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Full text of "Journal des savants"

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W'' 


0.O 


D  Es 

POUR 
I-'Ann&M.DC.Xcx/. 


^•'>c,xciiT~ 


JOURNAL 

»ES    SÇ  A  V  AN  S. 

DtiLundy7jMïier.   M.DC.  XClf. 


f   7y«cf<  fit  ta  jîtNttiim    tSu  PmtmJîi  liru- 

'      ftrt.     Â  Mn.  it  t'Acfdimit  FrMnfciJe. 

P*r  Mrt.  Fitrrt  Duniel  HHtt,  nemmi  à 

l'E-viiké  d'A-uraHcbu.    In  la.     i  Paris 

chez JeanAnifToB,  lôpi. 


obfcur,  Scquiparlbn  obfcuritè 
■  ^nné  lieu  i.  une  plus  e?«Bde  diverlïié 
d'opmîoiu.  It  n'y  >  prefque  point  de  re- 
poa  fur  la  terre  où  l'on  n'ait  entrepris  de 
riicerce  lieu  de  délices,  fin)  en  excepter 
le  nou7eau  monde.  Qnelqoei  InccTpretcs 
.  ontméine  eftéli  licentieux  dans  leurs  con- 
ieftaires,  qn'iltl'ontpiacéchnsleCicI^  ïc 
qoelqnes  autres  fous  la  terre.  Non  iculc- 
meatlePtradisternftre,  mais  tout rc  qui 
Ï3  quelque  Tappoef^,  les  actives  qui  y  vont 
ca  ^ui en  ricanent ,  Jcs  contrées  cuc  ces 
^aresarrotim,  enHa  taas  les  caractères 


que  MoiTe  y  a  appofez  pour  les  faire  n 
naître  ,  ont  clic  h  maiiere  d'une  intîaifl 
de  dirputes. 

Moofieurl'Eviqiied'Aïraiiches  prête* 
néanmoins  que  li  l'on  s'appliiluc  avec* 
tention  a  l'intelligence  du  texte  originila 
Moïfe,  ony  trouvera  la  véritable  lituatioa 
du  Paradis  lerredre  fi  exaÛement  esprit 
méc,  q'u'aprésl'avoir  reconnue  claîremcnsi 
CD  teconnoitra  en  même  temps qu'aucunf 
autre  ne  s'y  peut  accommoder,  11  veutdoa, 
qu'il  aiteftélîtué  fur  le  canal  que  formai 
le  Tigre  6t  l'Euphrate,  après  s'eftre  jt  "'^ 
auprès  d'Apamèe  ,  entre  le  lieu  de 
jonâion.Gcceluy  de  leur  feparation,! 
qu'ils  fe  divifcnt  avant  que  de  tomber  du 
le  golfe  Pcrlique ,  fur  la  partie  la  plus  oridf 
taie  du  bras  méridional  d'un  grand  délai 
que  fait  ce  fleuve  vers  l'Occident ,  &  d 
cil  marqué  dans  les  tables  Geographfqn 
de  Ptolemée ,  pré*  de  la  ville  d'Aracca ,  e 
viton  a  jidegrez,  jpmîn.  delaticudeDi 
tentrionaie,  Ëcà8odegrez>  iomin.de  lo 
gitude.  Il  veut  de  plus  que  les  quatre  te4 
en  quoi  ce  fleuve  le divife,  foient  IcTÎB 
&  TEuphrate  avant  leur  jonâion,  Sc7 
deux  canaux  par  où  il  tombe  duis  la  ni 
après  fadivifion;  que  leplusoccidental^ 
cii  canaux  fait  le  Phifoni  que  le  payi.i 
Cbavilah  qu'il  traverfe,  Ibit  unepartid 

É'firibie  delertc ,  8t  une  partie  de  l'Anl 
|pretr/fj  que  Je  plusoncMA\decesda 
VOes  ciDAux  Ca'st  le  Geton  ■.  quc\c« 


ds  Chus  qu'il  pircourt  foit  li  Su  e.  & 
qu'enfin  le  fleoveCfaiddekel  ibit  <ni:tue_ 
qu£  le  Tigre. 

Pour  établir  folidementUverit  IcceCtc 
opinion  ,  Monfr.  d'Avranches  i'  tachant 
lux  paroles  du  l'originil ,  montri  cmié- 
lemenc  que  lorfque  Moifc  dit  «  Dîiit 
pUntauajardiniaEdfn,  MJiài  et  en- 
droit n'eSpui  un  nom  ^noellatif  □  ignilic 
■velupti,  comme'  «l'-int 

cru.  &  comme  il  leurs, 

p»rcc<jue  ce  feroi  irt  bi- 

Mrre  &  fort  chg  e  que 

Cira  fisnl»  «»  j  volupté: 

mais  il  routicatq  roiteit 

DU  nom  locit ,  tin  iu.fui- 

\mt  lefcntiment vc-eresde 

l'Eglife,  des  InterpretM  de  l'Ecriture,  S; 
de  tous  les  Orientaux,  &fuivanc  Icsrc^l'-'s 
de  la  grammaire  Hébraïque,  &  parce  que 
ce  même  nom  a  elle  donné  àpluficursiu- 
<rei  lieux  pour  la  même  cauie.  Les  pro- 
pheticsd'lCiie6td'EiecIiiel  ,  Stlelivredes 
Kois ,  ont  reconnu  Eden  pour  UD  nom  Je 
lieu,  dans  lequel  Thelaffar  ,  ou  Tsliiha, 
tille  de  Babytonie.  elloit  fituée.  Orctitrc 
iJlIc  cftoit  iituéc  fur  cecanal commun  du 
Tigre  &  de  TEuphrate  entre  leur  jonàion 
(t  leur  dÎTilîOD.  11  s'enfuit  donc  chirc- 
nifntqu'Eden  ertoir  un  pajs  ou  une  l'ro- 
tin.-tf  i]e  Rib/JOnie,    iituee  fat  ce  mime 

c/j^u^iBi  eâtfk  phaté  d^n^  la  partie 


%1 


,J  o  t;  «  N  . 
rntale  de  li  Province  d'Edcn.  C* 
c  Mr.  d'Avranches  prouve  parla 
fication  du  mot  Hébreu  Mikknitm,  i 
rlinr,  queMui'fe  a  toujours  emploie p) 
«xprimer  le  lieu  ,  &  non  !e  temps.  C 
poié  on  commence  à  découvrir  pluï« 
ment  hlituation  du  Paradis  lerieltrs. 
MoiTe  difatil  que  le  fleuve  dont  il  ps 
firftii  d'Eden  four  arreftr  h  Jardin 
•'enfuit  que  le  jardin  eftsnt  àl'OrienTi 
dcn ,  Se  Ëdcn  par  conrequcnC  à  l'Occi< 
du  iirdin  ,  le  fleuve  pour  pafTer  d'E 
dans  le  jardin,  alloît  nccefTaiFemeotd^ 
(ident  en  Orient.  Le  Paradis  tRoit  « 
(ituéruri^ueltjue  endroit  du  flCHïe  ijui 
d'Occident  en  Orient.  Or  il  n'y  a  pf 
d'autre  endroit  où  ce  fleove  aille  d'O 
dent  en  Orient,  que  le  bras  meridioni 
cette  courbure  du  tleuve ,  qui  (e  détod 
vêts  l'Occident  pour  revenirvcrsTOrii 
11  cil:  donc  indubitable  que  le  Paradis  ai 
fitoé  en  ce  lieu-là ,  &  qu'il  ne  peut  ai 
■l»fte'  litué  en  aucun  autre. 

CepjlUge,  faare  d'avoir  cfté  bi 
lendu  I  a  t'ait  croire  qu'une  fourre  for 
Un  Paradis  terrellre  ,  &  ie  partageuil 
""  uitre  fleuïw,  tjui  après  l'avoir  a rrol 
k>ngeO)cnt  Ioue  la  terre  ,  k  alloient 
Etre  aux  extremiies  du  monde.  1 
DiTe  ne  dit  peint  cela  :  il  dit  Jënlen 
e  Je  ff eu ve  fortoit  de  hTrovincc  à' a 
Wr  entrer  dans  Je  jirdin.    DenifetWB^ 


olir  k  Hollande ,  ce  ne  ièroit  pi»" 
u'il  a.  fk  fourcc  dans  I3  Hdlaiide. 
■xt  chofe  3  encore  bien  contribué 
rijcar.  Cefont  lespiroles  deMoï-. 
fil  trouvent  un  peuavant  h  dercri* 
i  ParadU  ,  telles  qu'elles  font  ««,, 
ixa%  les  Septante  &  danihVoigatcï 
tsm*  f*rieil de  U  terri,  ér'rmfiiit 
f»c*dtlaurrt.  Mais  le  teste  Her 
e  mot  de  Vaftur ,  8c  non  pas  celuy 
lime  }  Gc  ^uelqoes  traduâions  ouf 
ttîve  ^ui  fait  va  Cens  tout  contrai- 
!  plus  ces  pif  oies  n'ont  nul  rapport. 
TiptionduParadis.  ., 

arolcE  faivantes  de  Moïfe  font  Te^ 
îles:  Et  dtlîi.ilji  divifoit.^étoit 
■I  liftés.  11  parle  du  fleuve.  &  il 
as  qu'il  fe  divifoit  /à ,  e'eft-à-dirc 
iardio  ;  mils  i^u'il  fe  divifoit  dt- 
ll-i-dire  qu'en  confiderant  le  jar- 
imc  le  centre  du  Hejive ,  on  troa- 
if  ics  extrçmitez  .  aa  deiTua  Se  au 
,  quatre  branches  qui  en  faifoient 
on.  Il  oc  fkut  pas  en  cela  avoir 
icoursde  {bn.eau.majsfeulemenc 
ation  de  Ton  lit ,  qui  citant  réihii 
iitdia  ,  fe  partagcon  hors  du  jar- 
[uatretcSci,  c'elià-dii-eenquaire 
au  deffoa  &  an  dcflbtu ,  qui  étoieat 
ds  &  les  ouvertures  de;qwairt  fleu- 
mêmeça'en  pirlmc  d'un  cheniit\ 
^roictOK foreâ  .     on  pourroit 

"  ■*  mifts. 


s  Journal 

miDS  I  foit  que  h  divilîon  Te  falTe  au  dcl 

lus  DU  au  delibuE  de  la  t'orcft- 

11  s'agit  cnluite  de  liefigiier  ces  qaitn 
fleuves  dont  pjrle  Muife.  Avant  qued'ci 
venir  là  ,  Monlr.  d'Avranches  donne  ud( 
idée  générale  du  cours  de  l'Eupliralc  &dï 
Tigre,  Scf^tcvoir  que  depuis  Moiï'e  lafact 
de  ce  pays  a  elle  toute  défigurée  par  uncin' 
£nitc  de  caniQV.  de  faignees  ,  demaraii, 
dcdiguei,  Scd'éclufes,  qui  ont  elle  faim 
en  divers  tempi  par  les  RoU  d'AiTfne, 
d'Egypte  ,  Se  de  Pcrfc  ,  psr  les  Princci 
Grecs,  fit  par  les  Califes ,  par  les  dëbarde- 
mcns  des  rivières  ,  par  la  violence  de  la 
met  ,  &  par  la  longueur  du  temps.  Cel 
averiilTcirent  cftoit  necefiàire  pour  prére- 
nir  les  jugemens  qu'on  pourroit  faire  d* 
l'eftat  où  ces  régions  cftoîcut  autrefois, 
par  celuy  où  elles  font  aujourd'huy. 

On  vient  enfuite  à  la  recherche  des  qua- 
tre Hcuves  ,  &  on  remarque  que  IVloiTe 
ayant  écrit  le  Pearateuque  dans  l'Arabie 
Pctrée,  lors  iju'il  a  fait  le  dénombremcni 
de  ces  lîeuves ,  il  a  corumencé  par  celuy 
^ui  Iu7  eltoit  le  plus  proche  ,  f^avoir  1e 
«ani!  occidcotal  des  deux,  en  quoilcpar- 
tsgent  le  Tigre  M'Euphralc  joints  entm- 
ble.  Monlr.  d'Avranchcs  montre  que,  ce 
canal  eH  Icl'liifon  ,  pat  tous  les  cariaere! 
^ue  Moife  luy  a  appofez  pour  le  faire  rc- 
fontioitTC,  £i.en  plus  grand  noiabre  qu'au 
ïTCcque  le  l'hîron  cHant  coonui 
~    Ktlbotaiiei  à  o 


DEsSçAVANf.  9 

qu'il  cft  comme  la  clef  pour  rintelligence 
de  tout  le  refle.  Premkremenc  le  nom  Je 
Phifon  ,  qui  ligniSi  l^déoordtmtnt  de  U 
mAréij  fcrc  à  Icdillinguer:  car  les  marées 
font  trcs-hautes  5c  très- violentes  à  Ton  em- 
bouchure. Secondement  les  Géographes 
Arabes  font  d'accord  de  cette  vérité  >  Ôc 
avouent  que  le  canal  qui  pa(Ic  prés  de  Baf* 
fora,  qui  e(l  celuydont  nous  parlons,  cil- 
le Phifon.  Troifiémement  le  pays  de  Cha- 
vilah  efl  celuy  qui  s'étend  le  long  de  la 
rive  occidentale  de  ce  canal ,  &  du  tond  du 
golfe  Pcrfique.  Cela  fc  prouve  par  la  iainte 
Lcriture,  qui  pour  exprimer  les  deux  ex- 
tremitez  de  l'Arabie  voitine  de  la  Terre 
faince,  marque  Sur,  qui  e(l  un  dcfert,  à 
l'extrémité  du  golfe  Arabique  j  6c  Chavi- 
lah ,  qui  doit  par  confequent  e(ire  à  l'autre 
côté  de  TArabie ,  vers  l'extrémité  du  golfe 
Pcr/ique.  Cela  fc  prouve  encore  par  l-s 
Auteurs  profanes,  qui  écrivent  que  les  ha- 
bitans  de  ce  pays  s'appelloient  cibflt//*W7f »- , 
Chablafiens ,  Chuvelcens ,  &  Chavlothêeut. 
Quatrièmement  ce  pays  clloit  autrefois 
plein  d'or  excellemment  beau  Se  bon  ,  fé- 
lon le  témoignage  des  anciens  j  Se  tout  ce- 
luy  d'Arabie  qui  fe  portoit  vers  les  rives 
alors  â  peuplées  du  Tigre  &  de  l'Euphrate, 
avec  toutes  les  autres  richefles  de  ccb  hcu- 
reufes  contrées  >  .  paffoient  nccclTairemcat 
par  Chavilah ,  2c  s'y  gardoient  dans  les  ma- 
gasins ,  par  les  voitures  &  les  entrepolts  fre- 
qucns  des  Maichans»  En^.licu,  ioïC 


Af 


ijt  CUiC 


par  U  mot  Hsbreu  Stdolaih,  dont  Ma'ill 
s'cll  fcrvi  en  cet  cnJroii ,  i]Ul-  la  Vulgit« 
tTitiait  BdeUiuia .  dn  lhfcn<if  une  gomifl 
aromacitjue,  Itiii  que  le  traiiuiianc  iniea 
on  entende  des  pei-lo,  Monlr  d'AvrancM 
montre  que  l'unBc  l'autre  convient  parfw 
lemcot  à  l'Arahic  ,  h  plûjvait  préférant  jl 
fidelliiim  Ar:.biijue  à  tous  k;  autres  ;  &  Il 
plos  célèbre  pcche  de  perles  qui  foie  iM 
monde,  a'cftant  taire  de  toutiemps,  km 
fiifant  encore  aujDurd'huy  dins  legolifl 
Pcrliqoci  principalement  versl'Ille  de  Bu 
haren ,  qni  n'eft  pas  for[  loin  de  l'emboM 
churedu  Phifon,  En  dernier  lieu  les  aiH 
ciens  ont  elle  perfuadex  ijue  l'Onyx  dom 
psflc  ;cy  la  Vuigatc  ,  ne  ie  irouvoit  qiin 
Jans  les  montagnes  d'Arabie.  J 

Mo'iTe  ayant  defigné  le  Phifon  par  déC 
lilarqueifiL-xprelTei  &li  univoijoea,  vienj 
àcelay  qui  fe  prefcntoit  enfuitc,  KeftoiJ 
le  plus  proche,  après  lePhifon  ,  dulîcuoM 
il  écrivoit,  je  veux  dire  le  canal  oricn»E 
As  deujt  qui  partageoic  ce  grand  flem'd' 
Onfaitvoirquececanaleft  leGehon,  paJ** 
CCquclepjy^qi  '"         '     "  '■'"     ""    "*' 

appelle  Chus , 
dececina!,  & 

fleuve.  CepayseftappelléCinhadansd"ao^ 
très  lieux  deTEcriturc,  félon  la  di»erfit^ 
des  dialcâei,  II  s'appelle  encore  aujouf^i 
ifAuyCJ,MZe^M$i  BcfcBnomii^  "  ""  "** 
^•A^sXi/Uens,  ancieai  peuples 


uir  quecccanaieii:  leuenon,  pai- 
payjqu'ilarrofe,  &  que  l'CrriturC 
hus,  eftlaSufiane,  fituéelclon^ 
i!,  &dcla  riveorientaledugraM 

hadansdW 

I  la  diverfit^^ 
corc  au  jour* 
des  Collecd 
S  dcli&uEi4 


cAw  doBieuE. 

Ajoutez  à  ces  preufes  «lie  tiii'ijn  ] 
tirer  de  )<)  beauté  Ec  de  laftrtiliié  de  re  p 
<)Bi  ie  ftit-remarqaereafofeauiourd'h 
Ikdt  ccijoe  cette  contrée  aeftéliprem 
lubitée  de  toucei  celles  <te  irinnde.  ^ 
fieord'Avransbeseftrfooaotine  preuvt 
coarcâatile.  L'EcrifOiedit-queCjin  a 
le  meurtre dcfon  frère,  frreiir.ï  3  l'Oi 
àLàea,  Scy  bStit  tww  ville  qLi'il  noi 
du  nom  de  Ion  fils  Enoch,  Prolemée  1 
qoe  dtns  laSuSane,  jtiltelneDt  à  l'eni 
du  tieu'uà  Mn  d'Avruiehet  a  pincé  h 
¥it>cstl'£dati  uaeriSleaotam  e  ^iiuc 
*/'<»«fcA«.oom  /«fertnmiifù„ 


^Httion  en  maticre  de  Gcogmphie  Se  d'hj 
4nre.  Eden  où  eH  le  Paradh,  cil  le  noi| 
d'une  ProTiiice  lituée  fur  le  canal  ci 
du  Tigre  8t  de  l'Euphratc  :  le  Paradis  o 
cupe  laparlie  orientale  de  ceHcProvînci 
le  fleuve  va  d'Eden  d*i»  le  Paradis,  Scpal 
conl'eqoent  il  va  d'Oi^cidcnt  en  Orient,  % 
où  il  entre  dans  le  pMadis:  Oriln'yapoirt 
d'autre  endroit  où  ce  grand  ficuvc  ailid 
d'Occident  en  Orient,  «[ue  dans  le  bras  tr 
ridionalde  la  grande  courbure  (ju'il  fait  v< 
l'Occident:  Uone le  Paradis icrrcftreciii 
lilué  fur  le  bras  méridional  de  cette  couTf> 
bure.  Ce  fleuve  le  divifoit  de  là  en  quatre 
lelîcs.  Le  lit  de  ce  mÉmc  fleuve  ell  lêpai* 
enquitre  autres  fleuves,  dcuïaudefTus,  S6 
deux  au  delîbus.  Le  premier  eil  lePhifoiT^ 
'  parcourt  la  région  deChaviiah;  Iccaj 
occidental  des  deux  i]ui  paitagent  H 
int qu'il  tombe  daosjcgofte Pcri 


DES      SÇATANS.  IJ 

point  de  lieu  au  monde  où  il  fe  faHc  une 
aulTi  grande  pèche  de  perles  -,  celles  qui  s'y 
trouvent  font  préférées  à  celles  de  tout  le 
rede  du  monde  $  &  les  anciens  enfin  étoient 
perfuadezque  TOnyx  ne  fe  trouvoit  qu'en 
Arabie.  Le  Gehon  arrofoit  le  pays  de  Chus  : 
le  canal  oriental  des  deux  qui  font  la  divi- 
iion  du  grand  rïeuye .  arrofelaSudane;  qui 
s'appelle  encore  aujourd'huy  Chusiejian, 
que  l'Ecriture  nomme  ailleurs  Cutha  ,  & 
qui  a  efté  habirée  par  dts  peuples  nommez 
CofféensSc  Ki/Tiens  :  Donc  ce  canal  orien- 
tal cft  le  Gehon.  Le  Tigre  &  TEuphrare 
portent  encore  leurs  anciens  noms.  Ajou- 
tez que  cette  contrée  retient  des  marques 
▼ifibles  de  la  benediâion  de  Dieu  dans  la 
beauté  6c  dans  la  fertilité  de  fon  terroir,  tout 
inculte  qu'il  e(l  par  la  paredë  de  fcs  hihi- 
tam.  Une  ville  enfin  nommée  Enoch ,  cftoit 
fituée  à  rOrient  d'Eden.  La  ville  d'Anuch- 
tha  ,  ou  à* Enoch ^  eftoit  fituée  à  l'Orient 
du  lieu  où  Ton  met  ici  le  Paradis.  Donc 
Eden  &  le  Paradis  eftoient  véritablement 
fituez  au  lieu  où  Monfieur  d*Avranchcs 
les  a  placez.  Ce  qu'il  falloit  démontrer 


A  7  Irt-^ 


Prilimiwi'tJ  dis  Traitix.  ffits  tntrt  l 
Mm  de  TrsMtt  ■  &  »wm  lu  Pfimti  i 
■  l'EitTtfti  dtfHirUjLegntdtCimrUi  Pi 
la  il,  à  ParUchcz.Fred.  Leon^rdj  1691 

L^  c«aii6i|Iaace  de»  traitez  k  icf  ûl^ 
n&s  àei  PrioGM  eft  aeceiliiirc  ■  «a  fl\ 
grand  nombre  de  feiùmati  <)uc  l'on  t 
croit  communément.  Tout  le  monde  coi 
Tient  ^uc  ceux  qui  (b^t,  charges  ilwafE^n 
jiubliqiits,  népeuventpwi'cQjnftiv.  Ma 

Elulïeun  ne  comprennept  pu  ftlTez  ^U| 
icn  ceux  qui  écriveat  l'hiRcûrç  4of^  < 
vaini  raironnemem,  fie  combien  cenx  qi 
U  lilênt  l'entendent  pÇB ,  .pour  ï^  pu  & 
Yoir  te*  coi^fcntioni  K  let.çUnfe*  qui.  & 
vept  de  fondement  a/t^  dj^rcu  &'  au 
guerrei. 

11  eft  donc  àifi:  de  nur  de  quel  Ècoun  Te 
ce  recueil ,  fbit  pour  compoTcr  aa  ponr  éti 
dier l'hiftoire.  I^iaâesqil'ilcontientlbi 
de  denz  ibitc*. .  Lei  uni  avoicot  déjà  d 
imprime»'  Let  autre*  an;câéTirez  ou  c 
Trefor  4e#Cl^trM^.au  de  .la  Biblûlteqi 
du  Roy,  aude  laChambredeiCompteii 
Fiih,  ou  décelleide  riûeSc de  Nantes,  1 
du  Cabinet  de  plufîeurs  Minillrei ,  Secreti 
/    resd'EAat.fcAmbaflàdeuri. 

Rien  ne  ponvoit  mieux  let  écUircir ,  ■ 

/?«  tendre  pJui  intell igiblei, que ledilcou 

gae Moair. hmtÙA  de  laHoufïa'gemM 

la  reûe  du  Caralogue  CfaatAa^isjVt^  i 


(rqlieHl  a  fideUemeotitprefbatélefujetde 
tfaaque  îTûkéi  l6  iftri^rèiiHMnces  qui 
7  eftoKnt  invmtCet  ;  lev  talent  ëec  Mini* 
lires  qài'.y  W'itfté:«ot]ftoyte ,  le  coates  les 
rttièsdeieor'jMitiijtefaïUr  Mik  ftloir  les 
droits  8c  les  t>réteotsbiis  de  kiirv  Maîtres^ 

Le  Catalogue  eft  de  iêpc  a  hait  cent  pièces 
qui  ibnt  ib'às  la  prefle ,  flç'qot  ^toitroot 
Hèntét  en  quatre  n^mnes  in4.    ' 

i  ■ 

X>ke$f§  di  Mtàuxi  Im^.  lépr. 

IL  ne  fè  peut  rsén'dipfirer de. plus  utile 
pour  le  gpuveroemeat  d'an  Diocefe.que 
tesStatuts  publiée  dins  le  Sjoode  de  Mon- 
fienrde  Meaiix ,  M  molrdeéepûmbre  der« 
nier.  •-..•■..;.-'     ^i 

Le  plus  important  pcmr  les  Ecclefîafli- 
ques  eft  celuy  qui  défend  aux  Curez  de  s'ab- 
lenter  de  leur  paroi^e  plus  d*une  fèmaine» 
£ms  des  caufes  approuvas ,  8c  fans  permif- 
/ion  par  écrit  >  après  quoi  il  eft  défendu  à 
tous  Prêtres,  quoi  qu'approuves >  dedef- 
(ervir  £ms  une  approbation  (pecîate  dans  les 
paroiiiès  dont  les  Cures  feront  abfens. 

Le  plus  neceiTaîre  pour  les  Laïques  eft  le 
huitième ,  par  lequel  ils  font  avertis d'affi- 
fter  fréquemment  à  la  MefTe  de  paroifTe» 
€c  au  moins-de  trois  Dimanches  Pun,  à  la 
pners  tbmmnne,  aiïSacf iEce ,  8c  à  Tinflru^ 
âîon  de  teluf  qui  doit  rendre  compte  à 
Dko  de  kurs  âmes»      „ 


I 


16  Journal 

ytterti  ftrcta  Augnfivrum  triumphis  înfi- 
gnti ,  enta  inui^imbui  rijiitfiti ,  untiqiiii 
nitmmi! ,  notifijne  Jo.  Ptiri  Bcllari  iltu- 
Jir»ii,  ^ntii  tyf'is  MH^gati  fir  Joannem 
Juabum  it  Ruiiii.  Infii.  Romt.  i  C^a. 

Rien  ne  faitpirolrre  ivecautantd'ÉL-lat 
Il  magnificence  de  l'ancienne  Rome, 
que  le  peu  qui  l'ubfilltr  encore  des  arcs  de 
triomfe  qu'elle  conlàcriautrefoisàUgloire 
'e  fes  Empereurs.      Le  temps  acli:veruit 
'en  détruire  jufquesaux  moindres  relies. 
P<£  l'art  des  Graveurs  n'en  coiifcrvoic  au 
I  taoins  h  ligure. 

Ccluy  qui  nous  donne  lc>  ellimpes  des 

J  wcs  qui  ia  voyent.  encore  aujourj'huy  s 

K.Kome,  a  tiréungrandlicouradeladeicri- 

kriÎKiondc  l'arc  dcSeïcve,  quifortitde  i'Im- 

I  priraerie  du  Cardinal   François  Rarberin 

Ttn  167*.  Std'un  traité  qui  ie  garde  manu- 

I  fcrit  dans  ta  Uibliotequc  de  celle  Emi oen- 

J>Ce,~Scquî  elld'ïutantplusàcAimcr,  qu'a- 

■1^0 1 elle compofé  il  7  a  plus  de  deux  ccn) 

^^Kns  par  un  Ari:hite£te  somme  François ,  il 

rcprcrcnte  ces  précieux  monumenscn  l'état 

où  ils  elloicnt  alors ,  c'eft-4-dire  moins  ruï- 

nci  Se  moins  giccz  qu'ils  ne  font  maime- 

nant. 

Les  principaux  arcs  de  trïoinfe  dêciitt 
4aiu  ccc  ouvrage  .  lont  <.eu](  de  Tîte .  de 
ItCtmibatÎQ,  aveciearabaste* 
|i  lu  Dotes  de  Mr  fi^t> 


DES      SÇAYANS.  IJ 

loti.  Il  y  en  a  d'autres  que  le  temps  a  entiè- 
rement détruits ,  6c  donc  la  figure  ne  s'eft 
confèrvée  que  dans  les  médailles  qui  ont  été 
gravées  à  la  fin. 

Nummi  Mntiqui  auni  y  argentés ,  <$•  drei , 
primd ,  fifundâ^ ,  feu  medU ,  minimd ,  (^ 
mdximdformd,  Latini,  Crdci,  Confulum  , 
Auguftorumy  Regum^  éi*  urbium,  in  The-  * 
fduro  Chriftind  Regind  Suecorum  ajftr^ 
vMti,  A  Frdncifco  Cdmelo,  ejufdtm  Mu- 
jeftatis  AntiquArio  «  fer  feriem  reddâiL 
In^.  Rotpd.  1691* 

IE  donne  d'autant  plus  Tolontiers  place 
dans  le  Journal  à  ce  Catalogue ,  que  les 
exemplaires  en  font  devenus  plus  rares ,  8c 
qu'ils  courroîcht  rifque  de  s'cfficc;:  bien- 
tôt de  la  mémoire  des  hommes,  fi  Je  ne 
tâchois  de  les  y  conferver. 

11  y  a  quelques  années  que  Mr.  Camcii 
ayant  efte  charge' de  ce  riche  dépôt,  le  mit 
en  ordre  ,  &cn  fit  des  mémoires  ,  plùtolt 
pour  Ton  ufage  particulier  que  pour  le>  ren- 
dre publics.  Ce  qui  luy  eîî  échapé  pourra 
peut-eflre  fournir  à  quelque  autre  Anti- 
quaire Toccafion  d'exercer  Ion  jugement, 
&  de  fîgnaler  fa  fuâEiànce. 


«îs. 


JOURNAL 

;S   SÇAVANS 

uLundy  14 Janvier. M. DC.  XCII. 


'S  pronimcé  à  l'jicadimie  Fr*i>fti 

.  beiembret6^\.  far  Mr.  Pn-vilii^ 

i  l»  fUct  de  Mox/i-,  lie  BmftrMÂ 

(J4-  à  Paris  chcElascuvcde  J.  B.  Cq| 

■      ■    .(S5..  ^ 

Ors  que  ceux  qui  ont  le  bonheur  d' 

lire  choifi»  pour  remplir  les  phcwq 
'  vaquent  à  l'AcaJernie  Fran^oile,  i 
irendre  poilellioa ,  ils  y  font  un  lemc 
Il  tolennel  i  ceiie  iliulke  Compagoil 
n  prelcnce  d'an  grand  concours  de  perfof 
ncs  diilinguée;  parla  beauté  de  leur  «rpril 
ficparlfuraraour  pour  les  lettres. 

Cette  routume  ijoitfonorîgineàMonl 
Pjtru,  qui  3  ù  réception  prononça  un  di 
cours  donr  la  Compagnie  fut  fi  Tatiitaitc 
qu'elle  îrapora  à  ceux  Quiferoientrei;u8d« 
puis,  l'obligition  d'en  faire  unfcmblableS 
Monfr.Peliffbn  nousinurcquelorsqu'ij 
corapoù  l'h'ilio'iTe  de  l'Académie ,  il  Ce  tror- 
Ko/r  parmi  les.  papiers  de  ce«e  Comoa^o 
'^'^'f<'<JccesremercimçT\s>  àotn\e  aw 
loiccclui  de  Mr.  le  Marquis  àt  CoaK\ 


Bientûc  après  Mr.  PelilToo  en  prononça 
nlui-mâme,  qui  eR  imprims  à  U  lin  de 
An  tiiloire ,  fc  qui  fut  reçu  du  Public  avec 
m  ipplaudifff  ment  extra ordi tint rc.  Le  la- 
jtt  en  clloit  iîngulier  ,  parte  qae  l'Acade- 
srie  ayant  oui  U  leâorc  de  cetTC  hiftoire, 
lorsqu'etiea'eltoil  encore  que  mauufcrite  , 
■KdoDiia  de  toa  propre  mauvemeot  que  U 
première  place  qui  vnqueroît,  feroitdon^ 
DM  à  l'auteof ,  Se  que  cependant  il  auroic 
droit  d'iflïfler  aux  a/Temblécs,  Btd'y  opi- 
ner, fansquc  la  mf  me  grâce  puÛeftre  faite  i 
mcBti  auffc  pour  quelque  confïijcration  que 
cefuft. 

Ceux  cjui  eut  efîé  reçut  depob,  qui  e- 
Aoient  tous  dîshonitnesd'uncrtireftffiran- 
ce,  dont  quelques,  uns  ont  poiTedcou  poi- 
ièdent encore  les  premifrcsdignitezdel'K- 
"  flat  8t  de  l'Egliie ,  ont  prononcé  en  y  cn- 
■  trant  des  difcOurs  qoi  oct  fait  éclater  U  ur 
merirc  ,  &  approuver  !e  jugement  de  lvux 
■      qui  leuravoicntdonnileutsfuffrtges. 

Monf.  Pariltnn  vient  de s'aquitterparfni- 
I  tementhiindumême  devoir,  8ïdetemnT- 
gncr  fa  rccoDiioiflanceàl'Academieave-  l:i 
même  éloquence  qu'ilemploymtautrtfui'; 
I  djnt  un  Parlement,  lors  qu'il  yportoi!  la 
pirole  pour leRoyenqualitédcfon Avci.jc 
General. 

Il  y  fait  ê'excetfens  portraits  des  Frote- 

âeora de  i'Acadeinic ,    dans  lefqac]s  il  eft 

impa/Ebf.:  ^o-n  ae  fe  trouve  beaucoa  a  ^e 

»?*»ii«oc-ra^^ci«aocr„po„faitrionis 


J   O   V    «    »    A    L 

auparavant  des  doâes  maÏDsdepIaïîearsdc 
fcscont'reresi  ce  qui  n'empêche  pis  de  re- 
connoïEredans les fieni des rraîis  qui  lu: foni 
tout  à  tait  propres,  &  qui  ne  viennent  que 
du  caraftcre  de  l'on  elpri^- 

Ayant  à  pirlerdecclui  auquel  il  fuccede, 
&  pouvant  le  louerde  la  noblelTe  de  fa  noif- 
fitnce .  Bc  des  vertus  de  fes  ancêtres ,  il  M 
Va  voulu  regarder  que  du  cAté  dererpriti 
Gc  ne  tcleverquc  l'cKcelIcnce  de  lès  ouvra- 
ges. 

Les  louingesqu'il  lui  donne  nepouvoicnt 
jûma'is  eltre  mieux  placées  que  proche  de 
cellesdu  Cardinal  de  Richelieu,  pour  tirer 
d'elle  un  grand  luftrc.  Cet  incomparable 
Miniftre  avait  eu  Ubootédefjre  inllruire 
Monfr.de iïenferadedansfajeunelTc.  De  là 
Monlr.  Pavillon  prend  o.caiîon  de  dire  que 
les  beaux  vers  qu'il  a  faits  dans  tout  le  cours 
de  fa  vie,  ont  cité  [efrujt  des  foins  deceiti 
Emineoce ,  qui  a  donné  natlfaocc  à  l'Aca- 
démie, &qaciMr.  Benferade,  avantméme 
qu'elle  l'eultadmis  dans  Ton  corps,  pauvoîl 
fe  vanter  qu'elle  &  lui  n'avoient  que  le  mê- 
me pcre. 

Monfr.  Charpentier  a  répondu  au  nom 
del'Acaderaie.audifcoursde  Monfr. Pavil- 
lon, le  parlerai  de  farêponfc  lorsqu'il  au- 
ra euagreablc  d'en fiire part  aurublic. 


b  B  r  9  ç  A't'  Â  K  ••        il 

^  — - 

féfàmhii  nnm  ifxpmmhmm  ^  fkgitn' 
•  àmrmm^  fhmê  A  0¥tMB9  Qrsiiê  Frts* 

i^ij^y.'mmÀimm  mffmtdUè  »  ^fiv§  têmûfi' 

^    >MM»  Smftnum  vmtmm»-  ftêrmnfMrt 

■mtéÊgm»  tÊtmc  fNmium  è^Êâfi XMkiSus  im 


'fmmt*  Im  fiU9.  Lmikài   r 

•  •'■-. 

Lfi'titre^ce  recaeillnicoavieâtaflct 

Cvcfit  oftieiiedvéïdiéet ,'  .Iç  a*«iilm  qu'il 
;  ablÂlinÉieiirtfeîettef^  > 
•  Ao  commciDKreiiiesr'da  fieck  ftffé  il  pt* 
m  OB  livre^iiu»  nom  d'autear,  fans  celui 
4«  lî  A  ni  da  unnps  auquel  il  tvoit  efté  im- 
priiaé»  &qnircnfvrmoitlei  commentaires 
d'EfteaiSilvius ,  les  fies  de  Grc^ire  VIL 
&  de  Hàiri  I V.  les  articles  de  Wiclef  fa  con- 
Â^mtOLÙiài  £ccelle  de  JetaHas  8c  de  Jé- 
rôme de  Prague,  Se  d'autres  ouvres  de  pa- 
reilte  nature.  . . 

En  ifi  5-  OrthuinGratius  fit  réimprimer 
ce  recueil  i  Coloçue ,  après  en  avoir  retran> 
ché  les  notes  qui  fembloient  favoriser  les 
nooveantez  des  Proteftaots ,  &  y  joignit 
deux  lettres  du  Cardinal  Julien  au  Pape  Eu- 
gène IV.  on  aâe  d'appel  interjette' au  Con- 
cile gênerai  par  PCJniverfîté  de  Paris  fous  le 
Vonttficat  de  Léon  X.  la  Bulle  d'or,  la  dé- 


> 


J  «    «    B    N    A 

clamation  de  Lnurenc  Vïllecontrehd^ 

tion  de  CooAïQtia,  une  diipuce  de  ^ 

Us  de  Clemengis  Tur  l'autorité  des  CoJL 

Ifis,  un  mémoire pTclentépar Pierre Dauq, 

\X  Concile  de  Conltauce  fur  lesmoyen^de 

"    merkdiieipliccdel'Eglifc&O-aotre» 

s  femblable! ,   du  nombre  dcfquelks 

recraoctu  un  iraité  contre  les  Annatcs, 

!t  d'aucres  écrits  trop  contraires  aux  inte- 

p-vetsdeUCourdc  Rome.    Ce  mcnagement 

.  BC  lui  fcrvic  pourtant  de  rien,  Ëin'empê- 

cha  pas  ^uc  Ion  livre  nefultmisàl'Indice, 

-&  que  le  plus  grami  nombre deseïemplai- 

resne  (aâ  rupprimépiradTcilè  dans  les  pays 

fil  l'Inquilician  n'a  point  de  pouvoir. 

Leur raretéa porté Monfr.  Brouun  à  pro- 

V  jBurer  une  féconde  édition  qu'il  a  enrichie 

I  4e  ^s  obfervations ,  Se  accrue  d'un  fécond 

I  tiame  plus  gros  que  le  premier.  Je  ferois  tro[ 

l'^ODg  u  j'cutrcprcnois  le  Catalogue  de  ce 

I  ju'il  renferme.    Je  me  contenterai  d'iodi- 

er  les  ouvTagesdedeux  célèbres  Evëquc&. 

.ndeFrance,  fc  l'autre  d'Angleterre,    u 

Le  premier  effi  Hildebert    EvdquoiJ 

lans  ,   Se  depuis  Archevêque  de  Touf 

[  ^Dt  Monf  Brouun  place  ici  plulieurs  IcOT 

\  Jt  quelques  tr ai cc£. 

L»     Le  iccond  cft  Hobbert  de  GTofTc-iefte 

I  îEvÊquc  de  Lincoln,  dont  on  voit  dans  a 

l.-^and  tome  des  fermons  qui  n'avoient  ja 

mû e/ie imprimez,  fii  Tint  huit  lettres 

Vûatuts CynodaMX ,  avecuntecaicacoa 


ue^ 
rod| 
icat| 


DISSÇAVAVÎ.  ,J 

Jque  considérables  que  ibieot  cM 
.<,  Monfr.  Brouud  nous  apprend  qu'ils 
Dt  pas  la  cinquantième  partie  des  ati- 
IccetEvêque,  qui  onicllédcpuiïpeu 
mps  ranialTees  par  Monlr.  Willjami, 
i  feroient  dé}i  fous  la  iH'cfTc,  faos  le 
des  aimes  qui  èionncat  toute  l'Eure- 
k  réduilcnt  ics  Mufcs  au  fileoce. 

■a  Mundi,  fie  dîSit  ntmpt  Cofmogr»- 
m.  JÎutorg  AhrmhAmo  Ftrîifal,  cmn 
■fiintté-noSiiThomtHjdt.  In^.Oxa- 

Snham  Périt fo  1  ,  JuiF  d'Avignon, 
t  compote  trois  ouvrages,  vn  com- 
wre  fur  |ob,  imprimé  plus  d'une  fois 
lïiê,  une  dilputc  contre  les  Chrétiens 
Ee  titre  de  Mtitelitr  J^Mjrdktm  .  ^ui 
tare  mu^catt  diM^u^qoccKblio- 
n{  Se  c«tte  G^rneVraphte ,  où  il  ^ 
wcoop  de  cantM  ^UMitsBa  >  <c  rien 
M  qttl  n'ait  efté  mîctUieipU^é'par 
c^rapbnChTêtJeiH.  1«  cBmnKiMai- 
MoDU.  Hjde  nvmc^^be  pvfiné  bu 
cdaDoâeQrJirif.  - 
nz  pièces  &  troHT(M^U'fiq^c««o■< 
!,  qui  loi  ferveut  de  fapplément.  La 
liere  eft  nn  traité  de  la  Liturgie  des  Ma- 
ettiu.  de  leur  pèlerinage  à  laMequc, 
UT  cîrconcifion,  8c  du  foin  qu'ils  ont 
\Ster  kuri  mahde* ,  compoie  par  Al- 
Uibowski,  Polonais,  prffooaier  venda 
uetjwle*  Tutarea, 

L*atL- 


F'I-'autre  nVft  qu'un  écrit  d'uncpagea^ 
'  le  Perc  AngedrCiint  JolcpbCarinBB 
uflë,  quiyertacGufcd'avoir'' * 
:  à  Pans  fous  l'on  nom  un  Irsitê  qM 
T  titre  Ph*rin»topta  Ptrfiea,  bîenJf 
bit  une  traduCHoa  (]ui  <ift  d'un  R 


•  Duihtjft  de  Medo ,   nouvelle  Hijtûr. 

r  tè'S'^""^''   !"  '  t.  deux vflumrs.  îF&'Si 

ris  chez  Gabriel  Quinet.  i6 

E  temps  Ec  le  Heu  concourent  iveci 
^  autres  eirconftances  pourfaireJirei 
hiltotre  avec  plailir.  Le  R^ne  de  I? 
le  IV.  Tous  lequel  elle  cAamTée.Iui  U 
Tclagracedelanouveauié)  £{;rErpi| 
it  foumire  qu'aucun  autre  pays  aux  l 
nour,  (iccouvreUgrandeurE{.l'ét 
u  pouvoir  qu'il  y  exerce ,  fans  ne 
(oins  y  caufer  les  locmesdefordrcsqu' 
;,  Ud  certain  fonds  de  ragelTe  naturel 
>n,  fcmblcl'exemter  d'une  p» 
cmportemens  aulquels  cette  palTioi^ 
:tte ,  &  la  prérervec  de  U  chute  furkU 
meduptécipice, 


DfS      SÇAVANS»  IJ 

Defenfe  di  t  AntiqHfté  des  temps ,  ou  Von 
foutient  U  trMdittondes  Pères  ô*  des  Egli^ 
fes  »  contre  celle  du  Talmudt  àf"  ^^  l'tfn 
fuit  voir  la  corruption  de  l'Hébreu  des 
Juifs.  fMr  le  Tere  Dom  Paul  Pez,ron ,  lie- 
ligieux  de  l* Abbaye  de  Prières ,  de  l'étroite 
Ohfervance  de  l'Ordre  de  Citeaux^  (^ 
Docteur  en  Théologie  de  la  Faculté  de  Pa- 
ris. /»  4.  à  Paris  chez  Jean  Boudoc.  1691. 

CE  nouvel  ouvrage  a  edé  entrepris  plu- 
tôt pour  appuyer  le  premier,  8c  pour 
donner  de  nouvelles  preuves  de  la  j  uflc  éten- 
due des  ficelés ,  que  pour  répondre  à  ce  que 
le  Père  Martianay  de  l'ordre  de  faint  Benoit, 
Scie  Père  Lequien  de  l'ordre  de  faint  Domi- 
nique, ont  avancé  pour  le  combattre. 

La  première  chofe  que  rauteuryfaiteft 
de  prouver  que  dés  la  naiffance  de  rËgliie  les 
auteurs  Ecclcfiadiquesont  edé  perfuadcz  que 
fix  mille  ans  s'edoientdéja  écoulez  depuis 
lacreation  du  monde.  Il  trouve  des  traces 
obrcures  de  cette  vérité  dans  le  quatrième 
chapitre  de  PEpitre  aux  Hébreux  ,  où  faint 
Paul  faifant  allufîon  au  repos  que  Dieu  prit 
après  les  fîx  jours  de  la  création ,  dit  que 
ceux  de  Ton  temps  qui  avoient  cru  ,  en- 
troient auHi  dans  le  repos;  ce  qu'il  cntcn- 
doit  d'un  repos  de  grâce  apporté  parlcMcl- 
(îe  après  les  (ix  grans  jours  du  monde,  ou 
les  fix  mille  ans  qu'il  avoit  duré. 
Saint  Barnabe,  ou  l'auteur  de< 


ft 


quiluicftatuibuéc,  s'explique  moins  fl 
fcurémenc ,  &  dit  que  les  lix  jourt  de  la 
tion  avoicDt  6gurc  lix  miUe  ans  (~ 
la  durée  ilu  moodâ  ,  tu  que  cet  Hx 
xlloient  daic. 

Hcdicbius  dans  une  homeliefurla  niUi 
fc  du  Sauveur,  exprime  i'opioi 
4'AiUioche  avec  toute lïcbrte'pofiibte.  Se 
jÂure  que  depuis  la  ptemicre  origiae  des 
choies  jufques  à  la  qu ara ote •deuxième  aa* 
néedellEmpired'Augullc,  ils  coitiptoient 
dnq  mille  neuf  cent  ibixantc  &  fept  ans.  Ce 
depuis  cette  ann-ée  là  trente-trois  aasque  le 
Seigneur  avoii  paflêe  fur  la  terre;  defoiie 
que  depuis  Adamjufqu'à  hmortdeJ.C.jj^l 
y  avoir  ëx  mille  ans  accomplis.  j 

«.  l,e  Père  Pezronjointàcelal'autoritéjj 
Pères  qui  ont  fleuri  dans  les  troisylj 
lier:  Gedes,  corataede  Jullin,  d'Orq 

&  de  liînt  Cyprien, 
Drigcoedil'pn tint  contre  un  MardoalCi 
i  fait  avouer  que  JcfusChrifts'cÛaian,  _ 
.  :flé  fous  le  règne  de  Tibère,  Eceo  îuTere 
.qa'il  elt  venu  fur  la  terre  fixroilk  ansaprcs 
le  Créateur  eut  formé  le  premier  hom- 
me. Saint  Cyprien  dans  fa  préface  de  l'ex- 
tiorCatinn  au  martyre,  s 'eft  regardé  comme 
a !a Sodés  lîeclei,  quand  il  a  déclaré  qu'il 
y  avoit  alors  prêt  de  fix  milleansquclcdé- 

_ '"'■^itlagucrrc  à  l'homme, 

eUé  pluûeurs  de  ces  an- 
:r  jugement  approchoit, 
'  i'Aotcchrilt .  venoic 


DBS      SÇAVANS.  I7 

de  la  fauflè  tradition  des  Juifs  toochant  les 
fixmilleansdc  la  durée  du  monde  ,  demô- 
me  qu'une  autre  faufle  tradition  qui  leur  t'ai- 
foit  eiperer  un  règne  de  raille  ans  dans  Jeru- 
falem ,  en  aauffi  jette  plufieurs  dans  l'erreur 
des  Millénaires. 

Jules  Afiriquain  abrégea  les  temps ,  Se 
ne  compta  que  cinq  mille  cinq  cens  ans  de- 
puis le  commencement  du  monde  jufques 
a  rincarnacion.  Son  calcul  fut  fuivi  en  Egy- 
pte ,  en  Ethiopie ,  en  plufieurs  endroits  de 
l' Aûe ,  &  ne  le  fut  pas  pourtant  a  Antioche , 
comme  il  a  eftc  déjà  vu. 

Eniébe  de  Ceiàrée  abrégea  encore  plus  les 
temps,  &  ne  compta  que  cinq  mille  deux 
cens  ans  avant  le  MefTie. 

Sa  Cronique  traduite  par  (àint  Jérôme  fut 
portée  à  Rome  ,  6c  j  introduint  fon  épo- 
que approuvée  cnfui^epar  pluâeurs  Egliiès 
d'Occident. 

Comme  ce  fentiment  des  auteurs  Eccle-* 
fiafliques  des  premiers  fiecles  qui  comptent 
fiz  mille  ans  depuis  la  création  du  monde 
jufqu'à  la  venue  du  Medie,  fèmble  contraire 
t  la  tradition  des  Juifs  qui  n'en  comptent 
que  quatre  mille,  lePerePezron  Texami- 
ne  avec  tout  le  foin  qui  luiellpofTible,  8c 
entreprend  de  montrer  quecen'eftpointia 
tradition  des  anciens  Juifii,  mais  feulement 
des  modernes. 

Il  remonte  pour  cela  à  la  (èâe  des  Phari- 
fiens  anfquels  le  Sauveur  reprocha  plus  d'une 
fois  qu'ils  prcferoient  leurs  trtdi        "^ 

B  z 


,1  J    „    „     ,     «    .    L 

commandemens  6e  h  loi;  £;  jareaiS' 
s'cxcufet  lis  D'ofcreni  préieaiie  qit 
traditions  leur  fulTenc  venues  de  ii 
AulTi  J.C.  nclesappellei-iljamaisqv 
■àeRrineihumaintt. 

Parmi  ces  traditions  il  y  en  a  d'an 
Bcs,  &  quiontprccedéUnaiflanccdc) 
Seigneur,  Scdenouvcllesqui  n'ont  fu 
mort  que  de  plu iieurs  années. 
.  Celle  qui  porfoit  que  lemondencf 
foit  que  iix  raille  ans,  elloitdetprcaii 
£Ue  eft  foitie  vrai-femblabiemenc  d'i 
vre  écrit  par  un  ancien  Juif  fous  le, 
û'Elie,  Ëcaedéembrafféeparplulieui 
res  de  l'Eglifc,  dont  les  uns  fe  Tont  troi 
cnTe  Ëguraut  que  le  jugement  dernier  ( 
proche,  &  que  Néron  eftoit  l'Aniedi 
&  les  autres  en  fe  promeictant  uu  rcgi 
mille  ans  dans  Jerul'aleni. 

Celle  qui  partagcoic  lej  iïx  mille  ai 
la  durée  du  monde,  qui  mctcoitdeux] 
sns  d'inanité',  deux  mille  ansde  loi,  8ci 
mille  ans  de  regneduMeflie,  clloic4 
condeSi  &c'elï  ruiïantcclle-lâqncle] 
£e  a  du  parcitre  à  la  ânduqtutriéme 
ienaire. 

Pour  fixer  Ton  époque,  Bc  pour 
noicrcfanouveautcf.ilefi  àpropotdefi) 
venir  que  quand  quelques  Pères onta 
Jicndé  le  juge  ment  dernier  .Scaicendu 
ttechrilt,  pcrfonncpourdiffiçetle\wi 
^n/îoa  ne  s'eSt  avifé  de  lent  àiit 
mde  dcvoit  durer  cocors  àcuxraS 


DES       SÇAVANi.  19 

m  qo^nd  d'autietfe font  promis  un 

la  de  mille  anadaos  leruraicm,  peribnne 

bruiner  cette  imaginicioii  ce  leur  a  op- 

"nâeax  mille  ans  do  rcgneduMcITÎe. 

cela  vient-il  Ji  ce  n'eft  dccequccc  par- 

es  fix  mille  ans  deUdurcedu  monde 

tvitpasencoreiaiencéî  Origsnc,  l'aînt 

,^JuDe,  faiatJcTÔme.  ScfaîntAugunin 

*  firleiit  fouvcnt  destraditionsdcsjuifs.  &. 

nepirlenc  jam;iii  de  celte  là.  Ccquiprou- 

Kqu'eilea'efloiipasneeenlei.irieflips. 

Pour  découvrir  quandellcacommencé,  ' 
ii  fmi  Ce  fguuenir  que  quand  !a»il!cde  !c- 
ruUlem,  &:  le  Temple,  curcnl  efté  dé- 
truit» par  les  armes  de»  Ramains  ,  psrtie 
ie  ce  mifcracle  peuple  fut  Iranfpoitéc  ail- 
tufs  par  les  vainqueurs,  &  partie  fe  rctu- 
|ùen  Galilée  &  en  Plienicie.  Sousi-.>te- 
gnes  de  DomitieQ,  de  Nerva,  Btde  Tra- 
jîn,  pluiieuis  juifsferaflemBlcrencà  jib- 
néou  à  Tiberiade,  où  ilsbitircntdescal- 
Icges,  Scfabriqucrentdes  tradtCÎoni,qu'ib 
appeliercnt  Oiuterofti  ,  ce  qui  donne  lieu 
de  clO'ice  qu'ils  les  comparèrent  en  Grec, 
!(non  en  Hébreu,  comme  ils  firent  depuis 
{IccellesduTalmud. 

Que  û  l'on  demandequienfutl'auïcur, 
le  Père  Peiron  fe  perfuade  que  ce  fut  A  k  1  .i;i . 
Ui  de  Jofepfi ,  qui  raraafià  les  tradino[\î 
ioTentécsparHillel,  p^rSimeon,  &p.i:!i:s 
t\jires anciais Dodcara ,  &  quieninvevita. 
d-JuCKs,  &  gue  toutes  enfemble  eWii  ca- 
t,ur  cours  ju/qu-ul»  En  da  tinnuiémc  iie- 
^  5     ,  de , 


J  vers  laquelle  on  y  en  3;oDta  d'autre 
■le  Talmudfut  compilé. 
pLkibatcierpitduRibinMeirpourlesri 
jer  par  écrit,  Orjgene  tes  cite  trop  foa 
ne  ,  pour  hiffer  lica  de  duuier  qu'il  le 
ftlue:. 

Saint  Jérôme  témoigne  dans  là  lettra 
gafi3,qu'il  en  avilit  un  grosvolutne  i 
tables  honteufes  Se  infamei  ;  Se  faint  Au 
ftin  a  ignoréqu'clleseuiîénteftéécrUcïi 
.isi]ue  dans  le  fécond  livre  contre  l'idver 
'je  de  la  Loi  Se  des  Prophètes  ,  il  ilTurs 
le  les  Juifs  les  fqavoient  parcixur,  &n< 
les  communiquaient  quede  vive  voii 
Jufiju'iti  il  n'cft  point  parlé  du  T al mud  ( 
'  ce  corps  de  ta  doârine  des  Juifs  m^J 
rzies,  compile  eu  divers  lempt  des  ka/i 
ocesde  leurs  Docteurs  ,  pour  eftre  l'exJ 
iearion  de  leur  loi ,  &  la  règle  de  leurs 

11  y  a  deux  Talmuds:  celui  de  JeruraJ 
m,  Sïcelui  de  Babylone.  Le  premierfuW 
>mpole  CD  Paleliine  par  un  Rabin  nommi 
ihaonan,  chef  des  Académies,  LeTeconfl 
fut  par  les  Juifs  qui  aïoieoileursécolel 
ide-làdel'Euphrare.  lladcux  parlies,  bl 
lifte,  MaGemare.  ] 

La  Mirne  c(t  propremeiit  leurlolOfxf^ 


e  te  l'Ere  Chrétienne  ;  Zsm  i 
'  i/^f  Dtuttr*fif  MffiUAtur ,  ommna 
ximut,  Htfatt  facru  Itbris  non  cem- 
ittflv,  nrt  itJUiqHiliti  irtditaBfiPrr- 
.  ft4  mVfHlÂHf  À  viril  tUfala  litrA  Ity. 
fou,  ^Hthil  divinum  m/i  haitviiimt. 
îcBiare  eO:  comme  bglaië,  titeede 
trincdMdernicMRjbinSi  d'où  vicoE 
:  tH  plas  remplicdefablei&dcrevc- 
etaMiine. 

LabinAfé  la  commenta  vers!'»  60$. 
t3va.i]h  îufqu'à  l'an  On-  auquel  il 
ir.  Le  Rabin  Jofé  y  mit  ia  dernicrc 
après  y  avoir  employé  viot-ijuatrc 
lont  le  commencement  tombe  en  l'an 
it  Soixante  deuxième  de  l'Ere Chrè. 

es  que  le  PerePezron  a  donné  cette 
a  Talmud ,  il  répond  à  li  tradition 
téedansleiraitédel'Idoiatrie,  &fur 
le  le  Père  Martiinay  a  établi  ladurée 
cles.  Elle  eft  conçue  en  ces  termes  : 
i»  tlMmtElUj  fMPHSiiuiimnarMm 
ï  aiMmliti  I  du»hH$  miliiimi  in»nt  t 
imHUtuihx!  ^di»tsti  miliAHtdiit 

te  tradition  a  deux  parties.  La  pre- 
eft  comme  la  texte  ,  Sç**^"^"' ''^ 
t  durera  fix  milleam.  La&coodeeil 
e  la  glofe,  &  porte  que  les  deux  i*e- 
mille  ans  fe  patTeront  Tous  j'insnité, 
yfuivansibiisliloi,  &icsdcuxdei- 
wkMeâie. 

^4  X». 


;.  J  o  V  .  »  .  i 

Li  première  piriie  peut  palTcrpour  une 

tradition  des  anciens  juiâ.  cmbraiTée  pu 
les  premiers  Pères,  &  ne  laifle  pas  d'cllie 
auiTi  fauilêque  l'opinion  des  millénaires. 

La  fecoade  n'eliqaelaglolé  inventée  par 
les  TalmudiUcE-  Les  canâeres  que  aùite 
fçavantauieur  lui  donne,  font,  qu'elieelt 
incertaine  quant  à  fan  origine  ,  nouvelle 
enelle-mémc,  faufTe&abuirde. 

Elle  eft  incertaine  dans  Ton  origine .  &  ne 
Tient pointdu  Prophète  Ëlie.  Elle  cil:  nou- 
velle, pois  qu'elle  a  efté  inconnue  avant  le 
feptiémc  fiecîe.  Elle  cft  encorefsufic  Si.  ab- 
furdc  dansce partage  qu'elle  fait  delà duiûe 
du  monde.  En  dillrîbuant  leiquatremille 
ans  quiont  précédé  le  Melfie,  elleendon- 
nedeuxmilleàl'inanitc,  fedeux  raîUeàla 
loi,  Or  par  le  Calcul  m£mc  dc«  Juifs,  il  y 
a  prés  de  deux  mille  cinq  cens  ans  depuis  la 
création  du  monde  jufqu'à  la  loi  de  Moife. 
Voi-li  une  première  fauflccé. 

Les  fuifs  dans  leur  grande  cronique  ne 
comptent  que  5760.  ans  depuis  Adam  juf- 
qu'à J.  C.  Si  l'inanité  en  contient  près  de 
deux  mille  cinq  cent,  iln'cnrelleraqu'en- 
tirontrcixeeentpourlaloi.  C'eil  donc  une 
féconde  faulTeté. 

Les  Juil^s  modernes,  6t  ceux  qui  les  fui- 
vent,  pour  éviter  ces  fauffeteï  manifeIt<.'E, 
font  tombeï  dans  des  ablurditez  ridicules. 
Pour  ne  dooner  que  deux  mille  ans  de  du- 
Lpwau  retnps  dci'imaké,  ilsl'onttermiiié 
MAc/aaugace-iieaxiéme  année  d'hW&Wcv. 


itrntt  fCTTc  fappofidon ,  laloiadûcom- 
encct  à  cette  anaée-là.  Or  il  eft  certain  que 

loiiielacircoQcilÎQa  ne  fut  faite  que  qua- 
ate-fepc  ans  après,  &  ceiIciicM.oifcqua- 
E  ccat  roixantc  £c  dùc-fept  am  plui  tard, 
e  plui  Abraham  ne  re^ut  qu'un  précepte 
rûciicoiuriiion  ,  &  jamais  de  Ipi, 

Le  Pcre  PezroQ  pour  faire  méprirer  ks 
kiitioQS  du  Talmud,  £ipoiircoavaiiicrc 
>~  efpriis  de  Tes  lefteurs  de  cette  vérité 
îacée  dans  le  premier  chapitre,   queiex 


fiens  Eciiraioï  ont  c 


T'.- 


iS  depuis  Adint  juJqu'â  ^.CLlefcrt 
la  rupputation  des  antiquités  Judaïques 
Jo£èphe,  bi.  ca  donne  une  table  drelTéc 
r  deujc  minufcrits,  dont  l'uQËtoitiMr. 
got,  &  l'autre  à  MonC-.VolTius  le  fils. 
Les  vint  livres ckcesantiquite^comien- 
Qi  cinq  mille  lêpt  cent  trois  atisÊtvÎQt- 
af  jours  depuis  la  création  du  moniiciuf- 
'à  la  douzLéEDC  année  de  l'Empire  de  Ne- 
n,  qui  c  A  la  foixanteEt  Hxiemedc  J.C. 
iaqnellc  commenta  la  guerre  des  Juif^ 
aire  les  Romains. 

Le  prenaien  livre  eft  prcfque  le  feul  où  il 
rencontre  dcIadiiHculté.  Jolephevmet 
lis  mille  fept  cent  trente-trois  ans  depuis 
ctcation  d'Adam  jufqu'à  la  mortd'liâc. 
-  icDtpï  renfertne  les  deux  premiers  %c:! 
monde,  &  partie  du  troilîéme.  Le  pre- 
lei  âge  depuis  la  création  du  monde  juT- 
'au  àe)ugceiideii.f6.  Le  fécond  de çuu 
Mage  Jufqu'i  Ja  aaiVraocc  d' Abralum  , 


î*  JoaitNAi, 

edde  ïipi  ans.  Se  depuis  h  naiflâncedl^ 

braham  juf^u'i  la  mon  d'Ifac  ,    " 

^ .  Le  Père  Pezron  continue  le  calcul  desfl 
il  des  auFiea  lïttei  de  Jofephe  j 
inclut  qu'au  temps  de  ce  célèbre  Hiflj 
ûi  le  texte  Hébreu  d'où  il  avoit  pri:~' 
nips  de  la  durée  du  monde  ,  était  ^ 
*1êrent  de  celui  que  les  Juifs  ont  prodi! 
isle^fieclesluivani;. 
Ëll  finit  ici  le  Iroî&éme  chapitre  de fonl 
i  Je  referrc  l'extrait  desquairc  qui  f 
ir  k  journat  de  la  lèmaiDe  fn 

f  Livres  nouvellemfntimprimci. 

t  dtjian  dtBeuriùKprinctdtC 
t  11.  t..  vol.  à  Paris  chez  Clai  ' 
Sarbin.  lUpi. 

C»ra^»Ttin*tHrtli  dtshtmfMt,  §»t 
di»ioguis.  Jn  11.  à  Paris  chez  AmoulSH 
neulè.   169t.  1 

Lt>  fo»ifrit„tt!  d'  nSne  Siigntur  JtfHM 
Cbrift.  OH-urAgetcril  en  Formgnii f^r li  Pf 
ri  ThomMdi  ft/tti ,  de  l'Ordrt  dis  HtrmitÀ 
defaiit  jliigùfim,  ér  traduil  tu  Franfeùfél 
it  Pire  G.  AUiHHint.  de  U  Compagnie  4 
yeftts.  la  11,  4.V0I.  àPariichez  Ëiiena 
Micliallet.   1691. 

£xamtti  dt)  Ordinans ,  cù  l'on  voit  U  M 
'•<^rf  &i'imf»Ttmmt  At  cJtZx«mtn,  Mi 


«.  rt9>.       .    \    ■  -,  -:  ■ 

friM^tatànt.  7»>.  I Piftidirtlha. ' 
m  mi  m  mW  immtttnpimàÊtniS»- 

ttrflmÊthÊftm  aiÊ0rê$  éê  tM  ttiipi  J». 

mvtréu  néui  /a»r  UiMrJW  jvMjhc/» 
JMMlr«C  Tmm  TYtifiimt,  ^  ^éêtfnni 
étfKk  S99tnjÊ!fq»'i  VririUm  4t  Dhtl- 
tin.  P*r  h  JMw*'  d»  T.  J«  4. 4  Ptrb  Chct 
Ourlet  RobnflcL  ttf5ik. 


III. 
JOURNAL 

DES    se  A  VAN  S, 

i 

Du  Lundy  1 1  Jany.  M.  D  C.  X  C 1 1. 


JDtftaf*  dt  l'jtnliquUé  du  iimpi  .  oh  l'an 
Jotttitnt  U  traditimdt)  Ptrti  é-'i'i^Sti- 
fis ,  imtTt  etlh  du  Jtttnud  .  (^  »ù  l'en 
fuit  vtir  U  corruflhn  di  l'Hiirtu  dti 
Juifi.  Par  II  Ptrt  Dcm  Paul  Ftznm, 
Religieux  dtl'Aèiitye  diFriiTti,  dil'é- 
treitiObfiTViinctdt  l'OrdrrdiCileaux, 
^Dodeur  ta  Thtohgii  de  U  Factiité  dt 
Sarii.  in^.  à  Paris  chez  Jcaa  Soudoc. 
.651. 


QUoycjue  pour  montrer  qweliCro- 
nologie  qui  rcgne  aujourd'huy  elt 
fauflc  &  abrégée,  Btquc  h  fuppu- 
tationde  la  vcriîon  des  Septante  elt  préféra- 
ble âcclk  du  tente  Hébreu ,  U  ae  fembic  pai 
necefiaire  au  Perc  Pezron  d'entrer  dans  une 
autre  qutliion  qui  n'ell qu'incidente,  f^a- 
voir  fi  les  Juifs  ont  par  pure  malice  cor- 
rompu ce  texte,  il  veut  bien  neanmoinsdé- 
darerfranchenienccequ'iienpenfc, 
h  nehit  iJonc  point  de  difficulté  d'asan- 
Ifpr  qu'il  a  toàjoun  cfté  libic  diasYt^A 
W4CCa&rles  faifsd'av  ' 


Fïvr»,  en  haine  3es Chrétiens,  contre  lel- 
■  ^ile[;  ils  ont  excité  la  fureur  des  Princes  £c 
B-deipeuplcs,  félon  cette  parole  û  memura- 
nUede  Teriullien  :  SyiMgo^tJitddorMmfea- 
Hrïri  ftrfeeulhnum. 

W  Saint  AuguSin  dans  l'onziëme  chapitre 
I  daquinziénie  livredeiaCicédeDieu,  de- 
P  clarequ'enron  tempsicsiêntimenseltoicnt 
y-  lgrWge2>!t  que  quelquei-uns  croyoient  que 
Lies  Juif»  avoient  cli  ange  certains  «idroir) 
I  <4eleurte]iteorigiiia],  pouraSbiblî'rl'auîO' 
L'.rttê  de  la  verfioa  des  Septaatc>  Inquiuni 
lf.fmdMi,  dum  nobii  iniiiàànt  qited  Les  ô- 
^ifùfhetd  ad  nés  interpretandttrftnfitritnt , 
E  WntaJJt  quâdam  in  Cùdiciiuifuit  >  ut  in  no- 
y^ii  minutrtturMuSoTU»!. 

S.  Jerôroe  avoué  contideniinent  àM:ir- 
celle,  que  quelque  penchanc qu'il eult  pour 
les  Juifs,  il  ne  bifToit  pas  de  eon&onfcr  la 
verûoad'Aquilaau  teste  Hébreu, pour  voir 
ï'il  a'j  auroic  point  quelque  ckangemcnt 
fait  en  haine  des  Chrétiens  :  fatn  pruitin 
tum  voiumimbin  Heirttrum  editiimtm  A' 
.  quîUconfcro,  ne qHidfurfiunpnfttr oiiiiiiii 
.CfirijiiSyna^iigamKla-virit. 

S.  Juftin  &  Origene  onteftédansle  même 
icntiment.  Mais  outre  les  anciens  Pcrcs , 
nôtre  auteur  ciîc  un  grand  nombre  deThfU- 
logiens  modernes  qui  ont  iccufé  les  lu.ls 
d'avoir  corrompu  leursBibles,  li convient 
que  d'autres  Théologiens  les  déchatgïr.t  de 
tecfime;  &il  luy  fuffit  qu'il  fait  \\\,x^  ie 
J*t  en  tenir  coupables. 

.  B  7  Xr. 


58  J  o  tr  s   M  A  t 

Avsuitque  d'entrer  dans  l'examen  de  leur 
texte,  il  croie  devoir  établir  l'autorilé  que 
H  verfion  des  Septante  aeuë  feule  daram  les 
ÛK  premiers  lïecles ,  Ee  faire  voir  que  les 
ûiots  Pères  ont  eu  raifon  de  la  fuivre  ,  6c 
qu'en  cela  ils  n'ont  fait  qu'imilcr  les  Apô- 
tresqui  l'ont  prefque  toujours  citée  dane  ies 
Evangiles ,  dans  les  Aâes,  &  dans  le 
.  l'erfuadé  que  par  cette  verfion  iVté 


siîfe  dp  juger  de  la  foi  djite 


eHebraiq 


il&it  unebilloireibregée  du  foin,  que 
lemée  eut  de  dcoiander  au  Pontife  Bleaâ( 
fil  hommes  doâesde  chaqueTribupour 
travailler.  Leur  interprétation  fut  gencï 
lementapprouveeparles  Juifs,&re^ueda4 

leurs  Synagogues,  St  dcpuif  "'-'" 

1,  C.  &par  lesApôtres  quilacitentenpM 
èeurs  occa0on<.  4 

llprouveenfuitequelnjuifsquinepod 
voient  fou  Sri  r  les  Evangiles,  ny  tes  anti 
écrits  dei  Apôtrei  qui  eonfervoîent  «neps 
faite  uniformité  avec  la  rerlion  des  Septv 
te,  commencèrent  à  ladétefter,  Scs'efF 
cerent  de  lachanger  en  plufieurs  endroits 

Mais  parce  que   les  ChrelHens  dêcM 
vroientfans  peine  leurperfidie,  ilinferertj 
d'un  autre  ariilîce  ,  qui  fut  de  cocrom^ 
]e  texte  Hébreu,  afin  de  pouvoir  dire  qd 
h  verfion  des  Septante  eftoii  inlîdelle ,  pi 
ou'cUe  n'eftoit  pas  conforme  i  l'origim 
Qçrsnd  les  CJineftien»  leai  cicoient  un  p 
^gedei'Ecritare ,  ils  avoient  lahaiàVtft 


'Rïref,  commeS.Juflm  le  témoigne  enter- 
nei  formels. 

'  lis  ont  donc  tâché  de  corrompre  &  la  rer. 
fieaGrccque  que  les  Doaeurs  avoieni  hU 
Vt,  que  leur  nitionaroit  approuvée,  £c  le 
teire primitif,  à  deflein  d'atfoiWirhforce 
dn Ecrit ores.d'obfcurcir, l'évidence  des  pro- 
^elies,  fitd'eludertesargumens^ui  prou- 
ïcieocque  J.C.eiloitFJh  de  Dieu,  Bile  vé- 
ritable Mefl'ie. 

Le  Pcre  Pezron  pour  en  convaincre  (es 
kaeurs,  faitunde'nonibremeiitdeplufieors 
pilfages  des  Pfeaumes  ,  où  les  millerrs  de 
i  Incarnation  gt  de  h  Rédemption  avoient 
eSé  prédits  plujieuri  ficelés  avant  Jeur  ac- 
compli flêmcnt  ,  Et  ah  les  Jnifs  ont  apporté 
divers  changemens,  pour  éluder  la  force  des 
preuves.  11  faitunpareildénombremert  de 
plulîeurs  prophéties  qui  regardent  J.C  Se 
quilètrouvencdansIaGeneTe.daosIe  Deu- 
leronome,  dans  Ifaie,  dans  Amos,  dans  Job  , 
b  ailleurs. 

Ilva  ptusavaat,  ScfoutientqoenonfL'u- 
lement  les  Juifs  ont  efté  capables  de  cor- 
rompre quelques  palTagci  de  l'Ecriture, 
mai*  qu'ils  ont  deliberés'ilsretrancheroicn!; 
rEcdefiafte  du  nombre  des  livres  cancni- 
ques,  qu'ils  ont  retranche  dniivredeDsr.ic! 
l'hiftoiredeSufanne,  fept  chapitres  du  livre 
d'Efther,  le  livre  de  Baruch,  6c  6té  à  DLiniel 
ta  quaJitp  àe Prophète. 

En  cet  endroit  il  fe  /beme  une  grande  ob- 
>â(i>/ï,5«/>v?5ui7fl'_y3pomtd'appatcnce 


45.  J    O    U     R     N     A    l. 

cjue  les  Juifs  ayeot  pu  altérer  des  lîvref  ud 
cltoientrêpiniius  partout  le  mondei  EcM 
çus  dans  toutes  leurs  Synagogues:  oiatiJ 
croit  Upouvoirrélbudre  ian^  bcaucouu 
peine,  il  obferve  eu  premier  lieu,  .^uca 
feu  Père  Morin  Prêiie  de  l'Oratoire,  ^ 
avoit  fort  étudié  la  doâiinc  des  K^bîS 
doutoit  lïpea  quelesRabitifculIciiCpucM 
rompre  tous  leursexeinpUire.s  qu'il  avw 
mis  à  la  tàte  du  lixie'me  chapitre  du  preinw 
livre  de fes Exercitatioas  lo  titre  qui  iuS 
^^Sfmi*" f*fil*  nigBliù  ad annamChriflitiM 
Htfp«m  univ,rj<„  Ccdi»>  fm>  d^pr^-u^ 
^B«j^< .  ,>jfe  t.fiibu,  dn^nonP^tur.  J 
^K7>et  Nazareeni  3c  les  Ëbionitcs  ont  pu  ciM 
iômpre  tous  les  exemplaires  del'Evangjfl 
de  S.  Mathieu  écrie  en  Hébreu,  Les  San! 
litains  ont  pu  corrompre  tous  lesexempUl 
les  de  la  Loy  de  Moil'e  qui  elîoieat  à  \em 
ufage.  Lesjuifs  ont  donc  pu  avec  U  mâ« 
facilité  corrompre  leurs  livres.  L^  F^ 
Pezron  pour  montrer  comment  Us  ont  M 
les  corrompre ,  décrie  le  changement  arrla 
à  leur  police  depuis  la  dcltruëtion  de  letf 
ville  Se  de  leur  temple ,  &  découvre  que  ved 
l'an  quatrevioi  dix-&ptiéme  de  l'Ere  Cbxu 
tienne,  Nerva  leur  permit  d'élire  un  Piinn 

Adrien  parle  de  ce  Patriarche  dans  une  lu 

Ire  au  CaoTuI  Servicn ,  rapportée  par  Vw 

pifcui.  Se  ptiie  de  Phlegon  lifi  illt  exiri^m 

'  cé^  juumJEiyftum  'Vtnirti ,  itb  «LiU  Snjfl 


DES       SÇAVANS.  41 

Origene»  iâint  Epiphane,  &iki'ntjcrô- 
me  parlent  (bavent  de  ces  Patriarches ,  qui 
jouiilbient  d'une  grande  pni.flànce fur  ceux 
de  leur  nation ,  &  qui  avoient  obtenu  des 
Empereurs  de  erans  privilèges  rapportes 
dans  l'un  &  dans  l'autre  Code. 

Ils  fubnfterent  à  Tibcriade  jufqu'au  mi- 
lieu da  feptiéme  £ecle  ,  &  i'pnnefçaitpas 
au  vrai  comment  leur  dignité  y  fut  abolie. 

Saint  Epiphane  nous  apprend  qu'ils  / 
avoient  des  archives  pour  conferver  les  li- 
vres facrez,  2c  qu'elles  eftoient  fèllées  de 
leur  feau ,  afin  que  perfonne  n'y  puil entrer. 
Ces  Patriarches  qui  préHdoient  a  l'Ecole  de 
Tiberiade,  publièrent  fouslenom  d'Hiilcl 
un  exemplaire  de  leurs  livres,  pour  fervir 
de  modèle  à  tous  ceux  de  la  nation.  Les 
exemplaires  Hébreux  ^ont  eflé  copiez  fur 
celui-là,  8c  principalement  ceux  des  Syna- 
gogues, comme  les  Hifloriens  Juifs  le  ce* 
m  oignent. 

Chaque  Synagogue  fc  gardoit  bien  d'a- 
voir des  exemplaires  dillt'erens  de  ce  modèle. 
Les  Afôtres  envoyez  fou  vent  par  le  Patriar- 
che n;;  l'auroicnt  pas  feaffcrc^  &:  il  icuri 
elle  au  contraire  fort  aifé  de  faire  recevoir 
dans  les  copies  les  changemens  qu'ils  avoient 
gliHez  dans  le  modèle. 

Si  les  Juifs  de  Tiberiade  ont  pu  corrom- 
pre le  texte  Hébreu,  &  s'ils  l'ont  en  eîTtt 
corrompu ,  il  s'enfuit  qu'il  n'eft  pas  entier  ; 
&  s'il  n'cft  pas  entier,  il  n'cfl  pas  autcnti- 
que.  C'cft  ce  que  le  Père  Pezron  prouve  pax 


i£  donne 
resqnOL 

rqacH 


41  J    O   U    R    « 

le [én^oignage  des EglUce  les ptus  anciecnes 
îtlespl'.ii  célèbres,  nuin'onijamaisdonnê 
d'autorité  publique  b  ce  texte.  Afresqno^ 
il  répond  sa»  obje&ions  qoe  le  Perc  ÎT 
tiana^  lui  avoit  faites  pour  prouver  qs 
texte  a  efté  auiorifé  par  l'ufjgc  public 
Eglifej. 

Nôtre  autcarsyantprouvédc  la  Tortcque 
le  texte  Hébreu  n'eft  ni  autentique  ni  entier, 
ne  veut  laifTer  aucun  lieudedouteri^aeles 
Jaifsnel'ayent  corrompu  en  haine  delà  Re- 
ligion Chrétienne  ;  h  pour  cela  il  mar- 
que le  temps,  l'auteur,  &  lesautrescircon- 
Âances  de  ta  corruption, 

lia  inlînaé  dans  fon  premier  ouvrage, 
que  les  livres  Hcbreuyontcfte  altérez  dans 
les  cinquante  ans  écoulez  depuis  la  dcftnt- 
âion  de  leruTalem  caufe'e  par  lesRomainJ 
fout  le  règne  de  Vcfpaficn ,  juiqu'à  Ton  ré- 
tiblifiement  ordonné  par  Adrien;  &  il  le 
confirme  dans  celui-ci  par  les  preuves  fui- 

Ceux  qui  cnt  cité  l'ancien  Teftatncnt 
avantlideftruâion  deJeruCilem,  t'ont  ci- 
té conformemenc  i  la  verfion  des  Septante 
quantaux  termes  ou  quant  au  fens.  LeMaS- 
tredelaverité,  Bciesdilciples,  fefonifer- 
vis  de  cette  verlîon  ,  parce  qu'elle  eiloic 
parfaitement  conForme  à  l'original. 
i  écrit  l'hiftoire long-temps 
xduMeRie.  aaflurequ'elle 
S  très  fidèle  &  très  exa- 
■oo'cnfoQ  temps  les 


i  appTcnoîeiiT  le  Grec,  8t  les 
ip[>rcDOie[]C  l'Hebrea  ,  ne  pou- 
iàdmires  k  relTcmblaace  qu'ils 
entre  cette  irïduftioii  St  iba 
oTepbe  compoia  lés  Aotit^uitez 
Tut  l'original  Hébreu,  qui  lui 
oramuniqaé  par  l'ordre  de  Tite. 
l'il  tira  decetoriginal  s'accorde 
ion  des  Septante.  Il  elldonccon- 
temps  de$  Apàtrei,  &  fulque» 
liondejerufalem,  le  texte  He- 
dan;  le  Teirple  Se  dans  les  Sjna- 
:oit  conforme  à  la  verlîonGre- 
r  l'ordre  de  Ptolemée. 
atcTaquanteaD$3^ésiU'v'^°>'~ 
rande  diflèreoee,  qu'en  ladou- 
«  d'Adrien  ,  qui  cftoJt  la  ecni 
medel'EreChrêtienne,  Aquila 
igé  d'entreprendre  une  nouvelle 
«que  Tur  Timbre u  d'alpra.  La 
a  donc  elle  faite  à  l'Hébreu  de- 
a.  que  Jerufalem  fut  détruite, 
ixo.  ^u'ctle  fut  rétablie. 
[^  elwe  faite  que  par  des  Juîfi: 
iccredirez  ,  &  depolltaires  du 
mI.  lln'^aeuquctroishommes 
^u  uit  grmd  poovoir  parmi  les 
s  la  deftruâîon  de  Jerufalem  ']aC- 
lieu  du  r^ne  d'Adrien.  Le  pre- 
ihinnani  qui  après  la  ruinede 
•tffimbk  qaetques-uns  defiua- 
ferablit  des  écoles,  fie  mou- 
'Mtc  Se  qmazieme   as  l'Eie 


ChreiieDDc.  Le  i~ecoDd  tut  ]e  jeitaeGiDu- 
lielqui  Yriy-lcmblablemeiictut  leprcmiet 
Pairiarche  créé  par  h  pcrmilTion  de  Nm*i. 
Le  troiliéme  le  (dcbre  Akiba  AlTcOeur  da  I 
Patriarcbe ,  &  maître  du  Profcliie  Aquili. 
.IleHaiféilejugcriJeladirpalîlioadiiRul- 
*  tie  parcelle  cjudilciple.  Aquilan'entrcpi:: 
liffcrfionGrequefur  i'Hebreudcfon  tenti 
'It'àdelTein  dedecrcdUer,  &mËmeded*K  - 

rlaverrioadcs Septante  ; 
^phine  parfaitement  bieDinHniitdesaf 
~  es  des  Juifs  le  témoigne  cxpreffîm 

,s  fon  livre  des  Poids  8t  des  mefares,  Cê  * 
land  Evêque  accufe  ce  Profelitc  de  deui 
'■  "        r  corrompu  o 


tsdcl'Ecricu 


■.M'ai 


irtra- 


e  les  Septante  ei 
droiti  qui  regardoicnt  J.  C.  Or  il  n 
cerrompre  quelques  endroits  ,  oy  les 
dutre  aiiiremeat  que  les  Septante  à 
qucl'HeÈfeun'eulieftéauparas'antw 
pu,  puifque  félon  le  remolgnsge  de  fîint 
Jérôme  mimeiàtvsduaioneftoic  littérale, 
&  point  du  tout  ditfereni  de  l'Original  d'a- 
lors, la  corruptioQ  avoit  clîé  fiitc  depuis 
peu  au  tex te  Hébreu  tiré  entierdes  Archives 
duTcmpUïUicmpsdeJofephc.  Il  y  a  donc 
toute  forte  d'apparence  qu'elle  venoitd'A- 
kibamaîtred'Aquila. 

11  acflé  prouve  qu'il  cftoic  Auteur  des 
Dtuttroftt  iavemccs  pour  détruire  le  fens 
'  '  fs  Scrîntf^^  y  «donc  lieu  de  croire  que. , 
~^  ■     oUleute.  Vr 

y.t3 


ppntatîons  qui  fe  trouvent 
îbreufont  entièrement  con- 
de  là  grande  Cronique  des 
!  par  le  R.Jofédifciple d'A- 
ires à  celles  de  Jofcphe ,  qui 
antiquitez  fur  le  texte  origi- 
)Ie  de  Jerufalem.  Akiba  fut 
écoles  j  udaïques  en  la  même 
:phe  acheva  fes  antiquités. 
:  place  durant  quarante  ans  » 
i  la  fupputation  du  texte  He- 
ent  changée,  qu'il  s'y  trou- 
quifize  cens  ans  moins  que 
-xte  Hébreu ,  &  dans  le  Grec 
Le  Père  Pezron  demande  qui 
ce  n'eft  cet  Akiba  qui  avoit 
.a  fcience  parmi  les  Juifs. 

Tnn  avant  mnntri»H<»  la  (r»rf^ 


Mfî 


n 


'H. 


46  J    O    V    K    H    t    V 

puù  Adarajufqu'à  J.  C.  que  faitit  JerAn^^l 
ni:  i'e&  pii  t>caucoup  cloigac  de  cette  Cupr 
putation ,  puîfque  daas  fa  criduâioa  deli 
Cronique  d'Eufcbc  il  a  compte  comme  lui 
cinq  mille  deuï  ircns  anj. 

Par  cette  l'upputation  les  Ctireticns  con- 
vainquirent les  Juifs  que  les  derniers  temps 
■ufquds  le  Meflie  promis  par  Ici  Prophètes 
devoir  paroitre  eltoient  arrivez. 

Cette  fuppoJïtion  s'accorde  avec  les  Hi- 
floîres  protaots  avec  kiquelles  h  Tupputa- 
tioQ  du  nouveau  texte  Hébreu  ne  s'accorde 
point.  Nrltrc  auteur  rapporte  quantité  de 
preuves  de  cet  accord  ;  ik  tire  la  première 
de  la  prediiftion  de  la  Sibylle  de  Cumes ,  & 
U  rccondc  du  récit  que  Strabon  t'ait  de  la 
fondation  de  Tarfe ,  par  lequel  il  paroît  que 
les  Phéniciens  qui  bâtirent  cette  ville  à  l'em- 
bouchure du  Ëetis  pottereut  en  Efpagne  h 
fcicDce  des  OrieuCaux  ,  &  des  hitloires  de 
bx  mille  ans.  qui  finilTaient  jultemeoiatt 
temps  tuqtielStraboaémvoit  fous  le  règne 
de  Tibère.  Sa  troifiémc  prcuveeftprifcde 
l'antiquité  de  ta  ville  de  Tyr.  Hérodote 
écrivit  fon  Hiftoire  l'an  trois  cent  diïiémc 
de  ia  villede  RotnejSc  quatre  cent  qusrante- 
quatreansavant  J.  C,  Peu  auparavant  il  alla 
«nPiienicic,  6c demaodaauxPrÉtrei d'Her- 
cule combien  il  j  avoit  de  temps  que  leur  - 
Templecftoiibàti.  Ils  lui  répondirent  qu'il 
eftoitaulli  ancien  que  la  ville  dcT/r,8c  qu'il 
y  avoitdeux  niUetroii  en»  ans  qu'il  fub- 
£Avt.  fiiic$i  1109.  ■aioacuiouic  vt<'- 


D   E   t     s   <;  A   V   A   «  t.  47 

écoulci  depuis  Hérodote  jufqu'ï  J.  C.  oa 
aura  i7fo  ans  depuis  h  foudatioQ  de  Tft 
julqu'ii  l'Ere  Chrétienne  ,  nombre  qui  ta 
trouve  dans  kfupputaiîon  des  SepCictc,  qui 
cooiptenc  lïx  mille  ans  depuis  Adam  }aC- 
qu'auMcflJc,  âc^uitieicpcuttrourerdini 
ù  Tupputation  dec  Juifi,  &  dei  autres  qui  ne 
comptent  avec  egx  que  quatre  mille  ans ,  8C 
qui  n'en  mettent  qu'environ  ijfo,  cotrele 
Delugc&i'incarnation. 

Le  Père  Pciron  outre  quelques  lutrU 
preuTCS  quej'omets,  fait  voirqueletanti- 
quiie^desCaldeens,  des  Egyptiens,  &des 
Chinois,  s'accordent  fort  bien  avec  UAip- 
pQtation  dei  Septaptc .  Ec  ne  l'accordent 
point  da  tout  avec  celle  du  texte  Hébreu 
d'tnjoDid'liuf .  D'où  il  conclut  qu'elle  doit 
cftre  abaodoDDée  ,  puis  qu'elle  peut  eftre 
OOBvainciië  de  baSeté  par  lei  monuinem 
letplui  ftuteatiquc»  des  nations  leiplusce- 
Idtfei. 

Noftre  Auteur  pour  ioaaet  un  dernier 
échiraHëment  à  It  Tuppatation  qu'il  fou- 
tient,  rMleletfixmiUeaaiécoalcEdcpuis 
Adam  jiLfqu'i  J.C.cndonne  Quatre  mille  à 
laloi naturelle,  &dcoxiiiilka>Ioi écrite. 
Le  &nl  motif  qni  l'enragc  i  ce  nouveau  tra- 
T^,  eft qu'il  aijoutc  un  ficelé  entier  au 
fj^tscik&a^inierUvre,  dontjedon- 
■nr'l'extrut  dant  le  joDrnal  du  ij'Decem- 

. ,  l^SxaUlejiudèatil  s'agit  fom^TU- 


I        foi  de  Jol-cçbe.  qaUffUTC  W^J 

injdepuiskdduge,  £t  non  deux,  com0^î 

Îonelc  lextcHcbrcui  coofoitiiEence\ii 
iTcrfiorvdesSepiante,  Maisi\a\igTncntcV 
quatrième  de  présd'unficclc.  Cet  âge  coi 
tient  IVfpace  écoulé  depuis  U-publitatic 
delà  loi  jurqu'àla  fotidationduTemplec 
Saltinioti.  Voici  comment  il  eacalculcl'i 
tendue. 

Philon ,  Jorcphe,  Ju  ftc  de  Tiberiade  doi 
cent  deux  mille  ans  à  la  loi  deMoiTe  coi 
temporaind'Inachus,  qui, félon ccquï  noi 
refte  de  l'ancienne  hiftoire,  vivoitcondair 
ment  deux  mille  ans  avant  I.C.  Selon  1, 
Septante  ,  cette  loi  fut  publiée  l'in  jpf: 
de  la  création  du  monde,  Btibolie  enl'a 
fix  millième  par  la  mott  du  Sauveur,  arn 
vée  fous  le  Confulit  des  deux  Gemmui,  D 
iîz  mille  ans  Acez  en  3<)f  ;.  palTez  avant  I 
publication  de  la  loi  ,  il  n'en  reliera  qu 
4047.  pour  ie  temps  de  la  loi,  Ellencfu 
obferïée  que  47ans  après  fa  publication  i  g 

Sirtant  elle  n'aduré  auvrayque  loooaii! 
c  1047  ans,  ôtea-enioEj-,  écoulez dcpui 
la  fondation  du  Temple  de  Salotnon  jufqu' 
la  mort  du  Sauveur, il  n<  refieraque  jifii  an! 
qui  cft  le  véritable  efpacc  éepois  la  ïoni 
d'Zgyjitt  jafqa'à  li  fondation  duTcmple 
A  h  £0  de  ce  volame  eft  un  csnoa  Crono 
/i>S'qae,  «ïflteiaaf  nflabr^éderhiftoir 
,  binx 


DES      S    Ç    A    7    A    N    S.  4') 

(kiate  mêlée  avec  la  prophane  ,  lequel  cil: 
compofé  avec  un  ordre  de  une  exactitude 
qui  neferviront  pas  peu  à  prouver  la  vérita- 
ble étendue  des  liecles. 

■ 

De  la  nature  éludes  canfes  de  lafieire ,  du 
légitime  ufrge  de  la  faignée  ér  des  purg^i- 
tifs  ,  avec  des  expériences  fur  le  Quin- 
quina ,  é*  des  réflexions  fur  les  effets  de 
ce  remède.  Far  Monfr,  Minot  Docteur  en 
Médecine,  Seconde  édition.  In  ii.  à  Paris 
chez  Laurent  d'Houry.  1 69 1 . 

LA  première  partîedece  livre  contient 
une  critique  de  la  dod^rine  de  l'Ecole 
lur  la  nature  des  fièvres.  L'Auteur  y  fait  voir 
que  le  Jang  ne  le  corrompt  point  dans  les  vei- 
nes ^  que  les  vers  5cles  inieétes  ne  viennent 
point  de  corruption.  Il  fait  des  reflexions 
fur  la  diveriîtc  des  couleurs  &;  des  quaiitez 
du  fang  dans  les  palettes ,  £c  remarque  qu'on 
nousimpofe  par  ces  diverfes  couleurs,  d'où 
on  ne  f^auroik  tirer  des  confequcnces  cer- 
taines. 

On  voit  dans  la  féconde  partie  un  nou- 
veau (iflôme  de  la  fièvre ,  félon  lequel  la  fiè- 
vre proprement  dite  n'cfl  autre  chofe  qu'un 
mouvement  ou  une  fermentation  e^ctraor- 
dinaire  excitée  dans  le  fang  par  quelques 
matières  qui  s'y  mêlent,  fur  lefqutilcs  les 
principes  adlifs  ou  les  parties  fpiritueul'cs  dM 
fang  zgiffent  pour  les  digérer  8c  pour  \e i 
ua/rpMffaitcmcatà  toute  Ja  mafle ,  oupout 


fO  JoUKHAt 

let  pouSer  au  dehors ,  fi  elles 
cftreunies.  C'eH  ce  qat  caufe  dadef 
dans  l'économie  niEurcUc,  Et  pradt 
les  accide|i;  (juc  nom  vojoos  dans  U. 
vres,  comme  iafrcquCQce  du  poux.  Ici 
'  foni.&lesautrMJîmplomesquilesK 
pagnent  ordÎBiiremeot. 

âurceicefaipoibefe  iltàchedercadnaj 
Ion  de  <out  les  iccidens  ^ui  pVDifTcntd* 
les  lièvres.   Il  réfute  les  opinioni  de  m 
ques  Mcdecisï  modernes  lur  les  cauiès  Al 
fièvre  continué!.  Il  ne  veut  pas.  pu  en 
pic,  <^u'il  y  ait  des  fièvres  qui  foicntcanfi 
par  i'irriuiioa  ,  comme  Monfr.  Berann 
ï'apnbltédepuïspeu.  Une veuCpasnoo] 
que  les  erpriis&lefucrerveuxelhmtdi 
«us  acres ,  Toîcnt  les  caufcs  efficientes  â 
médiates  de  U  fièvre ,  comme  Monfr.  Bi 
Tcllf  le  prétend.  Ilfouiientaucontraireqtie 
la  caufc  de  toutes  les  fièvres  vient  des  ma- 
tieres  impures  feinfocisbles  qui  fcinflect 
dans  le  f^ng. 

Dans  la  [roilîéme  partie  il  repond  at 
jeûions  qu'on  luy  pourroit  faire.  E 
quatrième  il  donne  une  roetbode  hç 
guérir  tes  fièvres,  d'où  ilcxclut  lafain 
quieilant  nn  remède  rafraichilTint ,  4 
blitlachaleurniiurelle,  Etnecoaïîea 
dans  CCS  maladies. 


.1  linerMliitxfmimr.   Autert  tudt- 
..  Elltei  nnfiit,  /»<r*  fatultath  P*. 

IDtStrr.  lu  3.  à  Pirii  clicx  Au> 
nd  /nMrflirc  de  commcntatreifur 
itorc  raimc  n'a  pâs  cmpicbéMr. 
!>  entreprendre  un  nouTMU,  duit 
qa'tl  aura  (on  atilité.  Ciroiitie 
lare  ncfqiuroir  jamais  fftrelrci» 
me  ,  Il  y  a  peu  de  commentaires  qui 
r^ropres  i  tout  le  moude.  Lcsexjrti- 
'  de  in  plupart  des  Père*  elîsm  allego^ 
1.1,1  iroralcs  ,  elles  ne  peuvent  cSrc 

■  ■  ,1.:  pour  entendre  le  feus  lit- 

;  Les  nouveaux  Inicrpre- 
: 'icbez à !a lettre  :  mais  ils 
-  coiumeDCaircs  de  tant  de 
;:  de  tant  de  littérature  pro- 
■.:  fort  incotnmodcs  à  ceux 

qae  l'intelligence  dn  leitte. 

■  ■., L  prendreà Monfr.  Dupin la 
-Lju  de  coTnpofer  un  commentaire 

;^  tacite ,  tire  de  tout  ce  qu'il  y  a  de 
jr  tUns  les  Commentateurs  Et  dana 
^■.i^s  Auteurs  qui  ont  travaillé  fur  la  Bi- 
(juiËKenteadre  fans  peine  letexte,  ea 
irciiriM  les  endroits  qui  pourroicntar- 
t  ua  Lcclcur  inediocrcmcat  habile.  Il 


Fixâmes,  pour  donnet    M 
rt^e,  ea  expliquant  le  M 


J    O    »    .    »    .    L 

iell  faos  conCi-etiituniles  plusdiflj 

lia  cAcobligéàciufe  deligrandedivS 
£té  qu'il  y  aeotre  le  texte  Hébreu  &  U  VN 
gâte,  de  dooQcr  avec  le  texte  dciaVulg^ 
toucpur,  une  autre  vetfioo  quin'cftqui 
Vutgaiemême,  dans  laquelle  il  achaDgéjl 
endroits  où  elle  eltoic  dilfereiiie  du  ic^ 

Ses  notes  font  courtes ,  nettes ,  litcUcï  J 
lèvent  prelquc  toutes  les  di6îcultezi]uer<| 
pourrait  avoir  pourl'iaieiligenccdu  te 
Four  ea  eltre  convaincu  il  ne  faut  que 
ter  les  yeux  lur  lespfcaumesles  plusdii 
les,  commefurle  JbixsDte&feptieme,! 
]e  {bixantc  &  douzième  ,    £c  le  cent  ne| 

Il  a  mis  en  telle  unefqavantepte'face,  i 
jl traite  àfondsdes  titres  Ecdes  Autcuriq 
Ffeaunies,  de  leur  antiquité  ,  de  leur  û 
blciTc ,  des  fujets  qui  y  font  traites ,  des  p 
plietiet  qui  y  fout  contenues,  &enlïnd« 
dif&rcnce  du  texte  Hébreu  Bc  de  iaVulgi 
qui  a  cite  faite  fur  le  Grec,  llcndi 
l'origine,  fcdonnedes  reglespourconaq 
tre  quand  il  fautfuivic  le  texte  Hébreu  or 
Vulgatc.  Il  finit  par  une  esplicatii  '*' 
fce  par  ordre  al p&abe tique  des  mo 

Ebrafcs  qui  ont  une  lignification  parlîcj 
ierc  dans  les  Pfeaumcs. 


:iuuc  |]uiub  uc  cupimcncaire 
r  la  Bible  qui  foit  purcmenc 
oit  cependant  à  fouhaiter  que 
!5  Chrétiens  en  lifant  l'Ecri- 
puft  comprendre  facilement 
£ms  cette  vue  que  Mr.  Dupin 
mettre  en  François  une  partie 
itines  fur  la  Bible  ;  8c  parce 
rroient  être  entendues  fi  elles 
tes  au  texte ,  il  en  a  aurïi  en- 
uvelle  traduûion  Françoife. 
iàcs  Pleuumes  avec  l'ouvrage 
end  bientôt  faire  paroitre  oe 
ateuque  en  Latin  8c  en  Fran- 
laërainfi  tonte  la  Bible,  fîle 
Favorablement  cet  ouvrage. 


i 


■n 


4. 
I' 

Ï; 


I 


JOURNAL 

ES   SÇAVANj 

LundyïSJamrier,  M.DC.  XCH 


Htntrqun  fwja  Bikliothiqut  itt  AM^ 
£ccltfiitj}iqnts  dt  Mr.  DMpJn.  Temt  ^ 
mitr ,  contenant  lu  rtmar^Mts  fur  ' 
rajervalnme  di  cet  euvragr.  JnS.  àPiv    I 
ris  chexDanielHorthemcls.  ifiji. 

CEs  remarques  font  d'un  f^avïntBc- 
nediâinqui  ne  lésa  point entrcprî- 
fes  pu  ua  delTeinprcinedûé d'exer- 
cer fa  aicique  fur  h  Ëiblioieiiuc  de  M  r.  Du- 
pin.  Au  conCraitc  il  ne  les  auroit  jsniais 
faites,  s'il  n'avait  con^u  une  çllime  toule 
parcickilieredc  cet  ouvrage,  ^s'ilncTavoit 
regardé  comme  uneïcdient  modèle  de  l'é- 
tude des  faints  Peres,à  laquelle  il  avait  com- 
mence de  s'appliquer. 

Dans  cette  vue  il  le  lut  plus  d'une  fois  avec 
beaucoup  de  plailîr,  ScfansUmoindrcpen- 
fée  6'y  trouver  aucune  faute.  Mais  depuis 
en  ayant  conféré  quelques  endroits  avec  les 
recueils  Se  les  obfcrvatioas  qu'il  avoit  fai- 
tes furie  mâme  fujet ,  il  mie  à  part  tout  ce 
mai  /ay  hiioit  de  U  ft'mc ,  &.\e  tLoxatnu^H 


r  lome.qitiuriiuiviUcpiuiiËUit 

e  cil  la  même  queecUe  dapre- 
ToiDC  de  la  Bibliotequc  li»  Auteurs 
'lialliijuesde  Mr.  Dupia,  f^conticDldc 
inologicdc  i'hîlïoîi'i: ,  delacriiiijuc, 
la  TJjeologie,  On  voit  au  coiriueiice. 
l'exameti  dudciTcin  gênerai  ijue  MoD- 
DupÎR  s'eUptopol'é,  puis  celuy  Uc  ià 
■tation  préliminaire  fuf  l'Ërriîurc,  & 
diverrciditficoltez  fjnje  qu'il  aairïD- 
Hchint  la  doctrine  £c  h  dil'cîpltae  des 
premiers  Cèdes,  aveccequ'ilaomis, 
■  merùoit  d'ellreremiri^ué. 
.ns  la  revue  du  dcflein  gênerai,  l'Au- 
3itquequetqueexaâc<]u'ait  cftêUre- 
■he  queMr.  Dupin  a  faite  des  iadeat 
uTsdontleiouvragi^fefontpi^rdus,  il 
n  efl  échappé  un  quiavoitcompolëun 


des  MjLfc, 

ninifl 
inrieM 


f6  ,  J  O    U    B    K    . 

Eeclefiiftiques,  il  n'a  rien  dit  de  ceu»  qui 
nous  ont  hilTe  pir  àcrit  les  aâes  des  MÛ 

lyn.  -r 

A  l'égard  deIad!rrertationprc1tiniiia| 
elle  luy  donne  Heu  de  forrner  quâniif^ 
difficultés  fur  ce  que  Monrr.Dupin 
des  canons,  &desrcrâons  de  l'Ëcricorefaltf' 
te,  Scd'ajoiiter  ce  i^uecefijaïant DoSeuri 
„  omis  fouchant  plulieurs  endroits  du  nou- 
veau Tcflament,  dcfqueli  il  a  cilc  doule'dans 
les  premiers  liecles. 

Quand  l'AuCeurvient  à  la  revue  générale 
de Is tioilrinc fit  delà difciplinedestrors pre- 
miers liecles ,  il  s'étend  fort  au  long  fu)'  .  . 
Jue  Mr.  Dupin  inlinuë  tjve  les  Pères  de 
ccles-là  n'onr  parle  qu'obfcure'meiit  ■ 
péché  originel,  &  entreprend  de  montrer 
queS.  Juliin.S.  rrcnêe.Tertlillien,  EcOW. 
gène,  s'en  font  très  chircmenc  expliqoriAH 
11  remirqtie  que  dam  l'abrège  de  Ix^H 
urine  descruis  premiers  lîedet,  Mr.  Dtî^J 
aomis  l'article  du  purgatoire,  bicnqu'ily 
en  ait  des  preuves  trcs-claircs  dans  lesaétei 
defainie  Perpétue,  dans  Origcne,  danslaînt 
Cïprien,  S: dan;  Laûanee. 

Dans  l'abrégé  de  la  dirdplinedes  mêmes 
fîecles,  Mr.  Dupindit  ^n'en  »t  Àonmiit  foint 
IimmdeTimpUnHlitHdii  triirti  ccmmit- 
nsi,  ni  nhy  iTaiilit  à  l»  table  fur  UijHtBt  en 
1-, ;./.-...,■  .t.i./.iii,'?!^.  Sur  quoy  rAuteur 
i.iv  dcTempIc  n'eftoit  M8 


SPpcat  ap)>rouvcr  cc^ae  Moafr.  Dupia 
ce,  qu'au trtijtemtjiicit Itt  Meinti n'i- 
tfiu  itxilû  i  &L  la  raifon  i\m  l'en  cmpé- 
ift  <9oe  vers  le  milieu  dt  te  ficelé -là 
iil&S.  Antoine fccelîrercnt  au  delêrt, 
t  jectereDi  lesfondemcn&delavieMo- 
lue. 

qne  Uonfr.  Dupin  écrit  incOBtinenl: 
,  q»«  /ïj  Chriiiem  jtinoitnt  faltnntl- 
1»  A-uiiBt  Piqut.lii  Hm  pUi  leag-timfn, 
Urtimoint ,  fuivant  les  di^ertrttti  ««- 
^dtiZgUfii,  paroit  plus  important  à 
cnr. 

dil-il,  Msnfr.  IJupia  g  voulu  f*rln 
iHi  dt  FÀqui ,  m  le  diJUn^uant  de  ct- 
r  Carimi ,  Une  dit  rim  ^ui  nefuiffi  être 
'é  de  l'AUteriti  dis  Anciens  ;  qui  s'il  a 
liu  ftrlir  de  tout  Itjeùtu  qui  prictdoit 
tdiPÂque,  ^qui  tjl  jippille  aujour- 

Carêmi  i  jt  neffai  comment  oapour- 
ccorder  tttie  pratique  avec  et  ^ut  Iti 
u  est  dit  du  Carême. 
iT  expliquer  plus  cLairEment  fa  pen- 
ajoute  qu'il  a  de  fortes  raifons  pouf 
roir  que  durant  les  trois  premiers  fie- 
:  jeûne  qui  précedoit  lafêtedePâque 
de  ijuarsnte  jours ,  &  procedoit  de  la. 
ion  des  Apôtres,  Voila  !e  fommaire 
:mîec  chapitre. 

ecood  eft  lieftiné  à  l'esamen  de  ce  que 
upiadit  des  ouvrages  de'sApûtres;  Se 
LX  des  Pères  du  premier  liedc.  Dés 
'e  ie  ^vsiot  BenediâiaïeîvXli\z%\iiS.' 


■  oiùemeas  âes  femmes  ,  8;  de 
:  veritez  imporuntcs  dans  le 

pitre  faiirant  l'Auteur  pir- 
IB  Mr.  Dupin  a  écrit  touchaot  les 
nPetes  du  troiGême  âecle.     Il 

il'ïoalifedelidoarined'O- 
A\aj  attribué  des  erreurs  tju'i!  n'a 
lies,  Ëcluyenpardonned'auiresoiiil 
bé. 

lus  bel  endroit  àlongrede  laBiblio- 
csAutcursEcclcriiftiqucs,  &lepiu3 
c,  &celuyqu!  regarde  leiouirrages 
y^rico.  11  ne  liîlTe  pas  de  croire  que 
Dupin  s'eft  éloigné  en  pliiGcurs  en- 
klapenrêedeccPerej  &iltâcbede 
7oir  pir  plu  fleurs  exemples, 
remier clique  Mr.  Dupin  parJantdu 
laflemble  àCartage,  lors  que  lapcr- 
□  deDece  commenta  à  fe  ralentir  > 
l  y  fut  ordonné  que  les  Libcllatiques 
t  réconciliez  fur  le  champ,  3c  que 
li  avoient  facrifié .  ne  le  fcroicnt qu'à 

creBcncdiûiQcireplufieurspafljges 
fprien  pour  prouver  qu'encore  que 
rîlfl  de  Cartage  euft  fait  différence 
;s  LibelUliques  H  ceux  qui  avoient 
,  il  n'avoit  pas  pourtant  ordonné 
premiers  feroient  rcconcilica  fur  le 

■oici  un  antre  où  le  Père  BeBeàiHia. 

•^ueMoaû.Dopins'eâéioigaé  cn- 

C  6  -.„g 


fons  dont  Mr.  Dupin  seft  ftrvi  ponifTO 
ver  que  les  ApAtrctne  ibnt  puAmcUTSii 
Symbole  qui  porte  leur  nom,  Aprésquc 
il  s'étend  affïzau  long  fur  les  livres  des  S 
billes,  lkrurIesceuvreideS.0en7s&  i 
S.Ignace. 

Danc  letroiliémc  ilcxamiaclcingemc 
que  Mr.  Dupin  a  portédDiouvragesdtsP 
res  du  fécond  lîccle.  Comme  TertulHeai 
celu/  (}ui  en  a  lailTé  lepluigrandnombr 
c'cltaulî]  cduy  furtei^uelilpropofeplus' 
difficultés.  Il  juge  que  Monir. Dupin  c 
pas  bien  pris  le  fcns  de  ce  Perc,  lorsqu'il li 
afait  dire  dans  le  livre  del'ame,  qutieia 
Itsamts,  ^ mimt  rrllis dei Martyrs ,  fi 
mt/cyiei  dam  un  Uist  foHttrrai»  ,  tkâî 
ênt  au  rafraickijfemtnl  ^i*  Uptini^ft 
ttant  Ubitn  om  le  mal  ^n'ellit  OTtifiùt ,  i 
^u'tUtt  atttndent  m  ce  lieu  la  rtfurrtdit 
^ui  Iti  rmirit  tntiérement  hienhennufu  i 
malheurtufts  font  tsuti  l'iternili.  Il  t 
perfuadé  que  Tertullien  excepte  exptefl 
ment  de  h  loicommuoe  IcsamcsdeiMa 
lyrs  que  Monfr.  Dupin  n'ejrcepte  pas  , 
qu'il  enfeigne  conftamment  U  meini;  di 
flrine  non  Icutement  eu  cet  endroit,  mn 
dans  tous  les  autres  où  lia  eu  occafionii'f 
déclarer  fa  penfée, 

Avsintquede  finir  l'arliclcdc  ce  Père, 

remarque  ce  qu'il  a  e'crîtdupéchéor^a 

dans  le  livre  du  ténioignagedei'ame,  de 

lorcc  de  la  grâce  dans  le  iivrederoraifan 

'^ y/mpcrfe^'oa  Aï  vertus  piycoMsd&i 


pluficBriaDcm  ventes inipommeiiiiuiiu 

relie  de  (es  ouïragcj.  ^^ 

Dini  le  dupîue  fuinnc  l'Auteur  pnH 

court  ce  qae  Mr. Dupiaaifcrit  touchant  1^| 

ouvrages  lictpercs  du  troiliemc  6ei'k-    |H 

trouve  qncdinsrafiilitc:  de  la  doiftrined'^H 

r.^eoc  il  luy  ictribuë  des  erreurs  qu'il  0^9 

.  ;esuei,  feluy  en  pardonne  d'autreso^O!^ 

-    tombé.  '■) 

Lr  pï  u^  bel  endroit  à  l'on  gré  de  UGiblio^  | 

'.uicanEcclcIbftiiiueb,  &kp]tHltJ 

;-:  ccluj'  qui  regarde  keouvngtè'l 

ri    11  DcIsilTe  pasdecroircquej 

'  jpin  E'ellcloigne  en  plufieurs eor^ 

^r:'.t;i.-l]  ptnfécdcce Pefe;  ïî il  tâche dSfl 

k'f^re  vo\t  pirplalîcurs exemples.  ifl 

Le  pr=nirerclt<]ueMr.Dupii)  parlautd^f 

Concile  riiTerablé  àCartoge  lorsque  lapca| 

1  cuùon  deOece  commenta  i  fe  raleniir^fl 

..:  au'ily  fut  ordonné  que  les  Libellât iq;i^H 

-oient  réconciliez  fur  le  chionp,  3c  qa^| 

ijx  qui  aroient facfifiê ,  ne  le  leroieat  qu'JM 

Le  Pcf<  Rcncdiftin  cire  plulîenr!  piffagei 
..  3,  Cyprien  pour  prouver  qu'eacorc  que 
ia  Coacik  de  Cartage  etift  Bit  diilercnce 

~  e  les  LibelUtiques  h  ceux  qui  avoicnt 
[fiô  ^  il  o'avoii:  pas  pourtant  ordonnc- 

k  leipretnierslcrDient  réconciliez  fur  Le 

I»  tvki  va  aofre  où  le  Perc  Bcnedifît™ 
'T/juc^rt/e-afr.  Oupin  i'ctt  é| 


tfO  J   O   U   R    I 

core  plus  oûverttmeot  du  fentl 
S.Cyprien,  enajoûtiiicqudqw  " 

Sarcles  pour  luy  faire direplusc_ 
lonfieur  Dupin  dans  l'malife  d 
trente  neuvième  deS.  Cyprien, 
ce  grand  Evêque  y  remontre  foM 
peuple  de  Cart  âge ,  qu'il  n'y  aqi^ 
le,  i:.f[\i'ane chaire  dAHSchaqui 
rereBcnediftin  reprend  Mr. Du 
ajouté  ces  dernières  parokf,  quî4 
daniletexre,  &  de  Ici  avoir  ajon 
éier  cette  preuve  de  la  primïutW 
auquel  il  patoSr  peu  favorable  dans 
lirre  de  l'ancienne  dircipHne  de  Vti 
Après îvoirpropofé  plnfieurs  auti 
ficuhez  fur  les  ouvrages  de  S.  Cypri 
fait  le  dénombrement  de  pluiîcBi 
aficz  confiderables ,  foil  de  dofll  ' 
difcipHnc  ,  qui  y  font  c 
Mr.Uupin  n'a  point  fait  de  n!ieB^_ 
Il  s'engage  enfuile  dans  une  long 
grclfion  pour  rapporter  les  fautes 
trouvées  dans  les  notes  de  Mr.Rig: 

Dans  le  cioqaîême  cbapitre  RtS 
ce  que  MonficurDupina  dit  dd^^ 
dci  trois  premiers  liecle 
nier  il  avertit  les  Lefteors  des  fi 
lont  que  d'imprcnioD  ou  d'ini 


iliesH 
meofl 


i)>  A'ttHt  littre  du  Père  Gentil ,  Prêtrt 
I  l'Oratoire,  &  ProfiJJeHr  de  thi- 
Ufofhii  À  jingtrt, 

'ant  eu  avis  àe  h  dccouvertequiï'eft 
lice  dti  cadavre  d'un  géant  îlans  le 
;  de  Lafle,  à  deux  lieuéa  de  l'Eft  de 
S,  &  à  neuf  iieuë!  de  cette  tîIIc.  la 
litê  tne  porta  ces  vacances  dernieresi 
f  faire  un  voyage  pour  m'en  infVruire 
:ulicreincnt.  J'apprii  qu'il  y  a  qoel- 
tnaées  <]uele  Curé  du  Iteu  faiunt  creu- 
los  fon  jardin  pour  en  tirer  de  lapîerre , 
't  UD  lêpulcrequirenfermoicuBCorps 
.pieds  deux  pouces  de  long,  j'entenB 
ïptpiedEdeuxpoucespieddcRoy.  Les 
y  eftoint  encore  mais  uns  eftre  cou- 
de peau.  Il  avoit  cotre  (es  brasfcfes 
csd'autres  corps  qui  paroiffent  eftre  fes 
a.  LeCurédu  lieu  meconfirmatout 
,  &  me  dit  que  le  Vicaire  qu'il  avoir 
l'avoit  raefuré  iui  même,  LesgrolTes 
;  de  ce  géant  elïoient  de  lagrofleurdu 
e.  L'os  tiéi»  cftaat  pofé  perpendicu- 
mcnt  for  terre  ,  venoit  julqu'à  trois 
andeflbusdel'épaule  du  même  Curé  i 
li  peut  aller  à  j-j-,  pouces,  autant  que 
icmoire  me  le  peut  fournir, 
fepulcre  eftoit  de  plufieurs  pierres  feul- 
es à  de  la  craye  blanche,  quieftcom- 
t  ta  ce pays-li,  Ontroûvadanslcmê- 
^  qaaonse  ou  qaiaze  autres  fepvj\- 
^  7  «ics, 


^^  J  o  o  ,  »«^^^ 

figeprefent,  &  qui  ont  eftéemplo^TM 
ic!  Ecrivains  mcii«nes,entre  ieiqueh  il  f  e 
a  qui  ne  ccdeot  en  rîen  aux  «ncieas. 

A  l'égard  de  ceux  qui  lé  rcDconUent  ri 
remciit  dans  la  bouche  du  peuple,  &  qu 
commcDcencà  vieillir,  iU  le)  ont  mis  moin 
à  dclTein  de  les  autorifer  >  que  de  les  fairecs 
tendre.  11  dépendra  du  jugement  de  ceai 
qui  s'en  lervirunt,  de  les  mettre  dans  une 
pUceoùilsfoicntpropres,  &deks  accom. 
moder au  temps, aux  pcrfonnes,  ScauTuict. 
lU  n'oDC  point  fait  de  difcuuri  fur  les  leti 
tres^  ce  que  te  Salviati ,  le  Bartolî,  &  le 
Buon-Matci  eaont  écrit,  fuififant  pour  con- 
tenter à  cet  egacd  la  curioStê  publique. 

Ils  ont  omislesnomsdcsproviacci,  des 
ririeres,  Gc  des  villes,  de  même- que  les 
termes  des  arts  ,  Se  de  leurs  inflrumeos. 
Peut-cftrc  qu'ils  en  feroat  un  recueil  à 
part. 

Chaque  mot  eft  expliqué  dans  fon  fcns 
propre,  &dansfonfeni figuré.  Lesprover- 
bcs  dont  U  langue  Italienne  cfl  fort  abon- 
dante, Icfoataufli,  fans pourtantque leur 
origine  y  Ibit  iccberchce ,  nooplusquelef 
étimologies,  qui  feront  lefujetd'unauirt 
ouvrage  entrepris  par  un  des  Academicienii. 
L'Ortografe  du  Cavalier  Léonard Salviati 
a_  elle'  preteréc  aux  autres,  A  la  tête  de  tout 
l'ouvrage  paroic  une  table  desmots  Italîeni^ 
dcl'cendus  du  Crec&duLaiio,  Etdesg^ 
fcrbei  de  ces  deux  langues. 


desM 

J 


WlbntUf  SiélialheqHi   des  Auteurs  ZccU- 
I   fiê^tqHet,contt«anil'Hifioirtdf  leur  ■vil, 
1     Ueaialegut,  UeritiqHt,  é- l»  tronolo- 
I     fil  dt  tturi  vuvragii ,  le  fimm/iire  de  et 
'  au'ili  etniimntnt ,  un  jugement  fur  Uur 
flite  t^  fur  leur  doSrin» ,  (^  ie  dénfinùrg- 
ment  dei  différentes  editioni  dtUun  ou- 
vrages.  TarMrt.ElliesDufiit,  Dciteitr 
i»  Theelugit,  à-Pre/efeur  SayultnPhi- 
Ufafhit.   Terne  V.  dis  Auteurs  4u  feplié- 
me  ér-  hniliéme  fitdt  de  t'Eglif*  ,    avec 
ai»  répoiife  aux  Remarques  des  terei  de 
la  Congrégation  de  S.  Vannes ,  fur  le  pre- 
mier tamt  de  rette  Biilieiiitque,  2n  S. 
àParUchezAiidiéPrïUid.  [691. 

MOnfr.  Dupin  continue  toujours  fi  Bi- 
bliothèque des  Auteurs  EccleJiaiti- 
^ae»  avec  la  même  application 5t  la  même 
Miâitudc.  Voici  danscevoiumedeuîi  ûe- 
dcsentiers,  le rcptiémeSc le  huitième.  Les 
Buteurs  de  ce;  fiecles  ne  font  Bulleracnt 
comparables  à  ceux  des  fieclesprécedens.  Ce 
ncfoTitpourlaplupartquedes  copiltes,  ou. 
du  imita teurs,doai()utl(]UH-unsaehii)l-nt 
fBt  d'avoir  de  l'éruditioa,  du  diTcernemcnt, 
du  bon  goût,  de  l'élévation >  Se  mètne  ds 
l'éloqaeDce. 

Ce  fut  alors  que  les  fciences  &  les  nrts 
commencèrent  à  ellrc  traite/-  avec  mcto- 
dc.  Se  lef  maxime;  àc  h  Religioti  à  eus 
réd^^s  ea  corps  de  doUxias.    La  diCci- 


J  O  U   B 

pUoçi  quoi  que  fort  relâchée ,  fut 
nue  par  Ici  CanotudesCoDctles,  S* 
Jaix  des  Princes  qai  travaillèrent  fol 
à  la  reforme  du  Cierge. 

Saint  llidorc  Archevêque  de  Sevîl 
nndesauteursdecetemps-liquiaeB 
de  Icâurc ,  mais  peu  d'éle  vationd'eff 
fcicQce  cftûic  fort  fupcrfîcîelle  ,  al 
mentdcMr.  Dupin,  bien  qu'elle  eu< 
coup  d'étendue-,  il  palla  pounant  ' 
jïecle  pour  un  prodige  d'érudition  ■ 
un  oracle.  Et  en  etlct  il  empêcha  l' 
d'Élpagne  de  tomber  entiérenicnt 
barbarie. 

Saint  Columban  Moine  IrUndoii, 
France  fonder  les  Monitleies  de  I 
&  de  Fontaines  ,  &  perfecutê  par 
Thierri  fe  retira  en  Icalieoù  il  ctablil 
niftere  de  Bobio.Sa  règle  eft  très  belli 
utile.  II  liéfendit  ave^  une  fermeté  il 
h'jle  la  pratique  de  fen  pars  dans  11 
braiion  de  la  Pâque,  conirc  Ut  Ev 

^*  ÉtcontrelePapeméme. 

lly  aeu  plulieurs  HefycbiuE ,  qi 
Dupindiliingue  ici  avec  une  parfattei 
tude.    ÏI  croit  que  l'auteur  du  commi 
fur  le  Leiicique  eft  un  Moine  de  jeru 
<jui  ïivoitdansielcpliémefiécle.  H  i" 

|[~     trait  des  lettres  des  Papes,  &  parli 
lîeurs  auteurs  Grere  de  ce  fiecle-li) 
ilnedonnepasusegrande  idée.  Il 

1         Pré  Spiritue)  de  Jean  Mofchu^jj 

^^roJeeilrc  de  ^upique  ufa|  "^^ 


!ar  &  de  zèle  que'  ce  Pape 
III&.  contre  les  Monotelites , 
qu'on  ne  devoit  reconnoitre 
olonté  en  J.  C.  ou  da  moins 
lit  pas  dire  qu'il  y  en  «voit 
conp  écrit  6c  beaucoup  difpu- 
Il  a  fait  auiTi  beaucoup  d'oa- 
ile  Se  de  pieté.  C'eil  unau- 
1  dans  les  oueflions  de  Théo* 
miilique  dans  &s  penfées  de 

le  foit  pas  certain  que  les  ho- 
loi  foient  de  cet  Évéqae  de 
contiennent  encore  de  beaui( 
ipline  ancienne,  principale- 
icence  publique. 
:s  œuvres  de  S.  lldefonfèque 
té  de  la  virginité  perpétuelle 
[arie.  Le  fécond  eft  fuppofé  » 
les  fermons  iur  la  Purifica- 
tivité,  &  furrAiTomptiGn. 
teur  de  ces  fermons  donne 
s  à  lafainte  Vierge  ,  iln'ofe 
slle  foit  montée  au  Ciel  en 
e,  parce,  dit-il >  qtie  cette 
uepieufe  ,  neft  pas  certaine , 
t  pas  faire  pajjir  des  cho[ti 
isarfiçlesdtfoi.  ^odlicct 

fittr?» 


M 


!  r 


i    . 


■  I 


■■1 


.  I 


^V^^^^B     J    0    U    K    H    A    L 

Jlfm»JhtrtJire,àiietitt»meinim  JtUttl 
mari ,  nt  vidtAmur  dnèt»  fr»  cinù  retint 

Marculfe  Moine  Français  ,  a  reçue' 
plulieurs  anciennes  formules.  Moafr.  E 
pin  parle  de  celles  qiii  teguàeat  les  ma.tict 
Ecclefiîftiques, 

Julien  Evêque  de  Tolède  s  ^^ 

fieurs  traitez.  Il  y  en  a  beaucoup  de  perdus. 
Son  traité  des  Pregnoftiques  o'eft  qu'une 
â>m  pilât  ion  des  Peret. 

Oq  n'a  point  le  véritable  Pénitentiel  de 
Théodore  de  Cantorbie,  quoi  que  Mr.  Petit 
ait  cru  l'avoir  trouve.  Ce  qu'on  en  a  n'eft 
Qu'un  amas  de  frigmensde  cet  auteur,  ou 
une  compilstionde canons  [irezdeditfercDS 

Entre  les  Conciles  du  feptie'me  flecle, 
ceux  d'Efpagnc  font  les  plus  célèbres.  H  s'en 
(A  tenu  dix-Jept  à  Tolède.  Il  y  en  a  eu  anifi 
quelques- URScn  France,  Scpluficurs  en  An- 
gleterre. Ces  faintes  ailemblées  ont  laiflë 
quantité  de  cartons  pour  la  difcipline,  dont 
Mr.  Dupia  fîît  k  détail.  Les  Monotelites 
furentcondamnezdsns  te  Concile  de  Lamn, 
tenu  Tous  M^irtinl.  l'an  649,  qui  fut  achevé 
encinqfeancesoueonfcrericei. 

En  ^78,  Conllantin  indiqua  le  Concile 
troifîfmc  de  Conilantinople ,  que  l'onap- 
pelle  le  fixiéme  gênerai,  il  eommenç»  au 
mois  de  Novembre  de  l'an  fiSo.  L'eireurdei 
Monotetcs-y  fut  condamnée  ,  avec  leur» 
^rîflcipaui  Chefs  Ciras ,  Sergius .  Pirvhus. 
A  /^u/,    au/qaeli  le  Pape  Honoirea  tat 


Mr.  Dupiafaitvoiftîui 
Concile  n'ont  point  e&è  ià\É 
'Borius  y  fut  eondimoé  eomi 
'fc  qu'il  enoit  auUi  coupable 
'Gp  fiecle  finit  par  l'abrégé  i 
jCtoacile  tenu  à  CoaHaatinuplt 
del'Einperenrl'aiiâ9t. 

Bede  Abbé  Angloii  iJeurît  i 
ment  du  huiiieme  tlecle ,  &ei 
de  pluûcurs  ouvrages,  quin 
ptement  parler,  que  dei  rec 

Bouiface  fout  l'autorité  A 
Uit  des  Egiiles  en  Allcmagn 
£v£que  ea  titre  de  i  Eglifedel 
il  fe  retiraà  Utrecht  pour  prêc 
en  FriHe  où  il  fut  m^inacre  p 
Il  rétablit  la  diiciplioc  de  l'Eg 
&ccrivit  plufieun  lettres. 

Saint  Jcaa  Damafcenc  a  ce 
gnndnombred'ouTrages,  L< 
Ire  les  dogmatiquci  cft  ion  t 
onodoze  divîTéen  quatre  Ht 
qacli  il  &  comprii  toute  UT 
efté  grand  dcfcnlèur  du  cultt 
AloiSi.  Dapio  ditqa'ilaeftél 
bien,  habiMcompOatear.Et: 
âoiCenr. 

^^int  Cbrodegand  Ev£que 
*^»«aicr  inftituteurdes  Chi 
?««■«,  Sa  véritable  règle  eA. 
**«»B^  oar  lePene/jhtip.    c 


7»  J  »  "  •  -^^^ 

«rie  ,  Etienne  1 1-  Paul  t.  Etîcnne' 
Adrien  I.  ayant  beloin  de  nos  Rois ,  aufc 
ils  avoient  obligation  d'cttre  délivrez 
domination  àet  Lombars&des  bieasq 
poiTedoienr ,  leur  écrivirent  plulïears 
très  ,  tant  pour  leurs  propres  affaires 
fur  des  points  de  difciplinc.  Chjrlcm 
fit  quantité  de  capitulaires,  dont  plafi 
contiennentdesloix  EccIcËiftiques,  M< 
Dupin  en  fait  l'extrait. 

Pendant  ce  iiedc  il  y  eut  de»  COB 
Provinciaus  CD  Italie,  en  AngletàrC 
principalement  en  France ,  pourmitnl 
la  difcipline.  En  Orient  îly  en  eut  < 
nombreux.l'un  tenu  l'an  7f4Contre  les; 
ges,  &  l'antre  l'an  787.  pour  leur  défrn 

Mr.  Dupin  rapporte  les  aâes  de  l'util 
l'autre ,  examine  en  Critique  très  éclaii 
témoignages  Se  leerailonsquifont  ill^ 
de  part  &  d'autre.  Le  premier  ord6R 
deQruftion  des  images  :  le  fécond  Ci 
donne  le  culte.  Les  François  rejettereni 
nc&l'autredécifîon,  prétendant  qu*o 
devoit  ni  détruire  les  images,  ni  leshoni 
Surce  plan  un  traite  fut  compoféparra 
rite  de  Charlemagne,  où  les  raifonsi 
antoritez  du  fécond  Concile  de  Nicêc  fij 
réfutées.  LePape  Adrien  y  répondit,  1 
cela  n'empêcha  pas  les  Françoisdedcmi 
fermes  dans  leur  opinion.  La  queflioi 
de'cidéc  dans  le  Coocilcde  Francfort,  & 
£rniée  danjJ'jncmblécdesEvêquestei 
/lrMeoiri.f.pourIa  réunion  dwOttcs 


'.  Dupia  rapporte  tous  Ces  aftes  avec 
ue.  Se  finit  par  une  Hiftoire  abrcgéc 

re  qui  Cs  pa/Ti  au  fujet  des  imag  ;s. 

'jes  Conciles  de  Rafisbonnc,  de  Franc- 
f  fi»t,  Stde  Rome  fous  Leqq  li:.  8cd'Aix 
t  U  Chapelle,  condamnctcnc  Félix  Evèque 
[  dlJigel,  &  fon  Collègue  Elipa  dus ,  qui 
t  fentenoîent  qu'on  pou  I  oit  appel  11  rJ.C.  fils 
I  idoptifde  Dieu. 

Voila  ex  qu'il  narquable 

iaas  ce  dernier  .oteque  de 

I  Mr.  Dupin,  à  l  niEunere- 

I  poofe  aux  rernaj  x  Bcae- 

I  diâiu  de  la  Con  nnes  fur 

I  le  vremiei  tome  ai  un  ai- 

ftkuâpattckHsl  ji. 

Livres  nouvellement  imprimez. 

Strmoni  fonrUi ^umrtrttt  hturts ,  ce»- 
tn  le  mMUvait  ufagi  an  Stertmini  di  Pe/ii- 
ttiui ,  frichtx. par U R. p.  Nicitatde  Dijci, , 
frsvinciai  dis  CitpHeins  de  l»  prc-vi^ne  de 
Un.  la&.àtion-tô^t. 

StmonifurtOM  les  Evnngilis  de  Carime, 
piehtx.  fur  le  R.  F.  Niçois  de  Dijon  ,  l'rs- 
mtJMl  des  Capucins  de  lit  province  de  Lion, 
hî.  j.*e/,  i  Lim.  8c  fe  trouvent  ;;  l'iris 
«IkeIiVcuvc  de  Daniel  Horthemcls,  tû?i. 


JOUR.- 


de  II  publier  à  celui  qui  'n 
léfeadre,  bc  lui  hiCaiTenC  le 
ODdre  avant  que  ks  kdeurs 

I  faitcfpercrà  Mr,  Dopinquç 
■cuvera  à  redire  qu'il  publie 
lut  remarques  des  Pères  de  la 
de  faint  Vannes  en  lUËmc 
critique  piroit.  Ils'yeftcru 
ibligé,  que  l'auteur  de«  re- 
:é  plulieurs  queftioQsd'biiloi- 
ioe,  decrhiquc,  &  de  do- 
iftoic  [re9  utile  d'eciiircir. 
pÎD  o'exaniine  pas  Seulement 
larques,  &  ne  défend  pas  Teti- 
U  a  avance,  (naisilnxiteca- 
:s  queSioniimportantcsqu'il 
ic  toucher  en  pailant  daii!  îa 
îien  loin  de  fe  prévaloir  de* 
m  adverfaire,  ilaeCireavaa- 
;ritiq«e. 

que  des  ili  ehofcs  que  le  P. 
:tend  avoir  dû  cArc  ijuutécs 
;,  il  y  en  a  deux  qui  n'en- 
1(15  fon  dcflein,  fijavoir  lej 
t<frs  ,  Se  L'hiftoire  des  difTc- 
icdcJ  Ordres  Religieux;  que 
le  regardent  que  les  tables  font 
l'à  l'égard  des  deux  autres, 
urqucr  tout  ce  qui  c II  tant 
dcrable  ,  &  de  ne  palTer  au- 
ies  Pères,  le  premier  eftîm- 
r  /croit  ni  utile  ni  agreaWe , . 
O  ÇMtft 


qu'il  eit  plus  i  propos  de  fȔrci 
choix  dîE  choies  important»  ,  Se  ^ 
du  goût  île  rout  le  monde  ,  que 
cueillir  des  minutii;;  ,  ou  dei  choJ 
pUil'enr  à  peu  de  pcrfonnes.  A  l't'gl 
fécond,  Moofr.  Dupincroits'cnelS 
bien  aquitcé,  puis  ijue  Ton  cenlcuri 
remirquer  que  deux  ouvrages  iju'il 
btiez,  donc  l'un,  de  Ton  :iïeu  ,  cl 
Payen,  &  non  d'un  Chrétien,  &■; 
«It  un  dialogue  dont  il  ne  reite  pli 
du  tout.  Monlj.  Dupin  avouC:  nean 
<Ie  bonne  foi  que  l'on  peut  ajouter 
coup  de  chofc;  à  l'on  ouvrage.  Il  i 
même  qu'il  a  placeurs  additions  i 
re  ,  principalement  pour  les  Si^avaa 
l'édition  Latine  qu'il  prépare,  dont  il 
ne  unplan  abrégé. 

■  11  le  défend  cnfuite  fur  lesre'marq 
Ton  cenfcur  contre  li  dilTerution  pF 
(i^irc,  quiluidonnentoiTCaliond'exa 
plufieurs  queltions  fur  les  livres  de  it 
Il  moDtrequc  le  Philonquel'onfaitK 
du  livredeliSageiTe,  doit  neceihiM 
«lire  plus  ancien  que  celui  dont  nouij 

.  les  ouvrages.  11  CMminc  tes  differen 
timcns  des  anciens  fur  l'hilloire  de  i 
ne.  Il  recherche  qui  eft  ce  Zacarie  d 
cft  dit  dans  l'Evangile  qu'il  fut  tue'ei 
temple  &  l'autel.  Il  prouve  invio 
ment  que  le*  (îï  derniers  chapitre* 
iher  ont  elle  ajoutes  par  l'autcurdel 

JSon  Grenue.    Il  exatnvne  t\  Ve=  ■^vif 


Itiens  ont  reçu  comme  canonique!  Ic> 
s  de  l'ancien  Teftiment  qui  n'cftoicnt 
tdans  le  Canon  des  Juifs ,  Se  fiic  voir 
ïcllc  manière ihontcjtc reçus.  II prend 
'  fondement  de  fon  fyft^me  uneexccl- 
!  règle  de  S.  Auguftio.  11  confirme pir 
icnrs  railbns  ce  qu'il  avoir  avancé  que 
ttrc  de  S.  Pierre  a  plutôt  elle  ccritt  de 
'lonc  <jue  de  Rome  j  que  cet  Apfttre  a 
fert  le  martyre  ranô+.del'Erevulgai- 
[1  e'tablit  l'autorité  de  l'Epitrc  aux  Hc- 
IX,  Se  traite  plulïcurs  autres  qucHions 
léme  nature. 

oAiite  il  juflifîclei  points  de  doârine£c 
i&ipline  qu'il  a  attribuez  aux  premiers 
Etiens.  H  explique  les  exprellions  de 
ruIlien^d'Origcnc  fur  le  pcchc  originel 
leurs  propres  principes.  Il  rejette  les 
ves  du  Purgatoire,  qucfonidverfairc 
t  alléguées  &  particulièrement  celle  qui 
iréc  des  ades  de  faintc  Perpétue.  11  c- 
cit  pluiieurs  points  de  difciplinc  tou- 
t  te  nom  d'autel,  h  réitération  du  ba- 
ie, le  divorce,  l'antiquité  des  diïmes, 
étoblilTement  des  Moines.  Il  fcfertdes 
sîgnagesdeS.irenée,  de  Denys  d'Ale- 
Iric  ,  H  de  Tertullien  pour  montrer  la 
rfité  qui  eftoit  dans  les premicrsficclss 
iant  la  durée  du  jeûuequiprécedoitla 
de  Fâquc. 

fiïlc  fon  [idverfaire  dans  le  détail  de  fes 
arques  Jur  Jm  aavrsgesdes  Pcres ,  n'en 
ncâucaaeûasréponCi.  /Jn'oubUe  rien 


il 


âoic 

m 


Journal 

ce  qui  le  peut  apporter paurétablïrM 

'■"■"  '  fur  le  fimbole  des  Apàttes  jj 

ire  les  preuves  de  l'on  ad vcrfaH 
ImoiHre  par  les  livresdcs  Sibille»,  qvi 
'  peuvent  avoir  elle  fuppoiest  avant  H 
de  J.  C.  II  eckircit  tousIespoHiM 
ine   particulière  qu'il  a  aitribudjir 
[que Père,  fcconfîrmelcjugementqjf 
porté.   Il  l^ait  voir  que  Tcrtullien^ 
lis  cru  que  les  âmes  des  Manjrrsfafll 
leCiel,  quoiqu'ilait  doutédolieifl^ 
pouvoicnc  cHfc.  Il  rnooCre  qu'iladj 
t  eu  de  Perc  qui  aitpIusdoDnêauliw 
arbitre  qu'Origene,  quifoitplusf'avoraW' 
au:<PebgLcti9 ,  Ecpluséloigncdcsprincipi;: 
"    S.  Augufliû  furlagrace.  Il  traitedel'an- 
tune   penitenie  canonique  ,    k  prétend 
ouvcr  qu'il  n'y  avoic  que  les  pechezénor- 
lesqui  y  eAoientToumis, 
Mr,  Dupin  pafisnt  enfuite  aux  ouvragjs 
^fiintCypricn,  défend  toutes  Icî  remar- 
ques qu'il  avoic  faites  tant  fur  les  Libella- 
tiques  que  fur  h  pénitence  de  ceux  qui  e- 
"   *       tombez  pendant  la  perfecution  de 
Il  montre  clairement  contre  le  Père 
lediftin ,  que  pendant  celte  perfecution 
1  mis  en  pénitence  ceux  qui  avoieac  re- 
é  ^  la  foi.  Il  explique  le  fentiment  de 
ïâini  Cypricn  fur  l'unité'  de  la  Chaire  dans 
l'Eglife.  11  prétend  qu'il  abien  tait  d'ajou- 
ter Oani  chaefut  Egli/t ,  parce  que  e^ll  en 
effet  le  fcne  de  faint  Cyprien ,  qu'il  éclair-, 
^j>3rtkitenicnc ,  en  inontt&at  c^MeteXo^H 


^. — .  i:.unn  U  tait  voir 

ï  aucune  apparence  d'entendre 

le  la  Chaire  de  l'Eglife  de  Rome, 

^noit  néanmoins  la  primauté. 

ne  àraple  difcuffi on  des  hiftoires 

&  de  Martial .  Ôc  de  la  dcpoii-  f^ 

tien.  On  trouvera  encote  dans  } 

ane  confirmation  du  jugement 

pin  avoit  porté  de  la  conduite 

de  S.  Cyprien  dans  leur  conte»  -^ 

a  réitération  du  Baptême  con-  i^ 

hérétiques.  ^ 

des  fautes  d'impreÛTion  que  le 

Stin  a  remarquées ,  Mr.  Dupin 

&  la  pi  ûpart  ont  edé  corrigées 

le  édition.   Pour  les  additions 

lidHn ,  Mr.  Dupin  les  examine 

k  prétend  ou  qu'il  a  remarqué 

lofcs  ,   ou  auff  /<*.n«-  - 


/■-' 


r  . 


!« 

montra  pat  de  bonneu  preuves  tfOtH 

fd'un  auteur  bien  pJui  tecea.^ 
\da  fécond  il  s'çionne  ^i^'iun 
«t^,      onâderer  cette  quetlio 


L»lifiiftt  four  lu  Sciinci  gtnir/iltjtsii, 
fMtries ,  ou  miteitri  uat-urrftlit^ii-iii 
à'txfrimtr  ^  di  comfartr  Us  ftt^àÀ 
dufrandtuTs.  lit  il.  à  Paris  chez C 
lesRobultel.   1691. 

C£t  ouvrage  eH  compofé  de  deux  p^ 
tics.  Dans  h  premiers  on  donne, d 
aouTcllc  Logillique  infiniment  geneia 
pu:  laquelle  au  lieu  d'eipiîmer  l'eipoi 
dei  puiSances  &  de  leu»  dcgrez  p»  j 
nomoreE  particuliers,   comme  daas  l'u 
lilè  ordinaire,  on l'e:<pri(ne  par  les  lett 
».  t.  q.  qui  reprefenieni  tous  les  nom' 
poHlblcE ,   tant  rationaux  qu'itntionau 
Ainlî^.  "xtc—x.  f*.  " — t    figni 
IesBr»ndEursï.*E  —  Jc.*.  «levées,  ( 
tnurtipliani  elles-mfmesâautanc  de  degrés 
qu'i!  y  a  d'unitez  (ju'on  voudra  TubUiruec 
à  h  place  des  lettres». p  »— ^.  Defonc, 
par  exemple  ,  qu'on  peut  exprimer  uni- 
verfellemcnt  toutes  les  rgalitcz  paraboli- 
que* à  l'iofini  p»r  celle-ci  x'':r:niy"     t. 
Carfionfuppofe  »— z&;— 1,  elle  re. 
prc&Dtera  l'égalité  conftitutive  de  la  pre- 
mière parabole    "  '         j  ■  j,i       1,    ou 
^^=:Mjf,   Si  on  Tuppolie  r~  v^t— *« 


I  partie» lie».  Par  excm- 

'S  Im  tangentes,  les  foyers, 
vite,  &c.  de  toutes  )ctpa- 
par  u'oe  feule  formule  ci- 

,.  — 4/j,"— /,    DcfortO 

Igebre  fpecieure  eft  plui 
Algèbre  nucnfritjue  asia- 
te uouvellc  Logilliquccft 
ichfpecioufe. 
□ecnfuiie  a  faire  les  opo- 
fgr  les  gi-anJcLirs,  con- 
fijppoAtiun,  c'clï-à-dire 
ftradïjon,  Scc- 
tinc  remarque  ()uieft im- 
ite. CeftquelespuilTïQ- 
a  de  la  différence  de  zéro  , 
odeur  X ,  ou  femblable. 


ftie  comprcBd  l'applica.- 
'jnique  dans  h  ràt'olu- 
P  4  li-oa 


% 


rion  des  problèmes  lëa'pTu!  cutifiix' 
f^Ok- fermer  Tur  k!  lignes  courbes. 
;|(tfi|f^  :lboiie  genemle  ie  rrouvi 
ntlgn  !c  les  Tecantês  perpenilica 
decoutcî  les  ligrics  courbes  données, 
téury  lii^icrmine  iMpIusgrandesScle 
petite»  appti()uéesi  les  dcuï  points <j« 
mioent  k  courbure  d'une  ligne  qui  i 
partie  concave ,  &  en  partie  convex' 
nppott  à  une  mêrae  ligne  droite  i  li< 
le  ott  la  rapporte  ;  la  manière  de  i 
«1er  dins  les  courbes  qui  l'ont  toifes 
JJoint  de  l?ur  recourbemenc  en  fens 
mire.  Il  donne  une  règle  generali 
càanoitre  s'il  fe  fait  une  double  geni 
tioo  des  lignes  courbes  fur  leur  plati. 
EnSn  l'auteur  réduit  à  -un  cas  particu- 
lier de  h  méthode  touEe  l'Aritmetique 
des  intinjs  ,  Ei:  toutes  les  confcqucnccs 
qu'on  en  tire  pour  les  centres  de  pelan- 
teur  &  de  percufi'ion  des  lignes  ,  des 
frtani  ,  Se  des  (blidcs  ,  pour  la  mefuie 
des  fuperficies  5c  des  folidej  décrits  par 
le  mouvement  circulaire  des  lignes  droî- 
teii  Se  des  furfiices  autour  d'un  aie.  Lt 
refalution  de  tous  ces  problèmes  eft  ren. 
fermée  dans  ces  deux' Formules  très  lîm- 
plei: 


■^^nfin-H  iome  une  rtwiduc  infinie  a 
principe  de  MonJr.  Van- Hcvractpoui 
fure  des  lignes  courbes.  Ce  n'eft  pourtant 
ici  que  i'ellâi  d'un  iraiic  l'ur  U  Icicnce  gé- 
nérale ^et  lignei courbes ,  que l'auicur  noiA 
promet.  liavouc"  que  lomei  cesdccouvcr-. 
tu  ne  Ibni  <|u'une  luite  du  grand  principO 
que  Munir.  Defcan»  i  établi  pour  lesian-* 
gcntesdaniliGeomeiriei  &il  Icroitilou- 
htittt  feton  loi,  qne  hplupartd<;t:ïux<]UÎ 
cultivent  \es  (cieace%,  reconnullênt  mieux 
ce  qu'elle*  doivent  snx  principes  que  c 
grand  Philolbphc  nous  a  hifTe-j:  dans  ie» 
ecriiSi  K  pcoi-elirc  trouvcroicnt-ils  qu'il' 
cil  plas  avantageux  pour  la  perfeâion  6c; 
l'iugmencation  des  fciences ,  d'écUircir  K 
de  poulTcr  CCS  principes,  qued'encherdier 
de  taouveaitx. 

XHjftrtMtioit  fur  l»  Miirtfeh  Jt  Narhn- 
tlt ,  tH  t' m  fait  voir  que  l'Evichi  di 
P»Tfi^n-.n  rfl  dt  (»  depttidnuci,  Paf 
Mmfr-  ftch  BùStur  tn  Thtolegit.  Ini^. 


I  Atchevtaucs  de  Narbonne  ft  ie 

kvragunB  le  difputent  la  {uperiori- 
l'Ëvéchc  de  Perpignan  .  perfuadexi 
"  e  que  fi  le  nombie  de  leurs  luffra», 
^menie  leur  fardeau .  quin'cAdéj* 
p  pilfiim,  iliïleve  d'ailleurs  l'Ko'ft^ 


Dt 


Blft  J  o  u  B   >:  A  L 

L'Evéché  dont  il  s'agit  ne  fut  tnàsSè 
à  Perpignan  par  Clément  Huitième  qa)| 
f  ommenccmcDt  de  ce  ficelé.  11  elloit  ;li 
ras-anc  à  EIne  ville  fondée  patl'Empc 
<'onItam  enl'boaneur d'Hcteue fon ayeol 
Le  Dodteur  c|ui  a  entrepris  la.  defenietb 
Métropole  de  Narbonne  ,  établit  fgndf^ 
fur  l'Ëvêché  de  Perpignan  St  par  fon  origj 
ne,  StparanelonguepoUèlTioo.  ,', 

Quant  à  l'origine,  il  fait  voirtroisclM 
ièi.  La  première  eit  qu'avant  que  l'Evd 
gile  eull  clie  annonce  en  Roullillon  ,  ' 
Comié  appartenoit  à  U  Gaule  Narbonni 
îe^St  nicprouvepar  IcicraoîgnigedePof 
ponius  Mêla  bc  d'Ammien  MarccUinei  ' 
les  anciens,  &  de  Marianijeluitcentn 
modernes.  D'où  i!  conclut  que  la  litutlta 
de  Perpignan  Ibumet  fon  Eglifc  à  ccllcifl 
Narbonne,  puis  que  le:  proTÎncei  EccM 
Ûalîiqucs  ont  efté  réglées  furlesCivilea. 

La  féconde  choie  qu'il  fait  voir  te 
chant  l'origine  de  l'£glifc  de  Perpignaïf 
cit  qu'elle  a  rei;u  l'Evangile  de  Norbo* 
ne;  que  Paul  qui  convertit  les  habitanH 
cette  dernière  ville  à  la  foi  fous  ie  n 
deSevcre,  y  convertît  auffi  les  pccplef 
esrirons,  comme  il  cftJBftifiépirlesa 
publiez  par  Monfr,  du  liofqucc,  depuis  E« 
que  de  Montpellier,  dam  la  féconde  pair 
de  fon  tlilloire  det'EglifeGallicane, 
lixieme. 

L-1  dernière  chofcqu'ilfaitvoirtouchaat 
J'origincda  dioceib  de  Pct'gigttiLn ,  oi^iW- 


-   .    A  T   A  N   s-  .    ' 

P  6 


^i^^^™.  rj    0   U    R    K    A   T. 

defîaftîqaes.  Mais  ics  TeglemcDEquiinter- 

vintcnc  défendirent  de  faire  aocun  change- 
ment, ^ElneilemeurafousNarbonne, 

Les  Saraiins  devenus  niaijtcs  de  ia.MoD3r- 
chic  des  Gots,  retinrentNarbounerousleur 
puiiTancc  jufqu'en  7ff.  qu'elle  feeui  leur 
)OUg,  Se  le  donna  à  Pépin.  C'elllclecond 
temps  que  l'auteur  de  la  d i (Te nation confi- 
dcic.  Si  auquel  les  EvêqucE  de  Toulouse  8e 
i'Uze a  retournèrent  à  Narbonnccomoie  à 
leur  ancienne  MeKopole,  à  laquelle  IcsEvê- 
quesd'Urgel,  deBarcclonne,  dcGironnCv 
^e  Vich,  ffcdeTarragoncmémefurentaBlTt 
aaujettis.  11  ell  vrai  que  les  droits  dcMcw 
iropoliiain  furent  rendus  bien-tôt  «prés  i 
J'Evéque  de  Tarragone  avec  (èsfuffragMJI. 
Mais  l'EvÉque  d'Elnc  ne  fut  pas  da  nûin- 
bre,  parce  qu'il  ne  lui  aïoii  jamais eftéfoit- 
jnis,  Ëtderaeura  toujours  futtragant  de  NW- 
konnc .  &  en  celle  qualité  all'iltiaui  Con- 
cilesdelaprovineetenfisen  7SS.  906.  9^7^ 
i04î,.o4j-.iopo,&ii34. 

Kniîn  dans  le  dernier  icmps ,  GcloTimi- 
mc  que  le  RouiHUon  3  apparieou  à  l'Efpa- 
gne.  les  Evêques  d'Elnc  ont  eoniinuéàrr- 
connoitie  lajurifdifïiondcNïrbonDc  pour 
lefpîricucl.  Lors  que  faim  Loutseuclapco- 
fccdcrclourner  à  la  terre  &inte,  il  voulut 
avaat  un  Ci  long  voyage  faire  une  paix 
ferme  avec  Tes  voilins  ,  6c  céda  au  Ri^ 
d'Arragon  la  Touveraineté  de  Catalogne 
Zc  de  Ra^lk»ii.  Cela  n'cmpécba  pas  qtie 
*■"  '  ■  I  tlencui^  wiii^oviK 


'-^cmb  KoMerropoIitatn  dé  Nirbanne.'^fl 

•  u  an  Concile  de  l»  Province  en  tt7jjff 

l'innée  luîMote  n'ayant  pu  <c  rfndrel 
.  n  lultc  Concile  à  nak  de  la  gwitt  doi*^ 

filait  alors  lourtnenic  ,  il  y  envoya  un 
.  :  fcs  Clunoinei  en  fi  place.  Enfin  Tes 
ijjtclTcuH  afl'ifterenE  depuis  à  trois  autre*. 
I  an  tenu  en  ijfi.  un  en  i}6S.  &  un  m 
'?'+■  'i 

La  Chancellerie  Romaine  dans  les  Ca-  1 
nlognes  qu'elle  g^rdz  des  Er^irhcz ,  &  tei  « 
Hutii-es  des  dioceles  ,  ont  toujours  retefflT"^ 
i  mctne  di»ilîondcsProirin«sEcelefia(l^ 
,<ici.  Se  les  marques  de  la  dépetidan 
1  Kvêqucd'Elncaellédcl'ArcheïÉque  é 
Naibonne ,  comme  defon  véritable  Metr»- | 
politdin. 

Cependant  Jules  Second  donna  une  bull»  J 
en  ifii.  de'ibn  propre  mouvenicnt,  at..J 
après  avoir  reconnu  qu'Elne  dépendoi 
Njrbonnc  ,    il  l'exempta  de  cette  dcpe 
dance.  !!(  lafoutnit  immédiatement  au  ii  ' 
Siège. 

Le  Cardinal  de  Ferrare  Archevêque  de 
Narbonnc ,  Ce  pia^nit  de  ce  cliangement. 
Ci  obtint  de  Lcon  Dixiéroe  en  1^17.  une 
bulle  qtiJ  calfi  celle  de  Ton  prcdeccfTcur. 
CUarlci- Quint  cmpêclia  l'excL-ution  par 
voyedetait  ,  baluraElne  km  tittcEtfans 
privilège  ne  (tepcnilii  de  perfonne 

LeConcilcdcTrentcpouivulacelsHvis,  J 
fie  eràaani  çue  In  Evéques  indépendaî»— ■ 
.fïuUniÀKirjuAfciropoIi.-aiavQi^.  D'&W 


«"=»'.,  .'«lie"  "r"'  IckœeM*"*! 


^^'^^'■é*»  S  ç  A  V  j 
iPtince  de  Carenci ,  &  qu'elle  l'ii 
itpour  travailler  à  fcsMcmoirrs  de  la  Cour 
'E^agnc,  StàfooVoysgcdumimeRoj'- 
nne.dont  Je  Public  a  tcmoigné  une  entière 
KH&âioD. 
Ce  dernier  ouvrage  ne  loy  doit  piieffre 
«oins  agréable  ,  puis  qu'il  n'eft  pas  e'crit 
mcmoifitd'elegance,  &  qu'il  contient  de: 
l'iniDres  furptenantes ,  qui  ne  f^uroient 
unquer  de  donner  unplailîrque  ceuxqui 
c<  liront,  icDtiront  mieux  que  je  ae  le  puis 
■ïptimtr. 

