  par  M.  Ch.  Koch;  n°* 
43,  20  et  27  septembre,  4,  44  et  48  octobre  4862).  Berlin;  in-4°. 

Zeitschrift  des  landwirthschaftUehen  Vereins  in  Bayern  (Gazette  de  la 
.     Société  d'Agriculture  de  Bavière;  octobre  4862).  Munich;  in-8°. 

NOTES  ET  MÉMOIRES. 


Lisn  bis  Orchidées  qui  ont  fleuri  au  jardin  du  Luxembourg  pen- 
dant tes  mois  de  septembre  et  octobre  4862.  (Note  remise  pu? 
ILA.Rivièw). 


Bleti'a  acutipetala  havaaensia. 
Brasavola  Perrini. 

—  venosa. 
Bolbophyllum  barbigerum. 
Calanthe  veratrifolia. 
Cattleya  bicolor. 

—  pumila  marginata  (Lae- 

Ka). 
Girrhopetalum  Medu». 
Cfpripedium  barbatum. 

—  •     insigne. 
Dendrobium  sanguinolentum, 
Ejpidendrum  fucatum. 

—  umbellatum. 

—  cocbleatum. 

—  floribundum. 

—  radiatum. 

—  '     sarcoglossum. 
Hawnaria  diseolor  fOoodyera). 
LftMa  crispa. 

—   cinnàbarina. 
Mkiillaria  luteo-alba. 

—  variabilis. 


MaxiUaria  venusia. 
Maijws  Clauseni&na» 
Oncidium  maciàatum. 

—  ciliatum. 

—  sanguineum  obsoletum 

—  onxithorrhyuchum. 

—  Baueri. 

—  Cebolleta., 

—  Papiiw. 

PerMeria  efatt»* 
Pbafeenopus  rosea  (equettris). 
Pholidota  imbricata.4 
Polystachya  rosea. 
Preptanthe  vestita  rosea. 

—      lutea. 
Rodriguezia  secunda. 
Sohralia  décora. 
Stanhepeagmteolens. 
Vanda  tricoter. 
—    c&rutea. 
Zygopetahim  intermedmm. 


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—  636  — 
Notes  sur   des  Plawt*^   .aflwçnjùçs,;  .  nouvelles,  rahes  oc  pic 

''J''*      -"   '•  Par  M.  Jacques. 

fféuchera  hîmafayensis  Decàisne,  Borl.  Paris,  4858. (Saxifra- 
ge). ; 

Vivace  ou  plutôt  sous-frutescente,  s'éîevant  sur  une  tige  simple 
haute  dé  2  à  3  décimètres  ;  feuilles  espacées,  portées  sur  des  pé- 
tioles cylindriques,  presque  glabres,  d*un  rose  vineux,  longs  de 
2  à  3  décimètres;  le  limbe  arrondi,  lobule  sur  les  bords,  denté, 
cilié ,  à  denlicules  comme  spinescerites ,  glabre ,  d'un  vert  pâle 
eh  dessus,  blanchâtre  en  dessous,  à  nervures  saillantes  et  légère- 
ment rosées. 

Tige  ou  pédoncule  floral  axillaire,  menu,  portant  une  panicule 
très-lâchè  h  pédicelles  très-  écartés,,  eux-mêmes  paniculés  au  som- 
met, à  petits  pédicelles  p\ibescents;  fleurs  nombreuses,  petites, 
cylindriques:  calice  court,  velu;*  pétales  plus  longs  que  le  calice, 
un  peu  rosés;  étamines  et  style  très-saiUants. 

Cette  espèce,  qui  n'a  rien  d'ornemental,  est  cependant  remarqua- 
ble pour  sa  tige  sous-frutescente.  On  doit  l'abriter  en  hiver  dans 
l'orangerie. 

_  Montanoa  mçllmima  Ad.  Brosg,  HorU  Paris.  (Composées  Syl- 
phiéesj.  . 

Grand  arbrisseau,  pouvant  s'élever  à  plus  de  2  mètres;  écorce 
des  vieux  rameaux  d'un  gris  cendré,  les  jeunes  rameaux  tomen- 
teux,  blancs  ;  feuilles  opposées,  sessiles,  comme  en  lyre  à  la  base, 
sinuées  ou  largement  dentées,  les  sinus  obtus,  le  lobe  terminal  aigu 
au  sommet,  comme  glabres  et  vertes  en  dessus,  molles  et  d'un 
beau  blanc  en  dessous ,  celles  des  rameaux  florifères  sessiles,  en- 
tières, lancéolées,  denticuléçs  sur  les  bords,  aiguës  au  sommet. 
Fleurs  comme  en  corymfyes  terminaux  ;  les  rayons  d'un  beau  blanc, 
entiers,  assez  longs. 

Mexique.  Ce  grand  arbrisseau  peut  se  cultiver  en  bonne 
orangerie;  on  pourrait  l'employer  à  l'ornement  des  massifs  en  été, 
en  le  livrant  à  la  pleine  terre  vers  le  milieu  du  mois  de  mai  et  le 
relevant  au  commencement  d'octobre  pour  le  rentrer  ensuite, 
comme  je  l'aï  (Jit,  en  bonne  orangerie  ou  serre  tempérée.  • 


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—  637  — 

—  OW  — 

Eeheveria  rosea  Jacques,  Nouv.  notes  inédites,  II,  pag.  39.  Cras- 

sula  rosea  Hùrt.  Parts,  486&~$tod^céeé}ï  '  ^    J  ^    ^  |tf    " th7 

Plante  sous-ligneuse  ou  soito-Wftrfftseau  à  tige  simple  ou  peu  ra- 
meuse, glabre,  la  partie  qui,,,^  WWW  ligneuse 'grisâtre,  celle 
qui  est  herbacée  glauque^  .poudreuse  j;  feuilles  rasçembj(^^^u 
sommet  de  la  tige,  sessiies,  ovales-lancéolées,  très-entières,  d'un, 
vert  glauque  comme  poudreux,  qijelquefpis  un  peu  rougçâtre^,  / 

Les  fleurs  sont  rassemblées  en  un  épi  terminal  serré;  le.cajiçe, 
est  composé  de  5  ou  6  pièces*  pointues,  d'un  rose  yinevix,  jurtpjojt 
dans  leur  jeunesse,  plus  longues  que  la  corolle  qili  eèt  composée  dç. 
cinq  pétales  ovales,  aigus  aujsomraet,  formant  comme  lin  tube  d'jify 
jaune  verdâtre;  dixétamines  à  filets  du  même  j^une  et  de  la  lon- 
gueur de  la  corolle  ;  cinq  ovaires.  t 

On  ignore  l'origine  de  cette  plante  qui  n'^  aucun  des  caractères 
du  genre  Crassula;  c'est  même  avec  beaucoup  de  doute  'que  jej l'ai, 
placée  dans  le  genre  Eeheveria.  (Test  donc  une  plante  à  observer  de 
nouveau.  Elle  se  cultivé  en  serre  tempérée,  comriie  presque  toutes 
les  autres  plantes  de  cette  famille.  ' 

Engelandra  pinnatifida  Endlicher.  Walp.  Repert.  (Engelman- 
nia pinnatifida  Torr.  et  Graï,  et  Hort.  Parts).  (Composées  Syîr 
phiées). 

Plante  vivace,  ayant  quelques  feuilles  radicales,  pinnatiûdes  à 
lobes  oblongs,  quelquefois  avec  deux  ou  trois  grosses  dents,  pileu- 
ses, d'un  gros  vert  en  dessus,  plus  pâles  en  dessous,  celles  des  tiges : 
sessiies,  conformées  de  même  ;  le  pétiole  des  rsldîcales  est  cafaali- 
culé,  pileux;  tiges  hautes  de  50  centimètres  à  h  mètre,  rameuses 
dès  la  base,  droites,  cylindriques,  un  peu  rugueuses,  pileuses,' 
pleines.  Fleurs  en  grands  corymbes  terminaux,  à  pédoncules  grêler- 
composées  de  huit  rayons  courts,  ovales,  obtus,  d'un  beau  jaunie 
d'or.  Fleurit  de  juin  en  août. 

Amérique  boréale,  Texas,  etc.;  pleine  terre;  vue  en  fleurs  à  Te- 
cole  de  botanique  du  Jardin  des  Plantes  de  Paris,  en  1 86  !. 

Stokesia  cyanea  l'Hérit,  Sert,  ang.  D.  C,  Prod.  Carfhamus  c/j- 
rolinianus  Mich.  Cartesia  centauroides  Cassïni.  (Composées  Ver- 
noniacées). 

Plante  vivace,  érigée,  rameuse,  gïaucescente,  glabriuscule  au 
sommet;  la  tige  est  un  peu  villeuse-tomenteuse,  rameuse, au, 


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—  ô3g  :r 

sommet  ;  elle  peut  s'élever  de  6  à  8  décimètres  ;  feuilles  alterne»,  les 
inférieures  ovales,  très-entières,  atténuées  en  long  pétiole,  peu  nom- 
breuses; les  supérieures  semi-amplexicaules,  lancéolées,  ayant  à 
la  base  quelques  dents  spinescentes;  capitules  solitaires  terminait 
les  rameaux,  grands  de  6  à  8  cent,  de  diamètre,  les  ligules  nom- 
breuses, d'un  beau  bleu  de  ciel,  les  extérieures  beaucoup  phn 
grandes,  divisées  au  sommet. 

De  la  Caroline  méridionale.  Cette  très-belle  plante  vient  bien  en 
terre  de  bruyère  et  sous  châssis  froid  en  hiver  et  en  pleut,  aar 
tout  l'été. 

Suivant  Sweet,  Bortus  britannicus,  cette  plante  a  été  cultivée  e* 
Angleterre  en  1766  ;  mais  il  parait  qu'elle  a  disparu  pendant  bâea 
des  années;  je  viens  delà  voir, cultivée  et  en  pleine  floraison,  i 
M.  Pelé,  fils,  horticulteur,  rue  de  Lourcine,  à  Paris. 


Note  sur  le  GLEDIT8CHIA  TRIACANTHOS  IN E RM  18; 

Par  M.  Pissot. 
J'ai  l'honneur  de  mettre  sous  les  yeux  de  la  Société  une  bran- 
che d'un  arbre  peu  cultivé  jusqu'à  ce  jour,  bien  qu'il  ait  été  depuis 
longtemps  introduit  en  France,  et  que  cependant  il  mérite  i  plis 
d'un  titre  d'être  plus  recherché  qu'il  ne  l'aété  encore.  Cette  branche 
ou  plutôt  cette  brindille,  puisqu'elle  a  à  peine  deux  centimètres  de 
circonférence,  est  une  pousse  de  l'année  du  Gleditschia  inemd$; 
elle  a  deux  mètres  vingt  centimètres  de  longueur  :  elle  provient 
d'un  arbre  pouvant  avoir  50  à  60  ans  d'âge,  qui  mesure  4  mètre 
25  cent,  de  circonférence  et  plus  de  20  mètres  de  hauteur.  H  y  a 
quelques  années,  j'ai  fait  couper  de  petites  branches  qui  garnis- 
saient le  tronc  de  cet  arbre  et  â  la  section,  que  je  renouvelle  cha- 
que année,  il  se  développe  des  brindilles  qui  garnissent  le 
tronc  et  lui  donnent  un  aspect  très-élégant.  Sa  taille,  comme 
celle  d'autres  du  même  âge  et  de  dimensions  plus  fortes  encore, 
qui  existent  au  Bois  de  Boulogne,  et  la  eroisance  si  rapide  de  ses 
brindilles,  font  supposer  que  cet  arbre  doit  croître  très-rapidemeat 
sous  notre  climat  où  il  pourrait  rendre  quelques  services,  et  rem- 
placer hRobinia  Pieudacacia.  C'est  pour  ce  motif  que  je  crois  de- 
voir appeler  sur  lui  l'attention. 


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—  639  — 

Le  Glediuehia  inerms  est  une  variété  du  triacanthos;  il  appar- 
tient à  la  famille  des Papillonacées  (portion  des  Légumineuses  de 
Jussieu)  et  à  la  tribu  des  Césalpiniées;  il  est  originaire  du  Canada 
où  il  concourt  à  la  formation  de  vastes  forêts.  C'est  un  arbre  de 
première  grandeur,  très-rustique,  paraissant  venir  dans  tous  les 
terrains,  même  les  plus  arides  ,  bien  qu'il  préfère  les  bonnes  terres 
un  peu  exposées  au  soleil.  Son  feuillage  léger  est  formé  de  feuilles 
bipennées,  à  i%  ou  i  S  paires  de  folioles  linéaires,  oblongues  et 
d'une  verdure  plus  agréable  que  celle  du  Robinia.  Ses  grandes 
pousses  brunes  à  la  maturité,  qui  se  contournent  dans  tous  les  sens, 
lui  donnent  un  aspect  assez  pittoresque,  et  peuvent  en  faire  un 
arbre  d'ornement.  Je  ne  parle  pas  de  ses  fleurs  qui,  disposées  en 
grappes,  sont  petites,  verdâtres  et  peu  apparentes.  Son  bois,  qui 
est  extrêmement  dur,  lorsqu'il  est  bien  sec ,  doit  le  rendre  utile 
pour  le  charronnage.  De  plus,  si,  comme  il  7  a  tout  lieu  de  le  sup- 
poser, sa  végétation  est  si  active,  il  pourrait  être  employé  pour  faire 
des  échalas.  Etant  complètement  dépourvu  d'épines,  il  n'offrirait 
pas  le  danger  que  présente  l'exploitation  du  Robinia,  danger  qui 
empêche  de  cultiver  celui-ci  autant  qu'il  devrait  l'être.  Ses  jeunes 
pousses  sont  tellement  souples  que  probablement  il  pourra  servir 
à  faire  des  cercles.  Chaque  année  il  donne  des  graines  en  assez 
grande  abondance;  ces  graines,  semées  en  avril,  ne  lèvent  quel- 
quefois que  la  seconde  année. 

Cette  année,  l'arbre  dont  je  parle  est  couvert  de  gousses,  que  je 
vais  faire  récolter  avec  soin  pour  les  semer. 

Le  Gleditschia  inermis  est,  parmi  tous  les  Gleditschia,  celui  qui 
me  paraît  réussir  le  mieux  sous  le  climat  de  Paris  ;  les  autres,  que 
je  cultive  dans  le  même  massif,  sont  rabougris  et  d'une  végétation 
languissante;  d'ailleurs  les  épines  nombreuses  dont  ils  sont  cou- 
verts les  rendent  dangereux. 

Lorsque  le  tronc  subit  quelques  blessures,  il  s'en  échappe  un  suc 
gras,  légèrement  rougeâtre,  assez  abondant,  qui  se  solidifie  facile- 
ment à  l'air,  et  qui  jouit  de  quelques-unes  des  qualités  de  la 
gomme  arabique.  Mais  c'est  là  une  propriété  qui  ne  pourra  sans 
doute  pas  être  utilisée  dans  notre  pays,  et  qui  ne  parait  pas  même 
l'être  dans  celui  dont  cet.arbre  est  originaire. 


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v  Quelques  wbjurqpbs  sue  les  Arnss  st  soins  a  dosrei  aux 

AlBUSTBS  PÈia-RDBTIQUBS; 

Par  M.  Pisse*. 

En  Usant  entête  d'un  article  de  M.  Th.  Denis,  chef  des  cultures 
du  jardin  botanique  déLyon,  publié  dans  le  numéro  de  notre  Jvwrnd 
du  mois  de  mai  dernier,  ce  titre  :  'De  la  naturalisation  et  de  la  conter- 
vation,pendan4  l'hiver,  des  arbres  et  arbustes  à  demi  rustiques  y  j'avais 
espéré  y  trouver  quelques  bonnes  recettes,' l'indication  de  quelques 
moyens  pratiques  de  conservation  ;  malheureusement  mon  espoir  a 
été  déçu,  et  tout  en  approuvant  les  observations  de  M.  Denis,  je  re- 
grette, que  lui,  quia  dû  faire  de  nombreuses  expériences,  ne  nous 
en  ait  pas  communiqué  les  résultats. 

'Je  partage  complètement  son  avis  en  ce  qui  concerne  les  voya- 
geurs collecteurs.  Il  est  on  ne  peut  plus  regrettable  qu'ils  ne  joi- 
ghentpas  à  leurs  envois  de  plantes  ou  de  graines  des  notes  précises 
et  détaillées  sur  les  conditions  de  climat,  d'altitude,  d'exposition 
dans  lesquelles  ont  crû  les  plantes;  sur  la  composition  minéralo- 
gi^ue  et  même  géologique  du  sol  dans  lequel  elles  puisent  leur 
nourriture.  Car,  par  suite  de  son  organisation  physique  et  chimique, 
si  je  puis  m'exprimer  ainsi,  chaque  plante  a  des  besoins  particu- 
liers, et  elle  ne  peut  vivre  si  elle  ne  trouve  à  les  satisfaire.  Ainsi,  les 
uhes  ont  besoin  de  terre  de  bruyère,  les  autres  de  terreau,  celles-ci 
déterres  légères,  celles-là  de  terres  fortes;  les  unes  ne  viennent 
que  sous  le  couvert,  les  autres  ont  besoin  de  soleil  et  d'air  vif;  cer- 
taines plantes  ne  se  trouvent  que  dans  les  lieux  humides,  d'autres 
dans  les  lieux  secs;  celles-ci  ne  croissent  que  dans  les  terrains  cal- 
caires, celles-là  ne  peuvent  végéter  que  dans  les  terres  siliceuses. 
Changez  les  conditions,  et  vous  verrez  bientôt  les  plantes  dépérir; 
car  il  est  impossible  de  changer  les  organes  d'une  plante.  Mais  les 
conditions  dans  lesquelles  les  plantes  ont  végété  peuvent  cepen- 
dant avoir  sur  ces  organes  une  certaine  influence,  leur  faire  subir 
certaines  modifications,  leur  faire  prendre  certaines  habitudes,  et, 
par  suite,  si  vous  soumettez  la  plante  à  d'autres  conditions,  peu 
différentes  toutefois,  elle  souffre,  il  lui  faut  quelque  temps  pour 
s'habituer.  J'en  trouve  la  preuve  dans  un  fait  qui  m'a  frappé.  Il  y 
a  quelques  années,  j'avais  acheté  à  M.  André  Leroy,  d'Angers,  des 
arbres  verts,  surtout  des  Cypfès,  des  Thuias  et  des  Genévriers, 


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-s-  6rt  — 

tous  reconnus  comme  ttôtoûsti^ues  sous  lé 'felîàîaf 'du!cJeiiWre 
de  la  France;  cependant;  dé  ces  arbres,' beaucoup,  après  avoir 
végété  difficilement  pendant  qnelqfcfes  années,  sont  morts,  d'autres 
n'ont  pas  encore  repris  tpute,  lflar,vigueur,  tandis  que  Là»  mêmes 
espèces,  élevées*  sous  le  climat  4&  Paris,  et  transplantées  petitHÔteè» 
avec  moins  de  soins,  n'ont  pas  souffert  Jetais  dire  qu'il  s'agissait 
d'arbres  ayant  d'an  mètre  h  m  mètre  cinquante  de  hauteur,  » 

Les  plantes  me  paraissent  doua  être  comme  lqs  animaux  :  lors- 
qu'on change  les  conditions dans  lesquelles  elles  oiit  véci^  ellea 
souffrent;  il  leur  faut  quelque  temps  pour  s'acclimater,  c'est-à* 
dire  pour  s'habituer  au  climat  danslequel  on  les,  transplante,  mais 
à  la  condition  expresse  toutefois,  qu'on  leur  .donner*,  sinon  com- 
plètement, au  moins  à  peu  près  la  nourriture  qui  leur  convient,  1* 
quantité  de  chaleur  qui  est  nécessaire  à  leur,  développement,  Due 
faut  cependant  pas  qu'on  prenne  ce  que  je  dis  dans  un  sens  trqp 
absolu.  Je  m'explique  :  suivant  moi,  une  plante,  pouvant  croire 
dans  divers  pays,  prend  dans  chacun  d'eux  des  habitudes  qu'elle 
ne  change  que  difficilement,  si  on  la  transporte  de  l'un  dans  l'au- 
tre ;  mais  je  ne  prétends  pas  qu'on  l'amènera  à  vivre  daps  un  pays 
où  elle  ne  trouverait  pas  les  conditions  qu'elle,  exige  pour  végéter  ; 
aussi  l'acclimatation  dans  ce  sens  me  parait-elle  impossible,  et  je 
ne  crois  pas  qu'on  puisse  jamais  arriver  à  transformer  assez  une 
plante  habituée  aux  chaleurs  de  l'Amérique  du  Sud,  pour  qu'elle 
puisse  supporter  nos  froids,  même  les  moins  vifs.  C'est  pour  cela 
qu'il  est  très-important  de  connaître  exactement  les  conditions  de 
végétation  d'une  plante ,  sans  quoi ,  lorsque  nos  horticulteurs  la; 
reçoivent,  il  leur  faut  faire  des  études  très-longues  pour  en  con-? 
naître  les  besoins  et  pour  arriver  à  de  bons  résultats  ;  or,  pendant . 
ce  temps,  la  plante  souffre  et  souvent  péril. 

Lors  donc  qu'on  transplante  un  arbre  ou  un  arbuste,  il.  est  nop- , 
seulement  très-utile  de  le  placer,  autant  que  possible,  daçsles 
mêmes  conditions  que  celles  où  il  a  végété  d'abord,  mais,  eu  outre, , 
de  lui  donner  quelques  soins  particuliers,  pour  qu'il  souffre  le 
moins  possible  de  l'opération  qu'on  lui  fait  subir.  Une  partie  de 
ces  soins  a  été  indiquée  dans  le  rapport  que  j'ai  fait  sur  les  planta*- . 
tions  en  général  et  qui  est  inséré  dags  le  numéro  du  mois  de  jan-, 
vier  1860  de  notre  Journal. 

U 


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Pami  les  moyens  à  employé*,  il  en  est  un  dont  je  trois  qtf« 
n»  tient  pas  assez  compte»  Je  veux  parler  des  abris,  non  pas  de» 
abris  factices,  tels  que  toiles,  paillassons,  etc.,  mais  des  abris  qu'en 
trasva  dans  la  nature.  Ainsi,  dans  la  création  des  jardins  d'agré* 
meftt,  on  pourra  arriver  à  employer  certains  arbres  ou  arbuste 
qoe  Ton  avait  regardés  comme  peu  rustiques,  en  les  plaçant  es 
telle  sorte  qu'ils  soient  abrités  par  d'autres  qui  ne  redoutent  en 
rien  nos  hivers.  Je  puis  en  citer  deux  exemples  frappants.  Dans 
les  collections  du  bois  de  Boulogne,  j'ai  remarqué  que  les  Cedrm 
Deodara  avaient  bien  moins  souffert  des  froids  de  ces  dernières 
années  que  les  Cèdres  du  Liban  et  de  l'Atlas,  et  cela  parce  que  les 
premiers  se  trouvent  abrités  des  vents  du  nord  par  les  massifs  des 
bois  environnants,  tandis  que  les  autres  ne  le  sont  pas.  Je  pourrais 
citer  encore  des  Pmusimignis  et  patula  qui  ont  supporté  la  pleine 
terre,  sans  souffrir,  parce  qu'ils  se  trouvaient  dans  la  même  posi- 
tion. Depuis  dix  ans,  je  conservais  en  orangerie  plusieurs  pieds  de 
Clématite  calycinale,  qui  est  indiquée  comme  ne  pouvant  supporter 
la  pleine  terre  sans  couverture.  Cette  année,  un  pied  a  été  laissé, 
en  hiver,  dans  le  jardin  à  l'extrémité  d'un  massif.  Non-seulement 
il  n'a  pas  souffert  de  l'hiver,  qui  a  été  assez  rigoureux,  mais  en* 
core  il  a  poussé  avec  une  vigueur  nouvelle,  s'est  couvert  au  mois 
d'avril  de  fleurs  tellement  larges  et  belles,  que  je  ne  pouvais 
croire  que  ce  fût  la  même  plante  que  celle  qui  était  restée  dans 
l'orangerie,  et  dont  la  croissance  était  auparavant  chétive.  J'at- 
tribue ce3  résultats  à  ce  que  cette  plante  avait  été  mise  au  pied 
d'un  arbre  entouré  par  les  arbustes  du  massif. 

J'ai  fait,  cette  année,  une  remarque  sur  laquelle  je  dois  appeler 
l'attention  des  horticulteurs. 

Ayant  à  ma  disposition  des  Adies  Gerardiana  provenant  de  se- 
mis, lorsqu'ils  ont  eu  deux  ans,  en  \  860;  je  les  ai  fait  mettre  partie 
en  pot,  partie  en  pleine  terre.  Ceux  qui  étaient  en  pleine  terre 
,  ont  naturellement  pris  de  plus  fortes  dimensions  quo  ceux  qui 
étaient  restés  en  pots;  ces  derniers  paraissaient  cependant  très- 
bien  portants,  à  la  fin  de  l'année  4864,  et  pendant  tout  l'hiver.  Il 
y  a  un  mois,  j'ai  été  fort  étonné  de  reconnaître  qu'une  partie  de 
mesAWe*  Gerardiana  étaient  morts,  jusqu'à  la  première  couronne. 
En  faisant  des  recherches,  j'ai  trouvé  que  tous  ceux  qui  'étaient 


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—  643-  — 

presque  morts  étaient  dans  des  pots;  les  antres  n'avaient  que  peu 
souffert.  Cette  mortalité  était  le  résultat  de  la  gelée  qui  a  eu  heu 
à  la  fin  du  mois  d'avril;  elle  avait  surpris  mes  Abies  en  plein  état 
de  croissance,  comme  le  prouvaient  les  jeunes  pousses  fanées  à 
l'extrémité  des  brindilles.  Je  dois  ajouter  que  ces  plants  étaient 
tous  dans  le  même  massif  et  mélangés,  par  conséquent  soumis  aux 
mêmes  influences  atmosphériques. 

A  quoi  faut-il  attribuer  cette  différence  dans  la  souffrance?  Est- 
ce  à  ce  que  les  Abies  en  pots  étaient  moins  vigoureux  que  les 
autres?  Est-ce  à  ce  que  leur  végétation  étant  plus  avancée  que  celle 
des  autres,  leurs  tissus  étaient  plus  distendus,  plus  remplis  de  sève, 
par  suite  plus  sensibles  aux  effets  de  la  gelée?  Quelle  que  soit  la 
cause,  en  présence  du  résultat,  je  crois  qu'il  est  bon  de  donner 
plus  de  soin  aux  plantes  en  pots  qu'aux  autres  et  de  Jes  mieux 
abriter. 

Lorsqu'on  emploie,  pour  préserver  les  racines  des  atteintes  de  la 
gelée,  soit  du  fumier,  soit  des  feuilles,  on  ne  saurait  trop  recom- 
mander de  dégager  la  tige,  et  de  faire  en  sorte  que  le  fumier  ou  les 
feuilles  ne  la  touchent  pas,  sans  quoi,  s'il  y  en  a  une  assez  grande 
épaisseur,  plus  de  dix  centimètres,  par  suite  delà  décomposition, 
il  se  produit  une  chaleur  qui  brûle  l'écorce  et  fait  périr  la  plante. 
C'est  ainsi  que  j'ai  vu  mourir  plusieurs  arbres  ayant  50  centi- 
mètres et  même  un  mètre  de  circonférence  au  pied  desquels  on 
avait  eu  la  maladresse  de  laisser  des  feuilles  entassées,  sur  40  à  50 
centimètres  d'épaisseur. 

En  terminant,  je  dirai  quelques  mots  d'un  arbre  qui,  bieb  que 
très- vanté,  n'occupe  cependant  pas  dans  nos  cultures  la  place  qu'il 
mérite  ;  c'est  le  Paulownia  imperiâlis.  Cet  arbre  me  paraît  réus- 
sir à  peu  près  dans  tous  les  terrains,  pourvu,  cependant,  que  la 
terre  n'en  soit  pas  trcfp  forte  ni  trop  humide;  il  n'a  étéaencore  em- 
ployé qu'isolé,  sur  les  pelouses  ou  dans  les  massifs  de  quelques 
jardins  d'agrément. 

M.  Alphand  a  eu  l'idée  de  l'utiliser  en  grand,  et  il  a  fait  plan- 
ter avec  cet  arbre  les  contre-allées  du  boulevard  qui  termine 
le  bois  de  Boulogne,  du  côté  de  la  propriété  de  M*  de  Rothschild,  à 
Boulogne,  depuis  la  rue  de  Longchamps  jusqu'à  la  Seine.  Ces  arbres 
ne  sont  certes  pas  abrités  des  vents  du  nord,  que  rien  n'arrête  à 


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=  «*=. 

travers  l^pUi^e  de  Loogcbamps  ;  cependant,  chaque  année,  ils  se 
couvrent  de  fleurs;  ils  en  avaient  tellement,  cette  année,  que  les 
branches' cassent  sous  le  poids  des  capsules  et  qu'en  ce  moment  on 
qat- obligé  de  faire  enlever  celles-ci.  Aussi  rien  n'est  Beau  au  prin- 
temps comme  ces  deux  longues  rangées  de  Paulownia  chargés 
de  panicules  pyramidales  de  fleurs  bleues,  qui  répandent  dans  l'air 
un  parfum  délicieux.  Puis,  lorsque  ces  fleurs  ont  disparu,  elles  sont 
remplacées  par  de  larges  feuilles  qui  produisent  un  ombrage 


Ce  n'est  pas  tout,  la  croissance  de  cet  arbre  est  des  plus  rapides, 
et,  en  dix  ans  à  peine,  il  peut  acquérir  douze  à  quinze  mètres  de 
hauteur;  puis,  comme  il  se  ramifie  beaucoup,  il  a  une  tète  arrondie 
dont  la  largeur  égale  presque  la  hauteur.  C'est  donc,  suivant  moi, 
une  des  plus  précieuses  acquisitions  de  ces  derniers  lemps,et  je  croîs 
qu'on  ne  saurait  trop  en  recommander  la  culture  sous  le  climat  de 
Paris:  Je  ne  sais  s'il  supporterait  très-bien  un  climat  plus  froid  ;  il 
serait  peut-être  à  craindre  que  ses  boutons  de  fleurs,  qui  paraissent 
dès  le  mois  de  juillet  et  prennent  leur  accroissement  jusqu'au  prin- 
temps suivant,  ne  fussent  hors  d'état  de  supporter  un  froid  plus 
intense. 


Note  sur  la.  destruction  des  Codrtiuèrbs; 
Par  M.  Desprez,  jardinier  chez  M.  le  duc  de  Roban. 

Je  me  propose  d'exposer  succinctement  dans  cette  note  la 
marche  que  je  suis  pour  détruire  en  peu  de  temps  une  quantité 
considérable  de  Courtilières  ;  ce  sont  des  observations  poursuivies 
pendant  longtemps  qui  m'ont  éclairé  à  ce  sujet  ;  aussi  ai-je  la 
conviction  que  je  pour  rai  rendre  service  à  tbus  les  amateurs  de 
jardinage  en  leur  communiquant  les  fruits  de  mon  expérience. 

C'est  sur  la  connaissance  des  mœurs  de  cet  animal  nuisible  entre 
tous  aux  cultures  qu'est  basée  la  marche  que  je  suis  et  dont  voici 
les  détails  : 

C'est  au  commencement  de  mai  que  commence  la  ponte  des 
Courtilières,  et.  dans  les  premiers  jours  de  juillet,  les  petits,  qui 
sont  au  nombre  de  trois  à  quatre  cents,  quittent  le  nid  pour  se 


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—  618  = 

répandre  dans  le  terrain  environnant.  Ces  deux  mois  soùt  l'époque 
favorable  pour  la  chasse  aux  Courtilières  ;  celles-ci  fle  s'occupent 
qu'à  couper  toutes  les  plantes  qui  avoisinent  leur  nid  et  qui  inter- 
ceptent les  rayons  du  soleil  dont  l'action  est  nécessaire  pour  faire 
éclore  leurs  œufs.  Telle  est  la  vraie  cause  des  ravages  qu'elles  font. 
Cette  circonstance  connue,  à  partir  du  commencement  de  mai, 
dès  que  vous  apercevez  une  plante  qui  se  fane  sans  cause  ap- 
préciable, vous  êtes  certain  qu'un  nid  de  Courtilières  se  trouve  en 
cet  endroit  ;  c'est  là  un  indice  infaillible.  Introduisez  alors  votre 
doigt  dans  la  galerie.  Après  un  trajet  de  cinq  à  vingt  centimètres, 
celle-ci  revient  tout  à  coup  sur  eïle-mèmé  en  décrivant  un  petit 
circuit  au  centre  duquel  tiendrait  un  œuf  de  poule.  La  terre  qui  se 
trouve  là  ressemble  à  une  petite  motte  ;  enlevez-la  à  l'aide  d'une 
petite  houlette  et  cassez-la  en  deux  ;  vous  y  trouverez  la  jeune 
famille  ou  les  œufs.  Mais  tout  n'est  pas  fini;  la  mère,  que  le  bruit 
des  pas  a  fait  fuir  de  son  nid,  existe  encore;  elle  pourra  donc 
pondre  d'autres  œufs.  Pour  qu'il  n'en  soit  pas  ainsi,  au  lieu  de 
remplir  le  petit  vide  formé  par  l'enlèvement  du  nid,  frappez-en 
les  parois  légèrement  avec  le  dos  de  la  main,  de  manière  à  rendre' 
celles-ci  aussi  unies  que  possible.  La  Courtilière  reviendra  pour 
couver  ses  œufs  (car  la  Courtilière  couve  ses  œufs)  ;  elle  donnera 
un  ou  plusieurs  coups  de  tète  dans  la  partie  frappée  et  indiquera 
ainsi  l'entrée  de  son  refuge,  car  le  nid  est  presque  à  fleur  de  terre; 
mais  sous  ce  nid  est  creusée  une  galerie  qui  descend  verticalement 
dans  la  terre.  Quand  le  bruit  approche,  la  Courtilière  s'enfuit  et 
elle  ne  remonte  que  quand  ce  bruit  a  cessé.  Dès  qu'elle  est  revenue, 
soulevez  un  peu  la  terre,  écartez  avec  précaution  celle  qui  peut  se 
trouver  sur  l'ouverture  du  trou  et  versez  deux  verres  d'eau  où, 
vous  aurez  mis  un  peu  d'huile,  et  dans  l'espace  d'une  minute 
l'insecte  viendra  mourir  sous  vos  yeux. 

En  suivant  ces  indications,  on  peut  détruire  en  un  jour  45  à 
20,000  Courtilières,  ainsi  que  j'ai  pu  le  montrer  à  différentes 
personnes  en  présence  desquelles  j'ai  opéré.  Je  me  mets  au  reste 
à  la  disposition  de  la  Société  pour  faire  devant  elle  une  expérience' 
qui,  j'ose  l'espérer,  sera  de  tous  points  démonstrative. 


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—  «46  — 

Observations  sur  les  Pohmes  de  terre  Blanchard  et  Marjouh; 
Par  M.  Maréchal. 

4«  HOTE  C0KMUK1QUÉX  LE  24  JOUI. 

Les  Pommes  de  terre  ont  été  plantés  le  45  mars  et  arrachées  le  34 
,  juin  4862,  après  3  mois  9  jours. 

COMPARAISON. 


PIEDS. 

Nombre  ées 
tubercules 
produits  Mr 
chaque  pied 

GROSSEUR. 

POIDS. 

Hauteur 
des 
fanes. 

RÉCAPITU- 
LATION. 

4  p. 
4 

4  p. 
4 

26 
23 

43 
42 

Blanchard. 

•9  ordinaires, 
12  moyens, 
5  petits, 

7  moyens, 
46  petits. 

Total 

Harjolin. 

40  moyens, 
3  petits, 

moyens. 

"790  gr. 
840    i 

85 

» 
•    .    •    . 

.      a      «       • 

4600  t 
8S4    » 

4600    » 

412    » 

442    » 

884    » 

Différence  de  poids  en  faveur  de  la  Pomme  de  terre  Blanchar 

d.  746     » 

Ces  Pommes  de  terre  ont  été  plantées  dans  une  même  planche 
de  terrain  sableux,  famé  à  50  centimètres;  le  sol  a  été  biné  et  les 
Pommes  de  terre  buttées.  Le  poids,  lors  de  la  plantation,  étaità  peu 
près  le  même. 

La  Pomme  de  terre  Blanchard  provient  de  la  remise  toute  gra- 
cieuse faite  par  M.Vuitry  à  H.  Gosselin,  de  Créteil. 

La  Pomme  de  terre  Marjolin  a  les  tubercules,  à  cette  époque; 
plusumfbrmes;  elle  est  plus  avancée  en  maturité.  Pour  la  précocité, 
elle  devra  être  préférée  sous  châssis,  parce  que  ses  fanessont  moins 
hautes  de  35  centimètres. 

La  Pomme  de  terre  Blanchard  devra  être  préférée  pour  le  prodoit. 


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— §47?*-- 

Une  expérience  nouvelle  aéra  laite  bis  de  la  maturité  des  desx 
Pommes  de  terre. 

%**  NOTE  COMOKIOUÉE  «H  AOUT. 

3  touffes  de  Marjolin  ont  donné  tft  Pom.  detamçaRant  4460  gr. 
3  touffes  de  Blanchard  ont    —    37        —  —     4860grJ      M 

_  —  —    46        —  petite»   —       480  gr.)  *,diW 

Total  pour  la  Blanchard     S3 

La  différence  àe  poids  en  faveur  de  la  Pomme  de  terre  Blanchard, 
au  total,  sur  le  même  nombre  de  touiies,  est  de  4180  grammes, 
mus  sur  ce  poids  total  il  n'y  «vait  de  mangeables  que  700  grain-, 
480  grammes  étant  formés  de  tout  petits  tubercules. 

La  Pomme  de  terre  Marjolin  est  pleine  de  fécule,  tandis  que  la' 
Blanchard  est  aqueuse;  cette  année,  la  Blanchard  est  supérieure  à 
la  Marjolin  en  nombre  et  en  poids,  mais  non  en  qualité  ;  elle  ne 
doit  vraisemblablement  pas  être  meilleure  lorsqu'on  la  plante  dans 
un  autre  terrain,  car  celui  dans  lequel  elle  est  venue  était  sableux. 

TV.  B.  Jamais  la  Pomme  4e  terre  Marjolin  n'a  produit  aussi  peu 
^ue  cette  année. 

mnmiwm 

NOTICE  SDH  LE  MODE  DE  CULffUBS  DE  LA.  POKHE  DE  TEBRE  QUT  A  ÉTÉ 
EMPLOYÉ,  EN  4864    ET   4862,  BANS  UN  TERRAIN  SITUÉ  ÂXJ  PABC  BU 

Grand-Monteouoe; 

Pau  M.  Raveret. 

Sur  l'invitation  flatteuse  de  plusieurs  personnes,  j'ai  cru  devoir 
mettre  sous  les  yeux  de  la  Société  quelques  tubercules  de  Pommas 
de  terre  que  j'ai  récoltés  dans  un  petit  terrain  que  je  cultive  dans  le 
ParcdeMontrouge,  pendant  mes  rares  moments  de  loisir.  Voici  par 
quelle  méthode  de  culture  ils  ont  été  obtenus* 

JEn  4860,  le  terrain  était  en  friche  et  couvert  de  broussailles*  Il 
a  été  défoncé  à  80  centimètres  de  profondeur.  De  sa  nature,  il  est 
argUo-siliceux. 

La  première  plantation  de  Pommes  de  terre  a  eu  lieu  en  4664 , 
sans  aucun  engrais.  Dès  cette  époque,  je  me  suis  appliqué  à  suivre 
deux  systèmes  :  le  premier  qui  consiste  à  recouvrir  le  tubercule  de 
5  centimètres  de  terre  seulement;  le  deuxième  à  enterrer  le  tuber- 
cule ainsi  qu'on  le  fait  d'habitude* 

Deux  binages  ont  été  faits  pendant  la  durée  de  la  végétation.  Le 
buttage  a  été  modifié  pour  chacun  des  deux  systèmes ,  c'est-à-dire 


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—  648  — 

que  dans  la  certitude,  qui. me  parait  «empiétement  acquise  aujour- 
d'hui, que  les  influences  atmosphériques  ont  une  très-grande  ac- 
tion sur  la  Pomme  de  terre,-  j'ai  pensé  que  ces  influences  seraient 
plus  directes  si  je  recouvrais  à  peine  le  tubercule.  Cependant  j'ai  dû 
veiller  à  ce  que  la  sécheresse,  qui  a  eu  une  certaine  durée  en  1864, 
n'arrêtât  pas  la  marche  de  la  végétation.  Le  buttage  a  été  alors  ren- 
forcé. Mais  des  pluies  abondantes  étant  survenues  avant  l'entière 
maturité  et  l'humidité  s'étant  prolongée,  je  n'ai  pas  hésité  i  faire 
disparaître  lé  supplément  de  buttage  que  la  sécheresse  avait  exigé. 
Je  m'en  suis  bien  trouvé.  La  récolte  dre  4  864  a  présenté  des  résultats 
bien  différents  pour  les  deux  systèmes  :  le  premier  a  été  de  beau- 
coup supérieur  au  deuxième  ;  les  tubercules  étaient  plus  nombreux, 
leur  volume  doublé  et  d'une  qualité  remarquable.  Mais  l'avantage 
le  plus  saillant,  selon  moi,  c'est  que  la  maladie,  qui  a  sévi  vigou- 
reusement, a  épargné  les  pieds  cultivés  de  cette  manière. 

Cette  expérimentation  a  été  renouvelée  en  4863.  Cette  fois  on 
engrais  puissant  a  été  employé  ;  c'était  du  fumier  mêlé  à  des  dé- 
jections d'animaux  tués  pour  la  boucherie.  Après  le  labour,  j'ai 
placé  sur  la  terre  un  lit  de  fumier.  Les  tubercules  ont  été  mis  di- 
rectement sur  le  fumier,  puis  recouverts  de  5  centimètres  de  terre 
provenant  d'une  fouille.  Deux  binages  ont  été  faits  ;  mais,  à  cause 
de  l'humidité  constante,  qui  était  d'ailleurs  avantageuse  sur  les 
terres  légères,  il  n'a  pas  été  tait  de  buttage.  Peut-on  s'en  plaindre 
en  voyant  la  beauté  des  tubercules  obtenus  ?  Il  est  utile  d'ajouter 
qu'un  bouillon  de  crottin  de  cheval  a  servi  à  arroser  une  portion  du 
plant,  mais  fort  rarement.  J'ai  remarqué  que  cette  partie,  quoique 
médiocrement  arrosée,  avait  donné  un  produit  remarquable.  Je 
suis  donc  fondé  à  penser  qu'un  bouillon  composé  de  crottin  et  de 
colombine  (du  guano  serait  encore  préférable),  administré  avec 
précaution  et  en  temps  opportun,  produirait  encore  un  meilleur 
résultat.  Ce  bouillon  est.  d'ailleurs  connu  et  apprécié  de  tout  le 
monde  aujourd'hui.. 

Voici  les  poids  de  quelques  tubercules  obtenus  par  le  premier 
système  (absence  de  buttage  et  arrosement). 
N*  4 .  —  Jaune  longue  (7  ou  8  tubercules  par  pied)  pèse  600  grat- 
is0 2.  —  Hollande  (très-abondante,  qualité  exquise).  450  d° 
N'  3.  —  Rouge  longue  (très-productive,  qualité  infé- 
rieure)   470  d°    ■ 


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—  819  — 

No  4.  —  Jaune  ronde  (8  tubercules  pwr  pied/  qualité  y 

supérieure).  .  • 570  4*  -, 

No  5.  —  Violette  (excellente  qualité),  6  pieds  ont  pro- 
duit 45  tubercules  pesant  ensemble  24  ki- 
logrammes 300  gramme», 540  dv 

Cette  Pomme  de  terre,  arrachée  avec  les  autres,  le  5  août^n'anit 
pas  atteint  sa  complète  maturité.  J'ai  donc  trop  bâté  l'arrache- 
ment. 

La  Marjolin  a  donné  de  gros  et  délicieux  produits.  Une  remarque 
quia  étéfaite  déjàpar  despersonnes  très«compétentes,doitètre  sjgna* 
lée  également  ici.  Pour  deux  ou  trois  variétés  de  Pommes  de  terre 
(la  Marjolin ,  la  Hollande,  la  Jaune  longue  et  ronde),  la  récolte  peut 
être  triplée  et  même  quadruplée  (pour  la  Marjolin  surtout)  si  Ton 
procède  de  la  manière  suivante.  Aussitôt  que  les  tubercules  ont  at- 
teint upe  certaine  grosseur,  on  les  cueille  avec  précaution  à  la 
main,  en  ayant  soin  de  remettre  la  terre  en  place;  d'autres  tuber- 
cules viennent  remplacer  ceux  qui  en  ont  été  enlevés,  et  successi- 
vement on  peut  aller  jusqu'à  trois  récoltes.  Mais  ce  procédé  est-il 
préférable  ?  Je  n'ose  l'affirmer  !  Si  l'on  se  contente  d'une  seule  ré- 
colte, la  maturité  sera  plus  prompte  et  alors  on  pourra  utiliser  le 
terrain,  devenu  libre  pour  autre  chose.  Quoi  qu'il  en  soit ,  je 
signale  ce  fait  sans  y  attacher  une  importance  absolue.  Je  constate 
seulement  que,  par  ce  moyen,  J'ai  récolté  énormément  de  tuber- 


Je  me  propose,  en  4863,  de  continuer  mes  expériences,  d'y 
apporter  encore  plus  de  soin  et  d'y  donner  un  peu  plus  de  temps. 


RAPPORTS. 


Supplément  au  rapport  de  la  Commission  qui  a  été  chargée  de 
visiter  les  Asperges  de  MM.  Lhérault. 

M.  R.-R.  Gauthier,  Rapporteur. 

Messieurs, 
Le  46  juin  4862,  nous  avons  visité  pour  la  troisième  fois  les 
aspergeries  de  MM.  Lhérault.  Cette  fois  c'est  sur  la  demande 


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—  .650  — _ 

adressée  par  MM.  Lhéraul^Salb(Buftpèi*  et  fils,  que  nous  avons  eu  k 
examiner  les  Asperges  qui  étaient  déjà  montées  à  graine. 

Premièrement  nous  avons  visité  une  pièce  appartenant  à 
M.  Lhérault-Salhœuf,  père.  Là  les  Asperges  ont  30  ans  de  planta- 
tion. Nous  y  avons  trouvé  des,  tiges  de  grosseur  médiocre;  seulement 
nous  devons  vous  signaler  une  touffe  qui  a  plus  d'un  mètre  de  lar- 
geur et  qui  est  hien  garnie  de  tiges  d'une  asm  Mie  force. 

Nous  avons  visité  une  autre  pièce  qui  a  8  ou  4  0  ans  de  planta- 
tion ;  c'est  l'enclos  que  possède  M»  Lhérault,  père.  Les  Asperges  y 
sont  un  peu  plus  belles  que  dans  la  première. 

Au  bout  de  cette  pièce  nous  avons  examiné  celle  de  M.  Lhé- 
rault,  fils.  Les  Asperges  qui  s'y  trouvent  ont  5  années  de  piantatioa, 
et  il  y  en  a  de  très-belles  ;  mais  elles  ne  sont  pas  égales  entre  elk* 

Nous  avons  voulu  aussi  examiner  les  Asperges  de  M.  Lhéraalt, 
Louis,  quoiqu'il  n'eût  pas  demandé  une  troisième  visite. 

Nous  devons  vous  dire  que  nous  avons  fait  cette  fois  comme  dans 
les  deux  premières  visites,  et  que  nous  avons  également  prié  es 
Messieurs  de  nous  accompagner  de  l'un  chez  l'autre. 
,  Nous  avons  donc  visité  une  pièce  garnie  d'Asperges  qui  ont  8oa 

40  ans  de  plantation.  Nous  y  avons  vu  des  tiges  très-belles  et  vi- 
goureuses ;  mais  ce  qui  nous  a  le  plus  surpris,  c'est  une  pièce  située 
à  l'extrémité  du  territoire  d'Argenteuil  ou  nous  avons  vu  trais 
rangs  d'Asperges  appartenant  à  trois  variétés  différentes. 

Chaque  rangée  contient  4  6  touffes.  La^remière  rangée  est  formée 
d'une  Asperge  nommée  Asperge  rose  hâtive  améliorée  d'Argen- 
teuil. Cette  variété  très-vigoureuse  a  42  ans  de  plantation  aine 
que  ses  voisines.  Nous  avons  trouvé  à  chaque  touffe  environ  12  As- 
perges d'une  grosseur  peu  commune  et  d'une  hauteur  de  plus  de 
3  mètres;  les  deux  autres  sont  bien  moins  vigoureuses  et  beau- 
coup moins  productives. 

Ce  que  nous  avions  vdit  dans  notre  premier  Rapport  au  sujet  de 
l'Asperge  rose  hâtive  d'Argenteuil  est  au-dessous  de  son  mérite 
réel  qui  dépasse  celui  de  toutes  les  autres  Asperges  examinées  par 
nous. 

Les  détails  que  j'ai  eu  l'honneur  de  vous  présenter  vous  permet- 
tront, Messieurs,  d'apprécier  le  mérite  respectif  des  deux  habiles 
praticiens  dont  les  cultures  ont  été  fobjet  de  notre  examen 
\  attentif. 

ni  ni i     m 
a 

t 
ii 


COMPTES  RENDUS  D'EXPOSITIONS. 


COMFTB-MNDU  DB  l'EXKJSITJON  D'HOMMaOÏSM  SB  Li?AL; 

Par  M.  Bêlye. 
Messouis, 

La  ville  de  Laval  vient  d'avoir  sa  fête  horticole;  l'Exposition 
d'horticulture  y  a  eu  lieu  dans  l'ancienne  Halle  aux  toiles,  le  23  mai 
4862.  Ce  bâtiment,  remis  à  neuf,  offrait  toute  l'étendue  désirable 
pour  recevoir  les  produits  du  jardinage  et  des  industries  qui  s'y 
rattachent.  Un  jardin  improvisé  et  dessiné  agréablement  servait  de 
cadre  aux  plantes  exposées  et  classées  par  genres,  telles  que  Pal- 
miers, Agate,  Cycadées,  Yucca,  Conifères,  Rhododendron,  Orchi- 
dées, Fougères,  Caladium,  Graminées,  etc. 

La  bonne  disposition  de  ces  différents  lots  faisait  ressortir  avan- 
tageusement la  richesse  de  l'horticulture  locale,  qu'on  aurait  pu 
croire  uniquement  soutenue  par  les  amateurs,  attendu  qu'eux  seuls 
avec  M.  Rémi  Raboin,  horticulteur,  avaient  pris  part  à  cette  Expo- 
sition .  L'indifférence  des  autres  horticulteurs  de  profession  n'a  pas 
entraîné  les  conséquences  qu'on  aurait  pu  en  redouter:  elle  a  même 
fourni  aux  amateurs  l'occasion  de  prouver  une  fois  de  plus  qu'ils 
ont  foi  dans  l'horticulture  mayennaise  et  qu'ils  sont  dévoués  à  ses 
intérêts. —  La  culture  maraîchère  a  été  moins  heureuse  que  la  flo- 
ri culture;  les  encouragements  que  la  Société  offre  chaque  année  à 
cette  utile  culture  sont  restés  presque  sans  effet.  En  effet,  un  seul 
cultivateur  maraîcher  faisait  figurer  ses  produits  à  cette  Expo- 
sition. 

L'heureuse  idée  que  l'on  avait  eue  de  rendre  l'Exposition  gratuite 
avait  permis  à  toute  la  population  de  venir  la  visiter.  Espérons  que 
cette  circonstance  contribuera  à  répandre  encore  davantage  dans 
le  pays  le  goût  de  l'horticulture  qui  y  est  déjà  très-développé,comme 
on  en  a  vu  la  preuve  en  cette  occasion  ;  en  effet,  c'est  une  des  plus 
.  belles  Expositions  d'horticulture  que  j'aie  vues  en  province,  des 
plus  riches  en  plantes  de  serre  généralement  remarquables  pour  la 
force  et  le  bon  état  des  échantillons.  L'ensemble  formait  un  vrai 
paradis  de  fleurs  et  de  beau  feuillage. 

M.  Rémi  Raboin,  horticulteur  à  Laval,  a  obtenu  la  grande 


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—  689  — 

mailla  d'or  de  S*  M.  l'Impératrice  pour  1 -ensemble  de  ses  lots  corn* 
poséç  de  Rhododendron,  Azalées,  Conifères,  arbustes  à  feuilles  persis- 
}antes,  Graminées,  etc.,  et  la  médaille  d'or  des  Dames  patronnasses, 
pour  s*  ri&be  collection  d'AEalées  de  l'Inde,  et  autres  plantes. 

M.  James,  jardinier  de  M.deLandèYoism,aeu  la  grande  médaille 
d'or  de  S.  Exe.  le  Ministre  de  l'Agriculture  et  du  Commerce,  pour 
l'ensemble  de  plusieurs  lots,  dont  un  de  Palmiers  très-nombreux 
eh  espèces,  et  un  autre  formé  de  4  S  Orchidées,  telles  que  Varia 
tricolory  Cattltya,  Lœlia,  Oncidium,  etc. 

M.  Agnès,  jardinier  de  M.  Vanbernier,  a  reçu  une  grande  médaille 
de  vermeil  pour  un  ensemble  de  lots  dont  un  très-riche  formé  de 
Yucca  d'une  force  remarquable,  parmi  lesquels  on  distinguait  le 
Yucca  gloriosa,  le  Y*glorio$a  glaucaplicata,  les  Y. pendilla,  flezilis, 
longifolia,  obliqua,  angmtifolia  filamentosa,  filamentosa,  fUamen- 
to&amriegata,  stricta,  flaccida,  flaccida  aurea,  Treculeana,  /«f«- 
cens,  aloefolia  vera,  alœfolia  rubra,  aloefolia  vartegata,  aloefolia 
quadricolor,  Parmentieri,  etc, 

M.  Chedhomme,  jardinier  de  M.  La  Beauluère,  a  reçu  aussi  une 
grande  médaille  de  vermeil  pour  un  ensemble  de  lots  dont  un  de 
Dracœna  était  particulièrement  admiré. 

M*  Martin,  jardinier  de  M.  de  Lagrange,  a  obtenu  une  médaille 
d'argent  petit  module  pour  une  belle  collection  de  Caladium  bré- 
siliens, et  une  médaille  de  bronze  pour  une  collection  de  Fougères 
G\  dû  Caladium. 

M.  Dupré,  maraîcher  au  Gué  d'Oger,  a  reçu  une  ipédaille  de  ver- 
meil pour  un  lot  de  Légumes  forcés  et  de  saison. 

M.  Claude  Goury,  jardinier  de  M.  le  comte  de  Viennay,  a  été 
aussi  récompensé  pour  des  Arbres  fruitiers  forcés,  etc. 

M"*  Remi-Raboiii  a  eu  une  mention  honorable  pour  la  compo- 
sition d'un  bouquet  monté. 


Compte  bendu  de  l'Exposition  de  la  Société  centrale  D'HORTICUL- 
TURE DE  CABN  ET  DU  CaLTADOS  ; 
Par  M.  Bouchet. 

Messieurs,  .« 
Désigné  par  M»  le  Président  pour  représenter  la  Société,  impé- 
riale à  l'Exposition  de  la  Société  centrale  d'Horticulture  de  Caen 


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~  683  — 

et  du  Calvados,  et  pour  faire  partie  du  Jury,  je  viens  vous  rendre 
compte  de  ma  mission. 

Cette  brillante  Exposition  a  eu  lieu  du  24  au  30  juillet  dans  le 
jardin,  dans  une  des  vastes  salles  de  l'hôtel  de  ville  et  dans  d'aùttes 
pièces  du  même  édifice-  Le  jardin,  disposé  avec  beaucoup  d6  goût, 
contenait  deux  tentes  trèsrélégantes  qui  abritaient,  Tune  un  massft 
de  plantes  de  serre  et  de  pleine  terre  dont  la  culture  était  admira- 
ble, l'autre  une  nombreuse  collection  de  magnifiques  légumes  ap- 
partenant à  divers  exposants. 

Je  dois  dire,  en  passant,  que  j'ai  vu  rarement  un  ensemble  aussj 
complet  formé  d'aussi  beaux  produits  en  tout  genre  de  la  culture 
maraîchère  ;  aussi  le  Conseil  municipal  et  le  Jury,  au  nom  de  la 
Société,  ont-ils  accordé,  pour  cette  branche  importante  de  l'horti- 
culture, une  médaille  d'or,  trois  de  vermeil,  six  d'argent  et  trois  de 
bronze,  et  certes  ces  récompenses  étaient  parfaitement  justifiées. 
Les  salles  de  la  mairie  contenaient  les  collections  de  fleurs,  de 
fruits  de  saison  et  de  primeur  ainsi  que  d'instruments  de  jardinage, 
On  remarquait  surtout  dans  la  grande  salle  de  très-beaux  exem- 
plaires de  plantesdeserre,entreautresnotammentunCyca*«rcina/w 
d'environ  3  mètres,  un  Dracœna  umbraculifera,  un  Astrocaryvm 
mexicanum,  un  Lalania  rubra  et  autres  Palmiers  à  peu  près  de  la 
même  hauteur  appartenant  à  madame  Lecreps,  propriétaire.  Cette 
dame  avait  aussi  exposé  un  magnifique  lot  de  Gloxinia. 

Une  très-riche  collection  de  Bégonia  bien  variés,  choisie  panni 
les  nouveautés  et  en  forts  exemplaires,  était  disposée  sur  un 
gradin  ;  elle  a  fait  obtenir  à  M.  Malherbe,  horticulteur  à  Bayeux, 
une  médaille  de  vermeil,  et  les  Dames  patronnesses  lui  en  ont  ac- 
cordé une  en  or,  d'une  yaleur  de  200  fr. 

Les  Pelargonium  à  cinq  macules,  fantaisie  et  zonale  étaient  très- 
bien  représentés  et  leur  culture  ne  laissait  rien  à  désirer. 

Les  Fuchsia  étaient  nombreux  et  présentaient  beaucoup  de  nou- 
veautés à  fleurs  doubles  et  à  fleurs  simples.  s 
Les  Glaïeuls  n'étaient  pas  en  grand  nombre  et  n'avaient  rien  de 
bien  remarquable.  Un  de  nos  collègues,  M.  Chardine,  avait  exposé 
quelques  semis  de  ces  plantes;  il  a  obtenu  une  médaille  d'argent. 
MM.  Baudry  et  Hamel,  horticulteurs  à  Avranches,  avaient  exposé 
une  grande  quantité  de  fleurs  coupées  d'GEillets  qui  leur  oi\t  valu 
une  médaille  d'argent.                                                           < 


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_—  €54.  — 

Les  Roses  coupées  de  .M.  Oger,  de  Caen,  étaient  magnifiques;  cet 
horticulteur  a  obteau  une  .médaille  d'argeut  ainsi  qu'une  médaille 
de  vermeil  pour  ses  semis. 

Madame  Lecreps,  déjà  nommée,  a  eu  la  médaille  de  vermeil  pour 
le  plus  bel  apport  de  plantes  fortes  et  ornementales  et  une  mé- 
daille d'argent  pour  ses  Gloxinia. 

Le  concours  pour  la  plante  la  mieux  cultivée  était  représenté 
par  deux  forts  et  magnifiques  Pimelea  de  la  force  de  ceux  que 
nous  avons  l'habitude  de  voir  à  nos  Expositions  et  qui  appartien- 
nent à  M.  Hervieu,  de  Caen  ;  ces  deux  belles  plantes  étaient  exposée 
par  MM.  Criquet  et  Fontaine,  propriétaires. 

M.  Evrard,  horticulteur  à  Caen,  a  reçu  six  médailles  d'ar- 
gent (grand  et  petit  module)  et  deux  de  bronze  pour  six  apports 
de  Pelargonium  à  cinq  macules,  fantaisie  et  zcmale,  Pétunia,  Ver- 
veines, Fuchsia,  Glaïeuls  et  Œillets  ;  de  plus  les  Dames  patron- 
nesses  lui  ont  accordé  leur  seconde  médaille  d'or. 

Le  Conseil  municipal  a  donné  sa  médaille  d'or  à  MM.  Levée  et 
Lamarre  fils,  maraîchers  à  Venoix,  et  deux  médailles  d'argentgrand 
module  à  MM.  Achille  Letourmy,  maraîcher  à  Caen,  et  René,  pri- 
moriste  à  Calix. 

Pour  la  culture  maraîchère  marchande,  le  Jury  a  accordé  la  mé- 
daille de  vermeil  à  MM.Langlois,  de  Caen,et  Houtteville,  de  Bayera, 
exœquo  ;  une  médaille  d'argent  à  M.  Félix,  de  Caen,  et  une  de 
bronze  à  M.  Denize,  de  Bayeux. 

Pour  la  culture  maraîchère  non  marchande,  une  médaille  de 
vermeil  a  été  donnée  à  M.  Jouquoi,  deMoudeville  (Mirey  jardinier). 

Médailles  d'argent  ex  œquo:  M.  Beaujour,  à  Rots  (Leclerc  jardi- 
nier), et  M.  Labitte,  jardinier-chef  de  l'hospice  Saint-Louis. 

Pommes  de  terre  :  médaille  d'argent,  M.  Beaujour  et  deux  acces- 
sits à  MM.  Jouquoi  et  Labitte. 

Fruits  de  saison  :  médaille  de  bronze  grand  module  à  ML  l'abbé 
Blin,  propriétaire  à  Lasson  (Voisin,  jardinier);  fruits  de  primeur: 
médaille  de  bronze  à  M.  l'abbé  Blin  et  à  M.  Baissée,  propriétaire 
à  Caen. 

Melons  :  médailles  de  bronze  à  M.  Delaville ,  propriétaire ,  et  i 
M.  René,  primoriste. 

Prix  accordés  par  les  membres  de  la  Commission  permanent* 


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—  «55  — 

Prix  d'honneur.  Médaille  de  vermeil  à  M.  Darcanchy ,  fleuriste  i 
Caen,  pour  les  bons,  viens,  et  loyaux  services  rendus  par  lui  à  l'hor- 
ticulture caennaise. 

Diverses  antres  médailles  de  vermeil  de  la  Chambre  de  com- 
merce, d'argent,  de  bronze  et  des  mentions  honorables  ont  été  accor- 
dées àdivers  exposants  pour  légumes,  plantes,  fruits,  pépinières  et 
instruments  de  jardinage. 

Médailles  données  par  la  Société  (f  Agriculture:  pépinières  géné- 
rales; médailles  de  vermeil,  à  MM.  Oudin,  pépiniériste  à  Lisieux,  et 
Malherbe,  pépiniériste  à  Bayeux. 

Arbres  fruitiers  :  Médaille  d'argent  à  M.  Letellier,  pépiniériste, 
i  la  Maladrerie,  près  Caen. 

Arbres  fruitiers,  tiges  et  petits  plants,  arbres  et  arbustes  d'orne- 
ment, Conifères  :  Médailles  d'argent  ex  csqua,  MM.  Huet  Armand, 
pépiniériste  à  Ussy,  et  Adnot  etBaillière,  pépiniéristes,  à  Saint-Pair. 

Pommiers  à  cidre  :  Médaille  d'or,  M*  Rohée,  pépiniériste  à  Anne- 
bec,  canton  de  Saint-Sever  ;  Médaille  d'argent,  M.  Brouard,  môme 
commune. 

Pépinières  de  petits  plants.  Médaille  d'argent  à  M.  Laignel,  à 
Ussy. 

Culture  maraîchère. 

Ces  médailles  ont  été  décernées  par  la  Société  d'Agriculture  et 
la  Chambre  de  commerce  de  Caen. 
Médaille  de  vermeil,  M.  Lemarchand,  fils,  maraîcher  i  Thiéville . 
Médaille  d'argent,  MM.  Jules  Bidault,  à  Caen,  Sabine,  frères,  à 
Falaise  et  Colette  à  la  Folie. 

Médailles  d'honneur  en  argent  décernées  aux  jardiniers  qui  se 
sont  distingués  parleurs  bons  et  anciens  services  : 
MM.  Bricon  (Joseph),  garçon  chef  de  M.  Huet,  pépiniériste; 
Chouquet  (Honoré),  jardinier  chez  M.  Bidot,  maraîcher; 
Gouville  (Pierre),  jardinier  chez  M.  Dupont- Lougrais  ; 
Piel  (Jean),  jardinier  chez  M.  Bellencontre,  i  Falaise; 
Sallent  (Jacques),  jardinier  chez  M.  l'abbé  Quillou,  à  Caen; 
Dubosq  (Bernard),  jardinier  chez  M.  de  la  Chouquais. 
Vous  voyez,  Messieurs,  d'après  ce  court  exposé,  car  j'omets 
beaucoup  d'autres  récompenses  moins  importantes,  que  la  Société 
d'Horticulture  de  Caen  sait  dignement  récompenser  et  encourager 


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—  (556)  — 

lespéoibtea  travaux  des  horticulteur*  daus  toutes  les  branches  de 
o^Uôiiaduitrie,  aioai  que leurs  faipgs et  loyaux services. 
.„  Honneur  à  M.  le  comte  dé.  Gùefrnon-Ranville,  Président,  à 
M,  Ifeyeux,  ViotHPréftidentvà  MM.  de  Bonnechose  et  Thomine- 
DftWQZures,  Secrétaires,  pxir  Pampulsiott  qu'ils  ont  sa  donner  à 
l'^tttulture  caennaise,  qui  peut  rivaliser  avantageusement  avec 
celles  des  principales  villes  de  province. 

Inutile  de  tous  dij-e  que  votre  délégué  a  reçu  l'accueil  le  plus 
bienveillant  et  le  plus  fraternel. 

.  Un  splendide  banquet  réunissait»  à  6  heures,  dans  la  grande 
salle  de  l'Exposition,  M.  Bàyeux,  qui  présidait,  eu  l'absence  de 
M.  le  comte  de  Guernon-Rannlle,  indisposé,  MM.  le  Préfet,  àbel 
Vnntier,  député,  Bertrand,  maire,  les  délégués  des  Sociétés  corres- 
pondantes et  un  grand  nombre  de  Membres. 

