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POUR
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JOURNAL
»ES SÇ A V AN S.
DtiLundy7jMïier. M.DC. XClf.
f 7y«cf< fit ta jîtNttiim tSu PmtmJîi liru-
' ftrt. Â Mn. it t'Acfdimit FrMnfciJe.
P*r Mrt. Fitrrt Duniel HHtt, nemmi à
l'E-viiké d'A-uraHcbu. In la. i Paris
chez JeanAnifToB, lôpi.
obfcur, Scquiparlbn obfcuritè
■ ^nné lieu i. une plus e?«Bde diverlïié
d'opmîoiu. It n'y > prefque point de re-
poa fur la terre où l'on n'ait entrepris de
riicerce lieu de délices, fin) en excepter
le nou7eau monde. Qnelqoei InccTpretcs
. ontméine eftéli licentieux dans leurs con-
ieftaires, qn'iltl'ontpiacéchnsleCicI^ ïc
qoelqnes autres fous la terre. Non iculc-
meatlePtradisternftre, mais tout rc qui
Ï3 quelque Tappoef^, les actives qui y vont
ca ^ui en ricanent , Jcs contrées cuc ces
^aresarrotim, enHa taas les caractères
que MoiTe y a appofez pour les faire n
naître , ont clic h maiiere d'une intîaifl
de dirputes.
Moofieurl'Eviqiied'Aïraiiches prête*
néanmoins que li l'on s'appliiluc avec*
tention a l'intelligence du texte originila
Moïfe, ony trouvera la véritable lituatioa
du Paradis lerredre fi exaÛement esprit
méc, q'u'aprésl'avoir reconnue claîremcnsi
CD teconnoitra en même temps qu'aucunf
autre ne s'y peut accommoder, 11 veutdoa,
qu'il aiteftélîtué fur le canal que formai
le Tigre 6t l'Euphrate, après s'eftre jt "'^
auprès d'Apamèe , entre le lieu de
jonâion.Gcceluy de leur feparation,!
qu'ils fe divifcnt avant que de tomber du
le golfe Pcrlique , fur la partie la plus oridf
taie du bras méridional d'un grand délai
que fait ce fleuve vers l'Occident , & d
cil marqué dans les tables Geographfqn
de Ptolemée , pré* de la ville d'Aracca , e
viton a jidegrez, jpmîn. delaticudeDi
tentrionaie, Ëcà8odegrez> iomin.de lo
gitude. Il veut de plus que les quatre te4
en quoi ce fleuve le divife, foient IcTÎB
& TEuphrate avant leur jonâion, Sc7
deux canaux par où il tombe duis la ni
après fadivifion; que leplusoccidental^
cii canaux fait le Phifoni que le payi.i
Cbavilah qu'il traverfe, Ibit unepartid
É'firibie delertc , 8t une partie de l'Anl
|pretr/fj que Je plusoncMA\decesda
VOes ciDAux Ca'st le Geton ■. quc\c«
ds Chus qu'il pircourt foit li Su e. &
qu'enfin le fleoveCfaiddekel ibit <ni:tue_
qu£ le Tigre.
Pour établir folidementUverit IcceCtc
opinion , Monfr. d'Avranches i' tachant
lux paroles du l'originil , montri cmié-
lemenc que lorfque Moifc dit « Dîiit
pUntauajardiniaEdfn, MJiài et en-
droit n'eSpui un nom ^noellatif □ ignilic
■velupti, comme' «l'-int
cru. & comme il leurs,
p»rcc<jue ce feroi irt bi-
Mrre & fort chg e que
Cira fisnl» «» j volupté:
mais il routicatq roiteit
DU nom locit , tin iu.fui-
\mt lefcntiment vc-eresde
l'Eglife, des InterpretM de l'Ecriture, S;
de tous les Orientaux, &fuivanc Icsrc^l'-'s
de la grammaire Hébraïque, & parce que
ce même nom a elle donné àpluficursiu-
<rei lieux pour la même cauie. Les pro-
pheticsd'lCiie6td'EiecIiiel , Stlelivredes
Kois , ont reconnu Eden pour UD nom Je
lieu, dans lequel Thelaffar , ou Tsliiha,
tille de Babytonie. elloit fituée. Orctitrc
iJlIc cftoit iituéc fur cecanal commun du
Tigre & de TEuphrate entre leur jonàion
(t leur dÎTilîOD. 11 s'enfuit donc chirc-
nifntqu'Eden ertoir un pajs ou une l'ro-
tin.-tf i]e Rib/JOnie, iituee fat ce mime
c/j^u^iBi eâtfk phaté d^n^ la partie
%1
,J o t; « N .
rntale de li Province d'Edcn. C*
c Mr. d'Avranches prouve parla
fication du mot Hébreu Mikknitm, i
rlinr, queMui'fe a toujours emploie p)
«xprimer le lieu , & non !e temps. C
poié on commence à découvrir pluï«
ment hlituation du Paradis lerieltrs.
MoiTe difatil que le fleuve dont il ps
firftii d'Eden four arreftr h Jardin
•'enfuit que le jardin eftsnt àl'OrienTi
dcn , Se Ëdcn par conrequcnC à l'Occi<
du iirdin , le fleuve pour pafTer d'E
dans le jardin, alloît nccefTaiFemeotd^
(ident en Orient. Le Paradis tRoit «
(ituéruri^ueltjue endroit du flCHïe ijui
d'Occident en Orient. Or il n'y a pf
d'autre endroit où ce fleove aille d'O
dent en Orient, que le bras meridioni
cette courbure du tleuve , qui (e détod
vêts l'Occident pour revenirvcrsTOrii
11 cil: donc indubitable que le Paradis ai
fitoé en ce lieu-là , & qu'il ne peut ai
■l»fte' litué en aucun autre.
CepjlUge, faare d'avoir cfté bi
lendu I a t'ait croire qu'une fourre for
Un Paradis terrellre , & ie partageuil
"" uitre fleuïw, tjui après l'avoir a rrol
k>ngeO)cnt Ioue la terre , k alloient
Etre aux extremiies du monde. 1
DiTe ne dit peint cela : il dit Jënlen
e Je ff eu ve fortoit de hTrovincc à' a
Wr entrer dans Je jirdin. DenifetWB^
olir k Hollande , ce ne ièroit pi»"
u'il a. fk fourcc dans I3 Hdlaiide.
■xt chofe 3 encore bien contribué
rijcar. Cefont lespiroles deMoï-.
fil trouvent un peuavant h dercri*
i ParadU , telles qu'elles font ««,,
ixa% les Septante & danihVoigatcï
tsm* f*rieil de U terri, ér'rmfiiit
f»c*dtlaurrt. Mais le teste Her
e mot de Vaftur , 8c non pas celuy
lime } Gc ^uelqoes traduâions ouf
ttîve ^ui fait va Cens tout contrai-
! plus ces pif oies n'ont nul rapport.
TiptionduParadis. .,
arolcE faivantes de Moïfe font Te^
îles: Et dtlîi.ilji divifoit.^étoit
■I liftés. 11 parle du fleuve. & il
as qu'il fe divifoit /à , e'eft-à-dirc
iardio ; mils i^u'il fe divifoit dt-
ll-i-dire qu'en confiderant le jar-
imc le centre du Hejive , on troa-
if ics extrçmitez . aa deiTua Se au
, quatre branches qui en faifoient
on. Il oc fkut pas en cela avoir
icoursde {bn.eau.majsfeulemenc
ation de Ton lit , qui citant réihii
iitdia , fe partagcon hors du jar-
[uatretcSci, c'elià-dii-eenquaire
au deffoa & an dcflbtu , qui étoieat
ds & les ouvertures de;qwairt fleu-
mêmeça'en pirlmc d'un cheniit\
^roictOK foreâ . on pourroit
" ■* mifts.
s Journal
miDS I foit que h divilîon Te falTe au dcl
lus DU au delibuE de la t'orcft-
11 s'agit cnluite de liefigiier ces qaitn
fleuves dont pjrle Muife. Avant qued'ci
venir là , Monlr. d'Avranches donne ud(
idée générale du cours de l'Eupliralc &dï
Tigre, Scf^tcvoir que depuis Moiï'e lafact
de ce pays a elle toute défigurée par uncin'
£nitc de caniQV. de faignees , demaraii,
dcdiguei, Scd'éclufes, qui ont elle faim
en divers tempi par les RoU d'AiTfne,
d'Egypte , Se de Pcrfc , psr les Princci
Grecs, fit par les Califes , par les dëbarde-
mcns des rivières , par la violence de la
met , & par la longueur du temps. Cel
averiilTcirent cftoit necefiàire pour prére-
nir les jugemens qu'on pourroit faire d*
l'eftat où ces régions cftoîcut autrefois,
par celuy où elles font aujourd'huy.
On vient enfuite à la recherche des qua-
tre Hcuves , & on remarque que IVloiTe
ayant écrit le Pearateuque dans l'Arabie
Pctrée, lors iju'il a fait le dénombremcni
de ces lîeuves , il a corumencé par celuy
^ui Iu7 eltoit le plus proche , f^avoir 1e
«ani! occidcotal des deux, en quoilcpar-
tsgent le Tigre M'Euphralc joints entm-
ble. Monlr. d'Avranchcs montre que, ce
canal eH Icl'liifon , pat tous les cariaere!
^ue Moife luy a appofez pour le faire rc-
fontioitTC, £i.en plus grand noiabre qu'au
ïTCcque le l'hîron cHant coonui
~ Ktlbotaiiei à o
DEsSçAVANf. 9
qu'il cft comme la clef pour rintelligence
de tout le refle. Premkremenc le nom Je
Phifon , qui ligniSi l^déoordtmtnt de U
mAréij fcrc à Icdillinguer: car les marées
font trcs-hautes 5c très- violentes à Ton em-
bouchure. Secondement les Géographes
Arabes font d'accord de cette vérité > Ôc
avouent que le canal qui pa(Ic prés de Baf*
fora, qui e(l celuydont nous parlons, cil-
le Phifon. Troifiémement le pays de Cha-
vilah efl celuy qui s'étend le long de la
rive occidentale de ce canal , & du tond du
golfe Pcrfique. Cela fc prouve par la iainte
Lcriture, qui pour exprimer les deux ex-
tremitez de l'Arabie voitine de la Terre
faince, marque Sur, qui e(l un dcfert, à
l'extrémité du golfe Arabique j 6c Chavi-
lah , qui doit par confequent e(ire à l'autre
côté de TArabie , vers l'extrémité du golfe
Pcr/ique. Cela fc prouve encore par l-s
Auteurs profanes, qui écrivent que les ha-
bitans de ce pays s'appelloient cibflt//*W7f »- ,
Chablafiens , Chuvelcens , & Chavlothêeut.
Quatrièmement ce pays clloit autrefois
plein d'or excellemment beau Se bon , fé-
lon le témoignage des anciens j Se tout ce-
luy d'Arabie qui fe portoit vers les rives
alors â peuplées du Tigre & de l'Euphrate,
avec toutes les autres richefles de ccb hcu-
reufes contrées > . paffoient nccclTairemcat
par Chavilah , 2c s'y gardoient dans les ma-
gasins , par les voitures & les entrepolts fre-
qucns des Maichans» En^.licu, ioïC
Af
ijt CUiC
par U mot Hsbreu Stdolaih, dont Ma'ill
s'cll fcrvi en cet cnJroii , i]Ul- la Vulgit«
tTitiait BdeUiuia . dn lhfcn<if une gomifl
aromacitjue, Itiii que le traiiuiianc iniea
on entende des pei-lo, Monlr d'AvrancM
montre que l'unBc l'autre convient parfw
lemcot à l'Arahic , h plûjvait préférant jl
fidelliiim Ar:.biijue à tous k; autres ; & Il
plos célèbre pcche de perles qui foie iM
monde, a'cftant taire de toutiemps, km
fiifant encore aujDurd'huy dins legolifl
Pcrliqoci principalement versl'Ille de Bu
haren , qni n'eft pas for[ loin de l'emboM
churedu Phifon, En dernier lieu les aiH
ciens ont elle perfuadex ijue l'Onyx dom
psflc ;cy la Vuigatc , ne ie irouvoit qiin
Jans les montagnes d'Arabie. J
Mo'iTe ayant defigné le Phifon par déC
lilarqueifiL-xprelTei &li univoijoea, vienj
àcelay qui fe prefcntoit enfuitc, KeftoiJ
le plus proche, après lePhifon , dulîcuoM
il écrivoit, je veux dire le canal oricn»E
As deujt qui partageoic ce grand flem'd'
Onfaitvoirquececanaleft leGehon, paJ**
CCquclepjy^qi '" ' " '■'" "" "*'
appelle Chus ,
dececina!, &
fleuve. CepayseftappelléCinhadansd"ao^
très lieux deTEcriturc, félon la di»erfit^
des dialcâei, II s'appelle encore aujouf^i
ifAuyCJ,MZe^M$i BcfcBnomii^ " "" "**
^•A^sXi/Uens, ancieai peuples
uir quecccanaieii: leuenon, pai-
payjqu'ilarrofe, & que l'CrriturC
hus, eftlaSufiane, fituéelclon^
i!, &dcla riveorientaledugraM
hadansdW
I la diverfit^^
corc au jour*
des Collecd
S dcli&uEi4
cAw doBieuE.
Ajoutez à ces preufes «lie tiii'ijn ]
tirer de )<) beauté Ec de laftrtiliié de re p
<)Bi ie ftit-remarqaereafofeauiourd'h
Ikdt ccijoe cette contrée aeftéliprem
lubitée de toucei celles <te irinnde. ^
fieord'Avransbeseftrfooaotine preuvt
coarcâatile. L'EcrifOiedit-queCjin a
le meurtre dcfon frère, frreiir.ï 3 l'Oi
àLàea, Scy bStit tww ville qLi'il noi
du nom de Ion fils Enoch, Prolemée 1
qoe dtns laSuSane, jtiltelneDt à l'eni
du tieu'uà Mn d'Avruiehet a pincé h
¥it>cstl'£dati uaeriSleaotam e ^iiuc
*/'<»«fcA«.oom /«fertnmiifù„
^Httion en maticre de Gcogmphie Se d'hj
4nre. Eden où eH le Paradh, cil le noi|
d'une ProTiiice lituée fur le canal ci
du Tigre 8t de l'Euphratc : le Paradis o
cupe laparlie orientale de ceHcProvînci
le fleuve va d'Eden d*i» le Paradis, Scpal
conl'eqoent il va d'Oi^cidcnt en Orient, %
où il entre dans le pMadis: Oriln'yapoirt
d'autre endroit où ce grand ficuvc ailid
d'Occident en Orient, «[ue dans le bras tr
ridionalde la grande courbure (ju'il fait v<
l'Occident: Uone le Paradis icrrcftreciii
lilué fur le bras méridional de cette couTf>
bure. Ce fleuve le divifoit de là en quatre
lelîcs. Le lit de ce mÉmc fleuve ell lêpai*
enquitre autres fleuves, dcuïaudefTus, S6
deux au delîbus. Le premier eil lePhifoiT^
' parcourt la région deChaviiah; Iccaj
occidental des deux i]ui paitagent H
int qu'il tombe daosjcgofte Pcri
DES SÇATANS. IJ
point de lieu au monde où il fe faHc une
aulTi grande pèche de perles -, celles qui s'y
trouvent font préférées à celles de tout le
rede du monde $ & les anciens enfin étoient
perfuadezque TOnyx ne fe trouvoit qu'en
Arabie. Le Gehon arrofoit le pays de Chus :
le canal oriental des deux qui font la divi-
iion du grand rïeuye . arrofelaSudane; qui
s'appelle encore aujourd'huy Chusiejian,
que l'Ecriture nomme ailleurs Cutha , &
qui a efté habirée par dts peuples nommez
CofféensSc Ki/Tiens : Donc ce canal orien-
tal cft le Gehon. Le Tigre & TEuphrare
portent encore leurs anciens noms. Ajou-
tez que cette contrée retient des marques
▼ifibles de la benediâion de Dieu dans la
beauté 6c dans la fertilité de fon terroir, tout
inculte qu'il e(l par la paredë de fcs hihi-
tam. Une ville enfin nommée Enoch , cftoit
fituée à rOrient d'Eden. La ville d'Anuch-
tha , ou à* Enoch ^ eftoit fituée à l'Orient
du lieu où Ton met ici le Paradis. Donc
Eden & le Paradis eftoient véritablement
fituez au lieu où Monfieur d*Avranchcs
les a placez. Ce qu'il falloit démontrer
A 7 Irt-^
Prilimiwi'tJ dis Traitix. ffits tntrt l
Mm de TrsMtt ■ & »wm lu Pfimti i
■ l'EitTtfti dtfHirUjLegntdtCimrUi Pi
la il, à ParUchcz.Fred. Leon^rdj 1691
L^ c«aii6i|Iaace de» traitez k icf ûl^
n&s àei PrioGM eft aeceiliiirc ■ «a fl\
grand nombre de feiùmati <)uc l'on t
croit communément. Tout le monde coi
Tient ^uc ceux qui (b^t, charges ilwafE^n
jiubliqiits, népeuventpwi'cQjnftiv. Ma
Elulïeun ne comprennept pu ftlTez ^U|
icn ceux qui écriveat l'hiRcûrç 4of^ <
vaini raironnemem, fie combien cenx qi
U lilênt l'entendent pÇB , .pour ï^ pu &
Yoir te* coi^fcntioni K let.çUnfe* qui. &
vept de fondement a/t^ dj^rcu &' au
guerrei.
11 eft donc àifi: de nur de quel Ècoun Te
ce recueil , fbit pour compoTcr aa ponr éti
dier l'hiftoire. I^iaâesqil'ilcontientlbi
de denz ibitc*. . Lei uni avoicot déjà d
imprime»' Let autre* an;câéTirez ou c
Trefor 4e#Cl^trM^.au de .la Biblûlteqi
du Roy, aude laChambredeiCompteii
Fiih, ou décelleide riûeSc de Nantes, 1
du Cabinet de plufîeurs Minillrei , Secreti
/ resd'EAat.fcAmbaflàdeuri.
Rien ne ponvoit mieux let écUircir , ■
/?« tendre pJui intell igiblei, que ledilcou
gae Moair. hmtÙA de laHoufïa'gemM
la reûe du Caralogue CfaatAa^isjVt^ i
(rqlieHl a fideUemeotitprefbatélefujetde
tfaaque îTûkéi l6 iftri^rèiiHMnces qui
7 eftoKnt invmtCet ; lev talent ëec Mini*
lires qài'.y W'itfté:«ot]ftoyte , le coates les
rttièsdeieor'jMitiijtefaïUr Mik ftloir les
droits 8c les t>réteotsbiis de kiirv Maîtres^
Le Catalogue eft de iêpc a hait cent pièces
qui ibnt ib'às la prefle , flç'qot ^toitroot
Hèntét en quatre n^mnes in4. '
i ■
X>ke$f§ di Mtàuxi Im^. lépr.
IL ne fè peut rsén'dipfirer de. plus utile
pour le gpuveroemeat d'an Diocefe.que
tesStatuts publiée dins le Sjoode de Mon-
fienrde Meaiix , M molrdeéepûmbre der«
nier. •-..•■..;.-' ^i
Le plus important pcmr les Ecclefîafli-
ques eft celuy qui défend aux Curez de s'ab-
lenter de leur paroi^e plus d*une fèmaine»
£ms des caufes approuvas , 8c fans permif-
/ion par écrit > après quoi il eft défendu à
tous Prêtres, quoi qu'approuves > dedef-
(ervir £ms une approbation (pecîate dans les
paroiiiès dont les Cures feront abfens.
Le plus neceiTaîre pour les Laïques eft le
huitième , par lequel ils font avertis d'affi-
fter fréquemment à la MefTe de paroifTe»
€c au moins-de trois Dimanches Pun, à la
pners tbmmnne, aiïSacf iEce , 8c à Tinflru^
âîon de teluf qui doit rendre compte à
Dko de kurs âmes» „
I
16 Journal
ytterti ftrcta Augnfivrum triumphis înfi-
gnti , enta inui^imbui rijiitfiti , untiqiiii
nitmmi! , notifijne Jo. Ptiri Bcllari iltu-
Jir»ii, ^ntii tyf'is MH^gati fir Joannem
Juabum it Ruiiii. Infii. Romt. i C^a.
Rien ne faitpirolrre ivecautantd'ÉL-lat
Il magnificence de l'ancienne Rome,
que le peu qui l'ubfilltr encore des arcs de
triomfe qu'elle conlàcriautrefoisàUgloire
'e fes Empereurs. Le temps acli:veruit
'en détruire jufquesaux moindres relies.
P<£ l'art des Graveurs n'en coiifcrvoic au
I taoins h ligure.
Ccluy qui nous donne lc> ellimpes des
J wcs qui ia voyent. encore aujourj'huy s
K.Kome, a tiréungrandlicouradeladeicri-
kriÎKiondc l'arc dcSeïcve, quifortitde i'Im-
I priraerie du Cardinal François Rarberin
Ttn 167*. Std'un traité qui ie garde manu-
I fcrit dans ta Uibliotequc de celle Emi oen-
J>Ce,~Scquî elld'ïutantplusàcAimcr, qu'a-
■1^0 1 elle compofé il 7 a plus de deux ccn)
^^Kns par un Ari:hite£te somme François , il
rcprcrcnte ces précieux monumenscn l'état
où ils elloicnt alors , c'eft-4-dire moins ruï-
nci Se moins giccz qu'ils ne font maime-
nant.
Les principaux arcs de trïoinfe dêciitt
4aiu ccc ouvrage . lont <.eu]( de Tîte . de
ItCtmibatÎQ, aveciearabaste*
|i lu Dotes de Mr fi^t>
DES SÇAYANS. IJ
loti. Il y en a d'autres que le temps a entiè-
rement détruits , 6c donc la figure ne s'eft
confèrvée que dans les médailles qui ont été
gravées à la fin.
Nummi Mntiqui auni y argentés , <$• drei ,
primd , fifundâ^ , feu medU , minimd , (^
mdximdformd, Latini, Crdci, Confulum ,
Auguftorumy Regum^ éi* urbium, in The- *
fduro Chriftind Regind Suecorum ajftr^
vMti, A Frdncifco Cdmelo, ejufdtm Mu-
jeftatis AntiquArio « fer feriem reddâiL
In^. Rotpd. 1691*
IE donne d'autant plus Tolontiers place
dans le Journal à ce Catalogue , que les
exemplaires en font devenus plus rares , 8c
qu'ils courroîcht rifque de s'cfficc;: bien-
tôt de la mémoire des hommes, fi Je ne
tâchois de les y conferver.
11 y a quelques années que Mr. Camcii
ayant efte charge' de ce riche dépôt, le mit
en ordre , &cn fit des mémoires , plùtolt
pour Ton ufage particulier que pour le> ren-
dre publics. Ce qui luy eîî échapé pourra
peut-eflre fournir à quelque autre Anti-
quaire Toccafion d'exercer Ion jugement,
& de fîgnaler fa fuâEiànce.
«îs.
JOURNAL
;S SÇAVANS
uLundy 14 Janvier. M. DC. XCII.
'S pronimcé à l'jicadimie Fr*i>fti
. beiembret6^\. far Mr. Pn-vilii^
i l» fUct de Mox/i-, lie BmftrMÂ
(J4- à Paris chcElascuvcde J. B. Cq|
■ ■ .(S5.. ^
Ors que ceux qui ont le bonheur d'
lire choifi» pour remplir les phcwq
' vaquent à l'AcaJernie Fran^oile, i
irendre poilellioa , ils y font un lemc
Il tolennel i ceiie iliulke Compagoil
n prelcnce d'an grand concours de perfof
ncs diilinguée; parla beauté de leur «rpril
ficparlfuraraour pour les lettres.
Cette routume ijoitfonorîgineàMonl
Pjtru, qui 3 ù réception prononça un di
cours donr la Compagnie fut fi Tatiitaitc
qu'elle îrapora à ceux Quiferoientrei;u8d«
puis, l'obligition d'en faire unfcmblableS
Monfr.Peliffbn nousinurcquelorsqu'ij
corapoù l'h'ilio'iTe de l'Académie , il Ce tror-
Ko/r parmi les. papiers de ce«e Comoa^o
'^'^'f<'<JccesremercimçT\s> àotn\e aw
loiccclui de Mr. le Marquis àt CoaK\
Bientûc après Mr. PelilToo en prononça
nlui-mâme, qui eR imprims à U lin de
An tiiloire , fc qui fut reçu du Public avec
m ipplaudifff ment extra ordi tint rc. Le la-
jtt en clloit iîngulier , parte qae l'Acade-
srie ayant oui U leâorc de cetTC hiftoire,
lorsqu'etiea'eltoil encore que mauufcrite ,
■KdoDiia de toa propre mauvemeot que U
première place qui vnqueroît, feroitdon^
DM à l'auteof , Se que cependant il auroic
droit d'iflïfler aux a/Temblécs, Btd'y opi-
ner, fansquc la mf me grâce puÛeftre faite i
mcBti auffc pour quelque confïijcration que
cefuft.
Ceux cjui eut efîé reçut depob, qui e-
Aoient tous dîshonitnesd'uncrtireftffiran-
ce, dont quelques, uns ont poiTedcou poi-
ièdent encore les premifrcsdignitezdel'K-
" flat 8t de l'Egliie , ont prononcé en y cn-
■ trant des difcOurs qoi oct fait éclater U ur
merirc , & approuver !e jugement de lvux
■ qui leuravoicntdonnileutsfuffrtges.
Monf. Pariltnn vient de s'aquitterparfni-
I tementhiindumême devoir, 8ïdetemnT-
gncr fa rccoDiioiflanceàl'Academieave- l:i
même éloquence qu'ilemploymtautrtfui';
I djnt un Parlement, lors qu'il yportoi! la
pirole pour leRoyenqualitédcfon Avci.jc
General.
Il y fait ê'excetfens portraits des Frote-
âeora de i'Acadeinic , dans lefqac]s il eft
impa/Ebf.: ^o-n ae fe trouve beaucoa a ^e
»?*»ii«oc-ra^^ci«aocr„po„faitrionis
J O V « » A L
auparavant des doâes maÏDsdepIaïîearsdc
fcscont'reresi ce qui n'empêche pis de re-
connoïEredans les fieni des rraîis qui lu: foni
tout à tait propres, & qui ne viennent que
du caraftcre de l'on elpri^-
Ayant à pirlerdecclui auquel il fuccede,
& pouvant le louerde la noblelTe de fa noif-
fitnce . Bc des vertus de fes ancêtres , il M
Va voulu regarder que du cAté dererpriti
Gc ne tcleverquc l'cKcelIcnce de lès ouvra-
ges.
Les louingesqu'il lui donne nepouvoicnt
jûma'is eltre mieux placées que proche de
cellesdu Cardinal de Richelieu, pour tirer
d'elle un grand luftrc. Cet incomparable
Miniftre avait eu Ubootédefjre inllruire
Monfr.de iïenferadedansfajeunelTc. De là
Monlr. Pavillon prend o.caiîon de dire que
les beaux vers qu'il a faits dans tout le cours
de fa vie, ont cité [efrujt des foins deceiti
Emineoce , qui a donné natlfaocc à l'Aca-
démie, &qaciMr. Benferade, avantméme
qu'elle l'eultadmis dans Ton corps, pauvoîl
fe vanter qu'elle & lui n'avoient que le mê-
me pcre.
Monfr. Charpentier a répondu au nom
del'Acaderaie.audifcoursde Monfr. Pavil-
lon, le parlerai de farêponfc lorsqu'il au-
ra euagreablc d'en fiire part aurublic.
b B r 9 ç A't' Â K •• il
^ — -
féfàmhii nnm ifxpmmhmm ^ fkgitn'
• àmrmm^ fhmê A 0¥tMB9 Qrsiiê Frts*
i^ij^y.'mmÀimm mffmtdUè » ^fiv§ têmûfi'
^ >MM» Smftnum vmtmm»- ftêrmnfMrt
■mtéÊgm» tÊtmc fNmium è^Êâfi XMkiSus im
'fmmt* Im fiU9. Lmikài r
• •'■-.
Lfi'titre^ce recaeillnicoavieâtaflct
Cvcfit oftieiiedvéïdiéet ,' .Iç a*«iilm qu'il
; ablÂlinÉieiirtfeîettef^ >
• Ao commciDKreiiiesr'da fieck ftffé il pt*
m OB livre^iiu» nom d'autear, fans celui
4« lî A ni da unnps auquel il tvoit efté im-
priiaé» &qnircnfvrmoitlei commentaires
d'EfteaiSilvius , les fies de Grc^ire VIL
& de Hàiri I V. les articles de Wiclef fa con-
Â^mtOLÙiài £ccelle de JetaHas 8c de Jé-
rôme de Prague, Se d'autres ouvres de pa-
reilte nature. . .
En ifi 5- OrthuinGratius fit réimprimer
ce recueil i Coloçue , après en avoir retran>
ché les notes qui fembloient favoriser les
nooveantez des Proteftaots , & y joignit
deux lettres du Cardinal Julien au Pape Eu-
gène IV. on aâe d'appel interjette' au Con-
cile gênerai par PCJniverfîté de Paris fous le
Vonttficat de Léon X. la Bulle d'or, la dé-
>
J « « B N A
clamation de Lnurenc Vïllecontrehd^
tion de CooAïQtia, une diipuce de ^
Us de Clemengis Tur l'autorité des CoJL
Ifis, un mémoire pTclentépar Pierre Dauq,
\X Concile de Conltauce fur lesmoyen^de
" merkdiieipliccdel'Eglifc&O-aotre»
s femblable! , du nombre dcfquelks
recraoctu un iraité contre les Annatcs,
!t d'aucres écrits trop contraires aux inte-
p-vetsdeUCourdc Rome. Ce mcnagement
. BC lui fcrvic pourtant de rien, Ëin'empê-
cha pas ^uc Ion livre nefultmisàl'Indice,
-& que le plus grami nombre deseïemplai-
resne (aâ rupprimépiradTcilè dans les pays
fil l'Inquilician n'a point de pouvoir.
Leur raretéa porté Monfr. Brouun à pro-
V jBurer une féconde édition qu'il a enrichie
I 4e ^s obfervations , Se accrue d'un fécond
I tiame plus gros que le premier. Je ferois tro[
l'^ODg u j'cutrcprcnois le Catalogue de ce
I ju'il renferme. Je me contenterai d'iodi-
er les ouvTagesdedeux célèbres Evëquc&.
.ndeFrance, fc l'autre d'Angleterre, u
Le premier effi Hildebert EvdquoiJ
lans , Se depuis Archevêque de Touf
[ ^Dt Monf Brouun place ici plulieurs IcOT
\ Jt quelques tr ai cc£.
L» Le iccond cft Hobbert de GTofTc-iefte
I îEvÊquc de Lincoln, dont on voit dans a
l.-^and tome des fermons qui n'avoient ja
mû e/ie imprimez, fii Tint huit lettres
Vûatuts CynodaMX , avecuntecaicacoa
ue^
rod|
icat|
DISSÇAVAVÎ. ,J
Jque considérables que ibieot cM
.<, Monfr. Brouud nous apprend qu'ils
Dt pas la cinquantième partie des ati-
IccetEvêque, qui onicllédcpuiïpeu
mps ranialTees par Monlr. Willjami,
i feroient dé}i fous la iH'cfTc, faos le
des aimes qui èionncat toute l'Eure-
k réduilcnt ics Mufcs au fileoce.
■a Mundi, fie dîSit ntmpt Cofmogr»-
m. JÎutorg AhrmhAmo Ftrîifal, cmn
■fiintté-noSiiThomtHjdt. In^.Oxa-
Snham Périt fo 1 , JuiF d'Avignon,
t compote trois ouvrages, vn com-
wre fur |ob, imprimé plus d'une fois
lïiê, une dilputc contre les Chrétiens
Ee titre de Mtitelitr J^Mjrdktm . ^ui
tare mu^catt diM^u^qoccKblio-
n{ Se c«tte G^rneVraphte , où il ^
wcoop de cantM ^UMitsBa > <c rien
M qttl n'ait efté mîctUieipU^é'par
c^rapbnChTêtJeiH. 1« cBmnKiMai-
MoDU. Hjde nvmc^^be pvfiné bu
cdaDoâeQrJirif. -
nz pièces & troHT(M^U'fiq^c««o■<
!, qui loi ferveut de fapplément. La
liere eft nn traité de la Liturgie des Ma-
ettiu. de leur pèlerinage à laMequc,
UT cîrconcifion, 8c du foin qu'ils ont
\Ster kuri mahde* , compoie par Al-
Uibowski, Polonais, prffooaier venda
uetjwle* Tutarea,
L*atL-
F'I-'autre nVft qu'un écrit d'uncpagea^
' le Perc AngedrCiint JolcpbCarinBB
uflë, quiyertacGufcd'avoir'' *
: à Pans fous l'on nom un Irsitê qM
T titre Ph*rin»topta Ptrfiea, bîenJf
bit une traduCHoa (]ui <ift d'un R
• Duihtjft de Medo , nouvelle Hijtûr.
r tè'S'^""^'' !" ' t. deux vflumrs. îF&'Si
ris chez Gabriel Quinet. i6
E temps Ec le Heu concourent iveci
^ autres eirconftances pourfaireJirei
hiltotre avec plailir. Le R^ne de I?
le IV. Tous lequel elle cAamTée.Iui U
Tclagracedelanouveauié) £{;rErpi|
it foumire qu'aucun autre pays aux l
nour, (iccouvreUgrandeurE{.l'ét
u pouvoir qu'il y exerce , fans ne
(oins y caufer les locmesdefordrcsqu'
;, Ud certain fonds de ragelTe naturel
>n, fcmblcl'exemter d'une p»
cmportemens aulquels cette palTioi^
:tte , & la prérervec de U chute furkU
meduptécipice,
DfS SÇAVANS» IJ
Defenfe di t AntiqHfté des temps , ou Von
foutient U trMdittondes Pères ô* des Egli^
fes » contre celle du Talmudt àf" ^^ l'tfn
fuit voir la corruption de l'Hébreu des
Juifs. fMr le Tere Dom Paul Pez,ron , lie-
ligieux de l* Abbaye de Prières , de l'étroite
Ohfervance de l'Ordre de Citeaux^ (^
Docteur en Théologie de la Faculté de Pa-
ris. /» 4. à Paris chez Jean Boudoc. 1691.
CE nouvel ouvrage a edé entrepris plu-
tôt pour appuyer le premier, 8c pour
donner de nouvelles preuves de la j uflc éten-
due des ficelés , que pour répondre à ce que
le Père Martianay de l'ordre de faint Benoit,
Scie Père Lequien de l'ordre de faint Domi-
nique, ont avancé pour le combattre.
La première chofe que rauteuryfaiteft
de prouver que dés la naiffance de rËgliie les
auteurs Ecclcfiadiquesont edé perfuadcz que
fix mille ans s'edoientdéja écoulez depuis
lacreation du monde. Il trouve des traces
obrcures de cette vérité dans le quatrième
chapitre de PEpitre aux Hébreux , où faint
Paul faifant allufîon au repos que Dieu prit
après les fîx jours de la création , dit que
ceux de Ton temps qui avoient cru , en-
troient auHi dans le repos; ce qu'il cntcn-
doit d'un repos de grâce apporté parlcMcl-
(îe après les (ix grans jours du monde, ou
les fix mille ans qu'il avoit duré.
Saint Barnabe, ou l'auteur de<
ft
quiluicftatuibuéc, s'explique moins fl
fcurémenc , & dit que les lix jourt de la
tion avoicDt 6gurc lix miUe ans (~
la durée ilu moodâ , tu que cet Hx
xlloient daic.
Hcdicbius dans une homeliefurla niUi
fc du Sauveur, exprime i'opioi
4'AiUioche avec toute lïcbrte'pofiibte. Se
jÂure que depuis la ptemicre origiae des
choies jufques à la qu ara ote •deuxième aa*
néedellEmpired'Augullc, ils coitiptoient
dnq mille neuf cent ibixantc & fept ans. Ce
depuis cette ann-ée là trente-trois aasque le
Seigneur avoii paflêe fur la terre; defoiie
que depuis Adamjufqu'à hmortdeJ.C.jj^l
y avoir ëx mille ans accomplis. j
«. l,e Père Pezronjointàcelal'autoritéjj
Pères qui ont fleuri dans les troisylj
lier: Gedes, corataede Jullin, d'Orq
& de liînt Cyprien,
Drigcoedil'pn tint contre un MardoalCi
i fait avouer que JcfusChrifts'cÛaian, _
. :flé fous le règne de Tibère, Eceo îuTere
.qa'il elt venu fur la terre fixroilk ansaprcs
le Créateur eut formé le premier hom-
me. Saint Cyprien dans fa préface de l'ex-
tiorCatinn au martyre, s 'eft regardé comme
a !a Sodés lîeclei, quand il a déclaré qu'il
y avoit alors prêt de fix milleansquclcdé-
_ '"'■^itlagucrrc à l'homme,
eUé pluûeurs de ces an-
:r jugement approchoit,
' i'Aotcchrilt . venoic
DBS SÇAVANS. I7
de la fauflè tradition des Juifs toochant les
fixmilleansdc la durée du monde , demô-
me qu'une autre faufle tradition qui leur t'ai-
foit eiperer un règne de raille ans dans Jeru-
falem , en aauffi jette plufieurs dans l'erreur
des Millénaires.
Jules Afiriquain abrégea les temps , Se
ne compta que cinq mille cinq cens ans de-
puis le commencement du monde jufques
a rincarnacion. Son calcul fut fuivi en Egy-
pte , en Ethiopie , en plufieurs endroits de
l' Aûe , & ne le fut pas pourtant a Antioche ,
comme il a eftc déjà vu.
Eniébe de Ceiàrée abrégea encore plus les
temps, & ne compta que cinq mille deux
cens ans avant le MefTie.
Sa Cronique traduite par (àint Jérôme fut
portée à Rome , 6c j introduint fon épo-
que approuvée cnfui^epar pluâeurs Egliiès
d'Occident.
Comme ce fentiment des auteurs Eccle-*
fiafliques des premiers fiecles qui comptent
fiz mille ans depuis la création du monde
jufqu'à la venue du Medie, fèmble contraire
t la tradition des Juifs qui n'en comptent
que quatre mille, lePerePezron Texami-
ne avec tout le foin qui luiellpofTible, 8c
entreprend de montrer quecen'eftpointia
tradition des anciens Juifii, mais feulement
des modernes.
Il remonte pour cela à la (èâe des Phari-
fiens anfquels le Sauveur reprocha plus d'une
fois qu'ils prcferoient leurs trtdi "^
B z
,1 J „ „ , « . L
commandemens 6e h loi; £; jareaiS'
s'cxcufet lis D'ofcreni préieaiie qit
traditions leur fulTenc venues de ii
AulTi J.C. nclesappellei-iljamaisqv
■àeRrineihumaintt.
Parmi ces traditions il y en a d'an
Bcs, & quiontprccedéUnaiflanccdc)
Seigneur, Scdenouvcllesqui n'ont fu
mort que de plu iieurs années.
. Celle qui porfoit que lemondencf
foit que iix raille ans, elloitdetprcaii
£Ue eft foitie vrai-femblabiemenc d'i
vre écrit par un ancien Juif fous le,
û'Elie, Ëcaedéembrafféeparplulieui
res de l'Eglifc, dont les uns fe Tont troi
cnTe Ëguraut que le jugement dernier (
proche, & que Néron eftoit l'Aniedi
& les autres en fe promeictant uu rcgi
mille ans dans Jerul'aleni.
Celle qui partagcoic lej iïx mille ai
la durée du monde, qui mctcoitdeux]
sns d'inanité', deux mille ansde loi, 8ci
mille ans de regneduMeflie, clloic4
condeSi &c'elï ruiïantcclle-lâqncle]
£e a du parcitre à la ânduqtutriéme
ienaire.
Pour fixer Ton époque, Bc pour
noicrcfanouveautcf.ilefi àpropotdefi)
venir que quand quelques Pères onta
Jicndé le juge ment dernier .Scaicendu
ttechrilt, pcrfonncpourdiffiçetle\wi
^n/îoa ne s'eSt avifé de lent àiit
mde dcvoit durer cocors àcuxraS
DES SÇAVANi. 19
m qo^nd d'autietfe font promis un
la de mille anadaos leruraicm, peribnne
bruiner cette imaginicioii ce leur a op-
"nâeax mille ans do rcgneduMcITÎe.
cela vient-il Ji ce n'eft dccequccc par-
es fix mille ans deUdurcedu monde
tvitpasencoreiaiencéî Origsnc, l'aînt
,^JuDe, faiatJcTÔme. ScfaîntAugunin
* firleiit fouvcnt destraditionsdcsjuifs. &.
nepirlenc jam;iii de celte là. Ccquiprou-
Kqu'eilea'efloiipasneeenlei.irieflips.
Pour découvrir quandellcacommencé, '
ii fmi Ce fguuenir que quand !a»il!cde !c-
ruUlem, &: le Temple, curcnl efté dé-
truit» par les armes de» Ramains , psrtie
ie ce mifcracle peuple fut Iranfpoitéc ail-
tufs par les vainqueurs, & partie fe rctu-
|ùen Galilée & en Plienicie. Sousi-.>te-
gnes de DomitieQ, de Nerva, Btde Tra-
jîn, pluiieuis juifsferaflemBlcrencà jib-
néou à Tiberiade, où ilsbitircntdescal-
Icges, Scfabriqucrentdes tradtCÎoni,qu'ib
appeliercnt Oiuterofti , ce qui donne lieu
de clO'ice qu'ils les comparèrent en Grec,
!(non en Hébreu, comme ils firent depuis
{IccellesduTalmud.
Que û l'on demandequienfutl'auïcur,
le Père Peiron fe perfuade que ce fut A k 1 .i;i .
Ui de Jofepfi , qui raraafià les tradino[\î
ioTentécsparHillel, p^rSimeon, &p.i:!i:s
t\jires anciais Dodcara , & quieninvevita.
d-JuCKs, & gue toutes enfemble eWii ca-
t,ur cours ju/qu-ul» En da tinnuiémc iie-
^ 5 , de ,
J vers laquelle on y en 3;oDta d'autre
■le Talmudfut compilé.
pLkibatcierpitduRibinMeirpourlesri
jer par écrit, Orjgene tes cite trop foa
ne , pour hiffer lica de duuier qu'il le
ftlue:.
Saint Jérôme témoigne dans là lettra
gafi3,qu'il en avilit un grosvolutne i
tables honteufes Se infamei ; Se faint Au
ftin a ignoréqu'clleseuiîénteftéécrUcïi
.isi]ue dans le fécond livre contre l'idver
'je de la Loi Se des Prophètes , il ilTurs
le les Juifs les fqavoient parcixur, &n<
les communiquaient quede vive voii
Jufiju'iti il n'cft point parlé du T al mud (
' ce corps de ta doârine des Juifs m^J
rzies, compile eu divers lempt des ka/i
ocesde leurs Docteurs , pour eftre l'exJ
iearion de leur loi , & la règle de leurs
11 y a deux Talmuds: celui de JeruraJ
m, Sïcelui de Babylone. Le premierfuW
>mpole CD Paleliine par un Rabin nommi
ihaonan, chef des Académies, LeTeconfl
fut par les Juifs qui aïoieoileursécolel
ide-làdel'Euphrare. lladcux parlies, bl
lifte, MaGemare. ]
La Mirne c(t propremeiit leurlolOfxf^
e te l'Ere Chrétienne ; Zsm i
' i/^f Dtuttr*fif MffiUAtur , ommna
ximut, Htfatt facru Itbris non cem-
ittflv, nrt itJUiqHiliti irtditaBfiPrr-
. ft4 mVfHlÂHf À viril tUfala litrA Ity.
fou, ^Hthil divinum m/i haitviiimt.
îcBiare eO: comme bglaië, titeede
trincdMdernicMRjbinSi d'où vicoE
: tH plas remplicdefablei&dcrevc-
etaMiine.
LabinAfé la commenta vers!'» 60$.
t3va.i]h îufqu'à l'an On- auquel il
ir. Le Rabin Jofé y mit ia dernicrc
après y avoir employé viot-ijuatrc
lont le commencement tombe en l'an
it Soixante deuxième de l'Ere Chrè.
es que le PerePezron a donné cette
a Talmud , il répond à li tradition
téedansleiraitédel'Idoiatrie, &fur
le le Père Martiinay a établi ladurée
cles. Elle eft conçue en ces termes :
i» tlMmtElUj fMPHSiiuiimnarMm
ï aiMmliti I du»hH$ miliiimi in»nt t
imHUtuihx! ^di»tsti miliAHtdiit
te tradition a deux parties. La pre-
eft comme la texte , Sç**^"^"' ''^
t durera fix milleam. La&coodeeil
e la glofe, & porte que les deux i*e-
mille ans fe patTeront Tous j'insnité,
yfuivansibiisliloi, &icsdcuxdei-
wkMeâie.
^4 X».
;. J o V . » . i
Li première piriie peut palTcrpour une
tradition des anciens juiâ. cmbraiTée pu
les premiers Pères, & ne laifle pas d'cllie
auiTi fauilêque l'opinion des millénaires.
La fecoade n'eliqaelaglolé inventée par
les TalmudiUcE- Les canâeres que aùite
fçavantauieur lui donne, font, qu'elieelt
incertaine quant à fan origine , nouvelle
enelle-mémc, faufTe&abuirde.
Elle eft incertaine dans Ton origine . & ne
Tient pointdu Prophète Ëlie. Elle cil: nou-
velle, pois qu'elle a efté inconnue avant le
feptiémc fiecîe. Elle cft encorefsufic Si. ab-
furdc dansce partage qu'elle fait delà duiûe
du monde. En dillrîbuant leiquatremille
ans quiont précédé le Melfie, elleendon-
nedeuxmilleàl'inanitc, fedeux raîUeàla
loi, Or par le Calcul m£mc dc« Juifs, il y
a prés de deux mille cinq cens ans depuis la
création du monde jufqu'à la loi de Moife.
Voi-li une première fauflccé.
Les fuifs dans leur grande cronique ne
comptent que 5760. ans depuis Adam juf-
qu'à J. C. Si l'inanité en contient près de
deux mille cinq cent, iln'cnrelleraqu'en-
tirontrcixeeentpourlaloi. C'eil donc une
féconde faulTeté.
Les Juil^s modernes, 6t ceux qui les fui-
vent, pour éviter ces fauffeteï manifeIt<.'E,
font tombeï dans des ablurditez ridicules.
Pour ne dooner que deux mille ans de du-
Lpwau retnps dci'imaké, ilsl'onttermiiié
MAc/aaugace-iieaxiéme année d'hW&Wcv.
itrntt fCTTc fappofidon , laloiadûcom-
encct à cette anaée-là. Or il eft certain que
loiiielacircoQcilÎQa ne fut faite que qua-
ate-fepc ans après, & ceiIciicM.oifcqua-
E ccat roixantc £c dùc-fept am plui tard,
e plui Abraham ne re^ut qu'un précepte
rûciicoiuriiion , & jamais de Ipi,
Le Pcre PezroQ pour faire méprirer ks
kiitioQS du Talmud, £ipoiircoavaiiicrc
>~ efpriis de Tes lefteurs de cette vérité
îacée dans le premier chapitre, queiex
fiens Eciiraioï ont c
T'.-
iS depuis Adint juJqu'â ^.CLlefcrt
la rupputation des antiquités Judaïques
Jo£èphe, bi. ca donne une table drelTéc
r deujc minufcrits, dont l'uQËtoitiMr.
got, & l'autre à MonC-.VolTius le fils.
Les vint livres ckcesantiquite^comien-
Qi cinq mille lêpt cent trois atisÊtvÎQt-
af jours depuis la création du moniiciuf-
'à la douzLéEDC année de l'Empire de Ne-
n, qui c A la foixanteEt Hxiemedc J.C.
iaqnellc commenta la guerre des Juif^
aire les Romains.
Le prenaien livre eft prcfque le feul où il
rencontre dcIadiiHculté. Jolephevmet
lis mille fept cent trente-trois ans depuis
ctcation d'Adam jufqu'à la mortd'liâc.
- icDtpï renfertne les deux premiers %c:!
monde, & partie du troilîéme. Le pre-
lei âge depuis la création du monde juT-
'au àe)ugceiideii.f6. Le fécond de çuu
Mage Jufqu'i Ja aaiVraocc d' Abralum ,
î* JoaitNAi,
edde ïipi ans. Se depuis h naiflâncedl^
braham juf^u'i la mon d'Ifac , "
^ . Le Père Pezron continue le calcul desfl
il des auFiea lïttei de Jofephe j
inclut qu'au temps de ce célèbre Hiflj
ûi le texte Hébreu d'où il avoit pri:~'
nips de la durée du monde , était ^
*1êrent de celui que les Juifs ont prodi!
isle^fieclesluivani;.
Ëll finit ici le Iroî&éme chapitre de fonl
i Je referrc l'extrait desquairc qui f
ir k journat de la lèmaiDe fn
f Livres nouvellemfntimprimci.
t dtjian dtBeuriùKprinctdtC
t 11. t.. vol. à Paris chez Clai '
Sarbin. lUpi.
C»ra^»Ttin*tHrtli dtshtmfMt, §»t
di»ioguis. Jn 11. à Paris chez AmoulSH
neulè. 169t. 1
Lt> fo»ifrit„tt! d' nSne Siigntur JtfHM
Cbrift. OH-urAgetcril en Formgnii f^r li Pf
ri ThomMdi ft/tti , de l'Ordrt dis HtrmitÀ
defaiit jliigùfim, ér traduil tu Franfeùfél
it Pire G. AUiHHint. de U Compagnie 4
yeftts. la 11, 4.V0I. àPariichez Ëiiena
Micliallet. 1691.
£xamtti dt) Ordinans , cù l'on voit U M
'•<^rf &i'imf»Ttmmt At cJtZx«mtn, Mi
«. rt9>. . \ ■ -, -: ■
friM^tatànt. 7»>. I Piftidirtlha. '
m mi m mW immtttnpimàÊtniS»-
ttrflmÊthÊftm aiÊ0rê$ éê tM ttiipi J».
mvtréu néui /a»r UiMrJW jvMjhc/»
JMMlr«C Tmm TYtifiimt, ^ ^éêtfnni
étfKk S99tnjÊ!fq»'i VririUm 4t Dhtl-
tin. P*r h JMw*' d» T. J« 4. 4 Ptrb Chct
Ourlet RobnflcL ttf5ik.
III.
JOURNAL
DES se A VAN S,
i
Du Lundy 1 1 Jany. M. D C. X C 1 1.
JDtftaf* dt l'jtnliquUé du iimpi . oh l'an
Jotttitnt U traditimdt) Ptrti é-'i'i^Sti-
fis , imtTt etlh du Jtttnud . (^ »ù l'en
fuit vtir U corruflhn di l'Hiirtu dti
Juifi. Par II Ptrt Dcm Paul Ftznm,
Religieux dtl'Aèiitye diFriiTti, dil'é-
treitiObfiTViinctdt l'OrdrrdiCileaux,
^Dodeur ta Thtohgii de U Factiité dt
Sarii. in^. à Paris chez Jcaa Soudoc.
.651.
QUoycjue pour montrer qweliCro-
nologie qui rcgne aujourd'huy elt
fauflc & abrégée, Btquc h fuppu-
tationde la vcriîon des Septante elt préféra-
ble âcclk du tente Hébreu , U ae fembic pai
necefiaire au Perc Pezron d'entrer dans une
autre qutliion qui n'ell qu'incidente, f^a-
voir fi les Juifs ont par pure malice cor-
rompu ce texte, il veut bien neanmoinsdé-
darerfranchenienccequ'iienpenfc,
h nehit iJonc point de difficulté d'asan-
Ifpr qu'il a toàjoun cfté libic diasYt^A
W4CCa&rles faifsd'av '
Fïvr», en haine 3es Chrétiens, contre lel-
■ ^ile[; ils ont excité la fureur des Princes £c
B-deipeuplcs, félon cette parole û memura-
nUede Teriullien : SyiMgo^tJitddorMmfea-
Hrïri ftrfeeulhnum.
W Saint AuguSin dans l'onziëme chapitre
I daquinziénie livredeiaCicédeDieu, de-
P clarequ'enron tempsicsiêntimenseltoicnt
y- lgrWge2>!t que quelquei-uns croyoient que
Lies Juif» avoient cli ange certains «idroir)
I <4eleurte]iteorigiiia], pouraSbiblî'rl'auîO'
L'.rttê de la verfioa des Septaatc> Inquiuni
lf.fmdMi, dum nobii iniiiàànt qited Les ô-
^ifùfhetd ad nés interpretandttrftnfitritnt ,
E WntaJJt quâdam in Cùdiciiuifuit > ut in no-
y^ii minutrtturMuSoTU»!.
S. Jerôroe avoué contideniinent àM:ir-
celle, que quelque penchanc qu'il eult pour
les Juifs, il ne bifToit pas de eon&onfcr la
verûoad'Aquilaau teste Hébreu, pour voir
ï'il a'j auroic point quelque ckangemcnt
fait en haine des Chrétiens : fatn pruitin
tum voiumimbin Heirttrum editiimtm A'
. quîUconfcro, ne qHidfurfiunpnfttr oiiiiiiii
.CfirijiiSyna^iigamKla-virit.
S. Juftin & Origene onteftédansle même
icntiment. Mais outre les anciens Pcrcs ,
nôtre auteur ciîc un grand nombre deThfU-
logiens modernes qui ont iccufé les lu.ls
d'avoir corrompu leursBibles, li convient
que d'autres Théologiens les déchatgïr.t de
tecfime; &il luy fuffit qu'il fait \\\,x^ ie
J*t en tenir coupables.
. B 7 Xr.
58 J o tr s M A t
Avsuitque d'entrer dans l'examen de leur
texte, il croie devoir établir l'autorilé que
H verfion des Septante aeuë feule daram les
ÛK premiers lïecles , Ee faire voir que les
ûiots Pères ont eu raifon de la fuivre , 6c
qu'en cela ils n'ont fait qu'imilcr les Apô-
tresqui l'ont prefque toujours citée dane ies
Evangiles , dans les Aâes, & dans le
. l'erfuadé que par cette verfion iVté
siîfe dp juger de la foi djite
eHebraiq
il&it unebilloireibregée du foin, que
lemée eut de dcoiander au Pontife Bleaâ(
fil hommes doâesde chaqueTribupour
travailler. Leur interprétation fut gencï
lementapprouveeparles Juifs,&re^ueda4
leurs Synagogues, St dcpuif "'-'"
1, C. &par lesApôtres quilacitentenpM
èeurs occa0on<. 4
llprouveenfuitequelnjuifsquinepod
voient fou Sri r les Evangiles, ny tes anti
écrits dei Apôtrei qui eonfervoîent «neps
faite uniformité avec la rerlion des Septv
te, commencèrent à ladétefter, Scs'efF
cerent de lachanger en plufieurs endroits
Mais parce que les ChrelHens dêcM
vroientfans peine leurperfidie, ilinferertj
d'un autre ariilîce , qui fut de cocrom^
]e texte Hébreu, afin de pouvoir dire qd
h verfion des Septante eftoii inlîdelle , pi
ou'cUe n'eftoit pas conforme i l'origim
Qçrsnd les CJineftien» leai cicoient un p
^gedei'Ecritare , ils avoient lahaiàVtft
'Rïref, commeS.Juflm le témoigne enter-
nei formels.
' lis ont donc tâché de corrompre & la rer.
fieaGrccque que les Doaeurs avoieni hU
Vt, que leur nitionaroit approuvée, £c le
teire primitif, à deflein d'atfoiWirhforce
dn Ecrit ores.d'obfcurcir, l'évidence des pro-
^elies, fitd'eludertesargumens^ui prou-
ïcieocque J.C.eiloitFJh de Dieu, Bile vé-
ritable Mefl'ie.
Le Pcre Pezron pour en convaincre (es
kaeurs, faitunde'nonibremeiitdeplufieors
pilfages des Pfeaumes , où les millerrs de
i Incarnation gt de h Rédemption avoient
eSé prédits plujieuri ficelés avant Jeur ac-
compli flêmcnt , Et ah les Jnifs ont apporté
divers changemens, pour éluder la force des
preuves. 11 faitunpareildénombremert de
plulîeurs prophéties qui regardent J.C Se
quilètrouvencdansIaGeneTe.daosIe Deu-
leronome, dans Ifaie, dans Amos, dans Job ,
b ailleurs.
Ilva ptusavaat, ScfoutientqoenonfL'u-
lement les Juifs ont efté capables de cor-
rompre quelques palTagci de l'Ecriture,
mai* qu'ils ont deliberés'ilsretrancheroicn!;
rEcdefiafte du nombre des livres cancni-
ques, qu'ils ont retranche dniivredeDsr.ic!
l'hiftoiredeSufanne, fept chapitres du livre
d'Efther, le livre de Baruch, 6c 6té à DLiniel
ta quaJitp àe Prophète.
En cet endroit il fe /beme une grande ob-
>â(i>/ï,5«/>v?5ui7fl'_y3pomtd'appatcnce
45. J O U R N A l.
cjue les Juifs ayeot pu altérer des lîvref ud
cltoientrêpiniius partout le mondei EcM
çus dans toutes leurs Synagogues: oiatiJ
croit Upouvoirrélbudre ian^ bcaucouu
peine, il obferve eu premier lieu, .^uca
feu Père Morin Prêiie de l'Oratoire, ^
avoit fort étudié la doâiinc des K^bîS
doutoit lïpea quelesRabitifculIciiCpucM
rompre tous leursexeinpUire.s qu'il avw
mis à la tàte du lixie'me chapitre du preinw
livre de fes Exercitatioas lo titre qui iuS
^^Sfmi*" f*fil* nigBliù ad annamChriflitiM
Htfp«m univ,rj<„ Ccdi»> fm> d^pr^-u^
^B«j^< . ,>jfe t.fiibu, dn^nonP^tur. J
^K7>et Nazareeni 3c les Ëbionitcs ont pu ciM
iômpre tous les exemplaires del'Evangjfl
de S. Mathieu écrie en Hébreu, Les San!
litains ont pu corrompre tous lesexempUl
les de la Loy de Moil'e qui elîoieat à \em
ufage. Lesjuifs ont donc pu avec U mâ«
facilité corrompre leurs livres. L^ F^
Pezron pour montrer comment Us ont M
les corrompre , décrie le changement arrla
à leur police depuis la dcltruëtion de letf
ville Se de leur temple , & découvre que ved
l'an quatrevioi dix-&ptiéme de l'Ere Cbxu
tienne, Nerva leur permit d'élire un Piinn
Adrien parle de ce Patriarche dans une lu
Ire au CaoTuI Servicn , rapportée par Vw
pifcui. Se ptiie de Phlegon lifi illt exiri^m
' cé^ juumJEiyftum 'Vtnirti , itb «LiU Snjfl
DES SÇAVANS. 41
Origene» iâint Epiphane, &iki'ntjcrô-
me parlent (bavent de ces Patriarches , qui
jouiilbient d'une grande pni.flànce fur ceux
de leur nation , & qui avoient obtenu des
Empereurs de erans privilèges rapportes
dans l'un & dans l'autre Code.
Ils fubnfterent à Tibcriade jufqu'au mi-
lieu da feptiéme £ecle , & i'pnnefçaitpas
au vrai comment leur dignité y fut abolie.
Saint Epiphane nous apprend qu'ils /
avoient des archives pour conferver les li-
vres facrez, 2c qu'elles eftoient fèllées de
leur feau , afin que perfonne n'y puil entrer.
Ces Patriarches qui préHdoient a l'Ecole de
Tiberiade, publièrent fouslenom d'Hiilcl
un exemplaire de leurs livres, pour fervir
de modèle à tous ceux de la nation. Les
exemplaires Hébreux ^ont eflé copiez fur
celui-là, 8c principalement ceux des Syna-
gogues, comme les Hifloriens Juifs le ce*
m oignent.
Chaque Synagogue fc gardoit bien d'a-
voir des exemplaires dillt'erens de ce modèle.
Les Afôtres envoyez fou vent par le Patriar-
che n;; l'auroicnt pas feaffcrc^ &: il icuri
elle au contraire fort aifé de faire recevoir
dans les copies les changemens qu'ils avoient
gliHez dans le modèle.
Si les Juifs de Tiberiade ont pu corrom-
pre le texte Hébreu, & s'ils l'ont en eîTtt
corrompu , il s'enfuit qu'il n'eft pas entier ;
& s'il n'cft pas entier, il n'cfl pas autcnti-
que. C'cft ce que le Père Pezron prouve pax
i£ donne
resqnOL
rqacH
41 J O U R «
le [én^oignage des EglUce les ptus anciecnes
îtlespl'.ii célèbres, nuin'onijamaisdonnê
d'autorité publique b ce texte. Afresqno^
il répond sa» obje&ions qoe le Perc ÎT
tiana^ lui avoit faites pour prouver qs
texte a efté auiorifé par l'ufjgc public
Eglifej.
Nôtre autcarsyantprouvédc la Tortcque
le texte Hébreu n'eft ni autentique ni entier,
ne veut laifTer aucun lieudedouteri^aeles
Jaifsnel'ayent corrompu en haine delà Re-
ligion Chrétienne ; h pour cela il mar-
que le temps, l'auteur, & lesautrescircon-
Âances de ta corruption,
lia inlînaé dans fon premier ouvrage,
que les livres Hcbreuyontcfte altérez dans
les cinquante ans écoulez depuis la dcftnt-
âion de leruTalem caufe'e par lesRomainJ
fout le règne de Vcfpaficn , juiqu'à Ton ré-
tiblifiement ordonné par Adrien; & il le
confirme dans celui-ci par les preuves fui-
Ceux qui cnt cité l'ancien Teftatncnt
avantlideftruâion deJeruCilem, t'ont ci-
té conformemenc i la verfion des Septante
quantaux termes ou quant au fens. LeMaS-
tredelaverité, Bciesdilciples, fefonifer-
vis de cette verlîon , parce qu'elle eiloic
parfaitement conForme à l'original.
i écrit l'hiftoire long-temps
xduMeRie. aaflurequ'elle
S très fidèle & très exa-
■oo'cnfoQ temps les
i appTcnoîeiiT le Grec, 8t les
ip[>rcDOie[]C l'Hebrea , ne pou-
iàdmires k relTcmblaace qu'ils
entre cette irïduftioii St iba
oTepbe compoia lés Aotit^uitez
Tut l'original Hébreu, qui lui
oramuniqaé par l'ordre de Tite.
l'il tira decetoriginal s'accorde
ion des Septante. Il elldonccon-
temps de$ Apàtrei, & fulque»
liondejerufalem, le texte He-
dan; le Teirple Se dans les Sjna-
:oit conforme à la verlîonGre-
r l'ordre de Ptolemée.
atcTaquanteaD$3^ésiU'v'^°>'~
rande diflèreoee, qu'en ladou-
« d'Adrien , qui cftoJt la ecni
medel'EreChrêtienne, Aquila
igé d'entreprendre une nouvelle
«que Tur Timbre u d'alpra. La
a donc elle faite à l'Hébreu de-
a. que Jerufalem fut détruite,
ixo. ^u'ctle fut rétablie.
[^ elwe faite que par des Juîfi:
iccredirez , & depolltaires du
mI. lln'^aeuquctroishommes
^u uit grmd poovoir parmi les
s la deftruâîon de Jerufalem ']aC-
lieu du r^ne d'Adrien. Le pre-
ihinnani qui après la ruinede
•tffimbk qaetques-uns defiua-
ferablit des écoles, fie mou-
'Mtc Se qmazieme as l'Eie
ChreiieDDc. Le i~ecoDd tut ]e jeitaeGiDu-
lielqui Yriy-lcmblablemeiictut leprcmiet
Pairiarche créé par h pcrmilTion de Nm*i.
Le troiliéme le (dcbre Akiba AlTcOeur da I
Patriarcbe , & maître du Profcliie Aquili.
.IleHaiféilejugcriJeladirpalîlioadiiRul-
* tie parcelle cjudilciple. Aquilan'entrcpi::
liffcrfionGrequefur i'Hebreudcfon tenti
'It'àdelTein dedecrcdUer, &mËmeded*K -
rlaverrioadcs Septante ;
^phine parfaitement bieDinHniitdesaf
~ es des Juifs le témoigne cxpreffîm
,s fon livre des Poids 8t des mefares, Cê *
land Evêque accufe ce Profelitc de deui
'■ " r corrompu o
tsdcl'Ecricu
■.M'ai
irtra-
e les Septante ei
droiti qui regardoicnt J. C. Or il n
cerrompre quelques endroits , oy les
dutre aiiiremeat que les Septante à
qucl'HeÈfeun'eulieftéauparas'antw
pu, puifque félon le remolgnsge de fîint
Jérôme mimeiàtvsduaioneftoic littérale,
& point du tout ditfereni de l'Original d'a-
lors, la corruptioQ avoit clîé fiitc depuis
peu au tex te Hébreu tiré entierdes Archives
duTcmpUïUicmpsdeJofephc. Il y a donc
toute forte d'apparence qu'elle venoitd'A-
kibamaîtred'Aquila.
11 acflé prouve qu'il cftoic Auteur des
Dtuttroftt iavemccs pour détruire le fens
' ' fs Scrîntf^^ y «donc lieu de croire que. ,
~^ ■ oUleute. Vr
y.t3
ppntatîons qui fe trouvent
îbreufont entièrement con-
de là grande Cronique des
! par le R.Jofédifciple d'A-
ires à celles de Jofcphe , qui
antiquitez fur le texte origi-
)Ie de Jerufalem. Akiba fut
écoles j udaïques en la même
:phe acheva fes antiquités.
: place durant quarante ans »
i la fupputation du texte He-
ent changée, qu'il s'y trou-
quifize cens ans moins que
-xte Hébreu , & dans le Grec
Le Père Pezron demande qui
ce n'eft cet Akiba qui avoit
.a fcience parmi les Juifs.
Tnn avant mnntri»H<» la (r»rf^
Mfî
n
'H.
46 J O V K H t V
puù Adarajufqu'à J. C. que faitit JerAn^^l
ni: i'e& pii t>caucoup cloigac de cette Cupr
putation , puîfque daas fa criduâioa deli
Cronique d'Eufcbc il a compte comme lui
cinq mille deuï ircns anj.
Par cette l'upputation les Ctireticns con-
vainquirent les Juifs que les derniers temps
■ufquds le Meflie promis par Ici Prophètes
devoir paroitre eltoient arrivez.
Cette fuppoJïtion s'accorde avec les Hi-
floîres protaots avec kiquelles h Tupputa-
tioQ du nouveau texte Hébreu ne s'accorde
point. Nrltrc auteur rapporte quantité de
preuves de cet accord ; ik tire la première
de la prediiftion de la Sibylle de Cumes , &
U rccondc du récit que Strabon t'ait de la
fondation de Tarfe , par lequel il paroît que
les Phéniciens qui bâtirent cette ville à l'em-
bouchure du Ëetis pottereut en Efpagne h
fcicDce des OrieuCaux , & des hitloires de
bx mille ans. qui finilTaient jultemeoiatt
temps tuqtielStraboaémvoit fous le règne
de Tibère. Sa troifiémc prcuveeftprifcde
l'antiquité de ta ville de Tyr. Hérodote
écrivit fon Hiftoire l'an trois cent diïiémc
de ia villede RotnejSc quatre cent qusrante-
quatreansavant J. C, Peu auparavant il alla
«nPiienicic, 6c demaodaauxPrÉtrei d'Her-
cule combien il j avoit de temps que leur -
Templecftoiibàti. Ils lui répondirent qu'il
eftoitaulli ancien que la ville dcT/r,8c qu'il
y avoitdeux niUetroii en» ans qu'il fub-
£Avt. fiiic$i 1109. ■aioacuiouic vt<'-
D E t s <; A V A « t. 47
écoulci depuis Hérodote jufqu'ï J. C. oa
aura i7fo ans depuis h foudatioQ de Tft
julqu'ii l'Ere Chrétienne , nombre qui ta
trouve dans kfupputaiîon des SepCictc, qui
cooiptenc lïx mille ans depuis Adam }aC-
qu'auMcflJc, âc^uitieicpcuttrourerdini
ù Tupputation dec Juifi, & dei autres qui ne
comptent avec egx que quatre mille ans , 8C
qui n'en mettent qu'environ ijfo, cotrele
Delugc&i'incarnation.
Le Père Pciron outre quelques lutrU
preuTCS quej'omets, fait voirqueletanti-
quiie^desCaldeens, des Egyptiens, &des
Chinois, s'accordent fort bien avec UAip-
pQtation dei Septaptc . Ec ne l'accordent
point da tout avec celle du texte Hébreu
d'tnjoDid'liuf . D'où il conclut qu'elle doit
cftre abaodoDDée , puis qu'elle peut eftre
OOBvainciië de baSeté par lei monuinem
letplui ftuteatiquc» des nations leiplusce-
Idtfei.
Noftre Auteur pour ioaaet un dernier
échiraHëment à It Tuppatation qu'il fou-
tient, rMleletfixmiUeaaiécoalcEdcpuis
Adam jiLfqu'i J.C.cndonne Quatre mille à
laloi naturelle, &dcoxiiiilka>Ioi écrite.
Le &nl motif qni l'enragc i ce nouveau tra-
T^, eft qu'il aijoutc un ficelé entier au
fj^tscik&a^inierUvre, dontjedon-
■nr'l'extrut dant le joDrnal du ij'Decem-
. , l^SxaUlejiudèatil s'agit fom^TU-
I foi de Jol-cçbe. qaUffUTC W^J
injdepuiskdduge, £t non deux, com0^î
Îonelc lextcHcbrcui coofoitiiEence\ii
iTcrfiorvdesSepiante, Maisi\a\igTncntcV
quatrième de présd'unficclc. Cet âge coi
tient IVfpace écoulé depuis U-publitatic
delà loi jurqu'àla fotidationduTemplec
Saltinioti. Voici comment il eacalculcl'i
tendue.
Philon , Jorcphe, Ju ftc de Tiberiade doi
cent deux mille ans à la loi deMoiTe coi
temporaind'Inachus, qui, félon ccquï noi
refte de l'ancienne hiftoire, vivoitcondair
ment deux mille ans avant I.C. Selon 1,
Septante , cette loi fut publiée l'in jpf:
de la création du monde, Btibolie enl'a
fix millième par la mott du Sauveur, arn
vée fous le Confulit des deux Gemmui, D
iîz mille ans Acez en 3<)f ;. palTez avant I
publication de la loi , il n'en reliera qu
4047. pour ie temps de la loi, Ellencfu
obferïée que 47ans après fa publication i g
Sirtant elle n'aduré auvrayque loooaii!
c 1047 ans, ôtea-enioEj-, écoulez dcpui
la fondation du Temple de Salotnon jufqu'
la mort du Sauveur, il n< refieraque jifii an!
qui cft le véritable efpacc éepois la ïoni
d'Zgyjitt jafqa'à li fondation duTcmple
A h £0 de ce volame eft un csnoa Crono
/i>S'qae, «ïflteiaaf nflabr^éderhiftoir
, binx
DES S Ç A 7 A N S. 4')
(kiate mêlée avec la prophane , lequel cil:
compofé avec un ordre de une exactitude
qui neferviront pas peu à prouver la vérita-
ble étendue des liecles.
■
De la nature éludes canfes de lafieire , du
légitime ufrge de la faignée ér des purg^i-
tifs , avec des expériences fur le Quin-
quina , é* des réflexions fur les effets de
ce remède. Far Monfr, Minot Docteur en
Médecine, Seconde édition. In ii. à Paris
chez Laurent d'Houry. 1 69 1 .
LA première partîedece livre contient
une critique de la dod^rine de l'Ecole
lur la nature des fièvres. L'Auteur y fait voir
que le Jang ne le corrompt point dans les vei-
nes ^ que les vers 5cles inieétes ne viennent
point de corruption. Il fait des reflexions
fur la diveriîtc des couleurs &; des quaiitez
du fang dans les palettes , £c remarque qu'on
nousimpofe par ces diverfes couleurs, d'où
on ne f^auroik tirer des confequcnces cer-
taines.
On voit dans la féconde partie un nou-
veau (iflôme de la fièvre , félon lequel la fiè-
vre proprement dite n'cfl autre chofe qu'un
mouvement ou une fermentation e^ctraor-
dinaire excitée dans le fang par quelques
matières qui s'y mêlent, fur lefqutilcs les
principes adlifs ou les parties fpiritueul'cs dM
fang zgiffent pour les digérer 8c pour \e i
ua/rpMffaitcmcatà toute Ja mafle , oupout
fO JoUKHAt
let pouSer au dehors , fi elles
cftreunies. C'eH ce qat caufe dadef
dans l'économie niEurcUc, Et pradt
les accide|i; (juc nom vojoos dans U.
vres, comme iafrcquCQce du poux. Ici
' foni.&lesautrMJîmplomesquilesK
pagnent ordÎBiiremeot.
âurceicefaipoibefe iltàchedercadnaj
Ion de <out les iccidens ^ui pVDifTcntd*
les lièvres. Il réfute les opinioni de m
ques Mcdecisï modernes lur les cauiès Al
fièvre continué!. Il ne veut pas. pu en
pic, <^u'il y ait des fièvres qui foicntcanfi
par i'irriuiioa , comme Monfr. Berann
ï'apnbltédepuïspeu. Une veuCpasnoo]
que les erpriis&lefucrerveuxelhmtdi
«us acres , Toîcnt les caufcs efficientes â
médiates de U fièvre , comme Monfr. Bi
Tcllf le prétend. Ilfouiientaucontraireqtie
la caufc de toutes les fièvres vient des ma-
tieres impures feinfocisbles qui fcinflect
dans le f^ng.
Dans la [roilîéme partie il repond at
jeûions qu'on luy pourroit faire. E
quatrième il donne une roetbode hç
guérir tes fièvres, d'où ilcxclut lafain
quieilant nn remède rafraichilTint , 4
blitlachaleurniiurelle, Etnecoaïîea
dans CCS maladies.
.1 linerMliitxfmimr. Autert tudt-
.. Elltei nnfiit, /»<r* fatultath P*.
IDtStrr. lu 3. à Pirii clicx Au>
nd /nMrflirc de commcntatreifur
itorc raimc n'a pâs cmpicbéMr.
!> entreprendre un nouTMU, duit
qa'tl aura (on atilité. Ciroiitie
lare ncfqiuroir jamais fftrelrci»
me , Il y a peu de commentaires qui
r^ropres i tout le moude. Lcsexjrti-
' de in plupart des Père* elîsm allego^
1.1,1 iroralcs , elles ne peuvent cSrc
■ ■ ,1.: pour entendre le feus lit-
; Les nouveaux Inicrpre-
: 'icbez à !a lettre : mais ils
- coiumeDCaircs de tant de
;: de tant de littérature pro-
■.: fort incotnmodcs à ceux
qae l'intelligence dn leitte.
■ ■., L prendreà Monfr. Dupin la
-Lju de coTnpofer un commentaire
;^ tacite , tire de tout ce qu'il y a de
jr tUns les Commentateurs Et dana
^■.i^s Auteurs qui ont travaillé fur la Bi-
(juiËKenteadre fans peine letexte, ea
irciiriM les endroits qui pourroicntar-
t ua Lcclcur inediocrcmcat habile. Il
Fixâmes, pour donnet M
rt^e, ea expliquant le M
J O » . » . L
iell faos conCi-etiituniles plusdiflj
lia cAcobligéàciufe deligrandedivS
£té qu'il y aeotre le texte Hébreu & U VN
gâte, de dooQcr avec le texte dciaVulg^
toucpur, une autre vetfioo quin'cftqui
Vutgaiemême, dans laquelle il achaDgéjl
endroits où elle eltoic dilfereiiie du ic^
Ses notes font courtes , nettes , litcUcï J
lèvent prelquc toutes les di6îcultezi]uer<|
pourrait avoir pourl'iaieiligenccdu te
Four ea eltre convaincu il ne faut que
ter les yeux lur lespfcaumesles plusdii
les, commefurle JbixsDte&feptieme,!
]e {bixantc & douzième , £c le cent ne|
Il a mis en telle unefqavantepte'face, i
jl traite àfondsdes titres Ecdes Autcuriq
Ffeaunies, de leur antiquité , de leur û
blciTc , des fujets qui y font traites , des p
plietiet qui y fout contenues, &enlïnd«
dif&rcnce du texte Hébreu Bc de iaVulgi
qui a cite faite fur le Grec, llcndi
l'origine, fcdonnedes reglespourconaq
tre quand il fautfuivic le texte Hébreu or
Vulgatc. Il finit par une esplicatii '*'
fce par ordre al p&abe tique des mo
Ebrafcs qui ont une lignification parlîcj
ierc dans les Pfeaumcs.
:iuuc |]uiub uc cupimcncaire
r la Bible qui foit purcmenc
oit cependant à fouhaiter que
!5 Chrétiens en lifant l'Ecri-
puft comprendre facilement
£ms cette vue que Mr. Dupin
mettre en François une partie
itines fur la Bible ; 8c parce
rroient être entendues fi elles
tes au texte , il en a aurïi en-
uvelle traduûion Françoife.
iàcs Pleuumes avec l'ouvrage
end bientôt faire paroitre oe
ateuque en Latin 8c en Fran-
laërainfi tonte la Bible, fîle
Favorablement cet ouvrage.
i
■n
4.
I'
Ï;
I
JOURNAL
ES SÇAVANj
LundyïSJamrier, M.DC. XCH
Htntrqun fwja Bikliothiqut itt AM^
£ccltfiitj}iqnts dt Mr. DMpJn. Temt ^
mitr , contenant lu rtmar^Mts fur '
rajervalnme di cet euvragr. JnS. àPiv I
ris chexDanielHorthemcls. ifiji.
CEs remarques font d'un f^avïntBc-
nediâinqui ne lésa point entrcprî-
fes pu ua delTeinprcinedûé d'exer-
cer fa aicique fur h Ëiblioieiiuc de M r. Du-
pin. Au conCraitc il ne les auroit jsniais
faites, s'il n'avait con^u une çllime toule
parcickilieredc cet ouvrage, ^s'ilncTavoit
regardé comme uneïcdient modèle de l'é-
tude des faints Peres,à laquelle il avait com-
mence de s'appliquer.
Dans cette vue il le lut plus d'une fois avec
beaucoup de plailîr, ScfansUmoindrcpen-
fée 6'y trouver aucune faute. Mais depuis
en ayant conféré quelques endroits avec les
recueils Se les obfcrvatioas qu'il avoit fai-
tes furie mâme fujet , il mie à part tout ce
mai /ay hiioit de U ft'mc , &.\e tLoxatnu^H
r lome.qitiuriiuiviUcpiuiiËUit
e cil la même queecUe dapre-
ToiDC de la Bibliotequc li» Auteurs
'lialliijuesde Mr. Dupia, f^conticDldc
inologicdc i'hîlïoîi'i: , delacriiiijuc,
la TJjeologie, On voit au coiriueiice.
l'exameti dudciTcin gênerai ijue MoD-
DupÎR s'eUptopol'é, puis celuy Uc ià
■tation préliminaire fuf l'Ërriîurc, &
diverrciditficoltez fjnje qu'il aairïD-
Hchint la doctrine £c h dil'cîpltae des
premiers Cèdes, aveccequ'ilaomis,
■ merùoit d'ellreremiri^ué.
.ns la revue du dcflein gênerai, l'Au-
3itquequetqueexaâc<]u'ait cftêUre-
■he queMr. Dupin a faite des iadeat
uTsdontleiouvragi^fefontpi^rdus, il
n efl échappé un quiavoitcompolëun
des MjLfc,
ninifl
inrieM
f6 , J O U B K .
Eeclefiiftiques, il n'a rien dit de ceu» qui
nous ont hilTe pir àcrit les aâes des MÛ
lyn. -r
A l'égard deIad!rrertationprc1tiniiia|
elle luy donne Heu de forrner quâniif^
difficultés fur ce que Monrr.Dupin
des canons, &desrcrâons de l'Ëcricorefaltf'
te, Scd'ajoiiter ce i^uecefijaïant DoSeuri
„ omis fouchant plulieurs endroits du nou-
veau Tcflament, dcfqueli il a cilc doule'dans
les premiers liecles.
Quand l'AuCeurvient à la revue générale
de Is tioilrinc fit delà difciplinedestrors pre-
miers liecles , il s'étend fort au long fu)' . .
Jue Mr. Dupin inlinuë tjve les Pères de
ccles-là n'onr parle qu'obfcure'meiit ■
péché originel, & entreprend de montrer
queS. Juliin.S. rrcnêe.Tertlillien, EcOW.
gène, s'en font très chircmenc expliqoriAH
11 remirqtie que dam l'abrège de Ix^H
urine descruis premiers lîedet, Mr. Dtî^J
aomis l'article du purgatoire, bicnqu'ily
en ait des preuves trcs-claircs dans lesaétei
defainie Perpétue, dans Origcne, danslaînt
Cïprien, S: dan; Laûanee.
Dans l'abrégé de la dirdplinedes mêmes
fîecles, Mr. Dupindit ^n'en »t Àonmiit foint
IimmdeTimpUnHlitHdii triirti ccmmit-
nsi, ni nhy iTaiilit à l» table fur UijHtBt en
1-, ;./.-...,■ .t.i./.iii,'?!^. Sur quoy rAuteur
i.iv dcTempIc n'eftoit M8
SPpcat ap)>rouvcr cc^ae Moafr. Dupia
ce, qu'au trtijtemtjiicit Itt Meinti n'i-
tfiu itxilû i &L la raifon i\m l'en cmpé-
ift <9oe vers le milieu dt te ficelé -là
iil&S. Antoine fccelîrercnt au delêrt,
t jectereDi lesfondemcn&delavieMo-
lue.
qne Uonfr. Dupin écrit incOBtinenl:
, q»« /ïj Chriiiem jtinoitnt faltnntl-
1» A-uiiBt Piqut.lii Hm pUi leag-timfn,
Urtimoint , fuivant les di^ertrttti ««-
^dtiZgUfii, paroit plus important à
cnr.
dil-il, Msnfr. IJupia g voulu f*rln
iHi dt FÀqui , m le diJUn^uant de ct-
r Carimi , Une dit rim ^ui nefuiffi être
'é de l'AUteriti dis Anciens ; qui s'il a
liu ftrlir de tout Itjeùtu qui prictdoit
tdiPÂque, ^qui tjl jippille aujour-
Carêmi i jt neffai comment oapour-
ccorder tttie pratique avec et ^ut Iti
u est dit du Carême.
iT expliquer plus cLairEment fa pen-
ajoute qu'il a de fortes raifons pouf
roir que durant les trois premiers fie-
: jeûne qui précedoit lafêtedePâque
de ijuarsnte jours , & procedoit de la.
ion des Apôtres, Voila !e fommaire
:mîec chapitre.
ecood eft lieftiné à l'esamen de ce que
upiadit des ouvrages de'sApûtres; Se
LX des Pères du premier liedc. Dés
'e ie ^vsiot BenediâiaïeîvXli\z%\iiS.'
■ oiùemeas âes femmes , 8; de
: veritez imporuntcs dans le
pitre faiirant l'Auteur pir-
IB Mr. Dupin a écrit touchaot les
nPetes du troiGême âecle. Il
il'ïoalifedelidoarined'O-
A\aj attribué des erreurs tju'i! n'a
lies, Ëcluyenpardonned'auiresoiiil
bé.
lus bel endroit àlongrede laBiblio-
csAutcursEcclcriiftiqucs, &lepiu3
c, &celuyqu! regarde leiouirrages
y^rico. 11 ne liîlTe pas de croire que
Dupin s'eft éloigné en pliiGcurs en-
klapenrêedeccPerej &iltâcbede
7oir pir plu fleurs exemples,
remier clique Mr. Dupin parJantdu
laflemble àCartage, lors que lapcr-
□ deDece commenta à fe ralentir >
l y fut ordonné que les Libcllatiques
t réconciliez fur le champ, 3c que
li avoient facrifié . ne le fcroicnt qu'à
creBcncdiûiQcireplufieurspafljges
fprien pour prouver qu'encore que
rîlfl de Cartage euft fait différence
;s LibelUliques H ceux qui avoient
, il n'avoit pas pourtant ordonné
premiers feroient rcconcilica fur le
■oici un antre où le Père BeBeàiHia.
•^ueMoaû.Dopins'eâéioigaé cn-
C 6 -.„g
fons dont Mr. Dupin seft ftrvi ponifTO
ver que les ApAtrctne ibnt puAmcUTSii
Symbole qui porte leur nom, Aprésquc
il s'étend affïzau long fur les livres des S
billes, lkrurIesceuvreideS.0en7s& i
S.Ignace.
Danc letroiliémc ilcxamiaclcingemc
que Mr. Dupin a portédDiouvragesdtsP
res du fécond lîccle. Comme TertulHeai
celu/ (}ui en a lailTé lepluigrandnombr
c'cltaulî] cduy furtei^uelilpropofeplus'
difficultés. Il juge que Monir. Dupin c
pas bien pris le fcns de ce Perc, lorsqu'il li
afait dire dans le livre del'ame, qutieia
Itsamts, ^ mimt rrllis dei Martyrs , fi
mt/cyiei dam un Uist foHttrrai» , tkâî
ênt au rafraickijfemtnl ^i* Uptini^ft
ttant Ubitn om le mal ^n'ellit OTtifiùt , i
^u'tUtt atttndent m ce lieu la rtfurrtdit
^ui Iti rmirit tntiérement hienhennufu i
malheurtufts font tsuti l'iternili. Il t
perfuadé que Tertullien excepte exptefl
ment de h loicommuoe IcsamcsdeiMa
lyrs que Monfr. Dupin n'ejrcepte pas ,
qu'il enfeigne conftamment U meini; di
flrine non Icutement eu cet endroit, mn
dans tous les autres où lia eu occafionii'f
déclarer fa penfée,
Avsintquede finir l'arliclcdc ce Père,
remarque ce qu'il a e'crîtdupéchéor^a
dans le livre du ténioignagedei'ame, de
lorcc de la grâce dans le iivrederoraifan
'^ y/mpcrfe^'oa Aï vertus piycoMsd&i
pluficBriaDcm ventes inipommeiiiiuiiu
relie de (es ouïragcj. ^^
Dini le dupîue fuinnc l'Auteur pnH
court ce qae Mr. Dupiaaifcrit touchant 1^|
ouvrages lictpercs du troiliemc 6ei'k- |H
trouve qncdinsrafiilitc: de la doiftrined'^H
r.^eoc il luy ictribuë des erreurs qu'il 0^9
. ;esuei, feluy en pardonne d'autreso^O!^
- tombé. '■)
Lr pï u^ bel endroit à l'on gré de UGiblio^ |
'.uicanEcclcIbftiiiueb, &kp]tHltJ
;-: ccluj' qui regarde keouvngtè'l
ri 11 DcIsilTe pasdecroircquej
' jpin E'ellcloigne en plufieurs eor^
^r:'.t;i.-l] ptnfécdcce Pefe; ïî il tâche dSfl
k'f^re vo\t pirplalîcurs exemples. ifl
Le pr=nirerclt<]ueMr.Dupii) parlautd^f
Concile riiTerablé àCartoge lorsque lapca|
1 cuùon deOece commenta i fe raleniir^fl
..: au'ily fut ordonné que les Libellât iq;i^H
-oient réconciliez fur le chionp, 3c qa^|
ijx qui aroient facfifiê , ne le leroieat qu'JM
Le Pcf< Rcncdiftin cire plulîenr! piffagei
.. 3, Cyprien pour prouver qu'eacorc que
ia Coacik de Cartage etift Bit diilercnce
~ e les LibelUtiques h ceux qui avoicnt
[fiô ^ il o'avoii: pas pourtant ordonnc-
k leipretnierslcrDient réconciliez fur Le
I» tvki va aofre où le Perc Bcnedifît™
'T/juc^rt/e-afr. Oupin i'ctt é|
tfO J O U R I
core plus oûverttmeot du fentl
S.Cyprien, enajoûtiiicqudqw "
Sarcles pour luy faire direplusc_
lonfieur Dupin dans l'malife d
trente neuvième deS. Cyprien,
ce grand Evêque y remontre foM
peuple de Cart âge , qu'il n'y aqi^
le, i:.f[\i'ane chaire dAHSchaqui
rereBcnediftin reprend Mr. Du
ajouté ces dernières parokf, quî4
daniletexre, & de Ici avoir ajon
éier cette preuve de la primïutW
auquel il patoSr peu favorable dans
lirre de l'ancienne dircipHne de Vti
Après îvoirpropofé plnfieurs auti
ficuhez fur les ouvrages de S. Cypri
fait le dénombrement de pluiîcBi
aficz confiderables , foil de dofll '
difcipHnc , qui y font c
Mr.Uupin n'a point fait de n!ieB^_
Il s'engage enfuile dans une long
grclfion pour rapporter les fautes
trouvées dans les notes de Mr.Rig:
Dans le cioqaîême cbapitre RtS
ce que MonficurDupina dit dd^^
dci trois premiers liecle
nier il avertit les Lefteors des fi
lont que d'imprcnioD ou d'ini
iliesH
meofl
i)> A'ttHt littre du Père Gentil , Prêtrt
I l'Oratoire, & ProfiJJeHr de thi-
Ufofhii À jingtrt,
'ant eu avis àe h dccouvertequiï'eft
lice dti cadavre d'un géant îlans le
; de Lafle, à deux lieuéa de l'Eft de
S, & à neuf iieuë! de cette tîIIc. la
litê tne porta ces vacances dernieresi
f faire un voyage pour m'en infVruire
:ulicreincnt. J'apprii qu'il y a qoel-
tnaées <]uele Curé du Iteu faiunt creu-
los fon jardin pour en tirer de lapîerre ,
't UD lêpulcrequirenfermoicuBCorps
.pieds deux pouces de long, j'entenB
ïptpiedEdeuxpoucespieddcRoy. Les
y eftoint encore mais uns eftre cou-
de peau. Il avoit cotre (es brasfcfes
csd'autres corps qui paroiffent eftre fes
a. LeCurédu lieu meconfirmatout
, & me dit que le Vicaire qu'il avoir
l'avoit raefuré iui même, LesgrolTes
; de ce géant elïoient de lagrofleurdu
e. L'os tiéi» cftaat pofé perpendicu-
mcnt for terre , venoit julqu'à trois
andeflbusdel'épaule du même Curé i
li peut aller à j-j-, pouces, autant que
icmoire me le peut fournir,
fepulcre eftoit de plufieurs pierres feul-
es à de la craye blanche, quieftcom-
t ta ce pays-li, Ontroûvadanslcmê-
^ qaaonse ou qaiaze autres fepvj\-
^ 7 «ics,
^^ J o o , »«^^^
figeprefent, & qui ont eftéemplo^TM
ic! Ecrivains mcii«nes,entre ieiqueh il f e
a qui ne ccdeot en rîen aux «ncieas.
A l'égard de ceux qui lé rcDconUent ri
remciit dans la bouche du peuple, & qu
commcDcencà vieillir, iU le) ont mis moin
à dclTein de les autorifer > que de les fairecs
tendre. 11 dépendra du jugement de ceai
qui s'en lervirunt, de les mettre dans une
pUceoùilsfoicntpropres, &deks accom.
moder au temps, aux pcrfonnes, ScauTuict.
lU n'oDC point fait de difcuuri fur les leti
tres^ ce que te Salviati , le Bartolî, & le
Buon-Matci eaont écrit, fuififant pour con-
tenter à cet egacd la curioStê publique.
Ils ont omislesnomsdcsproviacci, des
ririeres, Gc des villes, de même- que les
termes des arts , Se de leurs inflrumeos.
Peut-cftrc qu'ils en feroat un recueil à
part.
Chaque mot eft expliqué dans fon fcns
propre, &dansfonfeni figuré. Lesprover-
bcs dont U langue Italienne cfl fort abon-
dante, Icfoataufli, fans pourtantque leur
origine y Ibit iccberchce , nooplusquelef
étimologies, qui feront lefujetd'unauirt
ouvrage entrepris par un des Academicienii.
L'Ortografe du Cavalier Léonard Salviati
a_ elle' preteréc aux autres, A la tête de tout
l'ouvrage paroic une table desmots Italîeni^
dcl'cendus du Crec&duLaiio, Etdesg^
fcrbei de ces deux langues.
desM
J
WlbntUf SiélialheqHi des Auteurs ZccU-
I fiê^tqHet,contt«anil'Hifioirtdf leur ■vil,
1 Ueaialegut, UeritiqHt, é- l» tronolo-
I fil dt tturi vuvragii , le fimm/iire de et
' au'ili etniimntnt , un jugement fur Uur
flite t^ fur leur doSrin» , (^ ie dénfinùrg-
ment dei différentes editioni dtUun ou-
vrages. TarMrt.ElliesDufiit, Dciteitr
i» Theelugit, à-Pre/efeur SayultnPhi-
Ufafhit. Terne V. dis Auteurs 4u feplié-
me ér- hniliéme fitdt de t'Eglif* , avec
ai» répoiife aux Remarques des terei de
la Congrégation de S. Vannes , fur le pre-
mier tamt de rette Biilieiiitque, 2n S.
àParUchezAiidiéPrïUid. [691.
MOnfr. Dupin continue toujours fi Bi-
bliothèque des Auteurs EccleJiaiti-
^ae» avec la même application 5t la même
Miâitudc. Voici danscevoiumedeuîi ûe-
dcsentiers, le rcptiémeSc le huitième. Les
Buteurs de ce; fiecles ne font Bulleracnt
comparables à ceux des fieclesprécedens. Ce
ncfoTitpourlaplupartquedes copiltes, ou.
du imita teurs,doai()utl(]UH-unsaehii)l-nt
fBt d'avoir de l'éruditioa, du diTcernemcnt,
du bon goût, de l'élévation > Se mètne ds
l'éloqaeDce.
Ce fut alors que les fciences & les nrts
commencèrent à ellrc traite/- avec mcto-
dc. Se lef maxime; àc h Religioti à eus
réd^^s ea corps de doUxias. La diCci-
J O U B
pUoçi quoi que fort relâchée , fut
nue par Ici CanotudesCoDctles, S*
Jaix des Princes qai travaillèrent fol
à la reforme du Cierge.
Saint llidorc Archevêque de Sevîl
nndesauteursdecetemps-liquiaeB
de Icâurc , mais peu d'éle vationd'eff
fcicQce cftûic fort fupcrfîcîelle , al
mentdcMr. Dupin, bien qu'elle eu<
coup d'étendue-, il palla pounant '
jïecle pour un prodige d'érudition ■
un oracle. Et en etlct il empêcha l'
d'Élpagne de tomber entiérenicnt
barbarie.
Saint Columban Moine IrUndoii,
France fonder les Monitleies de I
& de Fontaines , & perfecutê par
Thierri fe retira en Icalieoù il ctablil
niftere de Bobio.Sa règle eft très belli
utile. II liéfendit ave^ une fermeté il
h'jle la pratique de fen pars dans 11
braiion de la Pâque, conirc Ut Ev
^* ÉtcontrelePapeméme.
lly aeu plulieurs HefycbiuE , qi
Dupindiliingue ici avec une parfattei
tude. ÏI croit que l'auteur du commi
fur le Leiicique eft un Moine de jeru
<jui ïivoitdansielcpliémefiécle. H i"
|[~ trait des lettres des Papes, & parli
lîeurs auteurs Grere de ce fiecle-li)
ilnedonnepasusegrande idée. Il
1 Pré Spiritue) de Jean Mofchu^jj
^^roJeeilrc de ^upique ufa| "^^
!ar & de zèle que' ce Pape
III&. contre les Monotelites ,
qu'on ne devoit reconnoitre
olonté en J. C. ou da moins
lit pas dire qu'il y en «voit
conp écrit 6c beaucoup difpu-
Il a fait auiTi beaucoup d'oa-
ile Se de pieté. C'eil unau-
1 dans les oueflions de Théo*
miilique dans &s penfées de
le foit pas certain que les ho-
loi foient de cet Évéqae de
contiennent encore de beaui(
ipline ancienne, principale-
icence publique.
:s œuvres de S. lldefonfèque
té de la virginité perpétuelle
[arie. Le fécond eft fuppofé »
les fermons iur la Purifica-
tivité, & furrAiTomptiGn.
teur de ces fermons donne
s à lafainte Vierge , iln'ofe
slle foit montée au Ciel en
e, parce, dit-il > qtie cette
uepieufe , neft pas certaine ,
t pas faire pajjir des cho[ti
isarfiçlesdtfoi. ^odlicct
fittr?»
M
! r
i .
■ I
■■1
. I
^V^^^^B J 0 U K H A L
Jlfm»JhtrtJire,àiietitt»meinim JtUttl
mari , nt vidtAmur dnèt» fr» cinù retint
Marculfe Moine Français , a reçue'
plulieurs anciennes formules. Moafr. E
pin parle de celles qiii teguàeat les ma.tict
Ecclefiîftiques,
Julien Evêque de Tolède s ^^
fieurs traitez. Il y en a beaucoup de perdus.
Son traité des Pregnoftiques o'eft qu'une
â>m pilât ion des Peret.
Oq n'a point le véritable Pénitentiel de
Théodore de Cantorbie, quoi que Mr. Petit
ait cru l'avoir trouve. Ce qu'on en a n'eft
Qu'un amas de frigmensde cet auteur, ou
une compilstionde canons [irezdeditfercDS
Entre les Conciles du feptie'me flecle,
ceux d'Efpagnc font les plus célèbres. H s'en
(A tenu dix-Jept à Tolède. Il y en a eu anifi
quelques- URScn France, Scpluficurs en An-
gleterre. Ces faintes ailemblées ont laiflë
quantité de cartons pour la difcipline, dont
Mr. Dupia fîît k détail. Les Monotelites
furentcondamnezdsns te Concile de Lamn,
tenu Tous M^irtinl. l'an 649, qui fut achevé
encinqfeancesoueonfcrericei.
En ^78, Conllantin indiqua le Concile
troifîfmc de Conilantinople , que l'onap-
pelle le fixiéme gênerai, il eommenç» au
mois de Novembre de l'an fiSo. L'eireurdei
Monotetcs-y fut condamnée , avec leur»
^rîflcipaui Chefs Ciras , Sergius . Pirvhus.
A /^u/, au/qaeli le Pape Honoirea tat
Mr. Dupiafaitvoiftîui
Concile n'ont point e&è ià\É
'Borius y fut eondimoé eomi
'fc qu'il enoit auUi coupable
'Gp fiecle finit par l'abrégé i
jCtoacile tenu à CoaHaatinuplt
del'Einperenrl'aiiâ9t.
Bede Abbé Angloii iJeurît i
ment du huiiieme tlecle , &ei
de pluûcurs ouvrages, quin
ptement parler, que dei rec
Bouiface fout l'autorité A
Uit des Egiiles en Allcmagn
£v£que ea titre de i Eglifedel
il fe retiraà Utrecht pour prêc
en FriHe où il fut m^inacre p
Il rétablit la diiciplioc de l'Eg
&ccrivit plufieun lettres.
Saint Jcaa Damafcenc a ce
gnndnombred'ouTrages, L<
Ire les dogmatiquci cft ion t
onodoze divîTéen quatre Ht
qacli il & comprii toute UT
efté grand dcfcnlèur du cultt
AloiSi. Dapio ditqa'ilaeftél
bien, habiMcompOatear.Et:
âoiCenr.
^^int Cbrodegand Ev£que
*^»«aicr inftituteurdes Chi
?««■«, Sa véritable règle eA.
**«»B^ oar lePene/jhtip. c
7» J » " • -^^^
«rie , Etienne 1 1- Paul t. Etîcnne'
Adrien I. ayant beloin de nos Rois , aufc
ils avoient obligation d'cttre délivrez
domination àet Lombars&des bieasq
poiTedoienr , leur écrivirent plulïears
très , tant pour leurs propres affaires
fur des points de difciplinc. Chjrlcm
fit quantité de capitulaires, dont plafi
contiennentdesloix EccIcËiftiques, M<
Dupin en fait l'extrait.
Pendant ce iiedc il y eut de» COB
Provinciaus CD Italie, en AngletàrC
principalement en France , pourmitnl
la difcipline. En Orient îly en eut <
nombreux.l'un tenu l'an 7f4Contre les;
ges, & l'antre l'an 787. pour leur défrn
Mr. Dupin rapporte les aâes de l'util
l'autre , examine en Critique très éclaii
témoignages Se leerailonsquifont ill^
de part & d'autre. Le premier ord6R
deQruftion des images : le fécond Ci
donne le culte. Les François rejettereni
nc&l'autredécifîon, prétendant qu*o
devoit ni détruire les images, ni leshoni
Surce plan un traite fut compoféparra
rite de Charlemagne, où les raifonsi
antoritez du fécond Concile de Nicêc fij
réfutées. LePape Adrien y répondit, 1
cela n'empêcha pas les Françoisdedcmi
fermes dans leur opinion. La queflioi
de'cidéc dans le Coocilcde Francfort, &
£rniée danjJ'jncmblécdesEvêquestei
/lrMeoiri.f.pourIa réunion dwOttcs
'. Dupia rapporte tous Ces aftes avec
ue. Se finit par une Hiftoire abrcgéc
re qui Cs pa/Ti au fujet des imag ;s.
'jes Conciles de Rafisbonnc, de Franc-
f fi»t, Stde Rome fous Leqq li:. 8cd'Aix
t U Chapelle, condamnctcnc Félix Evèque
[ dlJigel, & fon Collègue Elipa dus , qui
t fentenoîent qu'on pou I oit appel 11 rJ.C. fils
I idoptifde Dieu.
Voila ex qu'il narquable
iaas ce dernier .oteque de
I Mr. Dupin, à l niEunere-
I poofe aux rernaj x Bcae-
I diâiu de la Con nnes fur
I le vremiei tome ai un ai-
ftkuâpattckHsl ji.
Livres nouvellement imprimez.
Strmoni fonrUi ^umrtrttt hturts , ce»-
tn le mMUvait ufagi an Stertmini di Pe/ii-
ttiui , frichtx. par U R. p. Nicitatde Dijci, ,
frsvinciai dis CitpHeins de l» prc-vi^ne de
Un. la&.àtion-tô^t.
StmonifurtOM les Evnngilis de Carime,
piehtx. fur le R. F. Niçois de Dijon , l'rs-
mtJMl des Capucins de lit province de Lion,
hî. j.*e/, i Lim. 8c fe trouvent ;; l'iris
«IkeIiVcuvc de Daniel Horthemcls, tû?i.
JOUR.-
de II publier à celui qui 'n
léfeadre, bc lui hiCaiTenC le
ODdre avant que ks kdeurs
I faitcfpercrà Mr, Dopinquç
■cuvera à redire qu'il publie
lut remarques des Pères de la
de faint Vannes en lUËmc
critique piroit. Ils'yeftcru
ibligé, que l'auteur de« re-
:é plulieurs queftioQsd'biiloi-
ioe, decrhiquc, & de do-
iftoic [re9 utile d'eciiircir.
pÎD o'exaniine pas Seulement
larques, & ne défend pas Teti-
U a avance, (naisilnxiteca-
:s queSioniimportantcsqu'il
ic toucher en pailant daii! îa
îien loin de fe prévaloir de*
m adverfaire, ilaeCireavaa-
;ritiq«e.
que des ili ehofcs que le P.
:tend avoir dû cArc ijuutécs
;, il y en a deux qui n'en-
1(15 fon dcflein, fijavoir lej
t<frs , Se L'hiftoire des difTc-
icdcJ Ordres Religieux; que
le regardent que les tables font
l'à l'égard des deux autres,
urqucr tout ce qui c II tant
dcrable , & de ne palTer au-
ies Pères, le premier eftîm-
r /croit ni utile ni agreaWe , .
O ÇMtft
qu'il eit plus i propos de fȔrci
choix dîE choies important» , Se ^
du goût île rout le monde , que
cueillir des minutii;; , ou dei choJ
pUil'enr à peu de pcrfonnes. A l't'gl
fécond, Moofr. Dupincroits'cnelS
bien aquitcé, puis ijue Ton cenlcuri
remirquer que deux ouvrages iju'il
btiez, donc l'un, de Ton :iïeu , cl
Payen, & non d'un Chrétien, &■;
«It un dialogue dont il ne reite pli
du tout. Monlj. Dupin avouC: nean
<Ie bonne foi que l'on peut ajouter
coup de chofc; à l'on ouvrage. Il i
même qu'il a placeurs additions i
re , principalement pour les Si^avaa
l'édition Latine qu'il prépare, dont il
ne unplan abrégé.
■ 11 le défend cnfuite fur lesre'marq
Ton cenfcur contre li dilTerution pF
(i^irc, quiluidonnentoiTCaliond'exa
plufieurs queltions fur les livres de it
Il moDtrequc le Philonquel'onfaitK
du livredeliSageiTe, doit neceihiM
«lire plus ancien que celui dont nouij
. les ouvrages. 11 CMminc tes differen
timcns des anciens fur l'hilloire de i
ne. Il recherche qui eft ce Zacarie d
cft dit dans l'Evangile qu'il fut tue'ei
temple & l'autel. Il prouve invio
ment que le* (îï derniers chapitre*
iher ont elle ajoutes par l'autcurdel
JSon Grenue. Il exatnvne t\ Ve= ■^vif
Itiens ont reçu comme canonique! Ic>
s de l'ancien Teftiment qui n'cftoicnt
tdans le Canon des Juifs , Se fiic voir
ïcllc manière ihontcjtc reçus. II prend
' fondement de fon fyft^me uneexccl-
! règle de S. Auguftio. 11 confirme pir
icnrs railbns ce qu'il avoir avancé que
ttrc de S. Pierre a plutôt elle ccritt de
'lonc <jue de Rome j que cet Apfttre a
fert le martyre ranô+.del'Erevulgai-
[1 e'tablit l'autorité de l'Epitrc aux Hc-
IX, Se traite plulïcurs autres qucHions
léme nature.
oAiite il juflifîclei points de doârine£c
i&ipline qu'il a attribuez aux premiers
Etiens. H explique les exprellions de
ruIlien^d'Origcnc fur le pcchc originel
leurs propres principes. Il rejette les
ves du Purgatoire, qucfonidverfairc
t alléguées & particulièrement celle qui
iréc des ades de faintc Perpétue. 11 c-
cit pluiieurs points de difciplinc tou-
t te nom d'autel, h réitération du ba-
ie, le divorce, l'antiquité des diïmes,
étoblilTement des Moines. Il fcfertdes
sîgnagesdeS.irenée, de Denys d'Ale-
Iric , H de Tertullien pour montrer la
rfité qui eftoit dans les premicrsficclss
iant la durée du jeûuequiprécedoitla
de Fâquc.
fiïlc fon [idverfaire dans le détail de fes
arques Jur Jm aavrsgesdes Pcres , n'en
ncâucaaeûasréponCi. /Jn'oubUe rien
il
âoic
m
Journal
ce qui le peut apporter paurétablïrM
'■"■" ' fur le fimbole des Apàttes jj
ire les preuves de l'on ad vcrfaH
ImoiHre par les livresdcs Sibille», qvi
' peuvent avoir elle fuppoiest avant H
de J. C. II eckircit tousIespoHiM
ine particulière qu'il a aitribudjir
[que Père, fcconfîrmelcjugementqjf
porté. Il l^ait voir que Tcrtullien^
lis cru que les âmes des Manjrrsfafll
leCiel, quoiqu'ilait doutédolieifl^
pouvoicnc cHfc. Il rnooCre qu'iladj
t eu de Perc qui aitpIusdoDnêauliw
arbitre qu'Origene, quifoitplusf'avoraW'
au:<PebgLcti9 , Ecpluséloigncdcsprincipi;:
" S. Augufliû furlagrace. Il traitedel'an-
tune penitenie canonique , k prétend
ouvcr qu'il n'y avoic que les pechezénor-
lesqui y eAoientToumis,
Mr, Dupin pafisnt enfuite aux ouvragjs
^fiintCypricn, défend toutes Icî remar-
ques qu'il avoic faites tant fur les Libella-
tiques que fur h pénitence de ceux qui e-
" * tombez pendant la perfecution de
Il montre clairement contre le Père
lediftin , que pendant celte perfecution
1 mis en pénitence ceux qui avoieac re-
é ^ la foi. Il explique le fentiment de
ïâini Cypricn fur l'unité' de la Chaire dans
l'Eglife. 11 prétend qu'il abien tait d'ajou-
ter Oani chaefut Egli/t , parce que e^ll en
effet le fcne de faint Cyprien , qu'il éclair-,
^j>3rtkitenicnc , en inontt&at c^MeteXo^H
^. — . i:.unn U tait voir
ï aucune apparence d'entendre
le la Chaire de l'Eglife de Rome,
^noit néanmoins la primauté.
ne àraple difcuffi on des hiftoires
& de Martial . Ôc de la dcpoii- f^
tien. On trouvera encote dans }
ane confirmation du jugement
pin avoit porté de la conduite
de S. Cyprien dans leur conte» -^
a réitération du Baptême con- i^
hérétiques. ^
des fautes d'impreÛTion que le
Stin a remarquées , Mr. Dupin
& la pi ûpart ont edé corrigées
le édition. Pour les additions
lidHn , Mr. Dupin les examine
k prétend ou qu'il a remarqué
lofcs , ou auff /<*.n«- -
/■-'
r .
!«
montra pat de bonneu preuves tfOtH
fd'un auteur bien pJui tecea.^
\da fécond il s'çionne ^i^'iun
«t^, onâderer cette quetlio
L»lifiiftt four lu Sciinci gtnir/iltjtsii,
fMtries , ou miteitri uat-urrftlit^ii-iii
à'txfrimtr ^ di comfartr Us ftt^àÀ
dufrandtuTs. lit il. à Paris chez C
lesRobultel. 1691.
C£t ouvrage eH compofé de deux p^
tics. Dans h premiers on donne, d
aouTcllc Logillique infiniment geneia
pu: laquelle au lieu d'eipiîmer l'eipoi
dei puiSances & de leu» dcgrez p» j
nomoreE particuliers, comme daas l'u
lilè ordinaire, on l'e:<pri(ne par les lett
». t. q. qui reprefenieni tous les nom'
poHlblcE , tant rationaux qu'itntionau
Ainlî^. "xtc—x. f*. " — t figni
IesBr»ndEursï.*E — Jc.*. «levées, (
tnurtipliani elles-mfmesâautanc de degrés
qu'i! y a d'unitez (ju'on voudra TubUiruec
à h place des lettres». p »— ^. Defonc,
par exemple , qu'on peut exprimer uni-
verfellemcnt toutes les rgalitcz paraboli-
que* à l'iofini p»r celle-ci x'':r:niy" t.
Carfionfuppofe »— z&;— 1, elle re.
prc&Dtera l'égalité conftitutive de la pre-
mière parabole " ' j ■ j,i 1, ou
^^=:Mjf, Si on Tuppolie r~ v^t— *«
I partie» lie». Par excm-
'S Im tangentes, les foyers,
vite, &c. de toutes )ctpa-
par u'oe feule formule ci-
,. — 4/j,"— /, DcfortO
Igebre fpecieure eft plui
Algèbre nucnfritjue asia-
te uouvellc Logilliquccft
ichfpecioufe.
□ecnfuiie a faire les opo-
fgr les gi-anJcLirs, con-
fijppoAtiun, c'clï-à-dire
ftradïjon, Scc-
tinc remarque ()uieft im-
ite. CeftquelespuilTïQ-
a de la différence de zéro ,
odeur X , ou femblable.
ftie comprcBd l'applica.-
'jnique dans h ràt'olu-
P 4 li-oa
%
rion des problèmes lëa'pTu! cutifiix'
f^Ok- fermer Tur k! lignes courbes.
;|(tfi|f^ :lboiie genemle ie rrouvi
ntlgn !c les Tecantês perpenilica
decoutcî les ligrics courbes données,
téury lii^icrmine iMpIusgrandesScle
petite» appti()uéesi les dcuï points <j«
mioent k courbure d'une ligne qui i
partie concave , & en partie convex'
nppott à une mêrae ligne droite i li<
le ott la rapporte ; la manière de i
«1er dins les courbes qui l'ont toifes
JJoint de l?ur recourbemenc en fens
mire. Il donne une règle generali
càanoitre s'il fe fait une double geni
tioo des lignes courbes fur leur plati.
EnSn l'auteur réduit à -un cas particu-
lier de h méthode touEe l'Aritmetique
des intinjs , Ei: toutes les confcqucnccs
qu'on en tire pour les centres de pelan-
teur & de percufi'ion des lignes , des
frtani , Se des (blidcs , pour la mefuie
des fuperficies 5c des folidej décrits par
le mouvement circulaire des lignes droî-
teii Se des furfiices autour d'un aie. Lt
refalution de tous ces problèmes eft ren.
fermée dans ces deux' Formules très lîm-
plei:
■^^nfin-H iome une rtwiduc infinie a
principe de MonJr. Van- Hcvractpoui
fure des lignes courbes. Ce n'eft pourtant
ici que i'ellâi d'un iraiic l'ur U Icicnce gé-
nérale ^et lignei courbes , que l'auicur noiA
promet. liavouc" que lomei cesdccouvcr-.
tu ne Ibni <|u'une luite du grand principO
que Munir. Defcan» i établi pour lesian-*
gcntesdaniliGeomeiriei &il Icroitilou-
htittt feton loi, qne hplupartd<;t:ïux<]UÎ
cultivent \es (cieace%, reconnullênt mieux
ce qu'elle* doivent snx principes que c
grand Philolbphc nous a hifTe-j: dans ie»
ecriiSi K pcoi-elirc trouvcroicnt-ils qu'il'
cil plas avantageux pour la perfeâion 6c;
l'iugmencation des fciences , d'écUircir K
de poulTcr CCS principes, qued'encherdier
de taouveaitx.
XHjftrtMtioit fur l» Miirtfeh Jt Narhn-
tlt , tH t' m fait voir que l'Evichi di
P»Tfi^n-.n rfl dt (» depttidnuci, Paf
Mmfr- ftch BùStur tn Thtolegit. Ini^.
I Atchevtaucs de Narbonne ft ie
kvragunB le difputent la {uperiori-
l'Ëvéchc de Perpignan . perfuadexi
" e que fi le nombie de leurs luffra»,
^menie leur fardeau . quin'cAdéj*
p pilfiim, iliïleve d'ailleurs l'Ko'ft^
Dt
Blft J o u B >: A L
L'Evéché dont il s'agit ne fut tnàsSè
à Perpignan par Clément Huitième qa)|
f ommenccmcDt de ce ficelé. 11 elloit ;li
ras-anc à EIne ville fondée patl'Empc
<'onItam enl'boaneur d'Hcteue fon ayeol
Le Dodteur c|ui a entrepris la. defenietb
Métropole de Narbonne , établit fgndf^
fur l'Ëvêché de Perpignan St par fon origj
ne, StparanelonguepoUèlTioo. ,',
Quant à l'origine, il fait voirtroisclM
ièi. La première eit qu'avant que l'Evd
gile eull clie annonce en Roullillon , '
Comié appartenoit à U Gaule Narbonni
îe^St nicprouvepar IcicraoîgnigedePof
ponius Mêla bc d'Ammien MarccUinei '
les anciens, & de Marianijeluitcentn
modernes. D'où i! conclut que la litutlta
de Perpignan Ibumet fon Eglifc à ccllcifl
Narbonne, puis que le: proTÎncei EccM
Ûalîiqucs ont efté réglées furlesCivilea.
La féconde choie qu'il fait voir te
chant l'origine de l'£glifc de Perpignaïf
cit qu'elle a rei;u l'Evangile de Norbo*
ne; que Paul qui convertit les habitanH
cette dernière ville à la foi fous ie n
deSevcre, y convertît auffi les pccplef
esrirons, comme il cftJBftifiépirlesa
publiez par Monfr, du liofqucc, depuis E«
que de Montpellier, dam la féconde pair
de fon tlilloire det'EglifeGallicane,
lixieme.
L-1 dernière chofcqu'ilfaitvoirtouchaat
J'origincda dioceib de Pct'gigttiLn , oi^iW-
- . A T A N s- . '
P 6
^i^^^™. rj 0 U R K A T.
defîaftîqaes. Mais ics TeglemcDEquiinter-
vintcnc défendirent de faire aocun change-
ment, ^ElneilemeurafousNarbonne,
Les Saraiins devenus niaijtcs de ia.MoD3r-
chic des Gots, retinrentNarbounerousleur
puiiTancc jufqu'en 7ff. qu'elle feeui leur
)OUg, Se le donna à Pépin. C'elllclecond
temps que l'auteur de la d i (Te nation confi-
dcic. Si auquel les EvêqucE de Toulouse 8e
i'Uze a retournèrent à Narbonnccomoie à
leur ancienne MeKopole, à laquelle IcsEvê-
quesd'Urgel, deBarcclonne, dcGironnCv
^e Vich, ffcdeTarragoncmémefurentaBlTt
aaujettis. 11 ell vrai que les droits dcMcw
iropoliiain furent rendus bien-tôt «prés i
J'Evéque de Tarragone avec (èsfuffragMJI.
Mais l'EvÉque d'Elnc ne fut pas da nûin-
bre, parce qu'il ne lui aïoii jamais eftéfoit-
jnis, Ëtderaeura toujours futtragant de NW-
konnc . & en celle qualité all'iltiaui Con-
cilesdelaprovineetenfisen 7SS. 906. 9^7^
i04î,.o4j-.iopo,&ii34.
Kniîn dans le dernier icmps , GcloTimi-
mc que le RouiHUon 3 apparieou à l'Efpa-
gne. les Evêques d'Elnc ont eoniinuéàrr-
connoitie lajurifdifïiondcNïrbonDc pour
lefpîricucl. Lors que faim Loutseuclapco-
fccdcrclourner à la terre &inte, il voulut
avaat un Ci long voyage faire une paix
ferme avec Tes voilins , 6c céda au Ri^
d'Arragon la Touveraineté de Catalogne
Zc de Ra^lk»ii. Cela n'cmpécba pas qtie
*■" ' ■ I tlencui^ wiii^oviK
'-^cmb KoMerropoIitatn dé Nirbanne.'^fl
• u an Concile de l» Province en tt7jjff
l'innée luîMote n'ayant pu <c rfndrel
. n lultc Concile à nak de la gwitt doi*^
filait alors lourtnenic , il y envoya un
. : fcs Clunoinei en fi place. Enfin Tes
ijjtclTcuH afl'ifterenE depuis à trois autre*.
I an tenu en ijfi. un en i}6S. & un m
'?'+■ 'i
La Chancellerie Romaine dans les Ca- 1
nlognes qu'elle g^rdz des Er^irhcz , & tei «
Hutii-es des dioceles , ont toujours retefflT"^
i mctne di»ilîondcsProirin«sEcelefia(l^
,<ici. Se les marques de la dépetidan
1 Kvêqucd'Elncaellédcl'ArcheïÉque é
Naibonne , comme defon véritable Metr»- |
politdin.
Cependant Jules Second donna une bull» J
en ifii. de'ibn propre mouvenicnt, at..J
après avoir reconnu qu'Elne dépendoi
Njrbonnc , il l'exempta de cette dcpe
dance. !!( lafoutnit immédiatement au ii '
Siège.
Le Cardinal de Ferrare Archevêque de
Narbonnc , Ce pia^nit de ce cliangement.
Ci obtint de Lcon Dixiéroe en 1^17. une
bulle qtiJ calfi celle de Ton prcdeccfTcur.
CUarlci- Quint cmpêclia l'excL-ution par
voyedetait , baluraElne km tittcEtfans
privilège ne (tepcnilii de perfonne
LeConcilcdcTrentcpouivulacelsHvis, J
fie eràaani çue In Evéques indépendaî»— ■
.fïuUniÀKirjuAfciropoIi.-aiavQi^. D'&W
«"=»'., .'«lie" "r"' IckœeM*"*!
^^'^^'■é*» S ç A V j
iPtince de Carenci , & qu'elle l'ii
itpour travailler à fcsMcmoirrs de la Cour
'E^agnc, StàfooVoysgcdumimeRoj'-
nne.dont Je Public a tcmoigné une entière
KH&âioD.
Ce dernier ouvrage ne loy doit piieffre
«oins agréable , puis qu'il n'eft pas e'crit
mcmoifitd'elegance, & qu'il contient de:
l'iniDres furptenantes , qui ne f^uroient
unquer de donner unplailîrque ceuxqui
c< liront, icDtiront mieux que je ae le puis
■ïptimtr.
)irieriait» ,_fivt txcerfta tx ert Sitmutlh
Sirthrt 1 frodiftit tx Mu/ab Franei/ci
Graverai , y f. D. ér AcadiPtieî Repi
HemAu/fnJii. I»iz. Telo/*. 1691.