)irieriait»  ,_fivt  txcerfta  tx  ert  Sitmutlh 
Sirthrt  1  frodiftit  tx  Mu/ab  Franei/ci 
Graverai ,  y  f.  D.  ér  AcadiPtieî  Repi 
HemAu/fnJii.  I»iz.  Telo/*.  1691. 

LE  Public  doit  ce  recueil  des  penfées  in- 
genieufes  de  feu  Monfieur  Sorbiere  à 
IodIt,  Graverol,  qui  luy  donne  encore  dana 
:oiéme  volume  deux  auircf  pièces  defoo 
lopre  fond. 

L'une  elt  un  récit  abrégé  de  ImailTancc, 
e  l'éducation  ,  des  éludes  ,  &  des  ouvra- 
Mda  inéBMMaB{r.Sori>iere,  fcdeceux 
e  Monfr.  Cotelier  ProfefTeur  du  Rof.  Il 
ttribuë  le  temperameot  mélancolique  du 
einier,  8(  Tes  fréquentes  maladies,  aumal- 
-enr  qu'il  eut  de  tomber  durant  Ton  enfance 
'"^  les  mains  d'une  nourrice  frappée  de 
t«.  Quiod  clJc  en  fut  morte ,  i\  ne  le 
■»!«  jwiM  de  femme  qui  roulutt  i'exço  - 


;c  àe  Te 


font  i  peine  exemces  ua  motncac. 

L'autre  eit  l'explication  d'uae  e'pita! 
trouvée  à  Nirrnes  fur  un  marbre ,  conten 
un  teflameot,  avec  des  fubfti  tut  ions,  fie  d' 
)  conditions,  qui  donnent  lieu  àce  i 
mfulte  de  nousdécouvrirqu. 
,c  fecrcts  de  l'ancienne  J  urifprudenc 

Livres  noiiveUeracnc  imprimez. 

Lixicon  SUiicum  Etymohgiciim,Jiv§t 
Eiymilogiarum  miltia ,  quatin  Scholit  fui 
fM  Meditinmlumnos  it»  pcjinlunlti  tketi 
yoamits  Bufii/la  CMUrd  dt  U  Duqurr. 
C*dtmi  Rffiu!  Meiiein*  Vrefiffer,  ^  Dti 
ntis,»t<iHt  AcitiimUSaeius.  la  ii.  iPa 
chcï  Etienne  Michallet.  irîgi. 

Exptdtth  Sah»Hdic».  7a  4.  à  Paris  cfa 
François  le  Cointe.  1691. 

Scri/uHru  S*tr»  .  in  formam  midhmt 
bjMbi  Ttd»iisi  iPatrt  KicùUt  It  Fnutmii 
5-3^  in  II.  iPirischczJiVeuvcdeSinii 
Benard.   \6^x. 

Jtphli,  Tfgtdie.   ParAtm/r.BepT. 
P^eadtmiiJrnifoift.  In^.  à  Paris  chez 
Virufedejeim  Bapfille  Coignard,  &  |. 
^o/gasrd  U  ûis.  lôoi. 


llalita  Zrudit».     CûlUfit 

'inus ,  Carm.Coag.  Tomui 

PAtm*.  St^-trouveàParii 

1691. 


ru  pour  dheu-vrir  un  n«u- 
tChine  ,  conteanni plufieurt 
■ufis dt Shifiqut ,  deGiemt- 
r»fbii,  é'd'HiJloirt,  avte 
te  lagrAndt  Tarinrie  ttè-tltt  • 
^ui  i'bitiuiJK.  In 4.  àPi' 
Barbin  ,  Jeao  Eoudot,  &: 
sJolTe.   1691. 


JOUÎ^- 


V  ï. 

JOURNAL 

fES    SÇ  A  V  A  N  ; 

bu  Lundy  u  Février.  M.  DC.  XCifl 


In  livris  dtCictren  de  l»  Viiilliffi, 
di  l'Amitié ,  avec  lu  VarMd«xts  du  fim 
A.uttHr.  Traduits  en  Frutifoii  fur  i'i» 
lion  Latine  deGreviiis.  Âtiee  des  ntim 
édeifommitiris  dtichupitrti-  ParfA 
teur  di  U  Ir^duBion  des  Offices.  In%A 
ParisfliesJeïnBspiillcCoignard.  itij 

LEs  Offices  de  Ciceron  ont  du  r 
avec  les  dialogues  deUVieillelfe'. 
del'Aroiiié,  en  ce  que  ciuelijues  i 
voirs  légèrement  touchez  dans  le  prem{ 
dcccsouvrages,  font  traitez  dans  lesdcG 
autres  avec  une  }u(le  étendue. 

Cetre  confideration  a  pu  entrer  dans  Ij 
motifs  qui  ont  porte  l'Auteur  â  no 
ner  cette  noii.cllctraduaion.  Dan 
logue  de  la  VicillelTeCaton  montre  ce  qfl 
kpeuc  ren.Ire tranquille êchcureufe, 8c rS 
pond  aux  reproches  qui  luy  font  fairsd'af. 
foiblir  l'efprit  Bt  le  corps  ,  d'ôter  le  goût 
àespUiÙTi,  Btd'cilreprochcdelamort.  IL 
^^ifrance  riea  Car  ces  quitic  vovcu  >  <\>v'i^ 

■  ^4 


Jour,   de»  Sçavans.         91 
<Mye  pu   l'exemple  des  plus  grands 

La  proximité  de  b  mort  eAIànsdouie  ce 
_ieUvieUI«aeaiie  plus  terrible,  ftàquo/ 
CïtoQ  ne  trouve  point  d'autre  remède  gue 
dcs'eilrc  mis  audclTus  de  cette  crainte  par 
longue  habitude  de  vertu,  qui  donne 
juite  conHance  d'eftrc  heuteux  dins 
tre  vie.  Mais  l'Auteur  de  U  tradu- 
qui  ne  prendl'id^e  de  la  vprCu  ny  de 
,  ny  des  autres  grands  hommes  du 
Figanirroe,  nous  prefcnteunauiie remède 
contre  les  miièrcs  de  la  sieilleiTc ,  fie  les  ter- 
tnrt  de  la  mort.  Se  qifi  conûlte  dans  la  rcrtu 
qui  Dous  fanaifie.  — 

Dans  le  £:cond  dialtwDe  Lelim  parle  de 
l'Amitié,  qui  ne  peut  eftre  véritable  qu'en- 
tre desgecsdelivrcz  de  vices  &  dcpafiion.^, 
&qui  conviennent  enfemhle  dans  l'amour 
de  la  vérité  &  de  la  vertu. 

Nôtre  Traducteur,  dont  la  motaleefl  p' js 
fiiblime  8c  plus  pure  ,  nous  apprend  qu  il 
liât  que  le  CliriAisiiiirme  noua  porte  plus 
loio,  £c  qu'il  noua  découvre  clairement  ce 
que  les  Payens  n'ont  fait  qu'entrevoir, 
^uind  ilioncdonné  la  vertu  pour  principe  i 
l'amitié. 

Ce  qui  leur  a  manqué  eftqu'ila  n'ont  p^s 
f^uqu'il  n'y  a  point  d'autre  vertu  que  1  a- 
mour  deDieu,  Scparconfcqucntpoint  d'a- 
laiiié  entre  ks  hommes  que  quand  ils  j'ai- 
swni  en  Qjea  Se  pour  Dieu. 

VAittear  a  ioiat  i  U  traduâioa  de  ces 
dcua 


91  ]   O    O    R    K     A    I 

dcuïdiaioguescellcdesparadoxes.ql  _ 
certains  dogmes  qui  s'accordent  peu  a 
les  opinions  communes.  Ciccron  fait  i 
que  quelque  extraordinaires  que  paroif 
la  plupart  de  ceux  qu'il  propole ,  ce  Ton 
grandes  veniez ,  aurqucllci  les  homme 
ret'ulcQt  créance  ,  que  parce  qu'au  lieu 
regarder  la  vertu  comme  Icifeulbien,  il 
perruxdenc  fauiTement  que  les  verîtil 
biens ibaclesrichelTci,  leshoDiieurs,  g» 
phir.rs. 

J'sydit  que  Ciceron  propofc  la  plupar 
fês  l'araJoxes  comme  de  grandes  verit 
parce qucletroiiiémeeft  d'une  autre  d 
ce  ,  Se  que  l'egalitc  des  pechuz  qu'il  enl 
prend  d'y  prouver,  elt  contraire  aux  pi 
cipes  du  Chriliianifme,  &  même  aux  lun 
res  de  k  raiibn.  Comme  l'avcrtiflém 
particulier  qui  cH  à  la  telle  de  ce  Parada 
éd  aircit  fort  ce  lu  jet,  je  ctoy  le  devoir  at 
ger.  Voici  en  quoy  il  coolille. 

Il  y  a  un  ordre  qui  règle  ks  aAîon) 
hommes,  commeil  y  en  a  un  qui  rêgli 
jnouvementdesaftreî,  Eclecoursdela 
turc.  Cet ordrcell)unc&iminu3ble,j)i 
qu'il  n'eftrienauire  chofe  que  la  raifoi 
Dieumfime.  lUoic  ilonccllreluiïi  Staii 
Quand  nous  ne  le  fuivons  pas ,  nosaéti 
font  miuivaircs,  &  quand  nous  ne  l'aim 
pas>  noosTommes mauvais nous-mîmei 

lls'enfuït  de  là  que  les  aâioos  font  b 
nés  ou  mauvaifes  ,  félon  qu'ellei  foni 
conformes  oiicontrairesàVoiite.  Oï' 


M\j vebi eftra  pto? K moltii cooFormci,  fc 
mbte  moins coocrairet,  KpirconftquCflC 
Bti  peuvent  eOrc  ou  plui  &  moins  bon- 
■i,  ou  plut  Se  moios  mauvaifci.  Ce  qui 
llÈratT  caciercment  IVgalitc  de»  pcchczflc 

^Pour  reconnoitre  que  les  aftions  peuvent 
t^replus  ounioiniconfornies,  &  plui  ou 
moinicoQiriircs  à  l'ordre,  ilfaut  lesccinfi- 
derer  &  enellci-mêmes ,  ïc  par npport  à  la 
diTpolîtion  dti  c<eur. 

"%n  elleï-mêmet  cllci  peuvent  cArc  plo» 
grooms  conCrairci  à  l'ordre  en  deux  ma- 
li'une  CD  ce  qpc  certaines  aâlooi 
lÏEat  plu9  l'ordre  que  d'aulret  ;  en  ce 
qu'UDmeunre,  parcxempic.  leblefleplu*  - 
qu'une  légère  Intempérance.  L'autre  ma- 
nière dépend  de  pluiîcurs  circonftancci , 
dont  l'aircmblage  fait  qu'une  action  fs  trou- 
*e  contraire  à  l'ordre  ea  pluficuts  points- 
Le  parricide  a  de;  circouHances  qui  le  ren- 
dent plus  contraire  à  l'ordre  que  lelimplc 
meurtre,  parce  (jocdansun  pereontrouve 
tw icmblaole t  Toti  bienfaiteur,  fonami, 
éifijdeqaiJ'on  are^nJatie,  parqQfl'tyi 
^wéïKNirriBcélevé.  En  tuant  un  père,  on 
iflîe  l'ordre  en  autant  de  chef»  qu'il  pre- 
tiUlàt  deroirt  par  rapport  à  toutes  lei  qua- 
bn  ttafetmiet  dans  celle  de  père. 
-  Qoo-fi  roQConfidere  Ie>  aâionsparrap* 
Mwiltdiipolîtion  du  cceuf)  ontToaveil 
m  ^*rdelleâ  feront  «acoxt  ou  p\usou 
ffavmifes  à  l'otdn.  ■  te- 


54  J   O   V    I.    ff  A    I. 

roaC  plas  contraires ,  (ï  elles  parte! 
cœur  rempli  d'un  plus  grand  mi( 
Tordre, 

Latnduftion  de  cestroisom 
imiie  fur  I  édition  de  Grxvîus.avec  la' 
de  changer  les  etiapitres  ,  félon  iju'îl^_ 
que  la  (am  du  dilcours  le  demandol 
notesquifoQtàlamîrgc,  ferveotiB 
les  chofcs  les  plus  importantes.  Cc( 
fontaubasdelipsgefontconnoître  I 
fonnes  ,  les  ailions ,  Se  les  lieux  don 
parlé  dans  le  texte, 

Refitutiimi  de  flu/!mri  caidt  confc  . 
chMt  U  merait  &  U  difci^Unt  de  l' 
Par  fttt  Mrt.  ^M^uti  dt  falulc  1 
Dolteur  de  la  Mai/en  (&•  Socitti  4 
bennt.  frofi^tur  du  Roy  en  Thech^i 
tueiUis  &  f>"  ">  inmierefur  Mr.  dt 
BtHvi,  Prieur  de  faim  y  tan  de  M 
riol,  ^frertdit'Aineur.  Tome^ 
Ini^.  à'Paris  thei  GuilUumc  De 

CE  que  je  dis  des  divers  emploM 
profond  fçavoir  de  Monfr.  de' 
Beiivc  dins  le  Journal  du  trcnticn* 
KSSp.  à  l'ocMlion  du  pretnïerTome 
Refulutionsmoriles,  doit  s'étendre  ' 
cy,  &CCUX  qui  le  lironten  pourronf 
«ircment  l'applitration.  Ils  verront 
J'tta  Se  rfans  l'autre  des  dÉcilion»  foH 
/adlcittifes.  Jcn'entrctay  çttiataVi 


■  ■>     E     6       s    s    A    V    A    N       .  ^f 

^î  feroit  prcfqii'infini ,  &  ne  r  loricray 
^'sncerpèce  ,  qui cft  peut -e fin  „plusex- 
Cnordiaaire  qai  ail  eilé  propoji  ;  dins  ce 
Gecic. 

Aa  coEnmcQccmcnt  de  U  reg  ce  àe  \x 
Reine  Merc  Anne  d'Aulricke  u  Abbé  de 
qoilité  demaiula  un  Evéclié  afli  as  une 
fïOïincc doac  fon  Irere eftoit  Go  . .  mineur , 
kl'obtint  non-obAint  les  bruits  lelâvanla- 

fnx  afareputiii  épandus 

liCout  &  à  la 

Il  en  jouit  loD  regirda 

qoecommeun  n  elonfa 

naiSâBcc,  avoua  iniea- 

tiodiJe  recevoii'  1  avoic 

cOé'doniic,  &n'  _jltein- 

tention  de  conférer  II  •  ..j,^uand 
il  iroit  tait  les  ccremonies  loiiiCuécs  par 
l'Eclilè  en  cette  occaiîon. 

Ces  bruitî  s'augmentèrent  après  (àmoit, 
ft^ttSeurs Prêtre»  aufquelsil  avoitimpofé 
les  maim  doutèrent  de  h  validité  de  leur  or- 
tliutton.  &incertainsde  leurellaCdcnun- 
^rentfîpourpluEgrancIe  lèureté  ils  ne  dé- 
voient pas  la  recevoir  de  nouveau. 

Mr.  de  Sainte  Bsuve  confuité  là-defTus , 
&&pporanC  comme  certains  ces  bruir;  qui 
InTparoiObiem incertains,  Bcmêmetaux, 
fotd'avis  que  quand  cetEvfique  aiiroit  uiU 
fins  foi  &  faii] Religion  ,  neanmoinssyant 
elîé  baptifc  avant  que  de  fc  prefentcr  siix 
&drcs,  il  flvoit  verilabJemcat  re^u  le  ca- 
nùtK  Epi/capd. 

\\ 


f  J  o  °  -   »  »  '  ■ 

Il  appuya  fon  avis  dedeuxprcuveililHl 

Il  première  elt  lirée  de  S.  Augudin  ,  cpl 
dans  les  livres  du  Dapcêine  contre  ks  Do 
naciltcs,  dit  que  ceux  qui  re^oivcacIcBap 
tftne  avec  tromperie  le  reçoivent  veriii' 
blemencquand  ils  le  reçoivent  dans  l'Egliie 
k  que  ceux  qui  reçoivent  l'ordi nation  d( 
Umème  manière  ,  la  reçoivent  aufli  «ri' 
table  ment. 

La  féconde  preuve  eft  tirée  de  lavalidîtt' 
des  ordinations  faites  pjr  les  Hérétiques  & 
parlesSchilmaciques.  Car  li  ceux  qu'ils  or- 
donnent dans  leur  communion  font  vala' 
bicment  ordonnez,  pourquoy  unbaptile  qu: 
n'a  ny  foi  ny  religion  ne  feroit-il  pa^ral»' 
bicment  ordonne  Eïâque? 

Après  cela  il  réfute  les  objeftions  qui  û 
faifoient  contre  l'on  avis.  La  première  con- 
fiflc  encequel'Evfqne  dont  il  s'agit  eftuit 
Itippofe  n'avoir  pas  eu  delVein  de  recevoir 
les  Ordres,  bienqu'ilTefullfoumis  àiacc- 
renionîc  par  laquelle  on  Us  reçoit. 

A  celaMonlîenr  de  Sainte  Beuve  repond 
qu'il  n'eftpas  abiblumencneccfTaitequece. 
luy  qui  reçoit  unSactement ait  tnlentioaih 
Jerecevoir;  ce  qui  eft  évident  dans  le»  en- 
fans  qui  reçoivent  ie  BaptÊmc ,  bien  ^u'ili 
ne  l'aient  encore  capables  d'aucune  ïateo- 
lion. 

Il  ne  faut  pas  une  intention  d'ime  autre 

nature  à  celuy  qui  reçoit  l'ordination  de 

i'Epifcopai  ,  qu'à  un  adulte  qui  reçoit  le 

t^ptême.    Donc  comme  un  9iÀu.Ue  tet^uit 


leBa[)Edme,  bien  qu'il  cd  ay- 
un  Cpric  de  tromperie  ,  aullï 
jrefentcpoureftreconficré,  re- 
lemeac  la  coDrecration  ,  bien 
avec  uneJpritde.meptii  S;  tl'ir- 

àes  snues  difpolîtions,  comme 
lafoi  ,  on  ne  prouvera  jamais 
faut  tcadc  l'ordination  ÎDïa- 

'  que  l'ondit  que  quand  cet  Evf- 
nta  pour  eftfe  ordonné  ,  il  ne 
ricuj;  ,  Monfr-deSaintcBcuïC 
tout  ce  qu'il  fit  parut  l'erieux  , 
refenU  comme  un  homme  qui 
tablement  eftrc  ordonaé.  Quel- 
ju'il  ait  pu  avoir  dans  foncceur 
moniequ'îUreçuë,  celaD'em- 
]n'il  ae  l'ait  re;uë  volontaire- 
l'dic  ne  luy  ait  imprimé  k  ca> 
opfll.  Que  s'il  amanquédefoi 
,  il  n*a  pas  reçu  l'Ordre  digne- 
rfoofalut:  mais  iln'apasiailT<£ 
.r  purement  Ek  Simplement. 
reçu  véritablement  les  Ordres  . 
tnfcrer  i  d'autres,  &  il  a  fuDi 
'il  ait  fiit  Car  eux  les  ceremo- 
ées  par  l'Eglife  ;  &  il  ne  faut 
onner  ceux  qu'il  a  ordonner, , 
n'ell  point  prouvé  qiiic  leurs  or' 
tient  douteufcs. 

ament  Mr.  de  Sainte  Beuve  dé> 
reû/oB.   11  en  décide  une  infi- 


KpS  ]    O    «    ,    »    .    L 

^Kbité  d'autres  dans  ce  volume  ircc  hm 
HF  iblidiié.    Je  n'eu  meTcrai  ici  qu'une 
finir  cet  extrait. 

On  luy  demanda  un  jour  Ci  h  prt 
cil  un  jutte  titre  pour  a<]ucrir  da 
întericuraufTi-bicn  que  dans  l'eiiic 
fîquindîlE'agit  de  niettrc  Ta  confcien 
feareié&en repos,  il  a'eafautpasioùjl 
retenir  à  la  vérité. 

II  répondit  que  celuy  qui  a  poOè^ 
bonne  foi  un  herit;ige  pendant  te  cenpl 
fcrit  par  la  lai,  lepcutrctcnlrcnca  " 
ce ,  bien  qu'après  ce  tempt  -  là  il  v 
découvrir  gi  à  reconooitre  te  veritaMc 

Sjrépoafe  cft  fondée  fur  le  Droit! 
qui  l.i.lnfi.t.ù.  §  t.  en  rend  cette  n 

»ilirerinndatiiinUini»certoijJt»ti  Sut. 
eut-if.  f.  profila  fP^dit,  ea  rend  «m 
tre  :  utmliqiiii  titium finis  tj^tc. 
'  LcDroitCanonique  eit  en  cepoitit 
forme  au  Civil  Saint  Tbotnas,  Se  l« 
célèbres  Théologiens  ont  fuivi  l'un  te 
tre.  Laraifon  de  S.Thomasellqnel 
punit  avec  julïice  la  négligence  de  ce! il| 
a  liifTé  courir  h  prefcription  contre  tu] 
Geffons'cnettaulTifervi  dans  le  liïre 
puilTince  de  l'Eglife. 

Cesrefolutiens  ontellé  fi  forteftira 

que  lespluscelcbresEvéqueî  Scies plusfçS 

vans  Théologiens  en  ont  recommandé  V. 

ie&ure.    MonJr.  de  Meaux,  entreautres,  1c 

'  mifes  dint  fes  Statuts  Sy&oda.tti.  w  n«m 

K  i 


99 

.s  livres  quelesCureade  fonDioccfc 
ac  étudier, pour s'inltrujre des  deroirt 
ir  oiinirterc.  Ce  qui  peut  paflérpour 
pprobation  (J'iutant  plus  autentiijue, 
c  ii'ell  pasfuipedc  d'afoir  el^énian- 
&  qu'elle  n'a  en  effet  elle  ijonoéo  que 
a  pur  imour  de  U  vérité. 

d'unnoHvtau  Sfjlemt  Jm  m»nd§.  In^. 

i  Paris  chez  Jean  Cuflbn.  i6gi, 

Ous  ceux  qui  tiennent  que  la  terre 
tourne  autour  du  Ibleil  >  denieurect 
ir<i  qu'elle  décrit  on  cercle  «ccotri- 
Dtoor  decetïllrei  que  l'excentriciié 
:ercle  n'eft  pa«  13  grande  en  un  temps 
unaiitre;qucleïpointsd'interfeaion 
c  cercle  fsit  avec  l'Equïteur,  avan- 
que  la  terre  outre  (on  mouvement 
J  1  un  mouvement  diarne  ;  que  ce 
«Bcnt  eâ  en  de  certait»  temps  plu^ 
pcqtKie  tnofm  mouvemem.Ec  qu'«n 
Kl  il  eft  plus  lent. 

V  expliquer  ces  appareaces  ,  tes  an- 
AAroDomet  ont  fait  quantité  de  fop- 
ombizirru  Se  contra ines  âlafimpli- 
etcnatsre.  PournpliqDerpourqao]' 
ignadéloigaetnentdufaleilà  la  ter- 
ni s'appelle  ^fogit  ,  arrite  à  un  en- 
tuK  fbit  peu  plos  avatKé  que  le  pre- 
tprét  que  la  terre  a  &<t  une  rcvoludpn 
aoKhe,  ihomCMJoàté  une  cxcemi,-  - 
•éfmdoo.    G^nêc  «  eu  recoors  4 


tOO  J  O  4 

un  cpicicle  :  KepM 
çllipfci  acd'aotresi 

L'Auteur  de  cet  £aaie 
qjicr  tout  cela  d'une  man 
lî(DpIe&  plu<  pliyii^uc. 
fo!eil&  les  étoiles  li^ies  n 
que  de  grands  amas  de  la  p 
dcl'amvrcrs:  Queceice  c 


ioler 
nfont. 


lulcr 


nousappello 

le  milieu  d'une  v.;: 

fon  fluide:  Q«cu.'.i. 

grands  corps  opaqut 

&  les  planètes  i  ëci^ 

cftàl'endroii 

matie 


IcJlei 


Cela  eftant  fuppofii,  l'Ai 
ces  corps  opaques  povi!lcz 
fortent  du  folei!  ,  doivcii 
mouvement:  Queiuu'.îEiL 
ils  font  déterminez  a  lê  ni. 
foleilj  qu'en  fe  mouvant  . 
gnent  la  matière  celcllc  c 
chemin  par  le  mouvement 
t,&qu'iis  forment  ain 
tourbillon  autour  de  cet  a 
Pour  rendre  tout  cela  pli 
fe  fert  de  cette  figure.  V 
.jroaSeûns  ceffe  un  no  ml. 
'fptoascûtez.  Soit  T  1» 


Soi- 


p 

npoiTibJo 

^^^^K^ 

Éicrtoui 

^^f- 

U  lerro 

.     avancer» 

^B'' 

«ntenir. 

^^^^V 

<  &  f^ire 

î  de  s'ar- 

^^^^P" 

'entcon- 

^^^B 

luodini). 

I  nous  ne 

fl'excen- 

^^^V 

ftoit.  & 

^^H 

tir  tout  à 

V' 

i  la  terre 

ic  pouffé 

endroit. 

^^^^1 

sien  plus 

n.à/co. 

me  force 

^^^■t 

que  lors 

^^^Hr^>. 

imaiiere 

^^^K  ■ 

^cmog. 

L 

ttl 

Un  epi( 

L'Ai 

ÇVCf  to 

corps  g  ' 
des  éco  t 
«couJen; 

nouïapj' 
«  lajUi: 
'on  flu 
grands  i 

ceicorpl      ■ 
«>rccnt  i 

ï'*  fonte 

fo/eil.   ,  " 
filent  Ja 
cfiemi'n 
oicnr,  & 


^^B  arecla  micrere  dans  haoc^e 
^HCelieftant,  latcrrevenintàclïre 
^Kj»  rayons  (jui  Ibrtent  du  Toleil  S, 
^Bs  (icmeurer  ca  T,  miis  elle  doîc 
^Hpù  il  l'uppalè  que  hmatiere  cc- 
^Bn^ons  ont  des  t'orceségaletpour 
K(.  Maiscomme  il  cil  itnpolTible 
^Kgt  ijui  le  meut  puiflc  s'arrf  ter  couC 
^■ndroit  lie  Iba  équilibre,  la  terre 
^we'ripjsen  B,  miîs  elle  s'avancera 
HnD,  où  rencontrani  une  matière  qui 
^■■de force  pourlarepoufTerquelEs 
^bfblcil  n'en  ont  pour  Vf  foutenir , 
Rjrcfque  reiourner  cil  T,  &  faire 
H|«irs  vibrations  avant  que  de  s'ar- 
nB-  Or liccs vibrations doiventcon- 
llcment  diminuer,  de  même  que  dimi- 
;  celles  d'une  pctuiulc  fimpie,  nous  ne 
ispas  eftre  iurprisdevoirquel'exccn- 
în'eft  plus  figrandcqu'eilceftoit,  6c 
le  doit  m£me  à  la  tîn  s'anéantir  tout  à 

plus  fi  nous  confiderons  que  la  terre 
mtneunvaiJTeau,  i^ui  bien  que  poufTé 

vent  pour  aller  à  un  certain  endroit, 

(Te  pas  d'arriver  â  un  autre  bien  plus 
aé,  Uell  e'vidi^ntque  les  rayons  du  fo- 
e  peuvent  pas  agir  avec  la  même  force 

terre  lo^s  qu'elle  cft  en  C,  que  lors 
icïftenT,  &qu'outrecela  la  matière 
len  C,  etantplusgroiliere,£îfemou. 
pins  lentement  que  celle  qui eiten  T, 
!j>Jjwii&a(roiirsôuecc//cquieftcnT. 
■£  3  Ccfti 


pour  eipliquer  d'oà  vient  que  les  pc 
d'iaterfeâion  que  l'orbe  anaacl  deJat 
fait  avec  l'Equaccur ,  aviocent  plùtoftiu 

cercle  qu'ils  n'y  reculent ,  que  cellei 
l'AuCeur  vieot  de  donner  pour  faire  t 
pourquoy  l'apogée  avance  plùcolï  qu'i 
recule. 

JeferoUrroplonglï  je  voulais  rappo 
toutes  les  expîicatiuns  que  l'Auteurdo 
<le  plulîeurs  autres  phcnomenei  par  Ict 
incï  principes.  Les  curieux  les  pouri 
»oir  dinï  l'eflai  qu'il  propofc. 

Ils  y  trouveront  quelque  chofe  de  fïn 
lier  leucliaRl  les  comeies ,  qui ,  rdoii  lu; 
fuQt  autre  cbofe  que  des  taches  qui  Ici 
formées  daoj  Iccorpsdu  loleil,  &  qui  vci 
à  l'en  décachet ,  font  contraintes  deiê  m 
voir  dans  U  Tn^cicrecL-lcile  qui  eft  autou 
cet  altrc.  où  ne  ic  trouvant  point  du  I 
en  équilibre  avec  cette  matière ,  elles  i 
forcées  de  s'eloigncrdufoleil  avec  nnci 
ïDeirapide,  £c  de  continuer  leur  route 
<)U'â  ce  qu'ayant  pall'é  bien  loin  l'eudroi 
leur  équilibre,  elles  font  obligées  defei 
prochcr  du  folcil .  Bc  de  retourner  pj 


lerp^^ 


Si  A  V  *  N  i.         10, 

mtJi  ^  in  ttnuvtllti  fuftni 
If  du  tff/trvMiBtti/uf  ÀmiT' 
J'u^ir  O"  'i*  t'exfirimfr ,  ^ 
yitmri  m  venjut  Iti  mrmti  marU- 
'  Pariscb»  Cl.  tlubtn.  lA^t. 

idoe  perfonne  ne  Toit  aomtné  â»n$ 
aUI«^^ilct,  tij  t  po-uiUot  (hnpqf- 
^1  <I'>pre«  nature  île  plabeurtgcas 
iuc8c  tk  la  ville. 

blognet  loat  encre  trois  hoimaet 
emmet.  Lesfcmtncsfont,  UM»i- 
Is  tatiiou,  qui  eH  deja  lui  lerctour, 
iflé  ^c . . .  Il  M«r(juilc  de. . .  Les. 
;  Tonr,  lejeuncDucdc  ,..  Icjeune 
'e.  ..ii  ïcCotnmindeat de . . .  non- 
itt  revCQu  de  Malic  apr»  j  aroir 

Il  ROi. 

le  premier  dialo^e  le  Commindetir 

tn  ridicuindïs  façons  de  parler  in- 
dfpDÎi  peu  ,  îi  qui  ont  bel«io  de 
Hntiiic.  U  demande  ce  i]ueveii[  dire 
V(if *f»r  ,  linoDunScigocurquicIt 
I  £  on  diri  i  l'avenir  Alctaiûlrc  le 
iposTurc ,  (t  Icgros  Vitîr,  ao  iTeu 
ÛretcGnnd,  leCrandTurc,  k\e 

[fbo  cflqnc  l'otage  a  «nachéleter- 
r05  aux  cbofeE corporelles,  &i]a'il 
i^eflre  attribué  nui  rpiriiuellcs,  ny 
là  vluc  degraod.  ^^^L 

meeeiaatn*  fuyons  àc  PI^^^H 


^^^meieaKaz  aucune  aAJon.  I 

^HF^LaDaiDcde  U  maifon défend  dms  U^ 

^KciKidiliaioguetoutcsks  nouvelles  r 
^Biâ^piirler,  &s'appuye  Air  l'usage. 
X  CommiDiicur  en  appelle  au  boa  Cem, 
la  plus  faine  partie  de  UCour,  àlaquelfl 
appartient  ,  Se  nua  ^  un  peiit  nombrf 
jcuncc  gens ,  de  ju|;er  lî  l'uljge  cQ  boJ 
manvais. 

De  U  il  pilTc  à  des  défauts  ordina 
quelijues  gens  lie  ijualilé,  qui  font  deprfl 
tanscelTe  leur  rang.  dlcnufcriaeïvilcnJ 
avec  ceux  qui  lesvilîicnr,  de  leimëconfl 
ter  par  la  dittcrcnre  de  fiege,  gcd'e 
ter  d'autres  par  le  formulaire  de  le 
très  ,  Bc  pir  les  titres  qu'ils  s'attribue 

Ilreconnoit  néanmoins  que  1, 
titreselt  parvenues  un  tel  poinr,  qu'il  fcS 
inutiledcs'oppoferàce  [orrent ,  S(de  vi 
loir  déduire  les  Cardinaux  aux  titretd'Ifl 
^^^ilTimes  &  de  RevercndiQ'imes  , 
^^falitterent  il  n'y  a  que  faixante  ans 
^Hkndrc  celuy  d'&minencc. 
^^^b3!  en  dit  autant  des  titres  de  ManreignQJj 
■K Prince  del-Ëglife.  gcdeGrandeur.  à 
^^^  Fyàijuei  preaneai  auVieu  d&«:clurj| 

mt 


es  Eecles  palTez  donnoicQtIèal  i 
irédecelieurs.  Enfin  il  D'oublic 
sRivireact,  que  les  Religieux 
encceeux,  Don<oLiïantrbuiiit^ 
I  font  profeûlon. 
ration  iimt  par  un  éloge  du  Roy. 
iple  propolc  par  le  Comman- 
s  d'cftct  lur  les  efprits  de»  tioit 
es  deuK  Civaliers,  que  toutes 

louvellcracnc  imprimez. 
e  Hinri  It.  é-  At  fi-sHfoii  1 1. 
Varitla*.    in  4,   dtHX  viiumti. 
,  Chude  Barbin.  1691. 
tié.  i»  J 1.  à  Paris  chsz  le  mS- 

critiquet  fur  It  fy^émt  Carit- 
■iltfiplie  di  MoB/r.  Rigif .  Pér 
i  Hamel,  Lictntié  tn  ThtfUgit 
M  (S>  Société  dt  SorhiHt ,  é^. 
û  chez  Edine  Couterot.  1691. 


Ef  JOUSL- 


JOURNAL 

DES   SÇ  A  V  A  Nj 

DuLuDdjFiSFmier,  M.DC.  XCQ 


hifieirfdtsEmfirntri.é'dtfaiitrtiFr^ 
qiti  tut  Ttgnfaur»nt  Utfix  premitri 

tltl'^ili/t  ■  dti  ftrfemiiiini  ijit'ili  m 
ttsAUxChrtiitm,  ilt  Uuri  guirirti 
Ui  Ju'/i ,  Jii  Eirivaitti  frefaotl , 
fi'/innii  II)  plui  illufirti  àt  Uht  f fj 
yuftifiét pxr Us citaîieni  dtt  Aultiirs\ 
jntitXi  MvteJii  netii  peur  icl*l 
principalti  ài^iuUtK,   Tùmi  Treifii^ 
^Hi  eemfreai  dipuii  Stvtrt  ju/qu'À  IT 
Bien  lit  Diothiiin.  B»rltSinirdfT.£ 
à  Parischez  Charles  Robullel.  1591. 

UNe  des  plus  rcnlîblesdîffirfi 
fe  renconiKnt  entre  ce  I 
Tome,  &lciccond  domjcdoiJ 
l'extrait  dans  le  dîi:  -  huitijinc  JournaH 
l'année  dernière ,  cft  qu'au  lieu  que  cdr 
là  reprerentel'EmpireRomain  dans  !e|| 
floriflànt  cllat  où  il  ait  jamais  paru,  celu] 
le  reprefence  dans  le  plus  miferable ,  Bt  coi 
MJieexpoféenproyt  à  Ufureurde  toutcslei  ' 

PionsStj-ângcrst. 
te 


!q«'îiy  eut  de  pins  hoiwcuï  Scdepius 
îe,  clt  que  prelque  tous  ks  Empereur! 
«gnercni  durant  unficcle,  ne  monte- 
fur  le  trône  qucpar  lecfime.  Leslol- 
ki  Gardes  qui  avoient  tuéPeriiiuxau 
'u  de  Ton  Pilais  ,  eurent  ]'Jnrolcni:c 
Mjfe/ l'Empire  en  vente,  &  de  l'ajoger 
•.en  qui  en  avoic  offert  6ij-o  dngnnei  à 
jcfoldat.  11  en  fut  prive  pjr  leSenit. 
unnéàmoïC,  &  exécute  dam  un  lieu 
t  dc9  biins. 

lacallaqni  avoir  tirél'épée contre Sc- 
foo  père  ,  St.  t'ait  maflkcrer  Geta  l'on 
entre  les  bras  de  Julie  leur  mère,  tut 
larjvlamal  j  après  quoy  Macrin  Prêtée 
rétotie,  ul'urpa  l 'autorité  fou verùac , 
sbftini  U  badelîé  de  la  mifCtace. 
'antcdé  vaincu  parHeliogabaledinsIc 
:oire  d'Antiot-hc ,  it  s'enfuit  en  habit 
iré  jufqu'à  Calcédoine  ,  où  il  lue  te- 
u,  &  decapit^. 

■ois  ans  après  Heliogabale  fut  tué  lu/- 
.cdans  le  lieu  le  plusfaledu  c^mp  par 
BBidu  parti  d'Alexandre ,  qui  eut  i  peu 
emëmcrort,  &  périt  pirUfureurdes 
tsGfluloii  qui  oc  pouvoient  faul&iT  lit 
icé. 

iximin  qui  avoit  commandécettefan- 
e  execDtioo  ,  n'échappa  p»  non  plus 
an prédccefTeur  i  la  fureurdes  geaide 


efordre  dant  la  tente  où  il  dormott , 
rcat  ipa  SIf  ea  à  prefeDCe  >  tt  \c 


ttia^~  I  (  par  i ■  ■  m 


--»-■-  jr  T.; 

^nes  evenemcns,  8c  plufieurs 
îzpendanc  que  ces  Princes  mon- 
ifloient  de  la  fouveraineté  qui 
in  fruit  de  leurs  crimes  ,  font 
ir  Monfr.  de  Tille  mont  avec  une 
uelle  rien  ne  fe  peut  ajouter, 
rime  les  principales  circonlbn- 
propres  termes  des  auteurs  ori- 
s  [i  étroitement  cniembie ,  qu'ils 
:  faire  qu'un  ieul auteur.  Scies 
routes  les  preuves  que  les  fades 
I  ,  les  médailles  ,  &  les  autres 
publics  lui  ont  pu  fournir, 
dre  Se  la  confufion  qui  ont  régné 
auvais  temps  n'ayant  paseropè- 
'ayent  produit  d'excellenshom- 
:  cultivé  avec  fuccés  les  arts  8c  les 
lonfr.deTillcmont  fait  un  fidèle 
leur  efprit ,  8c  un  axadt  dénom- 
leurs  ouvrages. 

ft  un  des  premiers  dont  il  parle, 
js  Mnrc  Aurelc,  &  fleurit  fous 
clloitcîe  Pergame,  filsdeNicon 
Je  Archiredlc ,  pafla  h  plus  gran- 
e  fa  vie  à  Rome,  8c  ycompofa 


l  foi 


Bitt. 


>n>lr  fautenu  tvec  Irop  de  chaleur  les  intt 
iftsde  Zenobic. 

A  l'cgard  d'Amclius,  il  avoir  compol 
tHit»olnmeideceqg'il  avoir duï  dire  à  Pic 
lin  dinifMironFeienres,  ScqDarantr  autre 
tMwre  la  magie,  &  contre  resGnoftiquci 
Eulébt Thcodorct ,  k  S.  Cirille  rapporter 
it  lui  tm  paflàge  où  tÛ  cité  le  commence 
nwnt  de  t'EvatiRik  dcS.  Jean. 

Ul  «hircrflemen)  que  Monfr.  de  Till< 

Dioniadoiinexaux  perrecutions  de  l'Eglii 

t^saxi&csdeeMMTjn,  font  une  des  pk 

M/iv/viT/a  «Je  ce  Tolutne. 

-^j5jj"'"='>ar  Se»ere parut  d'abord  afTc 

*™*'*'*aCA/Wajj,   &  en  retint  \ 


J' 


neProcuIcScfurnai 

.c  guéri 


me  Toparcioi 

l'huile,  M^iisdepuisil  leur  Fut  contraire, 
en  lot.  defendic  pttei\idete  faire  ni  Jai 
niChrétien.  Cela  pourroii  faite  croire  ç 
l'edic  n'elioic  que  contre  ceux- qui  embra 
foienC  de  noureau  la  Religion  Clir£t:ieiiiif 
s'il  n'cJloic  conlhnc  d'ailleurs  que  cin^a 
auparavant  b  perlëcutiiin  avoii  commeiH 
à  s"ecendre  iDdiftcrcmtnent  fur  tous 
quineliturilîwent  point  aux  Dieux. 

Bien  que  la  perl'ecutîon  ait  comnieacj 
Rome,  oQ  ne  trouve  rien  de  conlîdctoU 
toucliantceuxquiy  Ibuffrirent  alors  le  m^ 
tyre.  Mais  elle  fut  1res  violente  diat  U 
proirinces. 

Scvere  eftant  entré  dans  Alexandrie  _ 
de  temps  après  la  publication  de  fonedir 
y  fît  fouffiit  de  cruels  tourmens à pluiteui 
pcrfonncs  qui  y  svoieQtelléiEcnécidcl'fi 
gypte&delaTebai'Jc. 

S.  Irenée  mourut  à  Lion  pour  la  défeih 
fe  de  lafoiavecplulîeunautreg;  Se  S.  Aa 
deol  envoyé  en  France  par  faini  Policarpe< 
ayint  cité  rencontré  dans  un  bourg  procfai 
du  Rofnc,  où  il  t'aquiiioitderonminîftai 
re  ,  il  y  eut  la  telle  fenduëavec  une  ep^ 
de  boit ,  en  prefence  même  de  l'Empe* 
reor. 

Ceux  qui  furent  pourfuivis  en  Afrique) 
l'occalion  de  leur  foi  ,  y  fignalcrent  Icui 
eonltance;  Sicefurpourlesanioncraucom. 


*...„ra"''';°lJ°=.."»if 


UiEW<=  "^      t(=n^^  1,  ,nc  t«*"^    -l-.o    f^-", 


ner- 


P"  ■•.Ice.M'-*'' 


V  ...    "J 

Jlst  qu'il  n'ait  efté 
Coleanicé  idesjeux. 
tnvcrâoD  tondée  uni- 
kS.  ronce,  eâttùt 

ipe  ail  janu»  fâil  pro- 
:nr£tieiioe,ou  cju'il  ait 
n  culte  des  Oieui,  il 
ItqucDccel'eutvain- 

1  excita  une  furicuiè 
E^lil'e  ,  dont  le  pre~ 
t  du  Pape  Fabien,  & 
Moïle  âc  de  Maxime 
rate  Diacre dcRomc. 
it  rapporte  tout  ce  qui 
[Jiyprien  de  ceuK  qui 
au  milieu  des  tour- 
qui  furent  abbatus  par 
aêleùnedifficuliéqui 

Mariirologct ,  dans 
iens,  &dans  làint  Je- 
fondcnc  ceux  qui  fouf- 
X  cem  qui  fuSrirer.t 
]ueGallu5&  Emilien 
i  deux  Empereurs. 
S.  Paul  fe  relira  au  dc- 
Sc  VaK-rien  perfecu- 

JoyjçucriePapeCor- 
s/andircnt   Icui'  fang 

CV/wndantle  Pape 
r/ôoi  Gai/us,  &S. 


Oi/er. 


nit  cette  impiété  par  une  H  ^ 
t  far  M  ]a  perfecution  qui  H  \ 
rdàTeiil.  Mais  au  milieu  H  V. 
Galérien  allant  en  Orient ,  H  y 
on  refcrit  où  il  ordonnoît  H  Si 
contre  les  minîflres  de  la  H  il' 
toe^  &  ce  fut  par  cet  ordre  ■  '' 
&  S.  Laurent  furent  ezecu-  2  j 
C^ypricn à Cartaçe ,  8c  plu- 
Afrique,  enlt:3ie«  &ail-  'V' 


I 


6 


[artyrologe  Romain  mette  (.         ' 

Zenon  Evêque  de  Vcronc ,  v 

Eglife  ne  recônnoit  qu'un 
m ,  qui  a  vécu  au  quatrié- 
eft  mort  durant  la  paix. 
|ui  fous  ce  règne- là  inonde- 
îmmencrent  une  infinité  de 
mi  lefqucis  il  s'en  trouva 
T  annoncèrent  TEvangile, 
prédecefleurs  d'UIphihs, 
ardèrent  à  la  fin  du  quatrié-  î 

e  leur  Apôtre 6clcur  Pro- 


i 

■ 


h 


S  la  féconde  il  liivife  lesprocéscn 
Ifpcces,  qui  font  l'extraordinaire  oi 
jhairc.  Se  l'ordiDiire. 

Cenfidcrnnc  le  procès  cxtraordïnaii 

[encrai,  il  en  explique  l'objet,  la  fol 

jclalîni  puis  le  regarde  en  particulier. 

^première  inJlan»,  qu'en  eaufe  d'a| 

''  foie  contradi£tai(cment  înfl 

Lcupir  contumace. 

11  confidetede  b  même  forte  le  proe< 
piiiire  par  fon  ol';et ,  par  (â  forme,  | 
.  &  rapporte  les  formules  de  toi 
qui  font  en  ufage  dans  lesTriba 
d'Allemagne. 

fi>*  L'Amitii.    lit  S.   à  Paris  chegs  ( 
Barbin,  au  Palais.  lâjii. 

tarais  de  l'auteur  ont  tiré  de  feci 
e  Poëme  de  l'Amiiie' ,  d'o" 
[Soient  pu  tirer  celui  de  l'Art  de  prêt 
imprimé  quinze  ou  feize  fois  fur  unct 
imparfaite  qui  lui  avoic  edé  dérobée; 
toutes  les  ver  îtezqu'it  a  tdché  de  rendit^ 
Ëbles,  il  n'y  en  a  poiat  qu'il  ait  mieux 
l  bliequcccUc-ci: 

Il  n'tfi  foiot /sni  virtH  d'amitié 


Il  n'a  pas  renferme  dans  cetouvragffi 
■ui /e  peut  dire  de  l'amitié,  Btc'eft 


DES       SÇAVANS.  I2i 

prem ier  chant  contient  une  dcfci  if  îioti 
ivanragcs  de  Tamitié  en  gênerai,  Jelc- 

roule  fur  !e  choix  des  amis ,  letroific- 
iir  les  vices  qui  corrompent  l'amitio  3  2c 
atricmeen  prefcrit  les  devoirs. 
s  noms  dont  il  s'cllfervi  font  des  nom  s 
oicz ,  par  Icfqucls  il  n'a  eu  intention  de 
;ner  pcrlbnne  en  particulier, 
îs  portraits  qu'il  a  faits  de  Damis  ,  de 
mdre  ,  6c  de  quelques  autres,  neveu- 
dirc  rien  autre  chofe  finon  qu'il  y  a 
lommes  vains ,   bi  des  amis  frivoles, 
pcrfonnagcs  empruntez  pourrepreùn- 
î5  vi  'c?  ,  ne  donnent  pas  pius  de  lieu  dt 
.ppl:qi:cr  i  qiiclcju'un  en  particulier  , 
♦■'ils  n'avoicn: clic reprefentcz qu'en ge- 

■  • 

:r..'  u^i  ouvrage  cu'i!  n*i  fait  que  pour 
ni  i s ,  i  1  e  n  2 1;  o  m  ni  e  q ue  Iq  ucs-  u  ns ,  c a- 
rfqucl'j  ion:  les  î'eres  Garnicr ,  Chcmi- 
,  de  la  Rue ,  î'^:  Chillard.  Il  n'a  pu  norn- 

le-  autre"  Trcdicarcurs  qui  le  diîtin- 
it,  5:  quilbîît  prcfque  tous  cocntis  de 

5c  n'a  pas  pour  cela  eu  deilcin  de  les  pri- 
ies  louanges  qu'ils  méritent. 

l:À:  '■  S.z9j:ttiicjr.    Jn  X.  àPririichj? 
rr:,n:oii  le  Cointe.  1602. 

r.:-  (."onauêrcsqucles  arme?  vicloncu 

fe^  de  Louis  le  Grand  viennent  de  tâî- 

n  Savoye  ,    au  grand  ctonnemcnt  d: 

:?  i  Europe,  ne  pouvaient  ciirc  cclc- 

>-•  /''  bî  —  . 


fiit  uoc  des  P^' 
quence. 

.»8»1?!'°,.i.i.s  ■«"'"' 
'^""'■j.Ctit"»»'''"""' 


Il* 


.pttLO»-'     ' 

î". lit'"""'  •i»ft»'" 

lui  "/l"'  "    1 1'«»»"? 


ie«lt«elt  de  r^avoir  ire  que  S.  Paulï 

>,  Péril onius  l«cxpli(]uedac<»rpJ 

s  Prciorienncs  campées  hors  de  R.O- 

c  avant  que  d'crabiir  ion  expiiciiion. 

ippofe  certaines  idées  iîmples  &  claires 

yièes  aux  mots  de  P''«/(j<f&  de  p««tr#. 

k^motdefrtfeMriené  iatroduitdùlôa  g 

SnmeacemeRt  pour  lïgniticrunMagilliaiB 

llreodoiilijui^iceau  peuple Komaia.  (C 

iJléauiVidociiiéàccux  qui  commindoie^ 

&  même  auK  Rois,  aux  ComiH 

LtCa^ix  Empereurs,  qosml  ils  avoieni  es' 

■mandemem.  Deljcllvenuquelevai£|| 

Poùelioit  le  Gênerai  del'arme'e.  s'appeC 

'  m  freicritn .  que  la  cohorte  qUÏj 

t  autour  de  lui  ,    s'appellaic  rft.' 

(  trtterimne ,  &  que  la  Fente  où  illoH 

_  .'appelloit  S'tttiT§,  ii.  failbitiapliM 

-tOtlfideMblepiriieducamp. 

C'crtoic  laque  les  Officiers  s'a&mbloient 
-L>ur  tenir  coofeil  de  guerre,  &pourpunir 
'-.i  cotiiruveations  faites  aux  ordonnances 
linlifiires, 

Sur  ce  modèle  le  nom  de  Prétoire  a  eSS\ 
-ijifi  donné  au  lieu  oùdemcuroient 
.icnsdfiProïinces;  ScS.Marcapi 

.  iiiondePihte  dans  le  i;.  cbapitflj^ 

.  iuite  du  tcmpsieslieuxdcftin 

,.^^ U;u)lice  ont  eiié  appeliez 

ii  u'oiii  elle  feparez  que  (oit  tatddcUàe- 

Pi 


Ctk  fupporé  ,  Mttnrr^  Perizoni 
qu'il  lai  eft  aifê  de  prourertjuept 
*]e  Prctoire  litiot  Piul  n'tpa  entra 
naJfuD  du  Préteur ,  ni  \z  Palais  de  N' 
aucUD  antre  lieu  de  Rome  deftiné  à  j 
dîHcrcns  dei  parti  rulten;inatt  qu'il 
-  du  le  corps  dn  troupes  PrétoricDH 
Ȏes  hors  de  la  ville,  parce  qu'eu  o 
là  le  mot  dcPréioircneftprenoit 
feus,  comme  il  patoit  par  plufieu; 
ges  des  HiltoTicui.  &  cotre  lutret 
tone  &  de  Taeiie. 

De  plus  il  cil  certain  que  S.  fti 
appelle  à  rEmpcrcur.  fut  mené  i 
&  mis  pir  ic  Ccntciiicr  entre  les  n 
Préfet  du  Prcitiire,quilui  permit  de 
rer  où  iivoudroit,  pourvuqueccl 
la  garde  d'un  Toldat.  Il  nefutdoflcp 
voyc  au  Sénat,  ni  aux  Magilliaud 
pour  eftfe  juge,  mais  à  Néron  ,  8c 
fetduPrerwre  ,  qui  te  donnaenga 
foldit;  &  ce  futenconvcrfantivet 
avec  les  antres  foMats  ,  Ec  leuri  O 
queS.  Paul  fie  paroitr'fon  innoccnc 
veriiê  de  Ton  Evangile. 

Mr.  Huberus  dans  un  comment 
le  DigeSe  a  fjjt  une  digrefiioo  coi 
Perizoaius ,  &  lisutenu  une  opinion  i 
lîlie  à  dire  qu'au  temps  de  la  Rcf 
le  mot  de  Pre/eirt  (igni'ÏDk  la  ten^ 
meuroit  le  Gênera!  de  l'armée ,  Bt  oi 
noit  fes  audiences,  &  que  faut  Içj 
jvurs  c'cHok  un  app aitement^|É| 


iduite ,  mais  encore  admirer  la  pu- 
a  domine.  C'efl  fclon  fon  opinion 
harangue  dont  parloit  faine  Paul 
smîer  chi pitre  de  fi  féconde  Epitre 
hée  9  où  il  dit  que  quand  il  avoic 
fa  caufe  ,  il  n'avoic  efté  aiTifté  de 
*• 

^erizonius  répond  fort  au  long  à  ces 
ns,  8c  foutient  quepourfçavoirau 
ue  faint  Paal  n.  entendu  par  le  root  de 
,  iffaut  pmcipalement  avoir  égard 
jue  Tufagè  de  ce  temps-là  lui  avoit 
&  confulter  les  hifloriens  qui  le 
t  condamment  pour  le  corps  des 
Prétoriennes ,  Se  jamais  pour  un  3p- 
nt  du  palais  Impérial. 
t  au  padhge  de  la  féconde  Epitre  à 
éc,  iînejugepasqu'ilpuiflfcfervirà 


.1  °  " 

âpxl'hilîppicns  .aufqucla  il  faîfrf 
)c  fécond  diapicrc  i^u'il  fera  biescAf 
libellé,  Écqu'illes  iravoir.  linep" 
èa  lecond  dans  la  icconde  £pitre  i 
théc ,  à  qui ,  Te  regardant  comme  d 
ûimc  deltinée  au  ficri6ee ,  il  prédit  i 
prochaine.  3 

Li  dcfenre  qu'il  entreprît  feul  dafl 
lècond  voyage,  £c  abandonoé  de  tous 
frerts  ,  n'a  rien  de  commun  avec  l'av 
cément  <]ue  l'Evangile  reçut  àzas  le  p 
mier  par  U  maaifcltatiau  de  foa  iu! 
cence. 

Ces  deux  fçavaos  hommes  en  trait 
cette  queftion  .  avancent  de  fort  be 
chofes.  La  dilTcrtation  que  Mon&jjfl 
xoniuï  a  faîte  fur  le  de'nombrennH 
peuple  Romain,  a  fait  un  article  H 
àsns  le  péoaliiéme  Joaraal  de  l'annal 
uicre.  ^M 

Kiu-viSt  Mithaila  fcur  »pprnt4rê^f^ 
mtnt  l»  GtfgrAfhir  univtrftUS'^M 
tin»»t  le  trAtsi  dt  U  Sfhi't ,  J^Ê 
ftripticn  dughbi  ttltfti  f^ierreJii^^Ê 
Par  II  S'.  Ji  U  Croix.  In  ii.  ^B 
mts.  À  Lien,  £câ  Paris  ches la ^^B 
Daniel  Ho rthemeU.  1691.  ]^| 

IL  n'y  a  point  de  fcie^e  qui  i(^| 
abraluiuent  ncceCHiirc  à  un  b^| 
homme  que  la  Géographie,  IV  ^H 
.qu'elle  cit  dimeuéz  lasg-um^^| 


niaïquc,  ccpoeaque. 

.1  fi       Cet  ouvrage  cil  divifé  en  quatre  te  m 

Dans  le  premier  il  traite  des  principes  de  ;;i 

Sphère ,  &  y  a  ajouté  plufieurs  figure;  pour 

en  rendre  les  démonllrations  plus  /.i;... . 

n  y  fait  voir  les  divers  habitans  de  l.i  t .  i  rc  , 

l'ufage  du  globe  en  gênerai,  lama:^-:c  de- 

fe  bien  fervir  des  cartes,  &  les  ditî .:  i.:cï 

mefures  de  chaque  pays.    Il  y  donne  luifi 

un  traite' de  Cofm ©graphie ,  où  il  pirlc  de,- 

Cieux»  des  aftrcs,  des  comètes,  or;  ri:r- 

teores,  des  elemens,  8c  de  ce  qu'il  ;,  a  de 

plus  remarquable  depuis  le  ciel  juiVu  u  ïa 

terre.    Il  commence  dans  le  même  trine 

à  faire  la  defcription  de  l'Europe ,  c:  coa 

i^'aae  la  même  matière  dans  le  lecciui.  Le 

^tx>ifiémc  contientladefcriptiondela  1  r:i» 

^c.  Le  quatrième  comprend  TAfic ,  V  W  - 


(B^TleanVerrazano,  Fbrcntiit. 
ouvrit  Tes  côtes  Je  U  mer.  Bclepaya 
',ad  (kpuU  k  Floride  julqQ'à  l'em- 
«du  fleuve deS.  Laurent,^ en prtt 
»f]  aa  nom  de  rraiii;oif  I. 
IM  içrés  Jaques  Cartier  partit  de 
"Or  aller  reconnoltre  Iciterreiquî 
*Td,  6c  au  Sud  de  l'embouchure  de 
Sur  le  recie  qu'il 'en  fit  ii  Ton  re- 
JT/a^doRayunecoimniirion 
/*^rtit  le  tô  May  Jf^f.  pour!» 
.    ^So  Canada. 

y^premier  rfsnsfe/Î^U,cde&îfit 
'*"''■/«.''»■  &Xtrcau¥«rbi*«û. 
F  <s 


} 


rude ,  Cju'it  revint  en  Franccau  tooit^ 
let  de  l'année  iuivame. 

En  if4i-  Roberval  obtint  de  Frâ 
le  litre  de  ftin  Lieutenant.  Sclespi 
nccefliiires,  &  menace  Jaques  Carti 
arriva  avec  cinij  nivircs  au  Hcuve  i 
Laurent.  U  y  bâtit  on  fort  pour  ft 
àcouvctcdesinrukeedcsSauvages.  < 
bentlint  néanmoins  d'y  elVre  accabl 
«ombre,  il  difpora  Tes  geof  à  retoi 
France. 

Comme  ilsyretournoîenc  ils  i 
rent  Robcrval  aux  environs  lie  I4 
Ijie  de  Terre  Neuve,  qui  leur  ara. 
iccouTS  ,  &  ^ui  leur  perfuada  de  n 
aveiiluiau  Onada.  Roberval  repaf 
.tût  après  en  France,  s'y  eœbaïquf 
coade  fois  pour  le  Canada.  &6tna 
aptes  quoi  le  deffcin  de  s'aller  étal 
^c pays-là  fuE  interrompu  durantle 
legae  de  François  1. 

En  ifçS.  IcMarquÎ!  de  ta  Roche 
liHioronie  Breton  .offrit  fon  fervic 

ri  t  V.  qui  lui  donna  des  navires  p 

treprife.  La  mauvaifc  opinion  qi 
i»v«itprifc  du  Canada,  futcaufcqul 
:trouv.er  d'autres  compagnons  qut 
.te  prironnicfï,  dont)  les  uns  eflo 

damnez  aux  galères,  Sclcsautres: 
.fupplice. 

Ciiidoiel  Pilote  Normand.conduiiît 

rculement  ces  navires ,    fie  mouilla  pr 
de  J-ilîe  de  Sable ,  où  \<t  Manv^^di 


►  ç  *   T  A   N  s.  I3J 

es  cinquante  hommes  ti- 
is,  &  kur  UilTi  des  vîvKi  £c 
uodiles,  avec  proraeflè  de  les  rc- 
^MÛî-tât  qu'il  aurait  trausc  un  lieu 
Cl  établir  une  colon  je, 
lC  cberciu  iQuiilcment,  6c  fut  contraint 
^fliiren  France,  d'oùilne  put  retour- 
l'IOedeSablcj  ce  qui  tut  caufequcla 
iri  de  ceux  qu'il  j  avoit  lailTcs  y  perî- 
lln'enéchapiquedÎE,  queChidotcly 
Ualhntàh  pfchedehmeluc,  Ules 
na.  Se  ie5  preiènta  au  Roy .  qui  Icut 

îtroisanDéesiuiiiantcs  les  Sieurs  Chau- 
de Mon»  ,  &  PDQtgravé  firent  truis 
ge»  en  Canada,  qui  ne  furent  pas  plus 
eux  que  les  précedcnî. 
.  Cour  de  France  rebutée  de  ce;  mauvais 
■s  ,  abandonna  l'enlreprife  jufqu'en 
..  que Monfr. de Champlain allie 
découvrir  les  avantages  qui  fe  pùu- 
at  tirer  du  pays  ,  les  communiqua  à 
JcMonraGentilhommcdcXaintonge, 
lyant  obtenu  du  Roy  une  commiilion, 
ppaen  lûoS.  deux  vaifleaux,  donc  il 
la  le  cooimandcment  à  Mr.deCham 
I,  qui  arriva  heureufemeoc  au  fleuve  dj 
lurent,  5c t'avança julqu'à  l'endroitoi 
jjourd'fauy  Québec  capitale  de  lanou 

icooduite  fut  univerfellement  approu- 

en  France ,  oîl  Mr-  le  Prince  de  Coudé 

uaàt&proteÛioa.  Ea  tiiA.'\\ùsi&. 

F  7  Vç 


I 


le  pUtl  du  Canada  ,  aflcmbis  plufieurs  ;. 
mille;  reloluês  d'y  pafTer  avec  lay  pou- 
former  une  Compagnie  fous  l'iurotitc  a 
Koy,  5c  pour  y  mener  des  MilTionaaire)^ 
Rccdllects  Tureat  ihoilîs  en  confiiicr 
des  rrjv^ux  qu'ils  ivoieat  lupportez 
établir  U  loi  dam  l'Amérique  OrîcDtalq 

En  ij-ir-  ]cs  Pères  Denys  Jamai  ,  t 
Olbcau ,  Se.  loiëph  le  Caron  y  pallêrenJ 
yjettcreai  lesfaiiiieineDsduGhritlianâ 
Le  tf  JuinleP.d'Olbeau  cclebraàQd 
la  premicrc  Meilc  qui  ut  jamais  e&é  éif 
Canada. 

Il  fuidelliaepourallerinllrairelet 
tagnais,  Selon  éfablilTement  fut  n 
TadoulTac    Le  Père  le  Caron  eue  p 
tage  les  Huroas,  Se  les  autres  liai 
Couchant  ,   s'avan^  julqu'à  cinq  t 
cent  lieu i's  dans  Iw  terres,  gc  fit  u    "* 
nairc  de  la  langue  desHurons. 

Au  nioisdejoillec  1616.  Mr.  deChi 
phin  revint  en  Frini:e  avec  les  Pères  Ju 
&  je  Caran  ,  pour  y  folliciter  ' 
necenaires. 

Les  Supérieurs  des  RecolleiSa  jug< 
que  le  Pei'cjamai  devoit  demeurer  it~ 
pour  y  folliciter  les  affaires  de  la  n 
France,  nommèrent  le  Père  le  Caron  C 
miffaire General,  Scluy dannercitlpod 
cond  le  Père" Paul  Huct.  T 

Us  partirent  de  Honflfur  Von^iétat  A'ï 
1617.  fcaprés  une  dai^ereufe  navjgatioffa 
pJusdetioisnimi,  vivtKKoi.^'ïtù^iS' 


s  ç   *   V   *   «  ,.  t-t 

,^oit)B'ti6i8.  lePefed'01b«afit  » 
'"  fwovcntuc  d'un  Jubile  pout  k» 
pns. 

sRecollefls  ayant  reconnu  que  le  peu 
nvagcs  BufqudE  ils  avoietic  conféré  le 
!me  ,  eftotent  «ulli-tôt  recombeE  daH 
iadf&rencepoQrlescholêEraîntei,  eii- 
dc  (erribies  a!  larmes  de  confcieact ,  & 
'ireac  à  Pari;  pour  avoir  livK<ktS(i- 
,  Les  Doâeun  deSoi^oniK  conAiliez 
-ITus  fuTcw  d'avTS  que  le  fioptjfne  oc 
lit  etlie  donné  <}u'â  ceux  qui  j^r  une 
ae  épreuve  auroient  paru  bien  inftraitf , 
étacnea  de  leurs  coutumes  barbares, 
e  3  Jsn  itfio.  U  première  Pierre  dn 
ÎBtifc  fat mifei demie  lieae^u^srtde 
bec  Le  ij-  Mrj  de  l'année  fiiirime  k 
pelle  fe  tronra  en  cft«t  d*cftte  bcdite  » 
fiit  en  lâct  Cous  le  titre  de  MAtreDanie 
Aagn.qai  eft  leméfne^eceluy  de  U 
nkre  loaîlôo  de  l'Ofdre  de  tài'ot  Fran- 

■  Cam^agaie  dci  MaHinu  «'«voit  reçi 
lOvâ  te  jnfte  les  lettres  de  IWn  éiablif- 
tflt,  ifà'i  condition  d^pfoyer  de  tout 
ftmmr  ks  Miffimmirei  qui  tra*ail- 
K  ■  la  cvnverfiandf  sSiuvtgM  dini  le 
«fa.  Mail  ^rce  qo'amctiee  unique' 
it  WT  ttiiCT*iï  de  tcor  commerce  ,  ils 
wwitM  cen  de  h  RcI^Îor  ,  Monfr.  le 
:  deMBstnarenct ,  Vicersf^CMiidti , 
ibroM  me  nuoTelle  povr  l'tiffofer  à 
jiuot,  âtsf  J'e^fance^'cllè  i^wpiîv 


i 


,;S  J    o   IT    R   K   *■  . 

teroir  plus  fidcilement  de  ce 
eftoit  le  premier  &  le  plus  efTenti 

Ces  deuï  Compagnies  s'eitnnt  I 
divifces,  le  Gouveroeur  &1es  aoa 
pays  ,  joiati  à  leurs  MifTioanairei. 
tcrenceo  France  le  Père  le  Baillif  Rï 
qui  prelenta  une  requelte  au  Roy ,  : 
Jes  principaux  attrdcs  ,  6c  eQtr'i 
réunion  des  deux  Compagnies. 

Le  Pcrclrenée  revenu  de  Canada: 
pTopofa  à  Te!  Supérieurs  de  jettei 
îiirquclqooautre  Ordre  de  Religii 
travailler  avec  ksRecoileéls  àrii 
8c  à  la  converiîon  des  Sauvages,  i 
meure  délibération  ,  il  fut  reroitt 
Père  en  feroit  la  propolîtion  au 
Provincial  des  Jefuïtes,  qui  l'ac 
de  grandes  promelTes  de  reconooiu 
la  part  de  fa  Compagnie.  . 

Mrs.  de  la  Compagnie  de  Canada) 
rent  im jour  aux  Jefuitçs  pour  fe  tj 
leur  bureau  avec  les  Recollcâs ,  S 
délibérer  enfemble  fur  ce  qu'il  y  4 
faire.  Les  Reeolledis  ne  furent  poin 
tis,  &  les  Jefuïtes  j'y  trouven 

Par  le  refuttat  la  Compagnie  ai  ,^ 
places  aui  Jefuites  des  fix  que  lesReQ 
y  poflcdoient  en  venu  d'un  traité,' 
cy  s'en  plaignirent  à  Monfr.  de  Ven 
qui  avoitfuccedé  àMr.leDiicdeMn 
renciàlaqualiréde  Viceroy  ,  Scqui 
çu'il  nedellroitpasqu'ilyeufl  aucii 
ffswent  i  es  qui  ai  oit  e&^  aLti^&i  a 


DES      S    Ç    A    V    A    N    S.  If 

des  dx  Rccolledls,  &  qu'en  cas  de  cor.::.. 
I  vent  ion  ,  il  revoquoit  ieconfentcmencc^u  il 
i   a?oic  donné  auxjeruïtes  pour  pailer  en  C:« 
nada. 

Le  Perc  Noirot  nomma  cinq  Jcfuïte.':  r... 
s'cmbarqucrcnc  avec  les  RecoUeéls  ,  Cv  y 
arrivèrent  en  lôif.  Mais  les  chefs  ti<  !<:• 
habitans  rcfuferent  de  recevoir  les  Jciuirc  * . 
à  moins  qu'ils  ne  viilent  un  ordre  exprès  vi  i 
Roy  pour  leur  étabiiiTement  ;  &  ces  Pcr  : 
cftoient  prêts  d'abandonner  leur  uciTe..:  . 
iors  que  lesRecoIIeâs  obtinrent  de  Mr.  * 
General  8c des  habitans  h  pcrmilTion  «.i^  .. 
lojjcr  pour  ne  faire  avec  eux  qu'un  cor^  .  , 
qu'un  efprit  de  miiTion,  julqu'à  ce  q...  . 
Roy  en  euli  autrement  ordonni. 

Depuis  pour  friciiiter  leur  ctaM'iT. -r-' 
iîô  îcjr  rrctc.eiit  une  charpc::t>;  tOwiu- 
pirw'c  u  niirc  deux  corps  de  logi?- 
Au  n-.oia  d'A vril  de  l'ùnni-  1 62.-^'.  i::. 

df  u  X  ! e  :  u  i  r c  .i  6c  c :•  u  x  i\ ec o  Wcci-  :\  ' 
çiîce  Je  ci'jf.ii*c  par  les  Aîi^'')i:;  xl\:\.  . 
vicre  lie  S.  Liurenr. 

I.o  19  'uiî!jr  dw  i'an'cc  i'wiiva!!-.:  . 
g. 01=  parurent  c'cvarit -^ci-'CC  ,  i-):.")  ' 
ic:  rnnjoi*  de  fc  rendre  ,  ik  les  i.':  . 
coîrpolition.    Les  Am^Ioi^-  ne  fircr  . 
r.n\  aux  Rccollccrs  :    inr.i.î  ilî  pii!-:- 
mailbndc^  leiuites ,  £c  les co!i*.ri ;:-•:-.. 
s'embarquer  avec  plulieurs  Irai.,:/  • 
Tadoufl'ac. 

Six  (cmaincs  aprcj  kj  J\Cco\WO:i  ti  .• 

X 


■Jeone&delaNouèTfi?;- 

treDa„edesAng«.  q^uelc" 
T  «oient  orêté  ;ufqu'à  ce 
chcve  leur  6âtimeDt,&  que 

nouvelle  France. 

citèrent  cependant  leurre. 
'  ***"n«nt  pour  cet  effet 

'«flî  Jes  ordres  du  Roy .  & 


»+» 


Je 


iIu,.;oLi- 

"M 

■eligînP 


I 


Des.    Mais  avant  que  leurs  préparatifs  t . 
.^fentichevcz,  ils  reçurent  de  nomeile;  d  ■ 
"fenleide  la  pirtdcMr. del^uzoa  .qui  .< 
|voit  plullciirs  fois  prcUcK  de  vendit  ■..■^ . 
icluitei  leurs  terres  ,  leur  couvent ,  if.'. 
iglilë,  leurs ornemeos ,  Scieurs  meublir! 
;  Mr.  Loifel,  SîodicdcsRecolieâs.  fitain 
EdcuxromraationsiruneàMr. ileLauzôii .. 
I^sui:  InterelTez  dans  laCompigniciIu  1:0^^ 
Cnerce,  &  T'autrcaux OlAcicri qui edoku 
rpieppe ,  où  les  Rx  Recolleâs  s'eltoien) 
bdus  a  JciTeio  de  s'y  embarquer. 
W-i  Lu  repoofc  leur  fut  favorable  : 
pndant  oa  eiuretint>i:es pauvres Kâlig 
|&proineJreî&<d'erpcraQces,  julqu'au  n 
_  l'il  fallut  oieilre  les  vailTcauï  j 
Ppoile,  &  qu'au  lîeu  de  )cS  y  recevoir,  t 
leurdéciara  l'ordre  cooiraire  de  Ja  part  des 
propriétaires  des  vailTcaux  3c  des  terres  du 
pays. 

lit  lîrene  depuis  diverfes tentât! v«(,  toÛ- 
jours  éludées  par  ceux  qui  ne  delïroieni  f. 
\pi  revoit  dans  la  nouvelle  France,  L-. 
eanfoîation  dam  cette  difgrace  fut  l'a»  . 
tagc  que  les  ReligicuK  de  leur  Ordre  o- 
d'avoir  préparé  lus  vojfes  auï  (Millloni) 
fesdcsaiiUresOrdrcï^uiont  ptù>:hér£v. 
gtle  dans  les  deux  Indes ,  en  Alîc,cn  Amer 
gue ,  Si  en  Afrique. 

Cequ'ils  déplorent  le  plus  clique  le  fruit 
smilTions  n'a  niponduque toiblementau 
:!edesMifIionnaires,  pendant  quelepa)t 
«Ité  polTcdé  pu  la  Compagnie  du  ^^^ 


:^  »  ^  *  8  S  -A  V  A  N  ■.  441 
9É  ■  «•  lear  ^f  ftgre  fonâion  en  Ca- 
iaeud'âdmimâm  leiSacremeni  aux 
ttieiu.IiDFToat  Mtniic.    S'ilionttu- 

■té,  il*  oDtezpoflÉteSiCTeoiencl  UDC 
pprisn  prcfqne  pertvne  pu  le  promt 
MrdetSaavigct  i.  nue  vie  tonte  pajrcn- 
,-  flEfV  leur  ïnfeBfibilité  pont  tonte  rcli- 
K  D'où  l'Auteur  coudât  dm»  le  fei- 
«Klu^ti^fàicftle  daraiefjB  premier 
Me;^ae'le«  rdatiotu  de  ce  pa;f*^  ont 
Hmpriméei  fur  de  faux  memoirei  en  ce 
i  regarde  le  progrès  de  l'Evangile. 
LelecgodToRie  tnefourDira  Jefujetdu 
imîer  article  du  Journal  fitivant 


jOTJT^. 


[ 


,,if...*,"s\..».»>-';„Gi 

ç[,r(q  M'i/^  ç^js  cW* 


it  VIS  »<.o«="'' 
Kp»»"'"!'."' 


1  vint  lissés  de  circait,  &eftlicui;c 

K  cent  de  Qucbce  trti  remortïsnt  ic 
fleuvcdeS.Liurent.  Ce  fut  là  nii  ]:;■  [.rr. 
Tonnes  qui  compofoient  h  Comp-i,'!  .  ,' 
Mr.  Oliier,  firent  cftst  Je  mente  JL  :.  .r,- 
tiaires&leshoi)itaux.  LcRoy,  EclijJiitc- 
reffeEdans  liCompagniedu  commerce  leur 
en  cédèrent  k  propriété  ,  dont  K"  1 7  Mar 
1Û41.  Mr.  deMailonNeuvc  prit  pcfll-iSea 
CD  qualité  de  pretnier Gouverneur.  jp 

Les  travaux  de  toutes  ces  perronnei  d'uK 
mcrliediftiagué  ^d'unepietêlblidei-n'd^B 
rent  aucun  etretpourlaconverliondeiSll^B 
vaecsj  fibieiique  reconooiflànt  l'JnariudH 
deleurseâbrts,  ils  propofereocàMr.  OlIii^H 
2c  à  Mrs,  de  fon  Séminaire  .  d'accepter ^H 
propriété  dcl'lfle  de  M  ont -Royal ,  K<}c^H 
cliargerde  h  conduite  de  tout  lelpirituelj^H 
de  tout  le  temporel  ;  ce  qui  ne  hit  hci^H 
moins  exécuté  qu'en  lâû).  ^H 

Comme  cecie  Eglife  naiflântc  n'av^^f 
point encoreeud'Evéquc,  Monlicnr ï^«|^| 
Ion  de  Moniigni ,  Archidiacre  d'Evren^H 
fut  fïcréEvéque  dePetrêe,  acnommél^H 
caire  Apollolique  de  Canada  ,  aù'll  {W^H 
en  iCj-g.  JH 

Avec  tous  ces  avantages  l'EgliJè  dc^^f 
nouvelle  France,  bien  loin defaiicdcipi^^l 
grés  ,  n'Duroit  pu  encore  fe  foùtcnir  Û^H 
le  fecours  du  Roy  qui  re'unit  le  payt  à  H^F 
domaine ,  Se  Te  chargea  des  dettes,  Se  dilfaH 
di: pourvoir  aux  friis(kl'E&Iifç,_,(i?kjB 


I      s  Ç   J    V    A   N   I.  tiJ 

Irc.  da  Scminiire  de  Modn 
rcnt  aae  taiCtioa  dia< 
àf  t'ubandonncretu;  apreiW 
l  lapcg  de  fruic.  _" 

pré* TsaiorUc  «lu  Ray  iitcj 
.les  qui  «Jcpuii  uenti  * 
:hé  \e  retour  da  Recc 
Fraacc ,  8c  le  Peie  Gernii^ 
Ptovinci^il ,  Si  ^ui  depuis 
VciK'c ,  y  mea\  cinq  àe  S 
ntre  lel^ucls  le  Ptre  Gabrf 
fol  (iciUnc  pour  premier  M" 
îrtdcF((iaten*i; ,  elc  '''■ 
uidepuiiaprislcmén 
t  Utîluqtîondupayj. 
I'IUc  de  Mont-Royal  le  fled 
aureot  fc  partage  en  dàâ 
toc  l'une  conJuit  au  pijs  m* 
autres  nations  répandu  ' 
i  &  l'autre  conduit  ai 
rers  le  Sud  jufqu'au  lac 
quatre-  vint  Heués  de  Isql 
ïDCcde  largeur.  La  perché* 
2c  les  Ceti'cs  d'alentour  eia 
«lies. 

otcoac  y  monta  à  la  tefte  J 
iRimei,  Sccnmoiasdefixfl^ 
un  fort ,  dont  il  donna| 
:at  à  Mr.  de  la  Salle, 
nia  propriété,  à  la  charge  j 
rdepierre,  d'y  entretenir . 
BÛHion  dcRecoUcâj 
dc5  envirot\s. , 
G 


<  <  A   V    A   K   f: 

cet  meurraen  s'cftiacâ 
Uni  Iesherbcs,I'iinTiraibii 
.r  de  h  Sille ,  &  le  mncqua. 
tn  un coupdaDsla celle,  dont 
M  licure  apréf-  Un  Recolleâ 
ereni  l'aflilla  à  U  mort,  &  lu]r 
>ultiire. 

;r  chapitre  de  ce  fecoaii  Tome 
tioadei avantages  remporiezen 
rant  l'mnée  i6po.  par  les  sttnes 
t  leslrotjuois  &  fur  lesAnglois, 
nduitc  de  Mr.  de  FroDtcaae, 

ation  d'une  melhodt  pmr  rifouirt 
liltx,  de  tous  Itsiitgrex,  .fitivit  if 
uitTts  meihodis ,  dtnt  U  prtmitr» 
lei  moytns  de  rffiudre  eei  mémei 
tx.  far  liiGtùmttrit,  ^U/etendt 
ifestdre  fliifiiurt  qm/lietu  de  Die- 
t  t}ui  n'ont  }oitit  eneortcftirefoluh. 
tojifr.  SMt,  dtl'AcAdimit  Roy»te 
Uncti.  In  M.  à  PumchcKjcao 
a.   iSpi. 

lethode  des  Carcaiiesque  Mr.  Rolle 
jDnée  dans  fon  traitéd'Algebre,  a 
E  de  bruit  parmi  les  Mathemati- 
our  obliger  fon  Auteur  à  répondre 
cipalesobjeftions  qu'on  y  a  faites. 
éduirencàdeux.  La  première,  qae 
loila  n'ifant  point  doiiné  de  dé- 
:ion<,  on  cift  toâjour)  en  droit  de 

G  j  fccou- 


;{  A  V  A  N  I.      ^^^ 

I  DcUttrieri  l'cftant  ci- 
I  Inhcrbci ,  l'un  tira  Ton 
hSalk.&lem;inqua. 
Icoupdiiasbrelle.  dont 
re»pré(.  UnRecolleâ 
hmâaUamorc,  dtlity 

jtre  de  ce  Ceçùnd  Tome 
9vnn(«g»  rcmpoitcïcn 
bée  1690.  par  les  armes 
[iidU  6c  fur  IciAugloii, 
!  Mr.de  Frontenic. 

\tmethidt  four  rifeudr» 
Uis lt$dtgrtx.  ,/iiivît  d* 
M'i,  dam  Ia  f'tmitrt 
''  it  rifiiidyt  ca  mimti 
Jitmttrii,  tè-Uftciinii* 
f/ifurt  qutllioni  dt  Dh- 
foinr  t>i(trt  rfié  rrfaluïi . 
I,  dtJ'AfuJtmt  Royale 
I  ti.    iL  PHris  chezjcaa 

tCiCcsiâtsqoe  Mr.  Rolle 

Ton  iniiéd'Algçbre,  a 
parmi  les  Maihcmatî- 
!r  fon  Auteur  à  répondre 
eAionsqu'oa  y  a  faites. 
ieux.  La  première,  que 
IDt  point  donné  de  dé- 
"  [rà/Durs  en  droit  de 
^^'imcthodc,  Ll 
fccoti- 


■'»"=',-ï„îi» .  «  T'°"  tt  co»""; 


coorbei  dont  il  (e  Cat.    Il  Tuppoli;  deox 
UgaesÙToilcs  ae.  iJ,  qui  fetouDcntà 
glc)  droi»  au  point  O.     Il  afpciii:  l'ai^ 
c«i<  le  premier  aogie,  l'angle  tué  le  îc.  j 
caad  angle  ,  l'aogle  ie»  le  troiricme  in-»  1 
gic,  fkl'aagle  aed  le i^uairiéme angle.  Lt  ' 
ligne  ««  en  l'aie.  Se  !e  point  0  kcentre. 
L£t  lignes paratteles  >(£i^,  il  Icsappellc  «^-   ' 
ftmtétt  .    comme  HK.HI,  EG.  EFf 
Se  ((Mlles  \ts  quant  liez  connues  (|ui  (crvcnc    1 
tcipiimer  les  rapports  de  cfaaqueordunnés 
à&diiUncedu centre  e,  il  «et appelle  pard. 
mtirti  ;  Enfinlalignecourbcdont  il  s'agit, 
eftcelle  qui  palTepirleiextremiiezdecou- 
tettecordonnéesd'un  mëmcordre,  dooiil    ' 
)ppelle1csdiftiiat?ee  x,  &les  ordonncet  &, 
oubienlodiflanccsi',  St  les  ordonnées  j 

Toutes  CCS  déiinilions  luy  fontcomm 
—  3VCC  les  autres  Gcomettcs  :  mais  l'ap-  " 
"     .jtioneneft  différente.  Ilauroit  pu  fup- 

'.r  que  les  lignes  me,  6d,  fe  coupent  à 

gledroit ,  comme  au  cis  le  plus  limple  ta.  la 
plut  aifé.  Il  prend  pour  exemple  l'égalité 
iiiivacte: 


—  4*«-i-î« 


it  conftfuire  ou  trouver  le  lieu 

i^flc  Pour  cela  il  prend  faccclli- 

ftâtesles  valeurs cj'.r,  en  la  fu^ço-t 

•ijfcrotpukii,  â»,  ij,&c.  *"' 

G<  ion 


î,,\.i 


■foo>  5  : 


lenoî- 


V>''°°",ru~"'"'«"s»'i«"°"ï 

ma-'»  °"  Monft  R°"'S   >«<»*  ' 
K  "•„♦-."  bit»"'"  °&o.=tnii« 


r  trouver  fi  un  nombre  donné  f 

tedeuxoudetroisquarrczen 

.tracions.  TousIesAnalifiei 

içn  cette  méthode  peut  a?oir 

Its  problêmes  indétcrminci. 

ceui  de  Diophantc  s'y  rédui-  , 

\ uteur  a  fuppofé  par  tout  ce 

oUe  prétend  démontrer,  que 

întier  qui  n'cft  pas  compofé  î 

«cncntiers.  ncl'eftpasnon  ;; 

■ 
mrilL   &  de  Tranfcis  I  T:  ' 

-l.Barbm.  i6p2.  f 


arillas  s'cft  prefqu 'entière. 
"J"^  1^^,  ^^  promefle  qu'il 


r- 
% 


Dieiit  qu'il  iuj  a,  cité  polUblc  , 
icrits  dont  les  rcgnei  de  Hcnii  II.  1 
fois II.  ont elîe [irez;  lamaniure? 
tnacufcrils  font  lombczentrerciœaiaSit  tl 
WJieux  ou  il  citime  que  ks  curieujf  11 
trouveront  encore.  Pour  lei  livres  iffipiiil 
mez, iU'«ll  épargne  le  plus  Ibu  vent  lapciiicl 
de  lu  citer,  pour  nep.is  pvoîtredi>U,cerdB  I 
UÂdelitédclàmomajrcdeceuxqtûledoiNg 
oeront  li  peine  de  lire  Ton  ouvrage. 

L^hilîoire  de  François  tl.   DjcUdivilccI 
qu'endeux livres  :  maisilscomtfnneRtili, 
faits  ânguljen,  &  propres  à  conuinctskfj 
plus  incrédules  du  foin  particulier  que  il 
Providence  divine  a  pris  dant  les  conjonâ 
zeslesplusdiSicilesderaUTer  laMonafcli. 
Frant;aife  dn  dangers  qu'il  ne  leinbloicp«|fl 
qu'elle  puft  éviter.  lI 

Les  portraits  des  croîs  Cbatille(itqui£>at  I 
t  du  fcane  de  Henri  11.  J 


■s-grind  nombred'é- 


ecicWcwent  '. 


ippro 


_  e  la  En  du 
■al  le noircjtd'une étrange 
autre  que  MonJîcur  Va- 
le  difpenferdc  dire  la  ve- 
it  de  girani  qu'il  j  3  dini 
ilîcur  de  Beihune  de  kr- 
^dmiral  écrivit  defapro- 
iert  mois  de  fa  vie.  Il  n^a 
le  fupprimer  la  conjura- 
re  Pierre  Louis  Faxneft 
&  nu  naturel  du  Pape 
1  décrire  plus  fuccinÛc- 
le  ce  fut  elle  qui  raoïpic 
s  que  le  R07  Henri  If. 
recourref  le  Duché  de 
de  ^cilité  que  le  Rojr 
rc  l'avok  perdu.  Siceuic 
la  prétendue  longueur  dfc 
,  ont  igftoré  celte  pant- 
oiïent  s'en  prendre  qu'à 
jencc  ,  puilque  l'intelli- 
a  Due  de  Parme  avec  les 
clairement  exprimée  au 
;la  relation  qu'ils  veulent 
e  Conclave  de  Paul  TV. 
KcefTaire ,  quand  ce  n'au- 
ir  juftifier  que  les  plus 
commettent  quelquefois 
is  pardonnables  ,  St  que 
•s  Quint quipaffoitçout 
ra^néde  Ton  ficck,  ît 
G  6  (^1 


[   ^'il  .-•■, 
.sidtli  ■ 


tcuT.  n'ouUli.i  tiin  Jccc.-ju'il  cr« 
«clTaicepour  le  priver  de  twi&icsEl 
ilMail'iiDd'Autrichi:  poflciJoittUmi 
Cctie  ingcaiiiuiit;  n'clloît  pai^uoarc 
k  l'ape  julet  Seeontl  en  avait  conip 
ikimblablc  I  fc  même  une  |>Iii(  ^ 
l'cgard  du  Roy  Louis  Douticmc, 
touteladilïécencciju'il  yeaiatirt  ^ 
4ui <}uc Ciiarlci  Quint  cvîiiiletoiub( 
le  pïécipiccfur  le  botd  duquel  i|; 
'"'"'-■ ■'■•■'.  6ç  que  le  Cm* 


l«y-r 


éi:lia  la  fiance  de^  prol 


Lorrain 

U  faute  de  cetEmpei 
Rojr  Louii^DauEicmciouftiit  Isa 
^  £Rttfepicns  qui  pouvoient  arriver 
■     "     !  Jules  Second, 


.    s  s  .  r  .  B  ..       If: 

3  4i$  OrJiiuni  :  cà  1'9h  titii  U  nt- 
¥"<Ji  t'imftrtan:tii*ttl  tx»mtnf»r 
•fiurt,  fUf  lu  CeitciUi .  (^  far  in 
i;  UtntBifrfitûnlil/tiliitfiiirt,  (J* 

•  .!r.cnniftiuiyfr,piirtr.   Ih8.  iPwil 

.  L  kiiiniDcMiciùlkt.  iC^t. 

nr^  fjut  fiii  s'artendre  i  trouver  Jans 
lïfc  l«  quciHons  qui  pnvenC  elhc 
iu«  OnJinaniivcflnreponreMouCn 
.!.  L'iuteur  ;'elt  contenta  de  propo- 
i  (hofcs  les  piusimpor[3m»quedoi- 
:,ivoi>  ceux  quil'eprcfententâ  i'eiia- 

,  i;  de  s'ctendre  un  peufurlt'setnpê. 
-rji)ui  excluent  dcljckricature,  Se 

"iii  iorcrcz  dansltqmtrieme  CoticUe 

I  eo*. ployé  tout  1c  vtnt&uaiéntcchapt- 
i  cipliqucr  Je  pouvoir  quelcpapcs'at- 

oe  dans  les ortiinaiionsdci  Clerfidejau- 
Diocefct;  &  d3DS  le  dernier  il  lamanc 
■e  (juc  faint  Augullin  a  enrcigné  tou- 
.  'i vocitionàreiiit Ecclefiaftiijue;  ce 
.  .1  fille  ^1  conltderer  le  principe  d'où  elle 
Jl-,  k  fuJL-t  qu'ellercgardé,  laiinoiï 
■rii. 

firin/ipcdoit  cHrelordre  de  Diei 
i:na!iDiîLi«pîfcns,ï' 


çui  pr  icaajek  M»9.ifÉÊimt\ 
&(te  SiciU ,  Ijcdn-Dwhé^P'MUi 
voit  le  wriwACWMlWfi»' 
feulement  ne  t1«  eoin-fteot 
^u'il  avait  formé  de  Faire  Ain  i 
aidait  à  ohafler  leiFnnfoiiduF 
<iQ  h  Tofcaoe ,  où  ili  l'elioîeDt  et 
deplusilobligea  les Cardimuii 
d'Elpagne  à  dDaDerioui  leurt  1 
Cardinal Carafte,  quibienioini 
noillânce  qu'il  devoir  avoirpoui 
reur,  n'oublia  rien  de  ce  qu'il 
ufTairepouT  le  priver  de  toatlt 
UMaifund'Autriche  pofledoitc 
Cetic  iograiicude  n'cftoitpuiv 
le  l>ape  )ules  Second  ea  avoit  c 
L-mblable  ,  le  même  vne  pU 
l'égard  du  Roy  Louis  Douzi 
tOUieUdiffbrcncequ'il  yeuieo 
lut qucCliarlcï  Quint  éviudc 
le  piccipice  fur  le  bord  duqi 
luy-Diême  conduit,  Ëc  que  le 
Lorraine cmpcchi  la  Fiance  i 
h  taïuedc  cet  Empereur  ;    i 
Roy  Louis  Douzième  foufli 
convcniens  qui  pouvoient  ( 
conftance  du  Pape  Jul«  S' 
f  criiii  les Ellats qu'il avoit r 
li  3voiE  hérité  par  la  l'uccr 
titie  de  Milan  Ion  aycule 


169V 

'       0  T  I 


o^ 


^ti 


"',",«"■  Tir»"" 


s4<s.-«'»St 


-^•5;^ 


l: 


■4.  W»"'l,o«' 


^overadansccm  ^^ 

,e^\ctncnt dc\  AP^  cootrc 

'"'r.Te cet  auteur,  no». 

ont  fait  "^^^^ 'rjétetnent  fa»«t 
>c.  «^nnasSlepaffcrlc. 

^ïinettoit.p» 

lans  ce  tnême  Iwrc  ;^.^^  ^^^ 


s  » 


Journal 

'   tHoUVtOHtrMiliJes  fitvrti ,   »»  Mfff, 

.  txaminé  lu  dl^crtni  fy^emts  i 
farufur  ce  fitjti  ,  on  ixftitjm' 
ttrê  ^  lu  cnHfts  de  et)  mmUdits 
du  Ttmedti  fra^tti  »  leur  guerifi. 
Minfr.Befimfiii.  In  ii.ârarischt 
rencd'Houry.   i«ji. 

IL  y  a  quelques  années  qu'il  parui  t^ 
lur  le fujet  des  fièvres,  où  Bonicld 
decin  Hgllandois,  Icdcclaroit  contr 
forte  d'opinions  fur  U  theorie&fur 

'  tiquede  (a  Médecine,  reje(toitlesr< 
leifflLcun  reçus.&joignoit  de^imure 
CCS  aux  faux  raifonoeincnj  par  tefq 
prétendoic  rcnverièr  tout  ce  oue  leî 

'   tvoientlemieuxerabli. 

Comme  cet  auteur  avoit  eu  fein 
pandre  fon  livre  dins  le  moflde, 
volt  c<té  traduit  en  Frani^oïs,  en 
8c  enfuiK  en  Latin  par  un  IVtcdei 
Roy  de  Pologne,  Se  que  dans  <: 
niere  édition  l'auteur  avoit  défié  ri 
Médecins  du  monde  de  lui  répt 
Befanijon  crut  que  pour  defabulèr  \t 
fonaes  que  Tes  difcours  pouvoicatTu 
dre,  il  elloic  à  propos  de  diflïper  le 
cultei  qu'il  avoit  tSché  de  rfpandr 
qu'il  fit  la  TOËme  année  par  un  petit 
gui  avoit  pour  titre  LmMtdecin'fré, 
refirmét. 


■„?or«:cel\c*1«^^'^  rendre»» 
aS\ï^^o^.ïor.rnou-- 

,u tropep«VecVé  *"'^'  «Tcn 


f"dOT.»  *""";.•»'•  S.>i 


^^TTV  ï  *  S  s  A  T  A  N  ï.  irij. 
!«accoaehécs.  Enfin  la  quatrième  efpeci:  de 
itfic  eH  celle  qui  vienc  de  la  divirion  ou 
nrctiâîon  des  humeurs ,  Ecde  l'exiltarioa 
Imparties  fubtiles  &  alcalis  j  8t  cette  Jbr- 
ïtde  fièvre  fc  trouve  fouveniiànsfermen- 
<iiion,  félon  les  principes  de  Moafr.  Bc- 
iai^aa.  Mais  tout  le  monde  n'en  dcmeu- 
le  pas  d'accord.  Car  prefque  tous  les  Mé- 
decin* conviennent  que  la  fermentation  efl: 
la  caufe  prochaine  Ec  iramcdiaic  de  toutes 
les  cfpecesde  ficrres  continues  chaudes,  £c 
que  l'irriracion,  i'obftrudVion ,  &  l'exal- 
lation  des  humeurs  n'en  font  que  les  csules 
éloignées. 

L'opinion  de  Monfr.  Befaoçon  eft  que  les 
Serres  ne  dépendent  point  d'une  humeur 
icide  prédominante,  comme  l'enfcignenc 
Il  plupart  des  auteurs  modernes ,  mais  des 
pirtics  ibufrées  dufing,  amiflees  en  trop 
gtande  quantité  ,  &  mues  avec  trop  de  vi- 
ttre. 

L'abondance  des  foufres  puis  &  fu';)til3 
jeuteïcttcr  une  grande  chaleur,  &  produi- 
re des  eiïcrvefeences  de  peu  de  cours,  qui 
caufent  les  Sevrés  éphémères  Se  les  autres 
de  peu  de  durée;  mais  comme  ils  fedifTi- 
pcnt  bien- tôt  par  la  tranfpiration,  ils  ne  peu- 
vent pas  eilre  la  caufe  ordinaire  destievre> 
continues ,  vulgairement  nommées y7nsg»e>- 
ic  futridii  .  à  moins  qu'ils  ne  produilbnc 
des  inflammations  ou  des  abfcés  aux  par- 
tics  principales,  ou  dés  obftruSions  noti. 
blés.  Or  ilparoilbc.iucouppluîJaiibnniblc 


I 


17»  ]    O    V    .    »    A    L 

i  Mr.  Berançon  de  reconnoiirc  pourcaofc 
de  ces  fortes  de  fieçreslefiiôufrcs  gtolTien 
Il  terre  Arcs  daùng,  qui  n'ayant  pat  eftéfe- 
parcz  de  h  malTe  des  humeurs,  cotnmeilj 
le  dcvroîeni  eftrc  félon  l'inftitutîon  de  la  ni- 
ture,  font  une  mitiercfuffifante  pour  entre- 
tenir long-temps  le  feu  de  la  fieirre.  Cette 
opiaioa  rcofcrnie  beaucoup  de  discutiez 
que  l'auteur  même  a  prévues  Bc  qu'il  a  tache 
dere'foudre. 

Quant  aux  fièvres  froides,  elles  nepro- 
viennent,  félon  lui,  quedcl'epailTiiremeQl 
du  fang,  lequel  eft  caufé  ou  par  la  trop 
crandediUipationdesefprits,  ou  par  le  mé- 
lange des  humeurs  grolTieres  qui  arrêtent 
leur  mouvement,  ou  qui  empêchent  leor 
produflion.  Four  touFcs  les  ùevtts  inter- 
mittentes, elles  peuvent  avoir  leurs  foyers 
dans  les  interfiicci  des  chairs,  dans  lesdé- 
toiirsdcsvifceres,  dans  le  cerveau.  &  dans 
les  glandes. 

De  dire  que  le  cerveau  foit  quelqucfoii 
le  foyer  des  fièvres  ,  c'eft  une  propoGtion 
nouvelle,  mais  que  l'auteurcroiitresveti- 
table.  Il  eft  perfuade'aulTi qu'on nepeutat- 
tribuer  la  caufe  du  frllTon  qu'aux  humeuri 
qui  attaquent  les  nerfs  diftribuezdans tou- 
tes les  parties,  tx,  dont  UdilTipationfcfaiC 
en  peu  de  temps,  il  conçoit  donc  que  lacaa- 
fe  du  frifTon  cit  ordinairement  une  matière 
trop  uide  oQtrm acre,  ou  de  quelque  au- 
_._  _^_-j.ij  .._.  jç  pjcotter  les  nerfs, 
""       (lui  fe  gliflcdam 


DES      SÇAYAKS.  I7I 

les  nerfs  quelquefois  avec  les  efprits  quand 
elle  part  de  lafubftance  du  cerveau ,  8c  quel- 
quefois entre  les  deux  tuniques  qui  les  en- 
velopent ,  lors  qu'elle  efl  amaHee  entre  la 
dure  Se  la  pie  mère  i  ce.qui  paroit  fort  nou* 
veau. 

Apres  que  Tauteur  a  aînfî  examiné  les 
cau(es  »  la  nature ,  2c  les  foyers  des  fièvres , 
il  ^ic  un  dénombrement  cxz€t  de  leurs  dif- 
férentes efpeces  i  &  les  prenant  toutes  en 
particulier ,  pour  faire  voir  les  (îgnes  dia- 
gnoftics  de  chacune,  il  marque  quel  le  doit 
cftre  la  metodc  qu'il  faut  fui vre  pour  parve- 
nir à  fa  guerifon  -,  ce  qui  mérite  particulier 
rement  d'eftre  conûderé. 

Hcmanum  mufeum ,  five  Thefatirus  itudit 
antiquitatis  i  inquo^emmdi  idola  ,  infi* 
gnis  facerdotalia  ,  infirtimentu  fêcrifi" 
dis  infervientia,  lucernd,  *vnfa ,  bnUd ,  «r- 
tniUét  ifibuU ,  cUvts ,  annuli,  tefferét^ftyli^ 
flrigiles  ygutti ,  phiaU  lachrymatorid ,  vo^ 
ta,figna  militaria ,  éi*c.  centum  éf^ftftua^ 
gintM  tabulis  Aneis  incifa  referuntur  ac  di" 
lucsdMntun  Curâ,ftudio,  à*fitmftibus 
Idichn'élii  Angeli  Caufei  de  la  Chaujfe , 
Partfitnjis,  Jn folio.  Rcmd,  1691. 

CE  qu'il  y  a  de  plus  curieux  dans  les  ca- 
binets de  Rome  fc  trouve  afTcmblé 
dans  ce  volume ,  6c  rangé  comme  en  cinq 
es.  Dans  la  première  font  des  pierTcs  » 
tletnae^reprcfenteat  des  images  ou  dts 


,7.  J  o  „  ,  »  .  L 

Dieux,  oudesbommesilluflresi  kïes 
tr«  des  figures ,  entre  lef^uellcs  il  y  en  at 
qui  fervoient  de  cacher.  Il  y  enavoica' 
qui  ne  iêrvoient^ue d'ornement. 

Le  premier  Dieu  dont  l'image  paroifle 
e(t  Scrapis,  qui  a  des  cheveux  épais,  ( 
longue  barbe,  £c  un  panierfurlatcRe, 
eu  plufieurs  noms ,  &  a  eftécru  le  même  ( 
Jupiter,  qu'AmmoD,  que  le  Soleil,  qu 
ïculape,  que  le  Nil,  &qù'0£ris. 

L'auteur  rapporte  que  l'antiquîtépay' 
Ncareveré  le  Ciel  fous  le  nom  de  Serapis , 
la  terre  fous  le  nom  d'ilîs  ;  puis  venai: 
rhillairc ,  dit  que  Scrapis  Fut  un  Roy  d 
eypte  qui  enffignaàrcErujetsrartdefer 
le  bled,  de  planter  la  vigne,  de  cultive 
terre,  &  mérita  par  là  les  honneurs  divi 
Ilépoufalfîilkrœur. 

Les  hommes  illuftres  dont  les  image 
VoyenCici,  fontSolon,  Socriie,  Plan 
Aleïand;e  le  Grand  .Lifimaque,  Porap 
Ciceron,  Jules Cefar,  Tibère,  L. Ver 
Commode,  Scptime  Severe ,  Eliogaba 
ce  qui  donne  lieuàMoafr. delà  Chauflï 
dire  quelque  chofc  de  leur  famille,  & 
leur  naiflànce,  de  leur  vie.  &  de  U 
tâions. 

Entre  les  pierres  qui  necontiennrâti 
des  6gures,  je  parlerai  fculemcat  dedi 
fur  lefqueiles  Ibnt  deux  différentes  figi 
d'Ifis. 

Dans  la  première  cette  DéelTe  paroit  al 
^ar  ua  Lotos,  iiîs  comoieiUdeiaenéi 


if  chaflêr  les  mauvais  démons. 

ï^ns  l'autre  figure  la  même  Déeflë  eft  re- 

prerentée  entre  lesquatree!emensde'Ggne« 

f   par  quatre  animaux  ,  une  falamandre,  un 

aigle,   un  dauphin,  fc  un  lion.    Elle  eft 

'■     toute  couverte  de  mammelles ,  parce  qu'el- 

j-,     le  eft  la  nature  même  qui  nourrit  toute! 

ciiofcî. 

Dans  îa  féconde  claflc  de  ce  recueil  font 
quanti  té  de  6gu  rcf  de  bronze.  Il  y  en  a  quel- 
qacs-unes  faites  pour  Rome  même,  à  la» 
quelle  les  habitans  d'Alabanda  ville  de  Ca- 
rie, élevèrent  un  templccomraeàuneDl- 
Hnité  Si  inftituerent  desjeux  ^anniïerfairM 
tn  Ton  honneur. 

Auguftc  permitauxhabitanjd'EphcreBc 
de  Nicéc,  de  bâtir  untempleenriiomieur 
de  Rome  &  de  Jules  Cefir.  11  y  a  eu  an 
Temple  à  Rome  pour  Romelmême ,  duquel 
U  figure  fe  voit  au  reversdes  médailles  d'An- 
tooinle  Pieux  qui  l'avoit  bâti. 

*  fi  Cmiûémechife  font  les  OioenLeU 


U  fi^re  fe 
I     ton  m  le  Pi 

IL 


ind  Pontife  &  de  l'Augure,  avec  les 
mCQs  des  facrifices,  gravez  fur  vtat-    •• 

'lanches. 

ir  pour  expliquer  les  rangsdes  Prê-    , 


onfacrez  au  ferrice  des  Dieux ,  fe  feit 

epitre  ccriie  fousie  nom  du  Pape  Clc- 
àJaquesFrereduSeigneur,  Êcinferéo 
ratien  dam  Ton  Décret.  L'impolleut 
a  fabrique'e,  dît  que  faint  Pierre  or- 
I  que  les  Patriarches  de  l'EglifeChré- 
!  rclîderoienr  dans  les  villes  oùavoient 

les  graos  Prêtres  des  PayenSi  que  les 
^rêques  relïderoient  daas  celles  oii 
nt  relidé  les  autres  Prêtres  Payensd'un 

inférieur  au  premier,  &  que  chaque 
je  relideroit  dats  une  ville  où  unautre 
îPayenavoitrefidé.  Au  tempsduPa- 
ement  le  nom  de  Patriarche  ni  d'Ar- 
:que  n'eftoic  pas  connu  i   ce  qui  peut 

d'un  moyen  de  faux  contre  la  pièce  j 
fappofitioQ  de  laquelle  il  feraicaifé de 
lirebeaueoupd'aDtrespreuves, 
trc  les  inftrumens  qui  lervoient  aux  Tt- 
;si  l'auteur  met  un  vafe  qui  conteooit 
lullrale,  &  remarque  que  les  Paient 
it  de  trois  moyens  de  fe  purifier  avant 
le  faire  leurs  offrandes.    Le  premier 

l'eau ,  le  fécond  le  feu ,  fie  le  troifîé- 
<  fouFre.  Ils  font  tous  trois  exprimez 
q  feul  vers  des  Metimorphofcs  d'O- 


^^L 


BES      SÇAVANS.  lyf 

Terqtti  Stnem  Jlammâ ,  ter  squâ»  ter  fui' 

fure  lujirat, 

La  quatrième  clafTe  de  ce  recueil  ne  con- 
tient que  des  lampes  de  cuivre  de  divcrics 
fortes,  dont  lesunes  ontferyiauxPayens» 
comme  il  paroit  par  les  images  de  leurs 
Dieux  qui 7 font  empreintes,  8c  les  autres 
ont  fèrvi  aux  Chrétiens.  La  première  e(l  de 
cette  efpece.  Elle  a  une  croix,  au  haut  de 
laquelle  eft  une  colombe }  ce  que  Tauteur 
eclaircit  par  ces  paroles  de  Tertullien  dans 
fon  livre  contre  les  Valentiniens  :  Nofird  Co' 
lumbét  itiam  domtsé  fimplex ,  in  eàitis  fem^ 
fer ,  <$*  Mpertis ,  (^  ad  lueem.  Amêt  figu^ 
rsm  Spirituâ  SanBi. 

La  cinquième  clafTe  eft  un  mélange  où 
Ton  trouve  des  vafes  de  terre ,  de  pierre,  6c 
de  métaux  di£(èrens,  8c  de  figures  auffi  difFe* 
rentes.  Parmi  ces  vafcs  il  y  avoit  des  bul- 
les, des  agrafes  9  8c  des  fioles  lacrimatoires. 

L'ufage  des  bulles  fut  emprunté  par  Tul* 
lus  Hoflilius  des  Hetruriens  qu'il  avoit  vain- 
cus 'y  8c  il  en  porta  une  le  premier  au  jour  de 
fon  triomfe ,  8c  enferma  dedans  des  préfer* 
vatifs  qu'il  crojoit  puifTans  contre  la  haine 
8c  les  embûches  fecretes  de  (es  ennemis. 

L'ancien  Tarquin  en  donna  une  à  fon  fils 
âgé  de  quatorze  ans ,  8c  depuis  cela  les  jeu- 
nes gens  en  portèrent  à  leur  cou ,  qui  a- 
▼oient  fouvent  la  figure  d'un  cœur,  fclon 
le  témoignage  de  MsLCTohc, 
AJ'egzrddess^rsifeSy  Jeurs  ufages  cftoXeT^X. 

H  4  t»v 


ij6  Journal 

extrffflcment:  difTerens.  Je  ne  parlerai  que 
d'un  quinebleiroiipoiacIapuJeur,  Scijaî 
cltoit  de  fetvic  i  attacher  les  tuniques  &  les 
manteaux. 

Dans  les  premiers  temps  les  agrafes  o'e-  ' 
ftoieni  que  de  Fer ,  3c  s'accordoicnc  aux  geoi 
de  guerre  comme  une  récompcnfc  de  va- 
leur. Aurelien  leur  permit  d'en  avoird'or 
durant  letcmpsdcUmilice}  Se  l'auteuren 
de'crit  une  qui  le  voit  encore  aujourd'hui  à 
Rome,  &  fur  laquelle  fe  lie  cette  inlbri- 
ption  :  fuliani  •viinu.  Ce  qui  donne  lieu 
ce  croire  qu'elle  avoil  eité  accordée  par  cet 

Les  fioles  lacrimatoîrcs  conien oient  dei 
larmes  des  femmcsgagées  pour  pleurer  dans 
les  funérailles. 

L'auteur  finit  cet  ouvrage  par  une  dîf- 
fertattoD  coatre  les  cérémonies  infamei 
quelcsPayens  obfervoicnt  dans  le  culte  de 
leurs  Dieux,  Ec  n'oublie  pas  de  parlcrdes 
figures  abominables  tire'es  par  Théophile 
des  Temples  d'Alexandrie  ,  en  éxecution 
descdiisde  Théodore,  Se  exporécs  en  pu. 
blie  pour  découriir  le  ridicule  du  Pag4v_ 
niûne,  -" 


11  vente,  qui,  iclon  ia  j 
doit  toujours  eftre  prétor 
|iaation  peut  feindre  de  ] 
Mtlim  tjl  quaUeuiqne  -ue. 
ytitquid  frt  «rèitrio  f.ng 
lib.devcmReligione,  c3| 


eivit  a^'^' 

at  fat  i*. 

aMtùU"-.     „.- 


If 011-    ^ 

fierrc 


dc.bto»'''"* 

U    ^  " 


IitfiituiieH  iM  Dreir  Wranftu.  In  ii.  dm» 
vtlitmti .  à  Piris  chez  Pierre  Aubouyn  > 
Pierre  Emery .  &  Charles  Clousier. 
169». 

CEs  Innitutioss  au  Droit  FriOîotj  one 
efté  comporée*  furlemodeledcslDlti'- 
tuiions  au  Droit  Civil.    Le  premier  livre 
ïeprcfente  l'eftat  dw  perroones ,   noD  tel 
^'il  eftoit  parmi  les  Romiins,  mais  tel 
u'il  ell  parmi  nous ,  Se  traite  des  ferfs  de 
naio-morce,  delaaobleile,  delapuilTance 
^aterDclle,  de  l'émancipation,  delagirde 
noble  ou  bourgeoife,  des  mineurs  de  leurs 
tuteurs  Se  curateurs  ,  des  bâtars  ,  d»  au- 
bains,  Stdesdomicilcs. 
-4c  Tecond  livre  traite  des  choies,  8t  com- 
^Vdlcsfict!.  le  franc  alleu,  Icseenfives. 
3-    droits  fr^neuriaux ,  les  droits  de  Ju- 
***■,  /etifrc^iu  honorifiques,  les  fcrvitu- 
r,  '" ^''*>atiorK  entre  vifs  5c  telhmcn- 
w ''        '*  ^ceinoas  aéiseijltmo ,  &  les  par- 
«•  «w^ ^^^ ^.^^  ^^.^^  ^_^  obligation» 


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'•îSTï-";' 


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dirait  d'une  méthode  infiniment  générale 
^  infiniment  abrégée  ,  ^our  Vextra^icn 
des  racines  quarrées ,  cubiques ,  ér'C.  éf 
four  V approximation  des  mêmes  racines 
dans  toutes  les  égalitez,,  frofofée  à  e.v.t- 
miner  aux  Mathématiciens  de  l* Europe. 
Tar  Monfr.  de  Lagny.  à  Paris  chez  An- 
toine Lambin.   1691. 

MOnfr.  de  Lagny  donna  dans  le  Jour- 
nal du  14  May  de  Tannée  dernière  un 
cii'ai  de  cette  méthode  générale  pour  l'ap- 
proximation des  racines  cubiques  j  5c  il 
donne  prcfcntcment  la  méthode  entière, 
avecJsk.  manière  dont  il  Ta  trouvée.  11  feroit 
^fouh%aMx  que  tous  les  Géomètres  8c  A na- 
mc&    ^j5  uùUfcat  de  même.  Il  ne  fufiît  pas 

H  7  A% 


iBl  J  O  U   »    K   A   L 

de  démontrer  à  la  rigueur  la  vérité  d 
propofition  nouvelle  8t  importaotc  ;  i] 

verte.  Autrement  od  convainc  fes  le£ 
fans  les  éclairer. 

Li  méthode  de  Mr.  de  Lagny  Ce  ri 
à  1  choies.  La  I .  à  abréger  intininicnt 
Iraâioo  des  racines  quarrées ,  cubiques, 
de* forte  que  plus  les  nombres  font  gi 
plus  la  puiflànceell  élevée,  plusilprt 
que  fa  mechode  abrège  j  &  on  peut  en 
lervant  trouver  en  deux  ou  en  trois  it 
tes  des  racines  qu'on  ne  trouveroii 
p;ir  les  méthodes  connues  jurqu'â  pri 
en plulîeurs heures,  &  même  en  pluf 

Quand  Monfr.de  Lagnj-  n'auroit  tr. 
qu'une  manière  d'abréger  de  la  moitié 
triâion  feule  de  il  racine  quarréc,  c 
roit  une  découverte  très -importante 
lieu  qu'il  abrège  toutes  les  puilTances  à 
fini.  Et  qu'ilabrcgc  chacune  en  partie 
indédnitnent.  Il  donne  pour  exem| 
nombre  9^9.  98;-.  if6.  73400Î.  407. 
la  racine  cubique  doit  avoir  lix  figure 
retranche  les  douie  dernières  figure 
nombre  donné,  comme  inutiles  ;  fct 
vant  que  la  racine  des  fi i  premières 
pSf .  eft  98.  pour  avoir  les  quatre  a' 
figures  de  la  racine,  qui  engageroient 
calcul  eft'royable,  il  multiplie  fimplei 
l'excès  de  9^9, 9Sf.  fur  le  cube  de  98 
elîdonnè,  Jjavoir  18791.  çarUraun 


^^^^^W"  s  ;  ji  V  A 

:itajoâteîu produit  quatre  icros  pour  les 
uatre  figures  qui  reftenc  à  trouver  ,  8c  it 
hifç  ce  produit  par  le  triple  de  ce  même 
abc  de  98.  augmente  de  l'excès  dounéi 
'eft-à-dire  qu'il  divife  1841 7140000.  par 
S^ijijy.  &  le  quotient  6479.  donne  les 
lutre  figures  cherchées  ;  de  faite  que  U 
icine  cubique  approchée  en  nombres  eo' 
icn  de  ce  grand  nombre  cy-dclTui,  en 
S6479.  un  peu  trop  petite  î  Gc  fi  à  cette 
if  mç  racine  jointe  a  la  friflioD ,  on  ajoute 
ifnâiea  de  quatre  fois  h  racine  pS.  divi- 
icpar  lenaSmedivifeur,  la  racine  fera  uq 
nitropgrande.  Eten  gencralil  luSi  par 
I  méthode  d'avoir  la  première  moitié  des 
^rcs  d'une  racine  ijuarrée  ,  le  premier 
endc  U  racine  cubique,  tepremicrquart 
s  ta  ricinequarrée,  la  première  cinquième 
irtie  de  la  racine  quarrée  cubique ,  &c. 
aor  coonoîtrc  toutes  lesautres;  &  tout  au 
lu  il  fu&t  d'en  connoîcre  une  figure  de 
lu.  On  peut  même  par  une  préparatioD 
enerale  rendre  la  propolîtioa  abrolumeni 
niverreI]e.Orîlelle'videi<t  que  la  première 
lOÎtié  t  le  premier  tiers,  Îlc.  des  figures 
»  racines  font  inSnimcnt  plus  faciès  Se 
courreïà  trouver  que  la  dernière  m oi- 
les  derniers  deux  tiers,  kc.  En  forte 
Ceile-cy  peuvent  e  il  te  cent  fois,  mille 
<it,  dix  mille  fois  plus  difficiles  à  trou- 
V  ;  au  lieu  qoe  par  la  méthode  de  Mr.  de 
igny  00  troure  ces  dernières  toutes  en- 
mblc  legléet  arec  uae  grande  facilité  pu 


DES      SÇAVANS.  l8f 

on  cherche  cette  racine  par  la  méthode  or- 
dioaire  ,  il  faut  un  jour  entier  pour  trou- 
ver les  cinq  figures  qui  la  conQpofcnt  ;  au 
lieu  que  par  la  méthode  deMr.de  Lagny, 
ayant  feulement  la  première  figure  8 ,  on 
trouve  les  quatre  autres  par  unefimple  di- 
vifîon  en  moins  d'un  demi  quart  d 'heure  j 
2c  il  y  a  prefque  autant  d'embarras,  &  moins 
d'ezaâitude  à  fe  fervir  des  logaritroes  que 
des  nombres. 

Lz  féconde  partie  dans  l'ordre  naturel ,  8c 
qui  eft  pourtant  la  première  dans  Tordre  de 
la  démonflration  ,  regarde  l'approxima- 
tion àTinfinides  racines  de  toutes  les  égali- 
Cez  »  tant  pures  qu'a£fe6lées  >  par  une  mé- 
thode infiniment  plus  abrégée  que  l'ordi- 
naire. 11  propofe  pour  exemple  le  cube  im- 
parfait 95*998/2/6.  dont  la  racine  appro- 
chée eft  986.  ou  987.  La  première  erre  dans 
le  cube  de  14.  cent  mille  unitez.  Se  la  fé- 
conde de  plus  de  i/ooooo. 

Pour  réduire  cette  erreur  à  l'unité  ,  il 
faudroic  continuer  d'extraire  la  racine  cu- 
bique de  ce  nombre  folide  1400000.  ooo. 
000.  000.  000.  000. 000.  ce  que  le  plus  ha- 
bile calculateur  ne  f<^auroit  entreprendre 
en  deux  ou  trois  heures  ^  au  lieu  que  par  la 
méthode  deMonfieur  de  Lagny  on  trouve 
une  racine  dont  le  cube  eft  entre  9^9. 
98/-  if  6.  &  9f  9. 98/.  if/.  &  cela  en  moins 
de  deux  ou  de  trois  minutes.  Et  en  réité- 
rant l'opération  une  féconde  ou  une  txov- 
Sénç  fois  ,  l'erreur  devient  plus  pcùt^ 


i8S  J  o  u  a  M  A  L 

qu'elle  ne  icroit  en  tri?aillant  plufieur 

jours, 

Fiamhti  Jt  idtnjr.  ChtvHlArd. 

LA  première  reprcfcnte  les  armes  de 
Cirdinauï  qui  vivoicnt  au  temps  di 

_  Conclive  où  le  Pape  Innocent  XII.  fut  élu 
'  Le  portrait  du  Pape  efl  au  milieu. 

Lafecoodcreprcfente  les  Archevêques  S 
les  Epêqucs  de  France,  avec  leurs  nomi; 
leurs  armes,  les  terres,  6c  les  feigneurje 
dépendantes  de  leurs Eglîfcs. 

La  troilïémedediéeàMonreigneurleDui 
de  Bourgogne  ,  reprefente  les  alcendans  di 
ce  Prince,  en  remontant  jufqucsiHugue 
Capct ,  avec  leurs  armes,  6c  eellesdcs  Reine; 
Bc  des  Princeflès  leurs  époufes. 

La  quatrième  ell  des  Chanceliers  &  dei 
Gardes  des  Seaui  de  France ,  avec  leurs  ir- 
mes,  l'annéede  leur  promotion,  Sclesor 
nemens  de  leur  dignité. 

Laderniereeftdes  Maréchaux  de  Frii 
depuis  le  règne  dePhilippcAuguftejuf^ 

Ces  planches  bien  gravées  fc  vendent  i 
l'Auteur,  rue  du  Four,  lu Faubourg  ; 
Germain ,  à  l'enfeigne  du  Chaciot  d'or 


s  ç  *  y  A  H  ï.        .87 

■/  £fiAii  d'Europe  t^d'jljii, 

•  4ic»uvrir  HH  nouvtau  cht- 

■m,  ctnltn»nt  plufituri  rt- 

,.  .infii  di  Fhyfiqut,  dt  Gtfgrs- 

'dregrmfhit .  & d' Hijloirt,  nttit 

UifliaadiUgrandeTartarii,  àt 

ptHflii  qui  l'habilttit.  In^ 

JcanBoudot.  1Û91. 

nelques  années  que  le  Pcre  Fcrdi- 
Jerbieft,  dcU  Compagnie  de  Jefus, 
I  la  Ckine  i  (es  Supcricuri,  pour 
fcfcDter  le  befoin  où  les  Miflioni 
l'ouvriers  Evangellques ,  &  la  fici- 

luroit  d';  en  envoyer  par  la  gran- 
nc.  Quelque  foin  que  leijeluice» 
«d'y  en  amener  de  temps  en  temps, 
iges,  lesmaladies,  &le!  autres  in- 
litez  d'une  longue  luvigaiion  en 
ré  la  plus  grande  partie  j  de  forte 
lus  de  fïx  cent  partis  de  difiêreni 
del'Europe,  iln'encd arrive  que 

■er  i  l'avenir  la  perte  de  tant  de 

ta  ,   la  refolution  fut  prife  de 

chemin  par  terre,  &  le  P.  Avril 

pourprendrelà-dcirusdcsinftru- 

waillé  cinq  ani  entiers,  a  par- 
tr^uie,  laPerfc,  l'Arménie  ,  U 
"*ndiona!c,  laMofcovie,  la  Po- 
'Sct'aatrePruSc,  UHo\ivi\t\ 


l88  J  O   U    R   K   A   L 

&  s'eft  embarqué  fur  differcntes  racK  d'Er 
lope  &  d'Afte,  dont  il  publie  la  relation 
pour fervir aux  MifTionnaires ,  Ec  pour doi 
ner  à  toute  forte  de  perfonnes  deséclairci: 
femeiu  fur  lesfciences ,  &  parti  eu  liércmei 
fur  liGeographie. 

Le  I }  Janvier  il  s'embarqua  à  Livouroc 
8c  après  avoir  efrujté  une  furicufc  tempête 
mouilla  à  la  rade  de  Lcraeca  cd  l'IÂe  i 
Chipre, 

Lerncca  elloit  autrefois  une  ville  de  grai 
de  étendue,  &o'cft  plus  maintenant  qu'u 
village ,  fitué  à  un  quart  de  lieuë  de  la  mei 
du  côté  de  Midi.  C'eJt  un  des  endroits  d 
l'IOeoilfefaic  lepjus  grandcommerce.  l 
où  les  commoditez  de  la  vie  fc  trouvent  c 
telle  abondance  ,  qu'en  peu  de  jours  u 
homme  abbatu  j  recouvre   aifémeoc  fi 

Après  quelques  jours  de  repos  il  fe  ren: 
barqua,  &  arriva  à  la  raded'Alexandrettc 
qui  cftoit  le  terme  de  fa  navigation.  Ait 
xandrctte  n'eft  plus  qu'un  village,  quelt 
Turcs  appellent Scandarone. 

Le  Père  Avril  y  eut  le  plaiJîr  de  voirdt 
pêcher  un  melTager  qui  porte  leinouvellt 
avec  une  diligence  incroyable.  Un  mu 
chand  d'Alep  qui  veuteftre  averti  de*  mai 
chandifcs  arrivées  à  Alevandrette ,  y  cnvo} 
à  fan  correfpondanc  uD  pigeon  qui  a  des  pt 
lis.  Le  eorrefpondant  t'informe  de  ce  Q^ 
juge  3  propos  pours'aquitterdelicota'o 
£oa,  écrit  ùk  iettre  ,  l'attacïic  «i-^^ 


(fcc  une  caravann 
|u!e  de  Curdiltar 
nMircbandArm 

npi  de  Carême,  qi 
nC  avec  tant  de 
tledefeBourrird 
ta,&de»in.  LeI 
fax  de  toutes  ce 


I 


IpO  JOURMAl  ■ 

nicn,  Ecfoulïric  de  grandes  iacommoditez    - 
dans  laMefopotamie. 

Quinze  jours  après  fon  de'piTt  d'Alep  il 
arriva  à  Diaifaeker  Capiiale  de  Mefopoti- 
taip.  A  demi  iieuË  de  cette  ville  il  paioâ  le 
Tigre  fur  un  pont  de  pierre.  Et  peu  après 
fur  un  bateau  de  vent ,  qui  n'eft  qu'un  af- 
iëmblabic  de  plulîeurs  peaux  de  bouc  en- 
flées ,  £c  joJQies  des  quatre  câcez  par  3U< 
tant  de  longues  perches  fur  icfquclles  les 
bateliers  mettent  cnfuite  plu&euis  bran- 
ches d'arbres  en  travers. 

Le  lï  d'Avril  11  arriva  à  Bethis ,  où  il  (•ap- 
pliqua à  l'e'tude  de  la  langue  Turcque. 

Apres  huit  ou  dix  jours  de  marcheil  ar- 
riva à  Arzeron  ville  de  Turquie  ,  fron- 
tière de  la  Perfe ,  fitucc  dans  une  campagne 
de  fept  à  huit  lieues,  &  borde'e  de  petites 
collines  ,  d'où  fortent  trois  fleuves ,  que 
l'Ecriture  alTure  avoir  arrofé  le  Paradis  ter- 
reftre. 

En  approchant  d'Iri van  il  eut  la  confoU- 
tion  de  voir  la  Croix  arboréeauxeaviroai 
de  cette  première  ville  de  Perfe. 

A  quatre  lieuè'j  de  cette  ville  elt  un  bourg 
nommé IchmUzin,  où  il  y  a  trois  Eglifest 
dont  l'une  eft  te  Siège  du  Patriarche  d'Ar- 
inenie.  qui  vit  en  communauté  avec  des  Re- 
ligieux, Scoù  le  Père  Avril  croit  qu'il  fau- 
droit  établir  une  MilTion  pour  travailler  i 
réunir  cette  nation  à  l'Eglifc  Romainc-Ctff 
encelendroitque  finit  le  premier Uli«i<)f 
*/>our  titre  Voyage  d'Oricat. 


l 


it  U  confo'ï- 
eauxcnvitooi 
;rfr. 
Iceftonbo'ï'S 

ïtriarchc  d'.Af- 
ur  mvailler  i  I 


jimpagoc  de  vint-cin<]  à  lu 
xndue. 

Trois  jours  après  iU  en  part 
une  petite  caravanne  compofêc 
chaos  Chrétiens  que  le  négoce 
Sclumaki. 

Le  cinquième  jour  de  leur  t 
IriverrctcnC  !e  K.ur  ,  qui  prend 
diDS  la  Géorgie. 

Lavil]edeScbaniaki,3utrefoisl 
lante  ,  fut  dcfolee  il  y  a  douse  ; 
tremblcnient  de  terre.  Depuii 
du  Pcre  Avril,  !e  Père  Pothier 
uoe  mïdîoii ,  &  y  a  elle  poignai 
Turc,  en  hdoe  du  progrès  qu'y  I 
Tangile. 

De  Schamaki  il  Ce  rendit  en  tro 
bord  de  la  mer  Cd'pienne,  où  i 
qua  avec  Tod compagnoo  fur  uni 
fcovite,  &fix  jours  apre's  fc  tro 
Volga ,-  qui  le  décharge  dans  cet; 
roixinte  &  dii  embouchures  ,  I 
Allrakan  ,  ville  ûtuée  dans  uni 
forme  ce  fleuve. 


Elle'rairembk  des  geat  de  prelquc 
Us  pïysdumondc,  parmi IcTquels  ksi 

iefuïtcs  rcDcoDirtienc  un  Marchand  da 
ara,  qui  Icurapprit  kroutCQucleaY 
bvi  [ienacnc  pour  aller  à  la  Chine.  1 
leur  put  dire  prccifémenC  la  diltance 
cft  entre  Bokara  k  Pékin  ,  ny  le  nos 
des  villes  par  où  il  faut  palTer  :  maîa  i 
afTara  qu'il  ne  tall oit  pas  plus  dedeuK  " 
pour  Te  rendre  aux  frontières  de  U  Chii 
Un  Moine  d'Aftrakan  leur   fit  voir 

i' ou  ruai  de  trois  Macchans  qui  avaient 
e  voyage  d'Afirakan  à  Pékin  ,  entei 
la  routedcBokaraScdeSsrairkaadi  Et 
il'7  a» oient  employé  que  cent  onzcjai 
d'où  CCS  Percs  conclurent  qu'il  faut  m 
ïkirement  que  IcsChrctiens  ayent  eftch 
temps  dans  l'erreur  louchant  1>  veiic 
diâance  d'ici  à  la  Chine,  Se  que  le  chei 
de  terre  ed  plus  court  &  plui  feur  que 
Ivj  de  mer  ,  où  ,  quelque  diligence 
Ce  fafle  ,  Ec  quelque  bonheur  qi  '  "  ~ 
ve  ,  il  ne  le  peut  mettre  guère 
deux  ans. 

Quand  les  Pères  Avril  Bt  Barnabe  fi 
Inftruits  de  cette  route  ,  ils  ne  fongei 
plus  qu'aux  moyens  de  la  prendre,  il  i 
prefenta  un  d'une  caravanne  de  March 
Chinois  arrivez  à  Moskou.  Ayandoc 
tenuun  paiTeport  avec  beaucoup  de  ^î 
ilsprîrent  place  dans  une  barque  pontée; 
fi:  diiporoit  à  partir  pour  Saratot,  ei 


Tei-dïilemenc  1  Saratof 
:  da  priocipal  Manaliere 
leur  cberclu  dci  guides 
ur  des  traîneaux  i  Mot 
icnt  encore  éloignez  de 

I  magnificence  de  cette 
s  de  lixtrenCuiilteiiibU 
'lus  beaux  ipcâiclcs  du 
i  deux  lefuïtes  y  furent- 

diercherenc  des  Mar- 
ilùcoit  Tartares ,  i]ni  oo 
plu«  oricatale  du  Kitai  i 
;s  particulariteiducfac- 
kin ,  qui  font  le  fojet  da 
\\ie\  leP.  Avril  a  doaoé 
3e  11  Chine. 
rcsquis'etenJcnt  entre 
mrailie,  ^iachaflcquî 
zibellines,  8c de*  renari 
»  derniers  eil  G  preciea- 
:r  il  tiut  la  remplird'au- 
ea  peut  contenir. 

de  cette  chalTe  que  les 
:ouïert  pluHenrs  routet 
ne.  Il  f  en  a  des  reltt- 
la  Chance]  le  rie  de  Mos- 
erc  Avril  infère  que  pre- 
'chans  ne  mettent  que 
aller  de  Moskou  à  Fc- 
rner  à  Moskou. 
;i  Toiturci  augmente  It 

Car  les  MarcVius  -çat- 
1  Wtt 


^rmM  «>       5efq«el5  en  q"     ^,j^.,ne. 


f-de&its  ny  incultes.  I 
ivrent  cliaque  Jour  àt 
;j,  au  nombre  defquc 

l'Elephanc ,  maisdccdle 
phibîe  DO  m  Ole  Bebemot. 
ta  cli  àuë  aux  habita  as  d' 
Vaivode  dcSmolensko  di 
àlbn Compagnon,  qu'ih 
fortics  les  première!  eoL 
peuplé  l'Amérique. 

Ceire  Ifle  cft  dans  la 
l'embouchure  d'uni 
mêc  K.awoina.    Les 
à  la  chafle  rfa  Behciiii, 

t  »er,  &  font  quelquefois 

gel  I   8c  emportez  Tur  d 

.  avec  toute  leur  famille. 

jol^u'i  la  pointe  de  l'Anx 

tentrioiule,  qui  n'eft  pas 

I     cette  ptitie  de  l'Afie. 

i  Cette  coDJeâure  peut  Cl 
le  teùtf  Ec  le>  traita  des  A 
ott  bràuconp  de  rapport 


-'  OEIÏ. 

JOURNAL 

ÏES   se  A  V  A  N  S.^ 

oLnnd^  i+Mm,  M.DC.  XCII. 


Fùjtgts  en  divtri  Efi*t'  d'Eure  ft  (J-  d'jl/!t  » 

tniriprà  peurdéeeMvrir  tm  nouviimthe' 
min  À  laChiai,  continant  flufituri  re- 
marquts  atritufti  dt  Phyfiqm  ,  dtGu- 
grafhii,  d'Hydregrafhii.  é-d'Hifitin, 
avte  unt  dtfiriptioa  dt  la  grande  TarltfM 
rif ,  ^^dli  differini  fiupUs  qui  l'ii»iileltt^ 
Jn^.  à  PatischezJcaiiBoudot.  1^91.    a 


Q^ 


^  Uand  les  deux  Jefuitcs  furent  arri- 
àVarfovie,  ils  convinncDC  que 
__  d'eux  Jroit  en  France  pour  y 

méaagericursaââircsavccleursSupEfieurï, 
H  l'autre  demeureroît  en  Pologne  pour 
s'Informer  des  dirpolitions  où  la  Cour  de 
Moskouferoiti  leur  égard,  &  pour  y  pren- 
dre les  rBefurcsneccIliires  pourleiuccés  de  , 
leur  entreprîfe. 

I.c  Pcre  Barnabe  trouva  à  Dantzic  n 

viitTeauprétàfaire voile  pour  UHollande,. 

lur  lequel  il  arriva  heureufement  à  AmAcia^ J 

da  m  >  d'où  il  pallà  en  diligeace  i  VarU . 

l^Ptre Avril demtuti  àVarbiiCta 


*uc  prié  par  les  Frani^ois  qui  y  eftoîent  é 
blis,  de  le  charger  de  leur  cooduiie,  âc^j 
foin  de  leur  prêcher. 

Quelqu'occupe  qu'il  fut  de  ces  fonfHons, 
ilnckilTa  pas  defoagcraux  moyens  de  pat 
fer  à  la  Chine  pit  h  Mofcoïie,  Et  aiinplo- 
rerpourcecelièclaprotcdïioniJeSaMaiefté 
Polonoire ,  qui  luy  donna  de  grandes  lumiè- 
res ,  Se  luy  commuoiqua  k  routier  qu'il 
aïoit  fait  dreflcr  par  Monfr.  d'Abhncourt 
furies  meraoiresd'uDAmbairïdcur  Mofco- 
viEe,  nommé  Ntcephore ,  revenu  alors  aou- 
Tellement  de  Pékin. 

Il  ne  manqua  pas  d'envoyer  toutes  eu 
inCtruifiioDS  ert  France  ,  fiir  lefquelles  Sa 
Majelté  eut  la  bonté  de  Faire  expédier  aux 
Jcfuitcs  des  paternes  de  Tes  Mathémati- 
ciens ,  avec  des  palTcpartc  Gc  des  lettres  de 
recommandation  pour  les  Czars  de  Ma£^ 
<o?ie, 

La  copie  de  ces  lettres  cft  i 
page  144.  où  fe  voycnt  IQUS  les  litres  d 
IciCst^ira  fc  flacient.  Se  dont  ils  fonti})) 
louXi  que  &  un  feul  av 
ces  lettres  ,    elles  ne  feroient  jamais  j 
Çoés.  , 

Le  Perc  Avril  s'alTociade  deusjefuai 
Folonois,  qui  fi^ivoient  les  languesET 
Tonoe  ScRuiVienne.  qui  avec  la  Tu* 
&laTariare  ()u'il  entecdoit  alors,  les! 
rcnt  en  cllat  de  traverler  la  Sibérie  (' 
griade  Ttrtirie,  fans  avoir  bcfoind'ii 
^retc.    Après  cela  iL  crut  dc^ou  *\W 


lur  Y  attendre  le  Père  Barnibé. 
iTÎdence  permit  que  ce  Père  qui 
marqué  à  Rouen  a.vec  les  lettres 
Grind ,  des  inltrumens  de  Mo- 
:,d'excellen5 remèdes,  &quaii- 
UK,  fiftmufragefurlescûiesde 

vive  que  fulï  la  douleur  de  ce 
mt,  le  Perc  Avril  ne  laiffa  pas 
er  fa  coatiince ,  £c  de  partir  de 
«Br  (a  rcDdre  a  Grodno  petite 
fiuacie,  oùlaDiete  dcPologac 
lors. 

iva  Mr.  le  Marquis  de  Ecthune 
ir  de  France ,  ScleComtedeSiri 
connu  à  Moskoa.  Il  y  avoit  à  Ix 
De'putez  de  cetie  ville,  qui  ré- 
es  bruits  qui  firent  jugerau  Père 
les  Mofcovites  ne  luy  pcrmee- 
depafler  par  la  Sibérie,  &  qu'il 
chercher  un  autre  chemin. 
Dur  cela  recours  au  Comte  ds 
cnoit  d'obtenir  du  Roy  de  Po- 
•aflâde  de  Perfe ,  &qui  luy  pro- 
:eâion  II  retournaalorsàVar- 
y  attendre  le  PercBcauvoiliert 
nn  aprésqu'tly  fut  arrivé,  il  en 

fes  compagnons  à  ta  l'uite  du 
Siri.  Mais  quand  ils  furent  à 
bien  loin  d'y  obtenir  le  palTags 
indolent  ,  ils  y  reçurent  ordra 
iceflkmmcnt  de  Mofcovit. 
sftt  détoamé  parl'E,Mo^é  &« 


Pologne  qnî  prit  les  HfffionQiîrc! 
ions  fa  proteâion  ,  tt  montra  t 
Gillichin  piemier  MiniAre  de  A 
les  lettres  dont  Louis  le  Grand  ]i 
fait  rhonacur  de  ka  charger  ] 
Czars. 

Les  De'putez  du  Marquis  de  Brani 
lesLutcriens.  &  lesHoUandoislei 
rent  de  mauvais  offices,  en  failàc 
venir  ]es  Mofcoriies  du  mécontc 
(]ue  leurs  AmbalTadcursavoient  eu 
ce  i  lî  bien  que  le  paflâge  leur  fu 
&  ordre  donDé  de  Ibrtir  au  plûio 
Eftat. 

I!  fallut  obéir.  Se  retourner  en  I 
pour  aller  joindre  en  Perfc  le  C 
Siri.  Les  Jcruilcs  retourccrentdoi 
Ibvie,  ou  ils  trouvèrent  un  nouv 
teûeur  que  le  Ciel  leur  avoit  prép 
pcrfoanc  de  Monfr-Jablonowski 
General  des  armées  de  ce  Royaui 
gui  L-ette  relation  eft  dédiée. 

C'efticy  où  finit  le  quatrième  li' 
pour  titre  Voyage  de  Mofcovic,  Et 
inence  le  cinquième,  qui  ell  leV 
Moldavie.  Oay voit quel'Enïoyé 
pereur  C:V-ha  de  rendre  les  Jefutics 
ace  grand GencraL,  &àlc£rairepi 
11)0  elprii:  pourdes  efpions.  Mail 
TempËcha  pas  de  leur  donner  Um 
&  dctprovilîonsavcclerquclles  Jl$' 
une  partie  de  la  VodoUe  St  de  la  j 
&  trawtricrcat  U  Eaïocafc  W\tt^ 


'fcouiacs.qui  a  plus  de  cju^rinte  lie 
Tendue,  Si.  qui  d's  prelque  point  de  route 
qui  ne  Toit  marccagcurc  ,  &i.  atrivereuci 
CompoloDgo,  petite  ville  de  Moldavie,  où 
ils  t'uiem  rci^ui  par  le  HaCpodu  a?cc  des 
cir(lîcïexcraurdinair»,t]uineproccdoierit 
que  du  motifiecretde  cacher  la  conjurât  ion 
qu'il  mcdicoic  alors  contre  la  Pologne ,  Se 
le  traité  qu'il  Qegocioic  avec  l'Etnpereur. 

Au  l'ortir  de  L'audiaace  de  congé,  ilsrc- 
(DreQt  les  lettres  &  les  paJêports  dont  iU 
ivoienC  bel'oin  pour  fc  rendre  auprès  du  Se- 
Tukier  qui  clloit  iTur  le  D^Dube.  llsleren- 
dirent  en  quatre  jours  d'YalI'c  capitale  de 
Moldavie,  àGaUtipetitevilkâtuéeliirle 
Danube  ,  où  après  aroîr  cftê  retenus  cinq 
fcmaines  ils  obtinrent  perinilTioa  de  s'em- 
barquer fur  une  laïque  ,  fur  laquelle  ils 
aiciverenten  crois  joursa  l'embouchure  de 
ceSeuvCidécouvrireut  les  câtes  d'Afit^.Sï 
le  fanal  qui  eÛ  à  l'entrée  du  Uofphore. 

Après  avoir  couru  un  grand  péril,  ihdé- 
hrquerent  à  Galata ,  Se  s'allèrent  loger  dans 
Il  maifon  de  leur  Coinpagnic. 

Le  Père  Avril  y  fut  attaque  d'un  crai'he- 
mentdefang,  Qui  rompit  toutes  fes  mcfu- 
tts.  &qai  le  fit  condamnerpar  iesMcde- 
cioi  à  retouraeren  France.  Il  monta  lurle 
ïiiffêau  qui  dévoie  rafoenerMadamcGirar- 
din  après  la  mortdeMonfr,  l'Ambaflàdcur 
fan  mari ,  &  arriva  enSnà  Toulon  le  tren- 
tième de  Novembre. 
Ct  volame  ûaitpiF  la  relat  ioit  dfi  ce  t\v^v  (c 
1  s  •i^'- 


fat  lit  dernicre  dans  l'Eglifc  lics  Jcfuït« 
pour  la  clAtuie  >lu  Jubilé  ,  faiti;  par  une 
Communion  gencialc.  Il  y  eut  une  falvc 
àe  moulijueis  Sa.  de  pelis  canons. 

Zlltltrafifr»  la  Cundant  dlMtrJifA  à  CnrU 
Mitgno  ,  ctnitJiHiit  net  Fiiria/e  ni  eMUlo 

ktTi»tifim'iitU-vo,fitlia  da  Gn^ontCals- 
frife  ,  ntW  Actdtdtmiadtgl'Infurlali  di 
^-  Hiipoii TitW anni  169e.  ntlim^ualt,  clir» 
j.  i'ariificia  adiiferaie  d»W  Ariojlo  in  dclt* 
L  tàfaio  litl  Tnjjo  niW  erntiont  d'jîrmid»  À 
^<3»ffrtd».  Ia4.  laNapoli.   lûpi. 

T  Es  ejccllens  hommes  qui  ont  formé 
I  .  des  Compagnies  en  Iislie  &  en  Frince 
pour  traviillcr  i  l'cmbellifltment  &  â  la 
jKifeâioa  de  leur  hoguc,  onc  uféde  trois 
lortcs  de  moyens  pour  leulîir  daas  ce  loua- 
ble deiïein. 

Le  premier  a  efté  dedoiioerdes  règles  de 
bien  ecciie  :  le  icconJ  d'examiner  divers 
ouvrages,  &d'en  découvrir  les  faute»,  8c 
le  dernier  de  choitir  les  plus  beaux  endfoïtt 
des  meilleurs Eaivains,  ïide  tichcrdelcs 

Monfîeur  CiJopreicqui  eft  de  l'Acadé- 
mie de  Naples,  a  pris  ce  dernier  moyen,  & 
choifi  deuK  difcourj ,  l'un  de  TArioUc,  8c 
l'autre  duTaflc,  où  ce»  deux  grands  Poète» 
pi-cccat  à  Aiaififc  ït  à  Aimide  toute  leOt 
'''oqueace  pour  iuiinKuci;  CWtUovi^titïï. 


I 


U    E    J       S    Ç    A    V    A    K    S.  lOp 

Godefroi.  Bien  que  cet  deux  pièces  nefoient 

S'iéerites  dans  le  même  genre,  ch»cunenc 
(Te  pasd'dtre  admirable  dans  le  iîen  ;  ^ 
la  aoblc  liinpIiciEC  de  l'une  ne  plaii  pa; 
moiiu  que  fait  l'arciticc  de  l'autre. 

Naître  Auteur  qui  ne  veut  pas  que  h 
moindre  beauté  Iny  échappe  dans  ceschct- 
d'Œuvrcs  ,  le  propole  d'en  confidercr  le 
fojeti  les  perlbnncs,  les  circonfUnces ,  Se 
tout  ce  qui  regarde  l'invention  j  d'où  il 
pîlTcfaikdifpalitioo  des  pcnfeesôt  des  pa- 
roles. Enruitt'  il  lépondraàqticlquetditli- 
culuz  qui  peuvent  élire  faites  contre  l'A< 
lioftci  &enfuite  il  reprendra  tons  les  en- 
droits qu'il  croira  avoir  befoin  d'èdaircil- 
fement.  De  ces  quatre  chofesqti'il  promet, 
ila'y  a  que  la  première  dont  ilTefoitaquitté 
dans  ce  volume  ,  tefolu  pourtant  de  uns- 
faire  aux  trois  autres ,  aiiin-rât que  Tes  at- 
tires le  pouriou:  pcimctire. 

VtirC  de  fe  ccnfer-ver  Lt Santé,  ouliMtde- 

fius  rtmedti  tes  plus  Jimpla  ijp  lu  (lut 
ufitcs.  ^our  l»  gutrifçn  de  diferintes  ma- 
Udiii.  Far  Mr.Ilamand,  DoSeur  en 
JJcdicint.  la  II.  à  Paris  cliez  Etienne 
MicJialIct.  i6i)i, 

CE  Médecin  de  Toi-même  étudie  les 
catiicsdeles  maladies,  dont  deux  lunC 
cloigne'et,   le  chagrin  &  la  débauche  ;   Ec 
àcux  prochaines  ,  Ja  trop  grande  (\iia:ri..\é 
du  ûng,  Si  J'amas  des  excienwns.    \i-t  ^4 
1  7  t\ 


^^1^"  J    O    U    R    M    Jl-^^^ 

[     il  pafTe  «us  remèdes ,  &  à  la  mmi 

[  Quoi  qu'il  y  ait  plufieurs  livres 

I  tTJiiedesrcmcdfsavecbeaucaijpd'i 

I  iJDelaiHbpasti'cnpropofericiquelc: 

I  des  plus  ûroples,  ^dcsmoinsmalf! 

I      Extrait  d'une  lettre  de  Mmfr.  LatU 

,  feiller  au  PArltmtnt  dtUorgognt 

JoiichtT  Chanoiai  de  Dijsti. 

J' Avoistoujourscru  Mouficur,  q 
te  2c  Carneadeï  n'onCpîscflêco 
I      rains.  Je  me  fondais  fur  Jacronoli  _ 
pollodorc  ,    qui  a  t&é  fuivîc  par  D 
[     Laerce,  par  l'auteur  de  la  delcripii 
Olimpiades  impriméeavccl'Kuicbej 
l     liger,  &  prefque  par  taus  leiS^ava 
I     iiccle  &  du  (ieclc précèdent.  Jemei 
I     eacore  Air  ce  que  Carneades  n'a.eA 
quatriémefuccefleurd'Arceûlas,  <]| 
vêca  Epicure  d'environ  vint.hui 
quand  j'ai  vu  dans  vocre  lettre  les  ri 
1     Ici  autorités  qui  vous  ont  fait  din 
I      traire,  elles  m'ont  fcmblé  allézeo 
I      blés  pour  lufpendre  mon  jugemeat 
I      fuis  demeuré  Académicien  en  ccpoi 
f     qu'àcequ'cdantobliseparcequej': 
le  Journal  du  6.  Août  de  l'année  de 
(     d'examiner  encore  cette  queiliot 
uousfommesendilferent,  j'aîirc 
guespalTage-sdeCiceronqui  m'oi 
meot  conBrmé  dîna  m«a  ^Ktaiei 
'  jaeat. 


Il  y  en  a  deux  au  premier  liirc  di  Oratcrt, 

BÙilfaitdireàAntoineBcà  Craffns,  qu'ils 
OBtïu&ouïdifcourirÇarncadesdansAthc- 
flcjj  d'où  le  Perc  PctandanslahuîtiémeSc 
dïns  la  neuvième  des  Exercîtations  impri- 
roeeJ  à  la  fin  de  fon  Julien ,  infère  que  ce 
Pbilofophca  vécu  jur^u'à  l'an  âja.  de  \a. 
fondation  de  ilomci  au  lieu  que  fuivant 
Apollodore,  fa  moit  eft  plus  ancienne  de 
i6.  ans.  Aînfi  l'opinion  de  ce  Pcrecloigne 
encore  plus  Carneades  du  temps  d'Epi  cure , 
quelacTonoIogied'Apoliodorc-.  Toutefois 
Wttcopinion  n'eftpasfansdifficalté,  parce 
qne  Monfr.  de  Saumailc ,  fui  vant  les  antlen» 
mtau&iitt,  &  le  fcntimenC  de  Turnelc, 
cmrîgcccs  pafTages  de  Ciceron ,  Ec  met  Car- 
fMi/iwaalieudeCarOfarfeji  comme  on  [-eut 
ïoir  dans  fes  exereitations  furSolin,  en  la 
cinquantième  page  de  l'édition  de  Paris. 

Mais  fans  entrer  dans  celte  difpnte,  nîfe 
ibcCCtc  en  peine  d'apererl'annêedelamort 
^e  Cameadei,  l'année  de  fa  députation  au 
Sénat  de  Rome  parfaitement  établie  par  un 
palTagc  du  quatrième  livre  des  queftions 
académiques,  fiiffît  pour  montrer  qu'il  ne 
Ê  pent  pas  qu'Epicure  &  Carneades  ^yenc 
têcu  eo  même  temps.  Ltgi  nfutlClitor^a- 
thum,  cufa  Carneadi!  &  StoûtaDiogerts 
Md  StnMtum  in  Cnpitelh  fiarent ,  Ji-  ^It/i- 
mun ,  iJH»  tutn  P,  Scipione  ^  M.  Marci^So 
CisfiiUAm,  Prêter  ept,  lum  qui  eum  n-vo 
tue  LhchU»  Cts/ulfuit ,  fani  doQum  htm't- 

J0CB-,f 


» 


jacanttm  dixijfc  Carmadi:  Sg»  tièî,  C*r- 
ncait.  Prêter  rfi  non  vidior.  quia/apitit  win 
fum,n>chtcUTés,  necineaciviiiu,  lumtUt 
huic  Stoice  mniiiitrit. 

R,ien  ne  peuiclhe  plus  formel  ni  plusci- 
prÉs  pour  décider  notre  difficulré.  L'Iiiftoi- 
Tc  cÀ  ccrtdne,  eÙ.a.nt  tirée dcCIitoma<]uc 
l'dctefleur  &  dépoiîtïire  des  pcnices  8t  det 
fantimcns  deCameades.  Ciceronavoitpris 
foin  de  r^avoir  fous  quels  CocfulsIeSeaat 
«voit  reçu  cette  célèbre  dcputaiion  ,  6c  il 
J'avoit  appris  dms  les  anniles  d'Atticos , 
erand oblèrvateur  des  anlîquitezScdeschu- 
Tes  loemorables.  Cela  le  voit  dans  uncUef 
lettcesquc  Ciceron  lui  aecriteî,  qui  edb 
vint- quatrième  du  douxicme  livre,  dont 
voici  les  propres  termes:  ^Hm Cenfuli- 
6ui  Curniadti  à'  ^'^  iegitio  Romam  ueni- 
ral ,  feripîiim  fji  in  lut  atianU  ,  héc  tiune 
qutrg  qutt  ctHfnfuiTii.  Par  ce  qu'il  ajou- 
te il  cil  aiTé  de  connoitre  combien  il  efloit 
curieux  de  ces  fortes  de  recherches ,  £c  com- 
bien il  deferoit  à  l'iutoritéd'ApoIodore. 

Or  le  confulïc  de  P.  Seipion  Nafica ,  & 
de  M.  Marccllus,  précédant  de  quatre  ans 
celui  d'Albinuj&  de  LucuKus,  fercncon- 
tre  en  l'année  ^98.  de  la  fondstioa  de  Rome, 
djns  les  Faflei ConAïkires  de  Sigoniuii  Se 
dan;  l'epitomc  des  temps,  qui  clH  h  fuite 
de  TEufebe  de  Scaliger,  ce  même  Coofu- 

É\u  Ce  rapporte  à  la  féconde  année  de  la  1  f  f. 
f^inipiade.  Cela  cftr.tic  ainfi ,  puis  qu'il  cil 
roulant  ^u'EptctUC  moitMS.tft'ia.'isa.ii'^ 
k  à 


DIS     Sqatans.       lop 

ideh  ii7,olimpiaiJe.  foushMagî- 
^raturc  de  Pycharatus,  il  y  ai8.  olimpia- 
dcj,  qui  font  environ  t  11.  ans.  cuire  U 
jnorc  d'Epicure&Iadéputation  dcCarnci- 
d«i  Ëc  par  conrcquenC  CCS  deux  PhilolO' 
phei  n'ont  pas  QÛé  contemporaine.  Je  ne 
ïojapasqu'ilyait  ricoàdircàcctte  preuve. 
Hecfi  Gurntadem  îffum  »d  tuutreurtm'ii' 
tar.  Comme  Lucîle  cité  par  Laâancefait 
dire  à  Neptune dansoneaffairetresdifficilc 
^ui  fc  traicoil  au  CoDJeil  des  Dieux. 

La  cronologic  &  l 'autorité  d'Aulugel  le  ne 
peut  eihc  miïe  en  comparaison  aïcc  celle  de 
Ciccron,  ouplutôcd'Atcicus. 

Quand  IcmêmeCicerooappelleCarnea- 
des  Eficuri  ptrfamiiUrù,  amiiï  contem- 
porain d'Arcelilas  ,  cela  fc  doit  entendre 
d'un  autre  que  du  grand  Carneades.  Cor 
quoi  ijue  dans  les  auteurs  qui  onteeritdes 
Pbilolbphcs ,  on  ne  trouve  que  deux  au  très 
Cameides ,  il  faut  remarquer  que  nous  n'a- 
.TOQS  pas  cous lesecrîtsdoceuxqui ont farle 
des  ancien*  Philofophcs.  Diogene  Lacr^e 
même  en  a  omis  pluHeurs  de  mâmc  nom  , 
antrea  que  ceux  dont  ilaecrtt  lavîe.  D:ini 
celle  de  Carneades  il  ne  nomme  point  cec 
autre  Ciroeades  dont  Suidas  fait  niencion  ; 
&  Monfr.  Ménage  dans  fes  obiervationi  i 
remarque'  plufieurs  Philofoplies  te  plu- 
fieurs  hommes  célèbres  qui  ont  ech.ippd  à 
Diogene. 