Compte  rendu  de  l'Exposition  houticole  de  Clermont  (Oise); 
Par  M.  le  Dr  Pigeaux  et  A.  Dupuis. 

Messieurs  , 

La  Société  d'Horticulture^cemment  fondée  àClermont,  ouvrait, 
l'année-  dernière,  une  Exposition  automnale,  dont  l'un  de  nous 
(M.  le  Dr  Pigeaux)  vous  a  rendu  compte.  Le  succès  inespéré  de  ce 
premier  début  était  un  précédent  qui  obligeait  cette  jeune  Société. 
Elle  a  su  ne  pas  rester  au-dessous  de  sa  tâche,  et  vos  délégués  ont 
été  heureux  de  constater  un  progrès  très- sensible.  L'Exposition qai 
a  eu  lieu  cette  année,  du  26  au  29  juin,  sur  la  belle  promenade  du 
Châtellier,  était  très-satisfaisante.  Les  lots  étaient  nombreux  et 
biep  choisis,  et  si,  vu  la  saison  peu  avancée,  les  fruits  faisaient  un 
peu  défaut,  en  revanche  nous  avons  remarqué  des  légumes  qui 
auraient  pu  figurer  avec  honneur  dans  tous  les  concours. 

M.  Bazin,  jardinier  chez  M.  le  marquis  de  Glugny,  à  Liancoort, 
avait  exposé  des  spécimens  très-variées  de  ses  cultures  :  plantes  de 
serre  chaude, ,  parmi  lesquelles  dominaient  les  Caladium,  de  nom- 
breuses  variétés  de  Verveines,  de  Ptlargonium,  de  Roses,  tontes 
bien  fleuries,  d'une  grande  fraîcheur  et  d'une*  bonne  régétation  ; 
enfin  des  légumes  de  saison  remarquables  pour  leur  développement. 

M.  Deteville,jardipier  «liez  M.  de  Bçaumini,  au  château  de 
Fit  z- James,  pr^sen^t  aussi  plusieurs  lots  très-méritants  de  légu~ 


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— -  Gfiï>  — 
mes  et  de  fruits,  et  quelques  arbres  fruitiers  parfaitement  taillés. 
Mais  la  beauté  des  objets  exposés  n'était  pas  le  seul  titre  de  ees 
deux  habiles  horticulteurs.  MM.  Bazin  et  Delaville  professent,  le 
premier  à  Liancourt,  le  second  à  Çlermont,  des  cours  d'arboricul- 
ture suivis  par  de  nombreux  élèves;  ils  contribuent  ainsi,  par  leurs 
leçons  et  par  leurs  exemples,  aux  progrès  de  cet  art  et  à  la  propaga- 
tion des  bonnes  méthodes. 

«  Aussi,  indépendamment  des  deux  premiers  prix  d'honneur  con- 
sistant en  deux  médailles  d'or  offertes  par  S.  Exe»  M.  le  Ministre 
de  l'Agriculture  et  par  M.  le  vicomte  de  Plancy,  Président  de  la 
Société/le  Jury  a-t-il  cru  devoir  attribuer  è  ces  deux  exposants  les 
deux  médailles  d'argent  de  S.  Exe.  M.  le  Ministre. 

Les  deux  médailles  de  vermeil,  données  p£r  les  Dames  patron- 
nesses  et  par  M.  Duvivier,  maire  de  Glermont,  ont  été  décernées  à 
M.  Bourgeois,  jardinier  chez  MM.  Labitte,  à  la  maison  de  santé 
de  Clermont,  qui  avait  exposé  des  lots  de  plantes  de  serre  chaude, 
de  Pelargonium  et  de  beaux  Ananas;  et  à  M.Geoffroy,  jardinier 
chez  M.  Nicolle,  à  Liancourt,  qui  présentait  des  Pelargonium  et 
un  superbe  Yucca  pendula. 

Pour  compléter  la  liste  des  prix  d'honneur,  nous  citerons  les 
médailles  d'argent  de  première  classe  décernées  à  MM.  Maillard, 
jardinier  de  Mme  La  vigne  ;  Branehu,  jardinier  de  M.  le  vicomte 
de  Plancy  ;  et  Jacquet,  jardinier  de  M.  Massé. 

Ne  pouvant  nommer  ici  tous  les  horticulteurs  qui  ont  pris  part 
à  la  fête,  nous  devons  du  moins  mentionner  MM.  Hatin  et  Isidore 
Denis. 

Le  Jury,  en  accordant  une  mention  très -honorable  àM.  Hubaine, 
pour  son  superbe  lot  de  Pensées,  a  regretté  que  l'honorable  Tré- 
sorier de  la  Société  se  fût  mis  hors  concours. 

Les  objets  d'industrie  étaient  peu  nombreux,  mais  fort  remar- 
quables. Le  Jury  a  récompensé,  entre  autres,  les  pompes  de  MM.  Le- 
febvre  et  Pommeret,  les  élégants  bouquets  montés  de  M.  Veilliez 
et  les  charmants  tableaux  de  plantes  marines  de  M.  Arthur 
Etoffe. 

La  Société  d'Horticulture  de  Clermont  est  fondée  depuis  deux 
ans  à  peine;  mais,  grâce  à  son  activité,  à  l'appui  bienveillant  et 
éclairé  de  son  honorable  Président,  M.  le  vicomte  de  Plancy,  au 
zèle  intelligent  de  son  Secrétaire,  M.  le  docteur  Boltéa,  elle  agrandi 

42 


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—  658  — 
bien  vile.  Les  cours  d'arboriculture  qu'elle  a  fondés,  les  encoura- 
gements qu'elle  a  donnés  à  la  production  fruitière  et  légumière, 
sans  pour  cela  négliger  la  floriculture,  ont  déjà  exercé  une  heu- 
reuse influence  dans  la  région.  Qu'il  nous  soit  permis,  en  termi- 
nant, de  rappeler  l'accueil  très-affable  que  les  délégués  des  Sociétés 
étrangères  ont  reçu  de  ses  Membres  et  de  M.  Duvivier,  maire  delà 
ville  de  Clermont. 


Compte  rendu  de  l'Exposition  d'Horticulture  de  Montauba*  ; 
Par  ST.  Hêlye. 
Messieurs, 

LaSociétéd'HorticulturedeTarn-et-GaronneaouvertàMontauban» 
le  3  mai  1862,  son  Exposition  annuelle  de  fleurs,  de  fruits  conser- 
vés, de  légumes  et  d'objets  d'art  destinés  à  l'ornement  des  jardins. 
C'est  dans  la  ville  basse  que,  sous  la  direction  de  M.  Le  Breton,  de 
Vitry-sur-Seine,  architecte-paysagiste ,  on  crée  en  ce  moment  sur 
un  terrain  autrefois  stérile,  donné  à  la  Société  par  la  ville,  le  bel  éta- 
blissement appelé  Jardin  d'Acclimatation,  dans  lequel  les  produits 
horticoles  avaient  été  rangés.  Divisant  avec  goût  ce  vaste  espace  par 
des  allées  sinueuses,  utilisant  les  accidents  de  terrain  qui  s'y  rencon- 
traient et  conservant  toutes  les  anciennes  plantations,  qu'on  ne  res- 
pecte généralement  pas  assez,  M.  Le  Breton  a  su  tracer  là  un  jardin 
remarquable  à  tous  égards.  Le  bras  de  rivière  qui  traverse  si  heu- 
reusement ce  jardin  ajoute  encore  à  sa  beauté.  L'ensemble  en  est 
charmant  vu  du  haut  de  la  ville;  l'œil  satisfait  se  promène  sur  cette 
agréable  et  utile  création.  On  y  met  en  pratique  toutes  les  branches 
de  l'art  horticole ,  la  culture  de  la  Vigne,  et  celle  du  Mûrier  et  des 
arbres  fruitiers  spécialement  confiée  aux  soins  éclairés  de  M.  Léonce 
Bergis,  Secrétaire-général  de  la  Société.  Une  collection  de  plantes 
sert  de  base  à  un  Cours  de  Botanique  qui  est  fait  par  M.  le  doc- 
teur Peujade.  Enfin,  pour  ne  rien  omettre  de  ce  qui  concerne  cet 
utile  établissement,  je  mentionnerai  les  bassins  pour  la  pisciculture^ 
confiées  à  la  direction  de  M.  Wallon,  dont  les  connaissances  spé- 
ciales ont  amené  déjà  les  résultats  les  plus  satisfaisants;  mais  cas 
détails  sortent  de  ma  compétence;  je  reviens  donc  aux  produits  ex- 
pdôésqui  seuls  doivent  être  l'objet  de  mon  compte  rendu. 


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-^  659  — 

Voici  les  principales  récompenses  qui  ont  été  décernées: 

M.  Cat tel,  horticulteur  à  Montauhan,  a  obtenu  la  médaille  d'or  de 
S.  M.  l'Impératrice,  et  la  médaille  de  vermeil  des  Dames  patron - 
nesses,  pour  l'ensemble  de  ses  produits. 

M.  Labouysse,  fils,  a  eu  la  médaille  de  vermeil  de  la  villede  Moa- 
tauban  pour  l'ensemble  de  ses  produits,  et  une  médaille  d'argent 
du  Ministre  pour  un  lot  de  Conifères. 

M.  Vidal,  maraîcher  à  Toulouse,  a  reçu  une  médaille  d'or  du 
Ministre  pour  sa  belle  collection  de  légumes  maraîchers. 

M»  Coulonges  (Pierre)  a  été  honoré  d'une  médaille  d'argent  du 
Ministre  pour  sa  bonne  culture  maraîchère. 

M.  Fiacre  (Jean),  fils,  a  reçu  une  médaille  d'argent  de  1"  classe 
pour  sa  culture  maraîchère. 

Une  médaille  d'argent  de  i  '•  classe  a  été  décernée  a  M.  Le  Breton, 
architecte-paysagiste,pourson  plan  du  jardin  de  la  ville  de  Montau- 
ban  dans  lequel  a  eu  lieu  l'Exposition. 

M.  Durieu,  fleuriste  à  Toulouse,  a  eu  une  médaille  d'argent  de 
S*  classe  pour  des  bouquets  de  fleurs  imitées  en  papier. 

Et  MUe  de  Lastic-Saint-Jal  a  reçu  une  médaille  de  bronze 
de  4*  classe,  pour  des  bouquets  de  fleurs  imitées  en  cire. 


REVUE  BBUOGRAPHIQUE  ÉTRANGÈRE. 

Plantes  nouvelles  ou  rares  décrites  dans  les 
publications  étrangères. 

Botaiucal  Magazine. 

Bolbophyllniii  cnprewm  Lïndl.  — Sot.  Mag.y  juin  4862,  pi.  53461 
—  Bolbophylle  à  feuilles  cuivrées.  —  Philippines.  —  (Orchidées). 

Orchidée  médiocrement  élégante,  dont  les  pseudobulbes  ovoïdes 
presque  globuleux  s'élèvent  plusieurs  à  la  suite  les  uns  des  autres 
d*une  tige  rampante,  couverte  d'écaillés  jaunâtres,  et  portent  cha- 
cun, au  sommet,  une  seule  feuille  oblongue.  De  la  base  même  du 
pseudobulbe  naît  le  pédoncule  floral  court,  recourbé,  que  termine 
un  épi  serré  et  pendant  de  petites  fleurs  colorées  en  jaune  cuivré, 
dont  chacune  est  accompagnée  d'une  bractée  de  la  même  couleur. 


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Rhododendr^n   follet»  f;  flooï.  —  Btf.  Ifoflr.,  I.  c,  pi.  5347.  — 

"*  Rosage  éftlottfesant.  —  Sïkkim*  Himalaya  i  ^-  (Ericacéea). 

Ce  Àhododendran  est  le  plus  taillant  de'tous  ceux  que  M.  Hooker, 
fil'^  a  découverts  sur  ïé  SiHrim-Himàkya.  D'après  le  savant  et  cé- 
lèbre voyageur^  grâce  à  là  couleur  rouge  vraiment  éblouissante  de 
ses  fleurs ,  ce  brillant  arbuste  est  le  plus  bel  ornement  de  la  loue 
alpine  de  ces  montagnes  sur  lesquelles  il  croit  en  abondance  et 
qu'il  para  de  see  inflorescences  pendant  l&j&ois  de  juin.  Ses  feuilles 
persistantes,  pétiolées,  sont  obovales  ou  ovales-elliptiques,  obtuses, 
tin  peu  échancfées  en  cœur  à  la  base*  recourbées  en  dessous  sur  les 
tards,  d'un  beau  vert  à  la  face  supérieure,  couvertes  à  l'inférieure 
de  poils  cotonneux  en  flocons  bruns-feârugineux  ;  ses  fleurs  sont 
de  grandeur  moyenne  pour  le  genre,  do  plus  beau  rouge-pourpre, 
groupées  au  sommet  des  branches  en  têtes  serrées  et  multiflores; 
leur  corolle  est  campanulée.  Cette  espèce  est  fort  voisine  du  Rho- 
dodendron campmtUatum  duquel  elle  sç  distingue  surtout  par  la 
couleur  de  ses  fleurs  qui  sont  plus  petites,  plus  serrées  dans  les  in- 
florescences, et  aussi  par  la  forme  en  disque  du  calice. 

Palisoia  BartevI  Hoor,  BoU  Mag>9  l..c-,pl.  5348*  —  Paliaote  de 
Barter.—  Ile  do  Fernando  Po.  —  (Comméfynaeéeg). 

Cette  plante,  qui  semble  n'avoir  qu'un  médiocre  intérêt  comme 
espèce  ornementale,  fut  découverte  par  feu  Barter,  botaniste  de 
l'expédition  dirigée  dans  l'Afrique  occidentale  par  le  Dr  Baikie;  elle 
a  été  ensuite  retrouvée  par  M.  Gustave  Mann.  C'est  une  herbe 
presque  acaule,  haute  de  30  centimètres  à  \  mètre,'  dont  les  feuilles 
sont  radicales,  obovales-oblongues  ou  elliptiques-lancéolées,  rétré- 
.  çies  paç  le  bas  en  un  pétiole  plus  ou  moins  long,  longuement  acn- 
jïiinées  au  sommet,  couvertes  de  poils  courts  et  soyeux.  Du  milieu 
de  ces  feuilles  sort  une  inflorescence  beaucoup  plus  courte  qu'elles, 
qui  consiste  en  une  grappe  serrée,  cylindrique,  dressée,  de  petites 
fleurs  blanches  ou  légèrement  lavées  de  pourpre.  —Le  genre  Péi- 
spta  a  été  créé  jpar  M.  Bentham,  dans  la  Flore  du  Niger  de  M.  Hoo- 
ker, fils,  pour  une  autre  plante  qui  croit  également  dans  111e  de 
fernando  Po  et  qui  a  reçu  de  lui  le  nom  de  Palisota  thyrsiflora. 

A&thvxlum  Mterzerlamua  Schott.  —  Bot.  Mag„  1.  c,  pi.  53*9. 
—  Anthurie  de  Scherzer.  —  Amérique  centrale.  —  (ÀroïJée*).] 

Cette  Aroïdée  est  curieuse  par  ses  petites  proportions  et  parlaco- 


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loratioû  en  fort  beaurougerponcean  dp  jses  spadifleç  ain$  <pie|  jjp 
leur  spathe  et  de  la  portion  supérieure  du  pédoncule  qu'elles  ter- 
minent. Ses  feuilles  sont  c^blongues-laucéolées,  obtuses  à  \a  base, 
longuement  rétrécies  en  pointe  au  sommet,  et  leur  pétiole  se  termine 
par  un  renflement  oblong,  dont  un  sillon  médian  parcourt  la  face 
supérieure.  Elle  a  fleuri  dans  les  serres  du  Jardin  de  KeW,  au  mois 
d'avril  dernier. 

Oreodaphne  Californie»  Nbes.  — Bot.  Magiy  1.  e.»  pi.  5320.  7- 
Oréodaphne  de  Californie.  *—  (Laurinées)» 
Ce  bel  arbre  toujours  vert  forme,  d'après  Douglas,  la  plus  grande 

partie  des  forêts  de  la  Californie.  Il  s'élève  jusqu'à  33  mètres,  avec 
un  tronc  qui  mesure  parfois  5  mètres  de  tour,  et  une  belle  cime 
dont  les  branches  sont  étalées.  L'arbre  tout  entier  exhale  une  telle 
odeur  de-  camphre,  que  Douglas  rapporte  n'avoir  pu  rester  à  son 
ombrage  même  pendant  de  forts  ouragans.  Ses  feuilles  sont  oblon- 
gues-lancéolées,  très-glabres,  glauques  en  dessous*  Ses  fleurs  sont 
vertes,  réunies  en  grappes  ombellées  axillaires,  qu'embrasse  un 
involucre  globuleux. 

Eehinostachys  Pineliana  Bbougn.  —Bot.  Mag*>U  o.,pl*  5324 «r» 
Echinostachide  de  Pinel.  —  Brésil.  —  (Broméliacées). 
Broméliacée  haute  de  0m  60  à  i  mètre,  dont  les  feuilles  roides, 
longues  et  assez  étroites,  bordées  de  dents  épineuses,  piquantes  au 
sommet,  doivent  à  un  revêtement  de  matière  comme  farineuse,  iné- 
galement réparti,  d'être  zébrées  transversalement  de  brun  sur  un 
fond  blanchâtre.  Sa  tige  florifère,  haute  de  0m  30  et  dressée,  est- 
toute  cachée  par  des  écailles  engainantes  d'un  très-beau  rouge  ; 
elle  se  termine  par  un  épi  serré,  oblong  de  petites  fleurs  jaunes  qu» 
dépassent  les  épines  terminales  des  bractées  interposées.  L'origine 
de  cette  plante  indique  assez  qu'elle  exige  la  serre  chaude,  comme 
la  généralité  des  Broméliacées. 

Rhododendron  Dalfconai*  hybridam.  —  Bot.  Jftg.,  juill.  486* 
pi.  5322.  —  Rosage  de  Dalhousie  hybride.  —  (Éricacées) . 
Ce  bel  arbuste  a  été  communiqué  &  sir  William  Hooker  par 
M.  Isaac  Anderson  Henry,  d'Edimbourg,  comme  étant  un  hybride 
issu  du  Rhododendron  formosum  fécondé  avec  le  pollen  du  Ah. 
Dalhouiiœ.  Ses  fleurs  ont  les  proportions  de  celles  du  Rh'l  DfcMbtolte, 
mais  elles  ont  pris  du  Rh.  formosum  une  légère  teinte  purpurine  à 


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l'extérieur  et  un  calice  cilié.  Ses  feuilles  sont  intermédiaires  pour 
la  grandeur  à  celles  des  2  parents  et  entièrement  glabres- Les  anthè- 
res sont  petites  et  mal  conformées. 

Ctat+gTM  Partout  Hook.,  Bat.  Mag.,  !•  c.f  pi.  53».  —  Cob- 

gvne  de  Parish.  —  Indes  orientales*  —  (Orchidées). 

Orchidée  plus  curieuse  que  belle  à  cause  de  la  couleur  verte  de 
ses  fleurs.  Ses  pseudobulbes  sont  remarquables  par  leur  forme  en 
long  cylindre  relevé  de  4  angles  émoussés  dans  toute  sa  longueur; 
chacun  d'eux  se  termine  par  deux  feuilles*  Les  fleurs,  larges  de  6 
ou  7  centimètres,  forment  une  grappe  lâche  au  sommet  des  peeado- 
bulbes. 

tMfcarwn  Pjnrami  f  Schott.  —  Bot.  Mag.,  1.  c.pl.  5324.  —  Ischaie 

de  Pyrameu  ~-  Syrie»  — (Acoïdée*). 

Cette  Arcadée  a  un  intérêt  bien  plutôt  botanique  quliortiéole.  Elle 
est  cependant  curieuse  par  la  coloration  en  violet  intense  qu'offirent 
la  lace  interne  de  sa  spathe  et  le  long  prolongement  cylindrique  de 
son  spadice. 

du  la  BroagnlartianaPLANC.  et  Triana.-—  Bot.  Mag.,  1,  c,  pL  53t5. 

—  Clusier  de  Brongniart.  —  Guyane  française.  —  (Guttifères). 

Arbrisseau  dressé  et  rameux,  dont  les  feuilles  coriaces,  un  peu 
épaisses,  ovales-obiongues,  aiguës  au  sommet,  sont  d'un  beau  vert, 
et  dont  les  fleurs  blanches  en  dedans»  Jaunâtres  en  dehors,  sont 
réunies  au  nombre  de  3  au  inoins  en  cymes  terminales.  Il  exige  la 
serre  chaude. 

Umtemlmktmm  mintatra  Lihdl.  —  But*  Mac.,  1.  cM  pi.  8326.  — 

Saccolabiex  à  fleurs  juoium.  —  Java.  —  (Orchidées). 

Belle  plante  qui  avaitété  introdaiteen  Angleterre  par  MM.  Veitch, 
dès  avant  4M7«  Ses  grappes  de  fleurs,  dont  la  couleur  est  un  toi 
beaurougeminium,  sont  axillaiits,  plus  ou  moins  penchées  et  sont 
dépassées  par  les  feuilles  qui  sont  rubanées,  ployéee  en  gouttière, 
tronquées  obliquement  au  sommet,  recourbées  dans  leur  longueur 
et  nombreuses.  Cette  plante  exige  beaucoup  de  chaleur  et  d'hu- 
midité. 

Ta  FwaieT  aid  Poftoi*etsr. 


relie  Beyalé  Cfctwi?.— Cerise  nouveileltoyale.— TJks  Ftorist,  etc., 

aillées* 

Cette  Ceriseuppaitieot  à  la  race  des  J)vk  et  peut  être  regardée 

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—  6B3  — 

comme  une  forme  améliorée  de  l'Anglaise  tardive.  Elle  est  un  peu 
plus  tardive  que  celle-ci.  Son  mérite  essentiel  consiste  dans  sa  gros- 
seur et  sa  beauté,  auxquelles  elle  joint  la  chair  fondante  et  par- 
fumée de  la  May  Duke.  Ce  fruit  est  arrondi,  un  peu  déprimé  du 
côté  où  s'attache  le  pédoncule.  Sa  peau  est  colorée  en  beau  rouge 
clair  luisant,  un  peu  marqué  de  grandes  macules  rouge  sombre.  Sa 
queue  est  longue  de  3  ou  4  centimètres.  C'est  un  fruit  du  plus  haut 
mérite,  qui  mûrit  à  la  fin  de  juillet  et  qui  continue  à  donner 
jusqu'au  milieu  et  même  à  la  fin  du  mois  d'août. 


Lmm.  — TheVlorist,  etc.,  septembre  4868.  —Lis  à 
bande*  dorées.  — Japon.  —  (Liliacées), 

Ce  Lis  est  Tune  des  plus  brillantes  acquisitions  que  l'horticulture 
européenne  doive  i  MM.  Veitch  dont  le  nom  est  universellement 
connu  pout  leurs  nombreuses  introductions.  C'est  cette  année 
môme  que  ces  habiles  horticulteurs  l'ont  reçu  du  Japon  et  Vont 
vu  fleurir  dans  leur  important  établissement.  Cette  magnifique 
plante  a  été  rapportée  par  M.  John  Gould  Veitch  du  Japon  où  elle 
croît  naturellement  sur  les  hauteurs  de  l'intérieur.  Ce  voyageur 
pense  qu'elle  supportera  en  plein  air  le  climat  de  l'Angleterre, 
puisqu'elle  est  spontanée  dans  des  parties  du  Japon  où  il  fait 
des  gelées  de  —  8°  et  même —  40»  c.  Là  elle  fleurit  en  juillet 
et  août;  mais  en  Angleterre,  on  en  a  vu  des  fleurs  depuis  le  mois 
de  juillet  jusqu'à  l'automne.  —  Dans  son  pays  natal,  le  Lilium  au- 
r<Uwm  a  ordinairement  de  1  mètre  à  h  mètre  30  de  hauteur,  et  sa 
tige  se  termine  par  3,  4  ou  même  S  fleurs  d'une  ampleur  surpre- 
nante et  d'un  coloris  tout  à  fait  spécial.  En  efiet,  le  fond  en  est 
blanc;  mais  le  milieu  de  chaque  foliole  du  périanthe  est  marqué 
l'une  large  bande  jaune  d'or,  et  tout  le  reste  de  leur  surface  inté- 
rieure est  parsemé  à  peu  près  régulièrement  de  gros  points  ou  ma- 
cules ovales,  rouge-pourpre.  A  leur  beauté  ces  fleurs  joignent  un 
parfum  délicieux,  qui  rappelle  quelque  peu  l'odeur  de  la  fleur  d'O- 
ranger. Leur  forme  générale  est  en  cloche  avec  les  Idiote  du  $ér 
rianthe  recourbées  également  en  dehors;  leur  largeur,  d'après  la 
figure  dessinée  par  M.  Fitch,  est  d'environ  20  centimètres.  Las  an- 
thères sont  colorées  en  rouge-carmin.  La  tige  de  cet  admirable  Lis 
porte,  sur  toute  sa  longueur,  des  feuilles  assez  rapprochées,  lan- 
céolées, aiguës  au  sommet,  rétrécies  en  pointe  à  leur  base  et 


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bfj£y$mf;pt  .pçtip^e^^ JU  Ztfôuw  $p$cimm  (lancifolivm  de  nos 
jardiniers)  qu'on  ^p^uy^tïeg^djEircoBtBiele  pins  beau  des  lis  de 
no;s  jardjns,.  es}  €affti#rejpjent  4clî pa&  au joerd^hui  paT  celui  dont  nous 
vçpops  de,  donner  une  idée.  Il  n'y  a  donc  plus  qu'à  souhaiter  que 
ce  de^jerpuissçiètria  mRltipUé  assetpromptement  pour  se  répandre 
lepl^  yjte  possible  }dans  leSi  cultures  européennes  où  il  occupera 
une  des  premières  places  dans  la  catégorie  de6  plantes  d'ornement. 

Iionicera  (  T  sp.)  aurco-retUnrtatA.  — -Tte  Florist,  etc.,  septembre 
4862.  —  Chèvrefeuille  à  réseau  doré,  -— .(.Cpprifoliacées). 

La  plante  figurée  sous  le  nom  de  Lonicera  aureo-reticulata  dans 
leflorisf  est  venue  du:  Japon,  où  M. :  Fortune,  tpii  Ta  introduite 
récemment  en  Angleterre,  Ta  trouvée,  cultivée  dans  les  jardins  de 
Yedo.  }&.  Staudish,  de  Bagshot,  qui  en  est  ]e  possesseur,  la  rapporte 
au  lonicera  brachypoda  (£.  flexuo&a  de  Thunberg).  ~  Les  jarfi- 
niers  japonais  en  font  un  trèq-grand  cas;  ils  en  couvrent  principa- 
lement des  murs  qui  semblent  alors  revêtus  d'un  tapis  à'Anœcto- 
chilus,  —  C'est  un  élégant  arbuste  grimpa&t  dont  les  tiges,  à  l'état 
de  développement  complet,  sont  d'un  rouge  foncé  et  légèrement 
duvetées.  Ses  feuilles  sont  généralement  ovales,  longues  de  5  ou  6 
centimètres»  larges  de  &.<w  5  centimètres;  parfois  elles  deviennent 
sinuçesdans  le  genre  de  'celle»  du  Ghène.  Elles  sont  glabres,  briè- 
vement ciliées  sur  les  bords,  pourvues  d'un  pétiole  un  peu  duveté. 
Toutes, les  nervures  primaires  et  secondaires  sont  dessinées  en  li- 
gnes jaune  d'or  réunies  entre  elles  en  réseau  et  qui  tranchent  net- 
tcaaent  sur  le  fond  d'unbeau  vert  qui  occupe  le  reste  de  la  surface. 
-,  Ce  Cbèvrefeuiïle,  d'ui*e  rare  élégance,  végète  avec  vigueur;  il 
pa^Jt  deYpir  être  peu  délicat,  probablement  même  rustique.— Nous 
fejropfi  observer,  par  anticipation,  que  l'Illustration  horticole,  dans 
soa  .numéro  de  septembre  f«6S,  vient  de  publier  une  bonne  figure 
de,  ce  même  arbuste,  en  lui  donnant,  sans  hésitation,  le  nom  de 
Lonicjra  bracrypoda  P  G*  var. /Wit*  aureo-reticulatti. 

Ptfcnfc  tie  ifitelt'elÉtm.---  TheFlorist,  étc  ,  octobre  «862. 

Cette  Prune  a  été  obtenue,  il  y  a  plusieurs  années,  par  M.  Mur 
chelson^  jardinier  .à  I^^gston-su^amise.  Elle  est  aujourd'hui  très- 
commune  sur  les  marchés,  de  Londres.  L^bre  qui  la  donne  pro- 
duit en  extrême  ^pnde^ce,  Ce.fruitest  bofl  cru  et  cuit,principale- 


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ment  cuit.  Il  donne  nne  exceHtftSÎteN  c*Asbtt6  '  cioïôi1^  *  'èii n  Tbëàti' 
pourpre  foncé.  Il  est  de  grosseur  moyenne,  ovtMe,  'pas  où  peli 
marqué  du  sillon  habituel,  fia  peau!  est  noire,  à  'la  maturité  par-  ' 
faite,  avec  quelque»  petites  macules  fauves,  et  elle  porte  ute  fleur  ou  ' 
poussière  bleue  très-légère»  La  chair  est  jau île ,  tendre,  très-juteuse, 
douce,  de  bon  goût, non  adhérente  au  noyau.  Sa  maturité  arrive  au 
commencement  de  septembre. .  • 

I«es  HfopentliM  et  leav  culture  (The  Fïorist,  etc.,  cahier  de  juin  4862 
p.  89).  ..-..■•.  .    ■.  J.  ' 

Il  a  déjà  été  question,  dans  cette  Revue  bibliographique,  deé 
Nepentheset  de  leur  culture,  dans  deux  articles  dont  l'un,  dû  à 
un  horticulteur  allemand,  M.  Wendschuh,  envisageait  ces  plantes1 
à  un  point  de  vue  général  (Voyez  le  Jottrnnl,  H,  4856,  p.  387), 
dont  l'autre  tout  à  fait  spécial  indiquait  comment  on  cultivait  le 
Nepe*tht$  distillatoria  à  Ghalsvrarth,  chez  le  due  de  Devonshire, 
(Voyez  le  Journal,  VI,  1860,  p.  »M>).  Toutefois  cefc  plantes  sont  si 
curieuses  par  leur  organisation,  si  digne!  de  figurer  dans  les  serres, 
où  cependant  on  ne  les  rencontre  que  rarement  en  bon  état;  de 
plus  leur  culture  est  si  peu  connue,  que  nous  croyons  utile  d'ap- 
peler sur  elles  l'attentiondes  lecteurs  de  ce  Journal,  en  mettant  sous 
leurs  yeux  le  résumé  d'un  article  intéressant  dont  elles  ont  fourni' 
récemment  la  matière,  article  qui  se  trouvé  dans  le  journal  de 
MM.  Robert  Hogg  et  Spencer. 

Il  serait  difficile,  dit  l'auteur  do  cet  article  qui  est  signé1  du  : 
pseudonyme  Delta,  de  trouver  dans  le  règne  végétal  tout  entier  un* 
groupe  de  plantes  plus  intéressant  que  celui  des  Nepenihes.  Leur 
intérêt  s'accroît  encore  de  cette  circonstance  que  les  remarquables 
urnes  (nommées  ascidies  par  les  botanistes)  que  porté  l'extrémité 
de  leurs  feuilles  ont  donné  naissance  à  des  idées  empreintes  à  la 
fois  de  merveilleux  et  d'une  complète  inexactitude,  idées  qui  sont  - 
généralement  répandues  parmi  les  habitants   4e&  çontrpes  ,q4<* 
croissent  naturellement  ces  végétaux,  et  qui  sont  même  acceptées 
sans  hésitation  en  Europe.  Ainsi,  d'après  ces  idées,  '  les  urnes  dé 
Nepenthes  ont  été  destinées  par  la  Providence  à  fournir  au  voyageur 
altéré  une  eau  fraîche  et  limpide  qui  provient  de  la  rosée,  et  que 
la  plante  conserve  pendant  la  chaleur  du  jour  en  rabattant,  sur  A 


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—  «6  — 

l'orifice  de  te  vase  végétal,  le  couvercle  en  quelque  sorte  articulé  à 
charnière,  dont  il  «et  pourvu.  Ces  croyantes  sont  toutes  sans  fonde- 
ment. D'abord  les  Nepenthes  ne  croissent  que  dans  des  endroits 
marécageux  où  l'eau  est  en  surabondance  ;  en  second  lien,  l'eau 
qui  se  trouve  dans  leurs  ascidies  ne  provient  ni  de  la  rosée  ni  de 
la  pluie,  puisqu'elle  est  sécrétée  par  une  couche  glanduleuse  qui  ae 
trouve  à  la  face  interne  de  ces  organes;  enfin  cette  eau  n'est  pas 
abritée  contre  l'évaporation  par  la  fermeture  du  couvercle  qui  se 
relèverait  pendant  la  nuit  et  se  fermerait  pendant  le  jour,  car  ce 
couvercle  une. fois  relevé  ne  se  rabat  plus.  —  Le  merveilleux  dont 
on  a  voulu  entourer  ces  plantes  n'est  donc  basé  sur  rien  de  positif; 
cependant  elles  sont  toujours  extrêmement  intéressantes  par  la 
conformation  toute  spéciale  de  leurs  feuilles  et  par  les  phénomènes 
dont  ces  organes  sont  le  siège,  ainsi  que  par  la  singularité  d'aspect 
qui  les  distingue  au  milieu  de  tout  le  règne  végétal. 

Il  y  a  80  ans  environ  que,  pour  la  première  fois,  le  Nepenthes 
distillatoria  a  été  introduit  en  Europe;  il  a  disparu  plus  tard  des 
jardins,  puis  il  7  a  été  importé  de  nouveau;  mais  il  y  est  encore 
rare  de  nos  jours.  Depuis  quinze  ou  vingt  ans,  plusieurs  espèces 
plus  grandes  et  plus  belles  ont  été  ajoutées  à  cette  première;  mais 
elles  sont  encore  fort  peu  répandues  dans  les  serres.  Les  plus  remar- 
quables sont  les  Nepenthes  ffookeriana ,  phyllamphora ,  Ba/flesùma^ 
albo-marginata.  Tout  récemment  MM.  Veitch  en  ont  introduit  de 
nouvelles  dont  les  plus  belles  sont  les  N.  îanata  et  sanguinea.  Mais, 
quelque  curieuses  que  soient  ces  plantes,  il  en  existe  encore  de  beau- 
coup plus  belles  qu'on  ne  connaît  que  par  des  échantillons  d'herbier. 
C'est  surtout  dans  nie  de  Bornéo  que  celles-ci  sont  nombreuses  et 
belles  ;  malheureusement  les  dangers  que  courent  les  voyageurs 
dans  l'intérieur  de  cette  île  inhospitalière  sont  tels  que  probable- 
ment il  s'écoulera  plusieurs  aimées  avant  qu'on  puisse  s'y  procurer 
de  nouvelles  acquisitions  dans  ce  genre. 

En  4829,  Loudon  regardait  le  Nepenthes  distillatoria  comme  une 
des  plantes  dont  la  culture  offrait  le  plus  de  difficultés  ;  mais  l'hor- 
ticulture a  fait  de  grands  progrès  depuis  cette  époque,  et  aujour- 
d'hui ,ces  difficultés  ont  disparu.  La  terre  qui  convient  le  mieux 
aux  Nepenthes  est  um  tourbe  fibreuse  et  légère,  divisée  grossiè- 
rement en  morceaux,  et  à  laquelle  on  mêle  en  assez  grande  quan- 


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tité  des  morceaux  de  charbon  destinés  à  la  maintenir  constamment 
soulevée.  Ces  morceaux  de  charbon  ne  doivent  pas  être  disséminée 
uniformément  dans  cette  terre,  mais  bien  ramassés  par  petits  pa- 
quets ;  la  raison  en  est  que  les  racines  des  Nepenthes  aiment  à  quitter 
parfois  le  sol.  Un  bon  drainage  est  de  rigueur,  car  ces  plaides  ont 
besoin  de  beaucoup  d'eau;  or,  ce  liquide  ne  doit  pas  rester  sta- 
gnant dans  la  terre,  sans  quoi  celle-ci  aigrirait  bientôt.  Mais  la 
terre  la  plus  convenable  ne  produirait,  dit  l'auteur,  aucun  effet 
avantageux  si  Ton  négligeait  certaines  précautions,  dont  la  plus 
importante  est  de  ne  laisser  jamais  exposés  à  l'air  les  pots  dans  . 
lesquels  les  Nepenthes  sont  plantés.  Si  Ton  en  possède  plusieurs 
pieds,  il  faut  en  mettre  les  pots  les  uns  à  côté  des  autres;  on  en- 
toure le  groupe  entier  de  planches  et  on  garnit  les  intervalles  avec 
des  tessons  ou  des  matières  analogues  ;  on  corirre  le  tout  d'un  peu 
de  terre  dans  laquelle  on  peut  planter  quelque  Lycopodiacée.  Cette 
disposition  produit  un  effet  agréable  à  l'œil  et  devient  très-favorable 
aux  plantes  dont  il  s'agit.  Dans  la  serre  qui  renferme  les  Nepenthes 
la  température  ne  doit  jamais  descendre  au-dessous  de  + 1£°  c.f  et 
elle  peut  arriver  à  +  35°  c,  sous  l'action  du  soleil,  en  été-  On  ga- 
rantit ces  plantes  du  soleil  lorsqu'il  est  ardent,  et  on  leur  donne  des 
seringages  assez  fréquents  pendant  le  jour,  au  moins  deux  par  jour 
d'été.  Peu  de  plantes  reprennent  aussi  difficilement  deboutnres  que 
les  Nepenthes  ;  cependant  on  peut  parvenir  à  les  multiplier  parce 
moyen.  Chaque  bouture  doit  être  mise  dans  un  petit  pot  et  ou  l'y  fixe 
de  telle  manière  qu'plle  ne  puisse  être  ébranlée;  on  soumet  ensuite 
la  tout  à  une  bonne  chaleur  de  fond  dans  un  coffre  ou  sous  une 
cloche  ;  c'est  là  le  meilleur  moyen  auquel  on  puiase  recourir  pour 
déterminer  l'enracinement  de  ces  boutures. 


flMealte,  deMieeattem  et  cemaervatton  des  graine*   d'arbres 
.    frmitien  et aaalogme»  ;  par  M.  J.  ScbuUU  {MxmteHkrift  de4S6l, 

p.  400;.       # 

La  préparation  et  la  conservation  des  graines  d'arbres  fruitière 
ont  une  importance  majeure  et  exigent  des  fcoim  minutieux  des- 
quels dépend  essentiellement  le  succès*  des  semis.  La  marche  la 
plus  avantageuse  à  suivre  à  cet  égard  ne  peut  ^tueindiqeée  que  par 
vue  longue  expérience;  aussi  croyeas^ious  être  utile  à  te  génért- 


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lïté  des  lefcteurs  de  ce  9vurrial  en  mettant  sous  leurs  yeux  les 
Sëite  que  donné  à  ce  sujet,  dans  \&MQriar&ckr{ft,en  se  basant  sur  une 
pratique  d'une  trentaine  d'aimées,  M.  Ji  Schamal,  l'un  des  pépinié- 
ristes et  arboriculteurs  les  plus  connus  de  l'Allemagne. 

Dans  la  marche  naturelle  des  choses,  dès  que  les  fruits  son 
mûrs,  ils  tombent  à  terreet,  peu  après,  le  semis  naturel  des  graines 
qu'ils  renferment  se  trouve  eflfeetné;  La  cultivateur  qui  peut  dispo- 
ser de  plates-bandes  inoccupées  an  fiaoawent  où  les  fruits  sont  mais 
et  qui  peut  y  faire  ses  :semis  à  cette  époque,  se  rapproche  ainsi  fe 
plus  possiblç  de  ce  qui  a  lieu  dans  Tordre  de  la  nature  ;  mais  celui 
qui,  pour  un  motif  ou  nn  autre,  est  forcé  de  renvoyer  ses  semis  plus 
ou  moins  ayant  dans  l'automne  ou  an  printemps  suivant,  se  trouve 
par  cela  môme  dans  l'obligation  de  faire  sécher  les  graines  des 
fruits  qu'il  a  récoltés  en  été  ou  au  commencement  de  l'automne  et 
de  les  conserver  ensuite  jusqu'au  jour  où  il  pourra  les  confier  i  h 
terre.  —  Avant  de  procéder  à  la  dessiccation  des  graines  de  la  plu- 
part des  arbres  fruitiers,  on  doit  les  laver  à  plusieurs  reprises,  et  les 
frotter  ou  les  essuyer  avec  soin  pour  en  enlever  toutes  les  parcelles 
de  chair  ou  de  pulpe  qui  peuvent  y  adhérer.  Celles  qu'on  voit  nager 
sur  l'eau  sont  rejetées  comme  mauvaises. 

Pou?  la  dessiccation  des  semences,  presque  tous  les  ouvrages  rela- 
tifs à  l'horticulture  recommandent  de  ne  pas  recourir  à  la  chalev 
des  rayons  solaires  ni  à  celle  des  étnves  qui  pourrait  leur  nuire,  et 
dé  se  contenter  de  les  mettre  à  l'ombre,  dans  un  lieu  bien  aéré. 
M.  Séhamal  affirme  que  sa  pratique  de  trente  années  lui  a  démontré 
l'inutilité  de  cette  recommandation.  Tant  que  le  soleil  a  de  la  force, 
il  y  expose  toutes  ses  graines  en  les  plaçant  entre  les  deux  châssis 
vitrés  de  ses  croisées  situées  au  midi,  sur  des  feuilles  de  papier  rele- 
vées par  les  bords  ou  sur  des  assiettes,  ou  bien  pour  celles  dont  il 
a  une  grande  quantité,  en  les  étendant  en  plein  air,  dans  des  plats, 
sur  des  linges  ou  dans  des  tamis.  Ces  dernières  sont  rentrées  Uns 
les  soirs;  Dans  tous  les  cas,  ces  graines  sont  remuées  au  moins  une 
fois  par  jour.  —  Pendant  l'automne,  lorsque  le  soleil  a  perdu 
beaucoup  de  sa  chaleur,  M.  Schamal  sèche  ses  graines  dans  me 
pièce  chauffée. 

Il  est  mauvais,  selon  l'auteur  allemand,  de  garder  les  fruits  tout 
entiers,  et  i\  n'existe  aucun  fondement  à  l'opinion  partagée  par 


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beaucoup  d'arboricûlteuraqy^U^l^UK^  fwty  <#i  wtfmWkA^ 
posé  par  la  nature  pour  sertir  aux  preraiersdéyeloppemeiits  de,  U 
graine.  Son  expérience  de  t*,u>les.aw,  qui  portesvird&S'quaatj)^ 
considérables  de  semences*  lui  a  fourni  des  fcitseu  grand  npmJ>ré 
qni  lui  ont  prouvé  l'inexactitude  de  cette  manière de  voir.     .  *j 

Tout  le  monde  Sait  que  le»  graines,  une  foie  sèches,,  sont  gardée? 
dans  de  petits  sacs  de  papier.  Quant  au  lieu  daps  lequel  ou>  doif 
ensuite  tenir  ces  sacs,  il  iœpwte  beaucoup  moit&  qu'on, ne  le  flit 
d'ordinaire  que  ce  soit  une  chambre  aéré^  et  sèche.  Il  n'est  pas  tou- 
jours facile  de  trouver  chas  soi  une  chambre  q\u  réunisse-  ces  coty&f 
lions,  tandis  qu'on  peut  avoir  partout  un  grenier  sous  le  toit  ;Pf 
cet  endroit  est  très-convenable  pour  cet  «sage.  Afin  que  les,  soucis 
et  lés  rats  n'y  aillent  pas  dévorer  les  graines,  on  suspend  Jes  sacp 
qui  contiennent  celles-ci  à  des  fils  de  fer  tendit  transversalement 
d'une  poutre  à  l'autre. 

Lorsqu'on  sème  dès  la  maturité  les  noyaux  de  Cerises,  Prupefr, 
Abricots  et  Pèches  qui  mûrissent  de  bonne  heure*  la  chaleur  de  cette 
époque  de  Tannée  oblige  à  donner  des  arrosemeots  fréquents,  et  des 
binages  aux  plates-bandes  dans  lesquelles  ont  été  faits  les  sçaiis. 
Pour  s'épargner  ce  travail,  il  est  bon  de  mettre  dans  des  pots  à 
fleurs  ces  semences  en  les  mélangeant  de  sable  ou  de  terre  tamisée  ; 
de  placer  ensuite  ces  pots  dans  un  coin  du  jardin»  à  l'ombre,  de  les 
arroser  modérément  et  de  recouvrir  ensuite. le  tout  avec  la  terre 
environnante  en  couche  épaisse  de  S  ou  6  centimètre».  Les  semen- 
ces qu'on  a  conservées  de  cette  manière  peuvent  être  spmées  en- 
suite, soit  vers  la  fin  de  l'automne,  soit  au  printemps  suivant.  Le 
même  mode  de  conservation  peut  être  employé  aussi  pour  les  Châ- 
taignes, les  Marrons  d'Inde,  pour  les  noyaux  des  Pèches  et  Prudes 
tardives  ainsi  que  pour  ceux  du  Prunellier. 

Les  pépins  des  Pommes  et  des  Poires  nihissent  la  dessiccation  #t 
la  conservation  en  sacs  qni  ont  été  indiquée*  plus,haut  ;  ils  germent 
ensuite  fort  bien,  qu'ils  soient  semés  ta»d  dans  l'automne,  même 
pendant  l'hiver,  ou  au  premier  prinfemps-Cependant,  comme  il  est 
souvent  impossible  de  les  mettre  en  terre  pendant  l'hiver  ou  dès  le 
premier  printemps,  il  vaut  mieux  les  stratifier  dans  despote  à  fletfjp, 
en  janvier,  avec  du  sablé  ou  de  la  terré  tamisée*  et-de  les  eanserçver, 
ainsi  disposés,  dans  un  lieu  à  l'abri  de  la  gelée/  eu  les  maintenant 


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—  670  — 

toujours  modérément  humides.  Plus  le  lieu  où  on  les  tient  est  chaud, 
plus  tôt  aura  lieu  leur  germination. 

M.  Schamal  ne  recouvre  jamais  avec  du  terreau  de  couche  ou 
du  fumier  court  les  planches  dans  lesquelles  il  a  fait  ses  semis; 
mais  le  sol  de  ses  pépinières  étant  sablonneux,  il  le  fait  plomber 
au  moyen  de  petites  planches  longues  de  32  centimètres,  larges  de 
46  cent.,  qu'un  homme  attache  à  ses  pieds  et  au  moyen  desquelles 
on  en  foule  la  surface.  La  semence  étant  peu  enterrée,  si  les  averse» 
du  printemps  viennent  à  la  découvrir  plus  ou  moins,  il  la  recouvre 
en  répandant  sur  la  plate-bande  une  légère  couche  de  terre  qu'A 
étend  en  la  faisant  passer  à  travers  un  panier  ou  un  crible. 

Au  printemps  qui  suit  le  semis,  on  ne  voit  lever  qu'en  petite  quan- 
tité le  Prunellier,  et  moins  encore  ou  à  peu  près  pas  du  tout  le 
Rosa  couina,  l'Aubaine,  le  Cornouiller,  etc.  Pour  ne  pas  consacrer 
trop  de  terrain  à  ces  semis,  H.  Schamal  sème  les  graines  de  ces 
espèces,  à  l'automne,  extrêmement  dru,  dans  une  petite  plate- 
bande  située  contre  un  mur,  au  nord.  Si  le  printemps  est  favora- 
ble, il  détermine  quelques  germinations  ;  les  jeunes  plants  qui 
en  proviennent  sont  relevés  en  mai  et  repiqués  ailleurs  ;  la  plate- 
bande  reste  ensuite  intacte,  mais  soigneusement  tenue  exempte  de 
mauvaises  herbes  et  arrosée  convenablement  jusqu'au  second 
printemps  qui  amène  la  levée  des  graines  en  masse.  Le  plant  qui 
sort  alors  est  repiqué  au  mois  de  mai.  Ces  semis  étant  répétés  an- 
nuellement, M.  Schamal  a  chaque  année  du  plant  à  repiquer. 

Notre  auteur,  afin  de  préserver  des  rats,  des  oiseaux,  des  tau- 
pes, etc.,  les  semis  de  graines  précieuses,  a  entouré  les  planches 
destinées  à  les  recevoir  d'un  petit  mur  sur  lequel  il  pose  un  treillis 
de  fil  de  fer  qui  arrête  tous  ces  animaux  dévastateurs. 


Doit-on  former  la  tige  de  l'arbre  fruitier  arec  le  bois  du  aew- 
vageoa  onavee  celai  de  la  greffe f  Par  M.  Bbeubr.  (  MoMtf»- 
sçhrift  fur  Pomologie,  4864,  p.  B9). 

Les  anciens  posaient  comme  règle  que  les  arbres  doivent  être 
greffés  le  plus  bas  possible.  Ils  ne  faisaient  une  exception  à  cet  égard 
que  pour  le  Cerisier,  l'Abricotier  et  le  Pêcher  qu'ils  greffaient  à  la 
tête  en  se  basant  principalement  sur  ce  motif  que  ces  arbres,  greffés 


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—  671  — 

a?  pied,  font  rarement  untranc  bien  droit  et  sont  facilement  atteints 
par  la  gomme.  Leur  régie  s'appliquait  donc  spécialement  an  Pomr 
mier  et  an  Poiriet.  C'est  aussi  relatronient  à  ces  deux  espèces  (Par- 
bras  fruitiers  que  M.  Breuer  présente  les  considérations  suitantes  : 
11  semble  assez  naturel  de  ne  faire  commencer  le  bois  de  la  greffe 
qu'à  partir  du  point  où  ]fom  désire  obtenir  les  fruits  améliorés  par 
cette  opération  ;  cependant  il<  n'y  a  guère  qu'une  vingtaine  d'an- 
née» qu'on  ai  commencé  à  procéder  ainsi  en  s'écartant  de  ce  qui 
avait  été  jusqu'alors  une  loi  ;.  et  les  raisons  sur  lesquelles  on  /est 
basé,  pour  en  agir  ainsi  sont  que  les  tiges  formées  du  bois  du  sau-. 
vageon  sont  pins  saines  que  celles  qui  proviennent  delà  greffe;  que 
de  plus  elles  assurent  k  l'arbre  greffé  plus  de  vigueur  et  une  plus 
longue  durée.  M.  Breuer  dit  que,  se  laissant  lui-même  séduire  par 
ces  raisons  spécieuses,  il  avait  cru  devoir  adopter,  comme  la  géné- 
ralité des  arboriculteurs,  la  nouvelle  méthode  de  la  greffe  à  la  tête 
même  des  arbres.  Il  s'y  était  déterminé  d'autant  plus  volontiers 
qu'il  possédait  de  magnifiques  plants  déjà  pourvus  de  belles  tiges, 
qu'il  aurait  semblé  regrettable  de  supprimer.  Il  laissa  donc  ces 
tiges  atteindre  la  hauteur  convenable;  après  quoi  il  posa  les  greffes 
à  la  hauteur  nécessaire  pour  former  une  cime,  charmé  d'obtenir  par 
ce  moyen  en  peu  de  temps  de  jeunes  arbres  susceptibles  d'être 
transplantés  à  demeure.  Mais  bientôt  il  eut  sujet  de  se  repentir  d'a- 
voir procédé  de  cette  manière.  Ces  arbres  (  Pommiers  ),  jusqu'alors 
si  vigoureux  et  couverts  d'une  écorse  lisse,  commencèrent,  dès 
l'année  qui  suivit  la  greffe,  à  être  envahis  de  la  racine  jusqu'au  som- 
met, par  le  Puceron  lanigère  à  tel  point,  dit-il,  qu'on  ne  pouvait  s'en 
approcher  sans  avoir  les  vêtements  entièrement  tachés.  En  les  bros- 
sant à  plusieurs  reprises  et  se  servantd'abord  d'eau  de  savon,  ensuite 
d'huile,  on  parvint  à  diminuer  le  mal  sans  le  faire  toutefois  dispa- 
raître; mais  alors  se  déclara  un  autre  mal  sur  lequel  on  ne  pouvait 
rien,  les  chancres  et  la  gangrène  ;  de  telle  sorte  qu'il  ne  resta  plus 
d'autre  parti  à  prendre  que  de  rabattre  toutes  ces  tiges  et  de  greffer 
ces.  arbres  rez-terre.  Un  petit  nombre  seulement  purent  être  épar- 
gnés; encore  la  suite  de  leur  végétation  fut-elle  peu  satisfaisante.— 
Depuis  cette  observation,  M.  Breuer  dit  avoir  remarqué  avec  beau- 
coup d'attention  la  végétation  d'arbres  qui  avaient  été  grefiés  au  haut 
de  la  tige,  et,  à  part  quelques  exceptions,  il  a  vu  généralement  que 


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—  67*  — 

les  résultats  de  cette  opération  ont  été  aussi  peu  favorables  que  cesx 
qu'il  avait  obtenus  lui-même,  et  il  a  ainsi  reconnu  que  les  chancres 
et  la  gangrène,  même  la  stagnation  de  la  sève  sont  fréquemment  la 
conséquences  de  la  greffe  à  la  tête  des  arbres.  Entre  autres  faits,  il  a 
vu  celui  d'une  pépinière  dans  laquelle  le  propriétaire  avait  mis  de 
l'entêtement  à  ne  greffer  ses  arbres  qu'au  haut  de  latige ,  et  dans  la- 
quelle aussi  tous  les  Pommiers  furent  promptement  envahis  par  le 
Puceron  lanigère.  —  Toutefois  il  fait  observer  que  cette  manière  de 
procéder  est  moins  nuisible  sur  le  Poirier  que  sur  le  Pommier;  mais 
il  ajoute  qu'elle  est  souvent  suivie,  sur  les  Poiriers  eux-mêmes,  de 
l'apparition  de  places  desséchées  et  gangrenées  sur  le  tronc,  ainsi 
que  d'un  ralentissement  notable  dans  le  développement  de  la  tète 
de  l'arbre  ;  de  telle  sorte  qu'il  croit  être  autorisé  par  ses  observations 
à  conseiller  de  greffer,  non  dans  le  haut,  mais  toujours  au  bas  de  la 
tige,  non-seulement  les  Pommiers,  mais  encore  les  Poiriers. 

A  la  suite  de  la  note  de  M.  Breuer,  l'un  des  directeurs  du  Monati- 
schrift,  M.  Oberdieck  communique  ses  propres  réflexions  que  nous 
résumerons  brièvement.  Il  serait  intéressant  de  constater,  dit-il,  si 
en  effet  l'invasion  du.  Puceron  lanigère  a  suivi  le  ralentissement  de 
la  circulation  causé  par  la  greffe  à  la  tète  de  l'arbre,  et  s'il  ne  s'est 
pas  simplement  étendu  des  plantations  voisines  sur  la  pépinière 
dans  laquelle  ce  procédé  de  greffe  avait  été  employé.  M.  Oberdieck 
a  vu  fréquemment  des  arbres  greffés  au  haut  de  leur  tige  rester 
sains  et  végéter  vigoureusement,  pourvu  qu'ils  reçussent  les  soins 
convenables.  Il  en  a  observé  aussi  qui  végétaient  mal  ;  mais  il  â 
reconnu  plusieurs  fois  que  cela  tenait  à  ce  que  la  greffe  avait  été 
posée  sur  un  sujet  qui  ne  lui  convenait  pas  ;  dans  certains  cas,  ces 
mêmes  sujets  ont  reçu  plus  tard  une  seconde  greffe,  et  dès  lors  ils 
ont  commencé  à  pousser  et  à  se  développer  beaucoup  mieux 
qu'auparavant. 

En  présence  de  ces  contradictions,  on  voit  qu'il  y  aurait  beaucoup 
d'intérêt  à  réunir  un  assez  grand  nombre  d'observations  pour  pou- 
voir en  tirer  une  conclusion  définitive  touchant  la  question  impor- 
tante que  soulève  l'article  de  M.  Breuer. 


Ptris.  —  Imprimerie  horticole  de  E.  Doxhavd,  roe  Ctsseue,  9. 


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—  673  — 
PROCÈS-VERBAUX. 


Séance  bu  23  octobre  4862. 
Présidence  de  M.  Payes. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

M.  le  Président  proclame,  après  un  vote  de  la  Société,  l'admis- 
sion decinq  nouveaux  Membres  titulaires  qui  ont  été  présentés  dans 
la  dernière  séance,  et  contre  lesquels  il  ne  s'est  pas  élevé  d'opposi- 
tion. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  :  * 

1°  Par  M.  Thibault-Prudent,  grainier,  fleuriste  et  pépiniériste, 
rue  de  la  Ferronnerie,  \  4,  à  Paris,  des  tubercules  de  sept  sortes  de 
Pommes  de  terre  provenant  de  semis  faits  par  lui,  ainsi  que  des 
racines  de  Cerfeuil  bulbeux  amélioré. 

2o  ;Par  MM.  Nardy,  frères,  horticulteurs  à  Monplaisir-Lyon 
(Rhône), trois  Oignons  appartenant  à  une  variété  qui  est  cultivée 
par  eux  et  qui  leur  est  venue  de  Saint-Maximin,  en  Provence.  Cet 
Oignon  se  sème  au  mois  d'août  ;  on  le  repique  au  mois  de  mars 
suivant,  et  il  est  mûr  au  mois  de  juillet.  Les  présentateurs  le  don- 
nent comme  se  conservant  bien. 

3°  Par  M.  Gloede  (Ferdinand),  des  Sablons,  près  Moret-sur- 
Loing,  des  Framboises  des  deux  variétés  nommées  Catawissa  et 
Merveille  des  quatre  saisons,  celle-ci  à  fruit  jamie,  celle-là  donnée 
comme  franchement  remontante  et  comme  ayant  été  introduite 
d'Amérique  par  le  présentateur;  en  second  lieu,  des  Fraises  des  cinq 
variétés  Belle  Bordelaise,  sir  Harry,  Eclipse,  Marquise  de  Latour- 
Maubourgetla  Constante. 

4°  Par  M.  Thirion,  de  Senlis,  des  épis  et  des  pieds  du  Maïs  pré- 
coce qu'il  avait  déjà  mis  sous  les  yeux  <Jp  ]f,  Société,  à  la  dernière 
séance  (Voyez  le  Journal,  VIII,  4862,  p.  626).  . 

5«  ParM.ThibauIt-Prudent,nomméplushaut,  troisPoimCatiilac 
remarquables  pour  la  régularité  de  leuf  forme  et  pour  leur  poids 
qui  estde  \  050  grammes  pour  Tune,  950  gr.  pour  la  2*,  850  grammes 
pour  la  3ê. 

Novembre  4862.  43 


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—  674  — 

6°  Par  M.  Jamet  (Antoine),  jardinier  chez  M.  Tarbé  des  Sablons, 
à  Eaubonne,  une  Poire  Duchesse  du  poids  de  830  grammes. 

7°  Par  M.  de§  Nouhes  de  la  Cacaudière,  au  château  de  la  Câcau- 
dière-Pouzauges  (Indre),  deux  Poires  Léon  Delattre,  obtenues  sur 
un  pied  venu  de  semis  et  dirigé  en  plein  vent. 

&>  Par  M.  Michelin,,  deux  échantillons  d'une  Poire  qui  a  été 
obtenue  de  semis,  au  Jardin  des  Plantes  de  Rouen,  et  qui  a  été 
nommée  Bergamotte  souvenir  de  Dubreuil,  père. 

9°  Par  M.  Courtois,  Vice-Président  de  la  Société  d'Horticulture 
d'Eure-et-Loir,  des  Poires,  appartenant  à  deux  variétés  dont  il 
désire  apprendre  le  nom. 

40°  Par  M.  Lecomte  (Delphio),  jardinier  chez  H»  Devisme,  à 
Argenteuil  (Seiia-et-Oise),  des  Pomme*  venues  de  semis,  qui  sont 
a  propriété  de  M*  Abri  (François ^pépiniériste  à  Montlignou 
(Seine-et-Oise). 

4 1°  Par  M.  Bertron  (Adolphe),  propriétaire  à  Sceaux  (Seine),  en 
premier  lieu,  six  variétés  de  Poires,  en  second  lieu,  deux  Pomma 
Calville  blanc,  en  troisième  lieu,  une  corbeille  te  Raisins  obtenus 
en  serre  tempérée  et  parmi  lesquels  se  trouve  une  grappe  de  Chas- 
selas de  2e  récolte. 

42o  Par  MM*  Nardy,  frères,  déjà  nommés,,  un  pied  fleuri  d'une 
Véronique  frutescente  obtenue  par  M.  Bouchailat,de  Lyon,*  la- 
quelle a  été  donné  le  nom  &  Impératrice  Eugénie,  ainsi  que  des 
fleurs  coupées  d'une  autre  Véronique  obtenue  par  le  même  horticul- 
teur lyonnais  et  qui  a  été  nommée  Gloire  de  Lyon.  Ces  deux  plantes 
ont  été  mises  dans  le  commerce  par  les  présentateurs,  au  mois  de 
décembre  4864 .  MM.  Nardy  ont  envoyé  en  même  temps  des  fleurs 
coupées  de  deux  autres  Véroniqpes  obtenues  par  M.  Boucharlat 
et  acquises  par  eux. 

430  Par  M.  Chardine,  jardinier  chez  M~  Labbé,  i  Piersefitte 
[Seine),  des  fleurs  coupées  d'un  Pelargonium  zonale  qu'il  a  obtenu 
d'un  semis  fait  en  \  860,  et  auquel  il  a  donné  le  nom  de  Pkilonènt 
Lesenne, 

1 4o  Par  M*  Gauthier-Dubos,  horticulteur  à  Pierrefitte  (Seine^des 
fleurs  de  40  variétés  <V  Œillets  remontants* 

45o  Par  M.  Pellier*  amateur  au  Mans  (garthe),  un  pied  fleuri 
d'une  Clématite  hybride  qu'il  a  obtenue  par  une  fécondation  croisée 


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—  675  — 

Ses  Clematis  lanuginosa  Lntot..  et  Vitieetta  Lra.  M.  le  Secrétaire* 
général  pense  que  cet  hybride  sera  nne  bonne  acquisition  pour  les 
jardins  en  raison  de  l'ampleur  et  de  l'abondance  de#  ses  fleurs 
bleues,  qui  se  sont  succédé,  cette  année,  depuis  le  mois  de  mai 
jusqu'à  ce  jour. 

4  6°  Par  M.  Vivet,  à  Asnières,  des  fleurs  et  des  graines  du  Phace- 
Kacongesta,  Hydrophyllée  assez  ornementale,  et  recommandable 
surtout  pour  les  services-  qu'elle  peut  rendre  aux  apiculteurs.  En 
effet,  cette  plante  développe  sans  interruption,  depuis  le  mois  de 
mai  jusqu'aux  gelées,  une  grande  quantité  de  petites  fleurs  bleues 
tellement  riches  en  miel  que  les  Abeilles  les  recherchent  avec  une 
avidité  particulière.  M.  Vivet  distribue  aux  Membres  présents  des 
graines  de  cette  espèce  intéressante. 

47°  Par  M.  Trony  (Alphonse),  Jardinier  chez  Madame  Est  comtesse 
de  Treillard,  au  château  des  Bordes,  par  Montlhéry,  xm&elpki- 
nium  elatum  obtenu  par  lui  de  semis,  et  un  Ackimenes  qui  a  été 
cultivé  en  pleine  terre  depuis  le  40  mai  dernier,  et  qui  a  commencé 
à  fleurir  dès  le  commencement  du  mois  de  septembre.  Sur  quatre 
variétés  qui  ont  été  traitées  de  cette  manière,  l'Achimène  Ma- 
dame Rendatler  est  le  seul  qui  ait  résisté  i  une  gelée  légère 
survenue  le  48  de  ce  mois. 

48°  Par  M.Boulanger,  fabricant  de  jardinières,  me  du  Faubourg- 
Saint-Denis,  4  42,  un  pied  de  Mucuna  nrens  (Dolichos  ureru  L.),  vul- 
gairement nommé  Œil  de  Bourrique,  et  un  jeune  pied  de  Gymm- 
cladus  canadensis  Lamk.  {Guilandina  dioicù  Lm.),  connu  sous  le 
nom  vulgaire  de  Bonduc,  qu'il  a  obtenus  l'un  et  l'autre  en  en  se- 
mant les  graines  dans  un  appareil  en  guise  de  serre  chaude  de  son 
invention.  La  première  de  ces  espèces  a  germé  en  an  mois  et  %  jours, 
et  la  seconde  n'a  exigé  que  48  jours  pour  cela.  *  ' 

49°  Par  M.  Fromont  (Baptiste),  jardinier  chez  M.  E.  Vavin,  à 
Bessancourt  (Seine-et-Oise),  un  châssis  de  couche,  moitié  enbois  et 
moitié  en  fer,  qui  a  été  imaginé  par  lui  et  construit,  sur  ses  indi- 
cations, par  M.  Cassan,  deNapoléon-Saint-Leu. 

20°  A  la  suite  des  présentations,  M.  le  Secrétaire-général  met 
sous  les  yeux  de  la  Compagnie  une  Poire  qui  a  été  rapportée  par 
M.  Huzard  de  safpropriété,  pour  montrer  la  déformation  que  pres- 
que tous  les  fruits  y  ont  subie  cette  année»  par  suite  de  la  gelée. 


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—  676  - 

Cette  déformation  consiste  en  ce  que  ce  fruit  est  entouré,  dans 
toute  sa  portion  moyenne,  d'une  large  ceinture  brunâtre,  dont  la 
présence  concorde  avec  un  rétrécissement  prononcé.  11  en  résulte 
que  les  fruits  ainsi  atteints  sont  généralement  plus  allongés  que 
de  coutume. 