LE Public doit ce recueil des penfées in-
genieufes de feu Monfieur Sorbiere à
IodIt, Graverol, qui luy donne encore dana
:oiéme volume deux auircf pièces defoo
lopre fond.
L'une elt un récit abrégé de ImailTancc,
e l'éducation , des éludes , & des ouvra-
Mda inéBMMaB{r.Sori>iere, fcdeceux
e Monfr. Cotelier ProfefTeur du Rof. Il
ttribuë le temperameot mélancolique du
einier, 8( Tes fréquentes maladies, aumal-
-enr qu'il eut de tomber durant Ton enfance
'"^ les mains d'une nourrice frappée de
t«. Quiod clJc en fut morte , i\ ne le
■»!« jwiM de femme qui roulutt i'exço -
;c àe Te
font i peine exemces ua motncac.
L'autre eit l'explication d'uae e'pita!
trouvée à Nirrnes fur un marbre , conten
un teflameot, avec des fubfti tut ions, fie d'
) conditions, qui donnent lieu àce i
mfulte de nousdécouvrirqu.
,c fecrcts de l'ancienne J urifprudenc
Livres noiiveUeracnc imprimez.
Lixicon SUiicum Etymohgiciim,Jiv§t
Eiymilogiarum miltia , quatin Scholit fui
fM Meditinmlumnos it» pcjinlunlti tketi
yoamits Bufii/la CMUrd dt U Duqurr.
C*dtmi Rffiu! Meiiein* Vrefiffer, ^ Dti
ntis,»t<iHt AcitiimUSaeius. la ii. iPa
chcï Etienne Michallet. irîgi.
Exptdtth Sah»Hdic». 7a 4. à Paris cfa
François le Cointe. 1691.
Scri/uHru S*tr» . in formam midhmt
bjMbi Ttd»iisi iPatrt KicùUt It Fnutmii
5-3^ in II. iPirischczJiVeuvcdeSinii
Benard. \6^x.
Jtphli, Tfgtdie. ParAtm/r.BepT.
P^eadtmiiJrnifoift. In^. à Paris chez
Virufedejeim Bapfille Coignard, & |.
^o/gasrd U ûis. lôoi.
llalita Zrudit». CûlUfit
'inus , Carm.Coag. Tomui
PAtm*. St^-trouveàParii
1691.
ru pour dheu-vrir un n«u-
tChine , conteanni plufieurt
■ufis dt Shifiqut , deGiemt-
r»fbii, é'd'HiJloirt, avte
te lagrAndt Tarinrie ttè-tltt •
^ui i'bitiuiJK. In 4. àPi'
Barbin , Jeao Eoudot, &:
sJolTe. 1691.
JOUÎ^-
V ï.
JOURNAL
fES SÇ A V A N ;
bu Lundy u Février. M. DC. XCifl
In livris dtCictren de l» Viiilliffi,
di l'Amitié , avec lu VarMd«xts du fim
A.uttHr. Traduits en Frutifoii fur i'i»
lion Latine deGreviiis. Âtiee des ntim
édeifommitiris dtichupitrti- ParfA
teur di U Ir^duBion des Offices. In%A
ParisfliesJeïnBspiillcCoignard. itij
LEs Offices de Ciceron ont du r
avec les dialogues deUVieillelfe'.
del'Aroiiié, en ce que ciuelijues i
voirs légèrement touchez dans le prem{
dcccsouvrages, font traitez dans lesdcG
autres avec une }u(le étendue.
Cetre confideration a pu entrer dans Ij
motifs qui ont porte l'Auteur â no
ner cette noii.cllctraduaion. Dan
logue de la VicillelTeCaton montre ce qfl
kpeuc ren.Ire tranquille êchcureufe, 8c rS
pond aux reproches qui luy font fairsd'af.
foiblir l'efprit Bt le corps , d'ôter le goût
àespUiÙTi, Btd'cilreprochcdelamort. IL
^^ifrance riea Car ces quitic vovcu > <\>v'i^
■ ^4
Jour, de» Sçavans. 91
<Mye pu l'exemple des plus grands
La proximité de b mort eAIànsdouie ce
_ieUvieUI«aeaiie plus terrible, ftàquo/
CïtoQ ne trouve point d'autre remède gue
dcs'eilrc mis audclTus de cette crainte par
longue habitude de vertu, qui donne
juite conHance d'eftrc heuteux dins
tre vie. Mais l'Auteur de U tradu-
qui ne prendl'id^e de la vprCu ny de
, ny des autres grands hommes du
Figanirroe, nous prefcnteunauiie remède
contre les miièrcs de la sieilleiTc , fie les ter-
tnrt de la mort. Se qifi conûlte dans la rcrtu
qui Dous fanaifie. —
Dans le £:cond dialtwDe Lelim parle de
l'Amitié, qui ne peut eftre véritable qu'en-
tre desgecsdelivrcz de vices & dcpafiion.^,
&qui conviennent enfemhle dans l'amour
de la vérité & de la vertu.
Nôtre Traducteur, dont la motaleefl p' js
fiiblime 8c plus pure , nous apprend qu il
liât que le CliriAisiiiirme noua porte plus
loio, £c qu'il noua découvre clairement ce
que les Payens n'ont fait qu'entrevoir,
^uind ilioncdonné la vertu pour principe i
l'amitié.
Ce qui leur a manqué eftqu'ila n'ont p^s
f^uqu'il n'y a point d'autre vertu que 1 a-
mour deDieu, Scparconfcqucntpoint d'a-
laiiié entre ks hommes que quand ils j'ai-
swni en Qjea Se pour Dieu.
VAittear a ioiat i U traduâioa de ces
dcua
91 ] O O R K A I
dcuïdiaioguescellcdesparadoxes.ql _
certains dogmes qui s'accordent peu a
les opinions communes. Ciccron fait i
que quelque extraordinaires que paroif
la plupart de ceux qu'il propole , ce Ton
grandes veniez , aurqucllci les homme
ret'ulcQt créance , que parce qu'au lieu
regarder la vertu comme Icifeulbien, il
perruxdenc fauiTement que les verîtil
biens ibaclesrichelTci, leshoDiieurs, g»
phir.rs.
J'sydit que Ciceron propofc la plupar
fês l'araJoxes comme de grandes verit
parce qucletroiiiémeeft d'une autre d
ce , Se que l'egalitc des pechuz qu'il enl
prend d'y prouver, elt contraire aux pi
cipes du Chriliianifme, & même aux lun
res de k raiibn. Comme l'avcrtiflém
particulier qui cH à la telle de ce Parada
éd aircit fort ce lu jet, je ctoy le devoir at
ger. Voici en quoy il coolille.
Il y a un ordre qui règle ks aAîon)
hommes, commeil y en a un qui rêgli
jnouvementdesaftreî, Eclecoursdela
turc. Cet ordrcell)unc&iminu3ble,j)i
qu'il n'eftrienauire chofe que la raifoi
Dieumfime. lUoic ilonccllreluiïi Staii
Quand nous ne le fuivons pas , nosaéti
font miuivaircs, & quand nous ne l'aim
pas> noosTommes mauvais nous-mîmei
lls'enfuït de là que les aâioos font b
nés ou mauvaifes , félon qu'ellei foni
conformes oiicontrairesàVoiite. Oï'
M\j vebi eftra pto? K moltii cooFormci, fc
mbte moins coocrairet, KpirconftquCflC
Bti peuvent eOrc ou plui & moins bon-
■i, ou plut Se moios mauvaifci. Ce qui
llÈratT caciercment IVgalitc de» pcchczflc
^Pour reconnoitre que les aftions peuvent
t^replus ounioiniconfornies, & plui ou
moinicoQiriircs à l'ordre, ilfaut lesccinfi-
derer & enellci-mêmes , ïc par npport à la
diTpolîtion dti c<eur.
"%n elleï-mêmet cllci peuvent cArc plo»
grooms conCrairci à l'ordre en deux ma-
li'une CD ce qpc certaines aâlooi
lÏEat plu9 l'ordre que d'aulret ; en ce
qu'UDmeunre, parcxempic. leblefleplu* -
qu'une légère Intempérance. L'autre ma-
nière dépend de pluiîcurs circonftancci ,
dont l'aircmblage fait qu'une action fs trou-
*e contraire à l'ordre ea pluficuts points-
Le parricide a de; circouHances qui le ren-
dent plus contraire à l'ordre que lelimplc
meurtre, parce (jocdansun pereontrouve
tw icmblaole t Toti bienfaiteur, fonami,
éifijdeqaiJ'on are^nJatie, parqQfl'tyi
^wéïKNirriBcélevé. En tuant un père, on
iflîe l'ordre en autant de chef» qu'il pre-
tiUlàt deroirt par rapport à toutes lei qua-
bn ttafetmiet dans celle de père.
- Qoo-fi roQConfidere Ie> aâionsparrap*
Mwiltdiipolîtion du cceuf) ontToaveil
m ^*rdelleâ feront «acoxt ou p\usou
ffavmifes à l'otdn. ■ te-
54 J O V I. ff A I.
roaC plas contraires , (ï elles parte!
cœur rempli d'un plus grand mi(
Tordre,
Latnduftion de cestroisom
imiie fur I édition de Grxvîus.avec la'
de changer les etiapitres , félon iju'îl^_
que la (am du dilcours le demandol
notesquifoQtàlamîrgc, ferveotiB
les chofcs les plus importantes. Cc(
fontaubasdelipsgefontconnoître I
fonnes , les ailions , Se les lieux don
parlé dans le texte,
Refitutiimi de flu/!mri caidt confc .
chMt U merait & U difci^Unt de l'
Par fttt Mrt. ^M^uti dt falulc 1
Dolteur de la Mai/en (&• Socitti 4
bennt. frofi^tur du Roy en Thech^i
tueiUis & f>" "> inmierefur Mr. dt
BtHvi, Prieur de faim y tan de M
riol, ^frertdit'Aineur. Tome^
Ini^. à'Paris thei GuilUumc De
CE que je dis des divers emploM
profond fçavoir de Monfr. de'
Beiivc dins le Journal du trcnticn*
KSSp. à l'ocMlion du pretnïerTome
Refulutionsmoriles, doit s'étendre '
cy, &CCUX qui le lironten pourronf
«ircment l'applitration. Ils verront
J'tta Se rfans l'autre des dÉcilion» foH
/adlcittifes. Jcn'entrctay çttiataVi
■ ■> E 6 s s A V A N . ^f
^î feroit prcfqii'infini , & ne r loricray
^'sncerpèce , qui cft peut -e fin „plusex-
Cnordiaaire qai ail eilé propoji ; dins ce
Gecic.
Aa coEnmcQccmcnt de U reg ce àe \x
Reine Merc Anne d'Aulricke u Abbé de
qoilité demaiula un Evéclié afli as une
fïOïincc doac fon Irere eftoit Go . . mineur ,
kl'obtint non-obAint les bruits lelâvanla-
fnx afareputiii épandus
liCout & à la
Il en jouit loD regirda
qoecommeun n elonfa
naiSâBcc, avoua iniea-
tiodiJe recevoii' 1 avoic
cOé'doniic, &n' _jltein-
tention de conférer II • ..j,^uand
il iroit tait les ccremonies loiiiCuécs par
l'Eclilè en cette occaiîon.
Ces bruitî s'augmentèrent après (àmoit,
ft^ttSeurs Prêtre» aufquelsil avoitimpofé
les maim doutèrent de h validité de leur or-
tliutton. &incertainsde leurellaCdcnun-
^rentfîpourpluEgrancIe lèureté ils ne dé-
voient pas la recevoir de nouveau.
Mr. de Sainte Bsuve confuité là-defTus ,
&&pporanC comme certains ces bruir; qui
InTparoiObiem incertains, Bcmêmetaux,
fotd'avis que quand cetEvfique aiiroit uiU
fins foi & faii] Religion , neanmoinssyant
elîé baptifc avant que de fc prefentcr siix
&drcs, il flvoit verilabJemcat re^u le ca-
nùtK Epi/capd.
\\
f J o ° - » » ' ■
Il appuya fon avis dedeuxprcuveililHl
Il première elt lirée de S. Augudin , cpl
dans les livres du Dapcêine contre ks Do
naciltcs, dit que ceux qui re^oivcacIcBap
tftne avec tromperie le reçoivent veriii'
blemencquand ils le reçoivent dans l'Egliie
k que ceux qui reçoivent l'ordi nation d(
Umème manière , la reçoivent aufli «ri'
table ment.
La féconde preuve eft tirée de lavalidîtt'
des ordinations faites pjr les Hérétiques &
parlesSchilmaciques. Car li ceux qu'ils or-
donnent dans leur communion font vala'
bicment ordonnez, pourquoy unbaptile qu:
n'a ny foi ny religion ne feroit-il pa^ral»'
bicment ordonne Eïâque?
Après cela il réfute les objeftions qui û
faifoient contre l'on avis. La première con-
fiflc encequel'Evfqne dont il s'agit eftuit
Itippofe n'avoir pas eu delVein de recevoir
les Ordres, bienqu'ilTefullfoumis àiacc-
renionîc par laquelle on Us reçoit.
A celaMonlîenr de Sainte Beuve repond
qu'il n'eftpas abiblumencneccfTaitequece.
luy qui reçoit unSactement ait tnlentioaih
Jerecevoir; ce qui eft évident dans le» en-
fans qui reçoivent ie BaptÊmc , bien ^u'ili
ne l'aient encore capables d'aucune ïateo-
lion.
Il ne faut pas une intention d'ime autre
nature à celuy qui reçoit l'ordination de
i'Epifcopai , qu'à un adulte qui reçoit le
t^ptême. Donc comme un 9iÀu.Ue tet^uit
leBa[)Edme, bien qu'il cd ay-
un Cpric de tromperie , aullï
jrefentcpoureftreconficré, re-
lemeac la coDrecration , bien
avec uneJpritde.meptii S; tl'ir-
àes snues difpolîtions, comme
lafoi , on ne prouvera jamais
faut tcadc l'ordination ÎDïa-
' que l'ondit que quand cet Evf-
nta pour eftfe ordonné , il ne
ricuj; , Monfr-deSaintcBcuïC
tout ce qu'il fit parut l'erieux ,
refenU comme un homme qui
tablement eftrc ordonaé. Quel-
ju'il ait pu avoir dans foncceur
moniequ'îUreçuë, celaD'em-
]n'il ae l'ait re;uë volontaire-
l'dic ne luy ait imprimé k ca>
opfll. Que s'il amanquédefoi
, il n*a pas reçu l'Ordre digne-
rfoofalut: mais iln'apasiailT<£
.r purement Ek Simplement.
reçu véritablement les Ordres .
tnfcrer i d'autres, & il a fuDi
'il ait fiit Car eux les ceremo-
ées par l'Eglife ; & il ne faut
onner ceux qu'il a ordonner, ,
n'ell point prouvé qiiic leurs or'
tient douteufcs.
ament Mr. de Sainte Beuve dé>
reû/oB. 11 en décide une infi-
KpS ] O « , » . L
^Kbité d'autres dans ce volume ircc hm
HF iblidiié. Je n'eu meTcrai ici qu'une
finir cet extrait.
On luy demanda un jour Ci h prt
cil un jutte titre pour a<]ucrir da
întericuraufTi-bicn que dans l'eiiic
fîquindîlE'agit de niettrc Ta confcien
feareié&en repos, il a'eafautpasioùjl
retenir à la vérité.
II répondit que celuy qui a poOè^
bonne foi un herit;ige pendant te cenpl
fcrit par la lai, lepcutrctcnlrcnca "
ce , bien qu'après ce tempt - là il v
découvrir gi à reconooitre te veritaMc
Sjrépoafe cft fondée fur le Droit!
qui l.i.lnfi.t.ù. § t. en rend cette n
»ilirerinndatiiinUini»certoijJt»ti Sut.
eut-if. f. profila fP^dit, ea rend «m
tre : utmliqiiii titium finis tj^tc.
' LcDroitCanonique eit en cepoitit
forme au Civil Saint Tbotnas, Se l«
célèbres Théologiens ont fuivi l'un te
tre. Laraifon de S.Thomasellqnel
punit avec julïice la négligence de ce! il|
a liifTé courir h prefcription contre tu]
Geffons'cnettaulTifervi dans le liïre
puilTince de l'Eglife.
Cesrefolutiens ontellé fi forteftira
que lespluscelcbresEvéqueî Scies plusfçS
vans Théologiens en ont recommandé V.
ie&ure. MonJr. de Meaux, entreautres, 1c
' mifes dint fes Statuts Sy&oda.tti. w n«m
K i
99
.s livres quelesCureade fonDioccfc
ac étudier, pour s'inltrujre des deroirt
ir oiinirterc. Ce qui peut paflérpour
pprobation (J'iutant plus autentiijue,
c ii'ell pasfuipedc d'afoir el^énian-
& qu'elle n'a en effet elle ijonoéo que
a pur imour de U vérité.
d'unnoHvtau Sfjlemt Jm m»nd§. In^.
i Paris chez Jean Cuflbn. i6gi,
Ous ceux qui tiennent que la terre
tourne autour du Ibleil > denieurect
ir<i qu'elle décrit on cercle «ccotri-
Dtoor decetïllrei que l'excentriciié
:ercle n'eft pa« 13 grande en un temps
unaiitre;qucleïpointsd'interfeaion
c cercle fsit avec l'Equïteur, avan-
que la terre outre (on mouvement
J 1 un mouvement diarne ; que ce
«Bcnt eâ en de certait» temps plu^
pcqtKie tnofm mouvemem.Ec qu'«n
Kl il eft plus lent.
V expliquer ces appareaces , tes an-
AAroDomet ont fait quantité de fop-
ombizirru Se contra ines âlafimpli-
etcnatsre. PournpliqDerpourqao]'
ignadéloigaetnentdufaleilà la ter-
ni s'appelle ^fogit , arrite à un en-
tuK fbit peu plos avatKé que le pre-
tprét que la terre a &<t une rcvoludpn
aoKhe, ihomCMJoàté une cxcemi,- -
•éfmdoo. G^nêc « eu recoors 4
tOO J O 4
un cpicicle : KepM
çllipfci acd'aotresi
L'Auteur de cet £aaie
qjicr tout cela d'une man
lî(DpIe& plu< pliyii^uc.
fo!eil& les étoiles li^ies n
que de grands amas de la p
dcl'amvrcrs: Queceice c
ioler
nfont.
lulcr
nousappello
le milieu d'une v.;:
fon fluide: Q«cu.'.i.
grands corps opaqut
& les planètes i ëci^
cftàl'endroii
matie
IcJlei
Cela eftant fuppofii, l'Ai
ces corps opaques povi!lcz
fortent du folei! , doivcii
mouvement: Queiuu'.îEiL
ils font déterminez a lê ni.
foleilj qu'en fe mouvant .
gnent la matière celcllc c
chemin par le mouvement
t,&qu'iis forment ain
tourbillon autour de cet a
Pour rendre tout cela pli
fe fert de cette figure. V
.jroaSeûns ceffe un no ml.
'fptoascûtez. Soit T 1»
Soi-
p
npoiTibJo
^^^^K^
Éicrtoui
^^f-
U lerro
. avancer»
^B''
«ntenir.
^^^^V
< & f^ire
î de s'ar-
^^^^P"
'entcon-
^^^B
luodini).
I nous ne
fl'excen-
^^^V
ftoit. &
^^H
tir tout à
V'
i la terre
ic pouffé
endroit.
^^^^1
sien plus
n.à/co.
me force
^^^■t
que lors
^^^Hr^>.
imaiiere
^^^K ■
^cmog.
L
ttl
Un epi(
L'Ai
ÇVCf to
corps g '
des éco t
«couJen;
nouïapj'
« lajUi:
'on flu
grands i
ceicorpl ■
«>rccnt i
ï'* fonte
fo/eil. , "
filent Ja
cfiemi'n
oicnr, &
^^B arecla micrere dans haoc^e
^HCelieftant, latcrrevenintàclïre
^Kj» rayons (jui Ibrtent du Toleil S,
^Bs (icmeurer ca T, miis elle doîc
^Hpù il l'uppalè que hmatiere cc-
^Bn^ons ont des t'orceségaletpour
K(. Maiscomme il cil itnpolTible
^Kgt ijui le meut puiflc s'arrf ter couC
^■ndroit lie Iba équilibre, la terre
^we'ripjsen B, miîs elle s'avancera
HnD, où rencontrani une matière qui
^■■de force pourlarepoufTerquelEs
^bfblcil n'en ont pour Vf foutenir ,
Rjrcfque reiourner cil T, & faire
H|«irs vibrations avant que de s'ar-
nB- Or liccs vibrations doiventcon-
llcment diminuer, de même que dimi-
; celles d'une pctuiulc fimpie, nous ne
ispas eftre iurprisdevoirquel'exccn-
în'eft plus figrandcqu'eilceftoit, 6c
le doit m£me à la tîn s'anéantir tout à
plus fi nous confiderons que la terre
mtneunvaiJTeau, i^ui bien que poufTé
vent pour aller à un certain endroit,
(Te pas d'arriver â un autre bien plus
aé, Uell e'vidi^ntque les rayons du fo-
e peuvent pas agir avec la même force
terre lo^s qu'elle cft en C, que lors
icïftenT, &qu'outrecela la matière
len C, etantplusgroiliere,£îfemou.
pins lentement que celle qui eiten T,
!j>Jjwii&a(roiirsôuecc//cquieftcnT.
■£ 3 Ccfti
pour eipliquer d'oà vient que les pc
d'iaterfeâion que l'orbe anaacl deJat
fait avec l'Equaccur , aviocent plùtoftiu
cercle qu'ils n'y reculent , que cellei
l'AuCeur vieot de donner pour faire t
pourquoy l'apogée avance plùcolï qu'i
recule.
JeferoUrroplonglï je voulais rappo
toutes les expîicatiuns que l'Auteurdo
<le plulîeurs autres phcnomenei par Ict
incï principes. Les curieux les pouri
»oir dinï l'eflai qu'il propofc.
Ils y trouveront quelque chofe de fïn
lier leucliaRl les comeies , qui , rdoii lu;
fuQt autre cbofe que des taches qui Ici
formées daoj Iccorpsdu loleil, & qui vci
à l'en décachet , font contraintes deiê m
voir dans U Tn^cicrecL-lcile qui eft autou
cet altrc. où ne ic trouvant point du I
en équilibre avec cette matière , elles i
forcées de s'eloigncrdufoleil avec nnci
ïDeirapide, £c de continuer leur route
<)U'â ce qu'ayant pall'é bien loin l'eudroi
leur équilibre, elles font obligées defei
prochcr du folcil . Bc de retourner pj
lerp^^
Si A V * N i. 10,
mtJi ^ in ttnuvtllti fuftni
If du tff/trvMiBtti/uf ÀmiT'
J'u^ir O" 'i* t'exfirimfr , ^
yitmri m venjut Iti mrmti marU-
' Pariscb» Cl. tlubtn. lA^t.
idoe perfonne ne Toit aomtné â»n$
aUI«^^ilct, tij t po-uiUot (hnpqf-
^1 <I'>pre« nature île plabeurtgcas
iuc8c tk la ville.
blognet loat encre trois hoimaet
emmet. Lesfcmtncsfont, UM»i-
Is tatiiou, qui eH deja lui lerctour,
iflé ^c . . . Il M«r(juilc de. . . Les.
; Tonr, lejeuncDucdc ,.. Icjeune
'e. ..ii ïcCotnmindeat de . . . non-
itt revCQu de Malic apr» j aroir
Il ROi.
le premier dialo^e le Commindetir
tn ridicuindïs façons de parler in-
dfpDÎi peu , îi qui ont bel«io de
Hntiiic. U demande ce i]ueveii[ dire
V(if *f»r , linoDunScigocurquicIt
I £ on diri i l'avenir Alctaiûlrc le
iposTurc , (t Icgros Vitîr, ao iTeu
ÛretcGnnd, leCrandTurc, k\e
[fbo cflqnc l'otage a «nachéleter-
r05 aux cbofeE corporelles, &i]a'il
i^eflre attribué nui rpiriiuellcs, ny
là vluc degraod. ^^^L
meeeiaatn* fuyons àc PI^^^H
^^^meieaKaz aucune aAJon. I
^HF^LaDaiDcde U maifon défend dms U^
^KciKidiliaioguetoutcsks nouvelles r
^Biâ^piirler, &s'appuye Air l'usage.
X CommiDiicur en appelle au boa Cem,
la plus faine partie de UCour, àlaquelfl
appartient , Se nua ^ un peiit nombrf
jcuncc gens , de ju|;er lî l'uljge cQ boJ
manvais.
De U il pilTc à des défauts ordina
quelijues gens lie ijualilé, qui font deprfl
tanscelTe leur rang. dlcnufcriaeïvilcnJ
avec ceux qui lesvilîicnr, de leimëconfl
ter par la dittcrcnre de fiege, gcd'e
ter d'autres par le formulaire de le
très , Bc pir les titres qu'ils s'attribue
Ilreconnoit néanmoins que 1,
titreselt parvenues un tel poinr, qu'il fcS
inutiledcs'oppoferàce [orrent , S(de vi
loir déduire les Cardinaux aux titretd'Ifl
^^^ilTimes & de RevercndiQ'imes ,
^^falitterent il n'y a que faixante ans
^Hkndrc celuy d'&minencc.
^^^b3! en dit autant des titres de ManreignQJj
■K Prince del-Ëglife. gcdeGrandeur. à
^^^ Fyàijuei preaneai auVieu d&«:clurj|
mt
es Eecles palTez donnoicQtIèal i
irédecelieurs. Enfin il D'oublic
sRivireact, que les Religieux
encceeux, Don<oLiïantrbuiiit^
I font profeûlon.
ration iimt par un éloge du Roy.
iple propolc par le Comman-
s d'cftct lur les efprits de» tioit
es deuK Civaliers, que toutes
louvellcracnc imprimez.
e Hinri It. é- At fi-sHfoii 1 1.
Varitla*. in 4, dtHX viiumti.
, Chude Barbin. 1691.
tié. i» J 1. à Paris chsz le mS-
critiquet fur It fy^émt Carit-
■iltfiplie di MoB/r. Rigif . Pér
i Hamel, Lictntié tn ThtfUgit
M (S> Société dt SorhiHt , é^.
û chez Edine Couterot. 1691.
Ef JOUSL-
JOURNAL
DES SÇ A V A Nj
DuLuDdjFiSFmier, M.DC. XCQ
hifieirfdtsEmfirntri.é'dtfaiitrtiFr^
qiti tut Ttgnfaur»nt Utfix premitri
tltl'^ili/t ■ dti ftrfemiiiini ijit'ili m
ttsAUxChrtiitm, ilt Uuri guirirti
Ui Ju'/i , Jii Eirivaitti frefaotl ,
fi'/innii II) plui illufirti àt Uht f fj
yuftifiét pxr Us citaîieni dtt Aultiirs\
jntitXi MvteJii netii peur icl*l
principalti ài^iuUtK, Tùmi Treifii^
^Hi eemfreai dipuii Stvtrt ju/qu'À IT
Bien lit Diothiiin. B»rltSinirdfT.£
à Parischez Charles Robullel. 1591.
UNe des plus rcnlîblesdîffirfi
fe renconiKnt entre ce I
Tome, &lciccond domjcdoiJ
l'extrait dans le dîi: - huitijinc JournaH
l'année dernière , cft qu'au lieu que cdr
là reprerentel'EmpireRomain dans !e||
floriflànt cllat où il ait jamais paru, celu]
le reprefence dans le plus miferable , Bt coi
MJieexpoféenproyt à Ufureurde toutcslei '
PionsStj-ângcrst.
te
!q«'îiy eut de pins hoiwcuï Scdepius
îe, clt que prelque tous ks Empereur!
«gnercni durant unficcle, ne monte-
fur le trône qucpar lecfime. Leslol-
ki Gardes qui avoient tuéPeriiiuxau
'u de Ton Pilais , eurent ]'Jnrolcni:c
Mjfe/ l'Empire en vente, & de l'ajoger
•.en qui en avoic offert 6ij-o dngnnei à
jcfoldat. 11 en fut prive pjr leSenit.
unnéàmoïC, & exécute dam un lieu
t dc9 biins.
lacallaqni avoir tirél'épée contre Sc-
foo père , St. t'ait maflkcrer Geta l'on
entre les bras de Julie leur mère, tut
larjvlamal j après quoy Macrin Prêtée
rétotie, ul'urpa l 'autorité fou verùac ,
sbftini U badelîé de la mifCtace.
'antcdé vaincu parHeliogabaledinsIc
:oire d'Antiot-hc , it s'enfuit en habit
iré jufqu'à Calcédoine , où il lue te-
u, & decapit^.
■ois ans après Heliogabale fut tué lu/-
.cdans le lieu le plusfaledu c^mp par
BBidu parti d'Alexandre , qui eut i peu
emëmcrort, & périt pirUfureurdes
tsGfluloii qui oc pouvoient faul&iT lit
icé.
iximin qui avoit commandécettefan-
e execDtioo , n'échappa p» non plus
an prédccefTeur i la fureurdes geaide
efordre dant la tente où il dormott ,
rcat ipa SIf ea à prefeDCe > tt \c
ttia^~ I ( par i ■ ■ m
--»-■- jr T.;
^nes evenemcns, 8c plufieurs
îzpendanc que ces Princes mon-
ifloient de la fouveraineté qui
in fruit de leurs crimes , font
ir Monfr. de Tille mont avec une
uelle rien ne fe peut ajouter,
rime les principales circonlbn-
propres termes des auteurs ori-
s [i étroitement cniembie , qu'ils
: faire qu'un ieul auteur. Scies
routes les preuves que les fades
I , les médailles , & les autres
publics lui ont pu fournir,
dre Se la confufion qui ont régné
auvais temps n'ayant paseropè-
'ayent produit d'excellenshom-
: cultivé avec fuccés les arts 8c les
lonfr.deTillcmont fait un fidèle
leur efprit , 8c un axadt dénom-
leurs ouvrages.
ft un des premiers dont il parle,
js Mnrc Aurelc, & fleurit fous
clloitcîe Pergame, filsdeNicon
Je Archiredlc , pafla h plus gran-
e fa vie à Rome, 8c ycompofa
l foi
Bitt.
>n>lr fautenu tvec Irop de chaleur les intt
iftsde Zenobic.
A l'cgard d'Amclius, il avoir compol
tHit»olnmeideceqg'il avoir duï dire à Pic
lin dinifMironFeienres, ScqDarantr autre
tMwre la magie, & contre resGnoftiquci
Eulébt Thcodorct , k S. Cirille rapporter
it lui tm paflàge où tÛ cité le commence
nwnt de t'EvatiRik dcS. Jean.
Ul «hircrflemen) que Monfr. de Till<
Dioniadoiinexaux perrecutions de l'Eglii
t^saxi&csdeeMMTjn, font une des pk
M/iv/viT/a «Je ce Tolutne.
-^j5jj"'"='>ar Se»ere parut d'abord afTc
*™*'*'*aCA/Wajj, & en retint \
J'
neProcuIcScfurnai
.c guéri
me Toparcioi
l'huile, M^iisdepuisil leur Fut contraire,
en lot. defendic pttei\idete faire ni Jai
niChrétien. Cela pourroii faite croire ç
l'edic n'elioic que contre ceux- qui embra
foienC de noureau la Religion Clir£t:ieiiiif
s'il n'cJloic conlhnc d'ailleurs que cin^a
auparavant b perlëcutiiin avoii commeiH
à s"ecendre iDdiftcrcmtnent fur tous
quineliturilîwent point aux Dieux.
Bien que la perl'ecutîon ait comnieacj
Rome, oQ ne trouve rien de conlîdctoU
toucliantceuxquiy Ibuffrirent alors le m^
tyre. Mais elle fut 1res violente diat U
proirinces.
Scvere eftant entré dans Alexandrie _
de temps après la publication de fonedir
y fît fouffiit de cruels tourmens à pluiteui
pcrfonncs qui y svoieQtelléiEcnécidcl'fi
gypte&delaTebai'Jc.
S. Irenée mourut à Lion pour la défeih
fe de lafoiavecplulîeunautreg; Se S. Aa
deol envoyé en France par faini Policarpe<
ayint cité rencontré dans un bourg procfai
du Rofnc, où il t'aquiiioitderonminîftai
re , il y eut la telle fenduëavec une ep^
de boit , en prefence même de l'Empe*
reor.
Ceux qui furent pourfuivis en Afrique)
l'occalion de leur foi , y fignalcrent Icui
eonltance; Sicefurpourlesanioncraucom.
*...„ra"''';°lJ°=.."»if
UiEW<= "^ t(=n^^ 1, ,nc t«*"^ -l-.o f^-",
ner-
P" ■•.Ice.M'-*''
V ... "J
Jlst qu'il n'ait efté
Coleanicé idesjeux.
tnvcrâoD tondée uni-
kS. ronce, eâttùt
ipe ail janu» fâil pro-
:nr£tieiioe,ou cju'il ait
n culte des Oieui, il
ItqucDccel'eutvain-
1 excita une furicuiè
E^lil'e , dont le pre~
t du Pape Fabien, &
Moïle âc de Maxime
rate Diacre dcRomc.
it rapporte tout ce qui
[Jiyprien de ceuK qui
au milieu des tour-
qui furent abbatus par
aêleùnedifficuliéqui
Mariirologct , dans
iens, &dans làint Je-
fondcnc ceux qui fouf-
X cem qui fuSrirer.t
]ueGallu5& Emilien
i deux Empereurs.
S. Paul fe relira au dc-
Sc VaK-rien perfecu-
JoyjçucriePapeCor-
s/andircnt Icui' fang
CV/wndantle Pape
r/ôoi Gai/us, &S.
Oi/er.
nit cette impiété par une H ^
t far M ]a perfecution qui H \
rdàTeiil. Mais au milieu H V.
Galérien allant en Orient , H y
on refcrit où il ordonnoît H Si
contre les minîflres de la H il'
toe^ & ce fut par cet ordre ■ ''
& S. Laurent furent ezecu- 2 j
C^ypricn à Cartaçe , 8c plu-
Afrique, enlt:3ie« &ail- 'V'
I
6
[artyrologe Romain mette (. '
Zenon Evêque de Vcronc , v
Eglife ne recônnoit qu'un
m , qui a vécu au quatrié-
eft mort durant la paix.
|ui fous ce règne- là inonde-
îmmencrent une infinité de
mi lefqucis il s'en trouva
T annoncèrent TEvangile,
prédecefleurs d'UIphihs,
ardèrent à la fin du quatrié- î
e leur Apôtre 6clcur Pro-
i
■
h
S la féconde il liivife lesprocéscn
Ifpcces, qui font l'extraordinaire oi
jhairc. Se l'ordiDiire.
Cenfidcrnnc le procès cxtraordïnaii
[encrai, il en explique l'objet, la fol
jclalîni puis le regarde en particulier.
^première inJlan», qu'en eaufe d'a|
'' foie contradi£tai(cment înfl
Lcupir contumace.
11 confidetede b même forte le proe<
piiiire par fon ol';et , par (â forme, |
. & rapporte les formules de toi
qui font en ufage dans lesTriba
d'Allemagne.
fi>* L'Amitii. lit S. à Paris chegs (
Barbin, au Palais. lâjii.
tarais de l'auteur ont tiré de feci
e Poëme de l'Amiiie' , d'o"
[Soient pu tirer celui de l'Art de prêt
imprimé quinze ou feize fois fur unct
imparfaite qui lui avoic edé dérobée;
toutes les ver îtezqu'it a tdché de rendit^
Ëbles, il n'y en a poiat qu'il ait mieux
l bliequcccUc-ci:
Il n'tfi foiot /sni virtH d'amitié
Il n'a pas renferme dans cetouvragffi
■ui /e peut dire de l'amitié, Btc'eft
DES SÇAVANS. I2i
prem ier chant contient une dcfci if îioti
ivanragcs de Tamitié en gênerai, Jelc-
roule fur !e choix des amis , letroific-
iir les vices qui corrompent l'amitio 3 2c
atricmeen prefcrit les devoirs.
s noms dont il s'cllfervi font des nom s
oicz , par Icfqucls il n'a eu intention de
;ner pcrlbnne en particulier,
îs portraits qu'il a faits de Damis , de
mdre , 6c de quelques autres, neveu-
dirc rien autre chofe finon qu'il y a
lommes vains , bi des amis frivoles,
pcrfonnagcs empruntez pourrepreùn-
î5 vi 'c? , ne donnent pas pius de lieu dt
.ppl:qi:cr i qiiclcju'un en particulier ,
♦■'ils n'avoicn: clic reprefentcz qu'en ge-
■ •
:r..' u^i ouvrage cu'i! n*i fait que pour
ni i s , i 1 e n 2 1; o m ni e q ue Iq ucs- u ns , c a-
rfqucl'j ion: les î'eres Garnicr , Chcmi-
, de la Rue , î'^: Chillard. Il n'a pu norn-
le- autre" Trcdicarcurs qui le diîtin-
it, 5: quilbîît prcfque tous cocntis de
5c n'a pas pour cela eu deilcin de les pri-
ies louanges qu'ils méritent.
l:À: '■ S.z9j:ttiicjr. Jn X. àPririichj?
rr:,n:oii le Cointe. 1602.
r.:- (."onauêrcsqucles arme? vicloncu
fe^ de Louis le Grand viennent de tâî-
n Savoye , au grand ctonnemcnt d:
:? i Europe, ne pouvaient ciirc cclc-
>-• /'' bî — .
fiit uoc des P^'
quence.
.»8»1?!'°,.i.i.s ■«"'"'
'^""'■j.Ctit"»»'''"""'
Il*
.pttLO»-' '
î". lit'"""' •i»ft»'"
lui "/l"' " 1 1'«»»"?
ie«lt«elt de r^avoir ire que S. Paulï
>, Péril onius l«cxpli(]uedac<»rpJ
s Prciorienncs campées hors de R.O-
c avant que d'crabiir ion expiiciiion.
ippofe certaines idées iîmples & claires
yièes aux mots de P''«/(j<f& de p««tr#.
k^motdefrtfeMriené iatroduitdùlôa g
SnmeacemeRt pour lïgniticrunMagilliaiB
llreodoiilijui^iceau peuple Komaia. (C
iJléauiVidociiiéàccux qui commindoie^
& même auK Rois, aux ComiH
LtCa^ix Empereurs, qosml ils avoieni es'
■mandemem. Deljcllvenuquelevai£||
Poùelioit le Gênerai del'arme'e. s'appeC
' m freicritn . que la cohorte qUÏj
t autour de lui , s'appellaic rft.'
( trtterimne , & que la Fente où illoH
_ .'appelloit S'tttiT§, ii. failbitiapliM
-tOtlfideMblepiriieducamp.
C'crtoic laque les Officiers s'a&mbloient
-L>ur tenir coofeil de guerre, &pourpunir
'-.i cotiiruveations faites aux ordonnances
linlifiires,
Sur ce modèle le nom de Prétoire a eSS\
-ijifi donné au lieu oùdemcuroient
.icnsdfiProïinces; ScS.Marcapi
. iiiondePihte dans le i;. cbapitflj^
. iuite du tcmpsieslieuxdcftin
,.^^ U;u)lice ont eiié appeliez
ii u'oiii elle feparez que (oit tatddcUàe-
Pi
Ctk fupporé , Mttnrr^ Perizoni
qu'il lai eft aifê de prourertjuept
*]e Prctoire litiot Piul n'tpa entra
naJfuD du Préteur , ni \z Palais de N'
aucUD antre lieu de Rome deftiné à j
dîHcrcns dei parti rulten;inatt qu'il
- du le corps dn troupes PrétoricDH
Ȏes hors de la ville, parce qu'eu o
là le mot dcPréioircneftprenoit
feus, comme il patoit par plufieu;
ges des HiltoTicui. & cotre lutret
tone & de Taeiie.
De plus il cil certain que S. fti
appelle à rEmpcrcur. fut mené i
& mis pir ic Ccntciiicr entre les n
Préfet du Prcitiire,quilui permit de
rer où iivoudroit, pourvuqueccl
la garde d'un Toldat. Il nefutdoflcp
voyc au Sénat, ni aux Magilliaud
pour eftfe juge, mais à Néron , 8c
fetduPrerwre , qui te donnaenga
foldit; & ce futenconvcrfantivet
avec les antres foMats , Ec leuri O
queS. Paul fie paroitr'fon innoccnc
veriiê de Ton Evangile.
Mr. Huberus dans un comment
le DigeSe a fjjt une digrefiioo coi
Perizoaius , & lisutenu une opinion i
lîlie à dire qu'au temps de la Rcf
le mot de Pre/eirt (igni'ÏDk la ten^
meuroit le Gênera! de l'armée , Bt oi
noit fes audiences, & que faut Içj
jvurs c'cHok un app aitement^|É|
iduite , mais encore admirer la pu-
a domine. C'efl fclon fon opinion
harangue dont parloit faine Paul
smîer chi pitre de fi féconde Epitre
hée 9 où il dit que quand il avoic
fa caufe , il n'avoic efté aiTifté de
*•
^erizonius répond fort au long à ces
ns, 8c foutient quepourfçavoirau
ue faint Paal n. entendu par le root de
, iffaut pmcipalement avoir égard
jue Tufagè de ce temps-là lui avoit
& confulter les hifloriens qui le
t condamment pour le corps des
Prétoriennes , Se jamais pour un 3p-
nt du palais Impérial.
t au padhge de la féconde Epitre à
éc, iînejugepasqu'ilpuiflfcfervirà
.1 ° "
âpxl'hilîppicns .aufqucla il faîfrf
)c fécond diapicrc i^u'il fera biescAf
libellé, Écqu'illes iravoir. linep"
èa lecond dans la icconde £pitre i
théc , à qui , Te regardant comme d
ûimc deltinée au ficri6ee , il prédit i
prochaine. 3
Li dcfenre qu'il entreprît feul dafl
lècond voyage, £c abandonoé de tous
frerts , n'a rien de commun avec l'av
cément <]ue l'Evangile reçut àzas le p
mier par U maaifcltatiau de foa iu!
cence.
Ces deux fçavaos hommes en trait
cette queftion . avancent de fort be
chofes. La dilTcrtation que Mon&jjfl
xoniuï a faîte fur le de'nombrennH
peuple Romain, a fait un article H
àsns le péoaliiéme Joaraal de l'annal
uicre. ^M
Kiu-viSt Mithaila fcur »pprnt4rê^f^
mtnt l» GtfgrAfhir univtrftUS'^M
tin»»t le trAtsi dt U Sfhi't , J^Ê
ftripticn dughbi ttltfti f^ierreJii^^Ê
Par II S'. Ji U Croix. In ii. ^B
mts. À Lien, £câ Paris ches la ^^B
Daniel Ho rthemeU. 1691. ]^|
IL n'y a point de fcie^e qui i(^|
abraluiuent ncceCHiirc à un b^|
homme que la Géographie, IV ^H
.qu'elle cit dimeuéz lasg-um^^|
niaïquc, ccpoeaque.
.1 fi Cet ouvrage cil divifé en quatre te m
Dans le premier il traite des principes de ;;i
Sphère , & y a ajouté plufieurs figure; pour
en rendre les démonllrations plus /.i;... .
n y fait voir les divers habitans de l.i t . i rc ,
l'ufage du globe en gênerai, lama:^-:c de-
fe bien fervir des cartes, & les ditî .: i.:cï
mefures de chaque pays. Il y donne luifi
un traite' de Cofm ©graphie , où il pirlc de,-
Cieux» des aftrcs, des comètes, or; ri:r-
teores, des elemens, 8c de ce qu'il ;, a de
plus remarquable depuis le ciel juiVu u ïa
terre. Il commence dans le même trine
à faire la defcription de l'Europe , c: coa
i^'aae la même matière dans le lecciui. Le
^tx>ifiémc contientladefcriptiondela 1 r:i»
^c. Le quatrième comprend TAfic , V W -
(B^TleanVerrazano, Fbrcntiit.
ouvrit Tes côtes Je U mer. Bclepaya
',ad (kpuU k Floride julqQ'à l'em-
«du fleuve deS. Laurent,^ en prtt
»f] aa nom de rraiii;oif I.
IM içrés Jaques Cartier partit de
"Or aller reconnoltre Iciterreiquî
*Td, 6c au Sud de l'embouchure de
Sur le recie qu'il 'en fit ii Ton re-
JT/a^doRayunecoimniirion
/*^rtit le tô May Jf^f. pour!»
. ^So Canada.
y^premier rfsnsfe/Î^U,cde&îfit
'*"''■/«.''»■ &Xtrcau¥«rbi*«û.
F <s
}
rude , Cju'it revint en Franccau tooit^
let de l'année iuivame.
En if4i- Roberval obtint de Frâ
le litre de ftin Lieutenant. Sclespi
nccefliiires, & menace Jaques Carti
arriva avec cinij nivircs au Hcuve i
Laurent. U y bâtit on fort pour ft
àcouvctcdesinrukeedcsSauvages. <
bentlint néanmoins d'y elVre accabl
«ombre, il difpora Tes geof à retoi
France.
Comme ilsyretournoîenc ils i
rent Robcrval aux environs lie I4
Ijie de Terre Neuve, qui leur ara.
iccouTS , & ^ui leur perfuada de n
aveiiluiau Onada. Roberval repaf
.tût après en France, s'y eœbaïquf
coade fois pour le Canada. &6tna
aptes quoi le deffcin de s'aller étal
^c pays-là fuE interrompu durantle
legae de François 1.
En ifçS. IcMarquÎ! de ta Roche
liHioronie Breton .offrit fon fervic
ri t V. qui lui donna des navires p
treprife. La mauvaifc opinion qi
i»v«itprifc du Canada, futcaufcqul
:trouv.er d'autres compagnons qut
.te prironnicfï, dont) les uns eflo
damnez aux galères, Sclcsautres:
.fupplice.
Ciiidoiel Pilote Normand.conduiiît
rculement ces navires , fie mouilla pr
de J-ilîe de Sable , où \<t Manv^^di
► ç * T A N s. I3J
es cinquante hommes ti-
is, & kur UilTi des vîvKi £c
uodiles, avec proraeflè de les rc-
^MÛî-tât qu'il aurait trausc un lieu
Cl établir une colon je,
lC cberciu iQuiilcment, 6c fut contraint
^fliiren France, d'oùilne put retour-
l'IOedeSablcj ce qui tut caufequcla
iri de ceux qu'il j avoit lailTcs y perî-
lln'enéchapiquedÎE, queChidotcly
Ualhntàh pfchedehmeluc, Ules
na. Se ie5 preiènta au Roy . qui Icut
îtroisanDéesiuiiiantcs les Sieurs Chau-
de Mon» , & PDQtgravé firent truis
ge» en Canada, qui ne furent pas plus
eux que les précedcnî.
. Cour de France rebutée de ce; mauvais
■s , abandonna l'enlreprife jufqu'en
.. que Monfr. de Champlain allie
découvrir les avantages qui fe pùu-
at tirer du pays , les communiqua à
JcMonraGentilhommcdcXaintonge,
lyant obtenu du Roy une commiilion,
ppaen lûoS. deux vaifleaux, donc il
la le cooimandcment à Mr.deCham
I, qui arriva heureufemeoc au fleuve dj
lurent, 5c t'avança julqu'à l'endroitoi
jjourd'fauy Québec capitale de lanou
icooduite fut univerfellement approu-
en France , oîl Mr- le Prince de Coudé
uaàt&proteÛioa. Ea tiiA.'\\ùsi&.
F 7 Vç
I
le pUtl du Canada , aflcmbis plufieurs ;.
mille; reloluês d'y pafTer avec lay pou-
former une Compagnie fous l'iurotitc a
Koy, 5c pour y mener des MilTionaaire)^
Rccdllects Tureat ihoilîs en confiiicr
des rrjv^ux qu'ils ivoieat lupportez
établir U loi dam l'Amérique OrîcDtalq
En ij-ir- ]cs Pères Denys Jamai , t
Olbcau , Se. loiëph le Caron y pallêrenJ
yjettcreai lesfaiiiieineDsduGhritlianâ
Le tf JuinleP.d'Olbeau cclebraàQd
la premicrc Meilc qui ut jamais e&é éif
Canada.
Il fuidelliaepourallerinllrairelet
tagnais, Selon éfablilTement fut n
TadoulTac Le Père le Caron eue p
tage les Huroas, Se les autres liai
Couchant , s'avan^ julqu'à cinq t
cent lieu i's dans Iw terres, gc fit u "*
nairc de la langue desHurons.
Au nioisdejoillec 1616. Mr. deChi
phin revint en Frini:e avec les Pères Ju
& je Caran , pour y folliciter '
necenaires.
Les Supérieurs des RecolleiSa jug<
que le Pei'cjamai devoit demeurer it~
pour y folliciter les affaires de la n
France, nommèrent le Père le Caron C
miffaire General, Scluy dannercitlpod
cond le Père" Paul Huct. T
Us partirent de Honflfur Von^iétat A'ï
1617. fcaprés une dai^ereufe navjgatioffa
pJusdetioisnimi, vivtKKoi.^'ïtù^iS'
s ç * V * « ,. t-t
,^oit)B'ti6i8. lePefed'01b«afit »
'" fwovcntuc d'un Jubile pout k»
pns.
sRecollefls ayant reconnu que le peu
nvagcs BufqudE ils avoietic conféré le
!me , eftotent «ulli-tôt recombeE daH
iadf&rencepoQrlescholêEraîntei, eii-
dc (erribies a! larmes de confcieact , &
'ireac à Pari; pour avoir livK<ktS(i-
, Les Doâeun deSoi^oniK conAiliez
-ITus fuTcw d'avTS que le fioptjfne oc
lit etlie donné <}u'â ceux qui j^r une
ae épreuve auroient paru bien inftraitf ,
étacnea de leurs coutumes barbares,
e 3 Jsn itfio. U première Pierre dn
ÎBtifc fat mifei demie lieae^u^srtde
bec Le ij- Mrj de l'année fiiirime k
pelle fe tronra en cft«t d*cftte bcdite »
fiit en lâct Cous le titre de MAtreDanie
Aagn.qai eft leméfne^eceluy de U
nkre loaîlôo de l'Ofdre de tài'ot Fran-
■ Cam^agaie dci MaHinu «'«voit reçi
lOvâ te jnfte les lettres de IWn éiablif-
tflt, ifà'i condition d^pfoyer de tout
ftmmr ks Miffimmirei qui tra*ail-
K ■ la cvnverfiandf sSiuvtgM dini le
«fa. Mail ^rce qo'amctiee unique'
it WT ttiiCT*iï de tcor commerce , ils
wwitM cen de h RcI^Îor , Monfr. le
: deMBstnarenct , Vicersf^CMiidti ,
ibroM me nuoTelle povr l'tiffofer à
jiuot, âtsf J'e^fance^'cllè i^wpiîv
i
,;S J o IT R K *■ .
teroir plus fidcilement de ce
eftoit le premier & le plus efTenti
Ces deuï Compagnies s'eitnnt I
divifces, le Gouveroeur &1es aoa
pays , joiati à leurs MifTioanairei.
tcrenceo France le Père le Baillif Rï
qui prelenta une requelte au Roy , :
Jes principaux attrdcs , 6c eQtr'i
réunion des deux Compagnies.
Le Pcrclrenée revenu de Canada:
pTopofa à Te! Supérieurs de jettei
îiirquclqooautre Ordre de Religii
travailler avec ksRecoileéls àrii
8c à la converiîon des Sauvages, i
meure délibération , il fut reroitt
Père en feroit la propolîtion au
Provincial des Jefuïtes, qui l'ac
de grandes promelTes de reconooiu
la part de fa Compagnie. .
Mrs. de la Compagnie de Canada)
rent im jour aux Jefuitçs pour fe tj
leur bureau avec les Recollcâs , S
délibérer enfemble fur ce qu'il y 4
faire. Les Reeolledis ne furent poin
tis, & les Jefuïtes j'y trouven
Par le refuttat la Compagnie ai ,^
places aui Jefuites des fix que lesReQ
y poflcdoient en venu d'un traité,'
cy s'en plaignirent à Monfr. de Ven
qui avoitfuccedé àMr.leDiicdeMn
renciàlaqualiréde Viceroy , Scqui
çu'il nedellroitpasqu'ilyeufl aucii
ffswent i es qui ai oit e&^ aLti^&i a
DES S Ç A V A N S. If
des dx Rccolledls, & qu'en cas de cor.::..
I vent ion , il revoquoit ieconfentcmencc^u il
i a?oic donné auxjeruïtes pour pailer en C:«
nada.
Le Perc Noirot nomma cinq Jcfuïte.': r...
s'cmbarqucrcnc avec les RecoUeéls , Cv y
arrivèrent en lôif. Mais les chefs ti< !<:•
habitans rcfuferent de recevoir les Jciuirc * .
à moins qu'ils ne viilent un ordre exprès vi i
Roy pour leur étabiiiTement ; & ces Pcr :
cftoient prêts d'abandonner leur uciTe..: .
iors que lesRecoIIeâs obtinrent de Mr. *
General 8c des habitans h pcrmilTion «.i^ ..
lojjcr pour ne faire avec eux qu'un cor^ . ,
qu'un efprit de miiTion, julqu'à ce q... .
Roy en euli autrement ordonni.
Depuis pour friciiiter leur ctaM'iT. -r-'
iîô îcjr rrctc.eiit une charpc::t>; tOwiu-
pirw'c u niirc deux corps de logi?-
Au n-.oia d'A vril de l'ùnni- 1 62.-^'. i::.
df u X ! e : u i r c .i 6c c :• u x i\ ec o Wcci- :\ '
çiîce Je ci'jf.ii*c par les Aîi^'')i:; xl\:\. .
vicre lie S. Liurenr.
I.o 19 'uiî!jr dw i'an'cc i'wiiva!!-.: .
g. 01= parurent c'cvarit -^ci-'CC , i-):.") '
ic: rnnjoi* de fc rendre , ik les i.': .
coîrpolition. Les Am^Ioi^- ne fircr .
r.n\ aux Rccollccrs : inr.i.î ilî pii!-:-
mailbndc^ leiuites , £c les co!i*.ri ;:-•:-..
s'embarquer avec plulieurs Irai.,:/ •
Tadoufl'ac.
Six (cmaincs aprcj kj J\Cco\WO:i ti .•
X
■Jeone&delaNouèTfi?;-
treDa„edesAng«. q^uelc"
T «oient orêté ;ufqu'à ce
chcve leur 6âtimeDt,& que
nouvelle France.
citèrent cependant leurre.
' ***"n«nt pour cet effet
'«flî Jes ordres du Roy . &
»+»
Je
iIu,.;oLi-
"M
■eligînP
I
Des. Mais avant que leurs préparatifs t .
.^fentichevcz, ils reçurent de nomeile; d ■
"fenleide la pirtdcMr. del^uzoa .qui .<
|voit plullciirs fois prcUcK de vendit ■..■^ .
icluitei leurs terres , leur couvent , if.'.
iglilë, leurs ornemeos , Scieurs meublir!
; Mr. Loifel, SîodicdcsRecolieâs. fitain
EdcuxromraationsiruneàMr. ileLauzôii ..
I^sui: InterelTez dans laCompigniciIu 1:0^^
Cnerce, & T'autrcaux OlAcicri qui edoku
rpieppe , où les Rx Recolleâs s'eltoien)
bdus a JciTeio de s'y embarquer.
W-i Lu repoofc leur fut favorable :
pndant oa eiuretint>i:es pauvres Kâlig
|&proineJreî&<d'erpcraQces, julqu'au n
_ l'il fallut oieilre les vailTcauï j
Ppoile, & qu'au lîeu de )cS y recevoir, t
leurdéciara l'ordre cooiraire de Ja part des
propriétaires des vailTcaux 3c des terres du
pays.
lit lîrene depuis diverfes tentât! v«(, toÛ-
jours éludées par ceux qui ne delïroieni f.
\pi revoit dans la nouvelle France, L-.
eanfoîation dam cette difgrace fut l'a» .
tagc que les ReligicuK de leur Ordre o-
d'avoir préparé lus vojfes auï (Millloni)
fesdcsaiiUresOrdrcï^uiont ptù>:hér£v.
gtle dans les deux Indes , en Alîc,cn Amer
gue , Si en Afrique.
Cequ'ils déplorent le plus clique le fruit
smilTions n'a niponduque toiblementau
:!edesMifIionnaires, pendant quelepa)t
«Ité polTcdé pu la Compagnie du ^^^
:^ » ^ * 8 S -A V A N ■. 441
9É ■ «• lear ^f ftgre fonâion en Ca-
iaeud'âdmimâm leiSacremeni aux
ttieiu.IiDFToat Mtniic. S'ilionttu-
■té, il* oDtezpoflÉteSiCTeoiencl UDC
pprisn prcfqne pertvne pu le promt
MrdetSaavigct i. nue vie tonte pajrcn-
,- flEfV leur ïnfeBfibilité pont tonte rcli-
K D'où l'Auteur coudât dm» le fei-
«Klu^ti^fàicftle daraiefjB premier
Me;^ae'le« rdatiotu de ce pa;f*^ ont
Hmpriméei fur de faux memoirei en ce
i regarde le progrès de l'Evangile.
LelecgodToRie tnefourDira Jefujetdu
imîer article du Journal fitivant
jOTJT^.
[
,,if...*,"s\..».»>-';„Gi
ç[,r(q M'i/^ ç^js cW*
it VIS »<.o«="''
Kp»»"'"!'."'
1 vint lissés de circait, &eftlicui;c
K cent de Qucbce trti remortïsnt ic
fleuvcdeS.Liurent. Ce fut là nii ]:;■ [.rr.
Tonnes qui compofoient h Comp-i,'! . ,'
Mr. Oliier, firent cftst Je mente JL :. .r,-
tiaires&leshoi)itaux. LcRoy, EclijJiitc-
reffeEdans liCompagniedu commerce leur
en cédèrent k propriété , dont K" 1 7 Mar
1Û41. Mr. deMailonNeuvc prit pcfll-iSea
CD qualité de pretnier Gouverneur. jp
Les travaux de toutes ces perronnei d'uK
mcrliediftiagué ^d'unepietêlblidei-n'd^B
rent aucun etretpourlaconverliondeiSll^B
vaecsj fibieiique reconooiflànt l'JnariudH
deleurseâbrts, ils propofereocàMr. OlIii^H
2c à Mrs, de fon Séminaire . d'accepter ^H
propriété dcl'lfle de M ont -Royal , K<}c^H
cliargerde h conduite de tout lelpirituelj^H
de tout le temporel ; ce qui ne hit hci^H
moins exécuté qu'en lâû). ^H
Comme cecie Eglife naiflântc n'av^^f
point encoreeud'Evéquc, Monlicnr ï^«|^|
Ion de Moniigni , Archidiacre d'Evren^H
fut fïcréEvéque dePetrêe, acnommél^H
caire Apollolique de Canada , aù'll {W^H
en iCj-g. JH
Avec tous ces avantages l'EgliJè dc^^f
nouvelle France, bien loin defaiicdcipi^^l
grés , n'Duroit pu encore fe foùtcnir Û^H
le fecours du Roy qui re'unit le payt à H^F
domaine , Se Te chargea des dettes, Se dilfaH
di: pourvoir aux friis(kl'E&Iifç,_,(i?kjB
I s Ç J V A N I. tiJ
Irc. da Scminiire de Modn
rcnt aae taiCtioa dia<
àf t'ubandonncretu; apreiW
l lapcg de fruic. _"
pré* TsaiorUc «lu Ray iitcj
.les qui «Jcpuii uenti *
:hé \e retour da Recc
Fraacc , 8c le Peie Gernii^
Ptovinci^il , Si ^ui depuis
VciK'c , y mea\ cinq àe S
ntre lel^ucls le Ptre Gabrf
fol (iciUnc pour premier M"
îrtdcF((iaten*i; , elc '''■
uidepuiiaprislcmén
t Utîluqtîondupayj.
I'IUc de Mont-Royal le fled
aureot fc partage en dàâ
toc l'une conJuit au pijs m*
autres nations répandu '
i & l'autre conduit ai
rers le Sud jufqu'au lac
quatre- vint Heués de Isql
ïDCcde largeur. La perché*
2c les Ceti'cs d'alentour eia
«lies.
otcoac y monta à la tefte J
iRimei, Sccnmoiasdefixfl^
un fort , dont il donna|
:at à Mr. de la Salle,
nia propriété, à la charge j
rdepierre, d'y entretenir .
BÛHion dcRecoUcâj
dc5 envirot\s. ,
G
< < A V A K f:
cet meurraen s'cftiacâ
Uni Iesherbcs,I'iinTiraibii
.r de h Sille , & le mncqua.
tn un coupdaDsla celle, dont
M licure apréf- Un Recolleâ
ereni l'aflilla à U mort, & lu]r
>ultiire.
;r chapitre de ce fecoaii Tome
tioadei avantages remporiezen
rant l'mnée i6po. par les sttnes
t leslrotjuois & fur lesAnglois,
nduitc de Mr. de FroDtcaae,
ation d'une melhodt pmr rifouirt
liltx, de tous Itsiitgrex, .fitivit if
uitTts meihodis , dtnt U prtmitr»
lei moytns de rffiudre eei mémei
tx. far liiGtùmttrit, ^U/etendt
ifestdre fliifiiurt qm/lietu de Die-
t t}ui n'ont }oitit eneortcftirefoluh.
tojifr. SMt, dtl'AcAdimit Roy»te
Uncti. In M. à PumchcKjcao
a. iSpi.
lethode des Carcaiiesque Mr. Rolle
jDnée dans fon traitéd'Algebre, a
E de bruit parmi les Mathemati-
our obliger fon Auteur à répondre
cipalesobjeftions qu'on y a faites.
éduirencàdeux. La première, qae
loila n'ifant point doiiné de dé-
:ion<, on cift toâjour) en droit de
G j fccou-
;{ A V A N I. ^^^
I DcUttrieri l'cftant ci-
I Inhcrbci , l'un tira Ton
hSalk.&lem;inqua.
Icoupdiiasbrelle. dont
re»pré(. UnRecolleâ
hmâaUamorc, dtlity
jtre de ce Ceçùnd Tome
9vnn(«g» rcmpoitcïcn
bée 1690. par les armes
[iidU 6c fur IciAugloii,
! Mr.de Frontenic.
\tmethidt four rifeudr»
Uis lt$dtgrtx. ,/iiivît d*
M'i, dam Ia f'tmitrt
'' it rifiiidyt ca mimti
Jitmttrii, tè-Uftciinii*
f/ifurt qutllioni dt Dh-
foinr t>i(trt rfié rrfaluïi .
I, dtJ'AfuJtmt Royale
I ti. iL PHris chezjcaa
tCiCcsiâtsqoe Mr. Rolle
Ton iniiéd'Algçbre, a
parmi les Maihcmatî-
!r fon Auteur à répondre
eAionsqu'oa y a faites.
ieux. La première, que
IDt point donné de dé-
" [rà/Durs en droit de
^^'imcthodc, Ll
fccoti-
■'»"=',-ï„îi» . « T'°" tt co»"";
coorbei dont il (e Cat. Il Tuppoli; deox
UgaesÙToilcs ae. iJ, qui fetouDcntà
glc) droi» au point O. Il afpciii: l'ai^
c«i< le premier aogie, l'angle tué le îc. j
caad angle , l'aogle ie» le troiricme in-» 1
gic, fkl'aagle aed le i^uairiéme angle. Lt '
ligne «« en l'aie. Se !e point 0 kcentre.
L£t lignes paratteles >(£i^, il Icsappellc «^- '
ftmtétt . comme HK.HI, EG. EFf
Se ((Mlles \ts quant liez connues (|ui (crvcnc 1
tcipiimer les rapports de cfaaqueordunnés
à&diiUncedu centre e, il «et appelle pard.
mtirti ; Enfinlalignecourbcdont il s'agit,
eftcelle qui palTepirleiextremiiezdecou-
tettecordonnéesd'un mëmcordre, dooiil '
)ppelle1csdiftiiat?ee x, &les ordonncet &,
oubienlodiflanccsi', St les ordonnées j
Toutes CCS déiinilions luy fontcomm
— 3VCC les autres Gcomettcs : mais l'ap- "
" .jtioneneft différente. Ilauroit pu fup-
'.r que les lignes me, 6d, fe coupent à
gledroit , comme au cis le plus limple ta. la
plut aifé. Il prend pour exemple l'égalité
iiiivacte:
— 4*«-i-î«
it conftfuire ou trouver le lieu
i^flc Pour cela il prend faccclli-
ftâtesles valeurs cj'.r, en la fu^ço-t
•ijfcrotpukii, â», ij,&c. *"'
G< ion
î,,\.i
■foo> 5 :
lenoî-
V>''°°",ru~"'"'«"s»'i«"°"ï
ma-'» °" Monft R°"'S >«<»* '
K "•„♦-." bit»"'" °&o.=tnii«
r trouver fi un nombre donné f
tedeuxoudetroisquarrczen
.tracions. TousIesAnalifiei
içn cette méthode peut a?oir
Its problêmes indétcrminci.
ceui de Diophantc s'y rédui- ,
\ uteur a fuppofé par tout ce
oUe prétend démontrer, que
întier qui n'cft pas compofé î
«cncntiers. ncl'eftpasnon ;;
■
mrilL & de Tranfcis I T: '
-l.Barbm. i6p2. f
arillas s'cft prefqu 'entière.
"J"^ 1^^, ^^ promefle qu'il
r-
%
Dieiit qu'il iuj a, cité polUblc ,
icrits dont les rcgnei de Hcnii II. 1
fois II. ont elîe [irez; lamaniure?
tnacufcrils font lombczentrerciœaiaSit tl
WJieux ou il citime que ks curieujf 11
trouveront encore. Pour lei livres iffipiiil
mez, iU'«ll épargne le plus Ibu vent lapciiicl
de lu citer, pour nep.is pvoîtredi>U,cerdB I
UÂdelitédclàmomajrcdeceuxqtûledoiNg
oeront li peine de lire Ton ouvrage.
L^hilîoire de François tl. DjcUdivilccI
qu'endeux livres : maisilscomtfnneRtili,
faits ânguljen, & propres à conuinctskfj
plus incrédules du foin particulier que il
Providence divine a pris dant les conjonâ
zeslesplusdiSicilesderaUTer laMonafcli.
Frant;aife dn dangers qu'il ne leinbloicp«|fl
qu'elle puft éviter. lI
Les portraits des croîs Cbatille(itqui£>at I
t du fcane de Henri 11. J
■s-grind nombred'é-
ecicWcwent '.
ippro
_ e la En du
■al le noircjtd'une étrange
autre que MonJîcur Va-
le difpenferdc dire la ve-
it de girani qu'il j 3 dini
ilîcur de Beihune de kr-
^dmiral écrivit defapro-
iert mois de fa vie. Il n^a
le fupprimer la conjura-
re Pierre Louis Faxneft
& nu naturel du Pape
1 décrire plus fuccinÛc-
le ce fut elle qui raoïpic
s que le R07 Henri If.
recourref le Duché de
de ^cilité que le Rojr
rc l'avok perdu. Siceuic
la prétendue longueur dfc
, ont igftoré celte pant-
oiïent s'en prendre qu'à
jencc , puilque l'intelli-
a Due de Parme avec les
clairement exprimée au
;la relation qu'ils veulent
e Conclave de Paul TV.
KcefTaire , quand ce n'au-
ir juftifier que les plus
commettent quelquefois
is pardonnables , St que
•s Quint quipaffoitçout
ra^néde Ton ficck, ît
G 6 (^1
[ ^'il .-•■,
.sidtli ■
tcuT. n'ouUli.i tiin Jccc.-ju'il cr«
«clTaicepour le priver de twi&icsEl
ilMail'iiDd'Autrichi: poflciJoittUmi
Cctie ingcaiiiuiit; n'clloît pai^uoarc
k l'ape julet Seeontl en avait conip
ikimblablc I fc même une |>Iii( ^
l'cgard du Roy Louis Douticmc,
touteladilïécencciju'il yeaiatirt ^
4ui <}uc Ciiarlci Quint cvîiiiletoiub(
le pïécipiccfur le botd duquel i|;
'"'"'-■ ■'■•■'. 6ç que le Cm*
l«y-r
éi:lia la fiance de^ prol
Lorrain
U faute de cetEmpei
Rojr Louii^DauEicmciouftiit Isa
^ £Rttfepicns qui pouvoient arriver
■ " ! Jules Second,
. s s . r . B .. If:
3 4i$ OrJiiuni : cà 1'9h titii U nt-
¥"<Ji t'imftrtan:tii*ttl tx»mtnf»r
•fiurt, fUf lu CeitciUi . (^ far in
i; UtntBifrfitûnlil/tiliitfiiirt, (J*
• .!r.cnniftiuiyfr,piirtr. Ih8. iPwil
. L kiiiniDcMiciùlkt. iC^t.
nr^ fjut fiii s'artendre i trouver Jans
lïfc l« quciHons qui pnvenC elhc
iu« OnJinaniivcflnreponreMouCn
.!. L'iuteur ;'elt contenta de propo-
i (hofcs les piusimpor[3m»quedoi-
:,ivoi> ceux quil'eprcfententâ i'eiia-
, i; de s'ctendre un peufurlt'setnpê.
-rji)ui excluent dcljckricature, Se
"iii iorcrcz dansltqmtrieme CoticUe
I eo*. ployé tout 1c vtnt&uaiéntcchapt-
i cipliqucr Je pouvoir quelcpapcs'at-
oe dans les ortiinaiionsdci Clerfidejau-
Diocefct; & d3DS le dernier il lamanc
■e (juc faint Augullin a enrcigné tou-
. 'i vocitionàreiiit Ecclefiaftiijue; ce
. .1 fille ^1 conltderer le principe d'où elle
Jl-, k fuJL-t qu'ellercgardé, laiinoiï
■rii.
firin/ipcdoit cHrelordre de Diei
i:na!iDiîLi«pîfcns,ï'
çui pr icaajek M»9.ifÉÊimt\
&(te SiciU , Ijcdn-Dwhé^P'MUi
voit le wriwACWMlWfi»'
feulement ne t1« eoin-fteot
^u'il avait formé de Faire Ain i
aidait à ohafler leiFnnfoiiduF
<iQ h Tofcaoe , où ili l'elioîeDt et
deplusilobligea les Cardimuii
d'Elpagne à dDaDerioui leurt 1
Cardinal Carafte, quibienioini
noillânce qu'il devoir avoirpoui
reur, n'oublia rien de ce qu'il
ufTairepouT le priver de toatlt
UMaifund'Autriche pofledoitc
Cetic iograiicude n'cftoitpuiv
le l>ape )ules Second ea avoit c
L-mblable , le même vne pU
l'égard du Roy Louis Douzi
tOUieUdiffbrcncequ'il yeuieo
lut qucCliarlcï Quint éviudc
le piccipice fur le bord duqi
luy-Diême conduit, Ëc que le
Lorraine cmpcchi la Fiance i
h taïuedc cet Empereur ; i
Roy Louis Douzième foufli
convcniens qui pouvoient (
conftance du Pape Jul« S'
f criiii les Ellats qu'il avoit r
li 3voiE hérité par la l'uccr
titie de Milan Ion aycule
169V
' 0 T I
o^
^ti
"',",«"■ Tir»""
s4<s.-«'»St
-^•5;^
l:
■4. W»"'l,o«'
^overadansccm ^^
,e^\ctncnt dc\ AP^ cootrc
'"'r.Te cet auteur, no».
ont fait "^^^^ 'rjétetnent fa»«t
>c. «^nnasSlepaffcrlc.
^ïinettoit.p»
lans ce tnême Iwrc ;^.^^ ^^^
s »
Journal
' tHoUVtOHtrMiliJes fitvrti , »» Mfff,
. txaminé lu dl^crtni fy^emts i
farufur ce fitjti , on ixftitjm'
ttrê ^ lu cnHfts de et) mmUdits
du Ttmedti fra^tti » leur guerifi.
Minfr.Befimfiii. In ii.ârarischt
rencd'Houry. i«ji.
IL y a quelques années qu'il parui t^
lur le fujet des fièvres, où Bonicld
decin Hgllandois, Icdcclaroit contr
forte d'opinions fur U theorie&fur
' tiquede (a Médecine, reje(toitlesr<
leifflLcun reçus.&joignoit de^imure
CCS aux faux raifonoeincnj par tefq
prétendoic rcnverièr tout ce oue leî
' tvoientlemieuxerabli.
Comme cet auteur avoit eu fein
pandre fon livre dins le moflde,
volt c<té traduit en Frani^oïs, en
8c enfuiK en Latin par un IVtcdei
Roy de Pologne, Se que dans <:
niere édition l'auteur avoit défié ri
Médecins du monde de lui répt
Befanijon crut que pour defabulèr \t
fonaes que Tes difcours pouvoicatTu
dre, il elloic à propos de diflïper le
cultei qu'il avoit tSché de rfpandr
qu'il fit la TOËme année par un petit
gui avoit pour titre LmMtdecin'fré,
refirmét.
■„?or«:cel\c*1«^^'^ rendre»»
aS\ï^^o^.ïor.rnou--
,u tropep«VecVé *"'^' «Tcn
f"dOT.» *""";.•»'• S.>i
^^TTV ï * S s A T A N ï. irij.
!«accoaehécs. Enfin la quatrième efpeci: de
itfic eH celle qui vienc de la divirion ou
nrctiâîon des humeurs , Ecde l'exiltarioa
Imparties fubtiles & alcalis j 8t cette Jbr-
ïtde fièvre fc trouve fouveniiànsfermen-
<iiion, félon les principes de Moafr. Bc-
iai^aa. Mais tout le monde n'en dcmeu-
le pas d'accord. Car prefque tous les Mé-
decin* conviennent que la fermentation efl:
la caufe prochaine Ec iramcdiaic de toutes
les cfpecesde ficrres continues chaudes, £c
que l'irriracion, i'obftrudVion , & l'exal-
lation des humeurs n'en font que les csules
éloignées.
L'opinion de Monfr. Befaoçon eft que les
Serres ne dépendent point d'une humeur
icide prédominante, comme l'enfcignenc
Il plupart des auteurs modernes , mais des
pirtics ibufrées dufing, amiflees en trop
gtande quantité , & mues avec trop de vi-
ttre.
L'abondance des foufres puis & fu';)til3
jeuteïcttcr une grande chaleur, & produi-
re des eiïcrvefeences de peu de cours, qui
caufent les Sevrés éphémères Se les autres
de peu de durée; mais comme ils fedifTi-
pcnt bien- tôt par la tranfpiration, ils ne peu-
vent pas eilre la caufe ordinaire destievre>
continues , vulgairement nommées y7nsg»e>-
ic futridii . à moins qu'ils ne produilbnc
des inflammations ou des abfcés aux par-
tics principales, ou dés obftruSions noti.
blés. Or ilparoilbc.iucouppluîJaiibnniblc
I
17» ] O V . » A L
i Mr. Berançon de reconnoiirc pourcaofc
de ces fortes de fieçreslefiiôufrcs gtolTien
Il terre Arcs daùng, qui n'ayant pat eftéfe-
parcz de h malTe des humeurs, cotnmeilj
le dcvroîeni eftrc félon l'inftitutîon de la ni-
ture, font une mitiercfuffifante pour entre-
tenir long-temps le feu de la fieirre. Cette
opiaioa rcofcrnie beaucoup de discutiez
que l'auteur même a prévues Bc qu'il a tache
dere'foudre.
Quant aux fièvres froides, elles nepro-
viennent, félon lui, quedcl'epailTiiremeQl
du fang, lequel eft caufé ou par la trop
crandediUipationdesefprits, ou par le mé-
lange des humeurs grolTieres qui arrêtent
leur mouvement, ou qui empêchent leor
produflion. Four touFcs les ùevtts inter-
mittentes, elles peuvent avoir leurs foyers
dans les interfiicci des chairs, dans lesdé-
toiirsdcsvifceres, dans le cerveau. & dans
les glandes.
De dire que le cerveau foit quelqucfoii
le foyer des fièvres , c'eft une propoGtion
nouvelle, mais que l'auteurcroiitresveti-
table. Il eft perfuade'aulTi qu'on nepeutat-
tribuer la caufe du frllTon qu'aux humeuri
qui attaquent les nerfs diftribuezdans tou-
tes les parties, tx, dont UdilTipationfcfaiC
en peu de temps, il conçoit donc que lacaa-
fe du frifTon cit ordinairement une matière
trop uide oQtrm acre, ou de quelque au-
_._ _^_-j.ij .._. jç pjcotter les nerfs,
"" (lui fe gliflcdam
DES SÇAYAKS. I7I
les nerfs quelquefois avec les efprits quand
elle part de lafubftance du cerveau , 8c quel-
quefois entre les deux tuniques qui les en-
velopent , lors qu'elle efl amaHee entre la
dure Se la pie mère i ce.qui paroit fort nou*
veau.
Apres que Tauteur a aînfî examiné les
cau(es » la nature , 2c les foyers des fièvres ,
il ^ic un dénombrement cxz€t de leurs dif-
férentes efpeces i & les prenant toutes en
particulier , pour faire voir les (îgnes dia-
gnoftics de chacune, il marque quel le doit
cftre la metodc qu'il faut fui vre pour parve-
nir à fa guerifon -, ce qui mérite particulier
rement d'eftre conûderé.
Hcmanum mufeum , five Thefatirus ituditÂ
antiquitatis i inquo^emmdi idola , infi*
gnis facerdotalia , infirtimentu fêcrifi"
dis infervientia, lucernd, *vnfa , bnUd , «r-
tniUét ifibuU , cUvts , annuli, tefferét^ftyli^
flrigiles ygutti , phiaU lachrymatorid , vo^
ta,figna militaria , éi*c. centum éf^ftftua^
gintM tabulis Aneis incifa referuntur ac di"
lucsdMntun Curâ,ftudio, à*fitmftibus
Idichn'élii Angeli Caufei de la Chaujfe ,
Partfitnjis, Jn folio. Rcmd, 1691.
CE qu'il y a de plus curieux dans les ca-
binets de Rome fc trouve afTcmblé
dans ce volume , 6c rangé comme en cinq
es. Dans la première font des pierTcs »
tletnae^reprcfenteat des images ou dts
,7. J o „ , » . L
Dieux, oudesbommesilluflresi kïes
tr« des figures , entre lef^uellcs il y en at
qui fervoient de cacher. Il y enavoica'
qui ne iêrvoient^ue d'ornement.
Le premier Dieu dont l'image paroifle
e(t Scrapis, qui a des cheveux épais, (
longue barbe, £c un panierfurlatcRe,
eu plufieurs noms , & a eftécru le même (
Jupiter, qu'AmmoD, que le Soleil, qu
ïculape, que le Nil, &qù'0£ris.
L'auteur rapporte que l'antiquîtépay'
Ncareveré le Ciel fous le nom de Serapis ,
la terre fous le nom d'ilîs ; puis venai:
rhillairc , dit que Scrapis Fut un Roy d
eypte qui enffignaàrcErujetsrartdefer
le bled, de planter la vigne, de cultive
terre, & mérita par là les honneurs divi
Ilépoufalfîilkrœur.
Les hommes illuftres dont les image
VoyenCici, fontSolon, Socriie, Plan
Aleïand;e le Grand .Lifimaque, Porap
Ciceron, Jules Cefar, Tibère, L. Ver
Commode, Scptime Severe , Eliogaba
ce qui donne lieuàMoafr. delà Chauflï
dire quelque chofc de leur famille, &
leur naiflànce, de leur vie. & de U
tâions.
Entre les pierres qui necontiennrâti
des 6gures, je parlerai fculemcat dedi
fur lefqueiles Ibnt deux différentes figi
d'Ifis.
Dans la première cette DéelTe paroit al
^ar ua Lotos, iiîs comoieiUdeiaenéi
if chaflêr les mauvais démons.
ï^ns l'autre figure la même Déeflë eft re-
prerentée entre lesquatree!emensde'Ggne«
f par quatre animaux , une falamandre, un
aigle, un dauphin, fc un lion. Elle eft
'■ toute couverte de mammelles , parce qu'el-
j-, le eft la nature même qui nourrit toute!
ciiofcî.
Dans îa féconde claflc de ce recueil font
quanti té de 6gu rcf de bronze. Il y en a quel-
qacs-unes faites pour Rome même, à la»
quelle les habitans d'Alabanda ville de Ca-
rie, élevèrent un templccomraeàuneDl-
Hnité Si inftituerent desjeux ^anniïerfairM
tn Ton honneur.
Auguftc permitauxhabitanjd'EphcreBc
de Nicéc, de bâtir untempleenriiomieur
de Rome & de Jules Cefir. 11 y a eu an
Temple à Rome pour Romelmême , duquel
U figure fe voit au reversdes médailles d'An-
tooinle Pieux qui l'avoit bâti.
* fi Cmiûémechife font les OioenLeU
U fi^re fe
I ton m le Pi
IL
ind Pontife & de l'Augure, avec les
mCQs des facrifices, gravez fur vtat- ••
'lanches.
ir pour expliquer les rangsdes Prê- ,
onfacrez au ferrice des Dieux , fe feit
epitre ccriie fousie nom du Pape Clc-
àJaquesFrereduSeigneur, Êcinferéo
ratien dam Ton Décret. L'impolleut
a fabrique'e, dît que faint Pierre or-
I que les Patriarches de l'EglifeChré-
! rclîderoienr dans les villes oùavoient
les graos Prêtres des PayenSi que les
^rêques relïderoient daas celles oii
nt relidé les autres Prêtres Payensd'un
inférieur au premier, & que chaque
je relideroit dats une ville où unautre
îPayenavoitrefidé. Au tempsduPa-
ement le nom de Patriarche ni d'Ar-
:que n'eftoic pas connu i ce qui peut
d'un moyen de faux contre la pièce j
fappofitioQ de laquelle il feraicaifé de
lirebeaueoupd'aDtrespreuves,
trc les inftrumens qui lervoient aux Tt-
;si l'auteur met un vafe qui conteooit
lullrale, & remarque que les Paient
it de trois moyens de fe purifier avant
le faire leurs offrandes. Le premier
l'eau , le fécond le feu , fie le troifîé-
< fouFre. Ils font tous trois exprimez
q feul vers des Metimorphofcs d'O-
^^L
BES SÇAVANS. lyf
Terqtti Stnem Jlammâ , ter squâ» ter fui'
fure lujirat,
La quatrième clafTe de ce recueil ne con-
tient que des lampes de cuivre de divcrics
fortes, dont lesunes ontferyiauxPayens»
comme il paroit par les images de leurs
Dieux qui 7 font empreintes, 8c les autres
ont fèrvi aux Chrétiens. La première e(l de
cette efpece. Elle a une croix, au haut de
laquelle eft une colombe } ce que Tauteur
eclaircit par ces paroles de Tertullien dans
fon livre contre les Valentiniens : Nofird Co'
lumbét itiam domtsé fimplex , in eàitis fem^
fer , <$* Mpertis , (^ ad lueem. Amêt figu^
rsm Spirituâ SanBi.
La cinquième clafTe eft un mélange où
Ton trouve des vafes de terre , de pierre, 6c
de métaux di£(èrens, 8c de figures auffi difFe*
rentes. Parmi ces vafcs il y avoit des bul-
les, des agrafes 9 8c des fioles lacrimatoires.
L'ufage des bulles fut emprunté par Tul*
lus Hoflilius des Hetruriens qu'il avoit vain-
cus 'y 8c il en porta une le premier au jour de
fon triomfe , 8c enferma dedans des préfer*
vatifs qu'il crojoit puifTans contre la haine
8c les embûches fecretes de (es ennemis.
L'ancien Tarquin en donna une à fon fils
âgé de quatorze ans , 8c depuis cela les jeu-
nes gens en portèrent à leur cou , qui a-
▼oient fouvent la figure d'un cœur, fclon
le témoignage de MsLCTohc,
AJ'egzrddess^rsifeSy Jeurs ufages cftoXeT^X.
H 4 t»v
ij6 Journal
extrffflcment: difTerens. Je ne parlerai que
d'un quinebleiroiipoiacIapuJeur, Scijaî
cltoit de fetvic i attacher les tuniques & les
manteaux.
Dans les premiers temps les agrafes o'e- '
ftoieni que de Fer , 3c s'accordoicnc aux geoi
de guerre comme une récompcnfc de va-
leur. Aurelien leur permit d'en avoird'or
durant letcmpsdcUmilice} Se l'auteuren
de'crit une qui le voit encore aujourd'hui à
Rome, & fur laquelle fe lie cette inlbri-
ption : fuliani •viinu. Ce qui donne lieu
ce croire qu'elle avoil eité accordée par cet
Les fioles lacrimatoîrcs conien oient dei
larmes des femmcsgagées pour pleurer dans
les funérailles.
L'auteur finit cet ouvrage par une dîf-
fertattoD coatre les cérémonies infamei
quelcsPayens obfervoicnt dans le culte de
leurs Dieux, Ec n'oublie pas de parlcrdes
figures abominables tire'es par Théophile
des Temples d'Alexandrie , en éxecution
descdiisde Théodore, Se exporécs en pu.
blie pour découriir le ridicule du Pag4v_
niûne, -"
11 vente, qui, iclon ia j
doit toujours eftre prétor
|iaation peut feindre de ]
Mtlim tjl quaUeuiqne -ue.
ytitquid frt «rèitrio f.ng
lib.devcmReligione, c3|
eivit a^'^'
at fat i*.
aMtùU"-. „.-
If 011- ^
fierrc
dc.bto»'''"*
U ^ "
IitfiituiieH iM Dreir Wranftu. In ii. dm»
vtlitmti . à Piris chez Pierre Aubouyn >
Pierre Emery . & Charles Clousier.
169».
CEs Innitutioss au Droit FriOîotj one
efté comporée* furlemodeledcslDlti'-
tuiions au Droit Civil. Le premier livre
ïeprcfente l'eftat dw perroones , noD tel
^'il eftoit parmi les Romiins, mais tel
u'il ell parmi nous , Se traite des ferfs de
naio-morce, delaaobleile, delapuilTance
^aterDclle, de l'émancipation, delagirde
noble ou bourgeoife, des mineurs de leurs
tuteurs Se curateurs , des bâtars , d» au-
bains, Stdesdomicilcs.
-4c Tecond livre traite des choies, 8t com-
^Vdlcsfict!. le franc alleu, Icseenfives.
3- droits fr^neuriaux , les droits de Ju-
***■, /etifrc^iu honorifiques, les fcrvitu-
r, '" ^''*>atiorK entre vifs 5c telhmcn-
w '' '* ^ceinoas aéiseijltmo , & les par-
«• «w^ ^^^ ^.^^ ^^.^^ ^_^ obligation»
:^
^•»*1"
:ftV"7
'SS^5'=?%^^'
'•îSTï-";'
B:s">"""
dirait d'une méthode infiniment générale
^ infiniment abrégée , ^our Vextra^icn
des racines quarrées , cubiques , ér'C. éf
four V approximation des mêmes racines
dans toutes les égalitez,, frofofée à e.v.t-
miner aux Mathématiciens de l* Europe.
Tar Monfr. de Lagny. à Paris chez An-
toine Lambin. 1691.
MOnfr. de Lagny donna dans le Jour-
nal du 14 May de Tannée dernière un
cii'ai de cette méthode générale pour l'ap-
proximation des racines cubiques j 5c il
donne prcfcntcment la méthode entière,
avecJsk. manière dont il Ta trouvée. 11 feroit
^fouh%aMx que tous les Géomètres 8c A na-
mc& ^j5 uùUfcat de même. Il ne fufiît pas
H 7 A%
iBl J O U » K A L
de démontrer à la rigueur la vérité d
propofition nouvelle 8t importaotc ; i]
verte. Autrement od convainc fes le£
fans les éclairer.
Li méthode de Mr. de Lagny Ce ri
à 1 choies. La I . à abréger intininicnt
Iraâioo des racines quarrées , cubiques,
de* forte que plus les nombres font gi
plus la puiflànceell élevée, plusilprt
que fa mechode abrège j & on peut en
lervant trouver en deux ou en trois it
tes des racines qu'on ne trouveroii
p;ir les méthodes connues jurqu'â pri
en plulîeurs heures, & même en pluf
Quand Monfr.de Lagnj- n'auroit tr.
qu'une manière d'abréger de la moitié
triâion feule de il racine quarréc, c
roit une découverte très -importante
lieu qu'il abrège toutes les puilTances à
fini. Et qu'ilabrcgc chacune en partie
indédnitnent. Il donne pour exem|
nombre 9^9. 98;-. if6. 73400Î. 407.
la racine cubique doit avoir lix figure
retranche les douie dernières figure
nombre donné, comme inutiles ; fct
vant que la racine des fi i premières
pSf . eft 98. pour avoir les quatre a'
figures de la racine, qui engageroient
calcul eft'royable, il multiplie fimplei
l'excès de 9^9, 9Sf. fur le cube de 98
elîdonnè, Jjavoir 18791. çarUraun
^^^^^W" s ; ji V A
:itajoâteîu produit quatre icros pour les
uatre figures qui reftenc à trouver , 8c it
hifç ce produit par le triple de ce même
abc de 98. augmente de l'excès dounéi
'eft-à-dire qu'il divife 1841 7140000. par
S^ijijy. & le quotient 6479. donne les
lutre figures cherchées ; de faite que U
icine cubique approchée en nombres eo'
icn de ce grand nombre cy-dclTui, en
S6479. un peu trop petite î Gc fi à cette
if mç racine jointe a la friflioD , on ajoute
ifnâiea de quatre fois h racine pS. divi-
icpar lenaSmedivifeur, la racine fera uq
nitropgrande. Eten gencralil luSi par
I méthode d'avoir la première moitié des
^rcs d'une racine ijuarrée , le premier
endc U racine cubique, tepremicrquart
s ta ricinequarrée, la première cinquième
irtie de la racine quarrée cubique , &c.
aor coonoîtrc toutes lesautres; & tout au
lu il fu&t d'en connoîcre une figure de
lu. On peut même par une préparatioD
enerale rendre la propolîtioa abrolumeni
niverreI]e.Orîlelle'videi<t que la première
lOÎtié t le premier tiers, Îlc. des figures
» racines font inSnimcnt plus faciès Se
courreïà trouver que la dernière m oi-
les derniers deux tiers, kc. En forte
Ceile-cy peuvent e il te cent fois, mille
<it, dix mille fois plus difficiles à trou-
V ; au lieu qoe par la méthode de Mr. de
igny 00 troure ces dernières toutes en-
mblc legléet arec uae grande facilité pu
DES SÇAVANS. l8f
on cherche cette racine par la méthode or-
dioaire , il faut un jour entier pour trou-
ver les cinq figures qui la conQpofcnt ; au
lieu que par la méthode deMr.de Lagny,
ayant feulement la première figure 8 , on
trouve les quatre autres par unefimple di-
vifîon en moins d'un demi quart d 'heure j
2c il y a prefque autant d'embarras, & moins
d'ezaâitude à fe fervir des logaritroes que
des nombres.
Lz féconde partie dans l'ordre naturel , 8c
qui eft pourtant la première dans Tordre de
la démonflration , regarde l'approxima-
tion àTinfinides racines de toutes les égali-
Cez » tant pures qu'a£fe6lées > par une mé-
thode infiniment plus abrégée que l'ordi-
naire. 11 propofe pour exemple le cube im-
parfait 95*998/2/6. dont la racine appro-
chée eft 986. ou 987. La première erre dans
le cube de 14. cent mille unitez. Se la fé-
conde de plus de i/ooooo.
Pour réduire cette erreur à l'unité , il
faudroic continuer d'extraire la racine cu-
bique de ce nombre folide 1400000. ooo.
000. 000. 000. 000. 000. ce que le plus ha-
bile calculateur ne f<^auroit entreprendre
en deux ou trois heures ^ au lieu que par la
méthode deMonfieur de Lagny on trouve
une racine dont le cube eft entre 9^9.
98/- if 6. & 9f 9. 98/. if/. & cela en moins
de deux ou de trois minutes. Et en réité-
rant l'opération une féconde ou une txov-
Sénç fois , l'erreur devient plus pcùt^
i8S J o u a M A L
qu'elle ne icroit en tri?aillant plufieur
jours,
Fiamhti Jt idtnjr. ChtvHlArd.
LA première reprcfcnte les armes de
Cirdinauï qui vivoicnt au temps di
_ Conclive où le Pape Innocent XII. fut élu
' Le portrait du Pape efl au milieu.
Lafecoodcreprcfente les Archevêques S
les Epêqucs de France, avec leurs nomi;
leurs armes, les terres, 6c les feigneurje
dépendantes de leurs Eglîfcs.
La troilïémedediéeàMonreigneurleDui
de Bourgogne , reprefente les alcendans di
ce Prince, en remontant jufqucsiHugue
Capct , avec leurs armes, 6c eellesdcs Reine;
Bc des Princeflès leurs époufes.
La quatrième ell des Chanceliers & dei
Gardes des Seaui de France , avec leurs ir-
mes, l'annéede leur promotion, Sclesor
nemens de leur dignité.
Laderniereeftdes Maréchaux de Frii
depuis le règne dePhilippcAuguftejuf^
Ces planches bien gravées fc vendent i
l'Auteur, rue du Four, lu Faubourg ;
Germain , à l'enfeigne du Chaciot d'or
s ç * y A H ï. .87
■/ £fiAii d'Europe t^d'jljii,
• 4ic»uvrir HH nouvtau cht-
■m, ctnltn»nt plufituri rt-
,. .infii di Fhyfiqut, dt Gtfgrs-
'dregrmfhit . & d' Hijloirt, nttit
UifliaadiUgrandeTartarii, àt
ptHflii qui l'habilttit. In^
JcanBoudot. 1Û91.
nelques années que le Pcre Fcrdi-
Jerbieft, dcU Compagnie de Jefus,
I la Ckine i (es Supcricuri, pour
fcfcDter le befoin où les Miflioni
l'ouvriers Evangellques , & la fici-
luroit d'; en envoyer par la gran-
nc. Quelque foin que leijeluice»
«d'y en amener de temps en temps,
iges, lesmaladies, &le! autres in-
litez d'une longue luvigaiion en
ré la plus grande partie j de forte
lus de fïx cent partis de difiêreni
del'Europe, iln'encd arrive que
■er i l'avenir la perte de tant de
ta , la refolution fut prife de
chemin par terre, & le P. Avril
pourprendrelà-dcirusdcsinftru-
waillé cinq ani entiers, a par-
tr^uie, laPerfc, l'Arménie , U
"*ndiona!c, laMofcovie, la Po-
'Sct'aatrePruSc, UHo\ivi\t\
l88 J O U R K A L
& s'eft embarqué fur differcntes racK d'Er
lope & d'Afte, dont il publie la relation
pour fervir aux MifTionnaires , Ec pour doi
ner à toute forte de perfonnes deséclairci:
femeiu fur lesfciences , & parti eu liércmei
fur liGeographie.
Le I } Janvier il s'embarqua à Livouroc
8c après avoir efrujté une furicufc tempête
mouilla à la rade de Lcraeca cd l'IÂe i
Chipre,
Lerncca elloit autrefois une ville de grai
de étendue, &o'cft plus maintenant qu'u
village , fitué à un quart de lieuë de la mei
du côté de Midi. C'eJt un des endroits d
l'IOeoilfefaic lepjus grandcommerce. l
où les commoditez de la vie fc trouvent c
telle abondance , qu'en peu de jours u
homme abbatu j recouvre aifémeoc fi
Après quelques jours de repos il fe ren:
barqua, & arriva à la raded'Alexandrettc
qui cftoit le terme de fa navigation. Ait
xandrctte n'eft plus qu'un village, quelt
Turcs appellent Scandarone.
Le Père Avril y eut le plaiJîr de voirdt
pêcher un melTager qui porte leinouvellt
avec une diligence incroyable. Un mu
chand d'Alep qui veuteftre averti de* mai
chandifcs arrivées à Alevandrette , y cnvo}
à fan correfpondanc uD pigeon qui a des pt
lis. Le eorrefpondant t'informe de ce Q^
juge 3 propos pours'aquitterdelicota'o
£oa, écrit ùk iettre , l'attacïic «i-^^
(fcc une caravann
|u!e de Curdiltar
nMircbandArm
npi de Carême, qi
nC avec tant de
tledefeBourrird
ta,&de»in. LeI
fax de toutes ce
I
IpO JOURMAl ■
nicn, Ecfoulïric de grandes iacommoditez -
dans laMefopotamie.
Quinze jours après fon de'piTt d'Alep il
arriva à Diaifaeker Capiiale de Mefopoti-
taip. A demi iieuË de cette ville il paioâ le
Tigre fur un pont de pierre. Et peu après
fur un bateau de vent , qui n'eft qu'un af-
iëmblabic de plulîeurs peaux de bouc en-
flées , £c joJQies des quatre câcez par 3U<
tant de longues perches fur icfquclles les
bateliers mettent cnfuite plu&euis bran-
ches d'arbres en travers.
Le lï d'Avril 11 arriva à Bethis , où il (•ap-
pliqua à l'e'tude de la langue Turcque.
Apres huit ou dix jours de marcheil ar-
riva à Arzeron ville de Turquie , fron-
tière de la Perfe , fitucc dans une campagne
de fept à huit lieues, & borde'e de petites
collines , d'où fortent trois fleuves , que
l'Ecriture alTure avoir arrofé le Paradis ter-
reftre.
En approchant d'Iri van il eut la confoU-
tion de voir la Croix arboréeauxeaviroai
de cette première ville de Perfe.
A quatre lieuè'j de cette ville elt un bourg
nommé IchmUzin, où il y a trois Eglifest
dont l'une eft te Siège du Patriarche d'Ar-
inenie. qui vit en communauté avec des Re-
ligieux, Scoù le Père Avril croit qu'il fau-
droit établir une MilTion pour travailler i
réunir cette nation à l'Eglifc Romainc-Ctff
encelendroitque finit le premier Uli«i<)f
*/>our titre Voyage d'Oricat.
l
it U confo'ï-
eauxcnvitooi
;rfr.
Iceftonbo'ï'S
ïtriarchc d'.Af-
ur mvailler i I
jimpagoc de vint-cin<] à lu
xndue.
Trois jours après iU en part
une petite caravanne compofêc
chaos Chrétiens que le négoce
Sclumaki.
Le cinquième jour de leur t
IriverrctcnC !e K.ur , qui prend
diDS la Géorgie.
Lavil]edeScbaniaki,3utrefoisl
lante , fut dcfolee il y a douse ;
tremblcnient de terre. Depuii
du Pcre Avril, !e Père Pothier
uoe mïdîoii , & y a elle poignai
Turc, en hdoe du progrès qu'y I
Tangile.
De Schamaki il Ce rendit en tro
bord de la mer Cd'pienne, où i
qua avec Tod compagnoo fur uni
fcovite, &fix jours apre's fc tro
Volga ,- qui le décharge dans cet;
roixinte & dii embouchures , I
Allrakan , ville ûtuée dans uni
forme ce fleuve.
Elle'rairembk des geat de prelquc
Us pïysdumondc, parmi IcTquels ksi
iefuïtcs rcDcoDirtienc un Marchand da
ara, qui Icurapprit kroutCQucleaY
bvi [ienacnc pour aller à la Chine. 1
leur put dire prccifémenC la diltance
cft entre Bokara k Pékin , ny le nos
des villes par où il faut palTer : maîa i
afTara qu'il ne tall oit pas plus dedeuK "
pour Te rendre aux frontières de U Chii
Un Moine d'Aftrakan leur fit voir
i' ou ruai de trois Macchans qui avaient
e voyage d'Afirakan à Pékin , entei
la routedcBokaraScdeSsrairkaadi Et
il'7 a» oient employé que cent onzcjai
d'où CCS Percs conclurent qu'il faut m
ïkirement que IcsChrctiens ayent eftch
temps dans l'erreur louchant 1> veiic
diâance d'ici à la Chine, Se que le chei
de terre ed plus court & plui feur que
Ivj de mer , où , quelque diligence
Ce fafle , Ec quelque bonheur qi ' " ~
ve , il ne le peut mettre guère
deux ans.
Quand les Pères Avril Bt Barnabe fi
Inftruits de cette route , ils ne fongei
plus qu'aux moyens de la prendre, il i
prefenta un d'une caravanne de March
Chinois arrivez à Moskou. Ayandoc
tenuun paiTeport avec beaucoup de ^î
ilsprîrent place dans une barque pontée;
fi: diiporoit à partir pour Saratot, ei
Tei-dïilemenc 1 Saratof
: da priocipal Manaliere
leur cberclu dci guides
ur des traîneaux i Mot
icnt encore éloignez de
I magnificence de cette
s de lixtrenCuiilteiiibU
'lus beaux ipcâiclcs du
i deux lefuïtes y furent-
diercherenc des Mar-
ilùcoit Tartares , i]ni oo
plu« oricatale du Kitai i
;s particulariteiducfac-
kin , qui font le fojet da
\\ie\ leP. Avril a doaoé
3e 11 Chine.
rcsquis'etenJcnt entre
mrailie, ^iachaflcquî
zibellines, 8c de* renari
» derniers eil G preciea-
:r il tiut la remplird'au-
ea peut contenir.
de cette chalTe que les
:ouïert pluHenrs routet
ne. Il f en a des reltt-
la Chance] le rie de Mos-
erc Avril infère que pre-
'chans ne mettent que
aller de Moskou à Fc-
rner à Moskou.
;i Toiturci augmente It
Car les MarcVius -çat-
1 Wtt
^rmM «> 5efq«el5 en q" ^,j^.,ne.
f-de&its ny incultes. I
ivrent cliaque Jour àt
;j, au nombre defquc
l'Elephanc , maisdccdle
phibîe DO m Ole Bebemot.
ta cli àuë aux habita as d'
Vaivode dcSmolensko di
àlbn Compagnon, qu'ih
fortics les première! eoL
peuplé l'Amérique.
Ceire Ifle cft dans la
l'embouchure d'uni
mêc K.awoina. Les
à la chafle rfa Behciiii,
t »er, & font quelquefois
gel I 8c emportez Tur d
. avec toute leur famille.
jol^u'i la pointe de l'Anx
tentrioiule, qui n'eft pas
I cette ptitie de l'Afie.
i Cette coDJeâure peut Cl
le teùtf Ec le> traita des A
ott bràuconp de rapport
-' OEIÏ.
JOURNAL
ÏES se A V A N S.^
oLnnd^ i+Mm, M.DC. XCII.
Fùjtgts en divtri Efi*t' d'Eure ft (J- d'jl/!t »
tniriprà peurdéeeMvrir tm nouviimthe'
min À laChiai, continant flufituri re-
marquts atritufti dt Phyfiqm , dtGu-
grafhii, d'Hydregrafhii. é-d'Hifitin,
avte unt dtfiriptioa dt la grande TarltfM
rif , ^^dli differini fiupUs qui l'ii»iileltt^
Jn^. à PatischezJcaiiBoudot. 1^91. a
Q^
^ Uand les deux Jefuitcs furent arri-
àVarfovie, ils convinncDC que
__ d'eux Jroit en France pour y
méaagericursaââircsavccleursSupEfieurï,
H l'autre demeureroît en Pologne pour
s'Informer des dirpolitions où la Cour de
Moskouferoiti leur égard, & pour y pren-
dre les rBefurcsneccIliires pourleiuccés de ,
leur entreprîfe.
I.c Pcre Barnabe trouva à Dantzic n
viitTeauprétàfaire voile pour UHollande,.
lur lequel il arriva heureufement à AmAcia^ J
da m > d'où il pallà en diligeace i VarU .
l^Ptre Avril demtuti àVarbiiCta
*uc prié par les Frani^ois qui y eftoîent é
blis, de le charger de leur cooduiie, âc^j
foin de leur prêcher.
Quelqu'occupe qu'il fut de ces fonfHons,
ilnckilTa pas defoagcraux moyens de pat
fer à la Chine pit h Mofcoïie, Et aiinplo-
rerpourcecelièclaprotcdïioniJeSaMaiefté
Polonoire , qui luy donna de grandes lumiè-
res , Se luy commuoiqua k routier qu'il
aïoit fait dreflcr par Monfr. d'Abhncourt
furies meraoiresd'uDAmbairïdcur Mofco-
viEe, nommé Ntcephore , revenu alors aou-
Tellement de Pékin.
Il ne manqua pas d'envoyer toutes eu
inCtruifiioDS ert France , fiir lefquelles Sa
Majelté eut la bonté de Faire expédier aux
Jcfuitcs des paternes de Tes Mathémati-
ciens , avec des palTcpartc Gc des lettres de
recommandation pour les Czars de Ma£^
<o?ie,
La copie de ces lettres cft i
page 144. où fe voycnt IQUS les litres d
IciCst^ira fc flacient. Se dont ils fonti}))
louXi que & un feul av
ces lettres , elles ne feroient jamais j
Çoés. ,
Le Perc Avril s'alTociade deusjefuai
Folonois, qui fi^ivoient les languesET
Tonoe ScRuiVienne. qui avec la Tu*
&laTariare ()u'il entecdoit alors, les!
rcnt en cllat de traverler la Sibérie ('
griade Ttrtirie, fans avoir bcfoind'ii
^retc. Après cela iL crut dc^ou *\W
lur Y attendre le Père Barnibé.
iTÎdence permit que ce Père qui
marqué à Rouen a.vec les lettres
Grind , des inltrumens de Mo-
:,d'excellen5 remèdes, &quaii-
UK, fiftmufragefurlescûiesde
vive que fulï la douleur de ce
mt, le Perc Avril ne laiffa pas
er fa coatiince , £c de partir de
«Br (a rcDdre a Grodno petite
fiuacie, oùlaDiete dcPologac
lors.
iva Mr. le Marquis de Ecthune
ir de France , ScleComtedeSiri
connu à Moskoa. Il y avoit à Ix
De'putez de cetie ville, qui ré-
es bruits qui firent jugerau Père
les Mofcovites ne luy pcrmee-
depafler par la Sibérie, & qu'il
chercher un autre chemin.
Dur cela recours au Comte ds
cnoit d'obtenir du Roy de Po-
•aflâde de Perfe , &qui luy pro-
:eâion II retournaalorsàVar-
y attendre le PercBcauvoiliert
nn aprésqu'tly fut arrivé, il en
fes compagnons à ta l'uite du
Siri. Mais quand ils furent à
bien loin d'y obtenir le palTags
indolent , ils y reçurent ordra
iceflkmmcnt de Mofcovit.
sftt détoamé parl'E,Mo^é &«
Pologne qnî prit les HfffionQiîrc!
ions fa proteâion , tt montra t
Gillichin piemier MiniAre de A
les lettres dont Louis le Grand ]i
fait rhonacur de ka charger ]
Czars.
Les De'putez du Marquis de Brani
lesLutcriens. & lesHoUandoislei
rent de mauvais offices, en failàc
venir ]es Mofcoriies du mécontc
(]ue leurs AmbalTadcursavoient eu
ce i lî bien que le paflâge leur fu
& ordre donDé de Ibrtir au plûio
Eftat.
I! fallut obéir. Se retourner en I
pour aller joindre en Perfc le C
Siri. Les Jcruilcs retourccrentdoi
Ibvie, ou ils trouvèrent un nouv
teûeur que le Ciel leur avoit prép
pcrfoanc de Monfr-Jablonowski
General des armées de ce Royaui
gui L-ette relation eft dédiée.
C'efticy où finit le quatrième li'
pour titre Voyage de Mofcovic, Et
inence le cinquième, qui ell leV
Moldavie. Oay voit quel'Enïoyé
pereur C:V-ha de rendre les Jefutics
ace grand GencraL, &àlc£rairepi
11)0 elprii: pourdes efpions. Mail
TempËcha pas de leur donner Um
& dctprovilîonsavcclerquclles Jl$'
une partie de la VodoUe St de la j
& trawtricrcat U Eaïocafc W\tt^
'fcouiacs.qui a plus de cju^rinte lie
Tendue, Si. qui d's prelque point de route
qui ne Toit marccagcurc , &i. atrivereuci
CompoloDgo, petite ville de Moldavie, où
ils t'uiem rci^ui par le HaCpodu a?cc des
cir(lîcïexcraurdinair»,t]uineproccdoierit
que du motifiecretde cacher la conjurât ion
qu'il mcdicoic alors contre la Pologne , Se
le traité qu'il Qegocioic avec l'Etnpereur.
Au l'ortir de L'audiaace de congé, ilsrc-
(DreQt les lettres & les paJêports dont iU
ivoienC bel'oin pour fc rendre auprès du Se-
Tukier qui clloit iTur le D^Dube. llsleren-
dirent en quatre jours d'YalI'c capitale de
Moldavie, àGaUtipetitevilkâtuéeliirle
Danube , où après aroîr cftê retenus cinq
fcmaines ils obtinrent perinilTioa de s'em-
barquer fur une laïque , fur laquelle ils
aiciverenten crois joursa l'embouchure de
ceSeuvCidécouvrireut les câtes d'Afit^.Sï
le fanal qui eÛ à l'entrée du Uofphore.
Après avoir couru un grand péril, ihdé-
hrquerent à Galata , Se s'allèrent loger dans
Il maifon de leur Coinpagnic.
Le Père Avril y fut attaque d'un crai'he-
mentdefang, Qui rompit toutes fes mcfu-
tts. &qai le fit condamnerpar iesMcde-
cioi à retouraeren France. Il monta lurle
ïiiffêau qui dévoie rafoenerMadamcGirar-
din après la mortdeMonfr, l'Ambaflàdcur
fan mari , & arriva enSnà Toulon le tren-
tième de Novembre.
Ct volame ûaitpiF la relat ioit dfi ce t\v^v (c
1 s •i^'-
fat lit dernicre dans l'Eglifc lics Jcfuït«
pour la clAtuie >lu Jubilé , faiti; par une
Communion gencialc. Il y eut une falvc
àe moulijueis Sa. de pelis canons.
Zlltltrafifr» la Cundant dlMtrJifA à CnrU
Mitgno , ctnitJiHiit net Fiiria/e ni eMUlo
ktTi»tifim'iitU-vo,fitlia da Gn^ontCals-
frife , ntW Actdtdtmiadtgl'Infurlali di
^- Hiipoii TitW anni 169e. ntlim^ualt, clir»
j. i'ariificia adiiferaie d»W Ariojlo in dclt*
L tàfaio litl Tnjjo niW erntiont d'jîrmid» À
^<3»ffrtd». Ia4. laNapoli. lûpi.
T Es ejccllens hommes qui ont formé
I . des Compagnies en Iislie & en Frince
pour traviillcr i l'cmbellifltment & â la
jKifeâioa de leur hoguc, onc uféde trois
lortcs de moyens pour leulîir daas ce loua-
ble deiïein.
Le premier a efté dedoiioerdes règles de
bien ecciie : le icconJ d'examiner divers
ouvrages, &d'en découvrir les faute», 8c
le dernier de choitir les plus beaux endfoïtt
des meilleurs Eaivains, ïide tichcrdelcs
Monfîeur CiJopreicqui eft de l'Acadé-
mie de Naples, a pris ce dernier moyen, &
choifi deuK difcourj , l'un de TArioUc, 8c
l'autre duTaflc, où ce» deux grands Poète»
pi-cccat à Aiaififc ït à Aimide toute leOt
'''oqueace pour iuiinKuci; CWtUovi^titïï.
I
U E J S Ç A V A K S. lOp
Godefroi. Bien que cet deux pièces nefoient
S'iéerites dans le même genre, ch»cunenc
(Te pasd'dtre admirable dans le iîen ; ^
la aoblc liinpIiciEC de l'une ne plaii pa;
moiiu que fait l'arciticc de l'autre.
Naître Auteur qui ne veut pas que h
moindre beauté Iny échappe dans ceschct-
d'Œuvrcs , le propole d'en confidercr le
fojeti les perlbnncs, les circonfUnces , Se
tout ce qui regarde l'invention j d'où il
pîlTcfaikdifpalitioo des pcnfeesôt des pa-
roles. Enruitt' il lépondraàqticlquetditli-
culuz qui peuvent élire faites contre l'A<
lioftci &enfuite il reprendra tons les en-
droits qu'il croira avoir befoin d'èdaircil-
fement. De ces quatre chofesqti'il promet,
ila'y a que la première dont ilTefoitaquitté
dans ce volume , tefolu pourtant de uns-
faire aux trois autres , aiiin-rât que Tes at-
tires le pouriou: pcimctire.
VtirC de fe ccnfer-ver Lt Santé, ouliMtde-
fius rtmedti tes plus Jimpla ijp lu (lut
ufitcs. ^our l» gutrifçn de diferintes ma-
Udiii. Far Mr.Ilamand, DoSeur en
JJcdicint. la II. à Paris cliez Etienne
MicJialIct. i6i)i,
CE Médecin de Toi-même étudie les
catiicsdeles maladies, dont deux lunC
cloigne'et, le chagrin & la débauche ; Ec
àcux prochaines , Ja trop grande (\iia:ri..\é
du ûng, Si J'amas des excienwns. \i-t ^4
1 7 t\
^^1^" J O U R M Jl-^^^
[ il pafTe «us remèdes , & à la mmi
[ Quoi qu'il y ait plufieurs livres
I tTJiiedesrcmcdfsavecbeaucaijpd'i
I iJDelaiHbpasti'cnpropofericiquelc:
I des plus ûroples, ^dcsmoinsmalf!
I Extrait d'une lettre de Mmfr. LatU
, feiller au PArltmtnt dtUorgognt
JoiichtT Chanoiai de Dijsti.
J' Avoistoujourscru Mouficur, q
te 2c Carneadeï n'onCpîscflêco
I rains. Je me fondais fur Jacronoli _
pollodorc , qui a t&é fuivîc par D
[ Laerce, par l'auteur de la delcripii
Olimpiades impriméeavccl'Kuicbej
l liger, & prefque par taus leiS^ava
I iiccle & du (ieclc précèdent. Jemei
I eacore Air ce que Carneades n'a.eA
quatriémefuccefleurd'Arceûlas, <]|
vêca Epicure d'environ vint.hui
quand j'ai vu dans vocre lettre les ri
1 Ici autorités qui vous ont fait din
I traire, elles m'ont fcmblé allézeo
I blés pour lufpendre mon jugemeat
I fuis demeuré Académicien en ccpoi
f qu'àcequ'cdantobliseparcequej':
le Journal du 6. Août de l'année de
( d'examiner encore cette queiliot
uousfommesendilferent, j'aîirc
guespalTage-sdeCiceronqui m'oi
meot conBrmé dîna m«a ^Ktaiei
' jaeat.
Il y en a deux au premier liirc di Oratcrt,
BÙilfaitdireàAntoineBcà Craffns, qu'ils
OBtïu&ouïdifcourirÇarncadesdansAthc-
flcjj d'où le Perc PctandanslahuîtiémeSc
dïns la neuvième des Exercîtations impri-
roeeJ à la fin de fon Julien , infère que ce
Pbilofophca vécu jur^u'à l'an âja. de \a.
fondation de ilomci au lieu que fuivant
Apollodore, fa moit eft plus ancienne de
i6. ans. Aînfi l'opinion de ce Pcrecloigne
encore plus Carneades du temps d'Epi cure ,
quelacTonoIogied'Apoliodorc-. Toutefois
Wttcopinion n'eftpasfansdifficalté, parce
qne Monfr. de Saumailc , fui vant les antlen»
mtau&iitt, & le fcntimenC de Turnelc,
cmrîgcccs pafTages de Ciceron , Ec met Car-
fMi/iwaalieudeCarOfarfeji comme on [-eut
ïoir dans fes exereitations furSolin, en la
cinquantième page de l'édition de Paris.
Mais fans entrer dans celte difpnte, nîfe
ibcCCtc en peine d'apererl'annêedelamort
^e Cameadei, l'année de fa députation au
Sénat de Rome parfaitement établie par un
palTagc du quatrième livre des queftions
académiques, fiiffît pour montrer qu'il ne
Ê pent pas qu'Epicure & Carneades ^yenc
têcu eo même temps. Ltgi nfutlClitor^a-
thum, cufa Carneadi! & StoûtaDiogerts
Md StnMtum in Cnpitelh fiarent , Ji- ^It/i-
mun , iJH» tutn P, Scipione ^ M. Marci^So
CisfiiUAm, Prêter ept, lum qui eum n-vo
tue LhchU» Cts/ulfuit , fani doQum htm't-
J0CB-,f
»
jacanttm dixijfc Carmadi: Sg» tièî, C*r-
ncait. Prêter rfi non vidior. quia/apitit win
fum,n>chtcUTés, necineaciviiiu, lumtUt
huic Stoice mniiiitrit.
R,ien ne peuiclhe plus formel ni plusci-
prÉs pour décider notre difficulré. L'Iiiftoi-
Tc cÀ ccrtdne, eÙ.a.nt tirée dcCIitoma<]uc
l'dctefleur & dépoiîtïire des pcnices 8t det
fantimcns deCameades. Ciceronavoitpris
foin de r^avoir fous quels CocfulsIeSeaat
«voit reçu cette célèbre dcputaiion , 6c il
J'avoit appris dms les anniles d'Atticos ,
erand oblèrvateur des anlîquitezScdeschu-
Tes loemorables. Cela le voit dans uncUef
lettcesquc Ciceron lui aecriteî, qui edb
vint- quatrième du douxicme livre, dont
voici les propres termes: ^Hm Cenfuli-
6ui Curniadti à' ^'^ iegitio Romam ueni-
ral , feripîiim fji in lut atianU , héc tiune
qutrg qutt ctHfnfuiTii. Par ce qu'il ajou-
te il cil aiTé de connoitre combien il efloit
curieux de ces fortes de recherches , £c com-
bien il deferoit à l'iutoritéd'ApoIodore.
Or le confulïc de P. Seipion Nafica , &
de M. Marccllus, précédant de quatre ans
celui d'Albinuj& de LucuKus, fercncon-
tre en l'année ^98. de la fondstioa de Rome,
djns les Faflei ConAïkires de Sigoniuii Se
dan; l'epitomc des temps, qui clH h fuite
de TEufebe de Scaliger, ce même Coofu-
É\u Ce rapporte à la féconde année de la 1 f f.
f^inipiade. Cela cftr.tic ainfi , puis qu'il cil
roulant ^u'EptctUC moitMS.tft'ia.'isa.ii'^
k à
DIS Sqatans. lop
ideh ii7,olimpiaiJe. foushMagî-
^raturc de Pycharatus, il y ai8. olimpia-
dcj, qui font environ t 11. ans. cuire U
jnorc d'Epicure&Iadéputation dcCarnci-
d«i Ëc par conrcquenC CCS deux PhilolO'
phei n'ont pas QÛé contemporaine. Je ne
ïojapasqu'ilyait ricoàdircàcctte preuve.
Hecfi Gurntadem îffum »d tuutreurtm'ii'
tar. Comme Lucîle cité par Laâancefait
dire à Neptune dansoneaffairetresdifficilc
^ui fc traicoil au CoDJeil des Dieux.
La cronologic & l 'autorité d'Aulugel le ne
peut eihc miïe en comparaison aïcc celle de
Ciccron, ouplutôcd'Atcicus.
Quand IcmêmeCicerooappelleCarnea-
des Eficuri ptrfamiiUrù, amiiï contem-
porain d'Arcelilas , cela fc doit entendre
d'un autre que du grand Carneades. Cor
quoi ijue dans les auteurs qui onteeritdes
Pbilolbphcs , on ne trouve que deux au très
Cameides , il faut remarquer que nous n'a-
.TOQS pas cous lesecrîtsdoceuxqui ont farle
des ancien* Philofophcs. Diogene Lacr^e
même en a omis pluHeurs de mâmc nom ,
antrea que ceux dont ilaecrtt lavîe. D:ini
celle de Carneades il ne nomme point cec
autre Ciroeades dont Suidas fait niencion ;
& Monfr. Ménage dans fes obiervationi i
remarque' plufieurs Philofoplies te plu-
fieurs hommes célèbres qui ont ech.ippd à
Diogene.