En  fécond  lieu  il  n'eftpas  certain  que  Car- 


I 


Ll 


J  o  o  .  «H^ 

tténetgsre,  (c'elt  aiafi  qu'il  efintar) 
Suid&sJ  ne  puiHe  eftre  celui  quiaei 

d'Epicure,  ûl'Dnpienilccmot^iEfir)': 
lèiStatcur  &  pour  imitateur,  au  lici 
prendra  poOr  auditeur  &  pour  difci[ 
mediKidc  rnème  qu'on  appelle  aujoi 
ptulieurs  Philuraphcsdifcipiesde  DeJ 
qui  ne  l'ont  jamais  vui  &  (uvcnal 
/luguHe,  Antoine.  &Lepide,  difd 
Sylla,  à  caufe  feulemenc  qu'iUl'im 
daaa  la  fureur  des  profeiiptions, 

IntxbuUm  Sy!UJidie*»t  difcipuUi 
Cette  connoiiranced'Epicurcavw 
ftateur  d'Anaxagore  eft  d'iuCant 
éloignée  de  la  vrai  fembhnce  ,  qa'j 
gore  eftccluidciPhilorophcsancien! 
pkuK  eflimoLileplui,  à  ce  que  dit! 
ne,  quoi  que  contraire  cd  quetqaei 

Le  paflâgc  où  ce  même  auteur  « 
Metrodore  de  SCratonice  fait  plus  ai 
culte.  Maie  11  la  réponfe  deGalTend 

listait  pas  entie'rement,  l'ob}eâiand 
fids  rapportée  par  Monfr.  Ménage ,  f 
de  ce  que  la  ville  de  St  rata  ni  ce,  patrie  i 
trodore,  n'acItébâtieparSeleucusqi 
la  mort  d'Epicurc,  eft  très  forte, 
voir  qu'en  beaucoup  de  chofes  D 
Laërcen'eft  pas  un  auteur  bien  feurj  i 
aife'  de  remarquer  dans  fon  hiftoire  pli 
endroits  qoi  fe  contiMieirt,  àcaufe 
iôici  dcsauCeurs  qii\Comco«.TOTW, 


Ce  qu'oaditpourjiillifief  que  Caroeatles 

leftccomtcmporaindEpifUfe,  qu'il  l'aellé 
de  pIuËcurs  autres  qui  oat  vécu  du  Temps 
Jtcc Phiiofophe ,  ne  prouve pai  mieux  que 
Sa  caufe  qu'un  homme  a  vêctf  quelque 
lempsavecfoDpere,  8t  quelque lempsivcc 
km  fil»,  on  vouloir  iûfcrcrqucr3ïCBl&  le 
petit  fils  ont  vécu  enfcmWe.  Car  Ckryfippe, 
par  exemple  ,  qui  a  vécu  quiric  olimpia- 
des,  ou  «aviron  foixanteans  après  Epieurc, 
tihnt  mort  en  la  1^.1.  olimpiadc  ,  &  en  la 
71,  année  de  fon  àgCr  aïécudoureansiiu 
tnnps  d'Epicare  ;  &  le  niénie  Chryfippe. 
dont  la  mort  a  précédé  de  vint  olimpiades 
celle  de  Carneadct,  a  vécu  pendant  Icsdîx 
premières  années  de  ce  dernier.  IfclldorLC 
coatemponiin  de  l'un  Se  Jel'autrc.  Maïs  il 
ne  fuit  pilBde-là  que  les  deux  derniers  ayeni: 
■  (fté  contemporains  entr'eux. 

Pour  ce  quieftdePhilonl'Acadeniicieii, 
f'eftpar  inadvertance  que  fainC  Jcràmc  a  Jic 
^u'il  a  efté  le  Maître  de  Carncades;  car  il 
tflcertamqo'ilaeftédircipledeClitomaque 
liieceflèur  de  Carneades  j  &  il  face  ajourer 
cMte  faute  à  ptofiears  autres  pareilles  qui 
mte&érctnarquéeidaiislesccritsdeceJbiiic 
DodeurparScaligerfurEurebc,  &  par  Mr. 
t'Evéque  d'AvtancIics  en  fa  demonftration 
Efangelique. 

Voila,  Monfieur,  les  raifons  qui  m'ont 
ttrédu  doute  où  vous  m'aviez  mis.  J'ai  cm 
que  je  devois ,  à  votre  exemple ,  en  faire 
jirtàfaesamispukmàtae  voye  e^ucvowî 


» 


111  JOORHAL       J^M 

avez  tenue  ;  &  je  le  hh  d'auuat  pV^Ê 
meot ,  (]uc  je  fuis  pleioeincaC  coatë 
que  le  feul  p;)irige  de  Ciceron  qui  mai 
l'année  de  la  dêputationdcCaroeideï  C 
pour  montrer  ccrtiinemeiic  combler 
Philofopiie  ell  éloigné  du  temps  d'Epici 
J'efpcre  qu'en coatiauaatd'expliquei 
fentimcns  des  Académiciens  .  vous  i 
ferez  pénétrer  plus  avant  qu'on  n'a  ce 
re  fait  dans  la  véritable  Philorophie, 
qnc  vous  donnerez  des  lumières  fi  claii 
&  deî  connoinànces  fi  certaines,  qu'il 
aura  plus  de  divcrâcé  de  Êatimens  ci 

Strifturm  S»tra  in  fvfmnm  UtiU^tin 
Tti»Sa,  ÀP.ÎiicDUa  le  P.iulmiir ,  ■ 
yefit.  In  il.  î  Paris  chez  lavettvedc 
monBeaard.  11J91. 

LEi  veritez  de  la  Religion  edant  c 
tenues  dans  l'Ecriture  comme  t 
leurfourcc,  elle  ncr^auroitellretrop! 
dûment  lue  &  étudiée.  C'it  pour  factl 
ce  /iiint  exercice  que  le  Père  Paulmiei 
mile  Tous  certains  titres,  en  Forme dci 
diCations,  k  l'imitation  de  pluGeuit  c 
bres  Ecrivains,  &  eoire  autres  de  D 
1=  ChartrçuK,  qui  par  k  confeil  du  ( 
dinil  de  Cufa,  ne  gt  qu'une  feule  c; 
de  toutes  celles  de  faim  Paul,  &  y  réd 
en  iicax  communs  toute  la  doârîiis  * 
frâijiiAp6tre. 


J 


j^fc  qa'itafùlddiasccs méditations 
xé  de  confidcrer  h  finderhomme,  les 
yens  qu'il  i  reçus  pour  y  parvenir,  les 
bdes  quil'cnde'couroent ,  laeoyequ'il 
CprcDtlre  pour  s'en  r 'approcher ,  l'obli- 
ion  qu'il  y  a  d'expier  fes  pecliez  par  la  pé- 
ence,  depratiquerladoflrinc,  Std'imi- 

les  eiemples  duFilidc  Dieu,  &des'u- 

etroitementà  luiparliclisrilé. 
"es-mcditatioDS  (c  pendent  féparéraent 
Latin  Se  en  François.  L'auteur  promet 
a  donner  d'autres  au  Public  ,    lelon  la 
Ime  metodc  pour  tous  les  jours  de  l'année. 

iiurt  Ptrile/op^iqui ,  fur  lequel  on  rifri- 
'init  far  du  diùloguts  ,  i»ns  Itiehumft 
tlifex..  Us  VhUofiphei  andini  (ir  modir- 
nei ,  (^  D»  l'on  rappcrli  enfuiii  Ituri  epi- 
nioni ,  ieUTi  npartiei ,  Ituri  ftnttnctt , 
(^  lu  flut  rtmitrquablet  aSieni  d*  Itur 
vù.ParMr.Boriltkn.  7n  ii.  àParisdiez 
CiaudcBarbin.  ligi. 

Ln'y  apis  long  temps  que  Mr.Bordelon 
.donna  au  Publicen  cent  dialogues  les  ca- 
âeres  de  toute  forte  de  conditions  &d'é- 
itt.  Il  donne  maintenant  en  trente dialo- 
les  les  carai2ere(  des  Philofophes  de  tous 
ifiecles,  qui  fe  trouvant  dans  les  champs 
i&E,  Te  parlent  avec  uoe  entière  liberté, 
fe  reprochent  mutuellement  l'égarement 

Ifuripenfccs,  &]edércg!enniHàc\eMis 


JOURNAL 

^E S    S  Ç  A  V  A  N  S, J 

Du  Lundy  51  Mars.  M.  DC.  XCI!. 


Ex.echiil  traduit  en  TrdRçùb  ,  avuunttX' 
pluAlha tiret dtif»iniil?trii,  t^dtiAïf 
itHTs  Eicifjî»pques.   In  8.  i  Paris  cbts  '' 
Guillaume  Dcfprez.  i£pi, 

EZechiel  lîlsdcBuzi,  vécutaumcra 
tcmp9i]ue Jeremie,  èLfutenvoyéa 
ptif  à  iJibilone  par  Nebucodonofor 
■vec  le  Rof]ecoaias. 

Il  cofntnen^aàprophetircrfîirlcsborsdu 
fleure  Chobar,  qui  te  décharge dansl'EUi- 
fnue,  eotatrentiémeannce,  lecinquième 
jour  du  quatrième  nioiï.  à  compter  de  la 
dix-haitiéme  du  règne  de  JoGas.  en  laquelle 
1c  livre  de  la  loi  qui  avotielié  perdu  fut  re- 
trouvédans  le  Temple,  Scl'ailiaacc  du  peu- 
ple renouvel  lée  avec  Dieu. 

Il  cA  vifible  qu'il  avoic  «fti^clioiiï  par  U 
Providence  pour  Jbutenir  par  tes  inftru- 
Ûions  la  foi  de  fes  frères  captifs,  8c  pour  leur 
e  peinture 


«  CDiDfflettoient 


M  Juifs  d. 


I  Jerulàlem  pcndiint 
'  "      "'  ,vect\Me\- 


Jean"'- 


Ordrt  AJfhthitiqtit  t  tuDiétionntin  conHf^ 
saut  lis  frincifmlti  ntAximesÔ'ilrfifiti»^ 
du  PAltis,  cùnPméei  fat  Ui  «rréi,  dk 
Pmflrrtint  de  farit ,  0-  dis  auitti  Pm--' 
lerami  de  Friunt.  Far  M.  CUxdt  dt  lu 
ViUt ,  AvcMt  au  Parltmtni .  la  folit, 
à  Paris  chez  Guillaume  Caïelicr.  169*. 

CE  Diflionnaire  eft  le  ftnit  du  long  tra- 
vail d'an  ancien  Avocat  qui  pourfaa 
ulage  a  difpoft;  félon  l'ordre  de  1  alphabet 
les  principales  maximes  du  Palaij,  8t*le^i 
appuye'es  de  l'autorité  des  arrâis. 

Si  les  Juges  fuiroient  conflummcnt  la  loi . 

S|uiconque  fçauroit  ce  qu'iis  prononceoti 
^auroitauflî  ce  qu'elle  ordonne.  Miit  par- 
ce qu'iU  s'en  éloignent  quelquefois  ,  foit 
par  prévention ,  ou  par  défaut  de  lumière, 
il  ell  toujours  plus  feur  deconrulterlaloi, 
qui  comme  Arillotc l'appelle,  eHuDefprit 
ânspaHion,  Scuoeregle  uniforme&iuvi- 
mble,  que  de  s'eu  tenir  à  cequ'iUeaont 
ordonné  dam  des  rencontres  particulières, 
où  la  diverlîté  des  circonltances  a  pu  faire 
varier  leurs  dèci  fions. 

La  Ictluie  desartÉtsn'eft  pas  pour  cela  in- 
utile, puis  qu'ils  formenClejagement,  8c 
donnent  des  overtures  qui  ne  fe  feroient 
peut>«l1re  pas  prefentées  d'elles-mêmes. 

Il  faudra  beaucoup  moins  de  icmps  pour 
les  voir  dsns  ce  recueil  que  danJuuein>A^' 
Hbiie  pieCque  inÛaie  de  livrci^aVont^t- 


I 


qn'i!  y  »  des  probifm»  dont  led^ré  mtme 
eli  inconnuoudeinandé,  ficdctlignet  dont 
une  Icutc  paHc  contiaucUement  de  dcgr^ 
CO  degré  j  cette  ouverture  le  fit  penfer  i 
un  calcul  nouveau  qui  paroit  extraordioaU 
re,  mais  que  la  oaiure  a  refervé  pour  rei 
(ottei  de  problèmes  iranfceodaat  qui  Tur- 
paflent  l'Algèbre  ordinaire.  C'eft 
appelle  Vjinalifedti  infinis,  qai  e 
reinent  diftcrenie  de  la  Gcomeiric  des 
divilibicideCavalieri ,  Scdei'Aritmet  _ 
des  infinisdc  Mr.  Wallis.  Car  cette  Geotnc 
trie  de  Cavalier!,  i^uicAcresbarnécd'ail- 
leuri.eliatCache'eaux  figures,  où  elle  cher- 
che les  fommes  dei  ordonnées  ;  &  Monfr. 
Wallis ,  pour  faciliter  cette  recherche ,  noM 
donne  pir  ioduêlioi)  les  fiimmes  de  certain!' 
rangs  de  nombres  :  au  lieu  que  l'analift 
nouvelle  des  infinis  ne  regarde  ni  lesfigo^; 
res  ni  les  nombres ,  mais  les  grandeurs  t1§  ' 
genenl ,  comme  fait  la  fpecieufe  ordiniw 
re.  Elic  montre  un  aigoritme  nouïcao*' 
c'eft-i-dire  une  nouvelle  façon  d'ajouter, 
de  foulfraire  ,  démultiplier,  dcdiviferi 
d'extraire  ,  propre  aux  quantités  iocom* 
pinblei.  c'câ-3-dire  à  celles  qui  font  Jn- 
linirocnt  grandes ,  ou  infiniment  petiteseR 
conparailon  des  autres.  Elle  employé  les 
eipntions  tant  finies  qu'infimes  ;  &  dans 
les  fiaicrelle  fait  entrer  les  inconnues  dan» 

Ioiânt  des  puilTances,  ou  bien  au  lieu 
atfliinceiou  des  racines,  c\lclc  ïett  d'« 
lartUe  a&âioo  des  grandcuit  vm 


■1^  Jour».,.  ■ 

btesi  qni  ell  la  variation m£me,  marqua 
par  certaicj  carifïcrcs,  &quicunQlledani 
les  diifcrenccs.  on  dans  les  diffeiences  dei 
dit&renccs  de  plulieurs  Àcgiez,  luiqocUe* 
lu  fommes  Ibnc  teciproijucs  ,  comme  Ici 
racines  le  font  aux  puill'anccs. 

Une  partie  des  elemens  de  ce  calcul ,  avec 
plulieurs  échaniihons ,  a  elle  publiée  daos 
le  Journal  de  Leifilîc,  où  l'Auteur  l'a  ap- 
pliquée particulièrement  à  quelques  pro- 
blèmes ^omccrico-jphilîques  i  comme  pat 
exemple  à  k  ligne Iiocronc,  dam  laquelle 
un  corps  pefanc  approche  uniTormeinencde 
l'horifon  en  defcendant  ;  à  la  ligne  loxo- 
dromîqne  ou  des  fhumbs  de  vent ,  pour 
rêfoudre  les  plus  utiles  problèmes  géomé- 
triques de  la  navigacioD  ,  oii  l'on  n'cRoit 
arrive  jufqu'ici  qu'impartâitementparcer- 
laines  tables  fubfidiairei;  àlaieliflancedei 
Tolides  ou  des  liquides  ,  pour  avancer  la 
Mécanique  ,  ïi particulièrement  la  BalilU- 
que  ;  aux  loix  harmoniques  des  mouvemcoi 
planétaires,  pourapproLbcr  delaperfeâîoa 
de  l'Aftronomie  i  &  à  d'autres  ufages  de 
conlèqueuce.  Cette  méthode  fut  applaudie 
&  fuivic  d'abord  par  quelques  perfonnei 
habiles.  Monfr.  Craigli  s'en  lervit  en  An- 
gleterre ;  acenfuite  Mr.  Bernoulli  Profcf- 
leur  de  Bùle  ,  connu  par  plusieurs  belle) 
produiflions  de  Mathématique ,  l'ayant  étu- 
âiée.  Se  en  ayant  remarqué  l'importance, 
pria  i'Aulcur  publiquement  de  l'appliquer 
a  h  reshcTche  de  U  lîgoe  d'au  ctûinctte 


D    &  f  .  s   Ç  A   ▼    A  11   s.  %%t 

fofyeadaë  par  les  deux  boou ,  qae  Galilée 
li?ott  propôrée»  mais,  qu'on  n'avoit  pas  en» 
core  déterminée  jofqa'ici. 

L'Auteur  de  la  méthode  y  rendît  d'abord» 
2c  pour  donner  aux  autres  l'occafion  d'cxer- 
jper  encore  leur  méthode  9  propoià  publia 
quement  ce  même  problème ,  leur  donnant 
&  terme  d'un  an.  Le  ilirere  de  A$r*  BernoulU 
ajant  appris  que  cette  methocteyalloit,  la 
médita  de  telle  forte,  qu'il  vint  à  bout  du 
problème  »  &  donna  à  connoitre  par  là  ce 
qu'a»  doit  attendre  de  laj.  Mrs.  BernoulU 
pottâcrent  même  ia  recherche  pins  loin  i  ft; 
l'appliquèrent  à  d'autres  problèmes  qui  ont 
de  l'affinité  avec  celuy-cv. 
[  De  ceux  qui  ont  employé  d'autres  mé- 
thodes f  on  ne  connoit  que  Monfieur  Hu- 
gens.quiait  réuffi.  Il  efl  vrai  qu'il  fup* 
poib  la  quadrature  d'une  certaine  figure. 
Du  reile  en  ce  qui  eftoit  commun  aux  folu<- 
Xioas  ou  remarques  fur  cette  ligne,  il  c'eft 
trouvé  un  parfait  accord  ,  quoy  qu'il  n'y 
ait  eu  aucune  communication  entre  les  Au- 
teurs des  folutions  5  ce  qui  eft  une  marque 
cfe.la  vérité,  propre  à  perfuader  ceux  qui 
ne  peuvent  ou  ne  veulent  pas  examiner  la 
choie  à  fonds. 

Par  la  méthode  nouvelle  le  problême  a 
reçu  une  parfaite  folution,  Mr.  de  Leibniz 
qui  a  eàé  le  premier  à  résoudre  ce  problê- 
jB0>  l'ayant  réduit -à  la  quadrature  de  l'hi- 
yeribole  $  ce  que  Mr.  BernoulU  a  f  a\t  a.uS\ 
oEdbite  :  mgU  U  conibuâdoa  de  NlotiCt  •  ^ 

K  3  U^v 


«\\»r. 


Leibniz  donne  enfin  le  moyen  demi 
kuiant  de pointsqu'oQ  voudra deklig 
mandée  ,  en  fuppofant  une  feule  p( 
tion  une  fgis  pour  toutes,  &  n'empl 
éa  refle  aucune  (jundracureniextcDS 
courbe,inaîs  les  fcuUs  moyennet,oii  t' 
mes  proportionnelles.  Eccominec't 
ce  qu'on  peut  fouhai ter  pour  les  prol 
tranfccndans ,  ilfcrabondedonnerii 
eonltruiftion. 

Soient  menées  le;  droites  infinîef 
(N)  horifontalclc  OAB  ?eriiwle, 
piralelle»,  Bc  continuellement  proi 
nellcs  autant  qu'on  voud  ra  de  droite 
mcjNj^  I  Ni|,  OA.  i(N)  * 
3(N}îfï)  8ec.  dontlesdilhncesjl* 
»NO,  On(N),  1  CN)3  (N),&c. 
toujours  égales  i  en  forte  pourtant  qi 
mntîNO,  ouOî(NJ  egiJàOA. 
îN^làOA,  ouOA  àj  {N)3 
raifon  de  D  à  K,  ^u'on  fuppole< 
une  fois  pour  toutes,  &  toujounlan 
Ainfi  appliquant  autant  de  moyem 
troilïémes  proporiiannclles  qu'on  v4 
pourvu  que  roujours  les   intervalle 

firo  port  ion  ne  lies  foient  ^ux ,  on  ■ 
ignc  logarirmiquc  |  A  (^),  palTu 
tousles^,  où  OA  clîantprifc  pour' 
té;  (i  les  N  I  eftantcoramelesnom 
les  tntErvallei  O  N  feront  comme  I 
garîtmes.  Maintenant  prenons  iiia»' 
ticah  OABune moyenne arltvncXi^ 
nm  deux  aombits  N  ^,  St  ^ï^ï 


^L     ticalc  < 


1>  les  lignes.  T^v 

leolîon  de  la  courbe. 

centres  de  gravi- 

&  àei  contenus  àet 

■  1:1  liync 

IfoitË   qu'on    vaudra 

on  [rauvcra  tout  cela 

de  paroJc'squ'on  a  mi- 

VaSàge  principal 
—"  comment  elle 
-«lui^jiitines.  Se  tou' 
ooDClles,  moyenses, 
icirion.riivilîon,  re- 
lations ^  pouTva  cyi'on. 
K  4  îaç. 


D    E    ï       i.    Ç    A    V    *    (i      ..  llj 

.c  le  mf  me  logaritme  Of  ,  ouO(N) 
à  dire  dont  U  moycniK  gcoTxiJiri- 
a  eftroDité  OA  ;  aconipliirons  ksre- 
ingles  BQNC,  BO  (NJ  i  Q)  CtC, 
1)  fètont  des  points  de  1^  c.  inerte  dé- 
^ndee  ,    FÇA  (C)  L,   fi^f    ndup  au* 


deux  eitrcoiitez  F  & 

L,    do 

t  Je  fom^ 

mec  reaverfe  fera  A, 

l'anc  0 

B.  &  le 

piraonctre  fera  O  A  , 

ou  Tuoi 

prife  arr. 

bitriirement  ; 

fer^  \ 

hauteur  du  point 

audef^ 

findel'haTifonti 

3C,  o^ 

ON  logarirnjf  1 

otnbieç   * 

Nî.  (N)f|)  1 

ihainct- 

ze,  àcettcbauK^ 

,JupoJ# 

Cdel'ue. 

Quant  auT  pri 

^rotl*mes  gu'c» 

voir  les  tangentes,  dimeullon  Je  la  courbe, 
quadrature  de  fou  aire  ,  centres  de  gravi- 
té, tnnt  de  k  ligne  que  de  l'airci  ou  di- 
menJîons  des  furfaccE  &  des  contenus  des 
Jblides,  formez  par  la  rotaùaodc  la  lit;ne 
lutour  de  quelque  droite  iju'on  voudra 
prendre  pour  l'«j:«  j  on  trou^Ma  wutceU 
Kofenne  dans  cepeudeMiolcsqu'onami- 
leciUBgure. 

Mettons  feulement  ici  l'nSige  principal 
decetteligne,  SiËûfoiuvoûconimcntelIe 
pourroictervirpourleilogarûmcs,  Sctou- 
tei  fiirtef  (}e[»'oportîOQqe]lcs,  moyennes, 
oueitreroeai  n^IiipUcationi  divilion ,  ic- 

-r  K  4  îu^- 


JOO.«    A 

fofez  3c  dcgrez  en  degrcs  .   y  rencoi 
Ibitdesiachud»!  dontksfinuseftant 

!  ûaus  totil  I  ,    les  nombres 


g 


■a  progreflioo  gcametriquc.    Ce  qat 
i[  pour  la  conftruâian  d'uDC  carte  grx- 
■  il  faut  pour  U  martoe.  On  en 


W-^i'iSennita  ,  m  mmvrStipehgirJr  l» 

^■fei  CmbH^u*.  eontrt  Us  Socinimi  (J-  Iri 

f  C*lvin'tfiti  ,   t^c.   eentmmt  nnt  *x»ih 

f  txplicittiim  é"  TefHtation  dn  Sanntitmfmt, 

V  Mvc  d'uMirii   rtmMTquts  liulêi  muvii- 

In  centré  Ui  freufians.    far  Sioti  AU' 

ttrt  di  Verft ,   ci-dtvaat  Mtniflri  dt  U 

•  S.  P.  K.  7»  II.  à  Paris  chez  Claude  Ma- 

ZQcl.  1091. 

I  .T  'Oblîgaiion  indirpenrable  où  font  tout 
\  JL/  leshommesdcrepaterantant qn'illeur 
*ft  polTiblc  le  mal  qu'ils  ont  ^it,  Ëtd'ap- 
paifer  le  fcandale  qu'ilsontexcité  ,  aengï- 
gé  l'auteur  de  cet  ouvrage  à  publier  Iwmo- 
lifs  de  Ta  converlion.  «tàrifacer  les  mau. 
vaifcs  iinprellions  que  pouvoient  avoir  Fii- 
tea  deux  livrci  pernicieuK  qu'ilafiutreroii 
compofez,  l'un  fous  le  titre  de  Proitfiant 
fufiji^nt.  Se  l'autre  fous  mIui  de  Ton^M 
iHSùtinhnlfmt. 

t'otdrc  qu'il  jr  tient  eonlîflei  reprelê 
(«■  les  principales  diffvcnUex  «^iv  »iy.t«i  " 


1 


^A  T   A  K  s.  iif 

voyages  on  pent  perdre  la  table  deslogarit- 

mes  ,  ou  la  table  logaTitmiquement  giir- 
duêe ,  qae  MoqÛ'.  de  Leibniz  a  iopolée. 
Mais  la  chainelte  y  pourroit  fu  plécr  en 
cas  de  befoin.  Pour  ne  tjch  dire  ici  des  au- 
tres règles  qu'il  a  publiée;  pourfepaflér  au 
befoia  des  tables  tant  des  finus  oulangeo- 
tes,  quedeleurslogaritmes,  fan  rienper- 
dre  de  la  précifioi 


hogra- 
lent  ie 

(lauloga- 

.  Ja  tangente  de 

uaialoxodromietait 

certaia  nombre  con- 

qu'on  peut  marquer 

;   fuppole  que  le  fî- 

,  Se  que  «  foit  le  lî- 

w  de  11  latitude  plus  grande,  6c  (f)  le  ii- 

nusde  la  hcicude  plus  petite.  Et  s'ilyavoîc 

une  carte  où  les  degrez  de  loneitude  fuf- 

fent  égaux,  kc  méridiens  pa  raie  lies ,  Se  par 

''aaièqueat  les  loxodromies  reprereiirées 

par  des  droites,  il  faudroit  reprefencer les 

^^rc2  de  latitude,  dans  les  di»ifionsdume- 

"diem.    en  telle  forte  qu'une  droitequicou- 

'ej-o/ï    «Wiquetnent  les  méridiens  éloignes 

Un  de  /'autre plus  prochain  d'un  m^mc 

**^v^//e  ,  far  «xcmple  desmtiiàwti^i^t- 


Tcgic  qu'il  a  don 
lojiodromies.qui 
phes  de  l'embarr 
trouver  furccfuj! 
La  diâêrence  i 
ritrac  de  la  raifon 
lu  nombre  "tUT 
l'angle  que  ie  rbu^u. 

liant  &  perpétue!  , 

une  fois  pour  toutf 

.s  total  Ibit  l'u. 


Ad  lienqu'au  lemp  de  ioacgirernei 
s'imigiaott  voir  duu  ce  famcox  cha  pi  en 
Rgne  de  nulle  aaiijDclesSaiMsSclcs 
tjn  rcAb&iiez  de*oicot  piffcr  (ûr  II 
â  ia  âa  da  monde,  il  a'v  voit aujoiml' 
qu'un  jcgae  qui  comiBeai^a  fbuï  l'Emi 
de  CoDl^tiii,  lor?  qce  le  démon  eta 
aé  par  l'Ange  n'eut  plos  le  pouvoir  de  Te- 
dnire  le:  nations,  ni  de  lourmentcf  UsËde- 
le).  Se  que  les  martyrt mondain  yeux  du 
inonde,  prirent  une  nouvelle  vie  dans  la 
memoite  des  Chiéiiens,  auCijueisDiciiiQ- 
fpira  ladcTotionde  recueillir  leurs  cendres , 
&  de  leur  élever  des  lombeauic.  Cctie  lie 
nouvelle  SccettcgloiredesMarryn,  aàaté 
plus  de  mille  ans,  non-obftautksi'upenli- 
lions  qui  eu  ont  terni  l'éclat,  Gcelledutc- 
roit  encore ,  fi  les  Turcs  &  les  Tartares  n'a- 
voieni  démoli  en  Orient  une  partie  tielciin 
tonibeaiix-  "^ 

La  trofiéme  dilScuItéqui  cmpéchoit 
teur  de  viïre  en  repos  de  confciencc 
l'Eglife  Catholique,  elloit  le  préjugé^Q^ 
cft  la  communion  de  l'Antechrill,  Scqu 
Pontife  qui  la  gouverne  cHl'liomme de  pé- 
ché, qui  s'elevc  au  deflus  de  loutcequiie 
comme  Dieu. 
*  '  teurpours'eclaircirrurcepoiDt.ame- 
résdelrenteanslipropbetiede  l'Apo- 
E  touchant  la  proilituee  Se  fon  faux 
:cDlledeS.  Paul  touchancl'hom- 
SappcUéi'Antechrift, 
tl«(jcs  applicuiQn^^'ae'LQni.tctPio- 


i 


teftans  de  cei  prophéties  à  Rome  ChrAîM»*  I 
ne  ,  il  quitu  fa  communion,  Se  comintt».| 
raùjours  néanmoins  à  chercher  le  vray  (eut  M 

de  CCS  paffages,  8t  à  eu  demiodec  à  Dieu  TilH  ^ 
tclligcnce.   UfuteoGnexaucé,  ScrcconiiuC 

Suc  tout  ce  que  S.  Jean  a  dit  de  Babylone 
ans  foa  Apocaliplc  ,  s'applii^ue  naturelle' 
ment  iRome  payenne,  tellequ'olle  ciloit 
ions  la  famille  de  Julei  Cefar  ^  que  le  rooa- 
ûre  qui  laporioitcftoitrEmpireRomaini 
que  Jules Cefar  ciloit  la  premicre  des  fept 
icftes  ;  que  la  playe  que  celte  teftc  reçut 
fut  bien- t6c  guérie  par  Augulle  qui  fît  périr 
tous  les  affaffioi. 

Quant  à  l'homme  de  pèche  de'pcint  par 
S.  Paul,  i!  reconnut  que  c'efloït  Simon, qoi    j 
feduifoic  les  Samaritains,  les  Juifs ,  les  maa-  ■ 
vais  Chrétiens.  Se  qui  avoit  l'iniblence  de  1 
s'appeller  la  grande  vertu  de  Dieu  ,  de  £  j 
faire  adorer  avec  Seleoe  dans  le  Temple  de 
Garizim,  Scqui petit miferablemcnt,  bien 
qu'il  n'y  ait  rka  de  ceitaîu  fur  le  geuiede 

Les  livres  de  Grotius,  d'Hammond,  de 
Baiter,  8t  le  commentaire  de  Mr.  l'Evi- 
que  de  Mcauï  fur  rApocaliffe,  luyferfff- 
reiit  beaucoup  àfedcfabufer.  Se  le  détermi- 
nèrent enfin  à  revenir  en  France,  St  à  ren- 
trer dans  la  communion  de  l'Egltfc Catho- 
lique. 

11  força  alors  le  dernier  retranchement 
dcsCalvinillcs,  qui  confifte  à  foùienw  (\vic 
VEgiifeD'elipus  la  /êole  focicté  desCatVi'i 


HEi*  J    OV    »     N    A    L 

liqucE.  mais  raflèniblage  de  coûtes  le*  b- 
cieceiChrétiennes.  dans  lelquellcs  on  peut 
faire ibaTaJut ,  pauivu^uel'ony  vivcuré* 
tienne  ment. 

UAli*Ucltft»Jiie»  in  [mm  viginti  JiffioSA 

ÏTB-vinciti ,  fivt  ItalU  tfiftQftits  Ecctf 
^        fin .  ftm  tMixntes ,  tum  txci/k.    jtsttirt 

kR  P.  AfifuJH»»  Lutin,  Ordm.ErtmiA' 
r»m  fnicit  Autufiiai  A0tntt  Gtairali. 
^  Ciirifisaw^î  GalUarum  B^iu  Gii- 
\gf»fht  0'Àm»ria. 
^  E  rere  Lubin  ,  AfilflaDt  General  de 
1^  l'Ordre  des  Auguftins,  a  fait  connoî- 
e  fa  grande  intelligence  dans  la  Gec^ra- 
■phie  par  quantité  d 'ouvrage s  qu'il  a  mis  au 
jour.  Cette  Carte  qu'il  acoropofee  à  Rome, 
&  qui  coDCient  une  defcription  des  Ëvfchcx 
d'Italie ,  eft  de  pareille  nature. 

Il  eut  l'honneur  de  ta  prefenter  auPaçe 
Innocent  Douzième, le  vint-fixiénicd'AQUt 
dernier,  6t après  s'élire  levé  pat  l'ordiede 

kS?  Sainteté  ,  de  !a  luy  expliquer  avec  1» 
darté  qui  loy  eft  ordinaire ,  &  dont  le  ÛlM 
^letémoigaaeftrepartaitemencfatîsfait. 

Livres  noLivcllcmcnt  imprimez. 

£e  Catiim  di  U  Biiliathrijuê  dt  /mou 
Ctntvitve  I  divifc  en  deux  furlits  .  teaii- 
MIU  Ut  nnti^iiitfî.  de  Ia  Rttighndis  Chri- 
titnt ,  dti  Egypiitas  él-  dit  Romains  ,    '~ 


1 


,î/i"S'^""«  que  le  mon- 

eftoit  la  première  det  fept 
playe  que  cette  telle  reçut 
wparAuguftequifitperir 

noie  de  péché  dépeint  par 
i«  que  c'eftoit  Simon,  qui 

witainsjes  Juifs,  l„mau- 
&  qui  awt  l'infolence  de 

Se/ene  dans  le  Temple  de 

pentmiferablemcnt.bien 

de  certain  fur  le  genre  de 

îrotius,  d'Hammond,  de 
mmentaire  de  Mr.  l'Evé- 
i-I'Apocalipfe,  luvfrr„f- 


ti 


1. 


JOURNAL 

DES   S  ÇA  VAN  i 

DuLundy  i+AvriL  M.DC.XCII. 


lUvii  Jofefhi  Oftr»  gn*  extmi 
'  JHXta  tdiiiùjitm  Grtco  -  L»tin»m  Gat 
■vinftm  ,   qut  Tiunc  pmîegcmitîû  à"  *H 
findice  AliSa  rtdditur.    In  folio.    CiB 
Iti»,  itfji. 

IL  y  a  peud'hiftoriensqui  puiflent  eftfe 
comparez  à  Joféphe.  Son  exiraâton  ne 
pouvoit  dire  plus  illullre,  puis  que  du 
côté  de  Math ias  loo  pcre  il  eitoit  de  l'ordre 
des  Prêtres  ,  £c  de  la  première  lignée  dci 
Sicrifîcateurs,  &  que  de  ccluj  de  ff  mère  il 
dcfcendoit  des  AfmoDéens. 

Son  Éducation  re'pondit  à  fa  oaifTanceiSc 
le  progrès  qu'il  fit  dans  l'étude  des  Livre* 
faiats  fut  fî  prompt  Se  fi  heureux,  qu'àl'igc 
de  quatorze  ans  les  premiers  de  jerufalem, 
&!esPonlifes  mêmes,  le  confultoîeot  fur 
les  ditficultez  de  !t  loi. 

A  peine  avoir- il  dix-neuf  aui  qu'il  entra 
dans  le  maaimcnt  de;  aSaires,  îz  fcpt  ans 
après ilfutenvoyéà Rome,  oùparla^veti 
de  Popée  qui  poOédoU  U  cœur  de  Neror 


*     Joo«»i.  DCïS.tlf ifff.    ^u" 

'  obtîm  U  liberté  de  quelques  Sacrîfica- 
rs  qui  y  «voient  eflé  traites  avec  bcau- 
p  de  dureté. 

.onquelaguerrc  eut  elle  déclarée  entre 
Romains  &  les  JitiFs,  il  fut  charge  du 
ivarnement  de  la  Gilile'c  ,  Bc  y  lit  des 
ic(  qui  donnèrent  de  l'admiritioii.  11 
ibapourtantentfc  les  mains  de  Vcfparien 
es  la  prife  de  JaCapau,  &  luy  prédit  l'em- 
;  du  monde. 

ous  le  règne  de  ce  Prince  il  mit  en  Grec 
;uerre  des  Juits  qu'il  avoit  auparavant 
ipaféeen Hébreu  pour  l'ufage  de  ia  ni- 
I.  Quant  aux  antiquitez  dont  la  vie  eit 
faite ,  il  ne  les  achevaqa'en  la  treizième 
cède  l'empire  dé  Domitien.  U  écrivit 
après  deux  livres  contre  Appion  qui 
:oic  déchainé  contre  les  Juifs  Tous  le 
nedeTibcfc  ,  oufousceluydcCaliguU. 
t  aulTi  un  diicoursdel'empircdelarai- 
lur  les  paSions,  avec  un  recic  du  martyic 
Macabécs. 

, 'excellence  toute  extraordinaire  deces 
rages  doit  inipirerdes  lenlimcns  de  re- 
noiflance  pouf  ceax  qui  le  donnent  la 
le  d'en  prodmt  de  nouvelles  éditions 
:  correctes  que  les  précédentes. 
l'eA  ce  que  Mr.  Ictigius  vient  de  Faire, 
-obftanc  l'application  &  rexaâitude 
lappone  avec Mr.CarpfovÏQS aux  Adics 
^iplic  ,  qui  font  reçus  tous  les  mois 
:  l'applaudiflèment  desSçavans  de  toute 
TOjK.  Les  deux  choies  qui  dilUng^cTA. 


■  wei  ^*,,    rft  TÏÏÛÏ''  j     tctti?^  ^  ^  o^ 


l   V   A   M   ».  11 

re,  ^ran  voulut  li 
uméluy-mênie. 
c  longue  dilTèrtatioQ 
c  fameux  patTagc  où 

Itrhiftoiredchver- 
ite  en  Grec  par  Afi- 
oparGarbitiui.  Elle 
1  (ut  l'abrège  que  J«. 
:ette  hiftoire. 
diverfes  leçons  des 
[uifi,  &dudiicoDrs 
n  fur  lef  paillon*, 
'elle  ïcrfioo  du  Grec 
ir  le  feu  Perc  Com- 
redeS. Dominique, 

Icequisy  trou«eft 
k.  dontl'Auteurell 
,  que  let  ana  l'ont 
joUphe,  let  autres 
,  &:  que  let  autrei 
itn  de  rEgli&  de 

c  impatience  que  le 
«quelques  livres  im- 
i»ec  d'amples  corn- 
mencachevé.  Alors 
er  encore  de  ce  cele- 


Z>i/ctW) 


]  o  U  »  W     i 


I 


Jiudy    14  tivritr  1691.   far  -Wunj^.^iH 
Tourriil  rrfu  à  la  fluci  de  Monfr,  U  Cltn. 
U.    Il  4-  ^  Paris  chez  U  Veurc  de  JcanBz- 
ptille  Coignird.   1691. 

QUaad  l'Acadcmic  Françoifc  oa  JcroiC 
paiieureque  le  jugemcDiqu'cUe porte 
en  taveur  de  ceux  qu'elle  reçoit  lèri  fuivi 
lel'appiobacion  pablique,  le  difcours  que 
Monfr.  de  Taurreil  vient  de  prononcer  dé. 
»anc  elle  Tuffiroit  pour  jurtilier  le  choix 
r.^u'elle  a  fait  de  lu^  ,  &  pour  faire  voir  à 
{•iDut  le  monde  combien  il  metiie  le  rang 
elle  l'a  élevé'  ,   &  combien  il  s'aquittc 
Uignemenc  du  devoir  qu'elle  luy  impolè. 
■     Il  n'elioitpnspoiribled'era  ployer  on  ftile 
I  pluspompeuj,  ny  des  lermes  plus  magai- 
■■fiquesfjuc  ceux  qu'il  ichoilis  pour  expri- 
mer fa  reconnoiftince  envers  celte  illuftre 
Compagnie,  Su  pour  faire  l'clogcde  fei 
proctilcuri. 


Difecurs  fronoaci  k  l'Académie  Vran(oift 
lijiudy  t4Fcvriiri69i.  farMr.Char. 
fCHlicr,  Doyen  O-DireBtiiritcettt  Ctat- 
fagnie  ,  lors  i^m  Monfieur  dt  Ttmrtil^ 
fuiTifu.  J»4,.  à  Paris  chez  1: 
J.6.  Coîgnard.  ifgi. 


LE  difcouTS  de  Mr. Charpent 


% 


^  mcnce  pir  les  louanges  de  UVwit.  ïft- 

Tourieil  en  faveur  dut^ucVU  àtt  ^jutV^ 


fur  unt  MiiAtUt  dit  Tyrûni, 
iWr  Mr.  CrAVirol  Avocat  dt  Im  iiiili 
lUtfifmei.  In^.    1691. 

A  Médaille  dont  il  s'agit  a  elié  com- 
j  munÎQuée  car  Monfieur  leBrec  fils  de 
Wonfr.  le  Premier  Préfident  du  Parlement 
d'Aûc,  àMonfr.Graverol  qui  cd  >  trouvé 
i'cxplîcation  diUîcile.  Sa  conjeâurc  e(l 
qu'elle  ■  efté  frappée  par  les  Tyrtens  en  mé- 
moire des  honneurs  rendus  par  Alexandre 
i  Hercule ,  pmiculiércmcnt  révéré  à  Tyr. 

Il  fonde  fa  tonjcflure  /ur  ce  qae  la  celle 

çue  l'an  /■  voie  cil  la  l'eritabic  rcprefenta- 

aen  de  h  teRe  d'Alexia<i,tc,  dansiaméme 

éimtloaqw i,jr£ppt Je   yins célèbre Scul- 

^^  W^"  pteui 


I 


«îS  1    0    W    s.  K    A  L 

BteurdefoQ  fiecle,  U  mit  lors  qu'il  St  Ii 
ïlatuc  de  ce  Prince. 

L»  corne  qui  jr  eft  gravée  convkat  à 
Alexandre,  cjuelafaTncufeepoquedes  Ari- 
des délîgncpar  là-iuème.  Le  nom  d'AilîU 
las  marqué  au  revers,  cllpeul-eAre  le  nom 
'du  Roy  qui  eommandoit  dans  Tyr  iors 
qu'Alexandre  s'en  rendit  maScrei  peut-etlre 
audî  celuy  ou  du  Mïgiftrit,  ou  du  grand 
Prêtre.  La  mafluë  qui  eft  au  defîbus  efl 
celle  d'Hercule ,  comme  il  l'on  avoit  voulu 
marquer  par  là  l'origine  des  Roî;  de  Macé- 
doine qui  fc  vantoienc  d'eâre  defcendut 
d'Hercule  par  Caranui .  comme  il  paroît 
par  un  ancien  fragment  conserve  dani  la 
cronique  d'Eufebe. 

Si  la  figure  qui  eft  à  côté  de  la  maflué 
n'eft  pas  celle  d'une  corbeille,  ou  de  quel- 
que vafe  facré  ,  elle  peut  eftrc  celle  de  la 
machine  dont  Alexandre  k  Ceriit  au  Hcge 
deTyr 

La  table  qui  cft  de  l'antre  côtépeut  mar- 
quer les  oblacions  fie  ks  facrifices  qu'Ale- 
xandre £c  à  Hercule.  Car  il  efl  certain  que 
les  anciens  avoienC  des  tables  dans  icurt 
Temples  ,  au^i-bien  que  des  irepiez.  Se 
des  lits.  Se  qu'elles  leuriencient  lieu  d'iu- 
tels.  Au  commencement  elles  ne  furent  que 
de  boit  :  mais  dans  la  fuite  il  y  en  eut  de 
pierre,  de  marbre,  &  de  toutes  fortes  de 
métaux. 

Monfr  Graverol  fait  deax  ck^cnÂiMà 
^Br montrer  que  litU^ïVe'ae  <w  ■cw»*'^ 


.  lekm  ce  que  S.  Ciryfo- 

ïJcntafcarcoudesmcdail. 
.  daot  la  cTétacc  qu'elles 
s  toute  force  de  maux 
«que Mr.  Graverol  a  ni». 
1«er  cette  médaille  d'Alil 

apwete  frappée  pourlui, 
:  quelque  foite  de  fbnde- 
««  pour  Alexandre  Sete- 
«tioo  de  la  colonie  qu'il 

yr.ac  du  droit  Italique 
e  *  cette  colooie. 

^«^'dt,  Dieux,  divifi. 


fi 


I! 


«s- 


.1  '^'•l',.  !**■ 


ffsfîre  fur  leurs  efprits 

répondre ,  pour  prévenir  le  dommage  qu'Ut  I 

en  pourroknc  recevoir. 

Il  Juic  donc  comme  pas  »  pasI'Autenrde 
cetraiié,  duquel  il  dlimela  do3rine&la 
rerm,  Bt  examine  tout  ce  qu'il  avance  fur 
le  fbjet  de  leur  conteftation.  Il  le  loué  de 
s'éle*er  contre  ceux  qui  ont  écrie  que  le« 
Monafteres  avoienc  cité  établit  d'abord 
pour  fervir  d'Ecoles  &  d'Académies ,  &  de 
recounoîtrc  que  bien  loin  que  lesMonaftc- 
res  ayent  efté  inltituez  pour  aquerir  les 
Iciences,  les  fciencea  ont  cfté  comprilcs  du» 
le  nombre  àei  chofcs  que  les  Moines  faî- 
foient  profeiTioo  de  m^rifer.  Mais  ÎI  s'' 


tonne  qu'après  avoir  reconnu  ce  principe, 
il  lit  pafTé  tout  d'un  coup  à  un  /cntimenc 
direâemem  oppofé  ,  5c  prétendu  qu'en- 
core que  les  études  n'ayenc  jamais  eile  le 
principal  but  des  Solitaires  ,  Se  qu'elles 
ti'ayent  pas  «rtr  neceflàires  à  chaque  partî- 
calierpoiiraqucrirlaperfeitîondcfonétat, 
néanmoins  il  eAoii  impollîble  que  lans  le 
fecoursde  l'étud^cescommunautczmona- 
ftiqaes  puffent  conierïer  longtemps  l'or- 
àtt  que  les  premiers  Inltituteurs  yaroient 
mis  dés  !e  commencement. 

Monfr.  de  la  Trappe  avoue  trancher 
qn'îl  oe  pcutcomprendrequelcsétudesqui 
n'ont  point  eilé établies  par  les Inllliuie kirs 
det  communauté!  monal^iquesifoicnrcon- 
fidcrées  aujourd'huy  comme  des  csctcice»   | 
ttBi  iefqaels  elles  ne  peuvent  tubUïtcT. 


i 


Ccfto«»<  ■>"    ,,»  g'»»'" ,.  («çd 


Iigez  ayaiiiller,  qu'ils  yont 
Ppellez  pir  l'cliime  de  leur 
itlcrefpeade  Icurvercui  & 
lie  Moines  qui  oni  paru  dans 
remblées ,  irenre  mille  fooc 
is  l'obfcurité  de  leurcloitre, 
lu  l'Eglife  par  la  fermeté  de 
'ardeur  de  leurs  prières ,  parla 
de  leur  efpric  &  de  leurs  lens , 
les  Fallcursfcics  Dofteurs  !a 
ir  la  pureté  de  leurs  lumifrei , 
:ur  de  leur  zèle, 
iteurdu  traité  de; études  mo- 
que les  Religieux  élevez  à 
I  nerqauroicm  tcdifpenrer  de 
l'cftant  obligez  à  oblervcr  les 
latre  premiers  Cotii:  lie  s  gene- 
neee  flaire  m  eut  qu'ils  les  ap- 
onfr.  de  ia  Trappe  répond  que 
élevez  â  h  clericature  doi- 
ie  fcieuce  plus  e'teoduë  que 
dans leraogdes  Laïques i  mais 
mine  pourrantàrintelligence 
aux  principes  de  la  Religioa , 
les  de  la  Morale. 
Conciles,  il  prétend  que  les 
it  obligez  à  en  étudierny  l'hi- 
monsi  quequandS. Grégoire 
quatre  premiers  Conciles  aux 
lies,  il  a  feulement voulix tc- 
îre^ciil  qui  leur  eltdû.  Qï 
L    3L  \w 


Jov  . 


rcfprit  d'une  étude  ÏUII4  longue  &.  aulli  dif- 
ficile. 

Qije  lï  l'Auteur  du  traité  vante  les  hom- 
mes eminens  en  icicnce  qui  ont  fl^uridans 
les  moaafteres  ,  £t  dont  quelques  -  uns  en 
font  fortil  pour  fe  charger  des  plus  impor- 
rs  fonûions  du  Sacerdoce  ,  &  s'il  ftîi 


valoir  les  ferv 


l'ils 


ài-E- 


glifc  par  leur  dottiiiie  &  par  leurs  ouvrages , 
Mr.de  la  Trappe  répond  qu'entre  les  Moi- 
nes qui  ont  excellé  en  fcicocc,  les  uns  font 
fortis  d'eux-mêmes  de  leur  eftat  contre 
l'cfprit  de  leur  règle ,  St  les  autres  eu  ont 
eftc  tirez  pat  l'eSet  d'une  proïidenct  ex- 
traordinaite  ;  mais  que  les  uns  &  les  autrti 
n'-ODt  eflé'ju'enpeiitmimbrc  en compariî- 
fondeccux  quiont  perfeïeré  dans  k  filcni-e 
juTqu'à  U  mort. 

U  ajoute  que  fi  des  Main»  ont  lërviTE- 
gUfepar  leurs  écrits,  d'autres  dont  il  fait 
le  dénombrement,  ont  altéré  la  pureté  de 
ik  doctrine  par  leurs  erreurs;  ce  qui  nclc- 
L  laitpaSBrrivés'iU  avoicat  conlervc  i'cfprit 
le  leur  règle. 

1  Que  fi  l'Auteur  du  traité  fc  fert  des  Bi- 
HiotÎKquet  des  Moniltctes  pour  prouver 
féttide  des  Moines,  Monfr,  de1aTrappei[v 
Srie  plufïcurs  réponles.  La  première  eft 
"c  le  mot  de  Bibliothèque  ictipofe,  Scque 
S  les  livres  des  çïeiîi\wï  Monaflcres  fe 


•ç  A  V  a  V  ai 

les  homélies.    Lafeconac 

oombtcufcî  qu'ayent  eilc 
temps  IcsBiblioihcqaMde 
uil,  de  MontcafTin,  Scde 
Moaiffcret  celcbres  ,  cela 

qae  les  Moines  ajcnC  dû 
us  devoirs  dans  d'autre* It-' 
ont  S.  Bcnotr  s'eftoit  Ceni. 

ii)u«ntque  les  Biblioth^ 
joautcz  foac  de  peu  d'ulà- 
bm  remplies  d'une  inanité 
ont  ceuï  qui  femblent  le» 
□oillent  pas  feulcmenc  les 

urdu  traité  dit  que  S.  Bc- 
lude  dans  les  Monailcrcs. 
appc  montre  le  contraire 
£me  qui  n'a  laifle  aucun 
ide.  Elle  ordonaa  fëule- 
es  dekâure  par  jour,  Ec 
:  mais  cette  leûuien'étoic 
pieté. 

ardu  traité  oppofe  l'excm- 
lui  cooiertit  paries  prédi- 
»m  éa  Mont-Caflia ,  Mon- 
:reniarque  que  cela  ne  fe  6t 
ttion  ordinaire  ;  mais  que 
;e  Saint  par  une 


du  traité  compte  la  TC- 
&  le  défaut  àc  fc\» 


t4a  J  0  tr  H  K  A  L 

entre  le*  nafei  de  la  décidence  de  : 
de  S  RcDoit,  Monfr.  de  liTnppci 
r»flicatiaa  à  l'élude d»  ixKacese 
e&Ti  &  i«$  lignes  du  relâchement. 
Iny ,  tant  que  les  Moines  ont  eâîn 
elUt,  êc qu'ils  refont  âdelleinentB 
dc!  dîïoirs  dont  b  Providence  le 
cbïiçei ,  ils  ont  trouvé  leurfanâJI 
dini  robferTilion  de  leur  règle.  M 
qu'Us  ont  perdu  l'eCprit  de  leurs! 
teur».  &  qu'ils  Ce  font  dégoatez  dl 
traite .  du  lilence ,  de  la  prière ,  des 
Icflure;,  du  trarail  des  mains,  îh 
recours  aux  livres  pour  remplir  le  <n 
leur  vie 

Que  fil'Auteur  du  ifaiié  dit  quel 
a  cftc  jugée  fi  nccelTaîre  dans  l'Ori 
£.  Benoit  ,  que  toutes  les  fois  que  I 
icntreprisUrefbrme,  on  a  eu  lois ' 
I  tBblifrctude.Monfr,  de  lî  Trappe  de 
■d'accord  qu'il  y  a  eu  des  reformes  < 
rétabli  les  érudesi  mais  qu'en  ce  poin 
"le  en  quelques  autres  ,  elles  Ce  fon 
gnées  dc  la  regk. 
*  Qgefi  fAuteurdu  traite  dit  quel< 
iHes  de  Citeaux  n'ont  point  repris  lei 
■dans  eeujt  de  Cluni  ,  &  qu'ils  ne  | 
Ixïiotreiettécs  eux-mêmes,  Monf^ 
''«  Trappe  ftit  voir  que  les  Moînejr 
''eiiix  ne  refont  point  appliquez  d» 

K'rcmîerc  inlîitutionil'étude  des-fd 
^^Is  n'ont  point  eu  aWsà'ïuMt  XnSaà 
*eJ'e  qui  eil  picfi-t"nc  çw  U  te^^t. 


âcoles  qui  font  anciennes  Jans  l'or- 
i  S.  Benoit  prouvent  que  les  Moines 
int  pas  elle  long-temps  fans  fc  tirer  do 
>le  ,  &  qu'ils  ont  prctere  l'étude  qui 
tient  la  curiofité  ,  donne  de  la  réputa- 
tion ,  &  flatte  l'orgueil ,  au  travail  qui 
mortifie  le  corps  &  l'efprit. 

Les  Papes  ont  favorifé  l'ctablilTement  des 
études  dans  les  otdies  Religieux  ;  mai;  ils 
I  l'ont  fait  au  temps  où  ces  ordres  s'elloienc 
'  reiichez,  &où  te  travail  qui  devait  rem- 
plir la  plus  grande  partie  de  la  vie  des  Moi- 
nes, leur  eAoit  devenu  infuppoi table.  11 
falloit  neeefià  ire  ment  les  occuper  à  quelque 
cbofe.  Et  it  y  avoit  moins  d'inconvenicnC 
i  leur  pwmctire  l'étude ,  que  le  jeu  ou  la 
r  àsAffe. 

I  Les  ncclesoù  iltfefont  leplusappliquez 
àM  fciences ,  n'ont  point  vu  fleurir  k  rc- 
'  gularité  parmi  eux.  Ceux  qui  font  diiiin- 
guez  par  le  mérite  des  lettres,  fe  font  dilpi'n- 
fezde leurs  plus  ellentielles obligations;  3c 
les  Supérieurs  qui  ont  donné  leur  temps  i 
lalefture  ,  font  devenu*  inutiles  à  ceux 
qu'ils  dévoient  conduire. 
L'Auteur  da  irtiré  ayant  projoté  ctUe 


SSSSgg 

iU  imitent  les  ^V     travaille f o«'  "'.,,  ^fy. 


l 


^^^^■m  •  s  ç  1 V  A  N  *.■ 

t«np  où  les  Eïêtpici  n'ont  <]ue  WOp  dt 
Prédicateurs. 

L'Auicur  du  tniié  ayant  eotrcprii 
prouver  h  piaii^ue  de  l'étude  dans  lesMo- 
nollcreiij'OricDt&d'OccideiiC  paruae  ir» 
dition  DoninterrompuëdcpuisIccammcQ' 
cemcnideUviemonaAiquc  julquciànaus 
MoRl'r.de  la  Trappe  examine  tous  tesexem- 
pliSijuiluy  fontoppolii.  8c  tâche  de  mon- 
trer que  bien  loin  de  détruite  Ion  feuli- 
mcat,  ili  ne  fervent  qu'à  l'appuyer, 

C'eâ  par  où  il  Sait  fa  rèponfc  à  la  pte- 
OiJcreparciedutraité,  laquelle  tendïiaire 
voir  que  les  études  non  Icuicmcni  ne  l'ont 
pas  abJôlument  ci 
fliquc,  &  n'ont  i 
folitaires,  maisroËmequ'e 
queliiue  fa^oo  neceflaiie}. 

Sa  réponfe  aux  deux  autres  parties  da 
isfme  traité  fera  le  ilijct  du  premier  arti- 
cle du  Journal  fuivanl. 


i  l'elprit  1 


^/ 


v^^^ii- 


JOURNAL 

DES   SÇAVAN1 

DuLundy  11  Avril,  M.DC.  XCI^ 


I 


M.^ 


Sièfonft  auTraitf  in  Eiudn  Matmjiï'jm 
fitr  Mr.l'AùbédeUTrafpt.   Jn^.  aPa- 
riichezFraa^oisMuguet.  iC^i, 

Onfr.de  la  Trappecontinuë  à  exa- 
miner ce  que  l'Auieur  du  traité 
dans  la  ièconde  partie  tou- 
chaot  la  qualité  des  étude;  qui  conviennent 
aux  Moines,  fïdans  la  croiliéme  touchant 
la.  fin  que  les  Moines  doivent  fc  propof 
quand  ils  étudient. 

La  première  quei^ion  <]ui  k  pre&l 
coniifteà  f^avoicH  les  études  quiconïîfl 
ncnt  à  de  vertueux  EccUruAlques,  con«t(i 
,  nent  indillèfemment  à  tous  i«  Moines,  j 
cela  Mr.  de  la  Trappe  ne  fait  point  de  ôid 
culte  de  dire  que  la  fcience  desSoIit 
diffeteme  de  celle  des  Eccleihlliques,  put» 
que  les  conditions  font  liiUcrcnies.  L'une 
cilcxpofée  fur  le  teitre  du  monde  ;  &  l'au- 
tre cachée  dans  Iciecrctdelaretrairç.  Ccuk 
Que  /a  Providence  a  elevci  à  la  premicre, 
loat  dcliinez  à  parler  ;  &.  «uï.  -^vii  «^«t 


c^oifi  11  recondc  foot  obligez  i  Ce  caîri 
k-î  Iculcs  leâures  qui  leur  font  utiles 
ecllo  qui  leur  apprennent  â  vivre  dans 
mviiic,  dans  le  lilencc,  dans  les  jeûne! 
dant  le  travail. 

La  queftion  qui  e/l  propofe'e  cnruit 
de  fçavoir  s'il  faut  permcilrc  indifterei 
ment  aux  Solitaires  h  levure  de  Cous  '. 
tivreï  de  l'Ecriture.    Surquojr  Monfr.  dei 
Trappe  dit  que  bien  que  les  Saints  lyeOP 
conlcillc  aux  Solitaires  la  leflurc  &  lamf ' 
(jicicion  des  divines  Ecmui 
il  plus  grande  partie  du  defert  s'ell  bat 
Aie  par  la  feule  lefture  du  nouveau  Tel 
ment,  dont  il  rend  ieax  raifons. 
que  k-s  livres  de  l'ancieoelloient  pli 
au  commencement  des  communauté]: Mo' 
naliiqacs  j    &  l'autre 
moins  à  la.  implicite  donc  elles  Faifoi 
profclTion. 

S.  lîenoit  remarque  dîns  fa  règle  que  itf 
fepc  premiers  liurei  de  l'ancien  Tcft;        ~ 
peuvent  elîre  dangereux  à  caufe  de  1 
blcirc  des  cfprits.  A  l'égard  des  Pfeaume» 
la  IcAure  en  a  toujours  eltéconfeillée,  oi 
plùtoll  ordonnée  aux  Solitaires,  Scilsom: 
toujours  elle confid ère z dans  l'Eglife  com- 
nw  un  trcfor  de  ricliefTes  itnmenfcs  ,  t^ 
comme  une  fourcc  de  fecours  St  de  temcd« 
pour  éviter  les  dangers  Et  les  maux  qi 
aceat. 


im- 


le  qui  marçne  le  mieux  l'cfttmt  C^'CÂ  « 

klftff^  de  ce  livte  dans  les  cWui^s  >  c% 

i.  6 


•f> 


Jo. 


quckïGhattrcuï  &  les  Moines  deGI 
onC  impol'éà  ceux  de  leur  ordre  1' 
tion  de  l'apprendre  par  ctEur.  Cett 
ob fer  vance  dure  encore  parmi  lesprt 
quo^  qu'elle  fe  Ibic  abolie  ,  comt 
lïeurs  autres,  paiini  [es  (ecans. 

QjJC  fi  Monfr.  de  la  Trappe  ne  per 
indiSeremmencau^f  Solitaires  la  \ei 
tous  les  livres  dcrEeriture,  il  leur 
encore  moins  touie  lonedecommi 
perruadc  que  celte  multitude  de  ii 
teroit  que  leurdiil'iperl'erprîc  ,  6cli 
fccher  le  cœur.  Il  veut  qu'ils  Aiii 
voyes  que  leur  ont  traié  le*  Hilarù 
Pacomes,  Se  les  Antoincs,  &  qu'il. 
chent  comme  eux  su  texte  facré  &' 
toi  ferme  ,  £c  une  conHaoce  entiei 
proteftion  de  celuy  dont  les  lumie 
tjpent  toutes  nos  tcoebrcs. 

Des  livres  de  l'Ecriture  il  paGe  : 
vtiges  des  lâiutsPeres,  &  à  toutes 
tieres  qu'ils  coatiennetM ,  &  que  i 
du  traité  adiviléesen  cinq  claflet,  i 
l'inierpretation  de  l'Ecriture  ,  les 
de  ia  toi ,  la  morale  Chrétienne ,  I 
pline  de  l'Eglife  ,  la.  morale  &  ] 
pHiicmenaltiquc.  Ccl^avant Autci 
écrit  que  les  lacieas  Solitaires  b' 
pas  cru  qu'il  y  eull  rien  dans  ces  cin 
dont  i'étudcfult  oppofée  à  leurpro 
Monfr.  de  la  Trappe  foûtient  au  ci 
ou'il  ne  Jeurcll  jamais  entré  dans 
/tr^^u'unc étude  ïuQivïQ.c^ei:^\\ 


^B-K  »  3  ç  *  ^  A  N  1.  if, 
fcniri  une  profellion  qui  ne  demande 
retraiic,  lèpaniion ,  iîleace,  afriona 
t,  travaux  pénibles,  prières,  étude da 
jtrifure ,  médication. 

Il  examine  cnluitc  le;  exemples  qui  lui 
font  oppolez ,  &  montre  (]ue  ce  ne  l'ont  que 
deif^icspirticulieriquiprouient  feulemenc 
quc^  quelques  Solitaires  le  font  adonnez  a 
ces  fcicaces,  &  k  Ibat  en  cela  éloignez  de 
ladirpolïciondcleurrcgle,  !<df  l'intention 
de  leurs  fondateurs  qui  DcleuraToiencrien 
oïdaiiDéde  remblat'l'- . 

Mr. de  laTrappc  loute  ici  beaucoup  de 
chofei  des  langues,  _:laScolaftii]uc,  &  de- 
là critique,  qui  lêtnblcat  pouvoir  contri- 
buera l'intelligence  des  fen!imen»detûintj 
l'eres.  11  dû  tjuelaScolalliqueeflcontrairc 
à  1  hum  Jiié  dont  les  Moines  t'ont  profcflion; 
ïcque  la  critique  eA  pour  eux  laplusdaii- 
^Tculê  de  toutes  les  études,  E<  la  plus  pro- 
pre à  leur  dérégler  l'efpïit  Eclc  cœur. 

Il  touche  après  celafortlegercmcntqui- 
trr  chapitres ,  dans  lefquels  l'auteur  du  trai- 
te &  préparé  d'eicellcntcs  règles  pour  lira 
ivccfruitlesfiiiatf  Tsreï,  peur  étudier  les 
Cosciles  ,  le  Droit  CaDomque  3c  le  Droit 
CWit  1  pours'inâruH-edetdogtnesdelapo- 
fitWe&dckrcolaftique,  &  pour  confulter 
les  Cafuille«,  &  fe  contentededirequeces 
toaooillànces  qui  font  utiles  à  ceux  queDieu 
deftine  à  enreigner  Gc  à  ioftruire,  n*  font  nul- 
leBienc  KcefTairesàdes  Moinei<{ui doivent 
mener  aœ  rie  cachée  &  oblcure. 


Quand  il  vient  à  1  hiftoirc 
d'accord  qu'elle  enfeigne  bcaucoupde 
les.  Se  qu'elle peutdeûbufeidcramoiil 
roondci  de  Ts vanite'fitdclcsplairiri:  tnùlî 
il  juge  en  mèrnetcmpsqucl'liiiloirefainte 
(liiHi:  aux  Moines  pour  produire  en  eux  ces 
■  Blêmes  eftcts. 

l'cgird  de  la  Phiiofophie,  n'en  ne  fe  peut 
rede  plus  fortijuecequ'écrîi  Monfr.de 
k  Trappe  pour  en  détourner JcsSolitaires. 
H  [es  avertir  que  c'cft  une  feience  qui  n'eft 
r  bonneàleuregardqu'ienflerleeœur,  qu'4 
['««■-iter  lajaloulîe,  qu'à  irriter  les  pallions, 
L  fu'à  donner  un  erprit  dedirputc^deshom- 
I  aes  qui  ne  font  fait  que  pour  fe  fouroectrc  Se 
"■TBur  obéir.  ' 

,  Les  belles  lettres  fous  iefquelIcsfecoifH 
_  prennent  les  Grammairiens,  les  Oraieon^l 
"  fcles  Poètes,    Jbnt  des  ecucils  contre  leCiT 
quels  il  eitàcraindre  ,  au  jugement  de  Mr. 
de  la  Trappe,  quelapurctéquelesSolitaî- 
resont  vouécnefaflc  naufrage.  Il  croit  fur 
tout  que  les  Poètes  ont  un  poilbn  dangereux 
qui  corrompt  les  araes  les  plus  innocentes. 
Il  rapporte  aufli  fort  au  long  les  defcnfcsCï. 
preiresquefainlBafile,  faintjeràme,  Cif- 
lien,  &  les  autrcsPeretontraiicsauxMoi- 
nes  de  lire  les  auteurs  profanes ,  &  principa- 
lement les  Poètes  qui  ont  trouvé  le fecrecde 
rendre  les  vices  aimables  en  cairhant  leur 
Uideur.  Scenlesdéguifant.  -^^ 

i/ff/tJaniémechofcdcscuriolitezqni|^| 
roiilem les  pl\u  louables lux £iiM9.ïft 4«^" 

y 


A 


à  la  prédi- 


4Aî,"0BiiVAL  rrllesdci  manufcrics ,  desiii' 
fcriplions,  &dcsmcJaille5;  Se  pour 
ticr  à  les  Rcligieuï  combien  elles  l'ont in- 
mmpaiiblei  avec  la  limpliciiédelcurethit, 
il  leur  hit  un  portrait  des  Soliiaiiesfaimé' 
des  rraics  9c  du  couleurs  cmpruntccs  d» 
ûiats  Pères. 

Monfr.  de  la  Trappe  ayirt  retranché  aur 
Moines  les  letlutcs  tiaat  je  vicntdepirlcr. 
)Bge[>ari]neruitencccirairc,  que  let  mcto- 
dcî(]ue  l'auteur  du  traité  leur  conreille  pour 
fjircdescDileâioDS,  pour  comporer  Se  pour 
traduire ,  leur  tbnt  atiblument  i 
ce  qu'ils  neTont  pas  appeliez  à  c 
pat  leur  eftat. 

1  b  ne  fonC  pas  non  plus  appel  li 
cation,  lïcen'elldansdesrenct 
ordinaires,  hors  deTqucllej  lis  ne 
noo  plus  Tortir  de  leurs    cellules 
morts  oc  fortent  de  leurs  tombeaux. 

A  regard  des  conférences,  bien 
voye  pas  que  fainr  Benoit  les  ait  ordonnées 
pria  règle,  il  ne  croit  pasqueceSaintait 
CM  intention  de  les  défendre  à  les  Religi 
pu»  qu'elles  peuvent  fertrtr  àaccraiire  leu: 
pieté,  pourvu  qu'elles foient  faiteslavec Ici 
conditions  qu'il  explique. 

Dans  Icrefte  de  cette  iêcondc  partie  Mr. 
de  la  Trappe  fait  ploiieurs  letîoiionsforlff- 
plin  des  études  donné  par  l'auteur  du 
Il  cotnmence  par  les  Novices,  ^parles]! 
nés  Religieux,  aufqud»  il  ne  vcutioi? 
qocpffudetivns,  acaufedcUdiffiçsûou' 


»;«  J   0   O   «   K  A   t. 

de  rcDflure  que  caufe  une  trop  grindeltùu- 

re,  8c  des  autres  mauvais  etïeCj  qui  nûQcu; 
dclidiTerBcc&tJcUconfufiundesKiécs. 

Pour  ce  qui  ell  desReligieuxplusjiï!^- 
cczenâge,  il  ne  peut  approuver  que  l'auitui' 
du  traite  le:  range  en  trois  dallés ,  doDI  le! 
unslc bornent  àlapjetè;  lesauires  afpireaC 
à  une  e'rudiiion  médiocre  i&  les  autres  l'en- 
gagent à  l'étude  des  icicnces  les  plosfuWi- 
nie;.  11  ne  veut  point  de  divîHon  dans  un 

eiprit,  &  une  même  tin,  quielldeparie- 
nir  a  une  pietéconrommée.  Ucompareun 
Moincquilû  TeutelcveraudeCrusdelêsfrc- 
rcs  par  le  mérite  des  lettres,  à  on  hominr 
de  néant  qui  oublie  la  balfclTe  de  Ton  origine 
diiî  qu'il  fe  voit  élevé  à  un  grand  «mploi  pu 
un  caprice  de  la  fortune.  >B 

Enfin  il  met desbornesaflëzelroitesil^l 
études  des  Supérieurs,  itte  contente  qu^H 
liiénc  les  livres  que  S.  Benoitavoit  Itu,  ^| 
qu'ils  n'ignorent  rien  de  leurs  devolrsi  ^H 
des  ibins  qu'ils  ne  peuvent  refufeïàceax  qi^H 
l'ont  Tous  leur  conduite.  ^^M 

Les  deux  tins  principale!  quel'auteor^H 
traité  donne  dans  l'a  troilîémc  partie  a^^| 
études monalljques,  rentlacoonoifTaOce^H 
Uverite',  &ramourdelajult:ii:e.  ^H 

A  cela  Mr.  de  la  Trappe  répond  qucd^f 
Religieux  qui  veulent  ellrc  à  Dieu  n'i^H 
.     (ftuiqu'une  même  fin,  quielldcIuipIiîi|^H 
'    mus  que  ceux  qui  f  out  ta\  ^Ulre  *'c<^^| 


-^s;^^& ::J 

„  fci»  "«'""end  1«°KMiP<:»'li"' 


femblables.  Il  eftaifédeA 
fuppolitionn'eltpasexaâ^JI 
Iidénionftration  quel*:  "■ 
ij-i&îif.  Ciraprésa» 
gleTGP  efdemoindr 
par  confequent  fon  coi 
plusgraBd,  il  en  conclut' 
un  plus  pecir ,  &  P  R  un  [ 
cnceciqu'il  s'égare,  puîratig 
PG  chaageinc  continuelleih 
dcur,  ilarrive  ifCez Conveûi ^ 
plusgfindequc  PG,  Upart'" 
fera  auffi  plus  grande  que  Q, 
l'angle  f^rfoicmoindrequr 
8^  il  t-'audroit  alîn  quelacon^ 
lie,  que  toutes  les  appliqua', 
egïlesentr'elles.  ' 

L'auteur  auroit  dû  concl 
ranglePGR,eftunplusgrami' 
de  GP  à  PR  doiteftrc         ' 
la  metode  qu'il  auroit  foi 
pe  aurait  e(té  bonne  ;  ou 
iupporcr,  comme  a  fait 
cherchant  le  point  dereci 
ConL-hoi*de  de  Nicomcde,  q.i 
doit  élire  un  peu  plus  grand, 
dent  que  d  metodeelltreti 
qu'elle  n'a  lieu  queparhsEï 
pic  de  la  première  pwaboto 
pooreneftre  plcinemcfir  cot 
a  qu'à  cxaminei  l'auttc  ex« 
a6S.  3t  367. 


Hraoe  le  point  de  recourbement  dans 
^V'AGC  (fig.\].J  dont  l'cquation 

m.  POr^ij)  &  il  détermine  ce 
^B  prenant  AP~—  a.  Il  trouTC 
Kfit règle  pour  le  terme  de  courbures 
l|U)geiitecfi  C  fc confond avecl'ajte 
Vt  il  iCUre  que  cette  ligne  courbe  ne 
Qiinllemcnt  de  la  féconde  parabole  cu- 
ËCcpcndant  je  puis  démontrer  qu'el- 
Bliain  point  de  recourbemeni  j  que 
■Me  en  C  fait  avec  l'angle  CA  un 
^mf.  (iegrez,  &  qa'elle  ell  tout  à 
Hnente  de  la  féconde  parabale  cubî- 
Ireneeil:  reprefeniée  dans  la  féconde 

BMrprétendaufTiencet  endroit  que 
Hâe  parabok  cubique  a  un  point  de 
■itaentenfoa  fommetG.  (fig.%.) 
BUe  qu'elle  pifTe  de  l'autre  côté  de 
HManiunepofitlontenverfée  ,com- 
Hinîere  parabole  cubique ,  mais  avec 
■îfrencequefiron  prend  GilTGE 
BIft  6t  n'eft  pas  egnie  à  l'autre  ap- 
HEB.  Or  je  vais  prouver  que  cet- 
HSepirahole  cubique  ne  peut  point 
Hr>Utre  côté  de  Ton  axe.  mais  qu'elle 
^mht  même  cCré  dans  une  polîtion 
B,    ËC  tout  à  fait  femblable  à  la 

^Btre  de  cette  parabole  contifte  ctite 
■ctfcciagueappliquéc  EBc&e^V 


J  a  V  K   M  A  t 
Bfolidefiit  duquirr^tlecluique  GE  fit 
tparimctre«,  c'eft  àdïre  en  termes  aotltt) 

Hues.qucflB**— >iCGEn*,EB: — 
SuppofoQS  maiDicnaQC  que  l'on  prenne 
ïudc  liyiu  fommct,  &  l'ordonnée  i, 
l'autre  cûié  de  l'ixe  ,  l'on  aura  G6ZZ  — 
Sa,  i*^— ^,&pir  la  propriété  delà  cOH 

qui  ne  peut  jimais  arriver ,  çuisqD'uaqiur-~ 
réncpcutcftreDegîtif i  d'oujc  conclus  quï 
h  fccoode  p3r:ibole  cubique  ne  peutpiÂVr 
de  l'juCrecôiétlc  l'axe.  Suppofons  i prêtent 
iedumêmccôtê.&rODïuraGi^— ^^ 
*(~y,  &  par  la  propriété  de  la 
iiix~yii  ce  qui  lait  ?oirqueUlècoid 

farjbolc  cubique  revient  àa  mëmecAiB^j 
nxe,  dans  uocpolicioareiuerréc,  Sctoil 
àfjitfcmblableàlapremierei  de  forte  01" 
fi  l 'on  prend  G  i~  G  E ,  l'appliquée  tiu 
cgaleàraucreappliquée  EB. 

On  ne  propoiè  ce^remarquesquedia^ 
vue  qu'elles  pourront  icrvir  à  rendre  pf^ 
[jfilegrand  ouvrage  que  l'auteur  proo 
■  '"     '  ■  ;:iD'ei^^u'Daeir3i. 


CffmpindiHm    jinnalium    SccliltafiUerum  j 
Rtini  HiitinU.  Auiere  Frttmifit  Vif' 
itTo,  Ordin.  Minarum,   S-ThiaUgULf 

Bortjhbilaio.  In^.Romit,     ifip* 


CEt  abrégé  a  cft. 
Alexandre  Huiti 


de'die  a 


I  feu  Pape 

I  Imprimeur 
rcduPercEfchi- 
card  Jefuitc,  toucbaailesfautesquifefooc 
gliflces  dans  plulieurs  cartes  du  Koyaume 
d'Hibernic ,  ït  qui  ne  fc  trouvent  point  dam 
celle  qui  fDteonipo|i;e  par  ce  Père,  Btqui 
parut  fous  le  nom  d'un  Kcligieuxd'uDauire 
Ordre  il  n'y  a  que  dcon  ans. 

L'auteur  commence  loti  abrégé  par  la  de- 
fcrïption  des  proviBiCsquicompofent  l'Ir- 
lande, Se  par  celle  des  Ifles  qui  fonialen- 

II  -donBc  cnfuîte  un  catologue  des  Pfincei 
Se  desRoisqui  yonccotnmandé,  8c  doni 'e 
premierfutSIaniuscontempoiaisdeMoiïe, 
s'il  CD  faut  croire  lesaDciens  titres  du  pays. 

11  raconte  cnfuiie  quaTitité  de  guerres  cn- 
trcprifo  contre  les  Danois  pour  lidercnfe 
de  ta  foi  ;  d'où  il  paffe  aux  aotiquitez  de 
l'Eglife  d'Irlande,  &  aux  travaux  fuppor- 
lez  par  faint  Patrice  pour  l'établi  (Te  ment 
de laReligion Chrétienne dan&  l'IHe.  Il  in- 
fère le  catalogue  des  hommes  qui  s'y  font 
rendus  recommandables  par  leur  ificte  ,  çit- 
le  de»  écoles  célèbres,  &  des  utiivciïiïcT. 
çut/oat^Jceeurir les [cimcis,  ïaix.\t  6è- 


I 


I 


ï 

■*-'^_     lie  loua '^°  '    i'      neou""'        4 


sac 


dei  âmes. 

Cette  Journée  fiinW  recueillie  de 
cctits  ,  coniîrincra  fani  doute  l'opini 
arintagcufe  queje  tâchai  de  donnerde  la  1 
tidiié  de  fa  devocion,  &dckdiri:reaoii 
fonzelc. 


Mlmolrti  dt  Mxthetnxticfiit  (^  de  Vhsfii^K 
dlsl  '''"'*  ''"  Rtiift"sdiL'Âc:»dimiiRiiy.-\ 

dis  Scincit,   du  if.  M»ri.    1691.  la 
jj  àParischez  jeinAaiflon,  ifiji. 

f*^  1^  Es  Mémoires  contiennent  une  meti 
^•de  pour  réroudrc  les  eg^hez  de  to 
les  degrcK  qui  l'ont  exprimées  en  tcrm 
gencrauX]  pir  Monfr.  Rolle:  unedémoi 
itratioa  commti&c  i  lalfhçic  E(  aui  ïç^ 


X 


varié»»»-  „c«imî"'°"'    ,. 


M    ,,  ,49. 

H  Ctnfirtncti 
■e,  du  Ceac'lei ,  éfUtsPe--' 
UnftiiHtuf  hUJfire  Charlit 
Vtnci ,  Evéïjue  Ut  Gluudt- 
tf^iri  BejJ'an,  Diéltur  tJi 
UiAcTi  du  DioeeftdeGluK' 
Il  à  F*rK  duni  la  faraijft 
•Ain  l'AitxiircU  m  l'anrs.-t 
In  8.  À  Paris  chez.  Edme 


mfiralcnnn  RomÂJionint 
fulio  Ci/are  *d  Pollumm» 
r  Jeunnim  Vailltnt  BiSo- 
ted.iy'  Sirtn.  Hiicù  Ceno- 

iberl.    lOpi. 

M  Rtligions.  Littrti  diMr. 
mfii  dtMr.Felifmmu  b^hA- 
RtfiixiemfurUidftrtns 
àParischezJ.  Anifi.  i6pi. 
Ziiiilis  in  quatuor  libros  In- 
mtoris  Jiifiiniani ,  conti- 
tmparggrafhorum  txritnt- 
•n  ,  ratieirti  duSi/andi  (§• 
inei  objiSienii  ^utneceffa- 
Ham  ^  abfilHtam  eerfim 
Auicrt  Jiannr  le  Grndre , 

s  Antccelifti.  ;w+.aParis 
Km,   iCpi. 

M  TrM- 


I 


'  i6S        JOUBK.    DES   SiJAfAKÏ. 

Traité dei  fucet^ins ,  divifé tu ijUAiri li- 
iirei.  Li  premier dt ttuxÀqui l'on  fuccpdi , 
^dt  ceux ^ui/uectdial.  Le  j'ecûni dti  chtfis 
aufqfteSeienfuccede.  Lt  treifiémt ,  dti  mA- 
tUirtsdtfuccedtr.  Lt  quAtriémi ,  dei  char- 
gés deifuteiJJîom.Ftr  Deayrlt  Brun  Avocat 
0U  PtirUmint.  Infulio.  a  Paris  chez  Jean 
Gaignard,   i6pz. 

La  vit  de  MeJ^re  Jeun  Antoine  le  Vnchtt , 
tréirt  ,  Infiituteur  des  Soeurs  d*  IXJmtn 
Chrètierme,  DireStKr  des  Dames  Hofpita- 
litres  de  [mm  Gtrv/iis  ,  mort  en  odeur  de 
[minieté,  le  ç.  Février  rôSr.  ©•(.  PurMr. 
l'Aéhé  Richard.  In  il.  à  Parts  chez  Antoioc 
Wirin.   lûpi- 


r6r 

XVI. 


JOURNAL 

DES    SÇ  A  VA  N  S. 

Da  X-uady  18  Ami.  M.  D  C.  X  C 1 1. 


dm.  ColIigitG  tu  Carm, 

Ceng.  In  +.  Ti  j^i  Pari* 

CE  fécond  r  Gttudco- 

tioRoberi  .eftcom- 

quitez  Romaines.  Le  premier  eft de  Servius 
Médecin  de  Rome,  qui  le iailTa  imprimera 
Aïigoonen  ifijS.  avec  une  infinité  de  fin- 
ies, dont  fca  Mr.  Naudcfon  ami  particulier, 
feplaignit  par  une  lettre  (]u'iliui3drefl*a. 

Il  contient  dixcliRpitres,  doocchacuncft 
sdreiTc  à  (quelque  Sçflvant,  unàMr.  Dupui, 
un  autre  a  Léo  Ailatius,  £c  aiofi  du  rcite. 
Ut  font  remplisd'ob&rTatiotucorieufeslur 
larobe  dciRomnios,  rurlrannomi!.  iat 
l'heure  de  leurs  repu,  fur  l'eau  chaude  Se 
froideigu'ibybaTÔient. 

Le  fécond  volame  cft  d'Agcfilas  Marir- 

fcot,  imprimé  une  féconde  fois  avec  qucU 

que  augmentation  par  Vincent  Marel'cotfon 

èif,  &S«//«''«a  CirdinaJ  Antoine  Baibci'\a , 

AI  j  a_^. 


™1^F  J   O    U    H    II    A   L'^^^^^^^ 

'auquel  i!  donne  le  titre  de  RcveKhdîtlîme 
jointàcduid'EminemifTlme. 

Le  fujet  ell  TuCigc  que  les  Anciens  fai- 
foient  des  mafques.  Se  dw  autres  moyens 
de  Je  déguifcr,  dit  fur  le  teâtredanslare- 
prefentation  des  tragedics&dcs  comédies, 
ou  ailleurs  dans  la  célébration  des  fêtes  Se 
des  cérémonies  tnitituées  pour  le  culte  des 
Dieux,  dans  les  fertins  publics  &  parlicu- 
tico,  dans  la  pompe  des  triomphes,  dans 
les  funérailles. 

L'auteur  reoiirqucIcseitraTaginrcs  qtit 
fc  faifoienc  durant  les  Tepc  jours  des  Satuc' 
«aies,  où  les  maîtres  ï^  !es  valets  ch^ngeolenc 
njutuellcment  d'habit ,  Bc  celtes  où  les  fem- 
nies  habillées  en  Bîccantcs  fe  portoîcnt  en 
l'honr.cur  de  Gacchus,  Il  rapporte  ce  qu'A - 
tliencc  dit  de  la  coutume iju'avoit  Alexan- 
dre de  fc  deguiftf  à  table  .  6;  d'y  parojtre 
tantôt  en  Jupiter  ,  tiintât  en  Hercule,  8c 
quelquefois  même  en  Diane.  11  n'a  garde 
d'oublier  le  fameux  repas  où  (îx  hooimei 
fe  deguiferent  en  Dieux  ,  &  iîx  Dames  en 
Dcelîes,  &  où  Auguftefitl'Apollon  ,  com- 
me Antoine  luireprochspsrunc lettre  i  ce 
qui  donna  lieu  de  publier  le  jour  fuivnnC 
pirmi  !c  peuple  qui  fe  p!»ignoic  alors  de  la 
difetic ,  b  de  la  cherté  des  vivres ,  ijue  les 
Dieux  avoienr  mangé  tout  le  pain ,  St  n'en 
avoientpointlaill"éau«  hommes. 

11  dit  encore  que  non  feulement  les  gens 

•ie  gvcrri:  uloicnt  dcce  llratsgemedeihsn- 

'd'fubit,  ou  pouriutçtttîiiitVçT.tiKwÂ, 


DES     SÇAVAH      ,  lép 

OU  pour  l'c^yer  ,  mais  qu'iU  prenoicnt 
h  liberté  de  fdirc  tout  haut  de  pii^uantes  ciil- 
laiies  coatrc  leirainqueuraujoi  même  de 
ion  triomphe,  ïi  que  pi)urn'ellr<  k  recon- 
nus ilsfccouvroicntlcvUiigcavi  Icsleuil- 
les  de  figuier. 

Enfin  il  touche  d'autrec  nui  res  de  Ce 

déguiler,  comme  pir  ic  fard  &  lesper- 

ruques,  &  n'en  trouve  point  de  idangc- 

tcufe  que  l'hip  ■*  ■  ■  jfchins 
uicnt  pour  paroit 

Le  troilîémet  trait  de 

plafieurs  réponfi  jus  Li- 

quî  l'avoientcoi  csdiilï- 

cilesdes  mcilkur  .  ancicii- 

nesioTcription;. 

Le  quatrième  eft  l'ouirrage  d'Alexandre 
EarduJ.  divifé  en  trois  livres,  oùil expli- 
que les  mceura  &  les  coutumes  oblericcs 
par  plulieurs  nations  dans  leurs  mari.iges, 
dans  l'educationdelcursenraos,  dans  kuvi 
fellinsi  daiu  leurs  Hlfemblécs,  danslesiri- 
bunaux  deftiDCzàreadrelajuftice,  &,  d^iis 
leur  camp  Se  laursarmées, 

Le  cintjoiémc  twité  e(î  une  defcriprion 
du  pays  que  le»  peuples  fortisdeUGauleoc- 
cupercncautreNiisdins  la  portion  de  riralic 
qui  s'appelle  aujourd'huilaLombardie,  &c 
où  depuis  ils  bâtirent  Milan  ,  &  d!autres 
Tilles  célèbres.  Bonaventura  Caftilioneus 
s'eft  informé  par  iéî  propres  yeux  d'une  par- 
tie dcr.ryuWcflCcrJt,  Si.  l'appuycCuï'i'ift- 


4jb 

cienncï  inrcrîifliôns ,  Se  Tul'<^'iUt^êsInofttt• 
IaeD3aL<'cat>q<lCs. 

Le  di  rniec  traité  kR  un  diCcoan  d'Enns 
VicusP  rmcCin,  fur  les  médailles,  publié 
yst  l'ameur  en  iffî".  &  rcimprimé  à  Paris 
il  y  a  quelques  années  par  les  foins  de  Jean 
Bapiiftc  du  Val.  Dans  li  première  partie 
il  mite  de  la  matière  Se  de  la  forme  des 
médailles ,  des  conditions  qui  rehauflênc 
leur  prin  ,  &  des  tromperies  qui  s'y  pcu- 
Ttnt  &ire.  ■ 

'  DlQI  te^l^ObHX  'lITBnC  oetluiBicfVMpB, 
lel  fWffWrfffi  HHTflriiB'Itf  i  '  l' El  'MVCUl'Oifr 

Sieltotf«ftiMftiJb=  décmnrlr  qmri^ 

'8c  d'ippreadre  n  -rmik  diuÀ'deiCnipl» 

rei  &  des  regoei,  letcoIonieicftfDj^piir 
divenpenpIeâhondeleiiTSfafi.Scd'aïKrc* 
fembiâbtes  eTcneumu. 

d'ifMrt^imtMt  «mx  d^mltt/t  fiûtM 
toKtimu,  tOrdtv  '■  d»  Stm  Dmm*  it 
Mmu-Carmtl-^dt  S.  Laxjtrt. 

L'OrdredeS.Laurcde  Jera&lem  eftie 
]jhti  ancien  des  Ordres  HorpitalieivSc 
tairesqairubâAeateiKare.Ilelloitco» 
nu  dés  lequarriémeâetledamlaPBlefiine^ 
aùilaexerc^l'hafpitalhéenrerf  leipclcnA 
Se  fer  lèpre  ux'jufqn'aiitempa  des  croHldeft 
forint  lerquelletil  rendit  de  gTainfêrriceii 
h  CArétienti  fous \c  Te^edeGodcfrridb 


»7< 

Lors  que  lea  Ssrafins  fe  furent  rendu) 
maitrci  de  la  Terre  fainie ,  les  Chevaliers  dn 
cec  Ordre  fe  retirèrent  en  France ,  «il  leRoy 
Loui's  V 1 1.  leur  donna  en  1 1  :!7.  aifoa 
de  Boigni  près  d'Orlean;,  Si.ïi  •■  m  de 
S.  Lazarcprésde Paris.  Cequifv'  uuficmé 
pars.  Louiscn  iiâ^. 

Les  Chevaliers  ont  jouï  )urqu<  :i  de  U 
maifoD  de  Boigni ,  dont  iU  ont  ëc  Cum' 
manJcfic  magilba  ,    61  fe 

font  éiablisenplul  ande- 

lia  érigées  en  leur  n  Ita- 

lie, enAngleterre  ttou- 

les  du  grand  Maître 

LaconilderaiiDr  ïare 

atroitaquife,  donn         ,.js>wv  i>Autre3 

Ordres  Militaires,  i.cjChevalis.=uiS.  Jean 
de  Jerufalcm  qui  s'eltoient  enrichi:  de  la 
dépouille  des  Tcmplieri ,  voularent  $'cm- 
parer  auffi  des  biens  de  l'Ordre  deS.  Lazare , 
&  obcisreiX-d'InBacent  Huitiémcen  14^9. 
ime  bulle  qai  fupprimoitrOrdredeS.  La- 
sire,  Gcranifibitavectouffeabicntàcelui 
de  S.  Jean  de  Jerafalcm.  Ilicurnitenfuire 
fadrcâe  de  faire  pourvoirleurtChevaliers 
-des Cammanderies  de  cet  Ordre.  La  vacan- 
w  de  U  Commander  ie  devint  Thomas  ue 
Fmttetiaidel'OrdKdelaint  Lazare,  donna 
Eco  i  un  grand  proce's  qui  fut  terminé  par 
■nràdel'aanée  ij-47.  par  lequel  le  grand 
Maitre  de  Boigni  fut  maintenu  dans  le  droit 
de  coa^rer  i  fee'  Chevaliers  tout»  les  Com- 
aammxide&ia  Ordte. 


I 


tJX  J  O  D   R    H    *   t.  ^^Ê 

L'eltit  (le  l'Ordre  de  S.  Lazare  ne  f^H^| 
aufli  heureux  en  Italie ,  où  Pic  I V,  &  Pie^P 

«conférèrent  k  Grand'maitrife  à  J«nôt 
CaftilJon,  par  leurs  bulles  de  tjôj.  & 
'A  if66.  Si  en  transie lercct  le  fiegc  à  Ca- 
ifout 
-    Après  la  mort  de  Janot  de  Caftijion ,  Gre- 

lire  XIII.  accorda  la  Grand'maitrilcàPhi- 
'nbert  Emaouel  Duc  de  Savoye ,  k  l'unit 
iPOrdrede  S.  Maurice. 

François  Saiviatî  Grand  Maître  de  l'Or- 
dre de  S,  Lazare  en  France ,  aflèmbia  le  cha- 
pitre gênerai  àBoigni  en  if7f.&fit!eBpro- 
reftacionsoeceiTairci  contre  ceiteentreprilc; 
delbrre  que  l'Ordre  de  S.  Lazare  commenta 
àclîrcdiviiccndcux,  &  gouverné  par  deux 
Crans  Maîtres,  le  Ducde Savoye >jui jouit 
des  Commandeties  d'Italie  >  £c  !c  Grandbl 
Maitre  de  Boigni  qui  Je  maintint  eu  poffiB^J 
lion  dccellesde  Fran.c.  <4 

L'Ordre  a  fublîlle'  de  cette  manière  joCJ] 
qo'en  l'an  1604,  queJeandeGayani'eftant 
demis  entre  les  miinsdu  Roy  Henri  IV. d« 
la  grand'  Maltriic,  Philibert  de  NcrcHang 
enfui  pourvu. 

En  i6';7.iHenrilV.  înftitua l'ordre milî- 
laire  de  notre  Dame  de  Mont-Cariiicl ,  &  en 
donn)  la  grand' Maltrife  au  même  Philibert 
deNerellang,  duquel  lei  provifions furent 
confirmées  par  IcsbulIesdePtul  V.  dcsm* 
nées  1607.&  1Ô08. 
En  1011.  Claude  Matc^uis  de  Ncr(|ft,ing 


y  union  a»  «•"      ,„f,„i,  ""„,„&- 


Grand  Viciire.  Sur  cfettt  TcqnSttSj  Wa- 
Jçâi  "  tspedier  le  jp.  Février  167). d« 
^'  idtGrandVicaifede  rOrdrCi  en 
'«a  nce  de  quoi  H  fut  reçu  dans  cel- 

te e.u.gw  ,  &  en  prêta  le  lermcnc.  Tous 
«i  afles  furent  lus  &  confirmez  dans  le 
Chipiire  gencnl  tenu  à  Ëoigni  le  19.  fe- 
irricr  iiij^. 

Depoii  ce  tempt- K  Mr.  de  Lowrtita  tf» 
vaille  ■TOC  te  Conreil  de  l'OrdnSl'ei*- 
CDtioQ  de  l'êdiccfa  l'unéç.  t67i.8cmp«af< 
fuivt  dcTut  la  Chambré  Rbjittle  ^ll>Ui« 
à  l'ArfeDat ,  t«  réuoiop  ^  pluann  Htfir 
taoz  De  âc  plaévon  outiderât ,  jc^kI- 
tei  Sx  Mq.««  «  fnrt^â  en  ifiSo.'ciqf  grai» 
Prieures .  &  ptuficurtCammuderiM.  dont 
il«e  gratiSépre'sdedmi^  ceat Centitt'hQin- 
mes ,  OQ  C^cten  de  tti  troupe»  ciïropiez 
euvetersn»        ^. 

Mr.  de  Loavdn  ellant  mort  au  mois  dff 
Juillet  1691.  leRoj  a  voulu  e (Ire  informé 
de  ce  quit'eAoit  fÀEdanicetéMbliiTemcnr, 
Ceux  qui  onteHcbargederezamioer,  ont 
fait  coaùHer  U  priBcip^le  diiHculté  à  fçavair 
û  la  PuiOann  Royale  n'avoic  rîea  cntrepri» 
en  cela  fur  l'EcclefiaÛique }  Se  pour  l'echir- 
cir  iU  ont  redoie  la  queftion  h  Iroii  cheft  , 
dont  le  pretnier  regarde  la  démtlGm  de  I4r> 
deNereftai^,  El  le  grand  Vicariat  de  Mr.  4b 
Louvoit  i  le  fécond  Vedit  de  r6jx.&.  tokifié- 
aie,  cequiaefléfjitcnconfequence. 
Sut  le  premier  dief  ilsomprop«fêdcns 
t/outes  i'uaâ  Mi.det^cKtUai^va'i^T' 


le  Roy  Je  Iichirge  Je  Grand  Maitre,  &  con- 
firme par  le  Pape  ,  a  pu  Vcn  dêmetire  en- 
tre les  mains  du  Ray  ;  ScliSiMa  -n-au- 
roit  pas  eu  befoJn  debulles,  ea-  u'elle 
cuA  voulu  laiéuairàla  Couronne  lutre, 
û  Sa  Majité  n'ayant  pas  voulu  ].  rconir, 
a  pu  à  la  poUutation  du  Chipicti  genei-^l , 
établir  un  granJ  Vii:aiic  fins  l'au  oriié  da 
Pape. 

La  réponfc  au  p  i  elle  que 

Its  loin  de  il  Cûui  .nivcntpis 

cltrceirenduësi    qc  IV.dc 

l'an  tâD7  qui  a  ob  «de 

l'Ordre  de  Munt-C  bul- 

les pour  fe  faire  ci  prés 

qu'il  aura  obtenu  di      .  t#         i^  ay ,  ne 

lui  a  pis  défendu  fiE  doimci  la  uEuiilTîon  i 
qu'en  h  donuint  il  a  renoncé  au  pouvoir 
qu'il  avoitreçu  par retprovîGonstiir  le  tem- 
porel &  le  militaire  de  l'Ordre  BcarenonLC 
au  même  temps  à  tacoufirmationduPapc, 
^ui  ne  Tubâiloit  plus  du  momeiK  que  les 
provîfioos  avoient  eflé  êteÎBtes  par  la  du- 
jnif&on. 

La  réponfe  ta  fécond  dooteadlé  que  !i 
charge  de  Grand  Vicaire  n'eft  pas  une  cho!>; 
■ouvel>edan«  rOrdredetkint Lazare;  q^ii: 
ktbuUe*  du  Pape  donoeut  pouvoir  au  G  ra  ni 
ibitre  d'en  nommer  uni  qu'ils  ont  fou- 
vent  «ré  defepouvoiri  que  les  formalisez 
obfcrvécs  en  la  nomination  de  Monfr,  de 
Louvois  nepoaroient  pas  eftre  pies  graii' 


^^^^^^  -J   O  U    II   «    AL    '!^^^^^^* 

confirméei  par  le  Chapitre  generil,  &  o^ 
lien  omis  de  ce  qui  dependoit  de  lui  pour 
obtenir  des  bulics  du  Pape  ;  qu'ainlî  il  i  pu 
■i^ir  valablement ,  &  recevoir  des  Cheva- 
k  .iicrs  i  qÙE  les  Papes  ont  rcfonnu  leur  rece- 
p.ptïoii  li  canonique  ,  qu'ils  ont  conârmé  les 
pcnâons  que  quelqucsuus  d'eus  avoieot 
obieouesduRo.y, 

Les  doutes  ptopofez  fur  le  fécond  chef  qui 

regarde  la  difpofiiion  de  l'etiit  de  l'année 

»67i..  font  CD  plus  grand  nombre.   Lepre- 

_xnier  cl)  R  teRoyapuûnil'autoriteduPa- 

t^Cc>   &  uns  foimaliiez  préccdcnics,   UDir 

1  «l'Ordre  de  Mont-Carniel  St  de  faint  La- 

'     sMte  les  autres  Ordres  Hofpitalîers  te  mili- 

tairesdefon  Rojraume  fupprimezdefaiiou 

lie  droit. 

Le  fecoodeilÉlcRoy  a  pu  déclarer  fup- 

ÎTimez  de  droit  ceux  de  ces  oidiei  qui  ne 
'cftoieni  que  de  tliit. 
Le  iroifiéme,  li  Sa  Majeftéa  pufuppri- 
luer  ccui  de  ces  Ordres  qui  fublîlloient  en- 
core lie  fait  H  dcdroit,  comme  l'Ordre  Teu- 
toniquc,  &  l'Ordredu  Saint  Elprit  de  Mddi< 
pCllier, 

La  rcponfe  commune  à  cts  trois  doutes 
dépend  de  l'eûat  où  ces  Ordres elloient an 
temps  de  l'cdic.  Le  Roy  n'a  pas  fupprJmê 
l'Ordre  Teutonique  ,  ni  l'Ordre  Ju  faim 
Efprit  de  Montpellier,  Il  les  a  feulement  de- 
cbré  fupprstncz  de  hit  ou  de  droit  dan) 
/on  Royùairie ,  où  iUcHoient  véritablement 
lupprimcz  de  tait  ,  çuw  (^viWi  ïiwïiws*. 


^taï  ie  ckefs ,  njr  de  membres ,  ny  i'vttT- 
cice  de  leurs  règles.  Les  biens  qui  ont  t\i- 
trefois  appartenu  à  ces  Ordres  ivoient  ofté 
ururpfz  par  des^  Etrangers  qui  les  polTe- 
doientfans  litre.  Ceux  qui  ontefté  réunii 
àrOrdrede  S. Lazare,  n'eftoicnt plusemrc 
les  mains  des  Chevaliers  ny  des  Religieux  , 
mais  entre  les  mains  de  pariiculicrsqui  n'y 
avoient  aucun  droit. 

L'edit  n'a  pas  réuni  à  l'Ordre  de  S.  Lazare 
tout  ce  qui  pouvoit  ellire  rpîrituel  dans  les 
Ordres  fupprimcz.  Il  n'a  réuni  que  le  tem- 
porel que  ces  Ordres  ne  poiledoient  plu; 


e  les 


de* 


ufurpaieurs.  Le  Roy  ae  pouvoic  rien  faire 
dcmieuxque  de  les  retirer,  k  d'en  donner 
l'admioiftraiion  à  l'Ordre  de  S.  Lazare, 
comme  au  plus  ancien  des  Ordres  Holpiia- 
liers&MiiitiiresdcrEglirc. 

Il  =(l  vrai  que  cetteclatift  de  l'édît,  auHÎ- 
bien  que  quelq'jes autres, abct~aindebulJe< 
de  confirmation,  AulTi  ont  elles  cité  de- 
mandées i  &  quand  SaSaintcté  sura  agréa- 
ble de  les  accorder,  elles  fupp'éroni  ce  qui 
peut  manquer  à  la  fonnalile. 

Le  qujitrém;  doute  e\\  fi  le  R07  a  pa 
dilpofcr  fans  le  Pspe  des  lic'JX  érigez  de- 
puis lonjT-femps  en  titre  de  bénéfices,  &Ies 
onif  à  l'Ordre  de  S.  Lazare  contre  leur  ptc- 
micre  inllîtutlon. 


I  réponfe  cft  qi 

•  6;: 


h  difçmritiondcVtiA 
porie  l'union  d«Vo^V 


I  Se  des  aaiaderiei  à  TOldie  i«  S.V.a- 
7 


t  o  «  «  "   *      ^5  lieuxl' 

„W  (.»"•£  bien.!'"" 

,rr  abus-*"    .f„,fnesa  l*.'"  .„,di3 


P^itcurï  à  ahandonner  des  bicas  qa'ih  recc- 
noicm  injultenient. 

Le  dernier  dou'e  cH  lï  le  Roy  a  pu  dé- 
truire l'autoriic  de  la  prefcription ,  mime 


La  réponfc  cft  quelesEcclcfiïftiquesqui 
font  obligez  à  employer  une  partie  du  re- 
venu de  leurs  bencficcsau  fou!a|  'men!  des- 
pauvres  ,  n'ont  pu  prelirrire  a  itre  eux  ; 
que  tes  pauvres  iMes  en  ce 

point  que  les  m  .r.i'ili  ne  peu- 

vent jamais  elln  •»,  &  que 

leurs bîCDS  ne  pe  ealicneZi 

fi  ire  II 'cil  pour 

Le  troiGémc(  garde  les  édits- 

Bt  les  déclaration  :onfequcrce  de 

l'cdit  dfc  >â7i.  ti.  |ci  sux  mûmes  diffi- 
eultcî:  £t  aux  mêmes  doutes. 

On  j  »  hit  aulB  les  même»  réponfc; 
qu'aux  deux  che^  précedens  t  à  quoy  on  a 
ajouté  fèolemcntquelcRciyn'Rfait  aucune 
grâce  ■l'Ordre  de  S.  Laiafc,  qoinedepcn- 
dill  de  fon  autorité  fouvcTaine  j  puis  que 
Sa  Mijefté  n'a  accordé  à  cet  Ordre  que  l.i 
di/polition  de»  biens  teroporeli,  5:  a  l.-iif,e 
an  Pape  le  ftifode  pourvoira  «quicil  pu- 
rcment  fpiritucl  ,  S:  de  confirmer  tc  que 
fcï  Papeifes  prcdceenburs  ont  réglé  à  cet 
é^rd. 


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11 


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■^^a  nature  de  b  Ç"»^/^     nuelq"  .  J"- 

y     ,Ç  etiu  »»  «toit 

Udiffctent.eAeae^-.,/,-„çj„,cw»l<>» 

■!'\:<'£;.it\;iv;jji^^^^^^^^^^ 


l         Si  l'on  ei>"'  ™.  vu  i»"»"  r 

i.conllt»»";"  '   Jir,  .itement  q-e 


Je  donnerai  quicd  on  voudra  la  naaniete 
•caliiigue  i}ui  m'i  conduit  i  la  conooiAuicc 
laie  cette  courbe, 

L'oD  peut  ajuûter  à  Ces  principales  pro- 
|>ricccz  ,  i]ui  fe  crouvent  ÎDlerées  dans  les 
Aflcs  de  Leipfic  ■  celle-cy  qui  peut  avoir 
Ibn  utilité  dans  les  mécaniques  j  S^  que  j'ai 
trouréc  ioag-temf»  «s>éi< 
Sait  le  krief  A  E  tadéfimmaBr'  éteâia 
.  cnC,  OcfbiiuticMsiiponit  AkpointPt 
foitprifè  CB—  CAi  k iwt itfcriie li 
couibe d'aae dutoe  BFG  donflefiMmwt 
fbitB.'l'tte  BE,  fclcceatreC  -Cel» 
fDppofê  ,  fi  d'an  |KMiu  yduoBBue  9  4a  . 
levier  BE,  l'on  pend «Bjpmdl  OjM  oB 
poida  F,  rafoitequeli^hEeâioaMticlori 
le  plan  RS ,  qui  tooclie  li  conlie  BFO 
en  F,  où  tomM  l'appliquée  DFj  ce  qas 
l'oa  peut  &  ire  airément ,  e&  fàifant  palln 
le  fil  DHQ_aQtourd"<iiiepoqlieattachét 
ea  H  dircâemeot  au  dcdàt  de  F  r  je  di> 
que  le  poids  Q  Cvntrebalsûcera  dut  cette 
ficuation  le  poidi  P,  c'eft-à-dire  ope  fi  Iff 
poids  Q^lémeiitdins  la  courbe  BFCî,  8É 
<]ue  foo  mouvement  qui  change  continnd- 
Kment  à  caufe  de  h  dif&rcnte  incliôklilbo 
des  point!  de  la  coybe  par  rappoti  à  t'ho- 
rifon  ,  foit  appliqti^  w  point  cotrerpon- 
dant  dans  l'axe,  il  fera  toiïjourscn  éqnili« 
bre  avec  le  poidi  P. 


L'i"'""'tîi=c<.««'ot.  ;'?'■„,  r„,. 


\' 


50\s 


^^^  XVII. 

^B)  O  U  R  N   A  L 

X)ES   S  ÇA  VAN  S. 

Do  UuJ/ j- May.  M.DC.  XCII. 


2>i  /j  toieranci  du  S.*}ighns.  Litiris  it 
Mmfr.  dt  Ltiiniz ,  &  rfpanfis  iSt  Mr.  Fi- 
iijfm;  tHijuAirîèmi  punie  dtsSifiixiom 
fur  lis  difireoi  dt  Rfjigioa .  ;«  i  » .  a  Paris 
chez  Jean  AnilToa.    i  fi^i. 

CE  lirre  e&  plein  d'Hué  pantiB  n*^ 
ricté  ,  qui  en  rend  U  IcAiire  (oit 
agrcabic. 
Il  ^ale  corptderoavnee  t  &lei  atUi- 
tiomquî  font  (jréidcUmoitiédaroluinea  - 
&  qui  n'ont  point  efté  ruci  daoi  uae  édi< 
tion  qu'on  en  fitd'abordentrei-petit  cv%- 
âercpour  l'envoyer  plui  facikmeUpirJi 
porte  aux  part  Ecransen.    Je  cror  denilr 
parW  iëpiréoient  de  l'une  Èc  de  lautiede 
ces  partiel.  ^ 

Quant  <i<ico''p!^<l'ou"'iKr>  Cefttelup 
zard  plus  que  le  delTein  qui  T'a  fait  utltie. 
Mr.  PelilToD  avertit  d'abord  que  les  éoita 
qui  le  compa&Dt  n'ont  pas  elté  fâiti  poor 
elîreimpnmcz.  Que  le  ftile  même  le  (éra 
coaaQiue;  mais^u'LV&eaàc«xû&cDa%fl«c 


^^  Jour,  des  Sçavanj.  iSf 
tîelles  de  n'y  rien  changer.  Qu'en  le  pu- 
bliant il  ne  fait  qu'obéir  à  des  perfonnes 
d'un  rang  &  d'une  pieié  fort  au  deflus  du 
comicun  ,  qui  ont  cru  que  Lct  e  Iràura 
pourroit  cftre  utile,  fur  tout  en  des  lieux 
DU  par  le  malheur  du  iicclc  l'iodiilêrcnce 
des  Religions,  fous  le  nom  de  tolérance, 
devicDt  iafenliblcrrcnt  la  Religi   n  doini- 

[        Les  trois  prem  — flexions 

deMonfr.Pelifîbi  liées  in 

Hollande prelqu'a  >,  fcfont 

fort  répandues  da  oili  l'ap- 

plication eft  bien  ïi  à  cej 

fones  déchoies ,  giez  de 

France,  foicpam  [ai Ten- 

tent pour  la  plùj  fcfiri- 

tion  ell  difficile  a  uerenare. 

Monfr.  de  Leibniz  Conleiller  d'Eftat  Je 
Monfr.le  Ducd'Haoovfc,  d'un  rare  nuri- 
le,  dont  j'ai  déjà  parle  plus  d'une  fois d.ms 
les  Journaux ,  revenoit  alorsd'ltalie,  ouil 
aFOitcfté  deux  ans  par  les  ordres,  3c  pour  le 
fervice  de  fon  Prince,  Son  abfence  l'ai'w: 
empêché  devoir  cet  ouvrage  dcMonIr.  ]'t- 
liQbn.  Ilftrouvaplufqu'ilnecroyoit ,  £c 
DCanmcrins  il  ecririt  un  premier  mcmuirc 
decxqu'ilcroj'oitquiymanquoit ,  c'elKJ- 
dire  des  objeÛions  qu'on  poucoit  faire  à 
Monfr  Peliflbn.  Madame  d'Hanovte  ajint 
envoyé  ce  mémoire  à  Madame  l'Abbcdr  dç 
Maubuiilbn  fa  fcrur,  elle  fit  pricrMi .  l'c. 
Jji&w  d'/  rcpondici  uns  qu'il  fi^uft  eiv  otc 


wL  autant  qus'^^LQtt-otvcroycï"" 


s  5  A  V  *  «  î.      aS^ 
ieretiques  .   pir  exemple  les 

fcîls  paroilToicDt  foibles  te  de 

It  que  pluûeurs  Théologiens 

«^meux  dans  l'Eglil'e  Rocnai- 

.ÔâteauquclereuUrnourdeDicu, 

.le union  3»cc  luyeftoient  ncL-eflâi- 

.neoecefncéabfoiuépour  eilre  fauve. 

ceferoit  une  trop  grande  inhumaaitéf 

Jimc  l'a  dit  un  Jaques  de  Piiva  Andr»~ 
I  Portugais,  Théologien  celeb 
jcia  Concile  de  Trente  ,  de  voulo^J 
Iner  ceux  qui  font  ce  ^u'iUpeuvenipoiij 
ivcr  la  vérité ,  prêts  à  la  rectvojrai  "* 
gu'elle  leur  paroîtra  avec  les  liviéciqoJ 
oivent  faire  eonnoirre. 
Monfr.  Pclifibn  au  contraire  reprenant  e| 
,  cj  de  mots  ee  qu'il  avait  eftabli  plus 
l'iig  djns  la  première  partie  de  les  n 
:..ons,  avoué  que  naiurellemcni  on  v 
droit  fauvcrtout  lemonde:  mais  i)  ajoûn 
(ju'on  ne  le  peut  pas,  parce  que  nou, 
des  loix  claires  Se  certaines ,  qu'il  n< 
ill  pas  permis  ny  de  révoquer  tiy  de  i 
&que  nos  lumières  font  trop  courte 
penetrerla  niture  de  la  juRicc  divine 
régler  félon  nôtre  juflicebumaîae, 
de  croire  ce  qu'elle  nous  a  dit  d'elle-r 
Que  ee  dogme  qu'on  tâche  d'établir  depitS 
quelque  temps  (ouï  le  nom  de  tolérance  ,(f 
tous  un  beau  prétexte  de  charité,  elt  la^d 
grande  de  toutes  les  erreurs,  parce  qu'el)' 
l'accorde  avec  toutes.  Que  fi  la  Rcligio 
CiirêcJCTine  poavoit  pcrir ,  &  fi  \ïi  çotXi 

^4 


J'nifer  pODVoicnt  jamais  pri?aIoîr  contre 
-elle  ,  ce  kioit  par  cet  endroit  qu'on  luy 
porceroi  t  det  bleÙuiesmonellcs ,  eiim  ailes 
vifible^ue  G  chacun  cndïquilepourainut 
'  DieuàtâfanciiAe,  S:re)  qu'il  le  leSgure, 
i(pouT  croire  «qu'il  pourra  croJre,  il  n'y 
aun  plus  nj  foi.  oy  [Religion,  ny  iîglilt;. 
Qu'il  n'eft  pas  icy  qoclliondefçavoir  ii  le 
Friace  doii  tolerét'  diverlcs  Religions  dans 
JbnEftit;  ce  qui  dépend  de  millet  mille 
circonAances.ny  d'examiner,  par  exemple, 
s'ii  fautliiflérvivre  leSocinieiii  raaisleu- 
1cmen[  s'il- faut  luy  promettre  la  vie  érer- 
aelle,  &.à  tous  les  autres  qui  font  fepireE 
dcl'Eglire  fous  preiexiede  leur  bonne  in- 
tentioa,  &  de  ce  qu'ils  dlfent,  comme  tous 
lesHeretiques  ont  toujours  fait,  Mdwjfj&tr. 
thotii  1m  vtrilé ,  (^  «oui  fcmmti  frets  à  U 
rtconnuitre^  ennotulamantrt.  ilf,iir  voir 
que  cette  prétendue  inhumanité  que  nôtre 
toiblcfTe  trouve  à  perdre  ceux  qui  foDt  ce 
qu'ils  peuvent,  eftoppofée  à  la  doctrine  de 
S.Paul:  Quecet  Apôtre,  apréi  avoir  dit, 
Cen'tfi  point  ey  duvaulatu  nydu  rotirAnt, 
wiitUdt Dftui{m fuit  mifiricordt ,  fe initia 
même  objeâion  qu'on  nous  Fait,  en  ces  pi- 
coles :  Mais  -vous  dirix,  :  Dt  ^uoy  Dieu  ft 
^(■i»(-j/*neii«,  eJï.  gcennjoiiielaréponfc; 
Ohommt,  qui efies-'vctis  ptmrcontijitr a-uec 
Duu!  U  ■vtfid-xrgiledira't  ii.t^c.  Ou- 
tre qu'à  le  bien  prendre  ,  &  fuivam  h  ri- 
gueur de  la  juAice ,  quand  il  ne  plaît  pas  ï 
Diea  de  faite  roifeitcoi^ ,  ^^Casoe  ne  k 


hveh  avoir  fait  ny  ce  qu'il  pouv 
::eiuiéiTie  partie  de  ce  qu'il  poui 


laoitreU vérité.  Se 

pourncpoin 

'Hufci; 

>  lumières  aiturclki 

!(]ueDtei)lu; 

lon- 

K.  Ilproutclimên: 

lecholèparp 
del'Ecrîturc. 

curi 

:res  pafljges  formels 

■inte. 

s  néanmoins  s'y  arrâter  beaucoup 

irce 

'il  en  a  déjà  traité 

ailleurs.     Il 

lire 

en  vain  Dieu  ajiroit 

.  établi  l'Egli 

iMC 

it  defolennité,   iî!' 

n  de  l'Eglifc  .    eo 

■  aux 

mmes,  au  moins 

■u:   yrfai^^ne. 

vie 

a  ,  ;■<  ,..«.  ch^ifi. 

Jt 

„  dimai  de)  te,x  , 

ut-,  j'itMk  un  or 

fU' 

vfvirrnifaKi.    Xei -. 

..,..-- 

,.Uts 

très  bretk.    Aku  m 

M  j'trÀanm  t» 

■"•£'- 

ue ,  t»  ftret ,  l'équité  >  la  churiti  ;  au» 
irt)  t»  dociUli,  IxdomtHr,  lafoumi^Qn 
tT  ciUK  quilia  conJuiftnt ,  itfiaqu»  vbm 
ij^tz.  toui  tnftmtlt  «lier  au/itlut.  Mail 
l'ift  fin  à  dire  que  chacun  de -utitsk  fart 
<  fuifft  fort  bien  aller  [an  i  cil». 
Il  prcfTe  fur  tout  Monfr,  de  Leibniz  par 
■gumcnt  tiré  de  l'excommunication  , 
'il  reprend  de  la  première  partie  de  lés 
lésions,  &  dont  Monfr.  de  Leibnia  té- 
lignoit  icntir  la  force.  Il  fait  »oir  que 
itej  les  communions,  ou  les  Eglifes  fe- 
«fi ,  fans  en  exfcpier  aucune ,  rcconnoif- 
itpar  leurs  confEirions  de  foi  en  la  ïcri- 
Ic  Egliiê  lejmuyoir  d'eACommunkt  : 


f  'S   "  "  ""  '*    2  ""•  "  ^' 
„ quelle'"         AnDarien»'  H"  .-li-  «■( 

;,b\.  !*>*  '„   fil."»'»"  ftri 

Vonc  ny  )    „.,itté  11  «tic .  ^f.**! 

i'>"'""n.m<"'>""""^ 


,  un  tS 


^^^W  »      s    Ç    A    T    A    »J    ï.  191 

ipuitfariiculiir  ^uint  fuijft  iirê  ii  ml- 
tt  ,  Si  je  jtS*  iiea  ,  Dieu  jugirn  etmmt 
noi  l  Oit  cme  frcmtjfe  n''ft  i^n'unt  chime- 
t iBUtUe  tnftrmmtceJfairBmint cici :  Cnni 
Ugirtx,  leûjeuri  èim ,  paretqKejeftrai  toii- 
,uri  AVtc  ■vouii  lufirltquel-EiU/tp-igi 
lire  incor*  «ujaurd'hMy  commi  elle  difaii  tti 
'h  «aijfance  ait  prtmnr  ConcUe  de  ^iru/a- 
tm  djini  Ui  ttSeï  dts  Afôtrii  :  Il  »ftmlr!é 
•AS  au  faim  E/prit  é*  «  "oai.  On ,  cotnmê 
'Bi  difait  en  France  l'an  314.  au  Concile 
i' Arles  .Itplui  ancien dûnt  ilnomrrJleqHcl' 
j««j  a^ti  !  Ilnmi  a/emiléém,  Ufaint 
tffrit  prtfint,  ^ Çti  Anges,  Placuit  pra;- 
fcDicSpiricuSanâo,  ScAfigelù  ejus. 
Quant  à  ce  qaî  eft  de  rentrer  dans  l'Eglife 

□n  eftbapùrd  inwtc  par  le  iJefîr  duBapcc- 
me;  que  cette  matière  mcneroit  bienloin  , 
s'il  falloit  la  traiter  à  fonds  :  mais  qu'eo 
tout  cas  voici  à  qaoy  cela  lô  pourroit  ré- 
duiro.  EJIre  baptiféini/ote,  dic-il  ,  n'tfipas 
dire  dans  fon  cœur ,  Déi  que  je  ferai  ferjuadi 
^ite  la  Religian  Chréiieane  tft  benne,  je  mt 
ferai  bapt'^er.  C'cft  tout  au  contraire  dire 
en  fon  cœur  :  Lt  Baptême  du  Chrétiens  eji 
Ua  ,  (^  la  Religion  Chréiiemit  feule  veri' 
i»bU.  J'en  fuit  coBvaintu,  je  ne  vsuxque 
finir  macatfipagn* ,  ayara  les  tndins  encore 
teintes  de fang,  Çr^Her  recfvoir  et  Sacre- 
ment falut»irt  par  les  mains  de  falnt  Am- 
troife  ,  qui  me  donnera  mieux  çjH'nuciin 
ai/ir*  tuMtts  iei  inJ/rnéHens  dmt  j'uy  cn- 


Pl^^^-        J  O   U   E   N    A  ^^^^^^^* 

nrt  èéfom.  C'cll  peut-crtrc  dîrê"commê' 
Clovis.  ^Ai  irùf  ton^-tempsrtfifié auvral 
Bien  qutCUiildt  *À6>t,  iiin  ^m  j'en  aye 
rtfH  fffj*!  prhrt!  desgriKiitTtigriHidfi. 
S'a  mtftsttmOTt  ceUi  de  gagntrtitti  in- 
t'Mili*,  je  i/aii  feumtltre  ma  ^rià  nam- 
rtUi  kSMMajtjU  divint  Biixprtdi  dt  fa'mt 
Kimi.  C'ell  peut-cltre  dire  enfin  pir  une 
confcicnceallarmêeîS errante,  comme faî- 
foiaot  quelques  anciens  ,  ft  difftrt  mon 
Sfiptémt,  dt  fiur que  reiemiant ,  nin  par 
itjfein  ,  mon  pur  feiHiffi  dttni  les  mimti 
fkutts  ijue  It  Btptèmt  nur»  ifaciii ,  ttUs 
m  fnfifftiu  flui  trùitvir  di  purdon  ,  en  ne 
i'ahiifnnmt  ^ne  pur  une  Ictigue  0<  a^ren/e 
féniiitit. 

Que  pour  rentrer  dans  l'Eglife  in  vùu 
àt  U  mime  forte  ,    il  f»udroit  que  Mon- 

fiiu  de  me  faire  Caihtli^He  à  quelque  M^U 
fit  ee /fit:  m»itj'ûir>iemieuKqHtet}»i^^Ê 
Jittfis  qH'à  Hxmbeurg  ,  eniri  ht  m»itHjK^ 
MeiJitKr  de  Meanx ,  i^  »-vte  les  cenfeih  •êf 
Menfr.Kicete,  phii  qur  leurs  écrits  enl  ijié 
Jlt  premiers  dont  Dieu  s'ifi  fervi  pour  me 
Stuchtr. 

•  Quant  à  ce  dogme  qui  a  cdé  agaiicBpMh. 
Mlle.  Bourignon,  afec  Monfr.  Poircti-^^C 

&  l'union  avecluy  qui  foienc  aecelTaî  rtï^B 

iWoques  :    Qu'on  n'a\me  çom  V)\i:\i <\uand 
~~     rrac  l'invcQtioQ  >lc  l^ri  'jioçw  «.«.w. 


^                    V    I.    t 

S  s  A  V  A  « 

j  =.        is>3 

«d'idole  qu'on  s'cft  iaiiedcD 

iremcni  les  Payens  ainwroiint 

'o^Wm- 

IDC  nous  i  Qu'il  a  dit  luy-mér 

ne.  S,  -uouj 

tn'aimiz.  ,  -vous  ga'dirti.  mti 

lommanit- 

mins,   Scqu'undeles  premiers 

cornmiind=- 

mens  cil  de  ne  fe  poin:  fcparer 

derEglife: 

Qu'il  eft  biea  vrai  enuoccrtii 

in  fcDs,  que 

le  feul  amour  de  Dieu.  &.  Il  fc  île  union 

svec  luy  nous  Tauvent  ,   c'ell- 

à-      e  qu'il 

fiutajoiitcrceca; 

là  tout 

Iercfte.f,roii« 

,*.s  qu'en 

pirlanC  ainâ,  co 

des  Auteurs  Cat 

me& 

on  fuppofc  tout 

.liennc 

comme  un  fond< 

,  lequel 

cet  amour  &  cet: 

-wt  eftre  ; 

comme  quand  N 



-ait  qu'il/ 

a  deux  grands  commanut  mens. 

Aimer  Dieu 

de  tout  fomœur 

,  Ecfon  procl 

uiil  comme 

foi -même;  qu'en  ces  deux  commanJe- 
mcns  confinent  la  Loi  &  lei  Prophètes ,  il 
n'a  paselïicé  parla,  mais  plùColl  enfeimc 
ît  confirmé  la  Loi  &  les  Prophètes  ,  ïc  n'a 
pasvouludire:  Tut^  f^ valet, :  fcurvuqiit 
vous  aimiii,  Dif  ^lâtri  fTOch»in,  •vous 

toit ,  Si  -vouj  aimex,  Dhu  é"  t/itrcfrcch.tm , 
yBut  B(  tMiTtx, ,  ny  ns  volerez  <  ny  rte  fe- 
Tif.  ritn  de  contraire  à  la  Loi  ^  aux  Pro- 
ttetfs. 

Monfr.Pdiiron  vient  enfuite  à  une  lon- 
gue fuite  d'autoritei  qucMonrr.de  Leibnir. 


ijia  Journal 

tMi  ècfttm.  C'cft  peut -eftrc  dire  co 
Clori».  y'si  trtf  Ifn^-ttmfi rtfiflt aii 
Ditn  futChtiUt  Màort,  éiin  qinj'ii 
ttfu  ft'f'i  frirti  tltigractsirei-gn 
S'il  mifrii  tnctrt  ctUt  4i  ^HgHtrem. 
uiOt ,  3*  M"  ftumtitre  «7»  fi,rti  1 
rfllt  ÀS*MAJejU  diviot  aiixfttUi  Ai  fam 
Rtmi.  C'ell  pcut-cllrc  dire  enfin  p»t  ij? 
CQnfcience «lUrmce £t  emme ,  (»mme q 
loionr  <]ueJqu*s  aocicn»  ,  Je  digir. 
BafléoH,  dif turque  riiomiaitt,  ti»H^ 
dipi»  ,  tnti!  par  feibttjfe  dtni  lei  mim 
fjtKIti  qnr  II  B'ptimi  aarm  t^acitt , 
?iT  fHiffini  flui  ireitvtr  dt  furàon  ,  e 
L'obiWMtm  qui  f*r  une  Ungui  ^  fffrti 
fMtimct. 

Que  pour  rEorrer  diiis  l'Eglife  , 
de  h  tnéme  Ibrie  ,  il  fauiiroit  que  Mon- 
fieurdeLcibniadili  enfiincceiir  :  yttirf 
filu  de  mi  fairiCtiheliqut  à  quelque  fnx 
qnt  ce  fait  :  miùJMîmt  mieux  ^ne  (tjeii  * 
r«rii  qu'à  HambcHTg  ,  entre  tel  mains  lif 
MenfitKr  àeMtaux.  é-Jtvte leittnfah  tle 
lllaufr,  Kicùtt ,  fuit  que  leurs  étritt  eut  tjii 
lis  fremitrs  dvat  Dieu  l'tfi  fenii  faut  ml 

Quant  à  ce  dogme  qui  aefte  avjticêpar 
Mlle.  Boiirignon,  avec  Monfr.  Poirct,  S 
d'aiitics.  Qu'il  n'y  aqucl'amonr  de  Dieu, 
&l'miionavccluj-quL  foicnc  ueceflàiresaa 
i'ahtj  Qu'il  eft  plein  de  tres-grandcséqui- 
!  Qu'on  n'aime  ço\w  OwMt^uwd 


.«ntiaAruît  par  fcï  Doâeuis , 
Ëglilcfur  certains  pdTageîdcs 
^5  mal  appliquez  ou  mal  enien- 
aà  en  premier  lieu  à  laScbohlti- 
^neral,  Gcauxgrands.bommesqui 
.-ailée  ,  toute  h  juHice  qui  leur  cft 
Mais  enfuitc  il  montre  combien  on 
lUjet.à  &  méprendre  dans  les  SclioUfti- 
xa  ,  par  trois  ronfideratioiu  qu'il  traite 
Jcs-neitcment  l'une  après  l'autre,     i.  Que 
le  langage  de  l'Ecole  a'cR  pas  enteodii  pu 
ceux-là   m^mcs  qui  entendent  le  Latin. 
1.    Que  les  Scholaûiques  examinant  jei 
dtofes  de  part  &  d'autre  avec  une  égale  for- 
ce ,  il  arrive  tres-fouvcnt  que  l'on  prend 
diDs  leursGcrits  l'objcâion  pour  la  réponfc, 
et  laréponfep(MtTl'ob}eâioQ.  %.  Que  pour 
mieux  diftinguer  h  nature  de  chaque  choie 
en  particulier,   ih  les  reg:irdL-nt  par  abllra- 
aion,  réparant  cellesqui  ne  peuvent  jamais 
titre fcparéeSj  d'où  il  arrive  fouvcntqu'a- 
prés  avoir  fuppofé  unccholeimpolTible,  ils 
en  rirent  uneconlequencequiferoîtvraye, 
fi  ce  (ju'on  nvoit  TuppoCe'  citait  vrai,  mais 
qui  eft  faulTc ,  comme  ce  qu'on  a  ruppofé 
eftoit  faux  i  dequoy  il  doDiiediverscxcm- 
pies.  Il  ajoute qu'encorequecette manière 
de  chercher  la  vérité  en  luppoTant  ce  (juî 
tft  faux ,  paroiiïe  bizarre ,  il  n'y  a  pas  un 
fc  nous  qui  m  la  connoilTe  ,  Se  qui  rc  s'en 
fcrve  fous  (m  jwjrsdanskschofes  divines, 
comme,  parexemple,  quand  nous  oppofons 
Il  mifericorde  deDiea  àia  lufticc,  Qu\Titt 


}   O  U    s    M    A  t. 

it  8c  ire  peuvent  j»inaiï  eftre  qn'une  mi- 
le chofe  CD  Dieu.   MaiscelanelaiiTepisde 
noui  tiiire  concevoir  en  quelque  forte,  & 
félon  nôtre  imperfcâion  ,   la  fouvcfîtne 
perfefiion  de  Dieu  qui  ralTctnble  colurce 
iguenous  ne  pouvons  trouver  que  lëparê pu 
louE ailleurs.  CcqueMr.  Pclillbacoofiniie 
encore  pir  un  autre  ircs-bel  exemple  tiré 
àc  S. l'ouï,  quanti  il  dit:  LefoièU  dcDiim 
t/Ifius fort  lUi  lis  btmDUi;   ce  quifappl  '~ 
deux  chufes  tmpotlibles,  une  inégalité, 
unefoi^lelIcenDicu.  Cependant  pstf    ~ 
idée  cxcraordinairc  &  magnifique.  S. 
bien  loin  d'établir  ny  inégalité  nyfoiblt 
en  Dieu  ,  a  voulu  tout  au  contraire  nom 
remplir  l'ciprit  de  cette  Ttritê  trej-ioipor- 
tantc  Jk  très  -certaine  ,    que  Dîcti  eftio4î_ 
jours  égal  à  luy-mii 
faire  eâbrt  pour  furmcnter  tous  le«  cfl'f 
humains.    De  U  Mr.  PelilTon  conclut  q« 
ne  faut  pas  condamner  les  fuppotiti 
^iijiiblesde  i'£colc,  encore  que  i'abut 
îbit  (langereuK ,  Ci  on  tes  poulTe  trop  ]( 
Qu'il  fepourra  trouver ,  par  exemple.!], 
ce  grand  nombre  de  Scholailiqucs  preÛ 
inconnus  quelqu'un  qui  pour  mieux  C»pl 
mer  combien  l'amour  deDicueftneccfiîj 
luTalut,  £c  faiiànt  cette ruppoliiionitni 


a  pcrfcÛion  ians  i 


;ull  l'amtniriicDil 


KbUuuLt  ic(auvera&ns«uciij 


^•V  «  s  '  V  .  N  ..         r 

«fuppoféeftoitvrai,  c'elt  à-dir,  .__ji 
le  ce  ({u'iL  a  iuppofé  cllaitfaux.  Sur 
il  ell  trcs-ailii  <Jc  le  tromper  dans  la 
e  des  Ecrivains  Seholaftii]iHï.     Qoc 

AiHJradius  ,  &  tou&  les  autres  qui 
aient  avoir  parl^de^fme,  ont  tout 
s  liiivi  l'apinian  de  Clemcot  Alcxan- 
ncicn  EcrivaiaCliréticn,  6ctres.f^a- 
onînie,  qui  eflant  nourri  dans  lal'hi- 
kie  de  Piacun ,  donc  oa  voit  alTez  iju'il 
e  le  llile,  avouiufauvcr lesPIiilaCa- 
lar  11  Ptiiiofophi  Q>^au  àh  cora- 
mentcjuec'cll  ur  erreur  de Clcmcnt 
ndrin,  fcqu'au  pisillecilcnfaudrott 
■  [iicniedcceDoi^eur  Portugais,  bien 

cocilderable  que  luy.  Qu'on  peut 
loiiiî,  à  ce  qu'il  croit  .expliquer  Clé- 
Alexandrin  plus  f;ivorabI[;mfnt  par 
arque  qui  a  dcji  elle  faite  des  Juppo- 

impoillbks.  Qiijeneftet  fi  oa  fup- 
u'uQ  homme  fî  bi[;Q  compord  par  Is 

,  ouplùtoliribien  préreivédes  iolir- 
dcla  nature  par  quclqoegraccpirti- 
:,  que  jamais  il  n'ait  manques fuivre 
nieres  naturelles,  que  jamais  la  pat- 
Y  l'interêc,  l'amour  ny  la  haine,  U 
:  ny  rdperadce ,  lacolcre  ay  l'ambi- 
t;  l'aycnt  emporté  pour  le  détourner 
devoir  ny  à  droit  ny  4  gauche  y  qui 
n5a  jamais  fait  à  autrui  que  ce  qu'il 
)it  qu'on  luy  fift  à  luy-mème  ;  cet 
e  non  pas  véritable  &  réel ,  car  il  ive 
lus,  m»ii  imagiiuiie  8c  {apposé v 


l$1t  5  O  7   ■    «    >    K 

coame  il  son  eOé  préferitf  da  fccbè  ^ 

rrlqoegncepimcu'icre,  fers  aaiBiinK 

6  DOtti  poibayn  caatnire  ce  qui  eft  bct' 
réel  8c  crck-Tcritablc ,  que  toat  bommecll 
&ajt  &  peefcfor  par  i»  nanire  rorrompoéi 
^ne  tton*  rcfltasi ,  comme  diiS.  P«al,iuie 
loi  ée  pechcetino*  roemfares,   oppo:>cij 
loi  de  II  raîfbii,  Eciiuînou'  ' 
^ue  son  ne  roaloot  pa>  i  c 
abefoititlepanion;  quetoû'- 
rre  jtiftice  tnânîc  a  beiôÎD  .ii; 
que  tOQte  rcdetnptïom  bcfo:n  d'un:  . 
noiffancc  du  Rcdcmpteur,  &  d'une  il\-; 
tiondenûtre  part  i  noos  comclurons  ti. 
mentavfcS.Pîol,  &  arec  tonte  l'Eg  ;. 
que  Dieu  a  fait  mifericotdc  à  cjiiî  il  i  Isii 
mirericorde,  gnccaosin»,  etjulHeeui 
■Jotr«. 

Mr.PEliflbnajoûte,  qu'au fofiés «y dû- 
ment Aieiandrin  ny  tous  les  autres  t--. 
■toiennsallegoentordiBîircineotiurLt  : 
inefujet ,  n'ont  jamai?  parie  que  des  Pa 
iqui  la  ifcritén'avoit  point  efléannon 
ce  qui  n's  aucun  rapport  avec  ceux  q 
*  »eut tolérer aujonrd'fiuy,  àquilaven!. 
isnOAL'éc,  qnifontaitniïenrxhortc; 

l'Eglifir.qiiiïbntrebcIk. 

Jt  prennent  une  voj-eeonir . 

teurmontre.enquo/cui! 
E  fcftjp"  Is  Ï*>TM  do  mot  gril- , 


mît  à  cecre  vaiac  rcponfe ,  jt  «g  pHts  rroin , 
iln'yauroit  jamais  d'heretique,  au  lieu  que 
.S.-Faul  nous  afluretiu'tl  y eoij  ittiu'û  ks 
6uu  éviter,  c'elt-à-dir<:âba(uionneF,-re)ctter 
JkBxclure  Je  toute  communioa.  tpre^  les 
«pfiir  avertis  plus  d'une  fois. 

Voilà  en  abrégé  U  fubrtancc  de  cet  ou- 
THge,  quid'ailleurseit rempli [etres4)an- 
KCEchofes,  qu'on  ne  firauroit  raoportcr.Ie 
génie  des  deux  -  de  Jcrrcr 

S^fs  .matières  &  einps  en 

proies  i   defoib  :  un  ve- 

silab/e  extrait,  ^  les  co- 

pier. 

.  'Ondoitadtnir  IZ,qu'e- 

CuKEtraager ilp  ïa ,  auflï 

j}ilie£cauiiinatu.w ~... ji;  langue. 

Tout  l'ouvrage  &  iesadditioas  noue  décou- 
vicBt  en  luy  unT^avoir  trcs-étcnduËt  pref- 
que uaiverrel ,  el^at  tout  enfemblePiiilo- 
fophc,  Théologien,  jurilconfulte  ,  vetfé 
dans  l'antiquité  Ec  c  le  liait  î  que ,  .Ëc  dans  tou- 
tes les  lettrée  humaines  ,  grand  Géomètre 
particulièrement ,  &  proFood  en  ces  con- 
noillânces  II  peu  communes  del'Analil'e  £c 
del'Algebre;  6cce  qui  eltleprïacipal,  pa- 
ïoîflaoc  par  tout  ingénu,  fincere,honni:te, 
fWnéau  bien  commun  Gc  gênerai  du  public 
fcderËglife,  fans  rien  oublier  de  ce  qu'on 
pouvoit  dire  de  meilleur  pour  une raauvailc 
ciuJe. 

Trois  choies  diftioguentiVlonGetit  PcliC 
iui  des  Ecrivains  ordinaires  dcCoiH.io\e(* 
H  6  Sa-, 


\  o  o  »  '  "  "^.l  ps  "" 


^^^^^ff^Pf     SçAVAKï.         JOl 

porté  qu'une  petite  partie':'  car  toot  ceh 
elïiot  piairt  de  chofcs  atiftraiteSj  *l  s  f^u 
pourtant  les  rendre  intelligible),  fci  sics,  Ëc 
«greables  à  toute  forte  d'elprits, 

Je  rclervc  pour  le  Journal  fuîci  equî 
regarde  ies  addirionsqui  font  une  i  ntWdo 
livre ,  maisrurkrquellesjepaUcr  fluslc- 
gereœcnt. 

Dei'îmiiaiias  drj  'niJha 

noiii/tlit.   In  1 1  ine 

Deatl 


LI 


^  J.  C.  eftfico  ;ntcs 

eilitioas  qui  en  ont  pi         •  jcion 

lie  l'Imprimerie,  par  iestraoucxionsijuiea 
ouc  dlé  faites  en  toutes  les  hngnci,  parl'u- 
fage  des  perfonnesdepieté,  quionttrouve 
delàintesdclicesdansiàlcftuic,  par  les  élo- 
ges que  des  twinEnCÎ  d'une etniùente  fainte- 
rê  lai  ont  dpnnez,  par  la  difputc  de  deux 
grans  Ordres  qui  oat  afpiré  à  la  gloire  d'a- 
voir inllruirfc  formé  Ton  auteur,  i;ue  tout 
« quej'enpourrois dire ièroit  inutile, 

Mr.l'Abbé  de  Choifin'apas  jugé  à  propos 
tnimémed'enparlcr ,  en  nous  donnant  r  et  [^ 
nauvelle  traduftion.  Il  l'a  Iculement  de- 
4.  ce  3U  Roy,  Se  t'eft  pcrfuadé  qu'après  avoir 
>-atrefoispropoféàSaMajc(iél  Cïemple  des 
ïu-fgransRois,&:  celui  des  plus  grans  Saints, 
"'avoic  plus  qu'à  lui  mettre  dcjaw.  \t4 
'f^Sc  le  tanine  des  Saints  Et  ûcsKo\s,  îi-ta. 


fLToît  pas  de  cet  svts,  iCil  d^\ 
Cartefiens  i|ye  l'efTence  de  la 
fuSifljntc  corporelle  coniillall 
due.  Que  l'aiis  avoiraucuneeu 
Iogie,-il  avait  toujours  jugftpi 
naturelles ,  que  11  lubllancedu 
iloit  en  quelque  auire  thoCe 
voyant  combien  cela  importoit 
nir  ce  qu'il  tient  pour  très  verît 
tierc  de  religion,  ila^'oiteAéd 
portéàmediterll-defrus.  ËnCult 
même  lettre  &  dans  quelque  aa 
que  fan  fentimeat  contre  Mr.  D 
prétend  montrer  que  ce  grand 
qu'il  ellinie&:  admire  lui- même, 
pé  quand  il  a  dit  que  la  même  ' 
mouvement  iê  con fer ve  toujours 
lurci  ce  que  Munir,  de  Ldbnii 
très  tauxt  &  qu'on  peut  même 
ftver  parce  qui  arrive  tous  les  )( 
•rencontre  des  corp*  folidcs,  cor 
gles  que  Monfr.  Defcarte!  a  tir 
premier  principe  .  qui  cft  ee[t( 
egjle  quantité  de  rnouvcmcnt  : 
donc  dans  lanatuiedescorps,  oc 
tionsdelapurcGcometrie,  mett 
lion  fuperieure,  qui  eitcelledel 
laquelle  les  corpi  peuvent  agir  ! 
Q«e  cette. notion  de  h  forceeftt 
gue  celle  de  l'action  Et  de  lapaHior 
^c  là  proprement  que  s'enfuit  l'aâ 
querienQ'cmyècViece<v^'on4ççcl 
:i  i  ail  Iwtt  Lju.tVc  ïa-a'* 


^W'S.s  s  ç  A  V  Jt  K  s.  ;of 
boGî  iiicceniFi: .    laquelle  par  caak' 

B'exilie  iimais  tome  enièmbie  non 
{ucic  temps.  11  prérend  donc  que  c'eft 
Ime  quantité  de  force  qui  fe  confer- 
ijonrs  dam  le  monde  au  Heu  delà  mé- 
laniiié  de  mouvement  donc  Mr.  Dcf- 

a. parlé:  Que  c'eA  encetteforceque 
be  l'elTence  àei  /ubAances  corporelles  : 
le  ce  feul  principe  après  une  longue 
ttion  il  a  tirétoutccquercxperience 
igné  fur  le  mouremetit&lur  iecboc 
irps  contre  les  règles  de  Mr,  Deicartes, 

fait  une  nouvelle  fciencequ'il  appelle 
nique ,  doQC  il  a  projette  deselemens, 
oi  il  erpere  anjour  donner  quelque  ù.- 
iao  au  Public,  furuoemBliereiiim- 
l'e ,  qui  a  cela  decurieus ,  que  les  pcn- 
'ftraitcsicïerirîent  mervcilleufcnient 
ar  les  expériences ,  &  font  un  beau 
ge de MeEaphifique ,  dcGeometricSï 
liquc,  outre  legrandufage  qui  en  re- 
3our  foutcnir  U  polTibilitc  de  laprc- 
■éellcenl'Euchariftie. 
nfr.  Pelillbn  dans  fa  réponfe  fe  dé- 
'entrer  fort  avant  dans  ces  matières 

p(  ni  la  volonté  de  les  étudier  a  tond, 
ur  lefujet  de  l'EuchariHie ,  qui  eft 
atiere  qu'il  traite  prcfentement .  Se 
long'teraps  méditée,  il  dtcque  la  FLi- 
ie  ne  peut  jamais  eftre  de  l'enènce  de 
ejonj  que  toute  la  fcience  humaine 
atcSreUaSe,  &UIlcligioaiUmt.\!L- 


îoS  J  o  u  «  »  « 

rer  toujours  véritable  ;  i]ue  Dui, 
eu  deflein  de  noas  enfeigner  la  PAfl 
rAHronomie;  qu'il  ie  ferr  dans  t'Ecr 
dciCKprcirton^  des  créance!  communes,) 
les canfacrer pourtant.  Que  Ptolomée.aj 
te-i.il  ,  ou  Copernic  ,  ou  Ticho'.Bi 
ftycM  raifon ,  il  cft  toujours  vrai  qu'àlaji 
rede  Jofue'  Dieu  tic  un  grand  niiracle,.qu 
l'Eiriture  dit  que  le  loleil  s'arrêta  en 
baon.  ^'iln'y  mit,  dit-il,  mi fuèfiiat. 
«r  Kceidtns  ,  fn^pefithn  ftloa  moi  im^Bl 
■^ thimiriqui ,  isujiMri  fertit-il vrniqi 
l'Ettcharifiit,  eud'uMtfirleeH4'tml»Mi 
ti quiparoii ijirt tncort  a'efi  plut ,  & tt 
me  fATQit  fm  tommente  àtjlrt. 

Mr.  PclilTon  aJDutequ'ilaplulîeursa 
CirtefifiiM  qui  ne  laiflcnt  pas  d'cftre  I 
bons  CatoIiqueSj  qu'ils  s'expliqoeDtâl 
miaicre ,  mus  qu'il  tH  vrai  que  l'opiniw 
leur  Maître  n'eft  pai  commode  pour  fi 
entendre  cette  merveilkàceuxquine  1' 
tendent  pas.  Qu'au  contraire  la  doôi 
d'Ari^ote  l'explique  plus  nettement  qu' 
cune  autre,  &  que  c'eit  pour  cela  vai 
qu'il  s'en  faut  fctvîr:  car  ne  s'agifTiol 
cette  partie  de  k  di^ute  que  de  poiVibi 
ou  impolTibilÎTeonleroit  ridicule  de  m 
d'irapoflible  ce  qui  s'accorderoit  avec 
principes  d'une  Philofophie  commune  & 
rue  par  toutehterre,  quand  mêmeeU 
fcroitpaslaplus  véritable.  Il  donne  cafi 
iHiJIeJouaagcsiMt.Detcaries,  Scàtow 
H       frrocipiux  ouvrages.  U^uW&iu^MB 


it4 

nel'àitpai  sHèe  étudié . 
quelques-unes  de fei  nouvelles pcntécs 
ierquellesi!  Te  fent  une  extrême  tcpu- 
cc  ,  fbit  aveugle,  foie  mal  fondée f 
itic  celles-là  eti  cetre^érac  quantité 
lOQvemcnt  dont  il  eft  queftion  .  qui, 
qu'il  lui  fcmble.  ne  s'accorde  nulle- 
t  à  nos  idées  naturelles  ;  au  lieu  que  la 
LC  quantité  de  vertu  ou  de  puifTince, 
Mr.  de  Leibnii  veut  mettre  en  la  pli- 
fc  pcrfuade  d'elle-même  ,  &  s'établît 
t'crprit  fans  qu'on  lui  demande  pour- 
,  notre  imagination  citant  toute  ac- 
umé  i  concevoir  l'eltrc  même  dan» 
hofes  les  plus  infenlibles >  avec  je  ne 
quoi  qui  le  foutient  ,  qui  le  défend, 
ji  lui  donne  une  puifTante  inclination  à 
ndrc,  comme  on  voitclairement,  dît- 
)u'uni' goûte  d'eau,  fi  elle  pou  voit,  iti- 
Toit  toute  la  terre,  St  quela moindre 
relie  de  feu,  ûelle  ne  trouvoi:  point 
(lade,  embraferoit  tout  l'univers.  Et 
eu  après ,  expliquant  Mr.  de  Leibniz , 
orte  ,  dit-il,  <^ue  Jijiiioui  inttnsiiin, 
fleur,  hri  qu'une gro^e  fiirre nous p»- 
faaiforce,  frasaffwn,  é-tommttiiulÊ 
ifitr  Uglate  de  la  terre ,  ^ui  efipliiifert 
'II,  il  nt  faut  pMtcnirt  qui  Cl  feii finit 
:tini  vcleitté.  Cur  fi  ■vous  l'ihtiex.  ta 
1  e^  qu'incontinent  tiprés  ijohi  lui  rtn~ 
fa  lièirté  nuturiUe,  le  fin  lui  mtmt 
rcit  pas  fini  d'aSian,  plus  dt  furet  <5> 
det/igHeMr^H'elletauurA,  lafoairtiit 
bïi- 


t,i[m 


J< 


ftr»  Ia  pBrccUi 


a  flui  de  vioUnce  ij 


'■opP'f'TO 


ffS-t 


ge.  Et  c'ciî  eQetfelcequ'entcodMonl 
Leibniz  >  une  fv ce  qui  fiicrelîre  des  ch 
&  qui  d'un  c6lécftlac3ufcdcl'impcni 
Milite  deî  corps,  comme  il  parte,  en 
ïlant  ^  tout  ce  qui  veut  fiïrcimprçnîo; 
Èuxj  &  de  l'autre  ne  f^auroit  s'em'pé 
d'iglr  fur  les  ambiants,  c'cft  à  dire  ft 
.  forps  qui  l'enïttonneDt  auilitût  qu'ell 
cncllat  Sien  pou  voir  de  le  faire. 

J'ai  cru  qu'il  ciloic  à  propos  d'eïi 
pn  peu  les  S^'avans  fur  cettcgrandcEc  1 
^ueltion ,  ayant  f^u  d'ailleurs  que  Mon! 
Leibniz  a  envoyédepuisà  Pirisleselen 
di^ la  Dynamique,  quidoivcnteftrcpre 
tïK  de  fa  parc  à  Mrs.del'AcadcmieRo 
3esScienci;3,  poui'eibeexpofezàleurj 
ment. 

Il  y  a  dans  cette  prcmicre  partie  de?  ^ 
lions  d'au  trcîchofcscurieureî,  furtci*^ 
tes  je  ne  m'arrête  pas;  par  exemple  , 
('0:i;eaure  de  Mr.  Pelifl'on  pour  rétabli 
piiragedeCiint  Augudin,  qucprrfonne, 
qurs-ici  n'a  bien  entendu:  La  répouf 
Monfr.  de  Leibniz  qui  approuve  cette 
rcftion,  5:  la  confirme  parquclquesa 
ritez:  Une  lettre  de  Monfr.  l'AbbéPi 
qui  entre  dsnsIefenfimentdcMr.  dct 
riz,  6;  lui  donne  toutes  les  louange .■ 
me'rîtc,  après  avoir  vu  toutcequcMi 


.»!, 


âens;  Sccecnorceiu  ,  avccktcl 
eaCs  approbation  qu'ilamifeàU  tête 
■Bvragc,  feroit  fouhaiterde  voir  fou- 
ies pkces  un  peu  plus  éteadué'i  d'uDc  ii 

féconde  partie  desadditions ,  efi  pure- 
hiftorirjuc.  C'clt  comme  unejreaie 
qae  Mr.  l'c'.iffoD  dît  en  l'un  de  les  ir.e- 
;a  ,  que  leî  Princes  Protcllanî  d'Al- 
jtic  fe  pourroicnt  promettre  d'obtenir 
cnx  8c pour  leurs  Etals, la  Communioa' 
es  deux  efpcccs ,  cnlademandantavcc 
■oditions  neceflaires  &  ca  rentrant  dan* 
Je.  Cet  cadjoitellcomraeunpeiicrc- 
dcplufîcors  mémoires ,  qu'on  ne  trou- 
îut  aitlears ,  tous  enfemble  fur  la  Corn- 
:on  fous  les  deux  efpeccs  accordée  dc- 
Ic  Concile  de  Trente  par  Fiel  V,  luï 
les  d'Allemagne,  Se  ccpuis  révoquée 
rsfucccflcurs.ou  du  rooinsquiaceûe 
X  en  (jfage  Tous  eux,  fans  qu'on  en  trou- 

;s  meraoircs  pour  la  plupart  font  dos  à 
Boifot  Abbé  de faint  Vincent  de  Brfan- 
pcrfonne  d'un  granilmerile,  dontle 
3  quelquefois  honore  ce  journal.  11  les 
ïz;  à  lapriercdeMoafr.PclifTon,  des 
Tï  du  CardinaldeGranïclle,  quifdnt 
entre  fes  mains,  &  où  il)'aune  infi. 
de  choies  originales  fur  les  affiirej  de 
remps.  Les  lettres  qu'il  aecrîtesà  Mr, 
Ton  en  lui  envoyant  ces  mémoires ,  fom 
aile  edegaat  Si  Ci  po\i,  quC  Mr.'Çe\\[- 
Eon 


î">  ]  o  u  n  N  A 

fon  luy  a  dît  phifimmcnt  t 
droit,  qu'on  (e  plaint  qu'ai 
ricane  difputer  àe  politenê 
avcctoutc  ['Académie  France 
Peliflbn  a  fupprimê  le  billet  < 
particulièrement  liijet  de  par 
qu'il  y  elloii  fort  loua  ;  St 
qu'il  en  a  dit  m 'ayant  oblige 
«ntre  les  mains  de  la  perroni 
Mr.  Boifot  l'a  écrit,  je  le  i 
de  cet  extrait,  d'autant  plus  \ 

âere  de  la  manière  d'écrire 
lilTon. 