•  Divers  Membres  rapportent  qu'ils  ont  vu,  cette  année,  un  assez 
grand  nombre  de  faits  analogues.  Entre  autres,  M.  Bourgeois 
montre  à  la  Compagnie  une  Poire  qui,  pour  la  cause  dont  il 
s'agit,  est  devenue  cylindrique  ou  même  un  peu  étranglée  dans 
son  milieu,  et,  à  cette  occasion,  il  revient  aussi  sur  les  effets  qui 
ont  été  produits,  Tété  dernier,  par  des  coups  de  soleil,  effets  qui 
ont  fait  le  sujet  d'une  conversation  instructive,  dans'la  séance  du 
28  août  dernier  (Voyez  le  Journal,  VIII,  h  862,  p.  553). 

Le  même  Membre  signale  encore  une  autre  particularitéqui  s'est 
produite  cette  année  et  qu'il  croit  pouvoir  attribuer  à  la  marche 
irréguliêre  qu'ont  suivie,  pendant  l'été,  la  température  et  les  cir- 
constances météorologiques.  Ainsi  le  Beurré  Poiteau  nouveau  qui, 
pour  l'ordinaire,  mûrit  de  bonne  heure  et  blettit  peu  après,  s'est 
comporté  de  deux  manières  fort  différentes,  selon  qu'il  a  été  cueilli 
ou  qu'il  est  resté  sur  l'arbre.  Dans  le  premier  cas,  la  récolte  ayant 
été  faite  le  28  septembre,  ces  Poires  sont  toutes  blettes  aujourd'hui; 
dans  le  second,  elles  ont  continué  de  grossir  et,  au  moment  présent, 
elles  ne  sont  pas  encore  mûres.  D'un  autre  côté ,  des  fruits  qui  ne 
mûrissent  que  plus  ou  moins  tard  en  hiver  ont  eu  leur  maturation 
notablement  avancée  ;  c'est  ainsi,  par  exemple,  qu'on  voit  des  Doyen- 
nés d'hiver  et  des  Saint-Germain  déjà  parvenus  à  leur  maturité. 

M.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance, qui  comprend  les  pièces  suivantes: 

4°  Une.  lettre  dans  laquelle  M.  Boncenne,  Président  de  la  Société 
d'Horticulture  de  Fontenay-le-Comte  (Vendée),  dit  que  cette  Société 
a  été  heureuse  devoir  ses  travaux  appréciés  par  la  Société  impériale 
et  centrale,  et  qu'elle  continuera  d'envoyer  soit  des  notes,  soit  des 
fruits  pour  le  moulage.  Il  annonce  que  cette  Société,  de  création 
récente,  poursuit  résolument  le  travail  qu'elle  a  entrepris  sur  les 
fruits  cultivés  dans  la  localité  où  elle  a  établi  son  siège,  et  quelle 
.  espère  le  mener  i  bonne  fin. 

2°  Une  lettre,  transmise  par  M.  Michelin,  dans  laquelle  M.  le 


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—  .677  — 

comte  (TEstaintot,  Président  de  la  Société  impériale  et  centrale 
d'Horticulture  de  la  Seine-Inférieure,  demande  communication  du 
Règlement  et  des  Statuts  de  la  Société  impériale  et  centrale,  afin  de 
s'éclairer  sur  les  modifications  que  la  Société  rouennaise  pourrait 
apporter  à  son  propre  Règlement,  modifications  dont  l'accroissement 
considérable  qu'elle  a  pris  lui  fait  sentir  la  nécessité. 

3*  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Chapuis,  4*r  médecin  en  chef  de 
la  marine,  Membre  correspondant,  annonce  qu'il  vient  d'être 
appelé  à  diriger  le  service  de  santé  de  la  Martinique,  et  dit  que, 
dans  sa  nouvelle  résidence,  il  s'efforcera  de  concourir  efficacement 
aux  travaux  de  la  Société . 

4*  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Reig-Arthaud,  de  Port-Vendres 
(Pyrénées-Orientales),  ditqu'il  possède  un  Callistemon  qui,  ayant  été 
planté  en  pleine  terre,  à  la  date  de  six  ou  sept  ans,  lorsqu'il  n'avait 
que  0  m.  20  de  hauteur,  mesure  déjà  aujourd'hui  2  m.  25,  et  après 
avoir  fleuri  parfaitement,  ce  printemps,  se  trouve  actuellement  en 
pleine  floraison  pour  la  seconde  fois  de  cette  année. 

5°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Lecomte  (Delphin)  exprime  son 
étonnement  de  ce  que,  dans  une  lettre  adressée  à  M.  le  Président; 
le  28  août  dernier,  M.  Robichon  (Aimable)  l'a  accusé  d'avoir  pré- 
senté la  même  Batate  sous  des  noms  différents.  Il  rappelle  que 
cette  Batate,  que  M.  A.  Robichon  a  montrée  dernièrement  sous  le 
nom  de  Rose  hâtive  d'Argenteuil,  avait  été  nommée  Batate  blanche 
précoce  par  M.  Pépin,  au  nom  du  Comité  de  Culture  potagère,  dans 
la  séance  du  U  juillet  4859  pendant  laquelle  M.  Lecomte  (Delphin) 
la  mit  sous  les  yeux  de  la  Société  (Voyez  le  Journal,  V,  4859, 
p.  46*).  L'auteur  de  la  lettre  ajoute  que  si  plus  tard  il  a  nommé  la 
même  variété  Batate  rose  du  Brésil,  c'est  qu'il  l'a  vue  ainsi  désignée 
dans  des  Expositions  horticoles,  particulièrement  parmi  les  produits 
de  l'Algérie  qui  ont  figuré  à  l'une  de  ces  Expositions. 

6*  Une  lettre  de  M.  Souchet,  Grande  rue,  n°  95,  à  Bagnolet,  qui 
se  plaint  de  n'avoir  été  mentionné  dans  le  procès-verbal  de  la 
séance  du  i  \  septembre  dernier,  que  comme  ayant  présenté  un  pied 
de  PaJygonum  Sieboldi,  tandis  qu'il  avait  présenté  en  outre  des 
Dahlias  de  semis.  En  même  temps,  il  fait  observer  que,  dans  le 
compte  rendu  de  l'Exposition  de  cette  année,  le  nom  de  M.  Souchet  , 
de  Fontainebleau,  a  été  substitué  au  sien. 


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—  678  — 

7.  Une  lettre  par  laquelle  M.  Charmeux  (Rose),  propriétaire- 
horticulteur  à  Thomery  (Seine-et-Marne),  fait  hommage  à  la  Société 
de  l'ouvrage  qu'il  vient  de  publier  sur  la  Culture  du  Chasselm  i 
Tbomsru. 

M.  le  docteur  J.  Guyot  est  prié  par  M.  le  Président  de  faîne  un 
rapport  sur  cet  ouvrage. 

8°  Un  numéro  de  l'Indicateur \  Journal  de  la  Vendée,  paraissant 
à  Fontenay-lenComte.  dans  lequel  se  trouve  un  compte  rendu  de 
l'Exposition  que  vient  de  tenir  la  Société  d'florticulUure  de  cette 
ville. 

Les  Comités,  après  avoir  examiné  les  objets  déposés  sur  le  bu- 
reau, soumettent  à  ce  sujet  à  la  Compagnie  les  propositions  et  avis 
suivants: 

4*  Le  Comité  de  Culture  potagère  propose  d'accorder  une  prime 
de  3*  classe  à  M.  Gloede  (Perd.)  pour  ses  Framboises  et  ses  Fraises, 
mais  il  fait  observer  que,  cette  année,  on  a  vu  remonter  beaucoup 
de  variétés  de  Fraisiers  à  gros  fruit,  parce  que  ces  plantes,  après 
avoir  souffert  pendant  l'été,  ont  reçu  plus  tard  beaucoup  d'eau  qui 
a  déterminé  en  elles  une  reprise  de  la  végétation.  Il  demande  que 
des  remerdments  soient  adressés  aux  autres  présentateurs,  fl 
déclare  que  les  Oignons  de  MM.  Nardy  sent  beaux,  mais  ne  lui 
semblent  pas  devoir  se  conserver  longtemps  ;  que  les  Pommes  de 
terre  de  M.  Thibault-Prudent  paraissent  être  bonnes,  mais  devrait 
être  soumises  à'des  essais  comparatifs  ;«nfin  que  le  Maïs  de  M.  Ho- 
rion lui  semble  constituer  une  bonne  variété  qu'il  sera  intéressant 
de  cultiver  comparativement  avec  le  Maïs  quarantahi  et  le  Mus 
blanc  des  Landes. 

S*  Le  Comité*  d'Arboriculture  demande  que  deux  primes  soient 
accordées,  l'une  de  2«  classe  à  M.  Bertron  (Àdol.),  l'autre  de 
3e  classe  à  M.  Thibault-Prudent.  H  décide  que  les  Poires  de  M.  Mi- 
chelin, ainsi  que  les  Pommes  déposées  par  M.  Lecomte  (Delpbm), 
devront  être  conservées  jusqu'à  leur  maturité  pour  être  goétéesà 
ce  moment;  il  demande  que  des  remerdments  soient  adressée 
particulièrement  i  M.  Jamet  ;  il  déclare  que  l'eue  des  foires 
envoyées  par  M.  Courtois  est  un  Beurré  Diel  de  forme  allongée, 
comme  ou  en  voit  beaucoup  cette  année,  tandis  que  l'autre  lui  est 
inconnue,  mais  lui  a  semblé  de  qualité  médiocre  ;  enfin  fl  exprime 


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—  67»  — 

le  regret  que,  grâce  probablement  i  un  mauvais  emballage,  les 
Foires  de  M.  des  Nouhes  delà  Caeandière  soient  arrivées  trop  mûres 
pour  pouvoir  être  convenablement  appréciées;  toutefois  ce  fruit  lui 
a  semblé  de  bonne  qualité,  et  il  désirerait  le  levmr  une  autre 
année. 

3°  Le  Comité  de  Floriculture  propose  d'accorder  une  prime  de 
2*  classe  à  M.  Pelher  pour  sa  Temaïquàble  Clématite  hybride  et 
de  remercier  les  autres  présentateurs.  Il  prie  M.  Chardine  de  lui 
présenter  son  Pelargonium  zonale  en  pieds  fleuris  ;  enfin  il  renvoie 
le  jugement  sur  les  Œillets  de  M.  Ganthie^Dubos  au  rapport  qui 
devra  être  fait  sur  l'ensemble  de  ces  plantes  présentées  cette  année 
par  cet  horticulteur. 

Ces  diverses  propositions  des  Comités  sont  successivement  mises 
aux  voix  et  adoptées.  JH.  le  Président  remet  les  primes  aux  per- 
sonnes qui  les  ont  obtenues. 

M.  Boussière  fait,  au  nom  d'une  Commission  spéciale  de 
trois  Membres,  un  rapport  verbal  qui  éclaire  la  Compagnie  au  eiget 
d'un  incident  regrettable.  Un  jeune  jardinier  avait  été  accusé 
dernièrement  en  séance  d'avoir  présenté  des  fleurs  qui  lui  auraient 
été  données  et  d'avoir  reçu  pour  cette  présentation  une  prime 
imméritée.  Sur  la  demande  formelle  de  ce  jardinier,  une  Com- 
mission s'est  rendue  dans  son  jardin ,  .et  elle  a  vu  sur  pied  des 
fleurs  identiques  à  celles  pour  lesquelles  avait  été  accordée  une 
récompense.  Elle  a  donc  reconnu  que  l'accusation  formulée  n'a- 
vait aucun  fondement 

M.  le  Secrétaire-général  avertit  la  Compagnie  qu'une  liste  géné- 
rale des  Membres  de  la  Société  sera  très-probablement  imprimée 
en  \  863,  et  il  demande*  que  toutes  les  personnes  (Jont  l'adresse  a  subi 
une  modification  quelconque,  veuillent  bien  donner  avis,  par  écrit, 
des  changements  qui  devrontêtre  opérés  à  leur  sujet  sur  cette  liste. 

Il  est  donné  lecture  ou  communication  des  documents  suivants  : 

\*  Description  de  la  Poire  Chamaret;par  M.  de  Lirok  d'Âirouss. 

2°  Note  sur  la  culture  de&Orchidées  tropicales  en  plein  air,  pen- 
dant trois  mois  de  l'été;  par  M.  Jgbst  (Fràrçûis),  jardinier-chef  à 
Tetschen,  en  Bohème. 

3°  Observations  sûr  la  culture  des  Pommes  de  terre;  par  M.  Thi- 
bault-Prudent. 


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—  680  — 

4o  Compte-rendu  de  l'Exposition  de  Rouen  ;  par  M.  Ibcnxus. 
5°  Compte  rendif  de  l'Exposition  d'Amberieu-en-Bagey;  par 
M.  Forney. 
M.  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations; 
Et  la  séance  est  levée  à  quatre  heures. 

Séance  du  43  novembre  1865. 
Présidence  de  m.  Payea. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

Le  procès-verhal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

M.  le  Président  proclame,  après  un  vote  de  la  Compagnie,  l'ad- 
mission de  quatre  nouveaux  Membres  titulaires  dont  la  présentation, 
faite  dans  la  dernière  séance,  n'a  pas  motivé  d'opposition. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  suivie  bureau  : 

4o  Par  M.  Ponce,  aîné,  maraîcher,  rue  de  Malte,  52,  à  Clichy-U- 
Garenne,  six  Choux- fleurs  durs,  pesant  ensemble  23  kilog.  500 
grammes. 

2o  Par  M.  Lecomte  (Delphin),  jardinier  chez  H.  Devisme,  à  Àr- 
genteuil,  des  tubercules  de  Batate*,  présentés  comme  appartenant 
à  4  6  variétés  différentes. 

3o  Par  M.  Bachoux,  horticulteur  à  Bellevue  (Seine-et-Oise),  une 
Courge  qui  mesure  4 m  50  de  circonférence  et  0m  80  de  longeur.  EBt 
ressemble  assez  à  la  Courge  de  l'Ohio,  mais  elle  devient  notable- 
ment plus  grosse  ;  en  outre,  après  la  cuisson,  la  chair  en  est  moins 
pâteuse  et  plus  sucrée.  C'est  la  variété  que  M.  Bachoux  avait  déjà 
présentée  dans  la  séance  du  40  novembre  4859. 

4°  Par  M.  Cayetel,  de  Puteaux,  du  Mais  de  deux  variétés,  quia 
été  semé  au  mois  de  juin  et  récolté  au  mois  d'octobre. 

5°  Par  M.  Chevet,  des  Truffes  du  Chêne,  du  Châtaignier  et  de  b 
Vigne,  qui  ont  été  trouvées  dans  sa  propriété  du  Blanc  (Indre-et- 
Loire) 

6°  Par  M.  de  Liron  d'Airoles:  4°  une  série  de  27  variétés  de 
Pommes  en  50  échantillons  et  de  4  4  variétés  de  Poires;  2*  20  varié- 
tés de  Pommes  destinées  i  servir  de  sujets  pour  les  travaux  du  Go- 
mité  d'Arboriculture  ;  3°  deux  Poires  de  semis  appartenant  i  une 
variété  qui  a  été  nommée  LeclercdOsmonville;  cette  variété  est  un 


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—  684  — 
gain  posthume  de  Léon  Leclerc,  de  Laval  ;  on  n'en  a  vu  qu'en 
4860  la  première  fructification. 

7°  Par  M.  Sturbe,  jardinier  chez  MM.  Lemaigre  et  Pessot,  à 
Saint- Maur,  une  corbeille  de  fruits  contenant  trois  sortes  de  Poires 
et  deux  sortes  de  Pommes. 

8°  Par  M.  le  général  Roze,  au  nom  de  M.  Aubert,  horticulteur 
à  Toulon  (Var),  trois  Poires  de  Gatillac  d'une  grosseur  peu  com- 
mune. 

9oPar  MmeMaôs,  propriétaire  àJClichy-la-Garenne,  quatre  fruits, 
Poires  on  Pommes,  qui,  ayant  été  attaqués  par  des  insectes,  à  des 
époques  différentes,  ont  été  débarrassés  de  leur  portion  atteinte;  on 
a  rempli  ensuite  le  trou  produit  par  cette  opération  avec  de  la  terre 
glaise  ou  simplement  avec  de  la  terre  grasse  qu'on  a  légèrement 
comprimée.  Ainsi  traités,  ces  fruits  se  sont  conservés  jusqu'à  ce 
jour. 

4  0°  Par  M.  Gosselin,  au  nom  de  M.  Poux,  curé  de  Creteil,  une 
grappe  de  Raisin  blanc,  à  gros  grains  ovoïdes,  qui  pèse  900  gram- 
mes.La  Vigne  sur  laquelle  est  venu  ce  raisin  est  originaire  du  midi 
de  la  France. 

4  4  °  Par  M.  Forest,  un  Coing  de  la  Chine  provenant  des  cultures  de 
M.  Cochet,  deSuisnes. 

42°  Par  M.  Chevreau,  cultivateur  à  Montreuil  (Seine),  quatre 
Pêches  de  Bonneuil. 

4â°  Par  M*  Desbordes,  coutelier  à  Melun,  un  sécateur  dont  l'ar- 
ticulation est  faite  d'une  manière  nouvelle,  de  telle  sorte  qu'il  of- 
fre, dit  le  présentateur,  plus  de  solidité  que  les  sécateurs  ordinaires. 

440  Par  M.  Va  vin,  propriétaire  à  Bessancourt(8eine-et-Oise),un 
Chrysanthème  qui  réunit  sur  le  même  pied  des  fleurs  roses  et  des 
fleurs  jaunes. 

45°  Par  ALFauriat,  horticulteur  à  Ivry,  un  Œillet  dont  la  flo- 
raison est  fort  longue*  et  qui  est  présenté  tant  en  fleurs  coupées 
qu'en  pied  entier. 

46*  Par  M.  A.  Rivière,  jardinier-chef  au  palais  du  Luxembourg, 
une  inflorescence  de  Calanthe  (Preptanthe)  vestita, brillante  Orchi- 
dée que  la  grandeur,  la  beauté  et  la  longue  durée  de  ses  fleurs 
rendent  particulièrement  recommandable  aux  amateurs.  L'échan- 
tillon qui  est  mis  sous  les  yeux  de  la  Compagnie  est  déjà  fleuri 


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—  683  — 

depuis  deux  mois  et  il  serait  très-probablement  resté  en  bon  état 
pendant  plus  d'un  mois  encore. 

17e  Par  le  même,  des  pieds  des  trois  Nepentkee  Jcevis,  phyllam- 
pkora  et  ompullaoea  remarquables  pour  leur  belle  végétation  et  qui, 
bien  que  fort  jeunes,  puisqu'ils  n'ont  qu'un  à  deux  ans,  portent 
un  grand  nombre  d'urnes  parfaitement  développées.  M.  A.  Ritière, 
en  présentant  ces  plantes,  donne  des  détails  circonstanciés  sur  la 
manière  dont  il  les  cultive,  et  il  montre  comment  il  les  amène, 
sans  la  moindre  difficulté,  à  végéter  avec  rapidité  et  à  développer 
en  peu  de  temps  leurs  feuilles  fort  curieuses  de  conformation. 

A  la  suite  de  ces  présentations,  M.  A.  Rivière  met  sous  les  yeux 
de  la  Société  des  rameaux  d'un  Rosier  (Ro$a  cannetbifolia)  fort  re- 
marquable parce  que  beaucoup  de  ses  feuilles  sont  opposées,  as 
lieu  d'être  alternes  comme  dans  toutes  les  jflantes  de  la  même  fe- 
mille.  C'est  là  simplement  un  aceident  qui  a  été  fixé,  et  qui  s'est 
présenté  dans  la  ricbe  collection  de  Rosière  du  Luxembourg.  Sur 
ces  rameaux  les  feuilles  inférieures  sont  alternes;  tontes  celles  fa 
mifieu  sont  opposées,  et  l'alternance  reparaît  ptes  on  moins  vêts 
le  haut. 

A  l'occasion  des  présentations,  M.  Duchartre  apprend  &  la  Com- 
pagnie qu'un  beau  pied  de  Cycas  circinalis^  cultivé  dans  les  semés 
du  Jardin  des  Plantes,  est  «en  oe  moment  en  fleurs,  si  toutefois 
on  peut  appeler  fleurs  les  feuilles  modifiées,  nées  du  sommet  da 
tronc  et  au  centre  de  la  masse  des  feuilles  normales,  qui  portent 
sur  Jours  bords  les  volumineux  ovules  nus  de  ces  végétaux.  Lb 
tronc  de  ce  Cycn*  a  -maintenant  près  de  3  mètres  de  hauteur,  et  le 
faisceau  de  feuilles  qui  le  termine  mesure  près  de  4  mètres  de  dia- 
mètre. Un  fait  remarquable  s'est  présenté  depuisqu*il  a  commencé 
de  fleurir  :  sur  toute  l'étendue  de  sa  tige  ont  apparu  des  bourgeois 
adventifs,  nombreux,  dont  les  plus  avanoés  en  ce  moment  sont 
ceux  du  haut.  Certains  de  ces  bourgeons  ont  déjà  émis  deux  feuil- 
les longues  de  0m  30  à  0m  40,  tandis  que  la  plupart  n'en  offrent 
encore  qu'une  et  que  les  moins  avancées  ne  consiste^  qu'en  une 
masse  ovoïde,  formée  d'écaillés  épaisses,  appliquées  les  unes  sur  les 
autres.  Il  est  fort  à  présumer  que  ces  bourgeons  adventifs  fourni- 
raient un  moyen  commode  de  multiplication.  Le  Cycas  circinali* 
dont  il  est  question  ici  est  femelle.  Le  développement  des  orgaw 


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reproducteurs  de  cette  belle  espèce  est  un  lait  tràs~*are  daas  tes 
jardins;  peut-êlre  même  est-ce  la  première  fois  qu'on  l'absente  à 
Paris. 

JM.  Jtouillard  présente  des  Pommes  qti  lui  ont  été  «envoyées,  de 
Naaiur,  par  Jl-  A*  Royer,  Président  de  la  Fédération  des  Sociétés 
belges  4'Horticulture.  Ces  fruits  appartiennent  aux  trois  variétés 
connues  en  Belgique  sous  les  noms  de  Coart-peodu  rouge,  Court- 
pandn  gris  et  Court-pendu  de  Tournay.  Dans  une  lettre  jointe  à 
cet  envoi,  ML  Royer  dit  que  les  PomtaesCourt~pendu  sont  les  plus 
répandues  de  toutes  en  Belgique,  et  qu'elles  forment  une  tribu 
très-distincte.  On  les  estime  pour  leur  bonne  qualité,  pour,  leur 
longue  conservation  qui  s'étend  à  une  année  .entière,  dans  un  bon 
fruitier,  enfin  pour  leur  floraison  très-tardive  qui  en  soustrait 
presque  certainement  le  produit  à  l'influence  nuisible  des  gelées 
du  printemps. 

M.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspon- 
dance, qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

4°  Plusieurs  brochures  offertes  à  la  Société  par  leur  auteur, 
M.  Rouillé-Courbe,  Président  delà  section  d'Agriculture  d?ndi*-et- 
Loirp,  à  Tours,  pour  lesquelles  cet  agriculteur  distingué  reoewra 
les  semerclmenls  de  la  Société.    . 

.  8°  Une  brochure  intitulée  :  Classification  «des  Cerises,  offerte  par 
M.  le  docteur  Laurent.  C'est  la  traduction  d'un  chapitre  de  l'ou- 
vrage important  que  publient  en  allemand  MM.  Jafcn ,  Lucas  et 
Oberdieck,  sous  le  titre  de  Manuel  illustré  de  PomUoffie  (Hius- 
irirtes  Handbuch  der  Pomologje  ).  Des  remerdmeots  seront  adres- 
sés i  M.  Laurent. 

3"  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Bossin  rappelle  qu'il  a  déjà  offert 
de  mettre  à  la  disposition  des  amateurs  la  collection  de  graines  de 
Jacinthes  qu'il  a  pu  former  en  se  livrant  à  la  culture  spéciale  de 
ces  belles  plantes  et  en  en  faisant  des  semis  en  grand,  depuis 
Vannée  4853. 

Les  Comités,  après  avoir  examiné  les  objets  déposés  sur  le  bu- 
reau, soumettent  à  la  Société  les  propositions  suivantes  : 

4°  Le  Comité  de  Culture  potagère  propose  d'accorder  une  prime 
de  49  classe  à  M.  Ponce,  aîné,  pour  ses  Choux-fleurs,  qui  sont  d'une 
beauté  exceptionnelle.  11  demande  que  des  remerclments  «oient 


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—  684  — 

adressés  aux  autres  présentateurs.  Il  déclare  que  parmi  les  Bâtâtes 
présentées  par  M.  Lecomte  (  Delphin  ),  il  lui  est  impossible  de  dis- 
tinguer plus  de  quatre  variétés. 

2*  Le  Comité  d'Arboriculture  demande  deux  primes  de  3*  classe, 
Tune  pour  M.  Salvi,  jardinier  de  M.  Poux,  dont  la  grappe  de  raisin 
est  fort  belle  et  appartient  à  une  variété  qui  mérite  d'être  cul  thée 
à  l'exposition  du  midi;  l'autre  à  M.  Sturbe,  dont  les  fruits  sont  très- 
beaux,  particulièrement  une  Poire  de  Curé  qui  pèse  6*  5  grammes. 
Il  adresse  de  vifs  remerclments  à  MM.  de  Liron  d'Airoles,  Aubert, 
à  H"9  Maës  et  aux  autres  présentateurs  de  fruits,  il  déclare  :  que 
le  procédé  employé  par  Mme  Maês  sur  les  fruits  attaqués  par  des 
insectes  lui  semble  avoir  une  valeur  réelle  ;  et  que  la  Pèche  Don- 
neûil  présentée  par  M.  Chevreau  est  une  variété  connue,  peure- 
commandable  pour  sa  qualité ,  mais  curieuse  par  sa  maturation 
très-tardive.  Quant  au  sécateur  de  M.  Desbordes,  le  Comité  décide 
que,  cet  instrument  devant  être  essayée  par  des  praticiens,  une 
Commission  spéciale  sera  nommée  à  cet  effet  et  en  fera/après  ex- 
périence, l'objet  d'un  rapport. 

3°  Le  Comité  de  Floriculture  demande  que  M.  Fauriat  soit  ho- 
noré d'un  rappel  de  la  médaille  qu'il  a  eue  pour  ses  Œillets  il* 
dernière  Exposition,  et  que  MM .  A.  Rivière  et  Yavin  reçoiventks 
remercf  ments  de  la  Société  pour  leurs  intéressantes  présentations. 

Ces  diverses  propositions  des  trois  Comités  sont  successivement 
mises  aux  voix  et  adoptées.  M.  le  Président  remet  les  primes  aux 
personnes  qui  les  ont  obtenues. 

M.  le  Secrétaire-général  présente,  au  nom  de  M.  Orbelin,  des 
grains  de  Mais  de  Cuzco  qui  sont  mis  à  la  disposition  des  Membres 
de  la  Société  qui  voudront  essayer  la  culture  de  cette  variété  inté- 
ressante. 

Considérant  que  le  Mais  de  Cuzco  exige,  pour  prendre  tout  son 
développement,  plus  de  chaleur  qu'il  ne  peut  en  recevoir  sous  le 
climat  de  Paris  et  des  environs,  M.  le  Président  décide  qu'une 
portion  des  grains  donnés  par  M.  Orbelin  seront  envoyés  au  jar- 
din de  la  Société  d'Agriculture,  d'Horticulture  et  d'Acclimatation 
de  Nice. 

Il  est  donné  lecture  ou  communication  des  documents  suivants  : 

*°  Note  sur  la  culture  de  la  Pomme  de  terre,  par  un  Membre  901 
signe  simplement  de  la  lettre  V. 

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—  685  — 

2°  Note  sur  une  leçon  d'arboriculture  fruitière  faite  par  M .  Forest 
dans  la  pépinière  de  M.  Cochet,  à  Sjiisnes,  le  4"  novembre  4862  ; 
par  M.  Jacques.  * 

3°  Note  sur  la  production  de  bulbilles  chez  l'Igname  de  Chine  ; 
par  M"*. 

4°  Note  sur  la  culture  des  Nepentkes  ;  par  M.  A^  Ritièbk. 

5*  Rapport  sur  les. cultures  de  M.  Bonnard,  jardinier  au  châ- 
teau d'Osny,  près  Pontoise.  M.  Louesse,  Rapporteur. 

6*  Rapport  sur  des  Pèches  de'  semis  envoyées  par  M.  Gaillard 
(Ferdinand),  de  Brignais  (Rhône).  M.  Malot,  Rapporteur.. 

7°  Rapport  sur  la  culture  de  la  Vigne,au  château  de  Roquencourt, 
d'après  la  méthode  publiée  par  M.  Hooibrenk  (Daniel).  M.  Gtjtot 
(  Jules ),  Rapporteur. 

Après  la  lecture  de  cet  important  document,  dont  la  conclusion 
est  que  M.  Hooibrenk  n'a  rien  fait  connaître  qui  ne  fût  déjà  publié 
et  pratiqué  en  France  avant  lui,  M.  A.  Rivière  demande  la  parole 
et  dit  qu'il  peut  citer,  à  l'appui  des  conclusions  du  Rapport,  un 
exempleentre  autres  parfaitement  authentique.  M.  Lequin(  Alexan- 
dre), aujourd'hui  jardinier  chez  M.  Odier,  âBellevue,  cultive 
la  Vigne,  depuis  l'année  4819,  par  une  méthode  fort  analogue  à 
celle  que  l'horticulteur  autrichien  a  publiée  comme  ayant  été 
imaginée  par  lui.  Toute  la  différence  consiste  en  ce  que  celui-ci 
incline  un  peu  au-dessous  de  l'horizontale  la  branche  destinée  à 
produire  le  fruit. 

M.  Guyot  fait  observer  que  même  cette  inclinaison  est  pratiquée 
depuis  longtemps  dans  la  Savoie  et  dans  l'Isère,  où  on  la  porte  ha- 
bituellement à  442  et  même  à  420  degrés.  Il  ajoute  que  cette  in- 
clinaison n'amène  pas  l'égalité  des  pousses  comme  conséquence 
nécessaire,  si  l'influence  n'en  est  favorisée  par  le  pincement  qui 
devient  le  complément  indispensable  de  cette  pratique. 

H.  Forest  insiste  à  son  tour  sur  la  nécessité  du  pincement ,  sans 
lequel  la  direction  inclinée  de  la  branche  à  bois  ne  donne  que  de 
mauvais  résultats. 

8°  Rapport  sur  le  procédé  imaginé  par  M.  Duval  pour  la  des* 
traction  des  Hannetons.  M.  Boisduvàl,  Rapporteur. 

M.  Orbelin  dit  que,  si  le  procédé  de  M.  Duval  consiste  essentiel- 
lement, comme  le  constate  Je  Rapport,  dans  des  binages  pratiqués 


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à  certaines  époques  de  Tannée ,  lui-même  ne  procède  pas  autre- 
ment depuis  plusieurs  années  ;  mais  ajoute-t-il ,  la  grande  <Kffl- 
culte  consiste  toujours  en  ce  que  les  efforts  tentés  pour  la  destrac- 
tion des  Hannetons  sont  isolés,  tandis  qu'ils  devraient  être  simul- 
tanés de  la  part  de  tous  ceux  qu'intéresse  cette  question  d'une 
importance  tout  &  W  majeure. 

Sur  la  proposition  faite  par  If.  le  Secrétaire-général ,  la  Société 
décide  qu'une  copie  do  Rapport  de  S.  Boisduval  sera  envoyé»  i 
S.  Eic.  le  Ministre  de  l'Agriculture. 

9°  Compte  rendu  de  Imposition  faite  par  la  Société  d'Horticul- 
ture de  Gbttlommiers  ;  par  H.  Vrncnrr  (Charles). 

K  le  Secrétaire-général  annonce  dé  nouvelles  présentations; 

Et  la  séance  est  levée  à  quatre  heures. 


NOMINATIONS. 

Séance  du  44  septembre  486S. 
DAMES  PATRONNESSES. 

4 .  Mademoiselle  Pxasis  (Lôonie)  r  rue  Bertm-Poirôe,  46,  à  Paris;  pri: 

sentée  par  MM.  Boisduval  et  Pépin . 
2.  Madame  Pessot,  rue  du  Four,  39,  à  St-Maur-les-Foasés  (Seine)  ;pir 

MM.  Bouchard-Huzard,  Sturbe  et  Berthault. 

Séance  m  23  ocmbm  4860. 


MM»' 
Boutin  (Victor),  horticulteur,  Cour-Neure,  à  Saintes  (Gharente-faft- 

rieure  ;  par  MM»  Lepètc  et  Gontier* 
Dufet  (A),  négociaut^  rae  des  Ben^finfanta,  23,  ai  Paris;  par  MM.  Bt* 

haudezert  et  Fiilon. 
Favquenbergue  (Victor),  jardinier-chef  chez  M.  le  Comte  de  Bryas,  an 

château  de  Bryas  par  St-Pol  (Pas-de-Calais)  ;  par  MM.  Douy  al 

Lemaitre. 
Latry,  fabricant  de  Blanc  de  sine  et  de  bois  durai,  rue  du  Thittre,  46 

(Grenelle),  *  Paris;  par  MM-(Pajen  «  Duçhattre* 
Richard  (Louis),  pépiniériste,  rue    de  l'Hôpital,  29,  à  Neufebâiwn 

(Vosges);  par  MM.    Lepère,  François  Fontaine  et  Eugène  Verdier, 

fils  aine'. 


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—  687  — 

Séance  du  43  novembre  4862* 
MM. 
4.  Boknet,  rue  des  Vieux^-Augustins,  5,  à  Paris;  par  MM»   Perody  et 
Alexis  Lepère. 

2.  Nav arrow,  commissaire-priscur,  boulevard  St-Martin,  47,  à  Paris;  par 

MM.  GbanlinetTruffaut. 

3.  Stuart  (Edwin),  Président  de  la  Société  d'Agriculture  de  Nice,  Villa 

Stuart,  à  Nice  (Alpes-Maritimes)  ;  par  MM.  Loise,  père  et  fils, 

4.  Verlt  (Alexandre),  horticulteur  à  Besançon  (Doubs)  ;.  par  MM.  Victor 

Verdier  et  Jacquin,  jeune. 


BULLETIN  BIBLIOGRAPHIQUE. 


SRAIWBB  BU  MOIS  DEMOVEMBRE  4861* 

Agriculteur  praticien  (25  septembre,  40  et  25  octobre  1862).  Paris; 
in-8°. 

Ami  des  Champs  (novembre  4862).  Bordeaux;  in-8°. 

Annales  de  V Agriculture  française  (octobre,  et  novembre  4862).  Paris  ; 
m-8°* 

Annales  forestières  et  métallurgiques  (octobre  4862).  Paris;  in-8°. 

Annali  dAgricoltura  (Annales  d Agriculture,  rédigées  par  le  Dr  Gaétan 
Càhtûhi;  25  octobre  et  40  novembre  4862).  Milan;  in-8°. 

Apiculteur  (novembre  4862).  Paris;  in-8°. 

Bulletin  agricole  du  Comice  de  Brioude  (décembre  4864  à  oetobre^tt62). 
Brioude  ;  in-42. 

Bulletin  de  la  Société  d  Agriculture ,  Sciences  et  Arts  de  la  Lozère  (août 
4862).  Mende;  in-8«v 

Bulletin  de  la  Société  d  Agriculture  et  d  Horticulture  de  Vaucluse  (no- 
vembre 4862)*  Avignon;  in*8°« 

Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  de  Boulogne-sur-Mer  (janvier  à  juin 
4862)*  Boulogne-tm>M«r;  in-8°. 

Bulletin  Bibliographique  des  Menées  physiques?  naturelles  et  médicales 
de  MM.  J.-R  Bailuèrb  et  fils  (4"  année..  4860).  Paris;  n>8*. 

Bulletin  de  la  Société  protectrice  de*  asmnau*  (octobre  4862).  Paris  j 
in-P. 

Bulletin  de  la  SoeUté  d  Encouragement  (septembre  4862).  Paris;  in*4f . 

Èulletin  de  la  Société  botanique  de  France  (juin  4862).  Paris;  in-8°. 

Catalogue  dfe  M^Lebigot  efcCie,  pépiniéristes  à  Angers  (Mame^eULeu*)» 

Catalogue  de  M,  L.  Van  Hootte  (Plantes  de  plein  air),  à  Gand  (Bel- 
gique). 


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—  688  — 

Catalogue  de  M.  Loise,  graiûier-fleuriste  (Automne  4862),  Quai-aw- 

fleurs,  n#  3,  à  Paris. 
Catalogue  de  M.  Dallière  (Automne  4862),  à  Gand  (Belgique). 
Catalogue  de  M,  L.  Jacques,  horticulteur  à  Rennes  (Ille-et-Vilaine). 
Cercle  d'Horticulture  et  de  Botanique  du  Havre  (5«  et  6*  Bulletins).  Ha-  • 

vre;  in-8°. 
Cultivateur  de  la  Somme  (année  4862,  no  4).  Amiens;  in-8\ 
Courriel'  des  familles  (40  et  20  novembre  4862).  Paris;  feuille  in-4#. 
Economia  rurale  (V Economie  rurale  et  le  Répertoire  d'Agriculture  réunis; 

25  octobre  et  40  novembre  4862).  Turin;  in-8o. 
Feuille  du  Cultivateur  (23  et  30  octobre,  6,  43  et  20  novembre  4862). 

Bruxelles;  in*8°* 
Horticulteur  praticien  (septembre  et  octobre  4862).  Paris;  in-8*. 
Hamburger  Garten-  und  Blumenzeitung  (Journal  de  Jardinage  et  de  Flo- 

riculture  de  Hambourg,  rédigé  par  M.  Ed.  Otto;  44*  n°  de  4862). 

Hambourg;  in-8o. 
1  Giaràjni  (Les  Jardins,  journal  oV Horticulture,  rédigé  par  un  amateur  de 

fleurs;  n«*  d'août,  septembre  et  octobre  4862).  Milan;  in-8°. 
Illustration  horticole  (octobre  4862).  Gand;  in-8°. 
Institut  (22  et  29  octobre;  6, 42  et  49  novembre  4 862) ."Paris;  in-4°. 
Jardin  fruitier  du  Muséum,  par  M.  J.  Decaisne  (58e  livraison).  Paris; 

in-4°. 
Journal  d'Agriculture, Sciences,  etc,  de  V  Ain  (septembre  4862).Bonrg;in-8o. 
Journal  d'Agriculture^  du  midi  de  la  France  (octobre  4862).  Toulouse; 

in-8\ 
Journal  d'Agriculture  de  la  Côte-oVOr  (septembre  4862).  Dijon  ;,in-8°. 
Journal  de  la  Société  centrale  d'Agriculture  de  Belgique  (octobre  4861). 

Bruxelles  ;  in-4° . 
Journal  de  la  Société  d'Horticulture  de  la  Moselle  (4e  trimestre,  de  4862,  et 

Table  générale  alphabétique).  Metz;  in-8°. 
Journal  of  Horticulture  (Journal  d Horticulture  rédigé  par  MM.  Geoigk 

W.  Johnson  et  Robert  Hogg,  (n<*  des  28  octobre,  4,  14,  48  et  55 

novembre  4862).  Londres;  in-4°. 
Maison  de  campagne  (15  et  34  octobre,  et  45  novembre  4862).  Paris; 

in-4». 
Mémoires  de  la  Société  d'Agriculture,  Sciences,  etc.,  de  l'Aube  (1er  et  t 

trimestres  de  4862).  Troyes;  in-8°  de  272  pages. 
Monatschrift  der  Pomologie  (Journal  mensuel  de  Pomologie  et  à" Arbo- 
riculture pratique,  rédigé  par  MM.  Ed.  Lucas  et  Obebdieck; 
n<*  de  septembre  et  octobre  4862).  Stuttgard;  in-8°. 
Notice  sur  la  vie  et  les  travaux  de  M.  J.  Scheidweiler,  par  M.  Emile 

Rodigas  (avec  portrait  lithographie).  Gand  ;  in-4°. 
Notices  Pomologiques ,  tome  II,  livraisons  48  à  23,  par  M.  Jules  dI 

LîRON  d'AÎBOLKS. 

Revue  des  Eaux  et  Forêts  (novembre  1862).  Paris;  in-8<>. 


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—  689  — 

Revue  horticole  (1er  et  46  novembre  1861).  Paris;  in-8°. 

Bévue  horticole  des  ^Bouches- lu-Rhône  (avril  à  septembre  4861).  Marseille; 

in-8°. 
Revue  des  jardins  et  des  champs,  dirigée  par  M.  Cherpin  (novembre  4862). 
Lyon;  in-8°. 
"  Revue  dû  monde  colonial  (46  novembre  4862).  Paris;  io-8°. 
Science  pour  tous  (23  et  30  octobre;  6  et  .43  novembre  4862).   Paris; 

feuille  in-4a. 
Société  £  Agriculture  de  Meaux  (4  "  et  2«  trimestres  de  4862) .  Meaux  ;  in  -8°. 
Société  d'Horticulture  de  Picardie  (3«  trimestre  et  4"  semestre  de  4862). 

Amiens;  in-8o. 
Sud-Est  (octobre  4862).  Grenoble;  io-8°. 

The  Fbrist  and  Pomologist  (Le  Fleuriste  et  Pomologiste,  Journal  men- 
suel avec  figures  coloriées,  rédigé  par  MM*  Robert  Hogg  et  John 
Spencer;  cahier  de  novembre  4862).  Londres;  in-8°. 
Woclienschrift...  fur  Gaertnerei  (Journal  hebdomadaire  d'Horticulture  et 
de  Botanique,  rédigé  par  M.  Ch.  Koch;  n°*  des  25  octobre;  4, 
8  et  45  novembre  4862).   Berlin;  in-4*. 
Zeitschrift  des  landwirthschaftlichen  Vereins  in  Bayern  (Journal  de  la 
Société  ^Agriculture  de  Bavière,  n°  de  novembre  4862).  Munich; 
in-8°. 

Ouvrages  4e  M.  RouiLLÉ-CouRBE,  donnés  par  lui  à  la  Société. 

Inondations  du  département  tflndre-et-  Loire%  4  846-4  856;  par  M .  Rouillé- 
Courbe. 

Voyage  de  S.  A.  I.  le  prince L.  Napoléon  en  4852;  par  le  même. 

Congrès  pomologique  de  Bordeaux  en  4859  ;  par  le  môme. 

L'Ailantus  glandulosa;  par  le  même. 

Rapport  sur  le  Congrès  pomologique  de  Lyon  en  4860  ;  par  le  même. 

/{apport  général  sur  la  Sériciculture,  la  Viticulture  et  l'Horticulture  ; 
par  le  même. 

Basilique  de  Saint-Martin  (de  la.  reconstruction  de  la); par  le  même. 

Discours  au  Comice  agricole  de  Tours  ;  par  le  même. 

Observations' présentées  sur  un  sujet  d'emprunt,  à  MM.  les  conseiller? 
municipaux  de  Tours;  par  le  même. 


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—  690  -»% 
NOTES  ET  MÉMOIRES. 


Note  sur  la.  culture  des  Orchidées  tropicales  en  mjhr  air  durakt  . 

S  Mots  de  l'été  ; 

Par  M.  Françgis  Josst,  jardinier  en  chef,   à  Tetachen,  e*  Bohême. 

N'ayant  vu  indiquée  nulle  part  la  méthode  de  culture  des  Or- 
chidées qui  m'a  (foqné,  depuis  plusieurs  années,  des  résultats  re- 
marquables, je  crois  devoir  en  consigner  les  détails  dans  cette  note, 
et  en  même  temps  devoir  rapporter  comment  j'ai  été  conduit  gra- 
duellement à  en  étendre  de  plus  en  plus  Pappiication. 

Il  y  a  déjà  plus  de  22  ans  que  je  suis  employé  à  Tetschen  en  qua- 
lité de  jardinier  en  chef,  chez  son  exellence  M.  le  Comte  de  Thun 
Hohenstein.  Lorsque  je  suis  entré  dans  ce  domaine,  on  n'y  culti- 
vait que  40  Orchidée»  tropicales;  poussé  par  un  goût  particulier  pour 
les  plantes  de  cette  famille,  je  n'ai  manqué  aucune  occasion  de 
m'en  procurer,  et  mon  maître,  amateur  éclairé  d'horticulture, 
voulant  bien  seconder  mes  efforts,  je  suis  parvenu  à  en  former  une 
collection  qui  compte  aujourd'hui  662  espèces  ou  variétés.  Cette 
collection  est  la  plus  riche  qui  existe  en  Autriche.  Mon  genre  de 
culture  réussit  parfaitement,  à  ce  point  que  je  compte  chaque  mois, 
en  moyenne,  40  à  50  espèces  ou  variétés  en  fleurs. 

Dès  4852,  je  remarquai  que  quelques  espèces  ne  voulaient  pis 
bien  fleurir  ;  j'eus  alors  l'idée  de  les  placer  à  l'air  libre  dans  les 
premiers  jours  du  mois  de  juillet. 

Les  plantes  que  je  traitai  de  cette  manière  étaient  : 

Brassavola  glauca  Lindl.  ;  Cymbidtum  tmrginatum  Lfîr&i.; 
Cypripedium  insigne  Wall.;  Dendrobium  Pringianum  fin>w.; 
Dendrobium  speciosum  Sm.    et  Lycatfë  Skinneri  Linol. 

Elles  végétèrent  parfaitement,  bien  que  la  température  ne  fût 
quelquefois  que  de  5  degrés  (R.)  dans  la  matinée;  pendant  la  jour- 
née, le  chaleur  s'élevait,  très-souvent  jusqu'à  30  degrés  à  l'ombre. 

Cette  localité  est  soumise  à  de  fréquentes  variations  de  tempé- 
rature, qui  sont  dues  à  ce  que  des  montagnes  l'environnent  et  que 
tous  les  cours  d'eau  de  la  Bohème  viennent  se  rendre  dans  le  fleuve 
de  l'Elbe  qui  traverse  la  vallée  de  Tetschen. 


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—  691  — 

Après  avoir  rentré  les  plantes,  à  la  fin  d'aoét,  je  les  ai  vues  dé- 
velopper des  boutons  de  fleurs  au  bout  dépende  temps;  peu  après 
elles  ont  fleuri  parfaitement. 

Ces  bons  résultats  m'ont  déterminé  i  recommencer  l'expérience 
sur  une  plus  grande  échelle. 

J'en  ai  ensuite  étendu  le  champ  d'aimée  enamfnée,  et  je  suis  en- 
fin arrivé  à  traiter  ainsi  ?5  espèces  ou  variétés,  que  je  vois  toutes 
se  trouver  très-bien  en  plein  air  pendant  3  mois  de  l'année,  c'est-à- 
dire  en  juta,  juillet  et  août. 

Voici  comment  je  procède  : 

J'ai  choisi  une  place  demi-ombragée,  où  j'ai  mis  des  troncs  d'ar- 
bres (Chênes),  sur  lesquels  les  plantes  en  corbeille  ont  été  placées. 
Entre  les  troncs  j'ai  fait  planter  des  Fougères,  des  Philodendron 
pertusum,  des  Tradescantiazebrina  et  viridis,  ainsi  que  des  Cissus 
marmorea,  afin  déformer  un  ensemble  d'un  effet  agréable.  En  vue 
d'abriter  les  plantes  contre  les  rayons  ardents  du  soleil  et  contre  les 
fortes  pluies,  je  couvre  cet  emplacement  atec  une  toile;  je  dois 
cependant  avouer  que  je  n'aime  pas  à  ombrager  Beaucoup,  parce 
que  j'ai  reconnu  que  les  plantes  très-ombragées  ne  fleurissent  ja- 
mais aussi  bien  que  celles  «^quelles  on  donne  moins  d'ombrage 

L'arrosage  se  fait  selon  la  manière  employée  ordinairement  dans 
les  serres. 

Cette  année,  aux  mois  de  juin  et  juillet,  la  température  s'est 
abaissée  plusieurs  fois  jusqu'à  4  degrés  au-dessus  de  zéro;  cepen- 
dant les  plantes  ne  s'en  sont  pas  moins  bien  portées;  elles  ont  même 
poussé  avec  beaucoup  de  vigueur,  et  il  y  en  a  eu  plusieurs  qui 
ont  produit  des  fleurs  dans  ces  conditions. 

Ces  faits  montrent  que  beaucoup  de  jardiniers  soumettent  leurs 
Orchidées  et  même  d'autres  plantes  exotiques  aune  trop  haute 
température.  Je  pense  que  tous  les  végétaux  ont  besoin  d'une  pé- 
riode de  repos  pour  bien  végéter  ensuite, 
.    Voici  la  liste  des  Orchidées  que  je  cultive  de  la  manière  que  je 
viens  d'indiquer  : 
Barkeria  spectabilîs  Batem. 
Brassavola  glauca  Lindl. 
€alanthe  striata  R.  Br. 
•Cattleya  citrina  Lindl.  (a  poussé  le  pédoneule). 


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—  692  — 

Cœlia  macrostachya  Lindl. 
Cypripedium  insigne  Wall. 

—  —     var.  parviflorum  Rchb.  fil.  (à  présent  en 

fleurs). 
Deridrobium  calamiforme  Lodd. 

—  Jenkinsii  Wall. 

—  Pringianum  Bid. 

—  speciosum  Sm.  (est  à  présent  en  boutons  de  fleurs  eti 

fait  4  pousses  d'un  pied  de  longueur  sur 
2  1/2  pouces  de  diamètre. 
_  —      var.  humile  Hort. 

—  —      var.  pumilum  Hort. 

—  —      var.  rolundifoliumHoRT.* 
Epidendrum  Candollei  Lindl. 

—  cochleatum  L.  (a  fleuri  en  plein  air). 

—  diffusum  Sw.  (a  développé  ses  pédoncules  au  dehors}. 
-r  falcatum  Lindl. 

—  radiatum  Lindl.  (a  fleuri  au  dehors). 

—  selligerum  Batem. 

—  Skinneri  Batem.  (a  fleuri  dehors). 

—  Stamfordianum  Batkm. 

—  varicosum  Batem. 

—  virgatum  Lindl. 

—  vitellinum  Lindl.  (a  fleuri  dehors  pendant  trois  se- 

maines). 
Gongora  galeata  Rchb.  fil.       j 

—  Batemani  Rchb.  fil.  >  ont  fleuri  dehors. 

—  luteola  Rchb.  Fa.        1 
Lœlia  acuminata  Lindl. 

—  albida  Batem. 

—  anceps  Lindl.  | 

—  —    var.Barkeriana  Hort.  >  ont  produit  des  pédoncules. 

—  —    var.  superba  Hort.      J 

—  autumnalis  Lindl. 

—  candida  Hort. 
Laelia  furfuracea  Lindl. 

—  Gaieottiana  Moerin. 


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—  693  — 

Lycaste  majalis  Lin:>  .. 

—  rubescens  Lodd. 

—  superbiens  Lindl. 

—  violacea  Rchb.  fil. 

Lycaste  aromatica  Lindl.  (a  fleuri  dehors). 

—  Colleyi  Lindl. 

—  consobrina  Rchb.  fil. 

—  cru  enta  Lindl. 

—  Skinneri  Lindl.  (a  fleuri  dehors). 

—  —     var.  alba  Hort.  j 

—  —      var.  latemaculata  Hort.  f  ont  produit  des  pédon- 

—  —      var.  leucochila  Hort.    (  cules  dehors. 

—  —     var.  picta  Hort.  1 
Maxillaria  cucullata  Lindl. 

1  —      tenuifolia  Lindl.  (a  fleuri  dehors). 
Odontoglossum  Bictoniense  Lindl.  (a  produit  des  pédoncules). 

—  citrosmum  Lindl. 

—  Cemntesii  Lexarz. 

—  grande  Lindl.  )  ont  produit  des  pédoncules  et  sont 

—  Inslayii  Lindl.  (      en  fleurs  dans  ce  moment-ci. 

—  laeve  Lindl. 
nebulosum  Lindl. 

—  pulchellum  Batek. 

—  —  t    var.  grandiflorum  Hort. 
Oncidium  bicallosum  Lindl. 

—  filipes  Likdl.  (a  fleuri  dehors). 

•  —  leucochilum  Batem.  (a  produit  des  pédoncules  dehors) . 

—  microchilum  Batem. 

—  sphacelatum  Lindl.  (a  poussé  des  pédoncules  dehors). 

—  suave  Lindl. 
Sobralia  décora  Batem. 

—  di'chotoma  R.  etPAv. 

—  Liliastrum  Lindl. 

—  macrantha  Lindl. 

—  violacea  Lindl. 

Stànhopea  connata  Rchb.  fil.  (a  produit  des  pédoncules  et  a  fleuri 
dehors  pendant  8  jours). 


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—  694  i- 

Trichopilia  tortilis  Lindl.  (a  fleuri  dehors). 
—  —      var.  pallida  Hort. 


Note  sur  la.  Culture  des  Nepenthes  ; 
Par  M.  A.  Rivière. 

Les  Nepenthes,  que  leurs  feuilles  terminées  par  une  urne  munie 
de  son  couvercle  rendent  extrêmement  intéressants,  ont  été  pen- 
dant longtemps  une  véritable  pierre  d'achoppement  pour  les  horti- 
culteurs. Dans  ces  derniers  temps,  des  progrès  réels,  consistant  es- 
sentiellement en  simplifications  heureuses,  ont  été  accomplis  dans 
l'art  de  cultiver  ces  curieux  végétaux  ;  mais  il  reste  encore,  à  cet 
égard,  quelques  incertitudes  et  même  quelques  difficultés  que  j'ose 
espérer  faire  disparaître  en  partie  en  consignant  dans  cette  note 
les  résultats  de  mon  expérience. 

Lorsque,enl840,je  fus  attaché  au  jardin  botanique  delà  Faculté 
de  Médecine,  sous  la  direction%de  M.  L'homme,  j  Y  trouvai  deux  ou 
trois  pieds  de  Nepenthes  distillatoria,  qui,  malgré  les  soins  intelli- 
gents dont  ils  étaient  l'objet,  n'avaient  qu'une  végétation  chétive 
et  languissante.  En  me  conformantaux  données  qui  me  furent  four- 
nies par  les  jardiniers  ou  que  je  puisai  dans  les  ouvrages  d'horticul- 
ture, je  ne  pus  parvenir  à  améliorer  notablement  l'état  peu  satis- 
faisant de  ces  plantes;  mais  les  indications  qui,  plus  tard,  me  furent 
-données  par  des  voyageurs-naturalistes  sur  les  conditions  dans  les- 
quelles on  les  trouve  dans  leur  pays  natal,  me  mirent  bientôt  sur 
la  voie  qui  m'a  conduit  enfin  à  les  traiter  avec  un  plein  succès 
comme  des  végétaux  aussi  faciles  à  cultiver  qu'à  multiplier.  Sa- 
chant alors  que  les  Nepenthes  croissent  naturellement  dans  des  en- 
droits marécageux  et  ombragés,  je  pensai  que  c'étaient  la  nature  du 
sol  et  l'abondance  de  l'humidité  qui  seules  pouvaient  permettre  de 
résoudre  le  problème  dont  je  cherchais  la  solution.  Mes  essais  dans 
cette  nouvelle  voie  furent  effectivement  couronnés  d'un  plein  suc- 
cès, et  peu  de  temps  après,  je  vis  plusieurs  espèces  de  ce  genre  in- 
téressant végéter  dans  les  serres  de  l'établissement  d'une  manière 
vraiment  remarquable.  Voici  en  peu  de  mots  comment  j'arrive  au- 
jourd'hui, sans  la  moindre  difficulté,  i  cet  heureux  résultat. 

Je  cultive  les  Nepenthes  dans  de  la  terre  de  bruyère  tourbeuse, 


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-  6»5  — 

divisée  par  petits  fragments,  à  laquelle  je  mêle  en  assez  forte  propor* 
tion  du  sphagnum  vivant.  Ce  compost  est  léger  et  surtout  très-per- 
méable à  Tean.  Je  doune  à  ces  plantes  de  fréquents  arrosements  et 
desbassinages  sur  les  feuilles.  J'évite  surtout  avec  le  plus  grand  soin 
qu'elles  ne  soient  exposées  à  des  alternatives  d'humidité  et  de  sé- 
cheresse, ces  alternatives  leur  étant  promptement  funestes.  L'ex- 
périence m'a  montré  aussi  que  quand  les  arrosements  sont  insuffi- 
sante, c'est-à-dire  superficiels,  les  feuilles  ne  tardent  pas  à  se  flétrir, 
et  que  si  Ton  donne  ensuite  beaucoup  d'eau  pour  remédier  à  ce 
mal,  l'effet  fâcheux  produit  par  la  sécheresse  n'en  persiste  pas 
moins,  et  les  extrémités  des  feuilles,  c'est-à-dire  leur  portion  in- 
téressante, se  flétrissent  de  plus  en  plus  jusqu'à  complète  dessicca- 
tion. C'est  donc  aux  arrosements  faits  sans  discernement  que 
j'attribue  particulièrement  le  peu  de  succès  que  l'on  obtient  dans  la 
culture  de  ces  plantes. 

On  croit  généralement  que  les  Tfcpenthe*  exigent  beaucoup  de 
chaleur;  mais  ceux  que  je  cultive  en  assez  grand  nombre  dans  les 
serrés  du  Luxembourg,  et  dont  je  présente  ici  quelques  pieds  pris  au 
hasard, prospèrent  dans  une  atmosphère  maintenue  de  8  à  \  2  degrés 
cent,  seulement;  cependant,  je  dois  dire  si  Ton  veut  obtenir  des 
sujets  d'une  végétation  très-vigoureuse,  on  doit  élever  la  tempéra- 
ture de12  à  18  degrés. 

Je  pratique  le  rempotage  annuellement,  en  ayantsoin  de  ne  pas  trop 
tourmenter  les  racines  ;  et,  tous  les  deux  ou  trois  ans,  je  rabats  les 
plus  longues  tiges,  afindemaintenir  l'équilibre  dans  la  végétation,  et 
de  donner  à  la  plante  un  aspect  satisfaisant.  Gomme  les  Nepenthes 
sont  fréquemment  attaqués  par  le  thrips?,  insecte  qui  leur  cause  un 
préjudice  notable  en  détruisant  l'épidémie  de  la  feuille,  il  est  indis- 
pensable de  les  soumettre  à  de  fréquents  lavages  à  l'éponge  et  de 
s'abstenir  de  toute  espèce  de  fumigations,  car  elles  leur  sont  funestes. 

La  multiplication  des  plantes  dont  il  s'agit  est  beaucoup  plus 
facile  qu'on  ne  le  pense  généralement.  Elles  reprennent  assez  bien 
de  boutures  faites  avec  des  portions  de  rameaux  sur  lesquels  on 
laisse  trois  ou  quatre  feuilles  au  plus;  on  retranche  une  portion  de 
celles-ci  lorsqu'elles  sont  trop  longues.La  coupe  doit  être  pratiquée 
immédiatement  au-dessous  du  point  d'insertion  du  pétiole.  Après 
cette  opération,  chaque  bouture  est  mise  dans  un  très-petit  pot 


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—  696  — 

rempli  déterre  de  bruyère  mélangée  de  sphagnum,  lequel  est  placé 
sous  olocbe,dans  la  serre  à  boutures.La  chaleur  de  la  couché  doit  être 
maintenue  de  20  i  25  degrés  centigrades,  et  les  soins  consistent  en* 
suite  à  entretenir  la  terre  modérément  mais  constamment  humide. 
Lorsque  les  racines  se  sont  développées  et  qu'elles  ont  suffisamment 
tapissé  la  terre,  il  faut,  pendant  une  vingtaine  de  jours,  habituer 
les  boutures  i  nsensiblement  à  l'air  en  soulevant  peu  à  peu  la  cloche; 
après  quoi  on  les  met  dans  des  pots  plus  ou  moins  grands,  seltm  la 
force  du  sujet.  On  peut  aussi  et  avec  avantage  marcotter  les  Nepen- 
thes à  la  façon  des  Œillets  ;  dans  ce  cas,  les  marcottes  exigent  près 
d'une  année  pour  s'enraciner,  et,  au  bout  de  ce  temps,  on  ne  doit  les 
isoler  que  graduellement,  ou,  selon  l'expression  consacrée,  qu'en 
les  sevrant. 

Dans  un  article  du  journal  anglais  The  Florist,  etc. ,  dont  il  a  été 
donné  un  résumé  dans  le  dernier  cahier  du  Journal  (Voyez  le 
Journal,  VIII,  1862,  p.  665),  un  auteur  anonyme  dit  qu'une  con- 
dition indispensable  pour  le  succès  de  la  culture  des  Nepenthes, 
c'est  de  ne  laisser  jamais  exposés  à  l'air  les  pots  dans  lesquels  ils 
st>nt  plantés,  et  d'en  former  des  groupes  où  Ton  remplit  les  inter- 
valles entre  les  pots  avec  des  tessons  qu'on  couvre  d'un  peu  de 
terre.  Je  ne  me  suis  jamais  aperçu  de  la  nécessité,  ni  même  de 
l'utilité  de  cette  disposition.  Les  pots  dans  lesquels  végètent  mes 
Nepenthes  restent  constamment  à  nu,  et  ces  plantes  ne  s'en 
portent  pas  plus  mal,  comme  la  Société  peut  le  reconnaître  par  la 
vue  des  pieds  de  Nepenthes  phyliamphora,  lœvis  et  ampullacea  que 
j'ai  l'honneur  de  mettre  sous  ses  yeux. 

L'auteur  de  l'article  auquel  je  viens  de  faire  allusion  a  relevé 
avec  pleine  raison  les  erreurs  accréditées  et  répétées  journellement 
de  livre  en  livre  au  sujet  des  phénomènes  intéressants  au  plus  haut 
degré  qu'offre  l'urne  par  laquelle  se  termine  chaque  feuille  d'un 
Nepenthes.  Comme  lui,  j'ai  constaté  que  le  couvercle  de  cette  urne 
une  fois  levé  ne  s'abaisse  plus  pour  en  fermer  l'orifice.  J'ai  vu 
aussi  que  le  liquide  sécrété  qui  s'amasse  dans  cette  urne  est  parfai- 
tement limpide  tant  que  ce  eurieux  vase  végétal  ne  s'est  pas 
ouvert;  mais  que  sa  limpidité  s'altère  sensiblement  quand  le  cou- 
vercle ou  opercule  s'est  relevé,  et  qu'alors  il  prend  une  apparence 
un  peu  huileuse,  dans  l'espace  de  trois  ou  quatre  jours. 


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—  697  — 

%  J'ose  espérer  que  les  indications  qui  précèdent  ne  seront  pas 
inutiles  aux  amateurs  de  plantes  curieuses,  et  que,  rassurés  sur  la 
prétendue  difficulté  de  la  culture  des  Nepenthes,  ils  n'hésiteront  pas 
à  donner  une  place  dans  leurs  serres  à  l'un  des  genres  les  plus  in- 
téressants que  nous  offre  le  règne  végétal. 


Description  de  là  Poire  Chamaret  (Léon-Leclbrc); 
Par  M.  J.  de  Liron  d'àiroles. 

Arbre  d'un  beau  port,  vigoureux,  fertile,  à  branchage  mince  et 
flexible;  il  parait  propre  à  la  culture  en  espalier  et  en  pyramide,sur 
franc  et  Cognassier.  Fruit  assez  gros,  mesurant  en  moyenne 
40  centimètres  de  hauteur  sur  6  de  diamètre. 

Le  pédoncule  gros,  entièrement  charnu ,  plus  gros  à  l'attache  et 
surtout  vers  son  insertion,  sort  de  côté  au  travers  d'un  excrois* 
sance  charnue,  quelquefois  très-forte;  sa  couleur  est  fauve  clair  vif; 
sa  longueur  est  de  45  à  20  millimètres. 

Le  calice  est  mi-ouvert,  irrégiffier,  de  grandeur  moyenne,  à  di- 
visions courtes,  roides,  charnues;  il  se  trouvé  dans  une  cavité 
évasée. 

La  Poire  Chamaret  est  bosselée  dans  toutes  ses  parties;  sa  peau, 
grasse,  très -mince,  est  d'un  vert  tendre,  semée  de  petits  points 
fauves  et  gris;  quelques  taches  fauves  se  trouvent  vers  le  calice  et 
entourent  le  pédoncule  :  elle  passe  à  un  beau  jaune  brillant,  à  l'é- 
poque de  la  maturité,  qui  arrive  ordinairement  vers  la  fin  d'oc- 
tobre. 

La  chair,  peu  tassée,  fine,  fondant  facilement,  est  abondamment 
chargée  d'une  eau  sucrée  et  bien  parfumée  qui  coule  sous  le 
couteau; 

Telle  est  l'appréciation  d'une  charmante  Poire,  dédiée  a 
M.  Chamaret,  Président  delà  Société  industrielle  de  la  Mayenne; 
nous  avons  eu  l'avantage  de  la  soumettre  à  la  Société  centrale.  Elle 
nous  a  été  adressée  par  l'un  de  nos  correspondants,  M.  François 
Huttin,  pépiniériste  à  Laval  (Mayenne),  ancien  jardinier  deM.  Léon 
Leclerc.Ce  fruit  est  un  gain  posthume  de  l'honorable  et  regrettable 

(4)  S'adressera  M.  Huttin,  pépiniériste  à  Laval. 

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1 


—  «98  — 

député  de  la  Mayenne,  ami  et  émule  de  Van  Mous,  qui  a  lai$é 
après  lui  de  nombreux  eemis  d'arbres  fruitiers,  lesquels  ont  été 
acquis  par  M.  Huttin. 

Le  premier  rapport  remonte  i  4652  ;  le  semis  date  de  4838. 0 
n'est  que  cette  année  qu'on  a  mis  dans  le  commerce  cette  variété 
très-méritante. 


Note  sur  la  production  de  bulbilles  chez  l'Igname  de  Chine; 

Par  M..B. 