En fécond lieu il n'eftpas certain que Car-
I
Ll
J o o . «H^
tténetgsre, (c'elt aiafi qu'il efintar)
Suid&sJ ne puiHe eftre celui quiaei
d'Epicure, ûl'Dnpienilccmot^iEfir)':
lèiStatcur & pour imitateur, au lici
prendra poOr auditeur & pour difci[
mediKidc rnème qu'on appelle aujoi
ptulieurs Philuraphcsdifcipiesde DeJ
qui ne l'ont jamais vui & (uvcnal
/luguHe, Antoine. &Lepide, difd
Sylla, à caufe feulemenc qu'iUl'im
daaa la fureur des profeiiptions,
IntxbuUm Sy!UJidie*»t difcipuUi
Cette connoiiranced'Epicurcavw
ftateur d'Anaxagore eft d'iuCant
éloignée de la vrai fembhnce , qa'j
gore eftccluidciPhilorophcsancien!
pkuK eflimoLileplui, à ce que dit!
ne, quoi que contraire cd quetqaei
Le paflâgc où ce même auteur «
Metrodore de SCratonice fait plus ai
culte. Maie 11 la réponfe deGalTend
listait pas entie'rement, l'ob}eâiand
fids rapportée par Monfr. Ménage , f
de ce que la ville de St rata ni ce, patrie i
trodore, n'acItébâtieparSeleucusqi
la mort d'Epicurc, eft très forte,
voir qu'en beaucoup de chofes D
Laërcen'eft pas un auteur bien feurj i
aife' de remarquer dans fon hiftoire pli
endroits qoi fe contiMieirt, àcaufe
iôici dcsauCeurs qii\Comco«.TOTW,
Ce qu'oaditpourjiillifief que Caroeatles
leftccomtcmporaindEpifUfe, qu'il l'aellé
de pIuËcurs autres qui oat vécu du Temps
Jtcc Phiiofophe , ne prouve pai mieux que
Sa caufe qu'un homme a vêctf quelque
lempsavecfoDpere, 8t quelque lempsivcc
km fil», on vouloir iûfcrcrqucr3ïCBl& le
petit fils ont vécu enfcmWe. Car Ckryfippe,
par exemple , qui a vécu quiric olimpia-
des, ou «aviron foixanteans après Epieurc,
tihnt mort en la 1^.1. olimpiadc , & en la
71, année de fon àgCr aïécudoureansiiu
tnnps d'Epicare ; & le niénie Chryfippe.
dont la mort a précédé de vint olimpiades
celle de Carneadct, a vécu pendant Icsdîx
premières années de ce dernier. IfclldorLC
coatemponiin de l'un Se Jel'autrc. Maïs il
ne fuit pilBde-là que les deux derniers ayeni:
■ (fté contemporains entr'eux.
Pour ce quieftdePhilonl'Acadeniicieii,
f'eftpar inadvertance que fainC Jcràmc a Jic
^u'il a efté le Maître de Carncades; car il
tflcertamqo'ilaeftédircipledeClitomaque
liieceflèur de Carneades j & il face ajourer
cMte faute à ptofiears autres pareilles qui
mte&érctnarquéeidaiislesccritsdeceJbiiic
DodeurparScaligerfurEurebc, & par Mr.
t'Evéque d'AvtancIics en fa demonftration
Efangelique.
Voila, Monfieur, les raifons qui m'ont
ttrédu doute où vous m'aviez mis. J'ai cm
que je devois , à votre exemple , en faire
jirtàfaesamispukmàtae voye e^ucvowî
»
111 JOORHAL J^M
avez tenue ; & je le hh d'auuat pV^Ê
meot , (]uc je fuis pleioeincaC coatë
que le feul p;)irige de Ciceron qui mai
l'année de la dêputationdcCaroeideï C
pour montrer ccrtiinemeiic combler
Philofopiie ell éloigné du temps d'Epici
J'efpcre qu'en coatiauaatd'expliquei
fentimcns des Académiciens . vous i
ferez pénétrer plus avant qu'on n'a ce
re fait dans la véritable Philorophie,
qnc vous donnerez des lumières fi claii
& deî connoinànces fi certaines, qu'il
aura plus de divcrâcé de Êatimens ci
Strifturm S»tra in fvfmnm UtiU^tin
Tti»Sa, ÀP.ÎiicDUa le P.iulmiir , ■
yefit. In il. î Paris chez lavettvedc
monBeaard. 11J91.
LEi veritez de la Religion edant c
tenues dans l'Ecriture comme t
leurfourcc, elle ncr^auroitellretrop!
dûment lue & étudiée. C'it pour factl
ce /iiint exercice que le Père Paulmiei
mile Tous certains titres, en Forme dci
diCations, k l'imitation de pluGeuit c
bres Ecrivains, & eoire autres de D
1= ChartrçuK, qui par k confeil du (
dinil de Cufa, ne gt qu'une feule c;
de toutes celles de faim Paul, & y réd
en iicax communs toute la doârîiis *
frâijiiAp6tre.
J
j^fc qa'itafùlddiasccs méditations
xé de confidcrer h finderhomme, les
yens qu'il i reçus pour y parvenir, les
bdes quil'cnde'couroent , laeoyequ'il
CprcDtlre pour s'en r 'approcher , l'obli-
ion qu'il y a d'expier fes pecliez par la pé-
ence, depratiquerladoflrinc, Std'imi-
les eiemples duFilidc Dieu, &des'u-
etroitementà luiparliclisrilé.
"es-mcditatioDS (c pendent féparéraent
Latin Se en François. L'auteur promet
a donner d'autres au Public , lelon la
Ime metodc pour tous les jours de l'année.
iiurt Ptrile/op^iqui , fur lequel on rifri-
'init far du diùloguts , i»ns Itiehumft
tlifex.. Us VhUofiphei andini (ir modir-
nei , (^ D» l'on rappcrli enfuiii Ituri epi-
nioni , ieUTi npartiei , Ituri ftnttnctt ,
(^ lu flut rtmitrquablet aSieni d* Itur
vù.ParMr.Boriltkn. 7n ii. àParisdiez
CiaudcBarbin. ligi.
Ln'y apis long temps que Mr.Bordelon
.donna au Publicen cent dialogues les ca-
âeres de toute forte de conditions &d'é-
itt. Il donne maintenant en trente dialo-
les les carai2ere( des Philofophes de tous
ifiecles, qui fe trouvant dans les champs
i&E, Te parlent avec uoe entière liberté,
fe reprochent mutuellement l'égarement
Ifuripenfccs, &]edércg!enniHàc\eMis
JOURNAL
^E S S Ç A V A N S, J
Du Lundy 51 Mars. M. DC. XCI!.
Ex.echiil traduit en TrdRçùb , avuunttX'
pluAlha tiret dtif»iniil?trii, t^dtiAïf
itHTs Eicifjî»pques. In 8. i Paris cbts ''
Guillaume Dcfprez. i£pi,
EZechiel lîlsdcBuzi, vécutaumcra
tcmp9i]ue Jeremie, èLfutenvoyéa
ptif à iJibilone par Nebucodonofor
■vec le Rof]ecoaias.
Il cofntnen^aàprophetircrfîirlcsborsdu
fleure Chobar, qui te décharge dansl'EUi-
fnue, eotatrentiémeannce, lecinquième
jour du quatrième nioiï. à compter de la
dix-haitiéme du règne de JoGas. en laquelle
1c livre de la loi qui avotielié perdu fut re-
trouvédans le Temple, Scl'ailiaacc du peu-
ple renouvel lée avec Dieu.
Il cA vifible qu'il avoic «fti^clioiiï par U
Providence pour Jbutenir par tes inftru-
Ûions la foi de fes frères captifs, 8c pour leur
e peinture
« CDiDfflettoient
M Juifs d.
I Jerulàlem pcndiint
' " "' ,vect\Me\-
Jean"'-
Ordrt AJfhthitiqtit t tuDiétionntin conHf^
saut lis frincifmlti ntAximesÔ'ilrfifiti»^
du PAltis, cùnPméei fat Ui «rréi, dk
Pmflrrtint de farit , 0- dis auitti Pm--'
lerami de Friunt. Far M. CUxdt dt lu
ViUt , AvcMt au Parltmtni . la folit,
à Paris chez Guillaume Caïelicr. 169*.
CE Diflionnaire eft le ftnit du long tra-
vail d'an ancien Avocat qui pourfaa
ulage a difpoft; félon l'ordre de 1 alphabet
les principales maximes du Palaij, 8t*le^i
appuye'es de l'autorité des arrâis.
Si les Juges fuiroient conflummcnt la loi .
S|uiconque fçauroit ce qu'iis prononceoti
^auroitauflî ce qu'elle ordonne. Miit par-
ce qu'iU s'en éloignent quelquefois , foit
par prévention , ou par défaut de lumière,
il ell toujours plus feur deconrulterlaloi,
qui comme Arillotc l'appelle, eHuDefprit
ânspaHion, Scuoeregle uniforme&iuvi-
mble, que de s'eu tenir à cequ'iUeaont
ordonné dam des rencontres particulières,
où la diverlîté des circonltances a pu faire
varier leurs dèci fions.
La Ictluie desartÉtsn'eft pas pour cela in-
utile, puis qu'ils formenClejagement, 8c
donnent des overtures qui ne fe feroient
peut>«l1re pas prefentées d'elles-mêmes.
Il faudra beaucoup moins de icmps pour
les voir dsns ce recueil que danJuuein>A^'
Hbiie pieCque inÛaie de livrci^aVont^t-
I
qn'i! y » des probifm» dont led^ré mtme
eli inconnuoudeinandé, ficdctlignet dont
une Icutc paHc contiaucUement de dcgr^
CO degré j cette ouverture le fit penfer i
un calcul nouveau qui paroit extraordioaU
re, mais que la oaiure a refervé pour rei
(ottei de problèmes iranfceodaat qui Tur-
paflent l'Algèbre ordinaire. C'eft
appelle Vjinalifedti infinis, qai e
reinent diftcrenie de la Gcomeiric des
divilibicideCavalieri , Scdei'Aritmet _
des infinisdc Mr. Wallis. Car cette Geotnc
trie de Cavalier!, i^uicAcresbarnécd'ail-
leuri.eliatCache'eaux figures, où elle cher-
che les fommes dei ordonnées ; & Monfr.
Wallis , pour faciliter cette recherche , noM
donne pir ioduêlioi) les fiimmes de certain!'
rangs de nombres : au lieu que l'analift
nouvelle des infinis ne regarde ni lesfigo^;
res ni les nombres , mais les grandeurs t1§ '
genenl , comme fait la fpecieufe ordiniw
re. Elic montre un aigoritme nouïcao*'
c'eft-i-dire une nouvelle façon d'ajouter,
de foulfraire , démultiplier, dcdiviferi
d'extraire , propre aux quantités iocom*
pinblei. c'câ-3-dire à celles qui font Jn-
linirocnt grandes , ou infiniment petiteseR
conparailon des autres. Elle employé les
eipntions tant finies qu'infimes ; & dans
les fiaicrelle fait entrer les inconnues dan»
Ioiânt des puilTances, ou bien au lieu
atfliinceiou des racines, c\lclc ïett d'«
lartUe a&âioo des grandcuit vm
■1^ Jour».,. ■
btesi qni ell la variation m£me, marqua
par certaicj carifïcrcs, &quicunQlledani
les diifcrenccs. on dans les diffeiences dei
dit&renccs de plulieurs Àcgiez, luiqocUe*
lu fommes Ibnc teciproijucs , comme Ici
racines le font aux puill'anccs.
Une partie des elemens de ce calcul , avec
plulieurs échaniihons , a elle publiée daos
le Journal de Leifilîc, où l'Auteur l'a ap-
pliquée particulièrement à quelques pro-
blèmes ^omccrico-jphilîques i comme pat
exemple à k ligne Iiocronc, dam laquelle
un corps pefanc approche uniTormeinencde
l'horifon en defcendant ; à la ligne loxo-
dromîqne ou des fhumbs de vent , pour
rêfoudre les plus utiles problèmes géomé-
triques de la navigacioD , oii l'on n'cRoit
arrive jufqu'ici qu'impartâitementparcer-
laines tables fubfidiairei; àlaieliflancedei
Tolides ou des liquides , pour avancer la
Mécanique , ïi particulièrement la BalilU-
que ; aux loix harmoniques des mouvemcoi
planétaires, pourapproLbcr delaperfeâîoa
de l'Aftronomie i & à d'autres ufages de
conlèqueuce. Cette méthode fut applaudie
& fuivic d'abord par quelques perfonnei
habiles. Monfr. Craigli s'en lervit en An-
gleterre ; acenfuite Mr. Bernoulli Profcf-
leur de Bùle , connu par plusieurs belle)
produiflions de Mathématique , l'ayant étu-
âiée. Se en ayant remarqué l'importance,
pria i'Aulcur publiquement de l'appliquer
a h reshcTche de U lîgoe d'au ctûinctte
D & f . s Ç A ▼ A 11 s. %%t
fofyeadaë par les deux boou , qae Galilée
li?ott propôrée» mais, qu'on n'avoit pas en»
core déterminée jofqa'ici.
L'Auteur de la méthode y rendît d'abord»
2c pour donner aux autres l'occafion d'cxer-
jper encore leur méthode 9 propoià publia
quement ce même problème , leur donnant
& terme d'un an. Le ilirere de A$r* BernoulU
ajant appris que cette methocteyalloit, la
médita de telle forte, qu'il vint à bout du
problème » & donna à connoitre par là ce
qu'a» doit attendre de laj. Mrs. BernoulU
pottâcrent même ia recherche pins loin i ft;
l'appliquèrent à d'autres problèmes qui ont
de l'affinité avec celuy-cv.
[ De ceux qui ont employé d'autres mé-
thodes f on ne connoit que Monfieur Hu-
gens.quiait réuffi. Il efl vrai qu'il fup*
poib la quadrature d'une certaine figure.
Du reile en ce qui eftoit commun aux folu<-
Xioas ou remarques fur cette ligne, il c'eft
trouvé un parfait accord , quoy qu'il n'y
ait eu aucune communication entre les Au-
teurs des folutions 5 ce qui eft une marque
cfe.la vérité, propre à perfuader ceux qui
ne peuvent ou ne veulent pas examiner la
choie à fonds.
Par la méthode nouvelle le problême a
reçu une parfaite folution, Mr. de Leibniz
qui a eàé le premier à résoudre ce problê-
jB0> l'ayant réduit -à la quadrature de l'hi-
yeribole $ ce que Mr. BernoulU a f a\t a.uS\
oEdbite : mgU U conibuâdoa de NlotiCt • ^
K 3 U^v
«\\»r.
Leibniz donne enfin le moyen demi
kuiant de pointsqu'oQ voudra deklig
mandée , en fuppofant une feule p(
tion une fgis pour toutes, & n'empl
éa refle aucune (jundracureniextcDS
courbe,inaîs les fcuUs moyennet,oii t'
mes proportionnelles. Eccominec't
ce qu'on peut fouhai ter pour les prol
tranfccndans , ilfcrabondedonnerii
eonltruiftion.
Soient menées le; droites infinîef
(N) horifontalclc OAB ?eriiwle,
piralelle», Bc continuellement proi
nellcs autant qu'on voud ra de droite
mcjNj^ I Ni|, OA. i(N) *
3(N}îfï) 8ec. dontlesdilhncesjl*
»NO, On(N), 1 CN)3 (N),&c.
toujours égales i en forte pourtant qi
mntîNO, ouOî(NJ egiJàOA.
îN^làOA, ouOA àj {N)3
raifon de D à K, ^u'on fuppole<
une fois pour toutes, & toujounlan
Ainfi appliquant autant de moyem
troilïémes proporiiannclles qu'on v4
pourvu que roujours les intervalle
firo port ion ne lies foient ^ux , on ■
ignc logarirmiquc | A (^), palTu
tousles^, où OA clîantprifc pour'
té; (i les N I eftantcoramelesnom
les tntErvallei O N feront comme I
garîtmes. Maintenant prenons iiia»'
ticah OABune moyenne arltvncXi^
nm deux aombits N ^, St ^ï^ï
^L ticalc <
1> les lignes. T^v
leolîon de la courbe.
centres de gravi-
& àei contenus àet
■ 1:1 liync
IfoitË qu'on vaudra
on [rauvcra tout cela
de paroJc'squ'on a mi-
VaSàge principal
—" comment elle
-«lui^jiitines. Se tou'
ooDClles, moyenses,
icirion.riivilîon, re-
lations ^ pouTva cyi'on.
K 4 îaç.
D E ï i. Ç A V * (i .. llj
.c le mf me logaritme Of , ouO(N)
à dire dont U moycniK gcoTxiJiri-
a eftroDité OA ; aconipliirons ksre-
ingles BQNC, BO (NJ i Q) CtC,
1) fètont des points de 1^ c. inerte dé-
^ndee , FÇA (C) L, fi^f ndup au*
deux eitrcoiitez F &
L, do
t Je fom^
mec reaverfe fera A,
l'anc 0
B. & le
piraonctre fera O A ,
ou Tuoi
prife arr.
bitriirement ;
fer^ \
hauteur du point
audef^
findel'haTifonti
3C, o^
ON logarirnjf 1
otnbieç *
Nî. (N)f|) 1
ihainct-
ze, àcettcbauK^
,JupoJ#
Cdel'ue.
Quant auT pri
^rotl*mes gu'c»
voir les tangentes, dimeullon Je la courbe,
quadrature de fou aire , centres de gravi-
té, tnnt de k ligne que de l'airci ou di-
menJîons des furfaccE & des contenus des
Jblides, formez par la rotaùaodc la lit;ne
lutour de quelque droite iju'on voudra
prendre pour l'«j:« j on trou^Ma wutceU
Kofenne dans cepeudeMiolcsqu'onami-
leciUBgure.
Mettons feulement ici l'nSige principal
decetteligne, SiËûfoiuvoûconimcntelIe
pourroictervirpourleilogarûmcs, Sctou-
tei fiirtef (}e[»'oportîOQqe]lcs, moyennes,
oueitreroeai n^IiipUcationi divilion , ic-
-r K 4 îu^-
JOO.« A
fofez 3c dcgrez en degrcs . y rencoi
Ibitdesiachud»! dontksfinuseftant
! ûaus totil I , les nombres
g
■a progreflioo gcametriquc. Ce qat
i[ pour la conftruâian d'uDC carte grx-
■ il faut pour U martoe. On en
W-^i'iSennita , m mmvrStipehgirJr l»
^■fei CmbH^u*. eontrt Us Socinimi (J- Iri
f C*lvin'tfiti , t^c. eentmmt nnt *x»ih
f txplicittiim é" TefHtation dn Sanntitmfmt,
V Mvc d'uMirii rtmMTquts liulêi muvii-
In centré Ui freufians. far Sioti AU'
ttrt di Verft , ci-dtvaat Mtniflri dt U
• S. P. K. 7» II. à Paris chez Claude Ma-
ZQcl. 1091.
I .T 'Oblîgaiion indirpenrable où font tout
\ JL/ leshommesdcrepaterantant qn'illeur
*ft polTiblc le mal qu'ils ont ^it, Ëtd'ap-
paifer le fcandale qu'ilsontexcité , aengï-
gé l'auteur de cet ouvrage à publier Iwmo-
lifs de Ta converlion. «tàrifacer les mau.
vaifcs iinprellions que pouvoient avoir Fii-
tea deux livrci pernicieuK qu'ilafiutreroii
compofez, l'un fous le titre de Proitfiant
fufiji^nt. Se l'autre fous mIui de Ton^M
iHSùtinhnlfmt.
t'otdrc qu'il jr tient eonlîflei reprelê
(«■ les principales diffvcnUex «^iv »iy.t«i "
1
^A T A K s. iif
voyages on pent perdre la table deslogarit-
mes , ou la table logaTitmiquement giir-
duêe , qae MoqÛ'. de Leibniz a iopolée.
Mais la chainelte y pourroit fu plécr en
cas de befoin. Pour ne tjch dire ici des au-
tres règles qu'il a publiée; pourfepaflér au
befoia des tables tant des finus oulangeo-
tes, quedeleurslogaritmes, fan rienper-
dre de la précifioi
hogra-
lent ie
(lauloga-
. Ja tangente de
uaialoxodromietait
certaia nombre con-
qu'on peut marquer
; fuppole que le fî-
, Se que « foit le lî-
w de 11 latitude plus grande, 6c (f) le ii-
nusde la hcicude plus petite. Et s'ilyavoîc
une carte où les degrez de loneitude fuf-
fent égaux, kc méridiens pa raie lies , Se par
''aaièqueat les loxodromies reprereiirées
par des droites, il faudroit reprefencer les
^^rc2 de latitude, dans les di»ifionsdume-
"diem. en telle forte qu'une droitequicou-
'ej-o/ï «Wiquetnent les méridiens éloignes
Un de /'autre plus prochain d'un m^mc
**^v^//e , far «xcmple desmtiiàwti^i^t-
Tcgic qu'il a don
lojiodromies.qui
phes de l'embarr
trouver furccfuj!
La diâêrence i
ritrac de la raifon
lu nombre "tUT
l'angle que ie rbu^u.
liant & perpétue! ,
une fois pour toutf
.s total Ibit l'u.
Ad lienqu'au lemp de ioacgirernei
s'imigiaott voir duu ce famcox cha pi en
Rgne de nulle aaiijDclesSaiMsSclcs
tjn rcAb&iiez de*oicot piffcr (ûr II
â ia âa da monde, il a'v voit aujoiml'
qu'un jcgae qui comiBeai^a fbuï l'Emi
de CoDl^tiii, lor? qce le démon eta
aé par l'Ange n'eut plos le pouvoir de Te-
dnire le: nations, ni de lourmentcf UsËde-
le). Se que les martyrt mondain yeux du
inonde, prirent une nouvelle vie dans la
memoite des Chiéiiens, auCijueisDiciiiQ-
fpira ladcTotionde recueillir leurs cendres ,
& de leur élever des lombeauic. Cctie lie
nouvelle SccettcgloiredesMarryn, aàaté
plus de mille ans, non-obftautksi'upenli-
lions qui eu ont terni l'éclat, Gcelledutc-
roit encore , fi les Turcs & les Tartares n'a-
voieni démoli en Orient une partie tielciin
tonibeaiix- "^
La trofiéme dilScuItéqui cmpéchoit
teur de viïre en repos de confciencc
l'Eglife Catholique, elloit le préjugé^Q^
cft la communion de l'Antechrill, Scqu
Pontife qui la gouverne cHl'liomme de pé-
ché, qui s'elevc au deflus de loutcequiie
comme Dieu.
* ' teurpours'eclaircirrurcepoiDt.ame-
résdelrenteanslipropbetiede l'Apo-
E touchant la proilituee Se fon faux
:cDlledeS. Paul touchancl'hom-
SappcUéi'Antechrift,
tl«(jcs applicuiQn^^'ae'LQni.tctPio-
i
teftans de cei prophéties à Rome ChrAîM»* I
ne , il quitu fa communion, Se comintt».|
raùjours néanmoins à chercher le vray (eut M
de CCS paffages, 8t à eu demiodec à Dieu TilH ^
tclligcnce. UfuteoGnexaucé, ScrcconiiuC
Suc tout ce que S. Jean a dit de Babylone
ans foa Apocaliplc , s'applii^ue naturelle'
ment iRome payenne, tellequ'olle ciloit
ions la famille de Julei Cefar ^ que le rooa-
ûre qui laporioitcftoitrEmpireRomaini
que Jules Cefar ciloit la premicre des fept
icftes ; que la playe que celte teftc reçut
fut bien- t6c guérie par Augulle qui fît périr
tous les affaffioi.
Quant à l'homme de pèche de'pcint par
S. Paul, i! reconnut que c'efloït Simon, qoi j
feduifoic les Samaritains, les Juifs , les maa- ■
vais Chrétiens. Se qui avoit l'iniblence de 1
s'appeller la grande vertu de Dieu , de £ j
faire adorer avec Seleoe dans le Temple de
Garizim, Scqui petit miferablemcnt, bien
qu'il n'y ait rka de ceitaîu fur le geuiede
Les livres de Grotius, d'Hammond, de
Baiter, 8t le commentaire de Mr. l'Evi-
que de Mcauï fur rApocaliffe, luyferfff-
reiit beaucoup àfedcfabufer. Se le détermi-
nèrent enfin à revenir en France, St à ren-
trer dans la communion de l'Egltfc Catho-
lique.
11 força alors le dernier retranchement
dcsCalvinillcs, qui confifte à foùienw (\vic
VEgiifeD'elipus la /êole focicté desCatVi'i
HEi* J OV » N A L
liqucE. mais raflèniblage de coûtes le* b-
cieceiChrétiennes. dans lelquellcs on peut
faire ibaTaJut , pauivu^uel'ony vivcuré*
tienne ment.
UAli*Ucltft»Jiie» in [mm viginti JiffioSA
ÏTB-vinciti , fivt ItalU tfiftQftits Ecctf
^ fin . ftm tMixntes , tum txci/k. jtsttirt
kR P. AfifuJH»» Lutin, Ordm.ErtmiA'
r»m fnicit Autufiiai A0tntt Gtairali.
^ Ciirifisaw^î GalUarum B^iu Gii-
\gf»fht 0'Àm»ria.
^ E rere Lubin , AfilflaDt General de
1^ l'Ordre des Auguftins, a fait connoî-
e fa grande intelligence dans la Gec^ra-
■phie par quantité d 'ouvrage s qu'il a mis au
jour. Cette Carte qu'il acoropofee à Rome,
& qui coDCient une defcription des Ëvfchcx
d'Italie , eft de pareille nature.
Il eut l'honneur de ta prefenter auPaçe
Innocent Douzième, le vint-fixiénicd'AQUt
dernier, 6t après s'élire levé pat l'ordiede
kS? Sainteté , de !a luy expliquer avec 1»
darté qui loy eft ordinaire , & dont le ÛlM
^letémoigaaeftrepartaitemencfatîsfait.
Livres noLivcllcmcnt imprimez.
£e Catiim di U Biiliathrijuê dt /mou
Ctntvitve I divifc en deux furlits . teaii-
MIU Ut nnti^iiitfî. de Ia Rttighndis Chri-
titnt , dti Egypiitas él- dit Romains , '~
1
,î/i"S'^""« que le mon-
eftoit la première det fept
playe que cette telle reçut
wparAuguftequifitperir
noie de péché dépeint par
i« que c'eftoit Simon, qui
witainsjes Juifs, l„mau-
& qui awt l'infolence de
Se/ene dans le Temple de
pentmiferablemcnt.bien
de certain fur le genre de
îrotius, d'Hammond, de
mmentaire de Mr. l'Evé-
i-I'Apocalipfe, luvfrr„f-
ti
1.
JOURNAL
DES S ÇA VAN i
DuLundy i+AvriL M.DC.XCII.
lUvii Jofefhi Oftr» gn* extmi
' JHXta tdiiiùjitm Grtco - L»tin»m Gat
■vinftm , qut Tiunc pmîegcmitîû à" *H
findice AliSa rtdditur. In folio. CiB
Iti», itfji.
IL y a peud'hiftoriensqui puiflent eftfe
comparez à Joféphe. Son exiraâton ne
pouvoit dire plus illullre, puis que du
côté de Math ias loo pcre il eitoit de l'ordre
des Prêtres , £c de la première lignée dci
Sicrifîcateurs, & que de ccluj de ff mère il
dcfcendoit des AfmoDéens.
Son Éducation re'pondit à fa oaifTanceiSc
le progrès qu'il fit dans l'étude des Livre*
faiats fut fî prompt Se fi heureux, qu'àl'igc
de quatorze ans les premiers de jerufalem,
&!esPonlifes mêmes, le confultoîeot fur
les ditficultez de !t loi.
A peine avoir- il dix-neuf aui qu'il entra
dans le maaimcnt de; aSaires, îz fcpt ans
après ilfutenvoyéà Rome, oùparla^veti
de Popée qui poOédoU U cœur de Neror
* Joo«»i. DCïS.tlf ifff. ^u"
' obtîm U liberté de quelques Sacrîfica-
rs qui y «voient eflé traites avec bcau-
p de dureté.
.onquelaguerrc eut elle déclarée entre
Romains & les JitiFs, il fut charge du
ivarnement de la Gilile'c , Bc y lit des
ic( qui donnèrent de l'admiritioii. 11
ibapourtantentfc les mains de Vcfparien
es la prife de JaCapau, & luy prédit l'em-
; du monde.
ous le règne de ce Prince il mit en Grec
;uerre des Juits qu'il avoit auparavant
ipaféeen Hébreu pour l'ufage de ia ni-
I. Quant aux antiquitez dont la vie eit
faite , il ne les achevaqa'en la treizième
cède l'empire dé Domitien. U écrivit
après deux livres contre Appion qui
:oic déchainé contre les Juifs Tous le
nedeTibcfc , oufousceluydcCaliguU.
t aulTi un diicoursdel'empircdelarai-
lur les paSions, avec un recic du martyic
Macabécs.
, 'excellence toute extraordinaire deces
rages doit inipirerdes lenlimcns de re-
noiflance pouf ceax qui le donnent la
le d'en prodmt de nouvelles éditions
: correctes que les précédentes.
l'eA ce que Mr. Ictigius vient de Faire,
-obftanc l'application & rexaâitude
lappone avec Mr.CarpfovÏQS aux Adics
^iplic , qui font reçus tous les mois
: l'applaudiflèment desSçavans de toute
TOjK. Les deux choies qui dilUng^cTA.
■ wei ^*,, rft TÏÏÛÏ'' j tctti?^ ^ ^ o^
l V A M ». 11
re, ^ran voulut li
uméluy-mênie.
c longue dilTèrtatioQ
c fameux patTagc où
Itrhiftoiredchver-
ite en Grec par Afi-
oparGarbitiui. Elle
1 (ut l'abrège que J«.
:ette hiftoire.
diverfes leçons des
[uifi, &dudiicoDrs
n fur lef paillon*,
'elle ïcrfioo du Grec
ir le feu Perc Com-
redeS. Dominique,
Icequisy trou«eft
k. dontl'Auteurell
, que let ana l'ont
joUphe, let autres
, &: que let autrei
itn de rEgli& de
c impatience que le
«quelques livres im-
i»ec d'amples corn-
mencachevé. Alors
er encore de ce cele-
Z>i/ctW)
] o U » W i
I
Jiudy 14 tivritr 1691. far -Wunj^.^iH
Tourriil rrfu à la fluci de Monfr, U Cltn.
U. Il 4- ^ Paris chez U Veurc de JcanBz-
ptille Coignird. 1691.
QUaad l'Acadcmic Françoifc oa JcroiC
paiieureque le jugemcDiqu'cUe porte
en taveur de ceux qu'elle reçoit lèri fuivi
lel'appiobacion pablique, le difcours que
Monfr. de Taurreil vient de prononcer dé.
»anc elle Tuffiroit pour jurtilier le choix
r.^u'elle a fait de lu^ , & pour faire voir à
{•iDut le monde combien il metiie le rang
elle l'a élevé' , & combien il s'aquittc
Uignemenc du devoir qu'elle luy impolè.
■ Il n'elioitpnspoiribled'era ployer on ftile
I pluspompeuj, ny des lermes plus magai-
■■fiquesfjuc ceux qu'il ichoilis pour expri-
mer fa reconnoiftince envers celte illuftre
Compagnie, Su pour faire l'clogcde fei
proctilcuri.
Difecurs fronoaci k l'Académie Vran(oift
lijiudy t4Fcvriiri69i. farMr.Char.
fCHlicr, Doyen O-DireBtiiritcettt Ctat-
fagnie , lors i^m Monfieur dt Ttmrtil^
fuiTifu. J»4,. à Paris chez 1:
J.6. Coîgnard. ifgi.
LE difcouTS de Mr. Charpent
%
^ mcnce pir les louanges de UVwit. ïft-
Tourieil en faveur dut^ucVU àtt ^jutV^
fur unt MiiAtUt dit Tyrûni,
iWr Mr. CrAVirol Avocat dt Im iiiili
lUtfifmei. In^. 1691.
A Médaille dont il s'agit a elié com-
j munÎQuée car Monfieur leBrec fils de
Wonfr. le Premier Préfident du Parlement
d'Aûc, àMonfr.Graverol qui cd > trouvé
i'cxplîcation diUîcile. Sa conjeâurc e(l
qu'elle ■ efté frappée par les Tyrtens en mé-
moire des honneurs rendus par Alexandre
i Hercule , pmiculiércmcnt révéré à Tyr.
Il fonde fa tonjcflure /ur ce qae la celle
çue l'an /■ voie cil la l'eritabic rcprefenta-
aen de h teRe d'Alexia<i,tc, dansiaméme
éimtloaqw i,jr£ppt Je yins célèbre Scul-
^^ W^" pteui
I
«îS 1 0 W s. K A L
BteurdefoQ fiecle, U mit lors qu'il St Ii
ïlatuc de ce Prince.
L» corne qui jr eft gravée convkat à
Alexandre, cjuelafaTncufeepoquedes Ari-
des délîgncpar là-iuème. Le nom d'AilîU
las marqué au revers, cllpeul-eAre le nom
'du Roy qui eommandoit dans Tyr iors
qu'Alexandre s'en rendit maScrei peut-etlre
audî celuy ou du Mïgiftrit, ou du grand
Prêtre. La mafluë qui eft au defîbus efl
celle d'Hercule , comme il l'on avoit voulu
marquer par là l'origine des Roî; de Macé-
doine qui fc vantoienc d'eâre defcendut
d'Hercule par Caranui . comme il paroît
par un ancien fragment conserve dani la
cronique d'Eufebe.
Si la figure qui eft à côté de la maflué
n'eft pas celle d'une corbeille, ou de quel-
que vafe facré , elle peut eftrc celle de la
machine dont Alexandre k Ceriit au Hcge
deTyr
La table qui cft de l'antre côtépeut mar-
quer les oblacions fie ks facrifices qu'Ale-
xandre £c à Hercule. Car il efl certain que
les anciens avoienC des tables dans icurt
Temples , au^i-bien que des irepiez. Se
des lits. Se qu'elles leuriencient lieu d'iu-
tels. Au commencement elles ne furent que
de boit : mais dans la fuite il y en eut de
pierre, de marbre, & de toutes fortes de
métaux.
Monfr Graverol fait deax ck^cnÂiMà
^Br montrer que litU^ïVe'ae <w ■cw»*'^
. lekm ce que S. Ciryfo-
ïJcntafcarcoudesmcdail.
. daot la cTétacc qu'elles
s toute force de maux
«que Mr. Graverol a ni».
1«er cette médaille d'Alil
apwete frappée pourlui,
: quelque foite de fbnde-
«« pour Alexandre Sete-
«tioo de la colonie qu'il
yr.ac du droit Italique
e * cette colooie.
^«^'dt, Dieux, divifi.
fi
I!
«s-
.1 '^'•l',. !**■
ffsfîre fur leurs efprits
répondre , pour prévenir le dommage qu'Ut I
en pourroknc recevoir.
Il Juic donc comme pas » pasI'Autenrde
cetraiié, duquel il dlimela do3rine&la
rerm, Bt examine tout ce qu'il avance fur
le fbjet de leur conteftation. Il le loué de
s'éle*er contre ceux qui ont écrie que le«
Monafteres avoienc cité établit d'abord
pour fervir d'Ecoles & d'Académies , & de
recounoîtrc que bien loin que lesMonaftc-
res ayent efté inltituez pour aquerir les
Iciences, les fciencea ont cfté comprilcs du»
le nombre àei chofcs que les Moines faî-
foient profeiTioo de m^rifer. Mais ÎI s''
tonne qu'après avoir reconnu ce principe,
il lit pafTé tout d'un coup à un /cntimenc
direâemem oppofé , 5c prétendu qu'en-
core que les études n'ayenc jamais eile le
principal but des Solitaires , Se qu'elles
ti'ayent pas «rtr neceflàires à chaque partî-
calierpoiiraqucrirlaperfeitîondcfonétat,
néanmoins il eAoii impollîble que lans le
fecoursde l'étud^cescommunautczmona-
ftiqaes puffent conierïer longtemps l'or-
àtt que les premiers Inltituteurs yaroient
mis dés !e commencement.
Monfr. de la Trappe avoue trancher
qn'îl oe pcutcomprendrequelcsétudesqui
n'ont point eilé établies par les Inllliuie kirs
det communauté! monal^iquesifoicnrcon-
fidcrées aujourd'huy comme des csctcice» |
ttBi iefqaels elles ne peuvent tubUïtcT.
i
Ccfto«»< ■>" ,,» g'»»'" ,. («çd
Iigez ayaiiiller, qu'ils yont
Ppellez pir l'cliime de leur
itlcrefpeade Icurvercui &
lie Moines qui oni paru dans
remblées , irenre mille fooc
is l'obfcurité de leurcloitre,
lu l'Eglife par la fermeté de
'ardeur de leurs prières , parla
de leur efpric & de leurs lens ,
les Fallcursfcics Dofteurs !a
ir la pureté de leurs lumifrei ,
:ur de leur zèle,
iteurdu traité de; études mo-
que les Religieux élevez à
I nerqauroicm tcdifpenrer de
l'cftant obligez à oblervcr les
latre premiers Cotii: lie s gene-
neee flaire m eut qu'ils les ap-
onfr. de ia Trappe répond que
élevez â h clericature doi-
ie fcieuce plus e'teoduë que
dans leraogdes Laïques i mais
mine pourrantàrintelligence
aux principes de la Religioa ,
les de la Morale.
Conciles, il prétend que les
it obligez à en étudierny l'hi-
monsi quequandS. Grégoire
quatre premiers Conciles aux
lies, il a feulement voulix tc-
îre^ciil qui leur eltdû. Qï
L 3L \w
Jov .
rcfprit d'une étude ÏUII4 longue &. aulli dif-
ficile.
Qije lï l'Auteur du traité vante les hom-
mes eminens en icicnce qui ont fl^uridans
les moaafteres , £t dont quelques - uns en
font fortil pour fe charger des plus impor-
rs fonûions du Sacerdoce , & s'il ftîi
valoir les ferv
l'ils
ài-E-
glifc par leur dottiiiie & par leurs ouvrages ,
Mr.de la Trappe répond qu'entre les Moi-
nes qui ont excellé en fcicocc, les uns font
fortis d'eux-mêmes de leur eftat contre
l'cfprit de leur règle , St les autres eu ont
eftc tirez pat l'eSet d'une proïidenct ex-
traordinaite ; mais que les uns & les autrti
n'-ODt eflé'ju'enpeiitmimbrc en compariî-
fondeccux quiont perfeïeré dans k filcni-e
juTqu'à U mort.
U ajoute que fi des Main» ont lërviTE-
gUfepar leurs écrits, d'autres dont il fait
le dénombrement, ont altéré la pureté de
ik doctrine par leurs erreurs; ce qui nclc-
L laitpaSBrrivés'iU avoicat conlervc i'cfprit
le leur règle.
1 Que fi l'Auteur du traité fc fert des Bi-
HiotÎKquet des Moniltctes pour prouver
féttide des Moines, Monfr, de1aTrappei[v
Srie plufïcurs réponles. La première eft
"c le mot de Bibliothèque ictipofe, Scque
S les livres des çïeiîi\wï Monaflcres fe
•ç A V a V ai
les homélies. Lafeconac
oombtcufcî qu'ayent eilc
temps IcsBiblioihcqaMde
uil, de MontcafTin, Scde
Moaiffcret celcbres , cela
qae les Moines ajcnC dû
us devoirs dans d'autre* It-'
ont S. Bcnotr s'eftoit Ceni.
ii)u«ntque les Biblioth^
joautcz foac de peu d'ulà-
bm remplies d'une inanité
ont ceuï qui femblent le»
□oillent pas feulcmenc les
urdu traité dit que S. Bc-
lude dans les Monailcrcs.
appc montre le contraire
£me qui n'a laifle aucun
ide. Elle ordonaa fëule-
es dekâure par jour, Ec
: mais cette leûuien'étoic
pieté.
ardu traité oppofe l'excm-
lui cooiertit paries prédi-
»m éa Mont-Caflia , Mon-
:reniarque que cela ne fe 6t
ttion ordinaire ; mais que
;e Saint par une
du traité compte la TC-
& le défaut àc fc\»
t4a J 0 tr H K A L
entre le* nafei de la décidence de :
de S RcDoit, Monfr. de liTnppci
r»flicatiaa à l'élude d» ixKacese
e&Ti & i«$ lignes du relâchement.
Iny , tant que les Moines ont eâîn
elUt, êc qu'ils refont âdelleinentB
dc! dîïoirs dont b Providence le
cbïiçei , ils ont trouvé leurfanâJI
dini robferTilion de leur règle. M
qu'Us ont perdu l'eCprit de leurs!
teur». & qu'ils Ce font dégoatez dl
traite . du lilence , de la prière , des
Icflure;, du trarail des mains, îh
recours aux livres pour remplir le <n
leur vie
Que fil'Auteur du ifaiié dit quel
a cftc jugée fi nccelTaîre dans l'Ori
£. Benoit , que toutes les fois que I
icntreprisUrefbrme, on a eu lois '
I tBblifrctude.Monfr, de lî Trappe de
■d'accord qu'il y a eu des reformes <
rétabli les érudesi mais qu'en ce poin
"le en quelques autres , elles Ce fon
gnées dc la regk.
* Qgefi fAuteurdu traite dit quel<
iHes de Citeaux n'ont point repris lei
■dans eeujt de Cluni , & qu'ils ne |
Ixïiotreiettécs eux-mêmes, Monf^
''« Trappe ftit voir que les Moînejr
''eiiix ne refont point appliquez d»
K'rcmîerc inlîitutionil'étude des-fd
^^Is n'ont point eu aWsà'ïuMt XnSaà
*eJ'e qui eil picfi-t"nc çw U te^^t.
âcoles qui font anciennes Jans l'or-
i S. Benoit prouvent que les Moines
int pas elle long-temps fans fc tirer do
>le , & qu'ils ont prctere l'étude qui
tient la curiofité , donne de la réputa-
tion , & flatte l'orgueil , au travail qui
mortifie le corps & l'efprit.
Les Papes ont favorifé l'ctablilTement des
études dans les otdies Religieux ; mai; ils
I l'ont fait au temps où ces ordres s'elloienc
' reiichez, &où te travail qui devait rem-
plir la plus grande partie de la vie des Moi-
nes, leur eAoit devenu infuppoi table. 11
falloit neeefià ire ment les occuper à quelque
cbofe. Et it y avoit moins d'inconvenicnC
i leur pwmctire l'étude , que le jeu ou la
r àsAffe.
I Les ncclesoù iltfefont leplusappliquez
àM fciences , n'ont point vu fleurir k rc-
' gularité parmi eux. Ceux qui font diiiin-
guez par le mérite des lettres, fe font dilpi'n-
fezde leurs plus ellentielles obligations; 3c
les Supérieurs qui ont donné leur temps i
lalefture , font devenu* inutiles à ceux
qu'ils dévoient conduire.
L'Auteur da irtiré ayant projoté ctUe
SSSSgg
iU imitent les ^V travaille f o«' "'.,, ^fy.
l
^^^^■m • s ç 1 V A N *.■
t«np où les Eïêtpici n'ont <]ue WOp dt
Prédicateurs.
L'Auicur du tniié ayant eotrcprii
prouver h piaii^ue de l'étude dans lesMo-
nollcreiij'OricDt&d'OccideiiC paruae ir»
dition DoninterrompuëdcpuisIccammcQ'
cemcnideUviemonaAiquc julquciànaus
MoRl'r.de la Trappe examine tous tesexem-
pliSijuiluy fontoppolii. 8c tâche de mon-
trer que bien loin de détruite Ion feuli-
mcat, ili ne fervent qu'à l'appuyer,
C'eâ par où il Sait fa rèponfc à la pte-
OiJcreparciedutraité, laquelle tendïiaire
voir que les études non Icuicmcni ne l'ont
pas abJôlument ci
fliquc, & n'ont i
folitaires, maisroËmequ'e
queliiue fa^oo neceflaiie}.
Sa réponfe aux deux autres parties da
isfme traité fera le ilijct du premier arti-
cle du Journal fuivanl.
i l'elprit 1
^/
v^^^ii-
JOURNAL
DES SÇAVAN1
DuLundy 11 Avril, M.DC. XCI^
I
M.^
Sièfonft auTraitf in Eiudn Matmjiï'jm
fitr Mr.l'AùbédeUTrafpt. Jn^. aPa-
riichezFraa^oisMuguet. iC^i,
Onfr.de la Trappecontinuë à exa-
miner ce que l'Auieur du traité
dans la ièconde partie tou-
chaot la qualité des étude; qui conviennent
aux Moines, fïdans la croiliéme touchant
la. fin que les Moines doivent fc propof
quand ils étudient.
La première quei^ion <]ui k pre&l
coniifteà f^avoicH les études quiconïîfl
ncnt à de vertueux EccUruAlques, con«t(i
, nent indillèfemment à tous i« Moines, j
cela Mr. de la Trappe ne fait point de ôid
culte de dire que la fcience desSoIit
diffeteme de celle des Eccleihlliques, put»
que les conditions font liiUcrcnies. L'une
cilcxpofée fur le teitre du monde ; & l'au-
tre cachée dans Iciecrctdelaretrairç. Ccuk
Que /a Providence a elevci à la premicre,
loat dcliinez à parler ; &. «uï. -^vii «^«t
c^oifi 11 recondc foot obligez i Ce caîri
k-î Iculcs leâures qui leur font utiles
ecllo qui leur apprennent â vivre dans
mviiic, dans le lilencc, dans les jeûne!
dant le travail.
La queftion qui e/l propofe'e cnruit
de fçavoir s'il faut permcilrc indifterei
ment aux Solitaires h levure de Cous '.
tivreï de l'Ecriture. Surquojr Monfr. dei
Trappe dit que bien que les Saints lyeOP
conlcillc aux Solitaires la leflurc & lamf '
(jicicion des divines Ecmui
il plus grande partie du defert s'ell bat
Aie par la feule lefture du nouveau Tel
ment, dont il rend ieax raifons.
que k-s livres de l'ancieoelloient pli
au commencement des communauté]: Mo'
naliiqacs j & l'autre
moins à la. implicite donc elles Faifoi
profclTion.
S. lîenoit remarque dîns fa règle que itf
fepc premiers liurei de l'ancien Tcft; ~
peuvent elîre dangereux à caufe de 1
blcirc des cfprits. A l'égard des Pfeaume»
la IcAure en a toujours eltéconfeillée, oi
plùtoll ordonnée aux Solitaires, Scilsom:
toujours elle confid ère z dans l'Eglife com-
nw un trcfor de ricliefTes itnmenfcs , t^
comme une fourcc de fecours St de temcd«
pour éviter les dangers Et les maux qi
aceat.
im-
le qui marçne le mieux l'cfttmt C^'CÂ «
klftff^ de ce livte dans les cWui^s > c%
i. 6
•f>
Jo.
quckïGhattrcuï & les Moines deGI
onC impol'éà ceux de leur ordre 1'
tion de l'apprendre par ctEur. Cett
ob fer vance dure encore parmi lesprt
quo^ qu'elle fe Ibic abolie , comt
lïeurs autres, paiini [es (ecans.
QjJC fi Monfr. de la Trappe ne per
indiSeremmencau^f Solitaires la \ei
tous les livres dcrEeriture, il leur
encore moins touie lonedecommi
perruadc que celte multitude de ii
teroit que leurdiil'iperl'erprîc , 6cli
fccher le cœur. Il veut qu'ils Aiii
voyes que leur ont traié le* Hilarù
Pacomes, Se les Antoincs, & qu'il.
chent comme eux su texte facré &'
toi ferme , £c une conHaoce entiei
proteftion de celuy dont les lumie
tjpent toutes nos tcoebrcs.
Des livres de l'Ecriture il paGe :
vtiges des lâiutsPeres, & à toutes
tieres qu'ils coatiennetM , & que i
du traité adiviléesen cinq claflet, i
l'inierpretation de l'Ecriture , les
de ia toi , la morale Chrétienne , I
pline de l'Eglife , la. morale & ]
pHiicmenaltiquc. Ccl^avant Autci
écrit que les lacieas Solitaires b'
pas cru qu'il y eull rien dans ces cin
dont i'étudcfult oppofée à leurpro
Monfr. de la Trappe foûtient au ci
ou'il ne Jeurcll jamais entré dans
/tr^^u'unc étude ïuQivïQ.c^ei:^\\
^B-K » 3 ç * ^ A N 1. if,
fcniri une profellion qui ne demande
retraiic, lèpaniion , iîleace, afriona
t, travaux pénibles, prières, étude da
jtrifure , médication.
Il examine cnluitc le; exemples qui lui
font oppolez , & montre (]ue ce ne l'ont que
deif^icspirticulieriquiprouient feulemenc
quc^ quelques Solitaires le font adonnez a
ces fcicaces, & k Ibat en cela éloignez de
ladirpolïciondcleurrcgle, !<df l'intention
de leurs fondateurs qui DcleuraToiencrien
oïdaiiDéde remblat'l'- .
Mr. de laTrappc loute ici beaucoup de
chofei des langues, _:laScolaftii]uc, & de-
là critique, qui lêtnblcat pouvoir contri-
buera l'intelligence des fen!imen»detûintj
l'eres. 11 dû tjuelaScolalliqueeflcontrairc
à 1 hum Jiié dont les Moines t'ont profcflion;
ïcque la critique eA pour eux laplusdaii-
^Tculê de toutes les études, E< la plus pro-
pre à leur dérégler l'efpïit Eclc cœur.
Il touche après celafortlegercmcntqui-
trr chapitres , dans lefquels l'auteur du trai-
te & préparé d'eicellcntcs règles pour lira
ivccfruitlesfiiiatf Tsreï, peur étudier les
Cosciles , le Droit CaDomque 3c le Droit
CWit 1 pours'inâruH-edetdogtnesdelapo-
fitWe&dckrcolaftique, & pour confulter
les Cafuille«, & fe contentededirequeces
toaooillànces qui font utiles à ceux queDieu
deftine à enreigner Gc à ioftruire, n* font nul-
leBienc KcefTairesàdes Moinei<{ui doivent
mener aœ rie cachée & oblcure.
Quand il vient à 1 hiftoirc
d'accord qu'elle enfeigne bcaucoupde
les. Se qu'elle peutdeûbufeidcramoiil
roondci de Ts vanite'fitdclcsplairiri: tnùlî
il juge en mèrnetcmpsqucl'liiiloirefainte
(liiHi: aux Moines pour produire en eux ces
■ Blêmes eftcts.
l'cgird de la Phiiofophie, n'en ne fe peut
rede plus fortijuecequ'écrîi Monfr.de
k Trappe pour en détourner JcsSolitaires.
H [es avertir que c'cft une feience qui n'eft
r bonneàleuregardqu'ienflerleeœur, qu'4
['««■-iter lajaloulîe, qu'à irriter les pallions,
L fu'à donner un erprit dedirputc^deshom-
I aes qui ne font fait que pour fe fouroectrc Se
"■TBur obéir. '
, Les belles lettres fous iefquelIcsfecoifH
_ prennent les Grammairiens, les Oraieon^l
" fcles Poètes, Jbnt des ecucils contre leCiT
quels il eitàcraindre , au jugement de Mr.
de la Trappe, quelapurctéquelesSolitaî-
resont vouécnefaflc naufrage. Il croit fur
tout que les Poètes ont un poilbn dangereux
qui corrompt les araes les plus innocentes.
Il rapporte aufli fort au long les defcnfcsCï.
preiresquefainlBafile, faintjeràme, Cif-
lien, & les autrcsPeretontraiicsauxMoi-
nes de lire les auteurs profanes , & principa-
lement les Poètes qui ont trouvé le fecrecde
rendre les vices aimables en cairhant leur
Uideur. Scenlesdéguifant. -^^
i/ff/tJaniémechofcdcscuriolitezqni|^|
roiilem les pl\u louables lux £iiM9.ïft 4«^"
y
A
à la prédi-
4Aî,"0BiiVAL rrllesdci manufcrics , desiii'
fcriplions, &dcsmcJaille5; Se pour
ticr à les Rcligieuï combien elles l'ont in-
mmpaiiblei avec la limpliciiédelcurethit,
il leur hit un portrait des Soliiaiiesfaimé'
des rraics 9c du couleurs cmpruntccs d»
ûiats Pères.
Monfr. de la Trappe ayirt retranché aur
Moines les letlutcs tiaat je vicntdepirlcr.
)Bge[>ari]neruitencccirairc, que let mcto-
dcî(]ue l'auteur du traité leur conreille pour
fjircdescDileâioDS, pour comporer Se pour
traduire , leur tbnt atiblument i
ce qu'ils neTont pas appeliez à c
pat leur eftat.
1 b ne fonC pas non plus appel li
cation, lïcen'elldansdesrenct
ordinaires, hors deTqucllej lis ne
noo plus Tortir de leurs cellules
morts oc fortent de leurs tombeaux.
A regard des conférences, bien
voye pas que fainr Benoit les ait ordonnées
pria règle, il ne croit pasqueceSaintait
CM intention de les défendre à les Religi
pu» qu'elles peuvent fertrtr àaccraiire leu:
pieté, pourvu qu'elles foient faiteslavec Ici
conditions qu'il explique.
Dans Icrefte de cette iêcondc partie Mr.
de la Trappe fait ploiieurs letîoiionsforlff-
plin des études donné par l'auteur du
Il cotnmence par les Novices, ^parles]!
nés Religieux, aufqud» il ne vcutioi?
qocpffudetivns, acaufedcUdiffiçsûou'
»;« J 0 O « K A t.
de rcDflure que caufe une trop grindeltùu-
re, 8c des autres mauvais etïeCj qui nûQcu;
dclidiTerBcc&tJcUconfufiundesKiécs.
Pour ce qui ell desReligieuxplusjiï!^-
cczenâge, il ne peut approuver que l'auitui'
du traite le: range en trois dallés , doDI le!
unslc bornent àlapjetè; lesauires afpireaC
à une e'rudiiion médiocre i& les autres l'en-
gagent à l'étude des icicnces les plosfuWi-
nie;. 11 ne veut point de divîHon dans un
eiprit, & une même tin, quielldeparie-
nir a une pietéconrommée. Ucompareun
Moincquilû TeutelcveraudeCrusdelêsfrc-
rcs par le mérite des lettres, à on hominr
de néant qui oublie la balfclTe de Ton origine
diiî qu'il fe voit élevé à un grand «mploi pu
un caprice de la fortune. >B
Enfin il met desbornesaflëzelroitesil^l
études des Supérieurs, itte contente qu^H
liiénc les livres que S. Benoitavoit Itu, ^|
qu'ils n'ignorent rien de leurs devolrsi ^H
des ibins qu'ils ne peuvent refufeïàceax qi^H
l'ont Tous leur conduite. ^^M
Les deux tins principale! quel'auteor^H
traité donne dans l'a troilîémc partie a^^|
études monalljques, rentlacoonoifTaOce^H
Uverite', &ramourdelajult:ii:e. ^H
A cela Mr. de la Trappe répond qucd^f
Religieux qui veulent ellrc à Dieu n'i^H
. (ftuiqu'une même fin, quielldcIuipIiîi|^H
' mus que ceux qui f out ta\ ^Ulre *'c<^^|
-^s;^^& ::J
„ fci» "«'""end 1«°KMiP<:»'li"'
femblables. Il eftaifédeA
fuppolitionn'eltpasexaâ^JI
Iidénionftration quel*: "■
ij-i&îif. Ciraprésa»
gleTGP efdemoindr
par confequent fon coi
plusgraBd, il en conclut'
un plus pecir , & P R un [
cnceciqu'il s'égare, puîratig
PG chaageinc continuelleih
dcur, ilarrive ifCez Conveûi ^
plusgfindequc PG, Upart'"
fera auffi plus grande que Q,
l'angle f^rfoicmoindrequr
8^ il t-'audroit alîn quelacon^
lie, que toutes les appliqua',
egïlesentr'elles. '
L'auteur auroit dû concl
ranglePGR,eftunplusgrami'
de GP à PR doiteftrc '
la metode qu'il auroit foi
pe aurait e(té bonne ; ou
iupporcr, comme a fait
cherchant le point dereci
ConL-hoi*de de Nicomcde, q.i
doit élire un peu plus grand,
dent que d metodeelltreti
qu'elle n'a lieu queparhsEï
pic de la première pwaboto
pooreneftre plcinemcfir cot
a qu'à cxaminei l'auttc ex«
a6S. 3t 367.
Hraoe le point de recourbement dans
^V'AGC (fig.\].J dont l'cquation
m. POr^ij) & il détermine ce
^B prenant AP~— a. Il trouTC
Kfit règle pour le terme de courbures
l|U)geiitecfi C fc confond avecl'ajte
Vt il iCUre que cette ligne courbe ne
Qiinllemcnt de la féconde parabole cu-
ËCcpcndant je puis démontrer qu'el-
Bliain point de recourbemeni j que
■Me en C fait avec l'angle CA un
^mf. (iegrez, & qa'elle ell tout à
Hnente de la féconde parabale cubî-
Ireneeil: reprefeniée dans la féconde
BMrprétendaufTiencet endroit que
Hâe parabok cubique a un point de
■itaentenfoa fommetG. (fig.%.)
BUe qu'elle pifTe de l'autre côté de
HManiunepofitlontenverfée ,com-
Hinîere parabole cubique , mais avec
■îfrencequefiron prend GilTGE
BIft 6t n'eft pas egnie à l'autre ap-
HEB. Or je vais prouver que cet-
HSepirahole cubique ne peut point
Hr>Utre côté de Ton axe. mais qu'elle
^mht même cCré dans une polîtion
B, ËC tout à fait femblable à la
^Btre de cette parabole contifte ctite
■ctfcciagueappliquéc EBc&e^V
J a V K M A t
Bfolidefiit duquirr^tlecluique GE fit
tparimctre«, c'eft àdïre en termes aotltt)
Hues.qucflB**— >iCGEn*,EB: —
SuppofoQS maiDicnaQC que l'on prenne
ïudc liyiu fommct, & l'ordonnée i,
l'autre cûié de l'ixe , l'on aura G6ZZ —
Sa, i*^— ^,&pir la propriété delà cOH
qui ne peut jimais arriver , çuisqD'uaqiur-~
réncpcutcftreDegîtif i d'oujc conclus quï
h fccoode p3r:ibole cubique ne peutpiÂVr
de l'juCrecôiétlc l'axe. Suppofons i prêtent
iedumêmccôtê.&rODïuraGi^— ^^
*(~y, & par la propriété de la
iiix~yii ce qui lait ?oirqueUlècoid
farjbolc cubique revient àa mëmecAiB^j
nxe, dans uocpolicioareiuerréc, Sctoil
àfjitfcmblableàlapremierei de forte 01"
fi l 'on prend G i~ G E , l'appliquée tiu
cgaleàraucreappliquée EB.
On ne propoiè ce^remarquesquedia^
vue qu'elles pourront icrvir à rendre pf^
[jfilegrand ouvrage que l'auteur proo
■ '" ' ■ ;:iD'ei^^u'Daeir3i.
CffmpindiHm jinnalium SccliltafiUerum j
Rtini HiitinU. Auiere Frttmifit Vif'
itTo, Ordin. Minarum, S-ThiaUgULf
Bortjhbilaio. In^.Romit, ifip*
CEt abrégé a cft.
Alexandre Huiti
de'die a
I feu Pape
I Imprimeur
rcduPercEfchi-
card Jefuitc, toucbaailesfautesquifefooc
gliflces dans plulieurs cartes du Koyaume
d'Hibernic , ït qui ne fc trouvent point dam
celle qui fDteonipo|i;e par ce Père, Btqui
parut fous le nom d'un Kcligieuxd'uDauire
Ordre il n'y a que dcon ans.
L'auteur commence loti abrégé par la de-
fcrïption des proviBiCsquicompofent l'Ir-
lande, Se par celle des Ifles qui fonialen-
II -donBc cnfuîte un catologue des Pfincei
Se desRoisqui yonccotnmandé, 8c doni 'e
premierfutSIaniuscontempoiaisdeMoiïe,
s'il CD faut croire lesaDciens titres du pays.
11 raconte cnfuiie quaTitité de guerres cn-
trcprifo contre les Danois pour lidercnfe
de ta foi ; d'où il paffe aux aotiquitez de
l'Eglife d'Irlande, & aux travaux fuppor-
lez par faint Patrice pour l'établi (Te ment
de laReligion Chrétienne dan& l'IHe. Il in-
fère le catalogue des hommes qui s'y font
rendus recommandables par leur ificte , çit-
le de» écoles célèbres, & des utiivciïiïcT.
çut/oat^Jceeurir les [cimcis, ïaix.\t 6è-
I
I
ï
■*-'^_ lie loua '^° ' i' neou""' 4
sac
dei âmes.
Cette Journée fiinW recueillie de
cctits , coniîrincra fani doute l'opini
arintagcufe queje tâchai de donnerde la 1
tidiié de fa devocion, &dckdiri:reaoii
fonzelc.
Mlmolrti dt Mxthetnxticfiit (^ de Vhsfii^K
dlsl '''"'* ''" Rtiift"sdiL'Âc:»dimiiRiiy.-\
dis Scincit, du if. M»ri. 1691. la
jj àParischez jeinAaiflon, ifiji.
f*^ 1^ Es Mémoires contiennent une meti
^•de pour réroudrc les eg^hez de to
les degrcK qui l'ont exprimées en tcrm
gencrauX] pir Monfr. Rolle: unedémoi
itratioa commti&c i lalfhçic E( aui ïç^
X
varié»»»- „c«imî"'°"' ,.
M ,, ,49.
H Ctnfirtncti
■e, du Ceac'lei , éfUtsPe--'
UnftiiHtuf hUJfire Charlit
Vtnci , Evéïjue Ut Gluudt-
tf^iri BejJ'an, Diéltur tJi
UiAcTi du DioeeftdeGluK'
Il à F*rK duni la faraijft
•Ain l'AitxiircU m l'anrs.-t
In 8. À Paris chez. Edme
mfiralcnnn RomÂJionint
fulio Ci/are *d Pollumm»
r Jeunnim Vailltnt BiSo-
ted.iy' Sirtn. Hiicù Ceno-
iberl. lOpi.
M Rtligions. Littrti diMr.
mfii dtMr.Felifmmu b^hA-
RtfiixiemfurUidftrtns
àParischezJ. Anifi. i6pi.
Ziiiilis in quatuor libros In-
mtoris Jiifiiniani , conti-
tmparggrafhorum txritnt-
•n , ratieirti duSi/andi (§•
inei objiSienii ^utneceffa-
Ham ^ abfilHtam eerfim
Auicrt Jiannr le Grndre ,
s Antccelifti. ;w+.aParis
Km, iCpi.
M TrM-
I
' i6S JOUBK. DES SiJAfAKÏ.
Traité dei fucet^ins , divifé tu ijUAiri li-
iirei. Li premier dt ttuxÀqui l'on fuccpdi ,
^dt ceux ^ui/uectdial. Le j'ecûni dti chtfis
aufqfteSeienfuccede. Lt treifiémt , dti mA-
tUirtsdtfuccedtr. Lt quAtriémi , dei char-
gés deifuteiJJîom.Ftr Deayrlt Brun Avocat
0U PtirUmint. Infulio. a Paris chez Jean
Gaignard, i6pz.
La vit de MeJ^re Jeun Antoine le Vnchtt ,
tréirt , Infiituteur des Soeurs d* IXJmtn
Chrètierme, DireStKr des Dames Hofpita-
litres de [mm Gtrv/iis , mort en odeur de
[minieté, le ç. Février rôSr. ©•(. PurMr.
l'Aéhé Richard. In il. à Parts chez Antoioc
Wirin. lûpi-
r6r
XVI.
JOURNAL
DES SÇ A VA N S.
Da X-uady 18 Ami. M. D C. X C 1 1.
dm. ColIigitG tu Carm,
Ceng. In +. Ti j^i Pari*
CE fécond r Gttudco-
tioRoberi .eftcom-
quitez Romaines. Le premier eft de Servius
Médecin de Rome, qui le iailTa imprimera
Aïigoonen ifijS. avec une infinité de fin-
ies, dont fca Mr. Naudcfon ami particulier,
feplaignit par une lettre (]u'iliui3drefl*a.
Il contient dixcliRpitres, doocchacuncft
sdreiTc à (quelque Sçflvant, unàMr. Dupui,
un autre a Léo Ailatius, £c aiofi du rcite.
Ut font remplisd'ob&rTatiotucorieufeslur
larobe dciRomnios, rurlrannomi!. iat
l'heure de leurs repu, fur l'eau chaude Se
froideigu'ibybaTÔient.
Le fécond volame cft d'Agcfilas Marir-
fcot, imprimé une féconde fois avec qucU
que augmentation par Vincent Marel'cotfon
èif, &S«//«''«a CirdinaJ Antoine Baibci'\a ,
AI j a_^.
™1^F J O U H II A L'^^^^^^^
'auquel i! donne le titre de RcveKhdîtlîme
jointàcduid'EminemifTlme.
Le fujet ell TuCigc que les Anciens fai-
foient des mafques. Se dw autres moyens
de Je déguifcr, dit fur le teâtredanslare-
prefentation des tragedics&dcs comédies,
ou ailleurs dans la célébration des fêtes Se
des cérémonies tnitituées pour le culte des
Dieux, dans les fertins publics & parlicu-
tico, dans la pompe des triomphes, dans
les funérailles.
L'auteur reoiirqucIcseitraTaginrcs qtit
fc faifoienc durant les Tepc jours des Satuc'
«aies, où les maîtres ï^ !es valets ch^ngeolenc
njutuellcment d'habit , Bc celtes où les fem-
nies habillées en Bîccantcs fe portoîcnt en
l'honr.cur de Gacchus, Il rapporte ce qu'A -
tliencc dit de la coutume iju'avoit Alexan-
dre de fc deguiftf à table . 6; d'y parojtre
tantôt en Jupiter , tiintât en Hercule, 8c
quelquefois même en Diane. 11 n'a garde
d'oublier le fameux repas où (îx hooimei
fe deguiferent en Dieux , & iîx Dames en
Dcelîes, & où Auguftefitl'Apollon , com-
me Antoine luireprochspsrunc lettre i ce
qui donna lieu de publier le jour fuivnnC
pirmi !c peuple qui fe p!»ignoic alors de la
difetic , b de la cherté des vivres , ijue les
Dieux avoienr mangé tout le pain , St n'en
avoientpointlaill"éau« hommes.
11 dit encore que non feulement les gens
•ie gvcrri: uloicnt dcce llratsgemedeihsn-
'd'fubit, ou pouriutçtttîiiitVçT.tiKwÂ,
DES SÇAVAH , lép
OU pour l'c^yer , mais qu'iU prenoicnt
h liberté de fdirc tout haut de pii^uantes ciil-
laiies coatrc leirainqueuraujoi même de
ion triomphe, ïi que pi)urn'ellr< k recon-
nus ilsfccouvroicntlcvUiigcavi Icsleuil-
les de figuier.
Enfin il touche d'autrec nui res de Ce
déguiler, comme pir ic fard & lesper-
ruques, & n'en trouve point de idangc-
tcufe que l'hip ■* ■ ■ jfchins
uicnt pour paroit
Le troilîémet trait de
plafieurs réponfi jus Li-
quî l'avoientcoi csdiilï-
cilesdes mcilkur . ancicii-
nesioTcription;.
Le quatrième eft l'ouirrage d'Alexandre
EarduJ. divifé en trois livres, oùil expli-
que les mceura & les coutumes oblericcs
par plulieurs nations dans leurs mari.iges,
dans l'educationdelcursenraos, dans kuvi
fellinsi daiu leurs Hlfemblécs, danslesiri-
bunaux deftiDCzàreadrelajuftice, &, d^iis
leur camp Se laursarmées,
Le cintjoiémc twité e(î une defcriprion
du pays que le» peuples fortisdeUGauleoc-
cupercncautreNiisdins la portion de riralic
qui s'appelle aujourd'huilaLombardie, &c
où depuis ils bâtirent Milan , & d!autres
Tilles célèbres. Bonaventura Caftilioneus
s'eft informé par iéî propres yeux d'une par-
tie dcr.ryuWcflCcrJt, Si. l'appuycCuï'i'ift-
4jb
cienncï inrcrîifliôns , Se Tul'<^'iUt^êsInofttt•
IaeD3aL<'cat>q<lCs.
Le di rniec traité kR un diCcoan d'Enns
VicusP rmcCin, fur les médailles, publié
yst l'ameur en iffî". & rcimprimé à Paris
il y a quelques années par les foins de Jean
Bapiiftc du Val. Dans li première partie
il mite de la matière Se de la forme des
médailles , des conditions qui rehauflênc
leur prin , & des tromperies qui s'y pcu-
Ttnt &ire. ■
' DlQI te^l^ObHX 'lITBnC oetluiBicfVMpB,
lel fWffWrfffi HHTflriiB'Itf i ' l' El 'MVCUl'Oifr
Sieltotf«ftiMftiJb= décmnrlr qmri^
'8c d'ippreadre n -rmik diuÀ'deiCnipl»
rei & des regoei, letcoIonieicftfDj^piir
divenpenpIeâhondeleiiTSfafi.Scd'aïKrc*
fembiâbtes eTcneumu.
d'ifMrt^imtMt «mx d^mltt/t fiûtM
toKtimu, tOrdtv '■ d» Stm Dmm* it
Mmu-Carmtl-^dt S. Laxjtrt.
L'OrdredeS.Laurcde Jera&lem eftie
]jhti ancien des Ordres HorpitalieivSc
tairesqairubâAeateiKare.Ilelloitco»
nu dés lequarriémeâetledamlaPBlefiine^
aùilaexerc^l'hafpitalhéenrerf leipclcnA
Se fer lèpre ux'jufqn'aiitempa des croHldeft
forint lerquelletil rendit de gTainfêrriceii
h CArétienti fous \c Te^edeGodcfrridb
»7<
Lors que lea Ssrafins fe furent rendu)
maitrci de la Terre fainie , les Chevaliers dn
cec Ordre fe retirèrent en France , «il leRoy
Loui's V 1 1. leur donna en 1 1 :!7. aifoa
de Boigni près d'Orlean;, Si.ïi •■ m de
S. Lazarcprésde Paris. Cequifv' uuficmé
pars. Louiscn iiâ^.
Les Chevaliers ont jouï )urqu< :i de U
maifoD de Boigni , dont iU ont ëc Cum'
manJcfic magilba , 61 fe
font éiablisenplul ande-
lia érigées en leur n Ita-
lie, enAngleterre ttou-
les du grand Maître
LaconilderaiiDr ïare
atroitaquife, donn ,.js>wv i>Autre3
Ordres Militaires, i.cjChevalis.=uiS. Jean
de Jerufalcm qui s'eltoient enrichi: de la
dépouille des Tcmplieri , voularent $'cm-
parer auffi des biens de l'Ordre deS. Lazare ,
& obcisreiX-d'InBacent Huitiémcen 14^9.
ime bulle qai fupprimoitrOrdredeS. La-
sire, Gcranifibitavectouffeabicntàcelui
de S. Jean de Jerafalcm. Ilicurnitenfuire
fadrcâe de faire pourvoirleurtChevaliers
-des Cammanderies de cet Ordre. La vacan-
w de U Commander ie devint Thomas ue
Fmttetiaidel'OrdKdelaint Lazare, donna
Eco i un grand proce's qui fut terminé par
■nràdel'aanée ij-47. par lequel le grand
Maitre de Boigni fut maintenu dans le droit
de coa^rer i fee' Chevaliers tout» les Com-
aammxide&ia Ordte.
I
tJX J O D R H * t. ^^Ê
L'eltit (le l'Ordre de S. Lazare ne f^H^|
aufli heureux en Italie , où Pic I V, & Pie^P
«conférèrent k Grand'maitrife à J«nôt
CaftilJon, par leurs bulles de tjôj. &
'A if66. Si en transie lercct le fiegc à Ca-
ifout
- Après la mort de Janot de Caftijion , Gre-
lire XIII. accorda la Grand'maitrilcàPhi-
'nbert Emaouel Duc de Savoye , k l'unit
iPOrdrede S. Maurice.
François Saiviatî Grand Maître de l'Or-
dre de S, Lazare en France , aflèmbia le cha-
pitre gênerai àBoigni en if7f.&fit!eBpro-
reftacionsoeceiTairci contre ceiteentreprilc;
delbrre que l'Ordre de S. Lazare commenta
àclîrcdiviiccndcux, & gouverné par deux
Crans Maîtres, le Ducde Savoye >jui jouit
des Commandeties d'Italie > £c !c Grandbl
Maitre de Boigni qui Je maintint eu poffiB^J
lion dccellesde Fran.c. <4
L'Ordre a fublîlle' de cette manière joCJ]
qo'en l'an 1604, queJeandeGayani'eftant
demis entre les miinsdu Roy Henri IV. d«
la grand' Maltriic, Philibert de NcrcHang
enfui pourvu.
En i6';7.iHenrilV. înftitua l'ordre milî-
laire de notre Dame de Mont-Cariiicl , & en
donn) la grand' Maltrife au même Philibert
deNerellang, duquel lei provifions furent
confirmées par IcsbulIesdePtul V. dcsm*
nées 1607.& 1Ô08.
En 1011. Claude Matc^uis de Ncr(|ft,ing
y union a» «•" ,„f,„i, ""„,„&-
Grand Viciire. Sur cfettt TcqnSttSj Wa-
Jçâi " tspedier le jp. Février 167). d«
^' idtGrandVicaifede rOrdrCi en
'«a nce de quoi H fut reçu dans cel-
te e.u.gw , & en prêta le lermcnc. Tous
«i afles furent lus & confirmez dans le
Chipiire gencnl tenu à Ëoigni le 19. fe-
irricr iiij^.
Depoii ce tempt- K Mr. de Lowrtita tf»
vaille ■TOC te Conreil de l'OrdnSl'ei*-
CDtioQ de l'êdiccfa l'unéç. t67i.8cmp«af<
fuivt dcTut la Chambré Rbjittle ^ll>Ui«
à l'ArfeDat , t« réuoiop ^ pluann Htfir
taoz De âc plaévon outiderât , jc^kI-
tei Sx Mq.«« « fnrt^â en ifiSo.'ciqf grai»
Prieures . & ptuficurtCammuderiM. dont
il«e gratiSépre'sdedmi^ ceat Centitt'hQin-
mes , OQ C^cten de tti troupe» ciïropiez
euvetersn» ^.
Mr. de Loavdn ellant mort au mois dff
Juillet 1691. leRoj a voulu e (Ire informé
de ce quit'eAoit fÀEdanicetéMbliiTemcnr,
Ceux qui onteHcbargederezamioer, ont
fait coaùHer U priBcip^le diiHculté à fçavair
û la PuiOann Royale n'avoic rîea cntrepri»
en cela fur l'EcclefiaÛique } Se pour l'echir-
cir iU ont redoie la queftion h Iroii cheft ,
dont le pretnier regarde la démtlGm de I4r>
deNereftai^, El le grand Vicariat de Mr. 4b
Louvoit i le fécond Vedit de r6jx.&. tokifié-
aie, cequiaefléfjitcnconfequence.
Sut le premier dief ilsomprop«fêdcns
t/outes i'uaâ Mi.det^cKtUai^va'i^T'
le Roy Je Iichirge Je Grand Maitre, & con-
firme par le Pape , a pu Vcn dêmetire en-
tre les mains du Ray ; ScliSiMa -n-au-
roit pas eu befoJn debulles, ea- u'elle
cuA voulu laiéuairàla Couronne lutre,
û Sa Majité n'ayant pas voulu ]. rconir,
a pu à la poUutation du Chipicti genei-^l ,
établir un granJ Vii:aiic fins l'au oriié da
Pape.
La réponfc au p i elle que
Its loin de il Cûui .nivcntpis
cltrceirenduësi qc IV.dc
l'an tâD7 qui a ob «de
l'Ordre de Munt-C bul-
les pour fe faire ci prés
qu'il aura obtenu di . t# i^ ay , ne
lui a pis défendu fiE doimci la uEuiilTîon i
qu'en h donuint il a renoncé au pouvoir
qu'il avoitreçu par retprovîGonstiir le tem-
porel & le militaire de l'Ordre BcarenonLC
au même temps à tacoufirmationduPapc,
^ui ne Tubâiloit plus du momeiK que les
provîfioos avoient eflé êteÎBtes par la du-
jnif&on.
La réponfe ta fécond dooteadlé que !i
charge de Grand Vicaire n'eft pas une cho!>;
■ouvel>edan« rOrdredetkint Lazare; q^ii:
ktbuUe* du Pape donoeut pouvoir au G ra ni
ibitre d'en nommer uni qu'ils ont fou-
vent «ré defepouvoiri que les formalisez
obfcrvécs en la nomination de Monfr, de
Louvois nepoaroient pas eftre pies graii'
^^^^^^ -J O U II « AL '!^^^^^^*
confirméei par le Chapitre generil, & o^
lien omis de ce qui dependoit de lui pour
obtenir des bulics du Pape ; qu'ainlî il i pu
■i^ir valablement , & recevoir des Cheva-
k .iicrs i qÙE les Papes ont rcfonnu leur rece-
p.ptïoii li canonique , qu'ils ont conârmé les
pcnâons que quelqucsuus d'eus avoieot
obieouesduRo.y,
Les doutes ptopofez fur le fécond chef qui
regarde la difpofiiion de l'etiit de l'année
»67i.. font CD plus grand nombre. Lepre-
_xnier cl) R teRoyapuûnil'autoriteduPa-
t^Cc> & uns foimaliiez préccdcnics, UDir
1 «l'Ordre de Mont-Carniel St de faint La-
' sMte les autres Ordres Hofpitalîers te mili-
tairesdefon Rojraume fupprimezdefaiiou
lie droit.
Le fecoodeilÉlcRoy a pu déclarer fup-
ÎTimez de droit ceux de ces oidiei qui ne
'cftoieni que de tliit.
Le iroifiéme, li Sa Majeftéa pufuppri-
luer ccui de ces Ordres qui fublîlloient en-
core lie fait H dcdroit, comme l'Ordre Teu-
toniquc, & l'Ordredu Saint Elprit de Mddi<
pCllier,
La rcponfe commune à cts trois doutes
dépend de l'eûat où ces Ordres elloient an
temps de l'cdic. Le Roy n'a pas fupprJmê
l'Ordre Teutonique , ni l'Ordre Ju faim
Efprit de Montpellier, Il les a feulement de-
cbré fupprstncz de hit ou de droit dan)
/on Royùairie , où iUcHoient véritablement
lupprimcz de tait , çuw (^viWi ïiwïiws*.
^taï ie ckefs , njr de membres , ny i'vttT-
cice de leurs règles. Les biens qui ont t\i-
trefois appartenu à ces Ordres ivoient ofté
ururpfz par des^ Etrangers qui les polTe-
doientfans litre. Ceux qui ontefté réunii
àrOrdrede S. Lazare, n'eftoicnt plusemrc
les mains des Chevaliers ny des Religieux ,
mais entre les mains de pariiculicrsqui n'y
avoient aucun droit.
L'edit n'a pas réuni à l'Ordre de S. Lazare
tout ce qui pouvoit ellire rpîrituel dans les
Ordres fupprimcz. Il n'a réuni que le tem-
porel que ces Ordres ne poiledoient plu;
e les
de*
ufurpaieurs. Le Roy ae pouvoic rien faire
dcmieuxque de les retirer, k d'en donner
l'admioiftraiion à l'Ordre de S. Lazare,
comme au plus ancien des Ordres Holpiia-
liers&MiiitiiresdcrEglirc.
Il =(l vrai que cetteclatift de l'édît, auHÎ-
bien que quelq'jes autres, abct~aindebulJe<
de confirmation, AulTi ont elles cité de-
mandées i & quand SaSaintcté sura agréa-
ble de les accorder, elles fupp'éroni ce qui
peut manquer à la fonnalile.
Le qujitrém; doute e\\ fi le R07 a pa
dilpofcr fans le Pspe des lic'JX érigez de-
puis lonjT-femps en titre de bénéfices, &Ies
onif à l'Ordre de S. Lazare contre leur ptc-
micre inllîtutlon.
I réponfe cft qi
• 6;:
h difçmritiondcVtiA
porie l'union d«Vo^V
I Se des aaiaderiei à TOldie i« S.V.a-
7
t o « « " * ^5 lieuxl'
„W (.»"•£ bien.!'""
,rr abus-*" .f„,fnesa l*.'" .„,di3
P^itcurï à ahandonner des bicas qa'ih recc-
noicm injultenient.
Le dernier dou'e cH lï le Roy a pu dé-
truire l'autoriic de la prefcription , mime
La réponfc cft quelesEcclcfiïftiquesqui
font obligez à employer une partie du re-
venu de leurs bencficcsau fou!a| 'men! des-
pauvres , n'ont pu prelirrire a itre eux ;
que tes pauvres iMes en ce
point que les m .r.i'ili ne peu-
vent jamais elln •», & que
leurs bîCDS ne pe ealicneZi
fi ire II 'cil pour
Le troiGémc( garde les édits-
Bt les déclaration :onfequcrce de
l'cdit dfc >â7i. ti. |ci sux mûmes diffi-
eultcî: £t aux mêmes doutes.
On j » hit aulB les même» réponfc;
qu'aux deux che^ précedens t à quoy on a
ajouté fèolemcntquelcRciyn'Rfait aucune
grâce ■l'Ordre de S. Laiafc, qoinedepcn-
dill de fon autorité fouvcTaine j puis que
Sa Mijefté n'a accordé à cet Ordre que l.i
di/polition de» biens teroporeli, 5: a l.-iif,e
an Pape le ftifode pourvoira «quicil pu-
rcment fpiritucl , S: de confirmer tc que
fcï Papeifes prcdceenburs ont réglé à cet
é^rd.
t
11
'„»!:«■'
ait'
t>eçf ^^_^
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■^^a nature de b Ç"»^/^ nuelq" . J"-
y ,Ç etiu »» «toit
Udiffctent.eAeae^-.,/,-„çj„,cw»l<>»
■!'\:<'£;.it\;iv;jji^^^^^^^^^^
l Si l'on ei>"' ™. vu i»"»" r
i.conllt»»";" ' Jir, .itement q-e
Je donnerai quicd on voudra la naaniete
•caliiigue i}ui m'i conduit i la conooiAuicc
laie cette courbe,
L'oD peut ajuûter à Ces principales pro-
|>ricccz , i]ui fe crouvent ÎDlerées dans les
Aflcs de Leipfic ■ celle-cy qui peut avoir
Ibn utilité dans les mécaniques j S^ que j'ai
trouréc ioag-temf» «s>éi<
Sait le krief A E tadéfimmaBr' éteâia
. cnC, OcfbiiuticMsiiponit AkpointPt
foitprifè CB— CAi k iwt itfcriie li
couibe d'aae dutoe BFG donflefiMmwt
fbitB.'l'tte BE, fclcceatreC -Cel»
fDppofê , fi d'an |KMiu yduoBBue 9 4a .
levier BE, l'on pend «Bjpmdl OjM oB
poida F, rafoitequeli^hEeâioaMticlori
le plan RS , qui tooclie li conlie BFO
en F, où tomM l'appliquée DFj ce qas
l'oa peut & ire airément , e& fàifant palln
le fil DHQ_aQtourd"<iiiepoqlieattachét
ea H dircâemeot au dcdàt de F r je di>
que le poids Q Cvntrebalsûcera dut cette
ficuation le poidi P, c'eft-à-dire ope fi Iff
poids Q^lémeiitdins la courbe BFCî, 8É
<]ue foo mouvement qui change continnd-
Kment à caufe de h dif&rcnte incliôklilbo
des point! de la coybe par rappoti à t'ho-
rifon , foit appliqti^ w point cotrerpon-
dant dans l'axe, il fera toiïjourscn éqnili«
bre avec le poidi P.
L'i"'""'tîi=c<.««'ot. ;'?'■„, r„,.
\'
50\s
^^^ XVII.
^B) O U R N A L
X)ES S ÇA VAN S.
Do UuJ/ j- May. M.DC. XCII.
2>i /j toieranci du S.*}ighns. Litiris it
Mmfr. dt Ltiiniz , & rfpanfis iSt Mr. Fi-
iijfm; tHijuAirîèmi punie dtsSifiixiom
fur lis difireoi dt Rfjigioa . ;« i » . a Paris
chez Jean AnilToa. i fi^i.
CE lirre e& plein d'Hué pantiB n*^
ricté , qui en rend U IcAiire (oit
agrcabic.
Il ^ale corptderoavnee t &lei atUi-
tiomquî font (jréidcUmoitiédaroluinea -
& qui n'ont point efté ruci daoi uae édi<
tion qu'on en fitd'abordentrei-petit cv%-
âercpour l'envoyer plui facikmeUpirJi
porte aux part Ecransen. Je cror denilr
parW iëpiréoient de l'une Èc de lautiede
ces partiel. ^
Quant <i<ico''p!^<l'ou"'iKr> Cefttelup
zard plus que le delTein qui T'a fait utltie.
Mr. PelilToD avertit d'abord que les éoita
qui le compa&Dt n'ont pas elté fâiti poor
elîreimpnmcz. Que le ftile même le (éra
coaaQiue; mais^u'LV&eaàc«xû&cDa%fl«c
^^ Jour, des Sçavanj. iSf
tîelles de n'y rien changer. Qu'en le pu-
bliant il ne fait qu'obéir à des perfonnes
d'un rang & d'une pieié fort au deflus du
comicun , qui ont cru que Lct e Iràura
pourroit cftre utile, fur tout en des lieux
DU par le malheur du iicclc l'iodiilêrcnce
des Religions, fous le nom de tolérance,
devicDt iafenliblcrrcnt la Religi n doini-
[ Les trois prem — flexions
deMonfr.Pelifîbi liées in
Hollande prelqu'a >, fcfont
fort répandues da oili l'ap-
plication eft bien ïi à cej
fones déchoies , giez de
France, foicpam [ai Ten-
tent pour la plùj fcfiri-
tion ell difficile a uerenare.
Monfr. de Leibniz Conleiller d'Eftat Je
Monfr.le Ducd'Haoovfc, d'un rare nuri-
le, dont j'ai déjà parle plus d'une fois d.ms
les Journaux , revenoit alorsd'ltalie, ouil
aFOitcfté deux ans par les ordres, 3c pour le
fervice de fon Prince, Son abfence l'ai'w:
empêché devoir cet ouvrage dcMonIr. ]'t-
liQbn. Ilftrouvaplufqu'ilnecroyoit , £c
DCanmcrins il ecririt un premier mcmuirc
decxqu'ilcroj'oitquiymanquoit , c'elKJ-
dire des objeÛions qu'on poucoit faire à
Monfr Peliflbn. Madame d'Hanovte ajint
envoyé ce mémoire à Madame l'Abbcdr dç
Maubuiilbn fa fcrur, elle fit pricrMi . l'c.
Jji&w d'/ rcpondici uns qu'il fi^uft eiv otc
wL autant qus'^^LQtt-otvcroycï""
s 5 A V * « î. aS^
ieretiques . pir exemple les
fcîls paroilToicDt foibles te de
It que pluûeurs Théologiens
«^meux dans l'Eglil'e Rocnai-
.ÔâteauquclereuUrnourdeDicu,
.le union 3»cc luyeftoient ncL-eflâi-
.neoecefncéabfoiuépour eilre fauve.
ceferoit une trop grande inhumaaitéf
Jimc l'a dit un Jaques de Piiva Andr»~
I Portugais, Théologien celeb
jcia Concile de Trente , de voulo^J
Iner ceux qui font ce ^u'iUpeuvenipoiij
ivcr la vérité , prêts à la rectvojrai "*
gu'elle leur paroîtra avec les liviéciqoJ
oivent faire eonnoirre.
Monfr. Pclifibn au contraire reprenant e|
, cj de mots ee qu'il avait eftabli plus
l'iig djns la première partie de les n
:..ons, avoué que naiurellemcni on v
droit fauvcrtout lemonde: mais i) ajoûn
(ju'on ne le peut pas, parce que nou,
des loix claires Se certaines , qu'il n<
ill pas permis ny de révoquer tiy de i
&que nos lumières font trop courte
penetrerla niture de la juRicc divine
régler félon nôtre juflicebumaîae,
de croire ce qu'elle nous a dit d'elle-r
Que ee dogme qu'on tâche d'établir depitS
quelque temps (ouï le nom de tolérance ,(f
tous un beau prétexte de charité, elt la^d
grande de toutes les erreurs, parce qu'el)'
l'accorde avec toutes. Que fi la Rcligio
CiirêcJCTine poavoit pcrir , & fi \ïi çotXi
^4
J'nifer pODVoicnt jamais pri?aIoîr contre
-elle , ce kioit par cet endroit qu'on luy
porceroi t det bleÙuiesmonellcs , eiim ailes
vifible^ue G chacun cndïquilepourainut
' DieuàtâfanciiAe, S:re) qu'il le leSgure,
i(pouT croire «qu'il pourra croJre, il n'y
aun plus nj foi. oy [Religion, ny iîglilt;.
Qu'il n'eft pas icy qoclliondefçavoir ii le
Friace doii tolerét' diverlcs Religions dans
JbnEftit; ce qui dépend de millet mille
circonAances.ny d'examiner, par exemple,
s'ii fautliiflérvivre leSocinieiii raaisleu-
1cmen[ s'il- faut luy promettre la vie érer-
aelle, &.à tous les autres qui font fepireE
dcl'Eglire fous preiexiede leur bonne in-
tentioa, & de ce qu'ils dlfent, comme tous
lesHeretiques ont toujours fait, Mdwjfj&tr.
thotii 1m vtrilé , (^ «oui fcmmti frets à U
rtconnuitre^ ennotulamantrt. ilf,iir voir
que cette prétendue inhumanité que nôtre
toiblcfTe trouve à perdre ceux qui foDt ce
qu'ils peuvent, eftoppofée à la doctrine de
S.Paul: Quecet Apôtre, apréi avoir dit,
Cen'tfi point ey duvaulatu nydu rotirAnt,
wiitUdt Dftui{m fuit mifiricordt , fe initia
même objeâion qu'on nous Fait, en ces pi-
coles : Mais -vous dirix, : Dt ^uoy Dieu ft
^(■i»(-j/*neii«, eJï. gcennjoiiielaréponfc;
Ohommt, qui efies-'vctis ptmrcontijitr a-uec
Duu! U ■vtfid-xrgiledira't ii.t^c. Ou-
tre qu'à le bien prendre , & fuivam h ri-
gueur de la juAice , quand il ne plaît pas ï
Diea de faite roifeitcoi^ , ^^Casoe ne k
hveh avoir fait ny ce qu'il pouv
::eiuiéiTie partie de ce qu'il poui
laoitreU vérité. Se
pourncpoin
'Hufci;
> lumières aiturclki
!(]ueDtei)lu;
lon-
K. Ilproutclimên:
lecholèparp
del'Ecrîturc.
curi
:res pafljges formels
■inte.
s néanmoins s'y arrâter beaucoup
irce
'il en a déjà traité
ailleurs. Il
lire
en vain Dieu ajiroit
. établi l'Egli
iMC
it defolennité, iî!'
n de l'Eglifc . eo
■ aux
mmes, au moins
■u: yrfai^^ne.
vie
a , ;■< ,..«. ch^ifi.
Jt
„ dimai de) te,x ,
ut-, j'itMk un or
fU'
vfvirrnifaKi. Xei -.
..,..--
,.Uts
très bretk. Aku m
M j'trÀanm t»
■"•£'-
ue , t» ftret , l'équité > la churiti ; au»
irt) t» dociUli, IxdomtHr, lafoumi^Qn
tT ciUK quilia conJuiftnt , itfiaqu» vbm
ij^tz. toui tnftmtlt «lier au/itlut. Mail
l'ift fin à dire que chacun de -utitsk fart
< fuifft fort bien aller [an i cil».
Il prcfTe fur tout Monfr, de Leibniz par
■gumcnt tiré de l'excommunication ,
'il reprend de la première partie de lés
lésions, & dont Monfr. de Leibnia té-
lignoit icntir la force. Il fait »oir que
itej les communions, ou les Eglifes fe-
«fi , fans en exfcpier aucune , rcconnoif-
itpar leurs confEirions de foi en la ïcri-
Ic Egliiê lejmuyoir d'eACommunkt :
f 'S " " "" '* 2 ""• " ^'
„ quelle'" AnDarien»' H" .-li- «■(
;,b\. !*>* '„ fil."»'»" ftri
Vonc ny ) „.,itté 11 «tic . ^f.**!
i'>"'""n.m<"'>""""^
, un tS
^^^W » s Ç A T A »J ï. 191
ipuitfariiculiir ^uint fuijft iirê ii ml-
tt , Si je jtS* iiea , Dieu jugirn etmmt
noi l Oit cme frcmtjfe n''ft i^n'unt chime-
t iBUtUe tnftrmmtceJfairBmint cici : Cnni
Ugirtx, leûjeuri èim , paretqKejeftrai toii-
,uri AVtc ■vouii lufirltquel-EiU/tp-igi
lire incor* «ujaurd'hMy commi elle difaii tti
'h «aijfance ait prtmnr ConcUe de ^iru/a-
tm djini Ui ttSeï dts Afôtrii : Il »ftmlr!é
•AS au faim E/prit é* « "oai. On , cotnmê
'Bi difait en France l'an 314. au Concile
i' Arles .Itplui ancien dûnt ilnomrrJleqHcl'
j««j a^ti ! Ilnmi a/emiléém, Ufaint
tffrit prtfint, ^ Çti Anges, Placuit pra;-
fcDicSpiricuSanâo, ScAfigelù ejus.
Quant à ce qaî eft de rentrer dans l'Eglife
□n eftbapùrd inwtc par le iJefîr duBapcc-
me; que cette matière mcneroit bienloin ,
s'il falloit la traiter à fonds : mais qu'eo
tout cas voici à qaoy cela lô pourroit ré-
duiro. EJIre baptiféini/ote, dic-il , n'tfipas
dire dans fon cœur , Déi que je ferai ferjuadi
^ite la Religian Chréiieane tft benne, je mt
ferai bapt'^er. C'cft tout au contraire dire
en fon cœur : Lt Baptême du Chrétiens eji
Ua , (^ la Religion Chréiiemit feule veri'
i»bU. J'en fuit coBvaintu, je ne vsuxque
finir macatfipagn* , ayara les tndins encore
teintes de fang, Çr^Her recfvoir et Sacre-
ment falut»irt par les mains de falnt Am-
troife , qui me donnera mieux çjH'nuciin
ai/ir* tuMtts iei inJ/rnéHens dmt j'uy cn-
Pl^^^- J O U E N A ^^^^^^^*
nrt èéfom. C'cll peut-crtrc dîrê"commê'
Clovis. ^Ai irùf ton^-tempsrtfifié auvral
Bien qutCUiildt *À6>t, iiin ^m j'en aye
rtfH fffj*! prhrt! desgriKiitTtigriHidfi.
S'a mtftsttmOTt ceUi de gagntrtitti in-
t'Mili*, je i/aii feumtltre ma ^rià nam-
rtUi kSMMajtjU divint Biixprtdi dt fa'mt
Kimi. C'ell peut-cltre dire enfin pir une
confcicnceallarmêeîS errante, comme faî-
foiaot quelques anciens , ft difftrt mon
Sfiptémt, dt fiur que reiemiant , nin par
itjfein , mon pur feiHiffi dttni les mimti
fkutts ijue It Btptèmt nur» ifaciii , ttUs
m fnfifftiu flui trùitvir di purdon , en ne
i'ahiifnnmt ^ne pur une Ictigue 0< a^ren/e
féniiitit.
Que pour rentrer dans l'Eglife in vùu
àt U mime forte , il f»udroit que Mon-
fiiu de me faire Caihtli^He à quelque M^U
fit ee /fit: m»itj'ûir>iemieuKqHtet}»i^^Ê
Jittfis qH'à Hxmbeurg , eniri ht m»itHjK^
MeiJitKr de Meanx , i^ »-vte les cenfeih •êf
Menfr.Kicete, phii qur leurs écrits enl ijié
Jlt premiers dont Dieu s'ifi fervi pour me
Stuchtr.
• Quant à ce dogme qui a cdé agaiicBpMh.
Mlle. Bourignon, afec Monfr. Poircti-^^C
& l'union avecluy qui foienc aecelTaî rtï^B
iWoques : Qu'on n'a\me çom V)\i:\i <\uand
~~ rrac l'invcQtioQ >lc l^ri 'jioçw «.«.w.
^ V I. t
S s A V A «
j =. is>3
«d'idole qu'on s'cft iaiiedcD
iremcni les Payens ainwroiint
'o^Wm-
IDC nous i Qu'il a dit luy-mér
ne. S, -uouj
tn'aimiz. , -vous ga'dirti. mti
lommanit-
mins, Scqu'undeles premiers
cornmiind=-
mens cil de ne fe poin: fcparer
derEglife:
Qu'il eft biea vrai enuoccrtii
in fcDs, que
le feul amour de Dieu. &. Il fc île union
svec luy nous Tauvent , c'ell-
à- e qu'il
fiutajoiitcrceca;
là tout
Iercfte.f,roii«
,*.s qu'en
pirlanC ainâ, co
des Auteurs Cat
me&
on fuppofc tout
.liennc
comme un fond<
, lequel
cet amour & cet:
-wt eftre ;
comme quand N
-ait qu'il/
a deux grands commanut mens.
Aimer Dieu
de tout fomœur
, Ecfon procl
uiil comme
foi -même; qu'en ces deux commanJe-
mcns confinent la Loi & lei Prophètes , il
n'a paselïicé parla, mais plùColl enfeimc
ît confirmé la Loi & les Prophètes , ïc n'a
pasvouludire: Tut^ f^ valet, : fcurvuqiit
vous aimiii, Dif ^lâtri fTOch»in, •vous
toit , Si -vouj aimex, Dhu é" t/itrcfrcch.tm ,
yBut B( tMiTtx, , ny ns volerez < ny rte fe-
Tif. ritn de contraire à la Loi ^ aux Pro-
ttetfs.
Monfr.Pdiiron vient enfuite à une lon-
gue fuite d'autoritei qucMonrr.de Leibnir.
ijia Journal
tMi ècfttm. C'cft peut -eftrc dire co
Clori». y'si trtf Ifn^-ttmfi rtfiflt aii
Ditn futChtiUt Màort, éiin qinj'ii
ttfu ft'f'i frirti tltigractsirei-gn
S'il mifrii tnctrt ctUt 4i ^HgHtrem.
uiOt , 3* M" ftumtitre «7» fi,rti 1
rfllt ÀS*MAJejU diviot aiixfttUi Ai fam
Rtmi. C'ell pcut-cllrc dire enfin p»t ij?
CQnfcience «lUrmce £t emme , (»mme q
loionr <]ueJqu*s aocicn» , Je digir.
BafléoH, dif turque riiomiaitt, ti»H^
dipi» , tnti! par feibttjfe dtni lei mim
fjtKIti qnr II B'ptimi aarm t^acitt ,
?iT fHiffini flui ireitvtr dt furàon , e
L'obiWMtm qui f*r une Ungui ^ fffrti
fMtimct.
Que pour rEorrer diiis l'Eglife ,
de h tnéme Ibrie , il fauiiroit que Mon-
fieurdeLcibniadili enfiincceiir : yttirf
filu de mi fairiCtiheliqut à quelque fnx
qnt ce fait : miùJMîmt mieux ^ne (tjeii *
r«rii qu'à HambcHTg , entre tel mains lif
MenfitKr àeMtaux. é-Jtvte leittnfah tle
lllaufr, Kicùtt , fuit que leurs étritt eut tjii
lis fremitrs dvat Dieu l'tfi fenii faut ml
Quant à ce dogme qui aefte avjticêpar
Mlle. Boiirignon, avec Monfr. Poirct, S
d'aiitics. Qu'il n'y aqucl'amonr de Dieu,
&l'miionavccluj-quL foicnc ueceflàiresaa
i'ahtj Qu'il eft plein de tres-grandcséqui-
! Qu'on n'aime ço\w OwMt^uwd
.«ntiaAruît par fcï Doâeuis ,
Ëglilcfur certains pdTageîdcs
^5 mal appliquez ou mal enien-
aà en premier lieu à laScbohlti-
^neral, Gcauxgrands.bommesqui
.-ailée , toute h juHice qui leur cft
Mais enfuitc il montre combien on
lUjet.à & méprendre dans les SclioUfti-
xa , par trois ronfideratioiu qu'il traite
Jcs-neitcment l'une après l'autre, i. Que
le langage de l'Ecole a'cR pas enteodii pu
ceux-là m^mcs qui entendent le Latin.
1. Que les Scholaûiques examinant jei
dtofes de part & d'autre avec une égale for-
ce , il arrive tres-fouvcnt que l'on prend
diDs leursGcrits l'objcâion pour la réponfc,
et laréponfep(MtTl'ob}eâioQ. %. Que pour
mieux diftinguer h nature de chaque choie
en particulier, ih les reg:irdL-nt par abllra-
aion, réparant cellesqui ne peuvent jamais
titre fcparéeSj d'où il arrive fouvcntqu'a-
prés avoir fuppofé unccholeimpolTible, ils
en rirent uneconlequencequiferoîtvraye,
fi ce (ju'on nvoit TuppoCe' citait vrai, mais
qui eft faulTc , comme ce qu'on a ruppofé
eftoit faux i dequoy il doDiiediverscxcm-
pies. Il ajoute qu'encorequecette manière
de chercher la vérité en luppoTant ce (juî
tft faux , paroiiïe bizarre , il n'y a pas un
fc nous qui m la connoilTe , Se qui rc s'en
fcrve fous (m jwjrsdanskschofes divines,
comme, parexemple, quand nous oppofons
Il mifericorde deDiea àia lufticc, Qu\Titt
} O U s M A t.
it 8c ire peuvent j»inaiï eftre qn'une mi-
le chofe CD Dieu. MaiscelanelaiiTepisde
noui tiiire concevoir en quelque forte, &
félon nôtre imperfcâion , la fouvcfîtne
perfefiion de Dieu qui ralTctnble colurce
iguenous ne pouvons trouver que lëparê pu
louE ailleurs. CcqueMr. Pclillbacoofiniie
encore pir un autre ircs-bel exemple tiré
àc S. l'ouï, quanti il dit: LefoièU dcDiim
t/Ifius fort lUi lis btmDUi; ce quifappl '~
deux chufes tmpotlibles, une inégalité,
unefoi^lelIcenDicu. Cependant pstf ~
idée cxcraordinairc & magnifique. S.
bien loin d'établir ny inégalité nyfoiblt
en Dieu , a voulu tout au contraire nom
remplir l'ciprit de cette Ttritê trej-ioipor-
tantc Jk très -certaine , que Dîcti eftio4î_
jours égal à luy-mii
faire eâbrt pour furmcnter tous le« cfl'f
humains. De U Mr. PelilTon conclut q«
ne faut pas condamner les fuppotiti
^iijiiblesde i'£colc, encore que i'abut
îbit (langereuK , Ci on tes poulTe trop ](
Qu'il fepourra trouver , par exemple.!],
ce grand nombre de Scholailiqucs preÛ
inconnus quelqu'un qui pour mieux C»pl
mer combien l'amour deDicueftneccfiîj
luTalut, £c faiiànt cette ruppoliiionitni
a pcrfcÛion ians i
;ull l'amtniriicDil
KbUuuLt ic(auvera&ns«uciij
^•V « s ' V . N .. r
«fuppoféeftoitvrai, c'elt à-dir, .__ji
le ce ({u'iL a iuppofé cllaitfaux. Sur
il ell trcs-ailii <Jc le tromper dans la
e des Ecrivains Seholaftii]iHï. Qoc
AiHJradius , & tou& les autres qui
aient avoir parl^de^fme, ont tout
s liiivi l'apinian de Clemcot Alcxan-
ncicn EcrivaiaCliréticn, 6ctres.f^a-
onînie, qui eflant nourri dans lal'hi-
kie de Piacun , donc oa voit alTez iju'il
e le llile, avouiufauvcr lesPIiilaCa-
lar 11 Ptiiiofophi Q>^au àh cora-
mentcjuec'cll ur erreur de Clcmcnt
ndrin, fcqu'au pisillecilcnfaudrott
■ [iicniedcceDoi^eur Portugais, bien
cocilderable que luy. Qu'on peut
loiiiî, à ce qu'il croit .expliquer Clé-
Alexandrin plus f;ivorabI[;mfnt par
arque qui a dcji elle faite des Juppo-
impoillbks. Qiijeneftet fi oa fup-
u'uQ homme fî bi[;Q compord par Is
, ouplùtoliribien préreivédes iolir-
dcla nature par quclqoegraccpirti-
:, que jamais il n'ait manques fuivre
nieres naturelles, que jamais la pat-
Y l'interêc, l'amour ny la haine, U
: ny rdperadce , lacolcre ay l'ambi-
t; l'aycnt emporté pour le détourner
devoir ny à droit ny 4 gauche y qui
n5a jamais fait à autrui que ce qu'il
)it qu'on luy fift à luy-mème ; cet
e non pas véritable & réel , car il ive
lus, m»ii imagiiuiie 8c {apposé v
l$1t 5 O 7 ■ « > K
coame il son eOé préferitf da fccbè ^
rrlqoegncepimcu'icre, fers aaiBiinK
6 DOtti poibayn caatnire ce qui eft bct'
réel 8c crck-Tcritablc , que toat bommecll
&ajt & peefcfor par i» nanire rorrompoéi
^ne tton* rcfltasi , comme diiS. P«al,iuie
loi ée pechcetino* roemfares, oppo:>cij
loi de II raîfbii, Eciiuînou' '
^ue son ne roaloot pa> i c
abefoititlepanion; quetoû'-
rre jtiftice tnânîc a beiôÎD .ii;
que tOQte rcdetnptïom bcfo:n d'un: .
noiffancc du Rcdcmpteur, & d'une il\-;
tiondenûtre part i noos comclurons ti.
mentavfcS.Pîol, & arec tonte l'Eg ;.
que Dieu a fait mifericotdc à cjiiî il i Isii
mirericorde, gnccaosin», etjulHeeui
■Jotr«.
Mr.PEliflbnajoûte, qu'au fofiés «y dû-
ment Aieiandrin ny tous les autres t--.
■toiennsallegoentordiBîircineotiurLt :
inefujet , n'ont jamai? parie que des Pa
iqui la ifcritén'avoit point efléannon
ce qui n's aucun rapport avec ceux q
* »eut tolérer aujonrd'fiuy, àquilaven!.
isnOAL'éc, qnifontaitniïenrxhortc;
l'Eglifir.qiiiïbntrebcIk.
Jt prennent une voj-eeonir .
teurmontre.enquo/cui!
E fcftjp" Is Ï*>TM do mot gril- ,
mît à cecre vaiac rcponfe , jt «g pHts rroin ,
iln'yauroit jamais d'heretique, au lieu que
.S.-Faul nous afluretiu'tl y eoij ittiu'û ks
6uu éviter, c'elt-à-dir<:âba(uionneF,-re)ctter
JkBxclure Je toute communioa. tpre^ les
«pfiir avertis plus d'une fois.
Voilà en abrégé U fubrtancc de cet ou-
THge, quid'ailleurseit rempli [etres4)an-
KCEchofes, qu'on ne firauroit raoportcr.Ie
génie des deux - de Jcrrcr
S^fs .matières & einps en
proies i defoib : un ve-
silab/e extrait, ^ les co-
pier.
. 'Ondoitadtnir IZ,qu'e-
CuKEtraager ilp ïa , auflï
j}ilie£cauiiinatu.w ~... ji; langue.
Tout l'ouvrage & iesadditioas noue décou-
vicBt en luy unT^avoir trcs-étcnduËt pref-
que uaiverrel , el^at tout enfemblePiiilo-
fophc, Théologien, jurilconfulte , vetfé
dans l'antiquité Ec c le liait î que , .Ëc dans tou-
tes les lettrée humaines , grand Géomètre
particulièrement , & proFood en ces con-
noillânces II peu communes del'Analil'e £c
del'Algebre; 6cce qui eltleprïacipal, pa-
ïoîflaoc par tout ingénu, fincere,honni:te,
fWnéau bien commun Gc gênerai du public
fcderËglife, fans rien oublier de ce qu'on
pouvoit dire de meilleur pour une raauvailc
ciuJe.
Trois choies diftioguentiVlonGetit PcliC
iui des Ecrivains ordinaires dcCoiH.io\e(*
H 6 Sa-,
\ o o » ' " "^.l ps ""
^^^^^ff^Pf SçAVAKï. JOl
porté qu'une petite partie':' car toot ceh
elïiot piairt de chofcs atiftraiteSj *l s f^u
pourtant les rendre intelligible), fci sics, Ëc
«greables à toute forte d'elprits,
Je rclervc pour le Journal fuîci equî
regarde ies addirionsqui font une i ntWdo
livre , maisrurkrquellesjepaUcr fluslc-
gereœcnt.
Dei'îmiiaiias drj 'niJha
noiii/tlit. In 1 1 ine
Deatl
LI
^ J. C. eftfico ;ntcs
eilitioas qui en ont pi • jcion
lie l'Imprimerie, par iestraoucxionsijuiea
ouc dlé faites en toutes les hngnci, parl'u-
fage des perfonnesdepieté, quionttrouve
delàintesdclicesdansiàlcftuic, par les élo-
ges que des twinEnCÎ d'une etniùente fainte-
rê lai ont dpnnez, par la difputc de deux
grans Ordres qui oat afpiré à la gloire d'a-
voir inllruirfc formé Ton auteur, i;ue tout
« quej'enpourrois dire ièroit inutile,
Mr.l'Abbé de Choifin'apas jugé à propos
tnimémed'enparlcr , en nous donnant r et [^
nauvelle traduftion. Il l'a Iculement de-
4. ce 3U Roy, Se t'eft pcrfuadé qu'après avoir
>-atrefoispropoféàSaMajc(iél Cïemple des
ïu-fgransRois,&: celui des plus grans Saints,
"'avoic plus qu'à lui mettre dcjaw. \t4
'f^Sc le tanine des Saints Et ûcsKo\s, îi-ta.
fLToît pas de cet svts, iCil d^\
Cartefiens i|ye l'efTence de la
fuSifljntc corporelle coniillall
due. Que l'aiis avoiraucuneeu
Iogie,-il avait toujours jugftpi
naturelles , que 11 lubllancedu
iloit en quelque auire thoCe
voyant combien cela importoit
nir ce qu'il tient pour très verît
tierc de religion, ila^'oiteAéd
portéàmediterll-defrus. ËnCult
même lettre & dans quelque aa
que fan fentimeat contre Mr. D
prétend montrer que ce grand
qu'il ellinie&: admire lui- même,
pé quand il a dit que la même '
mouvement iê con fer ve toujours
lurci ce que Munir, de Ldbnii
très tauxt & qu'on peut même
ftver parce qui arrive tous les )(
•rencontre des corp* folidcs, cor
gles que Monfr. Defcarte! a tir
premier principe . qui cft ee[t(
egjle quantité de rnouvcmcnt :
donc dans lanatuiedescorps, oc
tionsdelapurcGcometrie, mett
lion fuperieure, qui eitcelledel
laquelle les corpi peuvent agir !
Q«e cette. notion de h forceeftt
gue celle de l'action Et de lapaHior
^c là proprement que s'enfuit l'aâ
querienQ'cmyècViece<v^'on4ççcl
:i i ail Iwtt Lju.tVc ïa-a'*
^W'S.s s ç A V Jt K s. ;of
boGî iiicceniFi: . laquelle par caak'
B'exilie iimais tome enièmbie non
{ucic temps. 11 prérend donc que c'eft
Ime quantité de force qui fe confer-
ijonrs dam le monde au Heu delà mé-
laniiié de mouvement donc Mr. Dcf-
a. parlé: Que c'eA encetteforceque
be l'elTence àei /ubAances corporelles :
le ce feul principe après une longue
ttion il a tirétoutccquercxperience
igné fur le mouremetit&lur iecboc
irps contre les règles de Mr, Deicartes,
fait une nouvelle fciencequ'il appelle
nique , doQC il a projette deselemens,
oi il erpere anjour donner quelque ù.-
iao au Public, furuoemBliereiiim-
l'e , qui a cela decurieus , que les pcn-
'ftraitcsicïerirîent mervcilleufcnient
ar les expériences , & font un beau
ge de MeEaphifique , dcGeometricSï
liquc, outre legrandufage qui en re-
3our foutcnir U polTibilitc de laprc-
■éellcenl'Euchariftie.
nfr. Pelillbn dans fa réponfe fe dé-
'entrer fort avant dans ces matières
p( ni la volonté de les étudier a tond,
ur lefujet de l'EuchariHie , qui eft
atiere qu'il traite prcfentement . Se
long'teraps méditée, il dtcque la FLi-
ie ne peut jamais eftre de l'enènce de
ejonj que toute la fcience humaine
atcSreUaSe, &UIlcligioaiUmt.\!L-
îoS J o u « » «
rer toujours véritable ; i]ue Dui,
eu deflein de noas enfeigner la PAfl
rAHronomie; qu'il ie ferr dans t'Ecr
dciCKprcirton^ des créance! communes,)
les canfacrer pourtant. Que Ptolomée.aj
te-i.il , ou Copernic , ou Ticho'.Bi
ftycM raifon , il cft toujours vrai qu'àlaji
rede Jofue' Dieu tic un grand niiracle,.qu
l'Eiriture dit que le loleil s'arrêta en
baon. ^'iln'y mit, dit-il, mi fuèfiiat.
«r Kceidtns , fn^pefithn ftloa moi im^Bl
■^ thimiriqui , isujiMri fertit-il vrniqi
l'Ettcharifiit, eud'uMtfirleeH4'tml»Mi
ti quiparoii ijirt tncort a'efi plut , & tt
me fATQit fm tommente àtjlrt.
Mr. PclilTon aJDutequ'ilaplulîeursa
CirtefifiiM qui ne laiflcnt pas d'cftre I
bons CatoIiqueSj qu'ils s'expliqoeDtâl
miaicre , mus qu'il tH vrai que l'opiniw
leur Maître n'eft pai commode pour fi
entendre cette merveilkàceuxquine 1'
tendent pas. Qu'au contraire la doôi
d'Ari^ote l'explique plus nettement qu'
cune autre, & que c'eit pour cela vai
qu'il s'en faut fctvîr: car ne s'agifTiol
cette partie de k di^ute que de poiVibi
ou impolTibilÎTeonleroit ridicule de m
d'irapoflible ce qui s'accorderoit avec
principes d'une Philofophie commune &
rue par toutehterre, quand mêmeeU
fcroitpaslaplus véritable. Il donne cafi
iHiJIeJouaagcsiMt.Detcaries, Scàtow
H frrocipiux ouvrages. U^uW&iu^MB
it4
nel'àitpai sHèe étudié .
quelques-unes de fei nouvelles pcntécs
ierquellesi! Te fent une extrême tcpu-
cc , fbit aveugle, foie mal fondée f
itic celles-là eti cetre^érac quantité
lOQvemcnt dont il eft queftion . qui,
qu'il lui fcmble. ne s'accorde nulle-
t à nos idées naturelles ; au lieu que la
LC quantité de vertu ou de puifTince,
Mr. de Leibnii veut mettre en la pli-
fc pcrfuade d'elle-même , & s'établît
t'crprit fans qu'on lui demande pour-
, notre imagination citant toute ac-
umé i concevoir l'eltrc même dan»
hofes les plus infenlibles > avec je ne
quoi qui le foutient , qui le défend,
ji lui donne une puifTante inclination à
ndrc, comme on voitclairement, dît-
)u'uni' goûte d'eau, fi elle pou voit, iti-
Toit toute la terre, St quela moindre
relie de feu, ûelle ne trouvoi: point
(lade, embraferoit tout l'univers. Et
eu après , expliquant Mr. de Leibniz ,
orte , dit-il, <^ue Jijiiioui inttnsiiin,
fleur, hri qu'une gro^e fiirre nous p»-
faaiforce, frasaffwn, é-tommttiiulÊ
ifitr Uglate de la terre , ^ui efipliiifert
'II, il nt faut pMtcnirt qui Cl feii finit
:tini vcleitté. Cur fi ■vous l'ihtiex. ta
1 e^ qu'incontinent tiprés ijohi lui rtn~
fa lièirté nuturiUe, le fin lui mtmt
rcit pas fini d'aSian, plus dt furet <5>
det/igHeMr^H'elletauurA, lafoairtiit
bïi-
t,i[m
J<
ftr» Ia pBrccUi
a flui de vioUnce ij
'■opP'f'TO
ffS-t
ge. Et c'ciî eQetfelcequ'entcodMonl
Leibniz > une fv ce qui fiicrelîre des ch
& qui d'un c6lécftlac3ufcdcl'impcni
Milite deî corps, comme il parte, en
ïlant ^ tout ce qui veut fiïrcimprçnîo;
Èuxj & de l'autre ne f^auroit s'em'pé
d'iglr fur les ambiants, c'cft à dire ft
. forps qui l'enïttonneDt auilitût qu'ell
cncllat Sien pou voir de le faire.
J'ai cru qu'il ciloic à propos d'eïi
pn peu les S^'avans fur cettcgrandcEc 1
^ueltion , ayant f^u d'ailleurs que Mon!
Leibniz a envoyédepuisà Pirisleselen
di^ la Dynamique, quidoivcnteftrcpre
tïK de fa parc à Mrs.del'AcadcmieRo
3esScienci;3, poui'eibeexpofezàleurj
ment.
Il y a dans cette prcmicre partie de? ^
lions d'au trcîchofcscurieureî, furtci*^
tes je ne m'arrête pas; par exemple ,
('0:i;eaure de Mr. Pelifl'on pour rétabli
piiragedeCiint Augudin, qucprrfonne,
qurs-ici n'a bien entendu: La répouf
Monfr. de Leibniz qui approuve cette
rcftion, 5: la confirme parquclquesa
ritez: Une lettre de Monfr. l'AbbéPi
qui entre dsnsIefenfimentdcMr. dct
riz, 6; lui donne toutes les louange .■
me'rîtc, après avoir vu toutcequcMi
.»!,
âens; Sccecnorceiu , avccktcl
eaCs approbation qu'ilamifeàU tête
■Bvragc, feroit fouhaiterde voir fou-
ies pkces un peu plus éteadué'i d'uDc ii
féconde partie desadditions , efi pure-
hiftorirjuc. C'clt comme unejreaie
qae Mr. l'c'.iffoD dît en l'un de les ir.e-
;a , que leî Princes Protcllanî d'Al-
jtic fe pourroicnt promettre d'obtenir
cnx 8c pour leurs Etals, la Communioa'
es deux efpcccs , cnlademandantavcc
■oditions neceflaires & ca rentrant dan*
Je. Cet cadjoitellcomraeunpeiicrc-
dcplufîcors mémoires , qu'on ne trou-
îut aitlears , tous enfemble fur la Corn-
:on fous les deux efpeccs accordée dc-
Ic Concile de Trente par Fiel V, luï
les d'Allemagne, Se ccpuis révoquée
rsfucccflcurs.ou du rooinsquiaceûe
X en (jfage Tous eux, fans qu'on en trou-
;s meraoircs pour la plupart font dos à
Boifot Abbé de faint Vincent de Brfan-
pcrfonne d'un granilmerile, dontle
3 quelquefois honore ce journal. 11 les
ïz; à lapriercdeMoafr.PclifTon, des
Tï du CardinaldeGranïclle, quifdnt
entre fes mains, & où il)'aune infi.
de choies originales fur les affiirej de
remps. Les lettres qu'il aecrîtesà Mr,
Ton en lui envoyant ces mémoires , fom
aile edegaat Si Ci po\i, quC Mr.'Çe\\[-
Eon
î"> ] o u n N A
fon luy a dît phifimmcnt t
droit, qu'on (e plaint qu'ai
ricane difputer àe politenê
avcctoutc ['Académie France
Peliflbn a fupprimê le billet <
particulièrement liijet de par
qu'il y elloii fort loua ; St
qu'il en a dit m 'ayant oblige
«ntre les mains de la perroni
Mr. Boifot l'a écrit, je le i
de cet extrait, d'autant plus \
âere de la manière d'écrire
lilTon.