En  troifiénie  &  dernier  lie 
ces  additions  trois  éloges  du 
lieur  Pelinbn.  En  voici  la  rai: 
publié  de  volume  de  reflex. 
fini  par  un  éloge  de  Sa  Mij 
cette  quatrième  partie  il  a  i 
faire  honneur  à  l'Etranger 
qu'ilenefttres-digne:  ficil 
trait  d'une  lettre  de  Mr.  de 
grand  Roy  ell  très  bien  Se  < 
loué;  ce  qu'on  pourra  voir  e 

Avant  que  cette  édition  fuH 
qucs  perlonnos.Sc  le  Libraire 
Monfr.  Pelifiba  d'ajouter co 
lonnement  les  trois  éloges 
premières  parties  des  reflcxii 
avoient  efté  déjà  imprime 

iftréidont  iVtv'Yaiolt 


.>ialti|t|u 


^^■K»     s  î   A    V  A   »   s. 

rénmtfut  unedirpute  qui  naquit  enue 
cli)ae«  perfonnn  de  mérite  il  y  a  un  an 
,  environ ,  pour  Tçavoir  lequel  àcs  trois 
voit  eAre  préféré.  Plulïeurides premiers 
Tiraios  du  fiecle  en  donnèrent  lei  i- 

ncns  par  écrit,  qui  font  autant  i  i- 

aux  élogci  du  Roy,  De  forie  que  ut 
Isealëmbleeft  quelque  jour  donm  ^u- 
\c,  aveck  permiiTion  dctouceu  uiy 
it  contribué ,  ce  ferL  on- 

rt  de  louanges  pou  ne 

ut  jamais  aQez  lou  .  ^  v 

■xtraitd'mfltttrt  |jf- 

S.fincint  di  £i      ,,  ,^ 

mDif.ai  d.  _£* 

yf"  Onfr.  PelilToa  m'a  raie  rnonncur  do 
^(l.m'enroycr  il  y  a  dcji  quelque  temps 
;ïéjJonfcsàMr.deLeibniB.  Jelesayluei 
Ec  un  plaiJîr  extrême ,  &  je  les  ay  reluca 
ificurEfoisenfuiteavecune  extrême  dou- 
tt.  N'cll-ce  pas  une  chofc  cruelle  qu'on 
^iffe  efperer  ,  quelques  efforts  qu'on 
[e,  d'écrire  à  peu  prés  comme  diSc  un 
mnie  infirme  qui  prend  le  bain  î  Ilfem- 
:qa'iIfe)ouë,  qu'il  n'ait  pas  la  moindre 
ineàpenlêr,  Scqu'il  uepuiflèdirequece 
•îldit,  &de  la  manière  qu'il  ledit.  Si  je 
imoÎE  pas  Monfr.  PelilTon  de  tout  mon 
«a,  je  le  haïrois  mortellement.     11  y  a 

"  îS  perfonnes  qui  écrivent,  &  que  je 
te  de  pouvoir  imiter  :  mais  pcrfonnc 
iefefpere  que  lay.  Je  vOttS  ïa\B  CMïc 


,,I  J   O    .    «    ,    .    L 

«inlidcnce  ,  Midcmoiftllc ,  pi 
cette  tcuilk  qui  aulTi-bicn  Ten 
miis  je  T0U5  dis  h  pure  vérité. 

Rejlexiojit  Cririquei  fur  le  Syjltil 
tie  U  Phihfifhri  Ui  Mr.  Rtgl 
ftan  du Humel Lictntiéenlf. 
l»  Maifan  ô*  Soeiiti  dt  Serèi 
t'Uait)tr/iti  di  Paru.  In  I».  i 
Edme  Couteroc.  1691. 

IL  y  avoir longtcmpsqueleï 
ncraidcUPhilo.rophieJeMf 
aroit  cité  donné  au  Publiai  lâi 
fonoe  le  fuit  prefenté  pour  le  < 
lorsqu'on  a  vuparoifreMr.dul 
devînt  Profeflêur  de  Philoftlphi 
gc  du  Pic(îis-^or bonne,'  Ls  grai 
tiundecePlii!oibpheafâitmio< 
pour  Mr.  Régis.  MiisonarecoÉ 
^ouvoit  tomber  entre  les  mains  1 
laire  ni  plus  généreux  ni  plus  h 
avoue  lui-B]£me  au  commcacet 
réflexions  critiques,  queleS^ft^ 
Régis  concienf  ce  qu'ilyadem: 
la  tradition  des  anciens,  6c  diiU 
tioas  des  modernes  fur  la  Phific 
Médecine,  fur  L'Optique,  Ec  fu 
fciences  fubalicrnes }  Se  s'il  en  ( 
points  fondamentaux,  Scenrelev 
contradialons&plulieursparnloj 
déclare  en  même  temps  qH.e,™gj 
pour  déiiuiieceViiic(\a&^g^H 


W  DïtSçAVAHï.  5 

it  Ici  edurciflemeoi  qui  fontnei  uires 
3  perteâioadeUPbiiolophie. 
Cecie  conduiie  efl  fiobligcantep  rMr. 
tgis,  qu'on  cfpere  qu'il  y  reponi  delà 
iateCoTKe,  Se  qu'il  tâcben  de  le,  ^Ailier 
ec  une  parfaite  modération  des o  ntnàî- 
iousËcdcsparaJogirmesque  Mr.di  rlamcl 
iiaipii[c.  llelt  vr3iqueccSf:ontrïi.iâians 
CCS  paralogifmesfQntealigraDdi:    nbre. 

jcs'ilDes'eiijufti£(         pour 

1  des  hommes  du  --  — redit 

plus.  Mais  aaCÇi  s'  Mr. du 

imel  doit  paÛèr  poi  ..  non- 

:  qutfdconnoit  len...-. i:  tioos 

en  parai ogif mes. 

Cependant  la  coni     oni  luHamel 

mbic  bien  plus  avamagei ^.j  celle  de 

Ir.  Ri-'gis,  en  ce  que  celui-ci  fait  profeUïon 
idéfîiiir  tousicsmocs,  Si  nouobflant  cct~ 
pi-écautionilTecontredii,  ce  n'citplusii 
.utede  ta.  mctode,  c'cUcciledcronerprit 
ai  n'a  fçu  fuivre  fd  mecodc  ;  cequicitin- 
icn&blc  dans  un  Philol'ophe  :  au  lieu  que 
Indu  Hamel  ne dcÉainani jamais rien.fcm- 
e  s'ccbapcr  à  U  faveur  de  l'ambiguîtc  des 

Cetouïragccftromporcdefoiïintechi- 
itrei  i  3c  chaque  chapitre  contieht  plultcurs 
bjeaions  ,  dont  la  plupart  r^rdcnt  la 
hilorophie  de  Monlr.Dci'cancsplutàtquc 
:  Syltème  de  Monfr.  Régis  j  ce  qui  taie 
roire  que  ce  livren'cftqu'unrccueild'ob- 
lûioniguciHf.  dofJamelatirécîicacsi^Mî 


.°.  .,»»=»»!!:;:', 


:s  fcpt  enceintes  qu'il  a  diUmgufts  par 
rcntescouleurs,  font  voir  lesaccroilTe- 
s  que  cette  Capitale  du  Royaume  s  rc- 
;n  divers  temps,  &  comment  fuivant 
3VTi  la  fortune  de  la  Monarchie ,  elleelt 
I  parvenues  unpointdegrandeurGede 
té  qui  la  font  admirerde  toutes Icena- 
■  étrange  re(. 

îs  caterncs  qui  doivent  ettre  bâties  pour 
r  les  gens  de  guerre,  y  ont  elle  mife» 
ivance.  La  table  qui  cft  aux  deux  côtct 
ê  (âite  de  telle  forte,  qu'il  n'y  a  rien 
Si  aiCé  que  de  trouver  en  jetcam  les 
cdcflbs,  lesrues,  lesplaces,  lesponts, 
niais,  les  Eglifes,  Se  les  antres  lieux 
:  on  vent  apprendre  la  Ijtuation. 
es  édifices  les  plus  eAîraezpoui  leurar- 
;é}ore,  comme  l'Arc  detriomphe,  le 
deGrace,  laSorbonne,  lePjlaisd'Or- 
s,  Scd'autretquiremplideailescïrtou- 
,  ne  foQtpas  un  des  moindres  ornemeui 
îplan. 

'échelle  qui  ell  au  bas  eft  fort  juftc,  & 
feure  pour  mefurcr  avec  le  compas  U 
\ace  d'un  lieu  à  ud  autre. 


I 


p.-      J  O   U    R    N    A  1^^^^^^ 

Mnximes  &fmtutUrs,f»rt  mïlti  auHAtn/i 
fitufts  fnur  aifutrir  la  frifrace  de  Ditu, 

•  Livrent  de  la  RtJurre8i>n,k.tUgimx  CgB 

•vin  deiCurmii  DirhauHet,.  jiiiec  l'ài^^ 
£édel»vitdel'autllir,(^ilutlijutillTti^K 
qu'il uecrit-is ides  ftrffnnn  de  pitié,  im 
'  11.  à  Pa/ii  chez  Edmc  Coutcroc.    i6pi. 

LEj  ouvrages  àe  cette  natare  tirent  une 
partie  de  kur  rccomniundation  de  U 
pieté  ileceux  qui lesont  écrits.  L'auteurde 
i;elui>i:i  s'appelloit  Nicolas  HertnsDclansIe 
ficelé.  Il  naquit  à  Heriniini  en  Lorraine, 
d'un  père  &  d'une  mcre  qui  des  fon  en- 
fance lui  infpircienc  les  maximes  de  l'E- 
vsngilf. 

Dans  fa  jeuneffc  il  ernlirafTilaprofenion 
désarmes,  fut  blelTeà  Rambervilliers,  & 
obljgé  èfc  retirer  chez  Jcsparens,  pourfe 
guérir  de  Ces  bIciTurcs. 

Pendant  qu'il  eftoît-  entre  les  mains  des 
Chirurgiens,  il  longea  rcrieulcnient  aux 
dangers  où  l'innocence  cllexpolce  dans  le 
ficelé;  Se  refolut  de  le  quitter.  lITe  retira 
d'abord  dans  un  defert,  auprès  d'un  Gen- 
tilhomme qui  s'y  ertoit  retiré  avant  lui. 
Mais  apprehcnd.int  des'cgarerdansunche- 
mio  où  11  n'avoil  point  àv  guide ,  i!  crui  éc~ 
voir  entrer  dans  une  Communauté  Reli- 
pieuCe,  8c  choifit  celle  des  Carmes  Déchiuf- 


#1  }iitqu'àccqu'unulcereqùii 
uoejainbe,  lefitpaircràuiiaa.^. 
loiflspénilile;  âîdan^l'unScda 
prie  un  loin  particulier  de  lêti 
iTOieni  ea  la  prelcncc  3e  Dieu. 
k  fin  de  li  vie  il  eut  trois  grani 
>  qu'il  fupporta  avec  une  co 
plaire-  Laderniereneduraqu< 
,  8c  fut  terminée  par  unel'ain 
iziémc Février  iijpi. lu. 


tUtfurU  CivilU  in  tiUMUôT  Lieras  In- 
Mtiomim  îmfratoru  fufiinUai ,  cen- 
mi  J^tcin  emnium  fa.rt£r»fbtrHm 
•itmdtin  Infiitutianum ,  rutitanduM' 
idi  ^  dicidiadï ,  (^  KiBnti  dijêétients 
ittSir^'irUfHiitadplyft3*mà'»''felil' 
a  eerum  intilligtittiMm.  Autore  Jcart- 
it  Grndre  ,  Sanfiitano  .  coafulnjjim* 
■iufqut  fitrù  Fuculmû  Parijieafis  jîn- 
effire.  la  4.  a  Paris  chee  U  Veuve  de 
ludeThiboult  Et  Pierre  EfcIafTia-iûsi. 

en  qns  cet  ouvrage  femble  principx- 
ement  deltiné  à  l'inftru^ion  des  j eu- 
riu  qui  fréquentent  les  EcolesdcDroit, 
:t  fervir  aux  perfonnes  les  plus  avan- 
Uns  l'e'tude  de  cetlc  fcicoee.  Et  eflrc 
^raod  fecours  Scaait  Avotita  pour  dê- 
;  tes  intérêts  de  leurs  parties,  &au£ 
pour  terminer  lesdilïcieiisdes Crans 
peuple.  /. 

O  3  ■  Ul 


Les  efpeces  d?  tous  les  paragraphes  de 
ftitutes  y  font  expli<]uées ,  avec  les  rai 
de  douter  ,  &  celles  de  décider,  &  i 
ks  difficultez  qui  peuvent  eftrc  propo 
contre  les  décidons,  &  qui  fonc  tirée. 
touteibrtedelotx. 

Mr,  le  Gendre  perfutde'  par  ù.  longae 
pcricQCe  ,  qu'il  n'y  a  point  de  meil 
moyen  d'iijuerir  uneconnaillàncediflî: 
^es  loix  Romaines  ijue  de  remonter  à 
origiDc,  ScdclesTuivre  dans  leur  prog 
s  mis  à  la  telle  du  premier  livre  une  hifi 
abrégée  qui  reprcfcnte  l'eflai  dcj  Rom 
fousiesRois,  fous  les Confuls,  &lb« 
Empereurs,  &qui&icvoirpir<]ucllei 
iUfc  gouvernèrent  dans  ces  trois  ellats. 

Dans  le  premier  eftatileiitrou»e<tel 
fortes,  fçavoir  immédiatement  apréfi  la 
dation  de  Rome ,  la  volonté  du  fondai 
quidifpofoit  de  tout  avec  une  autorité» 
luëi  danslafuitede  fonregneloordoni 
ces  qu'ildonoa au  peuple  ;  &:fouilesr<^ 
fuivans  les  ordonnances  de  Numa,  dé- 
lusHoJlilius.acde.ServiusTuilius.  Ta 
ces  ordonnances  des  Roi)  fureut  reciièi 
parSextus  Papyrius. 

Dans  le  fécond  eAat ,  qui  efl  celui  i 
Republique,  il  met  un  Droitquide»' 
quelque  temps  flot.int  Se  incertain  i  pui 
loix  des  douxe  tables;  Ec  entin  fcptai 
fortes  de  loix. 

Daas  le  troifiémç  cftatilmet_lesCo 
tutioi 


^^KLS  Ç  A    T    A  H  1.         i,f 

colleâions  ;  les  réponfes  des  Jurif. 
Ites;  ëclesNovelles  ;  ccquicompofe 
ps  de  Droiciie  Juliioien. 

unielium  dt  DmiJJii  Ludovici  Magni 
midibHi,  Galli».  In  folio,  tûji. 

l  Poemc  eA  d'une  invention  tout  à  iût 
ngcnieufc.  LaFranceyparoitauPoé- 
aatjcfomineil,  toutebrillïQtcdeina'- 
ctlegloireiSctuireprechequ'unique- 
DccupéàcelebrerlejTertus  JesSain», 
lige  de  chanier  les  louanges  du  plus 
des  Rois.  Pour  l'eïcicer  à  ce  devoir, 
li  en  donne  rcxemplepardcsrcfsquï 
;nt  fait  honneur  à  l'ancienne  Rome. 
traduâion  Prani;oilcneleurafaiiau- 
irt.  Si  Icuralaiifctoutl'avaniageque 
ioat  d'un  bon  Maître  a  fur  fes  copies. 

irts  di  U»thnH*tiqKt  ^  i*  thyJi^Hi , 
\k,  d'ts  rtgi^tt  4»  l'Acditmit  Rtyâlf 
Stitficti,  du  30.  Avril  itfiji.  Jsf, 
itjj  chez  Jean  AnifTon.  15^1.' 

El  Mémoires  contiennent  une  «blcr- 
rstîoa  d'une  conjuaflionpréciftd'un 
îte  de  la  planète  de  Saturne  avec  uoe 
fixe,  parMr.CafTini. 
:  obj^rvations  de  quelques  pToduâiom 
>rdinairesducherne,  par  M.  Marchant, 
manière  de  faire  le  phorpbore  brnlant 
àitl,  pa/JWr.  Hombcrg, 

O  4  lÀcio» 


ïDf«J| 


^^RBfrr),  AVtt  Ut  arrêts  ty'J'gtmrai. 

^^^tt*TfTttati«»â'ictilii  ;  amgmtntirn 
mtttveUt  rtsiMru ,  C^  dti  msximtuét 
CtMtumier,  fo/ir  frrvir  à  l'ixfd 
rtfermatian  it  U  mimi  Coutumr.  P»r  C»[- 
pard  ThMumai  it  U  Thaxmafntt .  hiujrr , 
fitnr  di  Puj-Ftrraad ,  A-vttat  r»  ?ttlt' 
tntnt.  /«  4.  d  Bfurgti.  H  à  Pu»  fbex  11 
Veuve  de  C.Oimom.  1691. 

CiHiHmrs  gmirmli!  du  Piiyi  ff}>  Ihiibn 
d*  Birri.  jn/rr  ItiCammtBlMÎrtidtiSt^i. 
GuffardJhaumaide UTh»um*^iTt.  ft4- 
ÀSjurgrs.  SiiaPu-ischciUVeuvcdeCOI- 
mont.    .691. 

Kf.'Miri  d*  lantii  It'  tiiSeirii  dt  LttiitU 
GrAKÀ,  naaviiitmtat  mis  MujeuT.  Trfijî'- 
nte  fArtu  dm  uàitau  dti  prewatti  dt  Frit- 


3" 
XIX. 
O  U  R  N  A  L 

S  C  A  V  A  M  S, 

idyjSMa/.  M.  D  C.  XCJI. 


E{«  ImpirAiiirum  RùpiantTiimfré- 
à  Julio  Ctfin  ad  Fsjlum/im 

^Jisa.MeÀ.^Sirin.  DucisCi- 
£?Hffl  JÎ'itiqHarium-  Timi  dut. 
"  i  chez  J.Hoinbcrt.  1Û91. 

lueJqucs  annces  que  des  amis 
&.  Vaillant  !e  prièrent  de  leur 
fuae  lifte  d;s  plus  belles  mcciail- 
aâa  que  quand  il  ea,  tombC' 
us  mains,  ils  pufTcnt  en  faire 
c  ne  fc  pas  charger  des  com- 

Bibin  qu'il  avoil  pris  de'sfajeuncf- 
r  un  nombre innombrible  deccg 
^OQUinens  de  l'antiquité.  Si  la 
1  pîrticulicfc  qu'il  en  avoit 
DLCnl  mil  «ncCïatde  fatisfaireà 
j,  de  forte  qu'il  lui  fut  aifé  de 
[Public  toutes  ces  mcdailles  en 
'•qui  furent  re^us  avec  une  tel- 
niacjcurkux,  qu'ilifuicmàÀ.- 
0  s  &û- 


G'/t"'      &."«"*='  .  I. 

T;^^";■..•"■,'•■;r;J"' '"•-■'■ai 


L 


XIX. 

JOURNAL 

:S    SÇ  A  V  AN  S, 

Lundy  ipMay.  M.  DC.  XCIl. 


fmiitii  ImpirMiorum  Ramaairumprt- 
tibra,  à  Julio  C*fi>t  itÀ  yefiumum 
yrjijinoi,  ptr  JonaatmViiiUiint  BtUa- 
tm,  DùH.MbU.É' Stria.  DuciiCt- 
ancnjium  ^uli^Hariuln.  Timi  duc. 
.àPitlschcz  j.tlorahstt.  16511. 

r  3  quel<jue5  innés!  que  des  amiî 
Monfr.  Vaillint  le  prièrent  de  leur 
ler  UDC  liiîc  d-rs  plus  belles  mcdail- 
ncs,  aSa  que  qusnd  il  en  lombe- 
rc leurs  mains,  ils  puflcnt  en  faire 
ï ,  £c  ne  ie  pis  charger  des  com- 

indfoinqu'ilavoit  prifdesfajcuner- 
iflèr  un  nombreinnombrible  deccs 
X  mooumens  de  l'antiquité  ,  &  la 
(Tance  piriiculierc  qu'il  en    avoit 

l'a  voient  mis  en  eftat  de  fttisfsire  à 
iere  ;   de  force  qu'il  lui  fut  aifé  de 

au  Public:  toutes  ces  médailles  en 
vres,  qui  furent  re^us  avecunetel- 
aâioadMcurieux,  qu'iJjfiiiencdi- 


I 


mecirfpirTiberc,  &  dédie  par  Caligule; 
l'arc  de  [riotnphe  érigé  en  rhonneur  d: 
Dfufusjleportd'OftiefiiipirNeroni  l'art 
AteÛ'é  à  Galba  pourbrcmife  duquaraniiè- 
mei  ic  Colifée  achcwé Jbusles Vefpaljtnsi 
les  jeux  lecukirci.  avec  leurs  cérémonies 
ibus  DomiTicn  ;  la  déFeorc  faite  psr  Nervi 
de lechercherlcE Juifs,  au fujet de Ieut reli- 
gion j  l'aqueduc  de  Trajan.  le  grand  che- 
min qu'il  coniiiiua  jufqu'à  Brindes ,  le  imar- 
àiè  &  la  barilitjue  qu'il  titconllruireâRo- 
mc,  les  Royaumes  qu'il  aliigoaàdcsPrin. 
ces  Etrangers. 

On  y  trouve  encore  lesjcui  du  cirque  ac- 
corder au  peuple  par  Adrien, les  Roisdonnci: 
par  Antoain  le  Pieuxauv  Arméniens  Se  aux 
Quades,  lestrophées  élevez  par  Marc  Aurele 
pour  la  défaire  des  Germains  &  des  Sarma- 
ics,  les  noms  dcsDieuic  ii:folcmmenr  ado- 
ptez par  Commode  ,  h  conlécration  dclPer- 
linax,  les  IjeuK  Séculaires  célébrez  foosSe- 
»cre,  l'arc  de  triomphe  crigé  en  Conbon- 
neur,  &  en  ccIuidcC»racalia  ScdcGctafcs 
deui:  fils,  la confecration du  Dieu  Elagsbale 
l^ite  pat  l'Empereur  Anionin,  fils  de  Variui 
8c  de  Soémie,  qui  prit  le  nom  de  ce  Dieu, 
les  thermes  d'Alexandre  Severe. 

On  y  voit  les  médailles  que  les  égyptiens 
firent  frapper  en  l'honneurdcGoroicnl'A- 
friquainpcrc,  Si  celles  que  leScnat  fit  frap- 
per pour  le  fils,  IcaliberaliiezcxcicéescB- 
vers  le  peuple  Romain  pnr  Balbin  Ce  par 
^pica  ,  le  TeovçVc  eVcic  «n  ^'ow'uwij.c 


i3el\îïrs  parGordîcnllI.  l'an  rail  lié  me  de 
Rome  ,  avec  les  jeux  Séculaires  célébrez 
par  l'Empereur  Philippe;  le  Temple  i!e  Ju- 
non  la  Martiale ,  élevé,  ou  retibli  par  Gal- 
lus  fc  par  Volufien  fon  6U. 

Mr.  Vaillant  a  mis  dans  ce  tome  une  fuirc 
àe  mcdatliofls  Latins  ,  de  chacun  deftjucis 
il  3  donné  l.i  delcription.  Il  a  prouvé  d:in5 
h  préface  que  ces  médaillons a'enoienr  pas 
des  monnoyes  qu  comme  les 

autres  medailiet  lis  que  c'é- 

Toieni  des  piécet  i  caufe  de  !■ 

qualité  de  leur  -■-■"'^ient  dire 

trappcesfBns  lap.  at  ;  com- 

me il  fejullifie  [       i  esquipa- 

roilTcnt  fur  tous       tn^u  dfoues  au 

tempe  d'Adrien.  Lcqoi  fait  croire  aMon- 
ficur  Vaillant  que  ce  fut  cet  Empereur  qui 
t'affranchit  le  premier  de  la  neccffi té  d'ob- 
tenir celte  pérmiflion  du  Sénat, 

Il  remarque  avec  beaucoup  de  foin  les 
Empereurs  qui  en  firent  frapper  ic  plus 
grand  nombre,  &entrcautrei  Commode, 
qui  fe  dilHngua  m  cela  de  'toui  les  autres 
par  un  defir  de  gloire  tomàfait  infatiable, 
Ce  qui  fembloit  aller  julqu'à  la  folie.  Sé- 
vère fat  plus  modéré  à  cet  égnrd,  aufli-bien 
qucCaracalla  ,  Geta  ,  Macrin  ,  &  Eljga- 
bale.  Mais  Alexandre  Sevcrc  rétablit  cet 
ulagCi  pourraifondcqucj^  il  y  a  lieu  de  fc 
pcriuader  qu'il  fut  appelle  reltauratci;r  de 
Is  monnoj'c  ,  plijtolf  que  pour  avoir  fi;- 
criecKti«0ii(7/3foic  quei^uedcEaut,  ?s. 
O  7  û'itow 


I 


E|.f  J  o  „  .  ,  .  ,. 

4'avoir  donné  cours  à  une  autre  ijui  fu(l 
plus  forte  ,  Ibit  pour  k  poids  ou  pour  le 
Jitre, 

,    Au  relie  U  coutume  de  frapper  des  ma^ 
filions  aduré  bien  avant  dans  les  bas  &nM 
4^es,  Etjufqu'au  regac  d'Ananafe,  auqiq^H 
,)U  eÂoieuc  tort  communs ,  mais  mal  tait^?^ 
iSc plus  propres  à  choquer  la  vue  qu'àUie^ 
(Creer. 

,  Le  fécond  Tome  contient  les  médailles 
4'ar&  d'argent.  Ellean'y  lont  paspourunc 
placées  l'épirémeat  coiume  dans  les  cabi- 
nets des  curieux,  maiscoiifufcment,  pour 
éviter  des  répétitions  qui  auroicnt  elteex- 
irêmement  incommodes. 

D'ailleurs  il  n'clloit  pas  necelTairc  <]ue 
Monl'r- Vaillant  en  ulaft  autrement  dans  ce 
fécond  Tome  ,   où  il  a  eu  principalement 
deiTeiQ  d'apprendre  U  rareté  &  le  prix  des 
mcdailles  d'or  &  d'argent  i.  ceux  qutfp  - 
voudroient  acheter  ;   ce  qu'il  a  fait  ^v^H 
toute  l'cxaâitude  qui  pouvoit  ellrc  aTtf^l 
due  de  la  profonde  connoiiTaacc  qu'Û:A  , 
aquife  deceschofespar  douze  voyages  Faiti 
enitalie,  &  par  plulieurs  autres  faiiscn  Le- 
vant ,  en  Grèce ,  à  Confiant  inop le ,  en  l'Afie 
Mineure,  fans  compter  ceux  d'Angleterre, 
^    ^eFlandrcs,  Scde  Hollande)  cnconlîdera- 
H   ^iondequoy  il  a  eu  l'honneur  d'eftreehoitî 
^ft  ^r  le  Roy  pour  ranger  toutes  les  medail- 
K     -les  que  S»  Majcfté  a  a  Verlàîlles .  &  depUL 
d'élire  mis  auprès  de  Monlîcur  le  Dua^^P 
A7aiJ)c>    pour  garder  \cs  mtiiiWw  ^^^ 

i^ - !^ 


^^^^WCft->     s  i;  A  V  A  K  8.  ÎI7 

tquiertdcjoorcn  jour,  &  pour  luy  en  don- 
ner l'inlelligence. 

Les  livres  que  MonfieurVailhnC  a  don- 
nCB  au  Public,  font  des  preu»es  authenti- 
ques qui  feront  voir  à  nôtre  fiecle  Bc  aujc 
tiecles  fuivans  quelle  efi:  fon  érulition  Tnr 
ce  fujet.  L'hirtoire  des  Rois  de  Syrie  eft 
une  pièce  achevée.  Il  proEoet  celle  des  Rois 
d'Egypte,  ù  laquelle  il  a  déjà  n;îs  la  der- 
nière main,  8c  ce  rthes.i 
laquelle  il  travrail  lebrerat 
lenicritc  quand  i  ^afionde 
les  publier. 

Je  ne  dis  rien  ication» 

(ju'ïl  a  faites  des  par  les 

Colonies  Romain  ayprlé 

aflez  as  long  dans        wi        lûquiéme 

Avril  1(588  Bcdansceiuy ouiciziémcAouil 
de  la  même  année. 

■  Laconnoiffincequ'ont  feamisdefarare 
capacité  ;  leur  a  fait  foubaiter  qu'il  ne  ie 
fuft  pas  contenté  d'obferver  les  p'ius  belles 
médailles  des  Empereurs,  maisqti'ileneuft 
cacore  donné  l'explication. 

La  féconde  édition  du  premier  Tome  de 
cet  ouvrage  eitoit  fort  avancée  lors  qu'il 
le^ut  cet  avis  ;  ce  qui  ell  caufe  qu'il  n'a 
point  expliqué  les  médailles  de  cuivre  ,rriais 
«■«jlement  eellcsd'or  81  d'argent. 

Ques'il  n'a  pas  toujours  rendu  au  vr^i  la 
'■^r/ô«i  de  chaque  revers,  il  a  au  moins  pro- 
P'trlë  des  conjeftures  très-probables,  ii  les 
*  P^v>pofées  ea  peu  depatoUs,  V\tt\t\v.'\\i 


I 


•AoK«'--   ..il  cet"»''  ".    .nto.  »'i= 


,      i,(  médaillons  ^  ■"  ;„-„es  Je  ces»^'' 


i  ^fMidkra  jéf\ea6noti ,  qu'elle  lecon- 

I    MiAir<MbàToarSoiiMraIni&.AMioclM 

I    ■in*iMte  firaiiiettoltïOwD. 

I        Cfcsxde  Sjrrie',  de  Pbéaicte,  ft  deCfai* 

I     fJeàaïamiTtM  àUotnméetlenHndenoii- 

idto.ft  dé  ÙKrée^rtneàafArnian  de  Vef. 

pifiêi^ileTite,deDomitiai,&delIerr>. 

<  iMteofSÊanmitr,  doMflînt  lejenae 

ntk  ,.  fit  mettre  Tnqui  dut  &>medtilkr. 

Let  libits»  de  l>  v^le  d'Alenndfie  ,  ft 

cent  de  l'Iflfl  de  Candie  lajr  en  Aippcrcot 

toffi.  LenimeiLoTfit  liMhvefi  l'hooiwttt 

JAJrienJwwciiiiaidtoftrM^wIlMil 

IlIRTj-i^O^SC'fl^ttS'  AOOBUei'i  QOltV^OIlADeDf 

dnrn  tempe  ii^ud.llf  tccaanêreu  leur 
luif*afBeB|nÀ  u  mâit  d'Alenndre  *  tt 
menolt  i  i'ae^ife  iqaitre  'ce«  rioijutiitc 
mri  fiéme  de  Rome. 

La  ville  de  Stratonicée  en  Cirïe  mit  A> 
drieadu»reiincdaille*,  enreconnoilTance 
de  ce  qu'il  l'avoir  tirée  de  i«  ruines,  &  le» 
dédia  3  Aniaaia  le  pieux  jbus  ia  Prénire 
d-Atiftëc. 

1  La  Grèce  publia  diosles  fie  fines  les  viftoi- 
MSde  Moule.  Aurelc  ,  Se  de  L  Verus  l'on 
tK4l(^e. 

Tyr  enPhenicic  fit  battre  des  médaillon» 
en  ITionneur  de  Pefireonius.  Un  des  Rois 
Sjuronoates  Te  fit  mettre  au  re  vcrsdc  Scvere, 
apcc  l'époque  de  Ces  ancêtres.  Celàréeea 
"  doce  loy  Fétnoigna:paTla  ratme  voy* 
'"     !  dece  <ltfcV\ftYMaA'i»w* 

1  >^!  Tiv^«. 


"^ 

Ct^ 


JOO    R    V    * 

,'Empereuf  Philippe  fc  vante  dans 
flcDtics  d'avoir  fait  la  paiï  avec  lesPci' 
Se  d'avoir  remporte  la  vifloire  fur  lesl 
tK!  peuples  de  la  Sarmatie  Européenne. 
•1  Q^Hcrennius  prend  dans  fes  mcdaillet 
<3'srgent  U  qualité  d'Empereur ,  laqucUene 

rtoit  pas  ailleurs. 
Voiuiicn  prend  dansd'aatres  les  titres  de 
Vandalique,  de  Fîrniique,  deGalendii^uc, 
9c  de  Vendcnique ,  fous  prétexte  que  Vcbo- 
l^n  Galle  fon  père  préiendoit  avoir  vaincu 
lits  peuples  de  Septentrion. 
•  Valericn  apprend  dans  unedercsmedail- 
4ts  d'argent,  qu'il  avoic  rétabli  leTcmple 
<eVulcain  dans  Rome,  &  imploré  fon  fc- 
tours  contre  les  Terfcs.  Galiea  Ton  fils  de'- 
ttloye  les  étendars  Romains ,  Se  étale  let 
'ngurcs  qui  y  clloient  reprefentées ,  for  lef- 
nuelles  Monfr.  Vaillant  s'eft  licuieufement 
icr  vi  de  l'occafion  de  faire  piroit  te  fon  pro- 
fond fçavoir, 

'-  LemêmeGalien  efl  expofé  à  h  raillerie 
^blique  dans  une  médaille  d'or.  Se  traire 
M  femme  ,  en  haine  de  ce  qu'il  efloit  li 
Mche  que  de  fouBVit  l'irruption  de  toutes 
les  notions  barbares,  &  de  lailTer  fon  pete 
tons  les  fers  des  Perfes. 
'  Il  n'crt  pas  poUible  de  lire  ce  que  Mon- 
-feurVaillant  a  écrit  pour  l'éclairciiTcment 
■•e  CCS  médailles  ,  fans  apprendre  mille 
fceaax  traits  qui  foot  échapez  aur  anciens 
ihi/Iorieni.  IL  cftifouhaiterqu'it  donne nn 
jour  SU  Public  \ci  Tûc4i\\\ts  Gwap«  de 


^  D  B  »      s   s    A    V    A    K   s.  îîl 

branze,  avec  des  explicaMonifcmblablci^ 
celles  qu'il  a  faites  dans  ce  fécond  Tome  fur 
les  mcdsillcs  d'or  Se  fur  celles  d'à      it. 

Zxtmen  de  lit  dirniirt  îittri  imp  't  it 
Mejtfitur  dt  Rhodes  Ecuyir  ,  Tii  -r  m 
Médecine  eggresê  »u  Collège  di  'de- 
fini  diLioa:  é"  dei  fiWimintd  oxê 

&  d'jtrifiéefur  le  4i»hgue  fmti  i  d& 
Neofhile  ^dtMj  i  à'A- 
ftlogie  à  Fierté  <  Mé- 
decine «tgrcgé  ai  une 
accuft  .ttfire  l-  dt 
Neephile  S' dt  M'  en. 
169». 

UNe  fille  nomn...  .vl  de  h 

paroille de Pouliac en nrelie ,  atteinte 
depuis  Trois  ans  d'nnc  maladie  extraordi- 
naire, qui  luyfaifoit  faire dcâheurlemenî, 
îc  prononcer  des  mots  barbares  que  les  uns 
difbieot  eftre  Hébreux ,  les  autres  Arabes , 
&  plulieurs  le  langage  dit  démon,  fut  cm 
pofTedéc;  ce  qui  donna  liea  à  pluJîcurseK' 
orcifmes  faits  fur  elle  dans  l'Eglife  des  Car- 
mes de  Lion. 

Monfr.  d'EftaingComte  de  Lion,  l'ayant 
voulu  ïoir  ,  &  iuy  ayant  fait  toucher  de 
véritables  reliques  de  la  Croix  ,  fans  qu'elle 
fçuftqucc'eftoient  des  reliques,  8t  fans  que 
fon  prétendu  démon  fill  aucun  changement 
en  elle  ,  commençi  de  croire  qu'elle  n'é- 
toit  pu  veritiblemetit  poffcdèe.    \\  com.- 


jjt  Journal- 

muniqua  Ci  penlee  à  Monfr.  de  Rhodi:; 
dccia  sggregii  lu  Collège  de  Lioti ,  qui , 
liéjï  conii'u  k  même  opinion.  Celu.; 
pcrluadé  ijuctfsinauxilc  cette  Hlleefli 
purement  oitutels  ,  crut  qu'au  défait 
autres  remèdes  i^ui  lay  avoicnt  elle  ii 
les  ,  (es  eaux  minérales  arii&cielles 
pouroient  eftrc  falutaires.  Il  Jujr  c 
prendre  pendant  quinze  jours  ,  apréî 
qu<:\i  on  dit  qu'elle  n'eut  plusaucune  I 
que  de  poUèllion,  &  qu'elle  fouiïrit  q 
luj'parlift  de  Dieu,  des  Saints,  &  de 
niilUres  j  ce  qu'elle  ne  pouvait  fou&i:! 
piravant  ians  reflcntir  des  agLiatJons 

.  Mr.  de  Rboiîes  pour  in/lruirc  le  Pi 
delabomederesL-3U>L,&;del'efIêtci[i 
dinaire  qu'elles  veuoient  de  fiire  fur  I 
maUde,  écrivitoneJeitre  enforme  de 
Tirrtatîon,  qu'iladrelTa  à  Mr.d'Eltaii^ 
où  il  traitoit  des  caufes  naturelles  de  i 
itniadie,  qu'ilattribuoii.  i.àquelfu 
Tain  corrompu  de  l'eAcmac.  2.  aqueli 
humeurs  caconhimcs  de  U  malTe  du  ft 
j.  à  quelques  efprits  irriiez.  Pourf) 
quer  cctre  irritalion  des  crprîts,  il  fit 
que  le  cerveau  eft  comme  une  cille  <Ul 
en  plusieurs  quartiers  j  que  les  hahitac 
celte  ville  font  Icsefpritsanimauxi  qui 
erprilE  toruient  une  republique  i  q!)': 
un  Doge  ou  un  Roy,  queMool'r  . 
des  appelle  Pnefinjana*  j.que^oe  R>.. 
LicutcDans  g ""'"  ' 


exemple,  un  dans  l'œil  qui  donoel  itàrei 
Coqs  les  autres  cfpritivii'uels;  qu'i  ~cna 
un  dans  le  ponlmonquielt  muljriei  lor- 
gànilïc;  qu'il  yen  anndansl'elton  qui 
eft  coifinier  St  chimifte ,  Rc. 

Cette  lettre  fut  bien-tôi  fiiivicd  m  dia- 
logue qui  eut  pour  titre:  l'Arrivé:  iRfy 
pKiumtttMx  sltns  l'imfire  dei  Ititr  Là 
foûs  le  nom  de  Neophile  8c  àe  Mi(  guc 
on  examina  l'origii  pré- 

tendu Roy  Pneums  oqua 

plaifainmeat  de  h  t  e  dci 

cjpriis. 

'  Ce  premier' dialo  unau- 

trequi  eut  pourtiti  Ehdaxt 

(jt  d'Arifiét  fur  I,    ,  qui  Je 

StQfhilt  é'  it  Mffiuga,  dtrcpric 

dans  ce  dialogue  dedi:tendre  la  dilTertaticin 
de  Monfr.  de  Rhodes  contre  Brufcus.  (c'clt 
lînfi  qu'on  appella  l'Auteurdu  premicriii.i- 
loguc.)  Ontâcliade  Kure  voir  que  la  ma- 
nière dont  Mr.  de  Rliodes  expfiquoit  fun 
fentiment,  eiloit  fqavaute,  Se  qu'il  la  ren- 
doit  feolible  par  plulleurs  comparaiibns ,  Se 
par  une  allégorie  bien  iuivic. 

Mr.  Garnier  autre  Médecin  aggregé  au 
Collège  de  Lion  ,  crut  voir  feniiblenunc 
dans  ce  dialogue,  qu'on  luy  tâifoit  jouer  le 
perfonoage  de  Brutut ,  &  partant  qu'on  le 
Vouloir  faire  pifTer  pour  l'Auteur  du  pre- 
mier dialogue.  Pour  dilTiper  lesmiovailes 
impreffions  que  cela  pourroic  donner  de 
liy,  HK/blutdefiirevoit  qu"<mVacc\i'iMt. 


I 


|H  Journal 

mal  i  propos,  Bcques'îlavoit 
contre  Mt.  de  Rhodes,  il  auroic  pu  le  fi 
ferieufemeat ,  cointiie  il  Va  fait  depuis, 
î  11  montre  dans  fon  ouvrage  que  quaoïl  on 
veut  écrire  de  Piiyfique  ou  de  Médecine ,  il 
M  faut  point  écrire  d'une  manière  liguréfi 
^ue  l'ailcgorie  fur  tout  n'eft  point  une  û* 
«ure  dont  un  Phyficien  St  un  Médecin  fe 
aoiveatrcrviri  qucs'ils  s'en  peuvent  fervic 
|||tie!  que  foie  ,  ainfi  quedes  autref  figures, 
'e'cft  avec  des  ménagemens  que  Mr.  de  Rho- 
des St  Eudoxe  n'ont  point  gardez.  Il  exa- 
mine euruiteJes  autres  endroits  qui  ont  elié 
attaquez  dans  le  dialogue  làiinque  qu'on 
luyavoit  attribué,  Ëc  combat  fani  injures 
8c  fans  boufoonerie  ce  que  Mr.  de  Rliodes 
«voie  dit  de  fa  prétendue  République  des 
«fprits. 

t»  vit  de  Mr.  Jean  Anuim  tt  Vaehti.  tri- 

tri  ,   Injiitattur  du   Sicuri   de  i'Uniaa 

Chrititnne ,  DiteHtur  iei  Ii»mti  Ha/fi- 

lAlierti  de  S,  GtrvaU ,  tnùrt  en  odeur  dt 

Suiateti,    It  ç  Ft-vritr  iû3i.  (^c.     Par 

Alanfr.  l'Athi  Bjthitrd.    Inii.    â  Paiii 

t Antoine Waria.  itfpi. 

\uteur  de  cet  ouvrage  en  i  enrrepris 

n  autre  d'une  plus  grande  étendue, 

V«ui  confille  à  décrire  toutes  les  fondations 

I  ''S  tous  les  établiUemens  faits  fous  le  règne 

le  Louis  le  Grand  en  faTCurdci'Eglife,  de 

bjaâice  I  des  fciences ,  det  arts  5c  du  com> 

^Vcc.  Il  y  i  quelques nio'wtïi.'«î««^i 


tt 


^m  DE*      s  s    A   V   A   N    ï.         J«^ 

^■pwftedcflêiaîldemaodaàuacSupcrieu^ffl 
^HpVUoioa Ghiéiiennc  Jcs  litres  delaCoij^^ 

W  '  Rnici  lay  communiquant  ,  eltc  le  AipyB 
f\ïa.  d'écrire  la  vie  de  MonlV.  le  Vachet  qui  V 
enacflérinllituccur.    N'ajant  pu  luy  re^ 
fiilér  ù  pticre,  il  reçut  d'elle  Se  de  queU 
^ME  sutres  perlbnnes  quantité  de  n 
rd  qu'il  a  mis  en  ordre,  Ecquioni 
lamaciere  de  cette  vie ,  dont  je  toucbcrai  1(^ 
circonftances  les  plus  remarquables. 

I  Mr.  le  Vachet  eut  un  foin  extrême  peaj 
dmc  toute  fa  vie  dccacfier  fa  nailTance.  Maù 

\  iprcsfa.morc  deiperfonoes  de  pieté  qui  ï'eu 
informèrent,  apprirent  qu'il  elloit  dcRo- 
tnan  en  Dauphiné,  Se  qu'il  efloit  de  dcu| 
familles  diftioguees  par  leur  noblcHe,  paf" 
leurs  emplois.  Se  par  leurs  alliances, 

Du  mariage  de  fon  pcreSc  dcfa  mère  Cor^ 
tirent  ncufenfans,  donc  ilyeneucicptqul 
rnoorurent  en  bas  âge,  Ec  une  Elle  qui  Dfl 
laflà  pas  dix  -  huit  ans;  £  bien  que  Mr.  If 
Vîchet  demeura  feu!.  DésfajeunelTeilfuil, 
tOToyéà  Grenoble  pour  apprendre  les  Hii^i^* 
nanltcz  dans  le  collège  des  JefuiEes.  j 
Au  fenirdcsclaliêt ,  pour  éviter  un  ma*^ 
rligequi  luy  eftoitptopofc,  il  voyagea  eS 
irilie.  fcvilîcala  Chapelle  de  Lorete.  Se  les 
i^iites  de  Rome  avec  les  habits  d'un  pau- 
•  :t  auquel  il  avoit  donné  les  ûens  ,  ù  ne 
irinv^jurant  le  chemin  que  des  aumAnei 
lil  recevoit. 
il  rtrjat  ca  Fnacc  dans  \c  mtine  » 


[3î6  J    O    U    B     N    A    «. 

page,  Ecellintarrivéà  Dijon,  ilTeprcfcnta 
BU  Collège  dMjeruiics  ,  pour  y  étudiercn 
Théologie,  L'cmployqu'ily  rtçut  nepou- 
▼oit  élire  plus  bis  ny  plus  méprifïble.  Ce 
Ait  de  gudcf  U  porte  ,  &  de  balayer  Ici 
clafTes. 
Son  père  cftant  mort ,  fa  mère  apprit  qu'il 
cftoitiDijon,  Stluy écrivit  :  miisao  lieu 
ée  l'aller  trouver,  il  Iny  confeilla  d'entier 
ittis  une  cominuaauie  religieulè ,  où  clic 
demeura  quatorze  ans  dan*  la  pratique  de 
tootM  les  vertus  Chrétiennes.  ;.^  . 

'  Quand  Dieu  l'eut  rctiiée  du  monJe^jH 
vendit  la  plus  grande  partie  de  Ton  bien,  <(qé| 
il  diftribun  le  prix  aux  pauvres,  ne  Tï^H 
lèrvanc  qu'unuirc  pour  recevoir  les  là^B 

Il  vincàParis,  ne  vivant  qaedeiauiOjfl|| 
res  qu'il  demandoi:  fur  le  chemin  ,  y  fbtl 
promu  à  l'Ordre  dePrêtrifcle  j  Mars  itfjf. 
6c  entra  à  l'hôpital  des  Religieufes  delà  Ra- 
quelle,  où  illut  lesfaintsFercs,  f^ferem- 

>plit  fi  bien  de  leur  doctrine,  qu'il  fc  rCfK-, 
dit  capable  de  U  communiquer  ausauC  * 
k.  de  parler  fouvent  fur  le  champ  à  l'é  _ 
nement  ficà  l'édiScatioa  de  fan  audJroHJ  _ 
lorsque  les  Prédicateurs  qui  eftoient  attVfl-^ 
dus  avoient  eflé  retenus  par  quelque  em- 
pêchement. 
-  Ayant  un  jour  repris  une  Religîcufc  de 
«luelfjuercUchement,  elle  le  décria  de  te  lie 
lànc  dans  la  mnilbn ,  qu'il  fur  obligé  d'en 
iortir.  U  iicIeû[li{ùtA%^xl^vce;a^lecon- 


Hroiml 
:  atieii-* 


:  Moofr.  Vinceat  Supcrieur  gcneral  de 
Lazare,  s'appliqua  aux  millions  dAis 
Uogcs,  b  vilica  lei  prifuDS  Se  i»  bà- 

puis  il  fut  engagé  par  Mr.  ie  RenCi  à 

t&Ctcv  au  fei7ii:cdes  pauvres ilel'Jiâ- 
S.  Gervais  ,  parioî  leicjuels  il  [roUTA 
mis  fujccs  d'exercer  lâpacieuce,  lantôc 
rs  foldati  dépouillez  de  tout  fèntimenc 
ligion,  &  fouillez  de  crimcj,  taaiàt 
:s  cnhuf  prodigues  ,  lanLÔc  fur  des 
quiavoient  quitté  leurs  femmes,  £c 
[  fur  des  Moines  vagaboDS,  &  fur  des 
âaftiijues  vicieux. 

duEcté  avec  laquelle  il  traitoit  fbn 
]aj  caulk  une  maladie  dont  il  f«roiE 
,  Ci  la  veine  du  bras  dont  il  avoît  elté 
;  ne  fe  fuft  r'ouvertc  lois  qu'on  s'y 
loit  le  moins ,  &  ne  luy  eua  rendu  U 
,  après  même  q^ue  l'on  eut  dît  pour  luy 
ieres  dei  agooilans.  Cei  accident  four- 
1  fore  aigument  aux  Médecins  qui  ne 
eut  point  de  meilleur  remède  que  leï 
ici  abondantes. 

coatiouatioQ  de  festracanx  luy  caufa 
aaladie  qui  duratroisans,  qu'ilreçut 
fFril  avec  un  efprît  de  pénitence  £cde 
lation  à  la  volonté  de  Dieu,  Se  qui  ne 
|ue  par  fa  mort  arrivée  le  lîxiémeFe- 
de  l'année  mil  fix  cent  quatre  -vint 
^c,  Ecla  Soixante  &  dix-bniciémc  de 

oaipoE)  quatre  livres  dont  Moutî.îA- 
P  cWà 


D'itm. 


'on  i"P"""î  pi«6""  ^ 


1*  ' 


Snu\ 


XX. 

i  U  R  N  AL 
S    S  Ç  A  V  A  N  SW| 

tanày  xi  Ui-j.  M.  D  C.  X  CI  T. 


Kuiildnplm  êtlUt  filées  Àtj  T»ëtti  Tratu 
çeit ,  imnt  imatni  ^it»  nudernti ,  tlepuM 
Vilhnjufjit'àMeitfr.titBitt/tradt.  In  itdH 
einq  viluniti.  à  Pans  chez  Claude  6srA| 
bin.   i6pi. 

CEux  qui  ont  fait  ce  recaeii  ont 
deflein d'y  mettrcles meilleures  p 
ces  de  cous  les  Poêles  de  reputui 
.'^puis  Villon  jufqu'iMonfr.  dcBenlerade, 
.  de  donner  ainfi  au  Publie  cor 
r.illoirede  lapoëlîcFrançoireparh 
gcs  mêmes  des  Poètes.  Ils  fe  font  de'termi 
nez  au  choix  pardesvuésdiilerei 
nuit  tantôt  les  pièces  i 
les  meilleures,  rajitût 
8cqui  marquoient le  n 
l'Auteur  ou  du  liecle. 
loi  àc  n'en  point  mette 
moifli  qu'elles  ne  fufli 
de  l'Auteur  ,  d'eicture  celles  qui  cfloic 
tnp  Ubtes  ,  qaoy  que  d'ailleurs  Cicc\\< 


leur  paroi (Toii 
:s  plus  GnguliereS'^ 
eux  le  carafleredl^ 
Ilsfe  font  fait  u 
de  fort  longues, 

les  plas  fameuM 


I 


Ï4*  J  O  W    R    N    A    I 

tes,  Scccllcsdoatlcs  Auieurs  font  cm 
vivaas.  ^^b 

Le  plusancienellFcin^oisCorbueiii  dit 
Villon,  naiit'dc Paris,  qui  livoit  auqaiD- 
ziemclicclc,  comma  ilparolt  paribn  tclli- 
qient  de  l'année  i4fû.  Paquier  dit  dam  le 
foixantiéme  chapitre  eiu  Shvre  de  Ces  Re- 
cherches ,  que  c'eAoit  un  mahrt  pajfè  <• 
pifannirit,  quiftifiit  pmfijpon  Je  iromft- 
riià'iJc larcin  i  pourntlbn  dequo}'  il  tut 
eoniiamné  à  elhe  peadu.  Quelques-uns 
crojreat  que  Louis  X 1.  iuy  iaavA  la  vie  ;  S; 
d'autres  aiTureac  que  le  Parlement  infîrmi 
b  ieuteace  ,  8c  le  condamna  au  bannifTe- 
ment.  II  le  retiracn Poitou  chez  un  Abbe, 
puis  en  Angleterre ,  où  il  fut  faïori  du  Roy 
Édoiiard  V.  Paquicr  ajoute  que  la  poftetiié 
ft  nommé  Villsn  celuy  qui  fait  métier  de 
tromper. 

Clcmcnt  Marot  natif  de  CaliorE  eut  dbc 
charge  de  Valet  de  Chambre  de  François  1. 
fut  blcfTé  Ec  fait  pritonnîer  à  la  bataille  de 
Favic,  11  eAoit  tellement  Dépaur  kpociîe, 
qoe  bien  qu'il  n'euft  aucune  étude,  jlfur- 
paflà  tous  les  Poètes  de  fon  temps. 

Saliccnceùparlerdeschofci  faiotes  le  6c 
arrêter  durant  que  ce  Prince  clloitenErp- 
goc.  Il  fortit  de  prifon  à  lafollicitatioade 
Ses  amit  >  appréhenda  d'ejirc  ariellé  une 
&conde  fois ,  Ce  Ce  retira  auprès  de  Mar- 
guerite Reine  tle  Navarre  ,  puis  auprès 
de  Renée  Duchefle  de  Ferrare  ,    £1]<  de 


^^^^■m  I'    s  ;  a  V 
«tw  Calvin  lny  fit  cmbrificr  la  n«Mli 
Kdigion. 

Fiul  TroiGéme  ayant  prefTc  !e  Duc  AC- 
FcrrafcdochafTcrdc  U  Cour  tomes  les  pefa 
fouBci  lufpeftct  il'bEre(îe .  la  DuchelTc  ob- 
tint ponr  Marot  la  permiiîion  de  retourner' 
n  France ,  il  condition  de  rentrer  dans  I4 
RetigionCaiholJqueijii'llavoii  quittée. 

L'apprehenfiond'efîrepuni  de  fcsrechu. 
tes  le  Bt  réfugier  àGeneve,  où  il  commit 
Un  adultère,  &011  il  auioit  eflé  enecntéi 
more,  Ji Calvin n'cuft  eu  lecredit  de  faiie 


r  la 


.  11  fe  r. 


idcUàTu- 


à  rage  de 
Ibiicante  ans. 

Mclin  de  ftinr  GeJaiî  cftoit  iU  naturel 
rf'OfbiTicn  de  faint  Gelais,  Sieur  de  Lan- 
ùc  ,  Evèque  de  la  même  wille.  Il  apprit 
(l:int  fa  jeunelTe  laPhiloCophie  ,  te^Maibe- 
matiqaes,  le  Droit ,  Se  !a  Théologie.  U 
fut  Abbé  de  Reclus  ,  Aumônier  de  Bibtio» 
theciirc  du  Roy  .  &  mourut  en  ij-f4.  H 
fut  entertâ  dansTEglife  de  faim  Thomas  du 
Louvre. 

PlufieursootafTuréqu'il  a  fait  le  premier 
àcs  ronneiE  Francoît.  Maïs  Ton  principal 
îileot  confiftoit  a  faire  des  épigrammes. 
■  1  raillciicstroppiquantes  loy  firentbeau" 
..jp  d'ennemis. 

l'^achim  du  Bellny  natifdc  Lire,  fut  Chai 
Jwlae  d*  l-Eglife  àc  Paris  ,  &  nommi*. 
""  ^e7ÊchédirBourdeiuxïutU4êTti\ttvw 
rdiml  àa  BclLiy.    U  moMTMt  V's.'ïiv 


,fî9.-  ■; 


iott 


s  fcM  5 


ïs^P 


D    E  6      s  Ç   A    V   A  N   s.  345 

[  ]»emiflPTJc  tous  les  François  qui  aie  cora- 
I  porédestragediei&des  comédies  en  nôtre 
'  luiguc.    11  mourut  en  if  73.    âge  de  qua- 
mie  8c  un  in. 

Rcmi  Belleau  natif  de  Nogeot  le  Ro-' 
trou ,  fut  appelle  par  Roafard  le  Poète  de 
fanature ,  parce  que  la  nature  femb  ■  régner 
datK  lès  ouvrages,  y  peindre  Bc  ]  inimer 
tout.  Il  fut  un  des  lept  Poètes  que  on  ap- 
p«1loit  la  Pléiade,  li  mourut  -4  l'aria  le 
éMars  If 77. 

Rc^nier  cftoic      i'  Trîpoticr  de 

Chartres,  &  nevc  es.    Il  aie 

premier  fait  des  i  François. 

Sa  more  arriva  en  .1  itqu'ellc 

fut  avancée  par  fes  oeuaucnes  ,  qu'il  n'i- 
voit  pas  grand  foin  de  cacher,  quoy  qu'il 
fuft  Chanoine  de  l'Eglife  Catedralc  de  l'un 
pays. 
Philippe  Defportes  natif  de  Chartres," 
I    fiiivit,  Henri  IH.  en  Pologne  ,  entra  fouvent 
I    dam  ("on  Confeil  >   &  tôt  mieux  recom- 
'  fen^é  qu'aucun  Poète  l'euft  jamais  elle  en 
Trancc.  Apres  la  mort  de  ce  Prince  il  fe  re- 
tira en  Normandie  ,  Se  contribua  beaucoup 
^'/'«duire  cette  Province  fous  l'obéifl'ance 
-*  Vlenri  le  Grand.    Il  mourut  en  uSoû.  âgé 
*'*    foixante  &  un  an. 

Cnltlaume  Saluftc  du  Bartas  naquit  en 
-Ï~-/X-  &  fut  employé  par  le  Roy  de  Nav.^r- 
*  '  *sd  Angleterre  ,  en  Danemarc  ,  Et  en 
^*Tê,  &lcfcrïit  depiiibdinsfesarmécî, 
'•Sosat  coûjoars  J'c'tude  dc6\ie\\es\iiVi,it% 
P  4,  i\i 


J  O  U  It  H  A  L    m^^^^M 
« profelTion  des  armei.  llmovrati!*^ 
de  4^3115,    11  avott  le  gcnie  fubliine  Se  les 
cxprelTions  harJici  -,  ce  qui  a  mérité  que  Cet 
.Boè'Iics  ayenc  etié  Enduites  ea  Laiin  £tMq 
.  lulien.  flH 

.  Jean  PalTerat  naquit  à  Troyes  ,  &£«■ 
céda  à  Ramus  en  U  chaire  de  ProfcflfeiP 
Royal  en  Eloqoeace.  Cet  etnploy  ne  l'crtf-  ' 

eciu  pis  de  cultiver  [a.  pocIieLaciae  &  la 
itifoife.    ]1  pafla  [rente  ans  dans  la  maifon 
I  Iflc  Monfr.  de  Même ,  &  y  mourut  de  para» 
lifie  eu  lûoi.    igé  dé  Ibixanle  &  aâmf 
»ns.  ^ 

Jean  BertauC  natif  de  Condé  an  Pep 
conçoit  parmi  tes  zacêuvi  Jean  ficrb 
Secrétaire  de  Charles  Sixième.  U  fut  Se-' 
crctaire  du  Cablni:t  de  Henri  Troiliême, 
(c  depuis  fou  Lf:â.-eur  ,  Aumùaîer  de  la 
Reine  Cilherine  de  Medicis ,  &  Evèque  lie 
5e«. 

.  laque»  Daïi  du  Perron  naquit  i  ii  _^ 
Lo  le  Tf  Novembre  iîf6.  de  preiu  dfij 
nouvelle  Religion.  Il  (ut  iaAiuit  par£ 
pcre  jufqu'i  l'jge  de  dix  ans.  Depuis  â' 
n'eut  plus  d'autre  mailtre  que  Joy-juéme, 
8ç  par  Ion  propre  génie  apprit  le  Gicc, 
l<Hebreii  ,  la  Pbiloiopliie  .  les  M^thema- 
iques  ,  &  toutes  les  autret  Tcicncei.  il 
l'avoît  que  diK-fcpt  ans  lors  qucAii^anl  le 
^  .conrelld'uQGentilhoinme  noromédeLeo- 
il  feproduilît  à  la  Courde  Henri  ll|t 
^M»  J'berelie  ,  Je  mit  dans  l'cllati^H 
I  itdefuu  dnsvni:  &vâq,uc  ^^1 


i.K  ■     S   Ç  A    V   A   K   ï.  î+f 

rdinal,  StArchcvéqucdeSens.  U 
Paris  le  j-Dccemb.  i<îi8.  Ondit 
lit  la  dcrnicre  maladie  il  delîrade 
hangcr  tans  les  bcncUccs,  touie 
,  &  loule  (a  rcpuC&lioa  avec  U 
Turs  de  BagQoleC. 
s  Malherbe  nscjuit  à  Caeû  vers 
il  fe  diCoic  dekeadu  de  la  nce 
ui  fuiïircnten  ADgleterrc  Guil- 
Conqucrant.  Le  deplaifir  de  ce 
ère  avoit  iuivï  h  nouvelle  Reli- 
y  fxt  quitter  ia  Normandie  pour 
}lir  en  Provence ,  où  ÎI  époul'i  la 
Préfidert  du  Parlement  d'Aix.  Il 
'ariseniûiB,  Il  aelléloué  pref- 
iMl  le  inonde  ,  quoy  qu'il  a'aic 
é  perfonne. 

t  du  liuëil  Marquis  de  Racan , 
e  de  h  Chjmbrc  de  Henri  le 
•nnuc  Malherbe ,  Sx.  apprit  de  lu/ 
,  poëlie  Ftançoile.  Qii_oj  qu'il 
nt d'étude,  ilaclaiSapasdefaire 
lifervireotde  tnodele,  Scquilujr 
t  une  place  dans  l'Académie  Fiao- 

j  Mainard  e£toit  deTouionfe. 
aalëillei  du  Parlement  de  la  ■»£« 
Il  fut  Préfident  au  Préridial  d'Au- 
depuis  gratiâé  d'ua  brevet  de 
d'Eftat,  &en6n  reçu  dans  l'Aca^ 
D^oile.  Ces  titres  d'honoeur  ne  - 
pas  la  fortune  meilleure  i  de 
jégoùté  de  laCouiilb  iciu^eiv 


Province,  où  i!  mourut  en  IÔ4( 

SSaos. 
Jean  Ogîer  6e  Gombaud  naqu 

Ie  LufTac.  Son  meriie  le  lit  adit 
l'Académie  Fran^oire.  ( 
tnarquédc  plus  particulier 
prés  avoir  fait  durant  la  jeunene 
ges  de  longue  hakine,  il  n'a  trai 
fin  de  fcs  jours  vju'à  des  épigram 

De  LingenJcf  eft  le  premier  < 

des  ftances  Françojlès.    It  c(l»ît 
ledcMifcon,  Bcdujerui 

dcdeMallevillenatif  de 
Serrctaire  de  Monfr.  le  Cardinal  i 
&  àe  Monfr.  de  Baflor  . 
SuilTes ,  puis  Secrétaire  du  Koy , 
en  ie47. 

Moiin  cftoic  de  Bourges.  B:  fu 
ticulier  de  Régnier  8c  de  Milhei 

Théophile,  fornomméViiud 
taïcrnier  de  ÛoufTcres  (iinte  Rî 
l'imaginition  vive  &  prou 

:ufé  d'atheifme  ,  £c  condamn 
nifTemenr ,  S;  mourut  dans  l'Hote 
m'orenc]'  le   vint  -cinquième    i 


m 


■*■*  ft-*maîf  cl 
r  par  la  beiucc  de  fes 
génie  heureux  fans  le 
l'étude.     Il  mourut  »erj  1 
Sa. 
,.dcBrebcuf  naquit  àliouencnif 
jourui  en  i6i};. 

Haitte  Adam  iUrnommé  Rillaut,  o] 
^ile  au  ribot ,  appctloii  fcs  poetîcs 
■'    "II«',-foa  »illebrequin ,  &  fon  rabot.  J 
'îvoit  encore  à  la  Iîd  du  Règne  deLoii'ii 


François  Triftan  l'Hermite  né  au  chàteatt 
de  Souliers  dans  liPrarincc  de  la  Marche, 
fut  Geniilhomme  de  feu  Mr.  le  Duc  d'Or- 
Icins,  coQQU  duCarilinsl  deRiciicIie 
mourut  dans  une  extrfroe  pauvreté. 

Le  Père  Pierre  le  Moine  naquit  sk  ChanlM 

i.ompagnie  des  jeluites  le  4  Oftob,  1 
i- mourut  à  Paris  le  11  Aoull  1É71. 

Antoine  Codcau  natif  de  Dreux,  fulEv& 
<]ue  deGrafle  Se  deVence,  tomba  en  apo-  J 
piezie  le  jçur  dePàque  dei'aauée  1Û71.  Se 
mourut  quatre  jours  après. 

Jeaa  Defmarets  Sieur  de  fiiftt  Sorlin 
câoit  de  Paris.  U  fut  engagé  par  le  Cardi- 
nal de  Richelieu  à  compofer  des  pièces  dr 
leiirc  ,  entre  lefquclles  celle  dti  fifiiM 
uûiiti  fut  la  mieux  re^uc.  Il  fit  plulieui^ 
antres  ouïtages  tant  de  galanterie  '~ 

Jeta  Chapelain  &U  d'un  Noxiite  ic  î 


I 


ris,  cftimc  des  Cardimux  àe  RichelQ 
Maz^rin,  jaigoic  à  L'ci'udiiiou  une  g 
probité.  ^  ^ 

.  Fietie  LaUoe  originaire  Àe  Bordeaux*. 
Ce  fiU  d'un  Gardciolc  du  Confeil  ,  n'eut 
point  d'autre  employ  que  eeluy  des  bel- 
les lettres.  Il  epoula  une  foit  tieltc  fem- 
^e  nomiuée  Marie  Galtele  des  Rochtî. 
/ur  h  mort  de  laci^elle  îi  fit  des  vers  auiTi 
leodrci  que  fi  elle  n'cufl  elle  ^ue  iâ  ratî- 
Jïeffe. 

Pairixnitifdi:  Caen,  eut  une  charge  chez 
Mcafr.  k  Duc  d'Orléans,  qui  luy  donna  le 
gouvernement  de  Limours,  pour  lei^uel  il 
fil  fignifiei-  à  un  Magiftnt  qui  le  vooloit 
tvoir  pour  un  autre  :  L'itvBir  d'aturui  tu 
n'eméiiriu.  Il  vécut  plus  de  Ëaans,  &fil 
encore  de  fi}rt  be^ux  vers  durant  là  dernie:c 

Madame  kComtefTc  de  la  Suie,  Ëlledii 
Mare'chal  de  Chatillon ,  a  fiii  boniieur  à  11 
puélie  Fran^oil'e  £c  par  il  qualité  &  far 
l'on  fe^e. 

Gilbert  natiF  de  Paris ,  fut  Secrétaire  A 
Commandement  de  la  Reine  ChrilliDI 
$uedc ,  Si  mourut  dans  la  n 
fieurd'Erval, 

D'Alibrayeaoit  fils  d'un  Auditeur  àt  U 
Chambre  des  Complet  de  Paris  ,  Ec  n'eut 
no)iit  d'autre  oc:i:upa[ion  que  ia  poeCe. 

Philippe  Habert  natif  de  Paris  ,  s'ce 
.  '3  au  rorîirdc  Tes  études  dans  Iaprotîe| 
»  arcacf ,  b,  tut  Comm\Kï\w  4%  V  â 


S'CDS^ 


s   t   A   V    A   N  *^ 

'  "Icrie.   El  1637.   il  fut  accablé  de  lï  d 

d'une  mufaillcauficge  du  clii'utaiiil'Eincrt 
irigedecrcnce-deusflni. 

Jaques  Carpcmicr  de  Marfgni  nitif  de  * 
"^ïcrs,  fuivicfcu  Moufieur  k  Printe  de 
-jndé  en  Flandres,  eut  quelques  bene- 
iiCd  ,  !c  £[  rechercher  U  coQïerfaiioi» 
I  pit  l'air  agréable  dont  il  dcbitoii  les  eho- 
ic»  rare»  qu'il  avoit  rem.irquecs  djns  l*c» 
ïuyage». 

D(-*Caillinziif  d'Orlfins,  fe  mîtenreftN 
niioil  par  la  l^ilitc  qu'il  avoirdcfairclur 
le  champ  des  epigrLinitnejà  toutes  les  ocv'a- 
fian»qui  s'en  prefenioienr, 

Marie  Catliarinc  des  Jardi 
lenfon ,  dont  Ton  perc  eltoii  Prévôt.  Le  i!e^ 
fit  defiiirecontjoicrsfoii  belerpHcl'aitiral 
Paris,  oii  elle  le  maria  deux  fois  làiufatr* 
aucune  fortune.  Etie  avoit  une  raerreilleufe 
bcilitéiiâite  des  vers, 

MooTF.de  la  Sablière  âUde  Mr.de  Raml* 
bouillet.   Secrétaire  du  Roy,   nonobrtai 
les  aâàiresprit  plaifîtàfatredcsmadtigaux. 
i|  mourut  en  16S0, 

Maihieu  de  Montieuil  n  demeuré  Jong- 
•^  mpi  avec  Mf.l'Evéijuc  de  Valence  .depuis 
Archevêque  d'Aïs ,  gi  a  toujours  fait  paroi- 
tre  beaucoup  de  brillant  dans  les  poelics. 

Faucon  de  Cliarleval  eftoit  d'une timille 
qui  a  donné  quatre  premiers  rrêlidcns  au 
Parlement  de  Rouen,   fcunàcclui  deBte- 
tlgne.   II  n'a  jamais  rien  tijitiinçïirûeT. 
le  Lihaiee  a  tiré  depuis  1^  movt  (cï«' 
f    7 


"fi 

X.    ■ 


"-i 


r^fO  JOURKAL 

ges  deiiinaiitsdeliperfoBaeàqaïilIcsai 

Sanguin  de  S.  Pavineftoit  Ëlsd'unPréfi- 
'   ^ntdu  Enquêtes.  Il  eutdesbcoefices,  8c 

Eint  d'autre  occupalion  que  celle  des  beU 
lettres,  llaiourucen  1Û70. 
I    ,     Voiture  natit-' d'Amiens,  étudia  à  Paris 
Ati  collège  de  Boncourt,  avec  Monfr.d'A- 
I  ^aux  qui  cocnmeaça  dés  lorsàleconnoitrc 
&àl-crtimer.  11  fulvitfeuMr.  leDucd'Or- 
Jpansen  Langiieiioc,  futcnvoyéparcuxeti 
'  ^pagne,  d'où  il  palla;ulqu'en  Afrique.  11 
'  ^t  deux  voyages  à  Llotnc ,  où  il  aquit  tant 
d'eftirae  ,   que  l'Académie  des  humorilks 
Jui  envoya  dcpuisdeslcrtrc;d'Acadeniicicn. 
Il  fut  aulTi  un  des  plui  grans  ornemens  de 
ji'Acfldcinie  Fran(;oilc,  ûc  mourut  en  164S. 
à  l'âgede  cinquante  ans. 

Paul  Scaroa,  filstl'unConfeilIerdu  Par- 
lement de  Paris,  bien  qu'accable  de  dou- 
leurs, adonnéàtous  lesouvragesuRairde 
gajretequi  a  paru  luieftrc  naturelle.  |»»_ 

Jean  Fran^-ois  Sarafin  naiifdeCaen.  fi^ 
Sccrctaire  des  Coimnandeirens  de  Monlhl^^ 
PriniedeConii.&mouruicn  lôyy.Seiàrf^ 
^res  ne  furent  imprimées  qu'après  fa  mort, 
JïVcc  uoeeïccllcntcprèfacede  Mr.  Pelirtbn. 
Claude  Enianucl  Louillier,  dit  la  Chi- 
«clle.   elEoit  tili  naturel  d'un  Maître  des 
Comptes,  quilelitélcveravecfoin.  Scqui 
l'auroit  fait  entrer  dans  Icschargcs,  s'ilnc 
luveplusfeniîbleau:!  plailîrs d'une 


."«"''4i.?w"F"* I 

f' ^'''"Sîw"»"™'"' f  "Air»"  " '°° 


l 'hsftlâî  le  lever  Se  le  coucher  du  fo- 
letl,  U  losgocur  <lu  )our,  le  ligne  du  Zo- 
dtique,  fc  te  degré  du  ligne oîiloroleil cil 
-tâDclIcaicBt  i  £v  tOBl  cela  encore  unefois 
icrtiiû.tu  le  IceouridiiucuDerouemd'm- 
Caa  reflott ,  avec  uoe  cxaâitudc  qui  eA  dacu 
iaJerniere  preciâon. 

Comme  }'i>ol;  iû  dins  je  Journal  de; 
BçiTiftsdj7-Mai  i6pl.  Udelêriptian d'une 
L   «ndule  d'eau .  à  quoi  une  feule  baéte  de 
ICr  bUac  donne  le  mouvcmem ,  je  deman- 
dai au  P.  Dom  Timoihec,    li  ion  horloge 
c'elhiic  pu  lormé  fur  les  lumières  qu'ilen 
pouvoir  iToir  tirées,  ilmeiiitqu'ilellbien 
vrai  que  b  penlce  de  travailler  à  cette  aa- 
-  -'        ■  '  ert  venue  i  l'occalion  de  ccqu'il 
BIvoic  vndcux  tDoisaupararantdxDsIe  Jour- 
lldy  II.  Mari  1691.  oùîlcltparlekprc* 
pnieK  I9if  <)'niK  pendule  d'cui ,  liiaî  qu'il 
W  ieiàtrienderpeciâédcliinamere  donlTin- 
I  jsn'eur  de  U  boetc  eitoit  diljioC:  ;  qu'ayant 
e"  comment  cette  horloge  pousoït 
m  atexe^uîcr,  it  en  trouva  le  lêcret  par  luU 
ISiémei  en  forte  que  des  le  lendcmiiniLt 
J  A(  une  fufpcnduc  par  deîcordeidebofig 
P  ^1  lui  fcvilitpatfaitcmcut  bien.  ^ 

I  4s;M^  le  Père  DoniTimoilié:n'eae£||| 
tfU.  C*rU|)eadiiIed'eaudontv 
ne  mirquoit  que  les  hi 

i  De  plLJi  h  p.-, idole  a-c 

-■.elbois 


F  nSlSÇATANo.  îîî 

ILSoît  par  deux  cordons  qui  foQt  luieis  à  ie 

I SbmpK ,  ou  du  moinsà  «'allonger  lî  leiempi 

f  clN^ec,  ouàs'iccoui'cirs'ilelthucnitJe,  ea 

"as  <]tt:i!s  foicnt  lie  foyc  on  de    lU  fit  tout 

'  fc  contraire  ariiîc  s'ils  font  <     cordes  de 

■   boyau.  Ce  qui  n'eft  point  à  cr^-idrc  dans 

l'horloge  d'eau  du  Père  Dom      inioihee, 

parce  (ju'elle  montre  les  heur    .  cotninc 

lontle5pcnduIesoidinairea.avi      aeeguil- 

le  qui  tourne  à:  %  en  1 1. 

heures.   La  peD<  etnonter 

tous  les  jours;  Temiinte 

^D'une  fois  le  n  ifference 

^ai  eft  très  conl  end  ente 

■  pendule  d'eau  f  lùelleeft 

[  tiijvDTd'hui.   C      II  ire  que  le 

Perc  Dom  Timothét ,  ^m  »  ic  génie  ttes 

beaD,  Se  tout  à  fait  propre  pour  les  ir  a i: h i' 

SCS,  a  découvert  par  fon  application  une  i  n- 

fioité  de  petis  inconTeniensquidanSlai^iiic 

duMmptauroient  interrompu  ou  déregi:  le 

inouvcttient  de  la  boete.  Ilaeif  metfouvé 

Une  cette  bocte  ne  doit  pal  ellic  de  1er 

La  beauté  Se  hjuflcITedcramachincont 

«tiré  un  grand  nomlire  de  perfonnes  qui 

l'ont  examinée  avec  beaucoapdelbjii,    L'n 

curieux  s'imagina  même  en  avc>ir  penctrj 

%ODt  le  fecrcc,  &  donna  le 7.  May  icpi.  U 

^efiTiption  de  la  boete,  qui  cfloictout  te 

^n'ïlere  ,  fie  fur  quoi  j  avois  cru  que  le  ri.rc 

■^'»  m  Timothée  s'cfloit  réglé  pour  t-'aiie'i 

■'fc  rine.  Mais  ii  m'u  affuré  i^uc  ïouWAQ^'i 


\°  "  *  s 'cm"".'"  fcV'°'°    'o»<" 


■"ï:j:»=^' 


€'«■*",  «  ne  t*""        te  oe  '■'     ,nictt' 


»o»1'' 


î\W<' 


Y  .  n   E  s       s  Ç  A   V   A   N  s.  ,î-f 

T  nnt,  &  les  publie  pour  fervir  à  ceux  qui 
I  Kuleai  perfeétionner  leur  Hilc.  C'eA  dans 
I  ccttt  iculc  vcë  qu'il  reprend  quelijuefois  de* 
I  MAeurt célèbres,  dcpcurqucquelques-uns 
f  Bclei  imitent  encequ'ilsonc  de  rono  vais. 
F  Jcs  FemiU'ques  lont  suiorileei'  par  des 
citetnplesqu'il  citeî  cesexemplei  bctfou- 
lenC pris dektraduâion  que  Monl  '.  TAbbé 

Régnier  a  fait  de  "-■■-■ —    cfl:  une 

des  meilleures  qui  ingue. 

Que  s'il  fc^re  ois  avec 

qacique  autre,  c'  hazard. 

Car  bien  loin  de  <  :sit'au- 

truipontfaircuni  il  veut 

feulement  qu'on  oor  lei 

refiiter  lï  elles  ne  iies ,   oa 

pour  les  appuyer  ficiitjicj,..i-„jci.c. 

Au  relie  il  n'ell  pas  trop  atcacbêà.fb;ren- 

(timcns >  S(.  faic  un  aveu  tinccre  de  cequia 
efté  bien  repris  dans  fes  livres.  Comme  la 
dernière  exaftitude  cft  au  dcITus  des  forces 
humaines ,  i^'pa^.CDndlnnatiOR-furdei  né- 
gligences ,  dont  les  uneg  lui  ont  efté  repro- 
chées autrefois  pat  Cleante,  Sdesautrcspar 
}  Mf.  Menige,  qu'il  a  toujours  eftimé.danî  le 
temps  même  qu'ils  cftoient  un  peubroidl- 

lodeideUmeil- 


»     X3tl. 


.  Htfcrifthm  dt  i'AÏmMt  qui  l'tfiformé:!   > 

fMKi»  du  tlùehtv  imtfdt  NMre  TiAme  .ii 

,.ChATtTti ,   an>itfUtjiiuri  txpirimcti  n  :i 

\tKruHfts  fur  J'aimimt ,  c?  far  d'uni  j  es 

'ylmMiirti  dt  Fhyfiakt.    l'ar  M.  L.  I-  de 

IValltmeml,  DiclturiaThtoltgit.  In  ii. 
a  Pari*  chez  Laurent  d'Houry  &  Edme 
.  CoiiKroE.  i6^i. 

IL  7  apen  d«  tempn  ^ne  Monfr.  de  la  Hi  rc 
de  l'Academip  Royale  des  Sciences  Ht 
tine  defcHptioii  de  raimaat  trouvé  :iu 
clocher  de  ]:Eg)ilê<kCliuTret,  Scyjoignit 
nne  uperience.  J'iiûlènif  l'aile  éi  l'nuirc 
du»  le  Jenroal'du  ;  DecembfB  de  l'anncc 
deniiere.  Mr.  deValleinontyÛDDtennain- 
'Knaiit  de  nouvelles  peartfetqDinecoDvien- 
'Ontpattoui  i  fiit  avecccUÛdtfcef^avant 


e  pir  h  defct-ïpiioa  de  deux 

*ww^  aimiiwfonneBipeopresdelamcrae 
**^,  ^'un  fut  trouvé  âAtx  en  1634.  Le 
f^*3err-e  lyant  abbatu  une  croix  de  fer  du 
**<=^»-  de  i'^r'iiè  àc  S.  Jean ,  \açM\\c"w 


;(Sa  J  o  w   R  ï»  A  b 

^ui  Te  Cota  infiauezdïasccciemstlereo 
en  mouvement  par  l'humidité  de  l'eac 
pluyc ,  ilscoontcVartélei  roufrcs&lcc 
inutiles,  8c  f  ontpercêDDnombieJiia< 
bfftble  de  paru  patalleicsemieeuxclii! 
(entrion  3u  Midi  ,  St.  du  Midi  «u  Sept 
tTÎon  I  en  <]uoi  ironiîltc  Ii  forme  de  l 'aima 
Se  faes  quoi  iln'7>i''oitS*''''°^'''^''^'* 
digeJle;  comme  aefté  ce  gui  2cllék| 
ciiporéà  l'air. 

Pour  ne  lailTcr  aucun  lieu  de  donKr< 
la  nature dcl'aimaat  necooCAedanscH 
rangcroenc  k  dins  cette  conforraatibtt. 
porcs  parallèles,  par  ler^ueli  les  corpol 
les  magnétiques  palTcnc  inccHaïamcDt 
circulant  au  travers  St.  autour  de  II  wt 
il  démontre  trois  ciiofes  en  trois  c^pii: 
L'une  efl  qu'il  y  a  dcscorpnfcules  mag 
tiques.  L'autre,  qu'un  tourbillon  de  ( 
'  le  matière  circule  au  travers  &  autottr 
la  terre;  &  ta  dernière  quelamâiDCcir 
lation  le  fait  au  travers  Se  autour  de  c 
que  aimant.  i 

Pour  prouver  qu'il  y  a  des  corpu&f 
magnétiques ,  bien  qu'ils  foient  iovijïl 
Se  impalpables  ,  il  fe  lert  de  l'expérience 
vers  que  le  microfcope  feit  voir  dans  le 
migre.  La  raifon  va  encore  plus  loin, 
dccouvre  des  cHrei  qui  ecbapent  aux  & 
Car  elle  enfeigne  qu'il  fiut  qu'il  y  aie  d 
«B  vers  un  cœur&des  valvules,  dei « 
rf  &  des  veines ,  des  rameaux  &  du  raoB. 


^^^"^^-E  >      S  ;  A    V   *   M  >,  î5l 

r  fiimiBsdivifîbtesjufqu'âl'iniïiii.  Il  y  a  donc 

I   oertaincmentuDcmaiicreârubtile,  qu'elle 

ne  tombe  poioE  du  cout  fous  les  1  rns.  Teli 

font  les  corps  magnétiques,  dont  'exiAcii- 

ec  l'établit  par  diverfes  cxpcricDce. . 

Là  premicfe  cft  celle  de  lalimaille  de  fer  ■ 
qui  fe  range  fur  une  carte  autou  '''un  aî- 
mant.  Lalécondceftcellcderegu  id'unc 
bouiTolc  qui  le  tourne  vers  les  polc;  .^a  troi- 
Gémc  cft  celle  du  «rsl'ai- 

mant.   Ces  effets-  ;re  attri- 

'    bacz  qu'à  la  niatic  .i  fottant 

de  la  terre  femei  luMidi, 

Se  qui  enfilant  le  ft  nt  dont 

lei  pores  ont  beau<  ce  avec 

les  pores  dufer. 

AprésqueMonfr.  deVallemontactablice 
premier  point  qui  regarde  l'exiâencc  des 
corpufcules  magnétiques ,  il  païïe  au  fécond 
qui  confiée  à  prouver  qii'il  y  a  un  grand 
tourbillon  de  matière  magnétique,  qui  pifle 
inceflamment  au  travers  de  la  terre ,  &  cir- 
cule à  l'entour.  Il  veut  quepours'cncoa- 
vaincre  on  obferve  feulement  que  des  pin- 
cettes qui  ont  cft e' long-temps  de  bout  aquîe- 
rent  la  vertu  qu'unbon  limant  leur  pourroic 
donner  en  un  moment.  Il  en  eu  de  mLJme 
des  barrCE  de  fer  qui  font  dans  une  pareille 
£tuation  au  haut  des  édifices. 

Enfin  pour  faire  voir  qu'une  femblable 
circulation  fc  fait  au  travers  6c  autour  d'un 
aimant,  il felcrt d'un eiperiencc rapportée 
danil*  Fbiûqae  de  Mr.  Rohaut.  Ïquï  \a.ii\.- 


0."'^  r-    fc  hors  de  l»  J"  r'eft'î'** 


D  *-k  'S  ([  ï 'V^A  H   f. 

'  voir  que  i'aimani  de  Chartres  a  tout 
proprietez  du  plus  excellent  aimant  i 
ril}-  qu'il  a  non  feuletnenr  la  force  d'à 
le  fer,  mais  encore  qu'il  l'acommuniq 
ferqu'iSaattiré.  En  fécond  lieu  ,  qu 
dircâjon,  c'en  à  dire  que  quand  il  erï 
bertri,  il  tourne  iès  pôles  vers  les  pôle: 
terre,  &  communique  la  mêmepro] 
iune  quille  deboulTole  qu'il  a  touchei 
cet  endroit  Mr.  de  Vallemonts'etcmi 
bouTale,  fc  fur lesavantagetqu'ctlei 
curez  au  monde. 

Ed  troifiémc  Jieuilm^ontreqUel'a 

1  de  Chartres  a  la  dcclinaifon,' qui  conf 
cequcleseguillesdebouflble  ne  fe  di 
'  pMcn  tout  temps  nien  tout  lieu  vctsi 
les,  maisendeclincntquelquefois  pli 
quelquefois  moins,  EcTantôtTersTO 
1     &tjrnrt^veMl'0«{*i»tv     ■ 

Enfiii»ft)t;¥6trqD<l)vt-}tictitoairon 

,      eft  l'aftioù  paf  laquelleie» «galles  de 

I     £de  ^at  eAcrieriC  eaeqàilib^eiifaat^i 

voir  eàé  ûiàitKéts  ,  H'j  font  plus 

puis  qn'etln  !'««  eftc  ,    K  &  tro 

iiat  pelante*  par  le  beat  efii  r^rde 

/^  qui  eft  le  plus  proche,  .'&  ïVleTei 

4. 'autre  bout  «rs  le  ciel.    Cette  im 

^M  Mgraenfe  'i  tiiiùtti  ^(K  le  'mlfe 

yoiche  du  pôle.  r'i   -■:' 

,  A^ïr.  <]c.VaHen!ron*atWtt»Éth(ii  Fa 

*    CA^rtres  cette îbclinairoo  parlan 

!<»e  *Xoiifr.  Rohaut  donne  diMUça^ 

*^  û    fttûqae;  &  dcces<natteçic 


■c; 


P^W  J   O    U    It    K    A    L  ■  I^^^^B 

U  conclut  que  rtimîntttouïc  au  feint  decc 
clocher  oedirtcrcenrjendcceluiquclaoï- 
ture  produit  dansl»  minières  de  Set ,  Su  dus 
]eieiudclixctre. 

,  Dant  le  clupitre  TuivanE  il  cxïmÎDcune 
czpericucepar  laquelle  Monfr.delaHirefe 
eerfuade  qu'il  ne  lêroic  pas  împoiriblc  de 
former  uiiaimancfeniblableàL'eluiquJs'eft 
jEbrme'audocherde  Chartres,  &  croit  qu'il 
y  auroit  beaucoup  dechofcs  à  ajouter  pour 
produire  un  eflet  aullï  m ervei Deux  que  ce- 
lui-là i  bien  qull  ne  veuille  pas  nier  que 
Vaneafe  fercaui  des  caufcs  naturelles,  ne 
pUiCTe  forincr  un  aimant,  ^mffflcuu  mé- 
tal horsdu  fcin  de  la  (erre. 
.  Lcjeijjericnce*  qu'il  rapporte  à  la  finfur 
l'ximaotloiitlouiàfaicdivertiiraates. 

ifJriVon  Medimm  ElÎ0»UiUfim ,  Jîvt  tria 

ttimthgiaTHm  millU ,  ijuat  in  Sihatit  fu- 

,,  iilîcù  Meiicin*  ^itunimi  il»  fafiuUnrii 

.   tdoçiùf  Monfr.  Jom.  Baft.CBlUrddtlii 

,  Duijutrri,  Cadomi RigimMidicitftBrttr 

ftjfort^  Dtcinim,iuqut  AmdtmiitStcii 

In  II.  Cadomi,  &.  à  Paris  chez Etie^ 

l  Michallet.  1^51. 

Es  Diftionnaifes  ncpafTeHtordinaîre- 
jcpourdescompibtion;,  kaa 

^  ^ —  -j-e  peu  de  gloire  à  leur  auteur. 

'  Cependant  a  bien  examiner  Ici  chofes,  on 
peut  dire  qu'il  o'j'  a  point  d'ou»rage  plui 
t/jïTidiciiiplu&iwceï&vre,  La  dï^oiUc  vient 


da  travail  aâlda  &  da  foin  exaâ:  qu'il  faut 
pour  aller  chercher  dans  leur  fource  la  vraye 
fignificatîon  des  mots,  de  la  ceceûlitédece 
qu'un  Diâiounaire  eft  un  livre  dont  on  a 
toujours  befoin,  quand  on  n'a  pas  renoncé 
aux  lettres.  Sur  tout  les  Diâionnaires  font 
neceflâires  à  ceux  qui  font  profefljon  de  Mé- 
decine. Comoie  cette  fcience  a  pris  ion  ori- 
gine en  Grèce ,  elle  a  retenu  un  grand  nom- 
bre de  mots  Grecs ,  dont  il  n'ieft  pas  permis 
aax  jeunes  Médecins  d'ignorer  la  vraye  (i- 
goification.  C'eft  auffi  en  leur  faveur  que 
Mr.  Callard  de  la  Duquerie  ,  Doôeur  ea 
Médecine  »  6c  ProfefTeur  en  l'Univerfité  de 
Oùïn,  a  compofé  ce  LixiconMedicum,  Il 
euft  pu  donner  plus  d'étendue  à  cet  ouvra- 
ge :  mais  il  s^eft  contenté  d'y  renfermer  trois 
mille  etimologies ,  parmi  lefqucllcs  fe  trou- 
vent les  plus  obfcures ,  &  celles  qui  fervent 
d'origine  à  d'autres  etimologies. 

Mxtrttit  d*»ne  Littn  di  Monfr,  de  Leihnix, 

À  Mr,  Famhif  Chanoine  de  Dijon  y  fur 

quelques  axiomes  de  Philofofkie. 

JE  fuis  de  votre  avis,  Monfîeur,furceque 
vous  pepfèz  qu'il  fcroit  bon  de  chercher 
des  preuves  de  toutes  les  veritez  importan- 
tes qui  £e  peuvent  prouver.  Mats  cela  ne 
doit  pas  empêcher  cPavancer  des  problèmes 
particuliers,  .en  attendant  que  l'on  aitren* 
contré  les  premiers  principes.  Ce(^  ^vtk^  ^ 
^n'ca  .niait  Jcs  Geomctrcs.    Cepead^iwx.  ^^ 


l.„,  £«{=»"  i„„t 


J*= 


i-cduitc  les 
.ï^ïCtiie  peut 

Ira.    pis  que  je 
:s    vues  de  U 

s  a-wons  parlé 

\.--  oit  dcmin- 

.^  c-  à  ont  loc>' 

■  X    fut  ravi- 1^ 
KS  «■  je  Yoi  p»r 

:r^C  ufagedci 
-«-»  «>  n    inven- 

«  j  s  Kl  ne  vuC' 

>;-    .        foadét 

t^  «-v-cilles 


1  Vï^t^';^'-^" 


;«*»>,  ° 


'  mindê  dans  le  plan  donné  cftiBËni,  jccod- 
clurois  que  le  plancnticiducerdc demande 
cftlclicaqu'onchcrche.  Ainrifijece  trou- 
Toii  puce  que  je  cherche ,  f^ayoii  un  cercle 
^u't>D  demande,  je  trouTcroia  Mimoiasce 
que  je  de  vois  chercber,  i^ivoiique  lelîeu 
demande  eft  le  plundcinantlé,  fcqa'iln'ya 
poincdc  tel  cercle  dans  ce  ptin,  Ocfoitc  que 
voili  Omnia /ahm  fABÎt.  ËiraiulîTctiredcs 
uciliiex  réelles  desexprelTionEimiginaires. 
C'eft  de  quDÎ  j'ai  des  exemples  1res inipor» 
Uns.  Itell  vni  que  des  vcritcEQa  ne  conclut 
quedcsueriiez^  mais  il  7  ade  certaines  fauC- 
le  tcz^uirgatuiilespoUrtrouveiU  vérité. 

MeditAlunt  fur  lu  ftta  imftrtmiMis  vt- 
riiex.  Chrétimnti  ,  ^  fur  lu  frinci~ 
fUMX  divutri  de  l»  -vit  Relipitift ,  faur 
lis  rttruiiti  di  ciux  qui  •vtuUnt imbraf- 
frr  cet  efim.  Jn  11.  à  Paiis  chez  Hil^irc 
Foucault.   1691. 

T     E  principe  que  l'auteur  etaEiIkcIlque 

I    jlesreli^hemcnsqui  s'incroduifent  dans 

\ct.  |jlu9  fiiatcs  communautez  ,    vicnncac 

d'ordinaire  de  ce  que  ceux  qui  y  entreoc 

n'ont  jamais  bien  con^u  le  Fond  de  leur  eu. 

gigemeat,  ni  l'etendué'  de  leurs  devoirs. 

Cmî font ,  dit-il,  four  L'ordinmri  des  rnf ans 

f^itatrihldaniUi  manA,1trii.    L»fi.it.UjJ» 

^^f  ratilifs  qui  lei  y  cenduiftat  m'a  fautent 

9»*»-rop  de  mffort  avec  la  faiiltffe  de  liur 

^t*-'-  J.»iieJiiiiaifea(lt)pAnniAi:^*\i'^-.'i\^ii\'S 

fi.  S  v^»-. 


I  I  T^ 


»  e  t  S  ç  A  r  *  (1  j.  î7 
Bc  des  obftaclcj  qui  pourront  traverferc 
boa  delkio. 

.  Les  trois  tnedîtations  fuivantet  ùmt  pou 
b  retraite  qui  le  fait  tgus  les  mail .  icic  n 
huilent  aux  troic  principau:*  ilcfoira  à'a 
Religieui,  qui  font  d'aimer  Dieu  ,6c  fcdé 
tacher  du  monde ,  Si  de  vivre  en  pénitcnct 

Les  oeuf  qui  Ibnt  immédiatement  après 
doivent  fervir  à  la  retraitequi  li:  fait  tous  le 
trois  mois,  &  appreanent  auNovire^exa 
ffiioer  les  motifs  qu'il  peut  avoir  de  dou 
ter  de  fa  vocation;  s'il  ne  s'engage  polo 
par  des  motifs  humains,  on  par  ie  peu  d 
•onnoifTincc  qu'il  a  des  obligàtioos  qu'i 
contr^Ae. 

Les  trente-deui  dernières  font  pourhre 
traite  qui  précède  la  profcllion  ,  fie  font  1 
moitié  de  tout  l'ouvrsge.  Les  vaax  Iba 
eïpliquez  en  gênerai  &  enparticulier  ;  le 
avantages  de  U  règle ,  &  le  danger  qu'il  ' 
delaviolerh  &  rcjcelleacedcUprofellio 

-  Le  genre  (Pécrire  paam  paroitre  d'ui 
goût  particulier ,  parce  que  c'cft  un  collo 
^aeprtfquecantiaueldel'luaeouaTecDiei 
•tt  avec  foi-  mime. 


QJ 


)7>  ]   O   V   >    K    A  1. 

^tjl'iem  é*  Rifuafn  fur  Iti  Ctutumn  ii 

Mirri ,  avfe  iti  éirrtfii  O"  jtg'mtni  ria- 

dui  >»  initrpretalitn  d'iielUi,    HHgmtn- 

titt  d'unt  n»tivilii  tenturi* ,  (^  dti  m»xi- 

^■P>'>  du  Hriii  CeutHmitr  ,  fenr ftrvir  m 

^^ttxplicAtian  f^  rtformation  di  U  mimt 

^Ê4:eammt.     Far  Cuffard  Thaumai  d*  U 

^ff  ThMumaJptTt ,  Ecuytr  fiiur  dt  Fuy-Wir- 

r»nd  ,    Aiiêtat    m    Pxrlttutut.     In  4, 

i  Bourgii.  &  fc  Irouve  à  Paris  ch«  la 

Veuve  <lc  COimoM.   1691. 

LE  Public  n  déjà  reçu  a«ebeaucoop<îe 
fatjsfaâion  ijuamitè  d'ouvrages  de  Mr. 
«lelaThaumatTiere.  Je  parlai  dans  je  Journal 
du  iroiliémc  Juillet  1690.  de  Tes  AITilesde 
Jeruialem ,  St.  de  iti  Coutumes  de  Beauvoî- 
ïïs.  Dans  ce  voIume-ciildoDoe  troisautrci 
ouvrages. 

Le  premier  font  les  maximes  tiu  Droit 
Coutumier,  oùl'ainodcltieluifajtdirequ'il 
s'ya  rien  de  lui  que  l'ordre  Ecladifporition, 
le  fur  plus  ayant  eAé  extrait  des  Coutumei 
&  des  arrêts,  £t  appliquêàla  Coutuinedf 
la  Province,  ^ui  a  mérité  le  titre  de  doâ 
Coutume,  il  caufe  defaconformitéavecl 
Droit  Romain. 

Ceux  qui  avoieat  cUcchargczdufoind» 

U  rédiger,  y  avoientlailléune grande  coït- 

fufîon,  &yavoJent traite fousun  méineri- 

tre  des  fujcts  qui dcvoicnxefttctniteE roui 

^Mtirres  diffeieni.   U  a.  do^ \uv=' ^  V^ 


ledf 
loâij 


■  >cs9çArAii..       57} 

pos  de  mettre  Conf  ïint-fept  ùnts  Ici  m»/. 
tierot  tirécï  de*  Coûiumes  Ëc  des  irrfts  ;  c« 
qui  pourra  fervir  à  corriger  laCoûturDcde 
Berri,  fi  l'on  travaille  un  jour  i  ikiefoi- 
matior). 

Le  fécond  ouvrage  CDnlïeotd  '^cmtD- 
ries  de  qucftioas  &  de  réponfu  *.  treiac 
chapitres  feulement  de  la  troifié  II  ne 

les  avoit  compofées  qu'àdelTein  'en  fer- 
vir  dans  fes  coof  écrita- 


r»  .  &  il  ne  Ici 
aux  confeil)  de 

Terencr 
savoir 

Le  dernier  ou' 

y.  M!- 

lionU  liétrjîngi 
num  in  Ugù  Biii 

■h  rcfuution  d'u 

-.■IIJL 

IC    l.ui" 

l  C'eft 

Latin  fans  nom  a  n 
itioD»  &  let  rcponle 
manière. 

■de  Monfr.de  la  Thau- 

"SaIU'  divtrfii  U*liinnii  d>  Triinfoiftt 
éi-vic  lu  figuris.  Tr^duilei  ta  Sialiin  fur 
LtHis  Ponipi  Muilrt  dti  Limguei  litt- 
litnnt  é"  Efp'gneli.  Inii.  i  l'aris  chez 
Jean  de  la  Caille.  le^a. 

LA  plupart  de  cet&blctfimtttréesd'E- 
fope  Se  it  Phèdre,  tguoy  que  rangées 
sutrement  que  dans  ces  Auteurs.  La  tra- 
duâîon  Italienne  joiitte  à  laFrançoifc  fer- 
vira  aux  jeunesgeos  à  apprendre  en  tv^àme 
te^i^eéf  deax  langues  i  &lc»fi^viïts^t»,- 


,,^    Joui».  o..S,»t 

veront  profonddmcitt  les  chofes  dans  II 

cfprit ,  &  les  empécherom  de  Ici  oubliei 


1 


Livres  nouvellement  imprime)!, 

Rteuiil  di/icrtn  tQuclant  U  Midttit 
ffreuvit-tt^tmalili  d»  maux  quiarrivi 

Îii  cerpt  huntAin.  Zn  faveur  dit  fauvrtK 
JfiT  Usfo'tTu  dt  MadimoiftUe  4' jiuv$rini'. 
Îkii.  àParischezMichel Vaugon,  1691. 
'  mflaire  de  UChini.  Traduiif  du  Laii» 
b Pire Mtriii» Martini  di  UCompuinitdi 
Jtfu*.  rurl'AHéWPtiilitr.  Inii  ivel. 
iPariEchezCl.  Barbin ,  au  Palais,  &  Arnoul 

'.  De  U  manière  di  iiiuvivri.  Traduit  d^ 
3,  Birnurd.    In  \t.,    à  Faiis  chex  CJ 


,^ ;^,,*f 

XXW.J  1,  tMlur        • 

DES    SÇAVj5>IS» 

Da  Lundy  g  Juia.  M.  D  C.  3      II. 


Inftrifthwm  MK 
fArtt,  diflriiH 
flânes  Eihnit 
^trte  emnis  ton 

'_  Untis,  Mliifqi 

iduat 

tiri  ctT- 
Umifc.l- 
wiUérii 

'  rtfiriuntur. 
mtniaxniitjUA  qu^haHenui  innttuerunt 

'■  rerumatuiqaarumliHdiofit  liiiA,  ^nt- 
.  $ij  ^uiéujUam illHjira.ia  àGHiUelma  F.'em- 
'  ■mimd  ,  Co!l.'Rf£.  apuJ  Canimb.  Soch. 
'    JnS.  Londinl.   169T. 

LOrs  que  j'annonçai  ce  lïrrc  dans  le 
quarantième  Journal  de  l'année  èer- 

danî  lesa&cs  de  Leiplîc  da  premier  As  1  il  de 
la  même  année t  c«  qaî  fui  Cïure  qu;  j'en 
marquai  le  rolume  comme  eftant  in  folio  ; 
au  lieu  qu'il  n-cll  qu'in  8. 

Monlr,  Flecfwood  qui  le  âonne  a^i  ^>i- 
biic,  l't  divi£é  m  deux  f  artits  ,  ît  a  ^^v 


I 


•  O  m  (e  A^^^^^^^ 
iîxa  la  première  les  inftriptions  jptjermet 
répandues  dans  le  recueil  de  Grutcr,  danc 
ccuxdeRclnetîus,  dcMr.Spoa.  Et  desau- 
tres qui  ont  recherché  les  anciens  monu- 
xnciiB  de  celte  nature.  - 

11  a  enrtifedivifé  ccr infcri prions payen. 
nés  co  cinq  ckflès.  Dans  la  première  i'oni 
,  ]es  inrcripriont  faites  en  l'honneur  des 
Dieux.  Les  deui^ue  Mr.  Flectwood  met 
en  teftcfont  celles  qui  Te  voycnt  encore  aU' 
jourd'huf  au  PaniheoQ.  L'une  porte  qu'A- 

S'ippa  le  fit  bâtir  dajQslbatroilicmcCoufu- 
t  i    &  l^autre  que  l'Empeieur  Scverc  k 
Caraealle  le  réparèrent. 

Il  yavoit  d'autres  (cmples  de  même  nom 
non  feulement  àRome,maiEailleurs.  So- 
^omene  écrit  dans  le  i  f  chapitre  du  j  liire 
de  Ton  hiftoîrc,  qu'iBetelie  bourg  dépen- 
dant de  U  ville  de  Gaxa,  il  y  avoiiunPaa-, 
jheon  fur  une  hauteur  faite  de  main  d'htû^j 

Scaligerditdans  fèsanimadverlïoasrurH^ 
"cronii^ue  d'Eulêbe  ,  qu'outre  le  Panthieoîi 
d'Agrippa  il  y  cnavoitdeuxautresi  Rome, 
fçavoif  celuy  de  Jupiter  le  Vmgeur.ac  celuy 
de  Minerve  la  Modique.  Mais  il  y  a  apparea- 
cequ'il  s'eit  trompé  en  dilUnguant  IcPan- 
ihcon  d'Agrippa  de  celuy  de  Jupiter  le  Van- 
geur.  Et  ne  le  louvenaot  pas  que  Pline  alTure 
dans  le  i  j-  chapitre  du  zô  iiv.  qu  Agrippa  fit 
élever  ce  temple  en  l'honneur  de  cel>ie%*  - 
Fitnlhtet  Javi  tJItori  «i  '*i,rifp4  ft^M/r  ~ 
Cette  obi£rimoù,a.iàa.^€i.^.WsiV!H% 


1 


Vt  *    5  ;  A  V  A  N  t.       )7j 

ithïon  cAoit  dédie  à  ^uSeunau- 
l;  &  quelques-uns  croyem  qu« 

qu'il  tiroi  t  Coa  nom ,  &  le  contir- 

un  paiTsEC  de  Pompeiut  Fellusi 
igné  iju'iTy  avoic  un  jour  auquel 
ira  faifoisnt  un  facrificc  commua 
:  Dieux  :  FatidîcuUrii  Àitidietiitr 

cemmunicKTiits ,  in  ^u»  emnibiu 
TiMitiier  f»eri^c»iMitr. 
c  Boniface  I V.    ayant  obtenu  le 

de  la  libéralité  de  l'Empereur 
le  fonfacrit  eo  607.  en  l'hoaceur 
e  Vierge  &  de  tous  les  Martyr». 
t  on  PanthcoQ  brûlé  à  Home  arec 
autres  édifices  publics  fous  l'em- 
te,  Bcqoi  furent  reparezparDo- 
Q  frère  Se  Ton  fuccelTeur  ,  félon 
e. 

eut  un  auHî  frappé  de  la  fondre 
eieiéme  année  de  l'empite  de  Tra- 
:j)aré  par  Adrien  fon  fuccefièur. 
emoignage  de  Spartien.  Mais  il 
île  que  le  Panthéon  d'Agrippa  ne 

endommagé  par  ces  inceadiea, 
yant  befoin  de  quelque  repara- 
L-reçutpar  l'ordre  de  l'Empereur 
de  Caracalle  ,  comme  l'infcrU 
>rte  ;  le.  cclx  irrtra  en  la  aoi  an* 
:reChrériem>e. 

fiwood  rapparie  dio* la  page  troi> 
fcription  Greque  d'uae  aDcteuM 
'Egypte  conferrée  par  Thcqnv&L 
indre ,  où  il  piétcod  (^&.M«»r- 


]    O    U    R    W    A    I 

uillaud  qui  l'a  traduite,  n'a 
rendu  le  leasdumot  E;s7'>  qui  B 
l'amour. 

A  la  page  onzième,  EfauxTui 
rapporte  plulienrs  infcriptions  ai 
parié  d'un  Sacrifice  de  taureaux  . 
Taureboiium.  Cclu}' (]ui  vouloit  e 
facrépar  cefacrilice,  &quipODr( 
appelle  Rtnttus ,  defcendoit  dansi 
couïcite  de  planches  percées  en  p 
endroits,  par  lefqucls  le  iangdela^ 
tamboit  fur  fa  telle  ,  furfon  vifage, 
yeax,  6c  fur  toutes  les  parties  de  foi 
fïilcroyoiteftrelî  biealavépar  cet 
monie,  qu'il  ne  larenouvelloitqu^ 
àe  vint  ans. 

Reincfîuss'eft  perfuadé  qu'elle af 
inventée  ou  à  rimitation,  ou  au  mi 
Baptême;  cequiparoît  d'autattt  pi 
lémbtable,  qu'elle  o'av oit  jamais  r 
tjquée  avant  l'an  cent  foixante  Se 
qu'elle  le  fut  à  Lecourc  foiw  l'ca 
Marc  Aurele  par  une  dame  nomn 

Dans  !a  féconde  clafTe  font  leï  infc 
faites  pour  eftre  inifeE  l'ur  lesouvri 
blies,  entre  lefquellcs  les  Fartes  grt 
une  table  de  marbre,  tiennent  le  ~ 

Lt  colonne  érigée  eu  l'honrKuri 
lius^ui  le  premicrdes  Romains cod 
«oc  armée  navale*,  ïs.ttmçm\iV\T 
eit  âne  des  pièces  Ves  ^Vtx&  ^%uaâ 


»    E   »      s   ç  A   V    A   M   J  57P 

taa  antiquité,  puis  qu'elle  eil  de  tfS  ans 
aïauc  J.C.  Qu.intiiien  &PIiiic  en  ont  parlé 
entre  les  anciens  ;  &  entre  les  modernes 
Lipre  l'a  expliquée  dans  le  14  chapitre  du 
t  livre  de  fes  ucienncs  leçons. 

Le  décret  rendu  pour  la  cooduice  des  che- 
ninseatie  !esCenais£clesV«iiuiieDS,  qui 
n'ed  que  de  quarante-deux  ans  moins  aa- 
den  ,  août  apprend  des  noms  de  monta- 
gnes ,  de  fleuves  dont  nul 
Géographe  o'avo 

.  L'épitate  de  Li  'Augulle 

«1»  le  voit  i  Pii  à  Mon- 

fleur  Fleetwood  1  parolca 

afucagcufes  l'exi  ncntaire 

quelePcrcNoris  _  .]w-<qucs  an- 

nées, fur  les  infcrij/tioi»  ijui  fc  confervcnC 
dans,  cetieville-ia,  &  de  rendre  un  témoi- 
gnage honorable  de  l'eftime  &  du  reipeft 
qitefonérudiiion,  facandeur,  &farocide- 
Âie  lui  aotaquîs  dans  le  cceurSc  dans  l'clprit 
des  S^avans. 

Les  iafcriptions  de  la  troifiémeclaflè  font 
celles  qui  ont  efté  faites  pour  les  Empereurs, 
dans  quelques-unes  defquelles  les  Romains 
dépouilles  de  leur  ancienne  liberté  ,  onc 
porté  la  llaterie  ;ufqu'à  l'impiété  &  au  là.' 

Celles  de  la  clslTe  fuivanteontefte'i^om. 
pofées  en  L'honneur  des  Poniires  Se  des  Prê- 
tres ,  Se  pour  élire  mifcs  au  bas  de  Icun 
flatuë».  ou  pourrie  gravées  l'iu  kuis  tom^ 


580  J  O   U   K   N   A   E, 

.  Ënfia  celles  de  la  dernière  chfle  font  en- 
taflees  fins  ordre  fur  dîflcrcns  fufcts  ,  lui 
krqucls  la  nature  a  fouveoc  exprime  plu) 
auvemeot,  Ecmêmepluséloijtiemmenc  Ij 
douleur  £c  fes  autres  Icatimcns,  que  l'arE 
p'auToiC  pu  faire. 

'  La  féconde  partie  contiem  les  infcriptiooi 
Chrétienne;  ,  doat  le  nombre  ne  s'eft  pas 
trouvé  affez  grand  pour  fouffirirun  cboix. 
Cequiaeftécaufe  qocMr.Fleetwood  leta 
mifcs  toutes  faas  dilîiaâion  ,  8c  a  pardonné 
')  la  lîmpliciié  des  premiers  fiecles  de  l'Ë- 
glife,  ËcàlabarbarieqiiiregDoitalora.uDe 
BQ&DJtéde  fautes  qui  s'y  font  glillees. 

Il  a  difpofé  félon  t'ordre  de  l'alphabet  ccU 
kfqu-il  a  tirées  dcGruter.  Si  Mr.  Fabretti 
tfoit  publié  celles  qu'il  prépare  ,  &  qu'il 
promet,  ilauroiceu  de  quo/augmeaicr& 
fecueil. 


-  Hffvtmore  1&91.  ^^ 

"T    A  première  Se  la  principale  o1>;eâ)^H 
j   ,  que  Mr  de  I-a^ry  forme  contre  tH^H 
jgrtpoihcfede  h  terre  ovale,  conGile  enlè^B 
•n'il  "eut,  qucjcn'ayepas  prouvéi'^lin) 
4fe  degrés  (te  longirude  ,   ou  bien,  que  la 
;  eli  ronde  de  l'Otiew  à  l'Occident.   11 
parlant  de  moi  ■.  S'il  ft^«"w  i»A»iij^ 


ixrrslr  d'une  littre  deUtnfr.  EifmftM 
Mcdetin  de  StrMihnrg ,  «a  il  réftnd  «•-- 

•  djiBions  fmitu  fMr  Mfnfr.di  L»£ny ,  ^. 

-'  frepaftei  daiti  U  fsttrnai  du  à9HX.Umt 
Kovtmbre  1691. 


f*iUtitgrtK.Ailoniitudt prit {ttrunmimt  . 
fëmUelt  Jont  par  leui  égaux  ttiir'iux corn- 
me  il  u  friHvé  qnt  lei  degr*x.  dt  Imiitudt 
fnt  inigmux  ,  un  n'iturtit  prij  *  riin  i 
dirt  CBBir*  foa  hipethtf:  J'avou  [ue  je  ne 
me  ferois  jamais  attendu  à  cette  >)eâioa , 
tant  je  cro}>ois  cette  vérité  bien  é  ilic.  Car 
Tans  alléguer  les  raifoai  kpruri  ^ae  je  ne 
rejette  pas  entièrement  ,  elle  tout  au 
moins  prouvée  |  cricacec 

piT  lelquelks  )'  ^^ité  des 

d^rez^elatitud  icncesil 

y  en  a  qui  font  I  (  méri- 

dien. 11  j  co  a  (  Ces  foui 

desmeridienspe  .x;  d'au- 

tres encore  ibus  rtdidans: 

Ec  cependant  ellc:<  6d^^».uE4,L  .outes  mer- 
Teitleufement  dan;  la  diminution  propor- 
tionnelledcsdegrezdehtilude.  C'eft  de  là 
•]u'on  peut  déduire  fort  railbnnablement, 
que  la  même  choie  s'obrerre  auflî  Tous  le 
relie  des  méridiens,  3c  que  par  conlèijucnt 
leurs  plans  fost  tous  égaux  eatreeux.  D'où, 
il  s'enfuit  que  la  figure  folide  formée  par  un 
de  ces  plans  tourné  fur  fon  axe .  c  ell-à- 
dire  la  figure  même  de  la  terre ,  elUnt  cou- 
pée perpendiculairement  au  traversde  l'.ixe, 
le  pian  qui  eu  eft  produit  ne  peut  cftre  qu'un 
cercle  i  Scqu'aînli  les  degrez  de  longitude 
d'uD  m£me  parallèle  ne  peuvent  elbc  qu'é- 
gaux. 

J'abufcroisdclapatienccduleacot,  R\e. 
Touioh  ajouter  la,  moindre  chofe  i  et  «^^aç. 


,8.  J. 

j'ai  dit  fur  ce  fujrt  dani  iB£'i 
pageç.    JelaifTeplùtdftjugersRt 

l'on  peut  dire  avec  raifon,  <]tie 

t  égalité itt àtgrtr.  di Ungiti 

ni  mi/on  (^funi  aucune  txf 

le  et  n'efi  ^«'«n  préjugé  fAreil 

rtfrotbt  À  ceux  qui/nivint  /*#] 

QuoyqueMr.deLagny  attdl 
manque prefqucqoe cette  dérttoi 
l'égalité  des  degrézde  longinid 
prend  un  moment  aprcj ,  cù 
quimd  même  on  fitffiijiroit  que  h 
ungiinde  fini égjiM^ ,  Ureflerm 
di^cultex,  infiirmomniiti  dam 
thefe.  Ccsdifficuitezferéduifi 
aveu,  àcequejen'ai  pas  altribi 
ble  figure  oïaleàlaterre.  Aqoo 
que  j'ai  fait  (out  ce  qu'on  pouvo 
cette  occafion ,  en  cherchant  m 
une  figure  qui  Tuft  (elle qu'elle 
la  diminution  dct  dcgrez  délit 
portionnée  de  fort  prés  à  leupél 
de  l'Equateur  ;  8c  j'ai  trouré  <] 
du  premier  genre  y  Tstisfait  p 
commel'on  peut voirdansmad 
p5ge  lo.  Les  autresgenresd'ff* 
eilrecKclus,  n'ayant  pas  les  coi 
quifes.  Je  ne  fçaaroisdonccon 
qucMr.deLagny  avance  ,  i{itt 
n  àtdegrei.  dèlermineriit  w 
cnuréi  /iHjfi  difftrtntt  <Ie  V o-uaU 
/'f/l  de  l»  ligne  irait*.   î-^op' 


^^^■Aç  A    V    AN    !.  î8î 

î'voodroitpas  croire furccttc démon- 
30 ,  pour  dire  ^et[\i3Âé  du  fait ,  oa  n'a 
rcgu-derlecalcu!  que  j'en  ai  déduit  lue 
de  mon  traité, 

.  de  LagEiy  propofc  aufTi  une  nouvelle 
i>de  pour  avoir  la  figure  cxaâe  de  la 
,   1»  mifurMnlféparemeBtdtiixtuplH- 

4tgrtx,  d'un  mimt  f»r»Uili  ;    ^  il 

qutjtif^u'i  (t  qut  ttiti  txpiritnce 
it»,  «nni  ftr»jamaii  (j* droit  diritlt 
trt  4i  U  figure dtUterre.  Mai«  il  elt 
enaocqu'unautli  fç avant  homme  n'ait 
ris  garde  qu'outre  que  ce  feroit  une 
{□e  bien  pénible  que  de  tracer  une  por- 
l'un  parallèle  hors  de  l'Equateur,  il 
ipofTible  de  déterminer  les  degrés  de 
tude  dans  une  audi  grande  précilion 

cft  ncceflaire  dans  celle  rencontre. 
i]uandonviendroitàboui  de  celte  me- 

eelle  des  méridiens  fcroit  incompa- 
ncnt  plus  commode.  Et  il  eft  tres- 
|uefi  on  avoit  encore  un  nombre  tore 
xred'obfervations  faites  en  des  lieux 
s,  Scfuirant  la  méthode  de  Meilleurs 
Lcademie  Royale  des  Sciences  ,  on  ie- 
a  plein  droit  de  juger  fansbe£terdeU 
:dc  la  terre,  &fans  fc  mettre  en  peine 
méthode  deMr.de  Lagny. 
rés  cela  Monfr.  de  Lagnjr  attaque  mon 

,  accufantde  faulTeté  Icfiftéraeque 
inné,  i]ut  Ucirccnfirtnct  d'ua»  lUipCt 
ytant  A'iihmtiii]i'e  tnirtiii  circtnft' 
liti  deux  (trdti  décrits  fur  Ui  A*wx 
«xtt. 


,84  ]  O  O  R    H   *   L 

Kxis,  Mii)  je  foû  tiens  que  ce  tbeorfaie  cH 

rrii,  même  dans  toute  la  rigueurGeomc- 

tfîquci  &oneademcurerid'accord,  pour 

,  peu  qu'on  veuille  coalîdercc  ,  que  le  même 

rapport  qui  cil:  entre  un  parallclagramme 

circonfcrit  à  une  ellipfe.  Scies  deux  quir- 

rez  décrits  lur  Ice  deux  cotez  ,  s'obfcrve 

aufli  entre  cette  ellipfe  &  les  deux  cercles 

décrits  Air  Tes  deux  axea.    Après  que  j'a; 

formé  ce  théorème;  je  l'ay  trouvé  dans  le 

PerchonoréFabry.yîiw/'/,  G*rm.f.  178.  Le 

eclcbreMr.KeplernouscnadonnéuDeau- 

trcidée,  lorsqu'il  dit,  qut  UcirtenftTtmt 

du  circlt  décrit  far  U  gr/ad  axi ,  tfi  i  U 

tirconfirence  dt  l»  ttrrt  ,  eommt  Ir  grand 

Mxeifi  à  U  moytnnt  jiriihmeiiqHt  intri  Iti 

d*ux  MxiiiC^qai  reTientâlamémechofe, 

Mais  quand  ce  theoréracreroitraux,  on 

n'en  pourrait  pai  conclure  que  la  fuperfîcie 

&la  Iblidité  de  la  terre  que  j'ay  données, 

font  faulTes  ,  puis  que  ces  deux  dimenljoDi 

ne  font  pas  fondées  fur  ce  principe.   Il  t& 

vrai  que  h  proportion  de  la  circonférence 

d'un  cei^leâfon  diamètre,  que  j'ay  tirée  de 

LudolfVaoKculn,  cil  mécanique  :  maistl 

f        cil  7rd  aulTi  que  toute  mécanique  qu'elle 

^^       eÙ. ,  elle  n'empâcheroit  pas  d'avoir  la  cir- 

^M       conférence  de  la  terre  ,    mËme  fanj  Aillit 

^B      d'un  pouce  ou  d'une  ligne.  C'clt  doncavec 

^K      beaucoup  d'injulliceque  par  U  on  veut  cdd- 

^M     dure  que  daas  mon  calcul  il  y  a  trrturfiir 


I»    E    s       s    s    A    V    A    N    ».  38,- 

ioeilt  lîgurc  de  U  terre,  Ibntfaticï 
Ikitx  afle£  éloignez  de&  pôles  &  de 
teuT^  en  fonc  qu'on  pourroic  douter 
ieax  endroits  s'iccordent  avec  U  fi- 
'ouvde  par  le  moyen  de  cesobferva- 
Pour  lever  donc  ce  doute,  il  ell  à 
de  cherdicreaeored'aulrcf  preuves, 
r  pourront  tirer  fort  commodément 
ipfesdelunc,  quoy  qu'il  femble d'a- 
uelcsisclipfeîdevroient  prouver plù- 
figiite  fpherique  de  la  terre,  le  bord 
libre  de  U  lerie  reprefentée  dans  U 
eQant  toujours  cJrcuUireen  apparen- 
ts il  ûut  leoiarquer  que  U  portioa 
d  de  l'ombre  de  la  terre,  quifcvoit 
i  lune  édiplcc,  eft  une  portion  trop 
de  la  circonférence  entière  de  l'om- 
lour  pouvoir  juger  eiaâenientde  fa 
,  Ainfi  il  n'y  a  aucune  difficulté  en 
mais  il  y  en  a  beaucoup  en  ce  ijue  n6- 
^Dthei~ede  laterre  ovale  citant  fuppo- 
:  diamètre  de  l'ombre  dans  les  cdi- 
irtialcs  doit  cltre  beaucoup  plus  petit 
iparaiCondudiamctrede  la  lune,  que 
:s  éclipfeB  totales;  puis  que  dans  les 
srei  l'ombre  vient  des  parties  de  lu 
[ui  font  proche  de  l'un  des  pôles  i  mais 
:s  totales  elle  vient  de  celles  qui  font 
:  del'EquaTcur,  Cela  ne  peut  arriver 
hipoibefede  la  terre  iphcrique,  dans 
le  la  proport  ion  du  diamètre  de  l'om- 
eluydelalunceftîoiijours  la  même, 
cpcion  ieuicmcnc  de  (^iis\c^e^vi^<t 


I 


3^6  J  O    0    R    N    A    l, 

différence  que  la  différente  diAatice  du  Ib- 
leil&delalunede  la  terre  pourroit  cauièr. 
Quand  je  nomme  le  diamètre  de  l'ombre, 
qai  par  nacre  bipothelc  doii  cDre  ellipti- 
que, je  parle  en  langage  vtilgaire,  AiivioC 
lesAutcurs  det  obfcrvitioDEque  je  vas  exa- 
miner ;  S:  on  doit  entendre  le  diamètre 
d'un  (rercle ,  qui  s'accorde  le  mieux  qu'il  tA 
pDiTibleaveciine  certaine  portion  de  la  cir- 
conférence d'une  cilipfe  :  ou  bien  ,  pour 
fcarleren  Géomètre,  le  diamètre  d'un  cer- 
cle qui  Couchant  relliplc  en  un  certain 
point,  faffe  un  angle  avec  elle  qui  foit  le 
"pluspeiit  entre  tous  ceux  qui  font  poifibleJi 
{quelques  Géomètres  appellent  cet  angle 
jln^Hlam ofenli)  ledinnietrcdu  cercle  qui 
fait  cet  cfirt  en  touchant  l'ellipleau  forameC 
du  grand  axe,elt  égal  au  paramètre  {  £c  cc- 
Iqjt  qui  le  faitau  l'oramcr  du  petitaxe,, 
égal  a  la  quatrième  propoiiionnelle  aiti* 
nmctre  ,  au  grand  axe  ,  &  au  petit  K 
Comme  il  eft  aife'  de  le  prouver. 

Pour  parvenir  donc  aux  obfcrvatioi  . 
Mr.  Hevclius  remarque  dans  fa  Selenogra- 
phie,  qu'il  a  trouvé  dans  une  éctiple  par- 
tiale le  diamètre  de  l'ombre  beaucoup  pi ui 
Kit  qu'il  ne  l'eft  feton  le  calcul  ordinaire. 
is  il  feroii  à  fouhaiter  qu'il  en  eull  déccr- 
Biiné  la  proportion;  cequcny  luynyaucuo 
lintre  n'a  fait.  Je  n'ay  trouvé  que  deujtob- 
ftrvationsd'cclipfes  delune.  où  cette  pro- 
portion full  marquée.  Elles  font  infcre'es 
'i«r«  deux  dans  les  Aûes  dts  S<^3vaoc  qui 

"<»*-au 


Te  publient  à  Leipfic. 

l'aniâSâ.  p 

ji.Be 

l'so  1687.  pag,  ij-?. 

^a  prcmicre 

crtoit 

totale,  futobfervée 

Rome  par  1 

,  BLin- 

chinus  le  loDccemt) 

CI68S-.  Led 

lid  la- 

m«re de  l'ombre  cftoit  jp  min.  4 

ce.  8c 

«luydelilone  141111 

n.4ûrec,  c'ï 

à- dire 

le  diamètre  de  l'omb 

rc  efloit  à  ce 

delà 

luDC  comme  idSâ.  i 

L'autre  éclipfe    qui   elloît  ml 

le  de 

61  pouces ,  fut  ot 

g  par 

Monfr,  Ëimart  le 

i.  Le 

4iametre  de  l'omb 

.lune 

énraironde  167J-. 

deux 

ob&rvatioosontE 

.niere 

eiaétitude,  Uelti 

jycnt 

fortement  mon  h 

lim- 

ponible  que  cette 

i, 

-ucpro- 

portion  pu i fie  Tu b 

.  avec  riipoihefe  de 

latcrrcfpherique,  .m 

toutiilefoleileftea 

la  .même  diftance  de 

atcrre,  comme  ilcit 

dans  les  obfcrvations  propofces.  Mais  il 
faut  aller  encore  plus  loin  ,  6c  voir  quelle 
ellipfe  eft  celle  de  l'ombre  de  la  terre ,  fup- 
pofc  que  le  diamètre  de  l'ombre  obfcrïé 
dans  réclipre  partiale ,  fuft  égal  i  ion  pira< 
mètre,  Bc  ccluy  dms  la  totale  ,  à  la  qua- 
triéme  proportionnelle  au  paramètre,  iia 
grand  axe ,  &  au  petit  axe.  Pour  cet  eflèt 

»,— j  „e  ,  Ec  multiplier  par  fon  cui^e  le 

1 du  rapport  du  diamètre  de  l'ombre 

àe  yéclipfe  ptrtiaie  i  ccluy  deVitoU\c  ,  \». 
.^1  R-  1  iî,dT\t 


}„„.. 

ÎCine  cubiqoe  du  produit  fera  égale  uf, 

jmcire  de  l'elliplc  cherchée.     Par    ^ 

'  bcthotlc  oD  trouvera ,  tjuc  la  CeUioi 

au  iraven  de  l'ombre  de  la  ccrre  dans  les 

ilkcs,  (car  c'eft  dans  ce  temps -là  ijn'ont 

elle  faites  les  obferïaiions ,  )  cft  une  ellipfc , 

où  le  paramètre  ell  de  jiparties,  dont  le 

grand  ane  confient  iot>.     Par  nûrre  hipo- 

ticlc  le  difque  de  la  terre  vûè  àa  lôlcil  dans 

ks  folflices,  Se  par  coofequenc  aufli  !a  fc- 

âîon  Ëiite  au  travers  de  Ton  ombre,  deFrait 

Hrc  une  ellipre ,  dont  le  grand  axe  ell  au 

Vanietre  en  raifon  de  loo.  à  Sy.     Ainli 

Hlipre  deTombic  obrctvêeeflunpeDplui 

:  mais  il  faut  remartjucr  que  eelair- 

rc  toujours,  pour  peu  que  l'ombre  ne  foit 

iipfirejulteisEnt  aux  bouts  des  deux  axes. 

JlGi  li  on  Fouloit  déteiminer  la  ligure  de 

1  terre  par  les  obleivalions  faîtes  par  Snel- 

entre  Bergen-op  Zoom  ïî  Leiic  ,  & 

Mr.  Picard  entre  Malïoifine&Sourdon, 

^Ite  ombre  elliptique  auroit  CpparCîes  au 

Érametre  ,   dont  ico.  font  au  grand  axe. 

C  II  lofe  on  n'a  qu'à  prier Mcjneurs  les 


ouioir  biencommuDiquer 
SobferTations  qu'ilt  ont  faites  l'ur  ce  fu- 
ît, ou  qu'ils  en  pourront  faire  à  l'avenir. 
Car  £  cette  grande  inégalité  des  diamctri^s 
Tel'ombre  s'y  trouve  de  même  qu'aux  ob- 
alkguées,  lln'yaura  plujaucuD 
u  de  douter  de  nAtre  hipothefe  de  la  tq^^ 


CoûtHiais  gmeralis  Jei  Pays  é'I>>*'h"^  àt 
Btrry.  Avtc  Us  Ccmmintuiris  di  Caf- 
f*Td7h»nmiu d* U  Thaum.'JlitTi,  Ecuytr 
Siiur  dePui'Ftrrund,  Aveemt  mParlt. 
vunt.  la  n.  à  Baurgei.  S<.  leTiouvei 
Pjria  chez  la  Veuve  C.  Ofmaat.  1631. 

LA  Coutume  de  Berri  fut  rédigée  par 
écrit  vers  l'année  ijoa.  Munir.  Hoyct 
Conl'ïiller  au  Grand  Confeil,  &  depuis  l'ré- 
Jjdcnt  au  Paticroenc  de  Bourdeau*.  l'ilUiîra 
defoncommenraire,  qui  cil  le  plus  ancien 
qui  air  eAe  ^r  Air  aucune  Coutiunc  âa 
Royaume,  fon  Auteur  eflaat  mort  fous  le 
règne  de  François  [.  en  l'année  tfj8.  c'eA- 
à-dîre  un  an  avant  la  reformatinn  de  la 

Depuis  cetre  rcformatioa  «luantité  de  cé- 
lèbres Jurifconiulics  Te  font  appliquez  a  re- 
marquer Ici  interprétations  apportées  au 
texte  (Je  la  Coutume  par  le*  arrèu.  Gabriel 
l'Abbé.  François  Rageau,  Jean  Chenu,  £c 
Pierre  Guenois  font  de  ce  nombre. 

Monfr.  de  la  Thaumallîerc  a  pris  un  foin 
particulier  de  lire  tous  leurs  ouvrages  tant 
imprime/,  que  manufcrits,  Scs'en  erthcu- 
reui'ement  fervi  pour  compofer  ce  com- 
mentaire ,  où  il  a  découvert  l'origine  de 
chaque  article  ,  montré  fa  conformité  ou 
avec  le  Droit  Rora.iin  ,  ou  avec  le  Droit 
Coutumier  ;  propofé  £c  refolu  toutes  le: 
àJScaltez  qui  £e  font  prefcnlttS  aa  ^'ii\-. 
R.  3  it^vivi 


150  J  o  u  «  M  ^^^ 

depuis  pludeuTS  années  qu'il  s'A^ttIttB> 
faonacui  de  là  prot'cilîoii. 

OifêTVtthnti  &  c»njtiinTt  in  numifm* 
qk^am  nntiqu»   HAFEFTON    L«U' 
realii Stgiri,  ConfiUaTii  EUdarMlk Brav- 

deèur^Ut  ,  »b  anli^uiluliiut  é'  Biélîo- 
ihec  jîi^eedunt  du*  lUufi.Ez..Spanhe- 
mii  ad  AHiherim  efifioU  ,  iifqut  inier- 
jiH»  authoris  ad  friartm  riffonfùti*. 
In^.  CohnitBriutditurgict.    lâ^t. 

LEs  médailles  découvrent  beaucoup  de 
chofcs  que  l'hiftoire  avoit  cachées, 
coiiiérvent  le  nom  de  pltificursPiincesqui 
ieroienc  demeurez  en iêv ci is  daiu  aubli>£c 
celetrent  leurs  exploits  6tleijcj  conquêtes. 
C'eit  pour  cela  qu'ellei  foac  aajourd'hny 
recherchées  arec  tiot  de  Ibio,  Ec  ctudié» 
pir  tout  ce  qu'il  j  a  dont  le  monde  fgavuC 
de  plus  curieux  8c  de  plui  poli.  ' 

Il  fkat  pourunt  sroiier  que  le  Ung^ 
qu'elle*  parlent  o'eft  pu  toajonn  fort  io' 
telligible,  Sique  leicoaaoiHÂacef  qa'cUei 
donnent  font  Ibavcnt  meûtes  d'incertitu- 
des &  ^c  doutes ,  d'o^  DJilt  une  grinde  diver» 
£té  d'opinioui  Ce  de  coajeânres. 

Mr.  RegerCooreiller&Bibliotbeciiredc 
Mr.rEteâeurdefinndeboaig.  propo&ici 
leslîcnaes,  làiuprAendreobligCTpeiïbnna 
à  les  recevoir  ,  &  donne  des  ezplictdoai 
toutcf  BOuveUet ,  {Èint  vouloir  bleOèr  le 
taoias  du  monde li  ic^MUûnt^  ^  u>a.*)!:dL 


.MI.  39, 

f  moMàooai  de  dîSêrentes  avant  luy.  H 
trouve  un  Apollon  où  d'autres  avoîcni 
trouvé  un  Mercure  ;  il  voit  uû  Roy  de  Nii- 
midieoù  d'aucieï  avoicat  cm  voir  UDRa> 
naia  ,  &  découvre  ailleucs  d»  figures  £c  ' 
dcïcarafleres  que  d'autres  n'y  avoient  point 
ipper^us. 

.  L'avantage  qu'il  a  ell  queMr.Spanheim 
I  <]ut  a  écrit  lï  l'olidemcnt  de  l'ufage  Si  de 
I  i'eïceUence  des  médailles  ,  approuve  la 
plupart  de  les.oblervations ,  &  Jei  appuyé 
de  nouvelle)  preuves  dans  les  deux  kities 
qu'illuy  aenvoyéesfurccfujet,  Scquitont 
une  pirtie  coQliderabie  de  ce  livre. 

L*  mai/6»  rtglét,  ^  V tut  d*  dirigtr  l»  mai- 
fan  d'un  grand  StigaiitT ,  ^autres,  lani 
à  Ixiiilte  qu'à  UcAmfagne,  ^  le  devoir 
dt  tcus  liiOfficitri  ^ autres domifiii;nts 
tngtniTal;  avet  la  viril  aile  ifulinde  dt 
fairt  teuttsftrtti  d'ijfencts  d'eaux ,  &  dt 
Uquiurtfcrttj,  ^rafraiehiffaiita,  àU 
metlt  d'Italie,  (^e.  Jnii.  aParisthez 
Hilaire  Foucault,    1691. 

IL  y  a  peu  de  perfonncs  à  qui  ce  livre  ne 
puiflefervir.il  doit  fon  commencement 
à  des  mémoires  faits  à  la  prière  de  quelijues 
amis  de  l'Auteur,  pour  les  inftruirc  de  la 
manière  degouvernw  hmaifond'ungrand 
Seigneur ,  £<  de  la  dépenfe  qui  s'y  doit  faire  j 
à  quoy  il  a  depuis  ajouté  des  avis  fur  le  de. 
veir  des  domcfligucs,  £c  nicme  fut  ccIm^ 
des  MiTcb^ns. 

R  4  \\ 


I 


j9i       JouB.    »  £î  SçiV 

Il  j  dit  de  rombien  de  perionsl 
mairoo  iJoic  cdre  compofie, 
demeure  de  cbicun  doit  monter  par  )t 
comment  une  table  de  douze  coQVCTts  c 
cllre  fervie ,  S;  les  autres  ,  fort  plus  gr 
des  cra  plus  petites,  à  proportion.  11  di 
infnie  chofe  de  i'écurie,  &  marque  <]i 
doivent  cAre  les  appointemeos  des  O 
cier« ,  El  Icâ  giges  des  domeftiqoes. 

Il  donne  de  lemblablesinlTruâioRs  pc 
Umiifon  d'une  Dame  decjualile,  pour  et 
d'an  Gentil-homme  deProTJnce,  ou  d 
homme  fans  famille  qui  veut  tenir  un  p« 
train  à  Parii. 

A  tout  celi  il  a  joint  nn  traitépour  mt 
trerà  fairetourefortc  d'eaux  de  litjueori 
mode  d'Italie,  àdiltillerde  l'elTeiiired'ail 
d'cfprîtdc  cinelte  ,  de  faire  du  r 
rataru,  de  l'eau  de  la  Reine  de  Hoiy 
faire  toutes  fortes  de  compote: 
rerlçthé,  Iccifc,  ficlechocolit.   l 


XXIIL 

J  P  U  R  N  AL 

DES   S  C  A  VAN  S, 

d 
DuLundy  1 6  Juin.  M.DC.  XCII. 


étmiHs  é*  Sfchét  SyromMcedcMum ,  in  ve- 
tujliê  Syru  nttmmù ,  frdfirtim  MediceU 
exfcfiui  additif  Faftis  Con/ulariàus  Ano- 
nymi  omnium  oftimis.  Accejfirunt  nuper 
Dijfertationes  ,  de  Pdfchali  Latinorum 
Cyclo  annorum  L XXXIV,  ne  Raven- 
ndte  annorum  XCV.  AuBore  F,  Henrico 
Noris  Verontnfi,  Auguftiniano,  SereniJJImi 
Ma£m  Ducis  Etrftru  Ccfmi  II I.  Thec- 
logo ,  (jf*  in  Acddemia  Vifana  SacrA  Sert- 
fturdy  (j(*  HiJiorid,Ecclefiafiicd  Profejfore, 
In  Folio.  Floretnid,  Et  fe  trouve  à  Paris 
chez  Jeaa  AnifTon.   1692. 

JE  n'auroîsrien  à  ajouter  à  ce  que  je  dis 
de  ce  bel  ouvrage  dans  le  trente-neu- 
vième Journal  de  Tannée  1690.  fiTAu- 
ïur  n'y  avoit  rien  ajouté luy-même.  Mais 
epuis  ce  temps- là  quelques  médailles  fur 
îfqucllcs  fe  voit  l'époque  de  différentes 
illcs  deSirie  ,  luy  ayant  efté  envoyées  par 
uelgucs  -  uns  de  fes  amis ,  cuuc  k&^cl?. 


3M  J  o  u  R  N  *  I. 

il  nomme  Monfr.  Oudinet  Garde  des  H 
daillesdeSaMajelle.  Monfr.  l'Abbé  JL 
B^aile,  MonfîcurTaiaard  ,  &  Monfr.V^ 
H^nt^  pourleureatemoigner  JarcconiM, 
Hince,  il  a  cru  les  devoir  meicrc  à  kfi^ 
^Bn  cinquième  livre,  &y)oiudre 
^■cJtes  obicrvacians. 
^P  Dans  la  pige  47;-.  il  décrit  deux  medi 
^Kij  l'une  du  Cabinet  du  Roy  ,  Se  l'aoS. 
^nEccIuy  de  Klonlicur  Vaillaal .  l'rappélk' 
^Bjites  deux  à  Ortoliade ,  fur  Icl^uclles  font 
^^^  leitrcs  Gretjucs  numérales  (]uî  font 
^B[DLXII,  Scquîréponden:  à  rannéencuE 
Msm  rcoitiéme  de  h  fondation  de  Rome,  £c 
FTla  treizième  de  l'Empire  d'Aacoain  le 
I  fjeux,  parce  que  ce  nombre  de  CDLXILfc 
I;  prend dcl'e'poque  dejScIeucides.eommcn- 
I'  ^c  à  l'autonne  de  ranoée  quaircccnt  qu»- 
I  |iDte-deuK)éme  delafondation  dcRome. 
I    .  Cette  époque  reçue  &  obiêrvée  par  les 

tiens ,  prouve  feloa  k  jugement  du  Père 
iris  ,  que  ces  deux  médailles  ont  elle 
ppées  k  Ortofîade  ville  de  Fhenicie,  & 
E  non  à  Ortciiade  ville  de  Carie,  comme  le 
l 'ferc  Hardouin  l'a  étrit  de  la  première  de 
■  {et  deux  médailles  dans  les  pages  ^71.  £>; 
l^^^.deronlivre,  qui  apourtitre:  Â'Mmni 
r.intlqitiiaujlraii .  où  il  affure  qu'il  l'avuc 
E.&n5  le  Cal'inet  du  Koy. 
f  .  te  Perc  Noris  ne  fait  point  de  difficulté 
I  4c  d^-mentir  ce  témoignage  du  Pcrc  Har- 
I  «toui'n  ,    parce  <^'A  a  encore  afTez  bonne 


ttl^f- 


'■■    ■-•■**    frç'A  T.  A  H  #.    '    $9f 

BUMiMF*  91'U  7  euft  lu  Vifoqmt  des 
pcUcf«  il  anroir  reconnu  par  là^a*dle 
tTjoêé  frméç  iOrtofiadedePhenicie, 
iM^lOitofiide  <te  Gtrk. 
jbrujpnenl  encore  «a  mémeeiidroifede 
MMrfekgendCt  8c  le  tire  d'une  ou. 
e  de  Ctraolie  antrenient  qu'elle  n'eft 
ici  d*oà  il  conclut  qu'il  n^  )«mtii  vu 
rmedaifk  «  maii  (euleoieiit  des  Cfta^ 
leiik  fiir  la  foi  deiquels  il  pourroit  in- 
téh  crédulité  de.ceuji  ijpi  ne  fi»t  na 
Hpa^d'eiaminef  ces  ibrtead^çkowa» 
tteiogeiifar-eux-^ménicf.. .-  .  -^j  ■-.  .^ 
ejnaia^fsgri^tltf'  H-  cemargue  jJwy  iw»i 
ftiftea  inket  par  le  Père  Haidouitt^dana 
eibri^kni  de  deux  medullet  qui  Ame 
jabtoet  du  Roy ,  &  qui  ont  e&é  frap- 
â  Afcalon.  L'une  n'eft  qu'une  erreur 
lix  ans  que  fait  ce  Père  au  fujet  d'une 
éille  de  i'Ënspereur  Claude,  où  il  dit 
l  f  a  146.  au  lien  qu'il  jr  a  if6. 
Centre  faute  conitfte  en  ce  qu'en  expH- 
it  le  re?er8  d'une  médaille  de  l'Empc- 
'  Severe  ,  il  veut  qu'il  y  ait  une  Pallas 
tient  une  chouette  i  au  lieu  que  c'eft 
Venus  qui  tient  un  pigeon. 
^  s'il  entreprend  un  jour ,  comme  fts 
$  le  publient,  do  juftifier  tous  les  en- 
ts  repris  dans  le  corps  du  livre  de  l'an- 
8c  des  époques  des  Siromacedoniens,  il 
apparence  qu'il  ne  laifTera  pas  iansdé- 
c  ce  petit  nombre  d'cndroiUTCÇiSaà^t& 
dditîoas. 

R  6  K>x 


395  I  0  u  B  N  *  L 

Au  relie  le  foin  que  prenJ  lePereNoïS 

Tik  monti'cr  ainfi  les  fiutcides  autres  ,  n: 

r doit  pas  le  rendre  fufpeit  de  vanité  ,  puis 

■  '^u'il  ne  s'épargne  pas  luy-m6(Tic  lorsqu'il 

^^le  moindre  rujec  de  le  défier  ^e  s'eOjfi  | 

Ittompé.    En  voici  un  exemple  qui  fctnflÉI 

"  prelènter  de  luy-même.  4| 

.  En  expliquant  dans  la  pagejto.  cesdedc 

htres  Br  gravées  fur  le  champ  d'une  me- 

pillc  de  l'Empcicur  Maximin  frappée  à 

faazaibe,  îlavoit  écrit  qu'elles  fignifioieat 

miiii ^ii/*t»it%.  Maisdcpuisaj'anc  reçaune 

KCrcdc  tvlr.Toinardqui  iuimandoitqu'el- 

iiiigniftoient  plûioD:  ^uXii  yi^uii ,  piioles 

li  fe  trouvent  daoi  l'oraijon  de  Doinoftene 

J»  CoTona  ,  il  a  changé  fans  peine  de  feo- 

■IHinent  ,  &  prettré  dans  la  page 48r.  cette 

[«crnicre  explication  à  celle  nu'îl  aveit 

?  ;(  D3nslflpage4Sr).  oij  ilpirledeplufïenri 
I  fnedaillcs  d'srgent  frappées  à  Antioche  du 
L  Mmps  de  Néron,  il  reconnoii  avec  une  pa- 

'Fcille  /incerité,  que  Mr.  Toinarda  le  pic- 

iBierdécouvetcquc  l'époque  de  cette  viile- 
iée  avec  les  années  de  i'crnpîre  de 
r  igePrince;  &il  nous  fait  efpcrcr  qucMon- 
I  «urToinard  donnera  3U  Public  les  tipet 
[  dcceEinedailIcsU  qui  confirment  que  l'Ere 
'.  (TAniiocbc  a  coinmencecii  l'auaée  -jof.  de 

Il  fondation  dcRome. 
\iA  l'omlïoi]  d'une  médaille  du  CabtDCC 

I^Monfr.  Dion,  tia^V^c  «^Avc,  \VV(^H 
pi  la  Page  ^9i<  ^^  ^^  {t\.iiaX\t»i^4^H 


157 

TÎIIe  ,  8c  deplufieQrsdefesEvêquos,  dont 
leE  noms  ie  noaveaf  dans  d'ancicos  :oRci!es , 
Si  dans  l'hiiioire  de  l'Eglile. 

Outrcc«naurel!csobfervition  ilaau- 
ffnenté  ce  volume  de  deux  difli  ntiotK, 
dont  U  prcmierelerc  de  comment:— re  au  ci- 
de  pafca!  des  Litins ,  qui  condei  ]ua[re- 
vint  quatre  an;,  &  qui  cli  dans  les  I  escon- 
fukiresdelaBibliotequedcl'Emp  --ur.  Le 
Père  Norii  n 


e  fut  Monfi 


que 

prer 

blioteque,  Se  qu 
pourlesdoaneiai 


:rtit  le 
■ttc  Bi- 
le pre- 

juatre- 


mier  donné  lami 

vint  quatre  anii 

intelligible  en  le  Qivuani  en  iixaucres,  dont 

chacun  eil  de  quatorze  ans,  &  a  montré 

quel  eftoit  l'uiage  que  les  anciens  en  faî- 

Quand  cette  dilTtrtation  futachevée,  il 
fit  prefont  d'un  des  exemplaires  à  Moiift. 
Ciampini M'jittedetbTcfade  grâce,  fc  Ré- 
férendaire de  l'une  8c de  i'aucre  Signature  , 
qoj  l'invita  à  en  entreprendre  une  féconde 
fur  un  autre  ciclc  pafcal  qui  fc  trouve  liir 
nn  marbre  antique  de  Ravenne,  duquel  il 
lui  envoya  )a  planche  toute  gravée  ,  pour 
l'engager  plusaifément  à  l'cxaminer&a  l'e- 
cliircir.  Ce  cicle  eft  celui  de  Denis  le  Pe- 
tit,  {iiT lequel IcPere  Petautemoigv,î  a-nviî 
traFxiUe  avec  plus  de  coaieaûtiii  ,  iaiv-Ae 
R  7  ïiïJ^âr- 


jçS  J    O    «    B    N   *  àM 

Ëxiénie  livrede  lai]oâriaed»t< 
Jur  aucunautre  lujct. 

Le  Pcre  Noriï  a  exécuté  ce  que 
pini  fouliaiioit,  &cacxpliquiii 
cicle  s'eft  louvent  éloigné  dufci 
PcrePctau,  adonné,  comme d 
de  ll-s  ouvrages .  de  grandes  pre 
profonde  érudition  &  d'une  exe 
Ctitude,  par  laquelle  il  a  entre  t 
fes.fiit  ïoir  que  l'Ere  vulgaire  ■ 
antérieure  d'un  an  à  celle  de  Den 
contre  ce  qui  en  avoir  cité  cru  juft 

Cesrareîqualitez  viennent  d'el 
penrées  par  le  fage  choix  du  Pap 
Douzième  de  la  charge  de  Gard 
lilioleque  du  Vatican ,  quieftott 
avec  empreiîementàSaSaimctc 
tiente  Frdau. 

l'avoîiai^cvé  cet  extrait,  k) 
de  le  tocttrà  cUieiesniBiiudBrji 
lors  que  j'ipprii  qu'il  courait  t 
fartiremcM  imprima  ÙMiet! 

.  Ëuraenios  PacUuMft  an  inconi 
paflêr  pour  le  Père  Hardouîn. 
Hardouia  l'aronë  dam  on  onvn 
méavec  leimar^ueidel'aQtorité 
je  les  confondniil'amiir  nilèii 
cependant  parceqne  ceui  ^Hifi: 
la  forte  ponr  vo^er  leaTtqnere 
les  des  autres,  fontfujetsieftrc 
lors  que  Jeur  cntiept'ifeftiitA  ii 
iai  doaneni  point  ici  d'ïoXK  ' 


r»tï      SqAVAKS.         599 

a  pris  poar  faire  emendreau  Perc 
iju'ilpenfcdcfonlivreiJesEpocjucs 
de  Sirie.  Il  lui  dit  que  les  atnis  par  l'a- 
vis deCquels  il  en  a  eclairci  quelques  en- 
droice,  Bc  corrigé  quelques  sutree,  ou  no 
font  pas  enetfetfesamis,  ou  fontpeu  habi- 
les i  puis  qu'au  lieu  de  lui  conreiller  de  re- 
traérer  une  inanité  de  paflàges  où  it  s'eft 
lourdement  irompé,  ils  l'ont  feulement  por- 
té à  en  changer  un  petit  nombre  ,  Se  à  join- 
dre de  nouvelles  fautes  aux  anciennes. 

Il  lui  apporte  pour  premier  exemple  ce 
qu'il  a  dit  liansla  page  490.  de  l'epoqoe  de  la 
province  de  Samarie  ,  afin  que  fon ouvrage 
fuft  d'un  bout  à  l'autre  une  etabic  d'Augias , 
qui  pour  eftrc  bien  nettoyée  cuftbefoindc 
plus  d'un  Hercule. 

Pour  fécond  exemple  il  lui  apporte  ce 
qu'il  a  dit  dans  la  page  476.  dei'epoqusiie 
Germanifie;  enfuite  de  quoi  il  lui  remon- 
tre combien  il  eft  dangereux  de  compofer 
fur  les  mémoires  d'autrui,  &  lui  reproche 
la  témérité  qu'il  a  eue  d'ofer  écrire  furies 
médailles,  lui  qui  ne  Tçauroit  lire  que  cel- 
les qui  lui  ont  elle  luijs  auparavant  par  une 
troupe  dcgensdévouezquiluicn  cnïoycnt 
de  Paris  les  tipes ,  &  d'avoir  fuivide;  gui- 
des incapable"  de  le  bien  cotldnire  ;  Que 
quand  il  a  juge  des  médailles  par  lui-même,. 
j)en  a  jugé  en  aveugle,  en  a  formé  des  con- 
/û  fturcs ,  8c  donné  des  explicarionî  peu  heu- 
J'cufes:  Q.ue  quand  il  a  tTiké  4e  c\w\'a,Mt: 
'époque,  il  i'eii  trompé  lic  C5^vic\cçiç itv^« , 


^^Bo  J  o   D   B    H   A   I.  ^M 

^Htcc  n'cft  lors  qu'il  a  fuivi  Eutncnios.  I^| 

^^fant  droit  pat  lu  louanges  qu'il  dooD^H 
r,    Pcre  Hirdouin ,  il  le  plaint  des  trïîcs  vj^Ê 
y    ijlciie  incoatinenl  ipréf  caatreiui,  &1^^| 
^  JuBrIe à apprcDidieà  coanoitre ce  Jeruite,n^| 
Hi|Minoi[reIbi-niéme,ScàmeiCrclaiuIleiBI^ 
^^KenL-equi  eli  entre  l'un  &  l'autre. 
^^bEafia  il  le  meoicc  de  faire  voir  que  foQ  li- 
^^Be  cllcoocraire  enioutpaincàUvctitabif 
^^Bâcinc  des  temps.    Mais  afin  qu'il  ne  l'ef- 
^^Kye  pas  trop,  illuiprometdelefairetàiu 
^^n^ur.Covecioutel'honncteiequclîgni- 
^^BJe  nom  etrao^r  à'Eutnmim  FActmit , 
^^Vil  a  piis, 

^^■11  fetnble  qu'en  nwntrant  aînlî  IcsTautei 
^^B'Pere  Noris,  ildevroitfcjuflitierdece'- 
^^B  qui  luionceiléreprocliécsparcefïavaac 
^^■tligieuK.  Je  ne  dirai  rien  de  foa  intention 
^^bcOiis,  puis  i^u'il  n'a  pas  jugé  àpropos  de 

^■MParmi  ces  nienaces  £c  ces promeilès qii'3 
&ic  au  Père  Noris,  il  infère  quelques  parouP 
qui  me  regardent ,  Scquioefoiit  nuliemcfl 
contorraes  a  k  veriie'.  Voici  ce  qu'il  dit  J 
a'adreilint  au  Père  Noris  :  Tt  ' 
tftindii  1  tt  immifariierJeta ,  It  imfU 
éiliédh  firmoiHnt,  billum  uti^itt  înttr^ 
tinumfHmtHraquéZumemQ  indUtre.  F«r3 
/«jif  («  C  o  G  M  *  T I  f «i ,  qui  tHMiu  fiiijm 
gtnium  proèi  fttjjeSum  tjfi  dicU,  lujiSl 
/w^ern  vidiMnr. 

l'ar  cciparo\csi\  Ti\'iuùWçJeiixcIioC)i 

^»C  l'ii.  elU  tiu  c\o\gaâ.  \A^t«iv\ut.^_ 


J'apoîr  S'\t  quêleFcreNorit pouflëpamne 
haine  implacable,  déclare  une  guerre  mor- 
telle Se  punique  au  Père Hardouin.  Jca'ai 
parlé  ni  deliainenideguerre.  Jen'atpoînt 
parlé  de  haine  ,  &  n'ai  eu  garde  d'attri- 
buer au  Père  Noris  une  auil'iraauMÎiedif- 
poGtiotiqoe  feroic  celle  d'un  Religieux  8c 
i'un  Prêtre  qui  aaroit  une  haine  implaca- 
ble contre  un  autre  Religieux  &  un  autre 
Prêtre,  Je  f^ai  i^uc  tant  kimme  qui  hsît  foa 
frtre  ifi  homicid»  i  &  je  n'ai  jamais  eu  fujec 
de  ttnir  le  Perc  Norij  coupable  d'un  aufli 

droit  de  m'en  demander  réparation  :  mai* 
msintenant  il  n'a  droitde  la  demander  qu'à 
Eumenius. 

Je  n'ai  point  non  plus  parlé  de  gtietre  ;  & 
fi  j'avois  eu  à  en  p.irlcr,  je  ne  meferoispas 
fervide  l'cpiiete  dsfuniqm.  Je  l'aurois  bif- 
iee  aux  gens  de  collège. 

Voici  donc  ce  que  j'ai  dit  :  LtVsriîiori! 
exerce  far  tom  en  points  une  continutHe  àr 
imfiloyèU  criiiqut  cautri  U  Ptrê  Har- 
diUi»,  Jen'airienditdauanCage. 