Les  Ignames  de  la  Chine  que  l'on  soutient  avec  des  tuteurs,  ne 
donnent,  quel  que  soit  leur  Age,  que  des  bulbilles  très-rares,  trà» 
petits,  de  la  grosseur  d'un  pois  environ.  Au  contraire,  si  m 
laisse  les  plantes  traîner  sur  le  sol,  elles  donnent  abondamment, 
dès  le  mois  de  juillet  ou  d'août,  de  gros  bulbilles,  dont  quelques-uni 
approchent  de  la  grosseur  des  plus  forts  glands  ou  même  la  dépas- 
sent. Sous  la  protection  du  feuillage  qui  couvre  le  sol,  et  favorisé! 
par  l'humidité  qui  en  résulte,  cesAuibilleâ  s'enracinent;  leurs  ra- 
cines pénètrent  en  terre  en  partie  ou  en  totalité,  et,  ainsi  nourris,  ilf 
fournissent  les  éléments  d'une  excellente  génération  pour  l'an&ée 
suivante. Il  n'y  a  pas  d'autres  soins  à  prendre  que  d'enlever  ces  bul- 
billes-dans  le  courant  ou  vers  la  fin  d'octobre,  et  de  les  mettre  es 
place,  à  8  ou  50  décimètres  les  uns  des  autres,  les  faisant  affleurer 
la  terre,  et  les  recouvrant  non  pas  de  fumier  frais,  elles  ne  l'aiment 
pas,  mais  d'un  peu  de  litière  longue;  encore  sera-ce  du  luxe. 


Culture  des  Pommes  db  terre; 
Par  M.  V... 

Quand  on  a  des  pommes  de  terre  à  planter,  faut-il  préférer  les 
grosses  aux  petites  ?  y  a-t-il  avantage,  sous  le  rapport  des  produits) 
à  laisser  entiers  les  gros  tubercules,  ou  vaut -il  mieux  les  diviser 
en  plusieurs  morceaux? 

Ces  questions,  agitées  depuis  quelque  Jemps  dans  les  Sociétés 
d'Agriculture,  n'ont  pas  encore  reçu,  ce  semble,  une  solution  com- 
plète. « 

Le  journal  la  Culture  a  publié  un  article  reproduit  par  le  Bol- 


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—  6»  — 

letia  de  la  Société  d'Agriculture  de  la  Lozère  et  paar  le  journal  d'A- 
griculture de  la  Côte-d'Or,  dans  lequel  on  trouve  ce  qui  suit  : 

Influença  de  la  grosseur  des  Pommes  de  terre  employées  pour 
semence  sur  le  produit  : 


POIDS  MOYEN 
An      . 

TUBERCULES  PLANTÉS. 

POU»  MOTEN 

do  produit  far  toiffe, 

a  l'arrachage. 

POIDS  MOYEN 

du  produit  par  touffe. 

déduction  faite 
du  poids  de  la  semence. 

70  grammes 

470  gramme*. 

460  grammes. 

440        ,- 

660        — 

510 

240        — 

* 

796        — - 

560        — 

D'où  l'auteur  tire  cette  conséquence  que  la  pratique  de  choisir, 
pour  la  plantation,  de  petites  pommes  de  terre,  ou  de  couper  les 
grosses,  constitue  la  plus  mauvaise  des  économies. 

J'accepte  les  nombres  portés  au  tableau;' je  suppose  l'expérience 
bien  faite  ;  mais  je  crois  qu'il  y  aune  donnée  qui  manque  et  sans 
la  discussion  de  laquelle  la  conséquence  tirée  n'a  peut-être  pas 
toute  la  justesse  désirable.  La  donnée  absente  est  l'étendue  de  la 
surface  du  terrain  affectée  à  chaque  touffe  de  Pommes  de  terre. 

Il  est  bien  clair  que  si,  dans  un  are  de  terrain,  par  exemple,  on 
a  disposé  \  40  trous  espacés  l'un  de  l'autre  de  84  centimètres,  à 
peu  près,  êa  tous  sens,  et  que,  dans  ces  trous,  on  place  \  40  grosses 
Pommes  de  terre  de  6  à  700  grammes,  comme  j'en  ai  un  bon  nom- 
bre sous  les  yeux  en  ce  moment,  on  doit  avoir  et  on  aura,  en  effet, 
une  récolte  bien  supérieure  à  celle  qu'on  aurait  eue  si  on  y  avait  mis 
J  40  petites  Pommes  de  terre  de  70  grammes  seulement,  c'est-à-dire 
de  la  grosseur  d'un  œuf  de  poule  environ.  C'est  là  une  vérité  digne 
défigurer  dans  le  recueil  de  celles  qui  sont  attribuées  à  La  Palice. 
Mais  voyons  si,  en  réalité,  la  question  est  aussi  simple  que  cela. 

Il  est  naturel  de  ne  pas  attribuera  une  plante  potagère  d'un  pe- 
tit volume,  pour  sa  végétation  et  son  développement  aérien  ou 
souterrain,  une  surface  de  terre  aussi  grande  que  celle  dont  a  be- 
soin une  plante  'plus  considérable.  Les  Radis  sont  moins  espacés 
entre  eux  que  les  Choux;  les  petites  Pommes  de  terre  ne  demandent 
pas  individuellement  autant  de  terrain  qu*  les  grosses;  et,  de 
toute  manière,  soit  sous  Le  rapport  môme  de  la  valeur  du  sol,  soit 


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—  700  —  ^ 

sous  le  rapport  des  frais  de  culture  et  de  fumure,  ce  serait  fort  mal 
administrer  que  de  donner  7  dixièmes  de  mètre  carré  par  Pomme 
de  terre  de  la  grosseur  d'un  œuf,  c'est-à-dire  de  les  placer  à  plus 
de  80  centimètres  Tune  de  l'autre. 

Supposons,  ce  qui  est  assez  naturel,  que  l'on  proportionne  l'es- 
pace qu'on  affecte  aux  tubercules  à  leur  grosseur;  si  on  donne 
7  dixièmes  de  mètre  carré  aux  Pommes  de  terre  de  700  gram- 
mes (et  je  crois  que,  dans  les  terres  convenables  et  riches,  et  sur- 
tout avec  certaines  espèces  de  Pommes  de  terre  on  devrait  aller 
jusqu'à  un  mètre  carré  par  gros  tubercule),  on  donnerait  à  peu 
près  le  tiers  de  ces  7  dixièmes  de  mètre  carré  par  Pomme  de  terre 
pesant  24  0  grammes,  le  quart  de  ces  7  dixièmes  pour  les  tubercules 
de  440  .grammes  et,  enfin,  un  huitième  de  cette  surface  pour  les 
Pommes  de  terre  de  70  grammes  mentionnées  dans  le  tableau  ci- 
dessus  :  autrement  dit,  les  tubercules  de  210  grammes  seront 
plantés  à  0m  50  cent,  l'un  de  l'autre,  à  peu  près,  les  tubercules  de 
440  grammes  le  seront  à  0m  40  l'un  de  l'autre,  et  les  tubercules 
de  la  grosseur  d'un  œuf  ou  pesant  70  grammes  seront  mis  i 
30  centimètres  l'un  de  l'autre,  en  tous  sens. 

Nous  ne  savons  pas  ce  que  produirait  un  are  de  terrain  com- 
ptante de  4  40  gros  tubercules  de  6  à  700  graùimes  chacun,  laissés 
entiers;  notre  comparaison  ne  peut  donc  porter  que  sur  des  tuber- 
cules de  70, 4 40,  et  24  0  grammes  :  d'après  ce  que  nous  venons  de 
dire,  il  y. aura,  par  chaque  are,  4400  tubercules  du  poids  de 
70  grammes,  600  tubercules  du  poids  du  poids  de  4  40  grammes,  et 
à  peu  près  400  tubercules  du  poids  de  240  grammes. 

Eh  bien,  le  produit  net  de  400  tubercules  de  2«0  grammes  sera 
400  X  580  =  232  kilog. 

le  produit  de  600  tubercules  de  4  40  gr. 

sera  600  X  5*0  =  306    - 

et  le  produit  de  4 100  tubercules  de  70  gr. 

sera  1400  X  400  =  440   — 

Ces  résultats  infirmeraient,  comme  on  voit,  la  conclusion  tirée  par 
l'auteur  du  journal  la  Culture.  Nous  savons  bien  qu'il  n'y  a  rien 
d'absolu  dans  ce  qui  se  pratique  en  fait  d'agriculture,  et  qu'on 
pourrait  élever  des  objections  contre  les  données  du  problème, 
telles  que  nous  les  avons  envisagées;  toujours  est-il  qu'il  n'est 


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—  704  — 

pas  rigoureusement  exact  de  poser,  en  principe  qu'on  diminue  les 
produits  en  coupant  les  grosses  Pommes  de  terre  en  plusieurs  mor- 
ceaux; il  paraît  y  avoir  avantage  de  régularité,  comme  avantage 
dans  le  poids  de  la  récolte  à  venir,  à  espacer  également  les  trous  ' 
destinés  à  recevoir  les  Pommes  de  terre,  et  à  donner  à  celles-ci, 
soit  par  un  triage  intelligent,  soit  par  le  couteau,  un  volume  à 
peu  près  égal  et  un  poids  de  70  grammes  environ. 

Au  surplus,  si  l'auteur  de  l'article  s'était  tout  simplement  de- 
mandé ce  que  lui  auraient  produit  ses  Pommes  de  terre  de  70  gram- 
mes, plus  les  tubercules  de  \  40  grammes  coupés  en  deux  et  plan- 
tés, plus  ses  tubercules  de  210  grammes  coupés  en  trois  et  plantés, 
1  il  aurait  vu  que  tout  cela  lui  aurait  donné  six  fois  400  grammes, 
c'est-à-dire  3,400  gr.,  au  lieu  de  4490  grammes  portés  au  ta- 
bleau :  donc  le  partage  en  deux  ou  irois  morceaux  des  tubercules 
gros  ou  moyens  eût  augmenté  le  produit  net  dans  la  proportion 
de  plus  d'un  tiers. 


i  mu  n  a—  ■ 
RAPPORTS. 

Rapport  sur  un  Mémoire  relatif  a  la  Destruction  des  larves  de 
Hannetons  adressé  a  Son  Excellence  M.  le  Ministre  de  l'Agricul- 
ture et  du  Commerce  far  M.  Duval,  jardinier  a  Issy-les-Paris. 

M.  BoisDuvAL,  Rapporteur. 

Messieurs, 

M.  Le  Ministre  de  l'Agriculture  a  renvoyé  à  l'examen  de  notre 
Société  une  notice  manuscrite  de  M.  Duval,  horticulteur  à  îssy,  re- 
lative à  la  destruction  des  Vers  Blancs.  Pénétrés  de  l'importance 
que  Ton  doit  attacher  à  cette  question,  vous  avez  désigné  une  Com- 
mission composée #de MM.  Pigeaux,  Guyot,  Truffant,  Jamin,Malot 
et  BQisduval,  pour  rendre  compte  à  Son  Excellence  de  l'efficacité 
du  procédé  mis  en  pratique  par  M.  Duval,  depuis  plus  de  vingt 
années  et  qui,  selm  lui,  a  toujours  été  couronné  d'un  succès 
complet. 

Pour  mieux  faire  comprendre  le  travail  soumis  à  M.Le  Ministre, 
il  est  utile  de  rapporter  en  peu  de  mots  l'histoire  du  Coléoptère 


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—  7*2  — 

«DE»»  seras  le  Mm  de  Hanneton  (Melelontka  twlgtiris).  flous  nots 
abstiendrons  de  vow  parler  un  des  petites  espèces  appelées  Hanne- 
tons estival  et  solsticial,  quoique  leurs  larves  ne  laissent  pas  qoe 
d'être  assez  nuisibles  dams  certains  cantons.  Pour  en  revenir  an 
Hanneton  commun ,  le  seul  dont  noms  arp et»  à  nous  occuper,  nous 
répéterons  ce  que  savent  teotee  les  personnes  qni  habitent  la  cam- 
pagne et  partkuïïèremeii*  les  agricnlteors  et  les  horticaltems: 
♦querecs  insectes  font  tes  pins  grands  dégits,  soit  à  l'état  de  larve, 
soit  à  l'état  d'insecte  partant.  Dans  le  premier,  ils  dévorent  les  n- 
•omes  des  jeunes  aibtts  et  d"es  plantes  basses  ;  dans  le  second,  & 
rangent  les  fetùlleades  arbres  et  dépouillent  ceux-ci  quelquefois  en- 
tièrement. Les  larves  des  Hannetons,  appelées  Vers  blancs,  Tum 
<mM*m, vivent  ordinairement  trois  et  même  quelquefois  quafre  aî- 
nées dans  la  terre  avant  de  subir  leur  dernière  métamorphose.  De- 
venus insectes  parfaits,  les  Hannetons  quittent  leurs  demeures  sat- 
terraines,  et  se  répandent  souvent  en  si  grande  quantité  sur  les  ar- 
bres, tels  que  Chênes,  Tilleuls,  Peupliers,  Noyers, Châtaigniers,  etc., 
qu'en  peu  de  jours  ceux-ci  sont  dépouillés  de  leur  verdure  et  qoe  la 
terre  est  jonchée  des  excréments  de  ees  insectes.  Ils  restent  toute  la 
journée  accrochés  à  la  face  inférieure  des  feuilles  et  ne  s'envolait 
•qu'au coucher  du  soleil;  on  voit  alors  les  mates  poossume  k 
femelles;  mais  aussitôt  que  l'accouplement  a  eu  lien,  ils  relient 
dans  un  état  d'anéantissement  et  d'immobilité.  Une  fais  qoe 
les  mâles  s'écartent;  ils  meurent  presque  immédiatement 
En  général  un  Hanneton  ne  vit  guère  au  delà  de  dix  jours,  d 
l'espèce  en  question  se  montre  pendant  un  mois  ou  cinq  semaines. 
La  femelle  vit  unpeupluslongtempsquelemâle;  après  iaféeosb- 
tion,  elle  creuse  un  trou  en  terre  à  l'aide  de  ses  pattes  de  défait  4 
non  avec  le  prolongement  de  son  oviducte,  comme  quelques  pth 
sonnes  l'ont  supposé  à  tort;  ce  trou  destiné  à  recevoir  la  pente  ae» 
viron  de  6  a  8  centimètres  de  profondeur.  Quaidk  femelle  a  adtni  • 
de  pondre,  etle  sort  de  son  trou,  elle  revient  sur  le*  arbres  et  jéri* 
quelques  jours  après.  Les  oeufs  éclosenian  bout  de  six  Mmiam 
et  les  petites  larves  qui  en  proviennent  se  tiennent  très-près  delà 
surface  de  la  terre,  à  portée  des  racines  tendres;  dès  que  les  MM 
commencent  à  se  faire  sentir,  elles  font  comme  les  Lombrics,  aies 
/enfoncent  plus  profondément,  restent  une  partie  de  l'hiver  dan* 


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—  703  — 

l'engourdissement,  changent  de  peau  et,  au  premier  printemps, 
elles  se  rapprochent  graduellement  de  la  surface  pour  trouvet  leur 
nourriture.  A  cette  époque,  elles  ont  presque  la  grosseur  d'an  tuyau 
de  plume,  et  les  dégâts  qu'elles  font  sont  déjà  très-appréciables, 
A  rentrée  de  l'hiver,  elles  sont  presque  à  demi-grosseur.  Comme 
la  première  fois,  elles  s'enfoncent  dans  le  sol  pour  se  garantir  du 
froid,  changent  de  peau  et,au  pcintemps^elks  ont  acquis  un  appé- 
tit en  rapportavec  leur  taille.  C'est  dans  cette  dernière  année  qu'el- 
les font  le  plus  de  ravage».  A  la  fin  de  rantomne>eUe»ont  atteint  pour 
la  plupart  leur  entier  développement;  celles  qui  soot  en  retard 
continuent^  l'année  suivante,  à  dévorer  des  racines.  Quand  l'accrois- 
sement est  complet^  elles  s'enfoncent  à  une  profondeur  de  50  à  70 
centimètres  >  quelquefois  davantage,  se  construisent  une  espèce 
de  coque  ou  plutôt  une  loge  composée  de  quelques  grains  de  terre 
et  de  leur  excréments  réunis  par  quelques  fils  de  soie  et  se  chan- 
gent en  nymphes.  En  février  et  mars,  les  Hannetons  rongent  leur 
enveloppe,  sortent  de  leur  coque  à  l'état  d'insectes  parfaits  y  maie 
mous  et  très-faibles;  ils  se  rapprochent  peu  à  peu  de  la  surface  de 
la  terre  et  finissent  par  en  sortir,  lorsqu'ils  commencent  à  sentir 
te  chaleur  du  printemps  et  que  leur  instinct  lenr  indique  que  le* 
fouilles  commencent  à  apparaître  aux  arbres  et  que  leur  nourriture 
est  assurée. 

Le  procédé  de  H.  Durai,  que  ce  jardinier  croît  tout  à  fait  inédit 
ne  l'ayant,  dit- il,  trouvé  mentionné  nulle  part,  est  basé  sur  l'étude 
approfondie  qu'il  a  faite  des  mœurs  du  Hanneton  et  sur  des  donnée* 
physiologiques  qui  ne  sont  pas  sang  valeur.  Cet  observateur  at- 
tentif a  remarqué  que  les  larves  du  Hanneton  ou  Vers  blancs,  dont 
tMle  l'existence  se  passe  sous  la  terre  jusqu'à  la  dernière  mé- 
tamorphose, ne  lardaient  pas  à  périr  dé»  qu'elles  se  trouvaient 
exposées  au  soleil  et  qu'il  en  était  de  même  des  tttil?  soumis  à  la 
même  influence.  M.  Duval,  qui  est  âgé  de  plus  de  qaatre-vingts 
ans,  a  voulu  faire  connaître  avant  de  mourir  comment  on  pouvait 
arriver  à  se  débarrasser  des  Hannetons.  Tel  est  le  but  du  mémoire 
qu'il  a  adressé  à  M.  le  Ministre  sous»  forme  de  pétition.  Dans  cette 
pièce  qui  nous  a  été  transmise,  il  nous  apprend  qu'il  a  essayé 
pendant  longtemps  f  et  toujours  inutilement,  tous  les  moyen» 
conseillés  jusqu'àprésentpour  détruire  les  Vers  blancs  qui  faisaient 


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_  704  — 

les  plus  grands  ravages  dans  son  jardin  et  dans  celui  de  M.  le 
comte  de  Lépine.  Voyant  que  rien  ne  lui  réussissait  et  que,  tons 
les  ans,  les  récoltes  étaient  anéanties  par  le  fait  des  Hannetons  qui 
se  tenaient  sur  les  grands  arbres  avoisinant  ces  deux  jardins,il  eut, 
dit-il,  l'heureuse  idée  d'employer  le  procédé  suivant  qu'il  regarde 
comme  infaillible.  Connaissant  parfaitement  l'époque  de  la  ponte 
et  celle  de  l'éclosion  des  œufs,  il  donna,  vers  la  fin  d'août,  un  bon 
binage  de  4  à  6  centimètres  à  toute  la  partie  non  emblavée  de  ces 
jardins,  en  choisissant  pour  cette  besogne  une  journée  chaude, 
éclairée  par  un  beau  soleil.  La  terre  ramenée  à  la  surface  se  des- 
sécha promptement  et  toutes  les  petites  larves  qui  avaient  été 
exposées  à  l'air  périrent  immédiatement.  M.  Duval,  pour  rendre 
son  opération  plus  complète,  fit  émietter  à  la  main  les  mottes  un 
peu  volumineuses  et  les  touffes  d'herbes  qui  pouvaient  receler  encore 
quelques  œufs  ou  de  jeunes  larves.  Il  donna  ensuite  un  coup  de 
râteau  pour  niveler  le  terrain,  y  répandit  des  graines  de  salades 
sur  lesquelles  il  passa  un  second  coup  de  râteau,  et  il  vit  avec 
satisfaction  ses  graines  lever  et  prospérer  pour  la  plupart;  il  eot 
soin  d'arracher  les  jeunes  plantes  qui  se  flétrissaient  et  de  recher- 
cher le  petit  Ver  blanc  qui  était  la  cause  du  mal  et  qui  se  trouvait 
auprès  de  la  racine.  C'est  en  agissant  ainsi  pendant  deux  étés 
que  cet  horticulteur  dit  avoir  complètement  purgé  son  jardin 
ainsi  que  celui  de  M.  Achille  Conte  et  de  M.  le  comte  de  Lépine, 
des  J/aiwqui,chaqueannée,  y  détruisaient  toute  la  végétation.  M.  Du- 
val  ajoute  que,  depuis  qu'il  a  fait  une  guerre  acharnée  à  ces  para- 
sites dans  leur  berceau,  les  Hannetons  si  communs  sur  les  arbres 
du  voisinage  ont  fini  par  y  devenir  extrêmement  rares.  Ce  dernier 
fait  est  d'autant  plus  admissible  que  le  Hanneton,  naturellement 
peu  voyageur,  ne  s'écarte  guère  de  l'endroit  où  il  est  né. 

Votre  Commission,  Messieurs,  tout  en  reconnaissant  que  le  pro- 
cédé de  M.  Duval  peut  rendre  des  services  dans  certaines  limites, 
et  tout  en  rendant  justice  aux  observations  pratiques  de  cet  horti- 
culteur, ne  pense  pas  cependant  que  ce  procédé  puisse  être  mis  en 
usage  dans  la  grande  culture  qui  a  tant  à  souffrir  des  ravages  des 
Vers  blancs,  ni  même  dans  les  grands  jardins  plantés  d'arbres  et 
d'arbustes.  Comment  l'emploierai  t-on  dans  les  contrées  où  l'on  voit 
souvent  les  prairies  naturelles  si  cruellement  ravagées  que  l'on 


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—  705  — 
croirait  que  le  feu  y  a.passé  ?  là  il  serait  impossible  d'exposer  les 
œufs  ou  les  jeunes  larves  à  l'influence  de  l'insolation.  Votre  Com- 
mission ne  saurait  non  plus  vous  assurer  que  le  procédé  de  M.  Duval 
soit  entièrement  neuf.  Il  paraît  même  que  depuis  longtemps 
plusieurs  de  nos  collègues  savaient  que  des  binages  répétés  dans 
les  terres  meubles  empêchent  les  dégâts  des  Vers  blancs.  Mais 
ceux  qui  les  pratiquaient  le  faisaient  par  routine,  sans  se  rendre 
compte  de  l'action  physiologique  exercée  sur  les  insectes  par  la 
lumière  rayonnante. 

Votre  Commission  ne  connaît  qu'un  véritable  moyen  curatif, 
c'est  celui  qui  est  réclamé  depuis  si  longtemps  par  les  Sociétés  d'A- 
griculture et  d'Horticulture,  une  loi  qui  prescrirait  le  hannetonnage 
comme  il  y  en  a  une  pour  Téchemllage  ;  car  si  les  Chenilles  dévorent 
.les  arbres  fruitiers,  ces  dégâts  sont  peu  de  chose  à  côté  des  désastres 
qu'occasionnent  les  Hannetons.  Mais  il  ne  faudrait  pas  de  demi-me- 
sures. Pour  que  cette  opération  fût  pratiquée  avec  succès,  il  serait 
nécessaire  qu'elle  se  fît  à  la  fois  dans  toute  une  contrée.  Car  si  un 
cultivateur  faisait  ramasser  les  Hannetons  qui  infestent  la  propriété 
qu'il  occupe  et  que  ses  voisins  refusassent  de  le  faire,  le  remède 
serait  impuissant,  ou  tout  au  plus  palliatif.  Votre  Commission 
croirait  manquer  à  la  mission  que  vous  lui  avez  confiée  si,  en  ren- 
dant compte  à  M.  le  Ministre  du  mémoire  intéressant  de  M.  Duval, 
elle  n'appelait  de  tout  son  pouvoirl'attention  de  Son  Excellence  sur 
une  question  qui  intéresse  à  un  très-haut  point  notre  agriculture 
française.  u 

Enfin  nous  vous  dirons, Messieurs,  que,  bien  que  la  méthode  mise 
en  pratique  par  M.  Duval  soit  loin  d'être  une  panacée,  votre 
Commission,  voulant  lui  tenir  compte  de  l'étude  qu'il  a  faite  du 
Hanneton  et  des  efforts  qu'il  a  tentés  pour  en  atténuer  les  ravages, 
vous  propose  de  lui  adresser  des  remercîments  et  de  communiquer 
le  présent  Rapport  à  M.  le  Ministre  de  l'Agriculture  pour  qu'il 
puisse,  en  connaissance  de  cause,  apprécier  la  valeur  du  travail 
qui  a  été  soumise  l'examen  de  notre  Compagnie* 


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—  706  — 
Rapport  sur  les  cultures  de  M.  Bonnard,  jardinier  au  chituit 

D'OSNY,    1»RÈS    PONTOTSE. 

M.  Louesse,  Rapporteur. 

Messieurs, 

Sur  la  demande  qui  en  a  été  faite  par  notre  honorable  collègue 
M.  Orbelin,  M.  le  Président  a  chargé  une  Commission  d'aller  visiter 
les  cultures  de  H.  Bonnard,  jardinier  de  M.  Riottot,  au  château 
d'Osny,  près  Pontoise. 

Cette  Commission,  composée  de  MM.  Perrault  de  Sucy,  Che- 
vreau ,  et  Louesse,  a  l'honneur  de  vous  exposer  l'état  des  cultures 
de  ce  jardinier. 

Ces  cultures,  établies  en  vue  d'une  Exposition  ou  pour  servir  i 
une  école  comparative  de  toutes  les  espèces  potagères,  embrassent 
une  grande  étendue  de  terrain  et  occupent  la  majeure  partie  du 
jardin.  Chaque  espèce  ou  variété  est  représentée  par  un  certain 
nombre  d'individus;  elles  sont  disposées  en  lignes  et  en  carrés, 
comme  cela  a  lieu  au  Jardin  des  Plantes.  Cette  collection,  qu'on  a 
cherché  à  rendre  aussi  complète  que  possible,  ne  contient  pas  moins, 
au  dire  du  jardinier,  de  450  à  500  variétés  ;  elle  est  rangée  par 
ordres  et  classée  suivant  la  méthode  du  Bon- Jardinier.  Nousy  avons 
vu  depuis  l'Absinthe  jusqu'à  la  Tomate,  et  depuis  l'Aubergine  jus- 
qu'à la  Tétragone.  Les  collections  de  Salades,  de  Cucurbitacées  et 
surtout  la  nombreuse  famille  des  Crucifères,  comme  Choux  et  Na- 
vets, étaient  très-développées,  de  même  que  celles  des  espèces  qui 
exigent  les  couches,  comme  les  Piments,  les  Aubergines,  etc. 
M.  Bonnard  nous  a  montré  une  belle  collection  de  Haricots  dans 
laquelle  se  trouvaient  plusieurs  variétés  obtenues  par  l'hybridation. 
Ces  dernières  sortes  peuvent  avoir  de  l'intérêt  au  point  de  vue  de 
la  physiologie,  mais  elles  sont  certainement  sans  valeur  dans  la 
culture,  où  il  faut  des  variétés  fixes,  qui  ne  changent  pas  d'une 
année  à  l'autre,  exigences  qui  expliquent  les  soins  que  prennent 
les  jardiniers  pour  maintenir  leurs  races  potagères  franches. 

La  collection  de  Pommes  de  terre  laissait  beaucoup  à  désirer; 
pour  qu'elle  fût  à  la  hauteur  de  ce  qu'on  possède  aujourd'hui,  il 
faudrait  y  introduire  les  bonnes  variétés  qui  ont  été  obtenues  dans 
ces  dernières  années  et  qui  ont  été  signalées  par  les  Sociétés  d'Hor- 
ticulture :  c'est  là  une  lacune  que  nous  signalons  à  M.  Bonnard  et 
qu'il  fera  bien  de  combler. 


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—  707  — 

Une  chose  nous  a  suffisamment  prouvé,  dans  notre  visite  au 
château  d'Osny,  que  le  jardinier  de  ce  beau  domaine  possède  à  un 
haut  degré  l'amour  de  son  état,  et  qu'il  ne  veut  être  étranger  à 
aucune  des  branches  de  l'horticulture,  c'est  que»  outre  Les  produits 
ci-dessus  indiqués,  nous  avons  pu  voir  une  belle  culture  de  Cham- 
pignons faite  dans  les  caves  du  château ,  ainsi  que  de  très-beaux 
espaliers  établis  sur  un  grand  mur  d'environ  3  mètres  de  haut,  ex- 
posé au  soleil  du  midi,  et  ne  réunissant  pas  moins  de  35  Pêchers 
ohiiques  palissés  à  la  loque  ;  plus  bas,  sur  un  mur  de  terrasse,  se 
trouvaient  établis  des  cordons  de  Vigne  sur  des  fils  de  fer,  le  tout 
dans  les  meilleures  conditions  de  végétation. 

En  résumé,  Messieurs,  Ja  Commission  a  été  trèfr-saifafaite  de 
cette  partie  du  travail  de  ce  jeune  et  intelligent  jardinier,  qui  est, 
du  reste,  puissamment  encouragé  par  la  généreuse  bienveillance 
de  son  maître.  Or,  oe  n'est  pas  peu  de  chose  que  d'obtenir  que  la 
moitié  au  moins  de  son  jardin  soit  employée  à  faire  des  essais,  qui 
n'ont  d'autre  but  que  de  servir  à  l'instruction  du  jardinier.  Celui- 
ci,  grâce  à  un  si  puissant  auxiliaire,  pourra  faire  un  choix  des 
meilleures  espèces  et  de  celles  qu'il  croira  les  plus  aptes  à  réussir 
dans  son  terrain,  et  par  ce  moyen,  il  sera  certain  d'avoir  toujours 
de  beaux  et  bons  produits. 

La  Commission  applaudit  aux  efforts  tentés  par  M.  Bonnard,  et 
elle  croit  de  son  devoir  de  vous  demander  qu'une  lettre  de  féli- 
citation  lui  soit  adressée,  pour  l'engager  à  persévérer  dans  la  voie 
où  il  est  entré,  seul  et  unique  moyen  pour  atteindre  le  but  qu'il 
se  propose,  celui  de  l'étude  des  végétaux  utiles. 


COMPTES  RENDUS  D'EXPOSITIONS. 


ComftbJ  rendit  de  l'Exposition  d'Amiens; 

Par  MM.  -A.  Dupuis  et  Pigeaux. 

Messieurs, 

La  Société  d'Horticulture  de  Picardie  a  ouvert  son  .Exposition 

d'automne,  du  28  au  30  septembre,  dans  les  galeries  et  les  cours  du 

Musée  Napoléon.  Vingt  et  un  concours  étaient  annoncés,  et,  pour 

chacun  d'eux,  les  exposants  étaient  divisés  en  trois  catégories  : 


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—  708  — 

jo  les  amateurs  avec  jardinier;  2*  les  amateurs  sans  jardinier; 
3°  les  horticulteurs  marchands. 

La  cour  d'honneur  était  occupée  par  de  larges  et  beaux  massifs 
de  Conifères,  d'arbres  et  d'arbustes  à  feuilles  persistantes  ou  ca- 
duques et  de  plantes  grimpantes  très-variées.  Les  végétaux  d'or- 
nement, les  fruits  et  les  légumes  étaient  habilement  groupés  dan* 
les  galeries. 

Le  27  septembre,  le  Jury  a  commencé  ses  opérations.  M.  le  comte 
de  Gomer,  Vice-Président,  et  M.  C.  Dumeige,  Secrétaire  de  la  So- 
ciété, ont  bien  voulu  le  seconder  dans  l'accomplissement  de  sa 
tâche. 

La  culture  maraîchère,  vous  le  savez,  Messieurs,  est  parfaitement 
entendue  à  Amiens.  Les  hortillons  de  cette  ville  sont  depuis  long- 
temps célèbres.  Aussi  avons-nous  regretté  de  ne  pas  voir  un  plus 
grand  nombre  d'exposants,  dans  cette  classe.  Nous  devons  ajouter 
toutefois  que  les  hortillons  ont  été  visités  par  une  Commission  dé- 
léguée par  la  Société  et  ont  ainsi  formé  un  concours  spécial. 

Le  plus  beau  lot  de  légumes  de  saison  était  présenté  par 
M.  Mouy,  horticulteur,  qui  a  mérité  la  médaille  d'or  de  S.  Exe. 
M.  le  Ministre  de  l'Agriculture.  M.  Delettre,  amateur,  a  obtenu 
une  des  médailles  d'argent  offertes  par  S.  M.  l'Empereur.  Enfin, 
des  médailles  d'argent  ont  été  décernées  à  MM.  David  et  Bazin.  Le 
Jury  a  ^marqué  aussi  avec  satisfaction  l'intéressante  collection  de 
Pommes  de  terre  exposée  par  M.  du  Bozelle,  l'un  des  amateurs  les 
plus  distingués  et  des  membres  les  plus  actifs  de  la  Société. 

Dans  les  lots  de  fruits  dominaient  les  Poires  et  les  Pommes.  Les 
variétés  exposées  étaient  nombreuses  et  représentées  par  de  beaux 
spécimens.  M.  Rivière,  horticulteur,  a  obtenu  la  médaille  d'or  de  la 
Société.  Des  médailles  d'argent  ont  été  décernées  à  MM.  Delettre, 
David,  Dumont,Fourdrinois  et  Lefèvre. 

Les  fleurs  et  les  plantes  d'ornement  présentaient  quelques  lots 
fort  remarquables.  M.  de  Forceville  exposait  une  collection  de  Co- 
nifères, qui  brillait  moins  par  le  nombre  que  par  la  beauté  des  spé- 
cimens. On  y  voyait  toutes  les  espèces  rares,  de  récente  introduc- 
tion. A  ce  lot  était  jointe  une  riche  collection  d'arbustes  et  de 
plantes  d'ornement.  Le  mérite  hors  ligne  de  cette  exposition  a 
valu  à  M.  de  Forceville  la  médaille  d'or  de  S.  M.  l'Empereur. 


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—  709  — 

La  collection  de  Conifères  de  M.  Dewync  était  très-nombreuse; 
elle  renfermait  de  superbes  spécimens  d'Araucaria  et  de  Séquoia. 
Le  Jury  lui  a  décerné  une  médaille  de  vermeil.  Du  reste,  cet  horti- 
culteur habile  s'était  présenté  dans  la  plupart  des  concours  : 
plantes  variées  en  fleurs,  Phlox,  arbustes  d'ornement,  Pelargo- 
niers,  Œillets,  Achimènes  et  Gloxinies,  Palmiers,  Bégonias,  etc. 
Il  a  bien  mérité  ainsi  une  médaille  d'or,  pour  l'ensemble  de  son 
exposition,  et  Tune  des  médailles  d'argent  de  S.  Ëxc.  M.  le 
Ministre. 

M.  Rivière  a  obtenu  une  médaille  d'argent  de  S.  M.  l'Empereur, 
pour  sa  belle  collection  d'arbustes  d'ornement.  H.  Fourdrinois  a 
reçu,  dans  le  même  concours,  une  médaille  d'argent. 

Parmi  plusieurs  belles  collections  de  Dahlias,  le  Jury  a  remar- 
qué particulièrement  celle  de  M.  le  comte  de  Gomer  et  lui  a  décerné 
une  médaille  d'argent  de  S.  Exe.  M.  le  Ministre. 

Les  beaux  massifs  de  Fuchsias  exposés  par  MM.  de  Gomer  et 
d'Hangest  ont  été  récompensés  d'une  médaille  d'argent. 

Pareille  récompense  a  été  décernée  à  MM.  d'Offoy  et  Châtelain, 
pour  leurs  plantes  grasses,  Cactées,  Agaves,  etc.  ;  à  M.  David,  pour 
ses  plantes  variées,  en  fleurs;  à  M.  Berthot,  pour  ses  Roses  tré- 
mières;  enfin,  à  M.  Bellet,  pour  divers'objets  d'industrie  horticole. 

Telle  était,  Messieurs,  cette  Exposition,  digne  de  la  Société 
d'Horticulture  de  Picardie,  et  qui  contribuait  à  lui  maintenir  le 
rang  distingué  qu'elle  occupe  parmi  les  Sociétés  francises  d'Hor- 
ticulture. 


Compte  rendu  de  l'exposition  de  Tournât  (Belgique); 
Par  M.  A.  Lepâre. 

Messieurs, 

La  Société  d'Agriculture  et  d'Horticulture  de  Tournay  m'a  fait 
l'honneur  de  me  nommer  membre  du  Jury  chargé  déjuger  les  con- 
cours de  sa  88*  exposition.  Cette  Société,  la  plus  ancienne  de  la 
Belgique  après  l'illustre  Société  d'Agriculture  et  de  Botanique  de 
Grand,  offrait  des  prix  dans .62  concours  ouverts. pour  plantes,  fleurs, 
fruits  et  légumes. 

Les  objets  exposés  étaient  disposés  avec  goût  et  élégance  dans  le 
vaste  manège  couvert  de  la  caserne  de  cavalerie. 


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—  740  — 

« 

Cet  immense  local  était,  par  son  étendue  et  par  sa  fraîcheur,  des 
plus  favorables  ft  une  fête  de  cette  nature. 

Malgré  l'abstention,  involontaire  sans  doute,  de  quelques  riches 
amateurs  des  environs,  les  plantes  et  les  fruits  présentés  aux  conceaxs 
faisaient  seuls  les  frais  de  la  décoration  du  vaste  salon  qui  les  con- 
tenait. 

L'ensemble  offrait  l'aspect  d'un  jardin  pué  de  mille  couleurs  et 
entouré  d'une  magnifique  bordure  de  légumes,  de  fleurs  et  de  fruits 
magnifiques,  aussi  remarquables  parleur  saveur  exquise  que  par  les 
dimensions  étonnantes  qu'ils  acquièrent  dans  le  pays  favorisé  de 
Tournay. 

Appelé  par  la  spécialité  de  mes  travaux  à  faire  partie  de  la 
troisième  section  du  Jury,  qui  devait  apprécier  le  mérite  des  fruits, 
je  me  bornerai  à  citer  rapidement  les  noms  des  exposants  qui  ont 
fait  les  plus  beaux  envois. 

M.  Beaucarne,  notaire  i  Ename,  a  remporté,  à  l'unanimité,  la 
grande  médaille  de  vermeil  promise  comme  prix  d'honneur  à  l'ex- 
posant dont  les  envois  contribueraient  le  plus  à  l'éclat  du  salon. 

M.  Dachy,  père,  horticulteur  à  Tournay,  avait  envoyé  des 
lots  très-remarquables  pour  le  nombre,  mais  dont  le  choix  et  la 
culture  laissaient  un  peu  i  désirer;  il  faut  cependant,  pour  être 
juste,  tenir  compte  des  difficultés  que  M.  Dachy  a  eu  à  vaincre  et 
rendre  hommage  au  dévouement  de  ce  doyen  des  horticulteurs 
tournaisieqp» 

M.  Aldibert  doit  être  mentionné  pour  l'éclat  de  ses  envois  de 
Fuchsia,  de  Verveines,  de  Pétunia,  et  surtout  de  Pelargonium.  Vu 
le  retard  de  l'arrivée  de  ces  plantes  i  l'Exposition,  le  Jury  a  expri- 
mé ses  regrets  en  accordant  à  M.  Aldibert  une  mention  honorable 
par  laquelle  il  a  voulu  rendre  justice  au  mérite  de  ses  envois. 

Beaucoup  d'autres  exposants  mériteraient  d'être  cités  ;  maiscette 
énumération  m'entraînerait  trop  loin. 

Je  ne  mentionnerai  parmi  les  légumes,  pour  lesquels  la  Société 
ouvrait  des  concours  spéciaux  pour  la  première  fois,  qu'un  lot  com- 
plet de  légumes  cultivés  à  Kain,  près  Tournay,  par  M.  François 
(médaille de  vermeil). 

Une  autre  collection  fort  remarquable  et  bien  choisie  de  légumes 
cultivés  par  M.  Lassausse  offrait  un  certain  nombre  de  légumes 


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.  r-  7*1  — 

peu  connus  ou  peu  cultivés  en  Belgique.  Cet  envoi  a  obtenu  une 
médaille  d'argent. 

Il  me  reste  à  vous  entretenir  des  fruits.  M.  Henry  de  la  Croix  d'A- 
gimont  a  obtenu  une  médaille  d'argent  pour  un  admirable  lot  de 
Pommes  et  de  Poirçs. 

M.  Menard,  horticulteur  à  Tournay,  a  égalenent  obtenu  une 
médaille  de  vermeil  pour  de  belles  Poires  qu'il  avait  exposées. 
Les  concours  étaient  des  plus  remarquables  et  Ton  sait  que  le  sol  de 
Tournay  est  tout  particulièrement  propre  à  la  culture  des  fruits. 

MM.  Douchet,  de  Malines,  et  Millet,  de  Tirlemont,  qui  avaient  fait 
chacun  un  envoi  de  fruits,  ont  obtenu,  le  premier,  une  médaille  de 
vermeil,  et  le  dernier  une  médaille  d'argent. 

M.  Menard,  horticulteur  à  Tournay,  avait  pris  part  à  plusieurs 
concours.  Ses  envois  lui  ont  valu  plusieurs  médailles. 


Compte  rendit  de  l'Exposition  d'Ambérieux-kn-Bcgey; 
Par  M.  Eugène  Fobney. 

Messieurs  , 

Peu  de  personnes  connaissent,  même  de  nom,  la  charmante  pe- 
tite ville  d'Ambérieux,  placée  sur  la  lisière  de  la  Bresse  et  ados- 
sée aux  montagnes  qui  commencent  la  chaîne  des  Alpes.  Elle 
doit  l'honneur  d'avoir  été  choisie  pour  l'Exposition  de  la  Société 
dUbrticulture  de  l'Ain  à  cette  circonstance  qu'un  Comice  agricole 
important  devait  y  avoir  lieu  le  même  jour. 

Si  la  floriculture  et  quelque  peu  la  culture  maraîchère  se  sont 
ressenties  de  ce  que  cette  Exposition  était  éloignée  d'un  grand  cen- 
tre de  population,  il  n'en  était  pas  de  même  des  produits  de  l'ar- 
boriculture, qui  étaient  fort  beaux,  d'un  choix  parfait  et  des  plus 
variés. 

Deux  causes  #nt  produit  ce  résultat  :  la  fertilité  proverbiale  de 
la  Bresse  et  des  coteaux  qui  l'environnent,  ainsi  que  l'influence 
d'un  climat  très-favorable  à  V arboriculture  fruitière. 

Là  les  plus  beaux  et  les  meilleurs  fruits  ne  sont  pas  l'apanage  ex- 
clusif de  la  fortune.  En  parcourant  le  marché  de  Bourg,  nous  avons 
été  étonné  du  bas  prix  auquel  se  vendaient  de  superbes  Beurrés 


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—  7*2  — 

gris  d'une  saveur  incomparable.  Si  Van  Mons  et  autres  pomologues, 
qui  ont  tant  parlé  de  la  dégénérescence  de  nos  anciennes  variétés, 
eussent  habité  la  Bresse,  ils  n'auraient  certes  pas  poussé  leur  théorie 
si  loin  et  eussent  fait  sans  nul  doute  un  tableau  moins  déplorable 
de  l'état  actuel  de  nos  anciennes  variétés. 

Ces  avantages  n'ont  pas  ralenti  le  zèle  jie  la  Société  d'Horticul- 
ture de  l'Ain  ;  l'arboriculteur  habile  qui  est  placé  à  sa  tète  a  réuni 
avec  soin  dans  un  jardin  de  plusieurs  hectares  une  collection  des 
plus  complètes  des  variétés  fruitières  anciennes  et  nouvelles.  Sous 
l'impulsion  de  M.  Mas,  le  goût  de  la  pomologie  s'est  développé,  et 
l'Exposition  d'Ambérieux  montrait  l'importance  des  résultats  ob- 
tenus. 

4000  Poires  et  Pommes, parfaitement  étiquetées  et  au  nombre  de 
\  ou  2  par  variété,  étaient  rangées  avec  symétrie  pour  l'étude.  Tous 
de  choix,  superbes  de  couleur,  ces  fruits  présentaient  des  types 
parfaits.  Nous  avons  remarqué  notamment  des  Beurrés  superflus 
de  toute  perfection  et  ayant  cette  saveur  délicieuse  qui  place  cette 
nouveauté  au  premier  rang;  nous  y  avons  admiré  surtout  un 
produit  des  plus  curieux  : 

\  4  Poires  Duchesse  d'Angoulème  de  première  grosseur,  toutes 
placées  sur  la  même  bourse,  unique  résultat  d'une  greffe  de  bouton 
à  fruits!  Il  nous  a  fallu  employer  les  deux  mains  pour  soulever  ee 
prodigieux  spécimen,  qui  rappelait  en  quelque  sorte  la  grappe  de 
Raisin  de  la  Terre  promise. 

Après  avoir  admiré  la  collection  hors  concours  du  jardin  de  It 
Société  et  celle  hors  ligne  de  M.  Mas,  qui  réunissait  en  spécimens 
de  premier  choix  les  plus  belles  et  les  plus  nouvelles  variétés;  le 
Jury  a  longtemps  hésité  entre  les  collections  de  Mme  Fremion  Bar 
boud,  qui  a  obtenu  la  médaille  de  vermeil  et  celle  de  M.  Comtet, 
aîné,  qui  a  obtenu  une  médaille  d'argent.  Ces  deux  exposants  sont 
horticulteurs  à  Bourg.  Les  collections  d'amateurs  étaient  nom- 
breuses; de  superbes  lots  ont  valu  à  MM.  Chambre- ValW  et 
M.  Juvanon,  géomètre  à  Lagneu,  à  chacun  une  médaille  d'argent. 
Ce  dernier  amateur  avait  des  fruits  d'un  volume  énorme. 

Les  collections  de  Pommes  étaient  nombreuses  et  de  choix.  On 
sait  que  ces  collections  sont  peu  nombreuses  à  nos  Expositions. 
Celles  de  M.  Comtet,  aîné,  et  de  M.  Guidard,  géomètre,  étaient, 


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—  743  — 

grâce  à  un  climat  favorable,  parfaitement  mûres,  d'unheau  choix 
et  d'une  belle  couleur. 

Si  les  collections  de  fleurs  étaient  peu  nombreuses,  la  plupart 
des  lots  qui  les  composaient  étaient  parfaits.  Lyon  s'était  fait  repré- 
senter par  deux  collections  de  Dahlias  :  celle  de  M.  Hoste  était  sur- 
tout remarquable  pour  un  choix  épuré  de  perfections.  M.  Ange- 
lier,  voyageur  du  comitferce,  exposait  également  60  variétés  de 
premier  choix  qui  dénotaient  en  lui  un  amateur  éclairé.  M.  Cotntet, 
aine,  avait  également  un  fort  beau  lot  de  Pétunia  et  Fuchsia  dans 
les  bonnes  nouveautés. 

Quelques  beaux  lots  de  légumes  se  trouvaient  à  cette  Exposition. 
J'ai  remarqué  qu'ils  étaient  parfaits  comme  finesse  ;  ainsi  d'énormes 
carottes  avaient  le  lisse,  la  finesse  et  la  couleur  de  nos  petites  ca- 
rottes de  primeur. 

J'ai  été  heureux  de  me  trouver  au  milieu  d'un  Jury  composé  de 
membres  des  Sociétés  voisines  dont  les  noms  vous  sont  familiers  : 
M. Lombard  de  Dijon,  M.  Chauvelot  de  Besançon,  M.  Verrier  de 
la  Saulsaie,  et  M.  Fontaine,  délégué  de  la  Société  d'Horticulture 
.  de  Genève,  qui  est  venu  nous  prouver  qu'il  n'y  a  pas  de  frontières 
pour  ceux  qui  cherchent  à  améliorer  la  condition  de  l'humanité. 

Je  ne  dois  pas  oublier  de  vous  dire  deux  mots  des  magnifiques 
cultures  fruitières  de  la  ferme-école  de  cette  contrée.  Les  jardins 
de  la  Saulsaie,  dirigés  et  formés  par  M.  Verrier, sont  certainement 
les  plus  beaux  de  la  France  et  peut-être  de  l'Europe.  Us  sont  la 
preuve  de  ce  que  peut  le  talent  de  l'homme  luttant  contre  un  sol 
ingrat.  Un  sol  maigre,  froid,  caillouteux,  battu  par  des  vents  vio- 
lents, n'a  pu  empêcher  M.  Verrier  de  créer,  quoique  avec  de  faibles 
ressources,  une  véritable  oasis  de  pyramides  et  d'espaliers,  parfaits 
pour  la  vigueur  et  les  dimensions,  et  cela  nullement  aux  dépens  de 
la  fructification. 

Ayant  dû  mentionner,  dans  ce  compte  rendu,  une  variété  de 
Poire  extrêmement  recommandable,  le  Beurré  superfin,  je  profi- 
terai de  l'occasion  qui  m'est  ainsi  offerte  pour  communiquer  un 
renseignement  authentique  qu'il  m'a  été  donné  de  recueillir  der- 
nièrement et  qui  est  relatif  à  l'origine  de  cet  excellent  fruit.  Je  me 
trouvais,  il  y  quelque  temps,  à  Angers;  j'ai  cru  devoir  profiter  de 
cette  circonstance  pour  éclairer  mes  doutes  sur  ce  sujet  un  peu 


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1 


—  7U  — 

obscur.  M.  Decaisae,  dans  son  Jardin  fruitier  du  Muséum,  dédaie 
que  le  Beurré  superfin  est  un  fruit  ancien  et  il  le  confond  rofen» 
avec  un  ancien  fruit  à  cuire.  Je  suis  aHé  à  Millipieds,  et  là  j'ai  visité 
le  jardin  de  feu  M.  Goubaott.  Ses  semis  7  sont  encore  et  francs  <te 
pied,  comme  j'ai  pu  m'en  assurer  en  goûtant  les  fruits,  en  les  com- 
parant avec  les  types  et  en  visitant  l'arbre  jusqu'aux  racines.  J'ai 
tenu  dans  mes  mains  les  graines  qui  les  ont  produits,  me  disait 
Mme  Goubaulten  me  montrant  avec  complaisance  les  arbres  se- 
més par  son  mari  et  desquels  sont  sortis  nos  Beurrés  et  Doyennés 
Goubault,  ainsi  que  le  magnifique  Beurré  superfin. 


Compte  rendu  de  l'Exposition  tenue  par  ljl  Société  dHom- 

GULTURE  DE  l' ARRONDISSEMENT  DE  COULOMMIERS  (SEINE-KT-MàRNB); 

Par  If.  Vincent  (Charles). 

Messieurs, 

Je  viens  vous  rendre  compte  de  la  mission  que  notre  honoraWfi 
Président  m'a  confiée,  en  me  chargeant  de  représenter  comme  Juré 
notre  Société  à  l'Exposition  de  l'arrondissement  de  Coulommiers. 

Un  jardin  avait  été  improvisé  dans  une  espace  de  terrain  qui  « 
trouve  entre  le  Palais  de  Justice  et  l'ancienne  gendarmerie,  par  les 
soins  de  MM.  Neuville  et  Stanislas  Moussin,  très-habiles  prati- 
ciens, qui  ont  su  en  tirer  parti  avec  beaucoup  d'art  et  de  goût 
Des  pelouses  et  des  corbeilles,  destinées  à  recevoir  les  plantes  pré- 
sentées aux  concours,  un  bassin  au  milieu,  garni  de  plantes  aqua- 
tiques, tout  faisait  un  ensemble  des  plus  gracieux.  Des  allées  bien 
tracées  sillonnaient  ce  jardin,  aux  deux  extrémités  duquel  avaient 
été  dressées  deux  vastes  tentes  pour  abriter,  l'une  les  légumes, 
l'autre  les  plantes  de  serre  chaude. 

Les  lots  de  légumes  et  de  fruits  se  faisaient  remarquer  par  leur 
nombre  et  leur  beauté  ;  un  beau  lot  d'arbres  fruitiers  de  différentes 
formes,  de  beaux  lots  de  Conifères,  de  plantes  rares  et  de  ^en* 
chaude  se  trouvaient  réunis  dans  cette  enceinte. 

Le  Jury,  présidé  par  M.  le  baron  <FAvenne,  Président  de  la  So- 
ciété d'Horticulture  de  Meaux  (Seine-et-Marne),  et  conduit  par 
MM.  le. Président  et  le  Secrétaire  de  la  Société,  a  décerné  les  récom- 
penses, dont  j'indiquerai  seulement  les  principales. 


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—  715  — 

Prix  d'honneur  :  Médaille  d'or  décernée  par  les  Dames  patron- 
nesses  de  la  Société,  à  M.  Mezaxd,  horticulteur  à  Puteanx  (Seine), 
pour  une  collection  des  plus  nouveaux  Dahlias,  en  fleurs  coupées, 
de  30  variétés»  chiffre  fixé  par  le  programme. 

Médaille  d'or  de  Son  Exe.  le  Ministre  de  l'Agriculture  et  du  Com- 
merce, à  M.  Lesseur,  horticulteur  à  Lagny,  pour  l'ensemble  de  son 
lot  de  légumes  qui  a  droit  «ux  plus  grands  éloges. 

Médaille  d'or  de  la  Société,  à  M.  Cochet,  pépiniériste  à  Suisnes, 
près  Brie-Comte-Robert  (Seine-et-Marne),  pour  son  lot  d'arbres 
fruitiers  de  différentes  formes  et  pour  une  collection  de  près  de  200 
variétés  de  magnifiques  fruits. 

Médaille  d'argent  de  Son  Exe.  le  Ministre  de  l'Agriculture  et  du 
Commerce,  à  M.  Vilcot,  jardinier  au  domaine  deLumigny,  pour  la 
belle  culture  de  ses  plantes  fortes  :  Datura  arborea  à  fleurs  doubles 
et  à  fleurs  simples,  Abutilon  striatum,  Lantana  grandiflora,  Agera- 
tum  cœfatinum,  Héliotrope  Anne  Ttirrel,  et  Pétunia,  le  tout  en- 
touré de  Bégonia  discolor. 

Médaille  de  vermeil  de  M.  le  Préfet,  à  M.  Bernier,  jardinier  chez 
M.  Maire,  au  château  des  Boulays,  commune  de  Chartres,  pour  \  00 
variétés  de  Poires  et  Pommes  hors  ligne. 

Médaille  de  vermeil  de  la  ville  de  Coulommiers,  à  M.  Leteissier, 
jardinier  chez  M.  Pelouse,  au  château  d'Ecoublay,  près  Fontenay- 
Trérigny,  pour  un  lot  de  légumes  des  plus  variés  et  des  mieux 
cultivés. 

Médaille  de  vermeil  de  la  Société  d'Horticulture  de  Melun  et  de 
Fontainebleau  à  M.  Loise,  grainier-horticulteur,  3,  quai  aux 
Fleurs,  à  Paris,  pour  une  belle  collection  de  Glaïeuls  en  fleurs  cou- 
pées, formant  un  très-beau  groupe,  qui  comprenait  \  \  6  rameaux  et 
une  soixantaine  de  variétés. 

Médaille  de  vermeil  de  la  Société  d'Horticulture  de  Meaux,  à 
M.  Vilcot,  jardinier  au  domaine  de  Lumigny,  pour  des  plantes ~ 
fortes  de  serre  chaude  bien  cultivées,  parmi  lesquelles  on  remar- 
quait un  Musa  ro$ea,  des  Ficus  elastica,  des  Caladium,  de  très- 
forts  Marania  zebrina,  un  très-fort  CrinumamabUe,  etc. 

Légumes. 

Médaille  de  vermeil  à  M.  Dervins,  jardinier  chez  M.  le  comte  de 
Courcy,  au  château  de  la  Fortelle  de  Nesle,  près  Rozoy -en-Brie. 


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—  716  — 

Ratines  alimentaires. 

Médaille  d'argent  à  M.  Lecomte  (Delphin),  jardinier  chez  M.  De- 
visme,  à  Argenteuil  (Seine-et-Oise),  pour  une  collection  de  Bâ- 
tâtes et  de  40  variétés  de  Pommes  de  terre. 

Melons. 
?vixexœqtw  :  Médaille  d'argent  à  MM.  Hervillard,  jardinier 
chez  M.  Mitgens,  à  Montgeron,  et  Lecomte  (Delphin),  déjà  nommé, 
le  premier  pour  des  Cantaloups  à  fond  blanc,  le  second  pour  des 
Melons  d'Archangel  améliorés. 

Courges. 

Médaille  d'argent  à  M.  Lesseur,  pour  sa  collection  de  Cocur- 

bitacées. 

Choux- fleurs. 

Médaille  d'argent  i  M.  Hervillard,  jardinier  chez  M.  Mkgens,  à 
Montgeron  (Seine-et-Oise). 

Collection  de  fruits  de  saison. 

Médailles  d'argent  i  M.  Marchand,  père,  horticulteur  à  Provins, 
et  à  M.  Tachau,  jardinier  au  château  des  Tournellesd'Hautefeuilk. 

Poires. 

Médaille  d'argent  ex  œguo  à  M.  Cougy,  jardinier  chez  M.  Duffié, 
à  la  Ferté-sous-Jouarre,  et  à  M.  Piedloup,  jardinier  chez  M.  Car- 
bonnier,  à  Aulnay. 

Poires ,  Pommes  et  Pêches. 
Médaille  d'argent  à  M.  Bernardsiot,  amateur  à  Coulommiers. 

Raisins. 
Médaille  d'argent  à  M.  Bailly.  Une  Mention  très-honorable  hors 
ligne  a  été  accordée  à  M.  Rose  Charmeux,  de  Thomery .  Dans  son  lot 
vraiment  admirable,  on  remarquait  surtout  une  boîte  de  Chasse- 
las doré,  une  autre  boite  contenant  du  Frankenthal  très-beau  et 
parfaitement  mûr,  puis  une  grappe  seulement  de  24  autres  bonnes 
variétés  exposées  par  cet  habile  horticulteur. 

Ananas. 
Médaille  d'argent  à  M.  Robert. 


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—  7*7  — 

Serre  chaude. 
Médaille  d'argent  à  M.  Lecop,  jardinier  chez  M.  Lebœuf  de 
Montgermont,  i  Coubert.  Parmi  les  belles  plantes  de  ce  lot  on  peut 
mentionner  les  Bégonia  Princesse  Charlotte,  et  grandis,  et  un 
Tradescantia  discolor. 

Serre  tempérée.  —  Pelargonium  zonale. 
Médaille  d'argent  à  M.  Vallet,  pour  des  Pelargonium  zonale. 

Cultures  de  pleine  terre.  —  Conifères. 
Médaille  d'argent  à  M.  Thierry-Tollard. 

Roses y  fleurs  coupées. 
Médaille   d'argent  à  M.  Cochet,  pépiniériste-horticulteur,  à 
Suisnes,  près  Brie-Comte-Robert. 

Reines-Marguerites. 

Médaille  d'argent  à  M.  Simon,  fils,  pépiniériste-horticulteur,  à 
Coulommiers. 

Dahlias,  fleurs  coupées. 

Médaille  d'argent  à  M.  Robert,  jardinier  chez  le  M.  le  vicomte 
d'Avène,  à  Coulommiers. 

Plantes  à  feuillage  ornemental. 

Médaille  d'argent  à  M .  Martin,  pépiniériste  à  Fonienay-Trésigny . 

Plantes  médicinales. 

Médaille  de  la  Société  médicale  de  l'arrondissement  à  M.  Joseph 
Louis,  garçon  jardinier  au  château  de  Rouilly-le-bas-de-Guerard. 

Concours  imprévus.  Plantes  introduites  dans  l'arrondissement. 

Médaille  d'argent,  à  M.  Cochet,  pépiniériste-horticulteur  à Suisnes 
près  Brie-Comte-Robert.  Parmi  ses  nouveautés  nous  pouvons  men- 
tionner les  Sciadopitys  verticillata,  Tkuiopsis  dolabrata,  Camellia 
quercifolia,  Aucuba  himalaica^  Acer  polymorphum  atropurpureum, 
Abies  Wiltiamsonii,  Pinus  lophosperma,  Vitis  Sieboldi,  etc. 

Amarantes  créte-de-coq. 
Médaille  d'argent  à  M.  Lesseur,  horticulteur  à  Lagny. 

Arts  et  industries  horticoles. 
Les  objets  d'art  et  d'industrie  horticoles  ont  valu  à  plusieurs 


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—  7*8  — 

exposants  des  médailles  de  bronze  et  3  médailles  d'argent,  dont  une 
à  titre  de  i**  prix,  i  M.  Desbordes,  coutelier  &  Melon,  pour  coutel- 
lerie et  instruments  de  jardinage* 

Je  termine  ici  ce  compte  rendu  en  remerciant  notre  honorable 
Président  d'avoir  bien  \oulu  me  confier  cette  mission  qui  m'a 
permis  de  recevoir  des  témoignages  de  sympathie  et  de  bonne  con- 
fraternité de  la  part  des  représentants  de  la  Société  d'Horticulture 
de  l'arrondissement  de  Coulommiers. 


Compte  rendu  d'uni  Exposition  defbuits  acidie  quia  eu  lieu  à  ftotftr, 
Par  M*  Michelul 

Messieurs, 

Désigné  pour  vous  représenter  à  l'Exposition  des  produits  hor- 
ticoles qui  a  eu  lieu  le  i er  octobre  à  Rouen,  je  me  suis  mis  en  mesure 
de  remplir  ma  mission  ;  mais,  n'étant  pas  encore  à  même  de  vous 
faire  un  Rapport  complet,  je  vais,  en  attendant,  vous  entretenir  d'une 
entreprise  toute  spéciale  et  sans  précédents  qui  a  été  faite  par  1* 
Société  d'Horticulture  de  la  Seine-Inférieure;  cette  entreprise  a  poor 
objet  les  fruits  de  pressoir,  source  d'un  grand  produit  pour  certaines 
contrées.  Cet  essai  tout  nouveau  excitera,  f  en  suis  certain,  votre 
attention. 

Depuis  plus  de  quinze  ans,  des  hommes  éclairés  et  spéciaux 
étaient  pénétrés  de  l'avantage  qu'il  y  aurait  à  étudier,  classer,  dé- 
nommer les  Poires  et  les  Pommes  cultivées  pour  la  fabrication  do 
cidre,  à  relever  des  synonymes  dont  l'emploi  habituel  amène  de 
nombreuses  incertitudes  et  fait  souvent  confondre  de  bons  fruits 
avec  de  mauvais,  en  laissant  ignorées  des  variétés  méritantes  qm 
sont  ainsi  perdues  pour  la  masse  des  cultivateurs.  Ces  hommes  ex- 
périmentés voulaient  donc  restreindre  dans  un  cadre  sagement  li- 
mité, mais  habilement  formé,  la  nomenclature  des  fruits  qu'il  im- 
porte de  cultiver  ;  faire  abandonner  des  variétés  affaiblies  et  de- 
venues défectueuses,  comme  d'autres  sans  qualité  qu'use  déplo- 
rable et  aveugle  routine  multiplie  à  tort,  à  cause  de  leur  grande 
fertilité;  en  compensation,  ils  voulaient  donner  de  la  publicité  i 
de  nouveaux  gains  ou  à  des  variétés  circonscrites  dans  certaine*  to- 


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—  749  — 

calités,  qu'une  étude  approfondie  ferait  découvrir  et  dont  la  pro- 
pagation serait  un  bienfait  pour  la  culture;  en  un  mot,  ils  désiraient 
améliorer  la  -boiason  qui  est  une  source  de  richesse  pour  leur  pays, 
en  renseignant  les  planteurs  et  en  les  aidant  à  ne  confier  au  sol  que 
des  arbres  de  variétés  bien  choisies.  La  Société  d'Agriculture  de  la 
Seine-  Inférieure  s'occupa  la  première  de  cette  importante  question; 
elle  fit  même  commencer  des  études  que  des  obstacles  imprévus  et 
majeurs  vinrent  bientôt  entraver  ;  lorsqu'enfin  la  Société  dHorti- 
culture  du  même  département,  avec  l'aide  de  sa  Commission  de 
Pomologie  si  active  et  si  exercée  dans  l'appréciation  des  fruits  à 
pépins  de  toute  nature,  résolut  d'organiser  sur  une  grande  échelle 
l'étude  d'une  question  qui  intéresse  à  un  très-haut  point  la  Nor- 
mandie et  les  régions  voisines. 

M.  de  Boutteville,  alors  Président  de  la  Société  d'Horticulture, 
dont  l'érudition  égale  le  dévouement  aux  intérêts  de  sa  province,  et 
M.  Lesueur,  pépiniériste  habile,  Président  de  la  Commission  de 
Pomologie,  s'unirent  pour  faire  appel  aux  propriétaires,  pépinié- 
ristes, cultivateurs,  iux  Sociétés  d'Agriculture  et  d'Horticulture,  A  * 
tous  les  praticiens  aptes  à  connaître  les  fruits  à  cidre. 

Ces  Messieurs  furent  bien  compris  et  les  salles  de  l'hôtel  de  ville 
de  Rouen  consacrées  à  l'Exposition  horticole  de  1862  reçurent 
94  collections  composées  chacune  de  50  à  450  variétés  de  Poires  ou 
Pommes  à  cidre,  en  tout,  4,907  numéros  composés  chacun  de  trois 
ou  quatre  exemplaires. 

C'étaitlà  un  beau  résultat,  dans  lequel  le  département  auquelil  était 
destiné  recueillait  les  fruits  des  enseignements  horticole  et  agricole, 
donnés  par  ses  soins  aux  Instituteurs  primaires  qui  sont  appelés  à 
leur  tour  à  les  répandre  dans  les  campagnes  :  en  effet  trente-quatre 
de  ces  lots,  soigneusement  étiquetés  et  annotés,  étaient  envoyés  par 
ces  modestes  et  utiles  fonctionnaires  qui,  avec  empressement  et  in- 
telligence, en  avaient  recueilli  les  éléments  dans  leurs  localités. 
Pour  le  début,  Messieurs,  il  y  avait  là  une  mine  riche  à  exploiter  et, 
dès  le  second  jour  de  l'Exposition,  la  section  de  Pomologie  du  Jury, 
formait  le  noyau  d'une  Commission  d'étude  composée  de  membres 
versés  dans  la  connaissance  des  fruits  qui  prouvèrent,  par  un  essai 
de  trois  jours  consécutifs,  qu'ils  étaient  forts  de  leur  résolution  et 
de  toutes  les  aptitudes  requises  pour  mener  l'entreprise  abonne  fin. 