En troifiénie & dernier lie
ces additions trois éloges du
lieur Pelinbn. En voici la rai:
publié de volume de reflex.
fini par un éloge de Sa Mij
cette quatrième partie il a i
faire honneur à l'Etranger
qu'ilenefttres-digne: ficil
trait d'une lettre de Mr. de
grand Roy ell très bien Se <
loué; ce qu'on pourra voir e
Avant que cette édition fuH
qucs perlonnos.Sc le Libraire
Monfr. Pelifiba d'ajouter co
lonnement les trois éloges
premières parties des reflcxii
avoient efté déjà imprime
iftréidont iVtv'Yaiolt
.>ialti|t|u
^^■K» s î A V A » s.
rénmtfut unedirpute qui naquit enue
cli)ae« perfonnn de mérite il y a un an
, environ , pour Tçavoir lequel àcs trois
voit eAre préféré. Plulïeurides premiers
Tiraios du fiecle en donnèrent lei i-
ncns par écrit, qui font autant i i-
aux élogci du Roy, De forie que ut
Isealëmbleeft quelque jour donm ^u-
\c, aveck permiiTion dctouceu uiy
it contribué , ce ferL on-
rt de louanges pou ne
ut jamais aQez lou . ^ v
■xtraitd'mfltttrt |jf-
S.fincint di £i ,, ,^
mDif.ai d. _£*
yf" Onfr. PelilToa m'a raie rnonncur do
^(l.m'enroycr il y a dcji quelque temps
;ïéjJonfcsàMr.deLeibniB. Jelesayluei
Ec un plaiJîr extrême , & je les ay reluca
ificurEfoisenfuiteavecune extrême dou-
tt. N'cll-ce pas une chofc cruelle qu'on
^iffe efperer , quelques efforts qu'on
[e, d'écrire à peu prés comme diSc un
mnie infirme qui prend le bain î Ilfem-
:qa'iIfe)ouë, qu'il n'ait pas la moindre
ineàpenlêr, Scqu'il uepuiflèdirequece
•îldit, &de la manière qu'il ledit. Si je
imoÎE pas Monfr. PelilTon de tout mon
«a, je le haïrois mortellement. 11 y a
" îS perfonnes qui écrivent, & que je
te de pouvoir imiter : mais pcrfonnc
iefefpere que lay. Je vOttS ïa\B CMïc
,,I J O . « , . L
«inlidcnce , Midcmoiftllc , pi
cette tcuilk qui aulTi-bicn Ten
miis je T0U5 dis h pure vérité.
Rejlexiojit Cririquei fur le Syjltil
tie U Phihfifhri Ui Mr. Rtgl
ftan du Humel Lictntiéenlf.
l» Maifan ô* Soeiiti dt Serèi
t'Uait)tr/iti di Paru. In I». i
Edme Couteroc. 1691.
IL y avoir longtcmpsqueleï
ncraidcUPhilo.rophieJeMf
aroit cité donné au Publiai lâi
fonoe le fuit prefenté pour le <
lorsqu'on a vuparoifreMr.dul
devînt Profeflêur de Philoftlphi
gc du Pic(îis-^or bonne,' Ls grai
tiundecePlii!oibpheafâitmio<
pour Mr. Régis. MiisonarecoÉ
^ouvoit tomber entre les mains 1
laire ni plus généreux ni plus h
avoue lui-B]£me au commcacet
réflexions critiques, queleS^ft^
Régis concienf ce qu'ilyadem:
la tradition des anciens, 6c diiU
tioas des modernes fur la Phific
Médecine, fur L'Optique, Ec fu
fciences fubalicrnes } Se s'il en (
points fondamentaux, Scenrelev
contradialons&plulieursparnloj
déclare en même temps qH.e,™gj
pour déiiuiieceViiic(\a&^g^H
W DïtSçAVAHï. 5
it Ici edurciflemeoi qui fontnei uires
3 perteâioadeUPbiiolophie.
Cecie conduiie efl fiobligcantep rMr.
tgis, qu'on cfpere qu'il y reponi delà
iateCoTKe, Se qu'il tâcben de le, ^Ailier
ec une parfaite modération des o ntnàî-
iousËcdcsparaJogirmesque Mr.di rlamcl
iiaipii[c. llelt vr3iqueccSf:ontrïi.iâians
CCS paralogifmesfQntealigraDdi: nbre.
jcs'ilDes'eiijufti£( pour
1 des hommes du -- — redit
plus. Mais aaCÇi s' Mr. du
imel doit paÛèr poi .. non-
: qutfdconnoit len...-. i: tioos
en parai ogif mes.
Cependant la coni oni luHamel
mbic bien plus avamagei ^.j celle de
Ir. Ri-'gis, en ce que celui-ci fait profeUïon
idéfîiiir tousicsmocs, Si nouobflant cct~
pi-écautionilTecontredii, ce n'citplusii
.utede ta. mctode, c'cUcciledcronerprit
ai n'a fçu fuivre fd mecodc ; cequicitin-
icn&blc dans un Philol'ophe : au lieu que
Indu Hamel ne dcÉainani jamais rien.fcm-
e s'ccbapcr à U faveur de l'ambiguîtc des
Cetouïragccftromporcdefoiïintechi-
itrei i 3c chaque chapitre contieht plultcurs
bjeaions , dont la plupart r^rdcnt la
hilorophie de Monlr.Dci'cancsplutàtquc
: Syltème de Monfr. Régis j ce qui taie
roire que ce livren'cftqu'unrccueild'ob-
lûioniguciHf. dofJamelatirécîicacsi^Mî
.°. .,»»=»»!!:;:',
:s fcpt enceintes qu'il a diUmgufts par
rcntescouleurs, font voir lesaccroilTe-
s que cette Capitale du Royaume s rc-
;n divers temps, & comment fuivant
3VTi la fortune de la Monarchie , elleelt
I parvenues unpointdegrandeurGede
té qui la font admirerde toutes Icena-
■ étrange re(.
îs caterncs qui doivent ettre bâties pour
r les gens de guerre, y ont elle mife»
ivance. La table qui cft aux deux côtct
ê (âite de telle forte, qu'il n'y a rien
Si aiCé que de trouver en jetcam les
cdcflbs, lesrues, lesplaces, lesponts,
niais, les Eglifes, Se les antres lieux
: on vent apprendre la Ijtuation.
es édifices les plus eAîraezpoui leurar-
;é}ore, comme l'Arc detriomphe, le
deGrace, laSorbonne, lePjlaisd'Or-
s, Scd'autretquiremplideailescïrtou-
, ne foQtpas un des moindres ornemeui
îplan.
'échelle qui ell au bas eft fort juftc, &
feure pour mefurcr avec le compas U
\ace d'un lieu à ud autre.
I
p.- J O U R N A 1^^^^^^
Mnximes &fmtutUrs,f»rt mïlti auHAtn/i
fitufts fnur aifutrir la frifrace de Ditu,
• Livrent de la RtJurre8i>n,k.tUgimx CgB
•vin deiCurmii DirhauHet,. jiiiec l'ài^^
£édel»vitdel'autllir,(^ilutlijutillTti^K
qu'il uecrit-is ides ftrffnnn de pitié, im
' 11. à Pa/ii chez Edmc Coutcroc. i6pi.
LEj ouvrages àe cette natare tirent une
partie de kur rccomniundation de U
pieté ileceux qui lesont écrits. L'auteurde
i;elui>i:i s'appelloit Nicolas HertnsDclansIe
ficelé. Il naquit à Heriniini en Lorraine,
d'un père & d'une mcre qui des fon en-
fance lui infpircienc les maximes de l'E-
vsngilf.
Dans fa jeuneffc il ernlirafTilaprofenion
désarmes, fut blelTeà Rambervilliers, &
obljgé èfc retirer chez Jcsparens, pourfe
guérir de Ces bIciTurcs.
Pendant qu'il eftoît- entre les mains des
Chirurgiens, il longea rcrieulcnient aux
dangers où l'innocence cllexpolce dans le
ficelé; Se refolut de le quitter. lITe retira
d'abord dans un defert, auprès d'un Gen-
tilhomme qui s'y ertoit retiré avant lui.
Mais apprehcnd.int des'cgarerdansunche-
mio où 11 n'avoil point àv guide , i! crui éc~
voir entrer dans une Communauté Reli-
pieuCe, 8c choifit celle des Carmes Déchiuf-
#1 }iitqu'àccqu'unulcereqùii
uoejainbe, lefitpaircràuiiaa.^.
loiflspénilile; âîdan^l'unScda
prie un loin particulier de lêti
iTOieni ea la prelcncc 3e Dieu.
k fin de li vie il eut trois grani
> qu'il fupporta avec une co
plaire- Laderniereneduraqu<
, 8c fut terminée par unel'ain
iziémc Février iijpi. lu.
tUtfurU CivilU in tiUMUôT Lieras In-
Mtiomim îmfratoru fufiinUai , cen-
mi J^tcin emnium fa.rt£r»fbtrHm
•itmdtin Infiitutianum , rutitanduM'
idi ^ dicidiadï , (^ KiBnti dijêétients
ittSir^'irUfHiitadplyft3*mà'»''felil'
a eerum intilligtittiMm. Autore Jcart-
it Grndre , Sanfiitano . coafulnjjim*
■iufqut fitrù Fuculmû Parijieafis jîn-
effire. la 4. a Paris chee U Veuve de
ludeThiboult Et Pierre EfcIafTia-iûsi.
en qns cet ouvrage femble principx-
ement deltiné à l'inftru^ion des j eu-
riu qui fréquentent les EcolesdcDroit,
:t fervir aux perfonnes les plus avan-
Uns l'e'tude de cetlc fcicoee. Et eflrc
^raod fecours Scaait Avotita pour dê-
; tes intérêts de leurs parties, &au£
pour terminer lesdilïcieiisdes Crans
peuple. /.
O 3 ■ Ul
Les efpeces d? tous les paragraphes de
ftitutes y font expli<]uées , avec les rai
de douter , & celles de décider, & i
ks difficultez qui peuvent eftrc propo
contre les décidons, & qui fonc tirée.
touteibrtedelotx.
Mr, le Gendre perfutde' par ù. longae
pcricQCe , qu'il n'y a point de meil
moyen d'iijuerir uneconnaillàncediflî:
^es loix Romaines ijue de remonter à
origiDc, ScdclesTuivre dans leur prog
s mis à la telle du premier livre une hifi
abrégée qui reprcfcnte l'eflai dcj Rom
fousiesRois, fous les Confuls, &lb«
Empereurs, &qui&icvoirpir<]ucllei
iUfc gouvernèrent dans ces trois ellats.
Dans le premier eftatileiitrou»e<tel
fortes, fçavoir immédiatement apréfi la
dation de Rome , la volonté du fondai
quidifpofoit de tout avec une autorité»
luëi danslafuitede fonregneloordoni
ces qu'ildonoa au peuple ; &:fouilesr<^
fuivans les ordonnances de Numa, dé-
lusHoJlilius.acde.ServiusTuilius. Ta
ces ordonnances des Roi) fureut reciièi
parSextus Papyrius.
Dans le fécond eAat , qui efl celui i
Republique, il met un Droitquide»'
quelque temps flot.int Se incertain i pui
loix des douxe tables; Ec entin fcptai
fortes de loix.
Daas le troifiémç cftatilmet_lesCo
tutioi
^^KLS Ç A T A H 1. i,f
colleâions ; les réponfes des Jurif.
Ites; ëclesNovelles ; ccquicompofe
ps de Droiciie Juliioien.
unielium dt DmiJJii Ludovici Magni
midibHi, Galli». In folio, tûji.
l Poemc eA d'une invention tout à iût
ngcnieufc. LaFranceyparoitauPoé-
aatjcfomineil, toutebrillïQtcdeina'-
ctlegloireiSctuireprechequ'unique-
DccupéàcelebrerlejTertus JesSain»,
lige de chanier les louanges du plus
des Rois. Pour l'eïcicer à ce devoir,
li en donne rcxemplepardcsrcfsquï
;nt fait honneur à l'ancienne Rome.
traduâion Prani;oilcneleurafaiiau-
irt. Si Icuralaiifctoutl'avaniageque
ioat d'un bon Maître a fur fes copies.
irts di U»thnH*tiqKt ^ i* thyJi^Hi ,
\k, d'ts rtgi^tt 4» l'Acditmit Rtyâlf
Stitficti, du 30. Avril itfiji. Jsf,
itjj chez Jean AnifTon. 15^1.'
El Mémoires contiennent une «blcr-
rstîoa d'une conjuaflionpréciftd'un
îte de la planète de Saturne avec uoe
fixe, parMr.CafTini.
: obj^rvations de quelques pToduâiom
>rdinairesducherne, par M. Marchant,
manière de faire le phorpbore brnlant
àitl, pa/JWr. Hombcrg,
O 4 lÀcio»
ïDf«J|
^^RBfrr), AVtt Ut arrêts ty'J'gtmrai.
^^^tt*TfTttati«»â'ictilii ; amgmtntirn
mtttveUt rtsiMru , C^ dti msximtuét
CtMtumier, fo/ir frrvir à l'ixfd
rtfermatian it U mimi Coutumr. P»r C»[-
pard ThMumai it U Thaxmafntt . hiujrr ,
fitnr di Puj-Ftrraad , A-vttat r» ?ttlt'
tntnt. /« 4. d Bfurgti. H à Pu» fbex 11
Veuve de C.Oimom. 1691.
CiHiHmrs gmirmli! du Piiyi ff}> Ihiibn
d* Birri. jn/rr ItiCammtBlMÎrtidtiSt^i.
GuffardJhaumaide UTh»um*^iTt. ft4-
ÀSjurgrs. SiiaPu-ischciUVeuvcdeCOI-
mont. .691.
Kf.'Miri d* lantii It' tiiSeirii dt LttiitU
GrAKÀ, naaviiitmtat mis MujeuT. Trfijî'-
nte fArtu dm uàitau dti prewatti dt Frit-
3"
XIX.
O U R N A L
S C A V A M S,
idyjSMa/. M. D C. XCJI.
E{« ImpirAiiirum RùpiantTiimfré-
à Julio Ctfin ad Fsjlum/im
^Jisa.MeÀ.^Sirin. DucisCi-
£?Hffl JÎ'itiqHarium- Timi dut.
" i chez J.Hoinbcrt. 1Û91.
lueJqucs annces que des amis
&. Vaillant !e prièrent de leur
fuae lifte d;s plus belles mcciail-
aâa que quand il ea, tombC'
us mains, ils pufTcnt en faire
c ne fc pas charger des com-
Bibin qu'il avoil pris de'sfajeuncf-
r un nombre innombrible deccg
^OQUinens de l'antiquité. Si la
1 pîrticulicfc qu'il en avoit
DLCnl mil «ncCïatde fatisfaireà
j, de forte qu'il lui fut aifé de
[Public toutes ces mcdailles en
'•qui furent re^us avec une tel-
niacjcurkux, qu'ilifuicmàÀ.-
0 s &û-
G'/t"' &."«"*=' . I.
T;^^";■..•"■,'•■;r;J"' '"•-■'■ai
L
XIX.
JOURNAL
:S SÇ A V AN S,
Lundy ipMay. M. DC. XCIl.
fmiitii ImpirMiorum Ramaairumprt-
tibra, à Julio C*fi>t itÀ yefiumum
yrjijinoi, ptr JonaatmViiiUiint BtUa-
tm, DùH.MbU.É' Stria. DuciiCt-
ancnjium ^uli^Hariuln. Timi duc.
.àPitlschcz j.tlorahstt. 16511.
r 3 quel<jue5 innés! que des amiî
Monfr. Vaillint le prièrent de leur
ler UDC liiîc d-rs plus belles mcdail-
ncs, aSa que qusnd il en lombe-
rc leurs mains, ils puflcnt en faire
ï , £c ne ie pis charger des com-
indfoinqu'ilavoit prifdesfajcuner-
iflèr un nombreinnombrible deccs
X mooumens de l'antiquité , & la
(Tance piriiculierc qu'il en avoit
l'a voient mis en eftat de fttisfsire à
iere ; de force qu'il lui fut aifé de
au Public: toutes ces médailles en
vres, qui furent re^us avecunetel-
aâioadMcurieux, qu'iJjfiiiencdi-
I
mecirfpirTiberc, & dédie par Caligule;
l'arc de [riotnphe érigé en rhonneur d:
Dfufusjleportd'OftiefiiipirNeroni l'art
AteÛ'é à Galba pourbrcmife duquaraniiè-
mei ic Colifée achcwé Jbusles Vefpaljtnsi
les jeux lecukirci. avec leurs cérémonies
ibus DomiTicn ; la déFeorc faite psr Nervi
de lechercherlcE Juifs, au fujet de Ieut reli-
gion j l'aqueduc de Trajan. le grand che-
min qu'il coniiiiua jufqu'à Brindes , le imar-
àiè & la barilitjue qu'il titconllruireâRo-
mc, les Royaumes qu'il aliigoaàdcsPrin.
ces Etrangers.
On y trouve encore lesjcui du cirque ac-
corder au peuple par Adrien, les Roisdonnci:
par Antoain le Pieuxauv Arméniens Se aux
Quades, lestrophées élevez par Marc Aurele
pour la défaire des Germains & des Sarma-
ics, les noms dcsDieuic ii:folcmmenr ado-
ptez par Commode , h conlécration dclPer-
linax, les IjeuK Séculaires célébrez foosSe-
»cre, l'arc de triomphe crigé en Conbon-
neur, & en ccIuidcC»racalia ScdcGctafcs
deui: fils, la confecration du Dieu Elagsbale
l^ite pat l'Empereur Anionin, fils de Variui
8c de Soémie, qui prit le nom de ce Dieu,
les thermes d'Alexandre Severe.
On y voit les médailles que les égyptiens
firent frapper en l'honneurdcGoroicnl'A-
friquainpcrc, Si celles que leScnat fit frap-
per pour le fils, IcaliberaliiezcxcicéescB-
vers le peuple Romain pnr Balbin Ce par
^pica , le TeovçVc eVcic «n ^'ow'uwij.c
i3el\îïrs parGordîcnllI. l'an rail lié me de
Rome , avec les jeux Séculaires célébrez
par l'Empereur Philippe; le Temple i!e Ju-
non la Martiale , élevé, ou retibli par Gal-
lus fc par Volufien fon 6U.
Mr. Vaillant a mis dans ce tome une fuirc
àe mcdatliofls Latins , de chacun deftjucis
il 3 donné l.i delcription. Il a prouvé d:in5
h préface que ces médaillons a'enoienr pas
des monnoyes qu comme les
autres medailiet lis que c'é-
Toieni des piécet i caufe de !■
qualité de leur -■-■"'^ient dire
trappcesfBns lap. at ; com-
me il fejullifie [ i esquipa-
roilTcnt fur tous tn^u dfoues au
tempe d'Adrien. Lcqoi fait croire aMon-
ficur Vaillant que ce fut cet Empereur qui
t'affranchit le premier de la neccffi té d'ob-
tenir celte pérmiflion du Sénat,
Il remarque avec beaucoup de foin les
Empereurs qui en firent frapper ic plus
grand nombre, &entrcautrei Commode,
qui fe dilHngua m cela de 'toui les autres
par un defir de gloire tomàfait infatiable,
Ce qui fembloit aller julqu'à la folie. Sé-
vère fat plus modéré à cet égnrd, aufli-bien
qucCaracalla , Geta , Macrin , & Eljga-
bale. Mais Alexandre Sevcrc rétablit cet
ulagCi pourraifondcqucj^ il y a lieu de fc
pcriuader qu'il fut appelle reltauratci;r de
Is monnoj'c , plijtolf que pour avoir fi;-
criecKti«0ii(7/3foic quei^uedcEaut, ?s.
O 7 û'itow
I
E|.f J o „ . , . ,.
4'avoir donné cours à une autre ijui fu(l
plus forte , Ibit pour k poids ou pour le
Jitre,
, Au relie U coutume de frapper des ma^
filions aduré bien avant dans les bas &nM
4^es, Etjufqu'au regac d'Ananafe, auqiq^H
,)U eÂoieuc tort communs , mais mal tait^?^
iSc plus propres à choquer la vue qu'àUie^
(Creer.
, Le fécond Tome contient les médailles
4'ar& d'argent. Ellean'y lont paspourunc
placées l'épirémeat coiume dans les cabi-
nets des curieux, maiscoiifufcment, pour
éviter des répétitions qui auroicnt elteex-
irêmement incommodes.
D'ailleurs il n'clloit pas necelTairc <]ue
Monl'r- Vaillant en ulaft autrement dans ce
fécond Tome , où il a eu principalement
deiTeiQ d'apprendre U rareté & le prix des
mcdailles d'or & d'argent i. ceux qutfp -
voudroient acheter ; ce qu'il a fait ^v^H
toute l'cxaâitude qui pouvoit ellrc aTtf^l
due de la profonde connoiiTaacc qu'Û:A ,
aquife deceschofespar douze voyages Faiti
enitalie, & par plulieurs autres faiiscn Le-
vant , en Grèce , à Confiant inop le , en l'Afie
Mineure, fans compter ceux d'Angleterre,
^ ^eFlandrcs, Scde Hollande) cnconlîdera-
H ^iondequoy il a eu l'honneur d'eftreehoitî
^ft ^r le Roy pour ranger toutes les medail-
K -les que S» Majcfté a a Verlàîlles . & depUL
d'élire mis auprès de Monlîcur le Dua^^P
A7aiJ)c> pour garder \cs mtiiiWw ^^^
i^ - !^
^^^^WCft-> s i; A V A K 8. ÎI7
tquiertdcjoorcn jour, & pour luy en don-
ner l'inlelligence.
Les livres que MonfieurVailhnC a don-
nCB au Public, font des preu»es authenti-
ques qui feront voir à nôtre fiecle Bc aujc
tiecles fuivans quelle efi: fon érulition Tnr
ce fujet. L'hirtoire des Rois de Syrie eft
une pièce achevée. Il proEoet celle des Rois
d'Egypte, ù laquelle il a déjà n;îs la der-
nière main, 8c ce rthes.i
laquelle il travrail lebrerat
lenicritc quand i ^afionde
les publier.
Je ne dis rien ication»
(ju'ïl a faites des par les
Colonies Romain ayprlé
aflez as long dans wi lûquiéme
Avril 1(588 Bcdansceiuy ouiciziémcAouil
de la même année.
■ Laconnoiffincequ'ont feamisdefarare
capacité ; leur a fait foubaiter qu'il ne ie
fuft pas contenté d'obferver les p'ius belles
médailles des Empereurs, maisqti'ileneuft
cacore donné l'explication.
La féconde édition du premier Tome de
cet ouvrage eitoit fort avancée lors qu'il
le^ut cet avis ; ce qui ell caufe qu'il n'a
point expliqué les médailles de cuivre ,rriais
«■«jlement eellcsd'or 81 d'argent.
Ques'il n'a pas toujours rendu au vr^i la
'■^r/ô«i de chaque revers, il a au moins pro-
P'trlë des conjeftures très-probables, ii les
* P^v>pofées ea peu depatoUs, V\tt\t\v.'\\i
I
•AoK«'-- ..il cet"»'' ". .nto. »'i=
, i,( médaillons ^ ■" ;„-„es Je ces»^''
i ^fMidkra jéf\ea6noti , qu'elle lecon-
I MiAir<MbàToarSoiiMraIni&.AMioclM
I ■in*iMte firaiiiettoltïOwD.
I Cfcsxde Sjrrie', de Pbéaicte, ft deCfai*
I fJeàaïamiTtM àUotnméetlenHndenoii-
idto.ft dé ÙKrée^rtneàafArnian de Vef.
pifiêi^ileTite,deDomitiai,&delIerr>.
< iMteofSÊanmitr, doMflînt lejenae
ntk ,. fit mettre Tnqui dut &>medtilkr.
Let libits» de l> v^le d'Alenndfie , ft
cent de l'Iflfl de Candie lajr en Aippcrcot
toffi. LenimeiLoTfit liMhvefi l'hooiwttt
JAJrienJwwciiiiaidtoftrM^wIlMil
IlIRTj-i^O^SC'fl^ttS' AOOBUei'i QOltV^OIlADeDf
dnrn tempe ii^ud.llf tccaanêreu leur
luif*afBeB|nÀ u mâit d'Alenndre * tt
menolt i i'ae^ife iqaitre 'ce« rioijutiitc
mri fiéme de Rome.
La ville de Stratonicée en Cirïe mit A>
drieadu»reiincdaille*, enreconnoilTance
de ce qu'il l'avoir tirée de i« ruines, & le»
dédia 3 Aniaaia le pieux jbus ia Prénire
d-Atiftëc.
1 La Grèce publia diosles fie fines les viftoi-
MSde Moule. Aurelc , Se de L Verus l'on
tK4l(^e.
Tyr enPhenicic fit battre des médaillon»
en ITionneur de Pefireonius. Un des Rois
Sjuronoates Te fit mettre au re vcrsdc Scvere,
apcc l'époque de Ces ancêtres. Celàréeea
" doce loy Fétnoigna:paTla ratme voy*
'" ! dece <ltfcV\ftYMaA'i»w*
1 >^! Tiv^«.
"^
Ct^
JOO R V *
,'Empereuf Philippe fc vante dans
flcDtics d'avoir fait la paiï avec lesPci'
Se d'avoir remporte la vifloire fur lesl
tK! peuples de la Sarmatie Européenne.
•1 Q^Hcrennius prend dans fes mcdaillet
<3'srgent U qualité d'Empereur , laqucUene
rtoit pas ailleurs.
Voiuiicn prend dansd'aatres les titres de
Vandalique, de Fîrniique, deGalendii^uc,
9c de Vendcnique , fous prétexte que Vcbo-
l^n Galle fon père préiendoit avoir vaincu
lits peuples de Septentrion.
• Valericn apprend dans unedercsmedail-
4ts d'argent, qu'il avoic rétabli leTcmple
<eVulcain dans Rome, & imploré fon fc-
tours contre les Terfcs. Galiea Ton fils de'-
ttloye les étendars Romains , Se étale let
'ngurcs qui y clloient reprefentées , for lef-
nuelles Monfr. Vaillant s'eft licuieufement
icr vi de l'occafion de faire piroit te fon pro-
fond fçavoir,
'- LemêmeGalien efl expofé à h raillerie
^blique dans une médaille d'or. Se traire
M femme , en haine de ce qu'il efloit li
Mche que de fouBVit l'irruption de toutes
les notions barbares, & de lailTer fon pete
tons les fers des Perfes.
' Il n'crt pas poUible de lire ce que Mon-
-feurVaillant a écrit pour l'éclairciiTcment
■•e CCS médailles , fans apprendre mille
fceaax traits qui foot échapez aur anciens
ihi/Iorieni. IL cftifouhaiterqu'it donne nn
jour SU Public \ci Tûc4i\\\ts Gwap« de
^ D B » s s A V A K s. îîl
branze, avec des explicaMonifcmblablci^
celles qu'il a faites dans ce fécond Tome fur
les mcdsillcs d'or Se fur celles d'à it.
Zxtmen de lit dirniirt îittri imp 't it
Mejtfitur dt Rhodes Ecuyir , Tii -r m
Médecine eggresê »u Collège di 'de-
fini diLioa: é" dei fiWimintd oxê
& d'jtrifiéefur le 4i»hgue fmti i d&
Neofhile ^dtMj i à'A-
ftlogie à Fierté < Mé-
decine «tgrcgé ai une
accuft .ttfire l- dt
Neephile S' dt M' en.
169».
UNe fille nomn... .vl de h
paroille de Pouliac en nrelie , atteinte
depuis Trois ans d'nnc maladie extraordi-
naire, qui luyfaifoit faire dcâheurlemenî,
îc prononcer des mots barbares que les uns
difbieot eftre Hébreux , les autres Arabes ,
& plulieurs le langage dit démon, fut cm
pofTedéc; ce qui donna liea à pluJîcurseK'
orcifmes faits fur elle dans l'Eglife des Car-
mes de Lion.
Monfr. d'EftaingComte de Lion, l'ayant
voulu ïoir , & iuy ayant fait toucher de
véritables reliques de la Croix , fans qu'elle
fçuftqucc'eftoient des reliques, 8t fans que
fon prétendu démon fill aucun changement
en elle , commençi de croire qu'elle n'é-
toit pu veritiblemetit poffcdèe. \\ com.-
jjt Journal-
muniqua Ci penlee à Monfr. de Rhodi:;
dccia sggregii lu Collège de Lioti , qui ,
liéjï conii'u k même opinion. Celu.;
pcrluadé ijuctfsinauxilc cette Hlleefli
purement oitutels , crut qu'au défait
autres remèdes i^ui lay avoicnt elle ii
les , (es eaux minérales arii&cielles
pouroient eftrc falutaires. Il Jujr c
prendre pendant quinze jours , apréî
qu<:\i on dit qu'elle n'eut plusaucune I
que de poUèllion, & qu'elle fouiïrit q
luj'parlift de Dieu, des Saints, & de
niilUres j ce qu'elle ne pouvait fou&i:!
piravant ians reflcntir des agLiatJons
. Mr. de Rboiîes pour in/lruirc le Pi
delabomederesL-3U>L,&;del'efIêtci[i
dinaire qu'elles veuoient de fiire fur I
maUde, écrivitoneJeitre enforme de
Tirrtatîon, qu'iladrelTa à Mr.d'Eltaii^
où il traitoit des caufes naturelles de i
itniadie, qu'ilattribuoii. i.àquelfu
Tain corrompu de l'eAcmac. 2. aqueli
humeurs caconhimcs de U malTe du ft
j. à quelques efprits irriiez. Pourf)
quer cctre irritalion des crprîts, il fit
que le cerveau eft comme une cille <Ul
en plusieurs quartiers j que les hahitac
celte ville font Icsefpritsanimauxi qui
erprilE toruient une republique i q!)':
un Doge ou un Roy, queMool'r .
des appelle Pnefinjana* j.que^oe R>..
LicutcDans g ""'" '
exemple, un dans l'œil qui donoel itàrei
Coqs les autres cfpritivii'uels; qu'i ~cna
un dans le ponlmonquielt muljriei lor-
gànilïc; qu'il yen anndansl'elton qui
eft coifinier St chimifte , Rc.
Cette lettre fut bien-tôi fiiivicd m dia-
logue qui eut pour titre: l'Arrivé: iRfy
pKiumtttMx sltns l'imfire dei Ititr Là
foûs le nom de Neophile 8c àe Mi( guc
on examina l'origii pré-
tendu Roy Pneums oqua
plaifainmeat de h t e dci
cjpriis.
' Ce premier' dialo unau-
trequi eut pourtiti Ehdaxt
(jt d'Arifiét fur I, , qui Je
StQfhilt é' it Mffiuga, dtrcpric
dans ce dialogue dedi:tendre la dilTertaticin
de Monfr. de Rhodes contre Brufcus. (c'clt
lînfi qu'on appella l'Auteurdu premicriii.i-
loguc.) Ontâcliade Kure voir que la ma-
nière dont Mr. de Rliodes expfiquoit fun
fentiment, eiloit fqavaute, Se qu'il la ren-
doit feolible par plulleurs comparaiibns , Se
par une allégorie bien iuivic.
Mr. Garnier autre Médecin aggregé au
Collège de Lion , crut voir feniiblenunc
dans ce dialogue, qu'on luy tâifoit jouer le
perfonoage de Brutut , & partant qu'on le
Vouloir faire pifTer pour l'Auteur du pre-
mier dialogue. Pour dilTiper lesmiovailes
impreffions que cela pourroic donner de
liy, HK/blutdefiirevoit qu"<mVacc\i'iMt.
I
|H Journal
mal i propos, Bcques'îlavoit
contre Mt. de Rhodes, il auroic pu le fi
ferieufemeat , cointiie il Va fait depuis,
î 11 montre dans fon ouvrage que quaoïl on
veut écrire de Piiyfique ou de Médecine , il
M faut point écrire d'une manière liguréfi
^ue l'ailcgorie fur tout n'eft point une û*
«ure dont un Phyficien St un Médecin fe
aoiveatrcrviri qucs'ils s'en peuvent fervic
|||tie! que foie , ainfi quedes autref figures,
'e'cft avec des ménagemens que Mr. de Rho-
des St Eudoxe n'ont point gardez. Il exa-
mine euruiteJes autres endroits qui ont elié
attaquez dans le dialogue làiinque qu'on
luyavoit attribué, Ëc combat fani injures
8c fans boufoonerie ce que Mr. de Rliodes
«voie dit de fa prétendue République des
«fprits.
t» vit de Mr. Jean Anuim tt Vaehti. tri-
tri , Injiitattur du Sicuri de i'Uniaa
Chrititnne , DiteHtur iei Ii»mti Ha/fi-
lAlierti de S, GtrvaU , tnùrt en odeur dt
Suiateti, It ç Ft-vritr iû3i. (^c. Par
Alanfr. l'Athi Bjthitrd. Inii. â Paiii
t Antoine Waria. itfpi.
\uteur de cet ouvrage en i enrrepris
n autre d'une plus grande étendue,
V«ui confille à décrire toutes les fondations
I ''S tous les établiUemens faits fous le règne
le Louis le Grand en faTCurdci'Eglife, de
bjaâice I des fciences , det arts 5c du com>
^Vcc. Il y i quelques nio'wtïi.'«î««^i
tt
^m DE* s s A V A N ï. J«^
^■pwftedcflêiaîldemaodaàuacSupcrieu^ffl
^HpVUoioa Ghiéiiennc Jcs litres delaCoij^^
W ' Rnici lay communiquant , eltc le AipyB
f\ïa. d'écrire la vie de MonlV. le Vachet qui V
enacflérinllituccur. N'ajant pu luy re^
fiilér ù pticre, il reçut d'elle Se de queU
^ME sutres perlbnnes quantité de n
rd qu'il a mis en ordre, Ecquioni
lamaciere de cette vie , dont je toucbcrai 1(^
circonftances les plus remarquables.
I Mr. le Vachet eut un foin extrême peaj
dmc toute fa vie dccacfier fa nailTance. Maù
\ iprcsfa.morc deiperfonoes de pieté qui ï'eu
informèrent, apprirent qu'il elloit dcRo-
tnan en Dauphiné, Se qu'il efloit de dcu|
familles diftioguees par leur noblcHe, paf"
leurs emplois. Se par leurs alliances,
Du mariage de fon pcreSc dcfa mère Cor^
tirent ncufenfans, donc ilyeneucicptqul
rnoorurent en bas âge, Ec une Elle qui Dfl
laflà pas dix - huit ans; £ bien que Mr. If
Vîchet demeura feu!. DésfajeunelTeilfuil,
tOToyéà Grenoble pour apprendre les Hii^i^*
nanltcz dans le collège des JefuiEes. j
Au fenirdcsclaliêt , pour éviter un ma*^
rligequi luy eftoitptopofc, il voyagea eS
irilie. fcvilîcala Chapelle de Lorete. Se les
i^iites de Rome avec les habits d'un pau-
• :t auquel il avoit donné les ûens , ù ne
irinv^jurant le chemin que des aumAnei
lil recevoit.
il rtrjat ca Fnacc dans \c mtine »
[3î6 J O U B N A «.
page, Ecellintarrivéà Dijon, ilTeprcfcnta
BU Collège dMjeruiics , pour y étudiercn
Théologie, L'cmployqu'ily rtçut nepou-
▼oit élire plus bis ny plus méprifïble. Ce
Ait de gudcf U porte , & de balayer Ici
clafTes.
Son père cftant mort , fa mère apprit qu'il
cftoitiDijon, Stluy écrivit : miisao lieu
ée l'aller trouver, il Iny confeilla d'entier
ittis une cominuaauie religieulè , où clic
demeura quatorze ans dan* la pratique de
tootM les vertus Chrétiennes. ;.^ .
' Quand Dieu l'eut rctiiée du monJe^jH
vendit la plus grande partie de Ton bien, <(qé|
il diftribun le prix aux pauvres, ne Tï^H
lèrvanc qu'unuirc pour recevoir les là^B
Il vincàParis, ne vivant qaedeiauiOjfl||
res qu'il demandoi: fur le chemin , y fbtl
promu à l'Ordre dePrêtrifcle j Mars itfjf.
6c entra à l'hôpital des Religieufes delà Ra-
quelle, où illut lesfaintsFercs, f^ferem-
>plit fi bien de leur doctrine, qu'il fc rCfK-,
dit capable de U communiquer ausauC *
k. de parler fouvent fur le champ à l'é _
nement ficà l'édiScatioa de fan audJroHJ _
lorsque les Prédicateurs qui eftoient attVfl-^
dus avoient eflé retenus par quelque em-
pêchement.
- Ayant un jour repris une Religîcufc de
«luelfjuercUchement, elle le décria de te lie
lànc dans la mnilbn , qu'il fur obligé d'en
iortir. U iicIeû[li{ùtA%^xl^vce;a^lecon-
Hroiml
: atieii-*
: Moofr. Vinceat Supcrieur gcneral de
Lazare, s'appliqua aux millions dAis
Uogcs, b vilica lei prifuDS Se i» bà-
puis il fut engagé par Mr. ie RenCi à
t&Ctcv au fei7ii:cdes pauvres ilel'Jiâ-
S. Gervais , parioî leicjuels il [roUTA
mis fujccs d'exercer lâpacieuce, lantôc
rs foldati dépouillez de tout fèntimenc
ligion, & fouillez de crimcj, taaiàt
:s cnhuf prodigues , lanLÔc fur des
quiavoient quitté leurs femmes, £c
[ fur des Moines vagaboDS, & fur des
âaftiijues vicieux.
duEcté avec laquelle il traitoit fbn
]aj caulk une maladie dont il f«roiE
, Ci la veine du bras dont il avoît elté
; ne fe fuft r'ouvertc lois qu'on s'y
loit le moins , & ne luy eua rendu U
, après même q^ue l'on eut dît pour luy
ieres dei agooilans. Cei accident four-
1 fore aigument aux Médecins qui ne
eut point de meilleur remède que leï
ici abondantes.
coatiouatioQ de festracanx luy caufa
aaladie qui duratroisans, qu'ilreçut
fFril avec un efprît de pénitence £cde
lation à la volonté de Dieu, Se qui ne
|ue par fa mort arrivée le lîxiémeFe-
de l'année mil fix cent quatre -vint
^c, Ecla Soixante & dix-bniciémc de
oaipoE) quatre livres dont Moutî.îA-
P cWà
D'itm.
'on i"P"""î pi«6"" ^
1* '
Snu\
XX.
i U R N AL
S S Ç A V A N SW|
tanày xi Ui-j. M. D C. X CI T.
Kuiildnplm êtlUt filées Àtj T»ëtti Tratu
çeit , imnt imatni ^it» nudernti , tlepuM
Vilhnjufjit'àMeitfr.titBitt/tradt. In itdH
einq viluniti. à Pans chez Claude 6srA|
bin. i6pi.
CEux qui ont fait ce recaeii ont
deflein d'y mettrcles meilleures p
ces de cous les Poêles de reputui
.'^puis Villon jufqu'iMonfr. dcBenlerade,
. de donner ainfi au Publie cor
r.illoirede lapoëlîcFrançoireparh
gcs mêmes des Poètes. Ils fe font de'termi
nez au choix pardesvuésdiilerei
nuit tantôt les pièces i
les meilleures, rajitût
8cqui marquoient le n
l'Auteur ou du liecle.
loi àc n'en point mette
moifli qu'elles ne fufli
de l'Auteur , d'eicture celles qui cfloic
tnp Ubtes , qaoy que d'ailleurs Cicc\\<
leur paroi (Toii
:s plus GnguliereS'^
eux le carafleredl^
Ilsfe font fait u
de fort longues,
les plas fameuM
I
Ï4* J O W R N A I
tes, Scccllcsdoatlcs Auieurs font cm
vivaas. ^^b
Le plusancienellFcin^oisCorbueiii dit
Villon, naiit'dc Paris, qui livoit auqaiD-
ziemclicclc, comma ilparolt paribn tclli-
qient de l'année i4fû. Paquier dit dam le
foixantiéme chapitre eiu Shvre de Ces Re-
cherches , que c'eAoit un mahrt pajfè <•
pifannirit, quiftifiit pmfijpon Je iromft-
riià'iJc larcin i pourntlbn dequo}' il tut
eoniiamné à elhe peadu. Quelques-uns
crojreat que Louis X 1. iuy iaavA la vie ; S;
d'autres aiTureac que le Parlement infîrmi
b ieuteace , 8c le condamna au bannifTe-
ment. II le retiracn Poitou chez un Abbe,
puis en Angleterre , où il fut faïori du Roy
Édoiiard V. Paquicr ajoute que la poftetiié
ft nommé Villsn celuy qui fait métier de
tromper.
Clcmcnt Marot natif de CaliorE eut dbc
charge de Valet de Chambre de François 1.
fut blcfTé Ec fait pritonnîer à la bataille de
Favic, 11 eAoit tellement Dépaur kpociîe,
qoe bien qu'il n'euft aucune étude, jlfur-
paflà tous les Poètes de fon temps.
Saliccnceùparlerdeschofci faiotes le 6c
arrêter durant que ce Prince clloitenErp-
goc. Il fortit de prifon à lafollicitatioade
Ses amit > appréhenda d'ejirc ariellé une
&conde fois , Ce Ce retira auprès de Mar-
guerite Reine tle Navarre , puis auprès
de Renée Duchefle de Ferrare , £1]< de
^^^^■m I' s ; a V
«tw Calvin lny fit cmbrificr la n«Mli
Kdigion.
Fiul TroiGéme ayant prefTc !e Duc AC-
FcrrafcdochafTcrdc U Cour tomes les pefa
fouBci lufpeftct il'bEre(îe . la DuchelTc ob-
tint ponr Marot la permiiîion de retourner'
n France , il condition de rentrer dans I4
RetigionCaiholJqueijii'llavoii quittée.
L'apprehenfiond'efîrepuni de fcsrechu.
tes le Bt réfugier àGeneve, où il commit
Un adultère, &011 il auioit eflé enecntéi
more, Ji Calvin n'cuft eu lecredit de faiie
r la
. 11 fe r.
idcUàTu-
à rage de
Ibiicante ans.
Mclin de ftinr GeJaiî cftoit iU naturel
rf'OfbiTicn de faint Gelais, Sieur de Lan-
ùc , Evèque de la même wille. Il apprit
(l:int fa jeunelTe laPhiloCophie , te^Maibe-
matiqaes, le Droit , Se !a Théologie. U
fut Abbé de Reclus , Aumônier de Bibtio»
theciirc du Roy . & mourut en ij-f4. H
fut entertâ dansTEglife de faim Thomas du
Louvre.
PlufieursootafTuréqu'il a fait le premier
àcs ronneiE Francoît. Maïs Ton principal
îileot confiftoit a faire des épigrammes.
■ 1 raillciicstroppiquantes loy firentbeau"
..jp d'ennemis.
l'^achim du Bellny natifdc Lire, fut Chai
Jwlae d* l-Eglife àc Paris , & nommi*.
"" ^e7ÊchédirBourdeiuxïutU4êTti\ttvw
rdiml àa BclLiy. U moMTMt V's.'ïiv
,fî9.- ■;
iott
s fcM 5
ïs^P
D E 6 s Ç A V A N s. 345
[ ]»emiflPTJc tous les François qui aie cora-
I porédestragediei&des comédies en nôtre
' luiguc. 11 mourut en if 73. âge de qua-
mie 8c un in.
Rcmi Belleau natif de Nogeot le Ro-'
trou , fut appelle par Roafard le Poète de
fanature , parce que la nature femb ■ régner
datK lès ouvrages, y peindre Bc ] inimer
tout. Il fut un des lept Poètes que on ap-
p«1loit la Pléiade, li mourut -4 l'aria le
éMars If 77.
Rc^nier cftoic i' Trîpoticr de
Chartres, & nevc es. Il aie
premier fait des i François.
Sa more arriva en .1 itqu'ellc
fut avancée par fes oeuaucnes , qu'il n'i-
voit pas grand foin de cacher, quoy qu'il
fuft Chanoine de l'Eglife Catedralc de l'un
pays.
Philippe Defportes natif de Chartres,"
I fiiivit, Henri IH. en Pologne , entra fouvent
I dam ("on Confeil > & tôt mieux recom-
' fen^é qu'aucun Poète l'euft jamais elle en
Trancc. Apres la mort de ce Prince il fe re-
tira en Normandie , Se contribua beaucoup
^'/'«duire cette Province fous l'obéifl'ance
-* Vlenri le Grand. Il mourut en uSoû. âgé
*'* foixante & un an.
Cnltlaume Saluftc du Bartas naquit en
-Ï~-/X- & fut employé par le Roy de Nav.^r-
* ' *sd Angleterre , en Danemarc , Et en
^*Tê, &lcfcrïit depiiibdinsfesarmécî,
'•Sosat coûjoars J'c'tude dc6\ie\\es\iiVi,it%
P 4, i\i
J O U It H A L m^^^^M
« profelTion des armei. llmovrati!*^
de 4^3115, 11 avott le gcnie fubliine Se les
cxprelTions harJici -, ce qui a mérité que Cet
.Boè'Iics ayenc etié Enduites ea Laiin £tMq
. lulien. flH
. Jean PalTerat naquit à Troyes , &£«■
céda à Ramus en U chaire de ProfcflfeiP
Royal en Eloqoeace. Cet etnploy ne l'crtf- '
eciu pis de cultiver [a. pocIieLaciae & la
itifoife. ]1 pafla [rente ans dans la maifon
I Iflc Monfr. de Même , & y mourut de para»
lifie eu lûoi. igé dé Ibixanle & aâmf
»ns. ^
Jean BertauC natif de Condé an Pep
conçoit parmi tes zacêuvi Jean ficrb
Secrétaire de Charles Sixième. U fut Se-'
crctaire du Cablni:t de Henri Troiliême,
(c depuis fou Lf:â.-eur , Aumùaîer de la
Reine Cilherine de Medicis , & Evèque lie
5e«.
. laque» Daïi du Perron naquit i ii _^
Lo le Tf Novembre iîf6. de preiu dfij
nouvelle Religion. Il (ut iaAiuit par£
pcre jufqu'i l'jge de dix ans. Depuis â'
n'eut plus d'autre mailtre que Joy-juéme,
8ç par Ion propre génie apprit le Gicc,
l<Hebreii , la Pbiloiopliie . les M^thema-
iques , & toutes les autret Tcicncei. il
l'avoît que diK-fcpt ans lors qucAii^anl le
^ .conrelld'uQGentilhoinme noromédeLeo-
il feproduilît à la Courde Henri ll|t
^M» J'berelie , Je mit dans l'cllati^H
I itdefuu dnsvni: &vâq,uc ^^1
i.K ■ S Ç A V A K ï. î+f
rdinal, StArchcvéqucdeSens. U
Paris le j-Dccemb. i<îi8. Ondit
lit la dcrnicre maladie il delîrade
hangcr tans les bcncUccs, touie
, & loule (a rcpuC&lioa avec U
Turs de BagQoleC.
s Malherbe nscjuit à Caeû vers
il fe diCoic dekeadu de la nce
ui fuiïircnten ADgleterrc Guil-
Conqucrant. Le deplaifir de ce
ère avoit iuivï h nouvelle Reli-
y fxt quitter ia Normandie pour
}lir en Provence , où ÎI époul'i la
Préfidert du Parlement d'Aix. Il
'ariseniûiB, Il aelléloué pref-
iMl le inonde , quoy qu'il a'aic
é perfonne.
t du liuëil Marquis de Racan ,
e de h Chjmbrc de Henri le
•nnuc Malherbe , Sx. apprit de lu/
, poëlie Ftançoile. Qii_oj qu'il
nt d'étude, ilaclaiSapasdefaire
lifervireotde tnodele, Scquilujr
t une place dans l'Académie Fiao-
j Mainard e£toit deTouionfe.
aalëillei du Parlement de la ■»£«
Il fut Préfident au Préridial d'Au-
depuis gratiâé d'ua brevet de
d'Eftat, &en6n reçu dans l'Aca^
D^oile. Ces titres d'honoeur ne -
pas la fortune meilleure i de
jégoùté de laCouiilb iciu^eiv
Province, où i! mourut en IÔ4(
SSaos.
Jean Ogîer 6e Gombaud naqu
Ie LufTac. Son meriie le lit adit
l'Académie Fran^oire. (
tnarquédc plus particulier
prés avoir fait durant la jeunene
ges de longue hakine, il n'a trai
fin de fcs jours vju'à des épigram
De LingenJcf eft le premier <
des ftances Françojlès. It c(l»ît
ledcMifcon, Bcdujerui
dcdeMallevillenatif de
Serrctaire de Monfr. le Cardinal i
& àe Monfr. de Baflor .
SuilTes , puis Secrétaire du Koy ,
en ie47.
Moiin cftoic de Bourges. B: fu
ticulier de Régnier 8c de Milhei
Théophile, fornomméViiud
taïcrnier de ÛoufTcres (iinte Rî
l'imaginition vive & prou
:ufé d'atheifme , £c condamn
nifTemenr , S; mourut dans l'Hote
m'orenc]' le vint -cinquième i
m
■*■* ft-*maîf cl
r par la beiucc de fes
génie heureux fans le
l'étude. Il mourut »erj 1
Sa.
,.dcBrebcuf naquit àliouencnif
jourui en i6i};.
Haitte Adam iUrnommé Rillaut, o]
^ile au ribot , appctloii fcs poetîcs
■' "II«',-foa »illebrequin , & fon rabot. J
'îvoit encore à la Iîd du Règne deLoii'ii
François Triftan l'Hermite né au chàteatt
de Souliers dans liPrarincc de la Marche,
fut Geniilhomme de feu Mr. le Duc d'Or-
Icins, coQQU duCarilinsl deRiciicIie
mourut dans une extrfroe pauvreté.
Le Père Pierre le Moine naquit sk ChanlM
i.ompagnie des jeluites le 4 Oftob, 1
i- mourut à Paris le 11 Aoull 1É71.
Antoine Codcau natif de Dreux, fulEv&
<]ue deGrafle Se deVence, tomba en apo- J
piezie le jçur dePàque dei'aauée 1Û71. Se
mourut quatre jours après.
Jeaa Defmarets Sieur de fiiftt Sorlin
câoit de Paris. U fut engagé par le Cardi-
nal de Richelieu à compofer des pièces dr
leiirc , entre lefquclles celle dti fifiiM
uûiiti fut la mieux re^uc. Il fit plulieui^
antres ouïtages tant de galanterie '~
Jeta Chapelain &U d'un Noxiite ic î
I
ris, cftimc des Cardimux àe RichelQ
Maz^rin, jaigoic à L'ci'udiiiou une g
probité. ^ ^
. Fietie LaUoe originaire Àe Bordeaux*.
Ce fiU d'un Gardciolc du Confeil , n'eut
point d'autre employ que eeluy des bel-
les lettres. Il epoula une foit tieltc fem-
^e nomiuée Marie Galtele des Rochtî.
/ur h mort de laci^elle îi fit des vers auiTi
leodrci que fi elle n'cufl elle ^ue iâ ratî-
Jïeffe.
Pairixnitifdi: Caen, eut une charge chez
Mcafr. k Duc d'Orléans, qui luy donna le
gouvernement de Limours, pour lei^uel il
fil fignifiei- à un Magiftnt qui le vooloit
tvoir pour un autre : L'itvBir d'aturui tu
n'eméiiriu. Il vécut plus de Ëaans, &fil
encore de fi}rt be^ux vers durant là dernie:c
Madame kComtefTc de la Suie, Ëlledii
Mare'chal de Chatillon , a fiii boniieur à 11
puélie Fran^oil'e £c par il qualité & far
l'on fe^e.
Gilbert natiF de Paris , fut Secrétaire A
Commandement de la Reine ChrilliDI
$uedc , Si mourut dans la n
fieurd'Erval,
D'Alibrayeaoit fils d'un Auditeur àt U
Chambre des Complet de Paris , Ec n'eut
no)iit d'autre oc:i:upa[ion que ia poeCe.
Philippe Habert natif de Paris , s'ce
. '3 au rorîirdc Tes études dans Iaprotîe|
» arcacf , b, tut Comm\Kï\w 4% V â
S'CDS^
s t A V A N *^
' "Icrie. El 1637. il fut accablé de lï d
d'une mufaillcauficge du clii'utaiiil'Eincrt
irigedecrcnce-deusflni.
Jaques Carpcmicr de Marfgni nitif de *
"^ïcrs, fuivicfcu Moufieur k Printe de
-jndé en Flandres, eut quelques bene-
iiCd , !c £[ rechercher U coQïerfaiioi»
I pit l'air agréable dont il dcbitoii les eho-
ic» rare» qu'il avoit rem.irquecs djns l*c»
ïuyage».
D(-*Caillinziif d'Orlfins, fe mîtenreftN
niioil par la l^ilitc qu'il avoirdcfairclur
le champ des epigrLinitnejà toutes les ocv'a-
fian»qui s'en prefenioienr,
Marie Catliarinc des Jardi
lenfon , dont Ton perc eltoii Prévôt. Le i!e^
fit defiiirecontjoicrsfoii belerpHcl'aitiral
Paris, oii elle le maria deux fois làiufatr*
aucune fortune. Etie avoit une raerreilleufe
bcilitéiiâite des vers,
MooTF.de la Sablière âUde Mr.de Raml*
bouillet. Secrétaire du Roy, nonobrtai
les aâàiresprit plaifîtàfatredcsmadtigaux.
i| mourut en 16S0,
Maihieu de Montieuil n demeuré Jong-
•^ mpi avec Mf.l'Evéijuc de Valence .depuis
Archevêque d'Aïs , gi a toujours fait paroi-
tre beaucoup de brillant dans les poelics.
Faucon de Cliarleval eftoit d'une timille
qui a donné quatre premiers rrêlidcns au
Parlement de Rouen, fcunàcclui deBte-
tlgne. II n'a jamais rien tijitiinçïirûeT.
le Lihaiee a tiré depuis 1^ movt (cï«'
f 7
"fi
X. ■
"-i
r^fO JOURKAL
ges deiiinaiitsdeliperfoBaeàqaïilIcsai
Sanguin de S. Pavineftoit Ëlsd'unPréfi-
' ^ntdu Enquêtes. Il eutdesbcoefices, 8c
Eint d'autre occupalion que celle des beU
lettres, llaiourucen 1Û70.
I , Voiture natit-' d'Amiens, étudia à Paris
Ati collège de Boncourt, avec Monfr.d'A-
I ^aux qui cocnmeaça dés lorsàleconnoitrc
&àl-crtimer. 11 fulvitfeuMr. leDucd'Or-
Jpansen Langiieiioc, futcnvoyéparcuxeti
' ^pagne, d'où il palla;ulqu'en Afrique. 11
' ^t deux voyages à Llotnc , où il aquit tant
d'eftirae , que l'Académie des humorilks
Jui envoya dcpuisdeslcrtrc;d'Acadeniicicn.
Il fut aulTi un des plui grans ornemens de
ji'Acfldcinie Fran(;oilc, ûc mourut en 164S.
à l'âgede cinquante ans.
Paul Scaroa, filstl'unConfeilIerdu Par-
lement de Paris, bien qu'accable de dou-
leurs, adonnéàtous lesouvragesuRairde
gajretequi a paru luieftrc naturelle. |»»_
Jean Fran^-ois Sarafin naiifdeCaen. fi^
Sccrctaire des Coimnandeirens de Monlhl^^
PriniedeConii.&mouruicn lôyy.Seiàrf^
^res ne furent imprimées qu'après fa mort,
JïVcc uoeeïccllcntcprèfacede Mr. Pelirtbn.
Claude Enianucl Louillier, dit la Chi-
«clle. elEoit tili naturel d'un Maître des
Comptes, quilelitélcveravecfoin. Scqui
l'auroit fait entrer dans Icschargcs, s'ilnc
luveplusfeniîbleau:! plailîrs d'une
."«"''4i.?w"F"* I
f' ^'''"Sîw"»"™'"' f "Air»" " '°°
l 'hsftlâî le lever Se le coucher du fo-
letl, U losgocur <lu )our, le ligne du Zo-
dtique, fc te degré du ligne oîiloroleil cil
-tâDclIcaicBt i £v tOBl cela encore unefois
icrtiiû.tu le IceouridiiucuDerouemd'm-
Caa reflott , avec uoe cxaâitudc qui eA dacu
iaJerniere preciâon.
Comme }'i>ol; iû dins je Journal de;
BçiTiftsdj7-Mai i6pl. Udelêriptian d'une
L «ndule d'eau . à quoi une feule baéte de
ICr bUac donne le mouvcmem , je deman-
dai au P. Dom Timoihec, li ion horloge
c'elhiic pu lormé fur les lumières qu'ilen
pouvoir iToir tirées, ilmeiiitqu'ilellbien
vrai que b penlce de travailler à cette aa-
- -' ■ ' ert venue i l'occalion de ccqu'il
BIvoic vndcux tDoisaupararantdxDsIe Jour-
lldy II. Mari 1691. oùîlcltparlekprc*
pnieK I9if <)'niK pendule d'cui , liiaî qu'il
W ieiàtrienderpeciâédcliinamere donlTin-
I jsn'eur de U boetc eitoit diljioC: ; qu'ayant
e" comment cette horloge pousoït
m atexe^uîcr, it en trouva le lêcret par luU
ISiémei en forte que des le lendcmiiniLt
J A( une fufpcnduc par deîcordeidebofig
P ^1 lui fcvilitpatfaitcmcut bien. ^
I 4s;M^ le Père DoniTimoilié:n'eae£|||
tfU. C*rU|)eadiiIed'eaudontv
ne mirquoit que les hi
i De plLJi h p.-, idole a-c
-■.elbois
F nSlSÇATANo. îîî
ILSoît par deux cordons qui foQt luieis à ie
I SbmpK , ou du moinsà «'allonger lî leiempi
f clN^ec, ouàs'iccoui'cirs'ilelthucnitJe, ea
"as <]tt:i!s foicnt lie foyc on de lU fit tout
' fc contraire ariiîc s'ils font < cordes de
■ boyau. Ce qui n'eft point à cr^-idrc dans
l'horloge d'eau du Père Dom inioihee,
parce (ju'elle montre les heur . cotninc
lontle5pcnduIesoidinairea.avi aeeguil-
le qui tourne à: % en 1 1.
heures. La peD< etnonter
tous les jours; Temiinte
^D'une fois le n ifference
^ai eft très conl end ente
■ pendule d'eau f lùelleeft
[ tiijvDTd'hui. C II ire que le
Perc Dom Timothét , ^m » ic génie ttes
beaD, Se tout à fait propre pour les ir a i: h i'
SCS, a découvert par fon application une i n-
fioité de petis inconTeniensquidanSlai^iiic
duMmptauroient interrompu ou déregi: le
inouvcttient de la boete. Ilaeif metfouvé
Une cette bocte ne doit pal ellic de 1er
La beauté Se hjuflcITedcramachincont
«tiré un grand nomlire de perfonnes qui
l'ont examinée avec beaucoapdelbjii, L'n
curieux s'imagina même en avc>ir penctrj
%ODt le fecrcc, & donna le 7. May icpi. U
^efiTiption de la boete, qui cfloictout te
^n'ïlere , fie fur quoi j avois cru que le ri.rc
■^'» m Timothée s'cfloit réglé pour t-'aiie'i
■'fc rine. Mais ii m'u affuré i^uc ïouWAQ^'i
\° " * s 'cm"".'" fcV'°'° 'o»<"
■"ï:j:»=^'
€'«■*", « ne t*"" te oe '■' ,nictt'
»o»1''
î\W<'
Y . n E s s Ç A V A N s. ,î-f
T nnt, & les publie pour fervir à ceux qui
I Kuleai perfeétionner leur Hilc. C'eA dans
I ccttt iculc vcë qu'il reprend quelijuefois de*
I MAeurt célèbres, dcpcurqucquelques-uns
f Bclei imitent encequ'ilsonc de rono vais.
F Jcs FemiU'ques lont suiorileei' par des
citetnplesqu'il citeî cesexemplei bctfou-
lenC pris dektraduâion que Monl '. TAbbé
Régnier a fait de "-■■-■ — cfl: une
des meilleures qui ingue.
Que s'il fc^re ois avec
qacique autre, c' hazard.
Car bien loin de < :sit'au-
truipontfaircuni il veut
feulement qu'on oor lei
refiiter lï elles ne iies , oa
pour les appuyer ficiitjicj,..i-„jci.c.
Au relie il n'ell pas trop atcacbêà.fb;ren-
(timcns > S(. faic un aveu tinccre de cequia
efté bien repris dans fes livres. Comme la
dernière exaftitude cft au dcITus des forces
humaines , i^'pa^.CDndlnnatiOR-furdei né-
gligences , dont les uneg lui ont efté repro-
chées autrefois pat Cleante, Sdesautrcspar
} Mf. Menige, qu'il a toujours eftimé.danî le
temps même qu'ils cftoient un peubroidl-
lodeideUmeil-
» X3tl.
. Htfcrifthm dt i'AÏmMt qui l'tfiformé:! >
fMKi» du tlùehtv imtfdt NMre TiAme .ii
,.ChATtTti , an>itfUtjiiuri txpirimcti n :i
\tKruHfts fur J'aimimt , c? far d'uni j es
'ylmMiirti dt Fhyfiakt. l'ar M. L. I- de
IValltmeml, DiclturiaThtoltgit. In ii.
a Pari* chez Laurent d'Houry & Edme
. CoiiKroE. i6^i.
IL 7 apen d« tempn ^ne Monfr. de la Hi rc
de l'Academip Royale des Sciences Ht
tine defcHptioii de raimaat trouvé :iu
clocher de ]:Eg)ilê<kCliuTret, Scyjoignit
nne uperience. J'iiûlènif l'aile éi l'nuirc
du» le Jenroal'du ; DecembfB de l'anncc
deniiere. Mr. deValleinontyÛDDtennain-
'Knaiit de nouvelles peartfetqDinecoDvien-
'Ontpattoui i fiit avecccUÛdtfcef^avant
e pir h defct-ïpiioa de deux
*ww^ aimiiwfonneBipeopresdelamcrae
**^, ^'un fut trouvé âAtx en 1634. Le
f^*3err-e lyant abbatu une croix de fer du
**<=^»- de i'^r'iiè àc S. Jean , \açM\\c"w
;(Sa J o w R ï» A b
^ui Te Cota infiauezdïasccciemstlereo
en mouvement par l'humidité de l'eac
pluyc , ilscoontcVartélei roufrcs&lcc
inutiles, 8c f ontpercêDDnombieJiia<
bfftble de paru patalleicsemieeuxclii!
(entrion 3u Midi , St. du Midi «u Sept
tTÎon I en <]uoi ironiîltc Ii forme de l 'aima
Se faes quoi iln'7>i''oitS*''''°^'''^''^'*
digeJle; comme aefté ce gui 2cllék|
ciiporéà l'air.
Pour ne lailTcr aucun lieu de donKr<
la nature dcl'aimaat necooCAedanscH
rangcroenc k dins cette conforraatibtt.
porcs parallèles, par ler^ueli les corpol
les magnétiques palTcnc inccHaïamcDt
circulant au travers St. autour de II wt
il démontre trois ciiofes en trois c^pii:
L'une efl qu'il y a dcscorpnfcules mag
tiques. L'autre, qu'un tourbillon de (
' le matière circule au travers & autottr
la terre; & ta dernière quelamâiDCcir
lation le fait au travers Se autour de c
que aimant. i
Pour prouver qu'il y a des corpu&f
magnétiques , bien qu'ils foient iovijïl
Se impalpables , il fe lert de l'expérience
vers que le microfcope feit voir dans le
migre. La raifon va encore plus loin,
dccouvre des cHrei qui ecbapent aux &
Car elle enfeigne qu'il fiut qu'il y aie d
«B vers un cœur&des valvules, dei «
rf & des veines , des rameaux & du raoB.
^^^"^^-E > S ; A V * M >, î5l
r fiimiBsdivifîbtesjufqu'âl'iniïiii. Il y a donc
I oertaincmentuDcmaiicreârubtile, qu'elle
ne tombe poioE du cout fous les 1 rns. Teli
font les corps magnétiques, dont 'exiAcii-
ec l'établit par diverfes cxpcricDce. .
Là premicfe cft celle de lalimaille de fer ■
qui fe range fur une carte autou '''un aî-
mant. Lalécondceftcellcderegu id'unc
bouiTolc qui le tourne vers les polc; .^a troi-
Gémc cft celle du «rsl'ai-
mant. Ces effets- ;re attri-
' bacz qu'à la niatic .i fottant
de la terre femei luMidi,
Se qui enfilant le ft nt dont
lei pores ont beau< ce avec
les pores dufer.
AprésqueMonfr. deVallemontactablice
premier point qui regarde l'exiâencc des
corpufcules magnétiques , il païïe au fécond
qui confiée à prouver qii'il y a un grand
tourbillon de matière magnétique, qui pifle
inceflamment au travers de la terre , & cir-
cule à l'entour. Il veut quepours'cncoa-
vaincre on obferve feulement que des pin-
cettes qui ont cft e' long-temps de bout aquîe-
rent la vertu qu'unbon limant leur pourroic
donner en un moment. Il en eu de mLJme
des barrCE de fer qui font dans une pareille
£tuation au haut des édifices.
Enfin pour faire voir qu'une femblable
circulation fc fait au travers 6c autour d'un
aimant, il felcrt d'un eiperiencc rapportée
danil* Fbiûqae de Mr. Rohaut. Ïquï \a.ii\.-
0."'^ r- fc hors de l» J" r'eft'î'**
D *-k 'S ([ ï 'V^A H f.
' voir que i'aimani de Chartres a tout
proprietez du plus excellent aimant i
ril}- qu'il a non feuletnenr la force d'à
le fer, mais encore qu'il l'acommuniq
ferqu'iSaattiré. En fécond lieu , qu
dircâjon, c'en à dire que quand il erï
bertri, il tourne iès pôles vers les pôle:
terre, & communique la mêmepro]
iune quille deboulTole qu'il a touchei
cet endroit Mr. de Vallemonts'etcmi
bouTale, fc fur lesavantagetqu'ctlei
curez au monde.
Ed troifiémc Jieuilm^ontreqUel'a
1 de Chartres a la dcclinaifon,' qui conf
cequcleseguillesdebouflble ne fe di
' pMcn tout temps nien tout lieu vctsi
les, maisendeclincntquelquefois pli
quelquefois moins, EcTantôtTersTO
1 &tjrnrt^veMl'0«{*i»tv ■
Enfiii»ft)t;¥6trqD<l)vt-}tictitoairon
, eft l'aftioù paf laquelleie» «galles de
I £de ^at eAcrieriC eaeqàilib^eiifaat^i
voir eàé ûiàitKéts , H'j font plus
puis qn'etln !'«« eftc , K & tro
iiat pelante* par le beat efii r^rde
/^ qui eft le plus proche, .'& ïVleTei
4. 'autre bout «rs le ciel. Cette im
^M Mgraenfe 'i tiiiùtti ^(K le 'mlfe
yoiche du pôle. r'i -■:'
, A^ïr. <]c.VaHen!ron*atWtt»Éth(ii Fa
* CA^rtres cette îbclinairoo parlan
!<»e *Xoiifr. Rohaut donne diMUça^
*^ û fttûqae; & dcces<natteçic
■c;
P^W J O U It K A L ■ I^^^^B
U conclut que rtimîntttouïc au feint decc
clocher oedirtcrcenrjendcceluiquclaoï-
ture produit dansl» minières de Set , Su dus
]eieiudclixctre.
, Dant le clupitre TuivanE il cxïmÎDcune
czpericucepar laquelle Monfr.delaHirefe
eerfuade qu'il ne lêroic pas împoiriblc de
former uiiaimancfeniblableàL'eluiquJs'eft
jEbrme'audocherde Chartres, & croit qu'il
y auroit beaucoup dechofcs à ajouter pour
produire un eflet aullï m ervei Deux que ce-
lui-là i bien qull ne veuille pas nier que
Vaneafe fercaui des caufcs naturelles, ne
pUiCTe forincr un aimant, ^mffflcuu mé-
tal horsdu fcin de la (erre.
. Lcjeijjericnce* qu'il rapporte à la finfur
l'ximaotloiitlouiàfaicdivertiiraates.
ifJriVon Medimm ElÎ0»UiUfim , Jîvt tria
ttimthgiaTHm millU , ijuat in Sihatit fu-
,, iilîcù Meiicin* ^itunimi il» fafiuUnrii
. tdoçiùf Monfr. Jom. Baft.CBlUrddtlii
, Duijutrri, Cadomi RigimMidicitftBrttr
ftjfort^ Dtcinim,iuqut AmdtmiitStcii
In II. Cadomi, &. à Paris chez Etie^
l Michallet. 1^51.
Es Diftionnaifes ncpafTeHtordinaîre-
jcpourdescompibtion;, kaa
^ ^ — -j-e peu de gloire à leur auteur.
' Cependant a bien examiner Ici chofes, on
peut dire qu'il o'j' a point d'ou»rage plui
t/jïTidiciiiplu&iwceï&vre, La dï^oiUc vient
da travail aâlda & da foin exaâ: qu'il faut
pour aller chercher dans leur fource la vraye
fignificatîon des mots, de la ceceûlitédece
qu'un Diâiounaire eft un livre dont on a
toujours befoin, quand on n'a pas renoncé
aux lettres. Sur tout les Diâionnaires font
neceflâires à ceux qui font profefljon de Mé-
decine. Comoie cette fcience a pris ion ori-
gine en Grèce , elle a retenu un grand nom-
bre de mots Grecs , dont il n'ieft pas permis
aax jeunes Médecins d'ignorer la vraye (i-
goification. C'eft auffi en leur faveur que
Mr. Callard de la Duquerie , Doôeur ea
Médecine » 6c ProfefTeur en l'Univerfité de
Oùïn, a compofé ce LixiconMedicum, Il
euft pu donner plus d'étendue à cet ouvra-
ge : mais il s^eft contenté d'y renfermer trois
mille etimologies , parmi lefqucllcs fe trou-
vent les plus obfcures , & celles qui fervent
d'origine à d'autres etimologies.
Mxtrttit d*»ne Littn di Monfr, de Leihnix,
À Mr, Famhif Chanoine de Dijon y fur
quelques axiomes de Philofofkie.
JE fuis de votre avis, Monfîeur,furceque
vous pepfèz qu'il fcroit bon de chercher
des preuves de toutes les veritez importan-
tes qui £e peuvent prouver. Mats cela ne
doit pas empêcher cPavancer des problèmes
particuliers, .en attendant que l'on aitren*
contré les premiers principes. Ce(^ ^vtk^ ^
^n'ca .niait Jcs Geomctrcs. Cepead^iwx. ^^
l.„, £«{=»" i„„t
J*=
i-cduitc les
.ï^ïCtiie peut
Ira. pis que je
:s vues de U
s a-wons parlé
\.-- oit dcmin-
.^ c- à ont loc>'
■ X fut ravi- 1^
KS «■ je Yoi p»r
:r^C ufagedci
-«-» «> n inven-
« j s Kl ne vuC'
>;- . foadét
t^ «-v-cilles
1 Vï^t^';^'-^"
;«*»>, °
' mindê dans le plan donné cftiBËni, jccod-
clurois que le plancnticiducerdc demande
cftlclicaqu'onchcrche. Ainrifijece trou-
Toii puce que je cherche , f^ayoii un cercle
^u't>D demande, je trouTcroia Mimoiasce
que je de vois chercber, i^ivoiique lelîeu
demande eft le plundcinantlé, fcqa'iln'ya
poincdc tel cercle dans ce ptin, Ocfoitc que
voili Omnia /ahm fABÎt. ËiraiulîTctiredcs
uciliiex réelles desexprelTionEimiginaires.
C'eft de quDÎ j'ai des exemples 1res inipor»
Uns. Itell vni que des vcritcEQa ne conclut
quedcsueriiez^ mais il 7 ade certaines fauC-
le tcz^uirgatuiilespoUrtrouveiU vérité.
MeditAlunt fur lu ftta imftrtmiMis vt-
riiex. Chrétimnti , ^ fur lu frinci~
fUMX divutri de l» -vit Relipitift , faur
lis rttruiiti di ciux qui •vtuUnt imbraf-
frr cet efim. Jn 11. à Paiis chez Hil^irc
Foucault. 1691.
T E principe que l'auteur etaEiIkcIlque
I jlesreli^hemcnsqui s'incroduifent dans
\ct. |jlu9 fiiatcs communautez , vicnncac
d'ordinaire de ce que ceux qui y entreoc
n'ont jamais bien con^u le Fond de leur eu.
gigemeat, ni l'etendué' de leurs devoirs.
Cmî font , dit-il, four L'ordinmri des rnf ans
f^itatrihldaniUi manA,1trii. L»fi.it.UjJ»
^^f ratilifs qui lei y cenduiftat m'a fautent
9»*»-rop de mffort avec la faiiltffe de liur
^t*-'- J.»iieJiiiiaifea(lt)pAnniAi:^*\i'^-.'i\^ii\'S
fi. S v^»-.
I I T^
» e t S ç A r * (1 j. î7
Bc des obftaclcj qui pourront traverferc
boa delkio.
. Les trois tnedîtations fuivantet ùmt pou
b retraite qui le fait tgus les mail . icic n
huilent aux troic principau:* ilcfoira à'a
Religieui, qui font d'aimer Dieu ,6c fcdé
tacher du monde , Si de vivre en pénitcnct
Les oeuf qui Ibnt immédiatement après
doivent fervir à la retraitequi li: fait tous le
trois mois, & appreanent auNovire^exa
ffiioer les motifs qu'il peut avoir de dou
ter de fa vocation; s'il ne s'engage polo
par des motifs humains, on par ie peu d
•onnoifTincc qu'il a des obligàtioos qu'i
contr^Ae.
Les trente-deui dernières font pourhre
traite qui précède la profcllion , fie font 1
moitié de tout l'ouvrsge. Les vaax Iba
eïpliquez en gênerai & enparticulier ; le
avantages de U règle , & le danger qu'il '
delaviolerh & rcjcelleacedcUprofellio
- Le genre (Pécrire paam paroitre d'ui
goût particulier , parce que c'cft un collo
^aeprtfquecantiaueldel'luaeouaTecDiei
•tt avec foi- mime.
QJ
)7> ] O V > K A 1.
^tjl'iem é* Rifuafn fur Iti Ctutumn ii
Mirri , avfe iti éirrtfii O" jtg'mtni ria-
dui >» initrpretalitn d'iielUi, HHgmtn-
titt d'unt n»tivilii tenturi* , (^ dti m»xi-
^■P>'> du Hriii CeutHmitr , fenr ftrvir m
^^ttxplicAtian f^ rtformation di U mimt
^Ê4:eammt. Far Cuffard Thaumai d* U
^ff ThMumaJptTt , Ecuytr fiiur dt Fuy-Wir-
r»nd , Aiiêtat m Pxrlttutut. In 4,
i Bourgii. & fc Irouve à Paris ch« la
Veuve <lc COimoM. 1691.
LE Public n déjà reçu a«ebeaucoop<îe
fatjsfaâion ijuamitè d'ouvrages de Mr.
«lelaThaumatTiere. Je parlai dans je Journal
du iroiliémc Juillet 1690. de Tes AITilesde
Jeruialem , St. de iti Coutumes de Beauvoî-
ïïs. Dans ce voIume-ciildoDoe troisautrci
ouvrages.
Le premier font les maximes tiu Droit
Coutumier, oùl'ainodcltieluifajtdirequ'il
s'ya rien de lui que l'ordre Ecladifporition,
le fur plus ayant eAé extrait des Coutumei
& des arrêts, £t appliquêàla Coutuinedf
la Province, ^ui a mérité le titre de doâ
Coutume, il caufe defaconformitéavecl
Droit Romain.
Ceux qui avoieat cUcchargczdufoind»
U rédiger, y avoientlailléune grande coït-
fufîon, &yavoJent traite fousun méineri-
tre des fujcts qui dcvoicnxefttctniteE roui
^Mtirres diffeieni. U a. do^ \uv=' ^ V^
ledf
loâij
■ >cs9çArAii.. 57}
pos de mettre Conf ïint-fept ùnts Ici m»/.
tierot tirécï de* Coûiumes Ëc des irrfts ; c«
qui pourra fervir à corriger laCoûturDcde
Berri, fi l'on travaille un jour i ikiefoi-
matior).
Le fécond ouvrage CDnlïeotd '^cmtD-
ries de qucftioas & de réponfu *. treiac
chapitres feulement de la troifié II ne
les avoit compofées qu'àdelTein 'en fer-
vir dans fes coof écrita-
r» . & il ne Ici
aux confeil) de
Terencr
savoir
Le dernier ou'
y. M!-
lionU liétrjîngi
num in Ugù Biii
■h rcfuution d'u
-.■IIJL
IC l.ui"
l C'eft
Latin fans nom a n
itioD» & let rcponle
manière.
■de Monfr.de la Thau-
"SaIU' divtrfii U*liinnii d> Triinfoiftt
éi-vic lu figuris. Tr^duilei ta Sialiin fur
LtHis Ponipi Muilrt dti Limguei litt-
litnnt é" Efp'gneli. Inii. i l'aris chez
Jean de la Caille. le^a.
LA plupart de cet&blctfimtttréesd'E-
fope Se it Phèdre, tguoy que rangées
sutrement que dans ces Auteurs. La tra-
duâîon Italienne joiitte à laFrançoifc fer-
vira aux jeunesgeos à apprendre en tv^àme
te^i^eéf deax langues i &lc»fi^viïts^t»,-
,,^ Joui». o..S,»t
veront profonddmcitt les chofes dans II
cfprit , & les empécherom de Ici oubliei
1
Livres nouvellement imprime)!,
Rteuiil di/icrtn tQuclant U Midttit
ffreuvit-tt^tmalili d» maux quiarrivi
Îii cerpt huntAin. Zn faveur dit fauvrtK
JfiT Usfo'tTu dt MadimoiftUe 4' jiuv$rini'.
Îkii. àParischezMichel Vaugon, 1691.
' mflaire de UChini. Traduiif du Laii»
b Pire Mtriii» Martini di UCompuinitdi
Jtfu*. rurl'AHéWPtiilitr. Inii ivel.
iPariEchezCl. Barbin , au Palais, & Arnoul
'. De U manière di iiiuvivri. Traduit d^
3, Birnurd. In \t., à Faiis chex CJ
,^ ;^,,*f
XXW.J 1, tMlur •
DES SÇAVj5>IS»
Da Lundy g Juia. M. D C. 3 II.
Inftrifthwm MK
fArtt, diflriiH
flânes Eihnit
^trte emnis ton
'_ Untis, Mliifqi
iduat
tiri ctT-
Umifc.l-
wiUérii
' rtfiriuntur.
mtniaxniitjUA qu^haHenui innttuerunt
'■ rerumatuiqaarumliHdiofit liiiA, ^nt-
. $ij ^uiéujUam illHjira.ia àGHiUelma F.'em-
' ■mimd , Co!l.'Rf£. apuJ Canimb. Soch.
' JnS. Londinl. 169T.
LOrs que j'annonçai ce lïrrc dans le
quarantième Journal de l'année èer-
danî lesa&cs de Leiplîc da premier As 1 il de
la même année t c« qaî fui Cïure qu; j'en
marquai le rolume comme eftant in folio ;
au lieu qu'il n-cll qu'in 8.
Monlr, Flecfwood qui le âonne a^i ^>i-
biic, l't divi£é m deux f artits , ît a ^^v
I
• O m (e A^^^^^^^
iîxa la première les inftriptions jptjermet
répandues dans le recueil de Grutcr, danc
ccuxdeRclnetîus, dcMr.Spoa. Et desau-
tres qui ont recherché les anciens monu-
xnciiB de celte nature. -
11 a enrtifedivifé ccr infcri prions payen.
nés co cinq ckflès. Dans la première i'oni
, ]es inrcripriont faites en l'honneur des
Dieux. Les deui^ue Mr. Flectwood met
en teftcfont celles qui Te voycnt encore aU'
jourd'huf au PaniheoQ. L'une porte qu'A-
S'ippa le fit bâtir dajQslbatroilicmcCoufu-
t i & l^autre que l'Empeieur Scverc k
Caraealle le réparèrent.
Il yavoit d'autres (cmples de même nom
non feulement àRome,maiEailleurs. So-
^omene écrit dans le i f chapitre du j liire
de Ton hiftoîrc, qu'iBetelie bourg dépen-
dant de U ville de Gaxa, il y avoiiunPaa-,
jheon fur une hauteur faite de main d'htû^j
Scaligerditdans fèsanimadverlïoasrurH^
"cronii^ue d'Eulêbe , qu'outre le Panthieoîi
d'Agrippa il y cnavoitdeuxautresi Rome,
fçavoif celuy de Jupiter le Vmgeur.ac celuy
de Minerve la Modique. Mais il y a apparea-
cequ'il s'eit trompé en dilUnguant IcPan-
ihcon d'Agrippa de celuy de Jupiter le Van-
geur. Et ne le louvenaot pas que Pline alTure
dans le i j- chapitre du zô iiv. qu Agrippa fit
élever ce temple en l'honneur de cel>ie%* -
Fitnlhtet Javi tJItori «i '*i,rifp4 ft^M/r ~
Cette obi£rimoù,a.iàa.^€i.^.WsiV!H%
1
Vt * 5 ; A V A N t. )7j
ithïon cAoit dédie à ^uSeunau-
l; & quelques-uns croyem qu«
qu'il tiroi t Coa nom , & le contir-
un paiTsEC de Pompeiut Fellusi
igné iju'iTy avoic un jour auquel
ira faifoisnt un facrificc commua
: Dieux : FatidîcuUrii Àitidietiitr
cemmunicKTiits , in ^u» emnibiu
TiMitiier f»eri^c»iMitr.
c Boniface I V. ayant obtenu le
de la libéralité de l'Empereur
le fonfacrit eo 607. en l'hoaceur
e Vierge & de tous les Martyr».
t on PanthcoQ brûlé à Home arec
autres édifices publics fous l'em-
te, Bcqoi furent reparezparDo-
Q frère Se Ton fuccelTeur , félon
e.
eut un auHî frappé de la fondre
eieiéme année de l'empite de Tra-
:j)aré par Adrien fon fuccefièur.
emoignage de Spartien. Mais il
île que le Panthéon d'Agrippa ne
endommagé par ces inceadiea,
yant befoin de quelque repara-
L-reçutpar l'ordre de l'Empereur
de Caracalle , comme l'infcrU
>rte ; le. cclx irrtra en la aoi an*
:reChrériem>e.
fiwood rapparie dio* la page troi>
fcription Greque d'uae aDcteuM
'Egypte conferrée par Thcqnv&L
indre , où il piétcod (^&.M«»r-
] O U R W A I
uillaud qui l'a traduite, n'a
rendu le leasdumot E;s7'> qui B
l'amour.
A la page onzième, EfauxTui
rapporte plulienrs infcriptions ai
parié d'un Sacrifice de taureaux .
Taureboiium. Cclu}' (]ui vouloit e
facrépar cefacrilice, &quipODr(
appelle Rtnttus , defcendoit dansi
couïcite de planches percées en p
endroits, par lefqucls le iangdela^
tamboit fur fa telle , furfon vifage,
yeax, 6c fur toutes les parties de foi
fïilcroyoiteftrelî biealavépar cet
monie, qu'il ne larenouvelloitqu^
àe vint ans.
Reincfîuss'eft perfuadé qu'elle af
inventée ou à rimitation, ou au mi
Baptême; cequiparoît d'autattt pi
lémbtable, qu'elle o'av oit jamais r
tjquée avant l'an cent foixante Se
qu'elle le fut à Lecourc foiw l'ca
Marc Aurele par une dame nomn
Dans !a féconde clafTe font leï infc
faites pour eftre inifeE l'ur lesouvri
blies, entre lefquellcs les Fartes grt
une table de marbre, tiennent le ~
Lt colonne érigée eu l'honrKuri
lius^ui le premicrdes Romains cod
«oc armée navale*, ïs.ttmçm\iV\T
eit âne des pièces Ves ^Vtx& ^%uaâ
» E » s ç A V A M J 57P
taa antiquité, puis qu'elle eil de tfS ans
aïauc J.C. Qu.intiiien &PIiiic en ont parlé
entre les anciens ; & entre les modernes
Lipre l'a expliquée dans le 14 chapitre du
t livre de fes ucienncs leçons.
Le décret rendu pour la cooduice des che-
ninseatie !esCenais£clesV«iiuiieDS, qui
n'ed que de quarante-deux ans moins aa-
den , août apprend des noms de monta-
gnes , de fleuves dont nul
Géographe o'avo
. L'épitate de Li 'Augulle
«1» le voit i Pii à Mon-
fleur Fleetwood 1 parolca
afucagcufes l'exi ncntaire
quelePcrcNoris _ .]w-<qucs an-
nées, fur les infcrij/tioi» ijui fc confervcnC
dans, cetieville-ia, & de rendre un témoi-
gnage honorable de l'eftime & du reipeft
qitefonérudiiion, facandeur, &farocide-
Âie lui aotaquîs dans le cceurSc dans l'clprit
des S^avans.
Les iafcriptions de la troifiémeclaflè font
celles qui ont efté faites pour les Empereurs,
dans quelques-unes defquelles les Romains
dépouilles de leur ancienne liberté , onc
porté la llaterie ;ufqu'à l'impiété & au là.'
Celles de la clslTe fuivanteontefte'i^om.
pofées en L'honneur des Poniires Se des Prê-
tres , Se pour élire mifcs au bas de Icun
flatuë». ou pourrie gravées l'iu kuis tom^
580 J O U K N A E,
. Ënfia celles de la dernière chfle font en-
taflees fins ordre fur dîflcrcns fufcts , lui
krqucls la nature a fouveoc exprime plu)
auvemeot, Ecmêmepluséloijtiemmenc Ij
douleur £c fes autres Icatimcns, que l'arE
p'auToiC pu faire.
' La féconde partie contiem les infcriptiooi
Chrétienne; , doat le nombre ne s'eft pas
trouvé affez grand pour fouffirirun cboix.
Cequiaeftécaufe qocMr.Fleetwood leta
mifcs toutes faas dilîiaâion , 8c a pardonné
') la lîmpliciié des premiers fiecles de l'Ë-
glife, ËcàlabarbarieqiiiregDoitalora.uDe
BQ&DJtéde fautes qui s'y font glillees.
Il a difpofé félon t'ordre de l'alphabet ccU
kfqu-il a tirées dcGruter. Si Mr. Fabretti
tfoit publié celles qu'il prépare , & qu'il
promet, ilauroiceu de quo/augmeaicr&
fecueil.
- Hffvtmore 1&91. ^^
"T A première Se la principale o1>;eâ)^H
j , que Mr de I-a^ry forme contre tH^H
jgrtpoihcfede h terre ovale, conGile enlè^B
•n'il "eut, qucjcn'ayepas prouvéi'^lin)
4fe degrés (te longirude , ou bien, que la
; eli ronde de l'Otiew à l'Occident. 11
parlant de moi ■. S'il ft^«"w i»A»iij^
ixrrslr d'une littre deUtnfr. EifmftM
Mcdetin de StrMihnrg , «a il réftnd «•--
• djiBions fmitu fMr Mfnfr.di L»£ny , ^.
-' frepaftei daiti U fsttrnai du à9HX.Umt
Kovtmbre 1691.
f*iUtitgrtK.Ailoniitudt prit {ttrunmimt .
fëmUelt Jont par leui égaux ttiir'iux corn-
me il u friHvé qnt lei degr*x. dt Imiitudt
fnt inigmux , un n'iturtit prij * riin i
dirt CBBir* foa hipethtf: J'avou [ue je ne
me ferois jamais attendu à cette >)eâioa ,
tant je cro}>ois cette vérité bien é ilic. Car
Tans alléguer les raifoai kpruri ^ae je ne
rejette pas entièrement , elle tout au
moins prouvée | cricacec
piT lelquelks )' ^^ité des
d^rez^elatitud icncesil
y en a qui font I ( méri-
dien. 11 j co a ( Ces foui
desmeridienspe .x; d'au-
tres encore ibus rtdidans:
Ec cependant ellc:< 6d^^».uE4,L .outes mer-
Teitleufement dan; la diminution propor-
tionnelledcsdegrezdehtilude. C'eft de là
•]u'on peut déduire fort railbnnablement,
que la même choie s'obrerre auflî Tous le
relie des méridiens, 3c que par conlèijucnt
leurs plans fost tous égaux eatreeux. D'où,
il s'enfuit que la figure folide formée par un
de ces plans tourné fur fon axe . c ell-à-
dire la figure même de la terre , elUnt cou-
pée perpendiculairement au traversde l'.ixe,
le pian qui eu eft produit ne peut cftre qu'un
cercle i Scqu'aînli les degrez de longitude
d'uD m£me parallèle ne peuvent elbc qu'é-
gaux.
J'abufcroisdclapatienccduleacot, R\e.
Touioh ajouter la, moindre chofe i et «^^aç.
,8. J.
j'ai dit fur ce fujrt dani iB£'i
pageç. JelaifTeplùtdftjugersRt
l'on peut dire avec raifon, <]tie
t égalité itt àtgrtr. di Ungiti
ni mi/on (^funi aucune txf
le et n'efi ^«'«n préjugé fAreil
rtfrotbt À ceux qui/nivint /*#]
QuoyqueMr.deLagny attdl
manque prefqucqoe cette dérttoi
l'égalité des degrézde longinid
prend un moment aprcj , cù
quimd même on fitffiijiroit que h
ungiinde fini égjiM^ , Ureflerm
di^cultex, infiirmomniiti dam
thefe. Ccsdifficuitezferéduifi
aveu, àcequejen'ai pas altribi
ble figure oïaleàlaterre. Aqoo
que j'ai fait (out ce qu'on pouvo
cette occafion , en cherchant m
une figure qui Tuft (elle qu'elle
la diminution dct dcgrez délit
portionnée de fort prés à leupél
de l'Equateur ; 8c j'ai trouré <]
du premier genre y Tstisfait p
commel'on peut voirdansmad
p5ge lo. Les autresgenresd'ff*
eilrecKclus, n'ayant pas les coi
quifes. Je ne fçaaroisdonccon
qucMr.deLagny avance , i{itt
n àtdegrei. dèlermineriit w
cnuréi /iHjfi difftrtntt <Ie V o-uaU
/'f/l de l» ligne irait*. î-^op'
^^^■Aç A V AN !. î8î
î'voodroitpas croire furccttc démon-
30 , pour dire ^et[\i3Âé du fait , oa n'a
rcgu-derlecalcu! que j'en ai déduit lue
de mon traité,
. de LagEiy propofc aufTi une nouvelle
i>de pour avoir la figure cxaâe de la
, 1» mifurMnlféparemeBtdtiixtuplH-
4tgrtx, d'un mimt f»r»Uili ; ^ il
qutjtif^u'i (t qut ttiti txpiritnce
it», «nni ftr»jamaii (j* droit diritlt
trt 4i U figure dtUterre. Mai« il elt
enaocqu'unautli fç avant homme n'ait
ris garde qu'outre que ce feroit une
{□e bien pénible que de tracer une por-
l'un parallèle hors de l'Equateur, il
ipofTible de déterminer les degrés de
tude dans une audi grande précilion
cft ncceflaire dans celle rencontre.
i]uandonviendroitàboui de celte me-
eelle des méridiens fcroit incompa-
ncnt plus commode. Et il eft tres-
|uefi on avoit encore un nombre tore
xred'obfervations faites en des lieux
s, Scfuirant la méthode de Meilleurs
Lcademie Royale des Sciences , on ie-
a plein droit de juger fansbe£terdeU
:dc la terre, &fans fc mettre en peine
méthode deMr.de Lagny.
rés cela Monfr. de Lagnjr attaque mon
, accufantde faulTeté Icfiftéraeque
inné, i]ut Ucirccnfirtnct d'ua» lUipCt
ytant A'iihmtiii]i'e tnirtiii circtnft'
liti deux (trdti décrits fur Ui A*wx
«xtt.
,84 ] O O R H * L
Kxis, Mii) je foû tiens que ce tbeorfaie cH
rrii, même dans toute la rigueurGeomc-
tfîquci &oneademcurerid'accord, pour
, peu qu'on veuille coalîdercc , que le même
rapport qui cil: entre un parallclagramme
circonfcrit à une ellipfe. Scies deux quir-
rez décrits lur Ice deux cotez , s'obfcrve
aufli entre cette ellipfe & les deux cercles
décrits Air Tes deux axea. Après que j'a;
formé ce théorème; je l'ay trouvé dans le
PerchonoréFabry.yîiw/'/, G*rm.f. 178. Le
eclcbreMr.KeplernouscnadonnéuDeau-
trcidée, lorsqu'il dit, qut UcirtenftTtmt
du circlt décrit far U gr/ad axi , tfi i U
tirconfirence dt l» ttrrt , eommt Ir grand
Mxeifi à U moytnnt jiriihmeiiqHt intri Iti
d*ux MxiiiC^qai reTientâlamémechofe,
Mais quand ce theoréracreroitraux, on
n'en pourrait pai conclure que la fuperfîcie
&la Iblidité de la terre que j'ay données,
font faulTes , puis que ces deux dimenljoDi
ne font pas fondées fur ce principe. Il t&
vrai que h proportion de la circonférence
d'un cei^leâfon diamètre, que j'ay tirée de
LudolfVaoKculn, cil mécanique : maistl
f cil 7rd aulTi que toute mécanique qu'elle
^^ eÙ. , elle n'empâcheroit pas d'avoir la cir-
^M conférence de la terre , mËme fanj Aillit
^B d'un pouce ou d'une ligne. C'clt doncavec
^K beaucoup d'injulliceque par U on veut cdd-
^M dure que daas mon calcul il y a trrturfiir
I» E s s s A V A N ». 38,-
ioeilt lîgurc de U terre, Ibntfaticï
Ikitx afle£ éloignez de& pôles & de
teuT^ en fonc qu'on pourroic douter
ieax endroits s'iccordent avec U fi-
'ouvde par le moyen de cesobferva-
Pour lever donc ce doute, il ell à
de cherdicreaeored'aulrcf preuves,
r pourront tirer fort commodément
ipfesdelunc, quoy qu'il femble d'a-
uelcsisclipfeîdevroient prouver plù-
figiite fpherique de la terre, le bord
libre de U lerie reprefentée dans U
eQant toujours cJrcuUireen apparen-
ts il ûut leoiarquer que U portioa
d de l'ombre de la terre, quifcvoit
i lune édiplcc, eft une portion trop
de la circonférence entière de l'om-
lour pouvoir juger eiaâenientde fa
, Ainfi il n'y a aucune difficulté en
mais il y en a beaucoup en ce ijue n6-
^Dthei~ede laterre ovale citant fuppo-
: diamètre de l'ombre dans les cdi-
irtialcs doit cltre beaucoup plus petit
iparaiCondudiamctrede la lune, que
:s éclipfeB totales; puis que dans les
srei l'ombre vient des parties de lu
[ui font proche de l'un des pôles i mais
:s totales elle vient de celles qui font
: del'EquaTcur, Cela ne peut arriver
hipoibefede la terre iphcrique, dans
le la proport ion du diamètre de l'om-
eluydelalunceftîoiijours la même,
cpcion ieuicmcnc de (^iis\c^e^vi^<t
I
3^6 J O 0 R N A l,
différence que la différente diAatice du Ib-
leil&delalunede la terre pourroit cauièr.
Quand je nomme le diamètre de l'ombre,
qai par nacre bipothelc doii cDre ellipti-
que, je parle en langage vtilgaire, AiivioC
lesAutcurs det obfcrvitioDEque je vas exa-
miner ; S: on doit entendre le diamètre
d'un (rercle , qui s'accorde le mieux qu'il tA
pDiTibleaveciine certaine portion de la cir-
conférence d'une cilipfe : ou bien , pour
fcarleren Géomètre, le diamètre d'un cer-
cle qui Couchant relliplc en un certain
point, faffe un angle avec elle qui foit le
"pluspeiit entre tous ceux qui font poifibleJi
{quelques Géomètres appellent cet angle
jln^Hlam ofenli) ledinnietrcdu cercle qui
fait cet cfirt en touchant l'ellipleau forameC
du grand axe,elt égal au paramètre { £c cc-
Iqjt qui le faitau l'oramcr du petitaxe,,
égal a la quatrième propoiiionnelle aiti*
nmctre , au grand axe , & au petit K
Comme il eft aife' de le prouver.
Pour parvenir donc aux obfcrvatioi .
Mr. Hevclius remarque dans fa Selenogra-
phie, qu'il a trouvé dans une éctiple par-
tiale le diamètre de l'ombre beaucoup pi ui
Kit qu'il ne l'eft feton le calcul ordinaire.
is il feroii à fouhaiter qu'il en eull déccr-
Biiné la proportion; cequcny luynyaucuo
lintre n'a fait. Je n'ay trouvé que deujtob-
ftrvationsd'cclipfes delune. où cette pro-
portion full marquée. Elles font infcre'es
'i«r« deux dans les Aûes dts S<^3vaoc qui
"<»*-au
Te publient à Leipfic.
l'aniâSâ. p
ji.Be
l'so 1687. pag, ij-?.
^a prcmicre
crtoit
totale, futobfervée
Rome par 1
, BLin-
chinus le loDccemt)
CI68S-. Led
lid la-
m«re de l'ombre cftoit jp min. 4
ce. 8c
«luydelilone 141111
n.4ûrec, c'ï
à- dire
le diamètre de l'omb
rc efloit à ce
delà
luDC comme idSâ. i
L'autre éclipfe qui elloît ml
le de
61 pouces , fut ot
g par
Monfr, Ëimart le
i. Le
4iametre de l'omb
.lune
énraironde 167J-.
deux
ob&rvatioosontE
.niere
eiaétitude, Uelti
jycnt
fortement mon h
lim-
ponible que cette
i,
-ucpro-
portion pu i fie Tu b
. avec riipoihefe de
latcrrcfpherique, .m
toutiilefoleileftea
la .même diftance de
atcrre, comme ilcit
dans les obfcrvations propofces. Mais il
faut aller encore plus loin , 6c voir quelle
ellipfe eft celle de l'ombre de la terre , fup-
pofc que le diamètre de l'ombre obfcrïé
dans réclipre partiale , fuft égal i ion pira<
mètre, Bc ccluy dms la totale , à la qua-
triéme proportionnelle au paramètre, iia
grand axe , & au petit axe. Pour cet eflèt
»,— j „e , Ec multiplier par fon cui^e le
1 du rapport du diamètre de l'ombre
àe yéclipfe ptrtiaie i ccluy deVitoU\c , \».
.^1 R- 1 iî,dT\t
}„„..
ÎCine cubiqoe du produit fera égale uf,
jmcire de l'elliplc cherchée. Par ^
' bcthotlc oD trouvera , tjuc la CeUioi
au iraven de l'ombre de la ccrre dans lesÂ
ilkcs, (car c'eft dans ce temps -là ijn'ont
elle faites les obferïaiions , ) cft une ellipfc ,
où le paramètre ell de jiparties, dont le
grand ane confient iot>. Par nûrre hipo-
ticlc le difque de la terre vûè àa lôlcil dans
ks folflices, Se par coofequenc aufli !a fc-
âîon Ëiite au travers de Ton ombre, deFrait
Hrc une ellipre , dont le grand axe ell au
Vanietre en raifon de loo. à Sy. Ainli
Hlipre deTombic obrctvêeeflunpeDplui
: mais il faut remartjucr que eelair-
rc toujours, pour peu que l'ombre ne foit
iipfirejulteisEnt aux bouts des deux axes.
JlGi li on Fouloit déteiminer la ligure de
1 terre par les obleivalions faîtes par Snel-
entre Bergen-op Zoom ïî Leiic , &
Mr. Picard entre Malïoifine&Sourdon,
^Ite ombre elliptique auroit CpparCîes au
Érametre , dont ico. font au grand axe.
C II lofe on n'a qu'à prier Mcjneurs les
ouioir biencommuDiquer
SobferTations qu'ilt ont faites l'ur ce fu-
ît, ou qu'ils en pourront faire à l'avenir.
Car £ cette grande inégalité des diamctri^s
Tel'ombre s'y trouve de même qu'aux ob-
alkguées, lln'yaura plujaucuD
u de douter de nAtre hipothefe de la tq^^
CoûtHiais gmeralis Jei Pays é'I>>*'h"^ àt
Btrry. Avtc Us Ccmmintuiris di Caf-
f*Td7h»nmiu d* U Thaum.'JlitTi, Ecuytr
Siiur dePui'Ftrrund, Aveemt mParlt.
vunt. la n. à Baurgei. S<. leTiouvei
Pjria chez la Veuve C. Ofmaat. 1631.
LA Coutume de Berri fut rédigée par
écrit vers l'année ijoa. Munir. Hoyct
Conl'ïiller au Grand Confeil, & depuis l'ré-
Jjdcnt au Paticroenc de Bourdeau*. l'ilUiîra
defoncommenraire, qui cil le plus ancien
qui air eAe ^r Air aucune Coutiunc âa
Royaume, fon Auteur eflaat mort fous le
règne de François [. en l'année tfj8. c'eA-
à-dîre un an avant la reformatinn de la
Depuis cetre rcformatioa «luantité de cé-
lèbres Jurifconiulics Te font appliquez a re-
marquer Ici interprétations apportées au
texte (Je la Coutume par le* arrèu. Gabriel
l'Abbé. François Rageau, Jean Chenu, £c
Pierre Guenois font de ce nombre.
Monfr. de la Thaumallîerc a pris un foin
particulier de lire tous leurs ouvrages tant
imprime/, que manufcrits, Scs'en erthcu-
reui'ement fervi pour compofer ce com-
mentaire , où il a découvert l'origine de
chaque article , montré fa conformité ou
avec le Droit Rora.iin , ou avec le Droit
Coutumier ; propofé £c refolu toutes le:
àJScaltez qui £e font prefcnlttS aa ^'ii\-.
R. 3 it^vivi
150 J o u « M ^^^
depuis pludeuTS années qu'il s'A^ttIttB>
faonacui de là prot'cilîoii.
OifêTVtthnti & c»njtiinTt in numifm*
qk^am nntiqu» HAFEFTON L«U'
realii Stgiri, ConfiUaTii EUdarMlk Brav-
deèur^Ut , »b anli^uiluliiut é' Biélîo-
ihec jîi^eedunt du* lUufi.Ez..Spanhe-
mii ad AHiherim efifioU , iifqut inier-
jiH» authoris ad friartm riffonfùti*.
In^. CohnitBriutditurgict. lâ^t.
LEs médailles découvrent beaucoup de
chofcs que l'hiftoire avoit cachées,
coiiiérvent le nom de pltificursPiincesqui
ieroienc demeurez en iêv ci is daiu aubli>£c
celetrent leurs exploits 6tleijcj conquêtes.
C'eit pour cela qu'ellei foac aajourd'hny
recherchées arec tiot de Ibio, Ec ctudié»
pir tout ce qu'il j a dont le monde fgavuC
de plus curieux 8c de plui poli. '
Il fkat pourunt sroiier que le Ung^
qu'elle* parlent o'eft pu toajonn fort io'
telligible, Sique leicoaaoiHÂacef qa'cUei
donnent font Ibavcnt meûtes d'incertitu-
des & ^c doutes , d'o^ DJilt une grinde diver»
£té d'opinioui Ce de coajeânres.
Mr. RegerCooreiller&Bibliotbeciiredc
Mr.rEteâeurdefinndeboaig. propo&ici
leslîcnaes, làiuprAendreobligCTpeiïbnna
à les recevoir , & donne des ezplictdoai
toutcf BOuveUet , {Èint vouloir bleOèr le
taoias du monde li ic^MUûnt^ ^ u>a.*)!:dL
.MI. 39,
f moMàooai de dîSêrentes avant luy. H
trouve un Apollon où d'autres avoîcni
trouvé un Mercure ; il voit uû Roy de Nii-
midieoù d'aucieï avoicat cm voir UDRa>
naia , & découvre ailleucs d» figures £c '
dcïcarafleres que d'autres n'y avoient point
ipper^us.
. L'avantage qu'il a ell queMr.Spanheim
I <]ut a écrit lï l'olidemcnt de l'ufage Si de
I i'eïceUence des médailles , approuve la
plupart de les.oblervations , & Jei appuyé
de nouvelle) preuves dans les deux kities
qu'illuy aenvoyéesfurccfujet, Scquitont
une pirtie coQliderabie de ce livre.
L* mai/6» rtglét, ^ V tut d* dirigtr l» mai-
fan d'un grand StigaiitT , ^autres, lani
à Ixiiilte qu'à UcAmfagne, ^ le devoir
dt tcus liiOfficitri ^ autres domifiii;nts
tngtniTal; avet la viril aile ifulinde dt
fairt teuttsftrtti d'ijfencts d'eaux , & dt
Uquiurtfcrttj, ^rafraiehiffaiita, àU
metlt d'Italie, (^e. Jnii. aParisthez
Hilaire Foucault, 1691.
IL y a peu de perfonncs à qui ce livre ne
puiflefervir.il doit fon commencement
à des mémoires faits à la prière de quelijues
amis de l'Auteur, pour les inftruirc de la
manière degouvernw hmaifond'ungrand
Seigneur , £< de la dépenfe qui s'y doit faire j
à quoy il a depuis ajouté des avis fur le de.
veir des domcfligucs, £c nicme fut ccIm^
des MiTcb^ns.
R 4 \\
I
j9i JouB. » £î SçiV
Il j dit de rombien de perionsl
mairoo iJoic cdre compofie,
demeure de cbicun doit monter par )t
comment une table de douze coQVCTts c
cllre fervie , S; les autres , fort plus gr
des cra plus petites, à proportion. 11 di
infnie chofe de i'écurie, & marque <]i
doivent cAre les appointemeos des O
cier« , El Icâ giges des domeftiqoes.
Il donne de lemblablesinlTruâioRs pc
Umiifon d'une Dame decjualile, pour et
d'an Gentil-homme deProTJnce, ou d
homme fans famille qui veut tenir un p«
train à Parii.
A tout celi il a joint nn traitépour mt
trerà fairetourefortc d'eaux de litjueori
mode d'Italie, àdiltillerde l'elTeiiired'ail
d'cfprîtdc cinelte , de faire du r
rataru, de l'eau de la Reine de Hoiy
faire toutes fortes de compote:
rerlçthé, Iccifc, ficlechocolit. l
XXIIL
J P U R N AL
DES S C A VAN S,
d
DuLundy 1 6 Juin. M.DC. XCII.
étmiHs é* Sfchét SyromMcedcMum , in ve-
tujliê Syru nttmmù , frdfirtim MediceU
exfcfiui additif Faftis Con/ulariàus Ano-
nymi omnium oftimis. Accejfirunt nuper
Dijfertationes , de Pdfchali Latinorum
Cyclo annorum L XXXIV, ne Raven-
ndte annorum XCV. AuBore F, Henrico
Noris Verontnfi, Auguftiniano, SereniJJImi
Ma£m Ducis Etrftru Ccfmi II I. Thec-
logo , (jf* in Acddemia Vifana SacrA Sert-
fturdy (j(* HiJiorid,Ecclefiafiicd Profejfore,
In Folio. Floretnid, Et fe trouve à Paris
chez Jeaa AnifTon. 1692.
JE n'auroîsrien à ajouter à ce que je dis
de ce bel ouvrage dans le trente-neu-
vième Journal de Tannée 1690. fiTAu-
ïur n'y avoit rien ajouté luy-même. Mais
epuis ce temps- là quelques médailles fur
îfqucllcs fe voit l'époque de différentes
illcs deSirie , luy ayant efté envoyées par
uelgucs - uns de fes amis , cuuc k&^cl?.
3M J o u R N * I.
il nomme Monfr. Oudinet Garde des H
daillesdeSaMajelle. Monfr. l'Abbé JL
B^aile, MonfîcurTaiaard , & Monfr.V^
H^nt^ pourleureatemoigner JarcconiM,
Hince, il a cru les devoir meicrc à kfi^
^Bn cinquième livre, &y)oiudre
^■cJtes obicrvacians.
^P Dans la pige 47;-. il décrit deux medi
^Kij l'une du Cabinet du Roy , Se l'aoS.
^nEccIuy de Klonlicur Vaillaal . l'rappélk'
^Bjites deux à Ortoliade , fur Icl^uclles font
^^^ leitrcs Gretjucs numérales (]uî font
^B[DLXII, Scquîréponden: à rannéencuE
Msm rcoitiéme de h fondation de Rome, £c
FTla treizième de l'Empire d'Aacoain le
I fjeux, parce que ce nombre de CDLXILfc
I; prend dcl'e'poque dejScIeucides.eommcn-
I' ^c à l'autonne de ranoée quaircccnt qu»-
I |iDte-deuK)éme delafondation dcRome.
I . Cette époque reçue & obiêrvée par les
tiens , prouve feloa k jugement du Père
iris , que ces deux médailles ont elle
ppées k Ortofîade ville de Fhenicie, &
E non à Ortciiade ville de Carie, comme le
l 'ferc Hardouin l'a étrit de la première de
■ {et deux médailles dans les pages ^71. £>;
l^^^.deronlivre, qui apourtitre: Â'Mmni
r.intlqitiiaujlraii . où il affure qu'il l'avuc
E.&n5 le Cal'inet du Koy.
f . te Perc Noris ne fait point de difficulté
I 4c d^-mentir ce témoignage du Pcrc Har-
I «toui'n , parce <^'A a encore afTez bonne
ttl^f-
'■■ ■-•■** frç'A T. A H #. ' $9f
BUMiMF* 91'U 7 euft lu Vifoqmt des
pcUcf« il anroir reconnu par là^a*dle
tTjoêé frméç iOrtofiadedePhenicie,
iM^lOitofiide <te Gtrk.
jbrujpnenl encore «a mémeeiidroifede
MMrfekgendCt 8c le tire d'une ou.
e de Ctraolie antrenient qu'elle n'eft
ici d*oà il conclut qu'il n^ )«mtii vu
rmedaifk « maii (euleoieiit des Cfta^
leiik fiir la foi deiquels il pourroit in-
téh crédulité de.ceuji ijpi ne fi»t na
Hpa^d'eiaminef ces ibrtead^çkowa»
tteiogeiifar-eux-^ménicf.. .- . -^j ■-. .^
ejnaia^fsgri^tltf' H- cemargue jJwy iw»i
ftiftea inket par le Père Haidouitt^dana
eibri^kni de deux medullet qui Ame
jabtoet du Roy , & qui ont e&é frap-
â Afcalon. L'une n'eft qu'une erreur
lix ans que fait ce Père au fujet d'une
éille de i'Ënspereur Claude, où il dit
l f a 146. au lien qu'il jr a if6.
Centre faute conitfte en ce qu'en expH-
it le re?er8 d'une médaille de l'Empc-
' Severe , il veut qu'il y ait une Pallas
tient une chouette i au lieu que c'eft
Venus qui tient un pigeon.
^ s'il entreprend un jour , comme fts
$ le publient, do juftifier tous les en-
ts repris dans le corps du livre de l'an-
8c des époques des Siromacedoniens, il
apparence qu'il ne laifTera pas iansdé-
c ce petit nombre d'cndroiUTCÇiSaà^t&
dditîoas.
R 6 K>x
395 I 0 u B N * L
Au relie le foin que prenJ lePereNoïS
Tik monti'cr ainfi les fiutcides autres , n:
r doit pas le rendre fufpeit de vanité , puis
■ '^u'il ne s'épargne pas luy-m6(Tic lorsqu'il
^^le moindre rujec de le défier ^e s'eOjfi |
Ittompé. En voici un exemple qui fctnflÉI
" prelènter de luy-même. 4|
. En expliquant dans la pagejto. cesdedc
htres Br gravées fur le champ d'une me-
pillc de l'Empcicur Maximin frappée à
faazaibe, îlavoit écrit qu'elles fignifioieat
miiii ^ii/*t»it%. Maisdcpuisaj'anc reçaune
KCrcdc tvlr.Toinardqui iuimandoitqu'el-
iiiigniftoient plûioD: ^uXii yi^uii , piioles
li fe trouvent daoi l'oraijon de Doinoftene
J» CoTona , il a changé fans peine de feo-
■IHinent , & prettré dans la page 48r. cette
[«crnicre explication à celle nu'îl aveit
? ;( D3nslflpage4Sr). oij ilpirledeplufïenri
I fnedaillcs d'srgent frappées à Antioche du
L Mmps de Néron, il reconnoii avec une pa-
'Fcille /incerité, que Mr. Toinarda le pic-
iBierdécouvetcquc l'époque de cette viile-
iée avec les années de i'crnpîre de
r igePrince; &il nous fait efpcrcr qucMon-
I «urToinard donnera 3U Public les tipet
[ dcceEinedailIcsU qui confirment que l'Ere
'. (TAniiocbc a coinmencecii l'auaée -jof. de
Il fondation dcRome.
\iA l'omlïoi] d'une médaille du CabtDCC
I^Monfr. Dion, tia^V^c «^Avc, \VV(^H
pi la Page ^9i< ^^ ^^ {t\.iiaX\t»i^4^H
157
TÎIIe , 8c deplufieQrsdefesEvêquos, dont
leE noms ie noaveaf dans d'ancicos :oRci!es ,
Si dans l'hiiioire de l'Eglile.
Outrcc«naurel!csobfervition ilaau-
ffnenté ce volume de deux difli ntiotK,
dont U prcmierelerc de comment:— re au ci-
de pafca! des Litins , qui condei ]ua[re-
vint quatre an;, & qui cli dans les I escon-
fukiresdelaBibliotequedcl'Emp --ur. Le
Père Norii n
e fut Monfi
que
prer
blioteque, Se qu
pourlesdoaneiai
:rtit le
■ttc Bi-
le pre-
juatre-
mier donné lami
vint quatre anii
intelligible en le Qivuani en iixaucres, dont
chacun eil de quatorze ans, & a montré
quel eftoit l'uiage que les anciens en faî-
Quand cette dilTtrtation futachevée, il
fit prefont d'un des exemplaires à Moiift.
Ciampini M'jittedetbTcfade grâce, fc Ré-
férendaire de l'une 8c de i'aucre Signature ,
qoj l'invita à en entreprendre une féconde
fur un autre ciclc pafcal qui fc trouve liir
nn marbre antique de Ravenne, duquel il
lui envoya )a planche toute gravée , pour
l'engager plusaifément à l'cxaminer&a l'e-
cliircir. Ce cicle eft celui de Denis le Pe-
tit, {iiT lequel IcPere Petautemoigv,î a-nviî
traFxiUe avec plus de coaieaûtiii , iaiv-Ae
R 7 ïiïJ^âr-
jçS J O « B N * àM
Ëxiénie livrede lai]oâriaed»t<
Jur aucunautre lujct.
Le Pcre Noriï a exécuté ce que
pini fouliaiioit, &cacxpliquiii
cicle s'eft louvent éloigné dufci
PcrePctau, adonné, comme d
de ll-s ouvrages . de grandes pre
profonde érudition & d'une exe
Ctitude, par laquelle il a entre t
fes.fiit ïoir que l'Ere vulgaire ■
antérieure d'un an à celle de Den
contre ce qui en avoir cité cru juft
Cesrareîqualitez viennent d'el
penrées par le fage choix du Pap
Douzième de la charge de Gard
lilioleque du Vatican , quieftott
avec empreiîementàSaSaimctc
tiente Frdau.
l'avoîiai^cvé cet extrait, k)
de le tocttrà cUieiesniBiiudBrji
lors que j'ipprii qu'il courait t
fartiremcM imprima ÙMiet!
. Ëuraenios PacUuMft an inconi
paflêr pour le Père Hardouîn.
Hardouia l'aronë dam on onvn
méavec leimar^ueidel'aQtorité
je les confondniil'amiir nilèii
cependant parceqne ceui ^Hifi:
la forte ponr vo^er leaTtqnere
les des autres, fontfujetsieftrc
lors que Jeur cntiept'ifeftiitA ii
iai doaneni point ici d'ïoXK '
r»tï SqAVAKS. 599
a pris poar faire emendreau Perc
iju'ilpenfcdcfonlivreiJesEpocjucs
de Sirie. Il lui dit que les atnis par l'a-
vis deCquels il en a eclairci quelques en-
droice, Bc corrigé quelques sutree, ou no
font pas enetfetfesamis, ou fontpeu habi-
les i puis qu'au lieu de lui conreiller de re-
traérer une inanité de paflàges où it s'eft
lourdement irompé, ils l'ont feulement por-
té à en changer un petit nombre , Se à join-
dre de nouvelles fautes aux anciennes.
Il lui apporte pour premier exemple ce
qu'il a dit liansla page 490. de l'epoqoe de la
province de Samarie , afin que fon ouvrage
fuft d'un bout à l'autre une etabic d'Augias ,
qui pour eftrc bien nettoyée cuftbefoindc
plus d'un Hercule.
Pour fécond exemple il lui apporte ce
qu'il a dit dans la page 476. dei'epoqusiie
Germanifie; enfuite de quoi il lui remon-
tre combien il eft dangereux de compofer
fur les mémoires d'autrui, & lui reproche
la témérité qu'il a eue d'ofer écrire furies
médailles, lui qui ne Tçauroit lire que cel-
les qui lui ont elle luijs auparavant par une
troupe dcgensdévouezquiluicn cnïoycnt
de Paris les tipes , & d'avoir fuivide; gui-
des incapable" de le bien cotldnire ; Que
quand il a juge des médailles par lui-même,.
j)en a jugé en aveugle, en a formé des con-
/û fturcs , 8c donné des explicarionî peu heu-
J'cufes: Q.ue quand il a tTiké 4e c\w\'a,Mt:
'époque, il i'eii trompé lic C5^vic\cçiç itv^« ,
^^Bo J o D B H A I. ^M
^Htcc n'cft lors qu'il a fuivi Eutncnios. I^|
^^fant droit pat lu louanges qu'il dooD^H
r, Pcre Hirdouin , il le plaint des trïîcs vj^Ê
y ijlciie incoatinenl ipréf caatreiui, &1^^|
^ JuBrIe à apprcDidieà coanoitre ce Jeruite,n^|
Hi|Minoi[reIbi-niéme,ScàmeiCrclaiuIleiBI^
^^KenL-equi eli entre l'un & l'autre.
^^bEafia il le meoicc de faire voir que foQ li-
^^Be cllcoocraire enioutpaincàUvctitabif
^^Bâcinc des temps. Mais afin qu'il ne l'ef-
^^Kye pas trop, illuiprometdelefairetàiu
^^n^ur.Covecioutel'honncteiequclîgni-
^^BJe nom etrao^r à'Eutnmim FActmit ,
^^Vil a piis,
^^■11 fetnble qu'en nwntrant aînlî IcsTautei
^^B'Pere Noris, ildevroitfcjuflitierdece'-
^^B qui luionceiléreprocliécsparcefïavaac
^^■tligieuK. Je ne dirai rien de foa intention
^^bcOiis, puis i^u'il n'a pas jugé àpropos de
^■MParmi ces nienaces £c ces promeilès qii'3
&ic au Père Noris, il infère quelques parouP
qui me regardent , Scquioefoiit nuliemcfl
contorraes a k veriie'. Voici ce qu'il dit J
a'adreilint au Père Noris : Tt '
tftindii 1 tt immifariierJeta , It imfU
éiliédh firmoiHnt, billum uti^itt înttr^
tinumfHmtHraquéZumemQ indUtre. F«r3
/«jif (« C o G M * T I f «i , qui tHMiu fiiijm
gtnium proèi fttjjeSum tjfi dicU, lujiSl
/w^ern vidiMnr.
l'ar cciparo\csi\ Ti\'iuùWçJeiixcIioC)i
^»C l'ii. elU tiu c\o\gaâ. \A^t«iv\ut.^_
J'apoîr S'\t quêleFcreNorit pouflëpamne
haine implacable, déclare une guerre mor-
telle Se punique au Père Hardouin. Jca'ai
parlé ni deliainenideguerre. Jen'atpoînt
parlé de haine , & n'ai eu garde d'attri-
buer au Père Noris une auil'iraauMÎiedif-
poGtiotiqoe feroic celle d'un Religieux 8c
i'un Prêtre qui aaroit une haine implaca-
ble contre un autre Religieux & un autre
Prêtre, Je f^ai i^uc tant kimme qui hsît foa
frtre ifi homicid» i & je n'ai jamais eu fujec
de ttnir le Perc Norij coupable d'un aufli
droit de m'en demander réparation : mai*
msintenant il n'a droitde la demander qu'à
Eumenius.
Je n'ai point non plus parlé de gtietre ; &
fi j'avois eu à en p.irlcr, je ne meferoispas
fervide l'cpiiete dsfuniqm. Je l'aurois bif-
iee aux gens de collège.
Voici donc ce que j'ai dit : LtVsriîiori!
exerce far tom en points une continutHe àr
imfiloyèU criiiqut cautri U Ptrê Har-
diUi», Jen'airienditdauanCage.