Lti  féconde  c h ofe  tju'Eumenius  m'attri- 
bue, eft  d'avoirditquejeconnoiefortbien 
le  Père  Noris  ;  d'où  il  veut  conclure  que 
puis  que  le  connoiiTînt  bien  je  Ini attribue 
dckhainecontrekFere  Hardoain.  il  eaa 
cfleaiTemcnt, 

Je  n'ai  point  dit  non  pluaque  jeconnois 
fort  bien  Je  Pcre  Noris.   J"autolse\lJ.nit  ia 
ledixe,  p.uce  que  je  n'ai  jsiraalt  euYVoïi- 
ïwe.MS 


J  O  D   11    K    A    L 

r  deleroir,  ni  d'entretenir  arec  lait 
cun  commerce  de  leicres.  Je  ne  leconni 
<luc  par  Ces  ouvrages  que  j'ai  lus, ,  &  qui 

(bnteftimea  de  cousIesSçavans  de  l'Europe, 

Mais  apréï  avoir  parlé  de  la  criitquc  qu'il 

,^  -Ç  faite  du  livre  du  Perc  Hardouin  .  j'ii 

■■Ébuté  ce  qui  fuit  :  Ce  qu'il  y  /tde  piiu  fa- 

^lyimx  .    c'efi  qu'il  l'Mccuf»  ea  la  fagf  zio, 

I    éi  ft  fairt  bonntnr  du  travail  d' autrui,  de 

frtnire  Ut  fenftu  f^lts  pMiits  du  fini  ha- 

iiUi gtiiidt  Ci  fietli ,   é"  tlt  J'uffrim*r UmT 

Kom  i  a'a-uaiTtafié  mot  a  mût  jitf^Hn  iiiint 

Ugfus  d'un»  iibfenuii>»dtfiuMr.dtVMlm 

"xth  qutnx.itme  chapitre  du  quturiim*  iivd 

hfM^oirtd-Eufiét.  ■ 

Rj'ai  ajouie'  encore  quequandlcpereî^j 

I  jA  avoir  formé  celte actufation ,  il  n'av49 
pas  vu  la  detenfe  de  la  lettre  de  faint  Chri- 
ibflome  à  Cefaire  .  dont  l'auteur  garantit 
que  le  P.  Hardouin  ne  copiera  jamais  per- 
fonnc;  &  c'eft  là  defTus  que  j'ai  écrit  que 
pfur  pm  qm  jt  tennaijfi  te  Tir»  Norît,  J» 
duMIt  fort  qut quaMdil tiurait  lu  cttli dèftn- 
fe,  il  eujt  ajoHlé iiititcoup  dtfùi ài'aiiieitr  , 
é-  ut' il  tuft  voulu  dcmtniirfti  prepriiyu 
four  h  ereîri  fur  fit  parole. 

Je  n'ai  donc  pasdit  quejeconnoinbîa 
bien  le  Perc  Noris.    J'aidin 
je  le  connoilfoispeu  j    &  parce  quejelci 
noiitbispcu,  je  n'ai  pas  porté  de  jogemi 
;'ai  feulemcntptopofé  un  doute. 

Je  pafle  fous  fi\en«\e\c^cit«^ili 
touche.  &  je  mcçTiîeUQî\«\rtS&*-"^ 


preprtiytm^^ 

nnoinbiafl^H 

quejelec^^B 
^cjugeme^H 


s  fuies  alluâanid'Eumcniiia,  poui  les 


•ait  i'nne  Lettre  de  Mr.  Eifinfehmîd, 
Medeiin  de  SCmiiaurg. 

Dur contenteren  quelque  manière  ceux 
31Û  ont  fouhauéqiiEJemetufleedairci 

mon  traité  fur  ]es  raifonsphiliquesde 
;Qre  ovale  de  la  terre,  je  me  trouve  obli- 
i'en  dire  encore  deux  tnotsi  fur  tout 
f  que  Moalr.  Neuton  8c  Monlr.  Huy- 
I,  cet  deux  grans  hommes,  ont  aulH 
ia  démontrer  la  terre  elliptique .  mais 
e  fîtualian  tout  à  fait  contraire  à  U 
ine.  Pour  fçavoir  donc  quelle  figure  la 
i  doit  avoir  aquis  au  commencement  de 
;ilre,  ilfautlaconlîdereTcammcellant 
le,  liquide,  &  tournante  autour  de  fou 
avec  beaucoup  de  ripidiié.   Cir  eliant 

ceteftat,  l'iiquattur,  Si  les  parties  qui 
ont  proche  auront  beaucoup  plus  de 
e  à  fe  mouvoir ,  que  les  parties  qui  s'ap* 
JicnC  des  polca  .-  d'où  il  s'enfuit  que 
i  £;r2  diminué ,  &  que  le  diamètre  de 
uateur  fera  allongé.  Mais  comme  ce- 
alt  à  l'infini ,  ceglobc  liquide  feroit  non' 
;ment  changé  en  une  figure dedifque, 
;  {es  parties  s'elbm  dégagées,  feraient 
,  lancées  du  refte  par  une  ligne  tan- 
e  i  ce  qui  eli  pourtant  fort  contraire  à  la 
té 
}ar  lever  donc  cet  incocvcnittvt ,  î.\c% 


4*+ 

nccclTufe  qu'on  fuppolc  que  l'atmDfpfa 

(^ui  ell  autour  de  la  terre,  cllinc  prefl«ri 
touKf  piits  ,  falTe  reliilance  à  ce  moav 
Oient  inegai  de  11  terre.  Etcotnmecettem- 
iiilinre  eit augmentéeàmcfurcqnehforce 
du  mouvement  des  pirries  de  Uterref'iu- 
gmentc,  il  eil  aifeiconcevoir  qoecamc- 
mei  pjrtie!  irouvant  inoîos  deiciîiitocek 
long  de  l'axe,  le  tournent  de  cecàié-ll,  iul- 
qa'i  ce  qu'enfin  les  rclîftancet  de  ces  deux 
côiei  Ibienc  devenues  égales  pour  s'eut rete- 
DirencontfepDidsl'unel'autre,  U  qu'ainfi 
Uteireparunecomprcilioa  ptoporiionoe!' 
Iode  l'a  ligure  ronde,  lêlbitaquiiuacâgarc 
longue  ou  ovale. 

Quoi  que  le  caleulde  Monfr.Ncuton  Se  de 
Mr.  Huygens  l'oit  foctcurieuxpouravoirU 
figure  de  lncrrc,  neanmoinsiicftirenaar- 

2uer  qu'outre  qu'ils  ont  oublie' breûHance 
c  l'atmofpliere,  il  elV  abl'oluinencimpar- 
filiie  de  déterminer  li  moindre  chofc ,  fins 
fçjtfoirau  juftcjidilferericedespirtiesdeU 
tiTrcendenfité,fc!onlGurditiiêrentediftance 
de  Ton  milieu  i  dont  on  ne  viendrapcut-elltc 
jamais  à  bout.  Mais  avec  tomes  ces  fpscob- 
lions,  je  ne  voudrois  pas  me  fier  eniietç- 
menti  (C  qu'on  en  pourroic  conclure,  fi  i« 
n'ellois  d'ailleurs  pcrfusdé  du  r^iil  pardêl 
expériences  conïaincantCE.  Au  refte  com- 
me les  ligne»  de  dtreâion  donnent  le  plut 
dedilHcultedansl'alî'airedc  lapefantcur,  il 
~"  '  "'"e  qu'à  bieoco'niidererlafigorede 
"■*'"  * — 'S:  duâ  mou  traité,  il 


^^  D  B  i     s  Ç  A    r   A  H  ï.         4or 

F  fera  facile  àe  rendre  raîfon  deceqaecesli- 
Bacï  de  direaion  font  perpeadieulariesàll 
rtipcrficiedeUierrc,  Scoonpisàlaïe.  Car  . 
tous  les  corps  fotiiies  qui  font  dans  l'intérieur 
de  la  terre,  cftant  rejcticzde  Ion  milieu  par 
fon  mouvement  jonrnilicr,  il eft oeceiTaire 
qu'ils  tendent  vers  un  tel  endroit  oà  iU  ctoif- 
vcnt  ie.moÎQsd'obllacles,  c'eliàdirequ'iU 
s'en  aillent  pnr  le  chemin  lepluscourt  vers 
la  foperlide  de  la  terre  :  or  ce  chemin  ne 
peut  eltre  autre  que  la  ligne  feeinte  ou  ]>er- 
pecidiculaire  à  la  mémefuperfidejScçc mou- 
vement cftaufli  communiqué  auKcOrps  qui 
font  hors  dekterre,  ou  furfaTurfacci  de 
mâme  qu'un  boulet  fortî  d'un  canon  re- 
tient non  feulement  la  direâioa  do  canon, 
mais  y  pouiTcaulTi  tout  cequifctrouvcdi- 
reîiement  à  fa  rencontre.  Quindiedisquc 
tescorp;  qui  font  au  dedans  de  la  terre,  ten- 
dent à  s'en  aller  par  la  ligne  fccante ,  j 'en- 
tens  leurs  veiiiges  ou  tracci  qu'ils  pour- 
voient laifTcr  dans  la  terre:  car  à  cauiè  du 
mouvement  de  la  terre.,  iU décrivent  eftc- 
^vement  une  ligne  fpirale  tournéeautour 
j  de  Ja  furfacc  d'un  eonc.  Ces  corps  elhnt 
poufiêzdelafortc,  fie  rcpoufTeafclcHil'opi- 
nion  h  pluscommune  des  Philofophes  ttio- 
dcrnes,  par  une  autre  matière  dontlarelo- 
citéeft infiniment  plus  grande,  s'aquicrcnt 
par  là  la  qualité  ^u'«a  appelle  la  pefanicur 
des  corps. 


m^kM»^  Orï  anlfi  lieiCoMtMinM 
|l(adiMaui^tt(itpoînt&iitK  .ri 
cietidctanuxinicfgiit  ,  qiEl^tiiltt 
itlaiiMtrBft&ifr  fttuf  readTapâèC- 
HMM  iJt  étotttftifawnrrjitiiypnÉH 
P»nlMÎ  IMiuakDnMtAàBiu» 
«ide'4.  Uvnqni  éft  to.âeniter.„  il 
ÛpqÎM^;  M'dCTtu,  :ftiind«r- 
II  lÎKceflioat.  lltsadwJfMBCil^i* 
ligi^BÎfcpBcftàttiitfawffMiteniJhiBt 
rdlpii  oouunc,  81  mtjMraln  psHC 
Mb  iDit''  fariéfinmflii'idii'a.'csiEiià 

»laâ-/  8c^  U-ROitBtijga.'CotMeilki 

*»■■       ■:  -■.-:  ;      -,    .Irrl.lh--^ 

Ipfef  deort  iLconfidere  troiiictBftfc 
emlere  concerce  Ici  aOiaiwjqde  Ici 
cicTs  d'an  défont  ont  droit  d'intenter 
le  payemcDC  de  cequi  learefldû;  2c 
tioni  bfTftttt  iMIfraisUc,  ou  U  fflix- 

(êcondlEimA'r^gkr^ /es  perfoane* 
>Qt  obli^iJoiAc  pa^&rlei  dettes  d'un  dé- 
SclatroiUsttifeT^Vie  la  contribution 
'MteDtreelleîpiiSrpajer  ces  dettes. 
fialejchai|;c9  qui  font  difièrentes  des 
11' Se  qui  le  prennent  fur  lafucceflioa 
ae  par  avance ,  font  les  rentes  foncîe- 
l'obligation  de  venger  la  mort  du  dé- 
[aiaeftéafTaflJné. 

.tte  obligation  s'étend  à  toute  forte 
itieri,  aux  tcftanieniiires  auff-k-Va^co. 
t  Intimes,  iux  colUtervnaa^-^À^^ 
»■'  S  l^'VUL      ^— 


Ti'taxàefeenàira  La  loi  mêniey  fïtvfrf  !» 
Hint'ias  desberitcz ,  &  j  exhorte  jufi]u'ïUJ 
iCfhves. 
Il  y  a  pourtant  tics  rencontres  où  l'héritier 
KfKuc  tnnlîger  avec  VaSiUia,  comme  io" 
^que  le  crime  eft  rcmiflTible,  lors  que  le  dé- 
t  l'a  pardonné,  ou  lors  que  l'on  peut  ju- 
iblemcni  qu'il  l'iDtoitpardoluiél'Jll 
.maïoiteuletcmps. 
■  I,aCautamedeHainiut3tiDe^irpof 
ère  fur  ce  lujet.  Elle  dit  qi. 
nnCiâion'qu'elle  appelle  Fdfxit'À.iimi'Â/fi 
t  eftre  Kaiie  avec  ie  furvivant,  &lcfij'i 
É  l'ila  quinic  an?,  finonavec  Icfurvi- 
.t  leul,  £c  que  le  prîxdeUcompoliiioa 
fera  partagé  par  moitié  arec  le  furvivantlc 
tons  les  enfana. 


ionnéi'itl 

rpoâjj 

ic  qa^ 


XXIV. 
JOURNAL 

DES   SÇAVANS. 

Du  Lundy  lîjuîn,  M.  D  C.  XCnf.~ 


Li  Ctèinet  de  Im  Biilîothe^tte  ds  fmnit  Gt- 
ntfievc ,  difi/é  tn  deux  fariiei ,  etnte^ 
ti»rH lu  antiqHitn.de UKtligîen des Chré- 
titni  ,des  E^yfiieni  ,à-deiKtm»imi  des 
ttm&eaux ,  disfoids,  é"  dss  meduilies , 
des  tnonnoyes ,  des  fitrres  antiqutt  gra- 
vêts ,  (^  dci  minéraux ,  dei  ttli/uuau ,  dis 
Umpet  antiques,  detujiimitHX  Us  flmra- 
rti  éfUs  flui  fingulieTi ,  des  cequilieiles 
flui  confidiTxblis ,  des  fruits  etrangeri , 
^^Helfjues  plantei  txquifet.  ParleR  P. 
Claude  du  Mdinet ,  ChMOMtte  ReiuUer  de 
l*  Congrf galion  de  Franer.  ïnftlio.  à  Fa- 
rUchezAntoincDezalIier,  lûjii. 

MR.  !e  Cardioil  de  la  Rochefomcault, 
dernier  Abbé  Comniendataire  de 
ûintcGcncïieve  de  Paris,  y  fit  ve- 
nir en  1614,  desChanoicEsdeS.  VincentJe 
Senlis,  pour  y  rétablir  le  culte  divin,  ïc 
/'exercice  de  lapieié-,  àquoi  ils  crurent  d:- 
w-oir  joindre  l'ctudc  desbonneslctttts  ,  ^m- 
treJbis/J tJorinkate  dans  cette  maÂton. 
£n  y  eatiiat  iJîn'ycrouvcisutViOia^^" 
S  X  HV«. 


4,.        J<,»«»»t 

vie  ni  manurcric,  ni  imprimé.  Les  I 
Fromeau  &  Ullemant  en  amafiereot  en 
fieiirs  années  iuftjues  à  fcpt  ouàhuit  i 
volumes- 

En  lûTF- tes  Supérieurs  curent  Toiodi 
rebâtir  un  lieu  proprcpourleî  nie ttrC} 
feu  Pcre  du  Molinet  qui  en  avoit  Ift  < 
âion,  acheta  qu:intite  de  livrespoufi 
vcrdcleremplir.  II  l'accompagna  d'ui 
bjnetdc  pièces  rares  Se  cucicufis,  qui 
lent  contribuer  à  la  connoiflance  des  b 
matiques,  à  celle  de  l'hiUoircnaturelli 
cienne  &  moderne  i  &  par  un  bonheui 
traordinairc,  ce  qu'ily  avoiiideplus  e: 
Icncdans  le  cabiccc  du  fameux  Mr.  peu 
fut  traniporie  en  celui-ci. 

Iliîidcffincrcequ'ilyadeplus  rare, 
joignit  de  pccis  difcours  pour  en  hc] 
l'intelligenire.  fcenconlciver  la  rocm 

L'ouvrage  eftdivÎJé' en deunpaiiic* 
la  première  contient  diverfes  aniîqt 
fie  la  Religion  des  Chrétiens,  de  cell. 
Egiptiens,  &  de  celle  des  Rotnaini, 
leurs  mefures  ,  Icuri  poids  ,  leurs  i 
noycs,  leurs  médailles.  Elle  contient 
des  pierres ,  des  talîfmant ,  les  niODn 
de  France ,    &  lec  médailles  desPapes. 

La  première  pièce  qui  s'y  çrefcnte  de 
tiquitez  d:;  la  Religion  Chrâcienne,  ell 
imagedc  la  Vierge  d'un  marbre  brun. 
portefonûU,  UonCuTlesbr^,  maisdt 
elle,  fie  n'a  point  les  maîas'l'ïi —  " 
ics  iras  devez  pour  jtvcr. 


,1)02^^ 


l,iç|lieii  du  revcncftunS.Michdflai 
(ÂKiBiSlit:  eler^  poordéchu'gcïnr 
b~f bnc  perfbBac'^a'ilprelènte&aJD- 

Ciê^riflr  Umiici  uitiqiKiiqui.lê«<»ait 
buiet  de  làinte  GcnevîeK.  parainei^ 
Mil  jr  en  a  de  figurei  tout  ex  traordinai- 
8t  qui  oBtechappcilacônasiflaocrde 
iniu*  Licetus,  qui  ca acompotënn li- 
mptime'  m  folio^Paduëco  i66».}eaa 
ni  ici  qacd'ime/urUqaelleeftlema- 
unmc  oe  J,  C.  jwur  U  difiingncr  des 
B  qui  iè  mcttoient  daiu  kstanbeuiz 
tBTCiii.  Eiiiébe  fait  meâtifn]  de  ctmO' 
immc  dans  le  ji.  clupitre  du  i.lirre 
rtedçConSantm. 

itn  plufîeurs  cachets  qui  fe  trouvent 
cecabiaet,  il^ eaaunûir  lequtl  {ont 
iroles:  In  Dte -vivia.  Il  ferTOÎtràca- 
T  kl  letireid'hQlpitalitéquelesCbrê' 
portoient  dans  leurs  voyages  pour  eftrc 
dans  l'Eglift  d»  pays  par  où  ila  paf. 
t.  Jaques  TomalTm  en  a  fait  un  livre 
imlinquartoàUdinecQ  i6^y. 
nui  les  anciquitez  des  Egiptiens  efl  un 
^qni  fcrvoit  aux  &criGeea  d'Ifis.  Les  li- 
les  Rois  font  foi  qu'il  cAoit  au fli  es  ulà- 
rmilcsjuifsj  maisaveccetiedi&rcQ- 
LC  ceux-ci  l'cmploy oient  pour  expri- 
leur  jayc;  au  lieu  quelesautreGl'em- 
)ient  pour  msrquer  leur  triftcflè.  Il 
jurqu'àRomeavecleculMd'l&atCOm.- 
aautt  le  témoigne. 

S  j  Sft* 


HJLf  ]  O   V   a   H   A  I.  ^H 

r  ^ps  iaTtmfU  iu»m  Remin»juctfimk)  ijim, 
[  finiCAntf^ite  Dets ,  ^Jî^rajubmsia  IhShi. 
l  Aloccafiond'lfis,  le  Père  du  Mojinet 
I^Mppone  qu'il  7  a  lïx  aosque  dans  le  jardin 
KdeMr.  Berier  proche  de  faiutEuitiche,  fut 
Vjkrâuvée  parmi  les  ruines  d'une  Cour  à  dcuï 
■tbilèx  de  profondeur,  uqc  lelte  de  femme 
Hp>  bronze,  un  pea  plusgroflèquelcciïtu- 
^■tl,  &qiiel'a7ancbienconlîderéi: ,  iljugex 
BkKc'eltoiclaceAed'IIî;.  Quand  leTemple 
^Bk  cette  DcelTe  fut  détruit,  l'idole  fut  por- 
BKc  à  l'Eglife  de  liiincVincent,  qui  dt  au- 
Hbmd'liui  celle  de  faint  Germain  des  Frez, 
Hjlt^dcmeurajurqu'en  1514.  qu'elle  fut  bri- 
Pfie.  On  croit  ()ue  IcTempIeelloitdeffcrvi 

Br  des  Prêtres  Payons  qui  dcmeoroienc  à 
i.  Une  partie  de  leur  lerriioire  fut  donnée 
l'PU"Clovis  à  l'Eglife  de  faînt  Pierre  &  à» 
i  lUnc  Pauli  £c  l'autre  par  CtiildcbenH' 
I  glife de  faiac  Virent. 
['  - 1  Parmi  les  amiquitcz  de  U  Relie! 
■  ItoBiains ,  il  y  a  dans  le  cabinet  de  bv 
w  Geneviève  des irepica,  dcsipatulcs,  Bcdi- 
I.  wrfes  fortes  dcïafcs.  Mais  une  des  plus  ri- 
I  fCs  pièces  cil  un  petit  tombeau  de  marbre, 
r  qui  fut  porté  à  Atx  il  y  r  plulicursannécï. 
F  avec  d'autres  relfes  de  la  cbarge  d'un  vaif- 
I  feau  El'pagnol  qui  avoic  échoué  fnr  lesc6- 
F  m  de  Provence.  Les  Sfivani  qui  l'ont  vu> 
I  Asmeurcnt  d'aecord  que  c'clt  le  tombei^ 


i 


El      S    Ç    A     V     A    1 

—  à  leurs  fuiienilJcs,     __    ...  , 

':'  voit  des  dgacs ,  des  Bambeiuï ,  des  filmiert- 
aïccleuridïttesi  deicolonnes.  desfcftons 
dcfleurs,  unecoiironne,  ficunticpié. 

Le  Père  du  Moliner  pour  expliquer  les 
raifons  qui  portaient  les  Romnins  à  n>eitre 
toutesces  tigures  fur  leurs  tombeaux,  fait  ea 
cet  endroit  un  extrait  dulivre  de  Kirchmuû 
df  funtribiti  Romumrum  , 
aHanibourgcn  lôof. 

)\y  xdînsle  méraeab'iaetaaaiaim  ,i 
femcitoit dans U poche,  Bc  iivoit  le  mSy 
ufi^e  pirmt  lesRonninsqueicsjei 

PlufieuD  aateurî  ont  écrit  ia\r 

i';  de  leurs  monnoyes:  maispeuti  

'  -fibnne  n'en  a  jamais  autant  amafTé  que 

i  r ,  Pcitelc;  Se  prelque  tout  ce  qu'il  en  avoit 

■-.T.sdëeft  miinienintà  fainte  Geneviève. 

En  PsHantdeipoîdsdes Romains,  il  n'eft 

V"  permis  d'oublier  leurconge,  qui   "  ""~ 

u  jjritieJpaîc  rfiefure.    Il  y  en  a  i'  ' 

'^^cuievc,   un  qui  eft  antique  . 

^V  B'eftiu'une  copie,  Bi  neljjffepasd'  

^^^Sifi/cTiblc  pour  avoir  ciïê  tiré&mefurÉ 

^"îïrf^meni  fur  l'original  qui  eft  prelente- 

_^.*Mt     i  Rome,  au  Palais  Farnefe,  &  qui 

ff^rrfi^it  au  Capitule  au  temps  des  " 

^^rife-  m^e  eft  devenue  fam 

'"^-  GaffcBili  cnaditdansIlviedeW 


il  n'eft 

;a 

d'ettrtfl 
iefurÉ 

fente- 
ï  qui 

?af  I^H 


,11?" 

■      àfV 
W      11  F' 


jiei  J«""'  „,..,.,nJ=.    .     ...  ..lift 


■  ipiits  ûe  1.1-»  ^  ip. 


L 


;.rrcdCS 


"    W       Sç   A   V    A    « 

M    Kniilieude  conimentaireàeequeS.I 
■    ttS.  Epiphane  ont  écrit  couchant  Ici  téi 
W     lies  de  fesADcicns  hcrctiques. 

Bien  qu'il  y  ait  au  cabinet  de  liînte 
nevievc  des  monnoïcs  de  tous 
monde,  ceux  qui  les  gardent felbntpM 
culici'emenCattacliezài'jireuQei'uitedcd 
ki  de  France  en  or ,  enargcnt,  &enbillo| 
depuis  Clovia  jufqu'à  notre  tcmpsi  ce^' 
cft  un  titre  des  pluï  autenUques  de  la  dui 
de  h  Monarchie. 

Ils  y  oncauiTi  fait  une  fuite  de  quatre  C( 
mcdjilles  de  brome  des  Papes ,  depuis  M 
lia  V.  jufqu'à  Innocent  XI.  Mai;  à  j  ' 
s-'cn  trouve-t'il  parmi  les  premières , 
Ibient  du  temps  des  Souverains  Pontij 
qu'elles  reprcfcntent,  laplupart n'ayant d 
frappées  que  depuis  quElqucsannêesAirdj 
coins  modernes. 

La  féconde  partie  du  cabinet  dcfainte  Q 
nevievc  contient  ladelcriptiondesoii 
deiaaimaux,  despoifTons,  desfcrper 
pLancet.  desfruits,  dcscoquilLc»,  de 
^HM,  &  des  minéraux. 
^^B^  premier  oifeau  quî/cd  décrit  cftq 
^^^^e  Paradis  Pigafctha  en  a  donoé  le  pi 
^HCr  la  connoinance  à  l'Europe.   C'eft  u 
tCafioa  de  croire  qu'il  n'a  point  de  pici' 
â^qu'il  ne  vit  que  dekroféc. 


iKirait  d'uni  Ltttri  dt  Mtnff.  M'ic»h 
fujtt  dt  lit  Mtthude  dis  Cafeadii 
Aigtbrsiiu*!. 


'1 


r  Onfieur  ,  J'ai  vu  le  livre  intituH- 
L  Principe  de  l»  fcitnct  générale  du  ii- 
'*  eeurbes,  dont  vous  m'avez  pirlé,  fit 
it  «aminé  cette  remarque  dcU  page  564. 
il  l'on  voit  que  rauteurentreprenddedé- 
1a  mctode  des  carcadesnlgebriquci , 
lire  11  reforme,  limeparoitqa'il 
b'R  pai  eftc  plus  heureux  en  cela  ^ue  dans  les 
Ljlûtres  reformes  qui  compolenc  Ton  livre, 
\  Aont  le  fuccés  si  elle  folidcmcnc  prouvé  en 
[sparoRcperfonne  illollre.  Mût 
:tre  perfonne  o'a  pis  dû  fc  donner 
hpeinc  de  marquer  toutes  les  confeqocn- 
"wquifuiventimmediaiemencde  Tes  preu- 
M,  il  eft  bon  que  des  geoîdont  lcl□cc^- 

£Cïo^!fonC[noinsimportantes,  falTcnt  ob- 
■ver  Icsconfrquencej  quircgardent  la  tne- 
V  tode  des  cafeades  algébriques  ,  parce  que 
I  sous  n'en  avon;poinCd'aurrequiibitfuiH- 
I  faite  pour  la  refolution  de  toutes  les  egilitcK 
'    déterminées. 

'■  L'auteur  n'entreprend  point  dan»  fl  re- 

[  forme  d'y  comprendre  rout  ce  qui  eftpuj; 

ticulier  àccrte  metode;  il  fe  reftraint  C^ 

\  ièules  racines  commenfurables ,    aufiJB 

L^  il  coadroit  rap^ottcr  lei  queAîonstf 

fe.  Mail  chacun  çtn«EÇTo>iNMi».0\^ 

»  ces  racines  ne  Cci^titt  otSwcè^^ 


j  fl  re- 
.iiit«i|J 


i^ftt-hln4«ftpn>picBo  renferme 

ifiitiiBpf*iéC8Ua,î  :  ^ntt  mdfoit , 
l^iito6dKiMMbÉtk>ft»1^^aiB^ldtnfeoi  ou 
tlii<nfi*ifl  fcidoatu  •WBttf MO  db  pbnToir 
(«iMe  511*11  «^.W.fMtdvniQfaes  corn- 
■jiifcnihHn  ilini  imgnuidtiÉiiibfc  d'egalî- 
taMiréètdie  coitft  foraob  jl;:«  &-*»  8000 
ftTifl^fŒ4ï(iK^^Hi^3#ok::Glatim  le 

lÉjÉtifniiiiki  nnimiirn  m  firffcnlrpw  pour 
rfApÉÉisi^it  îigidttim  éiMUnsHBiiiifiit  •  com - 
^JjfeijaoïK^  leforpe  dé  ettravtieBr,  En 
lalijn  ftipfilirtrtimiril  frf  lniiintnnTr  -  * 
âM<toii|ÉilktafandiDky^fB;-»tfirives. 
Milim  43^4000. 6c  avec  tout  cckîinedécou- 
rfiroic  point  les  racines  commenfurables 
qnifrat  égales^  Mus  il  ne  fufiiroit  pas  que  r 
ks^  racines  fnfiènt  commenfnnbles^  pour 
ka  tsmurerjcnfin  par  xxxtCTOftÀir  ilfâu- 
dfoîCiinflL^  ièloniailémonftnâoni  que  les 
Itipotheiei  f o^t  comme ofiihU)les  dans  la 

cafcade  qui  les  renfemiç:^  £c  ain&de  fuite 
deca&adeencarcadejttfqa'auiècnnd  degré. 
Cela  s'eft  trouvé  dans  Vegi}ké  du  troifiéme 
degré  r  qu'il  apporte  pour . exemple  :  mais 
cte  exemple  eftde  Monfîr.  Rolte  quH'a  faite 
pour  expliquer  une  des  règles  de  (a  metode  ; 
Se  il  efl:  évident  qu'on  kMrrencontrerapref- 
4|iie  jamais  de  ces  fortes  d'egalitez.  Ainfi  la 
reforme  ne convicttdroit  que  très  rarement 
anx  rarixirf  rommcnfurables  5  &  i\  ttve  ^-îi- 
nfk  que  pour  faire  far  chac^ue  de^t^  ^^^ 
-'  S  6  c^^vû.- 


«i'<=»*"l^)estV**-  «s  font  we*  Hon  a 


*^''  f  cru  avo«  ^•;  Maisi^'îv'euï  »' 
*feutP^^!S  "°^r  les  Se.''' 

.  aeV)it«\"-  L  Von  ^P'^-  Uas.?*--^  ccc 


le*  Mémoires  de  l'Académie  du  ij-Mars,& 
de  )'eng!oucir  iJjliis  une  autre  metode  qu'il 
promet.  Maisdunle  premier eflài  qu'il  en 
a  donné  >  il  n'a  t'aie  autre  cbofe  que  dun- 
gcr  l'cxpretHonde  qudi^ucs formulcf  tres- 
iiiuplei  ,  que  h  metode  de  Monfv.  Rolle 
donne  tout  d'un  coup:  &  il  n'a  pas  mieux 
ïétofli  en  voulant  faire  croire  que  le  principe 
de  celle  n^etcde  appartient  à  un  autre  Au- 
teur. Car  pour  donner  quelque  vrai-fem- 
klaDcc  ù  le:  condulloni ,  il  ^Sè  une  erreur 
ujttlîde Table  dans  le^  prémiiTes  ;  ii.  d'ail- 
leurs il  fupporeroit  que  Monfr.  Rolle  eulb 
trou velegenre  dans  l'indiridu.  |c  vous  en- 
treiieadrai  fur  cela  au  premier  four. 

DeCenjiiiutione  anni  M.  SC.XC.  aedo 
£pidsmi»iu» Mulinenli}  Agri,  (j  ■viim*- 
THm  regionum  lalonui  gmvitir  aiftixit , 
dijftriatit;  ifii  qut^ae  raiiii/iîi  tiaiitr* 
itSUHiritUT ,iiHtfnigts  ^ffuBiisijiti/in- 
dê  ,  AtiqH€m  caritttltm  nnnent  inlii'.it , 
BttHardini  Riimiit^x.ini  inMmir,fnJi  Ly- 
■  tto  Miltiei»*  Frafejftttis ,  ad  iUuJli  •jfïmu  m 
é-  doaiffimam  -uirum  t>.  Ant.  lulmbe- 
chium.  iH^.  Mutin*.  lëpi.     . 

T  Es  Aftfologuesjugent  fur  la  fin  de  clia- 
jL._^que  année  de  la  qualité  de  la  luivan'c, 
^<-  priiïiiat  par  l'infpeition  du  ciel  quelle 
*<5ra  ]ï  température  de  l'air,  la  fertilité  ou 
*a  J^CM-iliié  àe  la  terre ,  &i  Vi  à\ÎÇQÏvù>i^  i.^' 
^«"■fsi^jsr rapport  à  la  ma\adv<:Ott"'ii.\î.'v»S-= 
S7  1 


r&aid,  ficfcr  lesastnsKcmnsM 

JKkkKn&sdeiBdadiciquferMtd 
il  éonat  ravt  fm  tmnrc.  *! 

scerpu'risaée  idyo.  ild 
]QC  <]a«  I«i  qmtn  on  ctnq  p) 
cal  eût  foR  ïèthes  cd  luiie  .  ^b- 
ii  «s  <kignim  k  des  fruits  eniboiU 
fc  Ct  tra-pctt  Ae  ttahàiet. 
L'macciâSp.  acfatpufembbblc.  1 
itlepriotempiil  jieDidesplayctpR: 
ntinneilet.   An  fbiflice  d'elle  Ici  ble 

I  faKKcgiiéeï  par  la  oielk.    A  % 
linoxe  d'aïuoDDc  lea  ptuycsr 
■t  i&Ëreatilebarderlejrivi. 
£ilei(CviDTeatencore!)ucDmmciKem 

e  Tuivante,  £c  ditrereat  tout  1*U 
■.  AucnoisdeMvscUeicenërentui 
krersré()UTDOxcconiberenc  en  Ccllcaï 
villcdcModenc  en  fut  im 
c  avec  loue  le  pays  d'alentour. 
■  llycucunc  tcilequïntiiedepoilTon, 
I  payfans  faute  d'autre  nourriture  , 
^Uangerentarec  excéi.  Aucommencetn 
du  mois  de  Juin  la  nielle  parut ,  &  p 
les  bicz  ,  les  fèves  Se  ]eî  vignes.    Dard 
"uillcc  &  d'Aoulï  la  fcchcMJ 


DES      SÇATANS.  41^ 

que  médiocre.  Vers  l'équinoxe  d'autonnc 
il  y  eut  des  pluyes  :  mais  elles  ne  furent  pas 
cxccflîves. 

Voilà  quelle  fut  la  conditution  de  l'an- 
née 1690.  Quant  aux  maladies ,  en  hiver  il 
Y  en  eut  peu  :  mais  au  mois  d'Avril  elles 
commencèrent  dans  le  territoire  de  Mode- 
ne ,  8c  dans  tous  les  autres  lieux  où  les  eaux 
8'eftoient  arrêtées  long- temps. 

D'abord  des  perfonnes  de  tout  âge  ,  de 
tout  fexc,  de  toute  condition  furent  atta- 
quées de  fièvres  tierces  intermittentes ,  ac- 
compagnées de  frifTon ,  de  Tueur,  8c  de  vo- 
milTement.  Plufîeurs  qui  furent  faignezle 
jour  de  Tintermiffion ,  furent  repris  de  la 
fièvre  le  jour  même  5  de  forte  que  de  lim- 
ple  tierce  elle  devint  double. 

EnEfté  le  même  changement  arriva  à  h 
plupart  àcs  autres  fièvres  ,  qui  outre  cela 
furent  accompagnées  de  vomiftement,  d  in- 
quiétude ,  de  douleur  de  tefte  ,  de  vertige , 
À  d'une  grande  foi bléfTe  qui  duroit  toute  b 
-^uit,  8c  diminuoit  confiderablement  au  îc- 
^X^er  du  foleil. 

JL.cs  malades   avoîent  une  quantité  in- 

^r^^yablede  vers  qu'ils  jettoient  par  en  :i:iut 

^    "J)ar  en  bas,  &  contre  Icfqueis  lesMede- 

r'  ^^s  ordonnèrent  du  quinquina  avec  a:Tcz 

^^^     fucccs. 

.        Ces  fièvres  s'aigrirent  contre  les  rcme- 
-^  ^j     tellement  que  lesfaignccs,  les  purga- 
>/3s  ,  &  les  autres  bri\vaj;es  nt  î'iT^j\\v::\\*^ 
^^^ue  de  rien.    Ceux  qui  tv^  t\:.^^vv^  ^^M 


Y^^ 


4l4  }  O  U   K   M    A   L 

purgez  ny  faigaez  Cuericent  plOtoS  te  m 

_- vilement  que  lesauircî.  MoniV.  Ramazr 
lArdonna  de  bon  vin  i  ua  payr^n  qui  recoB- 
frn  heurEufement  fa  lànté.    Flulieurs  ani- 
s  attaquez  de  h  naénic  maladie  en  pc- 

^  Nôtre  Auteur  après  avoir  décrit  les  lira- 

s  de  ceicc  fâcbeufe  maladie  ,  tâche 

a  découvrir  les  caufes  ,   tant  gencraici 

e  particulières.    Il  fuppore  ^ueTesmali- 

•■S  cpidemiqu»  procèdent  d'ordinaire  de 

fuies  générales,  comme  de  la  corruption 

"   r  &  de  l'eau,  &  du  mauvais  lue  des 

limens. 

r  II  juge  donc  que  la  maladie  qu'il  a  décrite 
':  ces  caufes-ià.  Se  s'cteod  alTcs  au 
;  pour  prouver  combien  !a  lionté  de 
Tair  qui  encre  par  larerpirationnon  Teule- 
tnent  dans  le  poumon  ,  mais  dans  les  veî* 
nés  ,  &  à»T\i  toutes  les  paciies  du  corps, 
coQtribui:  à  la  vigueur  de  la  lancé,  6:  à  la 
longueur  delà  vie ,  &  combien  au  contraire 
ce  même  air ,  quand  il  e&  une  fois  cor- 
rompu par  l'excès  de  l'humidicé  ,  par  les 
vapeurs.  Ecparlesexhalaiions,  attaque  le 
principes  de  la  vie,  &  avance  la  mort, 
1!  die  la  même  chofe  des  mauvais  alim 
des  fruits  gitez  pir  la  nielle ,  des  poiOqJ 
nourris  d'eau  faourbeufe,  £s  montre  caq 
tien  ils  purent  contribuer  aux  maladj 
tjonc  foa  piys  fut  affligé. 
PaSiat  ce  ces  causes  commuT^c^  &  ^01 


->■   . 


V»ll|AWÇ«A-«>7-4ft^lC  i.         425- 

Mmc.vJqa^.  temps 
le&hâbmaiduMo- 

Îii  «vdt  hqmftU  kà  condulu 
UAa»iéfifiàsùiiÊm  les  vei- 

À  ItÀiiaâiffimfimileititf»^ 
«ifcilte^  Un  des  plasxoiifidcnbles  cft  que 
des  dHdiidcs-qai  tinkiit^  Isvgni  .toute  la 
Bôit»  iccevoieotàafiiiilflgementaufritôc 
^.teiU«l:moifl^  d^i^Âcre  Auteur 
iyifmdtiwdMBt*  L'aile,  que  l'expérience 
C9ofira^  cette  parçled'Hippocrate  «  que  le 
tempersinent  de  rhomme  eft  fou  vent  fur- 
ibaolté  p«r  la  pùiflànce  de  la  oatore.  L'au- 
tre ,  que  les  Médecins  ne  font  pas  aiTez  de 
reflexion  fur  cette  maxime ,  quand  dans  les 
maladies  populaires  ils  accablent  de  remè- 
des ceux  qui  ont  recours  à  leur  art. 

Un  autre  fimptome  de  ces  maladies  c(ï 

me  ia  fàigneeles  augmenta»  &  changea  les 

fièvres  tierces  de  iîmples  en  doubles.     La 

raifonqne  Mr.  Ramazzinirend  de  ce  iim- 

ptome ,  eft  que  la  faignée  ayant  afiFoibli  la 

/naflè du fang ,  l'acide préfa] ut,  6ccauiace 

changement.     Il  attribue  le  même  efict  i 

)'eau  froide  bue  en  quantité  dins  une  fai- 

3^i%  humide.  Ce  fut  pourcela  qu'il  ordonna 

^^    irin  à  fes  malades  ,  6(  que  par  ce  Ibnl 

^^%&qaç  il ea garantit  pUfieurs de  la  mort. 

■-  ^  qtxi  le  porta  a  en  ufer  de  la  forte ,  eft  qu'il 

*•«  ^q'ii  ^Jpîi;  alors  exciter  U  bile  tjIû- 

^^  Sine  die iarcprimcr,  Jcdotu^tàMvcv^xs^- 


à  l'avenir  ce  qu'il  aura  obfervé  dans,  les  a; 
nées  fuivantes.  Sa  diflèrtation  eft  dédi^ 
Monfr.  Maliabechi ,  connu  daxw  toute  l'E 
rope  par  fon  érudition  2c  par  tes  ouYrages, 

Suite  des  Torces  de  V  Europe  ,  ou  ttoifih 
partie  de  l'Introduction  k  la  FortificMso. 
dédiée  é^pref entée  k  Monfeigneur  le  Da 
phin  par  l^icolas  de  Fer  fon  Geograpk 
In/^,  â  Paris  chez  l'Auteur ,  fur  le  qu 
de  l'Horloge  du  Palais.  1 692.' 

JE  parlai  de  la  féconde  partie  des  forces  1 
l'Europe  dans  le  trente-huitième  Journ 
de  l'année  dernière.  Cette  troi^éme  co 
tient  un  même  nombre  de  plans  que  les  pr 
cedentes.  La  première  planche  où  cil 
titre,  eft  d'une  fort  belle  invention. 

Celle  du  Marcjuifiit  ScduGouvcrneme 
de  Bcll-Ifle  ,  cil  une  des  plus  curicuft 
Cette  Ifle  eft  de  quatre  lieues  en  fa  pi 
grande  étendue,  &  de  deux  ca  lamoindr 
Elle  contient  quatre  parroiflés  ,  &  un 
grand  nombre  de  villages  ,  qu'il  y  a  ui 
feule  butte  d'où  l'on  en  compte  jufqu'à  qu 
trc-\\nl. 

Le  dernier  plan  cft  cdvi-^  àt  V\(Ir  ' 
V/ight,  fitixéc  fur  la  c5tc  îsVtnôiot^X^  ^'  ' 


H.  M.  DC.  XClt. 

^^wolophes  anciens  C]ui 
^^■d 'ouvrages  (ju'il  nous 
^^H.     Nout  ne  l'çavons 
^^Bue,  dans  la  Morale, 
^■&.dansl3Politi(juc, 
^^Bris.    Mais  fa  Poétique 
^Buieufe  :  m  d!>as  fa 
^^■ofilê  des  précq>tes  de 
^■t  avant  Uj  -.  au  lieu 
^^■1  ait  découjrcit  le  fbiid 
^^Klie,  fichue perfonne 
^^■dc  pour  expliquer  Tes 
^■ftvi  &  qui  ferviiont 

^B  arts  dim  leur  com- 
^^HcadeDce  dans  la  futie, 
^Huiuxrcgks,  comme 
^■ei  «A  ce  c^ui  i  ào^xÀ 

4.18  Jour  N.  DES  SçAvA 
fuperticic  de  Ton  plus  grand  cet 
la  fuperficie  du  cylindre  ,  qai 
«;  même  cercle,  fcpnurlMuCei 
'  tre  de  h  Tpherc ,  aveciaqaadrat 
gle  cyliadcique,  &  de  la  Sgorc 
par  Monfr.  de  laHire. 


JOURNAL 
5  SÇAVA 
^ondyjojuin.  M.  DC.  X 


M 


iqut  â' Ârifiele truditilt  tnFrnnfeil, 
rfsj  rimitrqiirs.  In  4.  à  Patis  cher 
:B»biii.  1691. 

J»  peu  Je  Philofophes  sneïens  qui 
BUifTe  autant  d'ouïragcsqu'ilnous 
efte  d'Arilîore.  Nous  ne  flacons 
[Oe  àiat  h  Logique ,  dans  h  Morale , 
la  Rhétorique,  &  dans  la  Politii^ue, 
;c  qu'il  nous  a  appris.  Mais  fa  Poétique 
Cote  plus  nicrveilleufc  :  car  dans  ft 

Sucilavoitprofitédespréccpteîde 
avoieiit  écrit  avant  lujr  :  au  lieu 
Ble  premier  qui  ait  decoujiref  t  le  focd 
Tcrets  de  liPoëfîe,  &  que  perfonnc 
erît  après  luy  que  pour  expliquer  fes 
mi,  quioBtl'ervi  &.  qui  fErviiont 
Dde  modèle. 

^erfeâion  des  arts  dans  Jcur  com- 

rt,  &]eur  décadence  dans  la  fuite, 

_    adoonélicuauxreg'es,  cqtotîvç 

V  des  hammei  eil  ce  qui  %  Anwife 


4λ  J  ' 

Li  Poëfie  eft  un  art  qui  a  le 
celles  qu'Ariflrote  a  donaées  fc 
blés,  qu'il  eft  impolîible  d'yi 
les  obfervanc.  Homère  fat  le 
inventa,  ou tjujperfeâioDiuli 
que,  qui  trouva  l'uniré  du  fujet 
lef  caraflercs ,  &  la  fable.  Ma 
r'aginbit  que  fur  les  habitudes 
voit  rica  fur  les  patTioas. 

Ilenfallait  un  qui  en  imitant 
fin  un  eSet  plus  feniible  fur  I' 
ce  qui  donaa  lieu  à  la  tragedi 
lesUtires,  &  purgea  la  poelle 
dres.  C'eft  l'imitation  !a  plus 
fait  le  fujet  de  ce  traité  dont  fc 
nous  donne  la  tradudion  accc 
Ces  remar<]ue5. 

Il  y  coniîdere  quatre  chofei 
le  temps  où  iladonncfes  règle: 
dont  il  les  adonnées,  fc  les  e 
ont  produits. 

L'Auteur  eft  un  dcsplusgra 
pheaquiaîtiamaiiefté.  Il  efto 
lïecle  qui  avoit  vu  nnître  latraf 
avec  les  difciplcs  d'Efchilequi 
de  fon  premier  cahos ,  8c  a  ei 
RI aî très  que  Sophocle  fie  Eurt 
voient  portée  à  fa  dernière  pej 
efté  témoin  des  fentimcns  que 
plasdelicatdc  latcrreaeusde 
n  'a  donc  pu  ignotet  V  on^mt ,  ' 
fin ,  &  lets  eSets  âc  ccx  mt.. 
il  o'ea  dotme  çi*  \«  «1 


i  fiifrn  qor  Jeor  ,T«lopt4*  ..Jl 

tîSdes poèmes d'HMiunw*  dcl^q^f^ 
1 4'£ wripide.  Elles  oni:  Ait  depnii 
«poëoies  de  Viigile,  9c  dss aôtivs 
UtiBS}  8c  après  deaz  niUe  aiudMi 
icere  celle  <le  nos  meillc9K4<tn|f9r 
â  tout  ceoai  plaît  aeplaiiqiieiiirtap 


nr^  conforme. 
es  quatre  confideratîons  Mooir.  Da- 
i  deux  confequences..  L'une ,  que  les 
k  ce  qui  plait  ne  peuvent  eftre  deux 
Dppofées ,  puis  que  les  règles  n'ont 
:es  que  fur  ce  qui  plait ,  &  qu'elles 
ent  qu'à  montrer  par  où  il  faut  plaii> 
es  r^les  8c  ce  qui  plait  eHoient  deux 
oppofëes  ,  on  n'arriyeroit  jamais  à 
lait  par  les  règles ,  mais  par  hasard  f 
)ft  abfurde..  Il  faut  donc  qu'il  y  ait 
ain  pour  y  arriver  i  8c  ce  chemin  eft 
• 

Te  confequence  efl  que  la  poë'fîe  tUt 
nventé  pour  Tinftruâiion  des  hom- 
:  qu'il  ne  peut  eftre  qu'utile.  Si  les 
s  eâroient  parfaits,  ilspourroientfe 
es  préceptes  de  cet  ajrt  »  8c  regarder 
Jie  comme  une  chofe  qui  ieroit*au 
d'«ux.  Les  Payens  mêmes  la  reeaN 
y  k  forte  dés  qu'ils  s'eftoienl  aat^t^ 
^ude  de  U  fagefle.     Lea  ¥\ÀVob- 


\i 


B  e  ï     S  5  A  r  A  H  .  43Î 

Voili  ce  que  Monfr.  Dacier  dic  pour  la 
écfenic  de  la  tragédie  ,  &  le  milieu  qu'il 
croit  que  l'on  doit  tenir.  Mats  aiîn  qu'on  le 
puifle  faire  avec  juilice ,  il  veut  que  les  Poè- 
tes fe  coofof ment  eniiercment  aux  reglts 
derancienne  ttagedie.  Se  qu'iU  cherchent 
plus  à  inftruirc  qu'à  piairc  .  à  l'îmitatioB 
des  tragiques  Grecs ,  qui  ont  cfté  li  hono- 
ttT.  dans  leur  Jîccle  ,  £c  fi  ettimez  dansks 
iiiivans.  Leur  leâcre  efloit  une  école  où  la 
vertu  eltoii  fouTcnc mieux  eoleignée qu'en 
celles  des  Pbilofophes. 

Moufr.  Dacier  après  avoir  aiiill  jullitii;  la 
tragédie ,  palTe  à  ce  quïregarde  fa  perfonnc, 
6t  rend  compte  de  fco  travail.  Pour  ce  qui 
tA  de  ta  tridu£tioQ ,  ill'a  faite  la  plusiiac- 
ralequ'illuj  a  cité  pofliblc ,  dans  la  créance 
qu'il  ne  pouvoir  mieux  faire  que  de  s'itti- 
cneraux  paroles  d'un  homme  qui  écrïi  avec 
unemerveilleufeju/leïre. 

Celte  traduâion  n'auroiceubefoind'au- 
CUn  commeataire  ,  fi  elle  nVfloit  lue  que 
^«•dei  perfirancs ÎD (truites  déi  poèmes  lur 
^^iiqaeli  Atillote  a  formé  fcs  règles.  Mais 
^^aiaie  ces  poèmes  font  peu  lus  ,  il  a  eftâ 
^«■flaire  d'expliquer  ce  que  la  règle  a. 

^^:t  remarques  qui  l'expliquent  paroi- 
Î*»rooarte5,  eu  eeard  aux  gros  volumes 
■^«wit  c/lé  compoiez  fur  ce  petit  traité. 
r^°i^kus  parole  le  plus  fçarant  des  com- 
^'^'^e'a  Xi  Latins.  CaftelVcwon'&  cowk*. 


5|5t  I  o  .   .  »   .  u 

Il  n'eatend  ay  les  raifons  ,  ny  la. 
d'Ariftote,  ic  cherche  moins  àl'cxpliqM 
qu'à  le  contredite.  ^ 

FeuMonlr.de  la  MenardiCTC  n'exircMoït 
fis  dans  la  critique  ,  &  te  trotnpoic  t'orC 
Ibuvsnt.  La  pratique  du  tistre  de  Mod- 
iîeDrl'Abbcd'Aubigniceft  meilleure.  Mais 
c'eft  moins  une  e;[pIicatioa  qu'un  Tupplé- 
ment  d'Ariftotc.  Le  Pcre  Boflu  eft  au  dcf- 
fui  de  tout  ce  que  les  modernes  ont  ^t  ca 
ce  genre.  S'il  avoit  traite  de  la  tragédie, 
comme  ilafaitdcl'epopéc  ,  Monfr.  Dacicr 
n'aurait  eu  prcfque  rien  i  faire  après  luy. 
lls'cll  fervi de fon travail.  aulTibieaqucde 
ce  qu'il  a  trouvé  de  boa  dans  les  autres.  Mais 
les  plus  exccllens  commentaires  ,  Se  auf- 
qnels  il  s'eft  le  plus  attaché,  font  les  poè- 
mes des  anciens  qui  avoicntdounclieuaui  i 
règles. 

Il  a  cru  ne  pouvoir  s'égarer  en  luivant 
d'aufli  bons  guides  ■  &  a  peu  appréhendé  le 
reproche  que  feu  Monlieur  Corneille  fui.  i 
aux  commentateurs  qui  ont  travaillé  avu" 
luy  ,  qui  eft  qu'ils  avoicDt  plus  d'ér  ' 
2c  de  fpeculation  que  d'experienn    '    ~ 

Ce  reproche  eft  fonde' fur  Umaxiineqi 
chacun  doit  eftrc  cru  en  fou  art  ;  Se  de  là  on 
infère  que  ceux  qui  n'ont  pas  fait  de  poë-    i 
mes ,  ne  doivent  pas  le  mflcr  d'expliquc 
les  règles  de  la  poëlîe. 

Moniîcur  Dacier  demeure  d'accord  4 
mais  il  fouùeiA  t^a'»Mt  q^ai 


D    E    s       s    s    A    T    A    N    ï.  4îf 

d'en  tirer  la  conrequcace  il  faut  voir  à  qui 
appartient  l'art  de  lapoèlîe  ,  Se  ce  qui  )'a 
produit.  G'eft  la  philoropiiie  qoi  luy  n 
donne'  le  jour.  C'eft  à  elle  à  en  expliquer 
le»  règles  ;  Bc  cela  eft  lî  vrai  qu'Arittote  n'a 
pas  fait  ces  reglescomme  Poète,  mais  com- 
me Philofophe. 

llvaplttsavanE,  âcaefaitpasdeditEcuIié 
de  foùteaif  (ju'ua  Poète  cil  moins  propre 
qn'ad antre  àexpliquercetart,  pircequ'il 
eft  en  danger  d'cftre  feduiE  par  l'amour  pro- 
pre ,  comme  feu  Monfr.  Corneille  l'a  cite  , 
lors  que  pour  défendre  ce  qu'il  avoit  hi- 
aardé  de  nouveau  dans  lès  pièces  de  teâtrc, 
il  s'en éloignédu  fcntiment  d'Arillote,  Ec 
a  établi  d'autres  règles  qui  font  examinées 
dans  les  remarques,  commeje dirai  iacon- 
Ijoeat  apré«. 

Les  exemples  Ibot  favorables  à  Mr.  Da- 
cier.  Car  de  tous  ceux  qui  ont  donné  des 
i^ks  de  la  tragédie ,  on  ^ui  les  ont  expli- 
qwei ,  nu]  n'a  elle  Poctei  BcHoracc  luy- 
Btèmt  n'a  fajt  n;  épopée  nj  trahie.  Il 
Jàfit  dflDE  de  iigavoir  l'art  dont  on  traite , 
i'ta  connolcrc  t'origrne  Se  la  fin ,  d'avoir 
]u8(  ezanioc  les  poèmes  qui  es  ont  elle  U 
bafe&le  fondement i  &c'eft  certainement 
ee  <jae  Mr.  Daeier  a  fait. 

Il  aie  dans  fêt  remarqMs  d'une  critique 
Ubte.  fa»  arait  deflÂin  d'oflénfer  perfon- 
Bs.  Mail  ilcftdifficiledereprandrelesfau- 
les  fiwa  Hcher  fwJ^a'ini.  Ce  tjaV  Vc  cqti. 
Afc  «*  ga^Mtrefoi»  oa  reprocwi  à  V\w.Qtv 


r  enfeigiiê  tông-temps  fan. 
ché  perlbnnc  ,    comme  fi  c'euft  eflé  une 
prcuTC  que  fa  doftrine  n'eftoit  pas  bonne, 

Juis  qu'elle  ae  faiibit  pa;  reconnottre  aux 
omfncE  leurs  propres  vices.  En  quelques 
eodroiis  même  il  reprend  Mr.  Corneille, 
□onobftant  toute  la  vénération  qu'il  proieile 
d'avoir  pour  luy.  .  Ceus  qui  en  voudront 
voir  dçï  exemples,  n'ont  qu'à  lire  les  re- 
marques fur  le  treizicmc  chapitre,  SlIuiIc 
quinzième. 

DiBionnnire  Ht  rimet  dant  un  nmtvtl  nr- 
dre ,  café  trouvent  les  mats ,  0-iegetirt 
dis  noms,  un  «brtgi  di  tu  verfificatian, 
(^  des  remtr^ucs  /ur  It  vambrt  des  [yllM- 
des  di  quelques  mots  difficilis.  Par  F.  Ri- 
chtlit.  In  11.  à  Paris  chez  Florentin  £t 
Pierre  de  Laulnc.  1691. 

L'Auteur  de  ce  livre  dont  le  public  fou- 
haitoit  une fccondc  édiiioti, eftanl hori 
du  Royaume  ,  Monfr.  Richelet  a  cru  de- 
voir faire  ce  que  l'Auteur  auroit  fait  luy- 
Diéme ,  c'cft-à-dire  eo  retranclier  beaucoup 
dechofes,  y  en  ajoûccrbeaucoupd'autres, 
&  en  changer  la  dtfpoCtion. 

Il  y  a  change  les  mots  lêlon  l'ordre  de 
l'alphabet,  fçavoir  ceux  qui  finifTent  par 
une  rime  maïculine  félon  laderaiereiylla- 
be,  &  ceux  qui  finiflênt  par  une  rime  fémi- 
nine iêlon  les  deux  detweits.  Occlut  il  a 
tnxrqué  Iclgenredcsaorns,  \«nmN«.ï.\s\ 


VANS.  4Î7 

adverbes  ,  les  adjedtifs  ,  &  non  feulement 
lee  iaiinitifs  des  verbes ,  mais  encore  leurs 
pcrfonnes-  ou  leureautres  temps c[uiiimear 
avec  les  noms. 

A  cediâionnairo  il  a  joint  un  abregd  de 
la  setlitiLation  ,  pour  le  foulagement  des 
jcnaes  gens  <]ui  veulent  Taire  des  vers.  It 
commence  par  l'hiftoircdelarime  quin'é- 
toit  pas  fort  rcgul  iere  fous  le  règne  de  Char- 
les VII.  iî  bien  qu'il  fcmbie  Qa'Oiliviea 
de  fiint  Gelais  qui  par  l'ordre  de  ce  Prince 
a  traduit  les  Epîtres  d'Ovide  ,  s'alfujettit 
plus  que  nul  autre  n'avait  fdit  auparavant, 
à  mettre  toujours  deux  vers  ma  feu  lins  après 
deux  féminins.  Mais  cette  pratique  ne  fut 
bien  religicufemcntobrerrée  que  IbusChar- 
les  I  X. 

A  l'égard  des  règles  de  ta  veiliâcation,  il 
les  réduit  à  trois  cnofes,  à  k  flruâurc  du 
vers,  à  la  rime.  Beaux  divers  ouvrages  de 
|>aëlie.  Mais  il  fe  referve  de  traiter  un  jour 
ce   dernier  point  dans  la  Poétique  qu'il 

Monfr.  Baraton  a  en  auHi.  beaucoup  de 
jiarC  à  l'augmentation  de  ce  Di£ïionniire , 
aoy  que  fon  nom  n'j  paroifTc  pas  j  &  il  3 
retrancher  dans  cette  nouvelle  édition 
des  termes  qui  auroieot  pu  ofïènfcr  des  pcr- 
ibnnes  de  mérite. 


Tj 


?: 


JL  eft  lifé  de  concevoir  que  plulîeuci 
corps doiveat  «'arranger  englobe ,  li l'on 
fuppofe  qu'eAant  afTcaiblez  dans  unmêinr 
lieu  ,  ils  y  reçoivent  indifféremment  es 
touE  fens  dcE  impreflions  à  pea  prêt  égf 
Ici.  Car  Tous  quelque efpece  de  policdreque 
TOUS  regardiez  tout  cet  amis  liquide  de  vo- 
lumes, la  même  force  tranrportani  beau- 
coup plus  facilement  le  long  des  furficet, 
que  vers  t'interieurdurolide,  lescoipïqui 
Croient  placezdinsunanglci  les  rêpandn 
à  droit  &  à  gïuchc  :  outre  que  les  moni''" 
mens  qui  reviennent  du  dedans  de  la  ^ii|| 
agillant  en  plus  grande  quintiié  l'urlcia 
tez ,  les  écarteront  i  en  tbrce  que  les  C  ' 
nencc!  s'effaceront  peu  à  peu,  &  que  11 
vetfîcie  prendra  par  tout  une  égale  i 
bure.  Or  la  fphere  a  cette  propriété, 
de  quelque  point  que  ce  Ibit  l'on  peut  li 
à  la  circonférence  un  égal  nombre  deligne» 
aufli  longues  Scaufli  inclinées  d'un  cAtedu 
(Jiameire  oiî  ce  point  fe  rencontre ,  quecel- 
les  qui  Icrom  tirées  du  mf  me  point  de  tout 
autre  câté,  jufques  à  la  même  circonfi!- 
rence,  Suppofanc  donc  des  mouvetnens 
tout  pareils  dans  les  lignes  droites quj  font 
de  mènic  gratidcur  autour  d'un  icul  en- 
iJroit,  nouscompie'nàiow(\x«\'cS(i\t.cQtn- 
ffliiQ  de  toutes  VîsçaîÛMi'û^'iot^ltS.B», 


uEï  S  <;  i.  V  Â  S  S.  t39 
'uivaDt  la  direftioa  des  diametrei  ,1  ccn- 
:rc  à  la  circooFcrence  ,  &  de  la  ci..;onfc- 
rcnce  au  centre. 

Si  donc  l'on  confidere  qae  cette  mafic 
fpheriquequireprelcntele  tourbillonde  la 
tire,  efteïpofée de  tontes  pirts  à  des  im. 
prclTions  de  mille  divers  corps  qui  s'appli- 
jocnt  contre  elle  en  une  infinité  de  diiïercn- 
:ei  direâions  ;  l'on  aroilcra  qu'elle  doit 
rftre  toute  recoigoée  Stprefleever»  le  cen- 
re,  parce  qu'un  globe  ne  reçoit  d'aûioa 
ju  dehors  que  félon  Ton  diamètre.  C'cil 
wurqaoy  (i  elle  ell  compofée  de  corps 
iuicepti blés  d'un  plus  grand  degré  dcmou- 
irement ,  &  capables  de  le  eonicrver  plus 
long -temps  que  d'autres  qu'on  nomme 
pour  cela  moins  maffifs  ;  ceux  -là  Teronc 
précipitez  au  centre  ;  Et  de  ce  milieu  juf- 
quei  à  lacirconfereoce,  leiautres volumes 
prendront  des  étages  propartionncz  à  leur 
maiTe.  Ainli  lors  qu'il  fe  formera  un  corps 
plus  malTif  qu'un  égal  volume  du  liquide 
qui  l'environne  ,  cominc  il  j  eft  fournis 
mi  mêmes  imprefTioos  quidétenninem  les 
finit»  de  ce  fluide  à  faire  e£brt  vers  le  cen- 
TC,  il  concevra  une  plus  forte  atSionvers 
re  point  où  il  s'avancera  en  s'accelerant  toû- 
ooM  jafqoes  àce^u'ilégale  la  viteflcdont 
retpercafliont  qui  t'augmentent  félon  que 
a  rayons  qui  en  lepreiencent  la  direâioa , 
font  en  fc  ièrrant  vers  le  centre,  peuvent 
ranlporta- ce  corps ,  &  luy  faire  WQiieXw 
tilltujc  ^o 'il  trouve  i  foaçtKage.  Vl^^&^«■ 


^H^^         J  O   O  R   H  A  l^H^^^H 
retour  du  centre  aux  extrcmitcz  eft  cmpt- 

ché,  parce  que  ces  irnprelïîons  du  dehors, 


liquide  V 


i  le 


&c 

lieu  ,  s'y  perdent  prefijue  i 
parce  qu'ils  s'y  trouvent  égaux  de  tous  co- 
tez, &  que  les  corps  n'y  demeurent  pi ui 
compiâes  qu'en  reieaaut  une  partie  des 
efforts  qu'ils  portent  vers  le  centre,  C'ell: 
pourquoy  la  pefanteur  D'cltemretcnuéqiie 

Ear  un  renouvellement  perpétuel  de  tra- 
Ublos  perculUoii). 

Ltttirt  Ecdtfiaflicht  di  Fompea  SaraïUi, 
Dottore  délia  fatra  Ttoiogia  t  dllli  Ligi, 
Pretetnnnrio  Afojlotita ,  Abbalt  diS.  Ht- 
pi»6iiQ»9  in  Ctfen»  ,  dtdicaie  à  l'Eml- 
mat.  è  Rivtrend.  SigKtr  Card.  Fr.  Le- 

■  re!ix,o  Brascaii  dt  Mmori  CaH-vtniuali  ii 
S.  Eranttfço  ,  dttto  il  Cardia»l  LtMri*. 
Jn^.  iaNapili.  £c  fe  trouve  à  Paris  clicï 
Thomas  Woètc. 

DEs  quarante  lettresquî  compolcntce 
volume,  il  n'yena  pas  iine  iculeoi 
nefoitiraité  quelque  point  de  la  difcîpline 
de  l'EgliTc ,  &  ou  il  ne  Ibit  éclairci  par  da 
recherches  curiculcs- 

Dans  la  neuvième  Monfr.  SarnclH  agite 

la  queftion  ,    s'il  eft  à  propos  de  chanter 

l'olSce  divin  en  mulïqne.  Pour  la  décider 

il  s'étend  Cur  le  chant  des  Pfeaumes  &  des 

f  .Jlymncsetigtneti\,4QW.''CvTWMiiu>ieço(ni 

t'jo  plus  andca  »■}  ic  îN**  ^■ït'i.âs.  TOsvi^ 


DES      S  ;   A   V   A  N   I.  441 

que  ccluy  des  Séraphins  que  vit  irieaucuur 
du  trône  de  Dieu  ,  qui  fe  crio  ne  l'un  k 
l'aucrc  ;   Saint. fainl, faim. 

Il  ^arlcenfuite  des  contempIatifsd'Egy- 
pte  décrits  par  PhiJon  ,  qui  compofoicut 
diTcrlés  furc'ei  de  poelïes  pour  publier  les 
louanges  de  Diei      "  'es  conftfils 

donnez  pir  S.  Pai  5  d'Epfn^lè , 


ïdeColo 

ble  par  des  canti«-.;s  ip' 

Il  montre  par  le  tém. 


gieulcment  obfiTvez  par  les  Chrétiens  dés 
les  prcraierj  temps  ,  puis  que  Lucien  t'ait 
dire  à  un  Clirsdca  dans  un  dialogue,  iju'il 
vcilloit  tes  nuits  entières ,  Ec  les  pifloit  à 
chanter  des  hymnes  -,  &que  Pline  le  [euDC 
rendant  compte  à  Trajan  de  ce  qu'il'avoit 
appris  des  mceurs&dcs  coutumes  des  fidè- 
les d'Alîe  ,  dit  entte  autres  chorcs,  qu'ils 
s'anembloient  avant  le  jour  pour  chanter 
des  hymnes  en  l'Iionncur  de  J.  C.  qu'ils  ado- 
roieot  comme  un  Dieu. 

Ces  témoignages  Tant  voir  que  les  ITeau- 
mes&  les  autres  cantiques  eftoient  chantez 
par  tout  le  peuple.  Mais  depuis  pour  évi- 
ter la  confufion  il  fut  ordonné  par  lequin- 
ziémecanondu  Concile  de  Laodicée.  qu'ils 
ne  le  feroientqueparlescbantresquiraon- 
teroient  au  pupitre. 

Le  chant  n'a  pasefté  uniforme  dans  tou- 
tes  les  Eglifes,  pais  que  ikim  AugtiftS^  ti^- 
^  moigae  rroir  oaï  dire  que  cc\ay  i^vii  tV^tt- 


J 


441  JOOBUAI. 

cottlesFreaarDesdani  Aleitndcîe  ait  ti 
de  S,  Achinate,  le  tairoii  îvcc  G  peu 
flexion  de  «011,  iju'iirembloiiplùiolT  par- 
ler ^uc  cbmter.  Il  nconie  dini  le  lèptiéDie 
chapitre  du  neuvième  livre  de  i*»  confcl- 
fions,  qu'cllïQt  i  MUm  i!  j  vit  établir  le 
chant lèion  l'ulàgc des Eglifcsd'OrieDt,  & 
dans  la  cent  dix- neuvième  de  Ces  Epîrrei  il 
aflurequ'il  eltottpeu  en  ufageen  Afrique, 
Scquc  c'cftoic  aulii  le  fujei  d'un  desrepro~ 
chef  que  lesDonatillesy  ^iroicnt  alors  aux 
Otholiqa». 

L'Auleurpropofe  après  cela  la  queflîon, 
6  h  mulique  &  le  Iba  des  infînimcns  ont  dû 
edre  introduits  comme  ils  l'ont  cilé  daot 
l'oSîic  Jirin,  Il  demeure  d'acizord  que  toute 
forte  de  mufîquc  ne  conrient  pas  a  do5  iF- 
fembtées,  &(juc  celle  qui  amollit  leca:ur 
Sclesmœur»,  en  doit  eftreablblumcQt  ban- 
nie. AufTi  les  iàints  Evêqucs  n'ont  jamatt 
condamné  une  mufique  grave  Se  modolïc. 
Ils  n'ont  condamné  ^uc  celle  qui  porte  à 
l'intempérance  ,  à  la  colcre,  Si.  s  d'autics 
vices. 

A  l'égard  des  înntnmeas  de  mulîquet 
faint  Ilîdore  de  Damierte  dit  qu'ils  furent   ; 
permis  aux  Juifs  par  c  onde  fc  en  dan  ce  iledjfl 
fbiblelTe ,  de  peur  qu'ils  n'allallêm  -'rrrhfjB 
ce  divertilTement-là  dans  les  temples  dcf  | 
Paycns,  &  qu'ils  ne  quittaflcnc  le  culte  du 
vrai  Dieu.  Il  eiÈ  arrive  auï  Clifétiens  qoel- 
ijuechofc  de  iêmbiable.    Cit  (^MindilsonC 
1^  fctv«\ett  4c  X'i 


ir  nppotte  à  li  6n  de  fa  lettre 
neàs  tiics  par  les  EvÈqucs  pour 
înconveniens Sclei  abuiquipQur- 
itre  de  la  mulîque  &  des  iniïru- 
.ni  la  célébration  de  l'office  divin. 

/ait  d'une  Itttrt  dt  Mocfiiur  Cuftr, 
À  Mcnfiiitr  l'Abte  Hicai/i. 

•Ay  !u  h  première  feuille  de  Pétrone 
J  qu'on  nous  veut  faire  accroire  s'eftrc 
trouvé  tout  entieràBudc.  Je  ne  fjai  qu'en 
dire,  &  je  fufpcns  mon  jugement  jufqu'à 
ce  que  l'edirion  eu  Toit  achevée. 

Laiitance  dt  moriiiMi  fer/tcutarum  paroî- 
■  tra  enfin  bien-tôt ,  avec  les  noies  de  plu- 
sieurs fçavans.  11  a  elle  long-  temps  foui 
la  prellê  :  mais  il  ne  reftc  plus  que  li  ta- 
ble à  faire. 

Moofr.  Gronoviui  travaille  k  une  nou- 
velle editiondeCiceron.  Il  prétend  qu'elle 
fi^atres  correâe,  6c  pifle  jufqu'à  dire  que 
■  '    en  a  encore  jamais  eu  de 


bonne 


On  m'amandéd'Alcp,  qucdesGemils- 
hômmes  Afigtois  touchez  de  lacuriofitéde 
tiStefles  wiaes  de  Palm^in ,  >(  aiovtîA 
tfoavéguatre  cent  colonnes  de  n«i\>T«  <*■*>■ 


e  porpliyre  ,  des  temples  encore  eotiers, 
des  [onibeaux  ,  des  inrcHptioDsGicijucs  S 
Latines,  dciquclks  j'efpete  recevoir  bien- 
lût  des  copies. 

Livres  nouvellement  imp limez. 

Catichifme,  oh duHriae Chrititnnt ,  im- 
primé par  ordre  dt  Monfiigneiir  l'jîrchtvè- 
rjMir  Duc  lit  Beimi ,  frcmitr  Pair  Je  Fr*iui , 
Camtnandrur  dii  Ordm  du  Roy ,  pour  Vu- 
fage  de/an  dioctfe.  In  la.  i  Paris  cliez  An- 
toine De  zal  lier.   1Û91. 

Hijhire  du  fanal  ilm>  de  nô:ie  limps,  é 
le  diffeia  qitt  i'ca  aveit  de  finie-ver  rs  Fmait 
les  mécmieai  dei  Caliiinijiei,  Pur  Mr.  il 
B'HeÎ!,  diMantpelSier.  lai».  àPuisch» 
François  Muguet.  i6çx. 

La  "vit  de/ÀinlJua  Cej)s,a!ex,  JeSaB*- 
gin,  BU  de  faini  Facond ,  Religieux  Jil'er' 
ire  de  faint  ^iu^uflin  ,  dififie  en  deux  li- 
vre!,  far  F.  Nicolm  Roiine ,  Religieux  du 
même  Ordre,  DoUeur  ea  Théologie,  de  U 
Jacuilé  de  Paris,  îmi.  à  Paris  chez  Pierre 
AubouVn,  Pierre  Emery,  &  Chai  les  Clou- 

iObfervai,on,fommaire>  furie,, iitsé'ii- 
tlarMiians  de  nei  Rois ,  tcurhani  lu  cleitâ- 
tiondu  mariage,  qui  renferment  tomes  lei 
fetmaliiex,  rtqiiifes  peur  la  celebratien  du 
eiarimge,  p»r  Iti  tdits,drcliir«iieni,f^trdsn- 
ii/laieidtniisB.t\s,  é-a'Téti  rini,ui  wit«. 


BItSÇAVASS.  ^ 

i    &  fiufituri  queflUms  imfortan 
miiitrtdumxTia^t.   T*r  iîr.Ctut 

,  ancien  Hatairi  Afa^oliqutdtl'jtr' 
-hé  dt  Paru ,    Frerurtur  m  i'O0ii»lité 

Anhivéché  ,  é-  '*  Cours  Ecrlrfinjli. 

In  4.  à  Paris  chez  Jean  Baptiile  Nego , 
rredcBits.    1691. 
mens  de  Giametri»,   dans  Ufqueli  l» 

10^  la  pratique  de  cttttftitnci  font  dt- 
■tes  d'unt  manière  couru  é-fti  ioielli- 
,  far  le fitUT  du  Torar,  Ingénieur t^ 
ffiitren  M-ukemaliques.  In  ix.  à  Paris 
s,cieiine  Michallet.  1691. 

Confolatiou  inieriiure,  eu  U  lii/rtdt 
■atien  de  J.  C.  ftknfùn original.  Ira, 
i'un  Ancitn  extraplaire  ntuvtUimtnt 
vert ,  flui  ntnpU que  les  Imitations  or- 
,„.  &  «».."-".  ,l.f.urU,f.„n,„ 
'.tr»bUs.  Sectnde tditiBtt.  /111.4.  àPa- 
ex  Charles  Robuftcl.  1691. 

AVIS. 

homme  démérite  ayant  rept  ordre  d'è' 
l'hipire  d-jînjou ,  a  formé  U  dejfein  dt 
'ifer  en  trois  partiel.  La  premiirtrffri' 
■a  l'rflat  poUiique  lie  cette  province  ;  U 
U  l'ffia,  icclejfajliquei  é- 1"  imlfiéme  et 
garde  Us  grandes  feigneilrits,  la  aoblef- 
■  lesjttrifdiclim!.  Et  cette  dernière  par- 
ra  encore  ditiifée  en  cinq'livrt! ,  dentU 
itr  décrira  tes  principales  villit  »  Itur 
tiea,  /car  aceroiffemtnt ,   IcHrfDltct, 

T    T  1ï 


*\6  ]OtH».  t>EÏ  SÇATAHI. 
Tt ,  M  Vhifitirt  gmrJtlegijiie  dti  granit 
mMifsni ,  itvti  t'tlegr  du  ktmmrs  itlibrt 
pAT  lu  armti.  Lt  trtifiimt  ftrMdtrameû\ 
d0tHAi»t  d'Anjeu,  dt  l»  Sennham^t,  i 
VêdmmfirtiiondtUjufiict,  difarigiatit 
ttHlrti  jnrifdtiiioni ,  ^  deimagifiratt  tn 
filtrmhlti.  Li  qiiaCriemeJfT»difinéÀfm 
•vtrfiié  ,  à  ['jiendrmie,  f^  mux  frtmmn  fu. 
fi  fiai  diftingutz  pur  Us  fcitncii  (^  fMrli: 
énmx  ans-  Lt  dernier  fer»  dt  i»  Mâirii 
à' Angers,  des rigUmms  f»its four Uftirre- 
lié-p'>»r  rimieliifeminidts  villes. 

Il  tft  sifi  déjuger  qu'une  rntrtfrîft  de  tit- 
Ittttndnt  ^de  cttie  imfortanci ,  »t  f^nib 
fait  t^rt  exécutée  fans  degrunsfeeeurs.  Ceux 
qui  m  peuvent  donner  font  fufpUex.  di  eoi/i- 
fnnniifner  ht  découvertes  qn'îls  nuront  fal- 
tel  fur  l'hifiiire  naturelle  du  fyi ,  fut  lt\ 

de  U  fondation  des  villes,  de  liur  palier ,  dt 
leurs  privilèges  {  testrs gottvtrnenrt  ,liienr- 
luUires  des  Eglifei  é"  ''»*  Monafitrts  ,  iu 
fortrniti  dti  fonvtraias  de  laprûvinee,  lt\ 
medêillts,  leiminneyis ,  leifeanx,  luilS' 
fini,  hsfpirafes,  les iafcriplims ,  les  ton 
teaux ,  {^  generaltmtnt  mute  farte  demi' 
fnâîret ,  qu'ils  Adrrflirtint ,  s'il  leur  fiait 
i  Monfr.  Peirineuu  desNunlii,  ei-dtVMm 
Fr/fiJeni  de  U  Prévôté  d'Angiri,  om  m 
fieur  Himimt  Imprimeur  dit  Roy  M  An^ifA 
Mit  Pilori. 


■Ht 

XXV!. 
JOURNAL 

ïS    s  Ç  A  VAN  s» 

Du  Lundy  7  Juillet  M.  D  C,  X  C 1 1. 


i^aîrt  de  U  Chine  imdultt  d»  Lutin  dn 
Pert  Martin  Martini  delà  Cimftgniedt 
Jefu!,  far  PAbbéU  Pelitier  ,  deuxte- 
mes.  In  II.  àPiriscficïCiaudeBarbiaBc 
ArnoulSeneufc.  lûji. 

"  E  P.  Martini  Jcfuiteayanteftéautre- 
,  foiseavoyé  à  la  Chtnepoury  travail- 
L^  leràl'inftruâiondeslntïdele;,  ycm- 
oyadix  années  entières  à  apprendre  lalan- 
le,  Ecl'tiiftoire  du  pays. 

La  langue  ell  d'autant  plusdiffîcile.tiu'cl- 
aun  nombre  prefque  infini  de  carafteres 
ji  ne  font  liez  enfemble  par  aucunordre 
imme  les  lettres  de  notre  alph.ibet,  &qut 
jnifient  chacun  une  chofcilifterenle. 

L'hiftoire  a  clîê  écrite  avec  la  dernière 
fclilé  par  des  gens  dégagez  d'inrercft ,  B( 
;  paŒon.    Chaque  Empereur  a  choifi  foD 

■oie  où  l'Ecriviiin  de  l'Empereur  précèdent 


ir 


p.  Maniai  apnt  cfté  vsip^cWé  çaifet 
^rs  ea  Europe ,  fe  fcïvvt  àcs  \wî' 


44S  )    O    O    .    »    A    L 

Chlnoispoutcomporcr  en  Latin  une  decâi 
qui  conîiein  la  fuiic  des  Empereurs  de 
Chine  depuis  le  commencement  de  Ici; 
Wonarthie,  jufqu'à  la  naiflànce  de  Jefui 
ChrlA  ;  k.  ïuroit  comyoté  en  deux  autrt 
dccadc;  le  celle  de  cette  hjlloire  julqu'l' 
temps  de  l'irruption  des  Tsrtares,  s'iln'a 
,  voit  elle  prévenu  par  la  mort. 

La  traduaion  que  Mr.l'AbbéleFeletie 
en  1  faite  en  notre  langue  ,  duitellre  d'au- 
tant plus  favorablement  reçue  ,  qu'cllcDou; 
apprend  une  hiftoire  qui  n'eDoit  point  du 
tout  eorinuc  en  Europe,  &quiù  larelërie 
de  l'hjitoire  lainte  ,    lurpalTi;  en  antiquité 

Il  y  a  dans  lu  premier  livre  de  cette  décade 
quantité  de  chofes  curieulcs  fur  l'ide'e  qiK 
les  Cliinoisontd'unprcmierellre ,  lurl'o- 
pinioQ  qu'ils  ont  de  la  création  du  moade, 
&dii déluge,  &  furleureronologie. 

Quelque  abondante  queibic  Icurlangaei 
elle  n'a  point  de  terme  pourexprimcr  11  na- 
ture de  Dieu.  Il  eft  pourtant  très  probable 
qu'ils  en  ont  eu  une  connoilTanccdiftinfte 
vers  le  temps  de  Noé,  Se  qu'elle  s'eftunpcu 
obfcurcief     ■    •■  ■      ■ 

Quelqu. 
momie  n'avo 
?;  d'autres  ej 
Lazard. 

Ce  qu'ils  racontent  dudel  uge  n'efl  pas  af- 
£z  clair  ùO\iT  ;oger  certainement s'ilsTont 


;eparlafuiiedcs 
cs-uni  d't 


cru  que  le 
point  eu  de  commencemenrt 
ont  attribué  la  produ<5tiDn  au 


BEI      SÇAYAHS.  449 

édepuis.  Ce  qui  parole  plus  certïia 
a  te  metrenceavirooiioii  mille  au 
Irc  Chrétienne. 

ttrivaillé  avec  une  raerveilleurcap- 
1  3  la  cronoiogic ,  &  en  ont  fondé 
utations  furrAJîronomie,  parlef- 
il  paroir  que  Pobius  leur  premier 
roic  troismîllcansavaQtUDaiilânce 
eurdu  monde. 

cconnoifTent  un  premier  homme: 
ne  conviennent  pasdelimaniereds 
ace.  *Car  les  uns  le  font  ibrtir d'un 
nC  la  coque  fut  enlevée  au  ciel,  le 
répandit  en  l'air,  Sclejaunedcmeu' 
erre;  iltksauCresIefantrartird'ua 
^s  articuler  rien  de  plus  précis  de 
»ine,  II  fut  fortfi^avant danslcsMa- 
oesi  maisonnef^ait  comment  il  lc3 

i  qui  donna  le  nom  au  jour  &  à  la 
qui  compofa  le  mois  de  trente  joursi 
oit  Tbitngaa,  &  eut  plulieurs  Tue- 
,  defquels  les  Chinois  ne  débitent 
fTuré. 

l'iU publient  de  Fohius  leur  premict 
■ur,  &  de  ceux  quil'ontfuivi,  cil 
irdespccuvespluslblides,  Sceftcx- 
îla  tîntiece  livre,  fcdanslejocuf 


Ht  la  maiitre  d*  bien  vivrt.    Tntiuit  it 

faim  Bernard.  In  ti.  à  Paris  chez 

Charles Robuftel.  i6pi. 

L'Eftimeciue ce pctiilivrea méritée,  l'i 
fait  traduire  en  Allemand,  en  Italien, 
6c en  François  déslccomraeacementdufie- 
clepifTé.  Quelques-uns  l'ont  attribueàlainC 
Bernard:  mais  le  ftîle  fcul  fuffitpourfïîfc 
voir  iju'il  n'eit  pas  dclui.  L'auteur,  quel 
^u'il  foit ,  l'avoit  comparé  four  l'inrtru. 
àiond'uaeReligieufe.àlaquellcilrepreJcn- 
te  les  obligations  Se  tes  devoirs  dcAiReflst. 
avec  une  ferveur  qui  donne  lien  de  eroiM 

Jju'il  en  eftoic  lui  mêmeparfaitcmentper- 
iiadé. 

LesConreils  qu'il  lui  iJonne dans Icschi' 
piires  où  il  traite  delacloture,  desrisîoo- 
moderez,  &  du  foinclcplaireauif  Koromec 
par  la  beauté',  montrent  que  le  maniftere 
où  elle  demeuroic  n'effoit  pal  des  plui  le- 

RtCHeil  de  ftcreti  tmtthant  lu  Miittint. 
tprouvtt.  tn  quxtitiii  de  maux  qui  Mtri- 

•titntau curpi  humi^tn ,  infuvtur àii fan- 
•erti  far  lej  fains  de  MadimoifeSe  i'Ait- 
*w^B(./n8.àl'arischezM.Vai)gon.  169», 


é. 


fcn  que  ces  rcmcdes^Y^'"  cftéeprou- 
m  vez  par  des  çettotraW  B.iaacitJ.wcV- 
fntcs,  l'appUcaûou  a'cQ  ô.ai.'t  ^'^^  ^^'^^ 


s  5  *  V  A  n  a.       4f« 
SèremineDt  far  loate  forteifert- 
c  avoir  cgard  aux  temps,  aux 
>  ot  auï  pcrfonnes ,    6t  confulier  là- 
) ,  ^utndoD  le  peut,  les  maittes  de  l'art. 

ithec»  ma^n»  Raéimica ,  de  Serifiori' 
I  &fcriftu  HeirAicù ,  erdnt  Mlphûit- 
*  HtbrMCt  é"  Latim  iigifiii  ;  in  qurn 
oplurti  idmlidim  inttrftrmturdiQtr' 
tùnti  ^digri£!enej,  O^.  aaSori  D. 
lie  BarnlocciodiCelieno,  Cong.  Saint 
m.  Rtform.  Ordinh  Crficre.  ^  S.  Se- 
flixni  ad  Catacumiat  Abbate.  In  folios 
lel.  Roma.  £iiTypogTaphiaf»cr*Ceng. 
frofaganda  fidi ,  &  le  trouve  à  Pari» 
SI  Thomas  Moete. 

E  célèbre  Abbé  qui  leu  !a  fatisfiflion 
ie  publier  une  partie  de  ce  grand ou- 
!,  Bcdelairter  l'autre  achevée  avant ii« 

,  n'a  point  trouvé  de  titre  plus  pra- 
our  en  bien  cuprimcr  ledcflcin,  quff 

de  grande  Biblioteque  ;  &L  pour  le 
X  faire  entendre,  ilTacomparéàceluï 
if  iath  Sepher ,  c'eft  à  dire  Ville  du  Li- 
que  les  anciens  hibitans  de  la  terre  de 
in  donnèrent  autrefoisàla  viliedcDa- 
en  coofide ration  de  ce  qu'elle  gardoit 
chines  où  le»  préceptes  de  l'art  mili- 
rftoient  contenus.  Les  Do£teurs  He- 
:  aflbrent  que  le  foin  que  les  citoyens 
udefortiÉer  cette  ville  Tut  tO"itt%\ev 
Jjîi""/'»  procedoit  da  àetiitcoft- 


I 


^^^^"  -     Journal 

■fermer  ce  livre  qu'ils  croyoieot  les  devoir 
rendre  invincibles,  Se  que  ce  futpourcdi 
que  Caleb  ptomir  Axa  la  lîlle  eamamgci 
celui  qui  pourroit  prendre  Dabîr,  commeJl 
eft  rapporté  dans  le  quinzième  chapitre  du 
livre  de  Jofaé. 

.  Sa  comparaifoa  ell  fondée  fur  la  peine 
qu'il  a  prile  durant  plus  de  vint-cinq  ansd'a- 
Diaifer  L-s  ouvrages  des  Juifs,  ces  premiers 
Et  plus  irréconciliables  ennemis  du  Chriftia- 
niïine,  Ecd'cQtircrj  commcdc leurs  pro- 
pres arfeniiix  ,  des  armes,  pour  les  com- 
battre. 

Sixte  de  Vienne,  Genebrard,  Buxtorf, 
&d'autres,  avoient  entrepris  quelquecho- 
fe  de  femblable.  Mais  ceux  qui  mettront 
leur  travailEt  le  lien  dans  une  julte  balance, 
leconnoicront  qu'il  ae  vite  beaucoup  de  tau- 
tes  où  ils  font  tombez,  6c  découvert  quan- 
tité de  chofes  liiez  importantes  qui  elloicnt 
echapÉes  à  leur  diligence. 

Les  noms  des  auteurs  font  rangez  dans 
tous  les  tomes  félon  l'ordre  de  l'alphabet, 
avec  leur  pays ,  leur  naiiTance,  leurs  em- 
plois, &  leurs  aftions.  Le  premier  tome , 
oulapremiete  partie,  ne  contient  que  trois 
lettres.  Mais  parce  que  les  livres  dont  il  f  ell 
^arle'.  auHi-bicn  que  ceux  dont  il  cil  parlé 
dans lesautres  parties,  reol'crmcni  lespluï 
extravagantes  opinions  des  Rabins,  noite 
auteur  a  fait  de  fréquentes  digrelTioiupout 
Jc5  réfuter. 
11  en  fait  une  dans  U  ^V-  *,i..^iw*^ 


W 


s     a  ç  A   T   A  N  s.         ^ff' 

Clivantes  fur  le  iiïrc  d'Abraham  furnoft-' 
mé  Peritfol ,  dont  je  parlai  dans  le  Jour- 
nal du  8.  Juin  168IJ.  J'obfervaî  îlorf  que 
le  titre  cft  Epijiola  viarum  mtinji  ,  te 
•]u'il  efl  rempli  de  fables  inventées  par  les 
Juifs,  aa  déshonneur  de  notre  Religion. 
Peritfol  y  dît  qu'en  lyt^..  un  Juif  envoyé 
d'Arabie  à  Rome  avec  une  lettre  de  créan- 
ce da  Roy  de  Portuga]  ,  y  demanda  du 
fccours  au  PapeCIcmcnt  Vil.  &  lui  pro- 
mit de  rendre  les  Chtêiiens  maîtres  de  la  Pa- 
leftiae. 

Notre  auteur  découvre  plafieun  feufle- 
tcz  répandues danscette lettre.  Unedesplus 
grandes  ell  quePAisbafladeuravoiteftecn- 
voyéau  Pape  par  des  Roysd'Ifracl,  qui  ha- 
biloicrt  au  delà  du  fleuve  Gozan.  La  vérité 
eftquc  la  lettre  fu tprefentée par  D.  François 
Alvarei  Ambaflàdcur  de  Jean  Roy  de  Por- 
tugal, E;  qu'elle  avoît  elle  écrite  par  Ds- 
ïidRoyd'Etiopie,  communément  appelk' 
Prêtre -Jean,  qui  habite  non  au  delà  du  fleu- 
ve Gozan ,  maisau  milieu  de  i'Eiiopie ,  vul. 
gjîreincnt  dite  AbilTîe.  Ce  Roy  n'efloit 
point  Juif,  mais  Chrétien ,  &  reconnoiflbit 
pourlefpiriiucl  le  Patriarche  des  Cophtes, 
il  n'yapoint  de  Roys  Juifs  ni  dans  l'une  ni 
'^ns  l'autre  Etiopie,  ni  dans  celle  qui  ... 
^'ancien  pays  des  Calde'ens  audelàdel'Eu- 
Sard&duTigre,  nidanscelle  qui  eft  l'A- 
ide au  delU  du  Nil. 

jshpageôj.  &  danscel\esi^'a\ÎM\ii 
vrtéd'un  JjVre  qui  cont"KiiX.ûM 


it-^ 


L 


fiiticé  de  vaines  imagiiiatïoBs  coud 
proJuÛien  du  piemier  hooinic. 

llyidei  Rabins  qui  di&Dt  qaeE 
formi  un  corps  d'uae  malTc  â  prod 
qu'il  touckciic  au  ciel,  &s'éteiKioîc  i 
Tient jafqu'àl'Occideat.  LesAogcsc 
de  fa  puiflànces'adreflêreDi  àOica,q 
faire  cclTer  leur  crainie,  mit  à  ni 
h  tefte  d'Adam,  Ëc  redaifit  fa  taille 
coudées  félon  quelques  Doâeorsju 
àbeiucoopmQinsfelondautres.  ils 
venté  mille  autres  rêveries  fur  la  6 
Iba  corps,  fur  fa  circoncilion,  fur 
micrc  femme  nommée  Lilith,  quiay 
formée  conime  lui  du  limon  de  la  te 
fe  tenant  d'une  extraâion  aufli  «lei 
lui  refufà  de  fe  foumetire  ^  fou  au 
s'envola  en  l'air  ,  Se  refufa  de  rei 
&vec  lui ,  quelques  otiîces  que  les  An| 
fenc  faire  pour  la  reconcilier  avec  fan 
Lei  mêmes  Doflcurs  l'ont  chai^édc 
atroces,  Scdonrlafeulepeofeefaittii 
mais  ils  ont  feint  aulTi  quekpenite 
laquelle  II  les  avoic  efiàccz  avoit  ci 
ftere,  que  fa  peau  en  avoit  eftéperct 
me  un  crible. 

Ce  qu'ils  ont  débité  au  fujet  de  1 
n'eft  gueres  plus  fupportabic.  Car 
tait  paiTer  de  fon  corps  dans  celui  < 
ham,  ptiisdans  celui  de  Divid,  8c  es 
celui  du  Mcffie.  Ils  ont  une  traditi< 
compofa  un  Iwie  (^ii  ^^a  teVûl 
puisâScts.  jH 


»  .  ,    s  5  A  V  .  >.  ..        , 
Fotrc  auteuc  employé  beaucoup  de 
à  monirer  combien  peu  de  ibiidicé 
ns  CCS  penfées,   touche  l'opiniou 
idamites}  &  ijuuicàladoiftrrincdup    - 
r  homme,  il  copie  ui>|alphabeci]ai    i 
ttribué,  &  (jaienpcJQtaubasfoap  .- 
àUbuitiémecolonnedck  Bibliolet    i 
'atican. 

iques  Boaaveoture  H 
gieux  MiniiDc .  ùt  im^.  -  m 

i.  plufiears  alphabeu,      l,w  *ii 

tro ave  an  fous  te  nom  d  ..daiL. 
;  paiTc  ce  que  notre  auteur  racoi....  ,a$ 
gciiS.  decequelesDotleursJuiisOM 
nté  de  ridicule  touciiani  le  fleuve  Sa- 
ioD.  Jcdirai  ièulemeni  que  Lucas  Hol- 
igsafait  une  difTertation  fur  ce  fleuvCf 
rimee  parmi  d'autreitraitez de  Léo A[- 
\s.  Ildit en1apagC44o,queGozaaD'aâ 
nil1eii?e,  mais  uoe  cantiéc}  es  quoi 
icertiiaqu'ilfe  trompe, 
a  expliquant  à  la  page  441.  EtanxAiï- 
ea,  Ic&jccdolifreiieR..  Elias  Lerita. 

riiH'titre,  MazorethUammuofdh, 
dire  irnUiian  dtt  traditimt ,  5c  qui 
rien  autre  chofe  qu'une  ciiu()ae  l£r- 
i  la  leâure  du  texte  Hébreu  de  l'Ecri- 
,  il  fiiit  une  aHès  longue  di&itation 
'origine  des  potHta&  des  accens,  £c  fur 
orilé  qu'ib  ont  dans  les  Iwies  ùiatx. 
juntileurar^ine,  il  remu^oequ'E- 
Leviu  cft  le  premier  quiakarnBD&<v>' 
jiats  gai  Jën-caC  de  Toydk»  teu  ^ 


Isitgtie  Hêtiraïqiie  ',    ôfif'tflté  "î 
l'année  5-04.  de  l'Ere  ChictienDc  par  lesH 

zorcths  Je  la  sille  de  Tiberiade.  ^ 

Bien  que  cette  opinion  (bitiuivic  de  ftîT 
peu  de  Chrétiens,  cllea  pourtant  eAéieDuc 
probable  par  Bellarmin  entre  les  Citholj. 
ques,  &  conltamment  vraycpar  LouûCa- 
pellc  entre  les  Proteftass. 

Jean  Buxtorfaeu  une  autre  opinion,  qui 
confille  à  dire  que  les  points  n'ont  eitéajou- 
tciiuteilcHebrcuniparMoilè.  niparlei 
Mazoretlis,  mais  par  Efdras  ScparJescol- 
Icgues,  au  retour  de  la  captiviiê  de  Bi- 
bilone. 

R.Azara  de  Rubel:  remante  plus  haut, 
&  veut  que  lespoiots  xyeat  edéaurTianciec) 
que  la  langue  Hébraïque  i  mais  que  l'ufigE 
en  ayant  eAé  aboli  par  une  longue  luire  d'afl- 
nées,  ilaiteftédcpuis  rétabli. 

Après  que  noire auteurapcopofé ce 
fereos  rcntimens,  il  expliquelefienpi 
propofitionsqui  fuirent. 

La  première  eftquedcslcteoipscl'A 
il  Y  avoit  des  voyelles  dans  la  langue  He- 
braïquej  fans  quoi  il  auroitelléimpoffible 
de  la  prononcer. 

La  féconde ,  que  ces  voyelles  n'eftoient 
pas  encore  écrites  dans  les  livres  iàints  au 
temps  de  Moife.  Laprcureletircdclatra- 
diilon  des  Juifs ,  qui  gardent  dans  chaque 
Sioagogue  une  copie  des  livrei  de  la  Loi. 
parfaitement  ttm^\ii\ttiVoû^'oali  &  qui 
eAfanspoiniE. 


DliSSAVANÏ.  4 

'oyelles  pouvoient  nciamoins  eS 
esce  tcmps-Ià  dans  les  autres  IÎïk 
ki'ïutremenC  U  langue  auruii  e 
ne.  Se  difficile  à  prononcer.  D'un- 
l  n'y  aïoitpointcudeiroyellcidai]» 
■c,   dleauroit  efté  fujette  à  diïcrt 
les  contrafls  auraient  reçudcscx* 
is  qui  auroient  caufé  une  infinité  de 

roiiïc'me  propofition  cil  que  let 
[ai  fe  trouvent  aujourd'hui  autes- 
cu ,  n'ont  point  elle  inventée  ptr 
orcths  de  T.bcrisde.  La  raifon  cil 
bit  mention  dci  pointi  k  d«  acoeni 
Talroud  de  Babilone  ,  commeoctf 
la  ûecle  avant  lc«MuorcthideTi> 

^triéme  propofîtiaa  eÛqu'ftvaqtU 
ede  J.  C.  Ici  livres  Hcbrenz  de  l'Br 
noient  dei  point»  3:  des  (cceoi,  à 
ifftk  de  l'eiemplatre  gardé  dm*  c|u^  fl 

ig0Çue.  Lapieuveeft,  quepcaduit  J( 

u  liibtt  le  livre  de  la  loi  écrit  fàni  ft 

Se  Tant  accens  an  retour  de  Babîlone . 
tes  l'expliquoient  au  peuple  enlan- 
.daïqueenie  li&ne  daoi  des  exem- 
luiavoientdesacçeos&despoints.  £ 

itàl'aucoricé  de  cet  points&de  cea 

'  notre  auteur  tient  qu'au  tetnpf 
r  ils  lîxoiencleveritablefcnsdatex-  i 

eu ,  Se  pouvoient  pail^pour  infpî-  7 

Dieu  ;  mais  que  depuis  a,  mort  do.  '^^ 

iiê  ont  e&é  tellement  cknwn* 


<lc  pteadiç  de  l'argeni  pourei 

ture,  ils  permettent  d'en  pi 

feigner  îes  points,  6c  que  le 

imprimé  uns  poinîjcft  eaiiei 

Ëliu  Levica,  âl'occafion 

■cciusacompofécette  diflè 

imfoadu  avec  ua  auire  Eli 

'  îdoiretkiielacronalogie. 

jrriire:  TndiiiendilnM 

M  d'Elu. 

-,      Les  ThslmmJiftes  ont  di 

FAncieo Prophète;  E^lcsplu 

^cHi  que  c'elloit  un  autre  E 

nvit  elle  trop  hardi àprefcr 

B^W.  Ildilbirticielc  mot 

Wmx  mille  ans,  fi^svoir  deux  m{ 

I  )fc ,  deux  mille  Tous  la  Loi 

m  !c  MelTie.  J'ii  cxpligu 

«  opiaion  dans  le  fécond  j 

née,  où  j'aidonnél'cxtrai 

f.'eduPerePezron. 

,    Enlapige  ipa.notreatitci 

I^Fricre  compolée  par  R.  Elie 

oùvini-JeuxAiseï 

s  l'antre  félon  roi 

[  feitres ,  avec  cette  fori 

-tfnili;  &  en  sioute  nne  ai 

tirée  d'un  mînirCcftt  coté^' 

«<q«c  du  Vatican.  Dcctti* 


Kbnx  leitr 


u  E  1  s  î  *  V  A  N  I.  4J9 
iKat  infère  qael«  JuiftaroienccoDQOir- 
.nce  du  miftsre  de  laTriniic  ,  îc  înTO- 
uoicnt  lei  bienheureux  erpetts. 

Il  pttad  àt  \i  occafign  de  fiire  deuxdi' 
reliions;  l'unerurhnïturedâs  Anges;  8c 
autre  fur  celle  des  démons ,  félon  ki  He- 
rcux.  Il  paroit parce qu'ilendit.  que  «* 
laitres  de  laSinigogue  tiennent IcjAneet 
srporelt,  Bc  capables  des  pcches  les  plus 
rolfiers.  lUneleurdonaentpaioeininoiiu 
es  corps  à  tons  ,  mais  à  eeux  teolemiat 
ont  Dica  avoit  créé  lei  am«  le  jour  du 
abat,  &  aufquels  il  ae  voulut  point  for- 
set  de  corps,  ponrnepoiatlrivaiilercnce 
empïdeltinéaa  repos, 

II)  lesdivifcnt  ea  dixcbicurs&leschar- 
;ent  non  feulement  de  h  garde  des  hommes, 
nais  de  celle dcsanimaux,  &  dcseftreiin' 
ênûbles ,  &  les  font  préfider  tour  à  to«r«ix 
icures&auv  jours. 

A  l'égard  des  démons,  ils  fe perfimJent 
|ije  leurs  corps  font  compot'ez  de  fea  Bc 
l'air,  qu'ilsboiMBt,  mangent,  croilTcat, 
e  multiplieec ,  &  meurent  comme  les  hom- 
ncs. 

II  n'y  a  rien  de  plut  mondracux  que  re 
[u'ils  débitent  de  leur  origine.  Car  lea  lin» 
eur  donnent  pour  père  l'Ange  Samael  qui. 
nonia  fur  le  ferpeflt  pour  approcher  d'Ere , 
«  autres  Adam  ,  &  les  sutrcj  d'autres  de. 
aons.  je  palTc  une  infinité  de  remirt\ijes 
joe  notre  aatcar  fait  for  ces  ex\.tisî%^^ 
rt  imgffinacioas  des  Rabins  ,  çcftiï  'gtmï^ 
V    X  c^ 


iV 


quelque  chofe  de  plus  folide  qu'il  ai 
touchant  les  tables  A  Iphoniines. 
':.;  Ce  nom  fut  donne  à  celles  que  R 

f.  V  -  Ben  Sid  drcfla  en  1 1  j*i.  par  l'ordre  d'^ 

y.-'  fe  Roy  de  Caflille û de  Léon.  Quati 

après  R.  Judas  Ben  traduiiit  en  Latin 
commandement  du  même  Prince  les 
vres  allronomiques  d'Avicenne,  8c  c 
vit  les  1 022  étoiles  fixes,  rangées  fous 
rante  hu  it  afterifmes.  Notre  auteur  ne 
gage  pas  à  faire  un  traité  d'Adrono 
mais  pcrfuadé  qu'un  Théologien  ne 
roit  jamais  rechercher  avec  trop  de 
rinteliigence  de  l'Ecriture,  ilramaflî 
ce  que  les  Rabins  ont  écrit  fur  troi: 
fages  du  livre  de  Job ,  où  il  eft  parlé  des 
les  fixes. 

Quelques  pages  plus  bas  il  découvre 
ritable  oi  ij^ine  cic  la  iccïc  de  Saducéens. 
tigone  qui  vivoic  trois  cens  ansavrtnt 
donna  entre  autres  préceptes  à  fesdiici 
celui  de  ne  pas  rcliembler  aux  fervireu 
fervent  dans  l'aï  tente  de  la  récompcnfe 

V  •        .^  i*  %  i 


ne»  S  s  A  V  *  K  s.  fte] 
relegrand,   untempkfurlemoda^l 

re auteur  demindelïpirmi)cijuiâ»| 
'here{îedMSailuceens.  i\n'jenavqà 
Ures,  fifavoit  celle  des  SamuitaiBcSS 
et  Cutéens  ,  celle  dis  Carraïiesi  ^9  ' 
L^uc  non.    Cu  à  l'egxrd  des  SacWi 

mais  Payens  ÎDfeflez  de  dif&reiU 
eura.  11  cil  vrai  que  les  5aniariC^4U 
ient  le  Peouieuque,  &  obfcrraiej^ 
remonies  Judaïques  {  &  aS-roicnt  (^t} 
es  fur  U  montagne  dcGarizinn  ,  m 
toit  des  Prêtres  tirez   d'entre  kl 

EcquiTa  vantoient  d'cftre  les  enFaa* 
tiiarËbes:  mab  au  fond  ils  cfloient 

U-  ■■-       ■  ; 

^gard  dei  Cumïesi,  ilteftoientte- 
I  Sadocéci» .  &  «voieiit  VPO'*^  «b* 
ncntileic  doOriae,  cSMmetttoc 
atpnpen&i  £c  dei  peiaci(-&  ene^- 
luurrcâùm. 

mtaïuFlurîfieiu,  auxScribei,  aux 
ic^,  aDzEffîenit&auxNaxirénUt 
(bat  condamnes  comme  Hérétiques 
icun  endroit  de  l'Ecriture. 
page4of.&au)£raivantes,  notre lo- 
tite  du  Targutn ,  ou  de  la  paraphr»- 
kïque  faite  par  Ooke)oi  qui  aroîe 
ie  culte  des  idoles  pourembraflaU 
m  d«  Juifa  ,  &  cooça  une  hoirear 
raniiine  qui  alla  }u(i)tt'i  moseavL 
l'ii  aroit  re^u  de  fci  MltUi.^Ate 

y  î  v-^ 


■s  appremé  que  Ici  premiers  qai^jpàl^ 
1  uJBge  des  caraâcies  de  cette  liagA^ 
'  des  Juifs  dcfcendiu  dciMoiTcde  SpU 
>  GtïblisàSonctno,  ville  du  Duché da 
;  lii  coraœcnEerenl  à  y  travailler  eo 
Se  de  U  tranlporiereot  icuiactàpJu- 
autrcsvillesd'Italie. 
GcrfoD  BU  de  Moilc  énblit  uaelm- 
rie  à  CoQAaotinoplc  ,    &  vécut  juC- 

licl  Bomberg  DatiEd'AoTers ,  eneta* 

leàVcmfeenifii.&yreuflit  tnieujc 
al  autre.   PJuiieurs  autresoncfïiide- 


[d»pagei*prd>8«HtlQ0Bhitftflftd'a- 

«rfiobdciSsptanw  compofitoittQfK 

Mhûnid*  chou*,  que  leiuittqHMidBL 
Mi*dU«K  fitrotte  «crfio»,.  ftor 
^itaf  


K.piga'471.  iln.. 
»  ik-reatt  vnîrëqiblBaoqarloiftip 
bne  d'AriAate.  Qii^lqiiMi-iKu  d'eus 
ident  qu'il  cAoit  né  de  k  bauBOI 
ï^Sc  dwuaiadet  enfiuat  do  Cohk  de  k 

de  BMivnÎB.    £f  uitr»  di&OË  4»^ 
itpu  Juif  d'origine,  miù  que  fnr  It 

&  vie  it  embntOà  leur  rcligiM.  lU 
vt  qa'ii  irait  pris  tonte  &?UoEo^l&ft 
nv  de  Salomoa  troava  âm^3>.\^^* 
V  ♦        "  iit 


Jem  lors  qu'elle  fut  pnîèos 
zi  &  qu'eafaite  ii  la  aroie  bi 

pi  kirc  honneur  de  la  ûgeCê  q  u'i)^^ 

n  .  liiajauTcnt  CRCoreouepourjuH 

fier  lou  rhangement  de  religion  ,  ilecriti: 
à  Alexandre  une  Icttreqot  «It  tranfcrite  tou- 
te entière  daus  cet  endroit  de  la  grande  Bi-  1 
bttoteque,  &oùIcsRil)iiisluifontdùeqiic  1 
laLogiquceSuncînîqaité,  quelaPhilofo-  j 
phte  c:^  Rienfongerc  rompeufe,  diqtK  1 
îe  iQiIheur  (ombe  ■"  eax  qui  l'apprca-  1 
nenc,  parce  que  ;  oyedcUdirpuiei'; 

rontenenfer.   Ni  ceur  l^itîcile  l'^ij- 

logue  des  livres  an.        te  qui  ontefleifA- 
duitsen Arabe ,    au ei     rbreu. 

A  la  pige  4S6.  il  patlt.  Je  la  Ghcnure,  où  ! 
l'on  voit  tout  ce  que  i'efprit  humilii  eflca- 
pablc  de  produire  de  pluiextravagïntf^  lii^ 
plus  ridicule.  En  voici  alTez  de  cetic  pif- 
roicre  partie.  Je  ne  Tqaut ois  pourtaai  la  Ënîr 
&R9  toucher  la  coutume  des  Sinagogui:> 
d'Icalie.qui  aux  joure  des  expiations  cotifci- 
fcnt  leurs  pccbez  à  Dieu  iovs  Dnefotiaulf  ■ 
vague,  génerale.&unitormepourtoutcf 
tedegens,  jeunes ,  vieux  ,  homme^GcfJE 
mes.  Les  adultes  la  rcpcieoi  cinq  tois  cti 
jours-là. 

L'extrait  des  deuic  autres  parties  fenk 
premier  article  du  Journal  fuivant. 


XXVII. 
•'JOURNAL 

•S   SÇAVANS, 

Lundy  i4joiIIet,M.  DC.  XCIJ. 


ihicn  M»pi»  Raiiiiût*,  Àt  Serifte- 
ittà-firifiiiUeèraicù,  trdint  tt^hm- 

ito  Htbmitl  &  Latini  dis'Jli'  ;  in  qu» 
iplures  idiatidim  inie'ftruntur  Jipr- 
iioti  ô"  di^TiJfiOHii ,  O'f.  uaSart  D. 
lia  SArielaciia  dt  CtUeua  ,  Cen£.  S. 
'n.Refirm.  Ordiah  Cifiirt.  é"  S.  Si- 
Uani  ad  Catatumém  Abi»ti.  Infalia. 
I^.B,emt  ExTyfagrtphiafacrAdng. 
fnUS'Md^jUt,  Bt  te  uoan  à.  Bu» 

A  Stcoais  partie  de  lagnndeBïblio- 
te^oe  cootieat  ûx  lettre*  ia  l'alphi- 
bct  Hébreu.  Bvtolocciui  rapporte  i  U 
loatriéme,  ce  ^ue  de  nouveaux  Rabïiu 
ilitjuintlefêpcie'mereriêtducinquan- 
inieme  Pfeaume ,  feloa  leuriniaîcie  de 
ter,eari;ignent  de  U  conception  de  D^ 
inilcpccné.  La  manière  dont  iltreo- 
Dt  ell  d'autant  plua  czEnordinairei 
l'imagiocut  que  [eHZ^M père,  com- 
in  adultère  en  rcDgcn^ma  »  ^« 
»!iv  j u  'il  J'eagendrtft  ib  &  ït&i&K , 

y  s  "^- 


meal 


J  O   U  «    (f  * 

Kcro;r°'^  iK  l'engendrer  que  d'une  A 
i  la  pudicitc!  de  liquelfe  il  avait  tenc 

pièges. 

Cette  noutfellcejrpHcatiorLfeniblci 
lidofhine  Catoliqurdu  péché  origvK 
pour  cela  notre  aiueurexainineâ  lésai 
Juifs  ont  reconnu  la  reri té  de  cette  do£ 
11  le  perfuade  qu'ils  n'oat  leconiitt  ( 
matériel  du  pcché  originel,  <]ui  ce 
dans  la  concupiiVencc  qui  poxrc  air 
Gc  qu'ils  n'ont  pas  reconnu  le  formel 
confîtle  dans  la  privation  de  la  juf^ci 
gineile. 

Notre  auteur  demande  lî  le,  ' 
Mcmréquclqu'undupcchéongjn. 
pond  qa'ils  n'en  ont  cxemté  pcrii;.. 
qu'ils  ont  feulementcruquelaconcup 
ce  avoir  efté  amortie  dans  quelque) 
commedans  Abraham,  dam Ilâac,  di 
cobidansMoïlc.  dans  David,  Bcdam 
quei  autres,  dauslciijuelt  ils  n'ont  pai 
àe  reconnoitredcsdctâats  trn  conCdn 

Ils  n'ont  pas  compris  Jeremte  da 

'     ,  bien  qu'il  aflure  lui  même 

'(  r^Ki/'ié  tiét  le  titBtrrtàÊM 


nombre. 


long'  i"»""" 


i 


s     î     A     . 


fia  ,    de  même  que  quinticd  d'autre»  de)" 
nouveaux  Kabins,  aurqueiks  jenef^aurais 
donner  de  place  dans  cet  extrait. 

Les  Pleaumes  ayant  cfté  en  ufage  parmi 
la  Juifs  ,   aulH-bien  que  pirini  les  Chrc- 
ticni  ,   pour  publier  la  grandeur  de  Dieu, 
pour  invoquer  fon  nom ,  &  pour  le  remer- 
cier de  fcsgracei,  ils  ont  fourni  de  maiiera 
à  une  tolïnire  de  traitez  compalcz 
Auteurs  de  l'une  &  de  l'autre  Religiun,  fi^ 
leur  nombre,  fur  leur  ordi»,  fur  kui 
tour,  fur  les  cérémonies  avec  lefquelks 
edc  chantez  ,  &  fur  lei  divers  inltnl 
donc  le  fon  û  efle  joint  à  ce  chant.  , 
:oloccius  remarque  que   parmi 
_^_       I  y  avoitde  trois  fortcidecesinll 
taeat ,  fçavoir  ceux  qui  rendoieot  leur 
par  Icmo^en  du  vent  dont  iiselloîent  r( 
ptij  i  «ux  qui  le  rendoient  par  le  mo 
de  leur* cordes,  tors  qu'elles  edoîenC  lOf 
ihees  ou  de  la  main,  ou  de  l'archet  i 
ceux  qui  rendoient  le  leur  par  ic  moyen 
Làtons,  Ecdcs  autres  corpt  dantilseltoi 
^^ppex. 
^^■|Ëa  traitant  à  la  page 3 13;.  Siaux  fuiv!^ 
^^K,  des  foixame  &:  dix  i'emaines  de  E 
^Hrl  ,    il  fait  11  cronologic  des  Rois  q 
^^Klt  gouverné   les  Juifs  depuis  la 
âiondupremierTemple  de  lerufa 
qu'à  celle  du  fécond,  félon  la  craditioa^ 
^abins. 

^^Kr  eu  /et Juifs  avoient  acctiûnub^  4i 


tear. 

m 


}  a  V  tL  it  A  if^^ 

rliftte  dcPâquc,  ÎI  traïtciFbt 
ir  année,  tant  delà  Ibliire  qtie  de 

ËLi  première  avoic  douze  mois,  cintjo 
AcuK  jemiines  ,  &.  un  jour.  Quiot- 
l^urs,  clleeoivoit  jâf.  Se  Jîx  heufCi. 

tic  temps  que  le  Tolci!  employé  à  p4] 

r  le  zodiaque. 

r   Jules  Ccljr  donna  celte  aneée  aux 

;,  ifuiivanT  cela  D'en  avaient  poil 

nreglee.  Etceticannecacitécau 

Bfqu'à  la  retormatioa  lâiie  par  l'sut« 

k  Grégoire  XIU. 

L'année  Lunaire  n'efl  pis  ['efpaw 

'.use  employé  à  parcourir  lei  doua^ 

■  du  Zodiaque  :    Car  elle  les  pato 

■iQ[- neuf  jours.  Maise'eftl'efpaceqii 

mployeàpircourir  douzcfoiïcnda 

lesi  8c  cette  anuée-là  eft  de  ir+ji 

i  te  divUënt  en  douze  mois'lititai 

sfont  de  trente  jours,  !t 
s  de  vint  -  neuf  alternatiïemeat  ; 
rcmiers  l'ont  appeilezpleiQS,  Sclei 

y  a  deux  fortes  d'annéct  Lunaire». 
Jicre citappellec  commune .  8t eûi 
e  ièloa  les  Htbrcux  ,  de  ^{-4  }< 
ithcures,  iSjé  points.  Laieco» 
_^ellée  pleine,  ouîntercilaîrcdcefti 
OJiiedejSj  joursiii  heure*.  Se  fSçpoi 
■"r  les  Hébreux  divilcnt  l'heure  en  I 
a-JM  lira  ^ue  ooui  »c  la  dJvJ 


î  les  années  Liiniires  font  corrigées 
nrcrcahrion  ,  &  deviennent  à  peu 
ilaircj.  Je  dis  à  peu  prés,  p.irce  que 
îSûlaircadîir  jours,  vint  S:  une  htu- 
L3o4poinrs  pliisijue  la  Lunaire.  Ces 
JTS ,  vint&une heures,  Stio4 point» 
1  trois  ans  trentedeuï  jours,  quinze 
i,  &ÛII  points;  ce  qui  oblige  alors 
■caler  un  moif  de  trente  jours ,  &  à 
'année  de  treize  mois.  Apre's  <iaoj 
IX  jours  ,  les  quinze  benres,  fie  le» 
linis  qui  reilent,  font  l'EpaiSï  ,  qui 
ervée  pour  l'innré  fuivante.  Cette 
îftircQ  ipinsfcptannéei  iatcrcalai- 
!;.'t(p3ce  compris  en  ces  rj  ans ,  ell 
é  le  CîcFe  de  ipajis  ;  duquel  depuii 
sjuifsonteul'uftge,  îlEonteuaulîî 
gle  certiinc  d'intercaler  les  mois.  Se 
lire  les  uns  pleinsS  les  autres  creiiï  , 
ptir  l'année  Lunaire  à  la  Solaire  par 
yen  de  l'intercalât  ion  ,  dont  Barto- 
1  donne  Jd  la  metocFe  ptr  deSTUlei. 
'  Jtfift  M  te  ftrvoiCnt  ^nt  de  r'tméff 
e ,  i  laquelle  ils  dmiitoiein  qattt* 
lenccaieas  dîfiéieDi.  Lepretnier^nr 
lii  de  Niraa  <n  de  Man .  faililtt  le 
leacemeiitderamxc (ht règne.  tcArk 

Rois  comptwent  toSjonrTlmrnjèè 
miticDqinc  au  ptemicr  de  Min',  dt 
[ue  fi  uD  Roy  cftoir  pirtçiM  l  H  eo^Oi» 
au  mùit  dejanyier,  Kçipsnn««T^ 


&  h  fceoade  commençoft' 
i  cMirs.  C'eAoic  Tuivant  cette 

diioicni  les  contrats. 
t,  laée  Ecclciîaftique  commen;ct 

-,  jourdinjucl  fecotnptoieiit  ' 

*  :F3quc  ïui^uatorziénicile 

>■  la  Pcncecoftc  cinquante  ji 

jîémc  mois ,  le  jeûne  delà  tupCui 

auiuatriémc,  le  jeûae<Je  Udt 

-'  n  Z~  Jcrulalem   fous  Nabucodoni 

■^•Ift^  XiDp9  dcpuù  IbusTite  au 

*}bi  âuR  du  teile. 

.J^  L.~....ée  àci  Dccîmes   commea^i 

,  ^rcmierjourd'Elul ,  lud'Aouft.  Qu«J 

t|Ubias  en  rejeitoici  t  Itf  commence! 

CTC  premier  jourda  .nois  fuivant  i-qiL 

^ifcri,  ou  Sepiembre,    C'cfloit  de  U 

'4es  Juifs  coropioieot  le  règne  des  Pri 

étrangers  ,    les  années  de  la  cteitioq 

raondc,  celles  du  Tcpos ,  oudufabat,! 

(Je  l'induigcDce  ,    eu  laquelle  les  efet 

efloient  mis  en  liberré. 

L'année  de  h  Decimationde^arbresci 
meni;oit  au  premier  jour  deScevat,  oi 

Bartoloccius  parle  en  fuite  fort  au  \« 
au  Caleadrier  des  Juifs  ,  en  infère  une 
pie  dans  cette  feconJe  partie  de  la  Bih! 
theque  ,  Si  fait  deflus  quantité  d'obfer 

,  A  U  psgc  71Ï.  iV  commence  à  expli^ 
Jcs  tercmonioi  qu'vVi  ooîttvovcw.  ^'454 
cc/e6ration  de  k  tèxç  ie  Î4<ïi«  . "«^  ï 


E  «    s  ç  A  V  A  N  s.         473 

X  lequel  ilï  cherchaient  le  levain 

lu  les  coins  de  Icuis  maiibns  ;  le  loin 

tféinmei  prenaient  de  pceparei  la 

re,  &  demeure  le  couvert,  peadant 

jortinaris  ï^lears  cofans  eAoiect  à  la 

^gogue.     Nâtre  Auteur  {oûtient  que 

K  Seigneur  obferva  avec  ks  Afàttet, 

t  ce  qui  eftoii  prefciït  p^  li  loi  pour  la 

bration  àe  cette  tiu  i  qu'il  la  célébra 

lâme  jour  que  ksjuifi,  làujcnantici- 

le  tempi ,  r^aToirlequatorziémejour 

>  lune,  Se  que  le  Icademain  il  Fut  cm- 

i,  &  fkit  une  force  iuveâive  coQtte  An» 

icde  Dominis,  qiiifoûtieat  que J.C,  ne 

igca  paï  l'agneau  pa&al,  oiaisACfcule- 

icun  repu  ordinaire  i  Ëcc'ell  encet  en- 

ic  qne  ^nil  la  féconde:  partie  de  lagrande 

atroil:cmee(t  dediee  à  Chacles  Second 
F  d'Efpagne ,  Se  ne  conlienC  qu'une  icc- 
de  l'alphibet.  Nôtre  Auleur  y  fait  qus- 
c-huicdilTertitiion]  l'urditierenii'ujeu, 
.]K«a  «  ww  iJu-  l'sBiiqnice  te  iaiioguc 
nique  coatre  Ici  Sirieni  {c  les  Catl- 
!•{  nncfurlepayidc  Jti^ai,  qu'it^eat 
i  du  tcrritoiie  de  Jéricho  t  une  fat  k 
3nlc.  ou  latiadiiioaKppeUécHiJcnat 
cft  un  livre  qui  ^ale  pr^ue  en^roC- 
'  l'Ancien  Tefiament ,  ^  dont  il  cft 
é  dtat  la  146  NoveUe  de  JuftiaicD  , 
le  Dom  dcDeuterofè. 
làladofc  en  fat  Auteur.  Utf^'^ 
ùi  fiujttf  i'ourragc  fut  cptUQMCÂ  ,  iç^ 


474  J  o  "  « 

<]uïnJ  il  fut  ïcherc.  Birloloccitis'fulFf 
moD  de  ceux  qui  ticnaeDt  qu'il  tut  adi 
l^ain89.<icrEreCbrëticnnc.    Tgut  «^j 

I    f  elt  traicé  Te  réilaie  à  cinq  chefs. 

W  .    Le  pTcrnier  contient  les  cxplic  ~ 

I  pies  de  U  bouche  de  Moiïe, 

I  BU  cxprefTémcnt,  ouaumoir 

I    dBnsl'£crl[ure.  Le  iccand.  le$cc 
AfdoDDces  par  Moife  fur  la  montagne  de 

,  Sina.  Letroiliéme,  les  jugemcns  SooE  il 
ft-js  poincde  traditiuacetiaine,  Ecfiiilel- 
quels  les  fentimens  Ibnt  parlagei.  Le  qui* 
triém«,  les  onionnances  faites  par  les  Pra- 
pfacles&par  lesSagej,  pour  lervirconunc 

t  lie  rempart  à  la  Loi i  Se  le  cinquième.  Ici 

LeoÙEumes  approuvées  ,    £c  ^u'il  u'eft  p«i 

I      L'ouvrage  elldiviré  en  pluCeurstraiiex, 

p&jqiie  traite  en  plulieurs  cahiers,   cfatque 

)  cahier  en  plulîeurs  chapitres  ,  Se  chaque 
chapitre  en  plulieurs  maximes  ou  aphonie 
oies.  Le^ftile  encllélegaat,  RiiiscoDcisï 

I  Abfcur,  rempli  de  termes  éloigner  dcl'U' 

fiige  de  l'CcrJture,  &  dont  lo  lêns  no  peut 

éfevaifénBont  entendu  fans  commentaire. 

BartolocciuE  tait  l'anatifedececouvragCi 

I  caire  dans  le  détail  des  traitée,  descahin 
desdiapiires.  Se  dei  aphorifmes  , 
One  liitedescotnmentalresi  à  quor  ila)<l' 
les  éditions ,  dont  la  première  hit  filr 

■   Kaplcs  in  folio  en  1491. 
'  Hakkadofi:  ente\çcvi\onç,-Ws.OLa.W(a«i 

lApuis  qu'il  l'eut  cotûçofe.tfcW\-ààft^ 


jwrage. 
ahiMta 

'Il 


.VANS.  47f 

lûâcurs  Juifs  dans  ccpénibleem- 
csfa  mon  R.  Chanioa  fut  mit  ea 
LtËicdel'Academic  ;  Scalorilei 
|uL^  comaicDcercnc  à  écrire  les 
non  uimprifèj  dans  II  Mi&na ,  Se 
Fcatleiiom  de  DaraïJEiioih ,  quï 
KhtioDS  ecnngeres  ou  extrava- 

iMifcna  Se  les  eitTavagintes,  il 
:  IsGhemare,  cjgi  eilcomaicua 
t  du  Dioit  d«  Juifi.  Car  ce 
tifartieSi  la  Mirent  qui  cil  l'ait- 
,  &  ]a  Ghemare  qui  en  ell  l'ex- 
ïcces  deuï  parties tontlcThal- 


witRhtTb  aloHul^w  iboiid^M 
b,  «ftifikiBg,  qu'il  t'Mearfd^ini; 
l'io^n'à  Ué6i.  Ouilcodiaieiier. 
kféaàa»  Bt  inJonàenie»  àtm 

agatd»  dai»ianadcOt>âmflii 
H«rfagnainirl«Uifatt..  ou  l» 
uMMOcbe  jèvIcfiieBC  par  Moïlis  « 
aa»B  Tuait»  ,  Bl'  cmnmeiMeii 
HruoMccwaasavaarJ;  C.  Barto-' 
fnt  )et  dénombrement  deptuiA»» 
ictnMiiTiifque*  à  HakkadoJc.  - 
pet  totenC  nommca  Amomïtotilt 
csu>  qui  enfeigBeren»  )»  iiMii*> 
nllies  par  HakkocM:.  *  ^  Mi 


J«V    U     N    A     L 

tes  école;  du  territoire  de  Bibylone,  t<.r: 
tre  cafuiic  dans  ud  long  dilcours  ,  o,' 
parle  de  h  hjine  que  les  Juifs  ont  cou  i. 
contre  !es  Chreticot  ,  tics  mauvais  lui'. 
mensqu'ilsleuroatfaiis.  &d(rceQxqu 
Oui  re^us  d'eux. 

.  Lestaitslesplu:  importins contenus dv 
i    ccdifcourj  font  que  les  Juifs  furent  chsii 
L    de  Rome  par  TiL>ere  (  que  Jcrurileni  << 
F    JécruiieparAdriePi  qu'en  ;  tf.  Conliini 
I    fit  uac  loi  qui  défend  aux  Juifs  fouspcii 
ia  feu  de  pourfuivrc  i  coupi  de  pn*^ 
I     Geuxquiqui:taien[leurR.cUgtoap«ii( 
[  ,  bfjflèr  celle  des  CbréticiUi  que  mwÛl. 
I   piredejulieales  JutfsdétruilirentpluAc 
liEglifes  t    comme  S.  Ambroiiê  s'ea  plaint 
^MdBOsbdix-lëptidme  épitre  du  fécond  livre; 
Kbu'cu  ^^7.  Arndlus  &  HoQorîue  tirent  une 
KiWi  contre  les  Juifs  qui  tci^Roient  d'e&xt 
I  Ciirétifns  ,   &  qui  fc  lefugioicnt  dans  I» 
f    Eglifes  pour  éviter  le  payemL'nt  de  Icufi 
.     dettes  ,  ou  le  ckàtimcat  de  leurs  crimeii 
I    que  deux  ans  aprésHoiiotius  leur  de't'endit 
I    4'Bn»irer  de  l'argent  pour  l 'envoyer  à  l(ur 
.fiuriarciici  qu'en  4oS-Honarius  Se  Théo- 
dofslejeune  leur  détendirent  de  brûler  une 
croix  en  haine  du  Ctinllianirme  ,  comme 
ils  avoient  accoutumé  de  faire  i  la  tcte  de 
ftlardochee  ;  qu'en  4 1  f.  ils  turent  duH» 
l     d'Alexandrie  pour  j  avoir  maflacré  quart- 
(ire  de  Chrétiens  i  tmi'en4t8  Hoooriuilei 
'  ééchru  incapables  des  t\vaïÇ,M  ■ç\iî.\«a»\ 
m^'ca  fis-  Julmleu  Vcuïiilt^Ni-^^ 


Mtv,! 

M" 


jP*    s  ç  a  r  a  n  ï.        477 

«antre  le»  Chrétiens  ,    &  d'iïoit 
■«es  Chréti«n(. 

eAvuurconiinaii  de  rapporter  dei 

es  de  la  fureur  det  Juifs  contre  les 

mu  jul'qu'i  h  lin  du  quinzième  fle- 

&  finit  pir  les  bulles  des  l'apeaqni  ont 

tftmoê  leurs  erreurs  .  par  les  collcgei 

Mis  pourles  retuteri  Se  par  les  fermoni 

■■      '  komc  pour  les  inltruiie;  • 

\vtUei  Jltmurriaii  di  Menfr.  dt  tiiini^, 
mh»)it  l'»iuttife dfjiraf^ciniiintii,  di^ 
■rnîti  J*  etlli  4t  luGitmttrit  ileMoKr 
Dtfiitrlis. 

'"^  L  n'eft  JM9  m»l  aiieâ  cemtqm lenc  ver- 
JL  fez  dïns  l'Algèbre  ordinaire,  de  calcu- 
ler ptrdescxpolsns  cnlettrci,  tout  comme 
en  nombres  ,   lors  que  ces  lettres  ou  ces 

I     DombreE  iigmtieot  ka  grandeurs  conrues. 

I    lAsn  ]oTE  qu'cUci  ligniËent  les  grandeurs 

I  lOteies  qu'on  demande,  ou  qui  ne  fon;  pss 
dtftermtnces ,  pcrfonne  n'a  encore  raonrré 
ti  ftçon  d"y  calculer.  Dans  Je  fécond  mois 
ix  la  première  année  des  Aftes  de  Leiplic', 
jcpropafiicccexempleairéil  y  s  déjà  diK 
ans.  Soitlequation  j«;*-4-*~3o,  onde- 
mmde  U  valeur  do  norobte  *,  ]|  eft  viii- 
ble  que  j  y  fatisCait:  car  ^î  -(.3,  c'eft  à- 
dire  17  ~i-  )  fait  jo.  MaiscommeilarriTe 
fouvenique  la  grandeur  demandée  n'ciî  pis 
troumbh  en vombres ratioiiels ,  cotnTf.tw 
fu>c  f  Je  tépoas  qu'alors  elle  a,'tft  -çîs  tisâ- 


I'478  J  o  u  «  N  A  I.  ^ 

merrouTabkengraadcursounombfeiirra- 
tionels  qui  le  puiiTent  obtenir  par  1»  Géomé- 
trie ordinaire  ,   ou  par  les  mecodesdc  li 
Ceomctric  de  Mr.  Delcartcs,   Car  une  leiJo 
cqu:itian  n'eA  d'aucun  àigté  connu  ;  &  le 
Iwoblâine  ne  Tçauroit  c&xe  plin  aj  rdldc, 
jljrquacré-quarré,  ny  lurlblide ,  6tc,  &pir 
«aniiïquent  pas  une  des  lignes  que  Mr.  Dd- 
■«artcs  veut  que  nous  croyions  feules  Gco- 
«scixiques,  ne  le  peut  conltruirc.  Ainfi  il 
JjEiut   recourir  aux   lignes  d'une  naurellc 
i^pccc,  quej'^pclletraafccRdanlcs,  parce 
*u'il  n'y  a  point  de  degré  qu'elles  ne  pal; 
Jent.    J'aJQÛlcrai  qu'Ein:ore  les  tetragonil'- 
«nes  fcïccpte  certain  casj  dépendent  de  c« 
courbes  £cdc  ces  équations  tranfcendanCci. 
Et  Moofr.  Defcartcs  a  cflé  oblige  d'exclure 
toutes  ces  chofcs  de  fa  Géométrie  ,  four 
^_     nninteair  ce  qu'il  avoît  avancé ,  que  toui 
^L    ks  problêmes  Gcomeiriques   fc  peuvent 
^H    :iéfaudrc[>ar  là  metodci  cequi  r.'cll  poiot. 
^K  ,  Te  mettrai  ici  un  exemple  de  U  folutioa 
^B   d'un telproblémeparleslogaritmes.  Gog^i 
^K    me  il  eft  aifé ,  il  ^rvira  à  me  faire  niiflfl 

^P  Soit  f'ZZa,  i*  ■-  I,  on  dramnép^R 
^H  Jerépont  que  ce  nombre  fera  égal  àccM^ 
^M  provient,  forsquelelogariimed'^,  moni) 
^1  lelogar.de  t ,  cUdivife  par  telogir.  deti 
^ft  'tnolDs  ledit  logar.dei.  Envoicilecaknl. 
^■^(£(1  vertu  de  l'ei^uation  donnée  ,  &  partlg 
^■Mature  des  loga.mTQcï.W'^ '9.-. '-x,\<:i%..fdf 


D  ï  *    s  ç  A  *  A  M  s.       479 

Ivg.  i log.  «  ^  log.  6     k  pir  conie- 

qucac  X  eft  log.  «  —  log.  ^,  divijé  pu 
log.  «  — log-^.  On  arencouErédctetsud 
emplcj  en  ntloanaat  fur  l'inierât.  m 


Viti  Lnioviei  k  Stckenierf  Equîlii  FMMf 
CanjaUmlniimiSiixoniei  Ctmmtntarn  ' 
Uiftur'uut  (^  Aplegtûmt  dt  UtihtrA 
mfm«  ,  jfi*  if  rtfofintuient  Rttigi»» 
Ait9i*  D.  Martini  Luiheri  re  omj»*  Gn 
mMttÎÀ  parte ,  aiiififut  rtghniins ,  Ô'ffm 
tiaim  in  Saxoni»  rtctfiM  t^/lMiditâ  :  C 
qtn>  LMdevhi  MarmiHrgii  "frfiihtHiJh 
riaLathrtMmfmi  an.  16^0.  ^trifih  - 
Ut*  tdit»i  Latine  t/trfa  txhiitlur. 
ripiar,  (i" /nffittitr ;  JîmHl  ^  «iif 
^Brttndtm  Scrifterhm  rrrofts  Mkt 
îuttmU  txnminamttr.  Infcl.FrmetfHft 
&L>fJtd.   i6s,i. 

MOnfr.  SeckcnJorf  eft  un  homme  d 
qualiré,  dont  les  anctilrcs  îe  hillêj 

palTé  par  le  torrent  des  nournutez  de  L 
thcr.  Ilyenent  pourtant  qad^ues<-unsqtd 
rcconflnrent  leur  égarement  ,  &  qui  reajj 
lièrent  dans  la  commuoion  derEgliJcCiH 
tholtque,  entre  lefqufls  il  nommcGarpsrfl 
Seckcndorf  ptturvu  de  l'Eïéche  d'AicftO( 
vers  la  fin  du  même  fiede. 

Pour  luy  s'ellant  retiré  il  yacnTiiondt^ 
ans ,  à  une  maifon  de  C! 


c  campagne  ,  a^rcs  if 


teOm^eStmat^ 


480  Journal 

teur  de  TEvêché  de  Maimbourg  ,  auprès 
duquel  il  avoic  eu  d'honnorables  emplois; 
il  y  dellina  le  refte  de  Tes  jours  à  Tétude  $  & 
entre  les  livres  qui  tombèrent  entre  Tes 
mains  dans  fa  retraite,  il  lut  l'Hifloire  du 
Luteraniime  de  feu  Mr.  Maimbourg ,  où  il 
trouva  une  peinture  de  la  prétendue  refor- 
me des  Proceilans  d'Allemagne  ,  fort  dif- 
férente des  impreilions  qu'il  en  avoit  re- 
çues dés  fcs  plus  tendres  années. 

Cette  icâurc  excita  dans  fon  efprit  un 
combat  dedit^crentespcnfées,  d'oùnaquit 
l'envie  de  rechercher  ce  qu'il  y  auroità 
reprendre  dans  cette  hidoire.  N'ayant  ja- 
mais fait  profcmon  de  Théologie ,  il  n'ofa 
approfondir  les  dogmes,  ny  leur  appliquer 
la  règle  de  l'Ecriture  ôc  de  la  Tradition,  Se 
le  retrancha  à  l'c^amcn  des  faits  ,  fur  icl- 
quclsilre-^ut  de  touô  cotez  des  mémoires, 
cv  principalement  tics  pièces  iorî.'e^dcs  ar- 
chives des  Friaces  de  Saxe. 

y\  vec  ce  kcours  il  compofa  des  notes  non 
feulement  fur  l'hiiloirc  de  Mr.  Maimbourg, 
ou'il  commença  de  traduire  en  Latin ,  miis 
aiilli  iurquelt]u:'Jcntiroits  de  celle  ihi  Con- 
cile do  Trcnlt  ou  Cardinal  Palavi*.  in ,  t<  de 
celle  des  révolutions,  dcMonfr.  Vuriilaî. 

0;iand  les  curioux  d'Aîicm.'^înj  iVurcr.* 
cuil  s'ippii<jîîoit  à  ce  travail,  le;  uns  p.îr 
V.  .>:i /i vi jrarion  pour  là  pcrîbnnc ,  IV.  !cj  aiirrc 
rTi-'atLichcnicnt  :;  leur  pirti ,  lu  y  iirj::':  îcrr.r 
!..  •:  £;r.inà  nonvM^i  ce  ^'■••:^x'>>^  dont  Ici  uv.d 


.»lf.SçJlTAMf«         481 

iBtf  enfeveUci  dans  l'oubli  par  mie  longue 
Àice  <l'aniéef . 

Monfr.  Seckeadorf  ea  fit  le  choix  ,  rc* 
jctta  celle6  qu'il  crue  inutiles ,  &  mit  les  au- 
tre» dans  (es  additions  »  qui  excédent  en 
foffisur  les  premières  notes.  Dans  les  unes 
dans  les  autres  il  protefle  qu'il  n*a  point 
eu  ^'utre  vue  que  d'établir  la  rerîté  des 
Eûta.  LA  plfl|>art  des  Hiftoriens  veulent 
donner  cette  opinion-  là  d^ux-ni£mes ,  bicQ 
qu'ils  ne  hflent  pas  tous  ce  qui  feroit  ne- 
ceflkire  pour  ceteflèt.  Mais  enfin  la  difpo- 
£tion  ou  Mr.  Seckendorf  témoigne  eflrc, 
femble  une  des  naeiJIeures  qui  puiflc  eflre 
fouhaîtéeà  ceux  qui  ne  font  pas  encore  dé- 
livrez des  erreurs  où  ils  ont  cfté  engagez  par 
leur  naiiTance  8t  par  leur  éducation. 

Mimoins  di  Mathématique  fi^-de  Thyfique  > 
tinx,  des  Kegiftres  de  l* Académie  Royale 
des  Sciences  y  du  lojuin  1691.  294.  aPa^ 
ris  chez  Jean  Aniffon.  1691. 

CEs  Mémoires  contiennent  diverfcs  ex- 
périences du  .phofphore ,  par  Monfr. 
Homberg. 

Une  obfèrvation  du  pafTage  de  la  Planète 
de  Mars  par  réteilenebuleufedelaconflcl- 
lation  deTEcrevide  ,  au  mois  de  May-  der- 
nier »  par  Mrs.  CafTini  6c  de  la  Hire. 

Des  réflexions  Philîques  fur  la  produdion 
d'un  champignon  dont  il  a  edé  parlé  dans 
les  Mémoires  du  mois  dernier,  par  Monfr. 
Toaraefort» 


^  uu  ivertifTcmenc  touchant  l'obrervtl 
^'^cl'EclipredeLune  qui  doit  arriver  U 
BduiS  Juillet  prochiin,  par  Mr.  CalTir 

^[  Livres  nouvellement  imprime 

ï,tt /tvuntHTti  dtJaquitS»diHr  il»i 
rit  à"  liityge  dt  laterrt  ^ujlt 
u  lu  eautHtnes  &  Ut  meeun  an 
§f*litHi ,  liur  Religion,  leuri'.txtreiett,  ' 
Wtudti  ■  Uursgiterris ,  les  anlm»Mxfm 
litri  if*  fap ,  é" toutti lei  rMeiex. en. 
fis  qui  l'y  troK-vint.  tn  ii.  à  Parts 
Claude  Barbin.  1691. 

L*  rtnimvillemeni  du  cxur ,  en  mti 
$isns  pour  une  relrain  de  dixjtHri ,  pn 
fer/eauts  ritigitHfis  1^  ftcHlitrts ,  qui 
drtnt  fi  rtnouvcUer  d»ns  la  priui^nê 
tMTIHs  Cbrèiimnti.  Jnii.  àParitcfa 
Feuve  cle  Jeaa  BaplilleCoîgnardt  & 
MptiftcCoigoard  le  61$.  i6$i. 


4»! 

X  X  V I  r  I. 
JOURNAL 

JS    se  A  VAN  S. 

mtlyiijuillw.  M.  DC.  XCIf. 


fitire  du  Tjni*ti/mt  itnoiri  ttmfi,  (J-/< 
dtffemquel'onAvehiefiiultveTt^  Frmcê 
Us  méfontem  du  Calvimfiei.  FurMmfr. 
deBrutyidthionlftUitT.  !n  ii.  a  Paiii 
chczFran^oisMuguct.  1691, 

■  El  extrivaganees  des  Fanatique»  du 
Dauphiné  5c  du  Vivarss  fooc  fi  ex- 
■^  mordinairci ,  qu'elles  ne  trouvc- 
ient  poinc  de  créance  ,  t'il  n'y  en  avoic 
ic infinitéde témoias ,  &  (î elles n'c/loienC 
ftifiées  par  des  preuves  incontelUblcs ,  Se 
rdes  aâes  juridiques  dont  Moalr.  Brueyi 
1  pas  jugé  4  propos  de  charger  ce  ra- 
il commence  leprcmier  livre  par  l'ioccr- 
:ude  8c  l'irrefolucion  où  te  trouvèrent  les 
iniftres  &  les  Chefs  des  Confiftoires  de 
'ance  en  lôSj,.  lois  que  conRderanr  que 
paix  que  le  Roy  ¥  en  oit  dedonneràl'Eu- 
ipe,  pourroit  élire  funelle  à  leur  Teâe .  Se 
le  la  chute  de  leurs  temples  fcioub\«û- 
t£ime  de  kar  réaaJottal'E 


/s      SÇ    »    V    A    «, 

du  prtphtiiei ,  où  il  promit 

,is  use  prochaine  délivrât] 

l'ilnes'eft  Doint  appliqué  _ 

iJedetpropheriesi  qu'il  s'y  cllfeiK 

éparuaeerpecedevioli:!]»  ;qut:DieÇ 

ouvert  JM  yeux  ;  que  U  vérité  lujrf 

aia;  qu'il  a  elle  iafpirc. 

t£i  plus  judicieux  de  fon  parti  ont  elM 

'^tidalifee  de  fa  hardielTe  ,  8c  ont  appNJk 

idé^oelèiprédiâionsne  fufl'entdêmcâL 

b  pu- l'événement.  AnlTi  le  tonaffirnW 

rjqu'ili  pria  ne  venoic  pas  de  fa  perfui 

tI  i  il  TCDoit  d'une  autre  raîlon  qu'il  ae| 

inée  en  ces  cermei  :  Sauvent  lu  prtfin 

^fHffsfiu  CM  -^entAéUs  ,    *«f  i«f^iri; 

mxpTfUr  qui  iliti  avaient  efiéfautt ,  lis  d^ 

fiins  d'inlrefundri  lu  chofrt  ifui  IturitetH. 

fromifts.  VoilàpourquoyilapubliéUtlîei 

nes.pour  exciter  leGraécontenG  à  ledition.j 

pour  allumer  une  guerre  civile  daoi  l'Eftaii 

L'Auteur  Uix  voir  dans  le  fécond  lin 

comment  les  mêmes  Minières  qui  aroiefl 

blâmé  la  témérité  des  prcdiftionideMo? 

fieurjurieu,  en  approuvèrent  le  flratag$> 

me,  Bc  fufciierent  d'iutres Prophètes  pow 

l'aider  à  foulever  les  peuples. 

Dahs  une  verrerie  (iiuée  fur  une  mont4*' 
gnedeDauphinéappeliéedcPcyra,  ils  oU* 
vrircnt  une  EcoJe  pi>ur  enfergner  l'jrtdf  ' 
prédire.  &cn  donnèrent  Udireâiun  âuM. 
vieux  Calvinilie  nommé  Du  Serre,  quïtrt'  | 
vailloit  alors  à  cette  verteric,il'oV\\ï\\ia«. 
foarentà  Geaeve  pour  fon  cotnmw<».  Vi. 


J  o  u  11  ■  a  ^^^^^^^* 
<Iioîlit  (Quinze  jeun»  gardons,  8c  ilotinil 
la  fernme  pareil  nombre  de  jeuacs  Bilct. 
Quand  il  eut  ces  foibles  créatures  dans  4 
tniifan,  il  leur  lie  entendre  que  Dieu  In 
tvoit  donné fonerprii,  avec  le  pouvoir.! 
Je  communiquer  ,  Se  les  exhorU  à  fe  p~ 
parer  par  unjcuinedc  trois  jours  à  le  n 
jroir.  Il  leur  eliargea  U  mémoire  de  pi»  ' 
Jîeuri  pilTages  des  Pfeaumcs  Se  de  l'Apon- 
lipfe,  leur  apprit  àfairedecgrimaces&dci 
pollurcs  extravagantes ,  à  bitcrc  des  maîoi 
iur  leur  teile,  à  fe  jetter  à  la  renverfe,  i 
fermer  les  yeux  ,  i  s'enfler  l'eftomac  8c  le 
gojîer  ,  àdemeurcra{lbupis>  &àrercveil> 
£r  tout  d'uoi:oup  pour  débiter  ce  quikui 
seuoic  3  la  bouthe .  &  pour  faire  des  iin|i 
QUions  contre  l'Ëglife  Catholique,  &a 
ïre  les  Prêcres. 

.  Lorsqu'un  de  ccïecFans  avoitlece^ 
^elTeche  parle  jeufne,  DuSerrelebafl 
luy  Ibuâoic  dans  la  bouche,  .luy  dccT 
^u'il  luy  donnoic  l'efprit  deprophel'' 
l'envo^uit  au  lieu  où  il  croyoit qu'il^ 
.voit  le  mieux  répandre  Icpoironqu'iUve 
ffei,-u  de  luy. 

CeuxquieiïoicntprCïcnusdcl'efperait»  1 
d'une  déliBraoec  prochaine  ,  Bc  fc  rcprn  ' 
choient  dans  leur  cceur  leur  tropgrandi:  :. 
cilitéà  fe  laiirermencr  à  hMcDc,  ne  m.i: 
quercnt  pas  de  dire  que  le  faintEfprit  pjr- 
JoitpirUbouttie  de  ces  encans,  &  de  crier 
4mir»eltl  I 


■■^eriV  qui  furpanirent  leurs  compagnons. 
L'on  futun  jeune  homme  nommeGabriel 
Hifticr  .  qui  alla  propherifer  en  Vivarea. 
&  l'autre  une  bergère  furnommée  la  Belle 
Ibbczu,  qui  parut  dansGrenoble  furhSn 
de  l'année  ifiSS.  &  qui  y  presha  dans  les 
raës  £c  liaas  les  places  publiques  avec  une 
impudence,  qui  porta  les  Magiftrats  à  la 
faire  arrêter,  &la  plûpirt  de  ceux  qu'elle 
avoïc  ftdaits. 

Des  perfonnes  éclairées  prireot  tant  de 
foin  de  l'iailmire  ,  qu'elle  revintàlbn  bon 
ïêm,  &fceonvertitàla  foi  Catholique.  Le 
moyen  le  plus  promt  pour  defabuler  les  au- 
tre», futdelcurdonnerdcsalimensi  après 
Huoy  il  fut  aifê  de  leur  faire  reconnoîCre 
leur  égarement.  Ainii  finit  !e  Fmatifmeea 

Ilfit  plûsdeprogrezen  Vivarez,  comme 
it  eft  rapporté  dans  le  troiliéme  1  jirre.  Ha- 
fticr  en  lortancde  fonécolcfe  fouvint  qu'il 
avoit  laifTé  au  village  de  BrelTac,  une  fille 
arec  laquelle  il  avoitun  mauvais  commer- 
ce. Il  y  retourna,  8c  y  répandit  fon  efprit 
de  prophétie  fur  Ton  perc,  furfamcre,  8c 
ta  fuite  fur  d'autres,  louspreparezparua 
icofDe  de  iroii  jours. 

Les  Juges  des  lieux  avertis  du  progrès 
que  te  Fanatiline  faifoit  à  Brefiac,  donnc- 
ifnt  ordre  d'arrêter  les  coupables.  Hallicr 
prit  la  fuite,  Ecalla  du  côté  des  Routières, 
pats  inculte,  rempli  de  rochers &, de ïnoft- 
loSBcs,  Si  y  publia  que  tous  ceux  o\i\  »■ 
^4 


1 


11|SÇI1»AHÏ.  485J 

mémcmois,  £c[cceniplcdc<e 
oit  eRê  abatu ,  dcvoit  cftre  mi' 
strelcve.  Lctûjanvicr  i68>. 
xrcnt  à  s'alTcmbler  en  plek 
t  ^  le  mois  ruÎFaat  tout  leVivarezj 
jvaremplicic  c»  Fanatique»,  £cdege| 
fouroicDC  après  eux.  ' 

csjuges  des  lieux,  IcsCurcx.  ScIesM 
"s  Catholiques  firent  ce  qu'ils  P<if<4 
arrêter  ce  delorilre.  Monlr.  leCom 
roglie  Ijicutenjnl  General  des  a: 
TS'Roy  ,  &  Moni>.  de  Barville  laicndalL 
i)c  Lanj^ueduc  ,  panirent  de  Monipcllïil 
pour  aller  empêcher  les  attrou[«rnent  4 
ccsFana[ii}ues>  &dDnacrciuàcetc  " 
Jcs  ordres  nectlTaires. 

Les  troupes  marchcrent  rer;  la  montaggj 
de  Cheihrei  contre  une  alTcmblée 
brculi:  de  ces  Faaaiiques,  en  tuereni 
cent  ,  en  prirent  cinquaote  ,  Sa  mil 
reitc  en  fuite.  LcsaurresalTcmblees 
diiTipées  à  peu  prés  de  la  même  Ibrci 
Uallierqui  s'eltoitenrollé,  futre 
à  une  revue ,  condamné  Se  enecuié  à 
Ainli  finit  le  Fanaiiime  dans  le  Vivirci,   .' 

Monfr.  de  Brucys  a)oint  à  ce  récit  les  t4 
Hexionsqul  Tuivent  i  que  leconfcildciPaJiJ 
uatiques  dc  venait  pas  de  Dieu  ,  puis  qu'il  m 
tdé  li  promptemcnt  dîlTipé  :  qu'il  a/oit 
dtê  formé  fur  le  modèle  des  Oooliiqaes» 
'ta  Manichéens ,  ce  des  Anibaptiiles  :  que 
Éf  J'cveoemcnt  la  fauiiêté  des  prophéties  ie 
Ijjuiieu  eft  maniiellemcM  dt;,OM.iM\e, 


^KKf^^^  J  o  w  "  **  *  ^^^^^^^^ 

r^oient  reçu  fon  efprit,  ne  pourroîènle?' 
W~-'»tTètez  parlesOflieiersdcjufticc,  tiy  b!. 
fc  &z  pir  Us  gcQS  de  guerre.  Cciteptomt;:t 
■^  tellement  multiplier  ie  oombre  de  ta 
■tfifcLples,  iju'en  peu  de  temps  les  valkes(c 
Bjici  montagnes  es  Furent  couvertes. 
B^  A  peine  le  jour  iodiqué  pour  tenir  Is'Jt 
ï^fieinblée  cammen^oit  à  poindre  ,  que  ': 
B  ^usles  hameaux  on  voyoit  foriir  en  ic. 
i  des  hommes,  des  tcm  mes,  iJesgïrçoiis,i;, 
m  Jïllesquiperçoient  lesforells,  &grïmpcit.'r. 
I  ipir  les  rochers.  Quand  i'aflemblée  eilcit 
I  formée ,  le  Prophète  qui  prefidoit  fe  met- 
L^ît  ^g^tiouxpour  en  Faire  l'ouvertote,  ea 
^^IViaut  à  pleine  tcftc  ,2>Iiftricorde.  Lstroupt 
Hatpondoit  (ai  le  même  ton,  qui  citoit  p!<^ 
Hpeursfois  rcpeié  par  les  bois,  &par  le;  ; 
^ntiers  d'alentour.  Ils  chantoienc  en  F-: - 
^Muelques  Pfeaumes  ,  raifoicntdes  poAurv. 
HfflE  des  grimaces  ridicules  ,  battoieni  du 
^npains,  le  UitToient  allera  la  renverlêt  S 
Hkeax  qui  fc  trouvoie ni  proche  de  leu'rPro- 
^Ejiete,  le  mettoicut  furicursgeaoux.  Ulê 
^Kvoit  après  cela  pour  répandre  Le  doa  it 
^BropheCie  fur  ceux  qu'ilavoit  difporez  à  k 
HBseevoiT,  EcleurlbuSoic  dans  labouchecD 
^^ifant:  Rtcoûlt/aintE/prir,  Alorsletioc- 
W  'teau  reju  ciimmeni;oic  à  prêcher,  &  a  p- 
I  .^ire  le  prochain  retabliflêmcat  de  ttu 
I  aemples ,  &  la  chute  des  Ëglîfcs.  Celles  c  : 
I  touzin  &  de  S.  Vincent  dévoient  eïlrc  301. 
I  Jbices  le  trciilcmcVc^nM  \{>^i».  CcUe  de 
t.aerres  devo'U  i'cQ.îl.Vet  tttl'iwvttV^i- 


K. 


lE9      SÇATINI.  ^t 

&  D'ajanC  pas  trouvé  qu'elli 
fuflcat  conformes  aux  loixduniDuvenieni 
propora  dans  f»  Problèmes  Philîques  ur 
nouvelle mecode,  qui  a  elléluii-ie  prefque 
en  tout  par  Mon lïeur  Régis  dans  Ton  Sîikme 
dcPhilofophic.  Monfr,  de  Lagny  ne  fc  pou- 
»atH  contenter  de  cette  mctode  de  Mon- 
iteur Bayte  ,  l'aiiaqua  dans  un  Paradoxe  qui 
fut  mis  au  Joufnïl  dcsSçavans,  &  propoTa 
tn  même  temps  une  nouvelleexplicaiion. 
que  Monlïeur  Harifoeker  comW  aujour* 
d-huy. 