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—  720  — 

Les  suffrages  de  nos  honorables  collègues  de  Rouen  avaient  fait 
à  vos  deux  représentants  l'honneur  de  leur  donner  place  au  bureau; 
mais  M.  Cochet,  obligé  de  partir,  me  laissa  seul  concourir  à  la  mise 
en  œuvre  des  travaux. 

Nos  confrères,  ont  attaqué  des  matières  bien  confuses:  entrés 
dans  un  dédale  obscur,  ils  y  introduiront,  je  n'en  doute  pas,  Tordre, 
la  méthode  et  la  lumière;  il  est  vrai  qu'ils  ont  du  temps  devant 
eux  et  que  leurs  études  pourront  se  prolonger  jusqu'à  la  maturité 
des  fruits  qui  sont  dans  leurs  mains  et  qui  s'échelonneront  jusqu'à 
l'arrière-saison  ;  ils  marcheront  avec  persévérance,  dégustant  les 
fruits,  les  classant  et  les  décrivant  avec  une  précision  à  laquelle 
prêtera  aussi  son  secours  la  reproduction  parle  moulage  qu'exécute 
avec  tant  d'art  notre  habile  collègue,  M.  Buchetet. 

Lorsque  la  nomenclature  raisonuée  sera  rédigée,  les  étagères  de 
la  Société  donneront  à  l'appui  des  définitions  les  images  fidèles  de 
tous  les  fruits  qui  y  seront  mentionnés. 

Une  étude  fondée  sur  des  bases  identiques  va  se  faire  simultané- 
ment au  sein  de  la  Société  d'Horticulture  de  Caen  :  il  entre,  en 
effet,  dans  le  plan  de  l'entreprise  de  l'appuyer  sur  le  concours  des 
Sociétés  qui  sont  également  intéressées  à  sa  réussite. 

Je  ne  vous  parle  ici.  Messieurs,  que  du  premier  jet  de  cette 
opération  bien  heureusement  conçue,  mais  qui  ne  sera  féconde  qui 
la  cçndition  d'inspirer  une  grande  confiance  en  se  popularisant  dans 
toutes  les  régions  où  se  cultivent  les  fruits  à  cidre.  Vous  vous  inté- 
resserez, Messieurs,  au  succès  de  cette  association  à  laquelle,  pour 
ma  part,  je  suis  attaché  par  un  lien  sympathique,  par  une  collabo- 
ration de  plusieurs  jours,  trop  courte  il  est  vrai,  mais  dont  le  sou- 
venir m'est  d'autant  plus  précieux  que  son  but  principal  a  été  l'or- 
ganisation des  travaux. 

J'éprouverai  une  bien  vive  satisfaction  à  vous  rendre  compte  ulté- 
rieurement des  phases  qu'auront  parcourues  ces  utiles  essais  jusqu'à 
ce  que  la  Commission  actuelle,  arrivée  à  son  but,  ait  été  convertie 
en  une  institution  permanente,  ayant  pour  objet  de  perpétuer  les 
bonnes  récoltes  dans  ce  domaine  habilement  préparé  par  cette  éla- 
boration intelligente  dont  le  point  de  départ  aura  été  la  mémorable 
Exposition  de  1862. 


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—  724  — 
REVUE  BffiUOGRAPHIQUE  ÉTRANGÈRE. 

Plantes  nouvelles  ou  rakes  décrites  dans  les 
publications  étrangères. 

Illustration  horticole. 

Caladium  bicolorvar.  splendidum  Hort.  Versch,  et  Caladium  De- 
voalanum  Hort.  Versch.,  IllusU  hort.,  mai  4863,  pi.  322*—  Galadion 
éclatant  et  C.  de  Dé  vos.  —  Amérique  méridionale,  près  du  Maragnon. 
{Aroïdées). 

Voici  encore  deux  nouveaux  Caladium  découverts  par  M.  Bara- 
quin  dans  les  contrées  qu'arrose  le  fleuve  des  Amazones  ou  Mara- 
gnon". Ils  sont  l'un  et  l'autre  fort  beaux  :  le  C.  Devosianum,  par 
ses  grandes  feuilles  largement  en  cœur,  à  lobes  basilaires  oblongs 
et  très-obtus,  à  sommet  acuminé,  sur  le  beau  vert  desquelles  se 
détachent,  en  dessus,  d'abord  des  bandes  claires,  comme  frangées 
aux  bords,  qui  suivent  la  côte  médiane  et  la  base  des  nervures,  en 
3econd  lieu  des  macules  d'un  blanc  pur,petites,  anguleuses,  réunies 
en  groupes  assez  nombreux  et  irréguliers  dans  l'intervalle  des  ner- 
vures; le  C.  splendidum,  par  ses  feuilles  cordées-sagittées,  acu- 
minées,  moins  grandes  que  celles  du  précédent,  dans  lesquelles 
toute  la  portion  moyenne  est  colorée  d'une  belle  teinte  rouge-pour- 
pre, qui  s'étend  largement  tout  le  long  des  nervures  et  ne  laisse 
apparaître  le  fond  vert  intense  que  par  places  vers  les  bords  et  aussi 
en  bande  marginale. 

Dans  son  article  sur  ces  deux  plantes,  M.  Gb.  Lemaire  donne 
sur  la  culture  des  Aroïdées  à  feuilles  ornementales,  en  général,  des 
indications  qu'il  nous  semble  utile  de  résumer.  Il  conseille  d'en 
faire,  dans  un  coin  ombragé  d'une  serre  chaude,  une  plantation 
spéciale,  dans  une  assise  épaisse  d'environ  0m  20  de  bonne  terre 
de  bruyère  ou  de  terre  de  bois  mélangée  d'un  tiers  de  bonne  terre 
franche.  Cette  terre  doit  reposer  sur  un  lit  de  plâtras  ou  de  tessons 
épais  au  moins  de  0mIO  à  0m  15,  et  doit  être  entourée  soil  de  tuiles 
ornées,  soit  simplement  de  briques  ou  de  planches.  On  plantera  là 
les  tubercules  de  Caladium  à  la  profondeur  de  0nM0.  Ou  tiendra 
ce  sol  chaud  et  on  le  mouillera  convenablement  dès]  que  les  plan- 
tes entreront  en  végétation.  Lorsque  les  hampes  et  les  feuilles 

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—  7*2  — . 

commenceront  à  6e  faner,  on  diminuera  les  arrosements  pour  les 
supprimer  entièrement  quand  la  fanaison  sera  complète. — Tous  les 
deux  ans,  quand  les  feuilles  et  les  hampes  seront  entièrement  fa- 
nées, on  doit  relever  les  touffes  et  détacher  les  petits  tubercules 
qu'on  plante  aussitôt  comme  les  gros,  mais  moins  profondément; 
en  même  temps  on  change  la  terre  en  tout  ou  en  partie.  Une  ou 
deux  fois,  au  plus  fort  de  la  végétation,  il  est  bon  d'arroser  abon- 
damment avec  un  engrais  liquide.  La  période  de  repos  pour  ces 
plantes  dure  de  juillet  à  novembre  ;  c'est  alors  ou  en  décembre 
qu'on  doit  procéder  à  leur  remaniement,  à  la  division  des  vieux 
pieds  et  à  la  plantation  des  nouveaux. 

Belnecbea  carnea  Kunth,  var.  foliis  variegatU. — Illust.  hort.,\. 
c,  pi.  323.  —  Reineckée  carnée,  à  feuilles  panachées.  —  Chine  et 
probablement  Japon. — (Liliaeées) . 

Le  genre  Betneckea  dédié  par  Kunth  à  M.  Reinecke,  horticulteur 
allemand,  ne  renferme  qu'une  espèce  plus  connue  sous  le  nom  de 
Sanseviera  carnea  And*..  M.  Siebold  a  trouvé  cultivée  dans  les 
jardins  du  Japon  une  variété  de  cette  plante  beaucoup  plus  belle 
que  le  type,  parce  que  ses  feuilles  nombreuses,  linéaires-lancéolées, 
recourbées,  sont  élégamment  panachées  de  blanc,  par  bandes  longi- 
tudinales qui  alternent  avec  d'autres  bandes  d'un  vert  clair.  L'effet 
en  est  rehaussé  par  le  mélange  de  plusieurs  grappes  latérales, 
roides,  de  fleurs  tlanches  en  dedans,  purpurines  en  dehors,  ainsi 
que  le  fort  rameau  qu'elles  terminent. — Cette  jolie  plante,  de  faibles 
proportions,  doit  être  tenue  sous  châssis  froid  ou  bien  en  plein  air 
à  une  bonne  exposition.  Elle  a  besoin  d'une  terre  compacte,  riche 
en  humus,  qu'on  doit  tenir  fraîche  pendant  toute  la  végétation. 
On  peut  en  faire  des  bordures  en  plein  air  dans  le  midi  de  l'Europe. 
Il  est  facile  de  la  multiplier  par  ses  rejets,  qui  se  développent 
en  assez  grand  nombre  sur  chaque  pied. 

Thuia  oriental!»  Lin.,  var.  Vcr»chaffelti,  llhist.  Hort. ,  L  c,  pL 
3Î4.  —  Thuia  d'Orient,  variété  de  Verschaffeit.—  (Conifères). 

Curieuse  variété  du  Thuia  d'Orient  qui  a  été  obtenue  de  semis,  i 
Liège,  par  M.  Jacob-Makoy,  et  qui  se  distingue  par  la  teinte  en 
partie  vert  pâle,  en  partie  dorée  de  son  feuillage.  — Elle  n'est  nul- 
lement difficile  sur  la  nature  du  terrain  et  se  montre  aussi  rus- 
tique que  le  type  de  l'espèce. 


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—  723  — 

-Stanhopea  ormatiraimA  Ch.  Lem.,  lUust*  hort.,  juin  4862,  pi.  325. 
—  Stanhopée  très-ornée.  —  Pérou  ?.  —  (Orchidées). 

M.  Ch.  Lemaire  décrit  et  figure  comme  espèce  nouvelle  une  ma- 
gnifique Orchidée  qui  est  regardée  en  Angleterre  comme  variété  à 
fleurs  jaune  orangé  du  Stanhopea  oculata  Lindl.  Voici  en  quels 
termes  il  la  distingue  de  celui-ci.  «  Comparé  au  St.  oculata  Lindl., 
dont  en  effet  elle  est  très-voisine,  notre  St.  omatissima  en  diffère 
surtout  par  la  courbure  et  l'éloignement  remarquables  du  gynos- 
tème  et  du  labelle,  l'allongement  de  Yhypochilium  du  second,  les 
dimensions  et  les  larges  ailes  du  premier,  indépendamment  d'un 
coloris  entièrement  dissemblable.  M.  Lindley  ne  dit  rien  de  l'o- 
deur des  fleurs  de  son  espèce  ;  celle  des  fleurs  de  la  nôtre  est  grave, 
sans  avoir  rien  de  désagréable;  la  sienne  est  brésilienne  ;  la  nôtre 
du  Pérou,  selon  toute  probabilité.  »  Les  fleurs  de  cette  belle  plante 
sont  d'une  belle  couleur  abricot  vif,  sur  laquelle  se;  détachent  de 
nombreuses  macules  rouge-brunâtre  sur  les  3  sépales,  brun-noi- 
râtre sur  les  2  pétales  ;  à  la  base  de  chacune  de  ces  5  folioles  se 
trouve  une  grande  tache  brun  foncé.  Le  labelle  et  la  colonne  ou 
gynostème  sont  blanchâtres,  ponctuées,  et  le  labelle  offre  2  grosses 
taches  brunes  à  son  tiers  inférieur,  tandis  que  sa  portion  termi- 
nale est  jaune  abricot. 

Bhededendron  (hytor.)  Souvenir  de  «leaa  Byl*,  lllustyhort.f  Le, 
pi.  326.  —  (Éricacées). 

Cet  arbuste  a  été  obtenu  de  semis  à  Gand.  Il  est  parfaitement 
rustique.  11  produit  beaucoup  d'effet  par  ses  volumineuses  tètes  de 
fleurs  colorées  en  un  beau  rouge  cerise  sur  lequel  tranche  une 
large  macule  jaune  qui  occupe  toute  la  portion  moyenne  du  lobe 
supérieur  de  la  corolle,  et  qui  elle-même  est  marquée  d'un  grand 
nombre  d'aceents  circonflexes  jaune  brunâtre. 

Malortiea  gracllis  Wendl.  —  lllust  hort.,  i.    c,  pi.  327.  —  Ma- 
lorliée  grêle.  —  Guatemala.  —  (Palmiers). 

La  planche  noire  de  V Illustration  horticole  est  une  copie  de  celle 
qui  a  paru  dans  lé  Botanical  Magazine  en  janvier  i  862,  plan .  329  f . 
(Voyez  le  Journal,  Vffl,  4862,  p.  373). 


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—  724  — 

Tilia  narrifolia  Ehrh.,  var.  folii*  varieg**!*'.  —  Ilhtst.  Aort.,pl- 
328.  —  Tilleul  à  petites  feuille»,  variété  à  feuilles  panachées. 

•  Cette  variété  de  Tilleul  paraît  être  originaire  de  Silésie  ;  les 
feuilles  eu  stnt  très- largement  panachées  de  blanc. 

Horticulteur  praticien. 

Pitcairnla  tabutefonnU  Lindl.  et  Moiut.»  Hort.prat*,  septembre 
4863,  pi.  45-46.  —  Pitcairnie  en  labié  ronde.  —  Mexique.  —  (Bro- 
méliacées). 

Cette  Broméliacée ,  qui  a  été  envoyée  à  l'établissement  de 
M.  Linden  par  M.  Ghiesbreght,  se  distingue  de  toutes  ses  congénères 
par  un  port  tout  à  fait  à  part.En  effet,  ses  feuilles  ovales-oblongues, 
aiguës ,.  largement  ondulées  sur  les  bords,  marquées  de  quelques 
légers  sillons  longitudinaux ,  colorées  en  beau  vert  pomme,  très- 
étalées  et  même  déjetées  en  bas  vers  leur  extrémité,  dès  avant  l'épo- 
que de  la  floraison ,  fondent  une  rosette  d'autant  plus  compacte 
qu'elles  s'attachent  en  grand  nombre  sur  une  tige  fort  courte  qui 
ne  dépasse  pas  quelques  centimètres  de  longueur.  La  plante  entière 
n'a  guère  que  4  décimètre  de  hauteur,  tandis  que  sa  rosette  de 
feuilles  égale  environ  trois  fois  cette  dimension  en  diamètre.  Du 
milieu  de  sa  rosette  de  feuilles  s'élève  une  courte  inflorescence  en 
grappe  déprimée,  dans  laquelle  des  fleurs  nombreuses,  longues  d'en- 
viron 6  centimètres,  colorées  en  jaune  orangé,  s'étalent  horizon- 
talement. Dans  ces  fleurs,  les  trois  pétales  linéaires-spatules  se 
montrent  tordus  en  spirale  et  infléchis  sur  les  bords,  de  sorte  qu'ils 
se  terminent  à  des  hauteurs  différentes;  le  calice,  beaucoup  plus 
court  que  la  corolle ,  est  vert  et  formé  de  trois  sépales  linéaires- 
subulés,  carénés  et  acuminés  au  sommet.  — M.  Linden  a  exposé 
plusieurs  fois  en  Belgique!  cette  nouvelle  Broméliacée,*  en  4864  et 
4862.  Il  l'avait  même  envoyée  à  l'Exposition  tenue  par  la  Société 
impériale  et  centrale  d'Horticulture  au  mois  de  mai  4860.  Dans  ces 
diverses  circonstances,  elle  a  été  fort  remarquée  par  les  amateurs. 

The  florist  and  pomologist. 
Rhododendron  (hybr.)  Princes»  Allée.— The  Ftor.,  4868,  p.  464, 

Lorsque  les  Rhododendron  qui  croissent  naturellement  en  grand 
nombre  sur  les  montagnes  du  nord  de  l'Inde  furent  introduits  en 


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—  725  — 

Europe,  ce  fut  un  véritable  événement  horticole  ;  maison  ne  (arda 
pas  à  reconnaître  que,  malgré  leur  merveilleuse  beauté,  ces  ar- 
bustes ne  joueraient  qu'un  rôle  un  peu  secondaire  dans  les  jardins, 
surtout  à  cause  de  l'impossibilité  de  reproduire  autour  d'eux  des 
conditions  analogues  à  celles  sous  l'influence  desquelles  ils  végè- 
tent dans  leur  patrie  :  en  même  temps  on  présuma  que  ce  serait 
surtout  en  donnant  naissance  à  des  hybrides  moins4  difficiles  ou 
plus  florifères  qu'eux-mêmes,  qu'ils  acquerraient  une  importance 
réelle  pour  l'horticulture.  Aussi  divers  horticulteurs  anglais  se  li- 
vrèrent-ils aussitôt  à  des  essais  d'hybridation  de  ces  nouveautés. 
Les  résultats  de  leurs  expériences  se  sont  fait  attendre  quelques 
années  ;  jl  ne  pouvait  en  être  autrement.  Aujourd'hui  ils  commen- 
cent à  faire  leur  apparition  dans  le  monde  horticole  et  le  Florist 
dit  qu'au  printemps  dernier,  on  en  a  vu  trois,  présentés  à  la  So- 
ciété de  Londres  le  même  jour,  valoir  à  leurs  présentateurs  un  cer- 
tificat de  mérite.  Ces  trois  hybrides  sont  ceux  qui  ont  été  nommés 
Countess  of  Haddington ,  Sesteriamum  et  Princess  Aliee.  —  Le 
dernier  des  trois,  qui  est  le  sujet  spécial  d'un  article  et  d'une  bonne 
figure  coloriée  dans  le  journal  anglais,  est  un  hybride  issu  des 
Rhododendron  Edgeworthii  et  eHiatum;  il  est  la  propriété  de 
MM.  Veitch,  d'Exetet  et  Ghelsea.  Son  port  est  buissonnant  et  bas  ; 
ses  feuilles  sont  assez  petites,  oblongues-lancéolées,  acuminées, 
très-légèrement  rugueuses,  vertes  aux  deux  faces,  mais  plus  pâles 
à  l'inférieure;  ses  fleurs  ont  9  centimètres  de  largeur  sur  la  figure; 
elles  sont  campanulées,  blanches ,  légèrement  lavées  de  rouge  à 
l'extérieur  et  agréablement  odorantes,  comme  celles  du  R.  Edge- 
worthii, Au  total,  c'est  un  grain  très-recommandable. 

Raisin  de  lady  Downe.  —  The  Flor.,  1.  c,  p.  468,  %. 

La  variété  de  Vigne  que  décrit  et  figure  le  Florist,  sous  le  nom 
de  Lady  Doume's  Grape%  se  trouvait,  depuis  plusieurs  années*,  4ans 
quelques  jardins  du  Yorkshire  où  elle  était  fort  estimée  comme 
tardive  et  d'excellente  qualité.  Peu  à  peu  elle  s'est  répandue, 
et  quelques  jardiniers  fort  habiles  dans  la  culture  forcée  de  la  Vi- 
gne, notamment  M.  Hill  et  M.  W.  Thomson,  l'ayant  adoptée, 
ont  achevé  de  la  faire  connaître.  Ses  grappes  bien  venues  égalent 
en  grosseur  celles  du  plus  beau  raisin  Frankenthal;  elles  sont 


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légèrement  ailées,  et  à  peu  près  cylindriques  ;  ses  gros  grains  sont 
arrondis  ou  ovales-arrondis,  et  atteignent  jusqu'à  2  centimètres 
et  demi  de  diamètre  ;  la  peau  en  est  un  peu  épaisse,  d'abord  colo- 
rée en  rouge-pourpre  qui  passe  enfin  à  un  violet-noir  foncé  à  la 
maturité  ;  elle  est  couverte  d'une  fleur  ou  pruine  légère  et  délicate. 
La  chair  en  est  opaline,  d'un  blanc  terne,  très-ferme,  sucrée  et  sa- 
voureuse, avec  un  léger  arôme  musqué.  Le  pied  est  vigoureux,  et 
le  fruit  s'améliore  notablement  par  la  greffe  sur  le  Frankenthal, 
procédé  que  M.  Hill  emploie  avec  un  plein  succès. 

Relevé  monographique   *n  genre  Phalcenopsis  Bl.;  par  M-  Rn- 

chenbacr,  fils.  (Xenia  orchidacea,  44e  livr.,  publiée  le  30  avçJ4S62). 

Depuis  quelques  années,  les  recherches  faites  par  les  voyageurs 
dans  les  îles  de  la  Sonde,  dans  les  îles  Philippines,  etc.,  ont  amené 
la  découverte  de  plusieurs  espèces  de  Phalénopsides.  Ces  Orchidées 
méritent  en  général  d'être  rangées  parmi  les  plus  belles  que  posa- 
dent  aujourd'hui  les  cultures  européennes;  eUes  ont  donc  on 
intérêt  particulier  pour  l'horticulture  d'agrément;  d'un  autre 
côté,  certaines  d'entre  elles  ont  reçu  de  divers  auteurs  des  noms 
différents,  la  synoymie  de  quelques  autres  est  fort  embrouillée, 
enfin  les  ouvrages  ou  recueils  dans  lesquels  elles  ont  été  décrites 
sont  pour  la  plupart  rares  ou  écrits  en  langues  étrangères.  Pour 
remédier  à  ce  dernier  inconvénient,  nous  avons  eu  le  soin  d'in- 
diquer, dans  cette  Revue  bibliographique,  celles  d'entre  ces  espèces 
dont  la  publication  est  toute  récente  ;  mais  nous  n'avons  pu  y 
faire  entrer  celles  qui  ont  été  publiées  à  une  époque  plus  reculée. 
Pour  ces  divers  motifs,  nous  croyons  que  les  lecteurs  du  Journal 
verront  avec  plaisir  que  nous  mettions  sous  leurs  yeux,  en  le 
traduisant  de  l'allemand,  en  l'abrégeant  aussi  en  certains  points 
ou  en  le  modifiant  un  peu  en  quelques  autres,  pour  lui  donner  une 
forme .  un  peu  moins  aridement  scientifique,  un  aperçu  mono- 
graphique de  ce  beau  genre  que  M.  Reichenhach,  fils,  a  publié,  il 
y  a  peu  de  mois,  dans  la  onzième  livraison  de  son  Xenia  orchida- 
cea, ouvrage  important,  dont  le  prix  élevé  explique  la  rareté  dans 
les  bibliothèques.  Ce  travail  porte  sur  les  3  genres  Phalœnopsis  Bl, 
Doriiis  Lindl.,  et  Stauropsis  Rciïb.  fil.,  qui  constituent  i  eox 
seuls  le  petit  groupe  des  Phalénopsidées.  Nous  laisserons  icideeôti 
ce  qui  est  relatif  aux  2  derniers  de  ces  genres,  qui  renferment 


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—  •727  — 

chacun  deux  espèces  encore  étrangères,  paraît-il,  à  nos  jardins,  et 
dont  certaines  sont  fort  peu  brillantes. 

Les  Phalœnopsis  sont  des  plantes  épiphytes ,  qui  ont  un  nombre 
peu  considérable  de  feuilles  distiques,  coriaces,  plus  ou  moins 
épaisses,  échancrées  à  leur  extrémité.  Leurs  fleurs  portées  sur  une 
hampe  ou  pédoncule  floral,  qui  naît  sur  un  point  de  la  tige  opposé 
à  une  feuille  et  qui  parfois  devient  notablement  épais  dans  sa  por- 
tion supérieure,  présentent  les  caractères  généraux  suivants  :  leurs 
sépales  oblongs  sont  à  peu  près  égaux  entre  eux,  mais  leurs  pétales 
sont  beaconp  plus  larges  et  rétrécis  en  coin  à  la  base;  leur  labelle, 
distinct  des  sépales  et  continu  avec  lepied  de  la  colonne  des  organes 
sexuels  ou  gynostème,  est  partagé  en  3  lobes  et  porte  sur  son 
milieu  une  callosité  plus  ou  moins  profondément  fendue  en  deux. 
Leur  colonne  est  demi-cylindrique  ou  faiblement  épaissie  vers 
le  haut  où  se  montre  une  fossette  stigmatique  oblongue  ;  enfin 
leur  anthère  oblongue  renferme  2  masses  polliniques  ou  pollinies 
fendues  «n  arrière,  et  portées  sur  une  caudicule  grêle  et  allongée, 
plus  ou  moins  reployée,  qui  part  elle-même  d'une  glandule  en 
forme  de  cœur.  Ces  belles  plantes  sont  propres  aux  îles  de  la  Sonde, 
aux  Philippines  et  l'une  d'elles  croît  sur  le  continent,  dans  l'Inde, 

1 .  Labelle  inappendiculé  au  sommet,  c'est-à-dire  non  prolongé,  à 
son  extrémité,  en  cornes  ni  en  filaments. 

A.  Lame  du  labelle  à  peu  près  plane. 

I.  Phalœnopsis  sumatrana  Kokth.  etRcHB.  fil.  in  Hamb.  Garten-* 
zeitung,  1860,  p.  115.  Phalénopside  de  Sumatra.  (Phalcenopsis 
zebrina  Hort.  bog.  ,  Flore  des  jard.  duroyaume  des  Pays-Bas,  IV,1  0* 
livr.,  p.  1  45,  avec  plan.  Voyez  le  Journal,  VII,  4861,  p.  134). 
Cette  plante  a  les  sépales  lancéolés,  marqués  de  bandes  trans- 
versales foncées,  les  pétales  linéaires,  aigus,  également  pourvus  de 
bandes  transversales  foncées,  le  labelle  linéaire-ligule,  relevé  de 
deux  carènes  dressées  en  avant  de  sa  base.  Elle  croît  naturellement 
dans  l'île  de  Sumatra,  où  elle  a  été  découverte  par  M.  Korthals. 

M.  Reichenbach,  fils,  critique  vivement  lafigurequi  aétédonnée 
decette  Orchidée  dans  la  Flore  des  jardins  du  royaume  des  Pays-Bas, 
IV,  10*  livr. 

4.  Phalœnopsis equestris  Rcbb.  m.,  Linnœa,  XXR,  p.  864  (Stau- 
oglottis  equestris  Schaubr  —  Ph.  «waLiNDL.,  Gard.  Chron.,  1848. 


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p.67l.  Voyez  le  Journal,  VI,  4860,  p.  896).  PhaléDopside  équestre. 
—  Les  caractères  essentiellement  distinotifs  de  cette  espèce  consis- 
tent dans  ses  fleurs  dont  les  sépales  sont  ovales,  aigus,  dont  les  pé- 
tales sont  presque  égaux  entre  eux,  dont  le  labelle  a  ses  deux  lobes 
latéraux  étroits  et  arqués,  son  lobe  médian  rhomboïdal,  et  porte  à 
sa  base  une  callosité  didyme,  c'est-à-dire  divisée  comme  en  deux 
moitiés.  Ces  fleurs  sont  roses  ;  leur  labelle  à  ses  lobes  latéraux 
marqués  de  légères  stries,  le  lobe  moyen  coloré  en  pourpre  violet 
obscur  et  la  callosité  basilaire  rose  avec  des  macules  d'une  nuance 
plus  intense;  le  pédoncule  floral  est  coloré  en  violet- pourpre  obs- 
cur, et  il  porte  plusieurs  fleurs.  —  Les  feuilles  sont  oblongues,  ré- 
tréci es  vers  le  sommet  qui  est  un  peu  bilobé  ;  celles  des  pieds  culti- 
vés sont  généralement  d'un  vert  pâle. 

3.  Pkalœnopsia deliciosaRcKB.  fil.,  Bonplandia,  1 854, p.  93-  — 
Les  sépales  et  les  pétales  des  fleurs  de  cette  plante  sont  oblongs, 
obtus,  presque  égaux  en  longueur;  le  labelle  a  ses  lobes  latéraux  en 
languette,  et  le  médian  rhomboïdal,  avec  une  callosité  basilaire  dé- 
primée, qui  forme  en  avant  deux  cornes;  les  fleurs  sont  un  peu  plus 
petites  que  celles  de  l'espèce  précédente ,  d'une  teinte  jaune-ron- 
gefttre  ;  elles  sont  disposées  en  grappe  pauciflore  sur  un  pédoncule 
floral  grêle,  qui  ne  parait  pas  dépasser  0m  46  en  longueur  et  qui 
porte  au-dessous  de  l'inflorescence  deux  ou  trois  écailles.  Le  Pka- 
lœnopsis  deliciosa  développe  un  grand  nombre  de  racines  aériennes 
remarquables  pour  leur  épaisseur;  ses  feuilles  sont  obovales,  ré- 
trécies  en  coin  à  leur  base,  rétrécies  en  pointe  au  sommet  qui  forme 
deux  lobes  inégaux,  longues  de  0m  05  à  0m  08,  larges  au  plus,  dans 
leur  milieu,  de  0m  03.  —  Cette  Orchidée,  qui  paraît  manquer  en* 
core  dans  les  serres  européennes,  a  été  trouvée  par  M.  Zollinger, 
dans  l'Ile  de  Java  où  elle  végétait  sur  les  branches  des  arbres,  le 
long  d'un  ruisseau;  elle  y  affectait  une  direction  pendante. 

4.  Phalœnopm  Hebe  Rchb.  fil.,  in  Hamb.  Gartenzeitung%  <862, 
p.  35.  —  Phalénopside  Hébé.  —  (Voyez  le  Journal,  VIII,  p.  310). 
Cette  espèce,  petite  et  grêle,  ressemble  à  la  précédente;  ses  fleurs 
blanches,  striées  de  rose  sur  les  lobes  latéraux,  sont  portées  au 
nombre  de  4  vers  l'extrémité  de  la  hampe  ou  pédoncule  floral  : 
leurs  sépales  sont  oblongs,  presque  pointus  ;  leurs  pétales  en  forme 
de  languette  forment,  à  leur  sommet,  une  pointe  émoussée;  leur 


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labelle  a  ses  deux  lobes  latéraux  ovales,  rétrécis  en  coin  dans  le  bas, 
munis  d'une  callosité  sur'le  milieu  de  leur  bord  postérieur,  et  son 
lobe  moyen  en  éventail,  bilobé  au  sommet,  avec  une  callosité  basi- 
laire.  —  Cette  Orchidée  a  été  trouvée,  paraît-il,  dans  l'île  de  Java. 
B.  Lame  du  labelle  concave. 

5.  Phalamopsts  Cornu-cervi  Bl.  et  Rchb.  fil.,  tnsc.  f846  et  in 
Bamb.  Gartenzeitung,  4&60,  p.  446. —  Phalénopside  corne  de  cerf. 
—Cette  plante  produit  un  petit  nombre  de  fleurs  jaunâtres,.pointil- 
lées  de  rouge,  dans  lesquelles  les  sépales  en  languette  et  aigus, 
sont  plus  larges  que  les  pétales,  et  dont  le  labelle  concave  a  ses  lo- 
bes latéraux  en  languette  et  très-obtus,  tandis  que  son  lobe  moyen 
est  plus  étroit,  hasté  à  rebours  et  porte  en  arrière  sur  son  disque 
une  crête  à  cinq  divisions  divergentes;  ces  fleurs  sont  portées  sur 
un  pédoncule  grêle  dans  le  bas  qui  augmente  fortement  en  épais- 
seur vers  le  haut.  La  tige  de  cette  espèce  est  courte»  chargée  de 
nombreuses  racines;  ses  feuilles  sont  oblongues,  allongées,  ré- 
trécies  en  coin  vers  le  bas,  terminées  par  deux  petits  lobes,  grandes, 
longues  d'environ  0m  33.  —  Cette  Phalénopside  croît  naturelle- 
ment dans  la  province  de  Bantam  qui  est  située  dans  la  partie  oc- 
cidentale de  Tîle  de  Java  ;  elle  y  fleurit  au  mois  de  juillet. 

6.  Phalœnopsis  Devrieseana  Rchb.  fil.,  in  Bamb.  Gartenzeitung, 
4  860. p.  446.  —  Phalénopside  de  de  Vriese.  —  Plante  fort  peu  con- 

•  nue,  dont  M.  Reichenbach,  fils,  n'a  vu  qu'une  figure,  et  qu'il  carac- 
térise par  des  sépales  aigus,  en  languette,  pluslargesque  les  pétales, 
ainsi  que  par  un  labelle  concave  dont  les  lobes  latéraux  en  lan- 
guette, très-obtus,  sont  dirigés  en  arrière,  et  dont  le  lobe  médian 
plus  étroit,  hasté  à  rebours,  porte  sur  son  milieu  une  crête  à  trois 
divisions  divergentes.  —  On  croit,  mais  sans  en  être  certain,  que 
cette  espèce  croît  naturellement  à  Java. 

II.  Labelle  appendiculé  au  sommet,  c'est-à-dire  présentant  des 
prolongements. 

7.  Phalœnopsis  intermediaLinm*.  —  Phalénopside  intermédiaire. 
— :  Cette  Orchidée  a  été  introduite  en  Angleterre  par  MM.  Veitch, 
mais  l'origine  en  est  inconnue.  M.  Lindley,  qui  Va  signalée  et  ca- 
ractérisée le  premier  dans  leFloiver  Garden  (III,  p.  463,  fig.  xyi- 
340),  !a  regarde  comme  hybride  entre  les  Phalamopsts  amabilis  et 
rosea,  et  lui  attribue  les  feuilles  ainsi  que  les  prolongements  en 


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vrille  qui  terminent  le  labelle  du  premier,  avec  la  couleur  des 
fleurs,  les  pétales  aigus  et  le  contour  du  lobe  moyen  par  lesquels 
est  caractérisé  le  second.  Le  pédoncule  de  cette  plante,  coloré  eu 
rouge  brun,  porte  des  fleur»  presque  égales  en  grandeur  i  celle» 
du  Ph.  Schillerïana,A(mt  les  sépales  sont  blancs,  concaves,  en  lan- 
guette, oblongs,  aigus,  dont  les  pétales  sont  beaucoup  plus  larges 
que  les  sépales,  rhomboïdaux,  aigus,  blancs  avec  quelques 
petits  points  rouges  sur  leur  base;  dont  le  labelle  a  ses  lobes  laté- 
raux violacés  avec  quelques  macules  pourpres,  en  languette,  rétrécis 
en  coin  vers  le  bas,  très-obtus  au  sommet,  dressés,  tandis  que  son 
lobe  médian  est  d'un  pourpre  sombre,  rhomboïdal,  terminé  par 
deux  courts  prolongements  filiformes  ;  à  la  base  de  ses  deux  lobes 
latéraux,  le  labelle  porte  une  callosité  ou  crête  jaune  avec  des  ma* 
cules  rouges,  qu'une  dépression  médiane  divise  comme  en  deux  lè- 
vres. Les  feuilles  de  cette  plante  sont  d'un  vert  uniforme. 

8.  Phalœnopsis  SchillerianaRQE*.  fil.  —  Phalénopside  de  Schil- 
ler. —  Pour  les  caractères  et  l'histoire  détaillée  de  cette  magnifique 
espèce  nous  nous  contenterons  de  renvoyer  au  dernier  cahier  do 
Journal  (VM„  1862,  pp.  609-647,  pi.  xvu). 

9.  Phalœnopsis  amabilis  Blume,  Bijdr,,  294;  Rumphia,  IV,  494 
f.  4,  tab.  rv,  499  (Ph.  grandi /Zora  Lindl. —  Epidendrwn  amahle 
L.).  Cette  belle  Orchidée  a  une  tige  courte  ,  des  feuilles  d'un  vert 
pâle  uniforme,  peu  nombreuses,  oblongues-allongées,  presque  • 
pointues  au  sommet  qui  estinéquilatéral;  son  pédoncule  ou  hampe 
porte  un  nombre  souvent  considérable  de  grandes  et  belles  fleurs 
blanches  avec  le  labelle  parsemé  de  jaune  et  des  macules  orangé- 
pourpre  sur  la  callosité  et  à  la  base  des  lobes  latéraux  ;  ces  fleurs  se 
développent  à  des  époques  très-différentes,  de  telle  sorte  qu'on  n'eu 
voit  qu'un  petit  nombre  qui  soient  épanouies  à  la  fois;  dans  ces 
fleurs,  les  sépales  sont  oblongs,  aigus;  les  pétales  sont  ovales,  ré- 
trécis en  coin  vers  le  bas,  beaucoup  plus  larges  que  les  sépales;  le 
labelle  a  ses  lobes  latéraux  rhomboïdaux-ovaies,  rétrécis  inférieu- 

.rement  en  coin  et  son  lobe  médian  rhomboïdal-hasté,  terminé  pv 
2  prolongements  filiformes  ou  vrilles,  pourvu  sur  son  milieu  d'une 
callosité  qu'une  dépression  médiane  divise  en  2  lamelles  Tune  et 
l'autre  fort  obtuses,  juxtaposées.  —  Cette  belle  espèce  croit  dans  les 
îles  de  la  Sonde.  Dès  1759,  elle  avait  été  trouvée  à  Java  par  Osbeck, 


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—M.  Reichenbach,  fils,  s'attache  à  en  éclaircir  la  synonymie.  Selon 
lui,  M.  Lindley  a  eu  tort  de  méconnaître  le  nom  de  Phalœnopsis 
amabilis  qu'elte  avait  reçu  de  Blume,  et  de  lui  donner  le  nom  nou- 
veau de  Ph.  grandiflora,  sous  lequel  elle  est  généralement  connue 
aujourd'hui  dans  les  jardins.  La  confusion  est  devenue  plus  glande 
encore  lorsque  le  même  botaniste  anglais  a  transporté  la  dénomi- 
nation de  Ph.  amabilis  à  une  autre  plante  qui  croit  aux  Philip- 
pines et  à  laquelle,pour  remédier  à  cette  confusion,  M.  Reichenbach, 
fils,  donne  le  nom  de  Ph.  Aphrodite.  H  résulte  donc  de  là  que  les 
deux  belles  plantes  assez  répandues  aujourd'hui  dans  les  serres  et 
généralement  nommées,  Tune  Phalœnopsis  grandiflora,  l'autre  Ph. 
amabilis,  doivent  garder,  la  première,  le  nom  de  Ph.  amabilis,  la 
dernière,  celui  de  Ph.  Aphrodite. 

40.  Phalœnopsis  ambiguaW.€m.  feu,  Hamb.  Gartenzeit.,  4862, 
p.  35  (Voyez  le  Journal,  VIII,  4862,  p.  3H).  —  Phalénopside  am- 
biguë. —  Plante  probablement  hybride,  qui  réunit  les  feuilles  du 
Phalœnopsis  amabilis  aux  fleurs  du  Ph.  Aphrodite  Rchb.  fil.,  et 
dont  le  labelle  porte  une  callosité  divisée  par  une  scissure  médiane 
en  deux  lamelles  latérales,  Tune  et  l'autre  quadrilobées. 

44.  Phalœnopsis  Aphrodite  Rchb.  ful.  —  Phalénopside  Aphro- 
dite. —  Cette  espèce  est  facile  à  distinguer,  à  l'état  vivant,  du  Ph. 
grandiflora,  grâce  à  la  teinte  sombre  de  ses  feuilles,  à  ses  fleurs 
plus  courtes  dans  leur  ensemble,  dans  lesquelles  les  pétales  sont  plus 
larges,  le  labelle  a  l'onglet  marqué  de  bandes  transversales  pourpres 
et  présente  sur  la  base  de  ses  lobes  latéraux  quelques  stries  pour- 
pres et  quelques  petites  ponctuations,  dans  lesquelles  aussi  la  cal- 
losité médiane  est  fendue  longitudinalement  en  deux  lamelles 
tridentées,  colorées  en  jaune  citron  avec  des  points  pourpre  foncé. 
— Manille.  —  C'est  là  la  plante  à  laquelle  M.  Lindley  a  donné  à  tort, 
selon  M.  Reichenbach  fils,  le  nom  de  Phalcenopsis  amabilis,  sous  le- 
quel Blume  avait  désigné  l'espèce  caractérisée  plus  haut  sous  le 
n°  9.  Il  résulte  de  là  que,  d'après  le  botaniste  allemand,  l'Orchidée 
connue  dans  les  jardins  sous  le  nom  de  Ph.  amabilis,  emprunté  à 
M.  Lindley,  est  en  réalité  le  Ph.  Aphrodite  Rchb.  fil. 

N.*B.  M.  Reichenbach,  fils,  dit  en  terminant  qui  1  paraît  exister 
à  Java  un  Phalcenopsis  à  fleurs  rosées,  semblable  au  Ph.  suma- 
trana,  qui  pourrait  n'être  que  le  Ph.  violacea  Tijsm  (Voyez  le 


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Journal,  4864,  p.  433),  mais  dont  il  n'a  pu  voir  qu'une  figure  de 

port  sans  analyse,  entre  les  mains  de  Blume. 

1  ♦ 

Transplantation  des  arbres  frnltler*  déjà  farte;  par  M.  A* 
Maliwà  (Monatsschrift  fur  Pomologie  und  praktischen  Obstbau ,  sep- 
tembre 4862,  p.  274.) 

M.  Maliwa  a  reconnu  par f  des  expériences  concluantes  que  les 
arbres  fruitiers  âgés  de  40  à  20  ans  peuvent  très-bien  être  trans- 
plantés sans  souffrir  des  suites  de  cette  opération  ;  or,  il  est  à  peine 
besoin  de  rappeler  combien  il  peut  y  avoir  de  circonstances  dans 
lesquelles  des  transplantations  d'arbres  tout  formés  deviennent 
utiles,  nécessaires  même,  soit  lorsqu'on  veut  remplir  des  vides  qui 
se  sont  formés  i  la  suite  d'accidents  dans  une  allée  ou  une  planta- 
tion régulière,  soit  lorsqu'on  a  des  arbres  mal  placés,  étouffés  par 
leurs  voisins  et  que  cependant  il  serait  fâcheux  de  sacrifier,  soit 
enfin  dans  un  grand  nombre  de  cas  qu'il  serait  trop  .long  d'énp- 
niérer. 

Dans  la  propriété  que  dirige  M.  Maliwa,  à  Neuschloss,  l'étendue 
considérable  des  plantations  d'arbres  fruitiers  a  fait  naître  de  fré- 
quentes occasions  d'en  transplanter  de  forts  pieds  ;  de  là  cet  arbori- 
culteur a  été  conduit  à  rechercher  les  moyens  de  rendre  cette 
opération  aussi  sûre  que  possible.  Il  a  reconnu  ainsi  que  la  condi- 
tion principale  pour  le  succès  est  de  déterminer  le  moment  favorable 
pour  opérer  ;  or  ce  moment  est  toujours  le  premier  printemps, 
avant  que  la  végétation  se  soit  réveillée  de  son  sommeil  d'hiver. 
—  Tout  arbre  formé  qu'on  se  propose  de  transplanter  doit,  avant 
tout,  être  déplanté  avec  la  plus  grande  masse  de  racines  qu'il  soit 
possible  de  lui  laisser.  C'est  là  une  condition  fondamentale  pour 
empêcher  que  l'arbre  ne  languisse  ou  ne  succombe  même  après  la 
transplantation.  Après  qu'on  a  ainsi  conservé  une  forte  masse  de 
racines,  on  supprime  dans  la  tète  de  l'arbre  toutes  les  ramifications 
intérieures  et  on  ne  conserve  que  les  maîtresses-branches  avec 
leurs  divisions  principales.  —  Malgré  ces  précautions,  il  est  certain 
que  l'arbre  a  perdu  dans  la  déplantation  beaucoup  de  racines,  et 
que,  par  une  conséquence  naturelle,  il  ne  recevra  d'abord  qu'une 
petite  quantité  de  sève  ;  aussi,  pour  que  la  nutrition  en  souffre  le 
moins  possible,  l'auteur,  après  avoir*  replanté  l'arbre,  donne  à  la 
terre  quelques  forts  arrosements,  qu'il  continue  même  après  une 


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pluie,  pour  ce  motif  que  le  sol  humide  s'imbibe  d'eau  plus  aisé- 
ment que  par  un  temps  sec  qui  le  fait  passer  à  l'état  de  poussière, 
de  telle  sorte  que  dans  ce  dernier  état  il  ne  se  mouille  que  super- 
ficiellement. On  ameublit  même  la  terre  au  pjed  des  arbres  trans- 
plantés, afin  de  la  rendre  plus  capable  d'absorder  l'eau.  Une  fois  la 
terre  ainsi  abondamment  mouillée,  pour  y  maintenir  plus  long- 
temps rhumidité,  M.  Maliwa  la  couvre  d'un  lit  de  mousse  ou  de 
feuilles  qui  diminue  l'évaporation,  et  dont  au  reste  la  présence  est 
avantageuse  aux  arbres,  à  toute  époque  de  Tannée. 

Une  précaution  importante,  après  avoir  mis  les  arbres  trans- 
plantés à  l'abri  de  la  sécheresse  qui  leur  serait  funeste,  consiste  à 
garantir  aussi  leur  tronc,  leurs  branches  et  rameaux  non-seulement 
du  dessèchement,  mais  encore  de  la  gelée.  On  atteint  aisément  ce 
double  but  en  enduisant  l'écorce  avec  un  enduit  formé  d'une  partie 
de  terre  argileuse,  d'une  partie  de  bouse  de  vache  et  demi-partie 
de  chaux,  le  tout  bien  brassé  ensemble;  on  passe  successivement 
plusieurs  couches  de  cet  enduit,  surtout  pendant  la  première  année  ; 
on  s'oppose  par  là  à  l'action  nuisible  du  soleil,  des  vents  dessé- 
chants et  du  froid.  Il  est  bon  d'ajouter  au  mélange  une  demi- 
partie  de  suie  pour  lui  donner  une  teinte  grise  qui  se  confonde  à 
peu  près  avec  la  couleur  de  l'écorce. 

Pour  montrer  que  la  manière  d'opérer  qui  vient  d'être  décrite 
donne  des  résultats  décidément  avantageux,  l'auteur  de  l'article 
rapporte  l'exemple  suivant  :  Il  y  a  plusieurs  années  qu'il  prit  à 
bail  une  ferme  du  domaine  qu'il  dirige.  Dans  le  jardin  exis- 
taient alors  deux  Poiriers  entièrement  rabougris,  qui  avaient  cer- 
tainement une  vingtaine  d'années  et  qui  appartenaient  à  une 
bonne  variété.  Ils  se  trouvaient  sous  de  grands  arbres  qui  leur 
nuisaient  considérablement  en  leur  enlevant  la  lumière  ;  en  outre, 
ils  avaient  été  endommagés  par  la  charrue  d'un  côté  jusqu'à  la, 
hauteur  de  0m  60  au-dessus  du  sol;  ils  étaient  de  plus,  entière- 
rement  couverts  de  mousses;  au  total,  ils  semblaient  condamnés  à 
tester  toujours  en  fort  triste  état,  ou  même  à  n'avoir  pas  une 
longue  existence.  M.  Maliwa  tenait  cependant  à  les  conserver,  et, 
dans  ce  but,  il  se  décida  à  les  transporter  dans  un  endroit  plus 
convenable,  et  les  plaça  dans  un  bon  carré  du  jardin.  La  première 
année  après  la  transplantation,  ces  deux  arbres  ouvrirent  seulement 
leurs  bourgeons  à  feuilles  et  ne  donnèrent  pas  de  pousses;  la  seconde 


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—  734  — 

année,  l'un  des  deux  développa  sur  ses  branches  tortillées  quelques 
pousses  vigoureuses  bonnes  à  reformer  une  belle  cime  ;  enfin,  à  la 
grande  surprise  de  l'horticulteur  allemand,  ces  deux  arbres  sont 
bientôt  devenus  beaux,  bien  formés  et  fertiles;  même  leurs  bles- 
sures se  sont  cicatrisées  parfaitement.  Cette  expérience  lui  a  donné 
la  conviction  qu'âne  transplantation  opérée  d'une  manière  con- 
venable doit  donner  généralement  de  bons  résultats  pour  les  arbres 
fruitiers  même  déjà  forts  qui  sont  greffés  sur  franc.  A  plus  farte 
raison  doit-il  en  être  de  même  pour  les  arbres  de  faibles  propor- 
tions, qui  sont  greffés  sur  Cognassier  ou  sur  Paradis. 


Procédé  de  M.  Petersen  pour  le  drainage  serrant  à  1* 
ment;  par  M.    Ch.  tocn  (Wockenschnft  fur  Gaertnerei  und  Ppcm- 
renkunde,  4863,  p.  5). 

Le  drainage  a  un  intérêt  notable  pour  le  jardinage,  surtout  dans 
les  jardins  dont  le  sol  est  humide  et  plus  ou  moins  marécageux; 
il  est  même  essentiel  pour  les  plantes  cultivées  en  pots  auxquelles 
la  stagnation  de  l'eau  autour  des  racines  devient  promptement 
nuisible;  aussi  cette  opération  est-elle  aujourd'hui  pratiquée  avec 
soin  par  les  jardiniers  comme  elle  l'est  de  plus  en  plus  par  ks 
agriculteurs.  Or  tout  le  monde  sait  que  le  drainage  a  pour  objet 
d'égoutter  la  terre,  c'est-à-dire  de  lui  enlever  l'eau  surabondante; 
un  cultivateur  allemand,  M.  Petersen  a  eu  l'idée  de  disposer  un 
drainage  destiné  à  produire  l'effet  inverse,  c'est-à-dire  servant  à 
exécuter  desarrosements  souterrain*.  L'eau  portée  ainsi  en  contact 
avec  les  racines  les  plus  profondes,  auxquelles  n'arrive  pas  tou- 
jours celle  de  nos  arrosements  superficiels,  produit,  selon  lui,  un 
effet  tel  que  la  quantité  de  produits  obtenus  en  est  considérable- 
ment augmentée  dès  la  première  année,  et  que  les  frais,  du  reste 
jeu  élevés,  de  ce  drainage  irrigateur  sont  couverts  largement  dans 
un  court  espace  de  tempe.  Nous  ne  voûtais  ici  rien  préjuger  quant 
aux  avantages  ou  désavantages  de  ce  nouveau  système  au  sujet 
duquel  l'expérience  deule  pourra  prononcer  ;  mais  nous  croyons 
qu'il  ne  sera  pas  inutile  d'indiquer  en  quoi  il  consiste  et  queue 
est  la  disposition  que  M.  Petersen  donne  aux  différents  ordres  de 
tuyaux  dont  la  réunion  constitue  l'ensemble  deson  drainage*  Nous 
extrairons  ces  détails  d'un  article  assez  étendu  que  M.  Ch.  Kock 
a  publié  à  ce  sujet  dans  son  Wockenschrift. 


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-  735  — 

C'est  à  Wittkiel,  près  de  Cappeln,  que  M.  Petersen  a  exécuté  son 
nouveau  drainage  dans  un  champ  qui  a  sept  arpents  de  surface. 
Là  le  sol  était  d'abord  occupé  par  une  prairie  marécageuse  et  il 
l'avait  desséché  en  premier  lieu  par  le  moyen  du  drainage  ordinaire. 
La  prairie  avait  été  défoncée  et  puis  ensemencée  de  bonnes  herbes  de 
prés  qui,  dès  la  première  année,  avaient  très-bien  poussé.  Le  sys- 
tème de  drains  irrigateurs  qui  a  été  établi  là  présente,  on  le  conçoit, 
une  différence  fondamentale  avec  la  disposition  adoptée  pour  le 
drainage  ordinaire.  Dans  celui-ci  en  effet  le  tuyau  principal  est 
,  nécessairement  situé  au-  point  le  plus  bas  pour  recevoir  les  eaux 
que  lui  apportent  tous  les  tuyaux  secondaires  ;  c'est  l'inverse  qui  a 
dû  être  adopté  par  M.  Petersen,  puisque  l'eau  destinée  aux  arme- 
ments souterrains  arrive  par  le  tuyau  principal,  et  se  répand  de  là 
dans  les  tubes  secondaires  qui  la  portent  dans  toutes  les  parties  de 
la  pièce.  De  ce  tuyau  principal,  situé  au  niveau  le  plus  haut,  par- 
tent à  droite  et  à  gauche  les  conduits  secondaires  qui  sont  disposés 
relativement  à  lui  comme  le  sont  les  barbes  d'une  plume  sur  les 
deux  côtés  de  la  côte  principale,  ou>  selon  l'expression  employée 
par  les  botanistes,  selon  la  disposition  pennée.  L'espacement  des 
conduits  secondaires  doit  être  nécessairement,  dans  ce  système, 
plus  ou  moins  considérable,  selon  la  nature  du  sol  qui  exige  plus 
ou  moins  d'eau,  et,  pour  parler  d'une  manière  plus  générale,  selon 
les  circonstances  locales.  11  est  en  effet  à  peine  besoin  de  dire 
qu'une  terre  sèche  doit  être  arrosée  plus  abondamment  qu'une 
naturellement  fraîche  ou  humide,  et  que  par  conséquent,  dans  la 
première,  les  tuyaux  secondaires  devront  être  plus  rapprochés  les 
uns  des  autres  que  dans  la  dernière. 

En  général,  M.  Petersen  pense  que,  pour  une  étendue  de  sept 
arpents,  il  suffit  de  placer  seize  drains  secondaires  de  chaque  côté 
du  tuyau  principal.  Afin  de  répandre  l'eau  uniformément  dans  toute 
la  masse  de  terre,  M.  Petersen  ne  se  contente  pas  de  disposer  un 
conduit  principal  auquel  se  rattachent  des  tuyaux  secondaires  à 
droite  et  à  gauche  ;  il  trace  encore  à  la  surface  du  sol  des  rigoles  qui, 
suivant  la  direction  des  drains  secondaires,  permettent  de  donner 
un  arrosement  superficiel  en  même  temps  qu'une  irrigation  sou- 
terraine, et  dans  lesquelles  il  fait  arriver  l'eau  de  la  manière  sui- 
vante :  le  conduit  principal,  au  point  où  commence  sur  lui  chaque 
paire  de  conduits  secondaires,  présente  en  dessus  un  trou.  Une 


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-  786  — 

sorte  de  coffre  en  ciment  s'élève  sur  ce  point  et  arrive  jusqu'à  la 
surface  du  sol.  Vers  celle-ci,  il  offre  à  droite  et  à  gauche,  deux  ou- 
vertures en  fentes  horizontales  dont  chacune  correspond  à  une  des 
rigoles  superficielles .  Enfin  un  bouchon,  qu'on  manœuvre  facile- 
ment de  dehors,  permet  d'ouvrir  et  fermer  à  volonté  le  conduit 
principal,  à  chacun  de  ces  points,  de  manière  à  empêcher  que  l'eu 
n'aille  plus  loin.  On  comprend  sans  peine  comment  se  fait,  avec  une 
pareille  disposition,  l'irrigation  simultanément  superficielle  et 
souterraine.  Au  commencement  de  l'opération,  l'eau  arrivant  par 
l'origine  du  conduit  principal,'  on  place  le  bouchon  qui  doit  em- 
pêcher ce  liquide  de  dépasser  l'endroit  où  de  celui-ci  naissent  les 
deux  premiers  drains  secondaires.  Dès  lors  l'eau  se  répand  dans  ces 
deux  drains  et  remontant  par  le  conduit  vertical  qui  correspond  à 
l'ouverture  supérieure  du  tuyau*  maître,  elle  coule  dans  les  deux 
rigoles  latérales  superposées  à  ces  deux  drains.  Lorsqu'on  recon- 
naît qu'une  suffisante  quantité  d'eau  a  pénétré  le  sol,  on  place  le 
bouchon  correspondant  à  la  naissance  de  la  seconde  paire  de  drains 
secondaires,  et  on  ferme  le  trou  supérieur  du  conduit  principal. 
L'eau  despend  à  la  seconde  paire  de  tuyaux  secondaires,  lesrempljt, 
remonte  ensuite  dans  le  coffre  vertical  correspondant  et  arrive  enfin 
dans  la  seconde  paire  de  rigoles  superficielles,  et  ainsi  de  suite 
jusqu'à  la  fin. 

Chez  lui,  M.  Petersen  utilise  pour  ce  double  arrosement  l'eau  qui 
a  été  fournie  par  le  drainage  ordinaire  d'une  autre  pièce  de  terre; 
mais  il  est  à  ce  sujet  une  remarque  importante  qu'on  ne  peut  se 
dispenser  de  faire  :  c'est  que  l'eau  donnée  par  le  drainage  est 
chargée  de  matières  peu  favorables  ou  nuisibles  même  à  la  vé- 
gétation.Il  faut  dune,  avant  d'employer  cette  eau  en  arrosementset. 
pour  éviter  qu'elle  n'accumule  peu  à  peu  dans  le  sol  des  matières 
nuisibles,  la  faire  courir  le  plu?  qu'on  peut  et  la  laisser  ensuite 
ramassée  pendant  quelque  temps  dans  un  bassin  au  contact  de  l'air. 

Voilà,  au  total,  quel  est  ce  système  de  drainage  irrigateur  que 
M.  le  docteur  Gh.  Koch  croit  pouvoir  devenir  très-avantageux  dans 
les  jardins  où  les  arrosements  jouent  un  rôle  très-important. 


Paris.  —  Imp.  horticole  de  E.  Doniucd,  rue  Cassette,  9. 

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—  737  — 
PROCÈS-VERBAUX. 


Séance  du  37  novembre  4862. 
Présidence  de  M.  Paye*. 

La  séance  est  ouverte  i  deux  heures. 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

A  l'occasion  du  procès-verbal,  M.Boisduval  dit  que  l'inflorescence 
de  Calanthe  vestita  qui  a  été  présentée  à  la  Société,  dans  la  dernière 
séance,  par  M.  A.  Rivière,  lui  ayant  été  remise,  il  Ta  simplement 
placée  sur  un  vase,  l'extrémité  inférieure  du  pédoncule  plongeant 
dans  l'eau.  Ainsi  disposée,  elle  est  aussi  fraîche  en  ce  moment 
qu'elle  Tétait,  il  y  a  4  4  jours,  et  elle  semble  devoir  *e  conserver 
encore  pendant  longtemps. 

M.  le  Président  proclame  admis,  après  un  vote  de  la  Société, 
trois  nouveaux  Membres  titulaires  dont  la  présentation,  faite  dans 
la  séance  précédente,  n'a  pas  soulevé  d'opposition. 

Les  objets  suivant?  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

<•  Par  M.  Hardy,  fils,  directeur  du  Potager  impérial,  à  Versailles, 
des  tubercules  de  Pomme  de  terre  Caillaud,  provenant  de  la  collec- 
tion de  la  Société,  qui  a  été  confiée  à  ses  soins  éclairés.  Ces  tuber- 
cules pèsent  chacun  environ  600  grammes. 

2°  Par  M.  Louesse,  des  tubercules  de  Pomme  de  terre  Hardy. 

3°  Par  M.  Coindeau  (Alfred),  jardinier  chez  M.  Gabillot,  au  do- 
maine de  La  Bruyère,  près  Vierzon  (Cher),  des  tubercules  de  Bâ- 
tâtes appartenant  à  4  variétés  différentes,  savoir  :  la  Jaune  longue,  la 
Blanche  ordinaire  et  une  variété  jaune  et  rose  dont  il  ignore  le  nom 
et  l'origine. 

4»  Par  M.  le  docteur  Aube,  propriétaire,  des  racines  de  Cerfeuil 
bulbeux  et  des  Ignames  de  Chine  de  la  récolte  de  1861. 

M.  Aube  donne  de  vive  voix  quelques  détails  sur  les  résultats  que 
lui  a  donnés,  cette  année,  la  culture  du  Cerfeuil  bulbeux.  Il  en  avait 
semé  sûr  une  surface  de  24  mètres  carrés,  et,  d'après  la  grosseur  des 
racines  qu'il  a  obtenues,  la  récolte  se  serait  élevée  à  un  poids  consi- 
dérable; mais  les  Campagnols,  qui  ont  fait  de  grands  ravages  dans 
son  potager,  en  ont  dévoré  une  grande  partie,  et  l'ont  même  mis 

DÉCEMBRE  4862  47 


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—  738  — 

dans  la  nécessité  de  faire  arracher  ce  qui  avait  échappé  à  leurs  at- 
teintes plus  tôt  qu'il  ne  l'aurait  fait  sans  cela  ;  néanmoins  il  a  pu  sau- 
ver 47  kilog.  de  racines. 

5o  Par  M.  Hutin,  de  Laval,  trois  échantillons  d'une  Poire,  gain 
posthume  de  Léon  Leclerc,  qui  a  reçu  de  M.  Hutin  le  nom  de  Jules 
d'Airoles  (Léon  Leclerc).  Ces  fruits  sont  transmis  par  M.  de  Liron 
d'Airoles. 

6°  Par  M.  Falluel,  propriétaire  à  Bessancourt  (Seine-et-Oise),  une 
corbeille  de  4  4  Poires  Doyenné  d'hiver  récoltées  sur  un  espalier 
oblique  dont  la  plantation  a  eu  lieu  en  4857. 

7°  Par  M.  de  Liron  d'Airoles,  trois  échantillons  de  la  Pomme 
Chailleux  présentés  pour  servir  de  sujets  aux  études  du  Comité 
d'Arboriculture.  4  . 

8°  Par  M.  Meurice,  jardinier  au  château  de  Champs  (Seine-et- 
Marne),  des  échantillons  de  la  Noix  tardive,  obtenue  de  semis,  qu'il 
avait  déjà  présentée  le  23  octobre  dernier.  (Voyez  le  Journa  Vin, 
1862,  p.  621.) 

9°  Par  H.  Desbordes,  coutelier  àMelun,  trois  sécateurs  fabriqués 
d'après  son  système  qu'il  avait  déjà  fait  connaître  par  une  présen- 
tation du  même  instrument,  à  la  dernière  séance.  (Voyez  le  Jour- 
ml,  Vffl,  \  862,  p.  681.) 

D'après  la  décision  de  M.  le  Président,  ces  sécateurs  sont  remis  i 
MM.  Forest,  Chardon,  jeune,  et  Baron  (Philibert),  qui  voudront 
bien  les  essayer  et  faire  connaître  ensuite  à  la  Société  les  résultats 
de  leurs  essais. 

A  la  suite  des  présentations,  M.  Bachoux,  de  Bellevue,  met  sons 
les  yeux  delà  Compagnie  la  belle  Courge  qu'il  avait  présentée  der- 
nièrement, et  il  annonce  qu'à  la  fin  de  la  séance,  il  en  distribuera 
la  substance  et  les  graines  aux  personnes  qui  désireront  soit  en  ap- 
précier la  qualité,  soit  la  cultiver. 

M.  le  Secrétaire-général  fait  le  dépouillement  de  la  correspondance 
qui  comprend  les  pièces  suivantes  : 

4'  Un  numéro  du  Journal  général  d'Agriculture  et  Silvicultare 

e  Vienne  (Allgemeine  Land-  und  Forstwirthschaftliche  Zeitung), 

dans  lequel  se  trouve  un  article  sur  le  jardinage  en  France  et  sur 

la  culture  du  Pécher  i  Montreuil,  dû  à  la  plume  de  M.  le  docteur 

Fr.  Neumann. 


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—  739  — 

M.  Neumann,  assistant  à  la  séance,  M.  le  Président  lui  offre  un 
jeton  d'argent,  en  signe  de  cordiale  confraternité. 

«•  Une  lettre  de  M.  Audiffred,  propriétaire  à  Corbeil,  relative 
an  fait  qu'il  avait  communiqué  dans  une  des  dernières  séances. 
(Voyez  le  Journal,  VIIÏ,  4862,  p.  620.)  Ce  fait  se  rapporte  à  une 
chenille  dont  les  morsures,  faites  à  l'extérieur  de  différents  fruits, 
auraient  déterminé  la  pourriture  de  ceux-ci.  M.  Boisduval  ayant 
dit,  à  ce  propos,  qu'il  n'est  aucune  chenille  qui  attaque  ainsi  et 
mange  des  Pommes  ou  Poires,  M.  Audiffred  affirme  avoir  vu  cet 
insecte  pendant  qu'il  rongeait  la  peau  et  les  portions  externes  de  la 
chair  de  ses  fruits  ;  il  a  constaté  aussi,  ajoute-t-il,  que  les  fruits 
atteints  de  cette  manière  ne  présentaient  à  l'intérieur  aucune  alté- 
ration qui  dût  en  amener  la  pourriture,  n*is,  au  contraire,  que 
chaque  place  rongée  par  la  chenilledevenait  un  point  dejdépart  pour 
la  décomposition.  Les  seuls  fruits  qui  échappassent  à  la  pourriture 
étaient  ceux  qui  se  trouvaient  abrités  par  les  branches  et  le  feuillage 
contre  l'action  directe  du  soleil. 

Après  la  lecture  de  cette  lettre,  M.  Boisduval  dit  que,  abstrac- 
tion faite  de  la  Pyrale  qui  pénètre  dans  les  Pommes  et  les  Poires, 
il  ne  connaît  aucune  chenille  qui  dévore  ces  fruits,  bien  que  ses 
études  spéciales  l'aient  amené  à  se  familiariser,  autant  qu'il  lui 
était  possible,  avec  les  mœurs  des  Lépidoptères.  Il  serait  dès  lors 
bien  aise  que  M.  Audiffred  voulût  bien  envoyer,  en  temps  conve- 
nable, la  chenille  dont  il  parle,  sgsrec  des  fruits  qu'elle  aurait  at- 
taqués. 

Une  conversation  assez  longue  a  lieu  à  ce  sujet  ;  il  en  résulte  que, 
d'après  plusieurs  des  personnes  qui  y  prennent  part,  des  chenilles 
rongent  quelquefois  la  peau  et  les  parties  externes  des  fruits  encore 
jeunes,  mais  qu'elles  ne  mordent  plus  à  ces  mêmes  fruits  lorsque, 
devenus  gros,  ils  sont  revêtus  d'une  peau  ferme  et  résistante. 

La  discussion  de  cette  question  sera  ajournée,  dit  M.  le  Président, 
jusqu'à  l'examen  des  objets  dont  la*  vue  seule  pourra  permettre  de 
la  résoudre  avec  certitude. 