Lti féconde c h ofe tju'Eumenius m'attri-
bue, eft d'avoirditquejeconnoiefortbien
le Père Noris ; d'où il veut conclure que
puis que le connoiiTînt bien je Ini attribue
dckhainecontrekFere Hardoain. il eaa
cfleaiTemcnt,
Je n'ai point dit non pluaque jeconnois
fort bien Je Pcre Noris. J"autolse\lJ.nit ia
ledixe, p.uce que je n'ai jsiraalt euYVoïi-
ïwe.MS
J O D 11 K A L
r deleroir, ni d'entretenir arec lait
cun commerce de leicres. Je ne leconni
<luc par Ces ouvrages que j'ai lus, , & qui
(bnteftimea de cousIesSçavans de l'Europe,
Mais apréï avoir parlé de la criitquc qu'il
,^ -Ç faite du livre du Perc Hardouin . j'ii
■■Ébuté ce qui fuit : Ce qu'il y /tde piiu fa-
^lyimx . c'efi qu'il l'Mccuf» ea la fagf zio,
I éi ft fairt bonntnr du travail d' autrui, de
frtnire Ut fenftu f^lts pMiits du fini ha-
iiUi gtiiidt Ci fietli , é" tlt J'uffrim*r UmT
Kom i a'a-uaiTtafié mot a mût jitf^Hn iiiint
Ugfus d'un» iibfenuii>»dtfiuMr.dtVMlm
"xth qutnx.itme chapitre du quturiim* iivd
hfM^oirtd-Eufiét. ■
Rj'ai ajouie' encore quequandlcpereî^j
I jA avoir formé celte actufation , il n'av49
pas vu la detenfe de la lettre de faint Chri-
ibflome à Cefaire . dont l'auteur garantit
que le P. Hardouin ne copiera jamais per-
fonnc; & c'eft là defTus que j'ai écrit que
pfur pm qm jt tennaijfi te Tir» Norît, J»
duMIt fort qut quaMdil tiurait lu cttli dèftn-
fe, il eujt ajoHlé iiititcoup dtfùi ài'aiiieitr ,
é- ut' il tuft voulu dcmtniirfti prepriiyu
four h ereîri fur fit parole.
Je n'ai donc pasdit quejeconnoinbîa
bien le Perc Noris. J'aidin
je le connoilfoispeu j & parce quejelci
noiitbispcu, je n'ai pas porté de jogemi
;'ai feulemcntptopofé un doute.
Je pafle fous fi\en«\e\c^cit«^ili
touche. & je mcçTiîeUQî\«\rtS&*-"^
preprtiytm^^
nnoinbiafl^H
quejelec^^B
^cjugeme^H
s fuies alluâanid'Eumcniiia, poui les
•ait i'nne Lettre de Mr. Eifinfehmîd,
Medeiin de SCmiiaurg.
Dur contenteren quelque manière ceux
31Û ont fouhauéqiiEJemetufleedairci
mon traité fur ]es raifonsphiliquesde
;Qre ovale de la terre, je me trouve obli-
i'en dire encore deux tnotsi fur tout
f que Moalr. Neuton 8c Monlr. Huy-
I, cet deux grans hommes, ont aulH
ia démontrer la terre elliptique . mais
e fîtualian tout à fait contraire à U
ine. Pour fçavoir donc quelle figure la
i doit avoir aquis au commencement de
;ilre, ilfautlaconlîdereTcammcellant
le, liquide, & tournante autour de fou
avec beaucoup de ripidiié. Cir eliant
ceteftat, l'iiquattur, Si les parties qui
ont proche auront beaucoup plus de
e à fe mouvoir , que les parties qui s'ap*
JicnC des polca .- d'où il s'enfuit que
i £;r2 diminué , & que le diamètre de
uateur fera allongé. Mais comme ce-
alt à l'infini , ceglobc liquide feroit non'
;ment changé en une figure dedifque,
; {es parties s'elbm dégagées, feraient
, lancées du refte par une ligne tan-
e i ce qui eli pourtant fort contraire à la
té
}ar lever donc cet incocvcnittvt , î.\c%
4*+
nccclTufe qu'on fuppolc que l'atmDfpfa
(^ui ell autour de la terre, cllinc prefl«ri
touKf piits , falTe reliilance à ce moav
Oient inegai de 11 terre. Etcotnmecettem-
iiilinre eit augmentéeàmcfurcqnehforce
du mouvement des pirries de Uterref'iu-
gmentc, il eil aifeiconcevoir qoecamc-
mei pjrtie! irouvant inoîos deiciîiitocek
long de l'axe, le tournent de cecàié-ll, iul-
qa'i ce qu'enfin les rclîftancet de ces deux
côiei Ibienc devenues égales pour s'eut rete-
DirencontfepDidsl'unel'autre, U qu'ainfi
Uteireparunecomprcilioa ptoporiionoe!'
Iode l'a ligure ronde, lêlbitaquiiuacâgarc
longue ou ovale.
Quoi que le caleulde Monfr.Ncuton Se de
Mr. Huygens l'oit foctcurieuxpouravoirU
figure de lncrrc, neanmoinsiicftirenaar-
2uer qu'outre qu'ils ont oublie' breûHance
c l'atmofpliere, il elV abl'oluinencimpar-
filiie de déterminer li moindre chofc , fins
fçjtfoirau juftcjidilferericedespirtiesdeU
tiTrcendenfité,fc!onlGurditiiêrentediftance
de Ton milieu i dont on ne viendrapcut-elltc
jamais à bout. Mais avec tomes ces fpscob-
lions, je ne voudrois pas me fier eniietç-
menti (C qu'on en pourroic conclure, fi i«
n'ellois d'ailleurs pcrfusdé du r^iil pardêl
expériences conïaincantCE. Au refte com-
me les ligne» de dtreâion donnent le plut
dedilHcultedansl'alî'airedc lapefantcur, il
~" ' "'"e qu'à bieoco'niidererlafigorede
"■*'" * — 'S: duâ mou traité, il
^^ D B i s Ç A r A H ï. 4or
F fera facile àe rendre raîfon deceqaecesli-
Bacï de direaion font perpeadieulariesàll
rtipcrficiedeUierrc, Scoonpisàlaïe. Car .
tous les corps fotiiies qui font dans l'intérieur
de la terre, cftant rejcticzde Ion milieu par
fon mouvement jonrnilicr, il eft oeceiTaire
qu'ils tendent vers un tel endroit oà iU ctoif-
vcnt ie.moÎQsd'obllacles, c'eliàdirequ'iU
s'en aillent pnr le chemin lepluscourt vers
la foperlide de la terre : or ce chemin ne
peut eltre autre que la ligne feeinte ou ]>er-
pecidiculaire à la mémefuperfidejScçc mou-
vement cftaufli communiqué auKcOrps qui
font hors dekterre, ou furfaTurfacci de
mâme qu'un boulet fortî d'un canon re-
tient non feulement la direâioa do canon,
mais y pouiTcaulTi tout cequifctrouvcdi-
reîiement à fa rencontre. Quindiedisquc
tescorp; qui font au dedans de la terre, ten-
dent à s'en aller par la ligne fccante , j 'en-
tens leurs veiiiges ou tracci qu'ils pour-
voient laifTcr dans la terre: car à cauiè du
mouvement de la terre., iU décrivent eftc-
^vement une ligne fpirale tournéeautour
j de Ja furfacc d'un eonc. Ces corps elhnt
poufiêzdelafortc, fie rcpoufTeafclcHil'opi-
nion h pluscommune des Philofophes ttio-
dcrnes, par une autre matière dontlarelo-
citéeft infiniment plus grande, s'aquicrcnt
par là la qualité ^u'«a appelle la pefanicur
des corps.
m^kM»^ Orï anlfi lieiCoMtMinM
|l(adiMaui^tt(itpoînt&iitK .ri
cietidctanuxinicfgiit , qiEl^tiiltt
itlaiiMtrBft&ifr fttuf readTapâèC-
HMM iJt étotttftifawnrrjitiiypnÉH
P»nlMÎ IMiuakDnMtAàBiu»
«ide'4. Uvnqni éft to.âeniter.„ il
ÛpqÎM^; M'dCTtu, :ftiind«r-
II lÎKceflioat. lltsadwJfMBCil^i*
ligi^BÎfcpBcftàttiitfawffMiteniJhiBt
rdlpii oouunc, 81 mtjMraln psHC
Mb iDit'' fariéfinmflii'idii'a.'csiEiià
»laâ-/ 8c^ U-ROitBtijga.'CotMeilki
*»■■ ■: -■.-: ; -, .Irrl.lh--^
Ipfef deort iLconfidere troiiictBftfc
emlere concerce Ici aOiaiwjqde Ici
cicTs d'an défont ont droit d'intenter
le payemcDC de cequi learefldû; 2c
tioni bfTftttt iMIfraisUc, ou U fflix-
(êcondlEimA'r^gkr^ /es perfoane*
>Qt obli^iJoiAc pa^&rlei dettes d'un dé-
SclatroiUsttifeT^Vie la contribution
'MteDtreelleîpiiSrpajer ces dettes.
fialejchai|;c9 qui font difièrentes des
11' Se qui le prennent fur lafucceflioa
ae par avance , font les rentes foncîe-
l'obligation de venger la mort du dé-
[aiaeftéafTaflJné.
.tte obligation s'étend à toute forte
itieri, aux tcftanieniiires auff-k-Va^co.
t Intimes, iux colUtervnaa^-^À^^
»■' S l^'VUL ^—
Ti'taxàefeenàira La loi mêniey fïtvfrf !»
Hint'ias desberitcz , & j exhorte jufi]u'ïUJ
iCfhves.
Il y a pourtant tics rencontres où l'héritier
KfKuc tnnlîger avec VaSiUia, comme io"
^que le crime eft rcmiflTible, lors que le dé-
t l'a pardonné, ou lors que l'on peut ju-
iblemcni qu'il l'iDtoitpardoluiél'Jll
.maïoiteuletcmps.
■ I,aCautamedeHainiut3tiDe^irpof
ère fur ce lujet. Elle dit qi.
nnCiâion'qu'elle appelle Fdfxit'À.iimi'Â/fi
t eftre Kaiie avec ie furvivant, &lcfij'i
É l'ila quinic an?, finonavec Icfurvi-
.t leul, £c que le prîxdeUcompoliiioa
fera partagé par moitié arec le furvivantlc
tons les enfana.
ionnéi'itl
rpoâjj
ic qa^
XXIV.
JOURNAL
DES SÇAVANS.
Du Lundy lîjuîn, M. D C. XCnf.~
Li Ctèinet de Im Biilîothe^tte ds fmnit Gt-
ntfievc , difi/é tn deux fariiei , etnte^
ti»rH lu antiqHitn.de UKtligîen des Chré-
titni ,des E^yfiieni ,à-deiKtm»imi des
ttm&eaux , disfoids, é" dss meduilies ,
des tnonnoyes , des fitrres antiqutt gra-
vêts , (^ dci minéraux , dei ttli/uuau , dis
Umpet antiques, detujiimitHX Us flmra-
rti éfUs flui fingulieTi , des cequilieiles
flui confidiTxblis , des fruits etrangeri ,
^^Helfjues plantei txquifet. ParleR P.
Claude du Mdinet , ChMOMtte ReiuUer de
l* Congrf galion de Franer. ïnftlio. à Fa-
rUchezAntoincDezalIier, lûjii.
MR. !e Cardioil de la Rochefomcault,
dernier Abbé Comniendataire de
ûintcGcncïieve de Paris, y fit ve-
nir en 1614, desChanoicEsdeS. VincentJe
Senlis, pour y rétablir le culte divin, ïc
/'exercice de lapieié-, àquoi ils crurent d:-
w-oir joindre l'ctudc desbonneslctttts , ^m-
treJbis/J tJorinkate dans cette maÂton.
£n y eatiiat iJîn'ycrouvcisutViOia^^"
S X HV«.
4,. J<,»«»»t
vie ni manurcric, ni imprimé. Les I
Fromeau & Ullemant en amafiereot en
fieiirs années iuftjues à fcpt ouàhuit i
volumes-
En lûTF- tes Supérieurs curent Toiodi
rebâtir un lieu proprcpourleî nie ttrC}
feu Pcre du Molinet qui en avoit Ift <
âion, acheta qu:intite de livrespoufi
vcrdcleremplir. II l'accompagna d'ui
bjnetdc pièces rares Se cucicufis, qui
lent contribuer à la connoiflance des b
matiques, à celle de l'hiUoircnaturelli
cienne & moderne i & par un bonheui
traordinairc, ce qu'ily avoiiideplus e:
Icncdans le cabiccc du fameux Mr. peu
fut traniporie en celui-ci.
Iliîidcffincrcequ'ilyadeplus rare,
joignit de pccis difcours pour en hc]
l'intelligenire. fcenconlciver la rocm
L'ouvrage eftdivÎJé' en deunpaiiic*
la première contient diverfes aniîqt
fie la Religion des Chrétiens, de cell.
Egiptiens, & de celle des Rotnaini,
leurs mefures , Icuri poids , leurs i
noycs, leurs médailles. Elle contient
des pierres , des talîfmant , les niODn
de France , & lec médailles desPapes.
La première pièce qui s'y çrefcnte de
tiquitez d:; la Religion Chrâcienne, ell
imagedc la Vierge d'un marbre brun.
portefonûU, UonCuTlesbr^, maisdt
elle, fie n'a point les maîas'l'ïi — "
ics iras devez pour jtvcr.
,1)02^^
l,iç|lieii du revcncftunS.Michdflai
(ÂKiBiSlit: eler^ poordéchu'gcïnr
b~f bnc perfbBac'^a'ilprelènte&aJD-
Ciê^riflr Umiici uitiqiKiiqui.lê«<»ait
buiet de làinte GcnevîeK. parainei^
Mil jr en a de figurei tout ex traordinai-
8t qui oBtechappcilacônasiflaocrde
iniu* Licetus, qui ca acompotënn li-
mptime' m folio^Paduëco i66».}eaa
ni ici qacd'ime/urUqaelleeftlema-
unmc oe J, C. jwur U difiingncr des
B qui iè mcttoient daiu kstanbeuiz
tBTCiii. Eiiiébe fait meâtifn] de ctmO'
immc dans le ji. clupitre du i.lirre
rtedçConSantm.
itn plufîeurs cachets qui fe trouvent
cecabiaet, il^ eaaunûir lequtl {ont
iroles: In Dte -vivia. Il ferTOÎtràca-
T kl letireid'hQlpitalitéquelesCbrê'
portoient dans leurs voyages pour eftrc
dans l'Eglift d» pays par où ila paf.
t. Jaques TomalTm en a fait un livre
imlinquartoàUdinecQ i6^y.
nui les anciquitez des Egiptiens efl un
^qni fcrvoit aux &criGeea d'Ifis. Les li-
les Rois font foi qu'il cAoit au fli es ulà-
rmilcsjuifsj maisaveccetiedi&rcQ-
LC ceux-ci l'cmploy oient pour expri-
leur jayc; au lieu quelesautreGl'em-
)ient pour msrquer leur triftcflè. Il
jurqu'àRomeavecleculMd'l&atCOm.-
aautt le témoigne.
S j Sft*
HJLf ] O V a H A I. ^H
r ^ps iaTtmfU iu»m Remin»juctfimk) ijim,
[ finiCAntf^ite Dets , ^Jî^rajubmsia IhShi.
l Aloccafiond'lfis, le Père du Mojinet
I^Mppone qu'il 7 a lïx aosque dans le jardin
KdeMr. Berier proche de faiutEuitiche, fut
Vjkrâuvée parmi les ruines d'une Cour à dcuï
■tbilèx de profondeur, uqc lelte de femme
Hp> bronze, un pea plusgroflèquelcciïtu-
^■tl, &qiiel'a7ancbienconlîderéi: , iljugex
BkKc'eltoiclaceAed'IIî;. Quand leTemple
^Bk cette DcelTe fut détruit, l'idole fut por-
BKc à l'Eglife de liiincVincent, qui dt au-
Hbmd'liui celle de faint Germain des Frez,
Hjlt^dcmeurajurqu'en 1514. qu'elle fut bri-
Pfie. On croit ()ue IcTempIeelloitdeffcrvi
Br des Prêtres Payons qui dcmeoroienc à
i. Une partie de leur lerriioire fut donnée
l'PU"Clovis à l'Eglife de faînt Pierre & à»
i lUnc Pauli £c l'autre par CtiildcbenH'
I glife de faiac Virent.
[' - 1 Parmi les amiquitcz de U Relie!
■ ItoBiains , il y a dans le cabinet de bv
w Geneviève des irepica, dcsipatulcs, Bcdi-
I. wrfes fortes dcïafcs. Mais une des plus ri-
I fCs pièces cil un petit tombeau de marbre,
r qui fut porté à Atx il y r plulicursannécï.
F avec d'autres relfes de la cbarge d'un vaif-
I feau El'pagnol qui avoic échoué fnr lesc6-
F m de Provence. Les Sfivani qui l'ont vu>
I Asmeurcnt d'aecord que c'clt le tombei^
i
El S Ç A V A 1
— à leurs fuiienilJcs, __ ... ,
':' voit des dgacs , des Bambeiuï , des filmiert-
aïccleuridïttesi deicolonnes. desfcftons
dcfleurs, unecoiironne, ficunticpié.
Le Père du Moliner pour expliquer les
raifons qui portaient les Romnins à n>eitre
toutesces tigures fur leurs tombeaux, fait ea
cet endroit un extrait dulivre de Kirchmuû
df funtribiti Romumrum ,
aHanibourgcn lôof.
)\y xdînsle méraeab'iaetaaaiaim ,i
femcitoit dans U poche, Bc iivoit le mSy
ufi^e pirmt lesRonninsqueicsjei
PlufieuD aateurî ont écrit ia\r
i'; de leurs monnoyes: maispeuti
' -fibnne n'en a jamais autant amafTé que
i r , Pcitelc; Se prelque tout ce qu'il en avoit
■-.T.sdëeft miinienintà fainte Geneviève.
En PsHantdeipoîdsdes Romains, il n'eft
V" permis d'oublier leurconge, qui " ""~
u jjritieJpaîc rfiefure. Il y en a i' '
'^^cuievc, un qui eft antique .
^V B'eftiu'une copie, Bi neljjffepasd'
^^^Sifi/cTiblc pour avoir ciïê tiré&mefurÉ
^"îïrf^meni fur l'original qui eft prelente-
_^.*Mt i Rome, au Palais Farnefe, & qui
ff^rrfi^it au Capitule au temps des "
^^rife- m^e eft devenue fam
'"^- GaffcBili cnaditdansIlviedeW
il n'eft
;a
d'ettrtfl
iefurÉ
fente-
ï qui
?af I^H
,11?"
■ àfV
W 11 F'
jiei J«""' „,..,.,nJ=. . ... ..lift
■ ipiits ûe 1.1-» ^ ip.
L
;.rrcdCS
" W Sç A V A «
M Kniilieude conimentaireàeequeS.I
■ ttS. Epiphane ont écrit couchant Ici téi
W lies de fesADcicns hcrctiques.
Bien qu'il y ait au cabinet de liînte
nevievc des monnoïcs de tous
monde, ceux qui les gardent felbntpM
culici'emenCattacliezài'jireuQei'uitedcd
ki de France en or , enargcnt, &enbillo|
depuis Clovia jufqu'à notre tcmpsi ce^'
cft un titre des pluï autenUques de la dui
de h Monarchie.
Ils y oncauiTi fait une fuite de quatre C(
mcdjilles de brome des Papes , depuis M
lia V. jufqu'à Innocent XI. Mai; à j '
s-'cn trouve-t'il parmi les premières ,
Ibient du temps des Souverains Pontij
qu'elles reprcfcntent, laplupart n'ayant d
frappées que depuis quElqucsannêesAirdj
coins modernes.
La féconde partie du cabinet dcfainte Q
nevievc contient ladelcriptiondesoii
deiaaimaux, despoifTons, desfcrper
pLancet. desfruits, dcscoquilLc», de
^HM, & des minéraux.
^^B^ premier oifeau quî/cd décrit cftq
^^^^e Paradis Pigafctha en a donoé le pi
^HCr la connoinance à l'Europe. C'eft u
tCafioa de croire qu'il n'a point de pici'
â^qu'il ne vit que dekroféc.
iKirait d'uni Ltttri dt Mtnff. M'ic»h
fujtt dt lit Mtthude dis Cafeadii
Aigtbrsiiu*!.
'1
r Onfieur , J'ai vu le livre intituH-
L Principe de l» fcitnct générale du ii-
'* eeurbes, dont vous m'avez pirlé, fit
it «aminé cette remarque dcU page 564.
il l'on voit que rauteurentreprenddedé-
1a mctode des carcadesnlgebriquci ,
lire 11 reforme, limeparoitqa'il
b'R pai eftc plus heureux en cela ^ue dans les
Ljlûtres reformes qui compolenc Ton livre,
\ Aont le fuccés si elle folidcmcnc prouvé en
[sparoRcperfonne illollre. Mût
:tre perfonne o'a pis dû fc donner
hpeinc de marquer toutes les confeqocn-
"wquifuiventimmediaiemencde Tes preu-
M, il eft bon que des geoîdont lcl□cc^-
£Cïo^!fonC[noinsimportantes, falTcnt ob-
■ver Icsconfrquencej quircgardent la tne-
V tode des cafeades algébriques , parce que
I sous n'en avon;poinCd'aurrequiibitfuiH-
I faite pour la refolution de toutes les egilitcK
' déterminées.
'■ L'auteur n'entreprend point dan» fl re-
[ forme d'y comprendre rout ce qui eftpuj;
ticulier àccrte metode; il fe reftraint C^
\ ièules racines commenfurables , aufiJB
L^ il coadroit rap^ottcr lei queAîonstf
fe. Mail chacun çtn«EÇTo>iNMi».0\^
» ces racines ne Cci^titt otSwcè^^
j fl re-
.iiit«i|J
i^ftt-hln4«ftpn>picBo renferme
ifiitiiBpf*iéC8Ua,î : ^ntt mdfoit ,
l^iito6dKiMMbÉtk>ft»1^^aiB^ldtnfeoi ou
tlii<nfi*ifl fcidoatu •WBttf MO db pbnToir
(«iMe 511*11 «^.W.fMtdvniQfaes corn-
■jiifcnihHn ilini imgnuidtiÉiiibfc d'egalî-
taMiréètdie coitft foraob jl;:« &-*» 8000
ftTifl^fŒ4ï(iK^^Hi^3#ok::Glatim le
lÉjÉtifniiiiki nnimiirn m firffcnlrpw pour
rfApÉÉisi^it îigidttim éiMUnsHBiiiifiit • com -
^JjfeijaoïK^ leforpe dé ettravtieBr, En
lalijn ftipfilirtrtimiril frf lniiintnnTr - *
âM<toii|ÉilktafandiDky^fB;-»tfirives.
Milim 43^4000. 6c avec tout cckîinedécou-
rfiroic point les racines commenfurables
qnifrat égales^ Mus il ne fufiiroit pas que r
ks^ racines fnfiènt commenfnnbles^ pour
ka tsmurerjcnfin par xxxtCTOftÀir ilfâu-
dfoîCiinflL^ ièloniailémonftnâoni que les
Itipotheiei f o^t comme ofiihU)les dans la
cafcade qui les renfemiç:^ £c ain&de fuite
deca&adeencarcadejttfqa'auiècnnd degré.
Cela s'eft trouvé dans Vegi}ké du troifiéme
degré r qu'il apporte pour . exemple : mais
cte exemple eftde Monfîr. Rolte quH'a faite
pour expliquer une des règles de (a metode ;
Se il efl: évident qu'on kMrrencontrerapref-
4|iie jamais de ces fortes d'egalitez. Ainfi la
reforme ne convicttdroit que très rarement
anx rarixirf rommcnfurables 5 & i\ ttve ^-îi-
nfk que pour faire far chac^ue de^t^ ^^^
-' S 6 c^^vû.-
«i'<=»*"l^)estV**- «s font we* Hon a
*^'' f cru avo« ^•; Maisi^'îv'euï »'
*feutP^^!S "°^r les Se.'''
. aeV)it«\"- L Von ^P'^- Uas.?*--^ ccc
le* Mémoires de l'Académie du ij-Mars,&
de )'eng!oucir iJjliis une autre metode qu'il
promet. Maisdunle premier eflài qu'il en
a donné > il n'a t'aie autre cbofe que dun-
gcr l'cxpretHonde qudi^ucs formulcf tres-
iiiuplei , que h metode de Monfv. Rolle
donne tout d'un coup: & il n'a pas mieux
ïétofli en voulant faire croire que le principe
de celle n^etcde appartient à un autre Au-
teur. Car pour donner quelque vrai-fem-
klaDcc ù le: condulloni , il ^Sè une erreur
ujttlîde Table dans le^ prémiiTes ; ii. d'ail-
leurs il fupporeroit que Monfr. Rolle eulb
trou velegenre dans l'indiridu. |c vous en-
treiieadrai fur cela au premier four.
DeCenjiiiutione anni M. SC.XC. aedo
£pidsmi»iu» Mulinenli} Agri, (j ■viim*-
THm regionum lalonui gmvitir aiftixit ,
dijftriatit; ifii qut^ae raiiii/iîi tiaiitr*
itSUHiritUT ,iiHtfnigts ^ffuBiisijiti/in-
dê , AtiqH€m caritttltm nnnent inlii'.it ,
BttHardini Riimiit^x.ini inMmir,fnJi Ly-
■ tto Miltiei»* Frafejftttis , ad iUuJli •jfïmu m
é- doaiffimam -uirum t>. Ant. lulmbe-
chium. iH^. Mutin*. lëpi. .
T Es Aftfologuesjugent fur la fin de clia-
jL._^que année de la qualité de la luivan'c,
^<- priiïiiat par l'infpeition du ciel quelle
*<5ra ]ï température de l'air, la fertilité ou
*a J^CM-iliié àe la terre , &i Vi à\ÎÇQÏvù>i^ i.^'
^«"■fsi^jsr rapport à la ma\adv<:Ott"'ii.\î.'v»S-=
S7 1
r&aid, ficfcr lesastnsKcmnsM
JKkkKn&sdeiBdadiciquferMtd
il éonat ravt fm tmnrc. *!
scerpu'risaée idyo. ild
]QC <]a« I«i qmtn on ctnq p)
cal eût foR ïèthes cd luiie . ^b-
ii «s <kignim k des fruits eniboiU
fc Ct tra-pctt Ae ttahàiet.
L'macciâSp. acfatpufembbblc. 1
itlepriotempiil jieDidesplayctpR:
ntinneilet. An fbiflice d'elle Ici ble
I faKKcgiiéeï par la oielk. A %
linoxe d'aïuoDDc lea ptuycsr
■t i&Ëreatilebarderlejrivi.
£ilei(CviDTeatencore!)ucDmmciKem
e Tuivante, £c ditrereat tout 1*U
■. AucnoisdeMvscUeicenërentui
krersré()UTDOxcconiberenc en Ccllcaï
villcdcModenc en fut im
c avec loue le pays d'alentour.
■ llycucunc tcilequïntiiedepoilTon,
I payfans faute d'autre nourriture ,
^Uangerentarec excéi. Aucommencetn
du mois de Juin la nielle parut , & p
les bicz , les fèves Se ]eî vignes. Dard
"uillcc & d'Aoulï la fcchcMJ
DES SÇATANS. 41^
que médiocre. Vers l'équinoxe d'autonnc
il y eut des pluyes : mais elles ne furent pas
cxccflîves.
Voilà quelle fut la conditution de l'an-
née 1690. Quant aux maladies , en hiver il
Y en eut peu : mais au mois d'Avril elles
commencèrent dans le territoire de Mode-
ne , 8c dans tous les autres lieux où les eaux
8'eftoient arrêtées long- temps.
D'abord des perfonnes de tout âge , de
tout fexc, de toute condition furent atta-
quées de fièvres tierces intermittentes , ac-
compagnées de frifTon , de Tueur, 8c de vo-
milTement. Plufîeurs qui furent faignezle
jour de Tintermiffion , furent repris de la
fièvre le jour même 5 de forte que de lim-
ple tierce elle devint double.
EnEfté le même changement arriva à h
plupart àcs autres fièvres , qui outre cela
furent accompagnées de vomiftement, d in-
quiétude , de douleur de tefte , de vertige ,
À d'une grande foi bléfTe qui duroit toute b
-^uit, 8c diminuoit confiderablement au îc-
^X^er du foleil.
JL.cs malades avoîent une quantité in-
^r^^yablede vers qu'ils jettoient par en :i:iut
^ "J)ar en bas, & contre Icfqueis lesMede-
r' ^^s ordonnèrent du quinquina avec a:Tcz
^^^ fucccs.
. Ces fièvres s'aigrirent contre les rcme-
-^ ^j tellement que lesfaignccs, les purga-
>/3s , & les autres bri\vaj;es nt î'iT^j\\v::\\*^
^^^ue de rien. Ceux qui tv^ t\:.^^vv^ ^^M
Y^^
4l4 } O U K M A L
purgez ny faigaez Cuericent plOtoS te m
_- vilement que lesauircî. MoniV. Ramazr
lArdonna de bon vin i ua payr^n qui recoB-
frn heurEufement fa lànté. Flulieurs ani-
s attaquez de h naénic maladie en pc-
^ Nôtre Auteur après avoir décrit les lira-
s de ceicc fâcbeufe maladie , tâche
a découvrir les caufes , tant gencraici
e particulières. Il fuppore ^ueTesmali-
•■S cpidemiqu» procèdent d'ordinaire de
fuies générales, comme de la corruption
" r & de l'eau, & du mauvais lue des
limens.
r II juge donc que la maladie qu'il a décrite
': ces caufes-ià. Se s'cteod alTcs au
; pour prouver combien !a lionté de
Tair qui encre par larerpirationnon Teule-
tnent dans le poumon , mais dans les veî*
nés , & à»T\i toutes les paciies du corps,
coQtribui: à la vigueur de la lancé, 6: à la
longueur delà vie , & combien au contraire
ce même air , quand il e& une fois cor-
rompu par l'excès de l'humidicé , par les
vapeurs. Ecparlesexhalaiions, attaque le
principes de la vie, & avance la mort,
1! die la même chofe des mauvais alim
des fruits gitez pir la nielle , des poiOqJ
nourris d'eau faourbeufe, £s montre caq
tien ils purent contribuer aux maladj
tjonc foa piys fut affligé.
PaSiat ce ces causes commuT^c^ & ^01
->■ .
V»ll|AWÇ«A-«>7-4ft^lC i. 425-
Mmc.vJqa^. temps
le&hâbmaiduMo-
Îii «vdt hqmftU kà condulu
UAa»iéfifiàsùiiÊm les vei-
À ItÀiiaâiffimfimileititf»^
«ifcilte^ Un des plasxoiifidcnbles cft que
des dHdiidcs-qai tinkiit^ Isvgni .toute la
Bôit» iccevoieotàafiiiilflgementaufritôc
^.teiU«l:moifl^ d^i^Âcre Auteur
iyifmdtiwdMBt* L'aile, que l'expérience
C9ofira^ cette parçled'Hippocrate « que le
tempersinent de rhomme eft fou vent fur-
ibaolté p«r la pùiflànce de la oatore. L'au-
tre , que les Médecins ne font pas aiTez de
reflexion fur cette maxime , quand dans les
maladies populaires ils accablent de remè-
des ceux qui ont recours à leur art.
Un autre fimptome de ces maladies c(ï
me ia fàigneeles augmenta» & changea les
fièvres tierces de iîmples en doubles. La
raifonqne Mr. Ramazzinirend de ce iim-
ptome , eft que la faignée ayant afiFoibli la
/naflè du fang , l'acide préfa] ut, 6ccauiace
changement. Il attribue le même efict i
)'eau froide bue en quantité dins une fai-
3^i% humide. Ce fut pourcela qu'il ordonna
^^ irin à fes malades , 6( que par ce Ibnl
^^%&qaç il ea garantit pUfieurs de la mort.
■- ^ qtxi le porta a en ufer de la forte , eft qu'il
*•« ^q'ii ^Jpîi; alors exciter U bile tjIû-
^^ Sine die iarcprimcr, Jcdotu^tàMvcv^xs^-
à l'avenir ce qu'il aura obfervé dans, les a;
nées fuivantes. Sa diflèrtation eft dédi^
Monfr. Maliabechi , connu daxw toute l'E
rope par fon érudition 2c par tes ouYrages,
Suite des Torces de V Europe , ou ttoifih
partie de l'Introduction k la FortificMso.
dédiée é^pref entée k Monfeigneur le Da
phin par l^icolas de Fer fon Geograpk
In/^, â Paris chez l'Auteur , fur le qu
de l'Horloge du Palais. 1 692.'
JE parlai de la féconde partie des forces 1
l'Europe dans le trente-huitième Journ
de l'année dernière. Cette troi^éme co
tient un même nombre de plans que les pr
cedentes. La première planche où cil
titre, eft d'une fort belle invention.
Celle du Marcjuifiit ScduGouvcrneme
de Bcll-Ifle , cil une des plus curicuft
Cette Ifle eft de quatre lieues en fa pi
grande étendue, & de deux ca lamoindr
Elle contient quatre parroiflés , & un
grand nombre de villages , qu'il y a ui
feule butte d'où l'on en compte jufqu'à qu
trc-\\nl.
Le dernier plan cft cdvi-^ àt V\(Ir '
V/ight, fitixéc fur la c5tc îsVtnôiot^X^ ^' '
H. M. DC. XClt.
^^wolophes anciens C]ui
^^■d 'ouvrages (ju'il nous
^^H. Nout ne l'çavons
^^Bue, dans la Morale,
^■&.dansl3Politi(juc,
^^Bris. Mais fa Poétique
^Buieufe : m d!>as fa
^^■ofilê des précq>tes de
^■t avant Uj -. au lieu
^^■1 ait découjrcit le fbiid
^^Klie, fichue perfonne
^^■dc pour expliquer Tes
^■ftvi & qui ferviiont
^B arts dim leur com-
^^HcadeDce dans la futie,
^Huiuxrcgks, comme
^■ei «A ce c^ui i ào^xÀ
4.18 Jour N. DES SçAvA
fuperticic de Ton plus grand cet
la fuperficie du cylindre , qai
«; même cercle, fcpnurlMuCei
' tre de h Tpherc , aveciaqaadrat
gle cyliadcique, & de la Sgorc
par Monfr. de laHire.
JOURNAL
5 SÇAVA
^ondyjojuin. M. DC. X
M
iqut â' Ârifiele truditilt tnFrnnfeil,
rfsj rimitrqiirs. In 4. à Patis cher
:B»biii. 1691.
J» peu Je Philofophes sneïens qui
BUifTe autant d'ouïragcsqu'ilnous
efte d'Arilîore. Nous ne flacons
[Oe àiat h Logique , dans h Morale ,
la Rhétorique, & dans la Politii^ue,
;c qu'il nous a appris. Mais fa Poétique
Cote plus nicrveilleufc : car dans ft
Sucilavoitprofitédespréccpteîde
avoieiit écrit avant lujr : au lieu
Ble premier qui ait decoujiref t le focd
Tcrets de liPoëfîe, & que perfonnc
erît après luy que pour expliquer fes
mi, quioBtl'ervi &. qui fErviiont
Dde modèle.
^erfeâion des arts dans Jcur com-
rt, &]eur décadence dans la fuite,
_ adoonélicuauxreg'es, cqtotîvç
V des hammei eil ce qui % Anwife
4λ J '
Li Poëfie eft un art qui a le
celles qu'Ariflrote a donaées fc
blés, qu'il eft impolîible d'yi
les obfervanc. Homère fat le
inventa, ou tjujperfeâioDiuli
que, qui trouva l'uniré du fujet
lef caraflercs , & la fable. Ma
r'aginbit que fur les habitudes
voit rica fur les patTioas.
Ilenfallait un qui en imitant
fin un eSet plus feniible fur I'
ce qui donaa lieu à la tragedi
lesUtires, & purgea la poelle
dres. C'eft l'imitation !a plus
fait le fujet de ce traité dont fc
nous donne la tradudion accc
Ces remar<]ue5.
Il y coniîdere quatre chofei
le temps où iladonncfes règle:
dont il les adonnées, fc les e
ont produits.
L'Auteur eft un dcsplusgra
pheaquiaîtiamaiiefté. Il efto
lïecle qui avoit vu nnître latraf
avec les difciplcs d'Efchilequi
de fon premier cahos , 8c a ei
RI aî très que Sophocle fie Eurt
voient portée à fa dernière pej
efté témoin des fentimcns que
plasdelicatdc latcrreaeusde
n 'a donc pu ignotet V on^mt , '
fin , & lets eSets âc ccx mt..
il o'ea dotme çi* \« «1
i fiifrn qor Jeor ,T«lopt4* ..Jl
tîSdes poèmes d'HMiunw* dcl^q^f^
1 4'£ wripide. Elles oni: Ait depnii
«poëoies de Viigile, 9c dss aôtivs
UtiBS} 8c après deaz niUe aiudMi
icere celle <le nos meillc9K4<tn|f9r
â tout ceoai plaît aeplaiiqiieiiirtap
nr^ conforme.
es quatre confideratîons Mooir. Da-
i deux confequences.. L'une , que les
k ce qui plait ne peuvent eftre deux
Dppofées , puis que les règles n'ont
:es que fur ce qui plait , & qu'elles
ent qu'à montrer par où il faut plaii>
es r^les 8c ce qui plait eHoient deux
oppofëes , on n'arriyeroit jamais à
lait par les règles , mais par hasard f
)ft abfurde.. Il faut donc qu'il y ait
ain pour y arriver i 8c ce chemin eft
•
Te confequence efl que la poë'fîe tUt
nventé pour Tinftruâiion des hom-
: qu'il ne peut eftre qu'utile. Si les
s eâroient parfaits, ilspourroientfe
es préceptes de cet ajrt » 8c regarder
Jie comme une chofe qui ieroit*au
d'«ux. Les Payens mêmes la reeaN
y k forte dés qu'ils s'eftoienl aat^t^
^ude de U fagefle. Lea ¥\ÀVob-
\i
B e ï S 5 A r A H . 43Î
Voili ce que Monfr. Dacier dic pour la
écfenic de la tragédie , & le milieu qu'il
croit que l'on doit tenir. Mats aiîn qu'on le
puifle faire avec juilice , il veut que les Poè-
tes fe coofof ment eniiercment aux reglts
derancienne ttagedie. Se qu'iU cherchent
plus à inftruirc qu'à piairc . à l'îmitatioB
des tragiques Grecs , qui ont cfté li hono-
ttT. dans leur Jîccle , £c fi ettimez dansks
iiiivans. Leur leâcre efloit une école où la
vertu eltoii fouTcnc mieux eoleignée qu'en
celles des Pbilofophes.
Moufr. Dacier après avoir aiiill jullitii; la
tragédie , palTe à ce quïregarde fa perfonnc,
6t rend compte de fco travail. Pour ce qui
tA de ta tridu£tioQ , ill'a faite la plusiiac-
ralequ'illuj a cité pofliblc , dans la créance
qu'il ne pouvoir mieux faire que de s'itti-
cneraux paroles d'un homme qui écrïi avec
unemerveilleufeju/leïre.
Celte traduâion n'auroiceubefoind'au-
CUn commeataire , fi elle nVfloit lue que
^«•dei perfirancs ÎD (truites déi poèmes lur
^^iiqaeli Atillote a formé fcs règles. Mais
^^aiaie ces poèmes font peu lus , il a eftâ
^«■flaire d'expliquer ce que la règle a.
^^:t remarques qui l'expliquent paroi-
Î*»rooarte5, eu eeard aux gros volumes
■^«wit c/lé compoiez fur ce petit traité.
r^°i^kus parole le plus fçarant des com-
^'^'^e'a Xi Latins. CaftelVcwon'& cowk*.
5|5t I o . . » . u
Il n'eatend ay les raifons , ny la.
d'Ariftote, ic cherche moins àl'cxpliqM
qu'à le contredite. ^
FeuMonlr.de la MenardiCTC n'exircMoït
fis dans la critique , & te trotnpoic t'orC
Ibuvsnt. La pratique du tistre de Mod-
iîeDrl'Abbcd'Aubigniceft meilleure. Mais
c'eft moins une e;[pIicatioa qu'un Tupplé-
ment d'Ariftotc. Le Pcre Boflu eft au dcf-
fui de tout ce que les modernes ont ^t ca
ce genre. S'il avoit traite de la tragédie,
comme ilafaitdcl'epopéc , Monfr. Dacicr
n'aurait eu prcfque rien i faire après luy.
lls'cll fervi de fon travail. aulTibieaqucde
ce qu'il a trouvé de boa dans les autres. Mais
les plus exccllens commentaires , Se auf-
qnels il s'eft le plus attaché, font les poè-
mes des anciens qui avoicntdounclieuaui i
règles.
Il a cru ne pouvoir s'égarer en luivant
d'aufli bons guides ■ & a peu appréhendé le
reproche que feu Monlieur Corneille fui. i
aux commentateurs qui ont travaillé avu"
luy , qui eft qu'ils avoicDt plus d'ér '
2c de fpeculation que d'experienn ' ~
Ce reproche eft fonde' fur Umaxiineqi
chacun doit eftrc cru en fou art ; Se de là on
infère que ceux qui n'ont pas fait de poë- i
mes , ne doivent pas le mflcr d'expliquc
les règles de la poëlîe.
Moniîcur Dacier demeure d'accord 4
mais il fouùeiA t^a'»Mt q^ai
D E s s s A T A N ï. 4îf
d'en tirer la conrequcace il faut voir à qui
appartient l'art de lapoèlîe , Se ce qui )'a
produit. G'eft la philoropiiie qoi luy n
donne' le jour. C'eft à elle à en expliquer
le» règles ; Bc cela eft lî vrai qu'Arittote n'a
pas fait ces reglescomme Poète, mais com-
me Philofophe.
llvaplttsavanE, âcaefaitpasdeditEcuIié
de foùteaif (ju'ua Poète cil moins propre
qn'ad antre àexpliquercetart, pircequ'il
eft en danger d'cftre feduiE par l'amour pro-
pre , comme feu Monfr. Corneille l'a cite ,
lors que pour défendre ce qu'il avoit hi-
aardé de nouveau dans lès pièces de teâtrc,
il s'en éloignédu fcntiment d'Arillote, Ec
a établi d'autres règles qui font examinées
dans les remarques, commeje dirai iacon-
Ijoeat apré«.
Les exemples Ibot favorables à Mr. Da-
cier. Car de tous ceux qui ont donné des
i^ks de la tragédie , on ^ui les ont expli-
qwei , nu] n'a elle Poctei BcHoracc luy-
Btèmt n'a fajt n; épopée nj trahie. Il
Jàfit dflDE de iigavoir l'art dont on traite ,
i'ta connolcrc t'origrne Se la fin , d'avoir
]u8( ezanioc les poèmes qui es ont elle U
bafe&le fondement i &c'eft certainement
ee <jae Mr. Daeier a fait.
Il aie dans fêt remarqMs d'une critique
Ubte. fa» arait deflÂin d'oflénfer perfon-
Bs. Mail ilcftdifficiledereprandrelesfau-
les fiwa Hcher fwJ^a'ini. Ce tjaV Vc cqti.
Afc «* ga^Mtrefoi» oa reprocwi à V\w.Qtv
r enfeigiiê tông-temps fan.
ché perlbnnc , comme fi c'euft eflé une
prcuTC que fa doftrine n'eftoit pas bonne,
Juis qu'elle ae faiibit pa; reconnottre aux
omfncE leurs propres vices. En quelques
eodroiis même il reprend Mr. Corneille,
□onobftant toute la vénération qu'il proieile
d'avoir pour luy. . Ceus qui en voudront
voir dçï exemples, n'ont qu'à lire les re-
marques fur le treizicmc chapitre, SlIuiIc
quinzième.
DiBionnnire Ht rimet dant un nmtvtl nr-
dre , café trouvent les mats , 0-iegetirt
dis noms, un «brtgi di tu verfificatian,
(^ des remtr^ucs /ur It vambrt des [yllM-
des di quelques mots difficilis. Par F. Ri-
chtlit. In 11. à Paris chez Florentin £t
Pierre de Laulnc. 1691.
L'Auteur de ce livre dont le public fou-
haitoit une fccondc édiiioti, eftanl hori
du Royaume , Monfr. Richelet a cru de-
voir faire ce que l'Auteur auroit fait luy-
Diéme , c'cft-à-dire eo retranclier beaucoup
dechofes, y en ajoûccrbeaucoupd'autres,
& en changer la dtfpoCtion.
Il y a change les mots lêlon l'ordre de
l'alphabet, fçavoir ceux qui finifTent par
une rime maïculine félon laderaiereiylla-
be, & ceux qui finiflênt par une rime fémi-
nine iêlon les deux detweits. Occlut il a
tnxrqué Iclgenredcsaorns, \«nmN«.ï.\s\
VANS. 4Î7
adverbes , les adjedtifs , & non feulement
lee iaiinitifs des verbes , mais encore leurs
pcrfonnes- ou leureautres temps c[uiiimear
avec les noms.
A cediâionnairo il a joint un abregd de
la setlitiLation , pour le foulagement des
jcnaes gens <]ui veulent Taire des vers. It
commence par l'hiftoircdelarime quin'é-
toit pas fort rcgul iere fous le règne de Char-
les VII. iî bien qu'il fcmbie Qa'Oiliviea
de fiint Gelais qui par l'ordre de ce Prince
a traduit les Epîtres d'Ovide , s'alfujettit
plus que nul autre n'avait fdit auparavant,
à mettre toujours deux vers ma feu lins après
deux féminins. Mais cette pratique ne fut
bien religicufemcntobrerrée que IbusChar-
les I X.
A l'égard des règles de ta veiliâcation, il
les réduit à trois cnofes, à k flruâurc du
vers, à la rime. Beaux divers ouvrages de
|>aëlie. Mais il fe referve de traiter un jour
ce dernier point dans la Poétique qu'il
Monfr. Baraton a en auHi. beaucoup de
jiarC à l'augmentation de ce Di£ïionniire ,
aoy que fon nom n'j paroifTc pas j & il 3
retrancher dans cette nouvelle édition
des termes qui auroieot pu ofïènfcr des pcr-
ibnnes de mérite.
Tj
?:
JL eft lifé de concevoir que plulîeuci
corps doiveat «'arranger englobe , li l'on
fuppofe qu'eAant afTcaiblez dans unmêinr
lieu , ils y reçoivent indifféremment es
touE fens dcE impreflions à pea prêt égf
Ici. Car Tous quelque efpece de policdreque
TOUS regardiez tout cet amis liquide de vo-
lumes, la même force tranrportani beau-
coup plus facilement le long des furficet,
que vers t'interieurdurolide, lescoipïqui
Croient placezdinsunanglci les rêpandn
à droit & à gïuchc : outre que les moni''"
mens qui reviennent du dedans de la ^ii||
agillant en plus grande quintiié l'urlcia
tez , les écarteront i en tbrce que les C '
nencc! s'effaceront peu à peu, & que 11
vetfîcie prendra par tout une égale i
bure. Or la fphere a cette propriété,
de quelque point que ce Ibit l'on peut li
à la circonférence un égal nombre deligne»
aufli longues Scaufli inclinées d'un cAtedu
(Jiameire oiî ce point fe rencontre , quecel-
les qui Icrom tirées du mf me point de tout
autre câté, jufques à la même circonfi!-
rence, Suppofanc donc des mouvetnens
tout pareils dans les lignes droites quj font
de mènic gratidcur autour d'un icul en-
iJroit, nouscompie'nàiow(\x«\'cS(i\t.cQtn-
ffliiQ de toutes VîsçaîÛMi'û^'iot^ltS.B»,
uEï S <; i. V Â S S. t39
'uivaDt la direftioa des diametrei ,1 ccn-
:rc à la circooFcrence , & de la ci..;onfc-
rcnce au centre.
Si donc l'on confidere qae cette mafic
fpheriquequireprelcntele tourbillonde la
tire, efteïpofée de tontes pirts à des im.
prclTions de mille divers corps qui s'appli-
jocnt contre elle en une infinité de diiïercn-
:ei direâions ; l'on aroilcra qu'elle doit
rftre toute recoigoée Stprefleever» le cen-
re, parce qu'un globe ne reçoit d'aûioa
ju dehors que félon Ton diamètre. C'cil
wurqaoy (i elle ell compofée de corps
iuicepti blés d'un plus grand degré dcmou-
irement , & capables de le eonicrver plus
long -temps que d'autres qu'on nomme
pour cela moins maffifs ; ceux -là Teronc
précipitez au centre ; Et de ce milieu juf-
quei à lacirconfereoce, leiautres volumes
prendront des étages propartionncz à leur
maiTe. Ainli lors qu'il fe formera un corps
plus malTif qu'un égal volume du liquide
qui l'environne , cominc il j eft fournis
mi mêmes imprefTioos quidétenninem les
finit» de ce fluide à faire e£brt vers le cen-
TC, il concevra une plus forte atSionvers
re point où il s'avancera en s'accelerant toû-
ooM jafqoes àce^u'ilégale la viteflcdont
retpercafliont qui t'augmentent félon que
a rayons qui en lepreiencent la direâioa ,
font en fc ièrrant vers le centre, peuvent
ranlporta- ce corps , & luy faire WQiieXw
tilltujc ^o 'il trouve i foaçtKage. Vl^^&^«■
^H^^ J O O R H A l^H^^^H
retour du centre aux extrcmitcz eft cmpt-
ché, parce que ces irnprelïîons du dehors,
liquide V
i le
&c
lieu , s'y perdent prefijue i
parce qu'ils s'y trouvent égaux de tous co-
tez, & que les corps n'y demeurent pi ui
compiâes qu'en reieaaut une partie des
efforts qu'ils portent vers le centre, C'ell:
pourquoy la pefanteur D'cltemretcnuéqiie
Ear un renouvellement perpétuel de tra-
Ublos perculUoii).
Ltttirt Ecdtfiaflicht di Fompea SaraïUi,
Dottore délia fatra Ttoiogia t dllli Ligi,
Pretetnnnrio Afojlotita , Abbalt diS. Ht-
pi»6iiQ»9 in Ctfen» , dtdicaie à l'Eml-
mat. è Rivtrend. SigKtr Card. Fr. Le-
■ re!ix,o Brascaii dt Mmori CaH-vtniuali ii
S. Eranttfço , dttto il Cardia»l LtMri*.
Jn^. iaNapili. £c fe trouve à Paris clicï
Thomas Woètc.
DEs quarante lettresquî compolcntce
volume, il n'yena pas iine iculeoi
nefoitiraité quelque point de la difcîpline
de l'EgliTc , & ou il ne Ibit éclairci par da
recherches curiculcs-
Dans la neuvième Monfr. SarnclH agite
la queftion , s'il eft à propos de chanter
l'olSce divin en mulïqne. Pour la décider
il s'étend Cur le chant des Pfeaumes & des
f .Jlymncsetigtneti\,4QW.''CvTWMiiu>ieço(ni
t'jo plus andca »■} ic îN** ^■ït'i.âs. TOsvi^
DES S ; A V A N I. 441
que ccluy des Séraphins que vit irieaucuur
du trône de Dieu , qui fe crio ne l'un k
l'aucrc ; Saint. fainl, faim.
Il ^arlcenfuite des contempIatifsd'Egy-
pte décrits par PhiJon , qui compofoicut
diTcrlés furc'ei de poelïes pour publier les
louanges de Diei " 'es conftfils
donnez pir S. Pai 5 d'Epfn^lè ,
ïdeColo
ble par des canti«-.;s ip'
Il montre par le tém.
gieulcment obfiTvez par les Chrétiens dés
les prcraierj temps , puis que Lucien t'ait
dire à un Clirsdca dans un dialogue, iju'il
vcilloit tes nuits entières , Ec les pifloit à
chanter des hymnes -, &que Pline le [euDC
rendant compte à Trajan de ce qu'il'avoit
appris des mceurs&dcs coutumes des fidè-
les d'Alîe , dit entte autres chorcs, qu'ils
s'anembloient avant le jour pour chanter
des hymnes en l'Iionncur de J. C. qu'ils ado-
roieot comme un Dieu.
Ces témoignages Tant voir que les ITeau-
mes& les autres cantiques eftoient chantez
par tout le peuple. Mais depuis pour évi-
ter la confufion il fut ordonné par lequin-
ziémecanondu Concile de Laodicée. qu'ils
ne le feroientqueparlescbantresquiraon-
teroient au pupitre.
Le chant n'a pasefté uniforme dans tou-
tes les Eglifes, pais que ikim AugtiftS^ ti^-
^ moigae rroir oaï dire que cc\ay i^vii tV^tt-
J
441 JOOBUAI.
cottlesFreaarDesdani Aleitndcîe ait ti
de S, Achinate, le tairoii îvcc G peu
flexion de «011, iju'iirembloiiplùiolT par-
ler ^uc cbmter. Il nconie dini le lèptiéDie
chapitre du neuvième livre de i*» confcl-
fions, qu'cllïQt i MUm i! j vit établir le
chant lèion l'ulàgc des Eglifcsd'OrieDt, &
dans la cent dix- neuvième de Ces Epîrrei il
aflurequ'il eltottpeu en ufageen Afrique,
Scquc c'cftoic aulii le fujei d'un desrepro~
chef que lesDonatillesy ^iroicnt alors aux
Otholiqa».
L'Auleurpropofe après cela la queflîon,
6 h mulique & le Iba des infînimcns ont dû
edre introduits comme ils l'ont cilé daot
l'oSîic Jirin, Il demeure d'acizord que toute
forte de mufîquc ne conrient pas a do5 iF-
fembtées, &(juc celle qui amollit leca:ur
Sclesmœur», en doit eftreablblumcQt ban-
nie. AufTi les iàints Evêqucs n'ont jamatt
condamné une mufique grave Se modolïc.
Ils n'ont condamné ^uc celle qui porte à
l'intempérance , à la colcre, Si. s d'autics
vices.
A l'égard des înntnmeas de mulîquet
faint Ilîdore de Damierte dit qu'ils furent ;
permis aux Juifs par c onde fc en dan ce iledjfl
fbiblelTe , de peur qu'ils n'allallêm -'rrrhfjB
ce divertilTement-là dans les temples dcf |
Paycns, & qu'ils ne quittaflcnc le culte du
vrai Dieu. Il eiÈ arrive auï Clifétiens qoel-
ijuechofc de iêmbiable. Cit (^MindilsonC
1^ fctv«\ett 4c X'i
ir nppotte à li 6n de fa lettre
neàs tiics par les EvÈqucs pour
înconveniens Sclei abuiquipQur-
itre de la mulîque & des iniïru-
.ni la célébration de l'office divin.
/ait d'une Itttrt dt Mocfiiur Cuftr,
À Mcnfiiitr l'Abte Hicai/i.
•Ay !u h première feuille de Pétrone
J qu'on nous veut faire accroire s'eftrc
trouvé tout entieràBudc. Je ne fjai qu'en
dire, & je fufpcns mon jugement jufqu'à
ce que l'edirion eu Toit achevée.
Laiitance dt moriiiMi fer/tcutarum paroî-
■ tra enfin bien-tôt , avec les noies de plu-
sieurs fçavans. 11 a elle long- temps foui
la prellê : mais il ne reftc plus que li ta-
ble à faire.
Moofr. Gronoviui travaille k une nou-
velle editiondeCiceron. Il prétend qu'elle
fi^atres correâe, 6c pifle jufqu'à dire que
■ ' en a encore jamais eu de
bonne
On m'amandéd'Alcp, qucdesGemils-
hômmes Afigtois touchez de lacuriofitéde
tiStefles wiaes de Palm^in , >( aiovtîA
tfoavéguatre cent colonnes de n«i\>T« <*■*>■
e porpliyre , des temples encore eotiers,
des [onibeaux , des inrcHptioDsGicijucs S
Latines, dciquclks j'efpete recevoir bien-
lût des copies.
Livres nouvellement imp limez.
Catichifme, oh duHriae Chrititnnt , im-
primé par ordre dt Monfiigneiir l'jîrchtvè-
rjMir Duc lit Beimi , frcmitr Pair Je Fr*iui ,
Camtnandrur dii Ordm du Roy , pour Vu-
fage de/an dioctfe. In la. i Paris cliez An-
toine De zal lier. 1Û91.
Hijhire du fanal ilm> de nô:ie limps, é
le diffeia qitt i'ca aveit de finie-ver rs Fmait
les mécmieai dei Caliiinijiei, Pur Mr. il
B'HeÎ!, diMantpelSier. lai». àPuisch»
François Muguet. i6çx.
La "vit de/ÀinlJua Cej)s,a!ex, JeSaB*-
gin, BU de faini Facond , Religieux Jil'er'
ire de faint ^iu^uflin , dififie en deux li-
vre!, far F. Nicolm Roiine , Religieux du
même Ordre, DoUeur ea Théologie, de U
Jacuilé de Paris, îmi. à Paris chez Pierre
AubouVn, Pierre Emery, & Chai les Clou-
iObfervai,on,fommaire> furie,, iitsé'ii-
tlarMiians de nei Rois , tcurhani lu cleitâ-
tiondu mariage, qui renferment tomes lei
fetmaliiex, rtqiiifes peur la celebratien du
eiarimge, p»r Iti tdits,drcliir«iieni,f^trdsn-
ii/laieidtniisB.t\s, é-a'Téti rini,ui wit«.
BItSÇAVASS. ^
i & fiufituri queflUms imfortan
miiitrtdumxTia^t. T*r iîr.Ctut
, ancien Hatairi Afa^oliqutdtl'jtr'
-hé dt Paru , Frerurtur m i'O0ii»lité
Anhivéché , é- '* Cours Ecrlrfinjli.
In 4. à Paris chez Jean Baptiile Nego ,
rredcBits. 1691.
mens de Giametri», dans Ufqueli l»
10^ la pratique de cttttftitnci font dt-
■tes d'unt manière couru é-fti ioielli-
, far le fitUT du Torar, Ingénieur t^
ffiitren M-ukemaliques. In ix. à Paris
s,cieiine Michallet. 1691.
Confolatiou inieriiure, eu U lii/rtdt
■atien de J. C. ftknfùn original. Ira,
i'un Ancitn extraplaire ntuvtUimtnt
vert , flui ntnpU que les Imitations or-
,„. & «».."-". ,l.f.urU,f.„n,„
'.tr»bUs. Sectnde tditiBtt. /111.4. àPa-
ex Charles Robuftcl. 1691.
AVIS.
homme démérite ayant rept ordre d'è'
l'hipire d-jînjou , a formé U dejfein dt
'ifer en trois partiel. La premiirtrffri'
■a l'rflat poUiique lie cette province ; U
U l'ffia, icclejfajliquei é- 1" imlfiéme et
garde Us grandes feigneilrits, la aoblef-
■ lesjttrifdiclim!. Et cette dernière par-
ra encore ditiifée en cinq'livrt! , dentU
itr décrira tes principales villit » Itur
tiea, /car aceroiffemtnt , IcHrfDltct,
T T 1ï
*\6 ]OtH». t>EÏ SÇATAHI.
Tt , M Vhifitirt gmrJtlegijiie dti granit
mMifsni , itvti t'tlegr du ktmmrs itlibrt
pAT lu armti. Lt trtifiimt ftrMdtrameû\
d0tHAi»t d'Anjeu, dt l» Sennham^t, i
VêdmmfirtiiondtUjufiict, difarigiatit
ttHlrti jnrifdtiiioni , ^ deimagifiratt tn
filtrmhlti. Li qiiaCriemeJfT»difinéÀfm
•vtrfiié , à ['jiendrmie, f^ mux frtmmn fu.
fi fiai diftingutz pur Us fcitncii (^ fMrli:
énmx ans- Lt dernier fer» dt i» Mâirii
à' Angers, des rigUmms f»its four Uftirre-
lié-p'>»r rimieliifeminidts villes.
Il tft sifi déjuger qu'une rntrtfrîft de tit-
Ittttndnt ^de cttie imfortanci , »t f^nib
fait t^rt exécutée fans degrunsfeeeurs. Ceux
qui m peuvent donner font fufpUex. di eoi/i-
fnnniifner ht découvertes qn'îls nuront fal-
tel fur l'hifiiire naturelle du fyi , fut lt\
de U fondation des villes, de liur palier , dt
leurs privilèges { testrs gottvtrnenrt ,liienr-
luUires des Eglifei é" ''»* Monafitrts , iu
fortrniti dti fonvtraias de laprûvinee, lt\
medêillts, leiminneyis , leifeanx, luilS'
fini, hsfpirafes, les iafcriplims , les ton
teaux , {^ generaltmtnt mute farte demi'
fnâîret , qu'ils Adrrflirtint , s'il leur fiait
i Monfr. Peirineuu desNunlii, ei-dtVMm
Fr/fiJeni de U Prévôté d'Angiri, om m
fieur Himimt Imprimeur dit Roy M An^ifA
Mit Pilori.
■Ht
XXV!.
JOURNAL
ïS s Ç A VAN s»
Du Lundy 7 Juillet M. D C, X C 1 1.
i^aîrt de U Chine imdultt d» Lutin dn
Pert Martin Martini delà Cimftgniedt
Jefu!, far PAbbéU Pelitier , deuxte-
mes. In II. àPiriscficïCiaudeBarbiaBc
ArnoulSeneufc. lûji.
" E P. Martini Jcfuiteayanteftéautre-
, foiseavoyé à la Chtnepoury travail-
L^ leràl'inftruâiondeslntïdele;, ycm-
oyadix années entières à apprendre lalan-
le, Ecl'tiiftoire du pays.
La langue ell d'autant plusdiffîcile.tiu'cl-
aun nombre prefque infini de carafteres
ji ne font liez enfemble par aucunordre
imme les lettres de notre alph.ibet, &qut
jnifient chacun une chofcilifterenle.
L'hiftoire a clîê écrite avec la dernière
fclilé par des gens dégagez d'inrercft , B(
; paŒon. Chaque Empereur a choifi foD
■oie où l'Ecriviiin de l'Empereur précèdent
ir
p. Maniai apnt cfté vsip^cWé çaifet
^rs ea Europe , fe fcïvvt àcs \wî'
44S ) O O . » A L
Chlnoispoutcomporcr en Latin une decâi
qui conîiein la fuiic des Empereurs de
Chine depuis le commencement de Ici;
Wonarthie, jufqu'à la naiflànce de Jefui
ChrlA ; k. ïuroit comyoté en deux autrt
dccadc; le celle de cette hjlloire julqu'l'
temps de l'irruption des Tsrtares, s'iln'a
, voit elle prévenu par la mort.
La traduaion que Mr.l'AbbéleFeletie
en 1 faite en notre langue , duitellre d'au-
tant plus favorablement reçue , qu'cllcDou;
apprend une hiftoire qui n'eDoit point du
tout eorinuc en Europe, &quiù larelërie
de l'hjitoire lainte , lurpalTi; en antiquité
Il y a dans lu premier livre de cette décade
quantité de chofes curieulcs fur l'ide'e qiK
les Cliinoisontd'unprcmierellre , lurl'o-
pinioQ qu'ils ont de la création du moade,
&dii déluge, & furleureronologie.
Quelque abondante queibic Icurlangaei
elle n'a point de terme pourexprimcr 11 na-
ture de Dieu. Il eft pourtant très probable
qu'ils en ont eu une connoilTanccdiftinfte
vers le temps de Noé, Se qu'elle s'eftunpcu
obfcurcief ■ •■ ■ ■
Quelqu.
momie n'avo
?; d'autres ej
Lazard.
Ce qu'ils racontent dudel uge n'efl pas af-
£z clair ùO\iT ;oger certainement s'ilsTont
;eparlafuiiedcs
cs-uni d't
cru que le
point eu de commencemenrt
ont attribué la produ<5tiDn au
BEI SÇAYAHS. 449
édepuis. Ce qui parole plus certïia
a te metrenceavirooiioii mille au
Irc Chrétienne.
ttrivaillé avec une raerveilleurcap-
1 3 la cronoiogic , & en ont fondé
utations furrAJîronomie, parlef-
il paroir que Pobius leur premier
roic troismîllcansavaQtUDaiilânce
eurdu monde.
cconnoifTent un premier homme:
ne conviennent pasdelimaniereds
ace. *Car les uns le font ibrtir d'un
nC la coque fut enlevée au ciel, le
répandit en l'air, Sclejaunedcmeu'
erre; iltksauCresIefantrartird'ua
^s articuler rien de plus précis de
»ine, II fut fortfi^avant danslcsMa-
oesi maisonnef^ait comment il lc3
i qui donna le nom au jour & à la
qui compofa le mois de trente joursi
oit Tbitngaa, & eut plulieurs Tue-
, defquels les Chinois ne débitent
fTuré.
l'iU publient de Fohius leur premict
■ur, & de ceux quil'ontfuivi, cil
irdespccuvespluslblides, Sceftcx-
îla tîntiece livre, fcdanslejocuf
Ht la maiitre d* bien vivrt. Tntiuit it
faim Bernard. In ti. à Paris chez
Charles Robuftel. i6pi.
L'Eftimeciue ce pctiilivrea méritée, l'i
fait traduire en Allemand, en Italien,
6c en François déslccomraeacementdufie-
clepifTé. Quelques-uns l'ont attribueàlainC
Bernard: mais le ftîle fcul fuffitpourfïîfc
voir iju'il n'eit pas dclui. L'auteur, quel
^u'il foit , l'avoit comparé four l'inrtru.
àiond'uaeReligieufe.àlaquellcilrepreJcn-
te les obligations Se tes devoirs dcAiReflst.
avec une ferveur qui donne lien de eroiM
Jju'il en eftoic lui mêmeparfaitcmentper-
iiadé.
LesConreils qu'il lui iJonne dans Icschi'
piires où il traite delacloture, desrisîoo-
moderez, & du foinclcplaireauif Koromec
par la beauté', montrent que le maniftere
où elle demeuroic n'effoit pal des plui le-
RtCHeil de ftcreti tmtthant lu Miittint.
tprouvtt. tn quxtitiii de maux qui Mtri-
•titntau curpi humi^tn , infuvtur àii fan-
•erti far lej fains de MadimoifeSe i'Ait-
*w^B(./n8.àl'arischezM.Vai)gon. 169»,
é.
fcn que ces rcmcdes^Y^'" cftéeprou-
m vez par des çettotraW B.iaacitJ.wcV-
fntcs, l'appUcaûou a'cQ ô.ai.'t ^'^^ ^^'^^
s 5 * V A n a. 4f«
SèremineDt far loate forteifert-
c avoir cgard aux temps, aux
> ot auï pcrfonnes , 6t confulier là-
) , ^utndoD le peut, les maittes de l'art.
ithec» ma^n» Raéimica , de Serifiori'
I &fcriftu HeirAicù , erdnt Mlphûit-
* HtbrMCt é" Latim iigifiii ; in qurn
oplurti idmlidim inttrftrmturdiQtr'
tùnti ^digri£!enej, O^. aaSori D.
lie BarnlocciodiCelieno, Cong. Saint
m. Rtform. Ordinh Crficre. ^ S. Se-
flixni ad Catacumiat Abbate. In folios
lel. Roma. £iiTypogTaphiaf»cr*Ceng.
frofaganda fidi , & le trouve à Pari»
SI Thomas Moete.
E célèbre Abbé qui leu !a fatisfiflion
ie publier une partie de ce grand ou-
!, Bcdelairter l'autre achevée avant ii«
, n'a point trouvé de titre plus pra-
our en bien cuprimcr ledcflcin, quff
de grande Biblioteque ; &L pour le
X faire entendre, ilTacomparéàceluï
if iath Sepher , c'eft à dire Ville du Li-
que les anciens hibitans de la terre de
in donnèrent autrefoisàla viliedcDa-
en coofide ration de ce qu'elle gardoit
chines où le» préceptes de l'art mili-
rftoient contenus. Les Do£teurs He-
: aflbrent que le foin que les citoyens
udefortiÉer cette ville Tut tO"itt%\ev
Jjîi""/'» procedoit da àetiitcoft-
I
^^^^" - Journal
■fermer ce livre qu'ils croyoieot les devoir
rendre invincibles, Se que ce futpourcdi
que Caleb ptomir Axa la lîlle eamamgci
celui qui pourroit prendre Dabîr, commeJl
eft rapporté dans le quinzième chapitre du
livre de Jofaé.
. Sa comparaifoa ell fondée fur la peine
qu'il a prile durant plus de vint-cinq ansd'a-
Diaifer L-s ouvrages des Juifs, ces premiers
Et plus irréconciliables ennemis du Chriftia-
niïine, Ecd'cQtircrj commcdc leurs pro-
pres arfeniiix , des armes, pour les com-
battre.
Sixte de Vienne, Genebrard, Buxtorf,
&d'autres, avoient entrepris quelquecho-
fe de femblable. Mais ceux qui mettront
leur travailEt le lien dans une julte balance,
leconnoicront qu'il ae vite beaucoup de tau-
tes où ils font tombez, 6c découvert quan-
tité de chofes liiez importantes qui elloicnt
echapÉes à leur diligence.
Les noms des auteurs font rangez dans
tous les tomes félon l'ordre de l'alphabet,
avec leur pays , leur naiiTance, leurs em-
plois, & leurs aftions. Le premier tome ,
oulapremiete partie, ne contient que trois
lettres. Mais parce que les livres dont il f ell
^arle'. auHi-bicn que ceux dont il cil parlé
dans lesautres parties, reol'crmcni lespluï
extravagantes opinions des Rabins, noite
auteur a fait de fréquentes digrelTioiupout
Jc5 réfuter.
11 en fait une dans U ^V- *,i..^iw*^
W
s a ç A T A N s. ^ff'
Clivantes fur le iiïrc d'Abraham furnoft-'
mé Peritfol , dont je parlai dans le Jour-
nal du 8. Juin 168IJ. J'obfervaî îlorf que
le titre cft Epijiola viarum mtinji , te
•]u'il efl rempli de fables inventées par les
Juifs, aa déshonneur de notre Religion.
Peritfol y dît qu'en lyt^.. un Juif envoyé
d'Arabie à Rome avec une lettre de créan-
ce da Roy de Portuga] , y demanda du
fccours au PapeCIcmcnt Vil. & lui pro-
mit de rendre les Chtêiiens maîtres de la Pa-
leftiae.
Notre auteur découvre plafieun feufle-
tcz répandues danscette lettre. Unedesplus
grandes ell quePAisbafladeuravoiteftecn-
voyéau Pape par des Roysd'Ifracl, qui ha-
biloicrt au delà du fleuve Gozan. La vérité
eftquc la lettre fu tprefentée par D. François
Alvarei Ambaflàdcur de Jean Roy de Por-
tugal, E; qu'elle avoît elle écrite par Ds-
ïidRoyd'Etiopie, communément appelk'
Prêtre -Jean, qui habite non au delà du fleu-
ve Gozan , maisau milieu de i'Eiiopie , vul.
gjîreincnt dite AbilTîe. Ce Roy n'efloit
point Juif, mais Chrétien , & reconnoiflbit
pourlefpiriiucl le Patriarche des Cophtes,
il n'yapoint de Roys Juifs ni dans l'une ni
'^ns l'autre Etiopie, ni dans celle qui ...
^'ancien pays des Calde'ens audelàdel'Eu-
Sard&duTigre, nidanscelle qui eft l'A-
ide au delU du Nil.
jshpageôj. & danscel\esi^'a\ÎM\ii
vrtéd'un JjVre qui cont"KiiX.ûM
it-^
L
fiiticé de vaines imagiiiatïoBs coud
proJuÛien du piemier hooinic.
llyidei Rabins qui di&Dt qaeE
formi un corps d'uae malTc â prod
qu'il touckciic au ciel, &s'éteiKioîc i
Tient jafqu'àl'Occideat. LesAogcsc
de fa puiflànces'adreflêreDi àOica,q
faire cclTer leur crainie, mit à ni
h tefte d'Adam, Ëc redaifit fa taille
coudées félon quelques Doâeorsju
àbeiucoopmQinsfelondautres. ils
venté mille autres rêveries fur la 6
Iba corps, fur fa circoncilion, fur
micrc femme nommée Lilith, quiay
formée conime lui du limon de la te
fe tenant d'une extraâion aufli «lei
lui refufà de fe foumetire ^ fou au
s'envola en l'air , Se refufa de rei
&vec lui , quelques otiîces que les An|
fenc faire pour la reconcilier avec fan
Lei mêmes Doflcurs l'ont chai^édc
atroces, Scdonrlafeulepeofeefaittii
mais ils ont feint aulTi quekpenite
laquelle II les avoic efiàccz avoit ci
ftere, que fa peau en avoit eftéperct
me un crible.
Ce qu'ils ont débité au fujet de 1
n'eft gueres plus fupportabic. Car
tait paiTer de fon corps dans celui <
ham, ptiisdans celui de Divid, 8c es
celui du Mcffie. Ils ont une traditi<
compofa un Iwie (^ii ^^a teVûl
puisâScts. jH
» . , s 5 A V . >. .. ,
Fotrc auteuc employé beaucoup de
à monirer combien peu de ibiidicé
ns CCS penfées, touche l'opiniou
idamites} & ijuuicàladoiftrrincdup -
r homme, il copie ui>|alphabeci]ai i
ttribué, & (jaienpcJQtaubasfoap .-
àUbuitiémecolonnedck Bibliolet i
'atican.
iques Boaaveoture H
gieux MiniiDc . ùt im^. - m
i. plufiears alphabeu, l,w *ii
tro ave an fous te nom d ..daiL.
; paiTc ce que notre auteur racoi.... ,a$
gciiS. decequelesDotleursJuiisOM
nté de ridicule touciiani le fleuve Sa-
ioD. Jcdirai ièulemeni que Lucas Hol-
igsafait une difTertation fur ce fleuvCf
rimee parmi d'autreitraitez de Léo A[-
\s. Ildit en1apagC44o,queGozaaD'aâ
nil1eii?e, mais uoe cantiéc} es quoi
icertiiaqu'ilfe trompe,
a expliquant à la page 441. EtanxAiï-
ea, Ic&jccdolifreiieR.. Elias Lerita.
riiH'titre, MazorethUammuofdh,
dire irnUiian dtt traditimt , 5c qui
rien autre chofe qu'une ciiu()ae l£r-
i la leâure du texte Hébreu de l'Ecri-
, il fiiit une aHès longue di&itation
'origine des potHta& des accens, £c fur
orilé qu'ib ont dans les Iwies ùiatx.
juntileurar^ine, il remu^oequ'E-
Leviu cft le premier quiakarnBD&<v>'
jiats gai Jën-caC de Toydk» teu ^
Isitgtie Hêtiraïqiie ', ôfif'tflté "î
l'année 5-04. de l'Ere ChictienDc par lesH
zorcths Je la sille de Tiberiade. ^
Bien que cette opinion (bitiuivic de ftîT
peu de Chrétiens, cllea pourtant eAéieDuc
probable par Bellarmin entre les Citholj.
ques, & conltamment vraycpar LouûCa-
pellc entre les Proteftass.
Jean Buxtorfaeu une autre opinion, qui
confille à dire que les points n'ont eitéajou-
tciiuteilcHebrcuniparMoilè. niparlei
Mazoretlis, mais par Efdras ScparJescol-
Icgues, au retour de la captiviiê de Bi-
bilone.
R.Azara de Rubel: remante plus haut,
& veut que lespoiots xyeat edéaurTianciec)
que la langue Hébraïque i mais que l'ufigE
en ayant eAé aboli par une longue luire d'afl-
nées, ilaiteftédcpuis rétabli.
Après que noire auteurapcopofé ce
fereos rcntimens, il expliquelefienpi
propofitionsqui fuirent.
La première eftquedcslcteoipscl'A
il Y avoit des voyelles dans la langue He-
braïquej fans quoi il auroitelléimpoffible
de la prononcer.
La féconde , que ces voyelles n'eftoient
pas encore écrites dans les livres iàints au
temps de Moife. Laprcureletircdclatra-
diilon des Juifs , qui gardent dans chaque
Sioagogue une copie des livrei de la Loi.
parfaitement ttm^\ii\ttiVoû^'oali & qui
eAfanspoiniE.
DliSSAVANÏ. 4
'oyelles pouvoient nciamoins eS
esce tcmps-Ià dans les autres IÎïk
ki'ïutremenC U langue auruii e
ne. Se difficile à prononcer. D'un-
l n'y aïoitpointcudeiroyellcidai]»
■c, dleauroit efté fujette à diïcrt
les contrafls auraient reçudcscx*
is qui auroient caufé une infinité de
roiiïc'me propofition cil que let
[ai fe trouvent aujourd'hui autes-
cu , n'ont point elle inventée ptr
orcths de T.bcrisde. La raifon cil
bit mention dci pointi k d« acoeni
Talroud de Babilone , commeoctf
la ûecle avant lc«MuorcthideTi>
^triéme propofîtiaa eÛqu'ftvaqtU
ede J. C. Ici livres Hcbrenz de l'Br
noient dei point» 3: des (cceoi, à
ifftk de l'eiemplatre gardé dm* c|u^ fl
ig0Çue. Lapieuveeft, quepcaduit J(
u liibtt le livre de la loi écrit fàni ft
Se Tant accens an retour de Babîlone .
tes l'expliquoient au peuple enlan-
.daïqueenie li&ne daoi des exem-
luiavoientdesacçeos&despoints. £
itàl'aucoricé de cet points&de cea
' notre auteur tient qu'au tetnpf
r ils lîxoiencleveritablefcnsdatex- i
eu , Se pouvoient pail^pour infpî- 7
Dieu ; mais que depuis a, mort do. '^^
iiê ont e&é tellement cknwn*
<lc pteadiç de l'argeni pourei
ture, ils permettent d'en pi
feigner îes points, 6c que le
imprimé uns poinîjcft eaiiei
Ëliu Levica, âl'occafion
■cciusacompofécette diflè
imfoadu avec ua auire Eli
' îdoiretkiielacronalogie.
jrriire: TndiiiendilnM
M d'Elu.
-, Les ThslmmJiftes ont di
FAncieo Prophète; E^lcsplu
^cHi que c'elloit un autre E
nvit elle trop hardi àprefcr
B^W. Ildilbirticielc mot
Wmx mille ans, fi^svoir deux m{
I )fc , deux mille Tous la Loi
m !c MelTie. J'ii cxpligu
« opiaion dans le fécond j
née, où j'aidonnél'cxtrai
f.'eduPerePezron.
, Enlapige ipa.notreatitci
I^Fricre compolée par R. Elie
oùvini-JeuxAiseï
s l'antre félon roi
[ feitres , avec cette fori
-tfnili; & en sioute nne ai
tirée d'un mînirCcftt coté^'
«<q«c du Vatican. Dcctti*
Kbnx leitr
u E 1 s î * V A N I. 4J9
iKat infère qael« JuiftaroienccoDQOir-
.nce du miftsre de laTriniic , îc înTO-
uoicnt lei bienheureux erpetts.
Il pttad àt \i occafign de fiire deuxdi'
reliions; l'unerurhnïturedâs Anges; 8c
autre fur celle des démons , félon ki He-
rcux. Il paroit parce qu'ilendit. que «*
laitres de laSinigogue tiennent IcjAneet
srporelt, Bc capables des pcches les plus
rolfiers. lUneleurdonaentpaioeininoiiu
es corps à tons , mais à eeux teolemiat
ont Dica avoit créé lei am« le jour du
abat, & aufquels il ae voulut point for-
set de corps, ponrnepoiatlrivaiilercnce
empïdeltinéaa repos,
II) lesdivifcnt ea dixcbicurs&leschar-
;ent non feulement de h garde des hommes,
nais de celle dcsanimaux, & dcseftreiin'
ênûbles , & les font préfider tour à to«r«ix
icures&auv jours.
A l'égard des démons, ils fe perfimJent
|ije leurs corps font compot'ez de fea Bc
l'air, qu'ilsboiMBt, mangent, croilTcat,
e multiplieec , & meurent comme les hom-
ncs.
II n'y a rien de plut mondracux que re
[u'ils débitent de leur origine. Car lea lin»
eur donnent pour père l'Ange Samael qui.
nonia fur le ferpeflt pour approcher d'Ere ,
« autres Adam , & les sutrcj d'autres de.
aons. je palTc une infinité de remirt\ijes
joe notre aatcar fait for ces ex\.tisî%^^
rt imgffinacioas des Rabins , çcftiï 'gtmï^
V X c^
iV
quelque chofe de plus folide qu'il ai
touchant les tables A Iphoniines.
':.; Ce nom fut donne à celles que R
f. V - Ben Sid drcfla en 1 1 j*i. par l'ordre d'^
y.-' fe Roy de Caflille û de Léon. Quati
après R. Judas Ben traduiiit en Latin
commandement du même Prince les
vres allronomiques d'Avicenne, 8c c
vit les 1 022 étoiles fixes, rangées fous
rante hu it afterifmes. Notre auteur ne
gage pas à faire un traité d'Adrono
mais pcrfuadé qu'un Théologien ne
roit jamais rechercher avec trop de
rinteliigence de l'Ecriture, ilramaflî
ce que les Rabins ont écrit fur troi:
fages du livre de Job , où il eft parlé des
les fixes.
Quelques pages plus bas il découvre
ritable oi ij^ine cic la iccïc de Saducéens.
tigone qui vivoic trois cens ansavrtnt
donna entre autres préceptes à fesdiici
celui de ne pas rcliembler aux fervireu
fervent dans l'aï tente de la récompcnfe
V • .^ i* % i
ne» S s A V * K s. fte]
relegrand, untempkfurlemoda^l
re auteur demindelïpirmi)cijuiâ»|
'here{îedMSailuceens. i\n'jenavqàÂ
Ures, fifavoit celle des SamuitaiBcSS
et Cutéens , celle dis Carraïiesi ^9 '
L^uc non. Cu à l'egxrd des SacWi
mais Payens ÎDfeflez de dif&reiU
eura. 11 cil vrai que les 5aniariC^4U
ient le Peouieuque, & obfcrraiej^
remonies Judaïques { & aS-roicnt (^t}
es fur U montagne dcGarizinn , m
toit des Prêtres tirez d'entre kl
EcquiTa vantoient d'cftre les enFaa*
tiiarËbes: mab au fond ils cfloient
U- ■■- ■ ;
^gard dei Cumïesi, ilteftoientte-
I Sadocéci» . & «voieiit VPO'*^ «b*
ncntileic doOriae, cSMmetttoc
atpnpen&i £c dei peiaci(-& ene^-
luurrcâùm.
mtaïuFlurîfieiu, auxScribei, aux
ic^, aDzEffîenit&auxNaxirénUt
(bat condamnes comme Hérétiques
icun endroit de l'Ecriture.
page4of.&au)£raivantes, notre lo-
tite du Targutn , ou de la paraphr»-
kïque faite par Ooke)oi qui aroîe
ie culte des idoles pourembraflaU
m d« Juifa , & cooça une hoirear
raniiine qui alla }u(i)tt'i moseavL
l'ii aroit re^u de fci MltUi.^Ate
y î v-^
■s appremé que Ici premiers qai^jpàl^
1 uJBge des caraâcies de cette liagA^
' des Juifs dcfcendiu dciMoiTcde SpU
> GtïblisàSonctno, ville du Duché da
; lii coraœcnEerenl à y travailler eo
Se de U tranlporiereot icuiactàpJu-
autrcsvillesd'Italie.
GcrfoD BU de Moilc énblit uaelm-
rie à CoQAaotinoplc , & vécut juC-
licl Bomberg DatiEd'AoTers , eneta*
leàVcmfeenifii.&yreuflit tnieujc
al autre. PJuiieurs autresoncfïiide-
[d»pagei*prd>8«HtlQ0Bhitftflftd'a-
«rfiobdciSsptanw compofitoittQfK
Mhûnid* chou*, que leiuittqHMidBL
Mi*dU«K fitrotte «crfio»,. ftor
^itaf
K.piga'471. iln..
» ik-reatt vnîrëqiblBaoqarloiftip
bne d'AriAate. Qii^lqiiMi-iKu d'eus
ident qu'il cAoit né de k bauBOI
ï^Sc dwuaiadet enfiuat do Cohk de k
de BMivnÎB. £f uitr» di&OË 4»^
itpu Juif d'origine, miù que fnr It
& vie it embntOà leur rcligiM. lU
vt qa'ii irait pris tonte &?UoEo^l&ft
nv de Salomoa troava âm^3>.\^^*
V ♦ " iit
Jem lors qu'elle fut pnîèos
zi & qu'eafaite ii la aroie bi
pi kirc honneur de la ûgeCê q u'i)^^
n . liiajauTcnt CRCoreouepourjuH
fier lou rhangement de religion , ilecriti:
à Alexandre une Icttreqot «It tranfcrite tou-
te entière daus cet endroit de la grande Bi- 1
bttoteque, &oùIcsRil)iiisluifontdùeqiic 1
laLogiquceSuncînîqaité, quelaPhilofo- j
phte c:^ Rienfongerc rompeufe, diqtK 1
îe iQiIheur (ombe ■" eax qui l'apprca- 1
nenc, parce que ; oyedcUdirpuiei';
rontenenfer. Ni ceur l^itîcile l'^ij-
logue des livres an. te qui ontefleifA-
duitsen Arabe , au ei rbreu.
A la pige 4S6. il patlt. Je la Ghcnure, où !
l'on voit tout ce que i'efprit humilii eflca-
pablc de produire de pluiextravagïntf^ lii^
plus ridicule. En voici alTez de cetic pif-
roicre partie. Je ne Tqaut ois pourtaai la Ënîr
&R9 toucher la coutume des Sinagogui:>
d'Icalie.qui aux joure des expiations cotifci-
fcnt leurs pccbez à Dieu iovs Dnefotiaulf ■
vague, génerale.&unitormepourtoutcf
tedegens, jeunes , vieux , homme^GcfJE
mes. Les adultes la rcpcieoi cinq tois cti
jours-là.
L'extrait des deuic autres parties fenk
premier article du Journal fuivant.
XXVII.
•'JOURNAL
•S SÇAVANS,
Lundy i4joiIIet,M. DC. XCIJ.
ihicn M»pi» Raiiiiût*, Àt Serifte-
ittà-firifiiiUeèraicù, trdint tt^hm-
ito Htbmitl & Latini dis'Jli' ; in qu»
iplures idiatidim inie'ftruntur Jipr-
iioti ô" di^TiJfiOHii , O'f. uaSart D.
lia SArielaciia dt CtUeua , Cen£. S.
'n.Refirm. Ordiah Cifiirt. é" S. Si-
Uani ad Catatumém Abi»ti. Infalia.
I^.B,emt ExTyfagrtphiafacrAdng.
fnUS'Md^jUt, Bt te uoan à. Bu»
A Stcoais partie de lagnndeBïblio-
te^oe cootieat ûx lettre* ia l'alphi-
bct Hébreu. Bvtolocciui rapporte i U
loatriéme, ce ^ue de nouveaux Rabïiu
ilitjuintlefêpcie'mereriêtducinquan-
inieme Pfeaume , feloa leuriniaîcie de
ter,eari;ignent de U conception de D^
inilcpccné. La manière dont iltreo-
Dt ell d'autant plua czEnordinairei
l'imagiocut que [eHZ^M père, com-
in adultère en rcDgcn^ma » ^«
»!iv j u 'il J'eagendrtft ib & ït&i&K ,
y s "^-
meal
J O U « (f *
Kcro;r°'^ iK l'engendrer que d'une A
i la pudicitc! de liquelfe il avait tenc
pièges.
Cette noutfellcejrpHcatiorLfeniblci
lidofhine Catoliqurdu péché origvK
pour cela notre aiueurexainineâ lésai
Juifs ont reconnu la reri té de cette do£
11 le perfuade qu'ils n'oat leconiitt (
matériel du pcché originel, <]ui ce
dans la concupiiVencc qui poxrc air
Gc qu'ils n'ont pas reconnu le formel
confîtle dans la privation de la juf^ci
gineile.
Notre auteur demande lî le, '
Mcmréquclqu'undupcchéongjn.
pond qa'ils n'en ont cxemté pcrii;..
qu'ils ont feulementcruquelaconcup
ce avoir efté amortie dans quelque)
commedans Abraham, dam Ilâac, di
cobidansMoïlc. dans David, Bcdam
quei autres, dauslciijuelt ils n'ont pai
àe reconnoitredcsdctâats trn conCdn
Ils n'ont pas compris Jeremte da
' , bien qu'il aflure lui même
'( r^Ki/'ié tiét le titBtrrtàÊM
nombre.
long' i"»"""
i
s î A .
fia , de même que quinticd d'autre» de)"
nouveaux Kabins, aurqueiks jenef^aurais
donner de place dans cet extrait.
Les Pleaumes ayant cfté en ufage parmi
la Juifs , aulH-bien que pirini les Chrc-
ticni , pour publier la grandeur de Dieu,
pour invoquer fon nom , & pour le remer-
cier de fcsgracei, ils ont fourni de maiiera
à une tolïnire de traitez compalcz
Auteurs de l'une & de l'autre Religiun, fi^
leur nombre, fur leur ordi», fur kui
tour, fur les cérémonies avec lefquelks
edc chantez , & fur lei divers inltnl
donc le fon û efle joint à ce chant. ,
:oloccius remarque que parmi
_^_ I y avoitde trois fortcidecesinll
taeat , fçavoir ceux qui rendoieot leur
par Icmo^en du vent dont iiselloîent r(
ptij i «ux qui le rendoient par le mo
de leur* cordes, tors qu'elles edoîenC lOf
ihees ou de la main, ou de l'archet i
ceux qui rendoient le leur par ic moyen
Làtons, Ecdcs autres corpt dantilseltoi
^^ppex.
^^■|Ëa traitant à la page 3 13;. Siaux fuiv!^
^^K, des foixame &: dix i'emaines de E
^Hrl , il fait 11 cronologic des Rois q
^^Klt gouverné les Juifs depuis la
âiondupremierTemple de lerufa
qu'à celle du fécond, félon la craditioa^
^abins.
^^Kr eu /et Juifs avoient acctiûnub^ 4i
tear.
m
} a V tL it A if^^
rliftte dcPâquc, ÎI traïtciFbt
ir année, tant delà Ibliire qtie de
ËLi première avoic douze mois, cintjo
AcuK jemiines , &. un jour. Quiot-
l^urs, clleeoivoit jâf. Se Jîx heufCi.
tic temps que le Tolci! employé à p4]
r le zodiaque.
r Jules Ccljr donna celte aneée aux
;, ifuiivanT cela D'en avaient poil
nreglee. Etceticannecacitécau
Bfqu'à la retormatioa lâiie par l'sut«
k Grégoire XIU.
L'année Lunaire n'efl pis ['efpaw
'.use employé à parcourir lei doua^
■ du Zodiaque : Car elle les pato
■iQ[- neuf jours. Maise'eftl'efpaceqii
mployeàpircourir douzcfoiïcnda
lesi 8c cette anuée-là eft de ir+ji
i te divUënt en douze mois'lititai
sfont de trente jours, !t
s de vint - neuf alternatiïemeat ;
rcmiers l'ont appeilezpleiQS, Sclei
y a deux fortes d'annéct Lunaire».
Jicre citappellec commune . 8t eûi
e ièloa les Htbrcux , de ^{-4 }<
ithcures, iSjé points. Laieco»
_^ellée pleine, ouîntercilaîrcdcefti
OJiiedejSj joursiii heure*. Se fSçpoi
■"r les Hébreux divilcnt l'heure en I
a-JM lira ^ue ooui »c la dJvJ
î les années Liiniires font corrigées
nrcrcahrion , & deviennent à peu
ilaircj. Je dis à peu prés, p.irce que
îSûlaircadîir jours, vint S: une htu-
L3o4poinrs pliisijue la Lunaire. Ces
JTS , vint&une heures, Stio4 point»
1 trois ans trentedeuï jours, quinze
i, &ÛII points; ce qui oblige alors
■caler un moif de trente jours , & à
'année de treize mois. Apre's <iaoj
IX jours , les quinze benres, fie le»
linis qui reilent, font l'EpaiSï , qui
ervée pour l'innré fuivante. Cette
îftircQ ipinsfcptannéei iatcrcalai-
!;.'t(p3ce compris en ces rj ans , ell
é le CîcFe de ipajis ; duquel depuii
sjuifsonteul'uftge, îlEonteuaulîî
gle certiinc d'intercaler les mois. Se
lire les uns pleinsS les autres creiiï ,
ptir l'année Lunaire à la Solaire par
yen de l'intercalât ion , dont Barto-
1 donne Jd la metocFe ptr deSTUlei.
' Jtfift M te ftrvoiCnt ^nt de r'tméff
e , i laquelle ils dmiitoiein qattt*
lenccaieas dîfiéieDi. Lepretnier^nr
lii de Niraa <n de Man . faililtt le
leacemeiitderamxc (ht règne. tcArk
Rois comptwent toSjonrTlmrnjèè
miticDqinc au ptemicr de Min', dt
[ue fi uD Roy cftoir pirtçiM l H eo^Oi»
au mùit dejanyier, Kçipsnn««T^
& h fceoade commençoft'
i cMirs. C'eAoic Tuivant cette
diioicni les contrats.
t, laée Ecclciîaftique commen;ct
-, jourdinjucl fecotnptoieiit '
* :F3quc ïui^uatorziénicile
>■ la Pcncecoftc cinquante ji
jîémc mois , le jeûne delà tupCui
auiuatriémc, le jeûae<Je Udt
-' n Z~ Jcrulalem fous Nabucodoni
■^•Ift^ XiDp9 dcpuù IbusTite au
*}bi âuR du teile.
.J^ L.~....ée àci Dccîmes commea^i
, ^rcmierjourd'Elul , lud'Aouft. Qu«J
t|Ubias en rejeitoici t Itf commence!
CTC premier jourda .nois fuivant i-qiL
^ifcri, ou Sepiembre, C'cfloit de U
'4es Juifs coropioieot le règne des Pri
étrangers , les années de la cteitioq
raondc, celles du Tcpos , oudufabat,!
(Je l'induigcDce , eu laquelle les efet
efloient mis en liberré.
L'année de h Decimationde^arbresci
meni;oit au premier jour deScevat, oi
Bartoloccius parle en fuite fort au \«
au Caleadrier des Juifs , en infère une
pie dans cette feconJe partie de la Bih!
theque , Si fait deflus quantité d'obfer
, A U psgc 71Ï. iV commence à expli^
Jcs tercmonioi qu'vVi ooîttvovcw. ^'454
cc/e6ration de k tèxç ie Î4<ïi« . "«^ ï
E « s ç A V A N s. 473
X lequel ilï cherchaient le levain
lu les coins de Icuis maiibns ; le loin
tféinmei prenaient de pceparei la
re, & demeure le couvert, peadant
jortinaris ï^lears cofans eAoiect à la
^gogue. Nâtre Auteur {oûtient que
K Seigneur obferva avec ks Afàttet,
t ce qui eftoii prefciït p^ li loi pour la
bration àe cette tiu i qu'il la célébra
lâme jour que ksjuifi, làujcnantici-
le tempi , r^aToirlequatorziémejour
> lune, Se que le Icademain il Fut cm-
i, & fkit une force iuveâive coQtte An»
icde Dominis, qiiifoûtieat que J.C, ne
igca paï l'agneau pa&al, oiaisACfcule-
icun repu ordinaire i Ëcc'ell encet en-
ic qne ^nil la féconde: partie de lagrande
atroil:cmee(t dediee à Chacles Second
F d'Efpagne , Se ne conlienC qu'une icc-
de l'alphibet. Nôtre Auleur y fait qus-
c-huicdilTertitiion] l'urditierenii'ujeu,
.]K«a « ww iJu- l'sBiiqnice te iaiioguc
nique coatre Ici Sirieni {c les Catl-
!•{ nncfurlepayidc Jti^ai, qu'it^eat
i du tcrritoiie de Jéricho t une fat k
3nlc. ou latiadiiioaKppeUécHiJcnat
cft un livre qui ^ale pr^ue en^roC-
' l'Ancien Tefiament , ^ dont il cft
é dtat la 146 NoveUe de JuftiaicD ,
le Dom dcDeuterofè.
làladofc en fat Auteur. Utf^'^
ùi fiujttf i'ourragc fut cptUQMCÂ , iç^
474 J o " «
<]uïnJ il fut ïcherc. Birloloccitis'fulFf
moD de ceux qui ticnaeDt qu'il tut adi
l^ain89.<icrEreCbrëticnnc. Tgut «^j
I f elt traicé Te réilaie à cinq chefs.
W . Le pTcrnier contient les cxplic ~
I pies de U bouche de Moiïe,
I BU cxprefTémcnt, ouaumoir
I dBnsl'£crl[ure. Le iccand. le$cc
AfdoDDces par Moife fur la montagne de
, Sina. Letroiliéme, les jugemcns SooE il
ft-js poincde traditiuacetiaine, Ecfiiilel-
quels les fentimens Ibnt parlagei. Le qui*
triém«, les onionnances faites par les Pra-
pfacles&par lesSagej, pour lervirconunc
t lie rempart à la Loi i Se le cinquième. Ici
LeoÙEumes approuvées , £c ^u'il u'eft p«i
I L'ouvrage elldiviré en pluCeurstraiiex,
p&jqiie traite en plulieurs cahiers, cfatque
) cahier en plulîeurs chapitres , Se chaque
chapitre en plulieurs maximes ou aphonie
oies. Le^ftile encllélegaat, RiiiscoDcisï
I Abfcur, rempli de termes éloigner dcl'U'
fiige de l'CcrJture, & dont lo lêns no peut
éfevaifénBont entendu fans commentaire.
BartolocciuE tait l'anatifedececouvragCi
I caire dans le détail des traitée, descahin
desdiapiires. Se dei aphorifmes ,
One liitedescotnmentalresi à quor ila)<l'
les éditions , dont la première hit filr
■ Kaplcs in folio en 1491.
' Hakkadofi: ente\çcvi\onç,-Ws.OLa.W(a«i
lApuis qu'il l'eut cotûçofe.tfcW\-ààft^
jwrage.
ahiMta
'Il
.VANS. 47f
lûâcurs Juifs dans ccpénibleem-
csfa mon R. Chanioa fut mit ea
LtËicdel'Academic ; Scalorilei
|uL^ comaicDcercnc à écrire les
non uimprifèj dans II Mi&na , Se
Fcatleiiom de DaraïJEiioih , quï
KhtioDS ecnngeres ou extrava-
iMifcna Se les eitTavagintes, il
: IsGhemare, cjgi eilcomaicua
t du Dioit d« Juifi. Car ce
tifartieSi la Mirent qui cil l'ait-
, & ]a Ghemare qui en ell l'ex-
ïcces deuï parties tontlcThal-
witRhtTb aloHul^w iboiid^M
b, «ftifikiBg, qu'il t'Mearfd^ini;
l'io^n'à Ué6i. Ouilcodiaieiier.
kféaàa» Bt inJonàenie» àtm
agatd» dai»ianadcOt>âmflii
H«rfagnainirl«Uifatt.. ou l»
uMMOcbe jèvIcfiieBC par Moïlis «
aa»B Tuait» , Bl' cmnmeiMeii
HruoMccwaasavaarJ; C. Barto-'
fnt )et dénombrement deptuiA»»
ictnMiiTiifque* à HakkadoJc. -
pet totenC nommca Amomïtotilt
csu> qui enfeigBeren» )» iiMii*>
nllies par HakkocM:. * ^ Mi
J«V U N A L
tes école; du territoire de Bibylone, t<.r:
tre cafuiic dans ud long dilcours , o,'
parle de h hjine que les Juifs ont cou i.
contre !es Chreticot , tics mauvais lui'.
mensqu'ilsleuroatfaiis. &d(rceQxqu
Oui re^us d'eux.
. Lestaitslesplu: importins contenus dv
i ccdifcourj font que les Juifs furent chsii
L de Rome par TiL>ere ( que Jcrurileni <<
F JécruiieparAdriePi qu'en ; tf. Conliini
I fit uac loi qui défend aux Juifs fouspcii
ia feu de pourfuivrc i coupi de pn*^
I Geuxquiqui:taien[leurR.cUgtoap«ii(
[ , bfjflèr celle des CbréticiUi que mwÛl.
I piredejulieales JutfsdétruilirentpluAc
liEglifes t comme S. Ambroiiê s'ea plaint
^MdBOsbdix-lëptidme épitre du fécond livre;
Kbu'cu ^^7. Arndlus & HoQorîue tirent une
KiWi contre les Juifs qui tci^Roient d'e&xt
I Ciirétifns , & qui fc lefugioicnt dans I»
f Eglifes pour éviter le payemL'nt de Icufi
. dettes , ou le ckàtimcat de leurs crimeii
I que deux ans aprésHoiiotius leur de't'endit
I 4'Bn»irer de l'argent pour l 'envoyer à l(ur
.fiuriarciici qu'en 4oS-Honarius Se Théo-
dofslejeune leur détendirent de brûler une
croix en haine du Ctinllianirme , comme
ils avoient accoutumé de faire i la tcte de
ftlardochee ; qu'en 4 1 f. ils turent duH»
l d'Alexandrie pour j avoir maflacré quart-
(ire de Chrétiens i tmi'en4t8 Hoooriuilei
' ééchru incapables des t\vaïÇ,M ■ç\iî.\«a»\
m^'ca fis- Julmleu Vcuïiilt^Ni-^^
Mtv,!
M"
jP* s ç a r a n ï. 477
«antre le» Chrétiens , & d'iïoit
■«es Chréti«n(.
eAvuurconiinaii de rapporter dei
es de la fureur det Juifs contre les
mu jul'qu'i h lin du quinzième fle-
& finit pir les bulles des l'apeaqni ont
tftmoê leurs erreurs . par les collcgei
Mis pourles retuteri Se par les fermoni
■■ ' komc pour les inltruiie; •
\vtUei Jltmurriaii di Menfr. dt tiiini^,
mh»)it l'»iuttife dfjiraf^ciniiintii, di^
■rnîti J* etlli 4t luGitmttrit ileMoKr
Dtfiitrlis.
'"^ L n'eft JM9 m»l aiieâ cemtqm lenc ver-
JL fez dïns l'Algèbre ordinaire, de calcu-
ler ptrdescxpolsns cnlettrci, tout comme
en nombres , lors que ces lettres ou ces
I DombreE iigmtieot ka grandeurs conrues.
I lAsn ]oTE qu'cUci ligniËent les grandeurs
I lOteies qu'on demande, ou qui ne fon; pss
dtftermtnces , pcrfonne n'a encore raonrré
ti ftçon d"y calculer. Dans Je fécond mois
ix la première année des Aftes de Leiplic',
jcpropafiicccexempleairéil y s déjà diK
ans. Soitlequation j«;*-4-*~3o, onde-
mmde U valeur do norobte *, ]| eft viii-
ble que j y fatisCait: car ^î -(.3, c'eft à-
dire 17 ~i- ) fait jo. MaiscommeilarriTe
fouvenique la grandeur demandée n'ciî pis
troumbh en vombres ratioiiels , cotnTf.tw
fu>c f Je tépoas qu'alors elle a,'tft -çîs tisâ-
I'478 J o u « N A I. ^
merrouTabkengraadcursounombfeiirra-
tionels qui le puiiTent obtenir par 1» Géomé-
trie ordinaire , ou par les mecodesdc li
Ceomctric de Mr. Delcartcs, Car une leiJo
cqu:itian n'eA d'aucun àigté connu ; & le
Iwoblâine ne Tçauroit c&xe plin aj rdldc,
jljrquacré-quarré, ny lurlblide , 6tc, &pir
«aniiïquent pas une des lignes que Mr. Dd-
■«artcs veut que nous croyions feules Gco-
«scixiques, ne le peut conltruirc. Ainfi il
JjEiut recourir aux lignes d'une naurellc
i^pccc, quej'^pclletraafccRdanlcs, parce
*u'il n'y a point de degré qu'elles ne pal;
Jent. J'aJQÛlcrai qu'Ein:ore les tetragonil'-
«nes fcïccpte certain casj dépendent de c«
courbes £cdc ces équations tranfcendanCci.
Et Moofr. Defcartcs a cflé oblige d'exclure
toutes ces chofcs de fa Géométrie , four
^_ nninteair ce qu'il avoît avancé , que toui
^L ks problêmes Gcomeiriques fc peuvent
^H :iéfaudrc[>ar là metodci cequi r.'cll poiot.
^K , Te mettrai ici un exemple de U folutioa
^B d'un telproblémeparleslogaritmes. Gog^i
^K me il eft aifé , il ^rvira à me faire niiflfl
^P Soit f'ZZa, i* ■- I, on dramnép^R
^H Jerépont que ce nombre fera égal àccM^
^M provient, forsquelelogariimed'^, moni)
^1 lelogar.de t , cUdivife par telogir. deti
^ft 'tnolDs ledit logar.dei. Envoicilecaknl.
^■^(£(1 vertu de l'ei^uation donnée , & partlg
^■Mature des loga.mTQcï.W'^ '9.-. '-x,\<:i%..fdf
D ï * s ç A * A M s. 479
Ivg. i log. « ^ log. 6 k pir conie-
qucac X eft log. « — log. ^, divijé pu
log. « — log-^. On arencouErédctetsud
emplcj en ntloanaat fur l'inierât. m
Viti Lnioviei k Stckenierf Equîlii FMMf
CanjaUmlniimiSiixoniei Ctmmtntarn '
Uiftur'uut (^ Aplegtûmt dt UtihtrA
mfm« , jfi* if rtfofintuient Rttigi»»
Ait9i* D. Martini Luiheri re omj»* Gn
mMttÎÀ parte , aiiififut rtghniins , Ô'ffm
tiaim in Saxoni» rtctfiM t^/lMiditâ : C
qtn> LMdevhi MarmiHrgii "frfiihtHiJh
riaLathrtMmfmi an. 16^0. ^trifih -
Ut* tdit»i Latine t/trfa txhiitlur.
ripiar, (i" /nffittitr ; JîmHl ^ «iif
^Brttndtm Scrifterhm rrrofts Mkt
îuttmU txnminamttr. Infcl.FrmetfHft
&L>fJtd. i6s,i.
MOnfr. SeckcnJorf eft un homme d
qualiré, dont les anctilrcs îe hillêj
palTé par le torrent des nournutez de L
thcr. Ilyenent pourtant qad^ues<-unsqtd
rcconflnrent leur égarement , & qui reajj
lièrent dans la commuoion derEgliJcCiH
tholtque, entre lefqufls il nommcGarpsrfl
Seckcndorf ptturvu de l'Eïéche d'AicftO(
vers la fin du même fiede.
Pour luy s'ellant retiré il yacnTiiondt^
ans , à une maifon de C!
c campagne , a^rcs if
teOm^eStmat^
480 Journal
teur de TEvêché de Maimbourg , auprès
duquel il avoic eu d'honnorables emplois;
il y dellina le refte de Tes jours à Tétude $ &
entre les livres qui tombèrent entre Tes
mains dans fa retraite, il lut l'Hifloire du
Luteraniime de feu Mr. Maimbourg , où il
trouva une peinture de la prétendue refor-
me des Proceilans d'Allemagne , fort dif-
férente des impreilions qu'il en avoit re-
çues dés fcs plus tendres années.
Cette icâurc excita dans fon efprit un
combat dedit^crentespcnfées, d'oùnaquit
l'envie de rechercher ce qu'il y auroità
reprendre dans cette hidoire. N'ayant ja-
mais fait profcmon de Théologie , il n'ofa
approfondir les dogmes, ny leur appliquer
la règle de l'Ecriture ôc de la Tradition, Se
le retrancha à l'c^amcn des faits , fur icl-
quclsilre-^ut de touô cotez des mémoires,
cv principalement tics pièces iorî.'e^dcs ar-
chives des Friaces de Saxe.
y\ vec ce kcours il compofa des notes non
feulement fur l'hiiloirc de Mr. Maimbourg,
ou'il commença de traduire en Latin , miis
aiilli iurquelt]u:'Jcntiroits de celle ihi Con-
cile do Trcnlt ou Cardinal Palavi*. in , t< de
celle des révolutions, dcMonfr. Vuriilaî.
0;iand les curioux d'Aîicm.'^înj iVurcr.*
cuil s'ippii<jîîoit à ce travail, le; uns p.îr
V. .>:i /i vi jrarion pour là pcrîbnnc , IV. !cj aiirrc
rTi-'atLichcnicnt :; leur pirti , lu y iirj::': îcrr.r
!.. •: £;r.inà nonvM^i ce ^'■••:^x'>>^ dont Ici uv.d
.»lf.SçJlTAMf« 481
iBtf enfeveUci dans l'oubli par mie longue
Àice <l'aniéef .
Monfr. Seckeadorf ea fit le choix , rc*
jctta celle6 qu'il crue inutiles , & mit les au-
tre» dans (es additions » qui excédent en
foffisur les premières notes. Dans les unes
dans les autres il protefle qu'il n*a point
eu ^'utre vue que d'établir la rerîté des
Eûta. LA plfl|>art des Hiftoriens veulent
donner cette opinion- là d^ux-ni£mes , bicQ
qu'ils ne hflent pas tous ce qui feroit ne-
ceflkire pour ceteflèt. Mais enfin la difpo-
£tion ou Mr. Seckendorf témoigne eflrc,
femble une des naeiJIeures qui puiflc eflre
fouhaîtéeà ceux qui ne font pas encore dé-
livrez des erreurs où ils ont cfté engagez par
leur naiiTance 8t par leur éducation.
Mimoins di Mathématique fi^-de Thyfique >
tinx, des Kegiftres de l* Académie Royale
des Sciences y du lojuin 1691. 294. aPa^
ris chez Jean Aniffon. 1691.
CEs Mémoires contiennent diverfcs ex-
périences du .phofphore , par Monfr.
Homberg.
Une obfèrvation du pafTage de la Planète
de Mars par réteilenebuleufedelaconflcl-
lation deTEcrevide , au mois de May- der-
nier » par Mrs. CafTini 6c de la Hire.
Des réflexions Philîques fur la produdion
d'un champignon dont il a edé parlé dans
les Mémoires du mois dernier, par Monfr.
Toaraefort»
^ uu ivertifTcmenc touchant l'obrervtl
^'^cl'EclipredeLune qui doit arriver U
BduiS Juillet prochiin, par Mr. CalTir
^[ Livres nouvellement imprime
ï,tt /tvuntHTti dtJaquitS»diHr il»i
rit à" liityge dt laterrt ^ujlt
u lu eautHtnes & Ut meeun an
§f*litHi , liur Religion, leuri'.txtreiett, '
Wtudti ■ Uursgiterris , les anlm»Mxfm
litri if* fap , é" toutti lei rMeiex. en.
fis qui l'y troK-vint. tn ii. à Parts
Claude Barbin. 1691.
L* rtnimvillemeni du cxur , en mti
$isns pour une relrain de dixjtHri , pn
fer/eauts ritigitHfis 1^ ftcHlitrts , qui
drtnt fi rtnouvcUer d»ns la priui^nê
tMTIHs Cbrèiimnti. Jnii. àParitcfa
Feuve cle Jeaa BaplilleCoîgnardt &
MptiftcCoigoard le 61$. i6$i.
4»!
X X V I r I.
JOURNAL
JS se A VAN S.
mtlyiijuillw. M. DC. XCIf.
fitire du Tjni*ti/mt itnoiri ttmfi, (J-/<
dtffemquel'onAvehiefiiultveTt^ Frmcê
Us méfontem du Calvimfiei. FurMmfr.
deBrutyidthionlftUitT. !n ii. a Paiii
chczFran^oisMuguct. 1691,
■ El extrivaganees des Fanatique» du
Dauphiné 5c du Vivarss fooc fi ex-
■^ mordinairci , qu'elles ne trouvc-
ient poinc de créance , t'il n'y en avoic
ic infinitéde témoias , & (î elles n'c/loienC
ftifiées par des preuves incontelUblcs , Se
rdes aâes juridiques dont Moalr. Brueyi
1 pas jugé 4 propos de charger ce ra-
il commence leprcmier livre par l'ioccr-
:ude 8c l'irrefolucion où te trouvèrent les
iniftres & les Chefs des Confiftoires de
'ance en lôSj,. lois que conRderanr que
paix que le Roy ¥ en oit dedonneràl'Eu-
ipe, pourroit élire funelle à leur Teâe . Se
le la chute de leurs temples fcioub\«û-
t£ime de kar réaaJottal'E
/s SÇ » V A «,
du prtphtiiei , où il promit
,is use prochaine délivrât]
l'ilnes'eft Doint appliqué _
iJedetpropheriesi qu'il s'y cllfeiK
éparuaeerpecedevioli:!]» ;qut:DieÇ
ouvert JM yeux ; que U vérité lujrf
aia; qu'il a elle iafpirc.
t£i plus judicieux de fon parti ont elM
'^tidalifee de fa hardielTe , 8c ont appNJk
idé^oelèiprédiâionsne fufl'entdêmcâL
b pu- l'événement. AnlTi le tonaffirnW
rjqu'ili pria ne venoic pas de fa perfui
tI i il TCDoit d'une autre raîlon qu'il ae|
inée en ces cermei : Sauvent lu prtfin
^fHffsfiu CM -^entAéUs , *«f i«f^iri;
mxpTfUr qui iliti avaient efiéfautt , lis d^
fiins d'inlrefundri lu chofrt ifui IturitetH.
fromifts. VoilàpourquoyilapubliéUtlîei
nes.pour exciter leGraécontenG à ledition.j
pour allumer une guerre civile daoi l'Eftaii
L'Auteur Uix voir dans le fécond lin
comment les mêmes Minières qui aroiefl
blâmé la témérité des prcdiftionideMo?
fieurjurieu, en approuvèrent le flratag$>
me, Bc fufciierent d'iutres Prophètes pow
l'aider à foulever les peuples.
Dahs une verrerie (iiuée fur une mont4*'
gnedeDauphinéappeliéedcPcyra, ils oU*
vrircnt une EcoJe pi>ur enfergner l'jrtdf '
prédire. &cn donnèrent Udireâiun âuM.
vieux Calvinilie nommé Du Serre, quïtrt' |
vailloit alors à cette verteric,il'oV\\ï\\ia«.
foarentà Geaeve pour fon cotnmw<». Vi.
J o u 11 ■ a ^^^^^^^*
<Iioîlit (Quinze jeun» gardons, 8c ilotinil
la fernme pareil nombre de jeuacs Bilct.
Quand il eut ces foibles créatures dans 4
tniifan, il leur lie entendre que Dieu In
tvoit donné fonerprii, avec le pouvoir.!
Je communiquer , Se les exhorU à fe p~
parer par unjcuinedc trois jours à le n
jroir. Il leur eliargea U mémoire de pi» '
Jîeuri pilTages des Pfeaumcs Se de l'Apon-
lipfe, leur apprit àfairedecgrimaces&dci
pollurcs extravagantes , à bitcrc des maîoi
iur leur teile, à fe jetter à la renverfe, i
fermer les yeux , i s'enfler l'eftomac 8c le
gojîer , àdemeurcra{lbupis> &àrercveil>
£r tout d'uoi:oup pour débiter ce quikui
seuoic 3 la bouthe . & pour faire des iin|i
QUions contre l'Ëglife Catholique, &a
ïre les Prêcres.
. Lorsqu'un de ccïecFans avoitlece^
^elTeche parle jeufne, DuSerrelebafl
luy Ibuâoic dans la bouche, .luy dccT
^u'il luy donnoic l'efprit deprophel''
l'envo^uit au lieu où il croyoit qu'il^
.voit le mieux répandre Icpoironqu'iUve
ffei,-u de luy.
CeuxquieiïoicntprCïcnusdcl'efperait» 1
d'une déliBraoec prochaine , Bc fc rcprn '
choient dans leur cceur leur tropgrandi: :.
cilitéà fe laiirermencr à hMcDc, ne m.i:
quercnt pas de dire que le faintEfprit pjr-
JoitpirUbouttie de ces encans, & de crier
4mir»eltl I
■■^eriV qui furpanirent leurs compagnons.
L'on futun jeune homme nommeGabriel
Hifticr . qui alla propherifer en Vivarea.
& l'autre une bergère furnommée la Belle
Ibbczu, qui parut dansGrenoble furhSn
de l'année ifiSS. & qui y presha dans les
raës £c liaas les places publiques avec une
impudence, qui porta les Magiftrats à la
faire arrêter, &la plûpirt de ceux qu'elle
avoïc ftdaits.
Des perfonnes éclairées prireot tant de
foin de l'iailmire , qu'elle revintàlbn bon
ïêm, &fceonvertitàla foi Catholique. Le
moyen le plus promt pour defabuler les au-
tre», futdelcurdonnerdcsalimensi après
Huoy il fut aifê de leur faire reconnoîCre
leur égarement. Ainii finit !e Fmatifmeea
Ilfit plûsdeprogrezen Vivarez, comme
it eft rapporté dans le troiliéme 1 jirre. Ha-
fticr en lortancde fonécolcfe fouvint qu'il
avoit laifTé au village de BrelTac, une fille
arec laquelle il avoitun mauvais commer-
ce. Il y retourna, 8c y répandit fon efprit
de prophétie fur Ton perc, furfamcre, 8c
ta fuite fur d'autres, louspreparezparua
icofDe de iroii jours.
Les Juges des lieux avertis du progrès
que te Fanatiline faifoit à Brefiac, donnc-
ifnt ordre d'arrêter les coupables. Hallicr
prit la fuite, Ecalla du côté des Routières,
pats inculte, rempli de rochers &, de ïnoft-
loSBcs, Si y publia que tous ceux o\i\ »■
^4
1
11|SÇI1»AHÏ. 485J
mémcmois, £c[cceniplcdc<e
oit eRê abatu , dcvoit cftre mi'
strelcve. Lctûjanvicr i68>.
xrcnt à s'alTcmbler en plek
t ^ le mois ruÎFaat tout leVivarezj
jvaremplicic c» Fanatique», £cdege|
fouroicDC après eux. '
csjuges des lieux, IcsCurcx. ScIesM
"s Catholiques firent ce qu'ils P<if<4
arrêter ce delorilre. Monlr. leCom
roglie Ijicutenjnl General des a:
TS'Roy , & Moni>. de Barville laicndalL
i)c Lanj^ueduc , panirent de Monipcllïil
pour aller empêcher les attrou[«rnent 4
ccsFana[ii}ues> &dDnacrciuàcetc "
Jcs ordres nectlTaires.
Les troupes marchcrent rer; la montaggj
de Cheihrei contre une alTcmblée
brculi: de ces Faaaiiques, en tuereni
cent , en prirent cinquaote , Sa mil
reitc en fuite. LcsaurresalTcmblees
diiTipées à peu prés de la même Ibrci
Uallierqui s'eltoitenrollé, futre
à une revue , condamné Se enecuié à
Ainli finit le Fanaiiime dans le Vivirci, .'
Monfr. de Brucys a)oint à ce récit les t4
Hexionsqul Tuivent i que leconfcildciPaJiJ
uatiques dc venait pas de Dieu , puis qu'il m
tdé li promptemcnt dîlTipé : qu'il a/oit
dtê formé fur le modèle des Oooliiqaes»
'ta Manichéens , ce des Anibaptiiles : que
Éf J'cveoemcnt la fauiiêté des prophéties ie
Ijjuiieu eft maniiellemcM dt;,OM.iM\e,
^KKf^^^ J o w " ** * ^^^^^^^^
r^oient reçu fon efprit, ne pourroîènle?'
W~-'»tTètez parlesOflieiersdcjufticc, tiy b!.
fc &z pir Us gcQS de guerre. Cciteptomt;:t
■^ tellement multiplier ie oombre de ta
■tfifcLples, iju'en peu de temps les valkes(c
Bjici montagnes es Furent couvertes.
B^ A peine le jour iodiqué pour tenir Is'Jt
ï^fieinblée cammen^oit à poindre , que ':
B ^usles hameaux on voyoit foriir en ic.
i des hommes, des tcm mes, iJesgïrçoiis,i;,
m Jïllesquiperçoient lesforells, &grïmpcit.'r.
I ipir les rochers. Quand i'aflemblée eilcit
I formée , le Prophète qui prefidoit fe met-
L^ît ^g^tiouxpour en Faire l'ouvertote, ea
^^IViaut à pleine tcftc ,2>Iiftricorde. Lstroupt
Hatpondoit (ai le même ton, qui citoit p!<^
Hpeursfois rcpeié par les bois, &par le; ;
^ntiers d'alentour. Ils chantoienc en F-: -
^Muelques Pfeaumes , raifoicntdes poAurv.
HfflE des grimaces ridicules , battoieni du
^npains, le UitToient allera la renverlêt S
Hkeax qui fc trouvoie ni proche de leu'rPro-
^Ejiete, le mettoicut furicursgeaoux. Ulê
^Kvoit après cela pour répandre Le doa it
^BropheCie fur ceux qu'ilavoit difporez à k
HBseevoiT, EcleurlbuSoic dans labouchecD
^^ifant: Rtcoûlt/aintE/prir, Alorsletioc-
W 'teau reju ciimmeni;oic à prêcher, & a p-
I .^ire le prochain retabliflêmcat de ttu
I aemples , & la chute des Ëglîfcs. Celles c :
I touzin & de S. Vincent dévoient eïlrc 301.