Il  croit  queMoniV.deLigny  n'a  pas  pris 
garde  qu'il  n'y  a  qu'un  icol  cas  autjueU'can 
ï'oppofeprecii'cmentdeuifoisplusauniou- 
*en>enl  perpendiculaire  d'un  globe  ,  fois 
^u'il  y  tombe  obliquement ,  qu'àfon  mou- 
vement horifontali  à  r^iïoir  lors  qu'il  ell 
àmoitie'enroflcé:  car  alors  le  cilindre  d'eau 
ABC.  qui  s'oppofe  à  fon  mouvement  per- 
pendiculaire, elt  double  du  demi  j;ilindrB 
EFGH.  qui  s'oppofe  à  fon  mouvemenE 
horifontal.  Mais  en  tout  autre  cas,  lecilin- 
dte  d'eau  qui  s'oppofe  i  fon  mouvement 
perpendiculaire  ,  a  une  raifon  plus  grande 
ou  pl)is  petite  à  la  partie  du  cilindrc  qui 
i'oppofeàfun mouvement  horifontal,  que 

celle  de  deux  à  un  i  lelfcmcnt        '— 

que  depuis  que  le  globe  commi 
ehcri'eau  juCqu'à  ce  qu'il  foit  entieremci 
enfoncé,  tous  les  cîlindres 
pofcnt  à  fon  mouvement  pirpend; 
pris  eniêiuble  aac  une  rajlon  plut  ^eùvcV 


1 
I 


bntal ,  que  ^^Ê 
"c°i  »^^| 

iquis'op-  H 

^ndiculaire     ^| 


B9S  J  o  u  R  M  »  t  m 

Etoutes  lu  parties  des  dlindres  qui  s'orr"    ' 
Cfcnt  à  JoQ  mouïementhorifontalptircj;- 
P^mblc,  (]ue  celle  île  deux  à  un;  &qu'^^ 
■  ^'uu  ne  l'oppofe  pas  deux  fois  plus  à  ; 
I  gouvernent  perpendicuiaiK  qu'à  (od  nie 
f^vemeot  horilboial  ;  mais  moins  que  d^. 
I  fois  d'une  cert^iine  quantité. 
m  J-  Mais  comme  l'eau  reliltepius  que  l'^irju 
k  mouvement  d'une  quantité   déterminée. 
Fftloarr. Hartfoeker  dii  qu'il  nciuffit  pisde 
li'^napaiet  les  cilindres  d'eau  qui  s'oppolicitt 
L  B  fon  mouvement  perpendiculaiie  .  »«(r^~ 
I  Jindres  d'eau  qui  s'oppoienc  à  ïoamm 
I  nient  horilbntali  maisqu'il  faut  coin 
k  les  cilindres  compore?:  d'eDU  &  d'ai  ^ 
B  {'oppofEnt  à  foD  mouvctnciic  pcrpcndîQ 
I  xc  aux  cilindres  compofez  d'eau  &  l'ail 
I  Voppofenc  à  Ton  mouvemcnc  horifog 
W  ^epuisqu'ilcommenccàiouchcr l'ci 
I  ^u'à  ce  qu'il  y  foit  enriercment  enfa 
K  sourconnoitrchtaifoD qu'il  y  a  de  Itj 
^  SauL-e  qu'il  trouve  dans  fa  déterminl 

Ïerpt:ndiculaite,  à  larelîilanccqu'iltil 
ani  Ta  détermination  horifontaie.  Et  d 
W  ;9)e  le  globe  dcfccnd  avec  d'autant  pM 
I  Titeflê  &  de  violence  vers  l'eau  ,  qat 
m  dclcendmoinsobliquemeDt,  ilalTureJ 
I  Vita  par  confequent  d'autant  plut  àeS 

four  vaincre  la  rc(iliancc  de  l'eau,  fil 
eau  le  détouiaera  d'autant  moins. J 
I  Jjgae  qu'il  avoit  commencé  à  parco 
I  ^âis  s'il  dcfccLd  &  oU'n\'4CKitw.'«M5,\:«»ï 
tét  'ciJc  ait  aflcz  de  toT«  ^quï  V*^  ^«.^das 


D   E   j     s   Ç   Jl    V   A    N    ï.  49} 

il  die  qu'il  fera  oblige  deCe  refk- 
lu'il  ne  pourra  jamais  s'y  enfoncée. 
r  i]uc  félon  Mr.  de  l>agny ,  lous  les 
tnrpareas  devroieDl  caulêr  une  aie* 
âionausrafODs  de  lumière  qui  les 
nt  i  ce  qui  cil  contraire  i  l'expe- 
BuQi  bien  que  Ton  Paradoxe. 
r.Harlfoekcr  promet aulli  unenoii> 
:^trique,  dans  bquellc  il  donnera 
mPhyiiquedelaret'raaion,  iuivant 
cipc  que  les  rayons  de  lumière  ne 

des  fleuves  de  lamanictc  du  foluil 
loiks  fixes,  ainlî  qu'il  l'a  enièignê 
I  nouveau  fillcme  du  monde. 

•tium  famUnrum  m  Catlia  Ctnt»' 
k  frima  earumdtm  origine  af^m  ai 
)i  ivum  ieduBâ,  o*""»  hifiorick 
■t  memortiUi»  regtii  Galiië,  Rigum' 
i^  cUrsrum  togi  &fi'go  firtrum 
,  merifijHe,  <w  Uirtiitatii  rrcinfttt- 
llufir^lë  i  cum  in^gnièui  infigninm , 
Àicibuinteiffuriis.  AnaoreJ»cùh» 
time  Im  -  Hef.  In  felie.  Norho' 
&  fc  trouve  à  Paris  chez  Jean 


qu'il  jr  ait  déjà  quelques  anne'ei  qne 
liïre  a  vu  le  jour,  j'ay  cru  luy  pou- 
nnct  place  dins  ce  lournal  ,  parct 
iprefquepoint  paru  en  France.  L'au- 
taooic qu'il  a  elle  a\dé  des  iiSs&n 

rns  en  fait  àc  C 
X7 


:  Gcï«a\osB*| 


J   O    U    tt    (t    A 

e  tefqucU  il  nomme  feu  Mf.  ici 
Marthe,  5;  Mr.d'Hoficr. 

mmcnce  par  la  gencalogîedei  tna 
^nces  de  nos  Roii,  Stexplii^ucTcidiRéreiw 
:cux  quilëlonteloigQeïiIt 
l  l&freance  vulgaire  qui  taifoîi  defccadre  Hu- 
I  guesCaperdc  Vitiquiad.  Il  remarquedoDC 
i*'i|u'entre  ceux  qui  ont  prétendu  qu'il  eftoii 
biÔiide  la  féconde  race,  lesunEl'cnoDtftiE 
[  reair  par  Martin  Duc  d'Aultrafie  ;  les  au- 
L  Kes  par  Hugues  fils  de  Cbarlemagnc  ;  Its 
I  AuifCSpirPepiniilsdumâmeCharlemagnei 
I  fc  les  autres  par  Hugues  Comte  d'Arles,  ït 
I  éh  de  Lotaire  1 1.  Roy  de  Loraine. 
I       A  l'égard  de  ceux  qui  ont  entreprit  de 

R Indre  la  lignêedeHuguetCapet ài:ellcde  I 
erouee,  les  uns  ontKiutenuqueHugun  | 
I  (^jpel  venoit  d'AnsberiSenateur,  pecjtfilt  1 
'  de  Clodion  le  Chevelu.  D'autres  ,  qu'il  ] 
'  yenoil  de  Sigisbert  fils  naturel  de  Thicn, 
flui  elloit  fils  de  Childebert  II.  Royd'Au- 
t  ^raJie. 

r  ^  Il  n'oublie  pas  un  fentiment  attribue  i 
I  Âodrc  Duchefne  commeâ  fon  premier au- 
l  ffai,  &  fort  appuyé  par  Mr.  du  Bouchel, 
f  ^j  confillc  à  unir  la  lignée  de  Charlemi- 
I  gne  8c  celle  de  Hugues  Capèt  dans  la  perfon- 
I  .«e  de  Pépin  Heriftcl  defccndu  de  Ferreol 
I  Prince  Gaulois.  Mr.  !c  Fevrc  Chantereao 
l'fcunccriiiquecontrcMr.  du  Bouchet. 
F  ..  U  oublie  encore moinsdcuïauteursmo- 
f  tkrnes ,  Moaft.  à'Ï.Ï^Ti\ov\^\t^«çV-M.- 
Qui  ont  ttîÀvé  ùe.çu\a  ^■a.\tTi&t5*, 


fiijet,  8;ijiiis'at:cordenienfcm!'lefurquel- 
quespoînis,  8t  difputcnt  fur  d'autres,  llf 
t'accordenc  en  ce  qu'ils  donnent  à  la  lignée 
de  Charlemagoe,  &  à  celle  de  Hugues  Cs- 
pct  une  même  origine  ■  mais  ils  font  en  dif- 
férent fur  plufîeuiscircondsnces. 

Mr.  d'Ëfpcrnon  ne  douic  pointque Hu- 
gues Capct  ne  Toit  defccndu  de  Childcbrand 
tVcrc  de-Cîiirleï  Martel  :   mais  il  l'en  fiiit  i 
dcfcendie  par  d'autres  degrez  que  Mr.  dd  .■ 
Bouchei.    Quant  à  PepIn  Heriftel  pere  àé  \ 
Charles  Martel  Se  deChildebrand ,  il  lecientj 
petit  fils  de  Saint  Arnoul  Evêquc  de  Me»" 
te.  ajoute  que  ce  Prélat  eftoit  de  la  raceijl 
Merouéc,  bien  qu'il  n'y  ait  point  de  preVJ 
ves   dans  j'hiUoire   ponr  faite   voir  qd|l 
eftoient  fcs  pere  &  mcre. 

Le  Pere  Jourdan  ne  demeure  point  d'ac 
cord  que faint  Arnoul  loitiflu de  McrouêcJ  ] 
inais  bien  d'autres  Rois  plus  anciens  de  Hë 
même  I  ignée.  Il  fe  perfuade  même  avoir  dé»  1 
couvert  qui  eftoient  fes  pere  &  men 

Tout  ceci  eft  dodutiafiezauiongparn»*J 
trc  auteur ,  qui  explique  enfuitc  1j  gcnealw 
gie  des  trois  races  de  nos  Rois,  avectoutd 
reuTsbrancbes,  en  vint-cinq  tables,  fur  Ici 
quelles  i!  fait  des  notes  puifees  dins  lesfou^ 
cesicspluspures. 

Il  explique  dans  le  refte  du  livre  avec  1| 
même  mctode  la  généalogie  de  la  Maifondj 
Sa*o/c,  dcccliedeLoraine,  S;dcs!i 


s.  Theol.DaB. ''!.■■ 

GUlUfiti-fei ,  taiiilu  geneai-- 

ffibenfd ,  é"  Tmnt  primum  in  .  .'i 

(diiA.   Inftlio.  Fruatof.  ad  Mxn:.>.: 

t.  à  Paris L-hez  Jean  iîoudoi.     i ûpi . 

[  :^^  Eî  Tibles  geneaiogiqucîontcftedrci- 
i  \^y  fées  par  Mr.  Spencr .  qui  occupé  d'iu- 
études  &  d'autres  affiires  plus  impor- 
cs 6"eft  décbirgê  fur  Mr.  FFintkenlbin 
ioa  ami,  du  foin  de  les  publier.    Celui-.: 
pelcsapasfaic  entrer  toutes  indifîcTcmiïiL'-. 
dans  ce  volume.  11  a  mis  à  part  celles  ;;<: 
aroient  déjà  cite' publiées  par  Mr.  [m-Ho!:~. 
1   ^  y  a  ajouté  celles  que  Mr.  Im-Hoffavoit 
L>  omires,  cDtrc  Icrqucllcs  il  y  eni  beaucoup 
F  .^'ili  reçues  de  lui,  comme  il  yenaaulb 
I  jg'ilaprifesdansîelivreduPerc  Aniclme, 
(Kl daDsd'autres livres  imprimez. 

e  dt  Monfr.  SavUri, 
Maijîrt  Chirurgien  de  P»rii  0>  dt 
V  Hôttl-Diiu, 

UNe  li;mnie  de  Château thierrî  arrivi 
il'HùteUDÎeuaumoisdç  Décembre 
I  <Be  l'année  dernière,  mal.ide  d'une  hern  ■ 
1  fcntrale  do  UgroITcur  d'un  gros  balon.  C- 
'  Ce  hernie  lui  eltoicvcniicâToccaiiond'unc 
{iperation  CcCiticnnc  oui  lui  fut  faite tljrii 
quatorze  anî  piT  uti  Ch\TiM^\Mi  ha  %&«a 
J/t-'u,  5ui  Uvoï4tt'i.t.toç\avi^-Wwv^ftftwv- 


J    O    D    K     N    A    t 

ifoir  l'ÎIeom  Ce  le  Jcjonum  j  &  IcibuCi 

toicnilcurroBtcofdÎQairc.  J'oblcrt 

limirrice  ïToït  une  cicattice  quicf 

foncée  dani  là  partie  cïtenie  ;   eai 

quoi ;e la IcMÎ toute  entière;  &  «»i_^ 

ce  l'ouvrir,  i«Ix  tii  voira  Mrt.dcBoi 

Martineaa,  Morin,    Lombard,  & 

Iiîrd,  too;  Médecin!  de  laFicuJcé^ 

&  de  rHoteUDica.    je  lads  voir  aolB 

au  Verneri  <le  rAcademie  Royale  des. 

ces ,  à  l'Ecole  de  faint  Cofme ,   i  M 

Tertre,  Simon  le  jeucc,  Eauvai*.    " 

des,  Bigot,  Arnaud,  Roberdesu, 

Ire).  L'ouverture  ayant  efté  faîUet 

fcncedc  ces  MelTieurs,  je  trouvai  qt 

Catrice  eHoitdanslapartie  interne  de) 

trice,  auHi-biea  qucdaoslapartieext 

ce  qui  contirroa  tout  ce  ^ue  cette  fi 

ïoit  dit  touchant  l'opération  Cefarf 

'cllearuroiiluiavoirefié  faite.  Si 

'Itejedouroisbeaucaup,  commel 

qu'elle  nous  cull  eiplii^t 

:  manière  à  les  tàîre  crou 

nurrice,  dins  laquelle  Id 

[ces tant eKternequ'interoe,  foslfi] 

inguées,  afin  ^oe  ceux  qui  pourroieU 

'de  la  vérité  de  ce  fait,  enpuiflèat 

Utvaiocuien  la  voyaot. 


>^s«'-»  :f  {' A  T  A  M-'t.  '    Jf^ 

($Sm,  mi  ItoArùM  Chrkitwu.  iaU 

ét-fim  Jt'tjim,  frtmitr  lâif.d» 

r^ffi^défimdièfifi.  iriia.iPnû. 
tÊAUDueDeMlIier.  1691. 
ffi--  -  ■    ■  ■ 

f  «'«aflffon  baitnt^Honlr.rÀi^ 
nréqoe  de  Rein»  ordoni»  itou  cens 
l0tCB|dft7es  dut  tOa  diàcdè  1 1*11^ 
tMtf  dM  Enfui,  de  {èlèrnrd'iiiiic« 
Ufiu,  ^'ilfitdonbnprtfDcrpoar 
l>t^  flt^vifpHtdaBiuardnmeinu  . 
I  Dar  ttr^re  deBSi«.IciEv£qtteid'Aâ^ 
«IiRodtdle,  ScdeLoçon. 
petit  Catcchirme  ijinteutoatlcfuc 
l'U  potivoit  erperer  i  t'êgafd  dei  En- 
ilacru  en  devoir  publier  un  plui  grand 
le*  perrDanesquîrontptusavincéeieit 
IcqudilkauHieinpruntédMtToiiPtv 
ne  jeviensdeDommer. 
âdiviféenhuiEpartiM.  Se  chaque  par* 
bdlvUee  m  pluâeurt  leçoi»  .  où  les 
Kt  de  notre  Religion  font  expliquez 
'  manière  trct  daiie ,  Ce  diu  un  ordrft 
atHrcL 


ï 


■fOo     J  o  u  n 

Oifervatimi  fenmni't! 

(larAiiern  de  nos  R»i ,  teucbm 
irvian  ÀH  mariage.  Pm  M«f^ 
.Horry  ,  awien  Noiairi  Jtfefl 
l'Arcbivèthé  de  Parti ,  Procurn 
JlctAiiié  duiiit  Archevêché  ,  t^ 
£cclifiajlii}iiis.  la  4..  à  Paris  i 
BaptirtcNcgo,  &  Pierre  de  aUj 

IL  y  a  un  peu  plus  de  tiencetg 
Monfr.  Nubie,  f^avantAvocit 
Oient ,  fit  imprimer  un  recueil  croi 
d'ordonnances,  &d'autresiâe3c< 
(es  mariages  clandeftins. 

I^s  deux  principaux  font  l'edil 
&Udêclarationde  lôjp.  C'cft  au 
deux  pièces  que  l'auicur  de  cca 
tiooti'arrfielcplas,  àdeHeiadc 

4u'eltes  n'ont  point  eu  d'autm  n 
'«mpJcher  les  maiiaeei  cUndc^ 
CDncubiniges;  icqueKsCureEM 
^llre  recherchez  que  lorsqu'il!  iq 
mineurs  uns  le  conlentemeiit  dei  p 
merês,  des  tuteurs,  des  curateai 
puje  Tes  ohfervatieas  fur  des  uH 
depuis  U  dernière  déclarât  ion  fur  c 


fn 

XXIX. 
O  U  R  N    AL 

S  ÇA  VA  N  S» 

Landy  a8.JuUI«M.  DC.  XCII. 


wandi  jîrthimtiii  Syraïuftni  mtni- 

^mmiue  CuiAlogum  invtT/«  fagin»  tif 
Hm/.  Extri»iitiBnidoiiiJlîmii/mD. 
'Sneifci  Uaurelhi  Noiilii  Sicuti,  Ai- 
.111  finUt  M»ri4ifarlu.  OpM  prtcU- 
fmHm  non  primiypi)  iommiJfiim,k  Ma- 
tfies  vtra  fiudiejii  imxt  difiÀcrumm, 

Bkf»,  &e.  l7ifil.  PAwrmi,  StàPa- 
^Bz'Thomas  Moetce. 

Bfccrcm  clhnt  Qaeileur  en  Sicile, 
■s'inferiiia  de  lendroit  où  cIloÎf  le 
Bcombuu  d'Architnede ,  au  defTus  du- 
Btlevoit  une  petite  colonne  fur  Usuel- 
le fphere&uncilindre  efloienc  gavez, 
(ix  vers  qu'il  fçavoit  par  cœur.  N'en 
it  rien  pu  apprendre  des  habitansdeSi- 
fc  ,  il  alla  vifiteravec  les  principaux 
tre  eux  ks  environs  de  leur  ville  j  Et 
s  avoir  fait  couper  quantîtéd'epiuesEc 
ro/làilles  doatie  lieu  eftollCQ'a\erti'-\ 
vqa'il  cbcTchoiX. 


jMegi 


toyaa. 

Ceux  <jaî  ont  procuré  cette  é 
ieavves  d'Archimedc ,  ont  fait  qw 
ledeplusgioricHxpoui'  Ta  mémo 
plus  avantageux  pour  la  iâcis&âic 
de  lettres. 

Maurolic  les  a  recherchées  a« 
a  travaillé  long-Cetnpsà  les  expliq 
commeotaires.  Apre's  Ta  mort, 
tombèrent  entre  les  mains  d'un 
rens ,  de  qui  Lorenio  di  Thomazt 
les  eut  en  re'compenfc  des  Ceniz 
avoit  rendus  durant  ù.  maladie. 

Quand  il  les  eut  en  là  poflêfll 
fongcaqu'âlcscommuniquerau  I 
fut  l'econdé  dans  ce  deflêinpaT^ 
cari  Sénateur  de  Mefllae,  où  l't 
commencée 601670.  Mais JeaaA 
li.  k  nui  le  Toin  en  avoir  «A:^ 


I>ES      SçAVAKS.  fD). 

•ja,  yfurcotCiilîsaïeed'auUesnieuUei 
IcsOfficiersduRoyd'Elpagne,  £ctTiaf- 
icz  à  Palerme ,  où  un  Imprimeur  nom- 
Cyllcnius  Heipcriua  qui  eut  laperrair- 
idelesvoir.  ne  trouviqu'àpeineunoii 
xcxemplairescomplets,  fur  Icl'^ucU  il 
''Ktte  nouvelle  cdiiioo. 


Mlogt  de  Men/ïeur  dt  Vsloii. 


TIand  l'amitié  pariiculiere  dont  j'eftois 
^  liéavecfeuMr.de Valois ,  nemepor- 
lit  pas  à  honorer  fa  mémoire,  Je  rang 
ûderable  ^u'ilatenu  parmi  lesS^avans, 
)bligeroit  a  célébrer  foD  mérite. 
Inaquitle  i4janv.i6o(S.  CharlesdeVa- 

foB  père  ,  mu  d'une  noble  famille  de 
£  Normandie ,  l'envoya  au  collège  ds 
rmont,oùlesjefuil»recommcasoient 
jàenfcigner. 

Juaod  il  eut  achevéfcs  elafics ,  il  s'appli- 
foriementàlaieâuredesboDi  auteurs. 
Poètes  Grecs  £t  Latins,  des  Orateurs, 
es  Hiiloriens  ;  à  quoi  il  fut  puiiTammcnt 
ité  par  la  compagaie&parrcxemplcdc 
iri  de  Valois,  l'undefeî  frères,  &  par 
confeils  des  PetesSirmondScPetiu,  & 
dcfljeurs  BigDon ,  Rigîult,  Florent,  du 
quet,  &Dupuj',  qu'il  conful  coi  t  fou - 
t  fur  ies  difficultcz  &  fes  doutes. 
I  fit  fa  principale  étude  de  notre  hiftoi- 
employani  pluJîeurs  années  à  CQtetliM- 


mite" 


1   o   o  »  »"    *   ^. 

r»nec  dans  «pe"         .,  ^oit 
IW  P"'î„'Munco«ri»"' 

,',CTXClo"'";  „,,.„prefc 
yaptasCo*-        ,„^ 

jours  ton?'^'^,,      ,i5b«M 

'■'"Site  "«'""■ 
''f  .Jei'ai-»""" 

E'I"    i!  dcMÎL.'™' 


oif    s  q  À  r  A  V  s.        fer 
Sfinc-cinquiéme  année  de  celui  it 
[m,  arec  une  notice  des provincei Ce 
rilIcsdeaGiuloii. 

^anC  travaille  uns  rcllche  à  I.i  fuite d( 
B  hiltoire .  il  en  publia  le  lecond  &  le 
ÛÉmctomtentâfS. 
e  Iccond  contient  ce  qui  s'eft  palTédc- 
.  lï  marc  du  rieun  Clotairejuli^u'au  re- 
du  jeune.  Pour  en  faire  un  récit  exaii  il 
liî  à  fond  Gregoiic de  Tours,  prcfque 
ulhiftoriendecestcmps-lài  &fanss'3r- 
Tsi'cditiondeMonir.  duChcfne,  quoi 
Uoncilleure  de  toutes,  il  eut  recours  à 
lîeurs  manufcrits,  qu'il  conféra  avec  les 
esimprimCE.  Quâiid  il  y  trouva  des  f«u- 
manifcftes,  qui  vcnoie-it  moins  de  l'i- 
irance  des  copillei  que  de  la  ncgligencB 
'auteur  qoi  rapportoit  diverlcmcDt  le 
me  fait  en  plufieurs  endroits,  ou  qui  ren- 
Toit  l'ordre  dci  temps  5:  des  cholci ,  il  ne 
ointdedifficultcdel'abanJoaner.  llrap- 
le  dans  la  pretaceplulîeursexeniplesde 
faute»  échappées  à  Grégoire  de  Tours. 
les  raifoDS  qu'ilacuesdenclepiifuivre. 
pparCa ,  la  même  exaâicudc  a  confuller 
manufcritsde  Fredegaite ,'  Bc  des  annale» 
Mets. 

\  h  fin  du  troifiéme  tome  .  qui  con- 
it  ce  qui  s'eH  pilTe'  depuis  le  rcyne  d« 
neiClotaire  juCqu'à  la dcpofiiion de  ChiU 
ic,  il  mit  une  difTcrtation  de  Btjilkiii 


*'ini7fimcr  la  S.deuxpoc- 
:fl]ui  ftvoii  elle  donné  manu- 
à.  Hcinlîuï  ;  G(  l'autre  par  Mr. 
Xniliteur  des  Compte?. 
ar  cCt  un  paoegirique  de  l'Emp  c- 
,iger i  iSt  lefecgnd eft  uoeefpece de 
/mpolc  par  Adalbcron  Evéque  de 
contre  les  vicesdca  Religieux  8c  dcî 
-iûns.  BtadrenëauRoy Robert, 
f.dc  Valois  illullraces  deux  pocmei  pat 
imicaenl&ij'es  tirczde  nosmeîlleuriau- 
■.  Sur  le  premier ils'étenditàmo 
llleelloilklîimiUedcBcrengcr,  fc 
îcâ.  S:  fes  exploits  avant  fonaïcne 
B^mpirC'  Surlefecondilavan^agus 
le  chofes  ânguliercs  qui  rchaulTcai  e 
riit-ment  en  geoeral  l'aotoritc  det  Rois  4. 
'  /ïncc,  8c  en  particulier  le;  vcriuspcrfoi) 

-.(.■lies  du  Roy  Robert.  

Ayant  reçu  en  1664.  «negratificationdu 
^oy ,  il  CD  témoigna  fa  reconnoifTancei  Sa 
.'  Injefté  par  ua  difcours  oùillalouëenter- 
■iics  fort  magnifiqucs.d'avoir  non  feulement 
'  .-ndu  par  fa  clémence  la  paix  à  l'Europe , 
-.1315  encore  d'avoir  rétabli  pirfaliberalité 
:;i  teiences  îclesbèiuxirts. 

Vers  la  fifl  de  la  raâmeannce  il  fut  privé 
dclacompjgnie  de  fon  frcrci  (juicguictaU 
maifonpatcraellc  pour  le  marier.  Quelques 
années aprésilfuiTÎtfonexemple,  ca  epou- 
Jintuncpcrfoiine  devenu,  avec lat^MtUtvV 
atoujoars  vécu  dans  une  parEaUt\ï>Xç\\\çpû.- 
cr.  &  de  laquelle  il  a  eu  àeaxeiv^utà'i  'W^ 
Y  a  e 


lî  3iini^el 


En  1665.  ! 


cfté  confulié  fur  oni 


I 


gmeot  de  Pétrone  trouTC  aTrsuci 
tic,  il  répandit  par  un  petit traitéadicJli'- 
Mr.  Vagenlel,  Se  dèckr;)ouvertemcncque  1 
c'elloii  une  produâion  dont  lafuppalitioa  | 

,  Ses  preuves  1  ont  qu'au  lieu  quePetron:  | 
n'employé  que  dcsmotsautorifeapar  l'ui:- 
ge,  l'auicur  du  fragment  en  employé  li'' 
connus  Se  de  barbares,  comme  SaplitiK 

encore  de  nouveaux ,  &  qui  n'cfloicm  i-- 
invente7.au  temps  de  Pétrone,  comme! 
fudtrut». 

Il  charge  le  genre  des  noms ,  faifant  Ci 
&Ia/B«(jmalculins.  Il  lefettikmauv^i 

Îhrafcs,  cotnmc PUnSu}  tfiepiimt,  |'n. 
ire,  tlacftébeaucouppleurê.  Otttruvi:'- 
Ifmm,  aaUeaà'OMtravin/tvii  viitg, 

Paflantdes  mots  aux  chofes ,  il  y  monirL! 
iea  fautes  encore-plus  groflicres.et  qui  ten- 
dent le  fragment  plu:  indigne  de  Peimtir 
Dahi  celte  dilTeitat  ion  il  fe  déclare  pour  1 
Tis  de  Mr.  de  Valois  fon  frère,  quicroyn 
que  Pétrone  eftoit  Gaulois.  8c  qu'il  iw  ' 
vécu  depuis  le  règne  de  Néron,  Pourpro'j- 
vcrqu'UcftortGavAovs  ,  'ù  6.\ç «ou ven*  ■ 
Sidonius-,  &  çoatv^o'iNtiQjiWM*^'» 


atiléc  qui  avott  trouvé  le  f*a«rM 

JODditiiiéUTemtion  de  Mr.dvl 

.  scelle  de  Mr.  Vagcnlèl. 

;f.   Mr.  deVsIoisdonnaauPubUlgfl 

fidcsCaulex,  qui  doit  eftrecoDfîd4f>i| 

aune  an  des  plus  précieux  fru  i  »  de  (ÊkM 

is.  £o  lifanc  les  aucears  qai  couche^ 

^ue  partie  de  notre  hilloire  , 

Jxaâcmeai  remarque  ce  qu'ils  djfoie^^ 
■|b,  des  moatignes,  deefbrcrs,  d^ 
rt,  des  illca.  des  ports,  des  villel 
hj-teioxi  des  tnanafteree,  àes  Ei^ 
,  de  leur  fondilion ,  deleurslimit^ 
(IdesrccueiUqu'ilcaavoitfiils,  qal 
jiofa  cette  notice  par  l'ordre  de  l'a 

pii^beC,  où  il  n'avance  rien  qu'il  a'appaj 
fur  les  mooumcnsiesplustertainst' 
qiiité. 

La  préface  qui  eil  à  h  telie.  coniient^ 
qatiesGcograpkes,  Se  Ici  Hiltorie 
ËcLatini,  Bt  les  autres  meilleurt  £crivail| 
nous  ont  lailTé  de  la  lîtuation  des  Gaulei_ 
■le  la  divilîoade  Tes  provinces,  Ecdeschai^ 
^'emcns  qui  y  funt  turrcnus  eu  dit&renf] 
tempî.  _ 

Il  s'etonnc  que  Ptolomée  n'aitpasdécrC'l 
Ici  Gaules  aiec  IcmêraefoinqueiesautHi 
provioces  de  l'Empire,  Se  montre  bcaucoi»  1 
dcfaulesquiluifonlethapées.  .;    j 

-  A\i.  mois  àe  May  dcl'iniwic  \6i6,\\-ç«.  * 
•^'c  Hcari  de  Valais  Ion  irtTi  ,  aNtc\wipfc\-S)i 


rolibc.  dcUcniad'Halici 
^ues  autres  ancieiH  aateuriS, 
Se  le  vice .  qui  eft  un  dcT 
trois  hiisauirEfoiiparaTdredel' 
Cuiillistin  Porpbirogenete.  Mr. 
'liae  ['eut  de  Monfr.  Peiteskt  ' 
fieté  d'un  MjrrhjDilde  Marlcii 


duiûc  de  Gtcc  cq 

Latin,  ecyjoîj 

Dm  cintjuaatc- 

trois  extraits  d 

linPorphirogcncd 

t.  ilnereftequ 

quicrt.  comme 

ie  vieus  de  \ti 

vertu  &  du  «ice; 

Scuniuiredei 

des  ,  qui  t  çAc  donne  une  {ècoi; 

■plilic  en  Grec  Sa 

en  Latin  daos 

maie  de  l'hiltoire  Bi&ntiiic  de  l'I 
■inlr    n  dant.i;ai,dqanéliSBl 

^  de  quelijacs  orailoas  de  Libot' 

,Gi.  Mr.  de  Valois  dont  je  fiis  l'elo- 
;  le  foin  d'une  feconrfccdiriond'Am-, 
larcellin,  à  laquelle  ilajouiBdesno' 
UtnM  deMonfr.  de  Valoiifoatrere, 
:  Lindcnbrogius,  de  nouvelles  qu'il 
i-même  cam  potées ,  des  correâions 
ir  an  manufcrirdcla  Bifaliotcqucda 
ir  Colbcri  j  &  une  àiffétTuion  Cur 
une,  dclaquellejedonnai  unextraic 
pie  dans  le  Jouiiulduz.  Fcnierde 
1683. 

â&4.  il  donna  au  Public  deux  petis 
!»,  l'un  contre leP.ChifletJcfuite, 
re  coDtTC  un  Religieux Benedictiiii 
kigttiftfi| 


lu  KgoeâeO«gd>at(8cqsfepiifia0 

oiv  que  cet  feize  innées  doivent  eftra 
M ,  «on  du  jour  de  la  mort  de  C)o- 
luii  (b  la  trcate-neaTiéaKtnn^de 
uVw<|D'ilfa1Ccajoftifiantparl<;tj. 
gcde  Pred^irecequia'eftpaiTéea 
!de  cctano^es-ti.  '  ;. 

fe  lôcMd  oarnge  il  deféodphl^BDn 
ideâuMicedeaGaolct. 
'i  I»  ttmve-A  il  ne  fA^^TKiTuu- 


Ç   A  V  A  N  *.        frj 

fur  la  PhilofophieStfur 
]u'il  avoii  CLilcivécsavei: 
les  tic  foQ  temps  ;  Sctrelï 
de  tous  les  Sçavani  qui 
ce  avec  lui. 

loilacruderoirexpofcF 
ubliquesoùMr.  DefciT- 
part avant  que  dcfcren- 
ide,  fcs'etendreunpeu 
I  s'eftoit  palTé  jurqu'en 
nMullande,  enAikma- 
&  en  Italie  j  ce  qui  z 
:  fon  ouvrage, 
y  a  un  grand  nombre  de 
bien  ail»  de  fjavoir  ce 
nd  homme  que  Mr.  DeC- 
ni  la  patience  ni  le  loifir 
;,  ilafaitfavearleurea 
prefcrir  le  mêmcordre, 
le  livres  &.  de  chnpitres 
hifloire  ;  &  s'elt  alTu- 
pu  aux  mêmes  expref- 
commc  un  portrait  en 
mes  traits  que  le  grand, 
kilS  parfaitement  à  l'ori- 


(a/in  en  vieux  Celtique, 

IklVi;  Saxe ,  ii>\W'j,^i^ 
[c  de  mots  a>i\.  'k*  "'^'^" 


itfiuKCT 

dai»  cnia 
_  à  dtrcjf|n 
*«»i3i.  En  tr 
tiietrt.  coKTi 
Ptliflbn  a  racc- 
_.ier  volume  dïl 
1.  ptrlim  de  I 
imprimer  Ii 

*.8cjt>ïrticulicre^-. 


.*«.! 

Bi 


mcdïts. 


Q$i^iM,  itmtrin 

4état  CD  SlaTODHOit  J 

i  ft  Mr.  Bernard  s  : 
WnilriNM  BrilAtmi 
e  BLtKuty  encore  en  i 
il ,  eit  Aeaidiûau  ;  pu 
^nificacion  d*  B!szaM  i 
liiTédeitracetdaasiaB 
Hc  f:;ii  p3S  m^ine ,  apréi 
qoédebleffer,  fiBA«i^ii 
dîfi»riHi,  impiditus ,  ne 
mf  me  routce.Csr  ilibmb 
nie  lounes  les  liingues  ne 
tiont  iou7eotbiencmbrt 
ncinci,  mais  qu'ileftdi 
ir«,  à  moins  que  decam 
langues  enremble  ;  fans  ne 
dont  il  Tcroit  bon  (]ue  les 
pays  priiteat  U  peine  àa 
puliculierï.  ^^ 


ont  traiié  de  U  cofnpsriifcii 
curs  ,  oui  donne  le  non  de 
EUc  idée  générale;  iMaislon 
kdiftinctioade  lacompatai- 
d'avec  irdie  de;  lupcilîciti, 
d'avec  (die  des  corps ,  ill 

uuriii  Si  U  troiricmt  Sit- 

te  à 


dans  1m  1 

-^^inpanilbn  des 
^^  IcsEkmcnsde 
t, tiftraliofis  qui* 
,^  descorps.  Voil 
^y»ie  de  Ton  livre 
*f3iOi  II  fecoodi 
^'-erememàirou' 
(_-  taogcniss»  !c  i 
>'uwe  aniraiicde 
□  ■j  l'ufîge  des  fiQi 
ç«,ur  toiiÎJDgl- 
T    :..-.  4„n  autre 


race,  qui 


âiarairoiidDublW, 
raifoD  du  corps» 
liruilon  CiipJe'e,  àlaSlefeo- 
ronpreinierecliformcci  pir 
idcE  lignes;  lariirondiible* 
>tcz  bomologuCG  dins  lai 
^urejfeniblâble;;  BtiUi 
é  des  Icngueurt ,  larf-ei 

dimenfionj  fembUli'   ' 
I  dei  corps  fembiablei. 
:  dan<  Ici  nouveaux  EWattM 

qu'ilvienlûefutiVet .  aUv- 


qiii  regardent  k  ca(rparatron<ie;lignes;-W 
a  expliqué  dans  les  EIcmens  delaPianiinA- 
titc ,  let  ralloni  qu'on  peut  donner  louehaM 
h  compantlÔD  àss  {otfaces  ;  Se  il  a  éubK 
d^ni  les  EIcmcns  de  k  Scercomecric ,  les  de- 
monftrations  ^ui  concerncnc  la  compvai- 
fundeî corps.  Voilà  lEfujetdeh  première 
partie  de  Ton  Htrre. 

Dans  b  fecnndc  pjirtie  il  enfèigne  pr^ 
mierctnent  à  trouver  toutes  fortes  de  lînuè^ 
c  langcntef ,  £c  de  recaaies.  Il  donne  coi» 
"te  an  traite  de  la  Trigonométrie  pbnçl 
Tufigcdeslinus,  tangentes  & ftcanrea. 
If  tes  triangle! rciftiUgnes.  Ce  traite'  efti 
•i  d'un  autre  tiaiie  de  liTrigonomcirîè 
Kriquc, auquel  tUajoûié  la  mefuredWi 
Ëiccj,  étift  manière  de  mel'urcr  ta  CoUç 
|f  àt»  corps. 

trmMldiUCMmtaïKi  dePinnnni  ptndMf 

169 1.  é'd"  fitgt  de  MoarmiliMif 

emmanJenieni  de  Mr.  dt  CalîBAtf 

ftntral  des  armèti  diSnMaj'fli 

Fétr  Mr.  MoriA»  di  Brgfay  ,  CnfU. 
HtdunsleRtgipieittdttaSai         '      " 
aris  chez.  Claude  Mazuil,  i 


1  E  JoninsI  mérite  d'autant  pli 
^créance,  qu'il  a  elîe'compofê  p 
iiiedeliiprofelV)on,Et  quiacoçMt' 
rapporte.  Il  fccommenceauïToSW 
ioj/o.  oïliJaPoitfinilcprsccicm. 


i 


Jo„, 


oi.Sj» 


La  prife  de  la  citadelle  do  Montmelin 
qui  clî  le  dernier  emploie  de  cette  ci 
goe-Là,  Scie  plus  avaniigeuvauic  armef^ 

Roy ,  y  eft  décrite  avec  toute*  les  ci 
Qauccs  qui  en  tehiuflcnt  U  gloire. 

Livres  nouvellement  imprimez,  j 

OiftrvMùus   Fhyjîqnn  à"  Haihim^ 

ÎutI  tfouT  firvir  k  l'hijUirt  naturiUt ,  a 
t  firfiHiB»  dtl'Ajhenmit  6-  de  U  Ciepi 
fhii,  étivoyiei  dei  Indu  &  dt  U  Ch'iM^ 
i'Ac*itmit  Koyatt  dti  Siienets  k  Paru ,  f*r 
lu  Ptris  Jtfmtes  ,  avec  let  rtfituhai  i* 
Mri .  di l' Amdimit,  é'i"  neiti du  t.Qùnyt, 
de  U  Ctmpiinii  dt  Jiftfi.  In  4.  à  Pwij 
cheeJsaaAnifTon,    1691. 

Sieg*  dt  JUamur  ,  avie  H»  Jiuratl  da 
miuvcmem  faits  pmdAnt  le/iegt  furl'Jr- 
fée  du  Roy  cctnmandét  fitr  Msnfr.  It  hUri- 
iI'aIDuc  di  LuxernbouTg;  {^  fitr eitit  dti 
AUiix.  eemm*ttdci  fur  MonjitHr  It  Prinn 
^'Ortmgi.  lati.  àParisctiezMichelGuc- 
1691. 


JOURNAL 

DES   SCAVANS, 

Du  Lundy  4 Aouft ,  M.  DC.  XCII. 


Thomd  StMnleji  Hiftorra  Vhilofophu  Orien- 
tMlû'  Recenfuit  ,  ex  Anglici  lingua  m 
Lt^tinam  tranftuUt,  notis  in  oracula  ChaU 
date  Mi  él*  indice  Fhilologico  Muxitjoan- 
nisClericus,  In  S.  Amfiel.  i6pi. 

L'Hiftoire  de  toutes  les  fcftcs  dcsPhi- 
lofophes  compofée  en  Anglois  par 
Monfr.  Stanlei ,  eft  un  travail  de  lon- 
gue haleine ,  qui  ne  permet  pas  de  douter  de 
la  grande  lefture  &  de  fa  profonde  érudi- 
tion. Monfr.  le  Clerc  ne  l'a  pas  traduit  en- 
tier en  Latin,  mais  feulement  la  Philoîo- 
phie  des  Orientaux  ,  où  pour  la  commo- 
dité dcfes  ledleurs  il  a  apporté  un  nouvcn 
ordre ,  &  changé  quelques  endroits  dans  \A- 
quels  il  a  trouvé  des  fautes  peu  fuppor- 
tables. 

Son  ouvrage  eft  divifé  en  quatre  livre?, 

dont  le  premier  ,    qui  eft  des  Philofophes 

Caldéens  ,    a  deux  feftions.     L'une  traite 

des  fc6tes  de  ces  Philofophes  j  8c  Pautrc  c.^  - 

pliqae  leur  àoilr'wQ, 

L'Auteur  pour  faire  conuo\\.tc  \t>3i^^  ^^- 


J  O   U   ' 

montre  •jttcllc  2  elle  ramiquU 

X  qui  oni  les  premiers  faii  pro^e^xil 
Itte  l'hilorophie.   Zoronihe  a  é&é  le  ■ 

ciendeToui.  Mais  II;  aeu  pluGctu*a 
Itftrci  ,  Cominc  il  y  a  eu  filulieurs.^ 
tuiîeursSaturncs ,  5c  plulicun  Jupiter» 
^■Arnobe  en  compte  quatre  ,  un  de  C 
n  de  la  Bïftricnne,  un  dcPerreij 
un  de  Paniphilit.  On  en  ajoute  deuxi 
très,  dont  le  premierelloit  deTllledeH 
connefc  ;  k  l'autre  de  la  ville  de  £ 
Jone. 

117  a  une  prodigicufe  variété  de  iiq 
mens  [ouch:int  le  icmps auquel  Zor 
ClJccn  a  v^L-u.  T.udoxe  le  metci' 
ans  avant  Platon.  Plutartjae  cinq  n 
avant  h  guerre  de  Troyeî,  Quelques-d 
le  contoadent  avecCam  tilEdeNoe, 
fpiphane  le  fait  contcmporaia  de  I 
broJ;  Suidss  dcNinuii  &  EulebcdeiHI 
miramii. 
IL-    Bel ,  Azonifc ,  Mirmaride  ,  Zarniot  ^ 

Elle ,  Zororoarde  ,  &  Bcrofe ,  onr  efts  d'à 

Bircs Doifleurs  de  U  même  t'ede.  Ce  fut» 

■dernier  qui  apporta  en  Grèce  ladoitriac  Jei 

^Cildecos.    Il  publia  Ton  hilloire  au  temps 

de  Pioloroée  Pkibdclfe.   l!  eÛ  parle  de  Iw 

I  urc  au  long  dans  le  cinquième  chapitre^ 

-  Urrei  lit  prelque  tout  ce  qui  eu  ell  d 

■  i  topie  mot  à  mot  deVoliius.  , 

I,C3  Teôes  des  Caldéens  eiloicot  difU 

:■,  K^esendeuiL  minières  ,    Ç^avoir  fcloa  j| 


fcie-ncei  dont  cIIm  faifoient  prtifclTion 
deux  principaux  lieux  delcuretibltiTcinenC 
eltoieni  la  ville  d'Hipparene  caMelopoUp 
mjc,  &  celle  de  Babylonc. 

Les  fciences  aiifquelles  lea  Caldéeni  l'sp- 
pliquoient  plu;  paniculicrement ,  ibnc  d^ 
SindlcmEiiIcxprJtnéea  dan)  le  fécond  cti^ 
pitre ije  Daniel,  avedequrl,  pour  le  bicD 
entcDdic.  il  faut  conférer  le  di>;-huiti 
da  Deuieronome. 

.  Ces  fciences  eonlïlloient  à  médite! 
cfaofeï  divines  Se  naïuielles ,  à  érudic 
cérémonies  de  k  Rf  iigloo  ,  s  cooccinpleï 
Icj  aârcs,  &  à  prévoir  l'avenir. 
■  Sur  ce  plan  Mr.  le  Clerc  pour  penetter  I) 
doâriae  dei  Caldécns  ,  examine  ce  qu'iU 
tenoient  touchant  la  divinité,  touchunr  Ici 
chofcs  natuiellesi  quelle vlioit  leurAllro- 
Jogic,  Etks  autres  arts  (le dETÎner,  Sc<lucl 
culte  ils  rcndoient  aux  Dieux. 

II  explique  dans  le  premier  cbnpjere  ce 
<iu'ili  renoient  de  la  naiurcdcDIeui  &dsni 
Infuivans  ,  ce  qu'iU  tcnoient  dcsangci, 
des  démons  ,  des  cfprits ,  des  chofe:  oix- 
Icrielles,  &  desfept  mondes.  fçsToir  de 
l'cmpirée,  des  trois  eiheréca,  &  des  trois 
corporel}. 

.  Dans  Icdix-feptiéme chapitre  il  trajtedç 
leur  Aitfologic  îiàe  leur Allrononiie.  Le; 
Grecs  ont  tiré  deux  lespremicres  ie^onsdâ 
ï«ttc  dernière:  mais  ils  l'ont  portes  ù 
olat^rande  perfection, 
-•'-  ■  es  maniccs  dcMûûo\Ucî*.iaJ 


ïell'.otw  „ 


^cMrloRiit  de  £iire  combittic  le 
JwlenDtreiDiGiii)  &lc(Ci)d^ciw 
■ircnt  qu'il  remporteroit  ùTémcnt 
iliCt  Vi'il  fottdroiE  kcmeuoK ,  eam- 
Ife-ieioii',  Se  aldneroif  le»  pîer^ 
Ab«BPi«md«CMM<>««Ébiid(t  ' 
péWtftpwi'tdwtoya«Kdiw<6' 
cAe  de  lèBidoleaBJefliudFuatfilw 

iMMchex  dt  dit.  Q^ipdkcfiKk» 
E»{É  à  l'échtofer.,  la  cire  &  foodk, 
R<Md«onk  mr  katnùtekaiiltt 
c4mm  1»  vïiBtÂe.ii'iMé;/^^ 

^n«Ée^eiMc^9H«iklfe  jMriWi 


(«lef&:  &n:pnnri|>BT  Jtateth- d> 
âe  furent  ZsnuJhe ,  HiftifMi  >  6c 

.  AgathiiiqBÎdkbrâncoupaetibo- 
X  ZorcMftre  daDt  le  fécond  livra  de 
luire  ,  akoaë  ^o'il  n'est  pu  aîtt  de  ' 
tr.précifé.iiieiiticieB)p90Ùit  a  wtetti 
tc-^'CB  quelque  tttai  qa*ilxitTAeiit 
eitiin  qa'il  iwogn  It  Relïgisi  de» 
,  doma  crân  à'  de  vsuvwa  è^ 


fjl|  J    O    U    F     N    A    L 

'  tl  enfeigns  l'erreur  où  ont  etïé  depuis  < 
Maoicheeos . reeonnm deux  princîpei, ii  ..i 
'où  procèdent  les  biens  ,    ell  app... 
Ormidas  ;   &  l'autre  d'où  procedctK  Wui 
ks  iniux  ,  eH  appelle  Arimaoc. 

Les  l'erfés  n'aveienc  ny  templ» ,  oy  su* 
teh,  ny  (laïués^  pcrfuadez  que  les  Dieat 
lieat  point  eu  de  forme  hum.iir.r 
Ils  ïdoroicnc  Jupiter  ,  ie  Soleil ,  U  Lun 
Venus ,  le  feu  ,  la  terre  ,  les  ven<  . 
l'eau,  pour  latjuelle  ils  avaient  un  lig'in.] 
wcC^eâ,  quejîmais  ils  n'y  touchoitfnt.  K 
jamais  n'en  hvoient  leur  vifage  ,  8c  ncstt 
Icr/oient  que  pour  boire ,  b.  pour  orrofcf 
Ici  planies, 

.  Le  culte  l'uperlîitieux  qu'ils  rcndoicn^  ■ 
toui  ces  Dieux,  cil  décritdans  1a  ëo  lic  ■ 
livre. 

,.   Le  fuivant  cft  un  abrégé  de  la  dofli 

pàes  Sabécns  ,  qui  reconnoiffeot  un  'lotih_ 

'  <Are  pour  fondateur  de  leur  lèi5te, Toit) 

|-,çe  fuit  le  Caldécn,  ou  le  PerCin.   C« 

s  Içavons  de  leurs  Dieux  n'cfl  pU' 

certain  ,  pirce  que  nous  oe  le  tenant  que 

des  modernes ,  qui  alVurent  qu'ihadorui^Dt 

.Jeîaftres,   &  reeonaoinoient  leSoleîlpQUr 

miere  de  loutes  lesDivinirea. 

'.   Maimoinïdequi  avoil  fatcune 

.liculicre  de  IcurE  fupcf Aicions ,  i 

vantagc  de  découvrir  par  là  l'ocCftlti 

,    ^uTieursloix  du  Levitique;  ce  quicAi 

,  cSucVaos  le  dernier  chaîttte  àe  ««U< 


kJOf 


DES      SÇAVAKï.  fif 

cc<]u'au  lieu  qu'ils  contiennenc  hdoârir 
des  Orientaux  réJuile  àccrraîns  chek,  ce<i 
Joy  -cy  n'eft  qu'un  recueil  des  oracles  pu- 
bliez tous  le  nom  de  Zaroaftre. 

Us  furent  mis  au  jour  la  première  fois  à 
Paria  en  fjûj-  par  Tîleian  ,  aïcc  le  com- 
mentaire de  Piéton  ,  Ec  depuis  traduits  en 
Katin  par  Mircim  ,  avec  lecommenuire  de 
Plcllus,  Se  donnez  après  par  Opfopée  à  U 
£a  des  vers  dcsSibiltes- 

PatriciuE  ks  augmenta  d'un  fupplemcnt 
tirédeProclus,  d'Hermas,  de  Simplicius» 
te  d'autres  Auteurs,  Bcréduit  fous  ccruiat 

£d  idi?.  Heurniusen  fit  une  nouvelle 
traduâionLaime, 

Monfr.Stanlei  a  prefcrc  l'édition  dePa- 
tricius  auï autres ,  &y  a  feulement  ajouté 
œ  qu'il  a  trouvé  de  meilleur  ailleurs. 

Monfr.  le  Clerc  a  couC  revu  avec  beau- 
coDpdcfoin,  change  latraduflionenquel- 
quc» endroits.  8c fait  des  notes  pouf  étiai- 
cir  1«  termes  !c  les  palTagei  les  plus  ob- 
fcurs. 

Enfin  il  a  compofé  une  table  Philologi- 
que ,  oil  il  a  illuHré  ,  conigé  &  l'uppleé 
tout  ce  qu'il  a  jugé  manquer  au  travail da 
Hr.Sruilei. 


I 


W^t  Aventures  Jejaqu»!  S*deitrdMMi  U 

^.tHHVerit  (^  U  voy.tgi  dt  Im  fm  ^ 

,  ^rait ,   conimAnt   lu    coûtiimti  0* 

I  mcturi  dti  Aufiraiitm  ,  Uur  RiHfi 

^»  liMri  »xtrcicti ,  Ituri  ititJfi ,  ItHrt  p 

■  tti ,  tu  «liimaux  fartieulitri  à  et  pi,.^ 

(J>  temiii  Iti  rârutz  euriiufii  gui  l'f  1 
trtttvnt.  In  11.  à  Piris  cb»  CliitdB  | 
Barbia.  1691, 

CEuK  qui  ont  eu  part  â  cette rclatitj 
»flurent  ,  qu'elle  a  cite  faite  furf 
mtmoircs  de  J»(]ues  Sadeur,  trouve»  dl 
le  cabinet  d'un  grand  Miaillre.  Eadeuréid 
originaire  deChampagne  ,  desenviroosde 
Retel.-II  fut  conçu  dins  les  Indes  Oceidei;- 
ulet,  8c naquit  fur rOcein,  oùfonpcKï: 

Wnir  en  France ,  &où  ils  perircnti    .- 

L'«nbiu  fut  nourri  par  la  charité  j 

hngers.    A  l'âge  de  huit  ans  il  f ut ^ 

I  du  Jefuûea  Portugais  au  fervice  i 

mtcOc  de  Villa  Franci ,  qui  le  fit  4 

'  ftvec  le  Comte  Ton  ùh.  i 

ISadeur  faifant  voyageavec  ce  Comte  J 

n  fit  des  riritei  Pottugais  qui  av 

^t  dofccittc  fur  les  cûteid'Efpigne. 

^fTeau  s'eftant  brifc   incontinent  a 

.  jr  flotta  quelque  temps  lur 

icllc  il  s'crtoit  alticho  ,  6ç  fut  app^ 

un  «iiûeau  qui  ippartenoità  des  A 


'  tientalcf.  Ils  l'cnToyereofpreodreparlïur 
rfialoup?',  Scluy  tire  a  E  exercer  h  fànâioil 

du  Secrétaire  du  vaiflèaa  qui  étoit  mabdo. 

I  is  eurent  le  vent  afièi  favorable  pour  ar- 
river le  quinziéroc  Juillet  à  U  Ligne,  £c  le 
premier  Septembre  au  Royaume  de  Congo , 
où  lit  s'arréterenC  trois  moîi ,  que  Sadeuc 
«mplojra  à  étudier  legraretez  qui  i'f  trou> 
veut  enfruits,  en  ileurs,  en  poilTons  ^  £c 
en  autres  chofc! ,  dont  il  y  a  un  abregs  i  II 
page  ]r.  &  aux  fuivanieâ. 

Quïiid  ces  trois  mois  turent  écoulez,  ils 
firent  Toile  li  licuteufement ,  qu'en  tuie 
joiirs  ils  arrivèrent  au  Cap  de  Itonnc  Efpc- 
rance.  A  la  vue  du  port  de  Dananb>alo  de 
l'ifie  de  Madagafcar  ,  ils  furent  attaques 
d'un  vent  quirompitleurscordigca,  &lei 
jctMplusdemillclieuesducûte'derOueft, 
où  on  rocher  à  rïeiird'caulcadic  levailTcau 
en  deux  parties. 

L'oblcurité  dclanuiterapécbaSadeurde 
foir  quelle  fut  h  fortune  de  (es  compa- 
gnaas. 

Durant  Ii  tempête  il  avoit  cherché  une 
planche  légère  &  aife'e  à  manier  ,  qui  loy 
fervii  à  le  foûtenit  fur  l'ciu ,  Ëc  à  gagner 
UoelUe,  où  ilfut  attaqycpar  des  animaux 
&  pat  des  oileaus  d'une  prodigieufe  grof- 
fcur.  Il  fut  porté  tantoft  par  un  de  ces  oi- 
seaux &  lantoft  par  fa  planche  jufqu'au  con- 
tinent de  k  terre  Auftrale,  dont  les  babi tans 
f4ii'pow<)reyietcmoinsdcfaia\eut  I  \cte- 
aÊÊÊaeeotare  1»  coûrume  (^u'VU  on^  ^c  tyi 


I 


I 


f=8  J  o  „  .  „ 

rceevoîfaucun  Etranger  ,  I: 
ftres  avec  une  eauodorifen 
àoax  oireauï  qui  le  pourfu 
mirent  à  lès  pieds. 

Lu  terre  Aullrale  elt  d'i: 
étendue.  On  y  compte  qi 
zaiiis.  Chaque  fezaïn  conti 
tiers.  Il  f  a  vint-cinq  maifo 
quartier;  &  dans  chaque  m 
parattoiis,  qui  contiennent 
perfoniies. 

Il  n'y  n  nj  four  nycliero 
aucun  aliment,  parce  que  le 
Tcnt  fcuts  l'appc[jt  des  habi 
tiennent  leur  vigueur ,  faas  1 
digeftion. 

Unarbrc  plus  liaut  que  les, 
Rommcnc  Bit/f,  c'eft-i-din 
Htude,  porteuafruitdc  U  j 
olives.  Ceux  qui  en  manj 
,t  gais  par  excès.  Ce 
s'endorment  pour  ?i 


rcndor 


&  c 


raang 


it  pour  toujours. 
Tous  les  arbres  du  paysf 
t  temps  de  fruiis,  de  fit 
ton*.    Lepayseftpkt.  f.i;. 
raif.fiinsdefert.  11  a  [■■■ 
vers  la  ligne.  &  s'elcv- 
cftié  du  pôle. 

Les  montagnes  quil"..- 


J^VB-v  AH  a.        fi9 

efléchir  comte  lescxtrcmi- 
«Cj  Bcc'ellpour  celaqu'cllc 
2p  en  hiver,  ny  chaud  en  cité, 
/jamais  de  pluje  ,  jan 
Ktonsenei  &oa  n'y  TOttqolj 
■knuÉes,  , 

Hyens  font  un  griud  oiitlere  A 
,^%)ii[  leurs  CQfanj  vienoenC  u' 
La  mcre  ne  s'en  délivre  ^uc  dail 
^foitfecret.  Ce  que  Sadeur  en  à  rc 
i  eft  qu'Us  n'ont  ry  vérole,  nyroia 
1 1  ny  ièmblable  incommodité  cona 
me  en  £arope.  Ils  parlent  à  huit  iualq 
hent  à  un  an ,  faat  fevrez  à  deux , 
Cent  d'uneTante'  parfaite,  parce  qu'If 
mgeot  que  d'cxcclkns  fruits. 
DDE  trois  moyens  de  s'expliquer  conj 
n  Europe ,  les  lignes ,  la  voix,  &  l'Ec^ 
:  Us  palTeai  pluiieurs  heures  cofcmlin 
pie  parler  autremeot  que  par  %ncs.  ijl 
urlent  que  lors qu'iU  veulent  iicr  un d)^ 
par  une  longue  fuite  ilcpropoiltioiu 
leurs  moI;s  font  monafilUb»-..   tel^ 
expliquent  la  nature  des  chofcs. 
Leur  écriture  eli  encore  plus  merve^ 
Icufe.    Ils  n'ont  que  des  points  poui 
ijuer  les  voyelles  i  &  ces  points  ne  fediftW 
guent  que  par  leur  fituation.  Us  ont  t rend 
iîx  conlonnes ,  qui  font  de  petits  traits qd 
environnent  les  points  ,   &  qui  ligmlieq 
félon  la  place  qu'ils  occupent.  ^ 

EntrcnteansqueSadetiracfté'çatttÂt'O.i; 
i/o'/a vur7quereIcnyaiilmQ&.ù,  VuÂvi. 


terre  Aulh-de.  Uyatrots-fiâfll 
xtjaatre  piedi.  l«$  moindréuH 
bits  à  nos  linges,  font  des  toumo 
autant  d'adreUe  que  d'agUrcé, 
gtisnl  tant  d'amitié  pour  l'homn 
fe  hifTcnt  mourir  de  faim  quand 
ftparcB. 

La  féconde  forte  a  de  lacoofbi 
Bos  porcs.  Mais  leurs  mufcaux  i 
inoitiéplusiongs,  &  leur  fervent 
Or  II  ferre  en  ligne  droite  a»( 
é^lJrclTe  que  peuvent  faire  nos 
Laboureurs.  On  les  nomme  Hun 

La  trollîéme  forte  font  les  Sneft 
du  rapport  avec  Icx  dromadaires.-  I 
fans  peine  huit  hommes  de  ce  pa 
pefcnt  autant  quedouzaEuropîn 
'  n  }r  a  quatre  forte  d'oife«Mî| 
-mien  foat  de  k  ^oITeor  de  n^^| 


4 


DBS      SÇATA 

fc  large  de(ju»tre.  Leurcftofflao 
mme  le  fer,  &  à  l'épreuve  des  tneit? 
Icurcs  armes.  Leurs  patces  ËnifTent  ta  ci[i({ 
teiiei  qui  eulcvent  aifcmcnt  un  poids  de 
trois  cent  liirres. 

Ces  horribles  oifeaus  fe  nomment  Urqs  » 
ne  vivent  qucdeprojf.Sc  enlèvent  quelque- 
fois jurqu'àcinqccnibomnic!  en  un  jour. 

Le  Sadeur,  pour  faire  viloir  fa  décou- 
verte ,  tàclie  de  perfuaJcr  que  fi  l'Euro] 

l!ra]c,  elle  en  tirerait  de  grands  av! 
ïl  dit  que  lesHums  laboureroient  l; 
quclcsSucFs  porteroientdegraDdsfardeai 
dans  les  vo^ageE,  Se  fans  aucune  dépenltl 
TU  que  deux  livres  d'iierbes  fuffifent  pf '' 
les  nourrir  plus  de  trois  jours. 

Quintaux  Urqs,  il  aifure  qu'ils  peuvent 
ellfc  apprivoilcB  ,  !c  drcffcz  à  porrer  un 
liomme  avec  plus  de  facilita  que  ne  fait  un 
'*    val  d'ECpagne.  On  les  monte  au  dcfaut 

'lurg ailes,  &lcsplumesde  ieurdosfer- 
defelle.  On  fait  ainlî cinquante  licuè'j 
le  traite;  &  après  leur  avoir  donnédeur 
ires  de  repos  pour  repaître  ,  on  en  fait 
eficore  autant. 

Les  fruits  de  la  terre  Auflrale  furifaiTenC 
tout  ec  qu'on  en  peut  imaginer  de  beau  6c 
de  délicieux.  Le  jus  du  fruit  dcreponcilua 
remède  fouvcrain  contre  toute  lotte  de 
blelTurcs.  Le  fin  criHal  qui  s'y  lrou,ic  ta 
abondance,  icrC  à  élever  les  ç\us\>ea\i-(.îx. 
^Êg:plat  agréables  bàtimens  fluv  îovtw.»» 


faomtn 
^^^val 


J  O   U    R    H"  A^^^^i^^l 

tcffc  do  monde.  Il  eft  fi  tran^arnrt,  '^' 
jamais  on  n'en  ponrroît  diftingucr  les  po. 
rcc,  fi  leslîgurcsdediverrescouleurf  queii 
nature  jagravécs,  ne  les  faifoientconno!- 
tre.  Les  Aullraliens  ]e  caillent  avei:  tioc 
ti'adrcflè.  qu'il  eftdifficîlcdVn  trouver  les 
jointures,  ils  ont  un  édifice  haut  de  deux 
cent  pieds,  &  large  de  cent  cinquante^  "^ 
ell  d'une  feule  pieie ,  Ec  qui  a  efté  tailltf 

Mail  dans  le  temps  qu'il  étale  n 
ses  querEurope  tireroitdela  ten 
le,  il  luy  ôte  l'efperant-c  d'en  jouir  ,^ 

ommcrce  avec  des  gens  qui 
dellus  de  l'intérêt ,    &  qui  n'elHn 
plus  noi  riches  êiofes ,  que  n 
les  toiles  d'araignée. 

Traité  du  Dra^ovj  é-  d*'  Effuriouetti 

Mt  Jexn  B.  Paaii/el ,  Dûéltiir  tn  t 

line  dt  l'UnivirJité  de  Mgntftilitm 

Ueyia  du  CoUrge  des  Medtcim  d§  M 

In  11.  A  Lyon  chez  Thomas  An 

1691. 

T    Es  Dragons  ont  eHé  fi  peucoBOi 

I   ,  qu'à  prefenc ,  8t  fi  peu  lèmblabl^ 

figures  a(Â-euies  fous  lefquelles  on  ]■ 

prcfcntc ,  que  ceux  mime  qui  en  ont  u 

ontavoué  que  leurs  relations  les  pIttHJ 

culieres  n'eAoicnt  fondées  que  fur  dSà 

ports  fabuleux-.  ¥.iie5tù\^  v^T*od«f 

«ncc  qucccB  ridlcuVes  M«ïïL\OTati 

~  ;ouès  que  au  c»ît\«iwî'Àwws»,<^ 

:d 


D    l   s     s  Ç   A   V  A  s   s.  Jî) 

Il  de  la  véritable  image  (Jcsdragons,  nous 
ictionné  celle  d'uamaiilire qui  adcsgrif- 
1 1  dcE  jambes  Se  dcsiifles  effroyables ,  ldc 
leulearmée  de  dcns  terribles,  Ec  d'aiic  lan- 
«  &ite  enpoiacedchnce,  vomiflàntfeu 
flimes. 

Pour  réparer  J'hiftoircdcla  fable,  il  faut 
inTCnir  queplulïcurs  ont  cru  ijuecesani» 
aus  formoient  une  efpece  particulière 
pable  de  produire  fcsiêmblabks,  &  qu'en 
vert  lieux  des  Indes,  de  l'Afrique  &  de 
Amérique  on  en  crouvoît  qui  n'eftoient 
is  moins  diflèrcns  en  grandeur  qu'en  6gu- 
.  D'autres  fe  font  pcrluadez  que  les  plus 
eux  ferpens  eflaat  parvenus  à  une  gran- 
!Urdemerurée,  comme  ceiuy  deBaUïii 
ins  les  Indes  Orientales  ,  qui  elioit  long 
I  if  pieds,  e'nangruuent  de  nature  après  i)n 
atâiii  temps  ;  Se  ayant  pris  des  ai/lcs  &  des 
mbei,  devenoienc  dragons  formez,  de  h 
.ême  forte  que  te^  vers  à  foyc  deviennent 
ipitlons. 

Mr-  Panthot  fameux  Médecin  de  la  ville 
îLyon  , tâche  de  prouver  par  des  raifons 
lyfiques  très- convaincantes  ,  que  les  fer- 
;iis  ne  peuvent  changer  d'efpece  en  vieil- 
[Tant.  Il  combat  fur  tout  la  comparailbn 
t  ver  à  foye  dont  on  le  fert  pour  donner 
»  pieds  Se  des  ailes  aux  ferpens.  H  fait  voir 
le  la  différence  ne  peut  eflre  plus  grande, 
lis  que  le  ferpent  provient  d'un  ferpent, 
m  d'an  drigoa -,  8t  le  ver  d'u'nçiÇ'LW'aïi, 
^^I^^^EDblable  à  luy. 


J34  JoOBIlAt 

Hajoûteque  rancoritcdcf  vojrigeartqnl 

ont  écrie  avec  plu;  de  Édeiilé.  l'ertà  nout 
delà  bu  fer  de  ces  fables  &  de  ces  tradtriooi 
dont  les  hiltoriens  Se  les  DaturaliAes  matin* 
formezibntremplU.  rarcxemplcMonlb 
Tavernicr  ijui  a  ûic  6x  Fois  le  voyage  dct 
Indes,  Scpicfque  toujours  parterre,  peo- 
dim  rcfpace  de  40  années  ,  n'a  jamais  n* 
narqué  d'autres  dragons  qu'un  grandnon» 
bre  de  crocodiles  qui  lortoicnt  de  l'ean  toai 
les  matins  au  lever  du  l'oleit,  pour  fetoulM 
fur  le  faMe.  Les  périls  que  l'on  court  (juanJ 
on  fait  voyage  l'ur  les  fleuves  de  ces  pays-li, 
cft  fi  grand  ,  qu'on  n'oferoit  attacher  l« 
baiteaux  à  terre,  quelque  longue  que  foit 
n|  corde,  de  crainte  que  les  tigres  ne  Ufui- 
_|nt ,  Se  ne  le  jeiient  dans  ces  bât imens  pour 
■vorer  les  voyageurs  endormis.  Pour  Mi- 
nces perîla,  onelt  contraint  de  s'arriter  i 
Wcre  au  milieu  de  l'eau,  qui  n'cd  pu  en- 
«un  lica  de  leurcré,  à caufe dea croco- 
Biles  qui  ticlient  derenvcrferlespetisbl»- 
faiéns,  Sidcfurprendre  les  grans  a6n  d'efl- 
f  (louiit  les  hommes. 

Cependant  les  hiftoriens  aulquels  on  M 
'  peuis'empécherd'ajoûierquclquefois.nous 
«pprenneot  qu'on  a  vu  en  divers  lieux  it 
l'Europe,  8c  même  de  laTraoce.desdragoM 
êcdcs  montres  qui  ont  autrefois delblcdet 
Provinces  entières.  Mais  ces  nionftrcs  ont 
toujours çimïciAi,  ViiTaawàontenlem- 
ble.  Vinfi  i\si\'ov,içi^iaT>'^^"i\w4cwwi' 
qu-eftanl  mîlc&ïso^tt^^^  4l*tft«»«vv=Jt 
Une-,  efpcce  pir  '  '"'     *' 


»SS      S9ATANI 

i.cs  mêmes  hiftorJcDsaouaappreiuiitaufâ 
•juC(.'esmo[iIlrcsn'oDt  pu  élire  cuez  que  pu 

'  des  perlbaoes  d'une  l'ainicté  &  d'une  vie 
fort  exemplaire  .  on  a  eu  raiCoa  de  foup;- 
çoaner  qu'ils  efloient  lUrcitez  par  quelquf 
caule  furnatutellc  qui  les  rendoit  invulné- 
rables â  toutes  les  forces  hutnaincs.  L'bor- 
rïbic  lerpeDt  tué  par  lâint  George  prés  de 
BaruchviUcdeSiiie,  eftdeceuomb  '' 
en  cil  de  même  de  celuy  de  Rhodes, 
Cheralier  de  Ihint  Jean  de  Jerulalenî  eu(  1 
l'avantage  de  vaincre,  après  avoir  implora  | 
&  obtenu  l'alTiitance  du  cieL  Enfin  ce  moa* 
ftreqiii  E'cCioit  rendu  H  redoutable  dans  I*' 
Normandie  ,  que  faintRomaînEvéqucde 
Rouen  réduific  à  luy  obéir  fans  refiftance , 
aprésavoir  répandu  répourante  dans  toute 
la  Province,  eitoitcomme  lesautres,  plû- 
tod  quelque  chofe  de  furnaturel ,  qu'ui 
mal  ne  par  les  vojes  ordinaires. 

Après  que  MOnir.  Panthoc  a  diflipé  li 
reursoù  font  tombez  ceux  qui  ont  pai 
la  nature  des  dragons ,  il  explique  celles  qui 
concernent  l'Efcarboucle,  quieA,  comme 
la  ftble  le  décrit,  une  pierre  d'un  pris  in- 
eftimable  ,  brillante  même  dans  les  ténè- 
bres, pleine  d'un  feu  &  d'un  éclat  merveil- 
leux, donnée  àce;moallrei  pourfuppléer 
au  défaut  de  leurs  reux  affoiblis  par  l'cz- 
trfme  visilleHe  où  ilsfont  parvenus,  &  pour 
les  conduire  la  nuit  vers  les  ruifleaux  fie  les 
/eiiCainc). 

^JSfioû:  Piaihot  fait  voir  pu  àeU»-^cit^ 


L 

I 
1 


fiS  JOOR.     D] 

tes  raifoni ,  que  t'efc 

encore  plus  t'abuleul 
II  ed  vrai  quelMjc 
mentez  afTurenC  gu 
■iafi  nammcei ,  p4 
un  feu  &  un  édart 
celuy  du  Charbon"! 
lonetiniologie;  ll*>< 
vraye  ercarboudeefi 
pureié  incrvcilleofe 
Itderablc  ,  t^a'i  fe  I 
dans  let  moncagoci 
Occidentales  i  quoy 
d'Oritnt. 

Livres  nouvclli 

Irimi  il  MtJJîrt  < 

Comte  d'Amen,  ér  <»6 

JSicûlas  dis  Champs 

thii  di  i'*nnée.    In 

Edme  CouleroC-   i£ 

Dii' Amitié.  In  i 

Mielullcc.  i6pi. 

Lt  CaraSire  dts 

.   ^vtc  deux  iTitiitz  i 

]  diai*ii,&i'aHtrcd 

FafiidtPrtirt.iyc. 

Cuignardtt^gjg 


XXXI. 
[  O  U  R  N  A  L 

RÇ  A  V  A  N  S. 
Aouft.  M.  DC.  XCII. 


'■f9  Ginn'Jîa  3S»folit»no  ,  OferA 
t»  dt  Pittro L*fin».  in^,  InNa- 
c  te  trouve  à  Paris  chez  Tiiomu 


E  Lifcna  naquît  à  Napks  de  fci- 
acOtiohTC  ijço.  On  ne  f^'ait  par 
.le  occalîon  ion  père  ,  qui  clloir 
indic,  quitta  ion  pays  pour  s'aller 
las  un  Royaume  releviat  d'un 
anger.  Cequi  cft  certainellqu'il 
:  ,  qu'il  y  coatraâa  mariage ,  Se 
des  en  Fans. 

incipal  foin  fut  de  faire  Iiien  in- 
fiU  dont  je  parle,  à  defliin  de  le 
Bateau.  Il  repondit  heu rcuienwnc 
tions  de  Ton  père ,  S*.  rciliTit  dans 
lajurifprudence,  bien  qu'il  euft 
:lination  pour  les  belles  lettres, 
DËûc,  8c  pour  la  langue  Grecque 
cJle  il  lit  dcconfiderablesçiDÇ,ié4 
■urs  Maîtres  ,  8c  prinâpa.\cn\eTK. 
leArcudiaf,  Archipiêtre  àsSo- 
2.  s  ^■^ 


„S  Jour 

lito  dans  h  Provinccd'Otrante,  queqwTH 
qucS'Uiis  ont  contoriilu  avec  Pierre  Acit-j 
dius  natif  de  Corfou ,  quia  palTeuaegtinilt  I 
partie  de  fï  vie  àRome,  8c  o'a  îamaii»! 
mcQréàNsplea.  ' 

Pierre  Lalena  fc  lia  d'amiti 
ce  qu'il  y  aïoïc  alors  à  Naplcs  de  S绫fli| 
en  Philolophic  ,   en  MacheiUfttique  , 
lurifprudeacc,  eoMedecinc,  "       ~" 
logie. 

Ses  fréquentes  indirpofîtion)  cauf«cijt 
fa  trop  grande  application  aux  at&îrei  K 
l'éiadc,  le  tii'ent  résoudre  à  quitter  laptfr  I 
felTjon  d'Avocat ,  &  à  tè  retirer  à  RotKt  I 
où  il  elloit  invité  par  Monfr.  Bouclurd  iba  1 

Il  n'y  fut  pas  li-tût  arrivé,  qu'il  yaqur 
proteaion  du  Cardinal  Fran^oiE  Barbcri 
&  d'autres  Prélats,  !c  l'amitié  de  Lucas  Hi 
fienius,  deLco  Allatius.Scdeptulîcart  j 
très  Sçaîans.  Mais  deux  ans  après  les  t, 
Vaux  continuels  ,    fcs  veilles  ,    Se  la  n  , 

,  grairdc  abltincnce  luy  attirerenc  une  fiev.. 
louî  la  violence  de  laquelle  il  luccomba  k 
iremiéme  Septembre  de  l'année  t6^6. 

11  futenterré  dansI'FgljredeS.  Andréit 
la  Vallée,  où  Mr.lîouchard  luy  fit  mtur- 

I  ^'épicaphe  qui  fuit: 

Turut  Ltiftaa  NmfsliiMK») , 
Drvini ,  h>tm*nïi\ue  "fiifii , 


^^HHft  Ç  A    T    A    H    ï.  fiy 

<    Stmtjiiit  Pgironui, 
Ail/qui,  urètfiiqui  morii; 
Vif  bmii  emniéui , 
Decth  mnxime  charki. 

'•.m.  îton-Stft.An.C.îl  M.D.CXXXn. 

JEtMisfHtXLVl. 

Jatmnn  Jtuiibm  Bmcardui , 

fe2î<I£iifV  Surijîinfii , 
Cmftrti  arnica. 
Af.  e. 

Le  oiéoie  Monfr.  Baucbard  prono[iij3.foa 

Ùtoa  fuDcbrc  le  ii  Décembre  de  Viuaoc 

vante. 

Pierre  Lafena  lailTa  en  mourant  ce  traité 

'i'  AntieoGiantJioiiiipoihana  au  Cardinal 

lococcio  ,   qui  k  £t  imprimer  î  Rome 

Ln  exemplaires  de  cette  édition  ayatit 
é  débitez  ,  on  vient  d'en  faire  une  fe- 
nde à  Naples.  L'Auteur  y  décrit  les 
as  >  lesTpeiflacles ,  &  \ts  combats  qui  Te 
imoicnt  autrefois  au  peuple  de  cette  ville- 
,  Scies  illullre  par  des  pifTagesIingulier» 
a  meillcots  Auteurs  ,  &  par  des  infcri- 
ioDsquia'aToîeac  point  elle  publiéesa^- 

II  laifla  auflî  plulîeurs  autres  omrragw 
iparfaits  ,    &  entre  autres  un  traite  d* 
jratriu  Cr*ccrum  j   un  autre  d*  Rtbarit-, 
îfii  at/aré iaCrefois  i  Naples,  fe\on\et&- 
^à^e  de  Macrobe  ;    oo  autre  ie  Bîi*- 

2  jS  iJioiî'a 


J  0  W  R  : 
thittt  é'  Rinthcniiii  faiulù.'  Cf"^ 
cftoit  un  Poète  Giecde  Tarentc ,  M 
Suidas.  Une  diflêrtaHon  Â*  Imgn 
nifiicâ  ,  où  il  déclare  ce  qu'il  pa 
conteflacion  de  Mrs.  Saumaïle  iSC% 
luree  fujet. 

Durant  fa  vie  ilavoit  miitroiîd 
KO  jour.  Le  premier  fut  imprimé  à 
eniôiâ.  fousletitrcj^e  Firgdii.    Lcfcf 
le  fut  à  Lion  en  iâî4.  Il  ell  intitule: 

rilfifimini.fiudeMèDlendoluffM.lJ 
tcur  lecomfofapourfeconfolerci^n 
deVirgiaialâlceur.  Le  de/nier  cAg 
fertatioD  imprimée  à  Rome  en  i 
ce  titre  :  CUemirerut ,  fivt 
«jHiV f;rrH»r.  Elle  tut  faite  à  l'occafioi 
fept  galères Efpagnol es  brifees  fur  les  < 
d'Italie  en  iCj)-.  fur  Jefquelles  t'Au 
avoit  des  parens  £<  des  amis.  H  7  n 
les  diffcrcns  fentimcns  des  ancienig 
pies  touchant  l'eftat  des  a: 
îenoyent;  à  (]uoy  îlauroit  ajoût^ 
difenc  lej  Chrétiens  ,  s'il  en  Z9t 
temps. 

Ek^t  Ât  Mnfr,  Uensgt.i 

SI  Monfr.  Ménage  avoit  connp4 
qu'il  cite  en  quelques  endroicif 
auroit  rien  oublié  de  ce  ^uî  me  il 
naimenant  feririrdeinnliereàlèitr 
Mais  fuis  que  CCI  ouin^-làD'aj 
que  dans  Ion  idée .  i\ïw^op«\eO 
ieuw  ce  <iu«  le  ivm  îâ  it^M-  H 


tki  Angers  le  lo.  Août  i6i;.Sc 
lerc  Guillaume  Ménage  Avocat  da 
hmémeviilc&pournicreGuio- 
t,  fceiir  de  Pierre  AiriultLieuic- 
linel. 

eiuge  vint  au  monde  avec  d'hcu- 
portions  3  l'ctudc,&  iur  tout  avec 
loire  très  6delie  ,  qu'il  confervA 
Gn  de  fa  vie.  Quand  il  eut  achevé 
s  d'Homaniiez,  de  Philefophieic 
,  il  fut  amené  à  ParispariMonfr.de 
.  ami  particulier  de  Ton  peie,  8c 
«at  aa  Parlement  de  Paris,  oii  il 
elques  cîufes.  Mai»  dégoûté  bien- 
ttc  profcflion  il  fe  mie  dansltHat 
ique,  fut  pourvu  de  quelques  bc' 
Scentreautres  du  Doyenne  de  faiitt 
Angers  ,  que  Guillaume  Ménage 
BvDÎt  pofTedê  quelques  années  dc- 
Dftdelafemme,  fans  néanmoins 
eharged'AToeatduRoj. 
il  s'appliqua  aux  belles  lettres  avec 
ir  dont  le  fuceês  ne  poui'oitman- 
:fe heureux,  rechercha laconroif- 
plus  fçavansde  la  villc&deipro- 
1 6t  habitude  particulière  avec  tous 
eftoient  regardez  aloracomme  les 
elareputation  des  gensdelcttresj 
fies  difpenfateurs  de  la  gloire.  , 

re  nes'ellant  pas  trouve  en  difçoG- 
antinaer  la  dépenfc  pcteffiHe  ^o** 
ff  à  Paris,   il  appreVienii  i\aeîotv 
Province  ne  futl  la  ivi"\m;toXw'*^ 


fondçMr.leCacdinaldeKets,  c 
xloTi  que  Coadjuteur  de  l'Axcti 
Piris.      - 

Il  jouît  dms  cet  cflat  da  repoi 
à  fes  etudeE,  £c  y  eut  tousleijoi 
relies  oecalions  de  faire  paroÎLre 
tioa  &,  fon  erpric.  Ecti-e  kj-pt 
compofa  en  ce  tempt-U,  îl  y  ci 
'  qui  Qrcnc  beaucoup  de  biuic.  h' 
Mecimorphofe  du  pédant  parafit 
ijucc.  Il  e&ceDdoû  ibus  ce  nom  un 
en  langue  Greque,  codCtc  Icqiic 
autresPoë;ess'e(taient  déchaioex 
Bvoieni  déchiré  de  gityeté  de  ca 


fut  U  fatneufe  reijuè 
u'il   n'entreprit 


a  t  a    SçATAHs.        f^ 

:  iiToa  en  porte  dïBifaa LiAoiredel'Acs- 

11  demeura  plutïcurs  années  chea  Mr.  le 
ardinal  de  Kets ,  iios  y  recevoir  aucune 
icorapenfe  de  fts  afliduitez  ou  de  fes  (crvi- 
îs.  Auffi  n'y  eftoit-il  pas  entré  par  la  mê- 
le vue  quelaplupartdeceuxqnii'elloient 
garé  qu'il  feroit  un  jour  charge  du  gouver- 
emcnt  de  l'Ellat ,  Se.  qu'alors  ils  partage- 
atent  les  premiers  emplois  du  Royaume. 
4r.  Ménage  bien  loindelesimîterencelii:, 
uivillatibercéde fon humeur ,  £clêm«qutt 
lurercement  de  leurs  projets  ;  ce  qui  ne 
uatiqua  pas  de  le  brouiller  avec  eux. 

Leur  mclintelligence  alla  un  jour  (îavant, 
in'ii  reçut  de  l'und'cux  une  injure ,  dont  it 
lemandsreparwioni  M,Ie  Cardinal  de  Relt,' 
nt  xÛTooms  {on  congé ,  lequel  it  obtint  fans 
iCMieoup  (te  peine. 

Depuis  ce  temps  là  il  ne  vit  plus  que  rare- 
nent  ce  Cardinal,  loua  un  appert ement  dans 
cCloitre  de  Noire  Dsme,  &  y  tint  tous  les 
dccredisuoeafTemblée,  où  il  eutlalàtis- 
«étîon  de  voir  toujours  un  grand  concours 
le  gens  de  lettres ,  tant  Franco  isqu'Etni»- 
ïers.  Les  aut res jours  iialloitaiTidument an 
Cabinet  de  Mrs.  Dupuy,  in  depuis  leur  mort 
IceloideMr.deThou. 

Parlant  naturcHcment  beaucoup.  S:  ai- 
maotidebitercequ'ilfçïvoic.  it  ne  laiflbic 
qu'à  peine  la  parole  aux  autres  dans  tomes 
ftt  aûèrtiblées.  Pour  s'en  excutcT  W  iv^wK. 
"  Mtaad  il  eRo'tt  ca  Anjou ,  i\  -j  y*'^'" 


KToU  appris  dans  fa  jcunelTc  ,-  I 
meilleurs  cftoient  de  Mr.  le  Prii 
(ieiMairas.  Ses  coiuei  paroi flbiei 
parce  qu'il  les  exprimoic  preJ^u 
en  mêmee  termes  ;  ce  qui  donn; 
àei  plus  ancicQi  de  l'Académie  Fi 
dire  un  jour  qu'il  T^avoît  par&ii 
Ménage,  H  qae  depuis  ireate  ai 
cnteadaic  taire  lés  contes,  ii  n' 
plusaucunqui  lui  tufl  nouveau, 

IldemeiiroicencoreeheiMr.  I 
de  Rets,  lors  qu'il  re;uc  la  cou 
raorcdeibapere,  arrivée  le  i8J. 
EftaaC  l'aine,  ileucdeiàfuccellic 
requ'il  vendit Toiicaiite mille  Itvn 
Scrvien  alors  Surintcudancdes  Fin 
au  lieu  de  lui  en  payer leprix ,  I 
contriâde  conililuiiua  de  trais  m 


'|«Ni«i  de  ôaMreinillelîvfeifBr^u 
taM  '  L'i^réneat  du  R07:  neccflàlrt 
nMNatînt^écMic  pnôoM  I  aefatac; 
ÛBtM^ Menue.  dnlhpnEi  qn'ftcM 
InMtèMeiJlM^e  Cb«M  Iteria , 
gjgftoit  iqtfïttilPioi»^  ah^  jBi 
Ihv  0Émn  cDaCiottt:HtDiftiVaCOiUÉUe 
litfdaRatlM,t»aUe*4ellui).'b .'' 
fefit  *  l'occifioB  de  eet édM^  ^ 
■nH^ipH  cMKCf  .41  eébeBiAMi^  'Mni 
idt'Mwr'iihric  ihi  rdte?  «nj^«^>lfi 
'Vdwftri*  àfaiMliiiiirimi?  ^'ïl 

HSM^Mfte  penfiosQsivfttRUMABB' 
?'tmttrataépwleRoyd'W>»Mtw.fc 
ttaille  Urfei,  yi  nelaifirtf^^eqaa 

èttc  angmentadonconlidcToble  dpnrc» 
Ai'pncun  un  vhasrwid  fcpoo  Bcnn 
KoDilâre  loîfir  que^muiipoivtTxraHT 

£lilfietiri<)Uvngei<]|]'Ud<minfiicctfri- 
»  an  publie.  Lci  titm.  circaa'eft 
Id  le  lieu  d'en  faire 'dei  estmn;  font 
mTTM  mêlées,  entre  lef^ocUci  il  7  a 
ivre  tdoptîf  «  qui  ne  coatteat  que  du 
etilâlouii^i  feioriglaMdelalaiigiw 
ifoUê ,  àidiétt  i  Monfievn  Dopi^  f 
«marques  Itiliennet  ftv  rAmiatei  Sa 
TvatioDs  Se  correâion  <  ibr  Diaôeac 
rclft  t  fe(  étimologiei  Italteaaei^\ai 
kmoereat  lieu  de  ('apflV^wi  te-iVA 
feen»/  CfiumriMvi  $itim  QrAcUnn. 


^^^•W  1  «  s  ç  i  V  A  N  s.  f+7 
Payent  pas  efté  de  ion  fencimcnt.  Se  que 
Juelqucs-uns  même  l'iyent  attaqué  par 
iciit,  comme Mr.rAt)béd"Aabignac.  Mr. 
Boileau,  Mr.Cottia.  Mr.  Salo,  leP.  flou- 
houts,  fit  Mr.  Bïilk-t. 

lamais  pcrlonnc  ncpirlatvecmoinBd'u- 
nîformite'nide  coofequencequc  fie  Mr.  Me- 
liage  fur  les  livres  qui  parurent  contre  lut. 
Taniât  il  prateftequ'ilneleiapointlus,  Se 
ne  les  veut  poiat  lire,  tant  ilademe'prispour 
leuTS  auteuri.  Tamât  il  y  repond  avecune 
fenlibilité  qui  ne  montre  que  tropcombics 
ils'entenoiioffenfé.  Tantôt  il  le  plaint  des 
libelles  fti<5  pour  le  difiàmcr  ;  &  tantôt  il 
alfiire  qu'ils  lui  font  plus  glorieux  que  les 
livret  faitsàlalouange.  Tantôt  il  dit  qu'il 
tire  trop  de  glaire  de  ceui  qui  écrivent 
contre  lui,  pour  écrire  contreeuv  i  Scil^ 
écrit  pourtant ,  &for  touttontFclcP.Bou- 
fcoura&  contre  Mr.  Kaillei. 

DctouteslesconteAaiionsqa'ileutàrou. 
tenir,  à  peines  s'en  trouvcra-t-til  une  donc 
lefujetaiteAdilequelqueimportatKC.  Dans 
la  première  commcaceeen  ifi^o.coirelui  £c 
Al  d'Aubignic.ilnes'agiflbit-qDedefçavoir 
Combien  d'heures  avoii  duré  l'adtion  de 
^'Meautontimocumenos  de  Terence.  Cc- 
^îcndaatau  lieu  de  s'arrêter  uniquement  à 
■^ettc  queftion,  Monfr.  Ménage  paflè  à  des 
iJi/£vreas  pcrfonnels,  &  à  de»  plaintes  de  ce 
Ç'^s  dans  le  Ttreaee  jufiifiéilcào'K  appelle 
^^mifrf  CilUs  Mtnage  ,    au  lieu  i'efttc  a.'ç- 


YVLSi 


^'«^  pou,  d^a*  Ji*W/« 
^«^ï^stant  en  .. 


,48  J   O    U    R    K    A    L 

lité  d'Avocit  lui  avoit  elle  doonci 
temps  qa'il  y  avoic  renonce. 

LcdiflèrcQt  qu'il eutavccfeu  Ml 
eftoit  encore  plus  léger.  Cedernifi 
prefque  rien  repris  >î.tns  l'Eclogiic 
Rcise  de  Suéde,  Û  ce  n'eft  que  h 
cAoieal  trop  pompeu:*,  Scque^a 
Cftoit  plus  loué  que  Crijîme. 

La  Minagerit  de  l'Abbé  Cotti>| 
grand  cours.  C'eftoii  une  fatirei} 
faite  pour  fe  venger  de  quelijueivi 
^ui  lui  eftoient  très  injurieux.        j 

Le  démêlé  avec  le  P.  Boahou 

Îilus  hoanérement  de  part' 6c  d'aq 
Buramitiécnt'ut unpcualtcree,  j 
qua  rien  à  la  linccritéde  la  recouciU 
lurviut  depuis. 

La  querelle  de  Mr.Baillet  n'eut  J 
me  Tuccéi.  Il  avoit  parlé  en  plui 
droits  de  Monf.Meaagc  comme  d'( 
mairien  comme  d'un  critjqpe,  Coa 
poète,  &î'eftoitreIèrïéàenparl^ 
comme  d'an  Hiftorienficd'un  Jac 
te.  Li  liberté  de  Tes  jugemenidéfi 
Ménage.  Mais  rien  ne  le  Coucha  a 
blemeot  que  la  rigeur  aTeclâ^uel 
repris  ta  licence  de  icspocfie*.  Sc 
remontré  combien  peu  ellesci; 
ion  âge  &à  fa  profcflion . 

Ce  fut  ce  qui  détermina  Monfr.  1 
compolerunurtet^ioslivtc,  dan» 
fcmble  qu"iV  au  mo^w  fo«^"».Si 
gu'à  attatiuer  îon  liswtiitt. 


kfittc^Anni  pwticallen  Vimmitt 

'     "idtpgEKBZpOt 

«Vncfaiianin 


ta..  #Hrti  nscfMlriin 
JiifihiÉiÉUi  iii  iiurriiiMMniii'BÏi 

MADliVnader  MfitatditjiiM. 
(HnwnBntHMiBBy  ^^HslMnMCMt 

'•' 1.  -  -     ■       ^.O^B^^b^âAka  ' 

rtrtli  n  II  i|wH'*iM  ■■«jjèiiili  ilfci 
lékiiiijwit,  adeuAtaMipItordMi 
péem  Mcacil  de lètpa^fic**  lient  1* 
Kttvdfcfle  de  pera  pour  d'mtrtiTCn 
iî  aroïeni  &tyi  â  uprinier  le  d^vUfit 
w^ÙMnitàfeaBen,  fcUinlerier- 
dien  ni  4a»ttoUatf  &!iienl)1^40M* 


al  ■«olt-cluuimélesmtiaaileifAMi^ 


',  i«ttî>dchpt«iiedeUn4i 

l'Mtputiaiitnntldoiitlendtdofe 

rdni  tTùftoifc  de  fEitipw  deiILeb- 

réi  la  mort  de  Mr.  te  OvdlMMiu»- 
jrox  dé  fti  héritier*  i^afc-fepmiri^ 
fJttf  de  jmSioa  qoK  lév  ùAiMMwns- 


I 


yft  I  o  u  «    H  A  I.  ^ 

U  fie  au  mÉme  lempstelUmentpOQri^-l 

&  poar  léguer  lès  livres  aux  JcÂtites  dtitl, 
MaironProt'el&iJQraint  Louïs;  mille liwl 
i  THoiel-Dicu  .  mille  livres  à  l'HopiralCc- 
ncral.  Se  qmcre  cent  livres  â  fa  paroiiTf,  I 
fans  charger  d'autres  legs  une  fuccelTioi  1 
qu'il  vouioit  laiiTereniiere  à  au  grand  nom-  j 

jufqu'aa  dernier  lbupirt|u'il  rendit  le  vml- 1 
troilîéoie  du  même  mois,  àfepthcurr:.^.  ' 
foir.  Il  fut  enterré  ietf.àS.JcanlcRfi.. 
où  feramife  fon  epicaphe. 

Mtmoirti  di  Hathtmai'iqueiydtPliyfii' 
tirtz.  dtsRegifirti  dt  l'jicaiitmit  Ki  ■ 
dti  Sciintti.  du  Ji.  jHillit  tfij».  ;, 
à  Paris  chez  Jean  AailTon.  169a. 

CEs  McmoircJ  contiennent  l'cïtrs.r 
liïre  intitulé:  Ob/tr-valieni  thySi-; 
tjt  Mdthtmutiquis .  tuvayèti  du  Indu  ,  - 
Par  Mr.l'Abbe  Gallois. 

Une  obfcrvation  faite eapleinjouru'-^ 
Eclipfe  de  Veaus  par  l'iiicèrpoûtion  d.. 
Lunc.  ParMr.Caflini. 

La  defcription  d'un  tronc  de  Palmier  r 
trifié,  &  quelques  raifoos  furceticpctr, 
cation.  ParMr.delaHirc. 

UDcobfctvaciond'uneEclip&JcLuiKai- 
rivée  le  18.  dumou^'^ûS«v.ÏKU*Ji  ' 
h  Hirc. 


^m      B  E  ï  .s  <;  >  V  A  N  I.      frj 

-  ta  dimcnlîoo  d'une  erpece  de  cœurquc 
VtTOïc  une  dcmi-clliprcea  touiiuac  autour 
L*uadefèsdLutictrejubIii}uei.  Pur  Mr.  Va- 
~^goon.  \  ,      , 

"X-xtra^t  d'uni  Ltitrt  tlf  Mori/îiiir  è^t'j/fl 
LitiU£U»TU  dei  Eaux  Q-  Sfriti 

EN  travailUnt  kî  ces  derniers  ;oursauï 
fondemcns  d'une  chapelle  dans  le  cîmc- 
fierc,  oa  a  trouvé  forravarit  diiis  là  terra 
pïufirurstedesdemorU.prèîdçcliacunéderi 
guellcs  clioic  d'un  côtéuDç'c^ruclie déterre 
jlçioç  dç  chirbon;  ik  del'auiredenxpcti- 
,  tesïâfles'aùfli  de  terre,  'qui'cdoïeiic  l'une 
I  èisu  Vautré.  Je  ne  me  fouvicns  pomtd'a- 
voir  rien  ïu  de  femblabSed.iuslesfunerail- 
les  des  anciens  ,  foit  avant  le  Chrifthnii- 
mc  ,  ou  depuis  dans  les  piraiiers  Jrecles  de 

Il  y  a  duns  la  villide  LionunHorlBgfur 
nstnmè  Jaques  des  Tiech's  ^  qui  entend par- 
faittment  bien  l'art  de  fendre  Us  cUchis , 
é"  de  leur  donner  lei  prcfùrtimii  neceff'iret 
feur  Itt  mitlre  dans  lei  tans  qui  l'on  tieitt 
ffxt'elltt  Ayem  i  tn  fcrte  tfiie  fans  en  mitn% 
"xtcune  fur  li  tour  ,  il  ptut  faire  plufîiuri 
*&iives  fùrt  d'aceord,   ^  dum  £tlT(jl*s  K\\ 


in  ^roîrDivin .  ni  au  droit  EccîHîS 
C'cft  le  fujct  de  celte  quîtriéme  dificrmion. 
qui  eft  diviiee  en  deuxparties. 

Diai.  la  première  ,  l'auteur  ralTe 
Wut  ce  qu'il  y  *  dans  leB^dhOnsllci' 
exemples  de  Notre  Seigneur,  daDslcsi 
dec  &ints  Pères,  dans  les  bulles  det 
pcs  ,  diDS  les  difputes  des  Thcologi 
Sans  les  commentaires  des  Canonifles,  b 
ekuis  len  lettre.';  des  Roys  Se  des  Princei ,  ^ 
feut  en  quelque  forte  autoriler  U  fuperÎD- 
lité  [jue  des  Ëcmtncsam  cuècncerlaisiit.' 
£ir  des  hommes. 

Dansli féconde ,  il.propofi: les objeiiic 
gui  peuvent  cftre  faites  contre  cette  lu^ 
^ïoritc,  &  y  apporte  Tes  rcponfcs.  Lap: 
niiere  objeiftioa,  &  qui  fcmblerenfcit:' 
toute;  les  autres  conAite  à  dire  que  pr.i 
iroit  diïin,  naturel  &  pofitif  les  femn- 
Joivciit  ellrË  foumifee  aux  hommes ,  bica 
loin  de  leur  commander.  A  quoi  l'autcuiifr 
pond,  qu'il  n'y  a  que  les  feninicsiniriécf 
^e  le  droit  foumette  à  leurs  maris  &  qu'il 
sefoumet  niles&Ues,  niles  vcuvesauxai^- 
tres  hommes:  ce  qui  eft  ù  vrai,  que  p 
£eurs  Royaumes  tombent  en  quenouille , .. 
^ueceux  mêmesqui  n'y  tombent  pas  chic:. ^ 
çuelquctois  des  Reines  &    dei   Pripccllti 
DourcllrcRegentei  durant laminorilc,  ou 
Ijablence  des  Souverains.  En5nilajoul«^iic 
s'il  en  faut  cioiiclaSibitl!:,  tout  l'uitireii 
te  verra  reiii\i  ^ets\cÎ!,aisiîitt\'a,  Va» 
J^oif  ire  d'uuc  vcave. 


jL    H     s.  ï" 

k,il«W""-     „  ;,ax  Hai  «"noient 


I 


^yj'8        j  o  u  «  M  A I. 

temps  plus  favorable  à  l'imprenton  d»  i- 
vrcttleMathcmitiqueluiperiniftdepublicil 
l'outfrtgc  er.tier  ou  il  traite  ce  lujet  pliuil 
fond,  lé  vufant  obligé  de  prendre  desiM-l 
furcs  pour  rïvi:n)r  contre  uu  criti<]uequi  I 
qualifie  d'erreur  grolTiereceiju'ilB'apuil'  I 
icz  examiné  pour  en.apperccToirlavtritc,  I 
oui  didimulc  d'avoir  lu  les  pages  ^i^&jii  I 
I'  fK  cet  eL'rit  ,  où  l'on  moacre  ckiieisfnt  | 
l,ni'unccrtaiii angle,   iur lequel toutelkcr 
l^j^ucioulc,  ell droit,  fcoùronavcrc' 
HjH qu'il  fauifairelM£(}u'il ne l'cil: pasi 
K%i.ijui  eo  cftvenujuLqu'àfe  vanter  dans  UD 
^^pprimé,  qji'onlui  doit  mille  reniercinicH; 
Knvoir.fait  reconnoitre  plufieurs  erretuJi 
■Spicnqu'iU'cDfautpeuqu'ilaedifc  kiaic- 
MBCDt  qu'on  lui  eft  redevable  de  la  metode 
K^^me:  cet  auteur,  .lUs-je,  Torcé  par  un  tel 
■{procédé  à  fc  prét.'autionncr contre  leiiui'r' 
K^'il  pourvoit  avoir ,    prie  les  S^av.ms  û; 

■  trouver  bon  qu'il  mette  ici  comine  en  dcp' 
BttCru  leurs  oiains  le  précis  de  fou  «urr^^'* 
■jjniir  en  prendre  date,  Ecpourprcveniri.^ 
fjçrtcs  de  criti  quel . 

I  Le  defll-in  de  l'ouvrage  dont  il  «'agît  c!)  1 
ft'iidre  voir  que  le  principe  pour  lesiatigri; 

■  H^propoféparMr.  Defcaries  cotomeunii- 
twincipiuï  elemensde  ta  feiencc  genêt..: 
ViOecligtiescourbes,  eft  fï  fécond,  qu'on;:' 
■dliBctode  générale  qu'il  enatirc'e  lui-inc- 
HpV;.  on  en  peut  encore  déduire  une  auirc 
HpiTi  geneia\c,  roi\s\3CiucniVïçs\>»ï.(i\i.'fls» 
^Eat  voiciVvdcc&.Uiémw'&.î«;votvçiiLï!-». 


T'^ï  ■■"':^'ï' 


"^^'399 


j>  iajt 


P    P 


i£ 


l  ?  «  t 


Sft 


ite  Itgae  courbe  pouvant  el^recDolî-^ 
Comme  un  poligoned'uucinlîiiïiédi^ 
■  iÔLC  Gg  celui  qu'on  voutliiide  Ri 
infoimeat  pctis  aux  cjitiemiicz  dù^^ 
eiuIignetdroitMGP  Sc^fcfi^DUS* 
«s  pu-allelcincat  rotcRC  lodi^ucs  m 
.caunciéule  i  alofslespoints  ^  fc.0 
ifoadanc  ealemble,  hod  feulemcoc  le 
jg  de  la  courbe  deviendra  l'a  ungc n- 
r  en  G  où  G  R  élevée  pendiculai- 
itiera  Ta  iecance  à  angles  droits ,  malt 
t'ùÀ'tâiace  p?:^gii  dcsdcuiap- 
èt  &  leur  differcBcc  H  G  iè  rédui- 
iicune  à  un  poiat  ou  Atrc ,  l'oh  ie- 
japport  de  TPH:  *  avec  VC~^ 
ss  triangles  Temblables  quelconque*' 
fie  GPT,  foit  feloa  le  rapport  de 
:*  avec  PR~i-  iJans  les  triangles 
glcs  femblables  f  H  G  Bc  G  P  R. 
■ne  i^u'à  caufe  de  cette  proportion.» 
;ui eftraexprirace  par  ï  .  5c'H G  ,par_;'  j 
le  iaCa  H  G  peut  elbe  dite  r.  Se 
omtnec  y;  c'efl  à  dire  que  t«  quatre 
[Gons  ellaciC  compr^fc:  toos  les  deux 
f,  Af  — AP  —  pP  fera  jc  —  r. 
— PG- — HGferay — r.  Or  fç- 
prineipe  de  Moulieur  Dcfcartcs.  ce| 
oevienncnc  égales  au  point  de  1>  ran^ 
:  Par  conséquent  dam  VcxpreHio^ 
M  à  qnelquceourbequeccfoit  y — f 
ibflituéa.à/.  &  ,Jf — t  i«i  iespro.- 
^.f-&  de  r  rauliiplieei  Utvt  ^i  sX» 
ààLgoe i'unc  par  l'autre  ,  feiEonxx«- 
^E^  A  a  4  X-ïWsà. 


^R^iït:  Sa  calcul  comme  des  ï*rt;!f?:tî!îfl 
Wktit»  donné  fera  retranchcdatrsnsfbrtatil 
PRiI  récitera  une  égalité  compofec 
rlààlrifles  de  r  ringez  dans-  un   memlir: 
«dctermetmultWIcs  de  t  raffcmbicz  ti;: 
feiirrËtnerabre ,  pir  laquelle  on  aora  'j  ■  ■ 
rationde  to«tés  re^  ijucllions  qui  rtf. 
toircetreimficre.'  Cir  i».  (iVonendeJu;'. 
'    la  valeur  de  (cnprcnflnc  r  pour  v  i'on  i'j 
n  Vintcrviiiic   PT  qui   dctermtnt  la  t^n- 
l  fenteTGdansront^jigVGPT,  afiJ'-N    , 
iS'concIutlïvaleurdeï'ehéciTvanty^ouf:, 
l^lle  cjfprirtieri  PU.  terminée  à  la  fcci: 
■Ktpeniicubire-  ^.nml   l'angle  R  P  G  ^ 
Bw'oit.  i.°.Si'le  c*rd  îhlinimvnt  pàiiT  ^^ 
l'Ie  (a  courbe  eft  pafariele  à  fon  diami.' 
IXFR,  L-onjmcenBC  oitcn  DE.  li>i. 
I  ference  HG  Jc?dca«  appliqnc'espireli.. 
kie  £c  PG  feranuUo;  aînfi  r  aîcctou-.c; 
KS'e!le:nmttip!!c  doit  cftre  effacée,  fcM  ] 
KGtfd  mis  à  fa  place rendral'>%atfc6réHe^  1 
IBvifécpir  /,Scomppréeaveetê//»i»doii-  i 
Wk  elle  fera  'coopoitre  1'*  8c  1'/  povr  I» 
Bfcitit  E  de  h  plus  grande  ippliqilftqiiv  ■ 
B|«'eourt>e  EDG^  cIT  eotieïvc,  ou  poii^ 
Pwiinc  B  (îëTi  plus'ptftite "appliquée  qu--.. 
FSeourlie  UG/G  eftconreyc.  -o.  Lacoui- 
'  Becftant  concave  te  canvenc  tout  enft«- 
èTc  ,    il  eiî  tfTliHc  par  la  dirpofirion  de  fo 
L ïâtigcntcs  B  C ,  C?,  ^G,  GD,  &e.ijt»'to 
Ufoint  G  qiii')o\T\U4cï)Wiei.\'x*rcelafon- 
Hnite      l'ansic  E^^  ^"^  ^^  tA-c^w>«  %* 


bîaWeffCfp,  ODL,  Bec.  Ec  comnic 
►  P — ^H  ic  réduit pirtoucà]'in(erleftion 
des  appli^utiesSdu  diamètre,  Uijaolic  cft 
égaieà  Cîu^ê  qu  cllcsfonlprafldcs,  ilell 
BcceiTâire  que  tisoslB  tnangic  ^ HG  où- la 
baieçfllanièroc,  h  l'angle  oppolc  cft  plus 
petit  que  dmâ  tous  les  autres  ,  le  coté 
l-lG'^r  foit  plu!  grand  qu'aucun  fcmbla- 
ble i  pjr  une  raiibn  contraire  /H:=/  e!i 
la  pJus  petite  de  Tes  pareilles;  Donc  touteî 
les  fois  qu'on  troui'eri  de  ta  manière  qu'il 
a  cUe  dit  une  appiiqueeeti  E  laplusgran- 
di;  de  tourcî,  &  en  même  temps  une  en  B 
h  pîui  petite  de  toutes,  ta  valeur  de  r,  où  y 
iera  exprimée  par  rapport  à  x,  ou  bien  *; 
par  rapporta^  fuivant  le  iif«  donné,  & 
od  I  fera  cITimée  Vitnitè  afin  qu'il  n'y  ait 
■qu'une  inconnue  outrccetlc  r,  deviendra 
tihe  nouvelle  égalité  hgucUc  elîant  trans- 
formée &  réduite  par  le  changL-ra.ect  de  r 
en  r- — o  Side  a:  enx-^i  ou  bien  de  ^  en 
^_— I  contiendra  l'x  ou  l')»  pou»  Iti  poiac 
<furecourbementcnl'ensconitaire  G:  lien 
eft  de  même  de  la  valeur  de  r  quandUplus 
grande  appliquée  a  £  le  trouve  confon- 
due avec  le  diamètre  du  lie».  Taut  cela 
ed  encore  démontre  dans  le  raëine  ouvra- 
ge par  toutes  le-5 manières pofliWesd'eJtpri- 
tner  les  deux  appliquées  qui  ië  réuniilcnc 
au  point  de  chaque  tangesled'unecourtie . 
foie  que  les  termes  qui  expriment  foniie* 
€iict>c  rommcnfura  hlcs  ou  incomTOca^iti' 
•!es.  EaSn  oa  y  donne  lidcTOOi&iiiïX'iî»^ 


'  ii^tii  rcDtcrme  feule,  ecqulabicgeextiiiM>l 
I  iBienrioutcescakuU.  I 

a-  I 

I^Mfde  hrilii.  OuvragtstTCbMtt»*»!} 

HamHf.  à  Fam  cbex.  Nkoluilt 

Fer.  1Û91. 

r  L  y  a  déjà  eu  vint- trois  plans  âe  cctie  irr:- 
I  portante  place  que  les  armes  viâorici,.. 

_  jJq  Roy  viennent  de  réduireà  Ton  obeïlîit,. 

P^ederaiercû  le  plus  accompli  de  tous,  i-  :    . 

'  'a'y  manque  rienponrladcfcrrpiionfoitdu   | 
ibrciiî cations,  ou  des  quartiers  Se  des  tam-   | 


^a  /cienci  des  Mtdailttt,  four  l'injfruâ,- 
de  etttx  ijul  eemmincint  à  l'Afpliijtiir 
la  contiùijfinci  dis  Medmitlti  imtis^iit-  ■_ 

i    jKodtrnes.  In  11.  à  ParîschezLeuiiL  ■ 

1  "•■  ""■ 

i  qui  entreprend  de  dontierîci ,. 
Des  curieux  une  connoîiraDcc  ^^ 

aierale  dec  Mcdiilles  ,   )c  fait  ea  doaccV 
■çoai. 

i  La  première  eft  fur  leur  âge  ,  Ce  fur  le 
temps  qui  augmente  leur  prix.  Pour  faîtt 
•  entendre  cette  ditTcrcncc  ,  il  dilïlngue  In 
Ucdaillescnaotiquet  Se  modernes.  Il  donne 
Je  nom  d'antiques  ii  ccllcsquiomeftéfr)^ 
•ces  jufqu'auua;f\cme,  «u  au  neuvième 


W*    ■    s       5    Ç    A    T    A   W    iS  -"^ 

1  Antiques  dont  on  compofe  leicabi- 
uijii^''''^'  ^^'^'  Gicqucs,  uu  L^itiQU. 
remues  fout  Ic.^prcniïcres,  les  vîllciSc 
Bji  en  ayaat  trappe  fax  les  trois  me* 
LtiRg-iemps  3V311C  qui:  Rome  euâ  c&é 

[te Je» Latines,  IcsConrulaireifontle* 
ncienacî:  CarfousleiRoysonoef^a- 
t  quec'cHoiiquc  baiiremoDDoye,  lur 
raorEccaargent. 

Cre  lei  ImpctûIcSi  Ict  cuTÏeux  JiiUn- 
:*(^1ks  qui  font  du  haut  &  celles  qui 
lubas  Etnpire ,  Se  n'eUimcm  que  ccUcf 
utqui  commenceà  Jules  Ccfir ,  Se  £aït 
rente  tit:ins.  Le  bas  comprend  deux 
>]«  premier  depuis  l'Empire d'Aute- 
;Lrqu'àAnaltare,  quiefldeplusdedeux 
vas.  Se  le  £:i:ond  depuis  AnaAale  ;uf- 
,x  Paleologues ,  qui  eîi  de  plus  de  iniLlc. 
;  Médailles  modernes  font  cellea  qui 
Ctâ  frappées .flepuis  trois  cens  sus  par 
[uc  nilion  que  ce  folt.  On  paut  dans 
efpecc  mieux  que  dans  nulle  autre. fai- 
ïlongucfuiie  de  Papes.  d'Empcreuis, 
ijrs,  dePriaces.  dcvilles,  ilepeifon- 
Lrriculiercs  i  puifque  les  momioyesSi 
jjjnsji'en  font  qu'vioe  partie. 
s  Tipei  de  cesmodcrucfrontsâéfaîtsà 
rpour  reprcfenter  des  combats  fur  qiçr 
terre,  desiieges,  deséntrécs,  dcsûr 
des  mariages ,  des  pompes  funèbres, 
n  peur  fjire  des  fuites  de  îa^ti  ïqi^ 
Ictes  d'àrgcat  5c  de  V>loiiW  «  iR^^i"* 
Aa6  ^fc»i- 


.■.mii.*ii.jii.iij.",    ■• 


imolQ!  que  les  Coins dtfSii' 
B  Martin  dnquiêmc  ,  &  des  autres  B 
frl^u'à  Jules  I  (.  durent  fiin  Tous  AI^ 
K  reptiemc  par  l«s  foins  de  Mi-.  Clm 

£1  auroit  rciUiucunpIusgTandnoint)] 
__      mort  dcceP.ipen'culirompu( 

c  quatrième  tut  ic  prccnicrijuil 
inbuilcfurlamonnoye. 
tOa  peut  faire  une  tuile  coitip'ei 
weurs  d'Ocddènt  depuis  Charlc-miEn; 
jtfqu'àprt'rent,  pourvu  que  l'on  y  fiÂcn. 
^  tc!  monnojeï.  Oitavc  Stnda  en  iiior. 
t  modèle  depuis  Jules Ccrarjurqa'àl'l"; 

irMaihias. 
'  La  fuite  deî  Roys  de  Frau;e  cft  la| 
ibmbreufcpaiml  Ici  modei'ncs , 

yaume  ell  le  plus  ancren'Çc"  le  plu 
ie.  PourIcsdcuxprcroîercsRacctffl 
rontcnter  des  Monnoyes  dont  Mor 
J  Soutcroue  a  fait  un  livre.    Mais  d 
L  «oifidme  on  commence  S  irnuvt 
BfBàilles.  iMr.  Bizot  fout icnt qu'avant  Oà 
\  .Cptiéme  nulle  monnoye-n'afoifeo  1-ei 
[   Bji  Prince,  6c  que  lapremiercqufartel 
^  li\ifte,cftrcllequelavil!edeUonlitfr«| 
âChatlcshtiifiêmc,  S  j  à  flnncrfeBrtrnig 
VLc'  Mtdaîllci  fci'lcsde  Louis  kGrirru*. 
ÉBirent  fcrvir  à  conipofcr  une  hilhiiK  .■ 
ImregTTe. 

f  La  fccoTide  iTift.mû\wft*çicl^ucenriiaii- 
eà  ceujl  tpjV  cow^TvcwcCM. "ï.  *'  —  ■  -- 
*fçrndç  deà 'tMAa\%«  ;  «&t 


vl'UiiHi    -.*;..;.  lii;'./.  :■-■•-■>..  tjkï 

■*?'^  -  -, 

•ntdiM,  *ÀAHSûriit^ttiBi»d»thr 

M.  1681.  padiitfub  tirule  :  Ditrertl- 
lefl.é"-.  Ttf».  leff<(«.  Drferfath  quar- 
te iHJÎilUlo  FoBt-ESraldtJjJÎ ,  ftvidif. 
Êtia  Theolegic» ,  Citaenicd ,  Pslitica  dt 
'ilfiont  ■virorum,  etixmSaceriiotum, 
wmUtrtm  frtftfUm  mtifiit»m.  InS. 
iritdexGeoiïie  fc  LoBÙ  JoHè.  lifji., 

M'iivuMtvoftpIns  qnë'ntK  derfiicfe 
BMktMi^  lit  déficlifi!  edtlcttde  J'On 
i- déVdiAévnùd:  -Sain  Ici  vro»  ffcr- 
«l'i688.  k  doiit  je  donnât  l'estnit 
e  Tiot-utilénK  joarotl  del'anixâsfiti- 
,  l'antear  »oitIôatcflu  ,qnift>Uleitré 
aée:à  Grtfroi.fc  VéddÔme,;  «Çoit 
I'  2c  avôit  refiité  tootccquî-^aitilttit 
Kfti  repôUtkm  dtR<*èrtd'Sri«îflfcU 
rbftoit  plù}  qàe,de;lDftlGérqâit'Tôl^L 
t  ^li'tl  ■  impafée  ànï  Ki^igtenX  &  wt 
ndefonOrdre  d'flbcïrïniuKtibi^'i 
■(/ccojtrmmiiaa droit  nAaiA*  ^ 


f 88  J  o  t 

-  Le  quatrième  ordre  *ft  des  Iitip* 
;^init  lelquelicslcs  plus ellj mecs  fontd 
-qui  ont  eàc  Fmppccsdepois  Jules  Ctli^ 
-^n'aiis  ircfK  tirans. 
-1  Le  cinquième  ordre  en  tics  tUvitiiin, 
îdont  k  fuiie  t  il  eftrmec  â  eaufe  do  piailù 
■^UL  fc  irouire  a  n^martjuer  les  pays  oii  elle' 
|<«Otcfté adorées,  leursaomsditîcte       '    "" 


mboles 


mplcs  &  kL 


,    l'y^u: 


jutcli. 


r  Dutia  c 

taaginé  unfixiéaic  iguj  fcroiteompalùik! 
erionnes  illuilrcj.donton  a  Icsraedaillri. 
:S' foothLieorï  des  villes  &(*ejK: 
laubli'juei. 

*  cinquii-mclnilrudion  eft  ilcircvr: 
r  qiioy  l'Autciir  remarqué  que  les  ti. 
""  uplùtoft  les  momnycî,  oorc:. 

Rang  temps  fans  revers,  5t  môme  (xm  -i' 
'lune  marque.  Celles  des  U,nmaîas  a'i?: 
■Tc-^ucde  caivrc brute  jurqu'au  temps -■ 
ttiiuTuilus.  qui  les  fit  manquer  de  1  i- 
n  bccuf ,  d'Uu  mouron ,  ou  d  :<- 


'  I!  7  a  néanmoins  une  ancienne  tradiliM 
"  *f porte ,  que  plufieurs  lieclcs  iMnt  U  foo- 
lioadeR,ome.i!y3voiten[talMui)einDiii> 
Rye  fur  laquelle  citoient  les  teftesdc  Jtiw 
"-w  Suurne ,  hcc  une  proue  de  ntiAu 

fcpreide  cinTcensan»  apréf  h  foqciMioi 
JeRome .  laR«çviW\'\u«eommenç«  àff 
/edlionnet  ît  à  tititcWw  ïe^Tnon'a»i^«v.<& 
JHC I  twt  d'ua  cùtâ  U  w4.e- ^'*'*»«*  ■■  ^î» 


K'^ 


S  Ç  A    *  A   K  F.         'f^ 

îi;  S(au  rercrs  ouCaftorScPoHu:* 

il,  ouunevifloire  fur  tiitcharàdcuz 
Hiatrcthci'avjt. 

itÔT  après  lei  Moncfaîrcî  maf^ueretft 
rtioyC  de  Itors  nofnsïcdelMrsqoftIK 
qaoy  ils  joignirent  les  Symboles  (!m 
ocei.  Se  des  triompher  de  fcor»  Mil 
j» 
iqTjeJalcsCcftrfc  fuc  rendu  msftll  ' 
tcpubliquc.  il  s'atrri&ua  le  di-oie  *  / 
ifitelle  fnrbmonnojt!!  avecCclTt- 
lil)  luy  pUiroir;  ît  depuis  ce  teaifi 
)it  rie  bcluK  crencmms  dotK  i'hiltoiS 
oitpasconfervé-le  ioiivenfr.  ' 
es'reTci's  les  uns  rontch^gczdcpft* 
ts;  lesautresdemonuitieriipHblfCii 
resdcfimplesinfcriplions;  lesaulres 
aes.  D'iQtres  marqcent  les  gratid» 
neoï,  les  batailles,  Jfe  les  viaoirw. 
es  font  des  Hires  d'honneur  èefenfi 
inc«i  d'3iitres  des  vœuiE  &  iie*re- 
nctispour  h  fantc  de  l'Empereur.  ■ 
jdeslnrcriptionîqniconciennenïdei 
«ïiiiis  (JOur  fouhatter  à  l'Empefeat 
lafatité,  Khviftoire.  Les  ioferi- 
des rftedsilles  font  court ecSt-citpf et 
les  longues  clhnt  rerervécs  pour  1m 
t  publics  ,  poBT  les  colonnes,  p»W 
i-flétrioiriphc;  Erpourteatombeauic. 
nefoîs  il  n'y  avoit  quelM  noiîM  d» 
rats,  desMoncraires,  des  Villes,  riM 
r,  oir  fie  l'Empereur.  Que\t\iàt\*)'ft 
oit qa'ua Motiognmm^x  Q^J5\ïva*^ 


Le  quatrième  crdrcfii 

parmi  lefquelles  les  plu 

^ui  ont  e&è  frappée 

qu'aux  traite  tirans. 

'    Le  ciiMJniénic^  ordrcilll 

ioiw  la  iuile  cil  eftm 

qui  ic  trouve  à  rcmarqM 

ont  elle  adorées ,  leurs  a*l 

fimbûles,  leurs  templ«l 
Outre  cci.cinqiOcdfl) 

imaginé  un  fixtéBii^^ili  j 

^lionnes  ilItillreidancflnftV 

cotnmciJeafonditenrs  des  «UcK 

puliKques.  •  .  ,      i 

'     Laxriïqui^me  InlLmâinneft  il 

Jùr  quoy  l'Auicur  remnn]ué  ^ 
diilles,  oupKitoft  les  moanovei 
-long  temps  fan;  revers.  It  mil» 

cune  marque.     Celles  de»  fi 
-clic  qnc  de  cuivrebrutc  ]iiGj9h 
SorviusTullus.  qui  les  fK  mtr 
ma^  tl'un  bœuf  ,  d'ua  tntM 
porc.  .  I 

11  7  a  néanmoins  une  anclic  . 

3uiporrc.  queplulieursiteclow 
oûon-iiellame  ilyavoitenbaJji 
no}-cfurhquellcc(toient  lot-nAl 
^  3t  Saturne,  %vec  tiaeprpBtr 
au  revers.  ;, 

Pre^  ds  cinq  ee:i9  Mt  a{UM  11  | 
"de Rome,  kRcpublîtjuccQamfl 
/etlionnci  ït  si  ttn\jï\\w  ^una 
mettant  à'unctAû\v«^«-*»** 


rei<]ui  Tant  fur  le  champ.  Cnccl 
medajile  poiCc  ^Icux  Legeades^ 
Tcile ,  Se  celle  du  Revers. 

La  première  ne  ieiX  qu'à£du 
l»  puloQue.  &,re5çluiges:  hJ 
connaître  le;  vercua  &  les  aâia 

Si  l'on  niEtà  pm Icsl^nde* 
OD  trouvera  que  les  autres  at  C< 
cxplicatieiis  dm  f/mbolciqui  fî| 
vcrtui  des  Priacss  ,  les  ércncm 
liere  de  leur  vie,  leshonncurt  q 
ettércndus,  les  avantages  qu'ils 
res aux  peuples,  &  leiDieux<)â': 
lez.  £a  cela  lei  médailles  du  hi 
tant  préférables  i  celles  du  b^ts.c 
les,  plus  haanoraÙes  îoai  donne. 
pereuri  pir  cgûtume,  plùioA  que 

LesvillesGreques  ont  fouvcn 


B|     SçAVAMS.       yy-ft 

IX  publics  qui  fe  faifoient  pour 
eurs  de  cinq  en  cinq  ans,  ou  de 
,  peuvent  eftre  mis  parmi  les  le* 
^èc  les  noms  qui  leur  ont  eftédOn- 
k  reconnoiflance ,  ou  par  la  âapîi 
nrs  fujets. 

sndei  ne  font  ps  toûjour»  poféeâ 
3e  forte.  L'ordre  naturel  veuf 
ient  fur  le  tour  de  la  médaille  lU 
I^renetis.  Il  s'en  troure  poaitanft 
it  que  dans PEzergoe.  Il  y  eus 
n  ligne  parallèle  ,  l'uoe  an  àcC»' 
9  8c  l'autre  au  deflbos.  11  j  en  à. 
(fiées  en  travers ,  6c  coifisie  eniâu^ 
1  il  y  en  a  d'autres  pofécad^^  di€\ 
rtes ,  qui  peuvent  eAre  vues  dans 
• 

ire  les  fîx  autres  Inflruâions  pour 
fuivânt. 

"ïion  vcllemcnt  imprimez. 

iuite  du  Stige  dans  Us  différent 
vie,  Revuéi  corrigée,  (^auçmen-^ 
tuteur,  ln\x,  i  volumes,  a  Paris 
rt  Pépie.  1691. 

metique  en  fonjour ,  par  le  Fren 
uiHe  ,  Religieux  de  la  Province 
ne.  Troifieme  Edition.  In  8.  k 
Et  fe  trouve  à  Paris  chez  Ëdme 


KV  \S^ 


Sn     Joi;nN.DE3S 

A     V    1 

li>mt  l'iMtrMit  dt  U  kl 

y  tut  dtux  circcnjlxacei  em 
éiicftru  ftut-tfire.  inn^gij 
L'nnt  qui  c'iji  à  la  Fin  i 
ttTT«  pUine  de  ch*Tbaa  »  i 
Us  dtnx  pediii  laps.  V» 
tTt  »  ifii  lerite  k  Mr.  Boift 

1  ^uiili/iendra  qMttqut  tmjti 
fiirtriit  dicoHTJtrtt .  i'mv 
fiait ,  à  l'Imp'imitir  d»  ' 

L             fairt  fart  »H^Mie. 

SI 
XXXIII. 
JOURNAL 

DES   SÇ  A  V  A  N  S, 

BXundy  xj^onik.  M.  D  C.  XCIT.  ^, 


et  du  MtdaiUi»  ,  fiur  l'ifJirMfUtif 
xqui  etmmencmt  tn'afpli^MiTÀÙi 

mHtiJffinci  iti  Medailiis  'nli^Uts  é't»'- 

M.    la  11.    à  ?*iii  cbei^  Louù  Lu> 

u  A  fcptiéme  Inflrudioncftfur  leslin- 
'  gués  différentes.  Il  y  peut  avoir  del 
rflcgendesenautanrdelanguesiiu'il  yt 
de  paysoùl'ona  frappé  des  médailles.  Ma» 
l'Aurcur  ne's'atEache  qu'aux  principe Ice  lan* 
gués  qui  iiouslônc  connues.  L'Hcbrâïtjiw 
<ft  la  première  tjuifc  pjcfcnt^,  j, 

Les  Joifs  qui  pour  6ier  tautc  occiUon 
^'idolâtrie  ,  ne  louflioimc  paJini  eux  ait- 
<uoc  image  taillée  cy  gravée,  metioient  or- 
dinairement fur  leurs  monooyes  une  branfa 
cbc  d'arbre;  &  de  l'autre  câ<É  un  vaCeà  brû- 
ler lei  paifuins,  La  légende  d'ua  cAré  était 
SHtediJifuJ^Um,  Scdci'autie  J<^rufaUm 

On  trouve  un  allez  grand  iiomt»e  de 
dailles,  donth  légende  oit  en  Arabe,  & 
Mflipcfefacf.    CeUct  dw 


gende  eft  en  caraâeres  ï>uai 
battues  cnEfpagne  ou  en  Af 

Il  faut  mettre  enl'aite  les 
m  qui  le  voyeot  l'ur  Je»incd 
^îT  abus  Gotiques,  St  doof 
ncimnoios  oai  eonfervé  que 
h  langue  Se  de  U  Majefté  R. 

Les  deux  iniîtrefTes  langu 
que  Et  la  Laiinc.  Le  caraàï 
foEî  de  lettres  majurcnles  , 
Smforme,  L'Auteuraflureqi 
flintin  juiîju'à  Michel  RJiang 
»c  que  h  langue  Latine  fur  !' 

Ce  Michel  cft  !c  premier 
légende  recommença  à  eKrc 
fous  les  Paleologues  elle  ne  I 
mélange  de  Latin  8c  de  Grec  ( 
voit  dans  let  Familles  Bizant 
Cange. 

Les  médailles  Latines  odi 
'fronfcrvë  la  pureté  de  h  latigu 
des  caraitcres.  Vers  le  tcmpi 
'Commencèrent  à  s'altérer,  }T 
tabUrent  ,  &  au  temps  de  J 
rent  encore  pour  tomber  da. 
Iiarbarie. 

-  'Depuis  h  dccadenc-e del'E 
Yar  le»  medailiei  &  fur  les  n 
4!iraaercs  Bcks  Imguei  difR 
que  pays.  Les  François,  le 
Âllemaas  ,  8c  les  Hollandoi 
-dailles  &dcs  monnayes  qui 
coup  Icrvir  à  l'tiu^ù^^^ 


D   I   »     S  (   A'  ▼   A   N   S.  fjf 

qae  Monfr.  Bizot  a  coiDpofée  par  les  ine« 
dailles,  eft  un  ouvrage  achève  en  ce  genre. 
J'en  zj  parlé  fort  au  long  dans  le  Journal  du 
«z-neuvîe'me  Janvier  i6SS. 

La  huitième  Inftrudtion  c(l  de  Iaconièr« 
Vation  des  médailles.  Elles  Ibnt  Tans  doute 
de  plus  grand  prix  quand  elles  ont  elle'  fi  bien 
confervées,  que  les  figures  foient  connoif* 
îsiSAts^  8c  la  légende  lifible. 

Il  7  a  un  vernis  qui  conlerve  le  bronze , 
U  gâte  l'argent. 

Quand  les  médailles  font  éclatées  par  la 
force  du  coin  ,  ce  n*efl  pas  un  défaut  qui 
diminue  leur  prix.  Celles  d*argent  dont  les 
bords  font  dentelez  ,  ne  doivent  pas  pour 
cela  eilre  rebutées  :  car  c'elt  une  preuve  de 
leur  antiquité.  La  malice  des  Faux-mon- 
noyeurs  ,  qui  fourrotent  les  pièces ,  a  obligé 
a  prendre  cette  précaution. 

Lorfque  le  coin  a  coule  &  a  forme  deux 
telles;  deux  grenetis,  ou  deux- légendes , 
il  a  rendu  la  médaille  fruHe ,  £c  en  a  beau* 
coup  diminue  le  pris^. 

Quelquefois  le  Monnoyeur  ayant  oublié 
Je  mettre  les  deux  carez,  a  laillc  la  mon- 
îoyc  Incufe  îc  fans  revers.  Quelquefois 
ivant  que  de  retirer  la  m'onnoye  qu'il  vcnoit 
iefrapper,  il  a  misdeiTusunrïanquitrou. 
rantd*nncôtélecaré,  Se  de  l'autre  l'cfpcce 
rappéc,  a  reçu  de  çesdeuxcôtczl'impref- 
ion  delà  telle;  dèl'un  en  relief,  &dei'au- 
re  en  creux. 
Les  QontTcmwrqvLCS  qui  fo  Yoyent  f\it 


quelques  Médaille*  « 
drfautG  Ibiic  doï  iftajt 
qui  recoanolflêi)^  ^f 
venu  au  prix,  kiém 
folsmariiuez. 
t  La  aeuvieroe  laflr 
mctii  &  (1«  lymMof 
telks  ,  &  »u)[  revers 
fimplcs,  ou  des  balle 
cocps.  Les  finipks  R 
nue!,  ficquelqucfoisf 
Prroceiïès  onî  dci  et 
n'cli  pa;  ttiCé  de  trouvi 

Dms  les  Médailles  Zi 
efl  ardinïirpnwac  'Ufie 
point  une  celte  d'Einp 
qu'undefescnfins,  ^ 
pre'Jbmtif  del'ËmpiK 

Les  tedcs  couverte 
dême  .ou  d'une  eouro 
ou  de  ijuclque  haLUIi 
d'un  Toiic. 

Le  diadème  eft  plu 
ronnci  Et  c'elH'ornej 
Car  ce  n'eft  que  ^epti 
Empereurs  s'eafcrwit 
reac  même  aux  Impfi 
■  Les  couionne»  des  i 
naiiemcnt:  de  Uuriçr, 
mter  t^ai  ]trit  une  coi 
•  ■-  lis,  radiâtes  fateat 
lors  qu'ils  furent  mis . 
avint  ou  après  leurmi 


■     D    B   s      s  5    A    V  A    W    ï.  f7j 

nier  qui  Upritilurant  fa.  vie,  Augultea' 
ayant  elle  honor*  qu'après  fa  mort. 

Il  y  en  a  de  beaucoup  d'aiicrcE  CottesJ^ 
CD mme  les  Rollrales ,  les  Maral« ,  les  Civi--  ' 
qae$  ,  qui  cIloicDi:  de  chefne  ;  celles  i' 
Atlctes,  quiclloient  deperfiii  &celk:ai 
Prftres,  qui  eftoienc  de  craoe  de  bceuF. 

LcCafqueelt  le  plus  aacieahibillemei  .. 
de  telle  qui  paroilTe  fur  les  médailles;  le»,. 
Rois,  les  Empereurs  ,  Scies  Dieux  m£mà>< 
en  partoieat.  Celuy  de  quelques  Rois  eft' 
pare  de  cornes,  pour  marquer  une  torceex-1 
traordinjire.  i 

Les  habiliemens  de  teftc  étrangers  font, 
Ix  mitre  des  Roiï d'Arménie  ,  ScdeSy^ricf: 
la  thiare des Roisdcs Perfes  , fc des Parihcf } ■ 
le  bonnet  Fhngien  qui  fc  voit  fur  la  medailld' 
de  Midas,  Pluficurs  Roiî  Grecï  le  coèSe-I 
Tcnt  de  la  dépouille  d'un  lion,  àTimititioa' 
d'Hercule. 

Le  Voile  marque  ou  la  fonâion  Sacerdo- 
tale ,  ou  que  le  Prince  quile  porte elt  au  rang' 
des  Dieux.  Depuis  Constantin  quelquCK 
Empereurs  afleâerent  démettre  fur  leui^ 
mcdaillesunc  main  qui  fortoit  du  ciel,  8a 
leur  pofoit  la  couronne  fur  la  tefte.  Quel- 
ques-uns,  comme  Maurice,  Se  Phocas,  rouf«[ 
frirent  fur  leurs  médailles  un  cercle  de  iu-f 
miere .  femblabic  i  celuj  que  nous  donnons 
aux  Saints.  i 

Les  teltes  desDiviniiez  portent ,  commel 
ceiics  àes  Princes,  ou  lacoatontit,  o%V4 
^|tjiie,  ouïe  voile,  ouleboimict,OM(^<uâ^ 


Py?»  Journal 

Y  qaciy.mbole  qui  les  fait  connottrc.  L»;^ 
I  roDDC  de  laurier  dclîgae  Apollon  ,  . 
f      d'épics  Ccféi ,  celle  de  vigac  ou  délit 

Bacchus  ;  ctllc  de  Heurs ,  Flora  ;  ce! 

rayons,  leSoleilî  icaiitli  des  aulret. 
Une  faut  pas  omettre  les  PaotheoDii 

font  des  Telles  paiêes  de  fymboles  d( 
[-     fieuisOivinitez. 

I  Les  bulles  où  lesdeux  bras  paroi flcn A 

l  quelquefois  à  la  main  un  globe,  oubi^ 
I       fccptre  fuimonté  d'un  globe  chargé 

■igle.  Phocas  e(t. le  premier  qutafaiti 

QuandlesEoipeTCursioDtarniies,  il| 

Vn  Javelot  à  la  main.     Qu^nd  ils  fou 

j'obç,  ils  ont  uneferuleau  lieudefcep 

■Il  moins  fous  le  bas  Empire.    Ceux  i' 

famille  de  Conftanlin  ont  le  Labarum., 

lequel  eti  le  Monogramme  du  nog 

Cûrift.  On  voit  fouvent  un  fachet,  < 

rouleau  i  \i  maia  des  Empereurs  qui 

I  mécudepuis  le  temps  d'Anaftafe.  Sui  k 

r  Rit  îl  7  a  di&rens  fymbolcs ,  dont  X 

\  qD«'Uas  font  attachez  aux  Ëgurcs  ,  1 

I  autres  font  feuls.  I 

La  palme  fe  met  ï  la  main  des  Divtl 

rOur  montrer  le  culte  qui  leur  efl  rendv 
_  celle  des  Princes  pour  montrer  IcurC 
—  ini  à  leurJpuilTince  fouveraine. 
d'abondance  montre  les  biens  q| 
Dteux  répandent  fui  les  hoBimcs,  le  cad 
h  bonne  conduite,  deux  mains  jointe) 
f  icrable  la  cona)iàetVanL\ûé,t#:  Lu  aJliai 


^  DE«     S^A    TAWI.  fjf- 

^Klly  ipluJïaufs  autretfymbolec,  le  gou- 
^■ernail,  iïtoudre,  le  hoUL'Iier ,  les  boues, 
^Hiurnes,  leboiHeiu,  les  figaes  miliuiree, 
^^nonnec,  la  chaire  curule,  lechar,  lepa- 
^^fer  lie  fleuri,  leuepied,  h  roue,  le  zo-- 
^Htqne. 

^"^LmPaysontdes  Ggnes  particuliers  (juilei- 
'  fontcotinoîtrc.   L'Afrique  cil cocffcc  d'une- 

■  tofte  d'Elefant  ,  l'Afic ''— ent  Se  un- 

'  gDavernail ,  la  Maceda  .ue  en  co> 

^  ciier,  l'Egypie  a  un  iî  crocodilet 

■■  &  une  image  d'Jbis  ;  laye  ua  pot  de 

fleurs,  l'Elpagne  un  h^.^,  laGauleunJa- 
vetoC)  la  JudceuD  palmier,  l'Arabie  un  cha- 
meau, la Dace un afne ,  laSicileuneteiVeaii' 
milieu  de  [rois  cuifTcs  ,  qui  font  fcs  trois 
protnOTitoires ,  &  ainlî  du  refte. 

Les  Villes  ont  eu  aufli  des  fymboles  parti- 
culiers. Se  CCS  r^mboles  ont  elté  lepluslou- 
vent  des  animaux ,  comme  os  ie  peut  voir 
(Jans  l'Original. 

LadixiemelnAruif^on  cftdesmoj'ensde 
■^  ^couïrir  la  fauffeié  des  Médailles,  Il  y  a 
^^luJieur»  maaieres  de  les  ^tlîfier.  La  pre- 
'^WTe,  crt  d'en  faire  qui  n'ont  jamais  efté, 
tr//^K  que  celles  dePriam,  deCiceron,  de 
^'^'gile.  La  féconde  ,-cft  de  mouler  les  anti- 
"■  «ï*  Cfcu  de  les  jetter  en  ^ble.  La  troifieme , 
^  re^^rct  les  antiques  en  forte  que  de  fru- 
^*^C  d'cffiacccs  qu'elles  eAoient,  ellesde- 
'^««ïea.-»:  nettes  &  lilibles.     La  quatrième 

»    «Je    faire  des  coins  cxf  téï  t'ai  ctwi\w.\ 
-«â^/Hei  ««s  ,  comme  \cVaà'3>i«vtf- '«■ 


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^  D   E   s      s   5  A   V    A   N   s.         y8l 

(]ui  tiendroicnt  ici  trop  de  place.  Se  qui  peu- 

a  Tent  élire  lues  din^  l'Origioal. 

t       Ladouziéme  ïcderniere  Inliraftioneft, 

fur  ce  que doiîent étudier ceuxquiseuleia 

il  acquérir  la  connoilTance  des  médailles,  Se 

b  Air  les  livres  d'hiftoire,  de  Géographie  ,  de 

m  Cronolueie  .    &  de  mediilles  infmes  qui 

fc  peu ve'nc  leur  faciliter  cette  étude. 

D        L'Auteurendoanantceslnftruâionsaea 

:    occaGon  de  parier  deprefquetousleslivres 

r     de  médailles ,  &  même  des  plus  nouveaux. 

H  a  trouvé  i^ille  ètiiux  ficrits  dans  cclu^ 

des  époques  des  Syromacedoniens ,  que  le 

FereNoris  mit  au  jour  il  y  a  deuxansi  Se 

n'a  pas  tu  une  page  dans  celuy  do  P.  Har- 

douin  inticulé  Nummi  antiqni  ilîujirtii ,  où 

il  n'y  ait  lit  i'érudiihn ,  t^  ^Htlqui  chaft  d* 

curitiix  à  afpTindri ,  qu'il  se  firoit  fus  aifé 

de  Ttacuntrir  aîllrurj ,  é"  ^"i  deant  lieu  à 

tnilli  èilles  découvtrtts  qui  font  un  mervtO- 

11  ajoute  pnurtant  par  mamere  de  cor- 
*eâif  à  ce  jugement,  que  riin ni manqui' 
"^ait  a  [an  ouvraxt,  s'ii  avoit  pu  trûHvir  It 
^tmfs  di  voir  luy-même  loutts  lei  med*il- 
/"  dont  il  f*rli ,  ^i'ilauBitt/oidufe  don- 
^^•»- 1»  psint  d'tntxpliqHerioHs  Iti  fymèeltt 
t^^Ux  f%vir,,  tommiilm^fiiitfiufiiurs. 

Umn  des  plus  habiles  dufiecledans  lacoQ- 
*<»/fïàice  des  medvllei  juge  beaucoup 
**"»■!«  fevorabletnent  deceliv'KduP.  Har> 
'*'*>iiis  puisqu'il  ne  fait. pas  difficulté  d'à- 


'^i  3  O   V    R    ».    A    l 

tûtjettélesyeuïdelTu*,  (ju'ilsydi 
rent  trois  cent  fautes  ,    6c  que  ponr  p| 
qu'ils  Euflènt  voulu  les  y  arrêter ,  iiscn 
loietit  découvert  intîniinent  divantj^. 

Pour  faire  voir  qu'il  ne  parle  pas  en  I' 
fc  qu'il  n'impole  pas  s  la  creduliié^e 
leâeurs,  il  les  renvoyé  par  avance  àdouB 
endroits  du  tîïrc,  qu'il  cite  de  cette  font. 

En  la  page  ft.  le  Père  Hardouio  f rcsii 
une  époque  de  la  ville  d'Aatiochc  pour  u 
décret  du  Sénat  de  Rome. 

Enhpage48â.  il  prend  un  dec 
nat  de  Tarie  pourlakcoadeaDnéedel'EiE 
pire  de  Popien, 

En  la  )>agcj).gr.  DuSenat oudeJaCoai- 
munauléde  Tarie ,  il  foit  une  Cotonic<;u  li 
prend  pour  Tarfe  même,  quoy  que  Titi; 
n'ait  jamais  elle  Colonie. 

En  la  page  }4o.  De  h  dix  neuvième  in- 
née de  l'Empire  d'Adrien,  il  fait  deux  til- 
les deSyrie,  fçavoir  Neapolis  Ec  ScEmUc. 

En  la  page  14p.  &ifo.  Dclavint-iklllif- 
mc  année  du  Règne  du  même  Ëtnpemri 
il  tait  une  fecondeCilicie .  bien  qnelilM- 
daille  qu'il  explique  en  cet  endroit-M  « 
marque  point  de  Cilictu  ,  &  qu'il  n^ùl 
eu  une  féconde  Cilicie  que  deux  cent  foi- 
xante  Se  dix  ans  plus  tard  ,  fous  fEmpitt 
d'Arcadins. 

En  U  page  19.  Du  nom  de  Stratocte  Pon- 
lifed'HiilicBrnalTe,  il  fait  une  Métropole. 

En  la  çagc  \-ifi,.  T)>j  oott,  AtTctebiniio 
Magiflrat  iieïAav>;vQtvoîoV,\\Uw,Na.>«* 


rercbinte  qu'il  plice  aiiprcide  Bizance 
;lle  n'a  jamais  elle. 
nia  page  71.  DunomdeCorarillDsLa- 
Qjieiteurdel'IlledeCreu,  en  li&nrles 
ris  à  rebours ,  il  fait  une  ville  d'Aroquec 
tenue  aux  Géographes,  Ëc  d'Elcuteroe 
s  de  Crète  ,  il  fait  uoe  épitetc  <3e  Ju- 
in la  pagejoS.  De  la  dignité  de  Pontife 
kit  la  ville  de  Sarde  qu'il  place  enMeo- 
,  bien  que  la  médaille  dont  il  parle  en 
endroit-là;  ne  marque  point  lavîilcde 
ie,  maisune  ville  appcllccMconie,  6c 
eft  en  Lidie. 

^n  la  page  ^i^.  De  la  ville  de  Jeropole 
fc  fur  le  Pirame,  fleuve  de  Cilicic,  il  fait 
rillc  de  Mopfueffle  qu'il  érige  cnMetro- 
e..  bien  qu'elle  ne  l'ait  jamais  elté. 
la  la  page  ipo.  &  191.  De  laCoiiimu- 
it'é'àe  Vlûe  deLeibbs  il  bit  anePallai, 
"^  nmte  comme  d'uac  belle  déconvcr- 
^^'((ft'cB  e^t  une  prodkiûion  qui  efb 
Koeliij,  Scquin'eltaitjamaisfbnicde 
c^  ^'^ncun  Antiquaire. 
înlsfûcfio.  Du  moDcTauriUj-prâ- 
.^q^ria  villedcThiane  eltoit  aÂle, 
Ut  lie  titrie  de  première  ville  de  Cappo- 
ei  ic<înêl  il  attribue  à  Thiane  ^ui  n  en 


Bb  4 


■-J8+  JOUIMAI.  ^ 

iiùuviUi  TmÈIi  dis  Sinut ,  (^  Aittgé  ii  lil 

Gti>mtiritfrAniiui..F;irltSiti>TliSiat\ 
TroftJfeitT  des  Mutbemaliqutt.  7»  il.  i 
Paris  L'hezLaarent  d'Houry.    1G91. 

L'Invention  ingetiieuJc  des  fînus  pien! 
fou  origine  des  cordes  ou  foutendantct 
(Jm  arcs.  L'utilité  qu'oD  en  tireeft  de 
liirer  toute  forte  de  longueurs  par  des  tr 
glcs  fcmblables  dont  les  finus  reprc&ntait 
les  côtcz  i  6t  la  manière  de  meCaitrùA 
les  longueurs  s'appelle  Trigonomctiic> 
Nous  tenons  d'Eukcq  l'ordre  des  tibld 
que  nouî  avons  j  Se  comme  ces  tibleicoffl- 
pofent  un  aflez  gros  volume  in  8.  &  que 
cette  grolTeor  cft  caufe  de  la  difiicuttê  (jK 
i'onapoury  trouver  les  finus  ,Mr.  leBiiiK 
Profefleur  en  Mathématiques  ,  donne  u 
Public  une  nouvellf  table  des  ^ttus.  ficiic 
spoi-tcr,  qu'il  a  compolee  caun  forcpctit 
volume,  accompagnée  de fon explicattm, 
par  le  moyen  de  îaquelle  il  réduit ca  un  IW- 
ment  les  degrez  d  un  arc  en  (imis  ,  &  1(1 
fmus  en  degrez  ;  fi  bien  que  l'on  y  tmK 
tout  d'un  coup  la  page  que  l'on  cbcrchf, 
n'yayan.  que  quinze  pages  àparcouiir;  w 
lieu  que  dans  les  tables  d'Eutaci]  îl  en  fim 
parcourir  180. 

llajoiut  àces  tables  un  abrégé  de  1iGm> 
metrie  pratique  ,  l'ufage  de  quelquei  is- 
Jlrumens,Stuaibregé  del'Arpentage&du 
Toifê. 


W  Ohfifvationfaitepar Mr.  Drouin.Mai- 
■rt  Ci/irurgin  dt  i'Hèfil«l  gnimi. 

•    "P  Xaminant  de  nouveau  la  flmûurc  de 
-     r^  l'organe del'Ouk  fur  piulîeursoicilies 
"2   iumaioes  ,   j'ay  trouvé  daa»  Ja  quaillè  & 
"    dans  les  autres  parties  qui  compotent  cet 
'    organe  intérieur  ,   un  ver  d'une  ftructure 
^     extraordinaire.  Sa  longueur  CKcedoitdeux 
travers  de  pouce  ,   qui  font  vingt  -quatre 
'lignes.    Sa  tefie  cAoîc  Gtuée  dans  la  partie 
oUeiire  de  l'aqueduc  ,   qui  elt  un  canal  de 
communication  de   l'oreille  interne  à  1^ 
bouche.  Une  partie  de  fon  corpi  traTcrloît 
la  quailTe  derrière  la  membrane  du  tam- 
bour, Ecenluite  s'enfon^oit  par  la  feueStre 
ronde  dans  le  vertibule  dulabirinte,  puiifc 
contournoic  &  faiibit  tout  ie  tour  du  canal 
prefque  circulaire  fupcricur  -,  de  maniera 
que  làqueui;  touclioit  dans  le  veAibule  du 
labirinte,  le  milieu  de  fon  corps. 

La  icfte  de  cet  infedte  eftoit  extrêmement 
platte.  Ses  yeux  elloient  noirs  6ctrcs-ïifl- 
blcs.  Depuis  fa  telle  jufqu'à  fa  queue  il  y 
airoit  des  anneauK  noirs  d'efpacc  enefpace 

3ui  reprelenroient  allez  bien  des  piramiiles , 
ont  la  bafe  eftoit  du  cA[é  de  la  telle,  £ï  la 
pointe  vers  la  queue.  Ces  anneaux  elt  oient 
Itx  de  fuite  icparez  par  un  quart  de  ligne,  ti- 
rans  fur  le  rouge.  Chaque  piramide  étoit  fe- 
paréepardeux  anneaux  blancs,  qui  faifoicnt 
apçuprésuneligac.  Ces  piianû.icic'ilviie^^ 
Bb  s  ^^ 


,8«  J  o  «  . 

au  nombre  de  fix.  j'euspendaot  unedtflfll 
heure  quocetanimilrcfta  en  vie,  lepUilitK'l 
de  voir  ibn  mouïement.  Quand  il  fctt-lim 
IrecifToit  ,  tous  ces  ânncaui:  ,  tzat  blsnaloi 
que  rouges  ,  difparoiflbic; 
qu'iln'y  aroit  que  les  noirs  qui  FormoieS  |i 
une  piramidc  depuis  d  telle  jurqu'i  fi  I 

Comme  il  s  efté  marqué  dans  le  corn- Ij 
menccment,  quels  tclïe  de  cet  animal  eloil  I' 
dans  le  cinal  de  communicaiioD  de  l'oreille  1 1 
i  h  bouche,  on  croira  peot-eftrc  qu'il  k 
fera  introduit  dans  cette  partie  par  ce  co;. 
duit:  mais  en  prenant  garde  à  la  iituaiii 
qu'il  tenoit  Seau  chemin  qu*il  occupait,  rr. 
le  perfuadera  facilement  qu'il  s'cft  engen- 
dré ou  dans  le  vellibule ,  au  dans  le  ciml 
prefque  circulaire  3  Se  qu'à  mefure  que  1" 
paries  de  fon  corps  s'augmcntoicnt ,   il 
cherchoit  les  moyens  de  pouvoir  lumet- 
tre  en  liberté  ;  &  n'en  trouvant  point  dut 
cette  partie  qui   ne  luy  refiftaficnt  parce    I 
qu'elles  font  prefque  tontei  folides,  ijo"/    ' 
avoitque  la  Feneftre ronde,  laquelle cib bon- 
chée  par  une  membrane  qui  eiî  très-facile 
i  eftre  rongée  par  ces  fortes  d'infcftes. 

Tons  les  Phiiofophes  modernes  deineu- 
'rent  d'accord  que  la  prodaftion  de  tous  In 
animaux  fe  tâicparFc  moyen  desceufe.  Ceft 
pourquoy  il  n'eft  pas  difficile  par  cette  bi- 
pothefe  i'exçlic^uer  cfHnmeDt  ces  fartes 
d'infe£tes  j'cn^cnàTtw:  i^^«  V;  tis™  4a 


TDportcz  par  le  mouvement  de  l'air 
[u'ils  tombent  indifféremment  fur  no 
Xteas;  demaniere  que  nous  les  avalonsavee 
EUX  :  &  lors  <]t]'ils  îbnt  dans  les  parties  qo) 
%;rv^nc  à  ta  digcfiion,  s'jl  y  aunechatéiitr 
ioaxt  ti  humide ,  comme  on  remarqucauj 
énfana ,  le  développement  de  ces  animauV 
Te  fait  ;  ÎC  tout  au  contraire  &  h  chaleureft 
grande,  comme  on  remarque  ordinairement 
3UX  adultes,  elle  le^defTecbe  £c  lesde'truit  j 
et  «'ilyatropa'humidité,  elle  les  pourrie. 