3°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Gosselin,  de  Greteil,  signale  des 
faits  qui  se  rattachent  à  la  question  déjà  maintes  fois  agitée  de  la 
transformation  flu  (rymnosporangiim  du  Genévrier  en  jEcidxum 
sur  le  Poirier.  Dans  les  pépinières  de  M.  Germain  Defresne,  à 


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—  740  — 

Vitry-sur-Seine,  il  a  observé  sur  des  Poiriers  des  exostoses  dont  le 
propriétaire  de  ces  arbres  croit  devoir  attribuer  la  formation  à  l'in- 
fluence du  voisinage  de  pieds  de  Juniperus  Sabina  âgés  de  40  ans, 
qui  ont  été  transplantés  dans  l'enclos,  il  y  a  3  ans.  M.Germain  De- 
fresne  ne  croyait  pas  alors,  continue  Fauteur  de  la  lettre,  à  la  fâ- 
cheuse influence  de  la  Sabine,  et,  ne  possédant  que  de  jeunes  pieds 
de  cette  Conifère,  il  n'avait  rien  observé  sur  ses  arbres  qui  pût 
leur  être  attribué.  Mais  Tannée  qui  suivit  la  transplantation  dans 
son  enclos  des  pieds  déjà  forts  dont  il  s'agit,  il  vit  les  feuilles  de 
ses  Poiriers  envahies  par  YjEcidium.  L'année  suivante,  le  mal 
s'aggrava  ;  enfin,  la  troisième  année,  il  remarqua,  sur  les  branches 
de  ces  arbres,  l'apparition  d'exostoses  dont  la  formation  le  déter- 
mina à  retirer  de  cefieu  ces  mêmes  pieds  de  Junipena  Sabina 
auxquels  il  croyait  devoir  attribuer  le  mal,  en  les  arrachant  même 
en  pleine  sève,  au  risque  de  les  faire  périr.  Après  l'enlèvement  de 
ces  Genévriers,  continue  M.  Gosselin,  les  jeunes  pousses  qui  se  dé- 
veloppèrent ne  présentaient  pas  de  traces  à!/Ecidiwn. 

A  la  lettre  de  M.  Gosselin  sont  joints  quelques  rameaux  de 
Poiriers  chargés  d'oxostoses,  qui  ont  été  pris  chez  M.  Germain  De- 
fresne. 

4o  Une  lettre  de  M.  Stelzner,  horticulteur  à  Gand,  qui  envoie  un 
travail  intéressant  sur  les  Fougères  cultivées  aujourd'hui  dans  les 
jardins,  et  qui  en  même  temps  communique  quelques  détails  sur 
YAralia  (Didymopanax)  papyrifera,  qui  lui  a  fourni  dernière- 
ment le  sujet  d'un  bon  article  allemand,  analysé  dans  la  Bévue  bi - 
bliographique  étrangère  (Voyez  le  Journal,  VIII,  4862,  p.  606*608.) 
Cette  espèce  ornementale»  intéressante  à  plusieurs  titres,  vient  très- 
mal,  dit  M.  Stelzner,  dans  les  terres  argileuses  et  prospère,  au  con- 
traire, dans  celles  qui  sont  légères  et  sablonneuses.  Elle  supporterait 
parfaitement  la  pleine  terre  dans  nos  départements  méditerra- 
néens, en  Italie,  en  Algérie,  etc.;  là  sa  tige  prendrait  beaucoup  de 
développement.  L'habile  horticulteur  qui  a  écrit  cette  lettre  dit 
avoir  constaté  que  les  racines  de  cet  Aralia,  restant  en  texte,  y 
supportent  sans  en  souffrir  les  hivers  rigoureux  de  la  Belgique  ;  or, 
comme  la  plante  reprend  parfaitement  de  boutures  de  racines,  il 
annonce  qu'il  pourrait  en  expédier  actuellement  des  morceaux  de 
racines  par  milliers,  jusqu'au  mois   d'avril,  sans  pins  de  diffi- 


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—  741  — 

cultes  ni  d'inconvénients  que  s'il  s'agissait  de  l'envoi  de  graines. 
5°  Une  lettre  de  M.  Cassan,  entrepreneur  de  menuiserie,  à  Na- 
poléon-St-Leu(Seine-et-Oise),  relative  au  châssis  en  bois  et  fer  qui 
a  été  présenté,  à  la  dernière  séance,  par  M.  Baptiste  Fromont,  jar- 
dinier de  M.  E.  Vavin,  et  qui  a  été  fabriqué  par  lui.  Dans  cette 
lettre,  M.  Cassan  fait  ressortir  les  principaux  avantages  de  ces  châs- 
sis qui,  ayant  la  traverse  du  bas  en  fer  en  T,  auront  une  durée  in- 
comparablement plus  considérable  que  ceux  en  bois;ces  châssis  sont, 
d'un  autre  côté,  beaucoup  moins  flexibles  que  ceux  en  fer  qui  cas- 
sent beaucoup  de  vitres;  enfin  ils  partagent  avec  les  châssis  entiè- 
rement faits  en  bois  la  faculté  d'être  mauvais  conducteur^  du 
calorique,  le  fer  n'y  étant  employé  que  dans  les  points  où  l'emploi 
du  bois  est  essentiellement  désavantageux. 

M.  Cassan  ayant  envoyé  trois  de  ces  châssis  et  demandant  qu'on 
veuille  bien  en  faire  l'essai,  MM.  Rivière,  Gontier  etLaizier  accep- 
tent la  proposition  qui  leur  est  faite  par  M.  le  Président  de  se  char- 
ger de  cette  expérience. 

A  la  suite  de  la  correspondance,  M.  Guérin-Méneville  fait  hom- 
mage à  la  Société  de  deux  brochures  extraites  de  sa  Revue  et  Ma- 
gasin de  zoologie,  numéro  de  septembre  4862. 

M.  Lobin,  serrurier  à  Groslay  (Seine-et-Oise),  qui  avait  présenté 
un  modèle  de  support  en  fer  pour  palmettes  imaginé  par  lui  (Voyez 
le  Journal,  VIII,  4862,  p.  620  et  623),  demande  que  la  Commission 
qui  lui  avait  été  annoncée  comme  devant  examiner  cet  appareil  en 
place  soit  nommée  par  M.  le  Président.  —  L'un  des  Membres  du 
Comité  de  l'Industrie  fait  observer  que  l'avis  formulé  par  ce  Comité 
n'ayant  pas  été  adopté  par  la  Compagnie,  il  y  aurait  lieu  de  pren- 
dre la  Commission  parmi  les  Membres  d'un  autre  Comité.  Sur 
cette  observation,  la  demande  de  M.  Lobin  est  renvoyée  au  Comité 
d'Arboriculture. 

Les  Comités  qui  ont  examiné  les  objets  déposés  sur  le  bureau  sou- 
mettent à  la  Société  les  propositions  suivantes  : 

4o  Le  Comité  de  Culture  potagère  demande  qu'une  prime  de 
S*  classe  soit  accordée  à  M.  Goindeau  (Alfred),  pour  ses  magnifiques 
Bâtâtes,  et  qu'une  prime  de  3e  classe  soit  accordée  à  M.  Aube  ou, 
d'après  la  demande  de  M.  Aube,  au  sieur  Tagu,  son  jardinier,  pour 
les  belles  racines  de  Cerfeuil  bulbeux  qui  sont  sous  les  yeux  de 


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la  Compagnie.  Il  remercie  vivement  MM.  Hardy,  fils,  et  Louesse 
pour  les  présentations  qu'ils  ont  bien  voulu  faire. 

So  Le  Comité  d'Arboriculture  propose  d'accorder  une  prime  de 
2*  classa  à  M.  Falluel  pour  ses  Doyennés  d'hiver,  qui  sont  d'une 
rare  beiuté.  Il  ajourne  jusqu'au  moment  de  la  maturité  son  juge- 
ment sur  les  autres  fruits  qui  lui  ont  été  présentés. 

Ces  propositions  sont  successivement  mises  aux  voix  et  adoptées. 
M.  le  Président  remet  les  primes  aux  personnes  à  qui  elles  ont  été 
accordées. 

Il  est  donné  lecture  ou  communication  des  documents  suivante  : 

fo  Les  Fougères  considérées  au  point  de  vue  horticole  ;  par 
M.  À.  Stelznbr. 

2o  Description  des  Poires  Duchesse  Anne  et  Jules  (TAiroles  (Léon 
Leclerc)  ;  par  M.  J.  de  Likon  d'Airoles. 

do  Noie  sur  la  Pomme  de  terre  Hardy;  par  M.  Louesse. 

4o  Rapport  sur  des  fruits  de  semis  présentés  par  M.  Briffant  ; 
M.  Michelin,  rapporteur. 

5o  Compte  rendu  de  l'Exposition  de  Beaune;  par  M.  Loise. 

M-  le  Secrétaire-général  annonce  de  nouvelles  présentations; 

Et  la  séance  est  levée  à  4  heures. 

SÉANCE  DU  11    DÉCEMBRE   4862. 
Présidence  de  m.  Payes. 

La  séance  est  ouverte  à  deux  heures. 

Le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

M.  le  Président  proclame,  après  un  vote  de  la  Société,  l'admis- 
sion de  trois  nouveaux  Membres  titulaires  dont  la  présentation, 
faite  dans  la  dernière  séance,  n'a  pas  soulevé  d'opposition. 

Les  objets  suivants  sont  déposés  sur  le  bureau  : 

1°  Par  M.  Lepère,  fils,  4  tubercules  d'une  Pomme  de  terrt  fui 
est  cultivée  dans  le  Mecklembourg-Schwerin  sous  le  nom  de 
Wucaher  Kartoffel. 

M.  le  Président  adresse  des  remercîments  au  présentateur  et 
décide  que  cette  Pomme  de  terre  prendra  place  dans  la  collection 
de  la  Société. 

2o  Par  M.Gauthier,  horticulteur  à  Pierrefitte,  un  Navet  de  grande 
culture,  pesant  5  kilog.  400  grammes. 


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3#  Par  M.Gatien,  jardinier  chez  M.  Falluel,  à  Bessancourt  (Seine- 
et-Oîse),  une  botte  de  Persil  à  grosse  racine. 

M.Vavin  fait  observer  que  ces  racines,  qui  sont  remarquables 
pour  leur  beauté  et  pour  leur  rectitude,  ont  été  obtenues  de  graines 
données  par  la  Société.  Lui-même,  ayant  reçu  de  ces  graines,  les 
a  fait  semer;  mais  les  plantes  qui  en  sont  provenues  n'ont  donné 
que  des  résultats  fort  médiocres  parce  que  le  jardinier  les  a  repi- 
quées. Au  contraire,  le  Persil  que  présente  aujourd'hui  le  jardinier 
de  M.  Falluel  a  été  semé  en  place  et  non  repiqué,  ce  qui  pa- 
raît être  une  condition  de  succès  pour  la  culture  de  cette  plante. 

Un  membre  dit  que  ces  racines  de  Persil  constituent  un  légume 
excellent  qu'il  regarde  comme  au  moins  égal,  si  ce  n'est  même  su- 
périeur, au  Cerfeuil  bulbeux. 

4#  Par  M.  de  Liron  d'Airoles,  une  Poire  Duchesse  d'hiver. 

5°  Par  M.  Coudais,  de  Nice  (Alpes-Maritimes),  \xm  Poire  très- 
répandue  à  Nice  où  elle  a  été  apportée  de  Turin,  et  dont  le  pré- 
sentateur ignore  le  nom. 

6*  Par  M.  Thierry,  archiviste  de  la  Société  d'Horticulture  de 
Caen,  une  caisse  contenant  30  variétés  de  Pommes  et  une  de  Pùire. 
Ces  fruits  sont  les  uns  nouveaux,obtenus  de  semis  et  même  encore 
sans  nom,  les  autres  déjà  connus  et  même  anciens. 

7'  Par  M.  Le  père,  fils,  nommé  plus  haut,  7  variétés  de  Pommes 
cultivées  en  Allemagne  où  elles  portent  les  noms  suivants  :  Gra- 
vensteiner ,  Melonenapfel  ou  Prinzenapfel,  Herbert's  reinetenar- 
tiger  Rambour,  Schafsnase,  Landsberger  Reinette,  Himbeer  ou 
Erdbeerapfel,  Danziger  Kantapfel. 

8°  Par  M.  A.  Rivière,  jardinier-chef  au  Luxembourg,  un  jeune 
pied  haut  d'environ  un  mètre,  vigoureux  et  abondamment  feuille 
à'Aralia  (Didymopanax)  papyrifera,  ainsi  que  plusieurs  boutures 
en  végétation  de  la  même  espèce. 

En  mettant  ces  plantes  sous  les  yeux  de  la  Compagnie,  H.  A. 
Rivière  donne  de  vive  voix  des  renseignements  sur  la  culture  de 
YAralia  papyrifera.  Il  y  a  déjà  quelques  années,  dit-il,  que  cette 
belle  espèce,  à  laquelle  son  magnifique  feuillage  vaudra  certaine- 
ment une  place  distinguée  dans  les  jardins,  était  cultivée  sans 
qu'on  eût  pu  se  faire  encore  une  idée  de  son  mérite  réel.  En  sffet, 
on  la  tenait  en  serre  où  non-seulement  elle  ne  prend  pas  un 


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beau  développement,  mais  où  encore  elle  n'a  jamais  que  deux  ou 
trois  feuilles  à  la  fois,  où  même  elle  est  à  peu  près  constamment 
couverte  d'insectes.  Récemment  on  a  eu  l'idée  de  la  planter  à  l'air 
libre,  en  pleine  terre,  dès  le  printemps,  et  aussitôt  on  l'a  vue  vé- 
géter avec  une  vigueur  extrême  et  développer  en  bien  plus  grand 
nombre  des  feuilles  d'une  ampleur  peu  commune.  Ainsi  dans  un 
jardin,  à  Hyères,  M.  A.  Rivière  a  mesuré  une  de  ces  feuilles  qui 
dépassait  un  mètre  de  largeur,  et  à  Paris  on  en  a  vu  approcher 
beaucoup  de  ces  dimensions.  Ce  nouveau  mode  de  culture  a  per- 
mis de  reconnaître  la  rusticité  à  toute  épreuve  de  cette  belle  espèce. 
UAralia  papyrifera  prospère  dans  les  terres  les  plus  maigres, 
pourvu  qu'on  lui  donne  des  arrosements  assez  abondants.  Lorsqu'on 
Ta  terni  en  pleine  terre  pendant  la  belle  saison,  on  doit  le  relever 
pour  l'enfermer  pendant  l'hiver.  Dans  ce  but,  au  mois  de  septem- 
bre, on  cerne  la  masse  principale  des  racines  avec  une  bêche,  et 
l'on  verse  sur  la  motte  ainsi  préparée  deux  ou  trois  arrosoirs  d'eau. 
Enfin  du  40  au  45  octobre,  avant  l'arrivée  des  gelées,  on  relève 
la  plante  avec  sa  motte  qu'on  introduit  dans  un  pot;  on  la  place 
ensuite  pour  l'hiver  en  serre  froide.  Dans  cette  opération  il  se 
détache  généralement  des  morceaux  de  racines  dont  chacun  peut 
être  utilisé  [en  bouture.  La  reprise  de  ces  boutures  est  très-facile. 
Il  suffît  pour  l'obtenir  de  les  tenir  en  serre  tempérée  pendant  8  oq 
40  jours;  après  quoi  le  pot  qui  les  renferme  peut  être  relégué  sur 
une  tablette  d'une  serre  chaude,  sans  recevoir  le  moindre  soin  et  i 
la  seule  condition  d'entretenir  la  terre  humide. 

9°  Par  M.  Stocker,  coutelier,  rue  Vieille-du-Temple,  434,  à 
Paris,  un  sécateur  d'un  nouveau  modèle,  auquel  a  été  apportée  une 
modification  utile,  sur  les  indications  de  M.  Forest.  Cette  modifi- 
cation consiste  en  ce  que,  à  la  base  de  la  lame,  a  été  ménagée  une 
encoche  grâce  à  laquelle  on  peut,  en  dressant  des  palmettes,  cou- 
per le  fil  de  fer  employé  à  cet  usage.  On  peut  agir  ainsi  sur  un  fil 
de  fer  assez  gros  dont  l'épaisseur  atteigne  jusqu'au  no  44. 

M.  le  premier  Secrétaire  procède  au  dépouillement  de  la  corres- 
pondance  qui.  comprend  les  pièces  suivantes  : 

4°  Une  lettre  du  Secrétaire  de  la  Société  d'Agriculture  de  Moscou 
qui  annonce  l'envoi  des  3  derniers  cahiers  pour  l'année  4864  et 
des  9  premiers  cahiers  pour  l'année  4  862  du  journal  russe  de  cette 
Société. 


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2°  Une  lettre  par  laquelle  M.  Gauthier  fait  hommage  de  deux 
notes  qu'il  Tient  de  publier,  Tune  sur  la  culture  du  Fraisier,  l'au- 
tre sur  la  culture  de  l'Asperge. 

3°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Alphonse  Trony,  jardinier  au 
château  des  Bordes,  par  Montlhéry,  dit  avoir  vu,  près  de  Chartres, 
un  jardin  dans  lequel  tous  les  Pommiers  greffés  sur  Doucin  et  Pa- 
radis, en  yase  et  en  contre-espalier,  étaient  littéralement  couverts 
"de  Pucerons  lanigères,  tandis  que  les  Pommiers  à  haute  tige  végé- 
taient avec  vigueur  et  ne  présentaient  pas  un  kbuI  de  ces  insectes. 
L'auteur  de  la  lettre  ajoute  que,  pour  lui,  il  trouve  un  avantage 
marqué,  afin  de  débarrasser  les  Pommiers  de  ces  redoutables  Puce- 
rons» à  en  tuer  directement  autant  qu'il  lui  est  possible,  à 
enlever  ensuite  avec  une  serpette  les  portions  chancreuses  et  cre- 
vassées de  Técorce  sur  les  points  qu'ils  avaient  le  plus  fortement 
attaqués,  et  à  enduire  enfin  ces  places,  à  l'aide  d'un  pinceau,  de 
coal-tar  ou  goudron  de  houille.  Par  ce  procédé  il  parvient,  dit-il, 
à  détruire  presque  entièrement  le  Puceron  lanigère. 

Un  Membre  dit  avoir  appris  d'un  propriétaire  qu'en  mettant,  en 
hiver,  au  bas  du  tronc  des  Pommiers,  un  anneau  d'étoupe  impré- 
gnée de  coal-tar,  on  a  réussi  à  empêcher  que  le  Puceron  lanigère 
qui,  pendant  l'hiver,  s'attache  aux  racines  des  Pommiers,  n'en- 
vahit ces  arbres  au  retour  du  printemps. 

M.  le  Président  pense  que,  si  l'on  employait  un  collier  d'étoupes 
imprégnées  de  coal-tar,  il  faudrait  mettre  au-dessus  de* celui-ci 
une  sorte  d'auvent  en  papier  destiné  à  le  garantir  de  la  pluie.  Il 
ajoute  que  Sagçret  se  trouvait  bien  de  préparer  avec  le  coal-tar 
une  émulsion  qu'il  lançait  ensuite  sur  ses  arbres  au  moyen  d'une 
pompe. 

II.  Forest  ne  croit  pas  que  remploi  du  coal-tar  soit  utile  contre 
le  Puceron  lauigère.  Selon  lui,  le  seul  moyen  de  détruire  cet  insecte 
éminemment  nuisible  consiste  à  frotter  les  arbres  avec  une  .brosse 
rude  qui  les  écrase. 

4°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  J.  de  Liron  d'Airoles  annonce 
l'envoi  de  trois  descriptions  de  fruits  et  fait  hommage  à  la  Société 
de  sa  réimpression  dû  Catalogue  des  arbres  à  fruits  cultivés  dans 
les  pépinières  des  R.  P.  Chartreux  de  Parts,  réimpression  dans  la- 
quelle il  a  reproduit  exactement  l'édition  publiée  en  4775  de  ce 


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petit  livre  très-rare,  en  la  faisant  précéder  d'une  notice  historique. 

Des  remerciments  seront  adressés  à  M.  de  Iiron  d'Aixoles  an 
nom  de  la  Société. 

5°  Une  lettre  de  H.  le  Secrétaire  de  la  Société  d'Horticultfire  de 
la  Mayenne  accompagnant  l'envoi  d'un  journal  de  Laval  dans 
lequel  se  retrouve  le  compte  rendu  détaillé  de  l'Exposition  hor- 
ticole qui  a  eu  lien  dans  cette  ville,  au  mois  de  mai  dernier. 

6°  Une  lettre  dans  laquelle  M.  Palmer,  de  Versailles,  rapporte 
une  observation  faite  par  lui  sur  les  fleurs  du  Mamillaria  loriccta 
dans  les  étamines  desquelles  il  a  remarqué  un  fait  curieux  de 
motilité  sous  l'influence  d'une  irritation  légère. 

A  ce  propos,  M.  A.  Rivière  dit  qu'il  croit  avoir  vu  des  exemples 
d'une  pareille  irritabilité  dans  les  étamines  des  Echinoçactus  Oi- 
tonis  et  mammuîosus. 

V  L'annonce  d'un  cours  public  et  gratuit  d'arboriculture  que 
M.  Carrelet  ouvrira  le  4W  dimanche  de  janvier  4863,  dans  son  jar- 
din, rue  de  Vincennes,  54 ,  à  Montreuil  (Seine),  et  qu'il  continuera 
les  dimanches  suivants,  jusqu'à  la  fin  du  mois  d'août,  i  la  même 
heure.  Le  dernier  dimanche  de  chaque  mois  sera  consacré  à  la 
visite  des  espaliers  les  plus  remarquables  que  renferment  les  ja> 
dans  de  Montreuil. 

M.  Neumann,  dans  un  discours  aussi  remarquable  pour  les  pen- 
sées que  pour  la  forme,  adresse  i  la  Société  des  remerciments  pour 
l'échange  des  publications  avec  la  Société  impériale  et  royale  d'A- 
griculture de  Vienne  qu'elle  s'est  empressée  d'accepter. 

H  fait  ressortir  toute  l'importance  que  doivent  avoir  les  relations 
qui  s'établissent  chaque  jour,  non-seulement  dans  le  même  État, 
mais  encore  d'un  État  à  l'autre,  entre  les  diverses  Sociétés  occupées 
de  travaux  semblables  ou  au  moins  analogues.  Il  exprime  l'espoir 
que  ces  bons  rapports  réciproques,  non-seulement  favoriseront  le 
développement  des  connaissances  humaines,  mais  encore  contri- 
bueront à  rendre  de  plus  en  plus  rares  ces  luttes  entre  les  peuples 
qui  tournent  toujours  au  détriment  des  arts  et  des  sciences. 

AL  Neumann  reçoit,  après  ce  discours,  les  remerciments  et  les 
félicitations  de  M.  le  Président. 

Les  Comités,  après  avoir  examiné  les  objets  déposés  sur  le  bu- 
reau, soumettent  à  la  Compagnie  les  propositions  soi  vautes  : 


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4°  Le  Comité  de  Culture  potagère  propose  d'accorder  une  prime 
de  3'  classe  à  M.  Gatien  pour  ses  belles  racines  de  Persil,  et  de  re- 
mercier MM.  Gauthier  etLepère  pour  leurs  présentations. 

&•  Le  Comité  d'Arboriculture  demande  que  des  femerclments 
soient  adressés  aux  présentateurs  d'objets  rentrant  dans  ses  attri- 
butions. Il  déclare  :  que  la  Poire  envoyée  par  M.  Gaudais  lui  est 
inconnue*  et  qu'il  ne  peut  en  apprécier  le  mérite,  parce  qu'elle  est 
trop  mûre;  que  parmi  les  Pommes  allemandes  présentées  par 
M.  Lepère,  fils,  une  est  bonne  .(Gravensteiner),  deux  sont  assez 
bonnes  (Melonenapfel  et  Landsberger  Reinette),  une  n'est  pas 
bonne  (Danziger  Kantapfel)  et  les  trois  autres  sont  déjà  trop  avan- 
cées; que  l'envoi  fait  par  M.  Thierry  a  beaucoup  d'intérêt,  et  que 
les  fruits  qui  le  composent  seront  examinés  à  mesure  qu'ils  mûri- 
ront ;  que  la  Poire  Duchesse  d'hiver  envoyée  par  M.  d'Airoles  sera 
conservée  jusqu'à  la  parfaite  maturité;  enfin  que  le  sécateur  de 
M.  Stocker  lui  semble  être  un  instrument  d'un  bon  psage. 

Ces  diverses  propositions  sont  successivement  mises  aux  voix  et 
adoptées.  M.  le  Président  remet  la  prime  accordée  à  M.  Gatien 
absent  à  une  personne  qui  veut  bien  la  faire  parvenir  à  celui-ci. 

M.  le  Président  avertit  la  Compagnie  que  l'assemblée  générale 
pour  l'élection  des  fonctionnaires  de  la  Société  sera  tenue  le  mer- 
credi 24  de  ce  mois,  à  h  heure,  le  jeudi  25  étant.le  jour  de  Noël. 
—En  même  temps  il  engage  les  personnes  qui  désirent  faire  partie 
d'un  Comité  à  se  faire  inscrire  avant  le  34  de  ce  mois,  jour  où  les 
listes  seront  closes. 

M.  le  docteur  Aube  demande  et  obtient  la  parole  pour  faire 
connaître  les  résultats  de  l'examen  auquel  il  a  soumis  les  rameaux 
de  Poirier  que  M.  Gosselin  avait  présentés  dans  la  dernière  séance, 
comme  offrant  des  exostoses  attribuées  à  l'action  de  YASddium. 
M.  Aube  pense  par  analogie  que  ces  excroissances  creuses  sont  dues 
à  la  piqûre  d'une  Cécidomye.  Cet  insecte  détermine  fréquemment 
la  formation  de  galles  sur  les  Ronces  et  les  Framboisiers;  mais  il 
n'avait  pas  eu  encore  occasion  de  le  voir  attaquer  les  Poiriers. 

Le  mâme  Membre  relève  une  assertion  hasardée,  selon  lui,  qui 
se  trouve  dans  une  note  de  M.  Desprez  relative  à  la  destruction 
des  Courtilièfes  insérée  dans  l'avant-dernier  cahier  du  Journal 
(voyez  le  Journal,  VIII,  p.  645).  Il  est  dit  dans  cette  note  que  la 


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Goiurtilière  couve  ses  œufs  ;  or.  un  animal  quelconque  ne  conte  «s 
œufs  que  pour  l^s  réèhauffèt',  et  la  Courtilîère,  en  sa  qualité  fin- 
secte,  c'est-à-dire  d'animal  à  sang  froid,  se  trouve  i  une  tempé- 
rature très-pfobableipent  inférieure  à  celle  de  la  terre  dans  laquelle 
elle  creuse  son  nid.  On  ne  conçoit  donc  pas  pourquoi  el}e  cou- 
verait ses  œbfs.       '  :>  *'  .' 

M.  A.  Rivière  communique  à  la  Société  tes  observations  qu'il  a 
faites,  l'été, dernier,  à  Byères,  sur  les  végétaux  qui* profèrent  & 
pleine  terre  dans  «œcte  localité  privilégiée.  Ces  observations  inté- 
ressantes seront  réunies  par  lui  dans  une  note  écrite  qui  pourra 
trouver  place  dans  le  Journal.  ,  . 

M.  le  Secrétaire  annonce  de  nouvelles  présentation»  ; 

Et  la  séance  est  levée  à  3  heures  et  demie.  - 


NOMINATIONS.. 

StARCE  DU  tf7  N0VB*B*E'48M. 

MM. 

4 .  Babih,  marchand  graintavplace  du  Change,  4,  a  Lyon  (Rhône)  rpii* 
sente  par  MM.  Loise,  père  et  fils.  <  •■  .»•    °' 

*.  Martin  (Jean),  jardinier  chez M^Passy,  à  Gisora  (BureV;  par  MM»  Pif* 
et  Pépin.    -  m  ...  ,r •  •••.... 

3.  Sébastien  (Louis-Jule^)  ,v  jardinier  au  château  4e  ,CheptaixwriUft>  F* 

Àrpàjon  (Sëine-èt-Oîse)  ;  par  tfM.  Gontier  père,  et  Soucieux. 

SÉANCE  DU  44  DÉCEMBRE  486J.,,       „,     yJ}/ 

MJ|V  ,,,,..-      ,.,        .v.      .  .    *    •  /   .'*«\    ***** 

4 .  Bertin  (Louis-Edouard),  place  de  Courcelles,  4  (BatignoBëslÇ^Piniî 

p^'MMp  F0re«t  et  Buohelet.  •■■     i  ^T     *        ^, 

2.  I^&EiiT-RicBMD»  bouktaW  de»  Italien»,  48,  à  Parls}$ar  Af.  Boa»» 

duval  et  Rivière. 

3.  Piel (Frange»),  jardinier  chez'  M.  Lèclerg,  à  Ttàufllfe-rirA^ftti- 

vados)  ;  par  MM.  Posth  et  Mellet.  '      J  ;  >    t*'*8'       , 


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—  740  — 
BULLETIN  BIBLIOGRAPHIQUE. 


SÉA9CE8  DU  MOIS  DE   DÉCEMBRE  4862. 

Agriculteur  praticien  (40,  25  novembre  et  40  décembre  1862).  Paris; 

in-8*. 
Ami  des  Champs  (décembre  } 862).  Bordeaux;  in-8°. 
Annotes  de  V Agriculture  française  (30  novembre  4862).  Paris;  in-8°. 
Annales  de  la  Société  d  Agriculture  du  Puy  (tome  XXIII,  4860).  Le  Puy; 

in-8*  de  229  et  clxii  pages. 
Annales  de  la  Société  d Agriculture  de  la  Charente  (avril»  mai  et  juin 

4862).  Angoulême;in-8°. 
Anna/es  de  la  Société  d Horticulture  de  la  Haute-Garonne  (juillet  et  août 

4862).  Toulouse;  inn8v 
Annali  dAgricoltura  (Annales  &  Agriculture  rédigées  par  le  Dr  Gaétan 

Càhtoni,  n°»  22  et  23).  Milan;  inr8°. 
Annuaire  de  la  Société  d Horticulture  de  l'Ain  (4863).  Bourg;  gr.  in-48 

de  420  pages. 
Apiculteur  (décembre  4862).  Paris;  in-8°. 
Atti  délia  Société  di  Acclimazione  (Actes  de  la  Société  d'Acclimatation, 

tome  II,  n°  8).  Païenne;  in-8°. 
Bulletin   agricole  du   Puy-de-Dôme   t*out    4*62).   Clermont-Ferrand; 

in-8©. 
Bulletin  agricole  de  Brioude  (novembre  4862).  Brioude;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  académique  d Agriculture   de  Poitiers  (novembre 

4862).  Poitiers;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d Agriculture  et  dHorticulture  de  Vaucluse  (dé- 
cembre 4862).  Avignon;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d  Agriculture,  etc.,  de  Poligny  (3*  année,  4862). 

Poligny;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d'Agriculture  de  la  Mayenne  [V  trimestre  de  4862). 

Mayenne;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  protectrice  des  animaux  (novembre  4862).  Paris; 

in~8°.    . 
Bulletin  de  la  Société  d  Encouragement  (octobre  4862).  Paris  ;'in-4°. 
Bulletin:  de  la  Société  impériale  zoologique  d  Acclimatation  (octobre  4  862). 

Paris;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  d Horticulture  d'Eure-et-Loir  (avril  à  septembre 

4862).  Chartres;  in-8°. 
Bulletin  de  la  Société  impériale  dHortusulture  du  Rhône  (septembre  et 

octobre  4'862).  Lyon  ;  in-8°. 
Bulletin  de  ta  Société  dHortkulture  des  Ardennes  (novembre  4862). 
Charleville;  in-8°. 


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— 75<r— 

Bulletin  de  la  Société  d'Horticulture  de  la  CèfatfOr  (juillet  et  aoûUSÔÎ). 

.  Dijon  ;in-8°. 
Catalogue  des  arbres  à  fruits  cultivés  dans  les  pépinières  des  R.  P. 

Chartreux  de  Paris,  4775,  publié  par  M.  J.  de  Lrao»  d'Aiboles. 

pavec  un  avertissement  et  une  Notice  historique.  Nantes;  4861; 

in-48  de  xv  et  82  pages.  _ 
Courrier  des  familles  (4  et  40  décembre  4864).  Paris;  feuille  in-4#. f 
Die  Cultur  des  Hopfens  in  Nieder-Oesterreich  (Culture  du  Houblon  dm 

la   Basse-Autriche;  par  M.  F.-W.    Hofmahn).  Vienne,  4861; 

in-8°  de  84  pages. 
Economa  rurale  (V  Economie  rurale  et  le  Répertoire  et  Agriculture  réunit 

nH  22  et  23  de  4862).  Turin;  in-8o. 
Feuille  du  Cultivateur  (27  novembre,   4,  44  et  «48  décembre    4862). 

Bruxellesi  în-8°. . 
Gartenflora  (Flore  des  jardins,  journal  mensuel,  dirigé  par  le  docieur  Ed. 

Regel;  noi  de  juillet^août,  septembre  et  octobre  4  862) .  Erîangeo 

gr.  in-8% 
Hamburger  Garten-  und  Blumenzeitung  (Journal  de  Jardinage  et  detto- 

ricuHure  de  Hambourg,  rédigé  par  M.  Ed.  Otto;  42*  cahier  de 

486*).'  Hambourg;   in-8o. 
Horticulteur  français  (août,  septembre  et  octobre  4862).  Paris;  ia-8'. 
I  Giarâxni  (Les  Jardins,  journal  d'Horticulture  rédigé  par  un  amateur  b 

fleurs;  novembre  4862) .  Milan;  in-8». 
Illustrirte  GartenzJeitung  (Journal  d'Horticulture  illustré,  publié  pari 

Société  horticole.  Flora  ;  éditeur  responsable  Y.  Karl  Muun; 

.  n*  d'août  4862).  Stuttgart;  gr.  in-8#.  ; 

Institut  (26  novembre;  3, 40  et  47  décembre  4862).  Parts;  feuille ln-4*. 

Journal  of  HoriïàilûiTt:  (Journal  (TE^.tiéuHÙre  rédige  par  MM.  «EOta 

,     W»  Johwsok  et,  ROBE»?  Hoto»  %   t>f  16,  *a  décembre  4*6))* 

Londres  ;  in-4d»  '  '•>,... 

Journal  d'Agriculture  de  la  JC6te~$Or  (octobre  4862),  Py#n;  ïn&. 
JouT^}d^riopttur$  du  mifidela  Jtfawç  (po^mbre,  4  $6  2).  Toukw»; 

in-8». 
Jourryd  de  la  Société,  centrale  d'Agriculture  de  Belgique  (nwtiakre 46# 

Bruxelles;  in-4o.  -.,-;.         .  o     ; .'. 

Journal  d Agriculture^*  rwse);  cahiers  <>*  h%  de  4$6M  s\  M*  48*1 
.  ,^r\  cMysçouf  in^p.(.  t  ,,  .  ,,.,   ,,.,!...»„.  V.L.*... 

Lan4wr,th$çhaSttiçhe$  ÇektrafblatL  (Gazette  centrale  d' Agriculture; W 1  à 

•;I  r4*4et;4^6?)f.C^l8rtt>e-,  in-8o, 
flfaispn  ctf  cam#0{#w  (t,cr  décembre  4862).  Paris;  ia-4*.  • 
Mémoires  de  la  Société  imparte  d'Agriculture  dAngers  <4  «aoierc  & 

ç  . .,  4861)^  Angers;  iu-8%         .  < 
Mémoires^  la Société  j^flériq^ (Ç^ûrfciijtere  de  Doua*  (tome VI,  4«* 

4864).  Douai;  in-8o. 


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—  75Î  — 

Plantes  nouvelles  de  semis  obtenues  dans  rétablissement  de  M.  J.-B.  Reh- 
datler,  à  Nancy  (Meurthe),  disponibles  an  4 w  janvier  4863. 
Nancy  ;«broch»  in-8°  de  8  pages. 

Programm  fur  die  Wein-  und  Obstbaumschule  in  Klosternenburg  (Pro- 
gramme de  VEcole  de  Viticulture  et  & Arboriculture  de  Kloster- 
nenburg). Vienne;  4860;  in-8°.  de  28  pages. 

Reisen  in  den  Sûden  von  Ostsibirien. . .  Botanische  Abtheilung  (Voyages 
dans  le  sud  de  la  Sibérie  orientale,  partie  botanique  ou  Flore  de 
la  Russie  à  Test  de  l'Altaï;  par  M.  Ed.  Regel;  vol.  I,  2«  livr.). 
Moscou;  4862;  in-8°. 

Revue  agricole  et  horticole  du  Gers  (octobre  et  novembre  4862).  Auch; 
in-8°. 

Revue  horticole  (4tr  et  46  décembre  1862).  Paris;  in-8°. 

Revue  du  monde  colonial  (45  décembre  4862).  Paris;  in-8°. 

Science  pour  tous  (4,  44  et  48  décembre  4862).  feuille;  in-4». 

Société  d'Horticulture  de  Meîun  (42®  bulletin  de  4862).  Melun;  in- 8°. 

Sud-Est  (novembre  4862).  Grenoble;  in-8*. 

The  Florist  and  Pomologist  (Le  Fleuriste  et  Pomologiste,  Journal  men- 
suel avec  figures  coloriées,  rédigé  par  MM.  Robert  Hoçg  et  John 
Spencer;  cahier  de  décembre  4862)».  Londres;  iq-80.    , 

\erzeichmss. ..  (  Catalogue  des  Expositions  39*  et  44  e  tenues  par  la  Société 
I.  R.  d'Horticulture  de  Vienne).  Vienne;  in-8°. 

Wochenschrift...  fur  Gaertnerei,  und  Pflanzenkunde  (Journal  hebdoma- 
>    daire -d'Horticulture  et  de  Botanique,  rédigé  par  M.  Ch,  Koch 
(n"  47,  48,49>.  Berlin;  in-4V 

ZeUschrift  des  landwirthschaftlichen  Vereins  in  Bayern  (Journal  de  la 
Société  d'Agriculture  de  Bavière,  décembre 4 862).  Munich;  in-8°. 

De  )&  part  de,  la  Société  I.  R.  d'Agriculture  de  Vienne. 

Allgmeine  LanfaundFmtwirthschaftliche  Zeitung  (Gazette  générale  d'A- 
griculture et  de  Silviculture,  publiée  par  la  Société  d'Agriculture 
de  Vienne' fet  rédigée  par  le  prôf.  docteur  Joseph  àbenstein, 
AV  anbéei  flw 4  à  34, 4 •'  janvier  au  4  *r  décembre  4  862) .  Vienne 
(Autriche);  gr.  in-8«.    * 

Amitiéher  Bericht...  (Rapport  officiel  sur  la  fête  du  Jubilé  cinquantenaire 
célébré  en  mai  185*7  par  la  Société  I.  R.  &Abrteultore  devienne). 
'  •>"'•  Vienne;  4858;  gr.  in-8*.  de  xt*  et  556  pages. 

Darstellung  der  Grùndxmg  und  Entwickelung...  (ExjpoÉè' dé1  là'  fondation 

'  "■•»**  du  développement  de  laSodétéï.  R.  ffAgriètntim  de  Tienne, 

en  Album  publié  à  l'occasion  dtf  jubiïé  Cinquantenaire  célébré  par 

cette  Société).  Vienne;  4  gr^in^g*  de  1  et  336  pages,  avec  plu-' 

•*     '«leurs  planches,  tableaux  et  une  carte. 

Niederœsterreichs  Eichenrinden...  (Ecorçemeni  des  chênes  dans  là  Basse- 
Autriche  \  par  M.  Joseph  Vesselt).  'Brôch.  gr  ïn-é*' de  <8 
pages.  -   :    ™.'l        ' 


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—  75î  — 

Personal-Stand  der  K.K.Landwïthschaft-Qesdlschaft  {Liste  de»i 

bres  de  la  Société  I,B.  d'Agriculture  de  Vienne,  en  mars  tStà). 
■'     Bfoch.  gr.  in-8°  de  25  pageg. 
Statuten  der  K.  K.  lAtndvnrtheckitft-B&eUsehaft  (Statuts  de  la  SéôMtl. 
A*  <T  Agriculture,  de  Vienne).  Brocfc,  in-8»de  44  pages. 


GORAESPONSANGË. 

Lettre  de  M.  Fa.  Raxher. 

VenaiUea,  29  novembre  4862. 

Monsieur  le  Secrétaire-général, 

Permettez-moi  de  vous  signaler  un  fait,  déjà  peut-être  observé 
par  quelque  autre  cultivateur  de  Cactées  que  moi,  mais  que  je  n'ai 
jamais  encore  vu  signalé  dans  aucun  ouvrage.  J'entends  parler 
de  la  puissance  de  mouvoir  ses  étamines  fà  l'instar  da  Spar* 
mannia  africana  aux  étamines  si  irritables)  que  possède  une  'des 
plantes  de  cette  nombreuse  famille. 

Au  mois  d'août  dernier,  un  Mamillaria  loricata,  planté  très- 
voisine  du  radians,  me  donna  plusieurs  fleurs.  Ces  fleurs  iarges 
de  7  centimètres,  d'un  beau  jaune-paille,  ont  les  étamines  (ï  filets 
pourpres  surmontés  d'anthères  jaune  d'or)  dressées  verticalement 
ënîaisceau  autour  du  style,  qu'elles  cachent  entièrement'.' Ayant 
1  eu  occasion,  pour  compter  les  lobes  du  stigmate,  d'écarter  quélimes 
étartrinès  avec  la  pointe  de  mon  crayon ,  je  vis  avec  étonnèrent  le 
cercle  entier  des  étamines  se  coudhetàimultanément  presse  Ùàns 
urier 'direction  horizontale  sur  lacorotle.  Elles  reslèrerft  àBàWes 
assez  longtemps,  mais  dans  à  peu  près  une  heure  elles  atàtlént 
'  repifis  lébr  position  primitive.  —  Je  renouvelai  3  fois  l'exigence 
T"  avec  le  nième  succès,  sur  la  même  fleur  et  sûr  deux  autres  imame 
dotm'a  fà  même  plante.  Il  n'est  guère  présumable  que  ceOe  plante 
Jllfe(ililla^steiiie 'de  toute  la  famille1  qui  possède  cette  prbpnéféî1— 
11  tependanl  tous  les  essaie  que  je  m'empressai  de  faire  sur  mus  de 
^?(j  êsn^r'<^  Màmillâires,  Èchïnôcactes^tiiOT^  ,e^c, 

'*'  qui  étaient  en  fleurs  à  la  même  époque,  dans"  la  même  rangée  de 


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—  753  — 

bâches,  restèrent  tous  sans  résultat.  Parmi  les  plantes  sur  les- 
quelles je  as  ces  essais,  il"y  en,  avait  plusieurs  qui  sont  rangées 
dans  la  même  section  que  le  Man\illaria  loriçata  par  JfliPrince  de 
Salm,  telles  que  Jttisphatelata,  êùrnlie, etc;,  éto.,  ainsi  quhin 
pycnacantha* et  2 elepkantidént  dotat  les  fleura 'sbnt1' tellement 
grandes  que  le  moindre  mouvement  n^eùt jpu  échapper  à  l'œil  nu. 
Veuillez,  Monsieur,  etc. 


NOTES  ET  MÉMOIRE 

Discotras  dh  M.  Neïïmann,  db  Vienne  (Autriche}. 

Messieurs,  „  <•  U 

Dans  la  dernière  séance  fai  #u  l'honneur  de  reçielt^  à^I.y^e  Se- 
crétaire-général un  spécimen  d'un  journal  traitant  4e  Vagricpl- 
4ure  et  de  l'économie  forestière.  J'ai  eu  égalerçiej4  l'avan^se,  de 
.  vous  proposer  de  vouloir  bien  commencer  un  échçiçge ,  réciproque 
des  publication^  avec  la  Société  Imp.  R*  d'Agriculture  de  V^Qne, 
parce  qu'un  pareil  échange  existe  déjà  depuis  quelques, apnées 
^yec.nolpe  Société  d'Hqçticultuire.    ,   .   1§,    r,  ,,,     f,   .,,   ,/ 

Vous  avez  été  $ssea  aimables  pour  accepter  cette  progQsif^n  d'un 
fommup  accord  el  je  vous  en,  repartie  sine^re^iijtj.je.gîH^erai 
toujours  l'agréable  souvenir que  m'a  dOQoé  AI*  l^^résidçpt,..  ( 

J'ai  écrit  de  suit^  à  MAL  les profe$s^u^s,  FuçIweV  Béer»  Secré- 
taires de  nos  deux  Sociétés,  en .  même,  temps  qu'à  M-  le^  professeur 
Arenètein,  rédacteur  en  chejE  j}p:^<^i1/c^^v.^p^j^Uter 
l'échange  des  publications...  .,;,.»;.   ■•*.  :   ).(,.?  m.  « 

La  r^poûs^  que  j',ai  reçue  depuis.  (Xtl^^pc^jji^oflRç^^^gfj^le 
occasion  d'exposer  dçvant  yQus.lss  copsid^fa^oçs^s»^^^:,.  ; , 

Messieurs/ ^  commyt^  voudrais 

établir  ou  renouvelés  entre  Içp  diverses  ^.Çgqjétés^/le  Paris  et 
1  d^  Vienne  auront,  je  m'en  (latte,  d'e^llep^rré^^  dans  l'ave- 
nir/Notre  siècle  réclame  im^^^ipient^^^r^iiie  intime 
~entye  toutes  les  nations.  Si  dans  ÎWiqjUîé  lef  fjom^^ants  paient 
éèu±  qui  gouvernaient  le  mon^|sij^aj^^^^oa  admirait 
les  croisés  et  les  chevaliers  qui  versaient  leur  sangpour  la  défend 

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—  754  — 

de  la  religion  et  lie  l'honneur,  aujourïliui  ce  sont  Tassociàtioû  et 
tes  intérêts  matériels  qui  régissent  le  monde. 

L'origine  des  vraies  richesses  est  la  production  des  valeurs  pre- 
mières, ftous  lie  sommes  plus  dans  l'enfance  9e  l'économie  jpoli- 
tique;  ces  grandes  opérations  financières  du  dix-huitième  siècle 
ne  sont  pas  assez  avantageuses  pour  être  recherchées;  non,. il  nous 
faut  développer  les  trésors  du  sol  parle  travail  de  l'homme. 

Ce  ne  sont  que  l'industrie  et  la  production  naturelle  qui  consti- 
tuent les  sources  perpétuelles  de  l'aisance  ;  le  commerce  n'en  est 
que  l'auxiliaire. 

.  Je  vois  dans  les  Sociétés  d'Agriculture  et  d'Horticulture  les 
instruments  tas  plus  nécessaires  pour  la  production  naturelle; 
ces  assemblées  sont  celles  où  se  réunissent  les  plus  éminents 
cultivateurs;  elles  sont  les  institutions  d'où  tous  les  progrès  pra- 
tiques doivent  sortir  et  rayonner  parmi  la  population  agricole 
elles  forment  pour  ainéi  dire  les  foyers  delà  production  des  bùos. 

Permettez-moi,  Messieurs,  de  vous  soumettre  «n  même  temps  ose 
autre  réflexion.  Vous  connaissez  tous  les  grands  succès  que  frodui» 
sent  d'une  part  l'harmonie  intime  et  de  l'autre  la  division  du  travail; 
vous  connaissez  ces  succès  par  la  vie  piptiquesi  bien  qu'il  me  pailtt 
inutile  de  vous  en  entretenir  longuement  .Vous  avez  le  Crédit  foncier 
et  le  Crédit  agricole  comme  modèles  de  l'association  ;  en  outre,  vous 
avez  aussi  vos  spécialités  entre  MM.  les  cultivateurs  mêmes  cornue 
modèles  de  la  division  du  travail. 

Veuillez  combiner  ces  deux  idées,  les  appliquer  également  lux 
grands  États  de  l'Europe  et  vous  avouerez  que  c'est  une  condition 
inévitable  pour  le  bien-être  de  tous,  qu'ils  se  partagent  d'après 
leurs  qualités,  leurs  forces  naturelles  en  certaines  branches  de  U 
production,  et  qu'ils  échangent  toujours  d'un  bon  accord  lairs 
produits.  * 

Sully  disait  un  jour  à  Henry  IV  «  que  Dieu'  avait  créé  les  pays  si 
diflfëferfts  pour  'forceriez  nations  ù  des  rapports  réciproques.  »  —  Je 
crois  ique  note  pcaiyofls  dire  à  présent  :  pour  forcer  les  mitons* 
la  paix. 

ie  9ute*àr  que  c'etftun  des  buts  les  plus  importants  desSodêtfe 
d'engager  aucfeeésivetnent  leâ  rapports  internationaux,^  comment 
ym?  teà*  prbgfôs  et  Ifes  découvertes  qu'on  fait  ;dams  im.pffjs  ,«* 


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-  7à5  - 

autre?  pays,  et  de- s'aider  réciproquement  dans  les  sciences  et  là 
pratique.  l  , 

J»e  premier  pas  pour  une  telle  communication  est  l'échange  des 
publications  des  journaux,  qui  rendent  compte  des  séances  et  des 
Expositions,  qui  font  naître  tant  d'idées  nouvelles  et  qui  publient 
dés  inventions  nombreuses. 

C'est  avec  une  grande  satisfaction  que  je  vous  annonce  que  Je 
Secrétaire-général  de  notre  Société  d'Agriculture  m'a  envoyé  pour 
vous  un  exemplaire  complet  du  Journal  de  4862,  puis  l'album,  les 
statuts,  la  liste  des  membres  et  différentes  autres  publications  qui 
armeront,  je  l'espère,  dans  quelques  jours,  et  que  j'aurai  l'avantage 
de  vous  remettre. 

Puis  il  m'est  agréable  de  vous  donner  ici  les  catalogues  des  Expo- 
sitions de  la  Société  d'Horticulture  de  Vienne  faites  en  1 862, et  le  pro- 
gramme delà  42e  Exposition  qui  aura  lieu  au  printemps  de  4863. 

Si  le  temps  le  permet  et  si  je  n'abuse  pas  de  votre  bienveillante  ai* 
tention,  j'ajouterai  quelques  observations  que  je  dois  pour  la  plu- 
part à  M.  Béer,  que  vous  connaissez  probablement  comme  cultiva- 
teur d'Orchidées  et  comme  un  zélé  botaniste  qui  travaille  avec 
•  une  infatigable. activité  pour  la  prospérité  et  l'accroissement  de 
notre  Société . 

D'abord  je  prends  la  liberté  d'appeler  votçe  attention  sur  les 
primes  qui*  sont  indiquées  au  crayon  rquge  dans  le  programme» 
Vous  verrez  qu'il  y  a  des  médailles  en  vermeil  qu'on  décerne  pen- 
dant toute  l'année  aux  cultivateurs  qui  produisent;  en  Autriche  des 
plantes  nouvelles  et  utiles,  soit  qu'ils  atteignent  ce  résultat  par 
la  fécondation  artificielle,  soit  qu'ils  obtiennent  des  variétés  pou-  , 
velles  jpar  desprociédés  différents.  . 

Vous  verrez  également  qu'on  a  promis  des  prix  pour  les  six 
années  prochaines  aux  jardiniers-fleuristes  qui  sauront  ttan$JÊor»ej 
la  couleur  des  fleurs  par  un  mélauge  de  substances  chimiques  à  la  , 
terire  ou  de  tpute  autre  manière.   . 

Cet  encouragement  excitera  les  cultivateurs  à  faire  des  estais* N\ 
ils  connaîtront  l'effet  des  diverses  macères  .pour  Ja  prospérité  $t 
.   l'accroissement  des  plantes,;  et  la  jpratiq*ô  qu'ils- se  procu?6Bw£(j 
se&'d'un  avantage  incontestable  pour,  la  .culture  en  $é  aérai  ;»:ik,,, 
pcftftoni  faite  accidentellement  des  découvertes  utiles  à  la  stpqace* 

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—  756  — 

Enfin,  Messieurs,  vous  trouverez  dans  ce  programme  qu'il  y  a 
des  prix  pour  lesquels  les  marchands  de  fleurs  seulement  concou- 
rent. Cela  s'explique  de  la  manière  suivante  :  on  a  remarqué  chez 
nous,  dans  les  marchés,  que  les  fleurs  ordinaires  ne  sont  pas  d'an 
Choix  varié  et  coûtent  très-cher;  or,  il  est  avantageux  pour  la  vie 
domestique  et  môme  pour  la  moralité  des  hommes  d'avoir  les 
appartements  ornés  parles  filles  odorantes  de  Flore.  On  cherche  donc 
à  exciter  une  plus  grande  concurrence  pour  en  avoir  à  des  prix  mo- 
dérés, et  on  espère  que  la  distribution  de  primes  sera  un  bon  sti- 
mulant. 

Permettez-moi,  Messieurs,  d'ajouter  encore  quelques  paroles  sur 
l'activité  de  notre  Société,  en  dehors  de  ses  Expositions  régulières. 
On  a  décidé  récemment  qu'on  prierait  Son  Exe.  M.  le  Ministre 
d'Agriculture  de-déserner  des  primes  impériales  pour  les  travaux  les 
,  plus  remarquables  en  horticulture.  Ce3  décorations  de  l'État  produi- 
ront encore  plus  (Teffet  que  les  médailles  d'une  Société  privée. 
M.  Béer  a  fait  un  plan  qui  est  déjà  approuvé  pour  l'établissement 
d'une  école  de  jardinage;  on  fait  également,  au  jardin  provisoire  de 
notre  Société,  des  expériences  sur  l'acclimatation  des  plantes  exoti- 
ques et  même  des  essais  avec  divers engrais,animaux  et  minéraux; 
nous  vous  en  communiquerons  les  résultats  aussitôt  après  la  pu- 
blication. Je  vous  annonce  que  notre  Société  est  en  train  de  con- 
struire un  grand  palais  d'Exposition  presque  au  centre  de  la  ville.Sa 
Majesti  l'Empereur  François-Joseph,  dans  sa  munificence  royale,  & 
fait  présent  d'un  terrain  de  3800  toises  carrées  (environ  deux  hec- 
tares et  demi),  valeuf  de  plus  de  deux  millions  et  demi  de  francs. 
Les  plans  pour  ce  vaste  bâtiment  sont  déjà  achevés  ;  il  sera  construit 
en  style  mauresque  et  contiendra  des  salles  d'exposition,  dçs  mu- 
sées, la  biblipthèque,  un  amphithéâtre  et  les  bureaux. 

M. Béer  sç  propose  de  vousenvoyer  une  copie  du  plan  lithographie. 
Il  m'écrit  entre  autres  choses  la  nouvelle  fort  agréable  queirsomme 
de  750,000  fr*  qu'absorbera  la  construction  de  l'édifice  est  complè- 
tement souscrite  par  les  membres  delà  Société. 

Messieurs,  rAutâchp  a  l'intention  de  faire  unft  ^position  uni* 
venelle  d'Industrie  en  ^  863.  (A  cette  époque  le  Palais  de  la  Société 
d'Horticulture  sera  achevé.  Permettez-moi  de  tous  faire,  au  nom  de 
la  Société,  une  invitation  &  cette  grande  fête  internationale.  Voui 


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y  serez  bien  accueillis  par  vos  confrères, par  M.  le  Secrétaire  et  par 
tous  les  membres  de  notre  Société. 


Liste  des  Orchidées  oui  okt  tlecpi  pans  les  ferres  ru  j4$d?n 
du  Luxembourg  pendant  les  mois  de  novembre  et  de  pécem- 
dre  4 8C2.  (Note  remise  par  M.  A.  Riyièrb). 


>l  \: 


Angrœcum  distichum 

—  eburneum. 

—  bilobum. 
Anœctochilus  setaceus. 
Atractocaulon  parviflorum 
Bletîa  havanênsis. 
Brassavola  Perrinii. 

—  venosa. 

—  grandiflora. 
Bolbophyllum  incurvmm 

—  cocoinum. 
Burlingtonia  candida. 

—  Yenusïa.  < 
Cypripedium  barbatum. 

—  insigne. 
Cymbidium  sinense. 
Calanthe  veratrifolia. 

—  vestita  (Preptanthe)  ;  les 

[2  variétés.] 
Co&logyne  speciosa. 
Cattleya  Lindleyana. 
Dossinia  marmorata.      ■ 
Ejtfdendrum  equpitans. 

—  radiatum.  . 
.—    iiagransi    •„, 

—  — ■.  minu?-   ., 

—  irtnbellatuph    , 
:     —    floribuudum 

—  coçhIeatafn# 

—  bfliàré; 
Hknarte 


Lepantbes  cochle'arifolîa.  ' 
Lœlia  Scbilleriana  splendens. 

—  pedunculata.  ' 
Lycaste  macrophylla. 
Malaxis  CFausseniaua. 
Maxillaria  atropurpurea* 

—  luteo-alba.        .     j 

—  lineata.  ,  1 

—  picta. 

—  —    major. 
Odontoglossum  bictoniense. 
Oncidium  Lindenii.    . 

—  ampliatnm. 

—  — ■    majus. 

—  Cavendishii. 

—  paucifolrora.    « 

—  macolatuffi. 
PhalfcnOp^  wea  (eque^w). 
Polystaqliya.  luteqU.        , ,  {t 
Phajus  grandifolius.    ,  ,  ,  { . 
Bodriguezia  secunda.    '    ^ 
Sophronitis  cernua. 
Stanbopea  Wardii. 

.  ^  .  r  .      .  »'  ici  <»Lvt£  i/^i 


n2 


Saccolabium  vïoladèâttL8  xi -' 

Sobràliaflècora/'"1  ,J  ■/*'* 

Triclidpîllà!-tertilft"i,*-LW! 
1  VahdalflbWor:.  •»!'•' »'iniî 

-^    ltwl}ur^lH«jvC^iBûle*. 
XyleMtœïis<^aieiï6<lfa«tlteria). 

ZygqpfetaiitfA  Hl«fe«5feeM 

t:  -,  l\  y<l?\  (i^HhUirdnlbdl/oaisv 


*i;o/  .olsuviliainlQ 


./j/llfly  «*M:V>  l  IlOlÎBJÎYIIIônU  fàlèio 


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—  ça»  — 

1  Note  sur  la  Pojqœ  m  t*b»e  Habw; 

......  i 

Par  M.  Louesse. 

A  une  époque  qui  n'est  pas  encore  bien  éloignée  de  nous,  celle 
où  la  maladie  de  la  Pomme  de  terre  sévissait  avec  le  plus  d'intensité 
et  menaçait  de  détruire  cette  ressource  du  pauvre,  de  nombreux 
semis  furent1  entrepris  dans  le  but  de  conjure»  le  toal.  On  espétfeft 
par  ce  moyen  et  à  l'aide  de  graines  tirées  de  localités  lointaines  oè 
la  maladie  fût  inconnue,  obtenir  des  tubercules  exempts  de  toute 
espèce  d'altération.  Malheureusement  cette  prévision  ne  s'est  pAS* 
confirmée,  puisque  toutes  les  variétés  ainsi  obtenues  ont  été  plusoû 
moins  malades  ;  ce  qui  nous  démontre  d'une  façon  pérempttrite 
qu'aucune  variété,  quelle  qu'elle  soit,  n'est  à  l'abri  de  ce  fléau,  et 
celadans  de  certaines  proportions  et  suivant  la  nature  des  terrains. 

C'est  de  cette  époque  si  désastreuse  que  date  l'apparition  de  là 
Pomme  de  tecre  Hardy  et  celle  d'un  certain  nombre  de  bennes 
variétés  dont  plusieurs  sont  restées  dans  la  culture  et  dont  j'ai  rt 
plus  d'une  fois  occasion  d'entretenir  l»Société  d'Horticulture^ 

Notre  excellent  et  zélé  collègue  M.  Hardy,  père,  comme  beau- 
coup d'autres  personnes,  a  pu,  à  l'aide  de  grainfiSidistribuéespar  les 
soins  du  Ministre  de  l'Agriculture,  faire  quelques  semis  qui  lui  ont 
donné  un  certain  nombre  de  variétés  parmi  lesquelles  il  a  fait 
choix  d'environ  quatre-vingt  présentant  les  tubercules  le  mieux 
conformés,  afin  de  les  étudier  à  son  aise,  fl  eàl  arrivé  ensuite,  par 
une ,  comparaison  suivie  et  par  des  épurations  successives;,  £  ft'ep 
conserver  qu'une  seule  qu'il  n'a  cessé  de,  cultiver  et  de  prqpagflfc 
C'est  sur  cette  dernière,  dont  il  a  bien  voulu ip^  gratifiée,,. jpifijêj. 
crois  devoir  dire,  içigue^ques  mots.  .    .    -  -,,  . 

Le  caractère  qui  distingue  la  Pomme  de  terreJEJardy  consiste  dajffyi 
des  tiges,  nombreuses,  qui  ne  dépasseut  pas  la  hauteur  de  50  centime 
dans  une  terre  légère  ;  j'ai  compté  jusqu'à  vmgfcnjinq  de  ces  ti^fo 
sur  une  seule  touffe*  JLaplpte  fleurit  peu,  mai^.ejle produit, ftnp 
énorme  quantité  fe  JuJ^miles  qui  font  ramassés  au  pfcffrBKW*!» 
toutes  celles  $ue  j'ai  été  à  même  d'essayer,  (4fns  cçs  denjjijp 
tepigs,  c'est  j  la  j^rié.0  Ja,  pjus  productive  que  je  ^onuaiss^j  ilj&  w i 
arrivé  souvent  ^e, compter,  jus^u'p, cinquante  Jtaij^uiegj  dgM'iW*.! 


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—  759  — 

touffe,  et  il  n'est  pas  rare  d'y  en  trouver  de  35  à  40  pour  peu  que 
la  terre  ait  été  suffisamment  amendée!  / 

La  forme  du  tubercule  est  ovoïde  ou  obronde,  régulière,  un  peu 
plus  grosse  vers  un  bout  que  vers  fautre,  aplatie,  d'un  volumB 
moyen  ;  l'es  yeux  y  sont  peu.  apparents  ;  la  peau  est  d'Un  jaune 
pâle  légèrement  roàé;  les  germes-  spot  de  cette  couleur,  mais  avec 
une  teinte  beaucoup  plus  intense-  Ce  qui  distingue  avant  tout 
cette  excellente  Pomme  de  terre,  c'est  la  finesse  et  la  qualité*  de  sa 
chair  qui  dépassent  de  beaucoup  celles  des  autres  variétés  connues,; 
et  qui  ta  placent  au  premier  rang  comme  pomme  de  terre  pour  la 
table;  elle  est  d'une  cuisson  prompte*  et  facile,.  ay«ntagfe  inappré- 
ciable quand  il  s'agit  de  l'employer  dans  les  ragoûts* 

En  somme,  la  Pomme  de  terre  Hardy  est  une  des. meilleures  que 
je  connaisse  et  une  de  celles  dont  on  doit  le  plus  recommander  la 
culture;  je  me  fais  un  plaisir  d'en  déposer  sur  le  bureau  un  cer- 
tain nombre- de  tubercules,  pour  qu'ils  soient  distribués  entre  ceux 
de  nos  collègues  qui  voudront  en  faire  l'essai,  avec  prière  d«  yous 
rendre  compte  des  résultats  de  la  culture  qu'ils  en  feront. 


Description  d*  cinq  Poires 

Par  M.  J.  de  LipoN  d'Aibolçs.  [ 

b 
f  •  Pbire,  Duchesse  Anne*  •  ,  ,  > 


L'arbre  est  vigoureux  et  fertile  ;  il 'paraît  devoir  être  propre  ^  la 
«ulfore  des  jardins,  ta  haut-vent  et  à  la  pyramide-;  il  u*a  été  griffé*  ' 
qu%i'»torane'de*$ftSL         '  , 

Fruit  mesurant  en  bauteur  %  centimètres  «ir  6  da  diamètre. 
Pédoncule  ligne*»,  vert,  ombré  <fo  btdû,  plus  fort  à^attacbe^  long( 
4e $0  millimètres,  placé  un  peu  obliquement  dans  une  cavité  irré- 
fpflttre'etpeupTQfoade.  } 

Calice  grand,  à  divisions  bruiea;  ootouneuèes;  inégales  en  graa- 
4w,  imbriquée*,  (lacé  date  uri^ cavité  large  et  basse!      !        "  ' 

tyiearpti  *ude,  tfert  foncé,  toMort^etfeltatgé  fa  rôuitïe,  s'éi^ 
elafettfmfiat  tetortowp  à  Immaturité,  doot  îtousis  aaj^ons  précis^ 
le  mmetxt:  ~  C'est  le  iâ'octdfat  i  Mlli|ufe  iibiià  avoni  pu  flègc&i1' 

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—  760  — 

cette  Poire,  à  son  premier  rapport;  mais  l'exemplaireque  noos 
vions  à  notredisposition  avait  été  piqué  et  a  dû  mûrir  très-préma- 
turément; nous  croyons  pouvoir  prédire  qu'elle  sera  d'une  bien 
plus  longue  conservation.  Voilà,  au  reste,  notre  appréciation  pte- 
mière  que  nous  avions  voulu  suspendre  jusqu'en  4852;  mais  tous 
les  fruits  sont  tombés  successivement  cette  année  avant  leur  déve- 
loppement. La  chair  est  très-fine,  tassée,  beurrée,  fondante  ;  l'eau 
est  suffisante,  très-sucrée,  vineuse  et  parfumée. 

Ce  joli  fruit,  en  forme  de  calebasse  allongée,est  un  des  gains  issus 
des  semis  faits  en  4840  par-  M.  Jacques  Jalais,  jardinier  à  Nantes. 

M.  Jacques  Jalais,  se  proposant  de  mettre  cette  variété  en  vente  i 
l'automne  de  4863»  avec  le  Beurré  Jalais  et  la  Poire  Cbaigneau, 
nous  a  demandé  d'en  publier  la  description. 

2°  Poire  Jules  d'Airoles  (LÉOfl  Leclerg). 

Arbre  de  forme  pyramidale,  vigoureux,  fertile;  bien  également 
sur  franc  et  sur  Cognassier  ;  facile  à  diriger  sous  la  forme  qu'on 
vent  lui  imposer. 