I Jbices le trciilcmcVc^nM \{>^i». CcUe de
t.aerres devo'U i'cQ.îl.Vet tttl'iwvttV^i-
K.
lE9 SÇATINI. ^t
& D'ajanC pas trouvé qu'elli
fuflcat conformes aux loixduniDuvenieni
propora dans f» Problèmes Philîques ur
nouvelle mecode, qui a elléluii-ie prefque
en tout par Mon lïeur Régis dans Ton Sîikme
dcPhilofophic. Monfr, de Lagny ne fc pou-
»atH contenter de cette mctode de Mon-
iteur Bayte , l'aiiaqua dans un Paradoxe qui
fut mis au Joufnïl dcsSçavans, & propoTa
tn même temps une nouvelleexplicaiion.
que Monlïeur Harifoeker comW aujour*
d-huy.
Il croit queMoniV.deLigny n'a pas pris
garde qu'il n'y a qu'un icol cas autjueU'can
ï'oppofeprecii'cmentdeuifoisplusauniou-
*en>enl perpendiculaire d'un globe , fois
^u'il y tombe obliquement , qu'àfon mou-
vement horifontali à r^iïoir lors qu'il ell
àmoitie'enroflcé: car alors le cilindre d'eau
ABC. qui s'oppofe à fon mouvement per-
pendiculaire, elt double du demi j;ilindrB
EFGH. qui s'oppofe à fon mouvemenE
horifontal. Mais en tout autre cas, lecilin-
dte d'eau qui s'oppofe i fon mouvement
perpendiculaire , a une raifon plus grande
ou pl)is petite à la partie du cilindrc qui
i'oppofeàfun mouvement horifontal, que
celle de deux à un i lelfcmcnt '—
que depuis que le globe commi
ehcri'eau juCqu'à ce qu'il foit entieremci
enfoncé, tous les cîlindres
pofcnt à fon mouvement pirpend;
pris eniêiuble aac une rajlon plut ^eùvcV
1
I
bntal , que ^^Ê
"c°i »^^|
iquis'op- H
^ndiculaire ^|
B9S J o u R M » t m
Etoutes lu parties des dlindres qui s'orr" '
Cfcnt à JoQ mouïementhorifontalptircj;-
P^mblc, (]ue celle île deux à un; &qu'^^
■ ^'uu ne l'oppofe pas deux fois plus à ;
I gouvernent perpendicuiaiK qu'à (od nie
f^vemeot horilboial ; mais moins que d^.
I fois d'une cert^iine quantité.
m J- Mais comme l'eau reliltepius que l'^irju
k mouvement d'une quantité déterminée.
Fftloarr. Hartfoeker dii qu'il nciuffit pisde
li'^napaiet les cilindres d'eau qui s'oppolicitt
L B fon mouvement perpendiculaiie . »«(r^~
I Jindres d'eau qui s'oppoienc à ïoamm
I nient horilbntali maisqu'il faut coin
k les cilindres compore?: d'eDU & d'ai ^
B {'oppofEnt à foD mouvctnciic pcrpcndîQ
I xc aux cilindres compofez d'eau & l'ail
I Voppofenc à Ton mouvemcnc horifog
W ^epuisqu'ilcommenccàiouchcr l'ci
I ^u'à ce qu'il y foit enriercment enfa
K sourconnoitrchtaifoD qu'il y a de Itj
^ SauL-e qu'il trouve dans fa déterminl
Ïerpt:ndiculaite, à larelîilanccqu'iltil
ani Ta détermination horifontaie. Et d
W ;9)e le globe dcfccnd avec d'autant pM
I Titeflê & de violence vers l'eau , qat
m dclcendmoinsobliquemeDt, ilalTureJ
I Vita par confequent d'autant plut àeS
four vaincre la rc(iliancc de l'eau, fil
eau le détouiaera d'autant moins. J
I Jjgae qu'il avoit commencé à parco
I ^âis s'il dcfccLd & oU'n\'4CKitw.'«M5,\:«»ï
tét 'ciJc ait aflcz de toT« ^quï V*^ ^«.^das
D E j s Ç Jl V A N ï. 49}
il die qu'il fera oblige deCe refk-
lu'il ne pourra jamais s'y enfoncée.
r i]uc félon Mr. de l>agny , lous les
tnrpareas devroieDl caulêr une aie*
âionausrafODs de lumière qui les
nt i ce qui cil contraire i l'expe-
BuQi bien que Ton Paradoxe.
r.Harlfoekcr promet aulli unenoii>
:^trique, dans bquellc il donnera
mPhyiiquedelaret'raaion, iuivant
cipc que les rayons de lumière ne
des fleuves de lamanictc du foluil
loiks fixes, ainlî qu'il l'a enièignê
I nouveau fillcme du monde.
•tium famUnrum m Catlia Ctnt»'
k frima earumdtm origine af^m ai
)i ivum ieduBâ, o*""» hifiorick
■t memortiUi» regtii Galiië, Rigum'
i^ cUrsrum togi &fi'go firtrum
, merifijHe, <w Uirtiitatii rrcinfttt-
llufir^lë i cum in^gnièui infigninm ,
Àicibuinteiffuriis. AnaoreJ»cùh»
time Im - Hef. In felie. Norho'
& fc trouve à Paris chez Jean
qu'il jr ait déjà quelques anne'ei qne
liïre a vu le jour, j'ay cru luy pou-
nnct place dins ce lournal , parct
iprefquepoint paru en France. L'au-
taooic qu'il a elle a\dé des iiSs&n
rns en fait àc C
X7
: Gcï«a\osB*|
J O U tt (t A
e tefqucU il nomme feu Mf. ici
Marthe, 5; Mr.d'Hoficr.
mmcnce par la gencalogîedei tna
^nces de nos Roii, Stexplii^ucTcidiRéreiw
:cux quilëlonteloigQeïiIt
l l&freance vulgaire qui taifoîi defccadre Hu-
I guesCaperdc Vitiquiad. Il remarquedoDC
i*'i|u'entre ceux qui ont prétendu qu'il eftoii
biÔiide la féconde race, lesunEl'cnoDtftiE
[ reair par Martin Duc d'Aultrafie ; les au-
L Kes par Hugues fils de Cbarlemagnc ; Its
I AuifCSpirPepiniilsdumâmeCharlemagnei
I fc les autres par Hugues Comte d'Arles, ït
I éh de Lotaire 1 1. Roy de Loraine.
I A l'égard de ceux qui ont entreprit de
R Indre la lignêedeHuguetCapet ài:ellcde I
erouee, les uns ontKiutenuqueHugun |
I (^jpel venoit d'AnsberiSenateur, pecjtfilt 1
' de Clodion le Chevelu. D'autres , qu'il ]
' yenoil de Sigisbert fils naturel de Thicn,
flui elloit fils de Childebert II. Royd'Au-
t ^raJie.
r ^ Il n'oublie pas un fentiment attribue i
I Âodrc Duchefne commeâ fon premier au-
l ffai, & fort appuyé par Mr. du Bouchel,
f ^j confillc à unir la lignée de Charlemi-
I gne 8c celle de Hugues Capèt dans la perfon-
I .«e de Pépin Heriftcl defccndu de Ferreol
I Prince Gaulois. Mr. !c Fevrc Chantereao
l'fcunccriiiquecontrcMr. du Bouchet.
F .. U oublie encore moinsdcuïauteursmo-
f tkrnes , Moaft. à'Ï.Ï^Ti\ov\^\t^«çV-M.-
Qui ont ttîÀvé ùe.çu\a ^■a.\tTi&t5*,
fiijet, 8;ijiiis'at:cordenienfcm!'lefurquel-
quespoînis, 8t difputcnt fur d'autres, llf
t'accordenc en ce qu'ils donnent à la lignée
de Charlemagoe, & à celle de Hugues Cs-
pct une même origine ■ mais ils font en dif-
férent fur plufîeuiscircondsnces.
Mr. d'Ëfpcrnon ne douic pointque Hu-
gues Capct ne Toit defccndu de Childcbrand
tVcrc de-Cîiirleï Martel : mais il l'en fiiit i
dcfcendie par d'autres degrez que Mr. dd .■
Bouchei. Quant à PepIn Heriftel pere àé \
Charles Martel Se deChildebrand , il lecientj
petit fils de Saint Arnoul Evêquc de Me»"
te. ajoute que ce Prélat eftoit de la raceijl
Merouéc, bien qu'il n'y ait point de preVJ
ves dans j'hiUoire ponr faite voir qd|l
eftoient fcs pere & mcre.
Le Pere Jourdan ne demeure point d'ac
cord que faint Arnoul loitiflu de McrouêcJ ]
inais bien d'autres Rois plus anciens de Hë
même I ignée. Il fe perfuade même avoir dé» 1
couvert qui eftoient fes pere & men
Tout ceci eft dodutiafiezauiongparn»*J
trc auteur , qui explique enfuitc 1j gcnealw
gie des trois races de nos Rois, avectoutd
reuTsbrancbes, en vint-cinq tables, fur Ici
quelles i! fait des notes puifees dins lesfou^
cesicspluspures.
Il explique dans le refte du livre avec 1|
même mctode la généalogie de la Maifondj
Sa*o/c, dcccliedeLoraine, S;dcs!i
s. Theol.DaB. ''!.■■
GUlUfiti-fei , taiiilu geneai--
ffibenfd , é" Tmnt primum in . .'i
(diiA. Inftlio. Fruatof. ad Mxn:.>.:
t. à Paris L-hez Jean iîoudoi. i ûpi .
[ :^^ Eî Tibles geneaiogiqucîontcftedrci-
i \^y fées par Mr. Spencr . qui occupé d'iu-
études & d'autres affiires plus impor-
cs 6"eft décbirgê fur Mr. FFintkenlbin
ioa ami, du foin de les publier. Celui-.:
pelcsapasfaic entrer toutes indifîcTcmiïiL'-.
dans ce volume. 11 a mis à part celles ;;<:
aroient déjà cite' publiées par Mr. [m-Ho!:~.
1 ^ y a ajouté celles que Mr. Im-Hoffavoit
L> omires, cDtrc Icrqucllcs il y eni beaucoup
F .^'ili reçues de lui, comme il yenaaulb
I jg'ilaprifesdansîelivreduPerc Aniclme,
(Kl daDsd'autres livres imprimez.
e dt Monfr. SavUri,
Maijîrt Chirurgien de P»rii 0> dt
V Hôttl-Diiu,
UNe li;mnie de Château thierrî arrivi
il'HùteUDÎeuaumoisdç Décembre
I <Be l'année dernière, mal.ide d'une hern ■
1 fcntrale do UgroITcur d'un gros balon. C-
' Ce hernie lui eltoicvcniicâToccaiiond'unc
{iperation CcCiticnnc oui lui fut faite tljrii
quatorze anî piT uti Ch\TiM^\Mi ha %&«a
J/t-'u, 5ui Uvoï4tt'i.t.toç\avi^-Wwv^ftftwv-
J O D K N A t
ifoir l'ÎIeom Ce le Jcjonum j & IcibuCi
toicnilcurroBtcofdÎQairc. J'oblcrt
limirrice ïToït une cicattice quicf
foncée dani là partie cïtenie ; eai
quoi ;e la IcMÎ toute entière; & «»i_^
ce l'ouvrir, i«Ix tii voira Mrt.dcBoi
Martineaa, Morin, Lombard, &
Iiîrd, too; Médecin! de laFicuJcé^
& de rHoteUDica. je lads voir aolB
au Verneri <le rAcademie Royale des.
ces , à l'Ecole de faint Cofme , i M
Tertre, Simon le jeucc, Eauvai*. "
des, Bigot, Arnaud, Roberdesu,
Ire). L'ouverture ayant efté faîUet
fcncedc ces MelTieurs, je trouvai qt
Catrice eHoitdanslapartie interne de)
trice, auHi-biea qucdaoslapartieext
ce qui contirroa tout ce ^ue cette fi
ïoit dit touchant l'opération Cefarf
'cllearuroiiluiavoirefié faite. Si
'Itejedouroisbeaucaup, commel
qu'elle nous cull eiplii^t
: manière à les tàîre crou
nurrice, dins laquelle Id
[ces tant eKternequ'interoe, foslfi]
inguées, afin ^oe ceux qui pourroieU
'de la vérité de ce fait, enpuiflèat
Utvaiocuien la voyaot.
>^s«'-» :f {' A T A M-'t. ' Jf^
($Sm, mi ItoArùM Chrkitwu. iaU
ét-fim Jt'tjim, frtmitr lâif.d»
r^ffi^défimdièfifi. iriia.iPnû.
tÊAUDueDeMlIier. 1691.
ffi-- - ■ ■ ■
f «'«aflffon baitnt^Honlr.rÀi^
nréqoe de Rein» ordoni» itou cens
l0tCB|dft7es dut tOa diàcdè 1 1*11^
tMtf dM Enfui, de {èlèrnrd'iiiiic«
Ufiu, ^'ilfitdonbnprtfDcrpoar
l>t^ flt^vifpHtdaBiuardnmeinu .
I Dar ttr^re deBSi«.IciEv£qtteid'Aâ^
«IiRodtdle, ScdeLoçon.
petit Catcchirme ijinteutoatlcfuc
l'U potivoit erperer i t'êgafd dei En-
ilacru en devoir publier un plui grand
le* perrDanesquîrontptusavincéeieit
IcqudilkauHieinpruntédMtToiiPtv
ne jeviensdeDommer.
âdiviféenhuiEpartiM. Se chaque par*
bdlvUee m pluâeurt leçoi» . où les
Kt de notre Religion font expliquez
' manière trct daiie , Ce diu un ordrft
atHrcL
ï
■fOo J o u n
Oifervatimi fenmni't!
(larAiiern de nos R»i , teucbm
irvian ÀH mariage. Pm M«f^
.Horry , awien Noiairi Jtfefl
l'Arcbivèthé de Parti , Procurn
JlctAiiié duiiit Archevêché , t^
£cclifiajlii}iiis. la 4.. à Paris i
BaptirtcNcgo, & Pierre de aUj
IL y a un peu plus de tiencetg
Monfr. Nubie, f^avantAvocit
Oient , fit imprimer un recueil croi
d'ordonnances, &d'autresiâe3c<
(es mariages clandeftins.
I^s deux principaux font l'edil
&Udêclarationde lôjp. C'cft au
deux pièces que l'auicur de cca
tiooti'arrfielcplas, àdeHeiadc
4u'eltes n'ont point eu d'autm n
'«mpJcher les maiiaeei cUndc^
CDncubiniges; icqueKsCureEM
^llre recherchez que lorsqu'il! iq
mineurs uns le conlentemeiit dei p
merês, des tuteurs, des curateai
puje Tes ohfervatieas fur des uH
depuis U dernière déclarât ion fur c
fn
XXIX.
O U R N AL
S ÇA VA N S»
Landy a8.JuUI«M. DC. XCII.
wandi jîrthimtiii Syraïuftni mtni-
^mmiue CuiAlogum invtT/« fagin» tif
Hm/. Extri»iitiBnidoiiiJlîmii/mD.
'Sneifci Uaurelhi Noiilii Sicuti, Ai-
.111 finUt M»ri4ifarlu. OpM prtcU-
fmHm non primiypi) iommiJfiim,k Ma-
tfies vtra fiudiejii imxt difiÀcrumm,
Bkf», &e. l7ifil. PAwrmi, StàPa-
^Bz'Thomas Moetce.
Bfccrcm clhnt Qaeileur en Sicile,
■s'inferiiia de lendroit où cIloÎf le
Bcombuu d'Architnede , au defTus du-
Btlevoit une petite colonne fur Usuel-
le fphere&uncilindre efloienc gavez,
(ix vers qu'il fçavoit par cœur. N'en
it rien pu apprendre des habitansdeSi-
fc , il alla vifiteravec les principaux
tre eux ks environs de leur ville j Et
s avoir fait couper quantîtéd'epiuesEc
ro/làilles doatie lieu eftollCQ'a\erti'-\
vqa'il cbcTchoiX.
jMegi
toyaa.
Ceux <jaî ont procuré cette é
ieavves d'Archimedc , ont fait qw
ledeplusgioricHxpoui' Ta mémo
plus avantageux pour la iâcis&âic
de lettres.
Maurolic les a recherchées a«
a travaillé long-Cetnpsà les expliq
commeotaires. Apre's Ta mort,
tombèrent entre les mains d'un
rens , de qui Lorenio di Thomazt
les eut en re'compenfc des Ceniz
avoit rendus durant ù. maladie.
Quand il les eut en là poflêfll
fongcaqu'âlcscommuniquerau I
fut l'econdé dans ce deflêinpaT^
cari Sénateur de Mefllae, où l't
commencée 601670. Mais JeaaA
li. k nui le Toin en avoir «A:^
I>ES SçAVAKS. fD).
•ja, yfurcotCiilîsaïeed'auUesnieuUei
IcsOfficiersduRoyd'Elpagne, £ctTiaf-
icz à Palerme , où un Imprimeur nom-
Cyllcnius Heipcriua qui eut laperrair-
idelesvoir. ne trouviqu'àpeineunoii
xcxemplairescomplets, fur Icl'^ucU il
''Ktte nouvelle cdiiioo.
Mlogt de Men/ïeur dt Vsloii.
TIand l'amitié pariiculiere dont j'eftois
^ liéavecfeuMr.de Valois , nemepor-
lit pas à honorer fa mémoire, Je rang
ûderable ^u'ilatenu parmi lesS^avans,
)bligeroit a célébrer foD mérite.
Inaquitle i4janv.i6o(S. CharlesdeVa-
foB père , mu d'une noble famille de
£ Normandie , l'envoya au collège ds
rmont,oùlesjefuil»recommcasoient
jàenfcigner.
Juaod il eut achevéfcs elafics , il s'appli-
foriementàlaieâuredesboDi auteurs.
Poètes Grecs £t Latins, des Orateurs,
es Hiiloriens ; à quoi il fut puiiTammcnt
ité par la compagaie&parrcxemplcdc
iri de Valois, l'undefeî frères, & par
confeils des PetesSirmondScPetiu, &
dcfljeurs BigDon , Rigîult, Florent, du
quet, &Dupuj', qu'il conful coi t fou -
t fur ies difficultcz & fes doutes.
I fit fa principale étude de notre hiftoi-
employani pluJîeurs années à CQtetliM-
mite"
1 o o » »" * ^.
r»nec dans «pe" ., ^oit
IW P"'î„'Munco«ri»"'
,',CTXClo"'"; „,,.„prefc
yaptasCo*- ,„^
jours ton?'^'^,, ,i5b«M
'■'"Site "«'""■
''f .Jei'ai-»"""
E'I" i! dcMÎL.'™'
oif s q À r A V s. fer
Sfinc-cinquiéme année de celui it
[m, arec une notice des provincei Ce
rilIcsdeaGiuloii.
^anC travaille uns rcllche à I.i fuite d(
B hiltoire . il en publia le lecond & le
ÛÉmctomtentâfS.
e Iccond contient ce qui s'eft palTédc-
. lï marc du rieun Clotairejuli^u'au re-
du jeune. Pour en faire un récit exaii il
liî à fond Gregoiic de Tours, prcfque
ulhiftoriendecestcmps-lài &fanss'3r-
Tsi'cditiondeMonir. duChcfne, quoi
Uoncilleure de toutes, il eut recours à
lîeurs manufcrits, qu'il conféra avec les
esimprimCE. Quâiid il y trouva des f«u-
manifcftes, qui vcnoie-it moins de l'i-
irance des copillei que de la ncgligencB
'auteur qoi rapportoit diverlcmcDt le
me fait en plufieurs endroits, ou qui ren-
Toit l'ordre dci temps 5: des cholci , il ne
ointdedifficultcdel'abanJoaner. llrap-
le dans la pretaceplulîeursexeniplesde
faute» échappées à Grégoire de Tours.
les raifoDS qu'ilacuesdenclepiifuivre.
pparCa , la même exaâicudc a confuller
manufcritsde Fredegaite ,' Bc des annale»
Mets.
\ h fin du troifiéme tome . qui con-
it ce qui s'eH pilTe' depuis le rcyne d«
neiClotaire juCqu'à la dcpofiiion de ChiU
ic, il mit une difTcrtation de Btjilkiii
*'ini7fimcr la S.deuxpoc-
:fl]ui ftvoii elle donné manu-
à. Hcinlîuï ; G( l'autre par Mr.
Xniliteur des Compte?.
ar cCt un paoegirique de l'Emp c-
,iger i iSt lefecgnd eft uoeefpece de
/mpolc par Adalbcron Evéque de
contre les vicesdca Religieux 8c dcî
-iûns. BtadrenëauRoy Robert,
f.dc Valois illullraces deux pocmei pat
imicaenl&ij'es tirczde nosmeîlleuriau-
■. Sur le premier ils'étenditàmo
llleelloilklîimiUedcBcrengcr, fc
îcâ. S: fes exploits avant fonaïcne
B^mpirC' Surlefecondilavan^agus
le chofes ânguliercs qui rchaulTcai e
riit-ment en geoeral l'aotoritc det Rois 4.
' /ïncc, 8c en particulier le; vcriuspcrfoi)
-.(.■lies du Roy Robert.
Ayant reçu en 1664. «negratificationdu
^oy , il CD témoigna fa reconnoifTancei Sa
.' Injefté par ua difcours oùillalouëenter-
■iics fort magnifiqucs.d'avoir non feulement
' .-ndu par fa clémence la paix à l'Europe ,
-.1315 encore d'avoir rétabli pirfaliberalité
:;i teiences îclesbèiuxirts.
Vers la fifl de la raâmeannce il fut privé
dclacompjgnie de fon frcrci (juicguictaU
maifonpatcraellc pour le marier. Quelques
années aprésilfuiTÎtfonexemple, ca epou-
Jintuncpcrfoiine devenu, avec lat^MtUtvV
atoujoars vécu dans une parEaUt\ï>Xç\\\çpû.-
cr. & de laquelle il a eu àeaxeiv^utà'i 'W^
Y a e
lî 3iini^el
En 1665. !
cfté confulié fur oni
I
gmeot de Pétrone trouTC aTrsuci
tic, il répandit par un petit traitéadicJli'-
Mr. Vagenlel, Se dèckr;)ouvertemcncque 1
c'elloii une produâion dont lafuppalitioa |
, Ses preuves 1 ont qu'au lieu quePetron: |
n'employé que dcsmotsautorifeapar l'ui:-
ge, l'auicur du fragment en employé li''
connus Se de barbares, comme SaplitiK
encore de nouveaux , & qui n'cfloicm i--
invente7.au temps de Pétrone, comme!
fudtrut».
Il charge le genre des noms , faifant Ci
&Ia/B«(jmalculins. Il lefettikmauv^i
Îhrafcs, cotnmc PUnSu} tfiepiimt, |'n.
ire, tlacftébeaucouppleurê. Otttruvi:'-
Ifmm, aaUeaà'OMtravin/tvii viitg,
Paflantdes mots aux chofes , il y monirL!
iea fautes encore-plus groflicres.et qui ten-
dent le fragment plu: indigne de Peimtir
Dahi celte dilTeitat ion il fe déclare pour 1
Tis de Mr. de Valois fon frère, quicroyn
que Pétrone eftoit Gaulois. 8c qu'il iw '
vécu depuis le règne de Néron, Pourpro'j-
vcrqu'UcftortGavAovs , 'ù 6.\ç «ou ven* ■
Sidonius-, & çoatv^o'iNtiQjiWM*^'»
atiléc qui avott trouvé le f*a«rM
JODditiiiéUTemtion de Mr.dvl
. scelle de Mr. Vagcnlèl.
;f. Mr. deVsIoisdonnaauPubUlgfl
fidcsCaulex, qui doit eftrecoDfîd4f>i|
aune an des plus précieux fru i » de (ÊkM
is. £o lifanc les aucears qai couche^
^ue partie de notre hilloire ,
Jxaâcmeai remarque ce qu'ils djfoie^^
■|b, des moatignes, deefbrcrs, d^
rt, des illca. des ports, des villel
hj-teioxi des tnanafteree, àes Ei^
, de leur fondilion , deleurslimit^
(IdesrccueiUqu'ilcaavoitfiils, qal
jiofa cette notice par l'ordre de l'a
pii^beC, où il n'avance rien qu'il a'appaj
fur les mooumcnsiesplustertainst'
qiiité.
La préface qui eil à h telie. coniient^
qatiesGcograpkes, Se Ici Hiltorie
ËcLatini, Bt les autres meilleurt £crivail|
nous ont lailTé de la lîtuation des Gaulei_
■le la divilîoade Tes provinces, Ecdeschai^
^'emcns qui y funt turrcnus eu dit&renf]
tempî. _
Il s'etonnc que Ptolomée n'aitpasdécrC'l
Ici Gaules aiec IcmêraefoinqueiesautHi
provioces de l'Empire, Se montre bcaucoi» 1
dcfaulesquiluifonlethapées. .; j
- A\i. mois àe May dcl'iniwic \6i6,\\-ç«. *
•^'c Hcari de Valais Ion irtTi , aNtc\wipfc\-S)i
rolibc. dcUcniad'Halici
^ues autres ancieiH aateuriS,
Se le vice . qui eft un dcT
trois hiisauirEfoiiparaTdredel'
Cuiillistin Porpbirogenete. Mr.
'liae ['eut de Monfr. Peiteskt '
fieté d'un MjrrhjDilde Marlcii
duiûc de Gtcc cq
Latin, ecyjoîj
Dm cintjuaatc-
trois extraits d
linPorphirogcncd
t. ilnereftequ
quicrt. comme
ie vieus de \ti
vertu & du «ice;
Scuniuiredei
des , qui t çAc donne une {ècoi;
■plilic en Grec Sa
en Latin daos
maie de l'hiltoire Bi&ntiiic de l'I
■inlr n dant.i;ai,dqanéliSBl
^ de quelijacs orailoas de Libot'
,Gi. Mr. de Valois dont je fiis l'elo-
; le foin d'une feconrfccdiriond'Am-,
larcellin, à laquelle ilajouiBdesno'
UtnM deMonfr. de Valoiifoatrere,
: Lindcnbrogius, de nouvelles qu'il
i-même cam potées , des correâions
ir an manufcrirdcla Bifaliotcqucda
ir Colbcri j & une àiffétTuion Cur
une, dclaquellejedonnai unextraic
pie dans le Jouiiulduz. Fcnierde
1683.
â&4. il donna au Public deux petis
!», l'un contre leP.ChifletJcfuite,
re coDtTC un Religieux Benedictiiii
kigttiftfi|
lu KgoeâeO«gd>at(8cqsfepiifia0
oiv que cet feize innées doivent eftra
M , «on du jour de la mort de C)o-
luii (b la trcate-neaTiéaKtnn^de
uVw<|D'ilfa1Ccajoftifiantparl<;tj.
gcde Pred^irecequia'eftpaiTéea
!de cctano^es-ti. ' ;.
fe lôcMd oarnge il deféodphl^BDn
ideâuMicedeaGaolct.
'i I» ttmve-A il ne fA^^TKiTuu-
Ç A V A N *. frj
fur la PhilofophieStfur
]u'il avoii CLilcivécsavei:
les tic foQ temps ; Sctrelï
de tous les Sçavani qui
ce avec lui.
loilacruderoirexpofcF
ubliquesoùMr. DefciT-
part avant que dcfcren-
ide, fcs'etendreunpeu
I s'eftoit palTé jurqu'en
nMullande, enAikma-
& en Italie j ce qui z
: fon ouvrage,
y a un grand nombre de
bien ail» de fjavoir ce
nd homme que Mr. DeC-
ni la patience ni le loifir
;, ilafaitfavearleurea
prefcrir le mêmcordre,
le livres &. de chnpitres
hifloire ; & s'elt alTu-
pu aux mêmes expref-
commc un portrait en
mes traits que le grand,
kilS parfaitement à l'ori-
(a/in en vieux Celtique,
IklVi; Saxe , ii>\W'j,^i^
[c de mots a>i\. 'k* "'^'^"
itfiuKCT
dai» cnia
_ à dtrcjf|n
*«»i3i. En tr
tiietrt. coKTi
Ptliflbn a racc-
_.ier volume dïl
1. ptrlim de I
imprimer Ii
*.8cjt>ïrticulicre^-.
.*«.!
Bi
mcdïts.
Q$i^iM, itmtrin
4état CD SlaTODHOit J
i ft Mr. Bernard s :
WnilriNM BrilAtmi
e BLtKuty encore en i
il , eit Aeaidiûau ; pu
^nificacion d* B!szaM i
liiTédeitracetdaasiaB
Hc f:;ii p3S m^ine , apréi
qoédebleffer, fiBA«i^ii
dîfi»riHi, impiditus , ne
mf me routce.Csr ilibmb
nie lounes les liingues ne
tiont iou7eotbiencmbrt
ncinci, mais qu'ileftdi
ir«, à moins que decam
langues enremble ; fans ne
dont il Tcroit bon (]ue les
pays priiteat U peine àa
puliculierï. ^^
ont traiié de U cofnpsriifcii
curs , oui donne le non de
EUc idée générale; iMaislon
kdiftinctioade lacompatai-
d'avec irdie de; lupcilîciti,
d'avec (die des corps , ill
uuriii Si U troiricmt Sit-
te à
dans 1m 1
-^^inpanilbn des
^^ IcsEkmcnsde
t, tiftraliofis qui*
,^ descorps. Voil
^y»ie de Ton livre
*f3iOi II fecoodi
^'-erememàirou'
(_- taogcniss» !c i
>'uwe aniraiicde
□ ■j l'ufîge des fiQi
ç«,ur toiiÎJDgl-
T :..-. 4„n autre
race, qui
âiarairoiidDublW,
raifoD du corps»
liruilon CiipJe'e, àlaSlefeo-
ronpreinierecliformcci pir
idcE lignes; lariirondiible*
>tcz bomologuCG dins lai
^urejfeniblâble;; BtiUi
é des Icngueurt , larf-ei
dimenfionj fembUli' '
I dei corps fembiablei.
: dan< Ici nouveaux EWattM
qu'ilvienlûefutiVet . aUv-
qiii regardent k ca(rparatron<ie;lignes;-W
a expliqué dans les EIcmens delaPianiinA-
titc , let ralloni qu'on peut donner louehaM
h compantlÔD àss {otfaces ; Se il a éubK
d^ni les EIcmcns de k Scercomecric , les de-
monftrations ^ui concerncnc la compvai-
fundeî corps. Voilà lEfujetdeh première
partie de Ton Htrre.
Dans b fecnndc pjirtie il enfèigne pr^
mierctnent à trouver toutes fortes de lînuè^
c langcntef , £c de recaaies. Il donne coi»
"te an traite de la Trigonométrie pbnçl
Tufigcdeslinus, tangentes & ftcanrea.
If tes triangle! rciftiUgnes. Ce traite' efti
•i d'un autre tiaiie de liTrigonomcirîè
Kriquc, auquel tUajoûié la mefuredWi
Ëiccj, étift manière de mel'urcr ta CoUç
|f àt» corps.
trmMldiUCMmtaïKi dePinnnni ptndMf
169 1. é'd" fitgt de MoarmiliMif
emmanJenieni de Mr. dt CalîBAtf
ftntral des armèti diSnMaj'fli
Fétr Mr. MoriA» di Brgfay , CnfU.
HtdunsleRtgipieittdttaSai ' "
aris chez. Claude Mazuil, i
1 E JoninsI mérite d'autant pli
^créance, qu'il a elîe'compofê p
iiiedeliiprofelV)on,Et quiacoçMt'
rapporte. Il fccommenceauïToSW
ioj/o. oïliJaPoitfinilcprsccicm.
i
Jo„,
oi.Sj»
La prife de la citadelle do Montmelin
qui clî le dernier emploie de cette ci
goe-Là, Scie plus avaniigeuvauic armef^
Roy , y eft décrite avec toute* les ci
Qauccs qui en tehiuflcnt U gloire.
Livres nouvellement imprimez, j
OiftrvMùus Fhyjîqnn à" Haihim^
ÎutI tfouT firvir k l'hijUirt naturiUt , a
t firfiHiB» dtl'Ajhenmit 6- de U Ciepi
fhii, étivoyiei dei Indu & dt U Ch'iM^
i'Ac*itmit Koyatt dti Siienets k Paru , f*r
lu Ptris Jtfmtes , avec let rtfituhai i*
Mri . di l' Amdimit, é'i" neiti du t.Qùnyt,
de U Ctmpiinii dt Jiftfi. In 4. à Pwij
cheeJsaaAnifTon, 1691.
Sieg* dt JUamur , avie H» Jiuratl da
miuvcmem faits pmdAnt le/iegt furl'Jr-
fée du Roy cctnmandét fitr Msnfr. It hUri-
iI'aIDuc di LuxernbouTg; {^ fitr eitit dti
AUiix. eemm*ttdci fur MonjitHr It Prinn
^'Ortmgi. lati. àParisctiezMichelGuc-
1691.
JOURNAL
DES SCAVANS,
Du Lundy 4 Aouft , M. DC. XCII.
Thomd StMnleji Hiftorra Vhilofophu Orien-
tMlû' Recenfuit , ex Anglici lingua m
Lt^tinam tranftuUt, notis in oracula ChaU
date Mi él* indice Fhilologico Muxitjoan-
nisClericus, In S. Amfiel. i6pi.
L'Hiftoire de toutes les fcftcs dcsPhi-
lofophes compofée en Anglois par
Monfr. Stanlei , eft un travail de lon-
gue haleine , qui ne permet pas de douter de
la grande lefture & de fa profonde érudi-
tion. Monfr. le Clerc ne l'a pas traduit en-
tier en Latin, mais feulement la Philoîo-
phie des Orientaux , où pour la commo-
dité dcfes ledleurs il a apporté un nouvcn
ordre , & changé quelques endroits dans \A-
quels il a trouvé des fautes peu fuppor-
tables.
Son ouvrage eft divifé en quatre livre?,
dont le premier , qui eft des Philofophes
Caldéens , a deux feftions. L'une traite
des fc6tes de ces Philofophes j 8c Pautrc c.^ -
pliqae leur àoilr'wQ,
L'Auteur pour faire conuo\\.tc \t>3i^^ ^^-
J O U '
montre •jttcllc 2 elle ramiquU
X qui oni les premiers faii pro^e^xil
Itte l'hilorophie. Zoronihe a é&é le ■
ciendeToui. Mais II; aeu pluGctu*a
Itftrci , Cominc il y a eu filulieurs.^
tuiîeursSaturncs , 5c plulicun Jupiter»
^■Arnobe en compte quatre , un de C
n de la Bïftricnne, un dcPerreij
un de Paniphilit. On en ajoute deuxi
très, dont le premierelloit deTllledeH
connefc ; k l'autre de la ville de £
Jone.
117 a une prodigicufe variété de iiq
mens [ouch:int le icmps auquel Zor
ClJccn a v^L-u. T.udoxe le metci'
ans avant Platon. Plutartjae cinq n
avant h guerre de Troyeî, Quelques-d
le contoadent avecCam tilEdeNoe,
fpiphane le fait contcmporaia de I
broJ; Suidss dcNinuii & EulebcdeiHI
miramii.
IL- Bel , Azonifc , Mirmaride , Zarniot ^
Elle , Zororoarde , & Bcrofe , onr efts d'à
Bircs Doifleurs de U même t'ede. Ce fut»
■dernier qui apporta en Grèce ladoitriac Jei
^Cildecos. Il publia Ton hilloire au temps
de Pioloroée Pkibdclfe. l! eÛ parle de Iw
I urc au long dans le cinquième chapitre^
- Urrei lit prelque tout ce qui eu ell d
■ i topie mot à mot deVoliius. ,
I,C3 Teôes des Caldéens eiloicot difU
:■, K^esendeuiL minières , Ç^avoir fcloa j|
fcie-ncei dont cIIm faifoient prtifclTion
deux principaux lieux delcuretibltiTcinenC
eltoieni la ville d'Hipparene caMelopoUp
mjc, & celle de Babylonc.
Les fciences aiifquelles lea Caldéeni l'sp-
pliquoient plu; paniculicrement , ibnc d^
SindlcmEiiIcxprJtnéea dan) le fécond cti^
pitre ije Daniel, avedequrl, pour le bicD
entcDdic. il faut conférer le di>;-huiti
da Deuieronome.
. Ces fciences eonlïlloient à médite!
cfaofeï divines Se naïuielles , à érudic
cérémonies de k Rf iigloo , s cooccinpleï
Icj aârcs, & à prévoir l'avenir.
■ Sur ce plan Mr. le Clerc pour penetter I)
doâriae dei Caldécns , examine ce qu'iU
tenoient touchant la divinité, touchunr Ici
chofcs natuiellesi quelle vlioit leurAllro-
Jogic, Etks autres arts (le dETÎner, Sc<lucl
culte ils rcndoient aux Dieux.
II explique dans le premier cbnpjere ce
<iu'ili renoient de la naiurcdcDIeui &dsni
Infuivans , ce qu'iU tcnoient dcsangci,
des démons , des cfprits , des chofe: oix-
Icrielles, & desfept mondes. fçsToir de
l'cmpirée, des trois eiheréca, & des trois
corporel}.
. Dans Icdix-feptiéme chapitre il trajtedç
leur Aitfologic îiàe leur Allrononiie. Le;
Grecs ont tiré deux lespremicres ie^onsdâ
ï«ttc dernière: mais ils l'ont portes ù
olat^rande perfection,
-•'- ■ es maniccs dcMûûo\Ucî*.iaJ
ïell'.otw „
^cMrloRiit de £iire combittic le
JwlenDtreiDiGiii) &lc(Ci)d^ciw
■ircnt qu'il remporteroit ùTémcnt
iliCt Vi'il fottdroiE kcmeuoK , eam-
Ife-ieioii', Se aldneroif le» pîer^
Ab«BPi«md«CMM<>««Ébiid(t '
péWtftpwi'tdwtoya«Kdiw<6'
cAe de lèBidoleaBJefliudFuatfilw
iMMchex dt dit. Q^ipdkcfiKk»
E»{É à l'échtofer., la cire & foodk,
R<Md«onk mr katnùtekaiiltt
c4mm 1» vïiBtÂe.ii'iMé;/^^
^n«Ée^eiMc^9H«iklfe jMriWi
(«lef&: &n:pnnri|>BT Jtateth- d>
âe furent ZsnuJhe , HiftifMi > 6c
. AgathiiiqBÎdkbrâncoupaetibo-
X ZorcMftre daDt le fécond livra de
luire , akoaë ^o'il n'est pu aîtt de '
tr.précifé.iiieiiticieB)p90Ùit a wtetti
tc-^'CB quelque tttai qa*ilxitTAeiit
eitiin qa'il iwogn It Relïgisi de»
, doma crân à' de vsuvwa è^
fjl| J O U F N A L
' tl enfeigns l'erreur où ont etïé depuis <
Maoicheeos . reeonnm deux princîpei, ii ..i
'où procèdent les biens , ell app...
Ormidas ; & l'autre d'où procedctK Wui
ks iniux , eH appelle Arimaoc.
Les l'erfés n'aveienc ny templ» , oy su*
teh, ny (laïués^ pcrfuadez que les Dieat
lieat point eu de forme hum.iir.r
Ils ïdoroicnc Jupiter , ie Soleil , U Lun
Venus , le feu , la terre , les ven< .
l'eau, pour latjuelle ils avaient un lig'in.]
wcC^eâ, quejîmais ils n'y touchoitfnt. K
jamais n'en hvoient leur vifage , 8c ncstt
Icr/oient que pour boire , b. pour orrofcf
Ici planies,
. Le culte l'uperlîitieux qu'ils rcndoicn^ ■
toui ces Dieux, cil décritdans 1a ëo lic ■
livre.
,. Le fuivant cft un abrégé de la dofli
pàes Sabécns , qui reconnoiffeot un 'lotih_
' <Are pour fondateur de leur lèi5te, Toit)
|-,çe fuit le Caldécn, ou le PerCin. C«
s Içavons de leurs Dieux n'cfl pU'
certain , pirce que nous oe le tenant que
des modernes , qui alVurent qu'ihadorui^Dt
.Jeîaftres, & reeonaoinoient leSoleîlpQUr
miere de loutes lesDivinirea.
'. Maimoinïdequi avoil fatcune
.liculicre de IcurE fupcf Aicions , i
vantagc de découvrir par là l'ocCftlti
, ^uTieursloix du Levitique; ce quicAi
, cSucVaos le dernier chaîttte àe ««U<
kJOf
DES SÇAVAKï. fif
cc<]u'au lieu qu'ils contiennenc hdoârir
des Orientaux réJuile àccrraîns chek, ce<i
Joy -cy n'eft qu'un recueil des oracles pu-
bliez tous le nom de Zaroaftre.
Us furent mis au jour la première fois à
Paria en fjûj- par Tîleian , aïcc le com-
mentaire de Piéton , Ec depuis traduits en
Katin par Mircim , avec lecommenuire de
Plcllus, Se donnez après par Opfopée à U
£a des vers dcsSibiltes-
PatriciuE ks augmenta d'un fupplemcnt
tirédeProclus, d'Hermas, de Simplicius»
te d'autres Auteurs, Bcréduit fous ccruiat
£d idi?. Heurniusen fit une nouvelle
traduâionLaime,
Monfr.Stanlei a prefcrc l'édition dePa-
tricius auï autres , &y a feulement ajouté
œ qu'il a trouvé de meilleur ailleurs.
Monfr. le Clerc a couC revu avec beau-
coDpdcfoin, change latraduflionenquel-
quc» endroits. 8c fait des notes pouf étiai-
cir 1« termes !c les palTagei les plus ob-
fcurs.
Enfin il a compofé une table Philologi-
que , oil il a illuHré , conigé & l'uppleé
tout ce qu'il a jugé manquer au travail da
Hr.Sruilei.
I
W^t Aventures Jejaqu»! S*deitrdMMi U
^.tHHVerit (^ U voy.tgi dt Im fm ^
, ^rait , conimAnt lu coûtiimti 0*
I mcturi dti Aufiraiitm , Uur RiHfi
^» liMri »xtrcicti , Ituri ititJfi , ItHrt p
■ tti , tu «liimaux fartieulitri à et pi,.^
(J> temiii Iti rârutz euriiufii gui l'f 1
trtttvnt. In 11. à Piris cb» CliitdB |
Barbia. 1691,
CEuK qui ont eu part â cette rclatitj
»flurent , qu'elle a cite faite furf
mtmoircs de J»(]ues Sadeur, trouve» dl
le cabinet d'un grand Miaillre. Eadeuréid
originaire deChampagne , desenviroosde
Retel.-II fut conçu dins les Indes Oceidei;-
ulet, 8c naquit fur rOcein, oùfonpcKï:
Wnir en France , &où ils perircnti .-
L'«nbiu fut nourri par la charité j
hngers. A l'âge de huit ans il f ut ^
I du Jefuûea Portugais au fervice i
mtcOc de Villa Franci , qui le fit 4
' ftvec le Comte Ton ùh. i
ISadeur faifant voyageavec ce Comte J
n fit des riritei Pottugais qui av
^t dofccittc fur les cûteid'Efpigne.
^fTeau s'eftant brifc incontinent a
. jr flotta quelque temps lur
icllc il s'crtoit alticho , 6ç fut app^
un «iiûeau qui ippartenoità des A
' tientalcf. Ils l'cnToyereofpreodreparlïur
rfialoup?', Scluy tire a E exercer h fànâioil
du Secrétaire du vaiflèaa qui étoit mabdo.
I is eurent le vent afièi favorable pour ar-
river le quinziéroc Juillet à U Ligne, £c le
premier Septembre au Royaume de Congo ,
où lit s'arréterenC trois moîi , que Sadeuc
«mplojra à étudier legraretez qui i'f trou>
veut enfruits, en ileurs, en poilTons ^ £c
en autres chofc! , dont il y a un abregs i II
page ]r. & aux fuivanieâ.
Quïiid ces trois mois turent écoulez, ils
firent Toile li licuteufement , qu'en tuie
joiirs ils arrivèrent au Cap de Itonnc Efpc-
rance. A la vue du port de Dananb>alo de
l'ifie de Madagafcar , ils furent attaques
d'un vent quirompitleurscordigca, &lei
jctMplusdemillclieuesducûte'derOueft,
où on rocher à rïeiird'caulcadic levailTcau
en deux parties.
L'oblcurité dclanuiterapécbaSadeurde
foir quelle fut h fortune de (es compa-
gnaas.
Durant Ii tempête il avoit cherché une
planche légère & aife'e à manier , qui loy
fervii à le foûtenit fur l'ciu , Ëc à gagner
UoelUe, où ilfut attaqycpar des animaux
& pat des oileaus d'une prodigieufe grof-
fcur. Il fut porté tantoft par un de ces oi-
seaux & lantoft par fa planche jufqu'au con-
tinent de k terre Auftrale, dont les babi tans
f4ii'pow<)reyietcmoinsdcfaia\eut I \cte-
aÊÊÊaeeotare 1» coûrume (^u'VU on^ ^c tyi
I
I
f=8 J o „ . „
rceevoîfaucun Etranger , I:
ftres avec une eauodorifen
àoax oireauï qui le pourfu
mirent à lès pieds.
Lu terre Aullrale elt d'i:
étendue. On y compte qi
zaiiis. Chaque fezaïn conti
tiers. Il f a vint-cinq maifo
quartier; & dans chaque m
parattoiis, qui contiennent
perfoniies.
Il n'y n nj four nycliero
aucun aliment, parce que le
Tcnt fcuts l'appc[jt des habi
tiennent leur vigueur , faas 1
digeftion.
Unarbrc plus liaut que les,
Rommcnc Bit/f, c'eft-i-din
Htude, porteuafruitdc U j
olives. Ceux qui en manj
,t gais par excès. Ce
s'endorment pour ?i
rcndor
& c
raang
it pour toujours.
Tous les arbres du paysf
t temps de fruiis, de fit
ton*. Lepayseftpkt. f.i;.
raif.fiinsdefert. 11 a [■■■
vers la ligne. & s'elcv-
cftié du pôle.
Les montagnes quil"..-
J^VB-v AH a. fi9
efléchir comte lescxtrcmi-
«Cj Bcc'ellpour celaqu'cllc
2p en hiver, ny chaud en cité,
/jamais de pluje , jan
Ktonsenei &oa n'y TOttqolj
■knuÉes, ,
Hyens font un griud oiitlere A
,^%)ii[ leurs CQfanj vienoenC u'
La mcre ne s'en délivre ^uc dail
^foitfecret. Ce que Sadeur en à rc
i eft qu'Us n'ont ry vérole, nyroia
1 1 ny ièmblable incommodité cona
me en £arope. Ils parlent à huit iualq
hent à un an , faat fevrez à deux ,
Cent d'uneTante' parfaite, parce qu'If
mgeot que d'cxcclkns fruits.
DDE trois moyens de s'expliquer conj
n Europe , les lignes , la voix, & l'Ec^
: Us palTeai pluiieurs heures cofcmlin
pie parler autremeot que par %ncs. ijl
urlent que lors qu'iU veulent iicr un d)^
par une longue fuite ilcpropoiltioiu
leurs moI;s font monafilUb»-.. tel^
expliquent la nature des chofcs.
Leur écriture eli encore plus merve^
Icufe. Ils n'ont que des points poui
ijuer les voyelles i & ces points ne fediftW
guent que par leur fituation. Us ont t rend
iîx conlonnes , qui font de petits traits qd
environnent les points , & qui ligmlieq
félon la place qu'ils occupent. ^
EntrcnteansqueSadetiracfté'çatttÂt'O.i;
i/o'/a vur7quereIcnyaiilmQ&.ù, VuÂvi.
terre Aulh-de. Uyatrots-fiâfll
xtjaatre piedi. l«$ moindréuH
bits à nos linges, font des toumo
autant d'adreUe que d'agUrcé,
gtisnl tant d'amitié pour l'homn
fe hifTcnt mourir de faim quand
ftparcB.
La féconde forte a de lacoofbi
Bos porcs. Mais leurs mufcaux i
inoitiéplusiongs, & leur fervent
Or II ferre en ligne droite a»(
é^lJrclTe que peuvent faire nos
Laboureurs. On les nomme Hun
La trollîéme forte font les Sneft
du rapport avec Icx dromadaires.- I
fans peine huit hommes de ce pa
pefcnt autant quedouzaEuropîn
' n }r a quatre forte d'oife«Mî|
-mien foat de k ^oITeor de n^^|
4
DBS SÇATA
fc large de(ju»tre. Leurcftofflao
mme le fer, & à l'épreuve des tneit?
Icurcs armes. Leurs patces ËnifTent ta ci[i({
teiiei qui eulcvent aifcmcnt un poids de
trois cent liirres.
Ces horribles oifeaus fe nomment Urqs »
ne vivent qucdeprojf.Sc enlèvent quelque-
fois jurqu'àcinqccnibomnic! en un jour.
Le Sadeur, pour faire viloir fa décou-
verte , tàclie de perfuaJcr que fi l'Euro]
l!ra]c, elle en tirerait de grands av!
ïl dit que lesHums laboureroient l;
quclcsSucFs porteroientdegraDdsfardeai
dans les vo^ageE, Se fans aucune dépenltl
TU que deux livres d'iierbes fuffifent pf ''
les nourrir plus de trois jours.
Quintaux Urqs, il aifure qu'ils peuvent
ellfc apprivoilcB , !c drcffcz à porrer un
liomme avec plus de facilita que ne fait un
'* val d'ECpagne. On les monte au dcfaut
'lurg ailes, &lcsplumesde ieurdosfer-
defelle. On fait ainlî cinquante licuè'j
le traite; & après leur avoir donnédeur
ires de repos pour repaître , on en fait
eficore autant.
Les fruits de la terre Auflrale furifaiTenC
tout ec qu'on en peut imaginer de beau 6c
de délicieux. Le jus du fruit dcreponcilua
remède fouvcrain contre toute lotte de
blelTurcs. Le fin criHal qui s'y lrou,ic ta
abondance, icrC à élever les ç\us\>ea\i-(.îx.
^Êg:plat agréables bàtimens fluv îovtw.»»
faomtn
^^^val
J O U R H" A^^^^i^^l
tcffc do monde. Il eft fi tran^arnrt, '^'
jamais on n'en ponrroît diftingucr les po.
rcc, fi leslîgurcsdediverrescouleurf queii
nature jagravécs, ne les faifoientconno!-
tre. Les Aullraliens ]e caillent avei: tioc
ti'adrcflè. qu'il eftdifficîlcdVn trouver les
jointures, ils ont un édifice haut de deux
cent pieds, & large de cent cinquante^ "^
ell d'une feule pieie , Ec qui a efté tailltf
Mail dans le temps qu'il étale n
ses querEurope tireroitdela ten
le, il luy ôte l'efperant-c d'en jouir ,^
ommcrce avec des gens qui
dellus de l'intérêt , & qui n'elHn
plus noi riches êiofes , que n
les toiles d'araignée.
Traité du Dra^ovj é- d*' Effuriouetti
Mt Jexn B. Paaii/el , Dûéltiir tn t
line dt l'UnivirJité de Mgntftilitm
Ueyia du CoUrge des Medtcim d§ M
In 11. A Lyon chez Thomas An
1691.
T Es Dragons ont eHé fi peucoBOi
I , qu'à prefenc , 8t fi peu lèmblabl^
figures a(Â-euies fous lefquelles on ]■
prcfcntc , que ceux mime qui en ont u
ontavoué que leurs relations les pIttHJ
culieres n'eAoicnt fondées que fur dSà
ports fabuleux-. ¥.iie5tù\^ v^T*od«f
«ncc qucccB ridlcuVes M«ïïL\OTati
~ ;ouès que au c»ît\«iwî'Àwws»,<^
:d
D l s s Ç A V A s s. Jî)
Il de la véritable image (Jcsdragons, nous
ictionné celle d'uamaiilire qui adcsgrif-
1 1 dcE jambes Se dcsiifles effroyables , ldc
leulearmée de dcns terribles, Ec d'aiic lan-
« &ite enpoiacedchnce, vomiflàntfeu
flimes.
Pour réparer J'hiftoircdcla fable, il faut
inTCnir queplulïcurs ont cru ijuecesani»
aus formoient une efpece particulière
pable de produire fcsiêmblabks, & qu'en
vert lieux des Indes, de l'Afrique & de
Amérique on en crouvoît qui n'eftoient
is moins diflèrcns en grandeur qu'en 6gu-
. D'autres fe font pcrluadez que les plus
eux ferpens eflaat parvenus à une gran-
!Urdemerurée, comme ceiuy deBaUïii
ins les Indes Orientales , qui elioit long
I if pieds, e'nangruuent de nature après i)n
atâiii temps ; Se ayant pris des ai/lcs & des
mbei, devenoienc dragons formez, de h
.ême forte que te^ vers à foyc deviennent
ipitlons.
Mr- Panthot fameux Médecin de la ville
îLyon , tâche de prouver par des raifons
lyfiques très- convaincantes , que les fer-
;iis ne peuvent changer d'efpece en vieil-
[Tant. Il combat fur tout la comparailbn
t ver à foye dont on le fert pour donner
» pieds Se des ailes aux ferpens. H fait voir
le la différence ne peut eflre plus grande,
lis que le ferpent provient d'un ferpent,
m d'an drigoa -, 8t le ver d'u'nçiÇ'LW'aïi,
^^I^^^EDblable à luy.
J34 JoOBIlAt
Hajoûteque rancoritcdcf vojrigeartqnl
ont écrie avec plu; de Édeiilé. l'ertà nout
delà bu fer de ces fables & de ces tradtriooi
dont les hiltoriens Se les DaturaliAes matin*
formezibntremplU. rarcxemplcMonlb
Tavernicr ijui a ûic 6x Fois le voyage dct
Indes, Scpicfque toujours parterre, peo-
dim rcfpace de 40 années , n'a jamais n*
narqué d'autres dragons qu'un grandnon»
bre de crocodiles qui lortoicnt de l'ean toai
les matins au lever du l'oleit, pour fetoulM
fur le faMe. Les périls que l'on court (juanJ
on fait voyage l'ur les fleuves de ces pays-li,
cft fi grand , qu'on n'oferoit attacher l«
baiteaux à terre, quelque longue que foit
n| corde, de crainte que les tigres ne Ufui-
_|nt , Se ne le jeiient dans ces bât imens pour
■vorer les voyageurs endormis. Pour Mi-
nces perîla, onelt contraint de s'arriter i
Wcre au milieu de l'eau, qui n'cd pu en-
«un lica de leurcré, à caufe dea croco-
Biles qui ticlient derenvcrferlespetisbl»-
faiéns, Sidcfurprendre les grans a6n d'efl-
f (louiit les hommes.
Cependant les hiftoriens aulquels on M
' peuis'empécherd'ajoûierquclquefois.nous
«pprenneot qu'on a vu en divers lieux it
l'Europe, 8c même de laTraoce.desdragoM
êcdcs montres qui ont autrefois delblcdet
Provinces entières. Mais ces nionftrcs ont
toujours çimïciAi, ViiTaawàontenlem-
ble. Vinfi i\si\'ov,içi^iaT>'^^"i\w4cwwi'
qu-eftanl mîlc&ïso^tt^^^ 4l*tft«»«vv=Jt
Une-, efpcce pir ' '"' *'
»SS S9ATANI
i.cs mêmes hiftorJcDsaouaappreiuiitaufâ
•juC(.'esmo[iIlrcsn'oDt pu élire cuez que pu
' des perlbaoes d'une l'ainicté & d'une vie
fort exemplaire . on a eu raiCoa de foup;-
çoaner qu'ils efloient lUrcitez par quelquf
caule furnatutellc qui les rendoit invulné-
rables â toutes les forces hutnaincs. L'bor-
rïbic lerpeDt tué par lâint George prés de
BaruchviUcdeSiiie, eftdeceuomb ''
en cil de même de celuy de Rhodes,
Cheralier de Ihint Jean de Jerulalenî eu( 1
l'avantage de vaincre, après avoir implora |
& obtenu l'alTiitance du cieL Enfin ce moa*
ftreqiii E'cCioit rendu H redoutable dans I*'
Normandie , que faintRomaînEvéqucde
Rouen réduific à luy obéir fans refiftance ,
aprésavoir répandu répourante dans toute
la Province, eitoitcomme lesautres, plû-
tod quelque chofe de furnaturel , qu'ui
mal ne par les vojes ordinaires.
Après que MOnir. Panthoc a diflipé li
reursoù font tombez ceux qui ont pai
la nature des dragons , il explique celles qui
concernent l'Efcarboucle, quieA, comme
la ftble le décrit, une pierre d'un pris in-
eftimable , brillante même dans les ténè-
bres, pleine d'un feu & d'un éclat merveil-
leux, donnée àce;moallrei pourfuppléer
au défaut de leurs reux affoiblis par l'cz-
trfme visilleHe où ilsfont parvenus, & pour
les conduire la nuit vers les ruifleaux fie les
/eiiCainc).
^JSfioû: Piaihot fait voir pu àeU»-^cit^
L
I
1
fiS JOOR. D]
tes raifoni , que t'efc
encore plus t'abuleul
II ed vrai quelMjc
mentez afTurenC gu
■iafi nammcei , p4
un feu & un édart
celuy du Charbon"!
lonetiniologie; ll*><
vraye ercarboudeefi
pureié incrvcilleofe
Itderablc , t^a'i fe I
dans let moncagoci
Occidentales i quoy
d'Oritnt.
Livres nouvclli
Irimi il MtJJîrt <
Comte d'Amen, ér <»6
JSicûlas dis Champs
thii di i'*nnée. In
Edme CouleroC- i£
Dii' Amitié. In i
Mielullcc. i6pi.
Lt CaraSire dts
. ^vtc deux iTitiitz i
] diai*ii,&i'aHtrcd
FafiidtPrtirt.iyc.
Cuignardtt^gjg
XXXI.
[ O U R N A L
RÇ A V A N S.
Aouft. M. DC. XCII.
'■f9 Ginn'Jîa 3S»folit»no , OferA
t» dt Pittro L*fin». in^, InNa-
c te trouve à Paris chez Tiiomu
E Lifcna naquît à Napks de fci-
acOtiohTC ijço. On ne f^'ait par
.le occalîon ion père , qui clloir
indic, quitta ion pays pour s'aller
las un Royaume releviat d'un
anger. Cequi cft certainellqu'il
: , qu'il y coatraâa mariage , Se
des en Fans.
incipal foin fut de faire Iiien in-
fiU dont je parle, à defliin de le
Bateau. Il repondit heu rcuienwnc
tions de Ton père , S*. rciliTit dans
lajurifprudence, bien qu'il euft
:lination pour les belles lettres,
DËûc, 8c pour la langue Grecque
cJle il lit dcconfiderablesçiDÇ,ié4
■urs Maîtres , 8c prinâpa.\cn\eTK.
leArcudiaf, Archipiêtre àsSo-
2. s ^■^
„S Jour
lito dans h Provinccd'Otrante, queqwTH
qucS'Uiis ont contoriilu avec Pierre Acit-j
dius natif de Corfou , quia palTeuaegtinilt I
partie de fï vie àRome, 8c o'a îamaii»!
mcQréàNsplea. '
Pierre Lalena fc lia d'amiti
ce qu'il y aïoïc alors à Naplcs de S绫fli|
en Philolophic , en MacheiUfttique ,
lurifprudeacc, eoMedecinc, " ~"
logie.
Ses fréquentes indirpofîtion) cauf«cijt
fa trop grande application aux at&îrei K
l'éiadc, le tii'ent résoudre à quitter laptfr I
felTjon d'Avocat , & à tè retirer à RotKt I
où il elloit invité par Monfr. Bouclurd iba 1
Il n'y fut pas li-tût arrivé, qu'il yaqur
proteaion du Cardinal Fran^oiE Barbcri
& d'autres Prélats, !c l'amitié de Lucas Hi
fienius, deLco Allatius.Scdeptulîcart j
très Sçaîans. Mais deux ans après les t,
Vaux continuels , fcs veilles , Se la n ,
, grairdc abltincnce luy attirerenc une fiev..
louî la violence de laquelle il luccomba k
iremiéme Septembre de l'année t6^6.
11 futenterré dansI'FgljredeS. Andréit
la Vallée, où Mr.lîouchard luy fit mtur-
I ^'épicaphe qui fuit:
Turut Ltiftaa NmfsliiMK») ,
Drvini , h>tm*nïi\ue "fiifii ,
^^HHft Ç A T A H ï. fiy
< Stmtjiiit Pgironui,
Ail/qui, urètfiiqui morii;
Vif bmii emniéui ,
Decth mnxime charki.
'•.m. îton-Stft.An.C.îl M.D.CXXXn.
JEtMisfHtXLVl.
Jatmnn Jtuiibm Bmcardui ,
fe2î<I£iifV Surijîinfii ,
Cmftrti arnica.
Af. e.
Le oiéoie Monfr. Baucbard prono[iij3.foa
Ùtoa fuDcbrc le ii Décembre de Viuaoc
vante.
Pierre Lafena lailTa en mourant ce traité
'i' AntieoGiantJioiiiipoihana au Cardinal
lococcio , qui k £t imprimer î Rome
Ln exemplaires de cette édition ayatit
é débitez , on vient d'en faire une fe-
nde à Naples. L'Auteur y décrit les
as > lesTpeiflacles , & \ts combats qui Te
imoicnt autrefois au peuple de cette ville-
, Scies illullre par des pifTagesIingulier»
a meillcots Auteurs , & par des infcri-
ioDsquia'aToîeac point elle publiéesa^-
II laifla auflî plulîeurs autres omrragw
iparfaits , & entre autres un traite d*
jratriu Cr*ccrum j un autre d* Rtbarit-,
îfii at/aré iaCrefois i Naples, fe\on\et&-
^à^e de Macrobe ; oo autre ie Bîi*-
2 jS iJioiî'a
J 0 W R :
thittt é' Rinthcniiii faiulù.' Cf"^
cftoit un Poète Giecde Tarentc , M
Suidas. Une diflêrtaHon Â* Imgn
nifiicâ , où il déclare ce qu'il pa
conteflacion de Mrs. Saumaïle iSC%
luree fujet.
Durant fa vie ilavoit miitroiîd
KO jour. Le premier fut imprimé à
eniôiâ. fousletitrcj^e Firgdii. Lcfcf
le fut à Lion en iâî4. Il ell intitule:
rilfifimini.fiudeMèDlendoluffM.lJ
tcur lecomfofapourfeconfolerci^n
deVirgiaialâlceur. Le de/nier cAg
fertatioD imprimée à Rome en i
ce titre : CUemirerut , fivt
«jHiV f;rrH»r. Elle tut faite à l'occafioi
fept galères Efpagnol es brifees fur les <
d'Italie en iCj)-. fur Jefquelles t'Au
avoit des parens £< des amis. H 7 n
les diffcrcns fentimcns des ancienig
pies touchant l'eftat des a:
îenoyent; à (]uoy îlauroit ajoût^
difenc lej Chrétiens , s'il en Z9t
temps.
Ek^t Ât Mnfr, Uensgt.i
SI Monfr. Ménage avoit connp4
qu'il cite en quelques endroicif
auroit rien oublié de ce ^uî me il
naimenant feririrdeinnliereàlèitr
Mais fuis que CCI ouin^-làD'aj
que dans Ion idée . i\ïw^op«\eO
ieuw ce <iu« le ivm îâ it^M- H
tki Angers le lo. Août i6i;.Sc
lerc Guillaume Ménage Avocat da
hmémeviilc&pournicreGuio-
t, fceiir de Pierre AiriultLieuic-
linel.
eiuge vint au monde avec d'hcu-
portions 3 l'ctudc,& iur tout avec
loire très 6delie , qu'il confervA
Gn de fa vie. Quand il eut achevé
s d'Homaniiez, de Philefophieic
, il fut amené à ParispariMonfr.de
. ami particulier de Ton peie, 8c
«at aa Parlement de Paris, oii il
elques cîufes. Mai» dégoûté bien-
ttc profcflion il fe mie dansltHat
ique, fut pourvu de quelques bc'
Scentreautres du Doyenne de faiitt
Angers , que Guillaume Ménage
BvDÎt pofTedê quelques années dc-
Dftdelafemme, fans néanmoins
eharged'AToeatduRoj.
il s'appliqua aux belles lettres avec
ir dont le fuceês ne poui'oitman-
:fe heureux, rechercha laconroif-
plus fçavansde la villc&deipro-
1 6t habitude particulière avec tous
eftoient regardez aloracomme les
elareputation des gensdelcttresj
fies difpenfateurs de la gloire. ,
re nes'ellant pas trouve en difçoG-
antinaer la dépenfc pcteffiHe ^o**
ff à Paris, il appreVienii i\aeîotv
Province ne futl la ivi"\m;toXw'*^
fondçMr.leCacdinaldeKets, c
xloTi que Coadjuteur de l'Axcti
Piris. -
Il jouît dms cet cflat da repoi
à fes etudeE, £c y eut tousleijoi
relies oecalions de faire paroÎLre
tioa &, fon erpric. Ecti-e kj-pt
compofa en ce tempt-U, îl y ci
' qui Qrcnc beaucoup de biuic. h'
Mecimorphofe du pédant parafit
ijucc. Il e&ceDdoû ibus ce nom un
en langue Greque, codCtc Icqiic
autresPoë;ess'e(taient déchaioex
Bvoieni déchiré de gityeté de ca
fut U fatneufe reijuè
u'il n'entreprit
a t a SçATAHs. f^
: iiToa en porte dïBifaa LiAoiredel'Acs-
11 demeura plutïcurs années chea Mr. le
ardinal de Kets , iios y recevoir aucune
icorapenfe de fts afliduitez ou de fes (crvi-
îs. Auffi n'y eftoit-il pas entré par la mê-
le vue quelaplupartdeceuxqnii'elloient
garé qu'il feroit un jour charge du gouver-
emcnt de l'Ellat , Se. qu'alors ils partage-
atent les premiers emplois du Royaume.
4r. Ménage bien loindelesimîterencelii:,
uivillatibercéde fon humeur , £clêm«qutt
lurercement de leurs projets ; ce qui ne
uatiqua pas de le brouiller avec eux.
Leur mclintelligence alla un jour (îavant,
in'ii reçut de l'und'cux une injure , dont it
lemandsreparwioni M,Ie Cardinal de Relt,'
nt xÛTooms {on congé , lequel it obtint fans
iCMieoup (te peine.
Depuis ce temps là il ne vit plus que rare-
nent ce Cardinal, loua un appert ement dans
cCloitre de Noire Dsme, & y tint tous les
dccredisuoeafTemblée, où il eutlalàtis-
«étîon de voir toujours un grand concours
le gens de lettres , tant Franco isqu'Etni»-
ïers. Les aut res jours iialloitaiTidument an
Cabinet de Mrs. Dupuy, in depuis leur mort
IceloideMr.deThou.
Parlant naturcHcment beaucoup. S: ai-
maotidebitercequ'ilfçïvoic. it ne laiflbic
qu'à peine la parole aux autres dans tomes
ftt aûèrtiblées. Pour s'en excutcT W iv^wK.
" Mtaad il eRo'tt ca Anjou , i\ -j y*'^'"
KToU appris dans fa jcunelTc ,- I
meilleurs cftoient de Mr. le Prii
(ieiMairas. Ses coiuei paroi flbiei
parce qu'il les exprimoic preJ^u
en mêmee termes ; ce qui donn;
àei plus ancicQi de l'Académie Fi
dire un jour qu'il T^avoît par&ii
Ménage, H qae depuis ireate ai
cnteadaic taire lés contes, ii n'
plusaucunqui lui tufl nouveau,
IldemeiiroicencoreeheiMr. I
de Rets, lors qu'il re;uc la cou
raorcdeibapere, arrivée le i8J.
EftaaC l'aine, ileucdeiàfuccellic
requ'il vendit Toiicaiite mille Itvn
Scrvien alors Surintcudancdes Fin
au lieu de lui en payer leprix , I
contriâde conililuiiua de trais m
'|«Ni«i de ôaMreinillelîvfeifBr^u
taM ' L'i^réneat du R07: neccflàlrt
nMNatînt^écMic pnôoM I aefatac;
ÛBtM^ Menue. dnlhpnEi qn'ftcM
InMtèMeiJlM^e Cb«M Iteria ,
gjgftoit iqtfïttilPioi»^ ah^ jBi
Ihv 0Émn cDaCiottt:HtDiftiVaCOiUÉUe
litfdaRatlM,t»aUe*4ellui).'b .''
fefit * l'occifioB de eet édM^ ^
■nH^ipH cMKCf .41 eébeBiAMi^ 'Mni
idt'Mwr'iihric ihi rdte? «nj^«^>lfi
'Vdwftri* àfaiMliiiiirimi? ^'ïl
HSM^Mfte penfiosQsivfttRUMABB'
?'tmttrataépwleRoyd'W>»Mtw.fc
ttaille Urfei, yi nelaifirtf^^eqaa
èttc angmentadonconlidcToble dpnrc»
Ai'pncun un vhasrwid fcpoo Bcnn
KoDilâre loîfir que^muiipoivtTxraHT
£lilfietiri<)Uvngei<]|]'Ud<minfiicctfri-
» an publie. Lci titm. circaa'eft
Id le lieu d'en faire 'dei estmn; font
mTTM mêlées, entre lef^ocUci il 7 a
ivre tdoptîf « qui ne coatteat que du
etilâlouii^i feioriglaMdelalaiigiw
ifoUê , àidiétt i Monfievn Dopi^ f
«marques Itiliennet ftv rAmiatei Sa
TvatioDs Se correâion < ibr Diaôeac
rclft t fe( étimologiei Italteaaei^\ai
kmoereat lieu de ('apflV^wi te-iVA
feen»/ CfiumriMvi $itim QrAcUnn.
^^^•W 1 « s ç i V A N s. f+7
Payent pas efté de ion fencimcnt. Se que
Juelqucs-uns même l'iyent attaqué par
iciit, comme Mr.rAt)béd"Aabignac. Mr.
Boileau, Mr.Cottia. Mr. Salo, leP. flou-
houts, fit Mr. Bïilk-t.
lamais pcrlonnc ncpirlatvecmoinBd'u-
nîformite'nide coofequencequc fie Mr. Me-
liage fur les livres qui parurent contre lut.
Taniât il prateftequ'ilneleiapointlus, Se
ne les veut poiat lire, tant ilademe'prispour
leuTS auteuri. Tamât il y repond avecune
fenlibilité qui ne montre que tropcombics
ils'entenoiioffenfé. Tantôt il le plaint des
libelles fti<5 pour le difiàmcr ; & tantôt il
alfiire qu'ils lui font plus glorieux que les
livret faitsàlalouange. Tantôt il dit qu'il
tire trop de glaire de ceui qui écrivent
contre lui, pour écrire contreeuv i Scil^
écrit pourtant , &for touttontFclcP.Bou-
fcoura& contre Mr. Kaillei.
DctouteslesconteAaiionsqa'ileutàrou.
tenir, à peines s'en trouvcra-t-til une donc
lefujetaiteAdilequelqueimportatKC. Dans
la première commcaceeen ifi^o.coirelui £c
Al d'Aubignic.ilnes'agiflbit-qDedefçavoir
Combien d'heures avoii duré l'adtion de
^'Meautontimocumenos de Terence. Cc-
^îcndaatau lieu de s'arrêter uniquement à
■^ettc queftion, Monfr. Ménage paflè à des
iJi/£vreas pcrfonnels, & à de» plaintes de ce
Ç'^s dans le Ttreaee jufiifiéilcào'K appelle
^^mifrf CilUs Mtnage , au lieu i'efttc a.'ç-
YVLSi
^'«^ pou, d^a* Ji*W/«
^«^ï^stant en ..
,48 J O U R K A L
lité d'Avocit lui avoit elle doonci
temps qa'il y avoic renonce.
LcdiflèrcQt qu'il eutavccfeu Ml
eftoit encore plus léger. Cedernifi
prefque rien repris >î.tns l'Eclogiic
Rcise de Suéde, Û ce n'eft que h
cAoieal trop pompeu:*, Scque^a
Cftoit plus loué que Crijîme.
La Minagerit de l'Abbé Cotti>|
grand cours. C'eftoii une fatirei}
faite pour fe venger de quelijueivi
^ui lui eftoient très injurieux. j
Le démêlé avec le P. Boahou
Îilus hoanérement de part' 6c d'aq
Buramitiécnt'ut unpcualtcree, j
qua rien à la linccritéde la recouciU
lurviut depuis.
La querelle de Mr.Baillet n'eut J
me Tuccéi. Il avoit parlé en plui
droits de Monf.Meaagc comme d'(
mairien comme d'un critjqpe, Coa
poète, &î'eftoitreIèrïéàenparl^
comme d'an Hiftorienficd'un Jac
te. Li liberté de Tes jugemenidéfi
Ménage. Mais rien ne le Coucha a
blemeot que la rigeur aTeclâ^uel
repris ta licence de icspocfie*. Sc
remontré combien peu ellesci;
ion âge &à fa profcflion .
Ce fut ce qui détermina Monfr. 1
compolerunurtet^ioslivtc, dan»
fcmble qu"iV au mo^w fo«^"».Si
gu'à attatiuer îon liswtiitt.
kfittc^Anni pwticallen Vimmitt
' "idtpgEKBZpOt
«Vncfaiianin
ta.. #Hrti nscfMlriin
JiifihiÉiÉUi iii iiurriiiMMniii'BÏi
MADliVnader MfitatditjiiM.
(HnwnBntHMiBBy ^^HslMnMCMt
'•' 1. - - ■ ^.O^B^^b^âAka '
rtrtli n II i|wH'*iM ■■«jjèiiili ilfci
lékiiiijwit, adeuAtaMipItordMi
péem Mcacil de lètpa^fic** lient 1*
Kttvdfcfle de pera pour d'mtrtiTCn
iî aroïeni &tyi â uprinier le d^vUfit
w^ÙMnitàfeaBen, fcUinlerier-
dien ni 4a»ttoUatf &!iienl)1^40M*
al ■«olt-cluuimélesmtiaaileifAMi^
', i«ttî>dchpt«iiedeUn4i
l'Mtputiaiitnntldoiitlendtdofe
rdni tTùftoifc de fEitipw deiILeb-
réi la mort de Mr. te OvdlMMiu»-
jrox dé fti héritier* i^afc-fepmiri^
fJttf de jmSioa qoK lév ùAiMMwns-
I
yft I o u « H A I. ^
U fie au mÉme lempstelUmentpOQri^-l
& poar léguer lès livres aux JcÂtites dtitl,
MaironProt'el&iJQraint Louïs; mille liwl
i THoiel-Dicu . mille livres à l'HopiralCc-
ncral. Se qmcre cent livres â fa paroiiTf, I
fans charger d'autres legs une fuccelTioi 1
qu'il vouioit laiiTereniiere à au grand nom- j
jufqu'aa dernier lbupirt|u'il rendit le vml- 1
troilîéoie du même mois, àfepthcurr:.^. '
foir. Il fut enterré ietf.àS.JcanlcRfi..
où feramife fon epicaphe.
Mtmoirti di Hathtmai'iqueiydtPliyfii'
tirtz. dtsRegifirti dt l'jicaiitmit Ki ■
dti Sciintti. du Ji. jHillit tfij». ;,
à Paris chez Jean AailTon. 169a.
CEs McmoircJ contiennent l'cïtrs.r
liïre intitulé: Ob/tr-valieni thySi-;
tjt Mdthtmutiquis . tuvayèti du Indu , -
Par Mr.l'Abbe Gallois.
Une obfcrvation faite eapleinjouru'-^
Eclipfe de Veaus par l'iiicèrpoûtion d..
Lunc. ParMr.Caflini.
La defcription d'un tronc de Palmier r
trifié, & quelques raifoos furceticpctr,
cation. ParMr.delaHirc.
UDcobfctvaciond'uneEclip&JcLuiKai-
rivée le 18. dumou^'^ûS«v.ÏKU*Ji '
h Hirc.
^m B E ï .s <; > V A N I. frj
- ta dimcnlîoo d'une erpece de cœurquc
VtTOïc une dcmi-clliprcea touiiuac autour
L*uadefèsdLutictrejubIii}uei. Pur Mr. Va-
~^goon. \ , ,
"X-xtra^t d'uni Ltitrt tlf Mori/îiiir è^t'j/fl
LitiU£U»TU dei Eaux Q- Sfriti
EN travailUnt kî ces derniers ;oursauï
fondemcns d'une chapelle dans le cîmc-
fierc, oa a trouvé forravarit diiis là terra
pïufirurstedesdemorU.prèîdçcliacunéderi
guellcs clioic d'un côtéuDç'c^ruclie déterre
jlçioç dç chirbon; ik del'auiredenxpcti-
, tesïâfles'aùfli de terre, 'qui'cdoïeiic l'une
I èisu Vautré. Je ne me fouvicns pomtd'a-
voir rien ïu de femblabSed.iuslesfunerail-
les des anciens , foit avant le Chrifthnii-
mc , ou depuis dans les piraiiers Jrecles de
Il y a duns la villide LionunHorlBgfur
nstnmè Jaques des Tiech's ^ qui entend par-
faittment bien l'art de fendre Us cUchis ,
é" de leur donner lei prcfùrtimii neceff'iret
feur Itt mitlre dans lei tans qui l'on tieitt
ffxt'elltt Ayem i tn fcrte tfiie fans en mitn%
"xtcune fur li tour , il ptut faire plufîiuri
*&iives fùrt d'aceord, ^ dum £tlT(jl*s K\\
in ^roîrDivin . ni au droit EccîHîS
C'cft le fujct de celte quîtriéme dificrmion.
qui eft diviiee en deuxparties.
Diai. la première , l'auteur ralTe
Wut ce qu'il y * dans leB^dhOnsllci'
exemples de Notre Seigneur, daDslcsi
dec &ints Pères, dans les bulles det
pcs , diDS les difputes des Thcologi
Sans les commentaires des Canonifles, b
ekuis len lettre.'; des Roys Se des Princei , ^
feut en quelque forte autoriler U fuperÎD-
lité [jue des Ëcmtncsam cuècncerlaisiit.'
£ir des hommes.
Dansli féconde , il.propofi: les objeiiic
gui peuvent cftre faites contre cette lu^
^ïoritc, & y apporte Tes rcponfcs. Lap:
niiere objeiftioa, & qui fcmblerenfcit:'
toute; les autres conAite à dire que pr.i
iroit diïin, naturel & pofitif les femn-
Joivciit ellrË foumifee aux hommes , bica
loin de leur commander. A quoi l'autcuiifr
pond, qu'il n'y a que les feninicsiniriécf
^e le droit foumette à leurs maris & qu'il
sefoumet niles&Ues, niles vcuvesauxai^-
tres hommes: ce qui eft ù vrai, que p
£eurs Royaumes tombent en quenouille , ..
^ueceux mêmesqui n'y tombent pas chic:. ^
çuelquctois des Reines & dei Pripccllti
DourcllrcRegentei durant laminorilc, ou
Ijablence des Souverains. En5nilajoul«^iic
s'il en faut cioiiclaSibitl!:, tout l'uitireii
te verra reiii\i ^ets\cÎ!,aisiîitt\'a, Va»
J^oif ire d'uuc vcave.
jL H s. ï"
k,il«W""- „ ;,ax Hai «"noient
I
^yj'8 j o u « M A I.
temps plus favorable à l'imprenton d» i-
vrcttleMathcmitiqueluiperiniftdepublicil
l'outfrtgc er.tier ou il traite ce lujet pliuil
fond, lé vufant obligé de prendre desiM-l
furcs pour rïvi:n)r contre uu criti<]uequi I
qualifie d'erreur grolTiereceiju'ilB'apuil' I
icz examiné pour en.apperccToirlavtritc, I
oui didimulc d'avoir lu les pages ^i^&jii I
I' fK cet eL'rit , où l'on moacre ckiieisfnt |
l,ni'unccrtaiii angle, iur lequel toutelkcr
l^j^ucioulc, ell droit, fcoùronavcrc'
HjH qu'il fauifairelM£(}u'il ne l'cil: pasi
K%i.ijui eo cftvenujuLqu'àfe vanter dans UD
^^pprimé, qji'onlui doit mille reniercinicH;
Knvoir.fait reconnoitre plufieurs erretuJi
■Spicnqu'iU'cDfautpeuqu'ilaedifc kiaic-
MBCDt qu'on lui eft redevable de la metode
K^^me: cet auteur, .lUs-je, Torcé par un tel
■{procédé à fc prét.'autionncr contre leiiui'r'
K^'il pourvoit avoir , prie les S^av.ms û;
■ trouver bon qu'il mette ici comine en dcp'
BttCru leurs oiains le précis de fou «urr^^'*
■jjniir en prendre date, Ecpourprcveniri.^
fjçrtcs de criti quel .
I Le defll-in de l'ouvrage dont il «'agît c!) 1
ft'iidre voir que le principe pour lesiatigri;
■ H^propoféparMr. Defcaries cotomeunii-
twincipiuï elemensde ta feiencc genêt..:
ViOecligtiescourbes, eft fï fécond, qu'on;:'
■dliBctode générale qu'il enatirc'e lui-inc-
HpV;. on en peut encore déduire une auirc
HpiTi geneia\c, roi\s\3CiucniVïçs\>»ï.(i\i.'fls»
^Eat voiciVvdcc&.Uiémw'&.î«;votvçiiLï!-».
T'^ï ■■"':^'ï'
"^^'399
j> iajt
P P
i£
l ? « t
Sft
ite Itgae courbe pouvant el^recDolî-^
Comme un poligoned'uucinlîiiïiédi^
■ iÔLC Gg celui qu'on voutliiide Ri
infoimeat pctis aux cjitiemiicz dù^^
eiuIignetdroitMGP Sc^fcfi^DUS*
«s pu-allelcincat rotcRC lodi^ucs m
.caunciéule i alofslespoints ^ fc.0
ifoadanc ealemble, hod feulemcoc le
jg de la courbe deviendra l'a ungc n-
r en G où G R élevée pendiculai-
itiera Ta iecance à angles droits , malt
t'ùÀ'tâiace p?:^gii dcsdcuiap-
èt & leur differcBcc H G iè rédui-
iicune à un poiat ou Atrc , l'oh ie-
japport de TPH: * avec VC~^
ss triangles Temblables quelconque*'
fie GPT, foit feloa le rapport de
:* avec PR~i- iJans les triangles
glcs femblables f H G Bc G P R.
■ne i^u'à caufe de cette proportion.»
;ui eftraexprirace par ï . 5c'H G ,par_;' j
le iaCa H G peut elbe dite r. Se
omtnec y; c'efl à dire que t« quatre
[Gons ellaciC compr^fc: toos les deux
f, Af — AP — pP fera jc — r.
— PG- — HGferay — r. Or fç-
prineipe de Moulieur Dcfcartcs. ce|
oevienncnc égales au point de 1> ran^
: Par conséquent dam VcxpreHio^
M à qnelquceourbequeccfoit y — f
ibflituéa.à/. & ,Jf — t i«i iespro.-
^.f-& de r rauliiplieei Utvt ^i sX»
ààLgoe i'unc par l'autre , feiEonxx«-
^E^ A a 4 X-ïWsà.
^R^iït: Sa calcul comme des ï*rt;!f?:tî!îfl
Wktit» donné fera retranchcdatrsnsfbrtatil
PRiI récitera une égalité compofec
rlààlrifles de r ringez dans- un memlir:
«dctermetmultWIcs de t raffcmbicz ti;:
feiirrËtnerabre , pir laquelle on aora 'j ■ ■
rationde to«tés re^ ijucllions qui rtf.
toircetreimficre.' Cir i». (iVonendeJu;'.
' la valeur de (cnprcnflnc r pour v i'on i'j
n Vintcrviiiic PT qui dctermtnt la t^n-
l fenteTGdansront^jigVGPT, afiJ'-N ,
iS'concIutlïvaleurdeï'ehéciTvanty^ouf:,
l^lle cjfprirtieri PU. terminée à la fcci:
■Ktpeniicubire- ^.nml l'angle R P G ^
Bw'oit. i.°.Si'le c*rd îhlinimvnt pàiiT ^^
l'Ie (a courbe eft pafariele à fon diami.'
IXFR, L-onjmcenBC oitcn DE. li>i.
I ference HG Jc?dca« appliqnc'espireli..
kie £c PG feranuUo; aînfi r aîcctou-.c;
KS'e!le:nmttip!!c doit cftre effacée, fcM ]
KGtfd mis à fa place rendral'>%atfc6réHe^ 1
IBvifécpir /,Scomppréeaveetê//»i»doii- i
Wk elle fera 'coopoitre 1'* 8c 1'/ povr I»
Bfcitit E de h plus grande ippliqilftqiiv ■
B|«'eourt>e EDG^ cIT eotieïvc, ou poii^
Pwiinc B (îëTi plus'ptftite "appliquée qu--..
FSeourlie UG/G eftconreyc. -o. Lacoui-
' Becftant concave te canvenc tout enft«-
èTc , il eiî tfTliHc par la dirpofirion de fo
L ïâtigcntcs B C , C?, ^G, GD, &e.ijt»'to
Ufoint G qiii')o\T\U4cï)Wiei.\'x*rcelafon-
Hnite l'ansic E^^ ^"^ ^^ tA-c^w>« %*
bîaWeffCfp, ODL, Bec. Ec comnic
► P — ^H ic réduit pirtoucà]'in(erleftion
des appli^utiesSdu diamètre, Uijaolic cft
égaieà Cîu^ê qu cllcsfonlprafldcs, ilell
BcceiTâire que tisoslB tnangic ^ HG où- la
baieçfllanièroc, h l'angle oppolc cft plus
petit que dmâ tous les autres , le coté
l-lG'^r foit plu! grand qu'aucun fcmbla-
ble i pjr une raiibn contraire /H:=/ e!i
la pJus petite de Tes pareilles; Donc touteî
les fois qu'on troui'eri de ta manière qu'il
a cUe dit une appiiqueeeti E laplusgran-
di; de tourcî, & en même temps une en B
h pîui petite de toutes, ta valeur de r, où y
iera exprimée par rapport à x, ou bien *;
par rapporta^ fuivant le iif« donné, &
od I fera cITimée Vitnitè afin qu'il n'y ait
■qu'une inconnue outrccetlc r, deviendra
tihe nouvelle égalité hgucUc elîant trans-
formée & réduite par le changL-ra.ect de r
en r- — o Side a: enx-^i ou bien de ^ en
^_— I contiendra l'x ou l')» pou» Iti poiac
<furecourbementcnl'ensconitaire G: lien
eft de même de la valeur de r quandUplus
grande appliquée a £ le trouve confon-
due avec le diamètre du lie». Taut cela
ed encore démontre dans le raëine ouvra-
ge par toutes le-5 manières pofliWesd'eJtpri-
tner les deux appliquées qui ië réuniilcnc
au point de chaque tangesled'unecourtie .
foie que les termes qui expriment foniie*
€iict>c rommcnfura hlcs ou incomTOca^iti'
•!es. EaSn oa y donne lidcTOOi&iiiïX'iî»^
' ii^tii rcDtcrme feule, ecqulabicgeextiiiM>l
I iBienrioutcescakuU. I
a- I
I^Mfde hrilii. OuvragtstTCbMtt»*»!}
HamHf. à Fam cbex. Nkoluilt
Fer. 1Û91.
r L y a déjà eu vint- trois plans âe cctie irr:-
I portante place que les armes viâorici,..
_ jJq Roy viennent de réduireà Ton obeïlîit,.
P^ederaiercû le plus accompli de tous, i- : .
' 'a'y manque rienponrladcfcrrpiionfoitdu |
ibrciiî cations, ou des quartiers Se des tam- |
^a /cienci des Mtdailttt, four l'injfruâ,-
de etttx ijul eemmincint à l'Afpliijtiir
la contiùijfinci dis Medmitlti imtis^iit- ■_
i jKodtrnes. In 11. à ParîschezLeuiiL ■
1 "•■ ""■
i qui entreprend de dontierîci ,.
Des curieux une connoîiraDcc ^^
aierale dec Mcdiilles , )c fait ea doaccV
■çoai.
i La première eft fur leur âge , Ce fur le
temps qui augmente leur prix. Pour faîtt
• entendre cette ditTcrcncc , il dilïlngue In
Ucdaillescnaotiquet Se modernes. Il donne
Je nom d'antiques ii ccllcsquiomeftéfr)^
•ces jufqu'auua;f\cme, «u au neuvième
W* ■ s 5 Ç A T A W iS -"^
1 Antiques dont on compofe leicabi-
uijii^''''^' ^^'^' Gicqucs, uu L^itiQU.
remues fout Ic.^prcniïcres, les vîllciSc
Bji en ayaat trappe fax les trois me*
LtiRg-iemps 3V311C qui: Rome euâ c&é
[te Je» Latines, IcsConrulaireifontle*
ncienacî: CarfousleiRoysonoef^a-
t quec'cHoiiquc baiiremoDDoye, lur
raorEccaargent.
Cre lei ImpctûIcSi Ict cuTÏeux JiiUn-
:*(^1ks qui font du haut & celles qui
lubas Etnpire , Se n'eUimcm que ccUcf
utqui commenceà Jules Ccfir , Se £aït
rente tit:ins. Le bas comprend deux
>]« premier depuis l'Empire d'Aute-
;Lrqu'àAnaltare, quiefldeplusdedeux
vas. Se le £:i:ond depuis AnaAale ;uf-
,x Paleologues , qui eîi de plus de iniLlc.
; Médailles modernes font cellea qui
Ctâ frappées .flepuis trois cens sus par
[uc nilion que ce folt. On paut dans
efpecc mieux que dans nulle autre. fai-
ïlongucfuiie de Papes. d'Empcreuis,
ijrs, dePriaces. dcvilles, ilepeifon-
Lrriculiercs i puifque les momioyesSi
jjjnsji'en font qu'vioe partie.
s Tipei de cesmodcrucfrontsâéfaîtsà
rpour reprcfenter des combats fur qiçr
terre, desiieges, deséntrécs, dcsûr
des mariages , des pompes funèbres,
n peur fjire des fuites de îa^ti ïqi^
Ictes d'àrgcat 5c de V>loiiW « iR^^i"*
Aa6 ^fc»i-
.■.mii.*ii.jii.iij.", ■•
imolQ! que les Coins dtfSii'
B Martin dnquiêmc , & des autres B
frl^u'à Jules I (. durent fiin Tous AI^
K reptiemc par l«s foins de Mi-. Clm
£1 auroit rciUiucunpIusgTandnoint)]
__ mort dcceP.ipen'culirompu(
c quatrième tut ic prccnicrijuil
inbuilcfurlamonnoye.
tOa peut faire une tuile coitip'ei
weurs d'Ocddènt depuis Charlc-miEn;
jtfqu'àprt'rent, pourvu que l'on y fiÂcn.
^ tc! monnojeï. Oitavc Stnda en iiior.
t modèle depuis Jules Ccrarjurqa'àl'l";
irMaihias.
' La fuite deî Roys de Frau;e cft la|
ibmbreufcpaiml Ici modei'ncs ,
yaume ell le plus ancren'Çc" le plu
ie. PourIcsdcuxprcroîercsRacctffl
rontcnter des Monnoyes dont Mor
J Soutcroue a fait un livre. Mais d
L «oifidme on commence S irnuvt
BfBàilles. iMr. Bizot fout icnt qu'avant Oà
\ .Cptiéme nulle monnoye-n'afoifeo 1-ei
[ Bji Prince, 6c que lapremiercqufartel
^ li\ifte,cftrcllequelavil!edeUonlitfr«|
âChatlcshtiifiêmc, S j à flnncrfeBrtrnig
VLc' Mtdaîllci fci'lcsde Louis kGrirru*.
ÉBirent fcrvir à conipofcr une hilhiiK .■
ImregTTe.
f La fccoTide iTift.mû\wft*çicl^ucenriiaii-
eà ceujl tpjV cow^TvcwcCM. "ï. *' — ■ --
*fçrndç deà 'tMAa\%« ; «&t
vl'UiiHi -.*;..;. lii;'./. :■-■•-■>.. tjkï
■*?'^ - -,
•ntdiM, *ÀAHSûriit^ttiBi»d»thr
M. 1681. padiitfub tirule : Ditrertl-
lefl.é"-. Ttf». leff<(«. Drferfath quar-
te iHJÎilUlo FoBt-ESraldtJjJÎ , ftvidif.
Êtia Theolegic» , Citaenicd , Pslitica dt
'ilfiont ■virorum, etixmSaceriiotum,
wmUtrtm frtftfUm mtifiit»m. InS.
iritdexGeoiïie fc LoBÙ JoHè. lifji.,
M'iivuMtvoftpIns qnë'ntK derfiicfe
BMktMi^ lit déficlifi! edtlcttde J'On
i- déVdiAévnùd: -Sain Ici vro» ffcr-
«l'i688. k doiit je donnât l'estnit
e Tiot-utilénK joarotl del'anixâsfiti-
, l'antear »oitIôatcflu ,qnift>Uleitré
aée:à Grtfroi.fc VéddÔme,; «Çoit
I' 2c avôit refiité tootccquî-^aitilttit
Kfti repôUtkm dtR<*èrtd'Sri«îflfcU
rbftoit plù} qàe,de;lDftlGérqâit'Tôl^L
t ^li'tl ■ impafée ànï Ki^igtenX & wt
ndefonOrdre d'flbcïrïniuKtibi^'i
■(/ccojtrmmiiaa droit nAaiA* ^
f 88 J o t
- Le quatrième ordre *ft des Iitip*
;^init lelquelicslcs plus ellj mecs fontd
-qui ont eàc Fmppccsdepois Jules Ctli^
-^n'aiis ircfK tirans.
-1 Le cinquième ordre en tics tUvitiiin,
îdont k fuiie t il eftrmec â eaufe do piailù
■^UL fc irouire a n^martjuer les pays oii elle'
|<«Otcfté adorées, leursaomsditîcte ' ""
mboles
mplcs & kL
, l'y^u:
jutcli.
r Dutia c
taaginé unfixiéaic iguj fcroiteompalùik!
erionnes illuilrcj.donton a Icsraedaillri.
:S' foothLieorï des villes &(*ejK:
laubli'juei.
* cinquii-mclnilrudion eft ilcircvr:
r qiioy l'Autciir remarqué que les ti.
"" uplùtoft les momnycî, oorc:.
Rang temps fans revers, 5t môme (xm -i'
'lune marque. Celles des U,nmaîas a'i?:
■Tc-^ucde caivrc brute jurqu'au temps -■
ttiiuTuilus. qui les fit manquer de 1 i-
n bccuf , d'Uu mouron , ou d :<-
' I! 7 a néanmoins une ancienne tradiliM
" *f porte , que plufieurs lieclcs iMnt U foo-
lioadeR,ome.i!y3voiten[talMui)einDiii>
Rye fur laquelle citoient les teftesdc Jtiw
"-w Suurne , hcc une proue de ntiAu
fcpreide cinTcensan» apréf h foqciMioi
JeRome . laR«çviW\'\u«eommenç« àff
/edlionnet ît à tititcWw ïe^Tnon'a»i^«v.<&
JHC I twt d'ua cùtâ U w4.e- ^'*'*»«* ■■ ^î»
K'^
S Ç A * A K F. 'f^
îi; S(au rercrs ouCaftorScPoHu:*
il, ouunevifloire fur tiitcharàdcuz
Hiatrcthci'avjt.
itÔT après lei Moncfaîrcî maf^ueretft
rtioyC de Itors nofnsïcdelMrsqoftIK
qaoy ils joignirent les Symboles (!m
ocei. Se des triompher de fcor» Mil
j»
iqTjeJalcsCcftrfc fuc rendu msftll '
tcpubliquc. il s'atrri&ua le di-oie * /
ifitelle fnrbmonnojt!! avecCclTt-
lil) luy pUiroir; ît depuis ce teaifi
)it rie bcluK crencmms dotK i'hiltoiS
oitpasconfervé-le ioiivenfr. '
es'reTci's les uns rontch^gczdcpft*
ts; lesautresdemonuitieriipHblfCii
resdcfimplesinfcriplions; lesaulres
aes. D'iQtres marqcent les gratid»
neoï, les batailles, Jfe les viaoirw.
es font des Hires d'honneur èefenfi
inc«i d'3iitres des vœuiE & iie*re-
nctispour h fantc de l'Empereur. ■
jdeslnrcriptionîqniconciennenïdei
«ïiiiis (JOur fouhatter à l'Empefeat
lafatité, Khviftoire. Les ioferi-
des rftedsilles font court ecSt-citpf et
les longues clhnt rerervécs pour 1m
t publics , poBT les colonnes, p»W
i-flétrioiriphc; Erpourteatombeauic.
nefoîs il n'y avoit quelM noiîM d»
rats, desMoncraires, des Villes, riM
r, oir fie l'Empereur. Que\t\iàt\*)'ft
oit qa'ua Motiognmm^x Q^J5\ïva*^
Le quatrième crdrcfii
parmi lefquelles les plu
^ui ont e&è frappée
qu'aux traite tirans.
' Le ciiMJniénic^ ordrcilll
ioiw la iuile cil eftm
qui ic trouve à rcmarqM
ont elle adorées , leurs a*l
fimbûles, leurs templ«l
Outre cci.cinqiOcdfl)
imaginé un fixtéBii^^ili j
^lionnes ilItillreidancflnftV
cotnmciJeafonditenrs des «UcK
puliKques. • . , i
' Laxriïqui^me InlLmâinneft il
Jùr quoy l'Auicur remnn]ué ^
diilles, oupKitoft les moanovei
-long temps fan; revers. It mil»
cune marque. Celles de» fi
-clic qnc de cuivrebrutc ]iiGj9h
SorviusTullus. qui les fK mtr
ma^ tl'un bœuf , d'ua tntM
porc. . I
11 7 a néanmoins une anclic .
3uiporrc. queplulieursiteclow
oûon-iiellame ilyavoitenbaJji
no}-cfurhquellcc(toient lot-nAl
^ 3t Saturne, %vec tiaeprpBtrÂ
au revers. ;,
Pre^ ds cinq ee:i9 Mt a{UM 11 |
"de Rome, kRcpublîtjuccQamfl
/etlionnci ït si ttn\jï\\w ^una
mettant à'unctAû\v«^«-*»**
rei<]ui Tant fur le champ. Cnccl
medajile poiCc ^Icux Legeades^
Tcile , Se celle du Revers.
La première ne ieiX qu'à£du
l» puloQue. &,re5çluiges: hJ
connaître le; vercua & les aâia
Si l'on niEtà pm Icsl^nde*
OD trouvera que les autres at C<
cxplicatieiis dm f/mbolciqui fî|
vcrtui des Priacss , les ércncm
liere de leur vie, leshonncurt q
ettércndus, les avantages qu'ils
res aux peuples, & leiDieux<)â':
lez. £a cela lei médailles du hi
tant préférables i celles du b^ts.c
les, plus haanoraÙes îoai donne.
pereuri pir cgûtume, plùioA que
LesvillesGreques ont fouvcn
B| SçAVAMS. yy-ft
IX publics qui fe faifoient pour
eurs de cinq en cinq ans, ou de
, peuvent eftre mis parmi les le*
^èc les noms qui leur ont eftédOn-
k reconnoiflance , ou par la âapîi
nrs fujets.
sndei ne font ps toûjour» poféeâ
3e forte. L'ordre naturel veuf
ient fur le tour de la médaille lU
I^renetis. Il s'en troure poaitanft
it que dans PEzergoe. Il y eus
n ligne parallèle , l'uoe an àcC»'
9 8c l'autre au deflbos. 11 j en à.
(fiées en travers , 6c coifisie eniâu^
1 il y en a d'autres pofécad^^ di€\
rtes , qui peuvent eAre vues dans
•
ire les fîx autres Inflruâions pour
fuivânt.
"ïion vcllemcnt imprimez.
iuite du Stige dans Us différent
vie, Revuéi corrigée, (^auçmen-^
tuteur, ln\x, i volumes, a Paris
rt Pépie. 1691.
metique en fonjour , par le Fren
uiHe , Religieux de la Province
ne. Troifieme Edition. In 8. k
Et fe trouve à Paris chez Ëdme
KV \S^
Sn Joi;nN.DE3S
A V 1
li>mt l'iMtrMit dt U kl
y tut dtux circcnjlxacei em
éiicftru ftut-tfire. inn^gij
L'nnt qui c'iji à la Fin i
ttTT« pUine de ch*Tbaa » i
Us dtnx pediii laps. V»
tTt » ifii lerite k Mr. Boift
1 ^uiili/iendra qMttqut tmjti
fiirtriit dicoHTJtrtt . i'mv
fiait , à l'Imp'imitir d» '
L fairt fart »H^Mie.
SI
XXXIII.
JOURNAL
DES SÇ A V A N S,
BXundy xj^onik. M. D C. XCIT. ^,
et du MtdaiUi» , fiur l'ifJirMfUtif
xqui etmmencmt tn'afpli^MiTÀÙi
mHtiJffinci iti Medailiis 'nli^Uts é't»'-
M. la 11. à ?*iii cbei^ Louù Lu>
u A fcptiéme Inflrudioncftfur leslin-
' gués différentes. Il y peut avoir del
rflcgendesenautanrdelanguesiiu'il yt
de paysoùl'ona frappé des médailles. Ma»
l'Aurcur ne's'atEache qu'aux principe Ice lan*
gués qui iiouslônc connues. L'Hcbrâïtjiw
<ft la première tjuifc pjcfcnt^, j,
Les Joifs qui pour 6ier tautc occiUon
^'idolâtrie , ne louflioimc paJini eux ait-
<uoc image taillée cy gravée, metioient or-
dinairement fur leurs monooyes une branfa
cbc d'arbre; & de l'autre câ<É un vaCeà brû-
ler lei paifuins, La légende d'ua cAré était
SHtediJifuJ^Um, Scdci'autie J<^rufaUm
On trouve un allez grand iiomt»e de
dailles, donth légende oit en Arabe, &
Mflipcfefacf. CeUct dw
gende eft en caraâeres ï>uai
battues cnEfpagne ou en Af
Il faut mettre enl'aite les
m qui le voyeot l'ur Je»incd
^îT abus Gotiques, St doof
ncimnoios oai eonfervé que
h langue Se de U Majefté R.
Les deux iniîtrefTes langu
que Et la Laiinc. Le caraàï
foEî de lettres majurcnles ,
Smforme, L'Auteuraflureqi
flintin juiîju'à Michel RJiang
»c que h langue Latine fur !'
Ce Michel cft !c premier
légende recommença à eKrc
fous les Paleologues elle ne I
mélange de Latin 8c de Grec (
voit dans let Familles Bizant
Cange.
Les médailles Latines odi
'fronfcrvë la pureté de h latigu
des caraitcres. Vers le tcmpi
'Commencèrent à s'altérer, }T
tabUrent , & au temps de J
rent encore pour tomber da.
Iiarbarie.
- 'Depuis h dccadenc-e del'E
Yar le» medailiei & fur les n
4!iraaercs Bcks Imguei difR
que pays. Les François, le
Âllemaas , 8c les Hollandoi
-dailles &dcs monnayes qui
coup Icrvir à l'tiu^ù^^^
D I » S ( A' ▼ A N S. fjf
qae Monfr. Bizot a coiDpofée par les ine«
dailles, eft un ouvrage achève en ce genre.
J'en zj parlé fort au long dans le Journal du
«z-neuvîe'me Janvier i6SS.
La huitième Inftrudtion c(l de Iaconièr«
Vation des médailles. Elles Ibnt Tans doute
de plus grand prix quand elles ont elle' fi bien
confervées, que les figures foient connoif*
îsiSAts^ 8c la légende lifible.
Il 7 a un vernis qui conlerve le bronze ,
U gâte l'argent.
Quand les médailles font éclatées par la
force du coin , ce n*efl pas un défaut qui
diminue leur prix. Celles d*argent dont les
bords font dentelez , ne doivent pas pour
cela eilre rebutées : car c'elt une preuve de
leur antiquité. La malice des Faux-mon-
noyeurs , qui fourrotent les pièces , a obligé
a prendre cette précaution.
Lorfque le coin a coule & a forme deux
telles; deux grenetis, ou deux- légendes ,
il a rendu la médaille fruHe , £c en a beau*
coup diminue le pris^.
Quelquefois le Monnoyeur ayant oublié
Je mettre les deux carez, a laillc la mon-
îoyc Incufe îc fans revers. Quelquefois
ivant que de retirer la m'onnoye qu'il vcnoit
iefrapper, il a misdeiTusunrïanquitrou.
rantd*nncôtélecaré, Se de l'autre l'cfpcce
rappéc, a reçu de çesdeuxcôtczl'impref-
ion delà telle; dèl'un en relief, &dei'au-
re en creux.
Les QontTcmwrqvLCS qui fo Yoyent f\it
quelques Médaille* «
drfautG Ibiic doï iftajt
qui recoanolflêi)^ ^f
venu au prix, kiém
folsmariiuez.
t La aeuvieroe laflr
mctii & (1« lymMof
telks , & »u)[ revers
fimplcs, ou des balle
cocps. Les finipks R
nue!, ficquelqucfoisf
Prroceiïès onî dci et
n'cli pa; ttiCé de trouvi
Dms les Médailles Zi
efl ardinïirpnwac 'Ufie
point une celte d'Einp
qu'undefescnfins, ^
pre'Jbmtif del'ËmpiK
Les tedcs couverte
dême .ou d'une eouro
ou de ijuclque haLUIi
d'un Toiic.
Le diadème eft plu
ronnci Et c'elH'ornej
Car ce n'eft que ^epti
Empereurs s'eafcrwit
reac même aux Impfi
■ Les couionne» des i
naiiemcnt: de Uuriçr,
mter t^ai ]trit une coi
• ■- lis, radiâtes fateat
lors qu'ils furent mis .
avint ou après leurmi
■ D B s s 5 A V A W ï. f7j
nier qui Upritilurant fa. vie, Augultea'
ayant elle honor* qu'après fa mort.
Il y en a de beaucoup d'aiicrcE CottesJ^
CD mme les Rollrales , les Maral« , les Civi-- '
qae$ , qui cIloicDi: de chefne ; celles i'
Atlctes, quiclloient deperfiii &celk:ai
Prftres, qui eftoienc de craoe de bceuF.
LcCafqueelt le plus aacieahibillemei ..
de telle qui paroilTe fur les médailles; le»,.
Rois, les Empereurs , Scies Dieux m£mà><
en partoieat. Celuy de quelques Rois eft'
pare de cornes, pour marquer une torceex-1
traordinjire. i
Les habiliemens de teftc étrangers font,
Ix mitre des Roiï d'Arménie , ScdeSy^ricf:
la thiare des Roisdcs Perfes , fc des Parihcf } ■
le bonnet Fhngien qui fc voit fur la medailld'
de Midas, Pluficurs Roiî Grecï le coèSe-I
Tcnt de la dépouille d'un lion, àTimititioa'
d'Hercule.
Le Voile marque ou la fonâion Sacerdo-
tale , ou que le Prince quile porte elt au rang'
des Dieux. Depuis Constantin quelquCK
Empereurs afleâerent démettre fur leui^
mcdaillesunc main qui fortoit du ciel, 8a
leur pofoit la couronne fur la tefte. Quel-
ques-uns, comme Maurice, Se Phocas, rouf«[
frirent fur leurs médailles un cercle de iu-f
miere . femblabic i celuj que nous donnons
aux Saints. i
Les teltes desDiviniiez portent , commel
ceiics àes Princes, ou lacoatontit, o%V4
^|tjiie, ouïe voile, ouleboimict,OM(^<uâ^
Py?» Journal
Y qaciy.mbole qui les fait connottrc. L»;^
I roDDC de laurier dclîgae Apollon , .
f d'épics Ccféi , celle de vigac ou délit
Bacchus ; ctllc de Heurs , Flora ; ce!
rayons, leSoleilî icaiitli des aulret.
Une faut pas omettre les PaotheoDii
font des Telles paiêes de fymboles d(
[- fieuisOivinitez.
I Les bulles où lesdeux bras paroi flcn A
l quelquefois à la main un globe, oubi^
I fccptre fuimonté d'un globe chargé
■igle. Phocas e(t. le premier qutafaiti
QuandlesEoipeTCursioDtarniies, il|
Vn Javelot à la main. Qu^nd ils fou
j'obç, ils ont uneferuleau lieudefcep
■Il moins fous le bas Empire. Ceux i'
famille de Conftanlin ont le Labarum.,
lequel eti le Monogramme du nog
Cûrift. On voit fouvent un fachet, <
rouleau i \i maia des Empereurs qui
I mécudepuis le temps d'Anaftafe. Sui k
r Rit îl 7 a di&rens fymbolcs , dont X
\ qD«'Uas font attachez aux Ëgurcs , 1
I autres font feuls. I
La palme fe met ï la main des Divtl
rOur montrer le culte qui leur efl rendv
_ celle des Princes pour montrer IcurC
— ini à leurJpuilTince fouveraine.
d'abondance montre les biens q|
Dteux répandent fui les hoBimcs, le cad
h bonne conduite, deux mains jointe)
f icrable la cona)iàetVanL\ûé,t#: Lu aJliai
^ DE« S^A TAWI. fjf-
^Klly ipluJïaufs autretfymbolec, le gou-
^■ernail, iïtoudre, le hoUL'Iier , les boues,
^Hiurnes, leboiHeiu, les figaes miliuiree,
^^nonnec, la chaire curule, lechar, lepa-
^^fer lie fleuri, leuepied, h roue, le zo--
^Htqne.
^"^LmPaysontdes Ggnes particuliers (juilei-
' fontcotinoîtrc. L'Afrique cil cocffcc d'une-
■ tofte d'Elefant , l'Afic ''— ent Se un-
' gDavernail , la Maceda .ue en co>
^ ciier, l'Egypie a un iî crocodilet
■■ & une image d'Jbis ; laye ua pot de
fleurs, l'Elpagne un h^.^, laGauleunJa-
vetoC) la JudceuD palmier, l'Arabie un cha-
meau, la Dace un afne , laSicileuneteiVeaii'
milieu de [rois cuifTcs , qui font fcs trois
protnOTitoires , & ainlî du refte.
Les Villes ont eu aufli des fymboles parti-
culiers. Se CCS r^mboles ont elté lepluslou-
vent des animaux , comme os ie peut voir
(Jans l'Original.
LadixiemelnAruif^on cftdesmoj'ensde
■^ ^couïrir la fauffeié des Médailles, Il y a
^^luJieur» maaieres de les ^tlîfier. La pre-
'^WTe, crt d'en faire qui n'ont jamais efté,
tr//^K que celles dePriam, deCiceron, de
^'^'gile. La féconde ,-cft de mouler les anti-
"■ «ï* Cfcu de les jetter en ^ble. La troifieme ,
^ re^^rct les antiques en forte que de fru-
^*^C d'cffiacccs qu'elles eAoient, ellesde-
'^««ïea.-»: nettes & lilibles. La quatrième
» «Je faire des coins cxf téï t'ai ctwi\w.\
-«â^/Hei ««s , comme \cVaà'3>i«vtf- '«■
;«»".":,
i\i»f,;
. f.
fiUe
»W«
te cowO
« 1'"!
letlrt \
î^îcSSïbSj'
pot"
5.i«'
étne
-tant"'
«^
«11* ï . „
^ D E s s 5 A V A N s. y8l
(]ui tiendroicnt ici trop de place. Se qui peu-
a Tent élire lues din^ l'Origioal.
t Ladouziéme ïcderniere Inliraftioneft,
fur ce que doiîent étudier ceuxquiseuleia
il acquérir la connoilTance des médailles, Se
b Air les livres d'hiftoire, de Géographie , de
m Cronolueie . & de mediilles infmes qui
fc peu ve'nc leur faciliter cette étude.
D L'Auteurendoanantceslnftruâionsaea
: occaGon de parier deprefquetousleslivres
r de médailles , & même des plus nouveaux.
H a trouvé i^ille ètiiux ficrits dans cclu^
des époques des Syromacedoniens , que le
FereNoris mit au jour il y a deuxansi Se
n'a pas tu une page dans celuy do P. Har-
douin inticulé Nummi antiqni ilîujirtii , où
il n'y ait lit i'érudiihn , t^ ^Htlqui chaft d*
curitiix à afpTindri , qu'il se firoit fus aifé
de Ttacuntrir aîllrurj , é" ^"i deant lieu à
tnilli èilles découvtrtts qui font un mervtO-
11 ajoute pnurtant par mamere de cor-
*eâif à ce jugement, que riin ni manqui'
"^ait a [an ouvraxt, s'ii avoit pu trûHvir It
^tmfs di voir luy-même loutts lei med*il-
/" dont il f*rli , ^i'ilauBitt/oidufe don-
^^•»- 1» psint d'tntxpliqHerioHs Iti fymèeltt
t^^Ux f%vir,, tommiilm^fiiitfiufiiurs.
Umn des plus habiles dufiecledans lacoQ-
*<»/fïàice des medvllei juge beaucoup
**"»■!« fevorabletnent deceliv'KduP. Har>
'*'*>iiis puisqu'il ne fait. pas difficulté d'à-
'^i 3 O V R ». A l
tûtjettélesyeuïdelTu*, (ju'ilsydi
rent trois cent fautes , 6c que ponr p|
qu'ils Euflènt voulu les y arrêter , iiscn
loietit découvert intîniinent divantj^.
Pour faire voir qu'il ne parle pas en I'
fc qu'il n'impole pas s la creduliié^e
leâeurs, il les renvoyé par avance àdouB
endroits du tîïrc, qu'il cite de cette font.
En la page ft. le Père Hardouio f rcsii
une époque de la ville d'Aatiochc pour u
décret du Sénat de Rome.
Enhpage48â. il prend un dec
nat de Tarie pourlakcoadeaDnéedel'EiE
pire de Popien,
En la )>agcj).gr. DuSenat oudeJaCoai-
munauléde Tarie , il foit une Cotonic<;u li
prend pour Tarfe même, quoy que Titi;
n'ait jamais elle Colonie.
En la page }4o. De h dix neuvième in-
née de l'Empire d'Adrien, il fait deux til-
les deSyrie, fçavoir Neapolis Ec ScEmUc.
En la page 14p. &ifo. Dclavint-iklllif-
mc année du Règne du même Ëtnpemri
il tait une fecondeCilicie . bien qnelilM-
daille qu'il explique en cet endroit-M «
marque point de Cilictu , & qu'il n^ùl
eu une féconde Cilicie que deux cent foi-
xante Se dix ans plus tard , fous fEmpitt
d'Arcadins.
En U page 19. Du nom de Stratocte Pon-
lifed'HiilicBrnalTe, il fait une Métropole.
En la çagc \-ifi,. T)>j oott, AtTctebiniio
Magiflrat iieïAav>;vQtvoîoV,\\Uw,Na.>«*
rercbinte qu'il plice aiiprcide Bizance
;lle n'a jamais elle.
nia page 71. DunomdeCorarillDsLa-
Qjieiteurdel'IlledeCreu, en li&nrles
ris à rebours , il fait une ville d'Aroquec
tenue aux Géographes, Ëc d'Elcuteroe
s de Crète , il fait uoe épitetc <3e Ju-
in la pagejoS. De la dignité de Pontife
kit la ville de Sarde qu'il place enMeo-
, bien que la médaille dont il parle en
endroit-là; ne marque point lavîilcde
ie, maisune ville appcllccMconie, 6c
eft en Lidie.
^n la page ^i^. De la ville de Jeropole
fc fur le Pirame, fleuve de Cilicic, il fait
rillc de Mopfueffle qu'il érige cnMetro-
e.. bien qu'elle ne l'ait jamais elté.
la la page ipo. & 191. De laCoiiimu-
it'é'àe Vlûe deLeibbs il bit anePallai,
"^ nmte comme d'uac belle déconvcr-
^^'((ft'cB e^t une prodkiûion qui efb
Koeliij, Scquin'eltaitjamaisfbnicde
c^ ^'^ncun Antiquaire.
înlsfûcfio. Du moDcTauriUj-prâ-
.^q^ria villedcThiane eltoit aÂle,
Ut lie titrie de première ville de Cappo-
ei ic<înêl il attribue à Thiane ^ui n en
Bb 4
■-J8+ JOUIMAI. ^
iiùuviUi TmÈIi dis Sinut , (^ Aittgé ii lil
Gti>mtiritfrAniiui..F;irltSiti>TliSiat\
TroftJfeitT des Mutbemaliqutt. 7» il. i
Paris L'hezLaarent d'Houry. 1G91.
L'Invention ingetiieuJc des fînus pien!
fou origine des cordes ou foutendantct
(Jm arcs. L'utilité qu'oD en tireeft de
liirer toute forte de longueurs par des tr
glcs fcmblables dont les finus reprc&ntait
les côtcz i 6t la manière de meCaitrùA
les longueurs s'appelle Trigonomctiic>
Nous tenons d'Eukcq l'ordre des tibld
que nouî avons j Se comme ces tibleicoffl-
pofent un aflez gros volume in 8. & que
cette grolTeor cft caufe de la difiicuttê (jK
i'onapoury trouver les finus ,Mr. leBiiiK
Profefleur en Mathématiques , donne u
Public une nouvellf table des ^ttus. ficiic
spoi-tcr, qu'il a compolee caun forcpctit
volume, accompagnée de fon explicattm,
par le moyen de îaquelle il réduit ca un IW-
ment les degrez d un arc en (imis , & 1(1
fmus en degrez ; fi bien que l'on y tmK
tout d'un coup la page que l'on cbcrchf,
n'yayan. que quinze pages àparcouiir; w
lieu que dans les tables d'Eutaci] îl en fim
parcourir 180.
llajoiut àces tables un abrégé de 1iGm>
metrie pratique , l'ufage de quelquei is-
Jlrumens,Stuaibregé del'Arpentage&du
Toifê.
W Ohfifvationfaitepar Mr. Drouin.Mai-
■rt Ci/irurgin dt i'Hèfil«l gnimi.
• "P Xaminant de nouveau la flmûurc de
- r^ l'organe del'Ouk fur piulîeursoicilies
"2 iumaioes , j'ay trouvé daa» Ja quaillè &
" dans les autres parties qui compotent cet
' organe intérieur , un ver d'une ftructure
^ extraordinaire. Sa longueur CKcedoitdeux
travers de pouce , qui font vingt -quatre
'lignes. Sa tefie cAoîc Gtuée dans la partie
oUeiire de l'aqueduc , qui elt un canal de
communication de l'oreille interne à 1^
bouche. Une partie de fon corpi traTcrloît
la quailTe derrière la membrane du tam-
bour, Ecenluite s'enfon^oit par la feueStre
ronde dans le vertibule dulabirinte, puiifc
contournoic & faiibit tout ie tour du canal
prefque circulaire fupcricur -, de maniera
que làqueui; touclioit dans le veAibule du
labirinte, le milieu de fon corps.
La icfte de cet infedte eftoit extrêmement
platte. Ses yeux elloient noirs 6ctrcs-ïifl-
blcs. Depuis fa telle jufqu'à fa queue il y
airoit des anneauK noirs d'efpacc enefpace
3ui reprelenroient allez bien des piramiiles ,
ont la bafe eftoit du cA[é de la telle, £ï la
pointe vers la queue. Ces anneaux elt oient
Itx de fuite icparez par un quart de ligne, ti-
rans fur le rouge. Chaque piramide étoit fe-
paréepardeux anneaux blancs, qui faifoicnt
apçuprésuneligac. Ces piianû.icic'ilviie^^
Bb s ^^
,8« J o « .
au nombre de fix. j'euspendaot unedtflfll
heure quocetanimilrcfta en vie, lepUilitK'l
de voir ibn mouïement. Quand il fctt-lim
IrecifToit , tous ces ânncaui: , tzat blsnaloi
que rouges , difparoiflbic;
qu'iln'y aroit que les noirs qui FormoieS |i
une piramidc depuis d telle jurqu'i fi I
Comme il s efté marqué dans le corn- Ij
menccment, quels tclïe de cet animal eloil I'
dans le cinal de communicaiioD de l'oreille 1 1
i h bouche, on croira peot-eftrc qu'il k
fera introduit dans cette partie par ce co;.
duit: mais en prenant garde à la iituaiii
qu'il tenoit Seau chemin qu*il occupait, rr.
le perfuadera facilement qu'il s'cft engen-
dré ou dans le vellibule , au dans le ciml
prefque circulaire 3 Se qu'à mefure que 1"
paries de fon corps s'augmcntoicnt , il
cherchoit les moyens de pouvoir lumet-
tre en liberté ; & n'en trouvant point dut
cette partie qui ne luy refiftaficnt parce I
qu'elles font prefque tontei folides, ijo"/ '
avoitque la Feneftre ronde, laquelle cib bon-
chée par une membrane qui eiî très-facile
i eftre rongée par ces fortes d'infcftes.