On  s  des  exemples  dans  la  pratique  àt 
Médecine  ,  des  vers  qu'on  a  trouvez  danfc 
les  veines.  Ainfîoo  fera  eontraincde  croire' 
que  les  ceufcdom  ces  vers  ont  ciMforinea,  ' 
avoient  paffé  avec  le  chile  par  les  petite»' 
bouches  des  veines  laftêes  ,  cour  enfuite 
*(lre  jettcz  dans  les  vailTeaux  faoguins,  8c 
ftireaveciefang  le  mouvement  circulaire» 
jufqii'ieeqd'ili  fe  trouvent  einbarrafTei Ec 
arrêtez  dans  quelque  détroit  de  vaiOeaux',,* 
lequel  leur  fert  de  matrice  four  lear  de-" 
velôppemenC.  ' 

OhfeT-vMtioin  friiiijuts  é"  euritufts  fnr  Iw- 
Refiexiani  di  la  Religion  Chrétitnne  ((r 
Minfr.  Ferriind  Avocat  tu  SurUmenfr 
Inix.  àTouloufi.   lôpa. 


îîgion  Cbrétienne ,  5c  qu'elle^  furent  reguël* 
avec  l'approbation  des  Cltholii^iM  îîï.  4sh 


fJ«S  J    O    „    «     K    ,    L 

Le  fïatfant  Pcre  Poufllnes  Jefui    .  . 
fadilTercaiion  de  jl(}utriiEftiri€  relevci 
de  grandes  louanges  la  profonde  cruditi 
&ioalbli;iejugeo:iear,  &  témoigoe  tG 
unexcréme  avantage  de  l'avoir  trouvéj 
5]ucrcul  de  fon  Jèniini£it[[DUchictCi( 
i^arid'Elter.   L'Auieur  des  Nouvelle* 
Republique  des  Lettres  en  fait  aulTi 
bel  éloge  dans  le  moiï  de  Juiliei 
nec  lùif. 

Voici  pourtant  un  Anonime  qui 
<;1are contre  luylurtjuel^uce points  defl| 
noiogie,  &rur  ie  jour  auquel  N.Seigii 
À  la  Pàque  avec  im  dilciples. 

Ce  qu'il  rcprendfur  1.1  CroDologîeeSi 
ïilC'  Fcrraud  ait  donne  f  i4an(,  lix  r~ 
^ix  jours  aux  regneï  des  Rois  de  Jui 
compris  les  vint  anne'es  dcSaul.  Il  pi 
que  quiconque  fupputcra  les  années  i 
jcgncs-tà  par  la  lainie  Ecriture,  n'y 
vcra  que  490  ans  iix  mois. 
-Ilprétcndencorequ'ily  a.......  _. 

^Bans le  nombre  de  ^^oans  queMonl, 
,  rand  met  entre  la  conftruflion  du  Tt 
ikSalonion,  &:tadeâruâion.  Il  foi' 
tie  manie  qu'il  y  1  une  erreur  de  pi 
cent  ans  dans  le  calcul  que  Monfieurl 
^,jaDd  fait  de  io6i  ans  ,  qu'il  met  enWl 
■^oriic  d'Egypte  &  la  dcftruaion  du  "^'f 

Enfin  il  trouve  une  iutrc  erreur  di;  J 
lé  cinquante  ans,  en  ce  que  Moaiieur  j 
.Jind  dit  qas  Sirdanaçile  mourut  kv\ 


lliufl 

quiwi 


^       W*'*    s  5  A  V  A  N  a  fSp 

a7ant  la  première  olimpiadc.  Voila  ce  qui 
regarde  la  Cronologie, 

It  s'anétc  beaucoup  davantage  furl'opi- 
nionoùeftMr.  Ferrand,  que  J.C.  fitlaPa- 
que  auK  premières  Vdprcs  du  quitoizié- 
medelaLunci  ui  [ieuquelcî  JuiFsneleli- 
i'cnt  qu'aux  lëcondes  Vefpres  du  même 
^aiorzieme. 

Il  reprend  Monfr.  Ferrand  d'avoir  alTuré 
que  [es  Juifs  fortirenC  d'Egiptc  de  nuit  au 
Soleil  couchant.  Soit  eiciiinte ;  au  lieu 
que  l'EcritDre  nous  apprend  que  ce  fata.i 
Salîj  ocmfuBi.  11  !c  rcprendcncored'avoir 
ôté  UDcvirguleduriïiemcvcrfecduieizié- 
]ncchapitreduDeuteronome,pour  pouvoir 
îafèrerdecepafTage,  que  les  Juifs  lorcïienc 
d'Egipte  au  Soleil  couchant  i  au  lieu  qu'il  en 
falloit  feulement  inférer  qu'au  Soleil  cou- 
chant ils  immolèrent  l'agoea». 

L'aDonime  fait  uuc  obferf  ation  qu'il  fe  fi- 
gure elîrc  d'une  grande  importance,  &  qui 
coofifte  à  dire  que  quand  la  nouvelle  lune 
arrivoitavant  hdixhuiticmeheure,  c'clt  ^ 
dire  avant  le  point  de  midij  ce  joureltanc 
ctîimé  le  premier  de  h  luae,  la  feltedelï 
Ncomenie  commenjoit  à  fix  heures  du  foir 
du  jour  précèdent  j  au  lieu'que  quand  la 
iiçuvellelunearrivoitau  point  de  midi,  ou 
depuis  h  fefte  de  la  Ncomenie  ne  commen- 
çoit  qu'à  fis;  heures  du  foir  fui vant. 

Il  examine  dans  la  fuite  de  fon  écrit  ce 
qui  a  pu  porter  Monlieur  Ferrand  à  croire 
gaej.  C.  St  la  Pique  aux  fttOMKi^'&p'A 


dernière  concrareotioa  à  U  loi , 
lui  rcf  rochereat  fouvcnt  les  g» 

rjculeufes  qu'il  avoit  opérées 
Sabac 

Livres  nouvcllcmentira| 

Rifenfe  »ux  RtfltxioHs  crUiiju 
JiiuntL,  Lizfntié  m  Thtelogie , 
fin  ér  SecUté  de  Sorbaane  ^  â-a 
ftJf.HT  di  PhiUfofhit  ai,  Cùlltt, 
Serboane  ,  fur  U  Siflémt  Carltflt 
lofophiedtMonfr.Rigii.  Par  Fil 
Regh.In  u.  à  Paris  chez  Jean  Ci 

Nouiirllt  Btilhie^ue  hifitTÏ^t 
hjiqatdis  frincifuax  Aultnrsi 
tes  du  Droit  Civil,  CaKoniipit 
tulier  dt  plufiiuri  Eftxts  é-  Pfo' 
fMit  Irnitiui  }  MVte  Us  caraSe) 


JOURNAL 

;S    SCAVANS. 

Lundy  i ,  Septembre  M.  D  C.  X  C 1 1. 


vi  Rudiiikii  AllmtUt. ,  fivt  Manfuh- 
tnii  fars  [trurtin ,  inquaSolù,  Lun4, 
KC  TtmcHlcm defcrilitur,  cmnifqui adta 
fHftrfiiiiottk  bujufct  origo  parti  SuioniA 
Septesirtauali,  lemfut»  Cimmtrkrum 
vindicaïur,  ix  qun  àtinetfs  mertimrt- 
liquHm  divHlgm»  rjl  :  IdqueScriptorum 
me»  tuttlum  domifiicarum ,  fid  itiamcx- 
terjiorum  ,  maxime  vtr'n  vtnrum  aiqut 
domtflicarttm  fahulariim  fidi ,  qnaru^ 
tnplicaih gtnum»  nufijuam  ami  hune  ne- 
jffraffi  in  lucim  prtdiit.  Aceidunt  demoH^ 
firitiionei  certi^m*  qut  Sifiivtrioaalù 
nofirtsinmAxime  geminum  Seluse  LuȈ 
mtoium,  indequi  pmdfniem  accuratijp~ 
mamtemperumrinionim ,  multeà'f^''^ 
^ftliciiii  quàmgtattm  alîam  ullum  elîii^ 
\  f§HftTaJfe,  ac  ttUm  alia  mulin  adhunk 
M/qMi  diim  iacognit»  dtcUrant.  In  feliif 
VpJkU.  i6%9. 

r  L  y  a  enviroo  diï  ans  que  la  ptemiere  _ 
'  pirtieàe  cet  ouvrage  parut ,  o^Moufi. 


1 


^^»         Jour 

Vcrfitid'Upfai.    ne  fjit  point  feaifl 

d'avapccr  que  les  enfsnsdc  Japhetpc" 
renc  jurqu'en  Suéde  peu  de  temps  i[ 
confulîon  des  langues  ;  d'où  il  conclut «j! 
ne  grande  partie  des  peuples  donr  les  p 
niiers  Hiftoriens  &  les  plus  anciens  Geug»!  • 
phcs  ont  parle  ,  eflroicnt  fortiidcScandi»!' 
vie,  3  liqualle  par  une  fuite  commeneotll 
fiirc  il  applique  prefque  rout  cequelltibkl^ 
&  rhiJloirc  la  plus  reculée  ont  raconta dtl| 
la  Grèce,  de  l'Egiplc,  £cde  quelques at-l 
très  pays,  r 

Il  continue  le  même  defTcin  dam  ccttefc] 
condc  partie,  dont  il  y  a  peu  d'exemplaire)  I 
à  Paris.    Celui  fur  lequel  cctcitrair  »  il!(  ' 
ftic  appartient  à  Mr.  Kronftron  Gentilhurr 
ine  Suédois  d'un  rare  mérite.  Et  parce;, 
dans  la  première  partie  l'auteur  s'cil  ic  ■ 
ij'argumens  politifs  pour  prouver  que  'î 
Suéde  ou  la  Scandinavie  eft  l'ancienne  Iflc  ] 
atlantique,  il  fefert  dans  le  premier  dufi-  1 
.tre  de  ceticreconde  partie  d'argumcDiDIIgi- 
\  tifs  pour  prouver  le  racme  fait,  ] 

Il  y  montre  que  l'ancienne  IfleAiIintiqoe 
!  n'eltoit  point  une  lile  imaginaire.  Ons  à 
lïlkaeAé,  qu'elle  eil:  encore  ,  qu'elle  n'a 
point eltéfubmergdcj  quecen'eft  nirAfti- 
que,  ni  l'Amérique,  ni  aucune  des  Cam- 
ries,  oudcsAzorcs;  &  qii'ainûcenepcut 
eftre  uneautre  que  iaScandinavic. 

Dans  le  fécond  ch:tpitre  il  applique  au 
Jwbitans  de  ccWc  \Çic  V^  ^W^tt  des  choJ»    , 
que  U  f ab^ï  *  itVttss,^  ics*in;« ,  W'^fâ^, 


acDli-      ) 


DES       S    ç    A    Y    A    N    ». 

i5,  dcK  Phrygiens ,  &  de  ijuclqi 
peuples^  &  pour  donner  à  celte  appti 
on  quelque  ombre  de  vrai-leniblancc, 
-erend  que  les  Dieux  ont  elle  des  Roy  s  de 
ndinaTie  ,  aufquels  les  Etrangers  ont 
du  de$  hoaneais  iouvcialas  en  conlîde- 
en  deleur  jullice&deleurvaleur.  Soa 
□ion  De  lui  paioii  pas  moins  probable 
;  celledeMr.Hoei,  ÉtcelledeMi, Hu- 
is, dont  l'un  a  cru  que  les  afi^ircs  des 
fs,  âc  les  adionsdeMoïTe,  desPairiar- 
s&dcs Prophètes,  avoienteltéenvelop- 
s  Tous  les  fablcsdes  Grecs,  &  fous  les  S- 
insdesPoctesj  &  l'autre  a  eu  kmfme 
iee  des  aâions  de  Jefus-Chrill  Ëc  des 
ôcrcs,  Scapailë  luf^uesàdircquelcsaQ' 
ns  avoient  parlé  du  Mciriefouslesnoms 
lerculc,  dcMcrcurc,  d'Apolloa,  &dc 
ont  Sï  de  h  fainte  Vierge  rousccuxde 
ia,  d'Alemene,  Bcde Venus. 
\  l'égard  d'Hercule,  Mr.  de  Rudbeekï 
jreikns  befitcr  cju'il  efloit  de  Suéde  i  & 
prouve  parlcnotndeSeyphequieftSue- 
s.  Se  qtiieftoitceluiduvaillèauquipor- 
'e  héros  fur  toutes  les  raeis.  11  ajoute  que 
^meufes  colonncf  que toutclanciquiié 
ru  qu'Hercule  avoic  polees  fur  les  côtes 
Ifpagne  &  d'Afrique,  n'y  avoient  point 
ien  eâet  poJëes ,  mais  fi^r  celles  du  Sond, 
roir  proche  d'Ellîgtieur  dans  l'Ille  de 
îlandccnDanacmark,  6:  d'ElCmbourg 
is  la  province  de  Scanie ,  qui  efl  msiiate- 


i 


Ï9+  Journal 

■  Que  fi  les  Sçavans  n'admettent  pas 
■cesconjcauresdeMr,  Rudbccks,  ni 
•les  preuves  qu'il  enapporie.  aumoinst 
'i'cront-ib  quelque  plailir  au  tour  ingei 
^u'il  leur  donne. 

Il  rapporte  après  celauntreîgrand! 
"bre  de  Hibles  inventées  par  des  Pocti 
ïcandinavie  ,   &  qui  font  paflëes  avt* 
Tioms  des  Roys  de  cette  Iflc,  jaïqa'ea' 
*pte ,  en  Ubie ,  &  en  Afie  ;  !t  montre  1  j 
■port  que  ces  fables ontavcc celles des-i 
Te  des  autres  nations  ;  ce  qu'il  confira 
le  nom  de  Candie  donné  à  l'IfledeCi 
^par  celui  de  Scandie  donnéàuneautt 
'•HtcIflevoilinepardesSirandinafftensqi 
Irtbîeat  en  Egiptc;  &  c'eftce  qui  eft  traité 
les  deux  chapitres  fuivans. 
'     Dclànotreauceurpafléàl'idolatrid 
ÎÈulte  rendu  parles  Paycnsaux  creaturet 
fur  tout  aux  trois  plus  conâderables,    qir 
Iffont  le  Soleil,  ULune,  &laTcrrei  Scc'ei 
kfc  fujet  de  prcfque  tout  Icreftedecettefc 
■tonde  partie.    Il  y  découvre  l'origine  di 
*     l'égarement  des  defcendans  de  Noe,  qu 
n'ayant  plus  l'honneur  de  traiter  immedïa 
temenc  avec  Dieu  comme  avoit  fait  ce  P« 
Tfiarchc,    l'oublièrent  infenfiblement  ;    S 
lez  de  la  beauté  des  créatures,  !cde 
qu'ils  recevoient  d'elles,  leur  rendi 
;nt  des  honneurs  qu'ils  ne  dévoient  qu' 
êdr  Créateur, 
Pour  faire  conccvoiT  comVwti'^eï^ 
icnt  a  cfté  facile,  Ufc£ertte\a.'— 


1 


^  des  gCDs  qai  vivant  à  h  campagne  loitt] 
•*  PalaisdeleurSouverain,  ne  connoifTeflt!'' 
r*»«  fes  Officiers ,  defquels  feuls  ils  errèrent 
'^tit  le  bien,  &  appréhendent  tout  le  nid 
[»»i  leur  peut  jamais  arritcr.  En  voici  uA 
'temple  qui  n'eft  pas  fort  ancien  :  L'Em* 
*creur  Charle-quim  cHapt  à  Niplea,  y  fil 
lu  bien  à  une  femme  de  la  ville,  quidad* 
■^m  remerciment  lui  fouhaiia qu'il  parvinfl 
tan  jour  à  la  dignité  de  Viceroi  ;  ce  qu'elle 
Qe  fairait  que  parce  qu'elle  croyoicbonn*^ 
mentqu'iln'yavoit  rienaudeSiis. 

Mr.  de  Rudbeeks  s'étend  fort  au  long  dam 
le  cinquième  chapitre  fur  tes  biens  &  le* 
maux  que  le  Soleil  peut  produire,  &furfoii 
cours&fon  mouvemeut,  qu'il  prétend  qutt 
les  Suédois  ont  découvert  avant  les  autr 
peuples  j    ce  qu'il  prouve  par  divers  argi 
mcn: ,  dont  l'on  entre  autres  cft  t  iré  de  lei 
calendrier ,   beaucoup  plus  ancien  que  cel 
de  Iules Cefar. 

.  bu  cultedu  Soleil,  il  pafTe  dans  lechapit 
fuivant  à  celui  de  la  Terre ,  lequel  il  foutient 
queles Septentrionaux  onccnfeigoéau  refte 
dcl'Europe,  àiouterAlîe,  ëcàrouteVA- 
frîque.  En  cet  endroit,  comme  en  plufieurf 
auttesdelbn ouvrage,  il  feir  grand  fond  Aiï'i 
k  conformité  des  noms  ;  Bc  tîche  de  mon. 
trcr  que  ccaK  qui  ont  elle  donnez  à  la  terre, 
on  fîgnificnt  la  tcrrcdans  la  langue  Sucdoifej 
ou  au  moins  quelque  chofe  qui  a  rapport  à  M 
terre  ,  ou  bien  ont  elfe'  les  noms  des  ReineU 
ScdesPriaeeÛcsdeSuede^ 


»E*      SÇAVAHt, 

■•^retienne,  ils  y  mirent  des  figures  qi 
^Prcfcnroicnt  les  Perfonnes  de  la  Siiaxa 
■  *"înicé. 

Le  dernier  chipitrc  rcprcfente  la  tabla 
''liîs,  qui  n'cft  rien  autre  ehofc  qu'une  Cir- 
*  où  font  décrits  les  mouvcmens  du  So- 
cil  &  de  la  Lune ,  &  les  mois,  il  7  a  fur 
^te  table  des  figures  hieroglifiquesd'Ofirii 
kd'Ifis. 

Onris  tient  dans  Ufitnnt  unecroiz  à  I> 
'kiua  i  fur  quoi  Monfr,  Ruiibecks  remarque 
aue  la  croiï  a  cfté  connue  aux  Egipticni  6(.  à 
d'autres  peuplci  idolâtres  avant  la  nailTanc* 
deJ.C,  8c  cite  une  médaille  rapportée  par 
Mr.  Patin  fur  Suetonc,  dans  laquelle  Do- 
mïiieneft  reprcfentê  fous  un  habic  de  Prftre 
d'IIts,  iic  tenant  une  croix  à  la  main. 

Notre  auteur  aiTurcqu'IfiJou  lofilled'[- 
naque,  naquit  dans  la  LaponicCimmericn- 
ncj  d'où  elle  rortitàlatelied'unemuhitu- 
de  incroyable  de  gcnsqui  conquirent  la  Scy- 
=4.ie,  la  Grèce,  laPhcnicie,  8(6'arrfterenC 
'^  Êgipte,   &  laiHèrent  U  table  dont  je 

Ç<t  ouvrage  rempli  de  recherches  fort 
'icufea  .  a  edé  compofé  eo  Latin  &  ca 
^€loii,  mis  vis  à  vis  l'un  de  l'antre. 


i 


,98  Jour 

Sùlutian  du  ProbltmtijHt  Menfr, 
propefii  »Hirtfais  à  Mr.  Dtfcart 
l'm  irtuvt  dam  U  79  dtfu  iHt 

Sur  Mr.  G'*' 

PROBLEMEi 

UNc  ligne  droire  quelconque  N) 
donnée,  Scayaot  menée  deux! 
lignei  indefiniej  A  C,  AI.  ca  iaa 
l'angle  CAI  fDicde4f  degresiOix}' 
U  minière  de  décrire  la  courbe  A 
foit  de  telle  nature  que  fironmein 
fetpoints  quelconques  B,  l'ordoni  . 
BcUtouchamcBT,  hraifbnde  B  C 
Ibit  toujours  h  mêmeijuecelledcU 
donnée  N  à  BI. 

SOLUTION. 

Ayant  formé  le  quarré  A  G  qw 
cAte  la  droite  A  H  égale  à  la  lignée 
N,  rondécririentreleBAfymptotes 
G  H  par  le  point  A  l'hiperbole  A£i 
ayant  prolongé  D  A  en  E  ,  en  f--" 
AËToitegalà  AH,  l'onprendrilen 
gle  EC  cgilàl'efpacehiperboliquc  A 
Fon  prolongera  Icsdroites  LK,  FC 
qu'à  ce  qu'cllcE  fe  rencontrent  en  un 
M.  &  l'on  çtcnàta.t'ûïi'a  \^  i:ç,ii.i 
je  dis  que  le  çoww.  ^  î«»-'»^*  "»''* 
âUoît  dcctire. 


[ — ^ 


1 

■ 

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^ 

R3-  ~ 

:     fv 

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l'^ . 

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x;' 

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1^.^ 

• 

1 

1 

Âetat  que  la  nature  de  cette  ligne 
BEvd^iÇ^  de  ja. quadrature  de^, 
ç«  flcqu'ai^fi  «Up  edbmecaniqpe 
is.dcE^qu'tjes.  Voici  maintemoc 
-aocfde  fcspipprietez. 
le  a  pour  afiniptot&.la. ligne  DO 
à.AL;   . 

rop.nomnote  ACjt.  B.C;f,  l'è. 
^/C.oanppvis  par;  les  droites  AC, 
\r  la  portion  A  B  de  la  cour]:^ , 

diftaace  da  cuntre  de  gravité  dt 
IBC  de  la- droite  AC,  coxit^iiu 

-. — "r-r- — Et  Ton  a  par  <:onfe-. 

oU/des«  dcoH^roIides  &c.  formez 
olution,de  cet  efpace ,  tant  autour 
le  de  A  K,  ou  B  C. 
îft  ^çUe.dc  déterminer  les  centres 
I  de  ces  dcmji.tfo.li.djes^  Mais  corn» 
befoin  d'une  àdreflè  particulière' 
fier  -ccttç.çourbp  x .  en  fuppofantia* 
e  dc..rhiperMc»  je  propofc  ce 
aup  Géomètres ,  les  aâurant  qu'il 
ir.  recherche, 

iiet3  j>oint  ici  la  démondratipn , 
ceux  qui  entendent  ces  matières» 
fafip£6fi3pnt,d^  qu'il  faudroltlto"^ 


■ainfi  elle  eft 


t99, 

ligne 

quadrature  de 


mécanique 


;  s     Sç 
■  Il  cfl  evidear  que  h 
^■U,rbe  ABB  dépend  é 
'hiperbolc,  Biqu'ainfi  • 
*^«as  le  fens  de  Dcfcartes.    Voki  maintenant 
a*a«lqucs-unesdefes  propriétés, 

1°.  Elle  a  pour  alimpcote  la,  lizne  D  O 
E»»ïallde  à  A  I. 

1".  SiTonnomme  AC*.  BC^,  l'c- 
ii^ce  ABC  compris  p*r  les  droites  A  C , 
^--   B  &  par  la  portion  AB  de  la  courbe. 

■m      î°.  La  diftaoce  du  centre  de  gravité  do 
*  «ipace  ABC  de  la  droite  AC,  Xn+ 


*j' —  iyy+'" 


^aede  AK,X^i»4- 

~Et  l'on  a  par  coaCe- 

s  &c,  formea 

r  la  révolution  de  cet  efpa ce ,  tant  autour 

t  AC  que  de  AK  ou  B  C. 

4'=',  Il  eft  facile  dedétermiocrlescentres 

^gravité  de  ces  demi -foli des.  Maiscom. 

o  a  befoin  d'une  adreflc  particulière 

_     rcaifiercetteeourbc,  en fuppofam  1» 

.  ^ipaïf  rature  de  l'hiperbole,  je  propofe  ce 

^^:ï>tfclÈmcaux  Géomètres ,  les  alTurant  qu'il 

'^i.te  leur  recherche. 

J  ■=  «e  mets  point  ici  la  démonftration , 

■'5'«=«'^uc  ccuï  qui  entendent  ces  matières, 

;^^'?J*-v*roDtaifémenc,6tqu'ilfaudroittrop 

'''»ODtaji  pour  la  laite  comprendre  ^m^ 


Li  CaraHtrt  du  Offcurt  it  PÉ 
«■vec drux  Traitez  Liiriiit,  l'un 
rifdiaion,  ^i'nulTiitl'Vfttn-  _. 
Lomi  Bafiiiie ,  Fréire,  DsUtnr  (j^ 
di  la  faculté  dn  Droit  dt  Farit ,  «4 
fremaltur  gmiral  dt  S.  E,  MenA 
U  Cardinal  dt  BeaU.  In  il.  I 
chez  Jeiti  Guignard  ,  Se  Louïi  SM 

lu?».  n 

LEs  trois  01îîciers<Ioaton7Ditid 
raÛere  fouc ,  le  Vicaire  Generafl 
ficial ,  Et  le  l'romoceur.  L'origincM 
premiers  n'eli  pas  fort  ancienae ,  B 
probable  qu'ils  n'ont  comtncncc'qu'" 
douzième  lîcclc.  Avaiitcelemps-h' 
chidiicreselloienc  tes  Vicaires  nczd 
que.  Mais  l'abus  qu'ils  Srent  de  Ici 
voir  porta  les  Eïêquss  3  y  mettre  a 
ncG,  Se  ^  etabliren  leurpUced'autrd 
cïcK,  aurquels,  pouriesteDirdaDslj 
pendince,  ils  ae  donnèrent  que  de| 
CDmmiflîons.  1 

Quant  aux  Promoteurs,  ilafonta 
cîens,  &  il  y  a  plus  de  cinq  cens  "  - 
Archevêques  de  Narbonne  en  av 
le  Dom  de  Procureurs  Pircaux 
ils   retiennent  encore  en  Efpai 
Italie. 

Au  commencetficiit\t  V\trâc^ 
rOi5cialnef««Titço\mô.\&TO^*j 
is  le  furent  dans  V*  £*««  -  ^»- 1"*^ 


^^  D  t  I     S  S  '^  f  ,^nfeU  conien- 


S=.  J  o  »  .  »  »  I. 

conclulîans  devant  l'OfficialtiinEli 
qui  regardent  la  Jurirdiâion  coatent 
Il  y  a  dans  le  même  volume  deuK 
Latins,  l'un  de  h  Jurifdiâion  ,  k 
del'Ufure. 

SxrrMt  di  U  Littrt  tCun  DoStur  < 

hgit ,  à  un  de  fei  ûmii ,  [ht  Its  i 
titns  d'un  Anouime  canirt  Mfn/r.. 
avocat  ta  TarUment. 


■'Ai  lu,  Moalîeur,  les  ebrervatioi 
:nvc 


K 


i  propos  d'y  mettre  fon  nom.  S'il  i 
croire  la  prcfice  de  fon  Libraire,  < 
iiemmt  ttleire  daiti  l»  ripniliqMi  dti- 
Ô'^ti  ttfn'l  imfrimir  l'eu-vrtigt  It, 
rititx  d*ni  te  genre  d'ierirt  qui  ait 
paru.  Si  cela  ell  aiafi,  d'où  vient  ^ 
pu  f^ire  imprimer  lès obfer vidons: 
Ccque  leiayanimifcsilyapréededi 
entre  les  mains  d'un  célèbre  Doflei 
mis  pour  Ici  lire,  il  n'a  pu  obtenir' 

ijrobation  ,  ni  le  privilège  ?  D'où  vit 
es  ayant  envoyées  dans  une  ville  ad 
^ée  que  Toufoufe  pour  leury  faire 
jour,  elles  y  ontparuCinsBUCuneap 
tion  des  Doiteurs  de  l'Univerfitc  à 
Tille-là,  êcaveckfiniplepermilTioa 
ge  de  Police  î  J 

Je  pourrois  cticoïe  àet«wii«  V 
•  eftant  aafli  habile  tï^'v^^'i^'^''^^'^^* 


traire ,  Ec  pouvant  aijucrir  de  li  reput»- 
%n  fans  dîminuercclledes autres,  ilatta- 
ae  fans  Tuiec  Et  fans  prétexte  un  hamme 
«in  mérite  auffi  reconnu  que  Monfr,  Fer- 
ind ,  &  avec  lequel  i!  n'avoit  rien  à  démê- 
Wî  Mais  fans  m'arrêtcr  à  toutes  cesquc- 
3011s ,  je  vous  dirai  fîncerenient,  Monficur^- 
Dmmc  vousl'avezfouhaîté,  cequejepeo- 
tdeftin  ouvrage. 

11  ftmbic  ignorer  les  principes  les  plus 
ommunsdelaCronoIagie,  quand  il  trou- 
e  étrange  que  Mr.  Ferraod  ait  donné  j-i+ 
ns,  iiïmois,  dix  joursauj  règnes  des  Roya 
le  Juda  ,  aufquels  l'Ecriture  ne  donne  que 

Il  dcvoit  fçavoir  que  l'Ecriture  omet 
|ue!(juefois  des  parties  d'années  ;  qu'elle 
trend  qoelquefois  des partiesd'années pour 
les  années  entières  ;  &  qu'elle  compte  quel- 
[uefois  lesannifesd'unRoydu  vivant  de  Ton 
îerc  qui  regnoit  eneorealorsaveclui.  Ces 
egles-!à  de  cronotogie  nous  font  données 
lan  Jêulement  par  les  plus  içavans  d'encre 
ES  modernes,  par  ics  Scaligera  ,  Scies  Pc - 
ansi  mais  par  les  faints  Pères  tnéme,  com- 
ne  par  .Théophile  d'Antiocheau  troilîcire 
i»re  à  Autoliquc  ,  &  par  Saint  Auguftin 
a  If.  livre  de  la  cite  de  Dieu,  chapitre  qua- 
orziéme, 

C'eft  par  ce  principe  qoece  Père  n'a  point 

-it  de  difficulté  d'avancer  que  Noén'avoit 

ue^^So.  ans /ors  qu'il  reçut  V'otiie  it\iis!i.ï 

irche,  bien  que  l'Ecritutc  \'à.  ttviow» 

Ce  1,  tw 


chaîné ,    lui  permeitoient 

miÛKenint  le  calcul  de  5-14 
aun  règnes  des  Roys  de  Jud 
lifemenc  le  fervir  de  ces  pHnc 
y  avoir  recours  ilfuflïcdedi; 
eûdejofephc,  Scqu'ilietn 
à  ikint Lucquidoiinequaran' 
i  Salil,  au  lieu  que  les  livr 
lui  en  donnent  que  vint,  e 
que  les  années  qu'il  régna  de 
Samuel, 

L'auteur  des  ObfcrTatîor 
Ferrand  d'avoir  compté  47 
dix  jours  entre  la  fort ie  d"E| 
brafement  du  templedc  SalcM 
tie  que  ce  calcul  n'eft  qo'ui 
mier  dont  je  viens  d'établir  1 
encore  de  Jofepbe. 
A  l'^riideceque  l'ïuteu 


DIS      S^AVAHS.*  6of 

irej  au  lieu  que  pour  nerienclna^ 
la  lettre  ildevoitcitercclles-ci;  jtà 
r.  Aiimoins  Mr.  Ferrarnin'ï-i- 
^caulcns;  Bcfonccnfcurpour- 
irendrederaint  |erômc,quelcs  Ap6- 
;  quelquefois  cité  de  h  même  forte 
Pages  de  L'ancien  Teftiment,  cns'e- 
ic  un  pea  des  parâtes  {hue  s'éloigner 
delcurfcns.  Quaatàcequ'il&platQe 
Ir.  FerrandaôteuneTirguleduâ  ver- 
■dui&cliap.  duDeutcrononte,  larépon- 
sll  bicaairéc,  puiiquelepalBgenccieut 
reentendu  qu'aulcnsauquelill'aeftepar 
'.  Ferrand,  foitqu'ily  ait  une  virgukoa 
'il  n'y  en  ait  point. 

L'endroit  fur  lei^ucl  l'auteur  des  obfcr- 
rions  s'étend  ie  plus,  regarde  lequator-t 
tme  de  la  Lune ,  auquel  fe  celebroit  Ufêtc 
Pique.  Il  dit  que  les  Juifs  preaoîent  la 
uvelte  Lune  au  Méridien  ;  fi  bien  que 
and  la  nouvelle  Luneconimençoitavant 
idi ,  ilscommençoient  la  fête  de  Pâque  le 
ir  prêcedeat  ad  Solii  eccafiun-,  8c  quand 
nouvelle  Lune  cotninenïoic  à  Midi  ou 
:s,  ils  ne  commcu^oient  la  fâte  qu'aa 
fuivant. 
Cette  obfcrTation  qui  paroit  la  favorite 
l'Anonime,  lui  eft  entièrement  inutile. 
land  on  h  lui  accorderoit,  il  n'en  tire- 
taucunavantage  pour  décider  laquelli.on 
jourauquclJ.C.celebra  laPîque.  Tout 
çu'ij  en  pourroit  conclure  eu  ops  fi 
si'iaaée  de  h  Fi{ù<M.\i-D/svt^\x  ' 
Ce  s 


comm«,çi„antMidi,  J.C.celebrtIad 
ÎUelcfoirdujourpre'cedeoE;  feouefi^ 
oecommençaqu'àMidioiidepuis.  J.C.I 
«lebrj  la  Pâ<jue  que  je  foir  fui»aiit.  Pm 
décider  quelque  chofc .  il  falloic  fixer Icjou 
Ecl'heurede  la  nouvelle  Lune  dam  l'ai 
delaPaffion. 

C'eli  ce  que  Mr.  Ferrand  a  fait  d 
ReâexiDDs,  oùila  prouvéqueduisl'oi 
de  la  Paflion  k  nouvelk  Lune  commei , 
une  heure  après  Midi;  Ecqu'aioû  les  p 
mieres  Vefpres  du  quatorzième  commi 
cercnt  le  fécond  Avrilàlîx  heures du&ifl 
&ton  la  minière  decompterdel'aucenrdi 
Obfervations  ,    auquel  temps  J.  C.  fit  laH 
que;  au  lieu  que  les  Juifsnelafîreatqi 
lendemain  aux  fécondes  Vefpres  du  d 
quatorzième  de  la  Lune. 

Quant  à  ce  que  l'auteur  des  obtèrvatîM 

dit,  qu'il  n'eilpas vrai-fembLableque J.r 

1^  Ut  fait  laPSqueuQaucrejourqueles'Jui" 

■      tjui  n'auroient  pas  manqué  de  Je  lui  ■■•"' 

_    .tiques  qui  {■ 

'     Aca  i   6c  pour  s' 

voir  les  remarques  du  F.Petaufurfaint  Epi- 
Mou  feulement  cetteobfervation  favorite 
cl  inutUc  à  [oniiwviï  ,  coTamc^eviensdc 
le  montrer  i  bvi«  eWt  -^  eîi.  >î^  -t^TOAiv^. 


DES       SÇAVANI,  ^71 

'^reque  le  jour  (Je  Pique  on  coromençoie^ 
^feorgerksviaimesàla  neuvième  heure,* 
^Ità  dires  trois  hcuresaprés  Midi ,  feloB| 
^trc  manière  dccomptcf,  &queparcon- 
^^Dencoii.n'actcndo]tp:is)ufqu'à  &x  heuret. 
'<»ur  feîre  l'ouverture  de  cctie  fé:e.  L'au- 
ç  ur  des  ohCetvitioas  o'a  qu'à  eiamioer  ccl-  ' 
>.-ci  furlepalTagedc  Jofephe.  j 

Je  ne  m'arrêterai  pas,  Monfieur  ,  ad'au^'i 
•VCE  obiervatioDS  de  moindre  importaocct^l 
aon  plus  qu'aux  railleries  que  fait  rauicar. 

Lapprehenderois  de  tous  ennuyer  par  uQC 
ttrequin'eltdêjaquc  trop  longue. 

AVIS. 

Va  LiirMtrt  de  BruxtUii  »  imprimé  qna- 
tri i/oiumtt  ia  li.fcus  I» tint dt  Strmeitt  d» 
PereBoHrda'.ouë.Onn'auritftudtftintmdt- 
touvrir  q»i  cl  R.  ftre  u'it  aucuni^Art  à  citt»  : 
imfrtgan.  U  y  it  flufimr,  fermoiu  eùilu'f  ' 
<  rien  dt  lui  j  (J-  lu  anirei  n  'eut  gutrti  dt  lut 
quilrttxte,  j^tjuilquifeitladnijio)!.  I/efi 
iien-ai/e  qu'on  ffAcht  qu'il  di/a-umië  cri  qua- 
tre volumn ,  é"  l"  "tirii  qut  l'imprimti»  '. 
m iitaveitim prameilre d»fia iktf  itu  Publie^.-  • 
^ttqMEi-uns  l'y  font  laijji  trtmper ,  [urcê  ' 
if  ut  l'Imprimeur  ji  a  mK  une  approbation  di 
Manfr.Ceureitr,  unprivilii»ditRiiy  ,  àrlt  ' 
vom  dt  U  viHveCr»m»ify. 


XXXV.    ' 

J  O  U  R  N   A 

DES    S  Ç  A  Vj 

Du  Lundy  8.  Semtemb.  M.  D 


K«;«r»  ,  Pariuwque  Magn»  B. 
fiori»  Gtsealogica,  quaveti 
«c  rteentium  miU»fmmiltmr» 
Stimmat» ,  é"  ''"  mtmor*i, 

«d  naviffim$tmAngli*fiMum 
itnfintiiT  a/que  exflictntur , , 
infigninm  fbuUi,  ^  ladit 
Stttdit acoftfjijacoit  Wilh», 
In  foi.  Norimierg».  Et  ic  C 
chez Jea. , Boudot.   lâpi. 

A  Presque  Mr.  Im.Hoffai 
blic  ligencilogiedesMi 
les,  &  (fei  autres  gram 
ée France,  &  que  dans  uaouv 
>  donné  celles  d'Allemagne  j  i, 
ce^ui-ci  la  généalogie  des  RoijSl 
la  grande  Bretagne. 

Son  Livre  a  deux  parties  ,  i 
mierc  rcprefeate  en  onzechap 
nealogie  des  Princes  qui  font  m 
vers  tçmps  Eut  le  trànc  d'Anri 
premier  cKaçvuc  tow\«w.\i»R.  i 
géc  de  ccttx  nMvVotft  waL-a^i 


6iy 

taflcCoQ^ueranF.  Lefccondjointaurecir: 
Ja  conquête  h  table  de  fesancéires.  Lj: 
ïiiiéme  de'crit  la  fiimille  des  Plantagene- 
Si  &  lés  liiivaQS  celles  de  Lancailre,  d'Yorc, 
;  Sommerfec,  deStuarc,  £e  deplufîcucs 
lutres  qui  de  tcmptentcmpsoat  donné  des 
lins  aux  Royauincs  &  aux  Eltats 
I  aujourd'hui  fuus  le  nom  de  Grande 

La  l'econdc  partie,  beaucoup  plus  ample 
Il  plus  eiendué,  contient  laGeiiealagiedes 
Sucs,  des  Marquis,  des  Comtes,  desVi- 
wmEes.&degBatoas,  &l'expli4]uecQio9 
Vpicrcs, 

ttmtiet  fMirM'.  CUndt  Btrnou  ctmtre  M'. 

Ch«rlt>  dtt  MsuftitT  ,  Gradué  Tmmmé 

de  l'Unii/erptè  dt  Turii.  In  4. 

LE  différent  quieftentre  Moafr.  l'Abbé 
Bernou  pourvu  de  la  Chapelle  de  Tcm- 
I. pleuve,  Jîtuée  dans  le  Comté  de  Flandre  Ec 
l-iansl'Evêché  de  Tournai,  ScMr.duMou- 
âïer  Gradué  nommé  de  TUaiverfitéde  Pa> 
ris ,  dépend  uniquement  de  fçavoir  iî  le  droit 
des  Graduez  fondé  lut  la  pragmatique  Sazi~ 
âion  Se  lur  le  Concordat,  peut  avoir  lieu 
dans  cet  E  vêché  £c  dans  ce  Comté, 
•        Monfieur  du  Mouftier  qui  prétend  qu'ils 
y  ont  lieu  ,    Te  fonde  premièrement  fuF 
ce  que  l'Evéché  de  Tournai,  StlaFlandre 
CaUiciac  fiiiibjent  partie  du  RoYlume  Je 
fraaa'ai;  tc(Dpiauquel\aPra%maM'\^t^i^- 
Cc  j  t^iM 


SlO  J   t>   U   R    K 

ûiot)  fut  Faite  par  Charl et  Septième , 

celui  auquel  te  Concordat  fut  pafle  par  Fti*|t' 

îois  I.  r- 

Mr.  Geroou  convient  du  fait,  qui  eftcoO' 
me  la  préraicc  :  mais  bien  loin  d'arcordttli 
confequcnce ,  il  fait  voir  que  laPragmin- 
que  Saoftion-  ne  fut  pas  reçue  dans  loDiki 
pays  de  l'obeiflancc  de  Charles  V 1 1.  ni  ie 
Concordat  dans  tous  ceux  de  l'obeininceie 
François  I. 

II  le  fert  pour  cela  en  premier  lieu  du  (ci- 
te du  Concordat,  qui  reftraint  foncina- 
tionàraneienneFrance&auDauphinci  Et 
en  lecond  lieu  delà  rccoanoilTance de Fnn- 
çojs  I.  qui  dans  l'année  même  où  il  avoii 
pafTë  le  Concordat,  obtint  de  LeoaX.  ub 
induit  pour  les  bénéfices  de  Bretagne  St  de 
Provencei  ceoucles  Roys&s  fuccelTeursem 
continué  de  faire  jufqu'à  Louis  le  Grsni! 
qui  enâeacore  obtenu  pour  les  bëneficcni 
luei  dans  les  pays  qui  loiontcftéccdeij^î 
lesRoysPhilippe  IV.  &CharlcsII. 

11  ajoute  pour  confirmer  cette  fécon- 
de preuve ,  que  te  Comté  de  Flaïutre 
a  des  prérogatives  qui  rendent  la  aak 
meilleure  que  celte  de  Bretagne  .  &  ie 
Provence. 

Les  Comtes  de  Flandre  rendoîent  faî  tt 
bommsge  aux  Roy»  de  France  ,  8e  fab\t- 
foient  leur  jurifdifiionijuandils'aginbtlde 
h  fucceffion  tm  Cotnw-,  o<i  du  denideji-  i 
flice  à  leurs  îuie^s  ■■  tT\wi  àiiw\ft  ■w.fta.^ 
jouiroicnt  dcsdioîM  to'j»ixUl«ww»w«.\ 


Omtncdeleverclestroapn,  de^âirehpaii 
=  ^<:  la  guerre,  de  ce  payer  aucuns  iributs, 
^lŒ  condamner  à  mort,  d'accorder  desgra- 
^^Ccs,  dcfairedcsioix  ,  débattre  monnoye, 
:3  %c  cnBn  de  prendre  le  ticre  de  Comte  par  la 
w_    £facc  de  Dieu. 

i;  Les  Comtes  de  Flandre  coaferverent  la 

r      xaémc  independaace  dans  1»  matières  EC' 
~      cleûaftiques&Beneficiales.  Durant  le  fcliif- 
me  la  France  fui  "itleparti  de  Clemenc  VII. 
..      &.  Louis  de  M;   e  r„T,te  de  Flandre,    ce- 
lui d'Urbain  \   [.  i-  Philippe  le 
Hardi,    fut  eni..  de  l'Egli- 
fc  Gallicane  ,  enne  Paf- 
quier.  PhîJippt                           .„'eni4ta. 
^.^     des  lettres  pou                        ..*ape  l'auto- 
g^      litd  des  Ordinaires.  i>idi..  ^^  .jui  aulVn^dc 
___     Monfr.  Bernou,  ruinelefondementdeMr. 
.        du  Mouftier,    c'elt  qu'au  temps  auquel  la 
.j.    pragmatique  Sinaion  fut  paflëe  ,   Charles 
jj„    fcptiéme  n'eftoit  plusfouveraindel'hilippc 
le  Bon  Comte  de  Flandre ,  puis  qu'il  l'avoit 
dechargédelafoi  Si  hommage  pour  toute  û 
vie  par  le  14.  article  dutraitéd'ArraspafTé 
en  i+3f- 

En  fécond  lieu,  Mr.  du  Mouftier  pour 
prouver  que  la  pragmatique  Elle  concordat 
ont  lieu  dans .l'Ëvâché  de  Tournai ,  Sidatis 
le  Comté  de  Flandre ,  fe  fert  d'un  placard  de 
l'Empereur  Charles-quint  du  mois  d'Août 
iftë.  dans  lequel  il  dit,  tpuctix  del'Egli- 
fê  dt  Taurnai  avtiint  dtmmiii  »*p  titeti» 

L,  Ce  fr  \;£t\ 


^'^Sljfi  CtUicune ,  ^oni  iliavoient  teufti 
JO"!  &fi/è  auparavant.  ^ 

Moair.  Bernou  répond,  qu'il  n'j  t 
un  fcul  mot  dans  ce  placard  où  il  foitpt._ 
de  l'Êgiifc  GaUicane;  que  Ja  piécepro>|| 
tout  le  contraire  de  tu  que  prétend  celui  qr 
kcicc,  &  qoe  fa  feule  lefVurcfaitvoirâ 
le  Clergé  de  Tournai  avoir  alors  la  1.' 
dirpofition  de  fes  bénéfices,  Bine 
foit  ni  eïpeftativcs ,  ni  nominations  de  Gn 
duci.  Or  cette  oemtioneft  également  eo 
traire  à  la  Pragmatique  Sanûioo  tt  au  Col 
cordât,  qui  relerïcnt  quatre  mois  aux  Gr' 
duez  i  ce  qui  prouve  quele  Concordat  fi 
douzeansavant  ceplacard,  B'.iVDtt  pas  cl 
le^udansccdiocele. 

Après  que  Mr,  l'Abbé  Bernou  a  ilétruic  | 
ces  deux  fondcmens  de  la  prétenlion  de  Mt, 
biMouAier,  il  répond  à  ptulieurs  obicétiou   | 
moindre  importance, 
a  première  eft  que  le  Concordat  eft  le 
t  commun  du  Royaume,  &  que  par   1 
Blequeat  il  doit  étire  re<^u  dans  la  Flandr»  I 
pilicane,  EcdansTEvêchédeTouTnai. 

.aréponfede  Mr.  l'Abbé  Bernou  eft,  qu« 
toDcordat  biea  loind'eflrele  Droit  com- 
pa  de  la  France  ,  eft  une  dérogation  au 
i  obfetvé  dans  l'EvÈche'  de 


H.a  féconde  objeâion  td  ,  que  tous  les 
BX  da  Roi  TOme  c^a^  f  c  î^w-  t'iS«ï  oi  i 
Iternatwc  ,  m  ï\xx  -rnow  ^*'^^'J^- ^>^, 


DES      SçAVA         3.  tflj 

I  Concordat  de  France  ,    puis  que  dans 
l'Europe  Chrétienne  il  n'y  a  plus  aujour- 
V'huy  d'autres  moyens  que  ceux-là  de  con- 
Br«r  les  bénéfices. 

I  Laréponfe  deMr.  l'Abbé Bernouell,  que- 
"cftunefubtilitéquin'a  point  d'autre  fon- 
hement  que  l'imagination  de  fa  partie  ,  vu 
lir  tout  qu'il  a  efté  foUdetnenC  prouvé  que 
c  pays  dont  il  s'agit  ,  fe  gouverne  par  le 
[Droit  commun. 

a  troifiéine  objeâion  cA,  qu'il  y  a  eu 
I  des  Evèques  élus  à  Tournai  en  147;.  en 
i  1484.  &  en  148s".   ce  qui  fuppofe  que  la 
[^ :Pr3gniatîqi]e  Ëanâion  qui   maintient  les 
I  dcdlions,  y  eftoitre5Uc& exécutée. 
I       Moniteur  l'Abbé  Bernou  répond  ,   que 
c'«ft  une  pétition  de  principe  ;  que  les  éle- 
.   Ûion;  font  deDroit  cointnun,  &  qu'elles 
ont  eu  lieu  àTournai,  nonfeulement  du- 
rant les  années  exprimées  dans  l'objeition, 
mais  durant' plu  fleurs  lîecles,  6c  long  temps 
avant  quels  Pragmatique  eût  eifé  faite. 

La  quatrième  objcâioncft ,  que  les  Elîais 
de  Tournai  députèrent  aux  Eftats  Généraux 
deToursen  11^67.  pour  laconfervationde 
la  Pragmatique  Santiion. 

Laréponfe  de  Mr.  l'Abbé  Bernou  cil,  que 
cette  dépuiation  ne  fut  point  faire  aux  Eltara 
gcnerauitenusàTourscni467.n)aisàceuic 
^ui  furent  tenus  en  1483.  fous  Charles  VIII. 
&quecesEftat3-là  ne  furent  pas  tenus  pour 
maintenir  h  Pragmatique  Satiftwtv ,  ^.-Jv^ 
^or remédier  aux  defordtesàuîi.oia.'iw.e. 
Ce  T  > 


r  «,4      ■  J  0    U    R    N    A    t 

La  cinquième  objcaioneft,  qi 
cordât  n'a  elle  re^u  qu'au  mois  de 
l'année  if  tS.  auquel  les  mois  da 
furent  fixez.  Or  la  ville  de  Toui 
alors  à  François  1.  &  par  confcquci 
cordât  y  ent  foa  cïccution. 

Monfr.  l'Abbé  Bernou  fait  dei 
ùs  à  cet  argument.  Lapreraicre 
pourroic  eftre  propofé  avec  autani 
contre  la  Bretagne  &  contre  la  I 
où  il  cft  certain  néanmoins  que  li 
dat  n'eft  pas  re^u. 

Laiëconderéponfeell,  qu'ilef 
le  Concordai  n'ait  elle  reçu  qu"« 
fui  iîgné  Si  approuvé  au  Concile 
le  ip  Janvier  ifiô.  S(  enregiUré 
ment  le  ai  Mars  if  ly-  auquel 
viite  de  Tournai  elloit  poSèdé 
Anglois. 

La  fixiéme  objeâion  ed,  que  { 
viéme  article  du  traité  dcCambr 
çoisL  céda  ie  droit  de  nominatioi 
chédeTournïi.  S'il  céda  ce  droit 
jouifToit  ;  Se  par  confequent  le  C 
qui  en  ell  l'unique  fondemeni  ci 
dans  cet  Evêché. 

Monfr.  l'Abbé  Bernou  fait  enc< 
Téponfcs  à  cetargumcDt  :  l'une, 
les  traitez  on  fait  fouvent  dca  ce 
certaines,  ou  même  fiuflês,  de  | 
omL'itredcnccelTaiies.  L'autreiC 
pas  vrai  que  pir  \c  triittit  CmtC 
fois  I.  ait  cédé  le  àimt  ic  w>' 


s  ;  A  V  A  M  >.        6tf 

Prêché  deTournai.  Il  n'y  a  pourencUrff 

tvaincu  qu'à  iire  les  cermes  ilu  traité. 

Monir.  BernoQ  ne  fe  contente  pas  d'avoir 

Bîe  voir  que  les  objeâioas  de  a  partie  nfr 

Sont  d'aucune confideration:  îtilveutbien 

"^ai  furabondancc  produire  de)  preuyes  io- 

«ontellables  de  la  juftice  de  Qi  cauiê. 

I.  Il  fc  fonde  furleDroitcommnnquia 
cité  obfervé  rcfpace  de  plus  de  douze  fic- 
elés ,  &  qui  laiffe  auï  Ordinaires  ta  libro 
difpofition  des  bénéfices. 

i.  Il  montie  que  la  nomination  des  Gra- 
duez  ell  une  de'rogîlion  as  Droit  coraDion  .. 
unecbargerurlcsColIateurs.unefervitudc 
_    fur  les  bénéfices. 

li       3.  Le  Concordat  eil  un  cootraft  qui  doit 

X   ïftre  réglé  par  la  volonté  des  contraûans, 

r    qui  ont  reconnu  que  la  Flandre  n'y  eftoit  pas 

toraprife,  puisque  le  Roy  a  obtenu  des  in- 

K  dulti  pocr  la  nomination  aus  Evéebcz  Se 

I    wax  Abbayes  de  ce  pays- là. 

'        4.  Il  y  a  des  preuves  inconteftabies  pour 

montrer  que  la  l'tandre  fc  rEvèchcdcTour- 

Bsi  ne  font  point  fujets  au  droit  des  Gra- 

di^CT.  La  première  eft  tirée  du  témoignage 

'^«i  Philippe  Wielant  Prefident  de  la  Cour  de 

^lamdre  ,  qui  écrivoic  il  y  a  prés  de  dcHX 

'^vns.   ans  en  ces  termes  :  CUrMtlmmFhu- 

^«■i»  fttum  femftr  habitamt  ,    MtUittiniti 

^■^^rf^/JHj  Eceltfi*  G»Uie»n»  :   •*»  Pmgma- 

j^^  S^^rtSi»  ,  »««  Pmryknftt  Hominaiitm* 


'coode  prciure  reCuVu  icsotiown»- 


^t,C  J  ou    «    M    A    L 

ces  des  Princes  de  Flandre.  PliUippc. 
due  père  de  GhirlcQuim  ,  défendit 
fujetsTousdegrandespeiaci,  d'apponc 
Rome  des  grâces  expcftatiseî.  desref" 
tions.tfc des  préventions.  Margucrîiei 
vernante  des  Pays  ■  bas ,  défendit  zut 
miQs  ea  ifii.  d'obtenir  deL'UniTcrli»! 
Paris  des  lettres  de  nomination  ,  &  d' 
provifions  dépendantes  de  la  rragmiti^oi 
Sanâion. 

f.  L'induit  obtenu  de  Lcon  X.  pari' Ar- 
chiduc Charles  au  moisdc Juillet  ifif.âi 
mois  avant  le  Concordat,  ell incompaiitk 
avec  la  Pragmatique  Sanâion.  Et  cepea- 
dant  François  I.  de  qui  Charles  eiloic  w 
Feudataire.  ne  crut  pas  avoir  droitdes'j 
liofer  à  l'exécution  de  cet  induit:. 

6.  L'arreftduConfeilduKiJanv. 
«  nMinteau  ^  gardé  l'Eglift  Cniidri 
ToumMi  d»nf  i'exemtionde  tous  isdt 
dt  teutii  graeei  txpiiiativii  ,  dent 
ty-drvant  jouï. 

7.  Depuis  deux  ans  que  le  procès  dl 
Mr.  du  Mouiller  n'a  pu  alléguer  aucun 
emple  pour  juftifîer  que  le  droit  des  Gll- 
ducz  a  elle  exercé  dans  les  pays  doal  11 
s'agit.  I!  ert  réduit  à  dire  que  c'cftundroil 
public  ,  dont  il  n'ell  pas  tenu  de  prouver 
l'exercice. 

8.  L'exemtion  du  droit  des  GraducSi 
de  Jaquelie  l'Êv&ctÉ  dcTournii  jouii,  nt 
lay  peut  cftrc  6téc  ,  i  ttwua  «^ù. t^t-K^ 
zncricc.  ^^^^ 


D  ES  '  s  Ç  AV   A  K  I.         ^17 

}•  Cett^ezemtiofi  eft  appuyée  fitr  tm 
g  ufâge  qui  a  force  de  loi. 
é.  La  Bretagne,  la  Provence  »8cle Bar- 
I  )oîiiflènt  de  mèmeejremtion»  quelque 
ut  qu'ait  fait  Mooûr.  du  Mouftier  pour 
tnver  qu'il  y  euû:  à  cet  ^ard  quelque  di& 
moe  entre  ces  pays-là; 
(i*  LaPr^matiqueSanâlonnrleCoi^ 
ri«t  n'ont  gardé  d'avoir  lieu  en  Flandre» 
il  qu'ils  n'7  ont  lamaiicAény  pubUez  ny 
us. 

1 1.  Le  Droit  commun  eft  le  plus  favora-*^ 
,  Se  par  confequent  dans  la  concurrence 
e  doit  emporter  fur  le  Concordat» 
i^.  Le  Concordat  bien  loin  d'eftre  ne- 
tàire  aux  pays  dont  il  s'agit ,  kureflin* 
le  &  defavantageux.  II  fe,  roiuit  à  dix 
ifs  9  dont  l'un  établit  la  nomination  du 
ly  j  .l'autre  abolit  les  referves  $  Tautre 
;oriie  les  mandemens  Apoftoliques  ,  ^ 
(predîonde  la  véritable  valeur  desbene- 
:s  'y  l'autre  règle  les  caufes  8i  les  appeUa- 
ns  'y  2c  ainfi  du  refte.  Or  il  n'y  a  pas  un 
il  de  ces  chefs  qui  ne  (bit  ou  de&vanta- 
IX ,  ou  au  moins  inutile  à  la  Flandre.  It 
'  a  donc  nulle  neceffité  d'y  introduire  le 
ncordat. 

1 4.  S'il  y  avoît  quelque ncceffité  d'întro- 
ire  le  droit  des  Graduez  dans  l'Evêché  de 
►umai,  il  y  faudroit  introduire  celuy  de 
rniverfîté  de  Douai  ,  qui  efl:  moins  à 
rgeaux  Ordinaires  ,çaxceQjii't\\ft\SLV'3^ 
«  mois  en  deux  ans  \  tiaVvoa.oj»^'^^^"-, 


■*i3  1  o  u  R  N 

TCT&cé  de  Paris  a  quatre  inoii«ii  daiJK 

If.  Monfr.DugnéBagnoIs  TBtendiBtfcl"? 
Jujîice  cnFUndre,  donna  Ton  avis qDip0^1  " 

te,  que  le  dioil  des  Graduez  de  Paris  yen- 1 
feroîc  du  Crouble.  1 

11  refte  une  difficulté  dont  Mr.doMot-  |H 
ftieis'eftaTÎfe,  Scqui  conûCie  à  due,  qw  I 
U  chapelle  de  TempleuTc  dont  il  s^igit  I 
eftaDtilanominatioiiderAbbaj'ed'Aitcua  1 
fitaéedansl'Evêthéd'Arras  où  ledroîtdt»   I 
Graduez  eft  reçu,  elle  doit  fabir  la  lûde  I 
cetEï&hé,  8c  eftre  fojetre  comme  lay  «1  I 
droit  des  Graduez.  Mr,  l'Abbé  Bcmou  ri- 
jM>nd  à  cela  qu'il  n'y  a  ny  règlement,  nypof* 
fellJon  ,  ny  ulâgc  qui  anujectiil'e  au  droi: 
des  Graduer  les  [>enefices  de  Flandre  dcpc:i  ■ 
dans  des  Abbayes  d'Artois  ou  de  France. 

Lcrelledu  Mémoire  eltemployé  à  mou-     . 
trer  que  le  droit  des  Graduez  de  l'UliiTer- 
iîté  de  Paris  o'a  pas  plus  de  lieu  en  Francs, 
çue  celuy  des  Indultairesdu  Pailemeat;  h 
à  rumcr  la  difiérence  que  Mr.da  Mouftier    ' 
avoictâché  de  metireentre  l'un  Se  l'autre. 

Il  y  a  un  fécond  Mémoire,  oùlaplùpiil 
des  moyens  expliquez  dans  le  premier  lonc 
répétez  en  d'autres  termes,  &oCi  toute  !» 
contellation  des  parties  eft  réduite  à  quatre 

Le  premier  eA  defçavoîrlïleConcordU 
»  jamais  elle  rei^u  au.  Comté  de  Flandre. 
Mr.  du  Mouftiet  n'a-^TOt  à\«gifc  s.mi^*,«v- 
eœplequi  juft\&c  cv^'v^l  îJit&t vtcp. .-^ 


^^■;T;^-^.■ 


»  ■  •     S.-Ç  A  T  A  ir  8«         6tp 

A  jaftific  qa^ïk  ae  Ta  point  dké  pte- 
mcat  pr  Fara  de  Monir.  Dugné  d» 
It^qoikditpofittYcmaiit.  i.Ilpra- 
ct  cstnkt  de  rfieUle  de  S.  Pknre  de 
^Qi£Mt  foi  qnefePapeeftenpoflèf* 
le  apmmer  aax  Piebeades  de  cette 
^là  &iMi  la  fc^  dn  lyik  mota.  Or 
fÊÊkf&m  de  ratCB  det  Gtadneseit 
ipadUè  avec  reseortû»  4«  Ce»». 

ftcMd  i^eft»  defisaYQÎrfitaPni^ 
«e  Sanftioa  a  îasiais  cfté  reçue  an 
îCoflBté.  Mr.daMeiiiftkrnepropo& 
k  ^le  dei  conjeâaxct  bL  des  cmfe- 
es..  B  pfodnk  des  aerninatiofia  de 
rerfité  de  Paria  iastct  au  tcmpt  de  \m 
latiqitc  »  &  ii^aées  dans  TE^ife  de 
cre  de  Douai.  A  ^uey  Monfr.rAbbe 
18  tépoad  qu'ils  ont  pu  ^ire  infiimër 
oominations  où  ils  ontToula  ^  mai» 
ela  ne  kur  a  pas  donné  droit  fur  ka 
;s  de  l'Etrédié  de  Tournai,  non  plua 
or  une  infinité  d'autres  du  monde 
:ien. 

troifiéine  ckef  eft  ,.  de  fçavoir  û  le 
Drdat  n'ayant  paAefté  reçu  ^ufques  ici 
.ndre  >  il  efl  a  propos  de  l'y  recevoir. 
AbbéBemou  prétend  qu'il  n'eftpisà 
»s  ^  &  pour  établir  £a  précenfioa  ,  iJl 
eux  chofes.  L'une  cSt  qu'il  répond  kt 
5  les  raifons  apportées  par  Mr.  du  Moa^ 
"oor  perîiiader  qu'it  eft  nccdSik^^' W 
rc  ea  Flandre  le  CoûOfXtdalim,  \a  ^- 


'  6xo  Journal 

conde  eft  ,   qu'il  en  apporte  de  ccmtnin 

Paar  perfuadcr  qu'il  n'eft  pas  accefîaûci 
y  introduire;  6cla  plupart  de  ces  tiiim 
H  font  touchées  dans  le  premier  Mémoire. 
Le  quatrième  &  dernier  chef  eft,  dcls» 
voir  fi  la  collation  des  bénéfices  doit  ctbt 
réglée  felun  l'afagedes  lieux  où  ils  roa[£> 
tuez,  ou  Telon  l'ufage  du  bénéfice  duqud 
ils  dépendent. 

Mr.I'AbbéBernou  foCicieotqae  c'ellft- 
Ion  Vaùge  des  lieux  où  ils  font  iicueii  Et 
parce  que  fa  partie  tuy  oppofe  un  arrf  (  lendt 
au  Coafcll  du  Roy  le  ii  Juin  tdSi.  jC 
lequel  il  eft  ordonné  que  tous  Ueoeficeidé* 
pendnns  deCollateurs  Fian^oïs  co  quelqur 
PrOTÎnce  qu'ils  foient  âtuez,  jouirom  ^': 
avantages  du  Concordat  ,  de  mâmc  q  : 
leur  chef  fitué  dans  un  pays  où  le  CocKOiii 
a  lieu,  il  relevé  p1uiîear3circonItaai:e>(]^' 
en  affoiblilTenc  la  difpoiicion. 

Il  fait  remarquer  premièrement,  quec'eft 
unarréc  fur  requête:  en  fécond  lieu. çt'il 
a  elle  rendu  par  furprife,  puis  qu'il  détndt 
l'Induit  obtenu  du  Pape  Clément  Neih 
viéme  pour  le  RouITillon  :  en  troifiénK 
lieu,  que  cet  arrêt  ne  fait  aucune  mcDCtoO 
des  Gradue:! ,  qui  n'ont  jamais  elle  re<;ut 
dyis  le  Ropflillon  :  enfin  que  cet  arrêt  ot 
parle  ny  de  Patrons ,  ny  de  Pretentatcurs. 
inais  feulement  de  Collateurs.  OrlcColU- 
tnir  de  U  Ghipelle  de  Temçleuve  elU'Eïé. 
qac  deToiitrai,  ài^  \c  4\ticiAt s^-iafai**. 
CoQcotdit  n'cft.  î*^  ■c'^S'^-  W^^î^"^^ 


nés  SçArAHi. 
s  obligé  par  cet  arrft  à  U  coaferfir  à 
T.  du  Mouiller  ,  qui  ne  k  prétend  qu'en 
rrtu  duConcordat. 

rùifiémt  Ri ponfi  pour  M'.CUuJiStrneu, 
tntre  Us  demitri  tneyins  de  M',  Cbar- 
Iti  du  MoHjlîtr ,  ^c. 
~~\  Epuîsquej'ay  acheté  cet  extraie  de  la 
L/  féconde  réponJc  de  Mr.  l'Abbé  Bcr- 
DU  ,  il  en  a  fait  imprimer  trois  autres. 
tans  bpremiere  il  s'arrête  priDcipaiemenc 
détruire  uae  maxime  avancée  dans  de Dou- 
ranx  mémoires  de fcs parties,  &quicon- 
lîe  à  dire  qu'il  n'y  a  pu  a*oir  en  Flandre 
c  prefcription  contrelc Concordât,  parce 
u'ileft  de  droit  public. 
Il  diiHngue  pour  cet  effet  ce  qui  peut 
[Irc  entendu  tous  le  nom  de  droit  public, 
:  atoué  que  fi  par  le  droit  public  on  entend 
ne  loi  fondée  fur  une  vérité  immuable  , 
smrae  font  le  droit  divin  ,  8c  le  droit  na- 
jrcl  ,  il  ne  peut  dire  prefcrlt.  Mats  il 
Ht  que  11  par  le  droit  public  on  cn- 
nd  iêulcment  une  loi  d'inilitution  hu- 
laïne,  £t  faite  pour  l'utilité  publique,  ii 
luteÂre  prefcrit,  &  en  apporte plulleurs 
■euïcî. 

La  loi  4.  C.  lit  Frdfiriftiont  jo  *«/4o  »n- 
rum.  fait  la  premieic.  L'e>:emple  des 
ipitulaires  de  Cbarlcmagnc ,  de  Louis  le 
îbonnaire,  ScdeCharles  leCbauve  ,  qui 
atpoaiii  plùprc aboLU ,  eiv  W>9.iw-^wa 


En  voici  une  troifiéme  renfermée  dins  H 
raifonnementqui  l'an.  Le  droit  cominiii| 
<jui  lïifltf  aux  Ordinaires  la  collation  io] 
bénéfices,  eftundroic  public  plus  auteod- 
«jue  que  le  Concordat,  Or  ce  droit  a  tlH\ 
prefcrit  prefque  dans  toute  h  Chrétienté 
parles  cntreprifet  de  la  Cour  de  Rome.  A 
plus  forte  raifon ,  ]e  Concordat  a  pn  Cftte 
prefcrit  dans  les  piys  où  il  n'a  pas  cfté  oï- 
ïerïéj  de  même  que  leConcordatGerm*- 
nique  a  elle  prefcrit  dans  l 'Atficc ,  où  il  M 
t'obferve  plus  aujourd'huy. 

Il  y  aencore  une  autre  preuve  tr«-fortc, 
tirée  du  chapitre  Audicis  15-.  de  Prtftri- 
fmnc,  où  il  cit  dit  que  les  droits  Epifco- 
pauxfoni  fujcts  à  la  prefcripiioa.  Or  îleil 
certain  que  ces  droits-là  ton!  partie  do  droit 
public.  Il  eft  donc  certain  que  ledroit  pu- 
blic peut  eltre  prefcrit.  Le  Concordit  l's 
donc  pu  eftre  en  i'Iamlre ,  quand  iyiêm« 
auroiteAé  du  droit  public  gênerai  duR< 
aume;  ce  qu'il  n'clt  pas ,  mais  fculr  " 
du  droit  public  particulier  de  quelque 
vinces,  puisqu'il  y  en  a  plulîeurtoi 
point  elle  rei;u  ,  comme  en  Bretagne,  eu 
ProTence,  BtenFlandre, 

Li  féconde  rcponfc  de  Mr.  l'Abbé  Eer- 

rou  eft  faite  à  quelques  eitraits  des  rcgi- 

ftres  du  Chapitre  de  S.  Pierre  de  l'ifle.  tous 

fias  anciens  que  le  Concordat.  Ses  parties 

5en  ferment  V^^^  ^tdmiw  i^c  WQ^iAura 

ces  dcFlaûàtç^iiir^'^  i.\.^"^-« 


0  «  f    S  q  A*  TA  K  s;        €ii 

le  I  d'oè  ils  infèrent  qu'ils  les  doivent  en- 
tre exercer  en  Tertu  du  Concordât. 
Mon(r.  l'Abbé  Beraou  leur  répond  qu'ils 
nagent  i'eâat  de  la  queftion  •  puis  qu'il  ne 
■gitqne  du  Concordat,  ScnoadelaPrag- 
iacimie, 

•^  A  Ibôtient  enfuite ,  qn^eB  fcrtif  de  la 
(vmatiqne  ils  n'ont  exercé  ancnn  droit 
htfcsbeaefices  de  Flandre  :  maisque  quand 
da  Ibroit»  ils  a'enpourrotent  exercer  en 
nrta  du  Concordat ,  parce  que  les  Tilles  de 
laiodre  en  ont  efté  expreflëment  exem- 
Sbi  par  ies  capitulations  «  par  les  traitez  de 
rix,  Scparks  fermensoêLouJisieGrand. 
lofe  Mdnfr,  l'Abbé  Berdou  exaqdne  ces 
Btraitsen  particulier»  bien  qu'il  prétende 
u'il  efl:  fort  inutile  de  le  Elire. 

Sa  dernière  réponfe  eft  contre  deux  no'u  • 
elles  requêtes  de  fès  parties ,  dans  lerquellcs 

fait  voir  qu'il  n'j  a  rien  de  folide. 

ÏÏMJhiffffMA^iéti  CamiSo  U  TeSttrd^  Lm- 

imm  mé  tù  Kigi  dtdhntum  >  eum  Thtfes 
Fhiltfofhicas  in  CoUtgU  MsAmnéû  /fi e- 
rtpur  t  étnno  M.  DC.  XCII.  ^  CtU, 
Sipitmà,  In  ^ 

LE  dcfTeîn  de  la Thefê  que  Mr. l'Abbé 
de  Louvois  Toutînt  le  vint  quatrième 
u  mois  dernier  avec  l'applâudiwmïent  de 
Mït^ceçn'ii  7  a  de  plus  relevé  iUO&>»  ^ 
'aVJJJc,  clt  un  des  platbciaxtjà^VL^^^ 


jimaU  inventé.     L'arc  des  PeiatKl  tl^ 

Graveurs  fcmble  i'y  eftre  épuifê  pooTi 
primet"  noblement  les  iDcomparabl«'l 
ploies  que  ie  Roy  tait  aujourd'hui  iV 
grand  éionnemcnt  de  toute  l'Europe.  J 

La  Poëlic  anime'e  d'une  loiîablc  êmr 
tion  3  la  vue  de  l'heureux  fucce's  du  piod 
te  du  burin ,  s'efibrce  de  les  égaler 
décrire  avec  des  termes  magaîtique 
le  langage  muet  de  les  fcfurs  n'a 
qu'aux  yeux.  La  Mufe  Fratu^oilc  de  Mr.i 
quillon  de  l'Académie  de  Soinons, 
faiiement  bien  imité  la  Latine  de  M 
lin  ProfeiTeur  Royal  en  Eloquence, 
ritéd'cftrc  imitée  elle  même  par  ce 
s'exerceront  ii  l'avenir  fur  de  fembld 
fujers. 

'Monfr.  !e  Comte  ProfclTeur  e 
tez  dn  Collège  Mazarin ,  a  adreiré  à  M(d 
l'AbbédeLouvoituDeUde;  ScMr.Manii'l 
ProfelTcuren  Retorique  du  mf  me  CoUfgC,  [ 
en  a  adrefTé  une  autre  au  Roy  fur  le  rofmc  1 
fujet  i  fur  lequel  Mr.  Saulmon  Bacheli»  I 
en  Théologie ,  a  aufTi  publié  un  |)ctii|W(;ir.c 
en  vers  hexamètres. 

Livres  iiouvclicmcntimprimci. 

RffliximfuT  l»  riponft  dt  Mr.fAàitii 
la  Truffe  au  traire  âei  Etudis  Mcnttfitqim. 
Tur  JiM  Maiillen  Ktligitux  Ettudi"'    '" 

Il  iif  Conirt^Miondalaint  Maui.  Ln^. 


s    î    A    T    A    «    t.  ftt. 

■1  proJieaeé dam  i'Sglife  ditVéldt 
X  fritrei  de  ^aheutti  peur  leRif. 
tU'MMGMjIaud.  In  4.  a  Paris  chez 
ivcde  J.B.Coignard.  1691. 
■aie  dtfAtatt  Elifaieih  fille  dn  Rey  d» 
il,  Buchtffi  Ut  Turisge.  Far  le  Pirt 
mgt  Religieux  Ftnilent  du  Traifiémt 
diS.Franfoii.  7nia.  àPariichezk 
e  de  J.l],  Coignard. 


'^<a>a^ 


4i6 

XX  y.  VI 

J  O  U  R  N 

DES    SÇAA/ 

DuLundy  ij-Scpt.  M.  D 


t*  vie  deS.feanGi>n{alct.t 
Religieux  di  l'Ordrt  de  S. . 
ftt  tn  deux  Livra.  Fit 
iine,  ReligitHX  ditmèm* 
en  Theotegie  dt  la  faiulli 
3  Paris  cbes  Pierre  Aubou; 

LEs  Religieux  q^ui  Ce 
quelque  qualité  exin 
manquent  gueres  à  cr 
Ordre  des  langues  !c  des  pli 
pre/lént  à  l'cavide  leur  don 
qu'ils  ont  méritées.  Celles 
:2deCaftrig|io  ont  elle] 
I  Ecrivains  célèbres  d'Efpagn 
f  Pajrs-bîs,  &  de  France,  & 
toute  l'Europe,  LeP.  Robii 
COTC  dans  cet  ouvrage  qu'il 
ordre  de  fon  Supérieur  .  fit 
qusntiré  de  digreflions  qui 
utiles.    Jen'en  dirgypourti 
extrait,  ît  ne  m'attéteray  ■ 
Jean  Goni;alei  àc  Cifc 


JoouRir.  oïl  SçAYANS.    617 

.Royaume  de  Léon  en  la  Province  des 
liftarics*  &  7  fut  élevë  par  des  Religieux 
'Ordre  de  S.  Benoit  dans  un  monaflere 
parAlfonleTroifiéme  da  noni#  Rof 
\>f  ifoi  commença  à  régner  en  g.}.;. 
è«i  dlûs  le  coande  ion  règne  fit  beau- 
— 1^  bien  &  de  oiaL    Car  d'un  côté  il 
les  ËgliCês  de  S.  Jaques  en  Galice  » 
io  t  &  d'AÂorga  $  .0c  de  Tautre  il 
m  les  yeux  i  ies  frères. 
^  Jean  Gonzalez  s'eut  pu  plûtoft  achevé 
ÉliiÉirijilri  4kPliilo(bphk  ^  deTheologie , 
■10  fiMipere  Ic-pfefeataàdaCwrdii  YÎlbge 
il^.'Doniille  •  ^îe  lamelle  il  eftoît  patron. 
llaûtt'ayHit  pu  ledi^o&ràla  teténîr,  il 
fiiagea  i  obtenir  pour  linr  oa  canonicat ,  ou 
une  dignité  dans  l'£gliie  Catedrale  de  Bur-^ 
gos  (  &  dans  cette  vue  il  le  mit  auprès  de 
rfiffêque  Alfonfe  de  Cartagene ,  fils  de  Paul 
fiuneoz  Rabin,  converti  à  la  Religion  Chré» 
tksnie  par  S.  Vincent  Ferrter. 
r-  .  L'Ëvéque  le  chargea  du  foin  de  fts  affai- 
vct^Scdeiadiâributiondefesaumones.  La 
tendreife  pour  les  pauvres  les  Icry  fit  re- 
natcidre  avec  une  telle  abondance ,  que  fes 
^"v^ux  en  prirent  occafion  de  Paccufer 
^  Imprudence  ,  £c  de  public  qu'il  ruine^ 
^^itbien-^ôt  Ton  maître  »  6c  lé  mettroit  hors 
^ftat  de  fatisfaire  à  fes  créanciers. 

Aifbofè  de  Cartagene,  bien  loin  de  prêter 
We^iilc  à  ces  mauvais  bruits,  en  témoigna 
/«^  à'cîHme  qu'auparavant  ^ut  ^twwC^oxv- 
^^z,  lujrconferz  TOrdre  àe  "PwXrAt^  ^ 

Dd  X  ^^ 


demanda  à  ion  Evâquc  la  pc 
quicter  feibeoeficcSiSc  de  lèrci 
il  l'eut  obtenue,  il  nWa.  deJlen 
pelle  di;  l'CgIife  de  rainte  Agate 
piroifle  deBorgoï. 

Cette  Eglifc  eitoit  autrefoÏ! 
vénération  par  toute  l'Etpagne , 
(}uand  uti  homroe  e&ok  accufe 
confié  dequelque  crimei  iU'y 
proteflint  en  prefeocc  de  lov 
qu'il  eftoit  innocent, 

Jean  Gonzalez  vifiioit  fouv 
desAuguftins,  guiellauFaubt 
go5,  &  y  WiCoit  l'es  prières  aui 
Crucifix  qui  cft  appelle  le  j 
Voici  ce  qui  {e  raconte  de  la  il 
ilfuttrouvé.  Un bourgeoî»del 
fur  le  point  de  partir  pour  «Um 
lefaii^ 


Pays  -  Bas , 


o  »  r  S  ç  A  ▼' A  K  s«       6%f 

if>  GouçaIcz  faifant  donc  im  jour  Tes 
f$  aux  pieds  de  ce  Cruciâx ,  un  eftropié 
e  •m'irchoit  qu'avec  àcs  potences  >  fc 
ick  à  \t»j  Se  iiBpIora  foaf  feoouri.  Il 
ttAlSI^ Dieu iàgueriibn,&f obtint;  8c 
a«in^  |HNHr  eii  témoigner  à  Dieu  fil  re- 
sifliinoe  t'engagea  à  ion  (èrvice  ,  par 
kfeilîon  qu'il  fie  danileniéBie  CoATent 
«roit  reçu  cette  grâce. 
ielqoe.tempt  après  JeaaOooçdes  par« 
•Burgoipoor  alleFaSalamanque.  U-y 
axl'^idiofd  4ani  l'EglîIe  de  fiiint  Seba- 
:t  Le  Reâear  &  Ic&R^ai  do  collège 
rar-Barvelemî  ibadédans  l'étendue  de 
paroiilè,  forent  tellement  édifies  de 
nnons ,  qu'ila  (ouhaîterent  de  l'arotr 
lieur  collège,  &  luy  o'ffrirent  i'adm»- 
itîon  de  la  Chapelle.  11  ne  la  garda  pas 
•  temps,  de  la  quitta  pour  un  emplojr 
important ,  qui  fut  celuy  de  Prédica^ 
dtfSakminqùe ,  lequell'engageaà  dès 
4%  -lt[  i-  des  périls  incroyables  pour 
dredeux  faâionsdont  la  fureur  trou- 
ibufent  la  tranquillité  pubHque  »  Se 
»ic  de  {anglans  carnages, 
(ux  grandes  maifons ,  Tçaroir  celle  des 
m  flc-celle  desMaAeani  tenoient  alors 
emîerisrangsdans  la  ville.  Deux  frères 
fiièttiere  joiiereot  un-jour  une  partie  k 
ime  conrre  deux  frères  de  la  féconde  » 
nt  qoevélle  fur  le  jeu ,  fe  battirent ,  8c 
ttueis  par  les  deux  dt  M^tvuMÂ  ^  c{i\C« 
mr  promptement  «i;^?QiXQi^^ 


la  vie  lujferoit  à  l'avenir  ïnfup] 
moins  (ju 'il s  n'euflènt  Iccoarage 
à  fe  venger.  Q^and  ils  luy  cun 
Oelet^ire,ell«rcmit  àleurtête, 
s  UD  village  des  frontières  de  Poi 
les  deux  meurtriers  s'eftoienc  iî 
porte  de  leur  ntaifoa  fut  ouverii 
nuicpir  un  valet  qu'elle  avoitiul 
Icstrahir.  Elle  fit  enfoncer  la  poi 
chambre  ,  entra  dedans  avec  lî 
hardis  de  fa  troupe,  commanda 
cet  de  plttlleurs  coups,  &  de  cou 
Icurstftes,  qu'elle rappottxchacu 
d'une  pique. 

Celle  fanghnte  exécution  ali 
Sa  Uni  an  que  un  t^fu  plus  violent  q 
La  Noblofle  ït  te  Peuple  prirent  | 
douleur  des  Manzani ,  ou  aux  îi 
Monroii   &  orelàuetouiles  hab 


DIS      SÇAVANS.  6^ï 

Salamanque  pour  ]  'accompliflèment 
vœu.  On  croit  qu'ils  y  avoient  efté 
iés  Tan  iioi.    Mais  il  cft  certain 

furent  refermez  en  i^'fS.  par  le 
de  Salamanque,  5cque)enrvieétoit 
rt  auftere.    Ils  n'avoient  dans  leurs 

qu'une  pailIaiTe  &  deux  couTertn* 
sur  habit  eftoit  d'une  groflê  étofe» 
^e.  JIs  jeufnoient  depuis  la  Toui^ 
Iqu'à  Noël ,  &  comoAençoient  leur 
:  à  la  Quinquagefime.  Ils  ^ifoient 
les  Mecredis.  11  eft  vrai  qu'ilf  pou- 
nanger  du  poiffon  :  mais  il  eft  fi  rare 
pays- là  y  qu'ils  n'en  afoientprefqae 

.  Jean'ide  Salamanque  qui  avoit  in» 
la  reforme  dans  cette  maifon  ',  en 
rieur  lors  que  Jean  Gonçalez  y  de- 
.'habit.  Il  l'obtint  fans  beaucoup  de 
,  dont  il  faut  ufer  pour  éprouver  de 
)o(luIans  dont  la  vocation  eft  dou* 
[1  paifa  durant  le  noviciat  par  tous  les 
1$  de  rhumilité  ôc  de  Tobéiffance ,  êc 
emps  après  fa  profeflion ,  fut  jugé  fi 
it  Religieux ,  qu'il  reçut  la  charge 
ire  les  novices.  Peu  de  mois  après 
evé  à  celle  deDéfiniteur  de  laPro<* 
h  partagea  avec  le  Provincial  le  fbio 
es  Supérieurs  àts  maifons  particu- 
celuy  de  maintenir  la  règle  8c  les 
tionsdans  leur  vigueur,  ficdes'op- 
f  relâchement. 

oubles  de  Salamatkqji^vjWuXtt'^^'w»;- 
Dd  4  \ûKW:Si 


{es  audiceurt  en  furent  touchi 
imt  le  deSein  de  travailler  à 
lêdtiieux  irrité  de  la  liberté  du 
envofa  des  gens  armez  pour 
tnge.  Mais  ^uand.  i  U  fu  rcnt  ci 
ils  perdirent  coQt  d'un  coup  l'i 
bras  &  de  leurs  armct  ,  qu'ils 
renc  qu'à  fa  piiere. 

Ce  nefut  pas  cette  Teule  foi 
dieflë  à  dire  h  veritéluy  acrii 
Dom  Gsrcia  Alvarez  de  Tok 
venir  iAlbe,  petite  ville  difta 
lieues  de  Sakuiioque  ,  &  d'y  pi 
de  h  felït  du  l'airon.  Ayant  s 
Seigneur  clloil  extrémemcoc 
qu'il  t.iiroit  lelbuvcraiii  dans 
àff.  en  prêtliant,  que  IcsSeigr 
aimer  leurs  vallaux  comme  leu 
ne  les  pas  trjirer  comme  leuri 


E  9     S   Ç    A    V    A    X    .«.  jîr; 

mettre  picil  à  ten  c ,  &  tic  liemaiw 
a  au  Prciiicateur. 
Dom  Garcia  Alvarez,  tourmente 
is  douleur»*  t   envoya   iiutrir    ic 
ODçalez,  pour  le  liip^^liLT,  il*ol>- 
Dieu  ii  j^uerilun»  ix  V.  l'oimiic  \ 
me  en.  reconnuiilaïK'c  tk  de  bcuux 
iu  Convent ,  entre  leiiiucls  il  y  a  en- 
ourd'huy  une  robe  fuuitie  qui&'cU 
ce,  ôcqui  iexc  à  l'Iniirmcrie. 
.  Jean  Gonzalez  continua  d'attaquer 
>U5  les  vices  »   &.  pendant  qu'il  les 
ttoit  pour  les  détruire  dans  les  au- 
ïi  ne  négligea  pa:^  les  moindrci  ini- 
tions qui  [\iy  pou  voient  échaper,  U 
a? te  tant  de  loin  u  s'en  corriger ,  qu'il 
oafeâuit  pluHeurs  fois  en  un  leul  jour, 
le  Supérieur  luy  fit  une  corrCLtjoii 

■jz^'c^  a  qu'ii  re.u:  âvec  ur<c  protorulc 

■     • 

L::e. 

z:s  p."i::cje  coririnueiis    dî'i  vr/H^a 

chenil  ic  Rt.;:j  t-iti,  le  î.r'.Tr.  jiir': 

•  -       *         * 

_  t    fc—  .  •  >  ••     ^-^   •«    •  -  £^  •  ■ 


!■•>•-    *":     * 


%■.•  *• 


«Î4  J  O   W   »   W   A  fc   ^ 

heures  au  dire.  SonSuperieurld 
de  n'eftre  plus  fi  long.  Sa  pe:^ 
grande  :  car  lî  li'un  tâté  il  ne  S{ 
manquera  l'obéiflkacc,  del'aut^ 
hcndoic  de  £e  priver  d'un  treCoî 
reveiadoncàlbnSuperieur  danu 
fion  h  grâce  qu'il  recevoir  durai 
de  voir  la  chair  de  J.  C.  fa  tefte, 
Ses  phyes  ,  &  tout  fon  corps  ^ 
touci'ectat  de  lagloiredontilbii 
Ciel.  Alors  leSuperieur  luypcnj 
aulTi  loDgà  laMelTequ'ille  voudj 

CesdonaejiCraordiaiires  nellM 
point  le  cœur  ,  n'aHoiblîrcnt  a 
humilité,  nerelâchercatiiea  d4| 
de  l'a  pénitence  ,  ny  de  l'ardeur  avi 
ils'appliquoit  i  fccorrigerdcrew 
défauts,  &à  procurer  le  laluc  d^ 

Ayant  appris  de  la  voix  [»ubli(]i^ 
mercc  de  g.ilanterte  qu'un  jeune  Ç 
uaevcuveentretenoientenlèinh) 
Aile  de  toute  la  ville ,  il  lesavcD 
ticulier  de  le  rompre  .  &  n'aya^ 
gagnerfurleurerprit,  il  les  iaviO 
mon ,  où  il  parla  avec  tant  de  fM 
leur  malheureux  engflgetnfrntiqil 
lier  prit  la  refoiutiend'y  renoDcl 
f  Hèt  il  alla  trouver  le  Pre'dtcateq 
mitàfaconduite,  Ec  par  Am  avi^ 
bit  dans  le  Convent  dcsAugulIJH 
nantjuc ,  où  il  eKçia  les  péchez  j 


DBS      S  (^   A    V  A   ÏJ   $,  ê'if 

euvctranfportée  de  fureur  jura  qu'el- 
eroit  fa  vengeance  au  dernier  excès, 
:11e  ôteroit  la  vie  à  celuy  qui  luy  avoic 
1  amant.  La  menace  ne  fut  pas  vaine  » 
:ecution  n'en  fut  pas  lente.  Le  P.  Jean 
.lez  fut  empoifonné  à  l'autel  ^  &  le 
pain  Qui  entretenoit  Ja  vie  de  foa 
donna  la  mort  à  fon  corps.  La  lan- 
dont  il  fe  fentit  attaqué ,  ne  l'empê* 
s  au  commencement  de  continuer  fet 
3ns  :  mais  dans  la  fuite  il  fallut  cedef 
olence.  Il  rendit  l'efpric  Tonziéme 
479*  ^^  quarante -neuvième  de  fon 

Dam«  qui  Ta  voit  fait  empoî/bnner 
lut  fon  crime  ,  8c  en  demanda  pardon 
ffetd'unegrace  qu'il  obtint  pour  elle» 
levant  la  récompenfe  que  Dieu  luy 
)reparée.  Le  concours  du  peuple  fut 
•rdinaire  à  fes  funérailles,  6clesgue- 
miraculeufes  fréquentes  à  fon  ton9- 
Sa  canonifation  fut  follicitée  auprès 
:andre  VL  par  Ferdinand  leCatholi- 
nprés  de  Paul  II L  par  Charle-Quint  > 
;  de  Clément  VIII.  par  Philippe  1 1 L 
rours  des  Rois  Se  des  Princes  efl  quel- 
s  utile  aux  Saints  pour  leur  procurer 
te  extérieur  dont  leur  mémoire  ck 
éc  fur  la  terre. 


Dd  6  -^il^^yfy 


\ 


U  qi 


\ 


I   »     s  ç   A    V    A    «    r.  «JT 

lOUbiicd'ivertir  quelors(]UeMC 

pudroic,  il  faut  abeillcrdct'ori- 

u/ïi»uneperpcndicuUire  A^  Tur 

CJP  prolongécs'ilcncftbelbio:' 

![t  qu'on- aie  étudié  les /<>Mr;e«- 

on  voitd'abordquc  AD  eliint 

ifcreiion  lîir  le  di.imetre  donoè 

D-B   eftant  menée jufqu'aunou- 

:tre   ABf  paralldcmenciuxsp* 

r  A 1*  ou  X  donnée ,  6c  û  eor- 

re  PG  ou  ^  fepeuvcnttoujours 

m  Ap  &enp  G  demaoterequclc 

riporté  lur  A  H  ^  donnera  p.ir  1^ 

la  lîjbliitution  propofée  h  fans- 

r  qui  détermine  la  feeante  à  an- 

chcrchêe  rrG.  Maisjedisplus  : 

:iiurion  fert  ^  trouver  la  foutin- 

r  quelque foit l'angle  APGi&je 

SBinli:  Soit  GF  Iccûtcinfïninienr 

K-tOBrbchqaelle  aie  G  T  Mur  fa 

,  &  FC  paurlbnappliquee,  qui' 

fincipede  Dcfcartes devient  égale, 

nie  à  la  parallèle  G  P  à  caulc  dcs' 

ifinimenc  proches  F  &:  G  ,   C  Se 

ilfiHtque  PC   eft*er*i  l'onFcuc 

[imaginer /CxFC  &  jPCOGP 

;Jes  angles  droiis  en  C  &  eti  P» 

Ùnlîiqiie  T  eflaRt  JEincavec  ^  une 

fccuhirc  gK    fur   T  f   détermine 

^'laquelle  &  à  PG,  la  laurangente 

ktroiliémc proportionnelle,  Parcct- 

irodiion ,    dans  les  tvisn^ka  tiy!is.ti- 


a  qu'a  écrire  »  pour  y.  Éc  J 
lien  changer  dis 3  h,  regl^ 

-  On  ociiiootrerâ  daBi-l'ouyi 
ptrlé  en  la  psge  j7f  des  J(mv« 
k  plus  grindo  appliquée  pfiA 
tre,  h  Ibutangenie  du  poisr 
meutaugmeiicéedcrR  iltAance 
devient  la  plui  giaaàe  de  ton 
aiiifi  augmenreciiU  Iciiuiûi  di 
trouver  ce  point  i 

Xffkit  dt  Fancg^yri^Hts  four  U' 
faits  du  Saint  idt  l'année,  c, 

teacti  choijîei  dt  VEiriiure 
■  Péris dsl'Eglifi.  l»S..3.-bal. 
Denis  Tliietry.  1691. 

■yE  pirlai  dani  îe  dii-rcptidm 


n  t  9     SÇATANS.  ($4P 

lîer  i,  fa  Alite  /  qu'il  a  renfermée  dans  ces 
toflies^ 

19,  tirêx,  dês  ugiftrês  de  l'Académie' 
fjéUi  des  Sekncts,  du  ^t".  Août  i6^z^ 
rPtoi«cheaJeaaAniâS>ii»  1691. 

E»  Mémoires  coatienneot  une  obfèr* 
vatlon  de  VEclipik  de  Lune  do  18.  Juil- 
deraîer,  avec  use  metode  pour  déter- 
T  les  longitudes  par  divérws  obferva- 
is  d'une  même  Eclipiè  «  interrompues , 
Sûtes  en  divers  lîeax«  ÎPar  Monfieur  Caf« 
Ini. 

Dcsobrervationsfor  L'origine  d'une  efpe- 
ce  depapiîlon  d'une  grandeur  extraordinai- 
tc't  6c  de  quelques  autres  infedtes.  Par  Mr. 
Scdiisau. 

De  nouvelles  expériences  fur  TAiman^ 
9Mt  Mondeur  de  la  Hire^  . 


Refthution  itef/ktnts  Lieux ,  Peeme  Ht* 
to$que..  In^,  à  Paris  chez  Ant.  Lam- 
bin.  1691^ 


L 


A  jaf!e.re£onnoî (Tance  des  Religieux: 

de  rOrdre  de  faint:  FrançcMs  remis  en 

^fledioa  dies  ûints  Lieux  par  la  puifTante 
proteâion  de  Louis  le  Grand  ». .  ne  fe  con- 
tente pas  de  s'cftre  exprimé  en  profe  par  le 
retnerchneat  qui  parut  dans Vc>i\CkX.«Vitv\itcv^ 
loupiul  de  l'année  dcrnicxc  ;  «iVt  Sfcfe\^^^2k^- 


\ 


■^1  J    O    .    .     »     .    L 

coredulangageruMinicde)aPoë(ïe,Eccrn> 

prunte  l'cloqueme  plume  de  Mon fr,  l'Abbé 
Mautncnel,  àt^ui  plulieurs Académies  ont 
doané  k  Veavi  d'edatantcs  ni;irquc$  de  leur 
tHimc ,  &  défère  un  prix  difputé  par  iesplus 
beaux crpritsdu  Royaume. 
'  Ces  Religieux  ne  Içauroient  alTczadmi- 
rerlapuiffancedeSaMajefté,  qui  a  obtenu 
en  UD  inflanc  par  le  feul  refpedï  de  Coa  aom , 
ee  que  la  valeur  des  Princes  Croifez  o'avoic 
pu  ciuportcr  en  plulieurs Gecles avecloutes 
les  forces  de  l'Europe;  &  comblczd'uoefi 
rare  faveur ,  ils  redoublent  incelTammeiit 
leurs  Taux  pour  lagloire  de  leur  ÎDcompa- 
rable  Bienfaiteur. 

[      Livres  nouvellement  imprimez. 

RiUiù»  du  Comint  àt  Stùnkttkt,  ïm  11. 

à  Paris  ihez  Michel  Brunct.    1691. 

Ktmar^uts  fur  la  Eiélinltijui  des  tmttut^ 
Ecctejiapquo  dt  Mr.  Dupin.  Tome  1 1.  r«" 
len»nf  ïsj  remarques  fur  It  fécond  vtlnmh  ■ 
dt  cet  ouvrage.    Avec  une  fréfxte ,  dMnila- 
cfuelle  on  réplique  À I»  rifùnfe  dt  Monfr.  Du- 
f't  fur  It  premier  tome  de  rei  remariftni, 
^itr  Dom  Manie»  PeiùdiUier  ,     RtligieMï 
JlmidiHia  de  la  Coagregstiunde  fait     "  ' 
»*  &  de  fniitt  Hidulfe.   In  S.  chez  I 
vc  de  Pierre  Pouillcrot,   &  Claude  t 
Jier.  1691,. 

Entretins  de  Mor*U  ,  aéiWi,  «u  îa^. 


'»ii. 

ilnmh  1 

.Du- 
quel. 

m 


DES      SÇAVANS.  643 

VOidife  ^  VEU&rt  de  Sophocle ,  Trage- 
ti^sCrequest  trsduius  en  François,  Avec 
M#  remarques.  In  1 1.  à  Paris  chez  Claude 

*^JL*Aitnîe  Evangeîique  ^  eu  Homélies  fur 
^^'Xvangiles  de  tout  Us  Dimanches  del'an^ 
g/i.  Far  Monfr.  Joftfh  Lambert  Prêtre , 
ffkSeur  en  Théologie  de  la  Mai/on  (ji*  Société 
wkSnhomie.  Inii,  4  vol.  à  Paris  chez  An« 
^joeDezallier.  1691. 


XXX.. 

]  O  U  R  N  A  u 

DES    SCAYA 

Du  Luady  i?.  Noveœb.  M.DC 


R 


Omiftn  Taïuirt  de  Miltri  SJcl 
bot.  Duc  dt  Tyrrend,    Viitri 

di  fro>i>nc:  à  Parii  duaiVE^li 
Ugitufii  An^Uifei  du  funiauii 
toini  ,  Il  XX.  jloât  169  t.  . 
re  M.  jî.  Anfilmt-  /n  4.  ^ 
George&LouùJofle,   1651. 

IcR  ne  pou  voit  arriver  de 
tigeux  à  h  mémoire  de  h 
■i-chard  Talbot,  Duc  de  1 
Vicero/ d'Irlaiide,  que  d'avoir 
Anfelmcpour  Pancgirillc.  L'elo 
don ae no  pouvait  élire  ni  plus  prq 
jufte.  qued'iïoirconrtrvé  Bti 
IbnRoy  une  ajt'litécoDllanieac  ï] 
pendant  que  prefqiie  toute  lànati 
quoit  envers  l'un  par  l'herclïe  , 
l'autrcpnr  la  révolte. 

Les  preuves  qu'il  en  rapporte 
tiques  &  éclatantes.  Le  I>uedc- 
defeendu  des  Comtei  deShrevC 
Çut  de  tes  ancèui:!,  >iescRetn9lei 
de  valeur,  <\a''\\îitfcc.iw^M«».\ 


que  les  rebelles  fe  portaient  à  !a 

Maisai-'ancquedeledonser,  il: 
mal  qui  en  trois  jours  priura  l'iH 
hotiime  capable  de  h  maintenii 
licé  due  à  11  légitime  dominatioi 

Ehs'  ^'  ■**'"'/'■■  ^^'"^ 

T  L  n'y  a  point d'hommcdcli 

X  ropc  à  qui  le  nom  de  Mr.  Il 

eilc  connu.  A  peineeut-iUchei 

qu'il  témoigna  une  palïïon  csti 

^^^      les  pays  Etrangers,  &  qu'il  pa 

^^^^  câêt  de  Paris  ,  nonobAant  tou 

^^^H  dameamerequivifoitencof 

^^^^H  fairepour l'y  retenir, 

s  des  kibiCs 


,  fie 


s       S    Ç    A    ï    A    N    i.  *t7* 

Hiblîanc  ricndc  ce  qui  regarde  l'hiftoi-   ' 
Murellcdechaquepays,  lacempersiure 
air,  lafcrtilitédu  terroir,  les 
mctaux,  la  fburce  ^  le  cours  d 

>  les  efpcces  des  plantes  Se  detat 
inclinât!        "    ' 

r  gouvernement , 

r  Religion. 

^e  fuc  desinftruifiionsqu'ilre^Utiîelciir 

fhe,  6t  des  memoircsqu'ilcirmieleurs 
a,  qu'il  compolà  les  voyages  qu'il  don- 
f  public  il  y  aplusde  vint  ans.  Il  n'y  en 
S  dix  qu'il  St  imprimer  par  Mtchallet 
ïiite  de  la  quatrième  partie  de  ces  voya- 
,  de  laquelle  ;e  donnai  I  extrait  dans  le 
irnal  du  dix -neuvième  Avril  i6SS.  où 
parlai  entre  autres  chores  d'un  niveau 
'iUvoit inventé,  Scquicftbcaucoupplut 
te  Scplus  feur  que  tousccuxdonto^s'e- 
t:  jamais  fervi ,  8c  qui  d'ailleurs  facilite 
brervation  des  longitudes,  &  celle  de  la 
::liniirondel-aimaii. 

Dans  tous  les  tempsde fa  vieil  amafladej 
res  de  toute  fortedefeiences,  &  princi- 
ement  de  Pliilorophie,  de  Mathemiti- 
es,  de  Politique,  &d'Hiftoire.  Plusilî 
oient  rares,  &  plusiircnioitdecuriofité 
lesavoirStdelesUre.  Quandilfutchar- 
de  la  girde  de  la  Bibliotequc  du  lloy, 
vérifia  que  bien  qu'elle  fuft  une  des  plus 
hes  de  l'Europe  ,  il  y  manquoitplosde 
IX  mille  volumes  qui iétrouvoicnt dans 


connoiJIoit  'Il  beauté  ,  les 
volontiers  à  ceux  qui  les  cj 
gagea  un  àe  IcsamUàcntn 
UDsdespluscurieux.  ScËCi 
penfes  conliderdbles. 

Il  y  a  environ  fia  ans  qn 
relation  manufcrite  de  l'ef 
d'AlIcmagni:  clloienten  t6 
lis  d'Iulien  en  notre  langu 
mettre  en  Ion  lang  parmi 
qui  regardent  l'hilioiredel 
dent,  à  laquelle  je  travaLUe 

Les  marbres  dont  Mr.  Ni 
fent  au  retour  de  fonAmbafI 
tinople ,  &  fur  lefquels  il  £ 
lief;8cdes  infcripiionsdcpr 
ans ,  peuvent  élire  joints  a^ 
curienfesderaBibliotcquc. 


SBf      SÇATANS.        ^49 

Eftant  d'un  tempérament  robulle,  il  jouit 
me  ferme  fanté  jufqu'aumoisd'Oâobre 
rnier»  qu'il  fut  attaqué  d'une  fièvre  dou* 
9  tierce  dont  il  efpera  de  guérir  pr  lafeu** 
diète.  Mais  là  trop  grande  abdinence 
int  diminue  iès  forces  à  mefure  ooe  le  mal 
mientoit ,  il  fuccomba  fous  Ùl  violen* 
^e  Mecredi  vint -neuvième  du  même 
oïa«  fur  les  deux  heures  apfés  Midij  en 
ibixante  £c  onzième  année  de  fon  âge. 
nw  le  cours  de  &  maladie  il  feconfefTaaa 
iBenttrdleRoux  Auguftin  DécfaauiTéfon 
jcnt»  Se  reçut  la  fainte  Eucariftie&rex* 
tmt  onâion  de  la  main  xlu  Curé  delà  pa- 
liflê  d'lâi« 

ffiexions  fur  la  réponfê  dt  Munfr.  VAhbi 
àêlmTrafp  su  traité  des  Etudts  Mona» 
fliqua,  Fétr  Dùm  Jtfin  Maàillcn  ,  ll#- 
ligieux  BtwdiSiin  de  lii  Congrégation  de 
fmiwt  MMHr.  In  4.  à  Paris  chez  Charles 
Robtiftcl.  lôpx. 

^  Es  témoignages  d'eflime  8c  de  refpeâ 
[^  que  le  P.  Dom  Jean  Mabillon  a  rendus 
Moniieur  de  la  Trappe  &  à  fà  Ct>mmu- 
luté  dans  le  traité  des  Etudes  Monafti* 
lies  9  paroiâênt  encore  dans  ces  Réflexions; 
;  il  einpere  que  quand  il  aura  déclaré  de  nou* 
eau  les  ièntimens  ,  les  deux  partis  ne  fe 
roureront  pas  fort  éloignez  ,  &  que  s'il 
ïfte  entre  eux  quelque  differeat«  u&x^^ 
jer,  qu'il  ne  pourra,  altcitc  Vc  laom  ^"^ 
i.^z.  Ee  taQtw\ 


Tti  kl'êffTit  moHMfiiijHt,  t^  qu'i 
jamaii  tjîi  dfftndiiïi  itax  Sriitma 
mimt  qu'tUti  liur  fent  *n  ifittl 
»icijf*irts.  Il  a  parle  dans  cccte 
partie  des  études  en  général.  Se  i 
fit tti SoliCAitii ,  nonchaqucRel 
particulier  .  mais  le  corps  de  la 
nautcqu'ilacru  ne  pouvoir  long-ti 
fiAer  faos  le  fecours  de  l'étude. 

Dans  la  fcconde  partiel! a eiam 
Ui  tliidti  ftuVtnt  oavtnir  ttu»  M 
aporé  pour  tbndemem ,  qtttUttn 
dti  nt  ftn-vtnt  coniiinir  «  chaume 
ta  pariiculier  i  qu'il  lu  f»M  frfl 
mUeapMùidicUciia,  &»Mxdii 
faims itlaCemtHHiittutii  ct^aiiêi 


DES      SÇAVAMS.  d/l 

Apres  avoir  déclaré  de  la  forte  fonfcntU 

ment  il  rapporte  celui  de  Monfr.  de  la  Trap- 

pb-,  qat  demeure  d'accord  qtt*il  eft  nereffair$ 

.-^r  ies  Moints  aytnt  des  ccnnotjfancts  >   Se 

yrécend  en  mériie  temps  ,   qu'il  leur  fuffit 

ié^eevoir.  m  fond  ceHes  -qui  leur  font  mcejfaires 

éiàifû/tlité  d$  Religieux',  do  Chrétiens ,  e^ 

'    iàimodoTrêtros,  kVégs^rddéctuxqHifont 

'    êoioorez  Mo  ci  UraShf^èi^       • 

Le  Père  Mabillon  dit  qu'il  faut  voir  (i 

Mddfiêdr  dé  la  Trâp^âctbfdeaux  Moines 

'  ibi  moyens 'iieceffliires pooraqnerir cts ton'' 

'  ÂoiiErncés;  Ce  qu'il  leur  accordé  fe  réduit 

'  èla.leâurede  certains  livrés  ;  fcfiricfqucis 

'  fia'ïeûtrnitattxé^pai^rt  pasùfniforme;  Car 

^  ibfit  Ib  traité  des  devoirs  de  la  vie  mo- 

dàftique  il  dit' que  la  )e£hire  que  S.  Benoit 

prcicf  it  à  iès  Religieux  n'eftoit  que  de  /'£. 

crituro  fàinto ,  des  ouvrages  dosjkints  Moi- 

âfjt^  doljestrvio,  4^  leurs  ontrotiens ,  (^de 

Uurs  àSifons, 

Dansfes  eclairciflêmensiladonnéunpea 
{rfus  d'étendue  à  cçsîediurc's  :  car  outre  rE- 
4!rîtare  faidté  8c  les  vies  dtfd  Pères  du  defert  » 
les  conférences  de  Cafïîen ,  les  inftrudïions 
4ieS.Bafile,deS.  Ephrem,8cdeS.  Bernard» 
il  accorde  encore  tout  ce  que  fflnt  Auguftin  » 
i.Chryfhfiorho^  i,yer6hfe,S  Gfegotre,  ont 
tefitfour  la  Kefùfindtsohdes  moeurs  (^  l^  di* 
feBiondoUvie, 

Dans  foit  explication  de  la  Règle  il  donne 
encore  plus  d'étendue  à  cette  \c^viTt  >  ^ 
a'ùnerdjtpzs  aux  Solitaires  \e$  tiivxti.  ^^% 


^P^^^B  Jour  n  a  i. 

faint!  Pères,  qui  Uur  ptitvmt  dtnnt'Vit- 
teUigincB  de  l'Ecriture. 

Eofiadatis  fa  RcponièquieÛfonderm 
ouvrage,  il  permet  aux  Solicaucslesoun 
gesdes  faines  Pcrrs  qui  re^rdeat  leur  clbl, 
cemmt  ceux  de  faint  B*/îie ,  def»int  Sfinm, 
dtCitJJien,  de/ji/itlfidoredtDMmùil;ii 
fitintNil,  de  fuint Dorothée ,  dt /miuJim 
Ciir»*qne,  de  faint  Sei;viird,  dil'îmiiaiin 
dtJ.C. 

11  leur  permci:  déformer  lenrAUcfntct* 
lui  (le  làint  LeoQ,  doct  par  confèqucai  il 
De  leur  défend  pas  ïa,  leâure.  Il  ajoute  /u 
«âfj  dti  Martyrs  ,  in  rcuvres  defaimrTbt' 
rife,  def»iniFra)tiiiiidiSaiei,  deitrMtt 
de  fieté  qui  ont  e^éfaiii  enaeij eurj ,  Radri- 
gms,,  S.  Jure,  Us  effaii  de  meraU  fnrlu 
Sfitrei  &fur  les  Evangiles  de  l'année  j  (^ 
four  les  tas  dt  ecnfcimce ,  tontes  Iti  Ca»fi- 
rinces  Erdefiafliquei  i^ui  ont  eflé  fAtttt  dm 
Ui dlocifes de Grtnabîe ,  delu^on,  ^ittt- 
rigueux. 

Dans  la  fuite  il  leur  accorde  encore  bif* 
Bure  du  Catechifrtti  dn  Ctruilt  dt  Trtttti, 
dt  eetui  du  Ptri  tiUnrin  ,  bh  dt  qutlq/it  «■• 
tri  fitnilaile  ,  peur  upfreodrt  muxjnmi 
Religieux  les  degmes  de  la  foi  ftndanimit 
mois  nu f  lui.  Outre  cela  quelques  iruiietdt 
S.  A«guliin,c«mme  eiHX  de  la  de£iriHe  Chri- 
tiiane  O"  ttei  meeuri  del'Eglife;  CDt'abllr- 
nantfculeiocMitcftt^^Vttiwiifurdeso»' 
tiercs  conïeMwwks.       ..    ,  ,  „ 


I»    ï    s       s    Ç    A    V    A    H    9.  firî 

srde  au  commun  des  Solitaires:  8c  i  l'cgard 
eceux  qui  ont  reçu  de  Dieu  un  talent  qui 
Kdiningue  ,  il  demeure  d'accord  que  i/f/» 
^pliqHir  à  quitqui  élude  farticitiitrt ,  ctfk 
W*  txceftioa  qui  canfirint  l»  ''/'«• 
■  Le  P.  Mabillon  convient  que  l'étendue  de 
»  leÛates  eft  raifonoible,  &  qu'il  n'y  a  pss 
HUCOupdcReligieusaurquelsellencpuif- 
tfnffirc.  AinliJadifièrencedefonfentiment 
I  de  celui  de Mr.dela Trappe,  feréduîtà 
!IU  de  chefs. 

t  Le  premier  eft  qu'au  lieu  qucMonfieur 
'c  lu  Trappe  ne  donne  aucun  moyen  aux 
:s  Religieux  deprolïlerdelalefturedc 
_  iture  &  des  Pères  ,  le  P.  Mabîllon  le 
leur  donne,  en  approuvant  qu'on  leui'cn- 
ftigneia Grammaire, la Philoibphie,  &un 
abrège  de  Théologie  dégagée  des  formes  de 

Le  fécond  eft  qu'il  permetauxfolitîires 
l'ctudcdes  dogmes  que  Mr.  de  liTrappeleu 


refufe. 

Le  troifi 

émt 

:eft,  qu'ilnecroîtpasquela 

leaorcdcl 

icn  Teftament  doive  eftrc  re- 

fufée à  des 

Rei 

ligieux  .    ù  ce  n'eft  dans  des 

cas  fi  rares 

qu'i 

lis  ne  peu  vent  jamais  faire  de 

Le  quatrième  eft,  que  Monfieur  de  la 
Trappe  accorde  aux  Religieux  les  expofi- 
tions  des  Pcres  fur  l'Ecriture,  Se  ne  leur 
accorde  pas  celles  des  modernes  qui  ont 
fçules  langues,  &  fait  des  oïiven.'Mt^«M 
utiles. 


r 


6j-+  Journal 

Pourdécidcrlî  lesctudesquc  Moof.ifc 
Trappe  inierdic aux  Moinescommecoiirr; 
resaleuréiUt,  leur  peuvent  dire  pcrmif 
kP.  M^biiloarefcrt de  trois  principes: 
l'autorité  des  règles,  de  Utr^itioadetet 
àes  non  interrompue  dans  les  moiullcrc 
&  du  changement  de  dilcipline  introdi 
parl'Eglilè. 

Quant  au  premier  principe,  TaintBai 

Erefcrit  au  ifcliïpitrcdefcsgrandeEr^t 
1  metode d'enleigner les  entans.  S.  Jetôï 
Cïhorte  un  Moine nomméRuQiqueàan 
toujourfunlivredeïaQtlesyeux.  La  reg 
du Maiirc  ordonnequc les  jeuaes  Religiei 
feront  inUruîts  par  uD  maitre  habile.  Cel 
de  GrimlïLcus  veut  que  kSoHcaii'ea'aitp 
befoin d'eltre enfeigné ,  Se  foit capibled'c 
fcignetlesiuti'.'s. 

Avant  que  de  veitiràlareglederaialB 
noit,  le  P.  Mabillon  conlîdcre  quel  elle 
l'ufage  des  Monafteres  avant  le  temps  de 
faintinftiiuteurdcfon  Ordre,  Si  trouve^ 
dés  le  temps  de  S.  Augullin  les  fidelet  do 
noient  de  leur  bien  aux  Religieus  d'Afi 
i^uc ,  alin  que  déchaigczdu  foin  de  leur £1 
4iAance,  ilseuflènt plusde  lempcpourpc 
feflionner  leur  efprit, 

Lrs  Solitaires  prirent  beauconp  de  pi 
aux  iSires  de  l'Eglife  dans  les  Conciles  d'I 
phefcSc  de  C»lceduine.Voiladonc  l«ct«l 
etabU»  àïn&\ei  iAomftcKs  avant  faim  B 
noit.  On  eû1o\\\4  t'a>A\vi>X4v\nïvi.via' 
fieris  peu  de tcmçi a^ïî^^^^^^^»''^»»^^*!'»- 


D  s  «     S  tç  A  V  A  il  8.         tfj; 

g;le.  On  ne  peut  donc  pas  douter  qnHl  ne 
lirait  établies  lui-même. 
.Qne  )i*il  n'en  a  pas  parié  dans  ûl  règle ,  il 
i^fcaUbic  pas  qu'elles  n'ayent  paa  efté  en 

ÉP  n  n^'nmrqae  pas  nonplusdetempa 
Ici  èoiiferMces ,  bien  qu'il  ait  Toola 
iPlea  Supérieurs  eu  €flènt  Amvent  ponr 
■Jbuâlon  des  Religieux. 
Bbfin  quand  il  ièroit  mû  que&int  Benoit 
loroit  fait  aucune  mention  des  etndes»  il 
■rq0*il  ne  lésait  pas  interdites  à  (es  Reli^ 
Mtlr^  iuivant  la  maxime  du  PapeBonifa* 
I V.  q«S  dans  un  Concile  tenu  è  Rome  vers 
l(  6i6;  reprînth  certains  Clercs  qui  vou- 
Mtnit  exclure  les  Relip^ieui  de  laprédîca- 
ifi/ft;  des  autres  fonâiotts  Ecdèfiaftiques* 
'Le  (ècond  principe  eft  la  tradition  des 
Ottiifteres,  qui  a  toujours  eftéconfiderée 
tnme  la  véritable  explication  de  la  reele* 
!  P.  MabtHon  prétend  Pavoir  prouvée  dans 
a  traité  des  études  monaftiques,  &  avoir 
\t  voir  qu'elle  eft  également  claire  pour 
i  Communautex  d^Orient  8c  pour  celles 
Occident. 

Tout  ce  que  Monfieur  de  la  Trappe  oppo- 
i  cette  tradition ,  fe  réduit  à  un  de  ces  trois 
întsj  OU' que  ce  Ibnt  faits  extraordinai- 
s ,  ou  que  ce  font  contraventions  i  la  re- 
?,  ou  que  Tétude  dont  i!  eft  parlé  n*eilôit 
e  de  récriture.  Le  P.  Mabillon  répond 
es  trois  points ,  8c  paf!è  enfuite  au  dernier 
meipe,  oufVeiîleciiangement^dL^S.ôv'^v- 
Se  qui  [cul  à  fott  /èns  aùtorV£cioî&VtXxx^« 

£04  ^^ 


'  tfS  Journal 

des  Religieux ,  quani]  ils  n'auroîeat 
lUX  ni  leurs  règles  ni  la  trsdit ion- 
La  difciptjne  des  Monaneresirhangeïiifi-' 
bien  que  celle  des  paroîHe;  fie  des  dioa? 
fes.  Saint  Benoit  ordonna  aurrefois  qwlti 
jcufnes  réguliers  feroient  gardez  jufqu'iR^lî 
ne,  éiceuxdcCarémejuf<ju*aufoir.  Ok'" 
ne  Ce  pratique  plus ,  parce  que  la  dîlcipb- 
ne  monaAique  a  changé  à  cet  égard.  Qm 
âl'on  CEudic  aujourd'huidavantagediuln 
Monalïcres  que  l'on  ne  faifojt  au  tcnplde 
leur  inftituiion,  c'eftuaautrcchangemal 
de  djil-ipline  introduit  pardes  Condles<)à 
ont  ordonné  qu'il  y  auroic  dans  les  Ment- 
Hères  des  écoles  de  Grammaire  ,  de  Phi- 
lofaphje  ,  de  Théologie ,  U  de  Droit  Ci- 
nonique.  Le  P.  MabiTlon  trouvetontàfût 
étrange  que  MonCeur  de  li  Trappe  wion 
que  ces  reglemens  n'ont  elle  donnes  qu'i 
la  dureté  du  cœur  des  Moines,  comme It 
Libelle  de  divorce  n'avoit  efté  donné  qu'i  b 
dureté  du  coeur  des  Juifs.  Les  Conciles  t'tfl 
font  expliquez  autrement,  &  ont  ^ît  (f 
tendre  que  leur  raotit'eftoit  de  donner  i;; 
Solitaires  les  moyens  de  s'avancer  dins 
£:icnce.  Il  faut  croire  que  le  Saint  cipn^' 
ïnrpiré  ces  reglemensil'Eglife  ,  Sclcsav,' 
campagoez  de  Tes  bencdidions  &  de  Im 
grâces. 

Apres  que  le  P.  Mabillon  a  expliqué  & 
affermi  de  tvqu'jcii  les  trois  piincipei  fut 
IcfqueU  iV  açoM'jt\w  cMiàeï&.i^sJv«3È»is., 
leurs  reg\cs,  U  «li^^^^^  ***  ^'««■''«^ 


»  Z  M    SçATlNf.        6fy  - 

iui^ment  de  difcipline»  il  te  voit 
ien  qui  lui  puifTe  eàreobjeéië»  fi  ce 
I  trop  grande  étendue  qu'il  donae  à 
idea.  Or  pour  ne  lailTer  aucun  doute 
gard ,  il  diiUngue  les  études  des  Mo- 
is, dont  les  unes  fe  font  par  plufieurs 
sus  en  commun  ibus  un  maître,  & 
res  iè  font  par  chaque  Religieux  ca 
iller. 

r  reconnoitre  h  qualité  des  fciencct 
leâéenfeignées  en  commun  dans  les 
fceres ,  il  n'y  a  qu'à  jetter  les  yeux  far 
des  plus  faints  Religieux.  Bede  fut 
.  Dieu  à  rage  de  fèpt  ans  dans  l'un  des 
teres  que  l'Abbé  Benoit  fiifcopeavoit 
en  Angleterre  vers  le  milieu  dufe» 
fiecle.  Il  afTurè  dans  l'abrégé  de  & 
l'aprés  s'edre  aquitté  des  exercices  re* 
9  il  employa  tout  le  refle  de  foa 
à  la  leâure  6c  à  l'étude.  Il  apprit  les 
s  Latine  Se  Greque ,  les  arts  libéraux^ 
ice  des  temps ,  le  cicle  Pafcal ,  Thi- 
.  les  faints  Pères  ,,  &  il  écrivit' fiir 
:é  de  fujets  diflerens.  dl  y  a  plus  :  c'eft 
afeigna  jufqu'au  dernier  foupir  à  de 
Religieux  ce  qu'il  avoit  appris  ;  8c 
il  leur  enfeignoit  les  lettres  humai* 
n'avoit  point  d'autre  deûèin  que  de 
dre  plus  capables  d'entendre  l'Ecri* 
:omme  il  le  témoigne  dans  lapréfa- 
vre  de  poëfie  qu'il  dédia  à  Cretbert , 
fesàifcsplcs, 

dore  Moioc  Grec  i  &AÀt\ta.K^^ 
Ec  f  ^^- 


des,  qui  y  devinrent  &  ccleb 
y  eaioyoit  de  toutes  parts  de 
gieux  pour  s'inftruire.  Loup 
ctudia  à  Fulde  l'Ëcmure  faîn 
hlauT. 

Benoit  Abbé  d'Auiane  en  i 
difeipline  régulière  dMi  lesJJ 
Fratice,  y  rétablit  aufli  l'etut 
maîtres  pour  j  cnfeigoer  les 
les  lettres  faintcs,  &  y  araafl 
iDulticude<)etrvre5, 

Pafcale  Radbert  enleigna  d 
deCorbie,  d'où  pluficursRcJ 
tirez  pour  eftrc  elevezà  l'Epift 

Saint  Odon  Abbé  de  Cluni 
lempsladirediondetetudes.  I 
feigoa  Avec  tant  d'eclsC  dans 
Bec,  que  les  Clercsyabordoi 
parts,  aufli  bien  due  les  Reli 


I- 


:  "lettres,    la  Retorique,  la  Philo 

Vil  demande  fi  on  en  veut  taire  di 

Ccdesorareurs,  le  P.  Mabiilon 

-,^u'il  c-yapoinc  d'inconvénient. 

nés  Religieux  s'appliquent  à  ce 

pourvu   qu'ils   n'y    meitent  qu 

-     temps  qu'il  en  faut  pour  expliqi 

r       auteurs  qui  leur  peuvent  Tervir 

r^^  ftnce  de  l'Ecriture  Si  des  Perei, 

c  .     Il  n'Tenn'apasnonpIusqu'iUi 

^  la  Phiiorophie  Se  la  Théologie. 


i 


À 


rcjetter  le  bon  ufagequîaelle'af 
les  faints  Pères. 

Saint  Grégoire  de  Nasiïnxel 
trouver  mauvais  t^ue  les  Solîtaii 
tiennent  de  dogmes  de  Theolog 
dans  ion  quarante-cinquième  i 
une  queilion  qu'un  Moine  nom 
lui  avoitpropofce  touchant  h  fi 

Saint  Bafile  dans  Ton  epitrc  à  C 
fuivant  la  verlîon  Latine,  deO 
ftoitfait  Anacoreie,  lui  reprefë 
ce  changement  ils'elloitprivéd 
dont  il  jouïflbit  auparavant  i' 
^Semblées  que  le»  Evêques  far 
décider  les  points  dcTheoIogic. 
Monfr.  de  la  Trappe  avoue  q 
jeftion  feroit  confiderable  (î  el 
S.  Bafilc:  mais  il  dît  qu'eUc  eP 
gui  pour  détourner  Chi\on  de 


]0D  en  qualité  de  Cénobite  al 
fcmblécs  des  Ëv£ques.  L'Jadi 
P.  MabilloncDtircnefubfiftci 
n'edpas  d'une  moiadre  force  -, 
pas  moiosvrai  que  S.  Bafilc  t 
voit  pas  que  Us  Moines  aflilli 
lemble'es  où  lesEvéqucs  trailoi 
de  Théologie. 

L'ancien  Teflament  dont  l 
Trappe  n'accorde  pas  indiScn 
âureàtous  les  Moines,  tâtt  ] 
des  communes  des  Monaiterc. 
billon  Toutient  la  pratique  de 
tiondefaint  Maur,  doailesS 
établi  dans  chaque  province di 
desmaitrcs  enfeignent  les  livi 
/néme  la  langue  Hébraïque  p 
l'inteiligcncc. , 

Comme  les  commentai 


que  Ml 
nt>« 


iif    SçATAws.      6éi 

Le  P.  Bdabillonae  s'oppofe  pas  à  la  Cfm- 
desSaintl  Aafli  ne  croit-t-ilptt  qu'il 
le  attesdre>)eft  miracles  »  vms  plûtoft 
[ffe  les  Yojet  ordinaires  pour  aquerir 
nldlteeiice  de  l'Ecriture  i  &  ces  Tojes  U 
dt  réCttder 
Voilà  ce  qui  regarde  les  études  aulfe  foit 
'  commun  (bus  un  maître  dans  les  Mona- 
Celles  que  chaque  Religieux  j  fait 
fim  particulier  »  fèrviront  &  matière  i 
fttifant.. 


\' 


Ee  7 


3o\i^ 


J  O  U  R  N   AL 

DES   s  Ç  A  VANS.' 

DuLuQd7i4Novemb.M.  DC.  XCIl. 


Hepxhasfur  la  rifcnft  dt  Monfr.  l'MU 
de  UTrappi  ait  traité  des  EtndtiMcW- 
fiiquis.  Par  Dom  Jean  Maéillen.Rtà- 
gieux  BintdUiin  dt  l«  Cùngregatîn  k 
S.  Maur.  la  4.  à  Palis  cheiChailciE^ 
buftel.  1691. 

OUcrc  [es  études  quiTe  font  en  coït- 
muD  fousuatnattredsns  les  Mou- 
itères,  &  dont  j'ay  parlé  dans  l'ex- 
trait précèdent  ,  il  y  en  a  qui  s'y  font  en  par- 
ticulier, foitparleslîinpiesRcIigieux,  on 
par  les  Religieux  Prêtres,  ou  par  lesSupe- 
rieurs. 

A  l'égard  des  (impies  Religieux,  le  P.Mi 
billon  pour  expliquer  avec  plus  de  clarrcJ; 
inetode  qu'ils  peuvent  fuivrc  dan;  leur  Ic- 
âure,  les  avoit  rangez  en  trois  clalT"- 
Dans  la  première  il  avoit  mis  ceux  qui  le 
bornentala pieté;  danijafeconde  ccuxqui 
tendent  à  une éiudîtiou  médiocre;  Sedan) 
la  troifiémc  ccax  ^\o,\  Ktiw  it^\ecv».*ij*.- 


f^TKWr'lttB  Sçat*Ms.        ûûJ 

de  la  Trappe  î'eft  élevé  conire  cette 
bion ,  &  a  cru  que  c'elloit  mettre  de 
£an  dans  un  lieu  où  il  ti'y  en  doit 
.voir,  liremblepourtim  obligé  à  re- 
rtre  que  le  corps  des  Solilairea  e(l 
e  tout  les  autres ,  compofé  de  plu- 
mcmbret ,  qui  n'entretiennent  leur 
que  par  la  diverfiié  de  leurs  fondions. 
Liivre  l'ordre  de  la  Providence  que  de 
r  à  ebique  R.eligieuji  des  emplois Ic' 
.  talens. 

ïgard  des  Religieux  Prftres  ,  on  ne- 
as  douter  que  leur  Icience  ne  doive 
lus  élenduëquEcelledes  autres ijui  ne 
jint  dans  les  Ordres  faerez.  Mr.dela. 
ï  en  demeure  d'accord  ,  j;  [a  reftraint 
oins  à  l'intelligence  de  l'Ecriture^ 
incipes  de  la  Religion ,  &  aux  maxi- 
:  I3  morale. 

'.Mabillon  laporteplus  loin,  &  fait 
M  les  Religieux  Prêtres  doivent  étu- 
s  Conciles,  Scf^avoir  les  canons  qui 
T  leur  ellat  8c  leurs  fondions. 
Supérieurs  doivent  élire  encore  plu» 
■  que  le  refte  desReligieuxPrêtres, 
ii'ils  font  tenus  d'inftruire  ceiix  qrf 
3U5  leur  conduite.    D'ailleurs  ils  ont 
K  affifté  aux  Conciles,  où  ils  n'àu- 
JRIiiais  elle  appeliez  ,    s'ils  avoient 
limez  ignorans,    Ques'ilfiUowi'Qïi — 
f  preuves  de  Ce'rudition  qu'\\s  y   avX 
oître  ,     il  n'y  auroit  qu'à  ÇTodxtvtC 
jte  lettreqae  les  Moines  ccmeTWvt 


■       «S4  J    O    «     R     N    A    t 

contre  Neftorios,  &  qu'ils  adreflerent  i 
Empereurs  Thcodofc  &  Valenrinîen.  H  - 
oft  à  la  page  4if.  du  troiliéme  Tome  et; 
Conciles  de  la  dernière  édition.  [ 

Les  Archevêques  de  Lion  ont  long*  tciii[t  1 
conSè  aux  Abbez  de  t'Ifle  Barbe  l'emplo;  de  | 
Pénitencier  Se  de  grand  Vicaire  dans  leur  I 
diocefc.   Quelques  Abbez  de  SalsIiourgor.L 
gouverné  ce  diocelè  au  défaut  desEvËqu. 
Des  Religieux  de  l'Ordre  de  S.Benoit  (>■: 
long-temps  dcflêriri  la  plupart  des  Eglu;- 
Catedrale»  d'Angleterre.  ^ 

Monfr.  de  la  Trappe  répond  à  ces  eicm- 
ples  &  à  d'autres  femblabies  ,   que  les  Al-- 
nez  qui  en  certains  temps  ont  eilé  cmplojei 
à  ces  fondons,  n'j  avoientpis  elté  delli-  J 
nez  par  leur  première  iaâitutjon.  LePeie  1 
Mabillan  en  convient,  &  en  tire  toûjoui)  I 
cette  eonfcquence  ,  que  puis  qu'ils  y  ont  I 
eAé  employez,  ils  s'en  font  rendusdignEl  I 
dans  les  Monallcres  i  ce  qu'ils  n'avoieni  pa  I 
faire  làns  le  lècours  d'une  étude  plus  pro- 
fonde que  celle  du  commun  de  leurs  Reli- 
^'cux  ,    &  s'ils  n'ivoieni  lu  les  ouvrages 
igraatiquesdesPerei,  aufQ-bien  que  ceux 

■Plufieurs Solitaires  qui  ontperiêveréjuf- 
p'i  h  fin  de  leur  vie  dans  l'Imoailitéde  leur 

_- 1  n'ont  pas  eu  moins  de  lumière  que 
putres  qui  en  ont  elle  tirez  fouvent  mal- 

é  eux  pour  efttc  iVcict.  a.11,  di^aitei  de 


1:  ataS^AVAKs.        66f 

3*iî  ont  fleuri  dans  les  Cloîtres,  ellencQre 
^He  tre3-for[e  preuve  de  l'application  qu'ils 
rjonnoient  à  l'ctude  des  dogmes  auf^-bien 
'  3H*à  celle  de  la  morale.    Cet  honneur  qui 
".^'eft  pas  envié  par  les  EtraDgets  à  l'Ordre 
^Wlonaftiquc  ,  ftmbie  luy  eftre  difputé  par 
>ïr.  delaTrappc,  qui  réduit  ces  Ecrivains 
ïrelque  à  rien ,  eu  retranchant  les  plus  ce- 
icbrec,  Btcnregardamlcsautresoucomina 
des  hommes  exiraoïdinaires  ,    ou  comme 
des   hommes  irreguliers  ,    ou  comme  dcf 
ridicules.    Si  le  P.  Mabill;.n  met  au  nom- 
bre  des  Auteurs  de  l'ordre  monallique  laiot 
Bafile,  faint  Chryioftoroe,  laini  Grégoire 
de  Nazianze ,  faint  Jérôme ,  Jaint  Grégoire 
le  Grand;  ils  n'ont  pas  elle  Moines.   S'i\y 
compte  làint  Epîphane ,  Taint  Ephrcm ,  faint 
Ilidore,  Cafficn,  faintFulgence. faint  Ber- 
nard i  ce  font  des  perlbnnes  extraordinaires 
que  la  Providence  a  mifes  hors  des  bornes 
de  leurcftat.   S'il  veut  ùre-i  avantage  de  U 
-Jicncc  de  Loup  de  Ferrieres,  de  Walfrid- 
■^rrabon,  dcTritême  ;  cefontdesgensqui 
'^)nt  recherche  des  connoilTances  indignes  de 
)eur  profclTïon. 

Le  P.  Mabillon  ne  laifle  aucun  de  ce» 
chefs  fans  réplique.  Car  en  premier  lieu  il 
evamine  s'il  ellvrai  que  faint  Bafile,  faint 
Chryfoftomc ,  faint  GregoiredeNazianze, 
n'ayant  jamais  fait  profelfionde  kviemo- 
oaltiquc. 

En  fécond  ]ie\i  il  examine  ent^aeV  îcw\\ 
fiuc  recooaoiuc  gue  ûint  Ejip^aoe  ,  îa\«. 


666  1  o  u  B  N   i  L  I 

Ephrem,  faint  TJîdore,  faintFoIgence, W""" 

faim  Bernard  efloicot  des  perfonnes  et*"  ^ 
tM  ordinaires.  Ils  l'cftoieDi  pour  «toi  rrtrfj|" 
du  Ciel  des  talchs  fares,  &qoe  laplûpaB"" 
des  autres  n'avoient  pas  j  &  non  pours"t»|W'* 
éloignez  des  devoirs  de  leur  proteflion,  i  IN"* 
tvoif  tfioleleiirreglc.  Enfin  il  défend tt^jF*' 
tains  ouvrages  d'Arirhmerique  8;  Je  Mut"!** 
que  de  quelques  Moines  chargea  de  lia- 1*"' 
ftruaioudc jeunes  gens. aurqoclbceietoào  I  l 
eftoient  neceffaires,  ou  au  moins  utiles,  l'- 
Les  écoles  &  les  Bibliothèques  des  Mm*  l« 
fteresfonteneore  une  preuve  des  efuden«i  W 

Îr  ont  fleuri.    A  l'yard  des  écoles,  Mt.i  ]- 
a  Trappe  répond  que  U  neceffité  feule  1^ 
a  introduites  dan»  un  tetnps  où  il  n'y  n'^' 
point  de  collèges  pour  inftruire  la  jeuncli 
mais  qu'elles  onicaufé  la  défaillance  pr(!- 

Sucgencraledel'ordremonafiiquc.  Aqiwy  I 
^  P.  Mabillon  réplique  que  li  elles  y  <M  I 
cauré  quelque  reliirhcment ,  il  s'cnlaitic  I 
U  feulement  que  les  hommes  peuvent  aba-  1 
fer  des  meilleures  L-hofes. 

Quant  aux  Bibliothèques ,  Monfr.  dt 
Trappe  répond,  que  ce  terme  peut  fa'.i'- 
ment  impofer,  parce  que  les  ancien!  dur.- 
noient  le  nom  de  bibliothèque  à  un  l'cul 

la  Bible,  C'eft  en  ce  ftns  que  le  nom  de  Bi- 
bliothèque cftpris  danslafameulèleltrcdil    . 
Clergé  de  Ue^eaa^^Y^îlCtJ  II.  ialeré*    | 
dansïc  dixième  ïoTOcitïC-oûixXw.iïwiJsg. 
J'en  ni«tmv«\««^^«'^«'^^^ 


DES       SÇAVANS.  66f 

JirquabUs  :  Si  enim  utriufqut  legù  tt~ 
Q  SièUoihicam  ,  f  amnti  miiia  Siilia- 
itM  ■vitrrt,  expffitffres  rivaivam  ,  txim- 
ao  hnjui  Apoflirlicî  prjKtpti  ivininveaiam. 
kit  Mildiinindu)  Paf»  tiliwtam  manum 

tii  ctranibni  tmpofuit  ,  qmt»  Ugim/it 
efijfe  Maihildi  MnrchiBniJfn  in  nmijfio^ 
f/È  fteeatnumfuBium  ,ut  àikiLUrit  Hi»~ 
btm  Imptraiùrtm. 

kLc  P.  Mabillon  réplique,  que  U  Biblîo- 
iWque  de  Viviers  fut  remplie  par  Caffio- 
lore  île  toute  farre  de  livres,  de  mfmeijue 
Auteurs  autres  BibHatbeques  amaHëes  par 
K>  ImntsSuperieursdesMonaftereï,  à  di^f- 
fainquc  leurs  Religieux  s'en  fervilTeoC.  Otv 
ne  peut  douter  que  leroioqaelesReligicux 
onc  pris  de  les  remplir  des  ouvrages  des- 
Ciints  Pères  .  &  des  autres  plus  prc.ieuï 
mcammeos  de  l'antiquité)  n'ait  procuré  de 
grand;  avantages  à  l'Egltie. 

Pourcontirmerde  ploJen  plus  ce  qu'il  a 
avancé  des  études  particulières  df  s  Monafte- 
res  ,  ils'eftlêrvideplufiearsfaitstirezdeU 
pratique  de  deux  grands  Ordres, 

Le  premier  eft  celuv  de  Citeaux  ,    où 
Pierre  de  Blois  témoigne  que  les  Religieux 
a  voient  h  libertedelirc  toute  forte  de  boni 
livres.    Douze  d'encre  euï  furent  envoyez 
par  le  Pape  Innocent  1 1  i.  ponr  prêcher  con- 
tre les  Albigeois.    Le  jeune  Prince  Otoo  , 
ïligieuï  de  Morimond  ,    fut  envoyé  à 
Onirer/liê  de  Paris  poai  étudier, 
Mr.  de  h  Trappe  trouve  t^ue  ce  ieïwct 


J 


^•w  E  I     S   q  A   V   A  K  s,  tSf 

;prés  que  le  P.  Mabîllon  aeiaminéi]uel. 

font  les  études  auri]uelles  les  jeunes  Rc. 

«ux  peurent  s'employer  ea  commua 

i6  un  mairre,  %  quelles  font  celles  auf- 

bIIcsIci  amples  Religieux,  les  Keligieux 

Itres,  £c  liu  Supérieurs  peuveocs'appli- 

lier  en  leur  paniculier  j  il  cxaiDine  cer* 

facs  e'iudes  extraordinaires  auJquelles  les 

Iperieurs  peuvcnc  deltiner  les  Religieux 

'f  rapport  au  lërvice  du  P,ublic  .  commt 

t  celles  qui  je teraûaeotàcoinpafer,  à 

luire ,  à  revoir  les  ouvragei  des  Percs  fur 

kinanufcrits  ,  i  préclier  Se  à  faire  des  mif- 

.  Il  défend  touics  ces  fondions,  6(  fait 

que  tjuaud  un  Religieux  ne  s'y  ingère 

■  deluy-mfme,  mais  s'en  aquitte  fcule- 

jcnl  par  obéiflance ,  il  ne  fait  rien  de  coa- 

Biiie  i  ù  proiellîon. 

V&Ir.de  la  Trappe  demeure  d'accord  luy. 
Came,  qu'il  y  a  dese'tudes  longues  &  re- 
Wes  ,  aufquelles  les  Supérieurs  peuvent 
JftAincr  quelques-uns  de  leurs  frères.  Scies 
'«emier  pour  cela,  du  travail  des  mains.  Le 
i>.  MabiiioQ  eft  très  -  faiief ait  de  cette  dé- 
claration :  mais  il  ne  comprend  pas  bien 
comment  après  cela  ce  célèbre  Abbé  attri. 
bue  i  la  fcience  tous  les  dérèglement  des 
monafleres ,  £c  dix  pU;es  faites  à  la  dilct- 
pline  legulicre  par  les  études. 

5oa  aidvenâire  iuy  eu  oppofc  douze  au- 
tres attribuées  au  défaut  d'eiudc  pat  le  Car- 

i/f  Iba  commentaire  fur  h  reg\c  ic  &.^«^ 


ans  d'encre  eui  ianttombcz 
toftde  lear  ignorance  que  à 
Que  les  Solitaires  qui  altrib 
unefarmehuinaine  an  temp 
d'Alexandrie ,  ne  venoit  qui 
ranêe.  Querhcrefie  dç  N 
qu'an  effirt  du  peu  de  -cori 
avoit  de  la  Théologie,  félon 
que  Socrate  en  rend  danr  (à) 
Les  nouvcautez  de  Lutbc 
l'Allemagne  Se  aux  autres  p 
TCçues,  ncfi;auroi=nt  cftréi 
me  un  effet  de  Ton  a]>plîca' 
Cet  HereCirquc  n'avoit  poin 
que  ccHc  de  l'Ecrïtute  ,  qu 
Trappe  permet  aojtSOlicdrcs 
iimais  adonné  aux  belles  Vit 
jama»  bien  appris  la  lanMe 
principal  raleiK  eftoïc  depar 


s.        *'* 

s  ?  ^  ^  ^frritdcVibcr- 

.i.f<>»i-„'ÏÏy.A«»'1;j4 

,  ce  q«»  «»^.  de  \a  T^^^î^i,  1\  ne 


prouve  pas  la  pratique  de  iba. 
IccoajuraaC  de  ne  pas  Atcrai 
mftercï  ,  le  bon  ulagc  qu'ils 
de  l'étude  &  de  la  fcience. 

ExirM't  d'unt  lutre  4*  Mr.  . 
nant  dit  Eaux  é-  Sortjîi 
Mr.  BofiiHilliin ,  dii'jicmiei 

JE  vous  ay  promis  de  vous  i 
que  i'apprcndrois  fur  ce  q 
dans  le  cimetière  de  la  Fere,  Û 
roioe  dcLaoam'ïdit  quel'ij 
trefois  d'enterrer  avec  les  mo 
avoit  employé  pour  lenr  dooc 
Sacrcmens  -,  (jue  les  deux  j 
Toient  eftre  pour  mettre  les 
&  les  étoupes.  Se  que  dans  I 
l'on  a^t  trouvé  des  charboi 


unB  lettre  de  Mr.  ChMJfeérMt  de 

ttts  ,    Mufujet  de  ce  qui  eft  raf" 

MUS  leJournMl  de  l'ùnziémeAoufi 

« 

quelques  années  qu*en  faliànt  fbuîK 
es  terres  dans  ma  Seigneurie  de  la 
Maifon en  Valois,  je  trouvai  à  Coit 
leds  de  profondeur ,  prés  la  ChapeUe 
iicolas ,  qui  e&  i'ancienne  Chapelle 
âteau,  àcsosàidcs  teftes  de  morts, 
ic  petis  pots  rempUsde  charbon ,  qui , 
quecaffezpar  les  coups  de  piocheque 
aneuvres  avoient  donnez  »  ne  laiâent 
ic  faire  voir  la  figure  qu'ijs  avoient»  Je 
amaflèr  les  tefTons.  qui  (e  peuvent  re- 
ndre ,  8c  que  je  garde  dans  mon  cabinet 
,c  quelques-uns  des  mêmes  charbons. 
s  pots  font  de  terre  cuite  fort  minces ,  de 
{rofTeur  du  poin ,  de  la  figure  de  nos  pots 
gelée,  mais  bien  plus  hauts  avec  un  cou- 
rde  de  pareille  terre  cuite  ,    qui  s'em- 
Bte  dans  l'ouverture  >  &  qui  eft  percé  par 
milieu  du  bouton.  Ils  font  rayez  de  rouge 
ez  ruftiquement  8c  ians  iimmerrie  ,   8c 
rcesdeux  à  feptpetis  trous  par  les  cotez, 
r  qui  m'a  fait  croire  nue  comme  Its  an* 
!nsPayens  mettoient  des  lampes  inex tin- 
ibies  dans  les  fepulchres ,  les  Chrétiens 
t  pu  mettre  dans  les  cercueils  de  ces  pc« 
pots  remplis  de  charbons  allumez  avec 
s  parfums,  en  forme  de  Caflblettes.  Mon- 
zr^prréc  Lieutenant  des£aux  tj;il^^t^^ 

^2.  Ff 


qu'il  A  trouvées  ,  Gc  de  m' 
grandeur  ,  je  confulterai  i< 
de  nos  Antiquaires  ,  Se  luj 
fcncitnenti  en  luy  envoyai 
potsquej'ïy trouvez.  Il  b' 


Réponfe  aux  RifitxioMS  criti 
Hatnel  [ht  It  Sijlimt  C»r 
hfophit  di  Mr.  Si£k.  Ia 
Rfgii.    In  11.     i  Paris  i 

MOnfr.  Régis  a  dédi^  < 
Mr.  du  Hamel,  com 
sToit  pris  h  peine  d'examl 
ouvrage)  &il  le  traite  aTC 
qui  fait  bien  voir  qu'il  d'b  [ 


DBS      SÇÂVAKt.  €jf 

tcide  celles  que  Mr.  Régis  leur  avoic 
nées  dïDs  ion  SilîËme.  La  lêcxinde, 
n'a  pas  bien  déterminé  le  point  dei 
ions:  fie  la  croiiiéme  ,  qu'il  a  changé 
ucs  mots ,  ou  qu'il  en  a  ajouté  d'aîi- 
jui  n'apparCenoient  pu  à  la  queiUôn 
il  s'agiltoiti  ce  qui  a  danaé  lieu  à  U 
Tt  de  fcs  ditEcuIlez. 
'.  Régis  avoic  d'abord  omis  de  répon- 
ax  quatre  premiers  chapitres  ,  auflî 
:}u'au  j.  Se  au  jx.  parce  que  toutes 
.fficultez  qui  fout  contenuei  dam  ces 
très ,  ljy  paroifToient  avoir  elle  fou* 
propofëes  £c  refolues ,  fur  tout  dans  la 
ife  àMonfr.  d'Avrinchcs.  Maisgyanc 
deré  depuis  que  tous  ceux  qui  liroienC 
'ponfes,  n'auruieut  peut-eîhe  pas  lei 
iges  dan;  lefquels  ces  diâiculiez  font 
ki,  il  a  mieux  ainné  les  expliquer  i 
de  l'on  ouvrage  ,  que  de  laiflcr  foa 
ir  dans  l'embarras. 

Y  a  apparence  que  H  Mr.  Régis  n'avoiC 
rhendé  de  tomber  en  trop  de  redites, 
oit  répondu  avec  la  même  facilité  à 
|ues  autres  cbipiircs  ,  fur  Iciquels  il 
renvoyé  à  fonSiftéme  gênerai, 
lant  aux  autres  chapitres  qui  contien- 
les  contradi étions  &  les  VuraJogifmes 
4, du  Hamel  luy  attribue,  bien  loind'en 
Itrc  l'explication  à  un  autre  lieu ,  il  f 
id  avec  beaucoup  de  netteté  Se  de  pre- 
1 ,  en  divifant  les  chapitres  car  aniclei, 
âcisâiiâiicâ  chaque  amc\««U9U^'^- 


Les  principales  contrad 
Hamel  atEribue  à  Mr.  Ri 
nues  dans  les  chapitres  i 
miere  pirric  ,  &  dansli 
féconde.  Pour  les  Parali 
Kir.  du  Haoïel  prétende 
dus  dans  tout  le  Siftêmed 

fCDt  les  plusgrolTiera,  fe 
chapitres;.  i6.  Bc  17.  de 
de  ics Réflexion*  criciqa 
8c  4.  de' la  lêconde  du  n 
Oa  con [10 ttra  pir  l'exa 
ces  chapitres ,  fic'cftMr 
tredit  en  effiît ,  comme, 
furci  ou  fi  c'eftMr.dul 
connu  en  concradiâiom , 
le  prcceod. 

Nffu-vtllis  EffagHolis  {>*i 
la  II,  dtHXvelunm.  t 


c 


itipl. 

Es  Nouvelles  Efoag 
V-/rer  un  fort  aullihe 
aulfi  prompt  quel'hiftoi 
bon  Prince  de  Carenci,  ] 
aenc  de  la  même  plume. 
Le  prcmi-rTomerenf 
fin  ires  agréables  Et  divei 
celle  du  MarquisdeLeini 
nor  de  MoTiwleoti  \  cel 
Leyva,  ceWe  icTloïa^ 
".cnEiactWtà'aQi*-^ 


»j 


DES       SÇAVAMS.  (S77 

l—'Hiftaire  du  Marquis  de  Manfera,  &de 
'^OaTcrefc  de  Caûro  eft  plus  étendue  que 
■  autres,  ^faitenviron  U  moitié  du  fe- 
*^d  Tome.  L'autre  moitié  eft  remplie  de 
'îaante  ou  de  foixaiiCe  Se  dix  lettres  de 
^QnaTerefcdeCaftro  à  ce  Marquis. 

ttheittm  Rtm»num  •  in  qua  fummoriim 

leniificum  «r  Ffindopentifieum.  ntc  non 
S.  R.  E.  CATdimtliHm  »c  Pftuàecurdi»»- 
liitmfcriput  fitiliei  txftnaniHT.  Siudia 
jtag.  OUcini  S.  J.  triBum ,  é- fit f'trt- 
einio  JhIU  Cardmalis  Spintlt  tvulga- 
tiim.  In^.PtTufit.  ScàParischeiTlio- 

LE  P.  ptdoiii  c'eft  fait  connoîtrc  par 
quantité  d'autres  ouvrages,  &prind- 
paknientpar  fes  notes  fur  les  vies  des  Papes 
Se  des  Cardiosui  écrites  par  Ciaconius. 

Cet  ouïragc-cy  eflrdemême  nature,  mais 
de  moindre  étendue  ,  puis  qu'il  le  borne 
aux  Papei!  Se  aux  Cardinaux  qui  ont  laiiré 
quelques  écrits  après  eux.  Leurs  noms  font 
Taagez  félon  l'ordre  de  l'alphabet  ,  avec 
leurpays,  leurnaiflance,  Icursemplois,  le 
Catalogue  de  leurs  livres,  le  temps  de  leur 
mort,  le  lieu  de  leur  fepulture.  Scieur épi- 
tafe  qui  contient  pour  l'ordinaire  le  récit  de 
leurs  priucipales  aâioni ,  &  leur  éloge. 


"5 


ombremenC  desAulcurs,  il  fuit  l'ordre 
'alphabet.  Se  corn  méat:  e  par  l'Académie 
J»/îij/4/i,  établie  en  i,-ii.  Elle  a  une 
ipc  de  Grues  pour  armes  ,  S.  Mathia» 
r  pition ,  un  Cardinal  pour  proteâcur. 

'intam  Ligiifiicum ,  feu  SyS^ius  Serifle. 
um  Ligurum ,  me  n«a  S/mx.aniifîiifB ,  ac 
îjtrmn/ium  Riip-  Gttthtttfîi  fuèiUlorum, 

b  AugufiinaOtdeino S.J-. coUe&ui.  In^. 
'trufit.   BtaParischezTh.  Moéttc. 

'Auteur  pour  rendre  Ton  Catalogue  pluï 
, intelligible,  l'ait  une  dcfcrjpiîon  de  la 
urie  ,  où  il  marquetés  bornes  qu'elle  a 
s  en  diflèrens  temps  ,  fit  où  il  marque 
Il  celles  qu'il  veut  donner  au  pays  donc  il 
rcpreoil  de  rapporter  les  Ecrivains, 
,e  premier  dont  il  parle  eft  Adam  Centu- 
nus  1  delcendu  des  Marquis  d'£Qepa  en 
lagne.  Il  appricl'Arabe  dans  un  âgefort 
ncé ,  à  delTein  de  traduire  des  livres  corn- 
ez co  cette  langue-là,  Se  tiouTezàGre- 
ic  fur  la  Rn  du  liecle  dernier.  On  dit  que 
nanufcrit  eft  entre  les  mains  d'un  Cha. 
ne  de  la  même  ville.  Il  a  imprimé  des 
rrages  de  fîet;. 


Ff  ♦  ^<iM-ïv. 


fK 

XX* 

MHH^° 

J 

0  U  R 

N  A  L     ^ 

DES 

S  Ç  A  V  A  N  S,p 

t'T3alMaij 

X  Decemb. 

M.  D  ex  cil  IM 

^i.'jbmh  EvMgiliqut . 

e«Hom«/.*«>r(«l:,. 

Z-vangilts  de  tous  tes  Dimanthtiiei'i*-  \ 
-  née.  Par  Mrt.  Jofefb  Lmmèer 
'UoBeur  en  Thiologie  4t  UMaifin&Si-  I 
\etè  de  Sarbonni ,  é^Priinr  defaint  Mv-  1 
<ndt  P»ltf<*si.  InM.^-vol.  àPariîcbnJ 
■nroine  DcziUicr.  1^91. 


IL  n'y  a  point  de  manîcrc  d'annoncer  t 
fidcles  lesverircz  de  nôtre  ReligioO' 
doive  eftre  préférée  à  l'Homilie  ,  ^ 
qu'elle  a  elle  confacrée  par  l'pfsge  dei' 
anciens  &  des  plus  laints  Paftcurs  ie 
glife.  Il  hue  pourtant  avouer  qu'elle  1 
inconTcniens.   Un  Prédicaieurqui  fuit  mit 
àmotlbn  Evangile  eflobligéàchan^rlb-i 
vent  de  fujeCs,  &à  les  effleurer  Icgerecit:/ 
bien  luin  de  les  approfondir. 

II  eft  fuj.-t  à  faire  de  fréquentes  &  d'en- 
nuycufcs  icpetitions  fur  le*  mêmes  choie; 
qui  fc  ptcfentCRt  ÏounçW.  "iXi-j ,  ^li-l-i-A. 


as-^aji^ 


JOUIN.   D&8   SÇAYANS.       éS% 

lecoorf  dePAiméeEcclefiaûique,  il  coorc 
arîC^oe  de  fapprimer  d'importantes  ?erice« 
qui  oc  (ont  pas  exprimées  dans  (on  texte. 
Enfin  Donobftant  la  fécondité  de  la  parole 
de  Dieu  »  il  y  a  certains  Evangiles  fur  Jef* 
quels  il  ièmble  difficile  de  6iire  des  inftru- 
oions  qui  (bient  les  plus  juftes  &  les  plus 
propres  aox  befoîns  des  auditeurs. 
.-.  McMifr-  TAbbé  Lambert  a  heureufement 
érité  ces  inconyeniens.    11  a  réduit  autant 
qu'il  t  pu  à  unfeul  point  toutes  les  vérités 
omteoues  dans  un  Evangile  »  Se  les  a  ex- 
plMMoes  avec  une  jufte  étendue.  Bien  loin 
a'ttlbr  de  redites  ,    il  n'a  prefque  jamais 
traité  plus  d'une  fois  le  même  fujet ,  à  moins 
qu'il  ne  continll  quelqu'une  de  ces  maxi- 
loes  capitales  que  l'Ecriture  nous  remet 
fins  cèife  devant  les  yeux  »  comme  la  ne- 
ceffité  de  faire  pénitence  de  fes  péchez  »  Se  * 
de  mettre  en  Dieu  (à  confiance. 