Fruit  très-variable  dans  sa  forme,  mesurant,  en  moyenne,9  cen- 
timètres sur  8  de  diamètre.  Pédoncule  fort,  ligneux,  cannelé,  pres- 
que droit,  de  couleur  rouille  foncée,  long  de  45  à  20  millimètres, 
placé  un  peu  de  côté  dans  un  très-  petit  enfoncement.  Calice  irré- 
gulier, à  divisions  roides,  un  peu  charnues,  jaunâtres,  longue* on 
très-courtes,  dressées  ou  repliées  sur  le  centre ,  placé  dans  une  carilé 
très-irrégulière  de  profondeur  et  assez  large. 

Épicarpe  gras,-  vert  très-clair,  brillant,  fortement  chargé  de  tixn 
clair,  jaspé  et  maculé  de  vermillon,  jaunissant  et  s'éclaira*** 
beaucoup  à  la  maturilédont  l'époque  ordinaire  va  jusqu'en  février 
et  toars  :  l'aspect  dtf  fruit  est  alors  des  plus  agréables* 

Loges  séminalestrès-alldngées  ;  pépins  rares;  gros,  courts,  htm 
foncé.  Chair  irès-fine,  très-fondante,  blanchâtre;  eau  abencfcnta, 
bien  sucrée  et  d'un  patfom  agréable. 

Cette  belle  variété  fait  partie  des  gains  posthumes  dé  M*  U* 
L&loft;  de  Laval;  elle  a  été  trouvée  parmi  les  sepisJaitatojuM 
houotable  amateur,  acquis  par  M.  Français  Butin,  pépiniêrislfl* 
I^l(Mafy*w^f  cîestim&ûifcU*st«m5*qtt^eB«r«l^^ 


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—  nw  — 

sa  qualité  et  pour  l'époque  tardive  jusqu'à  laquelle,  nous  a-t-ott 
assuré,  il  peut  se  conserver  dans  les  années  normales. 

Semis  de  pépins  variés  en  4836  ;  le  premier  rapport  a  eu  lieu  en 
4859. 

39  Poire  Duchesse  d'Hiver,  ou  Tardive  de  Toulouse, 

L'arbre  de  cette  estimable  variété  est  très-vigoureux,  fertile ,  sur 
franc  et  sur  Cognassier,  à  toute  forme,  à  toute  exposition  ;  il  paraît 
être  une  véritable  bonne  fortune  pour  nos  jardins,  pour  la  consom- 
mation d'hiver  de  nos  labiés  et  pour  le  commerce  à  l'étranger. 

Fruit  gros,  mesurant,  en  moyenne,  8  centimètres  en  hauteur, 
autant  de  diamètre;  quelquefois  beaucoup  plus  gros.  Pédoncule  gros, 
plus  fort  à  sa  base  et  à  l'attache,  arqué,  vert  foncé,  fortement  ombré 
de  roux  fauve,  implanté  un  peu  âe  côté  dans  une  cavité  étroite 
formée  de  quelques  bosselettes  inégales  ;  il  mesure  environ  30  mil- 
limètres. Calice  petit,  ouvert,  caduc  ou  à  divisions  courtes,  roides, 
brunes,  légèrement  repliées  vers  l'axe,  placé  dans  une  cavité  large, 
mais  peu  profonde  et  assez  régulière,  quoique  formée  par  des 
bosselettes  qui  régnent  sur  toutes  les  parties  du  fruit.  Épi  carpe  vert 
footé,  épais,  gras,  finement  ponctué  de  roux,  légèrement  taché  de 
la  même  couleur  vers  le  calice  et  le  pédoncule,  coloré  ou  lavé  de 
carmin  clair,  du  côté  frappé  par  les  rayons  solaires  ;  passant  au 
jaune-citron  à  l'époque  de  la  maturité  qui  a  lieu  ordinairement 
dejanvier  en  mars  et  se  prolonge  même,  dit-on,  jusqu'en  avril. 
Le^pepins  sont  nombreux,  assez  gros,  courts,  brun-roux  ombré  dé 
marron  foncé  aux  deux. bouts. .Chair  blanche,  mi-fine,  fondante; 
ea»  abondante,  sucrée  et  agréable. 

Jfiitorique.—C'esi  en  1856  que  M.  Bartbôre,  aine,  a  présenté  sa 
trouvaille  à  la  Société  d'Horticulture  delà  Haute-Qarontte;  c'est  en 
janvier  1864  que  4L  Carrière  l'a  décrite  dans  hltevve  horticole,  et. 
ea  janvier  4  862  que  M .  Lau  joulet,  à  l'appui  d'une  belle  planche  eold- 
riéerapréseatant  la  Poife  Duchesse  d'Hiver,  a  également  écrit,  à 
ce  sujet,  dans  la  même  publication,  un  long  article  auquel  nous 
empruntons  la  phrase  suivante  ;  *       •:   » 

to I/éctMBtiUon  que  reproduit  aveo  «ne  fidélité  si  sompuleimU 
figure  coloriée  encontre,  mesure,  in.KHu  sens,  33  centimètre*  de 
ciréonféteuoe;»!  pèse  &3Q«raroiR6ft>!&ft  &é  tu&lU  daOMawa  Jardin*, 


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sur  on  jeuae  arbre  de  trois  ans,  portant  treiae  Poires  d'ané  gros- 
seur presque  égalé.  » 

Vèici,  dus  l'origina  de  eé  fruits  tout  ce  que  nous  pouvons  savoir 
et  que  nous  avons  extrait  de  deux  lettres,  en  date  du  4  et  du  fôro- 
vembre  4869,  qu'a  bien  voulu  nous  écrire  M.  Barthère,  aine,  horti- 
culteur-pépiniériste à  Toulouse,  promoteur  de  ïi  Poire  Duchés* 
d'Hiver  ou  Tardive  île  Toulouse  : 

«  Selon  vos  désirs,  je  me  fais  un  grand  plaisir  de  pouvoir*© 
être  agréable,  en  vous  faisant  connaître-  l'origine  de  la  variété  è 
Poire  Duchme  d'Hiver. 

»  Dans  mes  voyages  pour  mes  plantations  de  jasdins,  j*ai  Habi- 
tude de  demander  de  toute  part  si  Von  sait  quelque  bonne  variée 
de  Poirier  venue  de  semis,  . 

»  En  184&,  au  mois  de  septe&bro,  roetrw*vaMâaft*le*W)rilQtf 
de  Calmont,  arrondissement  de*Villefranche>  dépairte«w*t'd*ll 
Haute-Garonne,  on  m'indiqua  qu'il  devait  s'y  trouve*  .w  gw  Poi- 
rier, variété  d'hiver.  M'étant  transporté,  sur  ko  Ue^i*  mm*** 
duistt  devant  un  Poirier  venu  de  semis  au  milieu  d'une  baie  ;  ûtf 
arbre  pouvait  avoirde  45  à  20  ansi  ii  étflit  msaaoà  ff&tra  agrtt¥ 
eç  même  temps  que  la  baie.  On  jpe  donna  d?s  fruits  tf  deMfc 
meaux>  et  je  multipliai  immédiatement :G^e.BOuv^Ue.  variée  <D* 
a  fructifié  chez  moi  en  4856  ;  je  ne  notai  pas  alors  d'un»  minjèff 
précise  U  lieu  où  l'ambre  était  situé fl^t  mes  w^vewwlàrdâ^iw^ 
tellement  confus,  que  mes  informations  su*  le  nom  du.pçypplHI 
sont  restées  infructueuses  :  l'arbre  a  dû  disparaâljçe  ara  la  faaiM 

Voilà  dcno  l'historique  dq  1?  Poire  Duçftus^  <THîv*r  *w  ZVpfijf 
de  Toulouse.  -    * 

Il  s'agit  de  savoir  ni^iuten^mtlçqyeldôs  de^npn^pcéy^*§flt 
devra  rester  à  ce  beau  fruit  ►  Nqus  aRprfluvaça  natrtwqjcjw M»,!** 
joutet  d'avoir  placé  en  premier  celui  dç  Duehe&e  d'JBftvqft^faair. 
du  rapprochement  très-grand  qui  existe  entre  la  forme  et  i'MVrf't 
général  de  ce  fruit  avec  çeyxdela  Poire  Duchesse  d>flflfl#Wn 
mais  il  est  toujours  fâcheux  de  voir  un  fruit  enregistré  sous  <taW*. 
noms  dans  le  livre  de  l'état  civil  çrçyefyaux  pmbptg  d§laj#l*f 
logio  ;  auôsi,  dans  notre  ouvrage»  dont  la  seul  mérita  se^HW- 
doiue,;dw  revenir f  4'*W  -établi  d'une  manière  c^rte»#/lWP 
coyp  d'osigij^s  dç  fyuify  (fpo^Qp&^ip  ^çjoir  €q#gW*i£B%  » 


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— .  719  -* 

fait  M.  Laujoalet,  sai^e  L'approuver  cependant;  car  noua  Aevone 
faire  remarquer  qu'il  en  a  été  de  même  de  la  Poiye  gagiàéô  par 
M.  Rey,  de  Toulouse*  qui  tantôt  est  appelée  Poire  Ifevrrl  Xeon  ,#ty, 
Poire  Xeon  Jfey  et  Poire  Reys  ainsi  que  nous  l'avons  constaté  dans 
le  2e  supplément  de  notre  Table  des  arbres  à  l'étude,  t.  El  de  noire 
Liste  sjjiQnymique  historique,  des  Poiriers.  —  Nous,  ne  pouvions 
nous  empêcher  de  signaler  ces  faits  regrettables. 

Ce  sontMM.Bonnamy,  frères,  pépiniéristes  très-recommaudahles 
de  Toulouse,'  qui,  avec  leur  obligeance  habituelle,  les  premiers 
nous  ont  mis  à  même  de  juger  ce  beau  fruit,  qui  se  recommande 
sous  tous  les  rapports. 

-  Poire  Belle  et  Bonne  de  Lapierre. 

L'atbre  mère  de  cette  nouvelle  variété  est  d'une  vigueur  moyenne, 
tfèfr-fërtile;  ses  rameaux  étalés  indiquent  peut-être  une  très-bonne 
aptitude  pour  1*  toiture  à  haute  fige;  il  n'a  encore  été  multiplié 
qu'au  printemps  âe  486$. 

Fruit  mesurant  en  moyenne  7  centimètres  en  hauteur,  sur  autant 
(tediamètre; 

Pédoncule  fort,  fcburt,  droit  ou  très-peu  courbé,  long  de  40  mil- 
limdtres,  de  couleur  vert  foncé,  un  peu  charnu  à  sa  base,  attachant 
bteô  le  frtlit  ,«  il  eût  implanté  un  peu  de  côté  dans  une  cavité  acci-  ^ 
uCniedi  ' 

GdHce  1  éhinkia  courtes,  grises,  dressées  etroides  ;  il  est  placé 
tatrtèt  dans  tine  càVilé  aBsez  profonde  et  régulièrement  formée, 
tantôt  *  fleur  de  fruit. 

Éf^brpèttês^fÔâe,  vert  foncé,  chargé  de  quelques  taches  rousses, 
surtout  vers  le  pédoncule  ;  il  s'éclaire  et  passe  au  jaune  pâle  à  l'épor- 
qtle  tf&hl  matutatibflf  iqui,  en  4861,  dans  le  premier  rapport,  a  eu  r 
lieu  Vers  la  première  «Jttiniaine  de  novembre.  Loges  séminales  pe-# . 
tit^;  pépins  dé  grosseur' moyenne,  brun  foncé  :  phtsiçurs  sont  r 
avaHife  :  " •••,       ''     ;  ;    ' 

ClftfiHMaWAè,  fifte,  &ï-fbndante  ;  èau  très-sucrée  et  assez  abon- 
dante. ' 

bfc#ttit;  i  sa  parfaite  maturité,  exhale  un  parfum  des  plus 
aipUtaf.  •'■•■'•"  ^  '    '  ',],\'  \r  y\    '  '     .  /^' 

Cette  vfcriétiê  eèt  un  gain  ^vènafat  d'un  semis  de  pépins  dé  la 
Pc^iMMohaeitoôps^àïienrtiT  par  M.  de  Lafarge,  propriétaire 


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-  764  — 

au  château  de  Lapierre,  près  Salers  (Captai),  qui  a  bien  voulu  nous 
la  communiquer  avec  deux  autres  dont  on  trouvera  la  description 
dans  le  tome  3«  de  nos  descriptions  de  Poiriers. 

Poire  M&nckallard. 

L'arbre  de  cette  variété  est  très-vigoureux,  trèfc-fërtile  ;  il  se  com- 
porte bien  également  sur  franc  et  sur  Cégnassier  ;  sa  forme  est 
celle  de  pyramide.  Nous  avons  donné  une  longue  légendq  sur  ce  Poi- 
rier dans  le  2e  supplément  de  notre  Liste  synonymiqnè  historique 
des  Poiriers,  t.  2;  nous  ne  la  reproduirons  pas  ici;  mais  nous 
dirons  que  la  Poire  Monchallard  avait,  avant  de  prendre  ce 
nom,  ceux  de  Poire  Épine  rose,  Épine,  <Têté}  Belle  Épine  fm- 
dante  et  Epine  Rose  de  Jean  Lami;  noms  sous  lesquels  Tarin 
est  sorti  des  pépinières  de  Bordeaux  pendant  près  de  30  ans.  Il  **it 
été  apporté  dans  cette  ville,  vers  <  830,  par  un  jardinier  nommé  Jw 
Lami,  qui  vint  de  Périgueux  (Dordogne)  s'établir  à  Bordeaux. 

Fruit  mesurant  en  hauteur  9  à  40  centimètres  sur  7  à  «'8 de  dia- 
mètre, en  moyenne. 

Pédoncule  fort,  roide,  droit, ou  très-légèrement  coudé,  lig^W» 
brun  clair,  implanté  presque  [à  fleur  de  fruit  ou  dans  uû  léger 
enfoncement. 

Calice  large,  mi-clos,  à  larges  divisions  un  peu  obatnife,  « 
trouvant  dans  une  cavité  large  et  très-peu  surbaissée.  Épicarpefps, 
lisse,  brillant,  vert  très-clair,  ombré  de  quelques  tachés  <teflmffi$ 
il  s'éclaircit  beaucoup  à  la  maturité,  vers  la  2É  quinîiin*  fàffc 
s?aus  cependant  quitter  la  teinte  verte.  -  "-»  » 

Chair  très -fine,  blanche,  fondante,  beurrée  y  eau  abondante*  su- 
crée et  bien  parfumée.  Ce  bon  et  beau  fruit  a  beaucoup  dfeHbg* 
avec  le  Beurré  de  Nantes  ;  on  peut  eh  avancer  la  nurturiH^^ 
•  cueillette  anticipée  des  plus  gros  spécîmenfs.  -  <•   'mm 

Cett*,  description  a  été  faite  des  4851;  après  dégtottibtt,  deux 
années  de  suite,  de  très-belles  Poires,  qui  botte  aîiaieat  étéamojte 
parM.  Jules  Gérand,  Secrétaire  de  la  Commlési6nèeft)ttdpÉiedeb 
.    Soei$té de l,a  Gironde.     .   .  J   '- ,"«' *•'•-•'•.  -   -  y*tài 

«.   Celte  ann£e,  f  86£r  nous  avons  vu  daiôï^(àfefrit«è*d*lll^Bto 
:. .  Gérapd*  pépiniériste  à  poteaux,  de :^ 
». .  variétéfcûuvjBrte9  de  très-beaux  fruité  '  ll™o&b  -wq  ,  irai  ah 


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—  765  — 
RAPPORTS. 


Rapport  sur  la  culture  de  la  Vigbe  faite  au  château  de  Rocquen- 

coubt,  diapres  la  méthode  se  m.  daniel  hooibbekk. 

IL  J.  Gciot,  Rapporteur. 

Messieurs, 

Sur  l'invitation  qui  lui  a  été  transmise  au  nom  de  M.  le  Seeré- 
taire*général»  la  Commission  désignée  pour  examiner  la  culture  * 
de  la  Vigne  d'après  la  méthode  de  M.  Daniel  Hooibrenk,  horticul- 
teur àHietzing,  près  de  Vienne  (Autriche),  et  composée  de  MM.  Ma- 
iot,  Forest,  Trufiaujt  et  Guyot,  s'est  réunie  le  mercredi,  15  octobre 
1863,  vers  midi,  aux  potagers  du  château  de'Rocquencourt,  chez 
M<  Fourrier,  jardinier  en  chef. 

M.  Fournier  nous  .a  conduits  vers  une  longue  bâche  vitrée  qui 
venait  d'être  installée,  depuis  8  à  10  jours  seulement,  le  long  d'un 
mur  de  deux  mètres  cinquante  centimètres  de  hauteur  et  d'une 
longueur  de  cinquante  mètres  environ,  portant  les  treilles  traitées 
d'après  la  méthode  de  M.  Hooibrenk. 

M.  Fonrnier  nous  expliqua  d'abord  que  les  résultats  obtenus  et 
qu'il  allait  nous  montrer  provenaient  de  vieilles  treilles  ne  pro- 
duisant rien  depuis  plusieurs  années,  tant  par  l'effet  de  l'âge  que 
par  le  plus  mauvais  effet  encore  de  massifs  d'arbustes  placés  de- 
vant les  treilles  et  très- près  du  mur.  11  avait  arraché  ces  massifs, 
ouvert  de  larges  fosses,  au  pied  et  en  avant  du  mur,  et  recouché 
>  les  treilles  dans  ce3  fosses  remplies  de  bonne  terre  et  d'engrais, 
en  ayant  soin  de  ramener  les  broches  terminales  des  vieux  ceps 
stratifiés,  soit  contre  le  mur,  soit  à  la  distance  de  contre-espalier . 
'  C'était  sur  jlep  pousses  (de  une,  de  deux  ou  de  trois  tailles)  de  ces 
reeouçhages  que  M.  Fpurnier  wait  assis  la  méthode  Hooibrenk. 

4yuat  pénétré  dans  la  bâche  qui  n'avait  été  posée  que  pour  com- 
pléter la  maturité,  nous  avons  vu  toute  l'étendue  de  la  muraille 
'garnie  de  jet  $  .vigoureux,,,  montant  d'abord  verticalement  à  diverses 
ia^teui^4epi|is  0^1 0,  jusqu'au  tiers  pu  à  la  moitié  de  la  hauteur 
du  mur,  puis  détournés  d^if.côté  et  abaissés  un  peu  au-dessous  de 
l'horizontale  de  façon  à  former  un  long  bois  ou  branche  à  fruit  de 

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A 


—  766  — 


V — iitf 


;Fîg..4. 


1m  50  à  2mde  longueur  (ab  fig.  *).  L'inclinaison,  de  l'extrémité  fl 
de  la  tranche  à  fruit  était  de  1 2  à  \  5  degrés;  les  jets  étaient  dispo- 
sés de  façon  à  se  superposer  en  une  espècede  Thomary,  comme 
l'indique  la  fig.  1  ;  ab,  ai',  a'W.  L'aspect  de  la  treille  était 
irrégulier,  parce  que,  avant  que  la  bâche  flît  placée,  plusieurs 
tranches  à  fruit  étaient  attachées  en  sauterelles  ou  sorties  (fig.î) 
perpendiculairement  au  plan  du  mur  ;  elles  ont  dû^tre  rentrées  et 
rattachées  au  mur,  à  la  pose  de  labâchelOn  peutyôir  dans  k 
figj.  %  la  nécessité  de  rentrer  la  segrtie  à  caupe  de  la  biche.         >  V 

Tous  ces  longs  bois,  inclinés  au-dessous  de  la  ligne  horizontal^ 
ataient  la  plupart  de  leurs  bourgeons  sortis  çtppussés,  presque  tW  ; 
portant  grappe  et  le  plus  souvent  deux  grappes  asst^  telles*  iwfr 
n'ayant  pas  toutefois  les  conditions  tfe  la  pe^fectioiu  r  '       r  <»  ! 

A  tout  les  ceps  où  il  n'y  avait  qu'un  lonç  bpJVk  ÏF0**1^  $ 
au  ^oude  [bfirb")  avajt  produit  up.boui^eo^  .-SW^  '•S?B;-1!r^fifltfir*i 
ment  et  non  pincé,  représentait, un  bçau.boi^  W$ffl&ffîf$^] 


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—  787.— 


Fîg.  2. 

la  branche  à  fruit  pour  l'année  suivante.  Mais  nous  devons  à  la 
vérité  de  dire  que  partout  où,  sur  le  môme  pied,  il  y  avait  deux, 
trois  et  jusqu'à  quatre  branches  à  fruit,  on  ne  voyait  qu'un  ou 
deux  sarments  propres  au  remplacement. 

M.  Truffaut  fit  remarquer  que  l'inclinaison  de  12  à  15  degrés 
au-dessous  de  l'horizon  était  un  caractère  distinctif  et  essentiel 
de  la  méthode  Hooibrent  en  ce  qu'elle  assurait  la  sortie  égale  de 
tous  les  bourgeons  de  la  branche  à  fruit  et  l'égale  fécondité  de 
ses  bourgeons,  quelle  que  fût  sa  longueur. 

Cette  observation  nous  fit  examiner  de  près  et  avec  soin  tous  les 
yeux  compris  le  long  des  branches  à  fruit,  et,  sur  un  grand  nom- 
bre de  branches,  l'égalité  ne  se  montrait  ni  dans  la  sortie,  ni  dans 
la  vigueur  des  bonrgeons,  ni  dans  le  nombre  et  la  beauté  des 
grappes.  Quelques  branches  à  fruit  offraient  à  peu  près  cette  éga- 
lité, mais  dans  la  plupart  elle  n'existait  pas;  la  plus  grande  vigueur 
se  montrait  aux  extrémités  et  surtout  aux  extrémités  libres  ;  le 
milieu  était  généralement  inférieur  et  parfois  tout  à  fait  dénudé. 
M.  Fournier  explique  cette  inégalité  par  diverses  causes,  tantôt 
par  les  sorties  qui  avaient  souffert,  tantôt  parce  qu'on  avait  cueilli 
des  feuilles  pour  la  table;  mais,  par  une  cause  ou  par  une  autre, 
l'égalité  des  pousses  et  des  grappes,  le  long  de  la  branche  à  fruit 
oblique,  était  l'exception. 

M.  Gnyot  déclara  que  cette  inclinaison  de  la  branche  à  fruit  n'est 
.point  une  chose  nouvelle  d'abord,  puisqu'elle  est  pratiquée  de 
temps  immémorial  à  Jurançon,  à  Madiran,  sur  toutes  les  vignes 


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—  768  — 

en  treilles  du  Lot-et-Garonne' et  d£Ds  toutes  les  sorties  de  llsère 
et  de  la  Sapote  où  la 'branche  à  fruit  de  4*40  iim  est  inclinée  de 
la  même  façon  que  l'indique  M.  Hooibrenk,  M.  Guyot  ajouta  que 
cette  inclinaison  n'est  ifi  nécessaire  ni  boAe,  et  que  l'expérience 
a  prouvé  depuis  longtemps  que*  la  ligne  horizontale  donnait, 
mieux  qu'aucune  autre  direction,  l'égalité  de  la  sortie  des  bour- 
geons, de  leur  croissance  et  de  leur  fructification  :  cette  égalité, 
si  bien  obtenue  sur  les  cordons  de  nos  treilles,  disparaîtrait  si  ces 
cordons,  au  lieu  d'être  horizontaux,  étaient  inclinés  en  bas.  H  en 
est  des  sarments  de  Tannée  comme  des  cordons;  la  circulation 
de  la  sève  obéit  à  la  même  loi,  dans  les  sarments  que  dans  ks 
cordons,  et  l'expérience  la  prouve  aujourd'hui  sur  plus  de  10,000 
hectares  de  Vignes  à  longs  bois  horizontaux. 

M.  Forest  dit  alors,  et  MM.  Malot  et  Guyot  se  rangent  i  son 
avis,  que  l'égalité  de  croissance  et  de  fructification  des  bourgeons, 
le  long  d'une  branche  à  fruit,  tient  bien  plus  aupinçage,  fait  en 
temps  opportun  et  convenablement,  qu'à  l'inclinaison  de  quel- 
ques centimètres  de  plus  ou  detmoins  au-dessous  de  la  ligne  ho- 
rizontale. 

Ayant  examiné  et  discuté  les  faits  observés  dans  cette  première 
bâche,  M.  Fournier  nous  a  conduits  dans  une  autre  bâche  à  rai- 
sins, contenant  à  la  fois  des  treilles  anciennes  à  cordons  horizon- 
taux, garnis  de  leurs  raisins,  et  des  treilles  recouchées  (de  deux 
ou  trois  tailles)  formant  des  ceps1  opposés  au.  mue»  portant  un, 
deux,  trois  et  jusqu'à  quatre  loggs  bois  à  fruits,  la  plupart  obliques 
en  bas,  mais  quelques-uns  horizontaux.  Tous  ces  longs  bas 
étaient  garnis  de  leurs  raisins.  Le*  ceps  portant  trois  et  quatre 
longs  bois  n'offraient  qpe  un  ou  deuv  sarments  de  remplacement 
assez  cJjétifs,  et  aucun  de  nous  ne  comprend  comment  on  poura 
asseoir,  sur  eu*  }a  même*  taille  pour  Cannée  prochaine. 

Les  treilles  ou  ceps,  traités  ici  d'après  les  conseils  de  M*  Boot* 
brenk,  sont  chargé?  de, grappes nombreuses, mais  de  troisième  on 
de  quatrième  flU£jitéf  JU.  Afplot  et  M;  Forest  les  dégustent  compa- 
rativement avec  les  grappes  des  treilles  en  cordons  ordinaires  et 
établissant  la  supériorité,  de  pes  dernières,  pour  la  fermeté,  peur  le 
goût  ainsi  que  pour. l'aspect.. qui,  eu, #st  b&v*  plps  .frttwr  g  plus 
distingué.  MM.  Malot  et  Forest  font  aussi  remarquer  que  chaque 


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—  769  - 

portant  des  treilles  ordinaires  à  cordons  horizontaux  offre  une 
pousse  et  une  fructification  parfaitement  égales  et  que  chacun  de 
leurs  bras  porte  autant  de  raisins  que  les  branches  à.  fruit. 

En  somme,  nous  déclarons  à  la  Société  : 

4o  Que  nous  avons  vu  .dans  la  i  '•  et  la  2e  bâche,  l'abondance  de 
fruits  et  la  vigueur  de  pousses  qui  sont  la  conséquence  ordinaire 
du  recouchage  bien  fait  des  vieilles  treilles  ; 

î°  Que  les  fruits  sont  portés  par  tes  longs  bois  un  peu  inclinés, 
comme  ils  se  produisent  sur  tous  les  longs  bois  appartenant  i  des 
pousses  vigoureuses  et  surtout  lorsque  leurs  bourgeons  sont  pinces 
avec  discernement  et  en  temps  opportun  ; 

3o  Que  l'inclinaison  de  42  à  1 5  dégrés  de  ces  bois  n'amène  point 
une  égalité  suffisante  de  sortie,  de  pousse  et  de  fructification  des 
bourgeons  pour  qu'on  puisse  attribuer  à  cette  disposition  rien  qui 
diffère  de  ce  que  donne  la  ligne  horizontale  avec  le  pinçage  ; 

4o  Que  l'aspect,  la  consistance  et  le  goût  des  fruits  indiquent 
une  fructification  momentanée  par  surabondance  et  par  jeunesse, 
et  non  une  production  normale  et  pouvant  se  soutenir  comme 
dans  les  treilles  à  cordons  et  à  coursons; 

5°  Que  les  longs  bois  portent  à  leur  coude  un  bourgeon  de  rem- 
placement suffisant  lorsque  le  long  bois  est  seul  sur  un  pied;  mais 
dès  qu'un  pied  présente  deux,  trois  et  quatre  longs  bois  à  fruits,  il 
n'offre  plus  ni  le  nombre  ni  la  force  des  sarments  nécessaires 
pour  pouvoir  soutenir  la  même  taille  et  la  même  conduite  pour 
Tannée  suivante. 

En  résumé,  tout  en  rendant  hommage  à  l'habileté  et  à  la  sûreté 
pratique  prec  laquelle  M.  Fournier  a  établi  et  conduit  ses  expé- 
tences*  noils  ne  pouvons  trouver  dans  leurs  résultats  rien  de  nou- 
veau, rien  desétieu*,  riétrdie  stable  qui  puisse  constituer  une  in- 
vention/ni  :urie  méthode,  ni  un  système.  *{ 

Les'  longs  bois  horizontaux  inclinés  en  bas  ou  arqués  pour  faire 
ptQduire  en  abondance  des  fruits  h  la  vigne,  sont  connus  et  ap- 
pliqués défempslfcôiéfoorialêià  France.  r  ' 
•  Lestages  courtes  pour  produire  de  longs  sarments  et  lé  rèdres- 
stiffleift  * Vettf&l  des  boàrgeonà:pot»  afeùrer  leur 'vigèuteui  fevé- 
ft^^lhôiW5^^*1^^^^^^  arqués  partout.  J  ii,!âir,h 

L'association  de  la  taille  longue  et  de  la  ligne  horizontale,  pour 

49 


—  7W  - 
aïoir. .rd«t feHH**iàla  tiûilfi owrie>t à lïéchalaesage vertical,  pw 
a^û«4^^u^bai*,90^rc*ieUe  pratiques  et  4e  publications 
qni.préQc.<Mpt»t  la  Fran^ëepuispJue^eurs  années,  et  Tan  de  nous 
en  faii  Rriiiet  ^utt^awjgpem^spéciaU, dopais  oiwi  sa*,  *vec 
pubUtafon  4e  tente,  et  de»  granule  trois  «as  avant  M,  Hooikreok. 
fHns  tout  *Si  quo  nous  avons  vuj  nepe  n'ayons  pu  découvrir 
ma  antee  chose  <que  l'application  4f  te  bpanabe  à  fruit  renouvelée 
acbsflue  printempft  et  £e  la  teanol^e  à  bois  reproduite  à  chaque 
saison  pour  remplacer  la  branche  à  fruit  :  le  pinçage  de  tous  les 
pampre* de., la brendrç  à  faû*  et. L'fttatejtôm  4e: tout  pinjaga  sur 
les  bourgeoûB  à  boie  :  tfest  précisément  la  méthode  la  plus  piquée 
enErapaq,  depiçscinq  aup. 

v.M.  Daniel  Hooitaeiik  nousj  a  donc  paru,  jusqu'à  preuve  ooa- 
Jsaira,  pratiquer,  jensçigner  et  conseiller  ce  qui  a.  été  pratiqué, con- 
seillé et  publié  plusieurs  années  avant  IuL  Que  ceux  à  qui  M.  Hoûi- 
.btfanM'estndrefetéae  Paient  pas  su,  cela  se  tonçoit;  que  les  conseils 
de  M.  Hooibrenk  soient  pour  eux  ude  révélation,  un  service  dont 
ils  «Mit  reconnaissants ,  rien  de  plus  naturel  et  de  plus  juste;  mais 
il  doivent  s'arrête*  là,  parce  que  les  pratiques  et  les  théories  que 
prêche  M.  Hooibreuk  ne  sont  point  sa  propriété  et  ne  oonstituttit 
poittttmeibéthodeà  \m.  ' 

•  Bill*  Malot'etGttjot  sdutiailés  visiter  séparément  tesàpplka- 
tioo&.du  systènbe  Hôribrank  très  bien  laites  par  M.  Dominique 
Lebray,  jarditeier  chez, M.  le  général  Jacquemiuot»  àMendon.  Tout 
ce  qui  vient  d'être  dit  ci^dessus  s'applique  exactement  4  ce4  qu'ils 
mit  vn  *her  VL  lé  général  Jacqueminot. 

.  .     -j    Meneurs,.!  ,.  : 

»  "Noai'pebftioaeiwualawèterfcl  dans  notre  Rapport,  et  ttôfre 

'  :  mission  serait:  templje  £  lu  tf guérir  y  mais  nous  avens  pefifeîgfa'il 

;^taqt  de^aotie  detfatod^tudiârà'  ftmd1  tif  d*  titfttré  dibs  toutwn 

jtonyau*  y<to*i4e  lac  Société?  impériale  et  cantrfate'd'HérticBlfeae, 

une  prétention  cpri :tftf<teficât  tout'icbbpj  sttttlinebaéëi^frée 

(dé  1ing^qBftU$ijro^ 

'  Société^  célfe  «ttltf  *tfiw*<fe-^^^ 

1  France,  et  tdaoalty  flkkié&iiîttptf  iale  'etioftàUttte  <PBdrtiflfflte^ 

Le  jardin  de*  Hurâ'ttçeku  du  Lottttâfefeg 'k'kH âftnt'prtix:- 


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-  *7f  — 

etrçiés.  Lee  expériences,  !é«r"  rensefgnem^ts  et  kryecbmnandft* 
tiofifs  éfefeiit  disposés  flatte  tes  JaWtte 'a^pjtf teflwit  4:  trois  grands 
noms  de  France  et  dansles  jartes,  sehwetSâgnés^deM.  Jacques^ 
«on,  marchand  de'vins'de  Chatinpagnej  à  Cfcttoib^^Maatoë;  ht 
presse  agricole,  vinicole  et  scientifique  ouvrait  la  campagne, 
et  la  lithographie  faisait  tirer  les*  imagée  cte  la  méthode  Hôoi- 
breqjk,  hortfcuhenr  en  Autriche,  lorsqu'un  d*  nos  collègues, 
vitfteulteur  français,  est  venu  protester'  publiquement  contre  cet 
appareil. 

Devant  un  tel  éclat,  annonçant  Chatte*  part  ft  grand'  brait  une 
grande  révolution  en  viticulture,  découverte  ertévohition  contestées 
sans  réplique  par  un  viticulteur  compétept  et  par  la  plupart  des 
viticulteurs  de  France,  il.  nous  a  paru  impossible  tf'arnèter  riotre 
mission  â  uneBimpte  constatation  de  faite  qui  pourraient  être  en- 
core facilement  détournés  de  leur  signification. 

Nous  avons  donc  cherché  à  non»  rendre  compte  de  ce  qu'on  a 
.  voulu  appeler  le  sjstèaaede  M.  Baniel  HooOrenk. 

Ici,  Messieurs,  nous  exprimerons  notre  étonnement  et  nos  re- 
grets de  ce  qu'un  exposé,  en  texte  et  ett  dessins,  du  systètoe 
Hooibrenk  a'a  pas  été  remis  à  la  OommissiOn. 

Lorsqu'il  s'agit  pour  la  Société  impériale  et  centrale  d'Hortîeul*- 
ture  de  faire  constater  des  résultats  à&  culture,  de  conduite,  de 
taille,  de  nuances  ou  de  variétés  de  flôurs,  de  fruits  ou  de  légumes, 
nue  simple  demande  de  visite  est  toute  naturelle  et  tràs-suffieadte 
ppur  motiver  Fenvoi  d'une,  Cenaaistion  gui  constate  *  vim  le 
mérite  de  l'objet  proposé  ;  mais  lorsqu'il  s'élit  d'tuM  métàode  nea- 
velle  et  surtout  d'une  méthode  qui  s'applique  à  un  objet  aussi  im- 
portant que  la  Vigne,  la  Société  impériale  fet  'b&ft&te  d'Horticul- 
ture, dont  les  boisions  sont  si  hauW*«t  *i<#ra*ee>a  ledroiret  le 
devoir  d'exiger  un.  mémoire  descriptif  dès-pcf«éiésqni^onatituant 
cette  méiiïpde,  l'indication  te  lemr  nowôaulfev  le  .tien,,  t'épie 
*t  1*  flwrépdaî  ;tour  appUoatioBife^ôn  tea,£rô*àU*te  oomparotifs 
que  l'iawifc&iir  tan^a  obtenue  <et  qu'il 4a4sptay  u  >i;  ;. ,  i  nu 
i  r  jtt rj^ti  ymgm  Mn  HMtatidt  «k'ar  4  w*ùwwMiàœ(tavmit<U.l* 
Syuà\V  5  'ftfrtf,Mir Xr«ttmft« :Vm*faMÊfflgV*  tf  Ifejatee-da  la 
Cam^i^n,  g^uî^j^4»^imàjlti^m  wfuw«teMde,JfcBooi. 
^(b/^^^d'ai^mft^luipajf  iCawfwreir*lationara  appelé 


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stir  la  métàodcdeilVl^  Hooibrenk  l'attention  de  quelques  pa^ou- 
liers,  et  celle  de  la  Société;  c'est  là  ce  qu'il  nous  a  dit  sgontané- 
ment  et  av^o  ime loyauté  qui  l'honpre. .  .  .  ,»  . 

Interpellé  par  dqus  sur  l'absence  de  tout  document  produit  àU 
Société  sur  le  système  Hooibrenk,  M.  Truffant  cous  a  déclaré  :  que 
H.  Hooibrenk  ^'écrivait  viw,  n/adrpssait  aucun  écrit  à  aucune  So- 
ciété, ne  nommait  personne  dans  ses  enseignements,  n'arborait  au- 
cni*  système  et  $e  contentait  de  dire:  Faites  cela,  vous  vous  en 
trouverez  bien.  (M.  Truffaut  accepte  la  phrase  ci-dessus  en  y  ajon- 
Unt  cette  déclaxation,  que  AI.  Hooibrenk  lui  a  déclaré  que  s'il  n'é- 
crivait pasj  ^c'est  qu'il  voulait  que  les  faits  parlassent  avant  les 
écrits). 

Tcjut,  en.  nçus  inclinant  devant  la  sincérité  de  la  croyance  de 
M.  Truffaut  à  cet  égard,  nous  n'avons  pu  croire  que  M.  Daniel 
Hooibrenk,  homme  très-habile,  très-disert  et  assez  actif  pour  avoir 
fait  parler  de  lui,  il  y  a  vingt  ans,  en  France,  venant  de  Hollande, 
sa  patrie;  pour  avoir  excité  l'attention  en  Autriche  et  en  Hongrie 
après  vingt  ans  de  séjour  près  de  Vienne,  et  pour  se  faire  tout  à 
coup  une  bruyante  réputation  en  France,  nous  n'avons  pu  croire, 
disons-nous,  que  M.  Daniel  Hooibrenk  n'ait  pas  quelque  motif  sé- 
rieux pour  ne  plua^rien  imprimer  directement  sur  sa  méthode,  et 
pour  laisser  à  d'autres  le  soin  d'en  faire  la  réputation,  sans  la  si- 
gner de  sa  main. 

Nous  avons  donc  dû  rechercher  daûs  les  gravures  et  textes  pu- 
bliés, soit  par  M.  Hooibrenk,  soit  en  son  nom  par  ses  amie,  soit 
dans  le?  polémiques  soulevées  par  ses  publications,  les  lumières 
qui  nous  manquaient  relativement  à  sa  méthode  de  viticulture  et 
aux  faits  divers  qui  peuvent  s'y  rapporter. 

Dix  publications  ont  mis  en  pleine  lumière  cette  méthode  et 
ces  faits,  savoir  :  le  numéro  du  journal  la  Bourgogne  du  4 5 mars 
4860  et  celui  du  45  avril;  les  numéros  du journal  à' Agriculture 
pratique  des  5  avril  4860,  5  et  20  septembre,  5  octobre  486*;  Te 
.  numéro  du  Cosmos  du  28  mars  i  8é2;  les  numéros  de  juillet  etàoft 
4862  de  la  Revue  viticole;  enfin  le  tableau  gravé  de  la  méthode 
Hooibrenk  que-nous  avons  vu,  le  45  actoireklermervehezM.  Four- 
nier,  àRocquefccourt.  v     •*  i     -^ir/    .  .,«.. 

Dans  le  numéro  du  4  5  mars  4  860  du  journal  la  Bourgogne, yaiiïiï 


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par  M.  Ladrey,  on  lit,  àla  première  page  de  laUtralsoû  (page429 
du  volume):  ' 

•  Description  d'un  nouveau  système  de  culture  delà  Vigne  par 
Daniel  Hooibrenk,  horticulteur  près  de  Vienne  (Àutricbe)y  tradui* 
de  l'allemand  par  M.  X.  » 

-  Dans  cet  écrit,  M.  Hooibrenk  parle  en  son  nom  personnel;  e'est 
donc  là  son  système.  Il  dit  que  la  culture  est  nouvelle,  qu'elle  s'ap- 
puie sur  la  physiologie  végétale  et  qu'elle  s'applique  dans  les  jar- 
dins et  dans  les  vignes.  ' 

«  Pour  donner  plus  de  clarté  à  ce  nouveau  procédé  (dît  M.Hooi- 

»  brenk),  j'y  ajoute  trois  figures qui  ne  représentent  pas  le*  *é- 

»  sultats  de  la  méthode  d'une  façon  invariable » 

»  La  figure  ir*  (Voy.  fig.  3)  montre  comment  là  Vigne  doiïetre 
t  taillée  et  travaillée  au  printemps.  '   * 


Fîg.  3.  .    ^        f 

»  La  figure  a*  (Voy.  fig.  4.)  représente  le  développent  dejoette 
ri  Vigae  pendant. l'été.  *  é/    •  i 

»  La.  figure  3e  (Voy.  fig.  5)  fait  voir  comment la'Hlgné  doit" être 
disposée  au  printemps  suivant. 


;r. 


»,  Choisir  sur  le  cep  les  deux  meilleurs  serments,  les  tailler  à  k  0 
Kpty  *2  yeux,  et  les  recourber  fortement  au-dessus  ducep\  comme 
»,  l'Mdiquç  lafi9i  3-  Cette  dernière  opération  est  trés-împortante  ; 
»,  eUe  est  indispensable,  dût  mêrne  le  sarviejit  se  iriser  un  peu..... 
pt]  Au  printemps  suivant  les  sarments  recourbés  sont  taillés  à  un  œil 
»,  etjenapïacés  par  ceux  qui  avaient  une  direction  verticale. 

- 1 **  L'arinée  suivant^  le*  dem  sarments xpuyran?  préparait,  à  porter 
»  fruit  seron  taillés  'et  courbés  d'après  la  méthode  donnée  plus 
*''hMt*m.   y,      {  }  >  '    ■  .  ,  f. 


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— -?7*:; — 

^      i   1"'*     •     '       !   •  '    j:T-*  .  ;..  .! 

J 

JluSp*àfiffl} 

Flg.5. 


D'après  l'exposé  dont  ceci  «st  «trait,  il  n'y  a  pins  lien  de  to* 
qne  M.  Hooibrenk  n'écrit  rien.  Voilà  bieii  la  mèihaàetp» M.  //»•- 
èrenk  réclame  comme  sirnne. 

Dbm  cette ifième ptiWiéâtSbn, page 48S, Hgne"*, 'itt'HWMifrwà   î 

'imprimé  ceci  :  «  la 'fèoillë '«s*  lelato<>rttoiirt'%Wîê<^»l*- 

'  V. .  iétiau*  profond  au'Jcëp!bQ  fie  ï  Woibberé'fcflt  «bS**'**1 

*'  être' portés  eMïë'dahs  îëi'cèflûi^'atfThW^idSfbi^B*^ 

'•'«  ^principes ^"itë'cbîittemWnt pW*ft'fa«ôi!fiiti**i»*Wfc 

»  où  qui  lai  àbiiï  &ifcltiûièfct  fa  fe&ë»is<^t:dto»a&ïJAr M***- 


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»   seaux  en  épirale  qui  se  trouvent  vers  les  bords  des  feuilles  et  que 
»  fat  découverts.  *    ', 

Devons-nous  croire  M.  Hooibrenk  sur  parole?  A- t-il  réellement 
découvert  les  vaisseaux  spiraux  dont  il  parle?  Et  ces  vaisseaux  . 
auraient-ils  l'usage  qu'il  leur  assigne? 

Quoi  qu'il  en  soit,  2fr  jours  après  eette  publication  de  la  Bour- 
gogne, dans  le  numéro  du  &  avril  (860  du  Journal  d'Agriculture 
pratique,  M.  Guyot  écrivait  que  le  prétendu  système  de  M.  Hooi- 
brenk n'était  qu'un  plagiat  et  une  mascarade  de  la  viticulture  fran- 
çaise, résumée,  gravée  et  publiée  dépuis  4857,  dans  le]  Journal 
d'Agriculture  pratique;  il  déclarait  que  la  disposition  bilatérale  de 
la  branche  à  fruit  était  déplorable  en  pratique  viticole  et  que  la 
courbure  au-dessus  du  cep  était  un  simple  déguisement  qui  ne  serait  S 
point  appliqué,  et  il  envoyait  sa  déclaration  et  sa»  publications  ,à 
M*  Hooibrenk,  en  Autriche. 

Or,  qu'est-il  arrivé,  Messieurs  ?  Cest  que  M.  Hooibrenk  a  fait  faire, 
même  en  Autriche,  de  nouvelles  gravures,  dont  nous  avons  vu  le 
tableau  chez  M.  Fournier,  où  II  abandonne  à  la  fois  la  courbure  du 
sarment  au-dessus  du  cep  et  le  système  bilatéral  pour  prendre  le 
système  unilatéral  et  rabaissement  toutsimple  de  labranche  à  fruit, 
c'est-à-dire  le  système  purement  français.  Nous  nous  trompons;  il 
conserve  une  variante,  il  abaisse  la  branche  à  fruit,  comme  l'ipdi- 
«me  la  figure  5,  de  40  à  12  centimètres  par  mètre.  „-  -  .  \\"J 
Voilà  en  quoi  il  fait  consister  son  système.  '"•  •    -*""  ' 

Dans  son  nouveau  tableau;  M.  Hooibrenk  donne  une  figure 
(Voyez  fig.  7)  que  seule  nous  avons  vu  pratiquer,  phts  xmt  figure 
bilatérale  que  nous  n'avons  pas  Vue. 

Or,  ce  système  est  pratiqué  spécialement  dans  trois  départements 
tfa  Fpauca  et  paxtjeUflnent  dan^glus,  ,de.  vingt  dépeptemeat^,  et 
.îifcjPqçdb^n^y  jç^BWr^cijwjj^e  \)  %  ,rppo»<#  Ji  s^^uîtçes  propo- 
sitions graphiques;  mais  d'ici  là  ilesp^e^i^^yoira^eim  sQn  but 
yiftVfTCOjir;ftaWi^  (fig*16)  à 

-Jftfl^le.jUptf  ^p}6t^eftiiél^  évidemmeut.pour 

j^ous^çl*  c^pas^jpndç,^ jxfflpffi .^ej^^n  çre^ef  ta- 
<iWWW  ajpç  sa  prat^  afitufiUpift . «#  SQft/rççf^  /al>i<j{rç,  ,gu'il  a 

«^^^Pp^r»*^'^^»^  fa W^f^ide^BP^e  qu'il  puisse 


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appliquer  et  recommander  régulièrement,  râais  qull  propose 
ncore  des  dispositions  que  la  moindre  habitude  pratique  delà  V^ne 
et  des  treilles  conduit  à  considérer  comme  impossibles.  Voici  la 


Fig.  6. 


flfe!  7. 


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forme  de  treille  (fi<r.  H)  qu'il  donne  comme  modète  dane  des  gra+  ' 
v  lires  exposées  en  tableau  rljez  M.  Fûurnier  : 


• 


fi&i 


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M.  Forestet  #.,Malot  font  remarquer  qq*,-  dans  ses:  grainues» 
M.  Hooibrenk  présente  partout  les  rameaux  dp  la  Vigne  comme  op- 
posés, au  lieu  d'alternes  qu'ils  sont,  ce  qui  causerait  de  grands»»- 
barras  àeeux  qui  voudraient  suivre  ses  gravures  dans  une  Vigne 
à  plusieurs  étages»  /   ». 

a,a%a,  a,  a,  a,  a9  a,  sonthuitbraiysbe8àfruitde4mi>()  à  2*  de  long 
chacune,  à  la  base  desquelles  doivent  pousser  autant  de  sarmcafc 
de  renouvellement,  c'est-à-dire  huit  sarments  de  renouvellement 
b,  b,  6,  b,  b,  b,  b,  b,  de  2  à  31?  de  longueur  et  d'un  feuljet,  la  même 
année.  Jamais,  nous  en  sommes  convaincus,  M.  Hooibrenk  ne 
créera  un  pareil  phénomène,  et  s'il  le  crée,  il  ne  le  tiendra  viaUe 
que  pendant  un  an  ou  deux  au  plus,  et  encore  avec  des  dépense* 
énormes  d'engrais  et  de  temps* 

Toutes  les  pratiques  arboricoles  établissent  que  l'abondance  des 
fruits  éteint  la  production  du  bois  et  réciproquement  que  la  stin- 
bondance  du  bois  éteint  la  grande  production  des  {rails.  Jaune 
donc  8,  6,  4  branches  de  deux  mètres,  chargées  de  fruitée  pet- 
mettront  à  8>  6,  A  jets  de  deux  mètres  de  se  produit^  su*  uqamtae 
souche,  en  même  temps.  Tout  ce  que  nous  avons  vu  deslpop  km 
multiples    à  B&quencoutf    çoprobpjee  4oti^  couTietion  l_0 

Nous  avons  donc  lieu  de  penser  qna^P&oïta^itepw^ 
fcçtnparis  le  système  du  long  bois  toriaontal  k  fraif  tf  4tfc*P|iM»* 
bourgeon  vertical  (dont  la  vititmlture^  françaisq/s'odcnpe  iro* 
vif  intérêt  depuis.  W,  à  4  2 .  ans  auirtoift  )  ■  dam  pop^j^pUcatî» *u 
v&mt  feaue».  sur  souche*  ,:  nous  çj»y<w  W?&  &&  Uom&  «» 
s'efforçait d'éltei^ieje^teapplicftUWiaJWJwl^t  '  :  ,:.  lî'tfv 
.  En  eouphes  basses. et  pitepée^ia  Vjgjp  «rtieftflfc#wsi&n  4Wd0 
contrainte  qui  ^*atirfait  j^wa  pA^apH*.}^  v&mp&r 
^veet  ne'perm^t  jamais  à  son  arborescente  de  w  Qom&é&l***» 
0»  lui  laissant  un  long  bois*  tQUt,eq  abattant  kOQW9Wsaef  «MP 
serments,  on  lui  donne  une  ôxtensHnv,  parti d^e  qjui  souyept  çstJ* 
voiible &  sa,~vîgufflw; mm quwdon, «juti*f«it  m»  pon#tian«  de 
1*  existence  expansiveet  vagabonde- de  la  Vigç&ealfétavatten  treifc 
efren  Uprdong^nt  ej*  cordon  ^le>4crçoe  alçp?  auta^tde  fruits  et 
autant  0e  bpi^qu'eU^ipcjUit  en  dono»  :.tf  fetf  le  <Pow»ie?<ra  le  Poirie* 
en  pleinrven4  au  )#&.,  dUfFDiam&flWilBi  Poirier  en  cordons;  bois 


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t 

donc  oonvaroeas  <fue  les  letogsr  boM  {ttfuHJptes  et1  adirés 
cpe  le»  broches  tettniûàtes)  tie  pettVteirtVàfttyter  â-te  coïHfciito 
oeraaate  et  permanente  de  nos  telles.  î 

81  l'absence  deptéveyanee  et  démesure  :ie  révèle  pour  tes  treilles 
dans  les  pratiques  de  M.  Hooibrenk,  nous  ponvotii  dire  qu'il  pbrte 
enoareplus  loin  «es  erreurs  dans  les  applications  qn'H  en  fait 
iflftj  vignes,  toi  il  n'y  a  plu*  rfctade  cortitnurl  enttfe'  ses  principes 
Bises  pratiques;  sur  ce  point  nous  avons  un  témoignage  Irrécu- 
sable, celai  de  II.  TruSkut.  M.  Hooibrenk,  dans  le  coûts  du  prin- 
temps et  de  Tété  demie»,  annonçait  *  MM .  Truflkut,  Carrière, 
Hardy,  Rivière,  Rémoad  et  à  tout  le  monde,  les  merveilleux  ré- 
sultats qu'il  obtenait  par  sa  méthode  sur  les  vignes  de  H.  Jacques- 
son,  i  ChAtons-sur^Marne  et  à  Sillery  ;  or,  vers  la  fin  de  septembre, 
M.  Truffaut  et  les  horticulteurs  ci-dessus  nommés  sont  allés  voir 
les  vignes  de  IL  Jacque6son,  à  Ghftlons-sur-Mame  et  ils  n'ont  ri«i 
vu  dans  ces  vignes  qui  se  rapportât  à  la  méthode  ni  aux  théories 
dont  M.  Hooibrenk  les  avait  entretenus;  à  l'exception  des  treilles, 
et  d'un  carré  de  vignes  traités  normalement,  dans  le  reste,  cha- 
que cep  présentait  ses  sarments  réunis  en  une,  ou  divisés  en  deux 
poignées,  étalée  sur  teira  et  maintenus  en  paquet  absolument  contre 
le  sol  et  donnant  un  mélange  de  bois,  de  feuilles,  et  de'raisins  pêle- 
mêle  sur  de  la  tannée,  safas  sarment&dressés  et  soutenus  Verticale- 
ment pour  remplaoefi&ealôt  par:  conséquent  jsan*  «enduite  métfco- 
diqve  possible,  il.  Gnyotavu,  A  Sillery,  les  mêmes  dispositions 
tigoalées  paaj  M.  Truffaut  et  ils  sont  d'acœrd  pour  déclarer  qu'il 
tf'y  a  là  rien  de  eommon  entre  le*éoriis*  les  dites  et  tesprathpes 
de  M.  Hooibrenk* H  Triifltat  l'rif*itidbseWar è  de  tàhà** 

1  Noureroyons  donè,îfessieti*sj  qne  M:ihDil*renk  tieflôuBa-ap^rté 

-ttttËqflî  m  fû*  pubKé  et  pratiqué  «*  France  nvàttt  sofa  apgttrfltfitti, 

et  tieos  sommes  bien  sArs  d'être  àpp«yé^^ar  ioirilôs  Membres  de 

l^SecJé«4mj»W6  toèëtttote'd^rtiÉ*!^^^ 

~ikùàs;tieqtà*l(M  Hit»  mt  Wfc.  énFIa  ftêmëquyfttej  pafMi'pu^ 

JSé^%>btttt^itë^^ 


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—  7&  -= 

majorité  adhérerait  à  cette  réserve  si  eUeû'élaif  pas  convaincue  que 
la  méthode  Hooibrenk  a  été  pratiquée  en  France  antérieurement. 

Nous  ne  terminerons  pas  ce  rapport  sans  dire  à  la  Société  combien 
nous  avons  admiré  la  tenue  des  potagers,  des  bâches  à  raisins,  des 
serres  tempérées  chaudes,  jardins  d'hiver,  des  parterres  et  du  parc 
du  château  de  Roquencourt,  et  combien  la  beauté  ainsi  que  h 
richesse  en  plantes  ordinaires  et  rares,  en  massifs,  pelouses  et  dé- 
corations du  meilleur  goût  et  du  plus  grand  effet;  nous  ont  frappés 
d'admiration.  M.  Fournier,  l'habile  horticulteur  qui  dirige  toute? 
ces  cultures  sous  les  inspirations  de  M1"*  Furtado,  noœ  les  a  bit 
visiter  dans  tous  leurs  détails,  et  Mme  Furtado  a  bien  voulu  nous 
donner  sur  ces  diverses  cultures  d'utiles  renséigneiïiénts. 

Le  gracieux  accueil  qui  a  été  fait  à  vos  Commissaires  est  consi- 
déré par  eux  comme  un  hommage  rendu  à  notre  Société' à  laquelle 
Mm*  Furtado  a  maintes  fois  témoigné  un  vif  intérêt. 
°  mg  eeecsyna-i" 

'     COMPTES  RENDUS  D'EXPOSITIONS. 


Compte  iandu  ï>b  l'E*i^ition. de  .Pkmjns; 

Par  M,  .Lowk.    s-  '•  ■     ■    •'    I' 

Messieurs, 
La  Société  d'Horticulture  de  rarrondisseimnt  de  Béauhè^  tÀu 
*>a  septième  Exposition  les  43, 14  et  15  Septëfobrfe ètnâêtî  Délé- 
gué par  M:  h  Président  potir  représenter  1A  Société  ■  iik^ériate  à 
cette  solennité  et  faire  partie  dû  Jury,  f  aï  à  vous  rendre  coitiptë^ 
ma  mission.  J  -  '  ' '  •    ,,f  r'  '  '   ' 

Depuis  '  sa  fondation,  sous  l'activé  impulisién  de  son^hèéortBIfi  ^ 
Président,  M.  le  Bàrouî  dé  Gravier  et  de  MA.  les  Meînbieixdtt 
bureau;  cette  jeune" Société  mardhe1  daiis  4à  voi#  du  fcflfogrês, 
et  sa  dernière  'Exposition,  digne'  dé  celles  qui  l'ont  pfrécêJ&, 
a'  montré  à  MM.  les  organisateurs  de  cette  fètè"  horticole  avec 
quel  zèïé  lés  hortïcûïteursdeï'arronaisseinent  et  taêmede  localités 
assez  éloignées  venaient  répondre  àletir 'appel. 

Vingt  et  un  concours  étaient  ouverts;  presque  tous  ont  été  par- 
faitement remplis.  Je  vous  signalerai  seulement  les  lots  les  plus 
remarquables,  '        ''    '"    " 


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-  m  - 

Les  fruits  étaient,»  assez  grand  nomhre  et  témoignaient  haute- 
ment des  progrès  que  l'arboriculture  fait  dans  cette  contrée. 
M.  Marjollet,  propriétaire  .à  Couchey  (Côte-d'Qr)?  ayait  exposé  une 
collection  nombreuse  de  fruits  variés,  qui  a  remporté  le  Aw  prix, 
médaille  de  verme.il.  M*  David,  père,  jardinier  à  Beaune,  avait  aussi, 
ujitrôs-bcjau  lot  qui  aohteau  le  2e  prix.  Parmi  les  exposants  de 
cette  première  partie,  je  signalerai  particulièrement  M.  Jules  Ri- 
caudy  Secrétaire  de  1*  Société,  qui  avait  exposé  hors  concours»  Des 
médailles  d'argent  ont  été  remportées  par  IL  Blin  Bizot,  jardinieij, 
à  Poijunard,  M.  GharhaaDie?,  propriétaire  iBeaune,  et  M.  Paulin 
Guyardv 

Le  premier  prix,  médaille  d'argent,  proposé  pour  une  corbeille 
de  Chasselas»  a  été  remporté,  ex  œquo,  par  MM.  Gommeaux  et 
Rose  Gharmeux,  de  Thomery. 

La  culture  maraîchère  était  dignement  représentée  par  M.  l'Abbé 
Rey,  de  Cîteaux. 

Les  honneurs  de  la  floriculture  reviennent  à  notre  habile  col- 
lègue de  Dijon,  "M.  Henry  Jacdtot,  horticulteur,  qui  a  obtenu  une 
médaille  de  vermeil  pour  son  bel  apport  de  plantes  variées,  et  une 
médaille  d'argent  pour  sëô  magnifiques  bouquets  montés. 

M.  JeanMuller,  jardinier  de  M.  Ataason,  à  Chassagne,  a  obtenu 
une  médaille  d'argent  pour  une  belle  collection  de  plantes  variées 
et  de  Lantana  de  semis. 

Une  belle  collection  AzPMoç  decussata  de  semis  présentée  par 
M.  Renaud  Guépet ,,  horticulteur  à  Qiâlons-sur-Saôqe,*  été  ré- 
compensée d'une  médaille  d'argent.  M.  Martenot,  jardinier  chez 
M.  le  baron  de  Gravier,  avait  exposé  hors  concours  une  hella  col- 
lection de.  Bégonia  qui  lui  a,;valu  une  mention  trèsrhonorable.  •  Je 
signalerai  aussi  le  lot  <ie  fleurs  coupées  de  M.  Charles  Chevignard, 
les  Dahlias  de  M.  Félix  Poulet,  et  les  Roaes-trémières.et  Dahlia  s 
de  MM.  Berthaud  et  Cie,  horticulteurs  à  Saint-Maur. 

Enfin  l'ensemble  de  cette  Exposition  était  remarquable,  et 
l'empressement  avec  lequel, elle  était  visitée  pwr  le  public  de  cette 
petite  localité  est  un  témoignage  de  TipLé^êt  que  chacun  pQrte  à 
l'horticulture.         .  . .  , .  , 

Je  ne  terminerai  pas  saps  vous  faire  part  de  l'accueil  tout  bien- 
veillant qui  a  été  fait  &  votre  délégué  par  MM.  les  Membres  du 


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bureau*  et  4e  U  courtoisie  aveu  laquûHa.  laBcéôtetf»JiiiiDefr'i* 
opérations  du,  Juty.  '' 


REVUE  BIBLIOGRAPHIQUE  ^ÉTRANGÉRB. 


PLANTÉS  NODrRLLKS  OU  KAEES  DÉCRITES  UW   LIS 
hjBtlCJLTKMW  ÉTRJkMGÈftKS. 


Illustration  horticole. 

Hidnlarium Innocent!!  Ch.  Lem.  ÎU.  hort.,  juill.    4862,  pi.  3*9i 
—  Nidulaire  de  St-Innocent.  —  Brésil,  —  (Broméliacées).         ; 

Cette  brillante  Broméliacée  avait  été  annoncée  antérieurenant 
par  M.  Gh.  Lemaire  dans  les  Misceilanées  du  2»vqfame  de  YlUuh 
tration  hprtiwU  {p.  43)-;  elle  est  anjoroThui  déarit*  p«r  ifliet 
figurée  dans  la  môme  publication,  d'après  ctes  pieds  vivante  qui 
ont  fleuri  dan*  les  fiertés  de  M.  A.  Verschifielt.  Cette  plante  a  ëi 
découverte,  il  y  a  quelques  années,  par  M»  Pinel,  au  Bréâl,  sar  te 
iûmqûtés  de  la  Serra  de  Morro-Queimado*.  Ce  aêté  «oltectew, 
croyant  qu'elle  devait  former  un  geure  nouveau,  l'avait  eawffci 
dès  4  854,  à  M.  le  marquis  de  St-Innocent,  en  lai  dônaaftt  le  w* 
de  Gemellaria  Innoeentii;  mais  les  caractères  qu'elle  préae^la h  At- 
tachant au  genre  Ni4ularium,  elle  doit  désormais  garder  la  do- 
mination de.  JV.  Innocenta  qu'olle  reçoit  de  M.  Ch.  Lemaire,— 
C'est  une  Broméliacée  curieuse  pair  le  contraste  fripant  qui  eàk 
ejaireses  feuilles  normales  allongées*  d'un  vert  bronzé  ptas-iw 
rqoina  fopçé  en  depsus^  colorées  infériautenietttr  eh  viélet ou  potiÉ- 
.  yre  soi^bre  ptys  ou  moins  ouiwé*  et  les.  IpmUes  llovatea  ofetoflga*- 
lancéolées  qui ;  entent  *e*  fleur*  blanches  ;  ceademièMfèrifl* 
sont  jpQlqréfs  en.très-bea^wuge  ppnceau  *t>  jkar-tetfr  rapplodH- 
jip^Jc^l^  sewb^  fosmefc  iwrt  sorte  de  gronde*  feoraUb  de  «M 
teinte.  Les  feuilles,  sgit  florales,  soit  nàtmal^'SêbUMrAéëfldls  AMs 
de  spie,serrée<5  e^piquflçtefofwto  £«**  ^qtemhraaeagk»*^ 


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£*»▼*  «dadlyévu;  Gs/Lâk,  r^'îlU  >hori.%  1.  c,  pi.  330.  —  AgavV 
porte-copeaux.  —  Mexique.  —  (Àmaryllidées-Agafées). 

Voyez,  pour  cette  singjilip^û  .ÇSfi^Ç£»  Je.  Journal,  \Hy  1864, 
p.  502. 

Cmmentà&xtntéÊàd  1*?!»!%  Ifeg*!.   —  Itt-  ko*.*  i.  *À  pi.  234 . 

Magnifique  variété  qui  a  été  obtenue  de  semis,  il  y  a  peu  d'an- 
nées, dans  les  jardins  du  comte  Onofrio  Maggi,  et  qui  a  déjà  été 
figurée  dans  la  Flore  des  serres^  XIU>  plap.  1323  (Voyez  le  Jour- 
no/,VI,  4&t>0,  p.  470).       _ ..- 

Helicomia  aurantlaca  GWESBB.  et  Çh.  Lem»,  M.  tort.,  août  4862, 
pi.  332.  —  Héliconie  a  gpathes  orangées.  —  Mexique.  —  (Musa- 
.cées).         »  . 

Espèce(découverté,  il  y  a  quelques  années,  par  M.  Ghiesbreght, 
•dans  les  parties  méridionales  du  Mexique  et  envoyée  par  ce  zélé 
iotaxriste-voyageur,  en  f 860,  à  rétablissement  de  M.^A.  Verschaf- 
felt,  daas  kqwl  ell»  a  fierai  dès  Tannée  suivante.  C'est  une  plante 
haute  au  plus  de  0m.5O,glaln»  dans  toutes  ses  parties,  dont  les 
feuille»  sont  d'an  beau  vert  lustré,  les  inférieures  eapacées>  eblon- 
gues-lancéolées,  étroites,  arrondies  à  la  base*  aiguës  et  un  peu  acu- 
minécs  au  sommet,  longues,  en  moyenne,  de  Om.a6-0m.OT,  pé- 
tioiées,  tandis  qw  les-supérieutias  sant  presque  sessites,  engai- 
nantes. Darw  h  hanftt<klaî  tige  se  trouvent  3  ou  4  bractées  on  spathes  ' 
colorées  en  fort  bewj.  ronge^orangé  jusqu'à  leur  tiers  supérieur,  qui 
.n9li4T9fttr«yadgées^pleyBas  en  nacelle,  dont  les  supérieures  em- 
braesmtuu  grwgfe  de  2*4  fleufcs  très-*allongées,  jaHn&tres,  portées 
obaçune  sa?  un  court  pédoBtutepouge.  —  M.  A.  Verscbaffelt  dit 
qu'ii  ^éus^it  parfwtemént  (km  la  culture  de  cette  ptoiterénlàft- 
naïj*  4ai#une<teiwe  bien  meublé,  mais  cependwirt  Wehe  en  humus, 
Atwhtydoi»^  qu'elfe  est  en 

.  yégétaliw,  H  ■  OsUboij  de1  Hartoser  de  tem*£&  en  temps  avec  un*  ^èn 
.  d^^^li^i^;  ^nrlaimuitipliBrSanB  peiûe  au  moyen  des  tuiîons 
,  qu'elle  développe  on  rçrafadUomtee  et  aussi  par  ses  graines*  ^u'elfle 
mûrit  sans  grande  difficultés  j  -t .  j     ii -.-•* 

MM»dtf  Aett**o*i (ttflfc?  V4rt*Kà#tïtli;  W: tto>*i,  X  ci/pl.  '333.1| 
>    Ce  bel  arbuste  protiônt  àxi  ÏUwdo^endron  Queçâ  Victoria,,  fé- 
condé par  le  R.  Pardoloton;  il  a  été  obtenu  par  M.  A.  VerscbafEelt 


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—  784  — 

à  qui  le  dédie  M.  Ch.  Lemaire.  Ses  grandes  fleurs,  qui  n'ont  pas 
moins  de  Om.08  de  largeur,  et  qui  sont  groupées  au  sommet  des 
rameaux  en  très-gros  bouquets  compactes,  ont  le  fend  blanc,  lavé 
et  moucheté  de  lilas  tendre.  La  portion  supérieure  de  leur  corolle 
est  occupée  en  majeure  partie  par  une  grande  tache  pourpre  sur 
laquelle  et  autour  de  laquelle  se  montrent  en  très-grand  nontae 
des  accents  circonflexes  pourpre-noir.  C'est  un  grand  arbrisseau 
bien  ramifié  et  de  plein  air. 