Tons les Phiiofophes modernes deineu-
'rent d'accord que la prodaftion de tous In
animaux fe tâicparFc moyen desceufe. Ceft
pourquoy il n'eft pas difficile par cette bi-
pothefe i'exçlic^uer cfHnmeDt ces fartes
d'infe£tes j'cn^cnàTtw: i^^« V; tis™ 4a
TDportcz par le mouvement de l'air
[u'ils tombent indifféremment fur no
Xteas; demaniere que nous les avalonsavee
EUX : & lors <]t]'ils îbnt dans les parties qo)
%;rv^nc à ta digcfiion, s'jl y aunechatéiitr
ioaxt ti humide , comme on remarqucauj
énfana , le développement de ces animauV
Te fait ; ÎC tout au contraire & h chaleureft
grande, comme on remarque ordinairement
3UX adultes, elle le^defTecbe £c lesde'truit j
et «'ilyatropa'humidité, elle les pourrie.
On s des exemples dans la pratique àt
Médecine , des vers qu'on a trouvez danfc
les veines. Ainfîoo fera eontraincde croire'
que les ceufcdom ces vers ont ciMforinea, '
avoient paffé avec le chile par les petite»'
bouches des veines laftêes , cour enfuite
*(lre jettcz dans les vailTeaux faoguins, 8c
ftireaveciefang le mouvement circulaire»
jufqii'ieeqd'ili fe trouvent einbarrafTei Ec
arrêtez dans quelque détroit de vaiOeaux',,*
lequel leur fert de matrice four lear de-"
velôppemenC. '
OhfeT-vMtioin friiiijuts é" euritufts fnr Iw-
Refiexiani di la Religion Chrétitnne ((r
Minfr. Ferriind Avocat tu SurUmenfr
Inix. àTouloufi. lôpa.
îîgion Cbrétienne , 5c qu'elle^ furent reguël*
avec l'approbation des Cltholii^iM îîï. 4sh
fJ«S J O „ « K , L
Le fïatfant Pcre Poufllnes Jefui . .
fadilTercaiion de jl(}utriiEftiri€ relevci
de grandes louanges la profonde cruditi
&ioalbli;iejugeo:iear, & témoigoe tG
unexcréme avantage de l'avoir trouvéj
5]ucrcul de fon Jèniini£it[[DUchictCi(
i^arid'Elter. L'Auieur des Nouvelle*
Republique des Lettres en fait aulTi
bel éloge dans le moiï de Juiliei
nec lùif.
Voici pourtant un Anonime qui
<;1are contre luylurtjuel^uce points defl|
noiogie, &rur ie jour auquel N.Seigii
À la Pàque avec im dilciples.
Ce qu'il rcprendfur 1.1 CroDologîeeSi
ïilC' Fcrraud ait donne f i4an(, lix r~
^ix jours aux regneï des Rois de Jui
compris les vint anne'es dcSaul. Il pi
que quiconque fupputcra les années i
jcgncs-tà par la lainie Ecriture, n'y
vcra que 490 ans iix mois.
-Ilprétcndencorequ'ily a....... _.
^Bans le nombre de ^^oans queMonl,
, rand met entre la conftruflion du Tt
ikSalonion, &:tadeâruâion. Il foi'
tie manie qu'il y 1 une erreur de pi
cent ans dans le calcul que Monfieurl
^,jaDd fait de io6i ans , qu'il met enWl
■^oriic d'Egypte & la dcftruaion du "^'f
Enfin il trouve une iutrc erreur di; J
lé cinquante ans, en ce que Moaiieur j
.Jind dit qas Sirdanaçile mourut kv\
lliufl
quiwi
^ W*'* s 5 A V A N a fSp
a7ant la première olimpiadc. Voila ce qui
regarde la Cronologie,
It s'anétc beaucoup davantage furl'opi-
nionoùeftMr. Ferrand, que J.C. fitlaPa-
que auK premières Vdprcs du quitoizié-
medelaLunci ui [ieuquelcî JuiFsneleli-
i'cnt qu'aux lëcondes Vefpres du même
^aiorzieme.
Il reprend Monfr. Ferrand d'avoir alTuré
que [es Juifs fortirenC d'Egiptc de nuit au
Soleil couchant. Soit eiciiinte ; au lieu
que l'EcritDre nous apprend que ce fata.i
Salîj ocmfuBi. 11 !c rcprendcncored'avoir
ôté UDcvirguleduriïiemcvcrfecduieizié-
]ncchapitreduDeuteronome,pour pouvoir
îafèrerdecepafTage, que les Juifs lorcïienc
d'Egipte au Soleil couchant i au lieu qu'il en
falloit feulement inférer qu'au Soleil cou-
chant ils immolèrent l'agoea».
L'aDonime fait uuc obferf ation qu'il fe fi-
gure elîrc d'une grande importance, & qui
coofifte à dire que quand la nouvelle lune
arrivoitavant hdixhuiticmeheure, c'clt ^
dire avant le point de midij ce joureltanc
ctîimé le premier de h luae, la feltedelï
Ncomenie commenjoit à fix heures du foir
du jour précèdent j au lieu'que quand la
iiçuvellelunearrivoitau point de midi, ou
depuis h fefte de la Ncomenie ne commen-
çoit qu'à fis; heures du foir fui vant.
Il examine dans la fuite de fon écrit ce
qui a pu porter Monlieur Ferrand à croire
gaej. C. St la Pique aux fttOMKi^'&p'A
dernière concrareotioa à U loi ,
lui rcf rochereat fouvcnt les g»
rjculeufes qu'il avoit opérées
Sabac
Livres nouvcllcmentira|
Rifenfe »ux RtfltxioHs crUiiju
JiiuntL, Lizfntié m Thtelogie ,
fin ér SecUté de Sorbaane ^ â-a
ftJf.HT di PhiUfofhit ai, Cùlltt,
Serboane , fur U Siflémt Carltflt
lofophiedtMonfr.Rigii. Par Fil
Regh.In u. à Paris chez Jean Ci
Nouiirllt Btilhie^ue hifitTÏ^t
hjiqatdis frincifuax Aultnrsi
tes du Droit Civil, CaKoniipit
tulier dt plufiiuri Eftxts é- Pfo'
fMit Irnitiui } MVte Us caraSe)
JOURNAL
;S SCAVANS.
Lundy i , Septembre M. D C. X C 1 1.
vi Rudiiikii AllmtUt. , fivt Manfuh-
tnii fars [trurtin , inquaSolù, Lun4,
KC TtmcHlcm defcrilitur, cmnifqui adta
fHftrfiiiiottk bujufct origo parti SuioniA
Septesirtauali, lemfut» Cimmtrkrum
vindicaïur, ix qun àtinetfs mertimrt-
liquHm divHlgm» rjl : IdqueScriptorum
me» tuttlum domifiicarum , fid itiamcx-
terjiorum , maxime vtr'n vtnrum aiqut
domtflicarttm fahulariim fidi , qnaru^
tnplicaih gtnum» nufijuam ami hune ne-
jffraffi in lucim prtdiit. Aceidunt demoH^
firitiionei certi^m* qut Sifiivtrioaalù
nofirtsinmAxime geminum Seluse LuȈ
mtoium, indequi pmdfniem accuratijp~
mamtemperumrinionim , multeà'f^''^
^ftliciiii quàmgtattm alîam ullum elîii^
\ f§HftTaJfe, ac ttUm alia mulin adhunk
M/qMi diim iacognit» dtcUrant. In feliif
VpJkU. i6%9.
r L y a enviroo diï ans que la ptemiere _
' pirtieàe cet ouvrage parut , o^Moufi.
1
^^» Jour
Vcrfitid'Upfai. ne fjit point feaifl
d'avapccr que les enfsnsdc Japhetpc"
renc jurqu'en Suéde peu de temps i[
confulîon des langues ; d'où il conclut «j!
ne grande partie des peuples donr les p
niiers Hiftoriens & les plus anciens Geug»! •
phcs ont parle , eflroicnt fortiidcScandi»!'
vie, 3 liqualle par une fuite commeneotll
fiirc il applique prefque rout cequelltibkl^
& rhiJloirc la plus reculée ont raconta dtl|
la Grèce, de l'Egiplc, £cde quelques at-l
très pays, r
Il continue le même defTcin dam ccttefc]
condc partie, dont il y a peu d'exemplaire) I
à Paris. Celui fur lequel cctcitrair » il!( '
ftic appartient à Mr. Kronftron Gentilhurr
ine Suédois d'un rare mérite. Et parce;,
dans la première partie l'auteur s'cil ic ■
ij'argumens politifs pour prouver que 'î
Suéde ou la Scandinavie eft l'ancienne Iflc ]
atlantique, il fefert dans le premier dufi- 1
.tre de ceticreconde partie d'argumcDiDIIgi-
\ tifs pour prouver le racme fait, ]
Il y montre que l'ancienne IfleAiIintiqoe
! n'eltoit point une lile imaginaire. Ons à
lïlkaeAé, qu'elle eil: encore , qu'elle n'a
point eltéfubmergdcj quecen'eft nirAfti-
que, ni l'Amérique, ni aucune des Cam-
ries, oudcsAzorcs; & qii'ainûcenepcut
eftre uneautre que iaScandinavic.
Dans le fécond ch:tpitre il applique au
Jwbitans de ccWc \Çic V^ ^W^tt des choJ» ,
que U f ab^ï * itVttss,^ ics*in;« , W'^fâ^,
acDli- )
DES S ç A Y A N ».
i5, dcK Phrygiens , & de ijuclqi
peuples^ & pour donner à celte appti
on quelque ombre de vrai-leniblancc,
-erend que les Dieux ont elle des Roy s de
ndinaTie , aufquels les Etrangers ont
du de$ hoaneais iouvcialas en conlîde-
en deleur jullice&deleurvaleur. Soa
□ion De lui paioii pas moins probable
; celledeMr.Hoei, ÉtcelledeMi, Hu-
is, dont l'un a cru que les afi^ircs des
fs, âc les adionsdeMoïTe, desPairiar-
s&dcs Prophètes, avoienteltéenvelop-
s Tous les fablcsdes Grecs, & fous les S-
insdesPoctesj & l'autre a eu kmfme
iee des aâions de Jefus-Chrill Ëc des
ôcrcs, Scapailë luf^uesàdircquelcsaQ'
ns avoient parlé du Mciriefouslesnoms
lerculc, dcMcrcurc, d'Apolloa, &dc
ont Sï de h fainte Vierge rousccuxde
ia, d'Alemene, Bcde Venus.
\ l'égard d'Hercule, Mr. de Rudbeekï
jreikns befitcr cju'il efloit de Suéde i &
prouve parlcnotndeSeyphequieftSue-
s. Se qtiieftoitceluiduvaillèauquipor-
'e héros fur toutes les raeis. 11 ajoute que
^meufes colonncf que toutclanciquiié
ru qu'Hercule avoic polees fur les côtes
Ifpagne & d'Afrique, n'y avoient point
ien eâet poJëes , mais fi^r celles du Sond,
roir proche d'Ellîgtieur dans l'Ille de
îlandccnDanacmark, 6: d'ElCmbourg
is la province de Scanie , qui efl msiiate-
i
Ï9+ Journal
■ Que fi les Sçavans n'admettent pas
■cesconjcauresdeMr, Rudbccks, ni
•les preuves qu'il enapporie. aumoinst
'i'cront-ib quelque plailir au tour ingei
^u'il leur donne.
Il rapporte après celauntreîgrand!
"bre de Hibles inventées par des Pocti
ïcandinavie , & qui font paflëes avt*
Tioms des Roys de cette Iflc, jaïqa'ea'
*pte , en Ubie , & en Afie ; !t montre 1 j
■port que ces fables ontavcc celles des-i
Te des autres nations ; ce qu'il confira
le nom de Candie donné à l'IfledeCi
^par celui de Scandie donnéàuneautt
'•HtcIflevoilinepardesSirandinafftensqi
Irtbîeat en Egiptc; & c'eftce qui eft traité
les deux chapitres fuivans.
' Dclànotreauceurpafléàl'idolatrid
ÎÈulte rendu parles Paycnsaux creaturet
fur tout aux trois plus conâderables, qir
Iffont le Soleil, ULune, &laTcrrei Scc'ei
kfc fujet de prcfque tout Icreftedecettefc
■tonde partie. Il y découvre l'origine di
* l'égarement des defcendans de Noe, qu
n'ayant plus l'honneur de traiter immedïa
temenc avec Dieu comme avoit fait ce P«
Tfiarchc, l'oublièrent infenfiblement ; S
lez de la beauté des créatures, !cde
qu'ils recevoient d'elles, leur rendi
;nt des honneurs qu'ils ne dévoient qu'
êdr Créateur,
Pour faire conccvoiT comVwti'^eï^
icnt a cfté facile, Ufc£ertte\a.'—
1
^ des gCDs qai vivant à h campagne loitt]
•* PalaisdeleurSouverain, ne connoifTeflt!''
r*»« fes Officiers , defquels feuls ils errèrent
'^tit le bien, & appréhendent tout le nid
[»»i leur peut jamais arritcr. En voici uA
'temple qui n'eft pas fort ancien : L'Em*
*creur Charle-quim cHapt à Niplea, y fil
lu bien à une femme de la ville, quidad*
■^m remerciment lui fouhaiia qu'il parvinfl
tan jour à la dignité de Viceroi ; ce qu'elle
Qe fairait que parce qu'elle croyoicbonn*^
mentqu'iln'yavoit rienaudeSiis.
Mr. de Rudbeeks s'étend fort au long dam
le cinquième chapitre fur tes biens & le*
maux que le Soleil peut produire, &furfoii
cours&fon mouvemeut, qu'il prétend qutt
les Suédois ont découvert avant les autr
peuples j ce qu'il prouve par divers argi
mcn: , dont l'on entre autres cft t iré de lei
calendrier , beaucoup plus ancien que cel
de Iules Cefar.
. bu cultedu Soleil, il pafTe dans lechapit
fuivant à celui de la Terre , lequel il foutient
queles Septentrionaux onccnfeigoéau refte
dcl'Europe, àiouterAlîe, ëcàrouteVA-
frîque. En cet endroit, comme en plufieurf
auttesdelbn ouvrage, il feir grand fond Aiï'i
k conformité des noms ; Bc tîche de mon.
trcr que ccaK qui ont elle donnez à la terre,
on fîgnificnt la tcrrcdans la langue Sucdoifej
ou au moins quelque chofe qui a rapport à M
terre , ou bien ont elfe' les noms des ReineU
ScdesPriaeeÛcsdeSuede^
»E* SÇAVAHt,
■•^retienne, ils y mirent des figures qi
^Prcfcnroicnt les Perfonnes de la Siiaxa
■ *"înicé.
Le dernier chipitrc rcprcfente la tabla
''liîs, qui n'cft rien autre ehofc qu'une Cir-
* où font décrits les mouvcmens du So-
cil & de la Lune , & les mois, il 7 a fur
^te table des figures hieroglifiquesd'Ofirii
kd'Ifis.
Onris tient dans Ufitnnt unecroiz à I>
'kiua i fur quoi Monfr, Ruiibecks remarque
aue la croiï a cfté connue aux Egipticni 6(. à
d'autres peuplci idolâtres avant la nailTanc*
deJ.C, 8c cite une médaille rapportée par
Mr. Patin fur Suetonc, dans laquelle Do-
mïiieneft reprcfentê fous un habic de Prftre
d'IIts, iic tenant une croix à la main.
Notre auteur aiTurcqu'IfiJou lofilled'[-
naque, naquit dans la LaponicCimmericn-
ncj d'où elle rortitàlatelied'unemuhitu-
de incroyable de gcnsqui conquirent la Scy-
=4.ie, la Grèce, laPhcnicie, 8(6'arrfterenC
'^ Êgipte, & laiHèrent U table dont je
Ç<t ouvrage rempli de recherches fort
'icufea . a edé compofé eo Latin & ca
^€loii, mis vis à vis l'un de l'antre.
i
,98 Jour
Sùlutian du ProbltmtijHt Menfr,
propefii »Hirtfais à Mr. Dtfcart
l'm irtuvt dam U 79 dtfu iHt
Sur Mr. G'*'
PROBLEMEi
UNc ligne droire quelconque N)
donnée, Scayaot menée deux!
lignei indefiniej A C, AI. ca iaa
l'angle CAI fDicde4f degresiOix}'
U minière de décrire la courbe A
foit de telle nature que fironmein
fetpoints quelconques B, l'ordoni .
BcUtouchamcBT, hraifbnde B C
Ibit toujours h mêmeijuecelledcU
donnée N à BI.
SOLUTION.
Ayant formé le quarré A G qw
cAte la droite A H égale à la lignée
N, rondécririentreleBAfymptotes
G H par le point A l'hiperbole A£i
ayant prolongé D A en E , en f--"
AËToitegalà AH, l'onprendrilen
gle EC cgilàl'efpacehiperboliquc A
Fon prolongera Icsdroites LK, FC
qu'à ce qu'cllcE fe rencontrent en un
M. & l'on çtcnàta.t'ûïi'a \^ i:ç,ii.i
je dis que le çoww. ^ î«»-'»^* "»''*
âUoît dcctire.
[ — ^
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R3- ~
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•
1
1
Âetat que la nature de cette ligne
BEvd^iÇ^ de ja. quadrature de^,
ç« flcqu'ai^fi «Up edbmecaniqpe
is.dcE^qu'tjes. Voici maintemoc
-aocfde fcspipprietez.
le a pour afiniptot&.la. ligne DO
à.AL; .
rop.nomnote ACjt. B.C;f, l'è.
^/C.oanppvis par; les droites AC,
\r la portion A B de la cour]:^ ,
diftaace da cuntre de gravité dt
IBC de la- droite AC, coxit^iiu
-. — "r-r- — Et Ton a par <:onfe-.
oU/des« dcoH^roIides &c. formez
olution,de cet efpace , tant autour
le de A K, ou B C.
îft ^çUe.dc déterminer les centres
I de ces dcmji.tfo.li.djes^ Mais corn»
befoin d'une àdreflè particulière'
fier -ccttç.çourbp x . en fuppofantia*
e dc..rhiperMc» je propofc ce
aup Géomètres , les aâurant qu'il
ir. recherche,
iiet3 j>oint ici la démondratipn ,
ceux qui entendent ces matières»
fafip£6fi3pnt,d^ qu'il faudroltlto"^
■ainfi elle eft
t99,
ligne
quadrature de
mécanique
; s Sç
■ Il cfl evidear que h
^■U,rbe ABB dépend é
'hiperbolc, Biqu'ainfi •
*^«as le fens de Dcfcartes. Voki maintenant
a*a«lqucs-unesdefes propriétés,
1°. Elle a pour alimpcote la, lizne D O
E»»ïallde à A I.
1". SiTonnomme AC*. BC^, l'c-
ii^ce ABC compris p*r les droites A C ,
^-- B & par la portion AB de la courbe.
■m î°. La diftaoce du centre de gravité do
* «ipace ABC de la droite AC, Xn+
*j' — iyy+'"
^aede AK,X^i»4-
~Et l'on a par coaCe-
s &c, formea
r la révolution de cet efpa ce , tant autour
t AC que de AK ou B C.
4'=', Il eft facile dedétermiocrlescentres
^gravité de ces demi -foli des. Maiscom.
o a befoin d'une adreflc particulière
_ rcaifiercetteeourbc, en fuppofam 1»
. ^ipaïf rature de l'hiperbole, je propofe ce
^^:ï>tfclÈmcaux Géomètres , les alTurant qu'il
'^i.te leur recherche.
J ■= «e mets point ici la démonftration ,
■'5'«=«'^uc ccuï qui entendent ces matières,
;^^'?J*-v*roDtaifémenc,6tqu'ilfaudroittrop
'''»ODtaji pour la laite comprendre ^m^
Li CaraHtrt du Offcurt it PÉ
«■vec drux Traitez Liiriiit, l'un
rifdiaion, ^i'nulTiitl'Vfttn- _.
Lomi Bafiiiie , Fréire, DsUtnr (j^
di la faculté dn Droit dt Farit , «4
fremaltur gmiral dt S. E, MenA
U Cardinal dt BeaU. In il. I
chez Jeiti Guignard , Se Louïi SM
lu?». n
LEs trois 01îîciers<Ioaton7Ditid
raÛere fouc , le Vicaire Generafl
ficial , Et le l'romoceur. L'origincM
premiers n'eli pas fort ancienae , B
probable qu'ils n'ont comtncncc'qu'"
douzième lîcclc. Avaiitcelemps-h'
chidiicreselloienc tes Vicaires nczd
que. Mais l'abus qu'ils Srent de Ici
voir porta les Eïêquss 3 y mettre a
ncG, Se ^ etabliren leurpUced'autrd
cïcK, aurquels, pouriesteDirdaDslj
pendince, ils ae donnèrent que de|
CDmmiflîons. 1
Quant aux Promoteurs, ilafonta
cîens, & il y a plus de cinq cens " -
Archevêques de Narbonne en av
le Dom de Procureurs Pircaux
ils retiennent encore en Efpai
Italie.
Au commencetficiit\t V\trâc^
rOi5cialnef««Titço\mô.\&TO^*j
is le furent dans V* £*«« - ^»- 1"*^
^^ D t I S S '^ f ,^nfeU conien-
S=. J o » . » » I.
conclulîans devant l'OfficialtiinEli
qui regardent la Jurirdiâion coatent
Il y a dans le même volume deuK
Latins, l'un de h Jurifdiâion , k
del'Ufure.
SxrrMt di U Littrt tCun DoStur <
hgit , à un de fei ûmii , [ht Its i
titns d'un Anouime canirt Mfn/r..
avocat ta TarUment.
■'Ai lu, Moalîeur, les ebrervatioi
:nvc
K
i propos d'y mettre fon nom. S'il i
croire la prcfice de fon Libraire, <
iiemmt ttleire daiti l» ripniliqMi dti-
Ô'^ti ttfn'l imfrimir l'eu-vrtigt It,
rititx d*ni te genre d'ierirt qui ait
paru. Si cela ell aiafi, d'où vient ^
pu f^ire imprimer lès obfer vidons:
Ccque leiayanimifcsilyapréededi
entre les mains d'un célèbre Doflei
mis pour Ici lire, il n'a pu obtenir'
ijrobation , ni le privilège ? D'où vit
es ayant envoyées dans une ville ad
^ée que Toufoufe pour leury faire
jour, elles y ontparuCinsBUCuneap
tion des Doiteurs de l'Univerfitc à
Tille-là, êcaveckfiniplepermilTioa
ge de Police î J
Je pourrois cticoïe àet«wii« V
• eftant aafli habile tï^'v^^'i^'^''^^'^^*
traire , Ec pouvant aijucrir de li reput»-
%n fans dîminuercclledes autres, ilatta-
ae fans Tuiec Et fans prétexte un hamme
«in mérite auffi reconnu que Monfr, Fer-
ind , & avec lequel i! n'avoit rien à démê-
Wî Mais fans m'arrêtcr à toutes cesquc-
3011s , je vous dirai fîncerenient, Monficur^-
Dmmc vousl'avezfouhaîté, cequejepeo-
tdeftin ouvrage.
11 ftmbic ignorer les principes les plus
ommunsdelaCronoIagie, quand il trou-
e étrange que Mr. Ferraod ait donné j-i+
ns, iiïmois, dix joursauj règnes des Roya
le Juda , aufquels l'Ecriture ne donne que
Il dcvoit fçavoir que l'Ecriture omet
|ue!(juefois des parties d'années ; qu'elle
trend qoelquefois des partiesd'années pour
les années entières ; & qu'elle compte quel-
[uefois lesannifesd'unRoydu vivant de Ton
îerc qui regnoit eneorealorsaveclui. Ces
egles-!à de cronotogie nous font données
lan Jêulement par les plus içavans d'encre
ES modernes, par ics Scaligera , Scies Pc -
ansi mais par les faints Pères tnéme, com-
ne par .Théophile d'Antiocheau troilîcire
i»re à Autoliquc , & par Saint Auguftin
a If. livre de la cite de Dieu, chapitre qua-
orziéme,
C'eft par ce principe qoece Père n'a point
-it de difficulté d'avancer que Noén'avoit
ue^^So. ans /ors qu'il reçut V'otiie it\iis!i.ï
irche, bien que l'Ecritutc \'à. ttviow»
Ce 1, tw
chaîné , lui permeitoient
miÛKenint le calcul de 5-14
aun règnes des Roys de Jud
lifemenc le fervir de ces pHnc
y avoir recours ilfuflïcdedi;
eûdejofephc, Scqu'ilietn
à ikint Lucquidoiinequaran'
i Salil, au lieu que les livr
lui en donnent que vint, e
que les années qu'il régna de
Samuel,
L'auteur des ObfcrTatîor
Ferrand d'avoir compté 47
dix jours entre la fort ie d"E|
brafement du templedc SalcM
tie que ce calcul n'eft qo'ui
mier dont je viens d'établir 1
encore de Jofepbe.
A l'^riideceque l'ïuteu
DIS S^AVAHS.* 6of
irej au lieu que pour nerienclna^
la lettre ildevoitcitercclles-ci; jtà
r. Aiimoins Mr. Ferrarnin'ï-i-
^caulcns; Bcfonccnfcurpour-
irendrederaint |erômc,quelcs Ap6-
; quelquefois cité de h même forte
Pages de L'ancien Teftiment, cns'e-
ic un pea des parâtes {hue s'éloigner
delcurfcns. Quaatàcequ'il&platQe
Ir. FerrandaôteuneTirguleduâ ver-
■dui&cliap. duDeutcrononte, larépon-
sll bicaairéc, puiiquelepalBgenccieut
reentendu qu'aulcnsauquelill'aeftepar
'. Ferrand, foitqu'ily ait une virgukoa
'il n'y en ait point.
L'endroit fur lei^ucl l'auteur des obfcr-
rions s'étend ie plus, regarde lequator-t
tme de la Lune , auquel fe celebroit Ufêtc
Pique. Il dit que les Juifs preaoîent la
uvelte Lune au Méridien ; fi bien que
and la nouvelle Luneconimençoitavant
idi , ilscommençoient la fête de Pâque le
ir prêcedeat ad Solii eccafiun-, 8c quand
nouvelle Lune cotninenïoic à Midi ou
:s, ils ne commcu^oient la fâte qu'aa
fuivant.
Cette obfcrTation qui paroit la favorite
l'Anonime, lui eft entièrement inutile.
land on h lui accorderoit, il n'en tire-
taucunavantage pour décider laquelli.on
jourauquclJ.C.celebra laPîque. Tout
çu'ij en pourroit conclure eu ops fi
si'iaaée de h Fi{ù<M.\i-D/svt^\x '
Ce s
comm«,çi„antMidi, J.C.celebrtIad
ÎUelcfoirdujourpre'cedeoE; feouefi^
oecommençaqu'àMidioiidepuis. J.C.I
«lebrj la Pâ<jue que je foir fui»aiit. Pm
décider quelque chofc . il falloic fixer Icjou
Ecl'heurede la nouvelle Lune dam l'ai
delaPaffion.
C'eli ce que Mr. Ferrand a fait d
ReâexiDDs, oùila prouvéqueduisl'oi
de la Paflion k nouvelk Lune commei ,
une heure après Midi; Ecqu'aioû les p
mieres Vefpres du quatorzième commi
cercnt le fécond Avrilàlîx heures du&ifl
&ton la minière decompterdel'aucenrdi
Obfervations , auquel temps J. C. fit laH
que; au lieu que les Juifsnelafîreatqi
lendemain aux fécondes Vefpres du d
quatorzième de la Lune.
Quant à ce que l'auteur des obtèrvatîM
dit, qu'il n'eilpas vrai-fembLableque J.r
1^ Ut fait laPSqueuQaucrejourqueles'Jui"
■ tjui n'auroient pas manqué de Je lui ■■•"'
_ .tiques qui {■
' Aca i 6c pour s'
voir les remarques du F.Petaufurfaint Epi-
Mou feulement cetteobfervation favorite
cl inutUc à [oniiwviï , coTamc^eviensdc
le montrer i bvi« eWt -^ eîi. >î^ -t^TOAiv^.
DES SÇAVANI, ^71
'^reque le jour (Je Pique on coromençoie^
^feorgerksviaimesàla neuvième heure,*
^Ità dires trois hcuresaprés Midi , feloB|
^trc manière dccomptcf, &queparcon-
^^Dencoii.n'actcndo]tp:is)ufqu'à &x heuret.
'<»ur feîre l'ouverture de cctie fé:e. L'au-
ç ur des ohCetvitioas o'a qu'à eiamioer ccl- '
>.-ci furlepalTagedc Jofephe. j
Je ne m'arrêterai pas, Monfieur , ad'au^'i
•VCE obiervatioDS de moindre importaocct^l
aon plus qu'aux railleries que fait rauicar.
Lapprehenderois de tous ennuyer par uQC
ttrequin'eltdêjaquc trop longue.
AVIS.
Va LiirMtrt de BruxtUii » imprimé qna-
tri i/oiumtt ia li.fcus I» tint dt Strmeitt d»
PereBoHrda'.ouë.Onn'auritftudtftintmdt-
touvrir q»i cl R. ftre u'it aucuni^Art à citt» :
imfrtgan. U y it flufimr, fermoiu eùilu'f '
< rien dt lui j (J- lu anirei n 'eut gutrti dt lut
quilrttxte, j^tjuilquifeitladnijio)!. I/efi
iien-ai/e qu'on ffAcht qu'il di/a-umië cri qua-
tre volumn , é" l" "tirii qut l'imprimti» '.
m iitaveitim prameilre d»fia iktf itu Publie^.- •
^ttqMEi-uns l'y font laijji trtmper , [urcê '
if ut l'Imprimeur ji a mK une approbation di
Manfr.Ceureitr, unprivilii»ditRiiy , àrlt '
vom dt U viHveCr»m»ify.
XXXV. '
J O U R N A
DES S Ç A Vj
Du Lundy 8. Semtemb. M. D
K«;«r» , Pariuwque Magn» B.
fiori» Gtsealogica, quaveti
«c rteentium miU»fmmiltmr»
Stimmat» , é" ''" mtmor*i,
«d naviffim$tmAngli*fiMum
itnfintiiT a/que exflictntur , ,
infigninm fbuUi, ^ ladit
Stttdit acoftfjijacoit Wilh»,
In foi. Norimierg». Et ic C
chez Jea. , Boudot. lâpi.
A Presque Mr. Im.Hoffai
blic ligencilogiedesMi
les, & (fei autres gram
ée France, & que dans uaouv
> donné celles d'Allemagne j i,
ce^ui-ci la généalogie des RoijSl
la grande Bretagne.
Son Livre a deux parties , i
mierc rcprefeate en onzechap
nealogie des Princes qui font m
vers tçmps Eut le trànc d'Anri
premier cKaçvuc tow\«w.\i»R. i
géc de ccttx nMvVotft waL-a^i
6iy
taflcCoQ^ueranF. Lefccondjointaurecir:
Ja conquête h table de fesancéires. Lj:
ïiiiéme de'crit la fiimille des Plantagene-
Si & lés liiivaQS celles de Lancailre, d'Yorc,
; Sommerfec, deStuarc, £e deplufîcucs
lutres qui de tcmptentcmpsoat donné des
lins aux Royauincs & aux Eltats
I aujourd'hui fuus le nom de Grande
La l'econdc partie, beaucoup plus ample
Il plus eiendué, contient laGeiiealagiedes
Sucs, des Marquis, des Comtes, desVi-
wmEes.°Batoas, &l'expli4]uecQio9
Vpicrcs,
ttmtiet fMirM'. CUndt Btrnou ctmtre M'.
Ch«rlt> dtt MsuftitT , Gradué Tmmmé
de l'Unii/erptè dt Turii. In 4.
LE différent quieftentre Moafr. l'Abbé
Bernou pourvu de la Chapelle de Tcm-
I. pleuve, Jîtuée dans le Comté de Flandre Ec
l-iansl'Evêché de Tournai, ScMr.duMou-
âïer Gradué nommé de TUaiverfitéde Pa>
ris , dépend uniquement de fçavoir iî le droit
des Graduez fondé lut la pragmatique Sazi~
âion Se lur le Concordat, peut avoir lieu
dans cet E vêché £c dans ce Comté,
• Monfieur du Mouftier qui prétend qu'ils
y ont lieu , Te fonde premièrement fuF
ce que l'Evéché de Tournai, StlaFlandre
CaUiciac fiiiibjent partie du RoYlume Je
fraaa'ai; tc(Dpiauquel\aPra%maM'\^t^i^-
Cc j t^iM
SlO J t> U R K
ûiot) fut Faite par Charl et Septième ,
celui auquel te Concordat fut pafle par Fti*|t'
îois I. r-
Mr. Geroou convient du fait, qui eftcoO'
me la préraicc : mais bien loin d'arcordttli
confequcnce , il fait voir que laPragmin-
que Saoftion- ne fut pas reçue dans loDiki
pays de l'obeiflancc de Charles V 1 1. ni ie
Concordat dans tous ceux de l'obeininceie
François I.
II le fert pour cela en premier lieu du (ci-
te du Concordat, qui reftraint foncina-
tionàraneienneFrance&auDauphinci Et
en lecond lieu delà rccoanoilTance de Fnn-
çojs I. qui dans l'année même où il avoii
pafTë le Concordat, obtint de LeoaX. ub
induit pour les bénéfices de Bretagne St de
Provencei ceoucles Roys&s fuccelTeursem
continué de faire jufqu'à Louis le Grsni!
qui enâeacore obtenu pour les bëneficcni
luei dans les pays qui loiontcftéccdeij^î
lesRoysPhilippe IV. &CharlcsII.
11 ajoute pour confirmer cette fécon-
de preuve , que te Comté de Flaïutre
a des prérogatives qui rendent la aak
meilleure que celte de Bretagne . & ie
Provence.
Les Comtes de Flandre rendoîent faî tt
bommsge aux Roy» de France , 8e fab\t-
foient leur jurifdifiionijuandils'aginbtlde
h fucceffion tm Cotnw-, o<i du denideji- i
flice à leurs îuie^s ■■ tT\wi àiiw\ft ■w.fta.^
jouiroicnt dcsdioîM to'j»ixUl«ww»w«.\
Omtncdeleverclestroapn, de^âirehpaii
= ^<: la guerre, de ce payer aucuns iributs,
^lŒ condamner à mort, d'accorder desgra-
^^Ccs, dcfairedcsioix , débattre monnoye,
:3 %c cnBn de prendre le ticre de Comte par la
w_ £facc de Dieu.
i; Les Comtes de Flandre coaferverent la
r xaémc independaace dans 1» matières EC'
~ cleûaftiques&Beneficiales. Durant le fcliif-
me la France fui "itleparti de Clemenc VII.
.. &. Louis de M; e r„T,te de Flandre, ce-
lui d'Urbain \ [. i- Philippe le
Hardi, fut eni.. de l'Egli-
fc Gallicane , enne Paf-
quier. PhîJippt .„'eni4ta.
^.^ des lettres pou ..*ape l'auto-
g^ litd des Ordinaires. i>idi.. ^^ .jui aulVn^dc
___ Monfr. Bernou, ruinelefondementdeMr.
. du Mouftier, c'elt qu'au temps auquel la
.j. pragmatique Sinaion fut paflëe , Charles
jj„ fcptiéme n'eftoit plusfouveraindel'hilippc
le Bon Comte de Flandre , puis qu'il l'avoit
dechargédelafoi Si hommage pour toute û
vie par le 14. article dutraitéd'ArraspafTé
en i+3f-
En fécond lieu, Mr. du Mouftier pour
prouver que la pragmatique Elle concordat
ont lieu dans .l'Ëvâché de Tournai , Sidatis
le Comté de Flandre , fe fert d'un placard de
l'Empereur Charles-quint du mois d'Août
iftë. dans lequel il dit, tpuctix del'Egli-
fê dt Taurnai avtiint dtmmiii »*p titeti»
L, Ce fr \;£t\
^'^Sljfi CtUicune , ^oni iliavoient teufti
JO"! &fi/è auparavant. ^
Moair. Bernou répond, qu'il n'j t
un fcul mot dans ce placard où il foitpt._
de l'Êgiifc GaUicane; que Ja piécepro>||
tout le contraire de tu que prétend celui qr
kcicc, & qoe fa feule lefVurcfaitvoirâ
le Clergé de Tournai avoir alors la 1.'
dirpofition de fes bénéfices, Bine
foit ni eïpeftativcs , ni nominations de Gn
duci. Or cette oemtioneft également eo
traire à la Pragmatique Sanûioo tt au Col
cordât, qui relerïcnt quatre mois aux Gr'
duez i ce qui prouve quele Concordat fi
douzeansavant ceplacard, B'.iVDtt pas cl
le^udansccdiocele.
Après que Mr, l'Abbé Bernou a ilétruic |
ces deux fondcmens de la prétenlion de Mt,
biMouAier, il répond à ptulieurs obicétiou |
moindre importance,
a première eft que le Concordat eft le
t commun du Royaume, & que par 1
Blequeat il doit étire re<^u dans la Flandr» I
pilicane, EcdansTEvêchédeTouTnai.
.aréponfede Mr. l'Abbé Bernou eft, qu«
toDcordat biea loind'eflrele Droit com-
pa de la France , eft une dérogation au
i obfetvé dans l'EvÈche' de
H.a féconde objeâion td , que tous les
BX da Roi TOme c^a^ f c î^w- t'iS«ï oi i
Iternatwc , m ï\xx -rnow ^*'^^'J^- ^>^,
DES SçAVA 3. tflj
I Concordat de France , puis que dans
l'Europe Chrétienne il n'y a plus aujour-
V'huy d'autres moyens que ceux-là de con-
Br«r les bénéfices.
I Laréponfe deMr. l'Abbé Bernouell, que-
"cftunefubtilitéquin'a point d'autre fon-
hement que l'imagination de fa partie , vu
lir tout qu'il a efté foUdetnenC prouvé que
c pays dont il s'agit , fe gouverne par le
[Droit commun.
a troifiéine objeâion cA, qu'il y a eu
I des Evèques élus à Tournai en 147;. en
i 1484. & en 148s". ce qui fuppofe que la
[^ :Pr3gniatîqi]e Ëanâion qui maintient les
I dcdlions, y eftoitre5Uc& exécutée.
I Moniteur l'Abbé Bernou répond , que
c'«ft une pétition de principe ; que les éle-
. Ûion; font deDroit cointnun, & qu'elles
ont eu lieu àTournai, nonfeulement du-
rant les années exprimées dans l'objeition,
mais durant' plu fleurs lîecles, 6c long temps
avant quels Pragmatique eût eifé faite.
La quatrième objcâioncft , que les Elîais
de Tournai députèrent aux Eftats Généraux
deToursen 11^67. pour laconfervationde
la Pragmatique Santiion.
Laréponfe de Mr. l'Abbé Bernou cil, que
cette dépuiation ne fut point faire aux Eltara
gcnerauitenusàTourscni467.n)aisàceuic
^ui furent tenus en 1483. fous Charles VIII.
&quecesEftat3-là ne furent pas tenus pour
maintenir h Pragmatique Satiftwtv , ^.-Jv^
^or remédier aux defordtesàuîi.oia.'iw.e.
Ce T >
r «,4 ■ J 0 U R N A t
La cinquième objcaioneft, qi
cordât n'a elle re^u qu'au mois de
l'année if tS. auquel les mois da
furent fixez. Or la ville de Toui
alors à François 1. & par confcquci
cordât y ent foa cïccution.
Monfr. l'Abbé Bernou fait dei
ùs à cet argument. Lapreraicre
pourroic eftre propofé avec autani
contre la Bretagne & contre la I
où il cft certain néanmoins que li
dat n'eft pas re^u.
Laiëconderéponfeell, qu'ilef
le Concordai n'ait elle reçu qu"«
fui iîgné Si approuvé au Concile
le ip Janvier ifiô. S( enregiUré
ment le ai Mars if ly- auquel
viite de Tournai elloit poSèdé
Anglois.
La fixiéme objeâion ed, que {
viéme article du traité dcCambr
çoisL céda ie droit de nominatioi
chédeTournïi. S'il céda ce droit
jouifToit ; Se par confequent le C
qui en ell l'unique fondemeni ci
dans cet Evêché.
Monfr. l'Abbé Bernou fait enc<
Téponfcs à cetargumcDt : l'une,
les traitez on fait fouvent dca ce
certaines, ou même fiuflês, de |
omL'itredcnccelTaiies. L'autreiC
pas vrai que pir \c triittit CmtC
fois I. ait cédé le àimt ic w>'
s ; A V A M >. 6tf
Prêché deTournai. Il n'y a pourencUrff
tvaincu qu'à iire les cermes ilu traité.
Monir. BernoQ ne fe contente pas d'avoir
Bîe voir que les objeâioas de a partie nfr
Sont d'aucune confideration: îtilveutbien
"^ai furabondancc produire de) preuyes io-
«ontellables de la juftice de Qi cauiê.
I. Il fc fonde furleDroitcommnnquia
cité obfervé rcfpace de plus de douze fic-
elés , & qui laiffe auï Ordinaires ta libro
difpofition des bénéfices.
i. Il montie que la nomination des Gra-
duez ell une de'rogîlion as Droit coraDion ..
unecbargerurlcsColIateurs.unefervitudc
_ fur les bénéfices.
li 3. Le Concordat eil un cootraft qui doit
X ïftre réglé par la volonté des contraûans,
r qui ont reconnu que la Flandre n'y eftoit pas
toraprife, puisque le Roy a obtenu des in-
K dulti pocr la nomination aus Evéebcz Se
I wax Abbayes de ce pays- là.
' 4. Il y a des preuves inconteftabies pour
montrer que la l'tandre fc rEvèchcdcTour-
Bsi ne font point fujets au droit des Gra-
di^CT. La première eft tirée du témoignage
'^«i Philippe Wielant Prefident de la Cour de
^lamdre , qui écrivoic il y a prés de dcHX
'^vns. ans en ces termes : CUrMtlmmFhu-
^«■i» fttum femftr habitamt , MtUittiniti
^■^^rf^/JHj Eceltfi* G»Uie»n» : •*» Pmgma-
j^^ S^^rtSi» , »«« Pmryknftt Hominaiitm*
'coode prciure reCuVu icsotiown»-
^t,C J ou « M A L
ces des Princes de Flandre. PliUippc.
due père de GhirlcQuim , défendit
fujetsTousdegrandespeiaci, d'apponc
Rome des grâces expcftatiseî. desref"
tions.tfc des préventions. Margucrîiei
vernante des Pays ■ bas , défendit zut
miQs ea ifii. d'obtenir deL'UniTcrli»!
Paris des lettres de nomination , & d'
provifions dépendantes de la rragmiti^oi
Sanâion.
f. L'induit obtenu de Lcon X. pari' Ar-
chiduc Charles au moisdc Juillet ifif.âi
mois avant le Concordat, ell incompaiitk
avec la Pragmatique Sanâion. Et cepea-
dant François I. de qui Charles eiloic w
Feudataire. ne crut pas avoir droitdes'j
liofer à l'exécution de cet induit:.
6. L'arreftduConfeilduKiJanv.
« nMinteau ^ gardé l'Eglift Cniidri
ToumMi d»nf i'exemtionde tous isdt
dt teutii graeei txpiiiativii , dent
ty-drvant jouï.
7. Depuis deux ans que le procès dl
Mr. du Mouiller n'a pu alléguer aucun
emple pour juftifîer que le droit des Gll-
ducz a elle exercé dans les pays doal 11
s'agit. I! ert réduit à dire que c'cftundroil
public , dont il n'ell pas tenu de prouver
l'exercice.
8. L'exemtion du droit des GraducSi
de Jaquelie l'Êv&ctÉ dcTournii jouii, nt
lay peut cftrc 6téc , i ttwua «^ù. t^t-K^
zncricc. ^^^^
D ES ' s Ç AV A K I. ^17
}• Cett^ezemtiofi eft appuyée fitr tm
g ufâge qui a force de loi.
é. La Bretagne, la Provence »8cle Bar-
I )oîiiflènt de mèmeejremtion» quelque
ut qu'ait fait Mooûr. du Mouftier pour
tnver qu'il y euû: à cet ^ard quelque di&
moe entre ces pays-là;
(i* LaPr^matiqueSanâlonnrleCoi^
ri«t n'ont gardé d'avoir lieu en Flandre»
il qu'ils n'7 ont lamaiicAény pubUez ny
us.
1 1. Le Droit commun eft le plus favora-*^
, Se par confequent dans la concurrence
e doit emporter fur le Concordat»
i^. Le Concordat bien loin d'eftre ne-
tàire aux pays dont il s'agit , kureflin*
le & defavantageux. II fe, roiuit à dix
ifs 9 dont l'un établit la nomination du
ly j .l'autre abolit les referves $ Tautre
;oriie les mandemens Apoftoliques , ^
(predîonde la véritable valeur desbene-
:s 'y l'autre règle les caufes 8i les appeUa-
ns 'y 2c ainfi du refte. Or il n'y a pas un
il de ces chefs qui ne (bit ou de&vanta-
IX , ou au moins inutile à la Flandre. It
' a donc nulle neceffité d'y introduire le
ncordat.
1 4. S'il y avoît quelque ncceffité d'întro-
ire le droit des Graduez dans l'Evêché de
►umai, il y faudroit introduire celuy de
rniverfîté de Douai , qui efl: moins à
rgeaux Ordinaires ,çaxceQjii't\\ft\SLV'3^
« mois en deux ans \ tiaVvoa.oj»^'^^^"-,
■*i3 1 o u R N
TCT&cé de Paris a quatre inoii«ii daiJK
If. Monfr.DugnéBagnoIs TBtendiBtfcl"?
Jujîice cnFUndre, donna Ton avis qDip0^1 "
te, que le dioil des Graduez de Paris yen- 1
feroîc du Crouble. 1
11 refte une difficulté dont Mr.doMot- |H
ftieis'eftaTÎfe, Scqui conûCie à due, qw I
U chapelle de TempleuTc dont il s^igit I
eftaDtilanominatioiiderAbbaj'ed'Aitcua 1
fitaéedansl'Evêthéd'Arras où ledroîtdt» I
Graduez eft reçu, elle doit fabir la lûde I
cetEï&hé, 8c eftre fojetre comme lay «1 I
droit des Graduez. Mr, l'Abbé Bcmou ri-
jM>nd à cela qu'il n'y a ny règlement, nypof*
fellJon , ny ulâgc qui anujectiil'e au droi:
des Graduer les [>enefices de Flandre dcpc:i ■
dans des Abbayes d'Artois ou de France.
Lcrelledu Mémoire eltemployé à mou- .
trer que le droit des Graduez de l'UliiTer-
iîté de Paris o'a pas plus de lieu en Francs,
çue celuy des Indultairesdu Pailemeat; h
à rumcr la difiérence que Mr.da Mouftier '
avoictâché de metireentre l'un Se l'autre.
Il y a un fécond Mémoire, oùlaplùpiil
des moyens expliquez dans le premier lonc
répétez en d'autres termes, &oCi toute !»
contellation des parties eft réduite à quatre
Le premier eA defçavoîrlïleConcordU
» jamais elle rei^u au. Comté de Flandre.
Mr. du Mouftiet n'a-^TOt à\«gifc s.mi^*,«v-
eœplequi juft\&c cv^'v^l îJit&t vtcp. .-^
^^■;T;^-^.■
» ■ • S.-Ç A T A ir 8« 6tp
A jaftific qa^ïk ae Ta point dké pte-
mcat pr Fara de Monir. Dugné d»
It^qoikditpofittYcmaiit. i.Ilpra-
ct cstnkt de rfieUle de S. Pknre de
^Qi£Mt foi qnefePapeeftenpoflèf*
le apmmer aax Piebeades de cette
^là &iMi la fc^ dn lyik mota. Or
fÊÊkf&m de ratCB det Gtadneseit
ipadUè avec reseortû» 4« Ce»».
ftcMd i^eft» defisaYQÎrfitaPni^
«e Sanftioa a îasiais cfté reçue an
îCoflBté. Mr.daMeiiiftkrnepropo&
k ^le dei conjeâaxct bL des cmfe-
es.. B pfodnk des aerninatiofia de
rerfité de Paria iastct au tcmpt de \m
latiqitc » & ii^aées dans TE^ife de
cre de Douai. A ^uey Monfr.rAbbe
18 tépoad qu'ils ont pu ^ire infiimër
oominations où ils ontToula ^ mai»
ela ne kur a pas donné droit fur ka
;s de l'Etrédié de Tournai, non plua
or une infinité d'autres du monde
:ien.
troifiéine ckef eft ,. de fçavoir û le
Drdat n'ayant paAefté reçu ^ufques ici
.ndre > il efl a propos de l'y recevoir.
AbbéBemou prétend qu'il n'eftpisà
»s ^ & pour établir £a précenfioa , iJl
eux chofes. L'une cSt qu'il répond kt
5 les raifons apportées par Mr. du Moa^
"oor perîiiader qu'it eft nccdSik^^' W
rc ea Flandre le CoûOfXtdalim, \a ^-
' 6xo Journal
conde eft , qu'il en apporte de ccmtnin
Paar perfuadcr qu'il n'eft pas accefîaûci
y introduire; 6cla plupart de ces tiiim
H font touchées dans le premier Mémoire.
Le quatrième & dernier chef eft, dcls»
voir fi la collation des bénéfices doit ctbt
réglée felun l'afagedes lieux où ils roa[£>
tuez, ou Telon l'ufage du bénéfice duqud
ils dépendent.
Mr.I'AbbéBernou foCicieotqae c'ellft-
Ion Vaùge des lieux où ils font iicueii Et
parce que fa partie tuy oppofe un arrf ( lendt
au Coafcll du Roy le ii Juin tdSi. jC
lequel il eft ordonné que tous Ueoeficeidé*
pendnns deCollateurs Fian^oïs co quelqur
PrOTÎnce qu'ils foient âtuez, jouirom ^':
avantages du Concordat , de mâmc q :
leur chef fitué dans un pays où le CocKOiii
a lieu, il relevé p1uiîear3circonItaai:e>(]^'
en affoiblilTenc la difpoiicion.
Il fait remarquer premièrement, quec'eft
unarréc fur requête: en fécond lieu. çt'il
a elle rendu par furprife, puis qu'il détndt
l'Induit obtenu du Pape Clément Neih
viéme pour le RouITillon : en troifiénK
lieu, que cet arrêt ne fait aucune mcDCtoO
des Gradue:! , qui n'ont jamais elle re<;ut
dyis le Ropflillon : enfin que cet arrêt ot
parle ny de Patrons , ny de Pretentatcurs.
inais feulement de Collateurs. OrlcColU-
tnir de U Ghipelle de Temçleuve elU'Eïé.
qac deToiitrai, ài^ \c 4\ticiAt s^-iafai**.
CoQcotdit n'cft. î*^ ■c'^S'^- W^^î^"^^
nés SçArAHi.
s obligé par cet arrft à U coaferfir à
T. du Mouiller , qui ne k prétend qu'en
rrtu duConcordat.
rùifiémt Ri ponfi pour M'.CUuJiStrneu,
tntre Us demitri tneyins de M', Cbar-
Iti du MoHjlîtr , ^c.
~~\ Epuîsquej'ay acheté cet extraie de la
L/ féconde réponJc de Mr. l'Abbé Bcr-
DU , il en a fait imprimer trois autres.
tans bpremiere il s'arrête priDcipaiemenc
détruire uae maxime avancée dans de Dou-
ranx mémoires de fcs parties, &quicon-
lîe à dire qu'il n'y a pu a*oir en Flandre
c prefcription contrelc Concordât, parce
u'ileft de droit public.
Il diiHngue pour cet effet ce qui peut
[Irc entendu tous le nom de droit public,
: atoué que fi par le droit public on entend
ne loi fondée fur une vérité immuable ,
smrae font le droit divin , 8c le droit na-
jrcl , il ne peut dire prefcrlt. Mats il
Ht que 11 par le droit public on cn-
nd iêulcment une loi d'inilitution hu-
laïne, £t faite pour l'utilité publique, ii
luteÂre prefcrit, & en apporte plulleurs
■euïcî.
La loi 4. C. lit Frdfiriftiont jo *«/4o »n-
rum. fait la premieic. L'e>:emple des
ipitulaires de Cbarlcmagnc , de Louis le
îbonnaire, ScdeCharles leCbauve , qui
atpoaiii plùprc aboLU , eiv W>9.iw-^wa
En voici une troifiéme renfermée dins H
raifonnementqui l'an. Le droit cominiii|
<jui lïifltf aux Ordinaires la collation io]
bénéfices, eftundroic public plus auteod-
«jue que le Concordat, Or ce droit a tlH\
prefcrit prefque dans toute h Chrétienté
parles cntreprifet de la Cour de Rome. A
plus forte raifon , ]e Concordat a pn Cftte
prefcrit dans les piys où il n'a pas cfté oï-
ïerïéj de même que leConcordatGerm*-
nique a elle prefcrit dans l 'Atficc , où il M
t'obferve plus aujourd'huy.
Il y aencore une autre preuve tr«-fortc,
tirée du chapitre Audicis 15-. de Prtftri-
fmnc, où il cit dit que les droits Epifco-
pauxfoni fujcts à la prefcripiioa. Or îleil
certain que ces droits-là ton! partie do droit
public. Il eft donc certain que ledroit pu-
blic peut eltre prefcrit. Le Concordit l's
donc pu eftre en i'Iamlre , quand iyiêm«
auroiteAé du droit public gênerai duR<
aume; ce qu'il n'clt pas , mais fculr "
du droit public particulier de quelque
vinces, puisqu'il y en a plulîeurtoi
point elle rei;u , comme en Bretagne, eu
ProTence, BtenFlandre,
Li féconde rcponfc de Mr. l'Abbé Eer-
rou eft faite à quelques eitraits des rcgi-
ftres du Chapitre de S. Pierre de l'ifle. tous
fias anciens que le Concordat. Ses parties
5en ferment V^^^ ^tdmiw i^c WQ^iAura
ces dcFlaûàtç^iiir^'^ i.\.^"^-«
0 « f S q A* TA K s; €ii
le I d'oè ils infèrent qu'ils les doivent en-
tre exercer en Tertu du Concordât.
Mon(r. l'Abbé Beraou leur répond qu'ils
nagent i'eâat de la queftion • puis qu'il ne
■gitqne du Concordat, ScnoadelaPrag-
iacimie,
•^ A Ibôtient enfuite , qn^eB fcrtif de la
(vmatiqne ils n'ont exercé ancnn droit
htfcsbeaefices de Flandre : maisque quand
da Ibroit» ils a'enpourrotent exercer en
nrta du Concordat , parce que les Tilles de
laiodre en ont efté expreflëment exem-
Sbi par ies capitulations « par les traitez de
rix, Scparks fermensoêLouJisieGrand.
lofe Mdnfr, l'Abbé Berdou exaqdne ces
Btraitsen particulier» bien qu'il prétende
u'il efl: fort inutile de le Elire.
Sa dernière réponfe eft contre deux no'u •
elles requêtes de fès parties , dans lerquellcs
fait voir qu'il n'j a rien de folide.
ÏÏMJhiffffMA^iéti CamiSo U TeSttrd^ Lm-
imm mé tù Kigi dtdhntum > eum Thtfes
Fhiltfofhicas in CoUtgU MsAmnéû /fi e-
rtpur t étnno M. DC. XCII. ^ CtU,
Sipitmà, In ^
LE dcfTeîn de la Thefê que Mr. l'Abbé
de Louvois Toutînt le vint quatrième
u mois dernier avec l'applâudiwmïent de
Mït^ceçn'ii 7 a de plus relevé iUO&>» ^
'aVJJJc, clt un des platbciaxtjà^VL^^^
jimaU inventé. L'arc des PeiatKl tl^
Graveurs fcmble i'y eftre épuifê pooTi
primet" noblement les iDcomparabl«'l
ploies que ie Roy tait aujourd'hui iV
grand éionnemcnt de toute l'Europe. J
La Poëlic anime'e d'une loiîablc êmr
tion 3 la vue de l'heureux fucce's du piod
te du burin , s'efibrce de les égaler
décrire avec des termes magaîtique
le langage muet de les fcfurs n'a
qu'aux yeux. La Mufe Fratu^oilc de Mr.i
quillon de l'Académie de Soinons,
faiiement bien imité la Latine de M
lin ProfeiTeur Royal en Eloquence,
ritéd'cftrc imitée elle même par ce
s'exerceront ii l'avenir fur de fembld
fujers.
'Monfr. !e Comte ProfclTeur e
tez dn Collège Mazarin , a adreiré à M(d
l'AbbédeLouvoituDeUde; ScMr.Manii'l
ProfelTcuren Retorique du mf me CoUfgC, [
en a adrefTé une autre au Roy fur le rofmc 1
fujet i fur lequel Mr. Saulmon Bacheli» I
en Théologie , a aufTi publié un |)ctii|W(;ir.c
en vers hexamètres.
Livres iiouvclicmcntimprimci.
RffliximfuT l» riponft dt Mr.fAàitii
la Truffe au traire âei Etudis Mcnttfitqim.
Tur JiM Maiillen Ktligitux Ettudi"' '"
Il iif Conirt^Miondalaint Maui. Ln^.
s î A T A « t. ftt.
■1 proJieaeé dam i'Sglife ditVéldt
X fritrei de ^aheutti peur leRif.
tU'MMGMjIaud. In 4. a Paris chez
ivcde J.B.Coignard. 1691.
■aie dtfAtatt Elifaieih fille dn Rey d»
il, Buchtffi Ut Turisge. Far le Pirt
mgt Religieux Ftnilent du Traifiémt
diS.Franfoii. 7nia. àPariichezk
e de J.l], Coignard.
'^<a>a^
4i6
XX y. VI
J O U R N
DES SÇAA/
DuLundy ij-Scpt. M. D
t* vie deS.feanGi>n{alct.t
Religieux di l'Ordrt de S. .
ftt tn deux Livra. Fit
iine, ReligitHX ditmèm*
en Theotegie dt la faiulli
3 Paris cbes Pierre Aubou;
LEs Religieux q^ui Ce
quelque qualité exin
manquent gueres à cr
Ordre des langues !c des pli
pre/lént à l'cavide leur don
qu'ils ont méritées. Celles
:2deCaftrig|io ont elle]
I Ecrivains célèbres d'Efpagn
f Pajrs-bîs, & de France, &
toute l'Europe, LeP. Robii
COTC dans cet ouvrage qu'il
ordre de fon Supérieur . fit
qusntiré de digreflions qui
utiles. Jen'en dirgypourti
extrait, ît ne m'attéteray ■
Jean Goni;alei àc Cifc
JoouRir. oïl SçAYANS. 617
.Royaume de Léon en la Province des
liftarics* & 7 fut élevë par des Religieux
'Ordre de S. Benoit dans un monaflere
parAlfonleTroifiéme da noni# Rof
\>f ifoi commença à régner en g.}.;.
è«i dlûs le coande ion règne fit beau-
— 1^ bien & de oiaL Car d'un côté il
les ËgliCês de S. Jaques en Galice »
io t & d'AÂorga $ .0c de Tautre il
m les yeux i ies frères.
^ Jean Gonzalez s'eut pu plûtoft achevé
ÉliiÉirijilri 4kPliilo(bphk ^ deTheologie ,
■10 fiMipere Ic-pfefeataàdaCwrdii YÎlbge
il^.'Doniille • ^îe lamelle il eftoît patron.
llaûtt'ayHit pu ledi^o&ràla teténîr, il
fiiagea i obtenir pour linr oa canonicat , ou
une dignité dans l'£gliie Catedrale de Bur-^
gos ( & dans cette vue il le mit auprès de
rfiffêque Alfonfe de Cartagene , fils de Paul
fiuneoz Rabin, converti à la Religion Chré»
tksnie par S. Vincent Ferrter.
r- . L'Ëvéque le chargea du foin de fts affai-
vct^Scdeiadiâributiondefesaumones. La
tendreife pour les pauvres les Icry fit re-
natcidre avec une telle abondance , que fes
^"v^ux en prirent occafion de Paccufer
^ Imprudence , £c de public qu'il ruine^
^^itbien-^ôt Ton maître » 6c lé mettroit hors
^ftat de fatisfaire à fes créanciers.
Aifbofè de Cartagene, bien loin de prêter
We^iilc à ces mauvais bruits, en témoigna
/«^ à'cîHme qu'auparavant ^ut ^twwC^oxv-
^^z, lujrconferz TOrdre àe "PwXrAt^ ^
Dd X ^^
demanda à ion Evâquc la pc
quicter feibeoeficcSiSc de lèrci
il l'eut obtenue, il nWa. deJlen
pelle di; l'CgIife de rainte Agate
piroifle deBorgoï.
Cette Eglifc eitoit autrefoÏ!
vénération par toute l'Etpagne ,
(}uand uti homroe e&ok accufe
confié dequelque crimei iU'y
proteflint en prefeocc de lov
qu'il eftoit innocent,
Jean Gonzalez vifiioit fouv
desAuguftins, guiellauFaubt
go5, & y WiCoit l'es prières aui
Crucifix qui cft appelle le j
Voici ce qui {e raconte de la il
ilfuttrouvé. Un bourgeoî»del
fur le point de partir pour «Um
lefaii^
Pays - Bas ,
o » r S ç A ▼' A K s« 6%f
if> GouçaIcz faifant donc im jour Tes
f$ aux pieds de ce Cruciâx , un eftropié
e •m'irchoit qu'avec àcs potences > fc
ick à \t»j Se iiBpIora foaf feoouri. Il
ttAlSI^ Dieu iàgueriibn,&f obtint; 8c
a«in^ |HNHr eii témoigner à Dieu fil re-
sifliinoe t'engagea à ion (èrvice , par
kfeilîon qu'il fie danileniéBie CoATent
«roit reçu cette grâce.
ielqoe.tempt après JeaaOooçdes par«
•Burgoipoor alleFaSalamanque. U-y
axl'^idiofd 4ani l'EglîIe de fiiint Seba-
:t Le Reâear & Ic&R^ai do collège
rar-Barvelemî ibadédans l'étendue de
paroiilè, forent tellement édifies de
nnons , qu'ila (ouhaîterent de l'arotr
lieur collège, & luy o'ffrirent i'adm»-
itîon de la Chapelle. 11 ne la garda pas
• temps, de la quitta pour un emplojr
important , qui fut celuy de Prédica^
dtfSakminqùe , lequell'engageaà dès
4% -lt[ i- des périls incroyables pour
dredeux faâionsdont la fureur trou-
ibufent la tranquillité pubHque » Se
»ic de {anglans carnages,
(ux grandes maifons , Tçaroir celle des
m flc-celle desMaAeani tenoient alors
emîerisrangsdans la ville. Deux frères
fiièttiere joiiereot un-jour une partie k
ime conrre deux frères de la féconde »
nt qoevélle fur le jeu , fe battirent , 8c
ttueis par les deux dt M^tvuMÂ ^ c{i\C«
mr promptement «i;^?QiXQi^^
la vie lujferoit à l'avenir ïnfup]
moins (ju 'il s n'euflènt Iccoarage
à fe venger. Q^and ils luy cun
Oelet^ire,ell«rcmit àleurtête,
s UD village des frontières de Poi
les deux meurtriers s'eftoienc iî
porte de leur ntaifoa fut ouverii
nuicpir un valet qu'elle avoitiul
Icstrahir. Elle fit enfoncer la poi
chambre , entra dedans avec lî
hardis de fa troupe, commanda
cet de plttlleurs coups, & de cou
Icurstftes, qu'elle rappottxchacu
d'une pique.
Celle fanghnte exécution ali
Sa Uni an que un t^fu plus violent q
La Noblofle ït te Peuple prirent |
douleur des Manzani , ou aux îi
Monroii & orelàuetouiles hab
DIS SÇAVANS. 6^ï
Salamanque pour ] 'accompliflèment
vœu. On croit qu'ils y avoient efté
iés Tan iioi. Mais il cft certain
furent refermez en i^'fS. par le
de Salamanque, 5cque)enrvieétoit
rt auftere. Ils n'avoient dans leurs
qu'une pailIaiTe & deux couTertn*
sur habit eftoit d'une groflê étofe»
^e. JIs jeufnoient depuis la Toui^
Iqu'à Noël , & comoAençoient leur
: à la Quinquagefime. Ils ^ifoient
les Mecredis. 11 eft vrai qu'ilf pou-
nanger du poiffon : mais il eft fi rare
pays- là y qu'ils n'en afoientprefqae
. Jean'ide Salamanque qui avoit in»
la reforme dans cette maifon ', en
rieur lors que Jean Gonçalez y de-
.'habit. Il l'obtint fans beaucoup de
, dont il faut ufer pour éprouver de
)o(luIans dont la vocation eft dou*
[1 paifa durant le noviciat par tous les
1$ de rhumilité ôc de Tobéiffance , êc
emps après fa profeflion , fut jugé fi
it Religieux , qu'il reçut la charge
ire les novices. Peu de mois après
evé à celle deDéfiniteur de laPro<*
h partagea avec le Provincial le fbio
es Supérieurs àts maifons particu-
celuy de maintenir la règle 8c les
tionsdans leur vigueur, ficdes'op-
f relâchement.
oubles de Salamatkqji^vjWuXtt'^^'w»;-
Dd 4 \ûKW:Si
{es audiceurt en furent touchi
imt le deSein de travailler à
lêdtiieux irrité de la liberté du
envofa des gens armez pour
tnge. Mais ^uand. i U fu rcnt ci
ils perdirent coQt d'un coup l'i
bras & de leurs armct , qu'ils
renc qu'à fa piiere.
Ce nefut pas cette Teule foi
dieflë à dire h veritéluy acrii
Dom Gsrcia Alvarez de Tok
venir iAlbe, petite ville difta
lieues de Sakuiioque , & d'y pi
de h felït du l'airon. Ayant s
Seigneur clloil extrémemcoc
qu'il t.iiroit lelbuvcraiii dans
àff. en prêtliant, que IcsSeigr
aimer leurs vallaux comme leu
ne les pas trjirer comme leuri
E 9 S Ç A V A X .«. jîr;
mettre picil à ten c , & tic liemaiw
a au Prciiicateur.
Dom Garcia Alvarez, tourmente
is douleur»* t envoya iiutrir ic
ODçalez, pour le liip^^liLT, il*ol>-
Dieu ii j^uerilun» ix V. l'oimiic \
me en. reconnuiilaïK'c tk de bcuux
iu Convent , entre leiiiucls il y a en-
ourd'huy une robe fuuitie qui&'cU
ce, ôcqui iexc à l'Iniirmcrie.
. Jean Gonzalez continua d'attaquer
>U5 les vices » &. pendant qu'il les
ttoit pour les détruire dans les au-
ïi ne négligea pa:^ les moindrci ini-
tions qui [\iy pou voient échaper, U
a? te tant de loin u s'en corriger , qu'il
oafeâuit pluHeurs fois en un leul jour,
le Supérieur luy fit une corrCLtjoii
■jz^'c^ a qu'ii re.u: âvec ur<c protorulc
■ •
L::e.
z:s p."i::cje coririnueiis dî'i vr/H^a
chenil ic Rt.;:j t-iti, le î.r'.Tr. jiir':
• - * *
_ t fc— . • > •• ^-^ •« • - £^ • ■
!■•>•- *": *
%■.• *•
«Î4 J O W » W A fc ^
heures au dire. SonSuperieurld
de n'eftre plus fi long. Sa pe:^
grande : car lî li'un tâté il ne S{
manquera l'obéiflkacc, del'aut^
hcndoic de £e priver d'un treCoî
reveiadoncàlbnSuperieur danu
fion h grâce qu'il recevoir durai
de voir la chair de J. C. fa tefte,
Ses phyes , & tout fon corps ^
touci'ectat de lagloiredontilbii
Ciel. Alors leSuperieur luypcnj
aulTi loDgà laMelTequ'ille voudj
CesdonaejiCraordiaiires nellM
point le cœur , n'aHoiblîrcnt a
humilité, nerelâchercatiiea d4|
de l'a pénitence , ny de l'ardeur avi
ils'appliquoit i fccorrigerdcrew
défauts, &à procurer le laluc d^
Ayant appris de la voix [»ubli(]i^
mercc de g.ilanterte qu'un jeune Ç
uaevcuveentretenoientenlèinh)
Aile de toute la ville , il lesavcD
ticulier de le rompre . & n'aya^
gagnerfurleurerprit, il les iaviO
mon , où il parla avec tant de fM
leur malheureux engflgetnfrntiqil
lier prit la refoiutiend'y renoDcl
f Hèt il alla trouver le Pre'dtcateq
mitàfaconduite, Ec par Am avi^
bit dans le Convent dcsAugulIJH
nantjuc , où il eKçia les péchez j
DBS S (^ A V A ÏJ $, ê'if
euvctranfportée de fureur jura qu'el-
eroit fa vengeance au dernier excès,
:11e ôteroit la vie à celuy qui luy avoic
1 amant. La menace ne fut pas vaine »
:ecution n'en fut pas lente. Le P. Jean
.lez fut empoifonné à l'autel ^ & le
pain Qui entretenoit Ja vie de foa
donna la mort à fon corps. La lan-
dont il fe fentit attaqué , ne l'empê*
s au commencement de continuer fet
3ns : mais dans la fuite il fallut cedef
olence. Il rendit l'efpric Tonziéme
479* ^^ quarante -neuvième de fon
Dam« qui Ta voit fait empoî/bnner
lut fon crime , 8c en demanda pardon
ffetd'unegrace qu'il obtint pour elle»
levant la récompenfe que Dieu luy
)reparée. Le concours du peuple fut
•rdinaire à fes funérailles, 6clesgue-
miraculeufes fréquentes à fon ton9-
Sa canonifation fut follicitée auprès
:andre VL par Ferdinand leCatholi-
nprés de Paul II L par Charle-Quint >
; de Clément VIII. par Philippe 1 1 L
rours des Rois Se des Princes efl quel-
s utile aux Saints pour leur procurer
te extérieur dont leur mémoire ck
éc fur la terre.
Dd 6 -^il^^yfy
\
U qi
\
I » s ç A V A « r. «JT
lOUbiicd'ivertir quelors(]UeMC
pudroic, il faut abeillcrdct'ori-
u/ïi»uneperpcndicuUire A^ Tur
CJP prolongécs'ilcncftbelbio:'
![t qu'on- aie étudié les /<>Mr;e«-
on voitd'abordquc AD eliint
ifcreiion lîir le di.imetre donoè
D-B eftant menée jufqu'aunou-
:tre ABf paralldcmenciuxsp*
r A 1* ou X donnée , 6c û eor-
re PG ou ^ fepeuvcnttoujours
m Ap &enp G demaoterequclc
riporté lur A H ^ donnera p.ir 1^
la lîjbliitution propofée h fans-
r qui détermine la feeante à an-
chcrchêe rrG. Maisjedisplus :
:iiurion fert ^ trouver la foutin-
r quelque foit l'angle APGi&je
SBinli: Soit GF Iccûtcinfïninienr
K-tOBrbchqaelle aie G T Mur fa
, & FC paurlbnappliquee, qui'
fincipede Dcfcartes devient égale,
nie à la parallèle G P à caulc dcs'
ifinimenc proches F &: G , C Se
ilfiHtque PC eft*er*i l'onFcuc
[imaginer /CxFC & jPCOGP
;Jes angles droiis en C & eti P»
Ùnlîiqiie T eflaRt JEincavec ^ une
fccuhirc gK fur T f détermine
^'laquelle & à PG, la laurangente
ktroiliémc proportionnelle, Parcct-
irodiion , dans les tvisn^ka tiy!is.ti-
a qu'a écrire » pour y. Éc J
lien changer dis 3 h, regl^
- On ociiiootrerâ daBi-l'ouyi
ptrlé en la psge j7f des J(mv«
k plus grindo appliquée pfiA
tre, h Ibutangenie du poisr
meutaugmeiicéedcrR iltAance
devient la plui giaaàe de ton
aiiifi augmenreciiU Iciiuiûi di
trouver ce point i
Xffkit dt Fancg^yri^Hts four U'
faits du Saint idt l'année, c,
teacti choijîei dt VEiriiure
■ Péris dsl'Eglifi. l»S..3.-bal.
Denis Tliietry. 1691.
■yE pirlai dani îe dii-rcptidm
n t 9 SÇATANS. ($4P
lîer i, fa Alite / qu'il a renfermée dans ces
toflies^
19, tirêx, dês ugiftrês de l'Académie'
fjéUi des Sekncts, du ^t". Août i6^z^
rPtoi«cheaJeaaAniâS>ii» 1691.
E» Mémoires coatienneot une obfèr*
vatlon de VEclipik de Lune do 18. Juil-
deraîer, avec use metode pour déter-
T les longitudes par divérws obferva-
is d'une même Eclipiè « interrompues ,
Sûtes en divers lîeax« ÎPar Monfieur Caf«
Ini.
Dcsobrervationsfor L'origine d'une efpe-
ce depapiîlon d'une grandeur extraordinai-
tc't 6c de quelques autres infedtes. Par Mr.
Scdiisau.
De nouvelles expériences fur TAiman^
9Mt Mondeur de la Hire^ .
Refthution itef/ktnts Lieux , Peeme Ht*
to$que.. In^, à Paris chez Ant. Lam-
bin. 1691^
L
A jaf!e.re£onnoî (Tance des Religieux:
de rOrdre de faint: FrançcMs remis en
^fledioa dies ûints Lieux par la puifTante
proteâion de Louis le Grand ». . ne fe con-
tente pas de s'cftre exprimé en profe par le
retnerchneat qui parut dans Vc>i\CkX.«Vitv\itcv^
loupiul de l'année dcrnicxc ; «iVt Sfcfe\^^^2k^-
\
■^1 J O . . » . L
coredulangageruMinicde)aPoë(ïe,Eccrn>
prunte l'cloqueme plume de Mon fr, l'Abbé
Mautncnel, àt^ui plulieurs Académies ont
doané k Veavi d'edatantcs ni;irquc$ de leur
tHimc , & défère un prix difputé par iesplus
beaux crpritsdu Royaume.
' Ces Religieux ne Içauroient alTczadmi-
rerlapuiffancedeSaMajefté, qui a obtenu
en UD inflanc par le feul refpedï de Coa aom ,
ee que la valeur des Princes Croifez o'avoic
pu ciuportcr en plulieurs Gecles avecloutes
les forces de l'Europe; & comblczd'uoefi
rare faveur , ils redoublent incelTammeiit
leurs Taux pour lagloire de leur ÎDcompa-
rable Bienfaiteur.
[ Livres nouvellement imprimez.
RiUiù» du Comint àt Stùnkttkt, ïm 11.
à Paris ihez Michel Brunct. 1691.
Ktmar^uts fur la Eiélinltijui des tmttut^
Ecctejiapquo dt Mr. Dupin. Tome 1 1. r«"
len»nf ïsj remarques fur It fécond vtlnmh ■
dt cet ouvrage. Avec une fréfxte , dMnila-
cfuelle on réplique À I» rifùnfe dt Monfr. Du-
f't fur It premier tome de rei remariftni,
^itr Dom Manie» PeiùdiUier , RtligieMï
JlmidiHia de la Coagregstiunde fait " '
»* & de fniitt Hidulfe. In S. chez I
vc de Pierre Pouillcrot, & Claude t
Jier. 1691,.
Entretins de Mor*U , aéiWi, «u îa^.
'»ii.
ilnmh 1
.Du-
quel.
m
DES SÇAVANS. 643
VOidife ^ VEU&rt de Sophocle , Trage-
ti^sCrequest trsduius en François, Avec
M# remarques. In 1 1. à Paris chez Claude
*^JL*Aitnîe Evangeîique ^ eu Homélies fur
^^'Xvangiles de tout Us Dimanches del'an^
g/i. Far Monfr. Joftfh Lambert Prêtre ,
ffkSeur en Théologie de la Mai/on (ji* Société
wkSnhomie. Inii, 4 vol. à Paris chez An«
^joeDezallier. 1691.
XXX..
] O U R N A u
DES SCAYA
Du Luady i?. Noveœb. M.DC
R
Omiftn Taïuirt de Miltri SJcl
bot. Duc dt Tyrrend, Viitri
di fro>i>nc: à Parii duaiVE^li
Ugitufii An^Uifei du funiauii
toini , Il XX. jloât 169 t. .
re M. jî. Anfilmt- /n 4. ^
George&LouùJofle, 1651.
IcR ne pou voit arriver de
tigeux à h mémoire de h
■i-chard Talbot, Duc de 1
Vicero/ d'Irlaiide, que d'avoir
Anfelmcpour Pancgirillc. L'elo
don ae no pouvait élire ni plus prq
jufte. qued'iïoirconrtrvé Bti
IbnRoy une ajt'litécoDllanieac ï]
pendant que prefqiie toute lànati
quoit envers l'un par l'herclïe ,
l'autrcpnr la révolte.
Les preuves qu'il en rapporte
tiques & éclatantes. Le I>uedc-
defeendu des Comtei deShrevC
Çut de tes ancèui:!, >iescRetn9lei
de valeur, <\a''\\îitfcc.iw^M«».\
que les rebelles fe portaient à !a
Maisai-'ancquedeledonser, il:
mal qui en trois jours priura l'iH
hotiime capable de h maintenii
licé due à 11 légitime dominatioi
Ehs' ^' ■**'"'/'■■ ^^'"^
T L n'y a point d'hommcdcli
X ropc à qui le nom de Mr. Il
eilc connu. A peineeut-iUchei
qu'il témoigna une palïïon csti
^^^ les pays Etrangers, & qu'il pa
^^^^ câêt de Paris , nonobAant tou
^^^H dameamerequivifoitencof
^^^^H fairepour l'y retenir,
s des kibiCs
, fie
s S Ç A ï A N i. *t7*
Hiblîanc ricndc ce qui regarde l'hiftoi- '
Murellcdechaquepays, lacempersiure
air, lafcrtilitédu terroir, les
mctaux, la fburce ^ le cours d
> les efpcces des plantes Se detat
inclinât! " '
r gouvernement ,
r Religion.
^e fuc desinftruifiionsqu'ilre^Utiîelciir
fhe, 6t des memoircsqu'ilcirmieleurs
a, qu'il compolà les voyages qu'il don-
f public il y aplusde vint ans. Il n'y en
S dix qu'il St imprimer par Mtchallet
ïiite de la quatrième partie de ces voya-
, de laquelle ;e donnai I extrait dans le
irnal du dix -neuvième Avril i6SS. où
parlai entre autres chores d'un niveau
'iUvoit inventé, Scquicftbcaucoupplut
te Scplus feur que tousccuxdonto^s'e-
t: jamais fervi , 8c qui d'ailleurs facilite
brervation des longitudes, & celle de la
::liniirondel-aimaii.
Dans tous les tempsde fa vieil amafladej
res de toute fortedefeiences, & princi-
ement de Pliilorophie, de Mathemiti-
es, de Politique, &d'Hiftoire. Plusilî
oient rares, & plusiircnioitdecuriofité
lesavoirStdelesUre. Quandilfutchar-
de la girde de la Bibliotequc du lloy,
vérifia que bien qu'elle fuft une des plus
hes de l'Europe , il y manquoitplosde
IX mille volumes qui iétrouvoicnt dans
connoiJIoit 'Il beauté , les
volontiers à ceux qui les cj
gagea un àe IcsamUàcntn
UDsdespluscurieux. ScËCi
penfes conliderdbles.
Il y a environ fia ans qn
relation manufcrite de l'ef
d'AlIcmagni: clloienten t6
lis d'Iulien en notre langu
mettre en Ion lang parmi
qui regardent l'hilioiredel
dent, à laquelle je travaLUe
Les marbres dont Mr. Ni
fent au retour de fonAmbafI
tinople , & fur lefquels il £
lief;8cdes infcripiionsdcpr
ans , peuvent élire joints a^
curienfesderaBibliotcquc.
SBf SÇATANS. ^49
Eftant d'un tempérament robulle, il jouit
me ferme fanté jufqu'aumoisd'Oâobre
rnier» qu'il fut attaqué d'une fièvre dou*
9 tierce dont il efpera de guérir pr lafeu**
diète. Mais là trop grande abdinence
int diminue iès forces à mefure ooe le mal
mientoit , il fuccomba fous Ùl violen*
^e Mecredi vint -neuvième du même
oïa« fur les deux heures apfés Midij en
ibixante £c onzième année de fon âge.
nw le cours de & maladie il feconfefTaaa
iBenttrdleRoux Auguftin DécfaauiTéfon
jcnt» Se reçut la fainte Eucariftie&rex*
tmt onâion de la main xlu Curé delà pa-
liflê d'lâi«
ffiexions fur la réponfê dt Munfr. VAhbi
àêlmTrafp su traité des Etudts Mona»
fliqua, Fétr Dùm Jtfin Maàillcn , ll#-
ligieux BtwdiSiin de lii Congrégation de
fmiwt MMHr. In 4. à Paris chez Charles
Robtiftcl. lôpx.
^ Es témoignages d'eflime 8c de refpeâ
[^ que le P. Dom Jean Mabillon a rendus
Moniieur de la Trappe & à fà Ct>mmu-
luté dans le traité des Etudes Monafti*
lies 9 paroiâênt encore dans ces Réflexions;
; il einpere que quand il aura déclaré de nou*
eau les ièntimens , les deux partis ne fe
roureront pas fort éloignez , & que s'il
ïfte entre eux quelque differeat« u&x^^
jer, qu'il ne pourra, altcitc Vc laom ^"^
i.^z. Ee taQtw\
Tti kl'êffTit moHMfiiijHt, t^ qu'i
jamaii tjîi dfftndiiïi itax Sriitma
mimt qu'tUti liur fent *n ifittl
»icijf*irts. Il a parle dans cccte
partie des études en général. Se i
fit tti SoliCAitii , nonchaqucRel
particulier . mais le corps de la
nautcqu'ilacru ne pouvoir long-ti
fiAer faos le fecours de l'étude.
Dans la fcconde partiel! a eiam
Ui tliidti ftuVtnt oavtnir ttu» M
aporé pour tbndemem , qtttUttn
dti nt ftn-vtnt coniiinir « chaume
ta pariiculier i qu'il lu f»M frfl
mUeapMùidicUciia, &»Mxdii
faims itlaCemtHHiittutii ct^aiiêi
DES SÇAVAMS. d/l
Apres avoir déclaré de la forte fonfcntU
ment il rapporte celui de Monfr. de la Trap-
pb-, qat demeure d'accord qtt*il eft nereffair$
.-^r ies Moints aytnt des ccnnotjfancts > Se
yrécend en mériie temps , qu'il leur fuffit
ié^eevoir. m fond ceHes -qui leur font mcejfaires
éiàifû/tlité d$ Religieux', do Chrétiens , e^
' iàimodoTrêtros, kVégs^rddéctuxqHifont
' êoioorez Mo ci UraShf^èi^ •
Le Père Mabillon dit qu'il faut voir (i
Mddfiêdr dé la Trâp^âctbfdeaux Moines
' ibi moyens 'iieceffliires pooraqnerir cts ton''
' ÂoiiErncés; Ce qu'il leur accordé fe réduit
' èla.leâurede certains livrés ; fcfiricfqucis
' fia'ïeûtrnitattxé^pai^rt pasùfniforme; Car
^ ibfit Ib traité des devoirs de la vie mo-
dàftique il dit' que la )e£hire que S. Benoit
prcicf it à iès Religieux n'eftoit que de /'£.
crituro fàinto , des ouvrages dosjkints Moi-
âfjt^ doljestrvio, 4^ leurs ontrotiens , (^de
Uurs àSifons,
Dansfes eclairciflêmensiladonnéunpea
{rfus d'étendue à cçsîediurc's : car outre rE-
4!rîtare faidté 8c les vies dtfd Pères du defert »
les conférences de Cafïîen , les inftrudïions
4ieS.Bafile,deS. Ephrem,8cdeS. Bernard»
il accorde encore tout ce que fflnt Auguftin »
i.Chryfhfiorho^ i,yer6hfe,S Gfegotre, ont
tefitfour la Kefùfindtsohdes moeurs (^ l^ di*
feBiondoUvie,
Dans foit explication de la Règle il donne
encore plus d'étendue à cette \c^viTt > ^
a'ùnerdjtpzs aux Solitaires \e$ tiivxti. ^^%
^P^^^B Jour n a i.
faint! Pères, qui Uur ptitvmt dtnnt'Vit-
teUigincB de l'Ecriture.
Eofiadatis fa RcponièquieÛfonderm
ouvrage, il permet aux Solicaucslesoun
gesdes faines Pcrrs qui re^rdeat leur clbl,
cemmt ceux de faint B*/îie , def»int Sfinm,
dtCitJJien, de/ji/itlfidoredtDMmùil;ii
fitintNil, de fuint Dorothée , dt /miuJim
Ciir»*qne, de faint Sei;viird, dil'îmiiaiin
dtJ.C.
11 leur permci: déformer lenrAUcfntct*
lui (le làint LeoQ, doct par confèqucai il
De leur défend pas ïa, leâure. Il ajoute /u
«âfj dti Martyrs , in rcuvres defaimrTbt'
rife, def»iniFra)tiiiiidiSaiei, deitrMtt
de fieté qui ont e^éfaiii enaeij eurj , Radri-
gms,, S. Jure, Us effaii de meraU fnrlu
Sfitrei &fur les Evangiles de l'année j (^
four les tas dt ecnfcimce , tontes Iti Ca»fi-
rinces Erdefiafliquei i^ui ont eflé fAtttt dm
Ui dlocifes de Grtnabîe , delu^on, ^ittt-
rigueux.
Dans la fuite il leur accorde encore bif*
Bure du Catechifrtti dn Ctruilt dt Trtttti,
dt eetui du Ptri tiUnrin , bh dt qutlq/it «■•
tri fitnilaile , peur upfreodrt muxjnmi
Religieux les degmes de la foi ftndanimit
mois nu f lui. Outre cela quelques iruiietdt
S. A«guliin,c«mme eiHX de la de£iriHe Chri-
tiiane O" ttei meeuri del'Eglife; CDt'abllr-
nantfculeiocMitcftt^^Vttiwiifurdeso»'
tiercs conïeMwwks. .. , , „
I» ï s s Ç A V A H 9. firî
srde au commun des Solitaires: 8c i l'cgard
eceux qui ont reçu de Dieu un talent qui
Kdiningue , il demeure d'accord que i/f/»
^pliqHir à quitqui élude farticitiitrt , ctfk
W* txceftioa qui canfirint l» ''/'«•
■ Le P. Mabillon convient que l'étendue de
» leÛates eft raifonoible, & qu'il n'y a pss
HUCOupdcReligieusaurquelsellencpuif-
tfnffirc. AinliJadifièrencedefonfentiment
I de celui de Mr.dela Trappe, feréduîtà
!IU de chefs.
t Le premier eft qu'au lieu qucMonfieur
'c lu Trappe ne donne aucun moyen aux
:s Religieux deprolïlerdelalefturedc
_ iture & des Pères , le P. Mabîllon le
leur donne, en approuvant qu'on leui'cn-
ftigneia Grammaire, la Philoibphie, &un
abrège de Théologie dégagée des formes de
Le fécond eft qu'il permetauxfolitîires
l'ctudcdes dogmes que Mr. de liTrappeleu
refufe.
Le troifi
émt
:eft, qu'ilnecroîtpasquela
leaorcdcl
icn Teftament doive eftrc re-
fufée à des
Rei
ligieux . ù ce n'eft dans des
cas fi rares
qu'i
lis ne peu vent jamais faire de
Le quatrième eft, que Monfieur de la
Trappe accorde aux Religieux les expofi-
tions des Pcres fur l'Ecriture, Se ne leur
accorde pas celles des modernes qui ont
fçules langues, & fait des oïiven.'Mt^«M
utiles.
r
6j-+ Journal
Pourdécidcrlî lesctudesquc Moof.ifc
Trappe inierdic aux Moinescommecoiirr;
resaleuréiUt, leur peuvent dire pcrmif
kP. M^biiloarefcrt de trois principes:
l'autorité des règles, de Utr^itioadetet
àes non interrompue dans les moiullcrc
& du changement de dilcipline introdi
parl'Eglilè.
Quant au premier principe, TaintBai
Erefcrit au ifcliïpitrcdefcsgrandeEr^t
1 metode d'enleigner les entans. S. Jetôï
Cïhorte un Moine nomméRuQiqueàan
toujourfunlivredeïaQtlesyeux. La reg
du Maiirc ordonnequc les jeuaes Religiei
feront inUruîts par uD maitre habile. Cel
de GrimlïLcus veut que kSoHcaii'ea'aitp
befoin d'eltre enfeigné , Se foit capibled'c
fcignetlesiuti'.'s.
Avant que de veitiràlareglederaialB
noit, le P. Mabillon conlîdcre quel elle
l'ufage des Monafteres avant le temps de
faintinftiiuteurdcfon Ordre, Si trouve^
dés le temps de S. Augullin les fidelet do
noient de leur bien aux Religieus d'Afi
i^uc , alin que déchaigczdu foin de leur £1
4iAance, ilseuflènt plusde lempcpourpc
feflionner leur efprit,
Lrs Solitaires prirent beauconp de pi
aux iSires de l'Eglife dans les Conciles d'I
phefcSc de C»lceduine.Voiladonc l«ct«l
etabU» àïn&\ei iAomftcKs avant faim B
noit. On eû1o\\\4 t'a>A\vi>X4v\nïvi.via'
fieris peu de tcmçi a^ïî^^^^^^^»''^»»^^*!'»-
D s « S tç A V A il 8. tfj;
g;le. On ne peut donc pas douter qnHl ne
lirait établies lui-même.
.Qne )i*il n'en a pas parié dans ûl règle , il
i^fcaUbic pas qu'elles n'ayent paa efté en
ÉP n n^'nmrqae pas nonplusdetempa
Ici èoiiferMces , bien qu'il ait Toola
iPlea Supérieurs eu €flènt Amvent ponr
■Jbuâlon des Religieux.
Bbfin quand il ièroit mû que&int Benoit
loroit fait aucune mention des etndes» il
■rq0*il ne lésait pas interdites à (es Reli^
Mtlr^ iuivant la maxime du PapeBonifa*
I V. q«S dans un Concile tenu è Rome vers
l( 6i6; reprînth certains Clercs qui vou-
Mtnit exclure les Relip^ieui de laprédîca-
ifi/ft; des autres fonâiotts Ecdèfiaftiques*
'Le (ècond principe eft la tradition des
Ottiifteres, qui a toujours eftéconfiderée
tnme la véritable explication de la reele*
! P. MabtHon prétend Pavoir prouvée dans
a traité des études monaftiques, & avoir
\t voir qu'elle eft également claire pour
i Communautex d^Orient 8c pour celles
Occident.
Tout ce que Monfieur de la Trappe oppo-
i cette tradition , fe réduit à un de ces trois
întsj OU' que ce Ibnt faits extraordinai-
s , ou que ce font contraventions i la re-
?, ou que Tétude dont i! eft parlé n*eilôit
e de récriture. Le P. Mabillon répond
es trois points , 8c paf!è enfuite au dernier
meipe, oufVeiîleciiangement^dL^S.ôv'^v-
Se qui [cul à fott /èns aùtorV£cioî&VtXxx^«
£04 ^^
' tfS Journal
des Religieux , quani] ils n'auroîeat
lUX ni leurs règles ni la trsdit ion-
La difciptjne des Monaneresirhangeïiifi-'
bien que celle des paroîHe; fie des dioa?
fes. Saint Benoit ordonna aurrefois qwlti
jcufnes réguliers feroient gardez jufqu'iR^lî
ne, éiceuxdcCarémejuf<ju*aufoir. Ok'"
ne Ce pratique plus , parce que la dîlcipb-
ne monaAique a changé à cet égard. Qm
âl'on CEudic aujourd'huidavantagediuln
Monalïcres que l'on ne faifojt au tcnplde
leur inftituiion, c'eftuaautrcchangemal
de djil-ipline introduit pardes Condles<)à
ont ordonné qu'il y auroic dans les Ment-
Hères des écoles de Grammaire , de Phi-
lofaphje , de Théologie , U de Droit Ci-
nonique. Le P. MabiTlon trouvetontàfût
étrange que MonCeur de li Trappe wion
que ces reglemens n'ont elle donnes qu'i
la dureté du cœur des Moines, comme It
Libelle de divorce n'avoit efté donné qu'i b
dureté du coeur des Juifs. Les Conciles t'tfl
font expliquez autrement, & ont ^ît (f
tendre que leur raotit'eftoit de donner i;;
Solitaires les moyens de s'avancer dins
£:icnce. Il faut croire que le Saint cipn^'
ïnrpiré ces reglemensil'Eglife , Sclcsav,'
campagoez de Tes bencdidions & de Im
grâces.
Apres que le P. Mabillon a expliqué &
affermi de tvqu'jcii les trois piincipei fut
IcfqueU iV açoM'jt\w cMiàeï&.i^sJv«3È»is.,
leurs reg\cs, U «li^^^^^ *** ^'««■''«^
» Z M SçATlNf. 6fy -
iui^ment de difcipline» il te voit
ien qui lui puifTe eàreobjeéië» fi ce
I trop grande étendue qu'il donae à
idea. Or pour ne lailTer aucun doute
gard , il diiUngue les études des Mo-
is, dont les unes fe font par plufieurs
sus en commun ibus un maître, &
res iè font par chaque Religieux ca
iller.
r reconnoitre h qualité des fciencct
leâéenfeignées en commun dans les
fceres , il n'y a qu'à jetter les yeux far
des plus faints Religieux. Bede fut
. Dieu à rage de fèpt ans dans l'un des
teres que l'Abbé Benoit fiifcopeavoit
en Angleterre vers le milieu dufe»
fiecle. Il afTurè dans l'abrégé de &
l'aprés s'edre aquitté des exercices re*
9 il employa tout le refle de foa
à la leâure 6c à l'étude. Il apprit les
s Latine Se Greque , les arts libéraux^
ice des temps , le cicle Pafcal , Thi-
. les faints Pères ,, & il écrivit' fiir
:é de fujets diflerens. dl y a plus : c'eft
afeigna jufqu'au dernier foupir à de
Religieux ce qu'il avoit appris ; 8c
il leur enfeignoit les lettres humai*
n'avoit point d'autre deûèin que de
dre plus capables d'entendre l'Ecri*
:omme il le témoigne dans lapréfa-
vre de poëfie qu'il dédia à Cretbert ,
fesàifcsplcs,
dore Moioc Grec i &AÀt\ta.K^^
Ec f ^^-
des, qui y devinrent & ccleb
y eaioyoit de toutes parts de
gieux pour s'inftruire. Loup
ctudia à Fulde l'Ëcmure faîn
hlauT.
Benoit Abbé d'Auiane en i
difeipline régulière dMi lesJJ
Fratice, y rétablit aufli l'etut
maîtres pour j cnfeigoer les
les lettres faintcs, & y araafl
iDulticude<)etrvre5,
Pafcale Radbert enleigna d
deCorbie, d'où pluficursRcJ
tirez pour eftrc elevezà l'Epift
Saint Odon Abbé de Cluni
lempsladirediondetetudes. I
feigoa Avec tant d'eclsC dans
Bec, que les Clercsyabordoi
parts, aufli bien due les Reli
I-
: "lettres, la Retorique, la Philo
Vil demande fi on en veut taire di
Ccdesorareurs, le P. Mabiilon
-,^u'il c-yapoinc d'inconvénient.
nés Religieux s'appliquent à ce
pourvu qu'ils n'y meitent qu
- temps qu'il en faut pour expliqi
r auteurs qui leur peuvent Tervir
r^^ ftnce de l'Ecriture Si des Perei,
c . Il n'Tenn'apasnonpIusqu'iUi
^ la Phiiorophie Se la Théologie.
i
À
rcjetter le bon ufagequîaelle'af
les faints Pères.
Saint Grégoire de Nasiïnxel
trouver mauvais t^ue les Solîtaii
tiennent de dogmes de Theolog
dans ion quarante-cinquième i
une queilion qu'un Moine nom
lui avoitpropofce touchant h fi
Saint Bafile dans Ton epitrc à C
fuivant la verlîon Latine, deO
ftoitfait Anacoreie, lui reprefë
ce changement ils'elloitprivéd
dont il jouïflbit auparavant i'
^Semblées que le» Evêques far
décider les points dcTheoIogic.
Monfr. de la Trappe avoue q
jeftion feroit confiderable (î el
S. Bafilc: mais il dît qu'eUc eP
gui pour détourner Chi\on de
]0D en qualité de Cénobite al
fcmblécs des Ëv£ques. L'Jadi
P. MabilloncDtircnefubfiftci
n'edpas d'une moiadre force -,
pas moiosvrai que S. Bafilc t
voit pas que Us Moines aflilli
lemble'es où lesEvéqucs trailoi
de Théologie.
L'ancien Teflament dont l
Trappe n'accorde pas indiScn
âureàtous les Moines, tâtt ]
des communes des Monaiterc.
billon Toutient la pratique de
tiondefaint Maur, doailesS
établi dans chaque province di
desmaitrcs enfeignent les livi
/néme la langue Hébraïque p
l'inteiligcncc. ,
Comme les commentai
que Ml
nt>«
iif SçATAws. 6éi
Le P. Bdabillonae s'oppofe pas à la Cfm-
desSaintl Aafli ne croit-t-ilptt qu'il
le attesdre>)eft miracles » vms plûtoft
[ffe les Yojet ordinaires pour aquerir
nldlteeiice de l'Ecriture i & ces Tojes U
dt réCttder
Voilà ce qui regarde les études aulfe foit
' commun (bus un maître dans les Mona-
Celles que chaque Religieux j fait
fim particulier » fèrviront & matière i
fttifant..
\'
Ee 7
3o\i^
J O U R N AL
DES s Ç A VANS.'
DuLuQd7i4Novemb.M. DC. XCIl.
Hepxhasfur la rifcnft dt Monfr. l'MU
de UTrappi ait traité des EtndtiMcW-
fiiquis. Par Dom Jean Maéillen.Rtà-
gieux BintdUiin dt l« Cùngregatîn k
S. Maur. la 4. à Palis cheiChailciE^
buftel. 1691.
OUcrc [es études quiTe font en coït-
muD fousuatnattredsns les Mou-
itères, & dont j'ay parlé dans l'ex-
trait précèdent , il y en a qui s'y font en par-
ticulier, foitparleslîinpiesRcIigieux, on
par les Religieux Prêtres, ou par lesSupe-
rieurs.
A l'égard des (impies Religieux, le P.Mi
billon pour expliquer avec plus de clarrcJ;
inetode qu'ils peuvent fuivrc dan; leur Ic-
âure, les avoit rangez en trois clalT"-
Dans la première il avoit mis ceux qui le
bornentala pieté; danijafeconde ccuxqui
tendent à une éiudîtiou médiocre; Sedan)
la troifiémc ccax ^\o,\ Ktiw it^\ecv».*ij*.-
f^TKWr'lttB Sçat*Ms. ûûJ
de la Trappe î'eft élevé conire cette
bion , & a cru que c'elloit mettre de
£an dans un lieu où il ti'y en doit
.voir, liremblepourtim obligé à re-
rtre que le corps des Solilairea e(l
e tout les autres , compofé de plu-
mcmbret , qui n'entretiennent leur
que par la diverfiié de leurs fondions.
Liivre l'ordre de la Providence que de
r à ebique R.eligieuji des emplois Ic'
. talens.
ïgard des Religieux Prftres , on ne-
as douter que leur Icience ne doive
lus élenduëquEcelledes autres ijui ne
jint dans les Ordres faerez. Mr.dela.
ï en demeure d'accord , j; [a reftraint
oins à l'intelligence de l'Ecriture^
incipes de la Religion , & aux maxi-
: I3 morale.
'.Mabillon laporteplus loin, & fait
M les Religieux Prêtres doivent étu-
s Conciles, Scf^avoir les canons qui
T leur ellat 8c leurs fondions.
Supérieurs doivent élire encore plu»
■ que le refte desReligieuxPrêtres,
ii'ils font tenus d'inftruire ceiix qrf
3U5 leur conduite. D'ailleurs ils ont
K affifté aux Conciles, où ils n'àu-
JRIiiais elle appeliez , s'ils avoient
limez ignorans, Ques'ilfiUowi'Qïi —
f preuves de Ce'rudition qu'\\s y avX
oître , il n'y auroit qu'à ÇTodxtvtC
jte lettreqae les Moines ccmeTWvt
■ «S4 J O « R N A t
contre Neftorios, & qu'ils adreflerent i
Empereurs Thcodofc & Valenrinîen. H -
oft à la page 4if. du troiliéme Tome et;
Conciles de la dernière édition. [
Les Archevêques de Lion ont long* tciii[t 1
conSè aux Abbez de t'Ifle Barbe l'emplo; de |
Pénitencier Se de grand Vicaire dans leur I
diocefc. Quelques Abbez de SalsIiourgor.L
gouverné ce diocelè au défaut desEvËqu.
Des Religieux de l'Ordre de S.Benoit (>■:
long-temps dcflêriri la plupart des Eglu;-
Catedrale» d'Angleterre. ^
Monfr. de la Trappe répond à ces eicm-
ples & à d'autres femblabies , que les Al--
nez qui en certains temps ont eilé cmplojei
à ces fondons, n'j avoientpis elté delli- J
nez par leur première iaâitutjon. LePeie 1
Mabillan en convient, & en tire toûjoui) I
cette eonfcquence , que puis qu'ils y ont I
eAé employez, ils s'en font rendusdignEl I
dans les Monallcres i ce qu'ils n'avoieni pa I
faire làns le lècours d'une étude plus pro-
fonde que celle du commun de leurs Reli-
^'cux , & s'ils n'ivoieni lu les ouvrages
igraatiquesdesPerei, aufQ-bien que ceux
■Plufieurs Solitaires qui ontperiêveréjuf-
p'i h fin de leur vie dans l'Imoailitéde leur
_- 1 n'ont pas eu moins de lumière que
putres qui en ont elle tirez fouvent mal-
é eux pour efttc iVcict. a.11, di^aitei de
1: ataS^AVAKs. 66f
3*iî ont fleuri dans les Cloîtres, ellencQre
^He tre3-for[e preuve de l'application qu'ils
rjonnoient à l'ctude des dogmes auf^-bien
' 3H*à celle de la morale. Cet honneur qui
".^'eft pas envié par les EtraDgets à l'Ordre
^Wlonaftiquc , ftmbie luy eftre difputé par
>ïr. delaTrappc, qui réduit ces Ecrivains
ïrelque à rien , eu retranchant les plus ce-
icbrec, Btcnregardamlcsautresoucomina
des hommes exiraoïdinaires , ou comme
des hommes irreguliers , ou comme dcf
ridicules. Si le P. Mabill;.n met au nom-
bre des Auteurs de l'ordre monallique laiot
Bafile, faint Chryioftoroe, laini Grégoire
de Nazianze , faint Jérôme , Jaint Grégoire
le Grand; ils n'ont pas elle Moines. S'i\y
compte làint Epîphane , Taint Ephrcm , faint
Ilidore, Cafficn, faintFulgence. faint Ber-
nard i ce font des perlbnnes extraordinaires
que la Providence a mifes hors des bornes
de leurcftat. S'il veut ùre-i avantage de U
-Jicncc de Loup de Ferrieres, de Walfrid-
■^rrabon, dcTritême ; cefontdesgensqui
'^)nt recherche des connoilTances indignes de
)eur profclTïon.
Le P. Mabillon ne laifle aucun de ce»
chefs fans réplique. Car en premier lieu il
evamine s'il ellvrai que faint Bafile, faint
Chryfoftomc , faint GregoiredeNazianze,
n'ayant jamais fait profelfionde kviemo-
oaltiquc.
En fécond ]ie\i il examine ent^aeV îcw\\
fiuc recooaoiuc gue ûint Ejip^aoe , îa\«.
666 1 o u B N i L I
Ephrem, faint TJîdore, faintFoIgence, W"""
faim Bernard efloicot des perfonnes et*" ^
tM ordinaires. Ils l'cftoieDi pour «toi rrtrfj|"
du Ciel des talchs fares, &qoe laplûpaB""
des autres n'avoient pas j & non pours"t»|W'*
éloignez des devoirs de leur proteflion, i IN"*
tvoif tfioleleiirreglc. Enfin il défend tt^jF*'
tains ouvrages d'Arirhmerique 8; Je Mut"!**
que de quelques Moines chargea de lia- 1*"'
ftruaioudc jeunes gens. aurqoclbceietoào I l
eftoient neceffaires, ou au moins utiles, l'-
Les écoles & les Bibliothèques des Mm* l«
fteresfonteneore une preuve des efuden«i W
Îr ont fleuri. A l'yard des écoles, Mt.i ]-
a Trappe répond que U neceffité feule 1^
a introduites dan» un tetnps où il n'y n'^'
point de collèges pour inftruire la jeuncli
mais qu'elles onicaufé la défaillance pr(!-
Sucgencraledel'ordremonafiiquc. Aqiwy I
^ P. Mabillon réplique que li elles y <M I
cauré quelque reliirhcment , il s'cnlaitic I
U feulement que les hommes peuvent aba- 1
fer des meilleures L-hofes.
Quant aux Bibliothèques , Monfr. dt
Trappe répond, que ce terme peut fa'.i'-
ment impofer, parce que les ancien! dur.-
noient le nom de bibliothèque à un l'cul
la Bible, C'eft en ce ftns que le nom de Bi-
bliothèque cftpris danslafameulèleltrcdil .
Clergé de Ue^eaa^^Y^îlCtJ II. ialeré* |
dansïc dixième ïoTOcitïC-oûixXw.iïwiJsg.
J'en ni«tmv«\««^^«'^«'^^^
DES SÇAVANS. 66f
JirquabUs : Si enim utriufqut legù tt~
Q SièUoihicam , f amnti miiia Siilia-
itM ■vitrrt, expffitffres rivaivam , txim-
ao hnjui Apoflirlicî prjKtpti ivininveaiam.
kit Mildiinindu) Paf» tiliwtam manum
tii ctranibni tmpofuit , qmt» Ugim/it
efijfe Maihildi MnrchiBniJfn in nmijfio^
f/È fteeatnumfuBium ,ut àikiLUrit Hi»~
btm Imptraiùrtm.
kLc P. Mabillon réplique, que U Biblîo-
iWque de Viviers fut remplie par Caffio-
lore île toute farre de livres, de mfmeijue
Auteurs autres BibHatbeques amaHëes par
K> ImntsSuperieursdesMonaftereï, à di^f-
fainquc leurs Religieux s'en fervilTeoC. Otv
ne peut douter que leroioqaelesReligicux
onc pris de les remplir des ouvrages des-
Ciints Pères . & des autres plus prc.ieuï
mcammeos de l'antiquité) n'ait procuré de
grand; avantages à l'Egltie.
Pourcontirmerde ploJen plus ce qu'il a
avancé des études particulières df s Monafte-
res , ils'eftlêrvideplufiearsfaitstirezdeU
pratique de deux grands Ordres,
Le premier eft celuv de Citeaux , où
Pierre de Blois témoigne que les Religieux
a voient h libertedelirc toute forte de boni
livres. Douze d'encre euï furent envoyez
par le Pape Innocent 1 1 i. ponr prêcher con-
tre les Albigeois. Le jeune Prince Otoo ,
ïligieuï de Morimond , fut envoyé à
Onirer/liê de Paris poai étudier,
Mr. de h Trappe trouve t^ue ce ieïwct
J
^•w E I S q A V A K s, tSf
;prés que le P. Mabîllon aeiaminéi]uel.
font les études auri]uelles les jeunes Rc.
«ux peurent s'employer ea commua
i6 un mairre, % quelles font celles auf-
bIIcsIci amples Religieux, les Keligieux
Itres, £c liu Supérieurs peuveocs'appli-
lier en leur paniculier j il cxaiDine cer*
facs e'iudes extraordinaires auJquelles les
Iperieurs peuvcnc deltiner les Religieux
'f rapport au lërvice du P,ublic . commt
t celles qui je teraûaeotàcoinpafer, à
luire , à revoir les ouvragei des Percs fur
kinanufcrits , i préclier Se à faire des mif-
. Il défend touics ces fondions, 6( fait
que tjuaud un Religieux ne s'y ingère
■ deluy-mfme, mais s'en aquitte fcule-
jcnl par obéiflance , il ne fait rien de coa-
Biiie i ù proiellîon.
V&Ir.de la Trappe demeure d'accord luy.
Came, qu'il y a dese'tudes longues & re-
Wes , aufquelles les Supérieurs peuvent
JftAincr quelques-uns de leurs frères. Scies
'«emier pour cela, du travail des mains. Le
i>. MabiiioQ eft très - faiief ait de cette dé-
claration : mais il ne comprend pas bien
comment après cela ce célèbre Abbé attri.
bue i la fcience tous les dérèglement des
monafleres , £c dix pU;es faites à la dilct-
pline legulicre par les études.
5oa aidvenâire iuy eu oppofc douze au-
tres attribuées au défaut d'eiudc pat le Car-
i/f Iba commentaire fur h reg\c ic &.^«^
ans d'encre eui ianttombcz
toftde lear ignorance que à
Que les Solitaires qui altrib
unefarmehuinaine an temp
d'Alexandrie , ne venoit qui
ranêe. Querhcrefie dç N
qu'an effirt du peu de -cori
avoit de la Théologie, félon
que Socrate en rend danr (à)
Les nouvcautez de Lutbc
l'Allemagne Se aux autres p
TCçues, ncfi;auroi=nt cftréi
me un effet de Ton a]>plîca'
Cet HereCirquc n'avoit poin
que ccHc de l'Ecrïtute , qu
Trappe permet aojtSOlicdrcs
iimais adonné aux belles Vit
jama» bien appris la lanMe
principal raleiK eftoïc depar
s. *'*
s ? ^ ^ ^frritdcVibcr-
.i.f<>»i-„'ÏÏy.A«»'1;j4
, ce q«» «»^. de \a T^^^î^i, 1\ ne
prouve pas la pratique de iba.
IccoajuraaC de ne pas Atcrai
mftercï , le bon ulagc qu'ils
de l'étude & de la fcience.
ExirM't d'unt lutre 4* Mr. .
nant dit Eaux é- Sortjîi
Mr. BofiiHilliin , dii'jicmiei
JE vous ay promis de vous i
que i'apprcndrois fur ce q
dans le cimetière de la Fere, Û
roioe dcLaoam'ïdit quel'ij
trefois d'enterrer avec les mo
avoit employé pour lenr dooc
Sacrcmens -, (jue les deux j
Toient eftre pour mettre les
& les étoupes. Se que dans I
l'on a^t trouvé des charboi
unB lettre de Mr. ChMJfeérMt de
ttts , Mufujet de ce qui eft raf"
MUS leJournMl de l'ùnziémeAoufi
«
quelques années qu*en faliànt fbuîK
es terres dans ma Seigneurie de la
Maifon en Valois, je trouvai à Coit
leds de profondeur , prés la ChapeUe
iicolas , qui e& i'ancienne Chapelle
âteau, àcsosàidcs teftes de morts,
ic petis pots rempUsde charbon , qui ,
quecaffezpar les coups de piocheque
aneuvres avoient donnez » ne laiâent
ic faire voir la figure qu'ijs avoient» Je
amaflèr les tefTons. qui (e peuvent re-
ndre , 8c que je garde dans mon cabinet
,c quelques-uns des mêmes charbons.
s pots font de terre cuite fort minces , de
{rofTeur du poin , de la figure de nos pots
gelée, mais bien plus hauts avec un cou-
rde de pareille terre cuite , qui s'em-
Bte dans l'ouverture > & qui eft percé par
milieu du bouton. Ils font rayez de rouge
ez ruftiquement 8c ians iimmerrie , 8c
rcesdeux à feptpetis trous par les cotez,
r qui m'a fait croire nue comme Its an*
!nsPayens mettoient des lampes inex tin-
ibies dans les fepulchres , les Chrétiens
t pu mettre dans les cercueils de ces pc«
pots remplis de charbons allumez avec
s parfums, en forme de Caflblettes. Mon-
zr^prréc Lieutenant des£aux tj;il^^t^^
^2. Ff
qu'il A trouvées , Gc de m'
grandeur , je confulterai i<
de nos Antiquaires , Se luj
fcncitnenti en luy envoyai
potsquej'ïy trouvez. Il b'
Réponfe aux RifitxioMS criti
Hatnel [ht It Sijlimt C»r
hfophit di Mr. Si£k. Ia
Rfgii. In 11. i Paris i
MOnfr. Régis a dédi^ <
Mr. du Hamel, com
sToit pris h peine d'examl
ouvrage) &il le traite aTC
qui fait bien voir qu'il d'b [
DBS SÇÂVAKt. €jf
tcide celles que Mr. Régis leur avoic
nées dïDs ion SilîËme. La lêcxinde,
n'a pas bien déterminé le point dei
ions: fie la croiiiéme , qu'il a changé
ucs mots , ou qu'il en a ajouté d'aîi-
jui n'apparCenoient pu à la queiUôn
il s'agiltoiti ce qui a danaé lieu à U
Tt de fcs ditEcuIlez.
'. Régis avoic d'abord omis de répon-
ax quatre premiers chapitres , auflî
:}u'au j. Se au jx. parce que toutes
.fficultez qui fout contenuei dam ces
très , ljy paroifToient avoir elle fou*
propofëes £c refolues , fur tout dans la
ife àMonfr. d'Avrinchcs. Maisgyanc
deré depuis que tous ceux qui liroienC
'ponfes, n'auruieut peut-eîhe pas lei
iges dan; lefquels ces diâiculiez font
ki, il a mieux ainné les expliquer i
de l'on ouvrage , que de laiflcr foa
ir dans l'embarras.
Y a apparence que H Mr. Régis n'avoiC
rhendé de tomber en trop de redites,
oit répondu avec la même facilité à
|ues autres cbipiircs , fur Iciquels il
renvoyé à fonSiftéme gênerai,
lant aux autres chapitres qui contien-
les contradi étions & les VuraJogifmes
4, du Hamel luy attribue, bien loind'en
Itrc l'explication à un autre lieu , il f
id avec beaucoup de netteté Se de pre-
1 , en divifant les chapitres car aniclei,
âcisâiiâiicâ chaque amc\««U9U^'^-
Les principales contrad
Hamel atEribue à Mr. Ri
nues dans les chapitres i
miere pirric , & dansli
féconde. Pour les Parali
Kir. du Haoïel prétende
dus dans tout le Siftêmed
fCDt les plusgrolTiera, fe
chapitres;. i6. Bc 17. de
de ics Réflexion* criciqa
8c 4. de' la lêconde du n
Oa con [10 ttra pir l'exa
ces chapitres , fic'cftMr
tredit en effiît , comme,
furci ou fi c'eftMr.dul
connu en concradiâiom ,
le prcceod.
Nffu-vtllis EffagHolis {>*i
la II, dtHXvelunm. t
c
itipl.
Es Nouvelles Efoag
V-/rer un fort aullihe
aulfi prompt quel'hiftoi
bon Prince de Carenci, ]
aenc de la même plume.
Le prcmi-rTomerenf
fin ires agréables Et divei
celle du MarquisdeLeini
nor de MoTiwleoti \ cel
Leyva, ceWe icTloïa^
".cnEiactWtà'aQi*-^
»j
DES SÇAVAMS. (S77
l—'Hiftaire du Marquis de Manfera, &de
'^OaTcrefc de Caûro eft plus étendue que
■ autres, ^faitenviron U moitié du fe-
*^d Tome. L'autre moitié eft remplie de
'îaante ou de foixaiiCe Se dix lettres de
^QnaTerefcdeCaftro à ce Marquis.
ttheittm Rtm»num • in qua fummoriim
leniificum «r Ffindopentifieum. ntc non
S. R. E. CATdimtliHm »c Pftuàecurdi»»-
liitmfcriput fitiliei txftnaniHT. Siudia
jtag. OUcini S. J. triBum , é- fit f'trt-
einio JhIU Cardmalis Spintlt tvulga-
tiim. In^.PtTufit. ScàParischeiTlio-
LE P. ptdoiii c'eft fait connoîtrc par
quantité d'autres ouvrages, &prind-
paknientpar fes notes fur les vies des Papes
Se des Cardiosui écrites par Ciaconius.
Cet ouïragc-cy eflrdemême nature, mais
de moindre étendue , puis qu'il le borne
aux Papei! Se aux Cardinaux qui ont laiiré
quelques écrits après eux. Leurs noms font
Taagez félon l'ordre de l'alphabet , avec
leurpays, leurnaiflance, Icursemplois, le
Catalogue de leurs livres, le temps de leur
mort, le lieu de leur fepulture. Scieur épi-
tafe qui contient pour l'ordinaire le récit de
leurs priucipales aâioni , & leur éloge.
"5
ombremenC desAulcurs, il fuit l'ordre
'alphabet. Se corn méat: e par l'Académie
J»/îij/4/i, établie en i,-ii. Elle a une
ipc de Grues pour armes , S. Mathia»
r pition , un Cardinal pour proteâcur.
'intam Ligiifiicum , feu SyS^ius Serifle.
um Ligurum , me n«a S/mx.aniifîiifB , ac
îjtrmn/ium Riip- Gttthtttfîi fuèiUlorum,
b AugufiinaOtdeino S.J-. coUe&ui. In^.
'trufit. BtaParischezTh. Moéttc.
'Auteur pour rendre Ton Catalogue pluï
, intelligible, l'ait une dcfcrjpiîon de la
urie , où il marquetés bornes qu'elle a
s en diflèrens temps , fit où il marque
Il celles qu'il veut donner au pays donc il
rcpreoil de rapporter les Ecrivains,
,e premier dont il parle eft Adam Centu-
nus 1 delcendu des Marquis d'£Qepa en
lagne. Il appricl'Arabe dans un âgefort
ncé , à delTein de traduire des livres corn-
ez co cette langue-là, Se tiouTezàGre-
ic fur la Rn du liecle dernier. On dit que
nanufcrit eft entre les mains d'un Cha.
ne de la même ville. Il a imprimé des
rrages de fîet;.
Ff ♦ ^<iM-ïv.
fK
XX*
MHH^°
J
0 U R
N A L ^
DES
S Ç A V A N S,p
t'T3alMaij
X Decemb.
M. D ex cil IM
^i.'jbmh EvMgiliqut .
e«Hom«/.*«>r(«l:,.
Z-vangilts de tous tes Dimanthtiiei'i*- \
- née. Par Mrt. Jofefb Lmmèer
'UoBeur en Thiologie 4t UMaifin&Si- I
\etè de Sarbonni , é^Priinr defaint Mv- 1
<ndt P»ltf<*si. InM.^-vol. àPariîcbnJ
■nroine DcziUicr. 1^91.
IL n'y a point de manîcrc d'annoncer t
fidcles lesverircz de nôtre ReligioO'
doive eftre préférée à l'Homilie , ^
qu'elle a elle confacrée par l'pfsge dei'
anciens & des plus laints Paftcurs ie
glife. Il hue pourtant avouer qu'elle 1
inconTcniens. Un Prédicaieurqui fuit mit
àmotlbn Evangile eflobligéàchan^rlb-i
vent de fujeCs, &à les effleurer Icgerecit:/
bien luin de les approfondir.
II eft fuj.-t à faire de fréquentes & d'en-
nuycufcs icpetitions fur le* mêmes choie;
qui fc ptcfentCRt ÏounçW. "iXi-j , ^li-l-i-A.
as-^aji^
JOUIN. D&8 SÇAYANS. éS%
lecoorf dePAiméeEcclefiaûique, il coorc
arîC^oe de fapprimer d'importantes ?erice«
qui oc (ont pas exprimées dans (on texte.
Enfin Donobftant la fécondité de la parole
de Dieu » il y a certains Evangiles fur Jef*
quels il ièmble difficile de 6iire des inftru-
oions qui (bient les plus juftes & les plus
propres aox befoîns des auditeurs.
.-. McMifr- TAbbé Lambert a heureufement
érité ces inconyeniens. 11 a réduit autant
qu'il t pu à unfeul point toutes les vérités
omteoues dans un Evangile » Se les a ex-
plMMoes avec une jufte étendue. Bien loin
a'ttlbr de redites , il n'a prefque jamais
traité plus d'une fois le même fujet , à moins
qu'il ne continll quelqu'une de ces maxi-
loes capitales que l'Ecriture nous remet
fins cèife devant les yeux » comme la ne-
ceffité de faire pénitence de fes péchez » Se *
de mettre en Dieu (à confiance.
De plus il a fi judicieufement ménagé
ks Evangiles » qu'il y a renfermé toutes
les inftrué^ions neceuaires fur les points
les plus importans de la morale Chrétien-
ne i comme il eft aifé de le reconnoiftre
ptr la table qu'il a mife à la fin du quatrième
Tome.