De  plus  il  a  fi  judicieufement  ménagé 
ks  Evangiles  »  qu'il  y  a  renfermé  toutes 
les  inftrué^ions  neceuaires  fur  les  points 
les  plus  importans  de  la  morale  Chrétien- 
ne i  comme  il  eft  aifé  de  le  reconnoiftre 
ptr  la  table  qu'il  a  mife  à  la  fin  du  quatrième 
Tome. 

Enfin  il  a  fi  profondément  pénétré  le 
iens  littéral  de  chaque  Evangile ,  qu'il  n'y 
en  t  aucun  oïl  il  n'ait  trouvé  une  fource  j 
ioépoiùble  des  veritez  les  plus  ètiv^'acCL*  4 
les.  Se  des  règles  les  plus  Tares  àt  tk^^t^ 

Ff  5^      *  ^o^ 


fibled'en  déterminer  II  iigu 
C'eft  pourtjuojr  il  faat  autâ 
rédoire  le  corps  Philïtjuc  au 
niatiqucËc  regulieri  !c  il  fi 
pasiènliblcment.  C'eftpar'l 
qac  Mr.  Eil'enlihmid  auroii 
ccr.  On  ne  manque  pas  de  r^ 
qucsny  Ailronotniiiues ,  po 
la  terre  cii  necefliireraent 
ovale.  Mais  li  ces  raifoni  c 
meea par  l'expérience,  Bcpa 
^elques  degrez  de  longitude 
îleft  ienrtju'elksenfcroienl 
cantes.  Er  il  ne  fert  de  rie 
Mr.  Eifenfirhinii!,  i.tjnec'c 
bien  pénible  que  de  ironvcr 
parallèle  hors  de  l'Equateur 
frapofiiblc  de  déterminer  a 
grande  précilîon  In  degrez 


BE5  S  <;  A  y  A  V  3. 
ayent  la  mf  me  longitude.  CarpourBi^l 
mier,  il  Atl^t  de  prendre  U  hatiieurdt^ 
»olei  au  lieu  que  &ourlc  fécond  il  faut  oW 
iervcr  ploficurs  eclipfes  ;  ficileftindûbici-' 
ble  que  la  première  operaciouelt  fansconi' 
paraifon  plus  aiféc  î  t^ire  que  la  féconde: 
Qu'elle  eft  aolîi  plus  exaflcSc  moins  fujette  3 
rcrreur.Cen'cft  pas  que  j'ignore  11  difficulté 
qu'il  y  a  i  déterminer  preL-ifemenc  h  Ijti- 
tude  d'un  lieu.  JeT^aiqueMr.  Meutonce' 
lebre  Agronome  de  Lion  ,  a  fait  pcndanC 
trois  ans  foixinte&feizeobferTat  ions  pour 
déterminer  avec  quelque  juftefTe  la  latitude 
deceiteville:  raaisjeîçai  audi  qa'ilcften- 
core  plus  difiîcilc  de  déterminer  cxaâcment 
la  longitude  ;  &  je  fuis  pcrfuadc  que  touï 
lesAftronomea  en  conviendront,  lleftvrai 
que  dans  les  deux  metodes  il  faut  ob fer veC 
];i;longitudc&:la  latitude:  mii;  en  cela  m^  I 
metode  eft  tout  an  moins  aulTi  fimplequç 
la  meCode  ordinaire.  Pcut-eftrc  que  Monfr; 
Eifcnfchmid  conte  pour  ungrand  avantage 
que  la  mcfure  d'un  degré  du  méridien  n'î 
pas  befoin  de  riiduûion  ,  au  lieu  quecelfs 
d'un  degré  d'un  parallèle  doiteftre  reduitei 
un  grand  cercle.  Mais  outre  que  cette  rfi- 
dnCtJoneltaîfeeàfairepar  une  règle  détroit 
avec  la  table  des  lînus,  cette  réduâion  fup* 
pofe  que  !a  terre  foi:  fphcrique.  Ce  feroir  ■' 
même  une  fort  bonne  preuve  pour  l'opi- 
nion de  Moofr.  Eifcnfchmid.filesdegrezdc 
/ortgifutfcprfsrurunmèmeçatîWtXçTLK.^^t- 
ifoieot  pas  entre  eux  la  crotwît\o^ie*.'^M- 
Ff  7  e«' 


e(t  impolTible  de  iHefurer  i 
grande  pTcdiî on  Icsdcgrezd 
devroir  marquer  en  quoico 
tendue  impoUibilité. 

Je  Cau  furprts  auredequt 
fchmid  n'ait  pas  prisgarde  qu 
de  Mr.  Picard,  fur  laquelle 
cipalement,  Scquicfteâcâ 
exiâe,  eft  direflcmentconi 
nion.  Car  au  lieu  que  feloc 
fchmid,  lesdegrezdeimerii 
tant  plus  pctis  qu'on  approch 
ils  doivent  cftre  d'auianc  pi 
Mr.  Picard.  Depuis  la  toufi 
dont  l'élévation  du  poleeftdi 
jufqu'au  clocher  de  Sourdoi 
tcur  elt  de  49  d.  41' 40", 
toiics ,  qui  répondent  à  du 


»Bf      SÇAVAM9»  CSf 

tr  dans  ungrand  cercle  x 0^5-6  ^^^1  toifes 
Olement.  Mais  félon  Monfr.  Picard ,  ces 
ifimes  11'  6"  valent  lo^-jp  •.    Donc  en 

imçant  du  côté  da  polc ,  les  degrez  font 
jpis  longs.  Je  fçai  qu'on  peut  répondre  a ue 
ynif  toifes  de  diâerence  ne  font  (mu  fenfibies,. 
I  oue  cela  ne  prouve  pas  aflèz  fortement 
Ilieg;a^té  majeure  ;  mais  il  eu  certain  au 
Kc^naque  cela  eft  cootraircà  l'inédite  mi* 
Mire  que  Monfr.  ËifeafcIuBid  veut  établir» 
^pi  qu'il  en  foit  dufujetdenotredifpute 
pr  rapport  à  làPhifiquc,  £caux  experien- 
ea  fur  lefqoelles  on  pourroit  difputer  en- 
are  long-temps ,  on  ne  peut  pas  dire  la  mé- 
iç  choie  de  plufieurs  théorèmes  geometri- 
iiea  fur  l'ovale ,  que  Monfr.  Eiienfchmid 
lOtient  »  &  qui  font  abfolument  6c  fenfîble- 
lent  faux  •  comme  je  le  démontrerai  dans 
la  première  lettre» 

,*jtrt  de  pTùcêder  en  fnfiicê*  ou  U  Scienct 
dis  règles  judiciaires  pour  découvrir  la 
'vérité  tant  en  matiefe  civiU  que  erimi» 
mile.  Psr  Mr**  Louts  Lufferé  9  Confeiller 
Mul^aplement,  J»  8.  à  Paris  chez  Guillau- 
me de  Luyne.  1692» 

IL  7  a  peu  de  Juges  qui  après  avoir  fa- 
tisfait  aux  obligations  de  leur  charge ,  fe 
donnent  encore  la  peine  de  compofer  des 
firres,  &i/e /es  mettre  au  jour,  ^otilt.^^ 
'âûcré  Coa&iUtr  au  FaïkmeuX^^  ^^  ^^ 


^^i^^'     3    O    U    K     N     A    I. 

petit  nombre;  &  aprtSs  avoir  rempli It-: 
voird'unbon  Magîfttat ,  il  montre lui. 
très  le  chemin  qu'ils  doivent  prendre  pc 
ledevenir,  Ec  enièigneau  mêmctetopiiu 
parties  l'art  de  procéder  en  jullice,  SiJ 
ïbutenirlears  intérêts. 

Tout  ce  qu'un  JugedoiCconnoîtrefcA  I  ( 
duit  àlaverite'dufait  contellé  entre leipi^  I  i 
tics,  &  i  ce  qui  leunrftdûfelonUjiiffitt 
La  conteftation  Tur  le  fci  t  doit  eftre  inftruiW 
fnivant  les  règles,  quiconfîlïcnt  p^incifid^ 
ment  en  la  comparation ,  la  demande,  K 
defenfes,  les  répliques,  les  duplique!, 
l'appoiniemeat. 

Quand  ces  règles  vont  droit  au  huti 
tendent  à  l'echircilTemenc  de  la  vérité,  d- 
lej  méritent  le  nom  deprece/  ;  St  c'eft  cc()« 
Monfr.  Lafleré  traite  dans  la  prcntiere pu- 
tie.  Quand  ces  mêmes  règles  Ibntdéronr- 
nées  par  l'irtifice  des  plaideurs,  fîqu'etln 
-  ne  fervent  qu'i  cacher  la  vcritc ,  ellcsfoni 
appellées  chictne i  6c  c'ell  contre  ce  deie- 
glcment  que  Mr.  Lafleré  donne  des  reglei 
dans  la  féconde  purcie. 

IttiTi  à  Monfr.  Mxyir  fur  um  fini  a- 
tiqhc  qu'il»  appariéi  dt  Ramr,  PstUP. 
Meneftritr.  In  4.  à  Paris  chez  Thooui 
Moétte,  1691. 

LE  P.  Menellrier  cllperniadei]ucrcnc 
pièce anù(\\i':eSl'ftivCwj\o\t  ,i^\\&. 
ri  à  pjflèr  le  vin  QOûNtîiii.  <ïivM4«-o>-¥'^ 


I  devoit  élire  oSert  à  Bacchni  Se 
adiTinitcB, 

.taux  figures  qui  font  dans  lesqua. 

aces  du  manthe,  il  croicqu'ellesre- 

KnC  les  quilrelaifons;  que  le  figuier 

:s  fruits  devancent  les  tcailles ,    repre- 

le  prinrcmps  ;    que  la  biche  avec  foo 

:ft  le  limbok  de  l'efte  ;  que  les  deux 

lus  font  celui  Je  l'hiver,   Temps  auquel 

lyens  avoienc  accoutumé  de  les  l'acri- 

St entinquelelaiire,  le  bouc,  lacor- 

aboadance,  &  l'oimeappuiordiitaire 

3  vigne,  Ibntdef  lîmbolcsdel'autonne. 

ippuye  CCS  conjediutes  l'ur  dw  auiorite;^ 

curieufcs,  &  promet  d'expliquer  dans 

autre  lettre  deux  autres  ligures  appor. 

■  auÛïdeRomeparMonfr.Majer,  dont 

,e  ert  un  Temple  des  Balîlidicns,  Btl'au- 

ïauadeleursTalilbaQS. 

trnint  dt  Mtrult ,    dtdîtx.  int  Rtyi. 

la  it.  t  -otl.  à  Paris  chez  Jeaa 

Aoiflbn.    t<Ssa. 

'Erprit ,  tapolitclTe ,  la  VArîeté ,  la  dreî- 
,ture  qui  régnent  dans  ces  EiiCretiens, 
aiflcnt  pas  douter  un  moment qu'i Une 
Dt  de  même  main  que  les  huit  rolumet 
iTonverfatiaDsqui  les  oBt  précédez  en di- 

temps.  On jrKconnoit d'abord Made-- 
felle  de  Scuderj  ,  dont  le  génie  Iota 
'epuifer,  Jemble  prendre  uttc  naa'velle 
■IU-&  dciioureaux  agrcmeai^iwute 


'«9°  J  o  o  ' 

travailler  ,  comme  .ub  âeuve  qui  ^iJ 
plus  abondant ,  plus  majeflueuz,  tcM 
utile  à  forcedc  couler.  1 

L'ouverture  du  premier  volume  fè 9 
pirces beaux  versquelaModeltic  adielTetfT 
Roy  après  la  conquête  de  Namur,  lurcMB  I 
de  laquelle  ce  Piiace  n'a  point  vouloete  I 
harangue  ,  QoD  plus  qu'aa  rcloui  de  ccUl  ■ 
de  Mod:. 

HtTOS  IJHt  l' 
jlfrés  Cl  grand  fucces  t/ond 

Recennûittc  mafoiil»  i 
Et  dtui  It  ihjir  dt  l»  viHoirt, 
Briliam  d'une  n-uvetlt  glairt. 
Me  regurdtr  comme  autre/oit  l 

^uoi  i^u'eniTe  tet  ijertm  jt  fou  l 
petite , 

^«  rtdoHiie  fonrtunt  le  frix  Jt  ImrU 

tlm  votre  ncm  'fi grand  ,    flut  vtiM 

élei  travaux 
Froduifint  chai^ue  jour  de  triamphei  ai»^ 

FllU  dt.m'avair  fouferie  6"  dt  m'az'M 
ajoutera  d'éclat  «  votre  rtnotnmèf. 
Quand  la  Modefiie  a  ceffe  de  parler  elle 
même,  on  pirle  d'elle  dans  le  premier  En- 
tretien ,  où  l'on  dit  (\u'on  pouvott  prcrque 
la  définit  çai  cm  &«\i^i«^Qi^\.i^t&t^'^:^ 
poarl'kataiUté.  ^ 


BBI     SçATAKf.  6^1 

Jauger  bonnement  â*autrm 
Sévèrement  de  fei-mème. 

rien  n'af^roche  ttnt  de  h  modcftie 
rhamilité.  On  fâk  voir  que  l'air  mo« 
n'eft  que  rexterienr  de  cette  vertu  ^ 
t*eUe  a  une  très  grande  étendue  j  qu'elle 
'; dans  les  aâioni ,  dans  les  paroles-,  &  dans 
le  cœur  ^  qu'elle  fert  feule  de  contrepoilba  à 
In  vanité j.  qu'elle  contribue  à  la  politefle  ; 

E'elle  cà  neceiïàire aux  femmes,  foitbel- 
9  foit  laides;  qu'elle  fied  bien  aux  bra- 
ves ;  qu'elle  convient  aux  Conqoerans ,  aux 
Scavans,  aux  Magiftrats,  aux  riches  fujets 
i  rorgueil  ^  &  quxlle  eft  d'une  neceflité  ab- 
iblue  aux  pauvres.  Il  n'y  a  que  les  Poètes  à 
)ui  l'on  permet  de  parler  quelquefois  avan- 
tageufement  d'eux-mêmes,  à  cau(b  qu'ils 
en  font  en  poifefCon  depuis  long-temps ,  8c 
que  la  poëfie  accoutumée  aux  hiperboles , 
sil  une  efpece  de  fureur  où  l'homme  n*e^ 
pas  toujours  maitre  de  lui-mâme.  On  dé* 
mafque  la  faullè  modeftie  »  après  avoir  mon- 
tré les  beautez  de  la  véritable  »  dont  perfon- 
ne  ne  peut  mieux  parler  que  Mademoifel le 
de  Scudery ,  en  qui  elle  fait  à  toutes  les  ver- 
tus ce  que  fait  un  vernis  délicat  aux  tableaux» 
dont  il  relevé  le  coloris ,  2c  adoucit  tous  les 
traits. 

La  diverfité  àti  araitiez  fiiit  le  fonds  du 
iècottd  Entretien.  Pour  en  donner  une  ju (le 
idée,  il  fàudroit  le  copier  tout  entier.  Uc(^ 
^gniemeiu  foUdc  &  fpicitnel,  ^Vàs^^^l^^i- 


fe:  car  tousccscommercc 
que  fur  l'intereft  &  le  plai 
[US  un  tî  beau  nom,   !c  on  ! 

on  le  leur  donne,    ea  fui' 
litige  que  la  i'eulecorrupti 
diei:3pibled'infoduirc. 

L'Imparience  ferc  de  niî 
me  Eotrecicn,     Ou  y  pein 
nnevivaciteiiuinariendc 
cil  Très  propre  a  en  corrige 
fujets.   On  prouve  qu'il  m 
qu'il  fait  manquer  a  la  bie 
emp.^cne  fouvenc  de  rempl 
fcmiels,  6(  iju'il  dêSgurei 
les  perfonnes  quis'yiaiflën 
ne  pardounc  que  les  impatie 

bcauK  vers.    On  oedêcouv 
le  mal,  on  y  applique  auH 

DES      SÇAVAKS.  6ç^ 

*"%oit  aux  véritables  maux  8c  du  corps  6c 
"  de  rcfprit. 

Lors  que  Mofifeigneur  prit  Philisbourg , 
IbnMadenioirellc  de  Scuderjr  fit  pour  Madame 
f^4m  Dauphine  le  madrigaL  fuîrant ,  qui  a  pafle 
Centre  tes  mains  de  tout  le  monde  poli. 

-    Il  revient  ce  yt^inqueur  »  belle  éffage 
Trincejfe, 
S4sUufiersfQn$kvomféi*toHtefaten' 
dreffi. 
Le  Ciel  en  cet  heureux  retour 
jiccorde  toutes  vos  demandes  : 
Dit  es -nous  feulement  quelles  font  les  fine 

grandes 
Les  douceurs  de  lu  gloir*  »  eu  celles  de 
Vumour  f 

Monfr.  le  Duc  de  Montaufier  donna  ce 
noadrigarâcettegrandePrinceiTe,  &  voulut 
-  l'engager  à  dire  fon  fentiment  fur  les  deux 
derniers  vers  :  mais  elle  s'en  défendit ,  8c  té- 
'  moigna  defirer  que  Madempifelle  de  Scu- 
àcrj  fîft  une  converfatton  fur  ce  fujet-là  -,  U 
c'eft  ce  qui  donna  lien  au  quatrième  entre- 
tien de  ce  volume ,  où  l'on  examine  fort  ga* 
lamment  cette  brillante  queftion  : 


■  ■  ■■     ■  Quelles  font  les  plus  grandes 
Les  dcféceurs  de  la  gloire  ou  celles  de 
V amour  t 

Mais  comtxie  pour  la  décider  )u(le,    il 
fiiudroir  trouver  un  homme  <)ul  tu&  &tv^\ 
en  même  temps  &  au  même  degcé^  ct^  ^^x»l 


Le  cinquième  encre  tien  roi 
rience,  qui  n'eft  autre  chofe 
qu'on  X  de  tout  ce  qu'on  a  vu  oi 
quelles  ie  jugement  réfléchit 
conaoitre,  &:  pour  ea  faire  i 
On  peut  l'appeller  la  maitreU 
de  tous  les  hommes ,  Se  on  di 
comme abfolument  ncceffaire 
on  ne  fçiit  rien  qu'imparf^iten 
de,  les  livres,  principal  cm  et 
ftoirc,  ceux  de  morale  Se  dcpi' 
ils;  lesvoyagespourleshomD 
merce  arec  les  gens  de  tncrît 
peu  avancez  en  £ge  que  pimjeu 
aformerrcxperieoce.  Mais  q 
les  règles  communes,  ellene 
par  une  nombreufe  fuited'ani 
étendue  de  l'crprit,  la  juftcflt 
ment,  &Ugranileapplicatioa 


DES      SÇATANS.  6gf 

yerfonnes  les  plus  diftinguées  par  la  naifTan- 
ce  »  le  rang  8c  le  mérite ,  qu'en  fait  d'ex- 
périence on  ne  peut  trop  s*ea  rapporter 
a  elle. 

L'entretien  de  Texperience  eft  fuivi  de  ce-^ 
lai  des  Fleurs  &  des  Fruits ,  rempli  de  mille 
choies  fingulieres  &  agréables.  Ony  com- 
-bat  lefèntimentdecegrand  Philofophe  des 
Jardins ,  qui  prétend  que  les  fruits  font  une 
maladie  de  l'arbre  ,  qui  afpire  toujours  à 
foire  du  bois ,  8c  ne  produit  des  fruits  que 
quand  il  ne  peut  arriver  à  fa  fin.  On  ne  laiiTe 
pas  de  louer  ringenieufê  hardiefTe  des  hom- 
mes qui  découvrent  une  nouveauté  qu'ils 
peuvent  du  moins  foutenir  par  des  raifons 
apparentes.  On  parle  de  plufieurs  plantes 
6c  de  plufieursarbulles  très  rares,  mais  qui 
n'ont  rien  de  plus  merveilleux  qu'un  Poi- 
rier qu'on  a  vu  chez  un  Oncle  de  Mademoi- 
fcllc  de  Scuderj.  Cet  arbre  portoit de  deux 
fortes  de  poires  non  feulement  en  une  mê- 
me branche ,  mais  en  un  même  œillet  ;  8c 
par  tout  où  il  y  avoit  deux  poires  dont  les 
queues  eftoient  unies ,  il  y  en  avoit  une  lon- 
gue &  verte ,  &  l'autre  grifc  &  ronde ,  eftant 
non  feulement  différentes  en  forme ,  en  cou- 
leur» en  goût,  mais  encore  en  maturité  : 
car  la  poire  verte  eftoit  bonne  à  manger  en 
la  cueillant  $  £c  il  ne  falloit  manger  la  gri* 
iè  que  trois  femaines  après  l'avoir  cueillie. 
L'Agriculture  ne  donne  pas  feulement  oc- 
cafion  à  Mademoifelle  de  Scuderyd^f^ûc 
dâos  cet  entretien  des  obTer^aXlot^  d^^VCv- 


t  car  quand  o 

fapolCUe  d'ai 


A   V   *  N   s.  6çj 

timcl'amour,  il  o'cf 
:c  du  moins  quelque 


»  reOc  c 


icnfemblen'ïvoircIM 
C  que  pour  prouver  que  le  Roy  cH  le  Icul 

ni    elt  fins  doute  la  plus  graude  louange 
u'on  puiife  docuer  à  ccc  incomparable  Mor 

Livres  nouvelicmcnc  imprimez. 

Extrait  d'uni  httrt  de  Munfr.  Micalcn 
"*  1"}*'  '^''"'*  Miihode  prélitidue  mftaimim 
'tntrmU  O"  infinimmt  ahrtgét ,  ok  et  ma\ 
nâninient  «/î  fris  àtariguiiir  gitmiiri^ui. 
pêMrfirvir  de  rtfmfi  à  Munft.  Ut  Lagnj. 
hPArischezJciaCulToD.  1Û91. 

I>itxifttnli»Dei,  ^ hHtnitriamtMis  im- 
tnertAlirMtJecKndum  Cartrfii  (^  ^'iftmtUt 
daUrrnam ,  diJput«tio ,  in  duos  Héros  divifa 
lu  ii.àParischezCharlesRobuftcl.  1Û91. 
Dtl'erigiae  du  droit  d' Âmoriijjement,  pa 
Mpnfieur  Euftbt  it  f  *  Avocat  au  Patit' 
mtar.  la  ii,  à  Paris  chez  Jérôme  Bobin. 
169t. 

Traité  dti  rtmidts-uulnirairti ,  dam  h 
^Htl  i>nixpt,q..i  Itur  naturt  &  ''«rj  tffits 
^,  In  M. à  Lien  Se  fc  trouve-!  Taris chc 
Edme  Couterot.    169t. 


G8 


pas  le  mieux  finir.  Maden 
dcrj  iairoduit  â  la  campigi 
compagnie  dans  un  beau  ca 
feint  que  les  diffcrens  defir 
font  tepreiemez  Caas  la  fïgu 
fans  aîlez  dans  de  grans  tab. 
dans  le  kmbrU,  Ces  tableau 
veniîon charmante,  Sctoutà 
UnhabileptQccaunepourroi 
faire  d'exccllens  d'après  de  ] 
Les  peiniures  du  cabinet  foi 
rellement  le  fujet  de  l'enlre 
flingue  fort  judicieuCement] 
les  louhaics  :  car  les  Jbubaiti 
l'ouvrage  de  la  raison  j  Scies  c 
que  toujours  des  aveugles  q 
tempérament.  Entre  tous  le 
lîrs,  dont  on  parle  d'une  m 
ble,  on  montre  que  ceux  qu' 


s  s  «  ï  .  »  ..       «w 

r  quand  oa  aime  l'amour,  iln'eft 

mlijbk  d'aimer  du  moins  que Iqu't' 

l'xeftc  cctcntretienftmblcn'ïvoirelié 
jiie  pour  prouver  que  le  Roy  cft  le  ftui 
me  au  moadequin'arienàdelîrcr}  ce 
iR-  fins  doute  la  plus  grande  louange 
feuille  donner  à  cet  incoinparable  Mo. 


brcs  nouvellement  imprimez. 

fÊrsit  d'une  lettre  de  Mcn/r.  Mîrttan 
tfti  d'une  Miihfdt  ftétenduë  injintibt» 
rnle  o>  infiniment  ukrt^e  ,    ak  et  m«t 

liment  efi  frîi  i  la  rîgKiitr  gtomttrii\ut. 
•  ftrvir  di  rtppn/e  i  Manfr.  dt  Lmgjty, 
rischczJcanCuiron.   1Û91. 

talitMi  JecundumCarttfii  d^  At\{ionlu 
rin*m,  di/putKiis ,  tu dmi lièros divifa. 
ï.àParischezCharlesRobuftel.  1691, 
)t  L'tTigiKt  du  droit  d'Amortijftment,f»T 
ijïiur  Eufeét  de  L*  *  jîvtcat  au  Purlt' 
t.    In  II.  à  Paris  chez  Jérôme  Bobia. 


<iti  des  remedn 

txpliq«l 


l"re&Uurj.fets, 
iLien.  Scfc  trouve  a  Puii  chez 


X  L. 
JOURNAL 

JDES    SÇAVANi 

.DuLundy  8,  Dccemb.  M.  DC.  Xci| 


MutuiitHi  di  Merale  ,     dtiiiK.  mu  Itj.  1 
,  jti  11.  ï  voi.  à  Paris  chee  Jean 

AniiTon.   i  6çi. 

51  ]e  premier  tome  des  EntRticiu  lic  I 
Morale  de  Mademoilelle  de  Smàfy 
efthcurcremcQi commence,  foinrti'! 
fc  rermioé,    le  iecond  ne  t'cH  pal  moir 
Elle  a  placé  à  la  telle  l'eDtrcctenties&ui.' 
cenlblations.  On  y  voit  la  bonté  défonçai 
«i  ne. fe  peut  confoler  de  U  perte  d'un 
ns' plus  iliufbc!  ainii,  i^u'onpouvoitii: 
ippelicr  celui  desMufes;  c'eft  ^doniicli^.; 
Stuc  de  Montuuâcr.  Oncrablitpoufinui-    i 
me  dans  cet  Entrerïen  ,  qu'il  f  a  (cmiM  i 
inilbeursdoncilncl^utiiinaisparleTàent   | 

Ïji  les  loufrcnc,  ii  ce  n'efl  d'une  nunicit 
délicate,  qu'on  n'irrite  pnï  le  ■! 
feut,  foulager.  El  aprts  avoir  r  r . 
Mefentc  l'inutilité  ou  la  tiuirc:. 
ibhtions  cjue  l'ondotmed'orLlin:: 
■fligciScauKnulheureux,  on  Vonrlut  Ob  . 

il  qu'il  ii'a.ççwûcT>.\^o'îW^"ïïa«^-î'-- 


JOURN.    DES    SÇAVANS.         699 

confoîcr  de  toute  forte  de  malheurs ,  foie 
par  les fecours  imprévus  qu'il  envoyé,  foiC 

Î>ar|U?  patience  qu'il  donne  à  ceux  qui  les 
bufrcnt.  On  met  cette  penfée  dans  tout  le 
joar  qu'elle  nr.erite  i  8c  Mademoifelle  de 
Scudery  également  ennemie  du  libertinage 
qu'elle  combat  avec  force,  ôc  de  la  fauSè 
dévotion,  qu'elle  dévoile  charitablement , 
|>rend  ici  le  foin  qu'elle  prend  par  tout  ail- 
leurs ,  de  ramener  la  Morale  a  la  vraye  Reli-^ 
gion,  quienelHafource. 

Le  fécond  Entretien  que  l'on  trouve  dans 
ce  fécond  volume  ,  elè  des  Impertincns. 
Ceux  qui  méritent  ce  nom  ,  y  font  peints 
au  naturel ,  Se  avec  des  couleurs  très  vives. 
On  y  remarque  qu'on  fe  fert  fou  vent  mal 
à  propos  du  mot  d'impertinent,  quinecon-* 
"vient  qu'à  ce  qui  ei\  en  pouvoir  de  neTe- 
ihe  pas.  On  y  démeûe  aufTi  parfaitemenç 
bien  la  différence  qu'il  y  aentre  un  fot,  un 
impertinent ,  Se  un  extravagant.  Le  pre- 
mier n'a  jamais  gueres  d'efprit  :  le  fécond 
en  peut  avoir,  mais  jamais  de  jugement  ni 
de  delicateHe  ;  £c  le  dernier  eft  encore  plus 
prés  de  la  folie  que  d'autres  parce  qu'il  faut 
un  ailez  grand  amas] d'impertinences  pour 
faire  un  extravagant.  Si  cet  entretien  dé- 
plaît ,  ce  ne  peut  cftre  qu'à  des  gens  du  cara- 
âere  de  certaines  femmes  toujours  mécon» 
tentes  des  miroirs  fidèles  qui  leur  montrent 
trop  bien  leur  laideur. 

L'hiftoire  du  Prince  Ariamene,  fils  aîné 
de  Darius,  qui  eut,  con\mcVoix{<^i\X.>^Nt.c 

Gg  2.  i^^ 


f7eo  Jour 

fbn  frère  Xerzes  unds^plusgrsnsdiffi 
qui  aycnt  jimais  cfté  fournis  au  jugei* 
d'un  homme ,  eft  fort  bien  amenée  dans  11 
tretien  qui  la  précède  ,    quoi  qu'elle  A 
ble  n'y  avoir  nul  rapport  quand  on  d^ 
ni  1  Lia  ni  l'autre.    Lefuiecdccettchîn 
eftlieureufe  ment  choiû,  les  incidcnsci 
naturels  ■  les  caraâercs  nobles , 
bien  viriez,  les.féntimens  grans  Se  i 
cttti,  l'iniriguc  bien  conduite,  bicad' 
lée,  les  coavcrfations  non  feulemct 
8c galantes,  iDaisaulTifolidcsqu'agrcabln 
La  vérité  y  elVvraifembbbIc,  &.la6âioi 
jr  paroi t  V raye.  L'epifodede  Democriteqo 
l'on  ftiit  allerà  la  Cour  de  Perft  plutôt  gn'l 
n'y  alla  ,   &  à  qui  l'on  prête  un  trait 
I  FapillouE  i  comme  on  donne  i: 
I  Poète  Simonide.  &  Palmit  pour  m^ 
feàXerxes'.  ceCepifodc,  dia-je,  eil 
■hementbeau.    Madcraoîfelle  de  Scit 
bit  prendre  une  face  toute  riante  i  da 
itrei  fèches  &  abftraltesi   elle  y  met 
brl^e  de  tout  le  monde  les  choies  le 
peve'et:  ainlî  les  Dam»  doiv 

s  obligations  intiuies ,  8c  les  S^ava 
luventmanquerdcl'admircr. 
"  A labellehiitoiredu  Prince  Ariameii 
_  Bde  ragrcaUekauredcsObfervaiio 
fi«PapiiTons,quc  l'on  attribue  dans  «n 
IftoitwD'"***"^^^-  CesobfervationsI 
I  tu ticttfcs  St  ft  ità^w^Via»  ,  ^xic  \t  ^i^B 


bti    SçAVAHt.       701  I 
L'Entretien  de  la  Reconnoiflaticc  ferme 
le  &eond  Totume.  Avant qued'cntrerdsiu 
lede'taildesfaufresrcconuoilTsnces,  onctA' 

bifllajudenecemtédela  véritable,  &!'on 
en  donne  une  idéeetidiranCiju'ellcpiitea- 
core  plus  dvi  cœur  que  de  l'elprit  j  qu'elle 
ciïAncerc,  vive,  agilTante,  uniforme,  2c 
dure  taute  la  vie.  Car  un  bienfait  nedoic 
jamais  s'ctfacer  du  cœur  deceluiquifare* 
^u  ;  &  î'il  croit  que  quand  il  a  rendu  bon  of- 
fice pour  bon  office ,  il  encftquitte,  ileft 
aux  fronticresdel'ingracitude,  Il  l'on  peut 
parler  linfî.  Il  n'elt  tout  au  plus  capable  que 
d'une  efpeec  dereconnoifiancc  caufée  par 
l'orgueil  ;  car  on  ne  fe  halie  de  rendre  un 
fervicc  pour  un  qu'on  a  reçu  ,  que  parce 
qu'.QQ  cceur  ingrat  veut  fe  décharger  du 
poJdsdelareconnoifTanceqQileblelTe.  Cet 
cacretien  el>  feme  de  maximes  cxcellenici 
fur  le  relTèatiment  des  bîcn-faits.  Laregle 
la  plus  jufte  qu'on  puifTefuivre  en  cela,  ccll 
de  vouloir  toujours  furpaffer  ceux  dont  on 
sicepte  les  bons  officeî.  Ontireceite  règle 
d'un  uiàge  qui  eft  en  la  bouche  de  tout  le 
monde  :  car  lors  qu'on  a  ref  u  quelque 


tii  prcfcnt  ,   ou 

1  qoelqu 

e  petit  office  d'un 

i  ne  fait  pas  dcdiiE- 

culte',  foitenpa 

riant,  f. 

m  en  écrivant,  d'ea 

ftire  mille  &  r 

nille  re 

merci  mens.    Cett«J 

penfée  fur  les  rt 

lens  donne  occifioal 

de  communique 

r/aplui 

i  giatiii;  ^tÙtS^ 

navrage  aj/egori 

[que  ir< 

Mt  ro,>  fort  ag, 

reablen 

icm\a.à«cïîAfe" 

Gg  5 


\ 


par  un  tret  bel  elc^e  du  R 
te  de  Nimur  ,  dont  □□  d 
achevée,  qu'il  femble  qui 
pafle  d'important  à  ce  famc 
encore  aux  yeui:  du  Icâeu 
dcScuderyparledeceçraii 
lemeot.  Se  d'Une  manière  i 
ièulement  ici,  mais  dansi 
tretieni,  âla  refcrve  d'un 
impolTible  qu'il  cntnft.  i 
le  cœur  £c  l'cfpric  ont  an< 
louanges:  le  cœur  tout  fe 
tant  briller  :  l'cfprit  &ns 
toucher  fi  fenlîblenient. 

Apre's  avoir  pirlé  en  pa 
«trait  H  dans  le  précèdent 
nouveaux  entretiens  de  I 
Scudery,  on  peut  enfin,  p 


■iijtaria  IVtJtJMi*,  ut  ijait  imprimuUiari 
giargeniu,  0-c.  fiimma  fiUe  alifue  dili 
■  gémi»  irxSatMr.    Opm  pe/litinum,   *» 


■  gémi»  irxSatMr.    Opm  pejlitn 
ci.^Tt  R.e.SehiittnSec.J.  infoiie.  ut». 
hufii.    ye^y. 

L'Amour  de  la  pïtrîoaporté  leP. Schil 
tcn  à  rechercher  l'origine  de  fa  nation. 
hL  À  décijre  les  guerres  qu'elle  a  fourenue: 
contre  le?  Romains  &  contre  lesFranjoîs, 
pourkiie'feDlc  ileiâ  liherté. 

LesdilTércns  cfiats  de  U  fortune  de  f^ 
Wellftlie  forment  Ij  divilîonde  l'ouvrage? 
Djns  le  premier  elht.  elle  p.iroit comme 
dans  raniilLnce,  avec  les  noms  defesatvr 
cienc  peuples'quid^m  la  Aiiie  des  temps  ore-T 
rent  preiùire  ks  armes  pour  s'oppoler  mx, 
Incurlîons  dci  Romains  3c  pour  arrêter  W 
cours  rapide  de  leurs  conquêtes.  Leterrî^ 
.toirc  qu'occupe  aujourd'hui  l'adcrborne  , 
s'attribuelagloiredeiptus  mémorables fuc- 
ce'sdcces vit:illesguerres,  &  montre  caca, 
rclafourcedeia  Lippe  oii l'armée  Romaine 
crtoit  campée,  &  les  rochers  qui  letentirtnt 
du  bruit  qui  fc  fitàla  mortviolentede Vai 
ruB,  Ëc  la  défaite  honteufc  de  Tes  légions.^ 

Daiw4e  lecond  eftat  la  Weftfalie  eit  regar- 
dée comme  l'aiidenne  demeure  de  la  plui 
bcliiqueufede toutes lesnitions,  qui  ayanC 
entîn  paflë  le  Rhin  ,  entradans  les  Gau1ei''i, 
Se  f  établit  h  plus  puiiTantc  Moaîltbic  ofà 
feCieJ. 


fo*  J  o  u  m   M   A 

Dans  te  troîËéme  elle  e/ï  confîdt 


lemagoe,  die  fui  enfin  airuietticà.ranot 
^ce,  pour  e/tre  délivrée  dercmpiredckl 
fnperlliiion  ïc  de  l'erreur. 


Sis  Loix  de  la  CùmmunUatiott  d»s  ■ 
vem$ni.     Por  l'Aultur  dt  la  Richm 
di  U  vérité.    /»  1 1.  à  Paris  chez  A 
,  Prilard.    1^91. 

IL  y  a  quelques  années  que  Ic  fîlfrf  I 
homiTie  qui  donnaau  Public  le  lirretfell  I 
;cheri:hedelaviTité.  entreprit J'jr prOB-  I 
Ver  que  le  repoE  n'a  aucune  force.  Ceprm- 
«ipe  ne  pouvants'afcorderaïeclesloixc; 
^lies  par  Mr.  DcfcartcspourhcommunF  : 
tîoii  des  mouvenicns,  il  fe  vir  oblîgéi: 
cherL-biT  de  nouvelles:  Ec  l'ayant  fait  ai. 
beaucoup  de  pré'cipitation .  il  prcicrjvii  •■■  ■ 
tegle  générale  dont  quelque;  objeâion'  ' 
'Mr.  de  Lejbniï  lui  ont  depuii  fait  reconr.i' 
Ire  le  défaut.  11  a  donc  compofê  ce  p:^^  ' 
*erit,  pour  élire  mis  en  la  place  de  celte  rr 
j[|e ,  et  pour  fuppleerà  ce  qui  lui  manque. 

Xxtrait  d'une  Lettre  de  Mr.  F»uct*r  Ci/*- 

Biinidt  Dijon,  iA2.  LantinCan/tiiUr 

«M  Parliniml  de  Beiirgagitt, 

VOsriifons.Monficur,  foncfortcti  * 
je  m'y  reniiow  ttvùMcwtw. ,  ^'■i'^i\ 
avoit  encore  (^uc\tïi«  iv&t-iVxfLVvLW 


DES      SÇAVANS.  705» 

drCf  que  vous  me  permettrez  de  vous  pro- 
pofer. 

Ciceron  dit  que  rAmbafTadeJcCarnca- 
des  fe  fit  fous  le  Confulat  de  Scipion  &c  de 
Marcellus:  mais  ii  ne  dit  pas  fous  quel  Sci- 
pion ni  fous  quel  Marcdlusi  &  il  y  cnaea 
pluHcurs  de  ce  nom  qui  ont  elle  Confulsea 
divers  temps,  je  trouve  que  ce  pourroit 
avoir  eftc  u>us  Scipion  le  Chauve,  quiaea 
pour  collègue  un  Marcellusen  l'année  5-31. 
ou  j32.de  la  Fondation  de  Rome  ,  quarante 
ans  après  la  mort  d'Ëpicure  ;  ce  qui  s'accor- 
de avec  les  Fafles  d  Onuphrius,  de  Cufpi- 
sien»  duP.  Petau,  &duP.Noris. 

Cela  eilant ,  notre  Académicien  auroit 
vécu  vint  ans  avec  Epicure,  6c  auroit  elle 
députe  à  Tâge  de  60.  ans  avec  Diogene  le 
Stoïcien,  qui  elloit  vieux  en  ce  temps-là  ^ 
comme  on  peut  voir  par  le  dialogue  </«  S«- 
meciate  ,  où  Caton  dit  à  Scipion  Ôc  à  Lelius  : 
jin  tum  quem  etiam  Romd  vidiftis  Diogenem 
Stoicum,  co'égit  in  fuis  ftudiiâ  obmutefcere 
feneB$u  ?  De  forte  que  Carneades  auroit  enr 
corc  pu  vivre  30  ans  aprésfonAmbailade» 
^uis  qu'il  ne  mourut  qu'à  90  ans. 

Ce  qui  peut  confirmer  cette  hipothefè , 
<:'efl  que  le  Marcellus  fousleCoofulat  du- 
quel Carneades  fut  envoyé  à  Rome ,  edoiC 
mort  avant  que  le  Marcellus  quiaedccoU 
/rgue  de  Scipion  Nafica,  fuft  Conful.  Car  oxx 
tr  ouve  dans  lediologue dtSeneBute ,  que  ce 
J^^em'ier  avoit  déjà  perdu  la  vie  avaiut  la  591 
^Miaéc  de  Rome  s  au  lieu  (\\ic\cco>\t.'^"^^^ 

G  6  j  ^^^ 


I 


[ 


Scipîori  Nifica  ne  fui  Conful  averti 
Uf  99  année,  Bii<]uel  temps  il  cftcer 
l'Ambaflâde  de  Camcades  avoît  dêjï' 
faite. 

Ce  n'a  doncpointcftérooslcCoafii 
Scipion  Nafiea  &  de  Marccllus  qucCa 
desatlià  Rome,  puiiqu'avantccCo 
l'Ambaflâde  eftoit  ftitc.  &  que  M» 
'quiavoitcftéConfulen  ce  temps-là, 
■ié]i  mort  j  ce  que  Ciceron  témoigMi 
'leraéme  dialogue,  en  parlant  ainfi:  (S_ 
ntiritura  tu  cradcli^ntus  quiUtmhfiui'- 
Wrtfepulmrtr^TtripgJfus  tjl. 

Cela  s'accorde  encore  avec  ce  qu'il  li^ 
dans  le  4.  livre  de  /es  Turculanes ,  où  il  ih- 
Te  que  Scipion  l'Afriquain  !c  Leliui  eiloitE 
eriiorc  jeunes  quand  ils  virent  CarnMiio- 
jîtttt  Lttii  ttaiem  ^  Sàpieais  nan  rlfi'n 
guns  apfellart  fejjîm  notniiittint  :  ^mim 
ndelifientibui ,  Suicum  Diegenrm  (j-  .A" 
'^tmiiHm  Curntitiltni  tiidt)  ad  Sénat» m 
.nttheitienfièu)  mipi  rfcU^ttai, 

Dans  le  Iccomi  livre  dt  Omtore  il  Y-' 
encore  ences  termes  ;  Ef  etrtt  non  tulr. 
Ml hM civilUi aut gUrià  cltu'hrtt  ,  ««.-  -* 
Mtriialtg'uvisres ,  nuthummtiitattfch 
VU  L  AfricAno.  C.  L*r,g,  L  Fnrio.  - 
Ytcf*  traditi^mûi  homiaei  tx  Cr^ei»  pal  ■  - 
'fimptr  hnhHt'unf.  Aiijue  ix iitii  fait  eu 
yi,  eum  dicirint,   fergrulHm  ^lètnirK 

qutd  cttm  »i  StnMnm  \f%*.\t\  i-^\v\\-mio 
h'u  ribM  CTitlïr*W  .  "«  AVw  «««■. 


offerte 
(Jirc  €'■-■ 


I 


■     N     A     L 

nceU  une  erreur,  &^ 
loo  pai  Larmaiiis 
c  Carmidas  a  efti 
;   &  même  Scxtos  Emj 
le  pour  rhet  de  la  tjualne 
AcatJeraic  conjoimeinem  avec  Phlion 
ildevoitellircaAthcDcsau  tcmpsdeSgnêp 
Ciccron. 

:  Pour coquieAda Prêteur  AltHnqDÏpirii 
JCarncades,  &  qui  fut  Coolul,  c'cûpw 
bibletnenc  cet  Albin  Conlulatre  dont  pr- 
ie Cflton  dans  le  diiloguc  de  SmtSmt,  ft 
qui  avoir  eu  pour  collègue  Lucullc.fni- 
vantCiccronEcAulu-Gclle,  ou  Luiacwii 
comme  l'allurcnc  quelques  auteurs.  De  lot- 
te qu'ji  y  pourroic  avoir  enceteoiiroitaii 
iaute  dans  le  lextc  de  Ciccron  ,  commeil 
)■  en  a  cercaincmem  en  piulîcursauireitD 
droits.  Outre  qu'on  pourroit  encore  diic 
que  Ciccron  n'crioitpastropanurelui-mi- 
tiK  de  plufieuri  poims  de  cronol<^ 
touchcxj  &  c'elV  ce  quiraobligcdcpirltr 
aiaiî  dans  fon  dialogue  it  clmris  Ortieriiui  : 
Vt  ait  il  qutmnoi  fequimur;  ijltuimmi' 
Mudotis  de  nnmtro  antKrnm  tùntrovtrfi»; 
£c  cela  rouchant  des  tiaits  qui  n'avoientpu 
cile  fort  éloignez  de  fou  temps. 
-  Q<)elquc  avintageulc  que  l'oit  la  maniett 
■^  marquer  les  époques  par  les  Conruliti. 
,<fflle  peut  ncanmoinscngiger  dant  l'erreur, 
q,iic  \o  Tii'îÇO'iV  -ie-^  aM^qiaiki 
les  fttiaccs  àc  \a  'iovAïivfiv»  ift'êjEsis».-- 
oa  cto\t  cSirc  ïStît  4e  VM»t*,^^ 


l'on  marque  ua  Confulat ,  on  donne 
de  k  fonder  fur  ce  Confulat  ^  Se  en  eu 
l'on  rerrompcléuicineiiEit'iiDanoiida 
,  on  donne îieuïdcs erreurs allèzdif- 

:s  à  démflcr-     C'cli  pour  cela  que  Ici 

lilles  Ibnc  d'un  grand  ufage  pour  re- 

er  h  Cronuiogic.      Nous  n'en  avool 

c  pour  marquer  rambalTade  de  Carnea- 

àcsj  St. lia']'  a  piï apparence  qu'il  y  en  ait 

iamaUeu.  MaUnouïavans,  s'il  le  faut  dire 

aiulj ,  une  autre  tlpccc  de  médaille,  quieft 

uncccli()fe  de  Lune,  paroùnouspourrioM 

décider  nôcre  qucAion  ,    s'il  n'y  avoJE  eu 

qu'une  edipfc  ;  outre  que  d'autre  part  il  y 

a  des  Auteurs  qui  afTurentqu'à  la  mort  de 

Cnrneades  il  fc  Ht  une  ecliffe  de  Soleil^ 

La  remarque  que  vous  faitei  fur  ce  q>4|, 
ville  de  Stratonicc  n'a  elle  bâticqu'apréc  ix 
mort  d'Ef-icure  ,  dcciderort  entieremenc 
nôlre  quclVion  ,  fi  le  lurnom  de  Straioni' 
itui,  queCiccronadoonélcpreroieràMc^ 
irodorc,  pour  ledlftinguerdeplulicursai^ 
très  du  mfmenom  ,  ne  pouvoit  luy  avoir 
ellédanné  fsns  qu'il  fuit  ne  dans  celle  villes 
MaiiCicerooautoit  pu  donner  ce  iurnomi 
ce  Philofaphe  ,  quand  même  il  n'auroit 
tS^é  njtif  que  de  quelque  bourg  ou  village 


m  qui  3' 


cftedanilelieuaiiSti^ 


(onice  auront  elle  conUruiie  quelque  tempi 
après ,  00  même  qui  auroit  efté  aux  envi- 
rons de  ce  iieu  :  delbrtcque  lefurnom  Sirn- 
roeùtHt  /igniSctoit  ieulcmen\  ,  (j»v  tji  J>% 
f^y*  eà  Siraionict  »  tfic  tâii». 


EofinlcPhilooquefaintJerômedftî 

efle  k  maîtic  de  Carocades ,  a'cftput 
queCtceron  a  vu,  &  auquel  )'a]r  dote 
uom  de  Chef  de  la  quatrième  Aaàt 
Je  n'aïoisgatde  de  me  l'imaginer  :  i 
eft  certain  qu'il  a  elle  après  Carneadei: 
c'elHccondifciplc  de  Zenon,  chet'def 
cienî.  DiogeaeLaercel'adiitinguécii 
eadtoitG,  dans  la  vie  de  Zenon  ,  & 
cdic  de  Pyrrhon.  Voilà  àoac  deux 
Ions,  dont  l'un  elloit  d'Athènes,  Se 
trc  deThebes  :  l'un  eftoic  Dialeâide 
l'autre  Académicien  :  l'un  a  cité  le  a 
deCarneadcs,  &  l'autre  fan  difcipleo 
IcAiteur. 

Voilà,  Monfieur,  lesdillîcnltex^l 
retietineat  encore  dans  ie  doute  lur  r 
qucllion.  Je  vous  invite  à  lesréfbudr 
pas  tant  par  une  lîmpleréponfc,  qu'en 
nantvôcre  SpicUiginm ,  ou  vos  remai 
fur  Diogene  Laêrce.  (efouhaice  que  I 
blic  en  profite  bien-tât  ,  aulli  bienqi 
vôtre  hilloiro  du  plai[ir&  delà  douleui 
des  autres  trelors  que  vous  gardez  C'< 
que  tous  vos  amis  attendent  avec  i 
licnce ,  nonobilant  les  railbns  que  voui 
de  vous  cxculêr  lûr  les  devoin  dé- 
charge. ,     1^ 


s    <i    K    V    A    H    3.        IPH 

res  quinduim ,  tx  vemfii*  csdici- 
ttufcriptistditi.  OperiThomtGittt 
\_Sr.  In  folio.  Oxanit,   lûpi. 


ï 

^^Ry  afixans  qu'il  parut ù Oxfort un  vo- 
^Pfuœe  contenant  cinq  Hiftoriensd'Angle- 
Tcrre,  defquels  je  fis  un  extrait  alTez  am- 
ple ,  &  aficK  fidek  ,  fi  je  ne  me  trompe,, 
dmslcjournd  du  ji  May  de  l'année  i6Ë3. 
Ea  voici  un  autre  où  fe  trouvent  qninr.e 
morceaux  de  la  même  hifloire ,  copiez  fur 
d'anciens  originanK. 

Le  premier  eft  un  livre  Je  txeiiio  BrUsa- 
KM.compoféparGildisfurnomméleSage, 
Moine,  &  depuis  Al-bé  de  Bangor.  11  avoit 
déjà  eflé  publié  par Tonftai  Evfquedc  Lott- 
"dres ,  avec  une  préfjce  de  Polidore  Virgile. 
Dans  la  lettre  qui  eft  jointe  à  ce  livre  Gil- 
das  reprend  avec  beaucoup  de  vehettienn 
Tes  Princes  &  les  peuples  de  fa  nation,  des- 
crimes qui  avoicnt  attire  fnr  eux  les  ch?- 
timsnsdchjufticedivine.  UfioriiToitTcrJ- 
]c  milieu  du  fixiémc  fiecle  ,  comme  VoN 
lius  le  mnnirc  fort  au  long  dans  Ton  feconâ 
livre  des  Hiftoriens  Latins. 

Le  fécond  ouvrage  de  ce  volume  eft  A 
vie  de  S.  Walfride. écrite  par  le  Moine  HcJ- 
dius  qui  vivoit  au  huitième  (ieclc.  Wil*. 
fjldc  fut  un  Archevêque  d'Yorc  ,  qui  ne- 
voulant  pas  elîre  facré  pir  dcsÇ.>ifet\\ie.ïiR 
fanpiys,  gui  ceJcbroient  Vatç&t  ia'ïî-'ïrt. 


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le    s  9  *  V  A  «  ï.       7^^ 

llirrcdeUnifmehiftoircfaiC 
luvragedeL-eTolume,  Celivre 
ne  qui  vivoît  au  lîede  fuivaai. 
le  ell  une  Cronique  de  S.  Val- 
mteDïDC  ce  qui  fut  fait  en  An- 
'.ief  Saxons  Ëc  leiDlnois depuis 
rqu'cn  loiû. 

emc  elt  une  hifluire  des  Rois 
mpofec  au  treizième  fiecle  par 
Diccto  ,  Dajrcn  de  l'Eglife  de 

fmcefluntraicéd'unAoonimc, 
Aulciii  de  laBibiiothequed'A- 
eft  décrite  la  diviAon  de  i'An- 
Comtez  &  en  Evêchei. 
■aicme  eft  une  hiftoired'Ecoflc 
atoniéme  fiecle  par  Jean  For- 
i/ée  en  cinq  livres.  Le  premict 
iés  l'origine  du  monde ,  décrie 
Ecoflbisd'Egjpte,  Scieur  paf- 
c  d'Albion. 

Irapportccctmmcnt  BrDtus,pe- 
E,  euttroisfils,  Locrin,  Alba- 
nbre,  qui  partagèrent  entre  eux 
\  des  HrelODS ,  Ëi.  eommcat  les 
snc  écbirez  de  la  lumière  de 
cre  l'an  aoj.  Si  fous  lePontifi. 
,'iao.r. 

me  contient  U  vie  &  les  afltoni 
'remicr  Evâque  d'Ecoflc  ,  les 
es  Saxons,  &.  le^  proptietics  de 


I    If    A    t. 

■ne  uoe  lifte  des  R^ 
^  ont  goavtraé  ces  p 
ae  ({^Kric  les  circonAaQcos  « 

8c  dcrnter  ouvrage  dtÂI 
eft  «a  pocme  d'Alcuin  e»  Vhor 
Saicci  &  de*  Evêqaes  àe  1'^  " 

hf  qui  Ri-atîtii  toatescespiécef  ■  tÊ  I 
fris  le  lôca  «i^'lnr  impr«(Iïoii,  Jl 
lemfaSi^ieViiar,  <ifPto]aaû,t 
^  nrïaènîre  <rAMoniii ,  qnt  conocnieat  I 
hGnMd: Btetimi  tc<fetexirtiTsi)eCimt^  | 
Aa  .  où  fe<K  Kï  ftoei*  des  peuples , 
«Un»  èa  Snrtt ,  &  U  généalogie  ikt  1 
R«ix~ 


M«W4r    Buenx   cmpiavcr  [fur  rcmpc  l^| 
Il^yciae«^*ieii«i^'i>n-ir  le  texte  lui^H 


^al:t  c^  -"■ 


I<ectle>  de  Cafaubon ,  de  Saumaife ,  de 
■reniios,  de  Marcile,  Se  de  Mr.Guyer. 
lition  ayant  eue  route  vendue,  il  i  fait 
^cy  ,  qu'il  a  augmentée  de  plufieurg 
relies  ohrerTationc,  donc  le»  unesTont 
Dy  ,  k  les  auties  de  deux  Si^avat»  du 
ne  pays. 

ff»  inflruHa  ex  fcifiis  S.  lf»tti  LorU 
Kctrftn.     Jccedit  R.  Abruhumi  Aaea 
■/rt  EpifioU Saitaii.  laS.  Irancefurii 
dVinirHin.   i<5pi. 
E  Rabin  Ctaum  Vital  a  mis  par  écrit 

[ce qu'il  avoit recueilli  dcpluscuricux 
eqans  que  le  Rabin  Ific  Loria  acoii  fai- 
dc  vive  voix.  Chrétien  Knor  homme 
e  Gc  l'ç'jvant  ayant  acheté  temanuTcrit, 
i  traduit  une  partie  en  Latin,  ScTainfe- 
dansunlivrequiapourtitre:  Kéi6al* 
idata.  Ceft  de  U  qu'a  efté  «trait  le 
einrilulé,  Maf»  infiruB»  ,  qui  coO-- 
t  quantité  de  cBÛtumcs  des  Juifs. 
.  avoit  déjà  eilé  imprimé  à  Cracovie;. 
is  cette  féconde  édition  de  Franrfoitfur 
er  il  y  a  une  lettre  d'Abea  Elra  fur  is 


^Çi^i■K-. 


:cn.   , 


ttlfjui  T'aS^mt  tx  Sstrh  ttdieiiiu, 
/.aaffirmm  Psrrmm  wttauattwlit 
fcOfw«  frmff'iFtM,  DtStrit  Tài 

|TnMi  I.  i  Pamchec  J<M  BoadoT. 


A  nwte  que  Monlr.  Feu  Doûcar  ie 
h  Ficaltê  de  PifH ,  et  Cure  de  S.  Ger- 
IM  ,  moait  dus  cet  oavnge  pour 
■  U  toaooifliacc  de  ce  qu'il  7  »  de 
"  e  éuu  oAtre  Rcligioa ,  eCt  ion 
«  celle  qiii  lé  preoJ  li'ordiaiirc 
rsEnin.  Cvialkuqoe  ceux  qui 
«  fd!e-cy .  ptflètti  une  gnode  partie 
nr  vie  à  ig't«T  àa  qneftraas  fubtilei 
e  (èrTeatqu'ilraroaTrirrerprit,  &k 
caBer  le  orvr  ;  ceux  qai  choiliSênC 
dreni  les  teritex  falideafl 


JOURW,   DES   SçATAHt.         JIJ 

lieur  d'eAre  engagez  dans  l'erreur  oa 
s  le  [citiime. 

*ans  la  prefice  de  ce  premier  Tome  l'Au- 
■■  donne  aux  jeunes  Théologiens  h  me- 
lC  qu'ils  doivent  garder  dans  leurs  étu- 
i  ,  fans  quoy  ils  a»inccroient  peu  avec 
lucoap  de  peine;  Se  parce  qu'il  l'avoit 
ircfoisapprifedcMr.  Faure,  ilciiléniDÎ' 
;  fa  rcconnoiiTancc  en  des  termes  qui  font 
a  voir  la  haute  eAîme  qu'il  avoir  de  ce 
liicurquieftoitencfFeCundes  pluseclaî- 
'.  du  fiecle  ,  Se  l'écioiie  amiti:  dont  il 
oit  lié  avec  luy. 

11  la  finitpar  une  reflexion  fur  lamode> 
ion  où  fe  doivent  tenir  ceux  qui  traitent 
s  matières  de  U  Religion.  Ec  où  il  s'cit 
lu  luy-méme  avec  tant  d'exaftitude,  qu'il 
ipaslaifiëtombcrdefa  plume  un  mot  qui     ^ 
ifle  bicflcr  le  moins  du  monde  U  leputa- 
)n  d'aucun  Auteur  Catholique. 
Il  expédie  en  peu  de  pages  les  préliminai-     ' 
ïdelaTheologic,  parcequeleaqucftions     " 
li  s'agitent  fur  cefujec,  ne  peuvent  eflre 
cidées  par  la  Tradition  ny  par  l'Ecriture, 
que  d'ailleurs  ceux  qui   commencent 
ont  encore  qu'une  connoiiTance  fort  im- 
rfaice  de  ces  deux  principes. 
Ils'c'iend  un  peu  davantage  fur  ladefenfe     i 
■  la  metode  des  SchoUftiqucs  ,  en  difant 
le  c'tft  un*  mtlade   tXJiiit  di  traittr  tti     ' 
aiiiris  de  U  Rtligîûa  far  fri  princifu/rian     i 
r  rrglit  Jt  laLogiqui ,  ^ittn  tin  dtnxi  dt     I 
^eni  fuètiiu  invnxiii  par  AtiViowimuf 

i  ^ 


7"  j  o  y  t  «  A  L 

fions  reçats  de  l'EgUfe,  Se  cûiitia«| 
Ton  utage. 

Il  esacnine  enfuice  «quelle  acftcil 
floifl'ancc  des  Juifs  touchant  ce  milltn 
feic  un  dénombrement  des  heKâcs<l 
temps  en  temps  en  ont  combattu  lie 
ce.  Puis  il  établit  la  vérité  de  troiiFi 
Des  en  Dieu  ,  &  montre  coatrt  Ici  S 
&  contre  les  Sociniens ,  ladirinitC' 
8c  celle  du  iaint  Elprir.  Tour  cell 
pofe  les  partages  de  l'Ecriture,  &■ 
les  confequences  que  les  Pères  en 
rées.  Quand  il  apporte  les  preor« 
,  divinité  du  Fila  ,  il  les  met  dans  le 
'  ordre  où  laint  Hilairc  tes  avoit  mile 
fois,  feloslesatiribuisqui  fonteflci 
Dieu,  &  qui  appaiticnDcnr  au  FÎU 
qu'il  l'a  déclaré  tuy-  même ,  que  les  A] 
l'ont  enfeigné après  luy,  &qu 
glife  le  tient  après  les  Apôtres. 
Comme  les  Socinieas  ,  que 
reconnoit  paspourChrétienSiOoieai 
d'enlever  a  l'Eglife  cette  foi  &  cctU 
fclTion de  tous  les  temps,  etau'ilu 
tendu  prouver  ,  par  l'aveu  même  c 
'  qnes  Auteurs  Catholiques  ,  que  Ici 
des  trois  premiers  iiccks  n'ont  pu 
mâmc  foi  que  nous,  ËcpArconfeqiH 
le  Concile  deNicée  ainnavé  quaadi 
cide' l'article  de  ta  dîfinilé  du  Fila, 
fiche  à  é  cl  li  tel  r  tellement  ce  &ic ,  qu' 
puiffe  icRm  i-itMa  iavii». 

11  çteiii\w  itidw*^  V^x'V 


^- 


DES      S    Ç    A   V    A    N   S.  7II 

propre  caufc  5    &  les  faifant  rcmon- 

au  fécond  ôc  au  troifîémc  (îecle  ,  où 

^life  avoit  trois  fortes  d'ennemis ,    des 

^^^cns  ,  des  juifs,  &  des  Heretiqn.es  ,    il 

^^r  depiande  comment  ils  auroient  pudé- 

^^idrc  i'Eglife  contre  eux  ?  LesPayensdî- 

^  ^ent  aux  Catholiques  :  Vêus  nous  repro^ 

tx»  le  culte  de  f  liseurs  Dieux  ;  c^  vous 

éedorez  trois.    Les  Juifs  difotent  :  Dieu 

^donne  de  n^ador.tr  que  luy  Jeul  ;  <^  vous 

dorez,  un  crucifié.  Les  Hérétiques  difoient  : 

'eft  détruire  la  Monarchie ,  o*  empêcher  le 

rogrés  de  la  Religion ,  que  de  reconnoUre  un 

fptnme  pour  Dieu, 

*  Monâeur  Feu  demande  aux  Sociniens ,  ^ 
ftinfi  que  je  viens  de  le  direi  Comment  ils 
fb  feroient  défendus  contre  ces  trois  for- 
tes d'ennemis,  6c  s'ils  ne  leur  auroient  pas 
répondu  :  Nous  n^adorons  qu'un  Dieu  ,  ^ 
n9  reconmijfons  pour  Dieu  ny  le  Fils ,  ny  le 
S.  Efprit. 

Saint  Jufiin ,  faint  Irenée ,  continue  nô- 
tre Auteur  en  s'adreffant  toujours  aux  So.- 
ciniens ,  ne  répondent  pas  de  la  forte.     Ils 
parlent  comme  les  Ver  es  du  Concile  de  Ni* 
cée ,  c^  comme  les  Catholiques  de  tou4  les 
fiecles  %  érpar  confequent  Us  penfent  comme 
eust  ,é^  ne  penfent  pas  comme  vous.  II  poufTe 
ce  raifonncment  auffi  loin  qu'il  peut  al- 
ler ,  8c  l'appuyé  de- reflexions  qui  ruinent 
toutes  les  défaites  dont  les  Sociniens  pour- 
'roicnt  ufer. 
En  fui  te  il  expliq  ue  ks  termes  cjjai  tt  Xt  c»ûl- 

i^2,  H  h  Nt.\5X, 


DES      S    Ç    A    V    A    ^?    S.  7 

A  regard  du  reproche  qu'iis  font  aux  ï 
^  sns  de  l'addition  faite  au  Symbole ,  Mr.  V 
"^       t  rcpouflc  par  une  réponfe  toute  nnu/eil 
:  propre  à  terminer  les  conteilatiohs. 
Il  finit  ce  traité  par  deux  queftions 
'tît  :  l'une,  fi  Ift  divfinité  du  faint  Efpri 
îftë  définie  dans  le  Concile  deNicée:  Vi 
^r«  ,    fi  lâint  Bafile  reconnoifTant  le  fa 
^îfyrit  pour  Die« ,  a  pu  fe  dirpenlcr  de  1 
"i^m  donner  le  nom,  comme  il  a  fait  dur: 
quelque  temps. 

Le  traité  des  Anges  qni  fe  trouve  à  la 

^le  ce  Tolame  ,  eft  fort  court ,   parce  c 

4'Atttear  qui  ne  veut  ^en  avancer  de  li 

^néme,  n'en  a  dit  précifémentque  ce  qi 

"^n  a  trouvé  dans  l'Ecriture  &:   dans 

_3Pierc«. 

Cette  Théologie  ,  quoy  auc  remplie 
~<e  qu'il  7  a  de  plus  rechercné  dans  L'ai 
^uicé ,  ne  laiflc  pas  d'eftre  courte ,  parce  ( 
^'-Auteur  s'efl;  donflé  le  loiHr  de  ladiger 
;  de  méditer  fur  chaque  point  ,  pour  • 
suKier  beaucoup  de  chofes  en  peu  de  pa 
^T^      &  pour  le  faire  avec  une  metodc  in 
/^^^  ^^le  ,  un  tour  aifé,  un  ftilc  pur,  & 
^^      "^ui  réjouit  beaucoup  le  Lecteur. 


^^ 


/ 


^hsmkHtnrici  Zigelirgiidû  Orbe  St 

gnto  Antinoi  EpifioU,  In  4. 

BremA    1 69 1 . 

E5  Soldats  qui  faifoient  une  fofTc^ 
ca&c  de  Corinthe  peut  cuiwi^t  x 

T.1  U     ^ 


P  Ituts  corapagnons  ,  'trouserentti^ 

mcdnillon  d'étain  .  à  un  des  c6icz  ' 
eftoic  le  viiaged'Antiu' 
.    les  au  tour  :    Hofliliui  Marttiiiu  .  Pi 
d'Antinods  :  Bt  au  revers  un  Bdier. 

L'Officier  qui  les  commandoii  s'clliiil 
^lîdu  medailloQ  ;  Icporra  àMr.  leDiUâ 
Srunl'wic  &  de  Lunebourg.  qui  en âi fit* 
iënC  à  Mr.  Mohnus ,  à  qui  rcïpliutianjs 
médaillon  cftidrefleepar  Mr,  E^diugiiii. 
qui  cmplofe  beaucoup  de  paroi»  pou 
prouver  qu'Antinous  fut  autrefois  AtlctCi 
&  que  k  médaillon  d'etaîn  Frappé  eai» 
^onneur  a  pu  lu/  Tervir  dans  les  jcuitc 
^lians  les  corabais. 

!  A  l'égard  du  bélier,  il  croit  qae 
Lviâimequilu^cltoiE^erilieedans  1> 
Pplcs  qu'Adrien  avoit  commandé  de  1u]r 
i  Tcr,  &  que  le  médaillon  avoic  pcut- 
L  eRê  mis  d^ins  le  tombeau  d'HoAiiius 
[  cellus  Précre  de  ce  nouvaau  Dieu. 

Héponfe  di  Menfr.  G  •  "  *  fur  un  mittttiri 

infère  dam  tt  ^xJoHrnal  dt 

citit  KunU. 

JE  fuis  tres-perfuade  que  tou5  lesGeonfr 
très  qui  liront  lelivre  intitulé,  Fri»tif» 
itUfcitnci  gênerait  du  ligneicoitriti,  mi 
lettre,  la  reponfe ,  &  ma  réplique,  feront 
pleinement  convaincus  de  tout  ce  Quej'if 
avancé,  Maiî  comme  ceux  qui  ne  lifeotnut 
Je  lourna\  ,  ïs.  tï).\n.'DW.iiQ\v».wiî,-4«LTi 
en  main  ,  çooïXo'^tQT.  fc  WS.»  î.'M^e.^'^ 


I,    E    *      s    Ç    A    V    A    N    ,.  7iy 

à  ce  que  dit  l"Aiitcur  dans  ibn  memoirCi  , 
me  trouve- oïl  lige  pour  ma  propre  juftilïct-- 
tion ,  d'cKpolcr  ici  ea  peu  de  mott^uelle^ 
;flê  i»  mïaiere  d'agir. 

Ayanc  mirqué  dans  h  lettre  qae  je  pti> 
bliai  au  mois  de  Jinïier ,  quelques-unes  del , 
haKS  que  l'on  trouve  dans  ce  livre ,  l'Au- , 
urfupprimaleGexemphiresquircHoient,  ' 
-oficadcsavisque  je  luf  avais  donnez,  fit 
'  faire  quantité  de  cartons;  ce  qui  fe  voited 
comparant  les  deux  lottes  d'exemplaires | 
comme  je  Viy  jurtifié  dans  ma  repliquc;- 
aprésquo^  un  de  fes  amiss'cif  aviféd'y^- 
pondre,  3c  de'lôùrenir  que  je  me  formon^ 
un  finiôme  pour  le  combattre  ,  &queroa 
ne  trouvoit  aucune  des  erreurs  que  j'avoU 
marquées ,  dans  tes  derniers  exemplaires, 
*«  l-Aiiemh»  dtfm  Amiiforr.ger  h>fau- 
tii  d'imfriJjSen  prrfqite  iniiiitabtti  dans  Itt 
tii-vragti  di  MArhmM'iquei  ,  n'avait  fAt 
laijf,  ttmùindrt  mot  qui  ptéfi  fuir*  quilJfut 
èqui-vùtjtn.  Je  m'appliquai  dooc  à  exami- 
oerundeees  derniers  exemplaires  que  l'on 
difoit  cftrc  lî  exacts  ;  &  j'y  trouvai  entre  ' 
autres  lix  fautes  tres-reinarquibtes  que  j'ajr 
mites  dans  ma  réplique,  &  dont  on  trouve 
une  partie  dins  le  if  (ourna! 

Une  des  tautcsdont  ils'agit  à  prefcnt ,  eft 
que  l'Auteui;  dit  dans  Icsyagcj  io;j.  iff. 
&  ;!r.  que  pour  troui'er  te  point  de  recour- 
^emcnt  G ,  il  fiut  chercher  la  plus  grande 
&LF  ou  y;  que  pour  trouver  la  vilt'M'is.v  , 
HStuc  aroir.reeours  à  U  çtcnvictt  o'^t*- 

■  H  Vi    -,  ""^ 


la  partie  R,P  prit  fur  Taxe  ei 
quée  GF  &  Upqrpradiculatrc 

courbe,  (vojtix,  U  i^yturn^) 
granilc  ,  mû:  reulement  que  ' 
G  P  à  P  R  eft  U  plus  petite  ,  î 
droit  afin  que  la  conclufioa  fuft 
les  appliquées  GP  fuITent  par 
■"cnire eHes.  Cette faate cfl  trop 
en  pouvoir  diConvenir.  Qu'i 
nîtie  Auteur  en  cette  rencoDti 
ufe  3.  fan  ordtDiirci  &  cammc 
voit  corriger. Im  exempUïrci  c 
qui  cftuient  lîêja  diftrîbuej! ,  & 
ieurselleeltrepecéeenitvp  d'ea 
en  venir  à  bout ,  î!  a  propole  A 
moire  cette  meioJe  corrigée  de 
,  quiluit,  comme  lïellceltoîtj» 
celle  de  fon  livre.  ^ 

L'onjMu  conlidcrer  da^^f 


i  Sç  i 


717 


; ,  que  11  quantité  r  efi  la  ; 
is  le  point  de  recourbcmcnt : 
)e  r  marque  ici  H  G,  au  liea 
marquoit  que  R  P  dans  fon  li- 
obligé  de  taire  fubftitucr  à  la 
*  —  S  Snàe  y.  y  —  r;  d'où 

*  (  iaitû-irofficc  de  0,8c  réelle 
:  là' toulela  fjoellé,  qui  n'cftpw 
têcouvrir.  Mais  ce  qui  eu  faof 
;'«ft  qu'il  troutre  par  la  metode 
;  pages  îû7,«£  167.  unpoint  de 
UT  dans  le  heu  ni  —  mxxo^ 

•  *,  &<jue  par  ia  féconde  me-, 

ment  il  n'y  en  a  point. 

T  veut  iuliiiuer  au  commence- 
Mémoire,  que  toute  ma  criti- 

urun  certain  angle  qui  doit  el1:re 


.  JilVin 


.r  lu  ks 


il  prétend  que 

iii.-  àioefao  vctitabJc  Icns.  A 

,„:.   I,  a^e  bien  loin  quecet 

1:  Isdilficulie,  il  y  a 

unuvtlle  faute  tres- 


puis 


Relire  fi 


itfO 


—  coirijjées  ,  cûnuntll 
it  qu'il  a  cfté  poEnblr,  i^|r7i 
^_.^enipt aires.    Je  voudroisiwl  ^ 
_t^]le  minière  il  pouiroitleinN,  - 
orii  n'yapoiac  d'écolier  CD  MïlhEtrlt 
ICI  qui  w  IcsiftDnnoiflent  d'afaoïd. 
_      llëpUiuaBil^  ^H',h;„f»nt  ?<"î"ÇlL, 
IW  ^/,  fr  tant  qu'il  mrjl  redtvahii  ^',>li4, 
tKtuiimhat.    CelacHlî  peucocformci^l 
tcnîé  .    ^oe  ;'ijr  foùienu  dam  ma  leT" 
cornm*  je  tbutteiu  encore ,  que  ctiie 
tode,  rnéineïtfcc cette dcrnierecorreâion 
n'efî  en  rien  àifirrente  de  cel!»  de  Bi/rou 
imprimée  djns  lêt  leçons  Géométrique! 
^page  So.      Et  il  ne  taut  pour' en  élire  COi>-_ 

^QvDcu,   que  fuppolcr  raOf.  . , 

^HlÉtcluii  inot  «mot  l'ansy  liencban^r. 
HBhlTicas  encore  que  h  manière  de  fo 
HMb  lecood  terme  ies  puiir2Bces  incomi. 
funbles  .  auflî-bien  qtie  la  remarque 
H  G  eA  la  plus  gnnde  Tous  le  point  dL 
courbemcnt,  ert  due  au  Içavant  Monfp 
Leibnii,  qui  l'a  fait  inférer  dr 


de  Le 


c  del 


ae  L^ipiic  oe  i  année  \aa^  en  expriqui 
foo  ingcnieutc  metode  di  tn»ximif^  u 
mimit. 

Il  n'i  pas  jugé  à  propos  de  toucher  H. 
problême  que  je  loj^ivois  propofe,  &aoaI 
j'ay  fait  meure  la  ttiluiiandansie  j4jour- 
»"1.  Cependant  Monir.  Defcartei  dont  il 
P^rlc  fi  fouvent,  6:  de  qui  ilprétend  poii£ — 
fer  û  loin  les  inventjoni.  n'apaî  dedaÏE' 
«ie  s'y  appliquer,  te  "A  iv'-  marne  a^\\ 


DBS      S'ç   A    T   A   N    S.  719 

point  qu'aucun  'des  plus  célèbres  Ma- 
aticiens  de  Paris  &.  de  Touloufe  auf» 
Monfr.  de  Beaune  Tavoit  propolé  >  en 
rouvé  lai'olution.  Nôtre  Auteur  en  a 
:  la  même  forte  à  l'égard  des  deux  pro- 
:s  que  Monfr.  Leibniz  luy  a  propo- 
ins  les  Aâes  de  Leipfîc ,  dont  le  pre- 
a  déjaeflé  refolu  par  Monûr.  Hugens , 
it le  fécond ,  que  j'ay  misau  iongjdans 
îpliqûe  afip  qu'il  ne  puu  l'ignorer , 
encore  fans  folution*  Il  de?roit  donc 
ropofer  à  fon  tour  quelques  problê- 

dont  il  ne  publiait  la  -folution  que 
ou  trois  mois  après  comme  j'ay  fait, 
e  voie  fi  )e  n'en  pourrois  pas  venir  à 
pendant  ce  temps.  Il  devroit  auili 
aer  la  reétification  de  la  courbe  de 
r.  de  Beaune ,.  en  fuppofant  la  qua^ 
re  deThiperbole  j  ce  que  j'ay  propofé 
nier  Heu  dans  le  Journal  du  i  Septem- 
Scdont  je  donnerai  la  folution  dans  la 

Le  Public  tireroit  au  moins  quelque 
;  de  cette  difpute  ,  6c  pourroit  juger. 
i  lequel  de  nous  deux  entend  mieux 
rtes  de.  matières. 

r  a  prés  de  deux  fnoisque  j'ay  envoyé 
flexions  à  l'Auteur  du  Journal»  qui 
a  pu  faire  imprimer  plûioft  à  cauie 
icances.  Mais  comme  j'ay  trouvé  à 
etour  de  la  campagne  dans  le  36  Jour- 
le  réponfe  à  quelques  obied^ions  con- 
livre  dont  il  cfl  que  (lion ,  {c  me  uoM^ie- 
d'en  dire  un  mot  dans  \e  ^o>3Atc^^^^^* 


font  paniculieres.  Au 
ici  l'offre  que  je  Iny  s 
rapHprter  ïq,iugemcH 
cien  qu'il  voudra  choi 
fler  pubirquemenc  aa 
je  \uy  aye  impuié  qu 
propos. 
atjla  PoniificamKot 

ViniiHi. 
g~y  Eluy  <)wi  ?icnt  . 
V_/  c«tc  nouueltc  hii 
dejafaitcotinoirtrepa 
depuis  Ch^rlemagne  ;u 
ient  regntnt ,  psr  f»  à 
niainedeliimcrAdmf 
produaions  de  Ton  e(i 
I             II  a  ruivi  djns  «Ile 

DES    S  q  A  r  A  V  3l       7g  I 

:outes  les  pac^ies  font  expliquées  par  des 
ïotes.  A  la  iîn  font  fes  médailles  &  ion 
Spitafe. 

Au  lieu  quelePereOldoin  a  fini  Ton  hi- 
loire  à  la  mort  de  Clément  I X.  Monl'r.  Pa- 
acio  a  continué  la  fienne  jufqu'à  la  fin  des 
rois  Pontificats  fui  vans. 

Entre  les  loiianges  qu'il  donne  à  Inno- 
"cnt  XI.  celle  qu'il  relevé  le  plus  efl  d'a- 
voir t^'u  fes  neveux  dans  une  condition  pri- 
vée, à  l'imitation  du  Sauveur  qui  ne  con- 
onnoinbit  point  d'autres  parens  que  ceux 
|ui  faifoient  la  volonté  de  Ton  Père.  Alexan- 
1^  Huitième  ayant  eu  des  vues  oppofées  à 
:elles  de  Ton  prédecedèur ,  Palatio  a  trouvé 
e  moyen  de  judifier  les  foins  emprefltz 
]u'il  prit  de  combler  les  (iens  de  biens  ëc 
i'honneurs  <,  &  a  foûtemi  qu'en  cela  ce 
Pape  avoit  luivi  l'exemple  du  même  Sau- 
veur,  qui  honora  de  la  communication  de 
fon  facerdoce  fes  proches  félon  la  chair,  ^ 
les  chargea  de  la  difpenfation  de  fon  Evan* 
gile  :  tant  l'éloquence  eil  fertile  en  inven- 
tions quand  il  s'agit  de  flater  les  paHiuns 
de  ceux  qui  commandent  ,  8c  d'^xcuièr 
ce  qu'il  y  a  de  plus  irseguHer  dans  leur  con- 
duite. 


Hh  é  GeYatX% 


WiSfr  A  diverlicé  des  mati 
1  ,ce  peiit  ïolume  ,  p 
coup  de  pUiJïr  à  ceux  qui  ] 
àeleliit.  Mr.NoQdiFK 
-Leyde ,  acompole  la  p 
quatre  livres  quil  avoit  ; 
s  la  rererve  de  quelqucf 
ajoutez  d&ns  cette  demie 
Dans  CCS  quatre  livres  i 
Tcltitué  qusmitÉ  de  loixi 
clié  corrompu  par  l'ignoi 
gligeticc  des  copiftes  ,  & 
meilleurs  Auteurs  de  b 
l'ens  de  quaiuité  d'a.utreE 
icures,  Emre  celles  doi 
texte,  iiyen  loù  la  faut 
que  par  les  abreviatioas 
les  copjAes.  La  loi  penul 
dt  cond.  cauf.  d»t.  elV  de 


n  ï  s     s  ç  A  V  *  K  s.        7}) 

mes  deux  lettres  feules  P. /*,  Quand  il(  les 
^nt  exprimez  de  cène  dernière  foriei  tl  A 
«néailéaux  leiteuri  de  le  tromper  j  Se  c'eft 
<x  qui  leureft arrivéenlifant cette  lojr,  oit 
BC  voyant  que  P.  f.  ilsontcruquecesiieux 
lettres  figmfiuieat  le  Prétet  de  la  Veille ,  au 
lieu  qu'elles  lignilioiemceluy  4e  la  Ville. 

Laioyfuiviutedu  même  titre  a  paru  aux 

Jurifconfultes  rujeite  à  une  grande  difH- 

«uUé,  qui  eonfifte  en  ce  que  Celle  a  rap- 

j  porté  à  ua  quafi  eontraft  l'ellieccqiil  j  eft 

^.jiropofde  ,    bien  qu'elle  iemble  d'ailleuM 

,  avoir  toutes  les  condiiioni  d'un  acbat ,  Se 

,  4'u"e  vente.  Munir.  Nomitalevéeettedif- 

Culté  en  montrant  que  la  fitutecft  venue  des 

bbrcviateursqui  ont  écrit  de  cette  forte  le 

texte  de  la  loi  :  Btdiiibifi.  fee.  uimihi.érc. 

X>'autreïon[  ooiis  depuis*^*,  qui  fignilicnt 

ptrtgiinam.  Ainfî  lesleâcurs  ne  trouvant 

plut  dans  kloi  que  ces  paroles:  Dtdi  tiii 

ftcuniamut  mifii.à'i-   ontcru  quec'enoic 

Iccasd'unacliatScd'uneventc,  puisqu'il^   ■ 

avoir  un  prix.     Or  en  remettant  dans  le  1 

texte  fe.  e'eft  à  dire  prtgrindm ,  il  n'y  a  plu»  ^ 

.'-.  prix, parce  que  ce  que  les  Romains  cnten- 

otil  par  le  raox.Ae pcrigrina ptcuni» ,   oc 

i.oii  pas  lieu  de  prix  ,  mais  kii  le  ment  de 

.iiaicliandifc,  commePHnc  noual'appread 

tS\T\%  le  troiliéme  chapitre  du  ;;  livre  de- 

.foo  hiftoire.    ^i  nunc  viHorUtHs  /tp/iiU 


m^' 


..  1-  i 

ItgiCUiiipiTiujptiejl.   Anitatnim-W 


Hh.  7 


1^4      JOURK.      DEI     SîAVAI 

La  féconde  partie  de  ce  volume  t(t^ 
trdré  de  la  JurirdiflibtidesMagithaisft 
mains  ;  ce  qui  tout  éloigne  qu'il  cft  de  no 
ufage,  peut  fervirà  entendre  les  toi». 

La  troiiiémc  partie  cil  un  commenhi»!  1 
[iirhMjlijHilia.  qui  régie  la  reparaiioaii  I 
tlommagclbuffercparccluidequilccbcnli  I 
le  bœut.  ou  mÉmel'efcliveaeftctoé,  f" ' 
quoi  l'auteur  propofe  un  graod  n 
(l'c,'pci:es  d'hommes  tues  dans  les  fi 
dans  tes  jeux*.  Scd'aulresmorcspacl 
;iiirurgiens&  lies  Meiiccin;. 


XL  II. 

JOURNAL- 

ES    se  A' VA  N  S. 

.i    ■ 
tuLuna/ii.Dccemb.  M.DC.XCII. 

il.Hmr   VogUrilalrtJiiltla  univtr/jilitm 

William  iuJHfcun^u»  gtntrii  bùiarum 
fcripsoTum ,  tum  aaiii  O"  ai<£mento  Henr. 
Mribetrui.   la  ^.  Hitmifindii.    lûpi. 

"X  len  ne  contribue  tant  au  progrés  des 
■C  études  ,  &  à  l'avancement  dans  lea 
.X-lciences,  que  de  bien  connoilrc  les 
iteurs  qui  les  ooi  le  mieux  iraiteei .  &  de 
avoir  leur  pajrs  ,  kur  naiil'ance  ,  leura 
LLturs,  leur!  emploi:  I  leur  capacité',  leurs 
igagemcn3|leurni«iode,8clearrcputïiion. 

Ce  livre  de*Vog]er  imprimé  !a première 
lislt  ya  p)U5  de  vint  »ns ,  nous  apprend  tou- 
t  ceschofes,  furtootcnreftïtoùMonfr. 
leibomlus  l'a  mis  dans  cette  édition  par  de* 
Iditiena  trei  roniîderahles. 

Il  s'étend  fort  au  loogdaosUprctàcefur 
Milité  qui  ft  peut  tirer  dej  lettirs  deihom- 
ie»fq»*«n9,  y  fin  une  criiicjue  du  catalo- 
DC  de  h  Bibiioteque  de  Mr.  de  Thou,  Se 
1  remarque  quelquçsdtfsuts. 

U  Joué  h  diligence  de  ceun  e\w  «w.  it- 
eilii  des  portraits  des  homm»  ïiv-a.ft.tw^ 


au  jour  UD  excellent  fluïi 
Jean  Henri  Mcibomius  tb 
AsMcJecins,  8c  faitcfpei 
trvatioiis  qu'il  a  fairca  II 
Riftoriens  d'Allemagne,  i 
'    le  [exKavec des  manufcriti 

Noié-v.lUsRtPxiimdtld. 

fenft  à  q,ulqHl>  fhjeaiù. 
iiuituii:   Principe  de  la 
des  lignes  courbes,   infi 

>-p  Outcs  les  objeâioûs  i 

X    blc  promette,  feréd 

k.  qui  conlillc  en  ce  que  la  t 

jie parla  fubltitution  it y 

^■■ht,  &  de  X —  o  Â  k  pU 

^^^^^^one      n'ejtprîme  1' 

b  1  »    s  ç  A  ▼  A  N  »:      757 

^Mbjoors  concevoir  qu'edant  prolongées 

il  efl  necefTaire  au  delà  de  ce  diamètre,  elles 

(contrenc  â  aogks  droits  un  fiscond  dia- 

Arf,   qiû  pafib  par  l'origine  A  de 

itrej  ce  qai  ne  ckaoge  rienàfegard.da 

ron  Gr  de  k  tangente  9  fino^  que  fon 

cherché  r  efttroofé  an  defiusjouaa 

do  diametie  donné  APC.  Sur  quoi 

]ue,  i..Q!ie  les  pB|;es  114&  315 

tTMfoic  dans  les  edauoaûèmeas ,  ^lii 

^tet  efté  ajoates  qu'après  la  première  ap«< 

fmrttiofi  du  ^vre«,  tel  qu'Uravoît  donné  lui 

ttêoie  d'abord  i  quelques  perfimnes:  6c  en 

'  kSèM  on  i|e  iepropoie  guère  de  faire  on  livre 

kfts  ob/cor  pour  af  ou  beibin  d^  fii  naif- 

ftnce  d'eclairciâfemem*   Anift  l'auteur  ne 

»'les  a  fait  imprimer,  que  fur  quelques  obje- 

iftiens  qu'on  lui  avoit  déjà  ^ites.  . 

•  '  %,  Qu'il  eft  evideatparcequfrL'on  vient 

':de  rapporter  mot  i  mot  de  la  page  ^16  où 

l'on  ne  trouve  rien  davantage  iur  ee  fujet , 

que  la  penfée  de  l'auteur  n'eâoit  plus  à  la 

Terité  comme  dans  le  corps  de  fon  livre,. 

qut  la  valeur  de  f  trouvée  pte  le  moyen  du 

Heu  donnée  exprimai  ta  valeur  de  r  P  fur 

le  diamètre  donné  APC,  mais  bien  celle 

de  rf  fur  le  nouveau  diamètre  Ar.pi  ce 

qui  eft  une  nouvelle  ifaute  qui  n'eft.pas  plus 

pardonnable.   Il  euft  fallu  avertir,  comme 

H  i&it  dans  le  Journal ,  qu'auparavant  de 

faire  b  fubftitutioa  marquée»  le  lieu  don- 

jié  derok.eâce  changé  en  uita^oAlft  Q^\  ^^b* 

prjDsilAjreiatioade  Gf  %  K-j^.  ^^\i\^^\ 


Il  çH  aiie  ne  mre  ce  cnangi 
fiat  uilTi  que  l'on  ptrinciie 
le  jugcmcnc  que  l'on  doit  p 
fifance  de  l'aatçur.  Car  j'ai 
.çisreplii^uedu  }.  Juillet,  tp 
qQ'ilïTancedms  les  pages  lo 
l^figutt  C.  dultvrt)  que  fil 
poiaK  de  la  ligru:  courbe  C 
lieu  par  rapport  a  AC  e[tx 

àceuxdcUdroice  GR,  l'oi 
lieu  xlcoa.i%eaappeliancG 
&  que  s'n  cuti  compris  le  i 
des  Mifiellania  de'Moafr.  S 
dans  cet  endroit ,  il  aorojt  «u  ■ 
be  conlîderce  comme  la  pre 
cubitjui:, 


n  pas  dans  la  droite. 


l'eft  fiufièment  imagii 


l'ae  QM 

inéJI 


iufl-'  *'G  f^fi.-'J'^-^'^e toutes] 
«►oço.v/-  &  fuppoftnt  qu'au  pofn 

fa,*\,^n  a  ^.'^«^ou'-bemcnt  dans  ùi 
'  -  •  "Oe  oi,«.  .P°'"'  «le^  recourbem 


frofii 


r     /,  &  ^^  ^^^^ïne  proI)c>rtîonnellc 
^/*  eft  ^^^  conftanre ,   telle  qu  e 

^    9**c  1^^  ^^  '^  dernière  evide 
îte*.    .^^^^^Ufafair  jufquesici 
.«-j^lj.      ^*avis&ue  je  iuiaidoi 
'^«  conT*^*  "îctodes .    &  de  les  c 

^^  drî?P^càe  que  tout  le  t 


i 


ï 

H  \m.J  Pourdiac ,  au  diocclc  de  L^itoure,  l'u^ 

H,  machczleCurédulieu.  aïci:  un  billet  1)1:1 

H'  portojt  qu'il  s'appclloif  Mïlaure,  nomin- 

■  venté  à  plailîr.   llt'utbaptirérousicaacnik    \ 

■  '  MargueriteMalIaure,  &elevejurqu'àl')lg|)   I 
H    6e  1 4  ans  par  let  ibins  du  Cure ,  qui  l'cnvo]»   1 

■  «nruiteàTonloufeoùillervituneDameni    ] 
qualité  de  (ille  deachannbre  julqu'à  l'anncc 
169a.  en  laquelle  eflrjnctoiflbêraaiade  il  fut 
misa  l'Hôtel-Dieu  parmi  lesTemmes. 

Dans  ce  lieu-là  la  partie  propreil'Hom- 
jne,  qui  au  temps  deftnaiAiinceavoiiellc 
prîfe  pour  une  fimple  escrefireare  dcchiil 
l'eftant  tait  appcrcevoîr,  il  fut  mis  parmi 
lat  hommes,  &  au  fortir  de  l'Hotel-Dieu 
ttfutconduitauxprirunEdel'Hoteldevillc, 

^^lerapporr  dei  McrdccinsScdetCliirurgieas, 
^V'îl  fut  condamné  par  fïTmcnce  de^Capitom 
^H  du  11.  juillet  ifiçi.à  prendre  le  nom  d'Ar- 
^H  nauddsSlaUaure.  &rhabitd'homme. 
^H  11  eut  un  peu  dcpeinciquiiterrairStl" 
^m  TBanicres  des  femmes,  aulquelles  H  eftoit 
m     accoutumé-,  mais  l'app  retien  (ion  delapei- 

^      «ïï:S^^^.d^u-ff«^!>'-fine.^ 

^  ce  i.eï-=;    — . 


CATALOGUE 

Des  Livres  imprimez  de 
Tannée  lïS^i. 

Marquant  d^un  Afterîfme  ceux  dont  il  cCt 
fait  mention  dans  ces  Journaux ,  2c  y 
.  ajoutant  le  nombre  des  pages  où 
ils  fb  trouvent. 

BibliaSac^y  Interprètes  y  ÇS 

Concilig^ 
• 
♦  X"     Iber  PfalmoTum  ,  cum  notis  qui- 
I       bus  eonim  iènfus  litteralis  cxpri- 
JL^mitur.    Auclore  Lud.  Ëllies  Du- 
pin.   In  8.  à  Paris  chez  André  Pralard. 

Pag.  5-1 

•  Le  livre  àcs  Pfcaumes,  &c.  par  Mr. 
Ellies  Dupin.  In  12.  à  Paris  chez  André 
Pralard.  5-5 

•  Scriptara  (àcra ,  in  formam  méditât io- 
nam  redaâa,  à  paAeNic.Paulmier,  Soc. 
Jefu.  In  12.  à  Paris  chez  la  veuve  de  Simon 
penard.  iiz 

•  Ezechiel  traduit  en  François ,  &c.  In  8. 
s  Paris  chez  Guil.  Dcfprcz.  2 1  f 

Aotonii  Binazi  de  Morte  Chriili  ,  liber 
primus.  Commcntariusampliilimus  in  Mat- 
thseum  ,  &c.  In  1 2.  Amllelazdami  apud 
Ccrardam  Borâiam. 

Le  premier  Concile  de  Nicéc  •.  îi>Jttàc.i 
otes  d'EclairciOcmcnt  2c  de  Crmc^ut ,  î> 


I 


les  endroits  difficiles  qui  &  rcncontrcst  iu 
l'Hiftoiredcce premier  Synode OeciuneÀV 
qwe.  In  8.  à  Parischez  iJaaicI  HorttmeU.  1 
.  Sarauclis  Przipcoviî  Cogitation»  Iktiij 

Îd  initium   Evangeiîi   Matth^i,  &  offl»  1 
piltolas  Apoiïolicas.    Ncc  non  Tnâim  ■ 
▼arii  A;|;Bmemi  de  Jure  Chriftiani  Map-  1 
Aratus,  Scpriraioruffl  jnbclii  pacifqociic 
gotiis  ,    Relfgio  vindicata   à  culumniii  * 
iheifmi,   de  Qualitate  Regni  Chriiii, 
Ciiriftiana   tericnx  (Jotnmationci  canr^  I 
Oiaot,  DiirerCalio,dePace8cCaneordiiEc   ' 
clclîz,  &c.   In  fol.  ELIeutlKropoli ,  Ecfe 
trouve  à  Amftcrdani. 
•   Le  livredeiPi'euini»,  nouvellevnft» 
retouchée  fut  l'snciennc.  ParMr.dcliB>    ' 
ftide.  Ib  I  ï.  à  Amaerdam  chez  He«ri  Dît 
bordes. 
.    Samuëlis  Bocharti  Opéra  omnU. 

[  ^affi  pAires,    Thcslogi,  StaUfUi^ 
Dogmatici,    &  MaraUt. 

*  Statuts&Ordonnancesfynodalcipogr 
^   IcDiocEfedeiMcaux.   In4.  i( 

*  Rciblucions  de  pluècun  ras  de  con- 
t  tience  toueliant  li  mowlc  &  la  difriyiloc 

_iEl'Ëglire.Part'cuMonlT  Jaques  de  Saimr- 
iBeuvcScc.  In^.  i  vol.  à  Paris  chesGuill 

,  xîs  chei.  EûOTtvc  ÏJVVt'taSw^-  ^  J^ 


Afcetici: 

Journée  /àinte,  ou  methodççour  ^tS^ 
ememlajourniCf^QXç,  tout  itc^^^- 


I 


DES     Livres. 

beologici  Tradtatus  ex  facris  Codu 

fie  fan<S^orum  Patrum  monumentis  j 

i.    Opcrâ  Francifci  Feu,  Dodtoris  \ 

gîyficc.*  In 4.  TomusL  à  Paris  chez 

ot.  7 1  d 

itiquité  éclaircîe  fur  rimmntabîHté 

:re  Divin,  6c  fur  i'égzltcé  des  trois 

MS.     Par  Jaques  Bénigne  Boifuet». 

Paris  chez  J.  Anifibo; 

rum  aliquot  GatHz  fie  Belgfi  Scrî- 

i  Opufculaf  Ssfcra.  InS,  LugduniBa^ 

n  ex  officina  Pétri  van  des.  Meer- 


>nnances  Synodales  du  Diocéiè  de 

)le«   Par  Cardinal  le  Camns.  In  12» 

•lies  chez  Fricx. 

i  Danielis  Huetii.  Demon0ratio  £• 

ca  ad    Serenifïînittm    Delphinnni^ 

editio.  In  fol.  Pariais  apod  Danie« 

rthemels. 

^eu  (  Ludovic]  )  Rhetttvica  SaCra» 

Melchiore  Leydekker.    la  8.  Ultra- 

ud  Viduam  Gulielmi  Clerk. 

elmi  pandini  Ëtfaica  Sacra.  In  folio. 

piae  apud  Vidn^m  Joaanff  Btptiilae 

ïen, 

antius  de  Morttbiit  Pex&cutornni , 

otis  integris  Variornm.   la  8.  VU 


•* 


aàa  R.P. 
,  CnsK  DèdttnJTc 

«deJcTw-Chrift 


^iriOelks  San  « 
MOT  sqwrir  II  pfd 

[lia  de  qoelqaes  nn 
de  URcâuTcâia 
Eine  Câuteroc. 
for  les  pins 

S.&C.  iBIt 


ladaâriaeChrâ 

T  de  Monfeigaei» 

e  Reims.  &c  la  tx. 

K  Doallter. 

IfiM&atKCf  de  N.  Scîgncor. 

ï.  OaTngeecntcDponvgût* 

a  Fnn^ou  pu  le  P.  G.  AlTcisi 

~  p-dej.  In  II.  4val.àPuisc 

Esfi^t  Sacrcmensilc  l'Eglife ,  fie 
lov  Mce&aire*  poir  les  rcc 
Pir  Dam  Buthelemi  Cir 
le,  &(r.  In  ii.  à  Patù  ckes 
[sltNîc.Herifiànt. 

lo^mâïoDS  Cbr<t:£ti(Ks ,  ou 

irmdel'Ecrituïe,  iJm  Coaciles& 

Kiea,  &c  PirMt.&cflbnDoaeuren 

'     '  .  &c.  lii  S.  ■  Puû  dKz  Edm 


oes    L  i  r  K  t  s: 

lourellement  du  cœur ,  ou  ine<Iî« 
;our  uae  retraite  de  dix  jours,  &c. 
i  Paris  chez  la  yeuve  de  J.  B.  Goi« 

Conduite  du  Sage  dans  les  dî^Eeren» 

iC  la  vie  •  revue  »  corrigée  Se  augmea<« 

1 1 1.  2  val«  àParisches  Robert  Pepie« 

la  redite  des  biens  &  des  maux  à  ve* 

contre  les  Sceptiques  &  les  impies, 

ho  de  la  voix  de  celuy  qui  crie  :  En* 

ez  vous  des  Ecritures.  In  8.  à  RotCer* 

1  chez  Abraham  Acher. 

)e primi  peccati  Introitu ,  fîve  de  Lapfa 

geforum  &  hominum  Tentamen.    An» 

>re  BryanoTumer.   In  4.  Londini»  im» 

,nfîs  Gùalteri  Kettilby. 

Pétri  Danielis  Huetii  Concordîa  Ratio- 

is  &  Fidei.  In  4.  Cadomi  8c  Lipfiae  apud 

oannis  Grofii  Viduam  &  Haeredes,   &  fe 

roave  à  Amfterdam. 

Hebdoraada  Sandb  »  feu  Chriftus  Rex; 
udex 9 >lediator ,  Pater,  Benefaâor,  Re- 
cmptor  ,  Sponfus ,  Auâ:ore  Suenteflao 
igilmundo  Niwicks.  In  4.  Gedani  apui* 
anlTonio-Waef  bergios ,  cum  figuris. 

Concionatores  &.  Controv€rtifi(t. 

*  L' Anti-Socinien,  ou  nouvelle  apolof 
e  la  Foi  Çatolique  contre  les  Socinien 
rs  Calviniiftes  ,  8cc.  Par  Noël  Aubert 
^erfé^  tac,  Ini^.  à  Paris  chez  Claude 
M. 


"  •  De  la  tolérance  desRdigions,  lemril 
de  Mr.  Leibnii,  Se  reponfcs  de  Mr.Pdit-  f 
fon,  &c.  Inii.  àParischczJea    " 

i8t.îi>)  I 

*  EfTiis  de  panegiriquMpour  les  fête  I 
principales  desSaintsdel'annêc,  Se.  loB.  f 
3.  vol.  à  Paris  chez  D.  Ticrry. 

"  L'aQnéeEvangelïque,  ouhomdieifitr  I 
lesEvaagilesdê  tous  les  Dimanches  de  l'in-  | 
iicc.  Par  M.  Jofeph  Lambert,  Doâeura  1 
Théologie.  In  ii,  4V0I,  à  Paris  chci  An-  1 
toineDczillicr.  «tel 

Sermoni  pour  les  quarante  heures,  ci»  J 
tre  le  mauvais  ufage  dufacremenidePoif- 1 
tencc.  ParleP.Nicolasde  Dijon Proviuràl  I 
des  Capucins  de  la  province  de  Lion.  In!,  i 
3  vol,  i  Lion,  &  le  trouve  à  Paris  cheiU  | 
Veuve  D.  Horthcmcls. 

Sermons  fur  tous  les  EvangilesduCatt- 
ine.  Par  le  P.NicolasdeDijop,  flcc.  InS. 
I  vol.  à  Lion,  Se  Je  trouve  à  Parischcili 
Veuve  de  Daniel  Hortber 

ScrmoDS  fur  divers  textes  de  rEcriluic  ^ 
Par  Pierre  du  Bofc.  InS.  àR.octerdan)cl 
Reynier  Lccrs. 

Danielis  Severini  Sculteti  StereomaD 
ârin*  Evangelicrc.  in  8.  LiplÎK,  impe 
G.  LicbezEits. 

MelchioriiLeidekkeriSS.Th.D  &ProÉ 
DilTertatio  Hiftorico -Theologica  de  Vnl^ 
gato  nuçct  O.  ScVVtTi  Volumine  ,  fcCH 
InS.  àUtrccUv,  A.<iT.\a.Nw«<iftfcC«&at.  1 
me  Clerck. 


DES      LITRES. 

Difficultcz  propofécs  à  Mr.  Stcyaert ,  tu-» 
chant  la  leâure  de  l'Ecriture  Sainte  en  laU'^ 

fie  vulgaire.  In  1 1.  à  Cologne ,  chez  Pierre 
Grand. 

Difficultés  propofées  à  Mr.  Steyaert  iiir 
le  Nouveau  Teilament  de  Mons.  In  ii.  à 
Cologne,  chez  le  Grand. 

Juftification  de  la  Verfion  da  Nouveau 
Teftament  de  Mons  contre  les  Objeâions 
ptrticulieres  de  Mr.  Simon.  In  ii.  àColo« 
gne,  chez  le  Grand. 

DiiTertation  Critique  touchant  les  Exem- 
plaires  Grecs,  fur  lefquels  Mr.  Simon  pré- 
tend que  l'Ancienne  Vulgate  a  efté  faite. 
In  1 1.  à  Cologne ,  chez  le  Grand. 

Deux  Lettres ,  touchant  la  necelTité  8c 
Paotorité  prétendue  de  la  Tradition  ,  nou« 
vellement  écrites  à  un  Ami ,  au  fujet  de  l'Hî- 
ftoire  Critique  du  Vieux  &  du  Nouveau 
Teftament,  compoféeparleP.Simon.  Par 
Mr.  G.  N.  A.  &  P.  en D.  à  M.  In4.à  Am« 
fterdam,  chez  Wolfgang. 

De  Rébus  Sacris  &  Ecclefiafticis  Exerci« 
tationes  Hifterico  -  Criticse.  Auébore  Sa* 
muele  Bafnagio  Flottemanvilleo.  In  4.  U1* 
trajeâ;i,ex  OfHcinaGuillielmi  van  deWaten 

Spanhemii  Regift^  der  uytgelefenfte 
Verichillen  van  den  Godsdienfl,  met  de 
Griecken,  Oofterfe,  Joden,  Methodiflen» 
Papiflen,  Wederdoopers ,  Soclt\\^ti^ti ,  VsOk 
tçrfen,  Remon/lranten ,  BaionUVtii  ^'^t^ 
neerders,  dçc.  In  8.  Amfterdamb^N^^ 
bergeas* 

Il  % 


i 


CATAbOOtft* 

Hijiorici  Sacri  &  Prephat. 


LaDucheflcdeMedo,  BOUTelI(hifti> 
rique  &  galame.  In  12,  1.V0I.  i  Partidci 
Gabriel  Quinet.  ^ 

*  Nouvelle  ^Jibliotheque  àei  Authnin 
Eeciclîaftiqucs ,  contenant l'htftoîrcdeleur 
vjc;  lecatalogue.lacritiquc.  Se  la  cront- 
logiedeleunourrages,  &c-  ParMr.Ellia 
Dupin,  &c.  ToraeV.desauteursdafcpiit- 
roe  &  huitième  fiecle  de  l'Eglifc.  in  B.  a  Fi- 
rischei  André  Pralard.  (j- ,  71 

•  Hiftoircdc  JeandcBourbonPrinade 
Carenci.  Inii.  à  Paris  chez  Claude  Baibib 

a 

"  Hiftoire  des  Empereurs  &  des  autnd 
Princes  qui  oot  règne'  durant  les  fixpreniiMi 
lîecles  de  l'Eglife  ;  des  perrecucioDS  qu'ili 
ont  faîtes  aux  Chrétiens,  &c.  Tomeiroi- 
fiéme  qui  comprend  depuis  Severe  jufqu': 
l'eleftioadeDioeletien.  ParMr.deT.  I04. 
à  Parischez  Charles  Robuftel.  U 

"  Hiftoircs  de  Henri  11.  5c  de  Fria- 
Çoi^ll.  Par Mf . VariLlas.  aval.  lo^-àPitu 
chezClaudeBarbin.  ij-; 

•  Hiftoire  Ecclefiaftique.  Par  Moofr- 
Fleuri.  la  4.  tome  t.  à  Paris  chez  Pierre 
Aubouyn.  i6t 

*  Voyages  en  divers  Ellats  d'Europe  & 
d'ftCie,  cwtcçiu ■çd'M  iécauvrir  un  nou- 
veau cKctom  a\*  OâBRï^Wi.  \a.»,-Vïv 


oïl      L   I    Y   R    E   »; 

'  Flavîi  Jofcphi  opéra  qua:  estant  omnia, 
ta  editionein  Gra;co-LaiinaniGene«n- 
1,  Bec.  InfolioColonix.  131 

•  Compendium  annalium  Eccleliaftico- 
ai  Regni  Hiberoii.  Auftorc  Francifco 
irtero  ,   ordints   Minoram  ,  &c.   la  4~ 

•  La  îic  dcMr.  JcanAntoioeleVichet, 
dbtQKur  des  Soeurs  de  l'Union  Cbréiiea* 
»,  ôcc.    Par  Mr.  l'Abbé  Richard.    In  n.  . 
ParischczAni.  W'irin.  Î34. 

•  Hiftoirc  de  la  Chine,  traduite  du  Lt- 
in  du  P.  M*ttin  Martini ,  d=  la  Comp.  de 
[efuï  ,  Sic.  1d  II.  ivol.  à  Paiis  chez  Ar- 
loulSeneufc.  4+7 

•  Hilloirc  du  FanatiTme  de  notre  temps , 
■(  le  dcflèin  qu'onaiioit  de  foulevcr  en  Fran- 
ce les  mccontcnsdesCalïinifteï.  Par  Monfr, 
de  Bnieys.  In  iï.  à  Paris  cbez  Fr.  Muguet. 

483 

"  ExcellentiumfamiliaminînGallia gé- 
néalogies, à  primaearunidem  origine  ufquc 
adprclènsxvum  ,  Bec.  auftore  Jacobo  Wil- 
helmo  Im-Hoff.  In  folio.  Nonmbergx, 
&  fe  tropïc  à  Paris  chez  Jean  Boudot. 
4PÎ 

"  La  vie  de  Monfr-Dcfcartesi-éduiteei* 
abrégé.  la  la.  à  Patis  chez  Guillaume  de 
Luynes.  fii 

•  Thoma;  SWnl^i  hiftoria  Philofophîx 
Oricntalis,  &c.  InS.  Amftel.  fi? 

•  Les ivanrarcs  àe  Jaques  Sadeai  àm^Vi 
décoavene  &  le  Tovage  dclitcitc  KwÎj.^^- 

li  j  1. 


Catalogdx 

le,   &C.    la  II.  à  Paris  chez  Claude  Wl 
bin.  fi(  I 

•  Regum  Pariumque  Magnx  Britannit  I 
hiftoria  gcoealogica .  &e.  Opciî  Jac,  Wil.  I 
helmi  Im.hoa:  In  folio.  Norimbergl,  1 
Cclc  trouve  à  Paris  chez  Jean  Boudoc     loi  I 

■  La  vie  de  faine  Jean  Goaçalez,  ou  de  I 
faint  Facoad  Religieux  de  S,  Auguftin.ficc  1 
ParF.Nic.Robinc,  &c.  In  ii.  à  Paris  dut  1 
Pierre  Aubouia.  6ii  [ 

•  Nouvelles  Erpagnoles.  Par  Mr.àt...  1 
In  11.1  vol.  à  Paris  chez  Claude  BiTbin.â;^  ] 

•  Hiftoria  Weftphalix  ,  ïnqut  imprimii 
de  origine gencis,  kc.  rummâfideatqucdi- 
ligentiâ  (raâatur.  Opus  poilhumum.  aoâo- 
rc  R.  P,  Sehaten,  Soc.  J.  In  folio.  Nîu- 
hu/ii.  ici; 

•  Hiltorix  BritminicîB,  Saxonicx.Aoglo- 
DanicxScriptorcsquixidecim,  8cc.  Operi 
Thomœ  Gale.  InfoUo.  Oxonii.  711 

•  Gefta  Pontificum  RomaDomm.  Au- 
ftorejoanne  Palitio.  In  fol.  fvoloœci.  Ve- 
ECtiis.  Jï' 

Joannis  Antiocbeni  Malalx  Hilioiii 
Chronita,  è  Ma.  Bibliothccic  fiodleiini 
nunc  primum  édita.  la  8.  Oxaniicihii- 
troScheldoniano. 

Hilloire  des  révolutions  d'Angleterre  de- 
puis le  commencement  de  la  Monarchie.  Pat 
kP.d'OrleansdelaC.dcJ.  In  it.itPatii, 
chez  DanieVUorttem&U. 


CEI    Livres." 

Lipfîenfi.  In  8.  Lipfiac,  impenûs  Joh.  Gle- 
ditfch. 

MonOr.  Temple,  Mémoires ofwhat paft 
in  Chriflendom  from  te  war begun  1 672.  to 
te  peace  concluded  1 679.  In  8.  London  prio* 
tcdbyR  R.for.Rie.Chifwel. 

Chriilianijunckeri  Schediafma  Hidori. 
Cttm  de  Ëphemeridibus ,  fîve  DiariisÉru- 
dûorum.  In  ii.  Lipûas,  fumptibus  J.  F, 
Gleditfch. 

Hfdoîre  de  la  Conquête  da  Mexique ,  oa 
de  la  nouvelle  Ëfpagne ,  par  Ferdinand  Cor- 
tex »  &c.  Pgr  TAuteur  du  Triumvirat. 
In  1 2.  à  la  Haye ,  chez  AdriaQ  Moerjens. 

Hiiloria  8c  rfiemoire  recondite  fopra  alla 
vitadiOliviero  Cromve^e  >  £cc.  Scrittada 
Gregorio  Leti.  In  8.  A*mflerdamo ,  appref- 
£0  Pietro  e  Giovanni  Blaeu. 

Johannis  Molleri  Ifagoge  ad  Hidoriam 
Cherfbnefi  Cimbricse  Geographicam  natu- 
ralem ,  8cc.  In  8.  Hamburgi  8c  Lipûx  »  im- 
penfîs  G.  Libezeit. 

Hiftoire  Critique  des  principaux  Com-« 
mentateurs  du  Nouveau  Teftament ,  8cc, 
Par  Richard  Simon.  In  4.  à  Rotterdam  » 
chez  Reinicr  Leers. 

Hidoire  des  differensdes  Midîonaires  Je- 
fuïtes,  8c  de  l'Ordre  de  S.  Dominique. 
In  8. 

Hifloire de  Monfieur  Confiance,  Premier 
Minidre  du  Roy  de  Siam ,  8c  de  la  dernière 
Révolution  de  cet  £tat.  Par  le  Père  d'Or- 
léans, lu  j^.  â  Paris ,  chezHottl;itc(kt.Và. 

1  i  i^  Viw- 


Progrés  du  ICoiiakerifme.  In  ii.  àCoIognCi  I 
chez  Pierre  Marteau.  I    n 

Abregédcl'HiftoircdcsVaudois,&c,Pti  I  jj 
F.  Boyer,  laii.  àUHaye,  cliez  Mcîadctt  I  i, 
Uytwert  I 

J.M.Wharton,  Anglia Sacra,  fiveCoV  1    ( 
leâioHilîoriamm,  partim  anciqaitu'.pu-  I    \ 
timrccenterfcriptarutn,   de  Ardiiepircopii   I    , 
Ce  Epifcopis  Anglix.  In  fol.  Lomiini,  apM    I 
Richsrdum  Chifwct.  l 

Hiftpirc  des  Conciles  Generaai,  corn-  \ 
mentant  par  le  premier  ConcilcdeNicà,  1 
«vecde Notes.  &c.  In+.  àParis,  cbciDi-  | 
niel  Horthemels.  '  | 

La  Vie  de  Moniîeur  Dcfcartes.  ParMr, 
Baillet.  In4.àParis',  chez  Daniel  Hocib;- 
mtU. 

— Le  mÉmeen  Abrégée,  àAitifterdam. 

Angiicani  novt  Sthilmatis  Redargutio, 
feu Tra Aatus ex  Hiftoricis  Eccicfiaftids ,  ie 
Epifcûpis,  Grx.-e  Se  Latine.  Editore  Hom- 
frcdoHody.  In4.0xonTi,  êThcacroScbe!- 
doaiano. 

ArifteaeHiUoria  LXXII,  Interpretum. 
In  4.  Oxonii  ex  Theatro  Scheldooiano. 

Prctiminaires  des  Traitez  iàits  entre  les 
Rois  de  Fianee&  tous  les  Princes  de  l'Euro- 
p2,  depuislcRegnede  Charle  VU.  Inii. 
a  Paris,  chez  Frédéric  Léonard. 

NouvcWc  &,e\\ù<a-a  is.  U  Gi<^ge  ,  <)rà 
contient  Vea  mcE>jTsU\i'iï-t\vâi«».*«a,'a3- 


'SES     L  r   V   K    £   f . 

în  le  Clcrq.  In  1 2.  à  Paris,  chez  Am»- 

o/. 

)nicon  Egmundanum ,  AbbatumEg- 

nliucn.  Auâore  Fr.  Johanne  de  Ley- 

4.  Lugduni  Batavorum ,  apud  Fre-> 

n  Haaring. 

:i   Huberi  Inflîtutionum   HiAoriae 

Toîni  très.  In  8.  Franekerae  ,  apud 

am  Anoama  t  Se  Zachariam  Toeda- 

and  Geylon^-of 't  Koningrijk'Candy, 
t  >  en  naukeuriger  dan  ooyt  te  vorea 
Ict  door  Rober  Knox.  Ç'cft-à-dire  : 
itioa  de  l'Iûe  de  Ceylon.  In  4.  à 
t  chez-GuilIeaume  Broedelet. 
aiani  Marcellini  Res  gefbe  ex  Edition 
iûi  &  Gronovii.  In  Folio  &  Quar- 
gduni  Batavorum  apud  Petrum  vaor 

>ria  oveto  Vitadella  Elifabetha  Re« 
[nghiltcrra ,  detta  per  fopranome  la 
iante  Politica,  fcritta  da  Gregorio 
)n  figure.  2  vol.  InDuodecimo.  Ap- 
Amllerdamo  gU  JanfTonio-WaeiL^ 


Oratores  &  Toi'u. 

fcours  prononcé  i  1* Académie  Fran- 
I  17.  Décembre  1691.  Par  Mr.  Pa- 
in 4.  à  Paris  chez  la  Veuve  de  J.B^ 
rd.  i3 

ocâbolârio  degll  Ac^àttfiÀÀ  ^t^Xt^ 


S 


■.  U.»""*    tel»'''?-,'.!'*"'  \    c 


DES    Livres. 
11.    à  Paris  chez  Jean  de   la   Caille. 

37? 

*  La  Poétique  d'Ariflotc  traduite  en 

angois,  avec  des  remarques.  In  4.  à  Paris 
£z  Claude  Barbin.  409 

*  Diâionnaire  de  rimes  dans  un  nouvel 
rdre ,  6cc.  In  1 2.  à  Paris  chez  Florentin  8c 
ierre  de  Laulne.  436 

*  Lareftitution des laints  lieux,  poème 
eroïque.  In  4.  à  Paris  chez  Antoine  Lam-  • 
)in.  641 

*  Oraifon  funèbre  de  Milord  Richard 
Falbot  Duc-deTircopnel»  8cc.  prononcée 
par  Mr.  PAbbé  Anfelme.  lo  4.  à  Paris  chez 
George  Se  Louis  JofTe.  644 

*  Suetonius  Tranquillus ,  ex  recenfione 
Joh.  Georgii  Graevii ,  cum  ejufdem  animad- 
verfionibus ,  8cc.  In  4.  Hagse.  714 

Jephté,  tragédie.  ParMr. BoyerdePA- 
cademie  Françoife.  In  4.  à  Paris  chez  la 
Veuve  de  J.  B.  Coignard. 

Les  OfHces  de  Ciceron  traduits  en  Fran- 
çois Tur  la  nouvelle  édition  de  Grxvius,  avec 
des  Notes ,  &c«  In  1 2.  à  la  Haye^  chez  Henri 
van  Bulderen. 

Harangues  de  Demoftene  avec  des  Remar- 
ques. Par  Mr.  Tourreil.  In  8.  à  Paris,  chez 
Antoine  Dezallier. 

Les  œuvres  d'Horace  traduites  en  Fran- 
çois ,  avec  des  Notes  8c  des  Remarques  Cri- 
tiques. Par  Mr.  Dacier.  In  12.  à  Paris  6c  à 
AmAerdam,  chez  les  Huguctan. 

116  "îV^ 


I 


PhUofofhi. 


EfTiy  d'un  nouveauSyftitne  duiooii-  I 
'it.  In  4.  à  Paris  chez  Jean  CufToii,        <)}  1 

■  Réflexions  critiques  fur  le  Sjflfaie 
Cartelien  de  la  Philolophic  de  Monfr.Rt- 
gis.  parMr.  [.duHamcl  Lïccntïé  enTlito- 
ïogie,&c.  luit.    iPatis  cheaEdm 

*  Dcfcrrptîon  del'aimanCquis'eftformé   | 
à  la  pointe  du  clocher  neuf  de  Nôtre  Dame 
de  Chartres ,  ficc.  par  Mônfr.  de  Vallement. 
In  II,  3  Paris  chez  Laurent  d'Houry.  jfT 

*  Réponfe  aux  Reflexions  critiques  de 
Mr.  du  Hamel  fur  le  Syftcme  Cartefien  dt 
la  Philofophie  de  Monfr.  Régis,  par  Picftc 
Silïain  Régis.  In  11.  à  Pari*  cbei  Jean 
Cufîbn.  tu 

*  DesJoix  de  la  communication  des  mou- 
Tcmens.  In  11.  iParisches  A.  Pralard.  704 

Logica  flve  ars  ratiacinandi.  Ontologia 
!c  Pneumatologia,  JohannisClcrici.  laJ. 
Amftelod.  apud  Joannem  WoltcFB. 

Diflertatious  fur  la  recherche  de  II  if 
rite  ;  ou  fur  laPhilofopIiie  des  Académi- 
ciens. pirMr.  Foucher,  In  11. 

Joannis  de  Raei  Cogirata  de  Iiitcrprc- 
tatianc ,  quibus  Natura  humani  fermoni; 
!c  jIIius  rcâus  ufu9 ,  lum  in  communi  vîti 
le  Difciplinis  ad  vita:  ufum  fpeâantibut. 
tum  in  ÇhilQfoftiia  ab  hujug  Icculi  trrorc 


DBS    Litres.' 

Lcîîcott  Rationale,  fîvc  ThefaurusPKN 
fophicus,  ordine  alphabetico  digcftus,  &c. 
athoreStcphano  Chauvin.  In  toi.  àRot- 
rdam»  chez  Pierre  vander  Slaart. 
Les  oeuvres  de  Lucrèce ,  contenant  fa  Phî« 
tfophie  fur  PJiyfique ,  ou  Porigine  de  tou- 
:s  chofes.  Par  le  Baron  de  Coulures,  la  i  z» 
AmOrerd.  chez  les  Huguetan» 

-    Atedici. 

*  De  la  nature  &  des  caufer  de  la  fievre> 
lu  légitime  ufàge  de  la  fàignée  de  des  pur- 
gatif» ,  avec  des  expériences  fur  le  quin- 
quina ,  8cc.  par  Mr.  Minot  Doâeur  en  Mé- 
decine. Seconde  édition.  In  12»  à  Paris 
chez  Laurent  d'Houry.  49 

*  Obfèr.vationutn  medicmalium  centu* 
yia,  &c.  Studio  8c  operâ  Caroli  Raigeri 
Medicinae  Dodb.  In  4-  FrancoFurtiadMœ- 
num.  118 

*  Nouveau  traité  des  fièvres  ,  où  après 
avoir  examiné  les  diflferens  fyftêmes  qui  ont 
paru,  on  explique  la  imturedclescauresde 
ces  maladies.  Par  Mr.  Befançon.'  Inii.  à 
Pari»  chez  Laurent  d'Hoary.  1 66 
-  *  L'art  de  conferver  la  fanté ,  ou  le  Mé- 
decin de  foi-mérae,  Ôcc.  par  Mr.  Flamand 
Do6leur  en  Médecine.  In  i».  à  Paris  chez 
Etienne  Michallet.  loi* 

*  Lexicbn  Medicum  Etîmologicum,&c. 
à  Joanne  Bapt.  Callàrd,  &c.  In  12.    Ca- 
domi.  &  it  troure  à  Paris  chez  Etienne  Mi- 
£ÙaJJec.  \^V 

11  7  "^  '^'^ 


•  Deconftitutiooeannipfis'o.  1 
demià  quï'Mutinenfis  agri  &  vicioani 
legioau  m  colonos  gra  v  iter  afflixic ,  diScrtl 
tio,&c.  BerDardinîRamuzzînrMcd.Dofti^ 
ln4.  Muiinae. 

*  Recueil  des  fecrets  tODchant  lïMeiit- 
cine,  &c.  In  8.  à  Paris  chez  MichelViU- 
gon.  _  4f° 

Li  Médecine  ibregec  en  faveur  des  pju* 
vrcs,&c.  parMonfr.  DubéDo<5teureaMt- 
decine.  In  1 1.  à  Paris  chez  E.  Couierot. 

Theophili  Boneti  Polyalthes  fivc  Tlw* 
faurus  Medico-Praakos.  In  fol.  Ton».  Ut 
GeneviE  >  fumptibus  Leonardi  Cbouc't  ic 
Soc.  &fetroui'càAinfterdain,chciWol{« 
ging- 

Nouvelle  Pratique  de  Chirurgie  Mdi- 
cale  8q  raifonne'e.  Par  Michel  EctmuIleL 
la  11.  àAmiterd.  chez  JeanAubie. 

nu;(7«^»;*<«  feu  Exercitationcï  de  MorUl 
tlDiverfalibuG  Acucis.  Authore  Ricliirdo 
Morton.  In  8.  Londinî,  impenlîsSamaé- 
Va.  Smilh,  6c  Amilckidainl ,  apud  Janflbnio- 
Waesbergios. 

Trnitédes  Convulfions&  des  Mouvemcn» 
Convulfifs  .  qu'on  appelle  à  prefem  Vj. 
(leurs.  Par  Mr.  Chaftelain.  Init.  àLyoo, 
chezAniifon&Pofuel. 

Nouvelles  Obfervacions  de  Chirurgie 
contenant  leurs  Caufes  fur  la  llruâuredc 
la  pirtie  ,&c.  Par  jolêph  de  la  Charricre. 
1(111.  àPatWi  cVtT.'îliTOéiViîi'î^wt(i#.(ji, 

Praxis  ÏAa-jttttva.'Q^  to  ^a-a'ftiii  \\w;to». 


Pl'Kcipuè  graviaribus  &  Chronicis  Synia- 
^    8tïia  ex  idïcrfariis,  Confiliis  ac  epiftolis 
V  ^us  coacionatiim.    Londini,  Se  Amllelod. 
^  \ud  Janflbnio-W^esbeVgios, 

RoberiiBoyle  Expérimenta  &  Obfcrva- 
ones  circt  Mechanicim  variarum  Parti- 
atartum  Qualitatum  origincm  ac  produ- 
HonemdcChymilUruni  imperfeâiune  Se 
llcali  8c  Acido.  In  8.  apud  janflbnio-Wa«- 
«rgios. 

ColleâancaChimicaLeiJeaGaiMaetriana, 
Mar^raviana&Monisna,  colIcûaùChri- 
âophoro  Lore  Morlcjr ,  experimentis  in- 
ftruâa.auftj.correiîtarficmundatapcrTheo- 
dorumMoykens-  Lugd.  Batav.  apud  Bou- 
telteia  2c  Haring. 

Maihematici. 

•  LegiSique  pour  h  fcience  générale 
des  lignes  courbes ,  ou  nanicrc  univerielle 
6c  in6nie  d'exprimer  &  de  comparer  les 
puilTances  des  grandeuii.  In  ii.   à  Paris, 

"  chez  Charles  Robufbel.  78 

•  Démon  (Ira  lion  d'une  méthode  pour 
refoudre  les  égjlitci  de  tous  les  degrei ,  Jûi- 
vicde  deux  autres  méthodes,  Ecc.  parMr. 
RoUe  de  l'Acadcmie  Royale  des  Sciences. 
lali.  àParis,  chezJeanCufibn.  149 

•  Extrait  d'une  méthode  infiniment  gé- 
nérale Se  iefîniinem  abregÉe  pour  l'extra- 
âïon  des  racines  quarrées,'  cubiques,  Etc. 
VST  t/lT.àehagnj.  à  ParischEi  Âw.  Lim- 

bîn.  W 


•  Suite  des  forccsdc  l'Europe,  outM-l 
ûéme  pariie  de  l'iatroduiftioD  à  li  Fomb  I 
catioD.  par  Nic.deFcr.  la.^.  àP3riichct| 
l'Auteur. 

•  AdmirandiArcblmcdisSiwcuCuiini 
nunienta    otnnia  Mathetnatica    qux  e 
tsnt,  &c.  «X  tradJtioDc  doâiirimiv»iFm-1 
cifci  Maurolici,  &<;.  In  fol.    Panormi.  S:  " 
iè  trouve  à  Paris  chez  Th.  Moette,      fol 

•  Nouveaux  Eleracns  de  Geomelrit, 
première  partie  des  Elemciis-  M: 
que;,  parle  Sr.  le  Blanc.  Inii.  àParischci 
LaurcnCd'Houry,  _  fit> 

L'Arithmétique  en  fon  jour,  patleFiete 
de  Capdeville  Religieux  de  la  Prm'ma: 
d'Aquitaine.  In 8.  àToulouli.  Btictrouve 
à  Paris  chez  Edme  Couteroc. 

Extrait  d'une  lettre  de Moorr.Micoîon. 
au  fujet  d'une  mcthode  pfctemluc  tofioi- 
incnc générale,  &c.  pour  fervirde  reponfe 
à  Monfr.  de  Lagny.  In  4.  à  Paris  chez  leia 
CulTon. 

JoannJs  Hcvelii  Prodromus  Altronomîx 
&C%luinFobrcil-ianum.  Infol.  Gedani. 

*  Itineri  mundi ,  fie  difla  oeinpe  Cot  J 
mognphia.  Auilore  Alirahanjo  X'etitCoi^ 
cutn  Terfione  &  notisTiioma:H/dc.  ta^. 

.  '  NoaveUe  méthode  pour  apprendre  b 
cilemcntU  G_«lÇ,î^ç'^^'ï^ii1■^cîî■i'4R^^  t  ^ 
Mr.  de  U  Ctoiî..  \\i  \-»..  J,''*-  Vv.-^<ïft.  j 


1.  t"^  '^  ;\^  Dante* 

^^'.     Vel  U  veuve  àe  V    ^^^ 


^"  Cataiogue 

cTiM  de  Berrjr ,  avec  les  Comtnenairej  it  1 
GarpirdThaumasdclaTbaumaffiere.  la^.  j 
à  Bourgec  ,  Se  le  trouvcDC  à  Paris  cbtzit  1 
même.  }8î 

•  Traité  des  fucceffions,  8cc.  parDenii    | 
-le  Brun  Avocat  en  Paricnacm.  Infol.  àPi- 

ris  chez  leanGiitgnard.  ^oi 

•  Obièrvations  fommsires  fur  les  eiliu     | 
&  (feclarationsde  nos  Rois  louchaai  lacclc> 
braiiondu  matiagc.  parMr  Cl.  Horrj^.&c. 
In  4.  à  Patis  chez  Pierre  de  Bats.         fos 

•  L'art  de  procéder  en  Jullicc  .  oa  li 
feiencedeî  règles  judiciaires  pourdecouTrir 
la  vérité  tjm  en  matière  civile  que  crimi- 
nelle. p;jr  Mr.  Louis  LalTere  Conleillcnu 
Parlement.  In 8.  àParischczGaillauniEde 
Lu  y  nés.  487 

MifctBanei. 

•  Traité  de  la  fitgationduParadisterre- 
ftre,  &c  par  Mr,  Pierre  Daniel  Huet.  In  1  >• 
à  Paris  chez  Jean  AniiTon.  { 

•  VeteresareusAuguftorum.  triumpkii 
infignes,  &c.  tcneis  typis  vulgaii  perjoao- 
nem  lic.deRubeis.  Infol.  Romx.        Jfi 

•  Nummi  antiqui  aurei&xrci,primx, 
fecundx  feu  medix  ,  minimx  Se  maxioiz      j 
forniK,  &c.  in  thefauro  Chriftinï  Reginx      | 
Succorum  adcr^'ati,  à  Fr.  Camelo  pcr  icricn      I 
redafti    In4.  Roma:.  17       j 

•  DéfcTitc  àeVMiS.vQp\^.i  ifis  temps,  où  1 
J'onfout\etit  UTti4vWQ^i«^t\«a.^i».  ' 
Eglifcs  contre  «\\6à>i'ï*Vo«à..  ■Çw'^'-'!^^ 


DES    Livres. 

?iu\  Pezron.  In  4.  à  Paris  chez  J.Bou« 

.emarques  fur  la  Bibliothèque  des  Au» 
Lccleûaftiques  de  Mr.  Dupio.  TomJ. 
à  Paris  chez  D.  Horthemels.  f  4 

)i(rertation  fur  la  Métropole  de  Nar- 
,  Sec.  pat  Mr.  Pech  Doûeur  en  Theoi^ 
In  4  81 

îorberiana,  (ive  ezcerpta  ex  ore  Sa« 
sSorbiere.&c.  In  12.  Tolofae.  87 
)es  mots  à  la  mode ,  &  des  nouvelles 
;  de  parler  9  &c.  In  la.  à  Paris  chess 
eBarbin.  10^ 

^l'amitié.  Inia.  à  Paris  chez  Claude 
i.  110 

acobi  Perizonii  dirquifitio  de  Praeto- 
;um  alibi,  tum  maxime  in  urbe  Ro- 
c.  In  S.  Franequerae.  124 

?ara£teres  naturels  des  hommes  ,  en 
ialogues.  par  Mr.  Bordelon.  In  12.  à 
:hez  Arnoul  Seneufe.  1 3  a 

lomaaum  mufasum  ,  five  thefaurus 
:x  antiquitatis ,  in  quo  gemmae,  idola  » 
ia,  facerdotalia,  &c.  Cura  Michaë- 
ufei  de  la  Chauffe  Parifîenfis.  In  fol. 
e«  -126 

^ttura  fopra  la  concione  dl  Marfifa  à 
Magno,  &c.  ^ttadaGregorioCalo- 
&c.  In  4.  inNapoli.  204 

Théâtre  Philofophique,  fur  lequel  on 
ente  par  des  dialogues  dans  les  champs 
,  les  Phiiofophes  anciens  ^  tcio^x* 
7,  lu  12,  à  Paris  chez  A,ictft>a&«  '»-'^'\ 


i 


"  C  A  *■  A  ï. 

•  Rêpoofe  au  traiié  des  études  nionsll'- 
ques.  par  Me. l'Abbédela Trappe,  la^. 
Paris  chez  Fr.  Muguet.  i 

•  Chriftiani  Funccii  pofîciva  ad  ot 
imperaatis  noiitiam  introduâio.  la  " 
ûx. 

•  MifcelUncaltalicaErudita.  TomosI 
cundus,     Collegit   Gaiidentius   Robcttns' 
Carm.Cong,  In+.    Pirnia;.  fit  fc  trouve  i 
Parischez  ]ean  Aniffon.  167 

•  Numilmati  Imperatorum  Rortuno- 
rum  prailUariora,  à  JulioCsifireadPollu- 
inum  £c  tyrannos.  per  joannem  Vaillint. 
&c.  104.  ivul.  à  Paris  chez  J.Homberi. 

•  Examen  de  la  dernière  lettre  impri- 
mée de  Mr.  deRliodcs  Doâeur  enMed.k 
des  lêniimens  d'Eudoxe  &  d'Ariftee  fur  le 
dialogue  facirique  de  Neophile  &  de  Myft> 
gogue."lo+.  à  Lyon.  )}! 

•  InfcriptioQumantiquarumfylloge,  la 
duaspartesdiltributa,  &c.  in  ufum  juveo' 
tutis  Itudiofx  édita  à  Guillelmo  Fleeiwood. 
In  8.  Londini.  jTf 

•  La  miifon  regie'e,  &  l'art  de  dirigeai  1 
maifon  d'un  grand  Seigneur,  &c.  !a  1»-  * 
Paris  chezHilairt  Foucault.  fçi 

•  Annus  &  epoch;e  Syromacedônum , 
iavetunisSyriznummis,  przreitim  Mcdi- 
ccis  cxpofîrx.&e  AuftoreF.HenrîcoNo- 
ris  VeiotieuCi  K\i^aft:\«;\ma,Stc.  lofol.  ^"ll^ 


DES    Livres. 

«e  Cabinet  de  la  Bibliothèque  de  faînte 
iev9 ,  contenant  les  antiquitez  de  la 
on  des  Chrétiens  *  des  Egyptiens,  ^c. 
P.  Claude  du  Molinet.  In  fol.  à  Paris 
Lntoine  Dezalier .  4 1  k 

^ttere  Ëccleûaûiche  di  Pompeo  Sar- 
8çc.  In  4.  InNapoli.  Scie  trouvent 
;  chez  Thomas  Moëtte.  44.0 

iibliotheca  magna  Rabbiaica  de  fcri- 
)us  8c  fcriptis  Hebraïcis ,  8cc.  Âuûore 
Bartoloccio,  8cc.  In  fol.  ^  vol.  Romae, 
trouve  à  Paris  chez  Thomas  Moëtte. 

7iti  Ludovici  à  Seckendorf  conlmen- 
Hiftoricus  8c  Apologeticus  de  Luthe- 
no,8cc«  InfoL  Francof.  479 

Philippi  Jacobi  Speneri  illuftriores 
e  ftirpes,  écp.  In  fol.  Francof.  ad  Mœ- 

8c  à  Paris  chez  J.  Boudot.  496 

Traité  des  dragons  8c  descfcarboucles. 
r.Panthot.  Inii.  à  Lyon.  f^^ 

3e]  antico  gihnafio  Napolitano ,  opéra 
na de Pietro Lazent.  104.  InNapoli. 
rou  ve  à  Paris  chez  Th.  Moëtte.  5-3  f 
21ipeus  nafcentis  Fontebraldeniis  or« 
,  contra  prifcos  ac  novos  ejus  calum« 
-es.  Ëditiofecunda.  InS.  à  Paris  chez 
le  8c  Louis  Jofle.  ^ff  . 

Dlavi  Rudbeckii  Atlanticae ,  five  Man* 

pars  fecunda ,  ip  qua  Solis ,  Lunae ,  ac 
cultus  defcribitur,  8cc.  In  fol.  Upfalar. 

a  fcicacc  des  médailles  çout  VvtALm- 


Catalocu 
âiondeceuxquicommenceocàs'appl^iST  1 
à  U  coonoiflànce  des  médailles  aniiquufc  ^ 
modernes,  la  ii.  à  Paris  chez  Louis  Lu-  ' 
cas.  m 

•  Obfersationscrîticiues&curieufeslu 
les  refleaions  de  la  Religion  Chretienneifc 
Mr.  Femnd  Avocat  eo  Parlement.  In 
à  Touloufc.  jS) 

»  Reflexions  furlareponfc  de  Mr.l'Abbt 
de  la  Trappe  au  traité  des  études  moDiiii- 
qiies.  p»  Dom  J.  MabilJoD.  In  4..  clin 
C.Robuftel.  649,661 

•  Athsneum  Romanum  ,  inquoTuai. 
moruin  pontitîciim  ,  ic  pfeudo  ■  ponii^- 
cun],&L'.  fcriptapublicecxpoauniur.  tn- 
dio  Aug.  Oldoini  S.  J.  eredtum.  In  4.  F(- 
rufiK.  &  fe  trouve  à  Paris  chez  Thomi; 
Moécte.  _  6:r 

"  Ath^neum  Auguftum,  in  quo  Pem- 
Jïnorumfcriptapublicecxponuntur.ltDdio 
Aug.  Oldoiai  ereftum.  .!□  4.  Pcrufix.  Se  & 
trouve  à  Paris  chez  Th.  Moctte.  67S 

•  AthîEncum  Ligofticum  .  leo  ryllibvs 
fcriptorumLigurum,  abAug  Aldoinocol- 
leâus.  In  4.  Perufïx.  &  Te  trouve  à  Piris 
chez  Th.  Moétte.  f)t 

•  LettrcàMr.  Mayerfurunepîéceanti-     | 
que  apportée  de  Rome,  par  le  P.  Meneûrier. 
In  4.  à  Paris  ch«z  Th.  Muette.  Sit 

•  Menfa  inllruâa ,  ex  fcriptis  R.  Ifaad 
Loria;cxcctçu,îix,\ft.%.  ?t«a£ofurci  iJ 
Viadrum.  ,     *^^ 


■>aL*. 


DES    Livres. 

II.  ivol.  àParischczJcan  AnifTon.  6gS  ' 

*  Johannis  Henrici  Eggclingii  de  orbe 

ignxo  Antinoi epiflola.  In  4.  Bremse.  723 

De  la  Critique.  In  12.  à  Paris,  chez  Jean 
niflbn. 

Traitté  de  It  vérité  de  la  Religion  Chré- 
enne ,  par  H.  Grotius  ^  avec  les  citations 
:  les  remarques  de  l'Auteur  même.  Tra- 
oitparP.L.J.  In  12.  à Utrecht,  chez  Guil- 
laume van  de  Water. 

Sal.  Sprangeri  Homines  itv^^fiUi ,  id  e(ly 
Gibaquis  viventes.  In  12.  Sumptibusjoh. 
Frid.  Gleditfch. 

L'éducation ,  maximes ,  &  reflexions  de 
Mr.  de  Moncade.  Avec  un  difcours  du  fei 
dans. les  ouvrages  d'efprit.  In  8.  à  Rouen  » 
chez  la  veuve  d'Antoine  Maurry. 

Nouveaux  Eflais  de  Morale.  I  Partie. 
[n  1 2.  à  Amfterd.  chez  Jean  Garrel. 

De  Antiquis  Monachorum  ritibus  Hbri 
)uinque.  Studio  8ccurâEdmuhdiMartene. 
[n  4.  Lugd.  fumptibus  AnifTon,  Pofuel,  £cc. 

Pétri  Poiret  de  Eruditione  folida ,  fupcr* 
ficiaria6cfalfà,libntres.  In  il.  Amflelo- 
dami ,  apud  Andream  Pétri. 

Dio£enis  Laertii  de  vitis ,  dogmatibus  8c 
ipophthegmatibus  clarorum  Philofopho- 
rum  Hbri  X.  Graece  ScLafine.  In  4.  2  vol. 
Amflelxdami,  apud  Henr.  Wetflenium. 

Mr.  Temple,  Mifcellanea,  The  fécond 
part.  In  four  Ëffais,  Sec.    In  8.  London. 
PrÎDtedbvJ.R. 
Ssunueiis  Bochardi  Opéra  omuVaL  \  Yvoct:^ 


C    A   T   A  L   e 

■  Phîieg  .  Canaan  &  Hicrc 
Lugd.  I3atavoruin,apudC 
Ûein  £c  Jordanum  Luchcmi 
L'arc  de  feconnoîtrefo 
recherche  des  fourcca  de  la 
ques  Abbadic.  In  .1.    à  B 
Pierre  van  derSIaarc. 

Lucii  Cxcilii  Fiimiiai  L 
tibusPerfeeutorum.  Cum 
Trajcftiad  Rhenum,  ex  < 
Halma. 

J.Mabillon,  Traittddci 

ques  divirécn  ^parties.  & 

chez  Charles  Robuftel. 

1                Dodwel ,    Pcïleaîonei 

Schola  Rhetorices  Camden 

oii,  è  theitroScheldoniac 

^^^      Forum  coardcorix,  Teu 

^^^kTraâatus  Theologko-Ju 

^■Boan,  Aodr.  van  der  Meal< 

^Hcfti ,  apud  Cuill.  van  de  \ 

^^V  TiciPetTomiArbittiSat; 

^^H[In  11.  Ronerodami,  tjrpif 

^^g       Gulielmi  Camdeni  <fc 

^V    Titn:i  ad  Gulielmam  Cami 

^V      In  4..  Londini. 

W           Penffes  ingenieufes  dci 

r           Modernes.  Inia.  à  Paris 

Sebaftien  Cramoiry, 

CJueftionturieùfcfiMr. 
de  Sorbonne  eu  Hérétique 
loane,  chca  Nicolas  Scho 

t  d'une  nouvelle  Bibliothcque  tl'Au- 
ursjaafenilles.  fnii. 
>ro)et  Se  Fragmens  d'un  Diâionnaîre 
itique.  Par  Mr.  Baille.  In  8.    àRotterd. 
;i  Reinîer  Leers. 

De  U  Critique.  Par  Mr.  l'Abbe'dc  SRcal. 
11.  à  Lyon.  chezAniiîoQ&PorueL 
De  Origine  Liaguarum  rariarum,  ftîrpé- 
e  ac  Matre  GrxcK  ,  Latiax  &  Germa- 
;se,Hebr!Eâ,Diirertatio.  Authore  Hco- 
oMuhlio.  InS.  Kiloniifuoipcibuijoh. 
Ij-Riciielii. 

Hilmonts  GedaeSiitn  tvtr  dt  SatHur- 
ndt.  t'Amfitrd»m. 

Di  GreettlVerelt  in  V  klti»  gtfchildirt , 
fckildtrachtigh  Tafiritl  van  't  iVirtltt 
hildtryin,  vrrkUrende  in  fei  Battkia  dt 
\tftverwn  ,  hart  mragiliogtn  in  0/f ,  «• 
•ftlvtr  gtirnik  ,  doar  IVilhtlmlu  Btitri. 
8.  Atnfitrdam.tyiVMtibtrgtns. 
Nova  via  docendiGrxca,  prxccptîc  ma- 
nc  oeceflariis  concepta  vetbîs  Cleoardi 
"  *  quantum  fieri  potuit.  Edcnte  Se 
eJoanneVerwey.  InB.  Amftcl»- 
ni ,  apud  JaniTonio-Wïesbergios. 


A 


T    A    B    L 

DES 

M    A    T    I    E    R 

contenues  dans  les   Jour 
de  l'année  i<î<»i, 

Braham  Feriifil,  é'U'  »< 
Aûcs  dtS.Perftlut0-UeS. 

A&csdei  Martyrs, 
Ages  du  mondi , 

Aimant  trouvé  au  Cltcher  de  Ch*n 
aimiDt ,  O"  "■  qi'oi/i  aaiftre  ten^ 
Akiba  rtcueitie  Us  tr-tdilimti  des  Jn 
5,Alphée,ô>/ii»  hiftoirt  remplit  défi 
Ataelmscamfafacemveltimrs , 
Ames,  trieur ejlttt  mufertirdui 
Amitié  &  fis  iffectt. 
Annales  d'irUndt , 
AnalUc  dti  tritnfctndamn , 
Anges  JiRj  &m»uviiii  ,iiuritstMn 

fiiidietts , 
AùtiQ«iKzjH4'ii<'ei4ff'fipki 
An>i'^">  ville bàiit fur Caïh, 

y^pothcole  de  Gordien,  dëm/fadéti 
purl'EmperiHT  Philippe, 

j^rchimedc,  Offts  ouvrages 

Jurait  triomfhi, 

^     nie^J»U 


t/t'P'' 


4(Ct> 


Table  dis  Matières.' 

BKiïyenitiên ,  /îi  naijfance  f^fesfoëjies  J 
342 
hciie  en  quel  temps  a  fleuri ,  69 

Belleau  appelle  le  poète  de  la  nature ,        341 
Mr.  Benicrade  elevepar  la  libéralité  du  Car- 
dinal de  Richelieu ,  10 
Bertaut  Evêque  de  Sées ,                           344 
'  Biblioteque  dt  Mr.  Dupin ,                 ^4, 6je 
Biblioteque  des  anciens  Moines  en  quoi  cênfi" 
fioit  »                                                  144 
Biblioteque  defainte  Geneviève  »           411 
Biblioteque  des  Kabtns ,                         41*1 
hiïUut  fumommé  le  Virgile  mu  rsàot  »      347 
Blafon,  ài^fon  etimologie ,                      fij^ 
Boiirobert  attaché  au  Cardinal  de  "Biichelieu^ 

Boniface  prêche  en  Allemagne  »  6p 

Brebeuf  a  traduit  Lucain ,  347 

Du  Bartas  >  fes  emplou  ^fis  ouvrages  «  3  41 

CAmpagne  de  Piémont ,  fij 

Calendrier  des  Juifs  »  470 

Canon  cronologique  de  t'hifiairefétinfê^      49 
Canon  de  V Ecriture fainte  %  fi 

Cii^ituhirts  de  Charlemagne ,  70    : 

CaTA€tcTC$  naturels  des  hommes  y  130  '- 

Catalogues  des  Ecrivains  de  Feroufê ,      6y6 
Chaire  unique  dans  VEglife  »  tfo 

Chancellerie  Romaine  gardé  les  notices  dês 
Evêchez ,  85* 

Chanoines  Réguliers  par  qui  infiitutx,  >     6^ 
CAaum  Vifsl»  &  U  rêcmïi  «[lê'il  »  f  *»t  à%» 

Çiclrrviré/ouiUmt^  ^ 


r'f"'     .  ..t,.^r'.*l 


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DO.""'];  l'îi»"  ""*■"•:: 


D  E  «    Matières. 
EIne  autrefois  ville  EpifccfaU ,  ,83; 

£loge  de  Louts  le  Grand  »  237 

Eloge  de  Mr.  de  Valois  »  joj 

Eloge  de  Mr,  Minage  ,  /40 

Eloge  de  Mr.  Thevenot ,  6^6 

Eloge  de  Mr.  de  Montaufier  «  6p8 

Enfer  >  c^  comlnen  les  Juifs  y  ont  mit  de  dê^ 

meures ,  467 

Epicure  >  ^  i'i7  /»  #/?«  contemporain  di  Car^ 

neades ,  206 

Epifcopat  é^fon  unité ,  77 

Epitafe  trouvée  à  Nifmes ,  88 

Epoques  des  Siromacedoniens ,  %^f 

Etudes  qui  conviennent  i  l*etat  dês  Moines  ^ 

140,649 
Evangile  de  S  Mathieu^*  il  a  eftécorromfn,é^ 
Evêcné  de  Ferfignan,  s'il  dépend  dêNar-^ 

bonne  »  81 

Evèché  établi  à  ^eiec»  146 

Evèchcz  d'haiie»  230   . 

Evêque  qui  n^auroit  fat  la  foi  s*il  fourroit  \ 

eftre  valablement  ordonné  %  96 

Expérience  renferme  tout  ce  que  Von  avU^ 

tout  ce  que  l'on  a  lu,  6ç^ 

ExtTzits  de  r Empereur  Porphirogenete ,  343  > 
Ezechiel,  quandilaprophetifé»  11 1 

FAbles  inventées  par  les  Poètes  de  ScansU' 
navie^  5*94  * 

Feile  de  Pâque  comment  eelebréê  par  les  ' 

Fièvre  en  quoi  confifte ,  49 

Ficvrc  ifi  elle  doit  eftreguiriêpar  lafaignée  » 


;,.s' 


DE9    Matières, 

Homdie  eft  laflusanciinnêmMmeredefri^ 
cher ,  6So 

Huile  de  geniêvrê  fert  de  nmedê  contre  U 
fefte  >  1 1 S 

IËan  Verrazan»  découvre  Us  cites  de  Is 
mer  vers  lefiesàve  de  S,  Laurent ,  131 
jeûne  de  Pdque»  éi»jeuneducurime,  fj 
Impatience  nuit  à  la  fortune  >  6^1. 

Impertinens ,  éi^leurfortraitt  699 

Infcriptions  antiques ,  375* 

Jodelle ,  le  premier  qui  ait  fait  des  tomedies 
enFranfois,  34^f343 

Jofephe  y  fa  naiffance  ^fon  éducation,  fes  fm- 
floiSi  fon  hifioire,  ér  f^t  Autres  ouvra» 
gesy  434 

l^dorc  de Seville ,  o*  fon  carabe  9  -     ^ 
Ifle  de  Montroyal  cheifie  four  Vétaklijf$m 
d'unfeminaire  de  Mifponnaires  >  s 

Ide  Atlantique ,  fes  antiquitex, ,  j 

Jules  Selon  acheté  la  dignité  de  Senàteu 
1 09,  Il  o.   s'il  eft  le  même  que  joules  Si 
lin ,  I  II 

LAmpes  antiques,  él^leur  ufage^     lyf 
Lafena  >  fa  naijfance  ^  fa  fortune ,  c^/ej 

ouvrages  t  SU 

Lettre  de  Mr,  Boifot ,  3 1 1 

Lettre  de  Mr.  de  Vallemont  »  35- 1 

Lettre  de  Mr.  de  LeiMz ,  365* 

Lettres  de  Mr,  Eifenfchmidt  380, 402 

Lettre  de  Mr.  Micolon ,  41S 
Lettres Ecclejiajiiques fur àx\)rti\y^y^^^  Ml^ 

Lettre  de  Mr,  Cuper ,  *»*"î 

Lettre  d$  Mr.  S^eviarA ,  ^ 

Kk  4 


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t/biiiadeS.GeUif,fii  naifanci,^  j! 

Mémoire  touchuat  l'Ordre  deîiitrt-Dâ 
dt  Mam-  Carmii  éf  ^*  S,  L»X,»Tt ,     i 
Mcfures  Romuinti ,  . 

Wetoile  du  Cnfcadet , 
^«□de  fauT  l'txtraSien  dti  rÂcintt  ^ 

}Aetodc  four  les  tAngtntes  dts  lignes  et 

Uinutius  Ftlix ,  et  qu'il  n  fur  lu  aulrtt 

ftnftitTi  de  U  Religion  Ch'éiiinnt , 
Jrtiracles  comment  doivent  ejlre  crut , 
Miflîons  deCanada,  é"  5"^'  ^ff"  «"" 
■    produit , 

MiCnilpi  ,fon  cmn  ^fon  emèouchurt , 
Modeftic ,  ea  quoy  cenfifti , 
Moines,  g^ leur  premier  élablijfiment, 
Monotelites  é-  l*""  chefs, 
Mort  des  fer(ecuteurs , 
Mu  fique ,  é"/!  elle  »  dû  fjlri  introduitt  à 
le  ferviie  divin , 

^S  Amur,  é^fi"  pl'i"- 

OFficiers  dt  i'Eviqnt , 
Mr.  Ollier  Curé  de  S.  Sulpiee ,  été 
Hjtfeminairt  pBUrlanDitvtlli  tr» 

Opinions  fur  It  commencement  dn  mot, 

Ordiai[is,£^/wr  t^uay  dtiviut  tfirtixn 

Origenc,  fan  «ri^'nAiion, fa  canàiwiWiW 
•   /ej  erreurs  ^^^^ 


ViQhMrae  fro^ùfè  pur  Mr.  diSeaunt,  t 


.&': 


t  AuttUTs  fleurs  litret , 

Pièaumes  affriipMr  cœur  pur  Us  Cbwtn 

■  f^far ici Rtligitux it Cileaux,  m,; 

Purgatoire,  ^  comment  prouvé  fiarlii.^ 

tiHrs  du  trois  pruniers  fiicUs ,         ■[ 

QUebec , 
Quinquina,  ér f's  ifttsi 
RAbins.  (^ct  qu'ils  ont  crudu  pnn 
kotnmt,  . 

Recolleâs  ibcijis  pour  Us  mi£ioni  di  Un 
■velu  France ,  i 

Reconnoifi'ancc ,  &fis  regUs ,  ■ 

Règne  dimilUms. 
Remerciraens,  .; 

Remercimenc  de  Mr.  ïaviUen  m  l'jltJl 
tnie  i  erigint  dt  cis  remeretmtns ,         ^ 
Robert  Grejfe  lejie,  Evéqut  de  LtMeln, 

fis  ctutirts , 

Rome  Mdorie  far  Iti  haiitimi  d'jtlaBai 

vilie  de  Carie,  i 

.onfard,  fis  emplois  ^  fis  ouvrages,  ] 

^  Acri(îc«s  de  taurmitx ,  3 

Sang  .  ^  s'il  fi  corrtmi  .dam  les  1 

»3es, 

■S'is^^ret  s  df  Médecine ,  4 

*■*  X  enographie ,  ) 

"^^^  ^rta  littéral  des  ffiaumti ,  rartment  exf 


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