(Tbé)  l'Hâtait  trouTé.  —  III.  Aort.,1.  c,  pi.  334. 

Pour  cette  belle  Rose,  qui  a  été  mise  récemment  dans  le  com- 
merce par  M.  Benjamin  R.  Cant,  de  Colchester,  yoyez  le  Journal, 
VIH,  <862,  p.  245, 

HechUa  GfcieftfrregfcU»»»  Gh.  Lem.,  IÎL  hort.,  L  c,  AlisceL,  p.  70. 

—  Hechlie  de  Ghiesbregbt.  —  Mexique.  —  (Broméliacées?). 

M.  Ghiesbreght  a  envoyé  tout  récemment  à  rétablissement  de 
M.  A.  Yerschaffelt  une  plante  dans  laquelle  M.  Ch.  Lemaire  a  re- 
connu une  espèce  nouvelle  du  genre  Hechtia,  genre  établi  par 
Klotwch,  en  4835,  et  rangé  par  ce  botaniste  (et  après  lui  par 
M.  Liûdley,  Vegetable  Kingdom)  parmi  les  Broméliacées.  M.  Ch. 
Lemaire  doute  que  ce  soit  dans  cette  famille  que  rentre  le  genre 
*  dppt  il  s'agit.  Le  rédacteur  de  Vllimtration  horticole  signale  cette 
nouille  plante  dans  les  termes  suivants:  «  Nous  recommandons 
aux  amateurs  l'Hec/itia  Ghiesbreghtiana,  au  stipe  caulesceat,  aux 
nombreuses  feuUl^.lwquellep,  fasciculées  en  rosette,  longuement 
arquées-retombantes,  très-longuement  acuminées,  très-charnues, 
couvertes  par  dessous  d'une  épaisse  pubescence  blanche,  en-dessus 
d'un  vert  luisant,  passant  au  violât  sombre  sous  l'influence  solaire, 
et  bordées  régulièrement  de  torts  et  robustes  aiguillons,  font  un 
superbe  et  pittoresque  effet.  »  -  '*-' 

*     j  -  s     .  ■  ■.  •       ••  •   rA    l 

Pomme  (Calville) Gartbalrfi,  IÏV.  fort.,  septembre  1862,,  pi.  335, , 

W    f-  i)  \r.;i\\  .*■/.!'  .1'.  ■'••■'.'  ":  .  ••  7     - 

Cette  nouvelle  variété  de  Pommier  a  été  obtenue  p^&^afftjgub? 
de  Ghélin,  d'un  semis  fait  en  1842.  Elle  a  produit  pour  la  pre- 
mière fois  en  1860.  L'arbre  en  est  très-vigoureux,  très-fertile,  d'un 
beau  port.  Le  fruit  est  gros ,  globuleux,  relevé  de  5-6  côtes  arron- 
dies, couvert  d'une  peau  d'un  beau  jaune  avec  quelques  petites 
06 


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-  -  -^  785  — 
macules  brunes,  profondément  ombiliquéàla  base  et  au  sommet. 
La  chair  en  est  ferme,  blanchâtre,  juteuse,  d'une  saveur  très-su- 
crée, agréablement  parfumée.  C'est  un  excellent  fruit  de  dessert 
qui  mûrit  à  la  mi-septembre  et  qui  se  conserve  jusqu'à  la  an 
d'avril. 

JKerria  Japonica  DC,  var.  fol.  argenteo-Yariegati».   —  IlL  hort., 
1.  c,  pi.  336. — Japon.  —  (Rosacées-Spirées) . 

Tout  le  monde  connaît  aujourd'hui  le  Kerria  japonica  DC, 
charmant  arbuste  à  fleurs  jaunes,  ordinairement  doubles,  très- 
nombreuses  et  se  succédant  pendant  longtemps,  arbuste  qui  a 
porté  longtemps  le  nom  de  C  or  chorus  japonicus  que  lui  conservent 
encore,  fort  «à  tort,  beaucoup  de  personnes.  On  doit  maintenant  à 
M.  Siebold  l'introduction  d'une  variété  de  cette  jolie  espèce  dans 
laquelle  les  feuilles  sont  largement  panachées  sur  les  bords  de 
blanc  d'argent  mat  qui  produit  un  charmant  effet.  Cette  variété 
paraît  être  d'une  rusticité  égale  à  celle  qui  distingue  le  type;  comme 
celui-ci,  elle  se  plaît  dans  un  sol  frais  et  profond  et  à  une  exposi- 
tion à  moitié  ombragée.  On  la  multiplie  sans  peine  de  boutures. 

Ertraicera    toracbypod*    DC,    var.  foliU   awreo-reticulati».  — 

III.  hort.,  1.    c.  pl<  337.  -*  Chèvrefeuille  à  court  pétiole,  var.  pa- 
nachée de  jaune.  —  Japon.  — (Cap  ri  foliacées).  * 

C'est  l'élégante  variété  de  Chèvrefeuille  à  feuilles  marquées 
d'un  réseau  jaune  d'or  sur  fend  vert,  qui  a  été  signalée  dernière- 
ment dans  cette  Revue  bibliographique,  d'après  le  Journal  anglais 
The  Florist,  sous  te  simple  nom  de  Lonicera  aureo-reticulata 
(.Voyez  le /owma/,  V!U,4062,  p.  664). 


RECTIFICATIONS. 

Dans  le  cahier  de  novembre,  p.  698,    . 
4o  Au  lieu  de:  Par  M.  B.,  lisez:  par  M  V.,j 
2*  À  là  2 1*  ligne,  au  lieu  de  :  à  8  ou  50  décimètres,  lisez  :  à  8  ou 
10  eerititoètreaf.  i  ... 


!   ..'...|  :■. 


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TABLE  ALPHABÉTIQUE 

DES  MATIÈRES 

CONTENUES  DANS  LE  TOME  Vffl  DU  JOURNAL 

DE    LA    SOCIÉTÉ   IMPÉRIALE    ET    CENTRALE    D* HORTICULTURE. 


S.  B.  Dans  cette  table, les  titras  d'articles,  noms  de  plantes  et  d'anteurs  qui  appartien- 
nent à  la  section  do  Journal  intitulée  Revue  Bibliographique  étrangère,  sont  précédés  d'un 
astérisque  (*)  ;  les  noms  d'auteurs  sont  tous  en  petites  capitales,  tandis  que  les  noms 
latins  de  plantes  et  les  titres  d'ouvrages  sont  en  italiques.  Les  articles  de  la  Renie  Biblie- 
giapbique  française  sont  distingués  par  l'abréviation  suitante  (R.  b.  f.). 


PACKS 

*Àdelaster  aîbivenis    .  .   .   •     538 

*  Aération  du   sol;   M.  Jaecer.     60 

*  Agave  schidigera.  .  %  .  -  •  7&î 

AlROLES    (J.     DE  LlRON     D>   — 

Description  de  deux  Pommes.  347 

AlROLES  (J.     DeLiRO*    D').    — 

Description  de  cinq  Poires. .  759 

AlROLES  (J.    DE   LlROND*).    — 

Description  de-la  Poire  Cba- 
maret  ••••%»••••  697 

AlROLES  (J.    DE  LlRON  D»)  .  — 

Description  des  Poirés  beurré  ; 
Jalais    et  Bergamotte    Le- 
sèble M* 

AlROLES  (J.  DE    LlROfl   Df).  — 

Description  des  Poires  Sotrve- 
nir  Favre  et  Chaigneau   .  .    502 

Airoles  (De  Liron  d').*-  Poire 
Braconnot '.   .  •  349 

Airoles  (de  liron  d*)  ;'Bappoft     " 
sur  ses  publications;  M.   Pi- 
ceatjx.  .  .•...   .   .   .   .  .  544 

Al  ROLES  •      (I.  DE     LlROR      D'). 

—  Rapport  sur   une  Pomme 


*.     s. 

envoyée  par  M.  Lesèble  .  .  .  444 
Airoles  (J.  de  Liron  d').  —  V 
Rapport  sur  une  Pomme  en- 
voyée par  M.  Lesèble.  ...  545 
Album  de  la  Société ,  planche 
XVII  ;  Phalœnoytôis  Seftdfo- 
riana;  texte  ;  M.  Docrartre.  509 

Alîoculion^de  M.  Payek 4Î5 

•Aloeasia  macrotrhtea  rare* 

gâta î   ...  456 

*  Amaryllis  unique 4'5 

♦Amélioration    et  conservation 
des  espèces  et    variétés;  M. 

Massberg 348 

*AmorphophaUus  Wallisii.  .  .  312 
^Anderson  (Jas.).  —Choix  par- 
mi les  Camellias 510. 

*Androlepi$  Skinneri 41$ 

*Anemiôpsi$  calif&rnica  ...  374 
*A*tgvria  Warscewiczii .  .  .  .  37* 
*Anthurium  leuconeurum..  . .  M 
^Anthurium  Scktrzerianurn.  660 
*Àraliapapyrifera  et  sa  cul- 
tuW;  M.  Stelzner;.  ....  600  . 


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-  787 


PAGES, 

*Arbres  fruitiers.  (Époque  con- 
venable pour  la  taille  des)  .  4  23 

*Arisotmaprœœx 424 

*Âristolochia  arborea  ....  375 

*Arnebia  GriffLtkii 424 

Asperges  de  MM.  LhéraulURap- 

port  sur  les);  M.  Gauthier.  548 
Asperges  de    MM.   Lbérault  ; 
Rapport.       supplémentaire; 

M .  Gauthier 649 

"Azalea  Duc  d'Arenberg  ...  447 
*Azaka  indica  Ch.  Enke.  .  .     59 
Baltet  (Ch.)  —Note  sur    la 
taille  du  Poirier 39 

*  Bananier  de    la     Chine;  sa 

culture  forcée  ;  M.  Regel  .    282 

Barbier;  Rapport  sur  un  ou- 
vrage de  lui  ;  M.  H.  Lecoq.  509 

Baron  (Philib.);  Rapport  sur 
des  arbres  cultivés  par  lui; 
M.  Malot  .......    .  475 

*Bassbville.  Compte  rendu  de 
l'Exposition  du  Havre  .   .    .  244 

*Beaucarnea  recurvata 59 

*  Bégonia  Kunthiana 485 

*Begonia  longipila 436 

*Begoniaprismatocarpa  .  .   .  •  535 
*Beblee»  Moyen  pour  la  des- 
truction des  Pucerons  .  .  .  492 

Belhomme.  Destruction  dos  In- 
sectes   570 

*BiUt*ergiabivittata  .  .   .   ..422 

Bôisduval.  Compte  rendu  de 
l'Exposition  d'Orléans   .  .  .    4S0 

Boisouval.  —  Exposition  de 
Nantes  en  4861 369 

Bojswjyal.  —  Larves  des  bour- 
ggonsde  Poitiers.  ...  .  .  404 

Bôisduval.  —  Rapport  sur  un 
mémoire  de  M.  Duval  relatif 
à  la  destruction  des  Hawie- 
t<m*  .  •  .  .  . ^  .;,  704 

*Bolbophyllum  barbiqerum ....  486 


PAGES 

*BùlbophyUum    cupreum  ...  659 

•Bolbophyllum  Rkizophorœ.  .  .  535 

Bonnard;  Rapport  sur  ses  cul- 
tures j  M;  Louesse 706 

Bouchet.  -r  Compte  rendu  de 
l'Exposition  de  Caen    .  .  .'  652 

Bouhans.  --  Culture  de  l'I- 
gname de  Chine  et  du  Cerfeuil 
bulbeux  ; '  • .  .   276 

Bourgeois.  —Méthode  pour  l'in- 
cision annulaire  de  la  Vigne.  464 

*Breuer.  —  Doit-on  former  la 
tige  avec  le  sauvageon  ou  avec 
la  greffe? •  670 

Bruineur  de  M.  Sales- Girons, 
(avec  fig.)— 506 

Bulletin   bibliographique 

—  janvier  4862 s     29 

—  février *79 

—  mars 443. 

—  avril..  •...•....    208 

—  mai 273  • 

•  —  juin 334 

—  juillet 398  ; 

—  août 492 

—  septembre 56$ 

—  octobre «  632 

—  novembre.  ,  ,...,,  687 

—  décembre..  *    •  '#....  749 

*Caladitm  bicolor  splendidum  721 
'Caladivm  cupreum.  ■  ..  .  •  •    56 
'GaloAium  Bevosianum  ......  v.  7*1 

*Caladium? Lermireanum  •  .  488/ 
*Çaladium  fMusrophgllum ...  537 
*Caladiumxeg<tle  .  .  ....  .  .  537 

*Çaladwm  $chmitaiï<.  •  'f .  .  .   ,  56  ;/ 
*Calosiiutn  Schoçllçri,.   •  .«..,,    5$ 
*Calcéolaires  Ugnerwes,  2  varié-  / 

tés  .   *  .  „  .  „. ;•  44? 

*Çalp$o(aria  var.  .....  ..  .t.;/24j7 

•CamUin  Car^  faA  BarUyJ.  \  J5#<i  , 
*;  Caméra.  cpmtesse1  Layinia^j 

Maggi.   .   ..".'.  '.  '.'  .  '.  782 


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4-<78a  — 


PAGES. 

*CamdUa  Mastvr  rom  *  >  .  .  4*6 
*Camellia  Reine  des  Beautés.  .  68 
•Camellia reticulata  flore  pleno  >  h  86 
•  Cameltia  tritolar    imbricata 

plena '  *  •  -*488 

•Camellias;  choix  à  faire  par- 
mi leurs  variétés  ;  M.  Jas.  / 


Anderson 


540 


*Çatalpa  Kœmfferi .  .  .  .  .  638 
*  Cametum  BaraquiwMitm*.  .  785 
Cels  (F.)-  —  Description  des 

variétés  du  Cereus  Pentlandi  495 

574 
Cels  ;  Rapport  sur  ses  culture» 

à' Agave  ;  M.  Goéoeney  *  * .  587 
Cerms  Pentlandi  (Description 

des  variétés  du)  ;  M .  F.  Cbls  495 

574 

*Çeropcgta   Gardneri 535 

Chardon,  jeune-.  —     Rapport 

sur  les  arbres  de  M.'  Jupinet  177 
*Choix  à  faire  parmi  les  Carocl* 

lias;  M.  Jas.  Akderson  .  •  540; 
Chorx  des  Pommes     de  terre 

pour 'plantations;  M.  VuïtrV  567 
Choix  du  verre  pour  rhortîcul-    , 

ture;  M.  Robsoh 425, 

*Clarkia  puldielfa  flore  yleno.  443 
*Clerodendror}  calamilosum  .  •  374; 
*Clerodehdron  Lùidleyi,  *  »  »  344 
*Cleroâ£ndron  Thomon& .  -  *  436t 
Ciichy;  Rapport  sur  ses  arbres; 

ML.  Michelin  •  ....*.*.  Wti 
*Clomenocmamontana  \,  .  .  »  53G> 
*Clusia  Brongmartiona .  .  - .  66SJ 
*CèlogyM  Pariskii.  •  »•••.;.  66) 
*Cole  (Nathan^  —  Maladie' du 

.Céleri.—  ..  .  ..*.  .  «  ..  54* 
*ColewVmchaffélH  .  '.  ■ .  .  4  4«5i 
Colhôctirtn  de  Potofties  de  terre  ■'  "  ' 

de  fcSoctetë  (Rapport  sur  la);     j 
<  M .  CouuTOis-GÉtiAto} .  * .  ; .  J  %  46 


nets. 

Collection  de  fruits  moulés  ;  Rap- 
port sur  son  état;  M.  Micheuh  90 

Comité           d'Arboriculture; 
Compte  rendu  de  ses  travaux;     i 
M.Michelin 86 

Comité  de  Culture  potagère 
(Compte  rendu  des  travaux 
du) ;  M.  Lquesse. M 

Comité  de  Floriculture  ;  Compte 
rendu  de  ses  travaux;  M.  A. 
Dupuis  « , M 

Commission  des  récompenses; 
procès-verbal •  .  . . . .  kïl 

Comparaison  des  Pommes  de 
terre  Blanchard  et  Œil  violet; 
M .  de  Laubertye 346 

Compte  rendu  des  travaux  de 
la  Société  ea  4  861  ;  M.  Do- 

CHARTRE «   •       5 

Compte  rendu  des  travaux  du 
Comité       d'Arboriculture  ; 

M*  MlGHEUN * 

Compte  rendu  des  travaux  du 

Comité  de  Culture'p olagèie  ; 

M.    Locesse: ** 

Compte  rendu  des  travaux  du 

Comité      de      Floriculture; 

M.  A.  Dupdis  ....»•  M 
'Conservation  de  Figuiers  en 

hiver;  M.  Eitcbl 418 

*Convolvulu8  cantabriçus  stel- 

làtus  nwxis •  4** 

Cordon  bisannuel  pour  la  Vigne; 

M.  Delaville(A) 3Î9 

Coursage  des  vieux  Pêchers; 

M.  Lerot(R.  h.  t.)  .  .  .  Wï 
Ceurtilièree  ?  leur  destruction  ; 

M.  DeSPAESB    .    ..♦•-•  M 

Courtok-Gérard /(Rapport  sur  1.  •• 
ouvrage*  de  M.)*  M.   A. 
Dupgk.   .#..;.;.»•  N 

Cou*iJ6i*Gtou*b.  —  Ratfort 
i  -feux  la  collection  de  Pomnw 


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-^7SV>  — 


PAGES. 

de  terre  de  la  Société.  .  .  .  146 
^Cranston.  —  Nouveau  sys- 
tème deserres 230 

*Craspedia  RicJiea 122 

*Crassuïa  muîticava 539 

*  Crocus  ochroleucus 376 

Culture  comparative  de  diverses 
Pommes  de  terre  ;  M.  Lâches- 

naye 331 

Culture  de  la  Pomme  de  terre; 
méthode  suivie  par  M.  Ra-  * 

VERET  . 647 

Cdltare  de  l'Igname  de  Chine 

et   du    Cerfeuil      bulbeux  ; 

M.  Bouhans 276 

Culture  des Nepenthes;  M.  A. 

Rivière 694 

Culture  des  Pommes  de  terre; 

M:  V 698 

Culture       du      Framboisier  ; 

M.  Robin S37 

Culture  du  Potiron  jaune  gros  ; 

M.  Fournier.  ......  566 

'Culture  forcée  du  Bananier  de 

la  Chine  ;  M.  Regel.  -' .  .  252 
Cultures  de  Boskoop  ;  M.  Otto-  ' 

LAftDER.  .    .    I 344 

*Cypripedium  Dayanum.  .  .  6}Q4 
*Datura  arborea\  moyen   de 
l'avoir  très-petit.   .   .  .  .   .417 

Delaville ( A).  —  Cordon  bisan- 
nuel pour  la  Vigne  .....  339  ! 

Demars;  Rapport  sur  ses  ,çul-.  ' 

tures  ;  M,,  Vivet  '.  ' ,  .    '*   .     52 

yÇendrobium  Lomi.jt  ♦  ,. ,  ^  -1/377  ' 

*DetikrQbiumpitiwufoiuifi,  „  1,-,JI8P| 

MOendpobium  triadenûtmi  -.  <  <i  Jft  85  j 

DEH&î(Tg;);W[HàteaIi«iiûcta^c:i  , 

etofenseftatlott  dôi>  afbçp&  efco 
•  ô  arimetesà  demi  rustiques 'j:jH280 

DENlSC^iJ. <N*té«.âb*i(teiiro;) 

•pteuto^uaiiqnëé'i  Iîoq  d  ur402 


PAGBi- 

Dkmjelle.  —  Rapport  sur  les 

bordures     en     fonte       de 

Ih  Borel.  •  •■'...  409 
Description  de  5  Poires;  M.  de 

Liron  d'Aï  rôles» 759 

Description    de    2  Pommes;     , 

M.  db  Liron  d'Aiboles.  •  .  347 
Descriptions  des  Poires  Beurré 

Jalais  et  Bcrgamotle  Lesèble; 

M.  de  Liron  d'Airoles..  573 
Description  des- Poires  Souve- 
nir  Favre    et   Chaigneau  ; 

M.  de  Liron  d'Airoles  .  .  502 
Description     des  variétés    du 

Cereus    Pentlandii  M/   F. 

Cels.  .    . 495,  574 

Destruction   des     Coutilières  ; 

M.  Desprez. 644 

Destruction  des   Insectes;  M. 

BfiLHOKftE 570 

Destruction  des  Mousses  et  Li-  r 

chobs  sur  les  arbres  ;  M.  A. 

Eloffb>..    .........  339 

*  Destruction    des     Pucerons; 

M.  BeAlke.  .......  492 

*  Deux  observations  sur  la  Vigne.  604 
*Êianthus  caryosphyltetè  var.  247, 2 1 9 
*iHdymopanax  {Àralia)  papy- 

rifera  et  sa  culture  ;   M.  A. 

Stelzner.  •'  .  .T  .  .  •  •  .  606 

'Bionœa  mmdpulà  ;  sa  multi-  »  * 

plicatioB  ;  M.  MlLDWsfoiDT.  378 
ihÈi$agrandiflera*  v^.-  V  J'-245 

Discours  de  M.  Nejni*n&  ....■»  753 

^DoiUoo  formée^  %ewc  Ut  'y 

;  iisauvageQn.oM avec 1* greffe^  > * 

MurBjrt#j»J/_./,,;f;  /  .  „  §70 

'  ^ùreuxena  *Aubryana*~  •  :u  i  O  602 
'Wracaxia.Knttkity}*.  >  t  .Ai.i  |49 
*DramaÈer.st0iw^.«(àiS,wcPj»Bf+jO') 

M  AT. .  Csu  .KfWJ»  :;>*'<>ui«joO  -.  If  3  W 


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790 


PAGES. 

Duchartre.  —  Compte  rendu 
de  l'Exposition  de  4862.   •   .  447 

Duchartre.  —  Compte  rendu» 
des  travaux  de  là  Société  en 
1861 5 

Duchartre.  —  Exposition  de 
Versailles  en  4862.  ....  585 

Duchartre  .  —  Note  sur  l'Onei- 
dium  spïeudidum  A.   Rich.    49 
uchartre.  —  Rapport  sur  la 
collection  de    Càmellias  de 
M.  Fouques  d'Emon ville.   .  296 

Duchartre.  —  Rapport  sur  la 
floraison  du  Vanda  Bote- 
manni  chez  M,  Bertrand  .   .  589 

Duchartre.  —  Rapport  sur 
Je  Jardinier  fruitier  de 
M.  Forney.- 406 

Duchartre.  —  Texte  pour  la 
pjanche  (xvu)  du  P/*ate- 
nopsis  Schilieriana  ....  609 

Dupuis  (A.)— Compte  rendu  de 
l'Exposition  d'Autun  en  4  862.  597 

Dupuis  (A.)—  Compte  rendu  de 
l'Exposition  d'Avranches.   .  478 

Dupuis  (A.)  —  Compte  rendu    ' 
des    travaux  du  Comité  de 

*     Floriculture 92 

Dupuis  (A.)  et  Pigeaux.  — 
Compte  rendu  de  l'Exposition 
d'Amiens 707 

Dupuis  (A.)  et  Pigeaux.  — 
Co  mple  rendu  de  l'Exposition 
de  Clcrmont  (Oise) 656 

, Dupuis  (A.)  Rapport  sur  %  ou- 

.     vfages  dé  M.  Courtois-Gérard    54 

Dupuis  (A.)  —  Rapport  sur  les 
cultures     à'Achimenes     de 

'    M.  Etard 587 

?Duuuis  (A.)*- Rapport  sur  les 
eulturts  de  RéaWa  de  M. 
,<     Duvaux..  ..,„,.   .,1  -  %  .  .     53 


Dupuis  (A .  )  -—  Rapport  sur  un 
ouvrage  de  M.  À.  Eloffe.  .  295 

Dupuis  (A.)  ;  Rapport  sur  son 
ouvrage  intitulé  :  l'Œillet  et 
sa  culture  ;  M.  Malet,  père.  235 

Dufot  (A.)  —  Compte  rendu 
de  l'Exposition  de  Lyon.  .  .  145 

Duval;  Rapport  sur  son  mémoire 
relatif  à  la  destruction  des 
Hannetons  ;  M.  Boisduval  .  701 

Duvaux  ;  Rapport  sur  ses  cul- 
tures de  Réséda;  M.  À.  De- 
puis   53 

*Echinacea  angustifolia  .  .  .  184 

*Echinostachys  Pineliana.  .  .  664 

"Effets  de  Tété  sur  les  Conifères; 
M.  Passerim 488 

Eloffe.  (A.)  —  Destruction 
des  Mousses  et  Lichens  sur 
les  arbres 339 

Emballage  pour  les  envois  loin- 
tains ;  M.  Leroy  (A.)  (R.  b. 
f.) î*6 

*Engel.  — *  Méthode  pour  con- 
server Jes  Figuiers  pendant 
l'hiver 448 

*Epacris,  3  variétés 446 

*  Epoque  convenable  pour  la 
taille  des  arbres  fruitiers.  •  4!3 

Etard  ;  Rapport  sur  ses  cultures 
d'Achtmenes:  M.  Durcis  (A.)  587 

Exposition  d'Alençon;  M.  Thi- 
baut     5* 

Exposition  d'Ambérienx-en-Bu- 
gey;   M.  Forkey 74* 

Exposition  d'Amiens?  MM.  De- 
puis (A.)  et  Pigeaux.   ...  707 

Exposition  d'Angers;  M.  Péptn-  530 

Exposition  d'Autun,  en  4864; 
M.  Hélte .•  .  366 

Exposition  d'Autun  en  AUlk 
M.  Dupuis(A.)«.  .  .  i.  *  .  «P 


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—  79<  — 


PAGES. 

Exposition  d'Avranches;     M. 

Durera  (A.) 478 

Exposition  de  Beaune,  M.  Loise.  780 
Exposition  de  Caen  ;  M.  Bou- 

CHET •    •    .    .    652 

Exposition  de  Clermont  (Oise); 

.   M.  Pigeaux 243 

Exposition  de  Clermont  (Oise); 
MM.  Pigeaux  et  Dupuis(A.)  656 

Exposition  de  Goulommiers  ; 
M.  Virent 714 

Exposition  de  fruits  à. cidre  à 
Rouen  ;  M.  Michelin.  .   .   .748 

Exposition  de  la  Société  impé- 
riale et  centrale  en  1862, 
Compte  rendu;  M.  Duchar- 
tre.   .  , 447 

Exposition  dejla  Société  impé- 
riale et  centrale  en  4  862  ; 
liste  des  récompenses.   .   .   . 

Exposition  de  la  Société  impé- 
riale   et  centrale  en   4  862  ; 
Rapport    sur  les    produits 
industriels  ;    M.  Noirot.  . 

Exposition  de  Laval;  M. 
Hélte 654 

Exposition  de  Lyon  ;  M.  Dcfot* 

(A.).  .   .  .  -. 445 

'  Exposition  de  Montauban;  M. 
Hélte 658 

Exposition  de  Nantes,  en  4  864  ; 
M.  Boisduval  .  P 369 

Exposition  de  St-Germaûven- 
Laye;  M.  Louesçe*.  . 

Exposition  de  Strasbourg;  M. 
Jacques  .  .  , 

Exposition  4e  Touruay;  M-  Le- 

PÉftfi.    m     •     «    .  ... 


435 


474 


239 


44* 


109 


sr^?Ver»^en*8M 


H.  PiPtN 


,    -    i'. .  304 


M.  Deau«n  ^ll05^         ' 


y. 


•-.<** 


Exposition  d'Orléans;  M*  Bois- 
duval 4  80 

Exposition  d'Orléans;  M.  Jao 
quin 595 

Exposition  du  Havre;  M.  Bas- 
setille   .   .  .   , 244 

Fcnotiil  d'Italie  (sur  le);  M.  Va- 
tin ...  222 

*  Figuiers  ;  moyen  de  les  conser- 
ver en  hiver;  M.  Excel.  .  .  448 

*Fleischhack.  —  Multiplication 
du  Cognassier  et  du  Paradis.  379 

Fouques  d'Emonville  ;  Rapport 
sur  sa  collection  do  Cameî- 
lias;  M.  Dcchartre  ....  296 

Fornet.  —  Compte  rendu  de 
l'Exposition  d'Ambérieux-en- 
Bugey 714 

Forney.  —  Principes  généraux 
de  la  taille ,406 

Forney;  Rapport  sur  son  Jardinier 
fruitier;  M,  Duchartre.  .   .  406 

Fotjrmer.—  Culture  du  Potiron 
jaune  gros  ........  666 

Frambroisier;  sa  culture;  M.  Ro- 
Bm  .  .  .  . 337 

Fruits  (Instruction^  sur  l'embal- 
lage des) .  .  565 

Fuseau-Pahnette,  nouvelle  for- 
me pour  les  arbres;  M. 
Làhérard .     43 

Gauthier.— Rapport  sur  les  Asr 
perges  de  MM.  Lhérault..  .548 

Gauthier.  —  Rapport  suppléa 
nlentairc  sur  les  Asperges  de 

MM.  Lhérault .  $49 

Gladiolus  ganfavensis.  var.  •  247 
Gleditschia  triaoarUhos  ùietmti 

(Note  sur  \efc  M.  Pisso*.  ^  »  638 
*<J(matottlïw»  «arwiérctom  •  «423 
GtàciUaria  syriHgelta  (flotewr 
\%)VH.  P*wn  ......  409 


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-jrç-T- 


\ 


PAÇES. 

Greffe  des  Magnolia;  M.  Leroy 
(A.)  (R.  b.  f.) 255 

*Greiïe  du  Groseillier  à  maque- 
reau; M.  Slaby 253 

Greffe  en  fenle  renversée;  M. 
Loisead 282 

Gressent;  Rapport  sûr  un  ou- 
vrage de  lui;  M.  Pigeaux.  .  578 

Gtodeney.  —  Bapport  sur  les 
cultures  l'Agave  de  M.  Ois.  587- 

Gdyot  (J.)«  — "  Incision  annulaire 
et  visite  au  Perray.  .  ...  461 

Guyot  (J.)  —  Rapport  sur  la 
culture  de  la  vigne,  d'après 
la  méthode  Hooibrenk.  .  •  765 

Guyot  (J.).  —  Rapport  sur  l'ar- 
rosoir à  l'eau  pulvérisée  de 
M.  Sales-Girons 442 

*HœmarUhus  cinnabarinus ...  536 

Hannetons  et  Vers  blancs(Note 
sur  les);  M .  Robin 279 

Hannetons  (Note  sur  les);  M. 
Vibert 277 

Hannetons;  Rapport  sur  un  mé- 
moire deM .  Duval  relatif  àleur 
«destruction;  M.  Bqisduyal.  .  704 

Hardy,  fils.  —  Rapport  sur  un 
ouvrage  de  M.  Pynaert.  .   .  236 

*Hébecliniurri  atrorubens  .  •  .  4  87 

*Hechtia  Ghiesbreghtiana  .   .  783 

*Helïanthus  californiens  insi- 
gnis 604 

*Heliconia  metallica 537 

*  Heliconia  aurantiaca.  .   .  .  782 

Hélye.—"  Exposition  d'Àutun.  366 

Hélye.  — Exposition  de  Laval.  654 

Hélye.  —  Exposition  de  Mon- 
tauban  .  .  . .  . 658 

Hennecàrt  ;  Rapport  *  sur  ses 
claies  à  ombrager;  M.  Trico- 
tel.;  ..........  .  594 

*Reteroçent  ron  subtripliner^ , 
vwpi  ....,,..#...  344 


Higginsia  regalis.  .  .  „  .  .  4*4 
Hivernage  du  Wigandia  cora- 

casana;  M.  Millet*  père  .  .  350 
Hooibrenk;  Rapport  sur  sa  mé- 
thode de  culture  delà  Vigne; 

M.  Guyot  (J.) %& 

*Hoya  lacunosa  paUtdiflora  .  412 

*Roya  Shepherdi 422 

*Hyacinthu$  orientait  var..  .  415 
*Ibach.  —   Les    Pivoines    en 

arbre  ...........  345 

Igname    de  Chjne  et  Cerfeuil 

bulbeux';   leur   culture;  M. 

Bouhans.  .   .   .   ^  •   .  1  .  276 
Igname  de  Chine  (production  de 

bulbilles  che*  Y)  M.  V.  .  .  696 

'Impatiens  flaçcida 423 

Incision  annulaire  et  ses  effets; 

M.  Vuitry 4CT 

Incision  annulaire  et  visite  au 

Perray;  M.  Guyot  (J.) .  .  .  464 
Incision  annulaire(méthode  pour 

V);  M.  Bourgeois 464 

Insectes;  leur  destruction;  M. 

Belhomme 571- 

Instructions  sur  remballage  des 

fruits •   •   ...  565 

*Jockroma  grandiflorum.  ...  377 

*lm  longipeiala 376 

*lscharum  ïyramiï .  ....  66* 
"Jacinthes;  méthode  pour   en 

prévenir  la  dégénération  ;  M. 

RlGAMONTt   ........   410 

Jacques.— Plantes  nouvelles  ou 
peu  connues  .  ,   233,  343,  636 

Jacquin.  —  Compte  rendu  de 
l'Exposition  d'Q4éana  .  « .  .  596  ' 

Jacquin.  —  Compte  rendu  de 
l'Exposition  de  Strasboung,  ;  444 

Maeger.  —  Sur  l'aération  du 

1  sal 60. 

Jos*t>—  Culture  des  «Orchidée* 
j  }f:0f  icales  en  plein  air  oe^é,  W: 


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—  795  — 


PAGES. 

Jupinet;  rapport  sur  ses  arbres  ; 
M.  Chardon,  jeune 4*77 

Ktnria  japonica  var 784 

*Koch  (Ch.). — Drainage  de  M. 
Petersen  pour  Tarrosement. .  734 

Lachesnaye.— Culture  compa- 
rative de  diverses  Pommes  de 
terre ,337 

Lacbesnaye.— 3#Rapport  sur  les 
appareils  pour  arrosemenls  de 
II.  Ponce  (Isid.) 302 

Lahérabd.—  Fuseau-Paîmette, 
nouvelle  forme  pour  les  ar- 
bres»  43 

Lambertye  (de).— Comparaison 
des  Pommes  de  terre  Blan- 
chard et  Œil  violet 346 

Larves  des  bourgeons  de  Poi- 
riers; M.  Boisduval.   .   .   .  404 

Lebrun;  Rapport  sur  ses  semis 
de  Pommes  de  terre;  M. 
Louessb 359 

Lecoq  (H.);  Rapport  sur  un  ou- 
vrage de  lui;  M .  Malet, père.  356 

Lbcûq  (H.).  —  Rapport  sur  un 
ouvrage  de  M.  A.  Barbier.   .  509 

*Leea  coccinea.  ....:..  376 

J.ei>ère«  —Compte  rendu  de 
l'Exposition  de  Tournay  .   .  709 

Lcrot  (A.).  —  Courtage  des 
vieux  Pêchers  (R.  b.  f  )  .   .  427 

Leroy  (à).  —  Emballage  pour 
la»  envois  lointains .  (R .  b . 
f.)  . '  .....  256 

Leroy  (A.).  —  Greffe  des  Ma- 
0rnoKfc(R<  b.  f.) 255 

Lettre  de  M.  Palmeb 452 

*IAgularia  Kœmpferi  aureo- 
iMculata. 377 

*Liliuni  auratvm 663 

*L(ftum  spectabile.  ......  3H 

*Lilium  testacetton  isabelKnvm.  342 

*Ltototêd68fweê  ....      .536 


PA6IS. 

Loise; Rapport  sur  ses.  Jacinthes; 

M.  Rouillard 362. 

Loise.    —  Compte   rendu  de 

l'Exposition  de  Beaune.   .   .780 
Loiseau.  —  Greffe    en   fente 

renversée 282 

*Lowcera  aureiwreticulata.  .  664 

*Lonicera  brachypoda  var..  .  785 
Louesse.  —  Compte  rendu  de 

FEipositlon  de  St-Gertnairi- 

en-Laye 239 

Louesse.  —Compte  rendu  des 

travaux  du  Comité  dé  Culture 

potagère 82 

Louesse.  —  Note  sur  la  Pomme 

de  terre  Hardy '.  .  758 

Louesse. —  Rapport  sur  la  Cul-  . 

ture  des  Champignons  par  M . 

Salle 357 

Louesse;  Rapport  surles  cultures 
de  M.  Bonnard  ......  706 

Louesse.  —Rapport' sur  les  semis 
de  Pommes  de  terre  de  M. 
Lebrun .358 

*Ludovia  lanceœfolia 600 

*Maladie  du  Céleri  ;  M.  Nathan 
Cole 544 

Malet,  pore.  —  Rapport  sur  un 
ouvrage  de  M.  Â.  Dupuis  .  235* 

Malet,  père.  —  Rapport  sur  un 
ouvrage  de  M."  II.  Lecoq.'  .  356 

*Mauwa  . —Transplantation  des 
arbres  fruitiers  déjà  forts, .   .  732 

*Malortiea  gracitis  .   .   .  373,  723 

Malot.  —  Rapport  sur  des  ar- 
bres cultivés  par  M.  Baron'   • 
;  (Philib.).*  .   .   .   .'..'..  475 

Marcotte  herbacée  (Note  sur  la);  . 
Quehen-Mallet.  ..  .    .  ."  .  247 

Maréchal:  —  *Onse'rvatîoris  sur'      * 
les  Pommes  de*  terre  Blan-      "v 
dhard"  et  Mafjolitf.  .  .  '.  '..646 


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79* 


PAGES. 

Mahgueritte.  —  Vigne  en  cor- 
don unilatéral 503 

*   assberg*  —  Amélioration  et  ' 
#onservation  des   espèces  et 
variétés 318 

'Maxillaria  venusta 375 

"Méthode  hollandaise  pour  for- 
cer la  Vigne 380 

*Mélhode  pour  prévenir  la  dé- 
génération des  Jaciuthes;  M. 

RlGAMONTI 420 

Michelin.  —  Compte  rendu  des 
travaux  du  Comité  d'Arbori- 
culture  86 

Michelin.  —  Exposition  de 
fruits  à  cidre  à  Rouen 743 

Michelin  —  Rapport  au  nom 
du  Comité  d'ArboricuHure . .  290 

Michelin.  —  Rapport  sur  des 
Poires  de  semis 473 

Michelin.  —  Rapport  sur  la 
collection  de  fruits  moulés. .     90 

Michelin.  —  Rapport  sur  les 
arbres  de  M.  Clichy.     ...  360 

Michelin.  —  Sur  la  Poire  Beur- 
ré de  Montgeron 2fe4 

*Mildebrandt  . — Multiplication 
de  l'Attrappe-mouches ....  378 

Millet,  père  «—  Hivernage  du 
Wigandiacaracasana..      .  360 

MiLLtrr,  père.  —  Rapport  sur  le 
régulateur  des  pompes  de  M . 
Bernard 1323 

Millet,  père.  —  Rapport  sur  les  ; 
supports  présentés  par  M.  ; 
Thiry 324 

*Mimulus  cupreus ,  246 

pousses  et  Lichens  ;  leur  des-  1 
traction  sur  les  arbres  ;    M>  > 

'    A.  Elopfe .    $39 

'  *Moyen  d'avoir  le  Datura  or 60-  j 
"    rea  très-petit-    ......    in 


ne». 

'Multiplication  du  Cognassier 
et  du  Paradis;  M.  Fleiscotack  379 

'Multiplication  du  Dionœ*  Mm- 
cipula;  M.  MfldebiUndt...  2PÏ8 

*  Musa.wttala 5« 

*Mutisia  decurrens 41! 

Naturalisation  et  conservation 

des  arbres  et  arbustes  à  de- 
mi rustiques;  M.  Denis  •   •  .  280 
*Nemop1iila  discoiddlis  eîegans  44* 
*Nepenthes  et  leur  culture  .  .  oB5 
ÏÏepenthes  et  leur  culture;  M. 

A.  Rivière «94 

Neumann.  —  Discours,  .   t  .  753 

*  Nidulariumlnnocentii  .  .  .  W 
Noirot.  —  Rapport  sur  les  pro- 
duits  industriels    exposés  a 
Paris,  en  4862 «4 

Nominations. 

Séance  du  26  décembre  4  861 .      28 

—  du  9  janvier  4862.     8 

—  du  23  janvier  —        ïï 

—  du  43   février        —        1* 

—  du  27  février  —       441 

—  du  43  mars  —       443 

—  du  2?  mare  —       *Û7 
— r    du40  avril  -—       W 

—  du  24  avril  —       W 

—  du  8  mai    '  — •       W 

—  du  22  mai  —       13! 

—  du42juin  —  "     331 

—  du26juùi  —       3tf 

—  du  40  juillet  —       3» 

—  du  24  juillet  —       M 

—  du44aoûf  —       4» 

—  du  28  août  —       560 

—  du  44  'septembre    -561,6** 

—  du  25  septembre    —       W 

—  du  9  octobre         —      63! 

—  du  23  octobre       —      *** 

—  du  f3  novembre    —      *W 

—  du  2"?  novembre    —      **• 

—  du  4  4  décembre      —      W 


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795  — 


PAC  M. 

Note  sur  la   taille  du  Poirier; 
'  M.  Baltet(Ch.).  •   .  .   .  .     39 
No  te  sur  le  Gleditschia    tria- 

canthos  thermts;M.  Pissot.  638 
Note  sur  le  Gracillaria  syrin* 
t     gella;  M.  Pépin  .  •  .   .  1 .  109 
Note     sur    le    Schomburghia 

lueddemanni;  M.  Prillieux  275 
Noie  sur  les  Hannetons  et  Vers 

blancs;  M.  Rorin 279 

Note  sur   les    Hannetons  ;  M. 

Vibebt .277 

Note  sur  les  plantes  aquatiques; 

M,  Denis  (Th.) .402 

Note   sur  les    Taupes,    Vers 

blancs,  etc  ;  par  M***  ...»  46 
*Nouveau  système  de  serres;  M. 

Cranston 250 

•Nouvelle  Royale  Cherry  •  .  .  662 
*Mnothera  lamarckiana  248,  838 
*Qncidium  excavatum  ....  374 
Oncidium  spiendidum  A .  Mch. 

(Note  sur  le);  M.  Duçhartre  49 
*Oncidium  holochrysum  .  .  . .  309 
Orchidées  en  fleurs  chez  MM  .Thibaut 

et  Kèteleêr, 

—  janvier  4862 48 

—  février 405 

—  mars 454 

—  avril.  .   .   .   „  ...   .  219 

—  mai  et  juin.   -  ....  354 

—  juillet 404 

—  août  et  septembre.  .  .  566 
Orchidées  fleuries  au  Luxem- 
bourg; M.  A.  Rivière. 

—  en  mars  et  avril.   ,   .   .   .  220 

—  en  juin 404 

—  en  septembre  et  octobre..  635 

—  en  novembre  et  décembre.  757 
Orchidées  fleuries  chez  M.  L.  Le   ' 

Guat,  4"  trimestre  de  4862.  455 
Orchidées   tropicale*  ea,  plein 
airjenétéj  M.  Josçr,  .  .   .  <J90 


'Oreodaphne  californien.  .  .  664 
*Otacant hus  cceruleus  .  •  .  .  603 
Ottolander.    --  Cultures   de 

Bopkoop  .........  341 

*Ouvirandra  f mettrait*. ...     58 

*Pœonia  Mouton  Gloria  Beh* 

garwn 249 

*PaUsota  Barteri 660 

Palmer.   —Lettre 752 

"Passerai.  —  Effets  de  l'été 

dernier  sur  les  Conifères.  .  •  488 

'Faritium   elatum 487 

Païen.  —  Allocution  ....  425 
*Pelargonium  (bybr.)  var.  .  .  247 
*Belargoniwnt  3  variétés.  .  .  445 
*Pelargonium  zonale  Mistress 

Pollock 446 

*Pelargonium  zonale  Prince  of 

Hesse 246 

*Pentslemon  hybrides 444 

*Pent$temon  Lobbii 250 

Pépin.   —   Compte  rendu  de 

rExpOsitioa d'Angers.  ...  530 
Pépin.  —   Compte   rendu  de 

r Exposition  de  Versailles  en 

4864 304 

Pépin.—  Note  sur  kGtaeiUaria 

Syringella 409 

*Petersen;  Bon  drainage  servant 

à  l'arrosemenl;  M.  Ch.  Koch  734 
*Petunia  violacea  inimitabilU 

plena ,  .  245 

'Phalœnopsis  ambigua  ,  .  .344 

'Phalœiwpsis  Bebe 340 

*P/uztenopsts;Relové  monogra- 
phique;     M.    .REÎtHKNBACH, 

fils 726 

P  halœnopsis  Schilleriana  ;  lapte 
pour   la  planche  xvu  qui  \& 
représente  ;  M.  Ducbartre  .  609 
*PhyUagathis  rotundifolia.  (  484 
*Physurus  maculatus. .  •  .   .  534 


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—  798  — 


PAGES 

Pigeaux.  —  Compte  rendu  de 
l'Exposition  de  Clermunt 
(Oise) 843 

Pigeaux  et  Dupuis  (A.)-  — 
Compte  rendu  de  l'Exposition 
d'Amiens 707 

PrcEAux  et  Dupuis  (A.).  — 
Compte  rendu  de  l'Exposi- 
tion de  Germant  (Oise).   .   .  656 

Pigeaux.  —  Rapport  sur  les 
publications  de  M.  J .  de  Li- 
ron  d'Airoles 5l  4 

Pigeaux,  —  Rapport  sur  uu 
ouvrage  de  M.  Gressent.,   .  578 

Pincement  (Un  mot  sur  le);  M. 
Willermoz(R.  b.    f.).   .   .  383 

*Pironneava  roseo-coeruïea.  .  4  48 

Pissot.  —Note  sur  le  Gledits- 
chia  triacanthos    inermis.   .  638 

Pissot.  —  Quelques  remarques 
sur  les  arbres 640 

*Pivoinesen  arbre;  M.  Ibach.  315 

Plantes  nouvelles  ou  peu  con- 
nues ;  M.  Jacques.    233,  343,  636 

'Plantes  nouvelles  ou  rares  56,  +48, 
483,  244,  309,  373,  442,  534, 
699,    659,    724,  782. 

Plantes  potagères  recomman- 
dées. ,  ,  .   .   , 241 

Poire  Beurré  de  Montgeron  ; 
M.  Michelin 224 

Poire  Sraconnot  ;  M.  de  Ltron 
d'AiaoLEs.  .  i  .....:   .  349 

Pbire-Chaigneau  ;  sa  •  descrip-  ' 
tiori;  M.-deLiroud'Aîroles.  8Ô2 

Poire  Ghamâret;'sa  description;  ': 
M/beLirok  d'Airolés.  l:   .697 

Poire  belle*  et  bomre  de  La-  " 
pierre  ;x  M.  "de  LirON  VAi-  " 

::iouȔ,i,i''.'-V'.,,:-l.-J';  '.  ?63 

Poire  âucfasB*  A«àe-;  sa  da-,  ; *.;' 
cripAkic;  Vit  ra  LdRow,  D\AvA  * 

~;'&oles a  cu(  J  .  il759 


FACtt. 

Poire  Duchesse  d'hiver;  sa  des- 
cription; M.  de  Liron  d'Ai- 

roles 76 1 

Poire  Jules  d'Airoles  ;   sa  des- 
cription ;  M.   de  Liror  d'Aï 

rôles 760 

Poire    Monchallard;  sa  descri- 
ption;   M.   de  Liron    d'Ai- 

eoles 4 

Poire  souvenir  Favre  ;  sa  des- 
cription; M.   DE  LlROX  D  Al- 

roles 502 

Poires  Beurré  Jalais  et  Berga- 
motte   Lesèble  ;  M  •    de  Li- 

ron  d'Airoles 573 

Poirier  (Note  sur  la  taille  du); 

M.  Baltet  (Ch.) 39 

*Poly&tachya  carnea 601 

*Polystachya  sulfurea  ....  601 

*  Pomme  Garibaldi 784 

Pomme  Reinette  dt     Vigan; 

M.  de  Umûh  d'airoles.  .  .  34g 
Pomme  Robin  ;   M.  de  Liron 

d'Airoles 347 

Pomme  de  terre  Hardy  -(Note  - 

sur  la)  IL  Louesse 75$ 

Pommes  de  terre  Blanchard  et 
Œil  violet;comparaison  entre  - 
elles;  M«-  de  Lakrbktîe.  .  346 
Pommes  de  terre  Blanchard  et  - 
'    Marjo!in_ (Observations  suc  — 

tes);  M^Maréchal  »...  646 
Pqm.mes  de.  terre  ;   choix .  des  - 
tubercules  pour  plantation;  — 
M.  Vuitrt.   .'♦...  ...«  667 

Pbtames  de  terre  (Culture*  com- 
parative—de   diverse*) j  \  M.  — 

1  «LaCHESNATE.   .    .  ,;.    .    ^  .   ^  607 

ï^nmesde-tett^,(Cultttre,detf)}  - 

>  M.  v.  ......  •.. .  a  A  m 

PWhmes  de-  terre;  fflbde0*  — 
Culture  suivi  pa*Mv  ft*v«»fh  647 


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—  ni  — 


PAGES. 

*  Pommes  de  terre  obtenues  en 

cave;  M.  Schwarz 254 

Ponce,  aîné  ;   Rapport  sur  ses 

cultures    de    Choux- fleurs; 

M.Vivet 238 

Ponce  flsid .  )  ;  3eRapport  sur  ses 

appareils  pour  arrose ments  ; 

M,  Lachesnaye 302 

Pbillieux.—  Notesur  leSchom- 

burgkia  Luedâemanni.  .  .  275 
*Primula  Auricula  Lycurgus.  245 
*Primula  piomitens  fimbriata 

plena 446 

Principes  généraux  de  la  Taille; 

M.  Forney.   .   .   .   .  .  .   .406 

*Procédés  pour    multiplier  la 

Vigne;  M.  Schwarz.  ...  490 
Procès-verbal  de  la  Commission 

des  récompenses 427 

Procès-verbaux . 
Séanee  (générale)  du  26  décem- 
bre 1864 47 

«—  du  9  janvier        4862  22 

—  du  23fa0vier       •—  65 
"  -*•  du  4  3  février        —  69 

—  du  27  février        —  429 

—  du  43  mars  —  436 

—  du  27  mars  —  493 

—  du  40  avril  —  200 

—  du  24  avril  —  257 

—  du  8  mai  —  264 

—  du  22  mai  —  324 

—  du  4  2 juin  i-  327 
*-  du  26  juin  —  385 

—  du  40  juillet  *-  399 

—  (générale)  du 

24  juillet  4*3 

—  dé  44  août  —  484 
r-  du  28  août          ^-  (45 

—  du44,fleptem^e  —  564 

•-*•  du  25  «epfeaji     ^      :    W7 

—  -du  9.  octobre     ,0  ^  ^ 


PAGES. 

—  du  43  novembre  —  687 

—  du  27  novembre  —  737 

—  du  44  décembre    —  742 
Production   de  bulbiiles  chez  . 

rignamede  Chine:  M.  Y..  608 
'Prune  de  Mitchelson.  •  .   .   ,    664 

*  Prunus  triloba 487 

*  Pucerons  ;  moyen  pour  les  dé- 

truire; M.  Behlke.  ...   492 
Pynaert  ;   Rapport  sur  un  ou- 
vrage  de   lui;    M.  Hardy, 
fils  .  .   . 236 

*Pyrethrum  roseum 58 

'Byrethrum  sinense  et  indicum 
var 57 

Quehen-Mallet.  —Note  sur  la 

Marcotte    herbacée .   .   .   •    247 
Question  mise  au  concours.   5,429 

*  Raisin  de  Lady  Downe  .  .   .    725 
Rapport  fait  au  nom  du  Comité 

d* Arboriculture;  M.  Miche- 
lin ...  ; 290 

Rapport  supplémentaire  sur  les 
Asperges  de  MM.  Lhérault  ; 
M.  Gauthier 649 

Rapport  sur  des  arbres  cultivés 
par  M.  Baron  (Phil.);  M. 
Malot .,.475 

Rapport  sur  des  Poires  de 
semis  ;  M.  Miche  un  .   .  •  .  473 

Rapport  sur  2  ouvrages  de  .M . 
Courtois-Gérard;  M.  A.  Du* 
puis.  ..........      51 

Rapport  sur  la  collection  de 
fruits  moulés  de  la  Société  ; 
M .  Michelin  .......     90 

Rapport  sur  la  collection  de 
Pommes  de  Urre  de  -  la  So- 

Itiété;  M.  Courtois- Gérard..  '4  4 
Baççotl  sut    la  Culture   de*    ' 
Champignons -par  M:  Salle  ; 
li.  Louesse «m.  S57 


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—  798- 


PAGES. 

Rapport  sur  l'arrosoir  à  l'eau 
pulvérisée  de  M.  Sales- 
Girons  ;  M,  Guyot (J .)•  -  '  -  *  ^ 

Rapport  sur  le  Jardinier  fruitier 
de  M.  Forney;  M.  Duchar- 
tre 406 

Rapport  sur  le   régulateur  vdes 
pompes  de  M.  Bernard  ;  M. 
Millet,  père 523 

Rapport  sur  les  Achimenes  de 
M.  EUid;  M.  Dupuis  (A.)  .    587 

Rapport  sur  les  appareils  pour 
armements  de  M.  Ponoe 
(Isidore);  M.  Lachesïuye  .  .  302 

Rapport  sur  les  arbres  de  M. 
Clichy;M.  Michelin.   .  .    360 

Rapport  sur  les  arbres  de  M. 
Jnpinet;M.  Chardon,  jeune.  477 

Rapport  sur  les  Asperges  de 
MM.  Lhérault;  M.  Gau- 
thier   518 

Rapport  sur  les  bordures  en 
fonte  de  Jl.  Borel;  M.  De- 
mjelle  .........    409 

Rapport  sur  les  Camellias  de 
M.    Pouques    d'Emonville  ; 

M.DCCHARTRE 296 

Rapport  sur  les  Choux-fleurs  de 

M.  Ponce,  aîné;  M.  Vivet..  238 
Rapport  sur  les  claies  de  M. 

Hennecart;  M.  Tricotel  .  .  594 
Rapport  surles  cultures  à' Aymé 

de  M.  Cels;  M.  Guedeney.  .  587 
Rapport  sur  les  cultures  de  M. 

Bonnacd;  M.  Louesse  .  .  .  766 
Rapport  sur  les  cultures  do  M . 

Demars;M.  Vivet  ....  52 
Rapport  sur  les  cultures  de  Ré* 

séda  de  M.  Duvaux;  M.  A. 

Depuis 53 

Rapport  wr  les  Jacinthes  jfe 

MvLoise;  M.  Rouilla*».  .  362 


Rapport  sur  les  produits  indus- 
triels de  l'Exposition  de  4  861; 
M.  Noirot .  .*  474 

Rapport  sur  les  publications  de 
M.  de  Liron  d' Ai  roi  es;  M. 
Pigeaux 5U 

Rapport  sur  les  semis  de  Pom- 
mes de  terre  de  M.  Lebrun; 
M.  Louesse 358 

Rapport  sur  les  supports  de  M. 
Thiry;  M.  Millet,  père  .   .  524 

Rapport  sur  le  Vanda  Bâte- 
manni  de  M.  Bertrand;  M. 
Duchartrb 589 

Rapport  sur  une  Pomme  envoyée 
par  M.  Lesèble;  M.  J.  de 
LlRON  d'AlROLES 444 

Rapport  sur  une  Pomme  en- 
voyée par  M.  Lesèble;  M.  i. 
de  Liron  d'Airoles  ....  545 

Rapport  sur  un  mémoire  de  M. 
Duval  touchant  la  destruction 
des  Hannetons;  M.  Bolsdu- 
val 704 

Rapport  sur  un  ouvrage  de  M. 
A.  Barbier;  M.  H.  Lecoq.  .  509 

Rapport  sur  un  ouvrage  de  M. 
A.  Dupuis;  M.  Malet,  père,  235 

Rapport  sur  un  ouvrage  de 
M.  Eloffe;  M.  Durais  (A.)  .  295 

Rapport  sur  un  ouvrage  de  M. 
G  ressent;  M.  Pigeaux.  •  .  .  678 

Rapport  sur  un  ouvrage  de  M. 
H    Lecoq;  M.  Malet,  père.  356 

Rapport  sur  un  ouvrage  de  M. 
Pyoaert;  M.  Hardy, fils.   .  .  236 

Raveret.  —  Méthode  de  culture 
de  la  Pomme  de  terre  .  .  .  647 

*  Récolte,  dessiccation  et  conser- 
vation des  graines  d'arbres;     _ 
'M,.  J.  Schamal  .«••.»«  661 
,  Récompenses  à.  la  suite  de  ï£x-    .. 
'position  de.  4862;  liste •,,  .  135. 


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—  799  — 


FAGIS. 

Rectifications.  .  .  491,  256,  786 
*  Regel.  —  Culture  forcée  du 

Bananier  de  la  Chine  ;  •   •  .  2591 
Régulateur  des  pompes  de  M . 
Éernard (Rapport  sur  le);  M. 

Millet  ,  père  .  • 523 

"Reichenbach  ,   fils.  —  Relevé 
monographique   des  Phalœ- 

rwp$is 726 

*Reineckea  carnea  variegata.  .  722 
*Relevé    monographique     des 
Phalcenopste ;  M.  Reichen- 
bach, fils 726 

Remarques  sur  les  arbres;  M. 

Pissot 640 

Revue  de  la  Floriculture;  M. 

Rouillard.    465,  226,  282,  353 
*Rhodanthe  Manglesii   macu- 

lata 373 

"Rhodanthe Manglesii sanguinea  4  84 
^Rhododendron  arboreum  lim- 

batum 536 

^Rhododendron  catawbiense  Clir 

max 244 

^Rhododendron  Dalhousiœ  hy~ 

bridum 664 

*  Rhododendron  fulgens.  ...  660 
^Rhododendron  Minnie  ....  538 
* Rhododendron  Princess  Alice.  724 
'Rhododendron  Souvenir  de  Jean 

Byls 7î3 

^Rhododendron  Veitchiamm.  .  601 
*  Rhododendron  Verschaffeiti.  "783 
•RiGAMONTf.  —  Méthode    pour 
prévenir  1*  dégénération  des 

Jacinthes 420 

Riviërf(A.)  —  Nfrte  sur  la  cal* 

ture  des  Nepenthês 694 

Riviëbc  (A.)  '—  'Orchid^  fle«- 
^saulme         ^ 

•*-    enjum:.'  %    '*  '        #  .40! 
-    en *epiembS  •  '    'pre.  «35 


,  PAGES. 

Robin.  —  Culture  du  Framboi- 
sier   337 

Robin.  —  Sur  les  Hannetons  et 

Vers  blancs 279 

'Rorson  . — Choix  du  verre  pour 

l'horticulture 425 

*Roehea  versicolor  var.  .  .'  .  .  603 
*Ro$a  indica  l'Enfant  trouvé. .  245 
*Rosa  pimpinellifolia  var  .  .  .  313 
*  Rose  l'Enfant  trouvé •   .   .  .  783 

♦Rose  Reynoîds  Hole 246 

*Rose  Souvenir  de  la  Malmai- 
son à  fleurs  roses 59 

'Rose  triomphe  d'Angers  .  •  .  246 
Rouillard.  —  Rapport  sur  les 

Jacinthes   de  M.  Loise  .   .  362 
Rouillard.    —  Revue   de  la 

Floriculture  465,  226,  282,  353 
*Saccolabium  miniatum  .   .   .  662 
Sales-Girons  ;  Rapport  sur  son 
arrosoir  à  l'eau  pulvérisée; 

M.    Goyot  (J.) 442 

Sales-Girons;  son  bruineur  ou 
arrosoir  à   l'eau    pulvérisée 

(aveefig.) -.    506 

Salle:  Rapport  sur  son  Traité  de 
la  Culture  des  Champignons; 

M.  Locesse 357 

'Salvia   cacaliœfolia    .   .   .   .422 
'Sçham al.— Récolte,  dessicca- 
tion   et    conservation    des 

graines   oVarbres 667 

Stfiomburàhia  Luddemannii^o- 

tesurle);  M.  Prilliecx.  .  275 
*SjcftWABz.    —     Pommes  de 

terre  obtenues  en  cave.   .   .  254 
"Schwarz.  —  Procédés    pour 
multiplier  la  Vigne  .   .   .   .190 

'Stilla  Bertheîotii 535 

*Seaforthia  elegans i86 

"Serres;   nouveau     système  ; 

•M.*  Grarsion  v  .  '.  .  .   .  250 
:*Slabt.«^-  Gtelfe  èhi  Groseïl- 
Uicî'fc  mat^ereau.  .   .  .   .  253" 


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—  800  - 


PAGES. 

*Spigelia  splendens  .   .   .   .  .424 

*Spiranthes  cernua 4S3 

*Spiranthes  Esmeralda  .   .  .341 
*Stanhopea  Bucephalus  .   .   .  4  83 

*Starikopeaoculata 376 

*Stankopea'mornatis$ima  .   .  .  723 

*Stanhopêa   Wardii 373 

*Staitce  denudata 43 

*Staurilis   violacea 346 

*Stelzner.    —  Le  Didymopa- 
nax .  (Aralia)  papyrifera    et 

sa  culture 606 

Taille  (Principes  généraux    de 

la)  ;  M.    Forney 406 

Taupes,  "Vers  blancs,  etc.  (Note 

sur    les);   par   M.***  ...     46 
Thibaut.     —    Compte    rendu 

de  l'Exposition  d'Alcnçon  .      54 
Thibaut  et  Kételeèr.—  Orchi- 
dées fleuries  dansleurs 


serres, 

—  janvier    .   . 

—  février  .   .   . 

—  mars  •  •   . 

.     4862 

48 
405 
454 

—    avril  .   .  . 

— 

249 

—  mai  et  juin  .   .      —      351 

—  juillet  .....—      404 

—  août  et  septembre    —      566 
Thiry;  Rapport  sur  ses  supports; 

M.    Millet,  père 524 

*Thuia  orientalis  Verchaffelli  722 
*Tilia  parvifoïia  variegata.  .  724 
"Transplantation  des  arbres  forts; 

M.     A.   Mauwa 732 

Travaux  mensuels 

—  de  mars 30 

—  d'avril .    94 

—  appendice  ;  Plantes  •  • 
potagères  recomman-  . 
dées 244 

Tricotel,  —  Rapport  sur  les 
claies  à  ombrager  de  M. 
Hennecart 594 


Un  mot  sur  le  pincement;  M. 

Willermoz  (R.  h.f  .)  .  .  3%3 
*Vaccinium  Imrayi  .  .  .  •  483 
*Yaiida  Batemanni;  Rapport 

sur     sa  floraison    chez   M. 

Bertrand  ;  M.  Ddchartre  .  .  589 
Vavin  .    —  Sur  le  Fenouil  d'J- 

talie 22! 

Vers  blancs,  Taupes,  etc. 

(Note  sur  les)  ;  M*** 46 

*Verticordia  nitens 485 

Verveines,  3  variétés  •  .  .  .  412 
Vibert.  —  Note  sur  les  Hanne- 
tons   2/7 

*  Vigne  (Deux  observations  sur  la)  60  i 
Vigne  en  cordon  unilatéral  ; 

M.  Margueritte 503 

*  Vigne;  méthode  hollandaise 

pour  la  forcer 380 

Vigne;  méthode  de  M.  Hooi- 
brenk  pour  la  cultiver;  Bàp - 
port  de  M.  Guyot  (J.)-  •  •  765 

*  Vigne;  procédés  pour  la  mul- 

tiplier ;  M.  Schwartz    •  .  .  490 
Vincent.—  Compte  rendu  de 
l'Exposition  deCoulommiers.  714 

*  Viola  tricolor  var 246 

Vivet.  —  Rapport  sur  la  cul- 
ture de  Choux-fleurs  de  M. 
Ponce,  aîné 236 

Vivet.  —  Rapport  sur  les  cul- 
tures de  M.  Demars.  -  .  .  •    6f 

*Vriesia  xiphostackys.  ...  486 

Vuitrt.  —  Choix  des  tuber- 
cules pour  les  plantations 
de  Pommes  de  lèrre.  .  .  •  ^ 

Vuitrt.  —  L'incision  annulaire 
et  ses  effets  sur  la  Vigne  .  167 

*  Zinnia  êlegans  flore  pleno  .  4<4 
Wigandia  caracasana;  son 

hivernage;  M.  Millet,  pe«.  356 
Willermoz  i  —  Un  mot  sur  le 
pincement  (R.  b.  f.)   .  •••  3S3 


Paris.  -  Imprimerie  horticole  de  E.  Dokiutjd,  ne  Canette,  9. 


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