Enfin il a fi profondément pénétré le
iens littéral de chaque Evangile , qu'il n'y
en t aucun oïl il n'ait trouvé une fource j
ioépoiùble des veritez les plus ètiv^'acCL* 4
les. Se des règles les plus Tares àt tk^^t^
Ff 5^ * ^o^
fibled'en déterminer II iigu
C'eft pourtjuojr il faat autâ
rédoire le corps Philïtjuc au
niatiqucËc regulieri !c il fi
pasiènliblcment. C'eftpar'l
qac Mr. Eil'enlihmid auroii
ccr. On ne manque pas de r^
qucsny Ailronotniiiues , po
la terre cii necefliireraent
ovale. Mais li ces raifoni c
meea par l'expérience, Bcpa
^elques degrez de longitude
îleft ienrtju'elksenfcroienl
cantes. Er il ne fert de rie
Mr. Eifenfirhinii!, i.tjnec'c
bien pénible que de ironvcr
parallèle hors de l'Equateur
frapofiiblc de déterminer a
grande précilîon In degrez
BE5 S <; A y A V 3.
ayent la mf me longitude. CarpourBi^l
mier, il Atl^t de prendre U hatiieurdt^
»olei au lieu que &ourlc fécond il faut oW
iervcr ploficurs eclipfes ; ficileftindûbici-'
ble que la première operaciouelt fansconi'
paraifon plus aiféc î t^ire que la féconde:
Qu'elle eft aolîi plus exaflcSc moins fujette 3
rcrreur.Cen'cft pas que j'ignore 11 difficulté
qu'il y a i déterminer preL-ifemenc h Ijti-
tude d'un lieu. JeT^aiqueMr. Meutonce'
lebre Agronome de Lion , a fait pcndanC
trois ans foixinte&feizeobferTat ions pour
déterminer avec quelque juftefTe la latitude
deceiteville: raaisjeîçai audi qa'ilcften-
core plus difiîcilc de déterminer cxaâcment
la longitude ; & je fuis pcrfuadc que touï
lesAftronomea en conviendront, lleftvrai
que dans les deux metodes il faut ob fer veC
];i;longitudc&:la latitude: mii; en cela m^ I
metode eft tout an moins aulTi fimplequç
la meCode ordinaire. Pcut-eftrc que Monfr;
Eifcnfchmid conte pour ungrand avantage
que la mcfure d'un degré du méridien n'î
pas befoin de riiduûion , au lieu quecelfs
d'un degré d'un parallèle doiteftre reduitei
un grand cercle. Mais outre que cette rfi-
dnCtJoneltaîfeeàfairepar une règle détroit
avec la table des lînus, cette réduâion fup*
pofe que !a terre foi: fphcrique. Ce feroir ■'
même une fort bonne preuve pour l'opi-
nion de Moofr. Eifcnfchmid.filesdegrezdc
/ortgifutfcprfsrurunmèmeçatîWtXçTLK.^^t-
ifoieot pas entre eux la crotwît\o^ie*.'^M-
Ff 7 e«'
e(t impolTible de iHefurer i
grande pTcdiî on Icsdcgrezd
devroir marquer en quoico
tendue impoUibilité.
Je Cau furprts auredequt
fchmid n'ait pas prisgarde qu
de Mr. Picard, fur laquelle
cipalement, Scquicfteâcâ
exiâe, eft direflcmentconi
nion. Car au lieu que feloc
fchmid, lesdegrezdeimerii
tant plus pctis qu'on approch
ils doivent cftre d'auianc pi
Mr. Picard. Depuis la toufi
dont l'élévation du poleeftdi
jufqu'au clocher de Sourdoi
tcur elt de 49 d. 41' 40",
toiics , qui répondent à du
»Bf SÇAVAM9» CSf
tr dans ungrand cercle x 0^5-6 ^^^1 toifes
Olement. Mais félon Monfr. Picard , ces
ifimes 11' 6" valent lo^-jp •. Donc en
imçant du côté da polc , les degrez font
jpis longs. Je fçai qu'on peut répondre a ue
ynif toifes de diâerence ne font (mu fenfibies,.
I oue cela ne prouve pas aflèz fortement
Ilieg;a^té majeure ; mais il eu certain au
Kc^naque cela eft cootraircà l'inédite mi*
Mire que Monfr. ËifeafcIuBid veut établir»
^pi qu'il en foit dufujetdenotredifpute
pr rapport à làPhifiquc, £caux experien-
ea fur lefqoelles on pourroit difputer en-
are long-temps , on ne peut pas dire la mé-
iç choie de plufieurs théorèmes geometri-
iiea fur l'ovale , que Monfr. Eiienfchmid
lOtient » & qui font abfolument 6c fenfîble-
lent faux • comme je le démontrerai dans
la première lettre»
,*jtrt de pTùcêder en fnfiicê* ou U Scienct
dis règles judiciaires pour découvrir la
'vérité tant en matiefe civiU que erimi»
mile. Psr Mr** Louts Lufferé 9 Confeiller
Mul^aplement, J» 8. à Paris chez Guillau-
me de Luyne. 1692»
IL 7 a peu de Juges qui après avoir fa-
tisfait aux obligations de leur charge , fe
donnent encore la peine de compofer des
firres, &i/e /es mettre au jour, ^otilt.^^
'âûcré Coa&iUtr au FaïkmeuX^^ ^^ ^^
^^i^^' 3 O U K N A I.
petit nombre; & aprtSs avoir rempli It-:
voird'unbon Magîfttat , il montre lui.
très le chemin qu'ils doivent prendre pc
ledevenir, Ec enièigneau mêmctetopiiu
parties l'art de procéder en jullice, SiJ
ïbutenirlears intérêts.
Tout ce qu'un JugedoiCconnoîtrefcA I (
duit àlaverite'dufait contellé entre leipi^ I i
tics, & i ce qui leunrftdûfelonUjiiffitt
La conteftation Tur le fci t doit eftre inftruiW
fnivant les règles, quiconfîlïcnt p^incifid^
ment en la comparation , la demande, K
defenfes, les répliques, les duplique!,
l'appoiniemeat.
Quand ces règles vont droit au huti
tendent à l'echircilTemenc de la vérité, d-
lej méritent le nom deprece/ ; St c'eft cc()«
Monfr. Lafleré traite dans la prcntiere pu-
tie. Quand ces mêmes règles Ibntdéronr-
nées par l'irtifice des plaideurs, fîqu'etln
- ne fervent qu'i cacher la vcritc , ellcsfoni
appellées chictne i 6c c'ell contre ce deie-
glcment que Mr. Lafleré donne des reglei
dans la féconde purcie.
IttiTi à Monfr. Mxyir fur um fini a-
tiqhc qu'il» appariéi dt Ramr, PstUP.
Meneftritr. In 4. à Paris chez Thooui
Moétte, 1691.
LE P. Menellrier cllperniadei]ucrcnc
pièce anù(\\i':eSl'ftivCwj\o\t ,i^\\&.
ri à pjflèr le vin QOûNtîiii. <ïivM4«-o>-¥'^
I devoit élire oSert à Bacchni Se
adiTinitcB,
.taux figures qui font dans lesqua.
aces du manthe, il croicqu'ellesre-
KnC les quilrelaifons; que le figuier
:s fruits devancent les tcailles , repre-
le prinrcmps ; que la biche avec foo
:ft le limbok de l'efte ; que les deux
lus font celui Je l'hiver, Temps auquel
lyens avoienc accoutumé de les l'acri-
St entinquelelaiire, le bouc, lacor-
aboadance, & l'oimeappuiordiitaire
3 vigne, Ibntdef lîmbolcsdel'autonne.
ippuye CCS conjediutes l'ur dw auiorite;^
curieufcs, & promet d'expliquer dans
autre lettre deux autres ligures appor.
■ auÛïdeRomeparMonfr.Majer, dont
,e ert un Temple des Balîlidicns, Btl'au-
ïauadeleursTalilbaQS.
trnint dt Mtrult , dtdîtx. int Rtyi.
la it. t -otl. à Paris chez Jeaa
Aoiflbn. t<Ssa.
'Erprit , tapolitclTe , la VArîeté , la dreî-
,ture qui régnent dans ces EiiCretiens,
aiflcnt pas douter un moment qu'i Une
Dt de même main que les huit rolumet
iTonverfatiaDsqui les oBt précédez en di-
temps. On jrKconnoit d'abord Made--
felle de Scuderj , dont le génie Iota
'epuifer, Jemble prendre uttc naa'velle
■IU-& dciioureaux agrcmeai^iwute
'«9° J o o '
travailler , comme .ub âeuve qui ^iJ
plus abondant , plus majeflueuz, tcM
utile à forcedc couler. 1
L'ouverture du premier volume fè 9
pirces beaux versquelaModeltic adielTetfT
Roy après la conquête de Namur, lurcMB I
de laquelle ce Piiace n'a point vouloete I
harangue , QoD plus qu'aa rcloui de ccUl ■
de Mod:.
HtTOS IJHt l'
jlfrés Cl grand fucces t/ond
Recennûittc mafoiil» i
Et dtui It ihjir dt l» viHoirt,
Briliam d'une n-uvetlt glairt.
Me regurdtr comme autre/oit l
^uoi i^u'eniTe tet ijertm jt fou l
petite ,
^« rtdoHiie fonrtunt le frix Jt ImrU
tlm votre ncm 'fi grand , flut vtiM
élei travaux
Froduifint chai^ue jour de triamphei ai»^
FllU dt.m'avair fouferie 6" dt m'az'M
ajoutera d'éclat « votre rtnotnmèf.
Quand la Modefiie a ceffe de parler elle
même, on pirle d'elle dans le premier En-
tretien , où l'on dit (\u'on pouvott prcrque
la définit çai cm &«\i^i«^Qi^\.i^t&t^'^:^
poarl'kataiUté. ^
BBI SçATAKf. 6^1
Jauger bonnement â*autrm
Sévèrement de fei-mème.
rien n'af^roche ttnt de h modcftie
rhamilité. On fâk voir que l'air mo«
n'eft que rexterienr de cette vertu ^
t*eUe a une très grande étendue j qu'elle
'; dans les aâioni , dans les paroles-, & dans
le cœur ^ qu'elle fert feule de contrepoilba à
In vanité j. qu'elle contribue à la politefle ;
E'elle cà neceiïàire aux femmes, foitbel-
9 foit laides; qu'elle fied bien aux bra-
ves ; qu'elle convient aux Conqoerans , aux
Scavans, aux Magiftrats, aux riches fujets
i rorgueil ^ & quxlle eft d'une neceflité ab-
iblue aux pauvres. Il n'y a que les Poètes à
)ui l'on permet de parler quelquefois avan-
tageufement d'eux-mêmes, à cau(b qu'ils
en font en poifefCon depuis long-temps , 8c
que la poëfie accoutumée aux hiperboles ,
sil une efpece de fureur où l'homme n*e^
pas toujours maitre de lui-mâme. On dé*
mafque la faullè modeftie » après avoir mon-
tré les beautez de la véritable » dont perfon-
ne ne peut mieux parler que Mademoifel le
de Scudery , en qui elle fait à toutes les ver-
tus ce que fait un vernis délicat aux tableaux»
dont il relevé le coloris , 2c adoucit tous les
traits.
La diverfité àti araitiez fiiit le fonds du
iècottd Entretien. Pour en donner une ju (le
idée, il fàudroit le copier tout entier. Uc(^
^gniemeiu foUdc & fpicitnel, ^Vàs^^^l^^i-
fe: car tousccscommercc
que fur l'intereft & le plai
[US un tî beau nom, !c on !
on le leur donne, ea fui'
litige que la i'eulecorrupti
diei:3pibled'infoduirc.
L'Imparience ferc de niî
me Eotrecicn, Ou y pein
nnevivaciteiiuinariendc
cil Très propre a en corrige
fujets. On prouve qu'il m
qu'il fait manquer a la bie
emp.^cne fouvenc de rempl
fcmiels, 6( iju'il dêSgurei
les perfonnes quis'yiaiflën
ne pardounc que les impatie
bcauK vers. On oedêcouv
le mal, on y applique auH
DES SÇAVAKS. 6ç^
*"%oit aux véritables maux 8c du corps 6c
" de rcfprit.
Lors que Mofifeigneur prit Philisbourg ,
IbnMadenioirellc de Scuderjr fit pour Madame
f^4m Dauphine le madrigaL fuîrant , qui a pafle
Centre tes mains de tout le monde poli.
- Il revient ce yt^inqueur » belle éffage
Trincejfe,
S4sUufiersfQn$kvomféi*toHtefaten'
dreffi.
Le Ciel en cet heureux retour
jiccorde toutes vos demandes :
Dit es -nous feulement quelles font les fine
grandes
Les douceurs de lu gloir* » eu celles de
Vumour f
Monfr. le Duc de Montaufier donna ce
noadrigarâcettegrandePrinceiTe, & voulut
- l'engager à dire fon fentiment fur les deux
derniers vers : mais elle s'en défendit , 8c té-
' moigna defirer que Madempifelle de Scu-
àcrj fîft une converfatton fur ce fujet-là -, U
c'eft ce qui donna lien au quatrième entre-
tien de ce volume , où l'on examine fort ga*
lamment cette brillante queftion :
■ ■ ■■ ■ Quelles font les plus grandes
Les dcféceurs de la gloire ou celles de
V amour t
Mais comtxie pour la décider )u(le, il
fiiudroir trouver un homme <)ul tu& &tv^\
en même temps & au même degcé^ ct^ ^^x»l
Le cinquième encre tien roi
rience, qui n'eft autre chofe
qu'on X de tout ce qu'on a vu oi
quelles ie jugement réfléchit
conaoitre, &: pour ea faire i
On peut l'appeller la maitreU
de tous les hommes , Se on di
comme abfolument ncceffaire
on ne fçiit rien qu'imparf^iten
de, les livres, principal cm et
ftoirc, ceux de morale Se dcpi'
ils; lesvoyagespourleshomD
merce arec les gens de tncrît
peu avancez en £ge que pimjeu
aformerrcxperieoce. Mais q
les règles communes, ellene
par une nombreufe fuited'ani
étendue de l'crprit, la juftcflt
ment, &Ugranileapplicatioa
DES SÇATANS. 6gf
yerfonnes les plus diftinguées par la naifTan-
ce » le rang 8c le mérite , qu'en fait d'ex-
périence on ne peut trop s*ea rapporter
a elle.
L'entretien de Texperience eft fuivi de ce-^
lai des Fleurs & des Fruits , rempli de mille
choies fingulieres & agréables. Ony com-
-bat lefèntimentdecegrand Philofophe des
Jardins , qui prétend que les fruits font une
maladie de l'arbre , qui afpire toujours à
foire du bois , 8c ne produit des fruits que
quand il ne peut arriver à fa fin. On ne laiiTe
pas de louer ringenieufê hardiefTe des hom-
mes qui découvrent une nouveauté qu'ils
peuvent du moins foutenir par des raifons
apparentes. On parle de plufieurs plantes
6c de plufieursarbulles très rares, mais qui
n'ont rien de plus merveilleux qu'un Poi-
rier qu'on a vu chez un Oncle de Mademoi-
fcllc de Scuderj. Cet arbre portoit de deux
fortes de poires non feulement en une mê-
me branche , mais en un même œillet ; 8c
par tout où il y avoit deux poires dont les
queues eftoient unies , il y en avoit une lon-
gue & verte , & l'autre grifc & ronde , eftant
non feulement différentes en forme , en cou-
leur» en goût, mais encore en maturité :
car la poire verte eftoit bonne à manger en
la cueillant $ £c il ne falloit manger la gri*
iè que trois femaines après l'avoir cueillie.
L'Agriculture ne donne pas feulement oc-
cafion à Mademoifelle de Scuderyd^f^ûc
dâos cet entretien des obTer^aXlot^ d^^VCv-
t car quand o
fapolCUe d'ai
A V * N s. 6çj
timcl'amour, il o'cf
:c du moins quelque
» reOc c
icnfemblen'ïvoircIM
C que pour prouver que le Roy cH le Icul
ni elt fins doute la plus graude louange
u'on puiife docuer à ccc incomparable Mor
Livres nouvelicmcnc imprimez.
Extrait d'uni httrt de Munfr. Micalcn
"* 1"}*' '^''"'* Miihode prélitidue mftaimim
'tntrmU O" infinimmt ahrtgét , ok et ma\
nâninient «/î fris àtariguiiir gitmiiri^ui.
pêMrfirvir de rtfmfi à Munft. Ut Lagnj.
hPArischezJciaCulToD. 1Û91.
I>itxifttnli»Dei, ^ hHtnitriamtMis im-
tnertAlirMtJecKndum Cartrfii (^ ^'iftmtUt
daUrrnam , diJput«tio , in duos Héros divifa
lu ii.àParischezCharlesRobuftcl. 1Û91.
Dtl'erigiae du droit d' Âmoriijjement, pa
Mpnfieur Euftbt it f * Avocat au Patit'
mtar. la ii, à Paris chez Jérôme Bobin.
169t.
Traité dti rtmidts-uulnirairti , dam h
^Htl i>nixpt,q..i Itur naturt & ''«rj tffits
^, In M. à Lien Se fc trouve-! Taris chc
Edme Couterot. 169t.
G8
pas le mieux finir. Maden
dcrj iairoduit â la campigi
compagnie dans un beau ca
feint que les diffcrens defir
font tepreiemez Caas la fïgu
fans aîlez dans de grans tab.
dans le kmbrU, Ces tableau
veniîon charmante, Sctoutà
UnhabileptQccaunepourroi
faire d'exccllens d'après de ]
Les peiniures du cabinet foi
rellement le fujet de l'enlre
flingue fort judicieuCement]
les louhaics : car les Jbubaiti
l'ouvrage de la raison j Scies c
que toujours des aveugles q
tempérament. Entre tous le
lîrs, dont on parle d'une m
ble, on montre que ceux qu'
s s « ï . » .. «w
r quand oa aime l'amour, iln'eft
mlijbk d'aimer du moins que Iqu't'
l'xeftc cctcntretienftmblcn'ïvoirelié
jiie pour prouver que le Roy cft le ftui
me au moadequin'arienàdelîrcr} ce
iR- fins doute la plus grande louange
feuille donner à cet incoinparable Mo.
brcs nouvellement imprimez.
fÊrsit d'une lettre de Mcn/r. Mîrttan
tfti d'une Miihfdt ftétenduë injintibt»
rnle o> infiniment ukrt^e , ak et m«t
liment efi frîi i la rîgKiitr gtomttrii\ut.
• ftrvir di rtppn/e i Manfr. dt Lmgjty,
rischczJcanCuiron. 1Û91.
talitMi JecundumCarttfii d^ At\{ionlu
rin*m, di/putKiis , tu dmi lièros divifa.
ï.àParischezCharlesRobuftel. 1691,
)t L'tTigiKt du droit d'Amortijftment,f»T
ijïiur Eufeét de L* * jîvtcat au Purlt'
t. In II. à Paris chez Jérôme Bobia.
<iti des remedn
txpliq«l
l"re&Uurj.fets,
iLien. Scfc trouve a Puii chez
X L.
JOURNAL
JDES SÇAVANi
.DuLundy 8, Dccemb. M. DC. Xci|
MutuiitHi di Merale , dtiiiK. mu Itj. 1
, jti 11. ï voi. à Paris chee Jean
AniiTon. i 6çi.
51 ]e premier tome des EntRticiu lic I
Morale de Mademoilelle de Smàfy
efthcurcremcQi commence, foinrti'!
fc rermioé, le iecond ne t'cH pal moir
Elle a placé à la telle l'eDtrcctenties&ui.'
cenlblations. On y voit la bonté défonçai
«i ne. fe peut confoler de U perte d'un
ns' plus iliufbc! ainii, i^u'onpouvoitii:
ippelicr celui desMufes; c'eft ^doniicli^.;
Stuc de Montuuâcr. Oncrablitpoufinui- i
me dans cet Entrerïen , qu'il f a (cmiM i
inilbeursdoncilncl^utiiinaisparleTàent |
Ïji les loufrcnc, ii ce n'efl d'une nunicit
délicate, qu'on n'irrite pnï le ■!
feut, foulager. El aprts avoir r r .
Mefentc l'inutilité ou la tiuirc:.
ibhtions cjue l'ondotmed'orLlin::
■fligciScauKnulheureux, on Vonrlut Ob .
il qu'il ii'a.ççwûcT>.\^o'îW^"ïïa«^-î'--
JOURN. DES SÇAVANS. 699
confoîcr de toute forte de malheurs , foie
par les fecours imprévus qu'il envoyé, foiC
Î>ar|U? patience qu'il donne à ceux qui les
bufrcnt. On met cette penfée dans tout le
joar qu'elle nr.erite i 8c Mademoifelle de
Scudery également ennemie du libertinage
qu'elle combat avec force, ôc de la fauSè
dévotion, qu'elle dévoile charitablement ,
|>rend ici le foin qu'elle prend par tout ail-
leurs , de ramener la Morale a la vraye Reli-^
gion, quienelHafource.
Le fécond Entretien que l'on trouve dans
ce fécond volume , elè des Impertincns.
Ceux qui méritent ce nom , y font peints
au naturel , Se avec des couleurs très vives.
On y remarque qu'on fe fert fou vent mal
à propos du mot d'impertinent, quinecon-*
"vient qu'à ce qui ei\ en pouvoir de neTe-
ihe pas. On y démeûe aufTi parfaitemenç
bien la différence qu'il y aentre un fot, un
impertinent , Se un extravagant. Le pre-
mier n'a jamais gueres d'efprit : le fécond
en peut avoir, mais jamais de jugement ni
de delicateHe ; £c le dernier eft encore plus
prés de la folie que d'autres parce qu'il faut
un ailez grand amas] d'impertinences pour
faire un extravagant. Si cet entretien dé-
plaît , ce ne peut cftre qu'à des gens du cara-
âere de certaines femmes toujours mécon»
tentes des miroirs fidèles qui leur montrent
trop bien leur laideur.
L'hiftoire du Prince Ariamene, fils aîné
de Darius, qui eut, con\mcVoix{<^i\X.>^Nt.c
Gg 2. i^^
f7eo Jour
fbn frère Xerzes unds^plusgrsnsdiffi
qui aycnt jimais cfté fournis au jugei*
d'un homme , eft fort bien amenée dans 11
tretien qui la précède , quoi qu'elle A
ble n'y avoir nul rapport quand on d^
ni 1 Lia ni l'autre. Lefuiecdccettchîn
eftlieureufe ment choiû, les incidcnsci
naturels ■ les caraâercs nobles ,
bien viriez, les.féntimens grans Se i
cttti, l'iniriguc bien conduite, bicad'
lée, les coavcrfations non feulemct
8c galantes, iDaisaulTifolidcsqu'agrcabln
La vérité y elVvraifembbbIc, &.la6âioi
jr paroi t V raye. L'epifodede Democriteqo
l'on ftiit allerà la Cour de Perft plutôt gn'l
n'y alla , & à qui l'on prête un trait
I FapillouE i comme on donne i:
I Poète Simonide. & Palmit pour m^
feàXerxes'. ceCepifodc, dia-je, eil
■hementbeau. Madcraoîfelle de Scit
bit prendre une face toute riante i da
itrei fèches & abftraltesi elle y met
brl^e de tout le monde les choies le
peve'et: ainlî les Dam» doiv
s obligations intiuies , 8c les S^ava
luventmanquerdcl'admircr.
" A labellehiitoiredu Prince Ariameii
_ Bde ragrcaUekauredcsObfervaiio
fi«PapiiTons,quc l'on attribue dans «n
IftoitwD'"***"^^^- CesobfervationsI
I tu ticttfcs St ft ità^w^Via» , ^xic \t ^i^B
bti SçAVAHt. 701 I
L'Entretien de la Reconnoiflaticc ferme
le &eond Totume. Avant qued'cntrerdsiu
lede'taildesfaufresrcconuoilTsnces, onctA'
bifllajudenecemtédela véritable, &!'on
en donne une idéeetidiranCiju'ellcpiitea-
core plus dvi cœur que de l'elprit j qu'elle
ciïAncerc, vive, agilTante, uniforme, 2c
dure taute la vie. Car un bienfait nedoic
jamais s'ctfacer du cœur deceluiquifare*
^u ; & î'il croit que quand il a rendu bon of-
fice pour bon office , il encftquitte, ileft
aux fronticresdel'ingracitude, Il l'on peut
parler linfî. Il n'elt tout au plus capable que
d'une efpeec dereconnoifiancc caufée par
l'orgueil ; car on ne fe halie de rendre un
fervicc pour un qu'on a reçu , que parce
qu'.QQ cceur ingrat veut fe décharger du
poJdsdelareconnoifTanceqQileblelTe. Cet
cacretien el> feme de maximes cxcellenici
fur le relTèatiment des bîcn-faits. Laregle
la plus jufte qu'on puifTefuivre en cela, ccll
de vouloir toujours furpaffer ceux dont on
sicepte les bons officeî. Ontireceite règle
d'un uiàge qui eft en la bouche de tout le
monde : car lors qu'on a ref u quelque
tii prcfcnt , ou
1 qoelqu
e petit office d'un
i ne fait pas dcdiiE-
culte', foitenpa
riant, f.
m en écrivant, d'ea
ftire mille & r
nille re
merci mens. Cett«J
penfée fur les rt
lens donne occifioal
de communique
r/aplui
i giatiii; ^tÙtS^
navrage aj/egori
[que ir<
Mt ro,> fort ag,
reablen
icm\a.à«cïîAfe"
Gg 5
\
par un tret bel elc^e du R
te de Nimur , dont □□ d
achevée, qu'il femble qui
pafle d'important à ce famc
encore aux yeui: du Icâeu
dcScuderyparledeceçraii
lemeot. Se d'Une manière i
ièulement ici, mais dansi
tretieni, âla refcrve d'un
impolTible qu'il cntnft. i
le cœur £c l'cfpric ont an<
louanges: le cœur tout fe
tant briller : l'cfprit &ns
toucher fi fenlîblenient.
Apre's avoir pirlé en pa
«trait H dans le précèdent
nouveaux entretiens de I
Scudery, on peut enfin, p
■iijtaria IVtJtJMi*, ut ijait imprimuUiari
giargeniu, 0-c. fiimma fiUe alifue dili
■ gémi» irxSatMr. Opm pe/litinum, *»
■ gémi» irxSatMr. Opm pejlitn
ci.^Tt R.e.SehiittnSec.J. infoiie. ut».
hufii. ye^y.
L'Amour de la pïtrîoaporté leP. Schil
tcn à rechercher l'origine de fa nation.
hL À décijre les guerres qu'elle a fourenue:
contre le? Romains & contre lesFranjoîs,
pourkiie'feDlc ileiâ liherté.
LesdilTércns cfiats de U fortune de f^
Wellftlie forment Ij divilîonde l'ouvrage?
Djns le premier elht. elle p.iroit comme
dans raniilLnce, avec les noms defesatvr
cienc peuples'quid^m la Aiiie des temps ore-T
rent preiùire ks armes pour s'oppoler mx,
Incurlîons dci Romains 3c pour arrêter W
cours rapide de leurs conquêtes. Leterrî^
.toirc qu'occupe aujourd'hui l'adcrborne ,
s'attribuelagloiredeiptus mémorables fuc-
ce'sdcces vit:illesguerres, & montre caca,
rclafourcedeia Lippe oii l'armée Romaine
crtoit campée, & les rochers qui letentirtnt
du bruit qui fc fitàla mortviolentede Vai
ruB, Ëc la défaite honteufc de Tes légions.^
Daiw4e lecond eftat la Weftfalie eit regar-
dée comme l'aiidenne demeure de la plui
bcliiqueufede toutes lesnitions, qui ayanC
entîn paflë le Rhin , entradans les Gau1ei''i,
Se f établit h plus puiiTantc Moaîltbic ofà
feCieJ.
fo* J o u m M A
Dans te troîËéme elle e/ï confîdt
lemagoe, die fui enfin airuietticà.ranot
^ce, pour e/tre délivrée dercmpiredckl
fnperlliiion ïc de l'erreur.
Sis Loix de la CùmmunUatiott d»s ■
vem$ni. Por l'Aultur dt la Richm
di U vérité. /» 1 1. à Paris chez A
, Prilard. 1^91.
IL y a quelques années que Ic fîlfrf I
homiTie qui donnaau Public le lirretfell I
;cheri:hedelaviTité. entreprit J'jr prOB- I
Ver que le repoE n'a aucune force. Ceprm-
«ipe ne pouvants'afcorderaïeclesloixc;
^lies par Mr. DcfcartcspourhcommunF :
tîoii des mouvenicns, il fe vir oblîgéi:
cherL-biT de nouvelles: Ec l'ayant fait ai.
beaucoup de pré'cipitation . il prcicrjvii •■■ ■
tegle générale dont quelque; objeâion' '
'Mr. de Lejbniï lui ont depuii fait reconr.i'
Ire le défaut. 11 a donc compofê ce p:^^ '
*erit, pour élire mis en la place de celte rr
j[|e , et pour fuppleerà ce qui lui manque.
Xxtrait d'une Lettre de Mr. F»uct*r Ci/*-
Biinidt Dijon, iA2. LantinCan/tiiUr
«M Parliniml de Beiirgagitt,
VOsriifons.Monficur, foncfortcti *
je m'y reniiow ttvùMcwtw. , ^'■i'^i\
avoit encore (^uc\tïi« iv&t-iVxfLVvLW
DES SÇAVANS. 705»
drCf que vous me permettrez de vous pro-
pofer.
Ciceron dit que rAmbafTadeJcCarnca-
des fe fit fous le Confulat de Scipion &c de
Marcellus: mais ii ne dit pas fous quel Sci-
pion ni fous quel Marcdlusi & il y cnaea
pluHcurs de ce nom qui ont elle Confulsea
divers temps, je trouve que ce pourroit
avoir eftc u>us Scipion le Chauve, quiaea
pour collègue un Marcellusen l'année 5-31.
ou j32.de la Fondation de Rome , quarante
ans après la mort d'Ëpicure ; ce qui s'accor-
de avec les Fafles d Onuphrius, de Cufpi-
sien» duP. Petau, &duP.Noris.
Cela eilant , notre Académicien auroit
vécu vint ans avec Epicure, 6c auroit elle
députe à Tâge de 60. ans avec Diogene le
Stoïcien, qui elloit vieux en ce temps-là ^
comme on peut voir par le dialogue </« S«-
meciate , où Caton dit à Scipion Ôc à Lelius :
jin tum quem etiam Romd vidiftis Diogenem
Stoicum, co'égit in fuis ftudiiâ obmutefcere
feneB$u ? De forte que Carneades auroit enr
corc pu vivre 30 ans aprésfonAmbailade»
^uis qu'il ne mourut qu'à 90 ans.
Ce qui peut confirmer cette hipothefè ,
<:'efl que le Marcellus fousleCoofulat du-
quel Carneades fut envoyé à Rome , edoiC
mort avant que le Marcellus quiaedccoU
/rgue de Scipion Nafica, fuft Conful. Car oxx
tr ouve dans lediologue dtSeneBute , que ce
J^^em'ier avoit déjà perdu la vie avaiut la 591
^Miaéc de Rome s au lieu (\\ic\cco>\t.'^"^^^
G 6 j ^^^
I
[
Scipîori Nifica ne fui Conful averti
Uf 99 année, Bii<]uel temps il cftcer
l'Ambaflâde de Camcades avoît dêjï'
faite.
Ce n'a doncpointcftérooslcCoafii
Scipion Nafiea & de Marccllus qucCa
desatlià Rome, puiiqu'avantccCo
l'Ambaflâde eftoit ftitc. & que M»
'quiavoitcftéConfulen ce temps-là,
■ié]i mort j ce que Ciceron témoigMi
'leraéme dialogue, en parlant ainfi: (S_
ntiritura tu cradcli^ntus quiUtmhfiui'-
Wrtfepulmrtr^TtripgJfus tjl.
Cela s'accorde encore avec ce qu'il li^
dans le 4. livre de /es Turculanes , où il ih-
Te que Scipion l'Afriquain !c Leliui eiloitE
eriiorc jeunes quand ils virent CarnMiio-
jîtttt Lttii ttaiem ^ Sàpieais nan rlfi'n
guns apfellart fejjîm notniiittint : ^mim
ndelifientibui , Suicum Diegenrm (j- .A"
'^tmiiHm Curntitiltni tiidt) ad Sénat» m
.nttheitienfièu) mipi rfcU^ttai,
Dans le Iccomi livre dt Omtore il Y-'
encore ences termes ; Ef etrtt non tulr.
Ml hM civilUi aut gUrià cltu'hrtt , ««.- -*
Mtriialtg'uvisres , nuthummtiitattfch
VU L AfricAno. C. L*r,g, L Fnrio. -
Ytcf* traditi^mûi homiaei tx Cr^ei» pal ■ -
'fimptr hnhHt'unf. Aiijue ix iitii fait eu
yi, eum dicirint, fergrulHm ^lètnirK
qutd cttm »i StnMnm \f%*.\t\ i-^\v\\-mio
h'u ribM CTitlïr*W . "« AVw «««■.
offerte
(Jirc €'■-■
I
■ N A L
nceU une erreur, &^
loo pai Larmaiiis
c Carmidas a efti
; & même Scxtos Emj
le pour rhet de la tjualne
AcatJeraic conjoimeinem avec Phlion
ildevoitellircaAthcDcsau tcmpsdeSgnêp
Ciccron.
: Pour coquieAda Prêteur AltHnqDÏpirii
JCarncades, & qui fut Coolul, c'cûpw
bibletnenc cet Albin Conlulatre dont pr-
ie Cflton dans le diiloguc de SmtSmt, ft
qui avoir eu pour collègue Lucullc.fni-
vantCiccronEcAulu-Gclle, ou Luiacwii
comme l'allurcnc quelques auteurs. De lot-
te qu'ji y pourroic avoir enceteoiiroitaii
iaute dans le lextc de Ciccron , commeil
)■ en a cercaincmem en piulîcursauireitD
droits. Outre qu'on pourroit encore diic
que Ciccron n'crioitpastropanurelui-mi-
tiK de plufieuri poims de cronol<^
touchcxj & c'elV ce quiraobligcdcpirltr
aiaiî dans fon dialogue it clmris Ortieriiui :
Vt ait il qutmnoi fequimur; ijltuimmi'
Mudotis de nnmtro antKrnm tùntrovtrfi»;
£c cela rouchant des tiaits qui n'avoientpu
cile fort éloignez de fou temps.
- Q<)elquc avintageulc que l'oit la maniett
■^ marquer les époques par les Conruliti.
,<fflle peut ncanmoinscngiger dant l'erreur,
q,iic \o Tii'îÇO'iV -ie-^ aM^qiaiki
les fttiaccs àc \a 'iovAïivfiv» ift'êjEsis».--
oa cto\t cSirc ïStît 4e VM»t*,^^
l'on marque ua Confulat , on donne
de k fonder fur ce Confulat ^ Se en eu
l'on rerrompcléuicineiiEit'iiDanoiida
, on donne îieuïdcs erreurs allèzdif-
:s à démflcr- C'cli pour cela que Ici
lilles Ibnc d'un grand ufage pour re-
er h Cronuiogic. Nous n'en avool
c pour marquer rambalTade de Carnea-
àcsj St. lia']' a piï apparence qu'il y en ait
iamaUeu. MaUnouïavans, s'il le faut dire
aiulj , une autre tlpccc de médaille, quieft
uncccli()fe de Lune, paroùnouspourrioM
décider nôcre qucAion , s'il n'y avoJE eu
qu'une edipfc ; outre que d'autre part il y
a des Auteurs qui afTurentqu'à la mort de
Cnrneades il fc Ht une ecliffe de Soleil^
La remarque que vous faitei fur ce q>4|,
ville de Stratonicc n'a elle bâticqu'apréc ix
mort d'Ef-icure , dcciderort entieremenc
nôlre quclVion , fi le lurnom de Straioni'
itui, queCiccronadoonélcpreroieràMc^
irodorc, pour ledlftinguerdeplulicursai^
très du mfmenom , ne pouvoit luy avoir
ellédanné fsns qu'il fuit ne dans celle villes
MaiiCicerooautoit pu donner ce iurnomi
ce Philofaphe , quand même il n'auroit
tS^é njtif que de quelque bourg ou village
m qui 3'
cftedanilelieuaiiSti^
(onice auront elle conUruiie quelque tempi
après , 00 même qui auroit efté aux envi-
rons de ce iieu : delbrtcque lefurnom Sirn-
roeùtHt /igniSctoit ieulcmen\ , (j»v tji J>%
f^y* eà Siraionict » tfic tâii».
EofinlcPhilooquefaintJerômedftî
efle k maîtic de Carocades , a'cftput
queCtceron a vu, & auquel )'a]r dote
uom de Chef de la quatrième Aaàt
Je n'aïoisgatde de me l'imaginer : i
eft certain qu'il a elle après Carneadei:
c'elHccondifciplc de Zenon, chet'def
cienî. DiogeaeLaercel'adiitinguécii
eadtoitG, dans la vie de Zenon , &
cdic de Pyrrhon. Voilà àoac deux
Ions, dont l'un elloit d'Athènes, Se
trc deThebes : l'un eftoic Dialeâide
l'autre Académicien : l'un a cité le a
deCarneadcs, & l'autre fan difcipleo
IcAiteur.
Voilà, Monfieur, lesdillîcnltex^l
retietineat encore dans ie doute lur r
qucllion. Je vous invite à lesréfbudr
pas tant par une lîmpleréponfc, qu'en
nantvôcre SpicUiginm , ou vos remai
fur Diogene Laêrce. (efouhaice que I
blic en profite bien-tât , aulli bienqi
vôtre hilloiro du plai[ir& delà douleui
des autres trelors que vous gardez C'<
que tous vos amis attendent avec i
licnce , nonobilant les railbns que voui
de vous cxculêr lûr les devoin dé-
charge. , 1^
s <i K V A H 3. IPH
res quinduim , tx vemfii* csdici-
ttufcriptistditi. OperiThomtGittt
\_Sr. In folio. Oxanit, lûpi.
ï
^^Ry afixans qu'il parut ù Oxfort un vo-
^Pfuœe contenant cinq Hiftoriensd'Angle-
Tcrre, defquels je fis un extrait alTez am-
ple , & aficK fidek , fi je ne me trompe,,
dmslcjournd du ji May de l'année i6Ë3.
Ea voici un autre où fe trouvent qninr.e
morceaux de la même hifloire , copiez fur
d'anciens originanK.
Le premier eft un livre Je txeiiio BrUsa-
KM.compoféparGildisfurnomméleSage,
Moine, & depuis Al-bé de Bangor. 11 avoit
déjà eflé publié par Tonftai Evfquedc Lott-
"dres , avec une préfjce de Polidore Virgile.
Dans la lettre qui eft jointe à ce livre Gil-
das reprend avec beaucoup de vehettienn
Tes Princes & les peuples de fa nation, des-
crimes qui avoicnt attire fnr eux les ch?-
timsnsdchjufticedivine. UfioriiToitTcrJ-
]c milieu du fixiémc fiecle , comme VoN
lius le mnnirc fort au long dans Ton feconâ
livre des Hiftoriens Latins.
Le fécond ouvrage de ce volume eft A
vie de S. Walfride. écrite par le Moine HcJ-
dius qui vivoit au huitième (ieclc. Wil*.
fjldc fut un Archevêque d'Yorc , qui ne-
voulant pas elîre facré pir dcsÇ.>ifet\\ie.ïiR
fanpiys, gui ceJcbroient Vatç&t ia'ïî-'ïrt.
•^i .*'
S"°
i>'e.:>s:^
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V".S<>'ï.
w'^V""^"
n;;:ssr^^-
le s 9 * V A « ï. 7^^
llirrcdeUnifmehiftoircfaiC
luvragedeL-eTolume, Celivre
ne qui vivoît au lîede fuivaai.
le ell une Cronique de S. Val-
mteDïDC ce qui fut fait en An-
'.ief Saxons Ëc leiDlnois depuis
rqu'cn loiû.
emc elt une hifluire des Rois
mpofec au treizième fiecle par
Diccto , Dajrcn de l'Eglife de
fmcefluntraicéd'unAoonimc,
Aulciii de laBibiiothequed'A-
eft décrite la diviAon de i'An-
Comtez & en Evêchei.
■aicme eft une hiftoired'Ecoflc
atoniéme fiecle par Jean For-
i/ée en cinq livres. Le premict
iés l'origine du monde , décrie
Ecoflbisd'Egjpte, Scieur paf-
c d'Albion.
Irapportccctmmcnt BrDtus,pe-
E, euttroisfils, Locrin, Alba-
nbre, qui partagèrent entre eux
\ des HrelODS , Ëi. eommcat les
snc écbirez de la lumière de
cre l'an aoj. Si fous lePontifi.
,'iao.r.
me contient U vie & les afltoni
'remicr Evâque d'Ecoflc , les
es Saxons, &. le^ proptietics de
I If A t.
■ne uoe lifte des R^
^ ont goavtraé ces p
ae ({^Kric les circonAaQcos «
8c dcrnter ouvrage dtÂI
eft «a pocme d'Alcuin e» Vhor
Saicci & de* Evêqaes àe 1'^ "
hf qui Ri-atîtii toatescespiécef ■ tÊ I
fris le lôca «i^'lnr impr«(Iïoii, Jl
lemfaSi^ieViiar, <ifPto]aaû,t
^ nrïaènîre <rAMoniii , qnt conocnieat I
hGnMd: Btetimi tc<fetexirtiTsi)eCimt^ |
Aa . où fe<K Kï ftoei* des peuples ,
«Un» èa Snrtt , & U généalogie ikt 1
R«ix~
M«W4r Buenx cmpiavcr [fur rcmpc l^|
Il^yciae«^*ieii«i^'i>n-ir le texte lui^H
^al:t c^ -"■
I<ectle> de Cafaubon , de Saumaife , de
■reniios, de Marcile, Se de Mr.Guyer.
lition ayant eue route vendue, il i fait
^cy , qu'il a augmentée de plufieurg
relies ohrerTationc, donc le» unesTont
Dy , k les auties de deux Si^avat» du
ne pays.
ff» inflruHa ex fcifiis S. lf»tti LorU
Kctrftn. Jccedit R. Abruhumi Aaea
■/rt EpifioU Saitaii. laS. Irancefurii
dVinirHin. i<5pi.
E Rabin Ctaum Vital a mis par écrit
[ce qu'il avoit recueilli dcpluscuricux
eqans que le Rabin Ific Loria acoii fai-
dc vive voix. Chrétien Knor homme
e Gc l'ç'jvant ayant acheté temanuTcrit,
i traduit une partie en Latin, ScTainfe-
dansunlivrequiapourtitre: Kéi6al*
idata. Ceft de U qu'a efté «trait le
einrilulé, Maf» infiruB» , qui coO--
t quantité de cBÛtumcs des Juifs.
. avoit déjà eilé imprimé à Cracovie;.
is cette féconde édition de Franrfoitfur
er il y a une lettre d'Abea Elra fur is
^Çi^i■K-.
:cn. ,
ttlfjui T'aS^mt tx Sstrh ttdieiiiu,
/.aaffirmm Psrrmm wttauattwlit
fcOfw« frmff'iFtM, DtStrit Tài
|TnMi I. i Pamchec J<M BoadoT.
A nwte que Monlr. Feu Doûcar ie
h Ficaltê de PifH , et Cure de S. Ger-
IM , moait dus cet oavnge pour
■ U toaooifliacc de ce qu'il 7 » de
" e éuu oAtre Rcligioa , eCt ion
« celle qiii lé preoJ li'ordiaiirc
rsEnin. Cvialkuqoe ceux qui
« fd!e-cy . ptflètti une gnode partie
nr vie à ig't«T àa qneftraas fubtilei
e (èrTeatqu'ilraroaTrirrerprit, &k
caBer le orvr ; ceux qai choiliSênC
dreni les teritex falideafl
JOURW, DES SçATAHt. JIJ
lieur d'eAre engagez dans l'erreur oa
s le [citiime.
*ans la prefice de ce premier Tome l'Au-
■■ donne aux jeunes Théologiens h me-
lC qu'ils doivent garder dans leurs étu-
i , fans quoy ils a»inccroient peu avec
lucoap de peine; Se parce qu'il l'avoit
ircfoisapprifedcMr. Faure, ilciiléniDÎ'
; fa rcconnoiiTancc en des termes qui font
a voir la haute eAîme qu'il avoir de ce
liicurquieftoitencfFeCundes pluseclaî-
'. du fiecle , Se l'écioiie amiti: dont il
oit lié avec luy.
11 la finitpar une reflexion fur lamode>
ion où fe doivent tenir ceux qui traitent
s matières de U Religion. Ec où il s'cit
lu luy-méme avec tant d'exaftitude, qu'il
ipaslaifiëtombcrdefa plume un mot qui ^
ifle bicflcr le moins du monde U leputa-
)n d'aucun Auteur Catholique.
Il expédie en peu de pages les préliminai- '
ïdelaTheologic, parcequeleaqucftions "
li s'agitent fur cefujec, ne peuvent eflre
cidées par la Tradition ny par l'Ecriture,
que d'ailleurs ceux qui commencent
ont encore qu'une connoiiTance fort im-
rfaice de ces deux principes.
Ils'c'iend un peu davantage fur ladefenfe i
■ la metode des SchoUftiqucs , en difant
le c'tft un* mtlade tXJiiit di traittr tti '
aiiiris de U Rtligîûa far fri princifu/rian i
r rrglit Jt laLogiqui , ^ittn tin dtnxi dt I
^eni fuètiiu invnxiii par AtiViowimuf
i ^
7" j o y t « A L
fions reçats de l'EgUfe, Se cûiitia«|
Ton utage.
Il esacnine enfuice «quelle acftcil
floifl'ancc des Juifs touchant ce milltn
feic un dénombrement des heKâcs<l
temps en temps en ont combattu lie
ce. Puis il établit la vérité de troiiFi
Des en Dieu , & montre coatrt Ici S
& contre les Sociniens , ladirinitC'
8c celle du iaint Elprir. Tour cell
pofe les partages de l'Ecriture, &■
les confequences que les Pères en
rées. Quand il apporte les preor«
, divinité du Fila , il les met dans le
' ordre où laint Hilairc tes avoit mile
fois, feloslesatiribuisqui fonteflci
Dieu, & qui appaiticnDcnr au FÎU
qu'il l'a déclaré tuy- même , que les A]
l'ont enfeigné après luy, &qu
glife le tient après les Apôtres.
Comme les Socinieas , que
reconnoit paspourChrétienSiOoieai
d'enlever a l'Eglife cette foi & cctU
fclTion de tous les temps, etau'ilu
tendu prouver , par l'aveu même c
' qnes Auteurs Catholiques , que Ici
des trois premiers iiccks n'ont pu
mâmc foi que nous, ËcpArconfeqiH
le Concile deNicée ainnavé quaadi
cide' l'article de ta dîfinilé du Fila,
fiche à é cl li tel r tellement ce &ic , qu'
puiffe icRm i-itMa iavii».
11 çteiii\w itidw*^ V^x'V
^-
DES S Ç A V A N S. 7II
propre caufc 5 & les faifant rcmon-
au fécond ôc au troifîémc (îecle , où
^life avoit trois fortes d'ennemis , des
^^^cns , des juifs, & des Heretiqn.es , il
^^r depiande comment ils auroient pudé-
^^idrc i'Eglife contre eux ? LesPayensdî-
^ ^ent aux Catholiques : Vêus nous repro^
tx» le culte de f liseurs Dieux ; c^ vous
éedorez trois. Les Juifs difotent : Dieu
^donne de n^ador.tr que luy Jeul ; <^ vous
dorez, un crucifié. Les Hérétiques difoient :
'eft détruire la Monarchie , o* empêcher le
rogrés de la Religion , que de reconnoUre un
fptnme pour Dieu,
* Monâeur Feu demande aux Sociniens , ^
ftinfi que je viens de le direi Comment ils
fb feroient défendus contre ces trois for-
tes d'ennemis, 6c s'ils ne leur auroient pas
répondu : Nous n^adorons qu'un Dieu , ^
n9 reconmijfons pour Dieu ny le Fils , ny le
S. Efprit.
Saint Jufiin , faint Irenée , continue nô-
tre Auteur en s'adreffant toujours aux So.-
ciniens , ne répondent pas de la forte. Ils
parlent comme les Ver es du Concile de Ni*
cée , c^ comme les Catholiques de tou4 les
fiecles % érpar confequent Us penfent comme
eust ,é^ ne penfent pas comme vous. II poufTe
ce raifonncment auffi loin qu'il peut al-
ler , 8c l'appuyé de- reflexions qui ruinent
toutes les défaites dont les Sociniens pour-
'roicnt ufer.
En fui te il expliq ue ks termes cjjai tt Xt c»ûl-
i^2, H h Nt.\5X,
DES S Ç A V A ^? S. 7
A regard du reproche qu'iis font aux ï
^ sns de l'addition faite au Symbole , Mr. V
"^ t rcpouflc par une réponfe toute nnu/eil
: propre à terminer les conteilatiohs.
Il finit ce traité par deux queftions
'tît : l'une, fi Ift divfinité du faint Efpri
îftë définie dans le Concile deNicée: Vi
^r« , fi lâint Bafile reconnoifTant le fa
^îfyrit pour Die« , a pu fe dirpenlcr de 1
"i^m donner le nom, comme il a fait dur:
quelque temps.
Le traité des Anges qni fe trouve à la
^le ce Tolame , eft fort court , parce c
4'Atttear qui ne veut ^en avancer de li
^néme, n'en a dit précifémentque ce qi
"^n a trouvé dans l'Ecriture &: dans
_3Pierc«.
Cette Théologie , quoy auc remplie
~<e qu'il 7 a de plus rechercné dans L'ai
^uicé , ne laiflc pas d'eftre courte , parce (
^'-Auteur s'efl; donflé le loiHr de ladiger
; de méditer fur chaque point , pour •
suKier beaucoup de chofes en peu de pa
^T^ & pour le faire avec une metodc in
/^^^ ^^le , un tour aifé, un ftilc pur, &
^^ "^ui réjouit beaucoup le Lecteur.
^^
/
^hsmkHtnrici Zigelirgiidû Orbe St
gnto Antinoi EpifioU, In 4.
BremA 1 69 1 .
E5 Soldats qui faifoient une fofTc^
ca&c de Corinthe peut cuiwi^t x
T.1 U ^
P Ituts corapagnons , 'trouserentti^
mcdnillon d'étain . à un des c6icz '
eftoic le viiaged'Antiu'
. les au tour : Hofliliui Marttiiiu . Pi
d'Antinods : Bt au revers un Bdier.
L'Officier qui les commandoii s'clliiil
^lîdu medailloQ ; Icporra àMr. leDiUâ
Srunl'wic & de Lunebourg. qui en âi fit*
iënC à Mr. Mohnus , à qui rcïpliutianjs
médaillon cftidrefleepar Mr, E^diugiiii.
qui cmplofe beaucoup de paroi» pou
prouver qu'Antinous fut autrefois AtlctCi
& que k médaillon d'etaîn Frappé eai»
^onneur a pu lu/ Tervir dans les jcuitc
^lians les corabais.
! A l'égard du bélier, il croit qae
Lviâimequilu^cltoiE^erilieedans 1>
Pplcs qu'Adrien avoit commandé de 1u]r
i Tcr, & que le médaillon avoic pcut-
L eRê mis d^ins le tombeau d'HoAiiius
[ cellus Précre de ce nouvaau Dieu.
Héponfe di Menfr. G • " * fur un mittttiri
infère dam tt ^xJoHrnal dt
citit KunU.
JE fuis tres-perfuade que tou5 lesGeonfr
très qui liront lelivre intitulé, Fri»tif»
itUfcitnci gênerait du ligneicoitriti, mi
lettre, la reponfe , & ma réplique, feront
pleinement convaincus de tout ce Quej'if
avancé, Maiî comme ceux qui ne lifeotnut
Je lourna\ , ïs. tï).\n.'DW.iiQ\v».wiî,-4«LTi
en main , çooïXo'^tQT. fc WS.» î.'M^e.^'^
I, E * s Ç A V A N ,. 7iy
à ce que dit l"Aiitcur dans ibn memoirCi ,
me trouve- oïl lige pour ma propre juftilïct--
tion , d'cKpolcr ici ea peu de mott^uelle^
;flê i» mïaiere d'agir.
Ayanc mirqué dans h lettre qae je pti>
bliai au mois de Jinïier , quelques-unes del ,
haKS que l'on trouve dans ce livre , l'Au- ,
urfupprimaleGexemphiresquircHoient, '
-oficadcsavisque je luf avais donnez, fit
' faire quantité de cartons; ce qui fe voited
comparant les deux lottes d'exemplaires |
comme je Viy jurtifié dans ma repliquc;-
aprésquo^ un de fes amiss'cif aviféd'y^-
pondre, 3c de'lôùrenir que je me formon^
un finiôme pour le combattre , &queroa
ne trouvoit aucune des erreurs que j'avoU
marquées , dans tes derniers exemplaires,
*« l-Aiiemh» dtfm Amiiforr.ger h>fau-
tii d'imfriJjSen prrfqite iniiiitabtti dans Itt
tii-vragti di MArhmM'iquei , n'avait fAt
laijf, ttmùindrt mot qui ptéfi fuir* quilJfut
èqui-vùtjtn. Je m'appliquai dooc à exami-
oerundeees derniers exemplaires que l'on
difoit cftrc lî exacts ; & j'y trouvai entre '
autres lix fautes tres-reinarquibtes que j'ajr
mites dans ma réplique, & dont on trouve
une partie dins le if (ourna!
Une des tautcsdont ils'agit à prefcnt , eft
que l'Auteui; dit dans Icsyagcj io;j. iff.
& ;!r. que pour troui'er te point de recour-
^emcnt G , il fiut chercher la plus grande
&LF ou y; que pour trouver la vilt'M'is.v ,
HStuc aroir.reeours à U çtcnvictt o'^t*-
■ H Vi -, ""^
la partie R,P prit fur Taxe ei
quée GF & Upqrpradiculatrc
courbe, (vojtix, U i^yturn^)
granilc , mû: reulement que '
G P à P R eft U plus petite , î
droit afin que la conclufioa fuft
les appliquées GP fuITent par
■"cnire eHes. Cette faate cfl trop
en pouvoir diConvenir. Qu'i
nîtie Auteur en cette rencoDti
ufe 3. fan ordtDiirci & cammc
voit corriger. Im exempUïrci c
qui cftuient lîêja diftrîbuej! , &
ieurselleeltrepecéeenitvp d'ea
en venir à bout , î! a propole A
moire cette meioJe corrigée de
, quiluit, comme lïellceltoîtj»
celle de fon livre. ^
L'onjMu conlidcrer da^^f
i Sç i
717
; , que 11 quantité r efi la ;
is le point de recourbcmcnt :
)e r marque ici H G, au liea
marquoit que R P dans fon li-
obligé de taire fubftitucr à la
* — S Snàe y. y — r; d'où
* ( iaitû-irofficc de 0,8c réelle
: là' toulela fjoellé, qui n'cftpw
têcouvrir. Mais ce qui eu faof
;'«ft qu'il troutre par la metode
; pages îû7,«£ 167. unpoint de
UT dans le heu ni — mxxo^
• *, &<jue par ia féconde me-,
ment il n'y en a point.
T veut iuliiiuer au commence-
Mémoire, que toute ma criti-
urun certain angle qui doit el1:re
. JilVin
.r lu ks
il prétend que
iii.- àioefao vctitabJc Icns. A
,„:. I, a^e bien loin quecet
1: Isdilficulie, il y a
unuvtlle faute tres-
puis
Relire fi
itfO
— coirijjées , cûnuntll
it qu'il a cfté poEnblr, i^|r7i
^_.^enipt aires. Je voudroisiwl ^
_t^]le minière il pouiroitleinN, -
orii n'yapoiac d'écolier CD MïlhEtrlt
ICI qui w IcsiftDnnoiflent d'afaoïd.
_ llëpUiuaBil^ ^H',h;„f»nt ?<"î"ÇlL,
IW ^/, fr tant qu'il mrjl redtvahii ^',>li4,
tKtuiimhat. CelacHlî peucocformci^l
tcnîé . ^oe ;'ijr foùienu dam ma leT"
cornm* je tbutteiu encore , que ctiie
tode, rnéineïtfcc cette dcrnierecorreâion
n'efî en rien àifirrente de cel!» de Bi/rou
imprimée djns lêt leçons Géométrique!
^page So. Et il ne taut pour' en élire COi>-_
^QvDcu, que fuppolcr raOf. . ,
^HlÉtcluii inot «mot l'ansy liencban^r.
HBhlTicas encore que h manière de fo
HMb lecood terme ies puiir2Bces incomi.
funbles . auflî-bien qtie la remarque
H G eA la plus gnnde Tous le point dL
courbemcnt, ert due au Içavant Monfp
Leibnii, qui l'a fait inférer dr
de Le
c del
ae L^ipiic oe i année \aa^ en expriqui
foo ingcnieutc metode di tn»ximif^ u
mimit.
Il n'i pas jugé à propos de toucher H.
problême que je loj^ivois propofe, &aoaI
j'ay fait meure la ttiluiiandansie j4jour-
»"1. Cependant Monir. Defcartei dont il
P^rlc fi fouvent, 6: de qui ilprétend poii£ —
fer û loin les inventjoni. n'apaî dedaÏE'
«ie s'y appliquer, te "A iv'- marne a^\\
DBS S'ç A T A N S. 719
point qu'aucun 'des plus célèbres Ma-
aticiens de Paris &. de Touloufe auf»
Monfr. de Beaune Tavoit propolé > en
rouvé lai'olution. Nôtre Auteur en a
: la même forte à l'égard des deux pro-
:s que Monfr. Leibniz luy a propo-
ins les Aâes de Leipfîc , dont le pre-
a déjaeflé refolu par Monûr. Hugens ,
it le fécond , que j'ay misau iongjdans
îpliqûe afip qu'il ne puu l'ignorer ,
encore fans folution* Il de?roit donc
ropofer à fon tour quelques problê-
dont il ne publiait la -folution que
ou trois mois après comme j'ay fait,
e voie fi )e n'en pourrois pas venir à
pendant ce temps. Il devroit auili
aer la reétification de la courbe de
r. de Beaune ,. en fuppofant la qua^
re deThiperbole j ce que j'ay propofé
nier Heu dans le Journal du i Septem-
Scdont je donnerai la folution dans la
Le Public tireroit au moins quelque
; de cette difpute , 6c pourroit juger.
i lequel de nous deux entend mieux
rtes de. matières.
r a prés de deux fnoisque j'ay envoyé
flexions à l'Auteur du Journal» qui
a pu faire imprimer plûioft à cauie
icances. Mais comme j'ay trouvé à
etour de la campagne dans le 36 Jour-
le réponfe à quelques obied^ions con-
livre dont il cfl que (lion , {c me uoM^ie-
d'en dire un mot dans \e ^o>3Atc^^^^^*
font paniculieres. Au
ici l'offre que je Iny s
rapHprter ïq,iugemcH
cien qu'il voudra choi
fler pubirquemenc aa
je \uy aye impuié qu
propos.
atjla PoniificamKot
ViniiHi.
g~y Eluy <)wi ?icnt .
V_/ c«tc nouueltc hii
dejafaitcotinoirtrepa
depuis Ch^rlemagne ;u
ient regntnt , psr f» à
niainedeliimcrAdmf
produaions de Ton e(i
I II a ruivi djns «Ile
DES S q A r A V 3l 7g I
:outes les pac^ies font expliquées par des
ïotes. A la iîn font fes médailles & ion
Spitafe.
Au lieu quelePereOldoin a fini Ton hi-
loire à la mort de Clément I X. Monl'r. Pa-
acio a continué la fienne jufqu'à la fin des
rois Pontificats fui vans.
Entre les loiianges qu'il donne à Inno-
"cnt XI. celle qu'il relevé le plus efl d'a-
voir t^'u fes neveux dans une condition pri-
vée, à l'imitation du Sauveur qui ne con-
onnoinbit point d'autres parens que ceux
|ui faifoient la volonté de Ton Père. Alexan-
1^ Huitième ayant eu des vues oppofées à
:elles de Ton prédecedèur , Palatio a trouvé
e moyen de judifier les foins emprefltz
]u'il prit de combler les (iens de biens ëc
i'honneurs <, & a foûtemi qu'en cela ce
Pape avoit luivi l'exemple du même Sau-
veur, qui honora de la communication de
fon facerdoce fes proches félon la chair, ^
les chargea de la difpenfation de fon Evan*
gile : tant l'éloquence eil fertile en inven-
tions quand il s'agit de flater les paHiuns
de ceux qui commandent , 8c d'^xcuièr
ce qu'il y a de plus irseguHer dans leur con-
duite.
Hh é GeYatX%
WiSfr A diverlicé des mati
1 ,ce peiit ïolume , p
coup de pUiJïr à ceux qui ]
àeleliit. Mr.NoQdiFK
-Leyde , acompole la p
quatre livres quil avoit ;
s la rererve de quelqucf
ajoutez d&ns cette demie
Dans CCS quatre livres i
Tcltitué qusmitÉ de loixi
clié corrompu par l'ignoi
gligeticc des copiftes , &
meilleurs Auteurs de b
l'ens de quaiuité d'a.utreE
icures, Emre celles doi
texte, iiyen loù la faut
que par les abreviatioas
les copjAes. La loi penul
dt cond. cauf. d»t. elV de
n ï s s ç A V * K s. 7})
mes deux lettres feules P. /*, Quand il( les
^nt exprimez de cène dernière foriei tl A
«néailéaux leiteuri de le tromper j Se c'eft
<x qui leureft arrivéenlifant cette lojr, oit
BC voyant que P. f. ilsontcruquecesiieux
lettres figmfiuieat le Prétet de la Veille , au
lieu qu'elles lignilioiemceluy 4e la Ville.
Laioyfuiviutedu même titre a paru aux
Jurifconfultes rujeite à une grande difH-
«uUé, qui eonfifte en ce que Celle a rap-
j porté à ua quafi eontraft l'ellieccqiil j eft
^.jiropofde , bien qu'elle iemble d'ailleuM
, avoir toutes les condiiioni d'un acbat , Se
, 4'u"e vente. Munir. Nomitalevéeettedif-
Culté en montrant que la fitutecft venue des
bbrcviateursqui ont écrit de cette forte le
texte de la loi : Btdiiibifi. fee. uimihi.érc.
X>'autreïon[ ooiis depuis*^*, qui fignilicnt
ptrtgiinam. Ainfî lesleâcurs ne trouvant
plut dans kloi que ces paroles: Dtdi tiii
ftcuniamut mifii.à'i- ontcru quec'enoic
Iccasd'unacliatScd'uneventc, puisqu'il^ ■
avoir un prix. Or en remettant dans le 1
texte fe. e'eft à dire prtgrindm , il n'y a plu» ^
.'-. prix, parce que ce que les Romains cnten-
otil par le raox.Ae pcrigrina ptcuni» , oc
i.oii pas lieu de prix , mais kii le ment de
.iiaicliandifc, commePHnc noual'appread
tS\T\% le troiliéme chapitre du ;; livre de-
.foo hiftoire. ^i nunc viHorUtHs /tp/iiU
m^'
.. 1- i
ItgiCUiiipiTiujptiejl. Anitatnim-W
Hh. 7
1^4 JOURK. DEI SîAVAI
La féconde partie de ce volume t(t^
trdré de la JurirdiflibtidesMagithaisft
mains ; ce qui tout éloigne qu'il cft de no
ufage, peut fervirà entendre les toi».
La troiiiémc partie cil un commenhi»! 1
[iirhMjlijHilia. qui régie la reparaiioaii I
tlommagclbuffercparccluidequilccbcnli I
le bœut. ou mÉmel'efcliveaeftctoé, f" '
quoi l'auteur propofe un graod n
(l'c,'pci:es d'hommes tues dans les fi
dans tes jeux*. Scd'aulresmorcspacl
;iiirurgiens& lies Meiiccin;.
XL II.
JOURNAL-
ES se A' VA N S.
.i ■
tuLuna/ii.Dccemb. M.DC.XCII.
il.Hmr VogUrilalrtJiiltla univtr/jilitm
William iuJHfcun^u» gtntrii bùiarum
fcripsoTum , tum aaiii O" ai<£mento Henr.
Mribetrui. la ^. Hitmifindii. lûpi.
"X len ne contribue tant au progrés des
■C études , & à l'avancement dans lea
.X-lciences, que de bien connoilrc les
iteurs qui les ooi le mieux iraiteei . & de
avoir leur pajrs , kur naiil'ance , leura
LLturs, leur! emploi: I leur capacité', leurs
igagemcn3|leurni«iode,8clearrcputïiion.
Ce livre de*Vog]er imprimé !a première
lislt ya p)U5 de vint »ns , nous apprend tou-
t ceschofes, furtootcnreftïtoùMonfr.
leibomlus l'a mis dans cette édition par de*
Iditiena trei roniîderahles.
Il s'étend fort au loogdaosUprctàcefur
Milité qui ft peut tirer dej lettirs deihom-
ie»fq»*«n9, y fin une criiicjue du catalo-
DC de h Bibiioteque de Mr. de Thou, Se
1 remarque quelquçsdtfsuts.
U Joué h diligence de ceun e\w «w. it-
eilii des portraits des homm» ïiv-a.ft.tw^
au jour UD excellent fluïi
Jean Henri Mcibomius tb
AsMcJecins, 8c faitcfpei
trvatioiis qu'il a fairca II
Riftoriens d'Allemagne, i
' le [exKavec des manufcriti
Noié-v.lUsRtPxiimdtld.
fenft à q,ulqHl> fhjeaiù.
iiuituii: Principe de la
des lignes courbes, infi
>-p Outcs les objeâioûs i
X blc promette, feréd
k. qui conlillc en ce que la t
jie parla fubltitution it y
^■■ht, & de X — o  k pU
^^^^^^one n'ejtprîme 1'
b 1 » s ç A ▼ A N »: 757
^Mbjoors concevoir qu'edant prolongées
il efl necefTaire au delà de ce diamètre, elles
(contrenc â aogks droits un fiscond dia-
Arf, qiû pafib par l'origine A de
itrej ce qai ne ckaoge rienàfegard.da
ron Gr de k tangente 9 fino^ que fon
cherché r efttroofé an defiusjouaa
do diametie donné APC. Sur quoi
]ue, i..Q!ie les pB|;es 114& 315
tTMfoic dans les edauoaûèmeas , ^lii
^tet efté ajoates qu'après la première ap«<
fmrttiofi du ^vre«, tel qu'Uravoît donné lui
ttêoie d'abord i quelques perfimnes: 6c en
' kSèM on i|e iepropoie guère de faire on livre
kfts ob/cor pour af ou beibin d^ fii naif-
ftnce d'eclairciâfemem* Anift l'auteur ne
»'les a fait imprimer, que fur quelques obje-
iftiens qu'on lui avoit déjà ^ites. .
• ' %, Qu'il eft evideatparcequfrL'on vient
':de rapporter mot i mot de la page ^16 où
l'on ne trouve rien davantage iur ee fujet ,
que la penfée de l'auteur n'eâoit plus à la
Terité comme dans le corps de fon livre,.
qut la valeur de f trouvée pte le moyen du
Heu donnée exprimai ta valeur de r P fur
le diamètre donné APC, mais bien celle
de rf fur le nouveau diamètre Ar.pi ce
qui eft une nouvelle ifaute qui n'eft.pas plus
pardonnable. Il euft fallu avertir, comme
H i&it dans le Journal , qu'auparavant de
faire b fubftitutioa marquée» le lieu don-
jié derok.eâce changé en uita^oAlft Q^\ ^^b*
prjDsilAjreiatioade Gf % K-j^. ^^\i\^^\
Il çH aiie ne mre ce cnangi
fiat uilTi que l'on ptrinciie
le jugcmcnc que l'on doit p
fifance de l'aatçur. Car j'ai
.çisreplii^uedu }. Juillet, tp
qQ'ilïTancedms les pages lo
l^figutt C. dultvrt) que fil
poiaK de la ligru: courbe C
lieu par rapport a AC e[tx
àceuxdcUdroice GR, l'oi
lieu xlcoa.i%eaappeliancG
& que s'n cuti compris le i
des Mifiellania de'Moafr. S
dans cet endroit , il aorojt «u ■
be conlîderce comme la pre
cubitjui:,
n pas dans la droite.
l'eft fiufièment imagii
l'ae QM
inéJI
iufl-' *'G f^fi.-'J'^-^'^e toutes]
«►oço.v/- & fuppoftnt qu'au pofn
fa,*\,^n a ^.'^«^ou'-bemcnt dans ùi
' - • "Oe oi,«. .P°'"' «le^ recourbem
frofii
r /, & ^^ ^^^^ïne proI)c>rtîonnellc
^/* eft ^^^ conftanre , telle qu e
^ 9**c 1^^ ^^ '^ dernière evide
îte*. .^^^^^Ufafair jufquesici
.«-j^lj. ^*avis&ue je iuiaidoi
'^« conT*^* "îctodes . & de les c
^^ drî?P^càe que tout le t
i
ï
H \m.J Pourdiac , au diocclc de L^itoure, l'u^
H, machczleCurédulieu. aïci: un billet 1)1:1
H' portojt qu'il s'appclloif Mïlaure, nomin-
■ venté à plailîr. llt'utbaptirérousicaacnik \
■ ' MargueriteMalIaure, &elevejurqu'àl')lg|) I
H 6e 1 4 ans par let ibins du Cure , qui l'cnvo]» 1
■ «nruiteàTonloufeoùillervituneDameni ]
qualité de (ille deachannbre julqu'à l'anncc
169a. en laquelle eflrjnctoiflbêraaiade il fut
misa l'Hôtel-Dieu parmi lesTemmes.
Dans ce lieu-là la partie propreil'Hom-
jne, qui au temps deftnaiAiinceavoiiellc
prîfe pour une fimple escrefireare dcchiil
l'eftant tait appcrcevoîr, il fut mis parmi
lat hommes, & au fortir de l'Hotel-Dieu
ttfutconduitauxprirunEdel'Hoteldevillc,
^^lerapporr dei McrdccinsScdetCliirurgieas,
^V'îl fut condamné par fïTmcnce de^Capitom
^H du 11. juillet ifiçi.à prendre le nom d'Ar-
^H nauddsSlaUaure. &rhabitd'homme.
^H 11 eut un peu dcpeinciquiiterrairStl"
^m TBanicres des femmes, aulquelles H eftoit
m accoutumé-, mais l'app retien (ion delapei-
^ «ïï:S^^^.d^u-ff«^!>'-fine.^
^ ce i.eï-=; — .
CATALOGUE
Des Livres imprimez de
Tannée lïS^i.
Marquant d^un Afterîfme ceux dont il cCt
fait mention dans ces Journaux , 2c y
. ajoutant le nombre des pages où
ils fb trouvent.
BibliaSac^y Interprètes y ÇS
Concilig^
•
♦ X" Iber PfalmoTum , cum notis qui-
I bus eonim iènfus litteralis cxpri-
JL^mitur. Auclore Lud. Ëllies Du-
pin. In 8. à Paris chez André Pralard.
Pag. 5-1
• Le livre àcs Pfcaumes, &c. par Mr.
Ellies Dupin. In 12. à Paris chez André
Pralard. 5-5
• Scriptara (àcra , in formam méditât io-
nam redaâa, à paAeNic.Paulmier, Soc.
Jefu. In 12. à Paris chez la veuve de Simon
penard. iiz
• Ezechiel traduit en François , &c. In 8.
s Paris chez Guil. Dcfprcz. 2 1 f
Aotonii Binazi de Morte Chriili , liber
primus. Commcntariusampliilimus in Mat-
thseum , &c. In 1 2. Amllelazdami apud
Ccrardam Borâiam.
Le premier Concile de Nicéc •. îi>Jttàc.i
otes d'EclairciOcmcnt 2c de Crmc^ut , î>
I
les endroits difficiles qui & rcncontrcst iu
l'Hiftoiredcce premier Synode OeciuneÀV
qwe. In 8. à Parischez iJaaicI HorttmeU. 1
. Sarauclis Przipcoviî Cogitation» Iktiij
Îd initium Evangeiîi Matth^i, & offl» 1
piltolas Apoiïolicas. Ncc non Tnâim ■
▼arii A;|;Bmemi de Jure Chriftiani Map- 1
Aratus, Scpriraioruffl jnbclii pacifqociic
gotiis , Relfgio vindicata à culumniii *
iheifmi, de Qualitate Regni Chriiii,
Ciiriftiana tericnx (Jotnmationci canr^ I
Oiaot, DiirerCalio,dePace8cCaneordiiEc '
clclîz, &c. In fol. ELIeutlKropoli , Ecfe
trouve à Amftcrdani.
• Le livredeiPi'euini», nouvellevnft»
retouchée fut l'snciennc. ParMr.dcliB> '
ftide. Ib I ï. à Amaerdam chez He«ri Dît
bordes.
. Samuëlis Bocharti Opéra omnU.
[ ^affi pAires, Thcslogi, StaUfUi^
Dogmatici, & MaraUt.
* Statuts&Ordonnancesfynodalcipogr
^ IcDiocEfedeiMcaux. In4. i(
* Rciblucions de pluècun ras de con-
t tience toueliant li mowlc & la difriyiloc
_iEl'Ëglire.Part'cuMonlT Jaques de Saimr-
iBeuvcScc. In^. i vol. à Paris chesGuill
, xîs chei. EûOTtvc ÏJVVt'taSw^- ^ J^
Afcetici:
Journée /àinte, ou methodççour ^tS^
ememlajourniCf^QXç, tout itc^^^-
I
DES Livres.
beologici Tradtatus ex facris Codu
fie fan<S^orum Patrum monumentis j
i. Opcrâ Francifci Feu, Dodtoris \
gîyficc.* In 4. TomusL à Paris chez
ot. 7 1 d
itiquité éclaircîe fur rimmntabîHté
:re Divin, 6c fur i'égzltcé des trois
MS. Par Jaques Bénigne Boifuet».
Paris chez J. Anifibo;
rum aliquot GatHz fie Belgfi Scrî-
i Opufculaf Ssfcra. InS, LugduniBa^
n ex officina Pétri van des. Meer-
>nnances Synodales du Diocéiè de
)le« Par Cardinal le Camns. In 12»
•lies chez Fricx.
i Danielis Huetii. Demon0ratio £•
ca ad Serenifïînittm Delphinnni^
editio. In fol. Pariais apod Danie«
rthemels.
^eu ( Ludovic] ) Rhetttvica SaCra»
Melchiore Leydekker. la 8. Ultra-
ud Viduam Gulielmi Clerk.
elmi pandini Ëtfaica Sacra. In folio.
piae apud Vidn^m Joaanff Btptiilae
ïen,
antius de Morttbiit Pex&cutornni ,
otis integris Variornm. la 8. VU
•*
aàa R.P.
, CnsK DèdttnJTc
«deJcTw-Chrift
^iriOelks San «
MOT sqwrir II pfd
[lia de qoelqaes nn
de URcâuTcâia
Eine Câuteroc.
for les pins
S.&C. iBIt
ladaâriaeChrâ
T de Monfeigaei»
e Reims. &c la tx.
K Doallter.
IfiM&atKCf de N. Scîgncor.
ï. OaTngeecntcDponvgût*
a Fnn^ou pu le P. G. AlTcisi
~ p-dej. In II. 4val.àPuisc
Esfi^t Sacrcmensilc l'Eglife , fie
lov Mce&aire* poir les rcc
Pir Dam Buthelemi Cir
le, &(r. In ii. à Patù ckes
[sltNîc.Herifiànt.
lo^mâïoDS Cbr<t:£ti(Ks , ou
irmdel'Ecrituïe, iJm Coaciles&
Kiea, &c PirMt.&cflbnDoaeuren
' ' . &c. lii S. ■ Puû dKz Edm
oes L i r K t s:
lourellement du cœur , ou ine<Iî«
;our uae retraite de dix jours, &c.
i Paris chez la yeuve de J. B. Goi«
Conduite du Sage dans les dî^Eeren»
iC la vie • revue » corrigée Se augmea<«
1 1 1. 2 val« àParisches Robert Pepie«
la redite des biens & des maux à ve*
contre les Sceptiques & les impies,
ho de la voix de celuy qui crie : En*
ez vous des Ecritures. In 8. à RotCer*
1 chez Abraham Acher.
)e primi peccati Introitu , fîve de Lapfa
geforum & hominum Tentamen. An»
>re BryanoTumer. In 4. Londini» im»
,nfîs Gùalteri Kettilby.
Pétri Danielis Huetii Concordîa Ratio-
is & Fidei. In 4. Cadomi 8c Lipfiae apud
oannis Grofii Viduam & Haeredes, & fe
roave à Amfterdam.
Hebdoraada Sandb » feu Chriftus Rex;
udex 9 >lediator , Pater, Benefaâor, Re-
cmptor , Sponfus , Auâ:ore Suenteflao
igilmundo Niwicks. In 4. Gedani apui*
anlTonio-Waef bergios , cum figuris.
Concionatores &. Controv€rtifi(t.
* L' Anti-Socinien, ou nouvelle apolof
e la Foi Çatolique contre les Socinien
rs Calviniiftes , 8cc. Par Noël Aubert
^erfé^ tac, Ini^. à Paris chez Claude
M.
" • De la tolérance desRdigions, lemril
de Mr. Leibnii, Se reponfcs de Mr.Pdit- f
fon, &c. Inii. àParischczJea "
i8t.îi>) I
* EfTiis de panegiriquMpour les fête I
principales desSaintsdel'annêc, Se. loB. f
3. vol. à Paris chez D. Ticrry.
" L'aQnéeEvangelïque, ouhomdieifitr I
lesEvaagilesdê tous les Dimanches de l'in- |
iicc. Par M. Jofeph Lambert, Doâeura 1
Théologie. In ii, 4V0I, à Paris chci An- 1
toineDczillicr. «tel
Sermoni pour les quarante heures, ci» J
tre le mauvais ufage dufacremenidePoif- 1
tencc. ParleP.Nicolasde Dijon Proviuràl I
des Capucins de la province de Lion. In!, i
3 vol, i Lion, & le trouve à Paris cheiU |
Veuve D. Horthcmcls.
Sermons fur tous les EvangilesduCatt-
ine. Par le P.NicolasdeDijop, flcc. InS.
I vol. à Lion, Se Je trouve à Parischcili
Veuve de Daniel Hortber
ScrmoDS fur divers textes de rEcriluic ^
Par Pierre du Bofc. InS. àR.octerdan)cl
Reynier Lccrs.
Danielis Severini Sculteti StereomaD
ârin* Evangelicrc. in 8. LiplÎK, impe
G. LicbezEits.
MelchioriiLeidekkeriSS.Th.D &ProÉ
DilTertatio Hiftorico -Theologica de Vnl^
gato nuçct O. ScVVtTi Volumine , fcCH
InS. àUtrccUv, A.<iT.\a.Nw«<iftfcC«&at. 1
me Clerck.
DES LITRES.
Difficultcz propofécs à Mr. Stcyaert , tu-»
chant la leâure de l'Ecriture Sainte en laU'^
fie vulgaire. In 1 1. à Cologne , chez Pierre
Grand.
Difficultés propofées à Mr. Steyaert iiir
le Nouveau Teilament de Mons. In ii. à
Cologne, chez le Grand.
Juftification de la Verfion da Nouveau
Teftament de Mons contre les Objeâions
ptrticulieres de Mr. Simon. In ii. àColo«
gne, chez le Grand.
DiiTertation Critique touchant les Exem-
plaires Grecs, fur lefquels Mr. Simon pré-
tend que l'Ancienne Vulgate a efté faite.
In 1 1. à Cologne , chez le Grand.
Deux Lettres , touchant la necelTité 8c
Paotorité prétendue de la Tradition , nou«
vellement écrites à un Ami , au fujet de l'Hî-
ftoire Critique du Vieux & du Nouveau
Teftament, compoféeparleP.Simon. Par
Mr. G. N. A. & P. en D. à M. In4.à Am«
fterdam, chez Wolfgang.
De Rébus Sacris & Ecclefiafticis Exerci«
tationes Hifterico - Criticse. Auébore Sa*
muele Bafnagio Flottemanvilleo. In 4. U1*
trajeâ;i,ex OfHcinaGuillielmi van deWaten
Spanhemii Regift^ der uytgelefenfte
Verichillen van den Godsdienfl, met de
Griecken, Oofterfe, Joden, Methodiflen»
Papiflen, Wederdoopers , Soclt\\^ti^ti , VsOk
tçrfen, Remon/lranten , BaionUVtii ^'^t^
neerders, dçc. In 8. Amfterdamb^N^^
bergeas*
Il %
i
CATAbOOtft*
Hijiorici Sacri & Prephat.
LaDucheflcdeMedo, BOUTelI(hifti>
rique & galame. In 12, 1.V0I. i Partidci
Gabriel Quinet. ^
* Nouvelle ^Jibliotheque àei Authnin
Eeciclîaftiqucs , contenant l'htftoîrcdeleur
vjc; lecatalogue.lacritiquc. Se la cront-
logiedeleunourrages, &c- ParMr.Ellia
Dupin, &c. ToraeV.desauteursdafcpiit-
roe & huitième fiecle de l'Eglifc. in B. a Fi-
rischei André Pralard. (j- , 71
• Hiftoircdc JeandcBourbonPrinade
Carenci. Inii. à Paris chez Claude Baibib
a
" Hiftoire des Empereurs & des autnd
Princes qui oot règne' durant les fixpreniiMi
lîecles de l'Eglife ; des perrecucioDS qu'ili
ont faîtes aux Chrétiens, &c. Tomeiroi-
fiéme qui comprend depuis Severe jufqu':
l'eleftioadeDioeletien. ParMr.deT. I04.
à Parischez Charles Robuftel. U
" Hiftoircs de Henri 11. 5c de Fria-
Çoi^ll. Par Mf . VariLlas. aval. lo^-àPitu
chezClaudeBarbin. ij-;
• Hiftoire Ecclefiaftique. Par Moofr-
Fleuri. la 4. tome t. à Paris chez Pierre
Aubouyn. i6t
* Voyages en divers Ellats d'Europe &
d'ftCie, cwtcçiu ■çd'M iécauvrir un nou-
veau cKctom a\* OâBRï^Wi. \a.»,-Vïv
oïl L I Y R E »;
' Flavîi Jofcphi opéra qua: estant omnia,
ta editionein Gra;co-LaiinaniGene«n-
1, Bec. InfolioColonix. 131
• Compendium annalium Eccleliaftico-
ai Regni Hiberoii. Auftorc Francifco
irtero , ordints Minoram , &c. la 4~
• La îic dcMr. JcanAntoioeleVichet,
dbtQKur des Soeurs de l'Union Cbréiiea*
», ôcc. Par Mr. l'Abbé Richard. In n. .
ParischczAni. W'irin. Î34.
• Hiftoirc de la Chine, traduite du Lt-
in du P. M*ttin Martini , d= la Comp. de
[efuï , Sic. 1d II. ivol. à Paiis chez Ar-
loulSeneufc. 4+7
• Hilloirc du FanatiTme de notre temps ,
■( le dcflèin qu'onaiioit de foulevcr en Fran-
ce les mccontcnsdesCalïinifteï. Par Monfr,
de Bnieys. In iï. à Paris cbez Fr. Muguet.
483
" ExcellentiumfamiliaminînGallia gé-
néalogies, à primaearunidem origine ufquc
adprclènsxvum , Bec. auftore Jacobo Wil-
helmo Im-Hoff. In folio. Nonmbergx,
& fe tropïc à Paris chez Jean Boudot.
4PÎ
" La vie de Monfr-Dcfcartesi-éduiteei*
abrégé. la la. à Patis chez Guillaume de
Luynes. fii
• Thoma; SWnl^i hiftoria Philofophîx
Oricntalis, &c. InS. Amftel. fi?
• Les ivanrarcs àe Jaques Sadeai àm^Vi
décoavene & le Tovage dclitcitc KwÎj.^^-
li j 1.
Catalogdx
le, &C. la II. à Paris chez Claude Wl
bin. fi( I
• Regum Pariumque Magnx Britannit I
hiftoria gcoealogica . &e. Opciî Jac, Wil. I
helmi Im.hoa: In folio. Norimbergl, 1
Cclc trouve à Paris chez Jean Boudoc loi I
■ La vie de faine Jean Goaçalez, ou de I
faint Facoad Religieux de S, Auguftin.ficc 1
ParF.Nic.Robinc, &c. In ii. à Paris dut 1
Pierre Aubouia. 6ii [
• Nouvelles Erpagnoles. Par Mr.àt... 1
In 11.1 vol. à Paris chez Claude BiTbin.â;^ ]
• Hiftoria Weftphalix , ïnqut imprimii
de origine gencis, kc. rummâfideatqucdi-
ligentiâ (raâatur. Opus poilhumum. aoâo-
rc R. P, Sehaten, Soc. J. In folio. Nîu-
hu/ii. ici;
• Hiltorix BritminicîB, Saxonicx.Aoglo-
DanicxScriptorcsquixidecim, 8cc. Operi
Thomœ Gale. InfoUo. Oxonii. 711
• Gefta Pontificum RomaDomm. Au-
ftorejoanne Palitio. In fol. fvoloœci. Ve-
ECtiis. Jï'
Joannis Antiocbeni Malalx Hilioiii
Chronita, è Ma. Bibliothccic fiodleiini
nunc primum édita. la 8. Oxaniicihii-
troScheldoniano.
Hilloire des révolutions d'Angleterre de-
puis le commencement de la Monarchie. Pat
kP.d'OrleansdelaC.dcJ. In it.itPatii,
chez DanieVUorttem&U.
CEI Livres."
Lipfîenfi. In 8. Lipfiac, impenûs Joh. Gle-
ditfch.
MonOr. Temple, Mémoires ofwhat paft
in Chriflendom from te war begun 1 672. to
te peace concluded 1 679. In 8. London prio*
tcdbyR R.for.Rie.Chifwel.
Chriilianijunckeri Schediafma Hidori.
Cttm de Ëphemeridibus , fîve DiariisÉru-
dûorum. In ii. Lipûas, fumptibus J. F,
Gleditfch.
Hfdoîre de la Conquête da Mexique , oa
de la nouvelle Ëfpagne , par Ferdinand Cor-
tex » &c. Pgr TAuteur du Triumvirat.
In 1 2. à la Haye , chez AdriaQ Moerjens.
Hiiloria 8c rfiemoire recondite fopra alla
vitadiOliviero Cromve^e > £cc. Scrittada
Gregorio Leti. In 8. A*mflerdamo , appref-
£0 Pietro e Giovanni Blaeu.
Johannis Molleri Ifagoge ad Hidoriam
Cherfbnefi Cimbricse Geographicam natu-
ralem , 8cc. In 8. Hamburgi 8c Lipûx » im-
penfîs G. Libezeit.
Hiftoire Critique des principaux Com-«
mentateurs du Nouveau Teftament , 8cc,
Par Richard Simon. In 4. à Rotterdam »
chez Reinicr Leers.
Hidoire des differensdes Midîonaires Je-
fuïtes, 8c de l'Ordre de S. Dominique.
In 8.
Hifloire de Monfieur Confiance, Premier
Minidre du Roy de Siam , 8c de la dernière
Révolution de cet £tat. Par le Père d'Or-
léans, lu j^. â Paris , chezHottl;itc(kt.Và.
1 i i^ Viw-
Progrés du ICoiiakerifme. In ii. àCoIognCi I
chez Pierre Marteau. I n
Abregédcl'HiftoircdcsVaudois,&c,Pti I jj
F. Boyer, laii. àUHaye, cliez Mcîadctt I i,
Uytwert I
J.M.Wharton, Anglia Sacra, fiveCoV 1 (
leâioHilîoriamm, partim anciqaitu'.pu- I \
timrccenterfcriptarutn, de Ardiiepircopii I ,
Ce Epifcopis Anglix. In fol. Lomiini, apM I
Richsrdum Chifwct. l
Hiftpirc des Conciles Generaai, corn- \
mentant par le premier ConcilcdeNicà, 1
«vecde Notes. &c. In+. àParis, cbciDi- |
niel Horthemels. ' |
La Vie de Moniîeur Dcfcartes. ParMr,
Baillet. In4.àParis', chez Daniel Hocib;-
mtU.
— Le mÉmeen Abrégée, àAitifterdam.
Angiicani novt Sthilmatis Redargutio,
feu Tra Aatus ex Hiftoricis Eccicfiaftids , ie
Epifcûpis, Grx.-e Se Latine. Editore Hom-
frcdoHody. In4.0xonTi, êThcacroScbe!-
doaiano.
ArifteaeHiUoria LXXII, Interpretum.
In 4. Oxonii ex Theatro Scheldooiano.
Prctiminaires des Traitez iàits entre les
Rois de Fianee& tous les Princes de l'Euro-
p2, depuislcRegnede Charle VU. Inii.
a Paris, chez Frédéric Léonard.
NouvcWc &,e\\ù<a-a is. U Gi<^ge , <)rà
contient Vea mcE>jTsU\i'iï-t\vâi«».*«a,'a3-
'SES L r V K £ f .
în le Clcrq. In 1 2. à Paris, chez Am»-
o/.
)nicon Egmundanum , AbbatumEg-
nliucn. Auâore Fr. Johanne de Ley-
4. Lugduni Batavorum , apud Fre->
n Haaring.
:i Huberi Inflîtutionum HiAoriae
Toîni très. In 8. Franekerae , apud
am Anoama t Se Zachariam Toeda-
and Geylon^-of 't Koningrijk'Candy,
t > en naukeuriger dan ooyt te vorea
Ict door Rober Knox. Ç'cft-à-dire :
itioa de l'Iûe de Ceylon. In 4. à
t chez-GuilIeaume Broedelet.
aiani Marcellini Res gefbe ex Edition
iûi & Gronovii. In Folio & Quar-
gduni Batavorum apud Petrum vaor
>ria oveto Vitadella Elifabetha Re«
[nghiltcrra , detta per fopranome la
iante Politica, fcritta da Gregorio
)n figure. 2 vol. InDuodecimo. Ap-
Amllerdamo gU JanfTonio-WaeiL^
Oratores & Toi'u.
fcours prononcé i 1* Académie Fran-
I 17. Décembre 1691. Par Mr. Pa-
in 4. à Paris chez la Veuve de J.B^
rd. i3
ocâbolârio degll Ac^àttfiÀÀ ^t^Xt^
S
■. U.»""* tel»'''?-,'.!'*"' \ c
DES Livres.
11. à Paris chez Jean de la Caille.
37?
* La Poétique d'Ariflotc traduite en
angois, avec des remarques. In 4. à Paris
£z Claude Barbin. 409
* Diâionnaire de rimes dans un nouvel
rdre , 6cc. In 1 2. à Paris chez Florentin 8c
ierre de Laulne. 436
* Lareftitution des laints lieux, poème
eroïque. In 4. à Paris chez Antoine Lam- •
)in. 641
* Oraifon funèbre de Milord Richard
Falbot Duc-deTircopnel» 8cc. prononcée
par Mr. PAbbé Anfelme. lo 4. à Paris chez
George Se Louis JofTe. 644
* Suetonius Tranquillus , ex recenfione
Joh. Georgii Graevii , cum ejufdem animad-
verfionibus , 8cc. In 4. Hagse. 714
Jephté, tragédie. ParMr. BoyerdePA-
cademie Françoife. In 4. à Paris chez la
Veuve de J. B. Coignard.
Les OfHces de Ciceron traduits en Fran-
çois Tur la nouvelle édition de Grxvius, avec
des Notes , &c« In 1 2. à la Haye^ chez Henri
van Bulderen.
Harangues de Demoftene avec des Remar-
ques. Par Mr. Tourreil. In 8. à Paris, chez
Antoine Dezallier.
Les œuvres d'Horace traduites en Fran-
çois , avec des Notes 8c des Remarques Cri-
tiques. Par Mr. Dacier. In 12. à Paris 6c à
AmAerdam, chez les Huguctan.
116 "îV^
I
PhUofofhi.
EfTiy d'un nouveauSyftitne duiooii- I
'it. In 4. à Paris chez Jean CufToii, <)} 1
■ Réflexions critiques fur le Sjflfaie
Cartelien de la Philolophic de Monfr.Rt-
gis. parMr. [.duHamcl Lïccntïé enTlito-
ïogie,&c. luit. iPatis cheaEdm
* Dcfcrrptîon del'aimanCquis'eftformé |
à la pointe du clocher neuf de Nôtre Dame
de Chartres , ficc. par Mônfr. de Vallement.
In II, 3 Paris chez Laurent d'Houry. jfT
* Réponfe aux Reflexions critiques de
Mr. du Hamel fur le Syftcme Cartefien dt
la Philofophie de Monfr. Régis, par Picftc
Silïain Régis. In 11. à Pari* cbei Jean
Cufîbn. tu
* DesJoix de la communication des mou-
Tcmens. In 11. iParisches A. Pralard. 704
Logica flve ars ratiacinandi. Ontologia
!c Pneumatologia, JohannisClcrici. laJ.
Amftelod. apud Joannem WoltcFB.
Diflertatious fur la recherche de II if
rite ; ou fur laPhilofopIiie des Académi-
ciens. pirMr. Foucher, In 11.
Joannis de Raei Cogirata de Iiitcrprc-
tatianc , quibus Natura humani fermoni;
!c jIIius rcâus ufu9 , lum in communi vîti
le Difciplinis ad vita: ufum fpeâantibut.
tum in ÇhilQfoftiia ab hujug Icculi trrorc
DBS Litres.'
Lcîîcott Rationale, fîvc ThefaurusPKN
fophicus, ordine alphabetico digcftus, &c.
athoreStcphano Chauvin. In toi. àRot-
rdam» chez Pierre vander Slaart.
Les oeuvres de Lucrèce , contenant fa Phî«
tfophie fur PJiyfique , ou Porigine de tou-
:s chofes. Par le Baron de Coulures, la i z»
AmOrerd. chez les Huguetan»
- Atedici.
* De la nature & des caufer de la fievre>
lu légitime ufàge de la fàignée de des pur-
gatif» , avec des expériences fur le quin-
quina , 8cc. par Mr. Minot Doâeur en Mé-
decine. Seconde édition. In 12» à Paris
chez Laurent d'Houry. 49
* Obfèr.vationutn medicmalium centu*
yia, &c. Studio 8c operâ Caroli Raigeri
Medicinae Dodb. In 4- FrancoFurtiadMœ-
num. 118
* Nouveau traité des fièvres , où après
avoir examiné les diflferens fyftêmes qui ont
paru, on explique la imturedclescauresde
ces maladies. Par Mr. Befançon.' Inii. à
Pari» chez Laurent d'Hoary. 1 66
- * L'art de conferver la fanté , ou le Mé-
decin de foi-mérae, Ôcc. par Mr. Flamand
Do6leur en Médecine. In i». à Paris chez
Etienne Michallet. loi*
* Lexicbn Medicum Etîmologicum,&c.
à Joanne Bapt. Callàrd, &c. In 12. Ca-
domi. & it troure à Paris chez Etienne Mi-
£ÙaJJec. \^V
11 7 "^ '^'^
• Deconftitutiooeannipfis'o. 1
demià quï'Mutinenfis agri & vicioani
legioau m colonos gra v iter afflixic , diScrtl
tio,&c. BerDardinîRamuzzînrMcd.Dofti^
ln4. Muiinae.
* Recueil des fecrets tODchant lïMeiit-
cine, &c. In 8. à Paris chez MichelViU-
gon. _ 4f°
Li Médecine ibregec en faveur des pju*
vrcs,&c. parMonfr. DubéDo<5teureaMt-
decine. In 1 1. à Paris chez E. Couierot.
Theophili Boneti Polyalthes fivc Tlw*
faurus Medico-Praakos. In fol. Ton». Ut
GeneviE > fumptibus Leonardi Cbouc't ic
Soc. &fetroui'càAinfterdain,chciWol{«
ging-
Nouvelle Pratique de Chirurgie Mdi-
cale 8q raifonne'e. Par Michel EctmuIleL
la 11. àAmiterd. chez JeanAubie.
nu;(7«^»;*<« feu Exercitationcï de MorUl
tlDiverfalibuG Acucis. Authore Ricliirdo
Morton. In 8. Londinî, impenlîsSamaé-
Va. Smilh, 6c Amilckidainl , apud Janflbnio-
Waesbergios.
Trnitédes Convulfions& des Mouvemcn»
Convulfifs . qu'on appelle à prefem Vj.
(leurs. Par Mr. Chaftelain. Init. àLyoo,
chezAniifon&Pofuel.
Nouvelles Obfervacions de Chirurgie
contenant leurs Caufes fur la llruâuredc
la pirtie ,&c. Par jolêph de la Charricre.
1(111. àPatWi cVtT.'îliTOéiViîi'î^wt(i#.(ji,
Praxis ÏAa-jttttva.'Q^ to ^a-a'ftiii \\w;to».
Pl'Kcipuè graviaribus & Chronicis Synia-
^ 8tïia ex idïcrfariis, Confiliis ac epiftolis
V ^us coacionatiim. Londini, Se Amllelod.
^ \ud Janflbnio-W^esbeVgios,
RoberiiBoyle Expérimenta & Obfcrva-
ones circt Mechanicim variarum Parti-
atartum Qualitatum origincm ac produ-
HonemdcChymilUruni imperfeâiune Se
llcali 8c Acido. In 8. apud janflbnio-Wa«-
«rgios.
ColleâancaChimicaLeiJeaGaiMaetriana,
Mar^raviana&Monisna, colIcûaùChri-
âophoro Lore Morlcjr , experimentis in-
ftruâa.auftj.correiîtarficmundatapcrTheo-
dorumMoykens- Lugd. Batav. apud Bou-
telteia 2c Haring.
Maihematici.
• LegiSique pour h fcience générale
des lignes courbes , ou nanicrc univerielle
6c in6nie d'exprimer & de comparer les
puilTances des grandeuii. In ii. à Paris,
" chez Charles Robufbel. 78
• Démon (Ira lion d'une méthode pour
refoudre les égjlitci de tous les degrei , Jûi-
vicde deux autres méthodes, Ecc. parMr.
RoUe de l'Acadcmie Royale des Sciences.
lali. àParis, chezJeanCufibn. 149
• Extrait d'une méthode infiniment gé-
nérale Se iefîniinem abregÉe pour l'extra-
âïon des racines quarrées,' cubiques, Etc.
VST t/lT.àehagnj. à ParischEi Âw. Lim-
bîn. W
• Suite des forccsdc l'Europe, outM-l
ûéme pariie de l'iatroduiftioD à li Fomb I
catioD. par Nic.deFcr. la.^. àP3riichct|
l'Auteur.
• AdmirandiArcblmcdisSiwcuCuiini
nunienta otnnia Mathetnatica qux e
tsnt, &c. «X tradJtioDc doâiirimiv»iFm-1
cifci Maurolici, &<;. In fol. Panormi. S: "
iè trouve à Paris chez Th. Moette, fol
• Nouveaux Eleracns de Geomelrit,
première partie des Elemciis- M:
que;, parle Sr. le Blanc. Inii. àParischci
LaurcnCd'Houry, _ fit>
L'Arithmétique en fon jour, patleFiete
de Capdeville Religieux de la Prm'ma:
d'Aquitaine. In 8. àToulouli. Btictrouve
à Paris chez Edme Couteroc.
Extrait d'une lettre de Moorr.Micoîon.
au fujet d'une mcthode pfctemluc tofioi-
incnc générale, &c. pour fervirde reponfe
à Monfr. de Lagny. In 4. à Paris chez leia
CulTon.
JoannJs Hcvelii Prodromus Altronomîx
&C%luinFobrcil-ianum. Infol. Gedani.
* Itineri mundi , fie difla oeinpe Cot J
mognphia. Auilore Alirahanjo X'etitCoi^
cutn Terfione & notisTiioma:H/dc. ta^.
. ' NoaveUe méthode pour apprendre b
cilemcntU G_«lÇ,î^ç'^^'ï^ii1■^cîî■i'4R^^ t ^
Mr. de U Ctoiî.. \\i \-».. J,''*- Vv.-^<ïft. j
1. t"^ '^ ;\^ Dante*
^^'. Vel U veuve àe V ^^^
^" Cataiogue
cTiM de Berrjr , avec les Comtnenairej it 1
GarpirdThaumasdclaTbaumaffiere. la^. j
à Bourgec , Se le trouvcDC à Paris cbtzit 1
même. }8î
• Traité des fucceffions, 8cc. parDenii |
-le Brun Avocat en Paricnacm. Infol. àPi-
ris chez leanGiitgnard. ^oi
• Obièrvations fommsires fur les eiliu |
& (feclarationsde nos Rois louchaai lacclc>
braiiondu matiagc. parMr Cl. Horrj^.&c.
In 4. à Patis chez Pierre de Bats. fos
• L'art de procéder en Jullicc . oa li
feiencedeî règles judiciaires pourdecouTrir
la vérité tjm en matière civile que crimi-
nelle. p;jr Mr. Louis LalTere Conleillcnu
Parlement. In 8. àParischczGaillauniEde
Lu y nés. 487
MifctBanei.
• Traité de la fitgationduParadisterre-
ftre, &c par Mr, Pierre Daniel Huet. In 1 >•
à Paris chez Jean AniiTon. {
• VeteresareusAuguftorum. triumpkii
infignes, &c. tcneis typis vulgaii perjoao-
nem lic.deRubeis. Infol. Romx. Jfi
• Nummi antiqui aurei&xrci,primx,
fecundx feu medix , minimx Se maxioiz j
forniK, &c. in thefauro Chriftinï Reginx |
Succorum adcr^'ati, à Fr. Camelo pcr icricn I
redafti In4. Roma:. 17 j
• DéfcTitc àeVMiS.vQp\^.i ifis temps, où 1
J'onfout\etit UTti4vWQ^i«^t\«a.^i». '
Eglifcs contre «\\6à>i'ï*Vo«à.. ■Çw'^'-'!^^
DES Livres.
?iu\ Pezron. In 4. à Paris chez J.Bou«
.emarques fur la Bibliothèque des Au»
Lccleûaftiques de Mr. Dupio. TomJ.
à Paris chez D. Horthemels. f 4
)i(rertation fur la Métropole de Nar-
, Sec. pat Mr. Pech Doûeur en Theoi^
In 4 81
îorberiana, (ive ezcerpta ex ore Sa«
sSorbiere.&c. In 12. Tolofae. 87
)es mots à la mode , & des nouvelles
; de parler 9 &c. In la. à Paris chess
eBarbin. 10^
^l'amitié. Inia. à Paris chez Claude
i. 110
acobi Perizonii dirquifitio de Praeto-
;um alibi, tum maxime in urbe Ro-
c. In S. Franequerae. 124
?ara£teres naturels des hommes , en
ialogues. par Mr. Bordelon. In 12. à
:hez Arnoul Seneufe. 1 3 a
lomaaum mufasum , five thefaurus
:x antiquitatis , in quo gemmae, idola »
ia, facerdotalia, &c. Cura Michaë-
ufei de la Chauffe Parifîenfis. In fol.
e« -126
^ttura fopra la concione dl Marfifa à
Magno, &c. ^ttadaGregorioCalo-
&c. In 4. inNapoli. 204
Théâtre Philofophique, fur lequel on
ente par des dialogues dans les champs
, les Phiiofophes anciens ^ tcio^x*
7, lu 12, à Paris chez A,ictft>a&« '»-'^'\
i
" C A *■ A ï.
• Rêpoofe au traiié des études nionsll'-
ques. par Me. l'Abbédela Trappe, la^.
Paris chez Fr. Muguet. i
• Chriftiani Funccii pofîciva ad ot
imperaatis noiitiam introduâio. la "
ûx.
• MifcelUncaltalicaErudita. TomosI
cundus, Collegit Gaiidentius Robcttns'
Carm.Cong, In+. Pirnia;. fit fc trouve i
Parischez ]ean Aniffon. 167
• Numilmati Imperatorum Rortuno-
rum prailUariora, à JulioCsifireadPollu-
inum £c tyrannos. per joannem Vaillint.
&c. 104. ivul. à Paris chez J.Homberi.
• Examen de la dernière lettre impri-
mée de Mr. deRliodcs Doâeur enMed.k
des lêniimens d'Eudoxe & d'Ariftee fur le
dialogue facirique de Neophile & de Myft>
gogue."lo+. à Lyon. )}!
• InfcriptioQumantiquarumfylloge, la
duaspartesdiltributa, &c. in ufum juveo'
tutis Itudiofx édita à Guillelmo Fleeiwood.
In 8. Londini. jTf
• La miifon regie'e, & l'art de dirigeai 1
maifon d'un grand Seigneur, &c. !a 1»- *
Paris chezHilairt Foucault. fçi
• Annus & epoch;e Syromacedônum ,
iavetunisSyriznummis, przreitim Mcdi-
ccis cxpofîrx.&e AuftoreF.HenrîcoNo-
ris VeiotieuCi K\i^aft:\«;\ma,Stc. lofol. ^"ll^
DES Livres.
«e Cabinet de la Bibliothèque de faînte
iev9 , contenant les antiquitez de la
on des Chrétiens * des Egyptiens, ^c.
P. Claude du Molinet. In fol. à Paris
Lntoine Dezalier . 4 1 k
^ttere Ëccleûaûiche di Pompeo Sar-
8çc. In 4. InNapoli. Scie trouvent
; chez Thomas Moëtte. 44.0
iibliotheca magna Rabbiaica de fcri-
)us 8c fcriptis Hebraïcis , 8cc. Âuûore
Bartoloccio, 8cc. In fol. ^ vol. Romae,
trouve à Paris chez Thomas Moëtte.
7iti Ludovici à Seckendorf conlmen-
Hiftoricus 8c Apologeticus de Luthe-
no,8cc« InfoL Francof. 479
Philippi Jacobi Speneri illuftriores
e ftirpes, écp. In fol. Francof. ad Mœ-
8c à Paris chez J. Boudot. 496
Traité des dragons 8c descfcarboucles.
r.Panthot. Inii. à Lyon. f^^
3e] antico gihnafio Napolitano , opéra
na de Pietro Lazent. 104. InNapoli.
rou ve à Paris chez Th. Moëtte. 5-3 f
21ipeus nafcentis Fontebraldeniis or«
, contra prifcos ac novos ejus calum«
-es. Ëditiofecunda. InS. à Paris chez
le 8c Louis Jofle. ^ff .
Dlavi Rudbeckii Atlanticae , five Man*
pars fecunda , ip qua Solis , Lunae , ac
cultus defcribitur, 8cc. In fol. Upfalar.
a fcicacc des médailles çout VvtALm-
Catalocu
âiondeceuxquicommenceocàs'appl^iST 1
à U coonoiflànce des médailles aniiquufc ^
modernes, la ii. à Paris chez Louis Lu- '
cas. m
• Obfersationscrîticiues&curieufeslu
les refleaions de la Religion Chretienneifc
Mr. Femnd Avocat eo Parlement. In
à Touloufc. jS)
» Reflexions furlareponfc de Mr.l'Abbt
de la Trappe au traité des études moDiiii-
qiies. p» Dom J. MabilJoD. In 4.. clin
C.Robuftel. 649,661
• Athsneum Romanum , inquoTuai.
moruin pontitîciim , ic pfeudo ■ ponii^-
cun],&L'. fcriptapublicecxpoauniur. tn-
dio Aug. Oldoini S. J. eredtum. In 4. F(-
rufiK. & fe trouve à Paris chez Thomi;
Moécte. _ 6:r
" Ath^neum Auguftum, in quo Pem-
Jïnorumfcriptapublicecxponuntur.ltDdio
Aug. Oldoiai ereftum. .!□ 4. Pcrufix. Se &
trouve à Paris chez Th. Moctte. 67S
• AthîEncum Ligofticum . leo ryllibvs
fcriptorumLigurum, abAug Aldoinocol-
leâus. In 4. Perufïx. & Te trouve à Piris
chez Th. Moétte. f)t
• LettrcàMr. Mayerfurunepîéceanti- |
que apportée de Rome, par le P. Meneûrier.
In 4. à Paris ch«z Th. Muette. Sit
• Menfa inllruâa , ex fcriptis R. Ifaad
Loria;cxcctçu,îix,\ft.%. ?t«a£ofurci iJ
Viadrum. , *^^
■>aL*.
DES Livres.
II. ivol. àParischczJcan AnifTon. 6gS '
* Johannis Henrici Eggclingii de orbe
ignxo Antinoi epiflola. In 4. Bremse. 723
De la Critique. In 12. à Paris, chez Jean
niflbn.
Traitté de It vérité de la Religion Chré-
enne , par H. Grotius ^ avec les citations
: les remarques de l'Auteur même. Tra-
oitparP.L.J. In 12. à Utrecht, chez Guil-
laume van de Water.
Sal. Sprangeri Homines itv^^fiUi , id e(ly
Gibaquis viventes. In 12. Sumptibusjoh.
Frid. Gleditfch.
L'éducation , maximes , & reflexions de
Mr. de Moncade. Avec un difcours du fei
dans. les ouvrages d'efprit. In 8. à Rouen »
chez la veuve d'Antoine Maurry.
Nouveaux Eflais de Morale. I Partie.
[n 1 2. à Amfterd. chez Jean Garrel.
De Antiquis Monachorum ritibus Hbri
)uinque. Studio 8ccurâEdmuhdiMartene.
[n 4. Lugd. fumptibus AnifTon, Pofuel, £cc.
Pétri Poiret de Eruditione folida , fupcr*
ficiaria6cfalfà,libntres. In il. Amflelo-
dami , apud Andream Pétri.
Dio£enis Laertii de vitis , dogmatibus 8c
ipophthegmatibus clarorum Philofopho-
rum Hbri X. Graece ScLafine. In 4. 2 vol.
Amflelxdami, apud Henr. Wetflenium.
Mr. Temple, Mifcellanea, The fécond
part. In four Ëffais, Sec. In 8. London.
PrÎDtedbvJ.R.
Ssunueiis Bochardi Opéra omuVaL \ Yvoct:^
C A T A L e
■ Phîieg . Canaan & Hicrc
Lugd. I3atavoruin,apudC
Ûein £c Jordanum Luchcmi
L'arc de feconnoîtrefo
recherche des fourcca de la
ques Abbadic. In .1. à B
Pierre van derSIaarc.
Lucii Cxcilii Fiimiiai L
tibusPerfeeutorum. Cum
Trajcftiad Rhenum, ex <
Halma.
J.Mabillon, Traittddci
ques divirécn ^parties. &
chez Charles Robuftel.
1 Dodwel , Pcïleaîonei
Schola Rhetorices Camden
oii, è theitroScheldoniac
^^^ Forum coardcorix, Teu
^^^kTraâatus Theologko-Ju
^■Boan, Aodr. van der Meal<
^Hcfti , apud Cuill. van de \
^^V TiciPetTomiArbittiSat;
^^H[In 11. Ronerodami, tjrpif
^^g Gulielmi Camdeni <fc
^V Titn:i ad Gulielmam Cami
^V In 4.. Londini.
W Penffes ingenieufes dci
r Modernes. Inia. à Paris
Sebaftien Cramoiry,
CJueftionturieùfcfiMr.
de Sorbonne eu Hérétique
loane, chca Nicolas Scho
t d'une nouvelle Bibliothcque tl'Au-
ursjaafenilles. fnii.
>ro)et Se Fragmens d'un Diâionnaîre
itique. Par Mr. Baille. In 8. àRotterd.
;i Reinîer Leers.
De U Critique. Par Mr. l'Abbe'dc SRcal.
11. à Lyon. chezAniiîoQ&PorueL
De Origine Liaguarum rariarum, ftîrpé-
e ac Matre GrxcK , Latiax & Germa-
;se,Hebr!Eâ,Diirertatio. Authore Hco-
oMuhlio. InS. Kiloniifuoipcibuijoh.
Ij-Riciielii.
Hilmonts GedaeSiitn tvtr dt SatHur-
ndt. t'Amfitrd»m.
Di GreettlVerelt in V klti» gtfchildirt ,
fckildtrachtigh Tafiritl van 't iVirtltt
hildtryin, vrrkUrende in fei Battkia dt
\tftverwn , hart mragiliogtn in 0/f , «•
•ftlvtr gtirnik , doar IVilhtlmlu Btitri.
8. Atnfitrdam.tyiVMtibtrgtns.
Nova via docendiGrxca, prxccptîc ma-
nc oeceflariis concepta vetbîs Cleoardi
" * quantum fieri potuit. Edcnte Se
eJoanneVerwey. InB. Amftcl»-
ni , apud JaniTonio-Wïesbergios.
A
T A B L
DES
M A T I E R
contenues dans les Jour
de l'année i<î<»i,
Braham Feriifil, é'U' »<
Aûcs dtS.Perftlut0-UeS.
A&csdei Martyrs,
Ages du mondi ,
Aimant trouvé au Cltcher de Ch*n
aimiDt , O" "■ qi'oi/i aaiftre ten^
Akiba rtcueitie Us tr-tdilimti des Jn
5,Alphée,ô>/ii» hiftoirt remplit défi
Ataelmscamfafacemveltimrs ,
Ames, trieur ejlttt mufertirdui
Amitié & fis iffectt.
Annales d'irUndt ,
AnalUc dti tritnfctndamn ,
Anges JiRj &m»uviiii ,iiuritstMn
fiiidietts ,
AùtiQ«iKzjH4'ii<'ei4ff'fipki
An>i'^"> ville bàiit fur Caïh,
y^pothcole de Gordien, dëm/fadéti
purl'EmperiHT Philippe,
j^rchimedc, Offts ouvrages
Jurait triomfhi,
^ nie^J»U
t/t'P''
4(Ct>
Table dis Matières.'
BKiïyenitiên , /îi naijfance f^fesfoëjies J
342
hciie en quel temps a fleuri , 69
Belleau appelle le poète de la nature , 341
Mr. Benicrade elevepar la libéralité du Car-
dinal de Richelieu , 10
Bertaut Evêque de Sées , 344
' Biblioteque dt Mr. Dupin , ^4, 6je
Biblioteque des anciens Moines en quoi cênfi"
fioit » 144
Biblioteque defainte Geneviève » 411
Biblioteque des Kabtns , 41*1
hiïUut fumommé le Virgile mu rsàot » 347
Blafon, ài^fon etimologie , fij^
Boiirobert attaché au Cardinal de "Biichelieu^
Boniface prêche en Allemagne » 6p
Brebeuf a traduit Lucain , 347
Du Bartas > fes emplou ^fis ouvrages « 3 41
CAmpagne de Piémont , fij
Calendrier des Juifs » 470
Canon cronologique de t'hifiairefétinfê^ 49
Canon de V Ecriture fainte % fi
Cii^ituhirts de Charlemagne , 70 :
CaTA€tcTC$ naturels des hommes y 130 '-
Catalogues des Ecrivains de Feroufê , 6y6
Chaire unique dans VEglife » tfo
Chancellerie Romaine gardé les notices dês
Evêchez , 85*
Chanoines Réguliers par qui infiitutx, > 6^
CAaum Vifsl» & U rêcmïi «[lê'il » f *»t à%»
Çiclrrviré/ouiUmt^ ^
r'f"' . ..t,.^r'.*l
4
DO.""']; l'îi»" ""*■"•::
D E « Matières.
EIne autrefois ville EpifccfaU , ,83;
£loge de Louts le Grand » 237
Eloge de Mr. de Valois » joj
Eloge de Mr, Minage , /40
Eloge de Mr. Thevenot , 6^6
Eloge de Mr. de Montaufier « 6p8
Enfer > c^ comlnen les Juifs y ont mit de dê^
meures , 467
Epicure > ^ i'i7 /» #/?« contemporain di Car^
neades , 206
Epifcopat é^fon unité , 77
Epitafe trouvée à Nifmes , 88
Epoques des Siromacedoniens , %^f
Etudes qui conviennent i l*etat dês Moines ^
140,649
Evangile de S Mathieu^* il a eftécorromfn,é^
Evêcné de Ferfignan, s'il dépend dêNar-^
bonne » 81
Evèché établi à ^eiec» 146
Evèchcz d'haiie» 230 .
Evêque qui n^auroit fat la foi s*il fourroit \
eftre valablement ordonné % 96
Expérience renferme tout ce que Von avU^
tout ce que l'on a lu, 6ç^
ExtTzits de r Empereur Porphirogenete , 343 >
Ezechiel, quandilaprophetifé» 11 1
FAbles inventées par les Poètes de ScansU'
navie^ 5*94 *
Feile de Pâque comment eelebréê par les '
Fièvre en quoi confifte , 49
Ficvrc ifi elle doit eftreguiriêpar lafaignée »
;,.s'
DE9 Matières,
Homdie eft laflusanciinnêmMmeredefri^
cher , 6So
Huile de geniêvrê fert de nmedê contre U
fefte > 1 1 S
IËan Verrazan» découvre Us cites de Is
mer vers lefiesàve de S, Laurent , 131
jeûne de Pdque» éi»jeuneducurime, fj
Impatience nuit à la fortune > 6^1.
Impertinens , éi^leurfortraitt 699
Infcriptions antiques , 375*
Jodelle , le premier qui ait fait des tomedies
enFranfois, 34^f343
Jofephe y fa naiffance ^fon éducation, fes fm-
floiSi fon hifioire, ér f^t Autres ouvra»
gesy 434
l^dorc de Seville , o* fon carabe 9 - ^
Ifle de Montroyal cheifie four Vétaklijf$m
d'unfeminaire de Mifponnaires > s
Ide Atlantique , fes antiquitex, , j
Jules Selon acheté la dignité de Senàteu
1 09, Il o. s'il eft le même que joules Si
lin , I II
LAmpes antiques, él^leur ufage^ lyf
Lafena > fa naijfance ^ fa fortune , c^/ej
ouvrages t SU
Lettre de Mr, Boifot , 3 1 1
Lettre de Mr. de Vallemont » 35- 1
Lettre de Mr. de LeiMz , 365*
Lettres de Mr, Eifenfchmidt 380, 402
Lettre de Mr. Micolon , 41S
Lettres Ecclejiajiiques fur àx\)rti\y^y^^^ Ml^
Lettre de Mr, Cuper , *»*"î
Lettre d$ Mr. S^eviarA , ^
Kk 4
m
»»'f< ,,..1" "'";?«■'"
*S:
,l.s»'"'
t/biiiadeS.GeUif,fii naifanci,^ j!
Mémoire touchuat l'Ordre deîiitrt-Dâ
dt Mam- Carmii éf ^* S, L»X,»Tt , i
Mcfures Romuinti , .
Wetoile du Cnfcadet ,
^«□de fauT l'txtraSien dti rÂcintt ^
}Aetodc four les tAngtntes dts lignes et
Uinutius Ftlix , et qu'il n fur lu aulrtt
ftnftitTi de U Religion Ch'éiiinnt ,
Jrtiracles comment doivent ejlre crut ,
Miflîons deCanada, é" 5"^' ^ff" «""
■ produit ,
MiCnilpi ,fon cmn ^fon emèouchurt ,
Modeftic , ea quoy cenfifti ,
Moines, g^ leur premier élablijfiment,
Monotelites é- l*"" chefs,
Mort des fer(ecuteurs ,
Mu fique , é"/! elle » dû fjlri introduitt à
le ferviie divin ,
^S Amur, é^fi" pl'i"-
OFficiers dt i'Eviqnt ,
Mr. Ollier Curé de S. Sulpiee , été
Hjtfeminairt pBUrlanDitvtlli tr»
Opinions fur It commencement dn mot,
Ordiai[is,£^/wr t^uay dtiviut tfirtixn
Origenc, fan «ri^'nAiion, fa canàiwiWiW
• /ej erreurs ^^^^
ViQhMrae fro^ùfè pur Mr. diSeaunt, t
.&':
t AuttUTs fleurs litret ,
Pièaumes affriipMr cœur pur Us Cbwtn
■ f^far ici Rtligitux it Cileaux, m,;
Purgatoire, ^ comment prouvé fiarlii.^
tiHrs du trois pruniers fiicUs , ■[
QUebec ,
Quinquina, ér f's ifttsi
RAbins. (^ct qu'ils ont crudu pnn
kotnmt, .
Recolleâs ibcijis pour Us mi£ioni di Un
■velu France , i
Reconnoifi'ancc , &fis regUs , ■
Règne dimilUms.
Remerciraens, .;
Remercimenc de Mr. ïaviUen m l'jltJl
tnie i erigint dt cis remeretmtns , ^
Robert Grejfe lejie, Evéqut de LtMeln,
fis ctutirts ,
Rome Mdorie far Iti haiitimi d'jtlaBai
vilie de Carie, i
.onfard, fis emplois ^ fis ouvrages, ]
^ Acri(îc«s de taurmitx , 3
Sang . ^ s'il fi corrtmi .dam les 1
»3es,
■S'is^^ret s df Médecine , 4
*■* X enographie , )
"^^^ ^rta littéral des ffiaumti , rartment exf
\S
tftEî'
.,3»'
■59
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''"■n;.". ■•"•■''